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L'UNIVERSITE LAVAL
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ANNEE ACADEMIQUE 1914-1915 t
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ARBOUR & DUPONT, imprimeurs-éditeurs
249, rue Lagauchetière Est
1914
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L'UNIVERSITE LAVAL
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ANNEE ACADEMIQUE 1914-1915
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ARBOUR & DUPONT, imprimeurs-koitei rs
24g, rue Lagauchetière Est
1914
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in 2010 with funding from
University of Ottawa
http://www.archive.org/details/annuairegnra1914univ
191-4:
1915
SEPTEMBRE
JANVIER
1
MAI
1
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Je.
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MARS
JUILLET
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28
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30
29
30
31
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t Calendrier de Tannée académique 1914-1915 |
■^
1 Mardi
3 Jeudi
SEPTEMBRE 1914 4»
$
Ouverture des ccrars à l'Imstiturt Agricole d'Oka. ^
Réunion du Conseil de l'Ecole de Médecine 4»
Comparée et de Science Vétérinaire. ^
Réunion du Conseil d'administration de l'E- J[
co'le de Pharmacie Laval. ♦
4 Vendredi
7 Lundi
8 Mardi
9 Mercredi
* 14 Lundi
^15 Mardi
I
♦ 16 Mercredi
Réunion du Conseil de la Faculté de Droit.
j Réunion du Conseil de la Faculté de Médecine. ^
- Réunion de la Corporation de l'Ecole Poly- J^
I technique. 4»
Ouverture des cours à ia Faculté de Droit, à
9 heures du matin.
ves de l'Ecole Polytechnique.
•s*
Réunion du Comité Exécutif. *|*
Réunion du Conseil de l'Ecole de Chirurgie <♦
*♦*
Dentaire. 4»
Rentrée du Grand-Séminaire. "f
' Ouverture des cours à l'Ecole de Chirurgie ♦:<
I Dentaire. ^»
Ouverture de ila retraite annuelle du Grand- 4»
Séminaire.
20 DIMANCHE Repri-se de la mes'se universitaire à Notre- ♦
^ 21 Lundi
I
♦ 24 Jeudi
t
A 25 Vendredi
% 28 Lundi
Dame-de-Lourdes, à 8.30 heures.
Ouverture des cours à l'Ecole de Pharmacie ♦
T 1 <*
Laval. 4»
Réunion du Conseil de l'Ecole d'Enseignement <*
Supérieur pour les Jeunes Filles. »♦♦
<*
Ouverture des cours à la Faculté de Théologie, i*
<f
Réunion du Conseil de l'Institut Agricole d'Oka.|l
t *
t OCTOBRE 1914 ±
t *
t \ ^t
1 Teudi wuvciLuic ucs cours h i i:-coie a renseignement ^
4»
■*
4»
4»
4"
t 11 DIMANCHE
' Ouverture des cours à, la Faculté de Médecine.
Ouverture des cours à l'Ecole Polj-technique.
Ouverture des cours à l'Ecole d'Enseignement
Supérieur pour les Jeunes Filles.
Réunion du Conseil de l'Ecole de Médecine
Comparée et de Science Vétérinaire.
2 Vendredi
5 Lundi
7 Mercredi
j Examens à la Faculté de Médecine des élèves %
qui ne sont pas sous brevet.
I Réunion du Conseil de la Faculté de Droit.
I Réunion du Conseil de la Faculté de Médecine.
- Réunion de la Corporation de l'Ecole Poly-
I technique.
4»
4»
Messe du Saint-Esprit à la Cathédrale, à 9 hrs. *
Ouverture solennelle de l'année académique <i^
dans la salle des Promotions, à 8.15 heures *
du soir. 4»
a Mesçe ^j»
12 Lundi
18 DIMANCHE
Ouverture des cours de Religion à
universitaire.
Réunion du Comité Exécutif.
Réunion du Conseil de l'Ecole de Chirurgie
Dentaire.
4»
l:
% 22 Jeudi
♦
^ 26 Lundi
± 28 MERCREDI
î
4^
de *
4*
4»
Réunion du Conseil de l'Ecole d'Enseignement î
Fête de saint Luc, patron de la Faculté
Médecine.
Supérieur pour les Jeunes Filles.
Réunion du Conseil de l'Institut Agricole d'Oka.
Réunion du Comité Exécutif.
Assemblée du Bureau des Gouverneurs. —
Elections.
4» ■)m}i 4i .j. .> 4>4>4»^4»>4MJMÎM.>4M.>»jt»j>*j^^î.»}.4.4>*}»»>*jt4t*jt4.4t«*«4. ^«jt^.^.^. «î.^.»}.^»^^.^, ^
* NOVEMBRE 1914 t
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2 Lundi
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^11 Mercredi
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4. 16 Lundi
18 Mercredi
S Jeudi
6 Vendredi
9 Lundi
21 Samedi
* 23 Lundi
<♦ 25 Mercredi
t 26 Jeudi
r Assemblée
I teurs —
1
Toussaint. >
-Commémoration Congé universitaire,
des Défunts.)
Réunion du Conseil de la Faculté de Médecine.
Réunion de la Corporation de l'Ecole Poly-
technique.
de la Corporation des Administra- "f
Elections. *
Ouverture des conférences publiques. — Con- ^
férence de Littérature Française. *
Réunion du Conseil de l'Ecole de Médecine *
Comparée et de Science Vétérinaire. 4»
Réunion du Conseil d'administration de l'E- ^»
cole de Pharmacie Laval. T
Réunion du Conseil de la Faculté de Droit. ^
Réunion du Comité Exécutif. i*
Réunion du Conseil de l'Ecole de Chirurgie ♦
Dentaire. ••£♦
Ouverture du cours didactique de Littérature ^
Française. ^
Ouverture des conférences publiques sur l'Es- ^*
thétique et l'Histoire de l'Art. ♦
Cours didactique de Littérature Française. %
Conférence de Littérature Française. ^
Présentation de la Bienheureuse Vierge Marie. <♦
Fête patronale du Grand-Séminaire. ♦^
I Cours didactique de Littérature Française. ^
\ Réunion du Conseil de l'Institut Agricole d'Oka. %
Conférence sur l'Esthétique et l'FIistoire de %
l'Art. %
Réunion du Conseil de l'Ecole d'Enseignement *ï
V
Supérieur pour les Jeunes Filles. v
12me anniversaire de la mort de M. l'abbé Co- ^
lin, p. s. s., bienfaiteur insigne de l'Uni- 4-
a*
versite. ^
1er Dimanche de l'Avent. *f
Cours didactique de Littérature française. <k
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DECEMBRE 1914 t
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2 Mercredi
3 Jeudi
4 Vendredi
6 DIMANCHE
7 Lundi
8 Mardi
14 Lundi
Fête de saint Eloi, patron de l'Ecole de Méde- J»
cine Comparée et de Science Vétérinaire. ♦>
Conférence de Littérature Française. *
Réunion du Conseil de l'Ecole de Médecine "f
4»
♦
4» 9 Mercredi
t 13 DIMANCHE
♦
Comparée et de Science Vétérinaire.
Réunion du Conseil de la Faculté de Droit.
Fête de Saint Nicolas, patron de l'Ecole de *
Pharmacie Laval. 4»
2me Dimanche de l'Avent. ^
■ Réunion du Conseil de la Faculté de Médecine. Ç
Réunion de la Corporation de l'Ecole Poly- *
technique.
Cours didactique de Littérature Française.
|[ 16 Mercredi
4» 19 Samedi
t 20 DIMANCHE
\ 21 Lundi '
♦ 23 Mercredi
4» 24 Jeudi
4» 25 Vendredi
$ 27 DIMANCHE
4»
4>
4» 28 Lundi
♦
4» 4^^4«H•4«:** 4»4'4»»î
4»
4»
t
Immaculée Conception. — Fête patronale de ^
l'Université et de l'Ecole d'Enseignement *
Supérieur pour les Jeunes Filles. 4.
Messe solennelle à la Cathédrale, à 10 heures. %
— Sermon. 7
4»
Conférence sur l'Esthétique et l'Histoire de 4»
l'Art. i
3me Dimanche de l'Avent. *
Réunion du Comité Exécutif. ■*
Réunion du Conseil de l'Ecole de Chirurgie
Dentaire.
Cours didactique de Littérature Française.
Conférence de Littérature Française.
Ordination générale au Grand-Séminaire.
4me Dimanche de l'Avent.
Cours didactique de Littérature Française.
Conférence sur l'Esthétique et l'Histoire de
l'Art.
Ouverture des vacances de Noël dans les Fa-
cultés et les Ecoles.
Réunion du Conseil de l'Ecole d'Enseignement
Supérieur pour les Jeunes Filles.
Noël.
Fête de saint Jean, apôtre, célébrée solennelle-
ment au Grand-Séminaire.
î
î
4»
♦
4*
4»
4*
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4»
Réunion du Conseil de l'Institut Agricole d'Oka.4.
4»
K*4"I-:*4- >4-*4->4«K« ♦♦44>4>*H*4*4'4*4'4^ï. » » >V ■:■ ■:■ >V » 4*
9 —
* JANVIER 1915 4»
Circoncision. *
Fête de saint Robert, patron de l'Ecole de T
Chirurgie Dentaire. *
Réunion du Conseil de la Faculté de Médecine.^
Réunion de la Corporation de l'Ecole Poly- "f
technique. 4»
1 Vendredi
4 Lundi
6 Mercredi
7 Jeudi
8 Vendredi
Epiphanie. %
<*
Reprise des cours aux Facultés et aux Ecoles. ^
Réunion d-u Conseil de l'Ecole de Médecine 'f
Comparée et de Science Vétérinaire. 4»
Réunion du Conseil d'administration de l'E- |^
cole de Pharmacie Laval. *
4»
Réunion du Conseil de la Faculté de Droit. 4*
4»
Réunion du Comité Exécutif.
11 Lundi
± 13 Mercredi
î
<* 18 Lundi
X 20 Mercredi
t
^ 25 Lundi
* I
* 27 Mercredi
t
% 28 Jeudi
* 31 DIMANCHE
Réunion du Con'seil de l'Ecole de Chirurgie i*
Dentaire
urs didac
Conférence de Littérature Française
Cours didactique de Littérature Française.
•î*
Examen du premier semestre à la Faculté de <{•
Théologie. |^
Cours didactique de Littérature Française. 'f
4»
-, -, . . *•
Lonierence sur l'Esthétique et l'Histoire de *
l'Art. *
t
Cours didactique de Littérature Française. ^
Réunion du Conseil de l'Institut Agricole d'Oka. *
Conférence de Littérature Française. T
Ouverture des vacances dans la Faculté de ♦
Théologie. <♦
Réunion du Conseil de l'Ecole d'Enseignement T
.Supérieur pour les Jeunes Filles. ^
4»
Septuagésime. 4»
'* ^
— 10 —
t *
t FEVRIER 1915 î
T. . . -*
*>
1 Lundi
3 Mercredi
4 Jeudi
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Cours didactique de Littérature Française.
t 5 Vendredi
Réunion du Conseil de la Faculté de Médecine. ^
union de la Corporation de l'Ecole Poly- ♦
technique. •*
Conférence sur l'Esthétique et l'Histoire de ^
l'Art. ♦
Réunion du Conseil de l'Ecole de Médecine .j^
Comparée et de Science Vétérinaire. ^
Réunion du Conseil de la Faculté de Droit. X
7 DIMANCHE Sexagésime.
8 Lundi
10 Mercredi
13 SAMEDI
14 DIMANCHE
17 Mercredi
18 Jeudi
21 DIMANCHE
22 Lundi
24 Mercredi
Réunion du Comité Exécutif. ♦
Réunion du Conseil de l'Ecole de Chirurgie %
j Dentaire. %
\ Cours didactique de Littérature Française. ♦
♦
f Conférence de Littérature Française. 4*
\ Reprise des cours à la Faculté de Théologie. ^
Vacances des Jours Gras dans les Facultés et *
les Ecoles. ♦;•
Quinquagésime.
Cendres.
Reprise des cours dans les Facultés et les %
Ecoles.
1er Dimanche du Carême.
♦
j' Réunion du Conseil de l'Institut Agricole d'Oka. ♦j^
'\ Cours didactique de Littérature Française. |^
1 Conférence sur l'Esthétique et l'Histoire de ^
> l'Art. t
Supérieur pour les Jeunes Filles.
Réunion du Conseil de l'Ecole d'Enseignement *>
2me Dimanche du Carême. *
25 Jeudi
28 DIMANCHE
— 11 —
MARS 1915
1 Lundi I
3 Mercredi '
4 Jeudi
5 Vendredi
7 DIMANCHE
8 Lundi
10 Mercredi
14 DIMANCHE
15 Lundi
17 Mercredi
21 DIMANCHE
22 Lundi
24 Mercredi |
25 Jeudi
28 DIMANCHE
29 Lundi
31 Mercredi
i{
Réunion du Conseil de la Faculté de Médecine.
Réunion de la Corporation de l'Ecole Poly-
technique.
Cours didactique de Littérature Française.
Conférence de Littérature Française.
Réunion du Conseil de l'Ecole de Médecine ^
Comparée et de Science Vétérinaire.
Réunion du Conseil d'administration de l'E-
cole de Pharmacie Laval.
Réunion du Conseil de la Faculté de Droit.
Fête de saint Thomas d'Aquin. — Séances so-
lennelles d'argumentations scolastiques à la
Faculté de Théologie.
3me Dimanche du Carême.
Réunion du Comité Exécutif.
Réunion du Conseil de l'Ecole de Chirurgie
Dentaire.
Cours didactique de Littérature Française.
Conférence sur l'Esthétique et l'Histoire de
l'Art.
4me Dimanche du Carême. J|
Cours didactique de Littérature Française. J^
Ouverture de la retraite préparatoire à la com-^»
munion pascale. Sermon et bénédiction du %
Saint-Sacrement, à 7.30 heures du soir. ,f.
Passion. — Clôture de la retraite. Messe, allô- 4,
cution, communion, à 8 heures. "f
Cours didactique de Littérature Française. '^
Réunion du Conseil de l'Institut Agricole d'Oka. ♦
Conférence de Littérature française. V
Réunion du Conseil de l'Ecole d'Enseignement *
Supérieur pour les Teunes Filles. ^
.;»
Les Rameaux. <•
Cours didactique de Littérature Française. 4-
Vacances de Pâques dans les Facultés et les i,.
Ecoles. X
C*^î'^"î>^*»î»«î»4»»î •î»«înî« ♦>-»î»»î»*î»*î**î« 4^*^'**î**»*^'' •î»^4"î"î"î^^"î*^'î'*î*''»*^**î*^*^*^*^**î*^"î'^ •!*
— 12 —
i AVRIL 1915 t
1 Jeudi
2 Vendredi
3 Samedi
Jeudi-Saint.
Vendredi-Saint.
Samedi- Saint.
4 DIMANCHE Pâques.
Réunion du Conseil de la Faculté de Médecine, a
Ecoles.
± 5 Lundi
♦ 6 Mardi
1 «Jeudi
I
1 9 Vendredi
$
J 11 DIMANCHE Quasimodo.
- Réunion de la Corporation de l'Ecole Poly-
[ technique.
t
Reprise des cours dans les Facultés et les ^
î 12 Lundi
'^ 14 Mercredi
i
Réunion du Conseil de l'Ecole de Médecine ^
Comparée et de Science Vétérinaire. ^
Réunion du Conseil de la Faculté de Droit. ■*•
f Réunion du Comité Exécutif. *}f
1 Réunion du Conseil de J'Ecole de Chirurgie %.
', Dentaire. 't
[ Cours didactique de Littérature Française. 4»
Conférence sur l'Esthétique et l'Histoire de J^
l'Art.
I
19 Lundi
♦î» 21 Mercredi
X 22 Jeudi
î
Cours didactique de Littérature Française.
Conférence de Littérature Française.
I
26 Lundi
I
t
Réunion du Conseil de l'Ecole d'Enseignement ■^
Supérieur pour les Jeunes Filles. 4^
r Réunion du Conseil de l'Institut Agricole d'Oka.*
\^ Cours didactique de Littérature Française. ^
% f Assemblée du Bureau des Gouverneurs. — %
I 28 MERCREDI !j' Nominations. f
*> Ji Conférence sur l'Esthétique et l'Histoire de *>
I l'Art. 4»
— i;
f ^
%. MAI 1915 *
t ^
♦■ A.
t 1 Samedi !
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% 2 DIMANCHE
♦
t 3 Lundi
4»
*h
4» 4 Mardi
♦
t
t 5 MERCREDI
♦
4»
^ 6 Jeudi
■À
% 7 Vendredi
t
I 10 Lundi
J 13 Jeudi
4» 15 Samedi
T 19 Mercredi
Examen écrit au cours de Littérature Fran- ^
çaise. A
Pèlerinage à Notre-Dame-de-Bonsecours, à ^
8.30 heures du matin. 'f
t
I Réunion du Conseil de la Faculté de Médecine. ***
I i^
Réunion de la Corporation de l'Ecole Poly- *>
\ technique. %
Examen oral au cours de Littérature Fran- 4»
çaise. T
l'Assemblée de la Corporation des Administra- 4»
I teurs. — Nominations. %
ï Clôture des conférences publiques et des cours 4*
de Littérature Française. 4*
4*
Réunion du Conseil de l'Ecole de Médecine 4-
) Comparée et de Science Vétérinaire. %
j Réunion du Conseil d'administration de l'E- 4»
cole de Pharmacie Laval. ♦
-[
Réunion du Conseil de la Faculté de Droit.
Réunion du Comité Exécutif.
Réunion du Conseil de l'Ecole de Chirurgie 4»
y Dentaire. 5Z
Ascension.
f^ 23 DIMANCHE
1 24 Lundi
I 27 Jeudi
-^ 29 Samedi
t 30 DIMANCHE
! . Anniversaire de l'institution canonique de l'U- ♦
I niversité Laval, 1876. %
'\ Fête de saint Isidore, patron de l'Institut Agri- ^
' cole d'Oka. "f
j Fête de saint Yves, patron de la Faculté de ^
- Droit. %
I Concours à la Faculté de Théologie. X
Pentecôte. ^
Réunion du Conseil de l'Institut Agricole d'Oka. ^
Réunion du Conseil de l'Ecole d'Enseignement ^
Supérieur porr les Jeunes Filles. ^
Ordination générale 'au Grand-Séminaire. ^
Trinité. %
4' 4t^jt^«>^»>»jf**«j«j**j«î«j«*»»j«»t, «j^^^
14
t JUIN 1915
<*
4» 3 Jeudi
* 4 Vendredi
^^ 7 Lundi
I
♦
4Z1.
* 14 Lundi
<♦ 19 Samedi
4» 24 Jeudi
^ 25 Vendredi
A.
<* 28 Lundi
♦ 29 Mardi
4»
•î» 30 Mercredi
<♦
♦
Réunion du Conseil de l'Ecole de .Médecine *>
, 4*
Comparée et de Science Vétérinaire. <.
4»
4*
Réunion du Conseil de la Faculté de Droit. <♦
Réunion du Conseil de la Faculté de Médecine. ♦
*■
Réunion de la Corporation de l'Ecole Poly- *
4»
4»
l technique.
r Réunion du Comité Exécutif. ^
I , . . . 4*
j Réunion du Conseil de l'Ecole de Chirurgie *>
Dentaire. a
Examen du second semestre dans la Faculté de 4*
Théologie. ^
Examen de licence dans la Faculté de Théolo- 4»
A.
t
Fête de saint Jean-Baptiste, patron des Cana- J*
diens-Francais. *
4»
1 Réunion du Conseil de l'Ecole d'Enseignement 4»
-' Supérieur pour les Jeunes Filles. %
\ Sortie du Grand-Séminaire. 4,
4*
Réunion du Conseil de l'Institut Agricole d'Oka.^
Fête des saints apôtres Pierre et Paul.
4»
4»
Commémoration de saint Paul. — Fête patro- 4*
nale .de Sa Grandeur Mgr le vice-chan- %
celier. *>
^ ^►^MÎMÎMî«î»^..î.^^.ît^f4.^Hj»^..ÎMÎ. j. .j. .j. .j. .j. .j. .j. .j. .> .j» .; ■♦î^î.4mJm|«Jm.Jm.îmJ»^..{^^*^ 4*4'4^ 4*
15 —
$ JUILLET 1915 *
4» ^
♦î* 1 Jeudi
2 Vendredi
^ 5 Lundi
$
22 Jeudi
f Réunion du Conseil de l'Ecole de Médecine •>>
i
Comparée et de Science Vétérinaire. ^
Réunion du Conseil d'administration de l'E- 4*
■I
cole de Pharmacie Laval.
Réunion du Conseil de la Faculté de Droit.
Réunion du Conseil de la Faculté de Médecine. *
Réunion de la Corporation de l'Ecole Poly- a
\. technique. 4»
Réunion du Comité Exécutif.
I
12 Lundi !\ Réunion du Conseil de l'Ecole de Chirurgie^
Dentaire.
Réunion du Conseil de l'Institut Agricole d'Oka.
t 26 Lundi
4>
Réunion du Conseil de l'Ecole d'Enseignement ^
4»
Supérieur pour les Jeunes Filles. a»
t ! 4
lu
t ^
t AOUT 1915 *
t t
I" ^^ 1
% 1 DIMANCHE Anniversaire de l'élection de Pie X. *
4» 4.
Réunion du Conseil de la Faculté de Médecine. *
4»
J» 2 Lundi
$
X 5 Jeudi
Réunion de la Corporation de l'Ecole Po-ly- ^
technique.
( Réunion du Conseil de l'Ecole de Médecin
r Comparée et de Science Vétérinaire.
Réunion du Conseil de la Faculté de Droit. 4*
Réunion du Comité Exécutif.
t
X* 6 Vendredi
t
I
t
T 9 Lundi
I
4»
4»
I
4» 15 DIMANCHE Assomption de la Très Sainte Vierge.
4»
4»
4-
4»
^ 23 Lundi
4*
4»
e *
4*
lime anniversaire du couronnement de Pie X. i*
4»
4»
4^
4-
♦
4»
Réunion du Conseil de l'Ecole de Chirurgie *
Dentaire.
26 Jeudi
Réunion du Conseil de l'Institut Agricole d'Oka. 'f
4»
4*
4»
4»
Réunion dii Conseil de l'Ecole d'Enseignement *■
Supérieur pour les Jeunes Filles. ^
4»
4•lÎM|M{«ÎMJ♦^♦»>♦î«*^►t♦4♦4♦4♦4♦♦>4♦►^•I"^-•I'^•»4*4•*^^ <►
— 17 —
L'UNIVERSITE LAVAL
DE MONTREAL
L'Université Laval a été fondée à Québec, en 1852 par le
Séminaire de cette ville, qui lui donna le nom de son fonda-
teur, Msrr François de Montmorency-Laval, premier évêque
dri Québec. Les directeurs de cette maison obtinrent alors
de S. M. Victoria Ire une charte qui, eu confimiant les
droits et les privilèges qu'ils avaient possédés jusque-là, leur
conférait en plus les droits et privilèges d'uni\^ersité, pour
l'instruction de la jeunesse dans les études sccoudaires et
professionnelles.
En 1876, à la suite d'une demande de Mgr Boui-get, évê-
que de Montréal, pour obtenir une univeisité catliolique
dans sa ville épiscopale, la Sacrée Congrégation de la Propa-
gande enjoignit à l'Université Laval d'établir une succur-
sale à Montréal, pour y donner le même enseignement qu'à
Québec. Cet enseignement fut inauguré en 1878 dans les
Facultés de Théologie et de Droit : en 1879, dans la Faculté
de Médecine; et en 1887, dans la Faculté des Arts. En
vertu de la constitution apostolique Jani dudum, du 2 fé-
vrier 1889, la succursale est devenue pratiquement indé-
pendante de la maison de Québec. Elle reçoit ses grades du
conseil universitaire de Québec ; mais elle possède une ad-
ministration locale complète.
Elle comprend quatre Facultés, celles de Théologie, de
Droit, de Médecine et des Arts ; et neuf Ecoles agrégées ou
18
affiliées, l'Ecole Polytechnique, l'Ecole de Médecine Com-
parée et de Science Vétérinaire de Montréal, l'Ecole de Chi-
rurgie Dentaire, l'Ecole de Pharmacie Laval, l'Institut
Agricole d'Oka, l'Ecole d'Enseignement Supérieur pour les
jeunes filles, l'Institut des Frères Maristes, l'Institut des
Frères de l'Instruction chrétienne et l'Institut des Frères
de Sainte-Croix, L'enseignement se donne en français dans
toutes ces sections, sauf dans celle de Théologie où il se
donne en latin.
La Faculté de Théologie est constituée par le Grand-
Séminaire de Montréal, dirigé par les prêtres de Saint-Sul-
pice.
Le cours ordinaire y est de trois ans et trois mois. Quel-
ques élèves y prolongent leur séjour de six mois, pour se
préparer au doctorat. Un plus grand nombre, après avoir
complété leur coui*s à ^Montréal, vont prendre leurs grades
à Rome, où les Messieurs du Séminaire de Saint-Sulpice de
Montréal ont un collège pour les étudiants canadiens.
Les Facultés de Droit et de Médecine sont installées dans
l'édifice de la rue Saint-Denis. Elles y ont de vastes salles
de cours et des bibliothèques sectionnelles. La Faculté de
Médecine y possède en outre un amphithéâtre, une salle
■ dé dissection et des laboratoires pour la chimie, l'histolo-
gie, la bactériologie, l'électricité médicale, etc.
La Faculté actuelle de Médecine continue l'Ecole de Mé-
dëcinie^et'dèOhinurcfi&de Montréal, féndée en 1845 <et affi-
liée d'a'bord à l'Université Victoria, de Cobourg (Ontario),
de laquelle elle a reçu ses grades jusqu'en 1890. A cette
époque l'Ecole fit modifier sa charte par le gouvernement
de Québec et s'allia à la section montréalaise de la Faculté
de Médecine de l'Université Laval, avec laquelle elle forme
aujourd'hui un seul corps.
— 19 — .
La Faculté des Arts n 'a pas encore atteint son plein déve-
loppement. Comme l'enseignement scientifique et litté-
raire, qui fait l'objet ordinaire des cours de cette Faculté
dans les universités anglaises, est donné dans cette province
à la jeunesse catholique par les collèges et les petits-sémi-
naires classiques affiliés à l'Université Laval, où les élèves
obtiennent les grades de bachelier es lettres, es sciences ou
es arts, un enseignement complet de ce genre ne s'impose
pas dans l'Université même.
Trois cours, relevant de cette Faculté, y sont cependant
donnés. Le premier, celui de Littérature Française, fondé en
1898 par feu M. l'abbé Colin, supérieur du Séminaire de
Saint-Sulpice à Montréal, est confié à un agrégé de l'Uni-
versité de Paris. Le second cours a pour objet le Droit Pu-
blic de l'Eglise; et le troisième, l'Esthétique et l'Histoire de
l'Art. Les autres professeurs, ecclésiastiques ou laï-
ques, de la Faculté des Arts, sont chargés de cours réguliers
dans les collèges affiliés à l'Université ou sont appelés occa-
sionnellement à donner quelques conférences publiques dans
1 "Université.
La Faculté des Arts encourage en outre et contrôle ef-
fectivement l'instruction classique donnée aux jeunes fil-
les dans l'Ecole d'Enseign-ement Supérieur dirigée par les
Dames de la Congrégation. Elle a aussi organisé dans cer-
taines congrégations de Frères un cours universitaire mo-
delé sur l'enseignement secondaire moderne français.
Sa bibliothèque d'étude, tenue au courant des meilleures
publications par des apports annuels considérables, contri-
bue largement au développement intellectuel des étudiants
et du public en général.
Une revue très appréciée que dirige un groupe de profes-
seurs universitaires, concourt au même but.
— 20 —
L'Ecole Polytechnique de Montréal, fondée en 1874 et
pourvue en 1908 d'un département d'architecture, est aussi
annexée depuis 1887 à la Faculté des Arts. Cette Ecole,
généreusement subventionnée par le gouvernement provin-
cial et les principaux chemins de fer du Dominion, corres-
pond, par la nature de ses divers enseignements, aux facul-
tés de sciences appliquées des universités américaines. Elle
prépare aux différentes branches du génie civil et indus-
triel, telles que travaux publics, chemins de fer, machines,
mines, ponts et constructions métalliques, etc. L'E-
cole Polytechnique est installée dans de vastes édifices
spéciaux adaptés à ses besoins et où un aménagement bien
conçu, au point de vue de l'enseignement scientifique théo-
rique et pratique, lui assure le caractère et les avantages
d'un établissement de premier ordre.
L'Ecole de Médecine Comparée et de Science Vétérinaire,
installée dans un bel édifice, rue Demontigny, existe de-
puis 1886. Agrégée à l'Université, elle est sous le contrôle
et soumise à l'inspection du ministre de l'agriculture du
gouvernement de Québec, dont elle reçoit une allocation.
Le gouvernement fédéral lui donne aussi un subside an-
nuel. Son enseignement comporte trois années de
cours, et le grade final est celui de docteur en médecine
vétérinaire. Il comprend de nombreuses cliniques qui se
donnent à l'infirmerie de l'Ecole, rue Craig-Est. L'Ecole
possède de belles salles de cours,un intéressant musée patho-
logique, des laboratoires d'histologie et de bactériologie, un
laboratoire de chimie, une bibliothèque d'étude, etc. Le
nombre de ses élèves, presque tous de cette province, n'est
pas encore considérable; mais il tend à s'accroître, du fait
que les cultivateurs commencent à comprendre la valeur des
— 21 —
services que peuvent leur rendre les médecins vétérinaires
possédant bien leur art.
L'Ecole de Chirurgie Dentaire de Montréal, continuation
de la section française du Collège Dentaire de la province
de Québec fondé en 1894, a été affiliée à l'Université Laval
au mois de février 1904, et obtenait son existence légale par
un acte de la législature de Québec au mois de mai de la
même année. Cette Ecole destinée à la jeunesse canadienne-
française de ce pays, et dont la nécessité s 'imposait par suite
des progrès considérables qu'a faits la chirurgie dentaire
depuis quelques années, a débuté livrée à ses propres res-
sources et appuyée sur le seul dévouement de ses profes-
seurs. Elle s'est développée rapidement et, chaque année,des
élèves européens y viennent suivre des cours très appréciés.
L'enseignement couvre une période de quatre années, et
le grade final est celui de docteur en chirurgie dentaire.
Les cours théoriques, les cliniques et les démonstrations se
donnent dans un spacieux immeuble, situé sur la rue Saint-
Hubert. A ce dernier endroit se trouvent aussi de magnifi-
ques salles d'opération avec chaises de dentistes et labora-
toires parfaitement outillés.
L'infirmerie est ouverte, au même endroit, tous les jours
de 9 heures à midi; les pauvres y reçoivent, sous la direc-
tion de cliniciens compétents, des soins gratuits ne compor-
tant qu'une légère rétribution pour le coût du matériel.
L'Ecole de Pharmacie Laval, constituée en Corpora-
tion par une loi spéciale de la législature de Québec, sanc-
tionnée le 9 mars 1906, a été affiliée à l'Université Laval
le 11 mai de la même année; son but est l'enseignement et
le progrès de toutes les sciences pharmaceutiques.
L'affiliation de cette Ecole à l'Université Laval lui donne
accès aux grades universitaires.
Les cours sont donnés dans l'édifice même de l'Univer-
sité, de la mi-septembre aux premiers jours d'avril.
L'Institut Agricole d'Oka a été affilié à l'Université
Laval le 26 mars 1908. En fait, il existait déjà depuis plu-
sieurs années : son fonctionnement régulier datant du 8
mars 1893. époque où les RR. PP. Trappistes de Notre-
Dame-du-Lac l'ouvrirent à la demande et avec le généreux
concours du gouvernement provincial. Sous un nom plus
modeste — Ecole d'Agriculture — cette institution remportait
des succès de plus en plus marqués , quand, pendant l 'hiver
de 1907, elle se transforma foncièrement, au double point de
vue d'une installation matérielle plus moderne et d'un pro-
gramme d'études plus étendu — surtout sous le rapport
scientifique.
Outre un cours préparatoire d'une année, l'Institut don-
ne un cours de trois années aboutissant aux grades aca-
démiques. L'n enseignement spécial, qui comprend plusieurs
cours abrégés, y est organisé en faveur des personnes, adul-
tes ou jeunes, empêchées d'embrasser dans toute leur éten-
due les programmes réguliers.
L'Institut est largement pourvu de bibliothèques, de mu-
sées et de laboratoires.
Il eût été bien difficile, sinon impossible, de trouver,
pour les avantages pratiques et les facilités de la formation
professionnelle à offrir aux élèves, rien de comparable aux
dix-huit cents acres de terre qui forment la célèbre exploi-
tation agricole de la Trappe de Notre-Dame-du-Lac.
L'Institut Agricole d'Oka est situé sur le lac des Deux-
Montagnes, à dix lieues environ de Montréal.
Au mois de septembre 1908, le Conseil Universitaire affi-
liait à l'Université l'Ecole d'Enseignement Supérieur pour
les Jeunes Filles, inaugurée solennellement le 8 octobre de
la même année.
Le but de cette fondation est de répondre aux exigences
des temps actuels. Quiconque, en effet, est tant soit peu at-
tentif à suivre la marche des idées contemporaines, remar-
que bien -vite le courant qui pousse les femmes vers l'acqui-
sition de connaissances intellectuelles plus étendues. Ce
désir de s'instruire est légitime, mais encore est-il besoin
qu'il soit bien dirigé.
C'est en 1909 que fut fondé, avec des règlements spé-
ciaux et des programmes très étendus, le cours d'Enseigne-
ment Secondaire Moderne dont nous parlions plus haut.
Jusqu'ici le bénéfice de cette organisation universitaire est
destiné uniquement aux Frères déjà pour\nis d'un brevet
de •capacité du degré primaire supérieur et appartenant à
une Congrégation eaiseignante affiliée à l'Université-.
L'Institut des Frères Maristes fut le premier à vouloir
jouir des avantages de cette création nouvelle, et il obtenait
son affiliation le 15 décembre 1909.
Les Frères de l'Instruction chrétienne, du . diocèse de
Montréal comme leurs devanciers, et les Frères de la Croix
de Jésus, du diocèse de Rimouski, s'empressèrent de mar-
cher sur leurs pas. En 1912, les Frères de la Congrégation
de Sainte-Croix, du diocèse de Montréal, ont obtenu le
même privilège.
L'Université est heureuse d'avoir inauguré ce mouve-
ment de progrès, qui aura sans doute des conséquences très
grandes pour l'avenir de l'enseignement congréganiste dans
la province de Québec et dans tout le Canada.
J4 —
Toutes ces facultés et ces écoles jouissent d'une grande
liberté d'initiative et d'action, en tout ce qui concerne l'or-
ganisation de leurs études et leur régie interne.
L'archevêque de Montréal, en qualité de vice-chancelier,
contrôle la nomination et la destitution des professeurs, et
exerce une haute surveillance sur la doctrine et la discipline.
Il est de droit président de la Corporation des Adminis-
trateurs qui a la propriété de l'Université et gère ses finan-
ces. Les évêques suffragants de la province ecclésiastique
de Montréal, des délégués de tous les collèges et petits-
séminaires affiliés de la même province, des délégués des
facultés et de leurs anciens gradués, siègent aussi dans cette
corporation, qui exerce ordinairement son action par un
Bureau de Gouverneurs, composé de personnalités éminentes
de la finance et des professions libérales.
Un vice-recteur ecclésiastique, choisi par NN. SS. les évê-
ques de la pro\ince de Montréal, représente, pour la disci-
pline et l 'administration générale, le Conseil Universitaire,
la Corporation des Administrateurs et le Bureau des Gou-
verneurs ; un Coiàité Exécutif de quatre membres, délégué
par ce bureau, l'assiste dans la gestion des affaires finan-
cières courantes.
25 —
UINIVERSITE UAVA.L
CARDINAL PROTECTEUR
L'EMINEXTISSIME
JEROME-MARIE GOTTI
CARDINAL PRÊTRE DE LA SAINTE ÉGLISE ROMAINE
DU TITRE DE SAINTE-MARIE DE LA SCALA
PRÉFET GÉNÉRAL
DE LA SACRÉE CONGRÉGATION DE LA PROPAGANDE
CONSEIL SUPERIEUR
ÉTABLI PAR LA BULLE '' INTER VARIAS SOLLICITUDENES "
POUR LA HAUTE SURVEILLANCE DE LA FOI ET DES MOEURS
NN. SS. LES ARCHEVEQUES ET EVEQUES
De la province de Québec
^2f.
— 26 —
PERSONNEL
POUR L'ANNEE 1914-1915
VICE-CHANCELIER-APOSTOLIQUE
S. G. Mgr PAUL BRUCHESI, archevêque de Montréal.
VICE-RECTEUR
Mgr GASPARD DAUTH, prélat de la Maison de Sa Sain-
teté, chanoine titulaire de la ilétropole de Montréal.
SECRETAIRE-GENERAL
M. l'abbé J.-LEOXIDAS DESJARDINS
ADMINISTRATEURS
MEMBRES EX^OFFICIO
S. G. Mgr PAUL BRUCHE SI, archevêque de Montréa].
S. G. Mgr JOSEPH-MEDARD EMARD, évêque de Vdl-
leyfield.
S. G. Mgr PAUL LAROCQUE, évêque de Sherbrooke.
S. G. Mgr ALEXIS-XISTE BERNARD, évêque de Saint-
Hyacinthe.
S. G. Mgr GUILLAUME FORBES, évêque de Joliette.
Mgr GASPARD DAUTH, vice-recteur.
]\I. le chanoine C. LECOQ, supérieur du Séminaire de
Saint-Sulpice de Montréal.
M. l'abbé F. LELANDAIS, doyen de la Faculté de Théo-
logie.
L'honorable juge M. ^MATHIEU, doyen de la Faculté de
Droit.
M. le Dr E. PERSILLIER-LACHAPELLE, doyen de la
Faculté de Médecine.
S. G. Mgr Z. RACICOT, évêque de Pogla, doyen de la
Faculté des Arts.
MEMBRES A VIE
(Désignés par le statut 55-56 Victoria, ch. 64.)
L'honorable L.-O. TAILLON, docteur en droit, avocat,
ancien Premier-Ministre du Gouvernement provincial,
ancien ministre du Gouvernement fédéral, membre du
Conseil Privé de Sa ]\Iajesté.
L'honorable SIMEON PAGNUELO, docteur en droit,
chevalier de la Légion d'honneur, juge en retraite.
L'honorable LOUIS TELLIER, juge à la Cour Supérieure.
MEMBRES ELUS POUR CINQ ANS (1)
M. l'abbé J.-E. DORVAUX, P. S. S., délégué de la Faculté
de Théologie (1918).
Sir H. ARCHA:\rBEAT:Lï, délégué de la Faculté de Droit
(1914).
M. le Dr L.-E. DESJARDIXS, délégué de la Faculté de
Médecine (1913).
M. ERNEST .MARCEAU, délégué de la Faculté des Arts
(1914).
:\r. Tabbé C. CHAUMONT, supérieur et délégué du Petit-
Séminaire de Sainte-Thérèse (1915).
(1) La date mise :1 la suite des noms des membres électifs de la Corpo-
ration des Administrateurs est celle de l'expiration de leur mandat.
29
M. l'abbé O. GAGNON, supérieur et délégué du Petit-
Séminaire de Sherbrooke (1915).
Mgr P.-H. CHOQUE TTE, délégué du Petit-Séminaire de
Saint-Hyacinthe (1914).
M. le chanoine G.-V. VHjLENEUVE, délégué du Collège
de l'Assomption (1914).
Le R. Père M. ROBERGE, C. S. V., délégué du Collège de
Juliette (1914).
Le R. Père E. HEBERT, C. S. C, supérieur et délégué
du Collège de Saint-Laurent (1914).
Le R. Père A.-D. RICHARD, C. S. V., supérieur et délé-
gué du Collège Bourget (1915).
M. Tabbé R. LABELLE, P. S. S., délégué du Collège de
Montréal (1914).
M. l'abbé A.-P. SABOURIN, supérieur et délégué du Col-
lège de Valleyfield (1915).
M. l'abbé A. PAPINEAU, supérieur et délégué du Collège
de Saint- Jean (1918).
L'honorable juge EUGENE LAFONTAINE, délégué des
gradués de la Faculté de Droit (1915).
L'honorable juge HONORE GERVAIS, délégué des gra-
dués de la Faculté de Droit (1915).
M. le Dr E. SAINT-JACQUES, délégué des gradués de la
Faculté de Médecine (1916).
Le T. R. Père EDOUARD LECOMPTE, des RR. PP. Jé-
suites (1913).
_ 3<i —
L'honorable X. PERODEAU, notaire, conseiller légis-
latif (1913).
M. le Dr J.-O. CAMIRAND (1913).
M. S.-R. JORON", notaire (1913).
Sir RODOLPHE FORGET, financier (1917).
M. J.-M. TELLIER, avocat (1915).
M. HORMISDAS LAPORTE, négociant (1917).
M. le Dr GEORGES VILLENEUVE (1916).
OFFICIERS
S. G. Mgr PAUL BRUCHE SI, archevêque de Montréal,
président.
:\Igr G. DAUTH, vice-recteur,
L'honorable juge M. MATHIEU, 1er vice-président.
L'honorable juge S. PAGNUELO, 2e ^àce-président.
Secrétaire : :\I. l'abbé J.-L. DES JARDINS
31
GOUVERNEURS
EX-OFFICIO
Mgr GASPARD DAUTH, vice-recteur.
DELEGUES
Mgr W.-C. MARTIN, prélat de la Maison de Sa Sainteté,
délégué de Mgr l'archevêque de Montréal.
M. l'abbé N.-A. TROIE, P. S. S., délégué de M. le supérieur
de Saint-Sulpice de Montréal.
MEMBRES ELUS POUR CINQ ANS (1)
Sir LOUIS-AjVIABLE JETTE, ancien juge en chef de la
Cour du Banc du Roi (1915).
L'honorable S. PAG-NUELO, juge en retraite (1913).
L'honorable A. THIBAUDEAU, sénateur (1916).
Mgr A.-P. DUBUC, prélat de la Maison de Sa Sainteté,
chanoine honoraire de la Métropole de Montréal (1913).
Sir THOMAS-G. SHAUGHNESSY, chevalier de l'Ordre
de Saint-Michel et de Saint-Georges (1913).
(1) La date mise à la suite des noms des membres électifs du Bureau
des Gouverneurs est celle de l'expiration de leur mandat.
— 32 —
L'honorable L.-O. LORAKGER, juge en retraite (1913),
:^I. Z. HEBERT, négociant (1916).
L'honorable LOUIS BEAUBIEN (1916).
L'honorable JEREMIE-L. DECARIE, secrétaire de la
Province (1915).
M. CLARBNOE-F. SMITH, industriel (1917).
OFFICIERS
:\rgr G. DAUTH, vice-recteur.
L 'honorable juge L.-O. LO RANGER, président.
Mgr A.-P. DUBUO, 1er vice-président.
L'honorable A.-A. THIBAUDEAU, 2ème vice-président.
Secrétaire : M. l'abbé J.-L. DES JARDINS
COMITE EXECUTIF
Mgr G. DAUTH, vice-recteur.
L'honorable juge L.-O. LORANGER, président.
:\I. Z. HEBERT, 1er vice-président.
M. C.-F. SMITH, 2e vice-président.
— 33 —
RELEVE NUMERIQUE DES ELEVES
Pour l'année 1913-1914
Faculté de Théologie 265
Faculté de Droit 150
Faculté de Médecine 121
Faculté des Arts (Littérature Française) . . 16
Ecole Polytechnique 160
Ecole de Médecine Comparée et de Science
Vétérinaire 52
Ecole de Chirurgie Dentaire 128
Ecole de Pharmacie Laval 104
Institut Agricole d 'Oka 155
Ecole d'Enseignement Supérieur pour les
Jeunes Filles 556 1707
Enseignement Secondaire ]\Ioderne :
Institut des Frères Maristes 17
Frères de l 'Instruction Chrétienne 43
Frères de Sainte-Croix 19 79
Collèges affiliés (a) :
Séminaire de Sainte-Thérèse 98
Séminaire Saint-Charles-Borromée 87
Collège de L 'Assomption 73
Collège de Saint-Laurent 61
Séminaire de Joliette (b) 102
Séminaire de Saint-Hyacinthe 132
Collège Bourget 51
Séminaire de Montréal 159
Collège de Vallevfield 35
Collège de Saint- Jean 18 816
2602
(a) Les chiffres cités ici ne donnent que le nombre d'élèves
inscrits aux cours de lettres, de philosophie, de mathématiques,
de physique, de chimie et de sciences naturelles.
(b) Rapport pour l'année académique 1912-1913.
34 —
FACULTÉ DE THÉOLOGIE
La Faculté de Théologie est constituée par le Grand-
Séminaire de Montréal, dirigé par les prêtres de Saint-Sul-
pice.
Le cours ordinaire y est de trois ans et trois mois. Quel-
ques élèves y prolongent leur séjour de six mois, pour se
préparer au doctorat. Un plus grand nombre, après avoir
complété leur cours à Montréal, vont prendre leurs grades
à Rome, où les Messieurs du 'Séminaire de Saint-Sulpice de
Montréal ont un collège pour les étudiants canadiens.
PERSONNEL DIRIGEANT ET ENSEIGNANT
DOYEN
M. PBRDINAND-LOUI'S LELANDAIS, P. S. S.
SECRETAIRE
:\r. JEAN-ETIENNE DORVAUX, P. S. S.
PROFESSEURS TITULAIRES
M. FERDINAND-LOUIS LELANDAIS, P. S. S., docteur
en théologie; professeur de théologie pastorale.
>[. NICOLAS-VICTOR MANY, P. S. S., docteur en théo-
logie ; professeur d'hébreu.
- 35 -
M. JEAN-ETIENNE DORVAUX, P. S. S., docteur en
théologie et en droit canonique; professeur de théolo-
gie morale (3me année), de droit canonique (3me
année) et d'héhreu.
M. FIMnN DUCHEIN, P. S. S., docteur en théologie ;
professeur de théologie inorale et de droit canonique
{1ère année).
M. BARTHELEMY-MARIE GATTET, P. S. S.; profes-
seur d'Ecriture-Sainte {Sème année) et de liturgie
{1ère année).
M. GUILLAUME BERGER, P. S. S. : professeur de moraU
{2ème année) et de droit canonique {2ème année).
M. LUCIEN-JOSEPH FRANÇOIS, P. S. S., docteur en
théologie ; professeur d'Ecriture Sainte {2me année),
de liturgie {2me et 3me années) et de français.
M. ROMEO NEVEU, P. S. S., docteur en théologie ; pro-
fesseur d'histoire ecclésiastique {2ènie et Sème années).
M. JEAN-JOSEPH-HENRI GARROUTEIGT, P. S. S.,
docteur eu théologie; professeur de théologie dogma-
tique {Sème année), de prédication {2ème et Sème an-
nées) et de chant sacré.
M. HENRI- J. JEANNOTTE, P. S. S., docteur en théologie,
licencié en Ecriture-Sainte ; professeur de dogme
{2ème année), d'histoire {1ère année) et d'héhreu.
M. AUGUSTE PASQUIER, P. S. S.; professeur de théolo-
gie dogmatique {1ère année).
M, HENRI-L. JASMIN, doct-eur en théologie et en philo-
sophie, licencié en Ecriture Sainte; professeur d'E-
criture Sainte {1ère année) et de français.
— 36 —
ÉLÈVES ADMIS A SUIVRE LES COURS
DURANT L'ANNEE 1913-1914 (1)
IVme Année (2)
MM. Baillargeon, Joseph
Catalane, John-E.
Cblapowski, Stanislas
Connors, James- F.
Doyle, Thomas
Dupuis, Noé
Gauthier, Charles-F.
Goodrow, William
Johnson, Georg-e
Iveljly, Michael-J.
KLlcoyne, William
Lambertns, George
Lemire, Médard
MoGoey, Jeremiah
McKenna, Alphonsus
McNeil, Cecil
Maney, Frank
Morin, Ernest
O'Gorman, Charles
Ouellette, Ludger
Philipp, Karl
Quirk, Edmumd
Sehnitzler, Joseiph-H.
Sullivan, Daniel
Illme
Vie. ap. de Têmiscamingne, Ont.
Manchester, îs'. H.
Springfield, Mass.
Springfield, Mass.
Hamilton. Ont.
Springfield, Mass.
Alexandria, Ont.
Hamilton, Ont.
Portiland, Me.
Ogdensburg, X. Y.
Hartford, Conn.
Grand Rapids, Mich.
Montréal, Q.
Hamilton, Ont.
l'rovidence, B. I.
Saint-Boniface, Man.
Manchester, X. H.
Providence, E. 1.
Pembroke, Ont.
Portland, Me.
Seattle, Wash.
^lanchest'er, X. H.
Ed mont on, Alberta.
Manchester, N. H.
Année
MJM. Auger, Philippe
P>eaiilieii, Arthur
Beauregard, Tancrède
Saint-Hyacinthe, Q.
Montréal, Q.
Springfield, Mp.ps.
(1) Les noms de lieu Indiquent le diocèse.
(2) Tous ces messieurs ont été ordonnés prêtres durant l"anné€.
— SI-
MM. Belconrt, Edmond^.
Bellefeuille, Eobert
Benoit, Basile
Bernèche, Albert
Bertrand, Jacques
Boutin, Herménégilde
Bowen, John-R.
Boyd, John-J.
Breen, Daniel-J.
Brosseau, Adrien-J.
Brouillet, Frédéric-J.
Chabot, Joseph-H.
Charron, Laurent-L.-J.
Chevrette, Orner
Clark, Edward-A.
Connor, Ed\vard-J.
Corcoran, John
Costello, James-P.
Curran, Edmund-F.
Desmarais, François
Dowd, John-A.
Driscoll, John-J.
Duhamel, Léon^P.
Early, :Miehael-P.
Fitzgerald, William-G.
Fitzgibbons, James-J.
Flood, James-J.
Gareau, Eugène
Gélineau, Wilfrid
Gerrais, Louis
Giguère, Aimé
Guinault. Albert
Hennessey, Daniel
Hétu, Charles-E.
Hussey, Peter-P.
Jodoin, Philippe
Joubert, Adrien
Kennedy, John
Kwasigroch, Léonard
Lacourse, William
Ladouceur, Louis-0.
Lafortune, Louis-A.
Lajoie, Yalmore
Sherbrooke, Q.
Manchester, X. H.
Saint-Hyacinthe, Q.
Joliette, Q.
Saint-Boniface, Man.
Springfield, Mass.
Dubuque, la.
Manchester, X. H.
Pembroke, Ont.
Ottawa, Ont.
Springfield, Mass.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Springfield, Mass.
Manchester, N. H.
Manchester, X. H.
Ottawa, Ont.
Springfield, Mass.
Springfield, Mass.
Providence, R. I.
Hartford, Conn.
Manchester, X. R.
Ottawa, Ont.
Dubuque, lowa.
Seattle, Wash.
Springfield, Mass.
Montréal, Q.
^[ontréal, Q.
Burlington, Yt.
Joliette, Q.
Portland, Me.
Burlington, Vt.
Springfield, Mass.
Saint-Hyacinthe, Q.
Providence, R. I.
Saint-H3acinthe, Q.
Montréal, Q.
Wichita, Texas.
Grand Rapids. Mich.
Montréal, Q.
Joliette, Q.
Joliette, Q.
Saint-Hyacinthe, Q.
ÎS —
I\Or. Leahy, Frederick-C.
Lebeau, Alexandre
Leduc, Joseph-N.
Mac, Antonius
MoCarthy, John-A.
McDougall, Henry
!^[artin, John-A.
[Miller, John
IMons^eau, Henri-P.
Mougovan, John-F.
Mullen, James-J.
Xadeau, Hector
Piette, Joseph-^M.
Tîajmoud, William-J.
lîeilly, John-F.
Eobert, Damien-J.
Eyan, Théodore-M.
Séguin, Joseph-A.
. SÊields, Eichard
Sullivan, John-D.
Vadnais, Joseph-D.
vSpringfield, Mass.
Montréal, Q.
Albany, N. Y.
Cheyenne, Wj'o.
^[anchester, N. H.
Montréal, Q.
Springfield, Mass.
Toledo, Ohio.
Saint-Hyacinthe, Q.
Springfield, Mass.
Portland, Me.
Saint-Hyacinthe, Q.
Juliette, Q.
Springfield, Mass.
Springfield, Mass.
Joliette, Q,
Seattle, Wash.
Ogdensburg, N. Y.
Springfield, Mass.
Springfield, Mass.
Saint-Hyacinthe, Q.
lime Année
MM. Arboiir, Henri
ArchanibauU, F.-Xavier
Barry, Patrick
Beau regard. Orner
Bélanger, Léo
Belford, James-E.
Bélisle, Joseph
Bi'oiiillet, Eobert
Burke, John
Chaguon, Jean-B.
Charbonneau, Albert
Chaï-bouneau, Joseph
Charbonneau, Henri
Charbonneau, Louis-J.
Charlebois, Edm.-M.-H.
Chartrand, Philippe
Chevalier, liosaire
Condon, John-J.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Burlington, Vt.
Saint-Hyacinthe, Q.
Montréal, Q.
Manchester, N. H.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Pembroke, Ont.
Joliette, Q.
Montréal, Q.
Ottawa, Ont.
Montréal, Q.
Ottawa, Ont.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Joliette, Q.
Spokane, Wash.
— 39 —
iOr. Coutu, Ernest
Deschênes, Jos.-W.-P.
Dnbeau. Léon-M.
Fehrenbacii. Gottfried-Y.
Foley, John-.T.
Folkins, Cecil-E.
Gagnon, Clément
Gauthier. Oscar
Gentaux. William-L.-C.
Girard, Hector
Gorman, Daniel
Gravel, Fi erre- A.
Haffey, James
Hébert. Hermann
Henri, Joseph-A.
Howard. Edward- J.
Huot. Joseph-A.
Hjdand. Francis-D.
Kelly, Francis
Lalonde, Ernest
Lanrin, Alphonse
Lavigne, Léon
Letang, Ed\vard-A.
Lévesqne, Auguste
Limoges, Joseph
Lussier. Eodrigue
INIoCarthy, Thomas-E.
McCoy. Edmund-J.
Mandeville. Joseph-A.
Martin, Eené
Maurice, Conrad
Messier. Horace
Moriu, Joseph-C.
^forrissey, John-J.
^Fulcnhy. William-L.
^lurray, William
O'Gorman, Michael-J.
Pelletier. Albert
. Pigeon, Joseph
Prendergast, John
Eice, Isaiah-J.
Eobert. Hervé-X.
Eoy, Xapoléon
>rontréal, Q.
Montréal, Q.
Ottawa, Ont.
Eegina, Ass.
Springfield, ^lass.
Dubuqiie. la.
Ottawa. Ont.
Montréal, Q.
Kingston, Ont.
Montréal, Q.
Dubuque. la.
Montréal. Q.
Ogdensburg. X. Y.
Saint-Hyacinthe, Q.
Montréal, Q.
Burlington. Vt.
Alexandria, Ont.
Kingston. Ont.
Springfield, Mass.
Témiscamingue, Ont.
Saiiit-Boniface, Man.
Montréal, Q.
Pembroke. Ont.
Saint-Hyacinthe. Q.
Montréal, Q.
Saint-Hyacinthe, Q.
Burlington, Vt.
Ottawa, Ont.
Ottawa, Ont.
Ottawa. Ont.
Montréal, Q.
Saint-Hyacinthe. Q.
Manchester, N. H,
Springfield, Mass.
Springfield, Mass.
Pembroke, Ont.
Pembroke. Ont.
Témiscamingue, Ont.
^Montréal. Q.
Springfield, Mass.
Pembroke. Ont.
Montréal, Q.
^Montréal, Q.
— 40 —
MM. Saint-Pierre, Edmour
Sénécal, Léon
Sullivan, John-D.
Sweeney, Edward-A.
Théoret, Joseph
Tobin. James
Valiquette, Oscar
Vermette. Alphonse
Wernglarz, Stanislaus
TVhitman, John-A.
Saint-Hyacinthe, Q.
Saint-Hyacinthe, Q.
Springfield, ]SIass.
Providence, E. I.
Montréal, Q.
Springfield, Mass.
Montréal. Q.
Montréal, Q.
Springfield. Mass.
Helena, ^lont.
1ère Année
Mil, Allard, Aurèle
Allar^'. Alcide
Batterton, William
Baumann, Albert
Boisvert, Philéas
Bouchard, Xérée
Brady, Thomas
Brophj-, Wilfred
Brûlé, Eomain-T.
Bnrns, Joseph
Bussière, Elphège
Callahan, William
Caplikas, Julius
Charbonneau, Anthime
Charpentier, Joseph
Coupai, Georges
Dacey, George
Dalton, Joseph
Derome. Léonidas
Desjardins, Joseph-A.
Desmarais. C.-Ed.
Donohue, Florence
Ducharme, Adélard
Dumont, Augustus
Dupont, Joseph
Dupuis, Joseph-A
Fafard, Alphonse
Finu, William
Finneran, John
l^Iontréal, Q.
Joliette, Q.
Denver, Col.
Grand Eapids, Mich.
Témiscaniingue, Ont.
Pembroke, Ont.
^fanchester, X. H.
Springfield, ^lass.
Montréal, Q.
Chatham, X. P..
Manchester, X. H.
Great Falls, INIont.
Springfield, ^Iîlps.
Ogdensburg, X. Y.
JcMette, Q.
lîégina. Ass.
Springfield, A[a.«s.
Springfield, ^[ass.
^alleyfield, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Springfield, Mass.
Springfield, Mass.
Ogdensburg, X. Y.
Joliette, Q.
Edmonton, Alberta.
Joliette, Q.
Kingston, Ont.
S])ringfield, Mass.
41 —
MM. Fitzgerald, Edward
Fleury, Albert
Ford, John-F.
Fougère, Timothy
Freel, John
Gadourj', Louis
Gareau, Charles
Garvin, Lambert
Gaucher, Valmore
Gauthier, Joseph-P.-E.
Gorman, Joseph
Goulet, Eugène
Guertin, Armand
Hackett, Patrick
Hagan, Joseph
Kane, James
Labelle, Edmond
Lachapelle, Alcide
LafoT-tune, Eddy
Lahey, James
Lahey, Michael
Lambert, Gédéon
Langlois, Henri
Laporte, Joseph
Léonard, Emile
Lévesque. Cyprien
Liddy. Thomas
McCann, William
McDougall. Daniel
McGrath, John
iMclNIahon, Thomas
MeXab, Andronic
MePherson. John
Maher, AVilliam
[Nfarkiewicz, "Michel
Martel, Gaston
^fartens, George
^fartin, Eugène
^fartineau. Douât
fMartineau. Edouard
Meagher. William
Mooney, ;N[axime
Mulligan, Thomas
Dubuque, la.
Springfield, Mass.
Springfield, ^lass.
Sault-SaintenMarie, Ont.
Springfield. Mass.
Joliette, Q.
Montréal, Q.
Kingston, Ont.
Springfield, Mass.
Montréal, Q.
Providence, R. I.
Sajnt-Hyacinthe, Q.
Saint-Hyacinthe, Q.
^lanchester, N. H.
Burlington, Vt.
Grand Papids, Mich.
Montréal, Q.
Témiscamingae, Ont.
Joliette, Q.
Springfield, Mass.
Springfield, Mass.
Providence, K. I.
Saint-Hyacinthe, Q.
Joliette, Q.
Montréal, Q.
yiovidcT <■»■, L". [.
Burlington, Vt.
Grand IJapids, Mich.
Antigonislî, N. S.
Dubuque, la.
Burlington, Vt.
Montréal, Q.
Antigonish, X. S.
Oregon City, Or.
Toledo, Ohio.
Saint-Hyacinthe, Q.
(!i-oen Bay, Wis.
Joliette, Q.
Joliett<-, Q.
Montréal, Q.
Sanlt Sainte-^farie. Ont.
Burlington, Vt.
Dubuque, la.
— 42 —
MjM. Nicholson, Patrick
Nolin, Peter
O'Brien, William-F.
O'Brien, William-W
O'Neil, Ealph
O'Eourke, John
O'Toole, La%vrence
Perrier, Armand
Eanger, Joseph-M.-E.
Ricard, Damien
Rivest, Albert
Saint-Louis, Antonin
Saint-Martin. Eugène
Schilowski. Ferdinand
Secours, Emile
Smith, John
Théberge, Joseph-L.-E.
Thouin, Orphée
Tracy, Martin
Valois, Placide
Vézina, Philippe
Wachowiak, Stanislaus
Whelan, Timothy
Antigonish, X. S.
Burlington, Vt.
Spriugfield, Mass.
Ogdensburg, N. Y.
Springfield, Mass.
Montréal, Q.
Springfield, Mass.
Montréal, Q.
^fontréal, Q.
Joliette, Q.
Springfield, Mass.
Témiscamingue, Ont.
Springfield, Mass.
SjTacuse, N. Y.
Ottawa, Ont.
Boston, Mass.
Saint -Hyacinthe, Q.
Montréal, Q.
Springfield, Mass.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Grand Eapids, Mich.
Manchester, N. H.
Nombre des élèves : 265.
"n-^W^
■^
— 43 —
COURS DE LA FACULTÉ DE THÉOLOGIE
DURANT L'ANNEE 1914-1915
PREMIER TERME
Theologia DOGMATICA. —
lo Anno. — Apologia Religionis Christianae. De
Scriptura et Traditione. De Ecdesia, Pars la.
2o Anno. — De Genesi et Régula Fidei. De Deo uno
et trino.
3o Anno. — De Gratia Christi. De Sacramentis in
génère. De Baptismo et Confirmatione.
Tous les jours (dimanche et jeudi exceptés), à 3.45 hrs.
Theologia moralis. —
lo Anno. — De Aciibus liiimanis. De conscientia. De
Le gibus.
2o Anno. — De Justitia et Jure.
3o Anno. — De Poeniteniia {Pars dogniatica et mo-
ralis).
Première année : lundi, mardi, mercredi et samedi, à
9T5 heures.
Deuxième et troisième année : lundi, mardi, mercredi et
vendredi, à 9.15 heures.
— 44 —
SCRIPTURA SACRA. —
Juniores. — Commentaria in Psalmos et Lihros pro-
pheticos V.-T.
Senior es. — Commentaria in Epistolas B. Pauli.
Lundi, mercredi, vendredi, à 11 heures.
Jus CANONICUM. —
Juniores. — De Personis. Vendredi, à 9.15 heures.
Seniores. — De Judiciis, Censuris et Irregiilaritati-
hus. Samedi, à 9.15 heures.
HiSTORIA ECCLESIASTICA. —
Juniores. — A Saeculo lo ad Vllum.
Seniores. — Ah initio haereseos lutheranae ad nostra
tempora.
Mardi, à 11 heures.
LiTURGIA SACRA. —
Juniores. — De Rituali.
Seniores. — De Breviario.
Samedi, à 11 heures.
Eloquentia sacra. — Dimanche, à 5 heures.
ScHOLA HEBRAÏCA. — Lundi et mercredi, à 5.45 heures.
SECOND TERME
Theologia dogmatica. —
lo Anno. — De Ecclesia, lia Pars. De Romano Poiv-
tifice.
— 45 —
2o Anno. — De Verho Incarnaio. De Marialogia. De
Soteriologia.
3o Anno. — De Eucharistia. De Extrema Unciione.
De Ordine. De Novissimis.
Theologia moralis. —
lo Anno. — De Peccatis. De Virtutiiîis. De Deca-
logi praeceptis lo, 2o, 3o, 4o. De Ecclesiae prae-
ceptis.
2o Anno. — De Decalogi praeceptis 5o et 80. De
Contractibus. De Statibus particularibus.
3o Anno. — De Matrimonio. {Pars dogmatica ci
moralis).
Le reste et l'horaire des cours comme au premier terme.
— 4»3 —
ORGANISATION PEDAGOGIQUE ET FINANCIERE
Les professeurs d^e la Faculté de Théologie sont nommés
par le supérieur du Séminaire de Saint-Sulpice à Montréal,
et ces nominations sont soumises à l'approbation et à la rati-
fication de l'archevêque de Montréal, vice-chancelier apos-
tolique de l'Université.
Personne n'est admis comme élève de la Faculté, s'il n'a
d'abord présenté au doyen la permission et les lettres testi-
moniales de son évêque. On exige aussi de lui le certificat
d'une bonne conduite et d'un succès suffisant dans les mai-
sons où il a étudié, et celui de deux années de philosophie
scolastique.
I. — ENSEIGNEMENT
Le cours complet d'études, jusqu'au doctorat, est de qua-
tre ans, après deux années de philosophie scolastique.
L'année scolaire est divisée en deux termes, clos chacun
par un examen, le premier en janvier, le second en juin.
L'enseignement comprend la théologie dogmatique et
morak, l'Ecriture Sainte, la liturgie, le droit canonique,
l'histoire ecclésiastique, l'éloquence sacrée, l'hébreu et' an
cours de signes pour l'instruction des sourds-muets.
La langue latine est la seule dont on puisse faire usage
dans les classes et aux examens.
Les élèves sont répartis en quatre classes, dites de pre-
mière, de seconde, de troisième et de quatrième année.
Les matières enseignées dans chacune de ce.s clas-ses sont
distribuées comme suit :
— 47 —
1ère ANNEE
Dogme. — De Divina Religione. — De Tradilioii'i et Sacra
Scriptura. — De Ecelesia et Romano Pontil'ice.
Morale. — De Fine ultimo. — De Conscientia. — De Legi-
bus. — De Peceatis. — De Virtutibus in conirauni. —
De Virtutibus theologicis et cardinalibus — De
praeceptis Ecclesiae.
Ecriture sainte. — Commentaria in libres Morales et Pro-
pheticos Veteris Testamenti.
Droit canonique. — Institutiones Canonicae de Personis.
Histoire ecclésiastique. — Prima Epocha, scil. ab Initio
Christianismi ad Saeeulum VI.
Liturgie. — De Missali Romano.
lime ANNEE
Dogme. — De Genesi et Régula Fidei. — De Deo Uno et
Trino. — De Deo Créante et Elevante. — De Verbo
Incarnato.
Morale. — De Virtute Religionis. — De Justitia et Jure. —
De Contractibus. — De Statibus Particularibus.
Ecriture sainte. — Commentaria in Evangelia.
Droit canonique. — Institutiones Canonicae de Personis
(Ultima pars).
Histoire ecclésiastique^. — lia Epocha, scil. a Saec. VU
ad Initium Haereseos Lutheranae.
Liturgie. — De Breviario Romano,
— 48 —
Illme ANNEE
Dogme. — De Gratia et Virtutibus. — De Sacramentis in
génère. — De Baptismo, Confirmatione, Eucliaristia,
Extrema-Unctione, Ordine. — De Novissimis.
Morale. — De Poenitentia. — De Matrimonio.
Ecriture sainte. — Commentaria in Epistolas B. Pauli.
Droit canonique. — Institutiones eanonieae de Rébus,
Judiciis, Censuris et Irregularitatibus.
Histoire Ecclésiastique. — Illa Epocha, scil. ab Haeresi
Lutherana ad nostra tempora.
Liturgie. — De Rituali Romano.
IVme ANNEE
Morale. — Lectiones physiologico-theologieae in Vlum et
IXum Decalogi Praecepta. — Theologia pastoralis.
— De Cura animarum habenda et de Administra-
tione sacramentorum.
Les cours d'éloquence sacrée se donnent chaque semaine
en deux cours distincts. Les cours d'hébreu ainsi que le
cours de signes pour l'instruction des sourds-muets sont
facultatifs.
II. — EXAMENS
EXAMENS INTRA SEMESTRIELS
Les élèves de la Faculté ont à subir, au cours de chaque
terme, des examens écrits sur le dogme, la morale, l'Ecri-
ture Sainte.
— 49 —
Le résultat de ces examens s'ajoute comme partie essen-
tielle (moitié) à celui des examens de termes.
EXAMENS DE TERMES
Le premier examen de terme a lieu au mois de janvier, et
le second, au mois de juin; chacun de ces examens a pour
objet les matières enseignées pendant le terme.
Les examens de termes comprennent :
10 Une épreuve écrite de trois heures sur le dogme, la
morale et l'Ecriture Sainte ;
2o Une épreuve orale de quinze minutes sur le dogme et
la morale réunis ;
3o Une épreuve écrite de deux heures sur le droit cano-
nique, l'histoire ecclésiastique et la liturgie respectivement.
La valeur des examens est appréciée par l'un des dix pre-
miers nombres. La note 4 est regardée comme suffisante
pour l'inscription dans la Faculté. Tout examen de terme
où un élève a acquis le droit d'inscription lui est compté
pour les grades, selon la valeur de la note obtenue.
III. — GRADES ACADEMIQUES
I. — Théologie
Le baccalauréat de théologie peut s'obtenir à la fin de la
seconde année ; la licence, à la fin de la troisième année ;
le doctorat, à la fin de la quatrième année.
11 faut au moins la note 6 pour obtenir un des grades
académiques.
_ 50 —
Baccalauréat
Pour obtenir le titre de bachelier en théologie, il faut :
le Etre inscrit dans la Faculté.
2o Avoir suivi les cours de la Faculté pendant quatre
termes qui, à moin^ de dispense, doivent être consécutifs.
3o Avoir obtenu sur chaque matière, comme résultat des
examens de ces quatre termes, une moyenne représentée au
moins par la note 6 ; ou, lorsqu'une moyenne est insuffisante
sur quelque matière, et que le jury trouve opportun de le
permettre, avoir racheté ce défaut par un examen subsé-
quent sur cette matière.
Si un élève a fait une partie de son cours de théologie au
grand-séminaire de Québec ou dans un grand séminaire
affilié (^), on lui tient compte de tous les examens de termes
qu'il a subis dans ces maisons.
Les élèves des autres maisons doivent suppléer par un
examen spécial aux examens de termes qu'ils n'ont pas
subis ; et ils peuvent obtenir aussi le baccalauréat dès la fin
de la seconde année de théologie ou pendant la troisième
année, pourvu qu'ils subissent devant la Faculté au moins
deux examens de termes consécutifs, avec une moyenne
suffisante sur chaque matière.
Aucun d'eux n'est, en général, dispensé de ces deux
examens avant la quatrième année.
(1) Les grands-séminaires affiliés ft rUniversité Laval sont ceux de
Québec, de Montréal, de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, de Rimouski, de Chi-
coutimi, de Valleyfield et de Nicolct.
Licence
Pour obtenir le titre de licencié en théologie, il faut :
lo Etre bachelier en théologie.
2o Etre à la fin de la troisième année de théologie.
3o Avoir subi l'examen du premier terme de cette année
avec une moyenne suffisante sur chaque matière, ou avoir
racheté, avec la permission du jury, une moyenne insuffi-
sante sur une matière par un examen spécial sur cette
matière.
4o Subir avec un succès satisfaisant, à la fin du second
terme de la même année, une double épreuve sur la partie
de la théologie dogmatique et morale étudiée en classe pen-
dant l'année. L'épreuve écrite dure trois heures pour le
dogme et trois heures pour la morale ; l'épreuve orale dure
une heure et n'est ouverte qu'aux candidats dont l'épreuve
écrite a été jugée satisfaisante.
Deux mois à l'avance, la Faculté fait connaître aux can-
didats les thèses sur lesquelles doit rouler l'examen écrit et
oral.
Un candidat malheureux peut, avec la permission du jury,
se présenter de nouveau trois mois après son échec; mais,
s'il échoue encore, il doit alors attendre l'époque ordinaire
des examens de l'année suivante.
Les élèves qui entrent au Grand Séminaire, en seconde
année de théologie, peuvent se présenter à la licence à la fin
de la troisième année, après s'être fait recevoir bacheliers
dans l'intervalle.
— 52 -
Si ces élèves n'entrent qu'en troisième année, ils ne peu-
vent prendre la licence qu'au premier terme de la quatrième
année, avec la condition préalable du baccalauréat.
S'ils entrent en quatrième année sans être pourvus d'au-
cun grade, ils ne peuvent se présenter, durant cette année,
qu'au baccalauréat et à la licence.
Doctorat
Pour obtenir le titre de docteur en théologie, il faut :
lo Etre licencié en théologie.
2o Etre à la fin de la quatrième année de théologie.
3o Avoir obtenu, à l'examen du premier terme de cette
quatrième année, une note moyenne suffisante, ou avoir
réparé, avec la permission du jury, une moyenne défec-
tueuse sur une matière, par un examen subséquent sur cette
matière.
4o Subir avec succès, à la fin du second terme de cette
même année, sur toute la théologie dogmatique et morale,
y compris les empêchements de mariage, une double
épreuve. L'épreuve écrite dure trois heures pour le dogme
et trois heures pour la morale ; l'épreuve orale ne doit pas
durer moins d'une heure et demie.
En cas d'échec, le candidat, sur l'avis favorable du jtiry,
peut, trois mois après, tenter une nouvelle épreuve ; mais
s'il ne réussit pas cette fois, il devra, comme pour la licence
attendre le second terme de l 'année suivante.
Les thèses sont communiqués aux candidats vers le 1er
arril.
— 53 —
Nul n'est admis aux épreuves du doctorat s'il n'a suivi
au moins deux ans les cours de la Faculté.
Cette règle est applicable aux prêtres qui, avec une re-
commandation de leur évêque, se présenteront pour obtenir
le doctorat en théologie. Ils seront tenus de suivre pen-
dant deux ans les cours de la Faculté.
II. — Droit canonique
Le baccalauréat en droit canonique s'obtient à la fin de
la troisième année, aux conditions marquées pour le bacca-
lauréat en théologie.
IV. — DEBOURSES
Enseignement et pension annuelle au Grand-
Séminaire $150.00
Diplôme de bachelier 5.00
" licencié 8.00
" docteur 20.00
Frais d'expédition du diplôme par la poste 1.00
^^
_ 54 —
GRADUES
BACHELIERS EN THEOLOGIE
1880— Becker. H.-C. 1894— Gauthier, G.-L.
McKeon, Albert-John 1896— McCauley, H.-W.
MoMahon, Dennis Sullivan, M.-B.
Walsh, J.-J. Walker, A.-C.
1884— Gibson, Thomas-S. 1897— Barry, J.
1886— Butler, F.-In. Carroll. J.-P.
Kane, C.-Fr. 1899 — Curran, M.-J.
1887— Bastien, Alfred Nagle, N.-J.
1889 — Grâce, J.-F. O'Leary, L.-J.
T890 — Oreilly, X. Valois, J.-A.-O.
1892 — Auclaïr, Elie i'JOl— Walsh, J.-J,
3393— Roy, J.-E.
LICENCIE EN DROIT CANONIQUE
1901— Curran, M.-J.
LICENCIES EN THEOLOGIE
1879- Becker, H.-C., a. d. C) iS97— Carroll. J.-P.
McKeon. Albert-John 1899 — O'Leary, L.-J.
MjcMahon, Dennis 1907 — Desranleau, Philippe
1892 — Auclair. Elie, «. d. Fafard, Gustave
DOCTEURS EN THEOLOGIE
1879— Becker. W.-C. 1908— Dauth. G.
1897— Carroll, J.-P.
(1) Cette liste ne contient que les noms des gradués qui ont demandé
a l'Université le diplôme attestant le grade mérité.
(2) Les abré\àations a. d. et a. g. d., indiquent respectivement les notea
qualificatives avec distinction et avec grande distinction.
— 55 —
CONCOURS DE THEOLOGIE
1ère Année
M. Ain-èle Allard.
2me Année
1er prix: M. Louis Charbonueau
2e " M. Joseph Charbonneau
3e " ' M. Miilcahy.
3me Année
1er prix: ^l. Curran
2e " M. Reilly.
3e " M. Chevrette
ECRITURE SAINTE
1ère Année
M MeNab
2me Année
M. Joseph Charbonneau
3me Année
M. Robert
HEBREU
M. Chevrette
FRANÇAIS
1ère section : M. Callahan
2e " M. Freel
— 56
FACULTÉ DE DROIT
PERSONNEL DIRIGEANT ET ENSEIGNANT
DOYEN
L'honorable juge MICHEL MATHIEU
SECRETAIRE
M. ANTONIO PERRAULT
PROFESSEURS TITULAIRES
*Sir LOUIS-AMABLE JETTE, docteur en droit, ancien
lieutenant-gouverneur de la province de Québec, ancien
juge en chef de la Cour du Banc du Roi, commandeur
de la Légion d'honneur et de l'Ordre de Saint-Michel
et de Saint-Georges ; professeur de droit civil.
*Sir ALEXANDRE LACOSTE, docteur en droit, ancien
juge en chef de la Cour du Banc du Roi ; professeur de
droit commercial et maritime.
•L'honorable CHARLES-CHAMILLY de LORIMIER,
docteur en droit, juge à la Cour Supérieure ; profes-
seur de droit criminel.
•I.'astérlsqiie placé avant le nom d'un professeur signifie que le profes-
seur désigna ne donne pas de cours actuellement.
— 57 —
L'honorable MICHEL MATHIEU, docteur en droit, an-
cien juge à la Cour Supérieure ; professeur de droit
civil.
Sir HORACE ARCHA^MBEAULT, docteur en droit, juge
en chef de la province de Québec, chevalier de l'Ordre
de Saint-]\Iichel et de Saint-Georges; professeur de
législation financière, commerciale et industrielle.
(Chaire L.-J. Forget).
LTionorable EUGENE LAFONTAINE, docteur en droit,
juge à la Cour Supérieure ; professeur de droit romain.
L'honorable HONORE GERVAIS, docteur en droit, juge à
la Cour d'Appel, chevalier de la Légion d'honneur;
professeur de droit international et de procédure civile.
•L'honorable LOUIS-PHILIPPE DEMERS, docteur en
droit, juge à la Cour Supérieure ; professeur de droit
commercial.
•L'honorable RODOLPHE LEMIEUX, membre du Con-
seil Privé du Canada, docteur en droit. Conseil du Roi ;
membre de la Société Royale du Canada ; professeur
d'histoire du droit et de droit administratif.
L'honorable NARCISSE PERODEAU, docteur en droit,
Conseiller législatif, membre du Gouvernement de la
province de Québec ; professeur de procédure notariale
et chargé du cours de législation financière, commer-
ciale et industrielle. (Chaire L.-J. Forget).
M. PHILEMON COUSINEAU, docteur en droit, Conseil
du Roi, député à l'Assemblée Législative de Québec ;
professeur de droit constitutionnel et municipal.
_ 58 -
M. LOUIS-JOSEPH-SIMEON MORIN, docteur en droit,
Conseil du Roi; professeur de droit criminel.
M. ROBERT TAjSCHEREAU, docteur en droit, Conseil du
Roi ; professeur d'histoire du droit.
M. VICTOR MORIN, docteur en droit ; professeur de droit
administratif.
M. EDOUARD MONTPETIT, licencié en droit, diplômé
de l'Ecole des Sciences Politiques et du Collège des
Sciences Sociales de Paris; membre de la Société
Royale du Canada; professeur d'économie politique et
sociale, et chargé du cours public de législation finan-
cière, commerciale et industrielle. (Chaire L.-J. For-
get) .
M. ANTONIO PERRAULT, licencié en droit; professeur
de droit commercial et maritime.
BIBLIOTHECAIRE
M. ANTONIO PERRAULT
TRESORIER
M. OSCAR ARCHAMBAULT
■*5=r
— 59 _
ELEVE5 ADMIS A 5UIVRE LES COURS
DURANT L'ANNEE 1913-1914
Illme Année
MM. Allard, A.
Archambault, G.
Bachand, Léonidas
Baril, .T.
Bastien, Joseph-A.-M,
Beaudoin, Eosaire
Beaupré, G.
Bernard, Frédéric
Bertrand, C.-A.-H.
Biron, F.-X.
Brisson, J.-W.
Caisse, I.
Camirand, L.
Caumartin, P.
Chaput, J.-E.
Courtois, A.
Demers, Y.-E.
Denis, J.-W.
Ducharme, N,
Dufault, J.-A-
Dupont, J.-E.
Durand, J.-L.-D.
Ethier, B.
Fauteux, N.
Gervais, Donat
Godin, J.-L.
Guy, A.
Ladoiiceur, E.
Lafontaine, Aymé
Lamarre, J.-S.
Lanctôt, P.-E.
. Major, F.-B.
Saint-Lin. Q.
Saint-Antoine, Q.
Sherbrooke, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Broughton, Q.
Montréal. Q.
Beloeil, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Saint-Constant, Q.
Saint-Paul-de-Joliette, Q.
Nicolet, Q.
Saint-Barthélémy, Q.
Joliette. Q.
Montréal, Q.
Farnham, Q.
Saint-Xorbert, Q.
Chambly, Q.
Saint-Eoch-du-Eichelieu. Q.
Xotre-Dame-de-Standbridge,
Les Ïrois-Kivières, Q.
Montréal, Q.
Oka. Q.
Sainte-Elisabeth, Q.
Saint-Hyacinthe, Q.
liivière-Ouelle, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Québec, Q.
Papineauville, Q.
— 60 —
IMM. Malone, Thos.-D.
Marcotte, E.
Morey, Guy
Payette, J.-H,
Pouliot, M,
Pratt, J.
Eoch, H.
Tellier, L.
Touzin, Domptail
Trudel, J.-P.
Villemaire, J.-A.
Les Trois-Rivières, Q.
Montréal, Q.
Lachine, Q.
Saint-Paul-rErmite, Q.
Rimouski, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Saint-Esprit, Q.
Montréal, Q.
Sainte-Geneviève-de-Batiscan, Q.
Sainte-Julienne, Q.
lime Année
MjM. Abran, D.-V.
Allard, J.
Bachand, E.
Badeaux, P.
Baribeault, L.-O.
Bastien, J.-Rousseau
Beaudoin, Gaston
Beaudoin, Régis
Beaulae, E.-F.
Béland, J.-H.
Bélair, J.-P.
Bergeron, E.
Bertrand, Ernest
Blain, L.
Bourdon, B.
Brin, A.
Brissette, .T.-A.
Cadotte, E.
Cardinal, Emilîten
Chapdelaine, E.
Chartrand, J.-O.
Chouinard, A.
Coderre, J.
Coffin, F.-G.
Cusson, P.-A.
Désy, J.-B.
Dufresne, A.-E.
Dupuis, A.
Pointe-du-Lac, Q.
Lachine. Q.
Chambly, Q.
Les Ïrois-Eivières, Q.
Sainte-Anne-de-la-Pérade, Q.
Montréal, Q.
Joliette, Q.
Montréal, Q.
Sorel, Q.
Saint-Eémi, Arthabaska, Q.
Saint-Eustache, Q.
Montréal, Q.
Plessisville, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Saint-Damase, Q.
Montréal, Q.
Saint-Hyacinthe, Q.
Ile Bizard, Q.
Sorel. Q.
Saint-Vincent-de-Paul, Q.
Matane, Q.
Saint-Jacques-de-l'Achigan, Q,
Joliette, Q.
Montréal, Q.
Montréal. Q.
Nicolet, Q.
Montréal, Q.
— 61 —
MM. FerroTi, J.-A.
Fortin, F.
Galarneau. E.
Giguère, E.
Goudranlt, M.
Goiiin, If.^M.
Guérin, Gaétan
Joron, U.
Labonté, W.
Ladouceur, L.
Laframboise, H.
Lamothe, L.
Larivière, Robert
Laroche. E.
Larochelle, A,
Larose, J.-O.
Laurence, E.
Laurendeau, L.
Lauzière, E.
Lavoie, I.-E.
Lefebvre, P.-E,
Legault, A.
Legrand, O.
Lessard, Geo.-E.
Lévesque, G.-H.
Meek, V.-VS'.
Mignault, G.
Monet, Amédée
Monette, Hubert
Paquette, G.
Parent, H.
Robert, G.
Eoj-, P.-E.
Saint-Pierre, J.
Saint-Denis, Edmond
Tellier, Robert
Théroux, C.
Thouin, J.-A.
Trudeau, Léon
Trudeau, Roméo
Turenne, J.
Vanier, L,
Saint-Léon-de-Maskinongê, Q.
Saint-Sébastien, Q.
Montréal, Q.
Sainte-Flore, Q.
Montréal, Q.
Québec. Q.
Côteau-du-Lac, Q.
Valleyfield, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Saint-Hyacinthe, Q.
Champlain, Q.
Montréal, Q.
Québec, Q.
Sorel, Q.
Sainte-Théodosie-de-Verchê-
^Nrontréal, Q. [res, Q.
Montréal, Q.
Saint-Léonard-d'Acton, Q.
Saint -Philippe-de-Laprairie, Q.
Ville-Marie, Q.
Saint-Hermas, Q.
Saint-Philippe-de-Laprairie, Q.
Montréal, Q.
Roxton Falls, Q.
Berthier, Q.
Saint-Augustin, Q.
Saint-Jean, Q.
Saint-Philippe-de-Laprairie, Q.
Saint-Roch-de-Richelieu, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Côte-des-Neiges-Ouest, Q.
Saint-Paul-d'Abbottsford, Q.
Pointe-des^ascades, Q.
Joliette, Q.
Saint-Marcel-de-Richelieu, Q.
L'Assomption, Q.
Coaticook, Q.
Saint-Basile-le-Grand, Q. .
Saint-Pauil-l'Ermite, Q.
Montréal, Q. '
r)2 —
1ère Année
:NL\r. Adam, G.
Asselin, E.
Beauregard. L.
Boileau, J.
Carignan, J.-O.
Cinq iMars, B.
Clontier, A.
Deniers, S.
Des jardins, A.
Ethier, P.
Gagnon, I.
Godin, E.
Gordon, N.
Gravel, E.
Guilbault, A.
Guillet, E.
Guillet, P.
Laferrière, A.
Lajoie, L.
Lorrain, P.-J.
-Marchand, C.
]Marchesseault, J.-A.-E.
]\rassicotte, E.
Ostiguy, J.-C.
Pager, V.
Panneton, J.
Perreault, J.-F.
Poirier, R.
Rioux, J.-A.
Eivard, J.-M.
Kobillard, H.-A.
Saint-Pierre, A.
Thémens, E.
Trempe, G.
Turbide, M.
Turgeon, A.
Wueilleunier, E.-A.
>rontréal, Q.
Sainte-Elisabeth, Q.
Saint-Liboire, Q.
Ile Bizard, Q.
Les Trois-Pivières, Q.
]\Iontréal, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Ottawa. Ont.
L'Assomption, Q.
Saint-Rémi, Q.
Saint-Jean, Q.
New York, E.-U.
Saint-Lambert. Q.
Montréal, Q.
Les Ti-ois-Rivières, Q.
Saint-Angèle-de-Rouville, Q.
^Sfontréal, Q.
Les Trois-Rivières, Q.
^lontréal, Q.
Bâti Scan, Q.
West Shefford, Q.
Montréal, Q.
Valleyfield, Q.
Saint-Hernias, Q.
Montréal, Q.
Saint-Esprit, Q.
Montréal, Q.
Sainte-Flavie, Rimouski, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Sainte-Marthe, Q.
Montréal, Q.
Sorel, Q.
Sainte-Thérèse, Q.
Saint-Charles-de-Bellechasse, Q.
Montréal, Q.
Nombre des élèves : 150.
63
COURS DE LA FACULTE DE DROIT
PENDANT L'ANNEE 1914-1915
PREMIER TERME
Etudiants de première année
Droit romain. — L'hon. 31. Lafontainc. — 8 heures du
matin.
Droit civil. — L'hon. M. Mathieu. — 9 heures du matin.
Droit municipal. — M. P. Cousinean. \ Altern.
Législation financière, commerciale et - 5 heures
industrielle. — L'hon. N. Perodeau. | du soir.
Etudiants de 2me et 3me année
Procédure civile. — L'hon. M. Gervais. — 8 heures du matin.
Droit civil. — L'hon. M. Mathieu. — 9 heures du matin.
Droit municipal. — M. P. Cousineau. j Altern.
Législation financière, coMMERCiAiiE et l 5 heures
industrielle. — L'hon. N. Perodeau. I du soir.
SECOND TERME
Etudiants de première année
Droit romain. — L'hon. M. Lafontainc. — 8 heures du
matin.
_ 64 —
Droit civil. — L'hon. 31. Mathieu. — 9 heures du matin.
Droit administratif. — M. Victor Morin. — ^
I 5 heures
Droit international. — L'hon. M. Gervais. f ^
I du soir.
Etudiants de 2me et 3me année
Droit criminel. — 3£. Joseph Morin. — 8 heures du matin.
Droit civil. — L'hon. M. Mathieu. — 9 heures du matin.
Altern.
5 heures
du soir.
Droit international. — L'hon. M. Gervais.
Droit commercial. — M. Antonio Perrault.
Droit administratif. — M. Victor Morin.
55^#^<^
— 65 —
ORGANISATION PEDAGOGIQUE, DISCIPLINAIRE
ET FINANCIERE
I. — ENSEIGNEMENT
Art. I. — La Faculté de Droit comprend douze chaires,
savoir :
Une chaire de droit romain ;
Une chaire de droit civil ;
Une chaire de procédure civile ;
Une chaire de droit commercial et de droit maritime ;
Une chaire de droit criminel ;
Une chaire de droit constitutionnel ;
Une chaire de droit administratif ;
Une chaire de droit international ;
Une chaire d'histoire du droit :
Un cours pratique de notariat ;
Un cours d'économie politique et sociale:
Un cours de législation financière, commerciale et indus-
trielle (Chaire L.-J. Forget).
Art. II. — L'enseignement se donne en trois années, divi-
sées chacune en deux termes dont le premier commence la
première semaine de septembre et finit vers Noël, et dont le
second commence le lendemain de l'Epiphanie et se termine
vers la fin de mai.
II, — EXAMENS
Art. I. — Un examen écrit, pour tous les cours, aura lieu,
chaque mois, sur les matières enseignées durant le mois ;
— 66 —
un examen à la fin de chaque terme, sur les matières ensei-
gnées durant le terme. On tiendra compte, pour la collation
des grades, des notes méritées dans chacun de ces examens.
Cependant, un élève qui n'aurait obtenu, dans Tun de ces
examens et sur une matière quelconque, qu'une note infé-
rieure à bien sera admis à reprendre cet examen, en vue
d'obtenir une meilleure note.
Art. II. — Ces examens sont obligatoires pour tous les
élèves, sous peine d'une amende de $1.00 pour chaque
examen auquel l'élève ne se présente pas, ou dans le-
quel il ne réussit pas, du refus des certificats de cours
et de l'admission aux examens pour l'obtention des
grades universitaires. De plus, l'élève qui n'a pas subi
avec succès les examens de l'année pendant laquelle il a
suivi les coui'S, ne peut passer aux cours de l 'année suivante
sans une permission spéciale.
III. — GRADES ACADEMIQUES
Art. I. — Les grades sont au nombre de trois : le bacca-
lauréat, la maîtrise ou licence et le doctorat.
Art. II. — Sauf le cas du doctorat honorifique — que
l'Université peut conférer en témoignage d'honneur ou de
bienveillance — pour obtenir un grade, il faut avoir subi
des épreuves suffisantes.
BACCALAUREAT. — MAITRISE OU LICENCE
Art. I. — Aucun candidat ne peut être admis aux épreu-
ves du baccalauréat et de la maîtrise ou licence, sans avoir
rempli les conditions suivantes :
_ 67 —
lo II faut avoir suivi les cours d'études de la Faculté,
d'une manière régulière et entièrement conforme aux règles
et aux usages de la Faculté.
2o II faut avoir obtenu, aux examens qui se font au cours
de l'année académique, une des notes très bien, hien, assez
bien, sur toutes les matières du cours. Cependant l'examen
du dernier terme peut être remplacé par l'examen du bac-
calauréat et de la licence, lorsque cet examen a lieu à la fin
de ce dernier terme.
3o II faut avoir subi avec succès les épreuves spéciales
du baccalauréat et de la licence.
Art. il — Ces épreuves spéciales sont les unes, écrites,
les autres, orales. Les épreuves orales sont publiques.
Art. III. — Les grades de licencié et de bachelier en
droit s'obtiennent, à la fin du cours de droit, par les élèves
qui ont passé avec succès leurs examens de termes tel que
l'exigent les règlements universitaires et qui ont de plus
subi avec succès trois épreuves spéciales écrites, de trois
heures chacune, sur les matières de l'enseignement.
Les candidats qui, dans ces épreuves spéciales, n'ont que
les notes très bien et bien, avec une majorité de très bien,
sont licenciés ' ' avec grande distinction ' '. Ceux qui n 'ont
que les notes très bien et bien, avec un nombre égal de très
bien et de bien ou une majorité de bien, sont licenciés avec
distinction. Ceux qui ont quelques assez bien avec un nom-
bre égal de très bien, ou un nombre double de bien, sont li-
cenciés. Ceux qui n'entrent dans aucune de ces catégories,
mais qui n'ont pas de note inférieure à ass^^z bien sont ba-
cheliers.
_ 68 —
Les notes très bien, bien et assez bien correspondent res-
pectivement aux quatre-cinquièmes, aux deux-tiers et à la
moitié des points alloués à chaque matière pour l'examen
écrit et l'examen oral.
Art. IV. — Les épreuves sont dirigées et appréciées soit
par la Faculté entière, soit par un jury dont les membres,
au nombre de quatre au moins, sont choisis par la Faculté.
Art. V. — Le travail des candidats est apprécié dans une
assemblée de la Faculté et de tous les membres du jury, qui
se réunissent pour cela à leur commodité et qui appliquent
à chaque composition une des six notes très bien, bien, assez
bien ou suffisant, médiocre, mal, très mal.
Le jugement est prononcé à la majorité des voix et, en cas
de partage égal, le professeur de la matière sur laquelle le
candidat a composé ou, en son absence, celui qui a posé la
question, a voix prépondérante.
Art. YL — Pour les épreuves orales auxquelles ne sont
admis que les candidats dont les épreuves écrites ont été
jugées suffisantes, les membres de la Faculté ou du jury
interrogent le candidat sur chacune des matières de l'ensei-
gnement, à raison de quinze minutes par terme, et plus lon-
guement, si l'examen exige un plus grand développement.
Art. VIL — Dès que le candidat a passé sur une matière,
le jury apprécie, à la majorité des voix, le résultat de l 'exa-
men partiel, en lui appliquant l'une des six notes très bien,
bien, suffisant, médiocre, mal, très mal. Cette appréciation
se fait séance tenante — après délibération, si c'est né-
cessaire — mais de manière que le candidat ne la connaisse
— 69 —
point avant la fin de l'examen. En cas de partage égal des
voix, le professeur de la matière sur laquelle le candidat
vient d'être interrogé, ou, en son absence, l'interrogateur a
voix prépondérante. Dans tous les cas, le président du jury
consigne le résultat en mettant dans l'urne un jeton dont la
couleur indique la note comme suit :
Jeton blanc Très bien.
Jeton jaune Bien.
Jeton rouge Suffisant ou assez bien.
Jeton vert Médiocre.
Jeton bleu Mal.
Jeton noir Très mal.
A la fin de l'examen, le jurj' examine les jetons en tenant
compte de ceux mérités pour les compositions écrites, et le
président proclame immédiatement le résultat en pronon-
çant l'admission ou le renvoi du candidat, d'après les règles
suivantes. Le candidat ne peut être reçu avec des jetons
verts, bleus ou noirs : aussi peut-on interrompre l'examen
oral d'un candidat, aussitôt qu'il a mérité une de ces trois
notes. Le candidat qui a échoué peut cependant se repré-
senter, si le jury le lui permet, trois mois après son premier
échec. S'il ne réussit pas dans ce nouvel examen, il ne peut
se représenter qu'à l'époque ordinaire, l'année suivante, et
une seule fois.
DOCTORAT
Art. I. — Le maître où licencié qui veut obtenir le doc-
torat peut être admis aux épreuves un an après l'obtention
de la maîtrise ou licence, s'il l'a obtenue " avec grande dis-
— 70 —
le candidat à la question s'il s'en écarte, le reprendre s'il
manque en quelque chose et même le protéger au besoin.
