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Full text of "Annuaire général"

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^  ANNUAIRE 


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DE 


L'UNIVERSITE  LAVAL 


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1  IN/IOrsITREAl-                                  1 


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ANNEE  ACADEMIQUE  1914-1915  t 


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SfONTREAI.  -f 


ARBOUR  &  DUPONT,  imprimeurs-éditeurs 
249,  rue  Lagauchetière  Est 

1914 


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AININUAIRE 


PE 


L'UNIVERSITE  LAVAL 


DE 


IVI  ONT  REAL 

ANNEE  ACADEMIQUE  1914-1915 


'^:L2^ 


BI4»XTREAL, 

ARBOUR  &  DUPONT,  imprimeurs-koitei  rs 
24g,    rue   Lagauchetière   Est 

1914 


Digitized  by  the  Internet  Archive 

in  2010  with  funding  from 

University  of  Ottawa 


http://www.archive.org/details/annuairegnra1914univ 


191-4: 

1915 

SEPTEMBRE 

JANVIER 

1 

MAI 

1 

Di. 

Lu. 

Ma.  Me. 

Je. 

Ve. 

Sa. 

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Lu. 

Ma.  Me. 

Je.  Ve. 

1 
Sa.  Di.  Lu. 

Ma.  Me.  Je. 

Ve. 

1 

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1 

1     2 

3 

4 

5 

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13 

14 

15  16 

17 

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19 

10 

11 

12 

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15 

16      9 

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11    12   13 

14 

15 

20 

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17 

18 

19 

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21 

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25 

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29 

30    23 

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28 

29 

1 

31 

30 

31 

OCTOBRE 

FÉVRl 

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6 

JUIN 

i 

1 

2 

3 

1 

2 

3 

4 

5 

1     2     3 

4 

5 

4 

5 

6 

7 

8 

9 

10 

7 

8 

9 

10 

11 

12 

13      6 

7 

81     9;   10 

11 

12 

11 

12 

13 

14 

15 

16 

17 

14 

15 

16 

17 

18 

19 

20    13 

14 

15!  16!  17 

18 

19  i 

18 

19 

20 

21 

22 

23 

24 

21 

22 

23 

24 

25 

26 

27    20 

21 

22:  -23  24 

25 

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25 

26 

27 

28 

29 

30 

31 

28 

27 

28 

29  30 

NOVEMBRE 

MARS 

JUILLET 

1 

2 

8 

4 

5 

6 

7 

1 

2!    3 

4 

5 

6 

'    1 

2 

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8 

9 

10 

11 

12 

13 

14 

7 

8 

9    10 

11 

12 

13      4 

5     6     7     8 

9 

10 

15 

16 

17 

18 

19 

20 

21 

14 

1.^ 

16 

17 

18 

19 

20    11 

12 

13   14,  15 

16 

17 

22 

23 

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24 

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29 

30 

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31 

25 

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27   281  29 

.30 

31 

DÉCEMBRE 

AVRIL 

1 

AOUT               il 

1 
i     1 

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3 

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11 

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13 

14 

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16 

17 

15 

16 

17    18   19 

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21 

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18 

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20 

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27 

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1 

30 

31 

25 

26 

27 

28 

29 

30 

29 

30 

31 

_ 

t     Calendrier  de  Tannée  académique  1914-1915     | 


■^ 


1  Mardi 
3  Jeudi 


SEPTEMBRE  1914  4» 

$ 

Ouverture  des  ccrars  à  l'Imstiturt  Agricole  d'Oka.  ^ 

Réunion  du  Conseil  de  l'Ecole  de  Médecine  4» 
Comparée  et  de  Science  Vétérinaire.  ^ 

Réunion  du  Conseil  d'administration  de  l'E-  J[ 
co'le  de  Pharmacie  Laval.  ♦ 


4  Vendredi 

7  Lundi 

8  Mardi 

9  Mercredi 


*  14  Lundi 

^15  Mardi 

I 

♦  16  Mercredi 


Réunion  du  Conseil  de  la  Faculté  de  Droit. 


j  Réunion  du  Conseil  de  la  Faculté  de  Médecine.  ^ 
-  Réunion  de  la  Corporation  de  l'Ecole  Poly-  J^ 
I         technique.  4» 


Ouverture  des  cours  à  ia  Faculté  de  Droit,  à 
9  heures  du  matin. 


ves  de  l'Ecole  Polytechnique. 

•s* 

Réunion   du   Comité   Exécutif.  *|* 

Réunion    du    Conseil    de   l'Ecole    de    Chirurgie  <♦ 

*♦* 
Dentaire.  4» 

Rentrée  du  Grand-Séminaire.  "f 


'  Ouverture    des    cours    à    l'Ecole    de    Chirurgie  ♦:< 
I         Dentaire.  ^» 


Ouverture   de   ila   retraite   annuelle   du    Grand-  4» 


Séminaire. 


20  DIMANCHE      Repri-se    de    la    mes'se    universitaire    à    Notre-  ♦ 


^  21  Lundi 

I 

♦  24  Jeudi 

t 

A  25  Vendredi 

%  28  Lundi 


Dame-de-Lourdes,   à  8.30   heures. 

Ouverture  des  cours  à  l'Ecole  de  Pharmacie      ♦ 

T  1  <* 

Laval.  4» 

Réunion   du   Conseil  de  l'Ecole  d'Enseignement  <* 
Supérieur  pour   les  Jeunes   Filles.  »♦♦ 

<* 

Ouverture  des  cours    à  la  Faculté   de  Théologie,  i* 

<f 

Réunion    du  Conseil  de  l'Institut  Agricole  d'Oka.|l 


t  * 

t  OCTOBRE   1914  ± 

t  * 

t \ ^t 

1  Teudi  wuvciLuic  ucs  cours  h  i  i:-coie  a  renseignement  ^ 


4» 


■* 

4» 

4» 
4" 

t  11  DIMANCHE 


'  Ouverture  des  cours  à, la  Faculté  de  Médecine. 
Ouverture  des  cours  à  l'Ecole  Polj-technique. 
Ouverture  des  cours  à  l'Ecole  d'Enseignement 

Supérieur  pour  les  Jeunes  Filles. 
Réunion   du    Conseil    de   l'Ecole  de    Médecine 
Comparée  et  de  Science  Vétérinaire. 


2  Vendredi 


5  Lundi 


7  Mercredi 


j  Examens  à  la  Faculté  de  Médecine  des  élèves  % 


qui  ne  sont  pas  sous  brevet. 
I  Réunion  du  Conseil  de  la  Faculté  de  Droit. 

I  Réunion  du  Conseil  de  la  Faculté  de  Médecine. 
-  Réunion  de  la  Corporation  de  l'Ecole  Poly- 
I         technique. 


4» 
4» 

Messe  du  Saint-Esprit  à  la  Cathédrale,  à  9  hrs.  * 

Ouverture    solennelle    de    l'année    académique  <i^ 

dans  la  salle  des  Promotions,  à  8.15  heures  * 

du  soir.  4» 

a   Mesçe  ^j» 


12  Lundi 


18  DIMANCHE 


Ouverture   des   cours   de   Religion   à 
universitaire. 

Réunion   du  Comité   Exécutif. 
Réunion    du    Conseil    de    l'Ecole    de    Chirurgie 
Dentaire. 


4» 

l: 


%  22  Jeudi 

♦ 

^  26  Lundi 

±  28  MERCREDI 


î 

4^ 

de  * 
4* 
4» 

Réunion  du  Conseil  de  l'Ecole  d'Enseignement  î 


Fête    de   saint    Luc,   patron    de   la   Faculté 
Médecine. 


Supérieur  pour  les  Jeunes  Filles. 
Réunion  du  Conseil  de  l'Institut  Agricole  d'Oka. 

Réunion  du  Comité  Exécutif. 
Assemblée    du    Bureau    des    Gouverneurs.    — 
Elections. 


4»  ■)m}i  4i  .j.  .>  4>4>4»^4»>4MJMÎM.>4M.>»jt»j>*j^^î.»}.4.4>*}»»>*jt4t*jt4.4t«*«4.  ^«jt^.^.^.  «î.^.»}.^»^^.^,  ^ 


*  NOVEMBRE  1914  t 


* 


J     1  DIMANCHE 


2  Lundi 


4  MERCREDI 


^11  Mercredi 
<* 

4.  16  Lundi 
18  Mercredi 


S  Jeudi 


6  Vendredi 


9  Lundi 


21  Samedi 


*  23  Lundi 

<♦  25  Mercredi 

t  26  Jeudi 


r  Assemblée 
I         teurs  — 

1 


Toussaint.  > 

-Commémoration  Congé  universitaire, 

des   Défunts.) 
Réunion  du  Conseil  de  la  Faculté  de  Médecine. 
Réunion    de    la    Corporation    de    l'Ecole    Poly- 
technique. 

de  la  Corporation  des  Administra-  "f 

Elections.  * 

Ouverture   des   conférences   publiques.  — Con-  ^ 

férence  de   Littérature   Française.  * 

Réunion    du    Conseil   de   l'Ecole    de    Médecine  * 

Comparée   et   de  Science  Vétérinaire.  4» 

Réunion    du    Conseil    d'administration    de    l'E-  ^» 

cole   de    Pharmacie   Laval.  T 


Réunion  du  Conseil  de  la  Faculté  de  Droit.  ^ 
Réunion  du  Comité  Exécutif.  i* 

Réunion    du    Conseil    de    l'Ecole    de    Chirurgie  ♦ 

Dentaire.  ••£♦ 

Ouverture  du  cours   didactique  de  Littérature  ^ 

Française.  ^ 

Ouverture  des  conférences  publiques  sur  l'Es-  ^* 

thétique  et  l'Histoire  de  l'Art.  ♦ 

Cours  didactique  de  Littérature  Française.  % 
Conférence   de   Littérature   Française.  ^ 

Présentation  de  la  Bienheureuse  Vierge  Marie.  <♦ 

Fête  patronale  du  Grand-Séminaire.  ♦^ 

I  Cours  didactique  de  Littérature  Française.  ^ 
\  Réunion  du  Conseil  de  l'Institut  Agricole  d'Oka.  % 

Conférence    sur    l'Esthétique    et    l'FIistoire    de  % 

l'Art.  % 

Réunion  du  Conseil  de  l'Ecole  d'Enseignement  *ï 

V 

Supérieur  pour  les  Jeunes  Filles.  v 


12me  anniversaire  de  la  mort  de  M.  l'abbé  Co-  ^ 

lin,   p.    s.    s.,   bienfaiteur    insigne    de    l'Uni-  4- 

a* 
versite.  ^ 

1er  Dimanche  de  l'Avent.  *f 

Cours  didactique  de  Littérature  française.  <k 

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^  27  Vendredi 

I  29  DIMANCHE 
*  30  Lundi 


I 
t 

4» 

4» 


DECEMBRE  1914  t 


t 


1  Mardi 

2  Mercredi 

3  Jeudi 

4  Vendredi 
6  DIMANCHE 


7  Lundi 


8  Mardi 


14  Lundi 


Fête  de  saint  Eloi,  patron  de  l'Ecole  de  Méde-  J» 
cine  Comparée  et  de  Science  Vétérinaire.     ♦> 

Conférence   de    Littérature   Française.  * 

Réunion    du   Conseil    de   l'Ecole    de    Médecine  "f 


4» 

♦ 

4»    9  Mercredi 

t  13  DIMANCHE 

♦ 


Comparée  et  de  Science  Vétérinaire. 
Réunion  du  Conseil  de  la  Faculté  de  Droit. 
Fête   de    Saint  Nicolas,   patron   de   l'Ecole    de  * 
Pharmacie  Laval.  4» 

2me  Dimanche  de  l'Avent.  ^ 

■  Réunion  du  Conseil  de  la  Faculté  de  Médecine.  Ç 
Réunion    de   la   Corporation   de   l'Ecole    Poly-  * 

technique. 
Cours   didactique    de   Littérature    Française. 


|[  16  Mercredi 
4»  19  Samedi 
t  20  DIMANCHE 
\  21  Lundi  ' 

♦  23  Mercredi 


4»  24  Jeudi 

4»  25  Vendredi 

$  27  DIMANCHE 

4» 

4> 

4»    28  Lundi 

♦ 

4»  4^^4«H•4«:**  4»4'4»»î 


4» 

4» 

t 

Immaculée  Conception.  —  Fête  patronale  de  ^ 

l'Université    et  de  l'Ecole  d'Enseignement  * 

Supérieur  pour  les  Jeunes  Filles.  4. 

Messe  solennelle  à  la  Cathédrale,  à  10  heures.  % 

— Sermon.  7 

4» 

Conférence    sur    l'Esthétique    et    l'Histoire    de  4» 

l'Art.  i 

3me  Dimanche  de  l'Avent.  * 

Réunion  du  Comité  Exécutif.  ■* 

Réunion   du    Conseil    de   l'Ecole    de    Chirurgie 
Dentaire. 

Cours   didactique    de   Littérature    Française. 

Conférence   de   Littérature   Française. 

Ordination  générale  au  Grand-Séminaire. 

4me  Dimanche  de  l'Avent. 

Cours  didactique  de  Littérature   Française. 

Conférence    sur    l'Esthétique    et    l'Histoire    de 
l'Art. 

Ouverture  des  vacances  de  Noël  dans  les  Fa- 
cultés et  les  Ecoles. 

Réunion     du  Conseil  de  l'Ecole  d'Enseignement 
Supérieur   pour   les   Jeunes    Filles. 

Noël. 

Fête  de  saint  Jean,  apôtre,  célébrée  solennelle- 
ment au  Grand-Séminaire. 


î 

î 

4» 

♦ 
4* 
4» 

4* 
4* 

4» 

t 

4» 
4- 
4> 
4» 


Réunion    du  Conseil  de  l'Institut  Agricole  d'Oka.4. 

4» 
K*4"I-:*4-  >4-*4->4«K«  ♦♦44>4>*H*4*4'4*4'4^ï.  »  »  >V  ■:■  ■:■  >V  »  4* 


9  — 


*  JANVIER    1915  4» 


Circoncision.  * 

Fête   de   saint    Robert,   patron   de   l'Ecole    de  T 
Chirurgie  Dentaire.  * 

Réunion  du  Conseil  de  la  Faculté  de  Médecine.^ 

Réunion    de    la    Corporation    de    l'Ecole    Poly-  "f 

technique.  4» 


1  Vendredi 


4  Lundi 


6  Mercredi 


7  Jeudi 


8  Vendredi 


Epiphanie.  % 

<* 

Reprise  des  cours  aux  Facultés  et  aux  Ecoles.  ^ 

Réunion    d-u    Conseil   de  l'Ecole    de    Médecine  'f 

Comparée  et  de  Science  Vétérinaire.  4» 

Réunion    du    Conseil    d'administration    de    l'E-  |^ 

cole  de  Pharmacie  Laval.  * 

4» 

Réunion  du  Conseil  de  la  Faculté  de  Droit.       4* 

4» 


Réunion  du  Comité  Exécutif. 


11  Lundi 


±  13  Mercredi 

î 

<*  18  Lundi 
X  20  Mercredi 

t 

^  25  Lundi 

*  I 

*  27  Mercredi 

t 

%  28  Jeudi 

*  31  DIMANCHE 


Réunion    du   Con'seil   de    l'Ecole    de    Chirurgie  i* 
Dentaire 
urs  didac 

Conférence   de   Littérature   Française 


Cours   didactique   de   Littérature   Française. 


•î* 

Examen  du  premier  semestre  à  la  Faculté  de  <{• 

Théologie.  |^ 

Cours  didactique  de   Littérature   Française.         'f 

4» 

-,      -,  .       .  *• 

Lonierence    sur    l'Esthétique    et    l'Histoire    de  * 

l'Art.  * 

t 
Cours  didactique  de   Littérature  Française.         ^ 

Réunion  du  Conseil  de  l'Institut  Agricole  d'Oka.  * 

Conférence  de   Littérature  Française.  T 

Ouverture    des    vacances    dans    la    Faculté    de  ♦ 

Théologie.  <♦ 

Réunion  du  Conseil  de  l'Ecole  d'Enseignement  T 

.Supérieur   pour   les   Jeunes   Filles.  ^ 

4» 
Septuagésime.  4» 

'*  ^ 


—  10  — 


t  * 

t  FEVRIER   1915  î 

T. . . -* 


*> 


1  Lundi 

3  Mercredi 

4  Jeudi 


[Ré 
|Ré 


Cours  didactique  de  Littérature  Française. 


t     5  Vendredi 


Réunion  du  Conseil  de  la  Faculté  de  Médecine.  ^ 
union  de  la  Corporation  de  l'Ecole  Poly-  ♦ 
technique.  •* 

Conférence  sur  l'Esthétique  et  l'Histoire  de  ^ 
l'Art.  ♦ 

Réunion  du  Conseil  de  l'Ecole  de  Médecine  .j^ 
Comparée  et  de  Science  Vétérinaire.  ^ 

Réunion  du  Conseil  de  la  Faculté  de  Droit.      X 


7  DIMANCHE     Sexagésime. 


8  Lundi 

10  Mercredi 

13  SAMEDI 

14  DIMANCHE 

17  Mercredi 

18  Jeudi 

21  DIMANCHE 

22  Lundi 
24  Mercredi 


Réunion  du  Comité  Exécutif.  ♦ 

Réunion   du   Conseil    de   l'Ecole    de    Chirurgie  % 

j         Dentaire.  % 

\  Cours  didactique  de  Littérature  Française.         ♦ 

♦ 

f   Conférence   de   Littérature   Française.  4* 

\   Reprise  des  cours  à  la  Faculté  de  Théologie.   ^ 

Vacances  des  Jours  Gras  dans  les  Facultés  et  * 

les  Ecoles.  ♦;• 


Quinquagésime. 
Cendres. 

Reprise    des    cours    dans    les    Facultés    et   les  % 
Ecoles. 

1er  Dimanche  du  Carême. 


♦ 


j'  Réunion  du  Conseil  de  l'Institut  Agricole  d'Oka.  ♦j^ 
'\  Cours  didactique  de  Littérature  Française.         |^ 

1     Conférence    sur    l'Esthétique    et    l'Histoire    de  ^ 
>  l'Art.  t 


Supérieur  pour  les  Jeunes  Filles. 


Réunion  du  Conseil  de  l'Ecole  d'Enseignement  *> 
2me  Dimanche  du  Carême.  * 


25  Jeudi 

28  DIMANCHE 


—  11  — 


MARS    1915 


1  Lundi  I 

3  Mercredi  ' 

4  Jeudi 

5  Vendredi 

7  DIMANCHE 


8  Lundi 

10  Mercredi 

14  DIMANCHE 

15  Lundi 

17  Mercredi 

21  DIMANCHE 

22  Lundi 

24  Mercredi  | 

25  Jeudi 

28  DIMANCHE 

29  Lundi 

31  Mercredi 


i{ 


Réunion  du  Conseil  de  la  Faculté  de  Médecine. 

Réunion  de  la  Corporation  de  l'Ecole  Poly- 
technique. 

Cours  didactique  de  Littérature  Française. 

Conférence  de  Littérature  Française. 

Réunion  du  Conseil  de  l'Ecole  de  Médecine  ^ 
Comparée  et  de  Science  Vétérinaire. 

Réunion  du  Conseil  d'administration  de  l'E- 
cole de  Pharmacie  Laval. 

Réunion  du  Conseil  de  la  Faculté  de  Droit. 

Fête  de  saint  Thomas  d'Aquin. — Séances  so- 
lennelles d'argumentations  scolastiques  à  la 
Faculté  de  Théologie. 

3me  Dimanche  du  Carême. 

Réunion   du  Comité   Exécutif. 

Réunion  du  Conseil  de  l'Ecole  de  Chirurgie 
Dentaire. 

Cours  didactique  de  Littérature  Française. 

Conférence  sur  l'Esthétique  et  l'Histoire  de 
l'Art. 

4me  Dimanche  du  Carême.  J| 

Cours  didactique  de  Littérature   Française.         J^ 

Ouverture  de  la  retraite  préparatoire  à  la  com-^» 
munion  pascale.  Sermon  et  bénédiction  du  % 
Saint-Sacrement,  à  7.30  heures  du  soir.  ,f. 

Passion.  —  Clôture  de  la  retraite.  Messe,  allô-  4, 
cution,  communion,  à  8  heures.  "f 

Cours  didactique  de   Littérature  Française.         '^ 

Réunion  du  Conseil  de  l'Institut  Agricole  d'Oka.  ♦ 

Conférence    de    Littérature   française.  V 

Réunion  du  Conseil  de  l'Ecole  d'Enseignement  * 

Supérieur   pour   les    Teunes   Filles.  ^ 

.;» 
Les  Rameaux.  <• 

Cours   didactique   de   Littérature   Française.  4- 

Vacances   de  Pâques  dans  les  Facultés  et  les  i,. 

Ecoles.  X 


C*^î'^"î>^*»î»«î»4»»î  •î»«înî«  ♦>-»î»»î»*î»*î**î«  4^*^'**î**»*^''  •î»^4"î"î"î^^"î*^'î'*î*''»*^**î*^*^*^*^**î*^"î'^  •!* 


—  12  — 
i  AVRIL  1915  t 


1  Jeudi 

2  Vendredi 

3  Samedi 


Jeudi-Saint. 
Vendredi-Saint. 
Samedi- Saint. 


4  DIMANCHE      Pâques. 


Réunion  du  Conseil  de  la  Faculté  de  Médecine,  a 


Ecoles. 


±  5  Lundi 

♦  6  Mardi 

1  «Jeudi 

I 

1  9  Vendredi 

$ 

J  11  DIMANCHE      Quasimodo. 


-   Réunion  de   la    Corporation    de    l'Ecole   Poly- 
[        technique. 


t 


Reprise    des    cours    dans    les    Facultés    et    les  ^ 


î  12  Lundi 


'^  14  Mercredi 


i 

Réunion   du    Conseil    de   l'Ecole    de    Médecine  ^ 
Comparée  et  de  Science  Vétérinaire.  ^ 

Réunion  du  Conseil  de  la  Faculté  de  Droit.        ■*• 


f  Réunion  du  Comité  Exécutif.  *}f 

1  Réunion    du  Conseil    de  J'Ecole  de    Chirurgie  %. 

',        Dentaire.  't 

[  Cours  didactique  de  Littérature  Française.         4» 

Conférence    sur   l'Esthétique    et  l'Histoire    de  J^ 
l'Art. 


I 


19  Lundi 


♦î»  21  Mercredi 
X  22  Jeudi 

î 


Cours  didactique  de  Littérature  Française. 
Conférence   de   Littérature   Française. 


I 


26  Lundi 


I 
t 

Réunion  du  Conseil  de  l'Ecole  d'Enseignement  ■^ 
Supérieur  pour  les  Jeunes  Filles.  4^ 

r  Réunion    du  Conseil  de  l'Institut  Agricole  d'Oka.* 
\^  Cours  didactique  de  Littérature   Française.         ^ 


%                                   f  Assemblée    du    Bureau    des  Gouverneurs.    —  % 

I  28  MERCREDI  !j'        Nominations.  f 

*>                                 Ji  Conférence    sur    l'Esthétique  et    l'Histoire    de  *> 

I         l'Art.  4» 


—  i; 


f  ^ 

%.  MAI  1915                                                         * 

t  ^ 

♦■ A. 


t    1  Samedi  ! 

î 

%    2  DIMANCHE 

♦ 

t     3  Lundi 

4» 

*h 

4»    4  Mardi 

♦ 

t 

t    5  MERCREDI 

♦ 

4» 

^    6  Jeudi 

■À 

%    7  Vendredi 

t 

I  10  Lundi 

J  13  Jeudi 
4»  15  Samedi 
T  19  Mercredi 


Examen  écrit   au   cours   de   Littérature   Fran-  ^ 

çaise.  A 

Pèlerinage     à     Notre-Dame-de-Bonsecours,   à  ^ 

8.30  heures  du  matin.  'f 

t 
I  Réunion  du  Conseil  de  la  Faculté  de  Médecine.  *** 

I  i^ 

Réunion    de   la   Corporation    de   l'Ecole    Poly-  *> 
\         technique.  % 

Examen    oral    au    cours    de    Littérature    Fran-  4» 
çaise.  T 

l'Assemblée  de  la  Corporation  des  Administra-  4» 
I        teurs.  —  Nominations.  % 

ï  Clôture  des  conférences  publiques  et  des  cours  4* 

de   Littérature   Française.  4* 

4* 
Réunion    du    Conseil    de    l'Ecole    de    Médecine  4- 

)         Comparée  et  de  Science  Vétérinaire.  % 

j  Réunion    du    Conseil    d'administration    de    l'E-  4» 

cole  de  Pharmacie  Laval.  ♦ 


-[ 


Réunion  du  Conseil  de  la  Faculté  de  Droit. 
Réunion  du  Comité  Exécutif. 


Réunion    du   Conseil    de    l'Ecole    de    Chirurgie  4» 
y        Dentaire.  5Z 


Ascension. 


f^  23  DIMANCHE 
1  24  Lundi 
I  27  Jeudi 

-^  29  Samedi 

t  30  DIMANCHE 


!  .  Anniversaire  de  l'institution  canonique  de  l'U-  ♦ 
I         niversité  Laval,  1876.  % 

'\  Fête  de  saint  Isidore,  patron  de  l'Institut  Agri-  ^ 
'         cole  d'Oka.  "f 

j  Fête  de  saint   Yves,  patron   de   la   Faculté   de  ^ 
-         Droit.  % 

I   Concours  à  la  Faculté  de  Théologie.  X 

Pentecôte.  ^ 

Réunion  du  Conseil  de  l'Institut  Agricole  d'Oka.  ^ 

Réunion  du  Conseil  de  l'Ecole    d'Enseignement  ^ 

Supérieur  porr  les  Jeunes  Filles.  ^ 

Ordination  générale 'au  Grand-Séminaire.  ^ 

Trinité.  % 


4' 4t^jt^«>^»>»jf**«j«j**j«î«j«*»»j«»t,  «j^^^ 


14 


t  JUIN   1915 


<* 


4»     3  Jeudi 


*    4  Vendredi 
^^     7  Lundi 


I 

♦ 

4Z1. 

*  14  Lundi 

<♦  19  Samedi 
4»  24  Jeudi 


^  25  Vendredi 

A. 

<*  28  Lundi 

♦  29  Mardi 

4» 


•î»  30  Mercredi 


<♦ 


♦ 


Réunion    du    Conseil    de   l'Ecole    de  .Médecine  *> 

,  4* 

Comparée  et  de  Science  Vétérinaire.  <. 

4» 
4* 

Réunion  du  Conseil  de  la  Faculté  de  Droit.         <♦ 

Réunion  du  Conseil  de  la  Faculté  de  Médecine.  ♦ 

*■ 

Réunion    de   la    Corporation   de    l'Ecole    Poly-  * 

4» 
4» 


l        technique. 

r  Réunion  du  Comité  Exécutif.  ^ 

I       ,       .  .           .      4* 

j  Réunion    du    Conseil    de    l'Ecole  de    Chirurgie  *> 

Dentaire.  a 


Examen  du  second  semestre  dans  la  Faculté  de  4* 
Théologie.  ^ 


Examen  de  licence  dans  la  Faculté  de  Théolo-  4» 

A. 

t 


Fête  de  saint  Jean-Baptiste,  patron  des  Cana-  J* 
diens-Francais.  * 

4» 

1   Réunion  du  Conseil  de  l'Ecole  d'Enseignement  4» 
-'         Supérieur  pour  les  Jeunes   Filles.  % 

\  Sortie  du  Grand-Séminaire.  4, 

4* 


Réunion    du  Conseil  de  l'Institut  Agricole  d'Oka.^ 
Fête  des  saints  apôtres  Pierre  et  Paul. 


4» 
4» 

Commémoration  de  saint  Paul.  —  Fête  patro-  4* 

nale  .de    Sa    Grandeur    Mgr    le    vice-chan-  % 

celier.  *> 


^  ^►^MÎMÎMî«î»^..î.^^.ît^f4.^Hj»^..ÎMÎ.  j.  .j.  .j.  .j.  .j.  .j.  .j.  .j.  .>  .j» .;  ■♦î^î.4mJm|«Jm.Jm.îmJ»^..{^^*^  4*4'4^  4* 


15  — 


$  JUILLET    1915  * 

4»  ^ 


♦î*    1  Jeudi 


2  Vendredi 


^    5  Lundi 


$ 


22  Jeudi 


f  Réunion    du    Conseil   de   l'Ecole    de    Médecine  •>> 

i 

Comparée  et  de  Science  Vétérinaire.  ^ 

Réunion    du    Conseil    d'administration    de    l'E-  4* 

■I 


cole  de  Pharmacie  Laval. 


Réunion  du  Conseil  de  la  Faculté  de  Droit. 


Réunion  du  Conseil  de  la  Faculté  de  Médecine.  * 


Réunion    de   la    Corporation    de    l'Ecole    Poly-  a 
\.        technique.  4» 


Réunion  du  Comité  Exécutif. 


I 

12  Lundi  !\  Réunion    du    Conseil    de    l'Ecole   de    Chirurgie^ 


Dentaire. 


Réunion  du  Conseil  de  l'Institut  Agricole  d'Oka. 


t  26  Lundi 

4> 


Réunion  du  Conseil  de  l'Ecole  d'Enseignement  ^ 

4» 
Supérieur  pour  les  Jeunes  Filles.  a» 


t  !  4 


lu 


t  ^ 

t                                                       AOUT   1915  * 

t  t 

I" ^^ 1 

%     1  DIMANCHE      Anniversaire  de  l'élection  de  Pie  X.  * 

4»  4. 

