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ANNUAIRE
DU DEPARTEMENT DE U MANCHE.
46» ANNÉE. — 1874.
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lo II
ANNUAIRE
DU DÉPARTEMENT
*6« ANNÉE.— 187*.
SAINT -LO,
IMPRIMERIE D'ELIE FILS, RUE DES PRÉS, 5.
MDCCCLXXIV.
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V--.
PRÉFACE
On lira dans ce volume la dernière partie de la
Statistique monumentale de la Manche (Arrondis-
sement de Yalognes), par M. Renault, conseiller
honoraire à la Cour d'appel de Caen. Nous espé-
rions que ce consciencieux antiquaire consentirait
i continuer son œuvre, et nous donnerait les
arrondissements qui nous manquent. Il faut y
renoncer. Un magistrat en retraite a des loisirs;
mais l'âge met obstacle aux travaux fatigants, aux
déplacements pénibles, aux longues et absorbantes
investigations d'archives locales.
N. Renault s'arrête et fait des vœux pour que
d'autres achèvent l'entreprise qu'il avait com-
mencée, et nous-mêmes nous les y convions en
leur promettant la publicité restreinte dont peut
disposer l'Editeur de VAnniuiire.
Après tout, de semblables taches incombent à
nos sociétés archéologiques; leurs forces collec-
tives ne peuvent trouver un meilleur emploi.
Julien TRAVERS.
Caen, 28 février 1874.
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HISTOIRE ET ANTIQUITÉS.
ROTES HISTORIQUES ET ARCHfOLOeiQUES
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LES COMMUNES DE UARRONDISSEMENT DE VAL06NES,
par M. Renault 9
tMmbre ds l'imtitut det Prùvineet, de l'académie natUmàU dê$ sûien&es,
arts et beUes^lettres de Cœn, ancien président de la Société deê Anti^
quairee de Normandie et membre de la Société françaUe pour la ecm-
HTvaticn de$ monuments historiques»
Sditb (i).
CANTON DE SÂINT-SAUVEUR-LE- VICOMTE.
Le canton de Saint-Sauveur-le-Vicomte comprend dix-hnit
communes qai sont :
Besneyille, Les Moitiers-en-Bauptois,
Biniville, Néhou,
Gatteville, Neuville-en-Beaumont,
Ck>l]omby, Orglandes,
Groarvilley Rauville-la-Place,
Etienville, Reigneville,
GoUeville, Sainte-Colombe,
HanteTiUe, St-Sauv.-le-Vicom^ (ch.-lieu),
La Bonnevilley Tailiepied.
Ce canton a une superficie de 17,470 hectares, et une popu-
lation de 12,057 habitants.
BESNEYILLE.
Besneville. Buifwldevilla, Bemevilla, Besnevilla.
L'élise paroissiale de Besneville est de la fin du xn* siècle.
EUe est sous le vocable de saint Florent ; elle payait 50 livres
pour les déchues, et dépendait de l'archidiaconé du Bauptois
et du doyenné de Bameville. Le chapitre de Coutances avait
une prébende à Besneville.
(I) Voir Annuaire du département de la Mancke» année iS7S, pag» 9«
2
— 10 —
Jean d'Essey, dès à son avènement à Tèpiscopat (i), donna
au chapitre deux gerbes des dîmes de Besneville, in ecclesia de
Besnevilla duas garbas (2). Déjà il avait toute la moute de
Besneville (3), totam moltam Buinoldevillœ (4). Le curé n'a-
vait alors qu'une portion congrue.
Suivant le Livre noir, le patronage de l'église de Besneville
appartenait à Tévèque, qui prenait les deux tiers de la dime
des gerbes ; l'abbé de Montebourg avait la troisième, et le
curé Tautelage et les menues dîmes.
Le Livre blanc attribue encore le patronage à l'évèque ; mais
les deux tiers des dîmes appartenaient à la prébende. Les
droits de l'abbaye de Montebourg et ceux du curé étaient
les mêmes ; une chapelle récemment fondée existait dans le
manoir du seigneur.
En 1665, la prébende de Besneville était réunie à l'archidia-
coné de la chrétienté. Elle valait alors 400 livres de revenu.
On a trouvé à Besneville, près du pont Abraham, sur la
Sandre, dans la direction de Bricquebec à la Haye-du-Puits
et de Valognes à Portbail, un grand dépôt de briques et de
tuiles romaines. Les tuiles portaient à leur surface le n° 1.
Celles trouvées à Alleaume, à Cretteville et à Tourlaville por-
taient le même numéro ; on pense qu'elles avaient été fabri-
quées par les soldats de la même légion, ceux peut-être de la
première flavienne qui résidait à Goutances (5).
Besneville relevait de la chàtellenie et de la baronnie de la
Haye-du-Puits dont la juridiction, en 1399, s'étendait sur
cette paroisse. On voit que, pendant l'occupation anglaise, les
héritiers de Thomas Bourg devaient à cette baronnie, pour le
fief de Besneville, 9 livres 7 sols de rente (6).
En l'année 1570, une famille du nom de Besneville plaidait
contre Jacques Davy devant le bailli de Gotentîn au siège de
Goutances, puis au siège présidial de Gaen, et enfin devant le
Parlement de Normandie, qui donna gain de cause à Christophe
et Pierre de Besneville, qu'il déchargea du payement des
arrérages d'une rente, parce qu'ils avaient renoncé à l'héritage
sur lequel cette rente était assise (7).
On trouve comme seigneur de Besneville, en 1472, noble
homme Pierre Le Poupet.'
(1) Evéque depuis 185t jusqu'à ta74.
(9) Cette charte de donation fut donnée au mois de mars 1S51.
(3) La monte était an droit payé au seigneur par ses vassaux pour moudre
au moulin banal.
(4) Lecanu, Histoire des évéques de Coutances, pag. S29.
(5) Métnoires de la Société des Antiquaires de Normandie, tom. v,
pag. 50 et 60. De Gerville, Etudes sur le département de la Manche,
pag. 87.
(0) Annuaire du département de la Manche» année 1046, pag. 4ftft.
(7) Berault, Coutume de N^rmandiêf pag. 140.
— li —
£n 1721, Jacques de Mauconvenant, écuyer, vicomte de
Périers et de Lithaire, se qualifiait aussi de vicomte de Saint-
Sauveur-Lendelin ; il avait épousé noble demoiseUe Marie-
Bonaventure Basan. Cette famille de Mauconvenant portait
de gueules à neuf quintefeuilles d'argent, 3, 3 et 3.
René-Jacques-François-Bonaventure de Besneville prenait,
en 1736, le titre d*écuyer ; il épousa Marthe Hellouin qui, de-
venue veuve, prenait les titres de dame et patronne de Sainte-
Suzanne, Besneville, Saint-Martin-du-Mesnil et autres lieux.
En 1789, Charles- Adolphe de Mauconvenant, marquis de
Sainte-Suzanne , seigneur de Besneville , Saint-Nicolas-de-
Pierrepont, Lithaire et autres lieux.
Montfaut, en 1463, trouva nobles à Besneville Nicolas du
Saussey et Michel Lefebure.
En 1599, Roissy y trouve nobles les damorgan ,et y imposa
Nicolas Varcoue.
En 1666, ChamiUard mentionne comme d'ancienne noblesse
Arthur de Clamorgan, Jacques Colas, seigneur de Coyères,
dont la noblesse datait de 1576, et François d' Aigrement
qui prouva quatre degrés et prenait le titre de baron de Bes-
neville.
La paroisse de Besneville dépendait de l'élection de Carentan
et de la sergenterie de Beaumont. Masseville et Dumoulin lui
comptaient l'un 233 feux imposables, et l'autre 243. Sa popu-
lation, en 1871, est de 1450 habitants.
BINIYILLE
Biniville, Benevilla, Binivilla.
L'église paroissiale de Biniville est sous le vocable de saint
Pierre. Elle payait 35 livres pour les décimes, et dépendait de
l'archidiaconé du Cotentin et du doyenné d'Orglandes. Le
patronage, d'après le Livre noir, appartenait, dans le cours du
xm* siècle, à Roger Karetot. Le chapitre de Coutances avait
deux gerbes de la dlme, et le curé la troisième avec l'autelage
et des produits en nature. Dans le siècle suivant, le patronage
était encore dans la famiUe Raretot, et le partage des dîmes
était le même ; le curé avait en outre un presbytère.
En 1665, le patronage appartenait à l'abbé de Longues (1),
et la cure valait alors 700 livres.
L'abbé Lecanu, dans son Histoire des Evéques de Cou-
(1) L'an lltt8,HogoefWai fonda à Longues one abbaye de l'ordre de
•alDt Benott. Henri II, roi d'Angleterre et doc de Normandie, confirma la
donation de Wat et eelles de plaiieari leigneors normand! et anglais.
— 12 —
toincef, place à Biniville uue chapelle sous le vocable de saint
P^îr, qui devait se trouver sur la paroisse de Morville.
Après une enquête que fît Fauvel de Yaudencourt, bailli de
Gotentin, le roi, au mois de mars 1331, établit une foire à
Biniville, le jour Saint-Biaise, sur la demande de Guillaume
de Karetot (1).
Montfaut, en 1463, impose à Biniville Robin Martin; plus
tard Pierre Martin fut anobli aux francs fiefs, à cause de son
fief de Réthoville.
Ghamillard, en 1666, y trouve les de Breuilly, qu'on trou-
vait dans plusieurs autres endroits dès 1463 et 1599.
En 1789, André de Hennot, comte d'Octeville, était sei-
gneur de Biniville, Grosville et autres lieux.
La paroisse de Biniville dépendait de l'intendance de Caen,
de l'élection de Valognes et de la sergenterie de Pont-l'Abbô.
IhinM)uliii lui donne 49 feux imposables et Expilly 220 habi-
tants : en 1871, elle n'en a que 180.
GÂTTBVILLE.
Catteville, Katêffillay Catevilla, Cattevilla.
L'église paroissiale de Gatteviile est sous le vocable de saint
Ouen. Elle était taxée à dOUvres^pour les décimes, et dépen-
dait de l'arcbidiaconé du Bauptois et du doyenné de Saint-
Sauveur-le-Vicomte; son patronage était alternatif entre le roi
et l'abbaye de Saint-Sauveurii Q9 lit, en effet, dans le Livre
noir : Ecclesia de Caievilla patronus rex et abbas Sancii
SalvatoriSy pro indiviso. Dominus abbas percipit II garbas
in feodo Sancti Salvatoris. Hector terciam et alibi omnes
cum altalagio et manerio in elemosina, que valet XI III bas-
seilos frumenti, I panem, X gallinas, C ova, abbas Sancti
Salvatoris XVIII libras. Ainsi, l'abbé de Saint-Sauveur avait
deux gerbes, sur le fief de Saint-Sauveur ; le curé avait la
troisième, et dimait partout ailleurs. Il avait en outre le casuel,
un manoir et une terre qui lui valait 14 boisseaux de froment,
un pain, 10 poules et 100 œufs. L'abbé avait i8 livres. Lors
de la rédaction du Livre blanc, le patronage était devenu al-
ternatif entre les dçux patrons : Reûf flranciœ et abbas de
Sancto Salvatore vice comitis ad ecclesiam de Cathevilla
altennatim présentant. L'abbé de Saint-Sauveur avait un
tiers de la dl^ des blés et des légumes : terciam partefn
(1) Annuairt de la Manehe, année 1850, pag. 584. Jf^moint de kt
Seemè dêi Àntiqmire$ de NormandU, tom. xix» pag^ 9Q,
— «3 —
decimarum bladorum et leguminum. Le curé avait tout le suiv
pluSy deux acres de terre .et des revenus en nature. En 1665^
le patronage était encore alternatif entre le roi et l'abbaye de
Saint-Sauveur ; la cure valait alors 500 livres.
En d237, Hugues de Morvîlle, évèqtte de Coutances^ nomtne
le clerc Hamon, curé de Catteville, sur la présentation que lui
en firent le roi et Tabbé de Saint-Sauveur (l).
Saint Louis, dans un acte de 1264, atteste que le patronage
de Gatteville est commun entt^ 'lui et l'abbaye de Saint-
Sauveur, et comme il avait nothmé le dernier curé Pierre aux
Epaulles, Petmm ad Espaules, il veut qu'à la prochaine va-
cance l'abbaye présente le curé phcet nobis et ^olufnus
quod abbas et convefitus predtcti ad eamdetn ecelesiam, ctm
ipsam primo vaeare ccntigerii epieeùpo hcipenonam ydoneam
similiter présentent.... (â).
Philippe Auguste, au mois dé novembre 1218, donne &
Robert Qalais la terre que Raoul de Meri avait à GateviUe, ce
qui donne à penser que Raoul de Meri avait suivi la cause du
roi Jean Sans Terre (3).
La cathédrale de Coutances avait des revenus à Gatteville ;
car le pape Paul III, en 1547, lui éonfitme ce qu'elle possède
dans cette paroisse.
Pendant les guerres de religion qui désolèrent le Gotentin,
sous Henri III, on trouve parmi les protestants un sieur de
Gatteville.
On cite comme seigneur de Gatteville, à la fin du xvn^ siècle,
Gharles-Glaude de Bréauté, chevalier et bailli du Gotentin; en
1789, Marie-Frauçois de Franquetot, duc de Goigny, pair de
France. A l'élection des députés aux Etats généraux, se pré-
senta au bailliage de Saint-Sauveur-le-Yicomte, Glande Glément
le Mouton, seigneur du fief de Garmesnil, chevalier de saint
Louis, tuteur princip)cd des enfants mineurs dé feu messire
Jacques le Mouton, chevalier, seigneur de Néhou en Doville,
Gatteville et Gan ville.
Ghamillurd, en 1666, trouve noble à Gatteville, par quatre
degrés, Philippe de Fontaine, sieur de Lafage.
La paroisse de Gatteville dépendait de l'intendance de Gaen,
de l'élection de Valognes et de la sergenterie delleaumont.
Masseville et Dumoulin lui comptent 36 feux imposables,
Saugrain 59 et Expilly 226 habitants. En 1871, elle en a 183.
(t) Mimairei de la Société des Antiquairea dé ïfotffmAdie, totn. if i,
pag. 7U n* 431
(i) Mémoirei de la Société des Antiquaires de NormandiCf lom xvi,
pag. 159, D«70t.
(3) Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie, toiu. zvi,
pag. 40, n* 966, el loin, xv, pag. 158, T* fcol.
— u —
GOLOMBY.
Colomby, Columbaria, Columbeium.
L'église paroissiale de Colomby présente un carré oblong et
offre un beau modèle de rarchitecture en ogive du xin* siècle,
e chœur et la nef sont voûtés en pierre, avec arceaux retom-
ant sur des colonnes à chapiteaux Ûeuronnés.
Ses fenêtres en forme de lancettes sont trèa-élevées et gar-
nies de colonnettes.
Le mur absidal est droit et percé d'une grande fenêtre ogi-
vale bouchée par une sacristie.
La tour est garnie d'une galerie et de clochetons aux angles ;
elle est surmontée d'une flèche très-élégante, qui repose sur
une voûte d'une manière très-hardie.
Dans le mur occidental s'ouvre une porte ogivale. Les tores
de son archivolte font leur retombée sur des colonnettes à
petits chapiteaux fleuronnés ; elle est précédée d'un porche
en ogive du xiii* siècle et voûtée en pierre ; trois fenêtres ogi-
vales sont aussi percées dans le mur occidental. L'une d'elles,
celle du milieu, est plus élevée. Chaque fenêtre est garnie de
colonnettes.
Cette église figure dans un grand ouvrage de l'antiquaire
anglais Cottman ; aujourd'hui elle est classée au nombre des
monuments historiques.
L'église de Colomby est sous le vocable de saint Georges ;
elle avait deux portions et deux curés. L'abbaye de Monte-
bourg avait le patronage d'une portion et prenait deux gerbes;
le curé avait la troisième et le casuel. Le seigneur de la pa-
roisse avait le patronage de l'autre portion. Le curé en était le
seul décimateur. La part de l'abbé valait 40 livres, celle de la
petite portion 25 livres, et celle de la grande portion 80 livres.
Dans le xiv* siècle, l'évêque de Coutances était le patron de
la grande portion ; le curé prenait une part de la dime sur le
fief du roi et sur celui du seigneur de la Rivière ; il avait en
sus un manoir, seize acres de terre aumônées. L'abbé de Mon-
tebourg avait une part sur les autres fiefs (4) ; il y avait deux
chapelles sans revenu. — En 4665, la grande portion valait
120iO livres et la petite 400 livres.
En 4463, Montfaut trouve nobles, à Colomby, Messire Jean
d'Oissey, Pierre et Thomas Anquetil, et Geffroy Hennot.
Roissy, en 1598, y mentionne Guillaume et Marie de Hennot,
et admet les Durand.
(1) Voir le Liwre noir el le Livre blane de VEvéché.
— 15 —
En 1666, Ghamillard y trouve les de Hennot, Guillaume du
Vifier, et Hervé Symon, dont la noblesse datait de 1479.
Lors de T Assemblée des trois ordres du bailliage de Gotentin,
en 1789, la demoiselle de Beaudrap, propriétaire par indivis
des fiefs et seigneuries d'Oissey en Golomby, Malassie en
Vrétot, le Fourlen en Saint-Maurice, fut représentée par
Messire Pierre de Beaudrap, chevalier, seigneur et patron de
Sotteville.
Messire Jean-Antoine-François Olivier de Léonard de Ram-
pan, écuyer, chevalier, était à la même époque seigneur de
Golomby en partie, et chevalier de Saint-Louis.
On trouve à Golomby un village, nommé le village ès
Goubert.
La paroisse de Golomby relevait de l'intendance de Gaen,
de Télection de Valognes et de la sergenterie de Pont-l'Abbé ;
Masseville lui comptait 122 feux imposables, Dumoulin 152,
et ExpiUy 310 habitants. Sa population, en 1871, est de 811
habitants.
CROSYILLE.
Crosville, Crovilla, Crauvilla, Crosvilla,
L'église paroissiale de Grosvîlle est sous le vocable de saint
Gervais et de saint Protais. Son patronage était laïque et le
seigneur du lieu présentait à la cure. Elle payait 36 livres de
décimes,et dépendait de l'archidiaconé du Gotentin et du
doyenné d'Orglandes.
Le curé était seul décimateur ; il payait pour la débite cinq
sous trois deniers.
En 1665, le patronage était toujours laïque et appartenait
au seigneur de la paroisse. La cure valait alors 800 livres.
Raoul de Briroy qui, en 1463, fit preuve de son ancienne
noblesse en l'élection de Valognes, épousa la fille de noble
homme Jean Baudet, écuyer, seigneur de Grosville, dont il
est parlé dans un arrêt de l'Echiquier de 1448. Raoul de
Briroy portait d'azur an chevron d'or (1).
En 1463, Montfaut, trouva noble à Grosville, Jean de
Grosville.
Ghamillard, en 1666, y trouva noble Jean Baudet de
Grosville.
En 1789, André de Hennot, comte d'Octeville, était le sei-
(I) Mémoire» dé la Soeiéti dêi Àhtiquairéi dé Normandie^ lom. xxv,
pag. 167.
— 16 —
gnevr de GrosviUe, de Bricqueboscq, Octeville-rATenelle et
de Biniville.
M. deCrosyille, en 1765, ayait dans la paroisse un beau
château (1).
La paroisse de Grosville relevait de l'intendance de Caen,
de l'élection de Yalognes et de la sergenterie de Pont-l'Abbé. —
Massevilie lui comptait 74 feux imposables, et Dumoulin 124 ;
sa population, en 1871, est de 205 habitants.
ETIENVILLE.
EtieuYille, Stenvilla, Etyevilla^ Estientilla , Etienvilla.
L'église paroissiale d'Etienville n'offre aucun intérêt ; elle
est sous le vocable de saint Georges. Elle avait deux portions
et deux curés. L'évèque de Goutances avait le patronage de la
petite portion, taxée pour les décimes à 33 livres. Le patronage
de la grande portion était laïque et le seigneur du lieu présen-
tait à la cure. Chaque curé, sur sa portion, était seul déci-
mateur (2).
En 1665, chaque portion valait 400 livres.
Pendant l'occupation anglaise, en 1418, Henri V, roi d'An-
gleterre, adresse, le 20 mai, au vicaire général de Goutances,
des lettres portant présentation de Nicolas Scellez, de la
vicomte de Garentan, à la mineure portion de la cure d'Estien-
ville, vacante par la mort de Richard de Gomont (3). Cette
église dépendait de l'archidiaconé du Gotentin et du doyenné
d'Orglandes.
On remarque dans cette église des pierres tumulaires, qui
nous révèlent que les Pierrepont, les Garaby et les héritiers
de leurs biens et de leurs noms avaient choisi ce lieu pour leur
sépulture. Les inscriptions qui couvraient ces pierres ont
presque entièrement disparu.
C'est dans cette église que fut inhumé Antoine Garaby de la
Luzerne, né à Monchaton (4) et mort à TUe-Marie, dans la
commune de PicauviUe (5). Il était fils de Bernard de Garaby
et de Françoise de Pierrepont, sœur d'Hervé de Pierrepont,
fi
^1) DamoaliD, Géographie de la Franee, pag. 117.
[S) Voir le Livré noir et 1a Liwre blanc de TËvéché.
(S) Mémoires dé la Société doi Antiquaires de Normandie^ tom. xxiu»
pag. 867» n* 1485.
(4) Commune de rarrondissemant et prés de Goutances.
(5) Voir l^tide PicaarHie, dam V Annuaire de la Hanche, année 1S79,
pag. 84.
— 17 —
commandant pour le roi les villes et forteresse de Granville.
Garaby était laid, petit et contrefait ; mais il était doué de beau-
coup d'esprit et avait un exoellent cœur ; il a laissé plusieurs
recueils de poésies. Voici le dernier quatrain de ses ouvrages :
Rien n'est si peu sage que P homme :
Noé fist le (61 en beuvaut ;
Adam en mangeant de la pomme,
Et moi peul-ôtre en escrivant (i).
Son inscription tumulaire, dans l'église d'Etienville, était
ainsi conçue :
DAMS CB CHOKOm RBP08K ANTOIMB OB 6ABABT riBHBBPONr,
8B16HB0B DB LA LUZBBNB, I>*B!»T18IIVILLB BT DB mOMCBBAT,
MOBALISTB KT POBTB, CHBVALIBR DB 8A1MT MICHBL,
If* A MONCBATOIf, LB 98 OCTOBBB 1617, MOBT A L*18LB «ABIB LB 4 XOILLBT
[1670.
La route romaine d'AUeaume à Coutances passait TOuve
près de l'église d'Etienville, au lieu nommé le Radier, En
1833, on découvrit les pilotis de la chaussée qui y conduisait.
Ces pilotis très-serrés et noircis par le temps ou par le feu se
dirigeaient sur le Radier; une ferme voisine se nomme la Terre
de Contrepont. En 1834, on trouva l'empierrement de la voie
romaine, près le château d'Etienville. Cet empierrement très-
épais avait bien de 60 à 70 centimètres, et était composé de
pierres du voisinages et surtout de pierres roulées du Pont-
l'Abbé. Il loDge la cour du château (2).
En 1468, Jehan de Pierrepont était seigneur d'Etienville.
En 1561, François de Pierrepont, seigneur d'Etienville,
était sous la garde noble de Charles de Mouy, baron des Biars.
Montfaut, en 1463, trouva noble à Etien ville Jean de
Pierrepont.
Chamillard y reconnut noble, en \ 6G6, Antoine de Garaby-
Pierrepont, dont la noblesse de sa famille datait de 1574.
La paroisse d'Etienville dépendait de Finteudanco de Caen,
de l'élection de Valognes et de la sergenterie de Pont-l'Abbé.
Masseville lui comptait 155 feux imposables, et Expilly 638
habitants. En 1871, elle en a 622.
(l) Voir un ottieU biographique sur Antoine Garaby, par M, E. Piilet.
Annuaire <fo la Manckê, année 185(>. pxg. C5.
(2j De Gervill(% Etudes historiques sur le département de la Manche,
pag. 114.
— 18 —
GOLLEVILLE.
Golleville, Gollevilla.
L'église paroissiale de Golleville est en partie du xvii* siècle.
On lit sur cette église, dans un Livre d'heures manuscrit con-
servé à 1p. bibliothèque publique de Valognes, la mention sui-
vante :
« Le chœur de l'église de Golleville a été achevé de rédifîer
» tant les murailles, couverture que lambry, aux frais des
» gros décimateurs, en l'année 1680. La contretable, faicte
» en l'année i697, aux frais de maître Jacques Doublet, prêtre
)) de Gouberville, curé de Golleville, estimé par le sculpteur
» à 1200 livres, dont la communauté a fourni environ 100
» livres. »
Le font baptismal est regardé comme datant du xi* ou
xri* siècle. Il est pédicule, et son réservoir est couvert de
moulures en retrait, et n'a pas la forme hémisphérique.
Cette église est sous le vocable de saint Martin. Sa taxe
pour lès décimes était de 30 livres. Elle dépendait de l'archi-
diaconé du Cotentin et du doyenné d'Orglandes.
L'abbé de Montebourg en avait le patronage. Il prenait
deux gerbes sur toute la paroisse excepté sur le fief de Reviers,
sur lequel existait une chapelle. Le curé avait la troisième
gerbe avec le casuel, les aumônes et un manoir près le pres-
bytère ; le tout lui valait 30 livres. La part de l'abbé lui rap-
portait 28 livres.
D'après le Livre blanc, l'abbé de Montebourg avait toujours
le patronage. Le curé prenait toutes les menues dîmes, la
troisième partie des prrosses dîmes, et la dims de quelques
novales ; il avait en outre une demeure et des revenus en na-
ture. L'abbé avait deux parts des dîmes.
En 1665, le patronage était toujours dans les mains de
l'abbé de Montebourg, et alors la cure valait 400 livres.
L'église renferme un rouet dit rouet de saint Martin^ sur
l'origine et le but duquel on a beaucoup discuté. Suivant l'un,
la roue est un reste symbolique du culte religieux d'Isis chez
certaines peuplades gauloises. Les douze clochettes, de dimen-
sions variées, qu'on met en mouvement pendant certaines
parties de l'ofûce, indiquent les douze signes du zodiaque.
Suivant un autre, l'usage du rouet saint Martin s'explique par
celui ou l'on est, dans les églises, de se servir d'une sonnette
pour avertir les fidèles de certaines parties de Tofûce. On a
voulu, en augmentant le nombre des sonnettes, répondre, au
goût naturel de l'homme pour l'harmonie. Saint Martin étant
— I» —
le patron de l'église, on a cru devoir donner son nom au rouet.
Nous admettons plutôt cette opinion que la première (i).
Il existe dans la paroisse de Golleville un manoir et un
moulin nommés Quinquengrogne. .
Montfaut, en 1463, trouva noble à Golleville Roger de la
Haye.
En i6fi6, Chamillard y mentionne François Le I^s, dont la
noblesse datait de i576.
Le seigneur de Golleville, en 1789, était messire François-
Adrien Pinel, écuyer, seigneur aussi des fiefs du Quesne et de
Bussy.
La paroisse de Golleville relevait de l'intendance de Caen,
de l'élection de Valognes et de la sergenterie de Pont-l'Abbé.
Masseville lui comptait 140 feux imposables, Dumoulin 124,
et Expilly 559 habitants. En 1871, elle en a 388.
HAUTEYILLE.
Hauteville, AUavilla, Autevilla, Hautevilla.
L'église paroissiale d'Hauteville est sous le vocable de saint
Sébastien. Elle était taxée à 25 livres pour les décimes, et dé-
pendait de l'archidiaconé du Gotentin et du doyenné d'Or-
glandes.
Dans le xin* siècle, l'Hôtel-Dieu de Saint-Lo avait le patro-
nage, et prenait la moitié des dîmes ; le curé prenait l'autre
moitié aveo le casuel.
Dans le siècle suivant, le curé avait la moitié de la dime
des gerbes, les menues dîmes et un presbytère ; le prieur de
l'Hôtel-Dieu de Saint-Lo prenait l'autre moitié.
En 1665, le chapitre de Goutances avait le patronage de
l'église d'Hauteville, et la cure alors valait 500 livres.
On a trouvé à Hauteville une grande quantité de briques et
de poteries romaines, des espèces de poignards, et une doloire
en fer.
Ghamillard, en 1666, trouve noble à Hauteville, Gilles du
Hecquet.
La paroisse d'Hauteville relevait de l'intendance de Caen,
de l'élection de Valognes et de la sergenterie de Pont-l'Abbé.
Masseville lui comptait 47 feux imposables et Expilly, 109 ha-
bitants. En 1871, elle en a 205. Elle a pour maire M. Aoatole
de Parfouru, membre de l'Association normande.
(1) Voir, <\p.M les Mlêmoirês dé la Société dès Antiquaim de Nwrwindie,
la nctiee de M. LaironeUe tur le nmet saint Martin de Véglise de GoUe^
viUe, et le rapport snr ceUe nolice par M. Tabbé Ddarnare, aujfurd*bn>
arcbe?éque d'Aacb, toni. ix, pag. 400 et 490.
— ÎO —
LA BONNEVILLK.
La Bonneville. On trouve qu'au xn* siècle, la paroisse ac-
tuelle de la Bonneville se nommait Merdoravilta, parrochia
Saneie Margarite de Merdoravilla ; puis en 1 226, parrochia
Sancte Margarite de la Bonneville, et depuis 4472 la Bonne-
ville (1).
L'église paroissiale de la Bonneville est sous le vocable de
sainte Marguerite. Sa taxe pour les décimes était de 27 livres ;
elle dépendcdt de rarchidiaconé du Gotentin et du doyenné
d'Orglandes.
Dans le xiii^ siècle, Guillaume d'Uxi en avait le patronage,
la dime se partageait ainsi : Robert de Saint-Germain un
tiers ; le chapitre de Coutances un tiers, et le curé un tiers
avec le casuel et l'aumône.
Dans le siècle suivant, le chapitre de Coutances, l'abbé de
Saint-Sauveur et le curé se partageaient les dîmes, mais le
curé avait en sus de sa part les menues dîmes et les novales.
En 1665, le patronage était laïque, et le seigneur du lieu
présentait à la cure qui alors valait 800 livres.
D'après le registre des fiefs de Philippe-Auguste, Guillaume
d'Uxi possédait un demi-fief à la Bonneville : Guillelmus de
Uxi tenet dimidium feodum apud BoneviUam.
Nicolas de la Bonneville fut abbé de Blanchelande pendant
quinze ans ; il mourut en 1377.
Jourdan de Saint-Sauveur était, en 1580, seigneur du fief
entier de la Bonneville. Dans le xvii® siècle, Fournier de Ber-
naville devint seigneur de la Bonneville. En i789, on trouve
seigneur et patron de la Bonneville messire Pierre-Marie -
Eustache d'Omonvillc.
Montfaut, en 1463, y trouve noble Robert de Freville, et
Chamillard, en 1666, y maintient nobles Jean et Antoine
Jourdan, dont la noblesse datait de 1578, et Charles de Trous-
seauville qui justifie de quatre degrés.
La paroisse de la Bonneville relevait de l'intendance de
Caen, de l'élection de Carentan et de la sergenterie de Sainte-
Mère-Eglise. Masseville lui comptait 100 feux imposables,
Dumoulin 138 et Expilly 370 habitants. En 1871 , elle en a 377.
LES MOITIERS-EN-BAUPTOIS.
Les Moitiers-en-Bauptois. Vonasteria in Baptesio. Le
(1) M. L. Delisie, son rapport sur lepland'un Dictionnaire géographique.
— %i —
Bauptois est une contrée <le rarrondissement de Goutances,
qui comprend les cantons de Périers, Lessay et la Haye-du-
Puits. Baupte, paraît-il, en aurait été le chef-lieu. On trouve
écrit Baliesium, Baptesium, Bauteiz, Bauteis, Bauptez,
Beaupta, Beaupte et BaxUe.
L'église paroissiale des MoiMers est sous le vocable de la
sainte Vierge. Elle était taxée pour les décimes à 24 livres, et
dépendait de l'archidiaconé et du doyenné du Bauptois. En
1190, Guillaume de Tournebut eonfirme à Tabbaye de Blan-
chelande le patronage alternatif de l'église des Moitiers (i).
En 1665, Tévèque de Goutances avait seul le patronage de
Téglise et nommait à la cure.
Il 7 a eu, dans cette paroisse, avant l'invasion des Nor*
mands, un monastère dont on attribue la fondation à saint
Herbland ; il y a quelques années, on en a retrouvé les ves-
tiges entre l'église paroissiale et le marais (2). Les Normands
sans doute le détruisirent. G'est de ce monastère que la pa-
roisse aura pris son nom, de Moitiers, qui rappelle un bien
monacal, ou une métairie, primitivement moiterie, c'est-à-
dire terre par moitié.
Suivant le registre des fiefs de Piiilippe Auguste, Richard
des Moitiers avait un fief de chevalier aux Moitiers : Ricardus
de Monasteriis tenet inde feodum uniue militis apud monas-
teria et alibi.
En 1381, Robert d'Harcourt, seigneur des Moitiers^ £alt un
accord avee Guillaume Rouxel, seigneur de Ronceray, au siqet
d'un droit de pêche dans l'Ouve, depuis la mare Guhet jus-
qu'aux fossea du maraiii da Pay et Vtndefontaine> et la con-
cession de trois pièces en marais. Robert d'Hasrcourt était
seigneur des Moitiers par sa femme Guillemette d^s Moitiers.
En 1588, le fief du. Ronceray appartenait à Guillaume de
Pierrepont (3).
Lorsque Matignon s'empara de la ville de Saint-Lo, en 1574,
il désira réunir la baronnie de cette ville à son comté de Tho-
rigny. Il fit un échange avec Arthur de Gossé, évèque de Gou-
tances, à qui, comme évèque, appartenait cette baronnie. Au
nombre des domaines que Matignon donna en contre-échange
figure « la terre et seigneurie des Moustiers en Bauptoys auec
» les droictz de patronnage (4). d
Suivant M. de Gerville, l'ancien passage de l'Ouve était
entre les églises d'Etienville et des Moitiers, ce qui accour-
cissait d'une demi-lieue la routa- d'Alleaume à Goutances ; on
(1) DepoDtaamoDl, Hi»toir9d9 VaneienM élection de Carmtan, pag. il.
(i) Lacana, HUtoire de$ Evéques de Coutaneeê, pag. 486.
(S) Depootaomont, Hietoire de Vaneienne éleetion deCarentan^ pag. il.
(i) Mti de Touitaln de BHIy*
i
— M —
voit encore du côté des Moitiers la trace de l'ancienne route ; I
on y a souvent trouvé des médailles romaines (I). |
La paroisse des Moitiers dépendait de l'intendance de Caea
et de l'élection de Garentan. En 1871, elle compte 546 ha-
bitants.
NÊHOU.
NéhoUy Nigelti humus, Neelhau, Nealhou, Niheau,
NeauhoUy Neahou. Ce mot signifie demeure, habitation de
Néel.
L'église paroissiale de Néhou en a évidemment remplacé
une plus ancienne. Elle est cruciforme et comprend un chœur,
une nef et deux chapelles formant transept.
La partie la plus ancienne de l'église est la chapelle méri-
dionale, qui date du xv* siècle. La fenêtre qui l'éclairé est en
ogive, large et courte, divisée par deux meneaux et terminée
par des dessins ou compartiments flamboyants. Les arceaux de
sa voûte sont saillants et prismatiques.
Le chœur et le clocher sont du xvi* siècle.
La nef appartient au xvn* siècle ; des fenêtres y ont été ou*
vertes à une époque récente.
Sur le mur septentrional, on lit l'inscription suivante :
BOMOS DB «ORTCHAL, AHHORIAS (t) PMOinifClii
VIUARIB1ISI8 PRBSBITBR, PAmiSlBR ; BACCALADKBDS
THBOLOOOS, B91DSCB PABOCHIALII BCCLHS» S**
0B0B611 DB IIIGBLLI HUMO PBO CTBAQUB POB-
TIOMB BBCTOB, IM DBI BT S** MABTlBlf PATRORI
HOIfOBBII HOGCB COUCHA M KBATDII OPOS PBOPIIf
8DIIPTUD8 BT IMPBlfSlS BXTBDl BT BXBDIFICABI
CUBADIT ANIIO DOIII!fl MlLLBSl* QUlMOBNTBSr ITO-
MAOBSl* 8BC0ND0 (t59S.)
Au-dessous de cette inscription, sont les armes de messire
Bon de Montchal, et les quatre vers suivants :
Langvedoc ma faict et tenu,
Paris despuis ma maintenu ;
Ce sainct lieu pour sien me reclame
Attire, o Diev^ a toi mon ame.
L'église de Néhou est sous le vocable de saint Georges. Sa
(1) Studêê iur 1$ départtmmt de la Maneh$, pag. 149.
(i) ADDonai, dani le YiTaraii, danf le Langaedoc.
— 23 —
taxe pour les décimes était de 76 livres, et elle dépendait de
Tarchidiaconé du Bauptois et du doyenné de Saint-Sauveur-
le- Vicomte. L'abbaye de Montebourg en avait le patronage.
Cette église lui avait été donnée par Guillaume de Vernon ; elle
avait deux portions que Tabbaye faisait desservir par ses reli-
gieux auxquels elle payait une pension, se réservant les dîmes
qu'elle faisait récolter et placer dans une grange située à Rou-
lard, sur un terrain qui lui avait été aumône : mais il paiait
que le curé de la petite portion réclama contre la modicité de
sa pension ; car, d'après le Livre noir et le Livre blanc de
l'Evéché, il avait un manoir presbytéral, la moitié des grosses
dîmes, le casuel de sa portion et les menues dîmes.
Il y a eu dans la paroisse une collégiale, fondée en 1105,
par Ricbard de Vernon, à l'entrée de son château de Néhou.
11 la mit sous l'invocation de la Sainte Vierge, et elle fut connue
sous le nom de Notre-Dame, Cette fondation se fit de l'avis et
du consentement de Henri P', duc de Normandie, et de Raoul,
évèqiie de Coutances. Cette collégiale fut dotée d'un manoir,
manerium, pour les religieux, et de quatre prébendes aux-
quelles de riches produits furent assurés.
Lors de la consécration de l'abbaye de Montebourg, Guil-
laume de Vernon, fils de Richard, transféra à cette abbaye la
collégiale fondée par son père, avec les prébendes et tout ce
qui en dépendait.
A la collégiale succéda un prieuré, fondé pai* un des mem-
bres de la famille de Reviers, comme un dédommagement de
la donation de la collégiale à l'abbaye de Montebourg qui
le fit desservir par ses religieux. En 1268, ce prieuré fut
doté de terres assez étendues qui lui furent données par le
seigneur de Reviers d'Amfreville.
La chapelle de ce prieuré fut mise sous le vocable de saint
Jean. La chapelle actuelle qui a remplacé la première ne date
que du xvii* siècle. Ce fut Nicolas de Paulmier, aumônier du
prince de Condé, chanoine de Coutances et prieur de Saint-
Jean-des-Bois, qui la fît bâtir ; ce prieuré portait le nom de
Prieuré du Bois ou de Saint- Jean-des-Bois, à cause des bois et
forêts qui l'environnaient.
Une autre chapelle, dite de Montroc ou Mont-Rot, dépen-
dait d'une léproserie, fondée avant le règne de Philippe-Au-
guste, par Richard de Vernon, et consacrée, en 1222, par
Hugues de Morville, évêque de Coutances. Cette chapelle,
dédiée à saint Jean-Baptiste, le fut sans doute d'abord à saint
Gilles ; car, en 1200, Jean-Sans-Terre, le 5 mai, concède aux
lépreux de Saint-Gilles-de-Néhou, une foire annuelle le jour
Sunt-Gilles à Néhoti (1). Lorsque la léproserie cessa d'exister.
(1) AnMêoin 4u dêpartimênt de la Maneks, tnaée UftO, pag. 6iS«
i
— 24 —
la chapelle fut connue sous le titr^ de Ckapelle du prieuré de
Belarhre, à cause des beaux bois plantés sur les terres données
à la léproserie.
Guillaume de Vernon, seigneur de Néhou, en mai iS64,
donna à THôtel-Dieu de Saint-Lo la chapelle de Notre-Dame-
de«Montrot, sise dans la paroisse de Saint-Georges-de-Néhou.
— Aussi, d'après le Livre blanc de l'Evêché, c'était un religieux
de THôtel-Dieu de Saint-Lo qui desservait la chapelle du
prieuré de Belarbre, dont le bénéfice consistait en blés et en
offirandes. C'est, parait-il, ce même Guillaume de Yemon, qui
confirma, en 1942 et 1257, plusieurs biens à l'abbaye de Mon-
tebourg dans son fief de Néhou (i).
Les prieurs de Belarbre inféodèrent aux habitants voisins
les terres du prieuré, à charge de les tenir par foi et par hom-
mage sous la pure et franche aumône du prieuré de Belarbre,
membre dépendant de la Maison-Dieu de Saint-Lo, avec les
droits d'usage aux bois, communes et forêts de Néhou, entre
les rivières de Seye et de Sauldre, de la même manière que
lesdits prieurs y étaient usagers (2).
Cette chapelle de Belarbre dont le chœur fût rebâti à la fin
du xvn* siècle, et dont la nef fiit allongée deux fois, servait
d'église pour les habitants trop éloignés de l'église paroissiale ;
elle a été remplacée par une église, dont la dédicace se fit en
1823, sous l'invocation de saint Jacques le majeur. Ainsi, il
y a dans la paroisse de Néhou deux églises et deux curés ou
desservants.
La chapelle de Saint-Eloi, nommée Hôtel-Dieu de Néhou,
existait dès l'année 1283. Dans le cours du xiV* siècle, Guillau-
me Avenel, seigneur d'Amfreville et baron de l'Angle, du
chef de sa femme, avait le patronage de cette chapelle, qui
fiit rebâtie vers la fin du xvn* siècle, par Robert Lepigeon,
* baron de TAngle, patron présentateur (3).
Faits historiques. — On a trouvé, dans la rivière d'Ouve et
dans la Sandre, des gués dans la direction des voies romaines.
On remarque â Néhou les traces d'une voie romaine venant
de Càriallum, Cherbourg, et se rendant à Cosedia, Contanoes,
traversant la Seye près du pont de Gonneville, et passant par
la Brèque es Querrières, et le vey du Pont aux Moines. On a
trouvé dans ces divers lieux beaucoup de briques et de mon-
naies romaines. Un des chemins porte encore le nom de rue
(i) Mémoiru d$ la SoMié dm Amiiqmairu de NwmandU, tom. xvi,
pag. 99, D* &S0, à U note.
(S) LebrédoDcbel, Hiitoirt d$ Néhou, pag. 190.
(S) LebredoDchel» Histoire de la paroiiH d$ Néhou, poitim.
— 25 —
de Goutances. On a aussi découvert les traces d'une autre voie
romaine, venant à*Alama, passant TOuve à Magneville et se
dirigeant vers Grannonum, Portbail. On a encore signalé des
vestiges d'habitations romaines, des briques plates ou convexes,
c'est-à-dire des îegulœ et des imbrices. Un champ s'appelle la
Poterie (i).
Lors de la cession de la Normandie au chef des Normands,
en 913, Richard, un de ses compagnons, eut pour sa part
le domaine de Saint-Sauveur, dont celui de Néhou faisait
partie.
Néel reçut le domaine de son père, en 920. Néel de Saintr
Sauveur s'étant révolté contre le duc de Normandie, le prince
confisqua la baronnie de Saint-Sauveur, et en détacha la sei-
gneurie dç Néhou et la donna à un de ses parents, Beaudouin
de Meules, dont le fils prit le nom de Reviers, et ses descen-
dants celui de Yernon.
Le registre des fiefs de Normandie, rédigé par otStq de
Philippe- Auguste , nous apprend que Richard de Yernon,
baron de Néhou, tenait cette baronnie du roi et devait le ser-
vice de cinq chevaliers : Bicardus de Yernme tenet barmiam
de Neauhou de domine rege per servicium quinque mililum.
Ce Richard de Yernon devait aussi, en 1200, des services
dans le comté de Mortain.
Guillaume de Yernon confirma, en 1242 et 1257, à l'abbaye
de MoDtebourg, des biens situés dans son fief de Néhou.
Ce Guillaume de Yernon, à sa mort, ne laissa que des filles,
et alors sa baronnie de Néhou tomba en quenouille. Chacune
des héritières voulant conserver le même titre que leur père,
elles firent de Néhou trois baronnies. Mathilde eut la baronnie
ou chàtellenie du Château ; Marie, celle de l'Angle ; et Jeanne,
celle d'Orglandes. Ce partage se fit devant Pierre de BaiUeux,
vicomte de Yalognes, le lundi après la fête de Saint-Martin
d'hiver, l'an 1283. Chrétien Le Chambellan, bailli du Coten-
tin, apposa le même jour, son sceau à la désignation du deuxiè-
me de ces lots (2). La première baronnie porta le nom de
Baronnie du Château, parce que le château, chef-lieu de l'an-
cienne, fit partie de la nouvelle. La seconde se nomma la
Baronnie de l'Angle, parce qu'on appelait Angle de Néhou la
partie de la paroisse dont elle était formée. La troisième fut
nommée Baronnie d'Orglandes, parce qu'une grande partie de
son domaine était située sur la paroisse de ce nom. Marie de
(l) Bêeherekêi iur lê$ voie» rùmaine» du Cotmtin^ par M. de 6f rville,
dans lei Mèmoiru de la Société d$$ Àntiquairu di Normandie, lom. v,
pag. f.
(t) Mémoirei de la Société des Àntiquairet de Normandie, tom. t",
pag. i76, lom. m, pag. 8t, et VHietoire de Néhou, déjà ciUe, pag. 4t.
3
— 26 —
Vernon épousa GuiUanme de Cailletot, qui devint ainsi baron
de TAngle, à Néhou. Leur fille époasa Guillaume Avenel, sire
des Bîars et seigneur d'Âmfreville. On le trouve ainsi, en 1329,
du chef de sa femme, baron de TAngle. — La baronniedu châ-
teau passa dans la famille des seigneurs de la Haye, par le ma-
riage de Mathilde de Vernon avec Robert de la Haye. Ces sei-
gneurs possédèrent cette baronnie du château jusqu'en 1366,
époque à laquelle Guillaume de la Haye échangea avec le roi
Charles V sa baronnie contre la chàteUenie de Milly, dans le
Gâtinais. Quant à la baronnie d'Orglandes, Jeanne de Vernon la
porta dans la famille de Brucourt, par son mariage avec Guil-
laume de Brucourt. Leur fille, Jeanne de Brucourt, en épou-
sant un seigneur Douessy, fit passer la baronnie d'Orglandes
dans cette famille (1).
Le château de Néhou n'existe plus que dans les ruines qui
se voyaient encore, il a quelques années, entre les églises de
Saintê-Golombe et de Néhou, au bord de la rivière d'Ouve; on
distinguait des fossés et des retranchements. Le donjon s'écroula
en l'année 1780. Les Anglais prirent le château, en 1370, sur
Charles V, et sur Charles VI, en 1418. — Il rentra sous la domi-
nation française en 1450, après l'expulsion des Anglais de la
Normandie.
Dans le xv* siècle, Guillaume aux Epaulles, conseiller et
chambellan de Charles le Sage, fiit capitaine de Néhou. Il mé-
rita l'honneur de la chevalerie militaire qu'il reçut des mains
du roi lui-même, à la bataille de Rosbec (2).
Le baron de Néhou avait droit de séance à l'Echiquier de
Normandie.
Néhou avait une foire annuelle le jour de la Saint-Gilles, et
un marché qu'on 1228, le roi transféra du dimanche au lundi.
C'était Robert de la Haye, chevalier, qui avait ce marché (3).
En 1366, le seigneur de Néhou et ses gens jouissaient de
fianchises dans toutes les foires et les marchés de la baronnie
de Saint-Sauveur (4).
On trouva à Néhou, en 1852, la matrice d'un petit sceau en
argent, du xvi* siècle. On y voyait un Saint-Michel avec cette
légende : Sigillum palris JUichaelis Bemardi, C'était, sans
doute, celui d'un curé de Néhou ; car Bon de Bro, abbé com-
mendataire de Montebourg, nomma curé de Néhou, Bernard
de Broé, écuyer, et son parent.
Les droits de patronage à Néhou donnèrent lieu à un procès
(t) Voir poor de plof «mplei déUHs, tHiiMré de Nêhùu, pag. il , 6î ei 70.
(i) Balallte gagnée par les Frinçâii contre les Flamands, le 97 novembre
188i.
(8) ÀwMêaire-du dêpatî^mênt dé la MaMh$, année 1850, pag. 548.
(4) iinfiiia^re d» la ifoneAs, «unée t850, pag. 547.
— 27 —
entre messire Jacques d'Harcourt, baron de l'Angle de Néhou
et messire Claude de la Guiche, comte de Saint-Géran, enga-
giste du domaine de Saint-Sauveur-le-Vicomte, et comme tel,
possédant la portion ainée de la baronnie de Néhou; à ce titre,
il prétendait avoir le droit de patronage de l'église. Jacques
d'Harcourt, comme ayant la portion puînée de la baronnie sur
laquelle l'église était située, soutenait qu'il avait le droit de
patronage. — Le parlement de Normandie, par arrêt du 47
juillet 4652, jugea que Jacques d'Harcourt avait les droits ho-
norifiques au préjudice du comte de Saint-Géran (4).
I^ forât de Néhou était une forêt particulière, qui, dès le
xn* siècle, était administrée d'une manière assez régulière. Elle
figure, avec la ferme de la baronnie de Néhou, dans les grands
rôles de l'échiquier de Normandie.
En 4463, Montfaut trouve nobles à Néhou, Richard d'Auxais,
Etienne du Hecquet, et y ajourne Michel Leloir.
Chamillard, en 4666, y maintient Jacques de GouberviUe,
Guillaume de la Haulle, Louis de Glatigny, Pierre et Jean
Leloir, qui avaient justifié de quatre degrés, Charles Pigache
et Jean Pigousse.
La paroisse de Néhou relevait de l'intendance de Caen, de
l'élection de Valognes et de la sergenterie de Beaumont.
Masseville et Dumoulin lui comptent 382 feux imposables, et
ExpiUy 4848 habitants. Elle en 2048, en 4874 .
NEUVILLE-EN-BEAUMONT.
Neuville-en-Beaumont. Neuvilta de Belle Monte.
L'église paroissiale de Neuville-en-Beaumont est sous le vo-
cable de saint Martin. L'évêque de Coutances en avait le
patronage. Sa taxe pour les décimes était de 25 livres. Elle
dépendait de l'archidiaconé du Bauptois et du doyenné de
8aint-Sauveur-le- Vicomte.
n intervint, en 4345, un arrêt de l'échiquier touchant l'é-
glise de Neuville-en-Beaumont, dont Godefi^oy de Harcourt
avait réclaméle patronage contre l'évêque de Coutances. Les
maîtres de l'Echiquier cassent une sentence rendue aux assises
de Valognes, au profit du Procureur du Roi, et jugent que le
patronage litigieux appartient à l'évêque de Coutances (2).
Cette localité, d'après M. de Gerville, était sur la voie ro-
maine de Coriallum, Cherbourg, à Cosediay Coutances, et sur
(I) Basnage, Cêmmmtairei iur la Coutume d$ Normandie, tom. 1*%
pag. %t9, art. S4S.
(t) M. L. Delitle. BUtoire du ehdteau et dee eiree de Saint^Sawmtr,
Rlèeet JutUflcatlTat, pag. 106.
— t8 —
celle d'AUeaame à Pierrepont, où il a existé un prieuré, dont
la fondation datait de 692 à 700 (i) et qui dut être détruit par
les Normands. Suivant M. de Gerville, c'était une oiaison
royale qui existait du temps des rois Mérovingiens (2).
En 1789, le seigneur de Neuvilie-en-Beaumont était mes-
sire Ërrard de Belisle, chevalier, baron, seigneur et patron de
Saint-Pierre-Eglise.
La paroisse de Neuville relevait de l'intendance de Gaen, de
l'élection de Garentan et de la sergenterie de Sainte-Mère-
Eglise. Masseville lui comptait 50 feux imposables, Saugrain
ne lui en donnait que 38. Sa population, en 1871, est de 185K
habitants.
0RGLANDE8.
Orglandes. Oglanda , Orlanda , Oglandre , Ouglande ,
Oglande ; on écrivait autrefois Oglandes.
L'église paroissiale d'Orglandes offre quelques détails cu-
rieux d'architecture romane. Elle est sous le vocable de
Notre-Dame, et dépendait de l'archidiaconé du Cotentin et
du doyenné d'Orglandes. Elle avait deux curés et deux pa-
trons. Le seigneur de Suint-Germain avait le patronage de
la grande portion et Richard d'Orglandes celui de la petite
portion. Le curé de la première portion dimait seul sur le fief
de Saint-Germain ; il avait en sus la moitié du casuel et un
manoir. Le curé de la petite portion avait la troisième gerbe
sur le fief d'Orglandes, la moitié du casuel, des aumônes et
des revenus en nature.
En 1665, la grande portion, qui valait 600 livres, était taxée
pour les décimes à 40 livres ; la petite portion, qui payait
28 livres pour décimes, valait 400 livres.
Geoffroy Duplessis, en 1328, donna au chapitre de Gou-
tances une partie de la dîme d'Orglandes..... à charge de dire
une messe du Saint-Esprit à son intention, tous les ans, pen-
dant sa vie, et de célébrer un obit pour son àme, après sa
mort.
Quatre ans avant, c'est-à-dire en 1322, on voit Jean d'Or-
glandes donner à la chapelle de saint Eutrope et saint Taurin,
dans la cathédrale de Goutances, le sixième des dîmes du
hameau de Bouville, dans son fief de la paroisse d'Orglandes,
(1) Msâ. (ie M. Toastain de Billy.
(a) Etudeê êur U àipat tênunt de la Manche,
— 29 —
pour être participant aux prières et oraisons des chapelains de
ladite chapelle. L'évêque, Guillaume de Thienville, confirma
cette donation (1).
Il 7 avait au hameau de Rouville une chapelle, et dans la
paroisse une autre sous le vocable de saint Pierre. Un monas-
tère ou prieuré a aussi existé dans la paroisse d*Orglandes ;
il dépendait de Tabbaye d'Ândres, ou Ambres, située dans une
île de la Loire, près de Nantes. L'abbé d'Andres vint on faire
la visite, si Ton en croit la vie de saint Herbland, et y opéra
même un miracle (2).
Une voie romaine d'Alleaume à Coutances traversait Or-
glandes, et passait près du chef de la ville et du four Néron (3).
D'après le registre des fiefs de Philippe-Auguste, Guillaume
d'Argences tenait un demi-fief militaire à Orglandes, lequel
dépendait de la baronnie du Plessis.... quod fuit cmdam de
honore du Pleisseiz (4).
Lorsqu'à la fin du xiii' siècle, la baronnie de Néhou tomba
en quenouille, on a vu que les trois filles de Guillaume de
Vernon, le dernier de la branche des Reviers Vernon, se la
partagèrent ; mais chacune d'elles voulant conserver le même
titre que leur père, firent de Néhou trois baronnies; Orglandes,
une de ces trois baronnies, échut à Jeanne de Vernon, qui la
porta dans la famille de Brucourt, par son mariage avec
Guillaume de Brucourt. Cette baronnie passa successivement
des mains des de Brucourt à la famille de Douessey, puis à
messire François de Bourbon, comte de Saint-Pol, aux d'Or-
léans-Longueville, et au maréchal de Matignon, qui la posséda
jusqu'à la Révolution.
Henri V,roi d'Angleterre, concède, pendant l'occupation de
la Normandie, à Jean de Robessart, chevalier et banneret, la
terre d'Orglandes, qui avait appartenu à Jean de Brucourt,
absent et insoumis, à la charge d'apporter chaque année, à la
Saint- Jean, au château de Carentan, une épée et de tenir
prêts un homme d'armes et deux archers à cheval (5).
Dan? un aveu de la baronnie d'Orglandes, de 1454, on lit :
f* Item, toutes et quanteffois que aucun de mes hommes du
» siège de Goué se marient, ilz, entre autre choses, me doi-
» vent ung gasteau du pris de cinq solz tournois ou cinq solz
» pour ycellui (6). »
(I) Chartrier de l'évéché.
{i) Lecanu, Bistoiv des JEvéques de Coutances^ pag. 56 el 9t. Trignn,
HUtoire ecelésftutique de Normandie, tom. I". p»(;. 273.
(3^) Dp Geryille, Études historiques sur le département de la Manche,
pag 179.
fi) Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie, tom. xv,
p g. 168. 169 el 170.
fb) Drpootffiimont, Histoire de C tir en tan, pag. tOO.
(6} L. Delislc, Etudes sur les classes agricoles^ pag. 73.
— 30 —
En 1493y Jean d'Orglandes , écnyer, sieur de Prétot, de
Gaillarboîs et de Noyon-sur-Andelle, était maistre enquesteur
et général réformateur des eaux et forêts de Normandie et de
Picardie (i).
Le château d'Orglandes fut habité jusque dans le xti* siècle
par la famille qui en portait le nom, et dont les armoiries
étaient d'hermines avec trois lozangcs de gueules et la devise
candore et ardore. L'emplacement de ce château se nomme la
Hougue, mot d'origine saxonne qui signifie tertre, hauteur,
il était entouré de fossés. Le dernier de la famille d'Orglandes
qui l'a possédé fut Nicolas d'Orglandes. Suivant MasseviUe, le
baron d'Orglandes avait droit de séance à l'échiquier de Nor-
mandie,
Les guerres de la Ligue produisirent un profond désordre
dans le Gotentin ; à Orglandes, notamment, la dévastation fat
si grande et la ruine des familles si entière que Marie de
Bourbon, duchesse de Longueville, par acte passé devant les
tabellions de Bricquebec, le 35 septembre 4594, abandonna
aux habitants d'Orglandes les deux tiers de ses marais de
Néhou (2).
La paroisse d'Orglandes dépendait de l'intendance de Caen,
de l'élection de Valognes, et de la sergenterie de Pont-l'Abbé.
Masseville lui comptait 130 feux, Dumoulin 143 et Expilly
646 habitants. En 1871, elle en a 634.
RAUVILLE-LA-PLâCE.
Rauville-la-Place. Radivilla, Rauvilla.
L'église de la paroisse de Rauville-la-Place appartient à
deux styles d'architecture. La nef, sauf les retouches est ro-
mane : le chœur est de l'époque de transition ; on y remarque
des fenêtres lancettes.
Cette église est sous le vocable de saint Laurent. L'abbaye
de Montebourg en avait le patronage ; elle était taxée pour
les décimes à 90 livres, et dépendait de l'archidiaconé du
Gotentin et du doyenné d'Orglandes. L'abbé de Montebourg
était seul décimateur ; le curé avait le casuel, des revenus en
nature et un m'anoir ; ce qui, dans le cours du xiii* siècle, lui
valait 50 livres. Dans le siècle suivant, il avait encore des re-
venus en nature.
Il y avait trois chapelles dans la paroisse ; la chapelle de
(t) Lepre?08t, Note$ $t Mémùirei iur It département de l'Eure, tom. i**,
pag. 400.
%) Histoire de Néhou, par M. Lebredonchel, pag. 76 et suir.
— 31 —
saint Pierre aa château de Gametot ; elle avait pour patron,
dans le xiv^ siècle, le seigneur Henri de Tilly ; elle était dotée
de quinze livres de revenu ; le curé en avait toutes les ofiBrandes.
Une autre chapelle dédiée à saint Jacques portait le nom de
Saint-Jacques des lépreux. Un prieuré de Templiers fut
fondé, en 1126, par Henri P', duc de Normandie, ainsi qu'une
léproserie dont la chapelle dépendait. Le curé en prenait
toutes les oblations. Quand la lèpre eut cessé d'exister dans le
pays, les revenus de la chapelle furent destinés à la nourriture
et à l'entretien de plusieurs pauvres qu'on logea près du pres-
bytère ; plus tard on distribua aux pauvres les revenus de
l'ancien établissement. Vers la an du xvi* siècle, on changea
le vocable de cette chapelle en celui de Notre-Dame-de-la-
Délivrande. Elle est aujourd'hui un but de pèlerinage très-
fréquenté.
La troisième chapelle était sous le vocable de sainte Anas-
tasie ; elle était sans revenus.
Deux foires furent aussi établies en &veur de la léproserie,
et se tiennent encore aujourd'hui sur son emplacement; l'une,
le 9 août, et l'autre, le 5 novembre. La première est citée
dans des actes de 1366 et 1476 (1).
On a signalé sur le territoire de Rauville-la-Place un menhir
ou pierre levée, à peu de distance du château du Lude, et
connu sous le nom de pierre levée. C'est dans la paroisse de
Rauville-la- Place que se trouve le domaine de Gametot.
A la fin du xi* siècle, un seigneur de Garnetot dut suivre le
duc Robert à la Croisade, qui se termina par la prise de Jéru-
salem (3).
Dans le xrv* siècle, une garnison anglaise de Saint-Sauveur-
le- Vicomte qui occupait aussi le château fortifié de Guernetot^
harcelait et désolait si fort le pays que les habitants de la
presqu'île se cotisèrent pour payer un tribut annuel de
12,000 livres, moyennant quoi les Anglais s'engagèrent à ne
plus ravager le pays.
Le château de Garnetot avait été fortifié par Edouard III,
de 1337 â 1347 ; mais en 1370, sur la plainte du roi Charles
le Mauvais dont les ennemis occupaient le château, le roi
d'Angleterre ordonna d'en chasser les Français et d'abattre la
forteresse.
(I) Annuaire de la Manche, année IS50. piig. 544, et de Genrillet
Btudêi hUtarûiuêê iur le département de la Manche, pag. tSO.
(S) MaMerille, Histoire de Normandie, tom. i", pag. 950. Mémoire de»
Antiquairee de Normandie, lom. r'. pag. 998. Je dois h robllgcance de
M. l'abbé LeCirdonnel, nrrhivisie du diocèse de Coutances, la commuDi-
ration d'une copie d'un manuscrit eiirait des archives du cbltean de
Garnclot.
J
— 3« —
Le château actuel parait, pour la grande partie, appartenir
au XYi* siècle, et il a plutôt l'apparence d'une maison fortifiée
pendant les guerres de religion que d'un chàteau-fort.
Les plus anciens seigneurs de Garnetot sont les de Tilly ;
on les trouve dès le xiv* siècle ; ils portaient d'or à une fleur
de lys de gueules, au ïambe l d'azur, bésanté d'argent.
Dans le xv"" siècle, le domaine de Garnetot était dans une
famille de Gastel, et plus tard dans celle des du Ghàtel et en-
suite des Dufaoucq. Le dernier de cette famille ne laissa à sa
mort qu'une héritière qui le porta dans la ftimille du duc de
Grammont.
Montfaut, en 1463, trouve noble à Rauville- la -Place
Guillaume de Gastel, dont la famille portait d'or au château
de sable.
En 1666, Chamillard y maintient Etienne du Faoucq, qui
portait à*azur à trois faux d'argent, emmanchées d'or.
On trouve comme seigneur et patron de Rauville-la-Place,
en 1769, messire Charles-Gabriel du Hecquet, écuyer, con-
seiller du roi, bailli de robe longue, lieutenant-général civil
et criminel et lieutenant-général de police du bailliage du roi,
à Saint-Sauveur-le-Vicomte ; il fut le parrain du savant anti-
quaire du Hérissier de Gerville. En 1789, Henri-François du
Hecquet fut appelé à l'Assemblée des trois ordres du bailliage
de Gotentin.
La paroisse de Rauville-la-Place relevait de l'intendance de
Gaen, de l'élection de Valognes et de la sergenterie de Pont-
l'Abbé. Masseville lui comptait 170 feux imposables, Dumoulin
151, Expilly 679 habitants. En 1871, eUe en a 888.
REIGNEVILLE.
Reigneville. Renervilla,Reniervilla, Regisvilla, Regnevilla.
L'église paroissiale de Reigneville était sous le vocable de
saint Martin. Elle dépendait de l'archidiaconé du Gotentin et
du doyenné d'Orglandes. L'abbaye de Blaiichelande en avait
le patronage. Ce fut Luc de Runéville, aujourd'hui Reigne-
ville, près d'Orglandes, qui, en 1188, lui donna cette église
avec tous les droits qui lui appartenaient. Guillaume de
Tournebut, évèque de Goutances, en présence, et par les
mains duquel Luc de Runéville fit cette donation, la confirma
la même année, k Goutances. L'abbaye de Blanchelande, au
moment de la suppression, possédait encore cette église et en
exerçait les droits de patronage. Gette paroisse était un prieuré-
cure que l'abbaye faisait desservir par un de ses religieux.
Le curé était seul décimateur j il avait en outre quatre acres
— 33 —
de terre d'aumônes, et dans le xiii* siècle, la cure valait 28
livres ; dans le siècle suivant, le curé avait en plus un pres-
bytère.
En 1665, l'abbé de Blanchelande avait toujours le patro-
nage de l'église de Reigneville ; la cure valait alors 400 livres,
et payait 20 livres pour les décimes.
La paroisse de Reigneville relevait de l'intendance de Gaen,
de l'élection de Valognes et de la sergenterie de Pont-l'Abbé.
MasseviUe lui compte 48 feux imposables et Expilly i89 habi-
tants. En 1871, elle en a 77.
SAINTE-COLOMBE.
Sainte4:k>lombe. Sancta Coltmba.
L'église paroissiale de Sainte-Colombe appartient pour une
partie au xi* ou xu* siècle ; ainsi, on reconnaît dans le chœur
des traces d'architecture romane. Son intérêt est assez grand
pour qu'on l'ait classée au nombre des monuments histo-
riques.
Le patronage de cette église appartenait à l'abbé de Mon-
tebourg, qui était seul décimateur ; le vicaire n'avait que le
casuel et des revenus en nature, parmi lesquels figuraient
douze quartiers de froment pour la dime du moulin du sei-
gneur de Néhou.
Dans le xiv* siècle, l'abbé de Montebourg avait les grosses
dîmes, et le curé les menues dîmes.
En Tannée 1665, le patronage était laïque, et la cure valait
800 livres.
Le seigneur de Néhou avait dans la paroisse de Sainte-
Colombe une foire qui est comprise dans le premier lot du
partage de la baronnie de Néhou entre les trois filles de
Guillaume de Vernon, en 1283 (1). L'acte de vente de 1366
nous apprend que la foire de Néhou se tenait le jour des
Morts, à Sainte-Colombe (2).
MontfBiut, en 1463, trouva noble à Sainte-Colombe messire
Guillaume des Moulins, chevalier, sieur de Sainte-Colombe.
En 1789, Le Courtois de Sainte-Colombe était seigneur et
patron de Sainte-Colombe (3).
(I) Cet acte de partage in*a été obligeamment communiqué par M. TAr-
cbiTiste du diocèse.
(9) Annuaire de la Blanche, année 1850, pag. 545.
(3) Voir 5ur M. Charles- Alfred Le Courtois de Sainte*Colombf , né au
fbâteao de Sa in te- Colombe, un arlicle nécrologique dans VÀnnuaire 4e
VÀeëoeiation normande, année 1870, \ow, 36.
— 34 —
La paroisse de Sainte-Colombe relevait de HDiendaDce de
Gaen, de l'élection de Yalognes et de la sergenterie de Pont-
TAbbé. Masseville lai comptait 77 feux imposables^ et Expilly
3Î3 habitants. En 1871, elle en a 324.
SAINT-SAUVEUR-LE-VICOMTE.
Sain t-Sauveur-le- Vicomte, Sanctus Salvator Vicecomes;
on dit aussi Saint-Sauveur-sur-Ouve (1) super Unvam ou
Uviam, Son surnom de le Vicomte lui vient de la dignité de
Vicomte, dont fut revêtu un de ses premiers seigneurs, et rap-
pelle aussi que Saint-Sauveur fut la résidence des Vicomtes,
qui représentaient le duc de Normandie dans le Cotentin.
L'église paroissiale de Saint-Sauveur-le- Vicomte n'oflà^ pas
un grand intérêt ; elle se compose d'un chœur, d'une nef et de
bas-côtés qui s'arrêtent à la hauteur du chœur.
Le chœur est dans le style ogival du xiv* siècle ; la nef est
romane. Une galerie règne autour du chœur et de la nef.
Deux chapelles, dont l'une est du xi"^ ou xii* siècle, donnent à
cette église la forme d'une croix. Les voûtes en pierre sont
soutenues par des arceaux croisés, dont la retombée se fait sur
des colonnes.
Les fenêtres sont en ogives ; il en est quelques-unes qui an-
noncent le xv^ siècle.
Le miur absidal est circulaire, à pans coupés avec contreforts
sur les angles.
La tour est carrée, garnie d'une galerie et se termine par un
toit en bàtière.
Cette église est sous le vocable de saint Jean. L'abbaye du
lieu en avait le patronage qui lui avait été donné par son fon-
dateur, Néel le Vicomte. Elle payait H 6 livres pour les décimes,
et dépendait de Tarchidiaconé du Bauptois et du doyenné de
Saint-Sauveur-le-Vicomte.
Il y avait dans la paroisse deux chapelles : celle de Notœ-
Dame du prieuré de Selsouêf, de l'ordre de saint Benoit, fondé
Ear Léticie, femme de Jourdain Tesson, l'un des plus riches
arons de la Normandie. Cette chapelle payait une décime de
sept livres. L'autre chapelle est celle de Hautmesnil. Robert II
de Harcourt, évèque de Couiances, rendit, le 13 juillet 1318,
une ordonnance sur la manière dont devait être desservie
(t) L*Oove est une rivière qui prend sa source è Elanlinva^l, dans l*ar-
loiidissement de Cherbourg, et se jette dans la tncr h Saint- Cl^meni, ûnns le
Calvados.
— 35 —
cette chapelle (i). Ces deux chapelles ont été érigées en succur-
sales.
L'abbé de Saint-Sauveur avait toutes les gerbes, la dime du
lin et du chanvre, et des rentes à diverses fêtes de Tannée. Le
prieur de Selsouëf percevait chaque année 100 sous sur les
produits de la cure. En 1665, l'abbé avait encore toutes les
anciennes dîmes, le curé n'avait que les nouvelles et les menues
dîmes ; sa cure lui valait alors 700 livres.
Abba-TE db Sajnt-Sauvbur-lb- Vicomte. — Néel le Vicomte,
vers 1080, fonda, sous l'invocation de la Vierge Marie, nue
abbaye à Saint-Sauveur-le-Vicomte, et y appela des religieux
de l'abbaye de Jumiéges, de l'ordre de saint Benoit. Les bâti-
ments qui leur étaient destinés n'étant pas en état de les rece-
voir, Néel les reçut dans son château, où déjà existaient une
chapelle et une collégiale. Lorsque l'abbaye eut remplacé cette
collégiale, la chapelle s'appela pendant longtemps la Vieille
Abbaye, que antiqua abbatia solet dici (2).
Néel, par sa charte de fondation, affranchit son abbaye de
toutes les redevances ou servitudes qui pouvaient lui être dues.
Il lui donna la dîme de toutes ses terres, de ses moulins, de
ses pêcheries, ainsi que des droits dans ses forêts et dans ses
bois de Selsouëf, de la Colombe, d'Henneville, etc. (3).
Vers l'an 1090, le même Néel le Vicomte, donne à l'abbaye
de SaintrSauveur une charte dans laquelle sont énumérées les
diverses donations qui lui avaient été faites. Il lui donne aussi,
entre autres choses, la dîme de Saint-Sauveur, omnem decimam
ejusdem ville, tant en denrées qu'en argent, l'église de Saint-
Jean où s'assemblait la paroisse (4).
En 1104, Eudes le Vicomte et Raoul, évêque de Coutances,
confirment à l'abbaye l'église de Grosville, et plusieurs conces-
sions qu'Eudes lui-même lui avait faites.
Roger le Vicomte et Algare, évêque de Coutances, confir-
ment, vers 1136, diverses donations que reçut l'abbaye de
Saint-Sauveur au xi" et au xii** siècles, et dont une pancarte
donne le détail (5).
(I) Hiitaire du château et des eires de Saint- Sauveur, par M. L. D Irste,
piècps jiisliûcatived, p. 83.
(S) Gallia ehristiana, lom. xi, psg. 999. Neuttria pia, pag. 5il.
GoillAuine de Jumicgos, liv. vu, chapii. xxn.
(3) NeustriapiOf pa^. 540. GalUa ehrUt. tom. xf, instrutn. pag. 931.
Tng^n, HUtaire ecclésiastique de la prùvinoe de Normandie, lom. m,
p!«g. 70. Histoire du château et des sires de Saint SawoeuT, p^r M. I.. f)e-
lifle. pag 49. Pièces Ju.Mjficallvea.
(i) Histoire du château de Saint -Sauveur, déjà citée, pag. 55.
(5) Histoire du château de Saint- Sauveur, déjà cilée, pag. 59.
— 36 —
Jourdain Tesson, Léticie, sa femme, et leurs fils Raoul et
Roger Tesson, confirmèrent, vers l'année ii65, les donations
faites à l'abbaye, et y en apportèrent d'autres le jour de la
consécration de l'église (i).
Vers 4 no, Henri 11, roi d'Angleterre et duc de Normandie,
confirme les biens de l'abbaye de Saint-Sauveur (2).
Léticie, veuve de Jourdain Tesson et dame de Saint-SauTeur,
confirme, vers iiBO, à l'abbaye de Saint-Sanveur, la donation
que lui a faite Roger de Turqueville, Rogerus de Torclevilla,
dé quatre quartiers de froment à prendre sur le moulin de
Méry, pour les posséder à toujours à titre d'aumône. Cette
redevance annuelle était payable à la fête Saint-Michel (3).
Si l'on voit les églises, les abbayes et toutes les maisons reli-
gieuses attacher une grande importance à obtenir ainsi de
nombreuses chartes de confirmation, non-seulement de^ dona-
teurs et de leurs descendants, mais aussi des rois, des princes,
des papes et des évêques, c'est que, dans ces temps de guerres
et d'abus, on craignait toujours d'être violemment dépouillé ;
c'est ainsi qu'en parcourant les grands rôles de l'échiquier de
Normandie, on voit, d'après le rôle normand des oblats, que
les barons et les grands seigneurs faisaient des dons au roi,
afin d'être maintenus en jouissance de leurs terres, franchises
et privilèges.
Raoul Tesson, après avoir pris la croix, donna, en 1188, à
Dieu, à la bienheureuse Marie, et à l'abbaye de Saint-Sauveur,
pour l'amour de Dieu et le salut de son àme et de ses ancêtres,
l'ermitage de Sainte-Marie de la Colombe avec les revenus qui
en dépendent, savoir : dix quartiers de froment sur ses mou-
lins de la Roche et de la Colombe, et la dime de ses provisions
en pain, en viande et en poisson, tant que lui ou sa femme
demeurerait à la Roche (4), c'est-à-dire au château de la Roche-
Tesson, près duquel Jourdain Tesson, son père, et Léticie, sa
mère, avaient fondé le prieuré de la Couperie.
La famille de Harcourt, qui posséda le domaine de Saint-
Sauveur jusque vers le milieu du xiv* siècle, se montra la
bien&itrice de l'abbaye, la dota richement et y fit de grandes
augmentations. On trouve des chartes de cette famille en
&veur de l'abbaye depuis la moitié du xiii** siècle jusqu'au
commencement du xiv* siècle. — Richard de Harcourt, qui mou-
rut en 1315, fût un de ses plus grands bienfaiteurs.
(t) Gallia ehriitiana, tnm. xi , Irutrum, pag. SSS. Nwstria pia,
pag. 541. Histoire du château de Saint-Sauveur, pag. 70.
(9) Même histoire, pag. 73.
(3) Même histoire, pag. 80.
U) Hiitoire du château tt des sires de Saint-Sauveur- le- Vie<fmte, par
M. Léopold Deliflf». p- 81. aux pièces justificalives. Mémoire de la Société
des Antiquaires de Sormandie, toni. v, pag. 105.
— 37 —
L'abbaye avait un double devoir à remplir envers le sei-
gneur de Saint-Sauveur, à chaque vacance du siège abbatial :
celui de lui demander la permission d'élire un nouvel abbé,
et celui ensuite de lui faire confirmer l'élection.
L'abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte a eu 44 abbés pour
la gouverner depuis sa fondation jusqu'à sa suppression, c'est-
à-dire pendant sept siècles. Nous donnons, d'après le Neustria
pia et le Gallia chrUtiana, la liste de ces abbés, en indiquant
les &its que nous avons pu réunir et qui se rattachent à cblacun
d'eux.
I. Bénigne. — Le moine Bénigne, venu de Jumiéges avec
d'autres religieux, fut le premier abbé établi par le fondateur,
n était surtout connu par sa grande piété. Il siégeait encore
en l'année 1104.
IL Hamelin. — D'après Robert de Thorigny, un moine du
nom d'Hamelin succéda à Bénigne, comme abbé de Saint-
Sauveur.
m. Onfiroy I". — Onfroy siégeait du temps d'Âlgare, évêque
deGoutances (i). Adam de Brix, en 1144, donna à l'abbaye
de Saint-Sauveur l'église même de Brix, et cette donation ^t
confirmée en 1155 par Pierre de Brix. Onfroy mourut le 21
octobre 1147 (2).
rv. Hugues I". — Un moine du Mont Saint-Michel, du nom
de Hugues, succéda à Onfroy conmie abbé de Saint-Sauveur-
le-Vicomte.
Ce fut lui qui, en 1103, dut recevoir l'église de Saint-Pierre-
d'Arthéglise, que lui donna Geffroy d'Anneville (3). Il assista à
la consécration de Robert de Thorigny, comme abbé du Mont
Saint-Michel (4). — Vers l'année 1159, Jean de Méautis donne
à l'abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte une rente en blé à
prendre sur son moulin de Méautis (5). Hugues et l'abbé de
Saint-Nicolas-d'Angers conclurent, le 3 juin 1162, un accord
au sujet de l'église de Sainteny. Cet accord se fit avec l'assen-
timent de Richard, évèque de Coutances, des chanoines, des
abbés de Monte})rjurg et de Lessay, et sur le conseil de beau-
coup d'autres (6). Henri II, roi d'Angleterre et duc de Nor-
mandie, dispensa les religieux de Saint-Sauveur de payer les
droits de coutume pour les objets qu'ils achèteraient à la ioire
de Montmartin-sur-Mer.
(I) Algare est meoUonné comme évéqae de CootaDoes, en tlSi, ei il moa-
ral le 7 novembre 1 150 oa 1 151.
{%) Trigan, lom. iy. paR. 308.
(3) Lecana, HUt. des Evéqu9i dé CmUane^t, pag. 505.
(4) Trigan, (om. iv, p9g. 301.
(5 } M émairêi delà Société dQiÂntiquairee de Normandie, (om . ▼, pag .313.
(6) Hiêtoire de Saint-Sauveur, ci -devant citép, pag. 60 des pièces Josiifi-
ciUves,
— 3ë «-
Y. Guillaume I*'. — Guillaume succède à Hugues ; mais au-
cun îaii ne parait être parvenu sur radminîstratton de cet
abbé.
YI. Roger I**. — Roger de Salmonville (1) occupa, après
Guillaume P', le siège abbatial de Saint-Sauveur-le-Vicomte.
On le trouve^ en 117S, faisant un accord avec Henri de
Préaux. Gilles, évèque d'Evreux, et Ricbard, évèque de Gou-
tancesy lui confirmèrent, en 1173, l'église de Pierrepont. Il
permit à Robert, abbé du Mont-Saint-Michel, de construire
une chapelle pour l'usage de ses moines dans l'île de Jersey et
dans une paroisse qui dépendait de Saint- Sauveur. Cette cha-
pelle est devenue plus tard le prieuré de Saint-Clément. — D
siste comme témoin, en 1185, à une donation fedte à l'abbaye
de Blanchelande, le jour de sa dédicace (2).
YII. Hugues n. — Hugues fut élu abbé de Saint-nSauveur
après la mort de Hugues P'. Il eut une discussion avec Robert,
abbé du Mont-Saint-Michel, an sujet d'une chapelle construite
dans l'ile de Jersey.
L'auteur du Neustria pia ne porte pas Hugues H sur la
liste des abbés de Saint-Sauveur-le-Vicomte.
Vltl. Robert. — Les religieux, en 1188, élurent pour leur
abbé Robert de Yeules. Raoul Tesson confirma cette élection,
et Guillaume de Toumebu consacra le nouvel abbé. La même
année, Raoul Tesson, fils de Jourdain, donna à l'abbaye de
Saint-Sauveiu*, l'ermitage de Sainte-Marie-de-la-Goloiid>e. Il
lui fit cette donation avant de partir pour la croisade.
Yers la même époque, Guillaume Gorbet, chevalier, avec le
consentement et en présence de Vivien, évèque de Goutances,
donne à l'abbaye de Saint-Sauveur le patronage de l'église de
Notre-Dame de la Colombe (3).
Une contestation s'éleva entre Robert de Yeules et Odon,
abbé de Cherbourg, au sujet du prieuré de Saint-Hélier de
Jersey. Cette affaire fut portée à la cour de Rome. Le pape
Innocent III nomma pour arbitres, l'évèque, l'archidiacre et
le chantre d'Avranches ; mais les parties en choisirent d'autres
(4) qui, en 1205, terminèrent le différend.
Notre abbé, en l'année 12i 6, reçut de l'évèque de Coutances,
Hugues de Morville, deux parts des dîmes de l'église de
Saint-Pierre-d'Artéglise, à charge de payer la moitié des droits
de l'archidiacre. L'abbaye de Siaint-Sauveur, en 1665, avait
encore le patronage de cette église de Saint-Pierre-d'Artéglise,
(t) On tronve k Bricqaebost on village nommé Sakno9wiU$.
h) GaUia ehriitUma^ tom. xi, pag. 913.
(8) Commune de rarrondissement de Saint-Lo.
(i) Ces arbitres furent Vivien^ évéqoe de Coulanoei, Pierre I**, abbé de
Blancbàlande, et Gnlllanme 1**, abbé de Ifonlebourg.
— 39 —
et ses droits étaient toujours les mêmes. En 1223, Robert
conclut un échange avec Richard d'Harcourt, baron de Saint-
Sauveur. Ce même Richard prie l'évêque de Goutances de
faire jouir l'abbaye de SaintrSauveur du tiers des dîmes d&son
fief de Saint-Sauveur, dans la paroisse de Rau ville.
IX. Onfroy II. — On trouve Onfroy occupant le siège abba-
tiale de Saint-Sauveur-le-Yicomte, de 1230 à 1248. Hugues de
Morville, évéque de Goutances, accepta la présentation que lui
firent, en 1237, Louis IX et Tabbé de Saint-Sauveur, du clerc
Hamon, comme curé de Téglise de Cateville, dont le roi et
l'abbé avaient le patronage. On lit, en effet, dans le Livre noir
de l'évéché de Goutances, rédigé dans le xiii* siècle : Ecclesia
de Catevilla, palronus rex tt abbas Sancti Salvatoris pro
indiviso.
X. Pierre P. — Pierre reçut la dignité d'abbé après la mort
d'Onfroy. Ce fut sous son administration que le xi des calen-
des de septembre de 1250, Eude Rigaud, archevêque de Rouen,
inspecta l'abbaye de Saint-Sauveur. Il y trouva 25 moines
qui y résidaient ; il y en avait 14 de répartis dans les six
prieurés dépendant du monastère. Les religieux qui voyageaient
n'observaient pas régulièrement le jeûne. Le pain qu'on don-
nait en aumône était si grossièrement fait qu'on ne pouvait
pas le mcmger. Les religieux promirent de le faire meilleur à
l'avenir. Il y avait dans la maison deux avocats chargés des
affaires contentieuses de l'abbaye, qui dépensaient plus qu'ils
De devaient le fidre ; d'ailleurs, ils étaient incapables et notoi-
rement immoraux. Dans les prieurés on n'observait ni la règle
du jeûne, ni celle de l'abstinence de la viande. Ordre ftit
enjoint à l'abbé de faire observer l'une et l'autre règle. Le re-
venu de l'abbaye montait à 1,000 livres environ; elle n'avait
pas de dettes et n'était grevée que de 20 livres de rente. Le
prélat enjoignit à l'abbé de rendre compte au moins deiix fois
Tan, devant quelque membre de la communauté, délégué par
elle, de l'état de la maison (1).
En 1255, Jean de Harcourt, chevalier et seigneur de Saint-
Sauveur-le-Vicomte, renouveÙe et confirme pour lui et les
siens, en faveur des religieux de Saint-Sauveur, la permission
qu'ils ont d'élire leur abbé. A chaque vacance du siège abba-
tial, ils étaient tenus de demander au seigneur l'autorisation
d'élire un abbé, et après l'élection d'en obtenir la confirmation.
En l'année 1257, Thomas Néel, fils de Jean, filius Johannis
mi7t7t>, confirme à l'abbé et aux religieux de Saint-Sauveur
les donations faites par ses prédécessemBS et dépendant de sa
seigneurie du château d'Ollonde, à Gauville (2).
(1) Beginnm f)<MI»flOiium archUpiêo^pi RvîhemafmOi Monif
— 40 —
Louis IX, qui partageait avec l'abbaye de Saint-Sauveur ie
patronage de l'égUse de Saiot-Oueu de Gateville, reconnait, ie
V* juillet i364, qu'ayant exercé son droit lors de la der-
nière vacance, en nommant Pierre Aux Epaules, Peirum ai
Espaulles, c'est à l'abbaye à présenter à révêque, à la pre-
mière vacance, une personne qui convienne aux fonctions de
curé, personnam ydoneam (i).
XL Guillaume il. — Guillaume fut élu abbé de Saint-Sauveur
après la mort de Pierre 1". Il gouvernait l'abbaye, lorsqn'en
1266, l'archevêque de Rouen, Eude Rigaud, revint visiter
l'abbaye. Il y arriva le ai des calendes de juin ; il y trouva 24
moines ayant tous les honneurs de la prêtrise, sauf un seul,
prœter unum. Le prélat enjoignit à l'abbé de punir ceux qui
contreviendraient à la règle sur le jeûne et Tabstinence.
L'abbaye avait plus qu'elle ne devait. Grâce à Dieu, dit-il,
il trouva en bon état ce qui touchait au spirituel. L'abbaye
devait 5S0 livres, mais elle avait 400 livres de créances bien
ou mal assurées, tam bene solubilibus quom maie. L'abbaye
pendant quelques jours avait été sans abbé. Les moines eu
avaient élu un autre que l'archevêque ne trouva pas à l'abbaye,
parce qu'il était allé fedre confirmer son élection par l'évéque
de Goutances (S).
XII. Thomas I". — Après Guillaume, Thomas I*' reçut la
crosse abbatiale. D'après le Neustria pia, Thomas mourut le
12 des calendes de décembre.
XIII. Jean I*'. — Les religieux, après la mort de Thomas,
élurent pour leur abbé Jean Gondranius. Le ÎO janvier 1291,
Robert de Harcourt, seigneur de Saint-Sauveuivle-Vicomte,
donna une charte touchant la reconstruction et l'entretien de
la chapelle de son château de Saint-Sauveur (3).
Vincent Tanqueray, bailli du roi en Gotentin, tenant l'assise
de Yalognes, le 22 septembre 1291, adjugea aux religieux de
Saint-Sauveur le patronage de Vaudreville, qui leur était con-
testé par Hamon de Inguehou, Pierre et Robert de Lestre. Le
bailli informa le chapitre de Goutances, sede vacante, de cette
décision, ajoutant que les contestants étaient déboutés à tout
jamais (4).
XIV. Thomas IL — Thomas d'Aubigny est cité après la mort
de Jean I", comme abbé de Saint-Sauveur-le- Vicomte, dans
des actes de 1299 et 1301. Il reçut l'acte de confirmation
(i) Mêmoirêê de la $oeiéU du ÀnUquair$$ de SormandU, tom. xvi.
pag. 158, Q*TOt.
(t) Begistrum vUitatUmum arehUpiêcopi BothomagemUt pag. 849.
(3) Hittoire du ehdtêau et det Hrêi dé Saint-Sauveur, par M. L. De*
lisle, pag. 88. Gallia ehrUtiana, tom. xi, ItutrumMiat pag* 8T1.
(i) Mémoire sur les baillieduCotentin, par M. I.. D8llil8«U»«xix, p«8 ^*
et Mémoirei de la SoUété dêe Antiguairee de NormandUf lom. xix, pag • 9*-
— 41 —
doDné par Tévèque de Bayeux, pour les biens que l'abbaye
possédait dans son diocèse. Il mourut le 12 novembre 1305.
XV. Thomas IIL — Thomas, élu abbé de Saint-Sauveur, sié-
geait comme tel en 1307.
XVI. Nicolas. — Nicolas Dujardin, devenu abbé de Saint-
Sauveur, entra en société avec les reUgieux de Saint-Pierre-
sur-Dives, en Tannée 1312. Il mourut le premier des ides de
juin 1322.
XVII. Pierre IL — Pierre Morice figure comme abbé de Saint-
Sauveur, en 1333. — Sous son administration, Jean Blondel,
bailli du Gotentin, adjugea, le 1*' mars 1336, à l'assise de Va-
lognes, l'église de Vaudreville à l'abbaye et aux religieux de
Saint-Sauveur (1).
L'abbaye de Saint-Sauveur avait, dans la paroisse du Ham, un
manoir ou château qu'elle prêta à noble et puissant seigneur,
M. Godefroy de Harcourt, chevalier, sire de Saint-Sauveur-
le- Vicomte. Gode&oy de Harcourt, afin d'habiter ce manoir, le
faisait réparer, lorsque le duc de Normandie fit prendre en sa
main la maison du Ham y sous le prétexte que Godefroy de
Harcourt le faisait fortifier sans en avoir obtenu la permission.
Jean, archevêque de Rouen, lieutenant du roi et du duc de
Normandie, pour le duché de Normandie, demanda au bailli
du Gotentin et obtint la main-levée de la main mise sur le
château du Ham qu'on réparoit et qtion m cherchoit pas à
fortifier.
La décision du bailli fut rendue aux assises de Valognes, en
l'année 1350 (2).
Pierre Morice mourut en 1362, le 8 des calendes de sep-
tembre.
XVIIL Pierre IIL — Pierre Langlois fut élu et reconnu abbé
de Saint-Sauveur après la mort de Pierre n. Pendant qu'il
administrait l'abbaye, les Anglais, lors de l'invasion d'Edouard
III, saccagèrent et pillèrent l'abbaye. Les religieux furent
obUgés de se retirer, les uns à Cherbourg, d'autres à Jersey,
où l'abbaye avait quelque revenu ; plusieurs même allèrent
chercher dans des monastères étrangers des moyens de vivre
qu'ils ne trouvaient plus dans le leur. Les religieux qui s'é*
talent retirés à Jersey durent aussi abandonner leur retraite,
parce que le roi d'Angleterre fit séquestrer leurs biens.
Les Anglais, maîtres de Saint-Sauveur, établirent des postes
avancés dans l'abbaye, et en face de l'abbaye, pour empêcher
les Français de venir s'y loger, ce qui leur eût permis de les in-
commoder et de favoriser les travaux d'une armée assiégeante.
(t) Mimo4r$i 4$ la SoôUîê âet Àntiqua(re$ dêNorfMmdU, tom. xix,
pag. W.
(S) Mémo(r§$ d$ la SoeiHé du ÂnUquairm âê Normande, iom. zv,
H«- «to.
— 4i —
Quand les religieux revinrent à Saint-Sauveur, après l'ex-
pulsion des Anglais, ils trouvèrent Tabbaye et l'église en rui-
nes ; les Anglais y avaient pris des pierres pour les lancer avec
leurs machines contre les assiégeants. Ils furent contraints
de coucher sous les voûtes, et de construire un appentis contre
un mur pour y préparer leur nourriture : et Jacebani sub
cerlis voutis quœ adhuc superfueranl. Dans une enq[uête qui
fut faite, un des témoins déposa qu'il ne leur restait pas alors
de quoi acheter un morceau de viande : unde emerent peciam
mutonis vel aliarum camium.
L'abbé de Saint-Sauveur, Pierre Langlois, mourut le 10
juin i376.
XIX. Thomas IV. — Thomas du Bigard, du Bingard on Le
Bégard, fut élu abbé de Saint-Sauveur en 1376. Le pape le
suspendit parce qu'il ne payait pas les annales (1). Le pillage
de l'abbaye par les Anglais et son état de ruines expliquaient
l'impossibilité pour les religieux de satisfaire à leurs obliga-
tions. L'abbé Thomas mourut le U novembre 4390.
XX. Denis. — Les religieux choisirent Denis Loquet, pour
leur abbé. Après son élection, il se rendit à Rome pour régler
l'affaire des annates. Le pape Clément Vif, par un bref donné
à Avignon, remit à l'abbé de Saint-Sauveur, pour lui et son
prédécesseur, les annates qu'ils devaient (2). On trouve Denis
Loquet siégeant encore en l'année 1394.
XXI. Michel. — Michel de la Hougue fut le successeur de
Denis Loquet. Pendant qu'il administrait l'abbaye, l'ofScial de
Valognes fut chargé, en 1422, de faire une enquête afin de
constater les pertes qu'avait éprouvées l'abbaye pendant les
guerres entre la France et l'Angleterre. Ce furent les Etats de
Normandie, assemblés à Vernon, avec la permission du duc
de Bedfort, qui ordonnèrent cette enquête.
On voit que Michel de la Hougue siégea pendant les premiè-
res années de l'occupation anglaise. Il envoya un procureur au
concile de Pise, tenu en 1409, pour l'extinction du grcmd
schisme d'Occident.
XXII. Guillaume III. — Guillaume Le Révérend occupa le
siège abbatial de Saint-Sauveur après la mort de Michel. On
le trouve siégeant en 1429. Il obtint un délai pour prêter ser-
ment au roi. Il assista au Concile de Bàle qui, commencé en
1431, avec mission de fermer le grand schisme d'Occident,
d'extirper l'hérésie et de réformer l'église dans son chef et
(t) On nom mail annate du root latin annum, te reveoii d*aD« année que
la chambre apoi lolique à Rome prélevaU sor chaque béDéflce oo pféhende,
lorique le pape donnait des bulles d*investUure à ceui que le roi afait
nommés. *
(9) GalUa êhriiUanat lom. ii, pag. Oii.
— 43 —
dans ses membres, se termina par un schisme, après plusieurs
années de sessions. — Guillaume dut mourir en 1439.
XXIII. Etienne. — En 1440, les religieux élurent pour leur
abbé, Etienne du Hauquet. Il fit réparer la chapelle de la
Vierge : Capellam B. Virginis restauravil. Il composa des
Uvres pour le chœur, et entra en société avec Jean, abbé de
Jumiéges. Il mourut en 1444 ; il fut enterré devant l'autel de
la Vierge, du côté de l'évangile (i).
XXIV. Louis. — Louis Hervieu, de la famiUe de Sénoville,
succéda à Etienne. Elu en l'année 1444, il gouverna l'abbaye
pendant sept ans, et mourut en 1451.
XXV. Jean II. — Après son élévation à la dignité d'abbé de
Saint-Sauveur, Jean Caillot obtint du roi un délai pour sa
prestation de serment. II le prêta à Charles VII, en 1452, et à
Louis XI, en 1464 . Il fit reconstruire l'église et l'abbaye en
grande partie détruites par les Anglais. Il mourut en 1470, et
ftit inhumé dans le sanctuaire de l'église.
XXVI. Jacques. — Jacques Caillot fut élu par ses frères abbé
de Saint-Sauveur. Cet abbé ne figure pas sur la liste du NeuS"
tria pia. Après lui commença la série des abbés commanda*
taires qui, trop souvent, n'avaient de sacerdotal que leur titre
d'abbé, et qui trop souvent aussi disputaient aux religieux la
&ible part qui leur appartenait sur les revenus de l'abbaye.
XXVII. Reginald. — Reginal de Bourbon, évèque de Laon,
fut nommé abbé commendataire de Saint-Sauveur. On le trouve
figurant dans des actes de 1472. Il dut aussi mourir en 1472.
XXVIII. Guidon. — Guidon Louvet ou Lauret, protonotaire
apostolique, prêta serment au roi comme abbé commendataire
de Saint-Sauveur, en l'année 1473. — On le trouve encore en
1480.
XXIX. Guillaume IV.— Guillaume de Saint-Félix obtint la
commande de l'abbaye de Saint-Sauveur. On le trouve avec ce
titre en 1483 ; il assista, en 1485, avec Geoffroy Herbert, évè-
que de Goutances, les abbés du Mont-Saint-Michel, de Monte-
bourg, de Hambye et plusieurs autres abbés ou dignitaires
d'églises, aux états généraux de Normandie (2).
XXX. Radulphe. — Radulphe Boniface, simple moine de Car-
pentras, devint évèque, puis abbé commendataire de Saint-
Sauveur, en 1486. Il mourut en 1505.
XXXÎ. Jacques II. — Il parait qu'après la mort de Radulphe,
les religieux de Saint-Sauveur purent élire leur abbé ; car on
les voit choisir Jacques Langlois, un d'entre eux et l'élever à
lajdignité abbatiale : ex numacho ejusdem ctBnobii fit abbas.
(t) GàUia ehrUtioM, ton xi, pag. 915.
(t) Lacanu, BUMrê dê$ Mquêê d« Coulanm, p«g. t7t.
— 44 —
n moumt en 4517 et Ait enterré dans le sanetnairey à côté de
Jean Caillot.
XXXII. Guillaume IV. — Guillaume Troussey , mmne de
l'abbaye de Saint-Sauveur, fut élu par ses firères pour succéda
à Jacques Langlois. Son élection se fit en 1523 ; il fut le der-
nier des abbés réguliers. Sa mort est fixée au 8 janvier 1529.
Il fut enterré à la droite de Jean Caillot; on lisait sur aa
tombe :
HtCJACBT VBHBRAIILIS BT DUCBSTOS
D. eUILLBLMCS TBOOSSBT, QVÏ, OOM TtVBBBT
INTBR MULTA ALI A ION A QOM IPSB AD
CTILITATBM ADIFICAVIT
8T DBCB8SIT AB BUHANIS AlIlfO DOlItRI 15tO,
DIB JAKUAmil 8 (t).
XXXIII. Charles I"'. — ^Charles de Panyot obtint la commeztde
de Tabbaye de Saint-Sauveur. II mourut en 1548.
XXXIV. Jean III. — Jean Le Gruyer était chanoine de TVoyes,
lorsqu'il obtint la commende de &iitit-Sauveur-le- Vicomte. Il
résigna ^s fonctions en 1560, et mourut le 20 avril de la
même année.
XXXV. Jacques III. — Jacques de Grimouville, par suite de la
démission de Jean Le Gruyer, obtint la commende de l'abbaye
de Saint-Sauveur. Il fut enterré au pied du grand autel, avec
cette inscription :
JACOBUS DE GRIMOUVILLE PRESBYTER
DUM VIVERET, ABBAS COHMEMDATARIUS ,
QUI OBHT 17 NOYBHBRB 1573 (2).
XXXVI. Jacques IV. — Jacques du Cerceau, devenu abbé com-
mendataire de Tabbaye de Saint* Sauveur, ed prit possession,
parprocuration, en 1576.
XXXVII . Louis II . — Louis de Nogaret, cardinal de la Valette,
archevêque de Toulouse, obtint la commende de l'abbaye de
SaintrSauveur. Il mourut en 1639.
XXXVIII. Charles II.— Charles de Montchal, fils de Pierre de
Môntchal et d'Anne de Guillon, succéda à Louis de Nogaret
comme archevêque de Toulouse et comme abbé commenda-
taire de Saint-Sauveur. Il mourut à Carcassonne, le 22 août
1651.
XXXIX. Charles III.— Charles de Ruolz, docteur en Sor-
bonné, était, en 1082, àbbé cottimendataire de Saiiit-Sauveurl
(t) Gattia ekriêUana, tom. xi, pag. ftS5.
(i) GaUia ehrUliana, lom. xi, pag. eie.
— 45 —
XL. Jean IV. — Jean d'Oranges des Roches, venu de Cher-
bourg, eut la commende de Saint-Sauveur. Il mourut en 1683.
XL[. Simon. — Simon Cuvier de la Bussière, obtint, en
1684, la commende de Tabbaye de Saint-Sauveur. Il mourut
le 3 mars 1740.
XLn. Louis III. — Louis-Auguste de Rohan Chabot, fils de
Louis de Rohan Chabot, duc et pair de France, prince de Léon,
comte de Perrohet, et de Françoise de Rauquelaure, f»it nom-
mé par le roi, en 1740, abbé commandataire de Saint-Sauveur.
Trois ans après il se démit de ses fonctions.
XLIII. Jacques V. — Jacques Lefèvre du Quesnoy, vicaire-
général de l'évèque de Coutances, fut nommé, en 1743, abbé
de Saint-Sauveur. Il fut, en 1757, appelé au siège épiscopal
de CoutanoQS. Il mourut en 1764, et fut inhumé dans l'église
de l'abbaye. On exhuma ses restes en 1809, et on les déposa
dans le caveau de la famille de Harcourt, placé dans l'église
paroissiale de Saint-Sauveur-le-Vicomte.
L'abbé du Quesnoy est le dernier des abbés de Saint-Sau-
veur, dont le Gallia chrisiiana a donné la liste.
Après M. Duquesnoy, l'abbé de Choiseuil occupa le siège
abbatial de Saint-Sauveur pendant fort peu de temps. M. de
Nicolai, èvêque de Beziers, lui succéda, et occupait encore la
place au moment de la suppression de l'abbaye. Mais alors, dit
M. de Gerville, « il n'y avait plus de religieux, les derniers
» étaient morts successivement depuis la moitié du siècle der-
» nier. Cinq prêtres séculiers avaient le titre d'habitués,
)) étaient chargés de faire l'ofQce et d'acquitter les fonda-
n lions (1).
L'abbaye de Saint-Sauveur, d'après l'état de 1665, avait
cinq prieurés dans le diocèse de Coutances :
Le prieuré de Salnt-Jouvin ou de la Luthumière, à Brix,
fondé par Adam de Brix, vers 1 106 (2). Il valait 800 livres en
1665, et payait 66 livres pour les décimes ;
Le prieuré de Clitourps, fondé sous le vocable de saint
Michel, par Henri II (3), roi d'Angleterre (4). En 1665, il va-
lait 600 livres de revenu, et payait 60 livres pour les décimes;
Le prieuré de Notre-Dame-de-Selsouëf à Saint-Sauveur,
fondé par Léticie Néel, femme de Jourdain Tesson, dans le
XII* siècle ; en 1665, il valait 660 livres;
Le prieuré de Notre-Dame-de-la-Gouperie, à la Gcdombei
(f) Btfilly^ Mémoirei de la Soeièié du AnUquair$$ de Normandie.
loin. 11, pag. 54 Damoulin, t. ui. p. 836. '
(S) Annttair» du département de la Manche, année 1867, pag. il.
(3) Henri II monta sur le trône d'ADgletcnre en 1154, et mourotan 1180.
(4) Mémairee de la Soeiété du Àntiquairu de NarmandU, tom. xxu,
pag. 180.
— 46 —
fondé dans le xii* siècle^ par Raoul Tesson et Léttcie, sa fem-
me. II était de l'ordre de saint Benoit et payait sept livres de
décimes.
Le prieuré de Sainte-Croix, à Virandeviile, fondé en 1197 ,
par Roger de Theurteville-Hague. Il valait 800 livres. Ge
prieuré doit avoir été déclaré indépendant de l'abbaje (i).
L'abbaye de Saint-Sauveur avait, d'après le Livre noir et le
Livre blanc, comme d'après l'état des paroisses de 1665, le
patronage de plusieurs églises avec des droits de dîmes :
Dans le doyenné de Bwieville, Gouey, le Valdécie, Salnt-
Picrre-d'Arthéglise ;
Dans le doyenné de Garentan, Auvers. L'abbé de Saint-
Sauveur, après avoir été seul décimateur dans le doyenné de
la Hague, n'avait plus, en 1665, que les deux tiers de la dîme
et des herbages ;
Henneville. Le patron y avait les deux tiers de la dime ;
Dans le doyenné d'Orglandes, Liesville, l'IIe-Marie, Mor-
viUe;
Dans le doyenné de Percy, la Colombe, Margueray ;
Dans le doyenné du Plain, Boutteville, Brucheville, Fres-
ville, Houesville, Turqueville ;
Dans le doyenné de la Chrétienté, Anneville-sur-Mer. Sui-
vant l'état de 1665, l'abbé de Lessay en aurait eu le patronage.
L'abbé Lecanu l'attribue à l'évèque ;
Dans le doyenné des Pieux, Bricquebost, Brix, Couville,
Flamanville, les Pieux, Saint-Christophe-du-Foc, Saint-Mar-
tin-le-Gréard, Tréauville, Virandeviile ;
A Bricquebost, le patron avait les deux tiers de la dime des
gerbes ;
A Couville, le patron y percevait les deux tiers de la dime
des blés ;
Aux Pieux, où l'abbé de Saint-Sauveur n'avait que le patro-
nage d'une portion, il y était seul décimateur. En 1665, il
avait le patronage de la petite portion ;
A SaiulrChristophe-du-Foc, l'abbé de Saint-Sauveur avait
le patronage dans les xiii* et xrv* siècles. L'état de 1665 l'at-
tribue à l'abbesse de Sainte-Trinité de Caen, qui, déjà, dans le
xni* siècle, avait les deux tiers de la dime des gerbes ;
A Tréauville, le Livre noir et le Livre blanc attrU>uent le
patronage à l'abbé de SaintrSauveur ; l'état de 1665 le donne
au prieur de Beaumont ;
A Virandeviile, l'abbé de Saint-Sauveur avait les deux tiers
de la dime des gerbes ;
Dans le doyenné de Saint-Sauveur-le-Vicomte, Catteville,
(t) Mémoires de la Société du Antiquaires de Normandie, tom. xxii,
pag. 177.
— 47 —
Saint-Remy-des-Landes, Saint-Sauveur-de-Pierrepont, Taille-
pied ;
A Saint-Remy-des-Landes, le patron et le curé se parta-
geaient les dîmes ;
A Saînt-Sauveur-de-Pierrepont, le patron et le curé se par-
tageaient les dîmes -^
Dans le doyenné de Valognes, Ecausseville, Sortosville,
Saint-Germaîn-de-Tournebut, Vaudreville.
Pendant que les ducs de Normandie étaient rois d'Angle-
terre, l'abbaye de Saint-Sauveur possédait, dans le doyenné de
Jersey, le patronage des églises de la Trinité, de Saint-Bre-
lade, de Sisiint-Glément, de Saint-Hélier, de Saint-Jean, de
Saint-Pierre. Elle avait aussi certains droits de dîmes sur les
églises de Saint-Laurent, de Saint-Martin et de Saint-Ouen. A
ce patronage, elle joignait des droits de dîmes.
En 1665, la part de l'abbé, dans les revenus de l'abbaye, était
de iO à 12,000 livres de rente ; en 1765, elle n'était plus que
de 6,500 livres. Il payait, pour les décimes, 1055 livres, 15
sous, 3 deniers. Il payait aussi, en cour de Rome, 250 florins
pour ses provisions (1).
L'abbé de Saint-Sauveur avait droit de séance à l'échiquier
de Normandie.
L'abbaye avait un bailliage dont les appels, étaient portés au
parlement de Rouen (2). En 1410, elle avait des fourches pati-
bulaires à Doville (3). 11 n'appartenait qu'aux seigneurs haut-
justiciers d'élever ainsi le signe extérieur d'une haute justice.
Antiquités romaines. — On trouve, sur le territoire de Saint-
Sauveur-le-Vicomte, les traces d'un pavé romain dans la direc-
tion d'Alleaume à Pierrepont, où il existait, avant les ravages
des Normands, une bourgade considérable qu'ils détruisi-
rent (4).
Faits msTORiQUES. (5) — Rollon, après la cession qui lui
fiit faite du territoire qui devint la province de Normandie,
abandonna à un de ses compagnons tout le pays qui comprit plus
tard Saint-Sauveur et Néhou. Ces domaines furent ainsi aban-
donnés à titre d'honneur et avec obligation d'hommage et de
(t) Cétaitle droil qu'on payait avant d*entrer en possession d'un bénéfice.
(9) Dumoolin» Géographie ou description générale de la France» tom. ni,
pag. S36.
(3) Gerville» Etudes Mstoriqties sur le département de la Manche,
pag. 118.
(4) Annuaire de la Manche, année 1859, pftg. 94.
(5) Après ce qu'ont écrit sur le château de Saint- Sauveur-le-Vicomte.
U. de GerYille« dans les Mémoires de la Société des Antiquaires de Nor-
mandie, tom. i*', pag. 979. et M. Léopoid Deli*le» dans son Histoire du
ehdteau et des sires de Saint-Sauveur^le^Vicomte» nous n'avons qu'une
coorte notice à présenter.
— 48 —
services militaires. Mais Saint-Sauvenr ne parait pour la pre-
mière fois dans l'histoire qu'à la fin du x* siècle.
Le plus ancien vicomte connu du Gotentin se nommait
Roger. Il vivait sous Richard !•', duc de Normandie, qui mou-
rut en 996. Il fenda l'église qui plus tard devînt Tahbaye de
Saint-Sauveur.
Les premiers seigneurs de Saint-Sauvëur furent les Néel,
dont le premier du nom dut mourir vers l'année 4040 ou
1042.
Son fils, Néel II, est appelé le jeune, ISigellus juvenis. U
figure au nombre des seigneurs du Bessin et du Gotentin qui,
séduits par Gui de Bourgogne, se révoltèrent contre GuilLaume
le Bâtard, et furent mis en déroute à la bataiUe du Val es
Dunes, que le duc Guillaume leur livra le 10 août 1047 (1).
Le duc Guillaume, vainqueur de ses ennemis, confisqua
tous les biens de Néel, vicomte du Gotentin; mais cette confis-
cation ne fut pas de longue durée ; car Néel, qui était rentré
en grâce et avait recouvré sa seigneurie de Saint-Sauveur,
figure dans des chartes du duc Guillaume pour les années
1054 et 1055.
Les domaine et seigneurie Saînt-Sauvcnr, après avoir appar-
tenu aux Néel, passèrent dans la famille Tesson par le mariage
de Léticie, fille du dernier Néel avec Jourdain Tesson (2),
le plus riche baron de la Normandie; car d'après une ancienne
chronique, sa famille avait le tiers des biens.
Mathilde Tesson, après la mort de son père, Raoul Tesson,
eut en partage le domaine et la baronnie de Saint-Sauveur
qu'elle porta dans la famille de Harcourt, lors de son mariage
avec Richard de Harcourt.
Richard Tesson resta fidèle au roi PhUippe-Auguste contre
Jean Sans-Terre ; car, d'après le registre des fiefs, rédigé par
ordre de ce prince, Richard de Harcourt tenait du roi la baron-
nie de Saint-Sauveur, par le service de quatre chevaliers, mais
il en devait cinq quand la baronnie était entière ; ce qui prouve
qu'elle avait été l'objet d'un partage, et qu'une certaine partie
en avait été détachée : Ricardus de ffarecort tenet baraniam
S'^ Salvatoris de domino rege per servicium quatuor militum,
sed debebat quinque quando baronia erat intégra.
Rcfbul Tesson, Richard de Harcourt, figurent au nombre des
seigneurs et chevaliers normands qui portaient bannière sous
Philippe- Auguste (3). Robert de Harcourt, Richard de .Har-
court, Philippe de Harcourt, Jourdain Tesson, sont au nombre
I
I
(1) Chronique de Normandie, DiimottUn, Histoire générale de Nor-
mandie» U?re VII.
<t) Delarue, Eêsais hiêtoriguet mr ta vKIe de Caan, lom. ii, pag. Sf 4.
(3) Dumoulin, Hiitoire générale de Normandie, pag. 88.
- 49 -
des seigneurs renommés en Nonnandîe, depuis Guillaume le
Conquérant jusqu'au temps de Philippe-Auguste (i).
Dans le xiy* siècle, on voit apparaître Godefroy de Harcourt,
qui, en 1330, succéda à son frère Louis de Harcourt, dans la
seigneurie de Saint-Sauveur, et devint un des plus puissants
barons du Gotentin. Il s'occupa du soin de fortifier Saint-
Sauveur, et il en fit une des meilleures places du Gotentin (2).
Il tourna ensuite ses armes contre son pays, et il entra dans
plusieurs complots. Il se révolta contre Philippe de Valois, et
livra son château de Saint-Sauveur aux Anglais. Il trouva la
mort en combattant, vers la fin de l'hiver de. l'an 1356 (3).
^rès la mort de Godefroy de Harcourt, le roi de Navarre et
les Anglais occupèrent la presqu'île du Gotentin jusqu'au traité
de Brétigny (4), c'est-à-dire depuis 1356 jusqu'à 1360.
Après ce traité, Edouard III disposa du domaine de Saint-
Sauveur en faveur de Jean de Ghandos, qui en prit possession
en 1361. Son lieutenant, Jean de Stokes, s'intitulait capitaine
de Saint-Sauveur ; les fortifications furent augmentées, et on
fit du château une place d'armes importante ; une partie de
l'abbaye fut même détruite parce qu'elle pouvait nuire à la
défense de la place.
Après la mort de Jean de Ghandos, cœrivée sans qu'il laissât
d'héritiers, ses domaines en Normandie furent saisis par
Edouard III, qui confia la garde de Saint-Sauveur à Guillaume
de Latinier, lequel choisit pour lieutenant Thomas de
Gatteston.
Les Anglais continuèrent d'occuper le château de Saint-
Sauveur et le gardèrent jusqu'à l'année 1375 ; mais la garni-
son anglaise pillant et dévastant le pays, Gharles Y chargea
Jean de Vienne, amiral de France, d'en faire. le siège. Jean de
Vienne vint au printemps de l'an 4375, mettre le siège devant
Saint-Sauveur-le- Vicomte, avec tous les barons et chevaliers
de Bretagne et de Normandie, La garnison, après un siège
long et meurtrier, demanda à capituler ; il fut convenu que
si, dans un délai de six semaines, elle n'obtenait aucun secours
du roi d'Angleterre, elle rendrait la place, et se retirerait sauf
leurs corps et leurs biens. Le jour convenu arrivé, et le roi
d'Angleterre n'ayant envoyé aucun secours, les capitaines an-
glais abandonnèrent la place et gagnèrent la mer à Garentan.
(I) DumouIlD, Hiitaire généràU de Normandie^ pag i3 et 48.
(S) Laroqoe, Histoire de la maison d$ Harcourt,
(3) Delisle, Histoire du château et des sires de Saint -Sauveur-l^
Vicomte, Mémoires de la Société des Antiqtuiires de Normandie, (om. i*<.
pag. t90. Anntêaire de ta Hianehe, anoée 1829, pag. 959 ei année 1861,
pag. S4.
(4) Lieu célèbre par le traité de paii conclu en 1360, smis le régne /*(>
Jtan-le-Bon. entre la France et r Angleterre.
•r
— 60 —
Le roi nomma un chevalier breton capitaine de Saint-Sanvenr.
Aprèi l'exécution de ce traité, Charles V ordonna qu'on mit
en. état de défense le château de Saint-Sauveur. Il donna à
son chambellan, le sîre Bureau de la Rivière, la chàtellenie de
Saint-Sauveur, Néhou, Auvers et autres dépendances (i).
Charles YI, en 1413, réunit la vicomte de Saint-Sauveur à
celle de Yalognes, et nomma le baron d'Ivry capitaine du
château.
En 1418, les Anglais commandés par Jean de Robersart, re-
prirent le château de Saint-Sauveur sur Robert de Fréville,
qui alors y commandait pour le comte de Harcourt, à qui
Charles VI l'avait donné.
Depuis cette époque de 1418 jusqu'en 1450, Jean de Rober-
sart posséda la seigneurie de Saint-Sauveur ; mais après la ba-
taille de Formigny (i), le connétable de Kichemont envoya
son lieutenant, Jacques de Luxembourg, assiéger Saint-Sau-
veur (3). Les Anglais se rendirent presque aussitôt ; on leur
donna huit jours pour sortir de la place et se rendre à Cher-
bourg.
La baronnie de Saint-Sauveur passa successivement dans les
nudns de Jean de Harcourt, comte d'Aumale, de Jean, comte
de Dunois et de Longueville, et d'André de Yillequier.
Louis XI, mécontent de la veuve d'André de Yillequier, qui
se disait dame de Saint-Sauveur, confisqua sur elle la seigneu-
rie de Saint-Sauveur-le-Yicomte. Cette place, depuis lors, per-
dit toute son importance; aussi le comte de Matignon, en
1562, ne demanda-t-ii pour le château de Saint-Sauveur
qu'une garnison de 30 hommes, afin de maintenir l'autorité
du roi dans le Cotentin (4).
En 1574, Montgommery, pour les protestants, s'empara de
ce château ; mais il fut repris après la reddition de Saint-Lo.
Les ligueurs, en 1589, attaquèrent Saint-Sauveur, dont était
capitaine Guillaume Lambert, qui leur résista; mais Dèvicques
s'empara du château par surprise à la fin d'octobre de la mê-
me année (5) ; son occupation fut de courte durée, car les
troupes du roi y rentrèrent l'année suivante.
En 1598, sur la demande des états de Normandie, plusieurs
châteaux furent démolis ; entre autres ceux de l'Ile-Marie et
de Saint-Sauveur-le-Yicomte (6).
(1) Viltarel, Hiêtoiré de Normandie. Matseville, Histoire de Nortnan-
die^ (om. IV, pag. S30.
(i) Celte bataille fat donnée le 15 avril 1450, et suivie de Texpolslon des
anglais de la Normandie. Formigny est dans le canton de Trévières, arroo-
dUnement de Bayeux.
(8j MaMeTlIle. Histoire de Normandie, tom. iv, pag. 830.
(4) Cailliére. Histoire du maréchal de Matignon, pag 54.
(5) D*E8laintot, la Ligue en Normandie^ pag. SO et 70.
(6) Floquet, Histoire du parlement de Normandie, tom. iv, pag. 54.
— »i —
Le domaine de Saint-Sauveur passa successiyement dans les
mains de divers engagistes. Henri III, en 1575, vendit à Chris-
tophe de Bassompierre la terre de Saint-Sauveur qui, sortie des
mains de la famille de Villequier, avait fait retour à la cou-
ronne (1).
Frédéric, duc de Wurtemberg, devint, en 1005, engagiste
des domaines de Valognes, Saint-Sauveur-le-Vicomte, Néhou
et Saint-Sauveur-Lendelin; mais, en 1617, le comte de Thori-
gny et le duc de Wurtemberg, rétrocédèrent à Marie de Mé-
dicis, mère du roi, les vicomtes de Garentan et de Saint-Lo,
d'Âlençon, de Valognes, et les domaines de Saint-Sauveur-
Lendelin, de Saint-Sauveur-le- Vicomte et de Néhou (2).
La reine, en 1621, céda et tnmsporta les domaines, terres,
seigneurie et châtellenie de Saint-Sauveur-le-Vicomte et Néhou,
à Jehan Phelippeaux, sieur de ViUesavin, conseiller du roi en
son conseil d'Etat privé (3).
Louis XIV, en 1697, engagea à Monseigneur Louis-Alexan-
dre de Bourbon, prince du sang et comte de Toulouse, le do-
maine de Saint-Sauveur-le- Vicomte (4).
Après la mort du comte de Toulouse, le domaine de Saint-
Sauveur-le-Vicomte passa à son fils Louis-Jean-Marie de
Bourbon, duc de Penthièvre, dont la famille l'a possédé jus-
qu'au moment de la Révolution.
Beaucoup de fie& relevaient de la baronnie de Saint-Sauveur-
le- Vicomte (5).
Saint-Sauveur-le- Vicomte était le siège d'un bailliage dont
les appels étaient portés au parlement de Rouen.
n y avait aussi une vicomte dont les appels ressortissaient
au bailliage. Elle s'étendait sur plusieurs bourgs voisins, où le
vicomte sdlait tenir son siège quand il lui plaisait.
Le vicomte avait droit de séance à l'échiquier de Nor-
mandie (6).
n existait encore à Saint-Sauveur une autre petite juridic-
tion qu'on nommait la vicomte de Beaumoni ; elle se tenait le
vendredi, et plusieurs paroisses en relevaient.
Le comte de Toulouse qui, à la fin du xvn* siècle, était sei-
gneur engagiste du domaine de Saint-Sauveur-le-Vicomte,
nonmiait aux charges de^judicature.
(I) Mémoim de la Société de» Antipêaireede Normandie, lom xtiii.
pag.6, r*col.
(8) Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie, toro. zviii«
pag. 109, 1'*col.
(3) Mémoires de la Sooiété des Àntiqitaires de Normandie, tom. zviii,
pag. tsi, t*col.
(é) Voir l'arréi da Cooseil da t8 septembre 161I7.
(5) M. L. DelUle ei donoe le détail dans son histoire précitée, pag. 990.
(o) UatierMIe, Histoire de Normandie, tom. lu, pag. ie.
— M —
n 7 avait, à la même époque, dans la forêt de Saint-SauTeor,
un haras qui appartenait au dauphin de France. Ce haras fut
plus tard transféré au Pin. On trouve comme verdier de Saint-
Sauveur, dans les premières années du xv* siècle, Richard de
Morigny.
Château. — Les restes du château permettent encore de
suivre les traces de son ancienne enceinte murée. En 1613, ce
château tombait en ruines et le donjon menaçait de s'écrouler.
Louis XIV, par lettres patentes de Tau 1695, donna les restes
de ce château à Thôpital de Saint-Sauveur (1), fondé en 1685,
pour servir aux pauvres de sa juridiction. Ses administrateurs
actuels tiennent à honneur de conserver les vieilles tours qui
furent témoins de la valeur de leurs ancêtres. Un savant anti-
quaire anglais, M. GallyKnight, dit dans la relation de son
excursion en Normandie, en parlant du château de Saint-Sau-
veur : « on retrouve des murailles, des portes et des tours. Ce
» qui nous frappa, c'est une grande tour carrée, bâtie par
» Chandos, à qui est due aussi la construction d'une des por-
)) tes de la forteresse. » (2) En 1613, on voyait encore la tour
de Batterie, la tour Jacob, la tour de l'Horloge et la grosse
Tour.
En 1389, le sire de la Ferté devait entretenir dix hommes
d'armes à Saint-Sauveur, Néhou et Beuzeville.
Entre autres paroisses dont les habitants devaient le service
du guet au château de Saint-Sauveur, on trouve plusieurs
communes de l'arrondissement de Valognes (3).
Odet d'Aidie, après la capitulation de 1450, fut établi capi-
taine de Saint-Sauveur. Il figure dans des actes de 1458 et
1461.
Léobin du Saussey, seigneur de Barneville, en était capi-
taine en 1573.
A la fin du xvi* siècle, l'office de capitaine de Saint-Sauveur
appartenait à la famille des Maires. Vincent des Maires, sieur
du lieu et de Hautmesnil, était bailli et capitaine de Saint-
Sauveur. Son fils, Jean des Maires, également bailli et capi-
taine de Saint-Sauveur, donna 2,600 livres en 1628, pour la
fondation d'un collège à Saint-Sauveur-le- Vicomte. Vincent
des Maires, sieiu* d* Anvers, était, en 1631, capitaine ^e Saint-
Sauveur. David Devin, sieur du Vallon, conseiller du roi,
gentilhomme ordinaire de sa chambre, avait, en 1686, le titre
de capitaine et de vicomte de Saint-Sauveur (4).
(t) Mémoires dt la Société dei Antiquaires de Normandie^ (om. xviii,
pag. 2S0, f* col.
(3) Bulletin monumenial» publié ptr M. de Caumonl, tom. iv, pag. 99.
(3) M. L. Delisle, dans son histoire précitée» pag. sa9.
(4) M. L Delisle, dans son histoire préclléep pag. t95 «t 809.
-r 53 —
Charles d'Ivry est cité comme seigneur de Saint-Sauveur,
dans des actes de 1385, 1394, 1398 et 1401. André de Ville-
quier en était seigneur dans le courant du xv* siècle (I).
La baronnie de Saint-Sauveur avait des foires et des marchés
dans lesquels, en 1366, le seigneur de Néhou et ses gens jouis-
saient de franchises (2). On lit qu'en Tannée 1700, les commis-
saires députés par Sa Majesté, vendirent à Etienne du Faouq,
chevalier, seigneur de Garnetot, la coutume du marché et des
étaux de boucherie de Saint-Sauveur-le-Vicomte, et le moulin
banal audit lieu avec l'étang derrière ledit moulin (3).
Le roi, en 1702 et 1728, donna des lettres patentes qui
nommaient des commissaires pour la confection des papiers
terriers de plusieurs domaines, au nombre desquels figure
celui de Saint-Sauveur-le- Vicomte (4).
Montfaut, en 1463, renvoie, à Saint-Sauveur-le- Vicomte,
Thomas Cauchon.
Roissy, en 1599, trouve nobles à Saint-Sauveur-le-Vicomte,
Jean Desmares et les Poërier, sieurs du Theil et de Sortosville,
dont l'un était président au bailliage du Cotentin.
Chamillard, en 1666, y trouva nobles deux familles Le
Mouton, Tune parmi les anciens nobles ; elle portait d'argent
à (rois gibecières de sable garnies d'or, deux en chef et une
en pointe. L'autre, au nombre de ceux qui prouvèrent quatre
degrés; elle portait aussi d'argent à trois fauconnières de
sable boutonnées d'or. On trouve Raoul et Philippe Le Mouton.
Ces familles figuraient aussi à Doville, à Salnt-Nicolas-de-
Pierrepont et à Néhou. Il y avait encore Jean Le Gordier, Jac-
ques et Julien Poërier ; Jacques était seigneur de Taillepied et
bailli de Saint-Sauveur : Pierre et Jean Loir, dont l'on était
seigneur du Lude, et l'autre de Noire-Mare.
La paroisse de Saint-Sauveur-le-Vicomte dépendait de l'in-
tendance de Gaen, de l'élection de.Valognes et de la sergente-
rie deBeaumont. Masseville lui comptait 426 feux imposables,
et Expiily 1,900 habitants ; elle en a 2,754 en 1871 (5).
(t) U . L. De1i8le« dans son histoire prédire, pag. 306 et 308.
(3) Annuaire du département de la Manche, année 1850, pag. 547.
(3) Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie, iom. xviii,
pag. 8««, !»• col.
(4) Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie, loniir xviii»
pag. ii7, a« C6l„ ei 2W, 1" cel, .
(1) Voir pour de ploa grûods détiiiU. Masseville, dans son Etat géogra^-
phique, Dumoulin, dans sa Géographie ou Description générale du ro^foù-
ne de France et le Journal de Valognes, année I964,.;n*" 48, 44, 46, 47,
43. 4ft ei 60. Mas|CTiU«. Bi^MFt, 4â Narmaasdiê^ paaitm.
— 54 —
TAILLEPIED.
Taillepied. Taillepié; on disait anciennenieDt Saint-Jern-
deS'BoU.
L'église paroissiale de Taillepied est petite. Quand la pa-
roisse se nommait Saint-Jean-des-Bois, elle n'avait qn'une
simple chapelle, dépendant de Saint*Sauyeur-le-Vicomte.
Cette église est sous le vocable de saint Jean. D'après l'abbé
Lecanu (4), son patronage était laïque et le seigneur du lien
présentait à la cure. Suivant Ezpilly (2), il aurait été alternatif
entre l'abbé de Saint-Sauveur et le seigneur de Taillepied.
L'église était taxée pour les décimes à 28 livres, et elle dépen-
dait de l'archidiaconé du Bauptois et du doyenné de Seont-
8auveur-le- Vicomte.
On a trouvé à Taillepied leâ traces de deux voies romaines ;
l'une de Coriallum, Cherbourg, à Cotedia, Coutances, et
l'autre d'Alleaume à Pierrepont, nudson royale sous les Méro-
vingiens (3).
D'après le registre des fieâ en Normandie, Richard de
Taillepié tenait de la baronie de Saint-Sauveur un quart
de fief. Ce Richard de Taillepié figure aux assises qui firent
tenues à Valognes le 9 octobre i23i.
Une charte de Philippe III, roi de France, en faveur de
l'abbaye de Saint-Vigor de Cerisy (4) donnée dans le mois de
février 1277-8, nous apprend qu'un Guillaume Taillepied avait
donné à cette abbaye <i vergée et demie de terre et les deux
» pars d'un boesseau de firament (5). »
En 1656 on trouve, Pierre Simon, écuyer, sieur de Taille-
pied. Un des fondateurs de l'abbaye de Saint-Sauveur prend,
dans l'acte de fondation, le nom de Taillepied, ce qui prouve,
suivant M. de Gerville, que cette petite paroisse Msait partie
de son apanage (6).
La paroisse de Taillepied dépendait de l'intendance de Caen,
de l'élection de Valognes. Masseville lui comptait 34 feux im-
posables et Expilly 155 habitants. En 1871, elle en a 143.
(I) Biêtùitt au Mquêê de CùutùniCêi^ pag. iOS.
(t) MHetionnair^ hUtcriquê et poUli^tia dê$ fifavlM et de la France,
(3) De Ger? ille, Etudu hUtwriquei iur U départimmt dé lo Manche,
IMg. 56 el 103.
(4) Abbaye fondée, tn tOtO, par Robert, doc de Normandie.
(5) Mémafree de la Société du Antiçuairu de Ncfmandiêt tom. xri,
pag. SS8, D'Ote.
(e) Btudu hietoHquu eur le département de la Manche, pag. tOt.
— 55 —
BIOGRAPHIES
M. Napoléon LATROUETTE.
M. Latrouette (Napoléon-Maxime-Gabriel) naquit à Saint-
Jean-des-BaisantSy arrondissement de Saint-Lo, le 31 octobre
1802. Saint-Jean n'est pas loin de Semillj, et, dans cette der-
nière commune, le marquis de Matban avait un château où il
allait en été avec l'abbé De La Rue, son ancien précepteur,
devenu depuis longtemps son intime ami.
A la fin du premier empire, la destruction d'hommes était
si grande, que les familles aisées feiisaient tous les sacrifices
pour soustraire leurs enfants au Qéau de la guerre, ou pour
lenr fournir les moyens de monter vite en grade dans l'armée ;
c'est-à-dire qu'on leur donnait ce qu'on pouvait d'instruction
secondaire pour en faire au plus tôt des officiers, ou des prê-
tres, ou des professeurs de lycées, ou des régents de collèges
communaux. Les parents de M. Latrouette, bons cultivateurs,
peu soucieux des chances de la gloire si, pour l'acquérir, il
Mlait exposer une frêle et chère existence, songèrent à pré-
server cette existence contre le danger des combats, et desti-
nèrent leur fils au sacerdoce. L'abbé De La Rue, dans ses ex-
cursions aux environs de Semilly, avait depuis longtemps fait
leur connaissance ; il avait vu naître l'enfant, il l'aimait comme
un père et il lui a prouvé sa tendresse jusqu'à sa dernière
heure. Consulté par les parents du jeune Latrouette, il leur
conseilla de le mettre au collège de Siaint-Lo ; et c'est là que
nous fîmes sa connaissance vers 1815. Il était en seconde pen-
dant que nous fledsions notre rhétorique (année scolaire 1817-
1818).
Dès 1820, à peine âgés de 18 ans, nous débutâmes Tun et
l'autre dans l'enseignement public au collège de Saint-Hilaire-
dn-Harcouët, gros bourg qui n'avait alors que 1,800 âmes et
et qui depuis en a compté 4,000.
latrouette avait renoncé à l'état ecclésiastique, et l'abbé
De La Rue s'était chargé de son avenir. Ce fût lui qui le fit
— 5e —
affranchir provisoirement du grade de bachelier es lettres (i),
imposé à tout régent avant son entrée en fonctions ; ce fat loi
quiy douze à quinze mois après, obtint pour lui la chaire de
seconde de Domfront, et peu de temps après celle de rhétori-
que ; ce fut lui qui négocia avec l'abbé Jamet rechange de
cette dernière avec la rhétorique de Saint-Lo- dont je fus
expulsé pour celle de Domfront que je n'aceept^i pas, ce qui
me tint à l'écart, sans aucun traitement depuis le mois d'octo-
bre 1829 jusqu'à la révolution de juillet 1830; ce fut lui
toujours, ce fut l'abbé De La Rue qui sollicita en faveur de
Latrouette la chaire de philosophie du collège de Bayeax pour
la rentrée de l'année scolaire 1830-4831 ; ce fut lui, enfin, qui
presque aussitôt l'appela, pour le suppléer dans sa chaire
d'histoire à la Faculté des lettres de Gaen, le 30 octobre 1830.
Installé le U février 1831 , 11 fut nommé, le 19 juillet 1833,
a pro-secrétaire destiné à remplacer, quand il y aurait heu,
M. Frédéric Vaultier, secrétaire-délégué. »
La mort de son protecteur arrêta M. Latrouette dans sa car-
rière. L'abbé De La Rue, décédé en 1835, n'était plus là pour
appuyer son suppléant qui toutefois eut l'honneur d'être pré-
senté en première ligne le 4 décembre. M. Roger fut nomuné
titulaire par M. Guizot, le 8 février 1836. Le SI mars suivant,
M. Latrouette, appelé comme suppléant de littérature firançaise
par M. Frédéric Vaultier, remplit cette fonction jusqu'à la fin
de l'année scolaire 1837-1838. Ce fût le terme de son ensei-
gnement public, et la source de sa fortune dans l'enseigne-
ment privé.
Quelques éducations particulières le recommandèrent aux
familles, et il ne tarda pas à remarquer qu'une place excellente
était à prendre ; il la prit : il ouvrit une maison pour les
échoués du baccalauréat, et cette maison devint à bon droit
florissante. Comment en effet n'eût-on pas donné sa confiance
à un homme grave, très-grave, de mœurs irréprochables,
longuement préparé par l'expérience des examens, expérience
que rien ne peut remplacer ? Comment ne pas espérer Theu-
reux diplôme, si l'élève, longtemps paresseux, voulait enfin le
conquérir ? Mais c'est ici qu'il nous est impossible de ne pas
plaindre l'homme habile qui se consacre à la tâche ingrate de
réparateur des mauvaises études, soit que le candidat manque
de moyens, soit qu'il ait négligé obstinément toute application
au travail. Quel ennui de faire entrer dans des tètes rebelles
une série de réponses à peu près satisfaisantes aux questions
d'un trop vaste progranmie ! Quoi de plus fastidieux que de
(1) M. Latrouette nejpassa oue la 20 août iSâl aon enonas 4a hufae-
lier; 11 ae fit recevoir licencié le 31 octobre 1823.
— 57 —
corriger TersioDS sur versîonSy dissertations sar dissertations
qui attestent pour la plupart l'ignorance des premiers princi-
pes ? Comment reprendre dès la base une éducation dont on a
trop de bâte de vouloir couronner le faite par un diplôme ?
Heureusement pour M. Latrouette, la nature avait adapté son
tempérammmt à toutes les patiences ; il a réussi avec ses élèves
arrivés, li où d'autres auraient écboué ; son esprit métbodi-
qae a triomphé de bien des obstacles ; bien des bacheliers ont
dû tour 4itre à son instruction solide, à sa longue pratique et à
sa «oosciencieuse persévérance.
On cois^piend que cet enseignement secondaire et élémen-
taire à la foiSy donné d'abord à toute une classe et repris indi-
TÎdtteUement pour chaque élève, occupant ainsi les buaares du
jour et même une partie de la nuit, soit la besogQc la plus £oLti-
gsmte qu'on puisse imaginer. M. Latrouette à la longue sentit
ses Ibrces décroître, et il prit volontairement sa retraite, qu'il
consacra à la composition de quelques ouvrages. Gomme tous
les heffimes qui ont l'habitude des travaux intellectuels, il
déploya une activité qui précipita la fin de sa carrière. Des
veilles multipliées l'affaiblirent, son sang s'appauvrit, la fai-
blesse le gagna peu à peu, et il s'éteignit le 20 juillet 1869.
Sa mort, qui laissait un vide dans plusieurs Sociétés savan-
tes, fut sensible ii l'Académie de Gaen dont il avait, comme
vice-secrétaire, rédigé les procès-verbaux (1864-1865) avec un
soin porté jusqu'au scrupule.
Membre de l'institut des provinces, de la Société des Anti-
quaires de Normûidie et de beaucoup d'autres dont nous avons
vu les diplômes, M. Latrouette n'a pu donner à toutes une active
collaboration. On verra, dans Ténumération de ses œuvres, les
Compagnies où il a &it des lectures. Nous croyons cette énu-
mération complète, au moins pour les volumes et les tirages à
part.
'^^ennent d'abord ses thèses pour le doctorat, qui sont les
premiers ouvrages qu'il ait fait imprimer. Les autres suivront
dans leur ordre chronologique.
I. DbI CEBEilTOftlS IBXISTBimiJC DEMONSTRAT HOMINIS ORIGO.
Caen, Poisson, in«4* de â6 pages, thèse soutenue le 30 décem-
bre 1827.
Au début, l'auteur développe la preuve de l'existence de
Dieu par le spectacle admirable de l'univers. Bientôt il passe
en revue les systèmes des principaux philosophes grecs sur
l'origine du monde, depuis Xénophane jusqu'à Épicure ; puis
il attaque -Hobbes et ceux qui se rapprochent de ses opinions
dans la négation d'un Dieu créateur, et déduit, conformément
'à la philosophie des séminaires, ime série de preuves excellen-
tes, mais sans aucune nouveauté, même* de -foraië.. ides Ueux
5
f
le
— 58 —
communs suffisaient alors pour le grade de docteur es lettres :
on est devenu justement plus difficile.
II. De l'oeigine de la langue latine, de ses vicissitudes et
DE leurs causes JUSQU'AU SIÈCLE d'Auguste. Cseu, Poisson, 32
pages in-4*, thèse soutenue le 9 janvier 1828.
L'auteur commence par exposer les divers systèmes auxquels
a donné lieu l'origine de la langue latine ; il n'a pas la pré-
somption d'en créer un nouveau; il se contente d'accorder
ensemble, autant qu'il lui est possible, « les données bien éta-
blies de chaque hypothèse particulière », et il croit pouvoir
les concilier a en attribuant l'origine du latin à une réunion
successive de langues diverses, entre lesquelles le sanscrit, le
grec et le celtique tiennent les premiers rangs, et y ont cha-
cun leur part. » Un rapide historique de la formation
et du développement de la langue latine est ainsi résumé
ar lui, page 24 : « i* Un âge d'enfance ou de barbarie depuis
es origines de Home jusqu'à la fin de la première guerre pu-
nique ; 2* un âge d'adolescence ou de premier développement
depuis cette époque jusqu'à la guerre de Sylla ; 3** un âge de
jeunesse ou de progrès toujours croissants de Sylla à Auguste,
où commence celui de la virilité ou de la formation p^rMte
que d'autres ont encore appelé l'âge d'or. » L'histoire vient à
l'appui de cette divisiop, qu'une érudition très-sobre appuie
suffisamment pour donner lieu à un soutien de deux heures.
On dit que M. Latrouette a souvent retravaillé sa thèse, et qu'il
comptait la publier de nouveau, augmentée et améliorée. Le
sujet est de ceux qu'enrichissent chaque jour les recherches
de la philologie moderne, et qui ne demandent, pour en tirer
parti, que du jugement et de la persévérance. Or, le jugement
était la qualité principale de M. Latrouette, et la persévérance
dans le travail le distinguait éminemment. Sa sensibilité ne
troublait point ses conceptions, et l'imagination n'égarait
jamais son esprit. Aussi a-t-il mieux réussi dans l'enseignement
secondaire que dans les chaires d'histoire et de littérature
française, comme suppléant de MM. De La Rue et Frédéric
Yaultier.
III. Notice sur le rouet Saint-Martin de l'église de
GoLLBViLLB (Manghe), ovêc t$$ai d^ecpplicatioti, suivie 4^ du
Bapport de M, l'abbé Delamare ; 3^ de la Répanse faite à ce
Rapport Gaen, A. Hardel, 1835, in-S*" de 54 pages.
M. Renault, dans sa Table des 24 premiers volumes de la
Société des Antiquaires, anfidyse ainsi rapidf'ment la disserta-
tion qui est en tète de la brochure : « Dans sa notice,
M. Latrouette décrit la roue en fer portant le nom de Rouet
SaintrMartin, et qui, aux fêtes solennelles, pendant certaines
parties de l'office, était mise en mouvement au bruit aigu de
42 clochettes de dimensions variées. Suivant M. Latrouette,
— 59 —
Tappellation de Rouet Saint-Martin vient de ce que saint Mar-
tin, patron de la paroisse, y est très-vénéré, ainsi que dans
tout le pays. Il regarde les iâ clochettes comme indiquant les
It signes du zodiaque, et la roue comme un reste symbolique
du culte religieux d'Isis chez certaines peuplades gauloises. »
M. Tabbé Delamare, mort archevêque d'Auch, critiqua plus
spirituellement que savamment Vessai d'explication hasardé
par M. Latrouette, «t celui-ci répliqua avec une ardeur qu'il
n'a pas retrouvée depuis.
IV. Notice BioanAPHiQUE sur M. de Mathan, marquis de
Matkan, pair de France, maréchal de camp, chevalier de
S t- Louis, commandeur de l'Ordre royal de la Légion d'hon-
neur. GacUi Poisson, i84i, in-S*" de 62 pages.
M. Latrouette dédie ce travail au fils de Ni. de Mathan, au
jeune Georges dont il était le précepteur. On s'attend bien
qu'écrivant sous les yeux de la famille, uniquement avec les
matériaux fournis par elle, M. Latrouette n'a pu exercer les
droits de la critique : c'est l'inconvénient de ces informations à
domicile où nul contrôle n'est permis à l'obligé*.
V. Notice bio&raphioue sue François-Richard de La Londe,
membre de T ancienne Académie de Caen, (lue dans une séance
publique de l'Académie, le 22 novembre i849). Gaen^ A. Har-
del, 1850, in-S*" de 78 pages.
Cette notice rappelle les titres que doit conserver, au souve-
nir de ses concitoyens, l'un des caennais les plus dévoués aux
intérêts de sa ville natale. Elle fait connaître la variété des
connaissances et des aptitudes de M. de La Londe, l'un des
hommes qui ont le plus contribué à la canalisation de
rOme. Sachons -lui gré surtout d'avoir fait des recher-
ches sur l'ancienne Académie des belles-lettres de Caen, et de
les avoir consignées dans un mémoire trop court, publié et
amplement annoté par M. de Formigny de La Londe, l'un de
ses descendants.
VL Notice BiOGRAPmouE sur François-Richard de la Londe.
Note additionnelle. Caen, A. Hardel, 1854, in-8* de 11
pages.
Cette Note additionnelle est un compte rendu des efforts de
l'Académie de Caen pour faire « honorer d'une manière conve-
nable la mémoire d'un citoyen généreux et dévoué. » Le
Conseil municipal s'associant au vœu de l'Académie, le 2 mars
1850, prit un arrêté par lequel « le quai du nouveau bassin,
qui longe au nord les murs du Jardin de Courtonne, prendra
le nom de Quai de La Lande. » Un décret du 17 mai 1850
approuva l'arrêté municipal, qui eut immédiatement son
CTécution.
VIL L'ERMiTAas DB Saints-Anne, pris de JDomflront. Caen,
— 60 —
A. Hacdêl, in-4* de 48 pages, aecompa§pAé d'une vae du tertre
Saiàt^ADne ou de la tirisière, et des Rochers de Domfront.
' « M. Latrouette, dit M. Renault, présente l'histoire succinte
de l'ermitage Sainte-Ai^ney dont la fondation ne remontait
qu'avt xrn* siècle. Il indique les seigneurs qui avaient le droit
de {présentation à 1& chapelle, et il donne les noms de plusieurs
ennites qui^ jusqu'en 4741, succédèrent au fondateur; dans
la Révolution, la chapelle et la maison ont disparu, n Ajoutons
que l'aptitude aux investigations historiques est attestée par
ce petit mém^wre, qui eûf , été, suiy^ de beaucoup d'autres du
mème^genre, ai la vie. de ^otr^;Coi^èr,e i^'avait pas été absor-
bée par les longs travaux de l'enseignement individuel.
VIII. Odes b'Horagi, traduction nouvelle avec le texte en
regard,, accompagnée de notes hisioriquei et mythologiques.
Caen, Poisson, IHQi, in-i9 de xxin et 400 pages.
...Quand cet ouvrage parut, nous lui consacrâmes dans un
journal de Caen l'article que l'on va lire, ou passer comme un
hors-d'œuvre.
« Essayer de traduire Horace, c'est essayer l'iûipossible ;
essayer de le foire mieux entendre, de le faire mieux sentir,
c'est ce qu'on peut tenter, et l'on y réussit à proportion de ce
qu'on a de patience et de talent.
» Si l'on a dit que le génie est la plus grande aptitude à la
patience, on a dû le dire surtout du génie du traducteur. C'est
è lui que peut s'appliquer ce mot profond à son égard, ce mot
paradoxal peut-être, alors qu'il prétend caractériser le génie de
certains poètes, d'où les vers sortent comme les eaux de leurs
sources. Ouï, la patience est la première vertu du traducteur ;
sans elle, il fait de Tâ-peu-près ; il écrit, comme d'Ablancourt,
de belles infidèles ; ou, par un procédé plus hardi, il janinise,
ce qui est la pire manière de &ire conncdtre un auteur ancien.
)) Cette patience, toutefois, que nous ne pouvons trop re-
epmmiftndei:» est loin 4o siifÇi^e. 4<^o]^plèe à l'impuissance,
elle n'est plus vçAvçl^ pue yjsrti;;, j^lle devient un indice, de
vaniteuses prétentions et d'efifbrts vains et stériles : il JÇaut
, q^'elle sqU jointe au talent v Çans^le .^ji^nt, il n'y a pas d'oeu-
vre littéraire, çaftme w.iÇait de tç^^^ictio^ _ ,
X » J'^)ou](e ^ue,^ t^entet^a patience ne sufiQsent pas tf^u-
JQurs., OaajQSur/^ que^ J,uIes.;Jianin a repris plusi d'une foia.sur
L'en^lnme sa tr:e4uçtk>n d'tl^a^; c'cfit.Jijâro^que po^r cet im-
provisateur^ D.'u9 wi?P. G^1^>/ ^ous reconnaissons Iç m!^itç^ la
. &ciU14r€p:^,rinqQij^t§f^t€di>lpy^e^r4^cetéc^
. :içe îqu;ikftî£biti4i'Hor4ce l jÇe ^qu;^ f^i^^,, oi^tee la;patiêpçip.e( le
talent exigés, c'est un goût spécial, une aptitude jta^iQif|ii^re
au grand art.de traduire, a Tous nous ne sommes .pas ^ptes à
tout : Mm àmniapôssumus ohnes » , dit lé^ poète. Tel se
montre écrivain hors ligne dans ses ouvrages originaux, qui
— 64 —
est d'une médiocrité constante dans ses traductions ; tel, au
contraire, a réussi dans ses traductions, qui dans ses œuvres.
propres est aride, est vide, est nul. D'où Ton conclura que le
précepte adressé aux poètes par Boileau :
Craignez d*un vain plaisir les trompeuses amorces
Et consultez longtemps votre esprit et vos forces,
s'adresse à tous les écrivains, sans exclusion des traducteurs.
Si les traducteurs sont dispensés de penser et de tracer des
plans, s'ils n'ont qu'à exprimer dans leur langue ce qu'un au-
teur grec ou latin a exprimé dans la sienne, leur tâche est
encore immense, car cette bagatelle qu'on appelle le style est
la chose capitale en littérature : c'est elle qui assure la fortune
des livres, et qui fiait surnager cinq à six noms, dans les grands
siècles, au-dessus de l'abime où le reste s'engloutit. Cette
chose capitale, le style, peut se trouver dans une traduction et
lui donner l'immortalité. Il en est peu d'exemples ; mais il en
est, ou il peut y en avoir.
» Y en aura-t-il beaucoup dans notre âge d'œuvres hâtées
et de continuelles improvisations? Il est permis d'en douter
en voyant avec quelle rapidité elles se produisent, et la plupart
dans le but unique de répondre à la demande des libraires et
de gagner un peu d'argent. Tel jeune écrivain dont on connaît
la plume facile est circonvenu par les spéculateurs, et il donne
en vingt mois ce qui coûtait vingt ans de travaux à d'autres
époques. La quantité devrait mettre en garde contre la
qualité.
» Que signifient toutes ces réflexions a l'occasion d'une an-
nonce ? Est-ce dans le but de louer ou de blâmer la traduction
des Odes d'Horace, que vient défaire imprimer M. Latrouette?
Nous n'avons qu'une intention après ravoir lue : c'est de la
recommander.
)) M. Latrouette n'est pas de ces professeurs qui se sont dé-
robés à leurs devoirs pour trafiquer de leur plume et ajouter à
leur traitement par des travaux littéraires en dehors de leurs
fonctions. C'ost en expliquant Horace à ses élèves pendant des
années, en les dressant eux-mêmes à traduire le grand lyrique
latin, qu'il l'a traduit lentement, au jour le jour, longtemps
sans autre but que de bien faire comprendre, que de bien faire
sentir son auteur de prédilection. Ces luttes d'un professeur
conscieacieux sont toujours fécondes. Le tour qu'on a cherché,
le mot qui fut rebelle, qu'on désespéra de rencontrer, se pré-
sente un jour inopinément : on est surpris de sa bonne fbr-
tune, on la consigne, on la fixe par l'écriture, et il se trouve
enfin qu'on est riche de tant de rencontres ; l'idée vient, quand
on est au bout de sa carrière militante, à l'heure de la retraite
et des loisirs, de faire part au public de ce labeur de tant
d'années ; on hésite et .l'on cède, et l'on a raison de céder, ne
— 62 —
fût-ce que poar montrer à quel point on était digne d'ensei-
gner la jeunesse, et combien on était apte à lui donner de
solides leçons.
» Dans un judicieux avant-propos, M. Latrouette résume
les règles de traduction qu'il a suivies, et déclare que la loi à
laquelle il s'est assujetti, la loi à laquelle, dans son opinion,
tout traducteur doit obéir, est celle-ci : a Rendre la pensée
d'Horace avec la forme d'expression qu'il a jugé convenable
d'adopter, et conserver aux idées qu'elle comprend l'ordre
dans lequel il les a présentées. »
» M. Latrouette déclare encore, avec une modestie qui n'est
pas le partage de tous les traducteurs, que cette loi impérieuse
ne saurait être constamment suivie. Ce serait la perfection, et
la perfection n'est point de ce monde. Il pense donc, avec
Guvillier-Fleury, dont il cite un article récent, qu'en fait de
traductions nous n'aurons jamais que des essais. En consé-
quence, il qualifie d'essai l'Horace qu'il publie ; les lecteurs
compétents jugeront que c'est l'essai d'un maître.
» Nous avons comparé la traduction nouvelle avec les plus
estimées et les plus récentes, sinon pour tout le volume, du
moins pour quelques odes, et nous avons eu rarement l'occa-
sion de donner la préférence aux prédécesseurs. M. Latrouette
joint à l'intelligence de son auteur l'art de la communiquer
par la justesse et la clarté de l'expression ; son style a du nom-
bre, et c'est une fidélité de plus. Il a aussi des hardiesses
qu'excuse le texte en regard : peut-être n'en a-t-il pas assez.
La langue poétique, alors qu'elle s'exprime en prose, a des
licences qui la distinguent, et l'on sait gré au traducteur d'être
poète dans la mesure que le goût comporte. M. Latrouette,
qui semble parfois très-hardi, semble aussi parfois un peu
timide. Ajoutons que la feimeuse loi reconnue par ce nouveau
traducteur d'Horace, à savoir : « de conserver aux idées l'ordre
dans lequel l'auteur les a présentées, » force parfois à contour-
ner la phrase pour amener au bout le mot final de l'auteur
ancien. De là quelques inversions qui ôtent de l'aisance au
style, et qui nous font croire qu'il y a lieu de se relâcher sur
la loi toutes les fois que, pour être fidèle au latin, on est infi-
dèle au français. Cette observation, du reste, s'applique rare-
ment dans le travail de M. Latrouette. On est bien plus frappé
de la manière dont il affronte les difficultés sérieuses qui se
reproduisent à toutes les pages, et dont il se tire tantôt avec
prestesse, tantôt avec la grave assurance que donne l'habitude
du professorat.
» Si quelque regret nous était permis, ce serait sur l'excès
de la mutilation d'Horace. Nous savons bien que ce poète ne
peut être expliqué d'un bout à l'autre dans les classes, et que
tout lecteur honnête se détourne de certains vers ; mais un
traducteur qui s'adresse au public ami des lettres doit-il s'en
— 63 —
tenir scrupuleusement aux retranchements de Jouvency ? C'est
aller trop loin, ce nous semble. Les plus jolis vers d'Horace
sont peut-être entre les vers licencieux, que nous voudrions
effacer de tous les exemplaires, et le texte des éditions classi*
ques. Après tout, rien de plus respectable que les motifs essen-
tiellement moraux qui ont fait mutiler certains passages des
auteurs anciens. L'un d'eux, et ce n'est pas un écrivain aus-
tère, a dit excellemment :
Masvma dehetur puero reverentia.
» On nous assure que les Satires et les Épiires ne tarde-
ront pas à paraître. Nous augurons biep du traducteur dans
cette partie, après le succès des Odes. Ce qui reste à publier
offre moins de difficultés que les poésies lyriques. Sans en avoir
rien vu, nous pouvons affirmer que le nouveau traducteur a
réussi. »
Dix ans sont écoulés depuis la publication de cet article,
et le complément d'Horace n'a point paru. Le manuscrit tou-
tefois n'a pas péri ; M"* A. Villain, libraire à Gaen, l'a donné
à la bibliothèque de cette ville (i).
(1) Nous avions composé cette notice, lorsque nous reçûmes répttre
suivante de M™* Lucie Goueffin, membre correspondant de l'Académie de
Gaen. Comme cette épître montre, mieux que nous ne pourrions le faire, le
côté moral et religieux de Tâme de M. Latrouette, nous l'imprimons dans
cette note en demandant grâce à Tauteur qui voudra bien nous pardonner
cette indiscrétion.
A M. JouBN Travers, écrivant la biographie de M. Latrouette.
Dans ees jours où le ciel, h tons nos vœux contraire,
Sans cesse nous remet de péril en péril,
De notre Académie aimable secrétaire,
De vos doctes travanx tous poorsulyez le fil ;
Comme an temps fortuné des Inttes pacifiques,
Reti'açant d'un ami les trait» chers à nos yenx,
Vous allez consacrer à ses vertus antiques
Un éloge pour nous à jamais précieux.
A quel autre que vous s'adresser pour bien peindre
Ce mérite modeste et ce savoir profond.
Cette bonté dont nul n'eut jamau à se plaindre,
Ce coeur dont la tendresse avait fornii^ le fond ?
Retracez ses efforts poui la jeunesse ainsée,
Son déTOuement A tout ce qui fut prand et beau ;
Des présents du talent parez sa renommée :
Les mimortelles fleurs vont bien sur un tombi^au
Ah I rappelez surtout qu'en nos heures de crise,
Son Ame conserva l'iounuable derise :
IH$U î ta Foi ï Ces deux noms fécondaient ses labeurs,
Ces deux noms soulaceaient ses pins vires douleurs.
Du chrétien résigné U divine auréole
Descendit sur son front dans les jours attristés ;
Et quand nous le pleurions, d'épouvante agités.
Lui, paisible, écoutait l'Esprit-Saint qui console.
— 64 —
IX. La saints QuarAjîtaine^ office romain complet, à Vu-
sage des fidèles pour tous les jours de Carême, du temps de
la Passion, de la Semaine-Sainte et de i'octave de Pâques,
précédé des psaumes des Heures canoniales du dimanche et
des vêpres de chaque jour, des psaumes de la pénitence, etc.
Paris, Périsse frères, 1869, iD-i8. La V édition est de 1868,
de xiT et 959 p.
L'èvèque de Bayeux approuvait ce livre en ces termes, le A
janvier 1863 : c( Nous le recommandons comme un Manuel
excellent aux personnes pieuses qui désirent s'unir plus parti-
culièrement pendant le temps du Carême aux prières et aux
cérémonies de la sainte Liturgie. »
X. Légendes et notices histoeiques. Fêtes et saints rie la
liturgie romaine et du propre liturgique de divers diocèses.
Gaen, M"* A. Villain, 1863, 2 vol. in-12.
Ce dernier ouvrage est, au point de vue de l'utilité pratique,
le meilleur de M. Latrouette. L'auteur a désiré donner aux
ignorants de judicieuses réponses aux questions qu'ils doivent
se faire en assistant aux offices de l'Eglise : « Quelle est la
solennité qu'elle célèbre ? Quel est le saint dont elle honore la
mémoire ? » Les livres à consulter ne manquent pas ; mais ils
sont volumineux et parfois difficiles à trouver. C'est pour ins-
truire brièvement les fidèles, que M. Latrouette a rédigé ses
légendes et notices historiques. « Nous les avons, dit-il, faites
courtes, substantielles, nous bornant à ce qui nous a paru in-
dispensable de faire connaître pour que chacun comprenne
suffisamment la raison qui a porté l'Eglise à instituer la fête
qu'elle convie ses enfants à célébrer avec elle. »
Les notices sont précédées d'un tableau chronologique et
d'un calendrier liturgique, faits avec le plus grand soin et
qui ont reçu les approbations les plus honorables.
Ce qu'a publié M. Latrouette n'est qu'une faible partie de
ses travaux. Il a composé pour ses élèves de nombreux résumés
J'aime à me retracer ce tonchant souvenir,
Il ranime le cœur <rae l'ennui déconrage ;
Plus on touche an déclin, plus on connut l'orage,
Plus on sent le besoin d'un céleste ayenir.
Moi-même dont la Terre, et faible et refroidie,
Annonce que je touche à ma biographie,
Moi qui pendant longftemps me j>lus dans les vallons,
J'aime à lerer les yeux sur la cmie des monts ;
J'y rois poindre un rayon béni de la nature.
Un rayon, de nos maux divin consolateur :
Il dore les chemins dont la pierre est si aura,
Et nous fait entrevoir au séjour du bonheur
Jéhovah, le Dieu bon, qui garde en ses demeures
Nos douces amiUés, auprès de lui meilleures.
Luc» CouBrFifi.
Baveux, il mars 1871.
— 65 —
de toutes les matières sur lesquelles porte rezamen du bacca-
lauréat es lettres, surtout des résumés d'histoire, étude favo-
rite de toute sa vie. Quelques intimes parlent d'un bon traité
du professeur, destiné à faciliter le travail de la version:
malheureusement on Ta vainement cherché dans ses manus-
crits. S'il se retrouve, M"* Viilain en autorisera sans doute
l'impression.
L'Editeur.
M. Alfred-Louis PON^FAS DU MÉRIL.
DsDS son numéro du 17 septeailwe 4856, le Mùniteur du
Cahadoê publia Tarticle suivant, sous le titre : NjfcCBOLoaiB.
Ceux qui voudront connaître les principaux mémoires publiés
par M. A. du Méril, les trouveront dans les premiers volumes
in-4* de notre Société des Antiquaires et dans le Journal des
savants de Normandie, 1844.
(( La Société centrale d'Horticulture de Gaen et du Calvados
perdait, au commencement du mois dernier, dans la personne
de M. du Méril, le digne chef qui depuis près de vingt ans di-
rigeait ses travaux avec une intelligence et une sollicitude qui
ne se sont jamais un seul instant démenties.
» Nous eussions alors désiré pouvoir consacrer quelques lignes
à la mémoire de cet homme de bien, de ce savant distingué^
dont notis avions pu nous-mêmes apprécier le beau caractàrOy
les hautes qualités et les connaissances aussi variées qu'éten-
dues; mais nous manquions de documents suffisants, et nous
avons préféré attendre la communication qui nous avait été
promise d'un travail que Tun de ses collègues, son ami in-
time et dévoué, se proposait de présenter à la Compagnie, que
venait de frapper si cruellement la mort de Thonorahle Ihrési-
d^t, auquel elle était en grande partie redevable de ses suooès
et de son illustration.
» Nous sommes heureux de pouvoir aujourd'hui comUer
cette lacune, en communiquant à nos leeteure un extrait assez
étendu de la notice lue par M. de Bonnechose à la dernière
séance de la Société d'Horticulture.
0 Alfred-Louis Pontas du Méril naquit à Valognes, départe-
ment de la Manche, en 1799. Son père, docteur en médecine,
fut longtemps maire de cette ville, où la sagesse de son admi-
nistration lui avait acquis des titres à l'estime générale. Bien
capable d'apprécier l'aptitude et l'intelligence pirécooe de son
fils aine, il songea à le ftdre entrer dans un cdlége de Paris,
— d6 —
où il fit des études brillantes. Doué d'une excellente mémoire,
son goût le porta plus spécialement vers l'étude des anciens
poètes latins, qu'il apprit à bien connaître ; aussi, dans ses di-
yers écrits, savait-il en faire une juste application et toujours
des citations heureuses, et dut-il plus tard à leur étude atten-
tive quelques succès littéraires.
» Après sa réception au grade de bachelier es lettres, il se
destina à la magistrature, fit son droit à Paris et y soutint sa
thèse de licencié avec distinction. Attaché bientôt an Ministère
de la Justice, il s'acquitta de plusieurs travaux qui lui furent
confiés, à la satisfaction du Ministre qui ne tarda pas à le
nommer, quoique fort jeune, substitut au tribunal de Gou-
tances. Pendant le peu d'années qu'il y remplit cette charge,
il sut déployer une juste sévérité et donner des preuves mul-
tipliées de ses connaissances approfondies en jurisprudence.