Art. V. — Durant la soutenance qui dure trois heures, le
candidat doit donner tous les développements et explica-
tions qui lui sont demandés, et répondre à toutes les objec-
tions qui lui sont faites, et sur la thèse et sur les propo-
sitions.
Art. VI. — La soutenance se termine par le vote des pro-
fesseurs et des docteurs qui ont pris part à l'examen. Ils le
donnent en déposant dans une boîte placée devant le prési-
dent une des deux boules qu'on leur aura remises durant la
séance. La boule blanche représente un vote favorable.
IV. — DISCIPLINE
Art. I. — Xul ne peut suivre les cours sans avoir préala-
blement obtenu son inscription dans le registre de la Fa-
culté.
Art. il — Les élèves sont tenus de suivre les cours avec
assiduité. Les professeurs prennent note des absences et
celles-ci sont enregistrées. Lorsqu'elles ont lieu sans une
raison suffisante, les élèves sont exposés à n 'être pas admis
aux examens et à se voir refuser les certificats et diplômes
dont ils ont besoin.
Art. III. — Ils ne sont admis dans la salle de cours
qu'après le signal donné par l'appariteur et ils doivent en
sortir aussitôt que la leçon est terminée. Ils y occupent,
pendant tout le terme, la place qui leur est assignée ou
qu'ils prennent au commencement du terme à défaut d'as-
signation.
71
tinction", et trois ans après, s'il Ta obtenue seulement d'une
manière satisfaisante.
Art. il — Les épreuves consistent à soutenir publique-
ment, en présence d^ membres de la Faculté, une thèse sur
un sujet pris dans la matière de l'enseignement de la Fa-
culté et un certain nombre de propositions appartenant aux
principales parties de cet enseignement.
Art. III. — La thèse et les propositions sont remises au
doyen de la Faculté en même temps que la demande d'ad-
mission aux épreuves. Le doyen consulte sur le tout les
membres de la Faculté, qui donnent leur avis sur la thèse,
et ajoutent d'autres propositions à celles du candidat, s'ils
ne les trouvent pas suffisantes. Si l'avis est favorable, le
doyen, après s'être assuré que la conduite du candidat est
bonne, informe ce dernier que sa thèse est admise et indique
le jour de la soutenance. Un mois au moins avant ce jour,
le candidat doit remettre au vice-recteur et à chacun des
professeurs de la Faculté une copie de la thèse et des pro-
positions.
Art. IV. — Les professeurs de la Faculté sont convoqués
pour la soutenance. On peut aussi inviter les docteurs de
la Faculté qui ne sont pas professeurs. Tous les professeurs
et les docteurs présents en costume peuvent interroger le
candidat à leur tour, principalement sur la thèse, et argu-
menter contre lui ; mais il n'est pas nécessaire que plus de
cinq soient présents. Le jury est présidé par le doyen ou,
en l'absence de celui-ci, par le plus ancien des professeurs
présents. Le président, quel qu'il soit, a toute l'autorité
nécessaire pour maintenir l'ordre dans l'assemblée, ramener
— 72 —
Art. IV. — Ils peuvent parler dans les salles d'attente,
poun^u qu'ils le fassent de manière à ne troubler per-
sonne dans la maison et à n'être pas entendus dans la rue.
Ils doivent garder le silence dans les salles de cours.
Art. y. — Il est strictement défendu de fumer dans les
corridors ou dans les salles et de salir le parquet.
Art. VI. — Les élèves ne doivent ni chanter, ni siffler, ni
crier dans l'édifice occupé par la Faculté ou dans le voi-
sinage.
Art. VII. — Tout dommage fait à 1 "édifice ou aux meu-
bles est réparé aux frais de celui qui en est l'auteur ;
l'appariteur en est responsable s'il ne le fait pas connaître.
Art. VIII. — Tout acte de la part d'un élève tendant à
compromettre l'honneur de la Faculté, sera passible d'une
réparation déterminée par les autorités universitaires.
Art. IX. — La Faculté punit la violation des règlements
par l'admonition particulière, l'admonition publique, c'est-
à-dire devant tous les élèves de la Faculté, le refus de l'ad-
mission aux examens ou du certificat de cours, la suspension
et le renvoi.
V. — HONORAIRES ET DEBOURSES
Inscription, annuellement $ 5.00
Cotisation pour la liaison des Etudiants 5.00
Cours, chaque année 80.00
Diplôme et frais d'examens pour le bacca-
lauréat 13.00
Diplôme et frais d'examens pour la licence 15.00
"le doctorat 40.00
Certificat d'étude 10.00
— 73 —
Si le diplôme doit être expédié par la poste, il faut ajouter
$1.00 pour les frais d'envoi.
Tous ces honoraires sont strictement payables d'avance.
Le prix des cours se paye en deux versements, au commen-
cement de chaque terme.
VI. — PRIX
PRIX LARUE
Une bourse de $40.00 est donnée à l'élève de deuxième ou
de troisième année qui a conservé le plus grand nombre de
points dans un concours ouvert sur toutes les matières de
son cours. Cette boui*se représente l'intérêt d'une somme de
$800.00, offerte en don à la Faculté de Droit par l'entre-
mise de 'M. Jean-Baptiste Larue, de Montréal, exécuteur
testamentaire de M. Prisque Gravel.
PRIX JOËL LEDUC
Ce prix a été fondé par la Faculté en mémoire de feu M.
Joël Leduc, un de ses bienfaiteurs.
Il consiste en une bourse de $20.00 donnée par concours
ouvert aux élèves de première année.
BOURSE L.-A. WILSON
Une somme de $60.00, don de M. L.-A. Wilson, négociant
de Montréal, forme une bouree annuelle en faveur d'un
élève de la Faculté (pendant 20 ans à partir du 23 décem-
bre 1903).
74 —
PRIX BERTHELOT
Ce prix consiste en une sonune de $20.00 qui représente le
dividende annuel de deux parts de la Banque de Montréal,
don de Mme Juge Berthelot destiné à encourager l'étude du
droit romain.
PRIX OFFERT PAR
MM. C.-S. CAMPBELL, F. MEREDITH, J.-B. ALLAN
Ce prix, qui consiste en ouvrage de droit, a été accordé
jusqu'ici, chaque année, par trois anciens élèves de la Fa-
culté, MM. C.-S. Campbell, D. D., F. Meredith, et J.-B.
Allan, à l'élève de troisième année, qui a obtenu aux exa-
mens le plus grand nombre de points sur les matières du
droit civil.
PRIX DE L'ASSOCIATION DU JEUNE BARREAU
DE MONTREAL
Ce prix est offert par l'Association à l'élève qui a obtenu
le plus grand nombre de points à un examen écrit sur la
procédure civile.
VIL — PRIVILEGE DES GRADUES EN DROIT
L 'Université Laval de Montréal forme une corporation qui
a été créée par la loi 55-56 Vict, c. 64, sous le nom de •
'■' Les Administrateurs de l'Université Laval à Montréal "
Cette corporation se compose de quarante membres envi-
ron, les uns nommés à vie, les autres éhis pour cinq ans. Les
anciens élèves de la Faculté de Droit, gradués depuis plus
de cinq ans à la date d'une élection, ont le droit d'élire deux
membres de cette corporation.
— tO —
GRADUES
Bacheliers
1879— Simard, Eugène 1883-
1880 — Guindon, Louis-Napoléon
Paradis, Joseph-Edouard 18S4-
1881 — Bertrand, Emery-Philippe ,
Brosseau, Toussaint
Cressé, L. -G. -Auguste
Doucet, Joseph-Stanislas
Leduc, Joseph-Dominique
Mackay, Auguste-Etienne
Rinfret, Joseph-Alfred
Taché, Louis-Jean-Etienne
Turgeon, Louis-Edouard
1882 — Baillargé, Maurice
Bissonnette, M.-L.-Amédée
Beaune, Joseph
Champagne, Louis-Nap.
Cholette, Henri- Arthur
Drouin, Pierre-Elzéar
Dugas, Amédée
Fortin, Georges-Ekéar
Lafontaine, Edouard-Ulric 1885-
Laliberté, Eusèbe
Martel, J oseph-Philippe
McCully, Cornélius
Marion, Joseph-Eugène- Ed.
Morgan, William-G.
Poirier, Pierre-T.
Renaud, Pierre -Uldéric
1883— Chénevert, Cuthbert-Alph.
Dandurand, Raoul
Gagnon, Charles-Edouard
Hennessey, Daniel-Jean 1886-
Héroux, Joseph-Georges-E.
Lafortune, Daniel-Arthur
Laurendeau, Romulus-H.
Lavallée, Louis-Arsène
Leroux, Joseph-Stanislas
Lynch, Joseph-Arthur
Melançon. Joseph
Moreau, Tauciède-Toussaint
Papineau, Louis-Joseph
Prieur, Geor;4os-Robt-Arth.
_ Roy, Joseph-Pierre
Saint-Louis, C.-Horace
-Allard, Victor
Beauset, Edouard
Bédard, Edouard- Jean
Bélanger, Louis
Bouchette, Robert-Errol
Brodeur, Louis-Philippe
Bruchési, Charles
Chambers, Arthur-Etching
Delfausse, Jean-H.-R.
Desaulniers, Ernest-Louis
GeofFrion, Jean-Geo.-Godet
Gouin, Jean-Lomer
Gratton, Charles-Eusèbe
Laurendeau, Georges
Marceau, François-Raymond
Olivier, Joseph-Charles
Rinfret, Léonce-Augu-te
Roy, Charles- Salomo II
-Brun et, Joseph- A.
Champagne, Cyrille-Hector
Gérin, Léon
Germain, Stanislas -Adolphe
Hébert, Joseph-Albert
Lanctôt,' Charles
Lorimier de, Albert-E.
Marceau, Joseph-Odilou
Matliieu, Ernest-S.
Tremblay, Louis-Philippe
Villiars, Joseph- Antoine
— Brien, L.-Adélard
Chauvin, Hector
Demers, Louis-Philippe
Ducharme, Charles-L.
Forget, Joseph-F.-Philéaa
Gaboury, Louis-Araédée
Gendron, L. -A. -Aimé
Hénault, E.
Hétu, L.-J. -Ovide
Lacoursière, R. -Stanislas
Lemire-Marsolais, M.-J.-A.
76 —
1886— Macdonakl. M.
Muiphy, David-E.
Perrault, Joseph-Edmond
Prévost, Loui.s de Gonzague
Rocher, Auguste
Sicotte, Louis-Wilfrid
1887— Bourgeois, E. :
Bruneau, A.-A.-A.
Cormier, F.
Gervais,. Honoré-H.-A,
Larose, Wilfrid
Légaré. A.
Meredith, Frederick-E.
Vian. L.-P.-H.
1888— Allaii, J.-Bi-vce
Beaudoin, A.
Crépeau, A.
(Jéliuas, Eugène
Godiii, EugèrK--H.
Lavallée, P.-O.
Moriii, J.-B.-M.-Victor
Plourde, F.-Ubald
Sanche, Hubert
Théoret, J.-A.
1889 — Bouliane, Adjutor
JoubertjA.-AV.-A.-Beaumont
Merizzi, Philijjpe-Romuald
1890— Chauveau, P. -A.
Colpron, J.-N.
Crépeau, F.-G.
Fiset, M.
(iiroux, A.
Jocks, J.-W.
Ladouceur, E.-A.-B.
Lamarehe, L.-J,-P.
Lippe, C.-A
Meunier, J.-H.
Riufret, E.-A.
Roy, F.-U.
SchetaL'ne. B-F.
Saint-Denis, A.-J.-A.
Villeneuve, P.-E.
1891— Bouchard, A.
Chagnon, J.-N.-A.
Ladouceur, E -A,-B.
Lorimier de, Raoul
1892— Bourdeau, G.-A.
Bernard, L.-E.
Bourgeois, J.-M.
Coderre, L.
Fournier, J.-O.
Germain, L.-A.-E.
1892— Hénault, L.-A.
Ladurantaye de. J.-G.
Lussier, J.
Laca<ise, P.-C.
Laurendeau, C.-U.
Martin eau, Victor
Masson, Louis
O'Bready, M.
Primeau, Eugène
Proulx. W.-J.
Eouthier, M.-O.
1893— Brault, C.-E -A.
Buchanaii, A.-W.-P.
Fontaine, Z.
Généreux, G.-A.
Labelle, J . A.
Mackay, J.- Alfred -A,
1894 — Archambault, A.
Bazin, A.
Beaubieu. C.-P.
Beaudoin. R. -T.
Benoit, B.
Bon in, A.
Beaudry, J,-R.-F.
Chevalier, J.
Denault, J.-M.-A.
Dumouchel, R.
Drouin, J.-A.
Décarie, J.-L.
Foisy, J. A.
Garceau, Napoléon
Goyette. G.-A.
Lainavche J.-A.
Laiiiothe, C,
Lel-age, .1.
Luranger, Louis
Marsan, (r.-A.
Mount, W.
Merizzi, E.
Ouiinet. J.
Plante, M -H. -A.
Pagnuelo. Tancrède
Prévost, ér.-Bi-B.
Rousseau, A.
Sylvestre, Joseijh
Tourignv, A.
TrudeJ, P.
Vanier, A.
Vcsrmet, J.-C.
1895— Archambault, J.-B.
Boissonneault, G.
Bourbeau, J.-M.-A.
— / /
1&95— Bros.*ard. L -J.-A.
Beullac, Piei'ie
Belzile, Louis de Gonzague
Baker, W.-A.
Chalitoux, L.
David, J -H.
De?jaidiiis, A.
Demers, Joseph
Dubreiiil, A.
Décarie, A.
Fortin, Auguste
Gonrre, E.
Garneau, J.-H.-H.
(iaiithier, D.
Guilbault, R.
Goyette, C.-L.
Joseph, Em.
Jacobs, L.-W.
Jasmin, H -L.
Lamarre, J.-T.
Lamarche, J.-S.
Lamoureux, B.-M.-J.
Lavimodière, A.
Laporte, C.-Z.
Larose, V.
Léonard, J.-E.
Létourneau, S.
Massicotte, E.-Z.
Mondou, J.-A. -A,
Mount, H.-E.
Paquet, C.
Perron, J.-L.
Perrault, C.
Eivet, A.-D.
Koy, Elzéar
Seuecal, O.
Sicotte, L.
Saint-Uermain, P.
Wilson, C.-A.
896— Archambault, N.
Bégiii, Ph.-A.
Comeau, J.-A.
Cordeau, N.-Z.
Desilets, A.
Gosselin. A.-L.
Gérin, J.-L.
Lachapelle, E.-J.
Larnontagne, J.
Lavallée, Charles-B.
Leclaire, J.
Mathieu, De Ligny
Morin, L.-J.-S.
1896— Pau-, O.
Robillard, Aid.
Salaberry de, Eené
Tétreau, Ernest
1897— Baby, L.-G.-A. Dupem»
David,. J.-T.
Deronie, L.
Perron, J.-F.
Foisy, J .
Geoffrion, J.-N.-A.
Geofti-ion, L.-P.
Gohier, H.
Gaudet, Victor
Lacroix, J.-O.
Lamarche, J.-A.
Mainville, J.-R.
Monty, R.
Meunier, E.
Mousseau, .J.-O.
Papillon, J.-A.
Rousseau, E.
Sincennes, J.-B.
Touchette, G.
Tessier, N.
Vauier, G.
1898— Archaml)ault, J.-S,
Brassard, E.
Brodeur, S. -A,
Fortin, P.- A.
Godbuut, A.
Lemieux, A.
Léonard, V.
Poliquin, G.
Trépanier, P. -J.-T.
1899 — Bertrand, L.-Z.
Brien fZitDesrochers,J.-E.-lt
Bernard, Hector
Bérard, Jean-Baptiste
Cordeau. L.-B.
Cinq-Mars, A.
Damphousse. Honoré
De.saulniers, Edmond-L.
Dufresne, H.-R.
hoiiiHiiie. L.-r5eaulieu
Forest, J.-Z.
Govette, C.-A.
Gaudet, J.-M.-B.
Gagnon, Isidore
Guérin, L.
Gravel, A.
Julien, J.-A.
Lalonae, AVilfrid
— 78 —
1899 — Lorimier de, L. -Raoul
Lapierre, Omer
Laramée, J. -A, -EL -Arthur
Laurier, Raoul
Lebeau, J.-E.
Mathieu, J.-J.-V.
Mercier, Henri
Mercier, J.-A,
Milette. J.-N.-A.
O'Gleman. J.-A.
Rlon, J.-A.
Pruneau, J.-A.-N.
Prudhomme, A. -EL
Raymond, Napoléou
Rivet, H.
Rocher, Robert
Robitaille, C.
Sé2uin. P -A.
Saint-Martin, L.-N.
Tremblay, O.
Trudeau, J.-P.-C.
1900 — Béique, Louis-J.
Béliveau, J.-A.
Bisaillon, H.-R.
Décary, E.-R.
Desmarais, O.
Jodoin, T.
Hébert, Ernest
Lévesque, L.-E,
Leduc, L.
Marceau, J.-V.
Mayraud, G.
Patterson, W.
Rain ville, J.-H.
Sainte-Marie, J.-W.
1901 — Archambault, Auguste
Archambault, Joseph
Bigué, Philippe
Deguire, Séraphin
Demers, Hector
Désy, Louis-Joseph-A,
Dion, Héliodore
Du Tremblay, Pamphile-B.
Faribault, Léon
Laçasse, Napoléon-N.
Lacombes, Georges-Albini
Laflamme, Horace
Laurier, Lévis
Libersan, Albert-T.
Magnan, J. -Georges
Marsolais, Georgea-L.
Molleur, Georges-O.
1901- lîoy, Jose«ph
Savignac, Albert
Saint-Pierre, Henri-A. ,
Talbot, Joachim
Tremblay, François
Valiquette, Alphonse
1902 — Archambault, Edouard
Bousquet, J.-B.-Eugène
Brais, Louis- Jos.-Émiliea
Bumbray, John
Caron, S.-Ménésippe
Carufel de, Eugène
Depocas, Gustave-Emile
DuBoyce, Percy-C.
Ducharme. J.-B. -Raoul
Emard, Edouard-Charles
Gagné, Arthur
Gibeault, Arthur
Jalbert, J.-Wilfrid
Jodoin, Henri
Leblanc, Amédée
Lefebvre, Jose])h-Ephrem
Le roui, Joseph-René
Ouimet, Joseph-Rodolphe
Pilon, Wilfrid
Renauil, Gustave
Rochon, Gédéon
Saint-Julien, Raoul
Trudeau, Aristide
Vigneault, Charles-Edouard
1903 — Béique, Henri
Courchesne, Ovide
Dalbec, Hector
Fauteux, Francis
Feeney, Benêt
Fortin, Anthime
Jarry, Adélard
Lanctôt, Denys
Reilly, ClifiFord-B.
1904 — Archambault, Henri
Boileau, J.-A.-F.
Clavel, Albert
Gagné, Horace-J.
Gauthier, Zépliirin
Hétu, Euclide
Houde, Louis-J.
Lan gl ois, Aimé
Langlois, J. -Charles
Léveillé, H.-Elie
Marcil, Emdiea
Melançon, Wilfrid
Ménard, Joseph
— 79 —
1904 — Moisan, Walter
Molleur, J.-Avilda
Poupart, Albert
Simon, L.-A.
Surveyer, Paul
Trudeau, Hector
1905 — Boisjoli, Wm
Bouthillier, Victor
David, L.-Athanase
DeGrandpré, Joseph-D.
Lacoste, Alexandre
Lafond, Elizée
O'SuDivan, J.-Alexandre
1906— Grandpré (de), J.-D.
Handfield, Arthur
Hétu. J.-Arcade
Jasmin, Amédée
Kearnfy, W.-P.
Labersfe. Fortunat
Lavergne, L.-E.
O'Suliivan, J.-A.
1907 — Barr3% L.
Beauchemin, A.
Brosseau, .T.
Coderre, O.
Godin, E.
Lalonde, J.-P.
Lamothe, A.
Normandeau, E.
Prud'homme. Auc.
1908— AUard, G.
Beauregard. E.
Bouchard, J.-B.
Brodeur, C.
Jette, 'i'.
Lalonde, C.-H.
Marchand, G.
Mathieu, J.-B.
Meunier, J.-A.
Morin, D.
Paquette, P.
Parent, H.
Robichon. G.-H.
Trudel, A.
1909— David, M.
1909— Delage, L.
Descarries, T.
Dostaler, J.
Ducharme, T.
Duckett,. C.
Girard, E.
Lalancette, A.
Lalonde, A.
Poitras, J.-A.
1910— Audet. E.
1910— Bayard, A.
Bélanger, J.
Boisseau, J.-A.
Clément, D.
(^répeau, C.
Désorev. O.-A.
Grothé^ A. -P.
•Todoin, L.-J.
Leblanc, R.
Lefebvre. E.
Lemay, H.
Morin. P.
'fessier, €.
1911 — Bournival, E.
Cardinal, F.
Corbeil, D.
Francoeur, H.
Gagnon, O.
Labadie, P.
Lacerte. H.
Mouette, G.
Pa pineau, A.
Sicotte. A.
Saint-Germain, A.
Vanier, A.
Vanier. G.
1912 — Bissonnette, J.-J.
Chassé. A.
Chevrette, H.
Défond, J.-W.
Laçasse, J.-L.-P.
Pauzé, C.-E.
Robillard, L.-J.
Trudeau, J.-E.-C.
1913— Angers, Auguste
Barrette, Hervé
Beaudoin, Wilfrid
Brodeur, Reigner
Desjarlais. Euclide
Dubreuil, Rosario
Duplessis. Maurice-L.
Gervais, Alfred
Guérin, Chs-Edouard
Handfield, Albert
Lanetôt, J.-Philippe
Leblanc, Antonio
Lessard, Arthur
Marsan, Prime-J.
Monette, Philippe
Morin, Arcadius
Xoiseux, Henri-O.
Pariseau, Ls-Philippe
Racine. Stanislas
Saint-Denis, Léopold
Thuot, William-P.
— H> —
1914 — Bachand, L.
Bernard, F.
Deniers, Y.
Denis, W.
Gabourv. J.-E.
1914— Guy, A.
Major, F.-B.
Pavette, J.-H.
Saint^Cyr, G.
Touzin, D.
Licencies
1379 — Charest. Joseph-A. 1897-
Descarries, Jos.-Ad.
Lafontaine. P.-Eug. (i.f/.d.
L-éveillé, C.-Alph.
Nantel. Bruno
Saint-Julien, Jules-A. 1S99—
1S80 — Boisvert, Onésime. a.g.d.
Dorion, Ach.. «. y. d.
Lamirande. Alex.
1831— David, Arthur
Drouin, Jos.-Oct., a. g. d.
Emard, Joseph, a. d.
Gérin-Lajoie, H., a. d.
Lemoyne de Martigny. C.
a. g. d.
1382 — Belcourt, Xap.-Ant., a. g.d.
Comeau, Ls.-Arsène-H.
Fortin, Thos.. a. g. d.
Holt, Chs-McPherson
lîichard, Jos.-H.-Nap.,
a. g. d.
1883 — Jodoin. Alexandre
1884 — Campbell. Chs-S., o. g. d.
1886 — Deniers, L.-Philippe, a.g.d.
1887— Bérard. L.-P.
Gervais. H.-Hon.. a. g. d.
Meredith, Fred.-E., a. d.
Vian. Ls-P.-H., a. g. d. 1900-
1890 — Mathieu, Georges-Eti.
1891 — Lamarche, J.-A.
Loranger, Louis
1896 — Brisset, Joseph
Beaudry, P.
Cousineau, Philémon
Cusson, V., a. g. d.
Desaulles, Casimir
Lachapelle, A., a. g. d. 1901—
Meunier, L.
Ilodier, C.
Surveyer, Edouax-d-F. 1902—
Taschereau, Kobert-A.-P.
1897 — Beaudoin. G.
Bédard, L.-A.
Boucher\Tlle, Joseph de
Bro.ssard, E.
Diiranleau, A.
Hébert. J.-A.-H.
Lacoste. Paul
Mousseau, .T.-O.
Archambault, Anthime-S.
Beau regard, Elzéar
-Boilean, L.-.J.
Bourbonnière-Gaudry, J.-
B.-F., «. (/.
Bertrand, L.
Be-ssette, Wilfrid
Dussault, J.-C.-Hector
Fortier, H.-A.
Guilbault, J.-P.-O.
Grenier, Armand
Hurteau, J.-.\.
Lanthier. J.-O.
Loranger, Joseph-H.
Maixîhand, C.-E.
Patenaude, E., a. g. d.
Piché. Anthime
Pelletier, A.-S.
RainviUe, Paul
Pocher, liobert
lîou.sseau, Maurice
Sa\-iguac, J.-A.
-Biron. E.
Cinq-Mars, Alex., a. g. d.
Desbois. D., a. d.
Fauteux, G. -A.
Morin, A.-Zénou
Pigeon, A.
Robert, J.-Léonide
Saint-Cyr, J.-F., a. g. d.
Saint-Gei"main, Paul
-Beaudry. L.-Eichard
Marin, Joseph-Henri
Saint- Jacques, Jos.-Léon
-Beaudry, Adrien
Beaulieii, Louis-E., a.g.d.
Faribeault, Léon
Lamothe, C.
Langlais, Jules
— 81 —
1902 — Rhéaume. Théodule.
1903— Morin, L.-J.-S.
Broiiillet, Henri
C'holette. Edouard
Faribeault, Kené
Filiou, Zéphirin
Tremblay. Achille
1904 — Audet, H.-Eugène
Beaulieu. Romuald-H.
Bourgeois, Charles
Butler, W.-P., a. g. d.
Codebeoq, Ludger
Desjardins, C.-Henri
l^esmarais, Jules
Fortin, Anthime
Montpetit, Edouard, a.g.d
-Mousseau, Alphonse
Pa^etite, Victor
Piette, Joseph
Vallée, Arthur
1905 — Bohémier, Albert, «. d.
Brosseau, Alcibiade
Bussière, Ulysse
Cartier, Jacques
Couture, J.-A.
Ecrément, Arthur
Fortdn, Georges
Gosselin, Arthur
Handfield, Wilfrid
Jasmin, Aquila
Lamarche, P.-Emile, a. d.
Leblanc, Aimé, a. d.
Leduc, Adélard
Lorangfer, Maurice
Millard, Rolland
Poulin, Stanislas
1906 — Achim, J-A.
Beaudr^', A.-Paul
Bercoritch, Peter
Charette. J.-Ernest
Dug-as, Armand
Fortin, Tancrède, a. d.
Gélinas, Joachim
Genest, R., a. d.
Lareau. Jules
Ménard, Gordien, a. g. d.
!Monk, Henri, a. d.
Mousseau, Alfred
Perrault, Antonio, a. g. c
Renaud, Henri, a. d.
1907 — Angers, E.-R.. a. g. d.
Beaudoin, J., a. g. d.
Dufort, G.
1907 — Durocher, P.
Guimond. E.
Gu3'on. H.
Lanotôt. G.
Martineau, A.
Monty, C.-E.
Prud'hoanme, Alex.
Roy, E.
Roy, R., a. g. d.
Saint-Pierre, G., a. i. ;
190S — Archambault. J.-H.
Bachand, C.-E.
Beaulieu, J.
Cardin. A.
-Chenevert, R.
Cousineau, O.. a. g. d.
Desrochers. F.
Duckett. R.-L.
Dufresne. A.
Forest. A.
Labelle, E.. «. d.
Lachapelle, A.
Lamarche. J.-P.
Lamoureux, P.-A.
Lippe, H.
Lord, F., a. g. d.
Noiseux, G.
Proulx. J.
Rainville. E., a. g. d.
Ra\Tnond, M.
Sauvé. J.
1909 — Berthiaume, A.
Charland. H.
Chopin, R.
Denis. L.
DeSerres, R.
Desilets, A.
Girouard, J.-L.
Lacoursière. F.-X.
Marchand, B.
Riendeau, E.
Sasseville, E.
1910 — -Beauchamp. A., a. d.
Bélang-er, A.
Casgrain. P.. a. d.
Diigas. M.
Gadbois. E.
Labrèehe, A., a. g. d.
l. La joie. F., a. d.
La vallée. A.
Lemire. E,
Marier. J., n. g. d.
Panet-Ravmoud. B., a.
— 82 —
1910— Rose, B.
Saint-Pierre, A., a. g. d.
Shaug-hness}-, W.-J.. a.g.d.
1911 — Bariteau, A.
Billette, E., a. d.
Boileau, A.
Brunet, 2s.
Dupais, P.
Dii'puis, E.
Joron, L., a. g. d.
LangeviB, E.
Legault, A.
Parent, A., a. d.
Pe*pin, A., «. d.
-Thibault. O.
Valois, G.
1912 — Chaurette, J.-A., a. d.
Côté, E.-Aug., a. d.
Filion, E.. a. d.
Forest, E.
Grand'Maison, E., a. g. d,
Hay, A,
Lafontaine, A.
Lafontaine, E.
Marier, E.
Marin, G.
Martel, D.
Mercier, P., a. d.
Moreau, H.
1912— Morier, E.
Xantel, B.
-Xormandin, G.-A., o. à.
Panneton, D., a. d.
Pérodeau, A., a. d.
Prieur, J.-E.
Savaria, H.
Tremblay, D.-S.,
Terrault, G.-A., a. d.
Yanier, Guy, a. g. d.
Yvon, O.-A., a. g. d.
1913 — Barrette, Avila
Beauregard, Geo.
Blain, Aldéric
Jasmin, Ernest
Poirier, Eugène, a. g. â.
Einguet, Gaston, o. d.
Eoj% Yictorien, a. d.
1914 — Beaudoin, E.
Beaupré, G.
Caisse, L, a. g. d.
Dupont, J.-E.
Eauteux, X.
Godin, L., a. g. d.
Pouliot, M.
Pratt, J.
Eoch, H., a. d.
Trudel, J.-P., a. d.
Docteurs
1882— Ivafontaine, Pierre-Eug. 1910
1889— Demers, Ls-Philippe
Gervais. Honoré
1896 — Lemieux. Eodolphe
1901— Holt, Charles-McPherson
Loranger, Louis
Taschereau. Eobert 1912-
Cousineau, Philémon
1907— Lamothe, J.-C.
-Belcourt, N.-Antoine
Bruneau, Arthur-A.
Champagne, L.-Naipoléon
Chauret, J.-Adolphe
I>andurand, Eaoul
Mercier, Wilfrid
-Morin, L.-J.-S.
Morin, Victor
Larochelle, Z.
PRIX LARUE ($40.00)
M. Léonidas Godin
PRIX CAMPBELL, MEREDITH, ALLAN.
M. Léonidas Godin
PRIX ASSOCIATION DU JEUNE BARREAU DE
MONTREAL ($15.00)
M. Léonidas Godin
PRIX LEDUC ($20.00)
M. Victor Pager
PRIX BERTHELOT ($20.00)
M. Paul-J. Lorrain
BOURSE L.-A. WILSON ($60.00)
M. Adolphe Chouinard
— 84: —
FACULTÉ DE MÉDECINE
Ecole de Médecine et de Chirurgie de Montréal.
HISTORIQUE
La Faculté actuelle de Médecine continue V Ecole de Mé-
decine et de Chirurgie de Montréal, fondée en 1845 et affi-
liée d'abord à l'Université Victoria de Cobourg ( Ontario j,
de laquelle elle a reçu ses grades jusqu'en 1890. A cett-e
époque l'Ecole fit modifier sa charte par le gouvernement
de Québec et s'allia à la section montréalaise de la Faculté
de Médecine de l'Université Laval, avec laquelle
elle forme aujourd'hui un seul corps. Elle reçoit
ses grades àe l'Université Laval, mais elle a conservé sa
charte corporative et son autonomie.
La Facuhj de Médecine est installée dans l'édifice uni-
versitaire de la rue Saint-Denis. Elle y a de vastes salles
de coure, des bibliothèques sectionnelles, y possède
un amphithéâtre et une salle de dissection ainsi
que des laboratoires pour la chimie, l'histologie, la bacté-
riologie, l'électricité médicale, l'anatomie pathologique, etc.
85
PERSONNEL DIRIGEANT ET ENSEIGNANT
DOYEN
M. le Dr E. PERSILLIER-LACHAPELLE
SECRETAIRE
M. le Dr LOUIS-D. MIGNAULT
TRESORIER
M. le Dr A.-A. FOUCHER
I. — PROFESSEURS TITULAIRES
Faisant partie de la Corporation de l'Ecole de Médecine et de
Chirurgie de Montréal (1).
M. L.-E. DESJARDINS, docteur en médecine et maître en
chirurgie; professeur émérite d'ophtalmologie et d'oto-
logie.
M. E. PERSILLIER-LACHAPELLE, doct.ar en médecine,
docteur en droit de l'Université McGill, chevalier de la
Légion d'honneur, président du Conseil d'Hygiène de
la province de Québec : professevr d'hygiène et d'his-
toire de la médecine.
(1) Les membres de cette corporation constituent le Conseil
de la Faculté.
— 86 —
M. SALLUSTE DUVAL, docteur en médecine : professeur
de physiologie et d'électricité médicale.
M. J.-J. GUERIN, docteur en médecine et maître en chi-
rurgie, chevalier commandeur de l'ordre de Saint-
Gi^égoire le Grand, docteur en droit du Collège Trinité,
Dublin; professeur de clinique médicale à l'Hôtel-Dieu.
M. A.-A. FOUCHER, docteur en médecine, officier de
l'Instruction publique (France) ; professeur de théorie
et de clinique d'ophtalmologie, d'otologie et de rhino-
laryngologie.
M. L.-D. MIGNAULT, docteur en médecine et maître en
chirurgie ; professeur d'anatomie descriptive.
M. G. VILLENEUVE, docteur en médecine, surintendant
médical de l'Asile Saint-Jean-de-Dieu ; professeur de
théorie et de clinique des maladies mentales et nerveu-
ses.
M. E.-A. RENE de COTRET, docteur en médecine ; pro-
fesseur d' oh st étriqué et de clinique obstétricale.
M. L. DE LOTBINIERE HARWOOD, docteur en méde-
cine; professeur de théorie et de clinique de gynéco-
logie.
M. E.-P. BENOIT, docteur en médecine ; professeur de
clinique médicale à l'hôpital Notre-Dame.
M. AMEDEE [NEARIEN, docteur en médecine; professeur
de clinique chirurgicale à l'Hôtel-Dieu.
M. OSCAR-F. :\IERCIER, docteur en médecine : professeur
de clinique chirurgicale à l'hôpital Notre-Dame.
II. — PROFESSEURS TITULAIRES
Ne faisant pas partie de la Corporation de l'Ecole de Médecine
et de Chirurgie de Montréal.
M. L.-N. DELORME, docteur en médecine : professeur
d'anatomie pratique.
M. A.-N, RIVET, docteur en médecine ; professeur de
toxicologie et chargé du cours de chimie.
M. T. PARIZEAU, docteur en médecine, diplômé de l'Uni-
versité de Paris; professeur de pathologie externe et
chargé du cours de médecine opératoire.
M. S. BOUCHER, docteur en médecine ; professeur d'his-
tologie.
M. L.-E. FORTIER, docteur en médecine ; professeur de
matière médicale et de thérapeutique.
M. ARTHUR BERNIER. docteur en médecine ; professeur
de bactériologie et chargé du cours de pathologie géné-
rale.
M. EUGENE SAINT-JACQUES, docteur en médecine ;
professeur de déontologie médicale et professeur ad-
joint de clinique chirurgicale à l'Hôtel-Dieu.
M. R. HEBERT, docteur en médecine, officier d'Académie
(France) ; professeur de propédeutique.
M, ELIE ASSELIN, docteur en médecine; professeur de
physiologie expérimentale, suppléant au cours de phy-
siologie et chargé du cours d'embryologie.
M. ALBERT LESAGE, docteur en médecine, diplômé
de l'Université de Paris, officier d'Académie (France) ;
professeur de pathologie interne.
— 88 —
M. J.-EDMOXD DUBE, docteur en médecine, diplômé de
l'Université de Paris, officier d'Académie (France) ;
professeur de phtisiothérapie (Chaire J.-Auguste Ri-
chard), assistant à la clinique médicale de V Hôtel-Dieu.
i\I. JEAN DECARIE, docteur en médecine; professeur de
dermatologie et de syphiligraphie.
]\r. ZBPHIR RHE AU]ME, docteur en médecine ; professeur
de chirurgie opératoire et d'anatomie topographique,
assistant à la clinique chirurgicale de l'Hôtel-Dieu.
M. G.-WILFRID DEROME, docteur en médecine, médecin
légiste de l'Université de Paris; professeur de médecine
légale.
M. EUGENE LATREILLE, docteur en médecine, diplômé
de l'Université de Paris : professeur d'anatomie
pathologique.
III. — AGREGES EN EXERCICE
M. G. -T. !MOREAU, docteur en médecine ; démonstrateur
d'anatomie.
M. I. CORMIER, docteur en médecine; chargé de la clini-
que infantile de l'hôpital Notre-Dame.
M. C.-N. VALIN, docteur en médecine ; suppléant au cours
d'hggiène.
^I. E.-P. CHAGXOX, docteur en médecine : assistant à la
clinique de neurologie de l'hôpital Notre-Dame et sup-
pléant au cours des maladies tnentales.
M. A. ETHIER, docteur en médecine : suppléant à la cli-
nique de gynécologie de l'hôpital Notre-Dame et au
cours de gynécologie.
^l. EUGE'NE VIROLLE, docteur en médecine; démonstra-
teur d'anatomie.
— 89 —
M. A. -F. JEAXNOTTE, docteur en médecine; suppléant au
cours de bactériologie.
M. THEODUDE BRUNE AU, docteur en médecine; s\(p-
pléant à la cUjiicjue médicale de l'Hôtel-Dieu.
M. DONALD KINGSTON, docteur en médecine ; assis-
tant à la clinique chirurgicale de l'Hôtel-Dieu.
M. ALPHONSE MERCIER, docteur eu médecine; sup-
pléant à la clinique médicale de l'hôpital Xotre-Dame.
M. BENJAMIN BOURGEOIS, docteur en médecine ;
assistant à la clinique chirurgicale de l'hôpital Xotre-
Dame et suppléant au cours de pathologie externe.
M. RODOLPHE BOULET, docteur en médecine; suppléant
au cours et à la clinique d'ophtalmologie, de laryngo-
logie, etc.
M. ARTHUR RICARD, docteur en médecine; assistant
au cours de pédiatrie.
M. RAOUL ]\IASSON, docteur en médecine; chargé du
cours de pédiatrie.
M. JOSEPH LEDUC, docteur en médecine ; chargé du
cours des maladies contagieuses à l'hôpital Saint-Paul
et assistant à la clinique des maladies infantiles à l'hô-
pital Notre-Dame.
M. J.-M.-RAPHAEL TRUDEAU, docteur en médecine ;
assistant à la clinique de gynécologie de l'hôpital
Notre-Dame.
M. ALCEE TETREAULT, docteur en médecine ; suppléant
à la clinique des maladies mentales.
M. JOSEPH BOURGOIN, docteur en médecine ; suppléant
au cours de matière médicale et de thérapeutique.
M. LUDOVIC VERNER, docteur en médecine ; assistant
à la clinique inédicale de l'Hôtel-Dieu.
— 90 —
M. HYACINTHE LEBEL, docteur en médecine ; assistant
à la clinique médicale de l'Hôtel-Dieu.
M. ALFRED-JOSEPH LAURENCE, licencié en pharma-
cie ; chargé du cours de pharmacie pratique.
M. G. LEF. DE BELLEFEUILLE, docteur en médecine;
assistant à la clinique des maladies mentales.
M. GEO.-ETIENNE MIGNAULT, docteur en médecine ;
assistant au cours de matière médicale.
M. ALEXANDRE SAINT-PIERRE, docteur en médecine:
assistant à la clinique chirurgicale de môtel-Dieu et
au cours d'histologie.
M. GEORGES-H. BARIL, docteur en médecine; chargé du
cours de chimie pratique.
M. STEPHEN LANGEVIN, docteur en médecine : assis-
tant au cours et à la clinique d'ohstétnque.
M. HECTOR AUBRY, docteur en médecine ; assistant au
cours de bactériologie.
U. GUSTAVE ARCHAMBAULT, docteur en médecine ;
suppléant au cours d'histologie.
M. NOE FOURNIER, docteur en médecine; chargé du
cours de petite chirurgie à l'hôpital Notre-Dame.
M. EDOUARD PANNETON, docteur en médecine ; chargé
du cours de radiologie et d' électrothérapie.
M. EUGENE DUFRESNE, docteur en médecine; assistant
à la clinique chirurgicale de l'hôpital Notre-Dame.
U. EUGENE GRENIER, docteur en médecine; assistant
au cours de phtisiothcrapie.
M. ALBERT PREVOST, docteur en médecine ; assistant à
la clinique des maladies nerveuses.
— 91 —
IV. — AGREGES LIBRES
M. E.-J. BOURQUE, docteur en médecine.
M. J.-D. GAUTHIER, docteur en médecine.
M. A.-R. MARSOLAIS, docteur en médecine.
M. E.-E. LAURENT, docteur en médecine.
M. JULES CHOPIN, docteur en médecine.
M. C.-A. DAIGLE, docteur en médecine.
M. L.-J. LEMIEUX, docteur en médecine.
M. EUGENE GAGNON, docteur en médecine.
V. — DEMONSTRATEURS
Anatomie : Mj\I. A. Robichon, Charles Saint-Pierre, Ro-
mulus Palardeau, Alphonse Ferron, Armand Paré et Ga-
briel Lefebvre.
Médecine mentale: ]\DI. Omer Noël et J.-Camille Larose.
Histologie: M. P. Del Vecchio.
Anatomie patliologique : M. Charles Saint- Pierre.
Cliniqne cJiirurgicale de l'hôpital Notre-Datne: M. Al-
bert Demers.
Cliniqne médicale de VHôtel-Dieu : MM. Guy Hamel et
P.-E. Riopel.
VI. — BIBLIOTHECAIRE
M. le Dr E-.P. CHAGNON
— 92 —
ELEVES ADMIS A SUIVRE LES COURS
DURANT L'ANNEE 1913-1914
IVme Année
M.\[. Adam, Alfred
Archambault, J.-B.
Beaudry, Stanislas
Belcourt, Louis-Emile
Bertrand, C.
Bissonnette, Tancrède
lîrault, Ernest
Clermont, Hector
DeCotret. Gaston-A.
Eidlovv, S.
Garand, Lucien
Gauthier, Pierre
Gravel, Lionel
Hélie, Joseph-Désiré
Houle, Josepli-Firmin
La rose, Joseph-L^lysse
Milette, G.-E.
Nantais, Isaie
Piette, Edmond
Rolland, Rodolphe
Tang"uay. J.-Armand
Thibault, Jude
Vasseur, Arthur-L.
Nooniningue, Q.
Saint-Antoine, Q.
Saint- Valérien, Q^
Argyle, Q.
Sainte-Thérèse, Q.
Les Cèdres, Q.
Long'ueuil, Q.
Montréal, Q.
^Montréal, Q.
Montréal, Q.
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Montréal, Q.
Saint-Remi. Q.
^Montréal, Q.
Sainte-Théodosie, Q.
Windsor Mills. Q.
Saint-Lin, Q.
Sainte- Elisabeth, Q.
Montréal. Q.
Saint-Hyacinthe, Q.
^Votton, Q.
Worcesiter, Mass.
Illme Année
-MM. Boulé, J.
Choquette. Stanislas
Coallier, J.-A.-T.
Coutlée, Lucien,
Desaulniers, René-L,
Gariépy, Ernest
Guindon, Dolemer
Worcester, Mass.
Montréal. Q.
Varennes, Q.
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— 93
10{. Jacques, Elphège
Lalonde, Emery
Langis, J.-G.
Lamothe, Armand
Lamoureux, Léopold
Lamy, Lionel
Laroclie, Albert
Lavigne, Léonide
LeRiche, Oscar
Lévesque, Albert
Mailloux, Henri
Marin, Albéric
iMicbaud, Eodolphe
Pelletier, Albert
Poisson, Albert
Viens, Léonide
Saint-Hyacinthe, Q.
Montréal, Q.
Tracadie, N. B.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Saint-Léon, Q.
Montréal. Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Montréal. Q.
Saint-Barthélémy, Q.
Montréal, Q.
Sturgeon Falls, Ont.
Montréal, Q.
Gentilly, Q.
Saint-Giiillaunie-d'Upton, Q.
lime Année
M^r. Arpin, C.-N.
Aubry, Olivier
Aucoin, Edmond-L.
Bachand, J.-E.
Baril, Henri
Beaudoin, Eayniond
Beaudin, Adjutor
Bellerose, Antonio
Bibeau, Barthélémy
Eisson, Didace-R.
Bourdon, Arthur
Brunet, Ernest
Brunet, Orner
Chaput, Donat
Charette, Ph. -Auguste
Charlebois, Jean-C.
DeBlois, Charles
Desforges, Léopold
Demers, Amédée
-Dubuc, Charles
Dutilly, Antime
Fortier, Henri
Gaspard, Dominique
Sainte-Madeleine, Q.
Montréal, Q.
Eastern Harbour, C.
Bagot, Q.
Sainte-Geneviève-de-Batiscan, Q.
Montréal, Q.
Beacher Falls.
Joliette. Q.
Saint-Barthélémy, Q.
Montréal, Q.
Montréal. Q.
Côte-des-Neiges, Q.
Ottaua, Ont.
Howell, Sask.
Côte-des-Neiges, Q.
Chéneville, Q.
East Angus, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Nouvelle-Orléans, E.-U.
— 94 —
JEM. Gagné, Arthur
Gauthier, L.-Zéphirin
Hébert, Louis
Hébert, Eoch
Hélie, Lucien
Langlols, G.-Antoine
Langlois, Edgar
Lapointe, J.-Hector
Lebrun, Adrien
Lalande, Elphêge
Larivière, Eobert
Lightstone, Albert
Pépin, Eoméo
Phaneuf, Emile
Kobillard, L.-Eomuald
Eobert, Lionel
Eo3% Armand
Saint-Pierre, J.-C.
Sirois, J.-iVlph.
Thérien, Adonias
Saint-Adrien, Q.
Sorel, Q.
Saint-Eémi, Q.
Saint-Aimé, Q.
Saint-Grégoire, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Ottawa, Ont.
Montréal, Q.
Bordeaux, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Saint-Aimé, Q.
Saint-Antoine, Q.
ïhurso, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Nicolet, Q.
Sainte-Anne-de-la-Pocatière, Q.
Monti*éal, Q.
1ère Année
MM. Bernard, Arsène
Bohémier, Charles-A.
Careau, Armand
Cheff, Séville
Chabot, Ernest
Champagne, Joséphat
Daviaidt, Stanislas
Dubé, Edmond
Dubé, Benjamin
Dufresne, J.-A.
Deslauriers, J.
Fontaine, Eosario
Guibord, J. -Edouard
Hamel, Oscar
Hernandez, Gaspard
Labelle, AviJa
Laferrière, Edouard
Lajoie, Lêon-Gérin
Laurendeau, Aldéni
Beloeil, Q.
Saint-Boniface, Man.
Sainte-!Marie-de-Monnoir, Q.
Big-Point, Ont.
Montréal, Q.
Saint-George-de-Windsor, Q.
Berthier, Q.
Montréal, Q.
Bécancourt, Q.
vSaint-Maurice, Q.
^fontréal, Q.
Eougemont, Q.
Grand'Mère, Q.
Sainte-Gertrude, Q.
Mexique.
Montréal. Q.
Sorel, Q.
Montréal, Q.
Saint-Gabriel-de-Brandon, Q.
— 95
MM. Mcintosh, James-L.
Mignault, Jean
Olivier, Adolphe
Paquin, Eené
Partus, Eémi-Alph.
Picotte, Koméo
Plante, Anatole
Pratt, Edmond
Prud'homme, Hector
Koch, Lucien
Sénécal, L.-Paul
Vallée, Eoméo
Yergeau, Frank
Montréal. Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Saint-Boniface, Man.
Descousse, X.-E.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Saint-Eustache, Q.
Saint-Gabriel-de-Brandon. Q.
Saint-Césaire, Q.
Montréal, Q,
Pierreville, P. Q.
Nombre des élèves : 121.
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— 96 —
EXAMENS DE FIN D'ANNEE
1913—1914
ELEVES DE PREMIERE ANNEE QUI ONT PASSE AVEC
SUCCES SUR TOUTES LES MATIERES
^FNf. Bernard, Arsène
Boliéniier, C.-A.
Diibé, Edmond
Diifresne, J.-A.
Fontaine, Eosario
Laferrière, Edmond
Lajoie, Léon-Gérin
MM. Lanrendeaii, Aldéric
^rdntosh, James
Mignanlt. Jean
Paqiiin, Eené
Picotte, Koméo
Sénécal, L.-P.
ELEVES DE DEUXIEME ANNEE QUI ONT PASSE SUR
TOUTES LES MATIERES DE L'EXAMEN
MM. Bachand, J.-E.
Beaudoin, Eajrûond
Bellerose, A.
Bibeaai, Barthélémy
Portier, Henri
Gagné, Arthur
Gauthier. L.-Z.
MU.
Hébert. Eoch
Hélie. Lucien
Langlois, C.-H.
Langlois, Edgar
Pépin, Eoméo
Phaneiif, Emile
Eobillard. L.-E.
ELEVES DE TROISIEME ANNEE QUI ONT SUBI AVEC
SUCCES L'EXAMEN SUR TOUTES LES MATIERES
^CM. Choquette, Stanislas
Coallier, J.-A.
Désaulniers, Eené
Gariépy, Ernest
Jacques. Elphêge
Langis, J.-G.
Lamothe, Armand
Lamoureux, Léopold
MM. Lamy, Léonide
Laroche, Albert
Leriche. Oscar
Lévesque, Albert
^failloiix. Henri
^farin, Albéric
Michaud, Eodrigue
Poisson. Albert
— 97 —
ELEVES DE QUATRIEME ANNEE QUI ONT PASSE SUR
TOUTES LES MATIERES
\CVf. Adam, Alfred
Archambault, J.-B.
Beaudry, Stanislas
Belcourt, Louis-E.
Bissonnette, Tancrède
Clermont, Hector
MM. DeCotret, Gaston
Hélie, Joseph-Désiré
Larose, Ul3^sse
Piette, Edmond
Tasseur, Ai'thur-L.
ELEVES QUI, AYANT PASSE TOUTES LES MATIERES
DU BACCALAUREAT, ONT DROIT AU TITRE DE
BACHELIER EN MEDECINE.
y^M. Choqiiette, Stanislas
Coallier, Joseph-T.
Désaulniers, Eené
Gariépy, Ernest
Jacques, Elphège
Lamoureux, Léopold
Lamy, Léonide
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Laroche, Albert
:Mailloux, Henri
Marin, Albéric
Michaud, Rodrigue
Poisson, Albert
Viens, Léonide
DOCTEURS
MM. Clermont, Hector, a. d.
Eidlow, Samuel-T.
Hébert, Pierre
Joubert, Louis
ADf. Lambert, J.-Gabriel
Lessard, Eosario
Morin, Norbert
Picard. Henri
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l'Hôtel-Dieu, à l'hôpital
Notre-Dame et à la Ma-
ternité.
Les cours d'ophtalmologie
et de gynécologie se don-
nent à l'Hôpital Notre-
Dame.
La distribution des élèves
entre les différents hôpi-
taux et les différents ser-
vices sera annoncée au
commencement de l'an-
née.
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Cliniques
Maladies mentales
Cours et cliniques à
l'asile Saint-Jean de
Dieu.
Ur Villeneuve
Maladies nerveuses
Dr Villeneuve
Maladies contagieuses
Hôpital Saint-Paul .
Phtysiothérapie
Hôpital Notre-Dame
Hygiène
— 108 —
ORGANISATION PEDAGOGIQUE, DISCIPLINAIRE
ET FINANCIERE
I. — GRADES ACADEMIQUES
- L'Université Laval accorde aux élèves de la Faculté de
Médecine, porteurs d'un certificat d'aptitude délivré par
l'Ecole, dans les conditions prévues par la loi et le règle-
ment, deux grades : le baccalauréat et le doctorat.
BACCALAUREAT
Pour obtenir le baccalauréat, il faut avoir suivi réguliè-
rement tous les cours inscrits au programme des matières
primaires, et avoir conservé, dans un examen spécial sur ce»
matières, un minimum de 50 points sur 100.
Le baccalauréat ne vaut que comme preuve scientifi-
que. Il indique que l'élève a subi avec succès l'exa-
men sur les matière primaires.
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DOCTORAT • ^ "
Le doctorat s'accorde après cinq années d'études et com-
porte, suivant la valeur relative de l'examen, une des trois
notes suivantes : avec très grande distinction, summa cum
laude; avec grande distinction, magna cum laude; avec dis-
tinction, cum, laude.
La note sûmma cum laude est accordée à l'élève qui con-
serve, sur toutes les matières du double examen, la note très
bien. •
10!i
La note magna cum laude à celui qui obtient, avec plu-
sieurs hien, une majorité de très hien.
lia note cum laude à celui qui obtient un nombre de hien
plus grand que celui des très hien.
Cette troisième note peut être méritée malgré un ou
quelques assez hien, pourvu que chacun de ces assez hien
soit compensé par deux t7'ès hien.
Le candidat qui conserve, au moins sur chaque matière,
la note assez hien reçoit le titre de docteur, sans note quali-
ficative. Toute note inférieure à celle-là, sur quelque ma-
tière que ee soit, est éliminatoire.
Tout élève oblige de subir un nouvel examen, soit partiel-
lement, soit sur toutes les matières, ne peut bénéficier d'au-
cune note qualificative.
DIPLOMES
Les diplômes de bacheliers doivent être demandés au
secrétaire de l 'Université Laval de Québec, en produisant un
certificat du secrétaire de la Faculté ; ceux de docteurs,
désormais obligatoires, devront être demandés au secrétaire
de la Faculté.
II. — EQUIVALENCE
Tout élève d'une autre université, qui désire être admis
à suivre les eouire de la Faculté, avec équivalence pour les
eoTirs déjà suivis ou les grades obtenus, doit présenter avec
sa requête :
1. Un annuaire de l'Université où il a commencé ses
études et donnant un programme détaillé des cours;
— 110 —
2. Un rapport sur les cours qu'il a suivis ;
3. Un état des grades obtenus et un certificat de bonnes
moeurs ;
4. Une carte d'identité.
Toutes ces pièces seront soumises à la Faculté, qui déci-
dera quels cours supplémentaires le postulant devra suivre,
et quels examens il devra subir.
Cependant, tout postulant devra au moins suivre les
cours de la dernière année et subir l'examen sur les matiè-
res finales.
III. — EXERCICE DE LA MEDECINE DANS LA
PROVINCE DE QUEBEC
Bien que l'examen pour le doctorat et la licence soit ab-
solument le même et que le programme et la durée des
études soient identiques dans les deux cas, l'élève doit sa-
voir que le diplôme de docteur en médecine, conféré par les
facultés de médecine de la Province, ne donne pas le droit
ipso facto d'exercer la médecine dans la province de Qué-
bec. D'après la loi médicale, l'élève qui désire pratiquer
la médecine dans la province de Québec, après y avoir fait
ses études médicales, doit au préalable avoir été admis à
l'étude par le Bureau provincial de médecine, puis en avoir
obtenu la licence ou droit de pratique par des examens
subis devant un jury composé de professeurs de la Faculté
et de représentants du Bureau.
Ces examens portent sur les mêmes matières pour le doc-
torat et pour la licence ; et si les élèves ^out ])ourvus du cer-
tificat d'adinis.sion à l'étude délivré par le Bureau, ils sont
— 111 —
subis eu même temps: de sorte que la même épreuve sert
pour les deux titres.
Les études médicales, en vue de l'obtention de la licence,
ne comptent qu'à partir de l'admission à l'étude par le Bu-
reau: l'élève ne peut donc espérer obtenir la licence, que
cinq années après son admission à l'étude par le Bureau.
Comme la même disposition existe dans les autres pro-
vinces, l'élève qui se destine à la pratique de la médecine
dans une autre province doit se renseigner exactement sur
les conditions d'admission à l'étude de la médecine dans
telle province et s'y conformer avant de commencer ses
études médicales. Le certificat d'admission à l'étude, déli-
vré par le Bureau médical d'une autre province, est accepté
comme l'équivalent de l'examen préliminaire exigé par la
Faculté.
Pour plus amples renseignements, l'élève trouvera plus
loin les lois et règlements du Bureau provincial de médeci-
ne, qui régissent l'admission à l'étude et à la pratique de la
médecine, dans la province de Québec.
IV. — LICENCE FEDERALE
Le parlement du Canada vient de compléter par des
amendements la loi médicale du Canada. Une disposition
de cette loi donne à la licence provinciale une valeur ines-
timable. Tout porteur d'une licence provinciale peut se
présenter devant le bureau central d'examinateurs nommés
par le Conseil fédéral; et, s'il satisfait à l'épreuve, en obte-
nir un diplôme lui permettant d'exercer la médecine dans
toutes les provinces du Canada, sans autre formalité que
l'inscription et l'acquittement des droits. Le porteur de ce
— 112 —
diplôme pourra aussi obtenir l'équivalence en Angleterre
et dans toutes les possessions anglaises.
Il importe donc pour tout élève d'obtenir le certificat
d 'admission à l 'étude de la médecine, délivré par. le Bureau
provincial de médecine, avant de commencer ses études mé-
dicales, et d 'avoir ainsi accès à la licence provinciale et
à la licence fédérale. L 'élève se donne de la sorte la possi-
bilité d'obtenir un diplôme presque universel.
Il serait désirable que les directeurs des maisons d'éduca-
tion préviennent ceux de leurs élèves, qui se destinent à l'é-
tude de la médecine, d.e l'importance de ne pas commencer
leurs études médicales avant d 'avoir obtenu du Bureau pro-
vincial de médecine un certificat d'admission à l'étude.
V. — SESSION 1914-1915
OUVERTURE DES COURS
Les cours s'ouvriront le 1er octobre et se continueront
jusqu'à la fin de la session, sans interruption, sauf les va-
cances de Noël et de Pâques, les congés et fêtes universitai-
res et les congés autorisés par le doyen.
EXAMEN PRELIMINAIRE
Le 2 octobre aura lieu l'examen préliminaire, pour les
élèves qui n'ont pas de brevet et qui n'ont pas obtenu de
dispense, en produisant un titre équivalent.
EXAMEN DE REPRISE
L'examen de reprise pour l'obtention du baccalauréat et
du doctorat aura lieu le 17 septembre.
^ 113 —
VI. — ADMISSION AUX COURS
Poar être admis à suivre les cours de la Faculié en vue
de l'obtention du diplôme de docteur en médecine, l'élève
doit fournir un certificat de bonnes moeurs et subir devant
un jury nommé par la Faculté un examen d'aptitude sur
les matières suivantes :
Latin. — Commentaires de César, liv. IV, V, VI, —
Enéide de Virgile, liv. V et VI. — Pro Milone. — Le
candidat devra aussi avoir une connaissance sérieuse
de la grammaire latine.
Français. — Les candidats devront écrire une courte com-
position sur un sujet donné. Cette composition per-
mettra aux examinateurs de juger si l'élève connaît
le mécanisme général de la langue, s'il peut trouver
les idées d'un développement et les agencer convena-
blement. Ils doivent aussi répondre à des questions de
grammaire, d'étymologie et d'analyse grammaticale
et logique.
Les candidats traduiront quelques passages des huit
premiers livres de la vie de Colomb (Life of Colom-
bus), par "Washington Inang. Ils devront aussi ré-
pondre à des questions de grammaire anglaise et tra-
duire en anglais quelques phrases de Télémaque.
Belles-Lettres. — Principes de belles-lettres et de rhé-
torique; histoire de la littérature des siècles de Péri-
clès en Grèce, d'Auguste à Rome, du 17e, du 18e et du
19e siècles en France et en Angleterre.
Histoire. — Notions générales sur l'histoire de la Grèce et
*de Rome, avec connaissance spéciale de l'histoire d'An-
gleterre, de France et du Canada.
— 114 ~
GÉOGRAPHIE. — Notions générales sur la géographie uni-
verselle avec connaissance spéciale de la géographie de
'la France, de l'Angleterre et de l'Amérique du Nord;
Arithmétique. — Fractions ordinaires et décimales, pro-
portions simples et composées, intérêts et autres règles
basées sur le pourcentage, racine carrée.
Algèbre. — Fractions et équations du premier degré à une
ou plusieurs inconnues.
GÉOMÉTRIE. — Les quatre premiers livres d'Euclide et le
sixième, ou la partie de la géométrie plane correspon-
dant à ces livres dans Eysséric et Pascal. Calcul des
lignes, des surfaces et des volumes des figures géomé-
triques régulières sans démonstration.
Chimie. — Notions générales, telles que dans Wurtz, Troost
ou Roscoe.
Botanique. — Notions générales, telles que dans Moyen,
Provaneher, Laflamme ou Spotton.
Physiqxje. — - Notions générales, telles que dans Ganot ou
-; : dans sa traduction par Peck.
Philosophie. — ; Notions générales sur toute la philosophie.
Zoologie.— Notions générales (Huard) (1).
(1) Tout candidat surpris à copier, ou à aider quelqu'un à
copier, ou à se servir de livres ou de notes, sera immédiatement
T'erivûyé de la saille. A la fin de l'examen, chaque candidat sera
requif de faire la idéclaratipn, solennelle qu,'il n'a eu recours à
aucun moyen frauduleux pour réussir dans son examen. IT devra
aussi fournir la preuve dé son identité.' ~ ' ' '
115 —
L'élève est dispensé de cet exameu s "il est porteur d'un
i^iplôme de bachelier es lettres, es sciences ou es arts, déli-
vré par une université canadienne, du Royaume-Uni ou par
une université étrangère reconnue, ou du brevet d'admission
à l'étude de la médecine accordé par le Bureau provincial
de médecine de la province de Québec, ou de tout autre
corps similaire des autres provinces du Canada.
L'élève qui n'est pas porteur d'un certificat d'admission
à l'étude de la médecine, délivré par le Bureau provincial
de médecine, doit donner avis au secrétaire de la Faculté
de son intention d'étudier la médecine, au moins quinze
jours avant l'ouverture des cours. Si tel élève désire se
faire dispeinser de l'examen préliminaire en vertu d'un mo-
tif d'exemption reconnu par la Faculté, il doit adresser au
secrétaire de la Faculté, en même temps que sa demande
d'inscription, les titres, certificats, pièces justificatives, etc.
dont il entend se prévaloir à cet effet. Tel élève sera infor-
mé si l'équivalence peut lui être accordée.
: Il y a encore lieu d'insister ici sur l'importance ma-
jeure pour l'élève d'obtenir du Bureau provincial de mé-
decine le certificat d'admission à l'étude, puisque ce certifi-
cat lui permet non seulement d'acquérir la licence, c'est-à-
dire le droit de pratiquer dans la province de Québec, mais
même la licence fédérale, c'est-à-dire le droit de pratiquer
dans toutes les provinces du Canada et même dans toutes
les possessions anglaises.
Sans le certificat d'admission à l'étude délivré par le
— 116 —
Bureau provincial de médecine, l'élève ne peut espérer pou-
voir exercer la médecine dans la province de Québec et il
perd ainsi une occasion facile d'obtenir celui de pratiquer
dans tout le Canada.
INSCRIPTION
Tout élève ainsi admis à suivre les cours doit, après son
admission et au commencement de chaque année scolaire,
faire inscrire ses nom et prénoms, le lieu et la date de sa
naissance, son domicile personnel et celui de ses parents ou
tuteur, dans le registre de la Faculté et obtenir du tréso-
rier une carte d 'inscription. Cette carte n'est délivrée que
sur acquit des droits prescrits par le Conseil : elle est stric-
tement personnelle et ne peut être prêtée.
La scolarité ne compte qu'à partir de la première ins-
cription; et l'année courante, qu'à partir de la date de
l'inscription annuelle.
Personne n'est admis aux cours, ni même considéré com-
me élève en médecine, tant qu'il n'a pas été inscrit réguliè-
i'ement pour l'aimée coui-ante.
Le registre d'inscription est clos le 15 octobre pour l'an-
née courante. Après cette date, aucun élève ne peut être
inscrit, à moins d'une autorisation spéciale du Conseil qui
ne peut être accordée que sur demande écrite, exposant les
raisons qui ont empêché l'élève de s'inscrire à l'époque vou-
lue par le règlement.
— 117 —
VIL — DEBOURSES
SOMMES A DEBOURSER
Inscription annuelle $ 5.00
Cours de l'année entière 100.00
Travaux pratiques à la Faculté et aux
hôpitaux 10.00
Maison des étudiants $ 5.00
Hôpitaux (Hôtel-Dieu et hôpital Notre-
Dame) 8.00
Diplôme de docteur en médecine 20.00
Les élèves qui suivent des cours partiels :
Inscription 5.00
Chaque cours 10.00
Maternité (12 mois) 8.00
DEBOURSES EVENTUELS
Admission à l'étude de la médecine pour
les élèves qui n'ont pas obtenu le
brevet d'admission du Bureau pro-
vincial de médecine $10.00
Partie de dissection à reprendre 5.00
Reprise d 'examen scolaire, soit que l 'élè-
ve ait négligé de se présenter au temps
réglementaire, soit qu'il ait échoué sur
une ou plusieurs matières du cours . . . 5.00
Toute reprise d'examen de baccalauréat
ou de doctorat sur une matière . 10.00
Sur chaque matière subséquente 5.00
— 118 —
Le premier versement doit être fait dans la première
quinzaine du mois d "octobre, et le second, dans la première
quinzaine du mois de janvier.
Pour les élèves de première année, sous brevet, le pre-
mier versement est de $65.00, et comprend l'inscription, la
moitié du cours de l'année entière, la maison des étudiants
et la moitié du montant des travaux pratiques.
Pour les élèves de première, qui n'ont pas de brevet du
Bureau Provincial de Médecine, le premier versement est
de $75.00.
Pour les élèves des autres années, le premier versement
est de $73.00, et comprend la carte pour les hôpitaux
(Hôtel-Dieu et Notre-Dame).
Le second versement est de $55.00.
Ceux qui paieront le montant complet de l'année avant
le 15 octobi'e, auront droit à une remise de $5.00.
Il sera chargé un intérêt de 5% par année sur toute ba-
lance due, jusqu'à ce qu'elle soit acquittée et aucun élève
ne sera admis à se présenter aux examens d-; fin d'année, à
moins d'avoir acquitté ses redevances à la Faculté.
La carte d'hôpital pour l 'Hôtel-Dieu et l'hôpital Notre-
Dame est obligatoire pour les élèves de 2ème, Sème, ième et
5ème année.
La cotisation pour la Maison des étudiants est obligatoire
pour les étudiants des cinq années: elle est perçue par le
trésorier, ainsi que le prix de la carte d'hôpital.
La carte d'admission à la ^laternité est obligatoire pour
les élèves de Sème et 4ème année; le prix en est perçu à
l'hôpital des Soeurs de la Miséricorde.
Le bureau du trésorier est ouvert tous les soirs, samedi et
dimanche exceptés, de 4.45 heures à 5.45 heures du soir, peu-
— 1111 —
dant les mois d'octobre et janvier, et à la même heure, les
lundi, mercredi et vendredi, pendant les autres mois de
l 'année académique.
Les élèves de première et de deuxième année sont tenus
de déposer la somme de $10.00 pour garantir la casse dans le
laboratoire de chimie. Cette somme leur est remise à la fin
de chaque année scolaire, déduction faite des objets brisés
par eux.
VIII. — ENSEIGNEMENT
Les études en vue du doctorat en médecine durent cinq
années.
L'enseignement en vue du doctorat en médecine com-
prend :
lo Un enseignement théorique présentant lensemble des
connaissances nécessaires au futur docteur en médecine ;
2o Un enseignement technique donné dans les labora-
toires (travaux pratiques) et coordonné à l'enseignement
théorique ;
3o Un enseignement clinique donné dans les divers hôpi-
taux.
ENSEIGNEMENT THEORIQUE
L'enseignement théorique comprend :
Anatomie descriptive,
Anatomie topographique,
Histologie,
Physiologie et embryologie, .,:
Chimie générale,
— 120 —
Chimie médicale,
Bactériologie,
Anatomie pathologique,
Pathologie générale.
Pathologie médicale,
Pathologie chirurgicale,
Obstétrique,
Gynécologie,
Mlédecine opératoire,
Thérapeutique et matière médicale,
Pharmacologie,
Pédiatrie,
Médecine légale et toxicologie,
Maladies mentales et nerveuses,
Phtisiothérapie,
Dermatologie et syphiligraphie,
Ophtalmologie, otologie et rhino-laryugologie,
Electricité médicale et physiothérapie.
Histoire de la médecine et déontologie médicale,
Hygiène.
Tous ces enseignements sont complétés suivant leur na-
ture par des démonstrations et des travaux pratiques.
ENSEIGNEMENT TECHNIQUE (travaux pratiques)
Les travaux pratiques sont obligatoires et sont répartis
entre les cinq années de scolarité.
Le travail de l'étudiant aux travaux pratiques est cons-
taté par des interrogatoires et des manipulations.
— 121 _
L'enseignement technique comprend :
Anatomie pratique (dissection),
Physiologie expérimentale,
Histologie normale pratique,
Anatomie pathologique pratique.
Bactériologie pratique,
Chirurgie opératoire.
La dissection se fait par régions.
Chaque élève doit disséquer au moins six régions, soit
trois régions par année, avant de passer les examens d 'ana-
tomie.
Chaque élève est interrogé trois fois par le professeur
d 'anatomie pratique au cours de la dissection de chaque
région, et, si ses réponses sont satisfaisantes, il reçoit
séance tenante les initiales du professeur sur sa carte de
dissection, ainsi que la date de cette signature.
Le professeur d 'anatomie pratique inscrit au registre les
noms de ses élèves, les régions qu'ils ont disséquées et la
période de cette dissection.
ENSEIGNEMENT CLINIQUE
L'enseignement clinique comprend, avec les exercices
pratiques qui y sont afférents :
lo L'enseignement élémentaire et pratique de la séméio-
logie et de la technique sémiotique pour les élèves des pre-
mières années.
2o La clinique médicale, la clinique chirurgicale, la cli-
nique obstétricale.
_ 1-22 —
3o L'enseignement complémentaire des cliniques spécia-
les suivantes :
^laladies nerveuses,
Maladies mentales,
Maladies infantiles,
Ophtalmologie,
Oto-rhino-laryngologie,
Gynécologie,
Maladies contagieuses,
Syphilis et dermatologie.
COURS PARTIELS
1. Les étudiants en droit qui désirent suivre les cours
d anatomie. de jurisprudence médicale et de toxicologie
peuvent être admis à ces leçons en prenant une carte cliez
le trésorier.
2. Les étudiants en pharmacie sont admis à suivre les
cours requis par les règlements du Collège de Pharmacie.
EXAMENS
Pour être admis aux examens, l'élève doit posséder to'i-
tes les inscriptioiLS requises, avoir passé avec succès tous les
examens antérieurs ou réparé les échecs, avoir acquitté tous
les droits, avoir été assidu aux cours, avoir tenu une bonne
conduite et n'être passible d'aucune peine disciplinaire.
Les examens qui déterminent la collation du g;;ade de
docteur en médecine sont de deux ordres :
— 123 —
lo Les examens scolaires;
2o Les examens de doctorat.
Examens scolaires
Les examens scolaires ont lieu à la fin de la première et
de la troisième année. Ils portent sur les matières ensei-
gnées durant Tannée, sauf la pathologie générale et la bac-
tériologie qui font partie de l'examen de doctorat.
Examens de doctorat
Les examens de doctorat portent sur toute l'étendue des
matières enseignées. Chacun d'eux comprend des épreuves
pratiques et des épreuves orales, suivant la nature do 1 "en-
seignement.
Les examens de doctorat ont lieu à la fin de Tannée d'é-
tudes correspondante et les examens de reprise, au commen-
cement de Tannée scolaire suivante.
Les dates en sont fixées par le doyen.
Aucun examen individuel ne peut avoir lieu en dehors
des deux sessions réglementaires ni des lieux ordinaires
des examens.
Tout étudiant, à moins d'une autorisation du doyen, la-
quelle n'est accordée que pour motif grave, doit subir l'exa-
men correspondant à son année d'étude, à la session de fin
d'année. Sont seuls admis à se présenter à la session du com-
mencement d'année, les candidats ajournés à la session de
fin d'année ou autorisés à ne pas s'y présenter.
L'élève doit conserver au moins cinquante pour cent des
— 124 —
points attribués à Tensemble des matières d'un examen et
cinquante pour cent sur chaque matière en particulier.
L ''élève peut reprendre toute matière sur laquelle il a
échoué, pourxoi qu'il ait conservé la moyenne des points sur
l'ensemble. S'il ne conserve pas la moyenne des points sur
l'ensemble, il doit reprendre toutes les matières de l'exa-
men.
Nul élève ne peut après sa deuxième année commencer la
troisième année, ni obtenir son inscription pour la troisième
année, s'il ne s'est présenté à l'examen et s'il n'a conservé
cinquante pour cent sur l'ensemble des points attribués aux
matières de l'examen de doctorat de la fin de la deuxième
année. Tout élève qui n'a pas ainsi conservé la moitié des
points attribués à l'ensemble des matières de l'examen de la
fin de la deuxième année, est tenu de recommencer et do
payer de nouveau tous les cours de la deuxième année et de
subir de nouveau l'examen sur toutes les matières.
Il y a un examen de reprise à la fin de la troisième année,
pour les 'élèves qui ont échoué sur quelques matières de
l'examen, à la fin de la deuxième année, pour\Ti qu'ils aient
satisfait sur l'ensemble.
Si l-'élève échoue de nouveau, il doit se présenter à l'exa-
meii de reprise suivant. Si, à cet examen, il ne répare pas
les échecs éprouvés, il ne peut être inscrit pour la quatrième
année, tant qu'il n'a pas subi avec succès, à un examen iv-
gulier subséquent, une nouvelle épreuve sur les matières
sur lesquelles il a échoué.
Le jury d'examen se compose de deux professeurs : titu-
laire, adjoint ou agrégé en exercice. Le professeur du
cours est de droit l'un des examinateurs.
La note donnée sur toute matière à un examen est finale
— 125 —
pour cette matière et cet examen. Elle règle le sort de l'é-
lève sans compensation possible par les notes obtenues sur
d'autres matières.
Les examens de doctorat sont répartis comme suit :
MATIERES DE L'EXAMEN Nombre
des points
Deuxième Année :
Chimie générale . 30
Anatomie descriptive 100
Anatomie topographique . . . . . . 100
Physiologie théorique et pratique . . , 100
Histologie normale théorique et pratique . 30
Troisième Année :
Pathologie générale 100
Bactériologie pratique 30
Quatrième Année :
Pathologie médicale 100
Pathologie chirurgicale 60
Thérapeutique et matière médicale ... 60
Tocologie 100
Anatomie pathologique 30
Chirurgie opératoire 30
Pédiatrie théorique et pratique .... 30
Médecine légale et toxicologie .... 30
126
Cinquième Année :
Hygièile 60
Ophtalmologie et oto-rhino-laryngologic . 30
Gynécologie 30
]\Ialadies nerveuses et mentales .... 30
Sypliiligraphie et dermatologie ..... 30
Histoire de la médecine et déontologie . . 10
Clinique interne . . . ... . 100
Clinique externe ' • 100
Clinique des enfants et maladies infectieuses 30
Clinique obstétricale 75
IX. — PROGRAMME DE L'ENSEIGNEMENT
iM^ATOMIE GENERALE
ANATOMIE DESCRIPTIVE
Professeur : M. L.-D. Mignault.
ANATOMIE PRATIQUE
Professeur: ^I. Delorme.
ANATOMIE TOPOGRAPHIQUE
et
CHIRURGIE OPERATOIRE
Professeur: ^[. Rhéaume.
— 127 —
Démonstrateurs: MM. G.-T. Moreau, Vii-olle, Robichou,
C, Saint-Pierre. Falardeau, Ferron, Paré et Lefebvre.
Cet enseignement est à la fois tliéorique et pratique.
Au cours d'anatomie descriptive, le professeur expose aux
élèves l'anatomie des os du crâne, des articulations, du sys-
tème nerveux et des organes, etc., etc. Chaque cours est
suivi d'une démonstration sur une pièce anatomique ou sur
le sujet préalablement préparé par les prosecteurs. Ce
cours, tout en étant didactique, a pour but non seulement de
donner des connaissances anatomiques, mais encore de faire
l'application de ces connaissances à la pratique médicale et
chirurgicale.
Le professeur d'anatomie pratique donne, en outre, aux
élèves de première année un cours d'ostéologie et de dissec-
tion qui les prépare à profiter de leurs travaux au labora-
toire d'anatomie pratique.
L'anatomie pratique s'enseigne à la salle de dissection
où les élèves étudient eux-mêmes sur le cadavre l'anatomie
générale.
Ces travaux se font sous la sui'veillance des démonstra-
teurs et des proseeteurs, dont plusieurs se spécialisent dans
la chirurgie, de sorte que leurs démonstrations acquièrent
une valeur spéciale pour ceux qui se destinent à cette bran-
che de la médecine.
La salle de dissection est ouverte tous les jours de 4 heu-
res à 6 heures du soir, ainsi que les laboratoires.
Jj'anaiomie topographique comprendra 30 leçons pour les
élèves de troisième et de quatrième année.
— 128 —
Ce cours, qui sera un complément des leçons données aux
élèves des deux premières années, aura pour objet de revoir
les différentes régions anatomiques qui ont une importance
pratique au point de vue de leurs applications à la médecine
et à la chirurgie en particulier.
Les détails de moindre importance seront omis ou étudiés
brièvement, tout en donnant l'avantage à l'étudiant qui le
désire, de se documenter sur les régions anatomiques qui
l'intéressent en particulier.
Ces leçons se feront au moyen de démonstrations, de dis-
sections, de coupes anatomiques congelées et de pièces arti-
ficielles.
La chirurgie opératoire comprendra une série de leçons
de technique chirurgicale sur le cadavre.
Chaque leçon sera d'abord illustrée par des explications
didactiques du professeur (schémas, opérations, etc.), puis
les élèves, par groupe, sous la surveillance du maître et de
ses assistants, répéteront l'opération qui leur aura été illus-
trée.
Chaque groupe fonctionnera d'après le système de rota-
tion, c'est-à-dire que tout élève pa'=!sera successivement par
les différentes positions qu'occupent ceux qui participent à
une intervention chirurgicale.
Ce cours a pour but d 'initier les élèves aux mauipulatione
des techniques de l'asepsie et de leur apprendre à exécuter
les opérations courantes que tout praticien doit connaître.
PHYSIOLOGIE
Professeur : M. Duvai.
Suppléant : M. Asselin.
— 129 —
PHYSIOLOGIE EXPERIMENTALE
Professeur : M. Asselin.
Le cours de phj'siologie se donne en deux ans ; il est
théorique et expérimental. La partie théorique est donnée
par M. le professeur Duval, avec explications au tableau
par des schémas et des démonstrations.
Le cours de physiologie expérimentale est donné par M.
le professeur Asselin. Les élèves assistent à des démonstra-
tions expérimentales faites sur des pigeons, des lapins et
autres animaux, dans le but d'étudier les phénomènes de la
respiration, de la circulation, du système nerveux, etc.
Un cours d'embryologie est aussi donné par M. le pro-
fesseur Asselin, comme annexe du cours de physiologie. Ce
cours a pour objet l'étude de la formation et des développe-
ment de l'embryon et l'organogénie.
CHIMIE
Professeur : M. Rivet.
CHIMIE PRATIQUE
Chargé du cours : M. BariL
Le cours de chimie est donné chaque année aux élèves
de première et de deuxième année qui doivent posséder déjà
les préliminaires de cette science. Au début des cours, ces
préliminaires sont assez rapidement passés en revue ; on
insiste davantage sur la théorie atomique et les lois chimi-
ques.
— 130 —
On aborde ensuite la chimie organique si importante
pour le médecin. Les expériences de chimie organique con-
sistent surtout en analyses opérées sous les yeux des élèves.
La chimie organique terminée, les étudiants passent à la
chimie biologique par l'étude théorique et pratique du suc
gastrique, des urines, et autres produits physiologiques et
pathologiques. Puis vient l'étude des poisons et de leurs
antidotes, la toxicologie. Ce cours fait partie de la médecine
légale, mais il fut rattaché, il y a quelques années, à la
chimie afin de permettre à l'étudiant pleinement au cou-
rant de l'action chimique des corps, d'étudier les poisons
d'une manière plus complète.
Le cours de chimie théorique est complété par des travaux
au laboratoire de chimie pratique.
Sous la direction du professeur de chimie pratique, les
élèves font des manipulations de chimie minérale et organi-
que, ainsi que des analyses minérales et biologiques.
Le laboratoire est en outre ouvert aux élèves du cours
spécial d'hygiène pratique. Ils y assistent à des démons-
tration de chimie appliquée et y poursuivent les analyses de
l'air, de l'eau, du sol, des eaux d'égoûts, des aliments, des
boissons, des condiments, etc.
HISTOLOGIE
Professeur : M. Boucher.
Suppléant : M. Arehambault.
Assistant : M. A. Saint-Pierre.
Démonstrateur : M. Del Vecchio.
— 131 —
Le cours d'histologie est suivi par les élèves de première
et de deuxième année; il comprend soixante leçons, dont
trente sur l'histologie proprement dite et trente sur l'ana-
tomie microscopique.
Les méthodes employées pour l'enseignement sont théori-
ques et pratiques. Les leçons théoriques sont toujours
accompagnées de schémas au tableau noir et sont immédiate-
ment suivies de démonstrations au microscope, faites par
des aides qui ont sous leur direction un groupe de pas plus
de six élèves.
On enseigne à l'étudiant les meilleures méthodes d'exa-
men des tissus dans leur état normal et de conservation
pour leur étude ultérieure.
On lui apprend à faire les préparations histologiques :
dissociations, inclusions, coupes, colorations, etc.
Les laboratoires sont bien outillés et les divers instru-
ments: microscopes, microtomes, etc., sont fournis gratui-
tement aux élèves par la Faculté.
PATHOLOGIE GENERALE
Chargé du cours : M. Bernier.
Le cours de pathologie générale se donne à la fin de la
troisième année. Il est divisé en deux parties: l'une com-
prend l'étude des causes des maladies, causes intrinsèques,
chimiques et physiques, les agents toxiques, les agents ani-
més.
L'autre partie comprend l'étude des réactions des cellu-
les et des tissus, des troubles des différents organes et appa-
reils de l'organisme, et de l'évolution des différentes mala-
— 132 —
dies. Ce cours est th-éorique et illustré au moyen de plan-
ches murales.
BACTERIOLOGIE
Professeur: M. Bernier.
Suppléant : 'SI. Jeannotte.
Assistant : M. Aubry.
Le cours de bactériologie se donne en deuxième année,
et comprend soixante leçons ; il est divisé en deux parties.
La première a pour sujet la morphologie, la biologie, le
rôle des bactéries, la technique de la stérilisation, l'examen
microscopique des cultures et des innoculations.
La seconde a pour objet l'étude des bactéries pathogènes
pour l'homme, l'analyse de l'eau, du lait, et autres produits
contaminés.
Ces cours sont théoriques et pratiques, un cours théori-
que étant généralement suivi de travaux sur le même sujet,
exécutés par les élèves eux-mêmes, sous la direction du
professeur et des démonstrateurs. Ces travaux se font
dans un laboratoire aménagé spécialement pour les recher-
ches microscopiques et muni du matériel nécessaire : micros-
copes, appareil de stérilisation, etc.
Les élèves sont ainsi initiés aux manipulations que le
médecin peut être appelé à faire dans l'exercice de sa pro-
fession pour le diagnostic des maladies microbiennes.
ANATOMIE PATHOLOGIQUE
Professeur: ^L Latreille.
Démonstrateur: M. C. Saint-Pierre.
— 133 —
Le cours d'anatomie pathologique comprend un ensei-
gnement clinique et un enseignement didactique. Il est
au4¥i par les élèves de troisième et de quatrième année.
L'enseignement clinique est suivi tous les matins de 9
heures à 10 heures dans les laboratoires de l'Hôtel-Dieu
par les élèves des cliniques médicales et chirurgicales divi-
sés par groupes de dix. Il porte sur la pratique des autop-
sies, sur la technique histologique et sur l'examen macrosco-
pique et microscopique des pièces chirurgicales provenant
des salles d'opération. Cet enseignement est essentiellement
pratique et individuel. Chaque élève, sous la direction du
professeur et de ses assistants est entraîné à la technique des
travaux du laboratoire, ainsi qu'à l'examen histologique et
au diagnostic pathologique des divers spécimens anatomo-
cliniques de la pratique médico-chirurgicale courante.
Enfin, un cours didactique réunit les élèves de 4me année
à l'Université dans un cours méthodique d'une trentaine de
leçons sur les différents sujets de la pathologie humaine.
Coinmeneaut par les processus généraux, — les dégénéres-
cences cellulaires et les différents aspects du processus in-
flammatoire, la tuberculose, la syphilis, les tumeurs — ce
cours se poursuit par l'étude plus détaillée des lésions spé-
ciales à chacun des grands systèmes : circulatoire, respira-
toire, digestif, urinaire, nerveux et génital.
Chacun de ces sujets est traité dans une leçon théorique
et dans une leçon pratique. La leçon théorique comprend
un exposé synthétique avec schémas et dessins au tableau
noir, et une série de projections à l'écran. La leçon prati-
que comporte des démonstrations individuelles aux élèves
divisés par petits groupes sur les spécimens macroscopiques
et microscopiques du musée de pathologie se rapportant au
sujet traité.
— 134 —
En résumé, l'outillage perfectioimé du laboratoire de
l 'Hôtel-Dieu avec le matériel anatomo-clinique varié dont il
dispose pour l'enseignement et pour les recherches, joini,à.
l'importance toujours croissante du' musée de pathologie de
la Faculté, tout cela offre à l'étudiant sérieux, de même
qu'au jeune gradué consciencieux et enthousiaste, un
champ d'exploitation scientifique considérable, en rapport,
du reste, avec les progrès si actifs de la médecine moderne.
HYGIENE
Professeur : M. E. Persillier-Lachapelle.
Suppléant : M. Yalin
Ce cours se donne en quatrième et en cinquième année.
Ce cours est rendu pratique par des démonstrations au
moyen de cinq ou six cents transparents ou projections lu-
mineuses et cartes murales, et aussi par des visites à des
établissements municipaux ou industriels.
Le cours traite successivement : l'hygiène de la personne,
des vêtements, des exercices corporels ; la prophylaxie gé-
nérale et spéciale des maladies contagieuses, les règles de
l'isolement, de la quarantaine et de la désinfection ; l'air,
ses effets sur l'homme ; le sol, son action sur
l'homme, son assainissement ; le climat, classifica-
tion, climats du Canada, climatothérapie ; l'habi-
tation, ses influences sur la santé, éclairage, chauffage,
ventilation, drainage ; l'alimentation, principes alimentai-
res, régime physiologique selon l'âge, le sexe, le repos et le
travail, maladies résultant d'un régime mal équilibré ; le
— 135 —
iait, altération, conservation, approvisionnement, régime
lacté ; l'alimentation carnée, valeur nutritive, inconvé-
nients, préparation des viandes, conservation, inspection :
l'alimentation végétale, valeur nutritive, régime végéta
rien, ses indications: les boissons alimentaires, thé, oafé,
chocolat, inconvénients et avantages; les boissons fermen-
tées, vin, bière, cidre, koumis, kéfir; les boissons distillées,
alcools, alcoolisme ; l'eau potable, qualités requises, im-
puretés, approvisionnement, purification ; l'hygiène sco-
laire, milieu scolaire, écoliers; l'hygiène industrielle, le mi-
lieu industriel, les travailleurs.
MATIERE MEDICALE ET THERAPEUTIQUE
Professeur : M. Fortier.
Suppléant : M. Bourgoiu.
Assistant : M. G.-E. Mignault.
Le cours de matière médicale et de thérapeutique se
donne en deux ans.
Il est suivi par les élèves de troisième et de quatrième
année réunis en une seule classe.
Les premières leçons de chaque année sont consacrées à
l'exposition des principes généraux de la thérapeutique
et à l'enseignement de l'art de formuler.
Le professeur donne les définitions; il étudie, d'une ma-
nière générale, les voies d'administration des médicaments,
leur mode d'absorption et d'élimination, les différentes
causes qui peuvent faire varier l'action thérapeutique.
Dans l'art de formuler, à cause des circonstances spécia-
— iso-
les où se trouvent placés les élèves de notre nationalité, Ton
étudie non seulement les poids et les mesures du système
métrique, mais au^i les poids et les mesures de la pharma-
copée britannique et on habitue les élèves à se servir indiffé-
remment de ces deux systèmes.
La rédaction de Tordonnance est l'objet d'explications
et de démonstrations particulières.
Après ces leçons préliminaires commence l'étude des
médicaments.
Le professeur a adopté la classification d'a.près l'action
physiologique; il est convaincu que c'est la plus pratique
pour de futurs médecins.
Cette étude, à cause de l'importance et du nombre des
groupes médicamenteux, ne peut se faire d'une manière
utile en moins de deux années.
Le professeur n'accorde pas une égale importance à tous
les médicaments d'une même classe. Il s'attache surtout
à la description des médicaments types. Ce sont ceux que le
praticien doit employer tout d'abord quand il veut obtenir
une action définie ou une modification quelconque des fonc-
tions physiologiques.
Les médicaments dont le rôle est surtout d'être des succé-
danés ne sont pas négligés mais sont traités plus briève-
ment.
Les progrès de la science contemporaine nous ont
fait ajouter à notre cours une partie importante : la physio-
thérapie. Sans entrer dans des détails qui intéressent plutôt
le spécialiste, le professeur étudie les agents physiques et
naturels afin que les élèves connaissent bien les résul-
tats que l'on en peut obtenir et les modes d'applications les
plus pratiques.
— 137 --
Avant chaque leçon, le professeur fait apporter du labo-
ratoire le médicament que l'on doit étudier et il en démon-
tre les propriétés physiques et chimiques.
Les dix dernières minutes du cours sont consacrées à
l'art de formuler. Tous les jours deux ou trois élèves sont
appelés à tour de rôle au tableau, pour y prescrire les médi-
caments dont il a été question.
Afin de se renseigner sur la valeur des élèves, le profes-
seur fait une revue orale tous les mois, et, à la fin de chaque
terme, un examen écrit.
PATHOLOGIE MEDICALE
Professeur : M. Lesage.
Ce cours se donne aux élèves de troisième et quatrième
anmée, à 2 heures de l'après-midi, tous les jours, sur les
sujets suivants :
Première année. — Maladies infectieuses, maladies de la
nutrition, du sang, du coeur et des poumons.
Deuxième année. — Maladies du tube digestif, du foie,
des reins; maladies du système nerveux.
Ces leçons sont illustrées par des cartes murales, des
projections lumineuses et des tracés sur le tableau noir.
Les élèves sont exercés par des répétitions fréquentes à la
reproduction des sujets traités.
PATHOLOGIE CHIRURGICALE
Professeur : ]M. Parizeau.
Suppléant : M. Bourgeois.
I
— 138 —
L'enseignement de la pathologie externe comprend un
certain nombre de leçons théoriques suivies de démonstra-
tions de technique opératoire. La partie théorique est illus-
trée, en autant que le comportent les sujets traités, par les
projections lumineuses et les pièces du musée pathologique
chirurgical. La production de ces pièces, de même que celle
des instruments et d'appareils orthopédiques, permet aux
élèves un premier contact avec les pratiques chirurgicales
que la clinique à son tour renouvellera plus fréquemment.
Cet enseignement s'inspire autant que possible d'idées
pratiques, et cherche à faire pénétrer dans l'esprit de l'élè-
ve des idées générales sur la chirurgie actuelle. Il
ne saurait être question pour eux de faire, sans études spé-
ciales, de la chirurgie. Mais ils seront en état, moyennant
tm travail personnel suffisant, de faire, au besoin,
appel aux connaissances reçues qui leur aideront à établir
un diagnostic et à prescrire, sinon à pratiquer eux-mêmes,
le traitement approprié.
PROPEDEUTIQUE
Professeur : M. Hébert.
Ce cours a pour but l'enseignement élémentaire de la
clinique médicale et se donne au dispensaire de l'hôpital
Notre-Dame.
Le grand nombre de malades qui viennent tous les jours
à la consultation, la variété de leurs maladies, offrent aux
étudiants un champ d'étude considérable et essentiellement
pratique. Après avoir étudié le sujet en bonne santé, afin
d'acquérir une connaissance aussi parfaite que possible de
— 139 —
l 'état normal des organes, les élèves sont exercés individuel-
lement à l'examen du malade. Ils apprennent les diverses
moyens d'explorer les organes, ainsi que les différents mo-
des d'investigation, pour découvrir les symptômes de la
maladie.
Ce cours se donne tous les jours à 11 heures, excepté le
samedi.
X. — CLINIQUES MEDICALES
HOTEL-DIEU
Professeur : M. Guérin.
Suppléant: M. Bruneau.
Assistants : 'IVIlM. Yerner et Lebel.
Démonstrateurs : MM. Hamel et Riopel. ;
HOPITAL NOTRE-DAME
Professeur : M. Benoit.
Suppléant : M. Alphonse Mercier.
Les cliniques médicales sont sui\ies par les élèves de
troisième et quatrième année, comme enseignement fonda-
mental, et par les élèves de cinquième année comme cours de
perfectionnement. Les élèves sont partagés entre les deux
hôpitaux et alternent après un certain temps, afin d'éviter
l'encombrement et d'arriver à l'enseignement individuel de
l'élève aTi lit du malade.
— 140 ~
La clinique médicale est à la fois didactique et pratique.
Elle a lieu les lundi, mercpedi, et vendredi de chaque
semaine, de 10 heures à midi. Pendant la première heure,
les élèves, divisés par groupes et dirigés par le professeur
titulaire et les assistants, observent les malades dans leurs
lits, apprennent à pratiquer les examens, à rédiger les ob-
servations, à établir le diagnostic, à formuler le traitement.
De 11 heures à midi, les élèves se réunissent à l'amphithéâ-
tre, où le professeur leur fait étudier les cas spéciaux et
leur donne des leçons détaillées sur l'étiologie, l'anatomie
pathologique et la thérapeutique des maladies observées
dans les salles. Les démonstrations techniques (ponctions,
lavages, saignées) ont lieu de préférence à ramphithéâtre.
Les analyses spéciales se font au laboratoire. Enfin les lé-
sions, en cas de décès, sont démontrées à la salle d'autopsie,^
aussi souvent que possible.
XI. — CLINIQUES CHIRURGICALES
HOPITAL NOTRE-DAME
Professeur : M. O.-F. Mercier.
Assistants: MM. Bourgeois et Dufresne.
Démonstrateur: M. Demers.
HOTEL-DIEU
Professeur : M. Marien.
Professeur adjoint : M. Saint-Jacques.
Assistants : MM. Kingston, Rhéaume et Alex. Saint-
Pierre.
— 141 —
Comme les cliniques médicales, les cliniques chirurgi-
cales sont suivies par les élèves de troisième et de
quatrième année comme enseignement fondamental, et
par les élèves de cinquième année comme cours de
perfectionnement. Les élèves sont partagés entre
les deux hôpitaux, afin d'éviter l'encombrement et d'ob-
tenir l'enseignement individuel de l'élève au lit du malade.
L'hôpital Notre-Dame possède un service complet et
autonome de chirurgie.
La visite au lit du malade, l'examen de celui-ci, permet-
tent aux élèves de contrôler et d'appliquer les notions ac-
quises au cours de pathologie chirurgicale. Le professeur et
ses assistants consacrent chaque matin deux heures,soit aux
explications que comporte chaque cas, soit à une leçon de re-
vue sur une série de cas identiques, soit encore aux opéra-
tions pratiquées en présence des élèves à qui on explique et
leurs indications et leur technique. Cet enseignement se don-
ne aux élèves de troisième et de quatrième année ; mais il ne
faut pas oublier que ceux-ci, dès la deuxième année, appren-
nent à se familiariser au dispensaire chirurgical de l'hôpi-
tal Notre-Dame avec la pratique de la petite chirurgie, des
traitements des plaies, des injections locales, des petites
opérations, des pansements, etc., qui devient, en somme,
plus tard, la pratique journalière du médecin non spé-
cialiste.