Réunion  du  Conseil  de  la  Faculté  de  Médecine.  * 


4» 

J»     2  Lundi 

$ 


X     5  Jeudi 


Réunion    de   la    Corporation    de   l'Ecole    Po-ly-  ^ 
technique. 


(  Réunion    du    Conseil    de    l'Ecole   de    Médecin 
r        Comparée  et  de  Science  Vétérinaire. 


Réunion  du  Conseil  de  la  Faculté  de  Droit.         4* 


Réunion  du  Comité  Exécutif. 


t 

X*     6  Vendredi 

t 

I 

t 

T    9  Lundi 

I 

4» 
4» 

I 

4»  15  DIMANCHE      Assomption  de  la  Très  Sainte  Vierge. 

4» 

4» 

4- 

4» 

^  23  Lundi 


4* 
4» 

e  * 


4* 

lime  anniversaire  du  couronnement  de  Pie  X.  i* 

4» 
4» 
4^ 
4- 
♦ 
4» 

Réunion    du    Conseil    de   l'Ecole   de    Chirurgie  * 


Dentaire. 


26  Jeudi 


Réunion  du  Conseil  de  l'Institut  Agricole  d'Oka.  'f 

4» 

4* 
4» 

4» 

Réunion  dii  Conseil  de  l'Ecole  d'Enseignement  *■ 

Supérieur  pour  les  Jeunes   Filles.  ^ 

4» 


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—  17  — 

L'UNIVERSITE  LAVAL 

DE  MONTREAL 


L'Université  Laval  a  été  fondée  à  Québec,  en  1852  par  le 
Séminaire  de  cette  ville,  qui  lui  donna  le  nom  de  son  fonda- 
teur, Msrr  François  de  Montmorency-Laval,  premier  évêque 
dri  Québec.  Les  directeurs  de  cette  maison  obtinrent  alors 
de  S.  M.  Victoria  Ire  une  charte  qui,  eu  confimiant  les 
droits  et  les  privilèges  qu'ils  avaient  possédés  jusque-là,  leur 
conférait  en  plus  les  droits  et  privilèges  d'uni\^ersité,  pour 
l'instruction  de  la  jeunesse  dans  les  études  sccoudaires  et 
professionnelles. 

En  1876,  à  la  suite  d'une  demande  de  Mgr  Boui-get,  évê- 
que de  Montréal,  pour  obtenir  une  univeisité  catliolique 
dans  sa  ville  épiscopale,  la  Sacrée  Congrégation  de  la  Propa- 
gande enjoignit  à  l'Université  Laval  d'établir  une  succur- 
sale à  Montréal,  pour  y  donner  le  même  enseignement  qu'à 
Québec.  Cet  enseignement  fut  inauguré  en  1878  dans  les 
Facultés  de  Théologie  et  de  Droit  :  en  1879,  dans  la  Faculté 
de  Médecine;  et  en  1887,  dans  la  Faculté  des  Arts.  En 
vertu  de  la  constitution  apostolique  Jani  dudum,  du  2  fé- 
vrier 1889,  la  succursale  est  devenue  pratiquement  indé- 
pendante de  la  maison  de  Québec.  Elle  reçoit  ses  grades  du 
conseil  universitaire  de  Québec  ;  mais  elle  possède  une  ad- 
ministration locale  complète. 

Elle  comprend  quatre  Facultés,  celles  de  Théologie,  de 
Droit,  de  Médecine  et  des  Arts  ;  et  neuf  Ecoles  agrégées  ou 


18 


affiliées,  l'Ecole  Polytechnique,  l'Ecole  de  Médecine  Com- 
parée et  de  Science  Vétérinaire  de  Montréal,  l'Ecole  de  Chi- 
rurgie Dentaire,  l'Ecole  de  Pharmacie  Laval,  l'Institut 
Agricole  d'Oka,  l'Ecole  d'Enseignement  Supérieur  pour  les 
jeunes  filles,  l'Institut  des  Frères  Maristes,  l'Institut  des 
Frères  de  l'Instruction  chrétienne  et  l'Institut  des  Frères 
de  Sainte-Croix,  L'enseignement  se  donne  en  français  dans 
toutes  ces  sections,  sauf  dans  celle  de  Théologie  où  il  se 
donne  en  latin. 

La  Faculté  de  Théologie  est  constituée  par  le  Grand- 
Séminaire  de  Montréal,  dirigé  par  les  prêtres  de  Saint-Sul- 
pice. 

Le  cours  ordinaire  y  est  de  trois  ans  et  trois  mois.  Quel- 
ques élèves  y  prolongent  leur  séjour  de  six  mois,  pour  se 
préparer  au  doctorat.  Un  plus  grand  nombre,  après  avoir 
complété  leur  coui*s  à  ^Montréal,  vont  prendre  leurs  grades 
à  Rome,  où  les  Messieurs  du  Séminaire  de  Saint-Sulpice  de 
Montréal  ont  un  collège  pour  les  étudiants  canadiens. 

Les  Facultés  de  Droit  et  de  Médecine  sont  installées  dans 
l'édifice  de  la  rue  Saint-Denis.  Elles  y  ont  de  vastes  salles 
de  cours  et  des  bibliothèques  sectionnelles.  La  Faculté  de 
Médecine  y  possède  en  outre  un  amphithéâtre,  une  salle 
■  dé  dissection  et  des  laboratoires  pour  la  chimie,  l'histolo- 
gie, la  bactériologie,  l'électricité  médicale,  etc. 

La  Faculté  actuelle  de  Médecine  continue  l'Ecole  de  Mé- 
dëcinie^et'dèOhinurcfi&de  Montréal,  féndée  en  1845  <et  affi- 
liée d'a'bord  à  l'Université  Victoria,  de  Cobourg  (Ontario), 
de  laquelle  elle  a  reçu  ses  grades  jusqu'en  1890.  A  cette 
époque  l'Ecole  fit  modifier  sa  charte  par  le  gouvernement 
de  Québec  et  s'allia  à  la  section  montréalaise  de  la  Faculté 
de  Médecine  de  l'Université  Laval,  avec  laquelle  elle  forme 
aujourd'hui  un  seul  corps. 


—  19  —  . 

La  Faculté  des  Arts  n  'a  pas  encore  atteint  son  plein  déve- 
loppement. Comme  l'enseignement  scientifique  et  litté- 
raire, qui  fait  l'objet  ordinaire  des  cours  de  cette  Faculté 
dans  les  universités  anglaises,  est  donné  dans  cette  province 
à  la  jeunesse  catholique  par  les  collèges  et  les  petits-sémi- 
naires classiques  affiliés  à  l'Université  Laval,  où  les  élèves 
obtiennent  les  grades  de  bachelier  es  lettres,  es  sciences  ou 
es  arts,  un  enseignement  complet  de  ce  genre  ne  s'impose 
pas  dans  l'Université  même. 

Trois  cours,  relevant  de  cette  Faculté,  y  sont  cependant 
donnés.  Le  premier,  celui  de  Littérature  Française,  fondé  en 
1898  par  feu  M.  l'abbé  Colin,  supérieur  du  Séminaire  de 
Saint-Sulpice  à  Montréal,  est  confié  à  un  agrégé  de  l'Uni- 
versité de  Paris.  Le  second  cours  a  pour  objet  le  Droit  Pu- 
blic de  l'Eglise;  et  le  troisième,  l'Esthétique  et  l'Histoire  de 
l'Art.  Les  autres  professeurs,  ecclésiastiques  ou  laï- 
ques, de  la  Faculté  des  Arts,  sont  chargés  de  cours  réguliers 
dans  les  collèges  affiliés  à  l'Université  ou  sont  appelés  occa- 
sionnellement à  donner  quelques  conférences  publiques  dans 
1  "Université. 

La  Faculté  des  Arts  encourage  en  outre  et  contrôle  ef- 
fectivement l'instruction  classique  donnée  aux  jeunes  fil- 
les dans  l'Ecole  d'Enseign-ement  Supérieur  dirigée  par  les 
Dames  de  la  Congrégation.  Elle  a  aussi  organisé  dans  cer- 
taines congrégations  de  Frères  un  cours  universitaire  mo- 
delé sur  l'enseignement  secondaire  moderne  français. 

Sa  bibliothèque  d'étude,  tenue  au  courant  des  meilleures 
publications  par  des  apports  annuels  considérables,  contri- 
bue largement  au  développement  intellectuel  des  étudiants 
et  du  public  en  général. 

Une  revue  très  appréciée  que  dirige  un  groupe  de  profes- 
seurs universitaires,  concourt  au  même  but. 


—  20  — 

L'Ecole  Polytechnique  de  Montréal,  fondée  en  1874  et 
pourvue  en  1908  d'un  département  d'architecture,  est  aussi 
annexée  depuis  1887  à  la  Faculté  des  Arts.  Cette  Ecole, 
généreusement  subventionnée  par  le  gouvernement  provin- 
cial et  les  principaux  chemins  de  fer  du  Dominion,  corres- 
pond, par  la  nature  de  ses  divers  enseignements,  aux  facul- 
tés de  sciences  appliquées  des  universités  américaines.  Elle 
prépare  aux  différentes  branches  du  génie  civil  et  indus- 
triel, telles  que  travaux  publics,  chemins  de  fer,  machines, 
mines,  ponts  et  constructions  métalliques,  etc.  L'E- 
cole Polytechnique  est  installée  dans  de  vastes  édifices 
spéciaux  adaptés  à  ses  besoins  et  où  un  aménagement  bien 
conçu,  au  point  de  vue  de  l'enseignement  scientifique  théo- 
rique et  pratique,  lui  assure  le  caractère  et  les  avantages 
d'un  établissement  de  premier  ordre. 

L'Ecole  de  Médecine  Comparée  et  de  Science  Vétérinaire, 
installée  dans  un  bel  édifice,  rue  Demontigny,  existe  de- 
puis 1886.  Agrégée  à  l'Université,  elle  est  sous  le  contrôle 
et  soumise  à  l'inspection  du  ministre  de  l'agriculture  du 
gouvernement  de  Québec,  dont  elle  reçoit  une  allocation. 
Le  gouvernement  fédéral  lui  donne  aussi  un  subside  an- 
nuel. Son  enseignement  comporte  trois  années  de 
cours,  et  le  grade  final  est  celui  de  docteur  en  médecine 
vétérinaire.  Il  comprend  de  nombreuses  cliniques  qui  se 
donnent  à  l'infirmerie  de  l'Ecole,  rue  Craig-Est.  L'Ecole 
possède  de  belles  salles  de  cours,un  intéressant  musée  patho- 
logique, des  laboratoires  d'histologie  et  de  bactériologie,  un 
laboratoire  de  chimie,  une  bibliothèque  d'étude,  etc.  Le 
nombre  de  ses  élèves,  presque  tous  de  cette  province,  n'est 
pas  encore  considérable;  mais  il  tend  à  s'accroître,  du  fait 
que  les  cultivateurs  commencent  à  comprendre  la  valeur  des 


—  21  — 

services  que  peuvent  leur  rendre  les  médecins  vétérinaires 
possédant  bien  leur  art. 

L'Ecole  de  Chirurgie  Dentaire  de  Montréal,  continuation 

de  la  section  française  du  Collège  Dentaire  de  la  province 
de  Québec  fondé  en  1894,  a  été  affiliée  à  l'Université  Laval 
au  mois  de  février  1904,  et  obtenait  son  existence  légale  par 
un  acte  de  la  législature  de  Québec  au  mois  de  mai  de  la 
même  année.  Cette  Ecole  destinée  à  la  jeunesse  canadienne- 
française  de  ce  pays,  et  dont  la  nécessité  s 'imposait  par  suite 
des  progrès  considérables  qu'a  faits  la  chirurgie  dentaire 
depuis  quelques  années,  a  débuté  livrée  à  ses  propres  res- 
sources et  appuyée  sur  le  seul  dévouement  de  ses  profes- 
seurs. Elle  s'est  développée  rapidement  et,  chaque  année,des 
élèves  européens  y  viennent  suivre  des  cours  très  appréciés. 

L'enseignement  couvre  une  période  de  quatre  années,  et 
le  grade  final  est  celui  de  docteur  en  chirurgie  dentaire. 

Les  cours  théoriques,  les  cliniques  et  les  démonstrations  se 
donnent  dans  un  spacieux  immeuble,  situé  sur  la  rue  Saint- 
Hubert.  A  ce  dernier  endroit  se  trouvent  aussi  de  magnifi- 
ques salles  d'opération  avec  chaises  de  dentistes  et  labora- 
toires parfaitement  outillés. 

L'infirmerie  est  ouverte,  au  même  endroit,  tous  les  jours 
de  9  heures  à  midi;  les  pauvres  y  reçoivent,  sous  la  direc- 
tion de  cliniciens  compétents,  des  soins  gratuits  ne  compor- 
tant qu'une  légère  rétribution  pour  le  coût  du  matériel. 

L'Ecole  de  Pharmacie  Laval,  constituée  en  Corpora- 
tion par  une  loi  spéciale  de  la  législature  de  Québec,  sanc- 
tionnée le  9  mars  1906,  a  été  affiliée  à  l'Université  Laval 
le  11  mai  de  la  même  année;  son  but  est  l'enseignement  et 
le  progrès  de  toutes  les  sciences  pharmaceutiques. 


L'affiliation  de  cette  Ecole  à  l'Université  Laval  lui  donne 
accès  aux  grades  universitaires. 

Les  cours  sont  donnés  dans  l'édifice  même  de  l'Univer- 
sité, de  la  mi-septembre  aux  premiers  jours  d'avril. 

L'Institut  Agricole  d'Oka  a  été  affilié  à  l'Université 
Laval  le  26  mars  1908.  En  fait,  il  existait  déjà  depuis  plu- 
sieurs années  :  son  fonctionnement  régulier  datant  du  8 
mars  1893.  époque  où  les  RR.  PP.  Trappistes  de  Notre- 
Dame-du-Lac  l'ouvrirent  à  la  demande  et  avec  le  généreux 
concours  du  gouvernement  provincial.  Sous  un  nom  plus 
modeste — Ecole  d'Agriculture — cette  institution  remportait 
des  succès  de  plus  en  plus  marqués ,  quand,  pendant  l 'hiver 
de  1907,  elle  se  transforma  foncièrement,  au  double  point  de 
vue  d'une  installation  matérielle  plus  moderne  et  d'un  pro- 
gramme d'études  plus  étendu  —  surtout  sous  le  rapport 
scientifique. 

Outre  un  cours  préparatoire  d'une  année,  l'Institut  don- 
ne un  cours  de  trois  années  aboutissant  aux  grades  aca- 
démiques. L'n  enseignement  spécial,  qui  comprend  plusieurs 
cours  abrégés,  y  est  organisé  en  faveur  des  personnes,  adul- 
tes ou  jeunes,  empêchées  d'embrasser  dans  toute  leur  éten- 
due les  programmes  réguliers. 

L'Institut  est  largement  pourvu  de  bibliothèques,  de  mu- 
sées et  de  laboratoires. 

Il  eût  été  bien  difficile,  sinon  impossible,  de  trouver, 
pour  les  avantages  pratiques  et  les  facilités  de  la  formation 
professionnelle  à  offrir  aux  élèves,  rien  de  comparable  aux 
dix-huit  cents  acres  de  terre  qui  forment  la  célèbre  exploi- 
tation agricole  de  la  Trappe  de  Notre-Dame-du-Lac. 

L'Institut  Agricole  d'Oka  est  situé  sur  le  lac  des  Deux- 
Montagnes,  à  dix  lieues  environ  de  Montréal. 


Au  mois  de  septembre  1908,  le  Conseil  Universitaire  affi- 
liait à  l'Université  l'Ecole  d'Enseignement  Supérieur  pour 
les  Jeunes  Filles,  inaugurée  solennellement  le  8  octobre  de 
la  même  année. 

Le  but  de  cette  fondation  est  de  répondre  aux  exigences 
des  temps  actuels.  Quiconque,  en  effet,  est  tant  soit  peu  at- 
tentif à  suivre  la  marche  des  idées  contemporaines,  remar- 
que bien  -vite  le  courant  qui  pousse  les  femmes  vers  l'acqui- 
sition de  connaissances  intellectuelles  plus  étendues.  Ce 
désir  de  s'instruire  est  légitime,  mais  encore  est-il  besoin 
qu'il  soit  bien  dirigé. 

C'est  en  1909  que  fut  fondé,  avec  des  règlements  spé- 
ciaux et  des  programmes  très  étendus,  le  cours  d'Enseigne- 
ment Secondaire  Moderne  dont  nous  parlions  plus  haut. 
Jusqu'ici  le  bénéfice  de  cette  organisation  universitaire  est 
destiné  uniquement  aux  Frères  déjà  pour\nis  d'un  brevet 
de  •capacité  du  degré  primaire  supérieur  et  appartenant  à 
une  Congrégation  eaiseignante  affiliée  à  l'Université-. 

L'Institut  des  Frères  Maristes  fut  le  premier  à  vouloir 
jouir  des  avantages  de  cette  création  nouvelle,  et  il  obtenait 
son  affiliation  le  15  décembre  1909. 

Les  Frères  de  l'Instruction  chrétienne,  du .  diocèse  de 
Montréal  comme  leurs  devanciers,  et  les  Frères  de  la  Croix 
de  Jésus,  du  diocèse  de  Rimouski,  s'empressèrent  de  mar- 
cher sur  leurs  pas.  En  1912,  les  Frères  de  la  Congrégation 
de  Sainte-Croix,  du  diocèse  de  Montréal,  ont  obtenu  le 
même  privilège. 

L'Université  est  heureuse  d'avoir  inauguré  ce  mouve- 
ment de  progrès,  qui  aura  sans  doute  des  conséquences  très 
grandes  pour  l'avenir  de  l'enseignement  congréganiste  dans 
la  province  de  Québec  et  dans  tout  le  Canada. 


J4  — 


Toutes  ces  facultés  et  ces  écoles  jouissent  d'une  grande 
liberté  d'initiative  et  d'action,  en  tout  ce  qui  concerne  l'or- 
ganisation de  leurs  études  et  leur  régie  interne. 

L'archevêque  de  Montréal,  en  qualité  de  vice-chancelier, 
contrôle  la  nomination  et  la  destitution  des  professeurs,  et 
exerce  une  haute  surveillance  sur  la  doctrine  et  la  discipline. 

Il  est  de  droit  président  de  la  Corporation  des  Adminis- 
trateurs qui  a  la  propriété  de  l'Université  et  gère  ses  finan- 
ces. Les  évêques  suffragants  de  la  province  ecclésiastique 
de  Montréal,  des  délégués  de  tous  les  collèges  et  petits- 
séminaires  affiliés  de  la  même  province,  des  délégués  des 
facultés  et  de  leurs  anciens  gradués,  siègent  aussi  dans  cette 
corporation,  qui  exerce  ordinairement  son  action  par  un 
Bureau  de  Gouverneurs,  composé  de  personnalités  éminentes 
de  la  finance  et  des  professions  libérales. 

Un  vice-recteur  ecclésiastique,  choisi  par  NN.  SS.  les  évê- 
ques de  la  pro\ince  de  Montréal,  représente,  pour  la  disci- 
pline et  l 'administration  générale,  le  Conseil  Universitaire, 
la  Corporation  des  Administrateurs  et  le  Bureau  des  Gou- 
verneurs ;  un  Coiàité  Exécutif  de  quatre  membres,  délégué 
par  ce  bureau,  l'assiste  dans  la  gestion  des  affaires  finan- 
cières courantes. 


25  — 


UINIVERSITE  UAVA.L 


CARDINAL  PROTECTEUR 

L'EMINEXTISSIME 
JEROME-MARIE  GOTTI 

CARDINAL  PRÊTRE  DE  LA  SAINTE  ÉGLISE  ROMAINE 

DU  TITRE  DE  SAINTE-MARIE  DE  LA  SCALA 

PRÉFET    GÉNÉRAL 

DE  LA  SACRÉE  CONGRÉGATION  DE  LA  PROPAGANDE 


CONSEIL  SUPERIEUR 

ÉTABLI  PAR  LA  BULLE  ''  INTER  VARIAS   SOLLICITUDENES  " 
POUR  LA  HAUTE  SURVEILLANCE  DE  LA  FOI  ET  DES  MOEURS 

NN.   SS.   LES   ARCHEVEQUES   ET   EVEQUES 
De  la  province  de  Québec 


^2f. 


—  26   — 

PERSONNEL 

POUR  L'ANNEE   1914-1915 


VICE-CHANCELIER-APOSTOLIQUE 

S.  G.  Mgr  PAUL  BRUCHESI,  archevêque  de  Montréal. 


VICE-RECTEUR 


Mgr  GASPARD  DAUTH,  prélat  de  la  Maison  de  Sa  Sain- 
teté, chanoine  titulaire  de  la  ilétropole  de  Montréal. 


SECRETAIRE-GENERAL 
M.  l'abbé  J.-LEOXIDAS  DESJARDINS 


ADMINISTRATEURS 


MEMBRES  EX^OFFICIO 

S.  G.  Mgr  PAUL  BRUCHE  SI,  archevêque  de  Montréa]. 

S.  G.  Mgr  JOSEPH-MEDARD  EMARD,  évêque  de  Vdl- 
leyfield. 

S.  G.  Mgr  PAUL  LAROCQUE,  évêque  de  Sherbrooke. 

S.  G.  Mgr  ALEXIS-XISTE  BERNARD,  évêque  de  Saint- 
Hyacinthe. 

S.  G.  Mgr  GUILLAUME  FORBES,  évêque  de  Joliette. 

Mgr  GASPARD  DAUTH,  vice-recteur. 

]\I.   le   chanoine   C.   LECOQ,   supérieur   du   Séminaire   de 
Saint-Sulpice  de  Montréal. 

M.  l'abbé  F.  LELANDAIS,  doyen  de  la  Faculté  de  Théo- 
logie. 

L'honorable  juge  M.  ^MATHIEU,  doyen  de  la  Faculté  de 
Droit. 

M.  le  Dr  E.  PERSILLIER-LACHAPELLE,  doyen  de  la 
Faculté  de  Médecine. 

S.  G.  Mgr  Z.  RACICOT,  évêque  de  Pogla,  doyen  de  la 
Faculté  des  Arts. 


MEMBRES  A  VIE 

(Désignés  par  le  statut  55-56  Victoria,  ch.  64.) 


L'honorable  L.-O.  TAILLON,  docteur  en  droit,  avocat, 
ancien  Premier-Ministre  du  Gouvernement  provincial, 
ancien  ministre  du  Gouvernement  fédéral,  membre  du 
Conseil  Privé  de  Sa  ]\Iajesté. 

L'honorable  SIMEON  PAGNUELO,  docteur  en  droit, 
chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  juge  en  retraite. 

L'honorable  LOUIS  TELLIER,  juge  à  la  Cour  Supérieure. 

MEMBRES  ELUS  POUR  CINQ  ANS  (1) 

M.  l'abbé  J.-E.  DORVAUX,  P.  S.  S.,  délégué  de  la  Faculté 
de  Théologie  (1918). 

Sir  H.  ARCHA:\rBEAT:Lï,  délégué  de  la  Faculté  de  Droit 
(1914). 

M.  le  Dr  L.-E.  DESJARDIXS,  délégué  de  la  Faculté  de 
Médecine  (1913). 

M.  ERNEST  .MARCEAU,  délégué  de  la  Faculté  des  Arts 
(1914). 

:\r.  Tabbé  C.  CHAUMONT,  supérieur  et  délégué  du  Petit- 
Séminaire  de  Sainte-Thérèse  (1915). 


(1)   La  date  mise  :1  la  suite  des  noms  des  membres  électifs  de  la  Corpo- 
ration des  Administrateurs  est  celle  de  l'expiration  de  leur  mandat. 


29 


M.  l'abbé  O.   GAGNON,  supérieur  et   délégué   du  Petit- 
Séminaire  de  Sherbrooke  (1915). 

Mgr  P.-H.  CHOQUE TTE,  délégué  du  Petit-Séminaire  de 
Saint-Hyacinthe  (1914). 

M.  le  chanoine  G.-V.  VHjLENEUVE,  délégué  du  Collège 
de  l'Assomption  (1914). 

Le  R.  Père  M.  ROBERGE,  C.  S.  V.,  délégué  du  Collège  de 
Juliette  (1914). 

Le  R.  Père  E.  HEBERT,  C.  S.  C,  supérieur  et  délégué 
du  Collège  de  Saint-Laurent  (1914). 

Le  R.  Père  A.-D.  RICHARD,  C.  S.  V.,  supérieur  et  délé- 
gué du  Collège  Bourget  (1915). 

M.  Tabbé  R.  LABELLE,  P.  S.  S.,  délégué  du  Collège  de 
Montréal  (1914). 

M.  l'abbé  A.-P.  SABOURIN,  supérieur  et  délégué  du  Col- 
lège de  Valleyfield  (1915). 

M.  l'abbé  A.  PAPINEAU,  supérieur  et  délégué  du  Collège 
de  Saint- Jean  (1918). 

L'honorable  juge  EUGENE  LAFONTAINE,  délégué  des 
gradués  de  la  Faculté  de  Droit  (1915). 

L'honorable  juge  HONORE  GERVAIS,  délégué  des  gra- 
dués de  la  Faculté  de  Droit  (1915). 

M.  le  Dr  E.  SAINT-JACQUES,  délégué  des  gradués  de  la 
Faculté  de  Médecine  (1916). 

Le  T.  R.  Père  EDOUARD  LECOMPTE,  des  RR.  PP.  Jé- 
suites (1913). 


_  3<i  — 

L'honorable  X.  PERODEAU,     notaire,     conseiller   légis- 
latif (1913). 

M.  le  Dr  J.-O.  CAMIRAND  (1913). 

M.  S.-R.  JORON",  notaire  (1913). 

Sir  RODOLPHE  FORGET,  financier  (1917). 

M.  J.-M.  TELLIER,  avocat  (1915). 

M.  HORMISDAS  LAPORTE,  négociant  (1917). 

M.  le  Dr  GEORGES  VILLENEUVE  (1916). 

OFFICIERS 

S.  G.  Mgr  PAUL  BRUCHE  SI,  archevêque  de  Montréal, 
président. 

:\Igr  G.  DAUTH,  vice-recteur, 

L'honorable  juge  M.  MATHIEU,  1er  vice-président. 

L'honorable  juge  S.  PAGNUELO,  2e  ^àce-président. 

Secrétaire  :  :\I.  l'abbé  J.-L.  DES  JARDINS 


31 


GOUVERNEURS 


EX-OFFICIO 

Mgr  GASPARD  DAUTH,  vice-recteur. 

DELEGUES 

Mgr  W.-C.  MARTIN,  prélat  de  la  Maison  de  Sa  Sainteté, 
délégué  de  Mgr  l'archevêque  de  Montréal. 

M.  l'abbé  N.-A.  TROIE,  P.  S.  S.,  délégué  de  M.  le  supérieur 
de  Saint-Sulpice  de  Montréal. 

MEMBRES  ELUS  POUR  CINQ  ANS   (1) 

Sir  LOUIS-AjVIABLE  JETTE,  ancien  juge  en  chef  de  la 
Cour  du  Banc  du  Roi  (1915). 

L'honorable  S.  PAG-NUELO,  juge  en  retraite  (1913). 

L'honorable  A.  THIBAUDEAU,  sénateur  (1916). 

Mgr  A.-P.  DUBUC,  prélat  de  la  Maison  de  Sa  Sainteté, 
chanoine  honoraire  de  la  Métropole  de  Montréal  (1913). 

Sir  THOMAS-G.  SHAUGHNESSY,  chevalier  de  l'Ordre 
de  Saint-Michel  et  de  Saint-Georges  (1913). 


(1)   La  date  mise  à  la  suite  des  noms  des  membres  électifs  du  Bureau 
des  Gouverneurs  est  celle  de  l'expiration  de  leur  mandat. 


—  32  — 

L'honorable  L.-O.  LORAKGER,  juge  en  retraite  (1913), 

:^I.  Z.  HEBERT,  négociant  (1916). 

L'honorable  LOUIS  BEAUBIEN  (1916). 

L'honorable  JEREMIE-L.    DECARIE,    secrétaire   de   la 
Province  (1915). 

M.  CLARBNOE-F.  SMITH,  industriel  (1917). 

OFFICIERS 

:\rgr  G.  DAUTH,  vice-recteur. 

L 'honorable  juge  L.-O.  LO RANGER,  président. 

Mgr  A.-P.  DUBUO,  1er  vice-président. 

L'honorable  A.-A.  THIBAUDEAU,  2ème  vice-président. 
Secrétaire  :  M.  l'abbé  J.-L.  DES  JARDINS 

COMITE   EXECUTIF 

Mgr  G.  DAUTH,  vice-recteur. 

L'honorable  juge  L.-O.  LORANGER,  président. 

:\I.  Z.  HEBERT,  1er  vice-président. 