Nommé plus tard procureur du Roi à Saint-Lo, il sut de nou-
veau, malgré son cœur toujours porté vers l'indulgence, sa-
tisfaire avec impartialité aux devoirs rigoureux de la justice.
La Révolution de i830 étant survenue, M. du Méril crut devoir
quitter l'honorable fonction, dans l'exercice de laquelle il avait
fait preuve de talent et d'énergie, et il emporta dans la retraite
l'estime et les regrets des magistrats de cette ville et de toutes
les personnes qui avaient eu des relations avec lui et avaient
pu connaître et apprécier son mérite.
I) Rentré dans la vie privée, M. Alfred du Méril songea à con-
tracter une alliance en rapport avec ses goûts. Il eut le bonheur
de s'unir à une femme aimable, instruite, douée de précieuses
qualités et qui sut adoucir les regrets qu'il pouvait avoir de
l'abandon d'une carrière qu'il aimait et qui lui présageait un
brillant avenir, abandon qui d'ailleurs rendait infructueuses
pour lui les longues et sérieuses études de sa jeunesse.
» Un esprit aussi actif et aussi érudit ne pouvait rester inoc-
cupé. M. du Méril se livra avec ardeur à l'étude des antiquités, et
dut à la publication de plusieurs mémoires fort intéressants,
d'être admis au nombre des membres de la Société des Anti-
quaires de Normandie, qui le choisit plus tard pour la prési-
der. Il en devint ensuite le Secrétaire, et en remplit les fonctions
pendant plusieurs années avec distinction. Ses rapports rédi-
gés avec talent et divers travaux, fruits de recherches labo-
rieuses, insérés dans les volumes publiés par cette Compagnie,
firent regretter vivement à ses collègues la détermination qu'il
prit de se retirer, à la suite de dissensions intérieures que
nous ne devons pas rappeler ici.
» Des travaux plus sérieux occupaient encore ses loisirs. De-
puis longues années, il s'occupait avec persévérance d'une
Histoire des lois pénales, sous les premières races de nos Rois,
jusqu'à saint Louis. De longues et pénibles recherches dans
les Chroniques, les Chartes et autres documents du moyen-
— 67 —
âge, dans les différentes versions des lois salique et des Ri*
puaires, etc., étaient presque terminées, et allaient jeter une*
vive lumière sur les points les plus obscurs de notre législation
primitive, lorsqu'une attaque de paralysie vint le surprendre
et le força , d'après l'avis de ses médecins , d'interrompre
toute espèce de travail intellectuel. Les suites ftinestes de cette
grave maladie ne purent permettre la publication du savant
manuscrit qu'il se proposait de livrer prochainement à l'im-
pression et dont rimport;mce avait été révélée par quelques
fragments insérés dans les volumes de la Société des Anti-
quaires et dans le Journal des Savants de Normandie, recueil
dont il avait été le principal fondateur. Il est bien à désirer
que des matériaux aussi précieux pour notre législation an-
cienne ne soient pas perdus pour la science, et qu'ils puissent
être portés plus tard à la connaissance du public qui saura
dignement en apprécier la valeur.
» Après sa sortie de la magistrature, M. du Méril avait aussi
tourné ses idées vers la culture des fleurs, qui étaient devenues
pour lui l'objet d'une prédilection marquée et lui ofEiraient
une utile distraction à des occupations plus graves. Elu mem-
bre de la Société d'Horticulture de Gaen, peu après sa fonda-
tion, ses connaissances variées en histoire naturelle, son goût
passionné des fleurs et plusieurs écrits remarquables lui va-
lurent des suffrages unanimes à la présidence, lorsque la mort
eut frappé l'honorable M. de Magneville, auquel la Société
devait sa fondation. Depuis cette époque, la Société avait tou-
jours et avec bonheur continué de lui confier la haute mission
de diriger ses travaux, bien qu'il eût souvent manifesté l'in-
tention de se retirer, en raison de l'altération de sa santé ;
mais les instantes prières de ses collègues, dont il avait su
captiver la confiance et de chacun desquels il était devenu
l'ami, le concours dévoué qu'il était assuré de trouver en eux,
l'avaient chaque fois empêché de réaliser son projet. Cette
distinction si flatteuse, M. du Méril avait su la mériter par
un amour vrai de l'horticulture et par un dévouement cons-
tant à en hâter les progrès ; il la devait non moins encore à la
justice et à l'aménité de son caractère, si bienveillant pour
tous ; il l'avait justifiée enfin par la sagesse de son adminis-
tration et par les nombreux mémoires ou rapports dont il avait
enrichi les bulletins publiés par la Société.
» Tant de travaux assidus et de nobles préoccupations scien-
tifiques devaient épuiser, avant le temps, ce qui restait de vie
dans ce corps, jadis si robuste et que rien ne paraissait pou-
voir ébranler. Une nouvelle et subite attaque de la première
maladie est venue l'enlever aux vives affections de sa famille
et à ses nombreux amis.
0 La mort de M. du Méril, en terminant une vie si bien rem-
— «8 —
plie, laisse au seio de la Société d'Horticalture ud vide difficile
à renqdir, au cœur de tous ses amis d'impérissables regrets. »
M. EDOUARD LAMBERT.
Le 23 juillet 1870, mourait à Bayeuz M. Edouard Lambert^
consarratenr de la Bibliothèque publique et de la célèbre ta-
pisserie de la reine Matbilde. « Homme excellent, d'une éru-
dition profonde et variée» dit Y Echo bayeusain du 26 juillet,
lendemain des funérailles, M . Lambert était en quelque sorte
au milieu de nous, une tradition vivante des événements et
des sonvenirs locaux, de même que dans le monde scientifique
il était considéré comme une véritable autorité. »
Nous empruntons à la même feuille les détails suivants :
a Les obsèques de M. Lambert ont eu lieu en l'église cathé-
drale En l'absence de famille, M. le Maire de Bayeux et
ses adjoints conduisaient le deuil et marchaient en tête du
cortège, composé d'une foule d'amis, tant de la ville que de
diverses localités
» Après la cérémonie religieuse, le cortège a accompagné
au cimetière de l'Ouest la dépouille mortelle de M. Lamberff
que portaient h bras des jeunes gens de la ville.
» Par un pieux souvenir, l'Administration municipale avait
veulu que M. Lambert reposât à càXé de Frédéric Pluquet,
l'historien de la ville »
Deux discours furent prononcés sur la tombe de M. Lam-
bert. Nous reproduisons en grande partie celui de M. Georges
Villers, qui renferme une biographie asse? complète de l'anti-
quaire-numismate, né dans le chef-lieu de la Manche.
0 Les regrets que cette perte excite seront unanimes, et
dépassant l'enceinte de notre eité, ils auront pour résultat de
montrer la haute estime que le monde savant professait pour
les travaux de l'homme laborieux qui, pendant un demi-
siècle, a défriché le champ de l'archéologie et contribué par
ses veilles à en augmenter la fécondité.
» En l'absence d'un illustre enfant de Bayeux, de M. de
Caumont (i), qu'une amitié quasi demi-séculaire n'eût pas
(1) M. de Gaamont, retenu en ce moment à Moulins, par le Congrès
scientifique, présidé par M. Duruy, n*a pu assister aux funérailles de
M. Lambert, où la Société fraiiçaise pour la conservation des monuments
était représentée par son honorable Secrétaire général, M. Fabbé Le Petit.
— •• —
manqué d'appeler auprès de cette tombe, la Société aeadé-
mique de Bayeux, qui apprécie dans tonte son étendue la perte
que nous venons d'éprouver, a jugé que c'était pour elle un
devoir de payer à la mémoire de l'homme qui réellement l'ho-
norioity le tribut de la reconnausance publique. C'est donc à
notre faiblesse qu'incombe l'accomplissement de ce devoir.
0 Celui que nous regrettons n'appartenait pas, par son ori-
gine, à la ville de Bayeux.
. » M. Lambert, né à Saint-Lo, le 9 juillet 1794, vint en
it08 se fixer dans notre localité.
» A cette époque, ofi, comme à cette heure, un soufOe bel-
liqueux surexcitait la France, le jeune Lcunbert paya à son
pays le tribut du sang. Soldat pendant deux années, il fit la
campagne de 1814 à l'armée du nord.
» Mais Fagitation des armes convenait peu à cette nature
caMe et tnéddtative; aussi, en tôl6, entra-t-il dans le bureaux
de la Sous-Préfectuire de Bayeux.
» Avec l'aptitude qui le caractérisait, le jeune employé eût
pu espérer trouver ailleurs une carrière dotée de plus d'avan-
tages ; mais il se coûtenta de cette position pour ne point se
séparer d'un père et d'une mère qu'il aimait tendrement.
» Né dans une position modeste, et à une époque où Fins-
traction ne se dispensait pas dans les conditions de libéralité
qui hbnorent notre époque, M. Lambert n'avait re^ qu'une
èddcation fort élémentaire ; aussi, mit*il à profit les moments
que n'kbsorbaient pas les obligations de son emploi^ afin de
se livrer à ses goûts pour Fétude de l'histoire, des ébeiti^aités,
des beaux-arts.
» Ce fut alors, qu'encouragé dans cette voie par le fbdctfon-
niBÔre distingué qui présidait à radministratiôn de notre arron-
dîsséméDt, M.' Génaâ-Duhomme, fl lui fut donné, & lui, fils de
ses œuvres, dé prendre rang parmi les hommes qui se livraient
à l'étude de nos antiquités normandes, et de nouer â:tec
'MM. Frédéric Plûquet, de Gervîlle, de Gaumdnt, Atgnste Le
Prévost, Galeron^ Diibour^ d'bigny, des relations précieutes
que là mort seule à pu briser.
^^^ » Ce fut en i8â4 que M. Lambert fit ses débuts' âèins le
.^nkonde'littéraire^ par son mémoire sur la bataillé de F6rinigny,
Subliçation ^trîotiquè destinée à faire revivre lé soùVcihir d'Un
es faits les plus glorieux de notre histoire, travail qu'ac-
^'cueillh favorablement ropinion publique.
. «..JUa^.d^cpuyçrtje des Jhprmes, cçs constructions somp-
tueuses, que' recouvre aujourd'hui l'emplacement de l'église et
dujrâ^tière^ai^t-Ki^ureint^ viiit en^sfiite fournir à M. Lambert
A'9cc0(âQO:de prpuvor quele jeune archéologue, dont les études
épigraphiquei :^ya^ent p)u§ tfijr^ .démontrer la perspicacité,
était aussi apte à étudier les antiquités romaines hissées dans
— 70 —
notre pays par le passage du peuple-roi, qu'à déchiflDrer les
Chartes qni contiennent les glorieuses légendes de la Patrie.
» L'amour des livres, a dit quelque part notre vieux Ménage,
a l'amour des livres est la passion des amas honnêtes. » A ce
point do vue, l'étude de la bibliographie eût accusé l'une des
aptitudes d'un homme aussi bon que M. Lambert, si la re-
cherche de livres estimés et précieux n'eût été pour sm travaux
d'une nécessité absolue.
» 11 s'initia donc à la science des Brunet, des Peignot, et,
en 1819, lorsque le célèbre Dibdin écrivit la relation de son
voyage bibliographique en France, le nom du jeune archéo-
logue bayensain trouva plus d'une fois sa place dans le cha-
pitre curieux que le savant et malicieux bibliophile anglais a
consacré à ses explorations dans notre ville.
» Ce furent ses connaissances en bibliographie qui dési-
gnèrent naturellement M. Lambert au choix de l'autorité,
quand, en 1833, le Conseil municipal, obéissant à un besoin
réel, créa notre bibliothèque publique. Vous savez, Messieurs,
si notre ville a eu à s'applaudir de ce choix heureusement
inspiré !
» Commencée avec un fonds de 4,000 volumes environ, ce
dépôt littéraire en compte plus de 20,000 aujourd'hui. Sans
doute, dans cet accroissement, il faut faire une large part aux
dons généreux dus au patriotisme de trois enfants du pays,
MM. Paquet, Tillard et Delarue ; il fiBiut tenir compte aussi au
Gouvernement de ses largesses, et au Conseil municipal des
sacrifices intelligents qu'U s'est imposés pour augmenter notre
fonds littéraire. Mais, ce qui est le propre de M. Lambert dans
cet accroissement, c'est son activité infatigable pour provoquer
les dons et les acquisitions de livres ; c'est surtout son discer-
nement judicieux qui, écartant impitoyablement du dépôt
scientifique confié à ses soins cette littérature éphémère que
répudient le goût et la génie de la France, a su, avec des res-
sources bornées, réunir un fonds considérable d'ouvrages sé-
rieux, dont la valeur défiera les caprices du temps et qui
seront toujours des trésors scientifiques.
» La curieuse collection lapidaire, composée en partie de
colonnes milliaires, qui forme l'annexe de notre Musée, est
aussi une des créations de M. Lambert. Bien peu de villes pos-
sèdent de pareils titres de noblesse ; aussi un des érudits de
notre époque, M. Léon Renier, de l'Institut, l'a-t-îl mention-
née avec de grands éloges dans un article sorti de sa plume
autorisée.
» Combien notre Musée de peinture n'a-t-il pas dû aussi au
zèle de M. Lambert I
» Mais il est un monument qui est l'honneur de notre cité,
et dont le renom attire, de tous les points de l'Europe, dans
notr9 ville favorisée, les touristes et les érudits.
— 71 —
9 C'est cette toile inestimable sur laquelle l'aiguille d'une
reine a retracé toutes les péripéties de ce grand drame qui a
fait l'Angleterre et, quî/plus d'une fois, a inspiré la plume
d'Augustin Thierry.
9 Gardien vigilant de cette glorieuse relique, M. Lambert
avait lié, en quelque sorte, son existence à celle de ce monu-
ment vénéré. De même que le soldat préposé à la garde du
drapeau, ne souffre pas que le plus léger outrage vienne
souiller ses nobles plis, de même l'homme, que nous pleurons
aujourd'hui, se dressait de toute sa hauteur, pour empêcher
que l'injure, même du doute, pût planer un seul instant sur
l'origine de notre tapisserie.
» Aussi, lorsque, en 1841, un savant anglais BoltourGorney,
reprenant les arguments, mis déjà timidement en avant par
l'ahbé De La Rue, vint, en l'attribuant à la seconde Mathilde,
contester la date de la broderie que les traditions et son orne-
mentation font avec raison remonter à la royale épouse du
vainqueur d'Hasting, avec quelle science, quelle vigueur de
logique M. Lambert, dans une polémique mémorable, en ven-
geant l'authenticité de la précieuse relique, ne conserva-t-il
pas à la ville de Bayeux, l'un de ses titres les plus sérieux à la
curiosité des étrangers !
» Nous vous avons parlé. Messieurs, du bibliophile, de l'é-
pigraphiste^ que n'aurons-nous pas à dire du numismate ?
» C'est surtout sur ce terrain que M. Lambert a conquis
une supériorité , une renommée qui préserveront à jamais
son nom de l'oubli.
» A une époque où, délaissant les sentiers battus par
Vaillant, par Morell, quelques numismates portaient leurs in-
vestigations sur l'étude des monnaies nationales, M. Lambert
fut un de ceux qui s'engagèrent le plus résolument dans cette
voie nouvelle. Collaborateur des de Saulcy, des de la Saussaye,
des Cartier, des de Longpérier, dans la rédaction de la Bevue
de Numismatique, il contribua par d'intéressants articles au
succès de ce recueil, préludant ainsi à la publication de son
grand travail intitulé : Essai sur la Numismatique Gauloise
du nord-ouest de la France,' œuvre capitale qui placera son
nom à côté de celui des Lelewel, des Poet d'Avant, des Con-
brousse.
» Ce travail ne devait pas être la dernière œuvre capitale
de M. Lambert; il y a à peine quelques semaines, il publiait
encore un important mémoire sur î'épigraphie de notre pro-
vince, novissitna eerba de l'homme si laborieux, dont les
écrits ont été aussi nombreux qu'intéressants.
9 En relation avec les sommités de la science archéologique
de notre époque, attenant à divers titres aux principales asso-
ciations littéraires de notre temps, investii dès 4840, par
M. de Rémusati du titre de eorrespondant du Comité des arts
â
— 7« —
et monumeiits près le ministère de Tlnstruction publique et
d'Inspecteur des monuments, appelé par la Société des anti-
quaires de Normandie à s'asseoir comme directeur sur ce siège
où les Guizoty les Le Normand, les Vitet, les Paulin Paris, ont
marqué leur passage ; attaché en dernier lieu à la Commission
de la topographie des Gaules, institution édose sous l'influence
de- la publication de l'histoire de César, M. Lambert eût pu
légitimement aspirer à des positions élevées et à des distinc-
tions qui ne firent pas défaut à ses amis.
n Mais la fortune ne dispense généralement ses dons qu'à
ceux qui sollicitent ses sourires, et lui, il avait l'àme ûop
noble pour mendier les fareurs des puissants du jour.
» D ailleurs, avec ses goûts modestes et sa vie si réglée,
qu'eût-il été faire sur le théâtre bruyant du monde, où,
comme l'a dit Massillon, tout roule sur le faux et n'est par-
tout que représentations. Le calme de l'étude, le commerce
de quelques amis, la vue journalière des monuments, objets
de ses études de prédilection, le plaisir qu'il éprouvait à gui-
der la jeunesse qui venait puiser aux sources littéraires dont
il était le docte dépositaire, convenaient mieux à ce bénédictin
égaré dans le monde, à cet homme excellent, dont la plus lé-
gère goutte de fiel ne souilla jamais les lèvres, à ce sage qui
sut trouver la mediocritas aurea dans la position modeste que
la Providence lui avait départie.
» Cependant, l'heure de la justice allait sonner; un ministre
s'était trouvé qui, tenant à attacher son nom à cet acte de ré-
paration honorable, se proposait de récompenser enfin, au
15 août prochain, par une distinction éclatante, les nombreux
labeurs du travailleur in&tigable.
» Mais la mort ne lui aura pas permis d'accomplir cette
oeuvre de justice, et sous la bénédiction du Dieu, dont on
n'invoque pas en Vain le nom, nous avons vu s'endormir, en
philosophe chrétien, celui qui fut notre maître, celui qurfùt
notre ami. . • »
La bibliographie oomplàte des ouvrages de M. Lambert ne
serait pas &cile à faire, parce qu'il était de ceux qui donnaient
des articles à des journaux^ à des revues, sous le voile de l'a-
nonyme. Nous connaissons de lui les ouvrages suivants :
Woiici tur la wUUuê éqmêilre^ éiie de OuiUaufnê^U'^Giïnquérant^ à
Caen: (Extrait des Mémoires de la Société des antiquaires de Nor-
•oiandie). Gaen, i82i, 8** de 10 pages.
Mémoire tur la bataille de Pormiany. Gaeti, i^4, 8^.
Réponse de 46 paget à la diaertalion de M. Delaunay^ ewr h tableau
de la bataille de Formigny. Gaen, 48S4, 8* de 90 pages.
Premier' Mémoire tur let cênttruetiimt anuiquêt et Iti obietê déam-
tertt, em 1821, Ufrt de» fimUkt eafécMee dont Fmeieii cimetière de la
povoiMiSflM-rlMwma de la ville de Baiyeutt. G^eo, i8î4, 8* de 12
pages.
— 71 —
Dmutiè0i0 M4mQùe^4ur Ui Thtmus ontiquêi d$ la vHU 49 Ba^mtx.
Caeo, iSi4, 8« de 21 pages.
^Ttokième MévMirs sur Ui Thsrmêi antiques de la vUle de Bayeux.
Gaeo. 1825, 8*" de il pages.
Extrait d'une lettre admeée à M, de Caumonl le 31 octobre 18299
nir quelques débrit Romains exhumée à Bayeux prèsde la Cathédrale,
(Mém. de la Soc. des antiq. de Normandie, volume de 1829-1830).
Exlrait'd'une lettre adreseie à M. de Caumont, tur un dépôt de mé-
daiUes trouvé à la Cambe {Calvadot), 18 pages dans les Mém. d'id.,
vol. de 1831-1833.
Mémoire êur le piédettal antique de marbre^ trouvé dans le
XVP êièele à Vieux^ près de Caen, et connu sous te nom de MAEBftl
Di ToRiGMT. Bayeux, 1833, 8« de 45 pages avec deux planches de
Tauleur, lithographiées.
Note tur une monnaie d'or de la première race de» roi» de France^
trouvée à Benouville^ prè» Caen, Caen, 1834, 8** de 8 pages et une
planche gravée par Tauteur.
Procès-Verbal de l'inauguration de la borne monumenttUe élevée, aux
frai» de |f. de IQaumotif, en^ mémoire de la bataille de Pormigny.
Caen, 1834, i* de 4 pages.
Notice historique sur l'arrondissement de Bayeux. Caen, 1836,
in-12 lie 71 pages.
Notice sur les bas-reliefë qui décorent la partie la plu» ancienne de
la nef de la cathédrale de Bayeux^ lue dans la séance publique des an-
tiquaires du ^juillet 1837, insérée dans le tome X des Mémoire».
Note »ur une médaille d'or de l'empereur Marc-Aurèle, trouvée à
Bayeux en 1838.
Notice »ur les colonnes creuses ou lanternes existant dans le voisi-
nage d^anciens cimetières à Bayeux et A Saint- Lo. (Mém. des antiq.
de Normandie, t. XII).
Note sur des sépultures anciennes trouvées à Beviers (Calvados). Ces
deux notes sont insérées dans le t. XII* des antiq. de Normandie,
i841}.
Béfutation de» objections faites contre l^antiquité de la tapisserie de
Bayeux, à Voceasion de V écrit de M. Botton^Comey. Bayeox, 1841,
8* de 26 pages.
Notice historique sur la tapisserie de la reine Mathilde, épouse de
€hnllaume'le-Conquérant. Bayeux, 1844, 8<^ de 24 pages.
Essai sur la numismatique gauloise du nord-ouest de la France.
Caen, 1844, in-4<' de 166 pages et 12 planches. (Mém. de la Soc. des
antiq., 1844).
Discours prononcé par JH . Lambert dans la séance publique annuelle
du 13 août 1844. (Mém. id., t. XIV).
Réponse à la dissertation de M. À, Peville, sur un symbole gaulois
figuré sur les médailles de l'Ârmorique, désigné sous le nom de
Pbpluh. Caen, in-4<* de 16 pages. (Extrait des Mém. de fa Soc. des
antia. de Normandie, t. IV, 2'' série, 1848).
Oiservations sur une note relative aux phalères et aux enseignes
militaires des Romains, à t^oecasion d^un symbole gaiulois des mé-
dailles de l'Armoriqiue. Baveux, 1849, in-4* de 6 pages.
Dissertation sur un talisman du XVl* siècle, découvert près de
.Bayeux. Bayeux, 1849, 31 pages 8*".
Symbole gaulois des médailles de tÂrmorique. Bayeux, 1849, in-4*
de 6 pag.
DéebmerU de m&nnaiês desXf H XVi* sièetes, à BoMemMe. Caen
(Mém. d«Ja Soc. daa aatiq., xx« vol., 1803).
1
— 74 —
Koiiee biographique $ur Michel Eewiere^ préire^ hiêtoriem de Beiyeuw,
Baveux, 1853, 8^ cfe 15 pages.
Bësai ntr la Numisfiuuique gamiùiêe du nord-^meH de la Fretnce^
seconde partie, Caen, 1863, in-i* de 138 pages et 19 planches. (Mém.
de la Soc. des aniiq., t. XXV).
Epigraphie romaine dans le déparlement du Calvados, Caen, 1869,
in-4* de 38 pages et 5 planches.
On doit ajouter à ces nombreuses publications une dizaine
de brochures sur la bibliothèque de Bayeux, où sont men-
tionnés les dons faits à cette bibliothèque et les principales
acquisitions du zélé conaervateur.
L'Ebiteur.
ACTE DE BAPTEME
ET VÉRITABLE DATE DE LA NAISSANCE
DE
SAINT -ÉVREMOND.
J'ai découvert dans les registres de l'état civil de la com-
mune de Saint-Denis-le-Gast, deux actes, l'un d'ondoiement,
l'autre de baptême, dont le premier peut appartenir et le
second appartient nécessairement à Saint-Ëvremond, qui prou-
vent que tous ses biographes et lui-même se sont trompés sur
la véritable date de sa naissance.
En ma qualité de son compatriote J'ai beaucoup lu et médité
les œuvres de cet écrivain et j'ai reconnu en lui un délicieux
conteur, un charmant causeur, un fin moraliste, un homme
de goût, un des premiers artisans de notre langue firançaise
qui est devenue déjà sous sa phime plus claire, plus précise.
Je ne tarirais pas d'éloges, si je disais tout le bien que je pense
de lui. Toutefois je ne pourrais admettre qu'il fut un bon
poète.
C'était un homme du monde accompli, et il a eu, pendant sa
vie qui a été très-longue, la coquetterie de chaque âge, même
celle de la vieillesse. Il se vieillissait pour fiedre ressortir avec
plus d'éclat la vigueur de sa santé, la lucidité de son esprit
dans ses dernières années.
Silvestre et Desmaizeaux, qui les premiers ont publié des
notices biographiques sur Saint-Evremond, le fitmt naître au
château de Samt-Denis-Ie-Gast, dans le mois d'avril 4613.
— 75 —
Les deux actes d'ondoiement et de baptême que j'ai trouvés,
établissent péremptoirement la &usseté de cette date.
Le premier titre est un acte d'ondoiement du 5 janvier 1614,
ainsi conçu :
(c Du cinquième jour de janvier 1614, fut baptisé un fils
ponr noble et puissant seigneur Charles de Saint-Denis de
Hambye, châtelain de Saint-Denisrle^ast et ledit fils ne fut en-
core nommé. »
11 est établi seulement par cet acte que, le 5 janvier 1614, a
été ondojé un enfant pour le seigneur de Saint-Denis, père de
Saint-Evremond, mais qu'il ne fut pas encore nommé. Si
SaintrEvremond était né le 1^ avril 1613, comme le prétend
Desmaizeaux, il y avait impossibilité physique que, 9 mois
après, sa mère fût accouchée d'un autre enfant. La fiiusseté de
la date indiquée par Desmaizeaux résulte de cette impossibilité
matérielle.
Voilà donc déjà un point constaté, c'est que Desmaizeaux
est dans l'erreur, quand il le &it naître en avril 1613.
Nous ne trouvons dans les registres de baptême de la com-
mune de Saint-Denis-le-Gast, de nouvel acte de baptême d'en-
tàni du seigneur devint-Denis que deux ans plus tard, au 20
janvier 1616; cet acte s'applique nécessairement à Saint-Evre-
mond, puisqu'il est le seul de la fiunille qui ait porté le nom
de Charles, nom qui appartenait à son parrain de Matignon
comme à son père. Ce nouvel acte est bien l'acte de baptême
de Saint-Evremond; mais rien dans ce titre n'établit que
celui qu'il concerne est renfemt qui a été ondoyé le 5 janvier
1614.
Voici cet acte :
« Le vingtième jour de janvier 1616 fut baptisé un fils pour
noble homme de Saint-Denis, seigneur et châtelain du lieu et
fut nommé Charles par noble et puissant seigneur Charles de
Matignon, comte de Thorigny, gouverneur de Normandie, et
fot la marraine la dame femme du baron du Hommel, fille du
seigneur de Canisy, le tout en la présence de plusieurs gentils-
hommes et dames nobles. »
Il est possible que Saint-Evremond étant né d'une famille
pieuse ait été ondoyé le jour de sa naissance ; c'est sans doute
parce que les choses se passaient toigours ainsi par le zèle reli-
gieux des parents et des pasteurs, qu'on ne fidsait pas mention
de la date de la naissance dans les actes d'ondoiement et de
baptême.
Le long espace de temps qui s'est écoulé de l'ondoiemisnt
au baptême peut s'expliquer par l'importance du personnage
qui le tint sur les fonts du baptême et par celle de ses fonc-
tions : il était gouverneur de Normandie. Il a pu être retenu
par son service et n'avoir eu de loisir^ pour venir à Saint-Denis,
que deux ans après la naissance de Saint*Bviemond» Le pre-
— T6 —
nûer acte peut aussi avoir oouoemé un enfimi qui n'a pas vécu
et qu'on s est empressé d'ondoyer sans lui donner de nom.
Bi on n'admet pas que cet acte d'ondoiement appartienne à
récriYainy on est obligé de reconnaître que celui de 1616 ne
pourrait être attribué à un autre enfant ; ce serait donc en
Î616 et non en 1614 que Saint-Ëvremond serait né. Au reste,
tout me porte à penser que Saint-Evremond est né le 20 jan-
vier 1616, parce que si l'acte d'ondoiement du 5 janvier 1614
devait lui être attribué, on n'eût pas manqué de rappeler, sui-
' vaut l'usage, cet acte dans celui de baptême ; d'aiUeurs, l'ab-
sence de noms indique qu'il concernait un enfant qui n'a vécu
que peu d'heures après sa naissance.
il n'aurait donc pas vécu 90 ans et 6 mois, mais bien 89 ans
8 moia, s'il est né en 1614 ; ou 87 ans 8 mois, s'il est né en
1616, puisqu'il est mort le dO s^tembre 1703.
Il n'ast pas étonnant que Desmaizeaux se soit trompé sur la
date de ia naissance de Saînt-Evremond ; il n'avait d'autres
renseignements que ceux qui lui avaient été donnés par Saint-
Evremond lui-même, ainsi qu'il le déclare dans la biographie
de Técrivain. Dans les dernières années de sa vie, Saint-Evre-
mond aimait à mettre en opposition son grand âge avec ses
qualités juvéniles et sa bonne santé. Il avait écrit, dans une
lettre à Ninon de Lendos, qui n'est malheureusement pas da-
tée : a A 88 ans, je mange des huîtres tous les matins ; je dine
bien ; je ne soupe pas mal ; on fait des héros pour un moindre
mérite que le mien. » Cette lettre, sans date, est certain^nent
antérieure à la mort de la duchesse de Mazarin, arrivée le 2
juillet 1699. Remarquons d'abord qu'elle est placée dans toutes
les éditions de l'illustre écrivain, avant une lettre de M. Julien,
portant la date du 14 juillet 1698, avant les stances sur la
mort à» la belle Hortense, et les lettres de condoléances. que
reçut Saint-Evremond sur la mort de son amie.
D'ailleurs, dans toutes les lettres écrites à Ninon, ai^rès la
mort de la duchesse, il a toujours quelques expressions de
regret ou de douieur pour sa mémoire.
Il est donc hors de doute que cette lettre^ dans laquelle il se
dit âgé de 88 ans, est antérieure à la mort de la duchesse. En
supposant qu'elle soit de 1699 (et il est probable 'fu'elle est
plus ancienne) il aurait eu plus de 92 ans quand il est mort le
SO septembre 1703. Il se serait vieilli par eroeur ou volonté-
rdmait de plusieurs années. Celui qui écrivait ces lignes devait
être porté à se vieillir. Ailleurs, il a dit : j'ai vécu presque un
siècle.
Dans une lettre adressée à Ninon avant la mort de M^ 4e
Mazarin,. il a dit : il n'y a plus de souverain bien pour un
homme de qent ans ;.mais iiestiencore bien d^ oonsolatioDS.
fiilvestre, qui a éorit piaevparftie de sa vie et qui a été ^en re-
lation assez longtemps a«ac loi,. a dit, dans la préfisce pré^-
— 77 —
dant l'éâition de Saint-Ëvrémond, qu'il a publiée en 1705 :
t( On n'a jamais su son âge ; mais par la plus juste supputa-
tion qu'il ait faite, il avait au moins 92 ans quand il est mort.»
Silvestre était son ami et son médecin, et on a un certain
nombre de lettres de l'un à l'autre.
S'il ne connaissait pas exactement l'âge de Saint-Evremond
au moment de sa mort, c'est parce qu'il n'arait qu'une médio-
cre confiance dans les confidences de son ami à ce sujet, ou
parce qu'il n'en avait pas reçu. Il y a donc lieu de penser que,
par ime coquetterie très-naturelle chez les hommes qui ont
une verte vieillesse, il se vieillissait. Le vrai résultant des deux
actes qui le rajeunissent de 8 mois ou de 2 ans 1/2 est donc
vraisemblable, ce qui ne se rencontre pas toujours.
Léopold QUÉNAULT.
-of^acwo-
NoTE DE L'EDrrEUH. — La petite démonstration que l'on vient
de lire nous semble judicieuse, et devra fixer une date qu'au-
cun biographe n'a donnée avec exactitude. M. Charles Giraud,
de l'Institut, qui a mis une Histoire de Saint-Evremond en
tète des Œuvres mêlées de cet auteur (i), affirme en note,
page 13, que Saint-Evremocd lui-même a donné son âge dans
une lettre à Ninon, de 1698, lettre où il se dit âgé de 88 ans.
La conjecture de M. Quénault sur une coquetterie de vieillard
est ingénieuse, et ne laisse aucun doute en présence de l'acte
de baptême qu'il a trouvé : il n'y a rien à objecter contre des
registres authentiques.
(1) Œuvres mêlées de Saint-Evremond, revues, annotées et précédées
d'une Histoire de la vie et des ouvrages de l'auteur, par Charles Giraud,
de rinstitat, à Paris, J. Léon Techener fils, libraire, rue de l'Arbre-Sec, 82 ;
1866. 3 vol. in-12.
I
ADMMSTRATIONS.-PERSOML.
— 84 —
GOUVERNEMENT
PRÊSIDEIT DE LA RÉPUBLIQUE
M** Di MAG-MÂfiON, 0UG db MâGENTâ (GC*).
CORSEIL DES IIRISTieS.
M. le duc D£ BkOGLIÉ (^), Député, Ministre de Flntérieur,
Vice- Président du Comeil.
M. le duc DBGAZd», téputér Mimsi$e d$$ Affairée étranger es.
M. MAGNE (GGi)^), Député, Ministre des Finances.
M. DËPËYRE, Député, Garde des Sceaux, MinUtre de la
Justice.
M. le G*> DU BARRAIL (GO^), Minisire de la Guerre.
Le Vice-Am** de DOMPIERRB d'NOBNOY (GO^), Député,
Ministre de la Marine et des Colonies.
M. m FOURTOU, Député, Ministre de rinstructian publique,
des Cuites et des Beaux^Afts.
M. le B** m LARCY, Député, Ministre des Travaux publics.
M. DESËILLIGNY {^), Député, Ministre de r Agriculture et
du Commerce.
— 82 -^
«SSEIBLEE RITIOmLE
M. BUFFET (!»), triiiimt.
Mil. DK 60ULARD.
G^ BENOIST d*âZT («).
MARTEL.
Vite-PréêUnU;
6*1 B<» Di CHABAUD-LATOUH (GC«).
MM. Francisque R[VE.
L. GRIVART.
Félix VOISIN {*). . __^^ .
G" Louis DB SÊGUR. * S«r^/«m.
V"* BLIN DB BOURDON («).
E. DB CAZEXOVE D8 PRADINES.
MM. BAZK. >
G«i MARTIN DB8 PALLIÈRES (GO^). Quetteurt,
TOUPET DBS VIGNES. I
DÉPUTÉS DE LA lAICHE.
MM. G'« D*AUXAIS.
O* DARU (0*).
FOUBERT.
GASLONDE (0^).
DB Là GERMONIÊRE.
LEGRAND (Arthur) («).
LENOEL (Emile).
DB SAINT-GERMAIN (Hervé) (G^).
DB SAINT-PIERRE (Louis).
SAVARY.
C*« DB TOCQUEVILLE (*).
DÉPARTEMENT DE LA MANCHE
.a «-«.
ORGANISATION ADMINISTRATIVE.
— 84 —
USTE CHRONOLOGIQUE DES PRÉFETS
DO DÉPARTEMENT DE LA MANCHE.
s
NOMS.
Maishttot
Moirruinr
CoSTiU ...•
Bossi
DB YaNSSAT
ESHAKCAKT
D*EsTODAina.
Baddb
Gather
MnaiK
BONHBT
Hatin (Commissaire)
ViBiLLARo (Commissaire)^ .
Le Hodkt (Commissaire par
intérim)
Le Hodet (Préfet)
dbTanlat
JouaoAiif
Paolzb-dTtot
IhJGUt
DB BonmuB
GOLLAUHB D*AUMBBAU
Pbon
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LeH OBL
Fbémoict
Vaultibb
DB CflABVAClCAC. .
DATES
DBS NOBIIUTIOIIS.
li ventôse an Yin. .
29 germinal an IX. .
i^ germinal an XIL .
«février 18ff^
l7iuUletl8i5
49 juillet 1820
7avrill8t4
10 août 1830
19 août 1830
21 octobre 1836 . . . .
• 29 novembre 1842 • .
26 février 1848
2 mars 1848
2mail848
23 juillet 1848
24 janvier 1849
26 novembre 1851 . .
22 janvier 1852
30juiUet 1853
27 millet 1859
16 janvier 1862
1" février 1862
12 novembre 1865 .
17 février 1870
6 septembre 1870..
22 septembre 1870..
29 septembre 1870. •
4 février 1871
2avril 1871
17 octobre 18^73 . . . .
DGBËB
DB iMxm» vOMcnom.
1 an 1 mois 15 jours.
2 ans 1 1 mois 23 jours.
2 tt» 10 mois !«)#«».
5 ans 5 wxn^^jtaûts»
5 ans 2 jours.
3 ans 8 mois 17 jours.
6 ans 4 mois.
Non installé.
6 ans 2 mois.
6 ans 8 jours.
5 an? 3 mois.
2 mois 2 jours.
2 mois.
8 mois 22 jours.
2 ans 10 mois.
1 mois 26 jours.
1 an 6 mois 8 jours.
6 ans.
2 ans 5 mois 15 jours.
Non installé.
3 ans 9 mois 20 jours.
4 ans S mois 4 jours.
6 mois 18 jours.
15 jours.
7 jours.
4 mois 5 jours.
1 mois 10 jours.
2 ans 7 mois.
Installation du 22 oc-
tobre 1873.
-JA-
PRÉFECTURE
-Hl^
M. DE CHAMPAGNAC {m)> frif^.
M. ^'AUVERGNE, Secrétaire général.
H. le Préfet donne audience au public les mercredi et samedi, de 1 à
4 heures.
Les fonctionnaires sontjieçua, snr demfuide, tous les jours aw^ mdipes
heures.— Les instituteurs et institutrices sont reçus le jeudi.
M. le Secrétaire génécal Benoit tous les jours, de lO.à il heures, et de
5 à 4 heures*
eOUSEIL DE MfFEGTUK.
MM. BB BAR, Viee^Présideni.
m COURSON, Cmueaiêr.
TOUSSENRL, U.
m BRIDAT, Id.
D'AUVERGNE, Secrétaire général, Cjtmismeaire du
mMÊOWuetBeut»
Le CoBteil «le Préfsctnn je oéwit tn.aéaaoe puMIniue le>egiii|li«fti 4s
diaqne semaine, à une heure.
Les audiences sont suspendues pendant la tournée de révision.
— M —
BOKAUI DE LA PRÊFECTUK.
(Ouyerti au publie tous les jours de 9 à 4 heuret).
CABINET DU PRÉFET.
M. DB LA SALLEi Ch$fdu CahinH.
OuYerture des dépêches. — Correspondance particulière. — Affaires
réservées. — SerYÎce du télégraphe du cabinet. — Surveillapce des
journaui du département. — Sou5-Préfets et Conseillers de préfec-
ture.—Conseillers généraux et Conseillers d*arrondi88ement.—liaires
et Adjoints.— Beaui-Arts.— Honneurs et préséances.— Fétea et céré-
monies publiques.
M. Blondbl, Swê'Chêf.
Distribution de la correspondance. — Personnel de tous les ser-
vices et de toutes les administrations. — Prestation de serment des
fonctionnaires.- Demandes d'audiences et de congés. — Nominations
et promotions dans Tordre de la Légion d'honneur. — Ordres
étrangers.— Médailles et récompenses pour belîes actions.— Recours
en grâce.— Secours à divers titres.— Bureaux de tabacs.— Débits de
boissons. — Loteries. — Réfugiés politiques. — (*.onférences et Cours
publics.— Nomination des Présidents des sociétés de secours mutuels,
des Membres des bureaux de bienfaisance et des Commissions admi-
nistratives des établissements de bienfaisance.
PREMIÈRE DIVISION.
Chef de DMiion : M. LEPiifQABD.
Réception et transmission du BulUOn du Luit et de toutes les
publications officielles. — Imprimerie, Librairie, Colportage, Es-
tampes et Gravures.— Abonnements et envois périodiques.— Brevets
d'invention. — Statistique générale. — Procès-verbaux du Conseil
général.— Elections. — Recrutement, Enrôlements. — Engagements
volontaires d'un an. — Réserve de Parmée active. — Armée terri-
toriale.— Casernement des troupes.— Marine et Colonies.— Sapeurs-
Pompiers.— Gendarmerie.— Poudres et Salpêtres.— > Pools et chaus-
sées. Chemins de fer, Navigation, Usines. Cours d'eau. Dessèche-
ments. — Mines et Carrières. —^ Bacs et rateanx. — Lignes télégra-
phiques. — Propriétés, Mobiliers, Bâtiments civils. Dons et Legs,
Contentieux, en ce qui concerne le département* et TEtat.— Bureaux
d'enregistrement et Affaires domaniales. — Police municipale.—
Police de la chasse, de la pèche, des voitures publiques, des rivages
de la mer, des subsistances, de la salubrité et ae la sûreté publiques.
—Etablissements insalubres.- Médecins, pharmaciens, Tétérinaires.
— Prisons, surveillance des condamnés. — Divisions administratives
et ecclésiastiques.— Associations.^ury. — Population. — Passeports,
légalisations. — Poids et mesures.— Agriculture.— Haras.— Industrie,
Commerce et Manuiactures. — Marque de garantie des matières d'or
et d'argent. — Ecoles spécialea et nationales. — Répertoire des actes
sujets à Tenregistrement.
DEUXIÈME DIVISION.
Chêfdi DMiion ; M. Gahbillon.
Administration et comptabilité des Communes et des Etablisse-
ments de bienftiiance.— Session des Conseils municipaux.— Archives
— 87 —
et Bibliothèques comnontiales. — - Budgets et Comptes des communes
et des établissements de bienfaisance, Autorisations supplémentaires
à ces budgets.— Remboursements de fonds placés au Trésor.— Coti-
sations municipales. — Octrois : Règlements, Tarifs, Frais de per-
ception.— Frais de casernement et d*occupation de lits militaires. —
Droits de location de places dans les foires et marchés. — Droits de
pesage, roesurage et jaugeage publics. — Droits de Yoirie et autres
dont la perception est autorisée au profit des communes. — Imposi-
tions extraordinaires et Emprunts communaux.— Biens communaui.
— Dons et Legs aux communes, aux établissements de bienfaisance,
aux fubriques. — Placement et remboursement de capitaux apparte-
nant aux communes et aux établissements ci-dessus désignés.—
Actions judiciaires et Transactions intéressant les communes et les
établissements publics. — Bfttiments communaux.- Secours pour les
maisons et le mobilier des écoles. — Distraction pour services com-
munaux des parties sunerflues des presbytères. — Monuments bislo-
riques.— Cimetières : Police, Translation, Agrandissement, Règle-
ment et Tarif des concessions.- Voirie urbaine, Plans d^alignement,
— Hospices et Bureaux de bienfaisance. — Règlements du service
intérieur. Traités ayec les congrégations religieuses. Régie des pro-
Eriétës, Adjudications et marchés. — Secours aux établissements de
ienfaisance.— Pensions de retraites, ou autre mode de rémunération
des services des employés communaux et hospitaliers. — Instruction
Î primaire et seconaaire : Ensemble du service, Bourses dans les
ycées et collèges, Caisse dMpargnes et de prévoyance des Instituteurs
communaux. — Chemins vicinaux de crande communication, d'in-
térêt collectif et de petite vicinalité ; Chemins ruraux. — Prestation
en nature.— Fabriques d*églises : Nomination des membres. Révision
des comptes en cas de contestation entre ces établissements et leurs
trésoriers.— Répartition du fonds commun des amendes de police.
TROISIÈME DIVISION.
CkefdêDMnon : M. Lascaux.
Comptabilité générale et départemenUle : Mandatement des dé-
penses de toute nature, Comptes et Budgets départementaux. Vire-
ments de crédits. Réimputations, Reversements, Situations pério-
diques. Comptes annuels et situations définitives en clôture d exer-
cice.—Colons réfugiés.— Réfugiés politiques. Comptabilité.— Télé-
graphie, Complabilité.— Elablissemenis sanitaires. Comptabilité.—
Chambres de cotumerce, Comptabilité.— Service des gens de mer :
Solde arriérée, Secours surMa caisse des invalides de la marine. —
Traitements administratifs.— Frais d*ad mi nisl ration de la Préfecture
et des Sous-Préfectures.— Trésor public : Transport de fonds. Refonte
de monnaies. — Dette publique, Rentes sur TKtat. — Pensionnaires
de TEtat et Rentiers viagers. — Contributions directes: Sous-Répar-
tition, Recouvrement, Réclamations, Poursuites. — Cadastre. —
Contributions indirectes.— Douanes. — Caisse des retraites et liqui-
dation des pensions des employés de la Préfecture et des autres
services départementaux. — Liquidation des pensions des employés
des prisons et du service de la vérification des poids et mesures.**
Caisse d'épargnes.— Caisse des retraites de la veillesse.— Comptoirs
nationaux. — Visa des récépissés. — Frais de justice. — Assistance
publique ; Extinction de la mendicité ; Aveugles et Sonrds-Muets ;
Secours à divers titres.— -Aliénés et enfants trouvés : Personnel et
ensemble du service. ...
1
— 88 —
GREFFE OU COMSEIL DE PRÉFECTURE.
(Oarert tooi ki jonn d* 9 à 4 beunt).
Ortgkr : M. LAiaftQOX.
Réception et •nregistreroeni des tctes introdoctîfs d'instaneet.—
Requêtesy Exploits et procèb-varbaux.— ComiDuoicttion aut parties
ou a leurs maDdataires des pièces de procédure. — Etablissement des
rôles. •* Enregistrement et notification des décisions do Conseil.—-
Corre^ndance relatif e à la régularisation des affaires en instance.
Les renseignements ou commonications que les parties jugent utile
d'adresser à M. le Conseiller chargé du rapport, doivent être transmis par
rintermédiaùre de M. le Préfet.
PCS
ARCmVES DÉPARTEMENTALES.
M. DiiBosc, archiviste.
Arohives de la Préfecture, des Sous-Préfecturee, des communes et des
bospiees. — Classement, inventaires, réoolements, rapports. — Commun!»
oatton et délivrance des titres. ~ Catalogues et surveillance des biblio-
thèques adaûnistratives. —Publication d'ouvrages historiques.
INSPECTION DES ARCHIVES COMMUNALES ET QOSPlTAUËitfiS.
ln$pecteur : M. Dubosc, archiviste du Département.
CONSEIL DÉPARTEMENTAL.
DES BATIMENTS CIVILS.
MM. le Préfet ^, f^rétiderU ; Rougeul ^^ bigénieur en chef, wee-pré-
MetU ; Duhamel 4^, président du tribunal eivâ ; De Bar, conseiller de
préfecture ; Charpentier, inspecteur d'académie ; Leroy, afsnt-voyer en
chef ; Queillé, arâiitecte du département ; Didier, architeots de rarrondis-
sement de Saint-Lo ; GambiUon, chef de la %* division à la Préfectvre,
ssor^totre.
BATIMENTS CIVILS.
AnokiUeU du dépm%nMni,^U. Queillé, à Saint-Lo.
£dndtislsiir.— M. Ouétel.
^GHITECTES D ARRONDISSEMENT.
m. Didier, à 8aint-Lo; Cheftel, fils, à Avranches ; Metteu. à Mortain;
DesheuUes, chargé de Tarrondissement de Coutances ; Wtard, chargé de
rarrondissement de Cherbourg ; Gouy, chargé de rarrondissement de
Valognes.
JUss architectes d^arrondiasement sont placés sous la direction de M. l'ar-
chitecte du dbépartement pour tout ce qui eouceme le service des bàtimeuM
4(éparMMpaentyix. — ^architecte de rarrondissement d^ Mni^ eat die-
pensé de ce service.
— g» —
POIDS ET MESURES.
Vérilicatews : MM. Dalimier, à Saint-Lo ; Duclo9,*à Avranches ; Hédiard,
à Cherbourg ; Adde, à Coutaaces ; Lambert, à Mortain ; Jacob» à Va-
lognes.
CONSEILS D'HYGIÈNE D'ARRONDISSEMENT.
ARRONDISSEMENT DE SAINT-LO.
MM. de Champagnac^, préfet, pré«ide/i<; Letouzé, docteur-médecin,
vicê'préâident; Le Maire de Saint-Lo; Rougeul ^, ingénieur en chef des
ponts et chaussées; Queillé, architecte du département; Lepingard, chef de
division à la Préfecture ; Frestel, Scelles-Mondézert, Lhomond, docteurs-
médecins ; Doray, pharmacien ; Gosset - Deslongchamps , pharmacien ;
Beaufils, vétérinaire.
ARRONDISSEMENT D'AVRANGHES.
MM. Bouvattier ^, membre du Conseil général, président ; Sanson ^,
maire d* Avranches ; De Pracontal ; Leclère, armateur à Gran ville ; Du-
moncel, docteur- médecin ; Cauquelin, Pinel, Deniaud, pharmaciens ;
Beaufils, P. Ollivier, vétérinaires.
ARRONDISSEMENT DE CHERBOURG.
MM. Larnac, sous-préfet, président ; Liais, maire de Cherbourg ; Fia-
{;énieur ordinaire des ponts et chaussées ; Richaud, chirurgien en chef de
a marine ; Loysel, Legard-Lafosse, Monnoye fils, docteurs-médecins ;
Guiffart, directeur de la santé ; Pluquet, Levionnais, Robe, pharmaciens ;
Pouppe ville, Coumerie, père, vétérinaires.
ARRONDISSEMENT DE G0UTANGE8.
MM. de Waru, sous-préfet, président ; Quenault ^, sous-préfet hono-
raire ; Plaine, maire de Coutances ; le baron Fremin du Mesnil ; Dudouit,
Laisney, Tanqueray, Avril, Vigot, docteurs-médecins ; Marquez, Jamel,
Drieu la Rochelle, pharmaciens ; Hélouis, vétérinaire.
ARRONDISSEMENT DE MORTAIN.
MM. de Remède, sous-préfet, président ; Leteinturier-Laprise, juge de •
paix; Trochon, procureur de la Répubhque ; Renault, receveur municipal ;
Heurtant, de la Houssaye, docteurs- médecins ; jlaborel, médecin des
épidémies ; Coupeau, pharmacien ; Hryniewiez, vétérinaire.
ARRONDISSEMENT DE VALOGNES.
MM. le Sous-préfet, président; Leneveu, N..., LebeJ, Dansos, Sébire ^,
^namy, docteurs-médecins ; Pesnel, Leclerc, pharmaciens ; Hinet, Gos-
setin, vétérinaires.
— 90 —
CONSEIL GÉNÉRAL.
HBMBUS 0« OONSBIL»
CANtMS.
Arrondissement de Samt-Lo.
M.
Yver (Léon), propriétaire à St-Martiii^e<^oiifos9é.
Gouville, maire de Garentan.
Le comte de Sainte-Marie, propriétaire à Agneaux.
Blouet, maire de Pcrcy.
Bernard, docteui^médecin.
Emîle Lenoël, député.
G. Itauline, propriétaire à Saint-Lo.
Legùédois, docteur-médecin.
Leniattre, maire de âàint-Jean^es-Baisants.
Canisy.
Carentan.
Marigny.
Percy.
Saint-Clair.
Saint-JeaoMle-Daye.
Saint-Lo.
Tessy-sur-Vire.
Torigni-sur-Vtre.
Arrondissement d^Avranches.
BouvattierO^, sous-préfet hon'*, propriétaire.
De Bréoey, propriétaire.
Sanson ^, juge honoraire, maire d'Avranches.
Le Mengoonnet.
Le comte de Ganîsy.
Loyer (Félix) ^, notaire à Pontorson.
Horel, propriétaire à Saint-James.
De Saint-Pierre 0^; ancien pk^fet.
De Saint-Germain (François-Gharles-Hervé) G*,
malrb dV^Sàtiiit-Sebier<-s6o^^Avranchés,' député.
Avranches.
Brécey.
Ducey.
Granvilie.
LaHaye-PeèMël.
Pontorson.
Saint- James.
SaHilly.
Villedleu.
Arrondissement de Cherbourg.
MM.
Comte de Tocc[ueville ^.
De Gasté ^, ancien ingénieur de la manne.
Comte Hervé de Sësmaiàôns.
De Gouvillp (Henry).
Vicoinléde Tocijueville 0^.
Beaumont.
Cherbourg.
Les Pieux.
OcteviUe.
Saint-Pierre-Eglise.
Ah'ondishemenl de Coufances.
MM.
Plaine, maire de Coutances.
Savary, député, maire de Gcrisy-la-SalIe.
Le Pesant, conseiller municipal de Coutances,
propriétaire.
Piel-Ferronnière, maire du Mesnit-Amand.
Lavoisy, maire de Lithaire.
GaslondeO^, député.
Deguelle, adjoint de Contrières.
Regnault, propriétaire à Pérîers.
Pignard-Dudezert, maire de Brainville.
Comte d*Aiwtais,' nfàStie de Saint-'Aubiti-du-Perron
et député;'
Bréhal. .
Gerisy-la-Salle.
Coutances.
Gavray.
La Haye-du-Puits.
Lessay.
Montmartin-sur-Mer.
Périers.
St-Malo-de-la-Lande .
St-Sauvetir-Lendéïin .
— 91 —
MEMBRES DU CONSEIL.
■■■Ki
CANTONS.
Arrondissement dé Mortam.
Legrand (Arthur) ^, député de la Manche. •
Fauchon, propriétaire à St-Hilaire-du-Harcouët.
Legrand (Anatole) ^.
Ferré des Perris ij^f , maire.
Laigre de GrainTîlIe, propriétaire.
Bréhier (Hippolyte) ^, propriétaire.
Comte d'Auray, maire.
Labiche (Jules), propriétaire.
Barenton.
Isigny.
Ju Vigny.
Le Teilleul.
Mortain.
St-Hilaire-du-Harcouët.
Saint-Pois.
Sourde val.
Arrondissement de Valognes.
MM.
Foubert, maire de Saint-Sauveur-le-Vicorate.
Vicomte Le Marois, maire du Yicel.
Comte de Pontgibaud ^, maire de St-Marcouf.
Du Mesnildot, propriétaire.
Dufresne 0^, inspecteur général des ponts et
chaussées.
Pain, notaire à Saint-Sauveur-le-Vicomte.
Sébire ^j docteur-médecin.
Barneville.
Bricquebec.
Montebourg.
Queltehou.
Sainte-Mère-Eelise .
St-Sauveur-le-vicomte.
Valognes.
CONSEILS D'ARRONDISSEMENT.
\ •
•i»
MEMBRES DD CONSEIL.
CANTONS.
Arrondissement de Saint-Lo.
MM.
4^ • « •
Le Sage, propriétaire à Sainteny.
Niobey, propriétaire.
Cahours, propriétaire.
Deshameaux, maire de Cerisy-la-Forét.
Courois, notaire.
Frestel, docteur-médecin.
Ozenne, greffier de la justice de paix.
Canu, vétérinaire:
Canisy.
Carentaii.
Marigny.
Percy. .
Saint-Clair.
SaintrJean-de-Daye .
Saint-Lo.
Tessy-sur-Vire.
Torigni-sur-Vire.
i
— d« —
MEMBRES DU CONSEIL.
CARIONS.
Arrondissement d'Àvranches.
MM.
Latouche, adjoint au maire d'Avranches.
Bréhier, docteur en médecine.
Baron, notaire.
Beust fils, avocat, à Granville.
Desfeux, maire de la Luceme.
Marquis de Verdun de la Crenne.
Chevalier, maire de Saint-Aubin-de-Terregatte.
Lemoine-Lechesnay, notaire, à Sartilly.
Tetrel ^, maire de Villedieu.
Avranches.
Brécey.
Ducey.
Granville.
La Haye-Pesnel.
Pontorson.
Saint-James.
Sartilly.
Villedieu.
Arrondissement de Cherbourg.
MM.
Picquot, propriétaire, à Gréville.
Lavielle 0^, commissaire de marine.
Gosse, notaire, à Benoistville.
Houel-Desmonts, propriétaire.
Hamel-Dumilly, propriétaire, à SaintrGermain-Ie-
Gaillard.
Lemarquand, maire de Virande ville.
Périauz, à Querqueville.
Levallois, maire de Ferman ville.
Leveillé, notaire.
BeaumoQt.
Cherbourg.
Cherbourg.
Les Pieux.
Les Pieux.
Octe ville.
Octeville.
Saint-Pierre-Eglise .
Saint-Pierre-Eglise .
Arrondissement de Coutances.
MM*
Briens, ancien maire de Cérences.
Guillemette, ancien notaire.
Chevalier, avocat, adjoint au maire de Contances.
Luce, ancien maire de la Haye-du-Puits.
De Gourmont, maire du Mesnil-Villeman.
Fauvel, maire de Lessay.
Leclerc, ancien maire de Regnéville.
Lerendu, propriétaire.
Doublet.
De la Conté, maire de Saint-Sauveur-Lendelin.
Bréhal.
Cerisy-la-Salld.
Coutances.
La Haye-du-Puits.
Gavray.
Lessay.
Montmartin-sur-Mer.
Périers.
St-Malo-de-la-Lande.
St-Sau veur-Lendelin .
Arrondissement de Mortam.
MM.
Béchet, ancien notaire, à Barenton.
Le Brun de Blou.
De Verdun, maire de Chasseguey.
Regnault, notaire, au Teilleul.
Queslié, ancien notaire, à Mortain.
Poret, ancien notaire, à Saint-Hilaire-du-Harcouët.
RouUin, médecin, à Saint-Hiiaire-du-Harcouët.
Lair, propriété", maire de St-Martin-le-BouiUant.
Lenicolais, fabricant, à Sourdeval.
Barenton.
Isigny.
Le Teilleul.
Mortain.
St-H ilaire-du-Harcouët.
St-Hilaire-du-Harcouët .
Saint-Pois.
Sourdeval.
— 93
MEMBRES DU CONSEIL.
CANTONS.
Arrondissement de Valognes.
MM.
Lecannellier, docteur-médecin, à Barnevillc.
N...
Lemor, maire de Montebourg.
Duclouet, notaire, à Quettehou.
Hamelin. maire de Saint-Vaast.
Legruel, docteur-médecin, à PicauvilJe.
Hersan, propriétaire à St-Sauveur-le- Vicomte.
Daireaux, avocat, à Valognes.
Le Ledy, avoué honoraire, à Valognes.
Bameville.
Bricquebec.
Montcbourg.
Quettehou.
Quettehoii.
Saintc-Mère-Eglise.
St-Sanveur-le-Vi comte.
Valognes.
Valognes.
SOUS-PRÉFECTURES.
ARRONDISSEMENT D'AVRANCHES.
M. Saint- Rbnê-Taillandier, ious-préfel.
M, Sarlin^ secrétaire.
ARRONDISSEMENT DE CHERBOURG.
M. Larnac, sous -préfet.
if. Boivin, s^ecré taire.
ARRONDISSEMENT DE COUTANGES.
M. DE Waru ^, sous'préfet,
M, Lecouillard, secrétaire.
ARRONDISSEMENT DE MORTAIN.
M. DB Rrrivède, souS'préfet.
M» Lenourry, secrélaire.
ARRONDISSEMENT DE VALOGNES.
M. Valembol'rg, sous -préfet,
M. Maeé^ secrétaire.
MAIRIES.
MAIRIE DE SAINT-LO.
MM. RAIIIJNE, Maire; Queillê et Lehêrisset, Àdjoinir; Houssin-
Dumanoir, Lefoozé, Criquet, Nativelle, Heurtant, Duhamel, Ber-
i
. — 94 —
nard, Follin, Elie, Vibert^ Lecomte, Leménicier, PoUier, Vengeon,
Frestel, Rougeul, Vieillard, Didier.
Bureaux. — M. i;aniel, secrétaire.
Jour* et lieur«» d'ouverture i Tous les jours non fériés, de 9 heures à
4 heures.
Recette municipale. ~U. Duvernay-Duplessis 0^, rue du Neufbourg.
Xouri et heures d'ouverture de la recette : Tous les jours non fériés, de
11 heures à 4 heures.
Travaux communaux.— U. Douchin, architecte, place du Champ-de-Mars.
Octroi.— MM. Féron, préposé en chef ; Riglet, brigadier.
Caisse d'épargne.— M.. Colin, receveur.
Xourt et heures de l'ouverture : Le dimanche, de 9 heures à midi.
MAIRIE D'AVRANCHES.
MM. V<^' SANSON f^. Maire; Latogchb et Barbé, avoii<^, Adjoints;
Delouche, Gilbert^ Langlois, Bouvattier, Caiiqueiin, Hébert,
Briens, Lebocey, Perrotte, Gillain, Bataille, Kemaistre, Cheminant,
Le Moine dos Mares, de Pracontal, Becquet, Le Bourlier, Frémio,
Final, Lefillâtre.
Bureaux. — MM. Bongard et Cruchon.
Recette municipale. — M. Fouqué.
Voirie urbaine.—W. Cheftel, architecte.
Ocfrot.— M. (Uiapon.
MAIRIE DE GRANVILLE.
MM. BEUST, Maire; Bbnoist et Riottfàu, Adjoints; Le Mengoonnel,
Cambcrnon, Dairou, Arnaudin, Troclitris, Thévenot^ Ange,
Ghe.'inais, Helacour, Dumoncel, Gorobert, Bavent, Bi net. Toupet,
Boisnard-Grand maison, Touzé et Lenianiclié.
Bureaux.^iA. Dupont, secrétaire.
Recette municipale, — M. L. Durier.
Fbtr]> ur6atn0.-— M. Allain, architecte.
Octroi.— M. Aubry, directeur.
MAIRIE DE CHERBOURG.
MM. Alfred LIAIS,^atfe; Deshambaox ^«Boullement-d'Ingremard,
Adjoints; Leblanc, Livois, Séhier, Oeslande» ^, Manger, Cano-
ville, Henry, Han^l, Gosse, Favier, Baude, Buhot, Daniel, Viel,
Leroy, Le Barbé, Pigeon, Hainneville, RenHult,D(;!aunay, Bobiquet,
Uoltot, Le Granché.
Bureaux. --M. Le BacFieley, secrétaire.
Recette municipale. — M. J. Dupont.
Voirie urôainc.— M.M. Geufroy, architecte de la ville ; Dronel, agent-
voyer.
Octroi,^^\. Raoul t, préposé en chef.
Archives. — M. Digard, archiviste.
MAIRIE DE COUTANCES.
MM. PLAINE, Maire; Boissbl-Doiibrryal et Cbky aue^. Adjoints ;
Le Pesant, jehenne, Plaine, Fremin du Mesnil, Hélène, Quenauil,
Bois^eNpombreval, Avri), Daireaux, Gallîen, GrandiQ>sLheyalier,
— 9iJ —
•l^douy, ^Rkyjety C^ui^OT})» Duprev, Vimond, Chauvet, Dabois^
Léloup, Lemare, Le Pelletier, Poisson.
Bureaux.-^fA. Cbapet, secrétaire.
RecfUe municipale. — M . Lan so t .
Vinrie urbaine, — MM. Desbculles, arcbitecte de U ville; («ecapalaiOf
agcnl-voyer.
Ociroi.'-^UU. Pilon ^, préposé en chef; Jolivet, brigadier.
MAIRIE DE MOBTAIN.
MM. MOULIN, Jlfatrtf ; Dblaportb, Adjoint; QuesUer^ Piel, Delaporte,
Casiille, Broux, Pouliaiu, Leva Mois, Chimps (flls), Coopeaù,
Amand^ Moulin, Bizet, Boursin^ Hervieu,.de Vaufleury.
Bureaux. — M. Jannon, secrétaire.
Recette municipale. — M. Moniembault.
Voirie urb4Une.^^, !<(....
Ocirof.— MM. Dupont et Aumon.
MAIRIE DE VALOGNES.
MM. LE VAILLANT de FOLLEVILLE, Maire; Lslbdt et Bbicqubbbc,
Adjoints; Daireaux, Sébire ^, Leiedy, Lcbiinetel, Leneveu,
Dausos, Martin de Bouillon, d'Abel de Libran, Leiaidier, Henrv,
Née, Kouelle, Flaux, Gostard, Pesnel, Bricquebec, Le Vaillant de
Jb'olleville, Goubajux, Bernard, Sorel» Oury, Unde, Lemeland.
Bureaux.^^. Toile mer, secrétaire.
Recell^ mtintctpaJe.— M. Lafolley, receveur. .
TABLEAU STATISTIQUE
indiquant le nombre d'arrondissements, cantons, communes, et la popu-
lation du département, d'après les deux derniers recensements.
NOJPRB
DBS ABBOnnMBIiniTS.
Saiai-Lo
▲v^anches
Cherboorg
Coataiicev.
■orUln
Talofne»
TOT4«Z
NOHBBB
FâR iiunnsnin ii
enttu
CtBBiacs.
»
447
9
4B4
3
73
40
m
8
74
7
417
«a
M9
POPULATION EN
4866.
444.05-;
•3.804
440,428
74,098
84,788
573,809
4879.
89,980
108,840
87,954
H574t
67,096
79,884
544,776
piffér^oee eo molnt, en 1879,
99,49B
— 96 —
TABLEAU DES COMMUNES
PAR ARRONMSSEMEIfT
Contenant la population par arrondissement, canton et commune ; — La superficie territoriale
la distatice au chef-lieu du département, judiciaire, d'arrondissement, de canton; les noms
Les bureaux de poste sont indiqués par (^ et les relais par iS. \ le signe f placé à la suite de
Curés sont en italique.
Canton dk Saint-Lo ^. Population ;
SAINT-LO^
Agneaux
Baudre
La Barre-de-Semilly
La Luzerne
Le Mesnil-Rouxelin
Rampan
Sainte-Croix-de-Saint-Lo . .
Saint-Georges-Montcocq . .
Sainte-Suzanne-sur-Yirfr. . .
Saint-Thomas
Canist
Dangy
Gourfaleur
La Mancellière
Le Mesnil-Hcrman
Quibou
St-Ebrémond-dc-Bonfossé .
Saint-Martin-de-Bonfossé . .
Saint-Romphaire
St-Samson-de-Bon fossé . . .
Soulles
Carentan
Anvers
Auxais
Brévands
Catz
Les Veys
9i87
656
786
691
282
376
510
771
83
196
320
476
251
Mi
745
1187
588 895
384
506
330
430
K
Saint-Lo.
Idem,
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
89021 17
10106 »
4087
6521
1552
M
3916
3326 50
11443 25
9490 75
4667 50
3989 25
w
28
u
2
26
2
4
32
4
5
33
5
5
33
%3
5
33
5
6
34
6
«
28
»
2
30
2
7
33
7
M
28
M
i :
4
D
6
770
625
933
973
500
845
438
680
177
192
1344
1713
668
1198
801
1253
803
997
G14
629
94:^
1487
Canisy.
Saint-Lo.
7160
Idem.
4746
Canisy.
1235
Idem.
13883
Idem.
9509
Idem.
6242
Idem.
6359
Idem.
4935
Idem.
7437
Canton de Canisy f . Population
6624 50
6795 59
50
50
50
75
»
25
75
25
50
Canton de Carentan f. Population
9
22
9
t»
15
19
15
6
6
27
6
0
7
30
7
9
12
28
12
8
12
21
12
3
8
24
8
3
10
27
10
3
9
29
9
10
9
27
9
5
16
23
16
11
3020 15671K1
1077 1872
357 776
443 921
1.56 278
631 1243
Carentan.
Sainteny.
Carentan.
Idem.
Idem.
40383 08
28
34
28
>i
16468 75
32
35
32
6
6073 50
29
30
29
14
8518 n
29
42
29
8
3.313 75
26
39
26
5
13424 25
28
41
28
m
t
— 97 —
DU DÉPARTEMENT,
ST PAR CANTON,
de chaque commune ;— les bureaux de poste;— le principal des quatre contributions directes;—
df> Maires, Adjoints. Curés et Desservants. Instituteurs et Institutrices.
ihaque canton indique que toutes les <;ommunes sont desser\'ies tous les jours. Les noms des
Maires.
Adjoints.
l
VopolatloB I 88,990 habltanU.
13.533 habitants (11 communes).
Curés
et
Desservants.
Instituteurs.
Institutrices.
MM.
Rauline.
Yver.
.\ouet.
Groult.
Noël.
Bernard.
Guilbert.
Desplanques.
Guilbert.
Louvel.
Polin.
MM.
Queillé, Lehérissey.
Lefèvre.
Goulet.
De Saint-Laurent:
Laroy.
Surget.
Hulmel.
Lesaulnier.
Brouard.
Boivin.
Hamey.
'.99i habitants (Il communes).
HM.
Lvcas - Girard
viUe^.
Cousin.
Tiphagne.
Pierre.
Gault.
Lebarbey.
Leroux.
Blanchet.
Héon.
Desurvire.
MM.
Hébert ; Frères
de la doctrine
chrétienne.
Godard.
Postel.
réunie à St-An-
dré-de-r Epine,
Le Hodey.
Leduc.
Vigot.
Vimard.
Osmont.
Leconte.
Emault.
Grente.
Tréfeu.
Lebarbey.
Du ChÂtel.
U»rond.
Tanqueray.
Blanchet.
Legrand.
Le Coustey.
Cocaigne.
Guernet.
Simonne.
Guérard.
Aumont.
Li fosse.
Yver.
Guilbert.
Fossard.
11,528 habitants (1
14 communes).
Gouville.
Lenoël, Houel.
Touzard.
Lhotellier.
Roguelin.
Gancel.
Martin.
Bu caille.
Poignavant.
Traisnel.
FoUiot.
Gosselin.
Louis.
Vcrmont, Lorance.
Leredde.
Lemétayer.
Potel.
Briant.
Lemétayer.
LeboKaser, Mahoi^.
Paris.
Kainfroy.
Desmonts.
Rivet.
Jouet.
Heubert.
Lesouef.
Herman.
Duquesnay.
Goquelin.
Gosselin.
Sauvage.
Thiébot.
Lecler.
Hamel.
Sébline.
Pouchard.
Vautier.
Leroux.
(ebarbicr, lercrail.
Geslin.
Bnens.
N...
Lamoureux.
MM""
Fromentin.
Lion.
Lefresne.
Pichard.
Marie.
Lebarbey.
Bonnesœur.
Lemennicier.
Caillier.
Thomas.
<:ioiildf;tapeltier
Scelles.
Bailleul.
Legendre.
Vaufleury.
Mahias.
Néel; Lahaye.
Biard.
Legrand.
Lesouef.
lamUd. TriiMt. I«iirë
Pacary.
Corbet.
Martin.
Galliot.
f
— 98 —
NOMS
DES COMMUNES.
Méautis
Raids
Saint-André-de-Bohon . . . .
Saint-Côme>du-Mont
Sainteny
Saint-Georges-de-BohoB.. .
Saint-Hilaire-Petitville . . . .
Saint-Pellerin
MARIGNY£iS
Carantilly
Hébécrévon
La Chapelle-Enjugef
Le Mesnil-Amey
Le Mesnil-Eury
Le Mesnll-Vigot
Lozon
Montreuil
Remilly
SainKîilles
Percy
Beslon
La Colombe
La Haye-Bellefond
Le Chefresne
Le Guislain
Margueray
Maupertuis
Montabot
Montbray
Morigny
Villebaudon
SAINT-CtAIR
Airel...
Bérignv
Cerisy-la-Forôt
Couvains
La MeaufTe
Moon-sur-£ile
Notre-Dame-d'ElIe
Saint-André-de-l'Epine . . . .
Saint-Georges-d'ElIe
Saint-Geraiain-ji'Elle
C3
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I 1
BUREAUX
DE POSTE
qui desservent les
communes.
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1698
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667
616
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1691
9132
649
1398
376
995
393
437
Carentan.
Sainteny.
Idem.
Carentan.
Kl
Sainteny.
Carentan.
Idem.
1364
1032
1001
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1328
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1502
233
281.
280
346
476
326
541
886
502
646
870
956
604
783
16616
5809
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15438
21449
9457
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25
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Marig>'t f. Population!
Marigny.
Saint L!o.
Marigny.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Saint-Lo.
I
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»
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11
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Canton de Percy f . Population
2974
1014
3705
1726
960
1448
235
285
799
1130
366
539
317
465
343
541
669
1154
1175
1405
266
435
516
469
Villedieu.
Idem.
Villebaudon.
Percy.
Villebau^o^.
Percy.
Villebaudon.
Percy.
Sl-Se ver (Calvados).
Idem.
7190
6230
1995
4790
3313
1829
2826
4355
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2411
3156
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25
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1 25
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9
9
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9
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11
6
Canton de Saini^Clair f . Population
606
800
726
1017
603
1217
1794
2383
767
1503
722
1022
754
980
230
285
335
724
648
896
514
889
El
Saini-CIair.
Cerisy-la-Forôt.
Saint-Clair.
Idem.
Idem.
Cerisy-la-Forét.
Saint-Lo.
Cerisy4a-Forét.
Idem.
66-17 09
10139 17
7316 50
18481 58
9864 50
8093 25
ai75 95
1245 >.
4066 75
5185 83
5Q47 50
12
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12
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15
12
40
12
18
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10
38
10
9
37
9
13
41
13
11
39
11
9
37
9
11
39
11
13
41
13
6
li
9
4
t)
8
la
7
11
15
— 09 —
Maires.
Adjoints.
Carentan.
Curés
et
Desservants.
JLV.
SIM.
■illpmer.
Perrote.
feipltier.
Lavarde.
ioncet.
Boisscl.
ielin.
Hcrvieu.
îelaGonni\ière.
Laisné-Desvignets.
|iB<(l-0oiekr(fai.
Colette.
Butel.
Hérout.
B<*aurf paire.
TouraiJIe.
Mi habitants (i
1 communes).
Silles.
Menant.
Giret.
Rihouey.
Si^nant-Lesprès.
I^anglois.
Duiiouyt.
Dumont.
A^seIln,
Lemoi^ne.
Le Baron.
Catherine.
Rose.
Robin.
Frémond.
DuperrouzeJ.
\i>ilet.
Leçrand.
Defontaine.
RauUine.
Guillot.
Hardy.
>.634 habitants (1
2 communes).
Blouet.
Houel, Lehérissey.
Lucas.
Pichard.
L^pesant.
Debroizc.
Estur.
Carrey.
Levallois.
Binet.
Delafosse.
Durand.
Hartin.
Lebrun.
Chapelle.
Voisin.
ftoisard.
Yarin.
Rognault.
Fizel.
riistain.
Deschamps.
Canupt.
Sébcrt.
140 habitants (1
A communes^.
ii'^rnard.
Pothier.
'»niualle.
Jeanne.
«nrefus.
Lespérance.
^shameaux.
Malheii)e.
Indré.
Lempérière.
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Enouf.
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Heussebrot.
'pannette.
Lecot.
-efèvre.
Putot.
^acary.
Angot.
><'lerc.
N . . . .
MH.
Lecointre.
Lepage.
Fauvel.
EsHne.
Rapilly.
Vigier.
Legouche.
Bonnel.
OUivier.
Leroy.
Benoist.
Miqueiot.
Hollande.
Gosselin.
Legastelois.
Vivier.
Lafosse.
Hécan.
Lesaulnier.
Legoupils.
Lecanu.
Duval.
Leroy.
Hervy.
Trincot.
Moutier.
Tesnière.
Forest.
Pousset.
Lemonnier.
Vaultier.
Rihouey.
Lebreton.
Fontaine.
Legallais.
Hamelin.
Lehérichon.
Née.
Pigassc.
Vivier.
Dolbet.
Letenncur.
Instituteurs.
MM.
Lemière.
Bellais.
Lechevallier.
Fauvel.
Loquet.
Pottier.
Leterrier.
OUivier.
Gohin.
Lemoigne.
Legouet.
^oulialn (Perdiad)
Vigot.
Dure!.
Duval.
Lemaltre.
Lefèvre.
Lemonnier,
Lucas.
Fautrad.
Dujardin.
Lafné.
Lherraitte.
Cirou.
Menard.
Dupré.
Gonin.
Bertin.
Loisel.
Fremond.
Thiébot.
Tiphaine.
Desmoulins.
Institutrices.
MM""
Lecaplain.
Daniel.
Jbrlrel. tr tililt-TIftel*.
Regnault.
Grossin.
Madelaine.
Gancel.
Menant.
Gambillon.
Macé.
Fauchou.
Lecardonnel.
pelalonde.
Moulin.
Olivier.
Yger.
Encoignard.
Letellier.
Bazin, s' Louis <1«
Gonzag. ; Jottenne.
Lucas.
Galloùin.
Rabel.
Lemaltre.
AlHet.
Lebiguais.
Blanchet.
Bouillot.
Guérin.
Robillard.
Danguy.
Le Verdier.
Levilly.
Eury.
Guérin.
Le Mennier.
Lemennicier.
Renard.
Langlois.
Legrand.
Delafosse.
Rarhine^
/
— 400
NOMS
DES COMXITNES.
Saint-Jean-de-Savigny . . • .
Saint-Pierre-de-Semilly . • .
Villiers-Fossard
« • • • •
Saint-Jean-de-Daye
Amigny
CavigDy
Graignes. ...
Le Dézert
Le Hommet-d'Arthenay. . . .
Le Mesnil-Angot
Le Mesnil-Véneron
Les Champs-de-Losque . . .
Montmartin-en- Graignes. . .
Pont-Hébfrt
Saint-Fromond.
Tribehou
Tessy-sur-Vire..
Beaucoudray . . ,
Beuvrigny . . . . ,
Chévry ,
Domjean
Fervaches
Fourneaux . . . . .
Gouvets ,
Le Mesnil-Opac.
Le Mesnil-Raoult
Moyon
Saint-Louet-sur-Virc
Saint-Vigor-des-Monts
Troigots
TORÏGNI-SfR-VlRE. . . .
Biéville.
Brectouville
Condé-sur-Vire
Giéville
Guilberville
La ChapeUe-du-Fest,
Lamberville
Le Perron ,
Montrabot ........
BUREAUX
DE POSTE
qui dessen'ent les
communes.
= I
DIfTANCB AU CBRP-I.ir«
487
755
351
461
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869
Saint-Clair.
Saint-Lo.
Idem,
6253 75
13
41
13
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7
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6
34
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3
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Canton de SAiNT-JEAN-oE-DAYti f . Popuiation
261
421
193
370
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678
1158
1415
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1459
552
1486
137
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188
283
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1379
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1499
914
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iOOi
997
La Péri ne (le Dézert)
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
4095
3342
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11309
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24289
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15
19
28
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11
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4
13
Canton de Tessy-sur-Vire f . Population
1482
314
350
261
1180
541
178
739
366
383
1250
341
960
515
2008
402
167
1780
647
1600
165
401
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1586;S]
469|Yillebaudon.
669
364
1656
489
234
1101
557
Tessy-sur-Vire.
Villebaudon.
Tessy-sur-Vire.
Idem.
Idem.
Villebaudon.
Tessy-sur-Vire.
399 Torigni-sur-Vire.
2334 Tessy-sur-Vire.
733 Idem.
1574jVinebaudon.
753 Tessy-sur-Vire.
13076 26
1987 50
2757 »
1915 50
7997 63
3238 »
1620 50
4540 25
3180 50
3025
10279
3422
8555
4287
75
75
50
25
10
18
34
18
21
27
21
21
40
21
19
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19
18
37
18
15
33
15
21
37
21
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34
24
12
31
12
12
32
12
14
30
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21
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14
33
14
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3
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3
6
6
10
6
6
9
6
Canton de Torigni-sur-Vire f. Population
292
553
375
2489
1033
2215
374
706
459
386
Kl
Torigni-sur-Vire.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Percy.
17719
3841
2434
21629
6342
11401
1503
4968
3100
2049
76
14
39
14
50
17
45
17
75
14
40
14
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9
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12
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»
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4
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7
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9
7
19
— 101
«
-
Curés
Maires.
Adjoints.
et
Desservants.
Instituteurs.
Institutrices.
•
Sii.>T-Cum.
VU.
M'MeMathan.
xiull.
fflln*
Duchemin.
Le'Guédois.
Raulin.
ït habitants
urois.
«devises.
ui^ebrot.
lliot.
bas.
lisle.
gol.
Itier.
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uzard.
oum.
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noet.
(13 communes).
Le Bas.
Rauline.
Angot.
Voydie.
Duclouet.
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Vaultier.
Thoufoude.
Dujardin.
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Lebas.
Guilbert.
>5 habitants (44 communes).
Cochard.
Joret.
guédois.
gablier.
ra\ille.
droue.
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aufîls.
ifitrei-icaieiills*
isel.
vraode.
loutre,
vray.
ssier.
^intl-L^Mtlis
lafosse.
Hue.
Gosselin.
Launay.
BouUigny.
Lemazurier.
Bisson.
ivier.
Julien.
Lepeley.
Depoilley.
Chasles.
Vallée.
^ habitants (17 communes).
•e.
Léger.
ard.
Flaust.
fâûne.
irdme.
Lepringard.
Hubard.
ssier.
Lepage.
pdhomme.
Legrand.
karre.
Moulin.
dev.
Flaust.
•ei.
Delaville.
moureui.
Loyer.
HH.
Templer.
Mustel.
Pétille.
GUbert.
Aubert.
Vallée.
Beaumont.
Gardin.
Fontaine.
Brodin.
Levieux.
Bertaux.
Langenais.
Duval ; Delarue ;
Girard.
Hue.
Lechevalier.
Mabvre,
Lebailly.
Ménardf.
Lesoul.
Camus.
Brion.
Abraham.
Montaigne.
Desvages.
Chai gnon.
Langenais.
Lebel.
Manson.
Pantin.
Leroy; Darondel.
David.
Leroy.
Lemaltre.
Queudeville.
Margueritte.
Mourocq.
Delaunay.
Piton.
Briard.
MH.
Hulmel.
Melot.
Bailleul.
Lebas.
Leprovost.
Desplanques.
Painchaud.
Lenoir.
Michel.
Chrétienne.
Lepetit.
[•hrittaut.
Lemaltre.
Prévost.
Julienne.
Ravenel.
Levallois.
Keller.
Bucaille.
Leberruyer.
Bréard.
Lécot.
Godefroy.
MM»"
Charbonnel.
Lemonnier.
BouUot.
Blondel.
Layne.
Levillain.
Lesauvage.
Marie.
Bigrel.
Lemains.
Houssin.
Lecardronnel.
Ddacoi.% Lesoigenr.
LoioiBier; lechtrtff r;
Heulldrer.
Delaville.
Aubry.
CtlaN. ir Infi <• Mal-
Canuet.
Martin.
Barbé.
Delaroque.
Lefranc.
Morel.
Restout.
Bosquet, S'
Olympe.
Delaiosse.
Lenordez.
Boutemy.
Lemercère.
Marie.
Godey.
Mottet.
Lecointre.
Navet.
Lechevalier
Emouf.
Guérin.
Templer.
Sanson.
Boutemv.
[iMk.
s*«
— 102 —
NOMS
DES COMMUNES.
Placy-Montaigu
Précorbin
Rouxeville
Saint-Âmand . . «
Saint-Jean-des-Baisants . . .
Saint-Symphorien
Vidouville
AVRANCHES ^
Chavoy
La Godefroy
La Cohanniere
Le Val-Saint-Pair .
Marcey
Plomb
PoQtaiibault ^
Ponts
Saint-Brice
Saint-Jean-de-la-Haize
SaintrLoup
Saint-Martin-des-Champs . .
Saint-Osvin
St-Senier-sous-Avranches. .
Vains
Brécey • . . . .
Braffais
Cuves
La Chaise-Baudoin
La Chapelle-Urée ^
Le Grand-Celland
Le Pelit-Celland
Les Cresnays
Les Loges sur-Bré(.*py . . .
Notre-Dame-de-Livoye . . .
Saînte-Eugienne
Saint-Georges-de-Livoye .
Saiit-Jean*do*Cor<iil-des-BoU. . • •
Saint-Nicolas-des-Bois . . .
Tirepied
Vernix
BUREAUX
DE POSTE
qui desservent les
communes.
DISTANCE AU CBBF-LII'C:
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1231 2162
1003 1336
209
387
289
445
Torigni-sur-Vire.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
4718 25
20
45
5403 50
11
39
3607 50
12
39
12243 »
15
41
7979 »
10
37
1903 «
18
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15
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206
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Avranches.
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1110
Idem.
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Idem. i
627
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Idem.
374
195
Idem.
503
670
Idem.
158
255
Idem.
665
895
Idem.
504
646
Idem.
644
649
Idem.
557
679
Idem.
845
1253
Idem.
885
858
Idem.
2300
2103
Kl
422
581
Brécey.
769
969
Idem.
851
1203
Idem.
383
459
Idem.
1031
1249
Idem.
5iO
657
Idem.
739
978
Idem.
430
527
Idem.
270
354 Idem.
116
179 Idem.
410
552|/(/Pî».
187
3627rfm.
284
357
Idem.
1195
1697
Avranches.
342
584
Brécey.
2205
1692
1775
9361
6124
4984
1898
5683
1581
6125
4018
5164
3972
6242
6545
25
t>
25
94
58
75
08
25
75
50
»
75
751
75
«
55
47
»
50
42
6
63
52
5
61
52
9
58
50.
3
56
49
3
50
46
8
66
54
7
53
45
5
57
48
5
55
45
5
62
54
6
59
50
3
63
55
7
57
49
5
59
52
6
Canton de Brégey?. Population
19848
2615
6987
4355
1701
4648
2710
5652
2782
1854
804
3360
944
1881
11039
4020
05
49
48
17
75
46
35
13
»
54
53
22
»
48
43
16
M
57
57
17
»
60
54
14
»
63
54
13
50
î;4
52
21
50
45
44
19
»
48
47
45
»
m
43
10
50
53
48
14
50
4i
41
21
50
46
45
18
50
59
52
9
»
54
51
12
9
O
8
y
6
4
.>
4
10
5
(>
5
8
5
10 1 7
18 I 4
15 I 10
Canton d'Ai-ranches ?. Population
74824 48
6 ■
5
9
3
3
K
7
5
«
3
7
6
— 103
Maires.
Adjoints.
Oftl6M-SUR-VlRE.
Auvray.
PdlD.
Mariette.
Pézcril.
Leraaître.
lielangle.
liuernier (P).
MM.
Poret.
Carville.
Enée.
Gillette.
Marie.
MoulïD.
Guernier (F.).
HipaUtioii s 106,840 habitants.
6,470 habitants (16 communes).
Samson ^. Barbey, Latouche.
rn)clion.
Briêre.
Lamy.
Langlois-Nonerie
Besnier.
Jamard.
Pnmaux.
Haupaisl
Dubois.
Roussel.
Ruanlt.
Lemasle.
Duchemin.
Be Sl-GerBafr € ^.
Leloneui.
Gouétil.
Hubert.
Doublet.
Desplanches.
Oursin.
Vimont.
Godard.
Gautier.
Chaignon.
Richard.
Biier.
Pinel.
Loque.
Lecnoisne.
Lancesseur.
0.£40 habitants (16 communes).
Boudier.
Camax.
Lemardeley.
Nasse lin.
Turquetil.
Joueune.
J*"»uenne.
Laurent.
BiUois.
Laurence.
.Vumont.
Lovvet.
HoOme.
Uebesne.
LetreguiUy.
*^ •
Augeard.
Gauquelin.
Bunel.
Chrétienne.
Resbeut.
Lefiilâtre.
Aubeut.
Uarivel.
Lair.
Cahu.
FilUtre.
Desfeux.
Lepron.
Rigot.
Bouffaré.
N.
CUr^s
et
Desservants.
^
Instituteurs.
MM.
Huard.
Delaroche.
Lefîlastre.
Bréhier.
Pcrdriel.
Bochin.
Mourocq.
JIM.
Poulisin.
Poterie.
Vielle.
Institutrices.
MM.
«lyol. Sr 8te.|«4iiii.
Charbonnel.
Lesongeur.
Blier.
Denis.
Richet.
Anne.
Mariinxhr; i Si-Ger-
Prïmaux.
Religieuses Ur
sulines.
vais; Baren/9n. àN.-
Dame-det'Cbainps;
Gaérin,àSt-Salurniii
Resbeut.
Besnard.
Desplanches.
Viel.
Havard.
Yvon.
Piquois.
Uoullier.
Béguin.
Duclos.
Lemaltre.
Davy.
Resbeut.
Juin.
Challier.
GaBTet,S'St-Jo8ffb.
Loisel.
Anger.
De Guette.
Bigot.
Jubré.
Provost.
Aumont.
Lebiguais.
Morin.
Lemoine.
Duchemin.
Belloir.
Peslin.
Maheux.
Chapin.
Marie.
Martin.
Leloutre.
Dupont ^,
Dupard.
Olivier.
Gue^non,
Piel.
Herpin.
Le Tellier.
Blin.
Bunel.
Primault.
Constantin.
Leconte.
Lerouge.
Joubault.
Lecharpentier.
Royer.
Fortin.
Aumont.
Ukm. ir tUifutii.
Gautier.
Lhôtellier.
Queslier.
Esnoult.
Leroy.
Fauvel.
Langlois.
Dechérencé.
Lenormand.
Jouault.
Delanoë.
Leroux.
Guesdon.
Cordon.
Prével.
Bojsroux*
Lefranc*
Geflroy.
Belloir.
Guyot.
Mazureg,
— 104 —
BUREAUX
DE POSTE
qui desservent les
communes.
• ■
.M 3 sa
cdXi «
g c £
DltTAMCI AU CaiF'UBO
I
t. .
3
1k
9
C
O
3
t3
Canton de Ducey f. Population
DuCEY
Géaux
Courtils . . . . ,
Crollon
Juilley
La Boulouze
Le M esnil-Ozenne ,
Les Chéris...
Marcilly
Poilley
Précev
Saint-Quentin.
GlUNYnXE ^.
Bouillon
DonviUe
SaintrAubin-des-Préaux. . .
StrNicolas-près-Granville . .
Saint-Pair. .
Saint-Planchers
Yquelon.
. • . .
La Hate-Pesmel.. .... . .
Beauchamps
Champcervon
FoUigny
Hocquigny
La Beslière
La Lucerne-d'Outremer. . .
La Mouche.
La Rochelle
Le Luot
Le Mesnil-Drey
Les Chambres
Le Tanu
Noirpalu.
Sainte-Pience
Saint^ean-des-Champs. . . .
1760
1120
S92
786
525
614
411
468
811
1122
155
218
326
460
492
591
851
886
951
1270
612
773
1340
1668
Avranches.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
67
56
9
»
68
59
12
9
69
60
13
10
70
61
13
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11
5
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60
13
to
68
58
11
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12
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57
10
5
67
58
10
2
67
59
11
8
61
53
6
4
14747
268
544
639
893
296
518
824
1190
737
1346
1540
1084
1197
426
214
(S
Gran ville.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
11119 39
4951 50
3767 »
2618 50
6479 »
995 50
2108 50
3644 50
5784 »
8517 75
4684 68
11783 >»
CA.NTON DE Granville f . Populatiou
108410 56
3900 »
3245 50
6116 50
10415 82
11550 «
9326 »
2998 50
Canton de la Haye-Pesnel ?. Population
49
29
26
»
60
39
20
10
46
26
28
4
57
35
19
8
51
31
24
2
52
35
23
5
56
23
21
7
48
27
26
4
935
629
630
411
407
558
437
410
283
305
273
349
796
1451
301
443
576
751
446
851
352
421
zzo
418
582
694
177
819
658
868
958
1202
La Haye-Pesnel.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Avranches.
La Haye-Pesnel.
Ident.
Id^n.
Idem.
Avranches*
La Haye-Pesnel.
6596
4018
2913
3079
1875
2266
6798
2372
4280
76
51
75
25
50
25
25
50
75
4075 50
2897 «
1857 50
4005 75
1352 »
3458 50
8390 25
44
32
15
»
56
31
21
6
48
35
16
2
43
39
19
4
44
30
18
3
44
31
20
5
44
35
15
3
45
33
14
4
49
37
13
5
46
41
13
8
45
31
18
2
48
38
13
4
44
37
20
5
44
37
15
5
45
42
11
10
47
33
21
6
— iOK —
Curés
Kaires.
Adjoints.
et
Desserrants.
Institateors.
Institatrices.
1,825 hsd)itants (12 communes).
MM.
JOl. 1
MM.
MM.
.MM^i**
Fleury. Champion.
Goumel.
Larcher.
Danguet.
Cûlet. Gilbert.
Miquelard.
Mazier.
Despas.
Périer.
Dupont.
Goumel.
Boisroux.
Ysabel.
Juin.
Laurent.
Duguépéroux.
Fardin.
Datin.
Guesnon.
Prével.
Anger.
Barbey.
Mazure.
Champion.
Coursin, S' .St-
François.
Loqué-Lesmares.
Le Guérinais.
Leprovost.
Pinel, S' Sainte-
Anne.
Gilbert.
Fortin.
Gallouin.
Etienvre.
Poailain.
Chevallier.
Lemouland.
Roblin.
Bernard.
Dupont.
Tabourel.
Morin.
Goron.
Fras.
Baisnée.
Provost.
Douillet.
Martel.
Mazier.
Dupont.
Lebedel.
Béatrix.
Lejamtel.
Lhôtellier.
M),748 habitants (8 communes).
Le Mengnonnet.
Adelus, Cambemon,
ÎA Caplain; AUatn.
Tofféry <fîr. Haval-
, Pierre), Boistier.
Delabarre^ Lnlay
et Josseanme.
Digée.
Frétel.
Debroise.
Lebasnier.
Dauguet, S' Mé-
lanie.
Fissadame.
Peilerin.
Garnier.
Blouin.
Lebrun.
Dairou.
Yver.
Esnoult.
Leloutre.
Hamon.
Chemin.
Chevallier.
Mabire.
Deslandes.
lorel, S' CNMitiM.
Cbesnay.
Besnard.
Thébault.
Fouque.
Legrand;Préyel.
Chemin.
Avril.
Raulîn.
Anquetil.
Rosselin.
Cambemon.
Lepelley-Fonteny.
Dufresne.
Potier.
Lemière.
M66 habitants (19 communes).
Laoos.
Avril.
Vignon.
Lesallais.
Lefilanc.
Hulmer.
Augrain.
Simonne.
Jamont.
Hochard.
Poulain.
Legros.
Adelée.
Mauray.
Laurence.
Manon.
Huvé.
Poidevin.
Lemains.
Duval-Granderie.
Trochon.
Gloria.
Bédouin.
Lhomme.
Lahuppe.
Maillard.
Desfeui.
Lebréton.
Davy.
Gautier.
Lehodey.
Duguey-Cber.
Vivier.
Hulmel.
Levallois.
Lempercur de St-
Hurel.
Paillette.
Painchand.
Peslin.
Pierre (Léon).
Dugué-Cher.
Dulm.
Tetrel.
Le Duc.
Lemercier.
Genvresse-Lafosse.
Perrouault.
Perrouault.
Le Marquis.
Seigneul.
Guérin, Anger.
Boucé.
Ailain.
Micouin.
Raulin.
Bouillon.
Leiandais.
ILâDgelier.
Jeannot.
Lenorais.
Coudai.
JoQquier.
lliUteTc(uato).
Besnier.
Pitel.
Follain.
Rose.
•Heiipin.
Mauviel.
Tardif.
Desfoux.
NOMS
DES COMMUNKS.
Saint-Léger
Saint-Ursin
Subligny
PONTORSON ^
ArdevoQ
Aucey
Beauvoir
Boucey
Gormeray
Guray
Hoisnes
Les Pas
Macey
Moidrey
Mont-Saint-Michel
Sacey
Servon
Tanis
Yessey
SaintJahes
Argouges
Carnet
Hamelin
La Croix-Avranchin
Montanel
Montjoie
StrAubin-de-Terregatte . . . .
St-Laurent-de-Terregatte . .
Saint-Senier-de-Beuvron . .
Vergoncey •
Villiers
Sartilly
Angey
Bacilly
Carolles
Charopcey
Ghampeaux
Bragey
Genest
Lolif
— 106 —
BUREAUX
DE POSTE
qui dessen'ent les
communes.
Suite du Gantois
179
196* Sartilly.
1311 50
60
38
17
8
364
537 La Haye-Pesnel.
3057 50
47
36
18
3
584
790 Avranches.
•
4055 '>j
50
40
9
8
Canton de Pontorson f . Population
2234
415
S
13149 08
79
69
22
)i
386
830
Pontorson.
3875 »)
77
68
20
8
763
951
Idem.
5793 17
83
74
26
5
436
857
Idem.
2933 16
84
69
21
8
6iâ
1083
Idem.
6044 50
81
72
23
4
136
190
Idem.
1186 50
76
68
21
6
350
574
Idem.
2857;66
77
67
20
4
361
654
Idem.
3545 33
75
66
19
10
399
460
Idem.
2972 «
77
67
19
5
306
587
Idem
2652;50
76
67
19
G
312
636
Idem.
3838 50
82
69
22
3
193
258
Idem.
1067;75
89
72
24
9
1225
1527
Idem.
8824 75
86
72
25
7
622
923
Idem.
5486J7
71
62
14
10
544
746
Idem.
3786 «
73
64
16
10
976
1261
ildem.
6885 50
l 79
71
23
1
3199
1294
894
204
878
1053
506
1628
1154
726
541
460
1285
11511
235
247
1297
1587
423
383
309
324
506
422
676
1015
776
696
907
1348
1819 jia
1639 Saint-James.
1012' /dem.
UQ Idem.
1082 Idem.
1548 /dm.
745 Idem.
2098 Idem.
iMi^ Idem.
1114/dem. .
774 7dcm.
791 [/d<rm.
[Kl
Sartilly.
Avranches.
Sartilly.
Idem.
Idem.
Idem.
Avranches.
Idem,
9352 83
1421 »
10633 50
2382 75
2443 50
3323 »
6526 25
5422 67
8675 75
Canton de Saint-James f . Population
21155
8387
5897
1487
6054
5989
3621
13395
6297
6414
4149
3907
Canton de Sartilly ). Population
»
77
67
20
)■
»
82
71
23
6
42
80
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23
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25
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8
»
74
65
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67
19
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25
71
63
15
.«
25
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»
77
67
20
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41
39
11
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53
42
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/
62
41
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44
12
5
58
47
11
8
53
4i
7
7
— i07 —
Maires.
SSaBSOBBSSKSi
Curés
et
Desservants.
DE LA HaYE-PsSNBL.
Picot.
leHarydeLoi^Tllle
Leboargeois.
MM.
Lecoufle.
Letourneur.
Pigeon.
MM.
Guilbert.
Lorin.
Lebreuilly.
MM.
Levesque.
9,805 habitants (16 communes).
Institutrices.
Bellet.
Piel.
Havard.
Marie.
Théaull.
Comicard.
Breillot.
•
Narqiis de Ver4oB de
Pivert.
Vaudouer.
Maheux.
la CrejiiK.
Gaillard.
Blin.
Hamon.
Le Lièvre.
Guichard.
Alix.
Quesnel.
Faguais.
Verdier.
Forget.
Théoerge.
Piquerel.
Doré.
Provost.
Duprey.
Aubrée.
Chauvière.
Royer.
Ruault.
M'» de Caqueray.
Dauguet.
Cluche.
Tardif de Moidrey.
Âllain.
Gautier.
Leplat.
Ménard.
Dauguet.
Thébault.
Guillard.
Dardenne.
Daubrée.
Provost.
Jamault.
Labigue.
Poirier.
Yvabei.
Cloche.
Dinard.
Doré.
Louiche-Loumel.
Guillard.
Bigrel.
Goron.
{2.537 habitants (12 communes).
Belloir.
Gautier, Chevalier.
Lear and; Guérin,
a Saint-Benoît.
Delabroise.
Bmhelot.
Jourdan.
Poirier.
Gérard, fr. Ortaire.
Maheux.
Fouasse.
Esnoult.
Roblin.
Lemonnier.
Rault.
Lemonnier.
D^sgranges. '
Douettée.
Brazard.
Godefroy.
Costentin.
Jouanne.
Fougeray.
Du val.
D<»spréaux.
Gautier.
Chevallier.
Chevallier.
Chauvois.
Langlois.
Leroy.
Dplacour.
Portier.
Templer.
Nicoile.
Datin.
Du Homme.
Langlois.
Tasset.
iG4Qiier-L«pèr(ére.
Guérin.
Delaporte.
Leteurtrois.
tTiîTaine.
Renault.
Durand.
B,766 habitants (14 communes).
IfBeiiMfckc^uy. Esnault.
Mauviel.
Laurence.
Sicot. Jacquet.
Peslin.
Dupont. 'Chauvin.
Bougourd.
Poulain.
Hébert.
GefFroy.
Girard.
Lemctayer.
Lebrélon.
Hamelin.
Lemaréchal.
Letellier.
Lair.
Blin.
leplat-Lapallière Leplat (Jules).
Pi^on. iLefèvre.
Tabard.
Trochon.
Guérard.
Durand.
Gomhcrt.
; Bellet.
Lefebvre.
Orange. |
MM""
Girre.
Navet.
Aumont.
Bussard.
Tctaitre. Sr lu IwtfMM.
Lesage.
Lethimonnier.
Marion.
Sarrazin.
Dairou.
Dauguin.
Nicoile.
Faguais.
Genevée.
Lenormand.
Barbé.
Carnet.
Bouillon.
FoUain.
Boudant et Le-
prieur.
lODiel ; AbralUB.
Gillot.
Chenot.
Goron.
Fontaine.
Lechevalier.
Amcline.
Yvon.
Gilbert.
Barbedette.
Lurois.
Tesnière.
Morel.
Chauvin.
Couétil.
Helleu.
Hurel.
Pille vesse.
Goumay.
Durand.
— 108 —
NOMS
DBS COMMinfES.
Montviroii
Ronthon
Saint-Jean-l&'Thomas
Saint-Michel-des-Loaps . . •
SaintrPierre-Langers
ytVLÊBttlO iS,
Bourguenolles
Champrépus
Chérenc^le-Héron « . .
Fleury
La Bloutière.
La Land&<l'Airou
La Trinité
Rooffigny
Sainte%ecile
Saultchevreuil-du-Tronchet
CHERBOURG^ 37315
651
BBAraoMT
AcaaeviUe
Auaeryille
BivUle
Branville
Digalleville
Eculleville
FIottemanville-Hague
GrévUle
Herqueville
Jobourg
Nacqueville • •• • .
Omonville-Ia-Petite
Omonville-la-Rogue
Sainte-Croix-Hague
Saint-Oennain-aes-Vaux . . .
Tonneville
Urville-Hagae
Vasteville
Vanyille
BUREAUX
DE POSTE
qui desservent les
communes.
DlfTAHCB AO CHSF-LII<D
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9
Suite du Gamtoii de
408
593
363
484
858
238
589
1426
784
840
3572
82
443
764
710
912
784
955
894
1259
578
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065
1509
678
917
457
670
668
1149
525
707
Sartilly.
Idem.
Idem.
Idem,
Idem.
Villedieu.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem,
3815 »
52
42
9
4
8539 75
56
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13
4
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64
45
14
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4344 33
54
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39
16
5
Canton de Yilledied f . Population
8
8
6
5
6
6
8
6
3
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41
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18
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38
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33
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28
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39
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4444 »
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39
38
17
5777 50
37
35
25
4451 »
36
34
20
Si
Canton de Cbbrboiirg f . Population
283521 63 76 75
679
789
347
579
489
433
410
870
138
212
532
789
142
233
466
1139
505
1003
212
291
593
1015
442
844
378
614
511
429
455
984
684
635
200
383
340
312
608
1672
475
1138
Beaumont-Hague.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Cherbourg.
Beaumont-Hague .
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Cherbourg.
Beaumont-Hague.
Idem.
Idem.
Canton de Beadmont f . Population
4818
3512
4251
3022
1125
6112
1517
4615
7473
1437
6702
6881
4131
3950
4223
7391
2368
8458
7824
4569
I
08
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82
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102
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»
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10
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»
100
88
24
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»
98
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22
5
»
89
78
13
6
75
102
91
26
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»
85
80
9
11
50
86
81
11
9
50
87
78
12
10
»
94
84
20
3
— 109 —
Maires.
Instituteurs.
Institutrices.
artuly.
MM.
Durand.
MM.
Dargenne.
[k>sse.
Leroy.
iMUtre (iabrelse).
Lenoir.
Mancel.
Lebaillif.
]ond.
Levallois.
[),:274 habitants
(11 communes).
retrel.
Villain-Ledot.
Legrand (Ferd.).
Legrand (Alexand.).
Le mare.
Olive.
Knquetil (E.).
Anquetil (R.).
Datin.
Briens.
Crespin.
Le Noir les Prés.
Potrel.
Lepeltier.
Famés.
Nové.
Debroîze.
Massue.
Ikbel de LéyfMy.
Vivien.
Salles.
Fauquet.
'opolatioD, 87,
984 habitoato.
5,580 habitants
(1 commune).
Liais.
Gourdier-Desba-
meaux; Boulmont-
dlngremard.
,606 habiUnts (
20 communes).
Héleîne.
Le Marine].
Leûlliatre.
Voisin.
iJcferid'AsMVllie.
Picquot.
Bourget.
PosteL
I^^sdos.
Le Faix.
Paris.
Lecostey.
Asselin.
Paris (L.).
U lmi-lw»ttqfct«H«
Dumoncel.
Cfud^itle-Lacoitore.
Feuardent.
ïvp boulanger.
Bigot.
Digard.
Samson.
Ijot.
Lesilos-Lavallée.
M»»snil.
Falaize.
Hcchet.
Racine.
P«nf-Lesf»otaJQes.
Encolvey.
Trigan.
Lad venu.
Flpury.
Orange.
L^flineDiIoigpré
Paris (Prévallée).
Cosnefroy.
i'mrdan.
L<^^rdnd.
Digard.
MM.
Sellier.
Lhoste.
Le Sénéchal.
DoUé.
Travers.
Jouault.
Carouge.
MM"*»
Pigeon.
Méril.
Guiimin.
Salmon.
Nativelle.
Lebêdel.
Gucu.
RuAiilt.
Landelie.
Anfray.
Renault.
Cervelle.
Leblond.
Houssin.
Mabey.
Milcent.
Le Chevallier.
Delanoë.
Anfray.
Bailleul (Franc.).
Esnouf.
Coursin.
Bailleul (Pierre).
Manet.
Gastebois.
Bastard.
Etienne.
Plaine.
Lemarre.
Allix.
Denot.
Sebire.
Belloir.
Noblet.
Letourneur ; Loyer
Lepelley ^, à S.-T;
Gomas, Ravenel ;
Sœurs Belleval-
Hamel, à N.-D.-
Thomine, Fon-
lée, Lebas, Le-
d.-R.; Bernard,
taine, fr. de la
huby, Leprêtre
à N.-D.-d.-V.,
doctrine chré-
et Boucher.
Roger, à St-C.
tienne.
Greffain.
Tesson.
*
De Saint-Jores.
Hébert.
Groult.
Lebailly.
Le Hardelay.
Mallois.
Desvergez.
Langevin.
Leparquier.
Cosnefroy.
Lehoux.
Vaultier.
Iliik k 8M-Cftto-l4M.
Letourneur.
Poupeville.
Esnol.
Digard.
Lechevallier.
Lemarinel.
Maurouard.
Mouchel.
Lanon.
Picquot.
Gautier.
Lemière.
Leroy.
Hérout.
Jean.
Leboisselier.
Launey.
Martin.
Lenoir.
N...
Duvard.
Gosselin.
Leroy.
Duhoux.
Fleuret.
Lebrun.
Clément.
Collette.
LHulIier.
Leneveu.
Gaillard.
Puiney.
Chevallier.
Depéners.
Bigard.
Roulet.
Bouteloup.
Beaumont.
Yvetot.
Hamel.
Tison.
Roblot.
â
— 110 —
NOMS
DES COMMUNES.
Lis Pieux
Benoitville
Bricqueboscq
Flamanville
Grosville
Héauville .... ,
Helleville
Le Rozel
Pierreville
Saint-Christophe-du-Foc. .
Saint-Germain-le-Gaillard.
Siouville
Sotteviile
Surtainville
Tr^auville
Octetille
Bretteville
Couville
Digosville
Equeurdreville
Hardinvast
Hennevilie
Le Mesnil-Auval
Martinvast
Nouainville
Querqueville
Saint-Martin-le-Gréard. . .
Sideville
Teurthéville-Hague
Tollevast
Tourlaville
Virandeville
Saint-Pierre-Eglisb. . . • . .
Anço ville ,
Brillevast
Canteloup
Carneville
Glitourps
Cosqueville
Fermanville
Gatteville
Gonneville
Gouberville
Le Theil
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BUREAUX
DE POSTE
qui desservent les
communes.
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Canton des Pieux f. Population
1444
1531
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828
472
805
1301
736
870
1351
501
1079
328
588
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558
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1012
216
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758
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619
639
297
614
942
1483
875
1237
2268
775
545
578
533
862
604
927
4429
507
469
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1050
767
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1342
769
1104
236
381
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553
235
286
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1273
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1162
5543
3287
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Les Pieux.
Idem,
Kl
Les Pieux.
Flamanvile.
Les Pieux.
Idem.
Idem.
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Idem.
Flamanville.
Les Pieux.
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Fermanville.
Cherbourg.
Idem.
Martinvast.
Cherbourg.
Idem.
Martinvast.
Cherbourg.
Idem.
Cherbourg.
Idem.
Martinvast.
Idem.
Idem.
Idem.
Cherbourg.
Martinvast.
13801
5269
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5180
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Canton d'Octetuxe f. Population
11963
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4186
5140
15364
3261
6624
2701
6198
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5171
1373
4625
7896
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33816
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Canton de Saint-Pierre-Eglisb f. Population
2167
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352
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348
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108 SaintrPierre-Eglise.
909 Idem.
428'/d<?m.
688 Idem.
630 '/dm.
860 Idem.
1166|/rfm.
972 /cfem.
1535|/dem.
2791 /d«m.
1383 Wem.
1304'|g3
15567
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iO,109 habitants (15 conununes).
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Houel-Desmonts.
Cottebiune.
Courtois (Paul).
Hairon.
Messent.
Belhoste.
BignoD.
USiluire (Dcsnarcs).
Lecacheux.
Hamel.
Le noir.
De Beaudrap.
Denis-Dumont.
Leledier.
MM.
Buhot les Fontaines.
Ingouf.
Quenault.
Courtois (François).
Brisset.
Quentin.
Hamel.
Desvergez.
Simon.
Adam.
Sorel.
Avoine.
Bourget.
Tollemer.
Lebourgeois.
30.483 habitants (17 communes).
Delalée.
Levallois.
Lecoort.
Le Marquand.
Hennequin.
Leroux.
Higoard.
Quentin.
Her\'ieu.
DumonceL
de Couville.
Roquier.
Grancher.
LebuhoteL
Drouet.
V^* 4c TM^ierlHe.
Le Harqaand.
Curés
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Desservants.
lAlaterre.
Le Tellier.
Maurouard.
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Bouin ; Lepetit.
Lerouvillois.
Belhomme.
Mahier.
Pezet.
Destrès dit Moitirket.
Cauvin.
Orange.
Lebarbenchon.
Chauvin.
Dubost.
Lelanchon; Lebrun
Lemarinel.
13^176 habitants (20 communes).
Le Bas.
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Mteville-liTallée.
Mallet.
Planaues.
Delisie.
MicheL
Le\'allois.
Dorey.
Bourdet.
Hamel.
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|ae U Germonière
Touzé.
Emouf.
Lemaresquier.
Boulard.
Dudoy.
Sorin.
Jourdan.
Gallien.
Touzard.
Vastel.
AnauetiL ^
Laliemand.
IFichet.
Roquiêre.
Bedel.
Clément.
Godefroy.
Leroux.
Mouchel.
Denys.
Mautalent.
Dacier.
Pagnier.
Biard.
Villot.
Vastel.
Mosqueron.
Canoville.
Fo]^ard.
Anne.
Laurence.
Saillard.
Digard.
Bonnemains.
Desmares.
Mariage.
Lucas.
Mauger.
Fontaine.
Adam.
Lucas.
Sebline.
Renard.
Forcel ; Chauvin.
Hasne.
; Le Maignen.
! Hamel.
'Bouillon.
Mesnil.
Delisie.
Levesque.
Vignon.
Duvivier.
Crosville.
Leclère.
Instituteurs.
Groult.
Leloup.
Gosnefroy.
Ozouf.
Duval.
Bertrand.
Leroy.
Lencley.
Lurienne.
Yvetot.
Marie.
Dubost.
Bocage.
Houel.
Levallois.
Rouxel.
Herbert.
Adam.
Mottin.
Anne.
DessouUes.
Née.
Legoupil.
Baudry.
Le Chevalier.
Beilbard.
Mesnil, Simon.
Le Long.
Institutrices.
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Leprince.
Lero^eui*.
Guérm.
Daniel.
Aubry.
Hairon.
Barbe.
Gaillard.
Martin.
Godefroy.
Voisin.
Sorel.
Blaisot.
Sauvage.
(Delanoë.
Jacquet.
Roulland.
Lecacheux.
Cauchard.
Guillemet.
Langlois.
Michel.
Prével.
Bataille.
Martin.
Aubey.
Pasquier.
Damourette.
Voidie.
Leguerrier.
Thomas, Drouin.
Choisnel.
Couppey.
Allain.
Creuilly.
révmiêdVratPiUê
Laloë.
Lefebvre.
Polidor.
Leflambe.
Delalande.
Lemonnier.
Poirier*
Anne.
Simon.
Audouard.
Gilles.
Le Hérissier.
Ameline.
Duhamel.
Lepetit.
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Menant.
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Belliard.
Durel.
Pilard.
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St-Nicolas-de-Goutances. . .
St-Pierre-de-Goutances. . . .
Saussey
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Anctoville •
Bourey •
Bréville
Bricqueville-sur-Mer
Cérences •
Chanteloup
Goudeville
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Hudimesnil • . ...
La Meurdraquière. . •'
Le Loreur
Le Mesnil-Aubert
Longueviile
Muneville-sur-Mer • .
St-Sauveur-larPommeraye .
Geri8y-la-Sallb. . . • 4 • • . k .
Belval
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Guéhébert
Montpinchon
Notre-Dame-de-Cenilly. • • •
Ouville.
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Idem.
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Goutances.
Marigny.
Cerisy-Ia-Salle.
Idem,
Idem,
Goutances.
Gerisy-la-Salle.
Goutances.
Cerisy-la-Salle.
Goutances.
DE Cerist-la
13576 92
4119 50
6430 25
4296 »
12554 08
14951 75
6437 67
9819 91
10959 75
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Billard.
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Legraverend.
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Boulay.
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Leconte.
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Bouley.
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NOMS
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Gatbat
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La Baleine
Le Mesnil-Amand *
Le Mesnil-Bonant
Le Mesnil-Garnicr
LeMesnil-Hue
Le Mesnil-Roeues
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Lengronne •
Montaigu-les-Bois
Saint-Denia-le-Gast
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Coigny
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Houtteville
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Montgardon
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St-Remi-des-Landes
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Carton de Gaviut f . Population
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Idem. 1186
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Idem. 2060
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Idem. 5619
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Idem. 3894
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Idem. 2585
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Canton de la Hate-du-Pcits f. Population
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Le BniD.
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Piet-Perraooiétv
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Le Breton.
de Gourmont.
Le Chevalier.
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Pignet.
Soret.
Auvray.
13,936 habitants
Benoît.
Gruchy.
Jean.
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Labanque.
Yaultier.
Lemoigne
de Beaudrap.
Lesage (P.)
Vichard.
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Jehenne.
Lavoisy.
Dolbet.
Roptin.
Lempérière.
Le Mesley.
Letoumeur.
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Violette.
Dubois.
Marie.
Leconte.
13,035 habitants
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Butel.
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MM.
MM.
MM.
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Durville.
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Letenneur.
Leroyer.
Quesnel.
Leroux.
Vimont.
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Lemarquana.
Cresté et Jean.
Dupont.
Dubois.
Leconte.
Auvray.
Savary.
Quesnel.
Desvagas.
Passais.
Vimond.
Massus.
Godefroy.
Regnault.
Bédouin.
L'Hermitte.
Lemonnier.
Guillotin.
Boudier.
Le Légard.
Plantegenest.
Lebai lieux.
Levéque.
Foucher.
Anqtietil: Duchemin.
Lebigot; Godard.
Lecaplain.
Menant.
Delacour.
Victor.
Durand.
Talbot.
Caresmel.
Vibert.
Hardy.
Morin.
Goulet.
Godefroy.
Dupont.
Piron, Vallée.
Bobine.
Aubeut.
Dupont.
Lemoigne.
Pignet.
Tétrel.
(24 communes).
Ducloux.
Clément.
Doachin et FrèMt âm
la doctriBO dir«tlBe.
Guillot.
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Mabire.
Canot.
Fosse.
Houssel.
Drieu.
Reffuveille.
Moulin.
Gautier.
Lcfrançois.
Laisney.
Lecomte.
Portais.
Gaffre.
Loguet.
Ballot.
Barbey.
Dujardin.
Bizet.
Galliot.
Biard.
d'Aigremont.
Duboscq.
Lefèvre.
Lebiguais.
Lesage (L.)
Riquier.
Regnault.
Hostingue.
Pitance.
N
Baisnée.
Roptin.
Auger.
Boursin.
Holley.
Adam.
Allpin.
Gentés.
Dorléans.
Gohier.
Tahot.
Vichard.
Dolley.
Leiièvre.
Larsonneur.
Godard.
Lepoittevin.
Lebréton.
Maupas.
Juin.
Leroux.
Lemonchois.
•
Bataille.
Comte de Ste-Marie.
Leberi.
Plantegenest.
Regnault.
Lerouge.
Baudry.
Lamy.
Euvrie.
Grossin.
Godefroy.
Paquet.
Deslandes.
Fauquet.
N
Rose.
Duval.
Haize.
Lemière.
Laurens. .
Navarre.
Turpin.
Harache.
VUlain.
Giard.
Massieu.
Esnault.
Lepeley.
Gelée.
Travert.
Godefroy.
Lerouge.
(13 communes).
Navarre.
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Lesigne.
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Desheulles.
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qui desservent les
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La Feuillie
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Minières
Pirou
Saint-Germain-sur-Ay
Saint-Patrice-de-GIaias. • . .
Vesly
Montmartin-sur-Her
Annoville
Contrières
Hautteville-sur-Mer
Hérenguei^ille
Hyenville
Lingreville
Montchaton
Orval
Quettreville
Regnéville
Trelly
PiRIERS
Baupte
Feugères
Gonlreville
Gorges
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Le Plessis
Marchésicux. . . ,•
Nay
Sainte-Suzanne
St-Germain-le-Vicomte. . . .
Saint-Jores
SaintrHartin-d'Aubiffny
Saint-Sébastien-de>Rai<ls .
Saimt-Malo-de-la-Lande. . . •
'Agon
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1231
1529
1586
1955
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1175
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Montmartin-sur-Mer.
Coutances.
Montmartin-sur-Mer.
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1975
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249
165
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520
Coutances.
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2304
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10965
10620
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16
25
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34
25
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15
15
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23
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28
»
35
28
28
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20
»
34
23
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32
»
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12
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464
1703
397
1237
773
1288
Canton de SAiNt-MAunnE-LA-LANDB 5- Population
St-Malo-dt-la-Lande.
Idem,
Canton de Périers f . Population
2782 17
40
9
9
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8060 83
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Instituteurs.
Institutrices.
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DE L1S8AT.
Larose.
Varin.
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Lecolley.
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Borée.
Cavcy.
Goguelin.
Pacquet.
Longchamps.
Lebreton.
Jouninet.
Fautrat.
Picot.
Mahault.
Eude (R.).
Dupray-Beuzeville.
11.664 habitants (i3 communes).
IPanoier.
jCréaDces.
de Cabouët.
Miibr: d'Aanovill*.
Delalande.
Pesnel.
Davenet ^.
Deiamare.
Coulomb.
Beave.
Bucaille-de-Litti-
nières.
VaUet.
Dupont.
Lecomte.
Deguelle (F.).
Viard.
Cléreaux.
Suzanne.
Frémin.
Carrouge.
Legraverend.
OUivier.
Esnol.
Lechcvalltcr.
Alkin; Helland.
Le Bedel.
Surville.
Leroux.
Fras.
Girot.
Couespel .
Le Goubey.
jTabard.
]FoUiot
jBcuchet; Olivier.
I Leroux.
JAnquetil.
Billard.
Foucard.
Lecaplain.
du Mesnil-Adelée.
Piçnet.
Lelandais.
Rapilly; Carouge
Delarue.
Gombert.
i.oqoet, fr. Htaiice.
Mariette.
Le Danois.
Jeanne.
Brotelande.
Sobier.
Dieudonné.
Latné.
Villette.
Leprince.
Le Mennier.
Cléraux.
Lepeu.
Folliot.
Besnard. -
Baudry.
jLebaindre.
;Lerond.
Lahaye.
10.t9â habitants (14 communes).
Lerendu.
Mariage.
Langeard.
Bezard.
Malherbe.
Regnault.
Vaultier.
Oger.
Fercy.
Lebœof.
l>QJardio.
Baeot(J.).
Belaune.
leguelinel.
'Coulomb.
Potier.
iLesaulnier.
Moiimier.
IVoidie; Lecrosnier.
Bitouzé.
Marie.
•Laperruque.
Couvert.
|Vivier.
Regnault.
Guenier.
Delacour.
Cauchard.
Thouroude.
Burvingt.
Leblond.
Holley.
Dolbet.
Lenoir.
•
Rouland.
Lepeltier.
Touroude.
Moricet.
Bouteloup.
Lebedel.
Lemelletier.
Vichard .
Faudemer.
Philippe.
Ecole libre.
Leconte.
Savary.
Lefévre.
Dorléans.
Marie.
Alexandre.
Maresq.
Lehideux.
Lambart.
Pacary»
Viard.
Legoubey.
[i3 communes).
Vi«ot.
Jehenne.
Hamel.
Sanssey.
Guidon.
Lechevalier.
Lécluse.
Beaufils.
Boivin .
Dupont.
Troude.
MM"««
Drsloges; Henoo.
Beaufils.
Loret.
Lehuby.
Delaroque.
Charbonnel.
Lebarbier.
Jean.
Leprovost.
Darche.
Crouin.
Pézeril.
Loison.
Etur.
Lerosey.
Ange.
René.
Ameline.
Eudes.
Lamy; Legardi-
nier; Addes.
Coubrun.
Bary.
Lesigne.
Auvray .
Holley.
Jean.
Lecesne ■
Vaultier.
Lefillàtre.
Enée
Hantcl .
Lecesne.
Choux.
Provost.
Auvray.
Journaux.
Esnault.
Auvray.
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— 118 —
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DES COMMUNES.
BUREAUX
DE POSTE
qui desservent les
communes.
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Montsurvent .,]
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TourvUle ,.'/['/,'.
Saint-Sauveur-Lendblin . . .
Camprond
Hautteville-la-Guichard . . .
La Ronde-Haye
Le Lorey
Le Mesnil-Bus
Montcuit
Monthuchon
Muneville-le-Bingard . . . .
Saint-Aubin-du-PeiTon. . . .
Saint-Michel-de-la-Pierre. .
Vaudrimesnil
•
MORTAIN^
Bion
Fontenay
Le NeufDourg
Notre-Dame-ae-Touchet . . .
Rancoudray
Romagny
Saint-Barthélemy
Saint-Clément
Saint-Jean-du-Corail
Villechien
Barenton
Ger
Saint-€yr^u-BailIeul . . . .
Saint-Georges-de-Rouelley
ISIGNY
Chalandrey
La Mancellière
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535
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St-Malo-de-la-Lande .
Coutances.
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1^
Coutances.
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St-Sauveur-Lendclin
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St-Sauveur-Lendelin
Idem,
Coutances.
St-Sauveur-Lendelin
Idem.
Idem,
Périers.
Suite
du Canton
3251 50
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10
10
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1469
517
1049
599
584
2584
2386
1633
1482
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1264
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1765
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2946
679
2382
1404
1082
les
'Mortain.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
16915
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1849
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1614
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Canton de Barenton f . Population
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750
401
457
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3936 Barenton.
2341 Idem.
204i;d<fm.
Isigny.
Idem,
Idem^
19600 83
10130 91
13480 42
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15
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Canton dIsignt f . Population
2324 »]
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60
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61
61
20
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— 119 —
mmasmm
Maires.
Adjoints.
BE Sadit-IIalo-db-la-Landb.
Blaisot.
Pigaird-DadMeri.
Laisney.
Leforestier.
Caruei.
Lesaulnier.
Hélyc.
Corbet.
Robiqaet.
9,481 habitants
iimil«« h CtoM i)|t.
Lecluze.
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De Saint'Denis.
Lechevallier.
Marie.
Grould.
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Fourey.
C'« d'Âuiais ^.
Fauny,
Gosset.
Fauvel.
Lerond.
Quazante.
Lemière.
Leroux.
Ozou.
Euvremer.
Lecaudey.
Cardin.
(12 communes).
Fatou.
Clément.
Lerouxei.
Bouillon.
Osouf.
Lejeune.
Frémond.
Tesson.
Toulorge.
Ledot.
Lefol.
Jounivet.
Vopiilallim t €7,9%€ habltoito.
10,199 habitants (il commune?).
Moulin.
Amand.
Pinot.
POo!aiB-DoiDtr&is.
Debon.
Ledenaii.
Bochin.
Alix.
Bochin.
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Heurtault.
Delaporte.
Potier.
Couette.
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Jullien.
Millet.
Delauney.
Giroult.
Delaunay.
Gaudin.
Mondher.
8,085 habitants (4 communes).
Curés
et
Desservants.
Taforel.
Henard.
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Boulay ; Duval.
Lemétais.
I Cardin.
Cléret.
Loisel.
Lemesnager.
BumeL
Hue.
Auvray.
Lecarpentier.
Auvray.
Delarocque.
Gosselin.
Bonissent.
Falaise.
Legrand.
Huard.
iFautrad.
B«chet.
Uliè\Te-Laprise.
Levesque.
Mâlon.
La Broutie; Brelllot
Dumaine; Lemoine.
Hontécot.
Ruault.
S,o83 habitants (11 communes).
Dubrcuil.
Jouenne (J.)
Banguy.
Blouin.
Tencère-
Jouenne (L.)
Guilmin.
Lehéricey*
Menant,
Delarue.
Baeot.
Colas-Lavigne.
Portais.
Juhel.
Lenicolais.
Maillard.
Maupas.
Roblin.
Pasquer.
GUles.
Bidault.
Delamotte.
Loyzon.
Delarue.
Seigneul.
PioLne.
Lemoine.
Instituteurs.
Institutrices.
MM.
Letourneur.
Gaffre.
Giard.
Poutre!.
Legigan.
Defontenay.
Brunet.
Renouard.
Leliepvre.
Palrix.
Godard.
Rault.
Lemarinel.
Acquebec.
Auvray.
Laronche.
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Cayron.
Godefroy.
Leterrier.
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Lebas.
BizauU.
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Trochon.
Gesbert.
Gosselin.
Monmirel.
Graindorge.
Hollande.
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Lebrun.
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Vadet et Doublet.
Gilbert et Poirier.
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Deshogues.
Doucet.
Grandin.
Le Sens.
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Travers.
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Gosselin.
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1716
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Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
St-Hilaire-du-Harc.
Idem.
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1162
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Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
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Idem.
Idem.
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Idem.
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Morin.
Goupil.
Hahé.
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Serrant.
Restoux.
Serrant.
Pelchat.
5,839 habitants (9 communes).
Taborel.
Cleyo de b Ctaufc.
De Verdun.
Pasturei.
Letavemier.
Voisin.
Sauvé.
Détan.
Lemardeley.
Raulin.
Lejemble.
Lartin.
Lecomte.
Langlois.
Blondel.
Bouillant.
Liot.
Desfouz.
7,471 habitants (8 communes).
Ferré des Perrts i^.
Cooillabin.
Amette.
Daveoel.
Demongodin.
Grandin.
BamoD.
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Regnanlt.
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Mesnage.
Potier.
Buisson.
Gontier.
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Hamel.
Brazard.
Mesnil.
Fouasse.
Ménard.
Davy.
Berry.
Bemier.
Bourtin.
Bonnel.
Coupard.
Gordon.
Vivier.
Fromentin.
Miette.
Lethimonnier.
Dugué.
Duval.
Genson.
Poulain.
Gaudin.
Honssard.
Delafosse.
Delannay.
Lemesle.
MM.
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Trochon.
Morel.
Lemonnier.
Sequard.
Provost.
Loyvet.
Blin.
Délente.
Launay.
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Lebeurier.
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Hamel.
Morin.
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Desrues.
Pierre.
Duval.
Desfeux.
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Robert.
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Laloi.
Hamel.
Semery.
AMéc; Haut; lair
Gazengel.
rolii, P Ut-ËÊtk.
Couette.
Debesne.
Lethimonnier.
Davoux.
14,359 habitants (12 communes).
Bréhier ^.
Viel.
Peignon.
Lucas.
Hantraye.
Gâté.
Legrand (Arthur)
Fremin.
Muriel.
Boivent.
Boucay.
Dupont.
Lerebours, Poret.
Dupont.
N...
Bouteloup.
Leroux.
Demirleau.
Boiton.
Hamel.
Blouin.
Badiche.
Julienne.
QuemeL
McJùer.
Lecbevretel.
Iger.
Petitpas.
Bailleul.
Leburey.
Véron.
Auger.
Dubois.
Corbe.
Philippe.
LaroueUe.
Lecroisey.
Montgodin.
Bagot.
Descbamps.
Villedieu.
Le Capitaine.
Cousin.
Desdevises.
Goron.
Robbes«
Littée.
liUri, 8r Sf^■tfl(.
Dugué,S'Rosahe
Pinard.
Tbéault.
Herson.
Gastebois.
Letavemier. *
Leprieur.
Duclos.
Constantin.
l^tMi ir
10
422 —
mmi^R^^E^wv
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Saimt-Pois.
Boisyvon
Goulouvray-Boisbenâtre. . .
La Chapeile-Gécelin
Le Hesnil-Gilbert
Lingeard
Hontjoie
Saint-LaureAt-de^Cuves . . .
Saint-Martin-le^BôUillant. .
Saint-Maur-des-Bois
SOURDEVAL ^
Beauficel
Brouains .'.
Gathemo : .
Le Fresne-Poret
Pemers-eta'-Beauficel
Saint-Martin-de-Chaulieu. .
Saint-Sauv.-de-Ghaulieu. . .
Vengeons.'
BUREAUX
DE POSTE
qui desservent les
communes.
S. 2
90
o c ?
G o.i:
7812
778
467
385
1503
17i5
386
542
458
785
238
363
980
1437
1U3
1480
800
1237
350
497
3^43
à648
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011
577
379
724
1040
812
1001
810
931
•535
788
106
P
l'360
Villedieu.
Saini-Poià.
Villedieu.
Saint-Poîs.
Idem,
Idem.
Idem,
Villedieu.
Idem.
Sourderal.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Camton de Saint-Pois f . Population
4009
1502
5746
1993
3647
1249
3758
6887
3490
1840
Ganton de Sourdeval f . Population :
24411 81
4059 13
3386 70
3828 41
4572 n
4090 17
2931 75
1298 50
6741 08
33
51
50
17
»
i>
45
43
27
10
66
45
44
23
6
50
40
39
28
11
50
60
54
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4
»
54
54
15
4
50
54
67
19
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55
50
22
5
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11
n
41
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67
11
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S
49
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14
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68
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52
68
.19
8
50
62
16
VALO«N£S£S
Brix
Huberville
Lieusaint
Montaigu
Saussemesnil
Tamerville
Yvetot
Barneville
Beaubigny
Garteret
Fierville
La Haf^*Ectot
Le Hesnil
Les Hoitiers^d^Aflonne. . . .
Le Valéédtè
5584
1748
2289
3357
2^
576
281
522
821
1471
1436
2144
991
1933
980
1246
SI
ralc^ès.
958
269
533
566
373
317
891
263
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
573(3
644|Barnevine.
509/iem.
7457dem.
730!/dem
345|/dem.
1712/dem.
398.Bricquebéc.
Canton de Valocn^'^. Population :
60271 W
17150 67
4565 75
5003 50
7188 50
9851 15
11985 »
13495 57
Canton de Barneville f . Population
68
54
n
»»
67
64
10
10
61
58
4
-1
62
50
4
4
66
62
8
8
65
62
8
8
61
57
3
3
62
53
4
4
6315 5^
2188 50
2826 75
4645 25
3286 75
2451 »
7065 »
1659*50
69
48
29
»
77
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33
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51
30
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47
23
8
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52
28
4
66
44
26
6
73
52
29
4
73
51
19
11
— 123 —
Maires.
Curés
Adjoints.
el
Desservants.
Instituteurs.
Institatrices.
6.916 habitants (10 communes).
MM.
Le C*« d'Auray.
Gaultier de Carvilie.
Lechaptois.
Bcnoist.
Lemardeley.
de Saint-Paul.
Legoupîl.
Peslin.
I-air.
Barbou.
MM.
Lemardeley.
Lebas.
Poisnel.
Martin.
Delabroizo.
Davy.
Lemare.
Bréhier.
Mochon.
Benoist (P.;
MM.
Chesnel.
George*.
Bailleul.
Heslouis.
Anquetil.
Villain.
Gautier.
Vénisse.
Piguerel.
Lebrun.
MM.
Liot.
Lerogcron.
Lebccherel.
Lccaudey.
Briens.
9.454 habitants (9 communes).
'Lorier.
'.Dançuy.
jGardie-
i Chardin.
Debon.
gGcslin.
[Bazin.
iGallet.
Escroignard.
Rondel, Heurtault.
Desmasures.
Delabrouaise.
Davy.
Massé.
Lelandais.
Fougeray.
Jouault.
Esnoult.
PouUain.
Serrant.
Pierre.
Fouasse.
Delafontaine
Bonnet.
Leclerc.
Hébert.
Sébert.
Chesnel.
Troude.
Galando.
Legendre.
'Leroy.
Coquelin.
Tibauh.
Boché.
Pautrel.
Carnet.
Viçot.
Valeatin.
Catherine.
Gautier.
Edouard, srirhitlttia
Dior.
Besnier.
Coursin.
ibnkiB. |r $t«.Mkll4.
Haloizel.
Ameline.
Primault.
Michel.
Vonken.
Popol&tloB : 79,3C4 bablUnU
ii.67â habitants (8 communes).
IDaireaux
Lange\iD.
Lecrivain.
Lomonnier.
Mouchel-Vichard
Jaunet.
Regnouf.
Le\ aillant de Folle-, Leroy ^; Thomas;
\û\e ; N.
Launay-Dupuis.
Lefranyois.
Jeanne.
Upoi(tevta-Dc8corT>ièrn.
Mouchel-Grosdos.
Ozenne.
Touraine.
B.6i7 habitants (16 communes).
Barbey.
Larquemin.
Lppelletier.
Houalle.
Lechevallier.
Dolbet.
Levieux .
Roberge.
Lecannelier.
Sibran.
Langlois-Dubuisson .
Jean.
Leroy.
Noël.
Mablre.
Pîgnot,
) Duhommet, à St-
I Joseph.
\Dtipont. #
jViel.
; Dusaut.
Mori.sset.
jLesauvajge: Lamy.
jCouppcy. •"
Lecler.
Maillard,
Lemaric.
Hervieu.
Lequertier.
Digard.
Gentès.
Louis; Bernard.
Collette.
Hersent ; Oury.
Dabosyille.
Hadov.
Fonaud
Lemarcband
Yvetot.
Ricard.
Agnès.
Durel.
Louet.
Dorange.
Hinckelbein.
Leprieur.
Bellée.
Brault.
Poulain»
Lequertier.
Vrac.
Vautier.
Surcouf.
Cousia.
Mabire.
Néel.
Bellamy.
Holley.
Dujardrn..
Dumoncel.
— 124
NOMS
DES COMMUNES.
Portbail
StrGeorges-de-la-Rivière . •
SaintJean-de-la-Rivière. • .
Saint-Lo-d'Ourville
Saint-Maurice
Saint-Pierre-d'Arthéglise . .
Sénoville
SortoBvilie-en-Beaumont . .
Bricovebec,
Breuville . ,
Les Perques
Le Vrétot
Magneville
Horville
Négrevilie
Quettetot
Rauville-la-Bigot
SaintrMartin-le-Hébert
Sottevast
MOTfTEBOlTRG . . .
Azeville!
Ecausseville. * .
Emondevilie . .
Eroudeville . . <
Flotteman ville
Fontenay . . . . .
Fresville
Hémevez
Joganville
Le Ham
Lestre
Ozeville
Quinéville
Saint-^yr . •
Saint-FIoxel ^
St-Geroain-de-Tournebut . .
Saint-Marcouf.
Saint-Martin-d'Audouville .
Sortosville-Bocage
Urville
Vaudreville
BUREAUX
DE POSTE
qui desservent les
communes.
1740
2107
346
377
230
358
706
1184
396
745
247
539
332
717
455
1024
3622
5142
452
841
300
485
940
2056
599
949
405
708
1127
1642
702.1243
878 1716
221 213
894
!1085|
2172
588
202
300
206
524
459
529
220
487
286
485
505
814
685
1389
269
430
158
287
267
387
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im
248
469
313
460
215
570
552
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1391
676
1353
277
361
182
348
345
515
172
302
(S
Bameville.
Idem.
Portbail.
Bameville.
Idem.
Idem.
Idem.
S)
Bricquebec.
Idem.
Idem.
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Yalognes.
Idem.
Bricquebec.
Idem.
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Montebourg.
Idem.
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%
Idem.
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Idem.
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Idem.
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Idem.
Montebourg.
Yalognes.
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Idem.
Idem.
Idem.
Suite du Canton dm
15722
2340
2241
7841
3741
1541
3051
3672
Canton de Bmcquebec f. Population
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99
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62
16
7
Canton de Montebourg f. Population
18097 61
2305 »
2911 50
6297 50
4023 83
4809 »
7381 13
13551
4548
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2067 »
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Adjoints.
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MM.
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MM.
Durel.
André.
Giot.
Brouault.
Giot.
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Mauger.
Langiois.
,140 habitants (11 communes).
tfabire.
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longchamps.
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Hubert; Lecoquière.
Hamel.
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Piedagnel.
Besnard.
FoUiot.
Hamel.
Brisset.
Delacotte.
Lelong.
376 habitants (±2 communes).
^mor. Mauger.
orcv- Leforestier.
rouit. Quesnel.
econte. Cabieux.
Berteaux.
Desquesnes.
Blestel.
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Lelong.
Fortin.
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Leridez.
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et
Desservants.
MM.
Mahieu; Moulin.
Fourmage.
Sehier.
Fortin.
Prével.
Hurel.
Goutière.
Leroux.
Pitfriër; WÊti; MUmtn
Digard.
Lallemand.
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Mahé.
Foliot.
Hérauville.
Guerard.
Mabire.
Poisson.
Leneveu.
Gohin.
Leconte.
Gaillebotte.
Guérin.
Vrac.
Durel.
Dossier; Lerof.
Gardye.
Hasley.
Levallois.
Levallois.
Martin.
Vastel.
Delacour.
Lecanu.
Villain dit Marais.
Saillard.
Couillard.
Benoist.
Ghasles.
Roulland.
Ogc.
Instituteurs.
Hochet.
Giot. •
Cahour.
Desplanque^.
Durand.
Tollemer.
Baudry.
Bardet.
Avoine .
Quoniam .
Sorel.
Lemovne.
Gouhier.
Simon.
Poincheval.
Leverdier.
Gondoin.
Blaispt.
Liot.
Thomelid .
Adam.
Rétmi à St-Cyr.
Institutrices.
MM»"
Gastard.
Lerond.
Lemière.
Letourneur.
Couillard.
Bataille.
Dupont.
Desplanques.
ânt, bbiliidlir. UVH.
Beuve.
Février.
Lesigne.
Lemonnier.
Lecouillard.
Travert.
Leconte.
Foliot.
Lesavourey.
Pézeril.
Houet.
Deschamps.
Leroux.
Osmond.
Lépine.
Mahaut.
Tiphaine.
Chaignon.
Bezard.
Bonnel.
Bosquet.
Moulin.
Pinel.
Lequertier.
Lucas.
Durand.
Barbé , Dupré ,
sœur Marie.
Roulois.
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NOMS
DES COMMUNES.
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QUETTEHOU
AnnevilI;i.^n.Saire. . .
Aume.âUc-Lestre ..,
B'iffleur
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La Pernelle
Le Vicel
Montfarville
Morsalines
OcteyiUe-la-Venelle. .
Réville
Sainte-Geneviève. . . .
Saint- Vaast ^. .....
Teurthcville-Bocage .
Valcanville
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SAlNTE-MfcRK-ECLISe
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Audou ville-la-Hubert. . . .
Beuzeville-au-Plain
Beu2eville-la Bastille
Bio»ville <
Boutteville
Brucheville
Garquebut
Ghef-du-Pont ,
Ecoqueneauville . . .
Foucarville ,
Gourbesville
Hiesvillc
Houesville
Liesville
Neuville-au-Plain
Picauville
Ravenoville
St-Germain-de-Varreville. .
Saint-Martin-de-Varrevillc .
Sainte-Marie-du-Mont
Sebeville
Turqueville .
Viorville
— il6 —
BUREAUX
DE POSTE
qui desservent les
communes.
Canton de QrETTEHOU f. Populatioi
ii3Ô
1691
600
600
217
244
1218
95
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365
474
1313
517
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365
543
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1740
1064
567
495
3664
630
1272
2146
863
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145
251
Bailleur.
Quettebou.
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idem.
Le Vast.
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Barfleur.
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Idem.
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18326
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5602
5821
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Canton de Sainte-Mère-Eglise f. Populaîioo
1474
726
06
210
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368
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274
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Ste-Mère-Eglise
Idem,
Idem.
Idem.
(ville).
Pont - Labbé - Picau -
Ste-Mère-Eglise.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
816 Idem.
403 Idem.
4m \ Idem.
GiH Idem.
470 Idem.
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1167 Ste-Mère-Eglise,
583 '/dcm.
836 Idem.
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Chislard.
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Barreaux.
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Hamel.
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Pesnelle.
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Bdynel.
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Delilte.
IMi habitante ("26 communeë).
lays,
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Jrohicr.
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I'*<ieBeauffort.
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Pontis.
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Leloup.
Pottier.
Jeanne.
Goubier.
Boëtard.
Marie.
Levavasseur.
Desplanques.
Lecuyer.
Langloîs.
Morisset.
Levavasseur.
Masson.
Huet.
Mauger.
Lesénécal.
Larose.
Morel.
AJlain.
Curés
et
Desservants.
Instituteurs.
Institutrices.
HM.
Lenoir.
Hamel.
Havel.
Regnault.
Larose ; Forget.
Gouellein.
Savary.
Goatière.
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Leroy .
Quentin.
Jouenne.
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Delacour.
Legruel.
MM.
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Hurel.
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Renouf.
Enquebec.
Dusignet.
Lecanu.
Auvray.
Drouet.
Baudry.
Eury.
Vimont.
Leconte.
MM""
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Lemarinel.
Pontais.
Pascal.
Lèche vretel.
Legrand.
Corne.
Bretel.
Rondel.
Maupas.
Maigné.
Lesaulnier .
Picot.
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Luce.
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Gautier.
Dufresne; PeM.
Bléhou.
Josse.
Lefresne.
Pagny.
Villette.
Ribet.
Roublot.
Gambillon.
Viel.
Éellot.
Joly.
Lenoir.
Diesnis.
Leduc.
Leterrier.
Halley.
Godefroy; Sebline.
Lequertier.
Hamel.
Hamel.
Lecaplain.
Lesueur.
Belliard.
Lefresne.
Enguebec.
Letourneur.
Réuni à St-Ger-
main-de-Var.
Henry.
Suzanne.
Thiébot.
Roualle.
Réuni à St-Ger-
main-de-Var.
Le Charpentier.
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N.
Lebedel.
Lemoigne.
Lucas.
Desplanques.
Magnin.
RéuniàBlosvHie,
Labaye.
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Tetrèl.
Dubois.
Vauprès .
Bérard.
Hérouard.
Hulmer.
Messent.
Legros.
Lefèvre.
Houssin.
Nicoile.
Girard.
Lucas.
Perrodin.
Tirel.
Giroult.
Gaultier.
Lurienne.
Guérin.
Leconte.
Brunet.
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— 4«8 —
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comiincES.
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S^Sautboe-ls-Vicomtb i^. .
BesnevUle
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Cfttteville
Golomby,
Crosville
Etienville
GoUevUle
Hwitteville
La Bonneville
Les Hoitiers-en-Bauptois . .
Néhou
NeuviUe-en-Beaumont . . • .
Orglaodes
RauviUe-la-Piace •
ReigneviUe •
Sainte-Colombe
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qui desservent les
communes.
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Vaiognes.
St-SauTour-Ie-Vic^*
PMt-Labbé (Mcavrille)
St-Sauveur-Ie-Vic^«
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Ponl-Ubbé (PietvvUle)
St-Sauveur-le-Vic^«
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
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Instituteurs.
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MM.
MM.
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Àvice; Aubert; Le-
vaché ; WarenikeiD.
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Levast.
Prunier.
Moulin.
Truffert.
Lecerf.
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Josse.
Larsonneur.
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Cousin.
Langlois.
Hébert.
Marie.
Le Pelley de la
Lebarbenchon.
Leclére.
Jeanne.
Bernard.
Houssairie.
•
Hamel.
Bumouf.
Frétel.
Lamperièfe.
Josset.
Dodeman.
Vallognes.
Rouiland.
Gamier.
de la Bretonnière
Launoy.
Calvy.
Pillet.
Guénier.
Abaquesné de
Picquenot.
Fras.
Guilbert.
FolliDt.
Parfouru.
Leclerc.
Baudouin. .
Luce.
Lesage.
Beillard.
André.
Cottin.
Boscher.
Mauger.
Mottin.
Papillon.
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Blandamour.
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Legoupil; Barbet
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Renouard.
Bréard.
Hérouard.
Dorléans.
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Marguerite.
Courtois.
Marguerite.
Gamas.
Fleury.
Mariette.
Mariette.
Thomine.
Leroux.
Burguet.
Réuni d Orglaniti
Couppey.
Varangue.
Lerosey.
Lesigne.
Dupont.
Couppey.
Lebiez.
Vautier.
Marie.
11
— i30 —
POLICE Gf!NËRALE.
Commtanflrett 9c police.
m
AiRORDissBHBNT DE Sairt-Lo. — MM. Diftcre, commissaire de po-
lice, à Saint-Lo ; Rey, tif., à Carentan.
Arrondissbhbnt dAvrakcbes.— mm. Lebeuf, coi&iiHfiaalrftfie f)^
lice, à Avranclies ; Bonlesteix, iif., à Granville; Millon, commis*
nanti «pécial de police, chargé de la sorveiliance du port ,* Sainton,
inspecteur spécial de police sur les chemins de fér de TOoest, à
Granville; Pons, id., à Pontorson ;'Didton, ïd., à Villedieu.
AWKWDissBHBNT vt CHERBOURG. ^-'MM. ReYerden, ëommissaire
central de*p)9lice, à Cherbourg ; franco et Dubrac, commissaires de
polîi^^ Il Cherboure; Gournay, commissaire spécial de pdlice des
chemitis de fer de rOuest et du port, à la résioence de Cherbourg ;
Reucel. inspecteur spécial de police sur les chemins de TA: de TOuest
V tftKirDOurg.
ARRONDISSEMENT DB CouTANCBS.— II. Rassserts, connoissaire de
police, à Coulances.
Arronbissement de Mortain.^MM. LeyXy commissaire de police,
à IliAriain ; Cazenave^ id., à Sainl-Hilaire-du-HarconêL
AuRONDissEMENT Bti Vai.ognes.— ilM. Mo^uroux, commlsBifre de
poHce, â> Vftlogies ; Airrachapt, ié., à Portbaïl.
%i— — BMaBaaaaagatcatti I it, liii u iii .■■ , iinjiii. i i m i
cmDRE JUDICIAIRE.
COUR D'APPEL DE Xm.
M. CHAMPIN «, premier président; M. BOIVIN-CRAMPEAUX «».
procureur générai.
TRIBUNAUX DE PREMIERE INSTANCE.
La Cour d'assises de la Manche siège à Goutances, sous la présidence
d'un Conseiller à la Cour d'appel de Caen *, elle tient au moins quatre ses-
sions par an ; Touverture de chacune de ces sessions est ordinairement
fixée au commencement des mois de mars, juin, septembre et décembre.
Tribunal civil •éant ê». Balnt-EiO.
Audiences : mardi, police correctionnelle ; — mercredi, rapports, af-
faires venant à bref délai ;— jeudi et vendredi, affaires du rôle, suivant la
fixation ;— samedi, affaires de prompte expédition, publications et ventes.
Prêsidbnt.^M. Duhamel ^.
Juges.— MM. Lemonnier de GouviHe, jugé â^imlruetion ; Fleury,
Ptillard-Fernel ; Paris, jugi honatair$.
^ 431 —
{UÇBS BUPPLÉikNTB.~MM. Le CampiOD, Bellencontre.
^AHi^UBT. — tfM. Tbéry, procureur 4é la République; Ptgsard-
Dudezerty iubêiUul; Belienconlre, juge suppléant, attaché au parquet.
•GaBFFe.-^MM. Adeline^ greffûr; Kerver, Dudouy, Aubraye^ Le
Goéltiiel, eommiê frefien.
Atucats^^HM. Dipu-Labrasserie, Legohier de Précaire, Denis^
Galliol^ Gohier, Douobin, Dieu, bàKmnier; Amiard, Aumont, Huet,
Roguière^ Boucley.
Sfogtoirtff.— finguehard, Dussaux.
Avoota. ^MM. Duseaux, Mirey, Simon aîné, Simon (Adolphe),
Beeréiai^ê; Lehieulle, préiiéenl; Leraasson, jyndtc; Pottier, rap"
poriêur ; Jouanne.
BmssiEM.^ AudiencUrê : MM. Boscher, syndic; Gautier, rapport
iiur; Aubril; nçréîaire:; Ecolasse.--rn6tinal de commerce : MM. Thié-
ry, Sanson.—Jtti(ûre de pa£x: WM.'Cardin, Hérel.
Hui$$ier§ résidant à Sainl^Lo : MM. Lemasnrier^ Lucas.
Huieeien réiiéUmtdans ^arrandiêsement : KM. Marguerite, à Saint-
Clair; Fauvel^ à Gerisy-la-Forét; Huel, à Canisy; Letojurneur,
Biard, N..., à Carentan ; Marcout, à Saint-Jean-de-Daye ; Barbier^ à
Marigny; Terrj, Genvrin, à Percv; Pezeril, Sinel^à Torigni-sur-
Yire; L.ohier, voisin, à Tessy-sur-Vire. ^
Aêtiêtanee judiciaire.^iAM. Oalliot, avocat^ président; i)ieu-La-
brasserie, avocat, t^ebas^ ancien avoué, Davii, receveur de J'enregis-
trement, en Noël, ancien notaire ; Adeline^ secrétaire.
Trfboiittl de commerce de •ciInt-Eio.
Audiences le mardi, à deux heures de Taprès-midi.
PitsiDBHT.^M. Derbois.
Ju6BB.— MM. Dyvrande fils, Bosq, Lescot.
JooBB SUPPLÉANTS.— MM. Dary, N....
**Grbpvk.— M. Frérain,^r»/flef.
IJ n'y a pas d^agréés ; ce sont les avocats et les avoués qui défendent.
Trlbuniàl civil séant ii ilLvranclies*
Audiences : mercredi, police correctionnelle ; — jeudi et vendredi, 9i'
faire». cia^(les ; -^samedi, affaires urgentes sur requéttoi rapports, référé^
et.adjndiciitioAs.
Prêsidbnt.— M. Le Moine des Mares ^.
JuGB8.-*MM* el^ancé, juytf'd'tiwlniclteii ; Deschamps,jtiy0; Bioult
de Montbray et San&on if^, juges honoraires,
•Pabqobt.— MM. I^hougue, procureur de la Répubtique; Dad.^n,
substitut.
Grbppb.— MM. Baroeule^ gregler ; Leroy et Neslet, commis greffiei^.
Avocats.— MM. Fontaine, bâtonnier; Delouohe, Barenton, Bataille^
Simon, <Mf^l£ftr^; Garnet, Ygouf, Bouvattier.
-ATOOfis.-^-M'M. Hurel, reipportêUT ; Barbé, secrétaire; Fontaine-
Laporte, Levavasseur, syndic ; Lepaulmier, Hingan, président ; Le-
mardeley, Qirre.
fiUHêiBM.'^àudimciers: MM. Lemardeiey, Guérin» Ir^on'er;
LeaM9le,iG9Min, Banal.
— 132 —
HuUtitri résidant à Avranehei : MM. Jacques, syndic; Latoé,
secrétaire.
Huissiers résidant dans C arrondissement : MM. Bidois, Helleu, à
Brécey; Blanchet, Lebrec, à Ducey; Barré, Heneui et Domio, à
Granville ; Avril et Geoffroy, à la Haye-PesneJ ; Enguehard et Gui-
cbard, à Pontdrson ; Poisnel, rapporteur; Patrix, à Saint-James; Le
Bedel, Le Fresne, à Sartilly ; Loyer, Béatrix, Leroux, à Viiledieu.
Assistance judiciaire. — MM. Bouvallier, aucien sous-prcfet, pré^
sident; Vimont, receveur de reuregistreroent; Piel-Desruisseaux,
ancien notaire; Deloucbe, avocat; Levavasseur, avoué; Bameule,
secrétaire.
Xrlbunal de commerce de Granville.
Le ressort de ce tribunal embrasse tout rarrondissement d'Avrancbes.
Audiences le jeudi.
Président.— M. Toupet.
Juges.— MM. Beust fils, Trocheris (Olivier}, Riotteau.
Juges suppléants.— M ^I. Dior, N. . . .
Greffier.— M. GuilIoL
11 n'y a pas d'agréés; MM. Louvel, Tencé, Cbesnais et Cambernon,
avocats, défendent babiluellement.
Tribunal civil «éant A CHerbour^*
Audiences : lundi, aiTaires correctionnelles ; — mardi et mercredi, affaires
civiles \— jeudi, adjudications.
Président.— M. Brlère de Mondétour ^; Asselin ^, président"
honoraire,
Jl'Gbs.— MM. Jaubert,jv(7tf d'ins^nie/ton; Fuzellier, FaneL
Juges suppléants.— MM. Boullemcnt-d*lngreraard, Guezet-Ducou-
dray, N
Parquet.— MM. Hoffman, procureur de la République ; Dagalliert
substitut.
Grkffk.— MM. Noyon, greffier ; Desvaux, Oury, commis greffiers.
Avocats. — MM. Koultm. bâtonnier; Lu^^'ène Vrac, Lechevalier,
Boullciiiefit-d'lu^remard, Fuvier, Lcfrançois, Alix, Ernest Vrac,
Lcinui^ne.
Avoués.— MM. Leblond, Chevrel, ««cr<f(air«; Orry, syndic; Marlin-
Marlinièic. Brière, président.
IkissiKRS — Audienciers : MM. Mabire, Auvray, Lecarpentier,
syndic; Folliot.
Tribunal </e commerce : MM. Agnès et Giot.
Justice de paix : M. Du val.
Huissiers résidant dans V arrondissement : MM. N. . ., à Omonville*
la-l(u^ue; Léger, aux Pieux; Jean, Lebrequier, à Saint-Pierre*
Eglise ; Lucis, à Octeviile.
Assistance judiciaire (séunce le premier vendredi de chaque nnois).
— MM. Larnac, sous-préfel ; Perrotle, pr^«id«nl; Bergeron, conser-
vateur des hypothèques ; Vrac, avocat ; Brière, avoué ; Noyoa, gref-
fier. Secrétaire.
— 433 —
Xrlbunal de Gommertse de Cliei*l>ourar«
Audiences le vendredi.
PBfifliDKfT.— H. Dnmont (Louis).
JuGis.— IIM. Ed. Mabieu, Canoville, Laca9, Le Jolis fils.
JoGis SUPPLÉANTS.— MM. McDut, Th. FeoErd, Bayard, HainneTille.
Gbkffb.— M. Orry.
GoMaisGRBPFiBB.— M. La Planche.
Xptbunal civil méwknt A Coutanees*
PBtsiDBWT.— M. Bigard ; M. Blouel *, préMent hanortHre,
Vicb-Pbésidbht.— M. Vimond.
Juges.— MM. Leloup (Richard), Faure-Beaulieu, Laigoean^ jugs
4tinsiruelion ; Dalmbert el Le Fa vrais.
Juges suppléants.— MM. Viel, N. . ., N. . .
Pabqubt.— MM. Lerebours-Pigeonnière, procureur de la Répu-
blique , Ducbesne de la Sicolière et M^zaire, subsiiluli.
Gbeffb. — MM. Duchemin, greffier; Le Monoyer el Corbin, commii-
greffUri.
PREMIÈRE CHAMBRE.— Audiences : lundi, mardi et mercredi,
affaires civiles.
Pbésident.— M. Bigard.
Juges.— MM. Leloup (Richard), Faure-Beaulieo, Laigneau.
Juges suppléants.— MM. Viel, N. . ., N. . .
DEUXIÈME CHAMBRE. — Audiences : jeudi ei iamedi, affaires
correctionnelles;— vendredi, affaires civiles sur plaidoiries.
Vicb-Pbésident. — M. Yiinond.
JuGFS. — MM. Dalmbert, Le Favrais.
Juges suppléants.— MM. N. . ., N. . .
Avocats.— MM. Lecordier, Leterrier, Barbisr, 6dlonnfer;Delcung,
Goidon, Marie (Adolphe), Dubreul, Sarot, secrétaire; Dudouyt,
Duperrouzel, Chevalier, Scelle, Dubost.
Stagiaires. — MM. Hurel, Duprey-Lcmansois, Marie (fils).
Avoués.— .M.M. Leloutre (Victor), président ; Jourdan, Mahé, Le-
loutre (Jules), Delauney, rapporteur: Ogouet, syndic; Lejolivel,
secrétaire.
HuissiEBS. — Àudienciers : MM. Pican, Picot, Ledentu, Gauchard,
trésorier; Chai le, Lenoir.
Tribunal de commerce, — M M . Di n gou vi 1 le, Voisi n •
Huissiers résidant à Coulances.- MM. Néel, Laisney, secrétaire.
Huissiers résidant d^rns V arrondissement,— MM. Harel, a Rréhal ;
Nicole, à Cérences; Hedey, rapporteur; nuchemin,à Cerisy-la-Sallc;
Legojiix, à Hambye ; Mabire, Vailet, à Gavray ; Billnril, Aùbert, h la
Haye-du-Puits; Gancel, à Prétut : Navarre, h Lessay ; Bellée, à Gra-
tot; Duplessis, à Quellreville ; Le Gueiinel^ syndic; Desplaoques,
Lefrnnc, à Périers ; Lerouge, à Saint-Sauveur-Lendeltn.
Assistance judiciaire.— MM. le baron d'Orgeval, sous-préfet, pré^
sident; Leloutre, ancien avoué, vice-président; Dudouyt, avocat;
Roberge, Robin-Prévallée, receveur de l'enregistrement: Ducbemin,
secrétaire.
— i34 —
Xrlbmiiftl de commeree de Goutmn
Audiences, le samedi, à iO heures du matin.
Président.— M. Daireaux.
JoGBs.— MM. Ygouf, Harel, Drieu-Larochelle.
Il D*y a pas d'agréés.
Xplbunal civil séant A Mortaln.
Cet arrondMsement n'a point de Juridictioâ'eolMulaHié ; c*i^t le Tribunal
de 1'* instance qui juge les affaires commerciales.— Lundi et mcurdi, tra-
vaux divers en cnambre de conseil. — Audiences : mercredi, affaires ur-
gentes ; — jeudi et vendredi ^ affaires civiles ; — samedi, police correo-
tionnelie et affaires commerciales.
Président.— IIM. Quesnot; de Mezaoga de Salni-Anâré, président
honoraire.
Juges.— MM. Gérard, /tty«d't>u(rttc^'ofi; PeWerln y juge ; Dhaute-
^ille, juge lumoraire.
Juges suppléants.— MM. Queslier, Tessier.
Parquet.— MM. TrochOD, procureur de la République; Nicolas,
substitut.
Greffe.— M^. Lemière, greffier ; Talaf^rand, commis^greffier,
AVOCATS.— MM. Helland, de Marseul, Thomas, Lecrecq, Champs,
bAlonnier ; Restoux, Jossel, Millet.
Slajj^Mret.- MM. Ozouf, Queslier.
Avoués.— MM. Amaad, président; PouUain, sffndk; Théôt» reuppor-
leur; Lesoudier, secrétaire; Vautier, Buoel.
Huissiers.— i4udt>naars : MM. Norgeot, syndic ; Labuppe, tréso-
rier; Le Jemble, résidant à Moriain.
Huissiers résidant à Morlain : M. Marti n«
Autres huissiers résidant dans l^ arrondissement : M.M. Poupine!»
Breillot, secrétaire^ à Barenlon ; Hamei, |irlsigny; Bachelot, L^bouc-
Laforest, à Sainl-Hilaire-du-Harcouêt ; Goslard, à Juvigny> Gaanier,
à Saint-Pois; Legrandois, rapporteur, et Gallouin, à Sourdcval ;
Detao, au Teilleul.