L'Hôtel-Dieu met à la disposition de l'enseignement de
la clinique chirurgicale environ soixante-quinze lits, qui
sont divisés en trois services de chirurgie générale.
Les élèves sont admis dans les services de 9 heures du
matin à midi, tous les jours, et sont obligés de faire un
stage régulier d'hôpital au lit du malade. Ils prennent part
— U2 —
à l'examen clinique des malades, rédigent les feuilles d'ob-
servation et font les pansements.
Trois fois par semaine, les mardis, jeudis et samedis, de
11 heures à midi, des leçons sont données par les profes-
seurs, et des opérations sont pratiquées devant les élèves
au grand amphithéâtre.
Les malades sont choisis dans les trois services de chi-
rurgie.
Le sujet de chaque leçon, affiché à l'avance, peut être
ainsi illustré par une série de malades choisis pour démon-
trer les diverses phases d'une même maladie et son traite-
ment chirurgical.
OPHTALMOLOGIE
OTOLOGIE ET RHINO-LARYNGOLOGIE
Professeur : ]M. Foucher.
Suppléant : M. Boulet.
Les élèves de quatrième année suivent à l'hôpital Notre-
Dame un cours de trente leçons sur les affections des yeux,
d^ oreilles, du n-ez et de la gorge. Parmi celles qui se
rencontrent habituellement dans la pratique générale de
la médecine, une attention spéciale est accordée au dia-
gnostic.
En cinquième année, le cours qui se donne aussi à Thô-
pital Notre-Dame est exclusivement clinique et comporte
plus de développements relativement au diagnostic diffé-
rentiel et au traitement. Les rapports entre les maladies des
yeux, des oreilles, de la gorge et du nez, avec les diathèses et
— 143 —
rétat général du patient, sont l'objet d'une étude sérieuse
de la part du professeur Foucher.
MALADIES MENTALES ET NERVEUSES
Professeur : M. Villeneuve.
Assistant à la clinique des maladies nerveuses et sup-
pléant au cours des maladies mentales : M. Chagnon.
Suppléant à la clinique des maladies mentales: M. Té-
treault.
Assistant à la clinique des maladies mentales : M. Lef. de
Bellefeuille.
Assistant à la clinique des maladies nerveuses: M. Pré-
vost.
Démonstrateurs à la clinique des maladies mentales: MM.
Noël et Larose.
Cet enseignement est suivi par les élèves de cinquième an-
née, comme cours fondamental.
Il comprend des leçons théoriques professées à l'Univer-
sité et des cliniques données à l'asile Saint- Jean-de-Dieu et
au dispensaire des maladies nerveuses de l'hôpital Notre-
Dame.
Les religieuses de l'hôpital Saint- Jean-de-Dieu ont
gracieusement mis les re^ourees cliniques de leur im-
mense établissement à la disposition de la Faculté. Des
cliniques hebdomadaires portant sur les maladies mentales
et nerveuses et les maladies organiques de l 'encéphale et de
— Ul —
la moëlk y seront doiinées. Ces cliniques seront illustréd»
par l'étude de nombreux malades, de manière à
couvrir, d'une façon méthodique, tout le champ des mala-
dies mentales et nerveuses. La pratique courante de la
neurologie sera démontrée au dispensaire de l'hôpital
Notre-Dame oii plusieurs centaines de malades se présentent
tous les ans.
Un service d 'électrodiagnostic et d 'électrothérapie a été
ajouté à la clinique des maladies nerveuses, à l'hôpital
Notre-Dame, sous la direction de ]\I. le Dr Panneton.
OBSTETRIQUE
Professeur : ]\I. René de Cotret.
Assistant : M. Langevin.
Ce coui-s théorique, de cent vingt leçons, se donne
en troisième et en quatrième année. Il constitue une intro-
duction à la clinique obstétricale. Il est nécessaire pour deux
raisons ;
lo Pour permettre à l'élève de comprendre les leçons
cliniques, qu'il est impossible de surcharger de détails élé-
mentaires ;
2o Pour lui donner les connaissances indispensables que
les hasards de la clinique ne mettront pas sous ses yeux.
On ne saurait méconnaître les avantages qu'offre l'étude
de cette matière. Instrumentation, asepsie, antisepsie, euto-
cie. dystocie, méthodes, procédés, etc., sont autant de con-
naissanoes théoriques nécessaires à la compréhension lucide
— 145 —
et intelligente de la clinique. De fait, il est aussi difficile de
comprendre la clinique obstétricale sans la tocologie, que la
chirurgie sans l'anatomie. De plus, trois fois par semaine,
un cours pratique est donné sur le mannequin.
D'après la loi médicale, l'élève est obligé d'assister à
vingt cas d'accouchement pendant son cours d'étude, c'est-
à-dire pendant une année : de mars en troisième année à
mare de l 'année suivante. C 'est là un cours essentiellement
clinique, expliqué et surveillé par le professeur et auquel
assistent les élèves par comités de six à douze successive-
ment. En outre, deux fois par semaine, le mardi et le
samedi, une clinique est donné au lit des parturientes. Ces
cliniques sont données à la Maternité des Soeurs de Misé-
ricorde. En plus, il y a en cinquième année un cours de
manoeuvres obstétricales sur le mannequin.
L'élève qui aura mis à profit l'enseignement théorique et
pratique donné sera tout à fait en état d'accepter les res-
ponsabilités de la pratique obstétricale.
MEDECINE LEGALE
Professeur: M. Derome.
Ce cours est donné aux élèves de troisième et de quatrième
année, et aux élèves de cinquième année comme cours de
perfectionnement. Il comprend un certain nombre de leçons
didactiques qui sont professées à la Faculté. Une attention
toute particulière est donnée à la jurisprudence médicale
pour que l'élève comprenne bien le rôle du médecin,
lorsqu'il est appelé à aider les tribunaux, dans les cas de
justice civile ou criminelle qui peuvent être éclairés par la
— H6 —
médecine. Au laboratoire de la Faculté, les élèves appren-
nent à faire Texpertise des empreintes et des taches. La
recherche du sang sera démontrée par les procédés les plus
récents.
Grâce à la bienveillante permission de Sir Lomer Gouin,
procureur-général, les élèves seront admis à la morgue de
Montréal. Ils assisteront aux autopsies et s'y livreront à
des travaux pratiques, dans la mesure permise par le maté-
riel.
GYNECOLOGIE
Professeur : M. de Lotbinière-Harwood.
Suppléant : M. A. Ethier.
Assistant : M. Trudeau.
Ce cours est exclusivement clinique et se donne à l'hôpital
Notre-Dame, aux élèves de quatrième et de cinquième an-
née. Après un certain nombre de leçons didactiques prépa-
ratoires, les élèves apprennent la pratique courante de la gy-
nécologie au dispensaire de gynécologie de l'hôpital Notre-
Dame fréquenté par un grand nombre de malades. Les élè-
ves visitent aussi le service interne de gynécologie et reçoi-
vent des leçons au lit des malades. De nombreuses opéra-
tions, auxquelles assistent les élèves, leur font parcourir
tout le champ opératoire de la gynécologie.
PHTISIOTHERAPIE
(Fondation J. -Auguste Richard)
Professeur : M. Dubé.
Assistant: M. Grenier.
— 147 —
Cet enseignement, institué récemment grâce à la géné-
rosité de M. J.-Auguste Richard, de Montréal, qui en a doté
la chaire, sera inauguré cette année.
Le professeur chargé du cours de phtisiothérapie fera des
conférences sur le diagnostic précoce et général de la tu-
berculose. Ce cours comprendra, en plus des leçons clini-
ques, des conférences sur l'étiologie, la prophylaxie; sur le
contrôle par les municipalités et l'Etat; sur la climatologie,
le traitement chez soi et dans les institutions spéciales; sur
l'importance sociale et l'histoire de la tuberculose.
Les élèves seront divisés par groupes pour l'examen clini-
que des malades.
Cet enseignement phtisiothérapique sera fait à la clini-
que antituberculeuse de l'Institut Bruchési, où les malades
tuberculeux présentent toutes les variétés cliniques nécessai
res à la formation des élèves.
DERMATOLOGIE ET SYPHILIGRAPHIE
Professeur : M. Déearie.
Le cours des maladies cutanées et syphilitiques est suivi
par les élèves de cinquième année.
Dix leçons théoriques sont données à l'amphithéâ-
tre de la Faculté et portent surtout sur les sujets
suivants : Anatomie et physiologie de la peau, sympto-
matologie générale, nomenclature et description des lésions
primaires et secondaires de la peau, les différentes réac-
tions de la peau au cours des maladies générales, traitement
constitutionnel, local et interne.
_ 148 —
Pour faciliter aux élèves l'étude des maladies de la peau,
l'Université met à leur disposition des moulages en cire
exécutés à Paris depuis quelques années sous la direction
immédiate du profœseur. Ces pièces sont d'une grande
utilité pour l'étude du diagnostic différentiel en dermato-
logie.
L'enseignement clinique est donné à l 'Hôtel-Dieu dans le
service de dermatologie, et à la consultation externe pour
les maladies cutanées et syphilitiques.
PEDIATRIE
Chargé de la clinique : M. Cormier.
Assistant à la clinique : M. Leduc.
Chargé du cours : M. Masson.
Assistant au cours : M. Ricard.
Afin de donner à l'enseignement des maladies des en-
fants une importance pour le moins égale à celle d'aucun
autre enseignement, la Faculté a jugé à propos de modifier
le programme du cours de pédiatrie, afin d'offrir aux élè-
ves plus de facilité pour se renseigner sur cette spécialité si
nécessaire, dont l'utilité devient de plus en plus évidente.
Ce coui^ comprend un enseignement didactique donné
aux élèves de quatrième année, et un enseignement clinique
donné aux élèves de cinquième année.
Le cours didactique comporte une série de 30 leçons par
année sur l 'étude de la physiologie du nouveau-né, les mal-
— 149 —
formations et maladies congénitales, l'hygiène et l'alimen-
tation du nourrisson, les maladies particulières à l'enfance
ou communes à l'enfant et à l'adulte.
L'enseignement de la clinique infantile se fait partie à
l'hôpital Saint-Paul, partie à l'hôpital Notre-Dame.
MALADIES CONTAGIEUSES
Chargé du cours et de la clinique à l'hôpital Saint-Paul:
M. Leduc.
Ce cours se donne à l'hôpital Saint-Paul, aux élèves de
cinquième année, et est exclusivement clinique. Les élèves
sont formés au diagnostic précoce de ces affections et on in-
siste dans l'enseignement, sur les mesures prophylactiques
et les moyens de traitement les plus récents.
RADIOLOGIE ET ELECTROTHERAPIE
Chargé du cours: M. Panneton.
La découverte de Roentgen a mis entre les mains du méde-
cin une arme nouvelle qui est à la fois un merveilleux ins-
trument d'investigation et un merveilleux agent thérapeu-
tique. Les élèves apprennent, en cinquième année, tous les
services que vient rendre la radiologie comme moyen d'in-
vestigation et, par suite comm.e auxiliaire du diagnostic. Les
heureux effets de la radiologie, dans le traitement de cer-
taines affections sont démontrés aux élèves, afin qu'ils
puissent plus tard en faire bénéficier leurs clients.
— 150 -
Dans le même ordre d'idée, les élèves apprennent, par
des démonstrations pratiques, tous les services que l'électri-
cité peut rendre comme moyen de diagnostic et de traite-
ment.
PHARMACIE PRATIQUE
Chargé du cours : M. Laurence, pharmacien.
Ce cours a pour but d'enseigner aux élèves l'art de for-
muler et de préparer les médicaments; il comprend vingt-
cinq leçons professées dans l'ordre suivant :
Mél^rologi'e. — Chaleur. — Solution. — Osmose. — Dis-
tillation. — Modes d'extraction.
Les diverses formes pharmaceutiques. — Incompatibilité.
Les principaux médicaments de la pharmacopée consi-
dérés dans Tordre et sous les rubriques suivants : leurs
préparations et combinaisons, leurs caractères physiques et
pharmacologiqiies, leurs incompatibilités ; acides, métalloï-
des, sds et oxydes, substances amylacées et saccharines et
dérivés; huiles volatiles, résines, oléorésines et baumes ;
corps gras et paraffines ; substances glucosidales ou à
principes astringents ; substances alcaloïdales ; produits
du goudron ou synthétiques ; substances d 'origine animale.
Rédaction des ordonnances.
— 151 —
XII. — HOPITAUX
Affectés à l'enseignement clinique
HOTEL-DIEU
Cet hôpital contient 250 lits et est construit de manière à
recevoir 300 et même 450 malades au besoin.
Avec la bienveillante permission des religieuses de
l 'Hôtel-Dieu, les élèves de la Faculté sont admis à profiter
de tous les avantages qu'offre cet hôpital pour les cliniques
médicales et chirurgicales.
Le département médical est sous le contrôle de la Faculté,
ses professeurs titulaires étant de droit médecins de l 'Hôtel-
Dieu.
HOPITAL NOTRE-DAME
Les élèves de la Faculté, avec la permission du conseil
médical, ont accès à l'hôpital Notre-Dame. Cet hôpital,
fondé en 1880, peut aujourd'hui recevoir facilement 135 à
150 malades.
Il y a deux services de médecine, deux services de chirur-
gie, un service de gynécologie, un service d'ophtalmologie,
d'otologie, de rhinologie et de laryngologie, un service de
neurologie, un service de dermatologie et un service de
pédiatrie. Il y a aussi un laboratoire de bactériologie et de
chimie.
Grâce à l'initiative de M. le Dr Panneton, un service d'é-
lectricité médicale, de radiologie, de thermothérapie et de
photothérapie a été ajouté à l'hôpital. Ce service, muni des
appareils les plus perfectionnés, est placé sous la direction
— 152 —
de M. le Dr Parmeton. Il sert à l'enseignement et au trai-
tement des malades de l'hôpital: mais il est aussi à la dis-
position du public et de la profession médicale.
Pour le plus grand avantage des élèves, les places suivan-
tes leur sont offertes : lo deux places d'interne en chirurgie ;
2o deux places d'interne en médecine ; 3o une place d'in-
terne en gynécologie ; 4o deux places d 'interne en petite chi-
rurgie; 5o deux places d'interne pour la section des mala-
dies des yeux, des oreilles, du nez et de la gorge; 60 deux
places d'assistants au laboratoire d'histologie, de chimie et à
la salle d'autopsie; 7o une place d'interne à la section d'é-
lectricité médicale; 80 une place d'assistant au dispensaire
général; 9o une place d'assistant au dispensaire des enfants.
HOPITAL SAINT-JEAN-DE-DIEU
Dans cet établissement où sont hospitalisés près de deux
mille malades, les soeui*s de Charité de la Providence
admettent gracieusement les élèves et mettent ses immenses
ressources cliniques au service de l'enseignement.
Un laboratoire clinique a été ajouté à l'hôpital qui se
trouve ainsi complètement outillé pour l'enseignement.
HOPITAL DE LA MATERNITE
A l'hôpital de la Maternité, dirigé par les soeurs de Misé-
ricorde, les étudiants en médecine sont admis tous les jours,
sous la direction des professeurs. Il y a constamment cent
lits occupés par des parturientes, et il s'y fait chaque année
une moyenne de cinq cents accouchements que les élèves
peuvent suivre.
Ijcs professeurs titulaires de la Faculté sont de droit
médecins consultants à oet hôpital.
— 153 —
INSTITUT BRUCHESI
(Dispensaire antituberculeux)
Grâce à la bienveillance des Révérendes Soeurs de la Pro-
vidence et à la libéralité de ^I. Richard, la Faculté à fait
établir un cours de phtisiothérapie à l'institut Bruchési. Les
élèves y seront formés au diagnostic de la tuberculose sous
toutes ses fomies et y apprendront les méthodes préventives
et de traitement. Ce dispensaire est parfaitement outillé,
pourvu d'un personnel spécial d'une haute compétence et
a donné 80,000 consultations l'an dernier.
HOPITAL SAINT-PAUL
L'hôpital Saint-Paul est exclusivement consaci^ aux ma-
ladies contagieuses : rougeole, scarlatine, diphtérie et érysi-
pèle. 11 possède cent trente lits.
DISPENSAIRES
En dehors des cliniques régulières, données aux hôpitaux
et à la Maternité, les élèves de la Faculté sont admis à suivre
les services des différents dispensaires établis dans les limi-
tes de la ville.
Le nombre des malades qui viennent tous les jours à la
consultation, la variété de leurs maladies, tout rend ces dis-
pensaires d'une grande utilité pour les élèves qui ajssistent à
l'examen des malades, reçoivent des médecins de service les
explications nécessaires, et se rendent ainsi compte des
besoins habituels de la pratique.
A l'hôpital Notre-Dame, outre le dispensaire général
— 154 —
divisé en deux sections, médecine et chirurgie, il y a un
dispensaire d'ophtalmologie, d'otologie, de rhinologie et
de laryngologie, un dispensaire de pédiatrie, un dispen-
saire des maladies de la peau, des maladies vénériennes et
des maladies nerveuses, et un dispensaire de gynécologie.
XIII. — PRIVILEGE DES GRADUES EN MEDECINE
L 'Université Laval de Montréal forme une corporation qui
a été créée par la loi 55-56 Vict., c. 64, sous le nom de :
" Les Administrateurs de l'Université Laval à ^lontréal ".
Cette corporation se compose de quarante membres environ,
les uns nommés à vie, les antr^ élus pour cinq ans. Les
anciens élèves de la Faculté de Médecine, gradués depuis
plus de cinq ans à la date d'une élection, ont le droit d'élire
d'eux membres de cette corporation.
XIV. — COURS SPECIAL D'HYGIENE PRATIQUE
Pour l'obtention d'un diplôme d'hygfiéniste public
PERSONNEL
M. le Dr J.-A. BEAUDRY, inspecteur d'hygiène de la pro-
vince de Québec; c^argré du cours d'hygiène théorique
et pratique.
M. le Dr ARTHUR BERNIER, professeur titulaire de
bactériologie à la Faculté de M'édecine ; chargé du cours
de bactériologie théonque.
M. le Dr G.-H. BARIL, professeur agrégé de chimie prati-
que à la Faculté de Médecine ; chargé du cours de chi-
mie théorique et pratique.
— 155 —
M. le Dr HECTOR AUBRY, professeur agrégé de bacté-
riologie à la Faculté de Médecine; chargé du cours de
hactéj'iologie pratique.
Plusieurs médecins se disposant à entrer dans les services
sanitaires, — provinciaux, municipaux et autres, — en
qualité d'hygiénistes de carrière, la Faculté croit le moment
venu d'inaugurer des cours spéciaux d'hygiène appliquée.
Cette innovation est d autant plus opportune que le gou-
vernement de Québec vient d'autoriser son Conseil d'Hy-
giène à diviser le territoire de la Province en dix districts
sanitaires avec un hygiéniste de carrière dûment qualifié
en cjiarge de chaque district.
La distribution de renseignement est provisoirement éta-
blie comme suit :
ENSEIGNEMENT
1. 36 leçons sur les principes de l'hygiène. On consacrera
plus de leçons à l'hygiène publique qu'à l'hygiène privée.
(Pour ces leçons, le programme du cours d'hygiène don-
né aux étudiants en médecine sera généralement suivi).
2. 36 leçons et démonstrations sur la " pratique jour-
nalière de l 'officier-hygiéniste ".
Application de la loi et des règlements sanitaires dans la
province de Québec ; organisation et fonctionnement du
service provincial d'hygiène; organisation des services mu-
nicipaux d 'hygiène des grandes villes, des petites villes, des
viUages et autres municipalités rurales.
Application des prescriptions réglementaires relatives
aux maladies contagieuses de l'homme ; démonstrations ;
— lÔf) —
difficultés rencontrées dans les aiiinicipalités et moyens de
les résoudre; épidémiologie.
Usage à faire des statistiques vitales et mortuaires ; exer-
cices sur les problèmes de statistique.
Application des mesures relatives aux maladies des ani-
maux communicables à l'homme.
Manière de faire les investigations relatives aux eaux po-
tables: aqueducs publics et privés, puits; procédés de cor-
rection de l'eau ; inspection des approvisionnements de
glace.
Surveillance des aliments : inspection des abattoirs et
tueries, des vacheries et laiteries, entrepôts frigorifiques,
)x)ulangeries, etc. ; démonstrations aux abattoii's sur la qua-
lité de la viande.
Lutte contre la mortalité infantile.
Construction, surveillance et inspection des habitations
privées et des édifices publics (assainissement du sol, orien-
tation, construction, distribution des pièces, éclairage
naturel et artificiel, tuyauterie, ventilation, chauffage).
Fonctionnement ordinaire de l'inspection médicale des
maisons d'éducation.
^lode d'inspection sanitaire et médicale des établisse-
ments industriels.
Manière de faire les investigations relatives aux réseaux
d'égoût, drainages particuliers, fosses fixes, puisards. Ins-
pection des dispositifs de purification des eaux d'égoût.
Organisation de l'enlèvement des gadoues; inspection des
incinérateurs.
^lanière de procéder à la vérification des nuisances ;
remèdes ou suppression.
Génie sanitaire en rapport avec les alimentations d'eau,
15i
les réseaux d'égoût, la purification des eaux d'ég^ùt, l'ha-
bitation.
Architecture en rapport avec l'hygiène de la construction.
Géologie en rapport avec les alimentations d'eau; métho-
des de purification des eaux d'égoût et d'assainissement du
sol de l'habitation.
Inspection des cimetières.
Rédaction des rapports sanitaires.
3. 28 leçons et 28 démonstrations sur la bactériologie,
soit une leçon et une démonstration par semaine.
Caractères généraux des micro-organismes : morphologie
et biologie; action des agents physiques et chimiques sur les
bactéries ; bactéries saprophytes et pathogènes ; moisissures ,
levures; fermentations; putréfaction; toxines; ptoma'ines.
Technique des examens microscopiques, des cultures et
des inoculations.
Rôle des bactéries dans les maladies infectieuses: péné-
tration dans l'organisme; effet produit; immunité natu-
relle €t acquise: contagion: épidémiologie ; prophylaxie ;
antitoxines et vaccins.
Bactéries pathogènes en particulier : habitat ; morpholo-
gie; cultures; inoculations; toxines; diagnostic bactériolo-
gique; immunité; prophylaxie.
Analyse de l'air, du sol, de l'eau, des eaux d'égoût, des
poussières.
Analyse du lait et des autres produits alimentaires.
Epreuve du pouvoir désinfectant des antiseptiques et des
étuves.
Les élèves devront se livrer à des travaux pratiques ; le
laboratoire leur sera ouvert tous les jours à cette fin.
— 158 —
4. 28 leçons et 28 démonstrations sur la chimie, soit une
leçon et une démonstration par semaine.
Analyse de lair, du sol, de l'eau, des aliments, des condi-
ments et boissons, des eaux d'égoût, des désinfectants.
Outre les leçons et démonstrations du professeur, les élè-
ves devront se livrer à des travaux pratiques ; le labora-
toire leur sera ouvert tous les jours à cette fin.
REGLEMENTS
1. Ces cours spéciaux d'hygiène dureront neuf mois,
commençant le 1er octobre pour se terminer en juin par les
examens, écrit et oral, pour l'obtention du diplôme d'hy-
giène publique.
2. Les élèves qui désirent s'inscrire devront produire, au
préalable, leur diplôme de docteur en médecine.
3. Les honoraires pour le cours complet et le diplôme
sont de $100.00.
4. Pendant leur stage à l'Université, les élèves devront
s'inscrire au Bureau municipal d'hygiène de Montréal pour
suivre, dans la mesure du possible, les opérations de ce bu-
reau et notamment accompagner les inspecteurs sanitaires
municipaux.
5. Les élèves devront aussi se familiariser avec le dia-
gnostic des maladies contagieuses et parasitaires en visitant
l'hôpital Saint-Paul, l'hôpital des varioleux et en suivant
les dispensaires dermatologiques de l 'Hôtel-Dieu et de
l'hôpital Notre-Dame.
6. Les élèves pourront être chargés individuellement d 'ai-.
— 159 —
1er faire des inspections sanitaires dans la ville de Montréal
et aux environs pour en faire rapport au professeur.
7. Les examens du cours d'hygiène publique se font au
mois de juin, à l'Université Laval.
PROGRAMME DES EXAMENS :
1er JOUR. — Examen écrit sur l'hygiène (de 9 heures à mi-
di), sur la bactériologie et la chimie (de 2 heu-
res à 5 heures du soir). Les élèves signent
leurs copies d'un pseudonyme.
2mb JOUR. — Inspection et rapport.
3me jour. — Travaux pratiques de chimie (9 heures de
l 'avant-midi), de bactériologie (2 heures de
l'après-midi).
4me jour. — Examen oral en présence de deux professeurs
(9 heures de l'avant-midi). L'élève est inter-
rogé au moins un quart d'heure sur chaque
matière.
Les examinateurs sont MM. Beaudry et Baril pour l'hy-
giène et la chimie; MM. Bemier et Aubry pour la bacté-
riologie.
Points alloués sur chaque matière :
r Hygiène 100
Examen écrit -^ Chimie 50
^ Bactériologie 50
Inspection et rapport 100
Chimie pratique 50
— 160 —
Bactériologie pratique 50
^ Hygiène 100
Examen oral 3 Chimie 50
^ Bactériologie 50
Soit 300 points pour l'hygiène
"150 " "la chimie
" 150 " " la bactériologie.
L 'élève doit conserver 60 pour cent sur l 'hygiène, soit 180
points, 50 pour cent sur la chimie et la bactériologie, soit 75
points sur chacune des deux matières.
L'enveloppe contenant les noms correspondant aux pseu-
donymes ne doit être ouverte qu'après l'examen oral.
Ne sont admis aux examens que les médecins qui ont en-
tièrement acquitté leurs redevances à la Faculté.
DOCTEURS EX HYGIENE PUBLIQUE :
1912— :\LNr. les Drs 1913— :>Or. les Drs
Beaudoin, Joseph-A. Barrette, E.-A.
Chaussé, J.-X. Boucher, Séraphin
Corsin. Adélarrl Gervais, J.-H.
Gauthier, Joseph-E. Yenne, S.
Lesage. J.-C. 1914— Asselin, Elie
Pariseau, Léo Bonnier, J.-W.
Saint-Georges, Henri Bouvier. G.
Samson, H.
XV. — PERSONNEL DE L'ENSEIGNEMENT
DEFINITION
Le Conseil comprend tous les membres de la Corporation.
L 'assemblée de la Faculté comprend les membres du Con-
seil et tous les professeurs expressément chargés d'un en-
seignement, à titre de chef responsable.
La. Faculté comprend les membres du Conseil et tout le
personnel de renseignement.
— 161 —
ASSEMBLEE DE LA FACULTE ET FACULTE
Le président convoque de plein droit ou de 1 "avis du Con-
seil les réunions de la Faculté ou de l'assemblée de la Fa-
culté.
Les questions soumises à rassemblée de la Faculté con-
cernent l'enseignement et l'attribution des notes d "examen.
La Faculté est conviée aux fonctions publiques.
Dans toute i-éunion, soit de l'assemblée de la Faculté soit
de la Faculté, les membres du Conseil ont seuls voix délibé-
rante.
TITRES ACADEMIQUES
Les titres académiques sont les suivants :
Professeur émérite,
Professeur titulaire,
Professeur adjoint,
Professeur agrégé,
Démonstrateur.
PRESEANCE
La préséance est établie comme suit :
Le doyen.
Les membres du Conseil,
Les professeurs titulaires ne faisant pas partie du Con-
seil,
Les professeurs adjoints.
Les professeurs agrégés en exercice,
Les professeurs agrégés libres,
Les démonstrateurs.
— 162 —
Dans une même classe, la préséance s'établit d'après la
date de la nomination; à date égale de nomination, par
celle de promotion: à date égale de promotion, par Tâge.
XVI. — DISCIPLINE
76 (^). — Tout élève est tenu d'assister régulièrement aux
cours cliniques, travaux pratiques, etc.
Chaque professeur doit se rendre compte suffisamment
de la présence régulière des élèves à son coui^s pour être en
situation de certifier leur assiduité. Il est interdit à tout
élève de répondre à un autre appel qu'à celui de son nom.
77.— Tout élève qui manque dix pour cent des leçons d'un
cours quelconque durant une année scolaire, sans raisons va-
lables et sans autorisation, peut se voir interdire les inscrip-
tions et les examens tant qu'il n'a pas complété le nombre
voulu de leçons. Les seuls congés reconnus sont ceux qui
sont expressément autorisés par l'Ecole ou qui sont men-
tionnés dans l'annuaire de l'Université Laval de Montréal.
78. — Les peines de discipline sont :
lo La réprimande;
2o L'interdiction de prendre son inscription et de subir
des examens dans la Faculté pendant un an ou plus ;
3o L'exclusion de la Faculté pendant un an ou plus:
4o L'exclusion de la Faculté pendant deux ans ou plus:
5o L'exclusion de la Faculté pour toujours.
U) Le5 chiffres indiqués dans ce paragraphe renvoient aux
articles du règlement spécial de la FacuHé.
— 163 —
79. — Le doj^en a droit d'avertissement ©u d'admonesta-
tion à l'égard de tous les élèves de la Facult-é; les antres
peines sont prononcées par le Conseil.
80. — Les actes passibles des peines ci-dessus sont :
lo Les infractions aux règlements ;
2o Les fautes contre la discipline et l'ordre scolaire :
3o L "inconduite dans la Faculté ou ailleurs :
4o L'ivrognerie ;
5o Les fait criminels ou délictueux.
SI.— Un acte criminel légalement prouvé et suivi d'une
condamnation définitive devant un tribunal compétent, qui
décrète l'inearcération dans un pénitencier, comporte de
plein droit l'expulsion pour toujours de la Faculté.
82. — Un acte criminel ou tout autre acte délictueux,
légalement prouvé et suivi d'une condamnation définitive
par un tribunal compétent à l'amende ou à l'incareération
dans une prison, entraîne des peines prévues par l'article
soixante-dix-huit.
83. — Si une faute prévue par l'article quatre-vingt-un
commise durant la scolarité n'est connue que durant ou
après l'examen final, l'examen est suspendu ou annulé de
plein droit suivant le cas et l'élève est expulsé pour tou-
jours de la Faculté. En aucun cas, un diplôme ne peut
être accordé à tel élève.
L'annulation de l'examen entraîne la nullité du diplôme
s'il a été délivré avant la connaissance de l'offense.
— 161 —
84. — Si une faute prévue par 1 "article quatre-vingt-deux
commise durant la scolarité n'est connue que durant ou
après l'examen final, l'examen est suspendu ou annulé sui-
vant le cas. de plein droit, et l'élève est passible de l'une
des peines prévues par l'article soixante-dix-huit.
L'annulation de l'examen entraîne la nullité du diplôme
sïl a été délivré avant la connaissance du délit.
85. — Tout examen entaché de fraude ou de tentative de
fraude doit être déclaré nul. En cas de flagrant délit, le can-
didat quitte la salle, la nullité de l 'examen est prononcée par
le jury: dans tous les autres cas, la nullité est prononcée
par le Conseil. La nullité et l'annulation de l'examen peu-
vent être, prononcées contre les complices de l'auteur prin-
cipal de la fraude ou de tentative de fraude. L'auteur prin-
cipal et ses complices peuvent être punis d'une des peines
prévues à l'article soixante-dix-huit.
86. — L'annulation de l'examen entraîne la nullité du di-
plôme dans le cas où il a été délivré avant la connaissance
de la fraude.
XVII. — PROFESSEURS ADJOINTS ET SUPPLEANTS
Les professeurs adjoints sont sous la direction du pro-
fesseur titulaire au cours duquel ils sont adjoints.
Il est nommé pour chaque cours, parmi les professeurs
agrégés, un suppléant, qui se tient à la disposition du pro-
fesseur titulaire lorsque celui-pi s'absente ou est incapable
de donner son cours.
En cas d'urgence ou d'incapacité purement temporaires,
— 165 —
le titulaire doit prévenir son suppléant ou le faire préve-
nir. En tout autre cas d'absence ou d'incapacité, le titu-
laire doit prévenir ou faire prévenir le doyen qui prend
les mesures urgentes nécessaires et informe le Conseil.
Lorsqu 'un professeur suppléant apprend ou est averti, de
quelque façon que ce soit, que le professeur titulaire dont il
est le suppléant est absent ou incapable de donner son
cours, il doit faire toute la diligence nécessaire pour le
remplacer.
¥
_ 166 —
GRADUES
De l'Ecole de Médecine et de Chirurgie de Montréal et de la
Faculté de Médecine de l'Université Laval de Montréal,
depuis leur fondation respective et leur union
BACHELIERS. (1)
Faculté de Médecine de l'Université Laval
1880 — Cherrier, Joseph
Cormier, Isaïe
Gabourv, Aimé
1881— Cliaffeii, Joseph
Joyal, Arthur
Lat'oii taille, Félix-Gustave
Leroux, Joseph
Malte, Louis-Eugène-Naii.
Prévost, Jos.-Wilfrid
Thibaudeau, Albert
1882 — Breiinan, Michael-Thomas
David, Paul-Arthur
Desjardins, Joseph
Mignault, Rodrigue
Surprenant, Joseph
Sylvain, Emile
1884 — Ilénault, Wilbrod-Aiitoine
Lambert, J.-O.
1885— Chabot, N.-Gédéon
Delisle, Arthur
Delorme, L.-N.
Filiatrault, Stanislas
Mai'sil, Charles
Ostiguy, Charles-0%'ide
Richard, J.-B.
Rov, L.-J. -Hercule
1886— Cotret de, Elphège-René
Daiguault, Joseph- Arthur
Duhamel, Alfred- Antoine
:Mount, John-^^-P.
RasLoni, Charles-Edouard
Ricard, J. -Arthur
Sehilk^r, L. -Edouard
Thériault, Horace
1887 — Desjardins, J. -Stanislas
Laberge, Joseph- Edouard
Ostiguv, J.-Bte-Emile
Pontbriand de, J.-T.-D.
Villeneuve, Georges
1888— Boulet, J.- Rodolphe
Cotret de, Oswald-René
1888 — Harwood, L. de LDtbinièie
Lemoyne de Martignj'jAdels»
Lesage, J.-E.
Letourneau, J. -Narcisse
Mercier, Oscar -F.
Poirier, S. -Simon
1889 — Désy, Louis-Joseph
Duhamel, Henri-Masson
Laurin, É.
Leduc, L.-P.-N.
O'Rourke, Jean-Guillaume
1890 — Beaudry, Rodolphe
Brien, J.-A.
Chagnon, J.-E. -Philippe
Hébert, René
Préfontaine, H.
1991— Charlebois, Ls-A.
1892— Bourdeau, V.-S.
Champagne, J.-A.
Chènevert, O.
Dufresne, L.-A.-H.
Duhamel, A.
Godin, C.-H.
Lemay, J.-D.
i893— Bachand, J.
Beauchamp, J.
Desrosiers, L.-A.
Gendron. A.-E.
Landry, N.
Lefebvre, A.
Lupien, L.
Montpetit, L.-A.
1894— Bergeron, E.
Charon, T.-C.-C.
Girard, A.
Hurtubise, A.
Lebe!, A.
Legris-Lavergne, J.-"\V.
Pinault-Deschàtelets, J.-P.
Pomerat, C.-M.
Richard, J.-B.
(1) L'ancienne Ecole de Médecine et de Chirurgie de Montréal ne con-
férait pas le grade de bachelier.
— 16;
1S94-
-Robillard, J. -E.
1903— Larocque, C.
1895— Albert, L.-N.
Lefebvie, Z.
Boulay, A.-O.
Landry, L.-H.
Charbonneau, J.
Limoges, M.
Chevigiiy, A.-J.
Longtin, J.-M.
Deniers, J.-F.
Lord, F.
Desaulniers, E.-L.-M.
Millette, E.
Fecteau, A.
Mo net, F.
(iélinas, J.-A.
Renaud. P. -P.
Labelle, W.-J.
Ricard, J,
lîoy, J.-N.
Roy, L.-A.
1S96-
-Daudeliii. S. -A.
Simpson, C.
Désy, E.-V.
T.-llier. J.-E.
McCov, H. -Alexandre
Thibodeau, C.
Ostigùy, Paul
Tétrault, A.
Pontré, Ephieni
Vana-se. R.
1397-
-Caisse, L.-P.
Vandandaigue, L
Décarie, .T.- P.
1904- -Baillargeon, C.-J.
Lemoine, J.-H.
Barrette. E.-A.
Roy, G.
Beaudry, 0.
189S-
-Bonclier, N.
lieaulieu, J .-F.
Girouard. L -D.
Blackburn, J.
1399-
-Abdou, N -A.
Boulanger, J.
Casgrain, E.
Bousi^uet, J.-P.-K
Colin, J.-E.
Bouv-ier, J.-P.
Jacotel, J.-A.
Cartier, W.
Malouf, Abraham-Kattini
Champagne, J.-A»
Saucier, J.-T.-O.
Delaaey, M,
Scott, Charles
Deserres, A.
«.901-
-P>visset, Gabriel
Desjardins, A.
Caron, Aoiable
Deslauriers, H.
Desmarais, Philûus
Desrochers, X.
Landry. Joseph-Napoléon
Desrosiers, P.
1902-
-Aubin, Alexandre
Dtipuis, Z.
Laïuontagne, J.-Aimé
Foisy, A.
Ma-sé, Jean-Baptiste
Gaudette, L.
Rochon, J.-Oiner
Gosselin, H.
Schiller, Joseph
Guilbaiilt, X.
1903-
— Archambault, G.
Haniflin, J.
Bellefeuille de, G.
Handîield, A.
Bertrand, E.
Lachance, F.
Bonin, A.
Larose, R.
Brault, T.
Lord, W.
Chagnou, D.
Martin, J.-G.
Desorcy, C,
Masson, L.
Dumont, R.
Maynard, H.
Gagné, R.
\[ignault, G.-E.
Grenier, M. -P.
Nforeau, F.
Handfield, J.-A*
Pelletier, L.
Hébert, 0.
Pigeon. A.
Labelle, E.
Plourde, A,
Latièche, J.-T.
Poirier, A.
Prince, J.
— 168 —
I904~Reîiaua, L -H.
Robichon, A.
RouiUard, W.
Rousseau, A.
Rousse. A.
Saint-Georges, H.
Tellier, J.-E.
Valiquette, U.
1905— Allaire, J.-M.
Archambault, Z,
Arpin, J.
Badeaux, J.
Eélisle, G.
Benoit, D.
Bigué, A.
Birs, A.
Cartier. H.
Caza, O.
Champagne, E.
Champagne, J.-E.
Charhonneau, A,
Collin, H.
CouiUard, A.
David, J.
Delvecchio, P.
Denis, A.
Donais, J.
Dupuis, E.
Ethier, H.
Catien, H.
Grégoire, G. -M.
Grenier, M.-L.
HandfieW, D.
Hébert, A.
Jarry, A.
Jasmin, H.
Lambert, H.
Leduc, R.
Lefeb\Te, Z.
Lussier, L.
Mathieu, J.-A.-H.
Millier, A. -G.
' Prévost, A.
Piévost, H.
Robichaud, P. -A,
Roch. S.
Saint-Piexré, C.-L.
Simard, A.
1906 — Acram, E.
Auger, E.
Audet, A-
Ayotte, J.-D.
1906— Baril. G.-tf.
Charlebois, J.-L.
Cléroux, V.
Croteau, T.
Délisle, F.
Doré, R.
Drouin, J.-B.
Dumont, A.
Dupont, C.-A,
Falardeau, R.
Gauthier, P.
Gratton, L.
Guy, C.
Huot, A.
Jutras, L.
Kimpton, A.
Lafortune, S,
Lamarche, P.
Lamoureux, A,
Lamoureux, E,
Lapierre, G.
Latour, G.
Lonergan, Geo,
Richaid, A.
Rinfret, L.
Routhier, J.-C.
Rov, D.
Saint-Jacques, R.
Trépanier, A,
1907— Amyot, E.
Archambeault, H.-J,
Archambeault, J.
Aubry, W.
Beaudoin, A.
Bélanger, E.
Bernard, E.
Boileau, A.
Bcileau, J.
Bohémier, S.
Bouvier, G.
Brossard, A.
Brunet, J.
Chabot, L.-A,
Chevrier, A.
Corriveau, U.
Cypihot, H.
Décary. E.
Despatis, R.
Dorval, L,-H.
Dufresne, E -R.
Dupont, L.-A.
Dussault, E.
— 169 —
1907 — Ecrément, A.
Ferron, A.
Gadbois, G.-H.
Gariépy, U.
Giroux, A.
Gravel. A.
Grignon, H.
Gross, C.-J.
Hamel, G.
Jaboar, D.
Jeannotte, E
Lachapelle, E.
Lachapelle, J.-A.
Lagaeé, A.
Lalande. E.
Langelier, E.
Langevin. S.
Laporte. P.-C.
Larochelle. E.
Lavallée, H.
Lebrun, K.
Lesage, O.
Lussier, A.
Mallette, E.
Martineau. G.-H.
Moreau, E.
Noël, O.
Noiseux. O.
Panneton, J.-E.
Patenaude, A.
Plante, L.
Potvin, V.
Racicot, W.
lîicher, P.
Pvobert, H.
lîodier, A.
Eonx. L.
ïhibaudeau. A.
Toupin, J.
Waisnian. M.
1908— Barolet, W.
Besner, Ad.
Berthiaume, Henri
Berthiaume. Hors.
Coupai, H.-.J.
Chevrier. Raoul
Forest. G.-AIbani
Lachapelle, Toussaint
Larose. Arthur
Leroux. Oza
Laurendeau. Xap.
Plouffe, Daniel
Tîobidoux, W.
1908 — Sabourin, Sév.
Thibault, J.-P.
Trudeau, J.-H.
Venne, H.-D.
1909— Archambault. R.
Bertholet, Geo.
Boisclair. Horace
Castonguay, Emile
Caisse. Antoine
Chaussé. J.-N.
Cholette. Méu.
Collin, L.-D.
Delporte, Gabriel
Desrochers. Emile
Desrosiers. .J.-]:.
Dontigny, Arthur
Dufresne, Albert
Emerv, E.-F.
Forgûes, .J.-A .-H.
Gagné, Joseph
Gagnon, Ad.
Hétu. Georges
Janelle. Ls-.Jos.
Lalande, Stan.
Leduc, Fernand
Lefebvre. Gabriel
Longo, Gregorio
:Miiot, J.-D.
Monast. P.-A.
Xormandin, A.
Perrin, L.-G.
Poulin, Emile
Prud'homme. L.
Savage, Léopold
Tremblay. P.
Vidal, AFila
Violette, L.-J.
Woods, .Joseph
1910— Adam. Phili[>pe
Aubin, Arthur
Beaupré, DoIIard
Bourget, Emélias
Daigneault, EmiJe
Deschesnes, Adjutor
Desjardins, Arthur
Francoeur, D. -Homère
Dupuis. l'ierre
Faubert, Orner
Joyal, Hector
Lajoie. Roméo
Lamarehe, Charles
Lamothe, Gustave
Lapierre, Aquila
— 170 —
1910--Levesque. Eonakl
Marion, J.-Eustache
Phénix. G.
Nepveu. Tliéodule
Panneton, Auguste
Paré, Armand
Perras. Fernand
Mathieu, C.-F.
Plouffe. Adrien
Eitchot, Dolphis
Tétreault. Arthur
ïurgeon, Roméo
1911 — Archambault, L.-P.
Biron, liomuakl
Brault, Norbert
Brunet, Zenon
Brauli, Kaoul
Hébert, Joseph
Labarre. Gédéon
Laiplume, Henri
1911 — Larouche. Henri
Léger. Anselme
Mousseau. Alfred
Provost. Albert
Saint- Jacques. E.
Saint-Pierre. Daraitn
1912 — Archambault. J.-B.
Beaudry, Stanislas
Belcourt. Ls-Emile
Bertrand. Charles
Bissonnette. Stan.
Clermont, Hector
DeCotret. Gaston
Garand, Lucien
Gravel, Lionel
Houle, Joseph-Firmin
Mandeville. Louis
Piette, Edmond
Eolland, Rodolphe
Thibault, Jude
'^¥^''
— 171 —
Docteurs
I. — Gmda<^«t de l'Ecoïe de M<^deoiiie et de Chirurgie de ;tIoiitréal|
depuis sa fondation J iisqu'à son nnion A l'Université l.aT»l
(l84:i.lS91)
1^43-
— Desmarais, L -.T.
1S49-
-Beaulieu, A.
l->44-
—Bourgeois, G. -A.
Crevier, J. -A.
1 -4Ô-
- Mignault, Jos.-A.
Deliuelle de, C.
Prévost, J.-E.
Founiier, C.
Ta>-é, J.
Lafarge, P.-E.
1S46-
-Barbier, X.-V.
Lemaine, C.
Bourgeois, L.-X.
Maiion, Joseph
Brown, C.
Martigny de, Cha
Buxton. J.-H.
Nelson, A.
Carter, Brock
Rolland, H.
Craig, A.-B.
Quesnei, J.
Elisworth, A.-R.
1850-
-Chamberland, A.
Lafontaine, J.-D.
Fortier, Alfred
Laroclu-lle, P.
Lapierre, Jos.-A.
Melaii<;on, N.
LeBlanc, J.
Lus.iev.P.
Letourneau, H.
1347-
-Bomiy,'A.-T).
Maureault, L.-B.
Courteau, Euj^èiie
Perreault, F.-X.
Daou:"t, H.
Préfontaine. Jérémie
Doriun, J.-B.-T.
Raymond, 0.
Dubord, L.-E.
Saint-Amand, J.-L.
FélLx, P.
1851-
. Bruneau. O.
Larocque, A.-E.
Cassrrain, Charles
Larue, P.-A.
Bauth. G.
Latour, Charles-S.
Drain ville, J.-S.
Laurier, Moïse
Leclerc, Cliarles-J.
Robillard, E.^L
Leclère, 0,
Rottot,J.-P.
Lefort, P.-O.
Sauvé, H.
McMcking, G.
Vallée, W.
MoUoy, H.-K
134S-
-Boudria^, Joseph-L.
Mount, W.-J.
Brisson, Auguste
Sdbourin, M.
Cloutier, G. -A.
1852-
— Charbonneau, A.
David, S.
Couagne de, A.
Duguay, Wiu
Desjardins, J.-A,
Dumi, Wiu
Duguay, Z.-E.
Hazen, H.-L.
Mcï'arïane, J.
Laferrière, F.-X.
Ross. J.-J.
Lepailleur, L.
Saint-Germain, J.-H.-L.
L'Heureux, Léoa
Trestler, C.-F.-F.
McGillivray, I.
1853-
-Dansereau, H.
Millette, J.-^L
DelLsle, A.
Nelson, H.
Durocher, L.-B.
O'Leary, Joseph
Ferté, J.-E.
Séguin, A.
Paquet, A. -H-
— 172 —
1853— Poitevin, J.-C.
Quesnel, G.
Richard, A.
Tassé, R.
1854 — Boudreau, Z.
Franchère, J.
Gauthier, S.
Pépin, P.
Picard, I.
1855— Boulet, M.-S.
Casa van t. H. ,
Chariientier, F,
Coté, F.-X.
Daoust, C.-D,
Desaulniers, A.-L.
Forest, J.-B.
Goyette, S.
Pelletier, Ovide
Poisson, Ernest
Robillard. N.
Saint-Jean, P.
1856— Auger, Ch.-L.
Cyr,L.-D.
Diifresne, P.-C.
Diipuis, J.-J.-B
Généreux, D.
Keefer, C.
Laberge, E.
Latieur, C.-B.
Lafleur, P. -A,
Mari en, Amédée
Martigny de, J. -Adelstan
Maybali; M.
Palardy, M.-J.
Perras, A.
Quintal, L -A.
Saurio], T."
Têtu, U.
Tremblay, Amlsroise
1857— Archambault, D.-M.
Bernier, P.-H.
Lorimier de, L.-J.'-V.
Duchesneau, J.-A.
Marsan, A. '
Phaneuf, C.
Picault, A.-C.
1858— Bissonnette, A.
Chè\Tefilp, E..C.-P.
Daijenais. Ad. *
Fontaine, E.-D.
Forest, Ludger
Fortier, L.-A;
1858— Lemire, C.
Loupret, M.
Marcil, Da\nd
Kolin, J.-E.
Pominville. E.
Renaud, Joseph
Têtu, A.
Whiteford, R,
1859— Barolet, F. -H,
Bérard, Pi-A.
Duhanii 1, A.
Forest, Isaïe
Gaudelte. I).
Gaudette'. M.-H.-E.
Mignault, R.
MoDgecin, C.
Pépin, G. -Adrien
Trudeau. L.
1860— Boudreau. J.-B.
Brossard. L.-P.
Brosseau, A. -T.
Caron, Y,.
Chapleau, P.
Chojnn, J.-N.
Desrosiers L.-L.
Duchesnois, N.
Fortier, J,
Frenet, H.
Larose. Alfred
Larue.Th.
Lavalïée, V.-P.
Leclair, Jules
Ijemery. H.
Lenoir, Joseph
Lescault, Charles
Robitaille. A.
Roy, G.-E.
Tanguay, J.-O.
1861 — Archambault, J.-A.
Beauchemin, L.-J.-B.
Béicpe, A.-G-H.
Besjardins, J.-M.
Frégeau, Is.
Gaucher, A.
Gravel, Ls-Joseph
Guertin, J.-F.
Ponton, C.
Rivard. A.-K .'
Saint-Cyr,'*E.
1862— Beaudry, F.-X.
Desroches, J.-M.
Desrosiers. H.-T.
— 173
1862— Fontaine, G.-H.
Fortier, A.
Grenier, P.
Hamelin, F]a\àen
Lallier, J.-O,
Laçasse. Th.
Migiian'lt. Alf.-D.
Nadi-au, L.-H.
Palardv, F.-L.
Paré, Frédéric
Prélontaine, II.
Prévost, Et,
Valois, A. -F.
Veimette, Léon
Vilbon, A.-P.-V.
1863— Bohémier, J.-M.
Garcean, T.
Gagnon, E.-T.
Lacerte, N.
Laferrière, A. -M.
Lecavalier, J.-A.
Leclair, M,
Lefebvre, J.-L.
Marsan, N.
Marsolais, D.
Provost, Phnémon
Quevillon, C.-M.
Smith, G.-E.
Tliibeault, C.
Yalaile, F.-X.
186 i— Bazin, A.lékrd
Boissy, E.
Bonin, O.
Côté, J.
Da.yenais, O.
Desjardins, L.-E.
Ethier, Isidore
Gaboury, A.
Gourd eau, G. -A.
Labadie, IL-A. ,
Labëile, T.
Labrie, G.
Laferrière, A.-A.
LanioDtagne, W.
Lenoir, A.
Lippé, J.
Savoie, II,
1865— Be,£iudet,,L.-A,
Be'audoin, Josepli
Buurque, E.-J.
Chapleau, E*
T)arc,h'% E.-R.
1865— Dufresne, G.-A.
Gauthier. S.
Gaboury. E.
Girard, F.-X.
Jacques. N.
Martel, M.-D.-S.
Mount, P. E.
Paquet, .F.
Perreaiilt. ('léophàa
Jîoy, G.-Henri
Saint-Jacques, Eugène
1866— Danois. P.-A.
G ruiain, G.
Gferva .-, Al house
Grenier, Georges
Guertin, A.
Kertson, L.
Ladouceur, N.
Lafortune, X.
Lanctôt, J.-O.
Laviolettf, A
Leroux, Ga-^pard
Montmarquet, J.-E.
Smith, W.
Tliibeaalt, A.
1867 — Benoit, Léonard
Bulmer. L. -S.
Delveccliio, A.
Dutrisac, J.-O.
Gariéi'V, L.
Gladu,"A.
La2>ierrf, A,
Laporte, A.
Laramée, J,-Â.
McBean. D.-B.
Poulin, L.-S,
Primeau, A. ,
Voligny. L -L.
1868--ArL-»iambault, J,-S. ^'
Béliveau, H. ■
Br deur, L.
Choquette, L.-B,
Deniers, F.-X.
D rai n ville, 1).
Garneau, J.-A, ,
Gingras, J.
Godin, A,
Laferrière. E,
Lonutin, S.-M.
Mignault, P.-B.
Robiuille, J.
Sylvettre, L
— 171 —
1868— Yaîcourt, P.-E.
1869— Archambault, G.
Archambault, P.-C.
Aubuchon, S.
Bald, W.-A.
Dagenais, Aid.
Dansereaii, E.-H.
Ferron, W.
Gervais, E.
Gervais, P.-E.
Giroux, P.
Giroux, P.-C.
Hurtubise, E.
Lachapelle, E.-Persillier
Laiictôt, J or^eph
Marchessault, I.
Meunier, Alfred
Moreau, H.
Pasoël, F.
Peltier, J.-A.
Plante, Elysée
Proulx, L.
Santoire, S.
Tanguay, J.-P<.-A,
Trerablav, A.
Trudel, F.-X.
1870— Bellemaro, M. -F.
Chagnon, G.
Chaurette, L.
Corbeille, L.
Panie, F. -A.
T)eguise, J.-B.
Delages, J.
Forte, R -N.
Haynes, T. -S.
Labarre, G.
Laviolette, C.
M adore, G.
Marier, P.
Martineau, S.
Ouimet, J.-B.
Perrin, J.-M.-A.
Potvin, Je. s.
Pratte, Charles
Pratte, Noé
Quintal, Luc
Renaud, P.-I\
Rinfret, A.
Rinfret, C.-.T.
1871— Bélanger. U.-A
Biisson,T.-A.
CuTniraud, J.-O.
1871— Dansereau, P.-E,
Desilets, P. -A.
Desjardins, G.
Dick, N.
Faguan, F.-B.
Gadbois. A.
Gatien, F.
Gouin, L.-J.-E.
Grenier, L.
Hardy, J.
Labergt', P.
Legrls, C.
Mignault, V.
Mitigny, L.
Mou.-jseau, J.-O.
Paré, J.-A.
Perrault, C.-A.
Prévost, N.
Prinieau, H.
Sheppard, J.-J,
1872 — Beaupré, L.
Cartier, P.
Couloiube, C.-J.
Deniers, Frédéric
Desniarteau, N.-B.
Dufort, T. -A.
Dupuis, J.
Duva'. Arthur
Fafard, Charles
Filiatrault.C.-M.
Gaboury, U.
Gagnon, Joseph
Gosaelin, V.
Héroux, H.
Lamarche, Siméou
Lanouette, A.
Laporte, J.-B.
Larue, O.
Laurin, V.
Mathieu, Arthur
McDonald, R.-D.-R.
Meunier, P.
Mignault, Zoël
Pà<l^uet, J.
Rouleau, Eugène
Roy, Ï..-M.-A.
Siniard, A.
Trudel, F.
1873 — Archambault, Gaapttfd
Aubrv, A.-D.
Beaudry, G.-O.
Beaudry, J.-A.
— 175
1873— Brodeur, L.
Carrière, L.
Comeau, Joseph
Coutn, O.
Desautels, Alf.-C.
Fafard, X.
Gaboury, T.-C.
Gadoury, J.-K.
Germain, A.
Godin, O.-X.
Jacques. D.-L.-A.
Lafrenière. G.-D.
Lafrenière. X.-D.
Lalonde. E.
Lamarche. J.-B.-A.
Lesage, E.
Martel. L.-J.
Pelletier. G.-G.-U.
^'erner, L.
Vigneau, B.
1874 — Brossoit, A.-N.
Brouillet. V.-J.-E.
Brunet, L.-M.
Charbonneau, J.
Demers, L.-A.
Deniers, Ls-C.
Desorcj', C.
Dorval. A.
Duval. Sallusîe
Et hier, Marc
Perron, E.
Hare], V.-A.
Hébert. L.-D.
Jeannette, B.
Jeannotte. H.
Laberge. Louis
LachapeJle, Sévérin
Lamoureux, S.
Laiirendeau, J.-C.
Leblanc, G.-J.
Le-duc, J.-P.
Lemieux, J.-J.
Majeau. A.
Malo. X.
Moquin, V.
Mousseau. F.-X.
Munro, Ed.-H.
Ouimet, Edmond
Prévost, L.-C.
Kose, E.
Rouleau, Z.
lîoy, G.-A.
1S74— lîoval. Paul
Scàllon. J.-E.
Trudel, J.-E.
Wilson. T.-O.-J.
1875 — Alexandcr, B.
Allard. Prime
Bélanger. T.
Bersreron. Pierre
Berthelot, J.-E.
Boileau, J.-M.
Bourret, L.-G.
Brun, J.-A.-E.
Brunelle, J.-A.-S.
Carreau. L.
Casgrain. P.-F.
Champagne. A.-B.
ChevaHer. Joseph
Comtois. P.-Z.
Couillard, P.-L.
Duplessis. F.-X.
Ernouf, C.
Fa ut eux, E.
J'iliatrault, F.
Fontaine, E.
Gosselin, P.
Goyer. Oswaîd
(îuilmot. B.
Hétu. O.-P.
Jeannotte, F.
Lanciaux. Henri
Lambert. J.-C.
Leduc, H.-J.
Léger. T.-A.
Lassisseraye, A. -P.
Léonard. J.-A.-R.
Létourneau. A.
^lanseau, L.
Xadeau. Alex.
Paquet t<>, E.
Piché. Alphonse
Piette. A.-P.
Privé, P.-B.
Provost, Ls-R.
Taupier, R.-S.
Simard. A. -Ferdinand
Trudel, F.
1876 — Bourque. L.-X.
Brissette. A.
Brunet. X.
Campeau. I^>.
Cholet. B.
Dubé, P.-C.
— 176 —
1876— Fafard, T.
Gaboury, A.
Gareau, J.-A,
GroniUn, H.
Hébert, Avila
Lacaille, Ubald
Lanthier, IL
Lesage, A.
Longtin, J.
Merrill, G.-H.
Millet. Chas.
RobilIar,l.G-
Saint-Paul, C.
Saint-Pierre. Ad.
1877 — Alexander, Walter
Baril, F.-X.
Beaudry, J.-Od.
Brossard, J.-H.
Cartier, A.
Cléroux, L.-V.-B,
Despars, F.
Desroches, J.
Fiset, G.-jVL
Fortier, Cvr.
Fortier, Ph.-O
Giroux, G.
Grignon, W.
Lasalle, A.
Longpré, A.
Maucotel, Alfred
Meagher, H. -A.
Petit, N.
Prévost, E.-N.
Pvobillard. J.
Toujiiii, J.
Trudeau. F.
1878— Auger, C.-E.
Bachaud L -C.
C'harboiineau, O,
Desnovers. D.
Fiset, L-P.
Gaillardet, P.
Gaucher. L.-G.-R.
Guuux, J .-R.
Hébert, A.
Jolicœur, N.
Labadie, F.
Lambert, J.-T.
Lapalme, H.
Lefebvre, M.
Olivier, L.-A.
Ouimet, J.-AIex.
Paquiu, Elzéar
IS^S- Saint-Jacques, Rot>ert
lîoberge, A.-]N'.
Sylvestre. J.-S.
Thérien, C.-U.-A.
Watier, O.-A.
1879— Alain, A. -S.
Aubin, J.-E
Auclair, Zé]>hirin
Augt-r. L.-L.
Belleniare, E.
Bergeron, Jos.-îî.
Bout-lier, Louis
Chagiiou. Ruymoul
Coté. Camille
Coté, Tcle>p,
Coté, Victor
Des jardin s, Samuel
Dui[uette. E.-E.
Elie, J.-A.
Falcou, J.-Z.
Fleury, A.-F.
Fouclier, A. -A.
Gaudet, F.-Ed.
Gauthier, J.-S.
Girouard, Jean
Grandpré de. A.
Gimndpré de, P.
Guerin, M.
Guertin, IVL
[ Jénig'or, E.-C.
Laeerte, G.-A.
Laflèche, E.-X.
Laforest, G.-L.
, Lafortune. G.-T.
Lalonde, Ed.-C.
Larocuue, A.
Laurendeau, Alb.
Leblanc, J.-A
Lefaivre. A. -A.
LegrLs, E.
Leprolion J.-I.-O.
Letourneau, J.-E.
MacKinnon, M.
Misse, L.-A.-O.
Mathieu, J.-E.-V.
Kormandin, S.
Plante, A.
Pratte, Irénée
Provo.st, J.-A.
Routhier, L.-G,
Roy, J.
Saint-Georges, A.-E.
— 177
1879 — Saint-Jacques, J.-E,
i880 — Beaudet, Napoléon
Beaui^ré, W.
Beausoleil. J.-il.
Belcouit, O.-E.
Bergeron, J.-E.
Bergeron, S.-E.
Blondin, L.-J.
Camiré, A.-O.
Carignan, J.-L.
Chaput, F.-X.
Coulombe. N.
Fournier, J.-E.
Gauthier, A.
Gibault, A.
Gill, L.-H.-U.
Labrie, Ed.
Lacerte, J.-D.
Lachapelle, F.-X.
Lafarge, J.-E.
Laroche, Zotique
Larocque, C.
Lavallée, L.-O.
Laval. M.-E.-F.-A.
Mouilpied, VValter
Moreau, J.-T.
Paquet, L.-H.
Phénix, T.
Robillard, Joseph.
Roy, J.-E.-E.
Serre. Félix
Saint-Jacques. E.
Tétreault, P. -J.-E,
Vadenais, J.
Vaudreuil de, Louis
Î881 — Asselin, Joseph
Bachand, L.-É.
Cadieux, L.-P.
Clerck, C.
Cornu, Félix
Cypihot, Th.
Lorimier de, J.-R.-C.
Fauteux, C.
Fortier, G. -M. -A.
Fourier, Eug.-N.
Hamelin, T.
Huot, Gilbert
Legault, Horiu.
Martin, E.
Martin, A,
Page, P.-E.
Prévost, C.-A.
1881~Prieui, J.-A.
Savard. Jule.s
Soulard, J.-A.
Saint-Jacques, Frédéric
Voisard, Elzéar
1882— Aubry, Edmond-S.
Baril, Georges-E.
Beaudry, J.-Odiloa
Beaupré, A.
Dubeau, Napoléon.
Gagnon, J.-A.
Gareau. S.-Jos.
Gauthier, J.-H.-H.
Geoffrion, P.
Goulet, J.-A.-C.
Leduc, Hector
Leroy, J.-B.
Letourneau, A.
Mackav, W.-A.
Maillet, J.-E.-B.
ManseaUj H. -H.
Murray, F.
Panneton, Ephrem
Paquet, Gustave
Paquin, S.-G.
Thériault, J.-E.
Turgeon, E.
Vanier, F. -P.
A^enne, J.
1883— Allard, Orner
Archambault, H. -A,
Bastien, .Joseph-V,
Bigonesse, Pierre
Biron, Alexandre
Brien, Aug.
Brisebois, J.-M.
Camiré, L.-Jos.
Charters, J.
Cbagnon. J.-3.
Chartrand, J.-P.
Craig, Svdney
Etue, Ai-Z.
Gervai.s, O.
Lacoursière, G.-H.
Lan gis, H. -M.
Lesage, A.-W.
Mathieu, H.
Moll, L.-A.
Moreucy, Napoléoa
Ouiniet, J.-A.
Péladeau, J.-F.
Poitevin, Amédéa
— 178
1883— Prévost, G. -P.
Prévost, J. -G.
Prud'homme, R.
Rioux, J.-F.
SalvaiX N.-J.-A.
Simard, E..M.-A.
Tessier, Ch.
Vaillancourt, R.-L.-P,
Watier, G.-N.
Ward, Joseph
1884— Barolet, A-D.
Beaudoin, George-E.
Béliveau, Lucieii-J.
Berthiaume, C.-Odilon
Brosseau, S.-H.
Comtois, J.-G.
Daignanlt, Fréd.-X.
Demers, J.
Denis, C.-A.
Dubois, J.-E.-T.
Duckett, Alfred
Dufresne, D,
Fournier, W.-T.
Gagnon, A.
Gauthier, Hormisdas
Lafricain, E.
Lange vin, A.
Leblanc, A. -A.
Leblanc, S.
Letounieau, P.-Azarias
McCaffrey.J.-H.
Mignault, Rod.
Morasse, Ls- Ovide
Paradis, Jules
Paré, A.
Richard, A.-C.
Robert, J -A.
Séguin, André
Théoret. J.-W.
1885. — iielieUuiueur, C.
Brodeur, Horm.
Bus'^ière, L.-C.
Chalifoux, J.-H.
Charest, L.-R.-C.
Cypihot, L.-M.
Desrosiers, J.
Gaudreau, Hûaire
Grandpré de, L.-P.
Grignon L.-G.-E.
Jette, J.
Lacombe, G.-A.
Laferrière, R.-E.-A.
1885 — Laurendeau, A.
Lauzon, P.-O.
Lavai e, Florina
Martin, P.-M.
Monakey, Pierre
Morin, L.-A.
Perrault, C.-A.
Pidalue, Joseph
Poissant, J.-C.
Sanche, J.
Simard, F.
Thibault, A.
Toupin, A.-J.
Ulric, Cornélius
Î886 — Bourbonnais, Herm.
Burque, J.
Catudal, J.-U.
Charron, Touss.
Cheval, A-
Dauth, H.
Elle, Ant.
Grignon, Jany-E,
Her vieux, H.
Hétu, J.-E.
Laberge, J.
Laberge, Pierre-Ulrio
Leaault, J.
L'Espérance, J.
Lussier, Cyrille-F.
Mallette, Alf.
Marquis, E.-Ph.
McNamara, Daniel
Mignault, Armand
Pilon, Pierre-Céiestin
Bodier, Joseph
Roy, J.-H.
Saint-Amour, A.
Thérien, E.-B.
Tremblay, F.-X.
1887— Archambault, Ale.i.
Bissonnette, P.-J.-L.
Boileau, F.-X.
Bouchard, J.-B.
Cabana, Ls-V.
Carie, C.
Charlebois, L.
Chrétien, A.-A.
Clément, A.-B
Comeau, F. -X.
Deschambault, A.. -F.
Desilets, H.
Ducharme, J.
Dugas, C.-A.
— 179 —
18S7 — Dumont, U.
Ferland, Jos.-S.-E.
Fontaine, J.-D.
Gadbois, W.
Garceau, J.-h.
Girard, C.
Guy, J.
Joyal, W.
Laferrière, C.-E.
Lamarche, J.-T.
Lanthier, G.
Leclaire, Ch.-J,-A.
Levasseur, F.
Mcintosh, James
Michaud, J.-A.
Mignault, Adolphe
Pelland, Pierre
Poitras, C.-N.
Primeau, N.-A.
Richer, 0,-H.
Rochette, L.-S.
Rodier, C.-S.
Tremblay, E.-C.
Turcot, Isidore
1868— Aubry, J.-Gér.
Barolet, L. -Joseph.
Bastien, Hyacinthe
Beaudry, L.-A.
Beaulne, Joseph
Belhumeiir, Paul
Benoit, Raymond
Bourgeault, Victor
Brault, Elie
Chartier, J.-M.
Cloutier, O.
Couture, Th.
I)é«y, Jos.
Dorais, U.-A.
Dorion, Louis-A.
Ducharme, H.
Ennis, Thomas
Gaboury, C,-J.
Gendron, A. -S.
Gravel Adrien
Kelly, Samuel-J.
Lan gis, Ant.
Laurent, E.
Lécuyer, J.-T.
Marcotte, J. -Albert
Mignault, Arthur
Morelde laDurantaye, C.
Paré, Jos.-Alphonse
1888--Picotte, N.-J.
Pomin\Tlle, Joseph
Rivet, N.
Rohman, H.
Soulier, J.-P,
Sirois, F.
Tassé, G.-C.
1889— Bédard, Joseph-A,
Bernard, Améric
Boucher, Q. -Henri
Boucher, Sér.
Dandurand, S.
Désy, J.
Fortier, J.-E.
Fortier, L.-E-
Germain, J.-D.
Giguère, Jos.
Girard, H.
Girouard, J.-A.
Girouard, L.
Grandpré de. Henri
Guilbault, Charles
Guiniond, Orner
Hamelin, J.-A.
HéUe, O.
Kennedy, E.-J.
Lajoie, M.
Lapierre, H.
Lapointe. Aug.-A.
Laurin, Ed.
Leblanc, A,-X.
Marin, J. -Aster
Marin, J.
Mathieu, A.
Pelletier, Martial
Piché, Euchariste
Prévost, Henri
Piévost, P.-E.
Riberdey, Amédée
Rochette, Louis-Damien
Sicard,J.-D.
Sirois, Alplionse
Tdssé, Jo?.-D.
Thénen, Beiiuni
1890 — Archambault .A.-L.
Bariheau, Arthur
Berlhiaume, Denis
Biron, J.-H.-R.
Blackburn, N.-N.
Bradv, Chas-A.
•T. Brault. Israël
Cami)eau, H.
— 180 —
1890— Cayley, H.
Chardonnet, A.
Charest, Charles
Coutu, H.
Daignault, 0.
Dandurand, J.
Desrosiers, Cléojhas
Dumont, E.
Faribeault, Georges
Forest, Moïse
Forget, U.
; Gagnon, O.
Gagnon, P.
Girard, Charles
Guernon, H.
Huet, E.-J.
Jasmin, F.
Laforce, Ed.
Lafrenière, Arsène
Landry, Eiie
Larin, G.-E,
Larose, Arthur
Larue, G.-E.
Lasalle, T.
Lavallée, M.
Lecavalier, Alb.-E.
Legault, William
Magnan, J.-A.
Marchildon, P.^H,
Marien, A.-Amedée
Masson, L.-J.-G.
McGill, P.-J.
Molleur, J.-C.
Paiement, A.-J.
Painchaiid, E.-A.
Piette, Alphonse
1890— Poitras, J.-O.
Kobillard, L.
Eoch, E.
Roy, Hector
Savicnac. Art.
Saint-Germain, Louis
Sylvestre. F.-X.
Taillefer, Arthur
Tremblay, G.-N.
1891 — Arsenauït, Alfred
Beaucharap. A.
Beaudoin, W.
Blanchet, G.
Bouillon, Alfred
Caron,L.-T.
Charbonneaxx, L.
Chojiin, Jules-A.
Chouinard, J.-B.
Dagenai>, A.
Fontaine, J.-E.
Gagné, Louis
Grondin, G. -M.
Grondin, J.-M.
Guillemette, G.-E.
Lachapelle. O.
Lecompte. G.-L.
Normandin, O.
Paulhus, G. -M.
Perrault, J.-M.
Pichette. P.-A.
Pigeon, J.-P.
Poupart. Joseph
Prévost,' F. -de-S.
Richardson, Joseph
Rohrer, T.
Voisard, F.-X.
II— Oradn^s de l'Université I^Rval depais roi^anisation
de la Facùlt<^ de SK^decine de Hontr^'al (18S0-19I4)
1880 — Cardinal, Joseph- Arthur
Carrières, Damase
J)emers, Octave
Dupont, Flavien
Jeannette, Benjamiri
Jeannottè, Joseph-Hébert
LacaUle, J.-C. -Ernest
Mallette, Avila
1881— Cormier, Isaie-J.
Gaboury, Aimé
Lemaitre, Joseph-Edouard
1881 — Olivier, Georges-H,
Savard, Alfred
Tranchemontagne, Rod^
1882 — Guerrier, Joseph
Demers, Gustave
Janson, Gaspard
Matte, L.-E.-Napoléon"
1883-"-Bastien, Edmond
Brien, Samuel
Cormier, Arthur
181 —
1883 — Devlin, Frank
Filiatrault, Michel
«agniecr, F.-X.
Gauthier, Jérôme-D.
Goyette, J.-Octave
Greiiier, Edmond
Joyal, Arthur
Lafontaim-, F. -Gustave
Leroux, Joseph
Marsolais. Avila-L.
Prévost. J.-Williid
Thibaudeau, Albert
1884~Bariiaud, Elie
Boucher, Hormisdas
Breuuai), Michael-T.
David, Arthui-P.
Desjardins, Joseph
Duval, Ernest
Surprenant, Jose]ih
Tremblay, Jos.-Éuclide
Valin, Cliarles-N.
1885 — Houle, Joseph
Legault, Napoléon
Smith, CLs-Gaston
1886— Benoit, Louis- V.
Bernard, A.-Anaclet
Chabot, N.-G.
Choquette, Horace- Ernest
Delisle, Georges-Arthur
Delormc, L.-N.
• Garneau, P.-Uldéric
Hénaiilt, Wilbrod-A.
Lavallée, Aliène
Normand, Louis-Philippe
Ostiguy, Charles-Ovide
Rochon, L.-C.-A.
Roy, L.-J. -Hercule
1887 — Daigneault, Joseph-A.
Delisle, Arthur
Desjardins, Joseph-S.
Duhamel, A. -A.
Gii-ard, Sévère
Mardi, Chs-V.-E.
Mayrand, J.-A.
Perraiilt, L.-Rock
Pontbriand de, Josejih-T.
Rasconi, Chs-E.
Richard. Jean -Baptiste
1888~BélaiigL'r, Ferdinand
Cotret René de, Eljdiège
Laberge, Joseph-Edouard
1888— Lavoie, G.-N.
Mount,Johu-K..P.
Ricard, Arthur
Schiller, Louis-Edouard
Thériault, Horace
1889— Foy, Meredith
Mackay, Eugène
LaA-iolette, Camille
Letoujneau, J.-N.
Ostiguy, Emile
Villeneuve, Georges
1890 — Bélanger, Ferdinand
Bissonnette, O. -Arthur
Boulet, J. -Rodolphe
Brodeur, A.-J.-L.-O.
Chagnon, J.-E. -Philippe
Chevrier, G.-Rodolphe
Cotret René de. J.-Oswald
Dorion, Jérôme
Duhamel, Henri-Masson
Fortier, Henri-O.
Fugère,- Napoléon
Gariépy, Jose])h-Camille
Leduc, L.- P. -Napoléon
Leriche, L. E.
Lesage, Georges-E.
Mart igny de. Ad elstan- J. -L,
Mercier, Félix-Oscar
O'Rourke, J.-W.
Foutre, J.-Ephrem >
Préfontainc, H. -H. >
Sasse ville, H. -M -N;
Smith, G.-H.-Labrèchè
Thuot, J.-V.
Valois, L.-J:-A]méida ^
Vanasse, J.-E. '
1891 — Auger, Narcisse
Bellemare, A.-H.-N.
Caron, T.-E.
Charette, Joseph- Albini
Charlebois, L6uis-A;
Daunais, Charles-E.
Derome, Simon
Dion, J.-ThoTfi.is
Dusseault, N .-Arthux
Harwood de Lotbinière, L.
Johnson, J.-O.
- Lalonde, M.-J.-P.
Lemay, Jos. -Daniel
MacDuff, Stanislas
Rochon, Charles-A,
— 18:
1892— Arrault, Jules, a. g. d. (1) 186^2—
Bélanger, Daviu-Siméon
Bessette, E.-A., a. d.
Beaudoin, J.-E.-A., a. d.
Bergevin, Louis, a. d.
Beauchemin, Herinén., a d.
Bouibonnais, Elie
Bellerose. A. -H., a. g. d.
Brien, J.-Adhémar, a. g. d.
Benoit, Emmanuel, a. d.
Beaudry. Rodolphe, a. g, d.
Ohampagne, Adélard
Charbonneau, Anthime
Cholette, Clément
Choquette, Félix
Dealauriers, J.-Bte
Daigle, J. -Achille, a. g. d.
Daoust, J.-A.-Olivier
Dagenais, E.-G.
Dussault, F., a. d. 1893—
Désy, Louis-Philippe
Demers, Toussaint
Duckett, G.-Oscar-Dunn
Desjardins, rro-Xa%'ier
Ethier, Aidège. a. g. d.
Ermatinger, HUdebrand
Frenette, Joseph
Forest, Alfred-C.
Fontaine, Alphonse, a. g. d.
Fortin, Joseph- Abel
Gaboury, Henry
Gervais, Rosario
Guertin, Auguste
Gadbois, Joseph-0., a. g. d.
Gravel, J. -M. -Arthur, a. d.
Gauthier, Wilfrid, a. d.
Hudon, Armand, «, d.
Hébert, René
Laurier, Ruben-C, a. g. d.
Lapierre, J.-Avila, a. d.
Leblanc, Clément, a. g. d.
Landry, David, a. g. d.
Laberge, Alexandre-T.
Lortie, J.-C.-Hormisdas
Lahaie, Bruno
Lefils, Frédéric, a. g. d.
Lebœuf, Sylva
Loiigpré, Daniel
Lamarche, Boniface
Leva^seur, Aug.-J.-H., a. d.
Lapointe, Chaiies-E.
Lapointe, J.-G.-Houoré
Ladouceur, J. -Daniel
Morin, William, a. g. d.
Nolin, E.-D.
Pichette, J.-M.-P.
Plourde, Francis
Prieur, Jean -Charles
Plouffe, D.
PloufFe, F.-X.
Paiement, Osias, a. 'H.
Picard, Horniisdas
Ranger, J.-A., a. d.
Toutant, Thoinas
Trudeau, Louis-Joseph, a.d.
Yary, Aimé, a. d.
Archambault, Joseph, a. d.
Asselin, Elie-G.
Bernard, Joseph-Cbs, a. d,
Bérard, Urgèle, a. d.
Béland, Henri
Bournival, Origène
Boucher, Gaspard, a. d.
Boucher, Anatole
Barrette, Pierre, a. d.
Btauchamp, Zénophile
Beruier, J. -Camille
Chénevert, Joseph-Ovide
Couture, M. -H.
Déchène, Elzéar-Miville, a.d.
Déziel, Jos.-O.
Duquet, Antoine
Gervais, Théodore
Geoffrion, Victor, a. d.
Gallant, André
Gagnon, Joseph-P.
Gauthier, Arthur, a. d.
Gendron, A. -Eugène, a. g. d,
Giroux, Raymond, a. d.
Genest, L. -Aristide, a. d.
Letoumeau, Fortunat, a.g.d.
Lupien, Lucien, a. d.
Laviolette, Isidore
Lamoureux, J.-Elzéar, a.g.d.
(1) C"est il partir de cette date que la Faculté a commencé i joindre au
titre de docteur une note qualificative. Les abréviations signifient : o. d.,
avec dùitinction ; a. <j. (\., avec grande distinction ; a t. g. d., avec trè*
grande distinction.
— . U3
1S93— Lesage, Henri, a. d. 1894—;
LeBlanc, Gilles, a. d.
Larose, Hubert, a. d.
LaRne, Eugène, «. d.
Lambert, Philéas-Michel
Lespérance, Alfred, a. d.
Lemieux, Louis-Joseph
Landry, G.-E<louaid
Labrèche, Josejih
Martigny de, F.-X.
IMilot, Ernest, a. d.
Milot, Homer, a. d,
Montpetit, Elzéar
Martel, M.-J.-S.
Michaud, L.-P.-B.
Nadeau, Aurel, a. g. d,
Ouellette, Léon
Ouimet, Joseph
Pratte, Arthur
Pichette, J.-Omer
Roy, Edouard, a. d.
Roy, Hormisdas
Riverin, Adélard, a. d.
Routhier, Orner, a. g. d.
Renaud, F.-X.
Savoie, Joseph
Schiller, Frédéric
Simard, Emile
Saint-Onge, Joseph
Séguin, Lucfger
Tétrault. 4j. -Joseph, o. g. d.
Tremblay, Joseph, a. d.
1894 — Asselin, Arthur
Archambault, J.-B.
Aubin, J.-Nicéphore
Bergeron, F.
Bergeron, Jean
Beauchami), Joseph 1895
Bourdeau. Victor-J., a, d.
Belleau, Fortunat-S.
Bachand, Joseph
Bellemare, Narcisse
Charette, J. -Armand
Charon, Ernest
Cabana, Toussaint
Côté, Isidore
Courteau, Eugëne-G., a.g.d.
Chaput, H.-Brnest, a. g. d.
DoTion, J.-B. -Théophile
Dubé, J. -Edmond, a. g. d.
Dufresne, Albert-A.
"Deschatelets, Joseph-P.
Dufresne, G.-H.-A., a. g. a»
Duhamel, Ovila-G.
Duhamel, J.- Albert, a. <'.
Désilets, Leopold
Fluhmann, Emile
Fréchette, Hormisdas, a. n.rZ»
Godin, C.-Hect., a. g. d.
Goyette, F.-X.-Piene
■Giraid, G. -Arthur
Internoscia, Antonio
Jac(|ues, Ulric, a. d.
Jarry, Wilfrid
Joyal, Hector-Homer
Lesage, J. -Albert, a. g. (h
LefeTnre, Arthur
Lambert, Napoléon, a. J.
Lebuis-Lavergne, J. -^Vilfi id
Marsolais, Gaspard -L.
Mercier, Alphonse, a. g. d.
Malo, Zenon
liasse, L.-Valmore, a. d.
Ouellet, L -Alfred
Poliquin. R -L.-O., a. d.
Pineau, J. -Arthur
Rouleau, J. -Alphonse
Ricard, Honorius a. d.
Roberge, David, a. g. d.
Robillard, J.-E,
Rio]>elle, Joseph-Henri
Saint-Germain, Henri
Salvail, J.-D., a. d.
Trudeau, Raphaël, a. d.
Tessier dit Lavigne. J -B.-E,
Trudeau, Arthur, a. d.
Vézina, J.-M.-Damien.d (/.(i.
Valois, Hector
Yvon, J.-B. -Wilfrid
-Allaire, Adolphe-A.
Aubin, Aug.-Jos.. a. d.
Bélanger, Jos. -Alfred
Bélanger, Mac.-C, a. d.
Belisle, Ernest
Bonnier, Benjamin, a. q. d.
Bossé, J.-F. -X., a. g. d.
Boulay, Oscar-A , a. d.
Bouthillier. Alexis
Brun elle, Ern., a. g. d.
Campeau, E.-C., a. g. d.
Chévigny, Jules
Constantineau, Aurélien
Côté, A. -Gustave
Daudelin, S. -.A., a. g. d.
_ 184
1895— Denis, Paul
Dequoy, J. -Gaspard
Derome, W.-J.-Aitu., a.a.d.
Desaiilniers, E.-L., a. g. d.
Desgrn.-oi'ilors, Alb., a. y. d.
DesmartLdii, Ern.-B., a. ij. d.
Festeaii, A<lclaril, «. d.
Gagnier, L , a. d.
Géliua.-, Evariste
Gélina-, Artl.ur-E.
Godaid dit Lapointe,0., a. d.
Graiidpré de, A., a. d.
Hugueniii, Wilfrid, a. g. d
Hurtubi?e, Athana^e
Jacques, Olivier, a. (j. d.
Lagacé, AJexis
Lapierre, Joseph, a. d.
Labelle, J.-W.
Lacroix, Arthur
Lasalle, Albert, a. g. d,
Lasnier, Henri, a. d.
Lebel, Timothée
Lecavalier, Daniel-E., a.g.d.
Lécuyer, Arthur
Lesage, Edmond, a. d.
Lewis, Walter, a. g. d.
Lortie, J, -Arthur, a. g. d.
Magnan, A. -P.
Martin, Eximère
Martin, J.-B., a. d.
Nesbit, Thomas
Page, J.-G.-E., a. g. d.
Pelletier, Frédéric
Pépin, J.-R.
Renaud, L.-Z., a. d.
Eicard, J.-C.-A., a. g. d.
Rodrigue, Alexandre
Rouleau, C.-B.
Roux, J.-P., a. g. d.
Sarrazin. A.
Saint-Denis, J.-A.,a.g.d.
lètreault, C.-E., a. g. d.
Verdon, C.-P., a. g. d.
Viger, Jos.-E.-A.
1896 — Archambault, Ai-thur
Beaulne, Honorius
Beauchamp, G.-E.
Beauregard, Ls-Wilfrid
Belh limeur, S.-Da^-id
Berthiaume, Paul
Bordeh'au, Alphonse
Bourdt-au, Alexandre
Bourgeois, Geo., a. d.
1896— Brosseau. Wllfrid
Bruneau, Théodule, a. g, d.
Cadot, Jos.-AIl.
Chagiion, Max.
Charbonneaii, Isaie
Cyr, Alfred
D'Amour, Jos.-Ed., a. d.
Deniers, Jos.-Frcd.
Dubreuil, H., o. d.
Ferlan-1, Aristide
Guardin, A.
Germain, Rodolphe
Gaudreau, A.-E.-F.
L'Ab1>é de Grandchamp, E.
Labelle, Ludger
Lamarche, L.-Amédée
Lamothe, Elzéar
Lorrain, J.-Alph,
Latour, Joseph, a. g. d.
Ledoux, Orner, a. q. d.
LefebvTe, Adolphe
Lemoine, Jos.-H.
Lesage, J. -Aldéric
Lovatt, Thomas
Marchand, Z.
Marion, Joseph
Massé, Normand, a. d
OstiguT, Paul
Page, J.-L.-H.
Pelletier, Enile, a. d.
Pelletier, Ernest, a. d
Pelletier, F. -Moïse
Peltier, Hector
Picotte, W.-T.
Prévost, Eugène
Proulx, Esdras
Quintal, H.-A-
Quintal, J.-B.-A.
Ruest, Floriau
Serres dit St-Jean, EugèiM
Sabourin. N.-A-. a. d»
Saint-Denis, E.
Saint-Jacques, E., a. g. d.
Sainte-Marie, Ph., c. y. d.
Sylvestre, J.-A.
Trudeau, Aldéric^ a. d,
Trudel, Paul, o. gr. cL
Vandandaigue, P.
1897— Albert, Noe
Aumond, J.-Ml
Besncr, Achille
Beaucheane, Rom<k? "
— 185 —
1897— Bédaixl, Piene
Bernier, A., a. d.
Boucher. Map.
Caissac, Paul
Cartier, Geo.-E., a. d.
Daignault, M.
Daiiiereaii. P.
Degaire, Elzéar
Doray, Louis
"Delâges, Hector
Duhamel, Télesphore
Duplessis, F.-X.
Dupuis, J.-D.
Ethier,'j.-A.-C.,o. d.
Fourni'-r, Arthur
GrouLx, Elzéar, a. d.
Lafleur. Henri, a. y. d,
Lamy, Wilfrid
Larauiée, Albert
La?soii<le, A.
Lavalke, Hector
Letûurneau, G.
Mai~;^icotte, F.-X.
Mourgues dit Monge, .T., a. (7,
Miquelon, Antonio
Myre, Joseph
OuiiiKt, M.
Pelletier, Horace, <i. d.
Pesant, Joseph
Picard, R.
Pineault, J.-Alph.
Prinieau, Ernest, o. d.
Poirier, .l.-A.. a. d.
Rémillaiu, J.-R.
RobUlard. Paul
Roy, J.-N., o. d.
Salonioli, Jean
Tessier. R.
Thibault, Z.
Tremblay, Roma
Tourigny, O , a. g, d.
1898— Amy^ a. Charles
Arclianibinilt, Euclide
Beauihy, J.-A., a. ij. d.
Bélaiid, Jo-., <i. d.
Bournue, A , a. d.
Chagnon, !Na]i.
Cheviier, A.
Chouinaid, D., «. d.
Cooke, Eu., a. g. d.
Daignault, O.
Descoteaiix, A., a. d.
1898— Deschambault, iL
Dubuc, a. d.
Duclog, J.-A,
Dulude, Stéphane
Favier, Pierre
Foucreault, W.
Gagnon, Albert- M., a. é,
Geoffrion, Louis
Girouard, L.-D.
Labelle, U.
Lalonde, A.-J.
Laroche, W.-S.
Lauzon, Ernest
Lemieux, C, a. d.
Loranger, Jos.-T., a. d.
Marauda, H.
Paré, L.-A,
Perreault, J.-G.
Plamondon, Ed.
Poirier, Alfred
Savoie, J.-L'pton
Saint-Aubin, Hildège
A^adenai.*, Zacharîe
Virolle, Eugène, a. g. d.
iMii — Aumont, Zenon
Beauchamp, Louis-Félix
Belisle, Ernest
Biron, Charles-Eorr., o. d.
Bonnier, J.-AVilfrid, a. g. d,
Bourdon, Alexandre
Casgrain, Edgar
Charpentier, Albert
Choquette, Henri
Colliii, Eruest
Côté, A.-E.
Décarie, J.-P., a. g, d.
Derome, Avili., a. g. d.
Desniarai^, l'iiiléas
Dion, Juï-e]ih, «. d.
Dumont, Hany-C.
Dupont, Emile
Dupont, Georges-J.
Du])vé, Ilurniis-das
Fafard, Carolus
Favier, Pierre
Fournier, Noé, a. d.
Gagnon, J.-A.
Garceau, Elisée, a. d.
Garceau, Joseph
Geoftrion, L'iric
Hébert, Georges
Labrosse, Henri, a. d.
— 186 —
1899— Laloii.ie, Edmond
Lorrain, Orner, a. d.
Martignyde, Adélar, a. d.
Massicotte, Achille-Georges
Myre, Charles
Rhéaume, Vildac
Robert, C.-A., a. d.
Rochon, J. -Orner
Samson, Henri
Ségnin. Edouard
Saint-Denis. Napoléon
Sylvestre, Aristide
1900— Abdoii, Nad'j;ib
AUard, ./--AT
Archambault, Amable
Archaml)aiilt, Léonard
Bayard, Charles
Beaudoin, J.-A., a. g. d.
Bélanger, Jo.s.-Isaïe
Bolduc, Théod.
Brosseau, Aldéric
Caron, Amable
Caron, Damase
Chapdelaine, Victor
' Choquette. Emile
Ulermont, Ovide
Collin, Albert
Doyon, H,
Drapeau, Aurèle
Dubuc, Léotable
Ducharme, Charlea-N.
Duval, PhiL
Ferron, Alfred
Ferron, Arthur
Fleury, Ferd.
Fontaine, T.
Gaboury, Edmond, a, d.
Gauthier, Ernest
Gravel, L.-J. -A., u. g. d.
Guertin, Albert
Guilbert, Lucien
iluot, Ernest, a. d.
Lacroix, Paul
Lalonde, Léonide
Lamar(;he, L.-A.
Lebel dit Bouchard, A.
Leblanc, Henri
Leduc, Charles, a. d.
Lefebvre, Artluir
Longpré, Damase
Marin, Raymond
Mavnard, Oswald, a. d.
1900~Morin, Alyre
Myre, Charles
Nicol, Phil.
Ouellette, J.-A,, a. d»
Paquin, Ernest
Plouffe, J.-N.
Pomin ville, J.-M.
Pouliot, Zotique
Rhéaume, Zéphic
Scott, Chas.
Tellier, J.-S.
Théoret, J.-B.
Valois, J.-M. -A.
1901 — Archambault, A,
Baribeau, Louis
Bélanger, Arthur
Bourque, Edmond, a, g, dL
Caron, Alex-Nap.
Cloutier, Saiil-A., a. d,
Coutu, Georges
Deniers, A.
Gendron, Prudent
Gauld, Arthur
Goyer, Rodolphe
Grenier, Ed. -P., a. d.
Kingston, Donald, «. d.
Jacques, D.
Lafortune, Em.
Landry, Napoléon]
Laporte, P., n. d.
Latourelle, T.
Legault, Louis
L'heureux John
Maynard, Albert
Maiouf, A., a. d.
Mireault, J.-A., a. g. d.
Mouette, W.
Morin, T., a. d.
Mousseau, Ed.
Ouimet, F. -Louis
Page, Joseph
Paquin, U., a. g. d.
Paquin, Wilfrid
Saint-Pierre, Alex., a. d.
Sainte-Marie, Aid.
Thauvette, Joseph
Thibault, Georges
Trépanier, A.
Villandré, Joseph-D., a. d.
1902 — Aubin, Alexandre, a. d.
Aubry, Hector, a. g. d.
Beauséjour, T.-H.-Armand
— 187 —
1902— Bourgeois. J.-B.-Geo., a.^.i.l903-
Cartier, Cûme
Cliar]and. L.-C
Choquette, 0.
Christin, A.
Collette, J.-E.-Adalbert
Collerette, Wilfrid
Côté, Georses
Côté. Soloiunn
Dauth, A.
Demers, O.
Derome, Wilfrid, a. g. d.
Dorion, K.
Dubois, Léon
DufeutreUe, Henri, a. g. d.
Dugas, G.
Ethier, H., a. d.
Fortin, A.
Frigon, Rosario, a. d.
Gagnon, E., a. g. d.
Gagnon, L.
Gauthier, A.
Giroux, L.-S'
Hall, Walter
Hamelin, Eomuald
Lafieur, C.
Lafleur, Jules, a. d.
Lamontagne, J.-Aime
Lauglois, Phydime
L«noue, A.
Lebel, F., a. d.
Lebel Luc
Leduc. .T., a. d.
Martel, H,
Massé, J.-B.
Massicotte, J.-P.-Henri
Masson, R., a. d.
Maurault, B.
O'Brien, Cyriac, a, d.
Page, Rosario
Pelleriu. J.-M.
Picard, Léopold
Pilon, A.
Rochon, P.-E., a. g. d,
Schiller, J.
Sénésac. A,
Tassé, Raoul
Thériault, J,
Turcotte, A.
Verdon, Edouard, a. d
Verner, L., a. g. d.
Véronneau, Moïse
1903— Bédard, Georges-E., a. g. d.
-Belisle, J. -Raymond, o. d.
Bergeron, D.
Bourgouin, J.-C, a. d,
Bigué, Georges
Brisset, André, a. g, d.
Chaussé, Ernest
Chevrette, Wilfrid
Choquette, Orner
Christin, Arsène
Cléroux, Albert
David, Edgar, a. g. d.
Dorion, Kmton
Dorval, Louis-Pbilipj'e, a. d,
Drouin, N.-J.-W., a. g. d,
Gervais, Horace, a. d.
Godbout, Jo8.-A.-B.
Godin, W.-N.
Guertin, J oseph
Guertin, P. -P.
Hall, Walter
Isabelle, Josaphat
Labarre, Areëne
Lachuuce, Alfred-P.
Laflèche, J.-F.
Lafleur, Charles
Lalonde, î renée
Lamontagne. Aimé
Laporte, J.-P., a. d.
Larose, Albert, a. d.
Larose, Hormisdas
Latreille, Eugène, o, d.
Maillet, H. -A.
Marleau, L.-P., a. d.
Mauffette, Samuel
Melançon, Joseph
Meunier, J -H.
Ouknet, William, a. d.
Pelletier, Edouard
Perron, S.-Lactance
Piché, Georges
Prévost, Henri
Quesnel, Philippe
Racicot, Joseph-Ernest
Ricard, Léopold
Riopel, J.-A.-C.
Riopel, J.-A.-M,
Eiopel, P.-E., a. d.
Robinson, Joseph
Rousseau, J„A.
Sabourin, J oseph- Arthur
Smith, Elzéar
Tétrault, Joseph- Wilfrid
Thibodeau, Alexandre
Touchette, Henri
— 18.^ —
1903— Véronneau, Moïse 1904-
Viau, Hector
1904— Beaulieu, J.-F.
Beauregaril, Georges-E. 1905-
Bélanger, Jos.-E., a. g. d.
Boiiiu, Adrien
Chaguon, Deodatus
Chapron, Philéas
Chonuelte, Alfred
Corsin. A., a. d.
Cousiueau, Jos.-A., a. g. d.
Delaiiey, M.
Debbciri, P.
Desnos, Louis
Demers, Albert, a. t. g. d.
Dubé, Ls Félix, a. d.
Desorcy, Chs
Dupuis, Zéjjhiriu
Dui'resne, Eugène, a. d,
Desinaiais, Henri, a. d.
Foisy, A.
Foley, Joseph
Gagner, Emmanuel
Gagner, Rodolphe
Gagne n, U.