M.  C.-F.  SMITH,  2e  vice-président. 


—  33  — 

RELEVE  NUMERIQUE  DES  ELEVES 
Pour  l'année  1913-1914 


Faculté  de  Théologie  265 

Faculté  de  Droit 150 

Faculté  de  Médecine 121 

Faculté  des  Arts  (Littérature  Française)  .  .  16 

Ecole  Polytechnique    160 

Ecole  de  Médecine  Comparée  et  de  Science 

Vétérinaire    52 

Ecole  de  Chirurgie  Dentaire 128 

Ecole  de  Pharmacie   Laval 104 

Institut  Agricole  d 'Oka    155 

Ecole   d'Enseignement    Supérieur   pour    les 

Jeunes   Filles    556  1707 

Enseignement  Secondaire  ]\Ioderne   : 

Institut  des  Frères  Maristes 17 

Frères  de  l 'Instruction  Chrétienne 43 

Frères  de  Sainte-Croix   19     79 

Collèges  affiliés  (a)    : 

Séminaire  de  Sainte-Thérèse   98 

Séminaire  Saint-Charles-Borromée   87 

Collège  de  L 'Assomption    73 

Collège  de  Saint-Laurent   61 

Séminaire  de  Joliette    (b) 102 

Séminaire   de   Saint-Hyacinthe 132 

Collège  Bourget    51 

Séminaire  de  Montréal 159 

Collège  de  Vallevfield  35 

Collège  de  Saint- Jean 18  816 


2602 


(a)  Les  chiffres  cités  ici  ne  donnent  que  le  nombre  d'élèves 
inscrits  aux  cours  de  lettres,  de  philosophie,  de  mathématiques, 
de  physique,  de  chimie  et  de  sciences  naturelles. 

(b)  Rapport   pour  l'année   académique    1912-1913. 


34  — 


FACULTÉ  DE  THÉOLOGIE 


La  Faculté  de  Théologie  est  constituée  par  le  Grand- 
Séminaire  de  Montréal,  dirigé  par  les  prêtres  de  Saint-Sul- 
pice. 

Le  cours  ordinaire  y  est  de  trois  ans  et  trois  mois.  Quel- 
ques élèves  y  prolongent  leur  séjour  de  six  mois,  pour  se 
préparer  au  doctorat.  Un  plus  grand  nombre,  après  avoir 
complété  leur  cours  à  Montréal,  vont  prendre  leurs  grades 
à  Rome,  où  les  Messieurs  du  'Séminaire  de  Saint-Sulpice  de 
Montréal  ont  un  collège  pour  les  étudiants  canadiens. 


PERSONNEL  DIRIGEANT  ET  ENSEIGNANT 


DOYEN 

M.  PBRDINAND-LOUI'S  LELANDAIS,  P.  S.  S. 
SECRETAIRE 

:\r.  JEAN-ETIENNE  DORVAUX,  P.  S.  S. 
PROFESSEURS   TITULAIRES 

M.  FERDINAND-LOUIS  LELANDAIS,  P.  S.  S.,  docteur 
en  théologie;  professeur  de  théologie  pastorale. 

>[.  NICOLAS-VICTOR  MANY,  P.  S.  S.,  docteur  en  théo- 
logie ;  professeur  d'hébreu. 


-   35  - 

M.  JEAN-ETIENNE  DORVAUX,  P.  S.  S.,  docteur  en 
théologie  et  en  droit  canonique;  professeur  de  théolo- 
gie morale  (3me  année),  de  droit  canonique  (3me 
année)  et  d'héhreu. 

M.  FIMnN  DUCHEIN,  P.  S.  S.,  docteur  en  théologie  ; 
professeur  de  théologie  inorale  et  de  droit  canonique 
{1ère  année). 

M.  BARTHELEMY-MARIE  GATTET,  P.  S.  S.;  profes- 
seur d'Ecriture-Sainte  {Sème  année)  et  de  liturgie 
{1ère  année). 

M.  GUILLAUME  BERGER,  P.  S.  S.  :  professeur  de  moraU 
{2ème  année)  et  de  droit  canonique  {2ème  année). 

M.  LUCIEN-JOSEPH  FRANÇOIS,  P.  S.  S.,  docteur  en 
théologie  ;  professeur  d'Ecriture  Sainte  {2me  année), 
de  liturgie  {2me  et  3me  années)    et  de  français. 

M.  ROMEO  NEVEU,  P.  S.  S.,  docteur  en  théologie  ;  pro- 
fesseur d'histoire  ecclésiastique  {2ènie  et  Sème  années). 

M.  JEAN-JOSEPH-HENRI  GARROUTEIGT,  P.  S.  S., 
docteur  eu  théologie;  professeur  de  théologie  dogma- 
tique {Sème  année),  de  prédication  {2ème  et  Sème  an- 
nées) et  de  chant  sacré. 

M.  HENRI- J.  JEANNOTTE,  P.  S.  S.,  docteur  en  théologie, 
licencié  en  Ecriture-Sainte  ;  professeur  de  dogme 
{2ème  année),  d'histoire  {1ère  année)  et  d'héhreu. 

M.  AUGUSTE  PASQUIER,  P.  S.  S.;  professeur  de  théolo- 
gie dogmatique  {1ère  année). 

M,  HENRI-L.  JASMIN,  doct-eur  en  théologie  et  en  philo- 
sophie, licencié  en  Ecriture  Sainte;  professeur  d'E- 
criture Sainte  {1ère  année)  et  de  français. 


—  36  — 
ÉLÈVES  ADMIS  A  SUIVRE  LES  COURS 

DURANT  L'ANNEE  1913-1914  (1) 


IVme  Année  (2) 


MM.    Baillargeon,   Joseph 
Catalane,    John-E. 
Cblapowski,   Stanislas 
Connors,  James-  F. 
Doyle,  Thomas 
Dupuis,  Noé 
Gauthier,  Charles-F. 
Goodrow,   William 
Johnson,  Georg-e 
Iveljly,  Michael-J. 
KLlcoyne,  William 
Lambertns,  George 
Lemire,  Médard 
MoGoey,   Jeremiah 
McKenna,  Alphonsus 
McNeil,   Cecil 
Maney,  Frank 
Morin,  Ernest 
O'Gorman,  Charles 
Ouellette,  Ludger 
Philipp,  Karl 
Quirk,   Edmumd 
Sehnitzler,  Joseiph-H. 
Sullivan,  Daniel 

Illme 


Vie.  ap.  de  Têmiscamingne,  Ont. 
Manchester,  îs'.  H. 
Springfield,  Mass. 
Springfield,  Mass. 
Hamilton.    Ont. 
Springfield,   Mass. 
Alexandria,   Ont. 
Hamilton,  Ont. 
Portiland,  Me. 
Ogdensburg,  X.  Y. 
Hartford,   Conn. 
Grand  Rapids,  Mich. 
Montréal,    Q. 
Hamilton,   Ont. 
l'rovidence,  B.  I. 
Saint-Boniface,  Man. 
Manchester,  X.  H. 
Providence,  E.  1. 
Pembroke,  Ont. 
Portland,   Me. 
Seattle,  Wash. 
^lanchest'er,  X.  H. 
Ed mont  on,   Alberta. 
Manchester,  N.  H. 
Année 


MJM.  Auger,  Philippe 
P>eaiilieii,   Arthur 
Beauregard,  Tancrède 


Saint-Hyacinthe,    Q. 
Montréal,  Q. 
Springfield,    Mp.ps. 


(1)  Les  noms  de  lieu  Indiquent  le  diocèse. 

(2)  Tous  ces  messieurs  ont  été  ordonnés  prêtres  durant  l"anné€. 


—  SI- 


MM. Belconrt,   Edmond^. 
Bellefeuille,  Eobert 
Benoit,  Basile 
Bernèche,  Albert 
Bertrand,  Jacques 
Boutin,   Herménégilde 
Bowen,   John-R. 
Boyd,  John-J. 
Breen,   Daniel-J. 
Brosseau,   Adrien-J. 
Brouillet,  Frédéric-J. 
Chabot,  Joseph-H. 
Charron,    Laurent-L.-J. 
Chevrette,   Orner 
Clark,   Edward-A. 
Connor,  Ed\vard-J. 
Corcoran,  John 
Costello,   James-P. 
Curran,   Edmund-F. 
Desmarais,  François 
Dowd,  John-A. 
Driscoll,  John-J. 
Duhamel,  Léon^P. 
Early,   :Miehael-P. 
Fitzgerald,    William-G. 
Fitzgibbons,   James-J. 
Flood,  James-J. 
Gareau,  Eugène 
Gélineau,   Wilfrid 
Gerrais,   Louis 
Giguère,  Aimé 
Guinault.   Albert 
Hennessey,  Daniel 
Hétu,  Charles-E. 
Hussey,  Peter-P. 
Jodoin,   Philippe 
Joubert,  Adrien 
Kennedy,  John 
Kwasigroch,  Léonard 
Lacourse,   William 
Ladouceur,  Louis-0. 
Lafortune,  Louis-A. 
Lajoie,   Yalmore 


Sherbrooke,    Q. 
Manchester,  X.  H. 
Saint-Hyacinthe,    Q. 
Joliette,   Q. 
Saint-Boniface,  Man. 
Springfield,    Mass. 
Dubuque,    la. 
Manchester,   X.   H. 
Pembroke,    Ont. 
Ottawa,  Ont. 
Springfield,   Mass. 
Montréal,  Q. 
Montréal,  Q. 
Springfield,   Mass. 
Manchester,   N.   H. 
Manchester,   X.   H. 
Ottawa,  Ont. 
Springfield,  Mass. 
Springfield,  Mass. 
Providence,  R.  I. 
Hartford,  Conn. 
Manchester,  X.  R. 
Ottawa,  Ont. 
Dubuque,   lowa. 
Seattle,   Wash. 
Springfield,  Mass. 
Montréal,  Q. 
^[ontréal,  Q. 
Burlington,   Yt. 
Joliette,  Q. 
Portland,  Me. 
Burlington,  Vt. 
Springfield,  Mass. 
Saint-Hyacinthe,   Q. 
Providence,   R.   I. 
Saint-H3acinthe,   Q. 
Montréal,  Q. 
Wichita,   Texas. 
Grand  Rapids.  Mich. 
Montréal,   Q. 
Joliette,  Q. 
Joliette,   Q. 
Saint-Hyacinthe,  Q. 


ÎS  — 


I\Or.  Leahy,   Frederick-C. 
Lebeau,  Alexandre 
Leduc,   Joseph-N. 
Mac,  Antonius 
MoCarthy,  John-A. 
McDougall,  Henry 
!^[artin,  John-A. 
[Miller,  John 
IMons^eau,  Henri-P. 
Mougovan,  John-F. 
Mullen,  James-J. 
Xadeau,  Hector 
Piette,  Joseph-^M. 
Tîajmoud,  William-J. 
lîeilly,  John-F. 
Eobert,   Damien-J. 
Eyan,  Théodore-M. 
Séguin,  Joseph-A. 
.  SÊields,  Eichard 
Sullivan,  John-D. 
Vadnais,  Joseph-D. 


vSpringfield,  Mass. 
Montréal,  Q. 
Albany,   N.   Y. 
Cheyenne,  Wj'o. 
^[anchester,  N.   H. 
Montréal,  Q. 
Springfield,  Mass. 
Toledo,  Ohio. 
Saint-Hyacinthe,   Q. 
Springfield,  Mass. 
Portland,  Me. 
Saint-Hyacinthe,  Q. 
Juliette,   Q. 
Springfield,  Mass. 
Springfield,   Mass. 
Joliette,   Q, 
Seattle,  Wash. 
Ogdensburg,  N.  Y. 
Springfield,  Mass. 
Springfield,  Mass. 
Saint-Hyacinthe,   Q. 


lime  Année 


MM.   Arboiir,   Henri 

ArchanibauU,    F.-Xavier 
Barry,  Patrick 
Beau  regard.   Orner 
Bélanger,   Léo 
Belford,  James-E. 
Bélisle,  Joseph 
Bi'oiiillet,   Eobert 
Burke,  John 
Chaguon,   Jean-B. 
Charbonneau,  Albert 
Chaï-bouneau,    Joseph 
Charbonneau,   Henri 
Charbonneau,  Louis-J. 
Charlebois,  Edm.-M.-H. 
Chartrand,    Philippe 
Chevalier,   liosaire 
Condon,   John-J. 


Montréal,  Q. 
Montréal,  Q. 
Burlington,  Vt. 
Saint-Hyacinthe,   Q. 
Montréal,  Q. 
Manchester,  N.  H. 
Montréal,  Q. 
Montréal,    Q. 
Pembroke,  Ont. 
Joliette,  Q. 
Montréal,  Q. 
Ottawa,  Ont. 
Montréal,  Q. 
Ottawa,  Ont. 
Montréal,  Q. 
Montréal,  Q. 
Joliette,  Q. 
Spokane,  Wash. 


—  39  — 


iOr.  Coutu,  Ernest 

Deschênes,    Jos.-W.-P. 
Dnbeau.   Léon-M. 
Fehrenbacii.    Gottfried-Y. 
Foley,   John-.T. 
Folkins,   Cecil-E. 
Gagnon,  Clément 
Gauthier.    Oscar 
Gentaux.   William-L.-C. 
Girard,  Hector 
Gorman,    Daniel 
Gravel,    Fi  erre- A. 
Haffey,   James 
Hébert.   Hermann 
Henri,   Joseph-A. 
Howard.    Edward- J. 
Huot.  Joseph-A. 
Hjdand.   Francis-D. 
Kelly,   Francis 
Lalonde,    Ernest 
Lanrin,  Alphonse 
Lavigne,   Léon 
Letang,  Ed\vard-A. 
Lévesqne,   Auguste 
Limoges,   Joseph 
Lussier.  Eodrigue 
INIoCarthy,   Thomas-E. 
McCoy.   Edmund-J. 
Mandeville.   Joseph-A. 
Martin,  Eené 
Maurice,   Conrad 
Messier.   Horace 
Moriu,  Joseph-C. 
^forrissey,    John-J. 
^Fulcnhy.   William-L. 
^lurray,    William 
O'Gorman,    Michael-J. 
Pelletier.   Albert 
.  Pigeon,  Joseph 
Prendergast,  John 
Eice,   Isaiah-J. 
Eobert.    Hervé-X. 
Eoy,    Xapoléon 


>rontréal,    Q. 
Montréal,    Q. 
Ottawa,  Ont. 
Eegina,  Ass. 
Springfield,  ^lass. 
Dubuqiie.    la. 
Ottawa.  Ont. 
Montréal,  Q. 
Kingston,  Ont. 
Montréal,  Q. 
Dubuque.    la. 
Montréal.   Q. 
Ogdensburg.   X.   Y. 
Saint-Hyacinthe,  Q. 
Montréal,  Q. 
Burlington.    Vt. 
Alexandria,  Ont. 
Kingston.  Ont. 
Springfield,  Mass. 
Témiscamingue,  Ont. 
Saiiit-Boniface,  Man. 
Montréal,  Q. 
Pembroke.   Ont. 
Saint-Hyacinthe.  Q. 
Montréal,  Q. 
Saint-Hyacinthe,  Q. 
Burlington,   Vt. 
Ottawa,    Ont. 
Ottawa,    Ont. 
Ottawa.    Ont. 
Montréal,   Q. 
Saint-Hyacinthe.  Q. 
Manchester,  N.  H, 
Springfield,  Mass. 
Springfield,   Mass. 
Pembroke,   Ont. 
Pembroke.   Ont. 
Témiscamingue,  Ont. 
^Montréal.  Q. 
Springfield,    Mass. 
Pembroke.   Ont. 
Montréal,    Q. 
^Montréal,  Q. 


—  40  — 


MM.  Saint-Pierre,  Edmour 
Sénécal,   Léon 
Sullivan,   John-D. 
Sweeney,   Edward-A. 
Théoret,  Joseph 
Tobin.   James 
Valiquette,    Oscar 
Vermette.  Alphonse 
Wernglarz,    Stanislaus 
TVhitman,  John-A. 


Saint-Hyacinthe,  Q. 
Saint-Hyacinthe,  Q. 
Springfield,  ]SIass. 
Providence,  E.  I. 
Montréal,  Q. 
Springfield,  Mass. 
Montréal.  Q. 
Montréal,   Q. 
Springfield.    Mass. 
Helena,  ^lont. 


1ère  Année 


Mil,  Allard,  Aurèle 
Allar^'.   Alcide 
Batterton,   William 
Baumann,    Albert 
Boisvert,  Philéas 
Bouchard,  Xérée 
Brady,  Thomas 
Brophj-,  Wilfred 
Brûlé,   Eomain-T. 
Bnrns,  Joseph 
Bussière,  Elphège 
Callahan,    William 
Caplikas,    Julius 
Charbonneau,   Anthime 
Charpentier,  Joseph 
Coupai,    Georges 
Dacey,  George 
Dalton,   Joseph 
Derome.    Léonidas 
Desjardins,   Joseph-A. 
Desmarais.  C.-Ed. 
Donohue,   Florence 
Ducharme,   Adélard 
Dumont,  Augustus 
Dupont,   Joseph 
Dupuis,   Joseph-A 
Fafard,   Alphonse 
Finu,    William 
Finneran,  John 


l^Iontréal,  Q. 
Joliette,    Q. 
Denver,    Col. 
Grand  Eapids,  Mich. 
Témiscaniingue,    Ont. 
Pembroke,  Ont. 
^fanchester,  X.  H. 
Springfield,    ^lass. 
Montréal,  Q. 
Chatham,  X.  P.. 
Manchester,  X.  H. 
Great   Falls,   INIont. 
Springfield,    ^Iîlps. 
Ogdensburg,  X.  Y. 
JcMette,  Q. 
lîégina.  Ass. 
Springfield,  A[a.«s. 
Springfield,  ^[ass. 
^alleyfield,  Q. 
Montréal,  Q. 
Montréal,  Q. 
Springfield,  Mass. 
Springfield,  Mass. 
Ogdensburg,   X.   Y. 
Joliette,  Q. 
Edmonton,  Alberta. 
Joliette,  Q. 
Kingston,  Ont. 
S])ringfield,  Mass. 


41  — 


MM.  Fitzgerald,  Edward 
Fleury,  Albert 
Ford,  John-F. 
Fougère,    Timothy 
Freel,  John 
Gadourj',   Louis 
Gareau,    Charles 
Garvin,   Lambert 
Gaucher,  Valmore 
Gauthier,  Joseph-P.-E. 
Gorman,  Joseph 
Goulet,   Eugène 
Guertin,  Armand 
Hackett,  Patrick 
Hagan,   Joseph 
Kane,   James 
Labelle,    Edmond 
Lachapelle,  Alcide 
LafoT-tune,   Eddy 
Lahey,  James 
Lahey,  Michael 
Lambert,  Gédéon 
Langlois,  Henri 
Laporte,    Joseph 
Léonard,  Emile 
Lévesque.    Cyprien 
Liddy.    Thomas 
McCann,  William 
McDougall.   Daniel 
McGrath,  John 
iMclNIahon,   Thomas 
MeXab,  Andronic 
MePherson.   John 
Maher,  AVilliam 
[Nfarkiewicz,   "Michel 
Martel,  Gaston 
^fartens,  George 
^fartin,   Eugène 
^fartineau.   Douât 
fMartineau.  Edouard 
Meagher.    William 
Mooney,  ;N[axime 
Mulligan,  Thomas 


Dubuque,  la. 
Springfield,  Mass. 
Springfield,  ^lass. 
Sault-SaintenMarie,    Ont. 
Springfield.  Mass. 
Joliette,  Q. 
Montréal,    Q. 
Kingston,  Ont. 
Springfield,  Mass. 
Montréal,  Q. 
Providence,   R.    I. 
Sajnt-Hyacinthe,    Q. 
Saint-Hyacinthe,   Q. 
^lanchester,   N.  H. 
Burlington,  Vt. 
Grand  Papids,  Mich. 
Montréal,   Q. 
Témiscamingae,   Ont. 
Joliette,   Q. 
Springfield,  Mass. 
Springfield,  Mass. 
Providence,  K.  I. 
Saint-Hyacinthe,  Q. 
Joliette,   Q. 
Montréal,    Q. 
yiovidcT  <■»■,    L".    [. 
Burlington,  Vt. 
Grand  IJapids,  Mich. 
Antigonislî,   N.   S. 
Dubuque,   la. 
Burlington,   Vt. 
Montréal,   Q. 
Antigonish,   X.    S. 
Oregon   City,  Or. 
Toledo,    Ohio. 
Saint-Hyacinthe,  Q. 
(!i-oen  Bay,  Wis. 
Joliette,   Q. 
Joliett<-,   Q. 
Montréal,  Q. 

Sanlt    Sainte-^farie.   Ont. 
Burlington,   Vt. 
Dubuque,   la. 


—  42  — 


MjM.  Nicholson,  Patrick 
Nolin,  Peter 
O'Brien,   William-F. 
O'Brien,   William-W 
O'Neil,  Ealph 
O'Eourke,   John 
O'Toole,   La%vrence 
Perrier,  Armand 
Eanger,  Joseph-M.-E. 
Ricard,  Damien 
Rivest,    Albert 
Saint-Louis,  Antonin 
Saint-Martin.  Eugène 
Schilowski.    Ferdinand 
Secours,  Emile 
Smith,  John 
Théberge,   Joseph-L.-E. 
Thouin,  Orphée 
Tracy,  Martin 
Valois,  Placide 
Vézina,  Philippe 
Wachowiak,  Stanislaus 
Whelan,   Timothy 


Antigonish,  X.   S. 
Burlington,   Vt. 
Spriugfield,   Mass. 
Ogdensburg,  N.  Y. 
Springfield,   Mass. 
Montréal,   Q. 
Springfield,   Mass. 
Montréal,  Q. 
^fontréal,  Q. 
Joliette,    Q. 
Springfield,   Mass. 
Témiscamingue,    Ont. 
Springfield,   Mass. 
SjTacuse,   N.   Y. 
Ottawa,  Ont. 
Boston,  Mass. 
Saint -Hyacinthe,   Q. 
Montréal,   Q. 
Springfield,   Mass. 
Montréal,    Q. 
Montréal,   Q. 
Grand  Eapids,  Mich. 
Manchester,  N.  H. 


Nombre  des  élèves  :  265. 


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■^ 


—  43  — 

COURS  DE  LA  FACULTÉ  DE  THÉOLOGIE 
DURANT  L'ANNEE   1914-1915 


PREMIER  TERME 

Theologia  DOGMATICA. — 

lo  Anno.  —  Apologia  Religionis  Christianae.     De 
Scriptura  et  Traditione.  De  Ecdesia,  Pars  la. 

2o  Anno.  —  De  Genesi  et  Régula  Fidei.  De  Deo  uno 
et  trino. 

3o  Anno.  —  De  Gratia  Christi.  De  Sacramentis  in 
génère.  De  Baptismo  et  Confirmatione. 

Tous  les  jours  (dimanche  et  jeudi  exceptés),  à  3.45  hrs. 
Theologia  moralis. — 

lo  Anno.  —  De  Aciibus  liiimanis.  De  conscientia.  De 
Le  gibus. 

2o  Anno.  —  De  Justitia  et  Jure. 

3o  Anno.  —  De  Poeniteniia  {Pars  dogniatica  et  mo- 
ralis). 

Première   année  :   lundi,   mardi,   mercredi   et  samedi,   à 
9T5  heures. 

Deuxième  et  troisième  année  :  lundi,  mardi,  mercredi  et 
vendredi,  à  9.15  heures. 


—  44  — 
SCRIPTURA  SACRA. — 

Juniores.  —  Commentaria  in  Psalmos  et  Lihros  pro- 
pheticos  V.-T. 

Senior  es.  —  Commentaria  in  Epistolas  B.  Pauli. 

Lundi,  mercredi,  vendredi,  à  11  heures. 

Jus  CANONICUM. — 

Juniores. — De  Personis.  Vendredi,  à  9.15  heures. 
Seniores. — De  Judiciis,  Censuris    et  Irregiilaritati- 
hus.    Samedi,  à  9.15  heures. 

HiSTORIA  ECCLESIASTICA. — 

Juniores.  —  A  Saeculo  lo  ad  Vllum. 
Seniores.  —  Ah  initio  haereseos  lutheranae  ad  nostra 
tempora. 

Mardi,  à  11  heures. 

LiTURGIA  SACRA. — 

Juniores.  —  De  Rituali. 
Seniores.  —  De  Breviario. 

Samedi,  à  11  heures. 

Eloquentia  sacra.  —  Dimanche,  à  5  heures. 

ScHOLA  HEBRAÏCA.  —  Lundi  et  mercredi,  à  5.45  heures. 

SECOND  TERME 

Theologia  dogmatica. — 

lo  Anno. — De  Ecclesia,  lia  Pars.  De  Romano  Poiv- 

tifice. 


—  45  — 

2o  Anno.  —  De  Verho  Incarnaio.  De  Marialogia.  De 
Soteriologia. 

3o  Anno.  —  De  Eucharistia.  De  Extrema  Unciione. 
De  Ordine.    De  Novissimis. 

Theologia  moralis. — 

lo  Anno.  —  De  Peccatis.  De  Virtutiiîis.  De  Deca- 
logi  praeceptis  lo,  2o,  3o,  4o.  De  Ecclesiae  prae- 
ceptis. 

2o  Anno.  —  De  Decalogi  praeceptis  5o  et  80.  De 
Contractibus.  De  Statibus  particularibus. 

3o  Anno.  —  De  Matrimonio.  {Pars  dogmatica  ci 
moralis). 

Le  reste  et  l'horaire  des  cours  comme  au  premier  terme. 


—  4»3  — 


ORGANISATION    PEDAGOGIQUE   ET    FINANCIERE 


Les  professeurs  d^e  la  Faculté  de  Théologie  sont  nommés 
par  le  supérieur  du  Séminaire  de  Saint-Sulpice  à  Montréal, 
et  ces  nominations  sont  soumises  à  l'approbation  et  à  la  rati- 
fication de  l'archevêque  de  Montréal,  vice-chancelier  apos- 
tolique de  l'Université. 

Personne  n'est  admis  comme  élève  de  la  Faculté,  s'il  n'a 
d'abord  présenté  au  doyen  la  permission  et  les  lettres  testi- 
moniales de  son  évêque.  On  exige  aussi  de  lui  le  certificat 
d'une  bonne  conduite  et  d'un  succès  suffisant  dans  les  mai- 
sons où  il  a  étudié,  et  celui  de  deux  années  de  philosophie 
scolastique. 

I.  —  ENSEIGNEMENT 

Le  cours  complet  d'études,  jusqu'au  doctorat,  est  de  qua- 
tre ans,  après  deux  années  de  philosophie  scolastique. 

L'année  scolaire  est  divisée  en  deux  termes,  clos  chacun 
par  un  examen,  le  premier  en  janvier,  le  second  en  juin. 

L'enseignement  comprend  la  théologie  dogmatique  et 
morak,  l'Ecriture  Sainte,  la  liturgie,  le  droit  canonique, 
l'histoire  ecclésiastique,  l'éloquence  sacrée,  l'hébreu  et' an 
cours  de  signes  pour  l'instruction  des  sourds-muets. 

La  langue  latine  est  la  seule  dont  on  puisse  faire  usage 
dans  les  classes  et  aux  examens. 

Les  élèves  sont  répartis  en  quatre  classes,  dites  de  pre- 
mière, de  seconde,  de  troisième  et  de  quatrième  année. 

Les  matières  enseignées  dans  chacune  de  ce.s  clas-ses  sont 
distribuées  comme  suit   : 


—  47  — 

1ère  ANNEE 

Dogme.  —  De  Divina  Religione.  —  De  Tradilioii'i  et  Sacra 
Scriptura.  —  De  Ecelesia  et  Romano  Pontil'ice. 

Morale.  —  De  Fine  ultimo.  —  De  Conscientia.  —  De  Legi- 
bus.  —  De  Peceatis.  —  De  Virtutibus  in  conirauni.  — 
De  Virtutibus  theologicis  et  cardinalibus  —  De 
praeceptis  Ecclesiae. 

Ecriture  sainte.  —  Commentaria  in  libres  Morales  et  Pro- 
pheticos  Veteris  Testamenti. 

Droit  canonique.  —  Institutiones  Canonicae  de  Personis. 

Histoire  ecclésiastique.  —  Prima  Epocha,  scil.  ab  Initio 
Christianismi  ad  Saeeulum  VI. 

Liturgie.  —  De  Missali  Romano. 

lime  ANNEE 

Dogme.  —  De  Genesi  et  Régula  Fidei.  —  De  Deo  Uno  et 
Trino.  —  De  Deo  Créante  et  Elevante.  —  De  Verbo 
Incarnato. 

Morale.  —  De  Virtute  Religionis.  —  De  Justitia  et  Jure. — 
De  Contractibus.  —  De  Statibus  Particularibus. 

Ecriture  sainte.  —  Commentaria  in  Evangelia. 

Droit  canonique.  —  Institutiones  Canonicae  de  Personis 
(Ultima  pars). 

Histoire  ecclésiastique^.  —  lia  Epocha,  scil.  a  Saec.  VU 
ad  Initium  Haereseos  Lutheranae. 

Liturgie.  —  De  Breviario  Romano, 


—  48    — 


Illme  ANNEE 


Dogme.  —  De  Gratia  et  Virtutibus.  —  De  Sacramentis  in 
génère.  —  De  Baptismo,  Confirmatione,  Eucliaristia, 
Extrema-Unctione,  Ordine.  —  De  Novissimis. 

Morale.  —  De  Poenitentia.  —  De  Matrimonio. 

Ecriture  sainte.  —  Commentaria  in  Epistolas  B.  Pauli. 

Droit  canonique.  —  Institutiones  eanonieae  de  Rébus, 
Judiciis,  Censuris  et  Irregularitatibus. 

Histoire  Ecclésiastique.  —  Illa  Epocha,  scil.  ab  Haeresi 
Lutherana  ad  nostra  tempora. 

Liturgie.  —  De  Rituali  Romano. 

IVme  ANNEE 

Morale.  —  Lectiones  physiologico-theologieae  in  Vlum  et 
IXum  Decalogi  Praecepta.  —  Theologia  pastoralis. 
—  De  Cura  animarum  habenda  et  de  Administra- 
tione  sacramentorum. 