Assistance judiciaire. ^hiM, de Beruède, sou$- préfet; PoullaÎD, an-
cien avoué ; de Mezange, président honoraire', président ; Dieu,
receveur de l'enregistrement; F. Moulin, ancien avocat; Lemière,
secrétaire,
»
Xi*ll>unal civil séant A Valo^nea.
L'arrondissement n'a point de juridiction commerciale : c'est lis tVibu-
nal de 1" instance qui juge les affaires de cette nature. — Audimces :
mardi, aflaires de commerce, d'expédition, d'adfBdication ;— mercredi et
jeudi, affaires du rôle général ; — vendredi, police correctionnelle v —
samedi, rapports en toute matière ; jugements en chambre du Conseil.
Président.— M. Gallemand. ;
Juges.- M. Mabire,>ti^c rf'tfMiniciton; Ernault d Orval, Villault-
bnche&nois, juges.
Juges suppléants.— MM. Leolerc, Coslard. , ^^ ^,. ^ ,
Parquet.— MM. Bouvallier, procureur de la République; de la
Fortinière, substitut.
i
— I3N —
GftirFE.— Mil. Gttinond, grêfll^r; lîemélai» et Hamel, eommw-
greflUr$»
Atocats.— MM. Ekireaux, Rouiaod, Leclerc, bAtonnier ; FquIoq,
Lecaudey, Lecacheux, Lesacliey.
Stagiairê.^M, Goubeaux.
Atoués.— MM. Thouio, Bîtot, gyndie; Pergeaux, Brafin, Pâzeril^
Mêerélairê'lrésorier ; Hémon, rapporte av; LeCanneiier, président,
Hoissmg.— ^iMftencîeri ; MM. LeDdormy« syndic-prénétnê.; Lepa-
lit, ieerétaire ; Boulbreuil et Liot.
Huissien réMant à Valoan$i.^U)à.. ComWhTd, N...., triiorier;
Tardif.
Huinêeri réiidanl dans V arrondissement. -^Mlili. Lemarquand, à
BaruevIHe; Renouf, à Port bail ; Aplhouard, & Rricquebee; li6diar-
tier, à Bricquebec; Méudret et Butel, à Sainle*Mër^*Egli8e; DunoQt,
à PÎGauTille; Turgis, Burnouf, à Montebourg; Lamache^ à Quet-
tebou; BoQcbet, à Saint-Vaast ; Possey, N...., à Sainl-Saavaur-te-
Vicumte, rappùrleur.
Assistance judiciaire. -^ MM. Leledy, ancien avoué, président;
Valembourg, soui-préfet; Guillemin, receveur de reoregistremeoi;
Daireaux, avocat; Uury. notaire; Guimont, secrétaire.
s=s
■ m ^ I fT
JUSTICES DE PAIX.
Nous des Joges de paix, dit SappKiiiU et dtt- GraHen.
jsssmaœ/ea
CANTONS.
JUGES DE PAIX.
^1 " Jg
scppLtAirrs.
GKBmERS,
Arrondissement de Saint-Lo.
Saint-Lo
MM.
Porquet
Leturc
MM.
Gohier. Dieu
Canisy
Lefèvre, Leconte
Gouville, Lenoël
Niobev, Gosset
Daniel, Sévaux
Letellier, Madeleine. . . .
Tricard, Thouin.
Chasies, Lebas
Hédouin, Prée
mt d'Avranches.
MM.
Fontaine, Bataille
Lanos, Denis-Thieudière
Juin-Duponcel, Baron ..
Louvel, Dairou
Nelet, Ledru
Chevallier, Geffroy
Loyer, Barbey
Dupont, Leménager. . . .
Pigeon, Rachine
Carentftil
Marigny
Percy. .'
Hamelin
Hédouin
Poret-Lacouture.
Delaconr
Liot
Saint-Clair
St-Jean-de-Daye.
Tessy-sar-Vire • .
Torigni-sur-Vire.
Avranches
Brécev
Payen de la 6a-
randerie.
Duval-Duperron.
Arrondiasenu
MM.
Godin
Rondel
Heudeline
Labarre
Morin
Ducev
Graftville
La Haye-Pesnel. .
Saint-James ....
Pontorson
Sartillv
Dotheil
Cadet
Presnel-Beunorie
Guérin
vaiediéu
Lemonnier.
Dufour.
Legrand.
N,;.
Lemaicre.
LevarcT.
Godard.
Ozenne.
James.
MU.
Desmier.
Piel.
Dubreuil.
Lalné.
Fontaine
Ladvoaé.
Goront
Durand.
Hiiard.
-* 136
Arrùndis9emerU de Cherbourg.
Cherbourg
Beaumont
Octeville
Les Pieux
Si-Pterrc-Egltse •
Coutances
Bréhal
Cerisy-la-Salle . .
Gavray
La Haye-du-Puits
Montmart.-s.-Mer
Lessay
Périers
St-Ma)o-de-la-L .
St-Sauv'-Lendel.
MM.
Queslin
Daraourette. • . .
Marais
Foillot-d*lrgrice. . .
Auvray
I MM.
Foulon, Chevrcl
Fatôme, Piquot
Pouillet, Lemarquand..
Leauiéré des noziers,
Hamel |
Michel, Lebas iGamier
MM.
Leflambe.
Millet.
Porée.
Hilaire (Félix)
Arrondissement de Coutances.
MM*
Danguy
r orée» •••• •■••
Hébert
Lemarquand . . .
Bouillon
Couraye
N
Michau
Lair. . . .
Grandin.
V. Leloutre, Scelle
Allain, Maheut
Lechevalier, Jehenne. . .
Lechevalier, Niobey. . . .
Moitier, Levèque
Dupray, Vray
Guillard, Pannier
Lecaudey - Magneville .
Lecrosnier
Chapel, Niobey
Depériers-Lavallé», Bois. . .
Arrondissement de Mortain.
Mortain
Barenton
St-Hilaire-du-H .
Isigny
Juvigny
Saint-Pois
Sourdeval-la-B..
Le Teilleul
Bameville
Bricquebec
Montebourg . . . .
Quettehou . . . . .
Ste-Mère-Eglise .
St-Sauv.-le-V*«..
Valognes
fSBSS^SSSSmmSmSSmSmm
MM*
Leteinturier-La-
prise
Anfray
Coispellier
Heuzé
Gesbert
Laurent
Godefroy
Lalouel
MM»
PouUain, Théot
Gasnier, Bechet
Poret, Fauchon
LeboBgrf , Le Brss de Bioe. . . .
Taborel, Pasturel
Lemardeley, d'Auray...
Vaullegard, Lorier
Renault, Rouelle
Arrondissement de Valognes.
MM.
Leprovost*.
Viel
Lecouturier
Hamelin * . .
Cirou
Delisle . . . .
Sanson . . .
MM.
Renouf, notaire à Poribail*
Mabire
Frigot, Lcpelletier. . . .
Duclouet, Jourdan
Francomme, Viel . . . . .
Lesachcy, Jacqueline. . .
Daireaux, Lecacbeux. * .
Noël.
Pichard.
Piel.
Lecomte.
Lecluze.
Gampain.
Foucher.
Villedieu.
Vigot.
Guenon.
Debraize.
Guytard.
Mondher.
Davalis.
Petipas.
Danjou.
Picard.
Goupel.
MM.
Equilbecq.
Lerouvilloia
N...
Laurent.
Garbonnel.
Roblot.
Simon.
NOTAIRES.
Arrondissement de Saint-Lo*— MM. Guillemin, Criquet, Lehérissey, pré-
sident, à Saint-Lo ; Lebrun, à Cerisy-la-Forêt ; Gervaise, à Domjean; Raul-
line, à Saintnlean-de-Daye ; Dufour, rapporteur, à Pont-Hébert ; Rozey,
secrétaire ; Ingoult, à Carentan ; Leconte, a Canisy ; Delarue, à Marigny :
— 437 —
Joly, Ameline, i Toripii-sur-Vire ; Lebas, à Tessy-sur-Vire ; Blouet, à
Percy ; Quillier, à la Ghapelle-Enjuger ; Begnault, à Montbray ; Lèche-
valiier, trésorier, à SaintrSamson-de-Bonfossé ; Gancel, syndic, à Saint-
Clair. •
Arrondissement d'Avranches.—MM. Le Comte-La Prairie, Jourdan, secré-
taire, à Avrancbes ; Barbey, Denis, à Brécey ; Baron, Desfeux, à Ducey ;
Dairou, président ; Lamort, Taurines, à Granville ; Fontaine, Lanos, à la
Haye-Pesnel ; Geffroy, Darthenay, à Saint-James ; Loyer, Barbé, à Pon-
torson ; Lemoine-Lechesney, Dairou, à Sartilly ; Bachine, Lefébure, tré-
sorier, à Villedieu ; Foisil, notaire honoraire.
Arrondissement de Cherbourg.— MM. Mabire, aux Pieux, président ; Le
Bourgeois, aux Pieux, syndic ; Gosse, à Cherbourg, secrétaire ; Goulhot,
à Octeville, rapporteur ; Le Bailly, à Beaumont, trésorier ; Le Bouteiiler,
Deianorte, Druet, à Cherbourg ; Hamel, Leveillé, à Saint-Pierre-Eglise ;
Pouillart, à Tourlaville ; Olivier, à Sainte-Croix-Hague.
Arrondissement deCoutances.— MM. Saillar(l, Angot, secrétaire; Poulain,
à Coutances ; Delille fils, à Bréhal ; Maheut, à Cérences ; Jehenne, prési-
dent, à Cerisy-Ia-Salle ; D. Desponts, à Boncey ; Guernier, à Gavray ;
Fonnnard, au Mesnil-Garnier ; Cirou, à Hambye ; Fauve! fils, à Lessay ;
Baudouin, à Pirou ; Dauvin, Godin, à la Haye-du-Puits ; N..., à Prétot;
Lelièvre, à Montmartin-sur-Mer ; N..., à Quettreville ; Pigaux, Lair, à
Périers ; Niobey, Severie, à Blainville ; Delalande, Safiray, à Saint-Sau-
veur-Lendelin.
Arrondissement de Mortain.— MM. Vezard, Le Bigot, Aumont, à Mortain;
Blin, trésorier; Fiault, à Barenton ; Besnard, Pantin, Lévesque, syndic, à
Saint- Hilaire- du - Harcouët ; Lebougre - Barbière, président, à Isigny ;
Cnichet, au Buat ; Lechaptois, Poulain, à Juvigny ; Datin, rapporteur, à
Saint-Pois ; Poisnel, à Coulouvray-Boisbenâtre ; Bondel, Yeron, à Sour-
deval ; Renault, au Teilleul ; Colin, à Sainte-Anne de Buais.
Arrondissement de Valognes. — MM. Huet-Bienville, Costard, Oury, à
Valognes ; Allix-Bourbcy, à Brix ; Lesage, Hennequin, à Bric^uebec ; Le-
pelletier, Blandamour, à Montebourg ; Lemarinel, Pain, à Satnt-Sauveur-
le-Vicomte ; Duclouet, à Quettehou ; Pannier-Lachaussée, à Saint- Vaast ,
iourdaa, à Barfleur ; Félix, à Barneville ; Renouf, à Portbail ; Hairon-
Desvaquants, à Sainte-Mère-Eglise ; Fontaine, à Pont-l'Abbé ; Aubey, à
SaîDte-Marie-du-Mont.
ORDRE MILITAIRE.
lO* Corp» d*année ot IB* Ol vision "militaire»
comprenant les départements d'Ille-et-Vilaine, des C6tes*du-Nord et
de la Manche.
MM. FORGEOT, général de divisioiti, commandant le 10* corps
d'armée et la 16* division militaire; Caro, capitaine d*artillene,
officier d*ordonnance.
Etat-major général du 10* corps d'armés.
MM. Folloppe, général de brigade, chef d^étal-major général ;
Bondet, lieutenant-colonel, sous-chef d'é Ut-major général; Cnrétien,
— 138 —
cllêf «etfccdi^iii attitihé W PéUt^ttôlpr dH' fO* ctfrpi d*aiiMà ;
lïôMol, cfi^mlne, fttlAelié à réfaf-mtijor dh 10* corps d^a^lâtt ;
V\m, (uftii{âlD6, attaché t réTat^majof du 10^ cort>S'd'airmée.
E^iil-*«iâi^ 40 là f 6* iRvMhI l^itff oHItiJf .
Ifll. Camult. ébdf d'escadron, attaché à rétat-major ; de Ker»
saiisou de Pennendreff, canitaîne, attaché à Pétal-major ; Ëéziers-
Lafosse, capitaine, attaché a réUIrmajor,
IM. D« SONIS, général de division, commandant; BOussânard,
lieutenant colonel, chefd^élat-major; Boscals de Réais, chef dW
cain>1l. aide-de»eatnp du géoéral de Sonia ; de Gibon, capf làftine,
atiatlie à rétal-tnajor.
SuMïmmfM ^ilU-eî- Vilmnê et été CMe^^dm^Nùrd.
AUtëMnd; i^éoéral d6 bHgadé; coMiHàddAnt pat intérim.
M. du Ikfoulln, général de brigade, commandant.
10* brigade d'ariiUerie H ÉnoU d^ûHiUêtie de Remme.
MM. Angerand, général commandant la 10* brigade d^artillerie ;
Gharon, Iieutenant-colouoli chef d*étftt-major de la 10* brigade d'ar-
tilleriek
Etkr-nuoti,^Génirûl eommandemt^ M. ou Movlin G^.
Àide'de<amp,^U. Bertin, lieutenant au 47* de ligne.
Intendance militaibe. — Adjoint de V elatie de Cherbourg .
M. Worms ^, sous-idt^adalit de S* cl^Aie» M. Lehouchu ^, à Saint-
Lo.
0/fieieri d'adminUlraiiqn des bureaux de CiiUendanee, M. Hatt,
eiâimai ^^j (^Mmg.
Etàt-hàjor des PLkCBS. ^ Commandanli de plaeey MM. Cour-
rècb 0^, cjtonei, à Gherèburg ; Lejostie 0#t major de place ; de la
Bretesche 0^, chef d'escadron à Graeville.
Àdjudanle de place eommandanU des forts y MM. Guichard ^, capi-
taine au forideQuerqueville,à€herboufj;; Watremetx^^ capitaine
au fort des Flamands; Cërré #, capitaine au fort de rite Pelée, à
(«herbourg.
Adjudants déplace, MM. Milet ^ et Bainier if^, capitaines; Eogier»
lieutenant, secrétaire-archiviste, à Cherbourg. .
Aumômier, M. Rbtg dit de Bourdevitle *, au tofiie Vi\e Pelée.
Aetillbrie.— Direeleur, M. Hugon C^, colonel, à Cherbourg.
Sùue-DireiiîeuYs, M: Pinczon du Sd ^,chef d'eabadron à Cher-
bourg; M. Petites, cfa^f d'esciadron, à GratlVille.
— 130 —
ÀdjùhUi, M. Viala ^, capitaine, à Cherbourg.
GtKa.'^Dirêelêur du fortifieaiiimt, M. TézenAi 0#, o6lonel> à
Cheri>oiirg.
Cheftéu génie^ MM. Bourgeois 0^, lieutenant* colonel, à Cher-
bourg.
Chef de baiaiUon d% ginU, M. M4cbelet ^, à Granvilie.
Capitaine du génie en 1^, M. Béral ^, à Cherbourg.
Capitaine du génie en 2*, M. de Villèles, à Cherbourg.
Recbctihuit.— Commaïufanl du dépôt de ta Mamkêf M. Mai-
gnien Oift^, chef de bataillon, à Saint-Lo.
Adjoint^ M. Redon ^, capitaine, à Saint-Ln.
Rehon T<8 6ÉRÉRÀLBS. — Commandant du dépôt de SaHU-'Lo ,
M. Becquet-Beaupré ^, chefd^escadrons, à Saint-Lo*.
VéiérinaiTe, M« Bonnet, vétérinaire en i*'^ à Saint-Lo.
Sbetics DBS S1JB815TANCBS MiLiTAiRBS. — Of/Mer Comptable de
i** etaeee, M. Gourdoui, à Cherbourg.
OENDARMERIE.
16« LÉGION.
Composée des compagnies d'IUe-etrVilainei de la Manche et de la Mayenae.
MM. MM.
Chabert 0 # , lieutenant-colonel , à Giilerçan ^, capitaine à Cherbourg.
Rennes. Laurin ^, capitaine à Coutances.
GoYon 0 ^ , chef d'escadron, à Berté, lieutenant, à Avranches.
Saint-Lo.
Cochard #, capitaine, à Saint-Lo.
Molière , hentenaat - trésorier , à
SaintrLo.
Baumes, lieutenant, à Mortaîn.
Antoine 4^, Ueutenant, à Valognes.
Raymond, maréchal-des-log^s, adjoint au trésorier, à Saint-Lo Mm (i).
rvloe des Brigades*
DÉSICNATION
ET RÉSIDENCE
des
BRIGADES.
Saint-Lo
Idem ,
Idem
Carentan ,
La Périne
Toricni-sur-Yire
VilleSaudon ...
BRIGàDBS
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SOUS-OFFieiERI
commandant les brigades.
Cauquelin.
Jacqueline.
Saint-Laurent.
Larose.
Bouvier.
Desprez.
Clément.
Cl) Leg foUras Mil indiqaeQl les décotes de It MédilUe nilililre.
— 140 —
DÉSIGNATION
ET RÉSIDENCE
des
BRIGADES.
BRIGADES
i ciim
l
Cerisy-Ia-Forét
Marîgny
Ganisy
Tessy-sur-Vire
Airel
Cherbourg. . . '.
Idem
Les Pieux
Saint-Pierre-Egiise
Equeurdreville
Beaumont
Avranches
Granville
Idem
Villedieu
Pontorson
Ducey
Sartilly
Brécey
Saint-iames
La Hayc-PesncI
Mortain
Saint-Hilaire-du-Harcouël . .
Sourdeval
Juvigny
Le Teifleul
Saint-Pois
BarenloD
Isigny
Coutances
Idem
Périers
Gavray
Bréhal
Lessay
Cerisy-la-Salle
La Haye-du-Puits
Agon
Prétot
Montmartin-sur-Mer
Saint-Sauveur-Lendelin
Valognes
Sainle-Mère-Eglise
Saint-Sauveur-le-Yi comte . . .
Saint-Vaast
Monteb^urg
Portbail
Bricquebec
Barneville
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SOUS-OFFICIERS
commandant les brigades.
MM Bouvier ^.
I^ambert.
Aubert.
Vincenot.
N.
N.
Babioile.
Bebin.
Mesnil.
Lelièvre.
' Horel Mm.
BouIIin.
Dorne.
Champel.
Pitel.
Thomas.
N
Jacquet.
Baveney .
Ginod
Duret.
Peltier.
Janin.
Picavent.
Flament.
Hurei.
Lerévérend.
Barbedette.
Leclerc.
Ingouf.
Cherrier.
Le Maigre.
Dignet.
Mahaut.
Royer.
Fort.
Féron.
Carlière Mm.
Frant.
Pinel.
Ragucneau.
Bellin.
Lèche vallier.
Maubailly.
Desfeux.
Massonnet.
Le Guelinel Mm.
Lecaplain.
Humberl.
— Ui —
MARINE.
Premier arrondimieinent iiiarlUiiia«
FRiPECTURB IIAAITIllB.
COUPVENT-DESBOIS Cj)f^, yice-amîral, préfet maritime.
Fiauet ^, capitaine de frégate, 1*' aide-de-camp.
Peileteratde Borde ^, lieutenant de vaisseau, aide-de-camp.
Fabre de la Maurelle, enseigne, aide-de-camp.
Thiébot ^, commissaire a«Qoint, chef du secrétariat.
Majorité générale.— MM. Ducrest de Villeneuve G^, contre-amiral,
major général ; Vallon 0^, capitaine de vaisseau, major ; Luce ^, capi-
taine de frégate, aide-major ; Bougiard ^, Denis ^ et Jan ^, lieutenants
de vaisseau, sous-aides majors ; Hanès ^, lieutenant de vaisseau, chef du
secrétariat ; Bodot Oij^, lieutenant de vaisseau, chargé de Tobservatoire ;
Graodin^, lieutenant de vaisseau, chargé des archives; Marteville ^,
capitaine de frégate, commissaire de la Républiq^ue, près le 1*' Conseil de
guerre permanent ; Foumier ^, capitaine de frégate, inspecteur des sé-
maphores ; de Mornard ^, lieutenant de vaisseau, commissaire de la Ré-
publique, près les Tribunaux maritimes ; Delalun^, lieutenant de vaisseau,
rapporteur près le 1*' Conseil de guerre permanent.
MouvmENT DU PORT.— MM. Butel C^, capitaine de vaisseau, directeur ;
Quemel 0^ et Dorlodot des Essarta 0^, capitaines de frégates, sous-
directeurs ; Boisnard jR^, Maisse ^, Lendormy-Trudelle ^, Dumont ^,
Gabanellas 0^ et Omnès, lieutenants de vaisseau.
Majorité de la flotte.— MM. Brossard de Corbigny 0^, capitaine de
vaisseau, major de la flotte ; Esnault ^, lieutenant de vaisseau, adjoint ;
Amault 4^, lieutenant de vaisseau, secrétaire.
Division des équipages de la flotte.— MM. Salmon Cj^^» capitaine de
vaisseau, commandant ; Bonjour ^, capitaine de frégate, commandant
en second ; Godreuille ^, lieutenant de vaisseau, trésorier ; Salmon,
lieutenant de vaisseau de 1'" classe, capitaine d'habillement ; Martinaut
de Préoeuf, lieutenant de vaisseau de 2* classe, adjoint au capitaine d'ha-
billement ; Le Gigr^n. lieutenant de vaisseau de 1'* classe, capitaine de
la i'* compagnie ; Moye, lieutenant de vaisseau de 1'* classe, capitaine de
la compagnie des spécialités ; Robert, lieutenant de vaisseau de â* classe,
capitaine en second de la compagnie des spécialités ; Basset, lieutenant
de vaisseau de 1'* classe, capitaine de la 2* compagnie ; Dautin, lieute-
nant de vaisseau de 2^ classe, capitaine en second de la 2* compagnie ;
Hamon, lieutenant de vaisseau de 2* classe, capitaine de la compagnie
disciplinaire ; Lagarde et Rouelle, lieutenants de vaisseau de 2* classe,
adjuaants-majors ; de Lagrené, lieutenant de vaisseau de 2* classe, capi-
taine de la section hors rang; Lucas de Lestauville, enseigne de vaisseau
chargé du gymnase ; Girard de la Barcerie, médecin principal.
Ge.\dariierie.— mm. Loréal ^, chef d'escadron, commandant ; Car-
bonnet, lieutenant trésorier ; Levallois, lieutenant.
Direction d'artillerie.— MM. Laurent 0^, colonel, directeur; Terrassa,
chef d^escadron, sous-directeur; Groussara, chef d'escadron; Quemel ^,
capitaine en i*' ; Foniié, capitaine en 2".
— i4« —
AamuEftai.— 5* compagnk ^ottoritfrt.— MIL Pminiiflr, o^t^nm ta 1**;
Dutoit, capitaine en %*; Boyer, lieutenant en 1*'; Martin etNays-Candau,
lieutenants en 2*.
Artillerie.— 25* batterie.— U. Mannier ifj^y capitaine en f; Bonerandp
capitaine en 2* ; Trouvé, lieutenant «en %*.
Infanterie.— Ktot-motor.— MM. Grère #, colonel ; AstoIIij Reste et
André, chefs -É» *hèkamn : '8tft|uefi|^, Major' «, *0tkipei6î; Vkge et Tho-
masset ^, capitaines adjudants-majors; Teulières ^, capitaine de tir;
Saudubray, capitaine-trésorier ; Coqapienne #, capitaine d'habillement ;
Botin, lieutenant d'armement ; Guichard; lieutenant adjoint au trésorier ;
Bigallet, lieutenant adjoint à l'habillement ; Mathieu, sous-lieutenant,
porte-drapeau ; Méry, médecin-major ; Bœuf et MaUié, médecins aides-
majors.
À^ compagnie, -T^MM. Stanislas, cftpitatne; Kippeurt, lleuleDaat; Loj»
de Marigny, sous-lieutenant.
5" compagnie. -MM. PouUli if^, capitain» ; Poulnot, UeiKteBaiit ; Pari^,
sous-lieutenant.
6« compogmtf.— MM. Page, capitaine ; Duni«a, lieatexiaot ; GinUo^t
sous-lieutenant.
7* compagnie. --^e Manssîon, capitaine ; Coince, lieutenant ; Fonntié,
soas-Keutenant.
9* compttgme.—m. Hostalot, capitaine ; Bassand, lieutenant ; Zur-
nidon, 8oii»-lieatenant.
i5* compagnie.— MM. Rachet, capitaine; Lavenue, lieutenant; Hariay,
soos-lieutenant.
iO* compagnie.— MM. Bertaox-Levillain 4^, capitaine; Ayol, lieutenant; .
Letorc, sous-fieuteimiit.
22* compagnie.— MM. Berthier, capitaine ; Vener, lieutenant ; Sizeler,
sous-lieiitensnt.
23* compagnie. —MM. Gospérec, capitaine ; Mathieu, lieutenant ; Serre
de Baongour, 8oii«4ieitteDmt.
2é* comûe^ffnie.-^MM. Giipod, capitaïBe ; Dadona de AieBrefeu, \ïMàm
nant ; Ije:o6âs, aoa»4ientaniait.
25* compagnie.— Nicot,.eapUÛBa; de<BaauquAsne, iieutanaai; £amaa,
sQti9-Ueutenant.
J5* compagnie.— CorwXf capitaine.; Taranget, aous-lieutepanl.
'31* <M)mpagfue.— Richard , jcapitaine ; Imonet , lieutenant ; Hetgué ,
sous-lieutenant.
'82* tompagnie. — Lassalle de Lescar, capiti^tte ; Ouyot, tieutenaot ;
Cuthèert, sôus-lieutenant. *
91^ eofrtpagnie.— ButBson-d*Ormandy, capitaine ; Roncajole, lieutenant;
Perraud, eoûs^lieiitenant.
39* compitronig. —Morand de la Cerrelle, capitaine ; >Blllaiidel, lieute-
nant ;^Leibanf'de Kerdudal, eons^^lieutenant.
G£mie hajutime.— mm. Mail Cijf^y directeur des constructions navales ;
de Roussel 0^, AurousO^, .ingénieurs de 1'* classe; Cadet ^, ingé-
nieur de à* Classe ; de Gérando if^, Eynaud #, Berlin ^, Leclert, de
Maupeou-ijr^bleiges, Tmat. Garnier,Andrade et Desdouits» sous-ingénieurs
de i'* et de 2* classe ; Gabany et Delaltre, sous-ingénieurs de 3*. classe.
Ecole d'qppUcatiOtt du g^iemartltmf.—QoUierO^, directeur; Boden^,
Len^re ^, iirc^fesseurs.
GomiiMARUT. --HM. Aubin 0#, commissaire général; Chanceaulme 0^,
Le Poittevin 0^, fl<»t>eirt de Rougemont Oj)f^, commiesairee ; Micbelin ^,
BiBAJti^ et Avoinq ^, Rossel, Ledentu, Le Jolis, oommissairesnadj oints ;
Raoult #, Faivre ^, Joyau, Mainot, Edet, Fenard, Guichon de Graadpont,
Dusser, Diâlamer, Gouet et Prigent, sous-commissaires ; Mesnage, Clé-
ment, Adak'ijlf, Keirdonaif,'McDry, Le Gallois, Léveillé,«urgot, Vanryeke,
Choavet, Mtssoni, de la Ligerie, Leroux, Griffon, Hamelin, Ntssen, de
— U3 —
Foultiiftç-Paderae, Doynal, H^rvé, Testard, Morel «t Denise, Bl<)e«-cp«i*
missaires.
TRAVAUX BxoiutJUftUBS.—MM. Léovard, directour; Jennar-^, iftgéniear
ordixiaire de 1'" classe ; Lest^Ue, ing/inionr ordinaire de 3" elasse.
Inspection.— MM. Bouchot 0^, inspecteur en chef; Le Gomto 0#»
Reynaud ^ et Douville ^, inspecteurs ; Schmitt ^, inspecteur-adjoint.
SnmcB Bi -ftAHTfe.— MM. ^€<wjrrier 0^, président du 'Conseil de santé ;
RichandO^, médecin en chef; Vincent ^.pharmacien principal, mem-
bres du Conseil de sanié;^gié de'BernonviPè^ ttlédecin principal, ; Prin-
ceau a^j Gaultier de la Perrière, Beaussier, Maurel, Nègre, Jean et Méry,
médecins de 1'* classe ; Hodpul, Silve&trini, Sin^on, Rit, Latière, Guénn,
Bollietile, Marion. 1VeiIte,.ioubin, Delisle, médecins de 2^ classe ; Cava-
lier, pfaarmacîen ae t^" classe ; Schmidt, pharmacien de î^ classe ; I^m-
vière, Prévôt, pharmaciens de 3^ classe.
Service des manutentions.— MM. Le Sens #» chef de.ip«i^utfliptio4>psip-
cipal ; Le Courtois, «ous-chéf.
•PttfifiOiNBL -AIHIfflMTIIATIF DfiS fittECHAMS .AB :ttic«AiUU-«MM^^Pve«OSt4|fl^,
agent administratif principal ; Delaplace-Delange, Prouzat ^, Métifeu et
Le Sénéchal, agents jadmuustiratifs; Pierrot, Jftowel,; Brisset, Maurice,
Morin, Desquesnes, Maurice, Plantard et "Flanibard, ^ous-agents admi-
nistratifs.
Comptables- «9- mhfÊÊÊKk^r'-Mi.'QM, vgêÊ^-^eîÊpttSs^er pMéipal ; Gos-
selin ^, Cauvin, Jourdan, Chardine, Daniel et Le Pelley, agents comp-
tables ; Fontboaoe, Coqiiard,iCroiiin, Maillard; Marthe, Boaoet etiPmries.
TMsoftBR 4>B8 iivfALiDES.-^M. Le Boticfaer'i|^.
Egole d'hydrogim^pbib.— m. Bor^ic if^^ professeur de 1'" daate.
Aumôniers.— MM. Martin #, Néel eiHuet.
BiBLiOTB^UES.— MM. JafTrezicO^, conservateur de la bibhotbèqiia du
port ; Axigter #, oonaervateur de Jft bibliothèque de rképital.
Mécaniciens principaux.— MM. Vricard 4^, méoaniolen priiM^îpal 'de
1 ^ iolasae ; llonnxtin' ^ , mécantciea '-principal * de i* ctasee .
Inscription maritime. —Quartier de Cherbourg.— Wêl. Stihmîtt^, com-
missaire^de rittséription maritime-, Lccîère, syndic à Pennanvi!lB;.06ron^,
syndic à 'CherilKyarg ; Leclère, syndic à^monvilîc-la-Rogue ; 'LiéteiKej^'^,
syndic à Diélette ; Enet, syndic à Carteret.
Cartier de la Eougue.-^VLM. Petit, commlaaaire de rinscription n^ari-
time; J^u Laurens^ 4résorier des invalides; Chalette,4j(^» soiiS:<:ominissaire
adiuinistrateur du sous-quartier d*lsigny ; Dubos, syndic à Grandcaqm ;
LeXarge, syndic à^Isigny ; Le Màllied, syndic à Carentan ; %e Biez %,
syndic à la Hougue ; Lepart, «syjadic à Qarfleur.
Quartier de Granville.— CommiMarûK.— liIM. Trêve #, commissaire
adjoint de la marine, como^ivwii^p^ Xinai^ilt^i94.^a^time à Gran ville ;
de la Fontaine, sous-coînmissaire, administrateur du sous-quartier de
RegnéviHe ; P^rrotte, Ikûlliu, commis de Z^ classe ; L^^tgroi^e, <Gi}^j^t
etXouvel, commis de 4*° classe.
Tréiorerie des tmaUdes.^^^M. Moruier H^^ tsésorier de â* claas^, va
Granville ; A. Leftoy, pnéfwsédu .trésori«r<à.Regaévi]le.
Hydrogrttpkie.-^IL Audic, ^roleeseur de 3^ classe.
Inspection des pèches.— 'HL. Lamusse, inspecteur à'Granville.
Syndics des gens de m^r.- MM. Le Coupé et r^mange, à •Gneuivine ;
Aubry, à Regnéville ; 3uxe, à Avranches ;.Coubrun, à Coutances.; Hénne-
quin, Jl Çfiuast ; Porée,, à Bricaueville ; Le Coupé, àSa^ht-Pàir ; Ussot,
à BlaSnviue ; f^icoUe, à :^on ; Xtabigue; à CaroUes.
— 4U —
Gardes maritimes,— MM. Brierre, à Granviile; Duperron, à Agon; Cou-
raieau, à Courtils ; Daniel, à Gouvilie ; Jean (Emile), a Lingrevilte ; Laney,
à Champeaux; Durand, à Begnéville; Thiberge, à Saint-Léonard-de-Vains.
Gendarmerie] maritime.— MM. Walter, Roland, à Granviile ; Hilaire, à
Regnéville.
SERVICE DES MINES.
Arronoissement minéralogique de Rouen.— Ingénieur en chef de 2* classe^
M. Roger ^, à Rouen ; ingénieur ordinaire de l'* classe, M. Vieillard, à
Caen.
Garobs-mines de 2" classe.— M. Fomier, à Caen.
Skryice(db la carte géologique.— m. Vieillard, à Caen.
PONTS ET CHAUSSÉES.
Service ordliialre dt liy<lraullq[ue*
Ingénieur en chef de if« classe.— M. ROUGEUL ^, à Saint-Lo.
Ingénieur ordinaire de /''< classe.— M. Saleta ^, à Saint-Lo ; Foumier
de Saint-Amand, à Cherbourg.
Ingénieur ordinaire de 9' classe.— M. Thévenet, à Granviile.
Ingénieur ordinaire de J« classe.— îi...
Conducte%tr principaL-fi...
Conducteurs embrigadés de 1^* classe.— MM. Pigault, à Avranches;
Dreux, à Cherbourg ; Levallois, à Mortain.
Conducteurs embrigadés de M* classe.— MM. Leroy (François), à Valo-
gnes ; Olive, à Coutances.
Conducteurs embrigadés de S* classe.— MiUL. Herbert, à Villedieu ; Lai-
lemand, à Granviile ; Vallée, à Saint-Lo ; Sanson, à Carentan ; Amade, à
Cherbourg.
Conducteurs embrigadés de 4« cktsse.— MM. Hervieu, Décley, à Saint-Lo;
Lechevalier, à Cherbourg ; Migaan, à Avranches.*
Conducteurs auxiliaires.— MM. Omond, Savary et Rubé, à SaintrLo ;
Fleury et Enquebecq, à Cherbourg ; Loiseau et Goupil, à AvranAes :
Servain, à Granviile.
Employés secondaires de /**« classe.— MM. Omond, Le Monnier, à Saint-
Lo ; Jehenne, à Granviile ; Desmares, Benoist, à Avranches.
Employés 9econdaires de ^ classe.— MM. Joret, à Granviile ; Aubry, à
Avranches ; Lelong, Hervé, à Saint-Lo.
Service maritime.
Inaénieur faisant fonctions d'ingénieur en chef. — M. DINET ^, à
Cherbourg.
Ingénieur ordinaire de /^' classe.— M. de Saint-Amand, à Cherbourg.
Ingénieurs ordinaires de 2^ classe.— M. Thévenet, à Granviile.
Ingénieurs ordinaires. — N. . ., à Saint-Lo ; N . ., à Avranches.
Conducteurs principaux.— M. Le Poittevin, à Carentan.
Conducteurs embrigadés de 4^' classe.— UM. Leloutre, à Cherbourg ;
Hulbert, à Granviile ; Le Bossé, à Saint-Lo.
Conducteur embrigadé de S' classe.— M. Saint, à Abranches.
Conducteurs embrigadés de 4* cloue.— MM. Simon, Cardin, Payiant et
Poteaux, à Cherbourg ; Dupuis, à Granviile ; Fleury, à Saint-Lo,
— 445 —
- Conducteurs audn/iatres.—II. Fafin, à Granviile.
Employés secondaires de /^^ classe. — HM. Marie (Nicolas), à Isigny ;
Marie (£ug.), à Saint-Lo; Marest, Leiuan, Flambartet Colas, à Cherbourg;
Le Goûteur, à Carentan ; Vivien, à Granviile.
Employés secondaires de M« classe,— MM. Despoir et Roulland» à Cher-
bourg ; Blin, à Avranches.
Agent temporaire,— fi., à Pontorson.
TRÉSORERIE GÉNÉRALE DES FINANCES.
M. POISSON ^, trésorier général, à Saint-Lo.
M. Legout-Gérard, fondé de pouvoirs du trésorier général.
M. Levoy, caissier.
Receveurs particuliers.— UM. baron Ritter, à Avranches ; de Nanteuil, i
CherbouTff ; Cluseret, à Coutances ; vicomte de la Rocque, à Mortain ;
Gaultier ae Rigny, à Valognes.
Percepteurs surnuméraires.— KIM. Herbin et Tardif, à Saint-Lo ; Pupin,
à Avranches ; Le Portier, â Cherbourg ; Leheuzey, à Coutances ; iLebel, à
Mortain ; de la Perrelle, à Valognes.
SUCCURSALE DE LA BANQUE DE FRANCE, A SAINT-LO.
Directeur : M. H. Carré.
Censeurs : MM. Poisson ^, Vieillard^. N.
Administrateurs : MM. Vibert, Levatois, l. Elie, Lebas, N., N.
ADMINISTRATION DES DOUANES.
Bemce admimUtratif et Ae pereepaorn. *
Inspecteurs divisionnaires.— MM. Lenormant, à Granviile ; de Batsalle^,
à Cherbourg ; Simon, à Valognes.
J^rindpaltté de GranviUe.—MM. Le Roy de Brée, receveur principal, à
Granviile ; Gay, sous-inspecteur, à Granviile ; Truelle, Septans et Dumon-
cel, vérificateurs à Granviile ; Levanoye, Dairou, Poullin, Genève de
Brézy, commis principaux, à Granviile; Perrin, surnuméraire, à Granviile;
Le Coupé, receveur à Regnéville ; Reulos, receveur à Pontorson.
Principauté de Ckerhourg.—MM. Narrât it» receveur principal, à Cher-
bourg ; Labe, sous-inspecteur ; Potaire, contrôleur ; Langevin, Tricot,
Rey, vérificateurs : Cousin, de la Chapelle, Rondeau, commis principaux;
Hochet, surnuméraire, à Cherbourg ; Lefebvre, receveur à Omon ville ;
Le Moigne, receveur à Barfleur ; Hochet, receveur à Saint- Vaast; Voisin,
commis à Saint- Vaast; Duhamelet, receveur à Portbail ; Lechevalier,
receveur à Diélette; Thévenin, receveur à Carentan; Nouvel, commis à
Carentan.
Berviee des BTlcadet«
MM. Lelay, capitaine, à Pont-Gilbert ; Fardet, lieutenant, à Ardevon ;
Lebrun, lieutenant, à Saint-iean-le-Thomas.
MM. Hauvet, capitaine, à Granviile ; Trotel, lieutenant, à Granviile ;
Le Stunff, lieutenant, à Regnéville ;
0Ê flamme *S0^ii^ti^^ j»
AtmfUTBATIOf DES CUJlJUBUlHin IHUmUlIB.
Ptftnhk, bzttfOMt, Tndoo de Bey, *•«■**»"*». commis ;
f^ou/|fi^« rtceifmtr à cheval ; Le Pennetier, commis pria-
^^^.ww^^.^^moynk, rt*.e\t^r k cheval ; Leguelinel. commis principal.
M0fi$mf,»^Aif^.tthrii, — Guill>ert, —
9êHft mm\jtf$ff\ - cfetstoa, —
^•dfAl. ^L4françois, - Fougeray, —
MlH. r.di;^!), 1**^ corfirifiiM de suiis-clirection ; Fréneaux, 2* commis;
jutrfrnlff. iiiirntirrK^mir'fl.
AvranoMM.— tioUimw*/iii, rrcnvcur principal entrepoaeur.
IIoiiuvIm, coutrOlt^ur.
biiKiintin, D(*liiT()MHo, Loriot, Cluieau, commis ^ Géron^
Nurnum^^rairo.
0»aMni«.<—LomaiiNon, contrôlour.
N. . , roc^vour particulier.
Adttrn. LrpcfiiuU, Vilquln, Dufresn», Fiaaatoie» Lemar»
(|Uitlul. rommiM.
Bréf«y,— Lt^my, rroc«vfur A cheval; Pigeon, commis principal.
BuMy. — Uut^rm, Goupil. —
Viiiilartaii.--C.l(iuiird, Pitol, ~
■arllIly.-IUmi'l, Nohla». ^
VIIU<lltii. -- Ur<^Ml1r. U»varditt« -
MmUI» «-L«buurv4%,roQ«v«ttr «Qt»t|MMUr.
fHfut, eommU principal oàftt dr p^la ;
ir-^IUMifier, receveur à cbévàl ; Fontaihe, cômfnltf t)Hiiéi^à.
fiontileval.— Leiièvre, — Etienne, —
&eTaiU«id.>-Lebouc de la BoutelUère, receveur à cheval ; ChoiMél,
commis principal.
MmwifÈti^êÊ pépaleHei.— Lemoigne, commis, chef de poste ; Lômoitfé,
commis.
B^ns-dlreciloiA <le Ctiertioiirg.
M. 60R8KU., stous'directeur.
MW. Lebedel, 1'' commis de sous-direction ; Hervoches, 2* commis ;
Lecannelier, surnuméraire.
Cherbourgr.— Lebedel, receveur principal entreposeur.
— Lelièvre, Degord, contrôleurs.
— Hurat, Lequin, Brotbelande, Lecourt, Salguez, Lemautoa,
Hébert, Mocquet, Le Bréquier, Bebin, Tilloy, commis ;
Henry, Passays, surnuméraires.
iKéilààïoiit.— Frigot, receveur à cheval; Thonnet, commis principale
Xiet Pieux.— Ferey, — Mabire, —
St-PlerTe-Egli»«.—(2ueude ville.— Legendi*e, —
Valoflrnet.— Clerc, receveur entreposeur.
~ Huon, commis principal, chef de poste ; N...» eofiftmls.
Banièvnie.— Lecannellier, receveur à cheval ; Duprey-Beuzeville, com-
mis principal,
■rloquefcec.— Rotrelie, receveur à cheval ; Frémine, Commis prioùpal.
Monteboarff. — Aubry, — Nogret, —
Ste-Kère-BsrlUe— Gautier, — N , —
Bt-Sauveur-le-VIoointe.— Pinot, — Garcelle, —
Saint- Vaut.— Gravey, — Lemasurier^ —
8oiiB-AlT«efVM&* ié '<llftftamect.
M. it^ÈLy sous-directeur.
M. Lesort, i*'' commis de sous-direction.
CkiitianoM.— Wallet, receveur principal entreposeur.
— Delanoë, commis principal de 1'* classe, chef de poAte*
— Leboulanger, Picarda, Leroux, commis ; O^enne, surnif-
méraire.
— De la Court de Betteville, receveur à cheval ; MaiiflDy;
commis principal.
Bréhal. — Mottav , receveur à cheval ; Daschers, comnis pFiaoi|f>tI.
Gavray. — Beaunls, — Clément, —
LaBaye-du-Pulto— Lemoine,— Loyer, —
Fèrieri. — Dagome, — Laurent, —
ENREGISTREMENT, DOMAINES, TIMBRE
ET HYPOTHÈQUES.
MJI. 61 LAbikoi'SâE, directeur ; Noël-Dumarais, inspecteur, à Saint-Lo.
Vérificateurs.— MM. Pérrrer et Lambert, à Sàinl-Lo ; Boulard, à Avran-
ches ; Le Roy, à Cou tances ; Fauchet, à Cherbourg ; Fayart, à Valognes ;
Mathey, à Mortain ; Porte, i^' commis de direction.
Employés du timbre.— UU, Cudrue, garde magasin et contrôleur ida
comptabilité ; Gâté, timbreur.
— 148 —
Recevwr$ de tenregisÈrement et des domaines.— MM. Duvernay du Pies
sis,, à Canisy ; Le Duc, à Carentan ; Orieux, à Marigny ; Loyer, à Percy ;
Badin, à Ponl-Hébert ; Piquot, à Tessy-sur-Vire ; Plouin, à Tôrigny-sùr-
Vire ; Vimont, à A>Tanches ; Jayet, à Brécey ; Baril , à Ducey ; Lemouêl,
à Granville ; Le Dantec, à la Haye-PesDel ; Raulier, à Pontorson ; Jégouic,
à Saint-James ; Connet, à Sartilly ; Millet, à Yilledieu ; Leuliiez, à Beau-
mont; Lalné, à Saint-Pierre-Eglise ; Bargain, aux Pieux; Moigno, à Bréhal;
Ropert, à Cerisy-Ia-Salle ; Dudouyt, à Gavray ; Declamorgan, à la Haye-
du-Puits ; Duperron, à _Lessay ; Lepetit, à' Périers ; Dieu, à Mortain ;
Mahieu, à Barenton ; Collin, à Saint-Hilaire-du-Harcouët ; Denis, à Saint-
Pois ; Bunoust, à Sourdeval ; Guillemin. à ValogRes ; Cbaumet, à Barne-
ville ; Guesdon, à Brirquèbec ; Delisle, à Montebourg ; Leguerney, à
Sainte-Mère-Eglise ; Jamet, à Saint-Sauveur-le-Vicomte ; Grignart, à Saint-
Vaast.
Conservateurs des hypothèques.— ViU. Couëtoux, à Saint-Lo ; Béchade,
àAvranches; Bergeron, à Cherbourg; Bouly de Lesdain, à Coutances ;
Heurtevent-Premer, à Mortain ; Lebiez, à Valognes.
Receveurs des actes civils et des successions.— HU. Prouverre-Lapom-
merie, à Saint-Lo; Pignet, à Cherbourg; Cavetier, à Coutances.
Receveur des actes judiciaires et des domaines. — MM. David, à Saint-Lo ;
Robin-Prévallée, à Coutances ; Guerrand, à Cherbourg.
«DMIHISTRITION DES CONTRIBUTIONS DIRECTES.
M. PRESTAVOINE, directeur de 3« classe, à Saint-Lo.
M. Revault, inspecteur de 2* classe, à Saint-Lo.
M. Hardyau, i*' commis dé 1'^ classe, à Saint-Lo.
Comtièieun.
Saint'Lo.—WA. Le Gouas, contrôleur principal de 1'* classe etTouzard,
contrôleur de l'« classe, à Saint-Lo.
Avratiches.—Wi. Lechault et Deschamps, contrôleurs de 4" classe.
Granville.— U. Bonhomme, contrôleur principal de 2* classe.
Cherbourg.— Wd. Peyrelongue, contrôleur principal de 2* classe; Bou-
vattier, contrôleur de 3« classe.
Coutances.— lAVl. Vallée, contrôleur hors classe et Lefebvrier, contrô-
leur hors classe.
Mortain.— yL. Josset, contrôleur de 2® classe.
Valognes.— }H. Le Gouix, contrôleur de 1'® classe.
SnraiiniéralTe.
M. Véran, à Saint-Lo.
PERCEPTEURS DES CONTRffiUTIONS.
CHEFS-LIEUX DE PERCEPTIONS ET COMMUNES QUI LES COMPOSENT.
A.mmdisseiiiemi Ae Balmt-LiO.
MM<
Favoon Dfi LA LoNDE, Saint-Lo, Agneau t.
— U9 —
Lbloutre, Canisy, Ûangy, Quibou, Saint-Martin-de-Bonfossé et Soûles.
Lexpéiuère, Cewentan, Âuvers, Méaatis, Saiat-Côme-du-Mont.
Le Cerff, Gourfaleur (résidence éi Saint-Lo), la Mancellière, le Mesnil-
Herman, Saint-Ebrémond-de-Bonfossé, Saint- Rompbaire, SaintrSamson-
de-Bonfossé.
Le Blanc, Guilberville (résidence à Torigny-sur-Vire), Giéville, le Perron,
Placy-Montai gu , Saint-S ymphor i en .
DiDOCYT, la Colombe (résiclence à Percy), Beslon. le Chefresue, Margueray,
Montabot, Montbray, Morigny.
LELorp, Lozoîi (résidence à Marigny), la Chapcile-Enjuger, le Mesnil-Eury,
le Mesnil-Vigot, Hontreuil, Remilly.
Desponts, Marigny, Carantilly, Hébécrévon, le Mesnil-Amey, Saint-Gilles.
Jkan>e, Moyon (résidence à Tessy-sur-Virc), Beaucoudray, Chevry, Fer-
vaches, le Mesnil-Opac, le Mesnil-Raoult. Troisgots.
Le Mardeley, Percy, la Huye-Bellefonds, le Guislain. Maupertuis, Ville-
baudon.
Lkbeau. Pont-Hébert, Amigny, Cavigny, le Dézert, le Hommet-d'Arthenay,
les Ghamps-de-Losque, Tribehou.
PupiN, Saint-Clairj Airel, Couvains, la Meauffe, Moon-sur-Elle, Saint-Jean-
de-Da^e, Villiers-Fossard.
Dubois, Sainte-Croiœ (résidence à Saint-Lo), Baudre, la Barre-de-Semilly,
la Luzerne, le Hesnil-Rouxelin, Rampan, Saint-Georges-de-Montcoq,
Sainte-Suzanne-sur-Vire, Saint-Thomas.
Clavreul, Sainteny, Auxais, Raids, Saint- André-de-Bohon, Saint-Georges-
de-Bohon.
Laffolay, Saint-Georges-cTElle , Bérigny , Cerisy-la-Forêt . Notre-Dame-
d'EIIe, Saint-André-de-rEpinc, Saint-Gormain-d'EUe, Saint-Pierre-de-
Semilly.
CoLRTEL, Saint-HUaire-Petitville (résidence à Carentan), Brévands, Catz,
les Veys, Saint-Pellerin.
Angot, Saint-Jean-de-Daye, Graignes, le Mesnil-Angot, le Mesnil-Yéneron,
Montmartin-en-Graignes, Saint-Fromond.
Jean-Delamarre, Saint-Jeanrdes-Baisants (résidence à Torigny-sur-Vire),
Biéville, Lamberville, Montrabot, Précorbin, Rouxeville, Vidouville.
Laforce. Tessy-sur-Virej Beuvrigny, Domjean, Fourneaux, Gouvets, Saint-
Louet-sur-Virc, Saint-Viçor-des-Monts.
Le Grand d'ANERViLLE, Tongny-sur-Vire, Brectouville, Condé-sur-Vire, la
. Chapelle-du-Fest, Saint-Aman d.
HM.
PiOGEH, Brécey, Cuves, la Chapelle-Urée, le Grand-Celland, le Petit-Celland.
les Cresnays, les Loges-sur-Brécey, Saint-Nicolas-des-Bois.
Guérin, Carnet (résidence à Saint-James), Argouges, la Croix- Avranch in,
Montanel, Saint-Senier-de-Beuvron, Vergoncey, Villiers.
Trincot, Curey (résidence à Pontorson). Aucey, Boucey, Cormeray,
Macey, Sacey, Vessey.
Girard, Ducey,\a. Boulouze, le Nesnil-Ozenne, les Chéris, Marcilly, Saint-
Quentin.
GuÉRARD, Granvilley Bouillon, Donville, Saint-Aubin-des-Préaux, Saintr
Nicolas-près-Gran ville, Saint-Pair, Saint-Planchers, Yquelon.
Gambi^r, la Beslière (résidence à la Haye-Pesnel), Folligny. Hocquigny, la
Luceme, la Rochelle, le Mesnildrey, Saint-Jean-des-Champs, Saint-
Léger, Saint-Ursin.
Carra, la Haye-Pesnel, Beauchamps, Champcervon, la Mouche, le Luot,
le Tanu, les Chambres, Noirpalu, Sainte-Pience, Subligny.
Chaillou de l'Etang, Montviron ^résidence .à SartillyK BaciJly, Çhampcey,
Dragey, Genest, Lolif.
— 150 —
Groult, PorUaubault (résidence à Avranches), Céaux, CourtUs. CroUon.
Juîiley, Poilley, Précey.
Vieillard, Poniorson, Ârdevon, Beauvoir, Huisnes. le Mont-Saint-Michel,
les Pas, Moidrey, Servon, Tanis.
De Tesson, Ponts (résidence à Avranches), Chavoy, Marcey, Plomb, Saint-
Jean-de-la-Haize, Vains, le Val-Saint-Pair.
Pkrrotte, Sûint-Georges-de-Livoye (résidence à Bréccy), Braffais, la Chaise-
Baudouin, Notre- Dame-de-Livoye , Sainte-Eugienne, Salnt-Jean-du-
Gorail, Tirepied, Vernix.
DuFOCC, Saint- James, Hamelin, Montjoie, Saint-Aubin-de-Terregatte, Saini-
Laurent-de-Terregatte .
Hervt, SaintSenier-souS'Avranches (résidence à Avranches), la Godefroy,
la Gohannière, Saint-Brice, Saint-Loup, Saint-Martin-de»-Champs, Saint-
Ovin.
Larrouy, Sartilly, Angey, Carolles, Champeaux, Ronthon, Saint-Jean-le-
Thomas, Saint-Michel-des-Loups, Saint-Pierre-Langers.
Letellier de Blanchard, Viiledieu, la Bloutière, Sainte-Cécile, Rouffigny,
BourguenoUes, Champrépus, Chérencé-le-Héron, Fleury, la Lande-
d*Airou, Saultcbevreufl.
•
MM*
SfOBBER, Cherbourg,
Leblanc, Beaumont, Auderville, DiguUeville, Eculleville, Gréville, Her-
queville, Jobourg, Omonville-Ia-Petîte, Omonvi!le-la-Rogue, Saint-Ger-
main-des-Vaux.
Tréhu, Brillevasty Ganteloup, Clitourps, Gonneville, le Theil, le Vasl.
2ban dit Pascal, Equeurdreville (résidence à Cherbourg), Hainneville,
Nouainville, Octeville, Querqueville.
Joyau, les Pieux, Benoistville, Bricquebosl, Grosville, Saint-Christophe-du-
Foc, Sotte ville.
DUPIN DE Grandpr^m Martinvast, Couville, Hardinvast, Saint-Martin-le-
Gréard, Side ville, Teurthéville-Hague, Tollevast, Virandeville.
Lb Bey-Taillis, Sainte-CroiX'Hague, Acqueville, Biville, Branville, Flotte-
manvilIe-Hague , Nacqueville , Tonneville, Urville-Hague, VrasvilJe,
Vauville.
Groult, Saint-Germainrle-Gaillard, le Rozol, Pierreville, Surtainville.
VuiLLEMiN ^, Saint-Pierre-Eglise, Carneville, Cosqueville, Fermanville,
Maupertus, Théville.
Regnault, Siouvilh, Flamanville, Héauville, Helleville. Tréauville.
PiCAN, Tocqueville, Augoville, Gatteville, Gouberville, Néville, Réthôville,
Varouville, Vrasvillc.
TiRBL, TourlaiHUe (résidence à Cherbourg), Bretteville, Digosville, Je
Mesnil-Auval.
Arrondissement Ae Contamcw.
MM.
Jehenne, Agon, Blainville, Gouville, Heugueville, Tourville.
LàcùvxEy Baudrevilîe (résidence à la Haye-du-Puits), Canville, Denneville,
Doville, Glatigny, Saint-Nicolas-de-Pierrepont, Saint^Remy-des-Landes,
Saint-Sauveur-de-PierreponI, Surville.
Tanqurray, Bréhal, AnctoviUe, Bré ville. Bricqueville-sur-Mer, Chanteloup,
Coudeville, Longueville, Muneville-sur-Mer.
Hbriiary, Cérences, hourey, Equilly, Hudimesnil, la Meurdraquière, }o
Loreur, le Mesnil-Aubert, Saint-Sauveur-la-Pommcraye.
Lecujie, Cerisy-la-Sùlle, Belval, Cametonrs, Montpinrhon, Ourville, Savî-
— ISW —
fàfy AiA^tirt, 1lo<re-Dam«-di-€eiiifly, âttint-Deni»4e>Vét«i , 9a»nt-
Martin-de-Cenilly.
GiLBiftf , Coiiroy (résideoee à Couiances), Bricqaevil]e>lft-BIouetto, Cam-
jMmon, Kioorps, Saiissey, Saint-Nicolas-de-Càutances, SainM^ierrè-de-
<k>iitaiices.
Onprot ok Tracy, Gavray, le Mesnil-Amand. le Mesnil-Garnier, le Mesirtl-
Hue, le Mesnil-Rogueâ, le 1l«siiiK*Villeroan, lifontafga-les-Bois, Ver.
Mao-Aulifi^, Gongeg (résidence à Périers), Bauple. GonfirevUle, Lastelle»
le Plessis, Nay, Saint-Germain-sur-Sèvcs, Saint-Jores, Sainie-Suzanne.
Bmo, HoBi^ (résidenbe à > Gavray), Grimesnil, la Baleine, Lengrbfiiié,
le Mesâil^BonaBt, SaintrlIeDiâ-le-Gast, Sourde vaMes-Bois.
LEXitoE, la Haye-dU'PuUs, Bolleville, Gerville, Lilhaire, JHobecq, Mont-
cardon* Seufraesnil, Bahit^Sywphorien.
Patris, Lessay, Angoville-sur-Ay, Rretteville-sur-Ay, Laulne, 8aini*G6r-
ttaîB-sur^Ay, Saini*Patrtce«de^lai(ls, Vesly.
PiKEL, le MetnH-Bys, MoDtcuit, Gamprond" Hauteville-la-Gnichard, le
Lorey, Sbint-Aobn-du-Perrob.
GoMBK, Montmartinrgur'Mer, Annoville, Hautteville-sur-Mer, Hérenguer-
ville, Lingineville, Montèhaton, Rpgnévilte.
MoNTiM, Pérûrs, Feugènee, Marchésieux, Saint-Martin-d'Aubtgny, Saint-
Sébastien^e-Raids.
DojARDiN, Pirou, Anneville, Créances, Geflfosses. la FeuHlie, Miltlère.
pAa», PrHot, Appeville, Coigny, Cfettevtlle, Houtteirille, Varenguebec,
Yindefontaine.
C011.UIEADX, QuettreviUe, Gontrières, Hyenville, Orval, Trelïy.
HofirvL», Saûit^MaUyde-ia'Lande (réî^idence à Coiitances), AnctovHle,
Boisroger, Brainville, Gratot. la Vendelée, Montsurvent, Scrvlgny.
Michel, SaintSauveur-Lendelin, la Ronde-Haye, Mbnthuchon, MunevîHe-
le-Bingard, SaintpMichekie^la-PietTe, Vaudrimesnil.
^iT«nAlucmemi de Horialm.
MoNTEUBAULT, Mortaiii, Bien, Rancoudray, le Ncufbourg, Saint-Barthélemy,
Saint-Clément, Sainl-Jean-du-Corail.
Vezard, Barenton, Ger, Sainl-Cyr, Saint-Georges-de-Rouelley.
Bertrelot ^, Buain, f^fièr^, He^^fi^^i Saifi^^Jf)pli9ri^, Savigny-le-
Vieux. , ^ » .
De Chirée, Isigny (résidence à Saint-Hilaire-du-Harcouet), les Biards, le
Buat, Chalandrey, la Manccllière, la Mesnil-Boaur», le MesoU^Thébault,
Montgothier, Montigny, NaAel, Vésins.
Harlé, Juvigny, la Bazoge, BeUeiiontaine, Chassegiiey, Chérencey, le
jtfesniKAdelée, le Mesnil-Rainfra^s le HeaniUTôve, <Reiruveille.
Tri'ncot, MUIu (résidence à St-Hilaipe-du-flaroonOt},' Chcyr«ville, Lapenty^
Martjgny, le Mesnillard, Parigny, Virey.
Le Brbqvier, Notre-Dame-du-Touchetf Fontenay, Romagny, Villechien.
Hbrvy, Saint'HUaire-dU'Harcouëi, les Loges-Marebis « Moulûiea^ ^Saiafc-
Brices-de-Landelles, Saint-Marlin-de-Landelles.
MiGKR. Sain^rM», ^PVyTf^ly la CiiaiM^UfNf:#cdm, Goplouvnu-Baisbenâtre,
yngearcf le Mè^nfl-GlTOeA. Mdïtjye, Salht-LaUrent, 'SâM<-Martin-l&-
Bouillant, Saint-Maur-deS'Bois.
Legrand, Sourdera/, BeaiMc^.-Bronains, le Fresne-Poret, Gathemo, Per-
riers, Saint-Martin-de-Cbaulicu, Saint-Sauveur-de-Chaulieu, Vengeons.
Paillard de Ghén\t, le Teilleul, Husson, Sainte-Marie-des-Bois.
ATTOBAlBMiRemt Ae Vaiogmts,
MM.
Baize, VcUogmêÈt fluberviUe. LîeusainW Y^ietot.
Ferrand, Barflewr, Anneville-eD-Saire, le Vicel, Montfanrille, Sainto^Géne-
vîève, Valcanville.
Le Masson, BameviUe, Baubieny, Carteret, la Haye-d'Ectot, les Moitiers-
d'Allonne, Saint-Pi erre^'Arméglise, Sénoville, Sortosville-en>Beaumont.
Lempérière (Charles), BlosvUle, Angoville-au-Plein, Carquebut, HiesviUe,
Houesville, Liesville, Sebeville.
LucE, Bricguebec, les Perquës, le Vrétot, Quettetot.
Legouix, EmondevUle, Azeville, Ëcausseville, Fontenay, Fresville» Jogan-
ville, Saint-Marcouf.
McsTiÈRE, Lestre (résidence à Montebourg), Ozevillef Quinéville, Saint-
Germain-de-Tournebut, Saint-Floxel, Saint-Martin-d* Audou ville , Vau-
dreviUe. .
GuÉRiN, Montebourg, Eroudeville, Flotteman ville, Hémevez, le Ham. Saint-
Cyr, Sorlosville, Urville.
Anthouard, Ségreville (résidence à Bricquebec), Breuville, Magneville,
Morville, Saint-Martin>le-Hébert, Rauville-la-Bigot, Sottevast.
AcYRAY, yéhou, Colomby, Golleville, Sainte-Colombe, Biniville, Hauteville,
Orglandes.
BoLTHREUiL, PicauvilU, Amfreville, Beuzeville-la-Bastille, Gourbesviilc.
Alix (Florentin), Porthail, Fier\'ille, le Valdécie, Saint-Georges-de-la-
Rivière, Saint-Jean-de-la-Rivière, Saint-Lo-d'Ourville. Saint-Martin-du-
Mesnil, Saint-Maurice.
Lelong, Quettehou, Aumeville-Lestre, Crasville, Octeville-la-Yenelle, Teiir-
théville-Bocage, Videcosville.
Hervy, Saint-Sauveitr-le'Vicomte, Besneville, Catteville, Neuville-en-Beau-
mont, Rauville-la-Place, Taillepied, Crosville, Ëtienville, la Bonneville,
les Moitiers-en-Bauptois, Reigneville.
Gazin, Saint-Vaast, la Perneile, Morsalines, Réville.
BucAiLLE, Sainte-Marie-durUont, Audouville-la-Hubert, Boutte ville. Bru-
cheville, Saint-Martin-de-Varreville, Vierville.
Garnier, Sainte-Mère-EgUse, Beuzeville-au-Plain, Chef-du-Pont, Ecoque-
neau ville, Foucarville, Neuville-au-Plain, Saint-Germain-de-Varre ville.
Ravenoville, Turque ville.
Lataste, Saussemesnil (résidence à Valognes), Brix, Montaigu, Tamcrville.
ADMINISTRATION DES FORÊTS.
Le département de la Manche fait partie de la 15" conservation, dont le
siège est à Alençon, et relève directement de M. LE ROOTER, sous-ins-
pecteur, en l'ésidenco à Balleroy (Calvados).
Une partie de la forêt domaniale de Cerisy, dite le Bois-VAbhé, d'une ^
contenance de 332 hect. 06 ares 50 cent, se trouve située dans le dépar- '
tement de la Manche.
DffiECTlON GÉNÉRALE DES POSTES.
DIRECTION DU DÉPARTEMENT.
MM.
SERVILLE, directeur, à Saint-Lo.
Deslais, contrôleur, à Saint-Lo.
Rattazi, commis de directian, à Saint-Lo.
Rouzant, surnuméraire de direction, à Saint-Lo.
Coquoin, brigadier-facteur, attaché à la direction, à Saint-Ix).
— 153 —
RECETTES DES POSTES
du département de la Afanelie.
NOMS DES RECETTES.
Saint-Lo.
AgOD.
Avranches.
Barenton.
Barfleur.
Barneviire-sur-Mer.
Beaumont-Hague.
Brécey.
Bréhal.
Bricquebec.
Buais.
Canisy.
Carentan.
Cérences.
Cerisy-la- Forêt.
Cerisy-la-Salle.
CherDourg.
Coutances.
Créances .
Ducey.
Flamanville.
Gavray.
Ger.
Gou ville.
Granville.
Hambye.
Haye-du-Puits (La).
Haye-Pesnel (La).
Isigny-Ie-Buat.
Juvigny-le-Tertre.
Lessay.
Marigny.
Martinvast.
Montebourg.
Montmarlin-sur-Mer.
Mortain.
Percy.
Périers.
Pieux (Les).
Pont-Hébert
Ponl-Labh<5-Picau\ ille.
Pontoison.
Portbail.
Prétot.
Quettehou.
Régneville.
Roncey.
Sartilly.
Sotte vast.
Sourde val.
Saln1*Clair-ffur-Ene.
NOMS DES RECEVEURS.
urne
M"*
M. Ldbro.
M»»" Michel.
M. Chenet.
M°»« V« Bouillant.
M"« Burnel.
M"«* Créances.
Malherbe.
Barbe.
Bouzeran.
Rivière.
Joubais.
Branche.
Enée.
M™*" Teurtris.
Laisney.
M"® Leconte.
M Pottier.
M. Rocher.
M. Lcfebvre.
M"® Tournebois.
]lfmcB Letoumeur.
Duprey.
Desvôyes.
M"« Savary.
M. Corbeau.
^me yo Anfrav.
M"»« Godev.
M"« Maillard.
M"« Robert.
M«^ Balais.
M. De vaine.
W"« Esnêe.
M"*' Lemasson.
M™" Longepierre.
M"*" Roumet.
M. Le Bigot.
M"» Y" Delcour.
M™«" Dugui^.
Hamel.
M"«» Vaibn.
Picoré.
jUme Papoin.
M"« Hinet.
M»" Fortin.
Jos.se.
Doguet.
M*^<^" Dutieh-Lafrance.
Bazire.
Gesbert.
Gaignet.
^.ov.
— 1»# —
^"^w?^??^^
NOMS DES RECEVEURS.
Sainteny.
Saint-Hilaire-du-Harcouét.
Saint-James.
SaiDt-Jean-de-Daye .
Saint-Malo-de-Ia-Lande.
Sainte-Mari endu-Mont.
Sainte-Mère-Eglise .
Saint-Pierre-Eglise.
Saint-Pois.
Saint-Samson-de-Bonfossé .
Saint-Sauveur-Lendelin.
Saint-Sau veur-sui^Dou ve .
Saint- Vaast-de-la-Hougue .
Teillcul (Le) .
Tessy-sur-Vire.
Ton gni-sur- Vire.
Valognes.
Vast (Le).
VillebaudoD.
Villedieu-les-Poëles.
I ;iJj'i'¥lrHt|
NOMS DES RECETTES.
M»» Feuillet.
M. Legrain.
urne v« Lemuet.
M"" Houcl.
Bourdet.
Louaie.
Masson.
Duchevreuil.
M™* Auvray.
M"« Guérin.
M»« V« du Breil de Pontbhand.
M"" Luce.
Foucher.
Lompecb.
M"»« Levât.
M»« Frault.
M. Tbomas.
M"" Herclat.
Lefèvre.
Vassault.
PERSONNEL DE L'ADMINISTRATION DES LIGNES TÉLÉGRAPmQIIBS.
impeelion à Cherbourg,
MM. Cherbonnel ^, insnecteur de i'* classe, chef dn service de la
Manche; Roulier, employa de 1'* classe, contrôleur; Martelet, chef
surveillant de 3* claése.
Bureau de Satnl-Lo.
MM. Béraud, directeur des transmissions de i** classe^ chef; Ama*
ranthe, Hellequin, employés de 5* classe; Mariette, Le^oupiU
Tournaille, employé^ auxiliaires; Euvrie, Tbiébaud, staguÎRes ;
Buard, facteur ae 3* classe.
Bureau dé Cherbourg.
MM. Hérouart, chef de station de i'* classe, chef; Hervé, employé de
A* classe ; Rénier, Perrin, Boireau, Pouque, Uullin, Rue^ten^ollt,
employés auxiliaires; Avoine, facteur de 2* classe. Vacher, Schwerti-
1er, facteurs auxiliaires.
Gare de Cherbourg.
MM. Fouque, Lefey, employés de 2* classe.
Bureau do Granville.
MM. Ampilhac, chef de station de 2* classe, chef; de Saint-Méloir,
employé de 3* classe ; Lemuet, employé de V classe; Becqueta D#i-
gremont, PbémpnK, employés auxiliaires ; Bédiif, 8tt^v^il]|«Bt, fiic-
tçor de ^ classe ; Yautier, facteur auxiliaire*
Bureau de Valognei.
M. Tallendeaa, employé de 3* classe, chef; M"** Tallendeau, auii-
liaire; M. Lesage, employé auxiliaire.
Bureau de Carenlan.
M. DaujoD, employé de 3* classe^ chef; M"* Daujon, auxiliaire.
Bureau de Coulanees,
MM. Dupont, employé de 2* classe^ chef ^ Dudouit, employé auii-
liaire.
Bureau d^Àvranehes.
MM. Guillier, employé;A9^3*fi|Mt^« ^lief ; l<emoiDe, Lefauvre, em-
ployés auxiliaires; Jean, facteur auxiliaire.
Burea^ê de Mortain.
M^* Guérin, agent auxiliaire.
17 chefs guetteurs, 47 guetteurs, dans les sémaphores.
20 employés municipaux daqs les bureaux seco;idaires«
•7 sunretlllihts :
MM. Rerthelot, Travers, surveillants de 1^ classe, et Jouanne, sur-
veillant de 2* classe, à Cherbourg; Flaux, surveillant de 1^* classe, à
Valognes ; Desouiitins, survailiaiil de V dèsse, à 6afi»t-Lo ; Salmon,
surveillance de 2* classe, à Goulances; Durand, surveillant de
3* classe, à Avranches.
^^ »I»«I11U .Jl.l^»^»^»
CHEMINS DE FER DE L'OUEST.
lii^Mis 4e Paris i Gberlwarg et à iaxvXi^, fi ie laris à OmnviUa.
1* ilidiiitiitstrattoii centrale.
Piérard 0^, inspecteur général des mines, directeur de laÇofp-
pagnie, rue d'Amsterdam, 5, à Paris.
Delaltre 0^, ingénieur en chef des ponts et chaussées, sous-direc-
teur de la Compagnie, rue d'Amsterdam, i3.
Coindard 0^, secrétaire ^néral de ia. Compagnie, rue Saint-
Lazare, 110.
!d* CiX*ploltatlon.
M. Marin ^, ingénieur dos ponts et chaussées, ç^)^f 4? l>;(ploi-
tation, 13, rue d'Amsterdam, Paris.
M. PrbYais ^, dief du service centra] de rexplpilalion . ryf
d'Anaslerdam.ia. ^
— 156 —
M Bisson ^, chef du mouvement général, rue d*Amsterdani, 13.
M. Pingrez ^, chef du service commercial, me d'Amsterdam, i3.
M. de Thomassin, chef du contrôle et de la statislique, rue d'Ams
lerdam, 13.
M. Talleau, agent divisionnaire de l'exploitation, à Caen.
3* Entretien et •urvelllance*
M. Clerc ^, ingénieur des pouls et chaussées^ ingénieur en chef
du service, 49, rue' de Londres, à Paris.
M. Crondar.^-Paris, chef de division, à Caen.
4* nfatérlel et traction*
M. Mayer ^, ingénieur cd chef du 8ervice> rue de Londres, A9,
Paris.
tt* Gonstrnctlon.
M. DelaîtreO^, ingénieur en chef des ponts et chaussées, sous-
directeur de Ja Compagnie, chargé du service de la construction, rue
de Londres, 49, Pans.
M. Pages ^, ingénieur des ponts et chaussées, ingénieur en chef,
au Mans.
M. Moïse ^, ingénieur des ponts et chaussées, ingénieur, à Fiers.
M. Armelin, chef de section, à Granville.
Service dn contrôle de I'#Stat*
i^ PocR l'exploitation.
M. Duparc 0^, inspecteur général des ponts et chaussées, à Paris,
rue Godot-de-Manroy, 18.
M. Géraldy, ingénieur ordinaire des ponts et chaussées de 2* classe,
à Caen.
M. Vieillarl, ingénieur ordinaire des mines de 2* classe, à Caen.
M. Tannery, conducteur des ponts et chaussées de 1'* classe, A
Caen.
M. Kornier, garde-mines de 2* classe, à Caen.
Surveillance adminUlratite,
M. Le Poultler, commissaire de r* classe, à Saint-Lo.
M. Bourgogne, commissaire de 4* classe, à Cherbourg.
2*» Pour la construction.
Ligaes de Paris à GraoviUe, et de Saiot-Lo à Lanballe.
M. Brame ^, ingénieur en chef des ponts et chaussées, à Paris,
rue Saint-Dominique-Saint-Germain, 71 .
M. de la Tournerie ^, ingénieur ordinaire des ponts et cliaussées,
à Domfront (Orne).
M. Hocard, ingénieur des ponts et chaussées, à Saint-Lo (Manche).
— 157 —
M. Foucault de Fourcroy, ingénieur des ponts et chçussi'e^, à
SainUMalo (llle-et-Vilaine).
M. Dinet ^, ingénieur ordinaire des ponLs et cliaussées, h
Âvranclies (Manche).
SERVICE VICINAL.
M. LEROY, agcnl-voyer en chef, à Saint-Lo.
AGBHTSfOTBRS D'ARROHDISSBIBIIT.
MM. Goss^elin, à Saint-Lo ; Langloîs, à ÂTranches,; Levaltois^ à
Cherbourg; Leiièvre, à Coutances; Fleury, à Mortain; DuVa), à
Valognes.
BQRBADX DB L'ASBHT-fOTBR U CIBP.
MM. Mesnage, agent-Toyer, chef de bureau ; Lemoigne, agent-
▼oyer, dessinateur; Catherine, agent-voyer surnuméraire, chargé de
la comptabilité; Damecourt, expéditionnaire.
BQRBABX DBS ARROHDISSBIEIITS (Employés lecoadaires).
MM. Portais, agent-voyer surnuméraire, à Cherbourg; Dubosc,
agent-YOver surnuméraire, à Saiot-Lo; Lelondeor, à Avranches ;
Anger, a Coutances ; Maillard, à Mortain ; IJoricet, à Valognes,
chargés plus spécialement de la comptabilité.
Un employé est en outre attaché à chacun des hureaui d*arrondis-
sement» en qualité d'agent-voyer auxiliaire, ou d'agent- voyer surnu-
méraire, savoir : MM. Hubert, h Sainl-Lo; Camax, à Avraiiches;
Jroude^ à Cherbourg; Heudes, à Coutances; Latron, à Mortain;
Raynel, à Valognes.
A6B1IT8-Y0TBR8 GAMTOIIAIIX.
Arrondlsttement d« Sati^t-Lio* — MM. Pagel, et Jeanne,
à Saint-Lo; Becker, à Percy; Hermann, à Torigny; Guillouf, à
Carentan.
Arrondissement d*Avranclie». — MM. Marie, à Grantille;
Thébault, à Villedieu ; Lechanleur, à Saint-James , Lepine et Bénarg,
à Avrancbes.
Arrondissement de Clierbour^. — MM. Victor, à Cher-
bourg ; Fortin, à Sainte- Mère-Eglise; Haguenin, aux Pieux.
Arrondissement de Gontanees. — MM. Colibeaux et
LacoHey^ à Coutances; Enquebecq, à la Have-du-Puits; Roger^ à
Gavray ; Lepuissant, à Périers ; Menant, à Brehal.
Arrondissement de ■■orUiln.--MM. Hergaull, à Saint-
— lâè -^
PuIk; Dtirel, à Sainl-Hilaire-du-llarcouët; Bernard, à Mortain ;
Marlin, au Teilieul.
Arrondl»»ement do Valoipnes.^-MM. Pitard, à S)liD(-
Saiiveur-Ie-Vicon.te ; Equilbecq, à Bricqiiebec ; Doucliln, à Quet-
têhou ; nikalicz, à Valogoes ; Délabre, à Sainte-Mère-Eglise.
* h a
L*A^eTit-Voyer en chef est chargé, sous rautorité du Préfet, de la
direction et de la hautesurveitUnce du service vicinal dans le Dë-
parlement, sous toutes réserves des attributions des Sous-Préfets.
Il remplit toutCf loi rftîd^cM q6i \[A mvX coRflito par le Préfet,
en raison de son service.
Ses bur45aHX iK)nt inatallés à la Préfecture (au rez-de^liauFsée, à
droite en entrant). Le public y est admis tous les jourd, excepté lefe
dimanches et fêtes, de neuf a onze heures du matin et de deux à
quatre heures du soir.
Les Agents- Voyers d'arrondissement sont spécialement chargés,
sous la mrecffon de TAgent-Voyer en chef, de létndc des projets, de
ta rédaction des devis, de la surveillance et de Pexéculion de tous
les travaux conoefVantlesHrliMrinsdêfgrdndécoiiiiâuDiièation et d'in-
térêt commun, et de la compubililé y relative.
Ils eiercent une surveillance directe sur toutes les opérations eon-
Oée&aux Agents-Voyers cantonaux, dont ils dirigent et cofttrôlent to
service.
Leurs bureaux sont installés dans les hôtels des Sous-Préfecturcs.
Ceux de PAgent-Voyer d^arrondissemeut d^ Saint-Lo sont à la Pré-
fecture, ptèis des bureaux de F Agetit'^Voyér "en chef:
Les Agents^Voyers cantonaux sont plus spécialement chargés des
détaih du service aclif, qu'ils conduisent sous le direction et la sur-
▼eiliancede TAgenl-Voyer en chef et de TAgent-Vof er d'arrondi^se-
meBt,eta6us fautorité du l^éfet, du Sou»- Préfet et du «aire.
Kn ce qui concerne les chemins vicinaux ordinaires, ils dre.^séf)t
les projets et devis, contrMenI, sous la surveillance du Maire ou de
son délégué, l'eniploî des prestatiODs «n natare, assistent 'aux ad)u-
cations^ surveillent Texécotion des travaux et procèdent à letfr
réception; en préeenccdu Maire ou de l'Adjoint, ott de tout autiv
conseiller municipal, délégué.
Ils émettent leur avis sur |es demandes d'alignement, d'autorisa-
tion de construire ou dfi r^flirer dm MtiCftBlB'et clôtures le long
des chemins vicinaux de toutes classes.
Ils assurent Texécution des arrêiés du Préfet et des Maires ^alattiB
à la vicînalité ; ils constatent, par des procès^verbaux, les infniotiona
ai!rx réglementa, les entreprises commises sur les chemins, en résumé
toutes les contraventions en matière de voirie vicinale.
lis doivent set^endre dans \es communes toutes les fois que feur
présence y est nécessaire.
La résidence des Agents- Voyers cantonaux et la composition de
chaque circonscription vicinale sont déterniBées par l'arrêté pré-
fectoral du 30 décembre 1868 (n* 70 du Recueil en Aeîet adminis^
traiift pour Tannée 1868).
Les Agehts-Toyers cantonaux, dont le domicile est fixé au chef^
lieu de rférectore ou de ^ous-Préfecture. ont feur bureau annexé à
celui de l'Agent-Voyër d'arrondissement, el sout teùus d|y travailler
lorsque leur itervnwi me nécessite ynMr ^éêéÊ^»PSir^à*tUmh».
lLiifin,1mitt mlmire qui itttér«$se td cOâ^ftéti6n ëi fh pèTfCf! iM
ehemnis vicinaut «st confiée h la survelUance deit AlgiértUi-Voyer^'ëTi
général, rhftcuD dans les limites de ses attributions.
Mais il est formellement interdit au\ Agents- Voyen de s*occiiper
d'aiïaires quelconitues, mêhles communaTes, en aeliars du service
de la vicinalilé.,à^m9in^,d'unei|Utorisa(ion spécî^lf et personnelle,
accordée par le Préfet, èi qui. leur serait transmise par l'intermé-
dfiaîre îe PAgeril-Voyer en chef.
CLERGÉ DU mOCÈSË.
Mg'BRAVARD (Jean-Pierre) ^, né a Usson {loiTû\ \éititiniit
im, iàcrSK Sens le 28 oblobr^ i8ti2; 87^ évCque.
Vicaim généraux»
MM. Çroulpbois ^ et Cailleroer, agréés par le. GouYernemeot ;
Bftre); cDàDbmé ; Kzon, stipérieur du Graniî-Sëm inaire.
Secrétariat de VEvéehé.
MM. FïBbf rier, seorélàîre ; Joubin, pr<H«éorétsir^.
MM;. DotthM, trésorier ; i>eli0Mid, aum6nier de ffg» l*B^ue«
GhaȻkiie$ d^howmuir.
N^^,SS« Guyneinar de la Haliàndi^^^aBcien^vliquede YineeMiaa^
Duponl des Logea #, évéque de&iata.;.Guilbert ^^évéqueda Gflfk
CAanotiics lâlniotm.
MM. Harel, grand-chantre ; Dûui>let,.Truiïaut, Deligand, Febvrier,
Ameline, Laisney, Lecaou.
Chanoitkn hanôraîreê résidant dam t$ di0cè$e.
MM, Luctis-GVi'&rdville ^, Pïiiroblanc, Adeline, Menant, jSu^npi^,
Lepelley ^, Ance, Oury, Mauviel, Gouroel, Gilles, Lijir 4^, Godetroy,
Lerenardy Colet, Louis, Lemardelé, Bitouiè, Legrand» .ftoqujère,
Daval, Martinière. Touzé. Langenais, Barenton, Besnard, tùrçîs ^,
Ollivier, \lubire, l.ebede|, Cuérin, DunoAtt^^ Mahier, Lemaignen,
Lerouge. Lecaplain, Leroy jft^, Gillot, Poullain^Ribouey, Le Goupils,
Barbonelion^ Ro^, iouenne. Clément, Hersent^ UtorHier, Deaprék,
Thomas, DallainvRlmn, Maasu, Bertieu, Bidault, Durel, Umomiier,
Tessero, Gillouaiil.
Chanoine* réeidant hon du diocèiê.
MM. Rébert> DespreK ^> Barret, C^nbafd, MeKîère, Cousin, Gra-
▼ey^ Durand, Patouillard, Collan, Brunois, Gcfktia'rik, DûmMSyJaûa'utt'-
Dc«grès, prélat romain, Léon Maret.
Grand-Séminaire^
M^K fnuMi» sup^ieftfr: Marduèt, dïrecféuf, proffessenr d'écrii^ire
Mînt# eldtf ooan éé ptéHm^on ; Hàifly, t>n>fêttéîiy û% tndrklë;
— 160 —
Gosie, profenseur de dogme; Olivier, trésorier, profasseur d'écriture
Bainle; Decorbie, profesi^eur de théologie (r* année); Brin, profes-
seur de philosophie (r* année).
Bureau d'administration des Séminaires.
Mg' PETèque, président; MM. Bizon, supérieur du grand-sémi-
naire; Marqtiet, économe; Oilivicr, trésorier ; Febvrier, ohanoine,
secrétaire.
Missionnaires du dioeè$e.
A Donvillc.— MM. Geslon, supérieur; Barbey-d'Aurevilly, PéreU
Boucher, Masselin, Courné, Lengronne, Massicot.
A Notre-Dame-sur-Vire.— MM. Y veto r, supérieur, Regnault, Bau-
dry, Lebedel^ Divetain.
Dans l'ancienne abbaye du Mont-SainUMichel. — MM. Roberl,
supérieur ; Bourbon, Bernard, Remond, Hamelin.
Chapelain* de communautés religieuses.
A Avranches, Ursulines^ M. Vauliier; Sœurs de Notre-Dame du
Monl'Carmel, M. Richer; à Saint- James, Trinitaires^ M. Besnard; à
Ducey, Trinitaires^ M. Maudouit ; à Granville, Samrs de Saint-
ThomaS'de- Villeneuve y M. Leroux ; à Cherbourg, Samrs de la Charité
dei SS. Cœurs de Jésus et de Mariât M. Godefroy; à Saint-Pierre -
Eglise, Auguttinett M. Dallain ; à Coulauces, Augustines^ M. Lecam-
pion ; Sacré-Cœur, M. Béatrix ; à Mortain, Ursulines^ M. Lemonnier;
a Barenton, Augustines, M. Go^se ; à Saint-Lo, Bon-Sauveur^ MM. Le-
Soil, Ménard ; a t^arentan, Augustines, M. Malenfant; à Valognes,
bénédictines, M. Aubrais; Augustines, M. Desprez; à Saint-Sauveur-
le-Vicomte, Sœurs de la Miséricorde^ M. Lerenard; à Picau ville,
Bon-Sauveur^ MM. Leroux, Du val ; à Monleb3urg, Etabliêsemeni et
EcoU normaû des Frères de l& Mieérieorde, M. Vasselin.
Aumôniers d'Hospices.
A Avranches, M. Massy; à Granville, M. Lerouge; à Pontorson,
M. Langlois; à Saint-Jamès, M. Oeslandes; à Cherbourg, M. Fafin;
à Coulances, M. Leguerrior ; à Périers, N... ; à Mortain, M. Gervais;
à Saint-Lo, M. Ollivier; à Carentan, M. Henry; à Valognes, M. Leré-
verend; à Monlebourg, M. Pergeaux; à Villedieu, N... ; àTorigny,
M. Colin ; à Périers, orphelinat, M. Jouninel.
Aumôniers de la Marine.
A Cherbourg, hôpital maritime, M. Néel ; arsenal, M. Martin ^ ;
sur des navires de lEtat, MM. Levesque ^, Cleret ^.
Aumôniers des Prisons.
A Avranches, M. Maquerel; à Cherbourg, M. Viel-Uautmesnil ;
& Coutances, M. Hersent; à Saint-Lo, M. Binet; à Mortain, M. Ame-
line; à Valognes, M. Fauvel.
Prêtres du diocèse employés dons l'instruction publique.
A CouUinces, MM. Lair ^, proviseur du Lycée; Pigeon, aumônier;
à Avranches, M. Roisille, aumônier; à Cherbourg, M. Dupont, au-
mônier; à Saint-Lo, M. Defontenay, aumônier de Tecole normale.
— 161 —
ArehMiU du dioeète : M. Hersent.
BibUoihéeaire : M. Trochon.
iTABLISSEIHTS BCGLi8IA8TI||irB8.
PelU'Séminair$ de Mortain.
MM. Supérieur: Gillot, chanoine -hoDoraire.— Directeur: Maillard
P.» prêtre. — Philosophie : Boursin, prêtre. — Rhétorique : Lemes-
nager, prêtre. — Sciences : Maillard (Amand), prêtre ; Ameline, prê-
tre. — Histoire: Ameline, prêtre. — Seconde: Maillard (Pierre),
prêtre. — Troisième : Lemasie, prêtre. — Quatrième : Lemoine,
Erêtre. — Cinquième et sixième : Laurent, prêtre. ^ Septième et
uilième: Leboulenger, prêtre. — Cours spécial de français : Cosson,
directeur, prêtre; Martin, laïque. — Anglais: M. le supérieur.—
Présidents d'étude . Laforest-Levatois, diacre ; Jolinet, diacre.
Nombre d'élèves : 175, dont 171 internes et 4 externes.
PêtU'Séminaîre €t CoUége diocésain de SainhLo.
MM. Supérieur : Durel, chanoine honoraire. — Directeur : Lemon-
oier, chanoine JiODoraire. — Philosophie: Bouscaillou, prêtre. —
Rhétorique : Deboskre, prêtre. — Sciences : un laïque ; Saillard,
prêtre ; Samson, prêtre. — Histoire : Binet, prêtre. — Seconde :
Lcmains, prêtre. — Troisième: Mesnildrey, prêtre. — Quatrième:
Viel, prêtre. — Cinquième : Pontis, prêtre. — Sixième : Lefoulon,
prêtre ; Durel, minoré. — Septième : Achard de Leinardière, prêtre ;
Aupind, clerc. — Huitième : Mesplet, prêtre. •- Français : 3* année,
Lenoir« prêtre; 2* année, Chardot, prêtre ; 1'* année, un laïque. —
Anglais: un laïque. — Allemand : Gibon, prêtre. — Présidents d'é-
tude : i. BHn, prêtre; Desjardins, prêtre ; A. Blin, prêtre; Durand,
prêtre. — Dessin : un laïque. — Musique : Gibon ; prêtre ; deux
laïques. — Gymnastique : un laïque.
Nombre d*elèves : 380, dont 304 internes et 76 externes.
Petit'Sémmaiu êl Collège diocésain de Valognet.
M\l. Supérieur: Tessero, chanoine honoraire— Directeur:
Gillouard, chanoine honoraire. — Philosophie :- Marie, prêtre. —
Rhétorique: Gillouard, prêtre. — Sciences : Morice, prêtre ; Plessis,
prêtre. — Histoire : N... — Seconde : Truffant, prêtre. — Troisième :
Lecroisey, prêtre. — Quatrième : Savary, prêtre. — Cinquième :
Delacour, prêtre. — • Sixième : Doucet, clerc. — Septième : Leclerc,
minoré. — Huitième: Seuand, clerc. — Français: Cours spécial,
Lehue, clerc ; Classe élémentaire, un laïque. — Anglais, Allemand :
un laïque. — Présidents d'étude : Boissef, prêtre ; Moulin, minoré ;
Scelles, prêtre.
Nombre d'élè?es : 232, dont 196 internes et 36 externes.
BeoUi eecTéiiasliquei recevant des élèves jusqu'à la 4* inclus.
A Montebourg (établissement des Frères de la Miséricorde).—
M. Vasseleur, prêtre, directeur ; MM. Pergeaux, Lebesnsrais, prêtres.
Caruel, diacre, professeurs.
13
— iÔJ —
^■^■^■^— «^■^™ ■ . ■ ■ ■ "■ — l^^i^H^^IM y I
CULTE PROTESTANT.
Minutres du S€ânt EvangÛe.
MM. Martin, à Cherbourg et à SiouviUe ; Lourde de la Place, au Che-
fresne et à Saint-Lo.
INSTRUCTION PUBUQUE.
ACADÉMIE DE CAEN.
MM; ALLOU 0^, Recteur de rAcadémie.
HéMN-rDuperron^ iaspeeteuf d'Académie.
Fouraier, secrétaire de rAcadémie.
CoUbert, commis d'Académie.
0^9iiisaD6,,coQ^inie d'Académie.
Gervais, commis de rinspection académique.
tlBflGE iCADiMIQDB DB
MM. Charpentier^ inspecteur d'Ajcadémie.
Steck* commis de l'inspecliOD.
CORSBiL BtPAETBMBlirAL ME L'II8TE0€TIfff PDVUIOB.
MM. deChampagnac ^, préfet, président ; Mf Bra^ard, étéquede
Couiances et d'A^rancbes ^, ou en son ab^nce, l'abbé CatHeitoêr,
yifliMire-générUl , délégué; Ctiarpent^er , inspecteur d*AV»Uémie;
$QM4|.ue, io^pecteuff primaire de FarrondiBsement de Saint-Lo, seéi^é^
taire ; Duhamel ^, président du tribunal civil de Saînt^Lo, raemtMPe
du Conseil municipal ; Théry^, procureur de la Répablique; è'Saiàt-
Lo ; Couvilie, membre du Conseil général, maire de Carentan ;
Lucas-Girard \*ÀHe . ^^ arebtpirôlrei cul*é-doyeii de Notre-Dame de
Saint-Lo ; Sanson ^, membre du Conseil général, maire d'Avran-
chfsj; N..., membre du CQpseil géoéral ; Lourde dela:Pk«e^ pastpur
protestanL
4ISTRUCTI0N SEC01IOAIRE.
Liycée national de Coutancse».
MM. Tabbé Lair #, proviseur.
Fierville, censeur des études ; Tabbé Pigeon, aumônier; Gtorget^
économe ; Lecaplain, V* commis d'économat.
Philosophie: Laforest; rhétorique : Lemanchand; seconde: BKer;
troisième: Leparqnier; sciences physiques: Cauvin et Lemoine ;
mathé,matique^ : Jp^ligauU et Uervieux ; hi»to\^ : Héoii ; lanjgue
anglaise et allemande : Lecocq et Lebrelon ; dessin d'imitation :
Queaneli U:,avaux .graphiques : Pi^Ug^uU; quatrième : Hii^qUet; cin-
(fuiàmç : temonnier ; siué}me : Lemare ; sepMème : Leçoftitre ; bul*
tième : Leiièvre ; neuvième : Daireaux (Miyûs)» — lîfiMignMieBtl
— 1«3 —
secondaire spétliai ;.HM- <i*Bdrftl dftBitiaie, JLenoiae^Ii^ieax, HéoD«
Prioull, Caraheuf; Muriel ; classe primaire : Félix ; surveillant (çéiif-
rai : Lebrèton ; maîtres ré(>étiteurs : Carabeuf, Améurdt; l^oiâsati,
PkuUéi Lemaini» Desrexi €aiUard, Macé.
COLLEGES COiiURAUX.
Collège d*A.vTmnclies.
MM. Manoury, principal.
Ronisél, BOQS-principal ; rabbéaRoisille» aumônier; philosfopbia
N ; rhétorique : Puntas; seconde : Gérard; Iroisieme :'Nelet
sciences physiques : Loyer ; ma^bén^tkM^s : Ménard et Vilquin
dessin: Fouque; travaux graphiques: Picaull; langue anglaise
Reghin; quatrième; Doré; einqnièsie: l^este; "sixièffie : Ohesnay,
septième: Blot;. huitième: Lareaux.— Enseignement secoodfMJço spé-
cial : Lbyef^ Vilquin^' Nefet^ Danjoo, Eucoignard, Créances; classe
primaire ; Cbevrel.
Collège de Cherbourg*
' MM. Tibert; principal.
Le Révérend, sous-prinçlpal ; Dupont, aumônier; philosophie:
Favié ; rhétorique : Allégé ;^sètonde'^. Neèl i troisième : Lebarrier;
pby^qe : ,l^e i,Vévérçj}4; mathématiques : Denis, t^ Q|irbé»iofIrèi;
dessiù : Jennét; anglais : Lowcay; allemand : Edelmapn;, profesj&eur.'
de lettres bour'la' mafine ; rrigouU, Vibert (Georges); qui^trièqae ;
LèfèVre (Jeab) j cinquième: Lcquesue;.sixi^<^ : yffQ\î\ iiepti^ma:
Quévillon ; huitième Lefèvre (Louis) ; troisième et quatrième, ensei-
Snement spécial} Jeanne; deoxièmef t'^., LeelvexwiVDFVfFemièreyti.,
lenard: deuxième, enseignement primaK^ : P.esprez; pjc^mjèrei«<<i'«
Le Nev#a^'^âi^lrei'd%tUiTé : IBoàvotsin, Seners, Sauvage, Le Privey,.
Jolinet.
CSolIé^e de If ortaln.
MM« Destttw, prifici|)aL
L'abbé Turcot.. aumônier ; pl^ilosopbie et rhétorique vK^tOUt;
aeeondb et* trdltiiètné': Desnos ; quatrième et cinquième': Çecotpte|
sixième et septième: Guitm'é; huitième: Lemêsie; enseignetu'em'
secondaife. sg^cial ; J^o^de; §cienpes oMifbém^Jii^Meti «...Retout;
sciences physiques : Galtie ; clas(âe primaire : Anger ; des^n et tra-
vaux graphiques : Troode: ^
Gkill^^'de fBedikt*linfldre^u*K*i*eoii«t.
MMu LebaiHy, principal.
Troisième et\qdatrîème : LevaHois; cinquième et sil^ième : Mottlii;
septième et huitième: Galtpuin: sciences : Lebailly; cours primaire
supérieur : Lecroisey ; classe' pnmairé : bùniimt.
.IMPECTIOI PRIMAIRE.
MM. Desroziers, à Avranches; Bréard, à Cherbourg; Férard, à
Coutascte'? A&ibiOyà MoriAin; Fouques, à Sain(fU>;-LMiarquàlad,
à Valognes.
— 164 —
Juy d'fiXiiiMi dBi iipiruti u krerei le ei^aAHé.
MM. Denis, avocat, présideot; Tabbé Haroel, curé de SaioU
llartin-de-Varreviiie ; l*abbé Uarel, sypérieur du collège diocésain
de Sainl-Lo ; Rouçeul, ingénieur en cnef des ponts et chaussées ;
N..«, incénieur ordinaire des ponls et chaussées; Delaplanche, direc-
teur à I école normale de Saint Lo, adjoint pour Teiamen des aspi-
rantes ; Fouque, inspecteur primaire, secrétaire.
Dames a^ointfls pour rexamea des trayaax d'aifoilln des a^iraatei.
M*** Vaultier, Duhamel, et les deux Sœurs directrices de roavnrir
à lîiospice de Saint- Lo.
CCOLES RORiALES.
Agoto Bomuile dliattlliitoan d« Halat lig.
Commifitofi de iurveilUma d$ réeoU nmmaU i€ SoiM-Lo.
MM. Lemonnier deGouTille,iuge du tribunal eifil de Saiot-Lo«
eommiftairs wdonnatiur des dnmtes; Rougeul #. ingénieur en chef
des ponts et chaussées; Lucas-uirardvilte #» arcbiprêtre, curé-doyen
de Notre-Dame de Saint-Lo ; Vieillard f^, ancien directeur des con-
tributions directes.
FoiKlionna^rci de Vieùle.
MM. Delaplanche, directeur; l'abbé Defontenaj, aumAnier : M...»
Guilmln, Nicolas, mattre^^djoints ; Porcher, directeur de récole
primaire^nnexe; Stock, maître de chant; Brunin, maître de gym-
nastique ; Kanapell, maître de dessin.
CùmmieeUm de emveUlanee du eown nùnmU d^AvroMekee,
MM. Saint-René -Taillandier ^, sous-préfet : Sanson ^, membre
du Conseil général, maire d*Afranches; Martinières, curé-doyen
d'Afranches; Duprateau, ancien professeur du collège ; Desrosiers,
inspecteur primaire de Tarrondisiiement d'Avranches ; M** la direc-
trice du cours normal.
Direeiriee du coure normal^-^yi^ Hédou. sœur Saint^tanislas, su-
périeure générale des Carmélites d'A? rancbes.
CommieeUm de turveilUmee du court nermol de Omiemeee.
MM. de Waru, sous-préfet; Plaine ^, ancien sous- préfet, maire
de Coutances, membre du Conseil général; Tabbé Lair ^, profiseur
du lycée ; Pabbé Adeline, curé de Saint-Pierre ; M"* la directrice du
cours normal.
Directrice du coure normal^^W^ Chausse, sœur Saint^rnard,
supérieure générale des religieuses du Sacré-Cœur de Coutances.
JURY OCPARTEMEHTAL
Chargé d^esMiminer lee aepiranie auœ beureee nuHoualee^ départe"
«isnloiest comnunalee dee lycéee, dee eoUé§ee eomuMmaiam et du
frytanée militaire.
MM. Charpentier, président* inspecteur d'Académie ; Delaplanche,
directeur de l'école normale ; Denis, avocat.
— 108 —
SaENGES ET ARTS.
Soolélé d'Jkyrlevltnra, d*Avohéolofle et d'Histoire Baturene
dv département de le Manobe.
PréêidifU : MM. N. . . — Vice-Prétidents : Th. Elie, imprinif ar ;
Lnras-Girarville ^, caré de Notre-Dame de Saint-Lo.-^C/afii/lca-
i€ur$ de $ectUm : N...— Soiw-e(<ufî/fcaleiir de la seclian d'aaricuUure :
Desplanques ; Dubosc, archiviste du département, classiucateur de
la section d*archéologie. — Souê-clafsifieateur : Kanapell, professeur
de dessin ; Leménicier, classîGcateur de la section d'histoire nalu-
rdle.— 5ati*-c(aMi/lealair : Déni», avocat— Secrtf/atrt : Ed. Lepin-
gàtd.^Seerétmire «djotnl : Hippolyte Douchin, architecte.— Coiucr*
vaienri : E. Didier, architecte ; A. Dieu, avocat.-— Tr^forinr : Doray,
pharmacien»
Soelèlé d'Arehéolocle, de UttAratvre, Soienoes et ArU d
Présidenl : MM. Laisné, ancien principal.-— Ftce-Pr^tfdfiU : Bou-
▼attier ^, ancien sous-préfet.— S«crtfla«r«: Loyer <Phiiippe), pro-
fesseur.—Stcr^la^r^ oil/otnf : N. . .^Archiviête : Hailey, professeur.—
Trésorier : Courave-Diiparc. — Que$leur$ : N. . . — Cofi$ervaieur$ :
Loyer (Emile), médecin militaire en retraite ; Pigault, conducteur
des ponts et chaussées.
BoeMié natloBale dee SoleiMe» aatuvenee de Oherbear^.
{Elabliitemeni d^fUilHi ^ihlique par décret du 26 aoOl 1865).
• UmAU POUH 1074.
Fréiident : MM. Emmanuel Liais.- Fifoe-Pr^«i'</«fil : le D' Guiffart.—
Directeur et Architfiite perpétuel : Auguste Le Jolis. — Secrétaire:
Bertin.— IVrfjoWw : Geufroy, architecte.
floeiélé artiftiqae et iadortrlelle de
•UAIAU POUR 1074.
PréMeeU : MM. Ed. de la Chapelle, officier de rinstructioD un-
blique.— Fice-Pr^fûimlf : Hartel, mégissier, le D* Romand. — Cou-
eeiUere d'administration : Lemagnent, maître fondeur de la marine,
retraité; l^marre, représentant du commerce; H. de la Chapelle,
commis principal des douanes; l'abbé Néel, aumônier de la marine;
Cavaiier, pharmacien de la marine; Grumeau, photographe.—
Secrétaire : Couppey, contre-maître aux travaux nydrauliaues.—
Secrétaires adjoints : Lehérissier, magasinier de la marine et N. . .—
Trésorier : Vincent, huissier.— Bi6itolA^ca<rc archiviste : Simon,
libraire*
Soelèté aeadémiqae de Oherbourg.
BuBiAO : MM. Edouard de la Chapelle, directeur; Frigonlt^ seeré'
taire; de Pontaumont, archiviste trésorier.
BIBUOTHÈQUES.
Sauit-Lo.>-M. Jules Diau, bibliothécaire.— Jours et heures de
— 106 —
Tonverture : le mardi et le jeudi de chaque Femnine, de 11 heures à
3 heures ; et le lundi el le vendredi, de 6 heures 1/2 à 9 heures du
soir.
ÂTSANÇftE^.T-M. Dupra^eau^ ^bibliolhécaire.-pJuurs et heures de
rouvertùrë': lés tnndl, mercredi, jeudi et' saixiëUi, de 10 heures du
matin à midi et dé â heures n 4 heures.
Çbkhbocrg.— M. Digard, bibliothécaire.— Jou^s et heiires de Fou-
Tertnr^ : les lundi, mercredi et vendredi, de 6 à d heures du soir;
les mardi et jeudi, de midi à 4 heures.
GouTANCES.— M. Lavieille^ bibliothécaire.— Jours et heures de l'ou-
verture : tous le? jours non fériés de 10 heures à 3 heures.
MoBTiuf.-^M. Boulay, bibliothécaire.— Jours et heures de Touver-
iHra : les mercredi, jeudi et vendredi de chaqae semaine, de 7 heures
à 9 heures du seir.
Valognbs.— M. Baude, bibliothécaire.
ASILES DÉPARTEMENTAUX DES ALIÉNÉS.
ASILE DU BON-SAUVEUR DE SAINT-LO.
M. le D'Lhomond, médecin de l'Hablii$ement\'^S\^* sœur Dramard,
directrice. — M. Pabbé Ménard^ aumônier.
Prix de la peiiftlOB.
1" classe (avec soins exceptionnels), 1,200 fr.— 2« classe, 600 fr.;—
3" classe, SOO tr.,*~4* classe, 400 fr.
ASILE DE PONTORSON.
M. le D' BeWeU médecin prépotéprincipal.-^WuLTie, receveur économe.
— M. Pabbétanglois, atimOAiVr,
Prix Ae la vemttov.
- i** classe (avec v^oins exceptionnels), 1,400 fr.;— S'olnsse, 1,000 fr.;.
-^^ classe, 800 fr.;— 4» classe, 600 fr.;— »■ chwse. 400 fr.
ASILE DE PONT-LABBÉ.
M. Legruel, directeur 'médecin. — M"** sceur Lépée, reeev0itr économe,
•—MU. LerouK et Du val, aumônierê.
Prix de la p^mslom.
1'« classe, 1,500 fr.;— aidasse, 1,200 fr.;—3« rlasie, 1.000 fr.;—
4* classe, 800 fr.;— 5* classe, 600 û;.;— 6» classe, 40^ fr.
PERSORIIEL DU DEPOT OÉPARTEiEIITAL DE MENDICITE
établi an Wànt, par décret da 8 mal 1854.
MM. Perrin O^,(firec(0ttr.— Foulard, receveur économe.— Fisson if.
I
I
mi4|$f^'^^9i\9\ti% ottflu^nfrri
ADMINISTRATION DES HOSPICES.
M.Go8Ket-Deslongci»amp8,)nspecteurde8 enfants assistésà iaint-Lo.
SOCIÉTÉS DE SECOURS MUTUELS.
VILLE DE SAINT-LO.
Société de secours mutuels entre les Patrons et les Ouvriers
de la ville de Saint-Lo.
COMPOSITION DU BUREAU.
MM. le Préfet de la Hanche ^, Mg' TEvêoue de Contances et d'Avrâii-
ches H^f h Msûre de Saiht<Lo, le dépoté de la circonscription, le Curé d»
Notre-Dame if^, présidents d'honneur.
MM. Rauline, Conseiller génén}^ président ; Elie, imprimeur, président
honoraire ; Didier et Queillé, architectes, vice-présidents ; Douchin, archU
tecte, fsice^ésidént honoraire; Fauchon, architecte, secrétaire; Didier,
Georges, sous-officier du génie, secrétaire-adjoint ; Nativelle, filateur;
trésorier; Bellamy, menuisier, Irésorier-adjoint ; Didier, père, proprié*
taire, visiteur des malades et contrôleur de la perception; Davy, marcnand
de chaux, Desaunettes, Dlassier^ Abraham, fumiste, Lecoustey, plafonneur,
et Lemoigne, sellier, administrateurs.
S9eiété de secours nwtuêls entré les Charpentiers, Scieurs de hng et
Marchands de bois de la ville et du canton de Sainê-Lo.
MM. Pézeril, président; N..., secrétaire.
Société de secours mutuels entre les cantonniers du semice vicinal.
(Approuvée par arrêté préfectoral da 8 Juillet 1867).
Administration centrale :
Président : MM. Leroy, Agent-Voyer en chef du département ; vice^ri"
sident : Gambillon, Chef de division à la Préfecture, Membre honoraire da
la Société ; secrétaire : Mesnage, Agent- Voyer, Chef du bureau de l'Agent-
Voyer en chef ; secrétaire-adjoint : Lemoigne, Agent- Voyer, attaché au
, bureau de l'Agent-Voyer en chef ; trésorier : Catherine, Àgent-Voyer sur-
numéraire, chargé de la comptabilité pu bureau de TAgent-Voyer en chef^
Administrateurs principaux d'arrondissement :
Saint-Lo : MM. Gosselin ; Avranches : Langlois ; Cherbourg : Levallois ;
Coutances : Lelièvre ; Mortain : Fleury ; Vatognes : Du val, Agents-Voyers
d'arrondissement.
VILLE DE TORIGNY-SUR-VIRE
MM. Canu, président; Philip^^f^Mportes (Michel), vice-président;
Harivel, secrétaire de la mairie, secrétaire ; Lemainier, menuisier, tréso-
rier; putot, chaudronnier, et Letellier (Léonor), serrurier, administra-
teurs.
VILLE D'AVfiANCHES.
MM. Sanion ejjj, maire, ju^e honoraire, président; Mg' Bravai-d if^.
— 168 —
évdque de Coutances et d'Avranches, de Saint-^rmain G j)fï, député, pré-
sidents d'honneur ; Bouvattier^, sous-préfet honoraire, tyice-présUUnU ;
Besnier, ex-receveur des douanes, Payen de Chavoy ^, admiMstraieurs ;
Laisné, ancien principal, secrétaire ; Barbedette, trésorier ; Cordon, rece-
veur de rhospice, trésorier-adjoint; Laurence, maître charpentier,
Baubigny, jardinier, contrôleurs ; Ameline, préposé à la recette,
VILLE DE CHERBOURG.
Société de secours mutuels des Distributeurs et autres Employés et
Ouf)riers du port et de la ville de Cherbourg.
MM. Lanièce, président ; Ludé (Etienne) %t président honoraire ; Leva-
vasseur (Alphonse), Schavob (Henry), vices-présidents; Desseaux (Pierre),
trésorier; Novon (Jacques), secrétaire; Hamel (Aimable), magasinier,
9* secrétaire ; Grignard (Théophile), Anne (Alphonse), Lecarpentier (Léon),
Mabire (Jean), chef ouvrier, Ruault (Jean), chef ouvrier, receveurs parti-
culiers ; Leneveu (Jean-Baptiste), Bocage (Jules), Liard (Bon), Jean (Tho-
mas), Moittier (Louis), Goubert (Pierre), Michel (Aimable), Lemarchand
(Louis), Juhel (Michel), Cadet (François), Corbet (Charles), Groult (Fran-
çois), Assier (Auguste), Renouf (Pierre), Mahier (Arsène), Grard (Eugène),
Philippe (Louis), Jennet (Louis), Connor (Victor), Sterlingot (François),
forgeron, Cosnefroy (Edouard), menuisier, Boulard (Eugène), chef ouvrier,
Fabien (Victor), charpentier, Villedieu, forgeron, Bissière, maître cordon-
nier, administrateurs.
Société de Secours mutuels la Cherbourgeoise,
MM. Estebé, propriétaire, président ; Blaizot, maître entretenu à la ma-
rine, vice-président ; Perrel, chef ouvrier à la marine, Ledoux, id.. Poirier,
ouvrier à la marine, Lebrun, retraité de la marine, Poupeville, proprié-
taire, Lebiez, chef ouvrier à la marine, Chatellier, contre-maître à la
marine, Varenque, t^., Dubost, écrivain à la marine, Lecoutour, caissier
de commerce, administrateurs ; Quentin, archiviste ; TEquilbec, retraité
de la marine '^ ; Amiot, secrétaire.
VILLE DE COUTANCES.
MM. Plaine, maire de Coutances, président; Poisson, vice-président;
Le Pesant, secrétaire ; Lavieille, trésorier ; Duprey, Lemare, Rooin, admi-
nistrateurs.
VILLE DE VALOGNES.
MM. Sébire ^j docteur-médecin, président; Leledy, vice-président;
Leclerc. secrétaire ; Lebunetel, trésorier ; Lecoquière, serrurier, Lucas,
tailleur, Lecoquière, carrier, Flaux, carrier, Sorel, menuisier, Lerouge,
peintre, Adelus, imprimeur, administrateurs,
VILLE DE BRICQUEBEC
MM. Viel, juge de paix, président ; Lebanneur, vice-président.
PRISONS.
Les prisons de la Manche forment, avec celles du Calvados, la 19* cir-
coiscnption pénitentiaire, dont Tadministration est confiée au directeur
de la maison centrale de Beaulieu, près Caen. (Atrêté du Chef du Pouvoir
•xécuflf, en date du 31 mai 1871).
M. Raulin, directeur, à Beaulieu (Calvados).
— 16» —
3:
SOCIÉTÉS D'AGRICULTURE.
Arrondissciibnt wt SAnrr-Lo.— MM. de Champagnac ^, préfet, préêi'
derU; Rauline, de la Gonnivière, N..., moes-préMenUi; J. Lemaltre,
êecrétaire ; Laecanx, trétorier.
Arrondissbient d'Ayhanches.— mm. h. de Saint-Germain G ^, Député
à rAisemblée nationale, président; Bouvattier, sous-préfet honoraire,
préMerU honoraire ; Godin, juge de paix, Adrien de Payen de Chavoy,
vices^étidents ; Bouvattier (Jules), avocat, secrétaire; Lan^Iois, Glouet,
vices-secrétaires ; Le Marchand (Jules), A. M. Laisné, secrétaires honorai'
res; Bougard, secrétaire de la mairie d*Avranches, trésorier; A. Latouohe,
adjoint au maire d'Avranches, conservateur; Bataille, avocat, bibUothé'-
eaire ; Sanson ^, maire d'Avranches ; Daucé, à Brécey ; Périer, maire de
Gourtils ; Leclère, ancien maire de Granville ; Lemoine des Mares, prési-
dent du tribunal ; Morel, à Pontorson ; A. Lempereur de Saint-Pierre,
ancien préfet ; A. de Peyronny, à la Lande-d'Airou, membres du comiii
d'administration.
AiiAOfiDissBMENT DE CHERBOURG. — MM. le sous-préfet, président hono-
raire; le comte de TocqueviIIe^,pr^8tden<; de Couville, à Querqueville;
Chevrel, Desroziers, aux Pieux ; Lebas, à Saint-Pierre-Egiise ; Michel
d'Annoville, à Jobourg, vice-présidents; Lemoigne-Dulongpré, à Cher-
bourg, vice-président honoraire ; Chevrel, secrétaire ; Lesage et Lucas,
secrétaires adjoints; Cappe, conservateur archiviste ; N..., trésorier.
Arrondissebent de Coutances.— mm. Blondel, président ; Le Pesant, de
Cahouet, vice-présidents ; Poisson, ancien juge de paix, secrétaire général;
Quenault ^ et Dubois j)^, vice-secrétaires ; Lansot, receveur municipal de
Coutances, trésorier.
Arrondissement de Mortain.— MM. Bréhier, maire de Saint-Hilaire-du-
Harcouët, président ; Dumarais, maire du Neufbourg, Laurent, juge de
paix, à Saint-Pois, vice-présidents ; Queslier, secrétaire ; Bunel, avoué,
vice-seerétaire ; Ladvoué, propriétaire, à Mortain, trésorier ; deMontbrun,
propriétaire, à Mortain, bibliothécaire. •
Présidents cantonaux : MM. Béchet, pour Barenton ; Lebrun de Blon,
pour Isigny ; Delaunay (Léon , pour Juvigny ; d' A vend de Nantraye, pour
le Teilleul ; Piei, propriétaire, à Mortain ; le docteur RouUin, pour Saint-
Hilaire-du-Harcouët ; d^Auray , maire de Saint-Pois , pour Saint-Pois ;
Lorier, propriétaire, pour Sourdeval.
Arrondissement de Valognes.— MM. le sous-préfet de Tarrondisseroent,
président honoraire ; Sébire #, président ; Roumy et Buhot, vice^prési*
dents ; Gosselin, secrétaire ; Lebunetel, trésorier.
CHAMBRES CONSULTATIVES D'AGRICULTURE.
Arrondissement de Saint-Lo. — Canîsy, MM. Yver fLéon), membre du
Conseil général. — Carentan, Le Saffe, Conseiller aarrondissement. —
Marigny, Dudouyt, maire de la Chapefle-Enjucer.— P^q^, Ganne de Beau-
coudrav, ancien Conseiller générsX.— Saint-Clair, Deshameaux, maire et
Conseiller d^arrondissement.— SatfU-Zean-de-Datfe. Lecocq, ancien juge
de paix.— 5atn<-Lo, Bauline, maire et Conseiller général.— Tessy-stir-
Vire, Le Guédois, maire et Conseiller général.— 7ortytiy-f tir- Ftre, Pézerii,
maire. «
Arrondissement d'Avranches. — Avranches , MM. Couraye-Duparc ,
membre de la Société d'agriculture.— Brtfctfy, de Brécey, Conseiller gé-
— 170 —
Déni.— Diictfy, Dupont, maire.— (TrotimUtf, Leclère (Charies) ^«jprétideiit
de la Chambre de commerce.— La Hai^e-PeweL Le Moine des Mares ^,
président du (^ilfimj^ii^'rnfH4oi[i(m,[ W TpHll» de la Crcnne.
maire.— Satnt-/a]iie«,6uérin (Emmanuel), président du Comice agricole.—
Sm^Uy, de Saint-Pieire #, .Conseiller générai. ^Fi^Micti, de Saint>
Gerfnain (Hervé) C^, Député.
Arrondissbmbfit de CiKRBOURc. — BeaumoHi, MM. MIctol d'Anoo^l»,
mtôre.-— Cherbourg f Potier, marchand de c\i^yavx.—0€t€vUU, Igf^à,
maîre.—Les Pieux, Desroziers, maire.— âoiat-Pierrf-JSg/iM, Lebaa« maire.
AftaoNDissBMKmr de Cwrkwxs^—Bréhal, MM. Plaine, maire et ConsetUer
gênétak.^-Ceriêy^la-SaUe, Hébert, jufte de paix.— Coifl«nces, Qaenaatt^,
som^réTet honoraire.— Gaoray, Dlouet #, président honoraire.— La
Hmfê'dU'PuUê, Lempérière, maire.— LeMC^, Fauvel. maire.— JMofifm«niw-
swT'Mer, Blondel (Charles), président de la Société d'af;rieiiltore.— iWi^rs,
Leseandey de Manneville, propriétaire à Périers.— Sa«nMf<Uo-d»4a-Larul«,
Doublet, Conseiller d'arrondissement— 5aihl-5aiiiwtfr*Lendf (m, Ferrand
de la Conté, maire.
Arrondissement de Mortain.— ^ar^nfon, MM. Déchet (Paul), Conseiller
d'arrondissement.— /stgny. Le Drun de Dion. Conseiller d'arrondissement.
-Jttvigmy, Taborel, maire.— Le Teillettl, Conseiller général.- Aforlain,
Moulin, maÀre.-^SakU'ffiUUre^U'Hareou&, RoulUn, Conseiller d'arron-
dissement.—Samt-Pow, comte d*Auray, maire.— ^ourdé^'ét/, Lorier, maire.
Ariwdndisseiient de Valognes.— Foiogn^^, MM. duCbâtel, propriétaire.—
Bricqu^ec, Yiel, juge de paix.— 5fonte6oura, le comte de Pontgibaud^
maire et Conseiller général.— Qu^fte^u, duMesnildot, maire et Conseiller
tténénl^-^SairUe^Mère-EgUie, Prémont (Alfred), maire.— SaiAf*5atn»mir4e-
V4eomte, Hersan (Abel). Conseiller d'arrondissement.— FaJosFfitfs, Sébire,
ConseiUer général.
T^
COMICES AGRICOLES.
Perqf, Tessy-sur-Vire ei Torigny-sur-Vire^—UtL, ÇaJiine de Deaucovdrayj
président; Lemattre (Jean-Jacques), maire de Saint-Jean-dcs-Daisants ,
Conseiller général, et Padure, propriétaire à Percy, vtces-présidents ;
Rariveï; à Torign y-sur- Vire, secrétaire; Tirard (Victor), à Torighy-sur-
Vire, trésorier.
Brécey,—M. de Drécey, Conseiller général, président.
Ducey.—M,. Dupont, maire de Saint-Quentin, président.
La ffoy^-Pesn^r— MM. le Moine des Mares, président du tribunal âvil,
prém4^nt; Morin^ juge de paix, viee-présidenS.
5arti%.— M. de la Duffettère, propriétaire à Lolif, présidêM.
Saint-James.— M. Guérin, percepteur de Carnet, président.
FliMtfu.— M. Tétret, maire de Vitledlett, président.
La Hif-ye-du-Puits et Lessay.—WHL. Gaslonde, président: Lempérière,
maiHÉ defSdfUei&il, et Ûie, meiUiî'e dï ConstfO^d'arvoiiwMlfakftilIo la
Haye-du-Puits, vice-présidents ; Piquot, propriétaire, secrétaire.
BréhaL—MM. N..., pfésid^nt; Driens, Conseiller d'arrondissement,
vice^présideni; Dpufey, maire de Saint-Sauveur-la-Pommeraye, secrétaire;
C9stentifi, maire de DricqueviUe-sur-Mer ; Fauchon, maire du Mesni)*
Aubert, trésorier.
SOCIÉTÉS D'HORTICULTtJRE.
AaiuMf'm^sEiipiir ^ S|ikiNT7Lo..— MM* le Préfet de . Manphç- et le maire de
WH
— m —
atinMiO^ ïwréMinA tf''faH(ffBW-;'aiBjii»pd*Mur, «rMMil; UuiflMii^
G. Doray, pharmacien, secrétaire adjaàtt; Ni • ., fréfOTMr; LrfMUHy^ pro*
priétaire» coruervateur; Michel^ horUculteur, D^rbois, présideni du tri-
(tinal'de commerce y'commiésaireg de section, ■
Arrondissement d*Atrakchks.~*-MM. le Préfet de la Manche ; le Sou»-
Préfet d'Ayranches ; le Maire d'Avranches ; Boavatlier, Sous-Préfet hono-
raire, préMents d'honneur; Pincl, pharmacien, président; Le Marchand
(Jules) ; A. M. Laàsnétprésidents honoraires ; Roussel, horticulteur, mc0-
mré9idêni; Le Breton, père ; Mtnvl (Paul), horticulteurs, viee'prmdenU
nonoraires; Saint, coDOucteur des ponts et chaussées, secréteùre; ix>ttin«
horticulteur, secrétatre^adjoini; Samery, trésorier; Lhotter, cotservoieut
archiviste; Cheftel, père, architecte; Juhel, horticulteur; commandant
Louvel;.Vacbon, horticulteur, comité d'administration.
Arronpisseuent de Cherrourg.— mm. Larnac, Sous-Préfet; Liais ^Alfred),
maire de la ville de Cherbourg ; Liais ^Emmanuel), directeur de rObserr
vàtoîrè impérial du Brésil, ancien mcmore de rOoscrvatoire de France,
présidents honoraires; le docteur Renault, présidents; Orry, avoué, Hènrt,
sous-commissaire de la marine, vice-présidents; docteur GrilTart, Baud,
Keutenant de vaisseau retraité, Câuvin, propriétaire, Jourdan, agetat
comptable de la marine, coçsçillers d'^Qmim^tration ; Orange, a£[ent
comptable de la iàiéhë ééixàil; ifés)ir^:*aAkvTt\fiàa\ïn), seerétatrej
Delanoé et Vibert, secrétaires-adjoints; Devinck ; Temisien (Pierre), 6i-
b^MAmM<îltotaDffit.<ânédé<), 4»éNMtfMûi*iMMirltoi^'LMtdMs,<-4tec- «
teur du jardin ; Vastel, conservateur; Michel et Levesque, professeurs
d%rt>6rieuJtiire.
Arrondissement de Coutancrs.— MM. le docteur Dudouy, prhidentf; l^
Pesant, vic^^résiden^; Vabké Febvrier^ aeeràkUre; PouUain (FlecM^»
trésorier; Le Pelletier (Florent), cA)nservateur-archiviste.
Arrondissement nft MMf^iik^lfM. Met. (iM^ytes-Anniste), présideni;
Mancel, père, rice-pmwifeHf; Lebel, mcHtàlre; L^lUouche, secrétaire-
adjoint ;m\\a,nf trésorier; de la Chesnaye, conservateur archiviste; Guérin»
jfirésniêni honoraire.
Arrondissement de Talogkes.— MM. le Sous-Préfet dfi farrondissemenf
et le maire de Yalognes, Présidents d^honneur; Sébire ^, président f
Dairetu^, vite'préêid(nU;isO M^quttkd, seerétaére; Fdlaise, vîGe-neréknte;
Gestar4» tréwrier^ Boyard de la Mottfl el LedMvadiér, lrar(iciilte«rB,
administraieurs.
DEPOT NATip^ Df^TAVW <^<SAINT.L0.
imateeitom iméTAle Ae rarr^vAlneMieAt*
VM. de la Motte ^, vMpeotew ^Mralt k \m»m ; ■ FriMdevaus #, «t>r
Btatif&ta.
Saint-Lp. . Garei^aB, Sai]»t0^M^iiHhi-Mo«t« SawK^Mère^Eglise» 0«el^>
qui&ville» ^i«kr.pierre-£;glise, Périem, AvranehM,. ViUedien, la Haye-*
Pasael« laCfhapelle-Urjàe, Qnettehou^ la Haye-dsM^uifa.
T T
YÊTËRINAIRBS BREVETÉS
tTABUS DAM« LE BÉPARTEME'NT ÛC LA MKNeHÉ.
Arrondissbmint jy-mn^^UtrlNf^ le«ll4^flKfiy#)vJ|«»i»|r4&l»««nl9'
/
— i7» —
i Stiai-IiO; Ganu (Gabriel), à Torifoiy-tiir-Vire ; Lagalle (BernardiiH
Théodore-François), à SainU^ône-dtHNIottt ; Biard (Fraiiçois-Bieuiiiié) ;
Ganville (Alexis^Sdonard), à Garentan.
AaaoïcDTSSKMSNT D'AyaANCHES. — MM. Beaofils (Michel -Joseph), Blin
(Isidore-Jules), à Avranches; Gallaod (Félix-Gabriel), i Poatorson; Ollivier
(Pierre-Edouard), à Granville ; Cassin, à Villedieu.
AaaoïiDissBiiBNT DK GaEEBOURG.— Pouppeville (Auguste), i Cherbourg;
Debroise (Louis- Auguste), i TocqueTilIe.
AaRORDisSBiiENT DB CouTiif€BS.— MM. Hélouis (Amaud-Pierre), Levioimais
(Louis-Charles), Cauvin HLiOuis-Charles), à Coutances ; Seigneurie (Cbaries-
Denis), i Agon ; Bernard (Stanislas), à la Haye-du-Paits.
AaaoNDfssKMEMT DB MoRTAiN.— MM. Hrinîewiez (Paul), à Mortain ; Cassin
(Auguste-François), i Saint-Pois ; (ïoubin, i Saint-Hilaire-dtt-Harcouèt.
AaaoNDissBHBMT DE MoETAiN . — MM. Gosseliu ( Bon-Hippolyte-Joseph },
Hinet (Antoine), à Yalognes; Poisson (Lucien-Zacharie), Liot (Eugène-
Donatien), à Sainte-Mère-Eglise ; Lemarcfuand (Auguste), à Yalognes.
CHAMBRE CONSULTATIVE
des Arts et Haonfhietiires établie A «elnt-EA.
MM. Derbois, Dugué, Dyvrande (père), Elie (Th.), Lastelle, Lefèvre,
Siney, Tariel.
ÊBssssmes , ■ i i i ii i y
CHAMBRES DE COMMERCE '
Chbbbourg.— -MM. Dumont, préMefU ; Th. Fenard, Coumerie, Edouard
Mahieu, Léon Mauger, Eugène Buhot, Costey, de Saint-Vaast, Médard, de
Montebourg, de la Germonière (Edmond), du Yast.
Grantillb. — MM. Leclère, présiderU ; Toupet, vie&i^résidefU ; Beust
^re), BoisBak^-Grandmaison, Breton, Dior, Godon, Le Mengnonnet et
Riotteau (fils) ; secrétaire : 0. Lonvel.
BBB
AGENTS CONSULAIRES.
CHBRBonac.— MM. Horace Hamond, consul d'Angleterre ; Staffard Mac
Grégor, rice-consul ; Dumont, rice-consul de Portugal ; Bonfils, consul du
Brésil; Kirkam, vice-consul de Suède et de Norwége; Liais (Joseph-Alfred),
yice-consul d*Espagne ; Mauger (Yiotor), consul de Belgioue ; Mauger
^on), agent consulaire d'Autriche-Hungrie ; Emile Postel, yic^-consul de
Russie et d'Italie ; Hauvet, vice-consul de la répiibliq[ae de Venezuela ;
Postel (Emile), vice-consul des Etats-Unis, charge par intérim des sujets
de l'Allemagne'du Nord ; Félix-Emile Postel, vice-consul de la républione
de Salvador ; Archambault, vice-consul du Mexique ; Liais ( Eaouara ),
consul des Pays-Bas.
GRAimLLB.— MM. N..„ vice-consul d'Angleterre; Ch. Leclère #, vice-
consul d'Espagne ; Boisnard-Grandmaison, vice-consul de Portugal ; Riot-
teau, vioe-eonsul de Suède et de Norwége ; Le Mengnonnet, vîoe-coasul
de Danemark ; Dior, vice-consul d'Italie.
SAnn^VAAfr.^N.*., vicê-eonsnl de Suède atde Norwége.
— 47S —
COMMISSIONS SANITAIRES.
CnottOiniG.— MM. le sous^résident, préiident ; le directeur de la santé ;
le maire de Cherbourg ; le commandant de place ; le président du comeil
de santé de la marine ; le capitaine de vaisseau» major de Ut marine et le
capitaine de frégate, soua-directeur des mouvements du port; l'inspecteur
des douanes; Renault, docteur-médecin, conseiller municipal; Léon
Mauger, membre de la Chambre de commerce; Legard-Lafosse, Membre du
Comité d'hygiène ; Postel (Emile), agent consulaire.
CoOTAMOs.— MM. Leconfllet, à Saint-Gemain-sur-Ay ; Blondel, à Re-
gnéviUe.
GaAimus.— MM. le Maire ; le commandant de place ; Tinspecteur des
douanes ; le conuniasaire de la marine ; Ihimoncel, docteur-médecin ,
membre du conseil municipal; Courtat, pharmacien; Cambemon, docteur-
médecin.
Sawt-Vaast.— Hamelin, maire, président; Guiffard, directeur de la
•anté ; Asaelin, Bonamy, Dugardin.
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* ' • I
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TABLE DES MATl£lt£S«
MÉPACI »
ÛftilHDRlER. • . "i
MèOIRK ET ANTIftCHTÉft. « « ''#
BttteRApHiBS.— M. Napoléon Latrouetto ^ « • » *WÊ
» lUfred-Louis Pontas du Méril. ^
Wt Edouard Lambert - "Wê'
Àète de baptême et véritable date de la naissance de stifit ■"*^
J^vrémond •• «.•-• «v» .f»!* .««u **> '741'
^jpmisraATioNs.— Personnel.. •,.»»•«.•••«,.<. »k .«.«^ .71^
(îç^vemement «••• » «•» .Si
QaçANisATiON ADMINISTRATIVE du département de la Manche. • • . ^». • < tt
I^ste chronologique des Préfets. •••.»* «d.. »... #■•#•.. 'Se
Préfecture .«•••• ^ ^ . v » « » ^ ....•••••• k '89i
Conseil de Préfecture #••*••• ^
(Qj^uide la Préfecture • ^ »•«•». •SU
archives départementales • • • • • ••«••»•.« • ^ .M
CoQseil départemental des bâtiments civils ..• ««^rr** "^
fiâtiments civils •.••*•...•»•.•.♦. :-,||ft
t^oids et mesures *•... ^f||
Conseils d'hygiène d*arrrondissement .&k
»... ..• » ''ï''
Coi^seil général , ^
Conseils d^arrondissement 91
Sous-Préfectures. ..•..^•.•.•. fi^
Mairies .•...••....
Tableau indiquant le nombre des arrondissements, ca]|iV)n3« cpjçp-
faunes et la population du département. : . . . J . . *ttJ
lyftieau des communes du département, par arrondissement,
canton et commune, la sup«ffâoie''1enriili0rUd#i<de olMi^«Pft'^«DflK'
mune, les bureaux de poste^ le principal des quatre .cknM9t'
butions directes, la distance au chef-ueu 'c^^ Départei]aent.
judiciaiaii,. tJtafvoiidissMMiif; Ûë- canfonv ^^9 ttoms^ Ws MiUreir,
• adjoints, Curés et Desservants, Institutamà'«tlafilQtMo«lV»iv; - W
- 176 —
Pouce gAnéiulb.— Commissaires de police 130
OftDU JDDIGIAIU 130
Cour d*appel de Caen 130
Tribunal civil de Saint-Lo 130
Tribunal de Commerce de Saint-Lo • , 131
Tribunal civil d'Avranches • 131
— de Commerce de Granville • 132
— civil de Cherbourg 132
^ de Commerce de Cherbourg 133
— civil de Coutances •• 133
>- de Commerce de Coutances 134
~* civil de Mortain. 134
— civil de Valognes • 134
Justices de paix • 135
Notaires 136
Okmi muTAiu • . . . 137
Gendarmerie • 139
Marine 141
Service des mines • 144
Ponts et chanssées 144
Receveurs des finances 145
Succursale de la Banque de France de Saint-Lo 145
Administration des douanes • 145
Contributions indirectes 146
Enregistrement, domaines et hypothèques 147
Administration des contributions directes. • 148
Percepteurs des contributions. •• , .....-• • • 146
Admini8tration;des forêts 152
Administration des postes 152
Lignes télégraphiques 154
Chemins de fer de TOuest 155
Chemins vicinaux. • • . • 157
Clergé du diocèse. • • 159
Culte protestant • . • . • • • 162
Instruction pubhque • • 162
Instruction secondaire ••.... *.... 162
Lycée de Coutances 162
Collèges communaux 163
Ecoles primaires ..••.• 163
Instruction primaire.— Commission d'examen ; ' 164
Ecoles normales * 164
Jury chargé d'examiner les candidats aux bourses nationales, dé-
partementales et Qevmuaales V 164
— 477 —
Sdences et arti • 105
Société d^agriculture, d'archéologie et d'histoire naturelle du dé
partement de la Manche 165
Société d'archéologie, de littérature, sciences et arts d'Avranches. 165
Société des sciences naturelles de Cherbourg 165
Société académique de Cherbourg 165
Société artistique et industrielle de Cherbourg 165
Bibliothèques ..... 165
Asiles départementaux des aliénés 166
Dépôt de mendicité du Mans ; 166
Administration des hospices 167
Sociétés de secours mutuels approuvées 167
Prisons 168
Sociétés d*agricultiu« ! 169
Chambres consultatives d'agriculture 169
Comices agricoles 170
Sociétés d'horticulture 1 70
Dépôt d'étalons^de Saint-Lo 171
Vétérinaires brevetés 171
Chambre consultative des arts et manufactures établie à Saint-Lo. 173
Chambres de commerce 172
Agents consulaires 173
Commissions sanitaires 173
14
ANNONCES ET AVIS I)IVERS.
>«o^
CÔ^Qf celle partie le VÀnnwtirê t09X mtoitemeot anoMcês A^iis l«0«|iv«i|Bt<4MlM«i.i
on eiemplaire, loatet les feotttot pérfodfi^eii gae leort rédactcort prenoeni Veofifeiiiev
envoyer ^eMM4 «ne AnBé#.
N* B ~£.«f Uttrei «1 pcfflHt fui M «<nM pv «jfV-mieAw rsêitml 4 ta ^<|«.
JauniAvx et ottvragea pé»)diquà8«
BoneUn dm boniialoiete, publié.par Aubry ,
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dien des intérêts de la hatie NarmtmoiB,
à Ca.en, place Royale. Prix : 10 fr. par
trimestre.
Ouvrages divers.
d'an MInietve, œuvrv posthm&e
du comte de Guemon-Rauville, ancien
membre de l'Académie des sciences, arts
et belles-lettres de Caen, publié, au nom
de cette compagnie, par won secrétttîre,
M. Julien Travers Caen, Le Blanc-Hardel-,
2« édition, iS74, in-8». Prix : 7 fr. 50 c.
ReDanlt Table générale, analytique et rai-
sonnée des matières contenues dans les
huit derniers volumes formant la 4* série
(tomes xxxhxxxviii] du Bulletin monumen-
tal publié par la société française pour la
conservation des monumcntsr. Cpen, Le
Blanc-Hardel, 1873, in-8« é% plus de 800
pages. Prix : 8 fr.
Ô. Bupont. Histoire du Cotentin et de ses
liés. Caen, Le Blanc-Hardel, 1873, ) vol.
in-80. Prix. 15 fr.
A. Bertenid. L'ordre social et Tordre
moral, le droit et le devoir. Paris, Ger-
mei^BàilKère, 1874, 1 vol. în-t^. Prix :
2 fr. 50 c.
^. Bà^ld. La ^ine et ses afliients (\ofé;
traction, trafic, législation). Paris, Léon
Bonhomme, 1874, 1 vol. in-12. Prix :
3fr.
A. FonUiioe. Catalogue de livres anciens
et modernes, rares et curieux de la li-
brairie Auguste Fontaine. Paris, A. Fota-
tainè, 1874. Prix : 5 fr.
GoDirréf erohéolofffqae de VrevKO^. xx^pt*
session. Séances générales tenues à Yen-
dôme, en 1879, par la société française
d'archéologie pour la con9ervation et la
description des moamnearts. Caen, Le
Blanc-Hardel, 1873, in-8». Prix : 10 fr.
Aiaédée du Buigioe de CeureoB^ J^otio^^iur
une paroisse rurale en basse Norm<|Bàte
(AmJ>lic-sar-Seulles). Saint -Lo, Letro*
guilly, 1873, in-8».
lie Même. Communes rurales; dej'arron-
dissement de Caevi. Gtcvrus, Cristot et
Brouay. Saint-Lo, id., 1874, in-8<^.
A. Caiapioa. Annuaire adminisi(raM(du.dé*
partement du Calvados pour Tannée 1874.
Caen, Pagny, in-S». Prix : 3 fr.
Oh. IketaUlerd. L*âne glorifié, Toie t^faabi-
litée. les trois pigeon», Téeote de irilli^e
et Tâne savant. Paris, A. LetaeVfe, 1678,
iii-13. Prix : 3 fr.
O. Bippeeu. L'instruction publique en Al-
lemagne. Paris, Didier, 1873, in-iS. Prix:
3 fr. 50 c.
H. de Ohaveneej. Essai d'analyse ipramma-
ticale d*un texte en langue maya. Caen,
Le Blanc-Hardel, 1873, in-8*.
lie BMme. De quelque» idées SffttJboTrqtiV»
se ri0ttaehaat a» nom des doue fito.df
Jacob. Paris, Maisonnenre, Wt%,
ttaroin de Tamjt. La langue et la littérature
hindoustanies, en 1^73. Revue annuelle.
Paris, Maisonneuvej 1874, in-8^.
Lanfiraiio de Penthoa. Jurisprudence. Exa-
men critique. Chose jugée. Criminel. Ac-
quittement. Action civile. Paris, Marescq,
1874, in-8<».
Soi:. Chetel. Notice sur la mosaïque de
Lillebônne. Caen, Le Blanc-Hardel, in-4°,
avec planches.
JoAohiin SCénant. Leçons d*épi graphie as-
syrienne, professées aux cours libres de
la Sorbonne pendant l'année 1869. Paris,
Maisonneuve, 1863, grand in-8°.
Boivln-Chanipeeux. Procès-verbal d'ins-
tallation de M. Boivin-Champeaux, en qua-
lité de procureur-général près la Cour
d'appel de Caen. Caen, Le Blanc-Hardel,
18^, in-80.
Anquetil. Fragments d'une traduction nou-
velle des satires et des épttres d'Horace.
Versailles, Aubert, 1873, in-8«.
Tollemer (l'abbé A.). Journal d'un sire de
Gouberville et du Mesnil-au-Var, gentil-
homme campagnard au Cotçntin, de lt(53
à 1562. Valognes, Martin, 1 vol. in-12.
Prix : 5 fr.
Th. du Illonoel. Origine de l'induction.
Caen, Le Blanc-Hardel, 1873, in-8».
Ib. *Vriefeaer. Des études classiques en An-
Sleterre au xvi* siècle et particolièrement
e l'éducation littéraire d'Elisabeth (Ex-
trait de l'Annuaire de la société philo-
technique, année 1873.
Olranlt. Notes relatives au mouvement de
la population dans le Calvados depuis le
commencement du siècle. Caen, Le Blanc-
Hardel, 1873, in-8».
A. de Beenrepeire. Les harangues pro-
noncées par le président de Bauquemare,
aux Etats de la province de Normandie,
de 1566 à 1583. Rouen, Boissel, 1873, in-
8«.
Jvlet Oauvel. L'ancienne université de
Caen. Notice historique. Caen, Le Blanc-
Hardel, 1873, in-8«.
J.-M. Bnrel. Notre-Dame deGuibray. Etude
archéologioue. Falaise, Trolonge-Leva-
vasseur, 1873, in-8*.
Bmile Treven . Une réception dans l'ordre
religieux et militaire de Saints-Maurice et
Lazare de Savoie au xviii* siècle ; étude
sur des documents inédits. Caen, Le Blano-
Hardel, 1873, in-8«. Prix : 3 fr.
Adrien Plnquel. Bibliographie du dépar-
tement de la Manche. Caen, Massif, in-8^.
Prix : 6 fr.
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Aug. Chio, 1873, 1 vol. in-8». Prix : 6 fir.
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' fait connaître le mérite de M. Lemerre
comme éditeur, comme le premier éditeur
de Paris. Nous avons dit comment il a
conçu, comment il exécute, avec Taide
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bibliothèque ^ttfératrc;,— sa Bibliothèque
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tique. Voici les ouvrages que nous avons
reçus depuis l'annonce détaillée de Tannée
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presse. Chaque vol. 5 fr.
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d'Aubigné, publiées pour la première
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compagnées de notices biographique, lit-
téraire et bibliographique, de variantes,
d'un commentaire, d'une table des noms
propres et d'un glossaire, par MM. Eug.
Heaume et de Caussade. Tome 1*'. papier
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L'ANNUAIRE DE LA MANCHE
Se trouve ebez mil.
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Daiheaux, imprimeur-libraire, à Coutances ;
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Capelle, libraire, à Yalognes.
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ANNUAIRE
DU DÉPARTEMENT DE lÀ MANCHE
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47' ANNÉE.— 1875.
ANNUAIRE
DU DÉPARTEMENT
47" ANNEE.— 1 878.
SAINT-LO,
IMPRIMERIE D'EUE FILS, RUE DES PRÉS, 5.
MDCCCLXXV.
PRÉFACE.
Le département de la Manche, si fécond en céréales,
si renommé pour ses pâturages, où s*élèyent d'excellents
chevaux et la meilleure race bovine que Ton connaisse,
le département de la Manche, si riche à sa surface,
recèle en son sein des mines variées et nombreuses qui
provoqueront sans doute un jour la convoitise et les
efforts de l'industrie. Nous voudrions hâter le jour où
ces mines seront exploitées ; car, si nous marchons sur
des trésors, pourquoi les laisser par indolence aux géné-
rations futures? Nous voudrions dès à présent que Ton
se livrât à la recherche de toutes nos mines, que, leur
existence étant reconnue, on s'assurât de leur impor-
tance, et que Ton ne reculât point devant les premiers
sacrifices.
De tontes parts on s'agite en vue du lucre, on va
chercher dans des climats lointains ce que Ton a souvent
près de soi, et l'on rappelle, à quelque différence près, la
fable de ces deux hommes dont l'un court après la for-
tune et la manque, tandis que l'autre la trouve sans
sortir de chez lui. Nous ne conseillons à personne d'aller
aux placers de la Californie ; mais nous serions heureux
de voir nos capitalistes s'associer avec prudence,
hasarder un ou deux millions à sonder nos départements
de la Manche et du Calvados, à s'assurer des lieux où les
fouilles devront être abandonnées, à pousser activement
les travaux là où le succès serait probable. — C'est pour
arriver à ce but que nous publions, au commencement
de ce volume, un article extrait d'un remarquable travail,
dû à la plume savante de M. Vieillard, ingénieur au
Corps des mines (1). Puisse cet extrait n'être pas perdu
pour tous nos lecteurs !
JuuKN TRAVERS.
Caen, 25 avril 1875.
^i) Nous avons appris avec la plus vive douleur que cet homme émi-
nent, l'un de nos amis les plus regrettables, est mort à Paris, le 3 mai,
âpjô de 40 ans.
C«en, le 14 juin 1875.
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INDUSTRIE ET COMMERCE.
TERRAIN HOUILLER
DU DEPARTEMENT DE LA MANCHE.
La cherté croissante de la houille, ou charbon de terre,
que nous tirons de la Grande-Bretagne, a jeté Talarme en
Basse- Normandie, et, dès le mois de septembre 1872, la
Chambre de commerce de Caen s'est demandé <r si, pour con-
jurer celte situation, il ne serait pas utile de rechercher de
nouveaux houillers dans le département du Calvados, et de
tirer un meilleur parti de ceux connus jusqu'à ce jour. >
Après enquête, la Chambre de commerce de Caen a exprimé
le vœu, dans sa séance du 7 janvier 1873, que cette grave
question fût soumise à Texamen des Ingénieurs des mines, et
quMI fût fait ensuite appel à la sollicitude du Conseil général
du Calvados, soit pour encourager, soit même pour entre-
prendre de nouvelles recherches sur la formation houillère,
incomplètement étudiée jusqu'à ce jour et comme en deux
points seulement, à Littry et au Plessis.
H. l'ingénieur en chef Emile Vieillard, a été chargé de
faire une étude, aussi complète que possible, sur les bassins
de Littry et du Plessis, et cette étude est devenue une bro-
chure ou plutôt un livre de 166 pages, in-8^, accompagnées
de 5 feuilles de planches. L'ouvrage est intitulé : Le terrain
houiller de Basse- Normandie, ses ressources^ son avenir. —
Notice descriptive, publiée sous les auspices du Conseil
général du Calvados et de la Chambre de commerce de Caen,
par M. E.-F. Vieu.lard, ingénieur au corps des mines.
Le premier chapitre est une description géologique du golfe
du Cotentin, qui demande, pour être bien saisie, des con-
naissances préliminaires et l'élude du petit atlas joint à l'ou-
vrage. Nous allons citer le second chapitre presque en entier :
il est consacré à la mine du Plessis qui est dans notre dépar-
tement.
MINE OU PLESSIS.
HISTORIQUE.
C'est en 1757, d'après les indications renfermées dans le
tome II du Journal des Mines sur la découverte du gisement
du Plessis, que furent entrepris, par Mathieu de Flandre, les
premieri travaux d'exploration de cette mine. Ces travaux
1
— 2 —
eureot peu <f iauportance et de durée, et, après avoîv opéré la
reconnaissance de quelques affleurements de houille, leur au*
leur abandonna, parait-il, le Plessis pour porter ses recherches
à Littry.
Plus tard, en 1778, un sieur Tubœuf, ayant obtenu la per-
mission d'exploiter la mine du Plessis, forma une compagnie
et se fit donner, le 30 août 1781, la concession de toutes les
mines de ce qu'on nommait alors le diocèse de Goutances. Des
travaux d'exploitation furent entrepris au Plessis ; une veine
de terre noire bitumineuse et quelques minces filets de houille
furent suivis à Faide de plusieurs tranchées et d'un puits pro-
fond de 73 pieds ; on s'attacha mal à propos, dit Duhamel
dans le Jmif^al des SUfMy à poursuivre ces petites veines,
qiti domasent à peine le eomboatible nécessaire pour la répa-
roiiDD; des outiiis, au Iteu d'atteindre, à l'aide de puits et de
galecies, un* niveau pluK profond et. des veines plue puissantes,
et| faute de n'avoir pas. employé alors les moyens convenables
de iicer padLde cette mine, on fut forcé deTabandonuer, très-
peu de temps après^ en 1783..
Inteis une compagnie, qui avait àé^k fait près de Caen (à
FeugueroUes, selon toute, apparence), des recherches infruc-
tueuses de houille, vint porter ses travaux au Plessis en 1793
et obtint, par arrêté du. Comité du Salut public du 17 avril
llfd^, une concession, d'une durée de quarante-cinq ans et
portant âur un périmètre de six lieues carrées.
Cette Compagnie, représentée par les sieurs Bréban, Quétil
de La Poterie et Bnsnel, eiitreptit dies travaux considérables ;
six puitâ (fosse Michel de Latine, ft)e5e intermédiaire, fosse de
redierehei , fosse Saint-ThonsaB , fosse Saitite^Anne et fosse
Sainto»4àrlM) fusent sizGcesnveimnt ouverts, et, de ITMà Itiit ,
il fut etiicait de 1» m&e da Plessis tô5v000 hectolitres de>
houille, veodns au prix de 1 {r« 85 c. eavison pour la forge
et la, ohaufounnerie.
Les traïKaux gagnant en profondeur, les difficultés que pré-
sentait l'é|^uis^ent, des eaux^ qu'on ne faisait, encore qu'à
bras d'hommes, devinreutbieniôt insurmontables^ Il eM.fallu^
dès.uette époq;ae„ chercher à opérw cet épuisement à l'aide de
moteurs à vapeur, et, faulé de s'y être décidés, les concession-
naires se virent obligés d'abandonner, en 1811, les travaut
d'exploitation de cette- mine et de renonces, le d6 novembre
1819, à la concession qui leur avait été accordée en 1794.
Cette renonciation ayant été acceptée par une ordonnance
royale du 16 juillet 1823^ la concession de la mine du Plessis
fut à nouveau accQniée,,par.une autre ordonnance du 13 mars
l8aB4.au lieutenant-général comte de Montmarie, mais avec
un périmètre plus restreint qu'en 1794 et ne présentant qu'une
étendue superficielle de 4761 hectares.
Les travaux d'exproitation de cette mine, un moment remis
>
%
en activité en I8i9 et en 1830 (puits de l'Espérance, son-
dages diyers), non par le nouveau concessionnaire, mais par
des personnes auxquelles M. de Montmarie s'était hâté de
céder la propriété de la mine du Plessis, furent suspendus en-
suite jusqu'en 1836, par le fait d'un pipcès intervenu entre le
vendeur et les acheteurs de la mine et de la faillite de ces der-
niers. Remise entre les mains du concessionnaire de 1828, la
mine du Plessis devint, en 1835, la propriété de la société en
commandite Fantet et G^", qui, de 1836 à 1843, y fit opérer des
travaux considérables (puits de la rue de Beaucoudray , fonçage
du puits Saint-Louis et du puits Fantet, approfondissement du
puits Sainte-Barbe, sondages divers, canal du Plessis à Baupte,
constructions multiples) et donna à l'extraction toute l'activité
compatible avec les débouchés encore restreints que rencon-
traient alors les produits de la mine du Plessis. 300,000 quin-
taux métriques environ de charbon furent extraits pendant
cette période et vendus de 1 fr. 60 à 1 fr. 80 les 100 kilogram-
mes. Les ressources que procurèrent ces ventes furent absor-
bées, ainsi que le capital social, par les dépenses exagérées et
tout au moins intempestives que fit sur la mine le gérant de
la société Fantet, de telle sorte qu'en 1843, cette société, à
bout de ressources, dut opérer sa liquidation qui fit passer la
propriété de la mine du Plessis entre les mains du comte de
Castellane, dans le courant de 1845.
Ce changement de mains donna momentanément un regain
d'activité aux travaux de la mine ; les puits de Béthune, de
recherches et Castellane furent suecessivement foncés, atta-
quant une région inexplorée jusqu'alors de la concession, quand
survinrent les événements de 1848, à la suite desquels les tra*^
vaux de la mine furent à nouveau suspendus. Ils ne furent
repris qu'en 1851, époque à laquelle Ait décidée Texécution
dans le marais du Plessis d'un grand sondage dont nous ren-
drons compte dans les pages qui vont suivre.
Ce sondage, terminé en 1854 sans avoir donné des résultats
d'une netteté suffisante, les travaux de la concession du Plessis
furent encore suspendus pour n'être repris qu'en 1858, sous
la direction de M. Brochot, sous laquelle fut ^plorée, pendant
deux ans, une nouvelle région de la mine, par les puits Denis,
de la Sonde, Félix et quelques sondages.
Cette reprise des travaux toucha à sa fin en 1859 et, depuiii
lors, la concession du Plessis n'a plus été l'objet d'aucuns tra-
vaux sérieux et suivis. La mort du comte de Castellane, sur*
venue en 1861, -fit, il est vrai, passer entre les mains dé
mineurs la propriété de cette concession et suspendre, en con^^
séquence, la remise en exploitation de la mine ; les héritiers
de M. de Castellane cherchèrent alors à se défiedre de cette pro-
priété, et ils l'auraient assurément déjà vendue, s'ils n'avaient
pas demandé de la' concession du Plessis ttn prix d^at^ift^asser
— A ^
élevé et plutôt sur les dépenses qui, à tort ou à raisou, avaient
pu être raites antérieurement sur cette concession que sur les
avantages immédials que pouvait procurer son exploitation.
Ce rapide historique montre combien, depuis la fin du siècle
dernier, de laquelle date le commencement d'exploitation
sérieuse de la mine du Plessis, la propriété de cette concession
a changé fréquemment de mains ; il en devait être et il en a
été de même de la direction et de la conduite des travaux, et
c'est là qu'il faut chercher, beaucoup plus que dans la pauvreté
du gisement ou les difficultés matérielles de l'exploitation, la
véritable cause des insuccès continus dont la mine du Plessisa
été le théâtre.
Tel nouveau propriétaire de cette mine, qui plus est, tel
nouveau directeur a tenu, dès les premiers mois de son achat
ou de sa gestion, à demander à ce gisement des produits im-
médiats, aux risques de compromettre l'avenir, et c'est ainsi
que, presque paftout où se montraient des afQeurements de
houille, les entètures de couches ont été fouillées près de la
surface, de façon à rendre par la suite fort onéreuse, sinon
impossible, l'exploitation en profondeur, en raison des diffi-
cultés de l'épuisement.
Enfin, comme nous Talions montrer en faisant connaître la
constitution géologique du gisement du Plessis, aucun des
propriétaires de cette mine n'a entrepris de travaux d'exploi-
tatioji là où il convenait cependant de les exécuter, du côté du
marais de Gorges et loin des affleurements et de la région tour-
mentée par les épauchements porphyriques. Une tentative
seulement a été faite dans cette voie pai* M. de Gastellane au
moyen du sondage de 1852 ; mais il n'en a pas été tiré tout le
parti possible, en sorte que de nouveaux sondages seront vrai-
semblablement encore à faire avant d'entreprendre dans le
marais le foncement d'un puits profond et l'exploitation de la
région qui constitue l'avenir réel de la concession du Plessis.
DESCRIPTION GÉOLOGIQUE.
Dans le premier chapitre de cette notice, nous avons tracé
à grands traits la constitution géologique du golfe du Gotentin,
sur les confins duquel apparaît, à 14 kilomètres ouest de la
ville de Garentan, le petit bassin houiller du Plessis. Il est
adossé aux terrains de transition qui occupent du quart au
tiers de la superficie de la concession et se terminent, sur une
étendue de plus de 20 kilomètres, entre les Moitiers-en-Baup-
tois et Saint-Patrice-de-Glaids, par une ligne sinueuse assez ré-
gulièrement dirigée du nord au sud.
G'est dans une sorte d'anse hémi-circulaire de cette ceinture
de terrains de transition qu'afQeurent les couches de grès et de
— 5 —
schistes houiilers, dans la partie centrale de la commune du
Plessis, près du hameau de Beaucoudray en particulier et sur
une étendue restreinte mesurant à peine 1,700 à 1,800 mètres,
du nord au sud, et un kilomètre au plus, dans la direction de
Test à Touesl. Sur la feuille n* 2 des plans joints à ce travail,
consacrée à la partie fxplorée de la concession du Plessis,
nous avons figuré à grande échelle les limites nord, ouest et
sud de cette sorte de baie dans laquelle apparaît le terrain
houiller.
Au nord, ainsi qu'au nord-ouest de cette enceinte, on ren-
contre les schistes et les calcaires dévoniens fossilifères qui, de
Prétot, Sainte-Suzanne et Saint-Jores, se prolongent jusque dans
la lande du Plessis, où ils ont été exploités sur les fermes de la
Royauté et de la Clôture, ainsi qu'aux hameaux de Beau-Soleil
et des Blois. A Fouest et au sud du bassin du Plessis, ce sont,
au contraire, des couches appartenant à la partie inférieure
des terrains de transition du département de la Manche, qui se
montrent, représentées par des schistes, des grauwackes et
des poudingues, occupant une partie des communes de Gorges,
Laulne et de Lastelle. On les voit, aux hameaux des Rénaux
et de la Villette, ainsi que près de la ferme de ce nom, en
strates presque verticales orientées nord 10 à 20® est à sud 10
à 20*" ouest, c'est-à-dire, comme nous aurons l'occasion de le
reconnaître plus loin, en complète discordance de stratification
avec les couches de la formation houillère du Plessis.
Enfin, pour en terminer avec l'indication des terrains de
transition que l'on trouve dans retendue de cette concession,
je signalerai les grès siluriens moyens qui constituent la haute
chaîne de Lithaire à Montcastre, laquelle vient mourir près de
l'angle nord-ouest du périmètre de la concession, sur les con-
fins de la lande du Plessis.
Le terrain houiller apparaît donc dans l'anse dont nous ve-
nons de tracer ainsi les contours. Il affleure sur une étendue
d'une centaine d'hectares environ et disparait ensuite à l'est,
suivant une ligne ondulée qui s'écarte assez peu du chemin
vicinal n" 3 de Périers à Valognes, soit sous les assises de la
formation triasique ou bien sous l'épais manteau de sables di-
luviens, que l'on voit près de la chapelle Sainte-Anne, au
Manoir et à la Gouterie, ainsi que sous les alluvions récentes
des parties les plus basses et marécageuses du pays.
C'est sur cette étendue superficielle, tellement restreinte
qu'elle n'excède pas la quarantième partie de la surface de la
concession, qu'ont porté presque tous les travaux faits au
Plessis depuis quatre-vingts ans. Sans ordre ni méthode, !e
sol a été fouillé en tous sens, presque à toutes les profondeurs,
par des travaux plus ou moins éphémères, dont la trace a été
à peine conservée dans les bureaux de la mine et dont l'Ad-
ministration n'a jamais pu obtenir de plans réguliers, en sorte
_ 6 —
qm, pour faire la deflcription de ces travaux, il ue reste ac-
tuellement dans les arcliives admiuistralives que des notes
éparses, ic^complètes, qu'il a foUu coordonner et même inter-
préter pour dresser les feuilles !2 et 3 des plans et des coupes
relatifs à la concession du Plessis.
Composé d'une série de couches alternatives de grès houil-
1ers À plus ou moins gros éléments, renfermant des empreintes
d'équisétacées et de fougères plus rares, de conglomérats et
de poudingues blancs^ gris et rouges, d'argilîthes et de schistes
de couleurs également variées et renfermant parfois des
rognons de carbonate de fer, enfin de schistes houillers plus ou
moins charbonneux, auxquels sont associées de véritables cou-
ches de houille, le terrain houiller du Plessis ne constitue pas
un gisement d'une allure régulière; mais il présente, au moins
dans la région des afQeurements, la seule explorée jusqu'ici, la
trace manifeste de bouleversements dont on n'a pas à diercher
la cause bien loin, le porphyre apparaissant ça et là en plus
d'un point de la commune du Plessis.
Quelque incomplets que soient les documents laissés par les
exploitants de la mine, ils peuvent cependant suffire, pour éta-
blir avec une certaine netteté comment, à la suite des épan-
chements porphyrîques, les couches du terrain houiller du
Plessis ont été brisées et rejetées et comment les affleurements
de ce terrain, qui ne faisaient primitivement qu'un même
tout, se sont trouvés morcelés et divisés en trois lambeaux
distincts séparés par deux massifs de porphyre.
Cette roche éruptive constitue d'abord un premier massif,
orienté à peu près nord i^'^ k 20'' ouest, long de 950 à 1 ,000
mètres, d'une largeur irrégulière, rencontré au nord par le
puisard du puits Denis, passant par le puits Saint-Louis et
disparaissant au sud près des ruines de l'ancien château
et sur les bords du ruisseau des Henaux, mais pour se re-
trouver encore dans diverses directions, à plus ou moins de
profondeur. C'est ainsi que le sondage de la ferme du Moulin
a rencontré ce massif de porphyre à 50*" de profondeur, que
celui du Marais l'a trouvé à IS^*", et qu'enfin le puits Sainte-
Barbe a ses vingt derniers mètres et son puisard creusés dans
le porphyre.
Une seconde bande de roche éruptive, également orientée
nord 15** ouest, ne mesurant guère que 800 mètres de longueur
sur 80 à 100 mètres de largeur, se montre à l'ouest du premier
massif, sinon jusqu'à la surface du sol, tout au moins à très-
peu de profondeur.
Une descenderie, partant du puits Michel de Lanne, est
venue buter contre ce massif porphyrique ; d'autre part, le
puits Félix l'a rencontré; enfin, cette langue de porphyre
explique le relèvement des couches du terrain houiller cons-
tat par les trois puits Sainte-Anne, de la rue de Beaucoudray,
— 7 —
de rEspéraBce, et la vieiUa fdase de recherches, foi sont fonr
ainsi dire ouverts sur la limite est de ce deuxième massif
éruptif dont la jonction souterraine avec le premier ne saurait
être douteuse. Cette deuxième bande de porphyre vient
affleurer en pentes abruptes, sur les rives du ruisseau des Ke-
naux, à 300 mètres à Touest de la route de Périers à Valognes,
et se retrouve encore plus loin, au sud, dans la direction de ]ii
ferme de la Villette.