Gaudet, Lucien
Grenier, A.
Guenette, Joseph- A, a.d,
Gatien, Joseph-Albert
Gunville, Josejjh
Hébert, Oswald
Lebel, Hyacinthe, a. t. g. d,
Landry, Eugène
Labelle, Emile
Lachaine, Edmond
Landry, Louis
Lachance, Fortunat
Longpré, Euclide
Marcil, Alfred, a. d.
Martin, Auguste, a, d.
Meunier, Joseph, a. d.
Malchelosse, Maurice, a. d.
Millet, Eugène
Mouette, Francis, a. d.
Moreau, Aug,
Pelletier, Antonio
Poirier, Armand
Pariseau, Léo, a. d.
PariseaUjWm, a. d.
Pontbriand, H.
Kenaud, Ls-Henri
Sénécal, F.
-Simjison, Charles
Vanasse, S,
Vandandaigue. Isaac
-ArchambauIt,Gust., a.t.g.d,
Auger, R.-L.
Baillargeon, C -J., a. d.
Bélanger, D.-A.
Bélanger, G,-L., a. d.
Bélisle, O.
Bellefeuille, G. de , a.t.g.d.
Bellemare, Dionel, a. d.
Benoit, Léon, a. d.
Bertrand, Frédéric, a. t. g. d.
Boulais, Oscar
Bousquet, Gaspard
Bouvier, J.-P., a. d.
Brault, Thomas, a. d.
Cariier, Walter; a. d.
Cham[)agne, J.-A., a. d.
Conroy, Claude
Deslauriers, Hernias, a. d.
Desrochei-s, Armand
Desserres, Anatole
Dumont, Rodolphe, a. d.
Falcon, Arthur
Foisy, Azarie
Galarneau, Ludger
Gosselin, Henri
Grenier, M.- P.
Guilbault, Noël
Hamelin, Jules
Handfield, J. -Azarie, a. g. d,
Laguë, Léonidas
Lamarche, Joseph
Larocque, CLs, a. g. d.
Lefebvre, Zotique,>a. d,
Lemoyne, Méderic, a. g. d,
Longtin, J.-M., o. g. d.
Martel, J.-L.-H.
Masson, Léopold
Painchaud, C.-F.
Plourde, Adélard, a. â.
Potvin, Eugène
Renaud, P.-P.
Ricard, Jean
Robitaille, S. -Arthur •
Rousse, Arthur
Roy, Aurèle
Roy, Laurent -Arsène
Taupier, Henri
Tellier, Ernest
Tétrault, Alcée, a. d.
189 —
1905 — Thibodeau, Conrad, a. g, d,
1906 — Acram, Moïse
Arcliambault, Amable
Arpin, Joseph, a. g. d,
Barette, A.-E., a. d.
Beaudry, Odilon
Bellemare, Onias
Benoit, Dioscore
Bigué, André
Blackburn, John
Boulanger, Joseph
Bousquet, J.-P.-E., a. g. d.
Cartier, Henri, a. d.
Champagne, J.-E.
Charbonueau, Arthur, a. d.
Charlebois, J.-B.
Côté, J.-A.
CouiUard, Aug., a. d.
Denis, Arthur
Desjardins, Aug., a. g, d.
Delille, Félix
Desrosiers, Pierre, «. t. g, d,
Ethier, Hoi;misda3, a. d.
Gauthier, Roméo, a. d.
Grenier, M.-L.-E., a. d.
Handfield, Aimé, a. d.
Hartley, Henry-Saturnin
Jarry, Arthur, «. d.
Lalanne, P.-E.
Lambert, Henri
Laroae, Éaoul, a. d.
Laurin, Arlste
Leduc, Roméo
Lefeb\Te, Zacharie
Lemire, Henri
Lonergan, Georges
Lord, Wilfrid, a. g. d.
Marquis, Edouard-K.
Martin, J.-G.-A., a. t. g. d.
Maynard, Henri, a. d.
Mignault, G.-E., o. g. d.
Paiement, P.-A., a. g. d.
Pelletier, Ludger, a. d.
Pigeon, Arthur, a. g. d.
Prévost, Hyaciutlie, a. d.
Prince, J.-B., a. t. g. d.
Richard, Arthur
Bobichon, Arthur, a, t. g.d.
Eouillard, Wilfrid, a. d.
Saint-Georges, Henri,o.^
Saint-Pierre, C.-E,, o. d.
Simard, A.
1906— Valiquette, Ulric, a. t. g. d,
Verscheldenj Ls, a. d.
1907— Allaire, J.-M.-P., a. d.
Archambault, Z., a. d.
Auger, Ernest
Badeaux, J., a. d.
Bailly, R., a. d.
Bélisle, G., a. d.
Bernier, J.-E.
Birs, O., a. d.
BouUlé, J.-L.. a. d.
Brassard, Arthur
Bussière, Lauréat.
Caza, O., a. d.
Chabot, L -A.
Champoux, E , a. d.
Clément, Albert
Cléroux, V., a. d.
Collin, H.
Corriveau, U.
Croteau, T., a. d.
David, J.
Delvecchio, P., a. d.
Demers, H.
Douais, J., a. d.
Duihas, Arthur
Dupont, Chs- Arthur
Dupont, J.-A.-Mastaï
Dupuis, E., a. d.
Dusaault, E.
Gariépy, U., a. d.
Gatien, Henri
Godin, Arsène
Grégoire, G.-M., a, d.
Gross, C.-J.
Jeannette, Emile
Jutras, Lorenzo
Handtield, D.,a. d.
Hébert, A., a. g. d.
Jabour, D.
Jasmin, H.
Lachapelle, E.
Lamoureux, E.
Laniy, Evariste
Lauzé, L., a. d.
Lonergan, Gérald
Lussier, L., a. g. d.
Millier, A.-J., a. g. d.
Perrin, P., a. d.
d Prévost, A., o. d.
Bicher, Paul
Robichaud, P.-A., a. d.
— 190
1907— Eobillard. Kaoul 1909
lîoch. S.. «. y. (l.
Eoy. D.. a. (j. d.
■\Vaisman. D.. a. g. d.
IMS — Allaire. Joseph
Allard. Joseph
Audet. Achille
AyoTte. J.-E.. '/. d.
Baril. Geo.-Herm., a.t.g.d.
Bohéniier. Séraphin
Bouvier, Georges
Cotnoir. A.-E.
Comtois, Achille
Chevrier, Anrèle
Dufresne. E.-Rivard, a.d.
Diimont. Eéal
Despaties. Eoch, a. d.
Drouin. Jean-E.. a. d.
Doray. Ea\Tnond
Dupont. L.-A.. «. d.
Ecrément. Arsène
Falardean. L., (t. d.
Faille. Jean-Louis, a. d.
Ferron. Nap.
Gadbois, Guil.-Henri
Gaudet, Wilfrifl
Gauthier, Pacifique
Guy, Claude, a. d.
Gratton, Léonard, a. g. d.
Giroux. Alcibiade, (i. d.
Hamel, Guy, o. g. d.
Huot. Arthur
Kimpton, Alfred, a. d.
Lafortune. Sylvio, ii. g. d.
Lamarche. Paul, a. d.
Lamoureux A.
Latour. Guillaume
Larochelle. Komulus, a.d.
Lalande, Eudore, a. d.
Lapierre, Gaston
Langelier. Eugène
Lefebvre, TVilfrid
:Mathieu. J.-Alfred
Xoël. Orner
Noiseux. O'Learj', a. d.
Plante. Lucien
Eacicot. William
Rinfret. Léonard 1910-
IJodier. Adélard
Eoiithier, J.-C,
Saint-Jacques. Robert
Sénécal. ]\odo]phe
Trépanier. Armand, a.g.d.
-Auiyot. Etienne
Archambault, A.-H., a.g.d.
Archambault. J., a. d.
Aubry, sTallace, a. d.
Baril. Philippe
Beaudoin. Armand
Bélanger. Ls-Ernest
Bernard. Emile, cf.
Boileau, Joseph
Bouchard. C. A., a. d.
Brunet. J.-N
Chaffers. W -H.
Q'pihot, Hector, a. g. d.
Décary, Ernest, a. a.
Demers, F.
Dorval, Ls-Henri '
Ferron. Alph.. a. a.
Gauthier. Eugène
Godreau. Edmond
Grarel. A.
Grignon. Henri, a. d.
Guay, Hidola
Langevin. Stephen, a.t.g.d.
Lachapelle, J -A., a. d.
Lafontaine, Llric
Lagacé. Alph.
Lamarche. Claude, a. d.
Laporte, P.-Ca-nnel, o. à.
Larallée, H., (7. d.
Lesage, J.-C.
Lesage, Ovide
Lussier. Adonias, .ag.d.
^latlette. Eugène
Martineau. Geo.-H.. a. d.
Mil'aire. Edouard
^lo'cau. Emile
Panneton. Eug., a.t.g.d.
Paouiu, Jos.-Ubald
Patenaude. Arm., a. d.
Potvin, Hector
Robert. H., a d.
Roux, Ls .a. cf.
Saint-Arnaud, Laur., a. d.
Tes«ier. Napoléon
Thii>audeau, Adrien
Toupin. Jos.-Roméo, a. à.
Val-.i.s. Gustave
-Badeaux. Georges
Beaudet. Gustave
Bellemare. Eugène
Bert.hiaume. Henri, a. d.
]ie«ner. Edouard, a. d.
Bourqiie. Oscar
191 —
1910— Boutin, Alfred
Chevrier, Raoul, a. d.
Côté. Ildephonse
Coupai, Henri-Géd.
Dubé. Alphonse
Forest, G.-Albani
Giroux, Fernando
Gouin, J.-M.
Handfield, Oswald
Hébert, lîayniond
Lachapelle, T. a. g. d.
Ladouceur, Wildy
Lamy, Lorenzo
Larose, Adrien, a. y. d.
Larose, Camille
Lefebvre. Dollard
Lefebvre. Gustave
Leroux. J.-Oza. (/. d.
Lahaise. Guillaume
Laurendeau, Narcisse-A.
^farchand. Arthur
Plouffe. Daniel
Poulin. Ernest
Provost. J.->[.-Elphège
Kobidoux, William, a. d.
Sabourin. Sévérin, o. d.
Sorniany. Albert
Tétreault, Arthur
Thibeault. J.-Pamphile
Trudeau. J.-Hector, a. d.
Tureot, René. (/. (j. d.
Yéniot. Clarence-J., a.g.d
Venue. Séraphin, a. d.
1911— Barolet, Wilfrid
Beaudry, Philippe
Bécotte. Henri
Bélisle. Romuald
Bertholet, Georges
Boisclair, Horace
Chartier. Aimé
Caisse. Antonio, a. d.
Carignan. Léopold
Castonguaj', Eug., a. d.
Charpentier, Léopold
Charron. Avila
Chaussé, J.-X.
Cholette. ^L-Albert, a.g.d.
Clerk, Geo.-E.
Collin. Louis-D., a. d.
Delporte. Gabriel. «. d.
Desrosiers. Arthur
Desrochers. Emile, a. d.
Dontignv. Arthur
1911— Dufresne, Albert
Dunaontier. C.-A.
Ferron, Henri
Forbes. Frédérie
Forg-iies. J.-A.
Fou cher. Erne*^t
Gagné, Joseph
Gagnon. Adhéniar, a. d.
Godin, Laurent
Goyette, J.-D.
Guertin, Alphonse
Hébert. Louis-A., a. d.
Hétu, L.-G.
Lalandé. Stanis-las
Larivière. Joseph
Lawler, Arthur
Leduc. Fernand
Lefebvre. (Gabriel
Longo, Gregorio. «, g. d.
:Milot, J.-Donat
Mousse<iu. Ovide
Normandin. Armand, n. d.
McGiblwn. \Valtei--J.
l*errault, J.-lCtienne
l^errin. L.-(!eorges, a. d.
Poulin. Emile
Powers. Alfred, (t. d.
Prévost, Léon
Prud'homime. Léo]X)ld, a.d.
Savage. Léopold. rt. d.
Ship, Abraham
Simard. Paul-Emile
Tessier. Alph.-D.
Tremblay. Philippe
Vidril. A\ila
Violette, L.-J.
Woods. Joseph-C.
1912— Accocella, G.-A., a. d.
Adam, L.-P.. a. d.
Aubin. J.-L.-A.
Beaulac. J.-H.-E.
Beaupré. Dollard, a. d.
Bourget, Emélias
Deschesnes. J.-G.-A., o. d.
Desjardins, Art., a. d.
Dupuis, P.-B., a. g. d.
Daniel. Paul. a. g. d.
Emery. Fernand
Gagnon. J.-J.-L.
Geoffroy. Albert
Hurtubise. Elzéar
Janelle. L.-J.
Joval. J.-A. -H., a. g. d.
— 192 —
1912-
-Lamarche
Lajoie, J.
Lapierre.
Lapierre.
Lévesque.
Lundi e. J.
^lathieu.
. J.-E.-C. a. g. d.
A., a. (1.
A., a. 0.
Eonald
.-A., a. (1.
C.-T., a. (Z.
a. g. d.
g. d.
d.
g. d.
d.
Panneton. J.-A.,
Paquin. J.-D.-F.
Paré, J.-A.-A.. «.
Perreault. Xestoi-
Perras. J.-H.-F.. a.
Phénix. G.-A.-F.. a.
Pineault. Adhémar
Plonffe. A.-F.. a. g.
Rilchot. J.-E.-D.
Telmosse. J.
Tétreaiilt. J.-A.. a. d.
Turgeon. J.-A.-R.. a. g. d.
1913 — Archambault. Phil.. o. d.
Itai'ry. Maurice
BeaiK-hemin. L.-O..
Biron. lîomnald. a.
Brault. Raoul, a. d.
Brault, Norbert-R..
Brossean. Emile
Briichési. D.
Briineî. Zenon, a. d.
Bastien, Benoit
Côt^', L.-OHva. '/. '/.
Downinii. Georce-F.
Forget. Achille
Gandet. Camille
Gratton. Albert, a. d.
Hébert. Jopeph-Lonis
a.
d.
a. d.
1014
Labonté. lioniface
Labarre. (iédéon
Laçasse. Gustave
Larouche. Henri
Lafrance. Arthur-D.
Laphime. Alph. -Henri
Laporte. René
Laurier. Yvon
Léger. Anselme
Limoges. Gédéon
;Milard, Joseph-Edouard
Mousseau. Alfred
Xepveu, Théodule, a. d.
l'aquette. Albini
Pleau, Stephanus
J^rovost. Albert, a. t. g. d.
Pilon. Oscar
Poirier. Aimé
Rhéaume. Raymond
Rouleau. Albert
Roy. Alphonse
Roy. Richard
.Saint -Jacques. E., a. d.
Saint-Onfife. Emile
Saint-Pierre. Damien
Trudel. Jean-J.
Yaliquette. Alcime
Clermont. Hector, a. d.
Eidlow. Saniuel-T.
Hébert. Pierre
Joubert. Louis
Lambert. J.-Gabriel
Le.ssard. Rosario
Morin. Norbert
Picard. Henri
-^■^
193
FACULTÉ DES ARTS
La Faculté des Arts n'a pas atteint son plein développe-
ment. Mais, comme l'enseignement scientifique et littéraire
qui fait l'objet ordinaire des cours de cette faculté dans
les universités anglaises est donné, dans cette province, à la
jeunesse catholique par les collèges et les petits-séminaires
classiques affiliés à l'Université Laval où les élèves
obtiennent les grades de bachelier es lettres, es sciences ou
es arts, un enseignement complet de ce genre ne s'impose
pas encore rigoureusement dans l'Université même.
Trois cours, relevant de cette Faculté, y sont cependant
donnés. Le premier, celui de Littérature Française, fondé eu
1898 par feu M. l'abbé Colin, supérieur du Séminaire de
Saint-Sulpice à Montréal, est confié à un agrégé de l'Uni-
versité de Paris. Le second a pour objet le Droit Public de
l'Eglise; le troisième, l'Esthétique et l'Histoire de l'Art.
Les autres professeurs, ecclésiastiques ou laïques, de la Fa-
culté des Arts, sont chargés de cours réguliers dans les co<
lèges affiliés à l'Université ou sont appelés occasionnelle-
ment à donner quelques conférences publiques dans l'Uni-
versité.
La Faculté des Arts encourage en outre et contrôle
effectivement l'instruction classique donnée aux jeunes fil-
les dans l'Ecole d'Enseignement Supérieur, dirigée par les
Dames de la Congrégation. Elle a aussi organisé dans cer-
taines congrégations de Frères un cours universitaire mo-
delé sur l'enseignement secondaire moderne français.
— 194 —
Sa bibliothèque d'«tude, tenue au courant des meilleu-
res publications par des apports annuels considérables, con-
tribue aussi largement au développement intellectuel des
étudiants et du public en général.
Une revue très appréciée, que dirige un groupe de pro-
fesseurs universitaires, concourt au même but.
Enfin, l'Ecole Polytechnique de Montréal, fondée en
1874 et pour%aie en 1908 d'un département d'architecture,
a été annexée en 1887 à la Faculté des Arts. Cette Ecole,
généreusement subventionnée par le gouvernement provin-
cial et les principaux chemins de fer du Dominion, corres-
pond, par la nature de ses divers enseignements, aux facul-
tés de sciences appliquées des universités américaines.
"-^p-
— 195 —
PERSONNEL DIRIGEANT ET ENSEIGNANT
DOYEN
Sa Grandeur Mgr ZOTIQUE RACICOT
PRO-DOYEN
Mgr GASPARD DAUTH
SECRETAIRE
M. l'abbé ARTHUR CUROTTE
PROFESSEURS TITULAIRES
M. labbé J.-FLAVIEN LALIBERTE, P. S. S., maître es
arts ; professeur de littérature grecque.
S. G. :^Igr ZOTIQUE RACICOT ,évêque de Pogla et auxi-
liaire de ^Igr l'archevêque de Montréal, vicaire-géné-
ral ; professeur d'histoire ecclésiastique.
Mgr PHILIPPE CHOQUETTE, prélat de la Maison de Sa
Sainteté, maître es arts, licencié es sciences, ex-direc-
teur du laboratoire de la province de Québec, membre
fondateur de la société internationale des électriciens;
professeur de physique.
Mgr GASPARD DAUTH, prélat de la Maison de Sa Sain-
teté, chanoine de la Métropole de Montréal, bachelier
es arts, docteur en théologie, vice-recteur; professeur
d'histoire de la philosophie.
— 196 —
M. Tabbé ADOLPHE YOLBART, P. S. S., bachelier es
sciences et licencié es lettres ; professeur d'astronomie.
M. l'abbé ELISEE HEBERT, maître es arts ; professeur
d'histoire du Canada.
M. l'abbé PIERRE-AUGUSTE FOURNET, P. S. S., ba-
chelier es lettres ; professeur d'histoire de la littérature
française.
M. l'abbé ELZEAR LEONIDAS PERRIN, P. S. S., doc-
teur en philosophie, en théologie et en droit canonique ;
professeur de philosophie.
M. ERNEST MARCEAU, principal de l'Ecole Polytechni-
que ; professeur d'économie industrielle.
M. l'abbé ARTHUR CUROTTE, docteur en philosophie,
en théologie et en droit canonique : professeur de droit
naturel.
M. l'abbé PHILIPPE PERRIER, docteur en théologie et
en droit canonique : professeur de droit public de
l'Eglise.
M. l'abbé ANTONIN NANTEL, chanoine honoraire, doc-
teur es lettres ; professeur d'apologétique chrétienne.
M. l'abbé L.-ARTHUR JASMIN, chanoine honoraire, doc-
teur en théologie et en droit canonique ; professeur
d'éloquence.
M. JEAN-BAPTISTE LAGACE, bachelier es arts; pro-
fesseur d'esthétique et d'histoire de l'art.
M. l'abbé J.-L. DES JARDINS, docteur en théologie, bâche-
— 197 -.
lier es arts: suppléant à la chaire d'hisfoire ecclésias-
tique.
PROFESSEURS AGREGES
Sir LOUIS-A. JETTE, docteur en droit ; professeur d'éco-
nomie politique.
M. PAUL WIALLARD ; professeur d'élocution.
M. l'abbé ELIE-J. AUCLAIR, bachelier es arts, docteur
en théologie et en droit canonique ; professeur de phi-
losophie.
:\[. JOSEPH HAYNES; professeur à l'Ecole Polytechni-
que.
M. F.-C. LABERGE: professeur à l'Ecole Polytechnique.
M. C. LELUAU; professeur à l'Ecole Polytechnique.
ISl. RENE OAUTHEROX, agrégé es lettres ; chargé du
cours de littérature française.
PROFESSiEURS EMERITES
Sa Grandeur Mgr PAUL BRUCHESI, archevêque de Mont-
réal, ancien professeur à la Faculté des Arts.
Sa Grandeur Mgr J.-M. EMARD. évêque de Valleyfield,
ancien professeur à la Faculté des Arts.
BIBLIOTHECAIRE
M. l'abbé J.-L. DESJARDINS
_ 198 —
ELEVES ADMIS A SUIVRE LES COURS
DURANT L'ANNEE 1913-1914
Cours de Littérature Française
>LM. Barbeau, V.-A. Montréal, Q
Thibaudeau, P. Montréal, Q
Frères Anatole Monti-éal, Q
François Montréal, Q
Héraclius Montréal, Q
Joseph Antonio Montréal, Q
Titianus Montréal, Q
Melles Arnonld, G. Montréal, Q
Grenier, I. ]\rontréal, Q
Mathys, C. Montréal, Q
Miquelon, L.-I. Montréal, Q
Saint-Charles, M.-A. :Nrontréal, Q
Thibaudeau, M. Montréal, Q
Thibaudeau, S. Montréal, Q
Trudeau, M.-A. ]SIontréal. Q
Tardif, M.-A. Montréal. Q
Nombre des élèves : 16.
199
ORGANISATION PEDAGOGIQUE, DISCIPLINAIRE
ET FINANCIERE
I. — COURS DE LITTERATURE FRANÇAISE ET
CONFERENCES PUBLIQUES
Le cours principal dans cette Faculté est celui de Litté-
rature Française. Il a été créé en 1898, grâce à la libéralité
de ^I. l'abbé Colin, supérieur du Séminaire de Saint-Sul-
pice. Des professeurs français agrégés de l'Université de
Paris en ont été chargés jusqu'ici.
Il comprend à la fois des conférences publiques sur les
grands auteurs et les chefs d'oeuvre de la littérature fran-
çaise ; et un cours, essentiellement didactique, sur l'art
d'écrire et la critique littéraire.
REGLEMENT DU COURS
I. Le cours est ouvert à trois catégories d'auditeurs : les
élèves proprement dits, messieure et dames, spécialement
inscrits ; les membres du personnel universitaire ou d'au-
tres maisons d'éducation admis gratuitement sur présen-
tation de leur carte d'inscription aux autres coun^ ou d'une
carte spéciale obtenue au secrétariat ; toute autre personne,
moyennant un droit d'entrée de 25 cents par leçon ou de
$3.00 pour la saison.
IL Pour être considéré comme élève du cours, il faut
s'inscrire préalablement au secrétariat de l'Université, assis-
ter au cours avec assiduité et présenter les travaux indiqués
— 200 —
par le professeur. Le défaut d'une de ces conditions peut
entraîner la radiation de la liste des élèves.
III. Les élèves ont accès au concours de fin d'année,
pourvu, toutefois, qu'ils n'aient manqué aucune des compo-
sitions périodiques, à moins d'un motif sérieux soumis à
l'appréciation du professeur ; et qu'ils en aient, dans tous
les cas, fait au moins les trois-quarts. La moyenne des notes
à 8 heures du soir. Il commencera, cette année, le 9 novem-
bre et se terminera le 26 avril.
IV. Le cours comprend : lo des leçons de composition et
de style; 2o la correction des travaux remis par les élèves;
3o des commentaires d'ouvrages critiques et des explica-
tions d'auteurs, classiques ou modernes, qu'on étudiera au
triple point de \'Tie de l'histoire littéraire, de l'art d'écrire
et du développement de la langue.
V. La saison du cours embrasse une période de six mois,
novembre-avril, en tenant compte des vacances de Noël et
de Pâques. Le cours se donne le lundi de chaque semaine,
à 8 heures du soir. Il commencera, cette année, le 9 novem-
bre et se terminera le 26 avril.
VI. L'inscription et les cartes d'admission se prennent au
secrétariat de l'Université.
CERTIFICATS ET DIPLOMES
1. Un certificat, constatant les progrès accomplis par les
élèves du cours didactique dans la connaissance théorique
et pratique de la langue, du style et de la composition, est
donné par la Faculté des Arts.
— 201 —
2. Tous les élèves inscrits peuvent y aspirer, à condition
d "avoir suivi les cours avec assiduité pendant une année au
moins, d'avoir, durant cette période fait au moins les trois
quarts des devoirs indiqués et d'avoir obtenu des notes dont
la moyenne ne soit pas inférieure à dix points.
3. La composition finale (dissertation, discours, narra-
tion ou lettre) sert d'épreuve écrite. Elle est cotée
suivant l'échelle ordinaire, de zéro à vingt; la note obtenue,
augmentée de son sixième, s'ajoute, pour chaque candidat,
à la moyenne générale de l 'année.
4. Ceux pour qui le total ainsi réalisé n'est pas inférieur
à trente points, sont admis aux épreuves orales. Le maxi-
mum pour cette épreuve est fixé à dix points, zéro entraî-
nant l'exclusion.
5. Pour être reçu définitivement, on doit avoir un total
d'au moins trente-cinq points. La mention spéciale '' avec
distinction " est donnée à quiconque a atteint ou dépas-
sé la somme de quarante-deux points, quatre-cinquièmes du
total idéal.
6. A ceux qui. ayant avec succès subi pour la seconde fois
ces diverses épreuves, y ajoutent des notions élémentaires
d'histoire de la littérature française, peut être attribué, à
la discrétion des examinateui-s. un diplôme d'études litté-
raires.
7. Pour la correction de la composition finale et pour
l'examen oral,' un comité spécial de deux membres nommés
par la Faculté est adjoint au professeur. — Le vice-recteur
assiste ex officio aux délibérations de cette commission
d'examen.
— 202 —
8. Les certificats et diplômes sont décernés en séance
publique à la suite d'un rapport sur les travaux du cours
didactique.
CONFERENCES PUBLIQUES
La saison des conférences publiques est la même que celb
du cours de littérature française; novembre-avril. Elle
comporte une série de conférences sur la littérature fran-
çaise faites tous les quinze jours par le professeur qui donne
le cours.
Ces conférences ont lieu régulièrement le mercredi soir, à
8.15 heures, dans la salle des Promotions. Elles commence-
ront cette année le 4 novembre. Le publie y est admis gra-
tuitement. On peut toutefois retenir un siège pour tout.: la
saison au prix de $3.00. Les billets de sièges réservés se
prennent au secrétariat. Ils sont valables non seulement
pour les conférences publiques de Littérature Français*,
mais aussi pour les cours de Droit Public de l'Eglise et
pour les cours d'Esthétique et d'Histoire de l'Art.
II. — COURS DE DROIT PUBLIC DE L'EGLISE
La Faculté des Arts a aussi fondé une chaire de Droit
Public de l'Eglise. Les autorités ecclésiastiques et universi-
taires désiraient depuis longtemps la création de cette chaire
si bien à sa place dans une université catholique.
Plusieurs leçons, données annuellement par un profes-
seur compétent, fournissent aux étudiants et. à notre société
instruite un enseignement solide, de plus en plus néces-
saire, sur l'organisation de l'Eglise.ses rapports avec l'Etat,
ses droits en matière de législation, de discipline, d'éduca-
tion, etc.
— 203 —
III. — COURS D'ESTHETIQUE ET D'HISTOIRE
DE L'ART
La Faculté des Arts ajoutera, cette année encore, à son
enseignement régulièrement organisé, une série de confé-
rences sur TEsthétique et l'Histoire de TArt. Ces confé-
rences, comme celles de Droit Public de l'Eglise, se feront
à 8.15 heures du soir, et commenceront le 11 novembre.
L'admission est gratuite.
IV. — BIBLIOTHEQUE GENERALE D'ETUDE
A côté des bibliothèques spéciales des Facultés et des
Ecoles affiliées, il fallait une bibliothèque générale. L'Uni-
versité, dès l'origine, s'était occupée de ce besoin. Grâce à la
générosité d'amis ecclésiastiques et laïques, plusieurs mil-
liers de volumes dont quelques-uns de grande valeur, avaient
été collectionnés peu à peu et rangés dans une large pièce
située au dernier étage de la maison.
Plus tard, sans cesser de rester la propriété de l'Univer-
sité, ces livres, de même que les intérêts de la bibliothèque
furent confiés, sous la direction du vice-recteur et du
secrétaire-général, aux soins de la Faculté des Arts qui
relève d'une façon plus intime de l'administration univer-
sitaire.
Au mois de .janvier 1906, M. Arnould, nouvellement arri-
vé à l'Université en qualité de professeur de littérature
française, s'a\'isa de vouloir combler une lacune qu'il avait
remarquée dans l'organisation de cette bibliothèque géné-
rale. Il voulut en faire un moyen d'étude d'accès plus facile
et en même temps la développer dans un sens plus moderne
et plus pratique.
204
L'idée venait si bien à son heure que, à peine énoncée,
elle put commencer à se réaliser. La Corporation des Ad-
ministrateurs fournit un nouveau local au rez-de-chaussé.
A Toeuvre naissante, une aide française fit bientôt faire
un pas décisif: au milieu du mois d'avril, un cablogramme
de Paris, nous envoyait, par l'intermédiaire de M. Klesc-
kowsM, consul-général de France au Canada, mille piastres,
don de M. Robert Lebaudy.
Le 24 juin de l'année 1909, hady Chapleau donnait
à l'Université la riche collection de livres, plus de quatre
mille, de son mari, Sir Adolphe Chapleau.
Un peu plus tard, M. L.-H. Archambault, avocat de Mont-
réal, faisait parvenir une grande partie de sa bibliothèque,
qui compte bon nombre de livres fort importants.
Et tous les ans, des amis dévoués, parmi lesquels se distin-
gue Sir Lomer Grouin, premier ministre pro%'incial, nous
versent des sommes importantes, qui sont employées à l 'ac-
quisition de nouveaux livres.
Sans parler de la très riche collection de livres canadiens
de l'honorable juge Baby, tenue jusqu'ici forcément à le-
cart dans nos voûtes de sûreté, l'Université se trouve enfin
dotée d'une véritable bibliothèque générale ouverte à toute
]a classe intellectuelle.
Cette bibliothèque complète fort heureusement notre en-
seignement. Elle sert de foyer à tous ceux qui veulent
allumer, entretenir ou accroître en eux la flamme des choses
de l'esprit, la culture littéraire, historique, religieuse, phi-
losophique, scientifique ou artistique.
Par un contrat intervenu entre l'Université et le Sémi-
naire de Saint-Sulpice, au cours de la présente année, la
bibliothèque va quitter le local actuel devenu trop étroit et
— 205 —
s 'installer dans les salles spacieuses à l 'épreuve du feu mises
à sa disposition dans l'édifice que le Séminaire fait cons-
truire sur la rue Saint-Denis, entre les rues Emery et
Ontario. Ce contrat garde à l'Université le contrôle de ses
volumes et la décharge des frais d'entretien et d'adminis-
tration. Les règlements en vigueur seront ceux de la bi-
bliothèque de Saint-Sulpice.
_ 206 —
GRADUES
Certificat d'études littéraires
1904 — M. Charbonneau, A.-B.
MJme Du val, A.
M. Faiiteux, J.-N.
iOles Millette, A.
Kenaud, S.
M. Sauvé. J.-H.
Mlle Wells, P.
1905— MM. Gratton, Z.
Lanctôt, G.
1906— M. Bruchési, P.-E.
Mlles Lareau. B.
Quirk. C.
1907— ^LM. Gadbois. E.
Girard, P.-M.
Frère Louis- Armand
MM. Sicotte, A.
Maurault, O.
1908 — Mlle Gérin-Lajoie, M.
MM. Gibeault, O.
Provost, A.
Mlle Saint -Jacques, E.
M. Vanier. G.
1909 — Mlles Bélanger, L.
Charette, Y.
Fernet, F.
Frère Louis
Mlles Lamontagne. B.
Lemoyne, G.
Mignault, C.
Mignault, J.
19ia— :Nîlle Cloutier. M.
-M. Fauteux. N.
Frère Josephus
1910— Mlles Martel, C.
McNabb, V.
Meilleur, A.
Surrej^er. T.
Villeneuve, H.
1911 — Mlles Czernkovich, L. de
Denys, ^L-F.
DésaTilniers, L.
Desrosiers. M.
M. Lantiliier. H.
Mlles Madore, M.-A.
Pineault, M.-E.
Tardif, M.-A.
1912 — ^Frère Ambroise-Emile, a.cf.
Frère Anselme
Mlle Girard, J.
M. Goudrault, M., a. d.
Mlles Martineau, E.
Nolin, A.
Frère Philippe
Sr Sainte- Anne-Marie, a.d.
M. Tourillon. T.
:Mlle Zappa, E.
1913— Mlles Arnould, G.
Gaixeau. E.
Thibaudeau. M.
Thibaudeau, S.
Frère Frau(;ois
Frère Arator
1914 — Frère Anatole,
Melle Mathys, C.
Frère Héi-aclius.
Diplôme d'études littéraires
1905— Mme Duval. A.
>Dle Kenaud, S.
M. Sauvé, J.-H.
1906— M. Gra<tton, Z.
Mlle Millette, A.
1908— M. Girard. P.-M.
1909 — Mlle Gérin-Lajoie, M.
1910— Mlles Charette. Y.
Fernet, F.
Frère Louis
Mlle Quirk, C.
1911 — Frère Josephus
Mlles McNabb. V.
Villeneuve. H.
— 207 —
1912 — ^Mlles Denys, M.-F.
Desaulniers, L.
Madore, M.- A.
Meilleur, A.
Tardif, M.-A.
1913 — Frère Anselme
Mlle Zappa, E.
Frère Philippe
M. Tourillon, T.
1914 — Frère François,
Melle Thibaudeau, M.
PRIX
Melle C. Mathys ($25.00)
I
_ 208 —
DES
TRAVAUX DE LA FACULTÉ DES ARTS
POUR L'AXXEE 1913-1914
Lu à la séance de clôture de cette Faculté.
Monseigneur (1),
Mesdames,
^Messieurs,
Si impérieuse que soit au point de vue matériel l'univer-
selle loi du travail, son action est peut-être encore plus mar-
quée dans le vaste champ intellectuel. Car, semble-t-il,
l 'esprit demande plus de temps pour se perfectionner et se
rouille plus facilement. Chaque année nous apporte de
nouveaux labeurs, mais ne va pas non plus sans résultats
tangibles. Pendant le court semestre qui se termine ce soir,
la Faculté des Arts n'a pas manqué à cette obligation et les
professeurs qu'elle appelle à ses chaires ont même parfois,
dans notre intérêt, dépassé la mesure qu'elle leur fixe. Nos
deux conférenciers, 'Sï. le professeur Gautheron et M. le pro-
fesseur Lagacé,se sont vraiment dépensé sans compter. Nous
les avons vu à l'oeuvre et nous savons que leur seul but fut
(H Mgr C.-P. Choquette, prélat de la Maison de Sa Sainteté,
professeur à la Faculté des Arts.
— 209 —
toujours d'intéresser et d'instruire davantage Je vous ai dit
l'année dernière quelles qualités remarquables nous les font
apprécier comme ils le méritent. Que leur modestie me per-
mette de vous redire que si M. Gautheron se distingue par
l'ordre, la clarté d'exposition, la belle ordonnance du sujet
et la recherche de la vie, le tout rehaussé par une langue très
châtiée et très pure, le second a pour lui un sentiment déli-
cat des choses de l'art, une imagination qui donne au style
\m relief.une abondance,un rythme, une souplesse et une vi-
vacité qui enchante. Aussi ont-ils accompli un travail effica-
ce. Cependant, aux cours et conférences de littérature fran-
çaise par exemple, à raison de circonstances qu 'il serait trop
long d'exposer ici, ou peut-être simplement à cause de la
nonchalance qxù nous envahit en présence d'un travail in-
tellectuel de longue haleine, les élèves n'ont pas, croyons-
nous, donné leur pleine mesure, sans toutefois nous fournir
l'occasion de nous alarmer. Les mémorialistes n'ont pas eu
toute la vogue qu'ils méritaient; si je ne craignais le para-
doxe, je soutiendrais que leurs noms n'étaient pas assez
connus : la gloire seule, dirait-on. attire la y-loire.
Les conférences d'histoire de l'art avaient été cette an-
née portées à dix. Les auditeurs en sont évidemment satis-
faits puisqu'ils y sont venus en plus grand nombre : c'est
de bon augure pour l'avenir.
Si l'on en croyait des critiques et non des moindres, le
genre des mémoires n'aurait pas dû être représenté au 17e
siècle, car, dit-on, la littérature de ce temps-là fut essentiel-
lement impersonnelle; les auteurs y furent constamment
— 210 —
préoccupés de dissimuler leur moi et ce qu'il avait de haïs-
sable. Cette théorie est certainement commode pour ex-
pliquer certaines défaillances de la littérature clas-
sique, mais elle est contrariée par les beaux vers
de Malherbe et de Kacan, les délicieuses confessions
lyriques de LaFontaine. la verve si violemment per-
sonnelle de Boileau. Le ITème siècle nous apparaîtrait fort
différent, aussi bien dans sa physionomie littéraire que dans
son attitude morale, si les noms de La Rochefoucauld, du
cardinal de Retz, de Mademoiselle de Montpensier ne nous
étaient connus que par leur politique brouillonne, si Bas-
sompierre, Bussy-Rabutin et Gourville n'étaient que des
libertins oubliés, si Mesdames de La Fayette, de Motteville,
de Caylus, s'étaient contentées de charmer leurs contempo-
rains par leur esprit ou leur beauté, si enfin le duc de Saint-
Simon, n'avait point écrit "' à la diable '' ses immortelles
médisances.
Aussi dans ces dix conférences avons-nous été à même de
,iuger tout ce que le grand siècle eut perdu à ne point pos-
séder ces auteurs dont aucun peut-être ne visait à la gloire
littéraire. Nous avons pu refaire, à la suite du professeur,
l'étude des moeurs publiques et privées du grand siècle et
nous nous sommes efforcés de saisir la vie réelle de ces per-
sonnages agités en tous sens par des passions qui sont de
tous les temps. En plus des faits généraux de l'histoire
qu'il leur est impossible de dénaturer, ils nous font connaî-
tre à tout le moins l'opinion de leur cabale ou de leur parti :
surtout ils se font connaître eux-mêmes.
Dans le premier tiers du 17ème siècle, trois personnages
inégalement célèbres, ont écrit leurs mémoires: le grand
ministre Richelieu qui d'une main rude pétrit la Franco
— 211 —
moderne ; le due de Rohan, âme de la résistance à l 'autorité
royale dans le parti huguenot : Jean Héroard, médecin du
jeune roi Louis XITI.
Le premier, en dictant ses mémoires à des secrétaires as-
servis à sa pensée,s 'était proposé uu but précis: justifier son
gouvernement contre les adversaires qui s'agitaient dans
l'ombre et indiquer à ses successeurs la voie à sui\Te.
Aussi n'y trouvons-nous point l'histoire de sa vie privée.
Cette figure inquiétante est faite de la crainte inspirée à ses
contemporains, de la grandeur de son rôle, du mystère de sa
vie. Et pourtant il fut un homme avec les ordinaires pas-
sions humaines : plein d'ambition tout en restant chrétien et
honnête homme; redoutant les idéologues; constatant sans
indignation l'hypocrisie, la servilité, la cupidité, et dont le
fond du caractère est la modération ; plein d 'amour des
traditions sur lesquelles toujours il s'appuie. Au génie poli-
tique sut-il joindre le mérite littéraire ? Ses mémoires sont
trop longs, ils manquent de simplicité et de naturel. Ce qui
n'empêche pas à l'ordinaire la pensée d'être franche et le
terme juste. Son ouvrage est utile en cela surtout qu'il nous
permet de lui rendre justice, car peu d'hommes ont été plus
haïs, et trop souvent on l'a jugé sur la parole de ses adver-
saires, parmi lesquels il faut citer ce duc de Rohan.qui après
avoir bataillé pendant quinze années à la tête du parti que
Richelieu voulait détruire a raconté à sa façon les événe-
ments de sa vie. Dans ses récits, on voit la mentalité, les
ambitions, l'organisation de la faction protestante, et on
comprend plus ais'ément les difficultés que le grand minis-
tre eut à vaincre pour réaliser l'unité nationale. Le duc
de Rohan est un caractère solidement muni contre l'ad-
versité, grand seigneur, plein de morgue aristocratique, d'à-
212
varice et du désir de s'accroître. Dans la première partie
de ses mémoires, sa langue est celle de la fin du seizième
siècle; les latinismes y sont nombreux. Mais dans ses dis-
cours et ses apologies, on sent qu'il est orateur d'instinct.
Il a le don de la mise en scène et de l'action, il possède ce
don de la composition synthétique, une des plus belles par-
ties de l'art oratoire, qui résume toute une grande ques-
tion en deux ou trois formules vibrantes.
Le modeste Héroard, pendant vingt-huit ans, à jour par
jour tenu registre de la santé, des gestes et des paroles de
son royal client. De son journal dont la lecture intégrale
serait fastidieuse on peut extraire une foule de passages
d'autant plus vivants et sincères que l'auteur était moins
préoccupé de faire oeuvre littéraire. La situation qu'il oc-
cupait lui permettrait de voir beaucoup et s'il a volontai-
rement borné son ouvrage au détail de ses occupations pro-
fessionnelles et à l'éducation du dauphin, il nous donne eji
passant et comme malgré lui, de nombreux détails sur la
vie du temps et les moeurs de la cour. Il projette une lu-
mière assez crue sur les moeurs de ces premières années d u
17ème siècle; il nous fait connaître en outre ces médecins
dont la comédie s'est tant moquée. Enfin dans sa naïveté,
il trouve parfois des descriptions brèves pleines de fraî-
cheur, de sentiment et de vie.
A toutes les époques ils furent nombreux en France ceux
qui voulaient avancer leur fortune en suivant l'Etat. Dans
le siècle qui nous occupe un certain nombre d'entre eux ont
voulu échapper à l'oubli en nous faisant la confidence de
leur vie, de leurs ambitions et de leurs rancîmes. Les uns
n'existent que pour les historiens; les autres, sans viser à la
gloire d'auteur, y sont néanmoins arrivés. Parmi ceux-ci.
— 213 —
^I. le conférencier s "arrête de préférence à M. de Pontis. Ce
lieutenant aux gardes du roi est un guerrier à la parole ru-
de, un peu adoucie, un peu ralentie par le secrétaire qui
tient la plume. Sou ouvrage plein de vie, a tout l'attrait
d'un roman par la quantité prodigieuse d'aventures qui y
sont racontées. Toute la société du temps y revit, particu-
lièrement la noblesse et l'armée. Mais le style est toujours
aisé, correct et vivant; la narration variée, pleine de mou-
vement. Nous n'y trouvons ni grande exactitude ni juge-
ment critique. Ce sont les conversations d'un vieux mili-
taire qui a été mêlé à beaucoup de choses, qui a su voir et
qui sait dire ce qu'il a vu. M. de Pontis est un fonction-
naire mécontent et agressif: c'est surtout le type des sol-
dats de la vieille armée et de l'ancienne France, de ceux
qui furent élevés à l 'école de Henri IV : mauvaise tête et
bon coeur.
Les historiettes de Tallemant des Réaux ont valu à ce
bourgeois malicieux d'être regardé comme le type du par-
fait médisant dans la première moitié du ITème siècle. Son
immense recueil, dont il faudrait enlever au moins une cen-
taine de pages pour qu'il put devenir la lecture des honnê-
tes gens, contient pourtant autre chose que des anecdotes
pimentées ; on y trouve de très importants détails sur le ca-
ractères et la biographie des grands pei-sonnages, un ta-
bleau complet des moeurs bourgeoises et populaires, une vé-
ritable histoire de la littérature à cette époque où le goût
se formait; surtout on y remarque l'auteur qui raconte
avec une verve inlassable tout ce qu'il a vu ou entendu dire
et dont les tableaux copieux nous font penser à Molière et à
LaBruyère, moins la mesure, Tordre et le goût. Dans no-
tre langue il est peu d'ouvrages qui soient aussi savoureux,^
2U
aussi nourris d'expressions bourgeoises et populaires. 'Mais
si les historiettes sont sujettes à caution lorsqu'il s'agit de
porter un jugement sur les hommes, elles servent grande-
ment à nous faire connaître le progrès des moeurs et le
mouvement des idées. Nous y voyons la grande bourgeoisie
des financiers prendre le pas sur la noblesse ; nous y voyons
se former la société polie et les gens de lettres, et les gens
d 'esprit conquérir peu à peu dans le monde une place indé-
pendante qu'ils n'avaient pas encore eue en France. Enfin
nous entendons un joyeux conteur que nous souhaiterions
parfois plus délicat et plus raffiné mais qui a le mérite su-
périeur de ne nous ennuyer jamais.
Lorsqu'on lit les mémoires de La Rochefoucauld, il est
difficile de ne pas avoir les yeux constamment fixés sur cet
auteur effrénément romanesque, tellement on voudrait,
dans le tissu de la narration, découvrir le secret inquiétant
de cette vie manquée. La Rochefoucauld mêlé à toutes les
intrigues jusqu'à la fin des troubles de la Régence a manqué
sa vie parce qu'il s'est trompé sur la portée de son esprit.
Analyste subtil, homme de réflexion profonde, il s'est cru
né pour l'action et il lui a semblé avoir suffisamment agi
lorsqu'il avait longuement pensé. Et comme dans les affai-
res humaines, il y a toujours, en tous sens, des raisons d'a-
gir et de n'agir pas, il se déterminait trop tard, à demi,
avec toutes sortes de restrictions et de repentirs. Mais cet
indécis est un auteur. Ses livres ont été écrits lentement,
corrigés et remaniés ainsi que le prouvent les diverses co-
])ies manuscrites que nous possédons. Aussi la forme en
est-elle d'un historien, d'un psychologue et d'un moraliste,
lia Rochefoucauld ne recherche point particulièrement le
pittoresque dans l'histoire: c'est aux éléments moraux qu'il
— L'15 —
s'attache. Il étudie les mobiles qui fout agir les hommes et,
à tous les événements qu'il décrit, il donne comme explica-
tion la psychologie des individus et des foules. Cette pen-
sée si riche, si nourrie d'observation et de réflexion intime
est encore puissamment mise en relief par la netteté classi-
que de la composition et la clarté du stjde qui nous fait pen-
ser à celui de César.
Vers 1675, dans sa retraite de Commercy, Fran-
çois-Paul de Gondi, cardinal de Retz, entouré de la
fervente amitié des plus honnêtes gens, achevait une
vieillesse respectée et paisible. Mais pendant qu'il revoyait
ses années brillantes et mouvementées de la Fronde où il
avait tenu Paris dans sa main, à l'insu de tout le monde
subsistait en lui le désir d'arranger son personnage pour la
postérité. Outre le détail d'une révolution, ses mémoires
contiennent des vues profondes ou des aperçus lumi-
neux sur les moeurs du temps : habitudes du clergé,
procédés du gouvernement, part du peuple dans les affai-
res. Cet écrivain appartient à la grande époque classique oii
l'on s'attache à représenter les personnages par le dedans:
dans ses portraits, les détails pittoresques n'apparaissent
que pour justifier les traits du caractère. Sans tergiverser,
il va droit au détail qui résume tout un tempéramment et
explique toute une vie. On ne voit pas de couleurs: pour-
tant les gestes des pei-sonnages nous apparaissent et nous
pourrions prévoir toutes leurs résolutions. Car ces caractè-
res sont admirables de précision, de variété et d'esprit. La
vie concrète et palpable circule abondamment dans ce style
périodique et s'étale en des métaphores prolongées, em-
pruntées à la guerre, à la chasse, aux métiers, à la médecine.
Mais à la vie qui est proprement dans les choses s'ajoute
— 211] —
une autre qualité qui tient à la personne de l'auteur: l'es-
prit. L'esprit se manifeste d'abord par l'ironie, il éclate
surtout dans l'art de la narration et l'habileté à ménager
l'intérêt. Et ces qualités font de l'ouvrage un véritable
chef -d'oeuvre.
Par contre. Madame de Motteville est un bon auteur
moyen, point artiste, sachant peu dissimuler, nous livrant de
bonne foi ce qu'elle a vu ou pensé. Ses mémoires sont par-
fois d'une abondance un peu molle, d'un intérêt un peu
lent. Ce n'est pas le style de l'histoire, mais c'est une con-
versation noble et franche où transparait une âme et l'âme
d'un temps. Elle ne traite des grandes affaires qu'en pas-
sant, à la mode d'une femme qui ne les a pu savoir à fond.
Ge qu'elle nous fait connaître, c'est la vie privée des rois et
des reines, des ministres et des courtisans, avec ça et là,
quelques échappées sur la vie ecclésiastique et la vie popu-
laire, sur les modes, nioeui-s et coutumes pendant la minori-
té de Louis XIT. Dans son style, on retrouve cette probité
qui est le caractère essentiel de son esprit: l'expression se
modèle exactement sur la pensée. Mais la pensée est len-
te ; l'auteur se laisse entraîner par elle et s'égare en mille
détours. Madame de Motteville, a, dans sa manière d'écrire,
cette nonchalance qu'elle reprochait à Ja reine de mettre
dans sa conduite. Quand elle commence une phrase, elle ne
sait pas toujours de quelle façon elle la finira et il arrive
que l'ensemble manque de coiTection. Et pourtant même
en de tels cas on ne saurait dire que le style soit mauvais,
car il est toujours personnel et clair.
Dans la correction apparente du siècle de Louis XIV,
Jean Héraud, sieur de Gourville. nous offre le meilleur spé-
ciinen de laventurier: c'est le vrai prototype de Gil Blas et
— 217 —
de Figaro. Laquais, homme d'épée, financier, diplomate,
grand seigneur, sa vie est un tissu dïntrigues. Il passe
vingt-cinq ans à gagner de l'argent par tous les
moyens afin d'avoir le droit d'être honnête homme pendant
le reste de sa vie. Lorsqu'à 1 âge de soisante-dix-sept ans,
il lui prit fantaisie de raconter son histoire qu'il se
rappelait avec une merveilleuse lucidité, il n'avait certes
pour but que de se distraire ; la gloire littéraire était le
moindre de ses soucis. Mais ce style d'un homme d'action
qui voit les choses plutôt que les mots, vaut beaucoup néan-
moins par le naturel, la clarté, le pittoresque. Cet homme
peu lettré eut été bien étonné sans doute qu on dut un jour
étudier son livre comme un ouvrage littéraire. Gourville
est tellement un parvenu qu'il est en littérature un parvenu
malgré lui.
La grande Mademoiselle, fille de ce Gaston d'Orléans,
frère de Louis XIV, fut une romanesque, puisque, à l'âge
de quarante-deux ans, elle se laissa prendre comme une pe-
tite pensionnaire aux grossiei*s manèges d'un cadet de Gas-
cogne. Mais nous ne pouvons méconnaître ce que sa vie et
son oeuvre nous révèlent de courage, de bonté, d'esprit, ni
surtout la parfaite et constante honnêteté des sentiments
par où elle se distingue de ses contemporaines. Ses mémoires
" assez mal écrits pour qu'on puisse s'assurer qu'ils sont
d'elle " (1), n'ont pas été écrits pour la postérité. Si la
gloire est pour les femmes le deuil éclatant du bonheur,
nous ne saurions dire que la Grande Mademoiselle après
avoir tant cherché le bonheur ait désiré le compenser par la
gloire, la gloire littéraire tout au moins. Du reste elle ne se
(1) Sainte-Beuve.
_ 218 —
fait aucune illusion sur la valeur de son ouvrage et elle sait
bien d'avance qu'il contiendra des erreurs. Outre que l'a-
bondance en est un peu stérile, certaines phrases, par leur
longueur ou leur construction défectueuse, donnent une im-
pression de fatigue ou d'obscurité. Mais combien tout cela
n 'est-il pas compensé par l 'agrément des anecdotes et le na-
turel d'un récit où rien n'est mis pour l'effet. Ayant le
goût de la vérité simple et naïve, elle atteint au pittoresque
sans effort. Elle aime les petits détails et s'en amuse car
avec un peu de raideur elle a quelque chose du tempéram-
ment jovial de Henri IV. Aussi ce don de l'ironie et cette
habitude de l'observation directe font d'elle un des por-
traitistes les plus heureux de cette époque où il y en eut
tant. Sans compter que pour l'historien ou le simple lettré,
ses mémoires sont un répertoire d'attachantes lectures, plei-
]ies d'échappées curieuses et très inattendues sur la vie de
cour, la vie des provinces où elle n 'a cessé d 'errer, la vie des
stations balnéaires où elle allait souvent, la vie des gens de
guerre ou des gens de théâtre.
îl est impossible de voir quels sont les traits les plus ap-
pai'pnts du caractère et de l'esprit de Saint-Simon, sans
s'appuyer sur son éducation première, car ehoz lui tout s'ex-
plique par le sang transmis. N'ayant pu s'adapter aux
idées, aux institutions, aux préjugés de son siècle, il fut une
façon d'émigré pendant toute sa vie. Le trait le plus appa-
rent de son caractère et par lequel il se signalait déjà à l 'at-
tention et aux moqueries de ses contemporains, c 'est la pré-
tention nobiliaire. Aussi est-il persuadé que les qualités
les plus hautes ne peuvent- jamais contrebalancer le défaut
de naissance. Beaucoup d'hommes ont eu cet orgueil, mais
il n'en est pas qui l'aient exprimé avec plus de violence que
— 219 —
Saint-Simon ; car le fond de son tempérammenl, c'est la
colère qui prend très vite la forme intellectuelle et devient
une passion de tête. De la violence combinée avec l'intense
curiosité de l'esprit sont sortis les mémoires. L'éloquence
tourmentée, la passion débordante, la richesse du vocabu-
laire et des images, raecumulation des détails vus, le four-
millement de la vie dans toute sa grossièreté native : tel est
Saint-Simon. Chez lui, le fond et la forme ne sont qu'une
seule et même chose. A travers son caractère, ses amours
et ses haines, un grand siècle se reflète dans son oeuvre im-
mense. Mais le style de Saint-Simon est de ceux qu'on n'i-
mite pas, car, s'il est un très grand artiste, on ne saurait
dire qu'il écrit bien: il lui manque la correction et la dis-
tinction. Seulement on peut imiter sa méthode; on peut
comme lui, observer avec précision les innombrables phéno-
mènes de la vie extérieure ou psychologique et emprunter à
la langue française de tous les siècles, et de toutes les clas-
ses, ses admirables ressources d 'expressions. Et c 'est par là
que Saint-Simon qui croyait ne pas savoir écrire est un de
nos grands écrivains, un de ceux qu'on ne peut classer par-
ce qu 'ils forment à eux seuls une catégorie. Ses mémoires
toutefois, comme ceux de ses prédécesseurs et de ses contem-
porains, renferment nombre de traits pleins de vie. Dans
sa dernière conférence, M. le professeur a voulu extraire la
part de vérité qu'on y trouve et, dans un raccourci plein de
petits faits, nous avons vu les détails fugitifs de moeurs
voués au changement et à l'oubli. A sa suite nous avons lais-
sé vagabonder notre imagination et nos yeux à travers la
France d'autrefois. Nous avons étudié le fonctionnement
de la justice. Nous avons saisi sur le vif les abus intoléra-
bles et les ridicules de la noblesse, et nous avons lié connais-
- 220 —
sance avec le peuple de Paris, patriote et loyaliste. Nous
avons voyagé en province et vécu à la cour avec le roi et les
courtisans. Toutes choses qui nous ont fait mieux connaî-
tre et mieux apprécier ces écrivains dont quelques-uns seuls
avaient le souci de l'art, mais qui tous avaient la prétention
de nous apprendre la vérit'é.
Après avoir esquissé à larges traits l'histoire de la pein-
ture des Pays-Bas, étudiée Tannée dernière, M. le profes-
seur Lagaeé, nous invite à porter à sa suite nos recherches
d'un autre côté. En Allemagne, en France et en Espagne,
la Renaissance n'a pas produit de moins riches moissons
qu'en Italie et dans les Flandres. Dans ces pays comme
ailleurs, l'Art est sorti des couches profondes de la société,
et dans les ténèbres de Thumus fécond, a longtemps cher-
ché son chemin avant de paraître au jour et de s'épanouir
en une brillante floraison. Le travail consciencieux et l'in-
cessante application des Primitifs préparent l'avènement
des maîtres.
Ce qui arrache les artistes à leurs habitudes surannées et
les empêche de s'éterniser dans les procédés de l'enlumi-
nure, ce sont les exemples venus des Flandres car le grand
souci de la vérité des primitifs brugeois ne pouvait man-
quer d'impressionner vivement les peintres allemands dont
le réalisme devait se reconnaître à de telles violences. Leurs
oeuvres nous frappent par le charme du coloris et la fraî-
cheur de l'inspiration, qualités que déparent la gaucherie
du dessin et l'insuffisance du modelé.
De toutes les écoles qui fleurissent au 15ème siècle, celle
— 221 —
de la Frauconie parait exprimer le mieux et le plus complè-
tement l'âme allemande par son réalisme, son sens de la vie
et du drame. Et c'est cette école qui engendra le génie le
pliLS essentiellement allemand, le représentant le mieux
équilibré de cette race plus tournée vei's les abstractions
philosophiques que vers les sensualités de la forme : Albert
Durer, interm'édiaire entre le Moyen- Age et les temps mo-
dernes à cause de sa haute culture intellectuelle à la fois
flamande et italienne. Comme peintre, Albert Durer occu-
pe assurément daus l'histoire de l'art un rang très élevé ;
comme graveur, cependant, il est incontestablement sans ri-
val et dans de nombreuses estampes, il se révèle tout entier.
Le dessin est son vrai langage. La simplicité du moyen em-
ployé pour exprimer ses pensées l'a libéré des préoccupa-
tions secondaires et l'a porté à la limite extrême de sa pas-
sion des \"érités essentielles. Son effort tend à rendre avec
fidélité la nature plutôt qu'à l'interpréter et à l'idéaliser,
et c'est ainsi que dans son oeuvre se trouve enfermée l'ima-
ge vivante de son temps.
Albert Durer a exercé sur un grand nombre d'élèves et
d'imitateurs une action que l'on peut suivre pei"sistante
.iusqu'à l'époque oii l'art allemand d'abord étouffé par l'i-
mitation italienne fut impitoyablement fauché par le glaive
meurtrier et couché dans le sang avec toutes les nobles espé-
rances du 16ème siècle finissant.
Mais avant que la sève manquât aux racines de l 'arbre vi-
goureux, l'Allemagne produisit encore d'illustres maîtres
qui non seulement augmentèrent la somme de gloire de leur
école, mais qui, par la réalisation d'oeuvres immortelles,
ajoutèrent aux conquêtes de l'esprit humain.
Le plus célèbre de tous, celui qu'on oppose toujours à
— 222 —
Durer, est sans contredit Haiis Holbein le jeune que Ton
peut placer au nombre des plus grands génies de la Renais-
sance., Si Durer est considéré par les Allemands comme
leur peintre de prédilection, Holbein toutefois demeure,
pour les critiques étrangère, le plus accessible et le plus com-
préhensible des peintres qu'a produits l'Allemagne, à cause
de ses précieuses qualités de writé, de clarté, d'élégance et
d'harmonie qu'exige l'esprit latin.
Albert Durer se présente à nous comme le peintre énergi-
que et Holbein comme le peintre véridique de la vieille Al-
lemagne.
De la rudesse primitive de l'Allemagne à la violente vo-
lupté de l'Espagne la transition n'est pas aussi brusque que
l'on serait tenté de le croire. Tout comme l'Allemagne et
la France, l'Espagne a subi diverses influences qui ont con-
tribué dans une large mesure à lui révéler son génie. Par
Jean Van Eyck, elle est redevable à l'art flamand. C'est
d'un mélange de langueur orientale et d'énergie castillane
qu'est fait le génie de l'Espagne. Des heurts et des opposi-
tions résulte une souveraine harmonie, à la lois âpre et ca-
ressante, qui donne une impression de fruit sauvage. Ce
génie est le produit d'ime lutte constante entre le christia-
nisme et l'Islam, entre l'Orient et l'Occident. Ces deux
principes de résistance et de séduction demeurent éternelle-
ment opposés dans l'âme espagnole comme le plateau de
Castille et la plaine de Séville. Le phénomène qui s'est pro-
duit en Flandre se répète en Espagne. Les artistes frémis-
sants d'impatience se précipitent vers l'Italie pour lui ravir
le secret des fortes oeuvres. Et pourtant s'il n'était appa-
ru des génies créateui-s, dépositaires des traditions latentes
de leur race, l'Espagne aurait perdu sa personnalité dans
223
cette emprise de la Renaissance. De tous les artistes de cette
époque de transition, aucune n'offre plus de contraste que
celle de Dominico Theotocopuli, surnommé le Greco, physio-
nomie énigmatique et fermée dont les peintures furent long-
temps considérées comme des ouvrages exécutés par un dé-
ment. Le Greco s'enferme dans la peinture de l'âme pas-
sionnée, de l'exaltation du sentiment. 'Mais ses tableaux
sont plutôt le fait d'un homme qui s'efforce de transformer
la vulgarité et la pauvreté de ce qui l'entoure et de donner
aux nobles modèles qui posent sous ses yeux quelque chose
de l'immatérialité des corps ressuscites.
Si le Greco est un chevalier errant qui traverse le monde
les yeux perdus dans les étoiles, Ribera surnommé FEspa-
gnolet, nous apparaît conmie l'un de ces brigands de la Re-
naissance qui se glissaient sournoisement dans les ruelles
sombres, le manteau sur la bouche, la guitare suspendue à
une écharpe de soie et la dague au côté. Il nous fait l'effet
d'un Rembrandt qui aurait vécu à Florence, et qui au lieu
de concentrer en lui-même les énergies de sa puissante pen-
sée les aurait follement prodiguées et comme jetées à pleines
mains dans le vide. Chez l'un et chez l'autre, il y a des
points brillamment éclairés et d'autres noyés d'ombre; avec
cette différence que chez Rembrandt les ombres comme les
lumières sont palpitantes de pensée et que chez Ribera les
unes sont violentes de passion et les autres sinistres de co-
lère.
Zurbaran offre avec Ribera le plus violent contras-
te. C'est une grande figure grave, austère, recueillie, im-
prégnée jusqu'aux moelles du mysticisme espagnol, aussi
éloigné des brutalités de Ribera que des gentillesses pro-
chaines de Murillo.
— 224 —
Dans l'histoire dune race., il arrive un moment, où, sem-
l)le-t-il, toutes les énergies comprimées brisent subitement
leurs digues et se répandent au dehors, résolvant en actes
les pensées accumulées depuis des siècles. Ce qui s'était pro-
duit en Italie avec Raphaël, dans les Flandres avec Rubeus,
en Hollande avec Rembrandt, en Allemagne avec Durer,
devait aiissi se réaliser pour l'Espagne avec Vélasquez qui,
à cette heure précise oii l'instrument artistique avait at-
teint son degré le plus complet de perfectionnement ,s'en
saisit pour lui arracher de ces accents profonds, écho de la
symphonie qui plane sur le monde et dont seuls les grands
génies entendent et comprennent la puissante rumeur. Vé-
lasquez est l'un de ces rares humains qui dépassent leurs
origines et leur époque mais que tous les grands peuples
semblent donner au monde à la minute où ils prennent
conscience d'eux-mêmes pour s'associer à la constatation des
vérités qui ne meurent pas. De tous les peintres, Vélasquez
est peut-être celui qui a le mieux exprimé la vie sensible des
formes, telle qu'elle se révèle dans la fluidité de l'air enve-
loppant et de la lumière vivifiante. Il harmonise supérieu-
rement les éléments épars que la nature lui transmet. A la
sûreté de son regard ouvert sur toutes les manifestations
sensibles, il joint l'autorité d'un jugement qui sait, de l'ac-
cident passager, extraire ce qu'il y a de permanent et de du-
rable, de ce qui passe et s'évanouit ce qui ne meurt pas. Le
propre de son génie est d'exprimer par des réalités momen-
tanées les réalités étemelles.
Le génie de Vélasquez a rapproché et confondu les deux
courants qui depuis des siècles se combattent dans l'âme
violente du peuple espagnol, à savoir le réalisme et le mys-
ticisme; 'Murillo va la ramener vers le cloître qu'il remplit
d'un vol de blonds chérubins et Goya rentrainer aux cour-
ses de taureaux.
Si Vélasquez est K* miroir de la nature et de son époque.
Murillo est le créateur d"uu monde de féerie et de rêve ; ii
joue avec la lumière ; il enveloppe ses personnages d 'une at-
mosphère vaporeuse, tantôt argentée, tantôt dorée, toujours
suave et carassante. ]Murillo fut l'interprète le plus élo-
quent de ce vieux mysticisme, tour à tour rempli de dou-
ceur et de violence, qui demeure vivace au fond de cette âme
espagnole où la tendresse s'allie à la passion, la foi exaltée à
la fureur du plaisir.
^Murillo avait fait de la religion l'unique préoccupation
de son art idéaliste; Goya, par une tournure d'esprit toute
opjjosée, sera le peintre des réalités de la vie, car il n'en-
tend rien aux rêves mystiques et n'a pas même le sens reli-
gieux. D'un pinceau toujours élégant, tantôt d'une ten-
dresse amoureuse, tantôt d'une brusquerie brutale, il retra-
ce les tableaux que lui offre la société au milieu de la-
quelle il vit et en fait comme autant de pages
d'histoire. 11 est dans son art ce qu'il a été dans sa vie,
audacieux jusqu'à la témérité, tenace jusqu'à l'obstination,
épris follement de liberté, — j'allais dire de licence, —
plein d" défiance et parfois de haine pour tout ce qui est
étranger.
A la fin du ITème siècle, l'art français échappant à la
glaçante étreinte d'une antiquité morte et d'une mythologie
momifiée rentre dans les voies de sa vocation originelle : il
rejirend "son vrai et naturel langage,tout de grâce malicieu-
se et légère, de fine et ironique agilité, subtil et lucide qui
toujours effleure sans insister et presqu'à la fois s'attriste,
sourit et se moque ''. Pour bien comprendre l'art du 18me
siècle, il faut se souvenir que la société dont il nous renvoie
— 226 —
l'image croit atteindre au bonheur par la morale facile, par
la poursuite du plaisir à la condition toutefois de raspecter
les convenances sociales du reste singulièrement élargies.
L'esprit du 18ème siècle est trop délié, trop plié aux exi-
gences mondaines pour applaudir aux grossièretés d'un
rustre, L 'art sait donc lui éviter cet écueil et se faire l 'image
de cette société tourmentée de la soif des jouissances et de
toutes les curiosités vides, pétillante d'esprit et d'élégance,
souriante et badine railleuse et sceptique. ]j 'interprète le
plus sensible et le plus émotionné de cette fête des yeux et
du coeur, c 'est assurément "VVatteau, le peintre misanthrope,
dont les tableaux débordant de jeunesse souriante, exhalent
la grâce et le sentiment, l'un des plus merveilleux peintres
qui furent jamais. Ce n'est pourtant pas dans tout ce qui
l'entoure que l'artiste cherche l'inspiration, mais bien en
lui-même, dans son rêve qui, suivant la phrase d'un critique,
" se peuple d'apparitions furtives, vêtues de lune et d'au-
rore, d'ombre séduisantes et diaprées, créatures à la fois
réelles et fabuleuses qui une à une se détachent de sa pensée
pour se fixer dans son oeuvre ". Ce passionné a
fait oeuvre de révolutionnaire en amenant l'art des
tristes bords du Tibre au parc jaseur et rieur où s'en
vont masques et bergamasques, de telle sorte que les
yeux déshabitués du vrai et du naturel se sentirent peu à
peu séduits par l 'imprévu de ces scènes vivantes et la spon-
tanéité de l'émotion ([ui s'en dégageait.
A mesure qu'avance le 18ème siècle, la vie se
fait de moins en moins austère. Comme la société
se livre sans vergogne à tous les plaisirs et sur
cette pente glissante se laisse emporter à tous les excès,
l'art suit le courant et ne résiste pas aux désirs d'une cour
227
pour qui les plaisirs tiennent lieu de devoirs. Boucher est
le peintre représentatif de la brillante génération lettrée,
frondeuse, tapageuse, aux tendances licencieuses et liberti-
nes, dont les types sont un Voltaire, un président Hénault,
un Bernis, un Marmontel. Il est le peintre de la grâce, d'une
vie tendre et facile, sans contemplation, sans envolée, sans
haut idéal, et il deviendra avec ses bergers et ses bergères le
décorateur d 'une époque de luxe et l 'un des peintres préfé-
rés de Madame de Pompadour. Boucher fut le peintre des
plaisirs élégants, AVatteau plus heureux et mieux inspiré
le peintre des élégances intellectuelles qui précèdent les chu-
tes et les remords.
Si Watteau et Boucher travaillent en général pour une
élite aristocratique, pour une classe mondaine, la bourgeoisie
forte et sage possède aussi son artiste, Siméon Chardin.
Sous son pinceau surgissent des natures mortes d'une exé-
cution étonnante. Ce sont, comme disent les Allemands,
des tableaux de choses silencieuses. Et ces tableaux sont
rendus avec une largeur de pinceau, avec une science de
l'atmosphère et des reflets que peu de peintres ont pu at-
teindre.
A la fin du 18ème siècle, on remarque aussi Greuze, le
meilleur peut-être des portraitistes de cette époque, et Jean
Honoré Fragonard qui dans la splendeur de ce soir mélanco-
lique et tendre, lance le bouquet du feu d'artifice dont les
étincelles devaient allumer l'incendie de la dévolution. Fra-
gonard, comme on l'a dit, fut un grand peintre de petits su-
jets; dans l'art raisonneur et sensuel de son temps, il intro-
duisit la force de la passion. Voila ce qui fait de ce peintre
un " représentatif ", l'expression vivante du siècle finis-
sant.
— 228 —
Pour être la pins jeune des écoles européennes, l'école
anglaise, née au ISème siècle, n'a pas été la moins active à
faire sa moisson dans le domaine de l'idéalisme. Avec la pa-
tience et la persévérance qui caractérisent la race saxonne,
elle a composé sa gerbe et le jour vint où sa richesse lui per-
mit de fournir aux vieilles écoles épuisées le froment néces-
saire à de nouvelles semences. N 'est-ce pas en effet, l 'exem-
ple d'un Reynolds, d'un Gainsborough, d'un Constable, et
d'un Turner, qui, en France, déchaîna en grande partie la
levée de boucliers de 1830, et fournit aux romantiques des
armes contre le '' bataillon sacré '' du classicisme et de l'art
académique? Lorsque Hogarth, avec sa verve géniale et son
nationalisme étroit eut donné à l'art anglais la fierté d'être
lui-même et le fécond sentiment de sou indépendance, Rey-
nolds et Gainsborough lui apportèrent ce qui lui manquait
encore: une méthode et surtout la véritable notion de l'art.
Reynolds est en effet, au jvigement de son ami Burke, —
jugement confirmé par l'histoire, — "le premier Anglais
qui ajoute le mérite d'un art élégant aux autres gloires de
la patrie. Par la facilité et le bonheur de l'invention com-
me par la richesse et l'harmonie de la couleur, il est l'égal
des plus grands maîtres dans les écoles les plus fameuses ' '.
Par ses tableaux d'histoire, surtout par ses portraits, Rey-
nolds a conquis l'estime universelle. D'après ]\I. Louis Gil-
let, ' ' Reynolds est un grand peintre et plus encore un grand
artiste. Avec une certaine pauvreté de sensations et d'i-
dées, il sait du moins ce qu'est l'art; il ne néglige rien pour
le réaliser, et cette recherche qui fut son unique passion,
comnnmique une flamme à presque tous ses tableaux '".
Si Reynolds est une intelligence, Gainsborough est une
sensibilité. C'est Gainsborough qui disait: " Je fais des
ooq
— ^ w -j 1/ "^^
poi'traits pour vivre, des paysages parce que je les aime, de
la musique parce que je ne puis m'en empêcher ". D'un
esprit peu inventif, il trouve dans la nature rustique un
inépuisable sujet d'impressions et de rêves; il aime tout de
la campagne anglaise, jamais ne se lasse d'en raconter les
humbles aspects, et dans ce cadre tranquille, il aime à pla-
ces ses scènes de la vie rurale et enfantine, ainsi que les
portraits que les hasards de sa carrière l'amèneront à pein-
dre. 11 néglige le détail et compose par masse. Ses paysa-
ges sont doux, tendres, émouvants. Aussi, grâce à sa palette,
ce genre a joui d'un prestige et d'une faveur qui loin de
.s'amoindrir ne font que grandir avec les derniers disciples
du grand maître du ISèrae siècle.
Reynolds et Gainsborough ont été et sont encore aujour-
d'hui suivis par une pléiade d'artistes enthousiastes, héri-
tiers et continuateurs des vieilles traditions enfermées dans
d'immortels chefs-d'oeuvre, gardant de Van Dyck la pensée
brûlante, de Reynolds le vouloir irréductible et de Gains-
borough le charme vainqueur.
^
■.^^
— 230 —
RAPPORT DE M. RENÉ GAUTHERON
SUR LES COURS DU LUNDI
^ronseigneur (1),
Mesdames,
Messie«i*s,
Lorsqu'au prétoire, un avocat trop pleiu de son sujet se
laisse entraîner aux développements prolixes, la voix aus-
tère du président s'élève, et la phrase rituelle : " Concluez,
maître, concluez! " tombe comme une hache sur le discours
interrompu. Je suis un peu cet avocat. N'est-ce pas hier
que nous inaugurions nos conférences sur les Mémoires au
dix-septième siècle ou nos cours sur les grands prosateurs
du dix-neuvième ? N'est-ce pas hier que nous formions
tant de beaux projets à longue échéance? A peine avions-
nous conmiencé de j)arler: or voici que l'année académique
se termine et la voix inexorable du temps se fait entendre :
' ' Concluez, maître ! " — Je conclus.
Au sujet de notre étude sur les Mémoires, je profite de ce
<iue le substantiel résumé de ^I. le secrétaire-général vous
est encore très présent pour exposer brièvement les princi-
pes qui nous ont guidés et les conclusions auxquelles nous
avons abouti. D'abord il fallait choisir, car cette littéra-
(1) Mgr Philippe Choquette. prélat de la Maison de Sa Sain-
teté, professeur à la Faculté des Arts.
;i —
tiire des Mémoires est extrêniemeut touffue. Au seizième
siècle les grands seulement écrivaieut les grandes choses aux-
quelles ils avaient pris part ; à moins d'être ministre ou d'a-
voir commandé eu chef les armées, ou ne laissait pas de mé-
moires. Mais au siècle suivant chacun revendique le droit
d'écrire. A Paris et dans les provinces les plus reculées,
dans le haut et le bas clergé, dans la noblesse, dans la bour-
geoisie, même chez les artisans, les mémorirdistes fourmil-
lent. Les Sources de l'Histoire de France n'eu indiquent
pas moins de deux cent soixante et la liste n'est pas complè-
te. Il va sans dire que nous avons éliminé d'abord les faus-
saires. On me disait : ' ' Quand vous parlerez des Mémoi-
res de ^I. d'Artagnan, j'irai vous entendre.', Hélas! je ne
devais jamais parler des mémoires de M. d'Artagnan, si
amusants qu'ils fussent. Je ne devais pas davantage faire
mention des mémoires de Chavagnac, de iM. de Bordeaux, de
^1. de Brégy, du marquis de I^angalerie et de beaucoup
d'autres. Ce sont là de purs romans: les héros auxquels
l'imprimeur les attribue n'en ont jamais écrit une ligne et
nous les devons à la plume de quelque fabricant besogneux.
D'autre part, il ]]e suffit point qu'un ouvrage soit authen-
tique pour qu'il ait le droit de retenir notre attention. 11
y a des mémoires très importants, ceux d'Olivier LeFèvre
d'Ormesson par exemple, auxquels nous n'avons pu accor-
der qu'une mention brève. L'art en est trop complètement
absent : tous les faits y sont notés au jour le jour, sans souci
de la composition, du style et des idées générales. Que
Dangeau. que Nicolas Foucault soient des guides incompa-
rables pour les historiens, je l'accorde: le premier pendant
trente-six ans a écï'it journellenunit tout ce qui se passait à
la cour de France: le second nous a fourni dans l'ordre
- 232 —
chronologique nue foule de reuseiguemeuts ^uv les provin-
ces qu'il eût à administrer. Mais ni l'un ni l'autre n'ap-
partiennent à la littérature : les mémoires de Dangeau sont
un travail de greffier, dépourvu d'émotion, de couleur, de
tout ce qui ressemble à la vie ; les oeuvres de Foucault sont
écrites de la même plume dont il grossoyait ses rapports
d 'intendant.
11 faut reconnaître d'ailleurs que c'est chose malaisée
d'appliquer les règles ordinaires de la critique au genre des
^fémoires. D'abord il n'en est pas qui présente une variété
plus grande ni dont la définition .soit plus indécise. Ce mot
désigne tantôt un plaidoyer on un panégyrique, tantôt des
confidences que l'auteur nous fait sur lui-môme ou .sur un
ami; il peut arriver que ce soit un recueil d'anecdotes à
travers lesquelles se joue la personnalité du conteur: d'au-
tres fois enfin, — et c'est à Richelieu que je fais allusion — -
nous ne A'oyons que la pensée de celui qui écrit ou qui dicte :
sa sensibilité, sa vie intime n'apparaît à aucun degré.
Donc une première difficulté vient de la nécessité où nous
sonmies de ranger sous un même titre des oeuvres très dif-
férentes. Les ^Mémoires sont un genre que nous pourrions
appeler aiiai-chique et où chacun jie prend cor\seil que de soi.
Car chacun écrit à part soi et en dérobant aux contempo-
rains la connaissance de son travail. ^lais la difficulté est
encore compliquée par ce fait que les ^Mémoires sont pu-
bliés à des époques indécises : parfois immédiatement après
la mort de leurs auteurs, parfois très longtemps après. Ain-
si l'on peut bien essayer de déterminer l'iiifluenee qu'ils
exercent sur la littérature à la date de leu.r apparition ;
mais il ne saurait être question d'étudier l'évolution du
genre, car il n'y a h proprement parler ni genre ni évolu-
233
tion. Parmi les auteurs du dix-septième siècle dont uous
avons parlé, bien peu ont pu connaître leurs prédécesseurs,
s "inspirer de leur méthode ou éviter leurs fautes. Sans doute
les Mémoires de la Rochefoucauld ont paru en 1672 et ceux
de ^r. de Pontis en 1679 : mais il faut attendre le premier
tiers du dix-bnitiènie siècle pour avoi)- ceux du cardinal de
Ketz, de madame de ^lotteville, de Gourville. de la grande
AFademoiselle et de madame de La Fayette. Les Mémoires
<le Saint-Simon ne sortiront des mains de la police qu'en
1820 et les Historiettes de Tallemant ne seront livrées au
public qu'en 1833. Dans ces conditions il serait illusoire
de vouloir suivre à travei's les oeuvres le développement
d'un genre: ce développement n'existe pas.
-Mais s 'il n 'est guère possible de déterminer en quelle me-
sure chacun de ces auteurs a subi l'influence de ses devan-
ciers, nous pouvons étudier au moins la manière dont s'est
exercée sur eux l'infliTcnce de leur temps et de leurs en-
touri*. Si personnelle que soit leur oeuvre, elle n'échappe
])as complètement aux lois de l'époque oîi les auteurs ont
vécu. La littérature du 17èrae siècle est éminemment socia-
ble. Or vous savez comment M. Brunetièi'e définissait le
mémorialiste: " un homme qui, ayant parcouru le monde.
n'y a rien trouvé de plus intéressant que lui-même et n'ima-
gine pas qu'il y ait rien de plus curieux pour nous. ". Voilà
un être qui ne me parait guère sociable. ^Mais c'est qu'en
effet cette définition ne s'applique point d'une façon géné-
rale aux hommes qui ont écrit leurs mémoires au 17ème siè-
cle. Incapables d'être incivils dans la vie. coiinnent eussent-
ils pu l'être dans leurs écrits? Même ceux qui, pour les be-
soins du récit, mettent leur personne au premier plan, ne
l'étaient point d'une façon désobligeante. Ils nous mon-
— 234 —
trent plutôt ce qu'ils ont fait ou voulu faire que ce qu'ils
ont été. Ils ne prennent aucun plaisir à nous révéler leurs
maladies ou leurs vices comme Montaigne l'avait fait au siè-
cle précédent, comme au siècle suivant Jean-Jacques Rous-
seau devait le faire. Il n'en est aucun qui se considère
comme un tout dans le monde: tous nous font connaître
beaucoup plus le monde qu'eux-mêmes et les affaires aux-
quelles ils ont pris part que la part qu'ils y ont prise. Aus-
si n'est-ce point uniquement à l'auteur que nous prenons
intérêt dans leur oeuvre mais aussi à l'image du monde au
milieu duquel ils ont vécu. Enfin, dans la mesure où ils se
révèlent à nous, ils n'aspirent pas à une originalité préten-
tieuse ou morbide. Ils ne perdent pas contact avec leurs
semblables. Chacun d'eux porte en lui-même les marques
de l'humaine condition. Ce sont des gens avec lesquels on
peut vivre et que l'on peut classer: aucun d'eux ne cherche
à montrer qu'il est différent du monde et d'une complexion
particulière.
Par là ils échappent en partie à ce reproche de vanité qui
atteint sans restrictions beaucoup de leurs successeurs et
quelques-uns de leurs devanciers. Mais nous devons en ou-
tre noter ce phénomène assez rare, que parmi ces mémoires
il en est plusieurs dont l'auteur est volontairement resté
dans l 'ombre. Que nous apprennent sur Fléchier par exem-
ple les Mémoires sur les Grands Jours d'Auvergne ? Pour
retracer la vie de Richelieu les mémoires ne nous ont servi
en rien : nous avons été obligés de demander à d 'autres do-
cuments les détails essentiels sur sa vie, sur son éducation et
sur l'habileté avec laquelle il sut préparer sa haute destinée.
D'autres n'ont point écrit pour le public et nous commet-
tons une sorte d'indiscrétion en lisant des ouvrages qu'ils
ne nous destinaient pas. Le bon médecin Héroard n'avait
en vue que le petit dauphin dont il surveillait l'éducation;
il voulait, disait-il, ' ' prendre instruction et fondement pour
conduire à bonne fin la charge de la sauté du prince. ' '. Tal-
lemant des Réaux ne pensait qu'à distraire après sa mort
les joyeux compères avec lesquels il avait passé sa vie : "Je
donne cela à mes amis, écrivait-il : ce ne sont pas choses à
mettre en lumière. ". D'autres semblent n'avoir même pas
cru que leur oeuvre dût leur survivre : " J 'écris pour moi
et non pour le public, disait le chevalier de Quiney. " Et
hi grande Mademoiselle semble avoir voulu décourager les
éditeurs par une précaution du même genre- "C'est pour
moi que j'écris, pour m'amuvser quand je sera' vieille, comme
j'espère et souhaite de le devenir. " Ceux-là ne semblent
pas avoir eu d'autre but que de reconstruire pour eux-mê-
mes et de revivre leur vie incomplète et manquée. Et n'est-
ce pas un spectacle à désarmer les moralistes les plus sévè-
res que de voir quelques-uns de ces auteurs faire de leurs
oeuvres un monument au Souvenir et à l'Amitié. Je pense
à madame de Motteville qui écrivait pour venger la reine
son amie des pamphlétaires du temps " des historiens qui
ne parlaient d'elle que selon le dire satirique du public. ''
Qu'après cela il en reste un certain nombre qui aient pen-
sé surtout à leur gloire posthume et à la justification de
leurs fautes, je le veux bien. Je crois même que l'on ne peut
avec justice refuser à des hommes qui ont eu tant d'enne-
mis le droit de présenter eux-mêmes leur défense. Et en-
core faut-il ajouter que lorsqu'on est le duc de Rohan ou
le cardinal de Retz ou le due de la Rochefoucauld, lorsqu'on
a vu tant d'hommes et manié tant d'affaires il se peut
qu'on ait quelque chose à dire et que l'on apporte un témoi-
gnage dont l'histoire doive tenir compte.
236
Cette tendance générale à rimpersounalité par où les
^î-émoires du ITènie siècle portent la marque de leur temps
nous rendait plus facile l'étude historique qui a été une par-
tie essentielle de chacune de nos conférences. Nous nous
sommes efforcé de suivre la méthode de Taiue et de décou-
vrir les petits faits caractéristiques et lumineux qui per-
mettent de comprendre un personnage ou une époque. En
ce temps où les cadres sociaux étaient rigides et où la vie
d'un homme était très différente suivant qu'il appartenait
iï telle ou telel classe de société, nous avons eu pour objec-
tif de représenter chaque catégorie par un personnage dis-
tinct. Rohan, c'est le chef huguenot; Héroard, le médecin
d'avant Molière; Pontis, l'officier subalterjie ; Tallemant
des Réaux, le bourgeois gentilhomme; Gourville, le parve-
nu; LaRochefoucauld, le grand seigneur d'avant Louis
XIV; iladame de ]\Iotteville, la précieuse sensée. Chacun
d'eux représente un moment et un aspect du siècle, non
seulement par les choses qu'il dit, mais par sa personne
même.
Mais nous n'avons jainais perdu de vue que notre étude
devait être avant tout littéraire. Et l'on ne saurait être un
bon littérateur, si l'on n'est d'abord, en quelque façon,
grammairien. De Richelieu à ^ladame de la Fayette et à
Saint-Simon, nous avons suivi, à travers le siècle,les progrès,
de la langue. Sous la plume du cardinal-ministre, nous
avons reconnu la phrase du 16e siècle, ferme et tou-
jours claire en vérité, mais enchevêtrée, longue et
pesante. N'est-ce point la langue des comédiens de
Molière que parle Tallemant des Réaux ? Madame
de ^lolteville n'a-t-elle point la convei-sation molle
et nonchalante des salons de l'époque et le ton de Ma-
— 237 —
demoiselle Paulet ou de rincomparable Arthéniee? Nous
arrivons à la brièveté élégante et à la froide clarté des clas-
siques avec LaRochefoucauld. Le cardinal de Retz plus vi-
vant, plus coloré, a le style chargé et pittoresque de la ca-
naille qu'il conduit. Enfin, l'urbanité remporte: Madame
de la Fayette, 3Iadame de Caylus, rab])é Fléchier, nous of-
frent des modèles exquis de la langue assouplie, élaguée et
définitivement polie par le concours des grannnairiens, des
auteurs et des salons. Si le plus grand des auteurs que
nous ayons étudiés, Saint-Simon, parait vouloir revenir à la
langue touffue et grossière du peuple, il le doit à son amour
(les choses du passé et à la violence de son tempérament au-
quel le vocabulaire élégant ne suffit pas.
Enfin, nous nous sommes efforcé de montrer comment les
mémoires appartiennent à la littérature en ce sens qu'ils la
reflètent. Quand le duc de Rohan écrit : " " La besogne est
difficile et par conséquent honorable " ; c 'est déjà le grand
Corneille que nous entendons. Avec son ambition féroce et
son étonnante maîtrise de lui-même, Retz est, lui aussi, un
personnage de Corneille ; mais son talent pour la pirouette
et son vocabulaire de comédie le rapprochent de Scaramou-
che et des Italiens. LaRochefoucauld a réglé sa vie sur les
romans du temps; c'est un Amadis; et d'ailleurs ses Mémoi-
res ne sont qu'un roman d'intrigues et traventures. Cer-
tains aspects de la préciosité ne s'éclairent-ils point par les
Mémoires du jeune abbé Fléchier? N'est-ce pas le prototy-
pe de ^L Purgon que cet Héroard dont les Mémoires sont
écrits en style d'apothicaire? Et lorsque pour devenir gen-
tilhomm.e, le bourgeois Tallemant, au lieu de prendre le nom
d'une terre, donne son nom à la propriété qu'il achète, n'est-
ce pas une contrefaçon curieuse de M. Jourdain ?
— 238 —
Or cette méthode à la fois morale, grammaticale et histo-
rique que nous avons suivie pour étudier les Mémoires au
17e siècle, nous avions à l'adapter sans doute mais non à la
modifier pour qu'elle pût servir à l'étude des grands prosa-
teurs du dix-neuvième. Tel a été le sujet de nos cours du
lundi.
Treize auteurs ont été choisis parmi ceux dont le génie
littéraire est considéré comme le plus puissant. Et il se
peut bien que parmi eux il y ait eu des maîtres d'erreur, et
nous n'avons pas manqué de le dire et de le prouver; mais
du moins il n'y avait que des maîtres, Chateaubriand, Vic-
tor Hugo, Balzac, Lamennais, George Sand, ilichelet, Louis
Veuillot, Sainte-Beuve, Flaubert, Renan, Taine, Loti, Ana-
tole France: ce n'est pas assurément toute la prose au dix-
neuvième siècle mais ce sont au moins quelques belles pro-
vinces de ce beau pays.
Restait à les pa rcourir d "une façon profitable. Nous avons
pensé qu'il serait plus utile de se concentrer que de se dis-
pei-ser. Une étude générale et abstraite ne reste pas dans
l'esprit; d'ailleurs elle n'apprend à ceux qui ont le coura-
ge de l'écouter, ni à lire ni à écrire. Nous avons procédé
autrement. Dans les oeuvres parfois immenses de chacun de
ces auteurs, le professeur a choisi deux textes, deux pages
offrant chacune un sens complet et dont on pût dire que
chacune représentait un aspect différent du talent de l'hom-
me auquel nous les devions. Grâce à l'obligeance d'un jour-
nal dont les directeurs s'intéressent vivement à toutes les
manifestations de la vie universitaire et qui a reproduit,
dans ses colonnes les textes choisis, nos auditeurs ont pu à
chacun de nos cours suivre sans fatigue et, je l'espère, avec
profit la lecture et l'explication des auteurs.
— 239 —
Nous avons voulu que ce travail fût une collaboration et
nous avons demandé à nos auditeurs d'y prendre une part
active. Chaque lundi soir le premier texte était commenté
par le professeur, le second par un de nos auditeurs accou-
tumés. C'est ainsi que pendant l'année académique cinq
étudiants et huit jeunes filles, ont successivement pris la
parole à nos cours du lundi. Ceux qui nous ont fait l'hon-
neur d'y assister peuvent dire avec quel soin, quelle con-
science, quelle rigoureuse méthode et quel souci de la forme
ces commentaires d'étudiants étaient préparés. Telle leçon
d'une demi-heure, très simple, mais très claire et très subs-
tantielle, avait coûté une longue semaine de réflexions et de
travail. Mais du moins, je suis bien sûr que ce travail n'é-
tait perdu ni pour les auditeurs ni surtout pour les confé-
renciers.
Les uns et les autres auront appris à faire de la lecture
une oeuvre de science et de goût, à se soumettre au texte, à
éviter le verbiage inutile, à reconnaître l'idée maîtresse, à en
chercher les origines, à faire un usage délicat de l'érudition,
à définir les procédés artistiques d'un auteur et les ressour-
ces du vocabulaire dont il dispose. Ils peuvent vous dire en
quoi l'art de la description diffère de Chateaubriand à
Flaubert et à Loti ; ils savent par quel procédé Balzac nous
campe un portrait ; de quelle façon Eenan place le mot évo-
cateur qui dispense de plusieurs phrases et fait rêver lon-
guement; ils connaissent les procédés employés par Taine
ou Sainte-Beuve pour mettre la grâce ou la vie ou la force
dans l'exposé d'une théorie abstraite.
Pourquoi suis-je dans la triste nécessité de corriger d'une
restriction fâcheuse les éloges que je viens d'adresser à nos
auditeurs du lundi ? Ils viennent nombreux, ils suivent nos
— 2i0 —
travaux avec intérêt, plusieurs demaudeut à y prendre une
part effective, ils veulent bien parler en public, mais dès
qu'il s'agit des compositions écrites, le professeur n'a plus
avec lui qu'un petit groupe de fervents. Nous avons au
cours de cette année proposé sept sujets de composition
française : la narration, le portrait, le dialogue, la lettre, le
discours, la dissertation morale, la dissertation littéraire ont
été successivement l'objet de notre étude. Or, si variés que
fussent ces travaux, pour le fond et pour la forme, nos étu-
diants ne se sont guère laissé tenter : le nondire des copies
remises n'a pas atteint la centaine. 11 y a de ce côté un cer-
tain fléchissement dont il n'est peut-être pas difficile de dé-
terminer les causes. Est-il vrai, comme je me le suis laissé
dire, qu'en général, les sujets proposés par le professeur de-
mandaient trop de lectures, trop de préparation, enfin que
c'était un plaisir i^ trop longue échéance? Peut-être. Il est
bien évident, en effet, que pour décrire la première repré-
sentation d'Esther à Saint-Cyr, il faut avoir lu Racine, Ma-
dame de Caylus et Saint-Simon ; que pour supposer un
discours de ^lalherbe à ses disciples, il faut connaître Mal-
herbe et ne point trop ignorer ses disciple'^ : que pour
tracer le portrait d'un Chrysale d'aujourd'hui, il faut avoir
contemplé chez Molière, le Chrysale d'autrefois, et trans-
porté par l'imagination, ses défauts dans notre société,
puisqu'il est bien convenu, qu'il n'y a point de Chiysale en
ce pays-ci. . . Enfin, il est vrai que d'une façon générale il
faut avant d ''écrire savoir ce que l'on dira et y avoir pensé
longuemeiil. Néanmoins, nous prévenons ceux de nos audi-
teurs (jui se sont trop vite découragés, que l'expérience de
cette année nous profitera et que nous leur offrirons désor-
mais des sujets plus facilement abordables.
— 241 —
D "ailleurs pourquoi nous plaiudrious-nous ' Le petit trou-
peau des vrais fidèles ne nous a-t-il point donné à chaque
fois, une vraie collection de petits chefs-d'oeuvre. Presque
jamais une copie réellement faible. De bonnes et solides
compositions parfois même un peu longues, sérieusement
préparées, soigneusement écrites; un vrai régal pour le cor-
recteur.
Aussi attendais- je avec confiance Texamen final. Mais
là encore, quelques déceptions nous attendaient. Quelques
candidats, qui n'avaient pas lu avec assez d'attention les rè-
glements de l'Université, n'ont pu y prendre part à cause
de l'insuffisance de leur as.siduité. D'autres, qui doutaient
de leurs forces, malgré les encouragements du professeur se
sont éliminés d'eux-mêmes. I^ne de nos candidates les plus
brillantes et dont le succès très certain eût été accueilli de
sympathiques applaudissements, a été éloignée de nous par
une douloureuse maladie. Et c'est ainsi qu'au jour de
l'examen, les candidats se sont présentés au nombre de six
seulement : deux jeunes filles et quatre frères enseignants.
Le sujet proposé était de ceux que l'on peut à la rigueur
traiter sans avoir fait de lectures spéciales. Nous l'avions
formulé dans les termes suivants : ' ' Madame de Sévigné
croyait énoncer la règle essentielle du genre épistolaire, loi"s-
qu'elle écrivait à sa fille: '' Abandonnez-vous à votre pre-
mier mouvement: c'est le meilleur. . . Il faut un peu entre
bons amis laisser trotter les plumes comme elles veulent :
la mienne a toujours la bi'ide sur le cou. ". Croyez-vous
que Madame de Sévigné se soit livrée d'une façon ordinaire
à la pure improvisation? Croyez-vous qu'une lettre puisse
avoir réellement le laisser-aller d'une conversation et qu'on
y puisse atteindre le naturel sans effort ''.