Les  cours  d'éloquence  sacrée  se  donnent  chaque  semaine 
en  deux  cours  distincts.  Les  cours  d'hébreu  ainsi  que  le 
cours  de  signes  pour  l'instruction  des  sourds-muets  sont 
facultatifs. 

II.  —  EXAMENS 

EXAMENS   INTRA    SEMESTRIELS 

Les  élèves  de  la  Faculté  ont  à  subir,  au  cours  de  chaque 
terme,  des  examens  écrits  sur  le  dogme,  la  morale,  l'Ecri- 
ture Sainte. 


—  49  — 

Le  résultat  de  ces  examens  s'ajoute  comme  partie  essen- 
tielle (moitié)  à  celui  des  examens  de  termes. 

EXAMENS   DE  TERMES 

Le  premier  examen  de  terme  a  lieu  au  mois  de  janvier,  et 
le  second,  au  mois  de  juin;  chacun  de  ces  examens  a  pour 
objet  les  matières  enseignées  pendant  le  terme. 

Les  examens  de  termes  comprennent  : 

10  Une  épreuve  écrite  de  trois  heures  sur  le  dogme,  la 
morale  et  l'Ecriture  Sainte   ; 

2o  Une  épreuve  orale  de  quinze  minutes  sur  le  dogme  et 
la  morale  réunis  ; 

3o  Une  épreuve  écrite  de  deux  heures  sur  le  droit  cano- 
nique, l'histoire  ecclésiastique  et  la  liturgie  respectivement. 

La  valeur  des  examens  est  appréciée  par  l'un  des  dix  pre- 
miers nombres.  La  note  4  est  regardée  comme  suffisante 
pour  l'inscription  dans  la  Faculté.  Tout  examen  de  terme 
où  un  élève  a  acquis  le  droit  d'inscription  lui  est  compté 
pour  les  grades,  selon  la  valeur  de  la  note  obtenue. 

III.  —  GRADES  ACADEMIQUES 
I.  —  Théologie 

Le  baccalauréat  de  théologie  peut  s'obtenir  à  la  fin  de  la 
seconde  année  ;  la  licence,  à  la  fin  de  la  troisième  année  ; 
le  doctorat,  à  la  fin  de  la  quatrième  année. 

11  faut  au  moins  la  note  6  pour  obtenir  un  des  grades 
académiques. 


_  50  — 

Baccalauréat 

Pour  obtenir  le  titre  de  bachelier  en  théologie,  il  faut  : 
le  Etre  inscrit  dans  la  Faculté. 

2o  Avoir  suivi  les  cours  de  la  Faculté  pendant  quatre 
termes  qui,  à  moin^  de  dispense,  doivent  être  consécutifs. 

3o  Avoir  obtenu  sur  chaque  matière,  comme  résultat  des 
examens  de  ces  quatre  termes,  une  moyenne  représentée  au 
moins  par  la  note  6  ;  ou,  lorsqu'une  moyenne  est  insuffisante 
sur  quelque  matière,  et  que  le  jury  trouve  opportun  de  le 
permettre,  avoir  racheté  ce  défaut  par  un  examen  subsé- 
quent sur  cette  matière. 

Si  un  élève  a  fait  une  partie  de  son  cours  de  théologie  au 
grand-séminaire  de  Québec  ou  dans  un  grand  séminaire 
affilié  (^),  on  lui  tient  compte  de  tous  les  examens  de  termes 
qu'il  a  subis  dans  ces  maisons. 

Les  élèves  des  autres  maisons  doivent  suppléer  par  un 
examen  spécial  aux  examens  de  termes  qu'ils  n'ont  pas 
subis  ;  et  ils  peuvent  obtenir  aussi  le  baccalauréat  dès  la  fin 
de  la  seconde  année  de  théologie  ou  pendant  la  troisième 
année,  pourvu  qu'ils  subissent  devant  la  Faculté  au  moins 
deux  examens  de  termes  consécutifs,  avec  une  moyenne 
suffisante  sur  chaque  matière. 

Aucun  d'eux  n'est,  en  général,  dispensé  de  ces  deux 
examens  avant  la  quatrième  année. 


(1)  Les  grands-séminaires  affiliés  ft  rUniversité  Laval  sont  ceux  de 
Québec,  de  Montréal,  de  Sainte-Anne-de-la-Pocatière,  de  Rimouski,  de  Chi- 
coutimi,  de  Valleyfield  et  de  Nicolct. 


Licence 

Pour  obtenir  le  titre  de  licencié  en  théologie,  il  faut  : 

lo  Etre  bachelier  en  théologie. 

2o  Etre  à  la  fin  de  la  troisième  année  de  théologie. 

3o  Avoir  subi  l'examen  du  premier  terme  de  cette  année 
avec  une  moyenne  suffisante  sur  chaque  matière,  ou  avoir 
racheté,  avec  la  permission  du  jury,  une  moyenne  insuffi- 
sante sur  une  matière  par  un  examen  spécial  sur  cette 
matière. 

4o  Subir  avec  un  succès  satisfaisant,  à  la  fin  du  second 
terme  de  la  même  année,  une  double  épreuve  sur  la  partie 
de  la  théologie  dogmatique  et  morale  étudiée  en  classe  pen- 
dant l'année.  L'épreuve  écrite  dure  trois  heures  pour  le 
dogme  et  trois  heures  pour  la  morale  ;  l'épreuve  orale  dure 
une  heure  et  n'est  ouverte  qu'aux  candidats  dont  l'épreuve 
écrite  a  été  jugée  satisfaisante. 

Deux  mois  à  l'avance,  la  Faculté  fait  connaître  aux  can- 
didats les  thèses  sur  lesquelles  doit  rouler  l'examen  écrit  et 
oral. 

Un  candidat  malheureux  peut,  avec  la  permission  du  jury, 
se  présenter  de  nouveau  trois  mois  après  son  échec;  mais, 
s'il  échoue  encore,  il  doit  alors  attendre  l'époque  ordinaire 
des  examens  de  l'année  suivante. 

Les  élèves  qui  entrent  au  Grand  Séminaire,  en  seconde 
année  de  théologie,  peuvent  se  présenter  à  la  licence  à  la  fin 
de  la  troisième  année,  après  s'être  fait  recevoir  bacheliers 
dans  l'intervalle. 


—  52    - 

Si  ces  élèves  n'entrent  qu'en  troisième  année,  ils  ne  peu- 
vent prendre  la  licence  qu'au  premier  terme  de  la  quatrième 
année,  avec  la  condition  préalable  du  baccalauréat. 

S'ils  entrent  en  quatrième  année  sans  être  pourvus  d'au- 
cun grade,  ils  ne  peuvent  se  présenter,  durant  cette  année, 
qu'au  baccalauréat  et  à  la  licence. 

Doctorat 

Pour  obtenir  le  titre  de  docteur  en  théologie,  il  faut  : 

lo  Etre  licencié  en  théologie. 

2o  Etre  à  la  fin  de  la  quatrième  année  de  théologie. 

3o  Avoir  obtenu,  à  l'examen  du  premier  terme  de  cette 
quatrième  année,  une  note  moyenne  suffisante,  ou  avoir 
réparé,  avec  la  permission  du  jury,  une  moyenne  défec- 
tueuse sur  une  matière,  par  un  examen  subséquent  sur  cette 
matière. 

4o  Subir  avec  succès,  à  la  fin  du  second  terme  de  cette 
même  année,  sur  toute  la  théologie  dogmatique  et  morale, 
y  compris  les  empêchements  de  mariage,  une  double 
épreuve.  L'épreuve  écrite  dure  trois  heures  pour  le  dogme 
et  trois  heures  pour  la  morale  ;  l'épreuve  orale  ne  doit  pas 
durer  moins  d'une  heure  et  demie. 

En  cas  d'échec,  le  candidat,  sur  l'avis  favorable  du  jtiry, 
peut,  trois  mois  après,  tenter  une  nouvelle  épreuve  ;  mais 
s'il  ne  réussit  pas  cette  fois,  il  devra,  comme  pour  la  licence 
attendre  le  second  terme  de  l 'année  suivante. 

Les  thèses  sont  communiqués  aux  candidats  vers  le  1er 
arril. 


—  53  — 

Nul  n'est  admis  aux  épreuves  du  doctorat  s'il  n'a  suivi 
au  moins  deux  ans  les  cours  de  la  Faculté. 

Cette  règle  est  applicable  aux  prêtres  qui,  avec  une  re- 
commandation de  leur  évêque,  se  présenteront  pour  obtenir 
le  doctorat  en  théologie.  Ils  seront  tenus  de  suivre  pen- 
dant deux  ans  les  cours  de  la  Faculté. 

II.  —  Droit  canonique 

Le  baccalauréat  en  droit  canonique  s'obtient  à  la  fin  de 
la  troisième  année,  aux  conditions  marquées  pour  le  bacca- 
lauréat en  théologie. 

IV.  —  DEBOURSES 

Enseignement  et  pension  annuelle  au  Grand- 
Séminaire  $150.00 

Diplôme  de  bachelier 5.00 

"      licencié 8.00 

"      docteur 20.00 

Frais  d'expédition  du  diplôme  par  la  poste  1.00 


^^ 


_  54  — 


GRADUES 


BACHELIERS   EN   THEOLOGIE 

1880— Becker.  H.-C.  1894— Gauthier,  G.-L. 

McKeon,    Albert-John  1896— McCauley,    H.-W. 

MoMahon,   Dennis  Sullivan,  M.-B. 

Walsh,  J.-J.  Walker,    A.-C. 

1884— Gibson,   Thomas-S.  1897— Barry,  J. 

1886— Butler,   F.-In.  Carroll.   J.-P. 

Kane,   C.-Fr.  1899 — Curran,  M.-J. 

1887— Bastien,   Alfred  Nagle,   N.-J. 

1889 — Grâce,   J.-F.  O'Leary,   L.-J. 

T890 — Oreilly,   X.  Valois,    J.-A.-O. 

1892 — Auclaïr,    Elie  i'JOl— Walsh,   J.-J, 
3393— Roy,   J.-E. 

LICENCIE   EN  DROIT   CANONIQUE 

1901— Curran,    M.-J. 

LICENCIES  EN   THEOLOGIE 

1879- Becker,  H.-C.,  a.  d.    C)        iS97— Carroll.   J.-P. 

McKeon.  Albert-John  1899 — O'Leary,    L.-J. 

MjcMahon,  Dennis  1907 — Desranleau,  Philippe 

1892 — Auclair.  Elie,  «.  d.  Fafard,  Gustave 

DOCTEURS  EN   THEOLOGIE 


1879— Becker.   W.-C.  1908— Dauth.   G. 

1897— Carroll,   J.-P. 


(1)  Cette  liste  ne  contient  que  les  noms  des  gradués  qui  ont  demandé 
a   l'Université  le  diplôme  attestant  le  grade  mérité. 

(2)  Les  abré\àations  a.  d.  et  a.  g.  d.,  indiquent  respectivement  les  notea 
qualificatives  avec  distinction  et  avec  grande  distinction. 


—  55  — 


CONCOURS   DE   THEOLOGIE 

1ère  Année 

M.  Ain-èle  Allard. 

2me  Année 

1er  prix:  M.  Louis  Charbonueau 
2e       "      M.  Joseph  Charbonneau 
3e      "    '  M.  Miilcahy. 

3me  Année 

1er  prix:  ^l.  Curran 
2e  "  M.  Reilly. 
3e      "      M.  Chevrette 

ECRITURE   SAINTE 

1ère  Année 

M  MeNab 

2me  Année 

M.  Joseph  Charbonneau 

3me  Année 

M.  Robert 

HEBREU 

M.  Chevrette 

FRANÇAIS 

1ère  section  :  M.  Callahan 
2e        "  M.  Freel 


—  56 


FACULTÉ  DE  DROIT 


PERSONNEL  DIRIGEANT  ET  ENSEIGNANT 


DOYEN 

L'honorable  juge  MICHEL  MATHIEU 

SECRETAIRE 

M.  ANTONIO  PERRAULT 

PROFESSEURS  TITULAIRES 

*Sir  LOUIS-AMABLE  JETTE,  docteur  en  droit,  ancien 
lieutenant-gouverneur  de  la  province  de  Québec,  ancien 
juge  en  chef  de  la  Cour  du  Banc  du  Roi,  commandeur 
de  la  Légion  d'honneur  et  de  l'Ordre  de  Saint-Michel 
et  de  Saint-Georges  ;  professeur  de  droit  civil. 

*Sir  ALEXANDRE  LACOSTE,  docteur  en  droit,  ancien 
juge  en  chef  de  la  Cour  du  Banc  du  Roi  ;  professeur  de 
droit  commercial  et  maritime. 

•L'honorable  CHARLES-CHAMILLY  de  LORIMIER, 
docteur  en  droit,  juge  à  la  Cour  Supérieure  ;  profes- 
seur de  droit  criminel. 


•I.'astérlsqiie  placé  avant  le  nom  d'un  professeur  signifie  que  le  profes- 
seur désigna  ne  donne  pas  de  cours  actuellement. 


—  57  — 

L'honorable  MICHEL  MATHIEU,  docteur  en  droit,  an- 
cien juge  à  la  Cour  Supérieure  ;  professeur  de  droit 
civil. 

Sir  HORACE  ARCHA^MBEAULT,  docteur  en  droit,  juge 
en  chef  de  la  province  de  Québec,  chevalier  de  l'Ordre 
de  Saint-]\Iichel  et  de  Saint-Georges;  professeur  de 
législation  financière,  commerciale  et  industrielle. 
(Chaire  L.-J.  Forget). 

LTionorable  EUGENE  LAFONTAINE,  docteur  en  droit, 
juge  à  la  Cour  Supérieure  ;  professeur  de  droit  romain. 

L'honorable  HONORE  GERVAIS,  docteur  en  droit,  juge  à 
la  Cour  d'Appel,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur; 
professeur  de  droit  international  et  de  procédure  civile. 

•L'honorable  LOUIS-PHILIPPE  DEMERS,  docteur  en 
droit,  juge  à  la  Cour  Supérieure  ;  professeur  de  droit 
commercial. 

•L'honorable  RODOLPHE  LEMIEUX,  membre  du  Con- 
seil Privé  du  Canada,  docteur  en  droit.  Conseil  du  Roi  ; 
membre  de  la  Société  Royale  du  Canada  ;  professeur 
d'histoire  du  droit  et  de  droit  administratif. 

L'honorable  NARCISSE  PERODEAU,  docteur  en  droit, 
Conseiller  législatif,  membre  du  Gouvernement  de  la 
province  de  Québec  ;  professeur  de  procédure  notariale 
et  chargé  du  cours  de  législation  financière,  commer- 
ciale et  industrielle.  (Chaire  L.-J.  Forget). 

M.  PHILEMON  COUSINEAU,  docteur  en  droit,  Conseil 
du  Roi,  député  à  l'Assemblée  Législative  de  Québec  ; 
professeur  de  droit  constitutionnel  et  municipal. 


_  58  - 

M.  LOUIS-JOSEPH-SIMEON  MORIN,  docteur  en  droit, 
Conseil  du  Roi;  professeur  de  droit  criminel. 

M.  ROBERT  TAjSCHEREAU,  docteur  en  droit,  Conseil  du 
Roi  ;  professeur  d'histoire  du  droit. 

M.  VICTOR  MORIN,  docteur  en  droit  ;  professeur  de  droit 
administratif. 

M.  EDOUARD  MONTPETIT,  licencié  en  droit,  diplômé 
de  l'Ecole  des  Sciences  Politiques  et  du  Collège  des 
Sciences  Sociales  de  Paris;  membre  de  la  Société 
Royale  du  Canada;  professeur  d'économie  politique  et 
sociale,  et  chargé  du  cours  public  de  législation  finan- 
cière, commerciale  et  industrielle.  (Chaire  L.-J.  For- 
get) . 

M.  ANTONIO  PERRAULT,  licencié  en  droit;  professeur 
de  droit  commercial  et  maritime. 

BIBLIOTHECAIRE 

M.  ANTONIO  PERRAULT 

TRESORIER 

M.  OSCAR  ARCHAMBAULT 


■*5=r 


—  59  _ 

ELEVE5  ADMIS  A  5UIVRE  LES  COURS 

DURANT  L'ANNEE   1913-1914 


Illme  Année 


MM.   Allard,  A. 

Archambault,  G. 
Bachand,  Léonidas 
Baril,  .T. 

Bastien,    Joseph-A.-M, 
Beaudoin,  Eosaire 
Beaupré,  G. 
Bernard,    Frédéric 
Bertrand,    C.-A.-H. 
Biron,   F.-X. 
Brisson,   J.-W. 
Caisse,  I. 
Camirand,   L. 
Caumartin,  P. 
Chaput,   J.-E. 
Courtois,   A. 
Demers,  Y.-E. 
Denis,  J.-W. 
Ducharme,  N, 
Dufault,  J.-A- 
Dupont,  J.-E. 
Durand,  J.-L.-D. 
Ethier,  B. 
Fauteux,  N. 
Gervais,   Donat 
Godin,    J.-L. 
Guy,  A. 
Ladoiiceur,  E. 
Lafontaine,  Aymé 
Lamarre,   J.-S. 
Lanctôt,    P.-E. 
.  Major,   F.-B. 


Saint-Lin.  Q. 
Saint-Antoine,   Q. 
Sherbrooke,    Q. 
Montréal,  Q. 
Montréal,  Q. 
Broughton,   Q. 
Montréal.    Q. 
Beloeil,  Q. 
Montréal,  Q. 
Montréal,  Q. 
Saint-Constant,   Q. 
Saint-Paul-de-Joliette,  Q. 
Nicolet,  Q. 
Saint-Barthélémy,   Q. 
Joliette.   Q. 
Montréal,   Q. 
Farnham,  Q. 
Saint-Xorbert,  Q. 
Chambly,  Q. 

Saint-Eoch-du-Eichelieu.  Q. 
Xotre-Dame-de-Standbridge, 
Les  Ïrois-Kivières,   Q. 
Montréal,  Q. 
Oka.  Q. 

Sainte-Elisabeth,   Q. 
Saint-Hyacinthe,  Q. 
liivière-Ouelle,   Q. 
Montréal,    Q. 
Montréal,    Q. 
Montréal,  Q. 
Québec,  Q. 
Papineauville,  Q. 


—  60  — 


IMM.   Malone,  Thos.-D. 
Marcotte,    E. 
Morey,  Guy 
Payette,  J.-H, 
Pouliot,  M, 
Pratt,   J. 
Eoch,  H. 
Tellier,  L. 
Touzin,  Domptail 
Trudel,  J.-P. 
Villemaire,   J.-A. 


Les  Trois-Rivières,  Q. 
Montréal,  Q. 
Lachine,  Q. 

Saint-Paul-rErmite,   Q. 
Rimouski,   Q. 
Montréal,   Q. 
Montréal,  Q. 
Saint-Esprit,  Q. 
Montréal,  Q. 

Sainte-Geneviève-de-Batiscan,   Q. 
Sainte-Julienne,  Q. 


lime  Année 


MjM.  Abran,   D.-V. 
Allard,   J. 
Bachand,  E. 
Badeaux,   P. 
Baribeault,  L.-O. 
Bastien,  J.-Rousseau 
Beaudoin,   Gaston 
Beaudoin,   Régis 
Beaulae,   E.-F. 
Béland,  J.-H. 
Bélair,  J.-P. 
Bergeron,    E. 
Bertrand,   Ernest 
Blain,  L. 
Bourdon,   B. 
Brin,    A. 
Brissette,  .T.-A. 
Cadotte,  E. 
Cardinal,  Emilîten 
Chapdelaine,  E. 
Chartrand,   J.-O. 
Chouinard,    A. 
Coderre,   J. 
Coffin,  F.-G. 
Cusson,   P.-A. 
Désy,  J.-B. 
Dufresne,   A.-E. 
Dupuis,    A. 


Pointe-du-Lac,   Q. 

Lachine.   Q. 

Chambly,  Q. 

Les  Ïrois-Eivières,  Q. 

Sainte-Anne-de-la-Pérade,    Q. 

Montréal,  Q. 

Joliette,  Q. 

Montréal,  Q. 

Sorel,  Q. 

Saint-Eémi,    Arthabaska,    Q. 

Saint-Eustache,    Q. 

Montréal,   Q. 

Plessisville,  Q. 

Montréal,  Q. 

Montréal,  Q. 

Saint-Damase,    Q. 

Montréal,  Q. 

Saint-Hyacinthe,  Q. 

Ile  Bizard,  Q. 

Sorel.  Q. 

Saint-Vincent-de-Paul,    Q. 

Matane,   Q. 

Saint-Jacques-de-l'Achigan,   Q, 

Joliette,  Q. 

Montréal,   Q. 

Montréal.  Q. 

Nicolet,    Q. 

Montréal,  Q. 


—  61  — 


MM.  FerroTi,  J.-A. 
Fortin,   F. 
Galarneau.  E. 
Giguère,   E. 
Goudranlt,  M. 
Goiiin,  If.^M. 
Guérin,  Gaétan 
Joron,  U. 
Labonté,  W. 
Ladouceur,  L. 
Laframboise,  H. 
Lamothe,   L. 
Larivière,   Robert 
Laroche.    E. 
Larochelle,    A, 
Larose,  J.-O. 
Laurence,  E. 
Laurendeau,   L. 
Lauzière,   E. 
Lavoie,  I.-E. 
Lefebvre,  P.-E, 
Legault,  A. 
Legrand,  O. 
Lessard,  Geo.-E. 
Lévesque,   G.-H. 
Meek,   V.-VS'. 
Mignault,    G. 
Monet,  Amédée 
Monette,  Hubert 
Paquette,    G. 
Parent,  H. 
Robert,   G. 
Eoj-,  P.-E. 
Saint-Pierre,    J. 
Saint-Denis,  Edmond 
Tellier,  Robert 
Théroux,   C. 
Thouin,  J.-A. 
Trudeau,  Léon 
Trudeau,  Roméo 
Turenne,  J. 
Vanier,    L, 


Saint-Léon-de-Maskinongê,  Q. 
Saint-Sébastien,  Q. 
Montréal,  Q. 
Sainte-Flore,  Q. 
Montréal,  Q. 
Québec.   Q. 
Côteau-du-Lac,    Q. 
Valleyfield,   Q. 
Montréal,  Q. 
Montréal,  Q. 
Saint-Hyacinthe,  Q. 
Champlain,   Q. 
Montréal,    Q. 
Québec,    Q. 
Sorel,    Q. 

Sainte-Théodosie-de-Verchê- 
^Nrontréal,  Q.  [res,  Q. 

Montréal,  Q. 

Saint-Léonard-d'Acton,    Q. 
Saint -Philippe-de-Laprairie,  Q. 
Ville-Marie,    Q. 
Saint-Hermas,    Q. 
Saint-Philippe-de-Laprairie,  Q. 
Montréal,  Q. 
Roxton  Falls,   Q. 
Berthier,    Q. 
Saint-Augustin,  Q. 
Saint-Jean,   Q. 

Saint-Philippe-de-Laprairie,  Q. 
Saint-Roch-de-Richelieu,   Q. 
Montréal,  Q. 
Montréal,  Q. 

Côte-des-Neiges-Ouest,  Q. 
Saint-Paul-d'Abbottsford,  Q. 
Pointe-des^ascades,    Q. 
Joliette,  Q. 

Saint-Marcel-de-Richelieu,    Q. 
L'Assomption,    Q. 
Coaticook,  Q. 
Saint-Basile-le-Grand,    Q. . 
Saint-Pauil-l'Ermite,   Q. 
Montréal,  Q.  ' 


r)2  — 


1ère  Année 


:NL\r.  Adam,   G. 
Asselin,  E. 
Beauregard.  L. 
Boileau,   J. 
Carignan,   J.-O. 
Cinq  iMars,  B. 
Clontier,  A. 
Deniers,  S. 
Des  jardins,   A. 
Ethier,  P. 
Gagnon,  I. 
Godin,  E. 
Gordon,   N. 
Gravel,  E. 
Guilbault,  A. 
Guillet,  E. 
Guillet,  P. 
Laferrière,  A. 
Lajoie,  L. 
Lorrain,  P.-J. 
-Marchand,  C. 
]Marchesseault,   J.-A.-E. 
]\rassicotte,  E. 
Ostiguy,  J.-C. 
Pager,  V. 
Panneton,    J. 
Perreault,    J.-F. 
Poirier,  R. 
Rioux,   J.-A. 
Eivard,  J.-M. 
Kobillard,    H.-A. 
Saint-Pierre,  A. 
Thémens,  E. 
Trempe,  G. 
Turbide,    M. 
Turgeon,   A. 
Wueilleunier,  E.-A. 


>rontréal,  Q. 

Sainte-Elisabeth,  Q. 

Saint-Liboire,  Q. 

Ile   Bizard,    Q. 

Les  Trois-Pivières,   Q. 

]\Iontréal,   Q. 

Montréal,   Q. 

Montréal,  Q. 

Ottawa.   Ont. 

L'Assomption,  Q. 

Saint-Rémi,  Q. 

Saint-Jean,   Q. 

New  York,  E.-U. 

Saint-Lambert.    Q. 

Montréal,   Q. 

Les  Ti-ois-Rivières,  Q. 

Saint-Angèle-de-Rouville,    Q. 

^Sfontréal,    Q. 

Les  Trois-Rivières,  Q. 

^lontréal,  Q. 

Bâti  Scan,    Q. 

West   Shefford,   Q. 

Montréal,  Q. 

Valleyfield,   Q. 

Saint-Hernias,  Q. 

Montréal,   Q. 

Saint-Esprit,  Q. 

Montréal,  Q. 

Sainte-Flavie,    Rimouski,    Q. 

Montréal,    Q. 

Montréal,   Q. 

Sainte-Marthe,    Q. 

Montréal,   Q. 

Sorel,    Q. 

Sainte-Thérèse,    Q. 

Saint-Charles-de-Bellechasse,    Q. 

Montréal,  Q. 


Nombre  des  élèves   :  150. 


63 


COURS  DE  LA  FACULTE  DE  DROIT 

PENDANT   L'ANNEE   1914-1915 


PREMIER  TERME 
Etudiants  de  première  année 

Droit  romain.  —  L'hon.  31.  Lafontainc.  —  8  heures  du 

matin. 
Droit  civil.  —  L'hon.  M.  Mathieu.  —  9  heures  du  matin. 
Droit  municipal.  —  M.  P.  Cousinean.  \  Altern. 

Législation  financière,  commerciale  et  -  5  heures 

industrielle.  —  L'hon.  N.  Perodeau.  |    du  soir. 

Etudiants  de  2me  et  3me  année 

Procédure  civile. — L'hon.  M.  Gervais. — 8  heures  du  matin. 
Droit  civil.  —  L'hon.  M.  Mathieu.  —  9  heures  du  matin. 
Droit  municipal.  —  M.  P.  Cousineau.  j    Altern. 

Législation  financière,  coMMERCiAiiE  et  l  5  heures 

industrielle.  —  L'hon.  N.  Perodeau.  I    du  soir. 

SECOND   TERME 
Etudiants  de  première  année 

Droit  romain.  —  L'hon.  M.  Lafontainc.  —  8  heures  du 
matin. 


_  64  — 

Droit  civil.  —  L'hon.  31.  Mathieu.  —  9  heures  du  matin. 

Droit  administratif.  —  M.  Victor  Morin.  —    ^ 

I  5  heures 

Droit  international.  —  L'hon.  M.  Gervais.        f    ^ 

I    du  soir. 

Etudiants  de  2me  et  3me  année 


Droit  criminel.  —  3£.  Joseph  Morin.  —  8  heures  du  matin. 

Droit  civil.  —  L'hon.  M.  Mathieu.  —  9  heures  du  matin. 

Altern. 
5  heures 
du  soir. 

Droit  international.  —  L'hon.  M.  Gervais. 


Droit  commercial.  —  M.  Antonio  Perrault. 
Droit  administratif.  —  M.  Victor  Morin. 


55^#^<^ 


—  65  — 

ORGANISATION  PEDAGOGIQUE,  DISCIPLINAIRE 
ET  FINANCIERE 


I.  —  ENSEIGNEMENT 

Art.  I.  —  La  Faculté  de  Droit  comprend  douze  chaires, 
savoir   : 

Une  chaire  de  droit  romain  ; 

Une  chaire  de  droit  civil  ; 

Une  chaire  de  procédure  civile  ; 

Une  chaire  de  droit  commercial  et  de  droit  maritime  ; 

Une  chaire  de  droit  criminel   ; 

Une  chaire  de  droit  constitutionnel  ; 

Une  chaire  de  droit  administratif  ; 

Une  chaire  de  droit  international  ; 

Une  chaire  d'histoire  du  droit  : 

Un  cours  pratique  de  notariat  ; 

Un  cours  d'économie  politique  et  sociale: 

Un  cours  de  législation  financière,  commerciale  et  indus- 
trielle (Chaire  L.-J.  Forget). 

Art.  II.  —  L'enseignement  se  donne  en  trois  années,  divi- 
sées chacune  en  deux  termes  dont  le  premier  commence  la 
première  semaine  de  septembre  et  finit  vers  Noël,  et  dont  le 
second  commence  le  lendemain  de  l'Epiphanie  et  se  termine 
vers  la  fin  de  mai. 

II,  —  EXAMENS 

Art.  I. — Un  examen  écrit,  pour  tous  les  cours,  aura  lieu, 
chaque  mois,  sur  les  matières  enseignées  durant  le  mois   ; 


—  66  — 

un  examen  à  la  fin  de  chaque  terme,  sur  les  matières  ensei- 
gnées durant  le  terme.  On  tiendra  compte,  pour  la  collation 
des  grades,  des  notes  méritées  dans  chacun  de  ces  examens. 
Cependant,  un  élève  qui  n'aurait  obtenu,  dans  Tun  de  ces 
examens  et  sur  une  matière  quelconque,  qu'une  note  infé- 
rieure à  bien  sera  admis  à  reprendre  cet  examen,  en  vue 
d'obtenir  une  meilleure  note. 