Le porphyre du Plessis est généralement de couleur sombre,
oscillant entre le violet et le vert foncé ; sa structure est gre-
nue et homogène, sa pâte fine et ne renfermant de nodule â^
quartz libre qu'en quantité assez variable et généralement peu
abondante ; le feldspath en cristaux s'y présente lui-même fort
rarement, et on ne voit guère au milieu de la pâte que quel-
ques paillettes ternes de mica et quelques mouches de pyrites.
Aussi, cette roche, offrant d'ailleurs beaucoup d'analogie avec
les porphyres dont nous signalerons plus loin la présence ji
Littry, peut-elle être envisagée comme présentant des passages
graduels du pétrosilex compacte au véritable porphyre quartzi-
fôre et au porphyre trachytique.
Le porphyre du second massif constitue, sur le bord du
ruisseau des Rénaux, des masses qui, bien que fendillées en
divers sens, offirent une grande dureté sous le marteau. A leur
surface, les blocs de porphyre prennent une teinte ocreuse due
à un commencement d'altération qui ne dépasse pas un à deux
centimètres de profondeur dans les roches du second massif.
Mais, sous les ruines du vieux château, à l'extrémité sud du
premier, le porphyre se trouve presque entièrement décom-
posé et kaolinisé ; il affecte alors, en certains points, la tex-
ture cellulaire et spongieuse due au départ d'une partie de ses
éléments constitutifs.
L'apparition de la roche éruptive dont nous venons de faire
connaître la constitution minéralogique a morcelé, avons-nous
dit, le terrain houiUer du Plessis en trois lambeaux isolés ; ces
lambeaux sont devenus l'un après l'autre le siège d'exploita-
tions distinctes que nous allons successivement passer en revue.
Le lambeau central a été exploité le premier et de la façon
la plus durable. Cinq puits (fosse intermédiaire, vieille fosse de
redierches, fosses Saint-Thomas, Sainte-Barbe et Sainte-Anne)
ont été ouverts, de \ 793 à 4808, sur cette région de la mine et
ont montré l'existence de deux couches de houille exploita-
tables, la première épaisse de 1" à l'",20, la plus profonde
ayant de l"',âO à I^^^dO de puissance et séparée de la précé-
dente par un massif stérile de 48 à 23 mèlrcs d'épaisseur. Ces
deux couches ont été rencontrées par les puits Sainte-Barbe, in-
termédiaire et de recherches ; elles Font été probablement aussi
par le puits SaintrThomas; toutefois, nous n'avons trouvé le fait
positivement signalé nulle part. Enfin, à 54 mètres de pro^m-
— 8 —
deur, le puits Sainte-Barbe a atteint une autte couche de char-
bon de moins de O^^SO d'épaisseur qui, poursuivie en galerie
sur une soixantaine de mètres, a été reconnue n'être formée
que de rognons inexploitables. Cette petite veine n'a d'ailleurs
pas été trouvée dans aucun des autres puits.
Ouvert sur les affleurements de la couche supérieure, le
puits Sainte-Anne n'a atteint que la couche la plus profonde et
le voisinage du porphyre explique comment, au grand étonne-
ment des exploitants de 1808, cette couche disparut presque
aussitôt en amont pendage, ce qui motiva l'abandon de ce
puits peu de temps après son ouverture. ^
Quand, après la suspension des travaux datant de i 811, la
mine du Plessis fut remise en activité en 1829, puis en 1836,
c'est encore sur le lambeau central que se porta l'exploitation
sous la direction Fantet, tout d'abord au sud par le foncement
du puits de l'Espérance, puis dans le voisinage du hameau de
Beaucoudray par l'ouverture des puits Saint-Louis et de la rue de
Beaucoudray, ainsi que par la reprise du puits Sainte-Barbe.
Le puits Saint-Louis ofiErit une particularité fort digne d'in-
térêt. Ouvert près d'un affleurement, il ne tarda pas à rencontrer
une couche de houille presque verticale, occupant un des côtés
de la colonne du puits, tandis que sur l'autre vint à se mon-
trer le porphyre, que l'on a seul traversé après pendant les
deux derniers tiers de la'hauteur de cette fosse, en sorte qu'il
fallut pen',er au fond une galerie de plus de 80 métrés de lon-
gueur dans la roche de soulèvement pour rejoindre les couches
du terrain houiller.
Quant au petit puits de la rue de Beaucoudray, il atteignit
la couche supérieure et ne fut même pas approfondi de façon
À rencontrer la deuxième couche, l'abondance des eaux venant
de la surface rendant l'exploitation impossible.
C'est en 1845 que prit fin, après épuisement de la matière
minérale, l'exploitation du lambeau de terrain houiller dont il
vient d'être question ; l'examen des coupes longitudinales
n"* 1 et 5 et transversales n*^* 2 et 3 permet de se rendre
compte, aussi complètement que possible, de la disposition des
couches de ce lambeau qui affectent la forme d'une longue et
étroite cuvette, dont le grand axe serait orienté suivant la
direction nord 15 à 20"* ouest des deux bandes porphyriques.
Ces couches présentent une pente variable, qui atteint jus-
qu'à 25** sur les limites est et ouest de la cuvette, et qui, sur
certains points, a même offert de grandes irrégularités. Ainsi,
par les travaux du puits Sainte-Barbe, on a constaté que la cou-
che supérieure, loin d'avoir la régularité de celle du fond du
puits, présentait des parties alternativement de niveau et à
pente raide, enfin, une disposition en une sorte d'escalier qui
paraît témoigner qu'elle a subi des effets de flexion et de rejet
dont la couche inférieure n'a pas ressenti les atteintes. C'est à
— 9 —
répanchement du porphyre entre les strates du terrain houil-
1er que la cause doit en être attribuée ; telle est au moins
l'opinion mise en avant par feu M. Tingénieur en chef Hérault,
qui signale le grès du toit de la couche inférieure comme en-
durci et mélamorphisé en nombre de points par le porphyre
et la rencontre de cette roche, à un état de décomposition
avancée, dans le foncement du puits Sainte-Barbe, avant d'ar-
river à la houille.
L'exploitation du deuxième lambeau fut entreprise en i845,
lors de l'abandon du premier ; quatre puits principaux (puits
Bâtard, de recherches, Gastellane et Denis et les deux petites
fouilles, dites puits Léonie, pratiquées sur des affleurements,
furent ouverts de 1845 à 4858 dans cette région de la mine.
Le puits Denis atteignit seul deux veines de houille (i); les
puits Bâtard et de recherches ne traversèrent qu'une couche ;
mais la disposition et l'inclinaison de la veine rencontrée par
chacun de ces puits montrent qu'il s'agit bien là, non d'une
même couche, mais de deux veines distinctes qu'aurait pu
atteindre successivement le puits de recherches, s'il eût été
sufiBsamment approfondi.
Quant au puits de Gastellane, il tomba sur un brouillage,
trouvé au lieu et place de la couche supérieure du puits de
recherches. On eut le tort de ne pas tenter de traverser ce
brouUlage, soit pour se diriger en amont-pendage vers le
puits de recherches, soit pour aller rejoindre, à l'ouest, ]es
descenderies et dépîlages partant des deux petits puits Léonie,
à l'aide desquels étaient attaqués les affleurements qui se mon-
trent dans le bois du Coudray et le jardin de la maison de
direction.
L'exploilat'on de ce deuxième lambeau fut de peu de durée
et peu profitable. Bien que les deux couches reconnues eussent
presque autant d'épaisseur que dans le lambeau central, elles
étaient atteintes par les puits Denis, Bâtard et de recherches
à trop peu de profondeur, pour que le voisinage de la surface
ne se ût pas sentir, tant par l'altération ressentie par le com-
bustible que par Tabondance des eaux à épuiser.
Le troisième lambeau a encore moins d'étendue et d'impor-
tance que les d^ux précédents; c'est celui sur lequel, en 1793,
parait avoir été ouverte la fosse Michel de Lanne, du fond de
laquelle, à l'aide d'une descenderie, on alla jusqu'à 26 mètres
de profondeur et on tira de la houille pendant deux ans ; cette
région fut abandonnée ensuite pour n'être explorée à nouveau
qu'en 1858 et 1859.
(1 ) On a même écrit qu'il rencontra trois couches, mais cette assertion
nous parait fort discutable ; en tout cas. on n>xplora par ce puits qu'une
seule des couches atteintes.
— 10 —
Od coouneaèa par un sondage entrepris sous la direciion
Brochet au lieu dit de la Cassée, tout près du puits n"* 21 .
Ce forage donna la coupe ci-après :
Grès micacés bruns et bigarrés 6", »>
Filet de houille 0 03
Mêmes grès, plus foncés et plus dun. , S 90
Filet de houille 0 05
Grès à grains fins et moyens, micacés j . ^ «^
Conglomérats, grès noirâtres avec empreintes. \
Schistes charbonneux 0 50
Houille un pou mélangée de schistes i »
Grès houillers, gris et noirs, avec veinules de
houille 7 50
Houille avec intercalation de bancs gréseux i 20
Grès houiller. i 30
Houille avec intercalation de lits gréseux 3 70
Grès houiller i 89
Profondeur totale 39", 59
Les résultais favorables de ce sondage, qui, amplifiés d'ail-
leurs par divers organes de publicité, firent un certain bruit,
déterminèrent à foncer le puits Félix, à trente mètres à peine
du trou de sonde.
Malgré cette proximité, on ne rencontra pas dans ce puits la
suite des assises du sondage de la Cassée. Offrant avec la fosse
Saint-Louis une grande analogie de position , le puits Félix tomba
sur la zone de contact des couches houillères et de la seconde
bande éruptive ; il traversa d'abord, sur 23 mètres environ,
un pêle-mêle de grès et de schistes houillers, empâtés dans
des porphyres à pâle rouge et verte ; il atteignit ensuite des
couches plus régulières de terrain houiller, rencontra le char-
bon à 27 mètres de profondeur, et, de 27 mètres à 38 mètres,
des alternances de houille et de schistes en strates presque
verticales. Le charbon était à demi-cristallin, brûlait à la façon
des houilles très-grasses et témoignait, par ces qualités diffé-
rentes de celles du charbon du Plessis, des eôets du métamor-
phisme dus au voisinage du porphyre, qui fut enfin rencontré
au fond du puits Félix, à 40",50.
Les dislocations produites dans ces couches de houille par la
roche éruptive déterminèrent une abondance extrême des
eaux et, devant les difficultés de leur épuisement, le puits Félix
dut être abandonné et remplacé par un nouveau puits (puits
de la Sonde), qui, ouvert sur remplacement même du sondage
de la Cassée, devait rencontrer des assises plus régulièrement
stratifiées.
Ce puits traversa, en effet, des couches moins bouleversées
que le puits Félix ; mais le voisinage des anciens travaux des
— a —
fosses Silbier et Michel de Lanne, amena de telles quantités
d'eau que Texploitation ne fut pas plus possible par le puits de
la Sonde qu'elle ne Tavait été par le piùts Félix.
La direction Brochot laissa encore une autre trace de son
passage au Plessîs ; le sondage du Vitflard fut entrepris ; il
rencontra deux couches minces de houille^ Tune à 21 mètres^
l'autre à 33 mètres, et fut poursuivi jusqu'à 50 mètres, au mi-
lieu d'assises de grès houillers pétris d'empreintes. Ce forage
montre qu'à plusieurs centaines de mètres, au nord-ouest des
puits Sainte-Anna^ intermédiaire, Saint-Louis et Sainte-Barbe,
on retrouve encore le prolongement des deux couches du lam-
beau central, séparées seulement par une suite de bancs stériles
moins épais que dans la région principale de ce lambeau. Au
reste, le rapprochement des deux couches sur les confins du
bassin du PÎessis est un fait général; il s'est vérifié par les puits
Félix et de la Sonde, ainsi qu'au nord du ruisseau du Vitflard,
et leur plus grand écartement, constaté dans la région centrale
de Beaucoudray, peut fort vraisemblablement s'expliquer par
l'intercalation du porphyre entre les strates du terrain houiller.
£n 1859, toute exploitation cessa sur cette mine. Cependant,
quelques fouilles ont encore été faites pendant l'année 1866,
et bien que leurs résultats aient été négatifs, au point de vue
de la reprise de l'exploitation, elles ont fourni quelques indi-
cations que nous croyons devoir consigner ici.
A 200 mètres du sondage Brochot de 1858, au point désigné
sous le n*" 24 et situé dans la lande du PIessis, un affleurement
de couche a été momentanément exploité. Ce doit être, comme
le montre la coupe ii° 5, l'entèture de la couche supérieure des
puits Sainte-Barbe et intermédiaire.
Dans une région opposée de la mine, à 180 mètres au sud du
ruisseau des Rénaux, un autre affleurement que l'on voit au
reste dans la tranchée du chemin vicinal de Périers à Yalognes
a été mis a nu et exploré en descenderie sur une dizaine de
mètres ; il présente une direction est-ouest, un plongement
faible nu nord et peut fort vraisemblablement être pris pour le
prolongement de la couche inférieure du lambeau central.
Enfin, au hameau de la Lague, une petite fouille a rencontré,
près de la surface, des couches de grès houilleçs orientées est-
nord-est, plongeant au sud-sud-est, ce qui prouve que le ter-
rain houiller, généralement recouvert par les sables diluviens
ou les assises du trias, à l'est du chemin de Périers à Yalognes,
a pu cependant se trouver mis à nu par des érosions ultérieures
en diflérents points, notamment à la Lague.
Nous venons de voir ce qu'est le terrain houiller du PIessis
dans la région des affleurements et d'établir que, bien qu'il
soit bouleversé et morcelé par le fait des éruptions porphyri-
ques, on y constate la présence manifeste de deux couches de
houille exploitables qui, bien développées dans la région cen-
— 42 —
traie, se retrouvent également avec netteté dans les deux au-
tres lambeaux rejetés par le porphyre au nord et à Touest de
cette région centrale.
Que devient, en dehors de cette zone d'affleurements, qui,
à peu près totalement épuisée, n'a de valeur aujourd'hui que
par les renseignements qu'elle pr?nt fournir, le terrain houiUer
du Plessis ? Qu'a-t-il été fait en s'éloignant de la ceinture des
terrains de transition et en se reportant à Test, où les couches
houillères doivent plonger sous des formations plus modernes,
pour rechercher le prolongement du terrain houiller? C'est ce
qu'il nous reste maintenant à examiner.
Nous avons déjà signale le puits Pantet, qui, ouvert en 1839
près du bois du Plessis, a d'abord rencontré des couches de
grès bigarrés, puis des grès houillers (faisant suite à ceux de
la Lague, dont il vient d'être question), et enfin le porphyre.
Le sondage du Marais, qui date de 1837, a traversé, à 48*"
et à 55"", deux petites veines de houille de 0"',50, qui semblent
provenir d'une sorte de dédoublement d^ la couche exploitée
par les puits de recherches et Castellane; poursuivi au delà,
ce forage a atteint le porphyre à li2", sans avoir rencontré
(tout au moins le fait n'a pas été constaté), la couche du puits
Bâtard, qu'on devait cependant traverser. Ce sondage est anté-
rieur, il est vrai, à l'époque à laquelle l'exploitation se porta
sur la rive droite du Vifïlard et signala de ce côté, comme à
Beaucoudray, deux couches de houille ; toujours est-il qu'il
n'apporte aucune lumière sur la manière dont se comporte le
terrain houiller au nord et à l'est du grand massif porphyri-
que, dans la direction du marais de Gorges.
En 18iO fut entrepris, au hameau de la Forge, un sondage
qui aurait pu fournir d'utiles indications ; malheureusement,
après avoir atteint 50" et traversé des grès bigarrés sur la plus
grande partie de sa hauteur, cette opération fut suspendue, la
sonde devenant nécessaire pour l'exécution, à Saint- Jean-de-
Daye, d'un forage entrepris aux frais de l'Etat et dont il sera
question au chapitre IV de ce travail.
Nous avons également cité déjà le sondage de la ferme du
Moulin, qui a rencontré le porphyre à 50", après avoir tra-
versé des grès bigarrés et quelques couches du terrain houiller,
et qui, pas plus que les précédents, ne fournit aucune donnée
précise sur le prolongement de la formation houillère du Ples-
sis du côté du marais.
Le sondage (système Kind) entrepris sur les bords de celui-
ci, est la seule opération qui donne quelques renseignements
à cet égard, et ene<ore il laisse bien à désirer quant à la netteté
de ses indications. Ce sondage, qui était d'une importance ca-
pitale pour la mine du Plessis, parait n'avoir pas été conduit
avec toute la diligence et la prévoyance désirables. Ainsi,
trente-sept mois (juillet 1831 à août 1854) ont été employés
— 13 —
pour atteindre la profon<Ieur de 387"" ; d'autre part, à la suite
d'éboulements répétés contre lesquels on devait se prémunir,
il a fallu, à trois reprises, procéder à des tubages partiels du
trou de sonde, après avoir opéré au préalable son élargissement,
et finalement le sondage a été abandonné à cette profondeur
de 387", malgré l'intérêt qu'il pouvait y avoir à le continuer
encore, par suite de la cbute, dans le trou de sonde, de tiges
qui n'en ont pu être retirées qu'au prix des plus grands efforts
et après avoir déterminé des éboulemenls considérables de
toute la partie inférieure du sondage.
Voici telle qu'elle ressort, tant des archives du Service des
Mines que d'un tableau auquel la direction de la mine du
Plessis parait avoir donné une certaine publicité, la coupe des
terrains traversés par le forage en question.
1. Terre végétale 1", »
2. Sables gris et jaunes plus ou moins fins, en-
tremêlés de petits lits de glaise et de gravier. ... 30 72
3. Marnes rouges, mélangées à la partie infé-
rieure avec un peu de gravier et de sable rouge lie
de vin 51 42
Commencement du terrain houiller à 83", 14
4. Marnes grises et schistes gris avec fragments
charbonneux 19 86
5. Marnes rouges avec bancs de grés de même
couleur 11 30
6. Schistes gris, alternant avec des lits d'argile
de même couleur et contenant des matières char-
bonneuses * 12 24
7. Grès et marnes rouges, à taches blanchâtres. 8 16
8. Grès houillers feidspathiques fins, gris-clair,
tachetés de blanc, tantôt durs, tantôt friables et
altérés 24 90
9. Schistes houillers avec rognons de grès et
empreintes de végétaux renfermant une veine de
bouiUe maigre à 484», 50 25 20
10. Grès houillers gris clair, poudingues à galets
quartzeux et à pâte de grès houiller avec quelques
lits de glaise rouge 24 60
1 1 . Schistes houillers contenant une veine de
charbon de 209»,60 à 211»,12 1 52
12. Grès houillers et schistes noirs 6 »
13. Conglomérats blancs et rouges, formés de
galets de grès rouges cimentés dans une pâte argi-
leuse de même couleur 25 79
A reporter 327 03
— 14 —
Report 357 05
14. S«'.histes avec veines charbonneuses de
242»,91 à 244»,96 2 05
45. Grès houiUers gris et blancs, conglomérats
blancs et roses 32 28
16. Schistes et grès houillers 14 13
17. Grès rougeâtres 9 16
18. Grès houillers gris clair 16 90
19. Grès houillers. — Schistes charbonneux. ... 16 88
20. Grès houillers gris clair 11 31
21. Schistes houillers bit umeuz, avec quelques
lits minces de grès houillers et schistes charbon-
neux avec petites veines do houille maréchale. . . 13 87
22. Schistes et grès houillers, puis des grès
rappelant lès grès de transition (?) 27 51
Total 387», 00
Que ressort-il de positif, de sérieux de la coupe de ce son-
dage? Un seul fait dont on devait, au reste, s'attendre à rece<
voir la confirmation : à savoir le prolongement sous le marais
de Gorges de la formation houillère du Plessis, atteignant, il
est vrai, une puissance totale de 300 mètres, soit plus du triple
de l'épaisseur sur laquelle elle avait été antérieurement recoDr
nue dans la région des afQeurements.
Mais cette formation renferme- t-elle, du côté du marais,
des couches de charbon suffisamment abondantes pour que
l'exploitation en puisse paraître avantageuse? C'est ce que Id
sondage ne dit pas d'une façon tant soit peu précise. On a bien
rencontré à 184"',50, 209'",60 et à 242"',91, des schistes
houillers avec veines charbonneuses qui peuvent, avec une
certaine vraisemblance, être envisagés comme représentant les
deux couches principales connues au Plessis ; mais le charbon
lui-même n'a présenté, parait-il, dans chaque traversée de
schistes, qu'une puissance réduite de 0",30 à 0*,40 environ.
Le sondage a pu tomber, par un hasard malheureux, sur un
brouillage de couches ; c'est une hypothèse un peu gratuite^
mais qui n'est pas entièrement inadmissible.
Enfin, ce forage, après une traversée, sur plus de 100 mè-
tres, de schistes et de grès houillers, avec intercalation de
conglomérats et de grès rougçàtres, a rencontré de 345*^,62 à
359",49, soit sur 13*,87 de hauteur, des schistes bitumeux
extrêmement inflammables, ayant fourni une grande quantité
d'huile surnageant à la surface du trou de sonde et des matiè-
res de curage, et auxquels étaient, en outre, associées des
petite» veines de houille maréchale.
Que valent^ soit au point de vue de l'extraction du charbon,
— 18 —
soit en ne cherchant à tirer parti qne de l'huile minérale, ces
schistes bitumineux? C'est ce que la coupe du sondage ne
nous apprend pas encore. Les prises d'échantillons^ pendîani le
cours de cette recherche, paraissent ne s'être pas faites d'une
façon régulière et en quelque sorte permanente, et c'est à l'in-
suffisance de cette opération qu'il faut attribuer le défaut de
netteté des indications fournies sur la traversée des couches 9,
il, 14 et 21. Le sondage de 1851 à 1854 n'a pas été entière-
ment fait en pure perte ; mais il laisse assez à désirer pour
qu'on ne puisse pas, par la suite, songer à ouvrir un puits
d'exploitation dans le marais, avant de faire précéder cette
coûteuse opération de l'exécution d'un nouveau sondage.
Il nous reste encore, avant de terminer ce qui coneerne la
mine du Plessis, à dire quelques mots de la qualité de la
houille qui en a été extraite.
Cette qualité a été extrêmement variable, suivant les points
qui ont été explorés, suivant la profondeur à laquelle les cou-
ches de combustible ont été atteintes ; la qualité parait avoir
été la meilleure dans la région centrale, celle dont les travaux
d'exploitation ont été les plus profonds et surtout dans la cou-
che inférieure qui s'est toujours montrée la plus puissante ;
toutefois, près de la surface,, on a extrait par les petits puits
Léonie un charbon à chaux de très-bonne qualité, sims ner&
de schistes ni de grès.
Généralement et surtout dans la région voisine des affleure^
ments, les couches de houille du Plessis ont présenté des inter-
calations de nombreux filets schisteux en altérant beaucoup la
pureté ; en outre, la pyrite de fer s'y est montrée avec une
certaine abondance, ce qui rendait ces charbons, surtout quand
ils étaient mouillés, sujets à s'échauffer et à brûler spontané*
ment. Cependant, on a extrait du Plefeis d'assez bons charbons
pour la cuisson de la chaux ; on a même pu les utiliser pour le
chaufiage des chaudières à vapeur et les usages de la tcAntuie-
rie ; enfin, sur certains points de la mine, notamment au haut
de la veine inférieure, on a rencontré de la houUle maréchale
d'assez bonne qualité.
Le charbon du Plessis doit, comme celui de Littry, être
classé parmi les houilles grasses à longue flamme ; il est cèllant
et bon poui^ la maréchalerie,. qpand il est sufiBMnunent pur ;
mais, par Taddition d'une proportion très-variable de matières
stériles, il passe par tous les degrés de la houille grasse à la
houille schisteuse et aux schistes plus ou moins bitumineux.
Deux analyses ont été &ites, l'une en 185â, au lycée de
Coutances, l'autre au laboratoire dli service des mines à Caen,
en 1867, sur des échantillons choisis de charbon du Plessis.
Elles n'ont, par cela même, que peu dé valeur, quoiqu'elles
aient fourni àts résultats à peu près identiques :
— 16 —
Analyse de 1858. Analyse de 1867.
Carbone fixe 60,5 63,»
Matières volatiles. . . 35,6 33,4
Cendres 3,9 3,6
100,» 100,»
Rendement en coke. 64, 4 7o 66, 6 7*-
Cette composition se rapproche beaucoup de celle des char-
bons menus lavés de Littry, qui trouvent aujourd'hui d'im-
portants débouchés dans la fabrication du gaz d'éclairage.
Nous n'ajouterons rien aux développements qui précèdent
sur le mode, d'exploitation qui a été employé au Plessis, ni sur
les conditions économiques de l'extraction du charbon de cette
mine.
L'exploitation a été peu régulière, peu suivie, faite sans
méthode et parfois même en dépit des règles de l'art; aussi,
a-t-elle été généralement onéreuse, d'autant que la mine s'est
trouvée presque toujours grevée de frais généraux bien élevés
par rapport à sa production, et qu'il a été dépensé des sommes
assez considérables en travaux de recherches peu judicieuse-
ment entrepris.
Le prix de vente a été assez régulièrement de 1 fr. 60 l'hec-
tolitre, pesant 100 kilogrammes en moyenne pendant la pé-
riode de 1838 à 1846, durant laquelle l'extraction a eu le plus
d'activité. Dans le même temps, avec un prix de vente de
1 &. 44 à 1 fr. 45 seulement, la mine de Littry trouvait à réa-
liser chaque année de beaux bénéfices.
La remise en exploitation de la concession du Plessis est
très-désirable ; on parviendra peut-être à y asseoir une entre-
prise sérieuse et profitable ; mais, auparavant, il conviendra,
par de nouveaux sondages, de s'assurer des ressources réelles
qu'offre cette concession dti côté du marais de Gorges et loin
de la région des afQeurements et des épanchements por-
phyriques.
Le 4^ et dernier chapitre de l'ouvrage de M. Vieillard
traite de la a continuité du terrain houiller entre les mines
du Plessis et de Littry. » C'est un problème qui ne sera
résolu que par de nouveaux sondages. Après Tindication de
plusieurs tentatives qui ont été faites jusqu'à ce jour, Tauteur
continue et termine par les pages suivantes :
A côté des travaux entrepris par l'Administration pour éta-
blir la jonction des bassins de Littry et du Plessis, nous devons
citer un sondage exécuté en 1860 à Méautis par la société « la
— 17 —
Normandie » qui se proposait d'étendre le cercle de ses opéra-
tions sur les communes de Garentan, Auvers, Sainteny,
Saini-Georges-de-6ohon et Périers. Ce sondage n'atteignit que
ilâ mètres de profondeur, et il traversa, sur toute sa hauteur,
les schistes, marnes et grès du trias. La rencontre d'un banc
assez dur de poudingue à cette profondeur est l'obstacle, ce-
pendant peu sérieux, qui mit fin à cette entreprise.
La démonstration matérielle de la continuité du terrain
houiller entre les concessions de Littr y et du Plessis est donc
encore à faire; car les trois forages que nous venons de relater
ont, par leur défaut d'approfondissement, laissé la question à
peu près entière.
Elle ne pourra se trouver résolue qu'à l'aide d'un sondage
susceptible d'atteindre des profondeurs de 350 à 450 mètres
environ (1) ; il faudra donner à ce forage un assez fort diamè-
tre de façon à le tuber entièrement ou à pouvoir y introduire
des colonnes perdues de tubes pour la traversée des schistes
argileux et des marnes qui, en se gonflant, obstrueraient le
trou de sonde.
Un forage de cette importance bien placé, bien outillé et
bien conduit, a les plus grandes chances de rencontrer les
assises de la formation houillère entre les concessions de
Littry et du Plessis,
Mais, que vaudra le terrain houiller dans cette région qui
échappe encore à nos investigations ? Les couches de combus-
tible y seront-elles riches et abondantes ou minces et d'une
exploitation peu avantageuse ? Quelle sera la qualité du char-
bon qu'on en pourra extraire ? Ce sont autant de questions
auxquelles il est de toute impossibilité de répondre et à l'égard
desquelles on ne peut se livrer actuellement qu'à de simples
conjectures.
il est possible que, dans la région centrale du golfe du
Gotentin, le terrain houiller prenne plus de puissance et de
régularité et renferme, aux quatre niveaux qu'a fait connaître
le sondage Kind, des couches plus épaisses, d'un combustible
plus pur et de meilleure qualité que dans la zone des afQeure-
ments de Liitry et du Plessis ; il est également possible que le
(1) A titre de renseignement i or le prix auquel pourrait se faire une
semolabie opération, eu égard à la nature des terrains traversés, nous
croyons utile de faire connaître la dépense qu*a entraînée l*un des plus
importants sondages entrepris sur la concession de Littry. Le sondage de
Fumichon, profond de S^ mètres, non tube et d'un diamètre de 0>^,17, a
coûté 16,000 francs à la Compagnie de Littry. Il a été fait de 1842 à 1844;
depuis cette époaue, la main-d'œuvre s'esV^élevée de 30 Vo environ, en
sorte qu*aujourd'nui un semblable forage ne coûterait guère moins de
91,000 firancs.
2
— 18 —
morcellement en bassins exploitables et en parties stériles, qpie
nous avons signalé comme un des traits de la formation de
Littry, se retrouve, ù nn moindre dcçré peut-être, en raison
de l'éloignemenf des terrains de transition, dans cette région
encore inconnue de la formation houillère.
La loi de continuité, que nous nous sommes attaché à établir
dans cette fbrmation, ne s'applique paâ absolument à chacun
des niveaux de combustible qui ont été signalés au Plessis et
à Littry, et il se peut que, tandis que tel sondage heureux
rencontrera des couches abondantes et épaisses, tel autre
vienne à tomber sur une région stérile ou sur de simples
brouillages de couches qui ne devront pas toujours décourager
les explorateurs.
On ne le peut mieux prouver qu'en rappelant une remarque
qui fût faite à Toccasion de la découverte du bassin de Fumi-
chon. Si Ton avait reporté, à cent mètres à l'est de l'emplace-
ment choisi, le sondage à l'aide duquel fut opérée la reconnais-
sance de ce bassin, on serait tombé sur la faille que nous avons
Erécédemment signalée et on en aurait probablement induit,
ien À tort cependant, que le terrain houiller était stérile dans
cette région de la mine de Littry.
Les explorations à faire entre les concessions de Littry et du
Plessis offriront donc, nous ne devons pas le dissimuler, de
certains aléas au point de vue de la richesse du terrain houiller
dans cette région. On se prémunira contre ces chances bonnes
ou mauvaises en multipliant, autant que possible, les sondages,
et d'ailleurs, ce côté aléatoire des recherches ne saurait y faire
renoncer^ quand on envisage que, dans un département voisin,
on songe en ce moment à entreprendre des sondages de 700 à
1,000 mètres, sur cette seule donnée que c'est à ces profon-
deurs qu'il y aurait chance de rencontrer le terrain houiller,
s'il se prolonge du Boulonais et des départements du Nord et
du Pas-de-Calais, jusque dans celui de la Seine-Inférieure.
Des recherches dans le Gotentîu n'ont ni à atteindre de
semblables profondeurs, ni h courir de tels risques, puisque
la rencontre du terrain houiller est entourée, nous croyons
ravoir démontré, des plus grandes probabilités ; elles doivent
donc prendre le pas sur d'autres entreprises du même genre,
plus grandioses peut-être, mais assurément plus hasardeuses.
Dans les pages qui précèdent, nous avons particulièrement
cherché à établir qu'il doit y avoir continuité de la formation
houillère entre les concessions de Littry et du Plessis ; mais,
ce n'est pas seulement à Tiptervalle qui sépare ces deux mines
que doit se borner l'extension du terrain houiller, et il est fort
possible qu'on le retrouve en nombre d'autres points du golfe
ivL Goteniin, notamment au nord des concessions du Plessis
et de Littry ainsi qu'à Test de cette dernière, à la suite â»s
affleurements du ruisseau du Gril.
— 19 —
Cq[>endanty dans la région septentrioDale do golfe^ l'exis-
tence du terrain houiller est plus problématique qu'au sud de
Carentan, par cette raison qu'entre Saint-Sauveur-le-Vicomtei
Valognes et Quinéville, la dépression dans laquelle auraient'pu
se déposer les couches houillères est beaucoup moins profonde
qu'entra Littry et le Plessis. On voit émerger, de distance en
distance, depuis Magneville jusqu'à la mer, au milieu des cou-
ches triasiques qui ne doivent constituer qu'un manteau assez
mince au-dessus des assises des terrains de transition, des pi-
tons isolés de grès siluriens et même une chaîne importante
des mêmes grès entre Montebourg et Quinéville. Ces témoins
attestent qu'il ne faut pas aller à une grande profondeur pour
retrouver le fonds du golfe au-dessous de la nappe triasique
ou des couches plus récentes comme l'a prouvé au reste une
petite recherche faite, il y a plusieurs années, à Huberville,
près de Valognes, dans l'une des carrières ouvertes sur les
bancs de l'infra-lias. On rencontra immédiatement, au-dessous
des calcaires de ce niveau, la suite de l'étage ampélitique de
Lestre, sans même traverser le trias auquel les couches inlra-
liasiques sont simplement adossées, ni le terrain houiller, qui
parait ainsi manquer sur le revers nord de la chaîne de grès
de Montebourg.
Ces remarquas sur le peu de profondeur du golfe du Coten-
tin ne s'appliqueraient pas seulement, pensons-nous, à la zone
la plus septentrionale dans laquelle on voit surgir des pointe-
ments de grès siluriens. Sur toute la région s'étendant au nord
de Carentan, il est fort possible que le fond du golfe soit cons-
titué par le prolongement de ces rides saillantes, continues et
assez élevées de gr'^s siluriens qui se montrent dans la partie
nord de la presqu'île du Gotentin. Il n'y a pas là une simple
hypothèse ; car les mêmes grès, que l'on voit en lambeaux iso-
lés autour de Valognes, viennent d'être retrouvés, sous 2 à 3
mètres d'alluvions triasiques, > jusqu'à Colombières, presque
sur les confins de la concession de Littry.
Nous avons indiqué, sur la planche I , ce petit pointement
de grès silurien que signalait M. Hérault dès 1825 ; il se
trouve sur l'alignement est-ouest de la haute chaîne de
Lithaire et Montcastre que l'on retrouvera vraisemblablement
à d'inégales profondeurs, entre la Haye-du-Puits, Garentan et
Colombières.
Cette physionomie spéciale de la partie nord du golfe du
Gotentin, dans laquelle les rides de grès silurien relevant le
fond du golfe ont pu faire obstacles au dépôt des couches du
terrain houiller, doit écarter, pour le moment du moins, les
explorateurs circonspects et les amener à concentrer leurs vues
et leurs efforts sur la région qui s'étend au sud de Garentan,
entre le Plessis, Périers et Littry.
Quels sont les points de cette région qu'il serait le plus oon-
— 80 —
venable de choisir pour y entreprendre des sondages ? C'est
une question à laquelle on ne saurait répondre d'une façon
tant soit peu précise, en se basant sur des données géologiques
encore bien incomplètes. On sait seulement que les couches du
Plessis et do Fumichon paraissent plonger vers Garentan et
Isigny, en sorte qu'entre ces deux localités, les sondages se-
raient vraisembls^lement plus profonds que si on se plaçait
plus au sud^ par exemple entre Moon, St-Jean-de-Daye et le
Plessis.
S'il devait s'agir d'un sondage exécuté par l'Etat, au point
de vue, non d'intérêts privés demandant la satisfaction la plus
immédiate, mais dans l'intérêt général, nous conseillerions de
l'entreprendre à mi-distance entre Moon et le Plessis, à Saint-
André-^e-Bohon par exemple, presque au bord du marais, de
manière à gagner une trentaine de mètres de hauteur dans la
recherche.
En ce point, le sondage atteindrait la formation houillère
dans sa partie centrale, peut-être déjà profonde et puissante ;
il permettrait delà mieux explorer et démontrerait la jonction
des bassins du Plessis et de Littry avec une plus grande netteté
que ne le feraient des forages pratiqués tout près de l'une ou
de l'autre des deux concessions. Il aurait enfin cet important
résultat, si la recherche était favorable, de donner immédiate-
ment lieu à l'ouverture de plusieurs nouvelles exploitations
entre les deux mines du Plessis et de Littry.
Une entreprise particulière ne se propose pas un but aussi
général et demande à un sondage, non pas seulement des ré-
sultats géologiques, mais la solution pratique la plus immé-
diate et la moins coûteuse. A un semblable point de vue, ce
serait aux confins ouest de la concession de Littry qu'il nous
paraîtrait avantageux de se placer.
L'emplacement du sondage de Saint^ean-de-Daye était très-
convenablement choisi ; on y pourrait revenir en s'établissant
aussi près que possible de la vallée dans laquelle coule le canal
de Taute et Vire ; ce sondage, d'après ce que l'on sait de celui
&it en 1840 et d'après les coupes de ceux de Mestry et d'Ën-
gleville, n'atteindrait vraisemblablement pas le terrain houiller
avant 280 mètres de profondeur.
Sur la rive droite de la Vire, entre Neuilly et Lison, la ren-
contre de cette formation parait devoir être encore plus facile
et ne pas comporter un forage aussi important. La fulle qu'au
commencement de notre étude nous avons indiquée comme
s'étant produite dans la baie des Veys, à l'origine de la période
crétacée, a relevé foil sensiblement les assises de la rive droite,
à tel point qu'on voit apparaître le calcaire infra^liasique ù
Osmanville, et se relever à une assez grande attitude, à Neuilly,
les conglomérats triasiques qui se montrent à Montmartin-en-
— tl —
GraigneSy anx Veys et dans le lit du canal de Garentan à la
mer.
Ce relèvement de couches afifecte également les assises du
terrain houiller, en sorte qu'on doit s'attendre aies rencontrer
à une moindre profondeur sur la rive droite que sur la rive
gjBuche de la Vire.
Si l'on envisage que les calcaires avec schistes à poissons
afQeurent au pont de la Hoderie et que ce niveau de calcaires
n'est séparé du terrain houiller que par 83 à 85 mètres de
grès rouge dans le bassin de Fumichon, on est porté à en in-
duire qu'il y a de grandes probabilités de rencontrer le terrain
houiller à 150 ou 160 mètres , par un sondage entrepris
dans la vallée de la Vire, à mi-distance entre Airel et Neuilly.
On peut également rechercher le prolongement du terrain
houiller au nord de la concession de Liitry ; mais, dans cette '
direction, il faut s'attendre à entreprendre des sondages très-
profonds, puisque celui d'Engleville n'était pas encore sorti du
grès rouge à 263 mètres. En outre, il est possible de rencon-
trer, en divers points, entre Isigny, Vonilly et Colombières, le
prolongement du pointement de grès silurien de cette dernière
commune qui constituerait une petite chaîne interceptant le
terrain houiller.
Celui-ci peut encore être recherché à Test de la concession
de Littry, à la suite des affleurements du ruisseau du Gril. Des
sondages devront être alors entrepris dans les bancs du lias ;
mais U n'en résultera pas un grand accroissement de profon-
deur, attendu que ces assises liasiques n'atteignent, à Bayeux,
où elles ont cependant leur maximum de puissance, qu'une
épaisseur de 55 mètres, d'après la coupe d'un sondage artésien
fiut en 1860 sur la jplace du château.
Les points ne manquent donc pas sur lesquels la recherche
des prolongements des bassins de Littry et du Plessis puisse
s'opérer sans de grandes difficultés et avec de sérieuses chan-
ces deo'éussite.
Les débouchés ne manqueront pas non plus aux exploita-
tions qui, par la suite, viendront à se créer.
Les départements du Calvados et de la Manche, pour ne
parler que de ceux sur le sol desquels ces exploitations pour-
raient se trouver, ont vu, dans ces trente dernières années, leur
consommation houillère s'accroître considérablement comme
le montre le tableau ci-après :
— M —
ARMÉES.
1844
1849
1854
1859
186i
1869
CALVADOS.
57,272 tonnes
71,464 —
73,610 —
74,878 —
116,109 —
149,993 —
MANCHE.
25,909 tonnes
26,100 —
36,785 —
54,850 —
63,638 —
81,337 —
TOTAUX.
83,i8i
97,564
110,395
129,728
179,747
231,330
tonnes
Cette consommation atteignit 231,000 tonnes environ en
1869 ; elle ne s'est pas sérieusement développée depuis, en
raison des événements politiques de 1870 et 1871 et de la
stagnation des affaires.
La très-majeure partie des charbons consommés dans le
Calvados et la Manche vient d'Angleterre ; les bassins du nord
de la France et la mine de Littry ne fournissent qu'un faible
appoint à cette consommation.
D$ins le département de la Manche, où l'industrie manufac-
turière est peu développée, la chaufoumerie, la maréchalerie
et le chauffage domestique absorbent la plus grande partie des
combustibles qui sont introduits par les nombreux ports du
Cotentin. Dans le Calvados, la consommation des usines a pris
beaucoup d'extension; cependant, l'industrie chaufournière
du Dessin entre pour une fraction notable dans le chiffre total
de la consommation.
Dans un rayon restreint, et sans compter le département de
l'Orne, qui absorbe plus de 60,000 tonnes, ni la Seine-Infé-
rieurCy où des charbons du Calvados et de la Manche pour-
raient arriver par cabotage et qui consomme annuellement
800,000 tonnes, les débouchés ne manquent donc pas aux ex-
ploitations qui viendront à se créer, soit qu'elles alimentent
spécialement la chaufoumerie, comme se sont bornées à le
fkire longtemps les mines du Plessis et de Littry, soit qu'elles
produisent des charbons* à gaz et à briquettes qui pourront
être envoyés au loin, soit qu'enfin leurs houilles puissent con-
venir à la consommation industrielle , qui , importante déjà
dans le Calvados, prend d'énormes proportions dans la Seine-
Inférieure.
Les voies de communication rapides et économiques ne
feront pas non plus défaut aux produits d'exploitations venant
ft se créer entre les concessions de Littry et du Plessis.
Tout autour de Carentan, s'étendent de vastes marais tra-
versées par la Vire, la Taute, la Douve et le Merderet, rivières
qui ont été canalisées sur un grand développement et sur les-
— 23 —
•
quelles la batellerie a une certaine activité, notamment pour
le transport de la chaux ; en outre^ le réseau de TOuest pos-
sède les lignes de Paris à Cherbourg, de Lison à Saint-Lo et va
bientôt entreprendre le chemin de fer stratégique de Cherbourg
à Brest, qui passera à Test de la concession du Plessis, vers
Lessay et Coutances. Ënfin^ le département da la Manche est
sur le point de faire exécuter tout un réseau de chemins de
fer d'intérêt local, comprenant en particulier deux lignes allant
de Carentan à Garteret et à Périers, dont l'établissement sera
extrêmement avantageux aux exploitations houillères qui
pourront s^ouvrir entre les concessions de Littry et du Plessis.
Tel est l'avenir qui s'ofire aux explorateurs qui viendront
dans le Gotentin et le Bessin rechercher de nouveaux giso*
ments de (H)mbustible. Assurance presque complète de rencon-
trer la formation houillère à des profondeurs très-abordables ;
chances aléatoires à courir en ce qui concerne le degré de
richesse de cette formation ; cercle important de débouchés et
multiplicité des voies de communication par canaux, par che-
mins de fer et même par mer, à portée des entreprises qui
pourront s'établir.
Cette perspective n'a rien que de très-encourageant; car elle
assure à l'esprit d'investigation un champ d'étude sufiBsam-
ment large et sérieux, et qui mérite, surtout avec la hausse des
charbons, de fixer l'attention des explorateurs.
Depuis le commencement de la crise houillère, nos voisins
de l'autre côté de la Manche se sont remis è fouiller leur sol,
à reprendre d'anciennes exploitations abandonnées, à recher-
cher de nouveaux gisements houillers.
Cet exemple, nous venant d'un pays qui sufBt et bien au delà
aux besoins de sa consommation intérieure, s'impose plus par*
ticulièrement aux exploitants français, si l'on envisage que
notre industrie est tributaire de l'étranger et à la merci des
moindres crises qui peuvent s'y produire, en raison de l'écart
énorme de près de huit millions de tonnes existant actuelle-
ment entre la production de nos mines de combustibles et les
exigences chaque jour croissantes de la consonmiation.
On ne peut trop recommander le savant et consciencieux
travail de M. Vieillard aux capitalistes qui voudraient tenter
d*enriclnr notre pays par rcxploitation de nos houilles, à une
époque où leur valeur s'est fort accrue, et où Tindustiie eu
progrès leur assure un prix rémunérateur de plus en plus
élevé. Les Conseils p^énéranx de la Normandie doivent se
préoccuper de la question, qui est aussi d'un grand intérêt
pour le Gouvernement.
L'EnrrEtJB.
— «4 —
HISTOIRE ET ANTIQUITÉS.
NOTES
extraites (T études historiques sur la ville de Cherbourg (*),
On n'a aucune preuve qu'il ait existé une ville gauloise dans
la baie de Cherbourg. Il est assez probable que c'était là
qu'était emplacé, à l'époque de la domination romaine, le
Coriallum de la carte théodosienne, vers la fin du iv* siècle de
l'ère chrétienne (!'* édition, Vienne 1753). Enfin, il est positif
qu'au moyen âge Cherbourg existait comme chàteau-fort
(eastellum), ainsi qu'il résulte d'une charte du duc de Nor-
mandie, Richard III, en date de l'année 1026 (Spic. d'Acherj,
tom. 3, pag. 390, éd. 1723). II portaitalors le nom de Carusburc,
qui est son plus ancien nom authentiquement connu (1). II
est certain aussi qu'un roi du nord était venu aborder là dans
le siècle précédent, vers Tannée 944, ainsi qu'on le verra plus
tard.
Il est bon de faire observer que le Coriallum dont il est parlé
ici ne saurait être confondu, à aucun point de vue, avec le
Coriovallum de l'itinéraire d'Antonin, du ii' siècle, lequel
Goriovallum était évidemment situé dans le Limbourg ou la
Prusse rhénane (Voir éd. Amsterd. 1735, pag. 375-378).
De même qu'il n'y a pas lieu de s'occuper d'étymologies
supposées celtiques d'où Coriallum serait dérivé ; il ne convient
pas non plus de s'arrêter à celles de Cererisburgus et de Caesa-
risburgus pour Cherbourg. On sait parfaitement que cette
(*) L'auteur de ces Noies les a lui-même empruntées à un volume in-8°
de V et 248 pages, imprimé en 1873, au nombre de cent exemplaires,
destinés à des amis et à quelaues bibliothèques publiques. Son but était
de faire vivre par la typographie les résultats des recherches historiques,
consignés ^dans divers manuscrits, notamment dans ceux de M. Tabbé
de Mons, ancien curé de Cherbourg, et surtout dans ceux de H. Pierre de
Chantereyne, né en 1728, mort en décembre 1789. Nous regrettons que
les Notes s'arrêtent vers cette dernière date. — Du reste, les fastes de
Cherbourg depuis cette époque sont connus ou faciles à retrouver. Le
difficile était de trier dans les sources antérieures à la Révolution les faits
qui coDceraent la ville de Cherbourg, et Tauteur s'en est tiré avec un dé-
vouement dont il a donné tant de preuves à ta ville natale.
L'Editeur.
(1) Les dérivés du nom normand devinrent bientôt Carisbourc, Chieris-
burch, puis ensuite Chieresborc, Cherisburc, un peu plus tard Chiere-
bourg et Cherebourg, et enfin Cherbourg, vers la fin du xvi* siècle.
— M —
▼ille n'a pas plus tiré son nom de la déesse Cérès que la con-
trée qui ravoîsine à Test, le Val-de-Saire, ainsi nommé du
nom de la rivière qui l'arrose. Quant à l'appellation CcBsaris-
burgus, donnée à Cherbourg par quelques historiens et dans
des chartes du moyen-àge, elle est aussi sans fondement, ce
nom ne pouvant pas lui avoir été donné du temps des Romains,
ni en l'honneur de César, qui n'a jamais paru dans cette partie
des Gaules, ni en celui d'aucun de leurs empereurs; car si cela
eût été, la désignation Cœsarisburgus se fût trouvée certaine-
ment portée au lieu de Coriallum sur la carte théodosienne.
Enfin, une autre preuve que le nom de Coriallum a survécu
à l'expulsion des Romains, c'est qu'un dérivé de ce nom,
Pagus Coriovallensis, se retrouve dans un passage de la chro-
nique de Fontenellt, lequel parait avoir été écrit dans la pre-
mière partie du ix* siècle et rapporte un fait arrivé dans le
vrn*, sur un point de la contrée dont il y a lieu de supposer
que Coriallum devait être la ville principale (Voir d'Achery,
tom. 2, pag. 276, etTrigan, tom. 2, pag. 409).
Diverses découvertes de médailles et objets d'antiquités ro-
maines, à Cherbourg et dans ses environs, attestent le long
séjour des Romains dans le pays. La plupart de ces médailles
sont des quatre premiers siècles de notre ère. Une seulement,
trouvée à l'île Pelée en 1780, et se rapportant à une époque
comprise entre 461- et i67, semble prouver qu'à cette époque
les Komains occupaient encore la baie de Cherbourg. Cependant,
dans le v® siècle, le pays avait déjà eu à souffrir d'inva.<^ions
des barbares d'Ontre-Rhin, quoique en même temps le premier
établissement de la religion chrétienne dans le diocèse de Cou-
tances ait dû avoir lieu vers le milieu de ce même siècle
(Voir Gall. chrisL, col. 864), à la fin duquel le Cotentin entra
dans le royaume des Francs sous Clovis.
Dans la seconde moitié du ix* siècle, le Cotentin doit, par sa
position, avoir eu plus d'une fois la visite des pirates du Nord,
puisqu'on voit qu'en 890, l'évêque de Coutances était réfugié à
SaintLo, qui fut saccagé par ces pirates (Trigan, tom. 1 , pag. 550,
d'après Reginon). Le trouvère Wace, dans son roman de Rou
(éd. F'iuq., tom. 1, pag. 21), semble même placer un débarque-
ment des Normands en Cotentin, dans la contrée de Cherbourg,
assez longtemps avant la prise et le sac de Saint-Lo. Ce qui est
certain, c'est que ces barbares, en ravageant le diocèse de
Coutances,. y détruisirent, entre autres choses, tout ce qui
se rapportait au christianisme ; que, sous Rollon, les évoques
de Coutances étaient réfugiés à Rouen {GalL christ., col. 868).
Ce ne fut que sous son petit-fils que l'un d'eux put revenir
habiter le diocèse.
Après la mort du fils de Rollon, Guillaume Longue-Epée, une
flotte danoise, sur laquelle se trouvait le roi Harald en per-
sonne, aborda à Cherbourg, soit qu'elle se fût trouvée là par
— M —
hasard, soit qu'elle eût été appdée jMff le» tateun du jeune
duc Richarà P, pour ia défense de celui-ci contre le roi de
France. U résulte d'éclaircissements donnés en 1766 à
M. Pierre de Ghantereyne par M. Frédéric Subm, savant da-
nois, au sujet des récits des historiens Normands du moyen
à^, que Harald dut arriver a Cherbourg en 944^ et délivrer le
jeune duc en 946 (Voir Depping, Hist. des es^. des Norm.,
pag. 52i).
Sous Guillaume le Conquérant, qui n'était encore que duc
de Normandie, Cherbourg fut une des quatre villes du duché
où ce prince fon'la un certain nombre de places de pauvres,
pour obtenir du pape la régularisation du mariage qu'il avait
contracté avec sa cousine Mathilde de Flandre (Wace, tom. 2,
pag. 59). On croit que ce fîit vers 1053 (Voir M. De La Rue,
Essais hist. sur Caen, tom. 2, pag. 173-174).
Plus tard, à une époque qui doit nécessairement être ren-
fermée entre 1064 et 1066, c'est-à-dire entre la réunion du
Maine et la conquête de l'Angleterre, ce même prince se trou-
vant à Cherbourg y essuya une maladie qui mit sa vie en
danger, et il fit vceu, s'il recouvrait la santé, d'établir plusieurs
canonicats dans la chapelle du château et de foire construire,
en dehors de celui-ci, une autre église qui devint la parois-
siale (Voir la charte insérée dans les Métnoires de la Soeiité
acad. de Cheib., année 1852, pag. 153).
Après la mort du Conquérant, arrivée en 1087, on voit
bientôt son plus jeune fils, Henri, en possession de Qierbourg
et du Cotentin ( Orderic, pag. 665-69, ap. Duch.), dont il est
ensuite expulsé par ses frères après la prise de Cherbourg par
Guillaume le Roux (Roger de Hoved., pag. 462, ap. Sav. éd.,
1601). En 1100, à la mort de Guillaume le Roux, Henri se
fait couronner roi d'Angleterre au pr^udice de son frère aine
Robert, alors en Palestine, et, en 1106, il devient maître de
toute la Normandie (Ord., pag. 787-821). Eu 1126, Henri l" se
trouvait à Cherbourg, ce qui résulte d'une charte souscrite par
lui en cette ville en faveur de l'abbaye de Lessay. (ffa//.
Chris.; col. 234, Inst.).
Après la mort de Henri I*^ dans les luttes entre sa fille, con-
nue sous le nom d'impératrice, quoique remariée au comte
d'Anjou, et Etienne de Boulogne, neveu du roi, le parti de ce
dernier fut d'abord le plus &)rt en Cotentin. Cherbourg, où
commandait Richard de la Haye-du-Puits, était à lui , ainsi
que Barfleur et d'autres villes, en 1 137 (Ord., pag. 909 à 915).
Mais, en 1142, Cherbourg, assiégé par le comte d'Anjou, fut
obligé (Voir Jean de Marmoutier, p. 113, éd. Chev.), de se
rendre à ce prince qui, en i 143, se trouva maître de toute la
Normandie.
On attribue à un vœu de Timpératrice Mathilde, vers l'année
1145, la fondation de l'abbaye de Cherbourg. Quelques indices
— 37 —
pourraient même faire croire que ce monastère n'aurait fait
que prendre la place d'un plus ancien qui aurait exiaté sur
Equeurdreville, à sa limite avec Cherbourg. Cependant, il faut
remarquer que toutes les chartes de Henri II, fils de Mathilde,
dans lesquelles il est question de l'abbaye du Vœu, de Cher-
bourg, disent positivement que cette abbaye avait été fondée
par sa mère : quam ipsa imperatrix fundaviiy dit notamment
une de ces chartes, et une autre, eamdem abbatiam a funia-
fnentù CBdificavit.
Monté sur le trône d'Angleterre en 1154, Henri H vint
plusieurs fois à Cherbourg pendant son règne. Il y passa deux
fois la fête de Noê! avec la reine Eléonore ; il y a lieu de pen-
ser que ce fût en Iitt9 et 1162 (Voir Robert du Mont, Ree. Mil.
ie Fr., éd. 1786,tom. 13, psg. 302-307). Une charte en ûivenr
de l'abbaye du Valas^, souscrite à Cherbourg par Henri II
{Neustria pia. pag. 852) et qui doit être nécessairement renfer-
mée, à cause d'un des signataires, entre 1 1 71 et H 82, peut bien
appartenir à Tannée 1175, le roi ayant passé, cette année-là,
les fêtes de Pâques dans cette ville (Roger de Hoved. pag. 542).
Une antre charte, en ûiveur du prieuré de Saint-Lo de Rouen,
doit ètr3, d'après des personnages qui y figurent (Arch. du
prieuré), entre 1179 et 1182. Peut-être est-elle de 1181?
Enfin, une autre, souscrite par le roi et l'archevêque de Rouen
Gantier, en fieiveur du prieuré de Quevilly, près Rouen, doit
alors être circonscrite entre 1184 et 1189.
On pense que ce fut en 118! qu'eut lieu la consécration de
l'église de l'abbaye de Cherbourg. Il est certain que le roi
Henri se trouva en cette ville en août de ladite année avant
de retourner en Angleterre. Il avait avec lui le roi d'Ecosse
Guillaume ie Lion (Roger de Hoved, pag. 611-613).
Henri II, pendant son règne, souscrivit ou confirma plu-
sieurs chartes en faveur de l'abbaye de Cherbourg. Leurs dates
ne peuvent être précisées, mais seulement approximées, comme
on vient de le faire pour d'autres. Une première donnée étant
à Rouen, doit é(tre entre 1154 et 1161 ; une seconde, en la
même ville, avant 1167 ; une troisième, à Caen, entre 1184 et
1 189 (Voir, pour ces chartes, le Mùnast, angl. , pag. 1009, tom. 2,
et le rec. de M. de Gh. , n"* 1 *% pag. 6 à 8). Une autre charte con-
cernant aussi la même abbaye, et souscrite & Bures, après
1 167 {Gall. christ. , col. 245, /«*/.), pourrait bien être de 1 1 70,
le roi s'étant trouvé à Bures à Noël de ladite année. Enfin, une
dernière charte donnée étant à Valognes, doit être entre 1 184
et 1 189, et confirme des dons probablement faits déjà en 1 181 .
(Voir Toustun de Billy, pag. 226, Man. de Cean.)
Sous Richard Cœur de Lion, un personnage de Cherbourg,
Wigian ou Wigien, occupait un poste important près de ce
prince (Voir Rymer, tom. impars 1 , pag. 21 , et Monast. angl..
tom. 2, pag. 409).
Le roi Jean sans Terre vint plusieurs fois à Cherbourg. II y
— as —
était le i9 décembre il90 ; en 1200, il y séjoonia dn 18 au 20
février, puis les 25 et 26 septembre, et eofin le 4 décembre.
{Mém. Soc. aead. d€ Cherb., vol. an. 1856, pag 48). On avait
cru un moment, d'après des aateurs bretons, que le jeune
Arthur de Bretagne avait été tué par son oncle à Cherbourg ;
il est reconnu, que c« fut près de Rouen (Philippide, ch. 6).
Après la reprise de la Normandie par Philippe-Auguste, ce
monarque transféra à la cathédrale de Coutances les prébendes
de la chapelle du château de Cherbourg {Gall. christ., col. 878).
En 1256, le roi saint Louis fit un voyage en cette ville
( Rfc. hist. de Fr., tom. 21), et son fils Philippe le Hardi y
était le 8 septembre 1278 (Chart. de Tabb.).
Avant Philippe le Bel, T Hôtel-Dieu et l'abbaye de Cherbourg
avaient été ravagés par les Anglais (Hist. de Cherbourg). Ils le
lurent de nouveau en 1295, époque à laquelle les Anglais firent
une nouvelle descente à Cherbourg (Walsing. Ypod. Neust,
pag. 482).
En 1296, Philippe le Bel faisait armer une flotte en ce port.
(Tit. de la Chamb. des comptes, du 1^' avril 1296).
Sous ce même prince, en 1300, la ville de Cherbourg fut
fermée de murs pour la première fois. Auparavant, il n'y avait
de fortifié que le château, et, dans les premières années du
XIV® siècle, le prieur de THÔtel-Dieu et l'abbé de Cherbtmrg
achetèrent en dedans de la ville des maisons de refuge pour y
être à l'abri en temps de guerre (Historiens de Cherboui'g).
En 1346, six jours après le débarquement du roi Edouard lil
d'Angleterre à la Hougue, son armée pénétra dans le Cotentin
en trois colonnes, dont une, où ne se trouvait pas le roi en
personne, se dirigea sur Cherbourg, pilla et brûla une partie
de la ville, mais ne put entrer dans le château (Froissart,
tom. 1, liv. 1, éd. Buch.).
En 1353, Charles le Mauvais, roi de Navarre et comte d'E-
vreux, mis en possession du Cotentin par l'imprudence du roi
Jean, fît bientôt de Cherbourg le pivot de toutes ses intrigues
avec l'Angleterre. Après avoir traité d'abord avec cette puis-
sance, il se rend de son royaume à Cherbourg avec des troupes,
en août 1355 ; mais, le 10 septembre de la même année, il fait
la paix avec la France. (Voir Secousse, Mémoires pour servir à
t histoire de Charles le Mauvais, pag. 49 à 56, vol. 1, part. 1'*
et 49, vol. 2).
En 1356, après l'arrestation par le roi de France du roi de
Navarre, pour nouveaux griefs, le prince Philippe, frère de
Charles, se rend à Cherbourg, et avec l'aide de Godefiroy
d*Harcourt et d'un secours anglais, il fait la guerre au roi de
France. (Froissart, v. 1, ch. 156-172, éd. 1574).
En 1357, pendajQt la captivité du roi Jean en Angleterre, le
Navarrois, délivré de sa prison par ses partisans, traita d'une
paix avec le Dauphin, en 1359, et avait déjà commencé, l'année
précédente, l'exécution d'un projet de faire de Cherbourg une
— 29 —
place très-forte, en l'entourant d'une nouvelle enceinte qui a
subsisté jnsques sous Louis XIV, en 1089. Il parait qu'il revint
en 1363 visiter ces travaux, et qu'il reçut en cette ville la vi-
site du roi de Chypre, Pierre 1" de Lusignan, qui, désirant
obtenir de la France des secours contre les infidèles, vint prier,
mais vainement; le roi de Navarre de s'engager à ne rien en-
treprendre contre celui de France (Voir les Historiens de Cher-
bourg et Froissart, ch. 218).
En effet, en 1364, la guerre recommence. Le captai de
Buch, débarqué à Cherbourg, est bientôt après vaincu et fait
prisonnier à Gocherel par Duguesclin, et, en 1365, le Navarrois
adhère à un traité de paix entre la France et l'Angleterre.
(Secousse, tom. 1, p»« 2% pag. 19-24 et 70-83).
Il parait qu'en 1366, le roi de Navarre, dans le but de se
faire des partisans à Cherbourg, aurait accordé aux bourgeois
de cette ville certains privilèges affectés ordinairement à la
noblesse, ce qui explique la dénomination de pairs à barons
donnée quelquefois, d'après une tradition, aux habitants de
Cherbourg, et qui ne peut s'entendre que de quelque parité de
privilèges (Voir Btud. hisi., pag. 82).
£n 1369, Charles le Mauvais recommence ses intrigues avec
les Anglais. Il arrive au mois d'août en Normandie, à Cher-
bourg, et envoyé en Angleterre deux de ses afSdéi, ce qui ne
l'empêche pas d'entamer des pourparlers avec la France en
envoyant, en septembre, des saufs-conduits aux délégués de
Charles V, qu'il ajourne cependant ensuite (Secousse, pag. f 05
à 115, tom. 1 , p*' 2% et 198-302 du tom. 2).
En décembre 1369, le Navarrois était encore à Cherbourg,
ainsi qu'il résulte d'une charte vidimée par lui le 14 de ce mois
(Voir Mém. Soc. Acad. de Cherb., an. 1852).
En août 1370, Charles le Mauvais fit un voyage en Angle-
terre. 11 parait qu'il s'y trouvaille 14 (Secousse, tom. I,pag.lf2,
p*« ^e). Enfin, en décembre suivant, un traité fût conclu par ses
envoyés avec cette puissance, qui s'engageait à lui envoyer à
Cherbourg une forte somme d'argent. Mais, en 1371, le Navar-
rois &it de nouveau la paix avec la France (Secousse, pag. 124-
131, 2«p**).
De 1374 à 1377, nouvelles intrigues de Charles le Mauvais
avee l'Angleterre. Il était alors en Navarre (Voir Rymer, tom. 3,
pars 3, pag. 17 à 57, et Secousse, 3* p**, tom. I, pag. 165).
En 1377, on découvre que le roi de Navarre a tenté de faire
empoisonner celui de France. Le Navarrois s'empresse de
recourir aux Anglais auxquels il engage alors Cherbourg, où
ceux-ci envoient une garnison anglaise (Rymer, pag. 79, tom. 3,
pars 3; Froissart, ch. 329 et Secousse, pag. 199, 2* p^).
En 1378, les Français s'emparent de nombre de places en
Normandie, et Duguesclin vient assiéger Cherbourg au mois
d'août ; mais il est obUgé de lever le siège en hiver, ayant re-
— 30 —
oonDtt que la place ne pouvait être réduite tant qu'elle pour-
rait être secourue par mer (Secousse, tom. % pag. 443, et
Froiasart, ch. 329, v. 1).
On remarque quelques différences entre la fin du tome 1"
de Froissart et le commencement du â^ ; on a cité de préfé-
rence les chapitres qui ont paru les plus exacts.
En 1379, à la Saint-Martin d'été, une rencontre eut lieu,
dans la forêt de Cherbourg, entre des Anglais de la garnison de
cette ville et des Français de la garnison de Valognes. L'avan-
tage resta aux premiers (Froissart, vol. 3, chap. 33).
En cette même année, il en fut de même dans un antre
combat, à un certaine distance de Cherbourg, près d'un moulin
et d'une église; là, les Français qui, d'abord avaient eu l'avan-
tage, ne le perdirent qu'à l'arrivée d'un renfort anglais.
(Walsing.,pag. 323).
Dans des négociations pour la paix entre la France et l'An-
gleterre, en 1393, il fût question de la restitution de Cherbourg
par les Anglais au fils de Charles le Mauvais ; une pièce, en
date du 31 janvier 1394, constate qu'à cette date la restitution
avait eu lieu, et le 9 juin 1404, le jeune roi de Navarre céda à
celui de France la ville et chàtellenie de Cherbourg moyennant
une somme d'argent (Secousse, tom. i, p^^ 3, pag. 351 à 361).
Pendant la démense du malheureux Charles VI, le château
de Cherbourg fut un moment en la possession du duc de Bour-
gogne, qui ne dut pas le garder longtemps, car on voit Cher*
bourg assiégé en 1418 par ses alliés les Anglais, commandés
par le duc de Glocester, auxquels la place fut obligée de se
rendre le jour Saint-Michel de ladite année, après trois mois
de siège. Une tradition imputant cette reddition à Jean d'An-
gennes, comme gouverneur de Cherbourg, restwa probable-
ment toiqours un problème historique ; car on ne voit point
que Jean d'Angennes fût au moment du siège dans la place,
qui était commandée par un brave officier, Picquet de la
Luthumière, dont l'honneur n'a jamais été mis en doute (Voir
Etud* histor. sur Cherb.y pag. 94 et suiv., et recueil n"" I de
M. de Ch., pag. 61).
Quelque temps avant le siège, les habitants avaient com-
mencé la reconstruction de l'ègliBe paroissiale, qui tombait en
ruines. Ce travail fut continué pendant l'occupation anglaise
et après. Cette église date donc du xv* siècle, sauf le portail du
bas de l'église qui reste inachevé {Historiens de Cherb.). Il n'a
été reconstruit qu'au Xîx^ siècle).
En 1450, sous Charles VII, les Français, conduits par le
connétable de Richement et le comte de Glermont, vinrent
assiéger Cherbourg. C'était en juillet ; la place capitula le 13
août. {Hist. de Charles VII, éd. Godefr., pag. 311-313, et
M. de Ch. , rec. n* 1 , pag. 83-87). Les Anglais n'évacuèrent com-
plétemwt la ville que le 14. Après le siège, les fortifications
— 31 —
furent réparées, et une nouvelle tour y fut ajoutée du côté de
la grève du port f Historiens de Cherb,).
Une charte de Louis XI, du 6 février 1464, est la première
charte connue concernant les privilèges accordés aux habitants
de la ville de Cherbourg par les rois de France (Elle est au
recueil n"* i de M. de Ch., pag. 91).
Il résulte d'un aveu d'un abbé de Cherbourg, vers le milieu
du xvi"" siècle, qu'en 1514, les Anglais avaient tait une descente
à la fosse du Gallet et rançonné l'abbaye du Vœu ; mais il ne
parait point qu'ils soient entrés en ville (Voir Etud- hist. sur
Cherb.y pag. 73).
En 1504, 15i4 et 1517, la peste se fit sentir à Cherbourg
(Historiens de Ckerb.J.
En 1522, sous François V\ les Anglais débarquèrent dans
l'ànse d'Urville, dans l'intention de surprendre la place de Cher-
bourg ; mais ils n'osèrent tenter cette attaque et se bornèrent
à des pillages dans la Hague (Cho) trier de Querqueville, cité
par M. de Ch.).
Les bourgeois de Cherbourg ayant contribué à la rançon du
roi, prisonnier en Espagne, François I*', dans un voyage qu'il
fit en Basse-Normandie, accompagné du dauphin François,
son fils aine, et d'une suite nombreuse, vint à Cherbourg, où
il arriva le 28 avril 1526. On ignore combien de jours il passa
en cette ville et au château où il logea (Historiens de Ch.)
En 1543, les fortifications de la place furent réparées et
augmentées d'un bastion qui reçut le nom de Saint-François,
en l'honneur du roi (M. de Ch.).
En 1546, la peste fit de grands ravages à Cherbourg, et
Tannée suivante une grande cherté de. grains se fit sentir dans
le Cotentin (M. de Ch.).
Pendant les guerres de religion, les protestants, soutenus
par les Anglais, eurent constamment le désir de te rendre
maîtres de Cherbourg, que Jacques de Matignon s'appliqua
toujours à défendre contre leurs attaques.
En 1563, une tentative pour surprendre cette ville fût faite
par un gentilhomme huguenot, nommé Pierrepont, et réprimée
par Matignon (Voir MM. de Caillères et de Ch.).
En 1574, le comte de Montgommery, débarqué à la Hougue
avec vax secours anglais, s'approcha de Cherbourg, mais n'osa
l'attaquer (Masseville, tom. 6, pag. 205).
En 1593, une attaque pur surprise sur cette ville, pendant la
procession du dimanche des Rameaux, avait été projetée par
les ligueurs; mais le commandant de Cherbourg, M. de
Lachaux, ayant eu vent de ce projet, et s'étant tenu prêt à
recevoir les conjurés quand ils se présenteraient, les défit corn*
plétement. La tradition attribuait cette tentative au capitaine
du Tourp, père, ligueur déterminé; mais il parait que celui-^
avait été tué dans une autre aSdre en décembre 1592.
— 3« —
Peut-être alors serait-ce par son fils aîné et successeur dans
la ligue que l'attaque du jour des Rameaux sur Cherbourg au-
rait été dirigée 1 Mais n'importe par quel chef ligueur elle l'ait
été, elle a dû avoir lieu en 4593 (Voir Eludée historiques sur
Cherbourg, pag. 124 et suiv.).
En 16S6, une peste apportée à Cherbourg par un navire
chargé de balles de coton, fit de grands ravages et dura six
mois (Historiens de Cherbourg).
fin 1686, M. de Vauban, en visitant les côtes de la Manche,
vint à Cherbourg, et, pendant le séjour qu'il fit an château,
s'occupa d'un mémoire sur cette ville. Ce mémoire, contenant
ses observations sur ce qu'il convenait de faire pour réparer la
place et augmenter son importance, ainsi que pour établir à
l'embouchure de la Divette un port capable de recevoir des
frégates et d'autres moindres bâtiments de guerre, est inséré
au vol., année 1852, des Mémoires de la Société aead^ique
de Cherbourg, auquel on peut recourir.
D'après les propositions de M. de Vauban, approuvées par
le roi en octobre 4686, on entreprit d'abord la réparation
des fortifications. L'année suivante on s'occupa de travaux
tant de réparation que d'augmentation et jusques dans l'année
1688, lorsque tout â coup on re^jut d'abord l'ordre de cesser
les travaux, puis bientM après celui de tout démolir. Cette
mesure parut si extraordinaire, qu'on l'attribua dans le temps
à une jalousie du ministre de la guerre contre celui de la ma-
rine (Voir M. de Gh., Historiens de Cherbourg),
Beaucoup plus tard, on s'est demandé si cette mesure n'avait
pas été prise par suite de la ligue d'Augsbourg et dans la
crainte qu'on eut que le prince d'Orange ne cherchât à s'em-
parer de Cherbourg et à s'y maintenir. Ce qu'il y a de certain,
c'est que M. de Vauban, informé après coup, désapprouva tout
à fait la mesure, et qu'en 1700, un inspecteur général du génie
disait, dans un rapport, qu'avec ce qu'il en avait coûté pour tout
démolir , on aurait pu tout achever (Voir Bévue des Deux-
Mondes, année 1858).
La destruction des fortifications de l'ancien Cherbourg date
donc de 1689.
En 1692, des troupes étaient campées entre Cherbourg et la
Hougue pour être transportées en Angleterre avec Te roi
Jacques II, lequel en cette occasion vint .passer quelques jours
â Cherbourg ; mais la perte de la bataille navale de la Hougue
fit avorter cette entreprise. Après cette bataille, livrée â sept
lieues au large du cap de Barfleur par 44 vaisseaux français
contre 88 anglais et hollandais, la trop grande disproportion
de forces dut entraîner la retraite de la ûotte française dont la
majeure partie parvint â gagner la Bretagne, mais dont quinze
vaisseaux, trop maltraités pour pouvoir suivre les autres, furent
— «8 —
brUéSy BaYOïr : trois dans la baie de Cherbourg et dottse à la
Hougue (Voir Btudes historiques sur Cherbourg, pag. 450 et
amT.).
Ed 1C94, 1695 et ITOS, les Anglais firent quelques démons-
trations en vue de Cherbourg, mais sans y donner suite (Eis-
ioriens de Cherbourg).
En 1725, une grande disette se fit sentir à Cherbourg et
dans le reste de la province (M. de Ch.).
Dix ans plus tard, le gouvernement se décida à s'occuper de
la formation, à l'enibouchure de la Divette, d'un port dont il
était question dans le mémoire de Vauban. C'est sur l'empla-
cement du port de commerce actuel.
Voici un aperçu, résultant d'une notice d'un contemporain,
de ce qu'était Cherbourg vers 1730 :
La ville et les faubourgs renfermaient environ douze cents
familles et cinq mille cinq cents âmes.
Cherbourg jouissait de divers privilèges accordés par les rois
de France. Le seigneur de cette ville était le roi, et l'abbé de
Notre-Dame-du-Vœu en sa partie.
Il existait à Cherbourg cinq juridictions : 1^ la Vicomte,
créée par Louis XIII en mars iG3Ô; 2^ la haute justice de
l'abbaye ; 3** la police ; A? l'amirauté ; 5* les traites foraines. La
ville dépenduit du gouvernement de Normandie, de la généra-
lité de Caen et de l'élection de Valognes. Elle avait un gou-
verneur particulier et un commandant commissionné par le roi.
Le port tel qu'il se trouvait, avant les travaux commencés
peu d'années après 4735, n'était qu'une immense vasière de-
puis la sortie de la vallée du Roule jusqu'à la mer et que venait
recouvrir la marée deux fois par jour (M. Augustin Asselin).
De 1738 à 1742, les travaux du port furent poussés avec
activité. La guerre de 1744 à 1748 y apporta quelque ralen-
tissement; mais déjà, pendant cette guerre, le nouveau port de
Cherbourg servit de refuge à divers navires £ran<2ais (M. de Ch.)»
En 1758^ les travaux exécutés jusqu'alors fiirent détruits
par les Anglais^ dans une descente que ceux-ci firent à Cher-
bourg au mois d'août de cette année-là. Leur débarquement
eut lieu le 7 dudii mois dans la petite baie de Landemer, entre
la pointe de Nacqueville et les rochers des Razebannes, où ils
avaient débarqué déjà en 1522. Le maréchal de camp, comte
de Rajrmond, qui commandait à Cherbourg depuis 1755, jugea
à propos de n'engager d'action avec les Anglais ni pour tenter
de s'opposer à leur débarquement, ni pour leur disputer le
terrain en leur marche dans un pays montueux et boisé entre
Landemer et Cherbourg. Bien plus, quand on le croyait dis-
posé à défendre au moins la ville, il évacua celle-ci et emmena
ses troupes à l'extrémité de la forêt de Brix, du côté de Valo-
gnes. Aussi la conduite de ce général, dans cette ooeasion, ftit-
3
— 34 —
elle universellement blâmée et taxée d'incapacité on de fiii-
blesse (Historiens de Cherbourg).
Le 8 août, dans Taprès-midi, l'avant-garde anglaise entra
dans Cherbourg. Le 9, les Anglais s'y installèrent, et pendant
leur séjour en ville, qui se prolongea jusqu'au 16, ils mirent
celle-ci à contribution, détruisirent par la mine les ouvrages
du port, brûlèrent les navires qui s'y trouvaient ainsi que les
gréements, cordages et tout ce qui se rapportait à la marine.
Puis, en se retirant, ils emportèrent S2 canons de fonte et 3
mortiers, après avoir encloué et mis hors de service 58 canons
de fer et 3 mortiers (Voir M. de Ch.^nisloriensde Cherbourg).
En 4766, on commença quelques déblaiements, et, en 1769,
on s'occupa des travaux de réparation qui furent continués
peu à peu sans être cependant complétés.
En 1774, année de l'avènement de Louis XVI, l'abbaye de
Cherbourg fut supprimée, au mois d'octobre, par un arrêt du
Conseil. C'était une abbaye royale, crossée et mitrée. Elle était
de l'ordre de Saint-Augustin, et situ<^e à l'Ouest, à un quart de
lieue de la ville (Voir Historiens de Cherbourg).
En 1776, il fut sérieusement question d'un grand établisse-
ment maritime et militaire dans la Manche, et les vues se fixè-
rent définitivement sur Cherbourg. En 1780, commencèrent
les premiers grands travaux de défense de la rade, et en 1784
ceux de fermeture de cette rade qui devaient être beaucoup
plus difficiles et plus longs, et qui motivèrent un voyage que
fit, en 1786, le roi Louis XVI à Cherbourg, où il passa trois
jours pleins, les 23, 24 et 25 juin.
Les détails relatifs aux immenses travaux concernant la rade
et le grand port de Cherbourg se trouvent consignés dans un
grand nombre d'ouvrages auxquels on peut recourir, et ces
travaux sont devenus inséparables de l'histoire moderne de la
ville dana laquelle ils occupent une grande place.
En 1789, au mois de juillet, Cherbourg fut le thé&tre d'une
scène de désordre et de pillage, à la suite d'une intrigue poli-
tique préparée par Dumouriez, alors commandant militaire
de la place. Voici à quelle occasion. Le 20 juillet, le corps
municipal, délibérant sur les mesures à prendre au sujet de
l'adoption de la cocarde tricolore, il n'était question pour cela
que d'une réunion d'électeurs à l'Hôtel-de-ViUe, conséquem-
ment d'une réunion restreinte, et à la Mairie, pour le lende-
main 21 ; mais sous la pression de Dumouriez et de l'in-
tervention subite d'un de ses affidés en ville, au milieu de la
délibération, une réunion de tous les habitants dans l'église
fut résolue contre le vœu particulier du corps municipal. Le
but de Dumouriez en cette occasion était celui-ci : il visait à
ce que cette assemblée, à l'instigation de ses partisans, de-
mandât l'établissement d'une garde nationale et lui en fit don-
ner le commandement (ce qui eut lieu en efifet bientôt après),
— 35 —
de maDière à ce qu'il réunit dans sa main tous les pouvoirs.
Mais il arriva qu'au sortir de l'église, une sédition éclata le ^ ,
dans la soirée, sous prétexte de la cherté des grains ; que cette
sédition se changea hien vite en pillage, dans lequel la maison
du maire et deux autres furent saccagées ainsi que le bureau
de la Romaine, et d'autres menacées. Ces désordres, commen-
cés le soir du Si juillet, durèrent jusqu'à l'aurore du lendemain,
sans que Dumouriez, auquel incombait la répression et qui,
comme commandant militaire, avait la garnison à sa disposi-
tion, donnât à la troupe les ordres et la direction nécessaires
pour agir. 11 ne se montra que le matin du 29, après que des
habitants de la ville, indignés de l'inaction de l'autorité mili-
taire et conduits par un Commissaire do marine, eurent pris
l'initiative de la répression. La conduite de Dumouriez, dans
cette circonstance, parut si louche et si inexplicable à tous les
honnêtes gens à Cherbourg, qu'on le soupçonna, non sans
quelque apparence de raison, de n'être pas fâché qu'une scène
de désordre dégoûtât de cette résidence les ducs d'Harcourt et
de Beuvron, ses sui>érieurs, qui s'y trouvaient souvent, sur-
tout^ le dernier, et le laissât désormais seul maître dans la
ville. Quoi qu'il en soit, Dumouriez est sans excuse d'avoir
laissé, pendant un si grand nombre d'heures, des brigandages
s'exercer sans répression dans une ville confiée à son comman-
dement, et celle-ci aura un étemel reproche à lui adresser à
cet égard (Voir Eludes historiques sur Cherbourg, pag. 240 et
floiv.).
— 86 —
BIOGRAPHIES.
MOiNSEIGNEUR DELAMARE.
Le Journal de Valognes du 10 août 1871 a donné h ses
lectettrs deux articles empruntés, le premier à la Revue
Catkolùfne, le second au Conservateur^ d'Auch, que noos
reproduisons à notre tour, et qui peuvent tenir tieu d'une
biographie.
EXTRAIT DE LA Bévue Catholique.
Mg' François- Augustin Delàmare était né à Valognes le 9
septembre 1800, et il avait été ordonné prêtre à Gontanees le
24 mai 1823. Notre diocèse le regarde avec raison comme l'un
des prêtres les plus remarquables qu'il ait donnés à l'Egilse •
iL^nis le commencement du siècle.
Dès son enfance, du reste, et au milieu même des succès
qui signalèrent ses premières études, on vit paraître en lui les
qualités qui ont fait son caractère distinctif. Aimable, spirituel,
bienveillant, d'une affabilité pleine de séduction, d'une piété
douce et conciliante, initié de bonne heure aux affaires,
Mg' Delamare a laissé parmi nous la réputation d'un adminis-
trateur actif , distingué et très-heureusement doué pour réussir
dans les importantes fonctions auxquelles la Providence devait
l'appeler.
D'abord professeur au Petit-Séminaire de Sottevast, il fut
nommé, peu de temps après son ordination, Principal du Col-
lège de Valognes. Jeune, plein de talent et d'initiative, il diri-
gait cette maison avec autant d'habileté que de succès lorsqa*é-
clata la révolution de 1830.
A l'exemple de beaucoup de prêtres qui alors quittèrent
l'Université, M. Delamare refusa de prêter serment à Louis-
Philippe. Il renonça tans regret à une carrière qui lui promet-
tait cependant uù brillant avenir, pour se consacrer à l'éducation
de M. le marquis d'Aigneaux de l'Isle-Marie, neveu de M*"* de
Riou, fondatrice et première supérieure du Bon-Sauveur de -
Pont-l'Abbé.
En 1834, Mg' Dupont le nomma vicaire-général en rempla-
cement d« M. L'Hermite. Devenu le collègue de M. Lesplu-
— 3» —
Dupri, wa aneien su^ieur, le jeune vicaire-gto^ifil fut bien
vite à la hauteur de ses nouvelles fonctions ; aussi, à la mort
du vénérable Prélat, anivéeau mois de septembre 4835, futril
un des vicaires capitulaires élus par le Chapitre.
Mg' Robiou, nommé évèque de Goutan<'.es le 5 octobre 1835
et sacré à Paris le 6 mars i836, fit son entrée solennelle dans
la ville épiscopale le dimanche des Rameaux. Il conserva
auprès de lui M. Delamare, et en 4838, après la mort de
M. Dupré, il lui donna pour collaborateur M. l'abbé Lebrec,
alors Supérieur du Grand-Séminaire.
Ces deux prêtres éminents, du même âge, mais si différents
par leurs aptitudes et leur caractère, ont été les conseillers de
notre ancien évèque pendant tout le temps de son épiscopat.
M. Delamare vécat toujours, plus que M. Lebrec, dans l'in-
timité de Mg' Robiou, et par suite principalement dans les
temps qui suivirent l'arrivée du prélat, il passait pour être
plus initié que son collègue à ses projets et à ses pensées ; on
lui attribuait aussi une plus large part dans la responsabilité
de certains actes de l'administration diocésaine.
Son dévouement à ses devoirs fut^ à toutes les époques,
complet et absolu ; il ne se démentit pas un instant, lorsqu'un
nouvel évèque eut succédé à celui dont il avait été l'ami et le
confident.
Pendant les dnnées qujl se sont écoulées de 1838 à 1852,
M. Delamare, alors dans la plénitude de ses facultés et jouis-
sant d'une considération et d'une influence, proportionnées à
la confiance que lui accordait l'Ëvèque, entreprit des œuvres,
et se livra à des études qui lui ont acquis des titres incontes*
tés à la reconnaissance du diocèse et à l'estime des savants.
Avec la sœur Marie Postel, de douce et sainte mémoire, il
assura la fondation définitive de l'Institut des religieuses de la
Miséricorde de Saint-Sauveur-le-Vicomte, et c'est surtout à ses
conseils et à sa direction qu'est due la restauration de la ma-
gnifique église de l'Abbaye. Il eut le bonheur d'être aidé par
un ouvrier d'une rare intelligence, un artiste, dont il avait
découvert et fait mûrir le talent, M. François Halley ; — on
ne saurait oublier le dévouement ni taire le nom de ce dernier,
lorsqu'on parle de l'église de l'abbaye de Saint-Sauveur.
Presque en même temps, il établissait les Petits f'rèreSy de-
venus plus tard les Frères de la Miséricorde de Montebourg.
Pendant que M. Delamare s'occupait de ses grandes œuvres,
sans négliger les nombreuses affaires du diocèse, dont il était
chargé, il exerçait à Coutances un ministère étendu et fécond
auprès des hommes et surtout des jeunes gens. Ceux qui lui doi-
ventd'être restés chrétiens — etilssont nombreux — noussauront
gré de rappeler ces lointains, mais doux et toujours vivants
souvenirs. Us ne refuseront ni un regret ni une prière à celu|
— 38 —
qui fut vraiment leur père et leur ami, père tendre et compa-
tissant, ami sûr et dévoué.
M. Delamare, qui connaissait d'ailleurs à fond les archives
du Diocèse, avait étudié notre Cathédrale en archéologue et en
historien. Partageant les idées du célèbre M. de Gerville, son
maître et son ami, il publia, en 484i , dans les Mémoires de la
Société des Aniiquaires de Normandie, uq travail remarqua-
ble sur la véritable origine et sur les vicissitudes de la Cathé-
drale de Coutances, Dans cet Essai, il soutient que la basili-
que actuelle ofifre les caractères assignés par un historien
contemporain à celle de Geoffroy de Montbray, et qu'il est
impossible de placer ailleurs que sous cet évèque soldat, qui
commandait la cavalerie de Guillaume à la bataille d'Hcistings,
c'est-à-dire au milieu et vers la fin du onzième siècle, « le phé-
nomène arcliitectural qu'on veut nous disputer (i) n.
Ces conclusions sont contestées, sans doute ; mais le travail
de l'auteur n'en accuse pas moins de profondes recherches et
des connaissances sérieuses en archéologie.
En 4852, Mg' Robiou quitta son siège ; on assure qu'il avait
émis le vœu que son vicaire-général lui succédât. Mg' Daniel,
qui fut nommé à Goutances, — lui-même se plaisait à le dire,
— trouva chez M. Delamare le zèle dont il avait donné des
preuves si nombreuses et si éclatantes depuis 48 ans.
Il était évident alors que notre diocèse ne conserverait pas
(i) Qu*on veut nous disputer est une inexactitude commise à dessein
par le paradoxal antiquaire pour qu'on ne le croie pas Tagresseur alors
Ïae c'est lui qui s'insurge contre le sentiment de tous les gens de goût,
ui est-ce qui pense à refuser à Goutances Thonneur de posséder dans sa
cathédrale un des plus beaux types de Varchitecture du xiii® siècle? Ce
que Ton soutient à Don droit, c'est que si elle est bâtie, comme on a des
raisons de 1« croire, sur l'emplacement de la splendide cathédrale du
xt* siècle, elle n'est pas, elle ne peut pas être de ce siècle : elle porte sa
date dans son architecture même, dans sa perfection, dans son caractère,
dans son style.
Au temps de nos premières études, nous adoptâmes, sur la' foi d'un
maître qui se trompait, une opinion que nous avons dû abandonner de-
puis. Dans le 2* volume de la Normandie illustrée, nous avons avoué
notre erreur et nous l'avons rétractée dans l'alinéa suivant :
« Nous avons dit ailleurs que c'est un monument du xi* siècle. Nous
» l'avons dit légèrement, sur la foi de graves autorités. Cette opinion, en
» effet, a été soutenue par MM. de Gerville et Delamare, avec tous les
» arguments que peut fournir une vaste érudition ; mais le sens artisti-
» que leur a rait défaut. Dès qu'on étudie notre architecture religieuse,
» dès que Ton compare les monuments des divers âges, on distingue des
» caractères qui ne peuvent tromper le goût, et l'on prononce avec certi-
» tude que la cathédrale de Goutances n'a pas pu être bâtie au xi*' siècle.
» plus qu'Athalie écrite au xvt«. MM. de Gaumont et Vitet rapportent jus-
» tement cet édifice au xiii* siècle. On citerait difficilement un modèle
» plus pur et plus harmonieux du gothique de cette époque. »
J. Travbrs.
— 39 —
longtemps ce prêtre émiDent. Il fut, en effet, nommé évèque de
LuQon en 1856, et promu à rarchevèché d*Auch le 20 février
1861.
D'autres diront ses travaux et ses vertus pendant les quinze
années de son épiscopat. J*ai voulu seulement rendre un faible
hommage à la mémoire de ce Prélat tout à la fois si doux et
si bon, si intelligent et si habile, qui fut vicaire général de
notre diocèse pendant 23 ans, et fournir à ceux qui écriront
sa vie des indications qui leur serviront n apprécier son talent,
son caractère et ses œuvres.
FEBVRIER.
EXTRAIT DU Conservateur d'Auch.
Monseigneur Delamare, sa mort, ses funérailles.
Voici la seconde fois, depuis dix ans, que l'Eglise d'Auch
est veuve de son j>remier pasteur. En février i86i, c'était
Mg' de Salins qui descendait dans la tombe ; en juillet«1871,
e'est Mg' Delamare que la mort ravit à notre affection.
Né à Valognes (Manche), le 9 septembre 1800, pendant de
longues années vicaire-général de Coutances, sacré évèque de
Luçon le 20 juillet 1856, Mg' François- Augustin Delamare fut
transféré à l'archevêché d'Anch le 18 mars 186 i. Si je n'avais
le dessein de laisser à quelque autre plume, plus exercée en ce
genre de travail et plus autorisée, la mission pleine de charmes
de raconter tous les détails d'une vie si belle et si pure, fex-
quisserais ici, à grands traits, les œuvres accomplies parmi
nous par le saint pontife que nous pleurons. Je préfère me
borner à cette unique observation : il fallut peu de temps au
nouveau prélat pour conquérir l'amour filial du clergé de son
diocèse, et la tendre vénération des fidèles commis à sa hou-
lette. Et en cela rien qui doive étonner : Mg' Delamare possé-
dait à un degré éminent un ensemble merveilleux de qualités
qui gagnent infailliblement les hommes. C'était une nature à
la vieille marque, comme on disait au xvi^ siècle ; son carac-
tère était simple, loyal, élevé, son àme antique, et cette âme
et ce caractère se réfléchissaient dans tout son extérieur, dans
la douce sérénité de son regard, aussi bien que sur son visage
franchement épanoui. Notre vénéré archevêque apportait
d'ailleurs dans le maniement des affaires ce mélange de
suavité d*aclion et de fermeté inébranlable pour les principes
qui commandent toutes les sympathies.
Mais la qualité maîtresse de Mg' Delamare, celle qui res-
plendissait entre toutes les autres, c'était la bonté. Il n'est per-
sonne aujourd'hui dans la ville archiépiscopale, qui n'entende
ivarler de sa charité, nrodiicue en tous temps certes, mais plus
— 40 —
particalièrement durant les mois si désastreux que nous venons
de traverser. Que de pauvres, en effet, que de malheureux, qae
de familles en détresse ont subsisté, cet hiver, par l'immense pro-
fusion de ses aumônes I Et combien d'actes de chrétienne géné-
rosité conni^ seulement de ceux qui en furent l'objet et de Dieu f
Car notre bien-aimé pasteur était jaloux d'envelopper ses bop-
nes œuvres des voiles du secret, mettant ainsi en pratique le
précepte de l'Evangile : « Qu'il faut laisser la main gauche
ignorer ce que fait la main droite. » Toujours agissante pen-
dant la vie de l'auguste pontife, son évangélique bonté ne se
démentit pas un instant, les derniers jours qu'il a passés sur la
terre. Le grand et le petit Séminaire pourraient, au besoin, en
rendre témoignage, et les pauvres d'Auch aussi ; car, même
sur son lit de mort, notre saint archevêque voulut une der-
nière fois encore laisser se répandre autour de lui son inépui-
sable charité.
C'est le mercredi, 26 juillet, qu'à la suite d'une nouvelle
maladie vainement combattue par la science, Mg' Augustin-
François Delamare rendit son âme à Dieu, muni des sacrements
de la mainte Eglise et consolé par la suprême bénédiction que
lui envoyait de Rome le souverain pontife. Le lendemain,
jeudi, son corps, mis dans un fauteuil et revêtu des habits de
chœur, demeura exposé, toute la journée, dans une chapelle
ardente, aux regards des fidèles qui venaient à l'envi payer au
cher défunt le tribut de leurs larmes et de leurs ferventes
prières. Vers les 8 heures du soir, les vénérables restes du
prélat renfermés dans un cercueil garni de velours violet,
rehaussé des armes d^ Monseigneur, furent établis, entre deux
petits autels, sur un lit funèbre, et dès ce moment, prêtres et
fidèles se succédèrent sans interruption dans la pieuse enceinte,
jusqu'à la cérémonie des funérailles.
C'était mardi matin, à 8 heures trois quarts, le bourdon de
la cathédrale a donné le signal, attristant les airs de ses lugu-
bres tintements. A l'instant, en présence d'un grand concours
de fidèles, des pensions de la ville, des communautés religieu-
ses, de l'Ecole normale, du Lycée, du Petit Séminaire, de
l'élite des officiers de nos régiments, d'un nombreux clergé
régulier et séculier accouru de tous les points du diocèse, des
deux adjoints au maire d'Auch, de la magistrature ayant à sa
tète le Président des assises, spécialement désigné à cet effet
par le Procureur général d'Agen, de M. du Gabé, préfet du
Gers depuis quelques mois à peine et déjà si hautement appré-
cié, et du chapitre métropolitain, Mg' Desprez, archevêque de
Toulouse, prélat officiant, entouré de NN. SS. les évêques de
Tarbes et d'Aire, ce dernier tout exprès venu à la hâte du fond
de la Bretagne, a procédé à la levée du corps dans la cour
d'honneur du palais archiépiscopal. Les prières d'usage récitées
devant le cercueil, le cortège s'est mis en marche.
— 41 —
I^ dépouille mortelle de Mg' Delamare, portée sur les épaU'
les de ses prêtres, a une dernière fois parcouru quelques rues
de la cité au milieu d'une foule immense où Tordre le plus par-
fait n'a cessé de régner, grâce à nos braves soldats du 34* de
ligne. Le deuil était mené par la famille de Monseigneur, ses
trois vicaires capitulaires, et le secrétaire général de Tarche-
véché. Sur les places de la Mairie et de la Cathédrale étaient ran-
gés en très-grand nombre à cheval, et commandés par notre va-
leureux et excellent général de brigade, des cavaliers du V chas-
seurs et du 2* hussards. Arrivé dans la métropole tendue de dra-
peries noires semées des armes de Monseigneur, le cercueil a été
reçu, au centre de l'avant-chœur, sur un modeste catafalque
entouré de lumières, et la messe pontificale a aussitôt com-
mencé. M. Tabbé Barciet, chanoine-archiprètre, a prononcé
Toraison funèbre ; il a eu le talent et le mérite d'intéresser
vivement, pendant trois quarts d'heure, son nombreux et
brillant auditoire, par le simple et touchant récit de la vie du
saint prélat. L'orateur, sur la fin de son discours, a trouvé dans
son âme, toujours ardente, des accents pleins de chaleur qui ont
ému toutes les âmes. La parole de M. le chanoine-archiprètre
avait à peine achevé de se faire entendre, que NN. SS. les évè-
ques d'Aires, de Tai*bes, d'Agen, M. le doyen du chapitre et
Mg' l'archevêque de Toulouse ont fait les cinq absoutes pres'
crites par le cérémonial des évèques. Le cortège s'est remis
ensuite en mouvement pour se diriger vers la crypte où la
sainte dépouille a été déposée. C'est au pied du tombeau de
saint Léothade que repose Mg' Delamaiy.
Et maintenant, ô vénéré Père que nous pleurons tous, nous
aVons la douce et intime conviction que le divin Sauveur vous
a ouvert les portes de son éternel sanctuaire. Si cependant,
car il est difficile de traverser l'atmosphère du monde sans
recueillir au moins quelques atomes de poussière, si l'œuvre
de miséricorde n'était point accomplie en vous, nous prierons
le Christ Rédempteur de vous appeler au plus tôt près de lui
où vous attend la couronne qu'ont méritée vos vertus. Quant
à nous, vos fils bien-aimés, nous viendrons souvent nous age-
nouiller près do vos saintes reliques, et repassant en nos cœurs
votre vie de prêtre et de pontife, nous apprendrons de vous
à bien vivre et à bien mourir.
Labbé P. Labroouil
— « —
LE DOCTEUR GODEY
L'éditear de V Annuaire de la Manche tii marier le père du
docteur Qodey, le 15 août 1812. Napoléon I*', qui faisait tuer
tant d'hommes, tenait à repeupler son empire, et, pour favo-
riser les mariages, il donnait, le jour de sa fête, à des soldats
libérés une somme de 600 francs, comme frais de premier
établissement. Je vois encore, après soixante ans, M. Godey et
sa fiancée, aller à l'autel pendant une messe de midi à laquelle
assistaient toutes les autorités. Je les vois encore descendre
radieux les marches de Notre-Dame de Saint-Lo pendant que
les tambours battaient aux champs et que la musique militaire
faisait retentir de patriotiques fanfares.
De ce mariage célébré avec tant de pompe le jour de l'As-
somption, naquit le docteur Godey, à la Notre-Dame de sep-
tembre Tannée suivante. Vingt ans après, il faisait sous moi
sa rhétorique au collège de Saint-Lo, et bientôt, devenu prin-
cipal du collège de Falaise, je le sauvais de la conscription en
l'appelant à d'humbles fonctions dans mon établissement. Il y
fut mon commensal de 1833 à 1838. Là je fus témoin des pro-
grès de son intelligence et du rapide développement de toutes
ses aptitudes. Aussi n'ai-je pas élé surprb de le voir surmonter
tous les obstacles pour se faire une p9sition indépendante, et
conquérir à la fois cet]^ position et l'estime des savants qui lui
doivent plus d'une découverte.
Incompétent pour apprécier les travaux du docteur Godey,
je laisse le soin de le faire à un juge excellent, M. Morière,
professeur à la Faculté des sciences de Caen et secrétaire de
la Société Linnéenne de Normandie. Voici le discours qu'il a
prononcé, à Balleroy, le 47 février 1873, sur la tombe de
notre ami : .
« Messieurs,
» La Société Linnéenne de Normandie est bien cruellement
éprouvée depuis quelque temps, et Dieu, dans des desseins im-
pénétrables, s'est plu à fripper ceux de nos Collègues qui nous
étaient les plus cbers ! René Lenormand et Alphonse de
Brébisson, deux illustrations de notre Compagnie, ont disparu
à quelques mois de distance ; en novembre dernier, le docteur
Léon Liégard était enlevé dans toute la maturité de l'âge à ses
affections de famille et à* l'école de Médecine dont il était un
des piofesseurs les plus distingués ; et aujourd'hui nous voilà
réunis de nouveau pour rendre les derniers devoirs au docteur
Godey, ravi d'une façon si rapide à une épouse et à des enfants
— « —
qu'il chérissait, — à la science, dont il était Tnn des plus
dignes représentants.
» Louis-Luc Godey naquit à Saint-Lo, le 8 septembre
4843. 11 eut pour père un brave soldat qui lui légua le plus
précieux des biens dont on puisse doter un enfant : une solide
instruction A peine le jeune Godey eut-il terminé ses étu-
des au collège de Saint-Lo, que son professeur de rhétorique,
M. Travers, qui venait d'être appelé à diriger le coUége de
Falaise, s'empressa d'attacher à cet établissement un élève
chez lequel il avait constaté une intelligence remarquable et
une aptitude prononcée pour l'enseignement. Godey fut d'a-
bord appelé à diriger l'école primaire supérieure, et une mé-
daille d'argent vint récompenser le zèle du jeune professeur et
les résultats qu'il avait obtenus. — 11 s'acquitta également
avec le plus grand succès des diverses classes qui lui furent
confiées. — Godey aurait réussi, nous disait encore hier son
ancien principal, n'importe à la tète de quelle classe on l'eût
placé : langues anciennes, littérature, histoire, géographie,
dessin, musique, etc., rien ne lui était inconnu (i); il savait
toujours se mettre au niveau de la tâche qu'il avait à remplir
et souvent il le dépassait. Ce fut dès la première de ces quel-
ques années rx)nsacrées au professorat que MM. de Brébiss^n
et Godey, deux natures excellentes, si bien faites pour s'en-
tendre, se lièrent d'une étroite amitié qui a duré jusqu'à la
mort. La botanique était une véritable passion chez l'un et
chez l'autre, ils faisaient ensemble de fréquentes excursions
qui étaient toujours profitables à la science. Les algues d'eau
douce, qui n'étaient encore que peu connues en France, furent
plus particulièrement recherchées par eux ; et on peut dire
qu'ils jetèrent les bases de l'étude de ces charmants végétaux
en Normandie. Godey aspirait à une liberté plus complète que
celle qu'il trouvait dans le professorat dont les occupations
trop multipliées enlevaient à sa science favorite le temps qu'il
eût voulu lui consacrer, — et il avait prouvé que la botanique
était sa véritable voie. — Son parti fut bien vite arrêté ; il
quitta Falaise pour aller à Paris suivre les cours de la Faculté
de médecine ; et grâces à un travail opiniâtre et en s'imposant
de sévères économies, Godey parvint à conquérir le diplôme
de docteur en médecine, qui lui assurait une honnête aisance
en lui donnant le droit d'exercer une des plus nobles profes-
sions qui existent. Le docteur Godey vint se fixer d'abord à
Saint-Lo, sa ville natale, en 1848, et il y fût probablement
resté si des circonstances particulières ne l'eussent appelé à
Balleroy où il ne tarda pas à être apprécié. Balleroy est un
(i) II faisait même avec talent des vers de circonstance.
— M —
de M
ks
loinslairts fs'd
éCaiton deseolk^iicslespbBaaniBs
de U Sociélé LÎBBécaDe cl qatéam le» aôMC» p«blM|ii» U
sat toijoufs ialéreser iimtiil ses atliteiAw Ces! «mî qu'à
la séance teooe à Vire ca jaiiJet 1866, U lat ane étaée sur les
AgaricÎBées da Calvados, ■■ inM|iiiH«<» et dmwm coloriés
tfê»-reaiarqaables, icpréseataDt ks priodpales espèces, el
qa'Q avait hii^mêiBe eiécatés. Les chaaiprooDS qai compo-
seot la faste salle des Agaricingcs ont lait pendant piasienn
années l'objet de ses étodes de prédilectîon et hii ont offert
pittsieors espèces nooTelles, rares oa pen coonoes. Ce travail
da docteur Goder dénote à la fois on habile artiste et on bota-
niste scmpoleox. En 1868, il nous commnnîqaait à Alençoo
des obsenrations remarquables sor les Lichens de la Normandie
et il fsisait connaitre plusieurs Lichens noareaax ponr la flore
européenne. A la séance pobUqne de juillet 1870, à Valognes,
il plantait d'une main ferme les jalons d'nne flore mycologique
normande, et nul pins qne Ini n'était capable d'exécuter sette
partie de la flore cryptogamique de notre proTÛKe qu'il avait
commencée et qne la mort ne lui a pas permis d'acherer. Dans
one autre circonstance, il nous entretenait de cas tératologî-
qnes, qne certaines plantes loi avaient offerts et qui lui ser-
vaient à mieux éclairer quelque partie encore obscure de
l'organogénie végétale. A la séance de norembre dernier, il
fut lu encore une note du docteur Godey sur une espèce non-
Telle d'un genre d'OmbelL'feris Doué d'une énergie peu com-
mune, le docteur Godey a lutté longtemps contre le mal qui
vient de l'emporter, et ses dernières pensées ont été pour sa
famille et pour la science qui avait &it le charme de toute sa
▼ie. 11 a disposé de ses collections et surtout de son grand tra-
vail iconographique sur les Agaricinées en faveur de la ville de
Caen. Voici, en effet, les quelqiies lignes que le docteur Godey
a écrites 5 heures avant sa mort : « Je lègue au musée botani-
que de la ville de Caen ma collection iconographique de cham-
pignons, renfermant tous mes propres dessins et un grand
nombre de copies de Balliard, Schœffer, Sowerby, etc., pour
avoir mon humble place de botaniste normand auprès de mes
anciens amis René Lenormand et de Brébisson. » Le legs
— 45 —
du docteur Godey sera accueilli avec gratitude par la ville de
Caen et par la Faculté des sciences. Qu'il soit permis au pro*
fesseur de botanique de prendre, dans cette circonstance solen-
nelle, l'engagement de veiller avec sollicitude sur cette collection ,
et de la faire servir, suivant le vœu du donateur, à provoquer
chez les jeunes botanistes le goût des études mycologiques. Il
est superflu de faire ici, devant une population au milieu de
laquelle il a vécu pendant 20 années, l'éloge du médecin et de
l'administrateur. Tout le monde ici sait combien était porté
loin le dévouement du médecin ; — combien le magistrat était
heureux de pouvoir rendre service ; — combien la compassion
de ce noble cœur était grande pour les misères humaines. Les
malheureux qui venaient le consulter, ou qu'il allait visiter,
n'avaient pas besoin de faire à sa charité un appel qui était
toujours prévetoù. La réunion considérable de personnes de
tout rang et de tout âge qui a tenu à donner aujourd'hui au
docteur Godey une dernière marque de sympathie et à lui
6idresser ié suprême adieu ; — cette tristesse répandue sur
tous les visages ; — n'est-ce pas là le plus grand éloge que l'on
puisse faire de l'homme public et de l'homme privé ?
» Le regret le plus vif du docteur Godey n'a pas été de
quitter la vie, mais de se séparer des chers objets de son afifëc-
tion. Il sentait que la présence du père de famille était encore
nécessaire au bonheur de ses enfants ; — et les derniers mots
qu'il ait tracés ont été pour recommander son fils à un ami
dévoué qui n'oubliera pas ce vœu d'un mourant. A ses det-
liiers moments, le docteur Godey a puisé dans la religion cette
douce tranquillité d'àme et cette résignation chrétiemûfe avec
lesquelles il a paru s'endormir en passant du temps à TEtèrâité.
» Adieu, excellent confrère et ami, caractère franc et loyal,
cœar droit cl généreux ; tes vettus privées perpétueront te
mémoire dans le souvenir de tes amis, en même temps que la
science se {îlaira à enregistrer les services que tu loi as rendus.
n Au nom de la Société Linnéenne de Normandie^ de fci
Fbcdlté des ^i^nces et de la ville de Gaeu, je t'adrésisé ttu
dernier adieu f
— 46 —
GÉHYN VÉRUSMOR (*).
Géhyn (Alexis), géoéralement connu sous le pseudonyme de
Vérusmor, naquit le 19 janvier 4806, à Ventron (Vosges),
d'une famille originaire de la Suisse.
Dès son enfance, il montra des aptitudes précoces qui le
firent remarquer par un général en retraite, à la bienveiUance
duquel il fut redevable d'une excellente instruction primaire ;
mais il ne fit pas ses humanités, et, comme bien d'autres, il
eut le regret de n'avoir pas été à même de fortifier son intelli-
gence dans les beautés des langues grecque et latine, ces
deux grandes sources de l'esprit humain^.
Après avoir fait quelques excursions sur les frontières de
Suisse, il s'engagea, à Cherbourg, dans l'artillerie de marine,
le 2 octobre 1825.
Devenu fourrier, au bout de quelques mois de service, il
fut bientôt nommé greffier du conseil de guerre, et il en
exerça les fonctions pendant quelques années.
Sur ces entrefaites, il passait ses loisirs dans la lecture des
meilleurs ouvrages de science, d'histoire et de littérature.
Doué d'une mémoire remarquable, dans laquelle se grou-
paient, avec une admirable facilité, les dates et les chiffres, il
ne tarda pas à s'assimiler des connaissances nombreuses et
variées.
Il fit une étude spéciale de la Révolution, du Consulat, de
l'Empire. Il avait une prédilection particulière pour cette pé-
riode, et il s'était attaché à la classer dans sa pensée par ordre
chronologique.
Chaque jour, il allait bouquiner chez les libraires, chez les
étalagistes, chez les fripiers : il épiait l'occasion d'y trouver
des livres, et les achetait immédiatement lorsqu'ils étaient à
sa convenance. Par ce moyen, il parvint à se former une col-
lection de plus de mille volumes.
Promu au grade de sergent-major, avec la perspective de
devenir sous-lieutenant, Vérusmor avait déjà perdu les illu-
sions qu'il s'était formées sur la carrière militaire ; il prit son
congé.
Bientôt après il contracta mariage avec une jeune personne
(i) M. Géhyn, si conDu lous le nom de Vérusmor, n'est pas né dans
notre département ; mais il y a passé sa vie presque toat entière, il a
consacré sa plume à le faire connaître, il nous a donné beaucoup d'arti-
cles pour notre Annuaire et pour d'autres publications. A titre de recon-
naissance, nous donnons ici sa biographie, par un de ses anciens coUabo-
rateors, M. Digard (de Lonsta).
— 41 —
d'un caractère aimable et d'un esprit cultiTé, appartenant à
une ancienne et honorable &mille de Cherbourg.
Port militaire, préfecture maritime, siège d'un tribunal civil,
Cherbourg n'avait, en fS33, qu'une simple feuille d'annonces.
Des journaux s'érigeaient dans toutes les villes importantes.
Nos concitoyens ne voulurent pas rester en arrière. MM. de
Berruyer, homme de lettres ; Ragonde, professeur au collège;
Boulanger, imprimeur -libraire, fondèrent le Journal de
Cherbourg.
Vérusmor entra dans la collaboration de cette feuille jus-
qu'au mois de septembre 1837.
Lié d'amitié avec Ragonde, fortement organisés l'un et
l'autre pour le travail de l'érudition, ils publièrent en commun
l'histoire manuscrite de la ville de Cherbourg, par Voisin-la-
Hougue
Cette histoire finissait en 4728. Elle fut continuée par
Vérusmor jusq'à 4833, et parut la même année, sous format
in-S"* de près de 400 pages.
La publication de ce livre fit ressortir une chose assez
singulière.
Madame Retau-Dufresne, en 1760, avait fait imprimer, à
Paris, une histoire de Cherbourg, signée de son nom. Elle en
avait adressé deux exemplaires a& maire et aux échevins de
la ville, qui lui répondirent par des remerciments et des féli-
citations. L'ouvrage fut mis en vente à Valogoes, et Madame
Retau-Dufresne fut reconnue pour être le premier historien
de Cherbourg.
Plus tard, lorsque les éditeurs de Voisin-la-Houg^e vinrent
à comparer le manuscrit autographe avec l'histoire de Madame
Retau-Dufresne, ils furent frappés de la ressemblance qui exis-
tait entre ces deux documents.
Des phrases, des alinéas tout entiers attestaient un plagiat
qu'on ne s'était même pas donné la peine de déguiser, et dont
on peut encore se rendre compte par la confrontation des tex-
tes. Aussi, les éditeurs se crurent-ils obligés de mentionner
dans la préface dont ils ont fait précéder l'histoire de Voisin-
la-Hougue, qu'elle avait été copiée et falsifiée par Madame
Retau'-Dufresne.
Cette falsification est d'autant plus regrettable que Madame
Retau-Dufresne n'était pas sans mérite. Elle s'occupait d'études
sérieuses, et, 17 ans après la publication de son livre, on la
retrouve, présentant à l'académie de Rouen un mémoire inti-
tulé : Recherches chronologiques et généalogiques sur l'his^
toire des Gaulois-Germains.
A cette époque, Vérusmor avait déjà fait connaître plusieurs
personnages de Cherbourg, dont les noms semblent avoir été
momentanément oubliés.
De ce nombre sont :
— m —
Dearoehea^Orâsge^ ancien gouTeraeur des InTalides ;
Gilles Lehédoifl, amiral du Brésil ;
Le Poitteyin de Beuieyille, décédé à Marseille^ en 4778,
ayec la réputation du plus savant hydrographe de France ;
Claude Lecapelain, docteur en Sorhonne, titulaire de la
chaire d'hébreu de TUniversité de Paris, auteur d'un livre inti-
tulé : Mare rabbinicum, où il établit que les rabbins ont
altéré le Talmud.
La Gazette de Cherbourg, laquelle prit bientôt après lé titre
de Phare de la Manche, avait été créée vers la fin de 1837 par
une société qui désirait en faire l'écho des annonces judiciai-
res. Vérusmor fut investi des fonctions de rédacteur en chef
de ce journal, et les exerça sans interruption jusqu'au iA mars
1869.
Durant cette lougue période, il contribua au succès et à la
prospérité de cette feuille, parla modération de ses sentiments
politiques, par le classement et l'intelligente distribution des
articles, par l'attention qu'il apportait à soigner la forme t3rpo*
graphiqu^, par le choix judicieux du feuilleton et des variétés
Uttéraires.
ËD dehors de la pcditique proprement dite, il parsemait les
pages de son journal de morceaux d'histoire, de science, de
Uttérature, toigours marqués au coin de l'intérêt et de
TactuaUté.
Yérusmor brillait surtent dans les notices biographiques. Ce
genre, qui exige de la précision, de l'exactitude, une trame
délicate et serrée, était le champ où son talent s'exerçait avec
le pins de souplesse et de vigueur. -
Dans ses biographies, il a pratiqué l'art de peindre et de
rêssum^êt ses héros trait pour tirait.
Ses travaux intitulés : De la marine tnilitàire sur les côtes
du département de là iîanche sous le Consulat et t Empire
lui ont valu des félicitations méritées.
M. Edouard Frère, dans son Manuel du Biographe, appelle
Vérusmor l'historiographe de la marine normande.
Cherbourg à quatre époques réclame ici une mention hono-
rable. C'est un des meilleurs résumés qui soient sortis de la
plume de Vérusmor. Ce tableau présente en raccourci, d'une
manière saillante, la physionomie de notre ville en 1657-1758-
1786-1828.
Nous ne nous étendrons pas davantage sur les productions
dé Vérusmor. Elles sont trop nombreuses et trop diverses.
Pour s'en donner un aperçu, il faudrait parcourir la collection
du Phare 4e la Manche et une partie de celle du Journal de
Gherbawrg. Dans ces recueils nous avoçs compté plus de 300
articles revêtus de la signature de Vérusmor. Ces articles sont
extraits des mœurs, des coutumes, des inventions, des déeou-
— -49 —
vertes, et se rattachent toujours par quelque côté à Thistoire
générale.
Indépendamment des biographies dont nous avons déjà
parlé, Vérusmor en a écrit un grand nombre d'autres. 11 s'est
plu à faire ressortir tout particulièrement les gloires de Cher-
bourg et de son arrondissement.
Les héros de l'époque impériale, au nombre desquels figu-
rent les Troude, les Jouan, les Briqueville, les Meslin, les
Lemarois, les Chauffard, ont reçu de lui le tribut d'éloges et
d'admiration dont ils étaient dignes. On eût dit, en voyant son
zèle à retracer les campagnes et les brillants foits d'armes de
nos concitoyens, qu'il goûtait une satisfaction personnelle à
émailler d'étoiles le firmament militaire de notre contrée.
Quoiqu'il n'eût pas été initié aux beautés des littératures
anciennes, que l'on regarde à juste titre comme les formes les
plus parfaites du langage humain, il avait le goût naturel du
beau. Les grandes pensées et les grands sentiments, noblement
exprimé?, remuaient son âme, et il ne lui a manqué pour
admirer les Grecs et les Romains que de connaître leurs pro-
pres écrits.
Il avait formé lui-même son style. Sa diction était pure,
claire, correcte, châtiée. S'il n'avait pas toujours l'ampleur et
l'abondance nécessaires dans certains développements, il ne
laissait du moins rien à désirer sous le rapport de la netteté et
de la concision.
Ce qui lui fait le plus d'honneur, c'est d'avoir tenu la plume,
soutenu des polémiques sérieuses, Mt marcher son journal
pendant 33 ans, sans avoir été préparé à cette longue lutte par
des études classiques. Il a trouvé toutes les ressources dont il
avait besoin dans sa patience, dans son travail, dans sa mé-
noioire, dans son érudition. Il a été, en un mot, le seul artisan
de ses œuvres.
Vérusmor a publié VÀtmuaire de Cherbourg, année 1837,
un volume in-i8. Il a écrit dans V Annuaire de la Manche,
dans la Bévue anglo-française de Poitiers, et notamment dans
la France maritime.
Il était membre des sociétés académiques de Cherbourg, de
Falaise, de Caen, de la société d'émulation des Vosges, des
sciences et belles-lettres de «Nancy, du cercle philotechnique
de Francfort et de l'institut de Zurick.
Vers la fin de 1869, Vérusmor quitta Cherbourg pour retour-
ner dans son pays natal. Les sympathies de la population au
milieu de laquelle il vivait depuis si longtemps le suivirent
dans sa retraite ; mais il nô lui fut pas donné de jouir longue-
ment des douceurs du repos. Les douleurs physiques et les
souffi^ances morales mirent un terme à son existence. Il mou-
rut à Comimont (Vosges), le 4 août 1873, dans la 67* année
de son âge. Digarb (de Lousta).
4
— 50 —
MÉLANGES.
r
iivsxRUGXioiv priiml%.ire:.
CAISSE DES ÉCOLES.
Le département du Calvados possédait naguère un préfet,
M. Ferrand, animé du zèle le plus actif et le plus louable pour
rinstruction primaire. Il avait choisi les membres des déléga-
tions cantonales parmi les notables les plus propres à le secon-
der ; il les avait choisis loyalement, avec indépendance, sans
acception d'opinion. 11 avait institué des réunions des délégués
de chaque commune dans chaque canton et des délégués de
chaque canton dans chaque chef-lieu d'arrondissement.
M. Ferrand présidait les grandes réunions de Caen, et ouvrait
chaque séance par un discours écrit. Des hommes de mérite
y parlaient avec autorité sur des sujets spéciaux, très-instruc-
tifs pour l'auditoire composé, outre les délégués, d'instituteurs
et d'institutrices de la ville, des bourgs et des communes
rurales. Suivant un tel exemple, des délégués traitaient à leur
tour d'importantes matières dans les réunions cantonales.
Témoin le morceau suivant, lu par M. le duc d'Harcourt de-
vant ses Collègues de la délégation du canton de Thury-
Harcourt, arrondissement de Falaise, le 12 novembre 1874.
Messœurs,
L'opinion publique, dans le département, s^est beaucoup
préoccupée depuis quelque temps, du problème de l'extinction
de la mendicité. Si cette grande question, que le Conseil géné-
ral a examinée dernièrement, ne peut, à raison même de sa
grandeur, entrer dans le cadre de nos travaux, il en est cepen-
dant une partie, que nous pouvons retenir, parce qu'elle con-
cerne aussi bien l'instruction publique que l'administration et
la police ; je veux parler de la mendicité des enfants. Pour
eux, en effet, la mendicité est la négation de toute instruction,
aussi bien que de toute éducation. Est-il .rien de plus affligeant
que le spectacle de ces enfants qui, à l'âge où les habitudes
de la vie entière se prennent, où leur àme serait si tendre aux
bonnes impressions, errent oisifs sur nos routes, débitant à
chaque passant quelque mensonge, s'enhardissant jusqu'à
— 51 —
reSronterie, apprenant ainsi à la fois la paresse, l'impudence,
la fourberie? Que de maux évités pour l'avenir, si Ton pouvait
renvoyer ces malheureux à l'école ! — Serait-il possible, par
quelque ensemble de mesures prévoyantes el charitables, d'ob-
tenir ce résultat ? Je le crois, et je voudrais vous soumettre à
ce sujet quelques réflexions.
Quand on cherche à résoudre ce prol)lème, le premier
moyen qui se présente à l'esprit, c'est l'emploi de l'autorité.
La loi déjà, armée de peines plus ou moins sévères, par une
prescription générale, défend de mendier. On ajouterait une
loi nouvelle pour rendre l'école obligatoire ; double contrainte
dont l'efficacité ne parait pas contestable à certains esprits.
Mais, Messieurs, à mon humble avis, ce n'est pas là une solu*
tion : la mendicité est défendue pour les enfants déjà, comme
pour les hommes faits, et cette défense, vous le savez, n'em-
pêche pas le mal ; je ne m'arrête pas à vous en développer les
raisons, vous les connaissez. Croit-on qu'un autre article de
loi réussira mieux et contraindra les enfants à fréquenter
l'école, si ces malheureux ne peuvent attendre que de l'au-
mône du passant leur pain, non du lendemain, mais du jour
même? On peut se faire des illusions à cet égard, quand on
vit loin de ces misères ! Vous tous, Messieurs, qui les connais-
sez pour les voir de près, qui les secourez sans doute d'une
main généreuse, vous ne partagerez pas des illusions que j'ose
dire stériles. Non, certes, aucune loi ne pourra asseoir de force
sur les bancs de l'école l'enfant qui n'aura pas mangé ; aucun
gendarme n'y pourra réussir.
Je ne condamne pas ici l'opinion de ceux qui voudraient
voir inscrire dans nos lois l'obligation de l'école ; certaines
raisons d'ordre moral peuvent être invoquées ; on peut de
plus vouloir que l'autorité soit armée contre l'incurie, contre
la négligence de certains parents ; mais en laissant de côté
cette grande question de l'instruction obligatoire, on peut
affirmer que l'obligation légale seule ne suffira pas. Tant que
les parents pourront alléguer une impossibité matérielle, la
contrainte ne pourra être employée, et une loi de rigueur ne
sera qu'une parole retentissante.
L'obstacle habituel, qui ferme à-certains enfants l'accès de
l'école, c'est la misère de leurs familles. On pourra peut-être
' en citer quelqu'une où, par l'eflfët seul d'une coupable insou-
ciance, les enfants ne seraient pas envoyés à la classe. C'est,
Dieu merci, une bien rare exception, et l'expérience est là
pour dire que ceux qui ne reçoivent pas d'instruction appar-
tiennent, pour la majorité, pour l'immense majorité, à des
familles pauvres, sinon indigentes. Voici la veuve d'un jour-
nalier dont le salaire, quand elle peut avoir un salaire, est
insuôisant pour nourrir les siens ; si la charité ne vient pas
au-devant d'elle, si elle voit ses enfants souffrir sous ses yeux,
i
— 52 —
et qu'elle les envoie tendre la main, implorer des passants on
morceau de pain, qui ne la plaindra d'abord avant de la
blâmer ? Voilà des enfants qui n'iront pas à l'école.
A côté de cette misère, conséquence de la destinée humaine,
il en est une autre, plus invétérée, plus difficile à guérir, c'est
celle qui est la conséquence du vice et de la débauche. Celle-ci,
malheureusement, est bien plus cruelle, car elle a plus que
toute autre le triste privilège de l'hérédité. Gomment, en effet,
espérer qu'à côté d'un père, ivrogne et libertin, un fils acquière
jamais les qualités de l'honnête homme ! Il sera envoyé cha-
que jour sur les chemins pour y mendier la nourriture que ce
père dégradé est incapable de lui fournir. Voilà encore un en-
fant qui n'ira pas à l'école.
Vous avez connu tous, Messieurs, de pareilles misères;
mais, sans descendre aussi bas, combien de familles pour les-
quelles l'école, même gratuite, est une trop lourde charge ! il
faut payer le papier, il faut payer les livres, il faut des vête-
ments décents, U faut des chaussures pour se rendre à la classe,
et les ressources manquent! Voilà encore des enfants qui
n'iront pas à l'école.
Quelle que soit l'origine de la misère des parents, si on pou-
vait les relever, les enfants seraient les premiers à profiter du
bienfait ; mais devant l'impuissance de toute société humaine
à supprimer absolument la misère, surtout quand elle a son
origine dans le vice, il la faut combattre dans ses effets les
plus cruels, il faut au moins travailler pour qu'elle ne se trans-
mette pas comme un héritage fatal, pour qu'elle ne prive pas
les jeunes générations de ce premier enseignement, de cette
première éducation dont rien dans l'existence entière ne peut
combler le vide. C'est le but, Messieurs, de la Caisse des Eco-
les ; elle distribuera à l'école même des secours, dont profite-
ront les enfants des familles pauvres.
Depuis bien des années, des associations charitables se sont
formées à Paris avec cette intention. La plus ancienne fut fon-
dée en 1849, dans l'ancien 3* arrondissement, par M. Barres-
vill, délégué pour l'instruction primaire,commerçant du quar-
tier. Les bienfaits de ces sortes d'institutions n'ont pas tardé à
être connus et quelque^ années plus tard, M. Duruy, ministre
de l'Instruction publique, chercha à les généraliser par cer-
tains encouragements, lorsqu'il présenta sa loi sur l'instruction
primaire en mai 1865. Un article fut consacré aux Caisses des
Ecoles, c'est la première fois, je crois, qu'il en fut parlé offi-
ciellement. Cette loi fut l'objet de beaucoup de pourparlers,
elle resta deux abs en élaboration devant les Chambres et ne
fut adoptée que le 10 avril 1867; mais l'article primitif du
Gouvernement relatif à la Caisse des Ecoles fut adopté sans
modification importante. Le législateur ne pouvait créer de
toutes pièces dans les 36p000 communes de France une insti-
— 53 —
tfitioD charitable ; il ne pouvait que tendre la main à l'initia-
tive privée. Ce fut la pensée de Tarticle 15. Comme cet article,
perdu au milieu de l'immensité de notre législation, n'est
peut-être pas présent à la mémoire de tous, je vous demande
la permission de vous en donner lecture :
Ix»l du lO avril ISOT.
«c Art. 15. — Une délibération du Conseil municipal, ap-
» prouvée par le Préfet, peut créer dans toute commune, une
» caisse des écoles destinée à encourager et à faciliter la fré-
» quentation de l'école, par des récompenses aux élèves assi-
» dus, et par des secours aux élèves indigents.
» Le revenu de la Caisse se compose de cotisations volon-
» taires, et de subventions de la commune, du département
» ou de l'Etat. Elle peut recevoir avec l'autorisation des Pré-
» fets, des dons et des legs.
» Plusieurs communes peuvent être autorisées à se réunir
» pour la formation et l'entretien de cette caisse.
» Le service de la caisse des écoles est fait gratuitement par
» le percepteur. »
Si ces caisses des écoles ne sont pas encore trè^-nombreuses
dans le département, je me hâte de dire que, dans bien des
communes, la charité privée, sans rien demander à la loi, sans
aucun lien administratif, a atteint le but que se proposait le
législateur. Je vous citerai la commune de Villerville ; là une
institution non ofQcielle fonctionne depuis plusieurs années,
sous le titre de Bureau scolaire ; elle est due à l'initiative d'un
homme de bien, du maire, M. Dumont, dont le zèle a su inté-
resser à l'œuvre de nombreux souscripteurs. La charité pri-
vée en fait tous les frais. Le Bureau scolaire achète les four-
nitures classiques en gros et les distribue à ceux qui en ont
besoin ; il paye les rétributions scolaires de certains enfants,
des nouveaux venus, par exemple, de manière qu'aucun
enfant ne reste éloigné de l'école, il paye quelques vête-
ments pour la première communion, achète certains objets
nécessaires à l'enseignement ou aux récompenses méritées. La
dépense annuelle n'atteint pas 600 fr. pour deux classes qui
renferment 180 à 200 enfanù. D'après les renseignements que
je dois à l'obligeance de M. Dumont, cette dépense, qui corres-
pond à environ 2 fr. 50 par enfant, suffit pour répandre l'ai-
sance dans des écoles jusqu'alors dépourvues de tout.
Dans une commune rurale de l'arrondissement, la commune
de Croisilles, la charité a pris une autre forme ; sur l'invitation
du maire et du curé, quelques habitants se sont entendus pour
nourrir à l'école même certains enfants qui ne pouvaient
attendre que de la charité du public leurs moyens d'existence;
quelques-uns ont donné de l'argent, d'autres des vivres en
— 54 —
nature, des fruits, du cidre, des légumes. Il est inutile d'ajou-
ter qu'il n'est plus un seul enfant de la commune qui mendie.
A Agy, près de Bayeux, fonctionne une Caisse des Ecoles
légalement établie aujourd'hui et qui a eu un semblable com-
mencement ; je vous demande la permission de vous citer quel-
ques passages d'une lettre du maire de cette commune :
u A l'approche de l'hiver de 187i, l'instituteur touché de la
)) misère des enfants de certaines familles excessivement
» malheureuses, et cherchant à empêcher le vagabondage de
» ces enfants, en les attirant à l'école, ouvrit une souscription ,
» dans la commune, et s'adressa aux personnes charitables
» qu'il connaissait, afin de pouvoir, pendant l'hiver, nourrir
» ces enfants à l'école. Son œuvre fut bien comprise, car à sa
» première démarche, il reçut une somme de 145 fr. ; plu-
0 sieurs fermiers donnèrent, les uns du cidre, les autres des
D pommes de terre, des pois, etc.
» Avec ces diverses res'ources, l'instituteur donna à dîner
» chez lui à 13 enfants pauvres pendant 3 mois et demi.
» Ce fut le début ; l'hiver suivant, encouragé comme il l'a-
w vait été et toujours de sa propre initiative, il recommença sa
» quête à domicile ; il réussit comme la première fois, mais de
» plus il reçut une subvention du département qui lui permit
» d'élargir son œuvre : il donna alors aux enfants pauvres les
» plus assidus, des livres, des cahiers... L'année dernière 14
» enfants ont été nourris à l'école 4 mois de l'hiver et ont reçu
» les fournitures d'école nécessaires moyennant assiduité
» Le Conseil municipal voyant les résultats obtenus par l'ini-
» tiative de l'instituteur a, par une délibération prise en octo-
» bre 1873, institué régulièrement la Caisse des Ecoles et lui a
)) donné des statuts
» Depuis sa fondation elle a toujours progressé : ses recettes
» pour l'année qui vient de finir ont dépassé 300 francs. . . »
Voilà, Messieurs, des exemples à propager, et il en est sans
doute bien d'autres que l'on pourrait citer, si l'on connaissait
toutes les bonnes actions; ils montrent la charité et le zile
sous des formes diverses, atteignant le même résultat, à savoir
la fréquentation de l'école par tous les enfants et comme con-
séquence la suppression absolue de la mendicité des enfants.
Faut-il recommander une de ces formes à l'exclusion d'une
autre? Jo m'en garderais bien ; c'est aux hommes qui se dé-
vouent à de pareils œuvres de voir quel est le meilleur remède
aux maux dont ils sont les témoins. Ici, il suffit de quelques
dons, de quelques encouragements ; là, il faut plus, il faut la
nourriture si on veut couper court au vagabondage. Le moyen
le plus coûteux, mais le plus sûr, c'est évidemment le repas
donné à l'école même. Il est en effet des familles si pauvres,
si misérables, que la gratuité des fournitures classiques n'est
— 55 —
pour elles d'aucune valeur. Quand des parents veulent avant
tout se débarrasser de la charge des enfants, quand il en
est dont l'àme est fermée, par des habitudes vicieuses, à toute
pensée d'avenir, à tout sentiment élevé, ce ne sont point quel-
ques feuilles de papier, quelques menus objets d'instruction
qui auront pour eux un grand attrait, il faut plus pour les ten-
ter, U faut des aliments. Nulle charité ne réussit plus sûrement,
elle attire invinciblement l'enfant à l'école et ôte tout prétexte
à la mendicité.
J'ai vu de malheureux petits enfants, nés de parents dans le
dernier degré de l'abjection do la misère et que ceux-ci en-
voyaient mendier pour n'avoir pas à les nourrir. Ni menaces
ni exhortations n'y faisaient. L'argent donné aux parents allait
droit au cabaret. Un jour, on eut l'idée de promettre aux en-
fants la soupe à l'école, une bonne soupe chaude, ce que les
malheureux, hélas ! ne trouvaient pas tous les jours. Dès le
lendemain, ils étaient exacts à l'école et leur exactitude ne
s'est point démentie.
Et maintenant, où trouvera-t-on des ressources ? d'où vien-
dra l'argent? On peut sans doute compter sur des subventions
officielles ; mais la véritable source de richesse pour une pa-
reille œuvre, c'est la charité privée.
Pour estimer cette dépense, j'ai pris des renseignements
dans une commune rurale, où l'on nourrit ainsi des enfants
indigents ; on leur donne chaque jour de classe, au milieu du
jour, une portion de viande ou de lard avec quelques légumes,
plus tard un très-frugal goûter ; le prix moyen s'élève à 5 fr.
environ par enfant et par mois, soit 50 fr. pour les dix mois
d'une année scolaire.
Cette somme parait sans doute considérable, eu égard au
nombre des pauvres ; mais en réalité elle est dès aujourd'hui
dépensée par d'autres que par ces pauvres, peut-être même
la dépense est-elle beaucoup plus grande ; en effet, ces enfants
que noug voudrions voir nourris à l'école ne sont- ils pas nour-
ris par les aumônes données à droite et à gauche ? Ils vont ra-
massant quelques sous sur les chemins, réclamant quelque
morceau de pain dans chaque maison et leur demande n'est
guère rebutée; de quoi donc s'agit-il? non de donner ime
somme nouvelle, mais de mieux donner ce qu'on donne. Les
enfants trouvent chez nous ce qui leur est nécessaire, en men-
diant ; faisons en sorte qu'ils le trouvent sans mendier. On
mettra dans une seule bourse ces sous qui, donnés aujourd'hui
à toutes les portes, sont une récompense pour le vagabondage;
ils seront une récompense pour le travail, quand ils seront
portés à la Caisse de l'école.
Et qu'on ne dise pas que l'argent est difficile à trouver pour
de pareilles œuvres ; ce serait calomnier notre pays ; car la gé-
oérosité est toujours une qualité nationale sur le sol de la
i
— 56 —
France et les demandes des malheureux n'y sont guère dé-
daignées.
Ce n'est pas l'argent qui manque pour les pauvre?, Savei-
vous, Messieurs, ce qui nous manque ? Ce sont des hommes
qui veuillent se donner de la peine, du tracas pour le recueillir
et le bien employer. Ces petites sommes qui sont données
aujourd'hui une à une, qui se chargera de les aller quêter, et
d'en surveiller l'emploi? Qui montrera ce zèle désintéressé,
qui se donnera cette peine? et pour prix s'exposera à des criti-
ques qui n'épargnent guère aucune œuvre humaine ?
J'ai entendu dire un jour : a C'est l'admiaistration qui de-
vrait se charger des mendiants. » Voilà bien le grand mot de
l'époque : Que toutes les affaires deviennent des affaires de
budget, qu'on ait des fonctionnaires payés pour les traiter
toutes ! Mais non, Messieurs, tout ne peut être fait et tout ne
doit pas être fait par des fonctionnaires. Une nation ne peut,
sans dégénérer, pas plus charger certains administrateurs de
la gouverner et leur laisser toute la besogne, qu'elle ne peut
charger certains militaires de la défendre et les regarder com-
battre. Il faut que les citoyens sachent sacrifier leur temps et
leur argent pour soulager les misères de la société dont ils
font partie, comme il faut qu'ils sachent sacrifier leur sang
pour défendre cette société quand elle est en péril. En dehors
même des raisons morales qui en font un devoir, il est d'au-
tres raisons qui le commandent ; ce serait en effet prêter une
singulière force à des doctrines subversives que de prétendre
trouver, dans l'impôt réparti par des fonctionnaires, le soula-
gement de toutes les misères. Notre impôt moderne, cet impôt
si délié, si multiple, qui demande chaque jour à chaque citoyen
presque à son insu, des centièmes de centime sur les mille
objets dont il se sert, cet impôt que le fabricant, le commer-
çant, l'acheteur, cherchent toujours à se rejeter de l'un sur
l'autre, cet impôt si compliqué, si bien déguisé qu'il faut toute
la science de l'économiste pour déterminer qui en porte réelle-
ment la charge, non, ce n'est pas cet impôt qui doit être notre
instrument de charité. Il faut qu'on sache qui donne l'argent,
qu'on le voie sortir de la bourie, il faut qu'on sente le sacri-
fice, il faut cela chez une nation virile, pour l'union de ses
différentes parties, comme il faut qu'au jour de la guerre au-
cune famille ne soit exemptée de ses cruelles nécessités.
Et dans quel temps fut-il jamais plus nécessaire, que les
pauvres puissent voir à l'œuvre, luttant pour la prospérité
, commune comme pour la défense commune, ceux que leur
instruction et leur aisance mettent au-dessus d'eux ? Aujour-
d'hui des doctrines funestes se répandent autour de nous ; on
cherche à persuader aux déshérités de la fortune qu'à eux seuls
ils sont le pays, que c'est leur travail matériel seul qui ali-
mente la fortune publique et fournit aux dépenses de l'Etat,
— 57 —
que leurs intérêts sont opposés à ceax des antres parties de la
société, qu'on est ligué contre eux, qu'il ftiut faire ligue contre
ligue et combattre, comme si la prospérité d'un peuple n'était
pas toujours due au bon accord de ses diverses parties ,
comme si la lutte des pauvres contre les riches n'était pas la
mort d'un pays, comme le serait la lutte des enfants contre
les pères, ou des ignorants contre les savants.
Et cependant, malgré le péril évident que court aujourd'hui
la société française, combien de gens, fermant les yeux au
danger, croient faire acte de philosophie, en affectant de vou-
loir se débarrasser du tracas des affaires locales.
Réagissons, Messieurs, contre cette tendance de vouloir s'en
remettre uniquement à l'administration du soin de toutes les
affaires. Il est, dans toute société, de? hommes auxquels la
Providence a départi plus libéralement qu'à d'autres l'instruc-
tion et la fortune ; c'est à eux qu'il appartient, et vous êtes
mieux placés que personne pour le dire autour de vous, c'est
à eux qu'il appartient de s'occuper du sort des classes moins
bien partagées de la société, de leur condition matérielle et
morale. Dans des époques agitées comme la nôtre, c'est faire
plus qu'un acte de charité, c'est faire un acte d'utilité. C'est,
pour ceux dont je parle la meilleure manière, je dirais pres-
que la seule, d'acquérir une influence réelle qui serait si pro-
fitable à la stabilité de l'Etat, de nojier entre les diverses
classes de la société des liens solides, malgré tant d'efforts qui
tendent à desserrer le peu qui en existe aujourd'hui.
Notre chère France, si ébranlée par les malheurs de ces der-
nières années, est, de plus, divisée par les passions politiques
les plus vives ; jamais cependant elle n'a eu plus besoin de cette
union qui est partout la première condition de la force. Nous
ne saurions faire plus pour cette union. Messieurs, en ce qui
nous concerne, qu'en travaillant à l'établissement de ces mo-
destes institutions qui mettent en présence d'une manière
continuelle les pauvres et les riches, qu'en associant nos efforts
sur un terrain où, loin de la politique, l'amour du bien public
et la charité ne peuvent inspirer à tous que les mêmes désirs.
Duc d'HARCOtJRT.
NOUVELLES OBSERVATIONS
sur rinyasion des rivages normands par la mer.
Regnéville avait une enceinte fortifiée, un port et des quais
qui ont été envahis en partie par la mer depuis plusieurs
siècles.
— 58 —
On a reirouyé dernièrement les fondations de l'enceinte for-
tifiée, allant de Test à l'ouest dans la direction de la mer. Elles
ont environ 3 mètres d'épaisseur. La plus grande partie de
cette enceinte est recouverte par les sables et les vases du
havre. On découvre des vestiges des quais, du port et de cette
enceinte à mer basse, quand la grève a été profondément
remuée par une tempête.
Sous la commune de Hauteville-sur-Mer, à 5 kilomètres au
sud de Regnéville, auprès d'un rocher nommé le Monceau, on
rencontre des traces de la forêt de Scissy, engloutie par la mer
dans les premiers siècles de l'ère chrétienne. On y voit des
troncs d'arbres et leurs racines tenant encore au sol végétal
dans lequel apparaissent des débris de feuilles, de noisettes,
de glands, etc.
On trouve les mêmes vestiges sur les grèves des communes
de Lingreville, Bricqueville -sur-Mer et Bréhal.
Lorsque la mer bat son plein dans les grandes marées, elle
couvre le sol végétal de cette antique forêt de 43 à 14 mètres
d'eau.
11 est évident que depuis que la mer à couvert cette forêt,
le sol s'est affaissé au moins de cette hauteur. Ce fait fournit
une preuve de Taffaisbement lent et régulier du sol, qui a été
observé depuis des siècles sur les côtes de Hollande, d'Angle-
terre, de France, et qjjii s'étend certainement beaucoup plus
loin au midi.
On l'estime à environ S mètres par siècle. Quelquefois à
l'embouchure des rivières, comme à Regnéville et Deau ville,
les sables accumulés par les vents et les courants forment des
atterrissements qui trompent l'observateur inexpérimenté, et
peuvent lui faire croire qu'à quelques centaines de mètres de
distance, il y a à la fois exhaussement et affaissement du sol.
On serait porté à croire que le sol émerge très près de l'endroit
où il s'affaisse ; mais il n'en est rien réellement. A un endroit
les sables accumulés, conmie nous l'avons dit, par les vents et
les courants, se sont plus élevés que le sol ne s'est abaissé, il y
a eu exhaussement apparent ; mais au dehors de l'atterrisse-
ment, le sol n'a pas cessé de s'abaisser. On en a la preuve aux
environs de l'atterrissement, là où l'action des courante et des
vents n'a pas eu d'effet sur le sable.
Ce phénomène est facile à observer à Regnéville, où, depuis
environ 250 ans, les vents et les courants ont accumulé des
sables et formé un promontoire qui s'avance de plus de 4 kilo-
mètres vers le sud, et depuis SO ans, a progressé d'environ
400 mètres dans cette direction.
Des titres que j'ai découverts dernièrement dans les archives
de l'hospice de Cou tances, établissent qu'il y a 250 ans, la
rivière de Sienne avait son embouchure au nord de Regné-
ville, au lieu de l'avoir au sud comme aujourd'hui. Ces titres
— 59 —
n'ont fait que confirmer la tradition du pays.^Deux havres
existaient alors, Tun au sud de la rivière de Regnéville, et
l'antre au nord, à Coutainville, et on a découvert, au pied du
luamelon de Coutainville, des crampons destinés à amarrer les
bateaux du lest, et des ancres venant à leur tour confirmer la
tradition et les titres.
Nous remarquons que, pendant que cette pointe s'avance au
sud et s'élargit du côté de la rivière, elle e^t entamée par la
mer à Touest, et que les eaux sont plus profondes sur les ro-
chers à l'ouest, du côté de la haute mer, qu'il y a 20 ans. Il y a
aussi une plus grande profondeur d'eau dans le lit de la ri-
vière, à haute mer, qu'autrefois.
M. l'ingénieur Delesse, dans son remarquable ouvTage inti-
tulé la Lithologie du fond des mers, a tenu compte des déni-
vellements du sol que j'ai signalés et les a attribués à la pres-
sion exercée par les dépôts marins sur les grèves.
Cette hypothèse pourrait être admise si les arbres que nous
trouvons dans nos grèves y avaient été transportés par les
courants ; mais il n'en est pas ainsi. Les arbres tiennent au sol
dans lequel ils ont végété, et dans les communes de Hautte-
viUe-sur-Mer, de Bricqueville-sur-Mer , de Bréhal, dans la
Manche, d'Asnelles, dans le Calvados, c'est au milieu des ro-
chers qu'on rencontre des débris de forêts. Les rochers affluent
partout aux environs et on les retrouve au dehors de la couche
de terre végétale. On ne peut pas admettre que cette couche
végétale et les débris qu'elle contient aient fait affaisser les
rochers de 13 à 14 mètres. Cette hypothèse n'est pas plus
admissible, quand le sous-sol est sablonneux, les sables de mer
étant presque aussi incompressibles que les rochers. En effet,
aux environs de Coutauvcs, on a construit des maisons en
pierre sur les dunes sans qu'il s'y soit jamais manifesté une
lézarde ou même un tassement.
Au reste, en consultant l'atlas accompagnant l'ouvrage de
M. Dele?se, on verra que si en peu d'endroits isolés le sol s'est
relevé, c'est à l'embouchure des rivières, et que presque par-
tout il s'abaisse sur le littoral de l'Océan et de la Manche. Des
cas de relèvements sont très-rares et tiennent évidemment aux
causes locales que j'ai signalées à Regnéville.
Ce phénomène de dénivellement si bien constaté par tant
d'observations, indiqué par M. Delesse, semble ignoré de tous
les rédacteurs scientifiques des grands journaux qui, en par-
lant du tunnel projeté de France en Angleterre, ont avancé
comme un fait incontestablement établi, que la rupture de
l'isthme qui liait autrefois la France à l'Angleterre, était due
aux marées et aux courants, et qu'il n'y a aucun inconvénient
à percer le tunnel projeté, parce qu'il est à l'abri des désas-
tres qui pourraient résulter de la dislocation volcanique du
sol. J'admets bien que, dans les sondages opérés, on n'ait pas
— «0 —
rencontré de traces de dblocatîon volcanique ; mais ce n'est
pas une raison pour que le dénivelleinent lent et régulier du
sol, qui tient peut-être à une révolution périodique du. globe,
n'ait pas eu lieu.
Il est bien constaté, comme l'ont établi les ouvrages de
divers savants, et comme je l'ai établi moi-même dans
plusieurs mémoires ; et il ne fera pas obstacle au percement
du tunnel, puisque le sol s'abaisse sous la mer et sous les
rivages de la même manière. Il ne pourra donc exbter de
dislocation et par sonséqnent de rupture dans les travaux de
maçonnerie.
On peut reconnaître que lorsque le passage a été ouvert aux
eaux par cette dépression, les courants et les marées ont tracé
le creusement du sol, mais elles n'ont pu ouvrir dans le roc
un chenal de 54 mètres de profondeur. On sait, d'après les
observations constatées par M. Delesse, que, lorsque les eaux
ont atteint une profondeur de 42 à 45 'mètres, l'action des
courants et de l'agitation des flots est à peu près nulle au
fond de la mer.
Ce n'est donc qu'un affaissement du sol qui a pu ouvrir un
chenal aussi profond.
Sur mes observations, le rédacteur dejjt4)artie scientifique
du XIX^ Siècle est immédiatement revenu de son erreur, et
dans un article contenant l'analyse de mon mémoire sur les
mouvements de la mer, il a adopté complètement mon
opinion.
L. QUENAULT.
PRIX MOMYON.
Académie Française.
Dans la distribution des prix de vertu fondés par M. de
Montyon, faite par l'Académie, dans sa séance du 43 août
dernier, une m«^daille de 600 fr. a été décernée à M"* Jeanne
Letellier, institutrice à Saint-Gilles, près Saint-Lo.
Dans le discours prononcé par M. Cuvillier-Fleury, direc-
teur, nous trouvons la notice suivante concernant M"* Letellier :
« Jeanne Letellier, en religion sœur Saint-Jean, a été en-
voyée, en 4855, à Saint-Gilles, comme institutrice communale.
Depuis dix-huit ans elle s'est entièrement consacrée à sa mis-
sion. Elle aime tant ses élèves qu'elle les suit hors de l'école ;
les parents sont-ils pauvres, elle leur procure des secours :
— 61 —
aux ans du pain ; à d'autres, du linge ; des vêtements pour
les enfants, des bas et des camisoles pour les vieUlards. Elle a
institué un ouvroir dans son école ; après les classes, elle ap-
prend à ses élèves à coudre et à tricoter, fournissant aux plus
pauvres, pour travailler, la laine et la toile qu'elle obtient de
la charité publique. Elle soigne les malades et panse les plaies
des blessés. En 1870, les mobiles de l'armée de l'Ouest, déci-
més par la petite vérole, ont importé cette terrible maladie à
Saint-Gilles : la sœur Saint-Jean, se multipliant près de ceux
que le fléau atteignait et que leur famille et leurs voisins
abandonnaient, a, par son exemple, rassuré les moins coura-
geux. »
ADMINISTRATI0NS.-PERS0N11L.
— 64 —
LISTE CHRONOLOGIQUE DES PRÉFETS
DU DÉPARTSMENT DE LA MANCHE.
NOMS.
Magnttot
Vdntalivbt
COSTAZ
B0S8I
DB VaNSSAY
esmangart
d'Estourmel
Bacde
Gattier
Mercier
Bonnet
Havin (Commissaire)....
Vieillard (Commissaire).
Le Hodey (Commissaire
par intérim)
LeHodey (Préfet)
DE TaNLAY
Jourdain
Paulze-d'Yvoy
DCGUÉ
de Bouville
Guillaume d'Auribeau. . . .
Pron
Levainville
y(« Malhbr
Lenoel
Lemercier
Lenoel
Feémont.
Yaultier
DE ChaMPAGNAC
BUCHOT
19
DATES
DES NOMINATIONS.
DURÉE
DE LEURS FONCTIONS.
12 ventôse an VIII..
29 germinal an IX. .
10 germinal an XII.
12 février 1810
17 juillet 1815
19 juillet 1820
7 avril 1824
10 août 1830
19 août 1830
21 octobre 183G...
29 novembre 1842..
26 février 1848....
2 mars 1848
2 mai 1848
23 juillet 1848
24 janvier 1849....
26 novembre 1851.
22 janvier 1852. . .
30 juillet 1853
27 juillet 1859
16 janvier 1862....
1" février 1882....
12 novembre 1865.
17 février 1870....
6 septembre 1870.
22 septembre 1870.
29 septembre 1870.
; 4 février 1871....
2 avril 1871
17 octobre 1873....
10 avril 1875
1 an 1 mois 15 jours •
2 ans 1 1 mois 23 jours .
2 ans 1 0 mois 16 jours .
5 ans 5 mois 4 jours.
5 ans 2 jours.
3 ans 8 mois 17 jours.
6 ans 4 mois.
Non installé.
6 ans 2 mois.
6 ans 8 jours.
5 ans 3 mois.
2 mois 2 jours.
2 mois.
8 mois 22 jours.
2 ans 10 mois.
1 mois 26 jours.
1 an 6 mois 8 jours.
6 ans.
2 ans 5 mois 15 jours.
Non installé.
3 ans 9 mois 20 jours.
4 ans 3 mois 4 jours.
6 mois 18 jours.
15 jours.
7 jours.
4 mois 5 jours.
1 mois 10 jours.
2 ans 7 mois.
1 an 5 mois 28 jours.
Installation du 15 avril
1875.
— 65 —
DEPUTES DE LA IMCHE
€*• D'AUXAIS.
O* DARU 0^.
POUBERT.
6ASL0NDE 0^.
DB lA 6ERM0NIÈRE.
LE6RAND (Arthur) ^«
MM.
LENOEL (Emile).
DE SAINT-GERMAIN (Hervé) G^.
DE SAINT-PIERRE (Louis).
SAVARY.
C^ DE TOCQUEVILLE *.
COIIISSIOII DEPARTEIENTALE
BOUYATTIER 0^, PréHdent,
LEGRAND (Anat.) ^, Secrétaire.
DB GOUVILLE.
utt*
PLAINE.
LEMATTRE.
DU MESNILDOT.
PRÉFECTURE.
M. BCGHOT #, Préfet.
M. DB LA MURE, Secrétaire général.
m. le Préfet reçoit les umedis et joort de foire umte le joern^.
Les antres Jours, il reçoit de préférence de 9 lieares à 14 beares 1/1 do nalio.
M le Seeréteiie général reçoit tons les Joars, de 10 à II lieores, et de 1 i 4 beares.
CONSEIL DE PREFECTURE.
. DE BAR, Vice-Président.
DE GOURSON, Conteiller.
TOUSSENEL, Id.
DE BRISAY, Id.
DE LA MURE, Secrétaire général, Commissaire du Gouvernement,
Le Conseil de Préfeetare se réaoil en séance publique le vendredi de cbeque se-
Btlne, i ane b«nre.
Les ■ntfiene«s sent snspendnes pendant la tenraée de ré? iaien.
-ètf-
BUREAUX DE LA PRÉFECTURE.
(Omreiit an publiS! touî lim Joûrt dé 9 à 4 hcvras).
CABINET tro PRÉFET.
M. HOSTIER DE SâINT-ALBIN, Chef du Cabinet,
Ouferture des d(^péches«~Correspondance parliculiére. — Affaires
réservées.—Service du télégraphe du cabinei. — Surveillance des
Journaux du département.— Sous-Préfets et Conseillers de préfec-
ture.— Conseillers généraux et ('.onseillers d'arrondissement. — Maires
et Adjoints.— Beaux-Ârls.— Honneurs et préséances. — Fêtes et céré-
monies publiques.
M. Blondel, Souê'Chif.
Bistrtfoutton de la correspondance.— Personnel de tous les services
et de toutes les administrations.— Prestation de serment des fonc-
tionnaires.—Demandes d'audiences et de congés.— Nominations et
promotions danS l'ordre de la Légion d'honneur. — Ordres étran-
gers.— Médailles et recompiles pour belles actions.— Recours en
grâce.— Secours à divers titres.— Bureaux de tabacs. — Débits de
boissons. — Loteries.— Réfugiés politiaues.— Conférences et cours pu-
blics.— Nomination -des Membres des bureaux de bienfaisance et des
Commissions administratives des établissements de bienfaisance.
PREI\MIÈRE DIVISION.
_ Chef de Divition : M. Lbpingard.
Réception et transmission du Bulletin det Lois et de toutes les
publications oflicielles. — Imprimerie, Librairie, Colportage, Es-
tampes et Gravures.— Abonnements et envois périodiques.— Brevets
d'invention. — Statistique générale. — Procès- verbaux du Conseil
général.— Elections.— Recrutement, Enrôlements. — Engagements
volontaires d'un an.— Réseri^ t!b l'armée active.— Armée lerrito-
riale.— Casernement des troupes.— Marine et colonies. ^Sapeurs-
pompiers.— Gendarmerie. — Poudres et salpêtres. — Ponts et chaussées.
Chemins de fer, Navigation, Usines, Cours d'eau. Dessèchements.—
Mines et carrières.— Bacs et bateaux.— Lignes télégraphiques. *Pro-
priétés. Mobiliers, Bâtiments civils. Dons et Legs, Contentieux, en
ce qui concerne le béparlemént et ffetaL- Bureaux d^enregistrement
et affaires dbhnaniates.— Police ihûnicipate.— Police de la chasse, de
la. pêche, des voitures publkjues, des rivages de la mer, des suteis-
tances, de la salubrité et de la sûrbté publiques.— Etablissements in-
salubres.— Médecins, pharmaciens, vétériuaires.— Prisons, surveil-
lance des condamnés.— t)iflsions adO&inislrâtive^ et ecclésiastiques. —
Associations. — Sociétés de secours mutuels. — Jury. — Population. —
Passeports, légalisations.- Poids et mesures.— Agriculture.— Haras.
— Industrie, commerce et manutacturés. -^Marque de garantie des
matières d'or et d'argent.— l!:cole$ èftéciàles et riatlonales.— Réper-
toire des actes sujets a renregistroment.
OEUyitiMC DIVISION.
Chef de Divition : M< Gàiibillon.
Administration et comptabilité des communes et dVà établl^àè-
ments de biedffttatttieè.-^IMsiOriÉ d«a GoiâlèHtt ttttmidYt&tït.^Ar-
— w —
chifes et bibliothèques communales. — Budgets et comptes des
communes et des établissements de bienfaisance, autorisations sup-
Çlémentaires à ces budgets.— Remboursements des fonds placés au
résor.— Cotisations municipales. — Octrois: Règlements, Tarifs,
Frais de perception. — Frais de casernement et d'occupation de lits
militaires.— Droits de location de places dans les foires et marchés.
—Droits de pesage, mesurage et jaugeage publics.— Droits de voirie
et autres dont la perception est autorisée au profit des communes.
— Impositions extraordinaires et emprunts communaux.— Biens
communaux. — Dons et legs aux communes, au\ établissements de
bienfaisance, aux labriqufs.— Placemeut et remboursement de capi-
taux appartenant au\ communes et aux établissements ci- dessus
désignés.— Actions judiciaires et transactions intéressant les com-
munes et les établissements publics.— Bâtiments .communaux.—
Secours pour les maisons et le mobilier des écoles.— Distraction
Êour services communaux des parties superflues des presbytères. —
lonuroents historiques.— Cimetières : police^ translations, agran-
dissement, règlement et tarif des concessions.— Voirie urbaine,
plans d'alignement. — Hospices et bureaux de bienfaisance. — Règle-
ments du service intérieur, traités avec les congrégations religieuses,
régie des propriétés, adjudications et marchés.— Secours aux établis-
sements de bienfaisance. «^Pensions de retraites, ou autre mode de
rémunération des services des employés communaux et hospitaliers.
— Instruction primaire et secondaire : Ensemble du service, bourses
dans les lycées et collèges, caisse d'épargnes et de prévoyance des
instituteurs communaux. — Chemins vicinaux de grande commuoi-
cation, d'intérêt collectif et de petite vicinalité; chemins ruraux. —
Prestation en nature.— Fabriques d'églises : nomination des mem-
bres, révision des comptes en cas de contestation entre ces établis-
sements et leurs trésoriers.— Répartition du fonds commun des
amendes de police.
TROISIÈME DIVISION.
Chef de Division : M. Làscàox.
Comptabilité générale et départementale : mandatement des dé-
penses de toute nature ; comptes et budgets départementaux,^ vire-
ments de crédits, réimputations, reversements, situations pério-
diques, comptes aonuels et situations définitives en clôture d'exercice,
—Colons réfugiés.— Réfugiés politiques, comptabilité.— Télégraphie,
comptabilité.- Ëtat>lissements sanitaires, comptabilité.— Chambres
de commerce, comptabilité.- Service des gens de mer : solde arrié-
rée, secours sur la caisse des invalides de la marine.— Traitements
administratifs.— Frais d'administration de la Préfecture et des Sons^
Préfectures.- Trésor public : transport de fonds, refonte de monnaies.
—Dette publique, rentes sur l'Etat.— Pensionnaires de TEtat et ren-
tiers yiacers. — Contributions directes : sous-répartition, recouvre-
ment, réclamations, poursuites. — Cadastre. — Contributions indi-
rectes.- Douanes.— Caisses des retraites et liquidation des penstODS
des employés de la Préfecture et des autres services départementaux.
-Liquidation des pensions des employés des prisons et du service
de la vérification des poids et mesures.— Caisses d'épargnes.— Caisse
des retraites &e la vieillesse.- Comptoirs nationaux.— visa des récé-
pissés.—Frais de iustiee.- Assistance publique; extinction de la
mendicité; ayeugles et sourds-muets; secourt à divers titres.—
iliénés éi enfants trourés : personnel et enitômble db service.
68 —
GREFFE DU CONSEIL DE PRÉFECTURE.
(Ouvert tous les jours de 9 à 4 heures.)
Greffier : M. Labrèqob.
RéceptiOQ et enregistrement des iictes introductifs d^instances. —
Requêtes, exploils et procès-verbaux.-— Communicaiion aux parties
ou à leurs mandataires des pièces de procédure. — Etablissement des
rôles.—Enregislrement et notification des décisions du Conseil. —
Correspondance relative à la régularisation des affaires en instance.
Les renseignements ou communications que les parties jugent utile
d'adresser à M. le Conseiller chargé du rapport, doivent être transmis
par Tintermédiaire de M. le Préfet.
ARCHIVES DÉPARTEMENTALES.
M. DuBOSc, archiviste.
Archives de la Préfectnre, des Sous-Préfectures, des communes et
des hospices. — Classement, inventaires, récolements, rapports. —
Communication et tiélivrance des titres. — Catalogues et surveillance
des bibliothèques administratives. — Pu brication d^ouvrages histo-
riques.
INSPECTION DES ARCHIVES COMMUNALES ET HOSPITALIÈRES.
ItupeeUur : M. Dubosc, archiviste du Département.
BATIMENTS CIVILS.
Architecte du département. ^M. Queillé, à Saint-Lo.
Conducteur.— }i. Quétel.
ARCHITECTES D'ARRONDISSEMENT.
MM. Kanapell, à Saint-Lo ; Cheftel, fils, à Avranches ; Hue, à Hortain ;
DesheuIIes, chargé de Tarrondissement de Coutances ; N. . . ., chargé de
l'arrondissement de Cherbourg ; Gouy, chargé de l'arrondissement de
Valognes.
Les architectes d'arrondissement sont placés sous la direction de M. l'ar-
chitecte du département pour tout ce qui concerne le service des bâtiments
départementaux. — L'architecte de l'arrondissement de Saint-Lo est dis-
pensé de ce service.
CONSEILS D'HYGIÈNE D'ARRONDISSEMENT.
ARRONDISSEMENT DE SAINT-LO.
MM. Buchot ^f préfet, président ; Letouzé, docteur-médecin, vice-pré-
eident ; Le Maire de Saint-Lo ; Queillé, architecte du département ; Lepin-
— 69 —
Êard, chef de division à la Préfecture ; Frestel, Scelles-Montdézert,
homond, docteurs-médecins *, Doray, pharmacien ; Gosset-Deslongchamps^
Beaufils, vétérinaire.
ARRONDISSEMENT D'AVRANCHES.
MM. Saint-René Taillandier, sous-préfet, président ; Bouvattier 0^,
Sanson ^, maire d'Avranches ; De Pracontal ; Leclère, armateur à Gran-
ville ; Dumoncel, docteur-médecin ; Cauquelinj Pinel, Deniaud, pharma-
ciens ; Beaufils, P. Ollivier, vétérinaires.
ARRONDISSEMENT DE CHERBOURG.