— 242 —
Presque toutes les compositions ont été excellentes et les
deux premières fort remarquables. On ne dira pas que nos
jeunes gens manquent de lecture. Dans leurs citations, Fé-
nelon donne la main à LaBruyère et saint Grégoire de Na-
ziance voisine avec M. Lanson. Une candidate a cité le
poème latin d'un jésuite, intitulé: Ratio conscrihendae epis-
tolae. C'est la même, je crois, qui envie à M. Gaston Bois-
sier le plaisir d'avoir lu dans son entier la correspondance
de Cieéron. Les citations sont nombreuses, un peu trop
peut-être et un peu longues parfois ; nos gens ont de la mé-
moire; nous sommes obligés de leur rappeler qu'il ne faut
pas trop mettre les pieds sur les traces d 'autrui; qu'en lit-
térature il vaut mieux risquer de s'égarer que de suivre
toujours le chemin battu. Mais en revanche que de jolis
passages bien personnels sur Madame de Sévigné et sui* le
naturel dans le genre épistolaire ! Presque tout le monde a
bien vu et bien dit que la marquise était admirablement pré-
parée par sa riche nature, sou éducation soignée, ses réflex-
ions continuelles sur la vie, à bien écrire sans peine et à im-
proviser avec facilité. ''Ses lettres, m'a dit quelqu'un, sont
des impromptus faits à loisir, comme ceux de Mascarille "'
On H noté fort judicieusement aussi que les conditions
d'existence étaient très différentes des nôtres, que la carte
postale illustrée n'existait pas, que le courrier partait non
pas toutes les heures, mais seulement deux fois par semaine,
et ({ue dans 1 intervalle on pouvait réfléchir. Ainsi la lettre
s'élaborait d'elle-même dans l'esprit, et l'on avait le droit
d'écrire vite parce qu'on avait pensé lentement.
Je voudrais pouvoir citer encore les réflexions très justes
<iue l'on a faites sur le naturel brut qui est le naturel des
sots, et le naturel artistique auquel nous ne pouvons arriver
que par de lougs efforts. '" La pure nature, dit-on, voilà
qui est beau, voilà ce qui plaît uniquement. — Oui, mais la
pure nature est un mythe. Nous sommes tellement imbus
de civilisation vraie ou fausse i ! Comment retrouver la pure
nature? C'est là justement le secret de l'art épistolaire, il y
faudra bien du travail et de la méthode ".
D'autres ont réclamé et avec raison pour l'épistolier le
droit d'être léger ou de paraître superficiel. '' Le superfi-
ciel, a-t-on dit, qui n'est souvent qu'une manière agréable
de dire les choses les plus sérieuses est ici loin d'être un dé-
faut : la gaîté, la malice, une vivacité naturelle qui saisit les
idées au vol et les apporte telles qu'elle sont, vraies ou faus-
ses, mais pour ainsi dire encore toutes frémissantes, voilà ce
qui suffit à la perfection d'une lettre ". Vous
avez bien compris, n'est-ce pas qu'il est plus facile
d'être profond que d'être superficiel de cette façon-là. Et
si vous voulez bien me permettre d'épingler encore une cita-
tion empruntée au travail d 'un de nos candidats, écoutez, je
vous prie, ce petit éloge de l'incorrection dans la littérature
épistolaire: '' Il n'est pas difficile d'écrire correctement; il
n'y a si pauvre esprit, grammairien si borné qui n'en soit
capable. Ce qui est malaisé c'est d'être naturel et vivant.
Lorsque nous voyons dans les jardins de Versailles les ifs
plantés en quinconce et taillés au cordeau, ce que nous admi-
rons, ce n'est pas l'arbre, c'est la géométrie, ce n'est pas la
nature, c'est la patience de l'homme à déformer la nature.
Nous préférerions une forêt verdoyante et touffue où ap-
paraîtraient les splendeurs de la création. Nous ne serions
point choqués de l'excès des richesses et de leur désordre ap-
parent. ".
— 244 —
A la suite de cette composition et des épreuves orales qui
ont suivi deux candidats ont obtenu le diplôme d'études su-
périeures de littérature et trois autres le certificat littérai-
re. A la plus jeune de nos candidates qui a été reçue avec
distinction et au premier rang à cet examen, la Faculté des
Arts va décerner un prix.
Tels sont les résultats de nos travaux officiels. Permet-
tez-moi maintenant de vous signaler une initiative privée
dont les résultats nous permettent de concevoir de grandes
espérances. Je serais bien ingrat si parmi les manifestations
de notre vie universitaire j 'omettais nos réunions du samedi.
Les l'éunions du samedi ? Peut-être cela est-il une nouveauté
et une surprise pour plusieurs de mes auditeurs d'aujour-
d'hui. Il n'est pas sans intérêt de dire brièvement ce que
ces réunions devaient être et ce qu'elles sont devenues.
Au commencement de l'année académique le professeur
de littérature invita les étudiants à venir passer une heure
le samedi soir daus la salle de la bibliothèque. On devait
étudier ensemble le mouvement de la littérature contempo-
raine. On aurait analysé et jugé les livres nouveaux et les
articles importants des grandes revues.
Tj 'invitation n'avait peut-être pas été faite dans les for-
mes. Ce qu'il y a de certain, c'est que MM. les étudiants
l'entendirent mal : il en vint cinq ou six tout au plus,
parmi lesquels trois seulement demeurèrent fidèles
jus(iu'au bout. ?dais les jeunes filles veillaient et
grâce à elles l'honneur fut sauf. Dès le mois de
décembre elles étaient une vingtaine. Il fallut bien
modifier à leur usage le programme que nous avions pri-
mitivement tracé. Le professeur était un peu comme le sta-
tuaire du bon La Fontaine en face de son bloc de marbre :
— 245 —
" Sera-t-il dieu, table ou cuvette? '" Toutes ces bonnes vo-
lontés ne demandaient qu'à s'employer, mais qu'allait-on
faire ?
Un jour, après y avoir longuement pensé on décida que
nos réunions seraient consacrées à l 'étude historique et pra-
tique des vieilles expressions françaises qui ont continué de
vivre dans le parler canadien. De ce jour nous eûmes l'im-
pression que notre petite académie existait. Mais nous gar-
dâmes jalousement pour nous le secret de notre existence.
On nous disait : ' ' Comment ! vous avez la prétention de for-
mer une société de recherches et d'études, et vous n'avez ni
président, ni secrétaire, ni trésorier. Vous n'avez même pas
eu une pauvre petite séance inaugurale sous la présidence
d'un échevin! Etes-vous bien sûr d'exister. Monsieur? "
Mais oui, nous existions puisque nous sentions vibrer
parmi nous une âme commune, puisque nous avions la sen-
sation d'accomplir en commun une oeuvre belle et désinté-
ressée. Et vous n'en auriez pas douté, vous autres scepti-
ques, si vous aviez pu voir comme moi ces admirables jeunes
filles penchées pendant des heures sur les lexiques et les
glossaires. Je n'oublierai jamais ces réunions familières et
sérieuses pourtant où chacun apportait son écot. un terme
de la vieille langue conservé dans votre province, une pro-
nonciation oubliée dans la vieille France depuis le 16èrae
ou le 17ème siècle, de curieux mots poitevins, normands,
saintongeois ou picards dont vos " habitants " émaillent
leur langage et que les primaires de la grande ville ne com-
prennent plus. C'était là des parents un peu éloignés qui
arrivaient du fond de leurs provinces et auxquels nous fai-
sions bon accueil en leur laissant toutefois eotuprendre (|ue la
I
I
— 246 —
délicatesse les obligeait à ne point rester trop longtemps.
Nous étions plus civils pour les vieux mots littéraires, pour
ceux que l'on trouve chez Montaigne ou Ronsard ou du Bel-
lay ou Malherbe. Et sans doute nous n'avions point l'in-
tention naïve de démontrer qu 'il faut revenir à la langue du
16ème siècle. Nous savons bien que Thistoire n'offre point
d 'exemples de pareils retours. Nous avons seulement voulu
expliquer ce qui est, ce qui disparaît un peu chaque jour, ce
qui bientôt, dans l 'uniformité générale, ne sera plus. ' ' Le
vieux langage, dit Fénelon, se fait regretter quand on le re-
trouve dans Marot, dans Amyot, dans le cardinal d'Ossat".
Tous les hommes de goût regrettent que certains vieux mots
savoureux et expressifs et qui ont fourni un long usage
soient ignorés des gens qui écrivent. Et c 'est pourquoi nous
avons pendant ces quelques mois, catalogué avec tant d'a-
mour, ceux que nous avons retrouvés ici chez les descendants
des anciens Français. Il en est d'autres qui essayaient de
dissimuler leur physionomie insulaire et de se donner pour
français, bien qu'ils ne fussent point de la famille. Nous les
avons invités à quitter le paj-'s au plus vite. Souvent même,
dit-on, le professeur a sournoisement saisi l 'occasion de stig-
matiser quelque solécisme trop usité et qui ne doit plus l'ê-
tre.
Ces réunions ont eu lieu tous les samedis du mois de no-
vembre au mois de mai et même pendant les vacances. La
fin de l'année académique seule a pu les interrompre. Je
dis : les interrompre, car je sais bien que je retrouverai mes
fidèles au retour. L'un d'eux me disait hier encore, avec
un peu d'exagération bienveillante: " Voici l'été: les séan-
ces du samedi vont nous manquer ". Je répondis et sans
exagération cette fois: " Elles me manqueront plus qu'à
247
vous peut-être les séances du samedi ". — Et voilà pourquoi
j'appelle de tous mes voeux ce jour de novembre prochain
où je pourrai vous dire: Mesdames et Messieurs, la séance
continue.
— 248 —
ECOLE POLYTECHNIQUE
MONTREAL
Annexée à la Faculté des Arts
L'Ecole Polytechnique de Montréal, fondée en 1874 et
annexée à la Faculté des Arts en 1887, est généreusement
subventionnée par le gouvernement de la province de Qué-
bec et les principaux chemins de fer du Dominion. Elle
correspond, par la nature de ses divers enseignements, aux
facultés de sciences appliquées des universités américaines.
Elle prépare aux différentes branches du génie civil et in-
dustriel, telles que travaux publics, chemins de fer, machi-
nes, mines, ponts et constructions métalliques, etc. Elle
comprend deux divisions principales : la division des ingé-
nieui-s ou Ecole de Génie CiA'il, et la division des architectes
ou Ecole d'Architecture.
Cette Ecole est installée dans de vastes édifices spéciaux
adaptés à ses besoins, où un aménagement bien conçu, au
point de vue de l'enseignement scientifique, théorique et
pratique, lui assure le caractère et les avanta-ges d'un éta-
blissem-ent de premier ordre.
I — PERSONNEL DIRIGEANT
M. ERNE'ST MARCEAU, principal,
])résidtnt.
Mgr EMILE ROY, président de la com-
mission des écoles catholiques de
Montréal.
.M. ALFRED FYEN, directeur-secrétaire.
Ex officio.
— 249 —
Sir LOMER GOUIX, délégué du Comité catholique du
Conseil de l'Instruction publique.
Sir H. ARCHAMBEAULT, délégué du Comité catholique
du Conseil de l'Ins'ruction publique.
M. A. BOYER, délégué des anciens élèves gradués de
r Ecole.
M. E. BELANGER, délégué des anciens élèves gradués de
l'Ecole.
L'honorable HONORE GERVAIS, délégué de la Corpora-
tion des Administrateurs de l'Université.
Mgr A.-P. DUBUC, délégué du Bureau des Gouverneurs
de l'Université.
i
Il — PERSONNEL ENSEIGNANT
DIRECTEUR DES ETUDES
M. ALFRED FYEN
PROFESSEQRS TITULAIRES
:\J. JOSEPH HAYNES, architecture et construction, tra-
vaux publics, chemins de fer et dessin.
M. S. DUVAL ; électricité physique, électrotechnique.
'M. C. LELUAU ; résistance des matériaux, hydratdique,
exploitation des chemins de fer, ponts.
M, ALFRED FYEN ; mathématiques, géométrie descrip-
tive pure et appliquée.
'SI. ELZEAR BEAUPRE ; calcul diffénntiel et calcul
intégral.
250
M. CONRAD MANiSEAU ; algèbre supérieure et géomé-
trie analytique ; chargé du service météorologique.
>[. EMILE DULTEUX : minéralogie, géologie, mines et
métallurgie.
]\I. J. FLAHAULT ; chimie générale, aimlytique et indus-
trielle; chargé du laboratoire des recherches et analy-
ses chimiques.
M. E. DYONNET ; dessin et modelage.
M. JULES POIYERT : composition architecturale.
PROFESSEURS CHARGES DE COURS
M. A. BEAUGRANDJCHA3IPAGNE ; dessin, histoire et
théorie de l'architecture, hygiène, chauffage et venti-
lation.
M. E. DESAULNIERS; mathématiques et mécanique.
M. A. BEAULXE ; constructions métalliques et assistant
pour les travaux techniques.
M. C. FRIGON : mesures électriques et chargé des labora-
toires d'électricité.
M. A. iMAILHOT; minéralogie et géologie générale ; con-
servateur du musée de minéralogie et de géologie,
]\I. P.-E. MERCIER; exploitation et construction des che-
mins de fer.
M. H. CHARLEBOIS; dessin.
M. E. MONTPETIT; législation industrieUc.
M. P. CHARTOX; topographie et arpentage.
M. A. DOLLO ; physique, thermodynamique et machines
thermiques.
— 251 —
M. F. BABOUI.ENE; arts décoratifs.
M. T. LAFRENIER.E ; génie sanitaire.
PROFESSEURS ADJOINTS
'M. C. BOUSQUET ; laboratoire des recherches minéraln-
giques et essais métallurgiques.
^f. A. QUEVA ; laboratoire de chimie, de ncherchts et
d'analyses chimiques.
M. W. HAYNES ; atelier des machines-outils, machines à
vapeur, forge.
M. h. 'LAS'NIER; laboratoires et mesures électriques.
M, N. BOLDUC ; dessin, géométrie descriptive.
M. A. PELLETIER ; mathématiques.
:\r. H. LABRECQUE : mathématiques.
PROFESSEURS HONORAIRES
yi. ALEXANDRE BOXIX ; officier d'Académie, ingé-
nieur du Comptoir d'escompte de Paris, ancien profes-
seur à l'Ecole.
M. JOSEPH OBALSKI ; ancien inspecteur des mines de la
province de Québec, ancien professeur à l'Ecole.
M. E. VANTER; ancien professeur à l'Ecole.
'M. F. ANDRE; ancien professeur à l'Ecole.
M. F. -G. LABERGE : ancien professeur à l'Ecole.
-''"^
ELEVES ADMIS A SUIVRE LES COURS
DURANT L'ANNEE 1913-1914
DIVISION DES INGENIEURS
Année complémentaire.
Boucher A., diplômé en 1910.
38ème Promotion (4e année)
.\l.\r. lîeaiichamn. A.
Bona/\'enture, J.-E.
Boucher. E.
Bourbonnais. A.
Gagnon, J.-E.
Grandmont, J.
Marois, A.-J. .
Pépin. A.
Piché, P.-E.
Prévost, M.
Racicot, J.-A.
Valiquette, J.-A.
Verge. L.
Montréal, Q.
Lanoraie, Q.
Hnll, Q.
Montréal, Q.
Laprairie, Q.
Champlaîn, X. Y.
Québec, Q.
Chambly-Bassin, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Saint-IIobert, Q.
Saint-Jérôme, Q.
Québec, Q.
39ème Promotion (3e année)
MM. Barrette. A.
Bertrand. H.
Dupuis, J.-IT.
Forgiie.s. J.-A.
Fournier. V.
Gagnon. A.
Montréal, Q.
î/lsle-Verte. Q.
Saint-Jacques-de-l'Acliigan, Q.
Montréal, Q.
Coati cook, Q.
Montréal. Q.
25Î
:S\M. (hmthier, H.
Godin, C.
Guaj-, E.
Héroiix. J.-E.
Julien, K.
Lavig-iieur, F.-X.
Legendre, J.-C.
Mackaj', F.
Marien, 0.
:Métlié, L.-P.
Panneton, F.
Paiizé, L.-A.
Martineaii, C.-A.
Piché, H.
Poitras, P.-E.
Savoie, R.
Vermette. X.
Montréal, Q.
Saint-Jean, Q.
^Montréal. Q.
^lontréal. Q.
Saint-Timothée, Q.
Montréal. Q.
^rontréal, Q.
Ottawa, Ont.
^Montréal, Q.
Henrj-Aille, Q.
Les Trois-lvivières, Q.
^lontréal, Q.
Montréal, Q.
Saint-Léonard-d' Aston, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Monti-éal. Q.
40ème Promotion (2e année)
MM. Barcelo. J.
Bernardin. L.
Bessette. O.
Boisseau, L.-G.
Carbonneau, E.
Cimon, H.
Ciroe, J.-A.
Clermont, L.
Deschamps, A.
DeVarennes. H.
Dombrowski, P.
Diibnc, E.
Dnbreuil, A.
Dupont. A.
- Gauthier. B.
Gervais, .J.
Jacquemart. R.
Laroehelle, E.
Lanrin,
Lavigne, E.
Lavoie, H.
Marien, R.
^fontréal. Q.
^Montréal, Q.
^[ontréal, Q.
Montréal, Q.
Sorel, Q.
Québec, Q.
Sherrington, Q.
Saint-Narcisse, Q.
^fontréal, Q.
Waterloo, Q.
Québec, Q.
Nicolet. Q.
Saint-Placide, Q.
]\raisonneuve, Q.
^font-Laurier, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Saint-Ferdinand, N.-E.
AVestmount, Q.
Québec, Q.
Chicoutimi, Q.
Montréal, Q.
— 254 —
.\I3r. Miqiielon, G.
Probst, K.
lîocher, B.
Danville. Q.
Saint-Hvacinihe, Q.
^rontival, Q.
41ème Promotion (1ère année)
]\1M. Beaudi-y, C.
Reaulieu, II.
Brimotio, L.
Cléronx, F.
Delorme, L.-L.
Demers, P.E.
Fleury, E.
Giguère, E.
Harris, J.-A.
Lefebvre, A.
Larose, A.
Laferi'ière, A.
Loignon, B.
Manseau, L.-J.
Miehaud , J.-A.
Papin, P.
Poutre, L.
Quenneville, A.
Keid, J.-M.
Koberge, L.
Eolland. O.
Montréal, Q.
Moutréal, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Saint-Léonard, Q.
Montréal, Q.
Les rrois-lîi\ ières, Q.
Montréal, Q.
.Montréal. Q.
Montréal, i).
Montréal. Q.
Montréal. Q.
Montréal, Q.
Xi col et. Q.
Moutréal, Q.
Montréal, Q.
^lanister, ^lich.
Valleyfield, Q.
Sainte-Agathe, Q.
Tlietford Mines, Q.
^[outréal, Q.
ECOLE D'ARCHITECTURE
A.— DIVISION DES ARCHITECTES
Année camplémentaire
Côté, G., diplômé en 1913.
4ème Promotion (4e année)
MM. Cardinal. D.
Cormier, H.
Moutréal, Q.
Montréal, Q.
— 255 —
MM. David, C.
Lacroix, W.
Saint-Louis, J.-C.
Vautrin, T.
Montréal, Q.
Québec, Q.
Montréal, Q.
^Montréal. Q.
Sème Promotion (3e année)
>CM. Beaiichamp, N.
Bernier, A.
Bigonesse, J.-A.
Pot vin, A.
Lachine, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Baie Saint-Paul, Q.
6ème Promotion (1ère année)
MM. Alain, J.-B.
Bastien, J.-P.
Cartier, J.-A.-E.
Dansereau, J.-B.
Grisé, J.-A.
Julien, H.
Saint-Jean. E.
C'hicoutiusi, Q.
Montréal, Q.
MontréaJ. Q.
Montréal. Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Montréal. Q.
B. — DIVISION DES ARTS INDUSTRIELS
MM. Dignard, A.
Duquet, J.
Forest, E.
Laferrière. P.
Latour, L.
Léveillé, J.-B.
Préfontaino. L.
:Montréal. Q.
^loiitréal, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
.Montréal. Q.
Montréal, Q.
Longueuil, Q.
256 —
ECOLE DE PREPARATION
M. M. Aiuiot, S.
Beaiidry, Tv.
Bélangei', 11.
Bigras, J.-A.
Bol duc, S.
Clément, A.
Cross, E.
Delisle, G.
De Paul. ,T.
Déry, T.
Des'Maisoiis, A.-O.
Ecrément. J.-G.
Filteaii, J.-A.
Forest, C.-E.
Forget, L.
Fortin, H.
Frenette, J.
Gignère, O.
Gareaii. A.
Goiirre, O.
Gravel, A.
Hard3\ E.
Joannelte. H.
.Todoin, T.
T-abrosse, S.
T.acelle, H.
Laflèche, E.-lî.
Ivaferrière, L.
Lajoie, L.-C.
Lamarche, C.-E.
Lapointe, A.
r.avallée. L.
Laverdnre, J.
l.i^ihio, J.
Lefebvio, :\r.
Liissier. F.
Lussier, G.-L.
Maurice, R.
INfoiinier. .T.
Mt'imicr. U.
Cliicont imi. Q.
MoMÎI.'-itl. (.).
Grand'Mère, Q.
Montréal, Q.
lîeaiice. Q.
Lai-hine. Q.
.Mon1;-éaI. i).
^'aIlu^cllicIle, Q.
:M oui féal. Q.
Kiniouski, Q.
Moiiti-éal. Q.
.^^ais()Jlneu^■e, Q.
Ville-Marie. Q.
Montréal. ().
Labelle, ().
Montréal. Q.
Dorval. Q.
Saint-Aimé. Q.
Montréal, Q.
Montréal. Q.
Montréal, Q.
Montréal. Q.
Saint-Laurent, <}.
Montréal, Q.
Montréal. Q.
Montréal, Q.
Saint-Jean, Q.
Montiéal. Q.
A[ontréal. Q.
Mongenais. Q.
Saint-Hyacintlie. (
Montréal, Q.
-Afontréal. Q.
Montréal, Q.
Montréal. 0.
>rontréal. Q.
.Montréal. Q.
Maisonneuve, Q.
-Montréal, Q.
F'ujrdoaux:, Q.
I
— 257 —
[NOI. Payment, E.
Ferras, V.
Pouliot, J.-L.
Pépin, L.
Eacine, A.
Singer, P.
Saint-Jean, A.
Tanguay, A.
Thessedault, H.
Tousignant, L.
Tremblay, A. A.
Trudel, P.
Montréal, Q.
Chelmsford, Q.
Arthabaska, Q.
Montréal, Q.
Bordeaux, Q.
Westmount, Q.
Montréall, Q.
Québec, Q.
Lachine, Q.
Montréal. Q.
Nashua, E.-L'.
Québec, Q.
Nombre des élèves : 160.
•J.5S
ORGANISATION PEDAGOGIQUE, DISCIPLINAIRE
ET FINANCIERE
I. — ENSEIGNEMENT
Les programmes d'études embrassent toutes les sciences
pures et appliquées qui forment le fond de l'enseignement
dans toutes les institutions importantes du même genre.
L'Ecole Polytechnique comprend deux divisions princi-
pales : la division des ingénieurs ou Ecole du Génie Civil et
la division des architectes ou Ecole d'Architecture.
La division des ingénieurs comprend 4 années d'études
divisées en deux sections : lo la section des sciences (les 2
premières années d'études) qui donne droit au grade de
■candidat ingénieur ; 2o la section technique (les 2 der-
nières années d'études) qui donne droit au grade d'ingé-
nieur.
Les études de la section des sciences sont communes à
tous les élèves. Ceux-ci doivent se spécialiser à leur entrée
dans la section technique ; pendant la période correspondant
à la section technique, les diverses catégories d'ingénieurs
suivent, outre les cours qui leur sont communs, des cours
spéciaux et particuliers à leur catégorie.
La division des ingénieurs de l'Ecole Polytechnique forme
des ingénieurs civils, des ingénieurs métallurgistes et des mi-
nes, des ingénieurs chimistes et industriels, des ingénieurs
mécaniciens, des ingénieurs électriciens, des ingénieurs hy-
drauliques et des ingénieurs des chemins de fer.
Les intéressés consulteront avec fruit le programme
spécial élaboré par l 'Ecole.
— 259 —
Aux cours de l'Ecole viennent s'adapter des travaux
d'application qui sont présentés, chaque année, à un jury
dénommé " Conseil de perfectionnement ".
IL — CONDITIONS D'ADMISSION A LA PREMIERE
ANNEE D'ETUDES
lo Etre âgé de 16 ans au moins, sauf dispense de un an
accordée par le directeur, suivant le résultat de l'examen.
2o Avoir subi, devant un jury composé de professeurs de
l'Ecole, un examen satisfaisant sur les matières suivantes :
Partie littéraire : français, anglais, histoire (depuis l'an-
née 1500) de France, d'Angleterre, des Erats-Unis et du
Canada, géographie générale et géographie détaillée du
Canada.
Partie mathématique : arithmétique théorique, algèbre
(1er et 2e degré inclus.), géométrie plane et de l'espace,
trigonométrie rectiligne et sphérique.
Partie scientifique : physique et chimie, d'après un pro-
gramme déterminé par l'Ecole.
Les examens d'admission ont lieu en juin et en septem-
bre. La date est annoncée par la voie des journaux.
En prenant leur inscription, les récipiendaires acquittent
les frais prescrits qui sont de $5.00.
Sont dispensés de l'examen d'admission :
lo Les élèves du cours de préparation de l'Ecole d'Ar-
pentage de Québec ;
— 260 —
2o Les élèves du cours spécial du Mont Saint-Louis,
Montréal, et du cours spécial de l'Académie commerciale
de Québec.
Les examens des élèves de ces deux catégories doivent
être subis en présence d'au moins un délégué de l'Ecole
Polytechnique.
3o Les bacheliers es arts et es sciences.
Les candidats de cette catégorie auront à subir un exa-
men sur la trigonométrie et l'algèbre.
Les candidats munis d'un certificat d'études peuvent
être, sur décision du jury d'examen, dispensés de l'examen
sur la partie littéraire.
III. — DIPLOMES ET GRADES
L'Université délivre les diplômes d'ingénieur civil aux
élèves qui terminent leur cours dans les conditions de suc-
cès déterminées par les règlements. Ce diplôme donne droil
à celui de bachelier es sciences appliquées. (B. S. A.)
La Gazette officielle de la province de Québec, le rap-
port du surintendant de l'Instruction publique et l'an-
nuaire de l 'Université Laval publient la liste des élèves sor-
tants qui ont obtenu le diplôme d'ingénieur.
Les élèves de l'Ecole Polytechnique jouissent des privilè-
ges conférés aux étudiants en génie civil par les lois spécia-
les à la profession d'arpenteur.
IV. — RETRIBUTIONS SCOLAIRES
Les rétributions scolaires sont les suivantes :
Cours de préparation $125.00
Première année 150.00
— 261 —
Deuxième année 150.00
Troisième année 150.00
Quatrième année 150.00
Pour chacune des 4 années de la division
des architectes 125.00
■Section des arts industriels 100.00
Les «élèves auront de plus à faire eu prenant leur inscrip-
tion pour Tannée scolaire, un dépôt de $10.00 pour couvrir
les fournitures faites par l'Ecole et la dépense de certaines
détériorations légères provenant de la faute des élèves. Le
surplus leur est remis à la fin de Tannée. Les élèves des
promotions sortantes auront à verser, pour l'obtention de
leur diplôme, la somme de $25.00. Nul n'est admis à passer
des examens généraux, spécialement à la fin de Tannée, s'il
n'est en règle avec l'administration pour quelque compte
que ce soit.
Le diplôme de bachelier es sciences appliquées (B. S. A.)
ou es arts appliqués (B. A. A.) coûte $10.00, mais il est
facultatif.
V. — TRAVAUX DE VACANCES
L'Ecole exige que ses élèves consacrent pendant les va-
cances une partie de leur temps à la visite d'ateliers, d'usi-
nes et de chantiers. Ils doivent y recueillir des renseigne-
ments et des croquis à l'aide desquels ils rédigeront des des-
sins et des mémoires descriptifs dont la remise est obliga-
toire au moment de la reprise des cours.
La note attribuée à ce travail entre dans la moyenne
générale.
— 262 —
VI. — COURS SPECIAL DE PREPARATION
Le cours spécial de préparation de l'Ecole Polytechnique
prépare aux études de l'Ecole. Les matières enseignées
sont : rarithmétique, l'algèbre, la géométrie, la trigono-
métrie rectiligne et sphérique, le dessin, les éléments de phy-
sique et de chimie, conformément au programme d'admis-
sion.
Pour être admis dans le cours préparatoire, les candidats
doivent avoir subi un examen satisfaisant sur les matières
suivantes: français, anglais, histoires, géographie, confor-
mément au programme d'admission et sur les parties sui-
vantes des sciences mathématiques : arithmétique élémen-
taire, algèbre (2e degré inclus.), géométrie (les 3 pre-
miers livres).
— 263 —
GRADUES
Ingénieurs Civils (1)
1877-
1878-
1879-
1880-
1881—
1882—
1883-
1884-
1885
1886
1887—
•Haynes, William 1887-
Marceau, J.-O. -Ernest, a. d.
Papineau, Gustave 1888-
Pariseau. L. -Stanislas
Vanier, J. -Emile, a. d.
■Languedoc de Guéiy, Geo.
Desbarats, Georges, a g. d.
Charbonneau, Maximin
Giroux, Napoléon
Marien, Joseph
Doré, Joseph
Dupuis, Edouard, a. d. 1889-
Gauthier. Louis
Lafieur, Eugène, a. g. d. 1890-
Faribault, Rodolphe, a. d.
Labelle, Henri
Vincent, P. -Antoine, a. d.
Voligny, L.-Rodolph., a.g.d.
-Bertrand. Louis
Sénécal, Onier lb91-
-Ducharuie, Dominique, «. d.
Garneau, J.-Georges, a.g.d. 1S92
Laurin, James, a. g. d.
-Bélanger, Jirnest, u. g. d.
Dujiont, Hector
Labrèche, Viger-G., a. g. d.
Lefebvre, F.-X., a.l.it.g.d,.
Lozeau, Xa]»oléon, a. d. 1^93-
Malo, Frauçois-Xav., a. g. c?.liS94-
Saint-Laurent, Arthur
— Bourque, Phydinie 1895-
Charbonneau, Julien, a. d.
Fontaine, Napoléon, a. d.
Houdet, Auguste, a. d. 1696
Lefebvre, Edgar, o. d.
Tremblay, Aquilas, a. g. d. 1897-
Laforest, Alfred, a. d.
Leduc, Clovis
Loignon, André
Simard, Onésime, a. d.
Thomas, 0\'ila, a. d.
Beauchamp, J.-A.-T., a. d.
Demers, Joseph, a. d.
Gravelle, Ovila, «. g. d.
Lafontaine, Emery, a. d.
Loignon, Ernest, a. g. d.
Michaud, André
Montpetit, Ludger
Parrot, Daniel
Vincent, Arthur, a. g. d.
•Boucher, Urgèle
Fortin, Sifroy, a. g. d.
-Arcand, Oscar, a. l. p. g. d.
Auclair, Henri-Louis, a. d.
Frusey, L.-E.-F., a. g. d.
Gauthier, Hormisdas, a. d.
Lefebvre, Heicule, a. d.
Spénard, J oseph. a. g. d.
-Delisle, Joseph-01ivier,a.^.<i.
Faribault, Phi. -Arthur, a. d.
— Carmel, Joseph, a. g. d.
Parent, Paul-Etienne, a. d.
Laberge,F.-Charles,a.Z.j).gr.<f.
Lemire, J. Tancrède, a. g. d,
Marion, Joseph-Alf., a. g. d.
Piché, Jos.-P.-M.-E., a.g.d.
— Pinet, Alexandre- J os.
—Desmarais. J.- A. -Z.,a.^.|».5f.(î.
Roy, Allyre, a. L f. g. d.
— Fournier, Ernest
Héroux, Joseph
Pelletier, Herman, a. g. d,
— Anios, Arthur, a. g. d.
Boyer, Aurélien, a. g. d,
-Beullac, Marcel, a. d.
Bourgeois, Samuel, a. d.
Chevrette, Victor, a. y. d.
Toupin, Arthur, a. d.
J
(1) Cette liste comprend les noms de tous les gradués de l'Ecole, y com-
pris ceux qui ont reçu leur diplôme du surintendant di- fliistnu'iion publi-
que de la Province, avant l'affiliation de l'Ecole :1 l'Université on 1887. Le
diplôme d'ingénieur civil donne droit i celui de l>achelier es sciences appli-
quées : B. S. A. Les abréviations a. d., a. fj. d., a. l. p. g. d., indiquent les
notes qualificatives : avec distinction, avec grande distinction, avec la plui
S/rande distinction.
264 —
a.d.
1898 — Lamoureux, ,los.-A., a
1899 — Côte, Onésip.-H., a. d.
Lefebvre, Jos.-S.-H.
Mercier, Pau 1-E. a. d.
Terriault, H.-Aiig.
1900 — Charlebois, L.-Henri
Côti";. Ls-Eucl.. o g. d.
1901— Beaiilne. Alb.-S., a .g. d.
Denis, Valmore
Dubuc, Art.-E., a y. d.
Duchastel de Montrouge,
Jules, Alex., a. g. d.
Hardv. E.-J.-M., a.l.p.g.d.
Malo,"^ Eucl.-.J.-J., a.l.p.g.d.
1902 — Blanchard, Jos.-E., a. d.
Lecl'iire, Paul-Jos.
Lefebvre. O -O., a.l.p.g.d.
Sabourin, Alex.-Geo
Surveyer, Art.-M., a.g.d.
1903 — Amirauit, Jos.-E., a.g.d.
Bertrand, Jos.-E.-Casimir
Bourbonnais, O.-Ad., a.d.
Chavigny, Jos.-Alb., a. d.
Dessaules, Geo.-H ^ ad.
Huriubise. L.-L., a. g. d.
Lab^-lle, Jos., a .g. d.
Pré fontaine. Eolland,
1904 — Bal'ite. Emile, a. d.
Chapais, C, a. d.
Du bac, Henri
LeSiige, i\oyal
XoiTaandeaii. Emile
Ou: met, Georges, a. d.
Oui'iiet, Séraphin, a. d.
Saint-Pierre, Georges
Thii.auli, Edmond, a. d
1905— Ch-valier, P.
Dut.rt, L., a. d.
Dufresne, M., a. g. d.
Lefîbvre, F.
Masson. A., i!. d.
Robi-hou, E.
Smith, J., a d.
1906 — Beaupré, E., a.l.p.g.d.
Béique, P., a. d.
Bélanger F,
Carnes W.
Charton, P.
Cormier, E , a. d.
Jot'Oin. E.
Laperrière, L).
Léonard, G.
Leroux, J.. (t. d.
Siéyès, F. de
d. 1907 — Arsenault, AJberL
Beauchemiii. Alphon.se
Beaudoin. Oscar
Béique, Eugène, c. d.
Brault, Bernard
Cadieux, Hector
Dubuc, Olift'
Hurtubise, Gabriel
Lefebvre, Real
Lepage, Damase, a. d,
MiJchelossj, Armand
Manseau. Conrad, a. g. d.
McConville. Alfred
Mendelsoha, Joseph, a.g.d.
Mercil. Alfrcci. a. d.
Xormandin, Benjamin
Ortiz, Enriqje
^'nliquette, Henri
Y^.ilières. 1 renée
190S— Bailey, Alex., a. g d.
Barrette, Osi.-ar
Boucher, L -W., a.l.p.g.d.
Brunet, J.-A., a. d.
Gagnon. J.-^'.-H.
Gili, J.-E.
Hamel, Edouard
Jette, Arthur
Joi'cas. Paiil
Kieffer. Henri-F.. a. d.
Lamarche. D.-B., a. d.
Leblanc, Heuri
^lartin. Alex.
Meunier, .^cseph
Mi lot, Adélard, a.
Pelland, Etienne.
Porlier, Henri, a.
Rousseau. Ti;eo., a. d.
Saint e-^Iarie, L.-A.
Sicotte. Armand
Simard. Jos.-X., ./. d.
Sorsrius. Heuri
IQOr— Baribault. J.-R.-D.
Brunet, Léon
Buisson, G -J.-Art.
Buteau, Amédée
Chéné, Dosithé, a. d.
Cousineau. Aimé
Desaulniers. Eugène
Drolet, J.-l-"inile
Dubuc, C.-P.
Forest, Albert-J.
Frasp-r, Alexandre
Frigon. Augustin, a. d.
Ghysens, Edouar.l, a. d.
d.
a.
d.
— 265 —
1909 — Guimond, J.-Amédée
Joron, Rodolphe
Labelle, L.-G.-Adrien
Laflèche, Alphonse
Lafrenière. J.-Théodore
Langlois. Aniédôo
Papineau, Jean-A.
Plamoiidou, J.-Adrien
Eobitaille, H.-Jules
Saint-Laurent, J.-Emile
Tessier, J.-DesRir.
1910 — Archambault, Gasp.-E.
Bauset, Maurice
Bélanger, Alph.-J.
Boucher, Alex.
Brosseau. Jos.-Armand
Cinq-Mars, Gust.
Couture, Alex.
Deslauriers, Jos.-H.
Dupuis, Armand
Fournier. Ovide
(îenest, Aimé
Gibeault. Jos.-Emile
Giraixl. Henri
Gosselin. Ernest
Gravel, Jos-Avila
Lacroix, Emile
Laliberté. Louis
Landreau, Georges
Langelier, Xap.
Lapointe, Eug.
Leblanc, Jos.
Mailhot, Adhémar
Maillet, Paul-Emile
\Nrarchand, Art.-H.
Ivuel, Fabius
Thériault. Antonin
Vaillancourt. Wenceslas
Vallée. Ivan-Edm,
Vanier, Geo.
1911 — Bastien, J.-C.
Beausoleil, lî.
Béique, A.
Bourassa, L.-W.
Bourbeau, R.
Côté. J.-C.
Cyr, J.-E.
Uagenais, L.
Dubuc. C.-J.
Dnfresne, A.
Duperron, A.
Elie, A.
Gauvreau, R.
Girouard, H.
1911-
-Gélinas, C.-E.
Hétu, E.
Laframboise, A.
Langlais, Z.
I^asnier, L.
Lemieux, A.
Lessard, C.
[Mathieu, A.
Painchaud, E.-L.
Paquet. D.
Poitevin, E.
Piendeau, V.
Saint-Pierre, G.
Werminlinger, J.
1912— Biais, H.
Boulet, X.
Cailloux, M.
Deschesnes, A.
Desrochers, L.
Favreau, H.
Gauvreau, E.
Gratton, A.
Guimont. A.
Hébert. L.
Jette, H.
Labrecque. L.
Lalonde, A.
Lamontagne, A.
Langlois, R.
Leclerc, L.
Mackay, E.
Papineau, G.
Paradis. A.
Rov, A.
Toupin. T.
1913— Bertrand, J.-E.
Prunelle. C.-H.
Clerk-, W.
Du val, E.
Lambert, Z.
Lamothe, G.-E.
Landry, J.
Larivière, A.
Lefebvre, A.
Leroux, J.
Massue. IL
Ménard, C.-A.
l'ainchaud. F.-B.
Pelletier. E.
Robert, F.
1914 — Beauchanij). A.
Bouchei", E.
Bourbonnais, P.-E.
Gagnon. J.-E.
Grandmont, B.
— 266 —
1914— Marois, A.
Pépin, A.
Prévost, H.
1914 — Racicot, J.-A.
Verge, L.
Architectes
1911 — BigonnesSe, L.
Drouin, J.-C.
Paquet, G.-E.
Préfontaine, F.
1912— Benoit, U.-L.
Bolclnc, X.
Doucet, A.
Girard, J.-C.
Morissette, J.-A.
Eobitaille, L.
1913— Côté, G.
1913 — Denoncourt, E.
La fontaine, E.
Latourelle, E.
Morin, C.
Ronthier, A.-G.
1914— -Cardinal, D.
Cormier, M.
David, C.
Lacroix, W.
Saint-Louis, J.-C.
Vautrin, J.
Bacheliers es sciences appliquées
1S9S— Amos, J.-H.-Art.
Boyer, ^NL-A.-Aurélien
Faribault, E.-Eodolphe
Faribault, P.-H.-Art.
Garneau, J.-Georges
Héroux. Jos.-Ph.
Laberge, F.-C.
Labrèche-Viger. Godef.
Marceau, J.-O.-E.
Marion, Joseph-A.
Sénécel, Orner
Vanier, J.-Emile
1900— Côté, M.-L.-E.
1901 — Beaulne, Albert
Desbarats, Georges
Dubuc, Arthur
1901 — Duchastei de Montrouge,
Hardy, Edmond [J.-A.
Malo, Euclide
^Mercier, Paul-Emile
Parent, Paul-Etienne
1902 — Côté, Onésiphore
Laurin. James
Lefebvre. F-X.
1903— Bertrand, J.-Edoaard
Bourbonnais, Octave-A.
Dessaules. Geo.-Henri
Labelle, Joseph
Préfontaine, Rolland
1904— Chapais, C.
LeSage, Ro3-al
— 267 —
ECOLE DE MEDECINE COMPAREE
ET DE
SCIENCE VETERINAIRE
Agrégée à l'Université
L'Ecole de Médecine Comparée et de Science Vétérinaire
installée dans un bel édifice, rue De^Iontigny, existe depuis
1886. Agrégée à l'Université, elle est sous le contrôle et sou-
mise à l'inspection du ministre de l'agriculture du gou-
vernement de Québec, dont elle reçoil une alloca-
tion. Son enseignement comporte trois années de
cours, et le degré final est celui de docteur en médecine
vétérinaire. Il comprend de nombreuses cliniques, qui se
donnent à l'infirmerie de l'Ecole, rue Craig-Est. L'Ecole
possède de belles salles de cours, un intéressant musée pa-
thologique, un laboratoire d'histologie et do l)actériologie,
un laboratoire de chimie, une bibliothèque spéciale, etc.
Le nombre de ses élèves, presque tous de cette
province, n'est pas encore considérable: mais il tend à s'ac-
croître, du fait que les cultivateurs commencent à compren-
dre la valeur des services que peuvent leur rendre les mé-
decins vétérinaires possédant bien leur art.
I
'Xsjlcr
— 268 —
PERSONNEL DIRIGEANT ET ENSEIGNANT
I. — OFFICIERS HONORAIRES
PRESIDENTS D'HONNEUR
LE -MINISTRE DE L'AGRICULTURE A OTTAWA
LE MINISTRE DE L'AGRICULTURE A QUEBEC
VICE-PRESIDENT D'HONNEUR
LE VICE-RECTEUR DE L'UNIVERSITE LAVAL
II. — OFFICIERS DU BUREAU
PRESIDENT
Le docteur E. PERSILLIER-LACHAPELLE, chevalier
de la Légion d'honneur, doyen de la Faculté de Méde-
cine de l'Université Laval de Montréal, président du
Conseil d'Hygiène de la province de Québec.
DIRECTEUR ET SECRETAIRE
Le professeur F.-T. DAUBIGNY, chevalier du Mérite
Agricole, membre de l'Association Vétérinaire Améri-
caine, membre à vie de l'hôpital Notr'j-Dame et juge
de paix pour la cité de Montréal.
TRESORIER
Le professeur A. DAUTH, secrétaire-trésorier du Collège
269
des Médecins Vétérinaires de la province de Québec,
membre de l'Association Vétérinaire Américaine.
SECRETAIRE CONJOINT
Le docteur E.-P. BENOIT, professeur titulaire à la Faculté
de Médecine, secrétaire de l'hôpital Notre-Dame.
III. — MEMBRES DU BUREAU
E. PERSILLIER-LACHAPELLE, M. D., professeur titu-
laire de médecine légale vétérinaire.
F.-T. DAUBIGNY, M. V., professeur titulaire d'anatomi&
et de chirurgie opératoire, chargé du cours de clinique
médicale et de pathologie spéciale.
A. DAUTH, M. V., professeur titulaire de pathologie gêné
raie, chargé des cours de maladies contagieuses, d'his-
tologie, d'inspection des viandes et de bactériologie.
L.-P. LORRAIN, M. V., professeur titulaire de pathologie
externe et d'obstétrique.
E.-P. BENOIT, M, D., professeur agrégé de matière médi-
cale.
D. G-ENEREUX, M. V., professeur titulaire de pathologie
interne et chargé des cours d'extérieur du cheval.
W.-J. DEROME, M. D., professeur agrégé de chimie et de
physiologie.
G. DUJARDIN, iM. V., professeur agrégé de zootechnie et
d'hygiène vétérinaire.
J.-C. REID, M. V., professeur agrégé d'inspection du lait
et de chimie alimentaire.
OMER LAROCHE, M. V., professeur agrégé d'anatomie
pratique.
— 270 —
ÉLÈVES ADMIS A SUIVRE LES COURS
DURANT L'ANNEE 1913-1914
Illème Année
MM. Biron, Jean
Brouillette, J.-C.-A.
Chagnon, J.-A.
Chagnon, M.
Coupai, V.-A.
Cousineau, Léop.
Grignon, L.-M.
Laroche, L.-P.
Lauzon, J.-D.
Lefebvre, J.-E.-M.
Lefebvre, M.-L.
Picard, J.-A.
Sainte-Marie, J.-J.-C.
Shannon, J.
Théoret, J.-H.
Tnrcot, J.-W.-T.
Weedon, Q.
Saint-Henri-de-ilascouche, Q.
Sainte-Thêodosie, Q.
Verchères, Q.
Saint-Philippe, Q.
Vaudreuii, Q.
Sainte-Adèle, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Saint-Philippe, Q.
Saint-Thomas-d'Aquin, Q.
Montréal, Q.
Saint-Chrysostôme, Q.
Saint-Polycarpe, Q.
HoAvick, Q.
Ilème Année
MM. Beaiidry, J.-E.
Bédard, J.-A.-E.
Béland, J.-A.
Bélanger, A.
Clément, A.-B.
Geoffroy, J.
Grandmaison, E.
Labelle, E.-C.
Laberge, L.
Landry, D.
Lapointe, J.-A.
Leblond, J.-E.
IJageotte, A.
Saint-Valérien, Q.
Québec, Q.
Les Trois-Rivières, Q.
Saint-Anibroise-de-Kildare, Q.
.\ngus, Q.
Montréal, Q.
Ottawa, Ont.
Saint-Eustache, Q.
Chat eau guay, Q.
Carleton. Q.
Saint-Jérôme, Q.
Lister-Station, Q.
Xotre-Dame-du-Bon-Conseil, Q.
— 271 —
]\DI.
Kainville, J.-H.
Simard, P.-E.
Turcot, J.-T.
Villeneuve, H.
Saint-Hyacinthe, Q.
Yarennes, Q.
Saint-Sacrement, Q.
^Montréal, Q.
1ère Année
M^I. Beaudry, J.-L.
Beauchemin, M.-P.-G.
Cain, N.
Guéri n, J.-M.
Hébert, H.-G.
Landry, J.-E.
Laberge, J.-G.
Leblanc, H.-A.
Lajoie, L.-G.
Moffett, C.-H.
Paquet, J.-A.
Racicot, J.-A.-E.
Eobert, A.
Sénécal, J.
Tétreault, H.-E.
Vauchestein. J.-A.-E.
Veilleux, J.-M.
Yeilleux, P.
Tiau, E.
Saint-Yalérien. Q.
Sainte-Monique. Q.
Abbottsford, Q.
Pierreville, Q.
Saint-Eémi, Q.
Saint-Sylvestre, Q.
Saiut-Louis-de-Gonzague,
Scottstown, Q.
Les Trois-Eivières, Q.
Québec. Q.
Saint-Cônie, Q.
Saint-Philippe, Q.
Saint-Philippe, Q.
>routréal, Q.
Abbottsford, Q.
Saint-Jovite. Q,
Saint-Georges, Q.
Saint-Georges, Q.
Saint-Chrysostôme, Q.
Nombre des élèves : 52.
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— 272 —
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1
1
Pathologie
spéciale
(Dr Daubigny)
Tous les Jours
Pathologie
spéciale
(Dr Daubigny]
Tous les Jours
Pathologie
spéciale
(Dr Daubigny
Tous les Jours
10
4
Anatomie
(Dr Daubigny)
Tous les Jours
Anatomie
(Dr Daubigny)
Tous les Jours
Maréchalerie
(Dr Lorrain)
ou
Zootechnie
(Dr Dujardin)
Pathologie
interne
(Dr Généreux)
Tous les Jours
-
Pathologie
interne
(Dr Généreux)
Tous les Jours
Matière
médicale
(Dr Benoit)
ou
Pathologie
générale
(Dr Dauth)
Matière
médicale
(Dr Benoit)
ou
Pathologie
générale
(Dr Dauth)
1
Extéiieur
du cheval
(DrGénéreux)
Tous les Jours
Pathologie
externe
(Dr Lorrain)
Tous les Jours
Pathologie
externe
(Dr Lorrain)
Tous les Jours
_
O
Obstétrique
(Dr Lorrain)
ou
Clinique
DrDaubigny)
Obstétrique
(Dr Lorrain)
ou
Clinique
(DrDaubignj)
Obstétrique
(Dr Lorrain
ou
Clin'que
(DrDaubigny)
O
Chirurgie
ou
Clinique
médicale
(Dr Daubigny;
Chirurgie
ou
Clinique
médicale
(Dr Daubigny)
Chirurgie
ou
Clinique
médicale
(Dr Daubigny)
oô
Physiologie
ou
Chimie
(Dr Derome
Tous les Jours
Physiologie
ou
Chimie
(Dr Derome)
Inspection
des viandes
et
Maladies
contagieuses
(Dr Dauth)
i
1
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
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1ère
Année
2ème
Année
3ème
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ORGANISATION PEDAGOGIQUE, DISCIPLINAIRE
ET FINANCIERE
1.— ADMISSION
Les examens d'admission à l'étude de la médecine vé-
térinaire ou examens du brevet, dont la date est fixée
par le Bureau des Gouverneurs, ont lieu chaque année,
dans ]a première semaine de septembre, dans les salles
de l'Ecole, 381, rue Demontigny Est. L'examen est an-
noncé dans les journaux, et se fait sur le pro-
gramme d'études des écoles modèles de la province
de Québec; il comporte des questions écrites sur la gram-
maire française, la géographie, l'histoire du Canada, l'his-
toire de France, l'histoire d'Angleterre, l'arithmétique,
ainsi qu'une dictée française et une version anglaise. Les
candidats de langue anglaise sont questionnés sur la gram-
maire anglaise, ont à écrire une dictée anglaise et une ver-
sion française. Les copies sont corrigées par deux examina-
teurs nommé par le Collège des Médecins Vétérinaires de la
province de Québec, lesquelles corrections sont revisées par
un censeur nommé par le même Collège. Les élèves sortis des
collèges affiliés à l'Université Laval et porteurs du titre de
bachelier, les élèves des écoles normales porteurs du diplô-
me d'école modèle ou académique ont droit au brevet
d'études sans subir un nouvel examen. Il en est de
même des élèves admis à la Faculté de Médecine de l'Uni-
versité Laval qui désirent s'inscrire à l'Ecole de Médecine
Comparée et de Science Vétérinaire.
— 275 —
Tout candidat au brevet doit avoir 18 ans accomplis. En
faisant application au directeur de l'Ecole, il doit lui re-
mettre le certificat de sa naissance ainsi qu'un certificat
de moralité délivré par le curé ou le maire de sa paroisse.
Par la convention intervenue entre l'Ecole de Médecine
Comparée et de Science Vétérinaire de Montréal et le Mi-
nistère de l'Agriculture à Québec, le gouvernement de la
Province a le privilège d'envoyer à l'Ecole vingt-cinq jeu-
nes gens, comme boui^siers, qui ont le droit de suivre gra-
tuitement tous les cours vétérinaires, sauf certains frais
spéciaux mentionnés au chapitre des déboursés, et cela aussi
longtemps qu'ils n'auront pas obtenu leur diplôme.
II. — PROGRAMME DES COURS
Les cours comprennent vingt-et-une matières divisées en
deux groupes : les primaires et les finales. L'en-
semble de ces matières constitue un compendium des
connaissances requises pour exercer avec compétence
la profession de médecin vétérinaire. Nous donnons plus
loin sur chacune de ces matières une note explicative qui
permet de se rendre compte de la nature et de la portée du
programme de l'Ecole.
L'enseignement se donne en trois années de huit mois ;
chacune de ces années se divise en deux termes dont le pre-
mier commence les premiers jours de septembre pour se ter-
miner la veille de Noël, et le second le 8 janvier pour finir
au mois de mai.
Les matières primaires sont enseignées aux élèves de pre-
mière et de deuxième année. Elles comprennent : la zoo-
technie, l'extérieur du cheval, la maréchalerie, dont l'exa-
_ 276 —
men est subi à la fin de la première année, ainsi que la chi-
mie générale, l'anatomie, la physiologie, la pathologie géné-
rale, la matière médicale et l'hygiène qui exigent deux an-
nées d'enseignement, et dont l'examen n'a lieu qu'à la fin
de la deuxième année pour le concours du baccalauréat.
Les élèves de première année suivent aussi 25 leçons de
pathologie spéciale.
Les matières finales sont enseignées aux élèves de deuxiè-
me et de troisième année. Ce sont: l'histologie, la bacté-
riologie, la pathologie interne, la pathologie externe, la
pathologie spéciale, la chirurgie opératoire, la clinique,
l'obstétrique, les maladies contagieuses, l'inspection des
viandes et du lait et la chimie alimentaire. Elles consti-
tuent le programme de l'examen du doctorat subi à la fin
de la troisième année.
Le nombre des leçons consacrées chaque année à chaque
matière est le suivant : zootechnie 25, extérieur du cheval
20, maréchalerie 10, chimie 30, anatomie pratique 60, ana-
tomie descriptive 60, phj'siologie 40, pathologie généra-
le 20, matière médicale 70, hygiène 20, histologie 30,
bactériologie 20, pathologie interne 90, pathologie ex-
terne 90, chirurgie opératoire 30, clinique 25, obsté-
trique 20, maladies contagieuses 20, inspection des vian-
des 30, inspection du lait 10, chimie alimentaire 30 et patho-
logie spéciale 25. Ce qui donne un total de 775 leçons par
année. Pendant l'année 1914-1915, le nombre des leçons
sera augmenté, et l'Ecole tiendra compte de ces cours sup-
plémentaires.
Les cours et les cliniques ont lieu alternativement à
l'Ecole et à l'hôpital, 266, rue Craig-Est. Ils se don-
nent de 8 heures du matin à 6 heures du soir, les samedis,
— 277 —
dimanches et jours de fête exceptés. Chaque élève
a un numéro correspondant au sujet dont il suit le traite-
ment sous la surveillance du professeur de clinique et de
radministrateur de l'hôpital.
Voici maintenant une courte explication des matières du
programme :
1. — Matières primaires
Ce sont celles sur lesquelles les élèves subissent une
épreuve écrite et orale à la fin de la première et de la
deuxième année, et dont la maîtrise donne droit au titre
de bachelier en médecine vétérinaire.
1.— ZOOTECHNIE
C'est l'étude des caractères distinctifs des différeoites
races d'animaux et des diverses classas d'animaux domes-
tiques, étude faite surtout au point de vue de la reproduc-
tion des races et des profits qu'on en peut tirer.
2.— EXTERIEUR DU CHEVAL
On enseigne dans ce cours l'organisation du cheval, sa
conformation extérieure, ses aplombs, ses proportions, ses
allures, comment on reconnaît sa robe, son âge, son signale-
ment, ses qualités, ses défauts, ses aptitudes, et aussi com-
ment déjouer les mille et une ruses du maquignonnage.
3.— MARECHALERIE
Les élèves apprennent dans ce cours à connaître la forge.
l'application des fers, les diverses ferrures, et spécialement
celles destinées au soulagement des pieds malades ou défec-
tueux.
4.— CHIMIE
La chimie est l'étude des substances qui entrent dans la
composition des corps. Outre les leçons théoriques qu'il
reçoit, l'élève doit, sous la direction du professeur, prati-
quer au laboratoire les analyses chimiques qui peuvent lui
être utiles dans la pratique, telles que l'analyse des urines
ou celle du lait.
5.— ANATOMIE
Ce cours est divisé en deux parties: l'une théorique, où
l'on enseigne la conformation des tissus, des organes et des
systèmes organiques, tels que les muscles et les os, le coeur
et les poumons, le système nerveux ou lymphatique; l'au-
tre, d'application pratique, dans laquelle l'élève doit se
rendre compte par lui-même, en disséquant des cadavres
d'animaux, de leur conformation interne.
6.— PHYSIOLOGIE
Dans ce cours, les élèves étudient les fonctions des orga-
nes \dvants, telles que la circulation, la respiration, la diges-
tion, ainsi que les fonctions des tissus, des glandes et des
systèmes, telles que la sensibilité, les sécrétions, la locomo-
tion. C'est l'étude de l'animal vivant et en bonne santé.
— 279 —
7.— PATHOLOGIE GENERALE
Ici l'élève aborde l'étude des maladies, mais d'une ma-
nière générale, se bornant à analyser les signes principaux
des maladies, les causes qui les provoquent, les résultats
qu'elles ont sur la santé et sur les organes, les altérations
qu'elles déterminent dans les glandes et les tissus, et l'on
s'efforce de faire comprendre les altérations organiques par
l'examen de pièces prises aux abattoirs, dans les établisse-
ments d'équarrissage et à la salle d'autopsie.
8.— MATIERE MEDICALE
C'est l'étude des médicaments, de leur provenance, de
leoir action sur les organes, de leurs indications dans les
maladies, de leurs modes d'administration. Ces leçons sont
complétées par des applications pratiqua à la clinique
médicale.
9.— HYGIENE
L^hygiène s'occupe des moyens de conserver la santé des
animaux et de les mettre à l'abri des maladies contagieuses;
elle étudie les meilleurs systèmes de ventilation et de drai-
nage des étables, les divers modes de transport des animaux
ainsi que les méthodes de désinfection des étables, des chars,
des cours et des ustensiles employés dans les vacheries.
2. — Matières finales
L'examen écrit et oral sur ces matières termine les trois
années du cours vétérinaire et donne droit, lorsqu'il est subi
avec succès, au titre de docteur en médecine vétérinaire.
— 280 —
10.— HISTOLOGIE
C'est rétude de l'anatomie microscopique, permettant
de se rendre compte de l'organisation des plus petites fibres
des plus petites cellules, soit dans les tisvsus, soit dans les
organes. Elle s'applique aux tissus sains et aux tissus ma-
lades, et rend les plus grands ser\aces dans les analyses et
les inspections.
11.— BACTERIOLOGIE
C'est rétude des parasites microscopiques qui peuvent
envahir le corps de l'homme et des animaux et déterminer
des maladies microbiennes. L'élève apprend dans ce
cours à reconnaître les microbes de certaines ma-
ladies graves, telles que le charbon, le choléra, le farcin,
la diphtérie des volailles ; on lui enseigne au laboratoire
les manipulations nécessaires pour reconnaître la nature de
ces maladies au microscope. L'étude des inoculations et
des vaccins complète ce cours.
12.— PATHOLOGIE INTERNE
C'est à ce cours que l'on explique aux élèves les diffé-
rentes maladies internes et les moyens qu'on a de les recon-
naître et de les traiter.
13.— PATHOLOGIE EXTERNE
Ce cours est le parallèle du précédent. On y étudie les
maladies externes, celles qui sont accessibles à la vue et au
toucher et que l'on peut traiter par des interventions chi-
rurgicales.
281
14.— CHIRURGIE OPERATOIRE
Les élèves apprennent dans ce cours à se servir des ins-
truments de chirurgie, à préparer les animaux, à les fixer et
à les anesthésier pour l'opération, et pratiquent sous la di-
rection du professeur les opérations les plus usuelles.
15.— CLINIQUE
La clinique est l'étude des maladies sur les animaux ma-
lades. Elle se fait à l'hôpital et constitue le meilleur en-
traînement que les élèves puissent recevoir pour leur car-
rière future. C'est là qu'ils mettent en pratique les leçons
théoriques reçues à l 'Université, et qu'ils apprennent à re-
eoamaître et à traiter les maladies, tant internes qu'exter-
nes. Chaque élève est obligé durant l'année de rédiger les
cartes cliniques d'au moins douze cas d'animaux malades.
16.— OBSTETRIQUE
L'élève étudie à ce cours les conditions de la grossesse, les
maladies qui peuvent la compliquer et la pratique des ac-
couchements.
17.— MALADIES CONTAGIEUSES
On comprend sous ce titre l'étude spéciale des maladies
qui peuvent se transmettre d'un animal à l'autre, et aussi
de l'animal à l'homme, et créer des épidémies, ainsi que
des moyens à prendre pour les éviter.
— 282 —
18.— INSPECTION DES VIANDES
Ce cours est donaé en partie à l'Ecole et en partie aux
abattoirs de Montréal ; il a pour but de donner
aux élèves la compétence requise pour se présenter
aux examens spéciaux du ministère de l'Agriculture
à Ottawa, afin d'obtenir les positions d'inspecteur
des bestiaux ou d'inspecteur des denrées alimentai-
res. On y étudie les maladies des animaux de boucherie et
les méthodes d'inspection des viandes.
19.— INSPECTION DU LAIT
Ce cours a été organisé en vue de l'application des lois
sanitaires provinciales et municipales. La santé des vache»
laitières, la pureté du lait, sa valeur commerciale, les
moyens de la déterminer en font l'objet. Les analyses chi-
miques et bactériologiques du lait sont faites au laboratoire.
20.— PATHOLOGIE SPECIALE
Ce cours embrasse l'étude des maladies spéciales des ani-
maux domestiques et des petits animaux de basse-cour.
III. — EXAMENS
Durant les derniers jours de chaque terme, tous les élèves
qui suivent les cours de l'Ecole sont examinés par écrit sur
toutes les matières qui leur ont été enseignées pendant ce
terme.
Ces examens ont lieu dans la semaine précédant les exa-
— 283 —
mens du baccalauréat et du doctorat et sont obligatoires
pour tous les étudiants.
A la fin de la deuxième année, l'élève subit en outre uu
examen qui donne droit au titre de bachelier en médecine
vétérinaire. L'examen sur les matières de baccalauréat est
définitif.
Lorsque l'élève a complété ses trois années d'études, il
doit subir l 'examen d 'admission à la pratique ou examen du
doctorat devant les professeurs, en présence des assesseurs
délégués par le Collège des Médecins Vétérinaires, d'un re-
présentant du Ministre de l'Agriculture de Québec et d'un
représentant du Ministre de l'Agriculture à Ottawa.
La durée de l'examen de chaque élève sur chaque matière
est réglée par l'Ecole. Il y a d'abord un examen écrit éli-
minatoire sur toutes les matières ; puis, sur chaque matière,
tm examen oral dont la durée ne dépasse pas dix minutes.
Les notes d'examen du doctorat sont données par les as-
sesseurs du Collège, d 'après l 'échelle suivante :
0 Nul.
1—2. Très mal.
3—4—5 Mal.
6—7—8 Médiocre. /
9—10—11 Passable.
12 — 13 — 14 Assez bien.
15_16— 17 Bien.
18—19 Très bien.
20 Parfait.
Pour être admis, l'élève doit conserver sur chaque ma-
tière le minimum de 12 points.
L'élève qui a échoué aux examens de fin d'année sur une,
— 284 —
deux ou trois matières, doit reprendre son examen sur la
matière ou les matières insuffisamment apprises, à l'au-
tomne, à l'examen supplémentaire qui a lieu durant la pre-
mière semaine d'octobre. iS'il échoue de nouveau à cet
examen, il devra recommencer l'année d'études qui l'a pré-
cédé. Un échec sur plus de trois matières aux examens de
fin d'année oblige 1 ''élève à recommencer l'année.
IV. — ASSISTANCE AUX COURS
L'Ecole exige des élèves une grande assiduité aux cours.
Les professeurs tiennent compte des absences non motivées,
et aucun élève ne peut sie présenter aux examens s'il n'a
conservé au moins 80 pour cent de ses notes de présence
sur chaque matière.
Lorsqu'un élève doit s'absenter pour une raison valable
ou s'est trouvé forcé de le faire, il doit en prévenir le di-
recteur verbalement ou par écrit.
L'élève dont les parents habitent la campagne trouvera
dans le quartier universitaire des pensions qui lui permet-
tent d'être à portée des cours et des cliniques.
V. — DISCIPLINE
La discipline de l'Ecole est formulée dans les règlements
internes de l'institution. Le directeur, plus spécialement,
et les professeurs, chacun à leur cours, sont chargés de la
faire respecter. Toute infraction à la discipline est jugée
par le Conseil de l'Ecole et son jugement est définitif. Les
élèves doivent en outre, dans l 'édifice universitaire, subir la
régie du vice-recteur de l'Université, de même qu'ils sont
astreints, au même titre que les autres, aux règlements de la
Maison des Etudiants, lorsqu'ils en font partie.
— 2S5 —
VI, — INSCRIPTIONS ET DEBOURSES
Tout candidat à l'examen du brevet doit verser au Collège
des Médecins Vétérinaires de la province de Québec la som-
me de cinq piastres. Cette somme n'est pas remise en
cas d'échec. Lorsque l'examen est réussi, le candidat
heureux doit se procurer le brevet d'études qui coûte éga-
lement cinq piastres. En outre, l'Ecole exige chaque année,
pour inscrire l'élève admis, sur son propre registre, la
somme de quarante piastres. Cette somme est exigible de
tous les élèves sans exception et doit être payée au trésorier
dans la première quinzaine qui suit l'ouverture des cours-
Le diplôme de bachelier, que l'élève obtient à la fin de la
deuxième année, coûte cinq piastres plus les frais de poste.
Le montant doit être versé au trésorier de l'Ecole avant
l'examen. Il en est de même pour le diplôme de docteur,
dont le prix est de trente piastres. Il faut ajouter vingt-
cinq cents pour l'étui et les frais de poste, lorsqu'on dé-
sire se faire expédier le diplôme à la campagne. Pour être
reçu docteur, il faut d'abord être bachelier. En cas d'in-
succès aux examens, la moitié du montant versé pour le
diplôme de bachelier ou celui de docteur est remboursée à
l'élève. En outre, pour chaque reprise d'examen et pour
chaque matière, l'élève doit verser la somme de deux pias-
tres.
Une fois diplômé, le médecin vétérinaire qui veut exercer
sa profession doit demander une licence au Collège des
Médecins Vétérinaires de la province de Québec. Son di-
plôme lui donne droit à la licence qui coûte cinq piastres. Il
devra par la suite payer au Collège une contribution an-
nuelle de deux piastres.
— 286 —
Durant l'année académique, l'élève de l'Ecole de Méde-
cine Comparée et de Science Vétérinaire de Montréal qui a
pris son inscription et payé ses frais de laboratoire, n 'a plus
qu'à se pourvoir de cahiers de note et à s'acheter de
l'encre et des plumes. L'Ecole ne lui impose aucun manuel
particulier. Il peut prendre aux différents cours les notes
nécessaires sur chaque matière et au besoin consulter les
livres de la bibliothèque de l'Ecole. Lorsqu'un élève désire
.posséder des auteurs, il doit consulter le directeur ou les
professeurs, qui se feront un plaisir de diriger son choix.
Pour faire partie de la JMaison des Etudiants, il faut
payer une contribution annuelle de cinq piastres. L'Asso-
ciation Médicale Vétérinaire Française exige également
deux piastres et demie par année, ce qui donne aux membres
l'usage de la bibliothèque et le droit à un diplôme spécial
lorsqu'ils ont soutenu une thèse.
'^'^W
— 287
GRADUES
Médecins Vétérinaires (1)
1887— Duchesne, J.-D.
Lorrain, L.-P.-H.
Piché, M. -A.
Pilon, H.
1888— Char est, J.- A.
Demers, L,-J.
Desmarteau, W.-B.
Durocher, N.-D.
Labelle, T.-D.
Leduc, C.-L.
Massoii, N.
Migneault, T.
Piette, D.-A.
Reid, R.-A.
Tellier, J.-A.
1890— Alarie, G.
Daubigny, F. -T.
Etienne, A.
Guy, J.-O.
Joly, A.
Leclaire, T.
Pouliot, L.
Tellier, J.-A.
1891— Dauth, G.-A.
Duchesne, J.-D.
Dufresne, Z.
Généreux, D.
Quertin, A.
Lapointe, L.
Lorrain, L.-P.-H.
MaufFette, A.
Nelson, W.-P.
Pilon, H.
1892— Gaza, A.
Décary, A.
Gaudry, A.
Gouin, C.
1889— Daubigny, F. -T.
Dauth, G.-A.
Guy, J.-O.
Letiecq, A.
Loriniier de, L.
Pouliot, L.
1890— D'Amour, L.-A.
Duclos, F.
Dumas, P.
Girard, A.
Grothé, M.
Maillet, T.
Mount, G.
Pépin, V,
Docteurs
1892— J an elle, E.
Labelle, M.-J.
Laurin, E.
Laurin, T.
Meldrum, J.
Piché. M. -A.
Tassé, L.-G.
1893- Belisle, L.
Brault, G.
Dufresne, A.
Guy, H.
Rabiot de Meslé, J,
1894— AUard, G.
Boyer, 6.
Janelle, J. -Alfred
Lahaye, Edouard
Lecours, Nazaire
1895— Corbeil, P.
Gatien, P. -P.
Lalaiide, A.
Laurin, A.
Lefebvre, J.-A.
' (1) Jusqu'en 1890, l'Université n'accordait que le titre de médecin vété-
rinaire. Plusieurs élèves gradués a ce titre ont obtenu leur doctorat depuis
cette date, soit en bénéficiant après coup des notes minima, aujourd'hui
exigibles pour le doctorat, qu'ils avaient méritées il leur examen, soit en
suppléant à ces notes par la soutenance d'une thèse spéciale.
— 288 —
1895— Maurice, P.-E.
1896— Denis, C.-A.
Duval, A.
Fortier, A.
Marcil, E.-P.
1897— Décarj-, A.-P.
Dufresne, E.
Elliott, P.
Mauffette, J.-O.
Vigault, H.
1898 — Desnos, L.
Fredette, L.-G.
Marquis, N.
1899 — Beauchemin, F.-X.
Huot, R.
Marcil, J.
Sylvestre, D.
1900— Côté, T.-A.
Gingras, F.
Lespérance, A.
1901— Telmosse, A.-T,
1902 — Brault, Benoit
Delvecchio, Augnste-Z.
Langevin, Godefroy
1903 — Charlebois, J.-Edou.
Dubois, Jos.-Phil.
Fréchette. J.-A.
Eatté, J.-A.
Eeid, Jos.-C.
Rousseau, Alphonse
Séguin, Jos-Raoul
1904 — Derome, W.
-Durocher, Edmond
Gauvin, Henri, n d.
Houde, Antonio, a.t.g.d.
Houde, Arthur, a. d.
Jacques, Mathia?
Lemieux, Joseph E.
Telmosse, J.-B.
1905 — Gampeau, J., a. d
DuJardin, G., a. g. d.
Fortin, F.
Fréchette, J.-L., a. d.
Grignon, R.
i_v Laroche, O., a. g. d.
Mayotte, R.-G.
1906— Hood A.
Poirier, O.-H.
Trudeau, J.
1907— Chagnon, J.-H.
Héliodore, J-P.
1908— Daignault, F.-A,
Gatien, J.-A.-W.
Laberge, J.-N.
1911-
1912-
Mathieu, J.-A.-H.
Saint-Jean. J.-R.-I.
1909— Beaudry, J.-E.
Bélanger, A.-A.
Dufresne, J.-B.
Lavoie. B.
1910 — Beaudry, Jos.
Charbonnel, L.
Couture, L.
Desrosiers, A.
Duhault, R.
Duhamel, J.-L.- A.
Guertin, O.
TJangevin, J.
Lefebvre, B.
Lemaire. W.
Major, A.-O.
^fassé, A.
Brien, C.-E.
Geoffroy, D.
Legault' C.-E.
Pilon. .J.-B.
Rov. D.
Trudel, H.-A.
-Allard, J.-A.
Decelles, J.-C.
Duchesne, H.-D.-J.
Larocque, S.-N.
Lefebvre, O.
Souaillard, P.-P.
Viau, J.-A.
1913— Bédard, J.-M.-F.
Bourdeau, J.-M.
Brault, M.
Coulombe. A.-E.
Etienne, G.-A.
Gauthier, J.-L.
Gauvin. E.-C.
Lefebvre, A.-A.
Lefebvre, F.
Lorrain. L.
Pilon. E.-H.-J.
Pilou. A.-G.-J.
Sauvé. J.-C.-A.
Sicard. A.
Théoret. J.-A.
1914— Biron, Jean
Chagnon, J.-A.
Chagnon. 'SL
Coupai, V,-A.
Coiisineau. Léop.
Grignon, L.-M.
Larooh.:'. Vj. -I-*.
Lau/o!), J.-D.
289 —
1914— Lefebvre, J.-E.-M.
Lefebvre, M.-L.
Picard, J.-A.
1914-
-Shannon, J.
Théorêt, J.-H.
Turcot, J.-W,-T.
Bacheliers
1903 — Derome, Cornelius-F.
Durocher, Edmond
Jacques, Mathias
Houde, Jos.-Ant.
Houde, P.-A.
Lemieux, Jos.-E.-G.
;Mauffette, Joseph
Telmosse, Jean-Bte,
1904 — Campeau, Joseph
DuJardin, Guillaume
Fortin, François
>. _ Fréchette, Jean-Lp,
GrigTion, Eené
Laroche, Omer, a.t.g.d.
Mayotte, Eené-G.
1905— Hood, A.
Poirier, O.-H.
Pruneau, J.
1907— Beaudry, J.-E.
1908 — Bélanger, A.-A.
Dufresne, J.-B.
Lavoie, B.
1910— AUard, J.-A.
Brun, C.-E.
Cartier, 0.
Decelles, J.-E.
Duchesne, H.-D.
Larocque, S.-N.
Lefebvre, O.-H.
1910— Legault, E.-C.
Pilon, J.-B.
Roy, D.
Souaillard, P.-P.
Trudel, H.-A.
Viau, J.-A.
1912— Bédard, J.-M.-F.
Bourdeau, J.-M.
Coulombe, A.-G.
Gauthier, L.-J.
Gauvin, E.-C.
a.g.d. Lefebvre, F.
Lorrain, Léo
Sauvé, C.
Sicard, A.
Théoret, J.-A.
1913— Biron, J.
Brault, Mastai
Chagnon, J.-A.
Etienne, G.-U.
Fontaine, J.-A.
Grignon, L.-M.
Lauzon, J.-D.
Lefebvre, A.-A.
Lefebvre, J.-E.-M.
Pilon, J.-G.-A.
Pilon, J.-X.-E.
Théoret, J.-H.
— 290 _
ECOLE DE CHIRURGIE DENTAIRE
DE MONTREAL
Affiliée à l'Université
L'Ecole de Chirurgie Dentaire de Montréal, continuation
de la section française du Collège Dentaire de la province
de Québec, fondé en 1894, a été affiliée à l'Université Laval
au mois de février 1904, et obtenait son existence légale par
un acte de la législature de Québec, au mois de mai de la
même année. Cette Ecole destinée à la jeunesse canadienne-
française de ce pays, et dont la nécessité s'imposait par
suite des progrès considérables qu'a faits la chirurgie den-
taire depuis quelques années, a débuté livrée à ses propres
ressources, et appuyée sur le seul dévouement de ses profes-
seurs. Elle s'est développée très rapidement, et chaque an-
née des élèves européens y viennent suivre des cours très
appréciés.
L'enseignement couvre une période de quatre années, et
le grade final est celui de docteur eu chirurgie dentaire.
Les cours théoriques, les cliniques et démonstrations se
donnent dans un immeuble appartenant à ] 'Université, et
situé à l'angle des rues Saint-Hubert et Deilontigny. Cet
immeuble, de trois étages, mesurant cent-cinquante pieds de
front sur la rue iSaint-Hubert, et cent cinq pieds, rue De-
Montigny, est parmi les édifices destinés à l'enseignement
de la chirurgie dentaire un des plus vastes, des plus moder-
nes et des mieux aménagés qui soient au monde.
L'infirmerie est ouverte tous les jours, au même endroit,
de 9 heures à midi ; les pauvres y reçoivent, sous la direction
de cliniciens compétents, des soins gratuits, ne comportant
qu'une légère rétribution pour le coût du matériel.
— 291
PERSONNEL DIRIGEANT ET ENSEIGNANT
PRESIDENT ET DIRECTEUR
M. EUDORE DUBEAU
VICE-PRESIDENT ET REGISTRATEUR
M. JOSEPH NOLIN
SECRETAIRE-TRESORIER
M. J.-G.-A. GENDREAU
PROFESSEURS TITULAIRES
M. EUDORE DUBEAU, docteur et licencié en chirurgie
dentaire, secrétaire et membre du Bureau des Gouver-
neurs du Collège des Chirurgiens Dentistes de la pro-
vince de Québec, membre honoraire des sociétés d'o>
dontologie et de stomatologie de Paris, officier d'Aca-
démie ; professeur de pathologie dentairt et de chirur-
gie buccale.
M. JOSEPH NOLIN, docteur et licencié en chirurgie den-
taire, membre du Bureau des Gouverneurs du Collège
des Chirurgiens Dentistes de la province de Québec ;
professeur de dentisterie opératoire, hridge-work, por-
celaine et technique; directeur des travaux pratiques.
M. J.-G.-A. GENDREAU, docteur et licencié en chirurgie
dentaire; professeur de prothèse, métallurgie, anato-
mie et physiologie dentaire.
292
M. GEORGES-H. KENT, licencié en chirurgie dentaire ;
professeur de matière médicale.
M. LOUIS FRANCHERE, docteur et licencié en chirurgie
dentaire.
M. ARTHUR BEAUCHAMP, licencié en chirurgie den-
taire ; professeur d'anesthésie théorique et pratique.
PROFESSEURS AGREGES
M. G.-A.-H. DUFRESNE, docteur en médecine : chargé
des cours de physiologie.
M. JEAN-P. DECARIE, docteur en médecine, préparateur
d'histologie à la Faculté de Médecine ; chargé du cours
d'histologie.
M. RENE HEBERT, docteur en médecine, professeur à la
Faculté de Médecine, officier d'Académie; chargé du
cours d'auscultation.
M. J.-A. DUHAMEL, docteur en médecine ; chargé du
cours d'anatomie générale.
M. H.-L. COURVILLE, docteur en pharmacie; chargé du
cours de physique et de chimie.
M. G. LAHAISE, docteur en médecine; chargé des cours de
bactériologie et de radiologie.
M. G.-A. MARSAN, avocat, Conseil du Roi ; chargé du cours
de jurisprudence dentaire.
DEMONSTRATEURS
M. LOUIS DEGUISE, licencié et docteur en chirurgie den-
taire; démonstrateur de technique opératoire.
— 293 —
M. E.-R. DUFREiSNE, docteur en médecine ; démonstrateur
d'anatomie pratique.
M. T.-L. LARSENEUR, docteur et licencié en chirurgie
dentaire; démonstrateur d'orthodontie.
M. W. SAINT-PIERRE, docteur et licencié en chirurgie
dentaire; démonstrateur de prothèse.
M. J.-B. LAGACE, professeur à la Faculté des Arts ;
chargé du cours de phormologie.
PROFESSEURS HONORAIRES
M. CHARLES GODON, docteur en médecine de la Faculté
de Paris; directeur de l'Ecole Dentaire de Paris.
M. EMILE SAUVEZ, docteur en médecine de la Faculté
de Paris; directeur adjoint de l'Ecole Dentaire de
Paris.
CLINIQUE DENTAIRE
SURINTENDANT
M. ALFRED LABELLE, licencié en chirurgie dentaire.
CONSERVATEUR DU MUSEE
M. J.-H. BOURDON, docteur en chirurgie dentaire.
BIBLIOTHECAIRE
M. E.-J. DUBEAU
INFIRMIERE EN CHEF
Mlle L. PARADIS
— 294 —
ELEVES ADMIS A SUIVRE LES COURS
DURANT L'ANNEE 1913-1914
IVème Année
MM. Aucoin, Edmond
Balthazard, E.
Barbeau, Marin
Beaulieu, Eugène
Bêliveau, Eoméo
Bissonnette, Omfroj'
Chamberland, Alcide
Charesl, Janvier
Charlebois, E.
Chaussé, E.
Dion, Alphonse
Dionne, E.
Dubord, Armand
Dumont, Georges
Duquette, Charlenoagne
Favez, Aloys
Fontaine, E.
Gélinas, Léopold
Gendreau, G.
Hanaelin, L.
Houde, Frédéric
Jinichereau, Adjutor
Lamontagne, EosarJo
Landry-, Philippe
Lapointe, Albert
Latour, Edouard
Meek, John
iMonti, G.
Nahr, [Mme Mathilde
Picard, A.
Picotte, P.-E.
Séguin, G.-F.
SlaTidis, Angelo
Thibeauît, J.
Verner, Miilippe
Glace Ba3', Cap Breton.
Sainte-Angèle-de-Monnoir, Q.
Montréal. Q.
Québec, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Québec, Q.
Québec, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Québec, Q.
Montréal. Q.
Québec, Q.
Saint-Isidore-tle-Dorch ester, Q.
Montréal, Q.
l-'i'ibourg, Suisse.
Montréal. Q.
Louiseville, Q.
Montréal. Q.
Louiseville, Q.
Les Trois-Eiviêres, Q.
Québec, Q.
Montréal. Q.
Sainte-Flavie, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Caire. Egypte.
Metz. Allemagne.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Tantat, Basse-Egypte.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
— 295 —
Illème Année
ACM. Amyot, Giles
Audet, Eugène
Bertrand, Stanislas
Brunet, J.-O.-E.
Brennan, J.-H.
Brennan, J.-A.
DeMontigny, L.
Desroches, Arthur
Dufresne, Lucien
Durand, M.
Farrell, Eugène
Fleury, P.
Fontaine, H.
Foiirnier, A.
Guerrier, Gaspard
Hamel, Paul
Hébert, Ernest
Jobin, Elie
Labrecque, J.
Lafond, Lomer
L'Archevêque, AJ
Larocque, A.
Mélady, A.
Préfontaine, Edouard
Eacicot, Fabien
lîhéainne, Fortunat
Rondeau, Vernier
Sauvé, Louis
Trudeau, K.-E.
Turgeon, Edgar
Gravel, Lucien
Warren, E.
^Montréal, Q.
Longueuil, Q.
Sainte-Thérèse, Q.
Sainte-Anne-de-Bellevue, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
^lontréal, Q.
Montréal, Q.
Xicolet. Q.
Saint-Jean-de-Matha, Q.
Montréal, Q.
Sainte-Mélanie, Q.
Coaticook, Q.
Montréal. Q.
Port-au-Prince, Haiti.
Québec. Q.
Montréal. Q.
Québec, Q.
Québec, Q.
Hull, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Sainte-^Iarie-de-la-Beauce, Q.
Montréal. Q.
Montréal, Q.
Valleyfield, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Saint-Rémi, Q.
Montréal, Q.
Louiseville, Q.
Chicoutimi, Q.
Ilème Année
MM. Brault. Henri
Bro'sseau, A.
Caillaud, E.
^^oquette, L.
Coutu, P.
Montréal, Q.
Huberdeau, Q.
Montréal, Q.
Biddeford, Mass.
Joliette, Q.
_ 296 —
MM. Décarie, N.
Fortin, H.-L.
Geoffrion, O.
Gervais, "V.
Hébert, A.
Hébert, J.-Raoul
Houle, H.
Lamoureux. Jules
Lapointe, E.
Laurence, M.
Leduc, A.
Lepage, Y.
Lesage, C.
Manseau, M.
Maranda, V.
McLaren, J.
Michaud, J.
Ouimet, A.
Perreault, L. -E.
Pinet, H.
Therrien, A.
Thibeault, A.
Diamond, Origène
Touzin, Edouard
Montréal, Q.
Montréal, Q.
[Montréal, Q.
Montréal, Q.
[Montréal, Q.
Saint-Grégoire, Q.
Saint-Dominique-de-Bagot, Q.
South Ham, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Saint-Etienne-de-Beauharnois, Q
Sandy Bay, Q.
Lévis. Q.
Xieolet, Q.
Fournier, Ont.
Saint-Romuald, Q.
Danville, Q.
Montréal, Q.
Lévis, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Wolton, Q.
Saint-Baruabé, Q.
[Montréal, Q.
1ère Année
MM. Beauregard. Demartigny
Beaulieu, Emile
Bruchési, Georges
Cardinal, Armand
Chalifoux, Isaie
Chouinard, Germain
Côté, Théophile
Cypihot, Raoul
Daigle, Wilfrid
Desroches, Henri
Dubeau, Rosario
Forest, Denis
Filion, Jean
Gratton, Augustin
Guillemette, Gaston
Montréal. Q.
Trois-Pistoles, Q.
Ottawa. Ont.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Saint-Clément, Q.
Sainte-Anne-de-Bellevue, Q.
Van Buren, E.-U.
Montréal, Q.
[Montréal, Q,
Saint-Sulpice, Q.
Montréal, Q.
Sainte-Thérèse, Q.
Monti-éall, Q.
— 297 —
MM. Heynemand, Arthias
Lalonde, Roméo
Laporte, Eoméo
Leblanc, Georges
Lebrun, Wenceslas
Leduc, Léon
iMalo, Euclide
^[assicotte, Armand
^farcoux, Armand
^NCarcoux, J.-B.
Monette, Wilfrid
McLaren, Tlewet
Plourde, Edouard
Racicot, Palma
Robillard, Raymond
Roby, C.-Edouard
Scott, Maurice
Lanoraie, Q.
Ile Perrot, Q.
Sainte-Anne-des-Plaines, Q.
>[ontréal, Q.
Saint-Wenceslas, Q.
Bécancourt. Q.
Saint-Isidore, Q.
Montréal, Q.
Marieville, Q.
Saint-Ferdinand, N.-E.
Saint-Jean, Q.
Saint-Romuald, Q.
Saint-Hilaire. Q.
Montebello, Q.
Montréal, Q.
Lachute, Q.
Montréal, Q.
Nombre des élèves : 128.
298 —
ORGANISATION PEDAGOGIQUE, DISCIPLINAIRE
ET FINANCIERE
I. — ENSEIGNEMENT
L'enseignement de l'Ecole de Chirurgie Dentaire se
donne en quatre ann^ées. A la fin de la seconde année les
élèves subissent l'examen pour le baccalauréat, à la fin de
la quatrième année, pour le titre de docteur. Les matières
se divisent en primaires et finales comme suit :
PRIMAIRES
Pour les élèves de 1ère et de 2ème année
Anatomie générale, descriptive et pratique.
Physiologie générale.
Chimie.
Histologie théorique et pratique.
Technique opératoire.
Anatomie et physiologie dentaire.
FINALES
Pour les élèves de Sème et de 4ème année
Pathologie dentaire.
Chirurgie buccale.
Bactériologie théorique et pratique.
Hygiène.
Dentisterie opératoire.
Jtl
— 299 —
Couronnes et ponts.
Obturations en porcelaine.
Prothèse.
Métallurgie.
Matière médicale.
Orthodontie.
Anesthésie.
Jurisprudence dentaire.
Cliniques à l'infirmerie.
DISSECTION
Les étudiants-dentistes font la dissection complète sous la
direction du professeur d'anatomie et des prosecteurs de
l'Ecole.
CLINIQUE
La clinique dentaire est ouverte tous les jours de se-
maine. Les étudiants sont dirigés par le surintendant.
BIBLIOTHEQUE ET MUSEE
L'Ecole possède un très joli musée. On y remarque une
collection superbe de crânes et maxillaires exposant les
phases de la dentition depuis le foetus jusqu'au vieillard.
Elle possède aussi une bibliothèque d'ouvrages se rap-
portant à la chirurgie dentaire ancienne et moderne. Beau-
coup de ces livres sont aujourd'hui très rares. Dans leur
salle de lecture, les élèves trouvent les principales revues
dentaires françaises et américaines.
— 300
II. — EXAMENS
Les matières enseignées par cette Ecole sont en confor-
mité avec les règlements du Collège des Chirurgiens Den-
tistes de la province de Québec pour l'obtention de la
licence.
Les cours commencent le 15 septembre et se continuent
sans interruption, sauf la vacance de Noël, jusque vers le 15
ayril, date des examens.
Un examen sur chaque matière a lieu à Noël et à la fin
de l'année. Pour se présenter à l'examen de fin d'année, il
faut avoir une carte d'assiduité qui n'est donnée qu'aux
élèves ayant assisté à 80 pour cent des cours.
Pour passer d'une année à l'autre, il faut avoir conservé
60 pour cent sur chaque matière et 66 pour cent sur le tout.
Les examens de fin d'année se font par écrit et oralement ;
ceux de terme, oralement seulement.
III. — GRADES ACADEMIQUES
Le grade conféré par l'Ecole est celui de docteur en
chirurgie dentaire (D. D. S.). Ce diplôme est signé par
le recteur et le secrétaire de l'Université Laval de Québec,
et contresigné par le vice-recteur de l'Université Laval de
]\Iontréal, et par le directeur, le régistrateur et le secré-
taire de l'Ecole. Pour avoir droit do se présenter pour ce
grade, il faut: lo avoir suivi régulièrement les cours des
quatre années et produire ses cartes d'assiduité ; 2o avoir
passé tous les examens de termes ou de fin d'année ; 3o
avoir payé au trésorier de l'Ecole l'honoraire du grade ;
4o avoir été inscrit à la clinique dentaire deux années et pro-
— 301 —
duire un certificat du surintendant attestant qu'on a fait
les opérations requises par le Conseil.
L'élève qui obtient 90 pour cent à l'examen final reçoit
le grade avec la note summa ctim laude ; 80 pour cent,.
magna cuni laude; 75 pour cent, cuni laude ; en-dessous et
jusqu'à 66 pour cent, nombre de points minimum obliga-
toire, l'élève reçoit le grade sans note qualificative.
Le doctorat ne donne pas droit de pratiquer la chirurgie
dentaire dans cette province ; il faut pour cela s'être con-
formé aux règlements du Collège des Chirurgiens Dentistes.
L'Ecole reçoit des élèves bénévoles ou étrangers, c'est-à-
dire des élèves qui veulent obtenir seulement le grade, pour
aller pratiquer ailleurs. Ces élèves ne sont pas obligés de
passer l'examen d'admission à l'étude du Collège des Chi-
rurgiens Dentistes de la province de Québec, mais ils
devront tout de même prouver, à la satisfaction du
Conseil de l'Ecole, qu'ils ont les connaissances requises pour
commencer les études de la chirurgie dentaire. Ils devront
aussi signer un document attestant qu'ils connaissent la loi
régissant l'étude et l'exercice de la chirurgie dentaire dans
la province de Québec. Les dentistes ayant un diplôme étran-
ger peuvent être admis comme élèves bénévoles, à la discré-
tion du Conseil de l'Ecole. Dans ce cas, ils suivent, pendant
une année académique, les cours prescrits aux élèves de qua-
trième année, et ils reçoivent le grade (D. D. S.), s'ils pas-
sent l'examen final avec succès.
L'Ecole décerne aussi le titre de bachelier en chirurgie
dentaire aux élèves de deuxième année qui ont obtenu 75
pour cent sur les matières primaires.
— 302 —
IV. — DISCIPLINE
lo Après les cours, les élèves doivent quitter la salle sans
retard.
2o Tout manquement aux règles de la bienséance, incon-
duite au cours et à la clinique seront punis. En cas d'ex-
pulsion, aucune remise ne sera faite.
3o Pour être admis à la clinique il faut être inscrit sur
les registres de l'Ecole.
4o Les élèves seront tenus responsables des détériorations
causées par eux à la propriété ou à l'ameublement de l'E-
cole.
5o II est défendu de fumer dans les salles de cours et les
cliniques.
60 Les élèves ayant affaire au directeur, au régistra-
teur, au trésorier de l'Ecole ou à aucun des professeurs,
devront autant que possible s'adresser à eux à l'Ecole,
avant ou après les cours.
7o Les professeurs enregistrent les absences à chaque
cours et les élèves ne peuvent pas s'absenter pour quelques
jours sans permission. En cas de maladie, ils doivent en
avertir le directeur.
V. — DEBOURSES
lo Aucun élève ne pourra suivre les cours sans avoir
obtenu, chaque année, du régistrateur une carte d'inscrip-
tion qui lui sera remise sur présentation du reçu du
trésorier.
— 303 —
2o Tous les paiements d'honoraires doivent être tnits au
trésorier de l'Ecole ou au caissier.
3o Les honoraires de cours doivent être payés commt
suit: l'inscription et au moins une moitié de l'honoraire à
l'ouverture des cours, le reste avant le 1er décembre. Ceux
qui ne seront pas en règle se verront refuser l 'admission aux
cours et aux examens.
Aucune remise n'est faite à un élève qui abandonne les
cours.
4o Les honoraires sont :
Cours, clinique, inscription (chaque
année) $155.00
Diplôme du doctorat (D. D. S.) 30.00
Licence payable au Collège des Chirur-
giens Dentistes de la province de
Québec 60.00
Reprise d'examen (chaque matière) .... 5.00
Assesseur pour reprise d'examen (chaque
matière) = 5.00
VI. — TECHNIQUE
Les élèves de première année doivent se procurer les ins-
truments nécessaires à l'étude de la technique. Ces instru-
ments leur seront utiles durant les années subséquentes.
Toute correspondance ou demande d'informations doit
être adressée au directeur de l'Ecole.
— :504 —
GRADUES
Docteurs
1906— Archambault, L., a. d. 1910-
Bontin, L., a. d.
D'Argent, «. d.
Drouin, H.
Gendreau, J.-G.-A., (sur
Mauffette, S., a.d. t7ièse)1911-
Porcheron, A., a. d.
Renhold, M., a. d.
1907 — Bélanger, G.-A., n.l.p.g.d.
Bovadjieff, N., a. g d.
Cabana, T.
Desjardins, E.
Hamel. P., a.l.p.g.d.
Lacroix, A. a. d.
Schaefer, C, a.l.p.p.d.
Schavoir, H., a. d.
Smadja, F. 1912-
1908 — Auer, A., a. g. d.
Derj% A., a. g. d.
Portier, P.-A., a .0. d.
Kablechkoff, L., a. g. d.
Larose, A.-L., a. g. d.
Morel, C, a. g .d
Morel, L., a. g. d.
Uouîean, E.
Santoire. A., a. q a.
1909— Allard, S., a. g. d.
Audet, J.-L.
Beanchamp,A.,(sMr thèse)
Buisson, E.
Côté. E., a. g. d.
Gendreau, J.-C.
Lapointe. E.
^fasson, ^[.. a. g. d.
Kobert, J.-C.
Eonca, C, a. l. p. g. d.
1910 — Bellemare, Roméo
Blondin, G., a. d.
Charland, W., a. d. 1913-
Chouvon, T.-E., c. l. p. g. d.
Fernandez, 0., a. g. d.
Fisch, Hermann, a. d.
Lamothe, C.
Landry, A., a. l. p. g. d.
-L'Huillier, Marcel, a. g. d.
Rochette, W., a. g. d.
Rodrigues, N., a. g. d..
Trudeau, C.-A., a. g. d.
Trudeau, J.^.
-Bédard, A., a. g. d.
Berger, Z., a. l. p. g. d.
Cramer, H.-E., a. l. p. g. d.
Cyr, P.-S.
Delorme, A., a. d.
Deniers, H.-P.
Dionne, R.
Frechette, H., a. d.
Lamarre, J.-II.
iNIavotte, V., a. g. d.
Olivier, V.-H., a. g. d.
-Barras, A., a. g. d.
Béland, J., a. d.
Bourdon, J.
Boutin, L.-P., a. g. d.
Charron, E., a. d.
Cyr, Oliva, a. g. d.
Déguise, Louis, a. t. g. d.
DeSouffron, A., a. d.
Julien. H.
Laberge, X., a. g. d.
Larose, A.
Larseneur, T.-L., a. g. d.
LeBon, H., a. d.
LeBon, P.-A.
Lemire, L.
Leprohon, A., a. d.
Levasseur, V., a. g. d.