Art.  II.  —  Ces  examens  sont  obligatoires  pour  tous  les 
élèves,  sous  peine  d'une  amende  de  $1.00  pour  chaque 
examen  auquel  l'élève  ne  se  présente  pas,  ou  dans  le- 
quel il  ne  réussit  pas,  du  refus  des  certificats  de  cours 
et  de  l'admission  aux  examens  pour  l'obtention  des 
grades  universitaires.  De  plus,  l'élève  qui  n'a  pas  subi 
avec  succès  les  examens  de  l'année  pendant  laquelle  il  a 
suivi  les  coui'S,  ne  peut  passer  aux  cours  de  l 'année  suivante 
sans  une  permission  spéciale. 

III.  —  GRADES  ACADEMIQUES 

Art.  I.  —  Les  grades  sont  au  nombre  de  trois  :  le  bacca- 
lauréat, la  maîtrise  ou  licence  et  le  doctorat. 

Art.  II.  —  Sauf  le  cas  du  doctorat  honorifique  —  que 
l'Université  peut  conférer  en  témoignage  d'honneur  ou  de 
bienveillance  —  pour  obtenir  un  grade,  il  faut  avoir  subi 
des  épreuves  suffisantes. 

BACCALAUREAT.  —  MAITRISE  OU  LICENCE 

Art.  I.  —  Aucun  candidat  ne  peut  être  admis  aux  épreu- 
ves du  baccalauréat  et  de  la  maîtrise  ou  licence,  sans  avoir 
rempli  les  conditions  suivantes  : 


_  67  — 

lo  II  faut  avoir  suivi  les  cours  d'études  de  la  Faculté, 
d'une  manière  régulière  et  entièrement  conforme  aux  règles 
et  aux  usages  de  la  Faculté. 

2o  II  faut  avoir  obtenu,  aux  examens  qui  se  font  au  cours 
de  l'année  académique,  une  des  notes  très  bien,  hien,  assez 
bien,  sur  toutes  les  matières  du  cours.  Cependant  l'examen 
du  dernier  terme  peut  être  remplacé  par  l'examen  du  bac- 
calauréat et  de  la  licence,  lorsque  cet  examen  a  lieu  à  la  fin 
de  ce  dernier  terme. 

3o  II  faut  avoir  subi  avec  succès  les  épreuves  spéciales 
du  baccalauréat  et  de  la  licence. 

Art.  il  —  Ces  épreuves  spéciales  sont  les  unes,  écrites, 
les  autres,  orales.    Les  épreuves  orales  sont  publiques. 

Art.  III.  —  Les  grades  de  licencié  et  de  bachelier  en 
droit  s'obtiennent,  à  la  fin  du  cours  de  droit,  par  les  élèves 
qui  ont  passé  avec  succès  leurs  examens  de  termes  tel  que 
l'exigent  les  règlements  universitaires  et  qui  ont  de  plus 
subi  avec  succès  trois  épreuves  spéciales  écrites,  de  trois 
heures  chacune,  sur  les  matières  de  l'enseignement. 

Les  candidats  qui,  dans  ces  épreuves  spéciales,  n'ont  que 
les  notes  très  bien  et  bien,  avec  une  majorité  de  très  bien, 
sont  licenciés  '  '  avec  grande  distinction  '  '.  Ceux  qui  n  'ont 
que  les  notes  très  bien  et  bien,  avec  un  nombre  égal  de  très 
bien  et  de  bien  ou  une  majorité  de  bien,  sont  licenciés  avec 
distinction.  Ceux  qui  ont  quelques  assez  bien  avec  un  nom- 
bre égal  de  très  bien,  ou  un  nombre  double  de  bien,  sont  li- 
cenciés. Ceux  qui  n'entrent  dans  aucune  de  ces  catégories, 
mais  qui  n'ont  pas  de  note  inférieure  à  ass^^z  bien  sont  ba- 
cheliers. 


_  68  — 

Les  notes  très  bien,  bien  et  assez  bien  correspondent  res- 
pectivement aux  quatre-cinquièmes,  aux  deux-tiers  et  à  la 
moitié  des  points  alloués  à  chaque  matière  pour  l'examen 
écrit  et  l'examen  oral. 

Art.  IV.  —  Les  épreuves  sont  dirigées  et  appréciées  soit 
par  la  Faculté  entière,  soit  par  un  jury  dont  les  membres, 
au  nombre  de  quatre  au  moins,  sont  choisis  par  la  Faculté. 

Art.  V.  —  Le  travail  des  candidats  est  apprécié  dans  une 
assemblée  de  la  Faculté  et  de  tous  les  membres  du  jury,  qui 
se  réunissent  pour  cela  à  leur  commodité  et  qui  appliquent 
à  chaque  composition  une  des  six  notes  très  bien,  bien,  assez 
bien  ou  suffisant,  médiocre,  mal,  très  mal. 

Le  jugement  est  prononcé  à  la  majorité  des  voix  et,  en  cas 
de  partage  égal,  le  professeur  de  la  matière  sur  laquelle  le 
candidat  a  composé  ou,  en  son  absence,  celui  qui  a  posé  la 
question,  a  voix  prépondérante. 

Art.  YL  —  Pour  les  épreuves  orales  auxquelles  ne  sont 
admis  que  les  candidats  dont  les  épreuves  écrites  ont  été 
jugées  suffisantes,  les  membres  de  la  Faculté  ou  du  jury 
interrogent  le  candidat  sur  chacune  des  matières  de  l'ensei- 
gnement, à  raison  de  quinze  minutes  par  terme,  et  plus  lon- 
guement, si  l'examen  exige  un  plus  grand  développement. 

Art.  VIL  —  Dès  que  le  candidat  a  passé  sur  une  matière, 
le  jury  apprécie,  à  la  majorité  des  voix,  le  résultat  de  l 'exa- 
men partiel,  en  lui  appliquant  l'une  des  six  notes  très  bien, 
bien,  suffisant,  médiocre,  mal,  très  mal.  Cette  appréciation 
se  fait  séance  tenante  —  après  délibération,  si  c'est  né- 
cessaire —  mais  de  manière  que  le  candidat  ne  la  connaisse 


—  69  — 

point  avant  la  fin  de  l'examen.  En  cas  de  partage  égal  des 
voix,  le  professeur  de  la  matière  sur  laquelle  le  candidat 
vient  d'être  interrogé,  ou,  en  son  absence,  l'interrogateur  a 
voix  prépondérante.  Dans  tous  les  cas,  le  président  du  jury 
consigne  le  résultat  en  mettant  dans  l'urne  un  jeton  dont  la 
couleur  indique  la  note  comme  suit  : 

Jeton  blanc Très  bien. 

Jeton  jaune Bien. 

Jeton  rouge Suffisant  ou  assez  bien. 

Jeton  vert Médiocre. 

Jeton  bleu Mal. 

Jeton  noir Très  mal. 

A  la  fin  de  l'examen,  le  jurj'  examine  les  jetons  en  tenant 
compte  de  ceux  mérités  pour  les  compositions  écrites,  et  le 
président  proclame  immédiatement  le  résultat  en  pronon- 
çant l'admission  ou  le  renvoi  du  candidat,  d'après  les  règles 
suivantes.  Le  candidat  ne  peut  être  reçu  avec  des  jetons 
verts,  bleus  ou  noirs  :  aussi  peut-on  interrompre  l'examen 
oral  d'un  candidat,  aussitôt  qu'il  a  mérité  une  de  ces  trois 
notes.  Le  candidat  qui  a  échoué  peut  cependant  se  repré- 
senter, si  le  jury  le  lui  permet,  trois  mois  après  son  premier 
échec.  S'il  ne  réussit  pas  dans  ce  nouvel  examen,  il  ne  peut 
se  représenter  qu'à  l'époque  ordinaire,  l'année  suivante,  et 
une  seule  fois. 

DOCTORAT 

Art.  I.  —  Le  maître  où  licencié  qui  veut  obtenir  le  doc- 
torat peut  être  admis  aux  épreuves  un  an  après  l'obtention 
de  la  maîtrise  ou  licence,  s'il  l'a  obtenue  "  avec  grande  dis- 


—  70  — 

le  candidat  à  la  question  s'il  s'en  écarte,  le  reprendre  s'il 
manque  en  quelque  chose  et  même  le  protéger  au  besoin. 

Art.  V.  —  Durant  la  soutenance  qui  dure  trois  heures,  le 
candidat  doit  donner  tous  les  développements  et  explica- 
tions qui  lui  sont  demandés,  et  répondre  à  toutes  les  objec- 
tions qui  lui  sont  faites,  et  sur  la  thèse  et  sur  les  propo- 
sitions. 

Art.  VI.  —  La  soutenance  se  termine  par  le  vote  des  pro- 
fesseurs et  des  docteurs  qui  ont  pris  part  à  l'examen.  Ils  le 
donnent  en  déposant  dans  une  boîte  placée  devant  le  prési- 
dent une  des  deux  boules  qu'on  leur  aura  remises  durant  la 
séance.    La  boule  blanche  représente  un  vote  favorable. 

IV.  —  DISCIPLINE 

Art.  I.  —  Xul  ne  peut  suivre  les  cours  sans  avoir  préala- 
blement obtenu  son  inscription  dans  le  registre  de  la  Fa- 
culté. 

Art.  il  —  Les  élèves  sont  tenus  de  suivre  les  cours  avec 
assiduité.  Les  professeurs  prennent  note  des  absences  et 
celles-ci  sont  enregistrées.  Lorsqu'elles  ont  lieu  sans  une 
raison  suffisante,  les  élèves  sont  exposés  à  n  'être  pas  admis 
aux  examens  et  à  se  voir  refuser  les  certificats  et  diplômes 
dont  ils  ont  besoin. 

Art.  III.  —  Ils  ne  sont  admis  dans  la  salle  de  cours 
qu'après  le  signal  donné  par  l'appariteur  et  ils  doivent  en 
sortir  aussitôt  que  la  leçon  est  terminée.  Ils  y  occupent, 
pendant  tout  le  terme,  la  place  qui  leur  est  assignée  ou 
qu'ils  prennent  au  commencement  du  terme  à  défaut  d'as- 
signation. 


71 


tinction",  et  trois  ans  après,  s'il  Ta  obtenue  seulement  d'une 
manière  satisfaisante. 

Art.  il  —  Les  épreuves  consistent  à  soutenir  publique- 
ment, en  présence  d^  membres  de  la  Faculté,  une  thèse  sur 
un  sujet  pris  dans  la  matière  de  l'enseignement  de  la  Fa- 
culté et  un  certain  nombre  de  propositions  appartenant  aux 
principales  parties  de  cet  enseignement. 

Art.  III.  —  La  thèse  et  les  propositions  sont  remises  au 
doyen  de  la  Faculté  en  même  temps  que  la  demande  d'ad- 
mission aux  épreuves.  Le  doyen  consulte  sur  le  tout  les 
membres  de  la  Faculté,  qui  donnent  leur  avis  sur  la  thèse, 
et  ajoutent  d'autres  propositions  à  celles  du  candidat,  s'ils 
ne  les  trouvent  pas  suffisantes.  Si  l'avis  est  favorable,  le 
doyen,  après  s'être  assuré  que  la  conduite  du  candidat  est 
bonne,  informe  ce  dernier  que  sa  thèse  est  admise  et  indique 
le  jour  de  la  soutenance.  Un  mois  au  moins  avant  ce  jour, 
le  candidat  doit  remettre  au  vice-recteur  et  à  chacun  des 
professeurs  de  la  Faculté  une  copie  de  la  thèse  et  des  pro- 
positions. 

Art.  IV.  —  Les  professeurs  de  la  Faculté  sont  convoqués 
pour  la  soutenance.  On  peut  aussi  inviter  les  docteurs  de 
la  Faculté  qui  ne  sont  pas  professeurs.  Tous  les  professeurs 
et  les  docteurs  présents  en  costume  peuvent  interroger  le 
candidat  à  leur  tour,  principalement  sur  la  thèse,  et  argu- 
menter contre  lui  ;  mais  il  n'est  pas  nécessaire  que  plus  de 
cinq  soient  présents.  Le  jury  est  présidé  par  le  doyen  ou, 
en  l'absence  de  celui-ci,  par  le  plus  ancien  des  professeurs 
présents.  Le  président,  quel  qu'il  soit,  a  toute  l'autorité 
nécessaire  pour  maintenir  l'ordre  dans  l'assemblée,  ramener 


—  72  — 

Art.  IV.  —  Ils  peuvent  parler  dans  les  salles  d'attente, 
poun^u  qu'ils  le  fassent  de  manière  à  ne  troubler  per- 
sonne dans  la  maison  et  à  n'être  pas  entendus  dans  la  rue. 
Ils  doivent  garder  le  silence  dans  les  salles  de  cours. 

Art.  y.  —  Il  est  strictement  défendu  de  fumer  dans  les 
corridors  ou  dans  les  salles  et  de  salir  le  parquet. 

Art.  VI.  —  Les  élèves  ne  doivent  ni  chanter,  ni  siffler,  ni 
crier  dans  l'édifice  occupé  par  la  Faculté  ou  dans  le  voi- 
sinage. 

Art.  VII.  —  Tout  dommage  fait  à  1  "édifice  ou  aux  meu- 
bles est  réparé  aux  frais  de  celui  qui  en  est  l'auteur  ; 
l'appariteur  en  est  responsable  s'il  ne  le  fait  pas  connaître. 

Art.  VIII.  —  Tout  acte  de  la  part  d'un  élève  tendant  à 
compromettre  l'honneur  de  la  Faculté,  sera  passible  d'une 
réparation  déterminée  par  les  autorités  universitaires. 

Art.  IX.  —  La  Faculté  punit  la  violation  des  règlements 
par  l'admonition  particulière,  l'admonition  publique,  c'est- 
à-dire  devant  tous  les  élèves  de  la  Faculté,  le  refus  de  l'ad- 
mission aux  examens  ou  du  certificat  de  cours,  la  suspension 
et  le  renvoi. 

V.  —  HONORAIRES  ET  DEBOURSES 

Inscription,    annuellement $  5.00 

Cotisation  pour  la  liaison  des  Etudiants  5.00 

Cours,  chaque  année 80.00 

Diplôme  et  frais  d'examens  pour  le  bacca- 
lauréat     13.00 

Diplôme  et  frais  d'examens  pour  la  licence  15.00 

"le   doctorat  40.00 

Certificat  d'étude 10.00 


—  73  — 

Si  le  diplôme  doit  être  expédié  par  la  poste,  il  faut  ajouter 
$1.00  pour  les  frais  d'envoi. 

Tous  ces  honoraires  sont  strictement  payables  d'avance. 
Le  prix  des  cours  se  paye  en  deux  versements,  au  commen- 
cement de  chaque  terme. 

VI.  —  PRIX 
PRIX  LARUE 

Une  bourse  de  $40.00  est  donnée  à  l'élève  de  deuxième  ou 
de  troisième  année  qui  a  conservé  le  plus  grand  nombre  de 
points  dans  un  concours  ouvert  sur  toutes  les  matières  de 
son  cours.  Cette  boui*se  représente  l'intérêt  d'une  somme  de 
$800.00,  offerte  en  don  à  la  Faculté  de  Droit  par  l'entre- 
mise de  'M.  Jean-Baptiste  Larue,  de  Montréal,  exécuteur 
testamentaire  de  M.  Prisque  Gravel. 

PRIX  JOËL  LEDUC 

Ce  prix  a  été  fondé  par  la  Faculté  en  mémoire  de  feu  M. 
Joël  Leduc,  un  de  ses  bienfaiteurs. 

Il  consiste  en  une  bourse  de  $20.00  donnée  par  concours 
ouvert  aux  élèves  de  première  année. 

BOURSE  L.-A.  WILSON 

Une  somme  de  $60.00,  don  de  M.  L.-A.  Wilson,  négociant 
de  Montréal,  forme  une  bouree  annuelle  en  faveur  d'un 
élève  de  la  Faculté  (pendant  20  ans  à  partir  du  23  décem- 
bre 1903). 


74    — 


PRIX  BERTHELOT 

Ce  prix  consiste  en  une  sonune  de  $20.00  qui  représente  le 
dividende  annuel  de  deux  parts  de  la  Banque  de  Montréal, 
don  de  Mme  Juge  Berthelot  destiné  à  encourager  l'étude  du 
droit  romain. 

PRIX  OFFERT  PAR 
MM.  C.-S.   CAMPBELL,   F.   MEREDITH,  J.-B.   ALLAN 

Ce  prix,  qui  consiste  en  ouvrage  de  droit,  a  été  accordé 
jusqu'ici,  chaque  année,  par  trois  anciens  élèves  de  la  Fa- 
culté, MM.  C.-S.  Campbell,  D.  D.,  F.  Meredith,  et  J.-B. 
Allan,  à  l'élève  de  troisième  année,  qui  a  obtenu  aux  exa- 
mens le  plus  grand  nombre  de  points  sur  les  matières  du 
droit  civil. 

PRIX  DE  L'ASSOCIATION  DU  JEUNE  BARREAU 
DE   MONTREAL 

Ce  prix  est  offert  par  l'Association  à  l'élève  qui  a  obtenu 
le  plus  grand  nombre  de  points  à  un  examen  écrit  sur  la 
procédure  civile. 

VIL  —  PRIVILEGE  DES  GRADUES  EN  DROIT 

L 'Université  Laval  de  Montréal  forme  une  corporation  qui 
a  été  créée  par  la  loi  55-56  Vict,  c.  64,  sous  le  nom  de  • 
'■'  Les  Administrateurs  de  l'Université  Laval  à  Montréal  " 
Cette  corporation  se  compose  de  quarante  membres  envi- 
ron, les  uns  nommés  à  vie,  les  autres  éhis  pour  cinq  ans.  Les 
anciens  élèves  de  la  Faculté  de  Droit,  gradués  depuis  plus 
de  cinq  ans  à  la  date  d'une  élection,  ont  le  droit  d'élire  deux 
membres  de  cette  corporation. 


—    tO    — 


GRADUES 


Bacheliers 


1879— Simard,  Eugène  1883- 

1880 — Guindon,  Louis-Napoléon 

Paradis,  Joseph-Edouard        18S4- 

1881 — Bertrand,  Emery-Philippe    , 
Brosseau,  Toussaint 
Cressé,  L. -G. -Auguste 
Doucet,  Joseph-Stanislas 
Leduc,  Joseph-Dominique 
Mackay,  Auguste-Etienne 
Rinfret,  Joseph-Alfred 
Taché,  Louis-Jean-Etienne 
Turgeon,  Louis-Edouard 

1882 — Baillargé,  Maurice 

Bissonnette,  M.-L.-Amédée 
Beaune,  Joseph 
Champagne,  Louis-Nap. 
Cholette,  Henri- Arthur 
Drouin,  Pierre-Elzéar 
Dugas,  Amédée 
Fortin,  Georges-Ekéar 
Lafontaine,  Edouard-Ulric   1885- 
Laliberté,  Eusèbe 
Martel,  J  oseph-Philippe 
McCully,  Cornélius 
Marion,  Joseph-Eugène- Ed. 
Morgan,  William-G. 
Poirier,  Pierre-T. 
Renaud,  Pierre -Uldéric 

1883— Chénevert,  Cuthbert-Alph. 
Dandurand,  Raoul 
Gagnon,  Charles-Edouard 
Hennessey,  Daniel-Jean         1886- 
Héroux,  Joseph-Georges-E. 
Lafortune,  Daniel-Arthur 
Laurendeau,  Romulus-H. 
Lavallée,  Louis-Arsène 
Leroux,  Joseph-Stanislas 
Lynch,  Joseph-Arthur 
Melançon.  Joseph 
Moreau,  Tauciède-Toussaint 
Papineau,  Louis-Joseph 
Prieur,  Geor;4os-Robt-Arth. 


_  Roy,    Joseph-Pierre 

Saint-Louis,  C.-Horace 
-Allard,  Victor 

Beauset,  Edouard 
Bédard,  Edouard- Jean 
Bélanger,  Louis 
Bouchette,  Robert-Errol 
Brodeur,  Louis-Philippe 
Bruchési,  Charles 
Chambers,  Arthur-Etching 
Delfausse,  Jean-H.-R. 
Desaulniers,  Ernest-Louis 
GeofFrion,  Jean-Geo.-Godet 
Gouin,  Jean-Lomer 
Gratton,  Charles-Eusèbe 
Laurendeau,  Georges 
Marceau,  François-Raymond 
Olivier,  Joseph-Charles 
Rinfret,  Léonce-Augu-te 
Roy,  Charles- Salomo II 

-Brun et,  Joseph- A. 
Champagne,  Cyrille-Hector 
Gérin,  Léon 

Germain,  Stanislas -Adolphe 
Hébert,  Joseph-Albert 
Lanctôt,'  Charles 
Lorimier  de,  Albert-E. 
Marceau,  Joseph-Odilou 
Matliieu,  Ernest-S. 
Tremblay,  Louis-Philippe 
Villiars,  Joseph- Antoine 

— Brien,  L.-Adélard 
Chauvin,  Hector 
Demers,  Louis-Philippe 
Ducharme,  Charles-L. 
Forget,  Joseph-F.-Philéaa 
Gaboury,  Louis-Araédée 
Gendron,  L. -A. -Aimé 
Hénault,  E. 
Hétu,  L.-J. -Ovide 
Lacoursière,  R. -Stanislas 
Lemire-Marsolais,  M.-J.-A. 


76  — 


1886— Macdonakl.  M. 

Muiphy,  David-E. 

Perrault,  Joseph-Edmond 

Prévost,  Loui.s  de  Gonzague 

Rocher,  Auguste 

Sicotte,  Louis-Wilfrid 
1887— Bourgeois,  E.  : 

Bruneau,  A.-A.-A. 

Cormier,  F. 

Gervais,.  Honoré-H.-A, 

Larose,  Wilfrid 

Légaré.  A. 

Meredith,  Frederick-E. 

Vian.  L.-P.-H. 
1888— Allaii,  J.-Bi-vce 

Beaudoin,  A. 

Crépeau,  A. 

(Jéliuas,  Eugène 

Godiii,  EugèrK--H. 

Lavallée,  P.-O. 

Moriii,  J.-B.-M.-Victor 

Plourde,  F.-Ubald 

Sanche,  Hubert 

Théoret,  J.-A. 
1889 — Bouliane,  Adjutor 

JoubertjA.-AV.-A.-Beaumont 

Merizzi,  Philijjpe-Romuald 
1890— Chauveau,  P. -A. 

Colpron,  J.-N. 

Crépeau,  F.-G. 

Fiset,  M. 

(iiroux,  A. 

Jocks,  J.-W. 

Ladouceur,  E.-A.-B. 

Lamarehe,  L.-J,-P. 

Lippe,  C.-A 

Meunier,  J.-H. 

Riufret,  E.-A. 

Roy,  F.-U. 

SchetaL'ne.  B-F. 

Saint-Denis,  A.-J.-A. 

Villeneuve,  P.-E. 
1891— Bouchard,  A. 

Chagnon,  J.-N.-A. 

Ladouceur,  E  -A,-B. 

Lorimier  de,  Raoul 
1892— Bourdeau,  G.-A. 

Bernard,  L.-E. 

Bourgeois,  J.-M. 

Coderre,  L. 

Fournier,  J.-O. 

Germain,  L.-A.-E. 


1892— Hénault,  L.-A. 

Ladurantaye  de.  J.-G. 

Lussier,  J. 

Laca<ise,  P.-C. 

Laurendeau,  C.-U. 

Martin  eau,  Victor 

Masson,  Louis 

O'Bready,  M. 

Primeau,  Eugène 

Proulx.  W.-J. 

Eouthier,  M.-O. 
1893— Brault,  C.-E  -A. 

Buchanaii,  A.-W.-P. 

Fontaine,  Z. 

Généreux,  G.-A. 

Labelle,  J .  A. 

Mackay,  J.- Alfred -A, 
1894 — Archambault,  A. 

Bazin,  A. 

Beaubieu.  C.-P. 

Beaudoin.  R. -T. 

Benoit,  B. 

Bon  in,  A. 

Beaudry,  J,-R.-F. 

Chevalier,  J. 

Denault,  J.-M.-A. 

Dumouchel,  R. 

Drouin,  J.-A. 

Décarie,  J.-L. 

Foisy,  J.  A. 

Garceau,  Napoléon 

Goyette.  G.-A. 

Lainavche  J.-A. 

Laiiiothe,  C, 

Lel-age,  .1. 

Luranger,  Louis 

Marsan,  (r.-A. 

Mount,  W. 

Merizzi,  E. 

Ouiinet.  J. 

Plante,  M -H. -A. 

Pagnuelo.  Tancrède 

Prévost,  ér.-Bi-B. 

Rousseau,  A. 

Sylvestre,  Joseijh 

Tourignv,  A. 

TrudeJ,  P. 

Vanier,  A. 

Vcsrmet,  J.-C. 
1895— Archambault,  J.-B. 

Boissonneault,  G. 

Bourbeau,  J.-M.-A. 


—  /  / 


1&95— Bros.*ard.  L  -J.-A. 
Beullac,  Piei'ie 
Belzile,  Louis  de  Gonzague 
Baker,  W.-A. 
Chalitoux,  L. 
David,  J  -H. 
De?jaidiiis,  A. 
Demers,  Joseph 
Dubreiiil,  A. 
Décarie,  A. 
Fortin,  Auguste 
Gonrre,  E. 
Garneau,  J.-H.-H. 
(iaiithier,  D. 
Guilbault,  R. 
Goyette,  C.-L. 
Joseph,  Em. 
Jacobs,  L.-W. 
Jasmin,  H  -L. 
Lamarre,  J.-T. 
Lamarche,  J.-S. 
Lamoureux,  B.-M.-J. 
Lavimodière,  A. 
Laporte,  C.-Z. 
Larose,  V. 
Léonard,  J.-E. 
Létourneau,  S. 
Massicotte,  E.-Z. 
Mondou,  J.-A. -A, 
Mount,  H.-E. 
Paquet,  C. 
Perron,  J.-L. 
Perrault,  C. 
Eivet,  A.-D. 
Koy,  Elzéar 
Seuecal,  O. 
Sicotte,    L. 
Saint-Uermain,  P. 
Wilson,  C.-A. 
896— Archambault,  N. 
Bégiii,  Ph.-A. 
Comeau,  J.-A. 
Cordeau,  N.-Z. 
Desilets,  A. 
Gosselin.  A.-L. 
Gérin,  J.-L. 
Lachapelle,  E.-J. 
Larnontagne,  J. 
Lavallée,  Charles-B. 
Leclaire,  J. 
Mathieu,  De  Ligny 
Morin,  L.-J.-S. 


1896— Pau-,  O. 

Robillard,  Aid. 

Salaberry  de,  Eené 

Tétreau,  Ernest 
1897— Baby,  L.-G.-A.  Dupem» 

David,.  J.-T. 

Deronie,  L. 

Perron,  J.-F. 

Foisy,  J . 

Geoffrion,  J.-N.-A. 

Geofti-ion,  L.-P. 

Gohier,  H. 

Gaudet,  Victor 

Lacroix,  J.-O. 

Lamarche,  J.-A. 

Mainville,  J.-R. 

Monty,  R. 

Meunier,  E. 

Mousseau,  .J.-O. 

Papillon,  J.-A. 

Rousseau,  E. 

Sincennes,  J.-B. 

Touchette,  G. 

Tessier,  N. 

Vauier,  G. 
1898— Archaml)ault,  J.-S, 

Brassard,  E. 

Brodeur,  S. -A, 

Fortin,  P.- A. 

Godbuut,  A. 

Lemieux,  A. 

Léonard,  V. 

Poliquin,  G. 

Trépanier,  P. -J.-T. 
1899 — Bertrand,  L.-Z. 

Brien  fZitDesrochers,J.-E.-lt 

Bernard,  Hector 

Bérard,  Jean-Baptiste 

Cordeau.  L.-B. 

Cinq-Mars,   A. 
Damphousse.  Honoré 

De.saulniers,  Edmond-L. 

Dufresne,  H.-R. 

hoiiiHiiie.    L.-r5eaulieu 

Forest,  J.-Z. 

Govette,  C.-A. 

Gaudet,  J.-M.-B. 

Gagnon,  Isidore 

Guérin,  L. 

Gravel,  A. 

Julien,  J.-A. 

Lalonae,  AVilfrid 


—  78  — 


1899 — Lorimier  de,  L. -Raoul 

Lapierre,  Omer 
Laramée,  J. -A, -EL -Arthur 
Laurier,  Raoul 
Lebeau,  J.-E. 
Mathieu,  J.-J.-V. 
Mercier,  Henri 
Mercier,  J.-A, 
Milette.  J.-N.-A. 
O'Gleman.  J.-A. 

Rlon,  J.-A. 
Pruneau,  J.-A.-N. 
Prudhomme,  A. -EL 
Raymond,  Napoléou 
Rivet,  H. 
Rocher,  Robert 
Robitaille,  C. 
Sé2uin.  P  -A. 
Saint-Martin,  L.-N. 

Tremblay,  O. 

Trudeau,  J.-P.-C. 
1900 — Béique,  Louis-J. 

Béliveau,  J.-A. 

Bisaillon,  H.-R. 

Décary,  E.-R. 

Desmarais,  O. 

Jodoin,  T. 

Hébert,  Ernest 

Lévesque,  L.-E, 

Leduc,  L. 