MM. de Puyferrat, sous-préfet, président ; Liais, maire de Cherbourg ;
ringénieur ordinaire des ponts et chaussées ; Richaud, chirurgien en chef
de la marine; Loysei, Legard-Lafosse, Monnoye, fils, docteurs-médecins ;
GuifTart, directeur de la santé ; Pluquet, Levionnais, Robe, pharmaciens ;
Pouppeville, Cournerie, père, vétérinaires.
ARRONDISSEMENT DE COUTANGES.
MM. Poulin ^, 0. 1. P., sous-préfet, président; Quenault ^, sous-préfet
honoraire ; Plaine, maire de Coutances ; le baron Fremin du Mesnil ;
Dudoiiit, Laisney, Tanaueray, Avril, Vigot, docteur-médecins ; Marquez,
Jamel, Drieu la Rochelle, pharmaciens ; Hélouis, vétérinaire.
ARRONDISSEMENT DE MORTAIN.'
MM. de Bernède, sous-préfet, président ; Leteinturier-Laprise, juge de
Êaix ; Trochon, procureur de la République ; Renault, receveur municipal ;
eurtaut, de la Uoussaye, docteurs-médecins ; Taborel, médecin des
épidémies ; Coupeau, pharmacien ; Uryniewiez, vétérinaire.
ARRONDISSEMENT DE VALOGNES.
MM. le Sous-Préfet, président ; Leneveu, N..., Lebel, Dansos, Sébire ^,
Bonamy, docteurs-médecins ; Pesnel, Leclerc, pharmaciens ; Hinet, Gos-
selin, vétérinaires.
CONSEIL GENERAL.
MEMBRES DU CONSEIL.
CANTONS.
Arrondissement de ScUnt-Lo.
MM.
Yver (Léon), propriétaire à St-Martin-de-Bonfossé.
Gouville, maire de Gar^tan.
Rauline, maire de Saint Lo.
Blouet, maire de Percy.
Bernard, docteur-médecin.
Emile Lenoël, député.
Houssin-Dumanoir, docteur-médecin.
Leguédois, docteur-médecin.
Lemaltre, maire de Saint-Jean-des-Baisants.
Canisy.
Carentan.
Marigny.
Percy.
Saint-Clair.
Saint-Jean-de-Daye.
Saint-Lo.
Tessy-sur-Vire.
Torigny-sur-Vire .
— 70 —
MEMBRES DU CONSEIL.
CAirroNS.
Àrronditiement d'Avra/nches*
Bouvattier 0^, sous-préfet hon'«, propriétaire.
De Brécey, propriétaire.
Sanson ^, juge honoraire, maire d'Avranches.
Le Mengnonnet.
Le comte de Canisy ^.
Loyer (Félix), notaire à Pontorson.
Morel, auditeur au Conseil d'Etat.
De Saint-Pierre 0^, ancien préfet.
De Saint-Germain (François-Charles-Hervé) C^,
maire de Saint-Sénier-sous-Âvranches, député.
Âvranches;
Brécey.
Ducey.
GranviHe.
La Haye-Pesnel.
Pontorson.
Saint-James.
Sartilly.
Villedieu.
Arrondistement de Cherbourg,
Comte de Tocqueville ^.
De Gasté ^, ancien ingénieur de la marine.
Comte Hervé de Sesmaisons.
De Cou ville (Henry).
Vicomte de Tocqueville 0^.
Beaumont.
Cherbourg.
Les Pieux.
Octe ville.
Saint-Pierre-Eglise .
Arrondissement de Coutances.
HM«
Plaine, maire de Coutances.
Savary, député, maire de Cerisv-iarSalle.
Le Pesant, conseiller municipal de Coutances,
propriétaire.
Piel-F^rronnière, maire du Mesnil-Amand.
De la Martinière, auditeur au Conseil d'Etat.
Gaslonde 0^, député.
Deguelle^ adjoint de Contrières.
Begnault, propriétaire à Périers.
Pignard-Dudezert, maire de Brainville.
Comte d'Auxais, maire de Saint-Aubin-du-Perron
et député.
Bréhal.
Cerisy-la-Salle.
Coutances.
Gavray.
La Haye-du-Puits.
Lessay.
Montmartin-sur-Mer.
Périers.
St-Malo-de-la-Lande.
St-Sauveur-Lendelin.
Arrondissement de Mortain,
MM*
Legrand (Arthur) ^. député.
Fauchon, propriétaire à StrHilaire-du-Harcouët.
Legrand (Anatole) ^.
Champs, avocat.
Baron Laigre de Grainville, propriétaire.
Bréhier (Hippolyte) ^, propriétaire.
Comte d'Auray, maire.
Labiche (Jules), propriétaire.
Barenton.
Isigny.
Juvigny.
Le Teilleul.
Mortain.
St-HUaire-du-Harcouët.
Saint-Pois.
Sourdeval.
— 7* —
• — • ■
MEMBEBS DU CONSEIL.
CANTONS.
Arrondissement dç Valognes.
MM.
Foubert, député.
Comte Le Marois, maire du Vicel.
Comte de Pontgibaud ^, maire de Si-Marcouf.
Du MesniJdot, propriétaire.
Dufresne 0^, inspect. gén. des ponts et chauss.
Pain, notaire à SaintrSauTeur-le-Vicomte.
Sébire ^, docteur-médecin.
Bame ville.
Bricquebec.
Montebourg.
Quettehou.
Sai nte-Mère-Effli^e .
St-Sauveur4e-Yicomte ,
Valognes.
CONSEILS D'ARRONDISSEMENT.
MEMBRES DU CONSEIL.
CANTONS.
Arrondissement de Saint-Lo.
MM.
Guérard, maire de Saint-Romphaire.
Lenoël, propri^ire.
Niobey, propriétaire.
Cahour^, propriétaire.
Deshameaux, maire de Cerisy-la-Forèt.
Desdevises, maire d*Amigny.
Frestel, docteur- médecin.
Lemélorel-LesmontiU, maire de Fourneaux.
Canu, vétérinaire.
Canisy. '
Carentan.
Marigny.
Percy.
Saint-Clair.
Sai n t- Jean^e-Day e .
Saint-Lo.
Tessy-sur-Vire.
Torigni-sur-Vire.
Arrondissement d'Avranches.
MMi
L^ouche, adjoint au maire d'Avranches.
Bréhier, docteur en médecine.
Baron, notaire.
Beust, fils, maire de Granville.
Desfeux, maire de la Lucerne-d'Outremer.
M*» de Verdun de la Crenne, maire d'Aucey.
Chevalier, maire de Saint-Aubin-de-Terregatle.
Lemoine-Lechesnay, notaire à Sartilly. *
Tétrel ^, ancien maire de Yilledieu.
Avranches •
Brécey.
Du ce y.
Granville.
La Haye-Pesnel.
Pontorson.
Saint- James.
Sarlilly.
Villedieu.
Arrondissement de Cherbourg.
MM.
Picquot, propriétaire, à Gréville.
LavieiUe 0^, commissaire de marine.
Gosse, ancien notaire à Benoistville.
Beaumont.
Cherbourg.
Cherbourg^
— 7Î —
MEMBRES DU CONSEIL.
CAMTOlfS.
Arrondisêement de Cherbourg (Suite).
MM.
Houel-Desmonts, propriétaire.
Hamel-Dumilly, propriétairei à Saini-Gennaiii4e-
Gaillard. Les Pieux.
Lemarquand, maire de Virandeville. Octeville.
Pénaux, à Querqueville. Octeville.
Lerallois, maire de Fermanville. i Saint-Pierre-EgUse.
Leveillé, notaire. \ Saint-Pierre-Eglise.
ÀrrondiêêemefU de Coutanceê.
Les Pieux.
Allain, ancien maire de Gérences.
Guillemette, ancien notaire.
Chevalier, avocat, adjoint au maire de Goutances.
Poret, ancien maire ae la Haye-du-Puits.
De Gourmont, maire du Mesnil-Villeman.
Fauvel, maire de Lessay.
Leclerc, ancien maire de Regnéville.
Leconte, propriétaire. ^
Doublet.
De la Conté, maire de Saint-Sauveur-Lendelin.
Bréhal.
Cerisy-la-Salle.
Coutances. ,
La Haye-du-Puits.
Gavray.
Lessay.
Montmartin>sur-Mer.
Périers.
StrMalo-de-la- Lande .
St-Sauveur-Lendelin.
Arrondiiiement de Mortam,
Béchet, ancien notaire, à Barenton.
Le Brun de Bton.
De Verdun, maire de Ghasseguey.
Regnault, notaire, au Teilleul.
Queslié, ancien notaire, à Mortain.
Poret, ancien notaire, à Saint-Hilaire-du-Harcouët.
RouHn, médecin, à Saint-Hilaire-du-Harcouët.
Lair, propriét'*, maire de St-Martin-le-Bouillant.
Lenicolais, fabricant, à Sourdeval.
Barenton.
Isigny.
Ju Vigny.
Le Teilleul.
Blortain.
St-H îlaire-du-Harcon6t .
St-Hi lai re-du-Harcouet .
Saint-Pois.
Sourdeval.
Arrondi88ement de Valogne$,
HMi
Lecannellier, docteur-médecin, à Baroeville.
Corbel, propriétaire à Bricquebec.
Lemor, maire de Montebourg.
Duclouet, notaire, à Quettehou.
Hamelin, maire de Saint-Yaast.
Legruel, docteur-médecin, à Picau ville.
Hersan, propriétaire à St-Sauveur-le- Vicomte.
Daireaux, avocat, à Valognes.
Le Ledy, avoué honoraire, à Valognes.
Barneville.
Bricquebec.
Montebourg.
Quettehou.
Quettehou.
Sainte-Mère-Eglise.
St-Sauveur-le- Vicomte •
Valognes.
Valognes.
— 73 —
SOUS-PRËFECTURES.
w-*
ARRONDISSEMENT D'AVRANCHES.
M. Saint-Krnê-Taillàndibr, soui-préfet,
M. Sarlin, secrétaire.
ARRONDISSEMENT DE CHERBOURG.
M. DE l'tYPERRAT, snui-p'éfet.
M, Requier, secrétaire.
ARRONDISSEMENT DE COUTANGES.
M. PouLiR ^y Orûcier de rinstruciioD publique, sout-préfet.
M. i^cauillard, secrétaire.
ARRONDISSEMPNT DE MORTAIN.
M. DE n.RNfeDB, SÙUS'préfel.
âL Lenourry, Kecrétaire.
ARRONDISSEMENT DE VALOGNES.
M. Talehard DR LA Fatbtte, êouê-pvifet.
M. Maeé, secrétaire.
MAIRIES.
MAIUIE DE li/kIIVX-L.O.
MM. RAULINE, MHre; QurillA et N., Adjoints; Hou^sin-Oiimanoir,
Bernard, k!Ue, Criquet, Nativelle, Folliii, Letouzé, Freslol, Lemé-
nicler, Lecon'e, Potlier ;, F. I.erendu , Dieu, RouKeul, Bosq,
Lasielie, Doray^ Huet, Galiiol, Dubois, Didier.
Burfatix.— M. Daniel, Secrétaire.
Jonn et heures d'ouverture i Tous les jours non fériés, de 9 h&ures à
4 heures.
Recette municipale, ^Vi, Frestel, rue Torteron, 20.
Jours et heures d'ouverture de le recette i Tous les jours non fériés,
de il heures à A heures.
TDrwoaux communa%ug,'-}i\. Douchin, architecte, place du Champ-de-
Mars.
Oclroi.— MM* Féron, préposé en chef; Loriot, brigadier.
Caitee d'épargne, -^M. Colin, receveur.
Jours et heures de Touverture i Le dimanche, de 9 heures à midi.
— TA —
MM. ¥•» SANSON «j, Maire; Latouchb et Bàrbé, avoué, ÀdMnis;
Delouche, Giîbert, Langiois, BouTaUier, Cauquclin, Hébert,
BrieDj, L*>bocey, PerroHe, Gillain, BatailJo, Lemaislre, Chemi*
nant, Le Moine des Mares, de PracoDtal, Biscquet, Le Boarlier.
Frémin, PineJ, Lefillfttre.
Bureaux.-^UM. Bongard et Cruchon.
Rêcetu mtim*ct>a(0.— M. Fouqué.
Voirie wbaine.^M. Cheflel, architecte.
Ociroi.— M. Chapon.
MAIItnS DB OR/klVVIIJLB.
MM. BEOST, Maire; Brnoist et Riottbau, Adjoint» ; Le Men-
gnonnei, Cambernon, Dairon, Arnaudin, Trocheris, Thévenet,
Ange, Chcsnais, Delacour, Dumoncel. Gomberf, Bavent, Binet,
Toupet, Boisnard Grandmaison, Touzé et Lemaniché.
Htirfatu;.— M. Dupont, secrétaire.
Receile mtintcipate.— M. L. Durter.
Voirie urbaine. -^^H. Allain, architecte.
Octroi, — M. Aubry, directeur. %
•
MAIRIB DB CHERBOURG.
MM. Alfred LTAIS , Maire ; Dbshahbaux ^ , Bocllbhent-
DMifGRBiiART, Adjointe \ Baude, Buhot, Daniel, Lo Barbé, De-
lannay. Le GrancUé, Monnaye, Viel, Renault, Mahieu, Le Cerf,
Sellier, Mouchel, Desmares, Canoville, Gosse, Leblnnc, Hainne-
Tille, Joublin, Hottot, Pigeon, Leroy, Favier, Leneveii.
Bureaux.^SX, Boivin, secrétaire.
Recette municipale, -^W, Lebacheley.
Foim ur6atii«.— MM. Didier, architecte de la viJIe; Drouet, agent-
voyer.
Octroi,^}lL, Raoul t, préposé en chef.
iIrcAtvrf.— IC. Digard, archiviste.
AIAIRIB DK COUTAIVCEli.
MM. PLAINE, Maire ; Boissbl-Dombrrval et (^hbvàlibr. Adjoints ;
Le Pesant, Jehenne, Fremin du Mesnil, Hélène, Quenanlt, Avril,
Daireaux, Gallien, Grandin, Dudouit, Rlouet, Coulomb, Diiprey,
Vimond, Chaiivet, Duhois, Leloup, Lemarc, Le Pelletier, Poisson.
Bureaux.— M. Chapet, secrétaire.
Recette municipale, -^iH, Lansot.
— 75 —
Voirie urAat'fM.— MM. Desheulles, arcbilecle de la ville ; Lecapelain'
agenUYoyer.
Oefrot'.— MM. Piton ^, préposé en chef; Jolitet, brigadier.
MM. MOUlIN, Maire; Dblaportb, Adjoint ; Queslier, Amand, Piel,
Coupeau, Poullaîn, Jo8«et, Ctiarops (fils), LeTallois^ Caslille, Broux
* Hervîen, Bizel, de Vaufleury, Boursin.
Bureauœ.—M. Jamon, secrétaire.
Reeelle municipale, --^yi. MoDtembauU.
Voirie urbaine,^M. N.
Ocfrot.— MM. DnpoDtet ÂumoD.
Al AIME DE VAIXMSIVES.
MM. LE VAILLANT de FOLLEVILLE, Maire; Lblbdt et BaiCQUiBrc,
ÂdjoinU; Uaireaux, Sébire ^, Lebunelel, Leneveu, Dansos, Martin
de Bouillon, d'Abel de Libran, Lelaidier, Henry, Née, Rouelle,
Flaux, Gostard, Pesnel, Goubaux, Bernard, Sorel, Oury, Lande,
Lemeland.
Bureaux.— M. Tolleroer, sëbrétaire.
Recette municipale.— h\. Mabire, receveur.
TABLEAU STATISTIQUE
indiquant le nombre d'arrondissements, cantons, communes, et la popu-
lation du Département, d'après les derniers recensements.
NOMS
DES ABBORDISSniBRTS.
SainULo
Avranchei
Cherbourg
CouUncei
■orlaio
▼alogDM
TOTAUI
NOURRR
Ml lUMinniin h
Ciitn».
9
9
II
10
8
7
48
CiBBaMI.
H7
4 M
73
ISS
7«
H7
6i3
POPULATION BN
486G.
9a,90S
111,953
99,«'0I
110,438
74. 0«
84,788
873,899
1879.
88,9M>
108,849
87,984
14S.749
87,9i8
7^,364
544,776
DiOérenca en moins, en 1871.
19,183
-76-
TABLKAU DES COMMUNES
PAR ARRONDISSEMENT
Contenant la population par arrondissement, canton et commune ; — La superficie territoriale
la distance au chef- lieu du département, judiciaire, d'arrondissement, de canton; les noms
Les bureaux de poste sont indiqués par g] et les relais par ^; le signe ) placé à la suite de
Curés sont en italique.
B
NOMS
DES COMMUNES.
BUREAUX
DE POSTE
qui desservent les
communes.
Ta
£.2
ah «
o fl 2
DKT4IICH AU CHKr UKU
I
l'a 3
•c fi -o
s
•a
SAINT-LO ^
Agneaux
Baudre
La Barre-do-Semilly .
La Luzerne
Le Mesnil-Rouxelin
Rampan
Sainte-Croix-de-SaintrLo. . .
Saint-Georges-Montcocq. . .
Sainte-Suzanne-sur-Vire. . .
Saint-Thomas > 330
9287
656
786
691
282
376
SIO
771
85
196
320
476
251
411
715
1187
588
895
384
506
330
430
X
Saint-Lo.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Canisy .
Dangy.
Gourfaleur
La Mancellière
Le Mesnil-Herman
Quibou
St-Ebrémond-de-Bonfossé .
Saint-Martin-de-Bonfossé. .
Saint-Romphaire
St-Samson-de-Bonfossé . .
Soulles
770 : 625
933 973
500, 815
438, 680
177 192
1344 1713
668 1198
801 1253
803. 997
614 629
943 1487
Canisy.
Saint-Lo.
Idem.
Canisy.
Idem.
Idem,
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Carentan
Anvers . .
Auxais . .
Brévands
Catz
Les Veys.
1872! Carentan.
3020, 1567 !|S
1077
357
443
156
631
776|Sainteny.
921 Carentan.
278!/rfem.
iU^.Idem.
i
s
rondis-
ment.
T3
s «
S
ce 00
« ^i^
73
-ê O
S
Canton de Saint-Lo f. Population :
89021 17
»
28
»»
M
10106 »
2
26
2
2
4087 »
4
32
4
4
6521 »>
5
33
5
5
1552 »
5
33
5
5
3916 »
5
33
5
5
3326 50
6
34
6
6
11443 25
i
u
28
»
»
9490 75
2
30
2
!2
4667 50
7
33
7
7
3989 25
28
»
u
Canton de Canisy f . Population :
6624 50 9
6795 59 15
I
7160
4746
1235
13883
9509
6242
6359
4935
7437
50
50
6
7
50| 12
75 12
ni 8
25 10
75 9
23 9
50 16
22
9
u
19
15
6
27
6
5
30
7
9
28
12
8
21
12
3
24
8
3
27
10
3
29
9
10
27
9
5
23
16
U
Canton de Carentan f . Population :
40383 08
28 1
34
28
u
16468 75 32
35
32
6
6073 50
29
30
29
14
8518 »
29
42
29
8
3313 75
26
39
26
5
13424 25
28
41
28
7
— 77 —
DU DÉPARTEMENT,
ET PAR CANTON,
de chaque commune;— les bureaux de poste;— le principal des quatre contributions directes; —
des Maires, Adjoints, Curés et Desservants, Instituteurs et Institutrices.
chaque canton indique que toutes les communes sont desservies tous les jours. Les noms des
Maires.
Adjoints.
Curés
et
Desservants.
Instituteurs.
Institutrices.
Population 1 88y9SO habltanti.
•
i3,533 habitants (11 communes).
MM.
MM.
MM.
MM.
MM^^*'
Rauline.
Queillé, N.
Lucas - Girard -
viUe #.
Hébert ; Frères
de la doctrine
chrétienne.
Fromentin.
Yver.
Lefèvre.
Cousin.
Godard.
Lion.
Nouet.
Goulet.
Tiphagne.
Lefresne.
Groult.
De Saint-Laurent.
Pierre.
Postel.
Pichard.
Noël.
Lamy.
Gault.
rivni» A Soini-Àn'
dré-49^Epinê
Bernard.
Surget.
Lebarbey.
m
Marie.
Guiibert.
HulmeL
Leroux.
Lebarbey.
Desplanques.
Guiibert.
Lesaulnier.
Brouard.
Blanchet.
Héon.
Le Hodey.
Leduc.
BonnesŒur.
Lemennicier.
Louvel.
Boivin.
Desurvire.
Vigot.
Caillier.
Polin.
âamey.
%^
7,091 habitants (1
1 communes).
Pacary.
Ernault.
Louis.
Rivet.
Thomas.
Leconte.
Vermont, Lorance.
Jouet.
Dicsoys. Sr Harle-
Cloiililf ; LepelUer.
Grente.
Tréfeu.
Leredde.
Heubert.
Scelles.
Lebarbey.
Legrand.
Lemétayer.
Lesouef.
Bailleul.
Du Châtel.
Le Coustey.
Potel.
Legendre.
Lerond.
Cocaigne.
Briant.
Herman.
Vaufleury.
Tanqueray.
Guernet.
Lemétayer.
Duquesnay.
Mahias.
Blanchet.
Simonne.
Leboalaiger, laheix.
Goquelin.
Néel ; Lahaye.
Gurrard.
Aumont.
Paris.
Gosselin.
Biard.
Lafosse.
Yver.
Rainfroy.
Sauvage.
Legrand.
Guiibert.
Fossard.
Desmonts.
Thiébot.
Lesouef.
11,528 habitants (
U communes).
Gouville.
Lenoël, Honel.
Lecler,
LckarUcr, Bcrtnil.
TamklH. MiMClMrt
Touzard.
Lhotellier.
Hamel.
Geslin.
Pacary.
Roguelin
Martin.
Sébline.
Corbet.
Gancel.
Bucaille.
Pouchard.
Briens.
Martin.
Poignavant.
Folliot.
Vaulier.
N...
Traisnel.
Gosselin.
Leroux.
Lamooreux.
Galliot.
- ^8 -
NOMS
DIS comiimu.
a
o
eu
a
i
BUREAUX
DE POSTE
qui desservent les
communes.
Suite du Canton
Héaatis
Raids
Saint-Ândré-de-Bohon. . • .
Saint-C6me-du-M ont
Sainteny
Saint-Georges-de-Bohon . .
Saint-Hîlaire-Petirtîllô . . . .
SaintrPellerin
878
i698
507
667
616
1042
lU
1256
1694
2132
U9
1698
376
985
393
437
Marigny ai
CarantiUf
Hébécrévon
La Chapellé-Enjuger.
Le Hesnil-Amey . • . .
Le M esnil-Eury
Le Mesnil-tîgot
Lozon *.
HontreuU
Remilly ■• .
Saint-Gilles
• « •
1364
1032
1001
1070
868
1328
975
1502
283
281
280
346
476
226
541
886
502
646
876
956
^4|
783
Percy
Beslon
La Colombe
La Haye-Bellefond
Le Chefresne
{iO Guislain
Maigueray
Maupertuis
M ontabot
Montbray
Morigny
Villebaudon
SAWf-CtAlil.
Airel ••
Bérigny
Cerisy-la-Forôt
Conyains .«..••••
tàliéaiifie ..•••
M oon-4ur-Elle • • •
Notre-Dame-â'Elle
Saint-André-de-VEpine. . •
Saint4;eorges-d^lle .
Saint-Germaih-d Elle.
• • •,
Carentan.
Sainteny.
Idem.
Carentan.
Kl
Sainteny.
Carentan.
Idem.
Kl
Marigny.
Saint-Lo.
Marigny.
Idem,
Idem.
Idem,
Idem,
Idem,
Idem,
Saint-Lo.
16616 75
27
31
27
6
5809 25
30
22
30
12
9575 »
21
3Ô
21
10
15438 58
31
38
32
4
21449 08
26
26
26
10
9459 50
24
31
24
8
9946 75
27
35
27
25
1
4831 58
25
39
5
Oauton de Maricnt f. Poptilation
11465 42
i3
16
13
•m
8558 50
16
19
16
4
9863 »
7
26
1
7
9409 34
13
20
13
4
2230 »
10
20
10
3
2118 50
13
22
13
6
2609 »
17
18
17
9
6231 â»
17
18
*2
6
4616 75
15
21
iS
6
8616 »
18
23
18
14
6514 »
7
21
7 1
6
Canton de Perct f . pD|)uiatfion :
^4
3705
104'4
1726
760
1448
335
285
799
1130
366
539
317
465
343
541
669
1154
1175
1405
266
435
516
469
JS
t{06| 800
726 1017
603-1217
1794*2383
76711503
722 1022
754
230
^35
"514
980
285
724
896
889
Villefien.
Idem.
Villebaudon.
Percy.
Villebaudon.
Percy.
Villebaudon.
Percy.
St-Se ver (Calvados)
Idem.
S!
Canton
Saint-Cîair.
Cerisy-la-Forôt.
Ki
Saint-Clair.
Idem.
Idem.
Cerisy-îa-Forôt.
SaiiA-Lo.
Cerisy-la-ForÔt.
Idem.
22039 59
25
26
25
N
7190 »
34
35
»
9
6230 75
31
32
31
6
1995 50
If
23
19
9
4790 »»
28
22
28
3
3313 »
21
23
21
9
1829 »
29
29
i9
4
2826 50
23
20
23
6
4355 »
25
31
25
5
8449 83
30
33
30
1
2411 »
31
36
31
a
3156 »
20
25
20
»
DE SAiNT^kAiR f Population
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Curés
Maires.
Adjoints.
et
Desservants.
Instituteurs.
Institutrices.
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MM. MM. i
MM.
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Caillemer.
Perrotte.
Lecointre.
Lemière.
Lecaplain.
Lemeltier.
Lavarde.
Lepage.
Berais.
Daniel.
Moricet.
Boissel.
Fauvel.
Lechevallier.
liriirt.|rMi||:iiM|i.
Behn.
Hervieu.
Esline.
Fauvel.
Regnault.
De la Gonnitière.
Laisné-DefTÎgnets.
Rapilly.
Loquet.
Grossin.
BoisKl-Ikuibiefai.
Colette.
Vigier.
Pottier. i
Madelaine«
Butel.
Hérout.
Legouche.
Leterrier.
Beaurepaire.
Touraille.
Bonnel.
Ollivier.
Gancel.
7,814 habitants (11 communes).
Salles. \
Menant.
Ollivier.
Gohitt. .
Menant.
Giret.
Rihouey.
Leroy.
Lemoigne.
GambilloD.
Menant-Lei^t>i*^s.
Langlois.
Benoist.
Legouet.
Macé.
Dudouyt.
Dumont.
Miquelot.
Hollande.
Poullâin (Perdiaand).
Fauchon.
Asselin.
Lemoigne.
Lecardonnel.
Le Baron.
Catherine.
Gosselin.
Delalonds.
Rose.
Robin.
Legastelois.
Vigot.
Moulin.
Frémond.
Duperrouzel.
Vivier.
Durel.
Olivier.
Vollet.
Lecrand.
Defonlaine.
Lafosse.
Duval.
Yger. ,
Raulline.
Hécan.
Lemaltre.
Encoignard.
GuiUot.
Hardy.
Lesaulnier.
Lefôvre.
LeteUier.
9,634 habitants (12 communes).
Bleuet.
Houel, Léhérissey.
LegoupUi,
Lemonnier.
Baiin, tœur looié 6»
GoDzag.; JoMoât.
Lucas.
Pichard.
Lecann.
Lucas.
Lucas.
LepeSs^t.
Debroize.
Duval.
Fautrad.
Gallouih.
Estur.
Carrey.
Levallois.
Leroy.
Rabel.
Hinet.
Hervy.
Dujardin.
Lemaltre.
Belafo^se.
Durand.
Trincot.
Lalné.
Alliet.
Martin.
Lebrun.
Moutier.
Lebiguais.
Chapelle.
Voisin.
Tesnière.
Blanchet.
Bossard.
Varin.
Forest.
Lhermitte.
Bouillet.
Kegnault.
Fizel.
Pousset.
Cirou.
Guérin.
Tostain.
Deschamps.
Lemonnier.
Robillara.
Canuet. iSébert.
Vaultier.
Menard.
Danguy.
9,140 habitants (14 communes).
Jean.
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Rihouey.
Dupré.
Gonin.
Le Verdier.
Grouàlle.
Jeanne.
Lebreton.
LevlUy.
SanrefîQs.
Lespérànce.
Malbe^bè.
Fontaine.
Bertin.
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BeshUàieatDt.
Legallais.
Loisel.
Guérin.
1
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André.
Lempérîère.
Hamelin.
Fremond.
Le kennier.
Leclerc.
Enouf.
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Lemennicldr.
Gilles.
Heussebrot.
Née.
TiphÀigne.
Renard.
Jeanérettè.
Lecot.
Pigasse.
Langlois.
1
Lefèvre.
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Vivier.
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Delafosse.
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Angot.
Dolbet.
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N.
Letenneur.
*
— 80 —
NOMS
DES COMMUNES.
Saint-Jean-de-Savigny . • . •
Saint-Pieire-da-Semilly . . •
ViUiers-Fossard . .
• • • • •
Saimt-Jeam-de-Daye
Amigny
Cavigny
Craignes
Le Dézert
Le Hommet-d'Arthenay . • .
Le Mesnil-Angot
Le MesDil-Véneron
Les Champs-de-Losque . • .
Montmartin-en-Graignes. • «
PontrHébert
Saint-Fromond , . •
Tribehou
Tesst-sur-Viiix
Beaucoudray
Beuvrigny
Ghévry
Domjean •
Fervaches
Fourneaux
Gouvets
Le Mesnil-Opac •
Le Mesnil-Raoult.
Moyon
Saint-Louet-sur-Vire
Saint-VigOF-des-Monts ....
Troisgots
ToRIGMY-SUR-VlRE . . •
Biéville
Brectouville
Condé-sur^Vire
Giéville
Guilberville •
La Chapelle-du-Fest. . . . . .
Lamberville • . .
Le Perron
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1094 997
2008
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Canton de SAorr-JEiN-DE-DATE f . Population
LaPérine (le Dézert)
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Idem.
Idem,
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Idem.
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Canton de Tessy-^ur-Yire f . Population :
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Villebaudon.
TessT-sur-Vire.
Villebaudon.
Tessy-sur-Vire.
Idem,
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Villebaudon.
Tessy-sur-Vire.
Torigni-sur-Vire.
Tessy-sur-Vire.
Idem.
Villebaudon
Tessy-sur-Vire.
Canton
Torigni-sur-Vire.
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Idem.
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Idem.
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Idem.
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DE ToRïGNT-snR-ViES f . Populatlon :
17719
3841
2434
21629
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Maires.
Adjoints.
DE Saint-Claib.
MM.
larinertlt It Rachafirt,
LeMi*deMathan.
Raoult.
MM.
Duchemin.
Le Guédols.
Raulin. -
8,597 habitants
Pezcril.
Desdevises.
Heussebrot.
FoUiot.
Lebas.
Delisle.
Angot.
Potlier.
Tbouroude.
Touzard.
Tbouin.
Laisney.
Bonnet.
(13 communes/.
Le Fèvre.
Rauline.
Angot.
Voydie.
Duclouet.
Aupoix.
Vaultier
Thouroude.
Dujardin.
Gancel.
Horel.
Lebas.
Guilbert.
8,865 habitants (14 communes).
Cochard.
Leguédois.
Legablier.
Delaville.
Ladroue.
Picot.
Beaufiis.
LeméoMLesmoDills.
Loisel.
Dyvrande.
Leloutre.
Auvray.
Massier.
L^niélore'.-LniBOO.ils.
Delafosse.
11,843 habitants
Prée.
Varin.
Suzanne.
Cbardine.
Massier.
Cordhomme.
Savarre .
Godey.
Joret.
Il • • • •
Joret.
Hue.
Gosselin.
Launay.
Boulligny.,
Lemazurier.
Bisaon.
Vivier.
Julien.
Lepel2y.
Depoilley.
Cbasles.
Vallée.
(17 communes).
Guillouet.
Flaust.
Lepringard.
HuDard.
Lepage.
Legrand.
Moulin.
Flaust.
Delaville.
Loyer..
Curés
et
Desservants.
Instituteurs.
BB
Institutrices.
MM.
Templer.
Mustel.
Fétille.
CAlheri.
Aubert.
Vallée.
Beaumont.
Gardin. •
Fontaine .
Brodin.
Levieux.
Bertaux.
Langenais.
Du val ; Delarue
Girard.
Hue.
Lechevalier.
MM.
HuImcL
Melot.
BaiileuL
Lebas.
Leprovost.
Desplanques.
Painchaud.
Lenoir.
Michel. -
Chrétienne.
Lepetit.
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CharbonneK
Lemonnier.
Boullot.
Blondel.
Layne.
Levillain.
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Lemains.
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Prévost.
Lefranc.
Abraham.
Morel.
Montaigne.
Julienne.
Kestout.
Desvages.
Bosquet, S' Ste-
Olympe.
Delafosse.
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Langenais.
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Lenordez.
Lebel.
Boutemy.
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Manson.
Levallois.
Pantin.
Keller.
Marie.
Leroy; Darondel.
Bucaille.
Godey.
David.
Lebemiyer.
Mottet.
Leroy.
Lecointre.
Lemaltre.
Bréard.
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Lécot..
Lechevalier.
Margueritte.
Godefroy.
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Delaunay.
Templer.
Piton.
Sanson.
Briard.
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Brécey • ^
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La Chaise-Baudoin. .....
La Chapelle-Urée i£
Le Grand-Celland
Le Petit-Celland
Les Cresnays •. . . .
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Notre-Dame-de-Livoye . . .
Sainte-{)ùgienne
Saint-Georges-de-Livoye J
Saint-Jean-du-Gorail ....
Saint-Niéolàs^es>Bois . . .
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6545
Canton de Brécey f . Population :
19848
2615
6987
4355
1701
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5652
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Maires.
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Adjoints.
Curés
et
Desservants.
Instituteurs.
TORIfiNHSUK-VinE.
MM.
1 MM.
MM.
Auvray.
Poret.
Huard.
Pain.
Carville .
Delaroche.
Mariette.
Enée.
Lefilastre.
Pézeril.
Gillette.
Bréhier.
Lemaltre.
Marie.
Perdriel.
Delangle.
Moulin.
Bochin.
Guernier (P).
Guernier (P.).
Mourocq .
MM.
Poullain.
Poterie.
Vieille.
Population : 106.840 habiUqti.
16,470 habitants (16 communes).
Sanson #.
Barbey, Latou4
Trochon.
Couétil.
Brière.
Harel.
Lamy.
Doublet.
Langlois-Nouerie
Desplanches.
Besnier.
Oursin.
Jamard.
Jouenne.
P ri maux.
Godard.
Haupaix.
Gautier.
Dubois.
Chaignon .
Roussel.
Pichard.
Ruault. '
Blier.
Lemasle .
Pincl
Duchemin.
Aubeut.
De St-Cermain C ^ .
Lechoisne.
Lelorieux.
de Lancessenr
10,240 habitants {
[16 communes)
Boudier. .
Augeard.
Camax .
Gauquelin.
Lemardeley.
Bunel.
Masselin.
Morin
Turquetii.
Resbeuf.
Jouenne .
Lefiliàtre fils.
Jouenne.
Aubeut.
Laurent.
Harivel.
Bidois.
Lair.
J^urence.
Gabu.
Aumont.
Fillàtre.
Loyvet.
Robine .
Débieu.
Lepron.
Debesne*
Rigôt.
Letréguilly.
Boulfaré.
Guéri n .
Dodeman
Institutrices.
MM.
Cijtl.SrSto-litoto.
Gharbonnelt
Lesongeur.
Blier.
Denis.
Richet.
Anne.
J#ffrli'<ïère,à8l6er-
Primaut.
Religieuses Ur-
sulineé.
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Dome-de^-Cbtfmps ;
Gaério.iSl-StluruiD
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Desplanches.
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Viel.
Havard.
Yvon.
Piquois.
Houllier.
Béguin.
Duclos.
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Juin.
Challier.
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Loisel .
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De Guette.
Bigot.
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Provost.
Aumont.
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Lemoine.
Duchemin.
Belloir.
Peslin.
Maheux.
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Marie.
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Leloutre.
Dupont ^.
Dupard.
Ollivier.
Guesnon.
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Herpin.
Le Tellier. \
Blin.
Bunel.
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Lerouge.
Joubault.
Lecharpentier.
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Royer.
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Aumont.
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Leroux.
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Cordon. *
Prével.
Boisrour.
Lefranc.
Guyot.
Geffroy.
Belloir.
Ilazure.
— 84 —
NOMS
DES COMMUNES.
DUCET
Céaux
Courtils
Grollon
JuiJley
La Boulouze
Le Mesnil-Ozenne
Les Chéris • . .
Marcilly ••
Poilley
Précey
Saint-Quentin
GRANVaLE £§
Bouillon
Donville
Saint- Au bin-des-Préaux. . .
St-Nicolas-près-Granvîlle .
Saint-Pair
Saint-Planchers
Yquelon
La Hate-Pesnel
Beauchamps
Champcervon
Folligny
Hocquigny
La Besiière
La Lucenie-d*Outremer . . •
La Mouche
La Rochelle • . . • .
Le Luot
Le Mesnil-Drey
Les Chambres
Le Tanu
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Sainte-Pience
Saint-Jean-des-Charaps. • . .
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La Haye-Pesnel.
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Champion.
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François.
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Le Guérinais.
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Baisnée.
Provost.
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Martel.
Mazier.
Dupont.
Lebedel.
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Lejamtel.
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20,748 habitants (8 communes).
iBeust. iBenoist, Riolteau.
Le Caplam; Al lai n.
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Delabarre, Lulay
Pierre). Boinier.
et Josseaume.
Digée (Louis).
Digée (Alexis).
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lanie.
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Legrand; Prével.
Chemin.
Avril.
Raulin.
Anquetil.
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Mahé.
Lepaumier.
Dufresne .
Potier.
Lemière.
9,166 habitants (19 com.munesi.
•
Lanos.
Avril.
Vignon.
Legallais.
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Simonne.
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Maillard.
Desfeux. Lebréton .
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Lehodey.
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Levallois.
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Raulin.
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NOMS
DES COMMUNES.
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La Croix-Avranchin . . .
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Idem.
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9,805 habitants (16 communes).
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Lefebvce.
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Havard.
Marie.
Bussard.
Théault.
Cornicard.
Breillot.
■
TMil«it.S'|te.j|M|Mpt.
Uarqois de Ver<ai de
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Vaudouer.
Maheux.
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Gaillard.
Blin.
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Lelièvre.
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Guichard.
N.
Quesnel.
Marion.
Faguais.
Verdier.
Forçet.
Théberge.
Sarrasin.
Piquerel.
Doré.
Dairou.
Provost.
Duprey.
Aubrée.
Dauffuin.
Nicolle.
Chauvière.
Royer.
Ruault.
M^* de Caqueray.
Dauguet.
Cluche.
Faguais.
Tardif de Hoidrej.
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Gautier.
Genevée.
Leplat.
Ménard.
Dauguet.
Thébault.
Lenormand.
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Guillard.
Dardenne.
Daubrée.
Barbé.
Provost.
Jamault.
Labigue.
Poirier.
Carnet.
Ysabel.
Cloche.
Dinard.
Doré.
Bouillon.
■
Louiche-Loomel.
Guillard.
Bigrel.
Goron.
FoUa&n.
42,537 habitants (12 communes).
Morel.
Gautier, Chevalier ;
Legrand ; Guérin,
Delabroise.
Boudant et Le-
à Saint-Benoit.
prieur.
Berthelof.
Jourdan.
Poirier.
Gérard, fr. Ortaire.
iM'fl ; Aferakui.
Maheux.
Fouasse.
Esnoult.
Roblin.
Gillot.
Lemonnier.
Rault.
Lemonnier.
Chenot.
Desgranges.
Douettée.
Brazard.
Godefroy.
GoroB.
Gostentin.
Jouanne.
Fougeray.
Dnval.
FontaiBB.
Despréaux.
Gaultier.
Chevallier.
Lechevalkr.
Chevalier.
Chauvois.
Langlois.
Leroy.
Ameline.
Delacour.
Portier.
Templer.
Nicolle. N
Datin.
YVOB.
Du Homme.
Langlois.
Tasset
Gilbert.
Gantier-Lapérière.
GuériB.
Delaporte.
Leteurtrois.
BarbedattB.
Ti(Taine.
Renault.
Durand.
Lorois.
8,7d6 habitants (14 communes).
Lemolie'LecliaiaT.
Esnault.
Mawoiel,
Laurence.
Tesnli^re.
Sicot.
Jacquet.
Peslin.
Morel.
Chauvin.
Lerée.
Bougourd.
Hébert.
Chauvis.
Geffroy.
Girard.
Poulain.
Couétil.
Lemétayer.
Lebréton.
Hamelin.
HeUeu.
LemaréchaJL
LetelUer.
Latr.
Blin.
Hurel.
Duchemin.
Leplat (Jules).
'Dabard.
Goérard.
PiUevfMf.
^iton.
Lafèvre.
TrochoB.
Durand.
GouTBiijy.
Gombert.
BaUet.
Lefebrna.
Oranji^e.
Dïjranct. ^ .
— 88 —
NOMS
DES COMMUNES.
BUREAUX
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qui desservent les
commuDes.
Suite du Cakton di
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RonthoQ
Saint-Jean-le-Thomas
SaîDt-Michel-des-Loups . . .
Saînt-Pierre-Langers
VlLLEDlEU ^
BourgueDoUes
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Chérencé-ie-Héron
Fleury
La Bloutière
La Lande-d*Airou
La Trinité
Rouffîgnv
Sainte-Cécile
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363
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457 670
668 1149
525 707
Idem .
Idem,
Idem,
Villedieu.
Idem.
Idem.
Idem,
Idem,
Idem,
Idem,
Idem,
Idem,
Idem.
3815 »
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25
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34
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CHERBOURG â. 37215
Beaumont
Acqueville
Auderville
Biville
Branville
Digulleville
Eculleville
Flottemanville-Hague
Gréville
Herqueville
Jobourg
Nacqueville
Omonville-Ia-Petite
Omonvîlle-Ia- Bogue
Saint-Groix-Hague
Saint-Germain-<ies-Vaux . . .
Tonneville
Urville-Hague
Vastevilie
Yauville ..^
679
347
489
410
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142
466
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378
511
455
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200
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475
651 H
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Canton de Cherbourg ). Population :
283521 62 76 75
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Canton de Beaumont f . Population
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212
789
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1003
291
1015
844
614
429
984
635
383
312
1672
1138
lEI
4818 08
93
82
18
i>
Beaumont-Hague.
3512 »
84
75
11
10
Idem.
4251 50
102
91
27
9
Idem.
3022 »
89
83
18
8
Idem.
1125 »
89
79
14
Idem.
6112 »
98
87
22
Idem.
1517 »
96
86
17
Cherbourg.
4615 »
86
77
9
11
Beaumont-Hague .
7473 «
98
82
16
*
Idem.
1437 .»
97
86
22
Idem.
6702 50
98
88
24
6
Idem.
6881 50
86
81
10
9
Idem.
4131 r>
100
88
24
6
Jdem,
3950 »
98
88
22
5
Idem.
4223 »
89
78
13
6
Idem.
7391 75 102
91
26
8
Cherbourg.
2368 n
85
80
9
11
Beaumont^Hague .
8458 50
86
81
11
9
Idem,
7824 50
87
78
12
10
Idem,
4569 »
94
84
20
3
J
— 89 —
Curés
Maires .
Adjoints.
et
Desservants.
Instituteurs.
Institutrices.
1
V
Sartilly.
MM.
Durand.
Gosse.
Soulâtre.
Mancel.
Gund.
10,274 habitants
Lepelletier.
Pigeon.
Le mare.
Anquetil (E.).
Datin.
Crespin.
Potrel.
James.
Debroize .
N...
Salles.
MM.
Dargenne.
Leroy.
Lenoir.
Lcbaillif.
Levallois.
(11 communes).
Rachine; N.. .
Lcgrand (Alexand.).
Olive.
Nové.
Briens.
Le Noir les Prés.
Lepeltier.
Nové^
Massue.
Vivien.
Fauquet.
vMM.
Sellier.
Lhoste.
Le Sénéchal.
Dollé.
Travers.
Lebedel.
Landelle.
Renault.
Houssin.
Le Chevallier.
Bailleul (Franc.)
Bailleul (Pierre).
Bastard.
Lemarre.
Denot.
Noblet.
Jouault.
Carouge.
Cucu.
Cer\'ene.
Mahey.
Delanoë.
Esnouf.
Manet.
Etienne.
Sebire.
MM""
Pigeon.
Méril.
CuAmin.
Salmon.
Nativelle.
'Ruauh.
Anfray.
Leblond.
Milcent.
Anfray.
Coursm.
Gastebois.
Plaine.
Allix.
Belloir.
Letonraear; Loyer.
Population, 87,9S4 habltonti.
23,580 habitants (1 commune).
Liais.
Gourdier-Desha-
meaux; Boniment-
d'Ingremard.
8,C06 habitants (30 communes).
C** d'Aigneaux.
Lefilliatre.
Miclie:-d*ADiOYiIle.
Bourgct.
Lesdos.
Paris.
Asselln.
Le IfTM-dftlM|rk»BFi.
Ceonilk'LacQi.are.
Leboulangcrw
iDigard.
Grisel.
Mcsnil.
Hochet.
Paris-LesroQtalnes.
Trigan.
Fleury.
UfflOtCDC'DilOBSpré.
Jourdan.
Legrand. *
Le Marinel.
Voisin.
Picquot.
Henri.
Le Faix.
Lecostey.
Paris (L.) .
Dumoncel.
Feuardent.
Bigot.
Samson.
N...
Falaize.
Racine.
Encolvey.
Lad venu.
Femagii.
Paris (Prévallée).
Cosnefroy.
Digard.
UpeUey ^, à S.-T ;
Hamel, à N.-D.-
d!-R. ; Besnard,
à N.-D.-d.-V.,
Roger, à St-C.
Tesson.
Groult.
Desvergez.
Leparquicr.
Vaultier.
Letoumeur.
Digard.
Lemarinel.
Lanon.
Lemière.
Hérout.
Launey.
N...
Leroy.
Lebnin.
L'Huilier.
Puiney.
iDépéners.
JBouteloup.
Hamel.
GomaSj RayencI;
Thomine, Fon-
taine, fr. de la
doctrine chré-
tienne.
De Saint-Jores.
Lebailly.
Le Hardelay.
Cosnefroy.
Poupeville.
Maurouard.
|Picquot.
Jean.
Martin.
Buvard.
Duhoux.
Clément.
Leneveu.
Bigard.
Beaumont.
Tison.
Sœurs Belleval-
lée, Lebas, Le-
huby, Leprètre
et Boucher.
Greffier.
Hébert.
Mallois.
Langevin .
Lehoux.
Esnol.
Lechevallier.
MoucbeU
Gautier.
Leroy.
Leboisselier.
Lenoir.
Gosselin.
Fleuret.
Collette.
Gaillard.
Chevalier.
Roulet.
Yvetot.
Roblot.
— 90 —
NOMS
DES COMMUNES.
•
a
o
•■^
«^
S
Q.
o
•
11
is
ii
BUREAUX
DE POSTE
qui desservent les
communes.
♦
OISTAMCK AU CHMF-LlItU
Les Pieux
Benoitville ,
Bricqueboscq
Flamanville
Grosvillo
Hcauville
Helleville
Le Rozel
Pierreville •
Saiut-Christophe-du-Foc .
Saint-Germain-le-Gaillard
Siouville
Sotteville
Surtainville
Tréauville
Ii44
1531
522
828
472
805
1301
736
870
1351
501
1079
328
588
328
558
636
1012
216
358
758
138d
619
639
297
614
942
148.')
875
1237
Octeville
Bretteville
Gouville..
Digosville
Equeurdreville
Hardinvast
Henneville
Le Mesnil-Auval
Martinvast
Nouainville
Querqueville
Saint-Martin-le-Gréard . . . .
Sideville
Teurthéville-Hague
Tollevast
Tourlaville
Yirandeville
Saim-Pierre-Kglise.
Angoville
Brillevast
Canteloup
Carneville -» . .
Glitouq)s
Cosqueville
Ferman ville
Gatteville
Gonneville
Gouberville .......
LeTheil
Le Vast....,
2268
775
545
578
533
862
604
927
4429
507
469
729
1050
767
420
1342
769
1104
236
381
887
553
235
286
401
763
865
1273
604
1162
5543
3287
625
822
[S
Les Pieux.
Idem,
Kl
Les Pieux.
Flamanville.
Les Pieux.
Idem.
Idem,
Idem.
Idem,
Flamanville.
Les Pieux.
Idem,
Fermanville.
Cherbourg.
Idem.
Martinvast.
Gberbourg.
Idem.
Martinvast.
Cherbourg.
Idem,
[xl
Cherbourg.
Idem,
Martinvast.
Idem,
Idem.
Idem,
Cherbourg.
Martinvast.
Canton des Pieux 5- Population
13801
5269
4543
8411
8726
4236
3157
3308
7349
2660
8716
5182
5180
9818
10677
Canton d'Octeville 5- Population
26
86
65
20
n
75
89
68
18
3
»
83
65
16
8
75
93
71
26
6
25
81
62
20
5
25
97
75
15
10
16
92
71
17
6
50
91
63
24
4
50
91
60
25
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50
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8
n
90
62
23
4
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93
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21
6
59
91
71
17
6
91
93
59
28
8
50
89
68
20
3
11963
5009
4186
5140
15364
3261
6624
2701
6198
2035
5171
1373
4625
7896
4507
33816
4928
08
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72
67
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82
»
76
64
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»
79
67
»
82
79
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67
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69
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50
82
78
50
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»
74
69
»
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81
74
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13
7
2
10
5
10
7
5
8
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9
13
11
4
12
10
10
10
3
7
5
12
4
4
7
9
6
10
9
7
9
Canton de Saint-Pisrre-Eguse ?. Population
2167
77
561
352
436
321
770
1780
975
964
348
921
1351
802
108
909
428
688
630
860
1166
972
1535
279
1383
1304
Kl
Saint-Pierre-Eglise.
Idem,
Idem,
Idem,
Idem,
Idem,
Idem,
Idem,
Idem,
Idem,
Idem,
Kl
15567
1289
5253
3124
3732
4204
8885
8535
14949
8835
3756
5798
9874
52
»
24
25
75
58
45
93
03
83
87
25
66
71
76
17
M
75
79
20
3
74
72
16
5
68
74
19
5
79
75
16
4
70
75
19
4
74
79
20
3
74
77
21
4
77
81
26
9
74
71
13
6
78
79
24
7
71
66
14
11
65
71
21
7
— 91 —
Maires.
Adjoints.
10,109 habitants (15 communes).
MM.
Hellet.
Ingouf.
Cotlebrunc.
Courtois
Brisset.
Quentin.
Hamel.
Desvergez.
Simon.
Adam.*
Vaultier.
Avoine.
Bourget.
ToUcmer.
Lebourgeois.
MM.
Le<piérié-Defrozi«rs.
Houel 'Desmonts.
Pczet.
Cte de S«^smaison8.
Hairon.
Messent.
Belhoste.
Bignon.
L«fillastrc - Deamares.
Lecacheux.
Sorel.
Lenoir.
De Beaudrap.
Denis-Dumont.
Leiedier.
20,483 habitants (17 communes).
Curés
et
Desservants.
Â^ • • •
N...
Levallois.
Le Tellier.
Lecourt.
Maurouard.
Lemaltre.
Loir.
Mirquet.
Bouin ; Lepetit.
Leroux.
Lerouvillois.
Hignard.
Belhomme.
Quentin.
Mahicr.
Hervieu.
Pezet.
Dumoncel.
Destrè* dit Montiirbet.
de Couville.
Cauvin.
Roquier.
Le brancher.
Orange.
Lebarbenchon.
Lebuhotel.
Chauvin.
Drouet.
Dubost.
il ■ « •
Lelanchon; Lebrun.
Le Marquand.
Lemarinel.
13,176 habitants (i
20 communes).
Le Bas.
Touzé.
Auvray.
Emouf.
[laborille-LaraUèe.
Lemaresquier.
Mallet.
Boulard.
Planques.
Delisle.
Dudoy.
Sorin.
Michel.
Jourdan.
Levallois.
Gallien.
Dorey.
Touzard.
Bourdet.
Vastel.
Hamel.
Anquetil.
Lallemand.
Quette ville.
de la Germonière
Fichet,
MM.
Roquière.
Beael.
Clément.
Godefroy.
Leroux.
Mouchel.
Denys.
Mautalent.
Dacier.
Pagnier.
Biard.
Villot.
Vastel.
Mosqueron.
Cano ville.
Foucard,
Anne.
Laurence.
Saillard.
Digardi
Bonnemains.
Desmares.
Mariage.
Lucas.
Mauger.
Fontaine.
Adam.
Lucas.
Sebline.
Renard.
Forçai; Chauvin.
Hasne.
Le Maignen,
Hamel.
Bouillon.
Mesnil.
Delisle.
Levesquc.
Vignon.
Duvivier.
Gros ville.
Leclère.
Couppey.
Allai n.
Instituteurs .
MM.
Groult.
Leloup .
Gosnefroy.
Ozouf.
j Du val.
'Bertrand.
Leroy.
Lencley.
Lurienne.
I
.Yvetot.
Marie.
Dubost.
Bocaçe.
Houel.
Levallois.
Rouxel.
Herbert.
Adam.
Mottin.
Anne.
Dessoulles.
Née.
Legoupil.
Baudry.
Le Chevalier.
Beilbard.
Mesnil, Simon.
Le Long.
Creuilly.
réunie d Vroêtille.
Laloë.
Lefebvre.
Polidor.
Leflambe.
Delalande.
Lemonnier.
Poirier.
Anne.
Simon.
Institutrices.
MM"o»
Leprince.
Lerogueur.
Guérin.
Daniel.
Aubry.
Hairon.
Barbe.
Gaillard.
Martin.
Godefroy.
Voisin.
Sorel.
Blaisot.
Sauvage.
Delanoë.
Jacauct.
Roulland.
Lecacheux.
Cauchard.
Guillemet.
Langlois.
Micnel.
Prével.
Bataille.
Martin.
Aubey.
Pasquier.
Damourette.
Voidie.
Leguerrier.
Thomas , Drouin.
Clioisnei.
Audouard.
Gilles.
Le Hérissier.
Ameline.
Duhamel.
Lepetit.
Lenuby.
Menant.
Osouf.
Belliard.
Durel.
Pilard
— 92 —
NOMS
DES COMMUNES.
a
o
9
p.
o
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JB S
BUREAUX
DE POSTE
qui dessellent les
communes.
DISTANC8 AU CBKP-LIRU
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rondis-
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et
Suite du Canton
Maupertus .
Néville
Rétôville. .
Théville....
Tocqueville
Varouville.
Vrasville. .
'
273
335
295
348
237
340
392
777
502
590
403
418
149
143
Saint-Pierre-Eglise.
Idem.
Idem,
Idem .
Idem.
Idem.
Idem.
3856 25
4039 08
2903 »
5081 50
7136 08
3470 16
1368
»
COUTANCES iâ.
Bricqueville-la-Blouette. . .
Cambernon
Courcy
Nicorps , . . ,
St-Nicolas-de-Goutances . .
St-Pierre-de-Coulances , .
Saussey
Bréhal^
Anctoville • • .
Bourey
Bréville
Bricqiieville-sur-Mer . , . •
Cérences
Chanteloup
Goudeville
Equilly
Hudimesnil
La Heurdraquière
Le Loreur ,
Le Mesnil-Aubert
Longueville. ,
Muneville-sur-Mer. ,
St-Sauveur-la-Pommeraye .
Cerisy-la-Salle
Belval , , . . .
Gametours
Guéhébert
Montpinchon
Notre- Dame-de-Genilly .
Ouville
Roncey , , .
Saint-Denis-le~Vétu. ...
Saint-Mârtin-de-GenilIy .
Savigny
70
73
11
7
78
83
24
7
77
82
23
6
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74
15
3
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77
22
5
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20
3
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21
4
DB
GOUTAWCZIS
■
8027
53^
1155
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333 13
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202
215
182
360
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688
1433
1464
1942
2242
376
417
830
872
440
566
1223
1877
475
762
320
323
500
596
503
411;
638
728'
468
527?
635. Coût an ces.
170l!/deTO.
1145'/cfm.
563 Idem.
881 Idem.
439 Idem.
891 Idem.
El
Granville.
Bréhal.
Idem,
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Gavray.
Bréhal.
Gavray.
Bréhal.
Gavray.
Granville.
Bréhal.
idem.
Canton de Goutances f. Population
65491 90
6857 50
10989 50
9409 33
4807 »
97.^3 »
3953 50
5633 75
Canton de Bréhal f. Population
28
»
tt
M
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5
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6
34
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»
»
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35
6
6
6
12984
1782
1770
3506
10370
19i8;>
3110
6541
3860
10752
4113
1685
3671
4171
6245
3886
50
25
50
»
50
50
25
25
50
25
75
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75
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44
19
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46
21
4i
29
50
24
43
26
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36
14
50
26
48
15
47
27 1
19
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22
h
18
18
21
21
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14
26
15
27
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10
7
2
(>
2
13
5
11
7
11
7
4
12
1775
1685
448
567
923
722
370
629
1383
1693
1708
2522
821
1220
1024
1216
1806
1317
512
677
728
1016
Canton de Cerisy-la-Salle f. Population
^ 13576 92
Goutances. 4119 50
Marigny. 6430 25
Cerisy-la-Salle. 4296
idem. 12554
idem. 14951
Goutances. 6437
Cerisy-Ia-SalIe. 9819
Goutances. 10959
Cerisy-la-Salle. 4910
Goutances. 6464
»
08
75
67
91
75
25
21
14
14
n
27
6
6
7
17
14
14
6
40
14
14
10
23
12
12
3
21
18
18
5
31
9
9
7
29
12
12
7
38
9
9
12
23
18
18
6
24
9
9
5
— 93 —
9BSS9BeS
Maires.
Adjoints.
Curés
et
Desservants.
Instituteurs.
Institutrices.
DE Saint-Pwrre-Ecuss.
MM.
MM.
MM.
MM.
MM""
Bourde t.
Gosselin.
Philippe.
Oger.
Pontus.
Roblot.
Bigot.
Quévillon.
Fortin.
Laurons.
Bouchard.
Paumier.
Henry.
Auger.
Gibon.
Lemaître.
Mauduit.
Coursin.
Rouxel .
Birette.
Bedel.
Lefèvre.
Liron.
Germain.
Féron.
Dallai n.
Philippe.
Pacé.
Piard.
Laurent.
Cervelle.
Guesnon.
Population : 113,742 babitantf.
..
li,7G8 habitants (8 communes).
Plaine.
Boissel - Dombreval
Truffaul ; Fêbttiôr.
F"« de la docl» Deflandre.
et Chevalier.
chrét*, I«ainé.
Labarbe.
Mahé (Jules).
Billard.
Lebigot.
Levallois.
Lechevalier.
Feuillet.
Perra.
Lemierre.
Savary.
Laroque.
Costey.
Lecaplin.
LefiUeul.
Yonnet.
Fauvel.
Legraverend.
Lebreton.
Lcloup.
Danlos.
Lemoine
réunie à Couianeei
Potier du Parc.
Hédouin.
Adeline.
Idem.
Tanqueray.
Heurtaut.
Lefèvre.
Leriverend.
Adeline.
li,373 habitants (16 communes).
Le Breton.
Lcgraverend.
Langlois.
Le vigoureux.
Lucas.
Herpin.
Dry-Dupré.
Huet.
Turgot.
Hubert.
Faucon.
Année.
Pichon.
Lecoupé.
Louvel.
Menant.
Lebedcl.
Costenlin.
Thuillet.
Germain.
Lelièvre.
Guérard.
Uahcut.
Du val.
Touroude.
Yilledieu.
Ci/rii. |r n Zirbaric.
9t9i\tr ée 11 Tallrieri*.
Vallct
Durier.
Guesnier.
Garnier.
Hecquard.
Leclère.
Lebailly.
Boisivon.
Cacquevel.
Gouelle.
Duval.
Bailleul.
Lehérissey.
Touroude.
Coulomb.
Chauvin.
Dubosq.
Février.
Hélie.
Lehodey.
Yvon.
Tanqueray.
Legallet.
Bochet.
rîerpin.
Avenelle.
Jourdan.
Harel.
•
Dubuisson.
Méquin.
Lecarpentier.
Boileau.
Bobine.
Cheval.
Cirou.
Lebas.
Gohin.
Pasturel.
Duchesne.
Bourey.
Allain-les-Ciosets.
Templer.
Guérin.
Chauvin.
10,098 habitants (11 communes)
Savary.
Jéhenne.
Turgis.
Letassey.
Maneon.
Moulin.
Lemosquet.
Vimond.
Soismier.
Delaroque.
Le Chevalier.
Hinard.
Boulay.
Hinard.
Renouf.
Lecomte.
Letarouilly.
Hermon.
Morin.
Lefebvre.
Leconte.
Menard.
Blin.
Perrodin.
Rouland.
Tarîn ë« U Briitlièn jjf^
Leconle.
Delaunay.
Letenneur.
Allix.
Paquet de Beauvftis.
Bouley.
Auvray.
Sévaux.
Chardot.
Le Touzey.
Durand.
Letousey.
De Saint-Denis.
Voisin.
Lehodey.
Delarue.
Gougeon
Boulay.
Sohier.
Herpin.
Le Brun.
Deshogues.
Rault.
Debien.
De Mons.
Rabec.
Lechevalier.
Duqiiesnay.
Ourseliiv>
— 94 —
NOMS
DES COMMUNES.
Gavray •
Grimesnil
Hambye
La Baleine. •
Le Mesnil-Amand
Le Hesnil-Bonant
Le Mesnil-Garnier
Le MesDil-Hue
Le Hesnil-Rogues
Le MesDil-Villeman
Lengronne
MoDtaigu-Ies-Bois
Saint-Denis-le-Gast
SourdevaMes-Bois
Ver
La Haye-du-Pcits j^
Appeville
Baudreville
BoUeviUe
Canville
Coigny
Crettcville
Dennoville
Doville
Ger\'iIIe
Glatigny
Houtteville
Lithaire
Mobecq
MontgardoD
Neufmesnil
Prétot
St-Nicolas-de-Picrrepont . .
St-Remi-des-Landes
St-Sauveurnie-Pierreponl. .
Saint-Symphorien
Surville
Varenguebec
Vindefontaine
Lessay • . •
Angoville-sur-Ay
Anneville
Brelteville-sur-Ay. .....
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9
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BUREAUX
DE POSTE
qui desservent les
communes.
Canton de Gavray 5* Population :
1655 1601
203 261
2690 2957
303 463
403 675
306 239
658 923
861
334
456
478
817
1071
901
1206
590
665
1456 1671
475 585
903
1376
1420
517
576
1321
307
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454
623
397
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341
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622
682
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1414
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1331
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532
617
811
662
813
540
816
441
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384
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Gavray.
Idem.
Idem*
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Idem.
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Idem.
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Canton de i.a Haye-du-Puits 5* Population :
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La Haye-du-Puits.
Idem.
Idem.
Prétot.
Idem,
La Haye-du-Puits.
Idem.
Idem.
Idem.
Prétot.
La Hayc-du-Puits.
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Idem.
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La Hayc-du-Puits.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Prétot.
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Lessay.
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Desservants.
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Leconte.
Piel-Perronoiére.
Michel.
Fonnard.
Benàtre.
Le Breton,
de Gourmont.
Le Chevalier.
Lebosq.
Pignet.
Soret.
Auvray.
MM.
Durville.
Robine-Beaupré.
Horel; Delarue.
Dupont.
Auvray.
Desvages.
Massus.
L'Hermitte.
Boudier.
Foucher.
Lecaplain.
Durand.
Hardy.
Dupont. '
Dupont.
12,936 habitants (24 communes).
Moittier.
Gruchy.
Jean.
Ozouf.
Labanque.
Yaultier.
Lemoigne.
de Beaudrap.
N. . .
Pitance.
Roptin.
Jehenne (Joseph)
Lavoisy.
Dolbet.
Roptin.
Lempérière.
Le Mesley.
Le tourneur.
Quenault.
Quiédeville.
Violette.
Dubois.
Marie.
Leconte.
iChanteux.
Pagny.
Houssel.
Moulin.
Lecomte.
Loquet.
Dujardin.
d*Aigremont.
Lesage (L.)
N...
Luce.
Jehenne (Alph.).
Lemattre.
Doley.
Lepoittevin.
Leroux.
Comte de Ste-Marie.
Lerouge.
N...
Fauquet.
Haize.
Navarre.
Giard.
Travert.
12,035 habitants (13 communes).
Fauvel.
Fautrat.
Luce.
Ecolivet.
Navarre,
Butel.
Bauvin.
Aubin.
Marin.
Leroux.
Guilgaud.
Dubois.
Savary.
Passais.
Godefroy.
Lemonnier.
Le Légard.
Anquettl ; Doehemio.
Menard.
Talbot.
Morin.
Piron, Vallée.
Lemoigne.
Clément,
Mabire.
Drieu.
Gautier.
Portais.
Ballot.
Bizet.
Duboscq.
Riquier.
N
Auger.
A!lain.
Gohier.
Leiièvre.
Lebreton.
Lemonchois.
Lebert.
Baudry..
Godefroy.
N
Lemière.
Turpin.
Massieu.
Godefroy.
N
Desheulles.
Hérouard.
Desmottes.
MM.
Letenneur.
Saugrain,Piffnet.
Lemarquana.
Regnault.
Plantegenest.
Lebailieux.
Delacour.
Caresmel.
Goulet.
Robine.
Pignet.
Doochin et Frères do
la doctrine chrétne.
Cariot.
Lefrançois.
Galliot.
Lefèvre.
Regnault.
Boursin.
Tahot.
Larsonneur.
Maupas.
Plantegenest.
Lamy.
Paquet.
Rose.
Harache.
Esnault.
Lerouge.
Lesigne
Provost,
Morin.
MM""
Leroyer.
Vimont.
Cresté et Jean.
Leconte.
Quesnel.
Vimond.
Bédouin.
Guillotin. -
Levèque.
Lebigot; Godard.
Victor.
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Godefroy.
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Tétrel.
Guillot.
Fosse.
Reffuveille.
Laisney.
Gaffre.
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Biard.
Lebiguais.
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Baisnée.
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Vichard.
Godard.
Juin.
Bataille.
Regnault.
Euvrie.
Deslandes.
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Villain.
Lepeley.
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Lion.
Barré.
Letellier.
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Créances
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Saint-Germain-sur-Ay . . .
Saint-Patrice-de-Glaids. .
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Annovilie
GoDtrières
Hautteville-sur-Mer
Hérenguerville ....
Hyenville
LingreviUe
MontchatoD
Orval
Quettreville
Regnéville
Trelly.
Périers...
Beaupte
Fougères
Gonfreville
Gorges
Lastelle
Le Plessis. ^
Marchésieux
Nay
Sainte-Suzanne
Saint-Germain-le-Vicomte .
Saint-Jores
Saint-Martin-d'Aubigny . «
Saint-Sébastien^de-Raios. .
Saint-Halo-de-la-Lande. . .
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qui desservent les
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Périers.
Lessay.
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Périers.
Lessay.
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Montmartin-sur-Mer.
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Montmartin-sur-Mer.
Idem,
Coutances.
Bréhal.
Coutances.
Idem*
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Coutances.
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Canton de Périers f. Population
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10620
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Curés
Maires.
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Institutrices.
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Beauiils.
Lebel.
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Surville.
Le Danois.
Loret.
Bazire.
Delaune.
Leroux.
Jeanne.
Lehuby.
Fautrat.
Lebreton.
Fràs.
Brotelande.
Delaroque.
de Glamorgan.
Picot.
Girot.
Sohier.
Charbonnel.
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Couespel.
Dieudonné.
Lebarbier.
Cavey.
Heudes.
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Jean.
Goguelin.
Dupray-Beuzeville.
Tabard.
Villette.
Leprovost.
11,6(U habitants (13 communes). ,
1
Pannier.
Caignon.
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Leprince.
Darche.
Créances.
Lecomte.
Beuchet; Olivier.
Le Meunier.
Grouin.
de Cahouët.
Deguelle (P.).
Leroux.
Cléraux.
Pézeril.
Michel d'AnnoTÎUe.
Viard.
Anquetil.
Lepeu.
Loison.
Delalande.
Clércaux.
Billard.
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PesneJ.
Suzanne.
Foucard.
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Frémi n.
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Delamare.
Carrouge.
du Mesnil-Adelée.
Besnard.
Béné.
Coulomb.
Legraverend.
Piçnet.
Lelandais.
Baudry.
Ameline.
Beuve.
OUivier.
Lebaindre.
Eudes.
Carouge.
Esnol.
Rapilly ; Cirouge ;
Delarue.
Lerond.
Lamy ; Legardi-
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jMesnage. |Fonard.
Gombert.
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Coubrun.
10,192 habitants (14 communes).
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Bary.
Lebrun de Blon.
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Bitouzé.
Marie.
Vichard.
Laperruque.
Couvert.
Lesigne.
Langeard.
Vivier.
Regnault.
Delacour.
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Bezard.
Caucbard.
Guénier.
Thouroude.
Holley.
Malherbe.
Burvingt.
Leblond.
Holley;
Jean.
Begnault.
Dolbet.
Lenoir.
•
Lecesne.
Vaullier.
Rouland.
Lepeltier.
Touroude.
Vaultier.
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Moricet.
Bouteloup.
Lebedel.
Leâllàtre.
Desbarres.
Lemelletier.
Vichard.
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Bellée.
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Leconte.
Savary.
Lefévre.
Lecesne.
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Delaune.
Dorléans.
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Alexandre.
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Maresq.
Lehidenx.
Lambart.
Provost.
Legaelinei.
Pacary.
Viard.
Legoubey.
Attvray.
10,138 habitants (13 communes).
Coulomb.
Lerendu.
Hamel
Saussey.
/purnaux.
Potier.
If...
Guidon.
Lechev^U^r.
^snault.
Lesaa!nier.
Lécluse.
Beaufîls.
Auvray.
LefQumier.
Bol vin.
Dupont.
Troude.
.Qalenge.
8
— 98 —
NOMS
DES COVMCNES.
Boisroger
Brainville
Gouville
Gratot
Hcugucville
La Vendelée
Montsurvent
Scrvigny
Tourville
Saint-Sauveor-Lendelis. . . .
Camprond
Hautleville-Ia-Guichard. ..
La Ronde- Haye
Le Lorey
Le Mesnil-Bus ...
Montcuit
Monthuchon
MunevilIe-leBÎDgard
Saint-Aubin-du-Perron. . . .
Saint-Michel-de-la-Pierre. .
Vaudrimesnil
MORTAIN^
Bion .^
Fonlenay.
Le Neufbourff
Nolre-Dame-de-Touchet . . .
Rancoudray
Romagny
Saint-Barthélemy
SaiDt-Clément. •
Saint- Jean-du-Corail. ...
ViUechien • .
Barenton
Ger
Sainl-Cyr-du-Baillcul
Saint-Georges-de-Rouelley.
ISIGNY
Chalandrey. .•••••••••••
La Mancellièret •• ••
Le Buat. •••••••«• t^* •# #
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communes.
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St'Malo-de-Ia-Lande .
Idem,
IdetH,
Idem.
Agon.
Goulances.
St-Malo-de-la-Lande .
Cou tances.
Agon.
3251 50
2632 25
8701 25
8551 17
6849 67
3657 25
6082 »
2712 33
6591 »
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9
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6
38
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4
Canton de Saint-Sauveur-Lendelin f. Population
1658
1689
564
619
1072
1198
587
665
1114
1456
851
498
459
38-1
565
764
1201
2000
536
750
354
484
520
603
SI
Coutance^.
Marigny.
St-Sauveur-Lendelin
Marigny .
Sl-Sauveur-Lendelin
Idem.
Cou tances.
Sl-Sauveur-Lendelin
Idem,
Idem,
Périers.
14977
3781
8662
4696
11583
4494
3004
5650
10616
5018
2678
3582
»
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75
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»
25
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22
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28
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8
10
10
5
5
5
5
D
13
Canton de Mortain
2378
684
692
1264
449
685
679
223
1340
1765
443
852
1469
2946
517
679
1049
2382
599
1404
584
1082
2584
2386
1633
1482
3535
3936
2341
2044
324
425
548
768
542
750
401
457
SI
Mortain.
Idem,
Idem,
Idem,
Idem,
Idem,
Idem,
Idem,
Idem,
Idem,
Barenton.
Idem,
Idem,
Isigny.
Idem.
Idem,
16915 62
5381 50
3312 ».
1849 33
8530 25
1614 50
9946 75
2852 76
5324 50
4916 58
5235 25
62
66
67
62
71
68
67
59
68
67
69
f . Population :
68 » »
72 4 4
68 8 8
68 2 2
78 10 10
75 7 7
71 4 4
64 4 4
76 8 8
41 6 6
78 10 10
Canton de Barenton ?. Population :
19600 83 72
10130 91
13480 42
8977 08
73
77
77
78
79
83
83
10
14
15
15
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5
Canton dIsignt f. Population :
2324 » 67 68 20 1 >,
3656 » 67 65 20 5
3605 12 60 60 18 4
2744 41 61 61 I 20 3
— 99 —
Maires.
Adjoints.
DE Saint-Malo-de- la-Lande.
mi.
Fauvel.
LeroDd.
Quarante.
Jacquel.
Leroux.
Ozou.
Euvremer.
Lecaudey.
Cardin.
(12 communes).
Fatou.
Clément.
Lerouxel.
Bouillon.
Osouf.
Lejeune.
Frémond.
Tesson.
Toulorge.
Ledot.
Le fol.
Lecanu.
MM.
Biaisot.
Pignard-Dudezerl
Laisney.
Lemière.
Caruel.
Lesaulnier.
Corbet.
Hobiquet.
9,481 habitants
ftxmi te b Ualé ^.
Lecluze.
Rihouey.
De Saint-Denis.
Lechevalier.
Marie.
Grould.
Amourette.
Fourey.
C^e d'Auxais ^.
Fauny.
Gossêt.
IPopulatlon : C7,926 habitants.
10,190 habitants (11 communes).
Moulin.
Amand.
Pinot.
Ponlain-Damarais.
Debon.
Le de nais.
Bochin.
Alix.
Bochin.
Gaultier de Carville.
Heurtault.
8,085 habitants (4 communes).
Delaporte.
Potier.
Couette .
Piauois.
Juliien.
Millet.
Delauney.
Giroult,
Delauiiay.
Gaudin.
Mondber.
Curés
et
Desser\'ants.
MM.
Taforel.
Menard.
CniU ; BiUille ; KUttH.
Boulay ; Duval.
Lemétais.
Cardin.
Cléret.
Loisel.
Lemesnager.
Durnel.
Hue.
Auvray.
Lecarpentier.
Auvray.
Delarocque.
Gosselin.
Bonissent.
Falaise.
Legrand.
Huard.
Fautrad.
Bechet.
LeJièvre-Laprise
Levcsque.
Mâlon.
5,583 habitants (H communes).
Breillot; Montécot.
Dumaine ; Lemoine.
Montécot.
Ruault.
Dubreuil.
Jouenne (J.)
Danguy.
Blouin.
Tencère.
Jouenne (L.)
Guilmin.
Hamelin.
Menant.
Delarue.
Bagot.
Colas-Lavignc.
Portais.
Juhel.
Lenicolais.
Maillard.
Maupas.
Robiin.
Pasquier.
Gilles.
Bidault.
Delamotte.
Loyzon.
Delarue.
Seigneul.
Pioïine.
Lemoine.
Instituteurs.
MM.
Letoumeur.
Gaffre.
Giard.
Poutrel.
Legigan.
Defontenay.
Brunet
Renouard.
Leliepvre.
Patrix.
Godard.
Rault.
Lemarincl .
Acquebec.
Auvray.
Laronche.
Anger.
Institutrices.
Cayron.
Godefroy.
Leterrier.
réuni à Mortain.
Lebas.
Bizault.
Alexandre.
Painblanc.
Trochon.
Gesbert.
Gosselin.
Moumirel.
Graindorge.
Hollande.
Lurienne.
MM""
Lebrun.
Esnouf.
Vadet et Doublet.
Gilbert et Poirier.
Marie.
Lemichelet.
Deshogues.
Doucet.
Grandin.
Le Sens.
Bernard.
Travers.
Sublin.
Plantegenest.
Le Reculey.
Lefêvre.
Hardy.
Hcuguey.
Gosselin.
Dubois.
[Larsonneur.
Auvray.
Leiessler,SrFruçolsc.
GossellB, Sr Mélaile.
Labigue.
Leffiiiieiir et Ricolle.
Delaunay.
Pasquer.
Desgranges.
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Noël ; Leroy.
Desfaux et Uirbec.
Lorier.
Abraham.
Gondoin.
Mary.
Fauchon.
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DES COMMUNES.
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Le Mesnil-Bœufs . • .
Le MesDil-ThébaoU .
Les Biards
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Montîgny
Naftel
Vézins •
JUTIGNY
BellefontaiDe
Chasseguey
Ghérencé-le-Roussel .
La Bazoge
Le Mesnii-Adelée. . •
Le MesDil-Rainfray.
Le Mesnil-Tôve
Reffuveille
Le Teilucul^
Busùs . • . •
Ferrières . . • •
Heussé
Husson
Sainte-Marie-du-Bois
Saint-Symphoricn. . .
Savigny-Ie-Vieux. . . .
390
461
510
669
911
1060
578
750
534
903
250
276
595
775
St-Hilaire-dd-Harcouet iâ.
Chevreville
Lapenty
Le Mesnillard .- .
Les Loges-Marchis
Martigny
MiUy
Moulines
Parigny
Saint-Brice-de-Landelle . •
Saint-Martin-de-Landelle .
Virey
Isigny.
Idem,
St-Hilaire-du-Harc.
Isigny.
St-Hilaire-du-Harc.
Isigny.
Idem.
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1099
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692
1147
720
1174
1383
2334
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Juvigny.
Idem,
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Canton de Juvigny f . Population
2795
2127
1171
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2448
2867
4092
5272
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Canton du Teilleul f . Population
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477
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675
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1716
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Le Teilleul.
Idem,
Idem,
Idem,
Idem,
St-Hilaire-du-Harc .
Idem.
16094
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2591
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85
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Canton de Saint-Hilaire-du-Harcouet f . Population
3786
275
952
651
1550
704
666
439
1162
1140
1740
1294
995
441
1488
977
1988
888
934
731
1162
1525
1965
1693
St-Hilaire-du-Harc .
Idem.
Idem.
Idem,
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem,
Idem.
Idem.
25279
2505
7602
4378
8832
5002
5586
3028
6978
6870
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et
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Thouroull.
Lebrun de Blon.
Brazard.
Lebeurier.
Guérin.
Mahé.
Mesnil.
Nicolle.
Da-vy.
Martin.
Fouasse.
Ruault.
Hamel.
Piquois.
Serrant.
Ménard.
Trochon.
Morin.
Jouenne.
Restouz.
Davy.
Gautier.
Joucnne.
Serrant.
Berry.
Lecaplain.
Morin.
Pelchat.
Bernier.
Desrues.
5,859 babiUnts (9
communes).
Taborel. I
Raulin.
Boursin.
Morel.
Pierre.
Dclabroise.
Lejemble.
Bonnel.
Duval.
De Verdun.
Martin.
Coupard.
Cordon.
Desfeuz.
Pastarcl.
Lecorote.
Lemonnier.
Prével.
Lelavernier.
Langlois.
Vivier.
Robert.
Voisin.
Blondel.
Fromentin.
Lebrcton.
Sauvé.
Bouillant.
Miette.
Sequard.
Laloi.
Détan.
Liot.
Lethimonnier.
Provost. .
HameL
Lemardeley.
Desfoux.
Du gué.
Loyvet.
Semery.
7,471 habitants ((
) communes).
s.
Regnault.
N. . .
Duval.
Blin.
Adrlée; toBOUt; Uir.
Coaillabin.
Le Painteur.
Genson.
Délente.
Cazengel.
Peslii, Sr St^llarle.
Amette.
Ménage.
Poulain.
Davenel.
Potier.
Gaudin.
Launay.
Couette.
Demongodin.
Buisson.
Houssard.
Marie.
Debesne.
Grandin .
Gonticr.
Delafosse.
Lethimonnier.
Hamon.
Guillemin.
Delaunay.
Ecole libre.
Mondher.
Tencé.
Lcmesle'.
Robert.
Davoux.
*
i 4,350 habitaats
(12 communes).
iBréhier #.
LerebourSy Poret.
Mahier.
Lecroisev.
Littée.
Viel.
Dupont.
Lèche vretel.
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Biiatd,S'StMUrle.
Peignon.
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Montgodin.
Dugué, S^'Rosalie
Lucas.
Bouteloup.
Petitpas.
Bagot.
Pinard.
Hantraye.
Leroux.
Bailleul.
Deschamps.
Théault.
Gâté.
Demirleau.
Lehurey.
Villedieu.
Henson.
Legrand (Artbar)
Boiton.
Véron.
Le Capitaine.
Castebois.
Fremin.
Hamel.
Auger.
Dubois.
Letavernier.
Muriel.
Blouin.
Cousin.
Leprieur.
Boivent.
Badiche.
Corbe.
Desdeviscs.
Duclos.
Boucey.
Julienne.
Philippe.
Goron.
Constantin.
Dupont.
Demirleau.
Larouelle.
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1
Saint-Pois
Boisyvon
Goulouvray-Boisbenâtre. .
La Ghapelle-Cécelin
Le Mesnil-Gilbert
Lingeard
Montjoie
Saint-Laurent-de-Cuves . . .
Saint-Martin-Ic-Bouillant. .
Saint-Maur-des-Bois
SOURDEVAL ^
Beauficel
Brouains
Gathemo
Le Fresno-Poret
Perricrs-en-Beauficel
Saint-Martin-de-Ghaulieu . .
SaintrSauv.-de-Ghaulieu . . .
Vengeons • . . .
812 778
13
4009
267 385
Villedieu.
1502
1503 1725
Saint-Pois.
5746
386 522
Villedieu.
1993
458, 785
Saint-Pois.
3647
238' 363
Idem.
1249
980 1437
Idem,
3758
1143 1480
Idem.
6887
800 1237
Villedieu.
3490
350. 497
Idem,
1840
3943
3648
527
911
577
379
624
1040
812
1001
810
931
535
788
166
270
1360
1569
Sourdeval.
Idem,
Idem,
Idem.
Idem,
Id^m,
Idem,
Idem,
Ganton de Saint-Pois 5- Population
33
51
50
17
»
»
45
43
27
10
66
45
44
23
6
50
40
39
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50
60
54
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54
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19
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55
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42
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11
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41
37
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12
G ANTON DE SorRDEVAL f . Populatîon
24411 81
4059 13
3386 70
3828 41
4572 »
4090 17
2931 75
1298 50
6741 08
52
67
11
it
57
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13
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57
60
10
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57
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61
14
12
52
68
18
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16
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VALOGNES ^,
Brix
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Le Mesnil
Les Moitiers-d'Allonne . .
Le Valdécie
5584
2289
290
281
821
1436
991
1748(3
3357
576
522
1471
2144
1933
Valogncs.
Idem,
Idem.
Idem,
Idem,
Idem,
980 iUQ[Idem,
933
573
269
644
533
509
566
745
373
730
317
345
891
1712
263
398
Ganton DE Valognes 5* Population
60271 57
17150
4565
5003
7188
9851
11985 »
13495 57
67
75
50
50
15
68
54
»
»
67
64
10
10
61
58
4
4
62
50
4
4
66
62
8
8
65
62
8
8
61
57
3
3
62
53
4
4
Kl
Barneville.
Idem.
Idem,
Idem,
Idem,
Idem.
Bricquebec,
Ganton de Barneville 5* Population
6315 58
2188 50
2820 75
4645 25
3286 75
2431 «
7063 >>
1639 50
69
48
29
»
77
56
33
8
73
51
30
3
69
47
23
8
71
52
28
4
66
44
26
6
73
52
29
4
73
51
19
11
— 103 —
mmamaaa
wam
Maires.
Adjoints.
■■■■■eBSBHHi
Curés
et
Desservants.
Instituteurs.
Institutrices.
6,916 habitants (10 communes).
MH»
Le C«« d'Auray.
GaoUier de Carvillc.
Lechaptois.
Benoist.
Lemardeley.
de Saint-Paul.
Legoupil.
Peslin.
Laîr.
Barbou.
MM.
Lemardeley.
Lebas.
PoisneL
Martin.
Delabroize.
Davy.
Lemare.
Bréhier.
Mochon.
Benoist (P.)
9,454 habitants (9 communes).
Lorier.
Daneuy.
Gardie.
Chardin.
Debon.
Geslin.
Bazin.
Gallet.
Ëscroignard.
Rondel, Heurtault.
Raulin.
Lesaint.
Davy.
Massé.
Leiandais.
Fougeray.
Jouault.
N...
MM.
Chesnel,
Georges.
Bailleul.
Heslouis.
Anquetil.
ViUain.
Gautier.
Vénisse.
Piquerel.
Lenrun.
Poullain,
Pierre.
Fouasse.
Bonnet.
Hébert.
Chesnel.
Calando.
Legendre.
Leroy.
MM.
MM""
Liot.
Tibault.
Boché.
Lerogeron.
Pautrel.
Carnet.
Vigot. .
Valentin.
Lebécherel.
Catherine.
Lecaudey.
Gautier.
B riens.
Edouard, trTirginto
Dior.
Serrant.
MiIIm ; BniIiinM*
Besnier.
Delafontaine.
Goursin.
Leclerc.
iknk««.lr|U.rilteilé.
Sébert.
Maloizel.
Troude.
Amehne.
Primault.
Michel.
Coquelin.
Yonken.
Population : 79,364 h^bltanU.
lâ,672 habitants (8 communes).
Levaillant de Fol-
Leledy ; Bricquebec.
Leroy ^; Thomas;
Hersent ; Oury.
Dabosville.
le ville.
Duhommet, à St-
Joseph.
Langevin •
Launay-Dupuis.
Dupont,
Hadoy.
Fonaud.
Allix.
Lefrançois.
Viel.
Lemarchand
Lecrivain.
Jeanne. •
Dusaut.
Yvetot.
Lemonnier.
LepolcteviiDcscoirsIères.
Morisset.
Ricard.
Agnès.
Mouchel-Vichard
Mouche 1-Grosdos.
Lesauvage ; Lainy.
Durel.
Louet.
Jaunet.
Ozenne.
Couppey.
Lecler.
Dorange.
Hinckelbein.
Regnouf.
Touraine.
Leprieur.
Bellée.
8,617 habitants (1
B communes).
Barbey.
Besnard.
Maillard.
Brault.
Poulain.
Larquemin.
Sibran.
Lemarié.
Lequertier.
Lepelletier.
Langlois-Dubuisson.
Hervieu.
Vrac.
Vautier.
Roualle. *
Jean.
Lequertier.
Surcouf.
Cousin.
Lèche valier.
Leroy.
Digard.
Mabire.
Néel.
Dolbet.
Noël.
Gentès.
Bellamy.
Levieux.
Mabire.
Louis ; Bernard.
HoUey.
Dujardin.
Roberge.
Pignot.
Collette.
Dumoncel.
— iOi —
NOMS
DES C0MMDMB8.
Portbail
St-Gcorges-de-la-Rivière . .
SaiDt-Jean-de-la-Rivière . . .
SaiDt-Lo-d*OurviIle
Saint-Maurice
Saint-Pierre-d'Artbéglise . .
Sénoville
SortosvilIe-eii-Beaumoiit . .
BaiCQUEBEC ,
Breuville '.
Les Perqoea
Le Vrétot
Magneville
MorviUe i
Négrevilie
Quettetot
Rauville^la-Bigot
Saint-Martin-le-Hébert . . . .
Sottevast
MOTTEBOURG
Azeville
Ecausseville
Emoa4eville .»...•«
Eroudeville • . • .
Flottemanville
FoQtenay
Fresville
Hémevez p
Joganville
Le Ham
Lestre
Ozeville • . . . .
Quinéville • •
Saint-Cyr
Saint-Floxel
St-Germain-de-Tournebut .
Saint-Marcouf
Saint-Martin-d'Andouville .
Sortes viHe- Bocage
Urville *
Yaudrevïtle
BUREAUX
DE POSTE
qui desservent les
communes.
1740 2107
346
230
706
396
Ul
332
455
3022
452
300
940
599
405
1127
702
878
22i
894
377
358
1184
745
539
717
1024
S)
Barneville.
Idem.
Portbail.
Bame ville.
Idem,
Idem.
Idem,
15722
2340
2241
7841
3741
1541
3051
3672
Stfitê du Càsms me
3
8
«>
H
8
7 .
99
64
43
29
75
67
46
3!2
»
68
47
31
50
62
41
28
70
69
48
26
25
74
51
23
75
77
55
33
50
75
57
24
Canton de Beicqdkbbc f • Population
5142'^
841'Bricquebec.
485
2056
949
708
1642
1243
1716
213
1085
2172
fm
202
300
206
524
459
529
220
487
286
485
505
814
685
1389
269
430
158
287
267
387
590
759
248
469
313
460
215
570
552
846
677
4391
676
1353
277
361
182
348
845
515
172
302
Idem,
Idem,
Idem.
Valognes.
Idem.
Bricquebec.
Idem,
Idem.
Valognes.
El
Montebourg.
Idem,
Idem,
Idem,
Idem»
Idem,
Idem.
Idem.
Idem.
Idem,
Idem,
Idem.
Idem,
Idem,
Idem,
Montebourg.
Valognes.
Idem.
Idem.
Idem,
Idem,
Canton de Montebourc 5* Population
4
4
2
5
5
6
6
3
5
8
4
7
4
2
6
8
5
4
7
18097 61
51
56
7
2305 »
49
54
14
2911 50
49
55
11
6297 50
48
54
11
4023 83
50
58
9
4809 »
56
51
4
7381 13
52
58
12
13551 42
47
51
13
4548 »
59
49
6
2812 50
49
.*»
10
4202 83
56
50
10
7182 50
60
64
11
2981 >.
56
60
11
3869 50
57
63
14
3724 25
54
60
5
8073 95
53
58
9
9004 09
."»
62
8
11718 n
50
56
15
3809 »
56
61
9
2067 >»
56
52
6
4608 50
59
48
7
9108 75
.*»
60
10
36429 75
70
52
13
*>
3547 »
78
62
16
10
2357 50
74
53
18
9491 50
77
59
20
7 i
7381 50
62
51
10
9
6332 »
63
51
6
11
11566 50
63
55
6
i
5786 «
74
56
17
4
7016 50
78
60
17
8
1468 »
75
57
32
5
7116 13
70
62
16
7
— 108 —
Maires.
Adjoints.
Curés
et
Desservants.
■tsfia
Instituteurs.
«iMk,1
Institutrices.
Barn'eville.
•
1 MM.
MM.
MM.
MM.
MM""
iLerévérend.
Durel.
Mahieu; Moulin.
Hochet.
Gastard.
Lefèvre.
André.
Fourmage.
Giot.
Lerond.
Gîot.
Férey.
Sehier.
Lemière.
Sanson.
Brouault.
Fortin.
Cahour.
Letourneur.
Leboyer.
Giot.
PréveL
Couillard.
Le chevalier.
Lay.
Hurel.
Bataille.
James.
Mauger.
Goutière.
Dupont.
Lechevalier I.anglois.
Leroux.
Desplanques.
Desplanques.
10,140 liabitants (il communes).
Mabire.
N. ; Lecoquière.
Février; Kiti-.UOmtT.
Durand.
iBM. L«k«lMU«r, TiUéi.
Honnissent -Des -
Hamel.
Digard.
Beuve.
longchamps.
Anquetil.
Cosnefioy.
Lallemand. -
Février.
Le Pesqueur.
L'Hoste.
Renouf.
Tollemer.
Lesigne.
Périne.
Piedagnel.
Mahé.
Baudry.
Lemonnier.
Larquemin.
Besnard.
Foliot.
Bardet.
Lecouillard.
Dagoury.
Folliot.
Hérauville .
Avoine.
Travert.
Lerouvillois.
Hamel.
Guérard.
Quoniam.
Leconte.
Pellerin.
Brisset.
Mabire.
Sorel.
Foliot.
Couppey.
Letellier-
Delacotte.
Poisson.
Lesavourey.
Lelong.
Leneveu.
Lemoyne.
Pézeril.
0,676 habitants (22 communes).
Lemor.
Mauger.
Gohin.
Gouhier.
Houet.
Dorey.
Groult.
Leforestier.
Leconte.
Deschamps.
Quesnel.
Caillebotte.
Leroux.
Leconte.
Cabieux.
Guérin.
Simon.
Osmond.
Belliard.
Berteaux.
Vrac.
Lépine.
Manaut.
Lebréton.
Desquesnes.
Durel.
De la Fossar-
Blestel.
Dossier; Leroy.
Poincheval.
Tiphaine.
dière.
Leiedier.
Touraine.
Gardye.
Le verdi er.
Chaignon.
Folliot.
Villard.
Hasley.
Levallois.
Bezard.
Macé.
Poisson.
Bonnel.
Mouchel.
Wavet.
Levallois.
Bosquet.
Moulin.
Renouf.
Du va).
Martin.
Gondoin.
Le Boulenser.
Du Mesnilaot.
Hamel.
Vastel.
Pinel.
Lelong.
Delacour.
Blaisot.
Lequertier.
Aze.
Fortin.
Lecanu.
Frigot.
James.
Yillain (dit Marais).
Liot.
Lucas.
Bo" Baillod.
Enault.
Saillard.
Thomelin.
Durand.
C*« de Pontgi-
Lemétais.
Couillard.
Adam.
Barbé , Dupré ,
baud ^.
S' Marie.
Dubosq (Charles)
Dubosq (Jean).
Benoist.
Roulois.
Dupont.
Leridez.
Chasles.
Réuni à St-Cyr.
Lemolgneda Taillis.
Bouchard.
RouUand.
1 ..
Laurent.
Leroy.
Rouxel.
Ogé.
Hue.
9
— 106 —
NOMS
DES COMMUNES.
•
a
o
O
Cl,
11
BUREALX
DE POSTE
qui desservent les
communes.
Principal des 49
contributions!
directes. 1
1
Canton de Quettehou f . Population
OCETTEHOU :
Anneville-en-Saire
Aumevillc-Lestre
Barfleur
Crasville
La .Femelle
Le Vicel
Montfarville
Morsalines
Octeville-la-Venelle
Réville
Sainte-Geneviève
Saint-Vaast fS
Teurthéville-Bocage
Valcanville
Videcosville
Sainte-Mère-Eglise
Amfreville
Angoville-au-Plain
Audouville-la-Hubert
Beuzeville-au-Plain ....>..
Beuzeville-la-Bastille
Blosville
Bouttevillo • •
Brucheville
Carquebut
Che?-du-Pont
Ecoqueneauville
Foucarville ;
Gourbcsville
Hiesville
Houesville •
Liesville
Neuville-au-Plain
Picauville
Ravenoville
St-Germain-de-VarrevilIe . . .
St-Miartin-de-Varreville . . .
Sainte-Marie-du-Mont
Sebeville
Turqueville
Yierville
)
i436 1691
Kl
686 600
Barfleur.
2471 244
Quettehou.
1248 95
■5^
381! 717
Quettehou.
452 745
Idem.
365 474
Le Vast.
1313 517
Barfleur.
390 365
Quettehou.
543 686
Idem.
1740 1064
St-Yaast-Ia-Hougue.
567 j 495
Barfleur.
3664 630
Kl
1272 2146
Le Vast.
863 645
Idem.
1451 251
Quettehou.
Canton de S/
1474
1770
El
726
4040
Ste-Mère-Eglise.
96
565
Idem.
240
640
Idem.
86
204
Idem.
(ville).
301
433
Pont-Labbé - Picau-
368
422
Ste-Mère-Eglise.
160
482
Idem,
274
4439
Idem.
480
825
Idem.
368
376
Idem.
178
352
Idem.
263
505
Idem*
371
846
Idem.
126
403
Idem.
345
499
Idem.
327
648
Idem.
255
470
Idem.
2555
4906
Kl
639
4467
Ste-Mère-Eglise.
292
583
Idem.
414
836
Idem.
1314
2797
Idem.
99
288
Idem.
298
520
Ideni.
77
376
Idem.
18326
9523
1870
5031
5602
5821
3198
10737
3668
5592
45385
8933
30048
47463
9434
4532
'
77
65
70
16
50
70
75
21
75
60
64
43
75
74
79
25
»
59
64
11
50
69
74
20
75
74
75
21
74
73
77
24
50
63
68
15
50
58
63
11
»#
74
76
22
42
74
78
24
64
68
73
19
78
65
68
12
34
73
74
20
50
59
65
12
«7
6
9
6
À
5
8
3
i
8
3
i
I
*•
/
24798 77
8706 75
5094 50
6443 »
2495
»
4349 »
4543 47
2408 »
44720 75
40404 25
4396 50
3489
5828
»
»
6809 25
4755 25
4479 »
4644 »
4066 »
25979 94
40070 08
5583
7052
24327 73
2929 50
5696 50
3396
»
»
>»
44
47
34
42
45
46
37
44
43
42
41
44
47
52
38
35
36
44
47
48
46
46
38
38
43
36
47
17
44
16
40
26
48
24
50
19
39
21
42
21
44
24
45
27
46
22
44
20
47
^0
52
19
44
15
43
23
40
24
43
28
34
15
41
18
54
17
54
19
54
21
44
26
44
22
49
21
41
27
6
9
6
3
8
4
10
5
3
3
7
8
7
7
11
3
40
7
7
9
9
5
4
10
— 107 —
Maires.
Curés
et
Desservants.
Institutrices.
15,155 habitants (16 communes).
Mwl.
MM.
MM.
MM.
||||ll0t
Duciouet.
Caen.
Lenotr.
Mahieu.
Farry.
du Mesnildot.
Onfroy .
Hamel.
Michel.
Lemarinel.
Viel.
Chislard.
Havel.
Pontais.
Dalidan.
Hay.
Regnault.
Hurel.
Pascal.
Creulv.
Hamel.
Legoupil.
Larose ; Forget.
Lechevretel
La Pierre.
Gouellin.
Lecanu.
Legrand.
C^* Le Harois.
Barreaux.
Savary.
Renouf.
Corbe.
Debrix.
Lebaron.
Goutière.
Enquebec.
Bretel.
Collas.
Hamel.
Thin.
Dusignet.
Rondel.
Le conte.
FoUiot.
Leroulley.
Lecanu.
Maupas.
L«^croêl-Despré9.
Lefauconnier.
Leroy.
Auvray.
Maigné.
Lan((lais-D«rrevtUe.
Pesnelle.
Quentin.
Drouet.
Lesaulnier.
Uamelin.
Bonamy ; Asselin.
Jouenne,
Baudry.
Picot.
Rouxel.
Lefauqueur.
Mangon.
Eury.
Suzanne.
Anthouard.
Baune ville •
Delacour.
Vimont.
Luce.
Godefroy.
Delille.
Legruel.
Leconte.
Ledézert.
lâ,096 babitanU (Î6 communes).
Hays.
Viel.
GaxUier.
Rnguebec.
Tetrel.
Besnard.
Alexandre.
Dufresne ; Pezet.
Letoumeur.
Dubois.
Bordel.
Novince,
Bléhou.
Vauprès.
Brofaier.
Henry.
Josse.
Bérard.
Barbey.
Mouton.
Lefresne.
Réuni à St-Ger-
tnain^e-Var.
M<> de BeaufTort.
Pontis.
Pagny.
Vilîette.
Henry.
Hérouard.
Fiquet.
Euvremer.
Suzanne.
Hulmer.
Lecauf.
Leloup.
Ribet.
Messent.
LeJoliideVilIiera.
Levavasseur.
Roublot.
Legros.
Lefevre.
Lécuyer.
Ni colle.
Jeanne.
Gambillon.
Thiébot.
Gouhier.
Viel.
Roualle.
Houssin.
Clément.
Boëtard.
Bellot.
Nicolle.
Lefebvre,
Marie.
Joly.
Réuni à St-Ger-
mainràe-Var,
BoufTard.
Levavasseur.
Lenoir. *
Le Charpentier.
Girard.
G«rUi-DctBMifltaix.
Dcsplanques.
Diesnis.
Lucas.
Frigo^ltdeLieiville
Lécuyer.
Langlois.
Leduc.
Perrodtn.
Pépin.
Rabé.
Leterrier.
N.
Tirel.
Morisset.
Halley.
Godefroy; Sebline.
N.
Giroult.
Le Gruel.
Levavasseur.
Lebedel.
Gaultier.
Le Drouet.
Masson.
Lequertier.
Lemoigne.
Lurienne.
de la Gonnivière.
Huet.
Hamel.
Lucas.
Guérin.
Bertot.
Manger.
Hamel.
Desplanques.
Leconte.
Prémont.
Lesénécal.
Lecaplain.
Magnin.
Brunet.
Carel.
Larose.
Lesueur.
RéuniàBlowilU.
Maillard.
Morel.
Belliard.
Lahaye.
Datln.
Le vert.
Allain.
Lefresne.
tUumiâÀng^Ue
•
— 108 —
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NOMS
DES COMIIDNES.
Si^Sauveur-le-Vicomte jâ' •
Besneville
Biniville
Catteville
Colomby •
Crosville
Etienville.
Golleville
Hautteville »
La Bonneville
Les Moitiers-en-Bauptois . .
Néhou
PCeuville-en-Beaumont ....
Orglandes
Raaville-Ia-Place
ReigDeville
Sainte-Colombe
Taillepied
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2542
1086
477
206
730
193
643
381
315
383
474
1877
142
616
83â
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DE POSTE
qai desservent les
communes.
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Canton de Saint-Sauvecr-le-Vicomte f . PopolatioD
3523
1825
298
456
1116
406
738
646
422
631
776
3742
168
926
1188
227
499
214
St-Sauveur-le-Vic**.
Idem.
Idem.
Yalognes.
St-Sauveur-le-Vic*».
PoDi-ubbé (Pieaaville)
St-Sauveur-le-Vic*».
Idem.
Idem.
PoBt-Ubbé cPIcauvii:^
St-Sauveur-le-Vic** .
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
28988 32
10901 75
2201 25
2780 75
9955 25
3302 »
6731 »
5475 75
3065 »
5092
5413
19826
1432
9692
10467
1063
35&i
1499
50
75
15
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»
20
»
75
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3
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13
7
44
13
6
44
26
5
— 109 —
Curés
Maires.
Adjoints.
et
Instituteurs.
Institutrices.
Desservants.
i 1,008 habitants (18 communes.)
MM.
MM.
MM.
MM.
M"*»
Viel.
N.
Avice\ Aubert; Le-
vache; WareogbeiB.
Becquet.
Saliot et Legendr»
Prunier.
Guillotte
Moulin.
Truffert.
Lecerf.
Obé.
Josse.
Larsonneur.
Réuni dHauUef>il.
Philippe.
Le Peiley de la
Langlois.
Hébert.
Marie.
Lebarbenchon.
Leclère.
Jeanne.
Bernard.
Houssairie.
Hamel.
Bumouf
Frétel.
T«amperière.
Josset.
Dodeman.
Vallognes.
RouUand.
Garnier.
de la Bretonnière
Michel.
Calvy.
Pillet.
Guénier.
Abaquesné de
Picquenot.
Fras.
Guilbert.
FoUiot.
Parfouru.
Leclerc.
Baudouin.
Luce.
Lesage.
Beillard.
André.
Cottin.
Boscher.
Mauger.
Mottin.
Papillon.
Falaîze Louis.
Blandamour.
Désirés; Marguerite.
Legoupil; Barbet
Fleury.
Falaize Alfred.
Bréard.
Hérouard.
Dorléans.
Le François.
Marguerite.
Courtois.
Marguerite.
■
Fleury.
Lehadouey.
Mariette.
Mariette.
Thomine.
Leroux.
Burguet.
Réuni à OrgUmdu
'
Couppey Pierre.
Varangue.
Lerosey.
Lesigne.
Dupont.
Couppej Franco s»
Lebiez.
Vautier.
Marie.
— 110 —
POLICE GÉNÉRALE.
Commlsftalrcs de police.
ARROiiDissBVBifT DE Saint-Lo.— MM. Debemard, commissaire de
police, à Saint-Lo ; DesgraDges, td., à Carentao.
Aa&ONDissBMBNT d'Avranghbs. — MM. Lebeuf, commissaire de |)o-
lice, à Âvranches; Boulesteix, tVf., à Granville ; Milloo, commissaire
ftpécial de police, cbargé de la surveillance du porl; Sainton, ins-
pecteur spécial de police sur les cbemins de fer de l'Ouest, à Gran-
ville; Aumont, commissaire de police^ à Pontorson ; Dldion, td., à
Villedieu.
Arronpissbmbnt db Cherbourg. — MM. Reverden, commissaire
central de police, à Cherbourg; Franco et Dubrac, commissaires de
police, à Cnerbourg ; Gournav, commissaire spécial de polire des
cbemins de fer de rOuest et du port, à la réslaence de Cherbourg ;
Roucel, inspecteur spécial de police sur les chemiobde fer de l'Ouest,
à Cherbourg.
Arronbissembnt db CouTAifCES.— -M. Godefroy, commissaire de
poIi«:e, a Coutances.
Arrondissement de Mortain.— -MM. Leyi, commissaire de police,
à MoitaîD ; Cazenave, td., à Sainl-Hilaire-du-Harcouët.
Arrondissement de Yalognes —MM. Caron, commissaire de po-
lice, à Yalognes ; Arracbart, id.y à Porlbatl.
ORDRE JUDICIAIRE.
COUR D'APPEL DE CAEH.
M. CHAMPIN ^, premier président; M. BOIYIN-CHAMPEÂUX ^,
procureur général.
TRIBUNAUX DE PREMIERE INSTANCE.
La Cour d'assises de la Manche siège à Coutances, sous la présidence
d'un Conseiller à la Cour d'appel de Caen ; elle tient au moins quatre ses-
sions par an ; l'ouverture de chacune de ces sessions est ordinairement
fixée au commencement des mois de mars, juin, septembre et décembi^e.
Tribunal civil séant À Saint-Lo.
Audiences : mardi, police correctionnelle \— mercredi, rapports, affaires
venant à bref délai \— jeudi et vendredi, affaires du rôle, suivant la
fixation \— samedi, affaires de prompte expédition, publications et ventes.
Président.— M. Lemonnier de Gouville.
JcGBS.—M M/ Pailla rd-Fernel; Le Moyne; Quénault, jt(g« d'ins-
trwtian ; Vms, juge honoraire»
f
Jdgbs suppLftANTS.— mm. Le CampiOD^ Bellencontre.
Parquet. — MM. Théry, procureur de la République ; Pignard-
Dudczert, substitut; Bellencontre, juge suppléant, attaché au parquet.
Greffe.— Beaujour,</rej}i«r; Kerver, Dudouy, Aubraye, Le Gué-
linel, commis greffiers.
Avocats.— MM. Dieu-Labrasserie^ Legohier de Précaire, Denis,
Galliot, bâtonnier; Gohier^ Douchin^ Dieu, Amiard, Huet^ Roquière,
Boucley.
Stagiaires.-^Engueh&rà^ Thouroude, Dussaux, Bernard.
Avoués.— MM. Dussaux, Simon aîné, Simon (Adolphe), Lehieulle,
syndic; Lemasson, président; Potlier^ Jouanue, rapporteur; Hervieu,
secrétaire- trésorier.
Huissiers. — Audieneiers : MM. Boscher, syndic; Gautier, rapport
leur; Aubril, trésorier; Ecolasse.— Trtôunai de commerce : MM. Thié-
ry, éanson,-~ Justice de paix: MM. Cardin, N.
Huissiers résidant à Saint- Lo : .MM. Lemasurier, Lucas.
Huissiers résidant dans l^ arrondissement : MM. Marguerite, à Saint-
Clair; Fauvel, à Cerisy-la-Forèt ; Huet, à Canisy ; Letourneur,
l^iard, N . ., à Carentan ; Murcout, à Saint-Jean-de-Daye ; Barbier,
à Marigny ; Terry, Genvrin, à Percy ; Pezeril, Sinel, à Torigni-sur-
Vire ; Lohier, à Tessy-sur-Vire.
Assistance judiciaire, — MM. Galliot, avocat, président; Lebas,
ancien avoué; Couêtoux, conservateur des hypothèques; Noël,
ancien notaire; de Bar, conseiller de préfecture et Adeline, <ecr^-
taire,
Xribunal de commercse de Saint-Lo*
Audiences le mardi, à deux heures de ] 'après-midi.
Président.— M« Derbois.
Juges. — MM. Dy viande fils, Bosq, Lescot.
Juges suppléants.— MM. Dary, Victor Leparquois.
Greffe.— M. Frémin, greffier.
Il n'y a pas d'agréés; ce sont les avocats et les avoués qui défendent.
Xrlbunal civil séant & ilLvranclies*
Audiences : mercredi, police correctionnelle ; —jeudi et vendredi, af-
faires civiles ; — samedi, affaires urgentes sur requête, rapports, référés
et adjudications.
Président.- M. Le Moine des Mares ^.
Juges.— MM. Lance, yugtf dïfM/ruclton ; Deschamps, ju^jr^; RiouU
de Montbray et Sanson ^, juges honoraires.
Juges suppléants.- MM. Simon et Pleuriot.
Parquet.— MM. Lahougue, procureur de la République; Dadin,
substitut.
Greffe.— MM. Bameule, greffier; Charbonnel, commis greffier.
Avocats.— MM. Fontaine, bâtonnier; Delouche, Barenton, Bataille,
Simon, secrétaire; Carnet, Ygouf.
Avoués.— MM. Hurel, rapporteur. Barbé, secrétaire; Fontaine-
Laporte, Levavasseur, syndic ; Lepaulmier, Hiugan, président ; Le-
mardeley, Girre.
Huissiers. — Audieneiers: MM. Lemardeley, Guérin, trésorier;
Lemasle, Cassin, Bunel.
Huissiers résidqnt à Avranches : MM. Jacques^ syndic; Laîné,
secrétaire.
— 412 —
Huiisiera riiidant dans Varrcndissement : Il M. Bidois, Helleo^ à
Bréce^; Blanchet, Lebrec, à Ducey; Barré, Heneux et Domin, à
GranviUe; Avril et Geoffroy, à la Haye-Pesnel ; Enguehard et Gui-
chard, à Pontorson ; Poisnel, rapporteur; Patrix, à Saint-James; Le
Bedel, Le Fresne, à Sartilly ; Loyer, Béatrix, Leroux^ à Villedieu.
Asaiilanee judiciaire, — MM. Bouvattier, ancien sons-prérpl, pré^
iident; Vimont, receveur de l'enregistrement; Piel-Desrui^seaux,
ancien notaire ; Delouclie, avocat ; Levavasseur, avoué ; Bameule,
secrétaire,
Xribunal do commerce de GraiiTlIlo.
Le ressort de ce tribunal embrasse tout Tarrondissement d'Avranches.
Audiences le jeudi
Président.— M. Toupet.
Juges.— MM. Trocheris ^Olivier), Riotteau.
Juges suppléants.— MMi Dior, N. . .
Greffier.— M. Guillot.
11 D'y a pas d'agréés; MM. Louvel^ Tencé, Ghesnais et (lambernon^
ayocatSi défendent habituellement.
Xribunal civil séant À Cborboure^.
Audiences ; lutidi, affaires correctionnelles \--mardi et mercredi, ^ affaires
civiles ;— -jeudi, adjudications.
Président.- M. Brière dé Mondétour ^ ; Asselin W, préêideni
honoraire.
JuGts. — MM. J^ixberi, juge d'instruction ; Fuzellier, Fanet.
Juges suppléants.- MM. Bouliement-d'lngremard, N. . .
Parquet.— MM. Hoffman, procureur de ta République; Ducltesne
de la Sicotière, substitut.
Greffe.— MM. Noyou, greffier; Desvaux, Oury, commis greffiers.
Avocats. — MM. Edouard de la Chapelle, bâtonnier; Foulon,
Eugène Vrac, Boullemenl-d'Ingremard, Favler, Lefrançois, Alix,
Lemoigne, Dalidan, Amelot, Legrin, Lucas.
Avoués.— MM. Leblond, Bobine, secrétaire; Orry, syndic; Martin-
Martin ière, Brière, présidmt.
Hcissiers. — iiti<fiencter« : MM. Mabire, Auvray, Lecarpentier,
syndic ; Folliot.
Tribunal de commerce : MM. Agnès et Vincent.
Justice de paix : &I. Du val.
Huissiers résidant dans V arrondissement : MM. N. . ., à Omonvilie-
la-Rogue; Léger, aux Pieux; Jean, Lebrequier, à Saiul-Pierre-
Eglise; Lucas, à Octeville.
Assistance judiciaire (séance le premier vendredi de chaque mois).
— MM.de Puyferral, sous-préfet ; Gosse, président; Bergeron, con-
servateur des hypothèques; Lefrançois, avocat; Bobine, avoué;
Noyon, gref- lier, secrétaire,
Xribunal do commerce de Cberbourg.
Audiences le vendredi.
Président.— M. Dumont (Louis).
Jdgbs.— MM. Ed. Mahieu, Canoville, Lucas, Le Jolis fils.
Juges suppléants.— MM. Mcnut, Th. Fenard, Bayard, Hainneville.
Greffe.- M. Orry.
— 143 —
Xribunal civil séant êk Coutances*
Président.— M. Durand ; M. Blouet "f^t ^ président honoraire.
Vice-Président.— M. Loisel.
Juges.— MM. I.eloup (Richard), Faure-Beaulieu, lÀigne&u, juge
d'inslruetion ; Severie et Le Pavrais.
Parquet. — MM. Lerebours-Pigeonnière^ procureur de la Répu^
blinue ; Mézaire et N . . . , tubslilult.
Greffe. — MM. Duchemin. greffier; Le Monnyer et Pennier^
commis greffiers,
PREHIÈAE CHA31BRE. — Audiences : lundi, mardi et mercredi, affaires
civiles.
Président.— M. Durand.
JcGkS.— MM. Leioup (Richard), Faure-Beaulieu^ Laîgneau.
DEUXIÈME CHAMBRE.— Audiences : jeudi et samedi, affaires correction-
nelles ;— vendredi, affaires civiles sur plaidoiries.
Vice-Président.- M. Loisel.
Juges.— MM. Le Favrais, Severie.
Avocats.— MM. Lecordier, Lelerrier, Barbier, 6d/onntfr; Delcung,
fîuidon, Marie (Adolphe), Dubreul, Sarot, Dudouyt, secrétaire; Du*
perrouzel. Chevalier, Scelle, Dubost.
Stagiaires. --MM, Hurel, Duprey-Lemansois, Marie (fils^^Tanqueray.
Avoués.— M.M. Leloutre (Victor), Jourdon, M^hf^^ président; Le-
loulre (Jules), syndic; Delauuey, rapporteur; Villain, Lejoliver,
secrétaire.
Huissiers.- iltidiencter^ : MM. Pican, Ledentu, Cauchard, trésorier;
Chai le, Lenoir.
Tribunal de commerce.— MM. Dingouville, Voisin.
Huissiers résidant à Coulances, — MM. Néel, Laisney.
Huissiers résidant dans l* arrondissement. — M .M. Ilarel, à Bréhal ;
Nicole, à C<^renccs; Hodey, rapporteur; Duchemin, à Cerisy-Ia-Salle;
Legouix, à Uainbye ; Mabire, Vallct, à Gavray ; Billard, Aubert, à la
Haye-dU'Puils; Gancel, à Prélot; Navarre, à Lessay : Robiquet, à
Cralot; Duplcssis, à QueUrcville; Le Guelinel, syndic; Desplanques,
Leftanc, à Péricrs; Lerouge, secrétaire, à Sainl-^auteur-Lendeiin.
Assistance judiciaire,^ MS\. Poulin, sous-préfet, président; Ro-
berge, ancien avoué, vice-président ; Sarot, avocat; Leiouire (Victor),
avoué; Robin- Prévallée, receveur de rcurcgistrement ; Duchemin,
«ecr^latre.
Xrlbunal de commerce de Coutancos*
Audiences, le samedi, à 10 heures du matin.
Président.— M. Daireaux.
Juges.— MM. Vgouf, llarel, Drieu-Larochelle.
il n'y a pas d'agréés.
Xrlbunal civil séant À Blortaln.
Cet arrondissement n'a point de juridiction consulaire ; c'est le Tribunal
de !'• instance qui juge les affaires commerciales.— Lundi et mardi, tra-
vaux divers en chambre de conseil. — Audiences : mercredi, affaires
urgentes ; — jeudi et vendredi, affaires civiles ; — samedi, police con*cc-
lionnelle et affaires commerciales.
Président.— MM. Quesnot ; de Mezange do Saint-André, président
honoraire.
— 114 —
JuGBS.^llM. Gérard, /vjjfeiftiiflniclîim; Campredon^^'n^e; Dhau*
tevïWQ, juge honoraire.
JuGB SUPPLÉANT.— M. Quesller.
Parquet. — MM. TrochoD, procureur de U République \ Simon,
e^êtUuL
Grbffb.— MM. Lemière, greffier ; Tala^rand, eommie greffier,
Ayocats. — MM. Helland, de Marseul, Thomas, Lecrecq, Champs,
bâtonnier: Restoux, Jossel, Millet.
Stagiaire$,^H!A. Ozouf, Qiieslier.
Avoués.— -MM. Théot, préaident ; Omond, syndic; Le$oudier, rap^
porteur; PoullaiD, secrétaire ; Vaulier, Buoel.
Huissiias. — Àudienciers : MM. Norgeot, syndic ; Lahuppe, tré^
sorier; Le Jemble, r^idant à Mortain.
Huissiers résidant à Mortain : M. Martin.
Autres huissiers résidant dans l'arrondissement : MM. Poupioet,
Breillot, secrétaire^ à Barenton; Hamel, à Isigny; Bachelot, l^bouc-
Laforest, à Saint-Hilaire-du-Harcouêt ; Gostard, à Juvi^oy; Gasoier,
à Saint-Pots ; Legrandois, rapporteur, el Gallouin, a Sourdeval ;
De(an,au Teilleui.
Assistance judiciaire,^ U^, de Bernède, ffous-préfet , Poullain,
ancien avoué; de Mezange, président honoraire, président; Dieu,
recefeur de Tenregistrement; F. Moulin, ancien avocat ; Lemière,
secrétaire.
Tribunal civil »éaiit À Valo^ne».
L'arrondissement n*a point de juridiction commerciale ; c'est le Tri-
bunal de 1'^ instance qui juge les affaires de cette nature. — Audiences :
mardi, affaires de commerce, d'expédition, d'adjudication ; — mercredi et
jeudi, affaires du rôle général ; — vendredi, police correctionnelle ; —
samedi, rapports en toute matière ; jugements en chambre du Conseil.
Peésidbnt.— M. Gallemand.
JuGBs.— M. Mabire, juge drinstruction ; Ernault d*Orval, Villault-
Duchesnois, juges.
Juges suppléants.— MM. Leclerc, Costard.
Parquet,— MM. Bouvattier, procureur d« to République; Mignon,
iubstitut.
Greffe. — MM. Guimond, greffier; Lcmétais et Hamel, commis
greffiers.
Avocats.— MM. Daireaux, Bouland, Leclerc, bâtonnier; Foulon,
Lecaudey, Lecacheui, Lesachey, Rotbe.
Stagiaire. — M. Goubeaux.
Avoués.- MM. Thouin, Bitot, «yndtc; Pergeaux, Brafin, Pëzeril,
secrétaire-trésorier ; Hémon, rapporteur; Le Canneiier, président.
Huissiers.— ilttdienci>r« : MM. Lendurmy, syndic-prétident ; Lepe-
tit. secrétaire; Bouthrcuil et Liot.
Huissiers résidant à Fa/oonM.—.MM. Cou il lard, ^,,.^ trésorier;
Tardif.
Huissiers résidant dans V arrondissement, — MM. Leoiarquand, à
Barneville; Renouf, à Portbail ; Antbouard, àl3ricqnebec ; Lechar-
lier, à Bricquebec; Meudret et Butel, à Sainte-Mère-Eglise ; Dupont,
à Picauville; Turgis, Burnouf, à Montebourg; Lamacho, à Qnet-
tehou; Boiicbet, à Saint-Vaast; Thirard, N,,,, à Sainl-Sauveur-le-
Vicomte, rapporteur.
Assistance judiciaire. ^ yiM. Leledy, ancien avoué, président;
Galemard de la Fayette, sous- préfet; Guillemin, receveur de Ten-
registrement; Daireaux^ avocat; Oury, notaire; Guimond, secrétaire.
— us —
JUSTICES DE PAIX.
Noms des Juges de paix,
des Suppléants et des GrefBers,
CANTONS.
0
JUGES DE PAIX.
SUPPLÉANTS.
GREFFIERS.
.
Arrondissement de Saint-Lo.
Saint-Lo
Canisy
Carentan
Marigny
Percy
SaiDt-CIair
StrJean-de-Daye .
Tcssy-sur-Viro..
Torigni-sur-Virc
MM.
Porquet *. .
Leturc
Hamelia
Hédouin
Poret-Lacouture.
Delacour
Liot
Payen de la Ga-
randerie.
Duval-Duperron.
MM.
Gohier, Dieu
Lefèvre, Leconte'
Gou ville, Lenoël
Niobey, Gosset
Daniel, Sévaux
Letellier, Madeleine...
Tricard, Tbouin
Chasles, Lebas
Hédouin, Prée.
I MM.
Avranches jLabarre
Brécey Guérin
Duce y
Gran ville
La Haye-Pesnel
SainWames . . .
Pontorson
Sartilly
Viïledieu
Arrondissement dWvranches.
MM.
Fontaine, Dupont. .....
Lanos, Denis-Thieudière
Juin-Duponcel, Baron . .
Louvel. Dairou.
Nelet, Ledru
Chevalier, GefTroy
Loyer, Barbey
Dupont, Leménager ....
Heudeline
Couturier
Morin
Dutheil
Cadet ;. . .
Fresnel-Beunerie
Guérin [Pigeon, Rachine
Arrondissement de Cherbourg.
Cherbourg
Beaumont.
Octeville..
Les Pieux.
MM.
Chevrel
Damourette
Marais^
PolIlot-d'Arfcnce. . .
SVPierre-Eglise . |Auvray
MM.
Foulon, Perrolte
Fatôme, Piquot
Pouillet, Lemaromand..
Lequiéré des Rosiers,
Hame)
Michel, Lebas. .«
Arrondissement de Coutances.
Coutances
Bréhal
Cerisy-la-Salle..
Gavray
La Haye-du-Puits
Montmart.-s.-Mer
Lessay
Périers
St-Malo-de-la-L. .
St-Sauv'-Lendcl.
MM.
Danguy
Porée
Hébert
Lemarquand. . . .
Bouillon
Couraye
Tanqueray
Michau
Lair. . . .
Grandin.
I MM.
V. Leloutre, Scelle
Allain, Maheut
Lechevalier, Jehenne. . .
Lechevalier, Niobey. . . .
Moitier, Levêque
Dupray, Vray
Guillard, Pannier. . . .
Lecaudey - Magneville ,
I Lecrosnier. ... ;
Chapel, Ntobey
|De|>ériers*LavaUée, Boit. .
MM.
Lemonnier.
Dufour.
Legrand.
N...
Lemaifi;re
Levard.
Godard.
N...
James.
MM.
Desmier.
Piel.
Dubreuil.
Lalné.
Fontaine.
Lad voué.
Goron.
Durand.
Huard.
MM.
Leflambe.
Millet.
Porée.
Hîlaire (Félix)
Garnier.
MM.
Noël.
Pichard.
Piel.
Lccomte .
Lecluze.
Campain.
Foucher.
Villedieu.
Vigot.
Guenon.
— H6 —
CANTOïfS.
Mortain
Bareoton
St-Hilaire-du-H. .
Isigny
Juvigny
Saint-Pois
Sourdeval-la-B..
Le Teilleul
Barne ville
Bricquebec
Montebourg . . . .
Quettehou
Ste-Mère-Eglise .
St-Sauv.-le-V*«..
Valognes
JUGES DE PAIX.
SUPPLÉANTS.
Arrondissement de Mortain.
MM. I
Leteinturier-La- Poullain, Théot
prise .......
Anfray
N
Gloyo 4c la Cbeaaye.
Gesbert
Laarent
Godefroy
Lalouel
Gasnier, Bechet • . . • .
Foret, FauchOD ,
IfbMgre, Le Bru 4e Bloi
Taborel, Pasturel....
Lemardelev, d'Auray
Vaullegard, Lorier. . .
Renault, Rouelle
Arrondissement de Valognes.
MM.
Leprovost. .
Vicl
Gambernon.
Hamelia • • .
Cirou. • . • . .
Delisle
Sansoa . . . .
MM.
Renouf, not'« à Portbaii.
Mabire
Frigot, Lepelletier
Duclouet, Jourdaa
Francomme, Yiel
Lesachey, Jacqueline...
Daireaux, Lecacheux. . .
GREFFIEBS.
MM.
Debraize.
Gaytard.
Mondher.
Davalis.
Petipas.
Danjou.
Picard.
Coupel.
MM.
Equilbecq.
Lerouvillois •
Poulain.
Laurent.
CarbonneL
Roblot.
Simon.
NOTAIRES.
Arrondissement de Saint-Lo.— MM. Guillcmin, Criquet, Lehérissey, pré-
sidentf à Saint-Lo ; Lebrun, à Gerisy-la-Forét ; Gervaise, à Domjean ; Raul-
Hne, à Saint- Jean-de-Daye ; Dufour, à Pont-Hébert ; Rozey, rapporteur,
Ingoult, à Carentan ; Leconte, à Ganisy ; Delanie, à Marigny ; Joly, Ame-
Une, à Torigni-sur-Vire : Lebas, à Tessy-sur-Vire ; Blouet, trésorier, à
Percy ; Quiflier, secrétaire, à la Chapelle-Enjuger ; Regnault, à Montbray;
Lechevallier, à Saint-Samson-de-Bonfossé ; Gancel, syndic, à Saint-Clair.
Arrondissement d'Avranchbs.— MM. Le Comte-La Prairie, Jourdan, secré-
taire, à Avranches ; Barbey, Denis, à Brécey ; Baron, Desfeux, à Ducey ;
Dairou, président,' Lamorl, Taurines, à Granville; Fontaine, Lanos, à la
Haye-Pesnel ; Geffroy, Darthenay, à Saint-James ; Loyer, Barbé, à Pon-
torson ; Lemoine-Lechesney, Dairou, à Sartilly ; Racbine, Lefébure, tré-
sorier, à Villedieu ; Foisil, notaire honoraire.
Arrondissement de Cherbourg. —MM. Le Bourgeois, syndic; Mabire, pré-
sident, aux Pieux ; André, à Beaumont-Hague ; Leveillé, Hamel, trésorier,
à Saint-Picrre-Eglise ; Le Bouteiller, secrétaire; Druet, Giffard, Roberge,
à Cherbourg ; Olivier, à Sainte-Croix-Hague ; Pouillot, à TourlaviUe,
rapporteur.
Arrondissement de Coitances.— MM. Saillard, Angot, secrétaire; Poulain,
à Coutances ; Delille Ûls, à Bréhal ; Mabeut, à Cérences ; Jehenne, prési-
dent, à Cerisy-la-Salle ; D. Desponts, à Roncey ; Guernier, à Gavray ;
Fonnard, au Mesnil-Garnier ; Cirou, à Hambye ; Fauve! fils, à Lessay ;
Baudouin, à Pirou ; Dauvin, Godin, à la Haye-du-Puits ; N..., à Prétot ;
Lelièvre, à Montmartin-sur-Mer ; Amy Larivière, à Quettrevillc ; Pigaux,
- H7 —
Lair, ,à Périers ; Niobey, Severie, à Blainville ; Delalande, Saffray, à
Saint-Sauveur-Lendelin .
Arrondissement de Mortain.— BfM. Vezard, secrétaire; Le Bigot, Aumont,
à Mortain ; Blin, Fiault, à Barenton; Besnard, Pantin, Lévesque, président,
à Saint-Hîiaire-du-Harcouët ; Lebougre-Barbière, à Isigny ; Cruchet, au
Buat ; Lechaptois, syndic ; PouUain, à Juvigny ; Datin, à Saint-Pois ;
Poisne),.àGoulouvray-Boisbenâtre; Rondel, Yeron, à Sourdeval ; Regnault,
trésorier, au Teilleul ; Colin, rapporteur, i Sainte- Anne-de-Buais.
Arrondissement de Yalognes.— MM. Huet-Bienville, Costard, Oury, à
Yalognes ; Allix-Bourboy, à Brix; Lesage, Hennequin, à Bricquebec ; Le-
pelletier, Blandamour, à Montebourg ; Lemarinel, Pain, à Saint-Sauveur-
te-Yicomte ; Duclouet, à Quettehou ; PaûDier-Lachaussée, à Saint-Yaast ;
Joui dan, à Barfleur ; Félix, à Barne ville ; Renouf, à Portbail ; Hairon-
ftesvaouants, à Sainte-Mère-Eglise ; Fontaine, à Pont-l'Abbé ; Aubey, à
Salnte-Marie-du-Mont.
ORDRE MILITAIRE.
»••>«
lO* Ck>rpB d*armée et lO* Réflrlon militaire*
(«rand-Quarlier général à Rennes.
Départements fomant la 10* Région: Ille-et-Tilaine, Hanclie, Gôtes-dn-Xord.
Général commandant en chef le Corps d'armée : CAMBRIELS G ^^
à Rennes.
Chef d^ état-major général : Général Polloppb C#, à Rennes.
aO* DIvItion d'Infanterie et S% 6% 7% 8* snbdlvUlons de Réfflon.
Quartier général Saint-Sertan.
Général commandant : db SONIS G^, à Saint-Servan.
Chef d^élat^major, lieutenant-colonel : Boussknard 0#^ à Saint-
Seryan.
39* Brigade: Général N..
Quartier général : Gherbourg.
25* de ligne.— Golonel Paillier 0^ . à Gherbourg (5* subdivision).
47* de ligne.^Golonel Mesny 0^^ a Saint-Malo (6* subdivision).
40* Brigade : Général db Placb G#.
Quartier général : Paris.
2* de ligne.— Golonel Lebelin de Dionne 0^.
DépM : Granville (7* subdivision).
— 448 —
Portion principale : Paris.
436* de ligne.^Colonel Rerbillon
Dépôt : Saiot-Lo (8* subdivision).
Portion principale : Paris.
0*.
5« SnbdWUlov, clier-Ueu GAerbonrg.
(Arrondii$emen($ de Cherbourg et Valognes).
Commandani : Général N., à Cherbourg.
Intendance.-^yforms ^, adjoint de V classe, à Cherbourg.
Etat-maior de$ p/ac6«.— Colonel Courrech Oiff^ commandant la
place de Cherbourg; capitaine Guichard ^, commandant le fort de
Querqueville; capitaine Walremez ^ commandant le fort des
Flamands.
iitttitdnme.— Roîg dit Boudeville ^, à Pile Pelée.
ilra7/tfrfe. —-Colonel Hugon C^, directeur à Cherbourg; chef
d'escadrons Pinczon du Sel jj^, à Cherbourg.
fi^mV.'— Lieutenant-colonel Bourgeois 0^, directeur à Cherbourg.
Bureau de mobiUsation et de réquisition. — Capitaine Guillaumat ^,
à Cherbourg ; capitaine Cadet de Vaux ^, à Cherbourg.
Subsistancei milUaires. -^Ofùcier comptable de l''* classe : Gour-
doui à Cherbourg.
!• Subdivision, cUet-Ucu GraLiivlUe.
[Arrondistementi d'Àvranchet et Mortain).
Commandant : Lieutenant-colonel Payan 0^, à Granville.
Etat-major des p/actf«.— Chef de bataillon Goyer 0^, commandant
la place de Granville.
Artillerie.-^Cheï d'escadron Petit O^yh Granville.
&/nte.--Chef de bataillon Michelet ^, à Granville.
Bureau de mobitiiation et de réquiiition. — Capitaine Benazet, à
Granville ; capitaine Beauquesne ^, à Granville.
8« SubdlTlBlov, chef-llea Sml«t-LiO.
{Arrondiiiementa de Saint» Lo et Coutances).
Commandtmt : Lieu tenant- colonel Maréchal 0^, à Saint-Lo.
/nfendance.— Sous-Intendant de 2* classe Lehoucliu ^, à Saint-Lo.
Recrutement. ^CUef de bataillon Jacquin ^^ à Saint-Lo.
Bureau de mobitisation et de r/^ut^tli^n.— Capitaine ^launay, ^,
à. Saint-Lo.
iïemonfe.— Chef d*escadrons Crotel #, à Saint-Lo.
aENDARMERIE.
i6« LÉGION
Composée des compagnies dMlle-et-Vilaine, Manche et Mayenne.
M. Chabert 0#, lieutenant-colonel, commandant la légion, à
Rennes.
— 419 —
Comp«gmU 4e la UaiAetoe.
MM.
GoTon Oa^^ chef d'escadron, à
Saint-Lo.
Cochard ^,capilaine>àSaint-Lo.
Jouiïreau, lieutenant-lréForier, à
Saint-Lo.
Gillereau H^, capitaine^ à Cher-
bourg.
MM.
Laurin ^^ capitaine^, à Cou-
tances.
Ferté, lieutenant à Avranches.
Baumes, lieutenant^ à Mortain.
Cura, sous -lieutenant, à Va-
lognes.
Service des Brigades <
BBMBBi
DÉSIGNATION!
ET RÉSIDENCE
des
BRIGADES.
Saint-Lo
Idem
Idem
Carenlan
La Périne
Tori«ni-8UP-Vire..
Vîllebandon
Cerisy-la-Forêt . . .
Marigny
Canisy
Tessy-sur-Vire . . .
Airel
Cherbourg
Idem
Les Pieux
Saint-Pierre-Eglise
Equeurdreville . . .
Beaumont
Avranchcs
Granville
Idem
Villedieu
Pontorson
Duce;
SarUJIy
ACJJTAL 1
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SOUS-OFFICIERS
commandant les brigades.
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MM. Cauqnelin.
Jacqueline.
Saint-Laurent,
Larose.
Bouvier.
DespreE.
Clément.
Bouvier ^.
Lambert.
Gallien. .
Yincenot.
N.
Thomas.
Bobiolle.
Bebtn.
Mesnil.
Lelièvre.
Horel Mm (i).
Roullin.
Dorne.
Piétri.
Pi?el.
Flament.
Roumens.
Jacquet.
(1) Les lettres Mm indiquent les décorés de la Médaille militaire.
— lîO —
DÉSIGNATION
ET RËSIDE^CE
des
BRIGADES.
Brécey
Saint-James
La Haye-l'esneJ
Morlain
Saint-Hilaire-du-Harcouét.
Sourdeval
Juvigny
LeTeilleul
Saint-Pois
Barenton
Isigny
Coutances
Idem
Périers
Gavray
Brébal
Lessay
Cerlsy-la-Salle
La llaye-du-PuiU
AgOD
Prélot
Montrnartin-sur-Mer
Saint-Sauveur-Lendelin . .
Valognes
Sainte-Mère-Eglisc
Saint-SauTeur-le- Vicomte
Saint- Vaast
Montebourg
Portbail
Bricquebec
BarneviJJe
BRIGADES 1
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SOUS'OFFICIERS
commandant les brigades.
Champel.
Giood.
Durel.
Peilier.
Janin.
Delarue.
PéJé.
Hurei.
Lerévérend.
Barbedette.
Leclerc.
Ingouf.
C-herrier.
Le Maigre.
Di^uet.
ManauL
Royer.
Fort.
Féron.
Carlière Ma.
Franl.
Henuequin.
Bagueneau.
Bellln.
Lechevallier.
Maubailly.
Desfeux.
Massonnet.
Le Guelinel Mm.
Heurtin.
Humbert.
MARINE.
Premier arrondlsseineiit maritime.
PRÉPECniRE MARITIME.
MM*
CLOUÉ GO #, vice-amiral, préfet maritime.
Fiquet ^, capitaine de frégate, i*' aidede-camp.
AuDry de la Noë ^, lieutenant de vaisseau, aide-de-camp.
Fabignon, enseigne, aide-de-camp.
Thiébot ^, commissaire adjoint, chef du secrétariat.
MiuoRiTÉ GÉNÉRALE. — MM. Ducrcst de Villeneuve C^, contre-amiral,
major général ; Bieunier Ojj{^, capitaine de vaisseau, major ; Luce ^,
— 121 —
capitaine de frégate, ai de- major ; Bougiard ^, Mayet ^ et Holtermann i^,
lieuteDants de vaisseau, sous-aides majors ; Duiresne ^, lieutenant de
vaisseau, chef du secrétariat; Bodot 0^, lieutenant de vaisseau, chargé
de Tobservatoire ; Grandin^, lieutenant de vaisseau, chargé des archives;
Marteville !^, capitaine de frégate, commissaire de la République, près
le 1®' Conseil de guerre permanent; Foumier^, capitaine de frégate,
inspecteur des sémaphores ; de Mornard ^, lieutenant de vaisseau, com-
missaire de la République près les Tribunaux maritimes; Delalun ^,
lieutenant de vaisseau, rapporteur près le l®' Conseil de guerre per-
manent.
Mouvement du port.— MM. Butel C^, capitaine de vaisseau, directeur;
Qoernel 0^ et Janet 0^, capitaines de frégates, sous-directeurs ; Bois-
nard ^, Maisse ^R5, de Bernard de la Frégeolière ^, Piloux, Caba-
nellas 0^ et Omnès, lieutenants de vaisseau.
Majorité de la flotte.— MM. Vallon 0^, capitaine de vaisseau, major
de la flotte ; Chabirand ^, lieutenant de vaisseau, adjoint ; Hubert^,
lieutenant de vaisseau, secrétaire.
Division des équipages de la flotte.— MM. Salmon C^, capitaine de
vaisseau, commandant; Glon dit Villeneuve 0^, capitaine oe frégate,
commandant en second ; Godreuille ^, lieutenant de vaisseau, trésorier ;
Salmon, lieutenant de vaisseau de l'*' classe, capitaine d'habillement;
Martinaut de Préneuf, lieutenant de vaisseau de 2« classe, adjoint au ca-
pitaine d'habillement ; Linard, lieutenant de vaisseau de i^^ classe, capi-
taine de la 1'® compagnie ; Garnier, lieutenant de vaisseau de 1" classe,
capitaine de la compagnie des spécialités ; d'Aboville, enseigne de vais-
seau, capitaine en second de la 1^® compagnie ; SanglotrBaguernault,
enseigne de vaisseau, capitaine en second de la compagnie des spécialités ;
Basset, lieutenant de vaisseau de V^ classe, capitaine de la 2° compagnie;
Perrin, lieutenant de vaisseau de 2® classe, capitaine en second de la
2' compagnie ; Ingouf, lieutenant de vaisseau de 2^ classe, capitaine de
la compagnie disciplinaire ; Lagarde et de la Comté, lieutenants de vais-
seau oe ^® classe, adjudants-majors ; Valet, lieutenant de vaisseau de
2* classe, capitaine de la section hors rang ; Girard de la Barcerie,
médecin principal.
Gendarmerie.— MM. Loréal ^, chef d'escadron, commandant; Car-
bonnet, capitaine trésorier ; Levallois, lieutenant.
Direction d'artillerie.— MM. Kermareç 0^, lieutenant-colonel, direc-
leur ; Terrasse, chef d'escadron, sous-directeur ; Quemel ^ et Mar-
mier ^, capitaines en 1®'.
Artu.ij:rie.— 5* compagnie d'ouvriers.— Uli. Fournier, capitaine en !•' ;
Dutoit, capitaine en 2®; Boyer, lieutenant en 1"'; Nays-^andau, lieutenant
en 2».
Artillerie.— b* batterie.—^. Basset #, capitaine en !•' ; Monluc de la
Rivière, capitaine en 2' ; André et Moraux, lieutenants en i".
Infanterie.— jE^at-wiaJor.— MM. de Trentinian iRf, colonel; Gally Pas-
sebosc, lieutenant-colonel ; Reste, Bourgey et Darré, chefs de bataillon ;
Stiquel ^, major ; Mantin, de Vougny et Thomasset ^, capitaines adju-
dants-majors ; Teulières ^, capitaine de tir; Saudubray, capitaine-
trésorier ; Richard ^, capitaine d'habillement ; Bottin, lieutenant d'ar-
mement; Lalanne, lieutenant adjoint au trésorier; Jaëger, lieutenant
adjoint à l'habillement ; Hergué, sous-lieutenant, porte-drapeau ; Méry,
médecin-major ; Néïs et Molle, médecins aides-majors.
4® compagnie.— MM. N..., capitaine ; Trilha, lieutenant ; Loys de Ma-
rigny, sous-lieutenant, •*
5® compagnie»— WA, Pouilh :#, capitaine ; Gondard, lieutenant ; Paris,
sous-lieutenant.
40
J
— 122 —
6« compagnie.— HH. L. Page, capitaine ; Durrieu, lieutenant ; d'Al-
bignac, sous-lieutenant.
7* compagnie.— }âU. Moussay, capitaine ; Coince, lieutenant.
9* compagnie. ^WH. Hostalot, capitaine ; Bassand, lieutenant ; Zur-
niden, sous-lieutenant.
i5^ compagnie,— MM. de Pincenoir du Bousquet, capitaine; Chassereau,
lieutenant ; Jouron, sous-lieutenant.
24® compagnie.— Mm. Giraud, capitaine ; Dein, lieutenant ; Le Sens,
sous-lieutenant.
25* compagnie.— HM. Nicot, capitaine ; Bauche, lieutenant ; Morelle,
sous-lieutenant.
26* compagnie. — MM. Berthier Allemand de Montrigaud, capitaine ;
Dedons de Pierrefeu, lieutenant ; Silvani, sous-lieutenant.
28* compagnie.— MM. du Port de Poncharra, capitaine ; Santerne, lieu-
tenant; Ringcral, sous-lieutenant.
29* compagnie.— MM. Imbert (Jacques), capitaine ; Jean, lieutenant ;
Leclerc de Villccellier, sous-lieutenant.
30* compagnie.— MM. £. Page, capitaine; Toucas (Clément), lieutenant;
Boutet, sous-lieutenant.
31* compagnie.— MM. N..., capitaine; Emonet, lieutenant; Bartholi,
sous-lieutenant.
32* compa^ni^.— MM. Lasalle de Lescar, capitaine ; Guyot, lieutenant ;
Clément, sous-lieutenant.
34* compagnie.— KiOt capitaine ; Guilleminot, lieutenant ; Richer, sous-
lieutenant.
35* compagnie.— Morand de la Gerrelle, capitaine; Billaudel, lieutenant;
Lemauf de Kerdudal, sous-lieutenant.
36* compagnie.— MM. Michot, capitaine ; Fournier, lieutenant ; Noël,
sous-lieutenant.
37* compagfuw.— MM. Dubeux, capitaine ; Vidal, lieutenant ; de Lau-
zières-Thémines , sous-1 i eutenan t.
Génie maritime.— MM. Moll C^, directeur des constructions navales ;
de Roussel 0^, Aurons Oij^, ingénieurs de i'* classe ; Carlet ^ et
Boden ^, ingénieurs de 2* classe ; de Gérando ^^ Eynaud j^, Bertin ^,
de Maupeou-d'Ableiges ^, Finot et Desdouits, sous-ingénieurs de i'* et
de 2* classe ; Cabany, Delaltre et Finaz, sous-ingénieurs de 3* classe.
Ecole d* application du génie maritime.— MM. Sollier 0#, directeur ;
Garnier #, Lemaire ^, professeurs.
Commissariat.— JffM. Aubin 0^, commissaire général; Chanceaulme 0^,
Le Poittevin Oij^, Robert de Rougemont 0^, commissaires ; Michelin ^,
Binel ^ et Avoine ^y commissaires adjoints ; d'Haran^uier de Quin-
cerot ^, Pumperneel !^, Faivre ^y Joyau, Malnot, Ecfet #, Fenard,
Guichon de Grandpont, Rossel-Ledentu, Mesnage, Adam ^, Lajoux,
Gouet et Pringent, sous-commissaires ; Clément, Kerdoncuf, Henry, Le
Gallois, Léveiilé, Burgot, Vanryckc, Massoni, de la Ligerie, Leroux,
Griffon, Hamelin, Dubois, de Foulhiac-Padirac, Doynel, Hervé, Testard,
Morel et Denise, aides-commissaires.
Travacx HYDRAruQCES.— mm. Léouaid, directeur ; Jenner if^y ingénieur
ordinaire de 1'* classe ; Lestelle, ingénieur ordinaire de 3* classe.
Inspection.— MM. Bouchet 0#, inspecteur en chef; Le Comte 0#,
Reynaud ^ et Dou ville ^, inspecteurs ; Schmitt if^y inspecteuivadjoint.
Service de santé.- MM. Courrier 0^, président du Conseil de santé ;
Richaud 0^, médecin en chef ; Vincent ^, pharmacien principal, mem-
bres du Conseil de santé; Dugé de Bernonville ^ et Girard-la-Barcerie #,
médecins principaux ; Gaultier de la Ferrière, Maurel, Méry, Delisle et
Martinenq, médecins de 1'* classe ; Hodoul, Simon, Latière, Dollieule,
— 123 —
Treille, Prat et J«aujoD, médecîDs de â® classe ; Cavalier et Doué, phar-
maciens de 1'* classe ; Schmidt et Peytral, pharmaciens de 2* classe.
Service des manutentions.— M. Le Courtois, chef de manutention.
Personnel administratif des directions de travaux.— MH. Brunier ^,
agent administratif principal ; Le Sénéchal, Baril-Monval, Germain et
Boulogne, agents administratifs ; Pierrot, Rouxel, Brisset, Maurice, Morin,
Desquesnes, Mabire et Flambard, sous-agents administratifs.
Comptables du matériel.— MM. Giot, agent comptable principal ; Gos-
selin ^, Cauvin, Jourdan, Chardine, Le Pelley et Valette, agents comp
tables ; Crouin, Maillard, Marthe, Paviez, Robin, Henry et Courtois.
Trésorier des invalides.— M. Le Boucher >^.
Ecole d'hydrographie.— M. Bornic ^, professeur de 1'^ classe.
Aumôniers.— MM. Martin # et Paul.
Bibliothèques.— MM. Jaffrezic 0#, conservateur de la bibliothèque du
port ; Augier #, conservateur de la bibliothèque de Thôpital.
Mécaniciens principaux. - MM. Tricard i^, mécanicien principal de
1'" classe ; Pérignon ^, mécanicien principal de 2* classe.
Lnscriptiçn maritime.— (2uarti>r de Cherbourg,— WL. Schmitt eRj, com-
missaire de Tinscription maritime ; Leclère, syndic à Fermanville ;
Opron ^, syndic à Cherbourg ; Leclère, syndic à Omonville-la-Rogue ;
Letellier #, syndic à Diélette ; Ènet, syndic à Carteret.
Quartier de la ffougfuc.- MM. Petit, commissaire de Tinscription mari-
time ; Du Laurens, trésorier des invalides ; Chalette ^, sous-commissaire
administrateur du sous-quartier d'Isigny ; Dubos, syndic à Grandcamp ;
Le Large, syndic à Isigny ; Le Malfier, syndic à Carentan ; Le Biez ^,
syndic à la Hougue ; Lepart, syndic à Barltenr.
OeuiLième arrondissement maritime.
Quartier de Granville.— Commû$arta^— MM. Trêve #, commissaire
adjoint de la marine, commissaire de Tinscription maritime à Granville ;
de la Fontaine, sous-commissaire, administrateur du sous-quartier de
Regnéville ; Perrotte, Guimont, commis de 3" classe ; Langronne, Lacotte
et Louvel, commis de 4® classe.
Trésorerie des invalides,— lAM. Marmier #, trésorier de 2^ classe, à
Granville ; A. Le Roy, préposé du trésorier à Regnéville.
Hydrographie,— 'U, Audic, professeur de 3* classe.
Inspection des pèches,— U. Lamusse, inspecteur à Granville.
Syndics des gens de mer.— MM. Le Coupé et Ermange, à Granville ;
Aubry, à Regnéville ; Buxe, à Avranches ; Cbubrun, à Coutances ; Henné-
quin, à Genest ; Ponée, à Bricaueville ; Mignot, à Saint-Pair ; Lissot, à
Blainville ; Nicolle, à Agon ; Laoigne, à Carolles.
Gardes maritimes.— ^IIU. Brierre, à Granville ; Duperron, à Agon ; Cou*
raleau, à Courtils ; Daniel, à Gouville ; Jean (Emile), à Lingrevifle ; Laney,
à Champeaux; Durand, à Regnéville; Thiberge, à Saint-Léonard-de-Vains.
Gendarmerie marUime.—'MM. Castel, brigadier et Le Yely, gendarme, à
Granville ; Durand, à Regnéville.
— 1Î4 —
SERVICE DES MINES.
Arrondissement minéralogique de Rouen.— Ingénieur en chef de 3" classe,
M. Roger ^, à Rouen ; ingénieur ordinaire de l'* classe, H. N., à Caen.
Garde-mines de 5* classe.— M. Rasot, à Caen.
Service de la carte géologiql'e.— n. N..., à Caen.
PONTS ET CHAUSSÉES.
Service ordinaire et tiydraullque.
Ingénieur en ehef de f^' classe.— fi..., à Saint-Lo.
Ingénieur ordinaire de 4^* classe.— M. Saleta^, àSatnt^Lo; Fournier^,
de Saint-Amand ^, à Cherbourg.
Ingénieur ordinaire de 9* classe.— H. Thévenet, à GranviUe.
Ingénieur ordinaire de 5« dasse.-H. Pihier, à Avranches.
Conducteur principal.— H. Pigault, à Avranches.
Conducteurs embrigadés de /**' classe.— VilA. Dreux, à ChertK>urg ;
Levallois, à Mortain.
Conducteurs embrigadés de t^ cUuse.—UU. Leroy (François), à Valo-
gnes ; Olive, à Coutances ; Lallemand, à Granville.
Conducteurs embrigadés de J« classe.— IIU. Herbert, à Villedieu ; Her-
vieu, Vallée, à Saint-Lo ; Sanson, à Carentan ; Amade, à Cherbourg.
Conducteurs embrigadés de 4* classe.— lAVL. Décley, à Saint-Lo ; Leche-
valier, à Cherbourg ; Mignan, à Avranches ; Servain, à Granville ; Loiseau
à Avranches.
Conducteurs auxiliaires.— Wi- Omond, Savary et Rubé, à Saint-IiO
Fleury et Enquebec<^, à Cherbourg ; Goupil, à Avranches.
Employés secondaires de 4^^ classe.— MM. Omond, N..., à Saint-Lo
Desmares, à Cherbourg ; Benoist, à Avranches.
Employés secondaires de J9« classe.— MM. Joret, à Granville ; Aubry, à
Avranches ; Lelong et Tuai, à Saint-Lo ; Hervé, à Granville.
Service maritime*
Ingénieur en chef de t* classe.— M. DtNET ^, à Cherbourg.
Ingénieurs ordinaires de /**« classe.— MM. Saléta if^, à Saint-Lo, de
Saint-Amand^, à Cherbourg.
Ingénieur ordinaire de 2* classe.— U. Thévenet, à Gran'nUe.
Ingénieur ordinaire de 3* classe.— U. Pihier, à Avranches.
Conducteurs pnndpauo:.— MM. Le Poitte vin, à Carentan; Leioutre, à
Cherbourg.
Conducteurs embrigadés de 4^* dasse.— MM. Hulbert, à Granville ; Le
Bossé, à Saint-Lo.
Conducteurs embrigadés de S^ classe.— MM Saint, à Avranches ; Dupuis,
à Granville.
Conducteurs embrigadés de 4« classe^— MM. Simon, Gardin, Paysant et
Poteaux, à Cherbourg ; Fleury, à Saint-Lo.
Conducteur auŒiliavre»—1i. Faân, à GranviUe.
Employés secondaires de 4^ classe.— MU. Marie (Nicolas), à Isigny;
Marie (Eug.), à Saint-Lo ; Marest, Leluan et Flambart, à Cherbourg ;
Le Conteur, à Carentan ; Vivien, à Granville;
Employés secondaires de !^ dosse.—MM. Despois et RooUand, à Cher-
bourg ; Blin et Sanson, à Avranches.
Agent temporaire.— fi, y à Pontorson.
— H5 —
TRÉSORERIE GÉNÉRALE DES FINANCES-
M. POISSON ^y trésorier général, à Saint-Lo.
M. Legout-Gérard, fondé de pouvoirs du trésorier général.
M. Levoy, caissier.
Receveurs particuliers.— VM. baron Ritter, à A^yranches ; de Nanteuil, à
Cherbourg ; Cluseret, à Coutances ; vicomte de la Bocque, à Hortaîn ;
Gaultier de Rigny, à Valo^nes.
Percepteurs sumuméravres.—WA. Lefortier et Pupin , à Saint-Lo ;
DoUey, à Avranches ; Almy, à Cherbourg ; Leheuzey, à Coutances ; Lebel,
à Mortain ; de la Perrelle, à Valognes.
SUCCURSALE DE LA BANQUE DE FRANCE. A SAINTLO.
Directeur : M. H. Carré.
Censeurs : MH. Poisson if^y Vieillard ^, N.
AdministrateuTS : MM. V'ibert, Levatois, I. Elie, Lebas, N., N.
ADMINISTRATION DES DOUANES.
Service admlnlsiraiit et Ae perception.
Inspecteurs dvoisiannaires.—WA. Lenormant, à Gran ville ; de BatsallejgF,
à Cherbourg ; Simon, à Valognes.
PrineipaUti de GranvUle. — MM. Le Roy de Brée, receveur principal, à
Granville ; Gay, sous-inspecteur, à Granville ; Truelle, Septans et Duraon-
celle, vérificateurs à Granville ; Levanove, Dairou, Cazin, Genève de
Brézy, commis principaux, à Granville ; Boschel, surnuméraire, à Gran-
ville; Le Coupé, receveur à Regnéville ; Reulos, receveur à Pontorson.
Principauté de Cherbourg.— U}A. Narrât ^, receveur principal, à Cher-
bourg ; Labe, sous-inspecteur ; Potaire, contrôleur ; Langevin, Tricot,
Henry, Rey, vérificateurs , Cousin, de la Chapelle, Rondeau, commis prin-
cipaux ; Lemiertier, surnuméraire, à Cherbourg ; Lefebvre, receveur à
Omonville ; Le Moigne, receveur à Barfleur; Hochet, receveur à Saint-
Vaast ; Voisin, commis à Saint- Vaest ; Duhamelet, receveur à Portbail ;
Lechevalier, receveur à Diéletle ; Thévenîn, receveur à Carentan ; Nouvel,
commis à Carentan.
Service des Brigades.
MM, Boivin, capitaine, à Pont-Gilbert ; Fardet, lieutenant, à Ardevon ;
Lebrun, lieutenant, à Saint-Jean-le-Thomas.
MM. Hauvet, capitaine, à Granville ; Trotel, lieutenant, à Granville ;
Le Stunflf, lieutenant, à Régné vil le ^
MM. Falaise, capitaine, à Anneville ; Lecannellier, lieutenant, à Blain-
ville ; Le Gerriais, lieutenant, à Pirou.
MM. Haleine, capitaine, à Portbail ; Lecler, lieutenant, à Carteret ;
Oranse. lieutenant, è la Cosnardière.
Mm. Béthouart, capitaine, à Biélette ; Létorey, lieutenant, au Rozêl ;
Leneven, lieutenant, à Siouville.
— H6 —
MM. Vautier, capitaine, à Beaumont ; Bonnet, lieutenant, à Àuderville ;
Adigard, lieutenant, à Jobourg ; Jonart, lieutenant, à Omon ville.
MM. Simon, capitaine, à Cherbourg ; Lecanu et Mongnet, lieutenants, à
Cherbourg.
MM. Lépine, capitaine, à Barfleur ; Liébard, lieutenant, à FermanvîlU ;
Dngardin, lieutenant, à Saint- Vaast.
MM. Butel, capitaine, au Grand-Vey ; Baudour, lieutenant, à Raveno-
ville ; Dumas, lieutenant, à Carentan.
ADMINISTRATION DES CONTRIBUTIONS INDIRECTES.
M. BRION, directeur.
MM. Lenoble, contrôleur, 1^' commis de direction ; Cudrue, 2" commis;
Lesort, 3* commis ; Le Bourgeois, surnuméraire.
MM. Tabourin, Podevin, Venard, inspecteurs.
CireoMerlpilon admlBlstraiWe de 6aiBt-LiO.
8aint-Iio.— N..., receveur principal entreposeur.
— Plancke, contrôleur.
— Dufresne, Lemeray, Motte et Cossé, commis ; N.. ., N. . .,
surnuméraires.
— Fouqué, receveur à cheval ; Yilquin, commis principal.
CareoUn.^Lemoyne, receveur à cheval ; Leguelinel, commis principal.
BKarlcny. — Levenard, — Guilbert, —
Tetty. —Loyer, — Adam, —
Tori^i. — Lefrançois, — Fougeray, —
Sous-dlreciloB d^ A. vraBchcs .
M. Leborgne, sous-directeur.
MM. Cazin. 1*' commis de sous-direction ; Delisle, 2' commis ; Oury,
surnuméraire.
Avranche* — Boisumeau, receveur principal.
— Bonavie, contrôleur.
— Dugardin, Loriot, Cluzeau, Leroy, commis ; N . . . , surnu-
méraire.
Oranville.— Lemasson, contrôleur.
— Pbérivon, receveur particulier.
— Lecoutey, Le Porh, Lemarchand, Guillou, Àllix, Conchon
de la Mazière, commis.
Brèoey —Leroy , receveur ; Pigeon, commis principal.
Oaoej. — Guérin, — Goupil, —
PoDtoMon.—Clouard, -- Pitcf, —
St-Jamet.— Pinot, — Lepesant, —
Sariilly.— Hamel, — Leroux, —
Vlllediea.— Bréhier, — Leverdîer, —
BKoriatn.— Lebourva, receveur entreposeur; Frigot, commis principal,
chef de poste ; Neuville, commis.
LeTeilleol.— Le Bouc de la Bouteillère, receveur; Choisnel, commis
principal .
Parifirny* —Pigeon, receveur ; Lemonnyer, commis principal.
8t-HiUir«.— Boulier, — Thomas, --
St-Poffs. — Marigny, — Bodiou, —
Sourdeval.— Ghesnay, — Bosquet, —
Cbérenoé-le-Roustel.— Lemoine, commis de 2' classe; Huguenot, com-
mis de 3® classe.
— 127 —
Sous-dlreeHoB Ae Cberbcnrg.
M. Conseil, sous-directeur.
MM. Lebedel, 1"' commis de sousnlirectioD ; Ybert, 2* commis ; Gosse,
surnuméraire.
Cherbourg.— Lebedel, receveur principal entreposeur ; de ManheuUe,
receveur particulier ; Degord, Foucart, contrôleurs.
— Murât, Lequin, Brothelande, Lecourt, Salquez, Tilloy,
Lemouton, Beuve, Lebréquier, Favret, Trîdon de Ray,
Toulorge, N. . . , N. . . , surnuméraires.
BMamoBt. — Frigot , receveur; Gauvin, commis principal.
EqueordrevUle.— Femagu, — Masson, —
lies Pieax. — Ferey, — Mabire, —
St-Plerre-BirlUe.— QuedevîUe, — - Mocquet, —
TourlavUle.— Fontaine, — Leiièvre, —
Valogmet.— Clerc, receveur entreposeur ; Forestier, commis principal,
chef de poste ; Camus, commis.
Barnevllle. — Lecannellier, receveur; Delafosse, commis principal.
Brioquebeo.— Rouelle, — Claston, —
USontebourgr.— Aubry, — Nogret, —
Ste nère-E§rlUe.— Lechartier, — Lehodey, ■—
St-Sauveur-le-Vlcomte. — Giot, — Garcelle, —
Saint-Vaast. -Gravey, — Lemasurier, —
Valo^et. — Legendre, — Daireaux, —
Sous-dlrectlOB de Coulances.
M. JcBEL, sous-directeur.
MM. Dagois, 1*' commis de sous-direction ; N. . ., surnuméraire.
CSoutanoet.— Wallet, receveur principal entreposeur.
•— Delanoë, commis principal de 1" classe, chef de poste.
— Picarda, Reynes,^eauchet, commis; Ernouf, surnu-
méraire.
— De la Cour de Bretteville, receveur ; Hébert, commis
principal.
Bréhal.— Mottay, receveur; Daschers, commis principal.
Cerisy-la-Salle — Noblet. - Etienne, —
Oavray. — Beaufils, — Clément, —
IiaBaye-du-Pulu.— Lemoine, — Raimbault; —
Xtessay. —Loyer, — Lemasurier, —
Périert. — Leiièvre, — Laurent, —
Sainte Jores.—Huon, — Fissadame, —
ENREGISTREMENT, DOMAINES, TIMRRE
ET HYPOTHÈQUES.
MM. DE LABROSSE, directeur ; Noël-Dumarais, inspecteur, à Saint-Lo.
Vérificateurs,— WA, Perrier et Lambert, à Saint-Lo ; Boulard, à Avran-
ches ; Le Roy, à Coutanccs ; Fauchet, à Cherbourg ; Fagart, à Valognes ;
Monanges, à Mortain ; Porte, 1"' commis de direction.