Millot, A., a g. d.
Précourt, E., a. g. d.
Renaud. A., o. g. d.
Seers, E.
Veilleux, J.
-Asselin, T., a. g. d.
Bourgeois, E.
Comeau, A.
Derome, M., ff. g. d.
Deschênes, A., a. g. d.
Dionne, A., a. d.
w
^■-^r^ssim^m
— 305 —
1913— Doucet, E., a. d.
Fleury, M., a. g. d.
Girard, A., a. g. d.
Kieffer, E.,
Lantier, J., a. g. d.
Larocque, L. a. g. d.
Lavoie, T., a. g. d.
Lavigne, A.
-Lebrun, A.
Lefort, T., a. g. d.
Plante, L., a. d.
Poitras, P.-E., a. g. d.
Eajotte, 0., a. g. d.
Saint-Pierre, W., a. t. g. d
Voisard, A.
1914 — Aucoin, Edmond, a. g. d.
Balthazard, E., a. d.
Barbeau, ^farin, a. g. d.
Béliveau, Roméo, a. d.
Bissonnette, O.. a. g. d.
Chamberland, Alcide
1914 — 'Charlebois, Rodrigue
Charest, Janvier, a. g. (f.
Chaussé, Ernest
Dion, Alphonse, a. d.
Dionne. Elphège, a. d.
Dubord, Armand, a. g. â,
Dumont. Georges, a. g, d.
Favez, Aloj^s, a. g. d.
Gélinas, Léopold
Gendreau, Gustave, a. d.
Hamelin, Lionel
Lamontagne. Ros., a. d.
Landry, L.-Phil., a. g. d.
Lapointe, Albert
Meek. John, a. g. d.
]\Ionti, Gustave
Nahr, IMme Mathilde
Picard. Aquilas
Picotte. Paul-Emile
Thibeault. Honoré
Bacheliers
1909— Bédard, A.
Delorme, A.
Dionne, R.
Mavotte, V.
Olivier, V.-H.
Précourt, E.
1910 — Barras, A.
Béland J.
Bourdon, J.
Boutin, L.-P.
Charron, E.-H.
Cyr, 0.
Déguise, L.
Laberge, X.
Lebon, H.
Leprohon, A.
Levasseur, V.
Renaud, A.
Veilleux, J.
1911— Asselin, T.
Charlebois, A.
Derome, M.
Deschênes, J.-A.
Dubord, A.
Fleurj', M.
Gendreau, G.
Girard, A.
LaRocque, L.
1911— Lavoie, ï.
Plante. L.
Poitras, P.-E.
Rajotte, A.
Saint-Pierre, W.
Thibault, H.
1912 — Aucoin, E.
Balthazar, E.
Barbeau, M.
Béliveau, R.
Bertrand, S.
Chamberland, A.
Charest, J.
Dion, A.
Jinchereau, A.
Lamontagne, K.
Meek, John
Picard, A.
Racicot, F,
Savivé, L.
Verner, L.-P.
1913 — DeMontigny, J.
Desroches, E.
Durand, M.
Farrell. E.
Fleury, P.
Fontaine, J.-H.
Hamel, P.
306 —
1913— Hébert, E. 1914— Brault. H.
Jobin, E. Caillaucl, E.
Labrecqxiii, J. Choqiiette, L.
Lafond, L. Fortin, H.
L'Archevêque, A. Hébert, A.
Melady, A. Houle, H.
Ehéaume, F. Maranda, "V.
Rondeau, V. ^IcLaren, J.
Turgeon, E. ^[ichaud, J.
— 307 —
ECOLE DE PHARMACIE LAVAL
Affiliée à l'Université
L'Ecole de Pharmacie Laval a été constituée en corpora-
tion par une loi spéciale de la législature de Québec, sanc-
tionnée le 9 mars 1906, et a été affiliée à l'Université Laval
le 11 mai de la même année; son but est l'enseignement et
le progrès de- toutes les sciences pharmaceutiques.
L'affiliation de cette Ecole à l'Université Laval lui donn^e
accès aux grades universitaires.
Les cours sont donnés dans l'édifice même de l'Univer-
sit-é.
PERSONNEL DIRIGEANT ET ENSEIGNANT
PRESIDENT
M. JOSEPH CONTANT
VICE-PRESIDENT
M. J.-E.-W. LECOURS
SECRETAIRE-DIRECTEUR
M. A.-J. LAURENCE
— 308 —
TRESORIER
M. E. VADBONCOEUR
CONSEILLERS
MM. H. LANCTOT
A.-D. QUINTIN
J. BOUTIN
H. PILON
H. LALONDE
A. FERVAC-LAROSE
PROFESSEURS TITULAIRES
M. JOSEPH CONTANT, pharmacien ; professeur de déon-
tologie et de jurisprudence pharmaceutique.
M. J.-E.-W. LECOURS, pharmacien ; professeur de ma-
tière médicale et de pharmacie.
M. A.-J. LAURENCE, pharmacien ; professeur de chimie
biologique et de bactériologie, et chargé du cours de
pharmacie pratique.
M. H. LANCTOT, pharmacien ; professeur de chimie ana-
lytique.
M. E. VADBONCOEUR, pharmacien ; professeur de phar-
macie magistrale.
M. A.-D. QUINTIN, pharmacien ; professeur de physique
pharmaceu tiqu e .
M. J. BOUTIN, pharmacien ; professeur de toxicologie et
de posologie.
- 309 -
M. HENRI PILON, pharmacien ; professeur de botanique
et de micrographie.
M. J. FLAHAUT, licencié es sciences de l'Université de
Lille ; professeur de chimie minérale et de chimie orga-
nique.
PROFESSEURS ADJOINTS
M. HENRI LALONDE, pharmacien ; professeur de chimie
analytique.
M. ALFRED FERVAC-LAROSE, bachelier en pharmacie ;
professeur de matière médicale.
^^^
— 310 —
ELEVES ADMIS A SUIVRE LES COURS
DURANT L'ANNEE 1913-1914
Mil. Asselin, Alfred
Asselin, Paul
Aubin, Olivier-Lucien
Barrette, L.-P.-Léon
Beaunoyer, Léonide
Beauregard, Adélard
Bédard, Emile
Bellemare. Henri
Bérard, T.-Elphêge
Bourgeois, Armand
Brassard, Antonio
Carrière, Enstache
Chamberland, Timothée
Charbonneaii, Armand
Charland. Donat
Charland, G.-J.
Chevalier, J.-Edonard
Choquette, Arthur
Chouinard. Paul
Cloutier, Joseph
Coderre, Emile
Cofsky, Charles
Cofsky, J.-E.-A.
Courtois, Hector
DeBellefeuille, A.
DeMontigny. Irénée
Denis, Jîégis
Desilets, Joseph
Dnquette, Edouard-C.
Fabien, Henri-Philippe
Fontaine. Bercéus
Frigon, Omer
Gagnon, Paul
Gaucher, Omer
Oaudet, Lucien
-Montréal, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Marieville, Q.
Saint-Damase, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Drummondville, Q.
Saint-Jean, Q.
Saint-Grégoire. Q.
Hull, Q.
Arnprior, Ont.
Montréal, Q.
Bromptonville, Q.
^Montréal, Q.
L'Assomption. Q.
Montréal, Q.
Québec, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
^Montréal, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Shawinigan Falls, Q.
Les Cèdtes. Q.
Montréal, Q.
Joliette, Q.
Montréal, Q.
Verdun. Q.
Saint-Mathias, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Joliette. Q.
— 311 —
MM. Gauthier, Jean-J.
Gauthier, Léonide
Girard, Lucien-Pierre
Godbout, Meinard
Gougeon, René
Goyer, Antonio
Granger, Emile
Grégoire, J,
Grignon, Arthur
Groulx, Henri
Guay, Joseph-Eosario
Jette, Arcadius
Joubert, Lionel-O.
Labelle, Elie
Laberge, J.-Roméo
Lachaine, Ed.
Lacoste, ^Nlarcellin
Lagarde, Antoine
Landrj', Oscar
Larose, Antoine-F.
Larose, Aristide
Laurence, Alfred-J.
Laurent, J.-H.
Larue. Henri
Lavallée, Armand
Leduc, Paul-Em.
Léger, Wilfrid
Lemire, Paul
L'Heureux, J.-Lionel
Lord, Joseph-Armand
Lussier, T.-Wilbrod
Maillet, Geo.-Etienne
Maisonneuve, William
^larcotte, Henri-A.
Marchand, Eogatien
Martineau, Léon
^laj-rand, Eugène
Ménard, Léon-Paiil
Millette, Alfred
Molleur, Elphège
Montpetit, Armand-A.
Montpetit, Onfroid
Morin, Edouard
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Saint-Angèle-de-Rouville, Q.
Saint-Hyacinthe, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Sainte-Agathe-des-Monts, Q.
Montréal, Q.
Saint-Isidore-de-Dorchester, Q.
Joliette, Q.
Maisonneuve, Q.
Longue-Pointe, Q.
Saint-Jean, Q.
^[ontréal, Q.
^Montréal, Q.
MontréaJ, Q.
Drummondville, Q.
Montréal, Q.
Laprairie, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Magog, Q.
Montréal, Q.
Beauharnois, Q.
Montréal, Q.
Nicolet, Q.
!Nrontréal, Q.
Shawinigan FalJs, Q.
^lontréal, Q.
Montréal, Q.
Sainte-Thérèse, Q.
Saint-Zéphirin, Q.
Champlain, Q.
Saint-Cléophas, Q.
Ragotville, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
IMke River, Q.
Montréal, Q.
Coteau, Q.
;Montréal, Q.
— 312
MM. Paquin, Gédéon
Patrv, Joseph
Pelland, Charles
Peloquin, Hermén.
Pépin, Ovide
Proulx, Marc-Henri
. Eadenen, Yves
Eenaud, Vital
Eenière, Hidola
Eivet, Elias
Eoberge, V.
Eobert, Louis .
Eousseaxi, C.-Arthur
Saint-Jacques, Ernest
Senay, Léopold
Sicard, Eoméo
Simard, Arthur
Tang^iay, Donat
Tétreault, Albani
Thibodeau, L.-Philippe
Tremblay, Ernest
Trempe, Adélard
Trempe, Eené
Troie, Omer
Valois, François
Vermette. Antonio
Saint-Alexis-des-Monts, Q.
Hull, Q.
Monti-éal, Q.
Montréal, Q.
Riviêre-des-Prairies, Q.
Sorel, Q.
Guingamp, France.
Longueuil, Q.
Saint-Hyacinthe, Q.
Montréal, Q.
^Montréal, Q.
Montréal, Q.
Nicolet. Q.
Saint-Hyacinthe, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Saint-Hyacinthe, Q.
La«-^Iégantic, Q.
Montréal, Q.
Sorel, Q.
Québec. Q.
Montréal, Q.
Sainte-Thérèse, Q.
Montréal, Q.
Nombre des élèves : 104.
— 313 —
COURS THEORIQUES
Lundi et jeudi, de 9 à 10 heures
Cours primaire: Déontologie et jurisprudence pharma-
eeutique. Matière médicale et pharmacie.
Mercredi et vendredi, de 9 à 10 heures
Cours final, : Matière médicale, pharmacie, toxicologie et
posologie.
Mercredi et vendredi, de 10.45 à 11.45 heures
Cours primaire : Physique pharmaceutique, chimie miné-
rale.
Mardi et jeudi, de 10.45 à 11.45 heures
Cours final : Chimie organique, chimie minérale.
Mardi, de 9 à 10 heures
Botanique, micrographie.
— 314 —
TRAVAUX PRATIQUES
Mardi, de 4 à 5.30 heures
Cours primaire : Manipulations et expériences de physi-
que et de chimie.
Mercredi, de 2.30 à 5 heures
Chimie analytique et biologique, microscopie.
Jeudi, de 4 à 5.30 heures
Cours final : Manipulations et expériences de chimie.
Vendredi, de 2.30 à 5 heures
Pharmacie chimique, galénique et magistrale.
^
— 315 —
ORGANISATION PEDAGOGIQUE, DISCIPLINAIRE
ET FINANCIERE
I. — ENSEIGNEMENT
1. L'enseignement de l'Ecole est conforme à la loi de
pharmacie de la province de Québec,
Il qualifie en tout point l'étudiant en pharmacie pour les
examens à subir devant l'Association Pharmaceutique.
2. L'Ecole donne en outre plusieurs cours supplémentai-
res théoriques et pratiques non exigés par la loi, mais desti-
nés à développer davantage les connaissances scientifiques
et techniques de l'étudiant et à compléter son éducation
professionnelle.
3. L'Association Pharmaceutique exige du candidat aux
examens de licence qu 'il ait suivi régulièrement deux cours
de matière médicale et de pharmacie, deux cours de chimie
et un cours de botanique.
4. Les matières pour lesquelles il est exigé deux cours se
divisent en matières dites de " cours primaire ", et en ma-
tières dites de " cours final ", lesquelles sont enseignées
concurremment durant la même année, aux jours et heures
indiqués dans le programme.
5. Aucun élève n'est admis à suivre le cours primaire et
le cours final durant la même année scolaire.
6. Pour les fins d'inscription, les cours de l'Ecole sont
classés en quatre groupes comme suit :
— 316 —
1. SCIENCES MEDICO-PHARMACOLOGIQUES
Déontologie et jurisprudence pharmaceutique^ p
Matière médicale '- . .
I primaire
Pharmacie j
Matière médicale \
Pharmacie I Cours
Toxicologie , final
Posologie I
2. SCIENCES PHYSICO-CHIMIQUES
{Cours
primai]
Physique pharmaceutique ....
Chimie minérale ( primaire
Chimie organique | Cours
Chimie biologique i final
3. SCIENCES NATURELLES
Botanique.
Micrographie.
4. TRAVAUX PRATIQUES
lo Pharmacie chimique.
' ' galénique.
' * magistrale.
2o Chimie analytique.
" biologique (analyses d'urine, sang, lait, eU'.).
Microscopie.
7, Les travaux pratiques de pharmacie sont ouverts aux
élèves qui suivent ou auront suivi le cours primaire des
sciences médico-pharmacologiques et physico-chimiques.
— 317 —
8. Les travaux pratiques de chimie analytique et biologi-
^ne et de microscopie sont ouverts aux élèves qui suivent
ou auront suivi k 2ours final des sciences physico-chimiques.
9. Il est recommandé aux élèves de s'inscrire dans l'ordre
suivant :
1ère année
Sciences médico-pharmacologiques (cours
primaire).
Sciences physico-chimiques (cours pri-
maire).
2ème " Sciences physico-chimiques (cours ^^inal)
et pharmacie pratique.
Sème " Sciences médico-pharmacologiques (cours
final), botanique et chimie analytique.
II. — EXAMENS
1. Les examens sur chaque matière ont lieu à la fin de
l'année scolaire ; ils comprennent l'épreuve écrite t-t l'é-
preuve pratique.
2. Pour avoir droit de se présenter aux examens, l'élève
doit produire sa carte d'assiduité.
3. L'examen n'est jugé satisfaisant que si le candidat a
conservé au moins cinquante pour cent des points.
4. Il est loisible à tout élève régulièrement inscrit de se
présenter aux examens sur toutes les matières enseignées
par l'Ecole, à la fin de chaque année scolaire et même
jusqu'à l'année suivant sa dernière inscription, inclusive-
ment. Un examen non satisfaisant dans l'opinion du candi-
— 318 —
dat peut être repris, mais dès l'année suivante. Dans ce cas
un honoraire de deux piastres ($2.00) est exigé. Si, pour
une reprise d'examen, le candidat néglige de se présenter
au temps requis, une nouvelle inscription au cours corres-
pondant sera exigée, — sauf exemption pour bonne et valable
raison, agréée par le secrétaire-directeur.
III. — GRADES UNIVERSITAIRES
lo Les grades académiques que l'Ecole est autorisée à
accorder sont ceux de bachelier en pharmacie et de docteur
en pharmacie.
2o L'aspirant aux grades universitaires doit avoir suivi
tous les coui-s de l'Ecole et avoir subi avec succès tous les
examens prescrits. Il doit en outre prouver qu'il a fait un
stage d'au moins deux années sous la direction d'un phar-
macien diplômé. Enfin il faut qu'il ait subi avec succès
l'examen préliminaire d'admission à l'étude, exigé par l'As-
sociation Pharmaceutique de la province de Québec, ou un
examen équivalent, à la satisfaction du Conseil d'adminis-
tration de l'Ecole. Provisoirement, les cours primaires des
sciences médico-pharmacologiques et physico-chimiques sui-
vis antérieurement à l'année 1907 dans toute école de phar-
macie reconnue par l'Association Pharmaceutique seront
acceptés.
3o Le diplôme de bachelier en pharmacie est accordé
à celui qui conserve, dans tous les examens réunis, un total
d'au moins soixante pour cent des points.
4o Le diplôme de docteur en pliarmacie peut être
obtenu par tout bachelier de l'Ecole qui remplit les condi-
— 319 -.
tions suivantes : a) s'inscrire et suivre de nouveau dans
cette Ecole, à titre post-scolaire, le cours final de chimie
minérale et organique, les séances de travaux pratiques et
le cours de chimie analytique; 6) subir, à la suite de ces
cours et avec succès, un examen spécial, écrit et pratique,
dit " examen de doctorat ", portant sur toutes les matières
du programme de l'Ecole. L'épreuve écrite comprend deux
séances de trois heures chacune, et l'épreuve pratique, deux
séances de travaux de laboratoire de trois heures chacune.
Le minimum des points requis pour passer cet examen est de
60 pour cent sur chaque matière et 75 pour cent sur le total.
Celui qui obtient 85 pour cent reçoit le diplôme avec la
note magna cum laude, avec grande distinction ; celui qui
conserve 90 pour cent reçoit le diplôme avec la note summa
cum laude, avec très grande distinction. Outre ce diplôme,
ce dernier reçoit, lors de la promotion solennelle, un anneau
d'or orné d'une camée portant les armes de l'Ecole.
5o Le grade de docteur en pharmacie peut en outre
s'obtenir par tout pharmacien ou bachelier de l'Ecole après
soutenance d'une thèse, comportant un travail original,
conicrmément aux conditions établies par l'Ecole et approu-
vées par les autorités uD'versitaires.
6o Aux élèves qui n'aspirent à aucun grade, l'Ecole
délivre des certificats d'études pour chacune des matières
dont ils auront saivi les cours au complet, et sub^ avec
succès les examens.
7o Les diplômes sont signés par le recteur, le vice-recteur
et le secrétaire de l'Université Laval, et contresignés par le
président et le directeur de l'Ecole.
L
— 320 —
8o En vertu d'un règlement de l'Association Pharmaceu-
tique de cette province, le porteur du diplôme de bache-
lier en pharmacie, est exempté de l'examen primaire de
l'Association et obtient, sur présentation de ses titres, le
certificat de certifié.
IV. — IMMATRICULATION — INSCRIPTIONS
HONORAIRES
lo L 'année scolaire commence vers la fin du mois de sep-
tembre et se continue sans interruption, sauf les vacan-
ces de Noël, jusqu'aux premiers jours d'avril.
2o Nul n'est admis à suivre les cours de l'Ecole, si son
nom n'est inscrit au registre d'immatriculation et pour les
cours qu'il désire suivre.
3o Les enregistrements et inscriptions se font au bureau
du directeur, autant que possible dans les dix jours qui
précèdent l'ouvertare de l'année scolaire.
4o Toute personne de bonne conduite morale est admise
à suivre les cours en se soumettant aux règlements de
l'Ecole.
5o Pour avoir droit à une carte d'assiduité aux cours,
l'élève devra prouver qu'il a assisté à 75 pour cent des le-
çons.
60 Les droits et honoraires suivants doivent être acquit-
tés au moment de l'inscription :
Droit d'inscription $ 5.00
Honoraires pour les sciences médico-
pharmacologiques 20.00
— 321 —
Honoraires pour les sciences physico-
chimiques 25.00
Honoraires pour les sciences naturelles. 15.00
Honoraires pour les travaux pratiques de
pharmacie 20.00
Honoraires pour les travaux pratiques de
chimie, bactériologie et microscopie. . 20.00
Diplôme de bachelier 15.00
" docteur 25.00
Il est en outre exigé de chaaue élève du cours des sciences
physico-chimiques, un droit de deux piastres ($2.00), pour
l'usage des appareils et de la verrerie du laboratoire.
V. — DISCIPLINE
Les règlements disciplinaires sont ceux des autres facul-
tés et écoles affiliées.
VI. — PRIX
Une bourse de dix piastres ($10.00) est affectée armuelle-
ment à chaque cours en faveur de l'élève qui conserve à
l'examen le plus grand nombre de points, à compter de
70 pour cent.
La bourse des classes de travaux pratiques sera portée à
$25.00 si le nombre des inscriptions à ces cours atteint
quinze.
N'ont droit de concourir pour les bourses que les élèves
inscrits l'année même pour le cours correspondant.
322 —
GRADUES
DOCTEURS
1910— Laplante-CourTille, H. 1914.— lîadenen, Yves.
BACHELIERS
190S— Boulkind. S. 1912— Bergeron, Adrien
Desaiitels. L.-S. Blouin, Ch.-Henri
Fervac-Larose, Alfred Chamberland. Wilfrid
Î909 — Déchêne. Thomas Labarre, Emile
Michon, J.-E.-A. 1913— Cyr, Louis-Ald.
1910 — Giroux, L.-A.-A. Létourneau, Marius
1911 — Lanouette, H. lîadenen, Yves
Lorang-er, J.-M. 1911 — Désilets, Jos.-Alex.
Landrv. Oscar.
PRIX MERITES AUX EXAMENS DE FIN D'ANNEE
Sciences médico-pharmacologiques ($10.00)
Cours primaire : M. Léopold Senay
Cours final : M. Oscar Landry
Sciences physico-chimiques ($10.00)
Cours primaire : M. Léopold Senay
Cours final : M. Jos.-Alex. Désilets
Botanique ($10.00)
M. Oscar Landry
Chimie analytique ($10.00)
M. Oscar Landrv
— 323 —
INSTITUT AGRICOLE D'OKA
Affilié à l'Université
L'Institut Agricole d'Oka a été affilié à l'Université
Laval le 26 mars 1908.
En fait, cette institution, sous lé nom plus modeste
d'Ecole d'Agriculture, existait déjà depuis plusieurs
années. Son fonctionnement plus régulier date du 8 mars
1893, époque où les RR. PP. Trappistes de Notre-Dame-du-
Lac l'ouvrirent au public à la demande et avec le généreux
concours du gouvernement provincial.
L'oeuvre depuis lors n'avait cessé de progresser : aux
services administratifs, aux exploitations rurales et aux
industries agricoles, elle fournissait des sujets d'une excep-
tionnelle compétence. Ses succès étaient de plus en plus
remarqués, quand, pendant l'hiver de 1907, sur le désir
du ministère provincial de l'Agriculture, comme aussi à
la pressante sollicitation des autorités religieuses et des
missionnaires agricoles, et aux applaudissements du Conseil
de l'Instruction publique, les dévoués religieux qui dirigent
cette maison se prêtèrent de grand coeur à la réorganisa-
tion plus parfaite d'une oeuvre de si grand intérêt national.
Il fut entendu que l'Ecole conserverait de son passé ce
qu'une longue expérience avait démontré effectif et profita-
ble, et que l'on grefferait sur cet acquis tous les dévelop-
pements et les diverses améliorations jugées utiles, au dou-
ble point de vue d'un matériel d'enseignement plus moderne
et d'un programme d'étude plus étendu.
— 324 —
Cette transformation a été achevée au printemps de 1910.
Le régime actuel de l'Institut comprend quatre années
•d'étude aboutissant aux grades universitaires.
Un enseignement spécial a aussi été organisé en faveur
surtout des adultes empêchés d'embrasser dans toute leur
ampleur les programmes réguliers. Cet enseignement com-
prend plusieurs cours abrégés, tout à fait pratiques, et dont
la durée varie selon l'importance des spécialités dans les-
quelles on désire se perfectionner.
On sait, au reste, qu 'il eût été bien difficile, sinon impos-
sible, de trouver, sous le rapport des avantages de toutes
sortes à offrir aux élèves, rien de comparable aux 1,800
acres de terre, dont plus de 700 déjà en culture, qui
forment l'exploitation agricole de la Trappe de Notre-
Dame-du-Lac.
L'Institut est à dix lieues seulement de Montréal.
Situé sur une de ces pittoresques éminences qui dominent
la rivière Ottawa et le lac des Deux-Montagnes, il s'élève au
milieu des prospères cultures et des multiples industries
agricoles des Révérends Pères Trappistes. De la route, on
voit l'école émerger gaiement au milieu de sa fraîche cou-
ronne d'érablières, de vergers, de vignobles et de jardins, oii
■caseadent et gazouillent de jolies pièces d'eau naturelles.
Site 'enchanteur, d'une rare salubrité, et qui semble créé
tout exprès pour faire aimer la vie des champs.
Mais c'est surtout au point de vue si important de la
formation pratique des élèves, que l'Institut Agricole offre
des avantages exceptionnels.
La plupart des sols de la province de Québec sont repré-
sentés dans le domaine. Ces sols sont mis en culture pres-
que sans apport de capital et n'en donnent pas moins des
— 325 —
rendements singulièrement rémunérateurs, grâce aux mé-
thodes économiques et au travail rationel de ceux qui les
cultivent.
Toutes les variétés de la production végétale, suscepti-
bles de réussir dans notre province, sont cultivées avec
succès et profit dans cette vaste exploitation.
La production animale y figure largement, dans des trou^
peaux variés et considérables formés des races les plus pro-
ductives.
Les industries agricoles proprement dites y sont nom-
breuses et prospères, ainsi que les industries connexes,
comme celles que l'on trouve dans les centres ruraux: tra-
vaux de forge, sellerie, menuiserie, boulangerie, savonnerie,
etc.
Les applications pratiques tiennent naturellement une
place capitale dans l'enseign^ement. Sous la direction des
instructeurs, les élèves apprennent à. exécuter eux-mêmes
tous les travaux, labours, bersage, a;limentation du bétail,
soins de la basse-cour, plantation et taille des arbres frui-
tiers, récolte des céréales et des fruits, drainage, maniement
des machines, jardinage, etc. Ce qui leur donne roccasionde
pénétrer dans les multiples détails de la surveillance, de
l'exécution et de la direction des travaux de la ferme, et leur
permet d'acquérir 1 ''esprit d'observation, de jugement, de
décision qui caractérise tout bon agriculteur. La ferme et ses
exploitations annexes est le principal laboratoire du profes-
seur. Car l'enseignement ide l'agriculture, plus encore que
celui des autres sciences, doit s'a]>puyer sur des faits, sur
des démonstrations pour porter ses fruits.
Toutefois l'enseignement qui se donne à l'Institut a pour
but de fournir aux jeunes gens destinés à l'agriculture noa
326
seulement les connaissances professionnelles indispensables,
mais en même temps toutes les notions scientifiques recon-
nues nécessaires pour la bonne exploitation du sol. Son o^jet
est de former des hommes joignant à l'habitude de tous les
détails techniques de leur profession assez de science pour
être en mesure de juger par eux-mêmes, dans telles condi-
tions données, de la valeur des diverses méthodes de culture
ou d'industrie agricole. C'est au surplus ce qui ressort
avec évidence de l'examen attentif du programme d'étude
adopté par l'Institut.
Aussi voudrait-on voir les élèves arriver à l'Ecole avec
une instruction aussi complète que possible. Cette pré-
paration les mettrait en mesure d'aborder, dès leur entrée,
avec plus de profit, l'étude des sciences physiques, chimi-
ques et naturelles appliquées à l'agrieulture ainsi qu'aux
diverses industries rurales. Cependant, on cherche à
rendre moins ardue cette partie des études, eu la facilitant
par la méthode des leçons de choses, par des démonstrations
variées, par des manipulations de laboratoire, par un
échange journalier de multiples et fécondes explications
entre maîtres et élèves.
Enfin l'Institut n'oublie pas qu'aujourd'hui les ques-
tions culturales ne sont plus tout. Plus que jamais inter-
viennent les questions commerciales, économiques, sociales.
Autant que le climat et le sol, le débouché et le transport
s'imposent à l'étude du cultivateur. Il importe de savoir
choisir non seulement les 'produits qui conviennent le
mieux à la terre, mais aussi ceux qui se vendent le mieux.
L'agriculteur doit découvrir les débouchés nouveaux, con-
naître les questions de transport et de conservation des
denrées.
— 327 —
Et, parallèlement, pour défendre ses intérêts contre les
influences adverses, il lui incombe de bien comprendre —
c'est encore là le rôle des notions de science économique et
sociale qu'on s'efforce de lui inculquer — comment les forces
individuelles, toutes faibles qu'elles sont isolément, peu-
vent devenir puissantes par l'association, la mutualité, les
eercles, les créaltions syndicales de toutes sortes.
Telle est l'oeuvre poursuivie par l'Institut Agricole
d'Oka. N'est- elle pas assez élevée pour susciter des enthou-
siasmes ? Plus d'un élève de nos meilleures écoles et même,
— pourquoi ne pas le dire ? — de nos collèges, y trouveraient
pour leur propre 'bonheur et pour la prospérité générale du
pays, une prompte et sérieuse préparation à la plus envia-
ble peut-être de toutes les carrières.
. L'avenir de notre race est là. " Soyons un peuple d'agri-
culteurs, disait Arthur Buies, en terminant une de ses plus
remarquables brochures de propagande agricole, et nous ne
tarderons pas à devenir une nation, de simple nationalité
que nous sommes encore. C 'est dans la terre qu 'est la force,
que sont les ressources suprêmes ; c'est par elle que tout se
renouvelle et se féconde. Les habitudes et l'éducation agri-
coles font des races viriles. "
" Nous avons devant nous un domaine illimité où nous
pouvons croître et nous multiplier à l'infini ; sachons tirer
parti du don magnifique que nous a fait une généreuse
Providence. "
La bibliothèque de l'Institut contient une collection
remarquable d'ouvrages canadiens traitant de l'agricul-
ture et des industries agricoles, ainsi que de nombreux
volumes choisis parmi les ouvrages étrangers, fran-
çais et anglais, regardés comme les plus au courant de l'a-
— 328 —
gronomie contemporaine. Elle renferme en outre plusieurs
volumes d'e science, d'histoire, de biographie, de voj'ages et
de vulgarisation technique d'une lecture attrayante et ins-
tructive.
Des sommes considérables ont été consacrées à l'installa-
lation d'un laboratoire scientifiquement aménagé: à l'ac-
quisition de cabinets de physique et de chimie pourvus de-
appareils les plus modernes, de cabinets d'histoire naturelle
contenant des échantillons caractéristiques de biologie végé-
tale et animale, de zoologie et de zootechnie, d'ento.nologie,
de minéralogie, de botanique et de géologie agricoles ; à
l'achat d'appareils perfectionnés pour les essais deo engrais,
des terres et des graines, d'appareils météorologiques et
d 'instruments pour le génie rural ; à la confection d 'un her-
bier spécial de plantes canadiennes, d'une collection d'in-
sectes, etc.
Des cartes murales, des tableaux d 'enseignement, des vues
de projection lumineuse, en un mot, tout ce qui constitue
aujourd'hui un matériel bien conçu est mis à la disposition
des professeurs et des élèves, pour rendre l'enseignement
vivant et effectif.
I — PERSONNEL DIRIGEANT
Le très révérend Père dom PACOME GABOURY, 0. C. R.,
abbé mîtré de l'Abbaye de Notre-Dame-du-Lac.
Mgr G. DAUTH, prélat de la Maison de Sa Sainteté, vice-
recteur de l'Université Laval.
Le révérend Père JEAN-DE-LA-CROIX, directeur-général
de l'Listitut Agricole.
„_ 329 —
M. I.-J.-A. ^lARSAN, directeur des études scientifiques de
l'Institut Agricole.
II — PERSONNEL ENSEIGNANT
M. I.-J.-A. MARSAN, conférencier agricole ; professeur
d'agriculture, de sylviculture, de construction rurale,
de comptahilité agricole, d'économie et de législation
rurales.
R. F. LIGUORI, 0. C. R., secrétaire de L'Union Expéri-
mentale des Agriculteurs de Québec, rédacteur au
Journal d'Agriculture; conférencier avicole.
^I. A. DAUTH, médecin vétérinaire, trésorier de l'Ecole
de Médecine Comparée de l'Université Laval; profes-
seur de zoologie, d'hygiène animale, de science vétéri-
naire us II elle.
R. P. ATHANASE, 0. C. R. ; professeur d'horticulture
potagère et maraîchère, de floriculture usuelle.
R. P. LEOPOLD, 0. C. R. ; professeur de floriculture, de
biologie végétale, de botanique, de bactériologie, d'en-
tomologie, d 'arbonculture fruitière.
R. F. ISIDORE, 0. C. R. ; professeur de biologie animale,
de zoologie, de zootechnie, d'hygiène animale.
R. P. :MAUR, 0. C. R., bachelier es sciences : professeur
d'apicuJtKn \ et de dessin.
M. H. NAGANT, ingénieur agricole et forestier de l'Uni-
sité de Louvain; professeur de chimie générale, de chi-
mie agricole, de chimie biologique et de chimie analyti-
que.
330
M. M. WIGNY, ingénieur des Industries agricoles; profes-
seur de physique, de météorologie, de géologie, de bio-
logie physique et de bactériologie.
M. A. HANSE'N, chevalier de Donbrog, diplômé de l'Insti-
tut royal d'Agriculture de Copenhague, Danemark ;
professeur d'élevage du porc à bacon et de l'industrie
des viandes fumées.
M. X. SAVOIE, B. S. A. ; professeur de drainage.
m — CHEFS DE PRATIQUE
, R. F. Gérard.
,R. P. Athanase.
1 — Pratique agricole
2 — Pratique horticole
3 — Pratique des parcelles d'ex-
périmentation M. I.-J.-A. Marsan.
et M. A. Désilets-
4 — Pratique arboricole R. P. Léopold et R. P.
[Honoré-
5 — Pratique viticole R. P. Maur.
6 — Pratique sylvicole M. I.-J.-A. ]\Iarsan.
7 — Pratique chevaline R. F. Isidore.
S — Pratique bovine R. F. Isidore.
9^-Pra tique ovine R. F. Isidore.
10 — Pratique porcine R. F. René.
11— Pratique avicole R. F.' Wilfrid.
12 — Pratique apicole R. P, Maur.
13 — Pratique du génie rural M. I.-J.-A. Marsan.
14 — Pratique de la beurrerie R. F. Edmond.
15 — Pratique de la f romagerie . . . . R. F. Edmond.
16 — Pratique des conserves ali-
mentaires R. P. Athanase-
— ési —
17 — Pratique de la sucrerie M. I.-J.-A, Marsan.
18 — Pratique de la vinification. . .R. F. Sébastien.
19 — Pratique de la cidrerie R. F. Sébastien.
20 — Pratique des viandes fumées.M. A. Hansen.
SURVEILLANTS
R. F. CHARLES, des Frères de l'Instruction chrétienne.
R. F. BENJAMIN, des Frères de l'Instruction chrétienne.
R. F. ROCH, 0. C. R.
AUMONIERS
R. P. CLEOPHAS, 0. C. R.
R. P. PATRICE, 0. C. R.
BIBLIOTHECAIRE
R. F. CHARLES
=^^^^
— 332 —
ELEVES ADMIS A SUIVRE LES COURS
PENDANT L'ANNEE 1913-1914
COURS REGULIER
IVme Année
MM. Desilets, Alphonse
Fortin, Arthur
Lapointe, Phébia
Letourneau. Firmin
Keboul, Pierre
Eoy, Philippe
Talbot, Maurice
Victoriaville, Q.
Hébertville, Q.
Weedon, Q.
Mont-Louis, Q.
Versailles, France.
Saint-Gabriel, Q.
Québec, Q.
Illme Année
it\r. Cloutier, J.-Bte
Couture. Jean-Marie
Gagné, Honoré
Grisé, Joseph
Lagacé, Napoléon
Perreaiilt. Alfred
Rioux. Alexandre
• Biquet, Pierre
Eoy. Emile
Tremblay-, Antoine
Siiint-Xarcisse, Q.
Qué'jec. Q.
Sherrington, Q.
Montréal, Q.
Saint-Pascal, Q.
Montréal, Q.
Causapscal, Q.
Versailles, France.
Saint-Gabriel, Q.
Lac-à-la-ïortue, Q.
lime Année
MM. Arcand. O^car
Baril, Donat
Bouliane. Edouard
Brière, Eodolphe
Brunet, Roméo
'Couture, Gustave
Filteau, Joseph
Les Trois-Rivières, Q.
Saint-Maurice, Q.
Ville-Marie, Q.
Montréal, Q.
Ormstown, Q.
Montréal, Q.
Saint-Emilie, Q.
— 333
MM. Géliuas, Arthur
Geoffroy. Louis
Gosselin, Emile
Lacerte, Orner
Lemire, Emile
Magnan, Charles
!N[ontour, J,
Pintal, Ernest
Pouliot, C.-Eugène
Kobitaille. Eolaiid
Ségnin, Ernest
Tremblay. J. -Arthur
Turcot, Gérald
Saint-Bonifaee, Q.
Victoriaville, Q.
Saint-Laurent, Q.
Saint-Etienne, Q.
Saint-Etienne, Q.
Montréal, Q.
Pointe-du-Lac, Q.
Champlain, Q.
Tsle-Verte, Q.
Saint-Jean, Q.
Lefaivre. Ont.
Lac'-à-la-Tortue, Q.
Saint-Chrysostôme, Q.
1ère Année
MM. Barrette. Tioméo
Beaudoin, Oscar
Beaudoin. Emile
Bédard. Boméo
Biron, Albert
Boivin, Adjutor
Boucher. Raoul
Brunelle, Paul
Cabanié, Louis
Comtois, Honorius
Cossette. Roméo
Deschênes, Donat
Dumaine, Raoul
Fauteux. Gabriel
Jarrj', Victor
Lachapelle, Ovila
Larabée, Arthur
Latreille. Henri
Latreille. ^lédard
Lebel, Gustave
Loiseau, Antonio
Mayer, Alcide
Martineau, Marc
irongeau, Gustave
Patrice, Zenon
Pétraz, Jean
Piquette, Paul
Sainte-Mélanie, Q.
Rainte-îCécile-de-^[asham, Q.
Sainte-Cécile-de-Masham, Q.
Sabrevois. Q.
Pointe-du-Lac. Q.
Aneienne-Lorette, Q.
Saint-Ambroise-(le-T\ildare, Q.
Batiscan, Q.
France.
Saint-Barthélémy, Q.
Montréal, Q.
^lontcerf. Q.
Saint-Guillaume, Q.
Saint-Benoit. Q.
Montréal, Q.
Saint-P>runo-de-(îuigues, Q.
Saint-Zacharie. Q.
(^oteau Station. Q.
Coteau Station. Q.
Kamouraska. Q.
Saint-Ambroise-de-Kildare, Q.
Saint-Ambroise-de-l\i1dare, Q.
Montcerf, Q.
^fontréal, Q.
Guignes, Q.
^fontréal. Q.
Joliette, Q.
— 334
MM. Renaud, Wilfrid
Robitaille, Paul
Einfret, Jules
Eobinson, Patrick
Sylvestre, Georges
Tremblay, R«né
Tremblav, Wilfrid
Saint-Lin, Q.
Saint-Jean, Q.
Maskinongé, Q.
Montréal, Q.
Saint-Barthélémy, Q.
Québec. Q.
Shawinigan Falls, Q,
COURS SPECIAUX
MM. Alexandre, Claudias
Allard, Alphonse
Auger, ^Maurice
Barrette, Roméo
Beauchemin, Joseph
Beauregard, Alexis
Bêcha rd, Jérémie
Béchard. J.
Bélanger, Joseph
Bélanger, Arthur
Bélisle, Agapit
Bellemare, Maxime, S. J.
Bergeron, Gustave
Bigras, Didace
Bourque, Bernard, C. S. V
Brosseau, Henri
Caron, Théonat
Chabot, Arthur
Chartrand, Alfred
Charlebois, Julien
Cinq-!Mars, Hermile
Cloutier. Georges
Couture, Emile
Couture, J.-H.
Dancause, Ovide
B'Aoust, Israël
Deshaies, Johnny
Denoncourt. Philippe
Borion, Odilon
Doyon, Gustave
Dubuc, Fabien
Duranleau, J.
Saint-Philippe, Q.
Rosemere, Q.
Saint-Louis, Q.
Sainte-Mélanie, Q.
Verchères, Q.
Sainte-Hélène, Q.
L'Acadie, Q.
Saint-Philippe, Q.
Saint-Eustache, Q.
Saint-Eustache, Q.
Saint-Eustache, Q.
Sault-au-Récollet, Q.
Saint-Eustache, Q.
Saint-Chrysostôme, Q.
Otterburn. Manitoba.
L'Acadie. Q.
Sainte-Philomène, Q.
Saint-Lazare, Q.
Sainte-Anne-des-Plaines, Q.
Isle-Perraiilt. Q.
Batiscan, Q.
Chateau-Richer, Q.
Bélair, Q.
Bel air, Q.
Bélair, Q.
Sainte-^Iartine, Q.
(icntilly, Q.
Pointe-du-Lac, Q.
Charlesbourg, Q.
Saint-Isidore, Q.
Saint-Isidore. Q.
L'Acadie, Q.
335
îtEM. Fauteux, Ubald
Fréchette, S. J., Fr.
Gagnon, Antoine
Gagnon, Henri
Gervais, L.-P.
Godfrein, Florent
Goulet, L.-P. (Insp.
Hébert, Heni-i
Héroux, Albert
Hilaire, Fr. (O. S.
Kelly, Georges
Laberge, Kodrigue
Laberge, Alfred
Laflèche, Maurice
Lafond, Ovila
Lalande, Adélard
Latour, Feruand
Lefebvre, Henri
Machabée, Louis
Marchand, Olivier
Saint-Denoit, Q.
Xavier Montréal, Q.
L'Acadie, Q.
L'Acadie, Q.
Saint-Isidore, Q
L'Assomption, Q.
d'Ec.) Québec, Q.
Montebello, Q.
-Montréal, C^.
B.) Saint-Benoit-du-Lac, Q.
Montréal, Q.
Saint-Louis-de-Gonzague, Q.
^lelocheville, Q.
Sainte-Anne-de-la-Pérade, Q.
Saint-Thomas, Q.
Saint-Eustache, Q.
Sainte- Anne-des-Plaines, Q.
Lavaltrie. Q.
Saint-Chrysostôme, Q.
Saint-Barthélémy, Q.
;N[arquis, G.-E. (Insp. d'E.) Québec, Q.
Ménard, Joseph
Mercier, AV.
Miller, J.-C, (Insp
Morin. J.-A.
Xormandin, Arthur
Xormandin, Georges
Normand in, Florent
Page, L.-O.
Page, J.-D., M. D.
Page, Maurice
Paquette, Wilfrid
Patenaude, Dieudonné
Patenaude, Eémi
Perras, Edgar
Perrault. Pierre
Pésan, Dominique
Poupart. Hermas
Proulx. Arthur
liicher, Frédéric
Piinfret, J.-O.
Eobillard, Emile
lîobillard, Edouard
Lac-Long. Q.
L'Islet, Q.
d'E.) Montréal. Q.
Sainte-Julie. Q.
Saint-Philippe, Q.
Saint-Philippe, Q.
Saint-Philippe. Q.
Lotbinière, Q.
(Juébec. Q.
Québec, Q.
Saint-Eustache, Q.
Saint-Tsidore, Q.
Saint-Bémi, Q.
Saint-Isidore, Q.
Stanfold. Q.
Saint-Eustache, Q.
Saint-Tsidore, Q.
Mcolet, Q.
Saint-Isidore, Q.
^faskinongé, Q.
Sainte-'Mélanie, Q.
Sainte-Anne-de-Bellevue,
336 —
MM. Sauvé. Arthur
Sorel, Joseph
Saint-Pierre, Damien
Simard, Ernest
Tardif, Pierre
ïoupin, Emilien
Turcot, J.-M. (Insp.
Verniette, J.
Yiau. Conrad
Saint-Télesphore. Q.
Saint-^fathias, Q.
Saint-Eustache. Q.
^lontréal, Q.
Saint-Germain, Q.
Saint-Isidore, Q.
d'E.) Sainte-Famille, T. O., Q.
Saint-Cajetan d'Armagh. Q.
Iberville, Q.
Nombre des élèves : 155.
— 337 —
ORGANISATION PEDAGOGIQUE ET FINANCIERE
RETRIBUTIONS SCOLAIRES
DEBOURSES ANNUELS
Elèves boursiers :
Inscription annuelle $ 1.00
Laboratoires et bibliothèque 5.00
Dépôt de garantie, pour avances de fournitu-
res et détériorations 10.00
Blanchissage à l'extérieur, environ 10.00
Lingerie du lit, quand fournie par la maison :
50 cents par mois 5.00
Elèves non boursiers :
Logement, pension et enseignement : $12.00
par mois 120.00
Inscription annuelle 1.00
Laboratoires et bibliothèque 5.00
Dépôt de garantie, pour avances de fourni-
tures et détériorations 10.00
Blancliissage à l'extérieur, environ 10.00
Lingerie du lit, quand fournie par la maison :
50 cents par mois 5.00
Elèves en chambre :
Supplément mensuel : $2.50 25.00
.\UTRES DEBOURSES
Certificats de fin d'études 2.00
Diplômes de l'Institut 5.00
Diplômes de l'Université 1,0.00
— 338
CONDITIONS D'ADMISSION
Pour être admis à l'Institut Agricole il faut :
1° Si l'on désire jouir du privilège d'une 'bourse, être
sujet britannique et avoir son domicile dans la province de
Québec ;
2° Dans tous les cas, avoir au moins quinze ans ;
3° Produire en entrant un certificat de moralité signé
par son curé, ou par le directeur de l'institution scolaire
dans laquelle on aurait séjourné dernièrement ;
4° Etre assez robuste pour travailler environ cinq heures
par jour sur la ferme et dans les divers départements ;
5° Avoir l'intention d'exercer la profession d'agriculteur
ou d'exploiter une industrie agricole ;
6° S'engager à suivre le règlement de la maison ;
7" Faire tous les déboursés requis ;
8° Avoir subi avec succès l'examen d'admission — sauf
les exemptions prévu^es par le règlement.
EXAMEN D'ADMISSION
L'examen d'admission à l'Institut Agricole se faic sur le
programme d'étude des écoles primaires modèles de la
province de Québec. Sauf les exceptions mentionnées
— 339 —
plus loin, cet examen est requis de tous les candidats, et
spécialement de ceux qui désirent bénéficier des bourses du
ministère provincial de l'Agriculture.
'Sont exemptés de l'examen d'admission, les élèves sortis
des collèges classiques affiliés à l'Université Laval et por-
teurs du diplôme de bachelier ou du certificat d'inscription,
les élèves des écoles normales porteurs d'un diplôme d'en-
seignement primaire, les diplômés du Bureau Central des
Examinateurs Catholiques de la province de Québec.
L'examen d'admission se fait par écrit. Les questions
posées ne doivent pas dépasser le niveau du programme
d'étude des écoles primaires du degré modèle. Candidats
et examinateurs se reporteront, en conséquence, à ce pro-
gramme, pour le détail de chacune des spécialités.
DISTRIBUTION ANNUELLE DES COURS
1ère Année
PREMIER TERME DEUXIÈME TERME
neuves Heures
Langue française 50 Langue française 50
Langue anglaise 30 Langue anglaise 30
Arithmétique 50 Arithmétique 50
Comptabilité 30 Comptabilité 30
Algèbre 30 Algèbre 30
Géométrie 20 Gréométrie 20
Sciences naturelles 30 Sciences naturelles — 30
Agriculture 50 Agriculture 50
Dessin 26 Dessin 14
Total des heures.. 316 Total des heures.. 304
— 340 —
lime Année
PREMIER TERME DEUXlÈilE TERME
Heures Heures
Grande Culture 20 Grande Culture 40
Culture Fruitière 70 Culture Fruitière 30
Bétail, Hygiène et No- Bétail, Hygiène et No-
tions de Science Vé- tions de Science Vé-
térinaire usuelle 105 térinaire usuelle 60
Apiculture 50
Génie Rural : Dessin — Génie Rural : Dessin —
Notions de Toisé et de Hydraulique 20
Trigonométrie 20 Comptabilité Agricole . 20
Botanique et Biologie . . 30 Botanique et Biologie . . 20
Chimie : Générale, Inor- Chimie Organique .... 20
ganique 25
Physique 25 Physique 30
Météorologie 10 Météorologie 5
Langage et Rédaction.. 11 Langage et Rédaction. 9
Total des heures... 316 Total des heures... 304
Illme Année
PREMIER TERME DEUXIEME TERME
Heures Heures
Grande Culture 20 Grande Culture 40
Culture Horticole et Flo- Culture Horticole et Flo-
341
riculture
Culture Fruitière
Bétail, Hygiène et No-
tions de Science Vé-
térinaire usuelle
Apiculture
Génie Rural : Dessin —
Plans et levé de Ter-
rain. — Arpentage et
Nivellement
Economie Politique . . .
Entomologie
Chimie : Organique,
Analytique, Agricole
Minéralogie
Langage et Rédaction . .
Total des heures.
40 riculture 15
30 Culture Fruitière 30
Bétail, Hygiène et No-
tions de Science Vété-
90 rinaire usuelle 75
25 Aviculture 35
Grénie Rural : Dessin —
Assainissement — Ir-
rigation — Drainage 50
20
20 Economie Rurale ..... 20
10 Bactériologie 10
Géologie et Géographie
30 Agricoles 20
20
11 Langage et Rédaction . . 9
316 Total des heures 304
IVme Année
PREMIER TERME DEUXIÈME TERME
Heures Heures
."50 Grande Culture ^J
Grande Culture
Culture Forestièî e , .
Bétail, Hygiène et No- Bétail, Hygiène et No-
tions de Scier: cj Vé- tions de Science Vété-
nérinaire usuelle 110 rinaire usuelle 100
Génie Rural : Dessin —
Machines, Ohemin-, et
Ponts
Législation Rurale: No-
tions de Droit Civil,
Notions de Droit Aa
ministratif, Notions
de Droit Municipal..
G^éométrie
342 —
Génie Rural : Dessin —
Constructions Rurales.
43
Géologie et Géographie
Langage et Rédaction. .
Bactériologie
35
Législation Rurale: No-
tions de Droit Com-
mercial — Lois spé-
ciales intéressant l'A-
40 griculture et les In-
dustries Agricoles ... 30
Sciences appliquées aux
20 Industries Agricoles
Aliments ; Soissons
Produits Végétaux
Produits Animaux ;
Produits Chimiques.. 60
Géologie et Géographie
11 Agricoles 10
20 Langage et Rédaction. 9
Total des heures 316 Total des heures 304
MATIERE DES COURS
lo Cours Théoriques et Pratiques sur toutes les spécialités
de l'agriculture ainsi que sur les sciences connexes.
2o Travaux Manuels Agricoles appropriés à ces diverses
spécialités.
3o Autres Exercices Pratiques de Technologie Agricole et
d'Industrie Rurale.
— 343 —
I — COURS THEORIQUES ET PRATIQUES
GRANDE CULTURE: AGROLOGIE, AGRONOMIE, PLAN-
TES AGRICOLES, SYSTEMES ET APPAREILS DE
CULTURE, AMELIORATION DES PLANTES, SE-
LECTION DES GRAINES DE SEMENCE, PARCEL-
LES D'EXPERIMENTATION.
Agriculture : définition, division, importance.
Etude du terrain :
Considéré en lui-même, c'est-à-dire au point de vue de
son origine, de sa composition, de ses propriétés phy-
siques et chimiques ;
Considéré dans ses rapports avec le climat.
Etude rationnelle et technologie des divers moyens em-
ployés pour modifier les propriétés physiques et chimi-
ques des sols :
Amendements ;
Engrais ;
Procédés cultaraux ;
Appareils de culture.
Etude des diverses plantes agricoles :
Technologies générales :
Définition, division, importance ; notions appropriées
de botanique, de biologie et de pathologie végétales,
d'entomologie.
Technologies spéciales :
Plantes alimentaires;
Plantes fourragères ;
— 344 —
Plantes industrielles ;
Prairies et pâturages ;
Appareils spéciaux.
Etud(- des assolements et des systèmes de rotation.
Amélioration des plantes, sélection des graines de semence,
parcelles d'expérimentation.
Applications nombreuses sw' la ferme et démonstrations
quotidiennes des doublées acquises.
CULTURE HORTICOLE : CULTURE POTAGERE, CUL-
TURE MARAICHERE, CONSERVATION DES LEGU-
MES ; — FLORICULTURE.
Horticulture : définition, division, importance.
Notions appropriées de botanique, de biologie et de patho-
logie végétales, d'entomologie.
Culture potagère : technologies générales et spéci^^les.
Culture maraîchère : technologies générales et spéciales.
Etude spéciale des principes généraux de culture, de récol-
te et de conservation.
Moyens d'activer la végétation des plantes.
Moyens de propager les plantes.
Etude des principaux légumes :
Différentes natures de terre et propriétés des divers
engrais.
Assolements.
Etablissement des jardins, des serres, des couches.
Distribution des eaux ; façons à donner au sol.
Propriétés germinatives des graines.
— 345 —
Semis; repiquages; marcottes; boutures.
Soins culturaux ; arrosages.
Accidents, maladies, ennemis des légumes.
Récolte des légumes.
Outils et machines.
Emballage, expédition, conservation des légumes.
Applications et observations pratiques clans les collections
botaniques, les jardins et les serres, les celliers, les ca-
ves, les glacières.
FLORICULTURE :
Notions pratiques sur quelques plantes à fleui^s et quel-
ques plantes d'ornement.
Etablissement et soins du parterre.
CULTURE FRUITIERE : VERGERS, VIGNOBLES, PEPI-
NIERES, CONSERVATION DES FRUITS, BIOLO-
GIE VEGETALE, BOTANIQUE, BACTERIOLOGIE.
ENTOMOLOGIE.
Préliminaires: Biologie, Botanique, Bactériologie, Entomo-
logie.
Définition de la culture fruitière, division, importance.
Etude des divers arbres fruitiers et des principales espè-
ces de vignes.
Conditions qui régissent ces productions.
Plantation; multiplication végétative; bouturage ; mar-
cottage; greffage.
Taille spéciale à chaque espèce et exigences qui lui sont
propres.
— 346 —
A'oci dents, maladies, ennemis des vergers et des vignobles.
Récolte des fruits.
EmbaiHiage, expédition, conservation des, fruits.
Etablissement des pépinières et procédés culturaux.
Outils, instruments et appareils.
Applications et démonstrations pratiques dans les labora-
toires, au musée, dans les vergers, les vignobles et les
pépinières, les celliers, les caves et l'entrepôt frigorifi-
que.
CULTURE FORESTIERE : EXPLOITATION RATION-
NELLE ET CONSERVATION DES BOIS ; TECHNO-
LOGIE FORESTIERE.
Définition, but, importance.
Influence des forêts sur le climat et le régime des eaux.
Notions pratiques sur les principales essences.
Accidents, maladies, ennemis des bois.
Exiploitation rationnelle des bois.
Aménagement des bois.
Cubage et estimation des bois.
Technologie forestière, abattage et vidange, qualités et
défauts des bois, division et classification des produits.
Repeuplements artificiels.
Boisement et reboisement.
Applications et démonstrations pratiques dans les bois, les
divers chantiers et la scierie mécanique.
347
BETAIL: BIOLOGIE ANIMALE, ZOOLOGIE, ZOOTECH-
NIE, HYGIENE, NOTIONS DE SCIENCE VETERI-
NAIRE USUELLE.
Biologie animale.
Anatomie des animaux domestiques.
Physiologie des animaux domestiques.
Hygiène des animaux domestiques.
Zootechnie générale :
Production des jeunes — Méthodes de reproduction —
Production du lait — Production de la viande —
Production du travail — Zooéconomie.
Zootechnie spéciale :
r Races — Examen des indivi-
Les équidés
dus — Hérédité —
Les bovidés
Bcprodudion — Elevage —
Les ovidés
Alimentation —
Les suidés
Maniement — Harnachement
— etc.
abitation du bétail :
Ecurie
Eiahlissement —
Etable
TÎpt*p^pt*ip • •
Conditions hygiéniques —
Porcherie
Aménagement — etc.
Extérieur des animaux domestiques.
Appréciation des individus.
Notions usuelles de médecine vétérinaire ; maladies conta-
gieuses, mesures prophylactiques, police sanitaire.
_ 348 —
Applications quotidiennes, avec séances variées consacrées
à des démonstrations et observations dans le musée, les
lal)oratoires, sur les troupeaux, leur habitation, leur
alimentation, etc.
LA BASSE-COUR : AVICULTURE, INDUSTRIES AVI-
COLES. — LE CLAPIER.
Zootechnie générale :
Généralités sur les oiseaux de la basse-cour.
Zootechnie spéciale :
La poule; races diverses, producteurs d'oeufs, produc-
teurs de chair, classification des races acclimatées :
alimentation, engraissement, gavage, chaponage; la
ponte ; appréciation et mirage des oeufs ; incubation
naturelle, incubation artificielle ; élevage naturel,
élevage artificiel ; conduite des appareils ; sélection
•des sujets; maladies aviaires et ennemis de la basse-
cour ; établissement des diverses sortes de poulail-
lers ; hygiène du poulailler ; conservation des oeufs ;
abattage; préparation, emballage et expédition des
produits avicoles ; marché a^àcole ; les ressources de la
province de Québec; l'industrie a"vàcole et la coopéra-
tion; associations avicoles.
Technologies spéciales :
Le canard — L 'oie — Le dindon — Le pigeon.
Le lapin; le clapier.
Applications immédiates à l'aide de démonstrations prati-
ques et d'observations recueillies dans les soins des
divers troupeaux et du poulailler.
— 349 —
APICULTURE : BIOLOGIE ET PHYSIOLOGIE, L'A-
BEILLE, LES RUCHES, PLANTES MELLIFERES, LE
MIEL, LA CIRE.
Définition, objet de l'apiculture.
Avantages de l'apiculture.
L'abeille (biologie) ; la mère, les ouvrières, les faux-
bourdons.
Différentes sortes d'abeilles.
Reproduction, élevage des mères, sélection, étude phy-
siologique.
Essaimage naturel, essaimage artificiel.
Maladies des abeilles, ennemis des abeilles.
Le rucher, établissement et conduite.
Différentes espèces de ruches.
Soins de printemps, nourrissement, transvasements.
Récolte du miel.
Le miel, conservation, cristallisation, falsification.
Récolte de la cire.
La cire, raffinement, blanchissement, falsification.
Le pillage, causes, signes, moyens de prévention.
Hivernage, nourrissement.
Outillage spécial.
Plantes mellifères.
Dérivés du miel : hydromel, vinaigre.
Applications immédiates, démonstrations et observations
dans le service général des ruchers et de leurs produits.
— 350 —
GENIE RURAL ET DESSIN.
Définition, division, importance.
Dessin — applications appropriées.
Notions utiles de toisé, ide trigonométrie, de mécanique,
d'hydra:ilique, d'électricité, de forces motrices.
Notions pratiques usuelles :
Travaujc d 'épierrement, d'assainissement, d'irrigation,
de drainage, de conduite des eaux ;
Appréciation des instruments et des machines agrico-
les ; montage, démontage, réglage et maniement ;
Construction rurale sous toutes ses formes; logement
des hommes, logement des animaux, logement des
récoltes, logement des fumiers, puits, abreuvoirs,
celliers, caves, glacières, clôtura ;
Plans et levés de terrain, arpentage et nivellement ;
Chemins et ponts ruraux.
Applications variéen dans les différents services de la ferme,
démonstrations et essais appropriés.
ECONOMIE ET LEGISLATION RURALES.
Comptabilité domestique.
Comptahilité agricole.
Principes généraux d'économie politique :
Richesses : production, circulation, répartition, consom-
mation; capital, travail, crédit; association, coopéra-
tion; impôts, taxes, répartitions, cotisations; épargne,
assurance; emprunts, hypothèques.
— 351 —
Economie rurale :
Richesses agricoles : production, circulation, répartition,
consommation.
La terre, le capital, le travail, les conditions économiques,
la production.
Association, coopération, syndicat, sociétés agricoles.
Industries rurales.
Marchés agricoles. — Transport.
Législation rurale :
Notions usuelles de Droit commercial ;
Lois diverses intéressant l'agriculture et les industries
rurales ;
Notions essentielles de Droit Civil, de Droit Administra-
tif, de Droit Municipal.
Exercices méthodiques mettant en application les connais-
sances acquises.
BOTANIQUE, BIOLOGIE, BACTERIOLOGIE.
Organographie végétale; anatomie végétale; classifica-
tion ; physiologie végétale ; pathologie végétale.
Biologie : Etude des caractères et des phénomènes vitaux
communs à tous les êtres vivants ;
Etude de ces caractères et phénomènes dans les végétaux;
Etude de ces caractères et phénomènes dans les animaux.
Microbiologie: microbes, levures, bactéries, moisissures.
— 352 —
Applications variées : herborisations, collections de graines
et de fruits d'intérêt agricole ; travaux de laboratoire,
travaux microscopiques.
ENTOMOLOGIE.
Notions générales.
Insectes utiles et nuisibles :
l'' aux céréales, 2° aux fourrages, 3° aux plantes maraî-
chères et potagères, 4° aux plantes industrielles, 5°
aux arbres fruitiers, 6° aux arbres forestiers, 7° aux
animaux domestiques.
Insectes utiles : protection et multiplication.
Insectes nuisibles : moyens préventifs, moyens dérivatifs,
moyens destructeurs.
Applications et démonstrations à l'aide des collections, de
travaux d,e laboratoire, d'études sur les troupeaux,
d'excursions dans les champs, les vergers, les vignobles,
les jardins et les bois.
CHIMIE.
Chimie générale :
Préliminaires et généralités.
Chimie inorganique :
Etude des métalloïdes ;
Etude de leurs principales combinaisons ;
Etude des métaux.
— 353 —
Chimie organique :
Analyse immédiate ;
Analyse élémentaire ;
Détermination du poids moléculaire;
Principales fonctions chimiques des substances organi-
ques ;
Fermentations.
Chimie analytique :
Analyse qualitative ;
Analyse quantitative.
Chimie agricole :
Les animaux.
Les végétaux.
Les terres.
Les amendements.
Les engrais.
Applications et démonstrations au musée, au laboratoire et
dans les divers départements de l'exploitation agricole.
PHYSIQUE.
Notions préliminaires : généralités.
Notions pratiques, appliquées à l'agriculture et aux in-
dustries connexes :
Mécanique ;
Hydrostatique ;
3-34
Hydraulique ;
Pneumatique ;
Chaleur ;
Notions essentielles d'optique et d'acoustique;
Notions utiles de magnétisme et d'électricité.
Applications et déiaGiistrations au musée et dans les divers
services de l' exploitation.
METEOROLOGIE.
Notions utiles d'astronomie.
La terre : circulation des eaux à sa surface, courants ma-
rins, courants aériens. Variations et perturbations.
Météores aériens : vents, direction, force, vitesse, causes;
vents constants, périodiques, irréguliers.
Météores aqueux : rosée, gelée blanche, brouillards, nua-
ges, pluie, neige, grêle, verglas.
Météores électriques : électricité atmosphérique, électri-
cité des nuages, orages, aurores polaires.
Météores lumineux: couleur du ciel, arc-en-ciel, scintil-
lation des étoiles, etc.
Etude de l'air: composition, température, humidité. —
Poussières et microorganismes.
Appareils météorologiques : différents enregistreurs, rele-
vé et interprétation des observations. — Prévision du
temps; pronostics tirés de l'état du ciel et des instru-
ments.
Climats : généralités ; étude spéciale en vue des exploita-
tions açrricoles.
355
Applications et démonstrations. — Relevé des observations
enregistrées par les appareils et des observations per-
sonnelles.
MINERALOGIE.
Minéralogie générale :
Caractères essentiels des minéraux ;
Caractères accessoires des minéraux.
Minéralogie descriptive :
Minéraux organiques ;
Minéraux inorganiques ;
Etude plus détaillée des gisements de phosphates.
Applications au laboratoire, au musée et sur la ferme.
GEOLOGIE ET GEOGRAPHIE AGRICOLES.
Géologie physique :
Action des agents externes :
Action des agents internes.
Géologie descriptive :
Les époques géologiques ;
Notions de lithologie ;
Stratigraphie de la province de Québec.
Régions agricoles du Canada, spécialement de la province
de Québec :
Régions favorables à la culture :
Des plantes alimentaires ;
— 356 —
Des plantes fourragères ;
Des plantes industrielles ;
Des prairies et des pâturages ;
Des légumes et des fruits potagers;
Des arbres fruitiers ;
Des essences forestières.
Hégions favorables :
A l'élevage du bétail ;
A l'aviculture ;
A l'apiculture.
Régions favorables :
Aux diverses industries agricoles.
Régions favorables :
A la colonisation.
Principaux marchés agricoles.
Démonstrations pratiques par la recherche de la provenance
des spécimens des diverses collections, l'observation des
productions si variées obtenues dans les différents sols
du domaine, et la constatation des rendements des
diverses industries rurales.
SCIENCES APPLIQUEES AUX INDUSTRIES AGRICO-
LES.
Laiterie, Beurrerie, Fromagerie, Mouture, Panification,
Sucrerie, Conserves alimentaires.
Vinification, Cidrerie, Brasserie, Vinaigrerie, Distillerie.
— 357 —
Savonnerie, Tannerie.
Engrais chimiques : phosphatés, azotés, potassiques.
Observation : ce cours comprend toutes les notions scienti-
fiques îitiles, ainsi que des démonstrations pratiques
faites au laboratoire et des stages ou visites avec expli-
cations raisonnécs, aux nombreuses industries en fonc-
tionnement dans l'exploitation du domaine.
LANGAGE ET REDACTION.
Exercices variés. — Le but de ces exercices est de faire
acquérir aux élèves l'habitude de la parole publique et
des différentes formes de rédaction appropriées à leurs
besoins spéciaux.
Lettres d'affaires, requêtes, mémoires, analyses de docu-
ments, rapports, comptes rendus, tableaux statistiques,
narrations concises, descriptions brèves et précises, ar-
gumentations serrées et logiques, discussions contra-
dictoires, conférences didactiques, discours et allocu-
tions de circonstance, critiques, répliques, réponses aux
questions posées, aux objections formulées et aux inter-
pellations, etc., telles sont les formes principales du
langage écrit et du langage parlé, étudiées dans ce
cours d'entraînement essentiellement pratique.
Trois sociétés, fonctionnant sous la direction des élèves
eux-mêmes et modérées par des professeurs experts,
concourent d'une façon très effective au but spécial et
si utile poursuivi par ces divers exercices : Le Cercle
Agricole, Le Cercle Saint-Isidore, Le Cercle Sainte-
Cécile.
— 358 —
II — TRAVAUX MANUELS AGRICOLES
Saison d'été G heures par jour.
Saison d'hiver 4 heures par jour.
Aux leçons données dans les salles de cours, aux coufé-
rences que les diverses associations 'agricoles tiennent à
l'Institut plusieurs fois l'année, aux expériences faites dans
les laboratoires, s'ajoute en plus pour le bénéfice des élèves
une formation pratique métliodiquement organisée et sage-
ment graduée, obtenue par le travail manuel quotidien et
des observations journalières recueillies dans les différents
départements.
Les services, obligatoires pour tous les étudiants du cours
régulier sans exception, sont au nombre de vingt princi-
paux ainsi distribués :
1 — ^Service de la grande culture ;
2 — ^^Serviee des jardins potagers et maraîchers;
3 — Service des parcelles d'expérimentation;
4 — Service de la culture fruitière ;
5 — ^Service de la culture viticole;
6 — Service de la culture forestière;
7 — 'Service des écuries;
8 — Service des étables;
9 — Service de la bergerie ;
10 — Service de la porcherie;
11 — Service de la basse-cour;
12 — Service des ruchers;
13 — Service du génie rural et en particulier du fonction-
nement des machines;
— 359 —
14 — Service de la beurrerie;
15 — Service de la fromagerie ;
16 — Service des conserves alimentaires;
17 — Service de la sucrerie:
18 — Service de la vinification;
19 — Service de la cidrerie ;
20 — Service de la fabrication des viandes fumées.
Les élèves sont chargés alternativement de ces différents
services, sous la 'diroetion de chefs de pratique expérimentés.
Ils acquièrent de la sorte une connaissance raisonnée en
même temps que familière de toutes les opérations que
comporte l'exploitation d'un domaine rural, et l'habitude
de cette surveillance minutieuse et de ce contrôle toujours
en éveil qui constituent en agriculture les meilleures ga-
ranties du succès. Ils en arrivent ainsi insensiblement à
posséder la dextérité manuelle, le savoir-faire et l'endu-
rance si nécess'aires à l'agriculteur.
A ces travaux les élèves doivent consacrer en moyenne
six heures par jour pendant la saison d'été et quatre heu-
res en hiver ; déduction faite du temps qu'ils donnent à la
pratique de l'une ou de l'autre des industries rurales énu-
mérées dans le chapitre suivant.
Chacun de ces vingt services comporte des épreuves
pratiques périodiques très variées et dont le résultat, ap-
précié avec soin par l'instructeur, compte pour un facteur
important dans les notes d'examens. — En fait, l'inaptitude
avérée d'un élève aux travaux agricoles le priverait de tout
droit à un diplôme quelconque.
— 360 —
III — AUTRES EXERCICES PRATIQUES
DE TECHNOLOGIE AGRICOLE ET D'INDUSTRIES
RURALES
Outre les cours théoriques et les manipulations de labo-
ratoire destinés à leur procurer la connaissance des princi-
pes sedentifiques qui président à plusieurs autres industries
agricoles ou rurales, les élèves peuvent être initiés à la prati-
que même de quelques-unes de ces industries par un stage
dans certains départements annexés à la ferme.
Ce stage est contrôlé par des épreuves du même genre que
celles des travaux manuels agricoles et comportan!: les mê-
mes sanctions.
Parmi ces industries, les unes ont pour objet des pro-
duits alimentaires: meunerie, boulangerie, boucherie, char-
cuterie; d'autres, des produits végétaux: tabac, cire; d'au-
tres, des produits animaux: tannerie, savonnerie; d'autres,
des produits chimiques : engrais phosphatés, engrais à base
de potasse, d 'azote, engrais organiques ; d 'autres enfin, des
pro'duits industriels: scierie mécanique, menuiserie, char-
penterie, charronnerie, maréchalerie, ferblanterie, plombe-
rie, cordooinerie, sellerie, vannerie, etc.
En hiver surtout, on permet aux élèves qui le désirent et
qui par leur bonne conduite et leur succès se rendent dignes
de cette faveur, de passer un temps suffisant dans quelques-
uns de ces départements, à leur option. Non pas, il est vrai,
pour faire un apprentissage, mais pour acquérir des con-
naissances usuelles fort utiles aux cultivateurs.
Les grandes forces motrices de l'établissement sont des
machines à vapeur, lesquels fournissent aussi l'éclairage
éleictrique. Un service de quelques semaines dans ces deux
— 361 —
départements, par exemple, fournit aux élèves d'excel-
lentes occa;Sions de se rendre mieux compte des lois de la
mécanique, de la chaleur et de l'électricité.
L'abattage des bois, leur estimation, leur division et leur
classification, leur débit dans la scierie ou leur empiloi dans
la charpenterie et la menuiserie offrent de même aux étu-
diants d'inappréciables opportunités pour se perfectionner
dans la pratique de la science forestière acquise en classe.
Et ainsi de suite, pour presique toutes les industries que
l'on rencontre généralement dans les localités rurailes.
COURS ABREGES
Les cours abrégés constituent un enseignement spécial,
pour l'avantage surtout des adultes, empêchés de suivre le
cours régulier.
Ces cours, distincts et complets par eux-mêmes, se don-
nent en diverses saisons et sont annoncés dans le Journal
d'Agriculture.
Ils sont tout à fait pratiques, et leur durée varie de deux
à six semaines selon l'importance des spécialités enseignées.
Aucun examen n'est exigé pour l'admission à ces cours ;
mais il faut justifier de bonnes références, s'engager à sui-
vre tous les travaux, à observer le règlement de la maison
et payer d'avance toutes les rétributions.
Les cours abrégés actuellement organisés ont trait, entre
autres, aux industries suivantas :
I. Préparation du sol pour les semailles et sélection des
graines de semence. — Rotations (deux semaines),.
— 362 —
II. Culture fruitière (trois semaines).
III. Aviculture: la volaille et ses produits (six- semaines).
IV. Horticulture (trois semaines).
V. Apiculture (quatre semaines).
Un certificat spécial, portant la signature de l'instruc-
teur, est délivré par le Directeur à ceux qui ont suivi avec
succès l'un quelconque de ces cours abrégés.
OBSERVATION : Des élèves plus jeunes peuvent aussi
être admis aux cours abrégés, mais après entente parti-
culière, pour chaque cas, entre le Directeur de l'Insti-
tut et les parents ou tuteurs.
EXAMENS
I — EXAMENS THEORIQUES
1. — Les interrogations orales individuelles qui se font
dans le cours du mois, et les examens hebdomadaires des
cahiers de notes comptent pour deux dixièmes dans la som-
me totale des points alloués pour l'ensemble des examens
d'une même année.
2. — Chaque mois, a lieu un examen écrit sur toutes les
matières enseignées pendant ce laps de temps. Ces examens
mensuels comptent également pour deux dixièmes dans la
somme totaile des points alloués aux examens d'une même-
année.
— 363 -
S. — Dans chacun de ces examens mensuels, l'élève doit
conserver les deux tiers du maximum global des points al-
loués, et pas moins du tiers des points accordés à chaque
matière. Trois échecs successifs suffisent à motiver, soit le
renvoi de l'élève à une division inférieure, soit même son
renvoi définitif.
4. — A la fin de chaque premier terme a lieu un examen
écrit et oral sur toutes les matières enseignées depuis le
commencement de l'année scolaire. Cet examen compte
pour trois dixièmes dans la somme totale des points alloués
pour to'us les examens d'une même année. Dans cet exa-
men de terme l'élève doit conserver les deux tiers plus un du
maximum global des points alloués, et pas moins dn tiers
des points accordés à chaque matière. Tout échec subi aux
épreuves de cet examen doit être réparé dans les trois mois
qui suivent, sous peine pour l'élève d'être classé l'année
suivante dans la même division. Si l'échec a porté sur le
maximum global des points, l'examen doit être repris tout
entier. Si l'échec a porté sur le minimum requis pour cha-
cune des matières, une reprise partielle suffit. Et, dans
l'un et l'autre cas, l'élève bénéficie du rouveau résultat
obtenu.
5. — Les épreuves écrites et orales du deuxième terme,
appelées 'examen de fin d'année ou de passage, sont cotées
de la même manière que celles du premier terme. Mais
elles sont définitives, en ce sens qu'elles n'adi.'iettent pas de
reprise pour réparer la note globale minima, et décident
du passage de l'élève dans une division supérieure. Ce-
pendant si l'échec avait porté sur la note minima requise
pour chacune des matières considérées séparément, et si
— 364 —
l'élève n'avait pas plus de deux de ces notes insuffisantes,
il serait admis, à la rentrée suivante, à reprendre son exa-
men sur la matière ou les deux matières en souffrance, et à
bénéficier du nouveau résultat obtenu.
6. — ^L'examen de sortie, c'est-à-dire celui du deuxième
terme de la dernière année, est coté de la même manière
que l'examen de fin d'année ou de passage. Il est aussi
régi par les mêmes règlements, sauf l'impossibilité de pou-
voir relever par des reprises partielles la note globale ini-
tialement obtenue. Ces reprises restent néanmoins autori-
sées, pourvu qu'elle?, ne portent pas sur plus de deux
matières, et qu'elles se fassent pendant le premier mois de
la rentrée qui suit l'échec. Elles peuvent revalider la note
globale primitivement obtenue, mais ne la relèvent pas.
7. — Ce dernier examen se fait plus particulièrement sous
le contrôle des autorités universitaires, et en la présence
du Vice-Recteur ou de son représentant dûment délégué.
8. — Les seuls candidats admissibles à l'examen spécial du
baccalauréat, sont ceux qui ont satisfait aux conditions
suivantes : avoir subi avec succès tous les examens de terme
et de passage et l'examen de sortie, et en plus avoir
conservé dans chacun de ces six examens les deux tiers du
maximum global des points.
9. — L'examen du baccalauréat suit immédiatement l'exa-
men de sortie. Il consiste dans une composition portant sur
au moins deux des matières enseignées pendant le cours ré-
gulier de l'Institut. Les sujets de cette composition sont
choisis par le Vice-Recteur. Quatre heures sont allouées pour
l'épreuve qui se fait sous surveillance et sans l'aide
— 365 —
d'aucune note ni d'aucun livre quelconque. Les.
copies sont remises, séance tenante, au surveillant désigné
par le Vice-Recteur. Elles sont appréciées par un jui*y de
trois membres également nommés par le Vice-Recteur. Sur
rapport favorable du jury, et demande du Directeur de
l'Institut contresignée par le Vice-Recteur, le diplômé du
baccalauréat en agriculture est accordé par le Conseil Uni-
versitaire. Ce diplôme est signé par le Recteur et le Secré-
taire de l'Université Laval, ainsi que par le Vice-Recteur,
le Directeur général et le Directeur des études scientifiques,
de l'Institut Agricole.
10. — Observation : dans tous les cas de double épreuve
sur une même matière — épreuve orale et épreuve écrite —
l'épreuve orale compte pour quatre dixièmes, et l'épreuve-
écrite pour six dixièmes.
II — EXAMENS PRATIQUES
1. — Indépendamment des examens théoriques, les élèves-
ont aussi à subir des épreuves pratiques sur toutes les ma-
tières qui en co2nportent, et en particulier sur les opérations
des divers services agricoles.
2. — Ces services, au nombre de vingt principaux, sont
énumérés plus haut. Us comprennent la grande culture et
les parcelles d'expérimentation, la culture horticole, la cul-
ture fruitière, la culture forestière, toute la production ani-
male sous ses différentes formes, le génie rural et plusieurs
industries agricoles.
3. — Les épreuves pratiques sont contrôlées par des chefs.
de département expérimentés, au courant des méthodes les.
plus progressives et les plus économiques.
— 366 —
4. — Ces épreuves sont subies par les élèves divisés en
équipes peu nombreuses, et permettant à l'instructeur de se
rendre un compte exact de leurs aptitudes individuelles.
5. — Elles sont l'objet d'un rapport hebdomadaire remis
au Directeur de l'Institut, de façon à lui faciliter le renvoi
des élèves aux services dans lesquels ils auraient besoin
d'acquérir plus d'expérience et d'entraînement.
6. — La note moyenne mensuelle obtenue dans les épreu-
ves pratiques ne doit pas être inférieure aux deux tiers du
maximum global des points alloués.
III — OBSERVATIONS GENERALES
1. — Faute de réussite dans les épreuves pratiques, l'élève
ne peut être classé parmi ceux qui ont subi leurs examens
théoriques avec succès, et encourt par conséquent toutes
les sanctions édictées plus haut.
2. — Vice-versa, faute de réussite dans les examens théori-
ques, l'élève ne peut être classé parmi ceux qui ont subi
leurs épreuves pratiques avec succès, et encourt nécessaire-
ment les mêmes sanctions.
3. — Tout examen non passé, toute épreuve pratique non
subie est coté zéro et entre pour tel dans le calcul <ies notes,
sauf le cas de maladie constatée. Dans ce cas l'élève devra
passer l'examen ou subir l'épreuve pratique au jour qui lui
sera fixé par le Directeur.
4. — Cependant dans le cas prévu au paragraphe précé-
dent, lorsqu'il s'agit d'un examen général, c'est le Conseil
— 367 —
de l'Institut qui décide s'il y a lieu d'accorder ou de refuser
rajournement.
BACCALAUREAT, DIPLOMES, CERTIFICATS
1. — La classification des bacheliers en agriculture est
déterminée par la proportion des points obtenus dans les
examens requis tel que déterminé au chapitre précédent.
2. — 1" Sont bacheliers en agriculture avec distinction, les.
élèves qui ont conservé les quatre cinquièmes des points.
2° Sont bacheliers en agriculture sans note qualificative,,
les élèves qui ont conserA^é les deux tiers des points.
3° Reçoivent le diplôme de l'Institut, les élèves qui ont
conservé la moitié plus un des points.
3. — Un certificat d'étude peut être délivré par le Direc-
teur de l'Institut aux élèves qui, n'ayant pas obtenu le
nombre de points minimum exigé pour le diplôme, ont fait
preuve de connaissances suffisantes sur une ou plusieurs
des branches principales de l'enseignement; et dans tel cas,
le certificat doit porter la mention de cette spécialité ou de
ces spécialités.
4. — Des certificats spéciaux, portant la signature de
l'Instructeur, sont aussi délivrés par le Directeur aux per-
sonnes qui ont suivi avec succès les cours abrégés.
DOCTORAT
I. — Le bachelier en agriculture qui désire obtenir le
doctorat en science agronomique peut être admis aux épreu-^
— 368 —
ves un an après l 'obtention idu baccalauréat, s 'il l 'a obtenu
avec distinction; et trois ans après, s'il l'a obtenu sans note
qualificative.
II. — Les épreuves consistent à soutenir publiquement
une thèse sur un sujet pris dans la matière de l'enseigne-
ment de l'Institut et un certain nombre de propositions ap-
partenant aux principales parties de cet enseignement.
III. — La thèse et les propositions sont remises au Vice-
Recteur, en même temps que la demande d'admission aux
épreuves. Le Vice-Recteur consulte sur le tout les membres
dn Conseil de l'Institut qui donnent leur avis sur la thèse,
et ajoutent d'autres propositions à celles du candidat s'ils
ne les trouvent pas suffisantes. Si l'avis est favorable, le
Vice-Recteur, après s'être assuré que la conduite du candi-
dat est bonne, informe 'ce dernier que sa thès^e est admise et
indique le jour de la soutenance. Un mois au moins avant
«e jour, le candidat doit remettre au Vice-Recteur et à cha-
cun des professeurs de l'Institut une copie de la thèse et
d^ propositions.
IV. — Les professeurs de l'Institut sont convoqués pour
la soutenance. On peut aussi inviter les docteurs qui ne
sont pas professeurs. Tous les professeurs et les docteurs
présents en costume peuvent interroger le candidat à leur
tour, principalement sur la thèse, et argumenter contre lui ;
mais il n'est pas nécessaire que plus de cinq soient présents.
Le jury est présidé par le Vice-Recteur ou, en l'absence de
oelui-ci, par son délégué. Le président quel qu'il soit a
toute l'autorité nécessaire pour maintenir l'ordre dans l'as-
semblée, ramener le candidat à la question s'il s'en écarte.
— 369 —
le reiprendre s'il manque en quelque chose et même le proté-
ger au besoin.
V. — Durant la soutenance qui dure trois heures, le caa-
dildat doit donner tous les développements et explications
qui lui sont demandés, et répondre à toutes les objections
qui lui S'ont faites et sur la thèse et sur les propositions.
VI. — La soutenance se termine par le vote des profes-
seurs et des docteurs qui ont pris part à l'examen. Ils le
donnent en déposant dans une boite placée devant le prési-
dent une des deux boules qu'on leur aura remises pendant la
séance. La boule blanche représente un vote favorable.
370 —
GRADUES
BACHELIERS
1911 — Blanchard, J.-B., a. g. d. 1912— Simard, S.
Grignon, L.-M., a. g. d. 1913 — Montreuil, E., a.
Rousseau, E.-A., a. g. d. Eeboul, J., a. d.
ISia—Cloutier, H., a. d. ^f^J. A.
Magnan, J.-C. I^oy. I-
Raymond, A., a. d.
Ce
— 371 —
ECOLE D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
POUR LES JEUNES FILLES
Affiliée à l'Université Laval
Au mois de septembre 1908, le Conseil Universitaire affi-
liait à l'Université l'Ecole d'Enseignement Supérieur pour
les Jeunes Filles, inaugurée solennellement le 8 octobre sui-
vant.
Le but de cette fondation est de répondre aux exigences
des temps actuels. Quiconque, en effet, est tant soit peu at-
tentif à suivre la marche des idées contemporaines, remar-
que bien vite le courant qui pousse les femmes vers des con-
naissances intellectuelles plus étendues. Leur désir de
s'instruire est légitime, mais encore est-il besoin, sous peine
de conduire aux abus, qu'il soit bien dirigé.
L'Université, en s 'affiliant une section féminine, n'a pas
songé à sortir la femme de la sphère d 'action qui est la sien-
ne, à la préparer à des carrières que la Providence lui a fer-
mées. Ses qualités propres la destinent à un rôle précis; sa
vocation naturelle la dispose à tout autre chose qu'à des
relations de rivalité avec les hommes.
En aidant les jeunes filles à se cultiver, nous aurons la
chance de les enlever à la frivolité, au luxe, aux lectures
malsaines auxquels 'elles sont exposées dans les milieux
mondains, et qui leur font perdre quelquefois les meilleu-
res années de leur vie.
— 372 —
lies cours réguliers comprennent deux, trois ou quatre
années, selon la préparation antérieure des élèves. Tous les
examens sont soumis au contrôle universitaire.
D'autre part, les élèves qui désirent étudier des spécia-
lités sont libres de subir ou non des examens. Les examens
marqués de succès donnent droit aux élèves de recevoir, à
la fin de l'année académique, des certificats ou des diplô-
mes analogues à ceux qui sont décernés au cours de littéra-
taire française à l'Université Laval.
I — PERSONNEL DIRIGEANT
Président: Mgr GASPARD DAUTH, vice-recteur de l'Uni-
versité Laval.
La révérende Mère Supérieure générale de la Congréga-
tion de Notre-Dame.
La maîtresse générale des études de la Congrégation de
Notre-Dame, directrice de l'Ecole.
ÏJa directrice des études de la section française.
La directrice des études de la section anglaise.
II — PERSONNEL ENSEIGNANT
SECTION DES LETTRES
Professeurs-maîtres
M. l'abbé J.-A. FOUCHER ; professeur d'apologétique.
M, l'abbé ]\LA.URICE, licencié es lettres de la Faculté de
— 373 —
Paris; professeur de latin et des cours préparatoires à
la composition en discours français.
M, RENE GAUTHERON, agrégé des lettres de la Faculté
de Paris; professeur de littérature française.
M. l'abbé HECTOR FILIATRAULT, docteur en théologie;
professeur de littérature française.
M. l'abbé E^IILE CHARTIER, licencié es lettres de la Fa-
culté de Paris; professeur de littérature {discours
français).
M. l'abbé L.-A. GROULX; professeur de littérature {dis-
cours français).
M. l'abbé ELIE-J. AUCLAIR, docteur en théologie et en
droit canonique, secrétaire de la rédaction de la Bévue
Canadienne; professeur de littérature canadienne.
M. l'abbé L.-A. DESROSIERS, licencié es lettres de la Fa-
culté de Paris, principal de l'Ecole Normale Jacques-
Cartier; professeur de géographie nationale.
M. HECTOR GARNEAU; professeur d'histoire du Ca-
nada.
M. HENRI LAUREYS, licencié de l'Université de Lou-
vain ; professeur de géographie économique du Canada.
Professeurs-maîtresses
Soeur SAINTE-THEOPHANIE ; suppléante aux cours de
religion et chargée de la classe de littérature pour les
élèves qui désirent obtenir le certificat d'études et le
diplôme d'études littéraires à l'Université Laval.
374
Soeur SAINT-MELCHIADE ; professeur de langue fran-
çaise.
Soeur DE LA RESURRECTION ; professeur d'histoire uni-
verselle, de géographie, de rhétorique, et de littérature
anglaise.
Soeur SAINTE-ELISA; professeur de logique, de mathé-
matiques et de sciences naturelles.
Mme D'EMARESE; professeur d'italien.
M. l'abbé HENRI JASMIN; professeur d'allemand.
Soeur SAINTE-SOPHRONIE ; professeur d'histoire uni-
verselle et en particulier d'histoire de l'Eglise.
Soeur SAINTE-MARIE-DES-LYS ; professeur d'histoire
universelle, des littératures anciennes et étrangères et
de géographie universelle; suppléante aux cours de
latin et d'italien.
Soeur SAINTE-MARIE-ODILE ; suppléante aux cours
d'histoire de littérature canadienne.
SECTION DES SCIENCES
Professeurs-maîtres
M. l'abbé JOSEPH DUPUIS, docteur en théologie et eu
droit caiiouique; professeur d'apologétique.
M. l'abbé EDMOUR HEBERT, docteur en théologie, en
philosophie et en droit canonique; professeur de logi-
que et de métaphysique.
375
Révérend Père BOURNIVAL, S. J., procureur du Collège
Sainte-Marie; professeur de morale.
M. l'abbé ALEXANDRE ARCHAMBAULT, docteur en
théologie et en philosophie ; professeur de philosophie.
M. le chanoine ADOLPHE SYLVESTRE, docteur en droit
canonique, bachelier es arts; professeur de physique.
M. JEAN FLAHAULT, agrégé de l'Université de Lille,
professeur de chimie à l'Ecole de Pharmacie Laval et à
l 'Ecole Polytechnique ; professeur de chimie.
M. EMILE DULIEUX, professeur à l'Ecole Polytechnique;
professeur de minéralogie et de géologie.
Professeurs-maîtresses
Soeur iSAINTE-THEOPHANIE ; professeur de géométrie,
de trigonométrie et de philosophie.
Soeur SAINTE-ALPHONSINE ; professeur de chimie,
d'algèbre, d'arithmétique; suppléante aux cours de
physique et de sciences naturelles.
LANGUE ANGLAISE
SECTION DES LETTRES
Révérend THOMAS HEFFERNAN, P. P.: Prof essor of
Apologetics.
Révérend JOHN BROPHY, S. T. D. ; Professer of Church
History.
Révérend THOMAS KEARNEY, C. S. C. and J. K. FO-
RAN, Ph. D. ; Lecturers on English Literature.
— 376 —
Révérend L.-V. BROUGHADL, C. S. C. ; Professor of
English.
SECTION DES SCIENCES
Révérend GEORGE D AL Y, C. SS. R.; Professor of Ethics.
Révérend M. J. ROSA, C. M. ; Lecturer on Geology.
SECTION DES ARTS D'AGREMENT
M. J.-B. LA GAGE, professeur à la Faculté des Arts; pro-
fesseur d'esthétique et d'histoire de l'art.
M. DYONNET, professeur au Monument National; pro-
fesseur de dessin et de modelage.
Soeur SAINTE-LUDGARDE du SACRE-COEUR ; pro-
fesseur de piano et d'orgue.
ISIelle 'M. BROPHY ; professeur de chant.
Soeur SAINTE-LOUISE de SAVOIE ; professeur de dic-
tion française.
Soeur SAINTE-THEOTISTE ; pro/mewr des arts du des-
sin.
Soeur SAINT-JEAN-DE-]MARIE : professeur de peinture
sur porcelaine.
Soeur SAINTE-MARIE-LEONIDAS ; professeur de des-
sin et de peinture à l'huile.
SECTION DU COMMERCE
Les professeurs du cours de religion, des cours de langue
française et anglaise, d'allemand, d'italien, de logique, de
— 377 —
morale, d'histoire et de géographie sont les mêmes que ceux
des sections des Lettres et des Sciences.
Soeur SAINTE-CATHERINE du ROSAIRE ; chargée des
C(ni7's de calcul commercial, de tenue des livres, de sté-
nographie et de dactylographie.
SECTION DES OEUVRES SOCIALES
Révérend Père PLANTIER, S. J., de l'Action Populaire
de Reims; professeur de Sociologie.
M. EDOUARD MONTPETIT, licencié en droit, lauréat des
Sciences Politiques et diplômé du Collège des Sciences
Sociales de Paris; professeur d'économie politique.
Professeur-maîtresse
Mme MARIE GERIN-LAJOIE ; professeur de droit usuel
et de droit commercial.
SECTION DE L'ECONOMIE DOMESTIQUE OU
ENSEIGNEMENT MENAGER
M. L,-D. MIGNAULT, doct-eur en médecine et maître en
chirurgie ; professeur d'anatomie.
M. J.-G.-W. DEROME, professeur agrégé de chimie et de
physiologie à l'Université Laval; professeur de physio-
logie.
M. A. AUBRY, docteur en médecine; professeur d'hygiène.
— 378 —
M. EDMOND DUBE, docteur en médecine ; professeur
d'hygiène.
Des professeurs-maîtresses, laïques et religieuses, sont
chargés des cours théoriques et pratiques sur chaque matiè-
re de cette section, peut-être la plus importante de toutes.
Soeur Sainte-Cordule, en particulier, est professeur de
coupe des vêtements et de travaux à l'aiguille.
^11^^
— 379 —
ELEVES ADMISES A SUIVRE LES COURS
PENDANT L'ANNEE 1913-1914
SECTION DES SCIENCES-LETTRES
Mlles Adami, Isabelle
Bélanger, Stella
Bissonnette, Adèle
Garceau, Blanche
Grenier, Irène
Laurier, Jeannette
Senay, Germaine
Zappa, Evang^line
:Montréal, Q.
L'Orignal, Ont.
[Montréal, Q.
Montréal, Q.
Montréal. Q.
Montréal, Q.
Québec. Q.
Montréal, Q.
SECTION DES LETTRES-SCIENCES
Mlles Bauset, Jeanne
Beaulieu, P;osette
Bohrer, Winifred
Chassé, Gertrude
Cornette, Berthe
Cousineau, Aline
Dubeau, Lucienne
Gauthier, Eita
Légaré, Emilie
Lesage, Irène
Mallette, Marie
O'Brien, Frances
Paiement, Hélène
Pinault, Ernestine
Eicher, Angéline
Spelman, May
Stimpson, May
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Mrntréul, Q.
Saint-Jean, Q.
Saint-Alexandre, Q.
Saint-Laurent, Q.
Montréal. Q.
^lontréal, Q.
^lontréal, Q.
Montréal, Q.
ilontréal, Q.
^lontréal, Q.
Montréal, Q.
Montréal, Q.
Marieville, Q.
Montréal, Q.
Xew York, E.-U,
LITTERATURE FRANÇAISE
Mlles Désy, Béatrice
Daveluy, Marie-Claire
Grenier, Irma
Morin, Marguerite
Panneton. Germaine
Zklontréal, Q.
Saint-Lambert, Q.
Montréal, Q.
Montréal. Q.
Montréal, Q.
— 380 —
COURS COLLEGIAUX
Mies Albinas, Kathleen
Allan. Helen
Allard, Margnerite
Amos, Marguerite
Amyot, Gabrielle
Archambault, Eugénie
Aubry, Gérardine
Audet, Ea.\Tiionde
Bachand, Jeanne
Barrette, Antoinette
Barré, Germaine
Bazin, Blanche
Bearns, Margaret
Beattj', Loretta
Beatty, Marguerite
Beaubien, Lucette
Beau champ, Germaine
Beauchesne, Bernadette
Beaudoin, Lucette
Beaudoin, Pauline
Beaudry, Alexina
Beaudrj', ^Marie-Rose
Beaulieu, Albertine
Beaulieu, Irène
Beauregard, Yvonne
Bélair, Thérèse
Bélanger, Eglantine
Belhumeur, INIarguerite
Bélisle, Laura
Béliveau, Cora
Béliveau, Enailia
Bellew, Marion
Bénard, Aurore
Bénard, Gertrude
Bernier, Béatrice
Bernier, Blanche
Bernier, Charlotte
Bertheiot, Yvonne
Bertrand, Alice
Bertrand, ^Nlarie
Bessette, Aline
Mlles Bisbee, Marie
Biron, Ida
Blanchet, M.-Ange
Bonhomme, Aline
Boulanger, Aline
Bradley, Ethel
Bradley, Honora
Brassard, Alexandrine
Brault, Marie-Anne
Brault, Berthe
Briard, Antoinette
Brochu, Ida
Bourdon, Jeannette
Breen, Olive
Brissette des Nos, G.