Marceau,  J.-V. 

Mayraud,  G. 

Patterson,  W. 

Rain ville,  J.-H. 

Sainte-Marie,  J.-W. 
1901 — Archambault,  Auguste 

Archambault,  Joseph 

Bigué,  Philippe 

Deguire,  Séraphin 

Demers,  Hector 

Désy,  Louis-Joseph-A, 

Dion,  Héliodore 

Du  Tremblay,  Pamphile-B. 

Faribault,  Léon 

Laçasse,  Napoléon-N. 

Lacombes,  Georges-Albini 

Laflamme,  Horace 

Laurier,  Lévis 

Libersan,  Albert-T. 

Magnan,  J. -Georges 

Marsolais,  Georgea-L. 

Molleur,  Georges-O. 


1901-  lîoy,  Jose«ph 

Savignac,  Albert 

Saint-Pierre,  Henri-A.        , 

Talbot,  Joachim 

Tremblay,  François 

Valiquette,  Alphonse 
1902 — Archambault,  Edouard 

Bousquet,  J.-B.-Eugène 

Brais,  Louis- Jos.-Émiliea 

Bumbray,  John 

Caron,  S.-Ménésippe 

Carufel  de,  Eugène 

Depocas,  Gustave-Emile 

DuBoyce,  Percy-C. 

Ducharme.  J.-B. -Raoul 

Emard,  Edouard-Charles 

Gagné,  Arthur 

Gibeault,  Arthur 

Jalbert,  J.-Wilfrid 

Jodoin,  Henri 

Leblanc,  Amédée 

Lefebvre,  Jose])h-Ephrem 

Le  roui,  Joseph-René 

Ouimet,  Joseph-Rodolphe 

Pilon,  Wilfrid 

Renauil,  Gustave 

Rochon,  Gédéon 

Saint-Julien,  Raoul 

Trudeau,  Aristide 

Vigneault,  Charles-Edouard 
1903 — Béique,  Henri 

Courchesne,  Ovide 

Dalbec,  Hector 

Fauteux,  Francis 

Feeney,  Benêt 

Fortin,  Anthime 

Jarry,  Adélard 

Lanctôt,  Denys 

Reilly,  ClifiFord-B. 
1904 — Archambault,  Henri 

Boileau,  J.-A.-F. 

Clavel,  Albert 

Gagné,  Horace-J. 

Gauthier,  Zépliirin 

Hétu,  Euclide 

Houde,  Louis-J. 

Lan gl  ois,  Aimé 

Langlois,  J. -Charles 

Léveillé,  H.-Elie 

Marcil,  Emdiea 

Melançon,  Wilfrid 

Ménard,  Joseph 


—  79  — 


1904 — Moisan,  Walter 

Molleur,    J.-Avilda 
Poupart,    Albert 
Simon,    L.-A. 
Surveyer,  Paul 
Trudeau,   Hector 
1905 — Boisjoli,    Wm 

Bouthillier,  Victor 
David,    L.-Athanase 
DeGrandpré,    Joseph-D. 
Lacoste,    Alexandre 
Lafond,   Elizée 
O'SuDivan,  J.-Alexandre 
1906— Grandpré    (de),    J.-D. 
Handfield,   Arthur 
Hétu.    J.-Arcade 
Jasmin,   Amédée 
Kearnfy,  W.-P. 
Labersfe.   Fortunat 
Lavergne,  L.-E. 
O'Suliivan,   J.-A. 
1907 — Barr3%   L. 

Beauchemin,    A. 
Brosseau,  .T. 
Coderre,   O. 
Godin,   E. 
Lalonde,   J.-P. 

Lamothe,  A. 

Normandeau,   E. 

Prud'homme.   Auc. 
1908— AUard,   G. 

Beauregard.  E. 

Bouchard,    J.-B. 

Brodeur,   C. 

Jette,   'i'. 

Lalonde,   C.-H. 

Marchand,  G. 

Mathieu,   J.-B. 

Meunier,    J.-A. 

Morin,   D. 

Paquette,   P. 

Parent,   H. 

Robichon.  G.-H. 

Trudel,    A. 
1909— David,  M. 
1909— Delage,  L. 

Descarries,  T. 

Dostaler,  J. 

Ducharme,  T. 

Duckett,.  C. 

Girard,  E. 

Lalancette,   A. 

Lalonde,  A. 

Poitras,  J.-A. 
1910— Audet.  E. 


1910— Bayard,  A. 
Bélanger,  J. 
Boisseau,  J.-A. 
Clément,  D. 
(^répeau,  C. 
Désorev.  O.-A. 
Grothé^  A. -P. 
•Todoin,  L.-J. 
Leblanc,  R. 
Lefebvre.   E. 
Lemay,  H. 
Morin.  P. 
'fessier,  €. 
1911 — Bournival,   E. 
Cardinal,   F. 
Corbeil,  D. 
Francoeur,  H. 
Gagnon,  O. 
Labadie,  P. 
Lacerte.  H. 
Mouette,  G. 
Pa pineau,    A. 
Sicotte.  A. 
Saint-Germain,  A. 
Vanier,  A. 
Vanier.   G. 
1912 — Bissonnette,   J.-J. 
Chassé.   A. 
Chevrette,  H. 
Défond,  J.-W. 
Laçasse,   J.-L.-P. 
Pauzé,   C.-E. 
Robillard,  L.-J. 
Trudeau,  J.-E.-C. 
1913— Angers,  Auguste 
Barrette,  Hervé 
Beaudoin,   Wilfrid 
Brodeur,   Reigner 
Desjarlais.  Euclide 
Dubreuil,  Rosario 
Duplessis.    Maurice-L. 
Gervais,   Alfred 
Guérin,   Chs-Edouard 
Handfield,  Albert 
Lanetôt,  J.-Philippe 
Leblanc,   Antonio 
Lessard,  Arthur 
Marsan,   Prime-J. 
Monette,  Philippe 
Morin,  Arcadius 
Xoiseux,    Henri-O. 
Pariseau,    Ls-Philippe 
Racine.  Stanislas 
Saint-Denis,  Léopold 
Thuot,  William-P. 


—  H>  — 


1914 — Bachand,   L. 
Bernard,    F. 
Deniers,  Y. 
Denis,  W. 
Gabourv.   J.-E. 


1914— Guy,  A. 

Major,   F.-B. 
Pavette,  J.-H. 
Saint^Cyr,  G. 
Touzin,    D. 


Licencies 


1379 — Charest.   Joseph-A.  1897- 

Descarries,  Jos.-Ad. 

Lafontaine.   P.-Eug.   (i.f/.d. 

L-éveillé,    C.-Alph. 

Nantel.    Bruno 

Saint-Julien,   Jules-A.  1S99— 

1S80 — Boisvert,    Onésime.    a.g.d. 

Dorion,  Ach..  «.  y.  d. 

Lamirande.    Alex. 
1831— David,   Arthur 

Drouin,  Jos.-Oct.,  a.  g.  d. 

Emard,   Joseph,    a.    d. 

Gérin-Lajoie,    H.,    a.    d. 

Lemoyne   de  Martigny.   C. 

a.  g.  d. 

1382 — Belcourt,  Xap.-Ant.,  a.  g.d. 

Comeau,    Ls.-Arsène-H. 

Fortin,    Thos..    a.  g.  d. 

Holt,   Chs-McPherson 

lîichard,    Jos.-H.-Nap., 

a.  g.   d. 
1883 — Jodoin.  Alexandre 
1884 — Campbell.  Chs-S.,  o.  g.  d. 
1886 — Deniers,  L.-Philippe,  a.g.d. 
1887— Bérard.   L.-P. 

Gervais.  H.-Hon..  a.  g.  d. 

Meredith,  Fred.-E.,  a.  d. 

Vian.    Ls-P.-H.,    a.    g.    d.     1900- 
1890 — Mathieu,   Georges-Eti. 
1891 — Lamarche,   J.-A. 

Loranger,    Louis 
1896 — Brisset,   Joseph 

Beaudry,  P. 

Cousineau,   Philémon 

Cusson,  V.,   a.  g.  d. 

Desaulles,    Casimir 

Lachapelle,  A.,  a.  g.  d.       1901— 

Meunier,  L. 

Ilodier,   C. 

Surveyer,    Edouax-d-F.  1902— 

Taschereau,    Kobert-A.-P. 
1897 — Beaudoin.   G. 

Bédard,  L.-A. 

Boucher\Tlle,  Joseph   de 


Bro.ssard,    E. 
Diiranleau,  A. 
Hébert.    J.-A.-H. 
Lacoste.   Paul 
Mousseau,  .T.-O. 
Archambault,    Anthime-S. 
Beau  regard,  Elzéar 
-Boilean,   L.-.J. 
Bourbonnière-Gaudry,     J.- 

B.-F.,   «.    (/. 
Bertrand,    L. 
Be-ssette,  Wilfrid 
Dussault,   J.-C.-Hector 
Fortier,  H.-A. 
Guilbault,    J.-P.-O. 
Grenier,  Armand 
Hurteau,  J.-.\. 
Lanthier.  J.-O. 
Loranger,    Joseph-H. 
Maixîhand,  C.-E. 
Patenaude,  E.,   a.  g.   d. 
Piché.   Anthime 
Pelletier,  A.-S. 
RainviUe,  Paul 
Pocher,  liobert 
lîou.sseau,  Maurice 
Sa\-iguac,  J.-A. 
-Biron.  E. 

Cinq-Mars,   Alex.,   a.    g.   d. 
Desbois.  D.,  a.  d. 
Fauteux,   G. -A. 
Morin,   A.-Zénou 
Pigeon,  A. 
Robert,  J.-Léonide 
Saint-Cyr,  J.-F.,  a.  g.  d. 
Saint-Gei"main,  Paul 
-Beaudry.    L.-Eichard 
Marin,    Joseph-Henri 
Saint- Jacques,  Jos.-Léon 
-Beaudry,  Adrien 
Beaulieii,   Louis-E.,   a.g.d. 
Faribeault,  Léon 
Lamothe,   C. 
Langlais,   Jules 


—  81  — 


1902 — Rhéaume.  Théodule. 
1903— Morin,   L.-J.-S. 

Broiiillet,  Henri 

C'holette.  Edouard 

Faribeault,  Kené 

Filiou,  Zéphirin 

Tremblay.  Achille 
1904 — Audet,  H.-Eugène 

Beaulieu.   Romuald-H. 

Bourgeois,  Charles 

Butler,  W.-P.,  a.  g.  d. 

Codebeoq,  Ludger 

Desjardins,  C.-Henri 

l^esmarais,    Jules 

Fortin,   Anthime 

Montpetit,  Edouard,  a.g.d 

-Mousseau,  Alphonse 

Pa^etite,   Victor 

Piette,  Joseph 

Vallée,    Arthur 
1905 — Bohémier,  Albert,  «.  d. 

Brosseau,   Alcibiade 

Bussière,   Ulysse 

Cartier,  Jacques 

Couture,   J.-A. 

Ecrément,  Arthur 

Fortdn,  Georges 

Gosselin,  Arthur 

Handfield,  Wilfrid 

Jasmin,   Aquila 

Lamarche,  P.-Emile,  a.  d. 

Leblanc,  Aimé,  a.  d. 

Leduc,  Adélard 

Lorangfer,  Maurice 

Millard,   Rolland 

Poulin,    Stanislas 
1906 — Achim,   J-A. 

Beaudr^',  A.-Paul 

Bercoritch,   Peter 

Charette.    J.-Ernest 

Dug-as,  Armand 

Fortin,  Tancrède,  a.  d. 

Gélinas,  Joachim 

Genest,  R.,  a.  d. 

Lareau.  Jules 

Ménard,  Gordien,  a.  g.  d. 

!Monk,  Henri,  a.  d. 

Mousseau,  Alfred 
Perrault,  Antonio,  a.  g.  c 

Renaud,  Henri,   a.   d. 
1907 — Angers,  E.-R..  a.  g.  d. 
Beaudoin,  J.,   a.   g.   d. 
Dufort,   G. 


1907 — Durocher,   P. 
Guimond.    E. 
Gu3'on.   H. 
Lanotôt.  G. 
Martineau,  A. 
Monty,  C.-E. 

Prud'hoanme,  Alex. 

Roy,  E. 

Roy,  R.,  a.  g.  d. 

Saint-Pierre,  G.,  a.  i.    ; 
190S — Archambault.    J.-H. 

Bachand,  C.-E. 

Beaulieu,  J. 

Cardin.   A. 
-Chenevert,   R. 

Cousineau,  O..  a.  g.  d. 

Desrochers.   F. 

Duckett.  R.-L. 

Dufresne.   A. 

Forest.   A. 

Labelle,  E..  «.  d. 

Lachapelle,   A. 

Lamarche.  J.-P. 

Lamoureux,   P.-A. 

Lippe,  H. 

Lord,  F.,  a.   g.   d. 

Noiseux,    G. 

Proulx.  J. 

Rainville.  E.,  a.  g.  d. 

Ra\Tnond,   M. 

Sauvé.   J. 
1909 — Berthiaume,  A. 

Charland.  H. 

Chopin,  R. 

Denis.  L. 

DeSerres,  R. 

Desilets,  A. 

Girouard,  J.-L. 

Lacoursière.  F.-X. 

Marchand,  B. 

Riendeau,   E. 

Sasseville,  E. 
1910 — -Beauchamp.  A.,  a.  d. 

Bélang-er,  A. 

Casgrain.  P..  a.  d. 

Diigas.  M. 

Gadbois.  E. 

Labrèehe,  A.,  a.  g.  d. 
l.  La  joie.  F.,  a.  d. 

La  vallée.  A. 

Lemire.  E, 

Marier.  J.,  n.  g.  d. 

Panet-Ravmoud.  B.,  a. 


—  82  — 


1910— Rose,  B. 

Saint-Pierre,  A.,  a.  g.  d. 

Shaug-hness}-,   W.-J..   a.g.d. 
1911 — Bariteau,  A. 

Billette,  E.,  a.  d. 

Boileau,   A. 

Brunet,  2s. 

Dupais,  P. 

Dii'puis,  E. 

Joron,  L.,  a.  g.  d. 

LangeviB,  E. 

Legault,  A. 

Parent,  A.,  a.  d. 

Pe*pin,  A.,  «.  d. 

-Thibault.  O. 

Valois,  G. 
1912 — Chaurette,  J.-A.,  a.  d. 

Côté,   E.-Aug.,   a.   d. 

Filion,  E..  a.  d. 

Forest,   E. 

Grand'Maison,  E.,   a.  g.  d, 

Hay,  A, 

Lafontaine,   A. 

Lafontaine,  E. 

Marier,    E. 

Marin,  G. 

Martel,  D. 

Mercier,  P.,  a.  d. 

Moreau,  H. 


1912— Morier,  E. 

Xantel,    B. 
-Xormandin,   G.-A.,   o.    à. 

Panneton,  D.,  a.  d. 

Pérodeau,  A.,  a.  d. 

Prieur,  J.-E. 

Savaria,    H. 

Tremblay,  D.-S., 

Terrault,  G.-A.,  a.  d. 

Yanier,  Guy,  a.  g.  d. 

Yvon,  O.-A.,  a.   g.  d. 
1913 — Barrette,   Avila 

Beauregard,  Geo. 

Blain,   Aldéric 

Jasmin,   Ernest 

Poirier,   Eugène,   a.  g.   â. 

Einguet,  Gaston,  o.  d. 

Eoj%  Yictorien,  a.  d. 
1914 — Beaudoin,  E. 

Beaupré,   G. 

Caisse,   L,   a.  g.  d. 

Dupont,  J.-E. 

Eauteux,  X. 

Godin,  L.,  a.  g.  d. 

Pouliot,  M. 

Pratt,  J. 

Eoch,  H.,   a.  d. 

Trudel,  J.-P.,  a.  d. 


Docteurs 


1882— Ivafontaine,    Pierre-Eug.      1910 
1889— Demers,    Ls-Philippe 

Gervais.   Honoré 
1896 — Lemieux.    Eodolphe 
1901— Holt,    Charles-McPherson 

Loranger,  Louis 

Taschereau.   Eobert  1912- 

Cousineau,   Philémon 
1907— Lamothe,  J.-C. 


-Belcourt,    N.-Antoine 

Bruneau,  Arthur-A. 

Champagne,  L.-Naipoléon 

Chauret,  J.-Adolphe 

I>andurand,  Eaoul 

Mercier,  Wilfrid 
-Morin,   L.-J.-S. 

Morin,    Victor 

Larochelle,  Z. 


PRIX   LARUE   ($40.00) 
M.   Léonidas   Godin 

PRIX  CAMPBELL,  MEREDITH,  ALLAN. 

M.   Léonidas   Godin 

PRIX  ASSOCIATION   DU  JEUNE   BARREAU   DE 
MONTREAL  ($15.00) 

M.   Léonidas   Godin 

PRIX  LEDUC  ($20.00) 
M.  Victor  Pager 

PRIX  BERTHELOT  ($20.00) 

M.    Paul-J.    Lorrain 

BOURSE  L.-A.  WILSON  ($60.00) 
M.  Adolphe  Chouinard 


—     84:     — 


FACULTÉ  DE  MÉDECINE 


Ecole  de  Médecine  et  de  Chirurgie  de  Montréal. 


HISTORIQUE 


La  Faculté  actuelle  de  Médecine  continue  V Ecole  de  Mé- 
decine et  de  Chirurgie  de  Montréal,  fondée  en  1845  et  affi- 
liée d'abord  à  l'Université  Victoria  de  Cobourg  ( Ontario j, 
de  laquelle  elle  a  reçu  ses  grades  jusqu'en  1890.  A  cett-e 
époque  l'Ecole  fit  modifier  sa  charte  par  le  gouvernement 
de  Québec  et  s'allia  à  la  section  montréalaise  de  la  Faculté 
de  Médecine  de  l'Université  Laval,  avec  laquelle 
elle  forme  aujourd'hui  un  seul  corps.  Elle  reçoit 
ses  grades  àe  l'Université  Laval,  mais  elle  a  conservé  sa 
charte  corporative  et  son  autonomie. 

La  Facuhj  de  Médecine  est  installée  dans  l'édifice  uni- 
versitaire de  la  rue  Saint-Denis.  Elle  y  a  de  vastes  salles 
de  coure,  des  bibliothèques  sectionnelles,  y  possède 
un  amphithéâtre  et  une  salle  de  dissection  ainsi 
que  des  laboratoires  pour  la  chimie,  l'histologie,  la  bacté- 
riologie, l'électricité  médicale,  l'anatomie  pathologique,  etc. 


85 


PERSONNEL   DIRIGEANT  ET   ENSEIGNANT 


DOYEN 

M.  le  Dr  E.  PERSILLIER-LACHAPELLE 

SECRETAIRE 

M.  le  Dr  LOUIS-D.  MIGNAULT 
TRESORIER 

M.  le  Dr  A.-A.  FOUCHER 

I.  —  PROFESSEURS  TITULAIRES 

Faisant  partie  de  la  Corporation  de  l'Ecole  de   Médecine  et  de 
Chirurgie  de  Montréal   (1). 

M.  L.-E.  DESJARDINS,  docteur  en  médecine  et  maître  en 
chirurgie;  professeur  émérite  d'ophtalmologie  et  d'oto- 
logie. 

M.  E.  PERSILLIER-LACHAPELLE,  doct.ar  en  médecine, 
docteur  en  droit  de  l'Université  McGill,  chevalier  de  la 
Légion  d'honneur,  président  du  Conseil  d'Hygiène  de 
la  province  de  Québec  :  professevr  d'hygiène  et  d'his- 
toire de  la  médecine. 


(1)   Les  membres  de  cette  corporation  constituent  le  Conseil 
de  la  Faculté. 


—  86  — 

M.  SALLUSTE  DUVAL,  docteur  en  médecine  :  professeur 
de  physiologie  et  d'électricité  médicale. 

M.  J.-J.  GUERIN,  docteur  en  médecine  et  maître  en  chi- 
rurgie, chevalier  commandeur  de  l'ordre  de  Saint- 
Gi^égoire  le  Grand,  docteur  en  droit  du  Collège  Trinité, 
Dublin;  professeur  de  clinique  médicale  à  l'Hôtel-Dieu. 

M.  A.-A.  FOUCHER,  docteur  en  médecine,  officier  de 
l'Instruction  publique  (France)  ;  professeur  de  théorie 
et  de  clinique  d'ophtalmologie,  d'otologie  et  de  rhino- 
laryngologie. 

M.  L.-D.  MIGNAULT,  docteur  en  médecine  et  maître  en 
chirurgie   ;  professeur  d'anatomie  descriptive. 

M.  G.  VILLENEUVE,  docteur  en  médecine,  surintendant 
médical  de  l'Asile  Saint-Jean-de-Dieu  ;  professeur  de 
théorie  et  de  clinique  des  maladies  mentales  et  nerveu- 
ses. 

M.  E.-A.  RENE  de  COTRET,  docteur  en  médecine  ;  pro- 
fesseur d' oh st étriqué  et  de  clinique  obstétricale. 

M.  L.  DE  LOTBINIERE  HARWOOD,  docteur  en  méde- 
cine; professeur  de  théorie  et  de  clinique  de  gynéco- 
logie. 

M.  E.-P.  BENOIT,  docteur  en  médecine  ;  professeur  de 
clinique  médicale  à  l'hôpital  Notre-Dame. 

M.  AMEDEE  [NEARIEN,  docteur  en  médecine;  professeur 
de  clinique  chirurgicale  à  l'Hôtel-Dieu. 

M.  OSCAR-F.  :\IERCIER,  docteur  en  médecine  :  professeur 
de  clinique  chirurgicale  à  l'hôpital  Notre-Dame. 


II.  —  PROFESSEURS   TITULAIRES 

Ne  faisant  pas  partie  de  la  Corporation  de  l'Ecole  de  Médecine 
et   de  Chirurgie  de   Montréal. 


M.  L.-N.  DELORME,  docteur  en  médecine  :  professeur 
d'anatomie  pratique. 

M.  A.-N,  RIVET,  docteur  en  médecine  ;  professeur  de 
toxicologie  et  chargé  du  cours  de  chimie. 

M.  T.  PARIZEAU,  docteur  en  médecine,  diplômé  de  l'Uni- 
versité de  Paris;  professeur  de  pathologie  externe  et 
chargé  du  cours  de  médecine  opératoire. 

M.  S.  BOUCHER,  docteur  en  médecine  ;  professeur  d'his- 
tologie. 

M.  L.-E.  FORTIER,  docteur  en  médecine  ;  professeur  de 
matière  médicale  et  de  thérapeutique. 

M.  ARTHUR  BERNIER.  docteur  en  médecine  ;  professeur 
de  bactériologie  et  chargé  du  cours  de  pathologie  géné- 
rale. 

M.  EUGENE  SAINT-JACQUES,  docteur  en  médecine  ; 
professeur  de  déontologie  médicale  et  professeur  ad- 
joint de  clinique  chirurgicale  à  l'Hôtel-Dieu. 

M.  R.  HEBERT,  docteur  en  médecine,  officier  d'Académie 
(France)  ;  professeur  de  propédeutique. 

M,  ELIE  ASSELIN,  docteur  en  médecine;  professeur  de 
physiologie  expérimentale,  suppléant  au  cours  de  phy- 
siologie et  chargé  du  cours  d'embryologie. 

M.  ALBERT  LESAGE,  docteur  en  médecine,  diplômé 
de  l'Université  de  Paris,  officier  d'Académie  (France)  ; 
professeur  de  pathologie  interne. 


—  88  — 

M.  J.-EDMOXD  DUBE,  docteur  en  médecine,  diplômé  de 
l'Université  de  Paris,  officier  d'Académie  (France)  ; 
professeur  de  phtisiothérapie  (Chaire  J.-Auguste  Ri- 
chard), assistant  à  la  clinique  médicale  de  V Hôtel-Dieu. 

i\I.  JEAN  DECARIE,  docteur  en  médecine;  professeur  de 
dermatologie  et  de  syphiligraphie. 

]\r.  ZBPHIR  RHE AU]ME,  docteur  en  médecine  ;  professeur 
de  chirurgie  opératoire  et  d'anatomie  topographique, 
assistant  à  la  clinique  chirurgicale  de  l'Hôtel-Dieu. 

M.  G.-WILFRID  DEROME,  docteur  en  médecine,  médecin 
légiste  de  l'Université  de  Paris;  professeur  de  médecine 
légale. 

M.  EUGENE  LATREILLE,  docteur  en  médecine,  diplômé 
de  l'Université  de  Paris  :  professeur  d'anatomie 
pathologique. 

III.  —  AGREGES  EN  EXERCICE 

M.  G. -T.  !MOREAU,  docteur  en  médecine  ;  démonstrateur 
d'anatomie. 

M.  I.  CORMIER,  docteur  en  médecine;  chargé  de  la  clini- 
que infantile  de  l'hôpital  Notre-Dame. 

M.  C.-N.  VALIN,  docteur  en  médecine  ;  suppléant  au  cours 
d'hggiène. 

^I.  E.-P.  CHAGXOX,  docteur  en  médecine  :  assistant  à  la 
clinique  de  neurologie  de  l'hôpital  Notre-Dame  et  sup- 
pléant au  cours  des  maladies  tnentales. 

M.  A.  ETHIER,  docteur  en  médecine  :  suppléant  à  la  cli- 
nique de  gynécologie  de  l'hôpital  Notre-Dame  et  au 
cours  de  gynécologie. 

^l.  EUGE'NE  VIROLLE,  docteur  en  médecine;  démonstra- 
teur d'anatomie. 


—  89  — 

M.  A. -F.  JEAXNOTTE,  docteur  en  médecine;  suppléant  au 
cours  de  bactériologie. 

M.  THEODUDE  BRUNE  AU,  docteur  en  médecine;  s\(p- 
pléant  à  la  cUjiicjue  médicale  de  l'Hôtel-Dieu. 

M.  DONALD  KINGSTON,  docteur  en  médecine  ;  assis- 
tant à  la  clinique  chirurgicale  de  l'Hôtel-Dieu. 

M.  ALPHONSE  MERCIER,  docteur  eu  médecine;  sup- 
pléant à  la  clinique  médicale  de  l'hôpital  Xotre-Dame. 

M.  BENJAMIN  BOURGEOIS,  docteur  en  médecine  ; 
assistant  à  la  clinique  chirurgicale  de  l'hôpital  Xotre- 
Dame  et  suppléant  au  cours  de  pathologie  externe. 

M.  RODOLPHE  BOULET,  docteur  en  médecine;  suppléant 
au  cours  et  à  la  clinique  d'ophtalmologie,  de  laryngo- 
logie,  etc. 

M.  ARTHUR  RICARD,  docteur  en  médecine;  assistant 
au  cours  de  pédiatrie. 

M.  RAOUL  ]\IASSON,  docteur  en  médecine;  chargé  du 
cours  de  pédiatrie. 

M.  JOSEPH  LEDUC,  docteur  en  médecine  ;  chargé  du 
cours  des  maladies  contagieuses  à  l'hôpital  Saint-Paul 
et  assistant  à  la  clinique  des  maladies  infantiles  à  l'hô- 
pital Notre-Dame. 

M.  J.-M.-RAPHAEL  TRUDEAU,  docteur  en  médecine  ; 
assistant  à  la  clinique  de  gynécologie  de  l'hôpital 
Notre-Dame. 

M.  ALCEE  TETREAULT,  docteur  en  médecine  ;  suppléant 
à  la  clinique  des  maladies  mentales. 

M.  JOSEPH  BOURGOIN,  docteur  en  médecine  ;  suppléant 
au  cours  de  matière  médicale  et  de  thérapeutique. 

M.  LUDOVIC  VERNER,  docteur  en  médecine  ;  assistant 
à  la  clinique  inédicale  de  l'Hôtel-Dieu. 


—   90  — 

M.  HYACINTHE  LEBEL,  docteur  en  médecine  ;  assistant 
à  la  clinique  médicale  de  l'Hôtel-Dieu. 

M.  ALFRED-JOSEPH  LAURENCE,  licencié  en  pharma- 
cie ;  chargé  du  cours  de  pharmacie  pratique. 

M.  G.  LEF.  DE  BELLEFEUILLE,  docteur  en  médecine; 
assistant  à  la  clinique  des  maladies  mentales. 

M.  GEO.-ETIENNE  MIGNAULT,  docteur  en  médecine  ; 
assistant  au  cours  de  matière  médicale. 

M.  ALEXANDRE  SAINT-PIERRE,  docteur  en  médecine: 
assistant  à  la  clinique  chirurgicale  de  môtel-Dieu  et 
au  cours  d'histologie. 

M.  GEORGES-H.  BARIL,  docteur  en  médecine;  chargé  du 
cours  de  chimie  pratique. 

M.  STEPHEN  LANGEVIN,  docteur  en  médecine  :  assis- 
tant au  cours  et  à  la  clinique  d'ohstétnque. 

M.  HECTOR  AUBRY,  docteur  en  médecine  ;  assistant  au 
cours  de  bactériologie. 

U.  GUSTAVE  ARCHAMBAULT,  docteur  en  médecine   ; 

suppléant  au  cours  d'histologie. 
M.  NOE   FOURNIER,  docteur  en  médecine;  chargé  du 

cours  de  petite  chirurgie  à  l'hôpital  Notre-Dame. 
M.  EDOUARD  PANNETON,  docteur  en  médecine  ;  chargé 

du  cours  de  radiologie  et  d' électrothérapie. 
M.  EUGENE  DUFRESNE,  docteur  en  médecine;  assistant 

à  la  clinique  chirurgicale  de  l'hôpital  Notre-Dame. 
U.  EUGENE  GRENIER,  docteur  en  médecine;  assistant 

au  cours  de  phtisiothcrapie. 
M.  ALBERT  PREVOST,  docteur  en  médecine  ;  assistant  à 

la  clinique  des  maladies  nerveuses. 