Employés du timbre. —UU. Cudrue, garde magasin et contrôleur de
comptabilité ; Gâté, timbreur.
Receveurs de l'enregistrement et des domaines. — MM. N. . ., à Canisy ;
Le Duc, à Carentan ; Orieux, à Marigny ; Loyer, à Percy ; Badin, à Pont-
Hébert ; Piquot, à Tessy-sur-Vire ; Plouin, à Torigny-sur-Vire ; Vimont, à
Avranches ; Jayet, à Brécey ; Baril, à Ducey ; Lemouël, à Granville ;
Haupais, à la Haye-Pesnel ; Roulier, à Pontorson ; ^égouic, à Saint-James;
— 128 —
Tonnet, à Sartilly ; Millet, à Villedieu ; Leulliez, à Beaumont ; LAlné, à
Saini-Pierre-Eglise ; Troussel, aux Pieux ; Esnol, à Bréhal ; Ropert, à Ce-
risy-la-Salle ; Dudouyt. à Gavray ; Declamorgan, à la Haye— du-Puits ;
Duperron, à Lessa^ ; Lepetit, à Prriers ; Dieu, à Mortain ; Marheu, à Ba—
renton ; Gollin, à Saint-HiIaire-du-Harcouët ; Denis, à Saint-Pois; Bunoust,
à Sourdeval ; Guilleroin, à Valognes ; Chaumet, à Barneville ; Gue«don, à
Bricquebec ; Del i sic, à Montebourg ; Leguerney, à Sainte-Mère -Eglise ;
Jamet, à Saint-Sauveur-le-Vicomte ; Grignart, à Saint- Yaast.
Conservateurs des hypothèques. —ÛM. Gouëtoux, à Saint-Lo ; Béchade,
à Avranches ; Bergeron, à Cherbourg ; Bouly de Lesdatn, à Coutances ;
N. . . , à Mortain ; Lebiez, à Valognes.
Receveurs des actes civils et des successions.— VLU. Prouverre-Lapom-
merie, à Saint-Lo ; Piguet, à Cherbourg ; Cavetier, à Coutances.
Receveurs des actes judiciaires et des domaines.— WA. David, à Saint-Lo ;
Robin-Prc vallée, à Coutances ; Guerrand, à Cherbourg.
«OMINISTRtTIOII DES CONTRIBUTIONS DIRECTES.
N. . . , directeur, à Saint-Lo.
M. Revault. inspecteur de ^^ classe, à Saint-Lo.
M. Hardyau, commis principal de â<^ classe, à Saint-Lo.
Contrôleurs.
Saint-Lo.— MM. Le Gouas, contrôleur principal de 1"^ classe et Touzard,
contrôleur de 1" classe, à Saint-Lo.
Avranches.— M^L. Bouxin, contrôleur intérimaire et Chevalier, contrô-
leur de 3® classe.
Granville.—M. Bonhomme, contrôleur principal de 2* classe.
Cherbourg.— MM. Peyrelongue, contrôleur principal de 2« classe ; Bou-
vattier, contrôleur de 3« classe.
Coutances.— xM M. Vallée, contrôleur hors classe et Lefebvrier, contrô-
leur hors classe.
Mortain.— M. Josset. contrôleur de 2* classe.
Valognes.— M. Le Gouix, contrôleur de 4" classe.
Sumiiiiiéralres.
MM. Véran et de Saint-Méloir, à Saint-Lo.
PERCEPTEURS DES CONTRIBUTIONS.
CHEFS-LIEUX DE PERCEPTIONS ET COMMUNES QUI LES COMPOSENT.
Arroadlssement de Salnl-Lo.
MM.
Faucon de la Londe, Saint-Lo, Agneaux.
Leloltre, Canisy, Dangy, Quibou, Saint-Martin-de-Bon fossé et Soûles.
Lempérièrk, Carentan, Anvers, Méautis, Saint-Côme-du-Mont.
Le Cerf, Gourfaleur (résidence à Saint-Lo), la Mancellière, le Mesi^il-
Herman, Saint-Ebrémond-de-Bonfossé, Saint-Homphaire, Saint-Samson-
de-Bonfossé.
Le Blanc, GuUberville (résidence à Torigni-sur-Vire), Giéville, le Perron.
♦ Plary-Montaigu, Saint-Symphorien.
PiHKLt la Colombe (résidence à Percy), Bealon, le Chefresne, Margneray,
Moatabot, Montbray, Morigny.
Lelol'p, Loson (résidence à Marigny), la GhapeUe-Enjuger, le Mesnil-Eury,
le Mesnii-Viiçot, Montreuil, Remilly.
Dksponts, Marigny, Carantilly; Hébécrévon, le Hesnil-Amey, Saint-Gilles.
Jkanxc, Moyon (résidence à Tessy-sur-Vire), Beaucoudray, Chevry, Fer-
vaches, le Mesttil-Opac, le Ifesnil-Raoult, Troisgots.
Le m ardelet, Percy, la Haye-Bellefonds, le Guislain, Maupertuis, Ville-
baudon.
Lebeau, Pont'Hébertj Àmigny, Cavigny, le Dézert, le Hommet-d*Arthenay;
les Champs-de-Losque, Trioehou.
Pin»iN, Saint-Clair, Airel, Couvains ^ la lleauffe, Moon-sur-Elle, Saint-Jean-
de-Daye, Villiers-Fossard.
Dubois, Sainte-Croix (résidence à Saint-Lo), Baudre, la Barre-de-Semiliy,
la Luzerne, le Mesnil-Rouxelin, Rampan, Saint-Georges-de-Montcoq,
Sainte-Suzanne-sur- Vire, Saint-Thomas.
Clatreul, Sainieny, Auxais, Raids, Saint-André-de-Bohon, Saint-Georges-
de-Bohon.
Laffolay, Saint-George8-d*Elle, Bérigny, Cerisy-la-Forêt, Nolre-Dame-
d'Elle, Saint-André-de-rEpine, Saint-Germain-d'Elle, Saint-Pierre-de-
Semilly.
CouRTEL, Saint-Hilaire-Petitville (résidence à Carentan), Brévands, Catz,
les Veys, Saint-Pellerin.
AscoT, SairU-Jean-de-Daye, Graignes, le Mesnil-Angot, le Mesnil-Véneron,
Montmartin-en-Graignes, Saint-Fromond.
Jeax-Delamarre, Saint-Jeanrdes-Baisants (résidence i Torigni-sur-Vire},
Biéville, Lamberville, Montrabot, Précorbin, Rouxeville, Vidouville.
Laforge, jessy -sur- Vire, Beuvrigny, Domjcan, Fourneaux, Gouvets, Saint-
Louet-sur-Vire , Saint- Vîgor-des-Monts .
Le Grand d'AFŒRviLLE, Torigni-sur-Vire, Brectou ville, Condé-sur-Vire, la
Chapelle-du-Fest, Saint-Amand.
A rvoBdlSMneBt A^ A vranelies .
MM.
PioGER, Brécey, Cuves, la Chapelle-Urée, le Grand-Celland, le Petit-Celland,
les Cresnays, les Loges-sur-Brécey, Saint-NicoJas-des-Bois.
GcltRiN, Carnet (résidence à Saint- James), Argouges, la Croix-Avranchin,
Montanel, Saint-Senier-de-Beu\Ton, Vergoncey, Villiers.
Trincot, Curey (résidence à Pontorson), Aucey, Boucey, Cormeray, Macey,
Sacey, Vessev.
Girard, Ducey, la. Boulouze, le Mesoil-Ozenne, les Chéris, Marcilly, Saint-
Quentin.
Guêrard, Granville, Bouillon, Donville, Saint-Aubin-des-Préaux, Saint-
Nicolas-près-Granville, Saint-Pair, Saint-Planchers, Yquelon.
Gaxbier, la Beslière (résidence à la Haye-Pesnel), Folligny, Hocquigny,
la Luccme, la Rochelle, le Mesnil-Drey, Saint-Jean-des-Cnamps, Saint-
Léger, Saint-Ursin.
Carra, la Haye-Pesnel, Beauchamps, Champcervon, la Mouche, le Luot, le
Tanu, les Chambres, Noirpalu, Sainte-Pience, Subligny.
Tréhu, Montviron (résidence à Sartilly), Bacilly, Champcey, Dragey,
Genest, Loi if.
Groult, PontaubavU (résidence à Avranches), Céaux, Courtils, Crolloo,
Juilley, Poilley, Précey.
Vieillard, Pontorson, Ardevon, Beauvoir, Huisnes, le Mont-Saint-Michel,
les Pas, Moidrey, Servon, Tanis.
De Tesson, Ponts (résidence à Avranches), Chavoy, Marccy, Plomb, Saint-
Jean-de-la-Haize, Vains, le Val-Saint-Pair.
s.
— 130 —
Hba¥y, Saint-Gêorges-de-Uvoye (résidence à Brécej), Braffais, la Chaise-
Baudouin, Notre-Dame- de-Livoye, Sainte-Eugienne, Saint-Jean-du-
Corait, Tirepied, Vernix.
Dupouc, SaintyfameSt Hamelin, Montjoie, SainUAubin-de-Terregatte, Saint-
Laarent-de-Terregatte .
Baudet, Samt-^enier-touè-Àvranches (résidence à Avranrhes), la Godefroy,
la Gohannière, Saint-Brice, Saint-Loup, Saint-Martin-des-Champs, Saint-
Ovin.
Larrouy, SartiUy, Ange y, Carolles, Champeaux, Ronthon, Saint-Jean-lc-
Thomas, Saint-Michel-des-Loups, Saint-Pierre-Langers.
Leteluek dk Blanchard, VUledieu, la Bloutière, Sainte-Cécile, Roufligny,
BourguenoUes, Champrépus, Chérencé-le-Héron, Fleury, la Lande-
d'Aîrou, Saultchevreuil.
\rro«AU6em«Bt de CberlNiiirg.
Stoibbr, Cherbourg.
Lbblanc, BeaumotU, Auderville, Digulleville, EcuUeville, Gréville, Her-
2ueville, Jobourg, Omonville-la-Petite, Omonville-Ia-Rogue, Saint-
ermainrdes-Vaux.
Berthelot ^, Brillevast, Canteloup, Clitourps, (^nneville, le Theil, le
Vast.
Jean dit Pascal, EquewrdrewUe (résidence à Cherbourg), Hainneville,
Nouainville, Octeville, Querque ville.
JoTAD, les Pieux, Benoistrille, Bricquebost, GrosviUe, Saint-Christophe-
du-Foc, Solteville.
Dvpix DE Grandpré, Martinv€L8t, Couville, Hardinvast, Saint-Martin- le-
Gréard, Sideville, Teurthéville-Hague, ToUevast, Virandeville.
Choblet ()^, Sainte, Croix-Hiigue, Acqueville, Biville, Branville, Flotte-
manvilIe-Hague, Nacquevifie, Tonoeville, Urville - Hague, Yrasville,
Vau ville.
Tardif, Saint'Gennain4e-CaiUard, le Rozel, Pierreville, Surtainvillc.
VuiLLBviN ^, Saint'Pierre-Eglise, Carneville, Cosqueville, Fermanville,
Maupertus, Théville.
Groult, Siouville, FlauQanville, Héauville, Helleville, Tréauville.
PiCAN, Tocqueville, Angoville, Gatteville, Gouberville, Néville, Réthôvilie,
Varouville, Yrasville.
TiREL, Tourlaville (résidence à Cherbourg), Bretteville, Digosville, le
Mesnil-Auval.
ArTOBAissement de Couiances.
Jehenne, Agon, Blainville, Gouville, Heugueville, Tourville.
Leconte, Baudreville (résidence à la Haye-du-Puits), Canville, Denneville.
Dovillc, Glatigny, Saint-Nicolas-de-Pierrepont, Saint-Remy-des-Landes,
Saint-Sauveur-de-Pierrepont, Surville.
Tanûueray, Bréhal, Anctoville, Bréville, Bricqueville-sur-Mer, Chanteloup,
Coudeville, LoDgueville, Muneville-sur-Mer.
Hervary, Cérences, Bourey, Equilly, Hudimesnil, la Meurdraquière, le
Loreur, le Mesnil-Aubert, Saint-Sauveur-la-Pommeraye.
Lbcluzb, Cerisy-la-SaUe, Belval, Cametours, Montpinchon, Ourville. Sa-
vigny, Guéhébcrt, Notre-Dame-de-Ceniily, Saint-Denis-le-Vêtu, Saint-
Martin-de-Cenilly.
Gilbert, Courcy (résidence à Coutances), Bricqueville-la-Blouette, Cam-
bernon, Nicorps, Saussey, Saint-Nicolas-de-Coutances, Saint-Pierre-dc-
Coutances.
— !31 —
Qnfroy de Tracy, Gavray, le Mesnil-Amand, le Mesnil-Garnier, le M«snil-
Hue, le Mesnil-Rogaes, le Ifesnil-Villeman, Montaigu-les-Bois, Ver.
Mac-Adlifpc, Gorges (résidence à Périers), Baupte, Gonfreville, Lastelle,
le Plessis, Nay, Saint-Germain-sur-Sèves, SainWores, Sainte-Suzanne.
Baco, Hamhye (résidence à Gavray), Grimesnil, la Baleine, Lengronne, le
Mesnil-Bonant, Saint-Denis-Ie-Gast, SourdevaMes-Bois.
LcxiÈBK, la Haye-du->'Puits, BoUe ville, Gerville, Lithaire, Mobec, Mont-
gardon, Neufmesnil, Saint-Symphorien.
Patois, Lessay, Angoville-sur-Ay, Bretteville-sur-Ay, Laulne, Saint-Ger-
main-sur-Av, Saint-Patrice-deClaids, Vesly.
Regnault, le Memil-Bus, Montcuit, Camprond, Hautteville-la-Guicbard, U
Lorey, Saint-AubIn-du-Perron.
Combe, Montmartin-sur-Mer, Annoville, Hautteville-sur-Mer, Hérengner-
ville, Lingreville, Montchaton, Re^éville.
MoNTiER, Périers, Feugères, Marchésieux, Saint-Hartin-d'Aubigny, Saint-
Sébastien-de-Raids.
DujARDiN, Pirou, Anneville, Créances, GefTosses, la FeuilHe, Millière.
Paris, Prêtât, Appeville, Coigny, Cretteville, Houttevîlle, Yarenguebec,
Vinde fontaine.
CoLLiBEAUx, Quettreville, Gontrières, Hyenville, Orval, Trelly.
RoGUELiN, Saint-Malo-de-Ui' Lande (résidence à Contances), Anctoville,
Boisroger, Brainville, Gratot, la Yendelée, Hontsurvent, Servigny.
Michel, Saint-^auvettr-Lendelin^ la Ronde-Haye, Montbuchon, Muneville-
le-Bingard, Saint-Michel-de-la-Pierre, Vaudrimesnil.
ArronAUgement de liorlal«.
MM.
MoNTEMBAULT, Mortaifi, Bion, Rancoudray, le Neufbourg, Saint-Barthélémy,
Saint-Clément, Saint-Jean-du-Corail.
Vkzard, Barentotit Ger, Saint-Çyr, Saint-Georges-de-Rouelley.
Herbin ^, Buais, Ferrières, Heussé, Saint-Symphorien, Savigny-le-Vieux.
De Crirée, lêigny (résidence à Saint-Hilaire-du-Harcouët), les Biards, le
Buat, Chalandrey, la Mancellière, le Mesnil-Bœufs, le Mesnil-Thébault,
Montgothier, Montigny, Naftel, Vézins.
Ehrmann, Juvigny, la Bazoge, Bellefontaine, Chasseguey, Chérencey, le
Mesnil-Adelée, le Mesnil-fiainfray, le Mesnil-Tôve, Reffuveille.
Trincot, MiUy (résidence à St-Hilaire-du-Harcouët), Chevreville, Lapenty,
Martigny, le Mesnillard, Parigny, Virey.
Le Brequier, Notre- Dame-du-Touchet, Fonten^y, Romacny, Villcchien.
Hervy, Saint'IHlaire-durHarcouët, les Loges-Marchis, Moulines, Saint-
Brice-de-Landelles, Saint-Martin-de-Landelles.
MiGER, Saint-Pois, Boisyvon, la Chapelle-Cécelin, Coulonvray-Boisbenàtre,
Littgeard, le Mesnil-Gilbert, Montjoie, Saiut-Laurent, Saint-Martin-le-
Bouillant, Saint-Maur-des-Bois.
Legrand, Sourdeval, Beauficel, Brouains, le Fresne-Poret, Gathemo, Per-
riers, Saint-Martin-de-ChauIteu. Saint-Sauveur-de-Chaulieu, Vengeons.
Pauxard DR Chénay, le Teilleul, Husson, Sainte-Marie-des-Bois.
Arrondissement de Valocves.
MM.
Baize, Valoynes, Huberville, Lieusaint, Yvetot.
Ferrand, Bar/lewr, Anneville-en-Saire, le Vicel, Montfarville, Sainte-Gene-
viève, Valcanville.
Le Massom, Bameville, Baubigny, Carteret, la Haye-d'Ectot, les Moitiers-
d'Allonne, Saint-Pierre-d'Arthéglise, Sénoville, Sortosville-en-Beaumont.
Perrotte, BhevUle, Angoville-au-Plain, Carquebut, Hiesville, Houesville,
Lies villa, Sebevilie.
— «1 —
DuiMCTT, Brkquebec, les Peroues, le Vrétot, Quettetot.
Lecodix, EmondevaUf Azeville» EcaussevUle, Fontenay, FresTîUe, Jogan-
ville, Saint-Marcouf.
MvsTiÈiiE, Leêtre (résidence à Montebourg), Ozeville, OainéTîUe, Saint-
Germain-de-Touraebut, Saint-Floxel, Saint-Martin-d^Àudou ville, Vaa<
dreTiile.
GvÉRUf , Montebourg, Eroudeville, Flottemaaville, Hemevez, le Ham, Saint-
Cyr, Sortosville, Urville.
Lempeaière, NégreviUe (résidence à Bricquebec), Breu ville, Magneville,
Morville, Saint-lfartin-le-Hébert, Rauville-UrBigot, Sottevast.
AuvEAT, Néhou, Colomby, Golle ville, Sainte-ColoniDe, Biniville, Hanteville»
Orglandes.
BoDTHREuiL, PtcauvUle, Amfreviile, Beiueville-la-Bastille, Gourbesville.
Aux (Florentin), PorthaU, Fierville, le Valdécie, SaintrGeorges-de-U—
Rivière, Saint-Jean-de-la-Rivière, Saint-Lo-d'Ourville, Saint-Martin-du-
Mesnil, Saint-lfaurice.
LiLOSfG, Quetiehou, Àumeville-Lestre, GrasviUe, OcteyiUe-la-YenelIe, Tear*
thé ville-Bocage, Videcosville.
Hervt, S€UfU'Saw>eur'l0'Vicomtej Besaeville, Clatteville, Neuville-en-Beau-
mont, Rauville-la-Place, Taillepied, Crosville, Etienville, la Bonneville,
les Moitiers-en-Bauptois, ReigneviUe.
Câxs», Sawt-Vaast, la Pernelle, Morsalines, Réville.
Antbocard, Sainte-Marie-du-Mont, AudouvilIe-la-Hubert, Boutteville, Bru-
cheville, Saint-V^rtin-de-Varreville, Vierville.
Garickr, Sainte-Mère-Eglise, Beuzeville-au-Plain, Chef-du-Pont, Eco<pe-
neauville, Foucarville, Nea\'ille-au-Plain. Saint-Germain-de-Varreville»
Ravenoville, Turqueville.
Lataste, Saussemesnil (résidence à Valognes), Brix, Montaigu, Tamerville.
ADMINISTRATION DES FORÊTS.
Le département de la Hanche fait partie de la 15* conservation, dont
le siège est à Alençon, et relève directement de H. LE ROUYER, Sous-
Inspecteur, en résidence à Balleroy (Calvados).
Une partie de la forêt domaniale de Gerisy, dite le Boii-rAbhé, d'une
contenance de 332 hectare^ 06 ares 50 centiares, se trouve située dans le
département de la Manche.
DIRECTION GÉNÉRALE DES POSTES.
DIRECTION OU DEPARTEMENT.
MM.
SERYILLE, dtrectfur, à Saint-Lo.
Destais, contrôleur, à Saint-Lo.
Ratazzi, commis de directiony ^ SaintrLo.
Gross, surnuméraire de direction, à Saint-Lo.
Coquoin, brigadier- facteur, attaché à la direction, à Stittt4.e.
— S33 —
RfiCETTES DES POSTES
du département de la Blanclie*
mmgsSBOBSSSSSSSSBSBaamBBmBB
NOMS DES RECEVEUB8,
NOMS DES BrBCBTTES.
Saint-Lo.
Agon.
Avranches.
Barenton.
Barfleur.
Barneville-sur-Mer.
Beaumont-Hague.
Brécey.
Bréhal.
Bricquebec.
Buais.
Canisy.
Carentan.
Cérences.
Cerisy-la-Forêt.
Gerisy-la-SaHe.
Cherbourg.
Cotttancea.
Créances.
Ducey.
Flamaaville.
Gavray.
Ger.
Gouville.
GraQville.
Hambye.
Haye*dù-Pint9 (ht).
Haye-Pesnel (la).
Isigny-le>Buat.
Juvigny-Ie-Tertre.
Lessay.
Marigny.
Martinvast.
MoDtebourg.
Montmartin-sur-Mer.
HortaîD.
Percy.
Périers.
Pieux (les).
Pont-Hébert.
PontrLabbé-Picauville.
Pontorson.
Portbail.
Prétot.
Quettehoa.
Reigne ville.
Roncey.
Sartilly.
Sottevasl.
Sonrdeval.
f
M. Labro.
M^^« Michel.
H. Chenet.
M m* v« Bouilliant.
M»«» Burnel.
M"«» Créances.
Malherbe.
Baii)e.
Bouzeran.
Rivière.
Joubin.
M»« V« Branche.
M^^« Enée.
M»" Teurtris.
LAisney.
M"« Leconte.
M. Pottier.
M. Rocher.
M. Lefebvre.
M^i» Toumebois.
Urnei y Letouraenré
V« Dupréy.
Desvoyes.
M»»»Savary.
M. Corbeau.
M»« Mangin.
M»*Godey.
M"« Maillard.
M^i* de Loucelles.
U^ y Ballais.
M. De vaine.
M^i« Ësnée.
W^ Lelong.
Ifme v« Longepierre.
M"« Debien.
M. Le Bigot.
M»* V« Delcour.
M»" Dugué.
Hamel.
M»i" Vallon.
Picoré.
Kme papoin.
M"«ffinet.
M»" Fortin.
Jcsse.
V* Doguet.
M. T^ochon.
M"«» Bazire.
Roger.
Gai^net.
— 134 —
NOMS DES RKCEVEIIRS.
NOMS DES BBCETTES.
Saint-Ciaii^sur-Elle.
Sainteny.
Saint-Hilaire-du-Harcouët.
Saint-James.
Saint-Jean-de-Daye.
Laint-Ma(o-de-la-Lande .
Sainte-Harie-du-MoDt.
Sainte-Mère-Eglise.
Saint-Pierre-Eglise .
Saint-Pois.
SaintrSansoD-de-Bonfossé.
Saint-Sauveur-Lendelin.
Saint-Sauveur-sur-Douve.
Saiat-Vaast-la-Hougue .
Teilleul (le).
Tessy-8ur-Vire.
Toi igni-sur- Vire.
Valognes.
Vast (le).
Tillebaudon.
Yilledieu-les-Poëles.
M"" Roumet.
M»« Feuillet.
M. LegraiD.
M"« ¥• Lemuet.
M"" Gesbcrt.
Bourdet.
Louail.
Masson.
Duchevreuil.
M™*» Auvray.
Lemeray.
M"" Lcfèvre.
Luce.
Foucher.
Robert.
M»* V« Lerat.
M"« Frault.
M. Thomas.
M"** Herclat.
Dutilh-Lafrance.
Lompech.
PERSONML DB L'ADMINISTRATION DES LI&NSS TÉLÉGRAPHIQUBS.
Inspection à Cherbourg,
MM. Cherbonnel ^f inspecteur de i'* classe, chef du service de la
Manche ; Routier, employé de 1'* classe, contrôleur ; Martelet, chef sur-
veillant de 2* classe.
Bureau de Saint- Lo.
MM. Philbert, commis principal, chef ; Amaranthe, Saillard, employés
de S« classe ; Le Goupil, Tournaille, Euvrie, employés auxiliaires.
Bureau de Cherbourg.
Le Goupil, Reverden, stagiaires ; Avoine, facteur de 2* classe ; Vacher,
Schwertzler, facteurs auxiliaires.
Gare de Cherbourg.
MM. Fouque, Lefey, employés de 2^ classe.
Bureau de Granville.
MM. Ampilhac, chef de station de 3« classe, chef; Lemuet, employé de
4* classe ; Daigremont, Phénvong, employés auxitiaires ; Béchu, surveil-
lant de 2* classe, facteur ; Vautier, fabteur auxiliaire.
— 135 —
BweoM de Vaiognes.
M. Talleudeau, employé de 3* classe, chef; M">« Tallendeau, auxiliaire ;
H. Lesage. employé auxiliaire.
Bureau de Carentan.
H. DaujoD, employé de 3" classe, chef; H"** Daigon, auxiliaire.
Bureau de Coutances.
MM. Dupont, employé de 3' classe, chef; Dudouit, employé auxiliaire*
Bureau d'Avranches.
MM. Guillier, employé de 2* classe, chef; Lemoine, Lefauvre, employés
auxiliaires ; Jean, facteur, auxiliaire.
Bureaux de Mortain.
M^^* Guérin, agent auxiliaire
17 chefs guetteurs, 17 guetteurs, dans les sémaphores.
23 employés municipaux dans les bureaux secondaires.
Service de surveillance,
MM. Berthelot, Travers, surveillants de 1'* classe, et Jouanne, surveil-
lant de 2* classe, à Cherbourg ; Flaux, surveillant de 1'* classe, à Valo-
gnes; Desmoulins, surveillant de 1'* classe, à Saint-Lo ; Salmon, surveil-
lant de 2* classe, à Coutances ; Durand, surveillant de 3* classe, à
Avranches.
CHEMINS DE FER DE L'OUEST.
Lignes de Paris à Gherboiurg et à Saint-Lo, et de Paris & Cfranville.
flO AdUBlMl««ra«l*M 9mmi»ml:
Piérard C^, inspecteur général des mines, directeur de la Compagnie,
rue d'Amsterdam, o, à Paris.
Delattre 0>j^, ingénieur en chef des ponts et chaussées, sous-directeur
de la Compagnie, rue d'Amsterdam, 13.
Coindard 0#, secrétaire général de la Compagnie, rue St-Lazarre, 110.
•o Ex^lsIinU
M. Marin ^j ingénieur des ponts et chaussées, chef de Texploitation,
13, rue d'Amsterdam, Paris.
M. Protais ^, chef du service central de Texploitation, rue d'Amster-
dam, 13.
M. BissoB ^, chef du mouvement général, rue d'Amsterdam, 13.
M. Pingrez i^, chef du service commercial, rue d'Amsterdam, 13.
M. de Thomassin, chef du contrôle et de la statistique, rue d'Amster-
I dam, 13.
. M. Talleau, agent divisionnaire de l'exploitation, à Caen.
1
(
— 136 —
M. Clerc ^, ingémeur des ponts et chauMées, ingénieur en chef du
vice, i9, rue de Londres, à Paris.
M. Grondar-Paris, chef de division, à Gaen.
H. Hayer ^, ingénieur en chef du service, rue de Londres, 49, Paris.
M. Delaltre 0#, ingénieur en chef des ponts et chaussées, sou»<iiree—
leur de la Gompagnie, ingénieur en chef ae la construction, rue de Lon-
dres, 49, Paris.
M. Pages ^, ingénieur des ponts et chaussées, ingénieur en chef, au
Mans.
H. Moïse ^, ingénieur des ponts et chaussées, ingénieur, à Fiers.
M. Armelin, chef de section, à GranviUe.
1® PoiiR L EXPLOITATION.
M. Pianchet Ojjl^, inspecteur général des ponts et chaussées, à Paris,
42, rue Delaborde.
M. Boreux, ingénieur ordinaire des ponts et chaussées de 3* classe, à
Gaen.
N. . ., ingénieur ordinaire des mines, à Gaen.
M. TaDuery, conducteur principal des ponts et chaussées, à Gaen.
M. Ragot, garde-mines de 5* classe, à Gaen.
Surveillance administrative.
M. de Clamecy, commissaire de 3* classe, à Saint-Lo.
M. Monphons, commissaire de 3* classe, à Gherbourg.
M. Martineau, commissaire de 3* classe, à Granville.
Ligne de f itré à Foifférei et proloBfftBeiU.
M. Main, commissaire de surveillance administrative de 2« classe, à
Vitré.
M Nouvel de La Flèche, commissaire de surveillance administrative de
4* classe, à Vitré.
2<* Pour la construction.
Ligne de Ptrii à firanville. et de Saiit-Le à Lanbaile.
M. Brame ^, ingénieur en chef des ponts et chaussées, à Paris, rue"^
Saint-Dominique-Saint-Germain, 71.
M. Perreau ^^ 1'* classe, à Mayenne (Mayenne).
M. Saleta ^,1'* classe, à Saint-Lo (Manche).
M. Thévenet, 2* classe, X^ranville (Manche).
M. Floucaud de Fourcrôy, ingénieur des ponts et chaussées, l** classe,
à Saint-Malo (llle-et- Vilaine).
Conducteurs.
M. Dairaine, â^ classe, à Domfront (Orne).
M. Hervieu, 4* classe, à Saint-Lo fManche).
M. Lallemand, 2* classe, à Granville (Manche).
M. Bénard, auxiliaire, à Saint-Malô (Ille-et-Vilàlne)*
— 137 —
SERVICE VICINAL.
U, LEROY^ agent-Yoyer ea chef, à SaiDt-Lo.
AfiBHTSÎOTEBS D'ARROHDISSEHERT.
MM. Gosselin, à Saint-Lo ; Langlois, à Avraoches; Levalloîs, à
Cherbourg; Lelièvre, à Coutances; Fleury, à Mortain; Duval, à
Valognes.
BOREAUX DE L'AGEHTîOTER EH CHEF.
MM. Mesnage, ageot-voyer, chef de bureau ; Lcmoigne, a^ent-
voyer, dessinateur; Victor, agent-voyer^ chargé de la comptabilité;
Dumécourt, expéditionnaire.
RUREAUX DES ARR0HD1ESEHERT8 (Employés secoodaires).
MM. Bigot, agent-voycr surnuméraire, à Cherbourg ; Dubosc,
agent-Toyer surnuméraire, à Saint-Lo; Letondeur, à Avranches;
Anger, à Coutances ; Maillard, à Mortain ; Moricet^ à Valognes, cbar-
g^'S plus spécialement de la comptabilité.
Un employé est en outre attaché à chacun des bureaux d'arrondis-
sement, en qualité d'agent-voyer auxiliaire, ou d'agent-?oyer surnu-
méraire, savoir: MM. Hubert, à Saint-Lo; N..., à Avranches;
Portais, a Cherbourg ; Heudes, à Coutances ; Latron^ à Mortain ;
Hayneli à Valognes.
AGEHTS-fOTERS GAHT0HA1IX.
ilkrronaiAsement de Satnt-r.o.— MM. Pagel et Jeanne,
à Saint-Lo; Becker, à Percy; Herman, à Torigny; Guiilouf, à
Carentan.
Arrondiasement d'Avnancbea.— MM. Marie, à Granvilte;
Thébaulty à Villedieu ; Lechanteur, à Saint-iames ; Lépine et Bénard,
à Avranches.
Arrondiasement de Cherbourg^. — MM. Fortin, à Saint-
Pierre-Egliso; Huguenin, aux Pieux; Troude, à Cherbourg.
Arrondissement de CouCances. — MM. Colibeaux et
Lacolley, à Coutances; Enquebecq, à la llave-du^Puits ; Roger^ à
Gavray ; Lepuissant, à Périers ; Menant, à Brehal.
Arrondissement de Mortain.— MM. Hergault, à Saint-
Pois ; Durel, à Saln.t-Hilaire-du-Harcouêt; 'Bernard, à Mortain;
Martin, au Teilleul.
Arrondissement de Valognes.— MM. Pilard, à Sain t-
Sauveur-ie- Vicomte: Eqnilbecq, à Bricquebecq; Douchin, à Quet-*
tehou ; Mikulicz, à Valognes; Delabrç,.à Saint^Mère-Eglise.
11
— 138 —
ATTRIBUTIONS.
L'Agent-Voyer en cher est chargé, sous Taulorilé du Préfet, de la
direction et de la haute surveillance du service vicinal dans le Dé-
parlement, sous toutes réserves des attributions des Sous-Préfets.
Il remplit toutrs les missions qui lui sont confiées par le Préfel,
en raison de son service.
Ses bureaux sont installés à la Préfecture (au rez-de-chaussée, à
droite en entrant). Le public y est admis tous les jours, eicepté les
dimanches et fêtes, de neuf à onze heures du matin et de deux à
quatre heures du soir.
Les A|;ents-Voyers d'arrondissement sont spécialement chaînés,
sous la direction de PAgent-Voyer en chef, de l'étude des projets, de
la rédaction des devis, de la surveillance et de Teiécution de tous
Jes travaux concernant les chemins de grande communication etd*in-
térèt commun, et de la comptabilité y relative.
Us exercent une surveillance directe sur toutes les opérations confiées
aux Agents-Voyers cantonaux, dont ils dirigent et contrôlent le service.
Leurs bureaux sont installés dans les hôtels des Sous- Préfectures.
Ceux de TAgent-Voyer d'arrondissement de Saint-Lo sont à la Pré-
fecture, près des bureaux de l'Agent-Voyer en chef.
Les Agents-Voyers cantonaux sont plus spécialement chargés des
détails du service actif, qu'ils conduisent sous la direction et la sur-
Teillance de TAgent-Voyer en chef et de TAgent-Voyer d'arrondisse-
ment, et sous l'autorité du Préfet, du Sous-Préfet et du Maire.
En ce qui concerne les chemins vicinaux ordinaires, ils dresseni
les projets et devis, contrôlent, sous la surveillance du Maire ou de
son délégué, remploi des prestations en nature, assistent aux adjudi-
cations, surveillent l'exécution des travaux et procèdent à leur
réception, en présence du Maire ou de l'Adjoint, ou de tout autre
conseiller municipal, délégué.
Ils émettent leur avis sur les demandes d'alignement, d'autorisa-
tion de construire ou de réparer des b&timenls et clôtures le long
des chemins vicinaux de toutes classes.
Ils assurent l'exécution des arrôtés du Préfet et des Maires, relatifs
à la vicinalilé; ils constatent, par des procès-verbaux, les infractions
aux règlements, les entreprises commises sur les chemins, en résumé
toutes les contraventions en matière de voirie vicinale.
Ils doivent se rendre dans les communes toutes les fois que leur
présence y est nécessaire.
La résidence des Agents-Voyers cantonaux et la composition de
chaque circonscription vicinale sont déterminées par l'arrêté pré-
fectoral du 30 décembi^e 1868 (n* 70 du Recueil des Actes adminis-
iraiifs pour l'année 1868).
Les Agents-Voyers cantonaux, dont le domicile est fixé au chef-
lieu de Préfecture ou do Sous-Préfecture, ont leur bureau annexé à
celui de TAgent-Voyer d'arrondissement, et sont tenus d'y travailler
lorsque leur service ne nécessite pas leur présence sur les chemins.
Enfin, toute mesure qui intéresse la conservation et la police des
chemins vicinaux est confiée à la surveillance des Agents-Voyers en
général, chacun dans les limites do ses attributions.
Mais il est formellement interdit aux Agents-Voyers de s'occuper
d'affaires quelconques, mêmes communales, en dehors du service de
la voirie vicinale et rurale, à moins d'une autorisation spéciale et
{personnelle, accordée par le Préfet, et aui leur serait transmise par
'intermédiaire de l'Agent-Voyer en chef.
— . 139 —
CLERGÉ DU DIOCÈSE.
Mg' BftÂVÂRD (Jean-Pierre) ^> né le 20 février 1811, sacré à
Sens le 28 octobre i862; 87* évèque.
Vicaires généraux,
MM. Groulebois ^, offîcial, Cailleroer, agréée pnr le Gouverne-
ment ; llarel, chanoine^ grand-chantre ; Bizon, supérieur du Grand-
Séiniuaire*
Secrétariat de fEvéchi.
MM. Febvrier, secrétaire ; Joubin, pro-secrétaire ; Doublet, tréso-
rier; N..., aumônier de Mg' l'Ëvêque.
Chanoinet d* honneur.
M\l. Guynemer-de-la-Haillandière, ancien évoque deVincennes;
Dupont-d's-Loges ^, évêque de Metz; Guilbert ^, évêque de Gap.
Chaninnee titulaires.
MM. narel, grand-chantre ; Doublet, Truffaut, Dcligand, Febvrier,
Laisney, vice-oflicial ; Lecanu, Mabire.
Chanoines honoraires résidant dam le diocèse,
MM. Lucas-Girardville ^^ Paimblant, Âdeline, Menant, Guesnon,
Lepelley ^, Avice, Ameline, Oury, Mauvicl,Gournel, Gilles, Lair ^^
Godefroy, Lerenard, Colet, Louis, l.emardelé, Bitouzé, Legrand,
Roquière, Duval, Martiniére, Touzé, Langenais, Barenton, Bcsnard,
Turgis ^, Ollivier, Lebedei, Guérin, Dupont ^, Mahier^ Lemaignen,
Lerouge, l^ecaplain, Leroy ^, Gillot, Lemoine, Pouliam, Bibouey,
L(^ Goupils, Boger, Jouenne, Clément, Hersent, Lecordier^ Desprez,
Thomas, Dallain, Bizon, Massu, Hervieu, Bidault^ Durel, Lemonnier,
Tessero, Gillouard, Joubin, Lepoil, Lenoir.
Chanoines honoraires résidant hors du diocèse.
MM. Robert, Desprez ^, Barret, Coubard, Mezière, Cousin, Gravey,
Durand, Patonillard, Colian, Brunois, Germain, Dumas, Janault-
DesgrèS; prélat romain, Maret, Grandjean, Frécon, Cluzel.
Conseil épiscopaL i
MM. les Vicaires-Généraux titulaires et honoraires ; M. Doublet,
chanoine; M. Adeline, chanoine honoraire, curé-archi prêtre de
8aint-Pierre-de-Coutancfîs; M. Lemoine, chanoine honoraire, curé
de Saint-Nicolas-de-Coutances; M. Febvrier, chanoine, secrétaire
de TEvêché.
Grand^Séminairen
MM. Bizon, supérieur; Marquet, directeur, professeur d'écriture
sainte^etdu cours de prédication; Marty, professeur de morale;
Coste, professeur de dogme ; Ollivler, économe ; Decorbie, profes-
— 140 —
seur de théolcgie (!'* année); Brio, professear de philosophie
(2« année).
Bureau d'administration des Séminaires.
Mff^ l'EvAque, président ; MM. Croulehois, vica ire-général ; Bizon,
supérieur du grand-séminaire; Marquel, trésorier; Oilivier, écono-
me ; Febvrier, chanoine^ secrélaire.
ÉTiBLISSEHENTS ECCLÉSIâSTIQUES.
Petit' Séminaire de Morlain,
MM. Supérieur: Ameline , chanoine honoraire. — Directeur:
Dubois, prêtre.— Pliilosopliic : Dubois.— Rliélorique: Boursin, prê-
tre.— Sciences: Maillard, prêtre; Dionin, prêtre. — Histoire: Mar-
guerie, prêtre.— Seconde i Leinesnager, prêtre.— Troisième : Lemoine,
prêtre. — Quatrième: Leiandais, diacre. — Cinquième et sixième:
Blouin, diacre. — Septième et huitième : Béchet, clerc. — Cours de
français : Lefranc, ch rc ; un laïque. — Anglais: Lefèvre, prêtre. —
Présidents flVtude: Dauguet, prelre; Leiandais, diacre.
Nombre d'élèves : i53, liont i45 internes et 8 externes.
Petit-Séminaire et Collège diocésain de Saint-Lo,
MM. Supérieiîr : Durci, chanoine honoraire.— Directeur : Lemon-
nier, chanoine honoraire. — Philosophie: Bouscaillou, prêtre. —
niiétorique : Deboskre, prêtre. — Sciences: Un laïque; Snillard,
prêtre. — Histoire : IJinet, prêtre. — Seconde : Lomains, prêtre. —
Troisième: Mesniidrey. pnHie. — Quatrième: QuesncI, prêtre. —
Cinquième: Pontis, prêtre; Morel, acolyte. — Sixième: Lcf(»ulun,
prêtre; Anger, prêire. — Septième: Hardy, prê're. — Huitième:
Mesplel, prêire.— Français : i>anson, prêtre; Chardot, prtlre; Carnet,
minoré. — Cours primaire : un laïque.— Anglais: un Luque. — Alle-
mand : Gibon, prêtre. — Présidents d'éturio; J. Blin, prêtre; ne?jar-
dins, prêtre; A. Blin, prêtre; Féron, prêtre.— Dessin : un liiique. —
Musique : Gibon, prêtre; deux laïques. — Escrime et gymnastique,
un laïque.
Nombre d'élèves : 355, dont 278 internes et 77 externes,
Petit-Séminaire et Collège diocésain de Valogncs,
MM. Supérieur : Tcssero, chanoine honordrc. — Directeur :
Gillonard, chanoine honoraire. — Philosophie: Marie, prêtre. —
Rhétorique : Giilouarrl, piètre. — Sciences : Morice, prêtre; Plessis,
prêtre; Dubois, prêtre. — Histoire: Bois?el, prêtre. — Seconde:
frulTaut, prêtre. ^Troisième: Lecroisy, prêtre.— Quatrième : Savary,
prêlro. — Cinquième : Coupel, prêtre'. — Sixième: Senand, clerc-
Septième : Nuurry, prêtre. — Huitième ; Fournet, clerc- Français :
Cours spécial, Moulin, minoré; Cours élémentaire, un iufque. —
Anglais, Allemand : un laïque. — Présidents d'étude : Jaiy, diacre ;
Charpentier, clerc; Scelles prêtre.
Nombre d'élèves : 238, doul i98 internes et -40 externes.
Collège diocésain de Granville,
MM. Directeur : Hamelin, prêtre. — Sons-directeur : LepouKel,
prêtre. — Philosophie : Hamelin, prêtre. — Rhétorique : LepouUel,
— 441 —
préire. — Sciences : Prével, prêtre ; Halley, laïque, — Seconde :
Kivière, laîqae.—- Troisième ; Laurent, prêtre.— Quatrième : Renault,
prêtre, — Ciaquième : Ganclié, prêtre.— Sixième : Ûesnard, laïque. —
Septième : Durier, clerc. — Huitième: llnmel, clerc. — Français :
Cours spécial, Legallais, laïque ; cours primaire, i"^ année, Aubril ;
2« année, Legagneux, laïque.— Président d'étud*i, HameL— Anî;Uis :
Rivière, laïque. — Dessin : Guyard, laïque; Aubril. -« Musique :
Gontier, laïque ; Grossirc, laïque.
Nombre des élèves : i50.
Ecoles eeclétiasliques recevant des élèves jusqu'à la 4" inclus.
A Montebour^ (établissement des Frères de la Miséricorde). —
M. Vasselin, prêtre, directeur; MM. Pergeaux, Lebesnerais, Caruel,
prêtres, professeurs.
A Saint-Pierre-Egliso.— MM. Moucbel^ Lemasson, prêtres, profes-
seurs.
A Villedieu.— Inslilulion Saint- Joseph.— M. Bouflaré, prêtre, direc-
teur; MM. Uubé, Durier, prêtres, deux laïques, professeurs.
A Saint-James.— M. LemaUre, prêtre, directeur ; M.M. Deslandes,
Tollemer, frères, prêtres ; trois laïques, professeurs.
A Avranches. — M. Miiquerel, prêtre, directeur ; MM. Rcsselin, prê-
tre. Laine, minoré, professeurs.
A Coutances.— Institution Saint-Jean. — M. Le Nordez, prêtre,
directeur; M. Blanchet, prêtres, deux laïques, professeurs.
Missionnaires du diocèse.
A DonYille.— MM. Geslon, supérieur; Barbey -d'Aurevilly, Feref,
Boucher, Masselin, Koizic, Lengronne, Nassicot, Petit.
A Notre-Dnme-sur-Vire. — MM. Yvetot, supérieur; Regnault,
Baudry, Lebedcl, Divetain.
Dans l'ancienne abbaye du Mont-Saint-Michel.— MM. Robert, supé-
rieur; Bourbon, Bernard, Remond, Hamelin.
Chapelains de communautés religieuses.
A Avranches, Ursulines, M. Vaullicr ; Sœurs de Notre-Dame du
ê!ont-Carmel, M. Richer; à Saint-James, Trinitaires, M. Besnard ; à
Diicey, Trinitaires, M. Maudouit; à Cranville, Sœurs de Saint-
Thomas-de-Villeneuve, M. Leroux; à Cherbourtï, Sœurs de la Charité
des SS. Cœurs de Jésus et de Marie, M. Godefroy; à Saint- Pierre-
Eglise, Augwlines, M. Dallain ; à Coutances, Augustines, M. Lecam-
pion ; Sacré-Cœur^ M. Béatrix ; à Morlain, Unulines, M. Lemonnicr ;
a Barenlun, Augustines^ M. Gosse ; h Saint-Lo, Bon-Sauveur, MM. Lc-
poil, Ménard ; à Carentan, Auguslines, M. Malenfant; à Valognes,
Bénédictines, M. Lecacheux ; Augustincs, M. Desprez ; à Sainl-Sau-
veur-le-Vicomle, Sœurs de la Miséricorde, N. .. ; à Picauville, Bon-
Sauveur, MM. Leroux, Duval ; à Montebonrg, Etablissement et Ecqle
normale des Frères de la Miséricorde, M. Vasselin.
Aumôniers d'Hospices.
A Avranches, M. Massy; à Granville, M. Lerouge; à Pontorson,
M. Langlois; à Saint-James, M. Deslandes; à Cherbourg, M. FaHn ;
— i44 —
à Coutances, M. L«guerrier ; à Périers, N... ; à Mortain, M. Gertais ;
à Saint-Lo, M. Ollivier; à Carentan, M. Henry ; à Valognes, M. Leré-
verend; à Montebourg, M. Pergeaux; à Yilledieu, N... ; à Torigny,
M. Gûlin ; à Périers, orphelinat, M. Jouninet.
Àumônierê d$ la Marine,
A Cherbourg, arsenal, M. Ilarlin # ; sur des naTires de l'Elat,
MM. Levesque ^, Cleret ^.
Àumônierê des Priam»,
K Avranches, M. Maquerel ; à Cherbourg, M. Viel-Haulmesnil ,
à Goutances, M. Hersent ; à Saint-Lo, M. Binet ; à Hortain, N. .. ;
à Vaiognes, M. Fauvel.
Prêtres du dioeèee employée dim t instruction publique.
A Coutances, M. Pigeon, aumônier; à AYranches, M. Roisille,
aumônier; «^ Cherbourg, M. Dupont, aumônier; ù Sainl-Lo;
M. Defontenay, aumônier de l^école normale.
Archiviste du diocèse : M, Hersent.
Bibliothécaire: M. Trochon.
CULTE PROTESTANT.
Ministres du Saint Evangile,
MM. Martin, à Cherbourg et à SiouviUe ; Lourde de la Place, au Che-
fresne et à SaintrLo.
INSTRUCTION PURUQUE.
ACADÉMIE DE CAEN.
MM. ALLOU 0^, Rectenr de PAcadémie.
Hébert-Duperron, inspecteur d'Académie.
Fournier, secrétaire de PAcadémie.
Colibert, commis d'Académie.
Desmaisons, commis d'Académie.
Gerrais, commis de l'inspection académique.
SERfIGE AGâDiHigilE OE LA HâlGHE.
MM. Charpentier, inspecteur d*Académie.
StecK, commis de Tinepection.
CONSEIL DÉPARTEHEHTAL DE L'IRSTRIICTIOII PUBLIQUE.
MM. Buchot ^, préfet, président; Mg' Bravard, évêaue de Cou-
tances et d'Avranches #, ou en son absence, l'abbé Gailloroer,
vicaire*général, délégué; Charpentier, inspecteur d'Académie;
— 143 —
Aubin^ inspecteur primaire de rarrondissement de Saint-Lo, secré-
taire; Leinonoier de Gouville, président du tribunal civil de Saint-
Lo; Théry, procureur de la République, à Saint-Lo; de Saint-
Pierre, conseiller général ; Lucas-Girardville *, arohiprêtre, curé-
doyen de Notre-Dame de Saint-Lo ; comte de Pontgibaud, conseiller
général; N..., conseiller général; Lourde de la Place, pasteur
protestant.
INSTRUCTION SECONDAIRE.
Xiycée national de Coula nces.
MM. Chardon, profiseur.
Fiervilte, censeur des études ; l'abbé Pigeon, aumônier; Glorget,
économe; Collette, commis d'économat.
Philosophie : Laforest ; rhétorique : Lemarchand ; seconde : Blier;
troisième : Leparquier ; sciences pnysiques : Lemoine et Seatis ; ma-
thématiques ; Daligault et Cauvin ; histoire : Héon ; langue anglaise
et allemande: Lecocq et Lebreton; dessin d'imitation : Quesnel;
travaui graphiques: Daligault; quatrième: Nicollel; cinquième:
Lemonnicr ; sixième : Lemare ; septième : Lcmaître ; huitième :
Lelièvre ; neuvième : Daireaui (Louis). — Enseignement secondaire
spécial : MM. d'Héral de Brisis, Lemoine, Sentis, Héon, Prioult,
Gacabeuf, Muriel; classe primaire: Félix; surveillant général:
Lebreton ; maîtres répétiteurs : Cirabeuf, Amourel, Poisson, Planté,
Guillard, Macé: Levallois, Delaunay, Marie, Launay.
COLLEGES COMMUNAUX.
d^Avrancbea.
MM. Manoury, principal.
Gérard, sous-principal ; Tabbé Roisille, aumônier; philosophie:
N. . .; rhétorique : Doutelleaux ; seconde : Gérard ; troisième : Nelet;
sciences physiques : Loyer ; mathématiaues : Ménard et Vilquin ;
dessin: Fouqué; travaux graphiques: Pigault; langue anglaise :
Levêque; quatrième: Doré; cinquième: Lcmesle; sixième :Chetjnav;
septième : Blot; huitième : Lucas. — Enseignement secondaire spé-
cial : Loyer, Vilquin, Nelet, Danjou, Encoignard, Créances; classe
primaire : Chevrel.
Collège de Cberbourg^.
MM. Vibert, principal.
Le Révérend, sous-principal ; Dupont, aumônier ; philosophie :
Favié ; rhétorique : Allègre ; seconde : Néel ; troisième : Lebarrier ;
physique : Le Révérend ; mathématiques : Le Barbé, JofTrès et Jennet ;
dessin : Jennet; anglais : Lov^cay ; allemand : Edelman ; professeur
de lelires pour la marine : Frigoult, Vibert (Georges) ; quatrième :
Lefèvre (Jean) ; cinquième : Lequesne ; sixième : Wolf ; septième :
Quévillon ; huitième : Lefèvre (Louis) ; troisième etquatriènr.e, ensei-
gnement spécial : Jeanne ; deuxième, id., Lechevatier; première, td.,
Menard ; deuxième, enseignement primaire : Desprez ; première, id..
Le Neveu ; maîtres d'étude : Bon voisin, Seners, Sauvage, Le Privey,
Jolinet.
— 144 —
Goll^ipe de Blortain.
MM. DesDOs, principal.
L^abbé Tor^ol, aumônier, philosophie et rhétorique: Retout;
seconde et troisième : Desnos : quatrième et cinquième : Lecomle ;
sixième et septième : Guilme ; huitième : Lemosie ; enseignement
secondaire spécial : Troude ; sciences mathématiques : Retout ;
sciences phjsiques : Gailie ; classe primaire : Anger ; dessin et tra-
Taux graphiques : Troude.
Ck>lléfl^ de Salnt-HlIatre-du-Harcouêt.
M. Lebailly, principal.
Troisième et quatrième: Levallois; cinquième et sixième : Mottin;
septième et huitième: Gallouin ; sciences: Lebailly; cours primaire
supérieur : Lecroisey ; classe primaire : Raait.
INSPECTION PRIMAIRE.
MM. Dfsroziers, à Avranches; Bréard^ à Cherbourg; Férard, à
Coutances; Fouques, à Mortain ; Aubin, à Saint-Lo ; Lemarqiiand,
À Valognes.
Jvy d*eiameii des aspirants au breret de capacité.
MM. Denis, a? ocat, président ; Tabbé Hamel, curé de Saint-Martin-
de*Varreville ; Pabbé Diirel , supérieur du collège diocésain de
Saint-Lo; N..., ingénieur en cher des ponts et chaussées; Saleta ^,
ingénieur ordinaire des ponts et chaussées ; Aubin, inspecteur pri-
maire; secrétaire.
Dames a^ointes pour l'examea des trayani d'atgoilles des aspirantes.
l|mM Vaultier, Duhamel> et les deux Sœurs directrices de Touvroir
de Saint-Lo.
£COLES NORMALES.
Eeole normale d'Xnttitutears de Safnt-Iio.
Cùmmiê$ion d$ iurveillancê de VicoU normaU de SairU-Lo.
MM. Lemonnier de Gouville, président du tribunal civil de Saint-
Lo» commissaire ordonnaleur des dépenses ; N. . . , ingénieur en chef
des ponts et chaussées; Lucas-Girardville ^, archiprêtre, curé-doyen
de Notre-Dame de Saint-Lo; Vieillard *f|f, ancien directeur des con-
tributions directes.
Fonciionnaires de Vécole,
MM. Delaplanche, directeur ; Pabbé Defontenay, aumônier ; GuiU
min, Nicolas, iousset, maîtres-adjoints; Porcher, directeur de l'éciilo
primaire-annexe ; Steck« maître de chant; Kanapell, maître de des-
sin ; Brunin, maître de gymnastique.
Court normaiiz préparatolref dlastltalrioet.
Cùmmission de surveillance du cours normal d^Avranehes.
MM. Saint-René-Taillandier #, sous-préfet; Sanson *, membre
— 145 —
do Conseil général, maire d^Avrancbee; Martinières, rnré-doyen
d'AvniocIies ; Duprateau, ancien professeur du collège ; Dfsroziers,
inspecteur primaire de l'arrondissement d'Avranches; M*"* la direc-
trice du cours normal.
Directrice du court norma/.— M">* Hédou, sœur Saint-Stanislas, su-
périeure générale des Carmélites d'Avranches.
Commiision de iurveillance du cours normal de €ouianc^s,
•
MM. Poulin, sous-préfet ; Plaine ^, ancien sous-préfet, maire de
Coutances, membre du Conseil général; l'abbé Lair ^, ancien pro-
viseur du lycée; Tabbé Adeline, curé de Saint-Pierre; M"* la di-
rectrice du cours normal.
Directrice du cours normal. — M"^ Chausse, sœur Saint -Bernard,
supérieure générale des religieuses du Sacré-Cœur de Coutances.
JURY OÊPARTEMENTAL
Chargé d'examiner Us aspirants nux bourses nationales^ départemen-
tales et communales des lycées^ des collèges communaux et du pryta^
née militaire,
MM. Charpentier, président^ inspecteur d'Académie ; Delaplanche,
directeur de Técole normale; Denis avocat.
SCIENCES ET ARTS.
Sooiété d'Acrtottlture, d'Archéolog^le et d'BUtoIre naturelle
un département de la Slanehe.
Président : MM. N. . . — Vice- Présidents : Th. Elie, imprimeur ;
Lucas- Girard ville *, curé dn Notre-Dame de Saint-Lo.— C/oiit/îca-
teurs de section : N... — Sous-classificateur de la section d'agriculture :
Desplanques; Dubosc, archiviste du déparlement, classiGcateur de
la section d'archéologie. -^Sous-classificateur : Kauapell. professeur
de dessin ; Leménicier, classillcateur de la section d'histoire natu-
relle. — Sous-classificateur : Denis, avocat. — Secrétaire : Ed. Lepin-
gard.— Secrétaire adjoint : Ilippolyte Douchin. architecte. — Conser-
vateurs: E. Didier, architecte ; A. Dieu, avocat.— Trésorier: Doray^
pharmacien.
Société d' Archéologie, do Ztittérature, Sciences et ArU d'Avranobe*.
Président: MM. Laisné, ancien principal.— Fiw-Pr^wV/tfnr: Bou-
valtier *, ancien sous-préfet.— A*cré(otr# : Loyer (Philippe), pro-
fesseur.—5«cr^/afrtf adjoint : ^...—Archiviste : Halley, professeur.—
Trésorier: Cou raye-Du parc. — Questeurs; N... — Conservateur:
Loyer (Emile), médecin militaire en retraite ; Pîgault, conducteur
des ponts et chaussées.
Société nationale de* Sciencet naturelle! de Oherbovr?.
{Etablissemenl d^utilité publique par décret du 26 août 1863).
BUREAU POUR 1676.
Président : MU. Emmanuel LmB.^Vice- Président : le D* Guiffart.-**
— U6 —
Directeur et Àrthitiêie perpétuel: Augcsle le Jolis. «- Seerfiâire :
Berlin.— IWwfifr: N...
Société artiiUi|M et indattrlella.
Président par intérim : UM. Hartei, Vice-Président. — Vice-Prén-^
dent : le D' Romand.— Coiifet71fr<: Menut, de laChapelle^fil^, Suchet»
l^marre, l'abbée Néel, CsiyaWer.-^Secrétaire général : h. Yi^rà.-^
Secrétaire-adjoint: Lehérmier. ^Bibliotkécaire: Simon.— IWiorûr:
Vincent.— E. de la Chapelle, père. Président honoraire.'
Société aoadémtqae de Cherbourg.
BuiiÂu: MM. Edouard de la Chapelle, Directeur: FrigouU, soeré-
taire ; de Pontaumont^ ÀrckMite-tréeoritT.
BIBLIOTHÈQUES,
Sairt-Lo.— M. Jules Dieu, bibliothécaire. — Jours ei heures de
rouverture : le mardi et le jeudi de chaque semaine, de ii heures à
3 heures ; et le lundi et le vendredi, de 6 heures et demie à 9 heures
du soir.
Atiarchbs.— M. Duprateau, bibliothécaire. — Jours et heures de
TouYerture : les lundi, mercredi, jeudi et samedi, de iO heures du
matin à midi et de 2 heurtas à 4 heures.
Chbrbouio.— M. Digard, bibliothécaire.— Jours et heures de l'ou-
verture : les lundi, mercredi et Tendredi, de 6 à 9 heures du soir ;
les mardi et jeudi, de midi à 4 heures.
CouTANCES.— M. Lavieille, bibliothécaire.— Jours et heures de rou-
verture : tous les jours non fériés, de 10 heures à 2 heures.
MoBTAiN.— M. Boulay, bibliothécaire.— Jours et heures de Touver-
ture : les mercredi, jeudi et vendredi de chaque semaine, de7 heures
à 9 heures du soir.
Valognbs.- M. Baude bibliothécaire.
ASILES DÉPARTEMENTAUX DES ALIÉNÉS.
ASILE DU BON-SAUVEUR DE SAINT-LO.
M. le D' Lhomond, médecin de Véiabliisement. — M*^* sœur Gossel,
tfir«c<ric0.— M. Tabbé Ménard, aumônier.
Prlu Ae la pettttott.
i * classe (avec soins exceptionnels), 1,400 fr.- 2* classe, i,000 fr.;
— 3* classe, 800 fr. ; — 4* classe, 600 fr. ; — »• classe, 430 fr.
ASILE DE PONTORSON.
M. le D' Bellet, médecin préposé retponfa6(e.— Marie, receveur éeo^
Nome.— M. Tabbé Langlois, aumônier,
Prlu At la pemslom.
1'* classe (avec soins exception neU), 1 ,500 fr. ;— 2* classe, 1,000 fr.;
^ 3« classe, 800 fr. ;— 4« classe, 600 fr. ;— 5« classe, 500 fr.
— i47 —
ASILE DE P0NT-LA6BÉ.
M. Legniel, direelmr-médeein. — y,^ s(ë\xt Lè^e, receveur éconoine,
— MM. Leroux et Duval, aumôniers,
Prl\ 4e la pemslom.
i~ classe, 1,500 fr. ;— 2* classe, 4 ,Î00 fr. ;— 3* classi^, i ,000 fr. ;—
4« cJasse» 800 fr. ; — 5« classe, 600 fr. ; -- 6« classe, 400 fr.
PERSOIINEL DU DÉPÔT DEPtRTEMElITtL DE MEilDICITÉ
établi au Maat, par déoret da 3 mai 1B54.
MM. Perrin 0^, directeur, ^Vouhrà, receveur ^conomf. —Fisson ij^,
médecin. — N. . ., aumônier.
ADMINISTRATION DES HOSPICES.
M. Goss^ît-Dcslongchamps, inspecteur des enfants assistés, à
Saiht-Lo.
SOCIÉTÉS DE SECOURS MUTUELS.
VILLE DE SAINT-LO.
Société de Secours mutuels entre les Patrons et les Ouvriers
de la viUe de Saint-L^.
COMPOSITION DU BUREAU.
MM. le Préfet de la Hanche ^, Mg' TEvéaue de Coutances et d*Âvran-
ches ^t le Maire de Sa'mtrLo, le Député de la circonscriptioD, le Curé de
Notre-Dame ^, présidents d* honneur.
MM. Rauline, Conseiller général, préstde^if; Elie» imprimeur , président
honoraire; Didier et Queillé, architectes, vice-pr^«i(/«nto; Douchin, archi-
tecte, vice-président honoraire; Fauchon, architecte, secrétaire; Lepage,
prote d'imprimerie, secrétaire-adjoint; Nativelle, filateur, trésorier;
Bellamy, menuisier, trésorier-adjoint; Didier, père, propriétaire, visiteur
des malades et contrôleur de la perception; li,, Desaunettes, filassier,
Abraham, fumiste, Lecoustey, plafonneur, et Lemoigne, sellier, admi-
nistrateurs.
Société de Secours mutuels entre les Charpentiers, Scieurs de long et
Marchands de bois de la ville et du canton de Saini-Lo,
MM. Pézeril, président; N., secrétaire.
Société de Secours mutuels entre les Cantonniers du service vicinal^
(Approuvée par arrêté préfectoral do S Jailtoi 4S67).
AdmlalttratioB cantrala :
Président : MM. Leroy, Affent-Voyer en chef du département ; vice-
président : Gambillon, Chef ae division à la Préfecture, Membre hono-
— 148 —
raire de la Société ; secrétaire : Hesnage, Agent- Voyer, Chef du bureau
de rAgentrVoyer en chef ; secrétaire-adjoint : Lemoigne, Agent- Voyer,
attaché au bureau de l'Agent- Voyer en chef ; trésorier : N.
Admlnlstraleiin principaux d'arrondlsseinent i
SairU-Lo : MM. Gosselin ; Awranches : Langlois ; Cherbourg : Levallois:
Coutances : Lelièvre ; Mortain : Fleury ; Valognes : Duval, Agents-Voyers
d'arrondissement.
VILLE DE TORIGNY-SUR-VIRE.
MM. Canu, président; Philippe-Desportes (Michel), vice-présideni ;
Harivel, secrétaire de la mairie, secrétaire; Lemainier, menuisier, tréso-
rier; Putot, chaudronnier, et Letellier (Léonor), serrurier, admiïïUs—
trateurs.
VILLE D'AVRANCHES.
MM. Sanson ^, maire, juge honoraire, président; Mg** Bravard ^,
évéque de Coutances et a Avranches, de Saint-Germain C^, député,
présidents d'honneur ; Bouvattier ^, sous-préfel honoraire, vive-prési-
dent; Payen de Chavoy^, administrateurs; Laîsné, ancien principal,
secrétaire; Barbedette, tr<^«orfer ; Cordon, receveur de Thospice, tréso-
rier-adjoint ; Laurence, maître charpentier, Baubigny, jardinier, contrô-
leurs; Ameline, préposé à la recette.
VILLE DE VILLEDIEU.
M. Le Pelletier j){^, msXvt, président.
VILLE DE CHERBOURG.
Société de Secours mutuels des Distributeurs et autres Employés et
Ouvriers du port et de la ville de Cherbourg.
MM. Lanièce, président ; Ludé (Etienne) ^y président honoraire; Leva-
vasseur (Alphonse), Schavob (Henry), vices-présidents; Desseaux (Pierre),
trésorier; Noyon (Jacques), secrétaire; Hamel (Aimable), magasinier,
2* secrétaire ; Grigard (Théophile), Anne (Alphonse), Lecarpentier (Léon),
Mabire (Jean), chef ouvrier, Ruault (Jean), chef ouvrier, receveurs parti-
culiers ; Leneveu (Jean-Baptiste) , Bocage (Jules) , Liard (Bon) , Jean
(Thomas), Moittier (Louis), Goubert (Pierre), Michel (Aimable), Lemar-
cband (Louis), Juhel (Michel), Cadet (François), Corbet (Charles), Groult
(François), Assicr (Auguste), Renouf (Pierre), Mahier (Arsène), Grard
(Eugène), Philippe (Louis), Jennet (Louis), Connor (Victor), Sterlingot
(François), forgeron, Cosuefroy (Edouard), menuisier, Fabien fV'ictor),
charpentier, Villedieu, forgeron, administrateurs.
Société de Secours mutuels la Cherbourgeoise.
MM. Estebé propriétaire, président; Blaizot, maître entretenu à la ma-
rine, vice-président; Perrel, chef ouvrier à la marine, Ledoux, id.. Poirier,
ouvrier à la marine, Lebrun, retraité de la marine, Poupeville, proprié-
taire, Lebiez, chef ouvrier à la marine. Chatellier, contre-maître à la
marine, Varenque, td., Dubost, écrivain à la marine, Lecoutour, caissier
de commerce, administrateur*; Quentin, archiviste; TEquilbec, retraité
de la marine if^ ; Amiot, secrétaire.
VILLE DE COUTANCES.
MM. Plaine, maire de Coutances, président; Voisson, vice-président ;
Le Pesant, secrétaire ; Lavielle, trésorier ; Duprey, Lemare, Robin, admi-
nist/rateurs.
VILLE DE VALOGNES.
MM. Sébire #, docteui^médecin, président; Leiedy, vice-président;
Leclerc, secrétaire ; Lebunetel, trésorier ; Lecoquière, serrurier, Lucas,
tailleur, Lecoquière, carrier, Flaux, carrier, Sore), menuisier, Lerouge,
peintre, Adelus, imprimeur, administrateurs.
VILLE DE BRICQUEBEC.
MM. Yiel, juge de paix, président; Lebanneur, vice^résident.
PRISONS.
Les prisons de la Manche forment, avec celles du Calvados, la 10* cir-
conscripUon pénitentiaire, dont Tadministration est conGée au Directeur
de la maison centrale de Beaulieu, près Caen. (Arrêté du Chef du Pouvoir
exécutif, en date du 34 mai 1871).
M. Raulin, directeur, à Beaulieu (Calvados).
SOCIÉTÉS D'AGRICULTURE.
AnaoNDissEiiENT DE Saikt-Lo.— MM. Buchotjji^, Préfet, pr^<ûfenl; Rau-
line, de la Gonnivière, N.. vices^ésidents ; J. Lemaitrc, secrétaire;
Lascaux, trésorier.
ARRONDissEiiE.vr d'Avranches.— MM. H. de Saint-Germain C^, Député
à l'Assemblée nationale, président; Bouvattier, sous-préfet honoraire,
président honoraire ; Goain, ancien juge de paix, Adrien de Payen de
Chavoy, vices-présidents; Laisné, secrétaire; Garnotet, Clouet, vices-
secrétaires; Le Marchand (Jules), «ecr^faira honoraire; Bougard, secré-
taire de la mairie d'Avranches, trésorier ; A. Latouche, adjoint au maire
d'Avranches, conservateur; Comte, Sanson ^, maire d'Avranches, Daucé,
à Brécey, Périer, maire de Courtils, Lemoine des Mares, président du
tribunal, A. Morel, à Pontorson, A. Lempereur de Saint-Pierre, ancien
préfet, A. de Peyronny, à la Lande-d'Airou, V**' Chevalier, à Saint-James,
membres du comité d'culministration.
Arrondissement de Cberbourg.— MM. le sous-préfet, président honoraire;
le comte de Tocqueville ^, président; de Couvilie, à Querqueville, Che-
vrel et de Sesmaisons, aux Pieux, Lebas, à Saint-Pierre-Eglise et Picot, à
GTéville, vices-présidents; Lemoigne-Dulongpré, à Cherbourg, vice-pré-
sident honoraire ; Chevrel, secrétaire ; Orry et Legranché, secrétaires
adjoints ; Cappe, conservateur archiviste ; Joublin, trésorier.
ArrondissemenV de Codtances.— MM. Blondel, président ; Le Pesant, de
Cahouet, vices présidents : Poisson, ancien juge de pàxT^secrétaire gé-
néral ; Quenault ^ et Dubois ^, vices-secrétaires ; Lansot, receveur mu-
nicipal de Coutances, trésorier.
Arrondissement de Mortain.— MM. Bréhier, maire de Saint-Hilaire-du-
Harcouët, président ; Dumarais, maire du Neufbourg, Laurent, juge de
paix, à Saint-Pois, vices-présidents ; Queslier, secrétaire ; Bunel, avoué,
vice-secrétaire; Ladvoué, propriétaire, à Mortain, trésorier; de Montbrun,
propriétaire, à Mortain, bibliothécaire.
Présidents cantona^ux : MM. Béchet, pour Barenton ; Lebrun de Blon,
pour Isigtoy ; Delaunay (Léon), pour Juvigny; d'Avenel de Nantraye, pour
le Teilleul ; Piel, propriétaire, a Mortain ; le docteur Roullin, pour Saint-
Hilaire-du-Harcouët ; d'Auray, maire de Saint-Pois , pour Saint-Pois ;
Lorier, propriétaire, pour Sourdeval.
— 450 —
ÀRRONDHSBiiEKT M Valognks.— MM. le 8ou9-préfet de rarrondiuemeDt,
fMrésidênt honoraire ; Sébire ^, président; Roumy et Buhot, vices-pré»-
dents; Gosselin, secrétaire \ Lebunetel, trésorier.
CHAMBRES CONSULTATIVES D'AGRICULTURE.
Arrondissement de Sajnt-Lo. — Canisy, MM. Yver (Léon), membre da
Conseil f^énéral.— Carenton, ^..,—Marigny, Dudouyt, maire de la Cha-
pelle-Enjuger.— Percy, Ganne de Beaucoudray, ancien Conseiller général.
— SaitU-Clair, Deshameauz, maire et Conseiller d'arrondissemeni. —
SaitU^Jean-de-Daye, Lecocq, ancien juge de paix. — Saint-Lo, Rauline,
maire et Conseiller généraI.~7>My-<ur-Ktr«, Le Guédois, maire et Con-
seiller général.— ronj/iiy-«ur-rire, Pézeril, maire.
Arrondissement D*ATRANCHE8.—i4t>ranc^s, MM. Couraye-Duparc, membre
de la Société d'agriculture. — Bréeey, de Brécey, Conseiller général, r-
Ducey, Dupont, maire.— GranrtUe^ Leclère (Charles) ^, président de la
Chambre de commerce.— La Haye-Pesnel, Le Moine des Mares ^, prési-
dent du Comice agricole.— Pontorson, de Verdun de la Crenne, maire
d'kucej.—SaintrJames, Guérin (Emmanuel), président du Comice agricole.
—SeardUy, de Saint-Pierre ^, Conseiller général. — VUledieu, de Saint-
Germain (Hervé) C^, Députe.
Arrondisseme-iit de Cherbourg. — Beaumont, MM. Michel d'Annoville,
maire d'Auderville.- C^er6oury, Potier, marchand de chevaux.— OcteviUe,
Hignard, maire. — Les Pieux, Desroziers, maire. — Saint-Pierre-EgUse,
Lebas, maire.
Arrondissement dé Coutances.— Bréhal, MM. Plaine, maire et Conseiller
^énérsl.—Cerisy'la^aUe, Hébert, juge de paix.— Coutonc^s, Quenault^,
sous-préfet honoraire. — Gavray, Biouet ^, président honoraire. — La
Haye-du-Puits, Lempérière, maire.— !>May, Fauvel, maire.— If onimartm-
sur-Mer, Blondel (Charles), président de la Société d'a^riculture.-P^rûr»,
Lescaudey de Manneville, propriétaire à Périers.— Sa»rU-Mato-de4a-Lande,
Doublet, Conseiller d'arrondissement. — Saint-Sauceur-Lendelin, Ferrand
de la Conté, maire.
Arrondissement de Mortain.— Bar^nlon, MM. Béchet (Paul), Conseiller
d'arrondissement.— /stgny. Le Brun de Blon, Conseiller d'arrondissement.
—Juvigny, Taborel, maire. — Le Teilleul, Conseiller général. —Mortain,
Moulin, maire.— Satn(-Jîi/air«-dii-ifarcouèf, RouHin, Conseiller d'arrondis-
sement.—5atn»-Po«, comte d'Auray, maire.— Sowdwoi, Lorier, maire.
Arrondissement DE YALOGNES.-Kaloorntfs, MM. du Chàtel, propriétaire.—
Bricquehec, Viel, juge de paix. — Montehourg, le comte de Pontgibaud,
maire et Conseiller généni.^Quettehou, du Mesnildot, maire et Conseiller
fénértJ. —Sainte-Mère-Eglise, Prémonl (Alfred), maire.— Satnl-Saai?etir-/^-,
icomte, Hersan (Abel), Conseiller d'arrondissement. — Valognes, Sébire,
Conseiller général.
COMICES AGRICOLES.
Perey, Tessy-sur-Vire et rorH/rtt-«ur-Kir«.— MM. Ganne de fieauooudray,
président; Lemaltre (Jean^acques), maire de Saint-Jean-des-Baisants,
Conseiller général, et Dadure, propriétaire à Percy, vices-présidents;
Harivel. à Torigni-eur-Vire, secrétaire; Tirard (Tictor), à Torigni-iur^Vir*,
trésorier.
Brécey.'-U. de Brécey, Conseiller général, président.
— 151 —
Ducey.^M. Dupont» maire de Saint-Quentin, présideiU,
La Haye-Pesnel—HU. Le Moine des Mares, président du tribunal civil,
président ; Morin, juge de paix, vice^ésiderU,
SartiUy.—U, de la Buffetière, propriétaire à Lolif, président,
Saint^ames.—M, Guérin, percepteur de Carnet, président.
FtUedieu.— M. Tétrel, ancien maire de Yiiledieu, président.
La Haye-du-Puits et Lessay.—MU. Gaslonde, président ; Lempérière,
maire de Neufmesnil, et Luce, membre du Conseil d'arrondissement de la
Haye-du-Puits, vice^ésidents ; Piquot, propriétaire, secrétaire.
Bréhal..—lÊ}i. N . . . . président ; N . . . , vice-présidenJt ; Bourey, maire
de Saint-Lauveur-la-Pommeraye, secrétaire ; Costentin, maire de Bricque-
yille-sur-Mer ; Fauchon, maire du Mesnil-Aubert, trésorier.
SOCIÉTÉS D'HORTICULTURE.
Arrondissement de Saint-Lo.— MM. le Préfet de là Manche et le Maire de
Saint-Lo, présidents d'honneur ; Elie, imprimeur, président ; Lansevin,
vice-président; Ed. Lepingard, chef de division à la Préfecture, secrétaire;
G. Doray, pharmacien, secrétaire-adjoint ; N . . . , trésorier ; N. . . , con-
servateur ; Michel, horticulteur ; Deroois, président du tribunal de com-
merce, commissaires de section.
Arrondissement d*A?ranches.— MM. le Préfet de la Manche ; le Sous-
Préfet d*Avranches ; le Maire d*Avranches ; Bouvattier, sous-préfet hono-
raire, présidents d^ honneur ; Pinel, pharmacien, président ; Le Marchand
(Jules) ; A. M. Laisné, présidents honoraires ; Roussel, horticulteur, vice-
président ; Le Breton, p^re ; Morel (Paul), horticulteurs, vice-présidents
honoraires; Saint, conducteur des ponts et chaussées, secrétaire ; Lottin,
horticulteur, secrétaire-adjoint; Samery, trésorier; Lhomer, conservateur
archiviste ; Cheftel, père, architecte ; Juhel, horticulteur ; commandant
Louvel ; Vachon, horticulteur, comité d'administration.
Arrondissement de Cherbourg.— MM. N.. ., sous-préfet ; Liais (Alfred),
maire de la ville de Cherbourg ; Liais ^mmanuel), directeur de I Obser-
vatoire impérial du Brésil, ancien memore de TOoservatoire de France,
présidents honoraires; le docteur Renault, président; Orry, avoué, Henry,
sous-commissaire de la marine, vice-présidents ; docteur Grifiart, Baud,
lieutenant de vaisseau retraité, Cauvin, propriétaire, Jourdan, agent
comptable de la marine, conseillers d*admimstration ; Orange, a^ent
comptable de la marine retraité, trésorier; Lelièvre (Paulin), secrétaire;
Delanoé et Yibert, secrétaires-adjoints ; Devinck ; Temisien fPierre),
bibliothécaire ; Balmont (Amédée), bibliothécaire-adjoint ; Levasiois, di-
recteur du jardin ; Yastel, conservateur ; Michel et Levesque, professeurs
d'arboriculture.
Arrondissement de Coutances.— MM. Lepesant, président ; Tabbé Feb-
vrier, secrétaire ; Poullain (Florent), trésorier ; Taobé Falaise, conserva-
teur-archiviste.
Arrondissement de Mortain.—MM. Piel (Jacques-Auguste), président;
Mancel, père, vice^ésident ; Lebel, secrétaire ; Delatouche, secrétaire-
adjoint ; Milan, trésorier ; Piel (Augustin), conservateur archiviste ; Gué-
rin, président honoraire.
Arrondissement de Valognes.—MM. le Sous-Préfet de Tarrondissement
et le Maire de yalofpiest présidents d'honneur; Sébire ^, président;
Daireaux, vice-président ; Le Marquand, secrétaire ; Falaize, vice-secré-
taire; Costard, trésorier; Boyard de la Motte et Lechevalier, horticulteurs,
administrateurs.
i
— 103 —
DÉPÔT NATIONAL D'ÉTALONS DE SAINT-LO.
MM. du Plessis ^, mgpecteur général, 11, nie Saint-Pétenbonrg, Paris;
Froidevaux ^, directeur ; de Roth, souê-directeur ; Beanfils, vétérinaire.
Saint-Lo, Carentan, Sainte-Marie-da-Mont, Satnte-Mère^glise, Qaerqae-
\ille, Saint-Pieire-Eglise, Périers, Avranches, Villedieu, la Haye-Pesnel,
la Chapelle-Urée, Qaettehou, la Haye-da-Poits.
VÉTÉRINAIRES BREVETÉS.
Arrondissemem de Saint-Lo.- - mm. Canu (Gabriel), Beaufiis (Pierre),
Lagalle (Dernardin-Théodore-François). Thorel (Eugène), Cau ville (Alexis-
Edouard), Manoury (Edouard).
ÀBaoKDissEMBNT d'Atraxches. — MM. Beaufils (Michel-JoBeph) , Blin
(Isidore-Jules), à Avranches ; Galland (Félix-Gabriel), à Saint-James ;
Ollivier (Pierre-Edouard), à Granville.
Arrondissement de Cberrourc— Pouppeville (Auguste), à Cherbourg ;
Debroise (Louis-Auguste), à TocquevîUe ; Boisanfray, à Cherbourg.
Arrondissement de Coltances.— MM. Hélouis (Amand-Pierre), Levionnais
(Louis-Cbarles), Cauvin (Louis-Charles), à Coutances; Seigneurie (Charles-
Denis), à Agon ; Bernard (Stanislas), à la Haye-du-Puits.
Arrondissement de Mortaik.— MM. Hriniewiez (Paul), à Mortain; Goubia,
à Saint-Hilaire-du-Harcouët.
Arrondissement de Yalognes.— MM. Gosselin (Bon-Hippolyte-Joseph),
Hinet (Antoine), à Valognes ; Poisson (Lucien-Zacharie), Liot (Eugène-
Donatien), à Sainte-Mère-Eglise ; Lemarquand (Auguste), à Valognes.
CHAMBRE CONSULTATIVE
deft Art» et Bfanuraetareft étoblle A ftaint-Kx».
MM. Derbois, Dugué, Dyvrande (père;, Elie (Th.), Lastelle, LefèTre,
Siney, Tariel.
aiÂMBRES DE COMMERCE.
Cherbourg.— MM. Dumont,pr<^«id^nr; Th. Fenard, Coumcrie, Edouard
Mahieu, Léon Mauger, Eugène Buhot, Costey, de Saint-Vaast, Médard, de
Montebourg, de la Gerroonière (Edmond), du Vast.
Granville. — MM. Leclèrc, président; Toupet, vice^^ésident ; Beust
(père), Boisnard-Grandoiaison, Breton, Dior, («rodon, Le Mengnonnet et
Riotteau (fils), secrétaire ; 0. Louvel.
— 153 —
AGENTS CONSULAIRES.
Cherbourg.— KM. Horace Hamond, consul d'Angleterre ; StafTard Mac
Grégor, vice-consul ; Dumont, vice-consul de Portugal; Bonfils, consul
du Brésil ; Kirkam» vice-consul de Suède et de Non\'ége ; Liais (Joseph-
Alfred), vice-consul d'Espagne ; Mauger (Victor), consul de Belgique ;
Mauger (Léon), agent consulaire d' Autriche-Hongrie ; Emile Postel, vice-
consul de Russie et d'Italie ; Hauvet, vice-consul de la république de
Venezuela ; Posfel (Emile), vice-consul des Etats-Unis, charge par intérim
des sujets de l'Allemagne du Nord ; Félix-Emile Postel, vice-consul de la
république de Salvaoor ; Archambault, vice-consul du Mexique ; Liais
(Couard), consul des Pays-Bas.
Gran VILLE.— MM. N..., vice-consul d'Angleterre ; Ch. Leclère ^, vice-
consul d'Espagne ; Boisnard-Grandmaison, vice-consul de Portugal ;
Riotteau vice-consul de Suède et de Norwége ; Le Mengnonnet, vice-
consul de Danemark ; Dior, vice-consul d'Italie.
Saint^Vaast.— N..., vice-consul de Suède et de Norwége.
COMMISSIONS SANITAIRES.
CnERBocRG.— MM. le sous-préfet, président ; le directeur de la santé ;
le maire de Cherbourg ; le commandant de place ; le président du conseil
de santé de la marine ; le capitaine de vaisseau, major de la marine et le
capitaine de frégate, sous-directeur des mouvements du port ; l'inspecteur
des douanes ; Renault, docteur-médecin, conseiller municipal ; Léon
Mauger, membre de la Chambre de commerce ; Legard-Lafosse, membre
du Comité d'hygiène ; Postel (Emile), agent consulaire.
CoiTANCEs.— MM. Lecouflet, k Saint-Germain-sur-Ay ; Blondel, à Re-
gnéville.
Granville.— MM. le Maire ; le commandant de place ; l'inspecteur des
douanes ; le commissaire de la marine ; Dumoncel, docteur-médecin,
membre du conseil municipal; Courtat, pharmacien ; Cambemon, docteur-
médecin.
Saint-Vaast.— Hamelin, maire, président ; Guiffard, directeur de la santé;
Asselin, Bonamy, Dugardin.
12
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— IK —
TABLE DES MATIÈRES,
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hteiMJvnm m Comhbms. — Terram hooiller dn dépluieaidiit de It
Manche ••••• 1
HnreiiiE n AMnamTÊs.— Notes extraites d*étttdes historiques sar la
*YiIle de Cherbourg ^ ••••. 34
BiOGRAPHiis.— Monseigneur Delamaire • • 36
Le docteur Godey •••••• • • ••••• 4)
Géhyn Yérusmor , , . 49
MtLAiffiis.— Instruction primaire.—Caisse des écoles $0
NouTelles observations sur Vinvasion des rivages normands par la
mer • . . • ...•••.. 87
Prix Monthyon 4 • 60
AoilINISTRATiONS .63
Liste chronologique des Préfets du département de la Manche 64
Députés de la Manche 6S
Commission départementale 65
Préfecture • • • 6SI
Conseil de Préfecture , 68
Bureaux de la Préfecture 66
Cabinet du Préfet 66
Première division • . • • 6l6
Deuxième division 66
Troisième division. ....» 67
Greffe du Conseil de Préfecture 67
Archives départementales. • ••••«• ••••• 68
Bâtiments civils. •••.•• ••*•• • 68
Conseils d'hygiène d*arrondissement 68
Conseil général «..•••..• 69
Conseils d'arrondissement • ••••••••• 71.
Sous-Préfectures • 73
Mairies 78
Tableau indiauant le nombre d'arrondissements» cantons, communes
et la population du département • •• 78
Tableau des communes du département par arrondissement et par
canton, contenant )a population par arrondissement, canton et
commune, les bureaux de poste, le principal des quatre contribua
tions directes, la distance au chef-lieu du département, judiciaire,
d'arrondissement, de canton, les noms des Maires, Adjoints, Curés
et Desservants, Instituteurs et Institutrices ...^ ••••••• 76
Police générale.-~Commissaires de police • 110
OanRB junidAiRB ...• • ••••••••• 110
Cmir d'appel de Caen •••# 110
Tribunaux de prunière instance* • *«.••••••••••••• 110
Justices ddpaîxt***.*«t.«f MM« •*••«? fMfftt* •• #«•••#• 118
— 15« —
Notaires • **^
Ordre militaire **^
Gendarmerio • •• ^*®
Marine *^
Service des mines • *24
Ponts et chaussées • ^^4
Trésorerie générale des finances et Receveurs particuliers 123
Succursale de la Banque de France, à Saint-Lo 125
AdministratioBf des douanes 1 25
Administration des contributions indirectes 126
Enregistrement, domaines et hypothèques 127
Administration des contributions directes iïS
Percepteurs des contributions '. 128
Administration des forêts. 132
Administration des postes 132
Lignes télégraphiques 134
Chemins de fer de l'Ouest 135
Service vicinal *37
Clergé du diocèse ^ 39
Culte protestant *^2
Instructioî* publique *•*-
Instruction secondaire 143
Lycée de Coutances *43
Collèges communaux *43
Instruction primaire.— Commission d'examen 144
Ecoles normales ^-^^
Jury chargé d'examiner les candidats aux bourses nationales, dé-
partementales et communales . . * 143
SaENCES ET ARTS.— Société d'archéologie de Saint-Lo 143
Société d'agriculture, d'archéologie, de littérature, sciences et arts
d'Avranches *^
Société des sciences naturelles de Cherbourg 145
Société artistique et industrielle de Cherbourg 146
Société académique de Cherbourg 146
Bibliothèques * • • ^46
Asiles départementaux d'aliénés • 146
Dépôt de mendicité du Mans • 147
Administration des hospices 147
Sociétés de secours mutuels approuvées 147
Prisons *^^
Sociétés d'agriculture *49
Chambres consultatives d'agriculture *^0
Comices agricoles *^0
Sociétés d'horUculture • • • • • ^^}
Dépôt d'étalons de Saint-Lo *S2
Vétérinaires brevetés • ^^-
Chambrs consultative des arts et manufactures de Saint-Lo 152
Chambres de commerce *^
Agents consulaires * • • • • • ***p
Commissions sanitaires. •....•...#.#.# ..»•••#.»». t .# ... • 133
l
\1N.>UAIRE
DU DÉPtRTEMEIIT DE LA MANCHE.
4«« ANNÉE.— 1876.
i
ANNUAIRE
DU DÉPARTEMENT
48* ANNEE.— 1876.
SAINT-LO,
IMPRIMERIE D'EUE FILS. RUE DES PRÉS, 5.
MDCCCLZXVI.
PRÉFACE.
Le nouvel Annuaire ne brillera point par la variété
de nos articles : deux morceaux ont suffi pour occuper
la place qui nous était réservée. Encore, pour ne rien
retrancher du second, avons-nous été contraint de sup-
primer les Annonces ordinaires de la fin.
Nous le regrettons pour la publicité des livres et des
brochures qu'on a bien voulu nous adresser.
Nous regrettons bien plus, nous regrettons surtout de
n'avoir pu insérer dès cette année les biographies de
MM. Bertrand et Roulland, tous deux liés dans l'arron-
dissement de Valognes ( le premier à Valognes , le
second à Saint-Vaast-la-Hougue ) , successivement tous
deux maires de Caen, morts l'un et l'autre à dix jours
de distance : M. Bertrand le 24 avril, M. Roulland le
4 mai 1875. Ces biographies sont prêtes, et c'est pour
nous un devoir de les mettre au plus tôt sous les yeux
de nos lecteurs, comme c'en fut un d'exprimer publi-
quement sur leurs tombes la douleur que nous a causée
la perte irréparable de tels amis.
Julien TRAVERS.
Caen, le 8 janvier 1876.
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«31
AGRICULTURE ET COMMERCE.
LE CIDRE.
Nous avons fait connaître dans ÏATinuaire de 1869
l'institution des Congrès pour téiude des fruits à cidre.
Ces Congrès ont tenu sept sessions de 1804 à 1872,
savoir: 1864, 1" session à Caen ; 1865, 2* session à
Rennes ; 1866, 3* session à Alençon ; 1867, 4* session à
Beauvais; 1868, 5* session à Saint-Lo; 1869, 6* session à
Bayeux; 1871, 7* session à Yvetot.
Les procès-verbaux de ces réunions et plusieurs des
mémoires qui y ont été lus ont été publiés, chaque an-
née, par les soins du Conseil d'administration et adressés
à tous les souscripteurs. Plusieurs exemplaires restant,
ils ont été réunis sous ce titre : Congrès pour Vétude des
fruits à cidre ; procès-verbaux y 1864 à 1872,
Tel était l'ensemble des matériaux recueillis lorsque,
dans ses séances du 7 août 1871 et du 17 juillet 1872, le
Conseil d'administration du Congrès décida qu'il y avait
lieu d'entreprendre la publication d'un travail d'ensemble
sur le cidre et les fruits à cidre, résumant méthodique-
ment les documents réunis par le Congrès, et chargea
MM. E. de Boutteville et A. Hauchecorne du soin de
rédiger le traité dont il votait l'impression.
Ce traité a été publié, en 1875, et la Société des Agri-
culteurs de France, dans sa séance du 3 février, lui a
décerné le prix proposé par elle pour « le meilleur ou-
vrage sur les arbres à fruits à cidre, la préparation et la
conservation du cidre. »
Nous ne pouvons trop recommander ce savant traité,
qui se termine par une collection de dessins coloriés de
fruits à pressoir, la plus nombreuse qui ait été publiée
en France, et la seule qui y ait été uniquement consacrée.
Nous voudrions extraire la plus grande partie de ce
volume pour le mettre sous les yeux de nos lecteurs, pro-
ducteurs et commerçants de cidre ; mais l'espace dont
nous pouvons disposer ne nous le permet pas, et ce serait
d'ailleurs un plagiat anormal. Nous leur donnerons du
moins la table analytique de l'ouvrage en en retranchant,
pour ne pas faire double emploi, celle du chapitre VIII,
que son importance nous détermine à publier presque en
entier.
TABLE ANALYTIQUE.
XDlrodttolioB.-«-OrffiiniMition et travaux da Oonffrdt pour l'élnde daa
Fmlti à oidre.
Liste des Sociétés qui Me sont associées aux travaux du Congrus.
Liste des Membres du Congrès.
Chapitre X*'. ^ Du Voirler et du Vommlar.
Espèces de poiriers et de pommiers fournissant des fruits propret t
Talimentation.
Habitat et origines du pommier et du poirier.
Ancienneté de leur culture en Europe.
Chap. XZ. — Bittoire du Oidra «1 da Voiffé.
Etymologies.
Le cidre chez les Hébreux.
Le cidre chez les Romains.
Le cidre en Asie-Mineure et en Grèce.
Le cidre en Afrique.
Le cidre en Espagne.
Le cidre en France. — Anciennes boissons des Gaulois. — Usage du
cidre par les religieux. — Par la population laïque. -^ En Normandie.
— Etat statistique de la production du cidre en France, en 1829, en
1840 et 1841. ^
Chap, XXZ. — Ooap«d*aBU tar le* mode* de préparation da Oldr« «b
divers pays.
Section I". — Choix des fruits.
Etats-Unis d'Amérique.
Ile de Jersey.
Allemagne.
Analyse des fruits par Fresenius et le D' Graeger.
France.
Poires de pressoir.
Pommes sauvages.
Pomme de table au point de vue de la fabrication du Cidre.
Pommes à Cidre.
Pommes considérées d'après Tépoquc de maturité pour le pressurage.
Section U. — Degré de maturité des fruits.
Poires.
Pommes.
Section IÏI. — Procédés de fermentation.
1» Fermentation en vaisseaux ouverts. *
A. Fermentation après pressurage, le jus étant séparé de la pulpe.
Opinion de M. Bidard.
Objections.
Applications en France.
Applications en Angleterre. •
Opinion de Liebig.
Expériences comparatives sur le vin.
— 3 —
Opinion du cbimij^te fiUemand Delurue.
Conclusions.
Conduite de la fermentation à lersey.
Comparaison entre les Cidres de Jersey et ceux de Normandie.
B. Fermentation avant pressi^rage, le jus non séparé de la pulpv-
Procédé du professeur Schlipf.
Procédé de M. £. Frémont.
V Fermentation en vaisseaux clos.
Procédé du professeur Schlipf.
Théorie du D' Graeger.
Opinion de M. Yergnette-Lamotte.
Procédé de M. Mimard.
3* Fermentation en futailles.
A. Fermentation après pressurage, le jus étant séparé de la pulpe.
Procédé très-ancien, très-répandu.
B. Fermentation avant pressurage, le jus non séparé de la pulpe.
Procédé inusité.
Il rappelle le mode de préparation de la dépense de pommes.
4* Appendice. —Pratiques diverses.
Addition d*eau-de-vie, à lersey.
Addition de rhum, aux Etats-Unis.
Addition d*eau-de-vie de cidre, en Angleterre.
Addition de vin au poiré ou de poiré au vin, en Allemagne.
Addition de sucre et d'acide tartrique, en Allemagne.
Addition de sucre et de betteraves, en France.
C^ap. IIT. — Qualités que doivent prétenter les Fruits de pressoir. —
Analyse des Moûts.
Appréciation du mérite des fruits au moyen des sens.
Appréciation du mérite des fruits par Tanalyse chimique.
Composition moyenne du jus des pommes.
Principes utiles des fruits.— Sucre.
Le sucre et Talcool, principes conservateurs des cidres.
Dosage du sucre.
Tannin.
Action hygiénique du tannin.
Action du tannin sur les moûts.
Le tannin n'est pas Tagent direct de conservation des cidres.
Conditions dans lesquelles le tannin manifeste sa présence dans les
cidres.
Quantité de tannin contenu dans les vins et les bons cidres.
Proportion de tannin que doivent contenir les moûts de pommes et
de poires.
Dosage du tannin.
Mucilage.
Le mucilage concourt à la conservation du cidre.
Dosage du mucilage.
Acides malique et tartrique.
Dosage de l'acidité totale des moûts.
Parfum et amertume.
Conclusion.
Pommes spéciales pour cidres d'amateurs.
Essai pratique des moûts.
Tableau indicatif èa sucre contenu dans un moût de pommes et du
volume 'd*alcool qu'il produira.
Tableau indicatif de la marche de la fermentation.
— 4 —
Mode de confection des tableaux précédents.
Usage des tableaux.
Les gros fruits sont-ils préférables aux petits.
Poires à boisson. -^ Poires à eau-de-vie.
Tableau indicatif du poids du sucre contenu dans un jus de poires et du
volume d'alcool qu il produira.
Tableau indicatif de la marche de la fermentation d*un moût de poires.
Résumé.
Chap. V.— DMcrlptCoB 4et mellIeiirM variétés dm FnilU dm preMoIr.
Observations préliminaires.
Classification des Pommes.
Classification des Poires.
Description des Pommes.
Description des Poires.
Cliap. VZ. — Bu Semlt considéré oomme moyen d'obtenir do
nouvelles variétés de Fmlts à o&dre.
Nécessité de rechercher des fruits de pressoir perfectionnés.
Procédés d'exécution.
Choix des semences.
Education des égrains.
Semis répétés.
Hybridation.
Conclusion.
Moyen d'obtenir hâtivement des fruits des jeunes arbres de semis.
Concours pour firuits à cidre de semis, à Yvetot.
Obep. VU. — Znfluenoe da sol et des mlHeoz sur le qualité des
boissons.
Influence du sol.
Influence de l'exposition.
Influence prépondérante des variétés cultivées.
Cbap. ZZ. — Conservation du CMdre.
Soutirage.
Opportunité du soutirage.
Collage ou clarification des cidres.
A quelle époque convient-il de coller le cidre.
Etat et contenance des tonneaux destinés à la fermentation et à b con-
servation du cidre.
Soufrage et flambage des fûts.
Fermeture des fûts.
Cidres renourris.
Cidres en bouteilles.
Cave et cellier.
Le cidre commerçable.
Cidres d'exportation.
Chauffage des cidres.
La fabrication défectueuse des cidres nuit à leur conservation.
De l'acidité.
Du cidre trouble.
De la viscosité ou graisse.
Du noircissement.
Cbap. Z. — Vrodttlt des plantations de pommlert.
Place de ces arbres dans les cultures.
Nombre de pommiers par hectvrt.
— 5 —
Choix des variétés.
Assortiment de variétés.
Produit moven des pommiers.
Eau-de-vie ae cidre.
Analyse chimique des fruits de pressoir, présentés au Congrès» en
nombre suffisant pour être étudiés au moment de leur maturité.
Table alphabétique.
L'analyse que Ton vient de lire donne une haute idée
de l'ouvrage publié par MM. L. de Boutteville et
A. Hauchecorne. Voici le chapitre VIII, dont nous n'avons
retranché que l'article consacré à la cidrerie de l'institu-
tion ecclésiastique d'Yvetot, pour l'intelligence duquel il
faudrait la planche in-4* imprimée à la fin du livre.
CHAPITRE VIII.
PRÉPARATION DU CIDRE.
Considérations générales. — L'art de faire un bon cidre est
d'une grande simplicité.
Récoltez les fruits proprement et par un temps sec ; séparez
les variétés ;
Ne brassez que des fruits mûrs à point \ rejetez les fruits
pourris et n'employez pas ceux qui ont été gelés ;
Gardez-vous de mouiller la pulpe ;
Distribuez les jus qui sortent de la presse dans des tonneaux
bien préparés, sans mauvais goût ni mauvaise odeur ;
Laissez fermenter le moût dans un lieu couvert et à une
température de 10 à i5 degrés centigrades ;
Soutirez quand Teffervescence se ralentit ;
Recevez le liquide dans des fûts très-propres et purgés d'air ;
Puis, quelques mois plus tard, vous aurez du cidre limpide,
clair, d'une belle couleur orangée et d'un goût de fruit très-
apprécié des gourmets.
Récolte des fruits ; leur conservation jusqu'au pressu-
rage. — La récolte des fruits doit se faire autant que possible
par un beau temps, afin de les rentrer secs ; elle a lieu de la
fin d'août a la fin novembre, suivant les variétés et les localités.
Les fruits pour être récollés ont besoin d'atteindre déjà un
certain degré de maturité qui se reconnaît, notamment dans les
variétés précoces, au changement de couleur et à l'odeur, à la
teinte foncée des pépins et aussi, lorsque par un temps calme
et sans vent, on trouve chaque mutin sous les arbres des fruits
tombé.<^« qui ne sont' ni véreux, ni avariés en aucune manière.
On détache les fruits des arbres en secouant leurs branches,
soit en montant dessus, soit en les saisissant vers leur extré-
mité à l'aide d'un crochet.
— « —
Le gaulage doit être employé avec beaucoup de ménagement
et sons la surveillaDce du propriétaire.
Mieux vaut encore faire secouer les arbres an fur et à me-
sure do la maturité des fruits que de les gauler.
Une fois les fruits à terre, il est utile de les ramaaseri de les
mettre de suite à Tabri de la pluie et de les conserver séparé-
ment suivant chaque variété.
Si les fruits précoces se brassent aussitôt récoltés, il n'en est
pas de même des variétés de deuxième et de troisième saison,
qu'il est indispensable de conserver jusqu'à ce que la matura-
tion, qui continue après l'abattage, soit suffisamment avancée
pour que ces variétés acquièrent la proportion de sucre la plus
élevée possible.
C'est donc une bonne pratique de réunir les fruits en tas
afin de compléter leur maturation ; mais il ne faut pas que les
monceaux soient trop volumineux, parce que la chaleur venant
à s'élever dans leur centre, il en résulte, qu'au lieu d'une sim-
ple réaction favorable dans les principes du fruit, il se produit
une altération complète, le bleuissement qui fait disparaître le
sucre et ne permet plus d'obtenir des fruits qu'un cidre plat
s'aigrissant promptement.
On ne devra jamais laisser les pommes en tas, dehors et sans
abri ; les alternatives de sécheresse et d'humidité étant con-
traires à une bonne maturation.
Si cette vérité pouvait être méconnue, écrivait feu Prévost,
je dirais aux incrédules : « Mettez une pomme saine, entière,
à peu près mûre, dans un verre d'eau claire, et laissez-la ainsi
pendant sept ou huit jours ; après ce temps, vous trouverez
l'eau colorée d'une teinte roussàtre, et la pomme à peu prè9
sans saveur, o
Que s'est-il passé ? Une partie du suc de la pomme est sortie
par les pores de la peau et s'est répandue dans l'eau, qui en a
pris la place en pénétrant dans la chair du fruit.
On voit par là combien la pluie détériore les pommes lais-
sées dehors, surtout lorsque les fruits sont proches de leur
maturité, et combien il serait avantageux, à défaut de bâti-
ments pour loger la récolte, de placer les fruits sous des han-
gars improvisés au moyen de paillassons de 5 à6 centimètres
d'épaisseur, faits de paille longue, serrée entre deux gaulettes
opposées, à l'aide de nœuds d'osier ou de fil de fer. Deux de
ces paillassons appuyés l'un contre l'autre, en double toit,
forment un abri suffisant contre la pluie.
Une expérience faite en 4868 nous a prouvé l'avantage de
remiser les fruits dans les greniers ou les granges au point de
vue de la maturation régulière.
L'abondance de la récolte avait obligé, cette année-là , un
fermier de notre connaissance à laisser une partie de ses pom-
mes tardives sur l'herbe de son verger ; il en avait fait plu-
— 7 —
sieurs monceaux encadrés à 40 centimètres de hauteur par
des planches que soutenaient des piquets enfoncés dans terre ;
aux extrémités et au milieu se trouvaient quelques perches
supportant des paillassons en guise de toiinre; les pommes
étaient protégées, par conséquent, contre la pluie seulement.
La brassaison des fruits déposés sur le plancher des greniers
et de ceux restés sur Therbe eut lieu distinctivement ; le mois
de juin suivant, les cidres furent analysés; celui provenant des
pommes emmagasinées donna 5,30 7o d'alcool absolu, et
l'autre i,10Vo; la densité des liquides étant encore supé-
rieure à 3 degrés Baume pour chacun.
Il convient aussi de garantir les pommes de la gelée qui ne
les détériore pas moins que la pluie. On y arrive d'autant plus
facilement qu'à l'époque des grands froids il ne reste à piler
que les pommes tardives qui sont presque toujours logées dans
des bâtiments fermés.
Il suffira, du reste, pour les préserver de la gelée, de cou-
vrir les tas avec une couche de paille de 25 à 30 centimètres
d'épaisseur qu'on recouvre de toiles mouillées, telles que bâ-
ches de voitures, draps, etc.
Il y a également avantage à séparer les variétés au moment
de la récolte, car chaque tas ne se composant que de fruits
mûrissant à la même époque, on n'est point exposé à écraser
des pommes vertes ou des pommes pourries avec celles dont
la couleur ainsi qne l'odeur indiquent le parfait état de matu-
rité ; on se réserve, en outre, par ce procédé, la faculté d'opé-
rer dans des proportions convenables le mélange de certaines
vari*^.tés pour en obtenir le meilleur cidre possible.
C'est encore une bonne pratique, lorsque l'exploitation se
compose de plusieurs sortes de terrains, de remiser à part les
fruits qui proviennent de chaque sol; il en est de même à
l'égard de ceux qu'on ramasse au pied des arbres avant la ré-
colte et dont la chute prématurée est provoquée par diverses
causes.
* Les fruits tombés doivent toujours être brassés à part, car
ils fournissent un jus de mauvaise qualité qu'on a besoin d'uti-
liser promptement.
Différence des fruffs sufvânt leur saveur. — La saveur des
fruits n'est pas indifférente à la qualité du cidre.
Tout le monde sait que, parmi les nombreuses variétés de
pommes à cidre, il existe des types francs à suc doux, à suc
doux-amer et à suc acide qui, pris isolément, sont doués de
propriétés très-distinctes, qu'elles transmettent au cidre.
Ainsi, le plus souvent, les pommes douces proprement dites,
dont la saveur n'est point relevée par une légère pointe d'a-
mertume ou d'àpreté, font du cidre qui n'est pas sans agré-
ment pendant quelques mois, mais qui devient amer ou disposé
— 8 —
à filer ^ dès qu'il a parcouru les phases ordinaires de la fermen-
tation ; et cela se comprend, la teneur en tannin de cette sorte
de fruits étant presque constamment nulle. Les pommes à'suc
doux- amer et quelque peu âpre et parfumé produisent, au
contraire, un cidre excellent, généreux, salubre et en môme
temps d'une longue conservation, ce qui s'explique par la
bonne constitution élémentaire des fruits ; tandis que les pom-
mes à sue acide comme les pommâtes et les surets, par exem-
pie, ne donnent qu'un liquide aigre et impotable et qui ne
pourrait être utilisé comme boisson usuelle sans amener de:4
troubles notables au sein des organes digestifs.
On connaissait, dès le xvi' siècle, les avantages et les incon-
vénients résultant de l'emploi isolé ou combiné de chacun des
types de fruits, ainsi que la valeur hygiénique des boissons
qu'ils servaient à préparer alors.
Dans nos départements grands producteurs de cidre, Man-
che, Orne, Calvados, Seine-Inférieure, Eure et Gôtas-du-Nord,
les pommes acides sont peu cultivées et très-rarement em-
ployées à la fabrication du cidre pour laquelle on se sert pres-
que exclusivement, et non sans raison, de pommes douces ou
sucrées et parfumées, et de pommes douces amèrcs.
C'est donc à tort que les cultivateurs de certaines régions
considèrent encore de nos jours les fruits acides comme pro-
pres à fournir une bonne boisson.
11 est temps de bannir de nos vergers ce mauvais pommage
qui, seul, ne peut produire un cidre de conserve et qui, mé-
langé avec des variétés de premier choix, n'a d'autre effet que
d'amoindrir leurs qualités.
De l'assortiment des v.\rïétés. — Bien qu'on puisse obtenir
un bon cidre d'une seule variété de pommes, nous préférons
le mélange de plusieurs, dans l'état actuel de la production,
parce qu'il en résulte très-souvent une meilleure boisson.
Les principes de l'assortiment consistent à choisir des fruils
mûrisnant à la même époque et qu'on mélange, sous le rapport
de la saveur, dans des proportions différentes, selon la nature
du cidre qu'on se propose de recueillir.
C'est aiusi que l'assortiment des fruits pour les cidres de
conserve se fera, de préférence, en employant une partie de
fruits doux contre deux de fruits amers.
L'assortiment le plus convenable pour les cidres gracieux se
composera de variétés prêtes à brasser en octobre, et choisies
parmi les plus parfumées d'entre celles à suc doux-amer.
Les boissons de ménage, qui plaisent le plus généralement,
proviennent d'une partie de fruils amers sur deux de fruits
doux et parfumas.
Degré de maturité des fruits. -^ Il est du plus haut inté-
rêt :>our le brasseur de n'employer les fruils que lorsqu'ils
— 9 —
sont animés à maturité complète et de ne pas brasser pèle«
mêle les fruits sains et les fruits pourris, ou eeux qui sont trop
miirs comme ceux qui ne le sont point assez ; mieux vaut
brasser les fruits au fur et à mesure qu'ils sont prêts, et réunir
les jus lors du soutirage.
En efiet, les pommes et les poires, avant leur maturité com-
plète, ne renferment point, à beaucoup près, la quantité de
principe sucré que la maturation y développe aux dépens des
autres parties constituantes du fruit ; prises ensuite trop mû-
res, elles ont perdu un certain poids de sucre détruit par un
commencement de fermentation qui s'est opéré dans le fruit
même. // est donc bien essentiel de se servir de pommes et de
poires mûres à point, ce dont on s'aperçoit à leur changement
de couleur dont le fond vert jaunit, à la teinte foncée de leurs
pépins, à de petites taches qui leur viennent à la peau et à
l'odeur éthérée, piquante et agréable qui s'en dégage.
Les travaux de MM. Gouverchel et Bérard, repris par nous
en 18Ô9, sont venus confirmer d'une façon éclatante l'exacti*
tude de cette règle, et prouver, par l'analyse chimique, que
les fruits qui, mûrs à point, renferment environ 42 % ^^
sucre, n'en contiennent plus que 8 % s'ils sont blets, 6 ^\o
s'ils sont verts et seulement des traces, s'ils sont pourris,
l^ous avons rencontré cependant des personnes instruites et
soi-disant habiles, qui prétendaient obtenir du cidre d'une
qualité supérieure, en ajoutant, à des fruits mûrs, un tiers et
même moitié de fruits blets ou brun-clair. Un résultat sembla-
ble était tellement en désaccord avec les principes de la science
que nous n'hésitâmes point à reco;^rir à un essai pour contrô-
ler la valeur de cette assertion.
L'expérience est assez simple et peut être répétée par tout
le monde.
On a pris 10 kilogrammes de pommes de Bédan très-saines,
dont on a fait deux lots d'égal poids ; le premier lot étant ar-
rivé à maturité complète, a été écrasé ; il a fourni un jus très-
parfumé, d'une densité de 1075 = 10* Baume, qui, mis à fer-
menter avec les précautions convenables pour s'opposer à la
déperdition de l'alcool, a donné, à l'aide de l'alambic Salleron,
i0,80 Vo d'alcool absolu.
On a laissé blondir le second lot, c'est-à-dire qu'on ne l'a
point écrasé avant que la chair des fruits ne fut arrivée à blet-
tissement ; la densité du jus s'élevait alors à 1083 = 11^ Bau-
me, mais la dose du principe acide était doublée, les fruits
n'exhalaient aucune odeur appréciable, le poids du lot était
tombé de 5 à 4 kilogrammes, et, par suite, le rendement alco-
olique, qui synthétise la quantité de sucre, se trouva en dimi-
nqjtion de 20 */e sur celui des fruits sains.
// n'y a donc pas avantage pour le brasseur à se^ servir de
fruits outre mûrs ; car il est indubitable que le blettissement
— 40 —
est une détérioration, puisqu'il prive les fruits d*UD einqaième
de leur principe sucré et de la presque totalité de leur parfum.
Ne sait-on point, d*ailleurs, que les fruits arrivés à maturité
tardent peu à subir une véritable fermentation alcoolique sous
l'influence des matières albuminoïdcs qu'ils renferment, et
qu'à la suite de ce travail intérieur qui se révèle par l'odeur
d'acide carbonique et d'alcool de fruits, toujours si remarqua-
ble dans un cellier, les fruits passent à la période de blettisse-
ment qui précède de peu celle de la pourriture.
Arrivés à cette dernière phase de leur décomposition, ils
doivent être rejelés impitoyablement, malgré l'absurde préjugé
qui leur attribue une part dans l'amélioration des boissons.
Qui pourrait croire, en vérité, que des hommes sensés aient
osé écrire que, pour faire de bon cidre, il faut au moins un
dixième de pommes pourries ! alors qu'au su de tout le
monde, de pareils fruits donnent un suc aqueux, d'une saveur
détestable qui enlève au jus des bons fruits tout son parfum
pour lui communiquer un goût de pourri que rien ensuite ne
peut faire disparaître ?
11 est très-regrettable de .-.e trouver parfois obligé d'employer
des pommes ou des poires gelées, car elles éprouvent de ce
fait une désorganisation partielle qui les rend impropres à la
fermentation alcoolique, c'est-à-dire que la matière albnmi-
noïde ou ferment s'étant trouvé gelée perd sa faculté de trans-
former le sucre des fruits en alcool ; elle le convertit en acide
lactique, corps isomère de ce dernier qui, comme lui, passe à
l'état d'acide acétique, et, ce qui est pis encore, à l'état d'acide
butyrique, si la boisson est laissée sur sa lie ; aussi les cidres
de pommes gelées sont-ils d'abord plats de goût, puis vinai-
grés, et répandent enfin l'odeur fétide et repoussante qui ca-
ractérise les déjections des ivrognes.
DrvisiON DES FRUITS OU FILAGE. — Lorsquo les pommes sont
arrivées à ce degré de maturité secondaire dont l'effet est de
développer certains principes très-odorants, et de compléter
la réaction de l'acide malique sur les matières amylacées, gom-
meuses et ligneuses du fruit, pour les transformer en sucre, il
faut, sans plus tarder, procéder à la fabrication du cidre.
Pour faciliter l'extraction du suc de la pomme, on commence
par la réduire en pulpe ou l'écraser.
Cette opération doit toujours s'effectuer à l'aide d'un instru-
ment qui concasse les fruits et divise la chair ou parenchyme,
sans la mettre en bouillie.
Le conca&seur de pommes doit être, en principe, un déchi-
reur de cellules, une sorte de râpe, puisque la disposition acco-
lée des petites outres qui constituent le parenchyme peut èti^
cause qu'u/i broyeur foule, sans les ouvrir, les cellules que
rinstrument ne màofae pas.
— H —
li les moyens nombreux auxquels on a reeovm pcRir
opérer la division des fruits, nous signalerons seulement ceux
qui nous semblent répondre le mieux au but que Ton se pro-
pose d'atteindre.
MoTJLTN DB Leblanc ou moulin a noix. — On se sert géné-
ralement dans les ménages du moulin Leblanc, dit moulin ô
noix, lequel a pour organes principaux deux espèces de noix
en fonte ou deux cylindres cannelés à denture à rochet dont
les denfs s'entre-croisent en tournant.
Tout le monde connaît cet appareil, dont le volant est formé
souvent par deux bâtons en croix, garnis de fonte ou de plomb
à leurs extrémités; les noix sont recouvertes d'une trémie et le
système repose sur un bâti qui le rend facilement portatif.
Un homme seul peut manœuvrer un moulin pourvu d'un
engrenage, et broyer cinq à six hectolitres de pommes à
l'heure.
Dans les fermes où il existe une machine à battre, le mou-
lin de Leblanc reçoit des noix de grande dimension, qui per-
mettent d'écraser dix à douze hectolitres de pommes à l'heure,
quelquefois plus ; il sufBt pour cela de jeter une courroie sur
le manège du moulin pour lui transmettre le mouvement de la
batteuse.
' La simplicité de cet instrument, son fonctionnement assez
rapide, les réparations insignifiantes qu'il exige et son modi-
que prix de revient, qui peut être abaissé encore en construi-
sant les cylindres avec du bois dur. en font, à notre avis, un
des appareils les plus recommandables poiur l'écrasement éco-
nomique de petites quantités de fruits.
Dans les exploitations où l'on prépare de grandes quantités
de cidre, on donne la préférence à deux instruments qui four-
nissent rapidement beaucoup de pulpe, ce sont: Yficraseur
Salmon et le Concasseur Berjot, ils permettent, en outre, par
leur bon fonctionnement, de tirer d'emblée de 70 à 75 p. •/«
de jus du poids des pommes, si toutefois on dispose d'une
presse convenable.
Egkaseub Sâlmon. — L'Ecraseur Salmon consiste essentiel-
lement en deux hérissons ou cylindres, dans lesquels sont en-
foncés symétriquement des clous en fer, de forme conique ;
ces hérissons fonctionnent avec une vitesse inégale. Lès pom-
mes ayant été déchirées par cette manœuvre, la pulpe passe
entre deux autres cylindres cannelés, en granit, placés au-des-
sous des deux hérissons et dont l'écarlement peut se régler à
volonté. Ces cylindres sont mis en mouvement au moyen d'un
axe principal muni d'une roue à engrenage et de deux volants
à manivelle ; par des combinaisons de roues dentées^ le mou-
vement se communique aux quatre cylindres.
L'instrument mis en marche au moyen d'i^n manège et d'un
— iî —
cheval, peut facilement triturer trente hectolitres de pommes
à l'heure (1).
GoNGAssEUE Berjot. — Le Ck)ncasseur Beijot est encore un
appareil aussi simple qu'ingénieux : deux cylindres en granit
traversés par un axe horizontal et fixés sur un tort bâti en
charpente, un volant, une manivelle, une roue d'engrenage,
un pignon et une trémie, composent l'instrument que M. Berjot
appelle avec raison Concasse ar universel.
En efiet, si à l'aide d'un manège mu par un cheval, ce mou-
lin peut écraser près de quatre-vingts hectolitres de pommes
à l'heure, il a de plus l'avantage, s'il est mis en mouvement à
bras d'homme, de servir toute l'année dans la ferme à broyer
des racines, des tubercules, des tourteaux, etc., auxquels il
est facile de donner le degré de ténuité que Ton désire, en
faisant varier l'écartement des cylindres. Une courroie peut
également le relier à une machine à battre (2).
TocR A AUGE. — Le moulin de Leblanc, l'écraseur Salmon
et le concasseur Berjot donnent lieu à des combinaisons qui
varient à l'infini, et procurent des appareils d'un prix peu
élevé, qui permettent de délais<«er complètement les instru-
ments broyeurs proprement dits, qui, comme l'ancien tour à
auge, par exemple, convertissent la pulpe en une espèce de
pommade ; quelques personnes s'imaginent obtenir beaucoup
plus de produit par cette méthode, qui ne fournit, en réalité,
qu'un jus bourbeux, assez dificile à exprimer, fermentant tou-
jours mal et laissant un dépôt considérable de lie.-
DOIT-ON ÉCRASER OU NE PAS ÉCRASER LES PEPINS ? — LoS RVis
sont partagés à cet égard.
Tous les auteurs qui ont écrit sur la fabrication du cidre, et
notamment MM. Girardin et Morière, recommandent d'éviter
le broyage des pépins, qui communiquent au moût un principe
amer et une huile essentielle d'un goût peu agréable. Dans le
pays d'Auge on est généralement de cet avis.
Cependant, les partisans de l'écrasement des pépins soutien-
nent que le cidre se conserve mieux, qu'il est plus alcoolique,
moins sujet à durcir et que son goût est meilleur.
Il était difficile d'émettre une opinion certaine sur une ques-
tion aussi importante, sans étudier sérieusement la composi-
tion des semences de pommes, c'est ce qu'à fait M. F. Berjot
jeune, de Gaen. en opérant l'analyse chimique du pépin des
pommes, et en isolant les deux huiles qu'il renferme (3).
(1) On trouve ce moulin chez M. Salmon, mécanicien, à Caen.
[i) Chez M. Garât, constructeur, à Caen.
(3J En 1863, lors de la célébration du centième anniversaire de sa fon-
dation, la Société d'apiculture de Caen a décerné à ce chimrste distingué
un prix pour ce travail, ainsi que pour Finvention de son concasseur, qui
réduit les pommes en pulpe sans toucher au pepîn.
— i3 —
M. Beijot a démontré le premier que l'une de ces huiles est
volatile et essentielle, identique à celle des amandes amères ou
de noyau, tandis que l'autre est fixe, sans saveur et sans mau-
vais goût, et ne saurait nuire à la qualité du cidre plus que
l'huile d'olive qu'on verse dans chaque tonneau, au moment
où on le met en perce pour empêcher l'air, par son contact,
d'aigrir le cidre pendant le temps qu'il reste en vidange.
Il est résulté de ses expériences que, pour tout cidre de
qualité supérieure, il vaut mieux ne pas écraser les semences
parce que l'odeur diffusible de l'huile essentielle masquerait
indubitablement le goût fin de certains crus renommés.
11 y aura avantage, au contraire, pour des cidres de seconde
qualité, à écraser les pépins, parce que l'essence donnera le
bouquet qui leur manque et pourra, dans beaucoup de cas,
dissimuler le goût du terroir.
11 est indispensable de broyer les semences de pommes pour
la fabrication du cidre destiné à être converti en eau-de-vie.
L'essence du pépin, en passant à la distillation, communique
à la jeune eau-de-vie le goût de noyau qui la caractérise ; avec
le temps, cette essence se décompose insensiblement en acide
benzoîque, ce qui donne à la vieille eau-de-vie de cidre ce par-
fum balsamique estimé et recherché des amateurs.
Beaucoup de cultivateurs afSrment que le broyage des pé-
pins augmente considérablement la quantité d'alcool dans les
cidres, c'est une erreur, et il est facile de le prouver.
M. Berjot s'est assuré que la quantité de semences de pom-
mes est de 15 kilog. pour le marc d'un tonneau de cidre de
4600 litres, qu'il faut en retrancher S^'îSO»' pour les envelop-
pes, ce qi.ii porte à 6''750s' le poids des pépins décortiqués. En
admettant que dans ces pépins la quantité de sucre et de gom-
me soit de 9 p. 7o ^u maximum, on aura 707s^i/2 sucre et
gomme, qui par une bonne fermentation rendraient au plus
i/A de litre d'alcool.
Cependant, il est bien reconnu que certains petits cidres
sont très-capiteux et enivrent plus vite que le cidre pur. Cette
propriété doit être attribuée à l'essence de noyau qui agit d'une
manière énergique sur le cerveau, et cette essence peut exister
en très-grande quantité dans le petit cidre que l'on fait sou-
vent en brassant une seconde fois le résidu de deux et même
de trois tonneaux de gros cidre, ce qui, dans ce cas, pourrait
porter la quantité d'essence de noyau à 45 gr. pour un ton-
neau de boisson.
Voilà ce qui permet d'expliquer pourquoi, par la distillation
de ces petits cidres, on obtient d'excellente eau-de-vie, et cela
est parfaitement compris par les cultivateurs du pays d'Auge,
qui tirent ainsi un très-grand parti des remiages de leurs gros
cidres.
— li —
Tient de ne point ce bâter d'en extraire le ju» ; U est m^me
nécessaire, si l'on veut avoir une boisson parûite, de laisser
macérer ou ouver la pulpe au contact de l'air pendant douze à
quinze heures et de la pelleter de temps à autre ; en voici la
raison : le suc des pommes comme tous les sucs végétaux char-
gés de mucilage sucré, ne contient pas de ferment tout ùli^
mais une matière albuminolde susceptible de le devenir ou de
l'engendrer après avoir subi l'action de l'oxygène de l'air.
IjC cuvage est donc très-utile, sinon indispensable, à moins
de vouloir obtenir des cidres pâles ; U a pour effet d'établir un
commencement de fermentation qui détermine le gonflement
et la rupture des cloisons du fruit que le moulin a épargnées,
il augmente la proportion du sucre dans les jus par son action
sur la cellulose mucilagineuse, il développe dans la pulpe une
matière colorante rouge-bnin, soluble dans le moût, et facilite
eelui-ci à s'imprégner du parfum de la pomme.
Aux Etats-Unis, on regarde la pratique du cuvage comme
tellement avantageuse, qu'an la prolonge au moins quarante-
huit heures et souvent plus. M. Willi^um Kenrick, le savant
auteur du Neto-American Orehardisiy relate à ce sujet que le
cidre de M. Jonathan Rice, qui obtint le premier prix et fut
tant admiré à Goncord (Massachussets), provenait de pommes
dont la pulpe était restée broyée pendant huit jours, avant
d'être portée au pressoir.
U nous a paru intéressant, toutefois, de vérifier sous notre
climat le procédé suivi avec tant de succès par M. Rice ; a cet
effet, nous nous sommes procuré plusieurs variétés de pommes
de pressoir d'origine américaine qui, on le sait, sont égale*
ment utilisées pour la table ; la durée prolongée du cuvage, à
une température inférieure à 8 degrés du thermomètre centi-
grade, a eu pour résultat constant de désacidi&er la pulpe,
une partie de l'acide malique s'étant combinée à la chaux libre
contenue dans les fruits ; mais, chaque fois qu'on a opéré à
ine température de 10 à 12 degrés centigrades, une légère
fermentation s'est déclarée et a fourni de l'alcool qui, dès le
sixième jour, était converti en acide acétique ; le huitième
jour, la pulpe exhalait une odeur si franchement vinaigrée,
qu'il devenait impossible d'en tirer aucun parti.
Nous ferons remarquer, en passant, que le cuvage, pratiqué
pendant quarante-huit heures, est très-fevorable, non-seule-
ment aux fruits américains, mais encore à ceux de l'Angleterre
et de l'Allemagne, comme à tous les fruits de table, du reste,
qui perdent de cette façon un tieri de principe acide et gagnent
un vingtième de principe sucré, mais cette pratique ne saurait
convenir aux fruits généralement usités en France, qu'elle
exposerait à donner des jus difficile» à exprimer, puis à
éclaircir.
-46 —
Pb£S3uiugs. — Le mode d'épuisement de la pulpe étaot
subordonné à la nature du produit qu'on a l'intention de prér
parer, soit cidre pur, soit boisson, nous exposerons chaque
procédé de fabrication en particulier.
Cidre pur des grandes exploitations ou cidreries indus-
trielles. — On nous demandera peut-être de définir ce que
nous entendons par fabrication industrielle ; c'est, selon nous,
la préparation raisonnée, méthodique du cidre pur, accomplie
sur une grande échelle, dans les conditions les plus favorables
à la qualité et à la quantité de ce produit, c'est-à-dire en 89
servant de fruits bien récoltés, mûrs à point, écrasés et pres-
surés à l'aide d'instruments qui fonctionnent avec célérité et
économisent la main-d'œuvre tout en augmentant la somme
du rendement, c'est enfin la fermentation des jus surveillés et
le soutirage opéré en temps opportun. Et qui donc peut réunir
ces conditions heureuses avec plus de facilités et de profit que
le cultivateur, l'exploitant de la terre ? Personne assurément ;
car plusieurs ressources lui viennent en aide pour tirer entiè-
rement parti de ses fruits ; ne leur enlève-t-il pas d'abord 70
à 75 centièmes de jus qu'il convertit en cidre pur? Puis il uti*
lise une partie de la pulpe sous forme de boisson, pour le per-
sonnel de la ferme ; une autre portion est donnée en nature
aux bestiaux et, s'il y en a de reste, on en fait du petit cidre
qu'on distille et qui fournit de bonne eau-de-vie; enfin, le
résidu ultime, le marc épuisé de tout ce qu'il contenait de
principes utiles est mêlé au fumier dont il accroît le poids et
la qualité par ses éléments salins.
Toutes conditions égales dans les moyens de travail, le cul-
tivateur nous paraît donc plus favorisé que le brasseur installé
dans les grands centres dépopulation.
Mais, si le cultivateur ne dispose que d'un matériel suranné
ou insuffisant, doublé d'un personnel routinier et entêté ; s'il
croit, par exemple, que le tour à auge est préférable à Técra-
seur Salmon ou au concasseur Berjot pour obtenir de bonne
pulpe; que le pressoir à mouton, donnant à peu près 35 7o
de jus du poids des fruits, vaut mieux que le pressoir à vis en
fer dont on obtient 60 7o , et la presse hydraulique qui en
fournit 70 % î s'il pense que les pommes pourries parfument
agréablement le cidre, que le soutirage est une pratique de
luxe et qu'un peu de purin ou jus concentré de fumier active
la fermentation ; oh I alors, il n'est pas douteux que le bras-
seur industriel, tout grevé de frais généraux importants, lais-
sera son concurrent de bien loin en arrière, parce que le but à
atteindre étant commun, il arrivera que la boisson préparée
par le brasseur sera excellente, salubre, du goût du plus grand
nombre et, par cuite, susceptible d'être vendue un prix plus
élevé, il en aura aussi recueilli davantage, tandis que l'autre
— 46 —
obtiendra moins de produit d'abord et an cidre de mauvais
goût, d'un placement difficile en dehors d'un rayon restreint
du lieu de production, même en consentant à un sacrifice sur
le prix.
Au reste, afin que chacun puisse apprécier en connaissance
de cause ce qui doit être le plus profitable à ses intérêts dans
cette question, nous indiquerons avec quelques détails les pré-
ceptes applicables à la fabrication des cidres purs destinés
soit à la consommation des grandes villes, soit à celle des
gens de mer.
Nous rappellerons qu'avant toute opération, les concasseurs
et les pressoirs seront nettoyés, lavés et abreuvés à l'eau
chaude, dans toutes les parties qui doivent être en contact avec
la pulpe et avec le jus qui s'en écoule.
Les soins de propreté dans la fabrication du cidre ont une
importance considérable, et quiconque les néglige, s'expose à
diminuer singulièrement la valeur de ses produits.
Cela dit, les fruits de chaque saison seront employés mûrs à
point ; si les plantations obligent à utiliser des pommes aigres
ou sûres, que la proportion ne dépasse point un douzième de
la masse totale.
EcRiser les^fruits avec le concasseur Berjot ou le moulin
Salmon, qui fournissent de suite une bonne pulpe ; le moulin
de Leblanc ne parvenant à la même finesse sans un rémiage
immédiat doit être écarté, et ne pas oublier que le tour à auge
donne une pulpe boueuse qui fermente mal et produit du
cidre trouble.
Laisser cuver la pulpe douze heures, la pelleter de temps en
temps, si cela se peut, se garder d'y ajouter de l'eau, attendu
que la densité de l'assortiment de la plupart des pommes est
en moyenne de 1065, poids déjà trop faible.
Placer la pulpe dans des sacs en forte toile ou en crin, garnis à
5 centimètres d'épaisseur environ, qu'on sépare entre eux par
une claie d'osier et qu'on soumet ainsi à l'action d'une presse
hydraulique.
C'est l'appareil le plus puissant et celui qui doit être préféré,
car il permet d'obtenir d'emblée de 72 à 80 Yo» ^t^ poids, de
jus des fruits précoces et 70 à 75 % des fruits tardifs.
Les presses à vis en fer les mieux combinées donnent de 60
à 70 7o, et le pressoir à mouton de 32 à 35 7o-
Ces chiffres démontrent clairement, selon nous, l'impor-
tance capitale de l'écraseur et de la presse dans la fabrication
du cidre pur où il s'agit d'épuiser rapidement la pulpe de la
plus grande quantité possible de son jus.
Introduire le moût dans des tonneaux très-propres, sans
odeur et placés dans un endroit clos, cave ou cellier, à une
température uniforme de 10 à 15 degrés centigrades; il y
accomplira sa fermentation tumultueuse.
— 17 —
Plusieurs cultivateurs paraissent s'être bien trouvés d'opérer
la première fermentation des moûts dans des citernes de 250
à 300 hectolitres ; nous ne contesterons pas leur allégation à
cet égard, mais nous ferons remarquer que ces sortes de vais-
seaux sont très-défavorables à la conservation des cidres, vu la
difficulté éprouvée pour les rlore hermétiquement. Nous avons
été témoin de la perte entière de grandes quantités de cidre
logé en citerne dans des années d'abondance.
L'effervescence une fois ralentie, soutirer le cidre au siphon,
le recevoir dans des fûts très-propres et purgés d'air par la
combustion d'un peu d'alcool ; c'est le moment opportun de
donner un collage en mélangeant au cidre, par tonneau de
1,600 litres, 1 kilogramme de cachou dissout à froid dans une
douzaine de litres du liquide, laisser la bonde libre jusqu'à ce
que le cidre ne pèse plus que 1022 ou 'J"" Baume ; garnir alors
les pièces de façon, toutefois, à ménager un vide de 3 centi-
mètres et les bondonner fortement (1).
Les cidres préparés ainsi seront bons, d'une rare droiture
de goût, parfumés, se conservant bien en fûts et supportant
facilement le transport par mei*.
Mais, s'il est indubitable que ces cidres, mis en bouteilles,
traverseraient l'Océan et parviendraient sans altération dans
les régions les plus lointaines, il faut reconnaître que, logés
en fûts, ils ne jouiraient pas du même privilège.
Seuls, les jus de fruits d'une densité de 1090 à 1100, 13 à
13*^ Baume, avec o t (i millièmes de tannin, fourniraient des
cidres capables de supporter en fûts de longues traversées.
Des diverses méthodes usitées potjk la fermentation du
GiD&E PUR. — Tout le monde sait que la fermentation est l'acte
par lequel le principe sucré des fruits se transforme en alcool
qui reste dissous dans le liquide et en acide carbonique qui
s'en échappe en partie sous forme de gaz, et que les moûts ont
(1) Le cachoa est rextrait du suc des fruits du Mimosa catechu, il con-
tient un peu plus de la moitié de son poids d'une sorte de tannin oui jouit
d'une action très-énergique sur les substances albumineuses et lerrugi-
neuses.
Il nous parait être le meilleur succédané du tannin naturel de la pomme.
11 faut, autant que possible, rajouter au cidre lors du soutirage qui suit la
fermentation tumultueuse, parce que c'est pendant la fermentation calme
ou secondaire que s'opère la comoinaison intime du tannin avec les diffé-
rentes matières sur lesquelles il doit réagir. — Les cidres cachoués sont
limpides et ne noircissent pas à l'air. — Cette pratique, que nous consi-
dérons indispensable au bon conditionnement des cidres purs n*aura plus
raison d'être, bien entendu, le jour où les variétés à fruits complets dé-
passeront en nombre celles qui ne peuvent fournir aujourd'hui de cidres
accomplis.— A. Hauchecorne, Le Cidre, mémoire couronné par le Comice
agricole de Dinan, 1872.
— i8 —
besoin, pour accomplir ce travail fietTorablement, de se trouver
à une température de 43 à 15 degrés centigr. dans an local
clos, cave ou cellier, qui les garantisse contre les variations
brusques de l'atmosphère.
Procédé ordinaire. — Mais, le plus souvent, le brasseur ne
se soucie guère d'obéir à ces prescriptions et quand les jus
sont envaisselés, il les laisse bouillir pendant trois à quatre
mois, ferme le tonneau ensuite et donne un soutirage au li-
quide lorsqu'il le livre au consommateur.
C'est la manipulation la plus généralement suivie dans les
pays à cidre, et les brasseurs qui soutirent le moût immédiate-
ment après la fermentation tumultueuse sont aujourd'hui très-
peu nombreux encore.
Méthode usitée a Jersey. — On a beaucoup vanté en
France le procédé de fabrication du cidre usité en Angleterre
et notamment à Jersey.
Il consiste, une fois le jus obtenu, à le &ire arriver dans de
larges cuves placées dans des celliers dont la température est
uniformément de 12* à 15*^ centigr. Une assez grande surfeice
de jus étant en contact avec l'air dans les cuves, la fermenta-
tion ne tarde pas à se développer ; les matières lourdes se pré-
cipitent ; les matières légères viennent s'accumuler à la surface
du liquide, x)ù elles forment une espèce de chapeau.
Au bout de quatre à cinq jours, une semaine au plus, cette
fermentation tumultueuse est achevée ; on enlève le chapeau
et on fait passer la liqueur dans des futailles bien nettoyées et
soufrées où une fermentation lente se continue. On lai^ tou-
jours du vide dans les futailles, et lorsque la dégagement du
gaz acide carbonique est tel qu'une bougie allumée, introduite
par l'ouverture de la bonde, dans ce vide, s'éteint, on se hâte
de faire passer la liqueur dans une seconde futaille, qui a été
soufrée comme la première. S'il se produit encore assez d'acide
carbonique pour éteindre la bougie, on procède À un second
transvasement, et presque toujours la fermentation est alors
achevée (I).
Nous tenons d'un cultivateur Jersiais qu'il est d'usage d'a-
jouter au cidre, chaque fois qu'on le soutire, un litre d'alcool
ou esprit neutre de première qualité, par baril de 300 litres.
Les éloges pompeux dont on avait accablé ce procédé, joints
à l'absence complète d'explications sur les causes de son effica-
cité, nous engagèrent à l'étudier en 1868. Il était aisé de s'a-
percevoir au traitement sulfureux énergique auquel on soumet-
tait les jus, qu'on avait en vue tout particulièrement de les
^1) Girardin et Morière, Excursion agricoUà Jersey, en 185?.
— 19 —
débarrasser de la matière fermentescible, comme on tentait
d'augmenter a^ec l'alcool, les conditions favorables à la con-
servation du cidre ; mais assurément cette double manœuvre
devait être motivée par un défiaiut provenant delà constitution
des fruits.
Nous demandâmes à Jersey Its pommes les plus renommées;
on nous envoya Noir-Binet et liomril, puis notre collabora-
teur, M. L. de Bouteville, nous fournit, à même sa collection,
Dowvton-pipptn, Orange-pippin et Golden-pippin ; on fit l'ana-
lyse de ces cinq variétés qui sont en réputation chez nos
voisins, et nous découvrîmes qa'aucune d'elles ne contenait
de tannin en quantité appréciable, ce qui venait à l'appui de
l'opinion de M. James Gautier, disant que : un seul verre dô
cidre de Jersey lait autant d^ effet sur le cerveau que quatre
verres de cidre de Normandie.
En outre, la pomme de Romril « qui est indubitablement la
meilleure pour la fabrication du cidre, » au rapport de cet
agronome distingué, n'a qu'une faible densité, 1055 à i060,
7^,5 à S"" Baume ; aussi s'explique-t-on l'alcoolisage léger que
subissent les cidres de Jersey.
Il est à remarquer, toutefois, que les cultivateurs anglais,
guidés à cet égard par le seul sens des choses pratiques, —
puisque l'examen des fruits se borne chez eux à constater la
densité, — avaient trouvé instinctivement le moyen de rem-
placer, en partie du moins, l'action d'un principe utile, qui à
leur insu, manquait à leurs fruits.
Ici encore, l'expérience avait devancé la science ; mais cette
méthode, qui a pour but de précipiter la matière albuminolde
des jus et de la rendre impuissante a décomposer le principe
sucré, oti^e une grande analogie avec un procédé connu depuis
longtemps en France, où il est mis en pratique d'une façon
plus heureuse, à notre avis, en ce sens que, pour atteindre au
même résultat, on n'expose pas le cidre à contracter une saveur
sulfureuse qui persiste pendant plusieurs mois, en suivant la
méthode jersiaise.
C'est le traitement du cidre par les parottes de hêtre, qui
n'est lui-même que la reproduction du système des planchettes
de noisetier employé de temps immémorial dans la Bavière
pour clarifier la bière et la rendre limpide sans la priver de tout
son principe sucré, ce qui lui assure une longue conservation.
Procédé Mimard. — Il existe un autre mode de fabrication
du cidre pur, tout différent des précédents, et dû à M. Mimard,
de Villeneuve-sur- Yonne.
D'après cette méthode, on procède à la fermentation des
cidres comme pour celle des vins ; seulement, les cuves sont
munies d'un appareil spécial qui met le jus à l'abri de la fer-
— fo-
mentation acétique. En cinq on six jours, le IraTail est acheTé
et le liquide prêt à soutirer.
Notre procédé. — Dès que les pommes sont exprimées, fl
convient d'introduire le moût dans de grands tonneaux en
chêne, de préférence aux citernes en maçonnerie où la fermen-
tation s'établit toujours avec difficulté.
Les tonneaux doivent être bien nettoyés, sans odeur, renr-
plis à 10 centimètres du bord et rangés dans une cave ou un
cellier dont la température ne soit pas inférieure à 12* centi-
grades.
Bientôt la fermentation se déclare avec une cei^taine énergie,
qu'elle conserve pendant plusieurs semaines ; si, par suite de
la température trop basse du local, le moût reste calme, il
finut le fouetter deux fois par jour durant cinq minutes à l'aide
d'un balai d'osier introduit par le trou de la bonde ; et dans le
oas où ce moyen devient insuffisant, on hÀte le départ de la
fermentation en élevant la température du local à 25* centi-
grades, par un poêle muni de tuyaux.
L'addition d'une petite quantité de poiré donne parfois
aussi un bon résultat.
Quand l'effervescence se ralentit, le dégagement de l'acide
carbonique est encore assez abondant pour maintenir flottant
l'amas d'écume ou chapeau qui surnage le liquide; à cette épo-
que le cidre se trouve , suivant l'expression consacrée, entre
deux lies ; en supposant la densité primitive du jus de 4067,
9* Baume, elle est réduite alors à iOdS ou 1043, 5* à 6*
Beaumé.
C'est le moment le plus propice pour opérer le soutirage; on
l'exécute de préférence au siphon, les tonneaux de réception
doivent être parfaitement nettoyés et purgés d'air en y faisant
brûler, au lieu d'une mèche soufre, une petite quantité d'al-
cool ; le cidre sera cachoué, c'est-à-dire qu'on y versera une
dissolution à froid de 1 kilogr. de cachou par tonneau de 1600
litres, lequel sera rempli complètement et couvert de sa bonde.
Le moût continue de fermenter mais avec calme, et de la
réaction des acides sur l'huile essentielle des fruits nait l'éther
qui constitue le bouquet des cidres.
On laisse la bonde libre jusqu'à ce que le liquide ne pèse
plus que 1022 ou 3* Baume ; on garnit alors les tonneaux,
mais de façon cependant à laisser un vide de 3 à 4 centimètres,
et on les bondonne définitivement.
Le second soutirage a lieu par le fait de la livraison du
cidre à la clientèle»
Les lies sont réunies dans un tonneau d'où l'on tire le liquide!
éclairci après qninze à vingt jpurs de repos.
AvAMTA€UsaDj& MOTRE nlogAdé. — Il ost inutîto, ce notts
semble, d'indieter sur l'efficacité de ]m méthode que noua i«-
— «i —
>coin]naiidons aux brasseurs, en alteodanl la vulgaiisation des
firuits complets. Elle repose uniquement sur l'emploi d'une
matière astringente, de nature végétale, jouissant, en principe,
des mêmes propriétés qu on reconnaît à l'acide sulfureux et
aux planchettes de noisetier, propriétés auxquelles s'en ajoute
une bien autrement précieuse, celle d'augmenter les condi-
tions de salubrité et de conservation des cidres*
Lbs MOUTS suGKÉs. — Dans quelques cidreries, on accroît la
richesse du moût dans les années où il est pauvre, par l'addi-
tion d'une certaine quantité de cidre doux rapproché en con-
sistance de sirop.
Ce moyen est excellent, et représente comme effet, l'action
du sucre naturel.
A défaut de sirop de cidre, on se servira avec avantage de
oassonnage de canne, dans la proportion do i'^600 environ par
hectolitre de moût, pour rehausser le titre alcoolique de
i p. Vo.
Plusieurs auteurs ont conseillé, en vue de remplir le même
but, les sirops de glucose et les cassonnades de betteraves, à
cause de leur prix relativement moins élevé. La saveur parti-
culière et peu agréable laissée dans les cidres par ces prépara-
tions, nous empêchent de les recommander aux brasseurs. ^
MÉLAJÏ6E DES CIDRES PROVENANT DES FRUTTS DE CHAQUE SAISON.
— Nous supposerons un instant que nous venons d'opérer les
fruits de la première saison. On renouvellera le procédé pour
ceux de la deuxième et de la troisième, et lorsqu'il s'agira de
soutirer le cidre de cette dernière, on se mettra en mesure de
réunir toute la récolte par la répartition dans chaque vaisseau
des cidres de première, de deuxième et de troisième saison,
moyen excellent d'obtenir des cidres à goîit de fruit très-déve-
loppé et d'une plus grande valeur commerciale.
Un propriétaire d'Yvetot, M. Amable Dubuc, a, pendant une
quarantaine d'années, mis en pratique ces mélanges avec un
plein succès.
Cidre de ménage. — Le bon cidre, c'est-à-dire celui qui se
présente limpide, clair, d'une belle couleur ambrée, d'un goût
piquant et agréable, sans mauvaise odeur et n'ayant qu'une
ûdble acidité, est une boisson désaltérante, tonique, nutritive
et des plus salubres.
Malheureusement, dans beaucoup de ménages, le cidre est
loin d'offrir les qualités qui lui sont propres, ce n'est que trop
souvent un liquide à peine potable, dont le goût rappelle celui
du vinaigre étendu dans l'eau et que, seuls, les estomacs firan-
chement rustiques peuvent supporter sans être incommodés.
Pourquoi donc cette infériorité notoire de la plupart des
cidres, alors que la préparation de cette boisson est si simple
et sa conservation si facile ? Que hni^ en effet, pour obtenir
— 2« —
du cidre que boiront avec plaiair ceux mêmes qui n'ont pas
l'habitude d'en faire usage ? Des fruits mûrs, de Teau propre,
une barrique sans odeur et plus tard un soutirage du liquide,
voilà tout. Et pour ce peu de temps et de soins, on recueillera
une liqueur douée, sous le rapport hygiénique, de propriétés
très-bienfaisantes, car elle sera composée d'éléments réducti-
bles par l'acte de la digestion en produits assimilables ou nu-
tritifs et en produits combustibles que la respiration consomme.
De toutes les boissons fermentées, le cidre de ménage est la
plus désaltérante et celle qui convient le mieux à l'habitant des
villes, qui, par sa vie affairée ou très-sédentaire, est souvent
prédisposé au fonctionnement irrégulier de l'appareil digestif.
Le cidre ne constipe point, comme le fait généralement l'eau
vineuse, il ne fatigue point les intestins comme la bière.
Ses heureuses propriétés ne sont-elles pas affirmées chaque
année par les travailleurs rustiques ; au temps pénible de la
moisson, quand la chaleur et la fatigue ont énervé l'appétit,
quand toute nourriture répugne, que prennent-ils pour rani-
mer leurs forces abattues ? Un verre de cidre et un peu de
pain I...
Ne sait-on pas d'ailleurs aujourd'hui que, grâce aux voies
ferrées, on le transporte même dans les pays vignobles, où les
moissonneurs bi-ûlés par les rayons du soleil le préfèrent au
vin.
Le cidre est donc une excellente boisson, mais à la condition
d'avoir été bien préparé et bien conservé.
Pour préparer de bon cidre de ménage, il faut employer SSO
hectolitres de pommes de deuxième ou de troisième saison
assorties à 1075 de densité, iO*^ Baume, ou 22 hectolitres de
fruits de première saison, en vue de recueillir \% hectolitres
de liquide (4 muids ou 100 seaux).
On opère de la manière suivante :
Les fruits sont écrasés à l'aide du moulin de Leblanc ou
moulin à noix, on laisse cuver la pul[)e de douze à quinze
heures, en la'pelletant de temps a autre, puis on l'asseoit sur
le parquet d'un pressoir muni d'une vis en fer et on l'y dis-
pose soit dans une cage en bois pourvue d'une forte toile, soit
en une motte formée de plusieurs couches de 10 centimètres
environ de hauteur que séparent entre elles des tissus de crin
ou plus ordinairement des lits très-minces de paille propre et
sans odeur ; on laisse égoutter cette motte et on la soumet à
une pression graduée au fur et à mesure qu'elle se raffermit,
en ayant soin de recevoir le ju:^ sur un tamis ou dans un pa-
nier dont le fond est garni de paille, pour arrêter au passage
les gros débris de pulpe qui viendraient ensuite augmenter la
masse de la lie ; cette précaution est inutile h prendre lors-
qu'on s'est servi d'une toile.
— 23 —
On doit retirer de jus pur environ A hectolitres (32 seaux),
qu'on répartit par portions égales dans les pièces.
On démonte le marc, la paille est mise en réserve pour To-
! aération suivante et Ton verse sur lui 4 hectolitres i/2 d'eau
36 seaux), on laisse macérer douze à quinze heures, en ayant
soin de pelleter la cuvée de temps à autre ; après ce laps de
temps, on remet le marc sur le pressoir pour en tirer une nou-
velle quantité de jus, on fait encore une macération avec i
hectolitres d'eau et on exprime une dernière fois. •
On trouve toujours, en plus des 12 hectolitres, quelques
seaux de liquide qui servent à garnir les pièces après le sou-
tirage.
On entonne le moût au fur et à mesure que lé pressurage
s'effectue, sans oublier de laisser un vide de 3 centimètres dans
chaque fût. On couvre le trou de la bonde avec une planchette
ou une ardoise chargée d'une brique ou d'un caillou. Au bout
de peu de temps, si la température de la cave ou du cellier
n'est pas inférieure à 8^ centigrades, la fermentation tumul-
tueuse s'établit ; il monte d'abord une écume brunâtre, à
laquelle succède une mousse blanche moins abondante; ce tra-
vail dure de quatre à six semaines, pendant lesquelles les par-
ties insolubles du ferment viennent s'amonceler à la surface
du liquide et former chapeau, tandis que les plus lourdes se
précipitent au fond des barriques ; à cette époque, la boisson
est entre deux lies, de 1040 en moyenne que pesaient les jus,
ils sont tombés à 1025, on doit soutirer alors et répartir entre
tous les fûts une dissolution de 600 grammes de cachou faite
à froid, dans quelques litres de cidre et recevoir dans des fûts
très-propres et purgés d'air par la combustion d'un peu d'al-
cool, la bonde est laissée libre jusqu'à ce que les jus pèsent
1015 ; on fait à ce moment le plein des barriques à 2 centime-
tees près et on les bondonne hermétiquement.
Si l'on négligeait d'exécuter ces dernières conditions en
temps opportun, la boisson prendrait une saveur sensiblement
vinaigrée et il se formerait à la surface une couche graisseuse
de matière albumino'ide, qui activerait plus encore la conver-
tion de l'alcool en acide acétique.
Les lies sont réunies dans un petit fût, d'où l'on tire le
liquide éclairci après une quinzaine de jours de repos.
C'est une bonne pratique d'opérer la fermentation tumul-
tueuse des moûts dans deux pièces contenant chacune 6 hec-
tolitres et d'entonner le cidre soutiré dans quatre fûts de 3
hectolitres.
Il n'est pas nécessaire de soutirer au siphon d'aussi petites
quantités de cidre, on peut se servir de la canelle ordinaire
sans aucun inconvénient.
Deux mois anrès le soutirage, le cidre est prêt à boire.
— 24 —
Là qualité de l'bau ajoutée est-elle indifférente?— La
qualité de Teau est d'une grande importance dans la prépara-
tion du cidre.
On sait qu'une bo}iHf eau doit être froMe, sans odeur, Itm-
pide, sans saveur, ftissoudn le savon, bten cuire les légumes
secs et conserver sa transparenre lorsqu'on la fait bouillir.
De toutes les eanx potables, ies meilleures assurément sont
les eaux tombées de l'atmosphère et recueillies dans des citer-
ne^ ou dans des mares qu'on a soin d'entretenir propres au
moyen de curage fréquents. Après les eaux de pluies viennent
celles des fontaines jaillissantes, des sources, des rivières, et
enfin celles des fleuves.
On peut utiliser ces diil'ércntes eaux pour les besoins jour-
naliers de l'alimentation, sans que leur emploi suscite aucun
trouble dans l'économie animale ; il y a plus, c'est qu'on doit
même préférer pour la boisson celles qui contiennent une
petite quantité de sels calcaires et en particulier de bicarbonate
de chaux. Les expériences de M. Boussingault ont établi net-
tement que la chaux des eaux potables concourt avec celle qui
existe dans les aliments au développement du système osseux.
Mais il faut se garder d'attribuer de semblables propriétés aux
eaux dites séléniteuses et aux eaux dormantes.
Les premières, comme les taux de la plupart des pnitiy ren-
ferment une grande quantité de sulfate de chauCB qui les rend
très-difficiles à digérer ; les secondes, comme les eaux des
mares salies par la fiéqnentation des bestiaux, ou par les infil-
trations des fumiers y accusent une odeur plus ou moins fétide
et repoussante qui provient do la putréÀction des matières
végétales et animales qu'elles tiennent en dissolution.
Malgré cela, on a longtemps prétendu et Ton prétend en-
core dans quelques campagnes, que les eaux de mares sont
préférables, pour préparer les boissons, aux eiux de sources
claires et limpides.
C'est un préjugé fâcheux contre lequel tous les bonunes
sensés doivent s'élever avec énergie ; car, grâce aux savants et
remarquables travaux de MM. Chcvreul, Pelouze, Gelis, Morin
et Isidore Pierre, on sait aujourd'hui que les mares situées à
proximité des fumiers et dont les eaux sont un peu colorées,
contiennent en dissolution de i'aiide butyrique soit libre^ soit
à l'état de butyrate de chaux, et que cette substance malsaine
et de mauvais goût peut, par l'usage quotidien des boissons
qui en renferment, porter le germe des affections putrides au
sein de l'organisme des plus robustes constitutions.
Les eaux séneliteuses et les eouor de mares mal entretenues
sont donc tout-à-fait impropres à la fabrication du cidre, et
nuisent essentiellement à sa qualité comme à sa salubrité.
Cidres gracieux et cidres mousseux. — On sait que le cidre
— 25 —
pur obtenu des jus à 1075 ou 10* Baume est loin d'être utie
agréable boisson de table ; si donc on veut savourer le parfum
de la pomme, ce n'est point au ^os cidre qu'il faut le deman-
der, mais au pommé crêmant, dont la densité du jus était pri-
mitivement de 1052 à 1068, 7*" à S"" Baume.
On doit rechercher principalement pour cette fabrication,
les fruits les plus parfumés et les plus sucrés ; c'est surtout
parmi les variétés mûrissant fin octobre et première quinzaine
de novembre qu'on rencontre les fruits les plus propices à la
préparation des mousseux et des cidres gracieux, qui ne dififë-
rent l'un de l'autre que par leur mode de conservation, les
premiers étant mis en bouteilles, les seconds gardés en fûts.
Les meilleures proportions à employer pour obtenir 6 hee-
toUtres de pommé, par exemple, sont 12 hectolitres de fruits
parfaitement mûrs et sains qui, écrasés, mis à cuver douze à
quinze heures, sont pressurés de façon à tirer trois hectolitres
environ de jus pur (24 seaux) ; le marc démonté est arrosé de
26 seaux de bonne eau, il cuve de quinze à vingt heures et est
pelleté de temps à autre, on le pressure de nouveau, on re-
cueille facilement 6 hectolitres de moût à 7* Baume environ,
on le soutire d'abord entre deux lies et on le reçoit dans deux
fûts très-propres et purgés d'air où il est additionné de suite
d'une dissolution de 250 grammes de cachou par fût ; quand
ii pèse 1028 ou i* Baume, on s'assure s'il est parfaitement lim-
pide et, s'il laisse à désirer comme diaphanélté, il ne faut pas
hésiter à le soutirer, le coller avec un peu de colle do poisson
vraie, le laisser reposer une quinzaine de jour^, et si à ce mo-
ment le cidre est limpide, le temps clair et calme, on procède
à la mise en bouteilles.
Les bouteilles les plus convenables à la conservation de
pommé mousseux sont celles à col allongé comme les bouteil-
les à vin de Champagne, les cruchons à bière, les bouteilles
vides d*6aux naturelles de Vichy, de Vais, d'Orezza, etc., en
un mot toutes celles qui ne sont pas à épaulement à la nais-
sance du col, parce qu'elles ne peuvent résister à la pression
du gaz carbonique.
On doit n'employer que de très-bons bouchons qu'on a soin
de tremper dans de l'eau-de-vie pour faciliter leur passage
dans le col de la bouteille. On les consolide à l'aide de ficelle
ou de fil de fer, puis les bouteilles sont mises en place et tenues
constanmient couchées ou préférablement le goulot en bas.
r/est une meilleure pratique en ce sens que, s'il se &it un léger
dépôt de ferment par la réduction du sucre qui doit fournir
le gaz nécessaire, ce dépôt se fixe sur le bouchon et part avec
lui, lorsqu'on coupe le fil qui le retenait captif, en laissant le
pommé d'une limpidité par&ite.
PntrAiiÀTiov Di LÀ GOLiE. — On doit, pour des motifs que
— 26 —
nous exposerons plus loin, se seryir uniquement de colle de
poisson yraiSy celle qui provient de la vessie natatoire du grand
esturgeon et non celle qui est faite avec la membrane intesti-
nale du mouton ou du veau ; on l'emploie dans la proportion
de 6 granunes par fût de 3 hectolitres; cm la coupe en laniè-
res très-minces qu'on met dissoudre dans i litre d'eau bouil-
lante ; après refroidissement, on igoute un litre de pommé et
le tout est versé dans la pièce et m<^langé intimement par agi-
tation.
PsTrr CIDRE DE PRESSE. — Daus beaucoup de ménages on
prépare le petit cidre en employant 16 hectolitres (32 rasières)
de ponmies de deuxième ou de troisième saison, ou 18 hecto-
litres de fruits de première saison pour recueillir 12 hectoli-
tres de liquide (4 muits ou 100 seaux).
Pour cela, les pommes étant écrasées à l'aide du moulin à
noix, on laisse cuver la pulpe douze à quinze heures ; on en
fait deux lots qu'on monte tour à tour par lits sur le parquet
d'un pressoir à vis en fer : on serre de façon à retirer de cha-
que part, en premier, 12 seaux de jus.
Chaque marc démonté est repassé au moulin, mis en cave
et arrosé de 18 seaux d'eau ; il donne au pressurage 22 seaux;
une nouvelle macération avec 15 seaux d'eau (2 hectolitres)
fournit après pression vigoureuse le complément des 6 hecto-
litres.
On entonne dans les barriques au fur et à mesure que le
pressurage est effectué, sans oublier d'ajuster dans l'entonnoir
un tamis de crin sur lequel on verse les jus.
Après la fermentation tumultueuse et lorsque le cidre est
entre deux lies, on doit le soutirer et le recevoir dans des fûts
très-propres et purgés d'air dont la bonde est laissée libre jus-
qu'à ce que les jus pèsent 1014, c'est-à-dire accusant une sa-
veur sensiblement sucrée, on remplit alors les barriques en
ménageant un vide de 2 centimètres et on les bondonne défi-
nitivement.
Quand les pommes atteignent un prix très-élevé, beaucoup
de personnes se contentent d'employer 12 hectolitres de pom-
mes au lieu de 16 pour en tirer It hectolitres de boisson ;
seulement, elles font subir trois cuvages au marc, le troisième
servant d'eau pour la macération du deuxième.
Toutes les fois que cette opération est bien pratiquée comme
cela se passe dans les fermes où l'on ne monte qu'un marc par
vingt- quatre heures, on recueille encore des boissons alcooli-
sées à 3 Vo*
Boisson de ménage par la méthode de déplacement on
LiXTViATiON. — C'est le procédé le plus recommandable aux
petits ménages, non pas pour avoir du cidre pur, ce serait im-
possible, ni même du pommé, les fruits ne seraient pas épui-
— 27 —
ses, mais simplement une boisson des plus saines et des plus
économiques.
Avec 6 hectolitres de pommes d'une densité de iO^ Beaumé,
on prépare 6 hectolitres (50 seaux) de petit cidre titrant 4 */«
d'alcool absolu.
Pour opérer selon cette méthode, il suffit d'une ou deux
cuves ou de deux grands baquets munis chacun d'une chante-
pleure, à l'intérieur desquels on applique vis-à-vis cette der-
nière pour que le liquide puisse filtrer limpide et que la pulpe
ne s'y engage pas, quelques poignées de paille ou des brindil-
les à balai qu'on étale en forme d'éventail et qui reçoivent la
pulpe pasfée deux fois de suite au moulin.
On abandonne cette pulpe à elle-même pendant une dizaine
d'heures, puis on la tasse convenablement et l'on verse dessus
16 seaux d'eau (2 hectolitres).
Le lendemain matin on enlève la chantepleure pour livrer
passage à la première macération qu'on reçoit dans un baquet
et qui est reversée immédiatement sur le marc.
Le soir on tire le liquide et on le répartit par portions égales
dans des fûts; on arrose le marc de 16 seaux d'eau; douze
heures après, on soutire et on trempe avec le même liquide.
Le soir, on tire le jus pour l'entonner et on le remplace par
20 seaux d'eau qui sont soutirés deux fois à 12 heures d'inter-
valle avant d'être entonnés.
Certes, il est difEicile d'imaginer rien de plus simple ni de
plus commode ni d'aussi peu dispendieux que cette manipula-
tion, connue encore sous lès noms de cidre à l'alambic, par
trempage, par macération, et de cidre fait en dessous, parce
que dans certaines localités on perce, au fond des cuves, un
trou de 4 à 5 centimètres de diamètre et on le bouche en des-
sous avec un bouchon de liège. £n dedans de cette cuve et au-
dessus du trou, on dispose un petit panier en osier, de forme
conique, puis on l'environne comme d'un petit toit de paille
longue, et l'on opère de la façon que nous venons d'indiquer.
Dans les famiUes où le chef est retenu pendant le jour aux
travaux de l'usine ou de l'atelier et ne dispose que de courts
instants, ce procédé devient précieux ; il exige peu de temps
et de place, puisque tout se réduit à soutirer quelques seaux
de jus et à les remplacer par une égale quantité d'eau de douze
en douze heures.
Mais il ne borne pas là ses avantages, et, à l'économie de la
main-d'œuvre, il joint la qualité du produit obtenu.