Brophy, Gretta
Brouillette, Anita
Brunet, ^Marielle
Bryson, !Maud
Bureau, Emma
Burns, Christina
Cahill, Rita
Camden. Kathleen
Campbell, Aurore
Campbell, Elizabeth
Cardinal, Blanche
Cardin, Irène
Carrick, Lillian
Casey, Johanna
Charlebois, Albany
Champagne, Germaine
Champagne, Lucienne
Chaput, Hélène
Chagnon, Jeanne
Cholette. Germaine
Chapleau. Berthe
Chaiivin, Lucette
Charland, Lauretta
Charlton, Gertrude
Clough. Rose
Cloutier. Bernadette
— 381
Mlles Cléroux, Agnès
Côté, Florence
Cowan, Xoemie
Coffey, Agnes
■Cooke, Katherine
Courtney, Helen
Connor, Madeline
Collins, Alice
Conroj', Muriel
Constantineau, Mariette
Conrtean, Jeanne
Côté, Marie-Anna
Comeau, Laurette
Codère, Joséphine
Courtois, Germaine
Courtois, Berthe
Coursol, Robertine
Crépeau, Marie-Antoinette
Crevier, Marie-Thérèse
Creamer, Gladys
Craren, Maud
Daoust, Jeanne
David, Léona
David, Aline
DaAvson. Irène
D'Amours. Thérèse
D'Amoiirs, M.-Marie
Delorme, Adrienne
Delorme, Eliza
Delorme, Madeleine
Delorme, [Marguerite
Demers, Annette
Desjardins, Louise
Deslauriers, Jeanne
Desmarais, Gabrielle
DesEosiers. Adrienne
Desrosiers. Alice
Desrosiers. Aurore
Desrochers, Marguerite
Desrosiers, Yvonne
Dorion, Pauline
De Yilliers. Germaine
Doyle, Sadie
Dozois, Marie
Mlles Dubé, Clara
Dubé, Germaine
Ducharme, Laura
Duckett. Yvonne
Dufresne. Viola
Dugas, Anastasie
Dulude, Berthe
Dupuis. Maria
Dupuis. Denise
Duquette, Antoinette
Duquette, Daphné
Elle, Laure
Emard, Blanche
Faille, Béatrice
Fendall. Gertrude
Fi lion. Jeanne
Fitzimmons. Florence
Flaunagan, Nora
Flattery. Georgina
Flynn, Helen
Fortin, Jeanne
Fox. Edna
Fox, Doreas
Fox, [Muriel
Fusey, [Marie-Anna
Gaudaire, Laura
Gallery, Katherine
Gallery, Eileen
Gariépy, Monique
Gagnon, Antonia
Gaudet, Estelle
Gélineau, Germaine
Gendreau, Aline
Genest, Fernande
Gendron, Léontine
Geoffrion. Jeanne
Girard, Marie
Gilbert. Emilie
Gingras, Ida
Gingras. Laura
Gohier, Clorinthe
Goyette. Corinne
Godin, Yvonne
Goldenburg, Dorothy
— 382 —
Mlles Grif fin. Gertrude
Griffiu, Agnes
Griffin, Madeline
Gi'aham, Edna
Grégoire, Inielda
Gravel, Laiirette
Gratton, Marguerite
Groulx, Laurence
Guérin, Germaine
Guertin, Victoria
Giiinai'd, Fabiola
Hamelin, Yvonne
Healy, Mary
Hébert, Juliette
Houle, Bibiane
Hone, Edniée
Hutton, Florence
Huard, Laura
Hynes, Agnes
Kearus, Winifred
Kegresse, Mathilda
Kelly, Mary
Kelly, Eva
Kelly, Mary
Kenna, Sadie
Kirwan. Katherine
Klemhaus, Grâce
Knox, Madeline
Krug, Florence
Laberge, Marguerite
Labadie, Germaine
Laberge, ^farie-Ange
Labelle, Eva
Labelle, Juliette
Labrecque, Antoinette
Lacoste, Bii-die
La France, Estelle
Lafrance, Lucienne
Lafleur, Cécile
Lahaie, M.-R.
Laliberté. Antoinette
Lamère, Thérèse
Lamoureux, Victoria
Lambert, Victoria
Mlles Langevin, Jeanne
Landrj% Louise
Lannwon, LiJlian
Lapierre, Eita
Lapointe, Afarguerite
Lapointe, Céline
Latreille, Emilienne
Latour, Antoinette
Lauzière, Jeannette
Laugle^', Alberta
Laurier, Juliette
Laurendeau, Marie
Lavallée, ^I.-A.
Lavigne, ï'vonne
Laverdure. ^larie-Kose
Lawrence, Margaret
Leblanc, ]Marielle
Lecoiu-s, Thérèse
Lecours, Jeanne
Lefebvre, Antoinette
Lefebvre, Lucienne
Lefebvre, Berthe
Legendre, Imogène
Legendre, Eolande
Légaré, Alexandrine
Lemieux, Marguerite
Lemieux, Gilberte
LeMoyne, Valéda
LePage, Amy
Lessard, Gabrielle
Lévesque, Blanche
Levasseur, Angélina
Lewis, Doris
Louchs. Clarice
Lovell, TiOsaline
Low, Hilda
Lussier, Cécile
Lussier, Alice
Lyons, Marguerite
Maguan, Berthe
iMaher, Catherine
IMaillé, Léonie
iMalvar, Franees
Malconi. Ethel
— 383 —
Mlles ^larchand, Majorie
^lartineau, Blanche
Marcil, Claire
Marceau, Evangéline
Marchand, Aline
Martin, Antoinette
Masson. [Madeleine
Mauffette, Marie-T.
Mayer, Virginia
McAvoy, Annette
McDonald, Ruth
McDonald, Inez
McDonald, ^Nfary
McEvoy, Margaret
McGoldrick, Cecilia
McGuire, Mercedes
Mciver, Marj-
MoMenannin, Susie
Meehan, Rose
Ménard, Gertrude
Mercier, Marion
Mercier, Alphonsine
Mercier, Helen
Merrigan, Xora
Merrigan, Lizzie
Métivier, Alice
Méthot, Antoinette
Milot, Adrienne
Miller, Gabrielle
Miquelon, Irma
Miller, Eileen
Mills, Evelyn
Morin, Odile
Morin, Lena
Morin, Alice
Morin, Berthe
Morton, Lenore
Morency. Roberta
^forency, Germaine
!Mnrphy, Catherine
Mnllin, Mildred
Murraj-, Eileen
Mnlcair, Cécilia
Nand, Gabrielle
Mlles Xeal, Margaret
Niquette, Isollne
Normand, H.
Xormandin, Alice
Xorton, Marie
Oakes, Angélina
O'Dea, Madeleine
O'Hagan, Rosebud
O'Leary, Cassie
O'Xeal, Kathleen
Olivier, Jeanne-Berthe
Orleman, ilabel
Orleman, Maud
Ostigny, Marguerite
Onellette, Cécile
Papineau, Rachel
Paquet, Jeanne
Raquette, Alice
Paquette, (iermaine
Raquette, Juliette
Pascal, Adèle
Patenaude, Lorette
Patenaude, Laurette
Pauzé, Viola
Payette, Lilianne
Pegram. Barbara
Penguet, Dora
Pelchat, Bernadette
Pelley. Claude
Perrault, ^Marguerite
Perras, ^Marguerite
Picard, Antoinette
Pigeon, Léonie
Pied, Antoinette
Pitre, Claudia
Plourde, Marguerite
Pou part, Jeanne
Poitevin. M.-Antoinette
Poirier, Cécile
Poirier, Clémentine
Poirier, Clémentine
Powers, Emily
Power. Grâce
Prévost. Léonie
— 384 —
Mlles Prendergast, Kathleen
Prézean, Cécile
Priscal, Sel en
Prieur, Jeanne
Provencher, Béatrice
Quinlan, ]\rargaret
Eandall, Géorgie
Renaud, Rosine
Richard, Gérardine
Rivet, [Marie-Jeanne
Roche, Mary
Robert, Jeanne
Robillard, Lucienne
Robillard, Lucille
Robillard, Alice
Robert, Yvonne
Ryan, Eileen
Saucier, Yvonne
Sanders, Alice
Samson, Gérardine
Samson, Alice
Sansregret, ^larie-Ange
Sawyer, Gabrielle
Sauvé, Annette
Saint-François, Bella
Saint-Jacques, Bernadette
Saint-Onge, Denise
Scullion, Margaret
Scanlan, Jolianna
Séguin, Florence
Sénécal, Marthe
Sévigny, Rose-Anna
Mlles Simpson, Margaret
Shannon, Irène
Shea, Hilda
Sherman, Béatrice
Sheehan, Burnham
Smith, Constance
• Smith, May
Sollito, Maurie
Stackpole, Lyle
Stewart, ]MaJorie
Tanguay, Gabrielle
Tellier, Hélène
Tessier, Gerniaine
Théorêt, Lucienne
Touzin, Yvonne
Tremblay, Tzella
Trudeau, Jeanne
Trudeau, Régina
Trudeau, Cécile
Trempe, Germaine
Trudeau, Doria
Valcourt, Rachel
Vallée, Blanche
Vallée, Alexina
Villeneuve, Marie-Anne
Vinet, Marie-Anna
Walsh, Mary
Wilson, Marcella
Wilson, Marguerite
Wynne, Madeline
Young, Ina
COURS COMMERCIAL (1)
Mlles Acton, Florence
Alsce, Gladys
Mlles Alpanagh. Mary
Bannon, Mary
(1) Ce cours comptait 61 élèves; 58 ont été placées durant
l'année, comme comptables, sténographes ou dactylographes.
— 385 —
ailles Barrv, Annie
Barrv, Irène
Beanvais, Jeanne
Beauvais, Uenriette
Brophj', Grâce
Big-g-s, Mary
Bradley Alary
Clearj', Annie
Coady, Irène
Cotterill, Rita
Cosgfrove, Jean
Cimningham, Irène
Ferguson, Isabel
Flanagan, Agnes
Fitzpatrick. Kathleen
Foley, Edith
Ford, Mildred
Fosbre, Mary Clare
Gagnon, Etliel
Gahan, Gracie
Grant, Mary
Haie, Irène
Harrisson, Margaret
Healy, Nellie
Johnston, ^'ilildred
Johnston, lîuth
Laberge, Gertrnde
Layden, Xellie
Love, Ethel
ailles ^laloney, Lizzie
Planning, ^iildred
^IcAndre^v, Annie
MeConnell, Catherine
:\îcCoi-mick, Ethel
:McGinley, Tîuth
McQuaig, Xellie
:Murphy, Ethel
Xeil, Pearl
Xeilan, Pearl
O'Donnell, Kathleen
O'Xeil, Mary
Pelletier, Thérèse
Powers, Annie
Eafter. Grâce
lîegan. Mildred
Riddell, Rose
Séguin. Berthe
Sauvé, Olive
Saulnier, Pose
Vauthler, Irène
Vauthier, Marie
Ware, Irène
Walker, Grâce
Whitton. :May
Walsli, Grâce
Walsh. Annie
Welsh, Katherine
SECTION DES ARTS
Mlles Barwick, Helen
Bérard, Cécile
Bélanger, Stella
Brossard, Berthe
Charland, Lillian
Chavivin, Marguerite
Cousineau, Aline
Coleman, Alice
Coleman, John-Mary
Cornette, Berthe
Conroy, Ethel
Mlles Cumniings, Stella
Conroy. Florence
Cypihot, Cécile
Décary. Berthe
Désy, Gertrnde
Elliott, Maude
Eveleigh. Jessie
Fortier, Kathleen
Girard, Berthe
Girard. Yolande
Granger, Henriette
— 386 —
Mlles Labrèche, Aurore
Lafrenière, Blanche
Lane, Daiisy
Laurier, Jeannette
Lévesque, Irène
Lévesque, Valéda
Melançon, Alice
Oger, Mathilde
Olivier, Maud
Panneton, Germaine
Phelan, Ida
Picard, Juliette
Popham, Mauly
ailles Robert, Alice
Eobinson, Mabel
Eodier, Marguerite
Eyan, May
Scanlan, Viola
Simmons, Maud'
Slack, Elizabeth
Stewart, Maj"-
•Stimiison, May
Turcotte, Blanche
Thibaudeau, Madeleine
Walker, Lillian
COURS SPECIAUX
Mlles Conroy, Ethel
Coni-oy. Florence
Devlin, Xorma
Doran, Estelle
Foster, Adrienne
Mlles Goodfellow, Annie
. Levinson. Eva
McCarthy, Anita
Patton, Clara
Nombre des élèves 556
Bacheliers es arts 8
Bacheliers (1er examen) 1
Bacheliers (2e examen) 3
4*-#-
— 387 —
ORGANISATION PEDAGOGIQUE, DISCIPLINAIRE
ET FINANCIERE
I. — REGIME DE L'ECOLE
Les cours souvient la première semaine d'octobre, et se
terminent à la mi-juin.
Les maisons de Villa-Maria, du ]\Iout Sainte-Marie, de
l'Académie Saint-Paul et de l'Académie Saint-Léon, re-
çoivent, en qualité de pensionnaires, les élèves qui demeu-
rent hors de la ville.
L'Ecole ne reçoit que des élèves externes ; mais le repas
du midi sera servi à celles qui en feront la demande, à des
conditions faciles.
IL — CONDITIONS D'ADMISSION
L'Ecole reçoit en qualité d'élèves régulières toutes les
jeunes filles pourvues d'un certificat de bonne conduite et
capables de justifier de connaissances réelles sur l'ensemble
des matières inscrites au programme suivant :
Langue Française, Langue Anglaise. — Dictée. — Gram-
maire. — Composition. — Littérature.
Mathématiques. — Arithmétique. — Comptabilité. — Algè-
bre. (Jusqu'aux équations du 2ème degré). — Gréoraé-
trie (Les deux 1ers livres d'Esseyric et Pascal).
GÉOGRAPHIE. — Géographie générale. — Géographie du
Canada.
Histoire. — Histoire du Canada. — Notions principales
d'histoire générale, ancienne et moderne.
Sciences. — Notions essentielles. — Physique. — Chimie. —
Minéralogie. — Botanique. — Zoologie. — Cosmo-
graphie. — Hygiène.
Littératures étrangères. — Notions sur les principales
littératures étrangères, anciennes et modernes.
Langue latine. — Grammaire latine. — Version latine et
thème latin.
Les matières non comprises au programme de la section
du commerce ne sont pas obligatoires pour l'examen d'ad-
mission dans cette dernière section.
Les examens d'admission ont lieu, régulièrement, avant
ou dans les premiers jours qui suivent la rentrée.
III. — EQUIVALENCE
Toute élève d 'une autre institution qui désire être admise
à suivre les cours de l'Ecole, avec équivalence pour les
cours déjà suivis ou les grades obtenus, doit présenter avec
sa requête :
1. Un annuaire de l'institution où elle a commencé ses
études, donnant un programme détaillé des cours ;
2. Un rapport sur les cours qu'elle a suivis ;
3. Un état des grades obtenus et un certificat de bonnes
moeurs ;
4. Une carte d'identité.
— 389 —
Toutes ces pièces seront soumises au vice-recteur qui dé-
cidera quels cours supplémentaires la postulante devra sui-
vre et quels examens elle devra subir.
IV. — ENSEIGNEMENT
La durée du cours régulier de l'Ecole d'Enseignement
Supérieur pour les Jeunes Filles est de deux années pour la
section des lettres et celle des sciences, et de trois années
pour la section des lettres-sciences et des sciences-lettres.
La durée du cours de commerce et des autres cours sui-
vis à l'Ecole dépend de la préparation antérieure des élèves.
— 390
PROGRAMME DES ETUDES
SECTION DES LETTRES
Matières universitaires : Composition littéraire ; langue an-
glaise; langue latine; langue allemande ou italienne.
Matières collégiales : Apologétique ; histoire universelle ;
histoires des Etats-Unis; histoire du Canada; géogra-
phie; littérature française; littérature canadienne; lit-
térature anglaise; histoire de la littérature biblique ;
histoire des littératures anciennes; histoire des littéra-
tures étrangères.
SECTION DES SCIENCES
Matières universitaires : Philosophie; arithmétique; algè-
bre; géométrie; trigonométrie; physique.
Matières collégiales : Apologétique ; chimie minérale et
organique ; botanique ; minéralogie ; géologie ; zoolo-
gie ; astronomie.
SECTION DES ARTS
Esthétique; architecture; sculpture; histoire des Beaux-
Arts ; dessin.
SECTION DU COMMERCE
Langue française; langue anglaise; correspondances; géo-
graphie ; histoire ; sciences mathématiques ; sciences
physiques et naturelles.
— 391 —
SECTIOX DE L'ECONOMIE DOMESTIQUE OU
ENSEIGNEMENT MENAGER
Hygiène : Air; eau; hygiène corporelle; hygiène spéciale
de la femme; hygiène en cas d'épidémie ou en cas d'ac-
cident : garde-malade ; pharmacie domestique; hygiè-
ne de l'habitation et du mobilier; tuberculose; alcoo-
lisme.
Anntomie et physiologie.
Economie domestique : La femme et la ménagère ; entre-
tien de l 'habitation et du mobilier au point de vue sa-
nitaire, éclairage et chauffage ; vêtement, mode, linge,
rôle des femmes dans les industries et le commerce du
vêtement : alimentation, aliments du règne animal, ali-
ments du règne végétal, condiments; comptabilité do-
mestique; travaux à l'aiguille et coupe des vêtements.
SECTION DES. OEUVRES SOCIALES
Travail; épargne; droit usuel; doctrines économiques et
sociales au 19e et au 20e siècle.
V. — EXAMENS
L'année académique comprend deux termes: le premier,
du mois d'octobre au mois de février; le second, du mois de
février au mois de juin.
A des époques fixes, des juge.s spéciaux pour chaque
groupe distinct d'études font subir des examens, sous le
contrôle du vice-recteur ou du doyen de la Faculté des
Arts, sur toutes le.^ matières étudiées.
— 392 —
Des examens oraux ou écrits ont aussi lieu tous les mois,
en présence des professeurs de l'Ecole; les notes obtenues
dans ces examens comptent pour l'obtention des certificats
et diplômes universitaires.
Ces examens se divisent en examens collégiaux et en exa-
mens universitaires.
Matières collégiales de la section des lettres. — Instruc-
tion religieuse. Histoire universelle. Histoire du Canada.
Géographie universelle. Préceptes littéraires. Histoire litté-
raire.
Le nombre maximum des points alloués aux différentes
épreuves collégiales est fixé comme suit :
Instruction religieuse .
8 points
Histoire universelle
. . 10 "
Histoire du Canada .
. 8
Géographie universelle
. . 5 "
Préceptes littéraires .
. 6
Histoire littéraire .
. 5
Matières collégiales de la section des sciences. — Instruc-
tion religieuse. Botanique. Géologie. Minéralogie. Zoologie.
Astronomie. Chimie.
Le nombre maximum de points alloués aux différentes
épreuves collégiales est fixé comme suit :
Instruction religieuse .... 10 points.
Botanique 2.5
Géologie 2.5
Minéralogie 2.5
Zoologie 2.5
Astronomie 5
Chimie 10
— 393 —
Une épreuve collégiale est toujours définitive. On ne
peut la recommencer que pour réparer un échec, et après un
laps de temps convenable et assez long pour que l'élève ait
fait une nouvelle et sérieuse étude de la matière de l'examen.
Alors même que l'échec est réparé, c'est le chiffre de cet
échec qui subsiste.
L'examen collégial peut être repris tout entier, si le can-
didat n'a pas obtenu sur l'ensemble des épreuves
collégiales et universitaires le nombre de points exigés
pour le baccalauréat.
Les matières universitaires sont, pour la section des let-
tres :
Une composition littéraire (lettre ou discours), une ver-
sion latine, un thème latin, une version allemande, italienne
ou espagnole, selon la langue étrangère étudiée par l'aspi-
rante au baccalauréat, et un thème anglais ou une version
anglaise.
Les matières universitaires sont, pour la section des
sciences :
La philosophie, les mathématiques et la physique.
Le maximum des points alloués aux différentes matières
des épreuves universitaires est fixé comme suit :
SECTION DES LETTRES
Composition littéraire 36 points.
Version latine 20
Thème latin 20
Veïsion allemande, italienne ou espagnole. 20
Version anglaise ou thème anglais . . . 12
— 394 —
SECTION DES SCIENCES
Philosophie 36 points.
'Mathématiques 26 "
Physique 18
La durée des compositions est fixée ainsi qu 'il suit :
Composition littéraire 5 heures.
Version latine 3
Thème latin 3
Version allemande, italienne ou espagnole . 3
Version anglaise ou thème anglais ... 2
Mathématiques 4
Physique 3
Logique et morale 3
Métaphysique 3
Tous les examens sont sous le contrôle universitaire.
VI. — GRADES ACADEMIQUES
Les grades universitaires sont le baccalauréat es lettres,
le baccalauréat es sciences, le baccalauréat es arts
Pour être bachelier es lettres, les candidats devront con-
server au moins les deux tiers des points en lettres et un
tiers en sciences ; pour être bacheliers es sciences, deux
tiers en sciences et un tiers en lettres ; pour être bache-
liers es arts, deux tiers en lettres et deux tiers en sciences.
Ces grades sont conférés par le Conseil universitaire, sur
demande du vice-recteur.
Les diplômes et certificats des cours collégiaux ^ont oc-
troyés par la Faculté des Arts de l'Université Laval de
Montréal.
— 395 —
VII.
DEBOURSES
RETRIBUTIONS SCOLAIRES ANNUELLES
Pour enseignement des cours réguliers . . $100.00
Pour admission aux cours du luudi . . 2.00
Pour admission à tous les cours de l'année. 50.00
Une contribution de 25 sous est demandée aux dames et
aux jeunes filles qui n'ont pas de cartes d'adjnission aux
cours.
RETRIBUTIONS SCOLAIRES MENSUELLES
Cours commercial $6.00
Leçons de piano, 1 heure par semaine $5.00
" chant, i heure par semaine $6.00
" violon, 1 heure par semaine .... $6.00
" dessin, 2 heures par semaine. . . - $4.00
'■ peinture, 2 heures par semaine . . . $6.00
" peinture sur porcelaice $6.00
'■ coupe. 2 heures par semaine,
" ou travaux à Uaiguille $4.00
N. B. — Pour tout renseignement supplémentaire, prière
de s'adresser à
La directrice de l'Ecole d'Enseignement Supérieur,
anprle des rues Sherbrooke et Atwater.
— 3% —
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE MODERNE
DESTINE AUX CONGREGATIONS ENSEIGNANTES
Affiliées à l'Université
C'est en 1909 que fut fondé, avec des j-ègleraents spé-
ciaux et des programmes très étendus, le cours d'Enseigne-
ment Secondaire ]\Ioderne. Jusqu'ici le bénéfice de cette
organisation universitaire est destiné uniquement aux Frè-
res déjà pourvus d 'un brevet de capacité du degré primaire
supérieur et appartenant à une Congrégation enseignante
affiliée à l'Université.
L'Institut des Frères Maristes fut le premier à vouloir
jouir des avantages de cette création nouvelle, et il obtenait
son affiliation le 15 décembre 1909.
Les Frères de l'Instruction chrétienne, du diocèse de
Montréal comme leurs devanciers, et les Frères de la Croix
de Jésus, du diocèse de Rimouski, s'empressèrent de mar-
cher sur leurs pas. En 1912, les Frères de la Congrégation
de Sainte-Croix, du diocèse de Montréal, ont obtenu le mê-
me privilège.
L'Université est heureuse d'avoir inauguré ce mouve-
ment de progrès, qui aura sans doute des conséquences très
grandes pour l'avenir de l'enseignement congréganiste
dans la province de Québec et dans tout le Canada.
— 397 —
FRERES ADMIS A SUIVRE LES COURS
PENDANT L'ANNEE 1913-1914
INSTITUT DES FRERES MARISTES :
Frères Alphonse-Eaphaël,
André-Florianus,
Auguste- Victor,
Charles-Damien,
Edmond- Antoine,
Emile-Ferdinand,
Ernest-'Béatrix,
Henri-Colomb,
Hiéronide.
Joseph-Antonio,
Frères Joseph-Antonin,
Joseph-A/arias,
Jules-Armtind,
Léon-Antonin,
Louis-Yitalien,
!Marie-(jrérard,
INlarie-Florien,
^larie-Wenceslas,
Titianns.
INSTITUT DES FRERES DE L'INSTRUCTION
CHRETIENNE:
Frères Agnès-Urbain,
Alphonse-Eodrigiiez,
Aniance-Alexis,
Anatole- Joseph,
Anatoliiis-Loiiis,
André -'Marie,
Anselme,
Arator-Joseph,
Archange-^NIarie,
Armel- Joseph,
Arsène-Louis,
Arthnr-François,
Berchmans^!Marie,
r>ernardin-de-Sienne,
Tîrieuc,
Charles-IIenri,
Donat-Alphonse,
Elphège-Lucien,
Euphrone-Gabriel,
Frères Franoois,
Gérard-Majella,
Gordien-^Iarie,
Gratien-^larie,
(Iratien-Iîaphaël,
Guillainne-Yves,
Héraclins-Albert,
Jgnaee-Aravie,
irénée-Marie,
Laurentin-Emile,
^larie-Bernard,
Maximilien-FrançoJs,
Noël- Jean,
Oswald- Joseph.
Sébast ien-Afarie,
Sini))lice.
Stanislas-Alphonse,
Théoetine-Afarie.
Théodose- Joseph,
— 398 —
Frères Eusèbe-Joseph, Frères Tliéopbaue-Georges,
Ferdinand-Léon, Tugdual-Engêne.
Fernand-Jules,
INSTITUT DES FRERES DE SAINTEXROIX
Frères Aubert, Fi'ères Frédéric,
Ambroise, Hermann,
Arsène. , .Jean,
Anatole, Léopold,
Bertin. Martin,
Charles-Edouard, ^Xarcisse,
Conrad, Orner,
Cécilien, Raoul,
Denis, Eomain.
Eustache,
Nombre des Frères : 81.
i,gÇr
399
REGLEMENT ORGANIQUE
1. Les Congrégations enseignantes de Frères qui deman-
dent l'affiliation à l'Université Laval doivent s'engager, par
document écrit, à accepter lœ règlements universitaires rela-
tifs à l'obtention des diplômes de l'enseignement secondaire
moderne, ainsi que les modifications qui pourraient être
faites à ces règlements.
2. De son côté, rUnivei-sité Laval s'engage elle-même à
ne modifier ces règlements qu'après avoir pris l'avis des
Congrégations enseignantes affiliées et sur l'assentiment
des deux tiei's de ces Congrégations.
3. Il pourra être tenu, de temps à autre, un Congrès des
Congrégations affiliées, représentées chacune par deux dé-
légués. On discutera, dans ces Congrès, toutes les questions
relatives aux diplômes de l'enseignement secondaire mo-
derne.
DIPLOMES
1. L'Univemté confère les diplômes de l'enseignement
secondaire moderne aux membres des Congrégations ensei-
gnantes affiliées qui sont pour^'us conformément à la loi
provinciale de l'Instruction publique, d'un brevet de capa-
cité du degré académique.
2. Tout candidat à ces diplômes doit subir avec succès un
examen écrit portant :
a) Soit sur la série complète des matières littéraires {lit-
térature-philosophie) inscrites au programme universitaire;
b) Soit sur la série complète des matières scientifiques
{sciences-mathématiques) inscrites au programme imiver-
taire ;
— 400 —
c) Soit sur les matières de l 'une et de l 'autre de ces deux
séries.
3. Ces examens comprennent chacun deux séries d'épreu-
ves écrites dites : les unes, congi'éganistes, les autres, univer-
sitaires.
4. Les questions ou sujets proposés aux candidats pour
ces deux séries d'épreuves doivent se tenir dans les limites
du programme ci-dessous tracé.
EPREUVES CONGREGANISTES
1. Les épreuves congréganistes sont ainsi nommées, parce
qu'il appartient à l'autorité compétente, dans chaque Con-
grégation affiliée, d'en choisir les questions, d'en fixer la
date et d'en sur\'eiller l'exécution.
2. Le choix des questions et la correction des épreuves
sont cependant soumis au contrôle du doyen de la Faculté
des Arts de Montréal, quand l'épreuve est subie dans la
province ecclésiastique de ^Montréal ; et au contrôle du
doyen de la Faculté des Arts de Québec dans tous les autres
cas. Le doyen intéressé peut nommer une commission d'au
moins trois membres, avec pouvoir de s'enquérir de la va-
leur de ces épreuves et obligation de lui faire rapport par
écrit.
3. Chaque Congrégation a le droit d'autoriser, au fur et
à mesure que ses candidats y sont préparés, plusieurs épreu-
ves partielles correspondant à différentes sections d'une
même matière. Il est entendu toutefois qu'il faut éviter ici
un morcellement exagéré.
— 401 —
4. Les différentes matières des épreuves congréganistfâ
sont :
a) Pour la série littéraire (littérature-philosophie) :
Recherche de la vraie religion,
histoire générale et histoire du Canada,
géographie générale et géographie du Canada,
préceptes de littérature,
histoire de la littérature française et de la litté-
rature canadieniie,
histoire des littératures anglaise et américaine,
auteurs anglais,
histoire de la pédagogie.
h) Pour la série scientifique (sciences-mathématiques) :
Apologétique,
physiologie et zoologie,
physique et chimie,
minéralogie et géologie,
botanique,
algèbre,
géométrie,
histoire de la pédagogie.
5. Les candidats peuvent se ser\'ir, à leur choix, de la
langue française ou de la langue anglaise. Cependant les
questions sur la littérature française et les auteurs français
devront être traitées en français par les candidats de lan-
gue anglaise, et les questions sur les littératures anglaise et
américaine et les auteurs anglais seront traitées en anglais
par les candidats de langue française.
6. Le nombre des points attribués aux différentes matiè-
res des épreuves congréganistes est fixé à dix.
— 402 _
7. Le nombre des points qu'il faut conserver sur chacune
de ces matières et dans chaque épreuve, même partielle, est
fixé pour le minimum aux deux cinquièmes.
8. Le nombre total des points à consen^er sur l'ensemble
des épreuves de chaque série, littéraire ou scientifique, doit
égaler les trois cinquièmes du maximum global possible.
9. Les points obtenus par les candidats aux différentes
séries d'épreuves congréganistes doivent être envoyés en
double, sur un tableau spécial, au doyen de la Faculté des
Arts intéressé ; et celui-ci remet au recteur de l 'Université,
avant l'épreuve universitaire, l'un de ces ta,bleaux dûment
contrôlé et approuvé par lui.
10. Le droit d'examen pour chacune des matières ou par-
ties de matière des épreuves congréganistes, est de dix sous
par candidat. Les Congrégations qui présentent des can-
didats doivent verser d'avanôe cette somme entre les mains
du doyen chargé du contrôle de leurs épreuves.
EPREUVES UNIVERSITAIRES
1. Les épreuves universitaires sont ainsi nommées parce
qu'elles se font sous le contrôle exclusif de l'Université.
2. Ces épreuves ont lieu, au siège de l'Université Laval, à
Montréal et à Québec simultanément, à la fin du mois
d'août, aux jours et heures fixés par le recteur de l'Univer-
sité et sous le contrôle de surveillants nommés par lui.
3. Les questions ou sujets proposés aux candidats sont
choisis par le recteur de l'Université, et tirés au sort parmi
les sujets ou questions que chaque Congrégation affiliée est
invitée à envoyer tous les ans, pour chacune des matières^
403
littéraires €t scientifiques, des épreuves univei'sitaires, au
recteair lui-même de l'Université.
4. Les épreuves universitaires sont :
a) Pour la série littéraire (littérature-philosophie) :
Pédagogie,
philosophie,
composition littéraire, française et anglaise,
auteurs français,
version anglaise et thème anglais (candidat de
langue française),
version française et thème français (candidat de
langue anglaise),
droit commercial.
h) Pour la série scientifique (sciences-mathématiques) :
Version anglaise et thème anglais (candidat de
langue française),
version française et thème français (candidat de
langue anglaise),
pédagogie,
philosophie (psychologie, logique),
algèbre supérieure et trigonométrie,
mécanique,
c(«mographie,
droit commercial.
5. Les candidats peuvent se servir, à leur choix, de la
langue française ou de la langue anglaise.
6. La durée des compositions est fixée comme il suit :
a) Série des épreuves littéraires : pour chaque matière
ou chaque groupe de matières, quatre heures ;
— 404 —
b) Série des épreuves scientifiques : pour chaque ma-
tière ou chaque groupe de matières, trois heures.
7. Le nombre des points attribués aux différentes ma-
tières des épreuves universitaires est fixé à dix.
8. Le nopabre minimum des points à conserver sur cha-
cune de ces matières est fixé aux deux cinquièmes.
9. Le nombre total des points exigés sur l'ensemble des
matières de chaque série d'épreuves universitaires, litté-
raire ou scientifique, est fixé aux trois cinquièmes du maxi-
mum global possible.
10. Les Congrégations qui présentent des candidats sont
tenues de verser, à l'avance, entre les mains du recteur de
l'Université, les droits d'examen. Pour chacune des séries
d'épreuves universitaires, littéraire ou scientifique, ce droit
est de deux piastres par candidat. Pour une reprise par-
tielle ce droit est de une piastre.
FORME DES EPREUVES UNIVERSITAIRES
1. Au commencement de la première séance, chaque can-
didat remet au surveillant, sous enveloppe cachetée, une
feuille où se trouve inscrit avec le numéro qui lui sert de
pseudonyme, son nom écrit lisiblement au-dessous de ce chif-
fre. Le candidat ne doit se servir que de ce numéro pour
signer ses copies. Il l'écrit au haut de chaque feuille, à l'an-
gle gauche, en chiffres et en lettres.
2- On remet aux candidats des feuilles de papier à en-
tête imprimé, sur lesquelles a été apposé le sceau de l'Uni-
versité. Les candidats ne doivent se servir que de ce papier
— 405 —
pour écrire leurs compositions, et ils ne doivent faire usage
que de feuilles complètes.
3. Les candidats ne doivent avoir en leur possession ni
livres, ni cahiers, ni notes, ni papier. On leur procure dans
la salle même des séances le& lexiques ou dictionnaires auto-
risés.
4. Toute communication des eandidats entre eux ou avec
le dehors est défendue sous peine d'exclusion immédiate.
Les candidats ne peuvent sortir de la salle des séances que
pour des raisons graves approuvées par le surveillant qui
préside.
5. Les copies des candidats doivent être remises au pre-
mier surveillant, sous enveloppes spéciales cachetées et por-
tant imprimé le nom de la matière ou du groupe de ma-
tières, suivant le cas, traité dans les copies.
6. Toutes les copies des candidats doivent être envoyées à
l'endroit et à la personne désignés par le recteur de l'Uni-
versité.
CORRECTION DES EPREUVES UNIVERSITAIRES
1. Toutes les copies des épreuves universitaires sont cor-
rigées à l'endroit désigné par le recteur.
2. Les corrections sont faites par des jurys composés de
trois membres nommés par le recteur de l'Université.
3. Le recteur choisit les membres de ces jurys de la façon
suivante: un dans le personnel des Congrégations affiliées
et deux parmi les professeurs des facultés universitaires, ou
parmi les professeurs des écoles ou collèges affiliés. Les
Congrégations affiliées doivent, en conséquence, fournir
simultanément et à tour de rôle dans chaque jury, sur l'in-
-- 406 —
vitation du recteur, des correcteurs pour les différentes
épreuves universitaires. Le recteur choisit, à son gré, les
autres correeteui-s.
4. Il sera constitué un seul jury pour chacune dos ma-
tières ou pour chacun des groupes de matière universi-
taires.
5. Lorsque parmi les membres d'un jury il y a des diver-
gences d'appréciation, on donne à la copie discutée la
moyenne des notes réunies.
6. Les membres des jurys chargés de corriger les vei*sions
doivent faire eux-mêmes, sur chaque partie du texte à tra-
duire, la distribution des points alloués à l'ensemble du
texte.
La correction de ces copies doit se faire d'après nn maxi-
mum de huit points accordés à l'intelligence du texte, les
deux autres points devant être mis au compte de la valeur
littéraire de la traduction.
Les fautes seront appréciées d'après l'échelle du tarif
qui suit :
Barbarisme 1.0
Solécisme 1.0
Barbarisme et solécisme réunis . . . 1.2
Phrase incomplète, absence du verbe
principal 0.5
Contresens grave 1.0
Contresens léger 0.2
Terme ou locution impropre .... 0.2
Faute d'orthographe usuelle .... 0.3
Faute de ponctuation 0.1
Faute d'accentuation 0.1
— 407 —
7. La correction des thèmes doit se faire d 'après un maxi-
mum de huit points alloués à la correction grammaticale,
les deux autres points devant être alloués à la valeur litté-
raire du texte des candidats.
Les fautes seix)at appréciées d'après l'échelle du tarif qui
suit :
Barbarisme et solécisme 0.7
Contresens grave 0.5
Contresens léger 0.2
Terme ou locution impropre .... 0.2
Faute d'orthographe usuelle .... 0.3
Faute de ponctuation 0.2
Faute d'accentuation 0.1
8. La correction de la composition littéraire doit se faire
d'après le procédé qui suit: sur les dix points alloués à cette
matière, cinq seront attribués au fond, trois à la forme et
deux à la correction grammaticale. Ces deux derniers
points ne pourront être donnés aux copies qui n'auraient
pas une certaine valeur au point de xv.e du fond et de la
forme.
Si le candidat a traité un sujet autre que celui proposé,
son travail ne sera pas apprécié.
REPRISE DES EXAMENS
Examens congréganistes. — Les épreuves congrégaaaist^s
quelconques sont toujours définitives, en ce sens qu'elles ne
peuvent être reprises avant la prochaine année académique
et privent jusque-là les candidats malheureux du droit de
se présenter aux épreuves universitaires.
— 408 —
Examens universitaires. — 1. Si un candidat qui a obtenu
dans l'ensemble des examens universitaires le nombre de
points suffisant pour être diplômé, n'a pas conservé pour
l'une ou l'autre des matières de ces examens le minimum
des points exigé, il pourra réparer ce défaut en subissant
un nouvel examen sur cette matière ou sur ces matières seu-
lement. Mais le nouveau résultat obtenu ne change pas la
somme totale passive de ses points.
2. Si pour avoir sur l'ensemble d'un examen universi-
taire le nombre de points exigé, deux points seulement man-
quent au candidat, il peut reprendre la matière la plus fai-
ble de cet examen avec chance d'être diplômé, si son nou-
veau travail lui donne le nombre total de points suffisant.
CLASSIFICATION DES DIPLOMES
1. Ont droit aux différents diplômes les candidats qui ont
subi avec succès les épreuves congréganistes et universitaires
sur les deux séries, littéraire et scientifique, ou seulement
sur l'une ou l'autre de ces deux séries.
2. Le diplôme d'Enseignement Secondaire Moderne Par-
tie des Lettres est décerné aux candidats qui ont conservé
les trois cinquièmes des points sur l'ensemble des épreuves
congréganistes et universitaires de la série littéraire, et au
moins les deux cinquièmes des points alloués à chacune des
matières de cette série.
3. Le diplôme d'Enseignement Secondaire Moderne Par-
tie des Sciences est décerïié aux candidats qui ont conservé
les trois einquièmes des points sur l'ensemble des épreuves
congréganistes et universitaires de la série scientifique, et
— 409 —
au moins les deux cinquièmes des points alloués à chacune
des matières de cette série.
4. Pour établir d'une façon plus juste et plus précise le
mérite des diplômés, on inscrit sur le diplôme les mentions
suivantes: avec distinction et avec grande distinction.
a) Sont diplômés Lettres et Sciences avec grande distinc-
tion, ceux qui ont conservé dans les deux examens univer-
sitaires les quatre cinquièmes des points alloués à chacun de
ces examens.
h) Sont diplômés Lettres et Sciences avec distinction,
ceux qui ont conservé les quatre cinquièmes des points dans
l'un ou l'autre seulement des examens universitaires.
c) Sont diplômés Partie des Lettres avec distinction, ceux
qui ont conservé les quatre cinquièmes des points à l'exa-
men universitaire sur la série littéraire.
d) Sont diplômés Partie des Sciences avec distinction,
ceux qui ont conservé les quatre cinquièmes des points à
l'examen universitaire sur la série scientifique.
e) Les autres diplômés le sont sans mention.
5. Les candidats ne sont autorisés à prendre le titre au-
quel ils ont dmit : Diplômés Lettres et Sciences, Partie des
Lettres, Partie des Sciences, que s'ils ont reçu le diplôme
accordé par l'Université.
PROGRAMME DES ETUDES
Les intéressés peuvent se procurer le programme détaillé
des cours littéraire et scientifique en s 'adressant aux
REVERENDS FRERES MARISTES,
Iberville, P. Q.
— 410 —
COURS PRATIQUE DE DROIT COMMERCIAL
DESTINÉ À
L'ASSOCIATION DES FEMMES D'AFFAIRES
Pour se rendre aux demandes de l'Association des Fem-
mes d'Affaires de Montréal, l'Université a inauguré, le 22
avril de cette année, des coure de droit commercial destinés
spécialement aux membres de cette association.
Dans une conférence fortement élaborée, ISl. le juge Ger-
vais, professeur à la Faculté de Droit, a énoncé et com-
menté le programme à suivre.
Les cours commenceront l 'automne prochain, et com-
prendront 16 premières leçons, dont voici le programme
détaillé.
PROGRAMME DU COURS
1ère Leçon : Le commerce, son rôle, son caractère. Le
droit commercial (définition, caractères). Les actes de
commerce. Commerçants et non commerçants. Intérêt de
ces distinctions. Preuve, etc . . .
2ème Leçon : Pratique commerciale (notions sommaires) :
Eléments nécessaires à l'établissement d'un négoce. For-
mation du capital. Apports en nature. Choix des locaux
et des employés (moyens de les intéresser). Importance
de la comptabilité. La publicité.
Sème Leçon : Les contrats. Principes généraux. Capa-
cité légale de contracter. Le mineur commerçant. Capa-
cité de la femme mariée à contracter : a) quant aux meu-
bles; b) quant aux immeubles.
— 411 —
4ème Leçon : Etat civil de la femme mariée. Le contrat
de mariage. Régimes matrimoniaux : a) la communauté :
lo légale. 2o conventionnelle ; h) séparation: lo contrac-
tuelle, 2o légale, ou par mariage dans un pays où la sépara-
tion de biens est le régime légal. Responsabilités du mari
quant aux dettes de la femme sous l'un ou l'autre de ces
régimes.
5ème Leçon : Capacité de la femme mariée de faire le
commerce. Femme séparée de biens. Femme commune en
biens, dont le mari e.st absent ou incapable. Recours en
séparation de biens. Formalités d'autorisation ou de publi-
cité. Responsabilité de la femme mariée commerçante vis-
à-vis des tiers. Des responsabilités du mari quant aux
tiers, par suite du commerce de sa femme.
6ème Leçon : Droits successoraux de la femme : a) quant
à son mari, 6) quant aux enfants. Donations. Testaments.
7ème Leçon : De quelques contrats en particulier: la
vente, le louage (notions sommaires).
8èmc Leçon ' : Le louage d'ouvrage (conti-at de travail).
Le salaire. Le délai-congé. La saisie des salaires. Le tra-
vail des femmes et des enfants. (Législation provinciale).
9ème Ijeçon : Le prêt. Le mandat. Les sociétés commer-
ciales (notions sommaires) ; Actions et obligations.
lOeme Leçon : Garanties apportées à l'exécution des con-
trats. Droits des créanciers sur les biens de leurs débi-
teurs. Privilèges et bypothèques. Enregistrement.
lleme Leçon : Procédure à suivre pour faire respecter
son titre. Saisie. Prescription. Faillite.
— 412 —
12ème Leçon : Les banques et le crédit. L'escompte. La
lettre de chaoge. Le billet à ordre. Le chèque (principaux
caractères).
13ème Leçon : Les assurances. Les rentes (étude som-
maire au point de vue légal).
Idème Leçon : Les transports. Capacité de la femme ma-
riée commerçante à faire tous les contrats de voiturage.
Les douanes, tarifs. Consignation. Sanction de la viola-
tion des lois de douane ou d'accise: amende, confiscation,
emprisonnement, etc . . .
lôème Leçon : La coopération (définition, divisions, fonc-
tionnement des principaux types).
lôème Leçon : La spéculation: son rôle, ses résultats. Les
bourses. La spéculation immobilière : la bourse de l 'immeu-
ble.
tl* ♦>!♦ tif
Jf» Jfs. J|i.
— 4i:
IVIAISOIV DES ETUDIANTS
I. Le but de cette Association est de relier par des liens
plus étroits de fraternité et de camaraderie les étudiants et
les anciens étudiants universitaires ; de susciter et de propa-
ger, grâce au concours dévoué de ces derniers et des amis
en général de l'enseignement supérieur, toutes les oeuvres
destinées à améliorer la situation matérielle, intellectuelle
et morale de la jeunesse universitaire ; de créer autour
d'elle cette atmosphère de généreuse bienveillance et de
sympathie dont sont entourés dans d'autres pays les uni-
versités et leurs élèves.
II. Les moyens d'action de l'Association sont entre au-
tres les suivants :
Journal ou bulletin périodique ;
Publication de travaux littéraires et scientifiques ;
Bibliothèques, conférences, cours, etc. ;
Réunions, amusements, jeux variés, sports, gymnastique,
escrime, exercices militaires, fêtes artistiques ;
Bourses d'études, prêts, assistance ;
Logements, pensions, soins médicaux à bon marché ;
Remises sur les voies de communication, chez les four-
nisseurs, etc. ;
Recherche d'emplois :
Et toute autre oeuvre charitable.
m. Le siège social de l 'Association est à Montréal.
Un vaste local est attribué à l'oeuvre dans l'Université
Laval, rue Saint-Denis, No 185.
— 414 —
Il comprend deux bibliothèques et plusieurs salles d'é-
tude, une salle de lecture, deux salles de billard et de pool,
des fumoirs et des pièces pour les amusements sédentaires,
un grand salon, un café buffet et une spacieuse galerie-
promenade.
Une fois terminé, il offrira en outre aux jeunes gens deux
jeux de quilles, des salles de dessin, de gymnastique, d'es-
crime ou de lutte, ainsi que des douches et des bains.
IV. L'Association se compose : a) De membres actifs :
étudiants universitaires régulièrement inscrits.
h) De memhres honoraires : anciens membres actifs ;
professeurs, administrateurs et gouverneurs universitaires;
amis de l'enseignement supérieur.
c) De memhres perpétuels : membres actifs ou honoraires
libérés de la cotisation annuelle par la souscription d'une
somme déterminée.
d) De memhres fondateurs : promoteui*s de l'oeuvre et
bienfaiteurs insignes.
Les Etudiants des Facultés et des Ecoles affiliées de
l'Université Laval sont tous considérés comme membres ac-
tifs, pourvu que le Conseil de ces Facultés ou Ecoles ait ins-
crit dans ses règlements l'obligation pour tels étudiants de
vei'ser une cotisation annuelle, collectée par les trésoriers
respectifs de ces Facultés ou Ecoles, et versée par eux au
trésorier de la Maison des Etudiants.
V. Cotisations. — a) Pour les membres actifs apparte-
nant aux Facultés ou aux Ecoles affiliées qui se sont con-
formées au mode de cotisation indiqué ci-dessus, le droit
— 415 —
d'entrée et la cotisation annuelle sont fixés collectivement à
la somme de $5.00.
6 ) Les autres membres actifs doivent payer un droit d 'en-
trée de $2.00, et une cotisation annuelle de $5.00.
c) Le droit d'entrée et la cotisation annuelle des membres
honoraires sont aussi fixés collectivement à $5.00.
d) Tout membre actif ou honoraire acquiert le titre de
membre perpétuel et se libère de la cotisation annuelle, en
versant une somme de $100.00.
e) Tout membre qui versera la somme de $200.00 ou qui
fera une donation d'une valeur égale recevra du Conseil
d'Administration le titre de membre fondateur.
VI. La gestion générale des intérêts de la Maison des
Etudiants est confiée à une Commission, composée dans la
proportion d'un tiers de membres actifs et de deux tiers de
membres honoraires.
Cette Commission est constituée de manière à accorder
une équitable représentation aux divers groupements uni-
versitaires.
VII. Tous LES DROITS ET POUVOIRS de l'Association, sauf
raliénation des immeubles qui est réservée à la Commis-
sion, sont exercés par un Conseil d'Administration, compo-
sé de membres choisis dans la Commission.
Le vice-recteur et le secrétaire-général de l'Université
Laval font partie ex-officio de ce Conseil.
Les autres membres sont élus par la Commission, parmi
les délégués des différents groupes.
VIII. Des règlements généraux et particuliers régissent
_ 416 —
le fonctionnement de l 'Association et de ses divers organis-
mes, dans le but surtout de faire régner entre les membres
des rapports constants de bonne et généreuse camaraderie,
et d'imprimer à toutes les manifestations de la vie de l'oeu-
vre un caractère de parfaite distinction, sans en exclure au-
cunement ni l'entrain, ni la gaieté, ni l'enthousiasme.
IX. Un directeur-gérant, nommé par le Conseil d'Ad-
ministration, est chargé de promouvoir les intérêts quoti-
diens de l'Association, et d'en favoriser le fonctionnement
normal, avec l'assistance de plusieurs Commissaires de ser-
vice choisis parmi les étudiants membres actifs.
X. Le contrôle des autorités universitaires — au point
de vue disciplinaire et moral — s'exerce sur l'oeuvre tout
entière par l'intermédiaire du vice-recteur qui est lui-
même l'un des promoteurs et des membres fondateurs de la
Maison des Etudiants.
XI. Dispositions générales. — Les jeux de hasard et les
paris sont interdits ; et, sous aucun prétexte, aucune liqueur
et aucune publication défendue ne pourront être apportées
dans aucun des locaux de la maison.
Toute discussion politique ou religieuse est formellement
prohibée; et aucune réunion ou manifestation politique ne
pourra avoir lieu au siège local de l'oeuvre.
S'il s'élève un désaccord entre les membres de la Maison
et les divers pouvoirs, ou entre les divers pouvoirs entre
eux, il sera réglé par un comité d 'arbitrage composé ad hoc
et dont la décision sera finale et sans appel.
— 417 ^
XII. Promoteurs et membres fondateurs :
L'hon. Eugène Lapontaine, juge à la Cour Supé-
rieure ;
Mgr GASPiUiD Dauth, vice-recteur de lUniversité La-
val ;
L'hon. Honoré GtERVais, juge à la Cour d'Appel ;
M. Victor 3Iorin, notaire ;
M. Louis-Théophile Maréchal, avocat ;
M. Ernest Marceau, ingénieur civil ;
M. le Dr Emmanuel-Persillier Benoit ;
M. Emile Vaxier, ingénieur civil ;
M. le Dr Eugénie Saint-Jacques ;
M. le Dr Séraphin Boucher ;
M. J.-E.-W. Lecours, pharmacien;
M. le Dr J.-G.-A. Gendreau, dentiste ;
M. J.-B. Lagacé, professeur d'Esthétique à l'Univer-
sité.
^s^
418
COLLEGES AFFILIES
PROVINCE ECCLESIASTIQUE DE MONTREAL
Tous les collèges classiques de la province de Québec sont
affiliés à l'Université, et relèvent par conséquent, au point
de vue du programme des études et des examens, du Conseil
universitaire dont le siège est à Québec.
L'affiliation s'obtient aux conditions suivantes :
a) Le collège doit accepter les règlements universitaires
relatifs au baccalauréat et à l'inscription dans la Faculté
des Arts, et obliger ses élèves à subir des épreuves annuelles
dites collégiales, et deux examens dits universitaires — dont
l'un est fixé après les classes de lettres et l'autre après les
classes de sciences et de philosophie.
h) Les collèges affiliés s'engagent aussi à accepter toutes
modifications qui pourraient être faites au programme du
baccalauréat et de l'inscription.
c) Le Conseil universitaire s'engage de son côté à ne pas
modifier les règlements qui régissent l'affiliation sans l'as-
sentiment des deux tiers des collèges affiliés, et à convo-
quer, au moins tous les trois ans, un congrès des supérieurs
et professeurs de ces collèges, dans lequel seront discutées
toutes les questions qui intéressent la formation des élèves
de l'enseignement secondaire.
— 419 —
Ne sont admis aux épreuves universitaires que les élèves
justifiant d'un succès satisfaisant dans les examens collé-
giaux. Ces derniers examens portent sur l'instruction reli-
gieuse, l'histoire universelle, l'histoire du Canada, la géo-
graphie générale, les préceptes littéraires, l'histoire litté-
raire, la botanique, la géologie, la minéralogie, l'astronomie
et la chimie.
Les épreuves finales ou universitaires comportent une
composition littéraire, une version latine, un thème latin,
une version grecque, un thème anglais pour les candidats de
langue française, une version pour les candidats de langue
anglaise, des questions d'algèbre, de géométrie, de trigono-
métrie, de physique et de philosophie.
Ces épreuves sont Les mêmes pour tous les candidats.
Elles ont lieu aux jours et aux heures déterminés par le
recteur, et sont appréciées par des jurys formés de repré-
sentants de tous les collèges affiliés.
Aux candidats heureux, l'Université confère, selon le
pourcentage des points conservés dans les deux épreuves
finales, soit le grade de bachelier es arts, de bachelier es
lettres, de bachelier es sciences, soit simplement l'inscrip-
tion. Les inscrits sont ceux qui n'ont obtenu que le tiers
des points, et pas moins du huitième possible sur chacune
des matières.
L'inscription de l'Université Laval est reconnue comme
correspondant à l'examen préliminaire du Collège Royal
des Chirurgiens de Londres. Cette inscription, qui se
trouve acquise, à plus forte raison, par ceux qui sont bache-
liers, équivaut à la matriculation des universités anglaises.
Dans ces conditions il n'est que juste de présenter, dans
notre annuaire, le relevé numérique des professeurs et des
— 420 —
élèves des collèges classiques où se recrutent la grande ma-
jorité, sinon la presque totalité, des étudiants de nos Facul-
tés et de nos Ecoles professionnelles.
En effet, bien que l'Université laisse à ces collèges le soin
de donner renseignement secondaire littéraire et scientifi-
que, leurs programmes et leurs examens sont régis d'une
façon réelle et effective par son organe académique cen-
tral — qui est le Conseil universit-aire avec siège unique
à Québec.
Et, en outre, ce relevé rendra plus facile l'établissement
de statistiques comparées entre les diverses universités du
Canada, les universités anglaises ayant généralement l'ha-
bitude de donner elles-mêmes l'enseignement secondaire, et
leurs étudiants.
Toutefois, afin d'éviter ici un double emploi qui serait
de nature à créer des erreurs, le relevé numérique qui suit
ne portera qiie sur les collèges affiliés situés dans la pro-
vince ecclésiastique de Montréal, foyers naturels où se pré-
parent à la onatricuîation — inscription ou baccalauréat —
les étudiants de l'Université Laval de Montréal.
Sur les dix-sept collèges affiliés à l'Université LaA'al dix
appartiennent à la province ecclésiastique de Montréal,
sans compter le collège Sainte-Marie et le collège Loyola
dirigés par les Révérends Pères Jésuites, et qui jouissent du
privilège d'obtenir pour leurs élèves le grade de bachelier,
sur présentation d'un certificat déclarant qu'ils en sont
dignes.
— 421 —
SEMINAIRE DE SAINTE-THERESE
Sainte-Thérèse, P. Q.
Affidié à rUniversité Laval en 1863
Les premiers commencements de l'institution remontent
à 1825. En cette année, M. C.-J. Ducharme, curé de Sainte-
Thérèse, choisit cinq ou six jeunes gens de sa paroisse qui
manifestaient d'heureuses dispositions pour l'étude et
commença à leur donner les premières leçons de latin, dans
les soirées où les occupations de son ministère lui laissaient
quelques moments de loisir. Plus tard, en 1840, Mgr Ignace
Bourget, érigea l'établissement en petit séminaire selon
toutes les règles du Concile de Trente.
Eu 1845, le Petit Séminaire fut incorporé civilement par
un acte de la Législature canadienne, et affilié à l'Univer-
sité Laval, en 1863. (Le premier concours universitaire,
n'eut lieu qu'en 1867.) Réduite en cendres, le 5 octobre
1881, l'institution ne tarda pas à se relever de ses ruinas,
grâce au généreux secours de ses amis, des anciens élèves et
du gouvernement provincial.
La nouvelle maison fut inaugurée solennellement le 26
juin 1883. Dès lors, l'institution reprit le cours régulier
de son existence et de ses développements. Dernièrement
encore, elle s'est agrandie par une construction de 70 pieds
par 70 pieds.
Le cours d'études classiques est de huit années. Un
cours spécial de quatre années ou plus est ouvert aux élèves
422
que leurs parents veulent appliquer exclusivement à l'étude
du français, de l'anglais, de la comptabilité, etc.
L'enseignement de la musique vocale et du plain-chant
fait partie du cours régulier.
Supérieur : :\r. labbé J.-C. CHAUMONT
Préfet des études : 31. l'abbé EIMILE DUBOIS
Nombre des professeurs 36
Nombre des élèves 410
Nombre des élèves inscrits aux cours de
lettres, de philosophie, de mathémati-
ques, de physique, de chimie et de
sciences naturelles 98
Bacheliers es lettres 240
Bacheliers es sciences 91
Bacheliers es arts 78
— i23 —
SEMINAIRE SAINT-CHARLES-BORROMEE
Sherbrooke, P. Q.
Affilié à l'Université Laval en 1878
Le Séminaire Saint-Charles-Borromée fut fondé en
1875 par Mgr Antoine Racine, premier évêque de Sher-
brooke. Le vénéré fondateur décréta que le programme
d'études comporterait un cours classique et un cours com-
mercial et que l'on y enseignerait également le français et
l'anglais.
De 1878 à 1914, sont sortis, munis d'un diplôme de cours
commercial, 328 jeunes gens dont un bon nombre ont en-
suite fait le cours classique.
Le 30 décembre 1897, un incendie détruisit une partie du
séminaire. Mgr LaRocque fit construire à l'épreuve du feu
le nouvel établissement, superbe édifice à 5 étages, de 200
pieds de longueur et d'une largeur moyenne de 55 pieds.
Après 11 ans, l'affluence des élèves a rendu nécessaire un
nouvel agrandissement et la corporation du séminaire a fait
construire une annexe de 120 pieds par 52, à cinq étages, le
tout également à l'épreuve du feu.
En 1903 fut fondé le cours industriel dont l'objet est de
préparer les élèves à l'examen d'admission de l'Ecole Poly-
technique de Montréal et de l'Ecole d'Arpentage de Québec.
Malheureusement les ressources trop limitées du Séminaire
n'ont pas encore permis de donner à ce cours le développe-
— 424 —
ment qu'il devrait avoir, pour le bénéfice des jeunes gens
des Cantons de l^st.
Supérieur et préfet des études: M. l'abbé A. 0. GAGNON
Nombre des professeurs 38
Nombre des élèves 454
Nombre des élèves inscrits aux cours de
lettres, de philosophie, de mathémati-
ques, de physique, de chimie et de
sciences naturelles 87
Bacheliers es lettres 50
Bacheliers es sciences 35
Bacheliers es arts 53
^^
— 425 —
COLLEGE DE L'ASSOMPTION
L'Assomption, P. Q.
Affilié à l'Université Laval en 1880
ije collège de 1 ' A&somptiou est dirigé par des prêtres du
clergé séculier.
Fondé en 1832 par le révérend François Labelle,
curé de l'Assomption, et les Drs J.-B. ^leilleur et L.-J.-C.
Cazeneuve, il fut incorporé par un acte du Parlement pro-
vincial le 18 septembre 1841, et fut affilié à l'Université
Laval le 22 mare 1880.
On y donne un cours classique complet et ud cours prépa-
ratoire ou élémentaire.
Le cours principal d'études est le cours classique.
La durée du cours préparatoire varie suivant la capa-
cité des élèves. On y enseigne le français et l'anglais, la
calligraphie, l'arithmétique, l'histoire et la géographie.
La musique vocale et le chant grégorien font partie de
l'enseignement régulier.
Il y a, en dehors des cours réguliei-s, deux sociétés litté-
raires: l'académie française, dite académie Saint-Frauçois-
Xavier, affiliée à l'Association de la jeunesse canadieime-
française en 1905, et l'académie anglaise, dite académie
Saint-Patrice.
Le but de ces associations est de pi-oraouvoir l'étude des
426
langues française et anglaise, l'art oratoire, ainsi que la
culture des sciences et des lettres.
Supérieur : M. Va.hU V.-E. PAUZE
Préfet des études : M. l'abbé E. HEBERT
Nombre des professeurs 39
Nombre des élèves 400
Nombre des élèves inscrits aux cours de
lettres, de philosophie, de mathémati-
ques, de physique, de chimie et de
sciences naturelles 73
Bacheliers es lettres 89
Bacheliers es sciences 120
Bacheliers es arts 170
— 427 —
COLLEGE DE SAINT-LAURENT
Saint-Laurent, P. Q.
Affilié à l'Université Laval en 1S80
Ce collège fut fondé en 1847 par Messire Saint-Germain,
curé de Saint-Laurent, qui obtint de Mgr Bourget la per-
mission de construire à ses frais une académie industrielle.
Appelés de France, les religieux de Sainte-Croix vinrent
prendre possession de l'Académie et s'établir au Canada.
Deux ans après, ils obtenaient une charte d'incorporation
de la Législature. En 1862, un amendement à cette charte
permettait de changer le nom d'Académie industrielle en
celui de" Collège de Saint-Laurent et accordait l'autorisation
d'y donner un cours classique.
En 1852, en 1864, en 1882, et en 1896 furent successive-
ment construits les différents corps-de-logis qui forment
l'édifice actuel, occupant une longueur de 360 pieds et se
prolongeant en arrière dans trois ailes d'une moyenne de
140 pieds. Au cours commercial vint s'ajouter, en 1866, le
cours classique, et depuis l'un et l'autre ont toujours été en-
seignés dans les deux langues, française et anglaise, ce qui
forme quatre cours distincts et indépendants.
Supérieur : Rév. Père J.-E. HEBERT, C. S. C.
Préfet des études (section française) :
Rév. Père E. GUERTLX, C. S. C.
Préfet des études (section anglaise) :
Rév. Père E. MEAHAN, C. S. C.
428
Nombre des professeurs 51
Nombre des élèves 540
Nombre des élèves inscrits aux cours de
lettres, de philosophie, de mathémati-
ques, de physique, de chimie et de
sciences naturelles 61
— 429 —
SEMINAIRE DE JULIETTE
Joliette, P. Q.
Affilié à l'Université Laval en 1880
Le SémiBaire de Joliette, fondé en 1846 par l'honorable
Barthélémy Joliette, avec l'approbation de Mgr Ignace
Bourget, évêque de Montréal, est dirigé par les clercs de
Saint- Viateur. Il a été affilié à l'Université Laval en 1880.
L'enseignement est divisé en trois cours : le cours pré-
paratoire, le cours commercial et le cours classique.
Le cours préparatoire sert à la fois de préparation au
cours commercial et au cours classique. Il est consacré spé-
cialement à l'étude du français, de l'anglais, de l'arithmé-
tique et de la calligraphie.
Le cours commercial est complet et répond à toutes les
exigences. Ce cours se termine par un examen sévère sur
les matières commerciales et des diplômes sont délivrés
aux élèves qui ont subi cet examen avec succès.
Le cours classique, couronné par la double épreuve du
baccalauréat, permet aux jeunes gens d'embrasser l'état
ecclésiastique et religieux ou les professions libérales.
Supérieur : Rév. Père L. J. MORIN, C. S. V.
Préfet des études : Rév. Père J. A. NOISEUX, C. S. V.
Nombre des professeurs 43
Nombre des élèves 437
— 430 —
Nombre des élèves inscrits aux cours de
lettres, de philosophie, de mathémati-
ques, de physique, de chimie et de
sciences naturelles 136
Bacheliers es lettres 76
Bacheliers es sciences 118
Bacheliers es arts 131
Maîtres es arts 16
-Sf^
— 431 —
SEMINAIRE DE SAINT-HYACINTHE
Saint-Hyacinthe, P. Q.
Affilié à l'Université Laval en 1880
Le Séminaire de Saint-Hyacinthe fut fondé en 1811, par
^lessire Antoine Giroiiard, arehiprêtre, curé de la paroisse
de Saint-Hyacinthe. Sa charte d'incorporation date de
1835.
L'édifice actuel, bâti en 1853, forme, par ses lignes prin-
cipales, un carré de 200 pieds de côté, avec cour intérieure.
En 1910, on a construit, en matériaux incombustibles,
une annexe de 172 pieds par 60 pieds, à quatre étages, des-
tinée aux dortoirs, aux laboratoires, aux classes, à la salle
académique, etc.
Le Séminaire de Saint-Hyacinthe est dirigé par une
communauté de prêtres séculiers. Le programme des clas-
ses est celui de l'Université Laval à laquelle le Séminaire
est affilié depuis l'année 1880.
Supérieur et préfet des études : M. le chanoine F.-Z.
DECELLES.
Nombre des professeurs 38
Nombre des élèves 500
Nombre des élèves inscrits aux cours de
lettres, de philosophie, de mathémati-
ques, de physique, de chimie et de
sciences naturelles 132
Bacheliers es lettres 169
Bacheliers es sciences 55
Bacheliers es arts . • 166
_ 432 —
COLLEGE BOURGET
Rigaud, P. Q.
Affilié à l'Université Laval en 1884
Le Collège Bourget, fondé par Mgr Joseph Desautels en
1850, est dirigé par les Clercs de Saint- Viateur.
L'objet immédiat des études est la préparation des jeu-
nes gens au sacerdoce, aux professions libérales et aux car-
rières commerciales et industrielles.
Le cours classique dont la durée est de sept ans embrasse
toutes les matières de l'enseignement secondaire, y compris
l'étude de la philosophie scolastique.
Le coui*s commercial se donne en anglais. Après trois an-
nées d'études, les élèves se présentent devant un jury d'exa-
minateurs qui déoernent un diplôme de cours complet aux
candidats qui ont obtenu au moins soixante-quinze pour
cent du total des points.
Il y a, en outre, des classes préparatoires dont le pro-
gramme constitue la matière d'une instruction primaire
complète pour les enfants qui ne pourraient aspirer plus
haut.
Supérieur : R. Père DONAT RICHARD, C. S. V.
Préfet des études : R. Père F.-X. FOREST, C. S. Y.
Nombre des professeurs ..... 31
Nombre des élèves (internes) . . . 330
Nombre des élèves inscrits aux cours de
lettres, de philosophie, de mathémati-
ques, de physique, de chimie et de
sciences naturelles 51
Bacheliers (1er examen) .... 109
Bacheliers (2e examen) 98
— 433 —
PETIT SEMINAIRE DE MONTREAL
841, rue Sherbrooke-Ouest
Affilié à l'Université Laval en 1887
Le Collège ou Petit Séminaire de Montréal s'ouvrit en
1767, aux jours les plus difficiles de la colonie. Il eut pour
fondateur M. J.-B. Curatteau, prêtre de Saint-Sulpice,
curé de la Longue-Pointe, homme d'un profond savoir et de
vertus éminentes. Transféré au Château de Vaudreuil en
1773, puis à la rue du Collège en 1806, il fut fixé en 1862
au pied du Mont-Royal; à 1870 seulement, remonte l'éta-
blissement définitif tel qu'on le voit aujourd'hui.
Cette institution, dirigée par les prêtres de Saint-Sulpice,
a pour but principal de préparer les jeunes gens à l'état
ecclésiastique.
Le cours est exclusivement classique et dure six années.
Le Séminaire de Philosophie reçoit les élèves au sortir de
la rhétorique pour y suivre, pendant deux ans, les cours de
philosophie et de sciences.
Directeur: :\[. l'abbé DOSTTHEE LALANNE, P. S. S.
Préfet des études : M. l'abbé F. LALIBERTE, P. S. S.
Nombre des professeurs 30
Nombre des élèves 420
Nombre des élèves inscrits aux cours de
lettres, de philosophie, de mathémati-
ques, de physique, de chimie et de
sciences naturelles 159
Bacheliers (1er examen) 18
— 434 —
COLLEGE DE VALLEYFIELD
Valleyfield, P. Q.
Affilié à l'Université Laval en 1896
Le Collège de Valleyfield a été fondé en 1893 par Mgr J.-
M. Emard, premier évêque du diocèse de Valleyfield.
La direction en est confié à une corporation de prêtres
séculiers sous la surveillance immédiate de l'évêque diocé-
sain.
Il •comprend deux sections tout à fait distinctes. Le cours
commercial embrasse toutes les matières propres à don-
ner une instruction commerciale complète ; il dure six an-
ziées. Le •cours classique porte le nom spécial de Séminaire,
et est organisé conformément aux programmes universitai-
res. 11 est donné en huit années.
Le Collège de Valleyfield est affilié à l'Université Laval
depuis 1896. Le premier concours universitaire a eu lieu
en 1900.
Au collège est attaché un grand séminaire diocésain où
les séminaristes font leurs études de théologie. Ce grand
séminaire est aussi affilié à l'Université Laval depuis 1907.
Supérieur : M. l'abbé A.-P. SABOURIN
Préfet des études classiques : M. l'abbé J.-E. AUBIN
Préfet des études commerciales : ^I. l'abbé N. AUMAIS
Nombre des professeurs 34
Nombre des élèves 297
Nombre des élèves inscrits aux cours de
lettres, de philosophie, de mathémati-
ques, de physique, de chimie et de
sciences naturelles 35
Bacheliers es lettres 22
Bacheliers es sciences 9
Bacheliers es arts 31
— 435 —
COLLEGE DE SAINT-JEAN
Saint-Jean, P, Q,
Affilié à l'Université Laval en 1912
Le collège de Saint-Jean a été fondé en 1911 par Mgr
Paul Bruchési, archevêque de Montréal, et placé sous la di-
rection de prêtres du clergé séculier.
Le premier édifice, d'une longueur de 155 pieds et d'une
largeur de 40 pieds, à quatre étages, étant devenu insuffi-
sant, une annexe de 100 pieds de longueur par 47 de lar-
geur, à quatre étages également, a été construite pendant
l'été de 1912.
L'acte d'incorporation a été sanctionné le 14 mars 1912.
L'enseignement donné comprend un cours commercial
d'une durée de cinq années et un cours classique d'une du-
rée de six années.
Supérieur et préfet des études : M. l'abbé ARTHUR PA-
PINEAU
Nombre des professeurs 27
Nombre des élèves 225
Nom])re des élèves inscrits aux cours de
lettres, de philosophie, de mathémati-
ques, de physique, de chimie et de
sciences naturelles 18
Bacheliers es lettres 6
Bachelier es sciences 1
Bachelier es arts 1
— 436 —
Bourse Cecil Rhodes
Cette bourse, d'une valeur annuelle de £300 sterling,
donne droit à l 'élève qui l 'a méritée, de passer trois années
à l'université d'Oxford.
L ''élève doit être sujet anglais, célibataire, avoir atteint
19 ans et ne pas dépasser 25 ans.
Les élèves sortant des collèges classiques avec le grade de
bachelier, sont admis à Oxford, dans le Junior Standing.
Tous les deux ans, cette bourse est octroyée à un élève de
l'Université Laval (Québec et Montréal alternativement).
Le choix d'un boursier pour l'Université Laval de Mont-
réal sera fait en 1916.
— 437 —
DES
NOUVEAUX BATIMENTS AFFECTES A L'ENSEIGNEMENT
DE LA
CI-IIRURGIE DEINTA.IRE
Le mardi. 14 octobre 1913, avait lieu lïnanguratiGn offi-
cielle du nouvel édifice construit par l'Université, pour
l'Ecole de Chirurgie Dentaire. Tous ceux qui s'intéres-
sent au mouvement intellectuel avaient tenu à assister à
cette fête, qui marque un important progrès dans l'expan-
sion de l'enseignement supérieur. Rien, en effet, n'a été
ménagé pour faire de cet édifice un des plus complets et
un des mieux outillés qui soient au monde.
Dès l'ouverture, Mgr l'archevêque de Montréal, accom-
pagné de Mgr le vice-recteur, de Mgr le vicaire-général et
des professeurs de l'Ecole, avait parcouru les nombreuses
salles pour en faire la bénédiction et avait formé des voeux
pour la prospérité de l'institution.
Cette imposante cérémonie terminée, les invités se réuni-
rent dans la spacieuse salle des conférences oîi furent pro-
noncés les discours que l'on trouvera plus loin.
Outre le personnel universitaire, on remarquait aux pre-
miers rangs Sir François-Charles Langelier, lieutenant-
gouverneur de la province de Québec, Mgr Paul Bruchési,
archevêque de i\ïontréal, Sir Lomer Gouin, premier minis-
tre de la province de Québec, Mgr Emile Roy, vicaire-géné-
ral du diocèse de Montréal, M. A. Lavallée, maire de Mont-
réal, M. le Dr Rodolphe Kern, repr'ésentant la Société Odon-
totechnique de France, M. Bonin, consul-général de France
au Canada, et M. le Dr Bachand, membre de la commission
d'hygiène dentaire de l'Etat du Vermont.
— 438 —
DISCOURS DE WIGK G. DATLIXH
VICE-RECTEUR DE L'UNIVERSITE
Monsieur le gouverneur (1),
Monseigneur (2),
Mesdames,
Messieurs,
Combien rares, dans la vie des hommes et de leurs oeu-
vres, les instants où il est possible, suivant l'expression de
l'auteur sacré: " de s'asseoir à l'ombre de l'arbre désiré et
d'en goûter les fruits ".
L'Université Laval de Montréal vit ce soir, il me semble,
un de ces heureux instants. Elle éprouve quelque chose de
l'émotion de la mère, quand l'heure est venue pour une de
ses jeunes filles de faire ses débuts dans le cercle plus large-
ment ouvert des amis et des connaissances. Comme la mère
se réjouit alors de voir son enfant grandie, forte et charman-
te ! Comme elle s'enorgueillit de l'entendre .admirer !
Tels sont les sentiments de l'Université en présentant
officiellement au public sa nouvelle Ecole de chirurgie
dentaire. Si vous lui trouvez de la vigueur et de la grâce,
si ses attraits vous plaisent, si les richesses de sa parure
(1) Sir François-Charles Langelier, lieutenant-gouverneur de
la province de Québec.
(2) Mgr Paul Bruchési. archevêque de Monrréal, vice-chan-
celier de l'Université.
439
vous séduisent, n'ayez crainte de le dire: une mère n'est
jamais jalouse d'une enfant qui se conduit bien. Et pour
avoir suivi celle-ci depuis bientôt neuf ans, de sa naissance
à son complet développement, je suis en mesure d'affirmer
que, sauf une aimable passion, le désir de grandir très vite,
je ne lui ai connu que des perfections.
Ses tuteurs, c'est-à-dire, son président, ses directeurs et
tous ses professeurs, me permettront de les en féliciter ici
et de les en remercier, au nom des autorités universitaires.
Ils m'en voudraient, j'en suis sûr, de ne pas leur associer,
en cette circonstance, l'architecte habile et dévoué qui les a
si parfaitement secondés en ces derniers temps, M. Mouette.
Sans doute une oeuvre semblable ne se fonde pas et ne
vit pas en progressant toujours, sans qu'il en coûte des
efforts, des luttes, des peines et des fatigues. jNIais cela,
nous voulons l'oublier, pour nous livrer tout à la joie et à
l'honneur d'inaugurer ce vaste immeuble en présence de si
éminents représentants de l'autorité religieuse et civile, en
présence des délégués officiels de plusieui's institutions-
soeurs du pays et même de l'étranger, en présence de toute
la profession dentaire, en présence enfin, mesdames et mes-
sieurs, de la plus brillante et sympathique assistance.
Si nous n'avions pas la profonde conviction que l'ensei-
gnement supérieur est, de toutes les oeuvres intellectuelles,
la plus importante, vous la feriez certainement naître en nos
âmes par l'éclatant témoignage d'intérêt et d'estime que
vous nous apportez.
Vous, monsieur le gouverneur, personne mieux que vous
ne connaît l'excellence de notre oeuvre: vous l'avez si long-
temps honorée et fécondée de vos labeurs. Et malgré la
majesté de vos fonctions, vous aimez à vous considérer tou-
— 440 —
jours comme de la famille universitaire. Veuillez agréer
nos remerciements les plus distingués pour cette extrême
condescendance.
Monseigneur le vice-chancelier, vous, messieurs les gou-
verneurs et administrateurs, vous vous rendez compte, au
conseil administratif, de la grandeur du domaine que couvre
un enseignement vraiment universitaire, des progrès qu'il
doit réaliser sans cesse, des ressources dont il doit disposer.
Vous êtes ses juges, ses conseillers, ses bienfaiteurs, et nous
vous en avons une Vjien vive reconnaissance.
Messieurs les délégués de la profession et de l'enseigne-
ment dentaires, vous surtout qui êtes partis de plus loin
pour venii" serrer, dans une fraternelle étreinte, la main de
vos collègues nos dévoués professeurs, votre cordiale sympa-
thie leur sera un réconfort pour l'avenir, comme elle leur
est déjà une récompense pour le passé. L'Université, en
admettant quelques-uns d'entre vous au nombre de ses mem-
bres, ne fait qu'essayer de manifester à tous sa respectueu-
se gratitude.
A vous, monsieur le premier-ministre, c'est un cordial
merci que j'ai le mandat d'exprimer. Je n'y ajouterai pas
de compliments. Je sais que vous ne les aimez guère. Vous
préférez la preuve tangible du bon emploi des fonds publics.
Et elle éclate suffisamment, je crois, sous vos yeux; souf-
frez cependant, que simplement et sommairement je rap-
pelle que c 'est à vous, en votre qualité de chef du gouverne-
ment provincial, que cette Ecole doit d'être ce qu'elle est
maintenant, une école construite, aménagée et meublée de
façon à se conquérir une renommée universelle, et à s'as-
surer définitivement une place d'honneur entre ses soeurs
du monde entier.
— 441 —
Je suis heureux aussi de profiter de cette occasion pour
reconnaître la part considérable qui revient à la générosité
du conseil municipal de Montréal dans les améliorations
récentes de notre enseignement universitaire; et je prie
monsieur le maire d'agréer Texpression de notre sincère
gratitude.
Vous tous, mesdames et messieurs, nous vous sommes très
sincèrement reconnaissants pour le précieux appui moral
que votre présence en si grand nombre nous donne en ce
moment. Mais laissez-moi, je vous prie, le demander, cet
appui, serait-il suffisant sïl n'était renforcé, de temps à
autre, par une assistance moins immatérielle? Dieu n'a-t-il
pas tellement arrangé les choses de ce monde, que les insti-
tutions les plus intellectuelles, les plus spirituelles même,
ont besoin de soutien matériel, disons le mot : de ressources
pécuniaires ?
Je n'insiste pas. Et je termine par un voeu. Puisse la
bénédiction donnée, au début de la soii"ée, à cette Ecole, lui
assurer succès et longue vie ; puisse-t-elle assurer à ses maî-
tres le respect dû à leur dévouement; à ses chers élèves, la
fécondité de leurs efforts; à tous les sacrifices, une pleine
récompense; à toutes les générosités, une inlassable persé-
vérance !
UAiC
— 442 —
DISCOURS DE n. LE Dr EUDORE DUBEAU
Président de l'Ecole de Chirurgie Dentaire
Monsieur le gouverneur (1),
Monseigneur (2),
Mesdames,
Messieurs,
L'Ecole de Chirurgie dentaire de Montréal, fondée en
1903, affiliée à l'Université Laval la même année, com-
mencera demain sa dixième session et 130 élèves, du Cana-
da et d'Europe, tous de langue française, viendront j sui-
vre les cours et les cliniques. Mais avant d'ouvrir les por-
tes à nos élèves, nous avons cru devoir inviter ceux qui s'in-
téressent aux choses de l'enseignement à venir visiter ce
magnifique édifice que nous devons à la générosité du gou-
vernement de la province de Québec, au dévouement et au
travail des Administrateurs de l'Université Laval et parti-
culièrement à M. le vice-recteur, le chanoine Dauth. Au
nom du Conseil de l'Ecole de Chirurgie dentaire, j'adresse
un cordial merci à tous ceux qui nous ont aidé à mener
cette oeuvre à bonne fin, et je puis les assurer que les pro-
(1) Sir François-Charles Langelier, lieutenant-gouverneur de
la province de Québec.
(2) Mgr Paul Bruchési. archevêque de Montréal, vice-chan-
celier de l'Université.
- 443 —
lesseurs feront tout ce qui est en leur pouvoir pour conti-
nuer de mériter la confiance qui leur a été accordée.
Cette Ecole, mesdames et messieurs, établie uniquement
pour permettre à la jeunesse canadienne-française d'étu-
dier dans sa langue maternelle, a débutée sans ressources,
mais appuyée sur l'inlassable dévouement de ses profes-
seurs. Ouverte en 1903 avec 2 élèves, elle en aura demain
130, c'est vous dire qu'elle a eu du succès ; elle a coûté beau-
coup de sacrifices que nous ne pourrons jamais payer. En
retour nous avons la satisfaction d'avoir rendu service à la
cause de l'enseignement supérieur et d'avoir créé une fa-
culté qui fait honneur à l'Université et à notre race, puis-
que tous les ans nous avons des élèves de toutes les parties
de l'Europe. Notre Ecole compte actuellement vingt-cinq
gradués européens, et l'an dernier, lors de mon passage à
Paris, je vous avouerai que j'éprouvais un sentiment d'or-
gueil bien légitime en lisant le titre affiché par quelques-
uns de nos anciens élèves : Docteur en Chirurgie Dentaire
de l'Université Laval de Montréal. Je me disais que si la
Faculté de Médecine de Paris peut se vanter d'attirer nos
jeunes médecins, l'Université Laval est en droit de faire la
même constatation au sujet des dentistes étrangers et c'est à
l'Ecole de Chirurgie Dentaire qu'elle doit cet honneur.
On critique en certains endroits l 'oeuvre de l 'Université ;
on a peut-être raison de dire que nous n'avons pas tout ce
que nous devrions avoir, mais pour ma part, je crois que
l'Université, avec les faibles ressources dont elle dispose,
accomplit des merveilles.
Qu'on lui donne de l'argent en abondance comme le font
nos compatriotes anglais pour leurs universités afin que les
professeurs puissent être rémunérés convenablement, et on
verra que nous avons et le dévouement et la compétence.
— 444 —
Nous désirons remercier le gouvernement français qui a
bien voulu déléguer spécialement à cette fête M. Rodolphe
Kern, professeur à l'Ecole Odontotechnique de Paris. L'U-
niversité est heureuse d'avoir cette occasion de conférer le
grade de Docteur en Chirurgie dentaire, honoris causa, à
M. Kern, ainsi qu'à M. Achille Siffre et à M. Félix Fran-
chette, directeur et directeur-adjoint de l'Ecole Odonto-
technique, à M. Antoine Blatter, directeur-adjoint de l'E-
cole Dentaire de Paris, à M. A. Pont et à M. Jean Vichot,
directeur et secrétaire de l'Ecole Dentaire de Lyon.
En terminant, mesdames et messieurs, je vous remercie
tous bien sincèrement d'avoir assisté à cette inauguration
qui marque une époque dans l'histoire de la chirurgie den-
taire dans cette province. Vous me permettrez de remer-
cier surtout les personnages de marque qui ont consenti à
rehausser l'éclat de cette fête par leur présence, Son Hon-
neur le Lieutenant-Gouverneur, Mgr l'archevêque de Mont-
réal, M. le premier ministre de la province de Québec, et M.
le Consul de France à Montréal.
— 445 —
DISCOURS
M. LE DR RODOLPHE KERN
Délégué de la Société Odontotechnique de France
Monsieur le gouverneur (1),
Monseigneur (2),
Mesdames.
Messieurs,
Mes chers confrères,
Mes premières paroles seront pour vous exprimer mes
remerciements les plus vifs de la délicate pensée que vous
avez eue d'associer mon pays à la belle cérémonie de ce jour.
Cela prouve, qu'en dépit des ans, le coeur du Canadien
vibre encore au souvenir de la France.
Ce fut aussi pour moi, je vous en dois l'aveu, la plus
grande joie, en même temps que le plus insigne honneui',
de me voir chargé de représenter un ministre français et
délégué par la confiance de mes confrères de France, à l'i-
nauguration de cette Ecole.
Et puisque je viens de prononcer le nom de ce qui nous
(1) Sir François-Charles Langelier, lieutenant-gouverneur de
la province de Québec.
(2) Mgr Paul Bruchési, archevêque de Montréal, vice-chan-
celier de l'Université.
— 446 —
assemble ici aujourd'hui, je ne retarderai pas plus long-
temps les compliments que je vous veux adresser sur ce bel
établissement. Son organisation savante et pratique fait,
sans conteste, grand honneur à la sagacité et à la persévé-
rance de ses promoteurs.
Mes félicitations encore et tout particulièrement au Dr
Dubeau, directeur de l'Ecole, et à ses collaborateurs, les
membres du corps enseignant, qui n'ont ménagé ni leur
temps, ni leurs peines, pour assurer à leur entreprise l'or-
donnance la plus parfaite.
Oui, ils peuvent être fiers de leur oeuvre et escompter le
plus légitime succès, ceux dont l'activité inlassable et la
science s'est jouée de toutes les difficultés et a construit
cette Ecole de langue française à Montréal.
Aussi, serait-il superflu de vous dire l'intérêt que les so-
ciétés françaises portent et ne feront que porter de plus en
plus à votre établissement, lorsque la renommée sera venue
apposer son sceau définitif sur votre entreprise. >C 'est avec
le plus grand plaisir, avec quelque fierté même que nous la
verrons prospérer, cette Ecole-soeur, à laquelle votre dé-
vouement assure la plus brillante carrière.
Car ce n'est point en mon nom seulement que j 'ai pris la
parole devant vous, mais encore et surtout en interprète de
FEcole Dentaire Odontotechnique de Paris, de la Société
Odontologique de France, et de l'Association française
d'hygiène dentaire qui m'ont chargé de porter tous leurs
éloges et tous leurs voeux à vos distingués professeurs et
tout spécialement au Dr Dubeau, le zélé directeur, que la
Société Odontologique de France s'honore d'avoir comme
président d'honneur.
Et n'avons-nous pas le droit de considérer avec quelque
— 447 —
orgueil, nous autres Français et vous, fils de Français, la
part active de la France dans la science odontologique ?
Car elle date d'hier, cette science, et l'histoire en tient en
si peu de lignes que je ne saurais refuser au désir de vous
le rappeler.
Vous n'ignorez pas que si les Anciens connaissaient déjà
l'art de soigner les dents, de les extraire même, très peu de
noms de leurs praticiens sont parvenus jusqu'à nous et
rares sont les documents qui nous puissent instruire à ce
sujet.
C'est seulement au ISème siècle que l'art dentaire renaît,
je dirais presque naît et de plus, c'est en France que l'illus-
tre chirurgien Fauchard, acquiert en cet art une telle dex-
térité que de longtemps personne ne fut capable de l'égaler
ni même de l'imiter.
Et nous-mêmes, chirurgiens dentistes du XXème siècle,
ne devons-nous pas reconnaître que la valeur de certains de
ses conseils ne s'est en rien amoindrie et que les fréquents
lavages de bouche après l'ingestion des aliments sont encore
préconisés aujourd'hui? N'est-ce pas lui aussi qui attribue
au sucre une action néfaste sur les dents ?
Ferions-nous mieux de notre temps ?
Le premier il fait de l'histologie dentaire, et, qui ouvre
son traité, y peut apprendre qu'il se sert du microscope du
chirurgien Manteville pour examiner les dents. Mais tout
cela ne lui suffit pas, et, poussant plus loin ses recherches,
il crée l'orthodontie et cite des cas de redressements et de
prothèse velo-palatine.
Accordons notre plus respectueux souvenir à ce père de
l 'odontologie.
Après lui, nous citerons Bourdet, Bunon, Duchateau,
— 448 —
l 'inventeur des dents de porcelaine, Dubois-Chemant qui en
fut le propagateur, Delabarre et bien d'autres encore.
Grâce au zèle de tous ces pionniers, l'art dentaire pro-
gresse et se développe en France, et uniquement en France,
au cours du XVIIIe siècle. Les pays étrangers demeurent
nos tributaires en cette branche. C'est seulement avec Du-
bois-Chemant qui, de France émigré eu Grande-Bretagne,
que l'odontologie passe nos frontières et se fixe d'abord en
Angleterre où il y eut de remarquables praticiens.
L'Amérique, à son tour, s'empare des dents de porcelai-
ne et en fait une industrie nationale. Ainsi elle va pro-
gressivement et rapidement supplanter toutes les autres na-
tions et nous donner le Doctor Dentist Surgeon américain
actuel.
Vous rappellerai- je les noms célèbres d'alors ? Yous
eiterai-je les Plagg, les Greenwood, les Gardette, les Hey-
den, les Stockton, les Harris, les Spooner qui, de 1829 à
1840, mirent tous leurs efforts au service de cet art et con-
tribuèrent au développement de la chirurgie dentaire en
Amérique. Spooner, que j'ai cité le dernier et qui fut
dentiste à ]Montréal même, fit paraître un ouvrage odon-
tologique plein d'intérêt. C'est également à lui que nous
devons la première application d'acide arsénieux sur la
pulpe dentaire.
Née en France, développée en Angleterre et en Amérique,
l'odontologie vient se fixer aujourd'hui au Canada d'où
elle recevra, j 'en ai la certitude, une impulsion nouvelle. Et
c'est votre école qui la donnera, marquant par là même
une ère d'activité scientifique nouvelle que les annales de
la chirurgie dentaire enregistreront.
Car nous ne devons pas oublier qu 'en même temps que
— 449 —
praticiens, nous sommes éducateurs et que c'est à nous
qu'incombe la tâche de former les dentistes qui passeront
par nos cours.
L'art dentaire, jeune encore, a fait de très grands pro-
grès en deux siècles et ce n'est pas seulement nous, gens du
métier, qui nous intéressons au plus haut point à sa marche,
mais le monde entier, car, c'est une oeuvre d'amélioration
de la race dont les bienfaits se fout sentir à tout instant. Et
ne sommes-nous pas décidément plus privilégiés que nos pè-
res et que leurs rois qui, tout chamarrés de pourpre et d'or,
souffraient du vulgaire mal de dents sans y pouvoir appor-
ter le moindre des soulagements, alors que ce n'est plus dé-
sormais qu'un jeu pour nous. Notre art est l'art de l'ave-
nir, car l'orthodontie préventive nous promet moins de dif-
formités buccales et faciales, et partant de plus belles bou-
ches, l 'esthétique faciale étant en rapport très étroit avec la
massif buccal. Et c'est un grand bien aussi pour la santé
que les progrès accomplis dans l'hygiène dentaire et rien
n'est moins paradoxal que le mot de je ne sais quel humoris-
te gastronome disant: " C'est à mes dents que je dois l'ex-
cellence de mou estomac. "
Après maintes pérégrinations, après de si notables per-
fectionnements, l'art dentaire revient à nous, Français, à
vous Canadiens, par la création de cette école de langue
française.
L'oeuvi-e de l'Angleterre, du Canada, de la France, réu-
nis, ne saurait être que belle. L'amitié unit ces trois pays,
cette école en sera le témoignage et pour ainsi dire le sym-
bole.
Et voilà qu'à peine née, elle s'est élevée au niveau des
plus grandes et s'est mise à la tête d'un mouvement scien-
450
tifique qui nous fait augurer les plus éclatants succès, avec
cet esprit français que le Canadien a si fidèlement conservé.
Et je saurai dire dans mon rapport au Ministre du Com-
merce de France, qui m 'a confié la mission de le représenter
ici, je saurai dire combien le Canadien a conservé le goût de
ses origines, je saurai dire combien grande et belle est votre
oeuvre, et combien digne elle est de notre intérêt. Et c'est
pourquoi, mes confrères et moi, formons les voeux les plus
ardents pour la gloire de votre splendide institution.
Tout à l'heure, le Dr Dubeau m'a fait le grand honneur,
de me remettre le diplôme de docteur honoraire de votre
Université.
Vous savez en quelle estime, nous tenons en France ce
diplôme. Vous savez que nombre de mes confrères n'hési-
tent pas à franchir l'Atlantique et à passer une année pour
obtenir ce titre qui nous donne la conviction de savoir mieux
notre métier, aussi eompreudrez-vous toute ma joie et toute
mon émotion en recevant ce diplôme.
Je vous en remercie sincèrement.
Mes maîtres et mes vieux amis les Drs Siffre et Fran-
chette seront comme moi heureux de cet honneur, et c'est
avec joie qu'ils apprendront leur nomination que je vais
m 'empresser de leur communiquer.
En leur nom et au mien. Messieurs, je vous dis merci.
— 451 —
DISCOURS DE M. BONIN
Consul général de France au Canada
Monsieur le gouverneur (1),
Monseigneur (2),
Mesdames,
^Messieurs,
C 'est pour le Consul Général de France, représentant, au
Canada, du Gouvernement français, un honneur auquel il
est particulièrement sensible que celui qui lui est fait ce
soir d'être invité à participer à l'inauguration du nouvel
édifice que l'Université Laval, vient de faire élever pour y
installer l'école de chirurgie dentaire de ]Montréal. Puisque
je suis à ce titre aimablement convié à prendre à mon tour
la parole, mon premier mot sera pour vous remercier et
vous dire combien je suis touché d'une pareille attention
envers mon pays, qui a d'ailleurs tenu à reconnaître tout
spécialement la part qui lui était faite dans cette inaugura-
tion, par l'envoi d'un délégué venu de Paris même, et choisi
parmi nos spécialistes les plus réputés, M. le Dr Rodolphe
Kern, chargé de représenter ici 'M. le Ministre du Commerce
et de l'Industrie. Et pour mieux marquer encore vos sen-
il) Sir François-Charles Langelier, lieutenant-gouverneur de
la province de Québec.
(2) Mgr Paul Bruchcsi. archevêque de .Montréal, vice-chan-
celier de l'Université.
— 452 —
timents. vous voulez bien, en cette circonstance solennelle,
attribuer à plusieurs de vos confrères de France le diplôme
d'honneur qui les agrège à votre institution et leur confère
parmi vous droit de cité.
Nulle part ailleurs, en effet, la science française ne se
trouve mieux chez elle que lorsqu'elle est chez vous, Mes-
sieurs; elle reconnaît non seulement les traits, les noms, la
langue des fils du Canada, mais elle retrouve aussi dans
cette nouvelle France les marques caractéristiques de sa
méthode et de sa pensée. C'est à cause de cette parenté
matérielle et intellectuelle que nombreux parmi vous sont
ceux qui ont tenu à venir faire leurs études scientifiques,
et spécialement leurs études médicales, dans nos facultés
de France, et par un équitable et fraternel échange nous
vous envoyons aussi nos étudiants français qui viennent
étendre et compléter leurs connaissances auprès de vos maî-
tres et parmi leurs camarades canadiens. A cet égard, votre
école de chirurgie dentaire jouit d'une attirance et d'une
réputation que je pourrais dire universelle, mais que je
veux dire avant tout française, car c'est en France surtout
qu'elle est connue, appréciée et hautement estimée. Le ca-
dre neuf et magnifique que vous inaugurez pour elle ce soir,
ne pourra qu'accroître encore son renom exceptionnel et
lui attirer encore plus d'élèves d'un côté et de l'autre de
l'Atlantique. Nous pouvons tous admirer le caractère pra-
tique et les derniers perfectionnements apportés à cette
nouvelle installation, qui en font un modèle partout ailleurs
inégalé à l'heure actuelle: tous ceux qui. comme nous, visi-
tent cet hôpital et cette école, qui va devenir un des pre-
miers foyers scientifiques de Montréal, ont. non pas l'es-
poir, mais la certitude qu'elle fera le plus grand honneur à
l'Université Laval, à la science et au nom canadien.