—  91  — 
IV.  —  AGREGES  LIBRES 

M.  E.-J.  BOURQUE,  docteur  en  médecine. 
M.  J.-D.  GAUTHIER,  docteur  en  médecine. 
M.  A.-R.  MARSOLAIS,  docteur  en  médecine. 
M.  E.-E.  LAURENT,  docteur  en  médecine. 
M.  JULES  CHOPIN,  docteur  en  médecine. 
M.  C.-A.  DAIGLE,  docteur  en  médecine. 
M.  L.-J.  LEMIEUX,  docteur  en  médecine. 
M.  EUGENE  GAGNON,  docteur  en  médecine. 

V.  —  DEMONSTRATEURS 

Anatomie  :  Mj\I.  A.  Robichon,  Charles  Saint-Pierre,  Ro- 
mulus  Palardeau,  Alphonse  Ferron,  Armand  Paré  et  Ga- 
briel Lefebvre. 

Médecine  mentale:  ]\DI.  Omer  Noël  et  J.-Camille  Larose. 

Histologie:  M.  P.  Del  Vecchio. 

Anatomie  patliologique  :  M.  Charles  Saint- Pierre. 

Cliniqne  cJiirurgicale  de  l'hôpital  Notre-Datne:  M.  Al- 
bert Demers. 

Cliniqne  médicale  de  VHôtel-Dieu  :  MM.  Guy  Hamel  et 
P.-E.  Riopel. 

VI.  —  BIBLIOTHECAIRE 
M.  le  Dr  E-.P.  CHAGNON 


—  92  — 

ELEVES    ADMIS    A    SUIVRE    LES    COURS 

DURANT   L'ANNEE   1913-1914 


IVme  Année 


M.\[.   Adam,  Alfred 

Archambault,   J.-B. 
Beaudry,  Stanislas 
Belcourt,   Louis-Emile 
Bertrand,    C. 
Bissonnette,  Tancrède 
lîrault,  Ernest 
Clermont,  Hector 
DeCotret.  Gaston-A. 
Eidlovv,    S. 
Garand,   Lucien 
Gauthier,  Pierre 
Gravel,   Lionel 
Hélie,   Joseph-Désiré 
Houle,   Josepli-Firmin 
La  rose,   Joseph-L^lysse 
Milette,  G.-E. 
Nantais,   Isaie 
Piette,  Edmond 
Rolland,   Rodolphe 
Tang"uay.    J.-Armand 
Thibault,  Jude 
Vasseur,   Arthur-L. 


Nooniningue,  Q. 
Saint-Antoine,    Q. 
Saint- Valérien,   Q^ 
Argyle,   Q. 
Sainte-Thérèse,  Q. 
Les  Cèdres,  Q. 
Long'ueuil,  Q. 
Montréal,  Q. 
^Montréal,  Q. 
Montréal,   Q. 
^Nfontréa/l,  Q. 
-\[ontréal.    Q. 
Montréal,  Q. 
Saint-Remi.    Q. 
^Montréal,  Q. 
Sainte-Théodosie,  Q. 
Windsor  Mills.  Q. 
Saint-Lin,    Q. 
Sainte- Elisabeth,  Q. 
Montréal.  Q. 
Saint-Hyacinthe,   Q. 
^Votton,  Q. 
Worcesiter,  Mass. 


Illme  Année 


-MM.  Boulé,  J. 

Choquette.  Stanislas 
Coallier,  J.-A.-T. 
Coutlée,  Lucien, 
Desaulniers,    René-L, 
Gariépy,  Ernest 
Guindon,  Dolemer 


Worcester,  Mass. 
Montréal.  Q. 
Varennes,  Q. 
^Montréal,  Q. 
^fontréal,  Q. 
:\[ontréal,  Q. 
Montréal.    Q. 


—  93 


10{.  Jacques,    Elphège 
Lalonde,  Emery 
Langis,  J.-G. 
Lamothe,   Armand 
Lamoureux,  Léopold 
Lamy,  Lionel 
Laroclie,  Albert 
Lavigne,  Léonide 
LeRiche,  Oscar 
Lévesque,  Albert 
Mailloux,   Henri 
Marin,  Albéric 
iMicbaud,  Eodolphe 
Pelletier,   Albert 
Poisson,  Albert 
Viens,  Léonide 


Saint-Hyacinthe,  Q. 
Montréal,  Q. 
Tracadie,   N.    B. 
Montréal,  Q. 
Montréal,  Q. 
Saint-Léon,   Q. 
Montréal.  Q. 
Montréal,  Q. 
Montréal,  Q. 
Montréal.  Q. 
Saint-Barthélémy,  Q. 
Montréal,    Q. 
Sturgeon  Falls,  Ont. 
Montréal,  Q. 
Gentilly,   Q. 
Saint-Giiillaunie-d'Upton,    Q. 


lime  Année 


M^r.   Arpin,  C.-N. 
Aubry,  Olivier 
Aucoin,  Edmond-L. 
Bachand,  J.-E. 
Baril,  Henri 
Beaudoin,   Eayniond 
Beaudin,  Adjutor 
Bellerose,  Antonio 
Bibeau,    Barthélémy 
Eisson,   Didace-R. 
Bourdon,  Arthur 
Brunet,   Ernest 
Brunet,  Orner 
Chaput,  Donat 
Charette,  Ph. -Auguste 
Charlebois,  Jean-C. 
DeBlois,   Charles 
Desforges,  Léopold 
Demers,   Amédée 
-Dubuc,   Charles 
Dutilly,  Antime 
Fortier,  Henri 
Gaspard,   Dominique 


Sainte-Madeleine,  Q. 

Montréal,  Q. 

Eastern    Harbour,  C. 

Bagot,  Q. 

Sainte-Geneviève-de-Batiscan,    Q. 

Montréal,   Q. 

Beacher  Falls. 

Joliette.  Q. 

Saint-Barthélémy,   Q. 

Montréal,    Q. 

Montréal.    Q. 

Côte-des-Neiges,  Q. 

Ottaua,  Ont. 

Howell,  Sask. 

Côte-des-Neiges,  Q. 

Chéneville,    Q. 

East  Angus,  Q. 

Montréal,  Q. 

Montréal,  Q. 

Montréal,  Q. 

Montréal,  Q. 

Montréal,    Q. 

Nouvelle-Orléans,  E.-U. 


—  94  — 


JEM.  Gagné,  Arthur 

Gauthier,    L.-Zéphirin 
Hébert,  Louis 
Hébert,  Eoch 
Hélie,  Lucien 
Langlols,  G.-Antoine 
Langlois,   Edgar 
Lapointe,  J.-Hector 
Lebrun,   Adrien 
Lalande,  Elphêge 
Larivière,   Eobert 
Lightstone,   Albert 
Pépin,   Eoméo 
Phaneuf,  Emile 
Kobillard,    L.-Eomuald 
Eobert,  Lionel 
Eo3%   Armand 
Saint-Pierre,    J.-C. 
Sirois,   J.-iVlph. 
Thérien,  Adonias 


Saint-Adrien,    Q. 

Sorel,  Q. 

Saint-Eémi,   Q. 

Saint-Aimé,  Q. 

Saint-Grégoire,    Q. 

Montréal,  Q. 

Montréal,  Q. 

Ottawa,   Ont. 

Montréal,    Q. 

Bordeaux,    Q. 

Montréal,    Q. 

Montréal,  Q. 

Saint-Aimé,   Q. 

Saint-Antoine,   Q. 

ïhurso,  Q. 

Montréal,   Q. 

Montréal,  Q. 

Nicolet,   Q. 

Sainte-Anne-de-la-Pocatière,    Q. 

Monti*éal,  Q. 


1ère  Année 


MM.  Bernard,   Arsène 

Bohémier,    Charles-A. 
Careau,  Armand 
Cheff,    Séville 
Chabot,   Ernest 
Champagne,  Joséphat 
Daviaidt,  Stanislas 
Dubé,  Edmond 
Dubé,   Benjamin 
Dufresne,  J.-A. 
Deslauriers,  J. 
Fontaine,    Eosario 
Guibord,   J. -Edouard 
Hamel,   Oscar 
Hernandez,  Gaspard 
Labelle,  AviJa 
Laferrière,  Edouard 
Lajoie,   Lêon-Gérin 
Laurendeau,   Aldéni 


Beloeil,  Q. 

Saint-Boniface,  Man. 
Sainte-!Marie-de-Monnoir,    Q. 
Big-Point,  Ont. 
Montréal,    Q. 

Saint-George-de-Windsor,  Q. 
Berthier,  Q. 
Montréal,    Q. 
Bécancourt,  Q. 
vSaint-Maurice,  Q. 
^fontréal,   Q. 
Eougemont,  Q. 
Grand'Mère,  Q. 
Sainte-Gertrude,    Q. 
Mexique. 
Montréal.  Q. 
Sorel,   Q. 
Montréal,  Q. 
Saint-Gabriel-de-Brandon,    Q. 


—  95 


MM.  Mcintosh,  James-L. 
Mignault,  Jean 
Olivier,  Adolphe 
Paquin,  Eené 
Partus,  Eémi-Alph. 
Picotte,  Koméo 
Plante,  Anatole 
Pratt,   Edmond 
Prud'homme,  Hector 
Koch,  Lucien 
Sénécal,  L.-Paul 
Vallée,  Eoméo 
Yergeau,  Frank 


Montréal.   Q. 
Montréal,  Q. 
Montréal,  Q. 
Saint-Boniface,  Man. 
Descousse,  X.-E. 
Montréal,  Q. 
Montréal,  Q. 
Montréal,   Q. 
Saint-Eustache,  Q. 
Saint-Gabriel-de-Brandon.    Q. 
Saint-Césaire,   Q. 
Montréal,   Q, 
Pierreville,  P.  Q. 


Nombre  des  élèves  :  121. 


^"-^^^ 


—  96  — 

EXAMENS   DE    FIN    D'ANNEE 
1913—1914 


ELEVES  DE  PREMIERE  ANNEE  QUI  ONT  PASSE  AVEC 
SUCCES  SUR  TOUTES  LES  MATIERES 


^FNf.   Bernard,   Arsène 
Boliéniier,    C.-A. 
Diibé,  Edmond 
Diifresne,   J.-A. 
Fontaine,    Eosario 
Laferrière,  Edmond 
Lajoie,   Léon-Gérin 


MM.  Lanrendeaii,    Aldéric 
^rdntosh,    James 
Mignanlt.   Jean 
Paqiiin,   Eené 
Picotte,   Koméo 
Sénécal,    L.-P. 


ELEVES  DE  DEUXIEME  ANNEE  QUI  ONT  PASSE  SUR 
TOUTES    LES    MATIERES   DE    L'EXAMEN 


MM.   Bachand,  J.-E. 

Beaudoin,  Eajrûond 
Bellerose,  A. 
Bibeaai,  Barthélémy 
Portier,  Henri 
Gagné,  Arthur 
Gauthier.  L.-Z. 


MU. 


Hébert.   Eoch 
Hélie.   Lucien 
Langlois,   C.-H. 
Langlois,  Edgar 
Pépin,  Eoméo 
Phaneiif,  Emile 
Eobillard.   L.-E. 


ELEVES  DE  TROISIEME  ANNEE  QUI  ONT  SUBI  AVEC 
SUCCES  L'EXAMEN  SUR  TOUTES  LES  MATIERES 


^CM.  Choquette,  Stanislas 
Coallier,  J.-A. 
Désaulniers,    Eené 
Gariépy,    Ernest 
Jacques.   Elphêge 
Langis,   J.-G. 
Lamothe,    Armand 
Lamoureux,    Léopold 


MM.  Lamy,  Léonide 
Laroche,  Albert 
Leriche.   Oscar 
Lévesque,   Albert 
^failloiix.    Henri 
^farin,   Albéric 
Michaud,  Eodrigue 
Poisson.   Albert 


—  97  — 

ELEVES  DE  QUATRIEME  ANNEE  QUI  ONT  PASSE  SUR 
TOUTES  LES  MATIERES 


\CVf.    Adam,   Alfred 

Archambault,  J.-B. 
Beaudry,    Stanislas 
Belcourt,    Louis-E. 
Bissonnette,  Tancrède 
Clermont,  Hector 


MM.  DeCotret,  Gaston 

Hélie,   Joseph-Désiré 
Larose,  Ul3^sse 
Piette,  Edmond 
Tasseur,    Ai'thur-L. 


ELEVES  QUI,  AYANT  PASSE  TOUTES  LES  MATIERES 

DU  BACCALAUREAT,  ONT  DROIT  AU  TITRE  DE 

BACHELIER   EN   MEDECINE. 


y^M.  Choqiiette,  Stanislas 
Coallier,  Joseph-T. 
Désaulniers,    Eené 
Gariépy,   Ernest 
Jacques,  Elphège 
Lamoureux,   Léopold 
Lamy,  Léonide 


;M>r.  Lamothe,  Armand 
Laroche,  Albert 
:Mailloux,  Henri 
Marin,    Albéric 
Michaud,  Rodrigue 
Poisson,   Albert 
Viens,  Léonide 


DOCTEURS 


MM.  Clermont,   Hector,   a.   d. 
Eidlow,    Samuel-T. 
Hébert,  Pierre 
Joubert,  Louis 


ADf.  Lambert,   J.-Gabriel 
Lessard,  Eosario 
Morin,  Norbert 
Picard.   Henri 


—  98  — 


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Les  cliniques  se  donnent  à 
l'Hôtel-Dieu,     à     l'hôpital 
Notre-Dame  et  à  la  Ma- 
ternité. 

Les    cours    d'ophtalmologie 

et  de  gynécologie  se  don- 
nent   à    l'Hôpital    Notre- 
Dame. 

La    distribution    des    élèves 
entre  les  différents  hôpi- 
taux et  les  différents  ser- 
vices   sera    annoncée    au 

commencement     de    l'an- 
née. 

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Matière  médicale 
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Cliniques 

Maladies   mentales 
Cours  et  cliniques  à 
l'asile    Saint-Jean   de 
Dieu. 

Ur    Villeneuve 

Maladies    nerveuses 

Dr    Villeneuve 

Maladies   contagieuses 

Hôpital   Saint-Paul    . 

Phtysiothérapie 

Hôpital    Notre-Dame 

Hygiène 

—  108  — 

ORGANISATION    PEDAGOGIQUE,    DISCIPLINAIRE 
ET  FINANCIERE 


I.  —  GRADES  ACADEMIQUES 

-  L'Université  Laval  accorde  aux  élèves  de  la  Faculté  de 
Médecine,  porteurs  d'un  certificat  d'aptitude  délivré  par 
l'Ecole,  dans  les  conditions  prévues  par  la  loi  et  le  règle- 
ment, deux  grades  :  le  baccalauréat  et  le  doctorat. 

BACCALAUREAT 

Pour  obtenir  le  baccalauréat,  il  faut  avoir  suivi  réguliè- 
rement tous  les  cours  inscrits  au  programme  des  matières 
primaires,  et  avoir  conservé,  dans  un  examen  spécial  sur  ce» 
matières,  un  minimum  de  50  points  sur  100. 

Le  baccalauréat  ne  vaut  que  comme  preuve  scientifi- 
que. Il  indique  que  l'élève  a  subi  avec  succès  l'exa- 
men sur  les  matière  primaires. 

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DOCTORAT  •   ^      " 

Le  doctorat  s'accorde  après  cinq  années  d'études  et  com- 
porte, suivant  la  valeur  relative  de  l'examen,  une  des  trois 
notes  suivantes  :  avec  très  grande  distinction,  summa  cum 
laude;  avec  grande  distinction,  magna  cum  laude;  avec  dis- 
tinction, cum,  laude. 

La  note  sûmma  cum  laude  est  accordée  à  l'élève  qui  con- 
serve, sur  toutes  les  matières  du  double  examen,  la  note  très 
bien.  • 


10!i 


La  note  magna  cum  laude  à  celui  qui  obtient,  avec  plu- 
sieurs hien,  une  majorité  de  très  hien. 

lia  note  cum  laude  à  celui  qui  obtient  un  nombre  de  hien 
plus  grand  que  celui  des  très  hien. 

Cette  troisième  note  peut  être  méritée  malgré  un  ou 
quelques  assez  hien,  pourvu  que  chacun  de  ces  assez  hien 
soit  compensé  par  deux  t7'ès  hien. 

Le  candidat  qui  conserve,  au  moins  sur  chaque  matière, 
la  note  assez  hien  reçoit  le  titre  de  docteur,  sans  note  quali- 
ficative. Toute  note  inférieure  à  celle-là,  sur  quelque  ma- 
tière que  ee  soit,  est  éliminatoire. 

Tout  élève  oblige  de  subir  un  nouvel  examen,  soit  partiel- 
lement, soit  sur  toutes  les  matières,  ne  peut  bénéficier  d'au- 
cune note  qualificative. 

DIPLOMES 

Les  diplômes  de  bacheliers  doivent  être  demandés  au 
secrétaire  de  l 'Université  Laval  de  Québec,  en  produisant  un 
certificat  du  secrétaire  de  la  Faculté  ;  ceux  de  docteurs, 
désormais  obligatoires,  devront  être  demandés  au  secrétaire 
de  la  Faculté. 

II.  —  EQUIVALENCE 

Tout  élève  d'une  autre  université,  qui  désire  être  admis 
à  suivre  les  eouire  de  la  Faculté,  avec  équivalence  pour  les 
eoTirs  déjà  suivis  ou  les  grades  obtenus,  doit  présenter  avec 
sa  requête  : 

1.  Un  annuaire  de  l'Université  où  il  a  commencé  ses 
études  et  donnant  un  programme  détaillé  des  cours; 


—   110   — 

2.  Un  rapport  sur  les  cours  qu'il  a  suivis   ; 

3.  Un  état  des  grades  obtenus  et  un  certificat  de  bonnes 
moeurs   ; 

4.  Une  carte  d'identité. 

Toutes  ces  pièces  seront  soumises  à  la  Faculté,  qui  déci- 
dera quels  cours  supplémentaires  le  postulant  devra  suivre, 
et  quels  examens  il  devra  subir. 

Cependant,  tout  postulant  devra  au  moins  suivre  les 
cours  de  la  dernière  année  et  subir  l'examen  sur  les  matiè- 
res finales. 

III.  —  EXERCICE  DE  LA  MEDECINE  DANS  LA 
PROVINCE  DE  QUEBEC 

Bien  que  l'examen  pour  le  doctorat  et  la  licence  soit  ab- 
solument le  même  et  que  le  programme  et  la  durée  des 
études  soient  identiques  dans  les  deux  cas,  l'élève  doit  sa- 
voir que  le  diplôme  de  docteur  en  médecine,  conféré  par  les 
facultés  de  médecine  de  la  Province,  ne  donne  pas  le  droit 
ipso  facto  d'exercer  la  médecine  dans  la  province  de  Qué- 
bec. D'après  la  loi  médicale,  l'élève  qui  désire  pratiquer 
la  médecine  dans  la  province  de  Québec,  après  y  avoir  fait 
ses  études  médicales,  doit  au  préalable  avoir  été  admis  à 
l'étude  par  le  Bureau  provincial  de  médecine,  puis  en  avoir 
obtenu  la  licence  ou  droit  de  pratique  par  des  examens 
subis  devant  un  jury  composé  de  professeurs  de  la  Faculté 
et  de  représentants  du  Bureau. 

Ces  examens  portent  sur  les  mêmes  matières  pour  le  doc- 
torat et  pour  la  licence  ;  et  si  les  élèves  ^out  ])ourvus  du  cer- 
tificat d'adinis.sion  à  l'étude  délivré  par  le  Bureau,  ils  sont 


—  111  — 

subis  eu  même  temps:  de  sorte  que  la  même  épreuve  sert 
pour  les  deux  titres. 

Les  études  médicales,  en  vue  de  l'obtention  de  la  licence, 
ne  comptent  qu'à  partir  de  l'admission  à  l'étude  par  le  Bu- 
reau: l'élève  ne  peut  donc  espérer  obtenir  la  licence,  que 
cinq  années  après  son  admission  à  l'étude  par  le  Bureau. 

Comme  la  même  disposition  existe  dans  les  autres  pro- 
vinces, l'élève  qui  se  destine  à  la  pratique  de  la  médecine 
dans  une  autre  province  doit  se  renseigner  exactement  sur 
les  conditions  d'admission  à  l'étude  de  la  médecine  dans 
telle  province  et  s'y  conformer  avant  de  commencer  ses 
études  médicales.  Le  certificat  d'admission  à  l'étude,  déli- 
vré par  le  Bureau  médical  d'une  autre  province,  est  accepté 
comme  l'équivalent  de  l'examen  préliminaire  exigé  par  la 
Faculté. 

Pour  plus  amples  renseignements,  l'élève  trouvera  plus 
loin  les  lois  et  règlements  du  Bureau  provincial  de  médeci- 
ne, qui  régissent  l'admission  à  l'étude  et  à  la  pratique  de  la 
médecine,  dans  la  province  de  Québec. 

IV.  —  LICENCE  FEDERALE 

Le  parlement  du  Canada  vient  de  compléter  par  des 
amendements  la  loi  médicale  du  Canada.  Une  disposition 
de  cette  loi  donne  à  la  licence  provinciale  une  valeur  ines- 
timable. Tout  porteur  d'une  licence  provinciale  peut  se 
présenter  devant  le  bureau  central  d'examinateurs  nommés 
par  le  Conseil  fédéral;  et,  s'il  satisfait  à  l'épreuve,  en  obte- 
nir un  diplôme  lui  permettant  d'exercer  la  médecine  dans 
toutes  les  provinces  du  Canada,  sans  autre  formalité  que 
l'inscription  et  l'acquittement  des  droits.    Le  porteur  de  ce 


—  112  — 

diplôme  pourra  aussi  obtenir  l'équivalence  en  Angleterre 
et  dans  toutes  les  possessions  anglaises. 

Il  importe  donc  pour  tout  élève  d'obtenir  le  certificat 
d 'admission  à  l 'étude  de  la  médecine,  délivré  par.  le  Bureau 
provincial  de  médecine,  avant  de  commencer  ses  études  mé- 
dicales, et  d 'avoir  ainsi  accès  à  la  licence  provinciale  et 
à  la  licence  fédérale.  L 'élève  se  donne  de  la  sorte  la  possi- 
bilité d'obtenir  un  diplôme  presque  universel. 

Il  serait  désirable  que  les  directeurs  des  maisons  d'éduca- 
tion préviennent  ceux  de  leurs  élèves,  qui  se  destinent  à  l'é- 
tude de  la  médecine,  d.e  l'importance  de  ne  pas  commencer 
leurs  études  médicales  avant  d 'avoir  obtenu  du  Bureau  pro- 
vincial de  médecine  un  certificat  d'admission  à  l'étude. 

V.  —  SESSION   1914-1915 

OUVERTURE  DES  COURS 

Les  cours  s'ouvriront  le  1er  octobre  et  se  continueront 
jusqu'à  la  fin  de  la  session,  sans  interruption,  sauf  les  va- 
cances de  Noël  et  de  Pâques,  les  congés  et  fêtes  universitai- 
res et  les  congés  autorisés  par  le  doyen. 

EXAMEN  PRELIMINAIRE 

Le  2  octobre  aura  lieu  l'examen  préliminaire,  pour  les 
élèves  qui  n'ont  pas  de  brevet  et  qui  n'ont  pas  obtenu  de 
dispense,  en  produisant  un  titre  équivalent. 

EXAMEN  DE  REPRISE 

L'examen  de  reprise  pour  l'obtention  du  baccalauréat  et 
du  doctorat  aura  lieu  le  17  septembre. 


^  113  — 

VI.  —  ADMISSION  AUX  COURS 

Poar  être  admis  à  suivre  les  cours  de  la  Faculié  en  vue 
de  l'obtention  du  diplôme  de  docteur  en  médecine,  l'élève 
doit  fournir  un  certificat  de  bonnes  moeurs  et  subir  devant 
un  jury  nommé  par  la  Faculté  un  examen  d'aptitude  sur 
les  matières  suivantes  : 

Latin.  —  Commentaires  de  César,  liv.  IV,  V,  VI,  — 
Enéide  de  Virgile,  liv.  V  et  VI.  —  Pro  Milone.  —  Le 
candidat  devra  aussi  avoir  une  connaissance  sérieuse 
de  la  grammaire  latine. 

Français.  —  Les  candidats  devront  écrire  une  courte  com- 
position sur  un  sujet  donné.  Cette  composition  per- 
mettra aux  examinateurs  de  juger  si  l'élève  connaît 
le  mécanisme  général  de  la  langue,  s'il  peut  trouver 
les  idées  d'un  développement  et  les  agencer  convena- 
blement. Ils  doivent  aussi  répondre  à  des  questions  de 
grammaire,  d'étymologie  et  d'analyse  grammaticale 
et  logique. 

Les  candidats  traduiront  quelques  passages  des  huit 
premiers  livres  de  la  vie  de  Colomb  (Life  of  Colom- 
bus),  par  "Washington  Inang.  Ils  devront  aussi  ré- 
pondre à  des  questions  de  grammaire  anglaise  et  tra- 
duire en  anglais  quelques  phrases  de  Télémaque. 

Belles-Lettres.  —  Principes  de  belles-lettres  et  de  rhé- 
torique; histoire  de  la  littérature  des  siècles  de  Péri- 
clès  en  Grèce,  d'Auguste  à  Rome,  du  17e,  du  18e  et  du 
19e  siècles  en  France  et  en  Angleterre. 

Histoire.  —  Notions  générales  sur  l'histoire  de  la  Grèce  et 
*de  Rome,  avec  connaissance  spéciale  de  l'histoire  d'An- 
gleterre, de  France  et  du  Canada. 


—  114  ~ 

GÉOGRAPHIE.  —  Notions  générales  sur  la  géographie  uni- 
verselle avec  connaissance  spéciale  de  la  géographie  de 
'la  France,  de  l'Angleterre  et  de  l'Amérique  du  Nord; 

Arithmétique.  —  Fractions  ordinaires  et  décimales,  pro- 
portions simples  et  composées,  intérêts  et  autres  règles 
basées  sur  le  pourcentage,  racine  carrée. 

Algèbre.  —  Fractions  et  équations  du  premier  degré  à  une 
ou  plusieurs  inconnues. 

GÉOMÉTRIE.  —  Les  quatre  premiers  livres  d'Euclide  et  le 
sixième,  ou  la  partie  de  la  géométrie  plane  correspon- 
dant à  ces  livres  dans  Eysséric  et  Pascal.  Calcul  des 
lignes,  des  surfaces  et  des  volumes  des  figures  géomé- 
triques régulières  sans  démonstration. 

Chimie.  —  Notions  générales,  telles  que  dans  Wurtz,  Troost 
ou  Roscoe. 

Botanique.  —  Notions  générales,  telles  que  dans  Moyen, 
Provaneher,  Laflamme  ou  Spotton. 

Physiqxje.  — -  Notions  générales,  telles  que  dans  Ganot  ou 
-;  :  dans  sa  traduction  par  Peck. 

Philosophie.  — ;  Notions  générales  sur  toute  la  philosophie. 

Zoologie.— Notions  générales  (Huard)   (1). 


(1)  Tout  candidat  surpris  à  copier,  ou  à  aider  quelqu'un  à 
copier,  ou  à  se  servir  de  livres  ou  de  notes,  sera  immédiatement 
T'erivûyé  de  la  saille.  A  la  fin  de  l'examen,  chaque  candidat  sera 
requif  de  faire  la  idéclaratipn,  solennelle  qu,'il  n'a  eu  recours  à 
aucun  moyen  frauduleux  pour  réussir  dans  son  examen.  IT  devra 
aussi  fournir  la  preuve  dé  son  identité.'        ~    '    '       ' 


115  — 


L'élève  est  dispensé  de  cet  exameu  s  "il  est  porteur  d'un 
i^iplôme  de  bachelier  es  lettres,  es  sciences  ou  es  arts,  déli- 
vré par  une  université  canadienne,  du  Royaume-Uni  ou  par 
une  université  étrangère  reconnue,  ou  du  brevet  d'admission 
à  l'étude  de  la  médecine  accordé  par  le  Bureau  provincial 
de  médecine  de  la  province  de  Québec,  ou  de  tout  autre 
corps  similaire  des  autres  provinces  du  Canada. 

L'élève  qui  n'est  pas  porteur  d'un  certificat  d'admission 
à  l'étude  de  la  médecine,  délivré  par  le  Bureau  provincial 
de  médecine,  doit  donner  avis  au  secrétaire  de  la  Faculté 
de  son  intention  d'étudier  la  médecine,  au  moins  quinze 
jours  avant  l'ouverture  des  cours.  Si  tel  élève  désire  se 
faire  dispeinser  de  l'examen  préliminaire  en  vertu  d'un  mo- 
tif d'exemption  reconnu  par  la  Faculté,  il  doit  adresser  au 
secrétaire  de  la  Faculté,  en  même  temps  que  sa  demande 
d'inscription,  les  titres,  certificats,  pièces  justificatives,  etc. 
dont  il  entend  se  prévaloir  à  cet  effet.  Tel  élève  sera  infor- 
mé si  l'équivalence  peut  lui  être  accordée. 