La pulpe en effet, soumise à l'action d'un lavage méthofli'
quement répété, se trouve épuisée, couche par couche, de tou-
tes ses parties, solubles dans l'eau ; elle cède entièrement à ce
véhicule le sucre contenu dans les cellules du fruit, le muci-
lage, le tannin et la matière colorante brune qui s'est dévelop-
pée sous l'influence de l'oxygène de l'air ; mais elle retient le
-tissu oeilnlam et une partie de raUmmine ; aussi les ^ fm^
mentent sans tumulte ^ le sucre se transforme gradaellement
en alcool et en acide carbonique qui se dissolvent dans la
liquear et fixent à leur tour Thuile essentieUe ou parftun de la
pomme ; en moins de six semaines, la boisson est limpide» co-
lorée, piquante et savoureuse, et le résidu qu'elle lame est si
minime qu'on peut se dispenser du soutirage sans nuire à la
conservation du cidre. Quand on bondonne les barriques, la
boisson doit accuser encore une saveur sensiblement sucrée.
C'est surtout dans l'application de cette métiiode que ressor-
tent, d'une façon remarquable, les effets dus à la présence
d'une grande quantité de mucilage dans les fruits ; nous avons
analysé, maintes et maintes fois, des boissons par lixivisiion
feiites avec un cinquième de moins de pommes que d'autres
provenant de pulpe pressurée, et nous en retirions constam-
ment presque autant d'alcool absolu, puisqu'il y avait, pour
les premières, en moyenne 3,90 7o et seulement 4,10 Vo pour
les secondes, et personne n'ignore que c'est à l'alcool et non à
l'acidité que les boissons doivent leurs qualités hygiéniques.
Or, on peut se rappeler que les deux seuls principes des
pommes qui se convertissent en alcool par la fermentation
sont le sucre et la cellulose mucilagineuse ou mucilage. Cette
augmentation d'alcool, dans les boissons obtenues par la mé-
thode de déplacement vient donc corroborer encore ce que
nous avons écrit sur les propriétés du mucilage.
Au reste, il est facile de prouver le titre alcoolique de cette
boisson ; supposons même les jus à 9**,5 Baume au lieu de 40*
qu'ils sont cotés.
6 hectolitres de pommes pesant en moyenne 300 kil. pro-
duisent, marc défalqué à 15 7*1 2^^ l^U* ^^ j^^ renfermant
163 gr. de sucre alcoolisable au kil., soit au total 41^,365 gr. ;
or, cette quantité de sucre convertie en alcool fournit t0^,i4S
gr., ou en volume 25,30 7o> lesquels répartis dans les 6 hec-
tolitres de boisson lui donneront un titre alcoolique de 4,20 */••
Dans les années de grande cherté des pommes nous avons
conseillé fréquemment, et avec succès, la suppression de 2 hec-
tolitres de fruits qu'on remplaçait par 8 kil. de mélasse de pre-
mière qualité ; on délaye cette substance dans la quatrième
macération et on la verse également dans les fûts.
Nous ne saurions trop recommander aux personnes soudeu-
ses d'avoir une boisson de saveur agréable et d'une conserva-
tion assurée pendant un an, de se conformer strictement aux
détails de la manipulation que nous venons d'indiquer, attendu
que l'épuisement gradué subi par les fruits, tout en les dépoiiU-
lant entièrement de leurs éléments solubles, ne les expose pa<)
à fournir des jus qui tournent à l'aigre, comme il arrive le
plus souvent si Ton fait macérer la pulpe jusqu'à départ de la
fermeatatioB avee tout ou partie de Faaa qui dc&t être
employée.
Coupage du cidre fur DiNs les tilles ou il ix!isTE un
OCTROI. — Le cidre pur et DotammeDt celui <|ui provient des
pommes tardives où encore de quelques variétés de seconde
saison, dont les jus présentent une densité de 1075 ou 10** Bau-
me, est le plus avantageux à introduire dans les villes où il
doit acquitter un droit d'entrée.
C'est après le soutirage de février à mars qu'il peut voyager
avec le plus de profit pour le consommateur.
Ainsi on prépare une trè»-bonne et très-belle boisson de mé-
nage en ajoutant à 5 hectolitres de cidre pur, soutiré et ca-
choué, 7 hectoHtres de bonne eau, dans laquelle on ut fait dis-
soudre i kil. de sucre ou de cassonnade et délayé 20 grammes
de cochenille en poudre ; on garnit presque entièrement les
barriques, on laisse la bonde libre pendant plusieurs semaines,
c'est-à-dire jusqu'à ce que le cidre soit arrivé à peâer 1014 ou
2* Bsmmé et alors on bondonné définitivement.
De toutes les matières colorantes auxquelles on a l'habitude
de recourir pour relever la teinte parfois insuffisante de la
boisson, il n'en est pas qui sôit préférable à la cochefnille; cette
substance, en effet, dépourvue de saveur n'apporte aucune
modificatibn à la drôîfuré de goùi des cidres, tandis que les
fleurs de coquelicot, le caramel, le miel roux, les baies de
stireau, la mélasse et les bettes rouges masquent lè parfum
dé finilt que {Possèdent à peu près tous les cidres fabrîqfùés
avec soin.
Coupage du gidrjb irni dans les ménages. — H y a bièb peu
de maisons parmi cellee où l'on fait du cidre la boisson usuelle
de la famille, qui ne tiennent en réserve, pour les années de
disette de fruits, une pièce de 6 hectolitres de cidre pur.
Lors donc qu'il deviendra nécessaire d'utiliser cette pré-
cieuse provision, voici le procédé qui sera le plus convenable
à suivre pour la convertir en une bonne boisson :
On se procurera 6 hectolitres de pommes, qui seront traités
par la méthode dé déplacement, de façon à obtenir iâ hecto-
litres de liquide, qu'on répartira par portions égales dans les
fûts où l'on aura versé, au préalable, les 6 hectolitres de cidre
pur.
Les fûts seront garnis complètement, et quand trois à qua-
tre semaines plus tard \9^ fermentation devjiendra presque in-
sensible et le cidre offrant encore une saveur légèrement sucrée ,
il faudra bond<»iner lesi fûts vigoureusement. Quinze jours
après, la boisjBfon ser^v potable.
On n'a point beeoin de soutirer ces sortes de bois8oiM|. qui
ne fournissent guère plus de 2 à 3 litres de lie par fût de 3
heotolitree.
— 30 —
Poirés. — Voulez-vous faire de bons poirés, avons-nous dit
déjà, servez-vous de fruits très-sucrés, parfumés, riches en
tannin, modérément acides et mûrs à point.
£n choisissant les variétés qui réunissent ces conditions et
les employant comme nous allons l'indiquer, on obtiendra des
poirés qui, mis en bouteilles, trouveraient un débit suivi dans
les grands centres de population où ils seraient vendus à des
prix très-rémunérateurs.
Le procédé consiste à écraser parfaitement les poires et à en
extraire lejus tout de suite; on le verse dans des tonneaux très-
propres, sans goût ni odeur et de moyenne capacité, 5 à 6
hectolitres au plus et mieux de 3 hectolitres ; aussitôt le cha-
peau bien formé et le jus arrivé à 1036, 5* Baume, le soutirer,
le coller avec un peu de colle de poisson vraie, (3 grammes
par hectolitre ) dissoute préalablement à chaud dans 1 ou 2
litres de poiré ; laisser reposer le liquide pendant une quinzaine
de jours, jusqu'à ce qu'U soit d'une limpidité parfaite et ne
pèse pas au delà de 1030, A^ Baume environ; le tirer alors
dans des bouteilles champenoises ou des cruchons en grès dont
les bouchons seront fixés solidement ; un mois après, il sera
parfumé, mousseux et agréable à boire.
On a généralement le tort, dans les ménages et aussi dani
les brasseries, de mettre les cidres et les poirés trop tôt en
bouteilles ; les liquides ne sont pas arrivés au clair fin et ils
laissent toujours un dépôt de lie assez considérable dans les
bouteilles, ce qui nuit beaucoup au placement de ces boissons
chez les débitants.
On peut préparer un poiré de bonne conservation en fûts,
si après avoir exprimé les fruits et démonté le marc, on arrose
celui-ci de bonne eau, dans la proportion d'un seau par hecto-
litres de fruits employés ; ainsi humecté on le repasse au mou-
lin et on l'exprime vigoureusement.
Le produit de cette seconde pression est ajouté au premier ;
on soutire entre deux lies ; on reçoit le liquide dans des fûts
très-propres et purgés d'air, dont la contenance n'excède pas
3 hectolitres ; on fait le plein complet et le trou de bonde est
recouvert par une planchette et, dès que le poiré pèse 4014 ou
2* Baume, on bondonne les fûts après s'être assuré qu'il y
avait un vide de 2 centimètres au-dessous de la bonde.
GmRESSE. — La boisson qui provient d'un mélange de pom-
mes et de poires porte le nom de cidresie ; elle n'est pas de
longue conservation, à moins toutefob d'avoir été préparée
par la méthode de déplacement.
En procédant suivant les indications données à l'égard des
boissons de ménage, on obtiendra une bonne cidresse de 12
hectolitres de poires mélangées de 2 hectolitres de pommes
pour recueillir 12 hectolitres de liquide.
Cette boisson ne fatigue ni l'estomac ni les voies urinaires,
— 31 —
et se conserve bien si Toii a soin de la loger dans des fûti de
petite capacité qui sont bondonnés lorsque le liquide accuse
encore une saveur sensiblement sucrée.
Qu'il nous soit permis de terminer par un vœu, à sa*
voir : que les auteurs dont l'ouvrage forme un grand in-8*»
imprimé avec luxe et enrichi de planches, soit abrégé pai*
eux pour être mis à la portée de toutes les bourses. Bien
des producteurs, grands et petits, reculeront devant u^
livre de 12 francs dont les recherches d'érudition pour-
raient être écartées. En le réduisant à l'utile dans un
in-18 de cent pages, vendu à bas prix et distribué gratui-
tement par les Comices agricoles, il deviendrait populaire
et irait droit au but que l'on veut atteindre.
L'Editeur.
w^MWWWWti »
— 3t —
BIOGRAPHIE.
Joseph-Laurent GOCJPPET.
\VIAMMm
ÉTUDB BIOGRAPHIOUE ET SOUVENIRS (I).
M. Couppey (Joseph-Laurent), né à NégreviUe^ près Valo-
gnefly le 8 de février 1786 (2), est mort dans cette commune,
le 14 de novembre 1852.
C'est donc plus de 22 ans après la mort de cet éoiinent
confrère que je viens retracer sa vie et ses travaux.
Un aussi long délai ne saurait être assez déploré , si
M. Couppey avait attendu jusqu'à ce jour pour recevoir
le tribut de regrets pour sa personne, de haute esUme pour
son savoir et ses travaux, auquel il a des droits incontestables.
Mais, presque au lendemain de la perte de M. Couppey, un
de ses meilleurs et plus dignes amis, M. Travers, pressé par
M. de Caumont, composa et fit insérer dans YÀMinuaire nor-
mand de 1853 (3), une notice exacte et substantielle, où la
vie et les travaux de notre confrère sont résumés avec une re-
marquable sobriété et appréciés a^ec une justesse de sentiment
et de jugement, qu'il est rare de rencontrer, lorsqu'il s'agit
d'un ami tendrement aimé dont la perte est toute récente.
Après M. Travers, un membre de la Société académique de
Cherbourg, M. Digard (de Lousta), publia, en 1854, avec le
concours des amis et des admirateurs de M. Couppey, une
ample biographie, où les renseignements sur la vie et les écrits
de notre ami abondent et sont présentés avec le sentiment
d'une profonde sympathie (4). Appelé à Cherbourg par un
emploi dans l'administration maritime, l'auteur, jeune et pas-
(1) Lue à la séance tenue par 1* Académie des Sciences, Arts et Bellef-
Lettres de Caen, le 22 janvier 1875.
(2) De Jacques Couppey et d'Angélique Folliot, cultivateurs.
(3) Page 596 à 600.
(4) Joseph-Laurent Gouppev, ancien juge au tribunal de Cherbourg, sa
vie et ses ecritSi par M. Digara de Lousta, i vol. in-S«. 1854.— Cherbourg,
chez Feuardent, imprimeHr-libraire, éditeur.
— 33 -
âionné pour le culte des leitrea et de la poésie^ s'était tout
d'abord rapproché de M. Gouppey ; avec le temps il avait été
admis dans son intimité : c'est dire la confiance que mérite son
livre.
Assurément je n'ai ni l'intention ni l'espoir de faire oublier
ces écrits, et je reconnais que si mes souvenirs personnels et
mes impressions peuvent ajouter quelques détails, je n'ai à
offrir rien d'essentiel pour faire connaître l'homme et l'écri-
vain ; je puis seulement espérer de rendre cette connaissance
plus intime.
Pourquoi donc essayer une nouvelle biographie ?
C'est que je l'ai promise aux amis de M. Couppey, que ma
promesse a retenu leur pliime, et que si leur indulgence a pu
excuser le retard dans l'acquit de ma dette, par la considéra-
tion dts devoirs publics que j'avais à remplir, je n'ai plus ce
motif d'excuse pour résister aux sommations de leur amitié.
Condamné, par ma position de dernier venu, à ne pas
échapper aux redites, je tâcherai d'user des matériaux recueil-
lis et mis en œuvre par mes devanciers, avec la sobriété con-
venable, prenant d'ailleurs la précaution de me placer sous la
protection de ces vers d'Ovide :
l)a veniam scriptis, quorum non flioria nobis
Causa, sed ntilitas officiumque fuit.
Dès la plus tendre enfance de M. Couppey, on put remar-
quer chez lui une intelligence prompte à tout saisir et une
mémoire apte à tout retenir.
A six ans, il savait lire, écrire et calculer. Bientôt, comme
sa commune était dépourvue d'instituteur, il se chargea d'ins-
truire les autres enfants. Il continua cette tâche pendant deux
années, et n'y renonça que quand il fut appelé au collège de
Yalognes, par son frère aîné, qui avait enb^epris de restaurer
dans cette ville les études classiques, et qui était placé â la
tète de cet établissement, où sa mémoire s'est conservée (i).
L'occupation d'instruire ses camarades n'avait pas distrait
le petit Joseph du soin de perfectionner sa propre instruction ;
sans le secours d'aucun maître, il s'était initié à la connais-
sance des. éléments du latin. Aussi, sous la direction de maîtres
expérimentés, il fit de rapides progrès dans les études classi-
ques : il avait terminé sa rhétorique â l'âge de 43 ans.
Il fut alors employé en qualité de professeur suppléant;
et ce qui est â noter, il sut se faire accepter sans difficulté
pour maître par des élèves dont l'âge était parfois bien supé-
rieur au sien.
(i) Sous le nom de Tabbé Gouppey ; de fait, dHngénieur, il s'était fait
{>rétre. Parti pour aller fonder un séminaire à Baltimore, il disparut dans
e naufrage du bâtiment qui remmenait.
— 34 —
11 gtrdA celle position jusqu'à l'âge de 19 ans envirMi, ne
négligeant aucune occasion d'étendre ses connaissances. Avec
un ancien supérieur des Eudistes (l'abbé Oger), il entreprit des
études sur la langue grecque, depuis lors constamment conti-
nuées, et qui ont fiiit de lui un profond helléniste. Avec une
dame irlandaise (Miss Hayter), qui était venue s'établir à Va-
lognes, il apprit l'anglais, et parvint à le puier et à récrire
asses correctement pour se charger d'enseigner cette langue
dans un pensionnat de la banlieue de Paris, lorsqu'il quitta le
collège de Valognes pour se créer une carrière.
Il ne tarda pas à s'apercevoir qu'il ne renoeotrerait qu'une
existence préeaire dans la voie où il s'engageait ; îi renonça à
l'enseignement, et alla se £iire inscrire, le iA de novemîbre
4805, au nombre des étudiants de l'Ecole de droit de Paria.
Combien de fois les amis de M. Couppey n'ont-ils pas re-
gretté que l'Université ne fût alors ni fondée ni organisée I il
semble que sa place était marquée dans cette institution, et
qu'il eût de bonne heure para dans une des chaires de littéra-
ture des Facultés nouvelles.
On ae le représente, aisément, armé de cette vaste érudition
dont il portait si légèrement le bagage, secondé par une im-
mense mémoire dtint il savait £aire instantanément un usage
à la fois intelligent et piquant, charmant un jeune auditoire
par la variété des aperçus sur les littératures anciennes et mo-
dernes, par la naïveté tant soit peu gauloise de ses récits, l'en-
traînant par la chaleur de sa parole et lui communiquant la
passion du beau et du bon dont il était possédé.
Les cours de l'Ecole de droit, quoique suivis avec assiduité,
ne sufiBsaient pas à défrayer l'activité intellectuelle de notre
étudiant ; il suivait au Collège de France des cours de littéra-
tore grecque et d'hébreu, de physique expérimentale et d'as-
tronomie. La rencontre d'un espagnol exilé, écrivain érudît,
lui procurait l'occasion de se familiariser avec la langue et la
littérature de l'Espagne.
Ce savant étranger n'était pas le seul homme distingué dont
la fréquentation lui fut agréable et utile. Il citait, parmi les
hommes qui favorisèrent ses efiorts studieux, M. Burnouf, né
à Urville, à la porte de Valognes, déjà pri^esseur à Paris, et
qui devait fournir une belle et pure carrière. En eflfet,
H. Burnouf est mort professeur au Collège de France, inspec-
teur général éeê études, membre de l'Académie des inscrip-
tions et belles^lettres ; il a laissé -des fuvrages de grammaire
devenus •classiques et des traductions renommées ; de plus, il
a donné à la France, dans la personne de son fils Sagtoe,
philologue de génie (1).
(i) Ost le jogemeat que porUit.de lai M. Villensia.
— 35 —
Au nombre des ayantages que M. Couppey recueillit de son
séjour à Paris, il comptait sa liaison avec un de ses condisci-
ples originaire du midi de la France, qui lui fit feiire le voyage
d'Avignon, et l'initia, par le spectacle de la nature et des mo-
numents, à rintelligence du génie particulier aux contrées
méridionales.
La vie que M. Couppey menait \ Paris offhiit bien des
séductioBS à son esprit ; mais il était fortement attaché à la
terre natale, à sa famille, et il sentait le besoin d'arriver à la
possession d'un état honorable, qui assurât son indépendance.
Il vint donc, au mois de novembre 4809, se fidre inscrire
au tableau des avocats près le tribunal de l'arrondissement de
Valognes.
Le barreau de ce tribunal, qui devait être bientôt dédou-
blé (1), était alors nombreux. A côté de vieux praticiens, on y
comptait une phalange de jeunes légistes. Les premiers, imbus
des notions de l'ancien droit, qu'il fallait combiner avec la
législation intermédiaire, avaient encore à se familiariser avec
le droit nouveau, qui se complétait chaque jour.
Les jeunes tout naturellement s'attachaient de préférence à
l'étude de la législation dont ils avaient à faire les premières
applications et dont ils voyaient se former la doctrine. Parmi
eux, plus d'un nom a mérité d'être conservé dans les annales
du barreau de Valognes. Je n'en citerai qu'un seul, celui de
M. Pezet, qui jetait alors les fondements d'une réputation, qui
devait le faire appeler jeune encore à la présidence du tribunal
de l'arrondissement de Bayeux, poste important, où l'on ne
voyait que le premier échelon de sa carrière de magistrat.
D'autres diront quelles circonstances ont amené M. Pezet à se
contenter de ce poste, où la mort l'a trouvé entouré de l'estime
publique et d'une renommée s'étendant bien au-delà des limi-
tes de son r^sort.
Après la création de l'arrondissement de Cherbourg,
M. Couppey, comme M. Pezet, resta attaché au tribunal de
Valognes, luttant non sans succès contre ses aines et ses jeunes
émules. Plusieurs se distinguaient par un talent de parole,
qui eût mieux trouvé sa place dans les débats d'une juridic-
tion supérieure ou d'une Cour criminelle; M. Couppey ne
cherchait à se recommander que par l'ordre dans l'exposé des
fidts, la solidité de sa discussion légale et je dirais volontiers
la probité des arguments.
Je n'ai pas besoin d'ajouter qu'aux travaux très-sérieux,
(1) En conséquence d'un décret impérial en date du 19 juillet 181 i, oui
créa rarrondissement de Cherbourg, avec les cantons de Beaumont, des
Pieux, d*Octeville, de Saint-Pierre-EgKse, ces cantons furent distraits de
la juridiction du tribunal de Valognet et passèrent sous celle du tribunal
dont Cherbourg était le chef-lieu.
— 3« —
qu'exigeait Texercice de sa profession en présence des Codes
nouveaux promulgués par l'Empire, il joignait, à titre de dé-
lassement, des études d'histoire et de philosophie ; il ne négli-
geait pas non plus les exercices poétiques de tout ordre ; il
était le poète préféré des banquets de la Saint- Yves, qu'il
égayait par de joyeux refrains.
Il vivait ainsi dans une retraite studieuse, d'où il ne sortait
guère que pour se rendre au Tribunal, ou visiter ses parents
à Négreville, qui était pour lui un but de promenade favori.
Les événements politiques de 1814 troublèrent le calme de
cette existence.
A la chute de l'Empire, les magistrats, le barreau et les
habitants de Valognes se partagèrent en deux partis très-ani-
més, ne s'inspirant que trop des passions qui agitaient les
grands corps de TEtat et la Capitale.
Tandis que les uns, fidèles aux souvenirs de l'ancienne Mo-
narchie, atteints par la Révolution dans leurs intérêts, frappés
parfois dans leurs plus chères affections, saluaient le retour
sur le trône de la famille des Bourbons par des acclamations
et des chants enthousiastes, auxquels se mêlaient des impré-
cations et des invectives ignobles contre Bonaparte et sa fa-
mille, d'autres voyant dans Napoléon l'héritier couronné de
la révolution de 1789, l'adversaire déclaré de la démagogie,
dont il ne fut jamais le complice, le restaurateur de l'ordre, la
personnification des intérêts nouveaux, s'indignaient de voir
outrager dans sa chute le héros, qui avait porté si loin les
armes et si haut le nom de la France immortalisée par tant de
victoires.
La division des opinions prit le caractère d'une lutte vio-
lente et haineuse. M. Couppey se rangea du côté des royalistes,
avec la franchise et l'élan propre à son caractère; je dirai
bientôt comment devait être entendue cette vive adhésion à
la Restauration, qui faillit lui devenir funeste. Après le retour
de l'Ile d'Elbe, l'autorité militaire de Cherbourg, croyant avoir
à réprimer un mouvement séditieux, à Valognes, dirigea sur
la ville une troupe de marins, accompagnés de deux pièces de
canon, destinées à foudroyer le clocher, sur lequel devait être
arboré le drapeau blanc, qui ne s'y trouva pas. Dénoncé
comme un des chefs de la sédition, M. Couppey, pour éviter
une arrestation, dut se soustraire aux recherches.
La prudence du maire (M. Clamorgan) avait écarté le péril;
par son influence, l'occupation militaire fut de courte durée,
et la ville de Valognes rentra dans le calme, jusqu'au moment
où le deuxième effondrement de l'Empire vint rendre un libre
cours à la violence des passions politiques. Valognes connut
alors le plus triste fléau qu'engendrent les discordes civiles :
la délation ; elle fit des victimes assez nombreuses, malgré le
courage digne de plus de succès que mii*ent à la repousser des
— 37 —
hommes influcnls dans le parti royaliste, au nombre desquels
figurait M. Pezet et que suivait M. Coup[fey.
Mais bientôt celui-ci quitta Valognes ; par ordonnance
royale en date du 17 janvier 1816, il fut nommé juge au tri-
bunal de l'arrondissement de Cherbourg.
Cette nomination fut-elle, comme ou l'a dit malignement,
la récompense du zèle royaliste manifesté par M. Couppey lors
des deux Restaurations?
H parait avéré que la proposition en vint de M. le président
Vrac, qui avait connu M. Couppey à Valognes, et avait su pré-
voir quel secours il lui apporterait pour la bonne administra-
tion de la justice.
Quant au zèle royaliste de M. Couppey, il convient de s'en
expliquer.
L'ambition sans frein de Napoléon avait coalisé contre lui
les rois de l'Europe et animé leurs peuples contre la France ;
le sol national était envahi et le pays, épuisé d'hommes et
d'argent, était impuissant à repousser les envahisseurs par la
guerre. Les bras manquaient pour l'agriculture et pour l'in-
dustrie, la jeunesse normande ou plutôt la jeunesse française
était moissonnée dans sa fleur ; de toutes parts, la piix était
invoquée comme le bienfait suprême.
L'àme de M. Couppey , comme celle de tant de bons
français, s'émut à ce spectacle de la patrie désolée, à laquelle
la paix apportait le terme de ses sacritices, et la Charte la
renaissance des libertés publiques.
Mais jamais notre ami ne s'associa aux insultes grossières
qui furent prodiguées à l'empereur dî^chu et à sa famille, sou-
vent, hélas! par ceux-là même qui avaient encensé ie soleil de
l'Empire au temps de sa splendeur ! Et <{uand la cicatrisation
des blessures de la France eut ramené les esprits sérieux à des
appréciations moins passionnées du gouvernement impérial,
on vit M. Couppey rendre pleine justice à ce qui s'était accom-
pli de grand et de bon sous ce gouvernement. Chargé de guider
le duc d'Angoulème, de passage à Cherbourg, dans sa visite
de la ville, il n'oublia pas de signaler au Dauphin, fils de
Charles X, ce que Napoléon avait fait pour la prospérité de la
fité, ce que son génie avait entrepris et projeté pour le perfec-
tionnement de ce port, toujours envié par l'Angleterre.
Nous pouvons l'affirmer, M. Couppey a loyalement suivi le
progrès des mœurs constitutionnelles ; et ceux qui lavaient
compté parmi les partisans de la royauté des Bourbons en 1814
et 1815 n'ont pas toujours compris ce qu'il y avait de consé-
quent dans sa conduite.
Du reste, lorsque M. C<nippey eut été investi des fonctions
de juge, il se donna a ses fonctions de magistrat, en dehors de
toute préoccupation politique ; et il ne tarda pas à justifier
— 38 —
l'opinion que M. le président Vrac arait con^e de lui, lors-
qu'il Tavait demandé pour son collaborateur.
Après 1830y il fut chargé de l'instruction criminelle, tâche
lourde et délicate à Cherbourg.
Il siégeait aussi au tribunal maritime, juridiction de compo-
tion mixte, chargée de connaître tous les délits conunis dans
les ports et arsenaux, qui sont relatifs « soit h leur police et
» sûreté, soit au service maritime, encore que les auteurs,
)> fauteurs ou complices ne soient pas gens de guerre ou atta-
» chés au service de la marine » (i).
Dans toutes ces fonctions, M. Gouppey se ht remarquer par
l'étendue et la précision de sa science juridique, par sa pers-
picacité à démêler les faits et les points à juger, par la sûreté
de son jugement pour résoudre les questions et par sa cons-
ciencieuse impartialité.
M'étant rencontré avec des officiers de marine, ses collabo-
rateurs, j'ai pu apprendre quel cas ils faisaient de la netteté
de son esprit et de sa science sans apprêt, et comment ils
étaient charmés par la simplicité de ses manières pleines de
franchise et d'affabilité.
La situation de IM. Couppey au tribunal de Cherbourg, im-
portante d'ancienne date, devint prépondérante, lorsque
M. Vrac, s'étant retiré à la campagne pour des raisons de
santé, lui abandonna la présidence effective pendant les deux
années qui précédèrent sa mort.
Cet intérim^ exerce avec une incontestable supériorité, dé-
signait tout naturellement M. Couppey pour successeur ofBciel
de M. Vrac. A Cherbourg, la voix publique Teût nommé, et
l'on ne doutait pas que le choix du gouvernement ne iïlt con-
forme aux dispositions de l'opinion commune ; il n'en fut pas
ainsi.
Je suis en mesure de raconter comment cela est arrivé.
Le président du tribunal de l'arrondissement de Valognes,
originaire, je crois, de Cherbourg et qui dans tous les cas y
avait des relations et des intérêts de famille, désirait vivement
échanger le poste qu'il occupait contre celui que la mort de
M. Vrac laissait vacant. Il mit eu avant les influences dont il
pouvait disposer pour réussir, et il fut secondé dans ses dé-
marches par les amis du doyen des juges du tribunal de Valo-
gnes, à la tête desquels figurait M. Alexis de Tocqueville, élu
récenmient député de l'arrondissement.
Les amis de M. Couppey me firent connaître la situation, et
me prièrent d'intervenir auprès du gouvernement, pour dé-
fendre ses droits. J'aperçus bien vite les difficultés de la lutte.
(i) Voir le décret du IS novembre 1806, et la loi du 10 juio 18S^.
— 39 ^
Je savais les raisons qui devaient pousser M. de Tocqueville à
emporter la situation ; mes relations avec lui n'étaient pas
alors ce qu'elles ont été depuis ; je ne me crus pas obligé de
l'entretenir de la démarche que j'alkds tenter, en sens inverse
de ses démarches, de ses désirs et de ses espérances. Le hasard
voulut que la bienveillance particulière du ministre de la jus-
tice d'alors, auquel je devais principalement ma nomination
nun fonctions de maître des requêtes près le Conseil d'Etat,
m'ouvrit un libre accès auprès de sa personne et qu'il eût l'har
bitude de m'écouter avec quelque confiance. Admis sans diffi-
culté en sa présence, je lui exposai les titres de M. Gouppey,
comme je les sentais ; je me montrai au courant de tout ce qui
était tenté pour l'écarter d'un poste gagné par vingt-quatre
ans des meilleurs services judiciaires, rehaussiés par un mérite
incontesté de jurisconsulte et d'écrivain. Je combattis les rai-
sons mensongères qu'on s'était permis de produire auprès du
ministre. Enfin je plaidai si bien ma cause que le Garde des
Sceaux me dit amicalement : « M. Gouppey a trouvé en vous
un habile rapposteur, ce que j'avais bien pressenti il y a quel-
ques mois ; eh bien ! écrivez-lui que je suis engagé pour la
présidence de Cherbourg, mais que, s'il accepte celle de Yalo-
gnes, je prends l'engagement de la lui faire obtenir. Ceci de
vous h moi ; mais écrivez immédiatement, et que la réponse
m*arrive, par vous, sans délaiT » La réponse suivit, en effet,
ma lettre sans retard. M. Gouppey se montrait reconnaissant
de la bienveillance du ministre ; mais il déclarait ne pouvoir
accepter son offre, ne voulant pas contribuer à faire au doyen
des juges du tribunal île Valognes, magistrat recommandable,
le chagrin que ses amis désiraient lui épargner à lui-même.
Le Garde des Sceaux, après avoir lu la lettre, me dit:
« Cetle réponse est digne et honore M. Gouppey » ; et comme
je restais debout devant son fauteuil, suivant des yeux les
mouvements de sa physionomie expressive, il iqouta : « Il
reste un moyen de reconnaître le mérite de M. Gouppey ; nous
le ferons conseiller à la Cour de Gaen ; d'après ce que vous me
dites, ce sera un savant conseiller, d'après ce que je vois, u&
digne magistrat. »
Je rendis compte de cette conversation à M. Gouppey; et
comme je n'ignorais pas l'instabilité des ministres, et que je dési-
rais ne pas me retrouver en opposition de démarches avec M. de
Tocqueville, je lui fis connaître à quelles conditions l'arrange-
ment qu'il souhaitait serait réalisé. A cette nouvelle, il éprouva
une satisfaction, qui me parut un soulagement de conscienee;
il devait lui en coûter que M. Gouppey pût attribuer en partie à
son influence la méconnaissance de ses titres. Il me promit, avec
un empressement empreint de cordialité, qu'il appuierait de
tout son crédit une combinaison qui donnerait à notre ami la
satisfaction spontanément offerte par le Garde des Seaaux.
— iO —
J'avais bien prévu la réponse de M. Couppey à ma première
lettre ; je craignais de ne pas le trouver plus traitable pour
l'acceptation de la perspective qu'on lui ouvrait. On eut beau
lui assurer que l'embarras des sollicitations lui serait épargné,
lui représenter les avantages qu'il rencontrerait à Gaen : des
compatriotes dès longtemps dévoués à sa personne, apprécia-
teurs zélés de son talent, des Sociétés savantes où il était cer-
tain d'être accueilli avec une faveur particulière, des collec-
tions précieuses pour ses études ; on n'oublia pas même ces
nombreuses et magnijSques promenades, qui lui permettraient
de ne pas trop regretter les grèves où il aimait à méditer et à
s'inspirer.
Toutes les instances furent vaines. M . Couppey s'obstina à ne
point qvitter Cherbourg, comme fît son compatriote, son an-
cien émule M. Pezet, quand, par suite de combinaisons politi-
ques, la place de président de Chambre à la Cour, qui lui avait
été promise, lui échappa, alors qu'il avait vu aux mains du
Garde des Sceaux, partant pour le château de Neuilly, la mi-
nute de l'Ordonnance de sa nomination n'attendant plus que
la signature royale.
M. Couppey resta donc simple juge. Lorsque la mort l'en-
leva à- ses fonctions, après 35 ans et \0 mois d'exercice, la
retraite allait lui être imposée par application du décret en
date du !•' mars 1852.
La carrière publique de M. Couppey n'a pas été limitée aux
fonctions judiciaires.
Dès les premières années de son installation à Cherbourg, il
devint membre du conseil municipal, par le choix de l'auto-
rité ; celui do ses concitoyens lui conserva sa place dans ce
conseil, lorsqu'il fut devenu électif en vertu de la loi du 24
mars 1831.
M. Couppey prit son mandat au sérieux ; il étudiait avec un
soin scrupuleux les affaires de la cité, mélangées parfois d'in-
térêts militaires et maritimes ; il était d'une assiduité exem-
plaire aux séances ; on y écoutait ses opinions avec la déférence
due à son savoir, à ses lumières ; on le chargeait parfois de la
rédaction des délibérations dans les questions délicates ; là
aussi il se faisait aimer par la simplicité de ses mœurs et l'ur-
banité de son accueil.
Je ne relèverai que deux circonstances de sa vie municipale
proprement dite.
J'ai rappelé qu'à l'époque où le duc d'Angoulème vint, en
qualité de grand amiral de France, visiter le port et les arse-
naux de Cherbourg, M. Couppey fut désigné pour lui servir de
guide dans la ville ; il devait lui faire connaître l'histoire de la
cité et de ses monuments, lui en rappeler les traditions et
l'entretenir de ses espérances.
M. Couppey fit de son mieux pour remplir cette mission et
— 41 —
éTeiller rintérèt de l'auguste visiteur ; mais^ peu habitué aux
mœurs de la cour et à une compagnie de si haut rang, il put
éprouver quelque embarras à s'exprimer avec sa familiarité et
sa naïveté ordinaire. Ce qui est certain, c'est qu'il dut consta-
ter que ses explicatioms avaient laissé le Prince assez froid,
sinon indifférent, et qu'il ne recueillit de cette visite que des
remerciments de pure courtoisie : peut-être avait-il trop parlé
de Napoléon ?
L'autre circonstance que je veux rappeler est de nature bien
différente.
En 1848, je gouvernement provisoire de la République,
médiocrement satisfait des choix que ses commissaires-géné-
raux dans le département de la Manche (MM. Havin et Vieil-
lard) avaient fait pour les fonctions de sous-commissaires dans
les arrondissements de sous-préfectures, avait délégué, pour
celui de Cherbourg, un journaliste de Paris qui eut l'idée,
entre autres manifestations de son zèle patriotique, de demander
au conseil municipal la révision des dénominations données
aux rues de Cherbourg. L'appellation de la rue de la Duchesse
comptait parmi celles qui l'avaient choqué. Dans le sein du
conseil municipal, une objection s'éleva tout d'abord contre le
changement, c'est que cette appellation rappelait un souvenir
historique qui ne devait blesser personne; mais pour éviter de
prolonger la discussion, M. Couppey proposa de substituera
la dénomination usuelle celle de rue de l'Egaliiéf cette voie
publique conduisant au cimetière. Sa proposition fut acceptée :
vous devinez de quel côté furent les rieurs.
La part que M. Couppey a prise dans les affaires de l'ins-
truction publique à Cherbourg ne se rattache-t-elle pas à ce
que j'ai appelé sa vie municipale ?
Dès le mois de février 1819, il avait été nommé membre du
conseil d'administration du collège communal.
On peut dire que cette nomination le faisait rentrer dans sa
véritable vocation.
En acceptant ce mandat, il mit au rang de ses devoirs, en-
vers la ville et envers les familles qui confiaient leurs enfants
à cet établissement, la surveillance assidue de l'in^-truction et
de l'éducation. Il ne se bornait pas, comme il arrive trop sou-
vent, à des visites rares et superficielles, qui ne donnent lieu
qu'à des observations vagues et à des félicitations banales.
Faisant à fond l'inspection des classes, il interrogeait les élèves,
avec une familiarité indulgente qui n'excluait pas le sérieux
des examens, encourageait par des félicitations les bons sujets
éprouvés, stimulait les retardataires par ses exhortations,
émerveillait tout le monde, le professeur en tète, par les pro-
diges de sa mémoire, la solidité de son instruction et son en-
thousiasme pour le beau, toujours prompt à s'éveiller et à se
répandre. Chacune de ses visites était un coup de fouet (c'est
— « —
Texpreasion dont j'ai entandii se servir), pour le neitre et
poar les élèves, et l'impression s'en conservait, d'una visite à
l'autre, non sans profit pour le progrès des études et la pros-
périté de la maison.
Ces fonctions n'ont cessé qu'à sa mort.
Après leur sortie du collège, M. Couppey suivait avec inté-
rêt, dans leurs diverses carrières, les élèves qu'il avait soutenui
par ses encouragements et ses conseils, et s'em^oyait à les
servir par son influence personnelle ou celle de ses amis. Ceux
qui fixaient leur résidence à Cherbourg et qui avaient des
goûts studieux se plaçaient sous son patronage et lui formaient
une famille intellectuelle.
Cette sorte d'adoption des disciples par leur maître est pour
celui-ci une source de vives jouissances, mêlées de quelques
déceptions et parfois aussi de véritables chagrins. Peuvent-ils
en effet voir disparaître, à la fleur de l'âge, des jeunes gens
pour l'avenir desquels ils avaient conçu les plus brillantes ^pé-
rances, et ce qui est plus navrant encore les voir, déçus de
leur rêves de gloire et de fortune, subir les étreintes du besoin
et succomber épuisés dans leur lutte avec la misère?
Ce chagrin n'a pas été épargné à M. Couppey; nous en
avons un témoignage touchant dans sa notice sur Emile
Rouliand, fils d'un maréchal de camp eu retraite. Kmile était
aimable, orné de dons brillants, mais plein des chimères
qu'enfantent chez les jeunes gens l'amour de la gloire et une
ardente imagination : U se promettait d'arriver à l'immortalité
par une œuvre de génie. M. Couppey, qui l'avait accueilli
avec bonté, et qui lui portait une affection à la fois tendre et
éclairée, chercha à le prémunir contre les dangers de l'exalta-
tion et à le sauver des déceptions qu'amènent les illusions ; il
lui conseillait de chercher, sans renoncer à cultiver la littéra-
ture et la poésie, à assurer son indépendance par une profes-
sion moins incertaine que celle d'homme de lettres. Emile
écouta d'autres guides moins sages ; il refusa d'accepter des
emplois utiles, il poursuivit ses rêves d'immortalité accompa-
gnée de richesse ; et, de déboire en déboire, il tomba dans les
humiliations et les tortures de la pauvreté.
C'est un exemple que M. Couppey voulut offrir à la jeunesse
pour la préserver d'un écueil, où il n'est pas rare qu'elle vienne
échouer, malgré les noms funèbres qui signalent l'abîme (i).
Après la promulgation de la loi du 28 juin 1833, M. Couppey
fut élu membre du comité supérieur chargé de la surveillance
de l'instruction primaire dans l'arrondissement de Cherbourg.
(1) M. Travers a aussi composé et- publié dans V Annuaire de ki Manche
de 1847 (pag. 545 à 555), une notice sur Emile Rouliand, où il dmine
aui jeunet gens ie8 mèrne^ leçons que M. Couppey.
— 43 —
Le 30 déeembre de la même année, le comité eut l'heurease
pensée de lui confier les laborieuses fonctions de secrétaire.
Il les exerça jusqu'à la promulgation de la loi du 15 mars
1880, qui supprima Tinstitution.
Il n'avait pas attendu la loi de 1833 pour s'occuper avec
sollicitude de l'éducation populaire ; et la loi de 1850, en lui
enlevant son mandat officiel, ne diminua pas son intérêt pour
cette cause, que je n'hésiterais pas à appeler tainte, si l'on
n'abusait pas singulièrement de ce mot.
Quel ami de M. Gouppey a parcouru avec lui les rues de
Cherbourg, sans être frappé des marques d'affectueuse défé-
rence dont il était l'objet à chaque pas ? Dans les quartiers po-
puleux surtout, ces témoignages n'étaient pas silencieux ; ils
étaient accompagnés d'expressions ordinairement familières,
mais parties du cœur.
On raconte qu'une femme du peuple, le voyant passer, tou-
cha du coude une de ses voisines, et lui dit : « Vois-tu bien
ce monsieur-là ? c'est la plus forte tète du département. » —
(( Peut-être bien, repartit la commère, mais je ne m'en doutais
pas. »
Le dialogue se faisait à voix assez haute pour qu'il arrivât
aux oreilles de M. Gouppey, qu'il fit sourire, et qui avouait à
ses amis qu'il ne l'avait pas entendu sans plaisir.
Cette popularité, notre confrère la devait précisément aux
soins qu'il accordait à l'éducation des enfants de Cherbourg et
particulièrement à ceux du peuple.
Nous permettra-t-on de consigner ici un souvenir d'enfance ?
La première fois que j'ai vu M. Couppey, c'est dans une
visite toute bénévole à une grande école dite primaire, établie
à Valognes, dans les bâtiments à demi ruinés de l'ancien hôpi-
tal, où l'on comptait plus de cent écoliers de la ville et de la
campagne, d'âge très-divers, les uns sortant à peine de l'en-
fance, les autres adolescents, quelques-uns même touchant à
la jeunesse, s'ils n'y étaient entrés déjà. L'école comptait, si
ma mémoire est fidèle, jusqu'à sept divisions et le directeur
était secondé par deux maîtres expérimentés et par sa femme.
Les libres allures de cette école, où le besoin de s'instruire
et l'émulation animaient la généralité des écoliers, devaient
plaire à l'esprit de M. Couppey, qui prisait l'animation des
esprits plus que la régularité des mouvements chez les écoliers
et ne redoutait pas la pétulance dans leurs ébats.
Le mouvement intellectuel qui se produisit dans cette école,
à un moment de rénovation, pourrait fournir la matière d'un
souvenir instructif et piquant.
J'ai à m'occuper maintenant des écrits de M. Couppey.
Les premiers que nous connaissions sont des ve¥s : la facture
en est habile et aisée, et ils ne manquent pas de souffle poéti-
que ; mais M. Couppey savait trop bien à quelles conditions se
— 44 —
font les poésies durables, il connaissait trop bien la sentence
prononcée, par Horace, contre les poètes médiocres (1) pour
avoir songé à livrer ses vers à l'impression. Il a même négligé
d'écrire un poème en 15 chants, qu'il avait composé pendant
son séjour à Paris et les premières années qui suivirent son
retour à Valognes. 11 l'avait pourtant gardé en son entier dans
sa mémoire ; il en avait récité des chants à plusieurs de ses
amis, et quelques fragments en ont été retrouvés dans ses
papiers (9).
Les écrits de M. Gouppey qui recommandent surtout son
nom sont, d'une part, ceux qui se rapportent à la législation
normande au moyen-âge, et d'autre part, le tableau des guer-
res survenues pendant les xrv^ et xv* siècles dans les diocèses
d'Avranches et de Coutances.
Le premier de ces travaux a été publié dans les Mémoires
de la Société académique de Cherbourg, l'autre fait partie
d'une série d'articles publiés dans V Annuaire du département
de la Manche de 1829 à 1851.
Le travail sur la législation normande au moyen-âge se
compose de quatre mémoires.
Le premier contient le tableau de la justice criminelle en
Normandie, dans le cours du moyen-âge, et spécialement dans
le temps de l'Empire anglo-normand.
L'auteur y trace un tableau pittoresque de ce qu'on appelait
le combat Judiciaire ou le jugement de Dieu, qui était entouré
en Normandie de garanties qu'on ne rencontrait pas ailleurs.
Sous le nom à* enquête du pays y il montre les criminels jugés
par une réunion de vingt-quatre hommes parmi les plus preu-
des et les plus créables du voisiné, et il signale dans cette ins-
titution la véritable origine du jury moderne.
Les crimes étaient d'ailleurs poursuivis, au nom de la so-
ciété, par une sorte de ministère public.
L'auteur dit ensuite ce qu'étaient les épreuves par le feu et
par l'eau, les premières réservées à la noblesse, les secondes
aux roturiers.
Un paragraphe consacré aux délits et aux peines lui permet,
à l'aide de faits bien choisis et coordonnés avec art, de pein-
dre les mœurs du moyen-âge.
Quand la clameur de Haro était poussée par le plaignant,
chacun dans tout le pays était tenu de rechercher le coupable.
Enfin, le droit d'asile dans les églises, qui n'assurait pas
(i) Medioci'ibus esse poetis
Non homines, non Di, non concesserc columnae.
HoR. De arte poet., v. 72. 73.
C2) M. Digard (de Lousta) a publi** ces fragments et indiqué le pian der-
nier du poème» dans son livre déjà cité.
— 45 —
'impunité, la paix de Dieu et du souverain, qui mettait un
frein à la passion désordonnée des combats et aux dissensions
civiles, sont l'objet de notions précises, devant rectifier pins
d'une erreur accréditée.
Ce mémoire donna une célébrité soudaine au nom de
M. Gouppey. Des journaux de la Capitale, parmi les plus accré-
ditifs, en tirent l'éloge, et l'Académie des sciences morales et
politiques accueillit avec faveur le rapport qui lui fut présenté
par M. de Tocqueville.
Mais les éloges n'étaient pas sans quelques réserves.
Ce n'est pas sans étonnement qu'on avait vu l'auteur annon-
cer que le jury fonctionnait en Normandie, au moyen-âge,
sous le nom d'enquête du pays ; et on le sommait de justifier
cette assertion.
Elle n'avait pas été faite légèrement. On s'en aperçut bien
lorsque, en 1838, l'auteur publia un second mémoire intitulé :
Du jury en Normandie dans le moyen-âge, appliqué tant aux
affaires civiles qu'aux affaires criminelles.
D'après M. Gouppey, le jury fut apporté, en Normandie,
par les peuples du Nord, et de là passa en Angleterre, où il
existait déjà quelque chose d'analogue.
Pour les affaires civiles, il suffisait de douze jurés ; il en
fallait vingt-quatre pour les affaires criminelles.
Les nobles et les roturiers étaient appelés à faire partie du
jury indistinctement, selon certaines règles d'admission, d'in-
compatibilité ou d'indignité.
Les parties, d'accord avec le bailli, pouvaient exercer des
récusations.
Le jugement par jury ne s'appliquait pas à toutes les affai-
res. 11 n'avait lieu que dans les cas douteux, dans des circons-
tances où le duel pouvait être autorisé : cependant des assises
se tenaient tous les quarante jours. La fréquence de ces réu-
nions et les charges en résultant furent une des causes qui
firent tomber en désuétude l'institution, et l'oublier assez pour
que, en allant In reprendre en Angleterre, la France ail cru
l'emprunter à ses voisins.
Le succès de ce mémoire dépassa celui du premier.
Loué sans restriction par la généralité des organes de l'opi-
nion, il fut bientôt connu en France et à l'étranger. 11 s'en fit
une traduction en Suisse, une autre dans la Haute-Allemagne.
Les savants de la Grande-Bretagne et du Danemarck recher-
chèrent l'auteur et ouvrirent des relations avec lui ; il s'établit
entre eux des échanges de savoir.
il est permis de croire que cette époque fut la plus heureuse
de la vie de M. Gouppey.
Le troisième mémoire hit amené par le second. L'auteur
avait dit dans celui-ci qu'un changement dans le mode de
preuves avait contribué à la décadence de l'institution du jury;
— 46 —
il fut ainsi conduit à traiter, comme complément de son tra-
vail, de la preuve judiciaire au moyen-âge en Normandie.
D'après ses investigations, les jurés en matière civile ou cri-
minelle n'étaient tenus de prononcer que d'après les inspira-
tions de leur conscience ; selon l'auteur, leur nombre, leur
choix parmi les notables de la localité, sans parler des peines
terribles en cas de for&iture, offraient, eu égard à l'état social
de ce temps-là, des garanties contre la partialité, la corruption
ou l'erreur.
Enfin, dans un 4' mémoire, publié en 1840, avec ce titre :
Considérations sur les lois faites et exécutées sans Stre écrites,
M. Gouppey entreprit d'établir que, pendant longtemps, la
Normandie composa des lois sans les écrire ; que jusqu'à la fin
du XIII* siècle, la justice s'administrait sans écritures et qu'un
procès se traitait verbalement.
Ces deux mémoires obtinrent un succès moindre que leurs
prédécesseurs ; ils ne se recommandaient pas au même degré,
par la nouveauté de la thèse, à l'attention du plus grand nom-
bre des lecteurs ; mais les savants les remarquèrent et surent
en tirer profit.
A côté des travaux de M. Gouppey sur la législation nor-
mandOy j'ai mentionné comme ayant une importance considé-
rable, ses études sur la part des diocèses tAvranches et de
Coûtantes dans les guerres entre l'Angleterre et la France,
qui font partie de la série des études sur l'histoire et les per-
sonnages de la Normandie, publiées dans l'Annuaire du dépar-
tement de la Manche pendant l'espace de 23 années.
Ici j'éprouve un embarras réel.
L'auteur, dans ces articles, n'a pas pris les faits qu'il raconte
au point de vue général de l'histoire de la Normandie au
moyen-âge ; il s'est attaché seulement aux événements de la
lutte entre les deux nations rivales qui, à des intervalles plus
ou moins éloignés, ont causé tant de souffhmces aux malheu-
reux habitants du territoire formant aujourd'hui le départe-
ment de la Manche. Ce sont en quelque sorte de douloureux
épisodes, qui devaient être rattachés à l'histoire générale de la
Normandie pendant cette période. Les amis de l'auteur sen-
taient la nécessité de ce lien pour donner tout leur prix à ces
études ; ils le pressaient d'exécuter ce travail, mais il était plus
disposé à entreprendre des études nouvelles qu'à perfectionner
les écrits déjà publiés.
M. Digard (de Lousta) a patiemment repris chacun des volu-
mes de l'Annuaire, y a relevé les articles de M. Gouppey et en
a présenté l'analyse.
Il ne m'est pas permis de recommencer son œuvre.
Mais j'ose assurer que ceux qui voudront recourir aux arti-
cles eux-mêmes seront amplement dédommagés de la peine
qu'ils prendront.
— 47 —
Les personnes qui ont fréquenté les amis de M. Couppey
ont quelquefois paru surprises de ne pas retrouver dans ses
écrits rhomme dont elles avaient entendu vanter la parole co-
lorée et la vive imagination. Au lieu de tableaux faisant revi-
vre les siècles écoulés, avec leurs institutions, leurs mœurs,
leurs personnages notables, elles ont trouvé, disent-elles, des
compositions régulières où l'érudition, assise sur des bases
solides, est assaisonnée de détails instructifs, de traits naïfs et
piquants, mais qui n'échaufifent pas Timagination du lecteur
et n'entraînent pas les âmes.
Ce jugement peut s'appliquer sans injustice aux mémoires
relatifs H la législation anglo-normande, quoiqu'ils ne soient
pas absolument dénués d'animation, et que l'érudition ne s'y
montre jamais sous une forme aride. Un magistrat traitant un
pareil sujet ne devait-il pas craindre de s'exposer à ce qu'on le
soupçonnât d'avoir &it une œuvre d'imagination ?
Mais dans les récits de l'histoire de Normandie, si les grands
traits manquent (j'ai dit pourquoi), ni le coloris, ni l'émotion,
ni l'éloquence ne font défaut, et il est tel et tel récit qu'on ne
peut lire, sans ressentir les mouvements d'indignation, d'hor-
reur et de pitié, que les historiens ayant le don de peindre ont
le privilège d'exciter dans les âmes des lecteurs.
Du reste, ce n'est pas ce grand nom de peintre que Kacine
décernait à Tacite entre tous les historiens de l'antiquité, et
que de nos jours M. ViUemain a revendiqué éloquemment
pour Augustin Thierry, que je réclamerais pour notre ami.
Je me contenterais à moins.
La Normandie, dans la i'* partie de ce siècle, a produit un
certain nombre d'hommes distingués (ils ont figuré sur les lis-
tes de l'Académie), qui ont mérité le titre d'initiateurs. Il n'est
que juste, ce me semble, de reconnaître que nul n'en fût plus
digne que M. Gouppey. Dans ce réveil des études anglo-nor-
mandes, auquel nous avons assisté et qui a pris un si remar-
quable essor, tandis que d'autres archéologues s'appliquaient
à rechercher, au milieu des débris, les monuments de l'archi-
tecture religieuse, militaire et civile, à les étudier, les dé-
crire, les classer, M. Couppey a choisi pour sa part l'histoire
des institutions, des coutumes et des mœurs, et cet ordre de
recherches a reçu de lui une impulsion qui a porté ses fiuils.
Parmi les publications de M. Gouppey, nous devons une
mention spéciale à ses articles de critique, dont la réunion
pourrait for9ier un volume, et qui se rapportent le plus sou-
vent à des oavxage^ sur la Normandie, composés par des nor-
mands.
Cette seule indication atteste la compétence du juge, et fait
présager sa bienveillance pour les auteurs.
Mais sa sympathie ne va pas jusqu'à corrompre le jugement
du critique. Avec lui la raison et la venté ne perdent jamais
— 48 —
leurs droits, et si Tespril de déiiigremeDt n'est jamais apparu
dans ses appréciations, il n'a jamais non plus distribué ces
louanges emphatiques et banales que la critique contempo-
raine prodigue, quand elle ne prend pas le ton d'une censure
hautaine. Chateaubriand qui, dans la dernière partie de sa
carrière, a donné le déplorable exemple des éloges hyperboli-
ques et a fait école, a cru pouvoir expier les adulations qu'il
n'épargnait pas au plus mince de ses adulateurs, par cette dé-
claration, que la louange excessive, accordée aux œuvres et
aux hommes sans valeur, est une forme suprême du mépris.
M. Couppey, si bienveillant pour les jeunes gens, craignait
surtout de les flatter. 11 savait quel fatal résultat pouvaient
avoir des éloges accordés sans mesure, et comment telle flatte-
rie, qu'un grand écrivain a considérée comme une politesse
sans conséquence, a pu égarer l'esprit d'un jeune homme déjà
confiant dans son mérite, exalter son imagination par de chi-
mériques espérances de renommée et de fortune, et le conduire
à la misère, au désespoir, à l'aliénation mentale, au suicide !
La sincérité, qui faisait le fond de son caractère, a toujours
guidé la plume du critique.
Quelque nombreuses que soient les productions de notre
confrère^ répandues dans des recueils périodiques ou académi-
ques, et parfois dans les journaux, elles sont loin de représen-
ter tout ce qu'il a écrit. M. Digard (de Lousta), qui a eu à sa
disposition tous ses papiers, y a rencontré beaucoup de travaux
inédits » tels que traductions d'auteurs grecs, latins, anglais,
» italiens, en vers et en prose, jugements sur leurs ouvrages,
» dissertations sur toutes sortes de sujets, pensées morales et
» religieuses, maximes, sentences, fables, rondeaux, épigram-
» mes... » — A cette énumératiou il ajoute le regret « que
» l'auteur ait éparpillé son talent sur tant de choses futiles,
» lorsqu'il eût pu le concentrer dans une production homo-
» gène et impérissable. »
Nous avouons ne pouvoir nous associer à ce regret. M. Di-
gard (de Lousta) ne nous parait pas tenir suffisamment compte
de la nature particulière de M. Couppey, de la mobilité de ses
impressions et de ce levain de poésie qtii n'a cessé de fermen-
ter en lui. Qui peut douter que les austères travaux du magis-
trat, de l'archéologue, de l'historien ne pourraient être pour-
suivis sans trêve que sous peine de briser les ressorts de
l'intelligence ? Ovide a dit, avec sa grâce ordinaire :
Otia corpus alunt, anîmus quoque pascîtur illis,
Immodicus contra frangit utrumque labor.
Or, si le repos est nécessaire à l'esprit, conune au corps,
pour réparer ses forces, est-ce donc un emploi regrettable de
ces loisirs nécessaires que la composition d'esquisses littéraires,
d'essais de traduction des auteurs en renom chez les anciens et
— 49 —
les modernes, ou de badinages poétiques desiioés à recréer
l'auteur et ses amis ? La France a compté plus d'un grave ma-
gistrat cultivant, à ses heures, les lettres et la poésie, de qui
l'on a dit : lusil amabililer, et ce mot a toujours été compris
comme un éloge.
Eût-ôn livré au public tous les écrits sortis de la plume de
M. Couppey, qu'on n'aurait pas encore une idée de son Vaste
savoir, de la puissance de sa mémoire, de la fécondité de ses
aperçus, de la tournure originale de son esprit et des soudains
éclairs de son imagination, éclatant en saillies piquantes ou en
]>rillantes images, si l'on n'a pas eu l'occasion de converser
longuement avec lui.
J'ai eu cet avantage en divers lieux et en diverses cireons-
tances : je voudrais fixer le souvenir de quelques-uns de ces
heureux moments.
Lorsque notre confrère, M. Bertrand, était professeur au
collège de Valogncs, et pendant les vacances des premières
années de son professorat à Caen, il avait l'habitude de réunir
à de modestes repas, dans la maison paternelle, quelques amis
qui partageaient ses goûts pour ce qu'on appelait, au temps de
Roilin, les bonnes études, ou des jeunes gens chez lesquels il
aimait à encourager, à développer ces mêmes goûts.
J'ai dû à une bienveillance, qui est devenue l'amitié que
chacun connaît, et dont ma présence à cette réunion est un
témoignage, de figurer parfois au nombre des conviés de la
rue du Magnen.
Pendant le repas, M. Couppey, qui était d'ordinaire le prin-
cipal convive, payait largement son écot, en récits intéressants,
en observations profondes et neuves sans apparat et aussi en
joyeuses saillies.
J'ai souvent mangé à de grandes tables, j'ai assisté à des
repas de cérémonie, chez M. Bertrand lui-même, où les plats
étaient plus nombreux et plus recherchés, il n'en est aucun qui
m'ait laissé le souvenir d'une conversation plus sensée avec
enjouement, plus instructive sans prétention, d'un esprit plus
franc avec un aussi cordial abandon.
Mais le moment où nous possédions M. Couppey tout entier,
c'est celui où, vers la fin de l'après-midi, M. Bertrand et moi
le reconduisions de Valognes au Pont-à-te- Vieille pour sa ren-
trée à Négreville. Que de foi;% sous le charme de sa parole,
entraînés par sa verve inépuisable, nous sommes arrivés au
bout des trois kilomètres à franchir, sans y songer, et, ne
pouvant nous résoudre à la séparation, nous sommes revenus
sur nos pas, jusqu'à ce que la chute du jour mit fin à la
conduite 1
Le souvenir de ces promenades est resté vivant chez
M. Bertrand et chez moi ; il revient souvent dans nos conver-
sations, et toujours M. Bertrand en prend occasion pour pro-
4
— 50 —
clamer qu'aucun homme n'a ourert à son esprit de nouveaux
horizons sur un aussi grand nombre de points que M. Gouppey.
Quant à moi, qui ai eu le bonheur de recueillir les leçons de
maîtres illustres à différents titres, j'aime à constater que ces
leçons m'ont souvent conduit à admirer comment M. Gouppey,
confiné dans un coin de la Basse-Normandie, a pu amasser
dans ses études solitaires une telle somme de savoir varié et se
former des vues si nouvelles.
L'explication de ce prodige n'est pas seulement dans son
. indomptable ardeur au travail, dans l'insatiable curiosité de
son esprit, dans sa sagacité et la souplesse de son intelligence;
la vraie raison de sa supériorité, c'est que, de bonne heure, il
puisa aux sources et se fit pour ainsi dire une instruction de
première main.
n m'a été donné d'apprécier comment il savait en user, dans
un voyage qu'il fit à Paris après 1840, et dans lequel il voulut
bien m'acepter pour un de ses guides. J'ai souvenir surtout
d'une longue journée que nous passâmes ensemble, à Versail-
les, en partie dans le musée national créé par le roi Louis-
Philippe, en partie dans les différents jardins de cette somp-
tueuse résidence. Que de sujets touchés dans cette journée,
avec cette sûreté d'érudition, cette variété de savoir, ce relief
de paroles qui n'abandonnaient jamais M. Gouppey dans la
conversation I
Nous revînmes diner tard à Paris ; et quoique* la nuit fût
complète, quand nous quittâmes la table, il voulut encore
faire une promenade avant de rentrer à son hôtel pour y
coucher.
C'était un marcheur infatigable. Nous lui disions quelquefois
en plaisantant que, dans l'antiquité, il avait dû être un péri-
patéticien.
A . Cherbourg, lorsqu'il s'était livré à l'étude d'une affaire
épineuse, ou lorsqu'il avait nourri son esprit de quelque forte
lecture parmi les auteurs, de tout âge et de tout pays, qu'il
avait recueillis en si grand nombre que son appartement de la
rue Bondor en était littéralement encombré, il se dirigeait vers
les grèves de la mer. Là, allant et revenant sur ses traces, ^ans
une méditation que la marche était loin de contrarier, il digé-
rait et coordonnait les notions dont il avait fait provision dans
le cabinet.
Il sortait quelquefois de ses méditations et de ses rêveries,
pour recueillir sur la plage des galets blancs, roulés et polis
par les vagues ; il aimait à écrire sur ces cailloux, de sa large
et forte écriture, des sentences morales empruntées générale-
ment aux poètes grecs. Parfois, il offrait un de ces galets à un
ami, qui devait trouver, dans l'épigraphe, quelque allusion
aimable ou une sentence conforme à ses goûts.
De Négreville à Valognes, de Cherbourg à Négreville et viee
— 51 —
versa, il faisait d'ordinaire la route à pied. Il yérifiait la jus-
tesse du conseil que Pline donnait à Tacite, lorsque dons une
lettre, bien connue des humanistes, lui recommandant l'exer-
cice de la chasse comme pouvant faire naître d'heureuses pen-
sées, il signalait le mouvement du corps comme merveilleuse-
ment propre à donner de la vivacité à l'esprit : « Mirum est
»> ut animus agitatione et motu corporis excitetur (i). »
Nous avons dit les dispositions affectueuses de M. Couppey
pour l'enfance et la jeunesse ; il était d'ailleurs tendrement
attaché à sa famille, et nous l'avons vu maintes fois goûter la
vie intime, chez des amis, avec le plus complet abandon. Il
était aimé, fêté dans des maisons respectables, où l'on eût été
heureux de lui confier une femme capable de l'entourer de
soins attentifs, de respecter ses goûts studieux et de prendre
intérêt à ses travaux. D'où vient qu'il est resté célibataire?
J'eus un jour l'occasion de lui poser la question, en ajoutent
que ses amis avaient la conviction qu'il eût fait un excellent
chef de famille.
« Oh ! me répondit-il, je n'ai jamais eu de parti pris contre
le mariage, et je crois que j'aurais su en remplir les devoirs ;
mais j'ai vécu assez longtemps sans y penser, ma famille et
mes études aidant à me distraire de l'idée de me marier, et
quand j'y ai songé il était trop tard. »
A défaut d'enfants, il a élevé avec sollicitude deux neveux.
Il a eu la douleur de voir dépérir et succomber sous ses yeux
celui chez lequel il avait eu la satisfaction de retrouver ses
goûts studieux et son aptitude aux recherches archéologiques,
secondés par une mémoire prodigieuse. M. Ragonde est mort
à 36 ans, miné par les longues souffrances d'une maladie de
langueur, qui ne lui a pas permis de produire une œuvre de
laquelle ii pût se promettre un renom durable.
Professeur d'humanités au collège de Cherbourg et biblio-
thécaire de la ville, M. Ragonde n'a laissé comme témoignage
des rares facultés dont il était doué que des écrits épars dans
les recueils académiques, dans Y Annuaire de la Manche et, ce
qui doit moins encore les sauver de l'oubli, dans les journaux
do la localité (2).
L'autre neveu, l'abbé Letellier, a survécu à son oncle, mais
trop peu de temps pour rendre à sa mémoire, comme il le
voulait, le meilleur des hommages qu'elle pût recevoir, je veux
dire une édition de ses œuvres, principalement la réimpres-
sion, après coordination, de ses mémoires sur la législation
anglo-normande et de ses travaux historiques.
(1) Ëpist. lib.i,£p.d.
(% M. Travers a publié dans Y Annuaire de la Manche de Taimée 1841
(pag. S77-379}, une notice sur H. Ragonde, pleine d'intérêt, et qui fait
partager sa sympathie pour ce jeune homme, si bien doué.
DaDS le courii de Tannée 1851 , la robuste santé de M. Coup-
pey, qui semblait lui garantir, comme un héritage de famille,
une longue et verte vieillesse, subit une grave atteinte. La
maladie qui Tassaillit fut arrêtée, mais elle laissa des traces
fatales dans l'organisme. On vit cet homme naguère si vaillant,
ce marcheur intrépide s*allanguir et décliner.
Il ne déserta cependant aucune de ses fonctions, et il assista
ù la rentrée du tribunal au commencement du mois de novem-
bre 1852. Mais le progrès du mal augmentant, il quitta la
ville, dans l'espoir de trouver à la campagne quelque soulage-
ment, peut-être une mort plus paisible. Quelques jours après
son arrivée à Négreville, une hydropisie de poitrine se déclara
avec une violence qui présageait une mort prochaine.
Au premier rang des sujets qui ont occupé M. Couppey,
celui qui fut l'objet le plus constant de ses recherches et de
ses méditations, est à coup sûr rétablissement du Christianis-
me et l'histoire de l'Église. 11 signalait sans cesse l'importance
et l'intérêt de ces études à ses amis et a la jeunesse. Il pensait
que c'était faire preuve de peu d'esprit philosophique que né-
gliger ou dédaigner d'approfondir l'histoire de l'événement le
plus considérable des temps anciens et modernes. Mais si le
sentiment religieux et la pratique de la religion étaient à ses
yeux un support que Dieu a mis à la disposition de l'homme
pour refréner ses passions, pour l'aider à traverser les épreuves
lie la vie, en consolant ses douleurs par les espérances immor-
telles d'un monde meilleur, il lui répugnait de voir dans la
religion un joug qui pouvait être imposé de force à la cons-
cience. Jamais un dissentiment sur des questions religieuses,
toujours discutées avec gravité et franchise, ne lui fit perdre
un ami et ne troubla ses relations sociales.
Ce qu'on a rapporté de sa mort est édifiant.
Lorsqu'il reconnut que sa fin pouvait être proche, il fit appe-
ler le curé de sa paroisse, se confessa, s'entretint avec lui de
la miséricorde divine et de sa confiance en elle.
Lorsqu'on lui apporta le saint Viatique, il s'écria à la vue du
prêtre : Benediclus qui venil in nomine Dotnini t et alors
que ses forces étaient épuisées, il répétait d'une voix presque
éteinte les morceaux des Saintes-Ecritures qui présentaient le
plus d'analogie avec son état (1).
Il ordonna qu'on fit l'aumône après lui dans sa maison, et il
disposa d'une somme d'argent à cet effet.
Enfin, il désigna la place de son tombeau ; il demanda qu'il
• (i) On in*a sif^ialé un trait caractéristique. Dansées derniers jouiv, il
s'était fait relire ie dialogue de Platon sur rimmortalité de TAme. qui porte
le titre de Phédon.
— 53 —
fût entouré d'uoe grille en fer, pour préserver sa dépouille
mortelle de la profanation des indifférents, qu'il avait souvent,
déplorée pour d'autres sépultures.
Il expira le 14 de novembre 1852.
Le 16, les obsèques eurent lieu, au milieu d'un grand con-
cours de population : les membres des tribunaux de Cherbourg
et de Valognes y assistèrent ainsi que des personnes notables
des deux arrondissements.
Le tombeau, qui fut érigé conformément à ses volontés,
consiste en un marbi*e blanc, surmonté d'une croix gothique..
On y lit, gravée en lettres d'or, une inscription ainsi conçue :
A LÀ MÉMOIRE
' DE JOSEPH-LAURENT COUPPEY,
JUGE AU TRIBUNAL CIVIL DE CHERBOURG,
MEMBRE DE PLUSIEURS SOCnÈTÉS SAVANTES ,
DÉCÉDÉ A NEGREYILLB,
LE 14 NOVEMBRE 1852,
A l'âge de 67 ANS.
Dtdisti eis judicia recta et legem veritatis.
ESDRAS, i, IX, Xlil.
Ce monument rappelle les seuls titres que M. Gouppey ait
obtenus.
Né d'une famille honorable de cultivateurs, il n'a jamais
recherché des satisfactions de vanité ; mais n'est-il pas triste
de penser que le Gouvernement, prodigue trop souvent de dé-
corations hâtives ou mal placées, n'ait pas tenu compte des
indications de quelques-uns des amis de M. Gouppey pour
l'inscrire au nombre des membres de la Légion d'honneur ?
Des tentatives ont été faites, à diverses reprises, et toujours
sans succès. On assure que M. Couppey n'était en faveur, ni
au chef-lieu de la Cour d'appel ni à la Chancellerie. On lui
reprochait d'avoir signé, et peut-être provoqué une sorte de
protestation du tribunal de Cherbourg contre une nomination
qui avait paru aux magistrats de ce siège contraire à la dignité
de la magistrature. On s'était montré irrité en haut lieu de cet
acte, qui était considérée presque comme un fait de rébellion,
et dans tous les cas comme un ressouvenir fâcheux des remon-
trances des anciennes Cours de justice. 11 eût été plus juste d'y
voir un avertissement ayant pour but d'appeler l'attention du
chef de la magistrature sur un choix qui engageait sa respon-
sabilité vis-à-vis de la population.
Je crois que le fait s'était produit en 1832 ; mais le souvenir
irritant parait s'en être conservé longtemps après ;
Manet alla mente repostum.
— 54 —
Je me lonvieiis qu'an ami, nu émnle de M. Gouppey dans
Tarchéologie normande (M. Auguste Le Prévost), qui gémissait
de Texclusion dont son confrère était Tobjet, et qui s'était
entremis pour la faire cesser, avait une singulière manière de
protester contre les nominations qui lui paraissaient imméri-
tées ou peu avouables. Il enlevait alors, et pour quelque temps
de sa boutonnière, sa propre décoration ; il appelait cela la
mettre en pénitence.
L'Institut ne traita pas mieux M. Couppey que ne fit le
Gouvernement.
Son nom, la valeur de ses travaux étaient connus à l'Acadé-
mie des Inscriptions et Belles-Lettres. Gomment, dans le cours
de sa longue carrière, ne se trouva-t-il pas une place de cor-
respondant ou d'associé dont on pût disposer pour lui ? G'est
que les nominations académiques ne s'obtiennent guère qu'au
prix de sollicitations multipliées, de recommandations puissan-
tes et pressantes ; et M. Couppey était impropre et récalcitrant
aux sollicitations I
Toutes les distinctions académiques qu'il reçut (et elles
furent en assez grand nombre ) vinrent le chercher (i).
Il y a quelques années, j'allais de Valognes à Bricquebec,
accompagné d'un de mes anciens élèves à l'Ecole d'administra-
tion, et conduit par un ami. A la hauteur de la cx)mmune de
Négreville, celui-ci nous signala le monument de M. Gouppey,
qu'on aperçoit de la route. Au nom de M. Gouppey, mon jeune
compagnon reprit d'une voix émue : « G'est donc là que repose
» l'homme de bien et de talent que vos entretiens avec
» M. Bertrand m'ont donné le regret de n'avoir pas connu !
» Puisque je n'ai pas eu ce bonheur, je veux au moins saluer
» sa tombe. » Et il tira son chapeau respectueusement.
Il me serait doux d*espérer que quelque autre jeune homme
studieux et bien né, après la lecture de cette notice, charmé
de rencontrer dans celui qui en est l'objet
L'accord d*un beau (aient et d'un beau caractère (2]»
se sentit porté, par un élan de cœur, à adresser un pieux salut
à la mémoire de notre confrère.
BOULATtGNIER.
(1) Nous no pourrions passer sous silence la part qu*il prit à la restau-
ration de la Société royale académique de Cherbourg, dont il fut le secré-
taire ju8qu*à sa mort.
(3) Ce vers se trouve dans une épltre adressée par mon excellept maître,
}i. Andricux, à son respectable ami Jeau-François Bucis,
— 58 —
ADMINISTRATIONS.— PERSONNEL.
LISTE CHRONOLOGIQUE DES PRÉFETS
DU DÉPARTEMENT DE hK MANCHE
NOMS.
MM.
Magnttot
montalitet
COSTAZ
BO8SI
DB VaNSSAY
ESMANGART
D*ESTOURIIEL
Badde
Gattier
Mercier
Bonnet
HATra (Commissaire) ....
Vieillard (Commissaire) .
Le Hodey (Commissaire
par intérim)
Le Hodet (Préfet)
DE TaNLAT
Jourdain • . •
Paulze-d'Yyoy 1 . . .
DUGUÉ
DE BoL*VILLE (C^*)
Guillaume d'Auribeau. . . .
Pron
Levainvillb
V^*Malher
Lenorl
Lemercier
Lenobl
Frémont
Vaultier
DE Champ AGNAC. ...
BUCUOT
DATES
DBS NOMINATIONS.
iâ ventôse an YIII. .
29 germinal an IX..
40 germinal an XII.
12 lévrier 1810 ....
17 juillet 1815
19 juillet 1820.....
7 avril 1824
10 août 1830
19 août 1830
21 octobre 1836....
29 novembre 1842. .
26 février 1848 . . . .>
2 mars 1848
2 mai 1848
23 iuillet 1848
24 janvier 1849
26 novembre 1851..
22 janvier 1852....
30 juillet 1853
27 juillet 1859
16 janvier 1862....
1" février 1862....
12 novembre 1865. .
17 février 1870
6 septembre 1870.
22 septembre 1870.
29 septembre 1870 .
4 février 1871
2 avril 1871
17 octobre 1873....
10 avril 1875
DURÉE
DE LEURS PONCTIONS.
1 an 1 mois 15 jours.
2 ans 11 mois 23 jours.
2 ans 10 mois 16 jours.
5 ans 5 mois 4 jours.
5 ans 2 jours.
3 ans 8 mois 17 jours.
6 ans 4 mois.
Non installé.
6 ans 2 mois.
6 ans 8 jours.
5 ans 3 mois.
2 mois 2 jours.
2 mois.
8 mois 22 jours.
2 ans 10 mois.
1 mois 26 jours.
1 an 6 mois 8 jours.
6 ans.
2 ans 5 mois 15 jours.
Non installé.
3 ans 9 mois 20 jours.
4 ans 3 mois 4 jours.
6 mois 18 jours.
15 jours.
7 jours.
4 mois 5 jours.
1 mois 10 jours.
2 ans 7 mois.
1 an 5 mois 28 jours.
Installation du 15 avril
1875.
^**
w^^
— 56 —
SEMTEURS DE Là ilNCHE.
MM.
C*- dAUXAIS.
€*• DARU.
FOUBERT.
DR SAINT-GERMAIN (Hen.é) C^
C* DE TOCQUEVILLE ^ .
DEPOTES DE U ilNCHE
MM-
GASLONDEO^.
LEGRAND (AHhur) ^.
C>« LE MAROIS.
MOREL.
RAUUNE.
RIOTTEAU.
SAVARY.
VI» DE TOCQUEVILLE 0^.
COMMISSION DEPIRTEHENTILE.
MM.
BOUVATTIER 0*, PrésidetU.
LEGRAND (Anat.) ^, Secrétaire.
DR COUVILLE.
MM.
PLAINE.
LEMAITRE.
DU MESNILDOT.
PRÉFECTURE.
-•oj©5o«-
M. BUCHOT*,/Y«f/f/.
M. DE LA MURE, Secrétaire (jéiiéral.
H. le Préfet recoii les samedis et joors do lAra toute Is )ournéf .
Les ialres Jours, il reçoit de préf<*reiiee rie 0 heores A II l/S do .i.atio.
M. le Secrétaire général reçoit tous les joors de 10 à H beares, et «e 3 i â heoret.
CONSEIL DE PREFECTURE.
MM. DK BAR, Vice-Président.
THIRION , ConseUler.
TOUSSENEL, /d,
DE BRISAY, Id.
DE LA MURE, Secrétaire général, Commi^aire du Gouvernement.
Le Conseil d<- [Préfecture se réunit en »éance publique le vend te Ji de cliaque se
maine, à ane heure.
Les audiences sont sosr^ndues pcndaiit la tournée de révisfoa.
— M ^
k<-/t
BUREAUX DE U PREFECTURE.
(Ouvertt au public tout !•• Jouri de 9 à 4 heure*).
CABINET DU PRÉFET.
M. IIOSTIER DB SAINT-.\LBIN, Chrfdu Cabinet.
Ouverture des d^ftèclies.— Correspondance iiarliculiôre.— Affaire»
rét^ervées.— Service du tt'Mgraphe du cabinet.— Surveillance de«
journaux du déptirtement.-^Sous-Préfets et Conseiliers de Tréfec*
ture.—Conseiller? généraux et Conseiileri d*arrondÎ8seinent.— -)lairefi
et Adjoint!;.— Beaux-Arts.--ilonneurs et préséances.-" Fêtes et céré-
monies publiques.
M. Blondel^ SoîU'Chef.
Distribution de la correspondauce.— Personne) de tous les services
et de toutes les administrations.— Prestation de berment des foni;-
I Ion nain's.— Demandes d'audiences et de congés.— Nominatiims et
promotions dans Tordre de la Légion d'honneur.— Ordres étran-
gers.—Médailles et récompenses |K)ur belles actions. — Recoun» en
grâce.— Secours à divers titres.— Bureaux do tabacs.— Débits de
boissons.— Loleries.-Kéfuftiés politiques — (^onlérences et ceurs pu-
blics.—Nomination des ^lembres des bureaux de bienfaisance et de»
Commissions administratives des établissements de bienlaisance.
PREMIÈRE DIVISION.
Chff de Diviêion : M. Lbpingard.'
Réceptioii et transmisisiou du Bulletin dês Loit et de toutes les
publications unicielloi>. — Imprimerie, Librairie, Colpoitage, Vli>'
tampes et Gravures.— Abonnements et envois périodiques.— Brevets
«rinventiuo . — Slntislique générale. — Procès-verbaux du Conseil
;;énénil. — élections. — ttecrulement, Enrôlements.— Engagcmcnis
volontaires d'un an. — Réserve de Tarmée active. — Armée lerrilo-
riale.— Casernement des troupes. — Marine et colonies. — Sapeurs*
pompiers. — Condarnierie.— Poudres et salpêtres.— Pontset chaussées,
rtiemins de fer, Navigation, Usines, Cours d'eau, Dessécliemenb*.-
.Mines et carrières.— Bacs et bateaux.— Lignes télégraphique^.— Pro-
priétés, Mobiliers, Bâtiments civils. Dons et Legs, c;ontenlieux, i-n
ce qui concerne le Département et l'Eiat.-r-Uureaux d'enregistiemuui
etarTaires domaniales.— Police municipale.— Police de la chasse, dn
la pêche, des voitures publiques, des rivages de la luer, des subsis-
tances, de la salubrité et de la sûreté publiques.— ElablissemenU in-
salubres.—Médecins, pharmaciens, vétérinaires.— Prisons, surveil-
lance des condamnés.— Divisions administratives et ecclésiastiques.—
.associations.— Sociétés de secours mutuels.— Jury.— Population. —
Passeports, légalisations.— Poids et frc^^ures. — Agriculture. — Haras.
—Industrie, commerce et manufactures.— Marque de garantie des
matières d'or «t d'argent.— Ecoles spéciales et nalionales.— Ki'|»er-
toire des actes sujets à renrcgislrement.
DEUXIÈME DIVISION
Chef de Diviêion : M. Gaubillox.
Administration et comptabilité des cummunes et des établisse-
ments de bienfaisance. — Sessions des Conseils municipàui. — Àr-
- 58-
Ghives et bibliothèques comiDanales. — Badget« et comptes des
coromoiies et des établîssemeDts de bieDraîsanoe, autorisations sap-
Çléroentaires à ces budgets.— Remboursements des fonds placés au
résor.-* Cotisations municipales. -— Octrois : Règlements Tarifs,
Frais de perception.— Frais de caseruement et d^occupation de liu
militaires.— Droits de location de places dans les foires et marchés.
—Droits de pesage, mcsorage et jaugeage publics. — Droits de voirie
el autres dont la perception est autorisée au profil des communes.
— Impositions extraordinaires et emprunts communaux. — Biens
communaux. — Dons el legs aux communes, aux établissements de
bienfaisance, aux fabriques.— l'iacement et remboursement de capi-
tanx appartenant aux communes el aux établissements ci-deasus
désignés. — Actions judiciaires et transactions intéressant les com-
munes et les établissements publics. — fiàtimenis communaux. —
Secours pour les maisons et le mobilier des écoles. — Distraction
pour services communaux des |)arties superflues des presbytères. —
Monuments bistcriques.— Cimetières : police, translations, agran*
dissement, règlement et tarif des concessions. — Voirie urbaine,
plans d*alignement.— Hospices et bureaux de bienfaisance.— Règle-
ments du service intérieur^ traités avec les congrégations religieuses,
régie des propriétés, adjudications et marchés.— Secours aux établis-
sements de bienfaisance. -^ Pensions de retraites, ou autre mode de
rémunération des services des employés communaux et hospitaliers.
— Instniction primaire et secondaire : Ensemble du service, bourses
dans les lycées et collèges, caisses d'épargne et de prévoyance des
instituteurs communaux.— Chemins vicinaux de grande communi-
cation, d'intérêt collectif et de petite vicinalité ; chemifis ruraux. —
Prestation en nature.— Fabriques d'églises : numinalion des mem-
bres, révision des comptes e<i cas de contestation entre ces établis-
sements et leurs trésoriers.— Répartition du fonds commun des
amendes de police.
TROISIÈME DIVISION.
Chef de IHviêion : M. Lâscaux.
Comptabilité générale et départementale : mandatement des dé-
penses de toute nature ; comptes et budgets départementaux, vire-
ments de crédits, réimputations, reversements, situations périodi-
ques, comptes annuels et situations définitives en clôture d*exercice.
—Colons réfugiés.— Réfugiés politiques, comptabilité.— Télégraphie,
comptabilité.— Etablissements sanitaires, comptabilité.— Chambres
de commerce, comptabilité.— Service des gens de mer : solde arrié-
rée, secours sur la caisse des invalides de la marine.— Traitements
adminîsiratifs.— Frais d^administration de la Préfecture et des Sous-
Préfectures.— Trésor public : transport de fonds, refonte de monnaies.
—Dette publique, rentes sur PEtat.— Peusionnaires de l'Etat et ren--
tiers viagers.— Contributions directes : sous-répartition, recouvre-
ment, réclamations, poursuites.- Cadastre.— Contributions indi-
rectes.—Douanes.— Caisses des retraites et liquidation des pensions
des employés de la Préfecture et des autres services départementaux.
—Liquidation des pensions des employés des prisons e't du service
de la vérification des poids et mesures.— Caisses d'épargnes. — Caisse
des retraites de la vieillesse.- Comptoirs nationaux.— Visa des récé-
pissés.—Frais de justice.— Assistance publique ; extinction de la
mendicité; aveugles et sourds-muets; secours à divers titres.— *
Aliénés et epfants trouvés : pereonnel et ensemble du service.
— 59 —
GREFFE OU CONSEIL OE PRÉFECTURE.
(Ouvert tous les jours de 9 à 4 heures.)
GrêfUr : M. Labbèqui.
Réception et enregistrement des actes introductifs d'instances. —
Requêtes, exploits et procès-verbaui.— Communication aux parties
on a lenrs mandataires «les pièces de procédure.— Etablissement des
rôles.— Enregistrement et notification des décisions du Conseil.—
Correspondance relative à la régularisation des affaires en instance.
Les renseignements ou communications que les parties jugent utile
d*adresser à M. le Conseiller chargé du rapport, doivent éâre transmis
par Tintermédiaire de M. le Préfet.
ARCHIVES DÉPARTEMENTALES.
M. DcBOsc, archiviste.
.Archives de la Préfecture, des Sons-Pré fectures, des communes et
A€$ hospices.— Classement, inventaires, récolements, rapports.—
CommiinicUion et délivrance des titres — (^tilogues et surveillance
des bibliotlièques administratives. — Publication d^ouvMges histo-
riques.
r
INSPUTION DES ARCNIVCS COIIIlUNAIlS CT HOS^ITAUtRCS.
intpeeieur : M. Dubosc, archiviste du Déparlement.
BATIMENTS CIVII^.
krchiviste du département,— M, Queilléi à Saint-Lo.
Cofiducfeur.— M. Quetel.
ARCHITECTES DARRONDISSEMENT.
MM. Kanapell, à Saint-Lo ; Cheftel, fils, à Avranches ; Hue, à Mortain ;
Desheulles, chargé de Tarrondissement de Coutances ; Gouy, chargé de
l'arrondissement de Yalognes.
CONSEILS DHYGIÈNE D'ARRONDISSEMENT.
ARRONDISSEMENT DE SAINT-LO.
IM. Buchot ^t préfet, président; Letouzé, docteur-médecin, vice-pré-
êidenî ; Le Maire de Saint-Lo ; Queillé, architecte du département ; Lepin-
gard, chef de division à la Préfecture; Frestel, Scelles-Montdézert,
Lhomond, docteurs-médecins ; Doray, phannacien ; Gos^çt-Dealonscbamps;
Be^qOls, vétérinaire. t r . . ^ r
_ 60 —
AHRONDISSEMEiNT D'AVRANCHES.
MM. Saint- René-Taillandier, sou^-préfet, président ; Bouvattier 0^.
Sanson ^, maire d'Avranches ; de Pracontal ; Leclère, armateur à Gran-
ville ; Dumoncel, docteur-médecin ; Cauquelin, Lanos, Deniand, pharma-
ciens ; Beaufils, P. Ollivier, vétérinaires.
ARRONDISSEMENT DE CHERBOURG.
MM. de Puyferrat ^. sous-préfet, prégident; Liais, maire de Cherbourg;
ringénieur ordinaire des ponts et chaussées ; Richaud, chirurgien en chef
de la marine ; Loysel, Legard-Lafosse, Monnoye, fils, docteurs-roédecins ;
GuifTart, directeur de la santé ; Pluquet, Levionnois. Robe, pharmaciens ;
Pouppeville, vétérinaire ; Coumerie, père, industriel.
ARRONDISSEMENT DE COLTANGES.
MM. Poniin ^, 0. 1. P.. sous-préfet, préêtâent; Lepesant ; Plaine, maire
de Coutances *, le baron Fremin du Mesnii ; Dudouit, Laisney, Tanqueray,
A\ril, Vigot, docteurs-médecins ; Marquez, Baize, Drieu la Rochelle,
pharmaciens ; Hélouis, vétérinaire.
ARRONDISSEMENT DE MORTAIN.
MM. de Bemède, soui^-préfet, pr<fsûitfn( ;' Leteinturier-Laprise, juge de
S' ail ; Trochon, procureur de la République ; Renault, receveur municipal ,*
eurtaut, de la Houssayo, docteurs-médecins ; Tabore!, médecin des
épidémies ; Coupeau, pharmacien ; Hryniewioz, vétérinaire.
ARRONDISSEMENT DE VALOGNES.
MM. le Sous-Préfet, président; Leneveu, N..., Lebel, Dansons, Sèbire ^,
N..., docteurs-médecins ; Mauduit, Leclerc, pharmaciens ; Hinet, Gosseîin,
véritaires.
CONSEIL GÉNÉRAL.
MKMBRBS OU CONSBIL.
CANTONS.
ÀiTondissement de Sainl-Lo.
Yver^(l.éon), propriétaire à St-Martin-de-Bonfossc
Gouville, maire de Carentan.
Rauline, maire de Saint-Lo.
Blouet, maire de Percy.
Bernard, docteur-médecin.
Emile Lenoël, député.
Houssin-Dumanoir, docteur-médecin.
Leguédois, docteur-médecin, maire de Tessy-
sur-Virc.
(«emattre, maire de Saint-Jean-des-Baisants.
Canisy.
Carentan.
Marigny.
Percy.
SainU^lair.
Saint-Jean-dc-Dayo.
Saint- Lo.
Tessy-sm-Vire.
Torigoy -sur- Vire.
— 61 —
01
MEMBRES DU CONSEIL.
CANTONS.
An^andissement d'Avranches.
MM.
Bouvattier 0#, sous-préfcl hon'*, propriétaire.
De Brécey, propriétaire.
Sanson ^, juge honoraire, maire d'Avranches.
Le Mengnonnet.
Le comte de Ganisy ^.
Loyer (Félix), notaire à Poptorson.
Morel, auditeur au Conseil d'Etat.
De Saint-Pierre 0^, ancien préfet.
De Saint-Germain (François-Charles-Henré) C^,
maire de Saint-Sénicr-sous-A.vranches, député.
Avranches.
Brécey.
Ducey.
Granvillc.
La Haye-Pesnel.
Pontorson.
Saint4ames.
Sartilly.
' Villcdieu.
Arrondissement de Cherbottrg.
MM>
Comte de Tocqueville ^.
De Gasté ^, ancien ingénieur de la marine.
Comte Hervé de Sesmaisons.
De Couville (Henri), maire de Querqueville.
Vicomte de Tocqueville 0^.
Beaumont.
Cherbourg,
Les Pieux.
Octeville.
Saint-Pierr8-£glis«.
Arrondissement de Coutances.
Plaine, maire de Coutances.
Savary, député, maire de Cerisy-la-Salle.
Le Pesant, conseiller municipal de Coutances,
propriétaire.
Piel-Ferronnière, maire du Mesnil-Amand.
De la Marti nière ^, ^auditeur au Conseil d*Etat.
Gasionde 0^, député.
Deguelle, adjoint de Contrières.
Regnault, propriétaire*à Périers.
Pignard-Dudezert, noaife de Brainville.
Comte d'Auxais,*maire de^Saint-Aubin~du-Per-
ron et député.
Bréhal.
Cerisy-la-SalIe.
Coutances.
Gavray.
La Haye-du-Putts.
Lessay.
Montmartin-sur-Mer.
Périers.
St-Malo-de-la-Lande.
St-Sau venr-Lendelin .
Arrondissement de Mortain.
SA.
Legrand (Arthur) ^, député.
Fauchon, propriétaire à St-Hilair&^u-Marcouët.
Legrand (Anatole) ^y maire de Romagny.
Champs, avocat.
Baron Laigre de Grainville, propriétaire.
Bréhier (Hippolyte) ^, propriétaire.
Comte d'Auray, maire.
Labiche (Jules^. propriétaire.
Barenlon.
Isigny.
Juvigny.
Le Teilleul:
Mortain.
St-Hilaire-dii-Bar6(Miët.
Baint-Pois.
Sonrdeval.
— 6i —
MRMBMES DU G0X8BIL.
CiNfOMt.
ArrondMêement de Yaîognes.
Fottbert, député.
Comte Le Marois» maire du Vicel.
Comte de Pootgibaud ^, maire de St-Marcouf .
Du Mesnildot, propriétaire.
Dufresne 0^, inspect. gén. des ponts et chaass.
Pain» notaire à Saint-Sauveur-Ie-Vicomte.
Sébire ^, docteur-médecin.
Bameville.
Bricquebec.
Montebourg.
Quettehou.
Sainte-Hère-Eglise.
St-Sauveur-le-Yicomte.
Valognes.
CONSEILS D'ARRONDISSEMENT.
MRMBaiS Dt CONSEIL.
CAKT0X8.
ArrondiiumerU de Samt-La.
Guérard, maire de Saint-Romphaire.
Lenoél, propriétaire.
Niobey, propriétaire.
Cahours, propriétaire.
Deshameaux, propriétaire.
Desdevises, maire d'Amigny.
Frestel, docteur-médecin.
Lemélorel-Lesmontils, maire de Fourneaux.
Canu, vétérinaire.
Canisy.
Carenlan.
Marigny.
Percy.
Saint-Clair.
Saint-Jean-de-Daye.
Saint-Lo.
Tessy-sur-Vire.
Torigni -sur- Vire.
Arrondiuemefd d'Apranche$,
Latouche, adjoint au maire d'Avranches.
Bréhier, docteur en médecine.
Baron, notaire.
Beust, fils, mai^ de GranviUe.
Desfeux, maire de la Lucerpe-d'Ontremer.
M^* de Verdun de la Crenne, maire d*Aucey.
Chevalier, maire de Saint-Aubin-de-Terregatte.
Lemoine-Lechesnay, notaire à Sartilly.
Tétrel 4^, ancien maire de Villedieu.
Avranches.
Brécey.
Ducey.
GranviUe.
La Haye-Pesnel.
Pontorson.
Saint-James.
Sartilly.
Villedieu.
ArrondiBiêmerU de Cherbourg,
Pic<)U0t, propriétaire à Gréville.
Lavieille 0^, commissaire de marine.
Gosye, ancien notaire à Benoistville.
Beaumont.
Cherbourg.
Cherbourg.
— 63 —
tm
MEMBRES DU CONSEIL.
CANTONS.
ÀrrondiMement de Cherbourg (Suite).
MMi
Hoûel-Desmonts, propriétaire.
Hamel-Dumilly, propriéuire, à Saint^ermain-
le-Gaillard.
Lemarquand, maire de Virandeville.
Périaux, à Querque ville.
Levallois, maire de Fermanville.
Leveillé, notaire.
Les Pieux.
Les Pieux.
Octeville.
Octe ville.
Saint-Pierre-Egl ise .
Saint-Pierre-Eglise.
Arrondissement de Coutances.
Allain, ancien maire de Cérences.
Guillemette, ancien notaire.
Chevalier, avocat, adjointau maire de Coutances.
Poret, ancien maire de la Haye-du-Puits.
De Gourmont, maire du Mesnil-Villeman.
Fauvel, maire de Lessay.
Leclerc, ancien maire de Regnéville.
Leconte, propriétaire.
Doublet.
De la Conté, maire de Saint-Sanveur-Lendelin.
Bréhal.
Cerisy~la-Salle.
Coutances.
La Haye-du-Puits.
Gavray.
Lessay.
Montmartin-sur-Mer.
Périers.
St-Malo-de-larLande.
St-Sauveur-Lendelin.
Arrondissement de Mortain,
MMi
Déchet, ancien notaire, à Barenton.
Le Brun de Blon.
De Verdun, maire de Chasseguey.
Regnaul, notaire, au Teilleul.
Queslié, ancien notaire, à Mortain.
Poret, ancien notaire, à St-Hilaire-du-HarcooSt.
Boulin, médecin, à Saint-Hilaire-du-Harcouët.
Lair, propriét'®, maire de St-Martin-le-BouilIant.
Lenicolais, fabricant, à Sourdeval.
Barenton.
Isigny.
Juvigny.
Le Teilleul.
Mortain.
St-Hilaire-du-Harcouët.
St-Hilaire-du-Harcou8t.
Saint-Pois.
Sourdeval.
Arrondissement de Valognes.
MM.
Lecannellier, docteur-médecin, à Bameville.
Corbel, propriétaire, à Bricquebec.
Lemor, maire de Montebourg.
Duclouet, notaire, à Quettehou.
Hamelin, maire de;Saint-Vaast.
Legruel, docteur-médecin, maire, à Picauville.
Hersan, propriétaire, à St-Sauveur-le-Vicomte.
Daireaux, avocat, à Valognes.
Le Ledy,^avoué honoraire, à Valognes.
Bameville.
Bricquebec.
Montebourg.
Quettehou.
Quettehou.
Sainte-Mère-Eglise.
'St-Sauveur-le-Vicomte.
Valognes.
Valognes.
— 64 —
SOUS-PRÉFECTURES,
ARRONDISSEMENT D'AVRANCHES.
M. SA1IfT-RKI«Ê-TAILLA!fDlEII, $OUS'préfH,
41. Sar/tn, secrélaire.
ARRONDISSEMENT DE CHERBOURG.
M. DR PUYPBREAT *, $OUS'préfet.
M. Requiety secrétaire.
ARRONDISSEMENT DE COLTANGES.
M. Poulie ^, Orficicr (fe TlnstructioD publique, s<ms préfet.
M, IjecouiUard^ secrétaire.
ARRONDISSEMENT DE MORTAIN.
&1. DK Bbrnèdb, soui'préfel.
M. Chemin, secrétaire.
ARRONDISSEMENT DE VALOGNES.
M. DE CouRSON, ioui'prifet.
M. Maeé, secrétaire.
MAIRIES.
MAIMB OIS •AI1VT-IX>.
MM. RAUI.INR, Maire ; Queiixê et N., Adjoint» ; Roussi n-Dii ma noir,
Bernard, Elie, Criquet, Foilin, Lotouzé, Freslei* Lenoéoicier,
Leconte, Pottier, F. (.«rendu. Dieu, Bosq, Huet, Galiiot^ Dubois.
Bureatid;.— M. Daniel, Secrétaire.
Joun et beare* d'ouverture : Tous les jours non fériés, de 9 heures à
A heures.
Reeelle municipale, -^Vi. Frestel^ me Torteron, 20.
Jours et heures d'ouverture de la recette : Tous les jours non fériés,
de ii heures à A heures.
rratHuixcommiinaux.— M. Doucliin> architecte, place du Cbamp-de-
Mars.
Oefrot'.^MM. Féron, préposé en chef ; Loriot, brigadier.
Caiae d' épargne. ---yi. Colin, receveur.
Jourt et heures de l'ouverture ; Le dimanche, de 9 heures^ à midi.
— 65 —
MM. V«'SANSON ^, Maire; Latocchb et Bàbbê, K^ôué, Àdjoinii ;
Deloucbe, Gilbert, l.aiifçloi?, Bouvallier, Cauquelin, Hébert,
Briens, Lebocey, Perrolte, Gillain, Bataille, Lemaistre, Chemi-
nanr. Le Moine des Mares, de Pracontal, Le Bourlier, Frémin,
Pinel, Letillâlre.
Bureaux.— M\], Bongard et Cruchon.
Recette municipale,— M. Fouqué.
Voirie urbaine,— M. Cheftel, architecte.
Octroi,— M. Chapon.
MAIRIE DB ORilJWUL.L.B.
MM. BEUST, Maire; Benoist , Adjoint; CambernoD ^ Lpclerc ,
Biotteaii, Thévcnet, Chesnais, Ange, Fossé, Hcrpirf, Arnaudin,
Dinnoncel, Adelus, Boisnard-Grand maison. Toupet, Dairou, Lema-
niché, Godon, Bavent, Pestoro, Trocheris; Caillemer, Le Men-
gnonnet, Le Prince, Pannier, Lefèvre, Guiilebot.
Bureaux,— yi, Dupont, secrétaire.
Recette municipale, — M. L. Durier.
Voirie urbaine, — M. Ailain, architecte.
Ocifoï.— M. Âubry, directeur.
MAIMB !>£ CHERBOURG.
MM. Alfred LIAIS, Maire; Dbshaheaux, BocLLe]iiKNT-Diifr>BEiiABT,
Adjoints ; Baude, Buhot, haiiiel. Le Barbé, Delaunay, Le Granché,
Monnoye, Viel, Renault, Mahieu, Le r.erf, Séhier, Mouchel, Des-
mares, Canovilie, Gosse, Leblnnc, ilaioneville, Joublin, Hottot,
Pigeon, Leroy, Favier, Leneveu.
Bureaux, — M. Boivin, secrétaire.
Recette municipale. -^M. Lehacheley.
Voirie urbaine,— y\M. Didier, architecte de la viJIe ; Drouet, agent-
voyer.
Oe^rot.— M. Raoul t, préposé en chef.
Archivet,—M. Digard (de Lousta), archiviste.
MAIRIE DE COUXAIVCIBS.
MM. PLAÎNE, Maire, officier d'académie ; Boissel-Dombrbval et
Chevalier, Adjoints ; Jehenne, Le Pelletier, Hélène, Diireaux,
Gallien, Avril, Lemare, Dudouy, Leioup, Grandin, Quenault,
Quesiiel, Fremin du Mesnil, Le Pesant, Duprey, Gouiain, Coulomb,
Dudouyt, Poisson, Bel ard.
Bureaux,—^, Chapel, secrétaire.
Recette municipale. — M. Lansot.
Foïn> urôatne.— MM. DesheuUes, architecte de la ville; Lecaplaio,
ageot-voyer.
— M —
(klro<.— MM Pitoo if, pré|)osé en chef ; Jolivet, brigadier.
MAIRIE DE MORXAIIV.
MM. MOULIN, Maire \ Dklaportb, Adjoint; Qiiestier, Amand, Piei,
Coupeau, Poullain, Josset, Champs (filsi, Levallois, Castiitey Broux,
Hervieu, Bizet^ de Vaufleury, Bouraio.
BtitvaiM?.— M. Jamon, secrétaire.
ReeetlB municipale.-^M, MontembauU.
Voirie urbaine, — M. Bernard.
Ociroi.— MM. Du[K)nt et Aumon.
II AIME DE VACOGIVES.
MM. LE VAILLANT db FOLLEVILLE, èfaire; LBLEDTet Bricqubbbc,
Àdjoinis; Daireâux, Kébire ^, Lebunetel, Leneveu, Dansos, Martin
de Bouillon, Henry, Flaux, Contard, Bernard, Oury, Lande, Leme-
land, Adelus, Capelle, Foulon, Leclerc. Mauduil, Tariel.
Burêoux.-^M, Tollemer, secrétaire.
Rieêllê munidpaU.^M. Mabire, receveur.
TABLEAU STATISTIQUE
indiquant le nombre d'arrondissements, cantons, communes, et la |,opu-
lation du Département, d'après les derniers recensements.
NOMS
▲aaoRoisSBiiinTf.
a«fni-Lo
Avranche»
CherbAurg
Couiaiirts
Moriain
YalogoM «
TOTACX
NOMBRK
ni AiiouBuim
Caitow.
9
9
ft
10
S
7
48
117
1^4
73
138
74
117
813
Difléreoee «n moiot, «a I87t.
POPULATION EN
1888.
•1,905
Ill,9ft3
91, ««01
l'20.4M
7«.0«
84,788
873,899
1879.
88,950
408.H40
H7.934
IIS.74i
87,928
7(»,384
844,778
99,1»
— 67 —
TABLEAU DBS COMMUNES PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE.
COMMUNES.
CANTONS.
Acqueville
Agneaux • .
Agon
Airel
Amfreville
Amigny •
Ancteville
Anctoville
Angey
Angoville {
Angoville-au-Plaio. . i
Angoville-sur-Ay. . •
Anneville
AnnevilIe-en-Saire .
Annoville
Appeville
ArdevoQ. . . •
Argouges
Aucey
Audervilie
Audouvi11e-Ia-Hab^.
Aumeville-Lestre. . .
Auvers
Auxais
Avranches
Azeville
Bacilly
Barenton
Barfleur
Barneville
BaubigDy
Baudre (
Baadreviile
Baupte
Beauchamps
Beaucoudray .....
Beauficel
Beaumont
Beauvoir
Bellefontaioe ....
Belval
Benottville.'
Bérigoy
BesIoQ
Besne ville
Beuvri^ny
Beuzevi Ile-au-Plain.
Beuzeville-la-Bast^^*
Biéville
BiniviUe
Bion
••
Beaumont.
Saint-Lo.
SaiK-Malo-de-ULude.
Saint-Clair.
Ste-Mère-Eglise.
St-Jean-de-Daye.
SaiQt'UalO'de-la-Lude.
Brébal.
Sartilly.
St-Pierre-Eglise.
Ste-Mère-Eglise.
Lessay.
Id.
Quettehou.
Montmartin-s'-Mer
La Haye-du-Puits.
' Pontorson.
SaintrJames.
Pontorson.
Beaumont.
Ste-Mèro-Eglise.
Quettehou.
Carentan.
Id.
Avranches.
Montebourg.
Sartilly.
Barenton.
Quettehou.
Barneville.
Id.
Saint-Lo.
La Hay^^u-Puits.
Périers.
La Haye-Pesnel.
Tessy-sur-Viro.
Sourdeval.
Beaumont.
Pontorson.
Juvigny.
Cerisy-ia-Salle.
Les Pieux.
Saint-Clair.
Percy.
St-Sauv'-le-Vic*«.
Tessy-sur-Vire.
Ste-Mère-Eglise.
Id.
Torigni-sur-Vire.
St-SauvMa-Vic»*.
MortaiB.
COMMUNES.
CANTONS.
Biville
I5lainvil]e
Bios ville
Boisroger
Boisyvon
BoIIeville
Boucey
Bouillon
Bourey • •
Bourguenolles. • .
Boutteville
Brafîais
Brainville
Branville
Brécey
Brectouville
Bréhal
Brette ville
Bretteville-sur-Ay
Breuville
Brévands
Bréville
Bricquebec
Bricquebosq -
Bricqueville-la-Bl"«
BricquevilleHSur-Mer
Brillevast
urix. .«..••<
Brouains
Brucbeville. ..
Buais
Cambemon. . . .
Cametours ....
Camprond
CanisY
Canteloup. . . •
Canville
Carantilly
Carentan
Carnet
Carne ville
Carolles
Carquebut. ....
Carteret
Catteville
jCatz
Cavigny .....
Céaux
Cérences
Cerisy-larForét
G«rii7-l*4Salto
• • • •
• •
• •
Beaumont.
S4iil-lliio*de-la*L»dc.
Ste^Mère-Eglise.
SalitMalo-dc*la«Laidc
Saint-Pois.
La Haye-du-Puits.
Pontorson.
Gran ville.
Bréhal.
Villedieu.
Ste-Mère-Eglise.
Brécey.
Sallt•1lalo•d^U•Uld•.
Beaumont.
Brécey.
Torigni-sur-Yire.
Brébal.
Octeville.
Lessay.
Bricquebec.
Carentan.
Bréhal.
Bricquebec.
Les Pieux.
Coutances.
Bréhal.
St-Pierre-Eglisa.
Valogmes.
Sourdeval.
Ste-Mère-Ëglise.
Le Teilleul.
Coutances.
Censy-la-Salle.
St-Sauv'-Lendelin.
Canisy.
St-Pifrre-Eglise.
La Haye-du-Puita.
Marigny.
Carentan.
Saint-James.
St-Pierre-Eglise.
Sartilly.
Ste-Mère-Eglise.
Barneville.
St-Sauv'-lc-Yic*«.
Carentan.
StJean-de-Daye.
Dttcey.
Bréhal.
Saint-Clair.
Cariif4»4aU6.
- dl —
COMMUNES.
Chalaûdrey
Cbampcervon
Champcey
Champeaux
Champrépus
Chanteloup
Chasseguey
Chavoy
Che^du-Poùt
Cherbourg
Chéfiencé-Te-Héroû . .
Chérencé-lB-Roussel
Chevreville
Chevry
Clitourps
CoIomDy
Condé-sur-tirc . . .
Contrières
Cormeray
Cosauevilld
Couaeville
CoiloiTray-lolklWBlire..
Courcv
Courtils
CoutaDces
Couvains
Couville
Crasviile
Créances
Cretteville
Croiion
Croâville
Curey
Cuves
Dangy
Denneville
Digoville
DiguUeville
Domjean
Donville
Dovllle
Bragey
Durey
EcaussevilTe
Ecoquenéativille . . .
Eculieville • . .
Emondevilfe . .
Equeurdrevîlle
Equilly
Eroudeville . . .
Etien ville .....
Fermanville . .
Ferrières ....<
Fervaches ...
• «v»
CANTONS.
Isigny.
La Haye-Pesnel.
Sartilly.
Id.
Villedieu.
B'réhal.
Juvigny.
Avranches.
Ste-Mère- Eglise.
Cherbourg.
Villedieu.
Juvigny.
S(Hilaire-di-IarcNl(-
Tessy-sar-Vire.
St-Pierre-Eglise.
La Haye^u-Puitfl.
St-SauvMe-Vic*«.
Torigni-sur-\ire.
Montmartin<s'-Mer
Pontorson. •
St-Pierre-Eglise.
Bféhal.
Saint- Pois.
Cou tances.
Duccy.
Coutances.
Saint-Clair.
Ôcteville.
(}uettehou.
Le^ay.
La Haye-du-Puils.
Ducey.
St-feauv'-Ie-Vici«.
Pontorson.
Brécey.
Canisy.
La llaye-du -Puits.
Octeville.
Beaumont.
Tessy-sur-Vire.
Granville.
La Haye-du-Puits.
Sartilly.
Ducey.
Môntebourg.
Ste-Mère-Eglisè.
Beaumont.
Môntebourg.
Octeville.
Bréhal .
Môntebourg.
St-SauvMe-Vic*».
St-Pierre-Eglise.
U TeUlauL
Tèssy-Bur-Vire..
COMMUNES.
Fcugèrcs
Fierville
Flamanville
Fleury
FlottemanviUe
Flottemanville-Hag»
FoUigny
Fontenay
Fontenay
Foucarville
Fourneaux
Fresville
Gathemo . . . . •
Gatteville
Gavray
GefTosses
Genêts
Gcr
Gerville
Giéville
Glatigny
GoUeville
Gonfreville
Gonneville
Gorçes • • •
(youberville
Gourbesville
Gourfaleur
Gouvets
Gouvillc • . . • .
Craignes
Granville
Gratot
Gréville
Grîmesnil
Grosville
Guéhébert
Guilberviile
Hambye
Hamelin
Uardinvast
Hautteville.
flaïKcvilic-Ufiaickirtf. .
Hautcville-sur-Mer. .
Héauville
Hébécrévon
Helleville. . .•••••
CANT0II9.
Hémevez
Henneville . . . •
HérenguerviUe
Herqueville • . •
Heuguevilie . . •
Qeusaé
ÙiâsviBift
Htoquigny ...«
Périers.
Bameville.
Les Pieux.
Villedieu.
Monteboui^.
Beaumont.
La Haye-Pesnel.
Mortain.
Môntebourg.
Ste-M ère-Eglise.
Tessy-sur-Vire.
Môntebourg.
Sourdeval.
Sl-Pierre-Eglise.
Gavray.
Lessay.
Sartilly.
Barmlcni'.
La Haye-du-Paiti.
Torigni-sur-Vire.
La Haye-du-Pnit8.
St-SauvMc-Vic".
Périers.
Sl-Pierre-Eglise.
Périers.
St-PiernHSglise.
Ste-Mère-Eglise.
Canisy .
Tessy-sur-Vire.
Saiii-Malo-deU-Laif.
St-Jean-de-Daya.
Granville.
Saiit-llalod6UUiie'
Beaumont.
Gavray.
Les Pieux.
Cerisy-la-Salle.
Torigni-sur-Vire.
Gavray."
Saint' James.
Octeville.
St-Sauv'-lo-Vic^.
St*Sauv'-Lendeliti .
Montmartitt-«'-Mer.
Les Pieux.
Marigny.
Les Pieux.
Môntebourg.
Octeville.
Montraartin-à*-Mer.
Betfumonl.
SalIt-IMs-d^ti-illAf
Le Teilleul.
St^^ère-Eglwi».
La Haye-PaanaL
— m —
COMMUNES.
Houesville
Houttevilie
Haberville
Hudimesnil
Huisnes
Husson
Hyenville
Isigny Y
Jobourg
Jogan ville
Juilley
Juvigny
La Baleine
La Barre-de-Semilly.
La Bazoge
La Beslière
La Bloutière
La Bonneville
La Bouiouze
La Ghaise-BaudouiD .
La Chapelle-Gécelin.
La Chape!le-du-Fest
La Cbapelle-Enjug''..
La Gbapelle-Urée . .
La Golombe
La Groix-Avraochin.
La Feuillie
LaGodefroy
La Gobannière
La Haye-Bellefond. .
La Haye-d'Ectot. . .«
La Haye-du-Puits. • .
La Haye-Pesnel....
La Lande-d'Airou . .
La Luc»-d*Ontre-Mer
La Luzerne
LaMancelIière
LaMancellière
LambervUle
La Mcauffe
La Meurdraquière . .
La Moucbe. ••.••••
Lapenty
La Pernelle
La Rochelle
La Ronde-Haye ....
Lastelle .'. .
La Trinité
Laulne
LaVendelée
Le Buat
Le Ghefresne ......
Le Dézert
Le Fresne-Poret . . .
Le Grand-Gelland . .
\.K «■«■
GANJONS.
Ste-Mèr«-Eglise.
La Haye-du-Puits.
Valognes.
Bréhal.
Pontorson.
Le Teilleul.
Montmartin-s'-Mer
Isigny.
Beaumont.
Montebourg.
Ducey.
Juvigny.
Gavray.
Saint-Lo,
Juvigny.
La Hs^ye-Pesoel.
Villedicu.
St-Sauv'-le-Vic'».
Ducey.
Brécey.
Saint-Pois.
Torigni-sur-Vire.
Marigny,
Brécey.
Percy.
Saint-James .
Léssay.
Avraoches.
Id.
Percy.
Bame ville.
La Haye-du-Puits.
La Haye-Pesnel.
Villcdieu .
La Haye-Pesnel .
Saint-Lo.
Isigny.
Gan\sy.
Torigni-sur-Vire.
Saint- Glair.
Bréhal.
La H^ye-Pesnel.
St'IilaIre-di-HarcolU.
Quettehou.
La Haye-Pesnel.
St-Sauv'-Lepdelin
Péri ers.
Yilledieu.
Lessay.
Saint-Malo^le^a-Landa.
Isigny.
Percy.
St-Jean-dft-Daye.
Sourdeval.
Brécev.
■1
GOmiVNBS.
Le GuM*n« ••«..-•
Le itam
Le Hooiittet^d'ArttMiiajr •'*
Le Loieur ....'
Le Lorey
Le Luot
Le Mesnil « . .
Le Mesnil- Adelée. . •
Le Mfisoil-Amand .
Le Mesnil-Amey . . .
LeMesnil-Angot...
Le Mesnil-Auoert. .
Le Mesnil-Auval...
Le Mesnil-Bœufs...
Le Mesnil- Bonant. .
Le Mesnil-Bus
Le Mesnil-Drey ....
Le Mesnil-Eury ....
Le Mesnil- Garnier .
Le Mesnil-Gilbert . .
Le Mesnil -Herman . .
Le Mesnil>Hue
Le Mesnillard
Le Mesnil-Opac . . . .
Le Mesnil-Ozenoe . .
Le Mesnil Rainfray.
Le Mesnil-Raoult. . .
Le Mesnil-Rogues . •
Le Mesnil-Ruuxelin .
Le Mesnil-Thébault.
Le Mesnil-Tôve ....
Le Mesnil-Yéneron •
Le. Mesnil-Vigot...»
Le Mesnil-Yilleman.
Le Neufbourg
Lengronne
Le Perron
Le Petit-Gelland. . .
Le Plessis
Le Rozel
Les Biards
Les Gbambres
Le* Chunp«-<le-I.o#qiie«. .
Les Gbéris
Les Gresnavs
Les Loges-Marchis .
lies Loges-s^'-Brécey
Les MoitienMl Allonne. . •
L«ft Moitlers-en-JBAuptpii.
Les Pas
Les Perques
Les Pieux
Lessay
Lestre..
Les Veys
QAJnOf».
Percy.
Monteboarr.
St-Jean-de^aye.
Bréhal.
St^uT'-Lendelitt^
La Haye-Peinef.
Barneville.
Juvigny.
Gavray.
Marigny.
St-Jean-de-Daye.
Bréhal.
Octeville.
Isigny.
.Gavray.
StrSauvr-LendelUi.
La Haye-Pesnei.
Marigny.
Gavray.
Saint-Pm.
Ganisy.
Gavray.
St-Hiiaire-dnoBiMtiiib
Tessy-sur-Vii».
Ducey.
Juvigny.
Tessy-sur^Vii»c
Gavray.
Saint' Le.
Isigny.
Juvigny.
St-Jean-de-I^e^Mk
Marigny.
Qnvray.
Mortain.
Gavray,
Torigni-8ur*ViiM^
Brécey.
Périers.
Les Pieux.
Isigny.
La Haye-Pesnel.
StnJean-dd-D»7jBt
Ducey.
Brécey.
St-HiUire-da-HmeiNli
Brécey.
Barneville.
^t-SauV-le-Vio*»*
PontorsQD.
Bricquebec.
Les Pieux.
Lessav.
MonteDQWg.
Ëarentan .
— 70 —
COMMONES.
IjO T&du ••••#•■•••
LeTetlleul
LeTheil
Le Valdécie
Le Val-Saint-Patr. . .
LeVast
Le Vicel • . • • .
Le Vrétot
Liesville
Lieusaint. .•••....•
Lingeard
Lingreville*
Lithaire ••
Lolif
Looguevilie
Lozon
Hacey . ...•••
Magneville. ....••.
Marcey
Marcbésieux
Marcilly
Margueray
Hari^ny
Martigny
Hartinvast
Maupertuis
M aupertus •
Méautis
Minières
Milly
Mobecq. . •
M oidrey
M ontabot
Hontaigu-Ia-Brisette
M ontaigu-les-Bois • •
Hootanel
M ontbray
Montchatoo
Montcuit ..........
Montebourg .......
Hontfarville
HontgardoD. ......
Hontgothier
Montbucbon
Hontigny
Montjoie
Montjoie
Hootmartin-eii-Craignefl .
M ontmartiD-sur- Mer
M ontpinchon
Hontrabot
Hontreuil .........
Hont-Saint-Hicbel . .
Moatsurvent
Montviron
CANTONS.
La Haye-Pesnel.
Le Teilleul.
St-Pierre-Eglise.
Barneville.
Avranches.
St-Pierre- Eglise.
Quettehou.
Bricquebec.
Ste-Nère-Eglise.
Valognes.
Saint- Pois.
MoDt martin-s'-M er.
La Haye-du-Puits.
Sartilly.
Bréhal.
Marigny.
PoDtorson.
Bricquebec.
Avranches.
Périers.
Ducey.
Pcrcy.
MarigQy.
St- Hilaîre-dn-Haroooét.
Octeville.
Pcrcy.
St-Pierre-Eglise.
Carentan.
Lessay.
St-HiIaire-da>Hare<Miét.
La Haye-da-Puits.
Pontorson.
Percy.
Valognes.
Gavray.
Saint- James.
Percy.
Hontmartin-s'-M er .
St-Sauv'-Lcndelin .
Montebourg.
Quettehou.
La Haye-du-Puits.
Isigny.
St-Sauv'-Lendelin .
Isigny.
Saint-James.
Saint-Pois.
St-Jean-de-Daye.
Montmartin-s'-Mer.
Cerisy-!a-SaIle.
Torigni-sur-Vire.
Marigny.
Pontorson.
SunUMalo-da-U-Lande .
Sartilly.
COMMUNES.
Moon-sur-ElIe
Morigny
Morsalines
Mortain
Morville
Moulines
Moyon
Muneville le-Bingard
Muneville-sur-Mer .
Nacqueville
Naftel
Nay
Négreville
Nébou
Neufmesnil
Neuvire-au-Plain. . .
Neuvilie-en-Beaum^.
Néville
Nicorps
Noirpalu
Notre-Danw-de-CenUly . .
Notre-D*-dc- Li voye .
Notre-Dame-d*Elle. .
Notre-D«-de-Touchel
Nouainville
Octeville «...
Octeville-la- Venelle.
Omonville-la-Petite
Omon ville-la- Rogue
Orglandes
Orval
Ourville
Ouville
Ozeville
Parigny
Percy
Périers
Perriert-en-Beanfieel . . •
Picauville
Pierreville
Pirou
Placy-Montaigu. ...
Plomb
Poilley
Pontaubault
Pont-Hébert .......
Pontorson
■ onis .•>...••.•••
Portbail
Précey
Précorbin
Prétot
Querqueville
Quettehou
Quettetot
CANTONS.
Saint- Clair
Percy.
Quettehou.
Mortain.
Bricquebec.
St-HiUire-da-
Tessy- sur- Vire.
St-Sauv'-Lendelin .
Bréhal.
Beaumont.
Isigny.
Périers.
Bricqaebec.
St-SauvMc-Vic*«.
La Haye-du-Puits.
Ste-Mère-Eglise.
St-Sauv'-le-Vic*«.
St-Pierre-Eglise.
Coutances.
La Haye-Pcsnei.
Gerisy-la-Salle.
Brécey.
Saint-Clair.
Mortain.'
Octeville.
Id.
Quettehou.
Beaumont.
Id.
Sl-Sauv'-le-Vic**.
Montmartin-s'-Mer .
Barneville.
Gerisy-la-SalIe.
Montebourg.
St-Hilair»-da-Harooiiii.
Percy.
Périers.
Sourdeval.
Ste-Mère-Eglise.
Les Pieux.
Lessay.
Torigni-sur-Vire.
Avranches.
Ducey.
Avranches.
StJean-de-Daye.
Pontorson.
Avranches.
Barneville.
Ducey.
Torigni-sur-Vire.
La Haye-du-Puits.
Octeville.
Quettehou .
Bricquebec.
— 74 —
COMMUNES.
Quettrevilie
Qiiibou
Qainéville
Raids
Rampan
Rancoudray
RauTiile-la-Bîgot . .
Rauville-Ia-Placd . •
Ravenoville
Reffuveille
Regnéville
Reigneville . ......
Remilly
Retôville
Réville
Romagny
Roncey
Ronthon
Rouffigny
Rouxeville
Sacey
Saint-Amand
St-André-de-Bohon
St-André-de-lEpine.
St-Aubin-des-Préaux
St-Àabin-de-Terregatte .
$t-AubiD-du>PerroD •
Saint-Barthélemy. . .
Saint-Brice
StrBrice-de-Landelle
Saiot-Cbristophe-du-Foc .
Saint-Clair
Saint-Clément
Saint-Côme-du-Mont
St-Cyiwlu-Bailleul . .
SainUlIyr
Saint-Denis-le-Gast. .
Saint-Denis-le-Vôtu .
Saint-Ebrémond- de-
Bonfossé
Sainteny
Saint-Floxel
Saint- Fromond. ....
St-Georg.- de-Bohon
Saint-Georges-de-la-
Rivière
Saint-6eorges-de-Li-
Yoye
St-Georges-d'EUe. . .
Saint -Georges -de -
Montcocq
Saint- Georges-de-
Rouelley
St-Germain-d*Elle . .
St-Cerm.-des-Vaux .
na
CANTONS.
Montmartin-s'-Her .
Canisy.
HonteDourg.
Carentan.
Saint-Lo.
Mortain.
Bricquebec.
Sl-SauvMe-Vic'«.
Ste-Mère-Eglise.
Juvigny.
Montmartin-s'-Mer.
St-Sauv'-le-Vic*« .
Marigny .
St-Pierre-Eglise.
Quettehou •
Mortain.
Cerisy-la-SalIe.
Sartilly.
Villedieu.
Torigni-sur-Vire.
Pontorson.
Torigni-sur-Vire.
Carentan.
Saint-Clair
Granville.
Saint-James.
St-Sauv'-Lendelin .
Mortain.
Avranches.
St-Hilùre-da-Harcoiiet.
Les Pieux.
Saint-Clair.
Mortain.
Carentan .
Barenton.
Montebourg.
Gavray .
Cerisy-la-Salle.
Canisy .
Carentan .
Montebourg.
St-Jean-de-Daye .
Carentan .
Bameville.
Brécey.
Saint-Clair.
Saint-Lo.
Barenton.
Saint-Clair.
Beaumont.
COMMUNES.
Saint -Germain- de-
Tournebut
Saint -Germain -de -
Varreville
St - Germain - le- Gail-
lard
Saint-Germain- sur-
s^ves. •...•..•••
St-Germain-sur-Ay. .
Saint-Gilles
Saint-Hilaire-du-Har-
couët.
St-Hilaire-Petitville .
Saint-James . . ....
Saint-Jean-de-Daye .
St-Jean-de-la-Haize .
St-Jean-de-la-Rivière
St-Jean-de-Savigny .
St-Jean-des-Baisants
St-Jean-des- Champs
Saint-Jean-du- Corail
Saint-Jean-du- Corail
St-Jean-le-Thomas. .
Saint-Jores
Sl-Laurent-de-Cuves
Saint - Laurent - de -
Terregatte
Saint-Léger
Saint-Lo
Saint-Louet-sur-Vire
Saint-Loup
St- Malo-de-Ia-Lander
Saint-Marcouf
St-Martin-d'Aubigny
Saint - Martin - d'Au-
douville
Saint-Martin-de-Bon-
fossé
St-Martin-de-Cenilly.
St-Martin-de-Chau-
lieu
Saint-Martin-de-Lan-
delles
Saint -Martin -des-
Champs
Saint-Marlin-de- Var-
reville
St-Martin-le-Bouil-
lant
St-Martin-lé-Gréard.
St-Martin-le-Hébert .
Saint-Maur-des- Bois
Saint-Maurice
Saint -Michel- de- la-
Picrre
K
CANTONS.
Montebourg.
Ste-Mère-Eglise.
Les Pieux.
Périers.
Lessay.
Marigny.
Saint - Hilaire - du -
Harcouët.
Carentan.
Saint- James.
St-Jean-de-Daye.
Avranches.
Bameville^
Saint-Clair.
Torigni-sur-Vire.
La Haye-Pesnel.
Brécey .
Mortain.
Sartilly.
Périers.
Saint-Pois.
Saint-James.
La Haye-Pesnel.
Saint-Lo.
Tessy-sur-Vire.
Avranches.
Suot-Malo-de-la-IaMl*.
Montebourg.
Périers.
Montebourg.
Canisy.
Cerisy-Ia-Salle.
Sourdeval.
St-Hil«ire>da-flUureoa|ft.
Avranches .
Ste-Mère-Eglise.
Saint-Pois.
Octe ville.
Bricqueboo.
Saint-Pois.
Bameville.
St-SauY'-Lendelin .
— 7« —
COMMUNES.
CANTONS.
COi«MUNES.
CANTONS.
Saint- Michel - des -
Loups ' . . . .
St- Nicolas -de -Cou -
tances
St-Nicolas-de-Pierre-
nont
Sartilly.
Goutances.
LaHaye-du-Puits.
Brécev.
Granville.
Avranches.
Granville.
Lessay.
Carentan.
Bameville.
Goutances.
Saint- Clair.
St-Pierre-Eglise.
Sartilly.
Granville.
Saint-Pois.
Ducey.
La Haye-du-Puits.
Canisy.
Id.
Sourdeval.
La Haye-du-Puits.
Bréhal.
St-Sauv'-Lendelin.
Sl-Sauv'-le-Vic'*.
Périers.
Saint-James.
Avranches.
La Haye-du-Puits.
Le Teilleul.
Torigni sur- Vire.
Saint-Lo.
I^ Haye-Pesnel.
Quettebou .
Tessy-sur-Vire.
Villedieu.
St-Sauv'-le-Vic'*.
Beaumont.
Saint-Lo.
Brécey.
Quettebou .
Le Teilleul.
Ste-Marie-du-Mont . .
Sainte-Mère-Eglise. .
Sainte-Pience
Sainte-Suzanne ....
Sainte-Suzanne ....
Sartilly , .
Ste-Mère-Eglise.
id.
La Haye-Pesnel.
Périers .
Saint-Lo.
Sartillv.
St-Nicolas-des-Bois .
Saint - Nicolas - près -
Granville
Saultchevreuil- du-
Tronchet
Saussemesnil
Saussev
Villedieu.
Valognes.
Goutances.
Sa.int-Pair.
Savicnv
Cerisy-ia-Salle.
Le Te lleul.
Ste-Mère-Eglise.
Bameville.
StrPatrice-de-Claids .
Saînt-Pellerin ... •
Savigny-le-Vieux . . .
Sébeville
Saint-Pierre-d'Arthé-
Srnoville
fflise
Servifirnv . ........
Saint.Malo-d«-lM>La]Ml«
Saint-Pierre-de-Cou-
Servon • • •
Pontorson.
tances
Sideville ♦
Octeville.
St-Pierre- de-Semilly
Saint-Pierre-Eglise .
St-Pierre-Langers . .
Saint-Planchers ....
Saint-Pois .........
Siouville ....
Sortosville
Sortosville-en-Beau-
mont •
Sottevast
Les Pieux.
Montebourg.
Bameville.
Bricquebec.
Les Pieux.
Saint-Quentin
St-Remi-des- Landes
Sotteville
Soûles.
Canisy.
Sourdeval.
Gavray.
La Haye-Pesnel.
Les Pieux.
La Uave-du-Puits.
SaintrRomphaire . . .
Saint- Samson - de-
Bonfossé. .......
Sourdeval
Sourdeval-les-Bois .
Sublifirnv . ......••
Saint - Sauveur - de-
Chaulieu
Surtainville
Surville
Saint - Sauveur - de-
Taillenied.
St-SauvMe-Vic** .
Pierrepont
Saint — Sauveur — la—
Tamerville
Tanis
Valognes .
Pontorson .
Pommer^iye
St-Sauveur-Lendelin
St-Sauv'-le-Vicomte.
Saint - Sébastien -de-
Tessy-sur-Vire
Teurthéville- Bocage
Teurthéville-Hague .
Théville
Tessy-sur-Vire.
Quettebou.
Octeville.
St-Pierre-Eglise.
Brécey.
St-Pierre-Eglise.
Octeville.
Raids
Tirepied
Tocqueville
Tollevast
Saint-Sénier-de- Beu-
VI on
Saint -Sénier- sous -
Avranches
Saint-Symphorien . .
Saint-Symphorien . .
Saint-Symphorien . .
Saint-Thomas
Tonneville
Torigni-sur-Vire....
Tourlaville
Tourville
Beaumont.
Torigni-sur-Vire.
Octeville.
^nînf-MfilA dA-Ift-Ijindft.
Tréauville
Trellv
Les Pieux.
Montmartin-s'-Mer .
SaintrUrsin
Tribehou
St-Jean-de-Daye.
Tess v-su r- Vire .
St-Vaast-la-Hougue .
St-Vigor-des-Monts .
Sainte-Cécile ......
Troisirots
Turqueville
Urville
Ste-Mère-Eglise.
Montebourg.
Beaumont.
Avranches.
Sainte-Colombe ....
Sainte-Croix-Hague.
Ste-Croix-de-St-Lo .
Sainte-Eugienne . . .
Sainte-Geneviève. . .
Sainte-Marie-du-Bois
Urville-Hague
Vains
Valcanville
Valognes
Varenguebecq
Varouville
Quettebou.
Valognes.
La Haye-du -Puits.
St-Pierre-Egliae.
— 73
COMMUNES.
Vasteville. . .
Vaudreville .
Vaudrimesnil
Vauville . . . .
Vengeons . . .
Ver
Vergoncey . .
Vernix
Vesly
Vessey
Vezins
Videcosville.
Vidouville . .
CANTONS.
Beaumont.
Montebourg.
St-^auv^-Lendelin.
Beaumont.
Sourde val.
Gavray.
Samt-James.
Brécey.
Lessay.
Pontorson.
Isigny
Quettehou.
Torigni-sur-Yire.
COMMUNES.
Vierville
Villebaudon , .
Villechien
Villedieu
Villiers
Villiers-Fossard
Vinde fontaine. .
Virandeville. . ,
Virey
Vrasville
Yquelon
Yvetot
CANTONS.
Ste-Mère-Eglijse.
Percy.
Mortain.
Villedieu .
Saint-James.
SaintrClair.
La Haye-du-Puit4<.
Octeville.
St-HiUire-dn-H«rcoaèt.
St- Pierre-Eglise
Granville.
Valognes.
— 74 —
TABLEAU DES
PAB ARHOfnOISSEMEyr
Contenant la population par arrondissement, canton et commune ; — La superficie tcrnton^-rf
la distance au chef-lieu du département, judiciaire, d'arrondissement, de canton ; les nosî
Les bureaux de poste sont indiquées par g] et les relais par ^ ; le signe % placé à la suite a-
Curés sont en italique.
NOMS
DES COmiOIfES.
•
•
c
m 2
S m
o
S m
ati
•c m
S 8
9
2S
ex
o
«I
Û.
■ S.
M -«
1
SAINT-LO^
Agneaux ■ . ..
Baudre
La Barre-de-Scmilly
La Luzerne
Le Mesnil-Rouxelin. ......
Rampan.
Sainte-Croix-de-Saint-Lo. .
Saint-Georges-Montcocq . .
Sainle-Suzanne-sur-Vire .
Saint-Thomas
Canist
Dangy
Gourfaleur
La Mancellière
Le Mesnil-Herman
Quibou
St-Ebrémond-de-Bon fossé .
Saint-Martin-dc-Bonfossé. .
Saint-Romphaire
St-Samson-de-Bonfossé . . .
Soulles
Carentan
Auvers
Brévands
Catz
Les Veys
BUREAUX
DE POSTE
qui desservent les
communes.
9â87
656
786
691
283
376
510
771
85
196
320
476
251
411
715
1187
588
895
384Î 506
330
1 ^o|
770
933
500
438
177
1344
668
801
803
61 i
943
625
973
845
680
192,
IS
Saint-Lo.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
SI
Ganisy .
Saint-Lo.
Idem.
St-Samson-de-
I /
MO
Caitton de Saint-Lo f . ^opalation
38
108253 14
w
•
8631 »
4097 20
6583 50
1536 »
2
4
5
5
3966 »
3506 30
11610 25
9393 50
4745 25
4002 74
5
6
»
2
7
»
36
33
33
33
33
34
38
30
33
28
Canton de Canist f .
6795 43
6955 80
w
5 M
5 i 5/
5 0
6 é
»
3
7
3020
1567
1077
1872
357
776
443
9-21
156
278
631
1243
1713 Ganisy .
1198 Idem.
1253 Idem.
9îi7|st-Sarason-de-
6-29 Cv]
1487|St-Samson-de-
Carentan.
Saintcny.
Carentan.
Idem.
Idem.
Bonf.
Bonf.
Bonf.
70
»
7180
4724
1203
13951 80
9479 50
6396 90
7077 20
5042 50
7802 50
9
33
15
19
6
27
7
30
12
28
12
31
8
24
10
27
9
39
9
27
16
23
PopoJatiofi
9
15
6
7
13
13
8
10
9
16
6
5
9
8
3
3
3
10
9 i Bi
6 1 H I
Canton de Carentan ?. Population
47869 03
15582 65
6090 90
8622 »
; 3328 50
I 13510 30
28
34
28
II
32
35
32
6
29
30
29
14
29
43
39
8
26
39
36
5
28
41
38
71
— 75 --
)U DÉPARTEMENT,
rr PAH CANTON,
le chaque commune;— les bureaux de poste; —le principa] des quatre contributions directes;—
des Maires, Adjoints, Curés et Desservants, Instituteurs et Institutrices.
chaque canton indique que toutes les communes sont desservies tous les jours. Les noms des
Curés
•
Maires.
Adjoints.
et
Desservants.
i Instituteurs.
1
i
!
Institu\rices.
!
t
Population : 88,980 habitante.
13,533 habitants (11 communes).
MM.
MM.
MM.
1 MM.
MM»«»
Rauline.
Queilié, N. . .
N. . . .
; Hébert ; Frères
Fromentin.
►
de la doctrine
chrétienne.
Yvcr.
Lefèvre.
Cousin.
Godard.
Lion.
Nouet.
Barbanchon.
Delanoë.
Lefresne.
Labbé.
De Saint-Laurent.
Caruel.
Mariette.
Pichard.
No«l.
Lamy.
Gault.
Réunie à St-An-
drMe'l'Epine,
Scbmitt.
Surget.
Lebarbey.
m
Hédouin.
Guilbert.
Hulmel.
Leroux.
Marie.
Desplanques.
Guilbert.
Lesaulnier.
Blanchet.
Postel.
Bonnesœur.
Brouard.
Héon.
Fras.
Bellamy.
Louvel.
Boivin.
Desurvire.
Leduc.
Gai Hier.
Polin.
Hamey.
BéuniàSatm-Lo,
7,994 habitants (1
1 communes).
Omont-LuiTièr*.
Pacary.
Emauit.
Louis,
Rivet.
Thomas.
Leconte.
Vermont, Lorance.
Jouet.
DÎPhnys, Sî Maia-
9
CloliUe; Yonken
Grente.
Tréfeu.
Leredde.
Heubert.
Scelles.
Lebarbey.
Legrand.
Lemétaver.
Cochard.
Legros.
Bailleul.
Du Ghâtel.
Herman.
Legendre.
Lerond.
Gocaigne.
Briant.
Herman.
Vaufleury.
Tanqueray.
Guemet.
Lemétaver.
Duquesnay.
Mahias.
Blanchet.
Simonne.
Lebonlanger, Ualicux.
Goquelin.
Néel ; Lahaye.
Guérani.
Aumont.
Paris.
Gosselin.
Carié.
îiafos^'^
Yver.
Rainfroy.
Sauvage.
Legrand.
iGuilbut.
Fossard.
Desmonts.
Thiébot.
Lesouef.
il,52S habitants
(14 communes).
Gouville.
Houet, N . . .
Lecler.
Lebarbier, Icriraid.
VmnIM, Tritcti. IfiaH
Touzard.
Lhotellier.
Potel.
GesUn.
Pacary.
Roguelin.
Saint.
Sébline.
Corbet .
Gancel.
Bucaille.
Pouchard.
Briens.
Martin.
Poignavant.
Folliot.
Vautier.
RHiniê d Brévandi
•
Traisnel.
Gotselin.
Leroux.
Lamoiireux.
Galliot.
NOMS
DES COMMUNES.
ts "s
O s m
cA •> S
"i •= s
o i
Méautis
Raids
Saint-André-de-Bohon. . . .
Saint>C6me*du-Mont
Sainteny
SaÎDt-Georges-de-Bohoo. . •
Sainl-Hilaire-Pelîlville. . . .
Saint- Pellerin
Mabigny £2
Garantilly
Hébécrévon
La Chapelle-EDJuf er . . . .
Le Mesnil-Amey
Le Mesnil'Eury
Le Mesnil-Vîgot
Lozon
Montreuil
Remilly
Saint-Gilles
Percy
Beslon
La Colombe
La Haye-Bellefond
Le Chefresne
Le Guislain
Margueray
Maupertuis
Montabot
Hontbray
Morigny
Villebaudon
Saint-Clair
Àirel
Bérigny
Cerisy-la-Forôt
Couvains
La MeaufTe
Moon-sur-ËIle
Notre-Dame-d'Elle
Saint-André-de-rEpine. . . .
Saint-GeorgcsKi'Elle
Saint-Germain-d'Elle
— 76 —
BUREAUX
DE POSTE
qui desservent les
comiDUDes.
878
1698
SJ07
667
616
1042
733
1256
1691
2132
649
1698
376
985
393
437
1364 1032
1001 1070
868 1328
975 1502
283! 281
280 1
476
531
502
870 ;
604
2974
1014
760
235
799
366
317
343
669
1175
266
516
606
726
603
1794
767
7-22
754
230
335
6.i8
514
346
226
886
646
956
783
Carentau.
Sainteny.
Idem.
Carentan.
Sainteny.
Carentan.
Idem.
Marigny.
Saint-Lo.
Marigny .
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Saint-Lo.
16658
5790
9588
15538
21736
9409
10078
4864
Suite du Ci^w
\(\
*
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n
27
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Î7
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32
96
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m
M
24
3i
34
N
27
35
39
Î7
50
25
25
Canto.n de Maricxt f . PopuIatioD
12170
8546
9161
9415
2292
2882
2708
6219
4674
8902
6560
30
83
67
93
10
20
50
»
60
70
50
13
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13 ■ •
16
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16 1 4
7
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7 :
13
20
13, 4
10
20
10 3
13
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13 . «
17
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17 ' 9
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15
21
15 6
18
23
ÎS , u
7
21
7 6
Canton de Percy 5> Popnlatioa* "^l
3705 (SI
1726 Villedieu.
\\i%Idem.
285 Villebandon.
1130 Percy.
539 Villebaudon.
465 Percy.
541 Villebandon.
1154 Percy.
1409 Sl-Se ver (Calvados).
435 Idem.
469 IS
22547 32
25
26
7357 17
34
35
6375 40
31
32
1992 «
19
23
4862 »
28
22
3335 »
21
23
1855 70
29
29
2879 20
23
20
4441 »
25
31
8697 10
30
33
2166 »
31
36
3262 10
20
25
25
34
31
19
»
21
29
23
25
30
3i
P'
6
9
3 /
fl
i
II
Canton de Saint- Clair 5- Population
800
1017
1217
2383
1503
1022
980
285
724
896
889
^
6928 46
12
Saint-Clair.
10792 20
15
Cerisy-la-Forèt.
7545 75
17
la
19364 2o
18
Saint-Clair.
9876 ».
10
Idem.
9538 41
9
Idem.
8746 20
13
Cerisy-la-Forét.
1292 67
11
Saint- Lo.
4193 33
9
Cerisv-ia-Forét.
5077 20
11
Idem .
5063 50
13
40 î
12
»•
37 !
15
6
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12
a
46 1
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10
4
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13
3
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11
13
37 1
9
7
39
11
11
41 1
13
i«
— 77 —
Curés
Maires.
Adjoints.
et
Instituteurs.
Institutrices.
•
Desservants.
s Garentan.
•
MM.
MM.
MM.
MM.
MM"«»
>errotte.
Dujardin.
Lecointre.
Lemière.
Lecaplain.
^emeltier.
Lavarde.
Farcy.
Orange -
Daniel.
loricet. 1
Boissel.
Bécherel.
Lechevallier.
Iirlvel. SrSiIiU-niek.
kllD.
Her\'ieu.
Fi.sline.
Fauvel.
Legarand .
ïe laGonoivière.
Ldisné-Desvi^ets .
Rapilly.
Loquet.
Grossi n.
toissil-Dooibreval.
Colette.
Baize .
Pottier.
Madeleine.
hUel.
Hérout.
Legouche.
Leterrier.
^eaurepaire. j
Sauvage.
Eury.
Ollivier.
Gancel .
,814 habitants (ii communes).
Ulles.
Menant.
OUivier.
Gohin.
Menant.
»iret.
Rihouey.
Leroy.
Lemoigne.
Gambillon.
leDant-Leaprèa.
Langlois.
Benoist.
Legouet.
Macé.
Dudouyt.
Dumont.
Girard.
PoulUÎD (Ferdii&ttd).
Fkûchon.
Isselin.
Lemoigne.
Bidois.
' /
Lecardonnel.
Le Baron.
Catherine.
Gosselin.
Delalonde.
ftose.
R<^in.
Legastelois.
Vigot.
Moulin.
^rémond.
DupeiTQuzel.
Vivier.
Durel .
Olivier.
follet.
Legrand.
Delontaine .
Lafosse.
Duval .
Yger.
[(aulline.
Tigier.
Lemaître .
Encoignard.
ïuillot.
Hardy.
Lesaulnier. '
Lefèvre .
Letellier.
,634 habitants (i
12 communes).
Bleuet.
Houel, Lehérissey . |
Lelandais.
Lemonnier.
Couette-NicoUe.
Lucas.
Pichard.
Lecanu.
Guérin.
Lucas .
Lepesant.
Debroize .
Duval.
Fautrad.
Gallouin .
Estur.
Carrey.
Levallots.
Leroy.
Rabel.
Hinet.
Hervy.
Dujardin.
Lemaître.
Delafosse.
Durand.
Trincot.
Lalné.
Alliet.
Martin .
Lebrun.
Pichard.
Lebiguais.
Chapelle.
Voisin.
Tesnière .
Blanchet.
Bossard.
Varin.
Forest.
Lhermite .
Bouillet.
Regnault.
Fizel.
Pousset.
Cirou
Guérin.
ffostain.
Deschamps .
Lemonnier.
Ri^bill^d.
pnuet.
Sébert.
Soyer.
Menard.
Danguy.
M40 habitante C
14 communes).
ffean.
Hélaine.
Rihouey, Gardin.
Dupré.
Gohin.
Daniel.
Groualle.
Jeanne.
Lebreton.
Levilly.
Sansrefus.
Lespérance .
Fontaine.
Bertin .
Leroy.
Malherbe.
Lenaltre.
Legallais .
Enguebec.
Hulmer.
André.
Lempérière.
Hamelin.
Fremond.
Le Meunier.
Leclerc.
Enouf.
Lehéricbon.
Tbiébot.
Lemennicier.
Regnouf de Vains
Heussebt%t.
Morisset.
Tiphaigne.
Renard.
Jeannette.
Leoot.
Pigasae.
Langlois.
Lefèvre.
Lei^r.
Giret.
Legrand.
Delafosse.
facary.
An§9t.
Dttbofeq.
Desmoulins.
Uclerc.
Youf.
Letenneur.
Rachine.
— 78 —
NOMS
DES COMMUNES.
SaintJean-de-Sayigny ....
Saint-Pierre-de-Semilly • . .
Yilliers-Fossard
Saint-Jban-db-Daye
Amigny
Cavigny
Graignes
Le Dézert
Le HommeWd'Arthenay . . .
Le M esnil-Angot
Le MesDil-Véneron
Les Champs-<le-Losque . . .
MoDtmartln-en- Graignes .
Pont-Hébert
Saint-Fromond
Tribehou
Tessy-sub-Vibe
Beaucoudray
Beuvrigny
Chevry.
Domjean
Fervaches
Fourneaux
Gouvets
Le Hesnil-Opac
Le Mesnil-Raoult
Moyon
Saint-Louetrsur-Vire . . • • .
Saint-Vigor-des-Monts • . . .
Troisgots
TORIGNT-Sim-VlRE. ...-.•..
Biéville
Brectouville
Condé-sui>Vire
Giéville
Guilberville
La Chapelle-du-Fest ......
Lamberville
Le Perron
Montrabot
a
o
a
J2
"3
o
a»
1!
S-:
BUREAUX
DE POSTE
qui desservent les
communes.
487
351
ao5
755
461
869
Saiiit-Glair.
Saint-Lo.
Idem
6271 »
13
4i
13
3491 »
7
33
7
6502 85
6
34
6
Suite du Ga>tu«
3
9
5
Canton de Saoit-Jean-de-Date f . Popolalion
261 421 'S
193 370, Pont-Hébert.
622 678' Mm.
1158 1415 SaintrJean-de-Daye.
777 1459 /dcm.
552 1486 Idem.
408'/d6Yn.
137
188
455
1370
957
914
1094
283
931
3032
Idem,
Idem.
Idem.
1499 S)
1551
997
Sai ntnlean-de-Daye.
Idem.
4067 42
3344 50
8464 30
10328 53
11596 91
107D2 »
4077 »
2791 «
9011 50
24460 40
10391 »
19195 06
8667 50
15
1 33
15
l ••!
8
25
8 11
11
35
11 7
21
33
21 6
14
29
14 4
13
27
13
i
18
31
18
5
18
33
18
3
17
24
17
9
21
39
21
6
7
31
7
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15
37
15
A
19
28
19
13
Canton de Tessy-sur-Yire f . Population
1482
1586*
314
469,
350
669
261
364
1180
1656
541
480
178
234
739
1101
366
557
383
399
1250
2334
341
733
960
1574
515
753
«0081 292
402: 553
167 375
1780 2489
647 1033
1600 2215
165
401
338
239
374
706
459
386
Kl
Villebaudon.
Tessy-sur-Vire.
VillebaudoB.
Tessy-sur-Vire.
Idem.
Idem.
Villebaudon.
Tessy-«ur-Vire.
Torigni-sur-Vire.
Tessy-sur-Vire.
Idem.
Villebaudon.
Tessy-sur-Vire.
Canton
m
Torigni-sur-Vire.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Torigni-sur-Vire.
13747 63
18
34
1982 »
21
27
2771 »>
21
40
1966 »
19
29
8077 83
18
37
3436 58
15
33
1497 »
21
37
4557 70
24
34
3234 »
12
31
3041 »
12
32
10421 70
14
aO
3466 10
21
40
8651 80
27
37
4442 »
14
33
18
21
21
19
18
15
f
i
6
61
3
3
21
24
6
12
6
12
10
14
6
21
6^
27
9
14
6
de Torignt-bur-Virb 5- Population :
19588 53
14
39
14
} * /
3910 »
17
45
17 1 11 I
2442 50
14
40
14
4
22023 11
9
30
9
5
6361 »
17
43
17
3
11678 41
21
45
21
7
1532 40
12
40
12
À
5081 25
17
45
17
9
3137 83
90
43
20
7
2090 n
16
44
16
19
— 79 --
Curés
Maires.
Ad)oints.
et
Desservants.
Instituteurs.
Institutrices.
»■
lE Saint-Glair.
MM. I MM.
<• larfBcrttt i« iMhtbrt. Duchemin.
Le M^'deMathan. Le Guédois.
Raoult. Raulin.
),507 habitants (13^ communes).
Pezeril.
Le Fèvre.
Desdevises.
Rauline
Heussebrot.
Angot.
Folliot.
Voydie.
Lebas.
Duciouet.
Delisle.
Aupoix.
Angot.
Vauitier.
Pottier.
Thouroude.
Thouroude.
Dujardin.
Touzard.
Gancel.
Thouin.
Horel.
Laisney.
Lebas.
Bonnet.
Guilbert.
»,865 habitants {i
4i communes).
Leguédois.
Gochard.
Legablier.
Delaville.
Joret.
Hue.
Ladroue .
Gosselin.
Ipicot.
Launay.
beaufils.
Boulligny.
h^emélorel • Leimoatib
Lemazurier.
U^oisel.
Bisson.
Dy vrande .
Vivier.
1
Leloutre.
Julien.
1 Auvray.
Lepeley.
1 Massier.
Depoillex.
Lemélorel- Letinoatils
Chastes.
, Delafosse.
Vallée.
'il ,843 habitants
(17 communes^
Bédouin.
Guillouet.
Varia.
Flaust.
Suzanne.
Leprin^ard.
Hubard.
Chardine.
lepage.
Cordhomme.
N...
Legrand.
; Savarre.
Moulin.
' Codey.
Flaust.
loret.
Delaville.
Rouel:
Hervieii.
MM»
Templer
Hus.
Fétille.
Gilbert.
Aubert.
Auvray.
Beaumont.
Lebreuilly.
Fontaine.'
Adam.
Levieux.
Bertaux.
Langenais.
Duval ; Delarue
Bernard.
Hue.
Lecbevalier.
GaioL
Lebailly .
Ménard.
Lesoul.
Camus.
Brion.
Abraham .
Montaigu.
Desvages.
Chaignon.
Langenais .
Lebel.
Manson.
Pantin .
Leroy ; Darondel.
David.
Lefresne.
Lemaltre.
Quende ville.
Marguerite.
Mourocq.
Delaunay.
Piton.
Lefrançois.
MM.
Hulmel.
Maurouard.
Melot.
Bailleul.
Lebas.
Leprovost.
Desplanques.
Pain chaud.
Lerond.
Michel.
Chrétienne.
Lepetit.
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Lenoir.
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Loisel .
Ravenel.
Levallois.
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Charbonnel.
Lucas.
Boullot.
Blondel.
Layne. ^
Levillain.'
Lesauvage.
Cbasles.
Bigrel.
Lemains.
Houssin.
Lecardronnel .
Delacour; Marie.
Lemonnier; Mes-
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Delaville.
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Canuet. C««*.
Martin.
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Lefranc.
Morel.
Restout.
Bosquet, S' Ste-
Olympe.
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Lenordez.
Leroux.
Lemercère.
Marie.
Godey.
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Lepelletier .
Navet.
Lechevalier.
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Le Val-Saint-Pair
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Saint-Brice
Saint Jean-de-la-Haize . . . .
Saint-Loup
Saint-Martîn-des-Champs . .
Saint-Ovin
St-Senier-sous-Avranches .
Vains
BaftcEY
Braffais
Cuves
La Chai se- Baudouin
La Chapelle -Urée j^
Le Grand-C^'lland
Le Petit-Celland
Les Cresnays
Les Loges sur-Brécey
Notre-Dame-de-Livoye. . . .
Sainte-Eugienne
Saint-Georges-de-Livoye . .
Saint-Jean-du-Coraîl
Saint-Nicolas-des-Bois. . . .
Tirepied
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255 Idem.
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6467dm.
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1253'/dm.
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179
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362
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FopoIatloB : 106,840 habltatfU,
16,4t70 habitants (16 communes).
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Gouëtil.
Brière.
Lamy.
Langlois-Nouerie
Besnier.
Jamard.
Primaux.
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Dubois.
Roussel.
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Duchemin.
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de Lancesseur.*
Barbey, Latoucbe.
Leroyer.
Harel.
Doublet.
Desplanques.
Oursin.
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Godard.
Gautier.
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Pichard.
Blier.
Pinel .
Aubeut.
Leoboisne.
Portais.
10,340 habitants (16 communes).
Boudier.
Gamax.
Lemardeley.
Masselin.
Turquetil.
Jouenne.
Jouenne.
Harivel.
Bidois.
Laurence.
Aumont*
Loyvet.
Robine.
Debesne.
Letréguilly.
Guérin.
Augeard.
Gauquelin.
Bonel.
Morin.
Resbeuf.
LefiUàtre ais.
Aubeut.
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Gafau.
Fillâtre.
Débieu.
Lepron.
Rigot.
Bouffaré.
Dodeman.
Huard.
Guénier.
Lefilastre.
Bréhier.
Perdriel.
Bochin.
Mourocq.
Thiëbot.
Poterie.
Diguet.
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Mmriimiète, à 8l-€«r-
valt; BûrêmUm^ à M .-
D4Be•det•Cballl|lfl ;
Goérin, à Sk-Sataraln
Resbeut.
Desplanches.
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Loisel.
Bigot.
Provost.
Morin.
Belloir.
Maheux.
Martin.
Dupont #.
Gtieinon,
Le Tellier.
Bunel.
Leconte.
Lecharpentier.
Fortin. •
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Leroy.
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Lenormand.
Payen.
Guesdon.
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Guyot.
Primaux.
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Aumont.
Lemoino.
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Lemarië.
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Delabroise.
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Blier.
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sulines ; Au-
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Béguin.
Davy.
Juin.
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Jubré.
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Leloutre.
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Saint-Planchers
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La BesUère
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La Moache. •••«.••••••••
La Rochelle ..«..
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Le Tanu
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Desservants.
Instituteurs.
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8,82K habitants (13 communes).
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MM.
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Poulain.
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Perler.
Dupont.
Gournel.
Costentin.
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Juin.
Laurent.
Duguépéroux.
Fardin.
Datin.
Guesnon.
Robert.
Anger.
Barbey.
Mazure.
Champion.
Coursin, s' Saint-
François.
Loque (Pierre).
Le Guérinais.
Leprovost.
Pinel, s' Sainte-
Anne.
Gilbert.
Fortin.
Gallouin.
Etienvre.
Poallain.
Boutelou.
Lemouland.
Roblin.
Bernard.
Dupont.
Morin.
Goron.
Lavoué.
Baisnée.
ProYOst. Doublet.
Dupont. Lebedel.
Douillet.
Martel.
Mazier.
Béatrix.
Lejamtel.
Lhôtellier.
20,748 habitants (8 communes).
Beust.
Benoist, Riotteau.
Lecaplain; AUain.
PréTot (frère A^lii),
Boyet (frère AaMtos).
Delabarre, Lulay
et Josseaume.
Digée (Louis).
Diffée (Alexis).
PeUerin.
Debroise.
Lebasnier.
Duval.
Fissadame.
Gamier.
Gohin.
Herty.
Dairott.
Yvèr.
Esnoult.
Leioutre.
Hamon.
Chemin.
Chevalier.
Mabire.
Lucas.
Bord, sr Qémeiitine.
Chesnay.
Besnard.
Thébault; Goumay,
àKairon.
Simonne.
Legrand; Prével.
Chemin.
Avril.
Ranlin.
Anquetil.
Rosselin.
Mahé.
Lepaumier.
Dufresne.
Potier.
Fizel.
9,166 habitants (19 communes).
Lanos.
Avril.
Vigrum.
Legallais.
Leblanc.
Durand.
Augrain.
Simonne.
Jamont.
Hochard.
Poulain.
Olive.
Adelée.
Boisroux.
Laurence.
Marion.
Huvé.
Poidevin.
Lemains.
Duval-Granderie.
Trochon.
Morel.
Hédouin.
Lhomme.
Lahuppe.
Maillard.
Desfeux.
Lebréton.
Davy.
Gautier.
Lehodey.
Duguer^lher.
Vivier.
Hulmel.
LeYallois.
LemperenrdeSt-
Hurel.
Paillette.
Painchaud.
Peslin.
Pierre.
Dugué-Cher.
Dulin.
Tetrel.
Le Duc.
Charbonnel.
Genvresse-Lafosse.
Perrouault.
Perrouault.
Le Marquis.
Seigneul.
Guérin.
Boucé.
Allain.
Micouin.
Raulin.
Bouillon.
Lelandais.
Langelier.
Jeannot.
Lenorais.
Juin.
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12,537 habitants (12 communes).
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Berthelot.
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11,373 habitants (16 communes).
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Turgot.
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De Saint-Denis.
Yoisin.
Lehodey.
Delarue.
Gougeon.
Boulav.
Mnstelé
Sohier.
Herpin.
Le Brun.
Deshogues.
Rault.
Debieu.
De Mons.
Rabec.
Daquesnay.
Gazeogel.
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Gaviiay .
Grimesnil. ........
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La Baleine
Le Mesnil-Amand • •
Le Mesnil-Bonant . .
Le Mesnil-Garnier. •
Le Mesnil-Hue
Le Hesnil-Rogues . .
Le Mesnil-Villeman.
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Montaigu-les-Bois. .
Saint-Deois-Ie-Gast .
Sonrdeval-les-Bois .
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Bolleville ,
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Cretleville
Denneville
Doville .
Gerville
Glatigny
Houtteville.
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Montgardon
Neufmesnil
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St-Remi-des-Landes
St-Sau veur-de-Pieirepont .
Saint-Symphorien
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Delaroche;
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Vimond;
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Regnault.
Bédouin.
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•
Guillotin.
Le Breton.
Boudier.
Le Légard.
Plantegenest;
Lebailleux.
Delacour.
Levéqve.
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Le Chevalier. *
Foucher.
Lecaplaih.
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Lebigot; Godard.
Lebrun.
Victor.
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Durand*
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Gombert.
Vibert.
Pignet.
Hardy.
Morin.
Goulet.
Godefroy,
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Dupont.
Piron, Lesai^.
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Duchesne.
Auvray.
Dupont.
Lemoigne.
Pignet.
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13,936 habitants
(il communes).
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Guillot.
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Dolbet.
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N...
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Le Mesley.
Comte de Sto-Marie.
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Plantegenest.
Regnault.
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Lerouge.
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Paquet.
Février-
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Regnault.
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LebretoB.
Delaune.
Lebreton.
Picot.
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Dapray-B«iiz6Tille.
11,664 habitants (12 communes)»
Pannier.
Créances,
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Michel d'ÀBMTilb.
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Pesnel.
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Delamare.
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1
Gaignon.
Lecomte.
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Viard.
Ciéreaux.
Suzanne.
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Carrouge.
Legraverend.
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i0,i92 habitants (14 communes).
Lebrun de Blon.
Vicbard.
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Bezard.
Malherbe.
Regnault.
Vaoltief.
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Desbarres.
Lebœuf.
Dujardin.
Bagot (!.)•
Delaune.
Leguelinel*
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Laperruque.
Vivier.
Gauchard.
Burvingt.
Dolbet.
Rouland.
Moricet.
Lemelletier.
Bellée.
Leconte.
Dorléans.
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Pacary.
iO,138 habitants (13 communes)
Lerendu.
Potier.
Lesaulnier.
Lefonmier.
Poulain.
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Desservants.
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Allain ; Helland.
Le Bedel.
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Tabard.
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Beuchet; Ollivier.
Leroux.
Anquetil.
Billard.
Foucard.
Lec»plain.
du Mesnil-Adelée.
Pignet.
Trochon.
Rapilly ; Garouge ;
Delarue*
Gambillon.
Lebas.
Suzanne.
Le Danois.
Lelion.
Brotelande.
Sohier.
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Lalné.
ViUette.
Leprince.
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Gléraux.
Lepeu.
Folliot.
Besnard.
Baudry.
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Institutrices.
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Beaufils.
Loret.
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Lebarbier.
Desgranges.
Leprovost.
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Grouin.
Pézeril.
Loison.
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Ange.
René.
Ameline.
Eudes.
Lamy ; Lecardi-
nier; Adaes.
Goubrun.
BiiauMé.
Marie.
Bary.
Couvert.
Lesigne.
Reffnault.
Gueuler.
Delacour.
Auvray.
Thouroude.
HoUey.
Leblond.
HoUey.
Jean.
Lenoir.
Lecesne.
Lecluze.
Touroude.
Gaillard.
Boutelonp.
Lebedel.
LefiUAtre.
Vichard.
Enée.
Philippe.
Ecole libre.
Savary.
Lefdvre.
Lecesne.
Marie.
Alexandre.
Choux.
Lehideux.
Lambart.
Provost.
Viard.
Legoubey.
Auvray.
Hamêl,
Saussey.
Journaux.
Guidon.
Lechevalier.
Esnault.
Beaufils.
Auvray.
Dupont.
Troude.
Galenge.
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Brainvule
Gouville
Gratot
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La Vendelée
Montsurvent • -
Servigny
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Saint-Sauvkijr-Lkndblin • • •
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La Rondfr^aye
Le Lorey
Le HesniUBus
Montcuit
Monthuchon-
Muneviile-le-B)ngard
Saint-AubiB-du-Perron . . . .
Saint-Hiche)-de-Ia-Pierre . •
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Le Neufoourg
Notre-Dame-de-Touchet. . .
Rancoudray
Romagny
Saint-Barthelemy
Saint-Clément
Saint-Jean-du- Corail. . . •
Villechien
Bakimton
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Saint-Cyr-du-Bailleul
Saint-Georges-de-Roueiley.