— 453 —
DISCOURS
iVl. LE DR LAINTMIER
Président de l'Association des Chirurgiens Dentistes de la
Province de Québec
Monsieur le gouverneur (1),
Monseigneur (2).
Mesdames,
Messieurs,
L'Association des Chirurgiens Dentistes de la province
de Québec, ne peut rester indifférente à cette inauguration
de la première Ecole de Chirurgie Dentaire de langue fran-
çaise en Amérique. Je puis vous assurer que tous ses mem-
bres vous sont reconnaissants et prennent une large part à
votre joie et à vos espérances.
Votre joie est bien légitime, puisque aujourd'hui, vous
offrez à la jeunesse étudiante de ce pays l'une des plus
belles écoles dentaires qui existent sur ce continent, et même
en Europe. L'Université Laval, toujours anxieuse de pro-
curer à ses élèves les meilleures conditions possibles d'étu-
des et de progrès, s'est vraiment fait honneur à elle-même
(1) Sir François-Charles Langelier, lieuteuanr-gouverneur de
la province de Québec.
(2) Mgr Paul Bruchési, archevêqu<? de Montréal, vice-chan-
celier de l'Université.
— 454 —
eu ajoutant aux oeuvres qu'elle a déjà accomplies, ces ma-
gnifiques bâtiments où elle convie les étudiants en chirur-
gie dentaire.
Ces constructions, où l'on n'a rien épargné pour assurer
un enseignement pratique et efficace, prouvent une fois de
plus que notre Université Laval, quand elle a quelque res-
source, est capable de réaliser les plus hautes ambitions.
Mais, nous le savons bien, ce n'est pas tant pour sa gloire
que pour le bien de nos jeunes gens et pour le progrès des
professions libérales que travaille l'Université. C'est pour-
quoi l'Association des Chirurgiens Dentistes tient à lui
marquer toute sa reconnaissance. En sou nom, j'offre à
M. le vice-recteur de l'Université toute sa gratitude. En
son nom aussi, je joins à ces sentiments l'expression de nos
plus grandes espérances.
L'Association des Chirurgiens Dentistes de la province de
Québec souhaite pour notre profession des progrès tou-
jours croissants. Depuis nombre d'années, nous avons tra-
vaillé à réaliser ces progrès et nous avons sans cesse relevé
le niveau de nos études et de notre profession. Nous som-
mes fiers des résultats acquis, nous sommes confiants dans
l'avenir, et l'inauguration officielle de cette école fortifie
singulièrement ce sentiment.
Vous espérez que cette école sera, pour la chirurgie den-
taire, l'un des centres d'études les plus importants du Ca-
nada et de l'Amérique. Cette espérance, fondée sur l'orga-
nisation si intelligente de l'Ecole et sur la valeur incon-
testée de ses professeurs, est bien aussi la nôtre. Nous som-
mes assurés qu'ici l'on travaillera avec assiduité et avec une
inlassable ardeur au progrès de l'art qui est nôtre, et nous
— 455 —
entrevoyons pour demain toute une phalange de nouveaux
confrères qui sortiront de votre Ecole, et qui maintiendront
bien haut dans cette province et devant le monde la réputa-
tion de notre profession.
•J'ajoute à tous ces sentiments que partagent mes confrè-
res nos voeux les plus fervents pour que se développe de
plus en plus l'oeuvre que vous aveze si largement agrandie.
Je souhaite aussi que l'Université Laval ne cesse de mul-
tiplier ses moyens d'action et d'influence, persuadé que son
action et sou influence seront toujours bienfaisantes à notre
chère province de Québec.
— 456 —
DONS FAITS A L'UNIVERSITE
DURANT L'ANNEE 1913-1914
BIBLIOTHEQUE GENERALE
Mgr aEORG-ES GAUTHIER, «vêque-auxiliaire de
Montréal $15.00
Dr E. PERSILLIER-LACHAPELLE 7.00
ANTIQUARIAN AND NUMIi^IATIC SOCIETY OF
MONTREAL :
The Canadian Antiquarian and Numismatic Journal,
Third Séries, vol. X, Nos 3, 4; vol. XI, Nos 1, 2.
ASSEMBLEE LEGISLATIVE, Nouveau-Bnmswiek :
Report on Agriculture for the Province of New-Bruns-
wick, for the year 1913.
ASSE:yrBLEE législative, Québec :
Rapport de la Commission des licences de la province
de Québec.
BIBLIOTHEQUE DU PARLEMENT, Ottawa :
Supplément annuel au catalogue (du 1er janvier 1913
au 1er janvier 1914).
BIRON, M. C.-B. :
De Imitatione Christi Libri Quatuor, Paris, Fosset,
1643.
— 467 —
BUREAU DES RECENSEMENTS ET STATISTIQUES,
Ottawa :
Recensement du Canada, vol. II et III.
BUREAU OF PROVINCIAL INFORMATION, B. C. :
Handbook, officiai bulletin, No 23.
BUREAU OF RAILWAY NEWiS AND STATISTIGS,
Chicago :
The Railway Library, 1912.
CANADIAN CLUB, Halifax :
The Halifax Mémorial Tower, by J.-A. Chisholm.
CANADIAN CORRESPONDANCE COLLEGE :
General Calendar 1913-1914.
CHAMPAGNE (M.-E.), Montréal :
Les Misérables, 4 vol. (Edit. Nelson). Notre-Dame de
Paris. 2 vol. (Edit. Nelson).
CODERRE (Hou. L.), secrétaire d'Etat, Ottawa:
The Production of Coal and Coke in Canada, during
1912.
Rapport sur les gisements de gypse dans les Provinces
Maritimes.
COLLEGE BOURGET, Rigaud :
Annuaire 1912-1913.
COLLEGE COM^IERCIAL DE SAINT-CESAIRE :
Année scolaire 1912-1913.
— 458 —
COLLEGE DE L'ASSOMPTION :
Année scolaire 1912-1913.
COLLEGE DE LEVIS :
Année académique 1912-1913.
COLLEGE DE SAINT-BONIFACE :
Annuaire 1912-1913.
COLLEGE DE SAINT-JEAN :
Aimées scolaires 1911-1913.
COLLEGE DE SAINT-LAIIR-ENT :
Année académique 1912-1913.
COLLEGE SAINTE-MARIE, Montréal :
Année académique 1912-1913.
COLLEGE DE YALLEYFIELD :
Annuaire 1912-1913.
COMMISSION DE LA CONSERVATION :
Rapides du Long-Sault — ^Fleuve Saint-Laurent.
DAUTH (Mgr G.), viee-reeteur :
Plusieurs volumes.
Brochures diverses.
DEPARTEMENT DES ARCHIVES, Ottawa :
Généalogie des familles de la Côte-de-Beaupré, par
l'abbé C. Beaumont.
Journal du Yukon, 1847-48, par A.-H. Murray.
Les précurseurs de Jacques-Cartier, 1497-1534.
«I
— 459 —
DEPARTEIklENT DES TERRES, Colombie Anglaise :
Report of the Forest Branch, 1912.
Report of the Minister of Lands for the year ending
31st December 1913.
DEPARTEIMEXT DE L'EDUCATION, Washington :
Report of the Commissiouer of Education for the year
ended June 30, 1912. 2 vol.
DEPARTEi^IENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE,
Québec :
Rapport du Surintendant pour l'année 1912-1913.
DEPARTE:\IENT des :\IINES. Ottawa :
Sections of the Sydney Coal Fields, Cap Breton, by
J.-G.-S. Hudson.
The Nickel Industry, by A. P. Coleiuan.
Rapport préliminaire sur les dépôts d'argiles et de
schistes des provinces de l'Ouest.
Enquête sur les tourbières et l'industrie de la tourbe
en Canada.
Rapport sur les dépôts de fer chromé des Cantons de
l'Est de la province de Québec.
Rapport sur les minerais de tungstène du Canada.
Minéraux industriels et industries minières du Canada.
Examen de la montagne à la Tortue, Frank, Alberta.
The Production of Copper . . . and other Metals in Ca-
nada, during the year 1912.
Summary Report of the Mines Branch.
Rapport sur le système carbonifère du Nouveau-
Brunswiek.
— 460 —
Magnetite Occurrences Along the Central Ontario
Railway (avec 19 cartes).
Austin Brook Iron-Bearing District, New-Brunswick.
Rapport snr l'utilisation de la tourbe.
Rapport sur les gisements de gypse des Provinces Ma-
ritimes.
Excursion in Eastern Québec and Maritime Provinces.
Part. I and Part II. 2 vol.
Excursions in the Eastern Townships of Québec and
the Eastern Part of Ontario.
Excursions in the Neighbourhood of Montréal and
Ottawa.
Excursions in Southwestern Ontario.
Rapport sur les pierres de construction et d'ornement,
du Canada, Vol. 1er.
Excursions in the Western Peninsula of Ontario and
Manitoulin Island.
Toronto to Victoria and return, via Canadian Pacific
and Canadian Northern Railways, Parts I, II, III.
Toronto to Victoria, via Canadian Pacific, Grand
Trunck Pacific and National Transcontinental
Railways.
Excursions in Northern British Columbia and Yukon
Territory and along the North Pacific Coast.
Rapport sommaire pour l'année civile 1911.
Annual Report of the Minerai Production oi Canada,
during the calendar year 1912.
Rapport sur une partie des territoires du Nord-Ouest,
Nos 1088, 1008.
— 461 —
Géologie d'une étendue adjacente à la rive orientale
du lac Témiseamingue, No 1065.
Geology and Ore Deposits, Hadley Mining District,
B. C.
Geology and Minerai Deposits, Tulameen District,B.C.
Rapport d'une exploration de la rivière Ekwan, des
lacs Sutton Mill et d'une partie de la côte occi-
dentale de la baie James.
DESCHAC\rPS (M. l'abbé A.-E.), aumônier. Montréal :
Questions diplomatiques et coloniales. 23 Nos des an-
nées 1904 et 1905.
La Revue Générale. 13 Nos des années 1904 et 1905.
Rivista Internazionale. 9 Nos des années 1904 et 1905.
La Semaine du Clergé. 54 Nos des années 1879. 188],
1882 et 1883.
Revue Tunisienne. 7 Nos des années 1904 et 1905.
Revue des Traditions populaires. 3 Nos des années
1895 et 1896.
Le Muséon. 3 Nos des années 1897 et 1898.
Revue de l'Institut Catholique de Paris. 4 Nos de l'an-
née 1905.
L'Association Catholique. Année 1881.
Polyhihlion. 28 Nos des années 1904 et 1905.
Revue du Monde Catholique. 17 Nos des années 1904
et 1905.
Revue Augustinienne. 11 Nos de l'année 1905.
Etudes. 39 Nos des années 1873, 1874, 1875. 1878, 1879,
1904 et 1905.
— 462 —
DESROSTERS (M. labbé), curé de Saint-Pierre-aux-
Liens :
150 Nos assortis de la Bévue Canadienne.
Revue Canadienne : 52 Nos. des années 1 864-1865-1866-
1867-1868-1869-1870-1871-1876-1877 et 1908.
DUCKETT (M. Charles), Montréal :
The Popes aud Science, by Walsh.
ECOLE NORMALE JACQUES-CARTIER :
Année académique 1912-1913.
ECOLE NORMALE LAVAL :
Ann^e académique 1913-1914.
ECOLE DES HAUTES ETUDES COMMERCIALES :
Service de la Revue économique canadienne pendant
l'année.
Programme des études et règlements.
Année académique 1913-1914.
L'essor industriel et commercial du peuple canadien,
par A.-J. De Bray.
ECOLE POLYTECHNIQUE :
Service du Bulletin pendant l'année académique.
EVANTUREL (M. G.), M. P. P., Toronto :
Report of tlie Board of Governors of the University of
Toronto for the year ending 30th June, 1913.
— 463 —
FACULTAD DE FILOSOFIA Y DETRAS. Buenos Aires :
Doeiimentos para la Historia Argentina Tomo I, II ;
Real Hacienda (1776-1780).
FRANÇOIS ('M. l'abbé L.), professeur à la Faculté de
Théologie :
Les Français de mon temps, par d'Avenel (Collection
Nelson).
GOUVERNEMENT FEDERAL :
Statuts du Canada, 1913, 3-4.
Georges Y. vol. I, II.
HARYARD UNIYERSITY, Cambridge, Mass.:
Contributions from the Jefferson Physical Laboratory,
1912.
Catalogue 1913-1914.
Reports of the Président and the Treasurer of Har-
vard Collège 1912-1913.
HOTEL DE YILLE. :\Iontréal :
Rapport annuel du département de l'Assistance mu-
nicipale pour l'année 1912.
HOTEL-DIEU DU PRECIEUX-SANG, Québec :
Annuaire 1912.
Annuaire 1913.
JARDIN BOTANIQUE DE L'ETAT (M. l'administra-
teur du), Bruxelles :
Aspects de la végétation en Belgique. Yol. 2e (Grande
édition).
— 464 —
LA CANADIENNE (21, rue Cassette, Paris Vie) :
La Saskatchewan, par L. Gilbert.
Uue année d'abonnement à La Canadienne.
LEGISLATIVE ASSEJVIBLY of the Province of British
Columbia :
Journals from 16th January to Ist March, session 1913.
Statutes passed in the Ist Session of the 13th Parlia-
raent.
LEGISLATIVE ASSE'MBLY of Manitoba :
Journals and Sessionnal Papers, 1913.
LEGISLATIVE ASSEI^CBLY of Ontario :
Statutes, 3-4, Georges V, 1913.
LOYOLA COLLEGE, Montréal : i
Annual Catalogue 1912-1913.
MARCEAU (M. Ernest), principal de l'Ecole Polytech-
nique :
Revue hebdomadaire :
Année 1911 (manquent les Nos du 20 mai, du 12
août et du 16 septembre).
Année 1912 (manquent les Nos du 13 et du 20 juillet)
Année 1913 jusqu'au 19 juillet inclusivement.
Revue du Foyer :
Du 15 décembre 1912 au 15 juillet 1913.
Revue des Deux-Mondes :
Année 1911 (manque le No du 15 juin). *
— 465 —
Année 1912 (manquent les Nos publiés entre le 1er
mai et le 1er octobre. ) .
Année 1913 jusqu'au 15 mai inclusivement.
MARTIN (M. le chanoine W.-C), membre du Bureau des
Gouverneurs de l'Université :
Numéros assortis de la Nouvelle-France :
Année 1902: No d'octobre.
Année 1904 : No de janvier.
Année 1907 : Nos de mars, juillet, octobre.
Année 1908 : Nos de janvier, avril, juin, septembre,
et décembre.
Année 1909 : Nos de janvier, mars, juillet.
Année 1910 : No de mai.
Année 1912: Nos de juin, septembre, novembre et
décembre.
Année 1913 : Nos de janvier, mars, août.
McGILL UNIVEBSITY :
Calendar for session 1913-1914.
MGR L'ARCHEVEQUE DE MONTREAL :
La géographie de Terre-Neuve, par Robert Perret.
Environ soixante volumes.
MICHIGAN COLLEGE OF MINES :
Year Book 1912-1913 and announceraent of courses for
1913-1914.
MINISTERE DE L'AGRICULTURE (division de l'En-
tomologie), Ottawa :
— 466 —
The Eeview of Applied lîntoraolog^' : Séries a and h :
de juin 1913 à juin 1914.
MINISTERE DE LA COLONISATION, Québec :
Extraets from Reports on the District of Ungava, 1913.
Reports ou Mining Opérations in the Province of Que-
bec during the year 1912.
Extraits de rapports sur le district d 'Ungava (2 ex.).
Rapport des opérations minières dans la province de
Québec durant l'année 1912.
MINISTERE DE LA ^^lARINE, Ottawa :
Steamboat Inspection Report.
MINISTERE DE L'AGRICULTURE, Toronto :
Bulletins, Nos 220, 221, 222.
Forty-Fourth Annual Report of the Entomological So-
ciety of Ontario, 1913.
Forty-Fifth Annual Report of the Fruits Growers' As-
sociation of Ontario, 1913.
Eight Annual Report of the Horticultural Societies of
Ontario, 1913.
Report of the Minister of Agriculture, province of
Ontario, for year ending oetober 31, 1913.
MINISTRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE ET DES
BEAUX ARTS, Paris :
Lettres de ^ladanie Roland, publié par Claude Perroud
Nouvelle série. Tome 1er.
Le système du monde, par Pierre Duhem, tome 1er.
— 467 —
NEWBERRY LIBRARY (Th«), Chicago :
Descriptive accouut of the Collection of Chinese, Tibe-
tau, Mongol, and Japanese Books in the Newberry
Library.
Report of the Trustées, 1913.
NEW YORK (The) PUBLIC LIBRARY :
Mémorial Meeting in honor of the late Dr J. Shaw
Billings.
:>îOVA SCOTIA HISTORICAL SOCIETY :
Collections, vol. XVII.
ONTARIO (The) AGRICULTURAL COLLEGE, Guelph,
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Calendar 1913-1914.
OFFICE NATIONAL DES UNIVERSITES ET ECOLES
FRANÇAISES :
L'Université de Paris et les établissements parisiens
d 'enseignement supérieur.
Annce scolaire 1913-1914.
ONTARIO BUREAU OF MINES :
Nineteenth Report: Part II.
Twenty-Second Annual Report: Part I.
PETIT SEMINAIRE DE MONTREAL :
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PELLETIER (M. G.), Montréal :
L'immigration canadienne (Don de l'auteur).
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PRINCETON UNIVERSITY, N. J. .-
Catalogue 1913-1914.
ROYAL (The) ASTRONOmCAL SOCIETY of Canada :
The Journal, May-June 1912 : March-April 1913 :
May-June, 1913 ; September-October 1913 ; No-
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ROYAL SOCIETY OF CANADA. :
Proeeedings and Transactions, 3th séries, vol. VI.
SECRETAIRE (M. le) D'ETAT, Ottawa :
The Civil Service List of Canada, 1913
The Report of the Seeretary of State of Canada, 1913.
SEMINAIRE DE JOLIETTE :
Année scolaire 1912-1913.
SEMINAIRE DE RIMOUSKI :
. Année académique 1912-1913.
SEMINAIRE DE SHERBROOKE :
Année académique 1912-1913.
SEMINAIRE DE SAINT-HYACINTHE •
Année scolaire 1912-1913.
SEMINAIRE DE SAINTE-THERESE :
Année scolaire 1912-1913.
SEMINAIRE DES TROIS-RIVIERES :
Année académique 1912-1913.
— 469 —
SOCIETE DE PUBLICATION LAVAL :
L'Etudiant. Année 1913-1914.
SOUS-SECRETAIRE D'ETAT (M. le), Ottawa :
International Catalogne of Seientific Literature :
llth annual issue: e) Astronomy; c) Physics; h) Me-
chanies: j) Geography; h) Biology; k) Palaeon-
tology.
lOth annnal issue : o) Anatomy.
TYSSEN (M. A.-D.), Londres, Angleterre. (Par l'entremi-
se de M. le sons-secrétaire d'Etat) :
Elementary Law for the General Public.
The Law of Charitable Bequests.
UNIVERSITE DE MONTPELLIER :
Annuaire de l'Université et livret de l'étudiant, année
scolaire 1918-1914.
UNIVERSITY OF TORONTO :
Review of Historical Publications relative to Canada,
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Président 's Report for the year ending June 30th 1913.
UNIVERSITE DE GRENOBLE :
Annales, Tome XXV, No 1.
UNIVERSITE D'OTTAWA :
Année académique 1913-1914.
UNIVERSITY OF ILLINOIS :
Annual Résister 1912-1913.
— 470 —
Twenty-sixtli Report of the Board of Trustées, 1912.
HaDdbook of the Library, Lincoln HaU.
Inereasing the Efficieney of Small Water Works and
Sewage Treatment Plants.
Publications of the University.
Reports of the Registrar and Comptroller for the Bien-
niuin ending June 30th, 1913.
Annual Register 1913-1914.
UNIVERSITY OF ST. FRANCIS XAVIER 'COLLEGE :
Calendar 1913-1914.
UNIVERSITE DU COLLEGE SAINT -JOSEPH, N. B. :
Annuaire 1912-1913.
UNIVERSITE DE GENEVE :
Programme des cours du semestre d'hiver 1913-1914.
UNIVERSIDAD NACIONAL DE LA PLATA :
Digesto, supplemento (1910-1913).
Informe de la Expedicion Cientifica enviada al Brasil...
para observar el éclipse total de Sol del lo de
Octobre de 3912.
Meraoria correspondiente al aua 1912.
Asamblea gênerai de profesores.
UNIVERSITY OF WASHINGTON :
Catalogue, 1913.
UNIVERSITE LIBRE DE BRUXELLES :
Annuaire pour Tannée académique 1913-1914.
— 471 —
UNIVERSITY OF NORTH DAKOTA :
General Catalogue, 1913-1914. (2 exemplaires).
UNIVERSITY OF COLORADO :
Catalogue, 1913-1914.
WESLEYAN THEOLOGICAL COLLEGE :
Calendar, 1914-1915.
BIBLIOTHEQUE DE LA FACULTE DE MEDECINE
ALBANY MEDICAL COLLEGE :
Announeement 1913-1914.
AMERICAN MEDICAL ASSOCIATION :
Transactions, 25th Session.
ARCHIVES GENERALES DE KINESITHERAPIE :
Service gratuit.
ARCHIVES DE THERAPEUTIQUE :
Service gratuit.
ASSOCIATION OF LIFE INSURANCE PRESIDENTS
Proceedings, 7th anuual meeting.
BULLETIN OF THE JOHNS HOPKINS HOSPITAL :
Service gratuit.
— 472 —
BUREAU PROVINCIAL D'HYGIENE, par le Dr Pel-
letier :
Comm. in Lunacy, 65th report.
Ontario Health Reports, 5 vol.
U. S. Mortality Statistics, 4 vol.
Office International d'Hygiène Publique, 4 vol.
U. S. Public Health Reports, 5 vol.
Journal of the Royal Sanitary Institute, 3 vol.
Henry Phipps Institute, Reports, 3 vol.
Association Canadienne pour l 'Enrayement de la Tu-
berculose, rapports, 2 vol.
Movimiente de la Casa de Orates de Santiago, 2 vol.
Memorias de los medicos de la Casa de Orates de San-
tiago, 4 vol.
Société d'Hygiène de l'Enfance, Bulletin mensuel.
U. S. Public Health and Marine Hospital Service, 4 vol.
Chicago Health Report.
New Jersey State Board of Health, Reports, 3 vol.
Indiana State Board of Health, Reports, 9 vol.
Dist. of Columbia-Report of the Health Officer.
Minnissota State Board of Health, Report.
Maine State Board of Health. Report.
Pennsylvania State Board of Health, Report.
Tennessee State Board of Health Report.
OANADIAN MEDICAL ASSOCIATION :
Service gratuit du Journnl.
— 473 —
CARNEGIE FOUNDATION FOR THE ADVANCE
MENT OF TEACHING :
Bulletin No 7th.
8th Anniial Report.
CHAGNON, Dr E.-P. :
Revues et brochures.
CITE DE MONTREAL :
Rapport sur TEtat Sanitaire.
CO'LmiBIA UNIVERSITY.— Collège of Physieians and
Surgeons, New York :
Announcemeht 1913-1914.
OORLETT, Professer W.-T. :
Two and One Half Year's Expérience with Salversan
and Neosalversan.
OOTRET, Professeur de :
La Clinique, 4 vol.
Revue Médicale du Canada, 6 vol.
L 'Union Médicale, 20 vol.
Mitteilungen aus der Medizinischen Fakultat der Kai-
serlichen Universitat zer Tokyo, 2 vol.
DESJARDINS, Professeur :
Desprev: Le Chaulmoogra.
Wells: Diseases of the Eye.
Bulletins et Mémoires de la Société Française d'Oph-
talmologie, 5 vol.
— 474 —
Mackenzie : Maladies des yeux.
Study of Medicine, 2 vol.
Maladies des voies urinaires.
Coppez: Xystagmus.
Niewonglowski : Rayons X.
Vulpian: Pathologie Expérimentale.
Villeeourt : Annuaire.
Abadie: Clinique ophtalmologique.
Wecker and Landolt : Traité d'Ophtalmologie.
Parisette : Keratoeone.
Wecker : Valeur de l 'Iridectomie dans le Glaucome.
L'TJnion Médicale du Canada, 37 vol.
Le Journal de Médecine et de Chirurgie, 8 vol.
Tripier : Electrologie Médicale.
Congrès International des Sciences Médicales.
Tribune Médicale, 2 vol.
Journal d'Hygiène Populaire, 7 vol.
Clinique Ophtalmologique. 3 vol.
Journal Médical français, 2 vol.
Journal de Diététique.
La Dosimétrie, 3 vol.
Quinzaine Thérapeutique, 8 vol.
Revue des Alcaloïdes, .12 vol.
Chronique Médicale, 4 vol.
Revue critique de ^Médecine et de Chirurgie, 4 vol.
L'Avenir Médical, 5 vol.
Annales des Laboratoires Cliniques, 4 vol.
— 475 —
Monde Médical, 5 vol.
La Clinique, 6 vol.
Montréal Médical, 5 vol.
Gazette Médicale de Montréal, 5 vol.
Abeille Médicale, 3 vol.
Brochures Diverses, 145 vol.
DIRETTORE DELLA STAZIONE SPERIMËNTALE
PER LE MALATTIE INFETTIVE DEL BESTIAME :
Annali, Vol. 1.
ECOLE DE PLEIN EXERCICE DE MEDECINE ET
DE PHART^IACIE DE MARSEILLE :
Annales.
FACULTE DE MEDECINE DE NANCY :
34 thèses (1912-1913).
FACULTE DE MEDECINE DE PARIS :
433 thèses (1912-1913).
FORTIER (Dr L.-E.) :
Canadian Hospital Association, 6th. Annual Meeting.
Chiais: Rapports Hydrique-Urinaires.
Le Baunscheidtisme.
Canadian Practitioner & Review.
Dominion Médical Monthly.
Canada Lancet, 2 vol.
Hospital World.
Canadian Nurse.
— 476 —
Western Médical News.
Canadian Journal of Médecine and Sui'gery, 2 vol.
Brochures et Revues diverses.
FOUCHER (Professeur) :
Archives of Ophtalmology, 3 vol.
Archives d'Ophtalmologie, 14 vol.
Recueil d'Ophtalmologie.
Archives of Otology, S vol.
Annals of Otology, Rhiuology and Laryngology, 15 vol.
Annals of Otology.
Annals of Ophtalmology and Otology, 19 vol.
Revue de Laryngologie, d'Otologie et de Rhinologie,
8 vol.
Archives de Laryngologie.
Annales des maladies de Toreille et du larynx, 10 vol.
Ophthalmic Record, 2 vol.
International Médical Annual.
Desmarr^s: Maladies des yeux, 3 vol.
Bouchut: Maladies des Nouveaux-Nés.
Gubler: Cours de Thérapeutique.
Gubler: Leçons de Thérapeutique.
Dujardin-Beaumetz : Clinique thérapeutique, 3 vol.
Pan-American Médical Congress, 2 vol.
FOVEAU DE COURMELLES (Dr) :
L'année électrique (Dou de l'auteur), 4 vol.
FRANÇOIS (M. l'abbé) :
The Science of a New Life.
477
GAUTHIER (Mgr G.), Montréal:
American Médecine, 2 vol.
Alienist & Neurologist.
American Journal of Clinical Médecine.
American Journal of Obstetries.
Buffalo Médical Journal.
Canadian Practitioner & Review.
•Canadian Journal of Médecine & Surgery, 2 vol.
Critic & Guide.
Dietetic and Hygienic Gazette.
Interstate Médical Journal.
Indianapolis Médical Journal.
International Journal of Surgery.
Journal Record of Médecine.
Long Island ^ledical Journal.
Médical Herald.
Médical Times.
Médical Standard.
Médical World.
Maryland Médical Journal.
Massachusetts Médical Journal.
Pacific Médical Journal.
Southern Practitioner.
Southern California Practitioner.
Union Médicale du Canada.
HARVARD MEDICAL SCHOOL :
Announcement, 1913-1914.
— 478 —
HEBERT (Dr René) :
La Revue Médicale, 7 vol.
La Clinique, 5 vol.
Montréal Médical, 6 vol.
Journal de Médecine et de Chirurgie, 6 vol.
L'Union Médicale du Canada, 22 vol.
Revue thérapeutique des Alcaloïdes, 7 vol.
^lontreal Médical Journal.
Jou7*nal of the American Public Health Association,
2 vol.
Journal de Médecine et de Chirurgie pratique, 7 vol.
Médical Brief.
New York Médical Journal, 3 vol.
British ]Medical Journal, 2 vol.
Philadelphia Médical Journal, 2 vol.
Therapeutic Gazette.
Bulletin Médical de Québec, 2 vol.
Semaine Médicale, 5 vol.
Notes de médecine pratique, 8 vol.
HOTEL-DIEU DU PRECIEUX-SANG, Québec :
Annuaire, 1912.
HYDROLOGICA :
■Service gratuit.
JOURNAL DE MEDECINE ET DE CHIRURGIE :
Service gratuit.
LA CLINIQUE :
Service gratuit.
— 479 —
LA CLINIQUE INFANTILE :
Service gratuit.
LEGRIS (Dr C.) :
Montréal Médical, 6 vol.
Gazette Médicale, 5 vol.
La Clinique, 5 vol.
L'Union Médicale du Canada, 14 vol.
L'Abeille Médicale, 3 vol.
Tardieu : Pathologie et Clinique Médicale.
"Wilson's Human Anatoray.
LOIR (Dr A.) :
Ville du Havre, Bulletin mensuel.
Rapport sur l'année 1912. ;
L'UNION MEDICALE DU CANADA :
Service gratuit.
MANITOBA MEDICAL COLLEGE :
Announcement, 1913-1914.
MICHIGAN SANITARIUM AND BENEVOLENT AS-
SOCIATION :
Annual Report of the Battle Creek Sanitarium.
Kellogg: Surgery of the Cecal Valve.
MINISTERE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE ET
DES BEAUX-ARTS :
214 Thèses de Médecine.
— 480 —
MONTHLY CYCLOBEDIA & MEDICAL BULLETIN :
Service gratuit.
MONTREAL MEDICAL :
Service gratuit.
MUIR (Dr E.-S.) :
New Deviee for Anastomosing Blood Vessels. (Don de
l 'auteur) .
NOUVEAUX RE'MEDES :
Service gratuit.
PERRIN (Dr L.-G.) :
The Lancet.
Mackintosh's Practice of Physic, 2 vol.
Hatin : Accouchements, 2 vol.
Cullen's practice of Physic, 2 vol.
Hooper: Médical Dictionary.
Trousseau et Pidoux : Thérapeutique, 2 vol.
Léveillé : Maladies des Yeux.
Rindfleish: Pathological Histology.
Bernard et Huette: Médecine opératoire.
Béclard: Physiologie.
PIOOU (R.):
Limites de la résistance de la rate normale aux chocs
extérieurs.
RICARD (Dr Arthur) :
Barthélémy : Etude sur le dermographisme.
— 481 —
Gamault : Massage vibratoire et électrique des muqueu-
ses.
SehouU: Méningite tuberculeuse chez l'enfant.
Gélineau: Peurs maladives ou phobies.
Melville : Injection des liquides organiques.
Salivas: Guide d'alcaloidéthérapie dosimétrique.
"Wellcome 's Excerpta Therapeutica.
ST. LOUIS UNIVERSITY :
Announeement, 1913-1914.
TEXAS CHRISTIAN UNIVERSITY :
Announeement, 1913-1914.
TULANE UNIVERSITY OF LOUISIANA :
Announeement, 1913-1914.
UNITED STATES PUBLIC HEALTH SERVICE :
. Bulletin No 61.
UNITED STATES BUREAU OF THE CENSUS :
Mortality Statistics, 1910-1911, 2 vol.
UNIVERSAD NACIONAL DE BUENOS AIRES, Facul-
tad de Ciencias Medicas :
El Canje.
UNIVERSITY OF ARKANSAS, Médical Department :
Bulletin.
UNIVERSITY OF BUFFALO, Médical Department :
Announeement, 1913-1914.
— 482 —
UNIVERSITY OF CINCINNATI, Collège of Médecine:
Announ cernent, 1913-1914.
UNIVERSITY OF MICHIGAN, Department of Médecine :
Announcement, 1913-1914.
UNIVERSITY OF TORONTO, Faculty of Médecine :
Announcement, 1913-1914.
VICAREMjI (Professeur G.) :
Compte rendu de la clinique obstétricale et gynéco-
logie de l'Université Royale de Turin. (Don de
l'auteur).
VILLENEUVE (Professeur) :
Index du Progrès Médical.
MUSEE
ASBESTOS MANUFACTURING COMPANY, Lachine :
Echantillons et produits de l'usine (9).
BOURDEAU (M. A.), E. E. M.:
Monnaie.
DE COTRET (M. G.), E. E. M. :
Médaille comraéraorative des fêtes de Champlain à
Burlington en 1903.
— 483 —
DUCKETT (M. Charles), Montréal :
Zoophytes.
GERIN-LAJOIE (M. L.), E. E. M. :
Monnaie.
HEBERT (M. L.), E. E. M.:
Monnaie.
POT VIN (M. Eugène), ingénieur géologue, Ottawa :
Echantillon de felspath de l'île Saint-Paul (Labrador).
Spécimens de minéraux. (Nous devons beaucoup de re-
connaissance à M. Potvin pour l'aide efficace ap-
portée dans la classification de minéraux).
RIVET (Dr A.-N.), conservateur du musée:
Petite faune entomologique du Canada, vol. 1er : Les
Coléoptères.
Le Natvraliste canadien, numéros divers.
SAINT-PIERRE (M. J.-S.), E. E. M. :
Monnaie.
SMITHSONIAN INSTITUTION, U. S. National Muséum,
(par l'entremise de M. R. Rathbun, assistant-secrétaire) :
Synopsis of the Rotatoria.
Studies of Tropical American Ferns.
Mexican Grasses in the United States National Her-
borium.
A Monograph of the Hauyeae and Gongyloearpeae, Tri-
bes of the Onograceae.
— 484 —
Proceedings of the United States National Muséum,
volume 44.
Report on the Progress and condition of the United-
States National Muséum for the year ending June
30th, 1912.
A Monograph of the Foraminifera of the North Pacific
Océan.
Annona Sericea and its Allies.
Nomenclature of the Sapote and the SapodiUa.
Botrychium Virginianum and its Forms.
Studies of Tropical American Ferns. No 5.
Studies of Tropical American Phanerogams, No 1.
Type Speeies of the Gênera of lehneumon Flies.
Proceedings of the United States National Muséum,
vol. 45.
National ^Muséum, vol. 45.
Culture of the Ancient Pueblos of the Upper Gila Ri-
ver Région. New Mexico and Arizona.
The Birds of North and Middle America. Part. YI.
A contribution to the Study of Ophiurans of the Uni-
ted States National Muséum.
A ^lonograph of the Gems Chordeiles Swainsou, Type
of a New Family of Goatsuckers.
Report on the Progress and Condition of the United
States National ^Muséum for the year ending June
30th, 1913.
New or Noteworthy Plants from Colombia and Central
America.
YERGEAU (M. F.), E. E. M. :
Monnaie.
— 485
APPEINDICES
REMARQUE GENERALE
Les diplômes de bacheliers es lettres, es sciences ou es
arts valent pour l 'admission à l 'étude du droit, de la loi, de
la médecine (4475 S. R. P. Q.), ainsi que des professions
d'arpenteur (5156 et 5158 S. R. P. Q.), d'ingénieur civil
(5120 S. R. P. Q.), d'architecte (5243 S. R. P. Q.), de
dentiste (5045 S. R. P. Q.)-
APPENDICE I
Extraits de la Loi et des Règlements du Barreau relatifs à
l'admission à l'étude et à la pratique du Droit
APPENDICE II
Extraits du Code du Notariat et des Statuts et Règlements
de la Chambre des Notaires, relatifs à l'admission
à l'étude et à la pratique du Notariat.
Les élèves sont priés, pour ces deux parties, de demander
la plaquette publiée par la Faculté de Droit.
486 —
APPENDICE m (1)
REGLEMENTS SPECIAUX
CONCERNANT L'ADMISSION A L'ETUDE ET A La
PRATIQUE DE LA MEDECINE DANS LA
PROVINCE DE QUEBEC
Extraits de la Loi Médicale de Québec.
(Statuts refondus de Québec, 1909)
Admission à l'étude
" 4924. 1. Nui ne peut être admis à l'étude de la méde-
cine, de la chirurgie et de l'obstétrique avant d'avoir obtenu
un certificat de compétence du Bureau provincial de Mé-
decine (2).
2. Ont droit à ce certificat :
a^ Tous les détenteurs d'un diplôme de bachelier es let-
tres, es sciences ou es arts à eux conférés par une univer-
sité canadienne ou des îles britanniques ;
(1) Les élè%'es qui pourraient être embarrassés par certaines obscurités
du texte de ces appendices sont priés d'en demander l'explication aux se-
crétaires des diverses corporations professionnelles auxquelles ils se rap-
portent.
(2) Le Bureau provincial de Médecine s'assemble : i Montréal, le
deuxième mercredi de juillet : à Québec, le dernier mercredi de septembre.
487
b) Ceux qui ont subi avec succès l'examen requis par le
Bureau provincial de Médecine pour les aspirants à l'étude ;
c) Ceux qui ont subi avec succès un examen préliminaii-e,
jugé équivalent par le Bureau provincial de Médecine,
devant un collège ou un bureau autorisé par la loi à faire
subir tel examen en dehors de la Province.
'• 4925. Les bacheliers doivent adresser au registraire,
au moins dix jours avant la date de l'assemblée du Bureau
provincial de ^lédecine, leurs diplômes ainsi que leur acte
de naissance et le montant des honoraires fixés par règle-
ment pour les aspirants à l'étude. Ils doivent de plus
joindre aux documents ci-dessus une déclaration attestée
sous serment devant un juge de paix ou un commissaire de
la Cour Supérieure.
■■ 4926. Avant d'être admis à subir son examen devant
le bureau d'examinateurs pour l'étude de la médecine, l'as-
pirant doit donner au registraire un avis par écrit à cet
effet, quinze jours au moins avant la date fixée pour les
examens. Cet avis doit énoncer les nom, pré-
noîtiS, date, lieu de naissance et résidence de l'as-
pirant, les institutions et endroits où il a fait ses études, et
être accompagné de l'acte de naissance de l'aspirant et du
montant des honoraires fixés par le règlement du Bureau
provincial de Médecine.
De l'admission à l'exercice de la médecine, de la
chirurgie et de l 'obstétrique.
" 4929. Tout étudiant en médecine, en chirurgie et en
obstétrique, admis à l'étude après le premier janvier 1910,
— 488 —
doit suivre durant cinq ans des cours de médecine, de chi-
rurgie et d'obstétrique dans une université de la Province.
" 4931. Pour faire subir des examens aux aspirants à
l'exercice de la médecine, il est créé un bureau appelé " Bu-
reau Médical d'Examinateurs " composé, pour les deux
tiers, de professeurs de facultés de médecine des universités
(Laval de Québec, Laval de Montréal, et McOill de Mont-
réal), mentionnées à rarticle 4897, et pour un tiers de re-
présentants du Collège.
Les examinateurs de ce Bureau demeurent en office
pendant quatre ans.
■'4933. 1. L'aspirant à l'exercice de la médecine qui désire
subir un examen devant le Bureau Médical d'Examinateurs
doit, en sus des autres conditions fixées par règlement, don-
ner au registraire du Collège un avis par écrit suivant la
formule 5 (^), au moins quinze jours avant l'examen qu'il
doit subir, et cet avis doit être accompagné de l'honoraire
fixé par règlement.
2. Cet avis doit énoncer les nom et prénoms de l'aspirant
tels qu'ils sont entrés dans son acte de naissance, et indiquer
le nom de l'université où il doit subir son examen.
'' 4935. Les rapports des examens ci-dessus faits sui-
vant la formule 6 sont transmis au registraire du Collège.
Le Bureau provincial de Médecine, suivant ces rapports et
sur présentation d'un diplôme universitaire de docteur en
(1) Pour obtenir les formules mentionnées dans cette loi, l'élère doit
s'adresser au secrétaire de la Faculté de Médecine.
489
médecine, accorde la licence. Les droits conférés par cett^
licence ne peuvent être exercés qu'à partir de la date de
l'assermentation du licencié suivant la formule 12.
" 4936. Personne ne pourra, après avoir passé les exa-
mens à la pratique, commencer à pratiquer comme médecin
avant qu'il se soit écoulé cinq années consécutives depuis la
date de l'enregistrement, au Bureau du Collège, de son di-
plôme de bachelier ou de son brevet d'admission à l'étude.
' ' 4937. Aucune personne ne peut exercer la médecine, la
chirurgie ou l'obstétrique dans la Province, à moins d'avoir
obtenu une licence du Bureau provincial de Médecine. Pour
obtenir cette licence il faut avoir satisfait aux exigences de
cette section et être porteur d'un diplôme de docteur en
médecine décerné par l'une des universités mentionnées à
l'article 4897 ou approuvé par le Bureau provincial de
Médecipe.
Règlements spéciaux du Bureau provincial de Médecine
Examens préliminaires
Ceux qui ne sont pas bacheliers doivent subir, devant
les examinateurs du Bureau, un examen satisfaisant sur
les matières formant l'objet d'un cours classique.
Quinze jours avant la date de cet examen préalablement
annoncé dans un journal quotidien des districts de Mont-
— 490 —
réal, de Québec et de Saint-François, ainsi que dans une
revue médicale française et anglaise, le candidat doit, en
tous points, se conformer à l'article 4926 de la Loi Médi-
cale de Québec précitée.
L'honoraire est de vingt-cinq piastres ($25.00).
'Quand le registraire aura reçu du candidat à l'examen
préliminaire l'avis requis, le certificat de naissance, le
certificat d'étude et de moralité et l'honoraire, il transmet-
tra au candidat une carte d'identité.
Les formules que contient cette carte d'identité doivent
être exactement remplies par le directeur de l'institution
où a étudié le candidat. La photographie devra être accolée
à l'endroit indiqué.
Le candidat contresignera cette photographie en présence
du registraire ou de l'un des examinateurs, le jour de
l'examen.
Aucun candidat n'est admis à l'examen préliminaire, s'il
n'a cette carte d'identité.
L'examen prélijninaire est fait par les examinateurs
nommés par le Bureau ou, à son défaut, par le président,
soos leur surveillance ainsi que sous celle du registraire.
Ces examens ont lieu deux fois par année, à ]Montréal
(en juillet), et à Québec (en septembre), alternativement.
Ils commencent ordinairement le mardi de la semaine précé-
dant immédiatement l'assemblée semi-annuelle du Bureau
provincial de Médecine.
li 'examen est oral ou écrit.
Pourvu qu'ils demeurent d'accord avec la loi et les règle-
ments du Bureau, les examinateurs sont libres de faire les
arrangements qu'ils jugent convenables relativement à la
régie de l'examen des candidats.
— 491 —
Les candidats devront conserver au moins la moitié des
points affectés à chaque groupe (sciences et lettres ">, sinon,
ils seront obligés de reprendre le groupe sur lequel ils
auront échoué.
Le candidat qui, dans l'un quelconque des deux groupes,
n'aura pas conservé sur une matière le minimum des
points exigé, tout en ayant conservé la moitié des points
affectés au groupe, sera tenu de ne reprendre que cette
matière. (Loi Médicale de Québec, 4928).
Le minimum des points pour chaque matière est d'un
tiers.
Les examens durent deux jours. Le premier jour est
«onsacré aux sciences, et le second aux lettres.
Ordre des matières. — Points assignés à chav^ue
MATIÈRE
Premier jour (Sciences)
Arithmétique 9 h. à 10 h. a. m. 100 points.
Algèbre 10 h. à 11 li. a. m. 60
Géométrie H h. à 12 h. a. m. 60
Chimie 12 h. à 12.45 h. p. m. 100
Physique 2.30 h. à 4 h. p. m. 200
Philosophie 4 h. à 5 h. p. m. 100
Botanique 5 h. à 5.45 h. p. m. 40
Zoologie 5.45 h. à 6.30 h. p. m. 40
— 492 —
Deuxième jour (Lettres)
Langue maternelle . 9 h. à 10.30 h. a. m. 200 points.
Latin 10.30 h. à 12 h. a. m. 120
Langue étrangère.. 2 h. à 3 li. p. m. 120
Histoire 3 h. à 4 h. p. m. 80
Géographie 4 h. à 5 h. p. m. 80
Littérature 5 h. à 6 h. p. m. 120
Examen pour la licence
Les examens en médecine ont lieu deux fois l'an : au
mois de juin et au mois de septembre.
Chacune des facultés fixe pour elle-même le lieu et la
date de l'examen. Le doyen en donne avis au président du
Collège au moins quinze jours d'avance et celui-ci transmet
cet avis au registraire.
Le registraire adresse alors au secrétaire de chaque Fa-
culté des blancs d'application pour les aspirants aux exa-
mens.
L'aspirant remplit un blanc et le transmet au registraire
avec les certificats suivants :
Date de son inscription (brevet), assiduité aux cours,
bonne conduite et stage hospitalier.
Le registraire, après vérification des titres transmis par
les aspirants, prépare trois listes, pour chaque matière
d'examen, contenant les noms des candidats disposés par
lettre alphabétique.
L'une de ces listes est transmise à l'examinateur nommé
par le Collège, la seconde au secrétaire de la Faculté où les
— 493 —
aspirants se présentent, et la troisième est gardée de record,
au Bureau.
La signature du registraire apposée à la liste indique
que les candidats inscrits ont droit de se présenter à l'exa-
meu. Aucun candidat à la licence ne peut être accepté à
l'examen s'il n'est inscrit sur cette liste.
Les examens se poursuivent sans interruption de 9.30
heures à 12 heures a. m. et de 2 heures à 6 heures p. m.
ou de 8 à 11 heures.
Les examinateurs font rapport au registraire.
Le registraire dresse une liste générale par ordre alpha-
bétique, et la soumet au Comité des créances, à sa réunion
régulière.
Chaque candidat à l 'étude et à la pratique de la médecine
a son dossier d'examen inscrit sur une carte adoptée à cette
fin, et qui est conservée en filière.
Si un aspirant à l'examen néglige de se présenter, l'exa-
minateur l'indique, par une croix rouge, en regard de son
nom.
La licence
lo Les qualifications et les titres des candidats à l'exer-
cice de la médecine seront examinés et jugés par le Comité
d€8 créances dont les décisions, prises conformément à la
loi médicale, devront, pour être valides, être ratifiées par le
Bureau de Médecine. (4911 S. R. Q.)
2o Tout candidat à la licence devra prouver qu'il a at-
teint l'âge de vingt et un ans. (4910 S. R. Q.)
— 494 —
3o Lorsque les titres et documents produits par un can-
didat seront en règle, ce candidat prêtera serment d'office
le jour de la réunion du comité des créances et aura droit à
sa licence après ratification par le Bureau des Grouverneurs.
Dans le cas contraire, le comité fera rapport au Bureau des
Gouverneurs des irrégularités qu'il aura constatées, et ces
candidats devront attendre la réunion du Bureau avant de
prêter serment d'office et de recevoir leur licence. La for-
mule du serment d'office sera conforme à la formule 12
annexée à la loi médicale. (4910 S. R. Q.)
4o Les licences ne seront données que lors des assem-
blées semi-annuelles du Bureau. Cependant, le Bureau
pourra, par une résolution spéciale, autoriser le président,
ou à son défaut, l'un des vice-présidents, à faire prêter ser-
ment à une autre époque, aux candidats qui ayant fait la
demande de la licence à une assemblée semi-annuelle et
rayant obtenue auraient été empêchés par des causes vala-
bles de venir la réclamer au temps convenu. (4910 S. R. Q.)
Honoraires
lo Les honoraires suivants seront payables au Collège :
(4911 S. R. Q.)
Certificat d'admission à l'étude de la médecine
ou "brevet", y inclus l'enregistrement.... $25.00
Licence ou diplôme permettant de pratiquer la
médecine, y inclus l'enregistrement 50.00
Contribution annuelle des membres (4002 Q.
S. R.) 4.00
Tout certificat délivré par le régistraire .. 1.00
Contribution annuelle des sages-femmes 2.00
— 495 —
Enregistrement de titres et de grades autres que
ceux enregistrés lors de l'obtention de la
licence 2.00
Honoraires pour l'examen et l'enregistrement
des sages-femmes 20.00
2o Tous les candidats à l 'étude de la médecine ou à la li-
cence devront déposer entre les mains du registraire, au
moins dix jours d'avance, en même temps que leurs certifi-
cats, le montant des honoraires qui deviendraient dûs au
Collège dans le cas d'un examen heureux. (4001 S. R. Q.)
3o Si le candidat à la licence est rejeté à sa première
épreuve, le Collège lui retiendra la moitié de son honoraire
et il en sera aii^i pour l'étudiant qui n'aura pas réussi dans
son examen pour l'admission à l'étude; la balance des hono-
raires dans les deux cas sera remise au candidat malheureux.
Si le candidat échoue subséquemment il ne lui sera fait
aucune remise. (4910 S. R. Q.)
Addition aux règlements du Collège des Médecins et Chirur-
giens de la province de Québec
Distribution des cours
Première et seconde année.
SUJET Points à
l'examen
Chimie générale 30
Anatomie descriptive 100
— 496 —
SUJET Points à
l'examen
Anatomie topographique 100
Physiologie théorique et pratique 100
Histologie normale théorique et pratique. . . 30
Chimie médicale (cours pratiques)
Anatomie théorique
Phyisiologie
Examen sur toutes ces matières à la fin de la seconde
année, sauf sur la pathologie générale.
Troisième année.
SUJET Points à
l'examen
Pathologie générale 100
Pathologie interae
Pathologie externe
Thérapeutique, matière médicale et pharma-
cologie
Accouchements
Bactériologie pratique 30
Médecine opératoire
Diagnostique médicale et chirurgicale à
l'hôpital
Examens sur la pathologie générale et la bactériologie
seulement, à la fin de la troisième année.
Il y aura reprise pour les examens auxquels l'élève n'aura
pas satisfait, après la seconde année, à la condition d'avoir
satisfait sar l'ensemble.
— 497 —
Quatrième ayinée.
SUJET Points à
l"examen
Pathologie interne 100
Pathologie externe 60
Thérapeutique, matière médicale et phar-
maceutique 60
Accouchements 100
Anatomie pathologiqu-e 30
Médecine opératoire 30
Gynécologie
Pédiatrie théorique et pratique 30
Médecine légale et toxicologie 30
Clinique interne
Clinique externe
Examens sur : lo les deux pathologies; 2o la matière
médicale ; 3o les accouchements ; 4o la médecine opéra-
toire ; 5o l'anatomie pathologique ; 6o la pédiatrie ; 7o la
médecine légale et 8o la toxicologie.
Cinquième année.
SUJET Points a
)>xameD
Hygiène 60
Physiothérapie
Cours cliniques des maladies des yeux, du
nez et de la gorge 30
Gynécologie 30
Maladies ners-euses et mentales 30
— 498 —
SUJET Points à
Texamen
Syphilis et dermatologie 30
Histoire de la médecine et déontologie 10
Clinique interne 100
Clinique externe 100
Clinique des enfants et maladies infec-
tieuses 30
Clinique obstétricale 75
L'examen de pédiatrie sera facultatif, clinique ou théori-
que.
Examens de la 5ème année : hygiène, clinique interne,
clinique externe, clinique obstétricale, ophtalmologie, pé-
diatrie, cours spéciaux.
Les élèves devront suivre l'hôpital pendant 3 années dont
les deux dernières seront consacrées à faire le stage hospi-
talier.
Nul élève ne peut, après sa seconde année, commencer les
cours de la troisième année, s'il n'a subi avec succès l'ins-
cription précédente, c 'est-è-dire, s'il n'a conservé la moitié
des points affectés à l'ensemble des examens, à la fin de la
deuxième année.
Chaque élève devra avoir assisté à pas moins de 20 accou-
chements.
L'élève doit conserver au moins 50 pour cent, sur l'en-
semble des points — et 50 pour cent sur chaque matière en
particulier. S'il conserve la moyenne sur l'ensemble, il
peut reprendre toutes matières sur lesquelles il a échoué.
— '499 —
L'examen d'un élève énervé ou malade peut être remis à
plus tard, si la majorité du comité y consent.
La note donnée est finale.
N. B. — • Toute correspondance au sujet des affaires qui sont
du ressort du Collège des Médecins et Chirurgiens, comme le
brevet, la licence, etc., doit être adressée à M. le registraire, 30,
rue Saint-Jacques, Montréal, P. Q.
<^]
— 500
APPENDICE IV
REGLEMENTS SPECIAUX
Pour l'admission à l'étude et à la pratique
de la chirurgie dentaire dans la province de Québec
i — ADMISSION A L ETUDE
lo — Les examens d'admission à l'étude ont lieu à Mont-
réal deux fois par année, le premier mercredi d'avril et le
deuxième mercredi de septembre.
2o — Les demandes d'inscription doivent être ^aites par
le candidat en personne au secrétaire, à qui il remettra un
reçu du trésorier, au moins dix jours avant l'examen.
oo — Le candidat aura à verser entre les mains du tréso-
rier un honoraire de $20.00. En cas d'insuccès, il sera fait
remise de la moitié de l'honoraire.
•k» — Le candidat devra aussi présenter un certificat de
bonne conduite.
5o — Le candidat peut subir l'examen sur un seul groupe
de matières d 'abord et attendre à l 'examen subséquent pour
les matières du second groupe : il aura alors à verser
un nouvel honoraire de $10.00. L'insuccès sur une matière
entraîne l'insuccès pour tout le groupe contenant cette
matière.
501 —
6o — Pour être admis, il faut avoir conservé 60 pour
cent sur le latin, le français, l'anglais et l'aritlmiétique, et
50 pour cent sur les autres matières.
Programme de l'examen pour l'admission à l'étude
GROUPE A. — LETTRES
LATIN. — Commentaires de César, livres I, II, III ; Enéi-
de de Virgile, chants I, II. Questions sur la grammaire
et la construction.
ANGLAIS. — Questions sur la grammaire et analyse. Tra-
duction en français de quelques passages de Vicar of
Wakefield, par 0. Goldsmith. Traduction en anglais
de quelques phrases françaises.
FRANÇAIS. — Questions sur la grammaire et analyse.
Etude critique et grammaticale des Femmes savantes,
de Molière.
LITTERATURE. — Principes ; histoire des littératures
grecque et latine (auteurs classiques) ; histoire de la lit-
térature française depuis le 17e siècle jusqu'à nos jours.
HISTOIRE. — Connaissances générales de l'histoire de la
Grèce et de Rome. Connaissance plus approfondie des
histoires de France, d'Angleterre et du Canada.
GEOGRAPHIE moderne, principalement de l'Empire Bri-
tannique et de la France, de leurs colonies et possessions,
principalement du Canada.
— 502 —
GROUPES B. — SCIENCES
ARITHMETIQUE, jusqu'aux racines carrées inclusive-
ment ; connaissance pratique du système métrique.
ALGEBRE, jusqu'aux équations à deux inconnues du pre-
mier degré inclusivement.
GEOMETRIE. — Euclide, livres I, II, III, et les vingt pre-
mières propositions du livre VI ; mesure de la surface et
du volume des corps géométriquement réguliers. On peut
remplacer Euclide par Esseyric, Chap. I, II, III, lY de
là géométrie plane.
BOTANIQUE. — Eléments, d'après l'ouvrage de Gray :
Ho IV plants groiv, ou celui de ]\Ioyen: Cours élémenfmre
'" de botanique:'
CHIMIE. — Eléments, d'après Wurtz, Troost ou Remsen.
PHILOSOPHIE, — Logique, métaphysique, morale, d'a-
près Jaffre, Jouin, Zigliara, ou la Philosophie chrétienne
des Frères, par L. Poissy.
PHYSIQUE. — Eléments d'après Ganot: Statique et dy-
namique des corps solides, liquides et gazeux: chaleur.
II -ADMISSION À LA PRATIQUE
Pour obtenir une licence permettant de pratiquer comme
chirurgien dentiste dans la province de Québec, il faut
avoir rempli les conditions suivantes :
lo Avoir, avant de commencer l'étude de la chirurgie
dentaire, passé le brevet exigé par le C. C. D. P. Q., ou être
— 503 —
porteur d'un diplôme de bachelier. (Voir plus loin). Ho-
noraire d'examen $20.00.
2o S'être inscrit chez le registraire du Collège. Hono-
raire, $5.00.
3o Avoir suivi un cours de quatre années dans une école
dentaire reconnue par le C. C. D. P. Q., et y avoir passé
avec succès tous les examens sur les matières suivantes de-
vant un assesseur du dit Collège :
dentaire
lo Anatomie générale, descriptive et
pratique
2o Physiologie générale
3o Chimie
4o Histologie
5o Technique opératoire
6o Anatomie et physiologie
7o Pathologie dentaire
'^o Chirurgie buccale .
Mo Bactériologie .
lOo Hygiène .
llo Dentisterie opératoire v
12o Couronnes et ponts
13o Prothèse .
14o Métallurgie
15o Matière médicale
16o Orthodontie
17o Anesthésie
18o Jurisprudence dentaire
(deux années),
— 504 —
4o Avoir, au moins un mois avant l'examen final, déposé
chez le secrétaire du C. C. D. P. Q. : a) la somme de $60.00,
honoraire de la licence, h) une demande écrite d'envoyer
un assesseur, c) les cartes de cours certifiées tel que men-
tionné dans l'art. 3e, d) une carte du registraire certi-
fiant qu'on est sous brevet et enregistré depuis quatre
années.
5o Avant d'assister à l'examen d'un élève, l'assesseur
inscrira dans un livre ad hoc ses nom et prénoms et véri-
fiera s'il est qualifié pour être examiné pour la licence. Il
notera ses observations, et, si son rapport est favorable, le
Collège des Chirurgiens Dentistes lui délivrera une licence
sans autre examen.
6o Si le rapport est défavorable, l'élève aura droit à une
remise de trente piastres, mais il devra de nouveau payer
soixante piastres pour un examen subséquent.
— 505 —
APPENDICE V
REGLEMENTS DE L'ASSOCIATION PHARMACEUTIQUE
DE LA PROVINCE DE QUEBEC
Règlement concernant l'examen préliminaire d'admission à
l'étude de la pharmacie, et les examens primaire et
final pour l'obtention du certificat et de la
licence de pharmacien
Les examens final et primaire ont lieu à Montréal au
mois d'avril, et à Québec à l'automne.
Les examens préliminaires ont lieu à Montréal et à Qué-
bec, les premiers jeudis des mois de janvier, avril, juillet et
octobre de chaque année.
Les candidats doivent donner avis, par écrit, au regis-
traire, de leur intention de se présenter, au moins dix jours
avant le jour fixé pour les examens. Toute demande pré-
sentée après la limite des dix jours ne peut être acceptée.
Une formule de demande imprimée peut être obtenue du re-
gistraire et doit être signée par le candidat. Le diplôme
de bachelier es arts, bachelier es sciences, bachelier es
lettres d'un collège affilié à une université canadienne tient
lieu de l'examen préliminaire d'admission à l'étude.
Dans ce cas l'aspirant doit faire effectuer son enregis-
trement au secrétariat de l'association, en présentant per-
sonnellement sou diplôme et les preuves de son identité.
— 506 —
Le porteur du diplôme de " bachelier en pharmacie " de
l'Université Laval est exempté de l'examen primaire. Les
autres conditions fixées par les règlements étant remplies,
le certificat de " commis certifié " lui est accordé sur pré-
sentation de ses titres.
Examen préliminaire pour l'admission à l'étude
Le candidat devra avoir une connaissance étendue des
différentes parties de la langue française, écrire une com-
position, dix lignes de dictée et analyser une phrase correc-
tement. S 'il est anglais, le candidat ne sera pas obligé d 'a-
nalyser ni requis d'avoir une connaissance très étendue des
diverses parties de la langue française.
Le candidat devra avoir une connaissance étendue des
différentes parties de la langue anglaise, écrire une compo-
sition, dix lignes de dictée et analyser une phrase correcte-
ment. S'il est français, le candidat ne sera pas obligé d'ana-
lyser ni requis d'avoir une connaissance très étendue des
diverses parties de la langue anglaise.
Le candidat doit aussi : savoir les règles de la grammaire
latine ; traduire dix lignes prises du premier livre de
César ; avoir une connaissance théorique et pratique très
étendue de l'arithmétique ; être versé dans la géographie
du monde; être bien au courant des principaux points de
l'histoire du Canada, des Etats-Unis, d'Angleterre et de
France.
Examen primaire pour " commis certifiés "
Le candidat devra pouvoir :
1, Lire les prescriptions écrites, les traduire en anglais
— 507 —
et en français, écrire au complet tous les mots abrégés,
d'une écriture lisible et distincte, signaler les doses inusi-
tées, préparer les médicaments en présence de l'examina-
teur, les étiqueter et les adresser convenablement.
2. Reconnaître les préparations galéniques de la pharma-
copée anglaise, tels qu'extraits, teintures, poudres simples et
composées, donner la proportion des ingrédients actifs, leur
mode dé préparation, ainsi que leurs doses ; donner la défi-
nition et l'explication des diverses opérations de laboratoire.
3. Reconnaître les échantillons de racines,écorces, feuilles,
fruits, suc, etc., employés en médecine et nommer les pré-
parations officinales dont elles font partie.
4. Connaître les lois des combinaisons chimiques ; la natui'e
et la propriété des éléments chimiques et leurs composés j
reconnaître les acides, oxydes, sels et autres corps chimi-
ques définis de la pharmacopée anglaise et donner leurs
doses.
Le candidat pour l'examen primaire devra aussi produire
les preuves qu'il a servi comme apprenti pendant au moins
trois ans et qu'il a été dûment enregistré durant cette
période.
EX-VMEX FINAL POUR '' LiCEKClÉS EN PHARMACIE "
Le candidat sera requis de posséder une connaissance
plus étendue de la matière médicale, de la pharmacie et de
la chimie, qu'il ne faut pour l'examen mineur.
.11 sera ^ussi requis de décrire le procédé par lequel soijit
— 508 —
produits les acides, oxydes, sels et autres composés chimi-
ques définis de la pharmacopée anglaise ; d'expliquer l«s
décompositions qui se produisent dans leur productions et
mélanges, par des équations écrites et par des diagrammes ;
avoir une bonne connaissance des nouveaux produits syn-
thétiques.
Il devra reconnaître les plantes médicinales les plus im^
portantes ; connaître la forme et le caractère distinctif des
racines, feuilles, fleurs, etc.. en donner l'ordre naturel ;
nommer les meilleurs antidotes à administrer d'urgence
dans les cas d 'erapoisonnemeiit par les toxiques ordinaires;
passer un examen satisfaisant sur la chimie analytique, y
compris les analyses volumétriques et d'urines.
he candidat sera de plus requis de produire les preuves
qu 'il a servi au moins durant quatre années sous un licencié
en pharmacie dûment enregistré, qu'il a suivi deux cours
de matière médicale, deux cours de chimie et un cours de
botanique, qu'il a passé l'examen primaire et atteint l'âge
de 21 ans.
Le Conseil de l'association pharmaceutique ne peut
accepter qu'un seu] cours d'une même matière pour une
même année scolaire ; des cours sur une même matière
suivis dans des écoles différentes durant la même année
scolaire ne peuvent être acceptés que pour un cours. Les
cours privés ou d'académie ne sont point acceptés.
Les candidats pour les examens final et primaire de-
v^ront obtenir dans l'examen écrit au moins 40 pour cent
sur chaque sujet et 50 pour cent sur le tout pour leur per-
mettre de se présenter à l'examen oral ; mais celui qui aura
ainsi passé l'examen écrit ne sera pas tenu de le repren-
509
dre même s'il manque de passer l'examen oral subsé-.
quent. A l'examen oral ils devront obtenir au moins 40
pour cent sur chaque sujet ; pour être qualifiés à recevoir
leur licence, ils devront obtenir au moins 60 pour cent des
examens écrit et oral réunis. Tout candidat obtenant moins
de 40 pour cent sur un sujet quelconque dans l'examen
écrit ou oral, ayant conservé toutefois au moins 50 pour
cent sur le total de l'examen écrit et 60 pour cent sur les
txamens oral et écrit réunis pourra se présenter de nouveau
à l'examen suivant, pour être examiné sur ce sujet; et tout
candidat manquant d'obtenir les 40 pour cent nécessaires
sur deux sujets ou plus devra reprendre en entier le dit
examen écrit ou oral. Tout candidat qui ne se présente pas
à l'fexamen suivant pour reprendre le sujet manqué, ou, s'il
se présente, faillit de nouveau, sera obligé de reprendre en
entier l'examen écrit ou oral, suivant le cas.
Le candidat à l'examen préliminaire doit, pour être ad-
mis, obtenir au moins la proportion suivante des points :
sur la langue maternelle (française ou anglaise), soixante
pour cent; l'arithmétique, soixante pour cent; sur chacune
des autres matières,einquante pour cent : sur le total, soixan-
te pour cent. Le candidat qui manque d'obtenir, sur une
matière seulement, le nombre de points requis, mais qui réu-
nit cependant un total minimum de soixante pour cent, a le
privilège de reprendre cette seule matière à chacun des qua-
tre examens trimestriels subséquents. Ce privilège ne lui
est accordé que pour ce terme.
Il est exigé une écriture bien lisible : toute copie dif-
ficilement lisible subit une perte de cinq pour cent des
points.
— 510 —
Aucun certificat d'examen ne sera accepté des autres
associations pharmaceutiques ou collèges, à moins que tel
certificat nait €té accordé après un service de quatre
années dans une pharmacie et un cours d'études qui, dans
Topinion du Conseil de l'association, est équivalent à celui
qui est exigé par les articles de la loi de pharmacie de Qué-
bec (Art. 4997-4998 S. R. P. Q.).
Les candidats qui se présentent pour l'examen final
n'étant pas âgés de vingt et un ans peuvent être admis à
l'examen : mais, dans le cas où ils passeraient avec succès,
leur licence sera retenue jusqu'à ce qu'ils aient atteint leur
majcrité.
Les étudiants n'auront pas la permission de se présenter
pour l'examen final à moins d'avoir passé précédemment
l'examen primaire, et avoir été dûment enregistrés comme
apprentis certifiés ou commis certifiés respectivement.
Honoraires pour examens
Les honoraires à payer par les candidats, en plus de
l'honoraire pour l'enregistrement annuel, avant de se pré-
senter pour l'examen sont, pour l'examen préliminaire
$5.00, pour l'examen primaire $15.00 et pour l'examen final
$20.00. Ces dits honoraires doivent être payés d'avance au
registraire.
: Toute personne ayant fait enregistrer son nom pour
l'examen et ne se présentant pas perdra tous les honoraires
déposés.
En sus des honoraires des examens, il sera exigé une,
somme de $10.00 pour le diplôme des licenciés.
"ff^i^^
aiîTicri
— 511 —
ADRESSES
A>;DRE. F. — 308, rue Lagauchetière-Est, Monti-éal.
ARCHAMBAULT, abbé A.— 165, chemin de la
Côte-des-Neiges, Montréal.
ARCHAMBAULT, Dr G.— 377, rue Saint-Denis, Montréal.
ARCH^iiMBEAULT, Hon.H.— 276,avenue des Pins-Ouest, Montréal.
ARCHAMBEAULT, O.— 320, rue Sherbrooke-Est, Montréal.
ASSELIN, Dr E.-G. — 481, rue Saint-Antoine, Montréal.
ATHANASE, Rév. Père. — -La Trappe.
AUBRY, Dr H. — 616, rue Saint-Denis, Montréal.
AUCLAIR, abbé E. — Archevêché, Montréal.
B
BABOULEXE, A.— 1649, rue Esplanade,
BABIL, Dr G.-H.— 730. rue Saint-Hubert,
BAULNE. M.-A.— 1173, rue Saint-Hubert,
BEAIICHAMP, Dr A.— 165, rue Saint-Denis,
BEAUDRY, Dr J.-A.— 367, rue Saint-Hubert,
BE.\UBIEX, Hon. L. — 107, rue Saint-Jacques,
BEAUGRAJSTD-CHAMPAGNE, A.— 409, rue Durocher,
BEAUÎPRE, E. — Ecole Polytechnique,
BELANGER, E.— 112, rue Crescent,
BELLEFEUILLE, Dr G.-Lef. de.— Hôpital Saint-
Jean-de-Dieu,
BP:X0IT. Dr E.-P.— 124, rue Saiute-Famille,
BENOIT, Dr D. — 256, rue Saint-Denis,
BERGER, abbé G., p. s. s.— 857, rue Sherbrooke-Ouest,
BERNARD, Mgr A.-X.— Erêché, Saint
BERNIER, Dr A. — 169, rue Jeanne-^Mance,
Montréal.
Montréal.
Montréal.
Montréal.
Montréal.
Montréal.
Montréal.
Montréal.
Montréal.
Gamelin.
Montréal.
Montréal.
Montréal.
Hyacinthe.
Montréal.
— 512 —
BIROX, C.-B.— 196, rue Berri, Montréal.
BOLDL'C. X.— Ecole Polytecimique, Montréal.
BONNIN, A. — 94. boulevard Easpail, Paris.
BOUCHER, Dr S.— 412, rue Saint-Denis, Montréal.
BOULET, Dr R. — 145, rue Sainte-Catherine-Ouest, iNIontréal.
BOURGEOIS, Dr B.— 16, rue Sainte-Famille, Montréal.
BOURGOTX, Dr J.— 1090, rue Rachel-Est, Montréal.
BOURNIVAL, Rêv. Père.— 232, rue Bleury, Montréal.
BOITRQUE, Dr E.-J.— 768, rue Sanguinet, Montréal.
BOUSQUPn', C. — 963, rue Saint-Hubert, Montréal.
BOUTIX, J.— 326, boulevard Décarie, Montréal.
BOYER, A. — 171, rue Saint-Jacques, MontréaJ.
BROPHY, abl>é J. — 796, rue Saint-Denis, Montréal.
BROPHY, Melle.— 796, rue Saint-Denis, Montréal.
BROUGHHALL, Rév. Père L.-V.---Collêge, Saint-Laurent.
BRUCHESI, Mgr P.— Archevêché, Montréal.
BRUNEAU, Dr T.— 7S3, rue Saint-Denis, Montréal.
CAMIRAXD, Dr J.-O.— Sherbrooke.
CHAOXOX^, Dr E.-P.— 201, avenue Esplanade, Montréal.
CHARLEBOIS, H.— Ecole Polytechnique, Montréal.
CHARTOX, P.— 80, rue Saint-Denis. Montréal.
CHARÏIER, abbé E.— Archevêché, Montréal.
CHAirMOXT. abbé C— Séminaire, Saiute-Thérèse.
CHOPIX^, Dr J.— 97, rue Rachel-Est, Montréal.
CHOQUETTE, Mgr P.— Séminaire, Saint-Hyacinthe.
GOXTAXT, J.— 439, rue Berri. Montréal.
CORMIER, Dr I.— 52, rue Sherbrooke-Ouest, Montréal.
COTRET, Dr E.-R. de —414, rue Dorcheï>ter-Est, Montréal.
COURVir.r.E. H.-L. — 7O8, rue Saint-Hiibert. Montréad.
COUSINEAU, P., avocat. — 76, rue Saint-Jacques, Montréal.
CUEOTTE, abbé A.-
Sault-au-RécoUet.
— 513
D
DAIGLE. Dx- C.-A.— 277, rue Saint-Denis, :Montréal.
DALY, Rév. Père G. — 33, rue du Bassin, Montréal.
DAUBIGNY, Dr F.-T.— 12. rue Saint-Denis. Montréal.
DATJTH. Dr J.-A.— Côteau-du-Lac.
DAUTH, Mgr G. — Archevêché, Montréal.
DECAItlE, Hon. J. — 170, rue Sherbrooke-Ouest, .Montréal.
DECAEIE, Dr J.-P.— 87, rue Sainte-Famille, Montréal.
DBCAEY, A., avocat. — 102, rue Saint-Marc, Montréal.
DEGUISE, Dr L,— 1901, avenue du Parc, Montréal.
DE LA EESURRECTION, Soeur. — 1010, rue Sherbrooke, Montréal.
DELOEME, Dr L.-N. — 245, avenue Bloomfield, Montréal.
DEL \TBCCHIO, Dr P. — 113, avenue Mont-Eoyal-Ouest, [Montréal.
DBMERS, Dr A. — 204, rue Dufresne, }kIontréal.
DEMERS, Hon. Juge L.-P,— 346. chemin Sainte-
Catherine, Outremont.
DEROME, Dr G.-W.— 411, rue Demontigny-Est, Montréal.
DEEOME, Dr W.-J.— 270, rue Sherbrooke-Est, Monti^éal.
DESALlLXIERS, E.— 42, rue Cherrier, Montréal.
DBSAULNIERS, V.— 6, square Richmonid. Montréal.
DESJARDINS, abbé J.-L. — Université Laval, Montréal.
DESJARDINS, Dr L.-E. — 696, rue Saint-Huberî, Montréal.
DESROSTERS. abbé L.-A. — Ecole Normale Jacques-
Cartier, Montréal.
DOLLO, A.— Ecole Polytechnique, Montréal.
DOEVALTC, abbé E., p.s.s. — 857. rue Shcrbrookp-Ouest, Montréal.
DUBE, Dr J.-E,— 16, rue Sainte-Famille, Montréal.
DUBEAU, Dr E. — 308, rue Sherbrooke-Est. Montréal.
DUBUiC, Mgr A.-P.— 2140, rue De La Roche, Montréal.
DUCHEIN, abbé F. — 857, rue Sherbrooke-Ouest, Montréal.
DUFRESNE, Dr E.-R. — 1781, avenue du Parc, Montréal.
DUFRESNE, Dr E. — 238, rue Sherbrooke-Est. Montréal.
DUFRESNE, Dr G.-A.-H.— 131, rue Roy. Montréal.
DUHAMEL, Dr A.— 1031. rue Saint-Deuis. Montréal.
DU J.ARDTN, Dr G.— 266, rue Craig-Est. M<mtréal.
— 514 —
DULIEUX, E. — 817, boulevard Saint-Joseph-Ouest, Montréal.
DUPUIS, abbé J.— 121, rue Saint-Hubert, Montréal.
DUVAL, Dr S. — Ecole Normale, Montréal.
DYONNET, E.— 2011, rue Waverley, Montréal.
E
-EBRARD, :\r. —
EMAED, Mgr J.-M.— Evêché,
ETHIER, Dr A.— 232, rue Sherbrooke-Est,
Paris.
Valleyfield.
Montréal.
FALARDEAU, Dr E.— 329, rue Sherbrooke-Est, Montréal.
FERRON, Dr A. — 492, rue Saint-Denis, Montréal.
FERVAC-LAROSE, A.— 1099a, rue Mont-Royal-Est, Montréal.
FILIATRAULT, abbé H.— 66, rue Notre-Dame-Ouest, Montréal.
FLAHAULT, J. — 96, avenue Columbia, Montréal.
FORAN, J.-K— 1010, rue Sherbrooke, Montréal.
FOREES, Mgr G.— Evêché. Joliette.
FORGET, Sir R.--83. rue Notre-Dame-Ouest, Montréal.
FOETIER, Dr L.-E.— 276, rue Saint-Denis. Montréal.
FOUCHER, abbé J.-A.— 3415, rue Saint-Hubert, Montréal.
FOUCHER, Dr A.-A.— 96, rue Saint-Denis, Montréal.
FOURNET, abbé P.-A., p. s. s.— 1010, rue Sherbrooke, Montréal.
FOURNIER, Dr N,— 396, rue Saint-Denis, Montréal.
FRANCHERE. Dr L.— lOôS, rue Saint-Denis. :\[ontréal.
FRANÇOIS, abbé L.-J.,p.s.s. — 857, rue Sherbrooke-Ouest, Montréal.
FREDETTE, D.— 185, rue Saint-Denis, Montréal.
FRIGON, C.~380, rue de Fleuriniont, Montréal.
FYEN, Alfred.— 467, rue Berri, Montréal.
GABOURY, T. R. P. Dom Pacôme.—
GAGNON, abbé A.-O. — Séminaire,
,GAGNON, Dr E.— 1715, avenue du Parc,
La Trappe.
Sherbrookt;.
Montréal.
— 515 —
GAUXEAU, H. — 178, rue de l'Université, [Montréa;!.
GARROUTEIGHT, abbé J.-J.-H., p. s. s.— S51, rue
Sherbrooke-Ouest, Montréal.
GATTET, abbé B.-M., p.s.s.— 857, rue Sherbrooke-Ouest, Montréal.
GAUTHEEON. E.— Université La^al, Montréal.
GAUTHIER, Dr J.-D.— 271, rue Ontario-Est, Montréal.
GENDREAU, Dr J.-G.-A.— 14, square Saint-Louis, ISFontréal.
GENEREUX, Dr D.— 440, rue Amherst, Montréal.
GERIX-LAJOIE, :Mme M.— 33, rue Sherbrooke-Ouest, Montréal.
GERVAIS, Hon. juge H. — 4492, rue Sherbrooke, Westmount.
GODON, Dr C. — Paris.
GOUIN, Sir L. — Québec.
GROULX, abbé L.-A.— Séminaire, Valleyfield.
GUERIX, Dr J.-J.— 4, avenue Edgehill, Montréal.
H
HA.NrEL. Dr G.— 196:î. avenue du l'arc, Montréal.
HAXSEX, A.— La Trappe.
HARWOOD, Dr F.-A.— 108, rue Sherbrooke-Ouest, Montréal.
HARWOOD, Dr L. de Lotbinière. — 50, rue Sherbrooke-
Ouest, Montréal.
HAYXES, J. — 239, avenue de l'Hôtel-de-Yille, Montréal.
HAYXES, W.— 239, avenue de l'Hôtel-de-Yille, Montréal.
HEBERT, abbé E.— Collège, L'Assomption.
HEBERT, abbé Edmour.— Boulevard Saint-Joseph-Est, Montréal.
HEBERT, Eév. Père J.-A., c. s. c— Collège, Saint-Laurent.
HEBERT, Dr R.— 356, rue Saint-Dr^nis, Montréal.
HEBERT, Z.— 348, rue Sherbrooke-Est, Montréal.
HtEFFERNAX, abbé T. -124, rue dn Couvent, Montréal.
HIXGSTOX, Dr D. — 460, rue Sherbrooke-Ouest, Montréal.
ISIDORE, Rév. Frère.— La Trappe.
— 516 —
JASMIN, abbé H.-L. — 857, rue Sherbrooke-Ouest, MontrêaJ.
JASMIN, chanoine L.-A. — Séminaire, Sainte-Thérèse.
JEANNOTTE, Dr A.-F.— 391, rue Visitation, Montréal.
JEANXOTTE, abbé H.-F., p. s. s.— 857, rue Sherbrooke-
Ouest, Montréal.
JEAN-DE-LA-CROIX, R. P.— La Trappe.
JETTE, Sir Louis-Amable.— Québec.
JOEON, S., notaire. — Valleyfield.
K
KEAKNEY, Rév. Père T.— Collège,
KENT, Dr G.-H.— 926, rue Saint-Denis,
KOETZ, M.--209. me Bcn-i,
Saint-Laurent.
Montréal.
Montréal.
LABELLE, Dr A.— 479, rue Sanguinet. Montréal.
LABELLE, abbé R., p.s.s. — 66, rue Notre-Dame-Ouest, Montréal.
LABERGE, F.-C— 1001, rue Mont-Royal-Ouest, Montréal.
LABRECQUR. H.— Ecole Polytechnique, Montréal.
LACHAPELLE, Dr E.-PERSILLIER.— 267, avenue
Prince-Arthur-Ouest. Montréal.
LACOSTE, Sir Alexandre.— 71, rue Saint-Hubert, Montréal.
LAFONTAINE, Hon, Juge E.— 862, rue Saint-Denis, Montréal.
LAGACE, J.-B. — 431, rue Jeanne-Mance, Montréal.
LALIBERTE, a)bbé F., p.s.s.— 841, rue Sherbrooke-Ouest, Montréal.
LALONDE, F.— 395, rue Saint-Denis, Montréal.
LANCTOT, H.— 310, rue Sainte-Catherine-Est, Montréal.
LANGEVIX, Dr S. — 19, square Saint-Louis, Montréal.
LAPORTE, H.— 1016, rue Dorchester-Ouest, Montréal.
LAROCHE, Dr O.— 560, rue Visitation, Montréal.
LAROCQUE, Mgr P.— Evêché. Sherbrooke.
LAROSK, Dr J.-C— 209. rue Nicolet, Montréal.
— 517 -.
LARSENEUR, Dr T.-L.— 381. rue Saint-Hubert. Montréal.
LASNIER, L.— Longueuil.
LATREILLE, Dr E.— 500, rue Saint-Denis. Montréal.
LALTREXCE, A.-J.— 519. rue Saint-Denis, Montréal.
LAURENT, Dr E.-E.— 96. rue Sherbrooke-Ou&st, Montréal.
liAIIREYS, H.— 55, avenue Viger, Montréal.
LEBEL, Dr H. — 758, rue Saint-Denis, Montréal.
LECOMPTE, Très Rév. Père E.. s. J.-232, rue Bleury. Montréal.
LECOQ, chanoine C, p.s.s. — 857, rue Sherbrooke-Ouest. Montréal.
LECOURS, J.-E.-W.— 310, rue Sainte-Catherine-Est, Montréal.
LEDUC, Dr J.-A.— 69. rue Sherbrooke-Ouest.
LEFEBVRE, Dr G.— Université Laval,
LELANDAIS, abbé F., p. s. s.— 857, rue Sherbrooke-
Ouest,
LELUAU. C— 874, rue Saint-Denis,
LBMIEUX, Dr L.-J.— 31, square Saint-Louis.
LEMIEUX, Hon. R. — Edifice de la banque de Québec
LEOPOLD, Rév. Père. —
Montréal.
Montréal.
Montréal.
^lontréaL
Montréal.
Montréal.
La Trappe.
LESAOE, Dr A.— 36, avenue Laval, Montréal.
LIGUORI, Rév. Frère. — La Trappe.
LORANGER, Hon. Juge L.-O.— 230, rue Prince- Arthur-
Ouest, Montréal.
LORIMIER, Hon. Juge C. Chamilly de.— 54.rue Cherrier.Montréal.
LORRAIX. Dr L.-P.-H. — 77. avenue Laurier-Est, MontréaL
M
MAILHOT, A.— 2203, rue Ontario-Est,
MAXSEAU, C— 1265, rue Saint-Hubert,
MANY, abbé V., p.s.s. — 857. rue Sherbrooke-Ouest,
MAJICEAU,. E. — X'ew-Birks bldg, square Philipps.
MARIEN, Dr P.-A.— 129, rue Sherbrooke-Est.
MARSAX, E.-A.— 717. rue Saint-Hubert,
MARSAN, J.-A.—
MARSOLAIS, Dr A.-R.— 399, Chemin Sainte-Catherine, MontréaL
MARTIN, Mgr W.-C— .archevêché, MontréaL
Montréal.
Montréal.
Montréal.
Montréal.
MontréaL
MontréaL
La Trappe.
— 518 —
MAjSSON. Dr E.— 127, rue Sherbrooke-Est, :Montréal.
MATHIEU, Hon. Juge M.— 185, rue Saint-Denis, [Montréal.
MAUE, Eév. Père.— La Trappe.
MAURICE, abbé J.-O.— 1025. rue Mont-Eoyal-Ouest, Montréal.
MEECIEE, Dr A.— 105, rue Saint-Denis, Montréal.
MEECIEE, Dr O.-F. 394, rue Sherbrooke-Est, Montréal.
MEECIEE, P.-E.— 5, Montée du Zouave, [Montréal.
MIGXAULT, Dr G.-E.— 212, rue Visitation, iMontréad.
MIGNAULT, Dr L.-D.— 54, rue Durocher, Montréal.
MONTPETIT, E., avocat.— 4924, rue Sherbrooke, Westmount.
MOREAU. Dr G.-T.— 905, rue Saint-Denis, Montréal.
MOEIN, L.-J.-S., avocat. — 432, avenue Pie IX, Maisonneuve.
MOEIN, Bév. P. — Séminaire, Joliette.
[NrOEIN, V.. notaire. — 703, rue Saint-Urbain, Montréal.
N
NAG.-VNT, H.— La Trappe.
NANTEL. chanoine A. — Séminaire, Sainte-Thérèse.
NEVEU, abbé E., p.s.s. — 857, rue Sherbrooke-Ouest, Montréal.
XOEL, Dr O.— 156, Parc Lafontaine. Montréal.
NOLIX. Dr .J.— 537. rue Saint-Denis. Montréal.
OBALSKI, J. — Edifice de la banque de Québec,
[Montréal.
PAGXUELO, Hon. Juge S.— 595, rue Saint-Denis, Montréal.
PAXXETOX. Dr J.-E.— Hôpital Xotre-Dame, Montréal.
PAPIXEAU, abbé A.— Collège, Saint-Jean.
PAEE, Dr A.— I^niversité Laval. • :s[onti-éal.
PAEIZEAU, Dr T.— 323, rue Sherbrooke-Est, Montréal.
PASQUIEE, abbé A., p.s.s. — ^857, rue Sherbrooke-Ouest, [Montréal.
PELLET^tEE, A.— Ecole Polytechnique;!^ Montréa,L
— 519 —
PEKODEAU, Hon. X., notairp.— 781,»rue Sher-
brooke-Ouest, Montréal.
PERRAULT, Antonio, avocat. — 2155, riie Jeanne-
iMance, ^Montréal.
PERRIER, abbé P.— Saint-Lambert.
PILOX, H.— 1956, rue Christophe-Colomb, Montréal.
POIVERT, J.— Ecole Polj-technique, Montréal.
PREVOST, Dr A.— Unix ersité Laval, Montréal.
QUINTIX, A.-D.— 760, rue Ontario-Est,
Montréal.
RACICOT, Mgr Z.— Archevêché, Montréal.
REID, Dr J.-C. — ^Laboratoire de biologie, Ferme
expérimentale, Ottawa.
RHEAUME, Dr Z.— 784, rue Saint-Denis, Montréal.
RICARD, Dr A.— 473, rue Saint-Denis, Montréal.
RICHARD, RéT. Père A.-D., c.s.v.— Collège Bourget, Rigaud.
RIOPEL, Dr P.-A.— G76, rue Saint-Denis, Montréal.
RIVET, Dr A.-X.— 166. rue RacheJ-Est, Montréal.
ROBICHOX, Dr A.— 335, rue Saint-Denis, Montréal.
ROSA, Rév. Père .T.— Montréal.
ROY, Mgr E. — Archevêché, Montréal.
SABOURIN, abbé A.-P.— Séminaire, Valleyfield.
SAINT- JACQUES, Dr E.— 29, rue Sherbrooke-Ouest, Montréal.
SAINT-PIERRE, Dr A.— 703. rue Saint-Hubert, Montréal.
SAINT-PIERRE, Dr C— 486, rue Saint-Denis, Montréal.
SAIXT-PIERRE, Dr W. -381, rue Saint-Hubert, Montréal.
SAINTE-ALPHOXSIXE, Soeur.— 1010, rue Sherbrooke, Montréal.
SAINTE-ANNE-:NLARIE, Soeur.— lOlO, rue Sherbrooke, Montréal.
SAINTE-CATHERIXE du. ROSAIRE, Soeur.— 1010,
rue Sherbrooke, Montréal.
— 5-20 —
SAINTE-ELISA, Soeur.— 1010, rue Sherbrooke, Montréal.
SAINT-JEAN-DE-:NL\KIE, Soeur.— lOlO, rue Sher-
brooke, Montréal.
SAIXTE-LOUISE de SAVOIE, Soeur.— 1010, rue
Sher.brooke, Montréal.
6AINTB-LUDGAEDE du SACRE-COEUR, Soeur.—
1010, rue Sherbrooke, Montréal.
SAIXTE-^EARIE DES LYS, Soeur.— 1010, rue Sherbrooke, Montréal.
SAINTE-MARIE-LEONIDAS, Soeur.— 1010, rue
Sherbrooke. Montréal.
SAIXTE-MARIE-ODILE, Soeur.— 1010, rue Sherbrooke, Montréal.
SAINT-MELCHIADE, Soeur.— 1010, rue Sherbrooke, Montréal.
SAINTE-SOPHRONIE, Soeur.— 326, rue Guy, Montréal.
SAINTE-THEOPHAXIE, Soeur.— 1010, rue Sherbrooke, Montréal.
SAIXTE-THEOTISTE, Soeur.— 1010, rue Sherbrooke, Montréal.
SAU^'EZ, Dr E.— Paris.
SAVOIE, X.— La Trappe.
SHAUGHXESSY, Sir Thomas.— 905, rue Dorchester-
Ouest, Montréal.
SiNIITH, C.-F.— Hôtel Windsor, Montréal.
SYLVESTRE, chanoine A. — ^Archevêché, Montréal.
TAILLOX, Hon, L.-O. — 595, rue Saint-Denis, Montréal.
TASCHEREAU. R., avocat. — H, avenue Oxendeu, Montréal.
TELLIER, J.-M., avocat.— Joliette.
TELLIER, Hon. Juge L. — Palais de Justice. Montréal.
TETREAULT, Dr A.— Hôpital Saint-Jean-de-Dieu, Gamelin.
THIBAUDEAU, Hon. A.-A.— 59, rue Saint-Sulpice, Montréal.
TROIE, abbé X.-A., p. s. s. — 66, rue X'otre-Dame-Ouest. Montréal.
TRUDEAU. Dr R.— 233, rue Sherbrooke-Est, Montréal.
VADBONOOEUR, E.— 1782, rue Hutchison.
VAILLANCOURT, H.— 120, Sème Avenue,
Montréal.
Lachine.
t
— 521 —
VA1.IN, Dr C.-N.— 17, square Saint-Louis, Montréal.
VAJ^IER, E. — 5, square Beaver Hall, Montréal.
VER^'ER, Dr L.— 397, rue Drolet, Montréal.
VILLENEUVE, Dr G.— 322, rue Saint-Denis, Montréal.
^^LLEXEUVE, chanoine V. — Collège, L'Assomption.
VIROLLE, Dr E. — 116, rue Laprairie, Montréal.
VOLBART, abbé A., p. s. s.— 165, chemin de la
Côte-des-Neiges, Montréal.
W
WIALLAIÎD, P.—
WILFRID, Rév. Frère.—
WILSON, Hon. J.-M.— 57, avenue Ontario,
Paris.
La Trappe.
Montréal.
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— 523 —
TABLE DES MATIERES
Pages
Calendriers 3-5
L'Université Laval de Montréal 17
Cardinal protecteur et conseil supérieur 25
Personnel de l'Université Laval de Montréal, pour Tanné?
]914-1915 :
Vice-chancelier apostolique, vice-recteur, secrétaire-
général 26
Administrateurs 27
Gouverneurs 31
Relevé nunîérique des élèves pour l'année 1913-1914 33
Faculté de Théologie 34
Personnel dirigeant et enseignant 34
Elèves admis à suivre les cours pendant l'année
1913-1914 36
Cours pendant l'année 1914-1915 43
Organisation pédagogique et financière 46
Gradués 54
Prix décernés à la fin de l'année 1913-1914 55
Faculté de Droit 56
Personnel dirigeant et enseignant 56
Elèves admis à suivre les cours pendant l'année
1913-1914 59
Cours pendant l'année 1914-1915 63
Organisation pédagogique, disciplinaire et financière. 65
Gradués 75
Prix décernés ù la fin de l'année 1913-1914 83
Faculté de Médecine 84
Personnel dirigeant et enseignant 85
— 524 —
Pages
Elèves admis à suivre les coui's pendant l'année
1913-1914 92
Eésultat des examens de fin d'année 96-97
Cours pendant l'année 1914-1915 98
Organisation pédagogique, disciplinaire et financière. 108
Gradués 166
Faculté des Arts 193
Personnel dirigeant et enseignant 195
Elèves admis à suivre les coui's pendant l'année
1913-1914 (Cours de littérature française) 198
Organisation pédagogique, disciplinaire et financière. 199
Gradués 206
Prix décernés à la fin de l'année 1913-1914 207
Kapport des travaux de la Faculté des Arts pour
l'année 1913-1914 208
Rapport de M. Gautheron, sur les cours du lundi . . . 230
Ecole Polytechnique 248
Personnel dirigeant et enseignant 248
Elèves admis à suivre les cours pendant l'année
1913-1914 252
Organisation pédagogique, disciplinaire et financière. 258
Gradués 263
Ecole de Médecine Comparée et de Science Vétérinaire.... 267
Personnel dirigeant et enseignant 268
Elèves admis à suivre les cours pendant l'année
1913-1914 270
Cours pendant l'année 1914-1915 272
Organisation pédagogique, disciplinaire et financière. 274
Gradués 287
Ecole de Chirurgie Dentaire 290
Personnel dirigeant et enseignant 291
Elèves admis à suivre les cours pendant l'année
1913-1914 294
— 525 —
Pages
Organisation pédagog-ique, disciplinaire et financière. 298
Gradués 304
Ecole de Pharmacie Laval 307
Personnel dirigeant et enseignant 307
Elèves admis à suivi-e les cours pendant l'année
1913-1914 310
Cours pendant l'année 1914-1915 313
Organisation pédagogique, disciplinaire et financière. 315
Gradués 323
Prix décernés à la fin de l'année 1913-1914 322
Institut Agricole d'Oka 323
Personnel dirigeant et enseignant 328
Elèves admis à suivre les cours pendant l'année
1913-1914 332
Organisation pédagogique et financière 337
Gradués 370
Ecole d'Enseignement Supérieur pour les Jeunes Filles... 371
Personnel dirigeant et enseignant 372
Elèves admises à suivre les cours pendant l'année
1913-1914 379
Organisation pédagogique, disciplinaire et financière. 387
Enseignement Secondaire Moderne 396
Frères admis à suivre les cours pendant l'année
1913-1914 397
Règlement organique 399
Cours pratique de Droit Commei'cial destiné à l'Associa-
tion des Femmes d'Affaires de Montréal 410
Maison des Etudiants 413
Collèges affiliés (Province ecclésiastique de Montréal).... 418
Séminaire de Sainte-Thérèse 421
■Séminaire de Sherbrooke 423
Collège de L'Assomption 425
— 526 —
Pages
Collège de Saint-Laurent 427
Séminaire de Joliette 429
Séminaire de Saint-Hyacinthe 431
Collège Bourget 432
Petit Séminaire de Montréal 43S
Collège de Valleyfield 434
Collège de Saint-Jean 435
Bourse Ceci! Ehodes 436
Inauguration des nouveaux bâtiments affectés à l'ensei-
gnement de la Chirurgie Dentaire 437
Discours de Mgr G. Dauth, vice-recteur de l'Université. 43S
Discours de M. le Dr Eudore Dubeau, président de
l'Ecole de Chirurgie Dentaire 442
Discours de INC. le Dr Eodolphe Kern, délégué de la
Société Odoiitotechnique de France 445
Discours de !M. Bonin. consul général de France au
Canada 451
Discours de M. le Dr Lanthier. président de l'Asso-
ciation des Chirurgiens Dentistes de la Province
de Québec 453
Dons faits à l'Université durant l'année 1913-1914 456
APPENDICES
I. — Extraits de la loi et des règlements du Barreau, rela-
tifs à l'admission et à la pratique du droit 4Sé
II. — Extraits du code du notariat et des statuts et règle-
ments de la Chambre des notaires, relatifs à l'ad-
mission à l'étude et à la pratique du notariat 4S5
— 527 —
III. — Eègleruents spéciaux concernant l'admission à rétude
et à la pratique de la médecine dans la province de
Québec 436
I^'. — Règlements sjîéciaux pour l'admission à l'étude et ù la
pratique de la chirurgie dentaire dans la province
de Québec 500
V. — Règlements de l'Association pharmaceutique de la pro-
vince de Québec. Règ"lements concernant l'examen
préliminaire d'admission à l'étude de la pharmacie,
et les examens primaire et final pour l'obtention
du certificat et de la licence de pharmacien 505
Adresses 511
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