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Chalan^rar • . . # •
La Manceuière
LeBaat
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qui desservent les
communes.
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idem,
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idem,
St-Malo-de-la-Lande.
Coutances.
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idem,
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8,085 habitants (4 communes).
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5,583 habitants (44 communes).
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7,471 habitants ^8 communes).
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Grandin.
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Jouin.
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14,359 habitants (12 communes).
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Lorier.
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Catherine.
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Edouard, S' Virginie
Bougis .
Dior.
Poullain.
Serrant.
MiUie ; lupllifiii.
Pierre.
Tencé.
Fouasse .
Alexandre.
Coursin.
Bonnel.
Leclcrc.
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Hébert.
Sébert.
Maloizel.
Chesnel.
Troude .
Ameline.
Calando .
Primault.
Legendre.
Michel.
Leroy.
Coquelin.
Bazin.
lopulatlon : 79,364 hablUnU.
12,672 habitants (8 communes).
LcvaillantdeFol-
levilie.
Lange vin.
iUix.
Lecrivain.
Lemonnicr.
Mouche! -Vichard
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Regnouf.
Leledy; Bricquebec.
Launay-Dupuis.
Lefrançois.
Jeanne.
Lepoittorin- Dcscoiirsières
Mouchel-Grosdos.
Ozenne.
Touraine.
i,6i7 habitants (iô communes).
Barbey.
Larquemin.
Lepelletier.
Roualle.
Lechevalier.
Dolbet.
Le vieux.
Ro berge.
Besnard.
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Langlois-Dubuisson.
Jean.
Leroy.
Ngël .
Mabire .
Pignot
Leroy ^\ Thomas;
Duhommet, à St-
Joseph.
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Viel.
Ameline.
Moricet.
Lesauvage ; Larny.
Couppey.
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Maillard.
Lemarié.
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Lefebvre.
Digard.
Gentès.
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Hersent ; Oury.
Larouelle.
Ritard .
Lefollet-Durel.
Dorange.
Leprieur.
Brault.
Vrac.
Ménage.
Regnault.
Hollev.
Founand.
Lemarchand.
Yvetot.
Agnès.
Louet.
Hinckelbein.
Bellée.
Poulain.
Lequerlier.
Vàutier.
Cousin.
Néel.
Billard.
Duiardin.
Leoel.
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Saint-Jean-de-la-Rivière. . .
Ourville
Saint-Maurice
Saint-Pierre-d'Arthéglise .
Sénoville
Sortosville-en-Beaumont . .
Bricquebec
Breuville
Les Perques
Le Vrétot
Magneville
Morville
Négreville . .
Quettetot
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Sainl-Martin-le-Héberl
Sottevast
MONTEBOURG
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Ecausseville
Emondeville
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Plottemanville
Fontenay
Fresville
Hémevez
Joganville
Le Ham
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Ozeville
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Saint-Cyr
Saint-Floxel
St-Germain-de-Tournebut .
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Leboyer.
Lechevalier.
James .
Lechevalier.
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Durel.
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Giot.
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Langlois.
10,140 habitants (11 communes).
Mabire. {N. ; Lecoquière.
Bonnissent-Des - \ Letourneur .
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Anquetil.
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Larquemin.
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Pellerin.
Couppey.
Letellier.
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L'Hoste .
Piedagnel.
Besnard.
Folliot.
Hamel .
Brisset.
Delacotte.
Lelong.
9,676 habitants (22 communes).
Lemor.
Dorey.
Groult.
Leconte.
Belliard.
Lebréton.
De la Fossar-
dière.
Leiedier.
Folliot.
Macé.
Mouchel.
Renouf.
Le Bouleneer.
Du Mesnildot.
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Defontaine.
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Gabieux.
Berteaux.
Desquesnes.
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Hamel.
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Fortin.
James.
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Dupont. Leridez.
Lemoigne dn Taillis. Bouchard .
Leroy. Rotixel.
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Desservants.
Instituteurs.
MM.
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Fourmage.
Sehier.
Fortin.
Noël.
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Goutière.
Leroux.
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Digard.
N.
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Mahé.
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Guérard.
Mabire.
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Gaillebotte.
Guérin.
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Durel.
Dossier ; Leroy.
Gardye.
Onfroy.
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Levallois.
Martin.
Vastel.
Delacour.
Lecanu.
Villain (dit Marais).
Saillard.
Gouillard.
Benoist.
N.
Roulland.
Ogé.
MM.
Hochet.
Fossey.
Cahour.
Desplan^ues.
Mabire.
Tollemer.
Baudry.
Bardet.
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Quoniam.
Sorel.
Lemoyne .
Perra.
Simon.
Poincheval.
Leverdicr.
Gondoin.
Blaisot.
Liot.
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Adam.
Institutrices.
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Gastard.
Lorier.
Duhamel.
Letourneur.
Gouillard.
Bataille.
Dupont.
Desplanques.
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Bosquet.
Lequertier.
Lemonnier.
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Lesavourey.
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Deschamps.
Leroux.
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Lépine.
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Chaignon.
Bezard.
Bonnel.
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Moulin.
Pinel.
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(36 communes).
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Thiébot.
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Gouhier.
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Clément.
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Lefebvre.
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Réuni à St-Ger-
main-de-Var.
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477 298'/d«m.
206, 456 /d«m.
730 1 116. Valognes.
193 406:St-SaaveuHe-Vic««.
643 738,Pont-Labbé.
381 ; 546 St-Sauveur-lc-Vic** .
215 422'/i«n.
383
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— i07 —
Curés
1
i
Maires.
Adjoints.
et
Desservants.
Instituteurs.
Institatrices.
1
1
11,008 habitants
1
(48 communes).
MM.
MM.
MM.
MM.
MM»»»
Viel.
Vautier.
Avice ; Aubert .
Becquet.
Saliot.
1
1
Warenghem.
Prunier.
Guillotte.
Moulin.
Truflert.
Lecerf.
'
Obc.
Josse.
Poret.
Réuni à BouUniL
1
1
Philippe.
Langlois.
Hébert.
•
Marie.
!
1
Le Pelley de la
Lebarbenchon.
Leclère.
Jeanne.
Hébert.
Houssairie .
Hamel.
Bumouf.
Frétel.
Lamperière.
1
Josset.
Dodeman .
Vallognes.
Boulland.
Gamier.
i
de la Bretonniëre
Michel .
Calvy.
Pillet.
Guénier.
1
1
Abaquesné de
Picquenot.
Fras.
Guilbert.
FoUiot.
Parfouni .
Leclerc.
Baudouin.
Luce.
Lesage.
Beillard.
André.
Cottin .
Boscher.
Mauger.
Mottin.
1
Papillon.
Falaize (Louis).
Blandamour.
Destrés; Depériers.
LecMtoy; Barb«t.
Renoof ; Hérooard.
Falaize (Alfred).
Bréard.
Marguerie.
Dorléans.
Le François.
Marguerie.
Courtois.
iLesaulnier.
Fleury.
Lehadouey.
Mariette.
Giot.
Thomine.
Leroux.
Burguet.
Réuni d Orglaniêê
Couppey (Pierre), Varangue.
Lerosey.
Lesigne.
Dupont.
Coapp^y (F^an^w),
Lebiez.
Vautier .
Marie.
•
1
— 108 —
■m
POLICE GÉNÉRALE.
AuoKDisgmiiiT DB Saint-Lo.— MM. DebernaH, commisBaire de
fiolice, à Saint-l4> ; hesgranges, id.^ à CarenUa.
AmtoiTDissBMBNT d'Atbarchbs. — MM. Lebeuf, commisasire de po-
Uce, àAvrancbes; PÎDsoa, l'if., à Grairville; Millon, commissaire
appelai de |K)lice, chargé de la surTetlIance du port; Aurnoot, com-
missaire de police, à Poiitorson ; Didion, id., à Villediea.
AamONWiSBKBif» m Chbbboubg. — MM. Reverdeo, commissaire
central de poJice, à Cherbourg ; Franco el Paul us, commi:;saires de
police, à Cherbourg ; Gournay, commissaire spécial de pohce des
chemins de fer de TOuc^l el dû port, à la résidence de Cherbourg ;
Roiicel, inspecteur spécial de police sur les chemins de fer de TOuest,
à Cherbourg.
ABB0^Dl88EKBllT DB CouTA>CEs. — M. Godefroy» commissaire de
police, à Coutances.
Abrordissement DB MoBTAi?!.— MM. Leyx, commissaire de police,
à ilortain ; Cazeoave, id., à Sainl-Hilaire-du-Harcouêl.
Amondissesrnt de Yalognbs.— MM. Eury, commisbaire de po-
lice, à Valufi;nes; Arrachart, td., à i^ortbail.
ORDRE JUDICIAIRE.
COUR D'APPEL DE CAEN.
M. CHAMPIN «, premier présiilenl; M. RUIVIN-CH ^MPËAIJX «,
procureur général.
TRIBUNAUX DE PREMIÈRE INSTANCE.
La Cour d'assises de la Manche siège à Coutances, sous la présidence
d'un Conseiller à la Cour d^appel de Caen ; elle tient au moins quatre ses-
sions par an ; l'ouverture de chacune de ces sessions est ordinairement
fixée au commencement des mois de mars^ juin, septembre et décembre.
Tribuntti civil «éant «i Attlnt-Lo.
Audiences : mardi, police correctionnelle;— »/i<Tcrerfi, rapports, affaires
venant à bref délai ; — jeudi et vendredi, affaires du rôle, suivant la
fixation; — samedi, affaires de prompte expédition, publications et ventes.
• PrÉsiDBNT.— M. Lemonnier île Gouville.
Juges.- MM. Haillard-Fernel ; l.e Moyne; Quénault, >kj^« d'iiw-
îruetion ; Paris, jugs honoraire.
Juges suppléants.— MM. Le Campion, N....
— {0& —
Parqurt. — MM. Théry, procureur de ia i^épubHque ; Pigiiard-
Dofifzert, tubiiHtiL
GftcPFK. — EnguehdiTÔ, greffier ; Kefver, Dudouy, Aubraye, Le Gué-
linel, commit-greffiers.
Atocats.— MM. Dieti-Labrisserie, l.egoiiier <te Préraifp, Oenis,
Galliol, bàionnier ; Gohier, Douchin, Dieu, Ainiard,4{iiet9 Roquiêre,
Boucley.
Stagiaires.— \\\\. Tbourouiie, P. Dussaux, Bernard, A. Oussaui.
AyouÊs,-*-MM, Dussaus, Sunon, aioé, Simmi (Adolp^iv), Lebieulle,
syndie; l.eniasson, président ; Puttier, Jouanne, rapporteur; Hervieu,
sécrétai re-t résorier,
HuissiBRS. — Audienciers: MM. Boscher, syndic; Gautier, rappor-
teur ; Âiibrii, trésorier ; Ecolasse.— rrt'frunof de commercé : liH. Thié-
fj, Sanj^on —Justice de ipaix : M. I^ardin, Heréiaire.
Huissiers résidant à SaitU-Lo : MM. Lemasurier, Lucas.
Huissiers résidant dans ^mrronàissement : MM. Marguerite, è Saint-
Clair ; Fauvel, à Cerisy-la-Forét ; Huel, à Canisy ; L«loiiftieur, Oat^rie,
M..., à (arenlat:; Marcout, à SainUJean-de-Diye; Hébert« è Mari-
gny ; Terry, Geu%rin, à Percy ; Bures, Siuel, à Turi^M-^lir^Vin ;
Lobier, à lessy-sur-Vire.
Assistance judiciaire, — MM. Gallio4, avocat, présiéent : Le bas,
ancien avoué ; Couêloux , conservateur des bypothèques ; Noël ,
aiftcien notaire; do Bar, cooseiller de préfecture et Engoehttrd,
secrétaire.
Xrlbunal de commerce de i^aint-â^o.
Audiences le mardis à deux hean» de raprè^mrdi.
Pitson^T.-^M. DerhAîs.
Juges.— MM. Bosq, Lescot, Dyvrande (ils.
4|}G«8 a€PPLÊANTa.*-MM.. Dary, Vicier Leparquois.
Ghbpfb.-^H. fc'iémin» g,reffier.
U n'y a pas d'agréés; cesout les avoc&tB et ies avoués quîdëfovAent.
Tribunal elvU •éamt di Avrancefeie».
Audiences : mercredi, police correctionnelle ; — jeudi et vendredi, t0ai-
res civiles ; — samedi, aliaires urgentes sur requête, rapports, référéa et
adjudications.
Prêsidbni.— M. Le Moine dos Marei* ^.
Juges.— MM. Uw^ejuge d*instruetion ; L>ufeteste>itt0«; AJouh de
M^nlbray el^Sansou ^^ juges Aononairat.
Juge suppléait.— M. Simon.
Parqubt.— MM. Laiioague, Procureur de ka képubliqu^; Badin,
subitdtut.
Greffe*— MM. Bameule, greffier-^ (bbarbonoel el Noël, tommes
greffiers.
Avocats.— MM. Fontaine, bâtonnier; Deloucbe, Barenton, Bataille,
Simon, wcr^tair^: Carnet, Ygoiif.
Avoués.— SÎJI. frurel, rapporteur; Barbé, rontaine-Laporte, prtf-
sident; Levavasseur, Lef^mier,. litngûn, syndic; Lemardeley,
secrétaire ; Girre.
HuissiKRS.— i4iid9enef>r« : M)^. Lemardeley, syndic; G>uérîn, t^réso-
riêr; Lemasl^e, seerétairé; Buiiel.
Huissitfts ffiMmi à Auranehés : MU. Jacques, Latné.
Huissiers résidant dans C arrondissement : Mil. Bidbis, IMlen, à
— !!• —
ftolîdaa, Aaaetol, Lepia.
fibcrt.
^tef.
Bc
TitlunuiéÊ riMWffiir WL A§aê»elVi
tff pcw -• M. ri»c«»L
de Pyffai^ ssoMcéief, iiYiirfil ;
PajiiemI*
DvKiMt -:Lmîs> ^.
Ed. Mahieii, CaMfiilc Lkv^ L» Mis ik.
OffTf.
— m —
Xribunal oivii «éant à Coulance».
Président. —M. Durand ; M. Blouet ^, fMrésident honoraire.
Vice-Prêsidimt — M. Loisel ; M. Simonin viee-préiident honoraire.
Juges— MM. Lcloup (Ricbard), Severi^^ Le Faisais, Levé, Roger,
juge d'imlruction,
Paequbt.—MM. Lerebours-Pigeonniére, procureur de la Répu-
blique ; Mézaise et Lavoix, subsliluls.
Greffe.— MM. Duchemia , grefier \ Le Monnyer et Pannier,
commis greHUrs.
PREMIÈRE CHAMBRE —Audiences : lundi, mardi et nurcvedi, affaiiei
oiviles.
Présidbtit.— M. Durand.
Juges.— MM. Leloup (Richard), Levé, Roger.
DEUXIÈME CHAMBRE.— Audiences : jeudi ti samedi, affaires correction-
nelles \— vendredi, affaires civiles sur plaidoiries.
Vice-Président.— M. Loisel.
Juges.— MM. Le Fa vrais, Severie.
AvociLTS.— MM. Lecordier, Leterrier, Barbier, Delcung, Guidon,
Marie (Adolphe), du Breuil, 6dl«niiier; Sarot, Dudou]ft, secrétaire;
Duoerrouzei, Chevdlier, Rabec, l^celie, Dubost, Hurel.
Stagiaires. ^S\h\. Duprey-Lemansois, Marie (fils), Tanqueray,
Garuel, Lecomte.
Avoués.— MM. LeJoutre (Victor), sundic; Jourdan, .Vabé, prési-
dent; Leioutre (Jules), Delauney, villain, secrétaire; Lejolivet,
rapporteur.
Huissiers.— iiu(/t>fict>rs : MM. Pican, syndic; Ledentu, Cauchard,
trésorier ; (.'.halle, Lenoir.
Tribunal de comm0fc«.— MM. Dingouville, Voisin.
Huissiers résidant à Coutances.-^M. Néel, Laisney.
Huissiers résidant dans t arrondissement. --MM. Harel, à Br^hal ;
Nicole, à Oérences; Hodey, rapporteur; Duchemin, à Cerisy-la-Salle;
Legouix, à Hambye ; Mabire, Vallet, à Gavray; Corbon, Bellée, à la
Haye-du-Puits; Gancel, À Prétot; Navarre, à Lessay; Robiquet, à
Gratot ; Duplcssis,à Quettreville; Le Guelinel, Desplanques, Lefranc,
à Périer^; Lerouge, secrétaire^ à Saint-Sauveur-Lendelm.
Assistance jtultciatre.— M.M. Poulin, sous-préfet, président ; Ro-
berge, ancien avouô, vice-président ; Dupéruuzel, avocat ; Delauney,
avoué; Robin-Trévallée, receveur de Tenregistrament , Duchemin,
secrétaire.
'Frlbunal de commerce de Coutomce»*
Audiences, le samedi, à 10 heures du matin.
Président.— M. Poisson ^.
JuGKs.— MM. Ygouf, Harel, Jouvet.
JuGFS SUPPLÉANTS —MM. A. Quosnel, Lefranc.
11 n*y a pas d'agréés.
Xrlbunal civil «éant di liortaln.
Cet arrondissement n'a point de juridiction consulaire ; c'est le Tribunal
de 1'* instance qui juge les affaires commerciales.— Lundi et mardi, tra-
vaux divers en chambre de conseil. — Audiences : mercredi, affaires
urgentes ; ~- Jf^^ ^^ vendredi, affaires civiles ; — samedi, police correc-
tionnelle et affaires commerciides.
— 4«î —
PnftAiDt»T.— M. Que^DOt; M. de Uezangc d« Saiot-AQâré, pré^i-
detU hcfnomirë,
JcG».— MM. €érird, jmgê tf'tMlmeflM ; CampredeB^iiiyr ; Dbau-
teiïWe^ juge ktnunrairê.
JcGB suppLfiAKT. — M. Queslier.
l'AmQCBT.— MM. TrochoD, procuremr de la RéfmHiqmg; Simon,
tubêiUui.
Gbbffb — MM. Lemière, grtgier; N. . ., Rageotn mmmn frtfkrM,
AfocATS.— MM. Thomas, Lecr«cq, CbampB« bàiomiier; ilcslaax,
JuftFet, Millet.
Stagiaire. '•^yi. Queslier.
ATouti.-— MM. Letoudxer^ présideni ; Toullain, syndic; Vaulier,
rajfporieur ; Delaunay, secrétaire ; Théot, Amaod.
Hl'issibbs. — Audienciers : MM. Norgeol, fyiuCîe ; Lahuppe, fr#M>-
rier; Mongodin, Morel, résidant à Mortain.
Huissiers résidanl dans F arrondissement : MM. Poupinel, Breiliot,
àBarenton; Hamel, à kigoy-Painda^aine ; Bachelol, l.ebouc-l^afo-
rest, à SaiDt-Hilaire-du-Harcouêt ; Co«iard, à Juvignj-le -Tertre ;
Gasnier, à Saint-Pois; Gallonin, rjjtporteur, et Legrandois, à Sour-
deval ; Detao, secrétaire^ au Teilieu).
âsBiétaneê fuéiciatre.-^H. de Bernède, sûiis-préret ; Poulfaiii,
aneieB afoué ; de Mezantte, ^rtfttideût honoraire du iribonal, prési-
dent ; M..., recetear de I eDregistremeot ; F. Moulin, ancien avocat;
Lemière^ êecréiaére.
L'arrondissement n'a point de juridiction commerciale ; c>st lé ftî-
bunai de f* instance qui ju^ les affaires de oette natftre. ->^ Audiences :
mardi, affaires de commerce, d'expédition, d'adjudication ; — mercttâiéi
jeudi, affaires du rôle général ; — vendredi, police oorrectiimneUe ; —
samedi, rappoits en toute matière ; jugements en «bambre du Gonsdl.
Pbê9id£NT.-^. Gallemand.
JUGBS —MM. Mabire, iuge d^insttuttion ; Ernault d'OrvaJ, Yiel,
ptgss,
ivêMA «oP?ttkKrs.^MM. Leclerc, Costard.
PAmQUBT.'^MM. N procurent de la République; Mignon^
substitut.
GBBi^ie. -»MM. Guimond, greffier; Lemélais et Hamel, romntw
greffiers,
AT0CAT8.-^MM. Daireaax, Roaland^ Leelerc, Foulon, 5d(omtMr;
Lecaudey, Lecaclieux.
Stagiaires. — MM. Goubeaux, Baillot.
Avoués.— MM. Thouin^ Bitot, Pergeaux, Brafin^ syndic; Breillot,
secrétaire trésMier ; Hémon, rapporteur ; Lt Gannelier, président,
HtJissiBBS.— idttdtfitcifrf : MM. Lendormy, syndie-présideM ; Lepe-
tit, Boulhreuil, lr<f«ortff ; Liot.
Huissier résidanl à Valognes.—M, Tardif, secrétaire*
Huissiers résidant dans Carrondisiement. — MM. Lernar(iuafld^ à
Barneville ; N. . ., à Portbail ; Anthouard, rapporteur, à Bricquehec;
Meudret et Bulelv à Sainte*MèrA*figlipe ; Dupont^ à Picauville ; Bur-
nouf,.à Montebourg; Lamacbe, à Queltehou ; BoucbetyàSaiot-Vaast;
Tlïirard, à Saint-Sauveur- le-Vicomte.
AsIUsianee fudieiaire. — MM. Lelcdy, ancien avoué, présideni ;
Calemard de la Fayette, sous-préfet ; GuiJIeaia, reoe?eur de Penre-
gisXMméât ; Daireaux, avocat ; Oury, notMre ; GyimoDd, seeréMre,
— 113 —
JUSTICES DE PAIX.
Noms des iugîê de paix, des SuppMaits et des ftrefBers.
bA
CANTONS.
Saint-Lo
Canisy
Carentan
Marigny
Percy
Saint-Clair
SWean-de-Daye .
Tessy-sur-Vire. •
Torigni-sur-Vire.
Avranches
Brécey
Ducey
Gran ville
La Haye-Pesnel.
Saint-James . . • •
Pontorson
Sartilly
Villedieu
Cherbourg
Beaumont.
Octeville. •
Les Pieux.
St-Pierre-Eglise.
Coutances
Bréhal
Cerisy-la-Salle. •
Gavray
La Haye-du-Puits
MoDtmart.-s .-Mer
Lessay
Périers
St-Malo-de-la-L..
St-Sauv.-Lendel .
JUGES DE PAIX.
SUPPUTANTS.
GRKPnKRS.
Arrondissement de Saint-Lo.
Porquet
Leturc
Hamelin
Hédouin
Poret-Lacouture.
Delacour
Liot
Payen de la Ga-
randerie
Gohier, Dieu
Lefèvre, Leconte
Gouville, Lenoël
Niobey, Gosset
Daniel, Sévaux
Letellier, Madeleine. • . •
Tricard, Thouin
Ghasles, Lebas,
Hédouin, Prée..
Duval-Duperron.
Arrondissement d' Avranches.
MM.
Labarre
Guérin
Heudeline
Couturier
Morin
Dutheil
Cadet
Fresnel-Beunerie
Guérin
MM.
Fontaine, Dupont
Lanos, Denis-Thieudière
Juin-Duponcel, Baron..
Louvel, Dairou
Nelet, Ledru
Chevalier, Geoffroy. ...
Loyer, Barbey.
Dupont, Leménager. • • .
Pigeon, Rachine
Lemonnier.
Dufour.
Legrand.
N... .
Lemaigre.
Levara.
Godard.
Ozeniie.
James
MA.
Desmier.
Piel.
Dubreuil.
Lalné.
Fontaine.
Ladvoué.
Goron.
Durand.
Lepetit.
Arrondissement de Cherbourg.
Ghevrel....**..
Damourette.....
Marais
rollioM*Arfeice....
Foulon, Perrotte
Fatôme, Piquot
Pouillat, Lemarouand • .
Leauiéré des Rozien,
Hamel.
Michel, Lebas....
Auvray
Arrondissement de Coutances»
MM.
y. Leloutre, Scelle
Allain, Maheut
MM.
Dansuy
Camoemon . . .
Hébert
Lemarquand . .
Bouillon
Couraye
Tanqueray ....
Lecrosnier ....
Saint-Pair.
Grandin ..
Lechevalier, Jehenne...
Lechevalier, Niobey....
Moitier, Levèque
Dapray, Vray
Guillard, Pannier
Lecaudey - MagneviUe ,
N. • .
Chapel, Lefoumier
Depériert-LaTtlIée, Bols...
8
Leflambe.
Millet.
Porée.
Hilaire (Félix)
Garnier.
MM.
Noël.
Pichard.
Piel.
Lecomte.
Lecluze.
Campain.
Foucher.
ViUedieu.
Vigot
Guenon.
— H4 —
CAirroNg.
Mortain.
Barenton
Si-Hil.-du-Harc. .
Isigny-Paindav. .
Juvigny-le-Tertre
Saint-Pois
Sourdeval-la-B..
Le TetUeul
Barneville
Bricquebec. . . « .
MoDtebourg ....
Quettehou
Ste-Mère-Eglise .
St-Sauy.-le-Vt«. .
Valognes
JUGES DE PAIX.
SUPPLÉANTS.
Poullain, Théot.
Arrondissement de Mortam.
MM
Leteinturier-La-
prise
Anfray •
Godefroy
GUjTf Delachesaajre. .
Gesbert
Laurent
Salmon
Lalouël
Gasnier, Bechet .......
Fanehon-ViUeplé«, Debon . . .
Lebougre, Guérin
Taborel, Pasturel
D'Auray, de Saint-Paul.
Vaullegeard, Lorier....
Bcnault, Grandin
Arrondissement de Vcdognes.
ULBLm
LeprOTOst
Viel
N...
Hamelin . .
Cirou . . . .
Delisle . . .
San son . . .
MM.
Renouf, not'« à Portbail.
Mabire
Frigot, Lepelletier
Duclouet, Jourdan
Francomme, Viel
Jacqueline
Daireaux, Lecacheux. . .
GREITIERS.
Debraize.
Guytard.
Mondher.
Davalis.
Terry.
Danjou.
Picard.
Coupel.
MM.
Equilbec.
Lerouvillois.
Poulain.
Laurent.
Garbonnel.
Roblot.
Simon.
NOTAIRES.
Arrondissement de Saint-Lo.— MM. Guiliemin, Criquet, syndic; Lehé-
rissey, à Saint-Lo ; Lebrun, à Gerisy-la-Forêt ; Mithois, à Domjean ; Raul-
line, à SaintJean-d«î-Daye ; Dufour, à Pont-Hébert; Rozey. trésorier;
Godin, à Garentan; Leconte, à Ganisy ; Delarue, à Marigny; JÔIy, Ameiine,
à Torigni-sur-Vire ; Lebas, secrétaire^ à Tessy-sur-Vire ; Blouet, président,
à Percy ; Quillier, à la Ghapelle-Enjuger ; Regnault, à Montbray; Leche-
yallier, à Saint-Samson-de-Bon fossé ; Gancel, rapporteur, à Saint-Clair.
Arrondissement d'Avranghes.— MM. Le Comte-La Prairie, secrétaire,
Jourdan, à Avranches; Barbey, Denls-Thiaudière, à Brécey; Baron.
Desfeux, à Ducey; Dairou, président; Lamort, Taurines, à Granville;
Fontaine, Lanos, à la Haye-Pesnel ; GelTroy. syndic, Darthenay, à Saint-
James; Loyer, rapporteur. Barbé, à Pontorson; Lemoine-Lechesney,
Dairou, trésorier, à Sartilly ; Rachine et Davy, à Yilledieu ; Foisil et Che-
valier, notaires honoraires.
Arrondissement de Cherbourg. — MM. Le Bourgeois, syndic; Mabire.
président^ aux P\eux; André, à Beaumont-Hague ; Leveillé, Hamel, tré-
sorier, à Saint-Pierre-Eglise ; Le Bouteiller, secrétaire, Druet, GifTard,
Roberge, à Cherbourg ; Olivier, à Sainte-Croix-Hague ; Pouillat à Tourla-
ville, rapporteur, Goulhot, à Octeville.
Arrondissement de Coctanges.— MM. Saillard, Angot, secrétaire; Poulain,
à Coutances; Delille fils, à Bréhal; Vilquin, à Cérences; Jehenne, prési-
dent, à Cerisy-la-Salle ; D. Desponts, à Roncey; Guernier, à Gavray;
Fonnard, au Mesnil-Gamier ; Cirou, à Hambye; Fauvel fils. àLessay;
— 415 —
L6che\ allier, à Pirou; Dauvin, Gaillard, à la Hay^e-du-Puits ; Briauli, à
Prétot; Lelièvre, à Montmartin-sur-Mer ; Amy, Larivière, à Quettreville ;
Pîffanx, Lair, àPériers; Vaudore, Gallien, à Blainville; Delalande, Saffray,
à SaîDt-Sauveur-Lendelin.
Mrondissement deMortain.— mm. Vezard, secrétaire; Le Bigot, Aumont,
à Mortain; BIîd, Fiault, à Barenton; Besnard, rapporteur. Pantin, Guérin,
à Saint-Hilaire^du-Harcouët; Varin, à Ifli^ny-Paindavaine ; Gruchet, au
Buat; Lechaptois, syndic; Poulain, à Juvignv-le-Tertre ; Datin, à Saint-
Poifl ; Poisnel, présiderU, à Goulouvray-BoisbenAtre ; Rondel, Veron, à
Sourdeval-la-Barre ; Regnault, trétoriêr, au Teilleul; Colin, à Sainte-
Anne-de-Buais.
Arrondusement de Valognes.— mm. Huet-Bienrille, Costard, Oury, à
Valognes; Allix-Gourboy, à Brix; I^sage, Hennequin, à Bricquebec; Le-
f>illetier, Blandamour, à Montebourg; Lemarinel, Tion, à Saint-Sauveur-
e-Vicomte; Duclouet, àQuettehou; Pannier-Lachaussée, à Saint- Vaast;
Alexandre, àBarfleur; Denis, à Bameville; Renouf, àPortbail; Hairon,
Denis, à Sainte-Mère-Eglise ; Fontaine, à Pont-l'Abbé; Anbey, à Sainte-
Marie-du-Mont.
ORDRE MILITAIRE.
lO* Gorpft d*armé« et lO* Région milltalpe.
Grand-Quartier général à Rennes.
Départements formant la i 0' Région : Ole^Tilaine, Manohe, Oôtei^la-llord.
Oénéral ammandani <n ehefU Carpe éTarméê : CAMBRIELS G0#,
à Rennes.
Ckêfd^étai'-majar général : Général Folloppb C^^ à Rennes.
ftO* MrisioB d'Inlbatarle al S% 6% 7% •• nibdlvItloBf de BéfloB.
Quartier général Saint-Servan.
Général ammandani : db SONIS C^, à Saint-Servan.
39* Brigade: Général Bbéobb G«.
Quartier général : Cherbourg.
25* de ligne.--Golonel Paillier 0^, à Cherbourg (5« subdivision);
47* de ligne«.--Colonel Mesny 0^, à Saint-Malo (6* subdivision).
40* Brigade : Général Hbnbt G^.
Quartier général : Paris.
2* de ligne. —Colonel Lébelin de Dionne 0^.
Dépôt : Granville (7* subdivision).
Portion priocipaie : Paris.
i:i6« de hjjne.— Colonel HerbiiJon 0^.
Dépôt : Saint-Lo (8* subdivision).
Portion principale : Paris.
se B«lidlvUlo«, ckct-llem CheriMmrv.
{ÀrrondiuemênU de Cherbourg et Vàlogneê^,
Commandant : Général Bbégbr C^, à Cherbourg.
/n/endance.— Wof ms ^, adjoint de 1'* clisse, à Cberboarg.
Etat -major dei places.— Co\one\ Tourrecb 0^, commandant I
place de Cherbourg; capitaine Guichard ^, coDunandant le fort de
Querqueville; capitaine Watremez ^, commandaDt le fort des
Flamands.
Àumôneriê.^Kol^ dit Boudeville ^, à Tlle Pelée; Néel, à Cher-
bourg.
ilrii/(m^.^Lieutenant-colonel Chaumette C^, directeur à Cher-
bourg; chef d'escadrons Pinczon du Sel ^, à Cherbourg.
^Mt>.— Chef de bataillon Delambre ^, directeur à Cherbourg.
lteerttlem#Al.— Major Pernot ^, à Cherbourg.
Bureau de mobilUation et riquiiUUm, — Capitaine Tavernier ^^
à Cherbourg.
Sub$Uianeê$ mtïtlatrei.— OfQcier comptable de 4** classe : Gourdoui
à Cherbourg.
1« Sulidmslov, ckef-Uem OvmmviUe.
(Àrrondiiumenif d^ÂPrandm 4î Iforlofti).
Commandant : Lieutenant-colonel Payan 0^, à Granville.
Etal-major de$ p/aces.— Chef de bataillon Goyer 0^, commandant
la place de Granville.
jj|ra7/tfri>.— Chef d'escadron Petit 0^, à Granville.
ér^nttf.— Chef de bataillon Michelet ^,à Granville.
ii0crtt(emenl.— Major Guichard ^, à Granville.
Bureau de mobilUation et de r^guiftlton.— Capitaine Benaset ^,
à Granville.
%• SulidlvlBloB, ckeî-lle« Sal«t*LiO.
(Ârronékeemenli de Saint-Lo et CouXanee$).
Commandant : Lieutenant-colonel Maréchal 0 ^^ à Saint-Lo.
/n(endanc«.— Sous-Intendant de 2* classe Lehoucnu ^, à Saint-Lo.
Recrutement. — Major Jacquin ^, à Saint-Lo.
Bureau de mobilitalion et de r^guiftlton.— Capitaine Deiaunay ^^
à Saint-Lo.
Anfionle.— Chef d'escadrons Crotel ^, i Saint-Lo.
aENDARMERIE.
i4* LÉGION.
Composée des compagnies d'Ule-et-Vilaine, Manche et Gôtes^u-
Nord.
M. Chabert O^f^, lieutenant-colonel, eommandant la légion, à
Rennei.
— 117 —
COMPAfiNIE DE LA MANCNE.
Govon 0*, cbef d'eMacIron, à
Saiot-Lo.
Waiss *, capilaine. à Saint- Lo.
JoiifTrean, lieufenant-lrésorier, à
Saint-Lo.
Gillereau *, capMalne, à Cher-
bourg.
Laurin ^, capitaine, à Coo-
tancps.
Farlé, lieulonanl, à Avranches.
Clapon, s^oiis-lieutenant^ à Mor-
tain.
Cura, sou -lieulenanl, à Va-
lognes.
Service de* Brigades.
DÉSIGNATION
ET RÉSIDENCE
des
BRIGADES.
Saint-Lo
Idem
Idem
Carentan
La Périne
Torigni-sar-Vire . .
Villebaodon
Cerisy. la-Forêl
Marigny
Caoisy
Tessy-sur-Vire
Cherbourg
Idem
Les Pieux
Saint-Pierre-Eglise
Equeu rd reville . . . .
Beaunnont
Avranches
Idem
Granville
Idem
Villediea
Pontorson
Ducay
HRIGADES
A CHEVAL
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9C2S
SOUS-OFFICIERS
commandant les brigades.
M\L Cauquelin Mm (1).
Jacqueline.
Saint-Laurent.
La rose.
Bouvier.
Desprez.
Clément.
Bouvier ^.
Lamberl.
Gallien.
Vincenot.
Thomas.
Robiolle.
Bebin.
Mesnil.
Lelièvre.
Horel Mm.
Roullin.
Guiheut.
Rémiot.
Dr^ino.
Pilei.
Flamenl.
Roumens.
J.icqnet.
(1) Les lettres Mm indiquent le» décorés do la médaille militaire.
DÉSIGNATION
ET RÉSIDENCE
des
BMIGADU.
Brécey
Saint-James
La Uaye-Peuitl
IlorUin
St-Hilaire-da-Harcouët . . .
Soordeval
Juvigny
LeT^ifleul
SalDl-Pois
BarentOD
I»i«ny
Coutaoces
Idêm
Pértere
Ga?ray
Bréhal
Leasay
GarUy-la-Salle
La Hayc-du-PuiU
Agon
Prélot
Montmarlio-sur-ller
Sainl-Sanveur-LendeliD . .
Geflbssea
Valognes
Sainte-Mère-Eglise .-.
St-Sanveur-le-Vicomle. . .
Saini-Vaast
Montebourg
Porlbail
Bricquebec
BameTille
Barfleur
— il8 —
BBIGADES
A CHBTAL
S
e
fi
-S 0
o
SOUS-OFFICIEtS
wmfluadaat 1« kicaâc
yil. Champel.
GÎDOd.
Durel.
Peltier.
Janin.
Dalarue.
Péié ya.
Autret.
Lerévérend.
Barbedalte.
Leclerc.
logouf.
Charrier.
Le Maigre.
DiffueL
Mauaut.
Rover.
Fort.
F^roo.
Carlière Mu.
Frant.
Hennequin Mu.
Kagueneau.
Heurtia.
Bellin.
Lectievallier.
Maubailly
Desieux.
MassooDei.
Le Guelinel Um,
Le Floch.
BatarJ.
Humbert.
MARINE.
Premier «rrondUeemenl mmrltime.
mmmB m
CLOUÉ CO *• vice-amiral, commandant en chef, préfet maritime,
Mayet *, capiUine de frégate, 1" aide de camp.
Constantin *, lieutenant de vaisseau, aide de camp.
— U9 —
Merchior ^, lieutenant de vaii8i?au, aide de camp.
Thîébot ^, commissaire adjoint, chef du secrétariat.
Majorité GfiNigRALB. — M. Lafont C^, contre-amiral, major
générai; Nottez C^, capitaine de vaisseau, major: Luce ^, de
Montesquiou-Fézonsac, capitaine! de frégates, iiides-major; Picoiro
etClémenceau ^, Daubanel )lif, lieutenants de \aiBseau, sous-aides
majors; Boucher, lieutenant de vaisseau, clief du secrétariat;
Codreuille ^, lieutenant de vaisseau, cliargé de l'observatoire ;
Graodin ^, lieutenant de vaisseau, chargé des archives; RiondelO^lif,
capitaine de frégate, commissaire de la République, près le i" Con-
seil de guerre permanent ; Fournier ^, capitaine de frégate, inspec-
teur des sémaphores ; de Mornard ^, lieutenant de vaisseau, com-
missaire de la République près les Tribunaux maritimes; Arson ^,
lieutenant de vaisseau, rapporteur près le \" Conseil de guerre
permanent.
Mouvement du poet, — MM. Butel C^, capitaine de vaisseau,
directeur; Bonamy de Villemereuil 0^, et Guérin-Duvivier 0^,
capitaines de frégates, sous-directeurs; Boisnard ^, Maisse ^^
Legrand^ Cabanellas 0^ et Omnès, lieutenants de vaisseau.
Majorité de la flotte.— MM. Vallon 0^, capitaine de vaisseau,
major de la flotte; Guyon ^, lieutenant de vaisseau, adjoint; de
Broutelles, lieutenant de vaisseau, secrétaire.
Division des équipages de la flotte. — MM. Salmon, capitaine
de vaisseau, commandant ; Carrade, capitaine de frégate, comman-
dant en second; d'Haranguier de Quincerot, sous-commissaire^
trésorier; Salmon, lieutenant de vaisseau de 1'* classe, capitaine
d'habillement; de Meymet, lieutenant de vaisseau de i'* classe,
adjoint au capitaine d'habillement; Ferrand de la Comté, lieutenant
de vaisseau de i'* classe, adjudant-major; Hamelin, lieutenant de
vaisseau de i'* classe, capitaine de la com[)agine des spécialités;
Ingouf, lieutenant de vaisseau de 2* classe^ capitaine de la compagnie
disciplinaire ; Delaunay, lieutenant de vaisseau de 2* classe, capitaine
de la â* compagnie; de Gbaisne de Bourmoni, lieutenant de vaisseau
de 2* classe, amudant major; Lavelaine de Maubeuge, lieutenant de
vaisseau de ^^ classe, capitaine de la 1'* compagnie ; Boulangé, ensei-
gne de vaisseau, capitaine en second de la 1'* compagnie; Guierre,
enseigne de vaisseau, ofticier instructeur ; Talleva^t, enseigne de vais-
seau, capitaine de la section hors rang; Lucas de Leslanville, enseigne
de vaisseau, capitaine en second de la compaf^nie des spécialités;
Puisse, enseigne de vaisseau, capitaine en second de la 2* compagnie;
Riche, médecin principal.
Gbndarmkrie. — MM. Loréal ^, chef d'escadron, commandant;
Tetiljean, sous-lieutenant, trésorier; Levallois, lieutenant.
Direction d*artillbbie.— MM. KcrmarecO^lif, lieutenant-colonel,
<!irecteur ; Terrasse, chef d'escadion, sous-directeur; Quernel ift et
Marmier ^, capitaines en 1*'.
Artillerie. — 5* compagnie d'ouvriers. — MM. t)ollé, capitaine
^u i**; Deicourt, capitaine en 2*; Cuzon, lieulenunt en 1*'; Nays-
Cindau, lieutenant en 2*.
Ahtillbrik. — 5* baileriê. — MM. Marmier ^, capitaine en i^>
hjuel, capitaine en 2*; Moraux, lieutenant eu i*'; Lecœur, sous-
lit^ulenant.
Infanterie. — fiia^inajor. — MM. de Treniinian if, colonel;
Martin des Pallières, lieutenant-colonel ; Bourgey et Duchemin,
chefod« bataillon; Beaai 4^, major; Briocnal et Lapraîrie, capi-
taînes adjudants-majors ; Teolières ^, capitaine de tir; €uicbard,
capitaine trésorier; Richard 4^. capitaine d*habilleroent; Larivière,
lieutenant d'armement; Bertbouniieui, lieutenant adjoint au tréso-
rier ; Lombart, lieutenant adjoint i l'habillemenl ; Paris, sous-lieu-
tenant, porte-drapeau; Guiol, médecin-major; Néis et Talraer,
médecins aides-majors.
l'* (ompaornitf,— Deperrj, capitaine; Ferry, lieutenant; Baucbe,
sous-lieutenant.
2* «oiii]Miyfii«.— Nicbaud, capitaine; de rHorrae, sous-Iieotenant.
3*roiiipayiiie.-'Lange, capitaine; Boelle, lieutenant; Potbuau,
sous-lieutenant.
i* compagnie. — MM. N., capitaine ; Bîilandel, lieutenant; Mafsy,
sous- lieu tenant.
5* rompaytiie.— MM. Page ^, capitaine; Santerne, lieutenant ;
d'Albignnc, sous-lieutenant.
6* compagnie. — MM. Ricbardson, capitaine ; de Trentenian, lieu-
tenant ; Bartholi, sous-lieutenant.
7* compaytiif.— MM. Chosson, capitaine; Larenal, lieutenant;
Recroii, sous-lieutenant.
8* compa(^iiM.— Leroonde, capitaine; Kippenrt, lîeuienant; Rî-
gallet, sous-lieutenant.
9* eompoçnte.^MM. Toucas, capitaine; Rémy, lieutenant; Saint-
Clair, sous-lieutenant.
iù* compagnie, — MM. Poncel, capitaine; Maurer, lieutenant;
Patriarche, sous-lieutenant.
11* compa^nte.^Goullat, capitaine ; Ruti, lieutenant ; Jude, soos-
lieutenant.
i2* compaçnM.—Girault, capitaine; Holozit, lieutenant; Exhalier,
suut-lien tenant.
44* compa(^iit>.— Bassand, capitaine; de Lipowski, sous-lieutenant.
ié* eompa(fiit^.— Mantin, capitaine; Poulnot, lieutenant; Vallière,
sous-lieutenant.
17* compagnie.-^MVi. Hachet, capitaine ; Renauld, lieutenant ;
Oswald, sous-lieutenant.
18* eompa(^nt«.— MM. Voiron, capitaine; Guillemond, lieutenant;
Revnaud, sous- lieu tenant.
$2*compa(^iite.— MM. I«asalle de Lescar, capitaine; Bottin, lieute-
nant ; Sallée, sous-lieutenant.
33* compacte.— MM. Fiioz, capitaine ; Polze-d'lvoy de la Poype,
sous-lieutenant.
d%* compagnie*-— UM. Page, capitaine; Lagarde, lieutenant;
Galibert-d'AuguI, sous-lieutenant.
37* eompaynte.— MM. Miramond, capitaine ; Antié, lieutenant ;
Recourt, sous-lieutenant.
Génii MAniTniK.— mm. Moll C^, directeur des constructions na-
vales; de Roussel 0^, AurousOiR^, ingénieurs de 1'* classe; Carlet^,
Boden aK^ et de Gerando ^, ingénieurs de 2* classe; Selleron,
Berlin ^, de Maupeou-d'Ableises ^, Finot et Desdouits, sous-ingé-
nieurs de 1'* et de 2* classe ; Tnévenet, sous-ingénieur de 3* classe.
BcoU d'application du génie martitme.— MM. SollierO^, direc-
teur; Garnier ^, Lemaire ^, professeurs.
CoMMissABUT.— MM. Fillesu 0^, commissaire général ; Souiller
de Ghoisy ^, Le Poiltevin 0^, Robert de RougeroontO^, com-
missaires; Michelin if, Binel ^ et Avoine ^^ commissaires-ad-
— 121 —
joints; Chalette ^^ Lecocq-Sietti ^, Pomperneel ^, FaWre ^,
Joyau ^, Mainot ^, Edet ^, Fenard, Fontaine ^, Rossel, sons-
commissaires; Kerdoncuf^ Lévcilfé, Ménestrel, Dubois, Leroux,
Marion de la Martinière, Leilambe, Le Marquand, du Peyroux,
Dragon 'de Gomiecourt, Thomas, de Fortis, Joyer, aides-com-
missaires.
Travaux hydrauliques.— MM. Léonard, directeur; Jenner ^,
ingénieur ordinaire de 1'* classe ; Lestelle, ingénieur ordinaire de
3* classe.
Inspection.— MM. BoucbetO^, inspecteur en chef ; Le Comte 0#,
Reynaud ^, inspecteurs; Bideau ^, Grasset, inspecteurs-adjoints.
Sbrticb de santé.— mm. G)urrierO^, président du Conseil de
santé; Richaud 0^, médecin en chef; Vincent jK^, pharmacien
principal, membres de Conseil de santé ; Girard-la-Barcerie ^ et
Riche, médecins principaux ; Gaultier de la Ferrière, Desgranges,
Cheval, Léonard dit Champagne. Beanssier, Borius, Nègre, méde-
cins de V* classe ; Hodoul, Lenoir, Treille, Prat, Jeaugeon, Beaufils,
Barret, Caradec et Hyades, médecins de 2* classe ; Cavalier, phar-
macien de 1'* classe; ^chmidt et Campana, pharmaciens de 2* classe.
Service des aANUTENTiONS. — M. Le Courtois, chef de manu-
tention.
Personnel administratif des directions de travaux.— MM. Bru-
nier ^, agent administratif principal; Le Sénéchal, Baril-Monval,
Boulogne et Pierrot^ agents administratifs; Rouxel, Brisset, Maurice,
Morin, Desquesnes, Mabire, Flambart et Perret, sous-agents admi-
nistratifs.
Comptables du matériel.— MM. Giot^ agent comptable principal;
Gosseiin ^, Cauvin, Jourdan, Chardine, Le Pelley et Valette, agents
comptables; Croiin^ Maillard, Marthe, Paviez, Robin, Henry et
Courtois.
TRÉsoRikR DBS INVALIDES.— M. Le Bouchcr #.
Ecole d'hydrographie.— M. Bornic #, professeur de 1'* classe,
AUMONIERS.- MM. Msrlin # et Le Poullel.
Bibliothèques.— MM. Jaffrezie 0^, conservateur de la biblio-
thèque du port ; Augier ^, conservateur de la bibliothèque de
rhôpital.
Mécaniciens principaux.— MM. Tricard ^, Gourme^, mécani-
ciens principaux de i^ classe ; Bercbon ^, mécanicien principal de
2« classe.
Inscrvtion maritime.— ([^artt^r de Cherbourg.— MM. Schmitt ^, com--
missaire de rinscription maritime ; Leclère, syndic à Fermanville ;
Opron ^f syndic à Cherbourg ; Leclère, syndic à Omonville-la-Rogue ;
Letellier ^, syndic à Diélette ; Eoet, syndic à Garteret.
Quartier de la Hougxte.—MM. Petit, commissaire de Tinscription man-
time ; Du Laurens, trésorier des invalides ; Adam ^, sous-commissaire
administrateur du sous-quartier d'Isigny ; Dubos, syndic à Grandcamp ;
Le Large, syndic à Isigny ; Le Mallier, syndic à Garentan ; Le Biez ^,
syndic à la Hougue ; Lepart, syndic à Barffenr.
— Itf —
Deuvl^i
Quartier de Grantiujk.— CommwMnal.— MM. Trêve ^, commissain-
adjoint de la marine, commissaire de l'inscription maritime à Gran ville ;
de la Fontaine, sous-commiss.iire, adminii^trateur du sous-quartier de
Rdgnéville ; Morillon, Gui mont, commis de 3« classe ; Langronne, Lacotte
et Louvel, commis de 4* classe ; Lamusse. auiiiiaire civil.
Trésorerie des moa/iVffs.— MM. Marnier ^, trésorier de 2« classe, à
Granviile ; A. Le Roy, préposé du trésorier à Regnéville.
Hydrographie.— M. Aadic, professeur de i* classe.
Inspection des pèches.— U. Lamusse. inspecteur à Gran\iUe.
Syndics des gens de mer.— MU. Le Coupé, à Gran\ille ; Ermange. a
Donvilie ; Aubry, à Regnéville ; Buxe, à Avranches ; Coubiiin, à Cou-
tances: Hennequin. à Genest; Ponée, à Bricqueville ; Mignot, à Saint-
Pair : Lissot, à Blainville ; Nicolle, à Agon ; Labigne, à CaroUes.
Gardes maritimes.— MU. Brierre, à Granviile ; Turgis, à Agon ; Coura-
leau, à Courtils; Lebourg. à Gouville; Jean (Emile . à Lingrc\ille; Lanev.
â Champeaux; Durand, à Regnéville; Théberge, à Saint-Léonard-de- Vains.
Gendarmerie marilime.—MU. Castel, brigadier, Le Velly, gendarme, a
Granviile ; Durand, à Regnéville.
SKhVICE DKS MINKS.
Ariondissbmbnt minés alogiqlb db Rolbr.— fiif^êiiieur en chef de
!'• classe^ M. Ruger ^, à Rouen; ingénieur urdinairc de 3* classe,
M. LoDiN, à Caeti.
GARDBjiufBs DB 4* clame.— M. ShefQer, à Caeii.
Sbrticb oe LA CABTE GÊOLOGiQL'F.— MM. Potier et de Lappareut, à
Paris.
I>0NTS ET CHAUSSÉES.
Service ordinaire A bydrttullque.
ingénieur en chef de ^* classe. ^Hi. Dk la TRIBOiNNlÈUl!: ^, à
Saint-Lo.
Inginimirs ordinaires de V classe. ^M!A, Saléla ^, à Saint-Lo;
Eyriand DesverKues, à Cii<*rbour{; ^ .
ingénieur ordinaire de^* classe.-^M. Thr'venet, à Gnuntlle.
ingénieur ordinaire de 3" classe. — .M. Pibier, à Avranches.
Conducteur principaL^M; Pigaull, à Avrauches.
Conducteurs de \^ classe. -^MW. Dreux, a Cherbourg; Levailois à
Mortaiii.
Conducteurs de â* classe. — M\l. Leroy (François), à Yalognes;
Olîve, à Coulances; Lalieinand, à Granviile; Vallée, à Saint-Lo.
Conducteurs de 3^ classe,— \n\, llervieu, ;i Saiii(-Lo; San$on, à
Carentan ; Herbert, à Villediuu.
— 123 —
CwdueUuri de À* ckuM.— MM. Décley, Rubé eiOmond, à Saint-Lo;
Ledievalier, Savaryet Fleury, à CherDourg; Mignan, à Avranches;
Servain, à («ranville; Loiseau, à Âvranches.
Conducteurs, ^MH. Benoist, à Sain(-Lo; EnqueW, à Cherbourg;
Goupil, à Avraoclies.
Bmplùyéi secondaires de V eUuse.^MH. Oinond, à Saint-Lo;
DearoareS) à Cherbourg.
Employés secondaires de t* c/aMe.— MM. Lelong, Tuai et Bigot, à
SaJDt'Lo; Joret et Hervé, à Granville; Lenoël et N.., à Avranches.
ttervloe maritime*
Ingénieur en chef de 2* classe —M. DINKT ^, à Cherbourg.
Ingénieurs ordinaires de i'« classe. — MM. Saléta ^^ i Saint*!^;
Eyriaad-Deë^ergues ^, à Cherbourg.
Ingénieur ordinaire de 2* c/a<«e.— M. Thévenet, à Granville.
Ingénieur ordinaire de 3* classe»— \\ Pihier, i Avranches.
Conducteurs principaux. — MM. l e Poittevin^ à Carentan, Leioutre,
à Cherbourg.
Conducteurs embrigadés de 1'« c/ojm.— MM. Hulbert, à Granville;
Le Bossé, à Saint-Lo.
Conducteurs embrigadés de 3" classe, — MM. Saint, à Avranches;
Dupuis, à Granville; Simon, à Cherbourg; Fleury, à Saint-Lo.
Conducteurs embrigadés de A* classe, — MM. Cardin, PaysanI et
Poteaui, à Cherbourg; Fa6n, à Granville.
Employés secondaires de Velasse.^Wk, N.., à Uiguy; Marie (Eug.),
Saint-Lo; Marest et Leluan, à Cherbourg; Le Conteur, à Carentan;
Vivien, à Granville.
Employés secondaires de 2" elasse. — MM. Desnois, Uoulland et
Jeanne, a Cherbourg; Sanson et Lesage, à Avranches.
Âgenitemporaire.'-^,.^ à Pontorson.
TRÉSORERIE GÉNÉRALE DES FINANCES.
M. POISSON ^, trésorier général, à SaintrLo.
M. Legout-Gérard. fondé de pouvoirs du trésorier général.
M. Levoy, caissier.
Receveurs particuliers.— MU. baron Ritter, à Avranches ; de Nanteuil, à
Cherboure ; Chevrel, à Coutances ; vicomte de la Rocque, à Mortain ;
Gaultier oe Rigny, à Yalo^es.
Percepteurs sumumératres. — MM. Lefortier et Pupin, à Saiot-Lo ;
Gouëtoux, à Avranches ; Almy, à Cherbourg ; Lebel. à Coutanees ; DoUey.
à Mortain ; de la Perrelle, à Valognes.
SUCCURSALE DE LA BANQUE DE FRANCE, A SAINTLO.
Directeur ; M. H. CARRÉ.
Censeurs : MM. Poisson ^, Vieiixaru ^, N-
Administrateurs : MM. Vibert, Levatois, 1. Elie. Lebas, N.. N.
ADMINISTRATION DES DOUANES.
Dirrcteur : N. dk OOMIÉCOl'RT, à Caen.
— iU —
Service •A»tmU(ffttU ei ««
a Cherboarg ; Simon, à Yalogoes.
Principauté de GranviUe.-^MM. Le Roy de Brée, receveur principal, à
CranviUe; Gay, sons-inspecteur, à GranvUle; Septans, Dumoncel etLnc-
ciana, vénficatenr» à GranvUle; Levanoye, ]>ain>u, Gazin et Marcct, corn-
mis pnncipaux, à Granville ; U Coupé, receveur à Regnéville ; Reulos,
receveur à Pontorson. ^ » »
Principauté de Cherbourg. -MU. Frion, receveur principal, à Cher-
bourg ; Homberg, sous-inspecteur; Rcy (Charles), contrôleur; Lange vin,
Tncot. Henry, Cousin, vérificateurs; Rey (Paul), de la Chapelle, Rondeau,
commis pnncipaiu ; Canoville, surnuméraire, à Cherbourg; Lefebvre, re-
ceveur à Om<«viUe; Le Moigne, receveur à Barfleur; Hochet, recereor à
Saint-Vaast; Voisin, commis à Saînl-Vaast; Duhamelet, receveur à Port-
£aU ; Lechevafier, receveur à Diélette ; Thévenin. receveur à Carentan ;
Ifouvel, commis à Carentan.
Service «et Brlffaéci.
MM. Boivin, capitaine, à Pont-Gilbert; Fardet, lieutenant, à Beauvoir;
Lebran, lieutenant, à Saint-Jean-le-Thomas.
MM. Hauvet, capitaine, à Granville; Trotel, lieutenant, à Granville;
Qniédeville, lieutenant, à RegnévîUe.
MM. Falaise, capitaine, à Anneville ; Lecannellier, lieutenant, à Blain-
ville ; Le Gerriais, lieutenant, à Pirou.
MM. Halley, capiUine, à Portbail ; Lecler, lieutenant, à Carteret ; Orange,
lieutenant, à la Cosnardière.
MM. Prëmond, capitaine, â Diélette; Létorey, lieutenant, au Rozel ; Le-
neveu, lieutenant, à Siouville.
MM. Vautier, capitaine, à Beaumont ; Bonnet, lieutenant, â Auderville ;
Adiçrd, lieutenant, à Jobourg ; Jonart, lieutenant, à Omonville.
MM. Simon, capitaine, à Cherbourg; Lecanu et Mongniet lieutenants, À
Cherbourg.
MM. Lépine, capitaine, à Barfleur ; Liébard, lieutenant, à Fermanville ;
Le Stunff, lieutenant, à Saint-Vaast.
MM. Butel, capitaine, au Grand-Vey ; Baudour, lieutenant, à Raveno-
ville ; Bumas, lieutenant, à Carentan.
Administration des Contributions Indirectes.
M. BRION, directeur.
MM. Lenoble, contrôleur, 1*' commis de direction ; Cudrue, 2" commit;
Lesort, 3* commis; Cessé, 4* commis; Godard, surnuméraire.
m. Tabourin, Podevin, Venard, inspecteurs.
CtreoBserIpttoii aAmImtstrative Ae Bal«t-LiO.
B«lBt-I«.~Boulard, receveur principal entreposeur.
— Le Souëf, contrôleur.
— Dufresne, Lemeray, Ernouf et Le Verge, commis; Cons-
tans, surnuméraires.
— Fouqué, receveur à cheval ; Hébert, commis principal.
ISereaUia^— Lemoyne, receveur à cheval ; Legnelinel, commis principal.
Marimy. — Levenard, — Guubert, —
Teisy. —Loyer, — Adam, —
Torigal. — Lefrançois. — Fougeray, —
— 125 —
M. Lbborgmi, sous-directeur.
MM. CaziD. 1*' commis de sous-direction ; N., 3* commis ; NoTinca^
•umuméraire.
Avranohei.-^oisumeau, receveur principal.
— Lemasson, contrôleur.
— Loriot, Mallet, Leroy et Marin, commis ; Béchel, surnu-
méraire.
GraavUle.— Jacquemin, contrôleur.
— Pbérivong, receveur particulier.
— Fissadame, Le Porh, Lemarchand, Guillou, Allix, Conchon
de la Mazière, commis.
Bréoey —Leroy , receveur ; Pigeon, commis principal.
Ihioey. — Guérin, — Goupil, —
Vontorton.— Clouard, — Pitel, —
BtSmxXÈtB — Leehartier, — Lepesant, —
SartUly.— Hamel, — Leroux, —
Villedlen.— Bréhier, — Leverdier, —
Mortein.— Fouasse, receveur entreposeur; Prigot, commis principal,
chef de poste ; Neuville, commis.
&e TeWonl.— N., receveur; Choisnel, commis principal
Paripay. —Pigeon, receveur ; Germond, commis principal.
Sf-9ilAlr% -^Boulier, — Thomas, —
8t-Vols. — Marigny, — Bodiou, —
Sonrdeval.— Chesnay, — Bosquet, -—
OhArencé-la RoiMtel.— Conduché, commis de 1'* classe; Huguenot,
commis de 3* classe.
!teu»-4lrc6UoB «e Glieflio«fc.
M. CoNSEH^, sous-directeur.
MM. Lebedel, i*' commis de sous-direction ; Ybert, 2* commis; Leroux,
3* commis et Lechevallier, surnuméraire.
r. ^Lebedel, receveur principal entreposeur; Pican, receveur
particulier; Arcbambault des Paranches, Foucart, con-
trôleurs.
Murât, Lequin, Brothelande, Lecourt, Lemonton, Lebré-
quier, Favret, Tridon de Rey, Montiton, Reynes, de Fro-
ment, commis; Legentilhomme, N..., sumuraéFatres,
it. — Claston, receveur ; Gauyain, commis principal.
Bquenrdvévllla.—Fernagu, — Masson, —
laM Vieax. — Ferey, — DesheuUes, —
B%9îmt9 lif Hie. — Quendeville , — Mocquet, —
TourUvUle.— Fontaine, — ' Lelièvre, —
Vttloffnes.— Clerc, receveur entreposeur ; Forestier, commis principal»
chef de poste ; Camus, commis.
Bamevllla. — Lecannellier, receveur; Delafosse, commis principal.
Briofiaebao.— Rouelle, ~ Dugardin, —
Moniebourir.— Mabire, — Nogret, —
Sie-BUre-BriiM.— Laurent, — Lehodey, —
8t^anvear-Ie-Vloomla.— Giot, — Garcelle, —
Salai- Vaast. -Gravey, — Lemasurier, —
Valogaes.— Legendre, — Daireaux, —
Sons-dlreelUm Ae GomiamM».
M. JuHEL, sous-directeur.
MM. Dagois, 1**' commis de «ous-direetion ; Pigeon, surnuméraire*
I.— Wallet, receveur principal entreposeur.
Delanoë^ commis principal de l'* classe, chef de poste.
Beancbet, Morin, commis ; Pierret, surnuméraire»
— 146 —
0upraT*BeiizeTille. receveur: Le Honnyer. commis prin-
opta.
.— MotUy, recevem* ; Daschers, commu principaJ.
>■ galle — Noblet. Etiemie, —
•^•^•T.— Beaufils. — Clément, —
X« Ba)e-4«-Vtofi«.— Lemoine. — Raimbanlt; —
'■•■••y- — Loyer, — Lemasurier. —
•Wee». — Ldièrre, — Leroy. —
Prétot.— LemerledeBeaufond.— Fissaidame. —
ENREGISTREMENT, DOMAINES, TIMBRE
ET HTPOTHÊQl'ES.
MM. DE LABROSSE, directeur ; IVoël-Dumarais, inspecteur, i Saînt-Lo.
Sou»-/fupecteur«.— MM. Perrier, à Saint-Lo; BouUrd, à Ayranches.
Fi^r^lcateurs.— MM. Monanges, à Saint-Lo ; Lambert, à Contances ; Leroy,
à Cherbourg; Fagart, à Yalognes; Poinçon de la Blanchardière, à Mor-
tain ; Porte, receveur-rédacteur près la Direction,
Employés du timbre.— UU. Cudme. garde magasin et contrôleur de
comptabQîté ; Gité, timbreur.
Reeev€ur$ de FenregistremeiU et des domotnet.— MM. Deduny, à Canisy :
Le Duc, à Carentan ; Filâtre, à Marigny ; Loyer, à Percy ; Badin, à Pont-
Hébert; Maillard, à Tessy-sur-Vire ; Plouin, à Torîgny-sur- Vire ; l^mont. à
Avranches ; Jayet, à Brécey ; Baril, à Ducey ; Lemouêl, à GranTille ;
Haupais, à la Have-Pesnel ; Boulier, k Pontorson ; Millet, à Saint-James ;
Mobeche, à Sartifly; Dâussy, à Vîlledieu; Leulliez, à Beaumont; Céron, à
Saint-Pierre-Eelise ; Troussel, aux Pieux ; Esnol, à Bréhal ; Ropert, à Ce-
riST-larSalle ; Dudouyt, à Gavray ; Declamorgan, à la Haye-^o-Puits ;
Balme-Frézol, à Lessay; Lepettt, à Périera; Dieu, à Mortain; Roûanit, à
Barenton ; Lerebours-Pigeonnière, à SaîntrHilaîre-du-Harcouët ; Denis, à
Saint-Pois ; Bouigeois-Garardin, à Sourdeval ; Guillemin, à Vaiognes ;
Cbaumet, à BamevUle; Guesdon, à Bricquebec; de Fontaines-Boiscaid, à
Motttebourg; Leguerney, à Sainte-Mère-Eglîse ; Delisle, à Saint-SauT«ur-
le*Yicomte; Grignart, à Saint-Vaast.
Coruervatewrs des ftypothèques.—VM. Couètoux, à Sain^Lo; Béchade,
à Avranches; OnfGroy-Deverez, à Cherbourg; Bouly de Lesdaia, à Con-
tances ; Delaunay, à Mortain ; Lebiez, à Yalognes.
Receveurs des odes civils et des successions.— MU. ProuTerre-Lapom-
merie, à Saint-Lo; Pignet, à Cherbourg; CaveUer, à Coutances.
Receveurs des actes judiciaires et des domotnes.— MM. David, à Saint-Lo :
Bobin-Prévallée, à Coutances : Guerrand, à Cherbourg.
IMINISTRITION DES CONTRIBOTIONS DIRECTES.
M. CABN» directeur, k SaintrLo.
M. Rbvault, inspecteur de 2* classe, à Saint-Lo.
M. Hardyan, commis principal de 9* classe, à Saint-Lo.
Cittnii^ieuTs.
SatfiMo.— MM. Le Gouas, contrôleur principal de l^* classe et Obel-
lianae, contrôleur de 3* classe.
— 127 —
Avr anches. --lAM. Bouxin, contrôleur de 3* classe et Chevalier, contrô-
leur de 3* classe.
Granville.—M. Bonhomme, contrôleur principal de 2* classe.
Cherbourg.— M}i. Peyrelongue, contrôleur principal de 2* classe ; Bou-
vattier, contrôleur de 3* classe.
Coutances.—MM. Vallée, contrôleur hors classe et Lerebvrier, contrô-
leur hors classe.
Mortain.—M. Josset, contrôleur de 2* classe.
Valognes.—U, Le Gouix, contrôleur de 1'* classe.
Surmuméralve.
M. Basset- Vi Iléon, à Saint-Lo.
PERCEPTEURS DES CONTRIBUTIONS.
CHEFS-LIEUX DE PERCEPTIONS ET COMMUNES QUI LES COMPOSENT.
ArTO«Alsseme«i At Balmi-luo.
MM.
Faucon m la Londi^ Sami-Lo, Agneaux.
Lbloutrb, Canisy, Dangy, Quibou, SaintrMartin-de-Bonfossé et Soûles.
Lbmpérière, Carentan, Anvers, Méautis, Saint-Côme-du-Mont.
Le Cerf, Gourfaleur (résidence à Saint-Lo), la Mancellière, le Mesnil-
Herman, Saint^Ebrémond-de-Bonfossé, SaintrRomphaire, Saint-Samson-
de-Bonfossé.
PiNEL, la Colombe (résidence à Percy), Beslon, le Cbefresne, Margueray,
Montabot, Montbray, Morigny.
Lelocp, Lozon (résidence à Marigny), la Gbapelle-Enjuger, le Mesnil-Eury,
le Mesnil-Vi^ot, Montreuil, Remilly.
Dbsponts, Martgny, Carantilly, Hébécrévon, le Mesnil-Amey, Saint>6ill^s.
Jeanne, Moyen (résidence à Tessy-sur-Vire), Beaucoudray, Chevry, Fer-
vaches, le Mesnil-Opac, le Mesnil-Raoult, Troisgots.
Hertt. Percy, la Haye-Bellefonds, le Guislain, Haupertuis, Villebaudon.
Lebeau, Pont-Hébert, Amigny, Cavigny, le Dézert, le Hommet-d'Artbenay,
. les Champs-de-Losque, Tribehou.
PupiN, Samt-Clairf Airel, Couvains, laMeauffe, Moon-sur-Elle, Saint-Jean-
de-Daye, Villiers-Fossard.
Dubois, Sainte-Cro^x (résidence à Saint-Lo}, Baudie, la Barre-de-Semilly,
la Luzerne, le Mesnil-Rouxelin, Rampan, SaintrOeorges-de-Montcocq,
Sainte-Suzanne-sur-Vire, Saint-Thomas.
Glavereul, Sai/Ueny, Auxais, Raids, Saint-André-de-Bohon, Saint-Georges-
de-Bohon.
Lafpolay, Saint-GeorgeS'd'Elle, Bérigny, Gerisy-la-Forèt, Notre-Dame-
d'Elle, Saint-André-de-rEpine, Saint-Germain-d'Elle, Salnt-Piêrre-de>
Semilly.
GouRTEL, Saini-Hilaire-Petitville (résidence à Garentan), Brévands, Gatz.
les Veys, Saint-Pellerin.
Angot, Saint-Jeanrde-Daye, Craignes, le Mesnil-Angot, le Mesnil-Véneron,
Montmartin-en-Graignes, Saint-Fromond.
Jean-Delamare, Saint-Jeanrdes-Baisants (résidence à Torigni-sur-Vire),
Montrabot, Précorbin, Rouxeville, Vidouville, Gondé-sur-Yire, la Gha-
pelle-du-Fetz.
Laporge, Tessy-sur-Vire, Beuvrigny, Domjean, Fourneaux, Gouvett, Saint-
Louet-sur-Vire. SaintrVigor-des-Monts .
— IM —
ville, LambcnriUe.
li ««A
Piocn. 0r^c«y, Cdtm, Im Chapelle-Urée, le GramU^Uand, le PetiM>llaMl.
les Cresnajs, les Loges-sar-Brécey, Saint-fficolasHles-Bois.
GAmn, Carnet (résideoce à Saut-James), Argouges, la Groîx-ATraaclim,
Moatanel, Saînt-Senier-de-Beavron, VergonceT, VUliers.
TancoT, Curey -^ésîd^nce à Pontonon), AnceT, ftoocey, Conneray, Maoey,
Sacey, Vessev.
Goua», Dueey, la Bouloaze, le MesoU-Ozenne, les Chéris, MardUy. Saint-
Quentin.
GctaAao, GranviUe, Booillon, l>onvil]e, Saint-Aobin-des-Préaiix, Saint-
Nicolas-près-Cranyille, Saint-Pair, Saint-Planchers. Tquelon.
GAsaiEa, la BesUère (résidence à la Haye-Pesnel>, FoUigny, Hocquigny,
la Loceme, la Rochelle, le Mesnil-Drey, Saint^lean^es-Champs, Saint-
Léger, Saint-Ursin.
GAaaA, Sa Haye-Pemel, Beaochamps, Charapcerron, la Hoache, le Laot.
le Tanu, les Chambres, 5oirpa]a, Sainte-Pience, Soblîgny.
TaiHT, Montviron (résidence à SartillyK Bacîlly, Champcey, Diagey.
Genest, Lolif.
GaouLT, PofUaubauU (résidence à Ayranches;, Céaux, Gourtils, Grollon,
lutlley, Poilley, Précey.
VmLLABD, Poniorton, Arderon, BeanToir, Hnisoea, le Moot-Saint-Wcbel,
les Pas, Motdrey, Servon, Tanis
De Tbssou, PonU (résidence à Arranches), Chavoy, Marcey, Plomb. Saint»
lean-de-la-Haize, Vains, le Val-Saint-Pair
BBàTDBT, SamirGeorges-ée-Uicoye (résidence à Brécey), Braffûs, la Chaise-
Biudoain, Notre-Dame- de-Livoye, Saintefogienne, Saint-Jean-du-
Corail, Tirepied, Vemix.
Girtam, Saini-Jameê, Hamelin, Montjoie, Saint-Aobin-de-Terregatte, Saint-
Uuirentrde-Terregatte.
Leheuiet, SaifU-Senier-9aus-Avraneheê (résidence à Ayranches), la Gode-
froy, la Gohannière, Saint-Biice, Saint-Loup, Saint-Martin-des-Ciiamps,
Saint-OTÎn.
LAaaouT, SarUUy, Angey. CaroI!es, Champeaux, Ronthon, Saint4ean-le-
Thomas, SaîntrMichel-des-Lonps, Saint-Pierre-Langers.
Lcnuisa de Blanoum), FtUedteu, la Bloutîère, Sainte-Cécile, Rouffigny.
BourguenoUes, Champrépus, Chérencé4e4éron, Fleory, la Lande-
d*Airou, Sanltchevreuil.
iinanAltscmcsi 4e GlMilMmri.
MM.
SroBBBa, Cherbourg.
Lolânc ^, BeaumorU, Auderville, DigulleTille, Eculleyille, Gréville, Her-
queville, Jobourg, Omonville-la-Petite, Omonville-la-Rogue, Saint-
GermaiiMles- Vaux .
BmiBLOT H^, BrUievati, Canteloup, Clitourps, Gonneville, le Theil, le
Vast.
Jean dit Pascal, EqueurdreviUe (résidence à Cherbourg), Hainne ville,
Nouainville, OcteviUe, Querqueville.
Le Blakc, les Pieux, Benoistville, Bricquebost, Grosville, Saint-Christo-
phe-du-Foc, Sotteville.
Dtpm DE GitAimpaA, Mariinvast, Couville, Hardinvast, Saint-Martin- le-
Gréard, Sideville, Teurthéville-Hague, ToUevast, VirandeviUe.
RoBBET ^, Sainte-Crùix-Haque^ Acqueville, Biville, Branville, Flotte-
manville-Hague, Nacqueville, Tonneville, Urville-Hagne, VrasviUe,
Vanville.
— iM —
Tardif, Samt-Germatt^le-Gaillard, le Rozel, Pierreville, SurUinville.
Laurent ^, SainUPierre-Eglise, Carneville, Cosqueville, Fermanvîlle,
Maupertus, Théville.
Groult, Siouville, Flamanvilie, Héauville, Helleville, Tréauville.
PiGAN, Tocaueville, Angoville, Gatteville, Gouberville, Néville, Rétfaôville,
Varouville, Vrasville.
Tirel, Tourlaville (résidence à Cherbourg), Bretteville. Digosville, le
Mesnil-Auval.
ATro«Als»eme«i Ae Coula«ee8.
Jehenne, Àgon, Blainville, Gouville, Heugueville, Tourville.
Lbcontb, BaudreviUe (résidence à la Haye-du-Puits), Ganville, Denneville,
Doville, Glatigny, Saint-Nicolas-de-Pierrepont, Saint-Remy-des-Landes,
Saint-Sauveur-de-Pierrepont, Surville.
DE Ghirée, Bréhal, Anctoville, Bréville, Bricqueville-sur-Mer, Chanteloup,
Goudeville, Longueville, Muneville-sur-Mer.
DU Laurjkns de Vontrrun, Cérence9, Bourey, Equilly, Hudimesnil, la Meur-
draquière, le Loreur, le Mesnil-Aubert, Saint-Sauveur-la-Pommeraye.
LvGLUZE, Cerisy-la-Salle, Belval, Gametours, Montpinchon, Ourville, Sa-
Vigny, Guébébert, Notre* Dame-de-Ceoilly, Saint-Denis-le-Vètu, Saint-
Martin-de-Genilly.
GnjiERT, Courcy (résidence à Goutances), Brîcqueville-la-Blouette, Cam-
bernon, Nicorps, Saussey, Saint-Nicolas-de-Goutances, Saint- Pierre-de-
Goutanoef.
Onfroy de Tract, Gavray, le Mesnil-Amand, le Hesnil-Garnier, le Mesnil-
Hue, le Hespil-Rogues, le Mesnil-Villeman, Montaigu-les-Bois, Ver.
Mac-Auliffe, Gorges (résidence à Périers), Baupte, Gonfreville, Lastelle,
le Plessis, Nay, Saint-Germain-sur-Sèves, Saint-Jores, Sainte-Suzanne.
Baco, Mambye (résidence à Gavray), Grimesnil, la Baleine, Lengronne, le
Mesnil-Bonant, Saint-Denis-le-Gast, Sourdeval-les-Bois.
JUuuÈRK, la Haye-iUP'Puits, BoUeville, Gerville, Lithaire, Mobec, Mont^
gardon, Neufmesnil, Saint-Symphorien.
Patris, Unay, Angoville-sur-Ay, Bretteville-sur-Ay, Laulne, Saint-4ser-
main-sur-Ay, Saint-Patrice-detlaids, Vesly.
lUcNAULT, le kesnil-Bus, Hontcuit, Gamprond, Hautteville-la-Guichard, le
Lorey, Sain^A^bin-du-Per^on.
Coure, M<mtmartin-sur-Mer, Annoville, Hautteville-sur-Her, Hérenguer-
ville, Lingreville, Montchaton, Re^néville.
MoNTiKR, P^ri&r9, Feugères, Marchésieux, Saint-Martin-4'Aubigny, Saiiit-
Sébastien-de-Raids .
DujARDiN, Pirou, Anneville, Gréances, Ge£fosses, la Feuillie, Millière.
Paris, JPrétoi, Appeville, Goigny, Gretteville, Houtteville, Varenguebec,
VindfifonUùne.
Golueeaux, Quettreville, Gontrières, Hyenville, Orval, Trelly.
BofiUBLRf, Sçint-Malo-de-la- Lande (résidence à Goutances), Anctoville,
Boipr^ger, 9riiinville, Gratot, la Yendelée, Montsurvent, Servigny.
Michel, Saintr-Sauveur-Lendelin, la Ronde-Haye, Monthuchon, HuneviUe-
le-^i^gard, SaintrHichel-de-la-Pierre, Yaudrimesnil.
iirroBAluememt Ae MotUIb.
MoifTEMRAULT, MorUûn, Bien, Rancoudray, le Neufbourg, SalntrBarthélemy,
Saint-Glément, Saint-Jean-du-Gorail.
Yezard, Barentont Ger, Saint-Gyr, Saint-Georges-de-Rouelley.
LsNOORRY, Bwùê, Ferrières, Hentsé, Saint-Symphorien, SaTigny-le-Vieux.
BiGBARD, lagny (résidence à Saint-Hilaire-du-Harcouët), les Biards, le
Buat, Ghalandrey, la Mancellière, le Mesnil-Bœufs, le Hesnil-Thébault.
Vontgothier, Hootigny, Naftel, Védu .
9
— 130 —
Ehrmânn, Juvigny, la Bazoga, BellefoDlaitie. Cbaâsegue\% Chérence) , le
Mesnil-Adelée, lo Mesnil-nainfray, le Mesnil-Tûve, Refiuveille.
Carré, Milly (résidence à St-Hilaire-du-Uarcouët), Ghevreville, Lapenty,
Martigny, le Mesnillard, Parigny, Virey.
Le Brequier, Notre-Dame-du-Touchet, Fontenay, Romagny, Villechien.
Hervy, Saint-Hilaire-du-Harcouët, les Loges-March'ts, Moulines, Saint-
Brice-dë-Landelies, Saint Marti n-de-Landelles.
MiCER, Saint-Pois, Boisyvon, la Cbapelle-Cécelin, Coulouvray-Boisbenâtre,
Lingeard, le Mesnil-Gilbert, Montjoie, Saint-Laurent, Saint-Martin- le-
Bouillant, Saint-Maur-des-Bois.
LfiGRAND, Sourdeval, Beauficel, Brouains, le Fresne-Poret, Gathemo, Per-
riers, Saint-Martin-de-ChauIieu, Saint-Sauveur-de-Ghaulieu, Vengeons.
Herbin, le Teilleul, Husson, Sainte-Marie-d es-Bois.
MM.
Bmze, Valognes, Huberville, Lieusaint, Yvetot.
Ferrand, Barflettr, Anneville-en-Saire, le Vicel, Montfarville. Sainte-Gene-
viève, Valcanville.
Le Masson, Baiifieville, Baubigny, Gartefet, la Haye-d'Ectot, les Moitiers-
d'Allonne, Saint-Pierre-d'Artbeglise, Sénoville, Portos vil le-en-Beaumont.
Perrotte, Blosville, Angoville-au-Plain, Garquebut, Hiesville, Houesville.
Liesville, Sebeville.
DuDOUYT, BricquebeCf les Perques, le Vrétot, Quettetot.
Lteoutx, EmondeviUe, Azeville, Ëcausseville, Fontenay, Fresville, Jogan-
vilje, Saint-Marcouf, Ozeville, Quinéville.
GuÉRiN, Hontebourg, Eroudeville, Flottemanville, Hemevez, le Ham, Saint-
G^r, Sortosville, UrviUe, Lestre, Saint-Floxel, Sain.t-Germain-de-Tour-
nebut, Saint-Martin.
Lemperièrb, yégrevilU (résidence à BricauebecV Breuville, Magneville.
Morville. Saint-Martin-le-Hébert, Rauville-la-Bigot, Sottevast.
AuYRAY, Néhou, Golomby, GoUeville, Sainte-Colombe, Biniville, Hautteville,
Orglandes.
Bouthreuil, PicauviUe, Amfre ville, Beuzevi lie-la- Bastille, Gourbesville.
Alix (Florentin), Portbail, Fierville, le Valdécie, Saint-Georges-de-la-
Rivière, Saint-Jcan-de-la-Rivière, Saint-Lo-d'Ourville, Saint-Martin-du-
Mesnil, Saint-Maurice.
Lelong, Quettehou, Aumeville-Lestre, Grasville, Ocleville-la-Venelle, Teur-
théville-Bocage, Videcosville.
Hrrvy, Saint-Sauveur-lC' Vicomte, Besneville. Gatteville, Neuville^n-Beau-
mont, Rauville-la-Place, Taillepied, Grosville, Ëtienville, la Bonneville,
les Moitiers-en-Bauptois, Beigneville.
Gazin, Saint^Vaast, la Pernelle, Morsalines, Réville.
ANTHorARD, Sainte-Marie-dU'Monî, Audouville-la-Hubert, Boutteville, Bru-
cbeville, Saint-Martin-de-Varreville, Vierville.
Garnier, Sainte-Mère-Eglise, Beuzeville-au-Plain, Cbef-du-Pont, Ecoque-
neauville, Foucarville, Neuville-au-Plain, Saint-Germain-de-Varre ville,
Ravenoville, Turqueville.
Latastb, Saussemesnil (r(^sidence à Valogncs), Brix, Montaigu, Tamerville.
ADMINISTRATION DES FORÊTS.
Le déparlement de la Mancbe fait partie de la 15* conservation, dont
le siège est à Alençon, et rélève directement de M. LE ROUYER, Sous-
Inspecteur, en résidence à Balleroy (Calvados).
Une partie de la forêt domaniale de Gerisy, dite le Bois-l'Abbé, d'une
— i3i —
contenaDce de 332 hectares 06 ares 50 centiares, se trouve située dans le
département de la Manche.
Le bois du Mingret, 20 hectares, appartenant à l'hospice de Saint-Lo.
est soumis au régime forestier, et la gestion appartient à l'administration
des Forêts.
DIRECTION GÉNÉRALE DES POSTES.
OIRECTION OU DEPARTEMENT.
SERVILLE, directeur, à SaintrLo.
Destais, contrôleur, à Saint-Lo.
Le Floch, commis de direction, à Saint-Lo.
Daudé, Bumuméraire de direction, à Saint-Lo.
Coquoin, brigadier-facteur, attaché à la direction, à Saint-Lo.
RECETTKS DES POSTES
du déiMirtemeiit de la Bfanclie.
NOMS DES RECETTES.
Saint-Lo.
Agon.
Avranches.
Baienton.
Barfleur.
Bameville-sur-Mer.
Beaumont-Hague .
Brécey.
Bréhal.
Bricquebec.
Buais.
Canisy.
Carentan.
Cérences.
Cerisy-la-For6t.
Cerisy-larSalle.
Cherbourg.
Coutances.
Créances.
Ducey.
Flamanville.
Gavray.
Ger.
Gouville.
GranviUe.
Hambye.
Haye-du-Puitt (la).
Haye-Pesnel (la).
Isigny-le-Boat.
NOMS DES RECEVEURS.
M. Labro.
M^i* Michel.
M. Chônet.
M«« V« Bouilliaut.
M"»« Burnel.
M"«» Créances.
Malherbe.
Barbe.
Bouzeran.
Rivière.
Joubin.
M™« Lemeray.
Mil* Enéê.
M««» Teurtris.
Laisney.
M"« Le Conte.
M. Pottier.
M. Rocher.
M. Lefebvre.
I|ii«* Toumebois.
Lelanchon.
H m«* ye Duprey.
DesYoyes.
M"* Savary.
M. Corbeau.
M»*» V« Leclerc.
Godey.
M"* MaiUard.
M"« de Loucelles
— IfM —
tÊmÊmmmÊÊÊmÊmmÊsoÊHBsmmmttM
?iOMS DES RECETTES.
Juvigny-le-Tertre.
Lessay.
Marigny.
MartinYast.
Montebourg.
Montmarti D-sur-Mer.
Mortain.
Percy.
Périers.
Pieux (les).
Pont-Hébert.
Pont-Labbé-Picauville.
PontorsoD .
Portbail.
Prétot.
Quettehou.
Reigne ville.
Roncey.
Sartilly.
Sottevast.
Sourdeval.
SainM:iair-8ar-EUe.
Sainteny.
Saint-Hilaire-du-flareouét .
Saint-Jamea.
Saint- JeaD-de-Daje .
Saint-Malo-de-la-Lande .
Sainte-Harie-du-Mont.
Sainte-Mère-Eglise.
Saint-Pierre-Eglise .
Saint-Pois.
Saint-Samson-de-Bonk)i6é .
Saint-Sauveur-LendelîB .
Saint-Sauveur-sur-DouTe.
Sai nt-Vaast-la-Hougoe .
Teilleul (le).
Tessy-sur-Vire.
Torigni-sur-Vire.
Valognes.
Vast (le).
Villebaudon.
Villedieu-les-Poëles .
NOMS DES RECEVEURS.
M«« y Ballais.
M. Devaine.
M»«* Mangin.
Lelong.
M. Vinsot.
M^i" Debieu.
M. Le Bigot.
M™« y Delcour.
M»"*Dugué.
Hamel.
W^ Vallon.
M»*» Le Mière,
Papoin.
W^' Hinet.
I|m«* Fortin.
Josse.
y Doguet.
if. TrochoD.
M"" Bazire.
Roger.
Gaignet.
M"« Roum«t.
M™* Feuillet.
M. Legraln.
urne v« Lcmuet.
M"" Gesbert.
Bourdet.
Louail.
MassoD.
Duchevreuil .
Hmoi Auvray.
V* Monsset.
Ribouet.
H. Gautier.
¥"•• Foucher.
Robert.
Hme v« Lerat.
M"« Frault.
M. Thomas.
Mil" Herclat.
Dutilb-Lafranoe.
Lompech.
PERSONNEL DE L'ADUNISTRITION DBS LIftNIS TËLÉe&iPHIQlIS.
inspection à Cherbourg,
HM. Bocquentin, inspeeleur de 4* classe ; Raoult, employé de 3* dasM,
contrôleur ; Martelet, obef surveillant de 2* classe ; Legendre, etf|^y4
auxiliaire.
I^UREAUX TËLËGRAPHIQUES.
/o Bureaux de VEtaU
Cbirbourg.— MI. '^Êénvtaai, dhef de station de i** class» ; et Mai-
— 43S —
Nvlotr, employé de f* classe ; Avoine, facteur de 2*^ classe ; Schwertzler,
facteur de 3<* classe ; Perrouelle, Le Goupil, Le Gao^eux, Hébert, Bou-
chard, employés auxiliaires ; Vacher, facteur auxiliaire.
Saint-Lo.—MM. Philbert, chef de station de 2* classe ; Saillard, employé
de 5* classe ; Buard, facteur de 3* classe ; fouque. sunitiméraire ; Cossé,
Lurienne, Le Goupillot, employés auxiliaires.
Granville.—MM. Âmpilbac, chef de station de 2" classe ; Lemuet, em-
ployé de 4" classe ; Bechu, surveillant, facteur de 2* classe ; Rouillée,
surnuméraire; Phérivong, Le Chaplain, employés auxiliaires.
AvRANCHBS.— MM. Guillier. employé de 2* classe, chef ; Lemoine, em-
ployé auxiliaire ; Legros, auxiliaire stagiaire ; Jean, facteur auxiliaire.
CouTANCKs.— MM. Dupont, employé de 2* classe, chef; Dudouit, employé
auxiliaire.
VAL0G5BS.— M. Tallendeau, employé de 3* classe, chef; M""* Tallendeau,
M. Lesage, employés auxiliaires.
Gakentan.—M. Daujon. employé de 3« classe, gérant ; M™* Daujon,
employée auxiliaire.
MoRTAiN.— M"* Barré, employée auxiliaire, gérant.
-t" Bureaux municipaux.
Bouzeran, à Bréhal ; Marguerie, à Bricquebec ; Yilledîeu, à Cérences ;
M"* Tournebois, à I)ucey ; M"® Duprey, à Gavray ; M™* Godey, à la Haye-
du-Puits ; Bertin, au Yast ; Née, à Âlartinvast ; M^^' Artu, à Montebourg :
Bidet, au Mont-Saint-Michel ; Vaubert, à Périers ; M"' Picoré, à Pont-
Labbé ; Ledésert, à Pontorson ; Le Roi, à Regnéville ; Bagot, à Saint-
Hilaire-du-Harcouët ; M"" Lemoine. à Saint-James ; M"* Gesbert, à Saint-
Jean-de-Daye ; Menant, à Saint-Pair ; Le Clerc, à Saint-Pierre-Eglise ;
Adam, à Saint-Sauveur ; Marie, à Saint- Vaast ; M™® Gohier, à Sourdeval ;
Harivel, à Torigni-sur-Vire ; Loyer, à Villedieu.
POSTES SÉMAPHORIQUES.
MM» Urvoy, chef guetteur ; Lemeure, guetteur en second, à Agon ;
Levéel, chef guetteur; Marchand, guetteur en second, à Barfleur ; Teurde,
chef guetteur ; Chambon, guetteur en second, au cap la Hague ; Paunet,
chef guetteur; Bkanvillain, guetteur en second, au Cap-Lévi ; Duval, chef
guetteur ; Poulain, guetteur en second, à Garteret Despointes, chef guet-
teur, Quesne ville, guetteur en second, àFlamanviUe; Hotot, chef guetteur,
Baude, guetteur en second, au fort la Digue; Collas, chef guetteur,
Simon, guetteur en second, au fort la Hougup ; Vasse, chef guetteur ,
Chellet, guetteur en second, à Tlle Pelée ; Bouln, chef guetteur, Hochet,
guetteur en second, à Jardeheu ; Osmont, chef guetteur, Lévesque, guet-
teur en second, à Jobourg; Juhel. chef g<aetteur, Dumas, guetteur en
second, à la Pointe du Roc ; Lefèvre, chef guetteur, Sibran, guetteur eo
second, à Portbail ; Glinel, chef guetteur, Lecarpentier, guetteur en se-
cond, à Querquevilie ; Paunet, chef guetteur , Le Jenty, guetter en
second, à Onglet ; Maubert, chef guetteur , Mameff, Bernays, Rottain,
guetteurs en second, à la Préfecture maritime.
Service de In surveiUance.
MM. Berthelot, Travers, surveillants de 1'* classe; Jouanne, surveil-
lant de 2* classe; Samson, Durel et Lebunetel, ouvriers stagiaires, à Cher-
boi-rç ; Desmoulins, surveHlant de 4»* classe, à Saint-Lo; Salmon, surveil-
lant de 2* classe, à Cou tances ; Vion. Bellée et Jacques, ouvriers stagiai-
r*^*». à firanvillc ; Durand, surveillant de .V classe, à Avranrhes.
— f34 —
CHEMINS DE FER DE L'OUEST.
Lignes de Paris à Cherbourg et à Saint-Lo. et de Paris à GraafiUe.
Piérard G^, inspecteur général des mines, directeur de la Compagnie,
rue d'Amsterdam, h, à Paris.
Delaltre 0^, ingénieur en chef des ponts et chaussées, sous-directeur
de la Compaffnie, rue d'Amsterdam, 13.
Coindard 0^, secrétaire général de la Compagnie, rue St-Lazarre, 110.
M. Marin ^, ingénieur des ponts et chaussées, chef de l'exploitation,
13, rue d'Amsterdam, Paris.
M. Protais ^, chef du service central de l'exploitation, rue d'Amster-
dam, 13.
M. BissoB ^, chef du mouvement général, rue d'Amsterdam, 13.
M. Pingrez ^, chef du service commercial, rue d'Amsterdam, 13.
M. de Thomassin, chef du contrôle et de la statistique, rue d'Amster-
dam, 13.
M. Talleau, agent divisionnaire de l'exploitation, à Caen.
M. Clerc ^, ingénieur des ponts et chaussées, ingénieur en chef du ser-
vice, 49, rue de Londres, à Paris.
M. Grondar-Paris, chef de division, à Caen.
40 MttUtrtol et «racU**.
M. Hayer ^. ingénieur en chef du service, rue de Londres, 48, Paris.
M. Delattre 0^, ingénieur en chef des ponts et chaussées, sous-direc
teur de la Compagnie, ingénieur en chef de la construction, Yue de Lon-
dres, 49, Paris.
M. Pages ^, ingénieur des ponts et chaussées, ingénieur en chef, au
Mans.
M. Moïse ^, ingénieur des ponts et chaussées, ingénieur, à Fiers.
M. Armelin, chef de section, à Coutances.
1® Pour L'EXPLorrATioN.
M. Planchât 0^, inspecteur général des ponts et chaussées, à Paris,
42, rue Delaborde.
M. Boreux, ingénieur ordinaire des ponts et chaussées de à* classe, à
Caen.
M. Lodin, ingénieur ordinaire des mines, à Caen
M. Tannery, conducteur principal des ponts et chaussées, à Caen.
M. Scheffler, garde-mines de 5" classe, à Caen.
Surveillance administrative.
M. de Clamecy, commissaire de 3* classe, à Saint-Lo.
M. Monphous, commissaire de 3* classe, à Cherbourg.
M. Martineau, commissaire de 3" classe, à Granville.
LIgie de Titré i Fougères et prolougemeits.
M. Main, commissaire de surveillance administrative de 3« classe, à
Vitré.
— 135 —
M. Nouvel de La Flèche, commissaire de surveillance administrative de
4" classe, à Vitré.
2° POVR LA CONSTRIITION.
Ligne de P^ris à Grantillp. et de Saiot-Lo à Lambal!e.
M. Brame ^, ingénieur en chef des ponts et chaussées, à Paris, rue
Saint-Dominique-Saint-Germain, 71.
M. Hétier, 2^ classe, à Mayenne (Mayenne).
M. Saleta *R5, 1" classe, à Saint-Lo ,M;mclio).
M. Thévenet, 2° classe. A Granville (Manche).
M. Floucaud de Fourcroy. inffénieur des ponts cl rhaiisséos. {^^ classe,
à Saint- Malo (Ilie-et-Vi laine).
Conducteurs.
M. Hervieu, 3^ classe, à Saint-Lo iManche).
M. Lallemand, 2® classe, à Granvdle (Manche..
M. Bénard, auxiliaire, à Saint-Malo (lUe-et- Vilaine).
SERVICE VICINAL.
M. LELfÈVKE, agenl-voyer en chef, à Snint-Lo.
A6B1ITST0TER8 D'ARRONDISSEKENT.
MM. Gos.selin, à Saint-Lo; Lnnglois, A Avranches; Lavallois, à
Cherbourg; Enquebecq, à Coutances ; Fleury, à Mortî:in ; Duval, à
Valognes.
BUREAUX DE L'AGENTfOYBR EN CHEF.
MM. Mesnage, agenl-voyer principal, chef de bureau ; Lemoigno,
a^enl-voyer, dessinateur; Viclor, ageni-vuyer, ( hargé de la compta-
bilité; Daniécourt, expéditionnaire.
BUREAUX DES ARRONDISSEHEIVTS (Employés secondairei).
MM. Bigot, agenl-voyer surnuméraire, à Cherbourg; Dubosc
(Jacques», agent-voyer Vurnini:éraire, à Saint-Lo; Letondenr, à
Avraiiches; Anger, à Coutances; Maillard, à >'oriain ; N., à Valo-
gnes ; chargés plus spécialemeiit (le la comptabilité.
Un employa e?t en outre attaché à chacun des bureaux d'arron-
dissement, en qualité d'agent -voycr auxiliaire, ou d'agenl-voycr
surnuméraire, savoir: MM. Hubert, à Sainl-Lo; Lerebours , à
Avr.inches; I ortais, à Cherbojirg ; Heudcs, à Coulantes; Lat'on, à
Mortaid ; Dubosc (Noël), à Valognes.
AGE^iTS-fOYERS CANTONAUX
ilki'i-oïKikieiBeiiieiil dfi fe>:Hiiit«Lio. — MM. Pagcl et Jeanoe,
à Saint-Lo; Bccker, à Tercy; Herman, à Torigny ; Guillouf, à
Carentan.
i^rrondîBsenicnt <]*Avr«iicliea. — MM. Marie, à Granville;
Tbébault, à Villediou ; Lechanleur, à Saint-James ; Lépine et Bé-
nard ^ à Avrauches.
Arronfltfk»ement de Ctierbour^.— MM. Fortin, à Sain t-
Pierrc-Lclise; llugucnin, aux rieux ; Roger, à Cherbourg.
— 136 —
Arrondissement de 0>utance». — MU. Colibetm el
Lacolley, à Coulantes; l,epiiissanU à la Haye-du-Patls; Troudé, à
GaTray ; Ragnel, à Périers ; Menant, à Bréhal.
Arrondissement de Mortain.— MM. Hergault, à Saint-
Pois; Durel, à Saint-Hilaire-du-Harcouêt ; Bernard, à iTorlain ;
Martin, au Teilleul.
Arrondissement de Valo§;nes. — MM. Pilard, à SainC-
Sauveur-le- Vicomte ; Eqttilbecq, à Brirquebecq ; l>ouchin, à Quel-
tebou ; Mikulicz, à Valognes ; Délabre, à Sain te- Mère-Eglise.
CLERGÉ DU DIOCÈSE.
Evèque : Mg' GERMAIN.
Vicaires généraux.
MM. Croulebois ^, officiai; Lucas-Girard ville ^«agréés par le
Gouvernement; Bizon, supérieur du grand séminaire.
Secrétariat àe VEvéché.
MM. Febvrier, secrétaire; Jonbin, Sanson, pro-secrétaires ; Dou-
blet, trésorier; Pigeon, aumônier dé Mg' PËTéqiie.
Chanùineê d'honneur.
M.\l. Guynemer-de-la-Hallandière, ancien évêque de Vincenm*s;
Dupont-des-Loges ^, évèque de Melz; Guilbert ^, évéqiie de Gap.
CkanoinÊi tilulairei,
MM. Doublet, TrufTaut, Febvrier, Laisney, vice-ofTicial ; Lecanu,
Mabire, Le Goupils^ Pigeon.
Chanoines honoraires résidant dans le diocèse,
MM. Lucas-Girard Tille ^, Paimblant, Adeline, Menant, GuesBoii,
l.epelley ^, Avice, Amelino, Oury, Kauviel, Gournel, Gilles, Lair^,
Godefroy, Lerenard, Colet, Louis, l.eroardelé, Ritouzé, Legrand,
Roquière, Dnval, Marlinière, Touzé, Langenais, Raren'on, Besnard,
Turgis^, Oilivier, Lebedel, Guérin, Dupont^, Mahier, Lemaignen,
Lerouge, Lecaplain, Leroy ^, Gillot, Lemoine, l'ouilain, Rihoucy,
Roger, Jouenne, Clément, Hersent, Lecordier, Desprez, Thomas,
Daflain, Bizon, Massu, Hervieu, Dure!, Lemonnier, Tessero, Giilouard,
Joubin, Lepoil, Lenoir, Martin, Février, Le Goupils, Gohin,L6caplain,
Morin, Guilgaud, MiqueIoL
Chanoines honoraires résidant hors du diocèse.
MM. Robert, Desprez^, Barret, r.oubard,Mezière, Cousin, Gravey,
Durand, Patouillard, Colian, Brunois^ianault-Dei^grès, prélat romain,
Maret. Grandjean, Frécon, Cluzel^ Montagnon.
Conseil épiscopal.
MM. les Vicaires-Généraux titulaires et honoraires ; Doublet, cha-
— 137 —
Doine; Adelioe^ chanoine honoraire, caré-archipr£tre de Saint-
t^ierre-de-Coufances ; Lemoine, chanoine honoraire, curé de Âaini-
Nicolas-de-Conlances; Fehvrier» chanoine, secrétaire de l'Cvôcbé;
Mabire, chanoine.
Grand- Séminaire.
MM. Bfxon, supérieur ; Marty, professeur de morale ; Ooste, pro-
fesseur de dogme; Olivier, éronome; Oecorbie, professeur d'écritare
sainte; Caillot, professeur de théologie (!'* année); Brin, professeur
dé philosophie (2* année).
Bunau A'aâminitiraHon de$ Séminaires.
MgTEvêque, président ; MM. Croulebois, vicaire-général ; Bizon^
supérieur du grand-séminaire; Martj, trésorier; OlTivier, économe;
FAvrier, chanoine, secrétaire.
iTABLIISBHEHTS BGGLÉSIASTiaDBS.
PelU- Séminaire 4e Morlain.
MM. Supérieur : Ameline, chanoine honoraire. ^ Directeur t
Dubois, prêtre. — Philosophie : Dubois. — Rhétorique : Boursitt,
Brèlre-— Sciences: Maillard, prêtre; Blouin, prêtre. — Histoire :
larguerie^ prêtre. — Seconde : Lemesnager, prêtre.-^ Troisième :
prêtre.— Présidents d'étude : Oauguel, prêtre : Barbet, prêtre.
Nombre d'élèves : 4S&, dont iA7 internée et 8 externes.
Pelil'Séminaire el Collège dioeéiam de SanU^Lo.
MM. Supérieur : Durel, chanoine honoraire.^ Directeur : Lemon-
nier, chanoine honoraire.— Philosophie : Bouscaillou, prêtre.
laïque.— Allemand : Gibon, prêtre.— Répétiteur : Hermaiï.— Prési-
dents (fétude : i'* division, Blin (Alfred); 2* division. Desjardins,
prêtre; 3« division, Durel ; 4« division, VauUier, prêtre.— Arts d'a-
men t : Dessin graphique et d'imitation: un laïque. — Musique :
Gibon, prêtre ; deux laïques.— Gimnaslique et escrime : un laïque*
Nombre d'élèves : 355, dont 278 internes et 77 externes.
Peut-Séminaire et Collège dioeéeain de Valognei.
MM. Supérieur : Tessero, chanoire honoraire.— Directeur : iUl-
fouard, chanoine honoraire.— Philosophie : Marie, prêtre. -^ Rhéld^
rique : Gillouard, prêtre.— Sciences : Morice, prêtre; Plessis, prêtre.
—Histoire : Boissel, prêtre.— Seconde : Trufiisul, prêtre. — Troi-
sième : Lecroisy, prêlro.- Quatrième : Savary, prêtre.— Cinquièine :
Goupel, prêtre.— Sixième : Dubois, prêtre —Septième : Thoreux,
clerc- Huitième : Sceller, préfi^.-^FraUçais : cours spécial. Moulin,
sous-diacre.— Cours élémentaire, un laïque.— Anglais, AllemaDd :
— 138 —
un laïque.— Présidents d^élude : Dubois (Henri), prêtre; Senaud^
Lehue, clercs.
Nombre d'élèves : 243, dont 200 internes et 43 externes.
Collège diocéioin de GranviUe.
MM. Directeur : Maquerel, |)rêtre.— Sous^directeur et préfet de
religion : Oblin, prêtre.— Philosophie : Tollemer (H.>, prêtre. —
Rhétorique : Maquerel. — Sciences : Saillard , prêtre. — Seconde :
Rivière Jaîque. — Troisième: Laurent, prêtre.-- Quatrième -.Renault,
prêtre. — Cinquième : Tollemer (A.), prêtre.— Sixième : Rosselin,
prêtre.— Septième : Trochon, diacre.— Huitième : Hamel, clerc. —
Français: Cours spéciaux : Legallais, laïque; t^.ours primaire (1 * an-
née), Aubril, laïque; (2* année), Legagneux, laïque.- -Président d'é-
tude : Carouge, diacre. — Anglais : Rivière, laïque.— Dessin : Aubry,
N.— Musique : Gontier et Grossire, laïques.
Nombre d'élèyes : 175.
Ecola HcU$i€Uliques recevant det élèves jusqu'à la 4« inclus,
A Montebourg (établissement des Frères de la Miséricorde}.—
M. Yasselin, prêtre, directeur; MM. Pergeaux, Lebesnorais, Lebou-
cher, prêtres, professeurs.
A Saint-Pierre-Eglise. — MM. Lemasson, Mouchel, Letourneur,
prêtres, professeurs.
A Villedieu.— Institution Saint- Joseph. — M. Bouffaré, prêtre,
directeur; M. Durier, deux frères de la Miséricorde, un laïque, pro-
fesseurs.
A Saint-James.— M. Lemaître, prêtre, directeur; MM. Deslandes,
Bliard, Villain, prêtres, trois laïques, professeurs.
A Coulances. — Institution Saint-Jean. — M. Blanchet, prêtre,
directeur; MM. Anger, prêtre, Leblond, minoré, professeurs.
Missionnaires du diocèse.
A Donville.— MM. Geslon, supérieur; Barbey-d'Aurevilly, Boucher,
Masselin, Féret, Kervizic, Lengronne, Massicot, Petit.
A Notre-Dame-sur-Vire. — MM. Yvetot, supérieur; Regnault,
Baudry, Lebedel, Divetaiu.
Dans Tancien ne abbaye du Monl-Saint-Michel.— MM. Robert, supé-
rieur; Laroirault, directeur de Técole apostolique; Remond, Danjou,
Hamelio, l^ével, Jamon.
Chapelains de communautés religieuses.
A Avranches, Ursulines, M. Vaultier; Sœttrs de Nolre-fiamedu
Mont'Carmel, M. Richcr; à Saint-James, Trinitaires, M. Besnard; à
Ducey, Trinitaires^ s\ Maudouit; à Granville, Samrs de Saint-
Thomas-de-Vitleneuve, M. Leroux; à Cherboura, SoBurs de la Charité
des SS. CoBurs de Jésus et de Marie, M. Godefroy; à Saint-Pierre-
Eglise, ÀugustiMSf M. Dallain; à Ooutances, Àugustines, M. Lecam-
pion; Sacré-Cœur, M. Béairix ; à Mortain, Unulines, M. Lemonnier;
a Barenton, Àugustines, M. Gosse; à Saint-t^o, Bon-Snuveur, MM. Le-
poil, Ménard; à Carentan, Augustines, M. Malenfant; à Valognes,
Bénédictines, M. Lecacheux; Augustines, M. Desprez; à Saint-Sau-
veur-le-Vicomte, Sœiir* de la Miséricorde, N..; à Picauville, Bon-
Sauveur, MM. Leroux, Hun ni; à Montebourg, Etablissement et Ecole
^normale des Frères de la Miséricorde, M. Yasselin.
Aumôniers d'Hospices.
A Avranches, M. Massy; à Granville, .M. Lerouge; à Ponlorson,
— 139 —
M. Langlois; à Saint-James, M. Deslandes; à Cherbourg, M. Fafin;
à CoDtances, M. Legnerrier; à Périers, N... ; à Morlain^ M. Gervais;
à Sainl-Lo, M. Ollivier ; à Carenlan, M. Henry; à Valognes, M. Leré*
▼érend; à Montebourg, M. Pergeaux ; <i Villedieii, N...; à Torigny,
M. Colin; à Périers, orphelinat, M. Jouninet.
Àuméniert de la Marine.
A Cherbourg, arsenal, M. Martin ^; sur des navires de l'Etat,
MM. Levesque ^, Cleret ^, Lepoultel.
iliimdfit^f des Pri$<mt.
\ Avruncbes, M. Lhoste-Des^îavris ; h Cherbourg, M, Viel-Hautmes-
nil ; à Coutances, M. Hersent ; à Saint-Lo, M. Binet ; à Mortain, N..;
à Valognes, M. Pauvel.
Prêtre» du diocèse employés dans VinslruelUm publique.
A Coutances, M. Pontns, aumônier; à Avranches, M. Roisille,
aumônier; à Cherbourg, M. Dupont, aumônier; à Saint-Lo,
M. Legoux, aumônier de l'école normale.
Archiviste du diocèse. — M. Hersent.
CULTE PROTESTANT.
Ministres du Saint Evangile.
MM. Meyer, à Cherbourg et à Siouville; Lourde de la Place^ au
Chefresne et à Saint-Lo.
INSTRUCTIO^ PUBLIQUE.
ACADEMIE DE CAEN.
MM. SEGUIN «^, Recteur de l'Académie.
Hébert- Du perron, inspecteur d^Académie.
Desmaisons, secrétaire de TAcadénJe.
Boulée, commis d'Académie,
Sarran, commis d'Académie.
Gervais, commis de l'inspection académique.
Renault, suppléant.
SERfIGE AGADiligUE DE LA lAHGHE.
MM. Charpentier, inspecteur d'Académie.
Steck^ commis de l'inspection.
GORSBtL DÉPARTEIEIITAL DE L'IIISTRUGTIOII PUBLIQUE.
MM. Duchot ^, préfet, président ; Mg' Germain, évèque de Cou-
tances et d'Avranches, ou en son absence, un Vicaire-Général, délé-
gué; Charpentier, inspecteur d'Académie; Aubin, inspecteur pri-
maire de l'arrondissement de Saint-Lo, secrétaire; Lemonnier de
Gouville, président du Iribunal civil de Saint-Lo ; Théry, procureur
de la République, à Sain(-Lo; Blouet, président honoraire; de Saint-
Pierre, conseiller général; Lucas-Girard ville ^, vicaire général; comte
— i4# —
de Penlgibaiid, conseiller génénl ; N..., coweiller féoénl; Lourde
de la Ptoce^ pttleur protestant.
INSTROCTIOR SECONDAIRE.
HM. Chardon, proviseiir.
Mottet, censeur des études; Tabbé Pontas, aumônier; Glorget«
économe; Collette* commis dVconoroat.
Philosophie : Laforest; rhétorique : Leitfarcband ; seconde : Blier;
troisième : l^parquier; sciences physfijoes : Lemoine et Sentis;
mathématiques : Daligaiilt et Cauvin ; histoire : Héon : langue an-
glaise et allemande : Lecocq, Lebrelon et Noll; quatrième : Nicollet;
cinquième : Lemonnier ; sixième : Lemare ; sefitièiBe : Leroaître ;
huitième : Leiièrre ; neuvième: Daireaux (Louis); dessin d^imitation :
Quesnel ; Mfâraix graphiques : Daligamlt.-- Enseignement secondaire
spécial : MU. d'Héral de Brieis, Lemoine, Sentis, Béon, Prioult,
Garahœufy Muriel ; classe primaire : Félix ; surveillant général :
Lebreton ; maîtres répétiteurs: Carabœuf, AmoureA^ Poisson, Planté^
Guillard, Macé, LeYailois, Delauoay, Marie, LaaMif.
COLURCS COMURAI».
Collés^ d*Ai7ranche«.
MM. Pépin, principal.
Gérard, sous-principal; fabbé Roisille, aumônier; philosophie:
Gérard; rhétorique : Doutelleaux ; seconde: Dumont; troisième:
Nelet; sciences pnysiques : Loyer; malhémaliques : Vîlquin ; lancue
anglaise : Levêque; quatrième : i-oré; cinquième; Lemesie;
sixième : Chesnay; septième : Blot: huitième : Lucas; dessin :
Fouqué; travaux graphiques : Pigault. — Enseignement secondaire
spécial : Loyer, Vilquin, Nelet, Danjou, Encoigoard, Créances;
classe primaire : Chevrel.
Collés^ de Cherbour§p«
MM. Vibert, principal.
Le Kévérend, sous-principal; Dupont, aumônier; philosophie :
Favié ; rhétorique : Bonnerot; seconde : Née! ; troisième : Lefèvre;
physique : Le Révérend ; mathémalrques : Le B^rbé, Jolflrèset Jennet;
anglais : Lowcay ; allemand : Edelman ; professeur de lettres pour
la marine : Frigoult, Vibert ^Georges); qnatrié'me : Lequesne;
cinquième: Wolf; sixième : Bouessy; septietne : Quérillon ; hui-
tième : Lefèvre (Limis) ; dessin : Jennet ; troisième et qnatrièma,
enseignement spécial : Jeanne; deuxième, id., Lechevaiier ; pre-
mière, M., Menard ; deuxième, enieignenvent primaire : Lefèvre
(Louisj; première, id.. Le Neveu; mafires datude : Bon voisin,
Lefèvre, Leneveu, Dubo^t, Vibert.
Collège de Afortaln.
MM. Guilmin, principal.
L'abbé Tnrgot, aumônier.
Rétotit, mathématiques; Gffliie, sciences physiques; fiéoomte,
classes supérieures ; Be^hin, classes de grammaire; Guilmë, cfasseë
élémentaires; Tronde, cours spéciaux; Lenes^e, clame prfraaim ;
Beghin, aviglais; Troudo, dessin et travuux graphique».
Colléife de Salnt-illlatre-du-ttaircoiidt.
MM. Lehailly, {principal.
— 444 _
Troisième et qualrième : Levallois; cinquième et sixidtne : Moltin ;
septième et huitième : Aoger; sciences : Lebailiy; cours primaire
supérieur : Lecroisey ; classe primaire : RauU.
liSPECTION PRIIftAlfit.
MM. Desroziers, à Avranches ; Bréard, à Cherbourg > Férard, à Cou-
tances ; Fouques, àMortain; Aubin, à Saiot-Lo; Lemarqaaiid, ^ v^lognes.
Jury d'examen des aspirante an lirevet de oapaeifté.
MM. Ajttbin, inspe^ear primaire, à Saint-Lo ; Tabbé Boviscaillou, pro-
feiaeiir de philosophie an petit-séminaire de Saint-Lo ; Giiesnel, principal
honoraire; Dien, DibHoihecah'e ; Tabbé Hamel, curé^oyea deLenay;
LanflMida» aneien profeseeur ; Leratois, avocat ; Rcurix de la Tribonnière ^,
ingénieur en chef; 9}., ancien professeur; N., ingénieur dee ponts «t
chaussées.
Dames ai^ointes jtonr l'examen des travanx d'alpdlles des aspirantes.
M»^ Taultier, et les deux stBurs directrices de Tonvroir de Saint-Lo.
ÉCOLCS fl(NI»ALES.
Cooto normale dlntiftuteart de Salat-IU».
Cùmmiiiiim de iurveiUanee de Vécole normale de SainU-Lo,
MM. N., président; Lemonnier de Gou ville, président au Tribunal ci vil
de Saint-Lo, commissaire ordonnateur ides dépenses; Vieillard aj^, ancien
directeur des contributions directes > Théry, procureur de la République;
(•ehoutàu if^f SQUs-inteadABt militaire.
Fùneîionnmreê de féecle,
MM. Delaplanche, directeur; Tabbé Legoux, aumônier; Guilmin,
Nicolas, Jousset, mattree-adjoiiits ; Poveber, direc^r de Técole primaire-
annexe; Steck, maître de chant; Kanapell, maître de dessin; Brunin,
maître de gymnastique.
Cirai ■ noffmanz préparatolvet td'ZitstltiflHoeiU
Commission de surveillance du cours normal 4UDra««A«i.
MM. Saint-René-Taillaodier ^, sous-préfet; Sanson ^, membre du
Conseil général, maire d' Avranches; Martinières, curé-doyen d*Avranches ;
Doprateaa, ancien profeeteur du collège ; Desroziers, inspecteur pikna&re
deTarrondissement d* Avranches; M"^" la direetrioe «eu cours «orisal.
Directrice du cours norfnai.—M.^* Hédou, sœur Saint-Stanislas, supé-
lieure gétt^a^ des llafsélttes d'Avranehes.
Commission de surveillanee du cours normal de Coulances.
MM. Poulin, sous-préfet ; Plrâe 4ff^, ancien sous-préfet, maire de Cou-
tances, membre du Conseil général ; Tabbé Lair 4^, ancien proviseur du
lycée ; Fàbbé Adeline, curé de Saint-Fierre ; M** la directrice du cours
normal.
Directrice du cours-normal, — M*^* Chausse, sœur Saint-Bernard, supé-
rieure {jététtàt ides religieuses du Sacré-Cœur de Coutances.
JURY DEPARTEMENTAL
€kargéd^eûMmilmr les aisfirmUs auœ bourses naîimuUes^ éépeKHemen-
éolee « ^mmmnaîes des lycées^ éee eolléges ^ommmnaum ei 4u pryia-
née milUaire,
VM. Charpentier, prlMdent, inspecteur d'Académie; mtepAaoche,
directeur de l'école «omude ; 9tiîà», avocat.
— Ii2 —
SCIENCKS ET ARTS.
Société d' Affrioult^re , d'Arohéoloffia et dnBlitoIr* n«taralle
au dép«rtemrat de Im Kanohe.
Présif*^^ ' K^- N. . . — Vice-Présidents : Th. Elîe, imprimeur; L'icas-
(^Mu-dvilie ^, vicaire général.— Classificateurs de section : N... — Sous-
classificateur de la section d^agriadture : Desplanques ; Dubosc, archiviste
du département, classificateur de la section d'archéologie.— Sous-ckusyS-
ccUeur : N...— Leménicier, classificateur de la section d histoire naturelle.
—Sous-classificateur : Denis» avocat.— Secr^latre ; Ed. Lepingard.— Se-
erétaire adjoint : Hippolyte Douchin, architecte.— CofW0rvat«uri : Kana-
pellf professeur de dessin; A. Dieu, avocat.— TV^f orier ; N...
Soolèté d'Arohéolocle. de Iilttérature, Solenoei et Arts d'Avr«oohei.
Président : MM. Laisné, ancien principal.- Ktc«-Pr^s»d«n( : Bouvat-
tier ^, ancien sous-préfet.— Secr^latra ; Lover (Philippe), professeur.—
Secrétaire adjoint : îi...— Archiviste : Halley, professeur.— Trrfsoriw :
Couraye-Duparc. -Questeur : fi.,.— Conservateurs : Loyer (Emile) ^, mé-
decin militaire en retraite; Pigault, conducteur principal des ponts et
chaussées.
Société nationele dei Sciences natareilei de Cherbourg.
iBlablisamnt d'ulilUé publique par décret du 26 awSU i865).
BUREAU POUR 1870.
Président : MM. Emmanuel Liais. — Vice-Président : le D' Guiffart. -%
Directeur et Archiviste perpétuel : Auguste Le Jolis.— Secrétaire : Bertin.
—Trésorier : Levieux.
Société ertittique et Indottrielie.
Président par intérim : MM. Hartel, vice^ésident.— Vice-Président : N..
—Conseillers : Menut, de la Chapelle, fils, Suchet, Lamarre, Tabbé Néel,
Cavalier.— Secr^toire général : A. Viard.— SecrrfUitrc adjoint : Lehéris-
sier.— Bi<o</i^catr0 ; Simon.— Tlr^sorter : Vincent.— E. de la Chapelle*
père, président honoraire.
Société ecedémlque de Olierlioiir^.
Bureau : MM. Edouard de la Chapelle, directeur; Frigoult, secrétaire;
de Pontaumont, aroks/oiste-trésorier.
BIBLIOTHÈQUES.
Saint-Lo.— M. Jules Dieu, bibliothécaire.— Jours et heures de l'ouver-
ture : le mardi et le jeudi de chaque semaine, de 11 heures à 3 heures ; et
le lundi et le vendredi, de 6 heures et demie à 0 heures du soir.
AvRANCHES.— M. DupRATEAU, bibliothécaire.— JouTS et heures de l'ouver-
ture : les lundi, mercredi, jeudi et samedi, de 10 heures du matin à midi
et de 2 heures à 4 heures.
Cherbourg.— M. Digard (de Lousta), bibliothécaire.- Jours et heures de
l'ouverture : les lundi, mercredi et vendredi, de 6 à 9 heures du soir ; les
mardi et jeudi, de midi à 4 heures.
CouTANGES.— M. Lavibille, bibliothécaire.— Jours et heures de l'ouver-
ture : tous les jours non fériés, de 10 heures à i heures.
— 143 —
MoRTAiN.— M. BouLAY, bibliothécaire.— JouFS et heures de Tuuverture :
les mercredi, jeudi et vendredi de chaque semaine, de 7 heures à 9 heures
du soir.
Valognes.— M. Baude, bibliothécaire.
ASILKS DÉPARTEMENTAUX DES ALIÉNÉS.
ASILE DU BON-SAUVEUR DE SAINT-LO.
M. le D' Lhomond, médecin de V établissement. ~-U^^ sœur Gosset, direc-
trice. —M. l'abbé Ménard, aumônier.
Prix de la pensloii.
!'• classe (avec soins exceptionnels), 1,400 fr.— 2* classe, 1,000 fr.;—
3« classe, 800 fr.;— 4« classe, 600 fr.;— 5« classe, 450 fr.
ASILE DE PÔNTORSON.
M. le D' Bellet, médecin préposé responsable.— Marie, receveur éco-
nome.—M. Tabbé Langlois, aumônier.
Prix de la pension.
!'• clause 'avec soins exceptionnels), 1,500 fr.;— 2« classe, 1,000 fr.;—
3« classe, 800 fr.;— 4« classe, 600 fr.;— 5* classe, 500 fr.
ASILE DE PONT-L'ABBÉ.
M. Legruel, docteur-médecin.— lA^^ sœur Lépée, receveur économe.—
MM. Leroux et Du val, aumôniers.
Prix de la pension.
1" classe, 1,500 fr.;— 2* classe, 1,200 fr.;— 3« classe, 1,000 fr.;— 4«
classe, 800 fr.;— 5« classe, 600 fr.;— 6« classe, 400 fr.
PERSONNEL DU DEPOT DEPARTEMENTAL DE MENDICITE
établi an Maa». par décvei dn S mal t8S4l.
MM. Perrin O^j^, directeur. —Foulard, receveur économe.— Fïsson^,
médecin.— IS.f aumônier.
ADMINISTRATION DES HOSPICES.
H. Gosset-Deslongchamps, inspecteur des enfants assistés, à Saint-Lo.
GommissioDS administratives des Hospices.
Hotploe de 8alnt-Lo.
MM. Rauline, maire de Saint-Lo, président-né; Touzard, ordonnateur;
Cardin; N.; Le Monnier de Gouville; Elie; Vaultier.
Receveur économe : M. Lerouxel,- Service médical : MM. Frestel et Ber-
nard.—Service intérieur : MM™** les Religieuses de Tordre de saint Paul
de Chartres.— Siip^rietire : M"* sœur Yitaline.— ylumdfi^rie ; M. Tabbé
Ollivier.
— 444 —
M. le Maire de CarenUn, préâdent-né,
Bvtuuo D'ADMiNiSTitATiotr 2 MM. Leclerc, curé; Enault Loui^; fljûze
(Paul) ; HamellD (Louise ; Lepelletier (ioachim); Dombreval (Alexandre).
Receveur ;M. Aubin (Louis). —Econome secrétaire : M. Hélonia (HyacinUie}.
—Service médical : MM. Goaville (Amédée) ; Scelles-de-Montdézert (Jean-
Eaptiste).— Service intérieur : MM*** les Religieuses de la Sagesse.— 5u-
périeure : M** Grasset (Cécûé).—Aumânerie : H. Fabbé Henry.
BospiiM de Torlgni-Mv-Vire.
M. le Maire de Torigni-sur-Vire, président-né.
BcKEAV D'ADJÊtsiSTRATioN : MM. Leroy, curé; GuiUoaet; CoUin (Louis;;
Denis ; Duval-Duperron et Péronne.
Receveur économe : MM. flébert, receveur; Bures, économe.— Servie»
médical : MM. Pommier et Moncoq.— Service tn<tfrie«fr : MM"^ les Reli-
gieuses du Sacré-Cœur de Coutaaces (soBurs saint Ferrier et saint Gilles).
Supériewre : M"* saint Eugène.— ilum^tierie : M. Tabbé Collin (Vigor).
Bosploe d'Avmnohe*.
M. le Maire d*Avranches, présidente.
Bureau D'ADMiNisriukTiON : MM. Latouche ; Bouvattier ; Le Moine des
Mares; Lahougue; Barenton, curé de Notre-Dame-des-Champs et Octave
Le Chevalier.
Receveur économe : M. Cordon.— Service m^dicaf ; MM. Perrotte, méde-
cin; Béchet, chirurgien.— Service ifU^rietir : MM*** les Religieuses de
saint Tbomasi de Villeneuve.- Supérieure : M** Mazier. — Àumônerie :
M. Tabbé Massy.
Botptoe de Granvllle.
M. le Maire de Granville^ président-né.
Bureau d'admimstratwn : BfM. Dairou, ordonnateur; Lecaplain, curé-
doyen ; Godon : Leredde ; Fougeray-Ducoudray et MulotrDurivage.
Receveur économe : M. Lecoupé-Grainville.— Service médical : MM. Gam-
bemon et Dumoncel.— Service intérieur : MM*** les Religieuses de saint
Thomas de Villeneuve.— Supérieure .* M** Miot.— iiumdnerie ; M. Tabbé
Lerouge.
Botploe de Bmint^mnam,
M. le Vaire de Saint-James, président-né.
Bureau d'administration : MM. Morel; Legrand, curé ; Gautier; Des-
préaux ; Besnard ; Chevalier (Alexandre) et C* de Canisy.
Receveur économe : M. Guérin (Emmanuel).— Service médical ' M. le doc-
teur Gautier.— Service intérieur : MM*** les Religieuses de saint Thomas
de Villeneuve.— Supéneure : M** Canton.— .4 umdnerie : M. Tabbé Des-
landes.
Botploe de Vontonon.
M. le Maire de Pontorson, président-né.
Bureau d'administration : MM. Havard, curé ; Loyer ; Enguehard ;
Clouard, Besnou et Barbé.
Receveur économe : M. Marie (Henri).— Service médical : M. Bellet.—
Service intérieur : MM*** les Religieuses de la Sagesse au nombre de 20.
— Sii|>érietire ; M** sainte Lucide.— ilumdnerie : M. Fabbé Langlois.
Botploe de Vllledlea.
M. le Maire de Tllledieu, président-né.
Bureau d' administration : MM. Lebedel; Rachine; Guérin; DoUey;
Havard; Hnard.
Receveur économe : M. Loyer.— Service médical : M. L^entil.— Service
intérieur ; MM*** les Religieuses de la Providence d*Evreux. «-Supérieure :
H** sflDur Longuelnare.— ilumdnerie : M. l'abbé N.
— 445 —
Hospice de Cberboiirf .
M. le Maire de Cherbourg, président.
Bureau d'administration : MM. de Pontaumont; GourDerie; J. Mauger;
Dumont; d'Ingremard; Lepelley; Aurous.
Receveur économe : M. ne»\ey.— Service médical : MM. Monnoye, père,
et Legard-Lafosse.— Service intérieur : MM™** les Religieuses de Chartres
(saint Paul âe).— Supérieure : M""« CireiXe.—Aumônerie : M. Tabbé Fafin.
Hotplee de Coutanoet.
M. le Maire de Coutances, président.
Bureau d'administration : MM. le Curé de SaintrPierre, membre de
droit; Blouet; Baron Fremin du Mesnil; Dubois, Danguy et Lemoine.
Receveur : M. Leroty (Almire).— Econome ; M. LeToty.— Service médical :
MM. Avril, médecin en chef; Vigot, chirurgien en chef; Laisney, chirur-
gien adjoint. --$«ru»c0 intérieur : MM"*" les Religieuses Augustines de
Coutances. —Sup^teure : M°^* Lemeland, en religion sœur saint Ambroise.
—Aumônerie : M. Tabbé Leguerrier.
Hotploe de Pèriert.
M. le Maire de Périers, Le Brun de Blon, président.
Bureau d'administration : MM. Lescaudey de Maneville; Robert; Bor-
sanes ; Michau ; Le Crosnier et Lefèvre ; le Curé de Périers.
Receveur : M. Troudet.— Econome : M. Villedieu. • Service médical :
M. Lefèvre, docteur en médecine.— Service intérieur : MM™** les Reli-
gieuses de saint Paul de Chartres.— Supérieure : M™* Leguay (Maiie),
•œur Adolphe.— i4um^?ierie : N.
Botploe de SlorUiiiu
M. le Maire de Mortain, président-né.
Bureau d'administration : MM. Menant; Bizet; Delaporte; Gleyo de la
Chesnaye ; de Yaufleury et Boursin.
Receveur : M. Montembault.— Econome : M. Jameut.— Service médical :
M. de la Houssaye.— Service intérieur : MM™** les Religieuses de la Provi-
dence de Séez.— Sttpeîrieure ; M™* Alexandre.— i4tim<Jnerie : M. l'abbé
Renault.
Botploe de Velocrnei.
M. le Maire de Valognes, président-né.
Bureau d'administration : MM. Thomas, curé d'Alleaume ; Sébire ;
Leledy ; Ernault-d'Orval : Pesnel et de Rlgny.
Receveur économe : M. E. Mabire. —Service médical : MM. Leneveu et
Bricquebec. --Service intérieur : MM™** les Religieuses des Filles de la
Sagesse.— SupMetire : M™* sœur saint Stylien.— ilumdnerte : M. Tabbé
Lerévérend. •
Botpioe de Berflenr.
M. le Maire de Barfleur, président-né.
Bureau d'âùministration : MM. Hay ; Lefauvre ; Jourdan ; Dadure;
Delamer.
Receveur économe : M. Feirand, receveur municipal.— Service médical :
M. Dalidan, maire de Barfleur.— Service intérieur : MM™** les Religieuses
de la Charité de Jésus et Marie de Cherbourg.— Sup^'eure : M™* Marie-
Xavier.— i4um^$nerie : M. Tabbé Regnault.
Botploe de Moniebour^.
M. le Maire de Montebourg, présidente.
Bureau d'administration: MM. Gohin, curé-doyen; Mariette; Aubry;
Le Sache ; Edme ; Lecacheux, père ; N. '
Receveur : MM. Guéhn.— Econome : M. Blancbemain (Antoine).— Service
10
— 145 —
■
médical : M. Mauduy.— 5A*0feér itaèrieûr : MM^^ les Reliffieuaes de la Mi-
séricorde.—St/p^rteure : M»« Erembeitw-^iMifii^fima : H. rabbé^Pérgettix.
Hotpice de SAiBle-Mari«-dii-KoDt
M. le Maine de Sainte-Man^du-Mont, ptiHdênt.
BvnSAir D'AûMimsthATTON : MM. Bàcheley; Bertot; Bloiidel ; Dameeearl;
DësmaDtieUux.
Receveur économe : M. Anthouard.— Service médical : M. Lesénécal.—
5en?ice intérieur; supérieure': M** soôur' saint Barthélémy.— ilu^idnerie :
M. Lepeltier.
tfôfpiee dis 8kliii-4iWfnreiii^l6-Vl<M>iiïte.
M. le HÏaire de Saint-Sauv«ur-l»'Vicomte, présidenl-né^
Bureau u'AHMimsTRATioN ; N. . .
Receneur : M. Hervy, percepteur.— Econome : M. Adam.— Service mMt«
cali M!M. Le Joly, SeDoviile.— Service iÊkJUrieur : MM»«* les ReliaîMêes
de saint Paul de Chartres.— Supérieure : M™* sœur Berthe.— iitNHOfierie :
M. Tabbé Dubost.
Botploe de Saint- Vaatt.
M. !• Maire de Saint-Vaast, présideni-né.
BtfKEAV i^ADUiNisTHATion : MM. Jouenne, curé; de Boyer; Asselin;
Levéque ; Bidault.
Receveur économe : M. Cazin, percepteur.— Service médical : M. Léon,
dpcteur^médecin.— Service tfUéri<;ur : MM™®* les Belitfieuses du âacré-
Câàiir.— Supérieure : M™' saint ITiIarion.— iumdnerte : M. Tabbé Jouexui»^
curé de Saint- Vaast.
SociétéB de Ohaxnté maternelle.
BDEBAtJ DE 9AmriX>.
Fréèidente : M""" Vaultier.— Fice- Présidentes : MM»** Poisson et Kau-
Uj^e.— Dames pafronneesee : MM™** Le Monnier de Gouville, Carré, Thérjf,
ïaiè, Potier de (Hourcy, Le Campion, mère, Lepingard, 0. Caillemer^ Bei-
nard, Le Gout-Gérard, Lhomona, Touzard (Léon), Noël, Chesnel, Deshayes,
y Dalimier, Lefèvre, V« C^viemy M>*'Jay«t, la Supérieure de l'hospice,
la Supérieure des Sœurs garde-malades.
BUaSMI DBT SAWT-JAIin.
Préndenle : M™* Hippolyte Morel.— Dames patrovmeMes : M*** la Supé-
rieure (fer la ftdtraite, l^* Louis Bespréatn ; MM*'** Jules Gautier, Guérin,
Poret, MM*i*» Gouiu du Roil, Cochet; Morin. MM*«* Leroux, Chevallier,
/tuguste Bernard, Geffroy, M»»* Anne Lemonnier, M**« Ckntilly, M*^* Eb-
jourbault, MM"^** de la Béganière et M** Léon Besnard.
Travail des Enfants et Filles mineiaes empl&yâi (laR& llndustna.
/nspereiftrr cNvisiminaire de Jt* clane : M. AtJBËlt, résidant à Cactn.
CommlttloB* lePÉlKM tftb*p6ctloi»;
ÀRnoNDisssMENT DE SjkM^l^ i MM. TlAgéMev en chef du service des
ponts et chaussées, à Saint-Lo ; Tlnspecteur primaire, à SaintrLo ; Vaultier,
Préfet honoraire, à Saint-Lo ; VveflMtd^ aneiea Directeur des contributions
dttWDtM, à MttVlro; tcttonnier de Goutllle, Pi^èîdnit dti Tribunaf cMl,
à Saint-Lo; Lelièvre, Agent-Yoyer en chef, à Sainf-La; LeQliig«rd, Chef de
Afitton à'I» Préfectiurej à S«hit^Lo.
— Ul —
AkHondissemsnt d'Ayra.sches : MM. l'Ingénieur des ponts et ch&ussées,
à Ayrancbes; l'Inspecteur des écoles primaires, à Avranches; Lepelletier,
Maire de Villedieu; Latouche, Adjoint au Maire d'Avranches; Beust, Maire
de Granville ; le Curé-doyen de Saint-Geryais, à Avranches ; Gautier, mé-
decin, Adjoint au Maire de Saint-James.
AnRONDissEMEST DE Cmerbovhg : MM. ringénienr en chef du service des
travaux maritimes et de la navigation, à Cherbourg; l'Inspecteur des
écoles primaires, à Cherbourg; Mauger (Léon), Membre de la Chambre de
commerce, à Cherbourg; Mahieu, Vice-Président de la Chambre de com-
merce, à Cherbourg; Legard-Lafosse, médecin, à Cherbourg; Le Jolis,
Juge au Tribunal de commerce, à Cherbourg; le Curé-doyen de Saint-
Pierre-Eglise.
ÂRnoNDissEMENT DE CouTANCEs : MM. Tlugénieur ordinaire des ponts et
chaussées, à Granville; l'Inspecteur des écoles primaires, à Coutances; dé
la Conté, Conseiller d'arrondissement, à SaintrSauveur-Lendelin ; le Curé-
doyen de Coutances; Quenault, Sous-Préfet honoraire, à Coutances; Dai-
reaux, Président du Tribunal de commerce, à Coutances ; Lemperière, an-
cien. Conseiller général, à Neufinesnil.
ÂRROtfDtssEMENT DE MoRTALW i MM. Levallois, Gouducteur des ponts et
chaussées, à Mortain ; l'Inspecteur des écoles primaires, à Mortain; Lorier,
Maire de Sourde val ; Taborel, médecin, Maire de Juvigny ; Dumaraia,
Maire du Neufbourg ; Roullin, Conseiller d'arrondissement, à Saint-Hilaire-
du-Harcouët; Moulin (Henry), Maire de Mortain.
Arrondissement de Valognes : MM. l'Ingénieur ordinaire des ponts et
chaussées, à Cherbourg; l'Inspecteur des écoles primaires, à Valognes;
Martin de Bouillon, Membre oe la Commiesion de l'hoâpice, à Valognes;
DaUdan, Maire, à Barfleur; Mauduit, pharmacien, à Valognes.
SOCIÉTÉS DE SECOURS MUTUELS.
VILLE OE tAINT-LO
Société de Secours mutueU entre les PcUrons et les Ouvrière
de la ville de Saint- Ja>.
GeHPOsmoN dc Bureau. - MM. le Préfet de la Manche ^, Mg' l'Evéqu»
dé Coutances et d'Avranches, le Maire de Saint-Lo, le Député de la cir-
edfl^cription, le Curé de Notre-Dame, présidents d'honneur; MM. Rauline,
IHéputé, présidenî; Elle, imprimeur, président honoraire; Queillé^ archi-
tecte et F. Lerendu, vice-présidents; Douchin, architecte, vice-préMent
honoraire; Fauchon, architecte, secrétaire; Lepage, prote d'imprimerie,
secrétaire adjoint; râ veaux, trésorier; Bellamy, menuisier, trésorier ad-
joint; Desaunettes, filassier, visiteur des malades et contrôleur de la per-
centiiyn^; Abraham, fumiste; Lecoustey, plafonneur; Lemoigne, sellier;
Leblanc, plafonneur; N., administrateurs.
Société de Secours mutuele entre les Charpentiers, Scieurs de lonç et
Marchande de boiê de la viUe et du canton de SaiiU-Lo.
MM. Pézeril, président; N., secrétaire.
Société de Secours muiueU etatre les Cemtonmers du service vicineU,
(ÂpproaTé« par arrdté préftetonl du 8 jnilUt i8f7).
Président : MM. LeIièvre, Agent-Voyer en chef du départenient ; vite-
— 148 —
prémdetU : Gambillon. Ciief de division à la Préfecture, Membre boDO>
raire de la Société ; secrétaire : Mesnage, Agent-Voyer principal. Chef du
bureau de TAgent-Voyer en chef; secrétaire adjoint : Lemoigne, Agent-
Voyer attaché au bureau de l'Agenl-Voyer en chef; trésorier : Victor,
Agent-Voyer chargé de la comptabilité au bureau de TAgent-Yoyer en chef.
Admlniftratcar* priooipam il*«rroodis»evMnt :
Saint-Lo : MM. Goitselin: Avr anches : Langlois; Cherbourg : Levallois;
CotUances : Enquebecq ; Mortain : Fleury ; Vatognes : Duval. Agents- Voyers
d^arrondissement .
VILLE OE TORIGNI-SUR-VIRE.
MM. Canu, président; N., vice-président \ Harivel, secrétaire de la mairie,
secrétaire; Lemainier, menuisier, trésorier; Putot, chaudronnier, et Le-
tellier (Léonor). serrurier, administrateurs.
VILLE O'AVRANCHES.
MM. Sanson ^, maire, juge honoraire, pr^nde^tl; Mg*^ Germain, évéque
de Cootances et d'Avranches, de Saint-Germain C^, député, présidents
d'honneur; Bouvaitier ^, sous-préfet honoraire, vice-président; Payen de
Chavoy ^, administrateurs; Laisné, ancien principal, secrétaire; Barbe-
dette, trésorier; Cordon, receveur de l'hospice, trésorier adj-^int; Laurence,
maître charpentier; Baubigny, jardinier, contrôleurs; Ameline. préposé à
la recette.
VILLE DE VILLEDIEU
M. le Pelletier ^, maire, président.
VILLE DE CHERBOURG
Société de Secours mutuels des Distributeurs et autres Employés et
Ouvriers du port et de la viUe de Cherbourg.
MM. Lanièce, président; Ludé (Etienne) ^, président honoraire; Leva-
vasseur (Alphonse), Schwob (Jean), vice-présidents ; Desseaux (Pierre),
trésorier ; Noyon (Jacques), secrétaire ; Hamel (Aimable), magasinier,
t* secrétaire; Grignard P'héophile), Anne (Alphonse), Lecarpentier (Léon),
Mabire (Jean), chef ouvrier, Buault (Jean), chef ouvrier, receveurs particu-
liers; Leneveu (Jean-Baptiste), Bocage (Jules), Liard (Bon), Jean (Thomas),
Moittier (Louis), Goubert (Pierre), Michel (Aimable), Lemarchand (Louis),
Juhel (Michel), Cadet (François), Corbet (Charles), Groult (François), Assier,
(Auguste), Benouf (Pierre), Mahier (Arsène), Grard (Eugène), Philippe
(Louis), Jennet (Louis), Connor (Victor), Sterlingot (François), forgeron,
Coinefroy (Edousund), menuisier, Fabien (Victor), charpentier, Villedieu,
forgeron, administrateurs.
Société de Secours mutuels la Cherbourgeoise.
MM. Estebé, propriétaire, président; Blaizot, maître entretenu à la ma-
rine, vice<>résiaent; Perrel, chef ouvrier à la marine, Ledoux, id.. Poirier,
ouvrier à la marine, Lebrun, retraité de la marine, Poupeville, proprié-
taire, Lebiez, chef ouvrier à la marine, Chatellier, contre-maître à la
marine, Varenque, id., Dubost, écrivain à la marine, Lecoutour, caissier
de commerce, administrateurs; Drouet. archiviste; TEquilbec ^y retraité
de la marine ; Amiot, secrétaire.
VILLE DE COUTANCES.
MM. Plaine, maire de Coutances, président; Poisson, vice-président:
Le Pesant, secrétaire; Lavieiiie, trésorier; Duprey, Lemare, Bobin, admi-
nistrateurs.
— i49 —
VILLE DE VALOGNES.
MM. Sébire ^, docteur-médecin» président; Leledy, vice-président \
Leclerc, secrétaire; Lebunetel, trésorier; Lecoquière, serrurier, Lucas,
tailleur, Lecoquière, carrier, Flaux, carrier, Sorel, meDuisier, Lerouge,
peintre, Adelus, imprimeur, administrateurs,
VILLE DE BRICQUEBEC.
MM. Lebanneur, président ; Viel, vice-président.
PRISONS.
•
Les prisons de la Manche forment, avec celles du Calvados, la 19* cir-
conscription pénitentiaire, dont l'administration est confiée au Directeur
de la maison centrale de Beaulieu, près Caen. (Arrêté du Chef du Pouvoir
exécutif, en date du 31 mai 1871).
M. Raulin, directeur, à Beaulieu (Calvados).
0«rdlen« chefr.
Saint- Lo : M. Baize.—ÀVRANCBES : M. hutonr.— Cherbourg : M. Fran>
çoine.—CouTANCES : M. BdÀlly.^ Mortain : M. IfoiTOt—VAUOGNBS : M. Le-
grand.
Commissions de surYeillanee des Prisons.
Arrondissement de Saint-Lo.— MM. Rauline, maire de Saiot-Lo, conseil-
ler général ; Bernard, docteur-médecin, conseiller général ; Levatois,
ancien négociant ; Elie, conseiller municipal ; Lebas , ancien avoué ;
Lepingard, chef de division à la Préfecture, à Saint*Lo.
Arrondissement d'Avranches. —MM. Sanson, maire d'Avranches, conseil-
ler général ; Bouvattier, sous-préfet honoraire, président de la commis-
sion départementale ; Lebourlier (Joseph), Briens (Edouard), Perrotte,
docteur-médecin; de Pracontal (Camille), conseillers municipaux, à
Avranches.
Arrondissement de Cherbourg.— MM. Alfred Liais, maire de Cherbourg;
Asselin, président honoraire du tribunal civil ; Favier, avocat ; BouUe-
meift-dlngremard , avocat, adjoint au maire; Pluquet, pharmacien;
Lafosse, docteur-médecin, à Cherbourg. •
Arrondissement de Coutanges.— MM. Plaine, maire de Coutances, con-
seiller général ; Coulomb, ancien adjoint; Leloup, juge au tribunal civil ;
Baron Fremin du Mesnil, propriétaire ; Poisson, ancien juge de paix ,
à Coutances ; Potier du Parc, maire de Saint-Pierre-de-Coutances.
Arrondissement de Mortain.— MM. Moulin, maire de Mortain; PouUain,
suppléant du juge de paix ; De La Houssaye, docteur-médecin ; Prémer,
conservateur des hypothèques ; Bernard, chef d'escadron en retraite ;
Jesset, avocat, à Mortain.
Arrondissement de Valognes.— MM. Daireaux, ancien maire ; Leled^,
conseiller d'arrondissement ; Boulot, docteur-médecin ; Lebel, proprié-
taire ; Martin de Bouillon, conseiller municipal ; Leclerc, avocat, à
Valognes.
— 450 —
Chaque Commission comprend, en outre, comme membres de droit,
M. le Président du tribunal civil de Tarrondissement et M. le Procorear de
la République du même tribunal.
SOCIÉTÉS D'AGRIClfLTURE.
AaB0>Di8SEJiE!rr de Sai.m-Lo.— MM. Buchot ^. Préfet, présiderU ; Ran-
line, de la Gonnivière. vicê^présidenU ; i. Lemaltre, secrétaire; Lascanx.
iréiorier.
AaaoNDnsEncrr n Atkaicches.— MM. H. de Saint-Germain C{j|(, Sénateur.
président; Godin, ancien juge de nais, Laisné, présidents honoraires;
Bouvattîer, sous-préfet honoraire, Aarien de Payen de Chavoy, vice-prési-
denJts; Garnot, secrétaire; Clouet et Couraye Du Parc, vice-secrétaires; Le
Marchand (Jules), secrétaire honoraire; Bougard, secrétaire de la maûrie
d'Avranches, trésorier ; A. Latouche, adjoint au maire d'Avranches, con-
servateur; Sanson ^, maire d*Avranches, Daucé. à Brécey, Périer, maire
de Courtils. Lemoine des Mares, président du tribunal, A. Morel, à Pon-
torson, A. Lempereur de Saint-Pierre, ancien préfet. A. de Peyronny, à la
Lande^'Airou, V<*' Chevalier, à Saint-James, membres du comité d'admi-
nistration,
ARRO!fDissEHEMT DE CnERtocRC.— MM. le sous-préfct, président honoraire;
le comte de Tocqueville ^, président; de Couvilie, à Querqueville, de
SesmaisoDS. aux. Pieux, Lebas, à Saint-Pierre-Eglise et Picot, à Gréville,
vice-présidents ; Lemoigne-Dulongpré, à Cherbourg, vice-président hono-
raire; Chevrel, secrétaire; Orry et Legranché, secrétaires adjmnLs; Gappe.
conservateur archiviste ; Joublin, trésorier.
Arrondisseve?it de CoiTANCES.— MM. Blondel, président; Le Pesant, de
Cahouet, vice-présidents ; Poisson ^, ancien juge de paix, secrétaire gé-
néral ; Quenault ^ et Dubois ^. vice-secrétaires ; Lansot, receveur mu-
nicipal de Coutanccs, trésorier.
Arrondissement de Mortain.— MM. Bréhier, maire de Saint-Hilaire-du-
Harcouët, président ; Dumarais, maire du Neufbourg, Laurent, juge de
paix, à Saint-Pois, vice-présidents; Queslier, secrétaire; Bunei, avoué,
vice-secrétaire ; Ladvoué, propriétaire, à Mortain, trésorier ; de Montbnin,
propriétaire, à Mortain, bibliothécaire.
Présidents cantonaux : MM. Béchet, pour Barenton ; Lebrun de Blon,
pour fsigny ; Delaunay (Léon), pour Juvigny ; Regnault, pour le Teilleul ;
Piel, propriétaire, à Mortain ; le docteur Roullin, pour Saint-Hilaire-du-
Harcouët ; d'Auray, maire de Saint-Pois, pour Saint-Pois ; Lorier, pro>
priétaire, pour Sourdeval.
Arrondissement de Valocnes.— MM. le sous-préfet de rarrondi&sement,
président honoraire ; Sébire *, président ; Roumy et Buhot, vice-prési-
dents; Gosselin, secrétaire; Lebunetel, trésorier.
CHAMBRES CONSULTATIVES D'AGRICULTURE.
Arrondissement de Saint-Lo. — Canisy, MM. Y ver (Léon), membre du
Conseil général. — Carenlan, N... — Hariany, Dudouyt, maire de la Cha-
pelIe-Enjuger.— Perq/, Ganne de Beaucoudray, ancien Conseiller général.
— Saint-Clair, Deshameaux, maire et Conseiller d*arrondissetnent. —
— IM —
S4mt4âa0irde'DaiU0t Leoooq, ancien juge de paix. — Soém-Lo, Bauline,
Député et Conseiller f^énérù.—Tessy-sur-Vire, Le Guédois» maire et Gon-
•eiîler général. — Torignisur-Vire, Pézeril, maire.
Arrondissemint ù*knuMcaES.—Àvranche8, MM. Gouraye Du Parc, mem-
bre delà Société d'agriculture.— ^^c«y, de Brécey, Conseiller général. —
Ducey, Dupont, maire. —-Granw/te, Leclere fGbarles) H^, présioent de la
Chambre oe commerce.— La Haye-Pesnel, Le Moine des jHares ^, prési-
dent du Comice agricole. — Pontorson, de Verdun de la Crenne, maire
d*Aucey.— 5atn(^af7ies, Guérin (Emmanuel), président du Comice agricole.
—SarttUy, de Saint-Pierre ^, Conseiller général. — }^itUdieu, de Saint-
Germain (Hervé) C^, Sénateur.
AaaoNoissEMENT DE Cherbocrg. — Beaumont, MM. Michel d'Annoville,
maire d'Auderrille. —Cherbourg, Potier, marchand de chevaux.— OctwtU^»
Hignard, maire, et Point, propriétaire àTourlaville.— Les Pieux, Deroziers,
mBÏTe.—SaitU'Pierre'Eglise, Lebas, maire.
Arrondissement de Co\rtA»cEs,—Bréhalj MM. Plaine, maire et Conseiller
général.— Ceri8y-to-5a/^, Hébert, juge de paix. —Coutances, Quenault #,
sous-préfet honoraire. — Gavray, Blouet ^, président honoraire. — La
Haye-dU'Puits, Lempérière, maire.— Lessay, Fauvel, maire.— MontmarUn-
mr-Mei', Blondel (Charles), président de la Société d'agriculture.— P^mr«,
Lescaudey de Manneville, propriétaire à Périers.— 5am^¥afo-de-Za-Land<r,
Doublet, Conseiller d'arrondissement. — SainUSauveur-Lendelint Ferrand
de la Conté, maire.
Arrondissevent de Mortaim.— fiarenton, MM. Béchet (Paul), Conseiller
d'arrondissement.- /stgny. Le Brun de Blon, Conseiller d'arrondissement.
— Juvigny, Taborel, maire. — Le Teilleul, Conseiller général. — Mortain,
Moulin, ma\re.--Samt'HiUiire-dU'Harcouè't, Roullin, Conseiller d'arrondis-
sement.—Sain<- Pois, comte d'Auray, maire.— Sourdwal, Lorier, maire.
Arrondissement de Yalognbs.— I^amein/fe, MM. du Châtel, propriétaire.
^Bricquehec, Yiel, juge de paix. — Montebourg, le comte de Pontgibaud,
maire et Conseiller général. — Quettêhou, du Mesnildot, maire. •— Sotnfe-
Mère-Eglise, Prémont (Alfred), maire. — SairUSauveur'U'Vicomte, Hersaa
(Abel), Conseiller d'arrondissement.— Fatogn«s, Sébire, Conseiller général.
COMICES AGRICOLES.
•
Percy, TeMy-wr-Vire et Torignisur'Vire.—WA. Ganne de Boaacoudray,
président; Lemaltre (Jean-Jacques), maire de SaintnJean-des-Baisants,
Conseiller général , et Dadure, propriétaire à Percy, vice-présidents;
Harivel, à Torigni-sur-Vire, secrétaire ; Tirard (Victor), à Torigni-sur-Viro.
trésorier,
Brécey.— U. de Brécey, conseiller général, président,
Ducey.— M. Dupont, maire de Saint-Quentin, président,
La Haye-PesneL—WA. Le Moine des Mares, président du tribunal civil,
président; Morin, juge de paix, vioe-^résident,
Sartilly,—W. de la Buffetière, propriétaire à Lolif, président,
SaintrJames.—M, Guérin, percepteur de SaintrJam^'s, prdstdenl.
ViUedieu,—U. Tétrcl, ancien maire de Villedieu, président.
La Haye-du-Puits et Lessay.—VM. Gaslonde, président; Lempérière,
maire de Neufmesnil, vke-président; Piquot, propriétaire, secréioAre.
Bréhal.— MM, Briens, président; Bouosy, vice-président; Bourey, maire
de Soint-Sanveur-la-pommeraye, secrétaire; Costentin, maire ae Bric-
queville-sur-Her ; Fauchon. maire du Mesnil-Aubert, trésorier.
— I5« —
SOCIÉTÉS D'HORTICULTURE.
AiiRo>DiMEMENT DE Saim-Lo.— MM. le Préret de la Maire et le Maire de
Saint-Lo, présidents d'honneur; Elie, imprimeur, président; Lan^vin.
vice-président; Ed. Lepin^ard. chef de divisioD à la Préfecture, secrétaire;
N . . . , secrétaire-adjoint ; N . . , trésorier ; N . . , conservateur ; Michel,
horticulteur ; Derbois. président du tribunal de commerce, commissairet
de section.
A1U10NDI88BMENT d'Avranchbs.— MM. le Préfet de la Manche; le Sous-
Préfet d'Avranches ; le Maire d^Avranches ; Bouvattier, sous-préfet hono-
raire ; présidents d'honneur ; Loyer, docteur-médecin, président ; Le
Marchand (Jules) ; A.-M. Laisné, présidents honoraires; Roussel, horti-
culteur, vice-président; I^ Breton, père ; Morel (Paul), horticulteurs, vice-
présidents honoraires ; Maudhuit (Sosthène), secrétaire ; d'Aisy et Hamel
(Aleiandre), «ecr<^tairfs-ad'joi/itt ; Suvigny, avocat, trésorier; Lhomer.
conservateur archiviste ; de Chavoy ^, propriétaire ; Le Breton, fils,
horticulteur-paysagiste ; Louvel ; Baubigny, conservateur du jardin bo-
tanique, membres du comité d'administration.
Arrgndisseiient de Cherbourg.— mm. le Sous-Préfet, président d'hon-
tieur; Liais (Alfred), maire de la ville de Cherbourg ; Liais (Emmanuel),
directeur de l'Observatoire impérial du Brésil, ancien membre de TOb-
servatoire de France, présidents honoraires; le docteur Renault, président;
Orry, avoué, Henrv, sous-commissaire de la marine, vice-présidents; doc-
teur GuifTard, Baud, lieutenant de vaisseau retraité. Gauvin, propriétaire,
Jourdan, agent comptable de la marine, conseillers d'administration ;
Orange, agent comptable de la marine retraité, trésorier; Lelièvr»
(Paulin), secrétaire; Delanoé et Vibet, secrétaires-adjoints; Temisien
(Pierre), bibliothécaire; Balmont (Amédée). bibliothécaire-adjoint; Le-
vastois, directeur du jardin; Vastel, conservateur; Miahel et Levesque,
professeurs d'arboriculture.
Arrondissement de Goutances. — MM. Le Pesant , président ; Tabbé
Febvricr, secrétaire; Poullain (Florent), trésorier; Tabbé Falaise, con-
servateur-archiviste .
Arrondissement de Mortain.—NM. Piel (Jacques-Auguste), président;
Mancel, père, vice-président; Lebel, secrétaire; Delatouche, secrétaire-
adjoint ; Milan, trésorier ; Piel (Augustin) , cotiservateur-archiviste ;
Guérin, président honoraire.
Arrondissement de Valognes.— MM. le Sous-Préfet de Tarrondissement
et le Maire de Valognes, présidents d'honneur; Sébire ^, président;
Daireaux, vice-président; Le Marquand, secrétaire; Falaize, vice-secré-
taire; Gostard, trésorier; Georgel^biblothécaire; Pesnel, Sanson, Leche-
valiar, fils, administrateurs.
dépôt national D'étalons de saint-lo.
Zntpeotîon grénérale de l'arrdndlMement.
MM. N..., inspecteur général; Froidevaux, directeur; de Hoih, sous-
directeur ; Beaufils, vétérinaire.
StatioDt.
Saint-Lo, Garentan, Sainte-Marie-du-Mont, Sainte-Mèrc-Eglise, Quer-
queville, Saint-Pierre-Eglise, Prrier>, Avranches, Villedieu, la Haye-
♦v.
— 153 —
Pesnel, la Chapelle-Urée, Quettehou, la Haye-du-Puiis, Beaamont, les
Pieux, Valognes.
SOCIÉTÉ DIS G0DRSB8 DE SAIRT-IO.
[. Louis Yver, président; de Roth, trésorier; de Courson, secrétaire;
Gaëtan Guillot, vice-secrétaire.
SOCIÉTÉ DBS COURSES D'AYRAHCHES.
MM. de SainUîennain, président; A. de Chavoy et Y. Sansoo, vice-
présidents ; E. Caruel, trésorier ; Jullou et de Clinchamps, secrétaire.
SOCIÉTÉ DIS COURSES DU COTIRTIN.
. Barlatier de Mas, président; Heulard, trésorier; Périaux, secrétaire.
VÉTÉRINAIRES BREVETÉS.
Arrondisskhknt DE Saint-Lo.— BfM. Canu (Gabriel), Beaufils (Pierre),
Lagalle (Bernardin -Théodore -François), Cauville (Alexis -Edouard),
Manoury (Edouard).
ARRONDissKHKirr d'Ayranchbs. — MM. Beaufils (Michel - Joseph), Blin
(Isidore- Jules), à Avranches ; Galland (Félix-Gabriel), à Saint-James ;
OUivier (Pierre-Edouard), à Granville.
Arrondissement de Cherbourg.— Pouppeville (Auguste), à Cherbourg;
Debroise (Louis-Auguste), à Tocqueville ; Boisanfray, à Cherbourg.
Arrondissement de Codtancbs.— MM. Hélouis (Amand-Pierre), Levion-
nois (Louis-Charles), Cauvin (Louis-Charles), à Coutances; Seigneurie
(Charles-Denis), àAgon; Bernard (Stanislas), à la Have-du-Puits.
Arrondissement de Mortain.— MM. Hriniewiez (Paul), àMortain; Goubin,
A Saint-Hilaire-du-Harcouët.
Arrondissement de Yalognes. — MM. Gosselin (Bon-HippolyteJoseph),
Hinet (Antoine), à Yalognes ; Poisson (Lucien-Zacharie), Liot (Eugène-
Donatien), à Sainte-Mère-Eglise ; Lemarquand (Auguste), à Yalognes.
31:
CHAMBRES DR COMMERCE.
Cberbourg.— MM. Dumont ^, président; Th. Fenard, Cournerie, Edouard
Mahieu, Léon Mauger, Eugène Buhot, Costey, de Saint-Yaast, Médard, de
Montebourg, de la Germoniére (Edmond) du Yast.
Granville.— MM. Leclère, président; Toupet, vice-président ; Beust,
gère, Boisnard-Grandmaison, Breton,, Dior, Godon, Le Mengnonnel et
iotteau, fils, secrétaire; 0. Louvel.
— 1*4 —
AGENTS œNSULAIRES.
Canoocnic.— m. Horace Harnond, ooBsal d'Angleterre ; Horaee Packe,
▼i'^eH^onsal ; Dnmont, vice^oBiol de Portoftal ; Bonfija, consul do Brésil ;
Kîrkam, Tice-conaol de Soède et de Norwése ; liais (loseph-Alfred^, Tice-
coD»ul d*£spa^ ; Haojger (Victor), conaiil de Belciqpe ; Jtouer iMfia),
agent consulaiFe d^Autriche-Aongrie ; Emile PosteT vice-consnTde Eq^aie
et d'Italie ; Hauvet, vice-consol de û République de Venezuela ; Postel
(Emile), Tice-consnl des Etats-Unis, chargé par intérim des sujets d'Alle-
magne da Hord ; Félix-Emile Postel, Tice-^oasul de la Répiibliqoe de
Salvador ; Arrhamhanlt, viceKSonsnl du Hexique ; Liais (Edourd), consul
des Pays-Bas.
GujnrnxE.— m. If..., vice-consul d'Angleterre ; Gb. liçclere ^, tîçe-
consul d'Espagne ; Boisnard-Crandmaison , Tice-consul de Portugad ;
Riottean, vice-consul de Suède et de Norwége ; Le Hengnonnet. vice-
consul de Danemark ; Dior, vice-consul d'Italie.
COMMISSIONS SANITAIRES.
' CBBaB0uac.->IIM. le sous-préfet, pr^ndenl ; le directeur de la santé ;
le maire de Cherbourg ; le cojnmanoant de place ; le président du conseil
de santé de la marine ; le capitaine de vaisseau, major de la marine et le
capitaine de frégate, sou»^irecteur des mouvements du port ; l'inspecteur
des douanes ; ReDault, docteur-médecin , conseiller municipal ; Léon
■auger, membre de la Chand)re de commerce ; Leeard-La/osse 1^, membre
du comité d'hygiène ; Postel (Emile), agent consulaire.
CocTA!fcas.— MM. Lecouflet, à Saint-Gennaio-sur-Ay ; Blondel, i Re-
gnéville.
6RAimu«.-^M. le Maire ; le commandant de place ; l'inspectenr des
douanes ; le commissaire de la marine ; Dnmoncel, doctearinédecia
membre du conseil municipal ; Conrtat, pharmacien ; Gambetnon, doetewr-
médecin.
Sai!it*Vaast.— MM. Hamelin, maire, préftdefif ; GoMIard, directeur de la
santé ; Asselin, Bazin, Stunf .