:  Il  y  a  encore  lieu  d'insister  ici  sur  l'importance  ma- 
jeure pour  l'élève  d'obtenir  du  Bureau  provincial  de  mé- 
decine le  certificat  d'admission  à  l'étude,  puisque  ce  certifi- 
cat lui  permet  non  seulement  d'acquérir  la  licence,  c'est-à- 
dire  le  droit  de  pratiquer  dans  la  province  de  Québec,  mais 
même  la  licence  fédérale,  c'est-à-dire  le  droit  de  pratiquer 
dans  toutes  les  provinces  du  Canada  et  même  dans  toutes 
les  possessions  anglaises. 

Sans  le  certificat  d'admission  à  l'étude  délivré  par  le 


—  116  — 

Bureau  provincial  de  médecine,  l'élève  ne  peut  espérer  pou- 
voir exercer  la  médecine  dans  la  province  de  Québec  et  il 
perd  ainsi  une  occasion  facile  d'obtenir  celui  de  pratiquer 
dans  tout  le  Canada. 

INSCRIPTION 

Tout  élève  ainsi  admis  à  suivre  les  cours  doit,  après  son 
admission  et  au  commencement  de  chaque  année  scolaire, 
faire  inscrire  ses  nom  et  prénoms,  le  lieu  et  la  date  de  sa 
naissance,  son  domicile  personnel  et  celui  de  ses  parents  ou 
tuteur,  dans  le  registre  de  la  Faculté  et  obtenir  du  tréso- 
rier une  carte  d 'inscription.  Cette  carte  n'est  délivrée  que 
sur  acquit  des  droits  prescrits  par  le  Conseil  :  elle  est  stric- 
tement personnelle  et  ne  peut  être  prêtée. 

La  scolarité  ne  compte  qu'à  partir  de  la  première  ins- 
cription; et  l'année  courante,  qu'à  partir  de  la  date  de 
l'inscription  annuelle. 

Personne  n'est  admis  aux  cours,  ni  même  considéré  com- 
me élève  en  médecine,  tant  qu'il  n'a  pas  été  inscrit  réguliè- 
i'ement  pour  l'aimée  coui-ante. 

Le  registre  d'inscription  est  clos  le  15  octobre  pour  l'an- 
née courante.  Après  cette  date,  aucun  élève  ne  peut  être 
inscrit,  à  moins  d'une  autorisation  spéciale  du  Conseil  qui 
ne  peut  être  accordée  que  sur  demande  écrite,  exposant  les 
raisons  qui  ont  empêché  l'élève  de  s'inscrire  à  l'époque  vou- 
lue par  le  règlement. 


—   117  — 

VIL  —  DEBOURSES 
SOMMES  A  DEBOURSER 

Inscription    annuelle    $     5.00 

Cours  de  l'année  entière 100.00 

Travaux  pratiques  à  la  Faculté   et  aux 

hôpitaux    10.00 

Maison  des  étudiants $  5.00 

Hôpitaux  (Hôtel-Dieu  et  hôpital  Notre- 
Dame) 8.00 

Diplôme  de  docteur  en  médecine 20.00 

Les  élèves  qui  suivent  des  cours  partiels  : 

Inscription 5.00 

Chaque  cours 10.00 

Maternité  (12  mois) 8.00 

DEBOURSES  EVENTUELS 

Admission  à  l'étude  de  la  médecine  pour 
les   élèves   qui   n'ont  pas   obtenu   le 
brevet  d'admission   du  Bureau   pro- 
vincial de  médecine $10.00 

Partie  de  dissection  à  reprendre 5.00 

Reprise  d 'examen  scolaire,  soit  que  l 'élè- 
ve ait  négligé  de  se  présenter  au  temps 
réglementaire,  soit  qu'il  ait  échoué  sur 
une  ou  plusieurs  matières  du  cours .  . .         5.00 
Toute  reprise  d'examen  de  baccalauréat 

ou  de  doctorat  sur  une  matière .       10.00 

Sur  chaque  matière  subséquente   5.00 


—  118  — 

Le  premier  versement  doit  être  fait  dans  la  première 
quinzaine  du  mois  d  "octobre,  et  le  second,  dans  la  première 
quinzaine  du  mois  de  janvier. 

Pour  les  élèves  de  première  année,  sous  brevet,  le  pre- 
mier versement  est  de  $65.00,  et  comprend  l'inscription,  la 
moitié  du  cours  de  l'année  entière,  la  maison  des  étudiants 
et  la  moitié  du  montant  des  travaux  pratiques. 

Pour  les  élèves  de  première,  qui  n'ont  pas  de  brevet  du 
Bureau  Provincial  de  Médecine,  le  premier  versement  est 
de  $75.00. 

Pour  les  élèves  des  autres  années,  le  premier  versement 
est  de  $73.00,  et  comprend  la  carte  pour  les  hôpitaux 
(Hôtel-Dieu  et  Notre-Dame). 

Le  second  versement  est  de  $55.00. 

Ceux  qui  paieront  le  montant  complet  de  l'année  avant 
le  15  octobi'e,  auront  droit  à  une  remise  de  $5.00. 

Il  sera  chargé  un  intérêt  de  5%  par  année  sur  toute  ba- 
lance due,  jusqu'à  ce  qu'elle  soit  acquittée  et  aucun  élève 
ne  sera  admis  à  se  présenter  aux  examens  d-;  fin  d'année,  à 
moins  d'avoir  acquitté  ses  redevances  à  la  Faculté. 

La  carte  d'hôpital  pour  l 'Hôtel-Dieu  et  l'hôpital  Notre- 
Dame  est  obligatoire  pour  les  élèves  de  2ème,  Sème,  ième  et 
5ème  année. 

La  cotisation  pour  la  Maison  des  étudiants  est  obligatoire 
pour  les  étudiants  des  cinq  années:  elle  est  perçue  par  le 
trésorier,  ainsi  que  le  prix  de  la  carte  d'hôpital. 

La  carte  d'admission  à  la  ^laternité  est  obligatoire  pour 
les  élèves  de  Sème  et  4ème  année;  le  prix  en  est  perçu  à 
l'hôpital  des  Soeurs  de  la  Miséricorde. 

Le  bureau  du  trésorier  est  ouvert  tous  les  soirs,  samedi  et 
dimanche  exceptés,  de  4.45  heures  à  5.45  heures  du  soir,  peu- 


—  1111  — 

dant  les  mois  d'octobre  et  janvier,  et  à  la  même  heure,  les 
lundi,  mercredi  et  vendredi,  pendant  les  autres  mois  de 
l 'année  académique. 

Les  élèves  de  première  et  de  deuxième  année  sont  tenus 
de  déposer  la  somme  de  $10.00  pour  garantir  la  casse  dans  le 
laboratoire  de  chimie.    Cette  somme  leur  est  remise  à  la  fin 
de  chaque  année  scolaire,  déduction  faite  des  objets  brisés 
par  eux. 

VIII.  —  ENSEIGNEMENT 

Les  études  en  vue  du  doctorat  en  médecine  durent  cinq 
années. 

L'enseignement  en  vue  du  doctorat  en  médecine  com- 
prend  : 

lo  Un  enseignement  théorique  présentant  lensemble  des 
connaissances  nécessaires  au  futur  docteur  en  médecine  ; 

2o  Un  enseignement  technique  donné  dans  les  labora- 
toires (travaux  pratiques)  et  coordonné  à  l'enseignement 
théorique  ; 

3o  Un  enseignement  clinique  donné  dans  les  divers  hôpi- 
taux. 

ENSEIGNEMENT  THEORIQUE 

L'enseignement  théorique  comprend  : 
Anatomie  descriptive, 
Anatomie  topographique, 
Histologie, 

Physiologie  et  embryologie,  .,: 

Chimie  générale, 


—  120  — 

Chimie  médicale, 

Bactériologie, 

Anatomie  pathologique, 

Pathologie  générale. 

Pathologie  médicale, 

Pathologie  chirurgicale, 

Obstétrique, 

Gynécologie, 

Mlédecine  opératoire, 

Thérapeutique  et  matière  médicale, 

Pharmacologie, 

Pédiatrie, 

Médecine  légale  et  toxicologie, 

Maladies  mentales  et  nerveuses, 

Phtisiothérapie, 

Dermatologie  et  syphiligraphie, 

Ophtalmologie,  otologie  et  rhino-laryugologie, 

Electricité  médicale  et  physiothérapie. 

Histoire  de  la  médecine  et  déontologie  médicale, 

Hygiène. 

Tous  ces  enseignements  sont  complétés  suivant  leur  na- 
ture par  des  démonstrations  et  des  travaux  pratiques. 

ENSEIGNEMENT  TECHNIQUE  (travaux  pratiques) 

Les  travaux  pratiques  sont  obligatoires  et  sont  répartis 
entre  les  cinq  années  de  scolarité. 

Le  travail  de  l'étudiant  aux  travaux  pratiques  est  cons- 
taté par  des  interrogatoires  et  des  manipulations. 


—  121  _ 

L'enseignement  technique  comprend    : 

Anatomie  pratique  (dissection), 

Physiologie  expérimentale, 

Histologie  normale  pratique, 

Anatomie  pathologique  pratique. 

Bactériologie  pratique, 

Chirurgie  opératoire. 

La  dissection  se  fait  par  régions. 

Chaque  élève  doit  disséquer  au  moins  six  régions,  soit 
trois  régions  par  année,  avant  de  passer  les  examens  d 'ana- 
tomie. 

Chaque  élève  est  interrogé  trois  fois  par  le  professeur 
d 'anatomie  pratique  au  cours  de  la  dissection  de  chaque 
région,  et,  si  ses  réponses  sont  satisfaisantes,  il  reçoit 
séance  tenante  les  initiales  du  professeur  sur  sa  carte  de 
dissection,  ainsi  que  la  date  de  cette  signature. 

Le  professeur  d 'anatomie  pratique  inscrit  au  registre  les 
noms  de  ses  élèves,  les  régions  qu'ils  ont  disséquées  et  la 
période  de  cette  dissection. 

ENSEIGNEMENT  CLINIQUE 

L'enseignement  clinique  comprend,  avec  les  exercices 
pratiques  qui  y  sont  afférents  : 

lo  L'enseignement  élémentaire  et  pratique  de  la  séméio- 
logie  et  de  la  technique  sémiotique  pour  les  élèves  des  pre- 
mières années. 

2o  La  clinique  médicale,  la  clinique  chirurgicale,  la  cli- 
nique obstétricale. 


_  1-22  — 

3o  L'enseignement  complémentaire  des  cliniques  spécia- 
les suivantes   : 

^laladies  nerveuses, 
Maladies  mentales, 
Maladies  infantiles, 
Ophtalmologie, 
Oto-rhino-laryngologie, 
Gynécologie, 
Maladies  contagieuses, 
Syphilis  et  dermatologie. 

COURS  PARTIELS 

1.  Les  étudiants  en  droit  qui  désirent  suivre  les  cours 
d  anatomie.  de  jurisprudence  médicale  et  de  toxicologie 
peuvent  être  admis  à  ces  leçons  en  prenant  une  carte  cliez 
le  trésorier. 

2.  Les  étudiants  en  pharmacie  sont  admis  à  suivre  les 
cours  requis  par  les  règlements  du  Collège  de  Pharmacie. 

EXAMENS 

Pour  être  admis  aux  examens,  l'élève  doit  posséder  to'i- 
tes  les  inscriptioiLS  requises,  avoir  passé  avec  succès  tous  les 
examens  antérieurs  ou  réparé  les  échecs,  avoir  acquitté  tous 
les  droits,  avoir  été  assidu  aux  cours,  avoir  tenu  une  bonne 
conduite   et  n'être  passible  d'aucune  peine  disciplinaire. 

Les  examens  qui  déterminent  la  collation  du  g;;ade  de 
docteur  en  médecine  sont  de  deux  ordres  : 


—  123  — 

lo  Les  examens  scolaires; 
2o  Les  examens  de  doctorat. 

Examens   scolaires 

Les  examens  scolaires  ont  lieu  à  la  fin  de  la  première  et 
de  la  troisième  année.  Ils  portent  sur  les  matières  ensei- 
gnées durant  Tannée,  sauf  la  pathologie  générale  et  la  bac- 
tériologie qui  font  partie  de  l'examen  de  doctorat. 

Examens  de  doctorat 

Les  examens  de  doctorat  portent  sur  toute  l'étendue  des 
matières  enseignées.  Chacun  d'eux  comprend  des  épreuves 
pratiques  et  des  épreuves  orales,  suivant  la  nature  do  1  "en- 
seignement. 

Les  examens  de  doctorat  ont  lieu  à  la  fin  de  Tannée  d'é- 
tudes correspondante  et  les  examens  de  reprise,  au  commen- 
cement de  Tannée  scolaire  suivante. 

Les  dates  en  sont  fixées  par  le  doyen. 

Aucun  examen  individuel  ne  peut  avoir  lieu  en  dehors 
des  deux  sessions  réglementaires  ni  des  lieux  ordinaires 
des  examens. 

Tout  étudiant,  à  moins  d'une  autorisation  du  doyen,  la- 
quelle n'est  accordée  que  pour  motif  grave,  doit  subir  l'exa- 
men correspondant  à  son  année  d'étude,  à  la  session  de  fin 
d'année.  Sont  seuls  admis  à  se  présenter  à  la  session  du  com- 
mencement d'année,  les  candidats  ajournés  à  la  session  de 
fin  d'année  ou  autorisés  à  ne  pas  s'y  présenter. 

L'élève  doit  conserver  au  moins  cinquante  pour  cent  des 


—  124  — 

points  attribués  à  Tensemble  des  matières  d'un  examen  et 
cinquante  pour  cent  sur  chaque  matière  en  particulier. 

L ''élève  peut  reprendre  toute  matière  sur  laquelle  il  a 
échoué,  pourxoi  qu'il  ait  conservé  la  moyenne  des  points  sur 
l'ensemble.  S'il  ne  conserve  pas  la  moyenne  des  points  sur 
l'ensemble,  il  doit  reprendre  toutes  les  matières  de  l'exa- 
men. 

Nul  élève  ne  peut  après  sa  deuxième  année  commencer  la 
troisième  année,  ni  obtenir  son  inscription  pour  la  troisième 
année,  s'il  ne  s'est  présenté  à  l'examen  et  s'il  n'a  conservé 
cinquante  pour  cent  sur  l'ensemble  des  points  attribués  aux 
matières  de  l'examen  de  doctorat  de  la  fin  de  la  deuxième 
année.  Tout  élève  qui  n'a  pas  ainsi  conservé  la  moitié  des 
points  attribués  à  l'ensemble  des  matières  de  l'examen  de  la 
fin  de  la  deuxième  année,  est  tenu  de  recommencer  et  do 
payer  de  nouveau  tous  les  cours  de  la  deuxième  année  et  de 
subir  de  nouveau  l'examen  sur  toutes  les  matières. 

Il  y  a  un  examen  de  reprise  à  la  fin  de  la  troisième  année, 
pour  les  'élèves  qui  ont  échoué  sur  quelques  matières  de 
l'examen,  à  la  fin  de  la  deuxième  année,  pour\Ti  qu'ils  aient 
satisfait  sur  l'ensemble. 

Si  l-'élève  échoue  de  nouveau,  il  doit  se  présenter  à  l'exa- 
meii  de  reprise  suivant.  Si,  à  cet  examen,  il  ne  répare  pas 
les  échecs  éprouvés,  il  ne  peut  être  inscrit  pour  la  quatrième 
année,  tant  qu'il  n'a  pas  subi  avec  succès,  à  un  examen  iv- 
gulier  subséquent,  une  nouvelle  épreuve  sur  les  matières 
sur  lesquelles  il  a  échoué. 

Le  jury  d'examen  se  compose  de  deux  professeurs  :  titu- 
laire, adjoint  ou  agrégé  en  exercice.  Le  professeur  du 
cours  est  de  droit  l'un  des  examinateurs. 

La  note  donnée  sur  toute  matière  à  un  examen  est  finale 


—  125  — 

pour  cette  matière  et  cet  examen.  Elle  règle  le  sort  de  l'é- 
lève sans  compensation  possible  par  les  notes  obtenues  sur 
d'autres  matières. 

Les  examens  de  doctorat  sont  répartis  comme  suit  : 

MATIERES  DE  L'EXAMEN  Nombre 

des  points 

Deuxième  Année   : 

Chimie  générale       . 30 

Anatomie  descriptive 100 

Anatomie  topographique    .      .      .      .      .      .  100 

Physiologie  théorique  et  pratique       .      .      ,  100 

Histologie  normale  théorique  et  pratique       .  30 

Troisième  Année   : 

Pathologie  générale 100 

Bactériologie  pratique 30 

Quatrième  Année   : 

Pathologie   médicale 100 

Pathologie  chirurgicale 60 

Thérapeutique  et  matière  médicale   ...  60 

Tocologie 100 

Anatomie  pathologique 30 

Chirurgie  opératoire 30 

Pédiatrie  théorique  et  pratique   ....  30 

Médecine  légale  et  toxicologie       ....  30 


126 


Cinquième  Année  : 

Hygièile 60 

Ophtalmologie  et  oto-rhino-laryngologic       .       30 

Gynécologie 30 

]\Ialadies  nerveuses  et  mentales  ....  30 
Sypliiligraphie  et  dermatologie  .....  30 
Histoire  de  la  médecine  et  déontologie  .      .       10 

Clinique  interne       .      .      .      ...  .  100 

Clinique  externe '  •  100 

Clinique  des  enfants  et  maladies  infectieuses  30 
Clinique  obstétricale 75 

IX.  —  PROGRAMME  DE  L'ENSEIGNEMENT 
iM^ATOMIE  GENERALE 


ANATOMIE  DESCRIPTIVE 

Professeur  :  M.  L.-D.  Mignault. 


ANATOMIE   PRATIQUE 
Professeur:  ^I.  Delorme. 


ANATOMIE   TOPOGRAPHIQUE 

et 

CHIRURGIE  OPERATOIRE 


Professeur:  ^[.  Rhéaume. 


—  127  — 

Démonstrateurs:  MM.  G.-T.  Moreau,  Vii-olle,  Robichou, 
C,  Saint-Pierre.  Falardeau,  Ferron,  Paré  et  Lefebvre. 

Cet  enseignement  est  à  la  fois  tliéorique  et  pratique. 

Au  cours  d'anatomie  descriptive,  le  professeur  expose  aux 
élèves  l'anatomie  des  os  du  crâne,  des  articulations,  du  sys- 
tème nerveux  et  des  organes,  etc.,  etc.  Chaque  cours  est 
suivi  d'une  démonstration  sur  une  pièce  anatomique  ou  sur 
le  sujet  préalablement  préparé  par  les  prosecteurs.  Ce 
cours,  tout  en  étant  didactique,  a  pour  but  non  seulement  de 
donner  des  connaissances  anatomiques,  mais  encore  de  faire 
l'application  de  ces  connaissances  à  la  pratique  médicale  et 
chirurgicale. 

Le  professeur  d'anatomie  pratique  donne,  en  outre,  aux 
élèves  de  première  année  un  cours  d'ostéologie  et  de  dissec- 
tion qui  les  prépare  à  profiter  de  leurs  travaux  au  labora- 
toire d'anatomie  pratique. 

L'anatomie  pratique  s'enseigne  à  la  salle  de  dissection 
où  les  élèves  étudient  eux-mêmes  sur  le  cadavre  l'anatomie 
générale. 

Ces  travaux  se  font  sous  la  sui'veillance  des  démonstra- 
teurs et  des  proseeteurs,  dont  plusieurs  se  spécialisent  dans 
la  chirurgie,  de  sorte  que  leurs  démonstrations  acquièrent 
une  valeur  spéciale  pour  ceux  qui  se  destinent  à  cette  bran- 
che de  la  médecine. 

La  salle  de  dissection  est  ouverte  tous  les  jours  de  4  heu- 
res à  6  heures  du  soir,  ainsi  que  les  laboratoires. 

Jj'anaiomie  topographique  comprendra  30  leçons  pour  les 
élèves  de  troisième  et  de  quatrième  année. 


—  128  — 

Ce  cours,  qui  sera  un  complément  des  leçons  données  aux 
élèves  des  deux  premières  années,  aura  pour  objet  de  revoir 
les  différentes  régions  anatomiques  qui  ont  une  importance 
pratique  au  point  de  vue  de  leurs  applications  à  la  médecine 
et  à  la  chirurgie  en  particulier. 

Les  détails  de  moindre  importance  seront  omis  ou  étudiés 
brièvement,  tout  en  donnant  l'avantage  à  l'étudiant  qui  le 
désire,  de  se  documenter  sur  les  régions  anatomiques  qui 
l'intéressent  en  particulier. 

Ces  leçons  se  feront  au  moyen  de  démonstrations,  de  dis- 
sections, de  coupes  anatomiques  congelées  et  de  pièces  arti- 
ficielles. 

La  chirurgie  opératoire  comprendra  une  série  de  leçons 
de  technique  chirurgicale  sur  le  cadavre. 

Chaque  leçon  sera  d'abord  illustrée  par  des  explications 
didactiques  du  professeur  (schémas,  opérations,  etc.),  puis 
les  élèves,  par  groupe,  sous  la  surveillance  du  maître  et  de 
ses  assistants,  répéteront  l'opération  qui  leur  aura  été  illus- 
trée. 

Chaque  groupe  fonctionnera  d'après  le  système  de  rota- 
tion, c'est-à-dire  que  tout  élève  pa'=!sera  successivement  par 
les  différentes  positions  qu'occupent  ceux  qui  participent  à 
une  intervention  chirurgicale. 

Ce  cours  a  pour  but  d 'initier  les  élèves  aux  mauipulatione 
des  techniques  de  l'asepsie  et  de  leur  apprendre  à  exécuter 
les  opérations  courantes  que  tout  praticien  doit  connaître. 

PHYSIOLOGIE 

Professeur  :  M.  Duvai. 
Suppléant  :  M.  Asselin. 


—  129  — 

PHYSIOLOGIE  EXPERIMENTALE 
Professeur  :  M.  Asselin. 

Le  cours  de  phj'siologie  se  donne  en  deux  ans    ;  il  est 
théorique  et  expérimental.    La  partie  théorique  est  donnée 
par  M.  le  professeur  Duval,  avec  explications  au  tableau 
par  des  schémas  et  des  démonstrations. 

Le  cours  de  physiologie  expérimentale  est  donné  par  M. 
le  professeur  Asselin.  Les  élèves  assistent  à  des  démonstra- 
tions expérimentales  faites  sur  des  pigeons,  des  lapins  et 
autres  animaux,  dans  le  but  d'étudier  les  phénomènes  de  la 
respiration,  de  la  circulation,  du  système  nerveux,  etc. 

Un  cours  d'embryologie  est  aussi  donné  par  M.  le  pro- 
fesseur Asselin,  comme  annexe  du  cours  de  physiologie.  Ce 
cours  a  pour  objet  l'étude  de  la  formation  et  des  développe- 
ment de  l'embryon  et  l'organogénie. 

CHIMIE 

Professeur  :  M.  Rivet. 

CHIMIE    PRATIQUE 
Chargé  du  cours  :  M.  BariL 

Le  cours  de  chimie  est  donné  chaque  année  aux  élèves 
de  première  et  de  deuxième  année  qui  doivent  posséder  déjà 
les  préliminaires  de  cette  science.  Au  début  des  cours,  ces 
préliminaires  sont  assez  rapidement  passés  en  revue  ;  on 
insiste  davantage  sur  la  théorie  atomique  et  les  lois  chimi- 
ques. 


—  130  — 

On  aborde  ensuite  la  chimie  organique  si  importante 
pour  le  médecin.  Les  expériences  de  chimie  organique  con- 
sistent surtout  en  analyses  opérées  sous  les  yeux  des  élèves. 

La  chimie  organique  terminée,  les  étudiants  passent  à  la 
chimie  biologique  par  l'étude  théorique  et  pratique  du  suc 
gastrique,  des  urines,  et  autres  produits  physiologiques  et 
pathologiques.  Puis  vient  l'étude  des  poisons  et  de  leurs 
antidotes,  la  toxicologie.  Ce  cours  fait  partie  de  la  médecine 
légale,  mais  il  fut  rattaché,  il  y  a  quelques  années,  à  la 
chimie  afin  de  permettre  à  l'étudiant  pleinement  au  cou- 
rant de  l'action  chimique  des  corps,  d'étudier  les  poisons 
d'une  manière  plus  complète. 

Le  cours  de  chimie  théorique  est  complété  par  des  travaux 
au  laboratoire  de  chimie  pratique. 

Sous  la  direction  du  professeur  de  chimie  pratique,  les 
élèves  font  des  manipulations  de  chimie  minérale  et  organi- 
que, ainsi  que  des  analyses  minérales  et  biologiques. 

Le  laboratoire  est  en  outre  ouvert  aux  élèves  du  cours 
spécial  d'hygiène  pratique.  Ils  y  assistent  à  des  démons- 
tration de  chimie  appliquée  et  y  poursuivent  les  analyses  de 
l'air,  de  l'eau,  du  sol,  des  eaux  d'égoûts,  des  aliments,  des 
boissons,  des  condiments,  etc. 

HISTOLOGIE 

Professeur  :  M.  Boucher. 
Suppléant  :  M.  Arehambault. 
Assistant  :  M.  A.  Saint-Pierre. 
Démonstrateur  :  M.  Del  Vecchio. 


—  131  — 

Le  cours  d'histologie  est  suivi  par  les  élèves  de  première 
et  de  deuxième  année;  il  comprend  soixante  leçons,  dont 
trente  sur  l'histologie  proprement  dite  et  trente  sur  l'ana- 
tomie  microscopique. 

Les  méthodes  employées  pour  l'enseignement  sont  théori- 
ques et  pratiques.  Les  leçons  théoriques  sont  toujours 
accompagnées  de  schémas  au  tableau  noir  et  sont  immédiate- 
ment suivies  de  démonstrations  au  microscope,  faites  par 
des  aides  qui  ont  sous  leur  direction  un  groupe  de  pas  plus 
de  six  élèves. 

On  enseigne  à  l'étudiant  les  meilleures  méthodes  d'exa- 
men des  tissus  dans  leur  état  normal  et  de  conservation 
pour  leur  étude  ultérieure. 

On  lui  apprend  à  faire  les  préparations  histologiques  : 
dissociations,  inclusions,  coupes,  colorations,  etc. 

Les  laboratoires  sont  bien  outillés  et  les  divers  instru- 
ments: microscopes,  microtomes,  etc.,  sont  fournis  gratui- 
tement aux  élèves  par  la  Faculté. 

PATHOLOGIE   GENERALE 

Chargé  du  cours  :  M.  Bernier. 

Le  cours  de  pathologie  générale  se  donne  à  la  fin  de  la 
troisième  année.  Il  est  divisé  en  deux  parties:  l'une  com- 
prend l'étude  des  causes  des  maladies,  causes  intrinsèques, 
chimiques  et  physiques,  les  agents  toxiques,  les  agents  ani- 
més. 

L'autre  partie  comprend  l'étude  des  réactions  des  cellu- 
les et  des  tissus,  des  troubles  des  différents  organes  et  appa- 
reils de  l'organisme,  et  de  l'évolution  des  différentes  mala- 


—  132  — 

dies.    Ce  cours  est  th-éorique  et  illustré  au  moyen  de  plan- 
ches murales. 

BACTERIOLOGIE 

Professeur:  M.  Bernier. 
Suppléant  :  'SI.  Jeannotte. 
Assistant   :  M.  Aubry. 

Le  cours  de  bactériologie  se  donne  en  deuxième  année, 
et  comprend  soixante  leçons  ;  il  est  divisé  en  deux  parties. 
La  première  a  pour  sujet  la  morphologie,  la  biologie,  le 
rôle  des  bactéries,  la  technique  de  la  stérilisation,  l'examen 
microscopique  des  cultures  et  des  innoculations. 

La  seconde  a  pour  objet  l'étude  des  bactéries  pathogènes 
pour  l'homme,  l'analyse  de  l'eau,  du  lait,  et  autres  produits 
contaminés. 

Ces  cours  sont  théoriques  et  pratiques,  un  cours  théori- 
que étant  généralement  suivi  de  travaux  sur  le  même  sujet, 
exécutés  par  les  élèves  eux-mêmes,  sous  la  direction  du 
professeur  et  des  démonstrateurs.  Ces  travaux  se  font 
dans  un  laboratoire  aménagé  spécialement  pour  les  recher- 
ches microscopiques  et  muni  du  matériel  nécessaire  :  micros- 
copes, appareil  de  stérilisation,  etc. 

Les  élèves  sont  ainsi  initiés  aux  manipulations  que  le 
médecin  peut  être  appelé  à  faire  dans  l'exercice  de  sa  pro- 
fession pour  le  diagnostic  des  maladies  microbiennes. 

ANATOMIE  PATHOLOGIQUE 
Professeur:  ^L  Latreille. 
Démonstrateur:  M.  C.  Saint-Pierre. 


—  133  — 

Le  cours  d'anatomie  pathologique  comprend  un  ensei- 
gnement clinique  et  un  enseignement  didactique.  Il  est 
au4¥i  par  les  élèves  de  troisième  et  de  quatrième  année. 

L'enseignement  clinique  est  suivi  tous  les  matins  de  9 
heures  à  10  heures  dans  les  laboratoires  de  l'Hôtel-Dieu 
par  les  élèves  des  cliniques  médicales  et  chirurgicales  divi- 
sés par  groupes  de  dix.  Il  porte  sur  la  pratique  des  autop- 
sies, sur  la  technique  histologique  et  sur  l'examen  macrosco- 
pique et  microscopique  des  pièces  chirurgicales  provenant 
des  salles  d'opération.  Cet  enseignement  est  essentiellement 
pratique  et  individuel.  Chaque  élève,  sous  la  direction  du 
professeur  et  de  ses  assistants  est  entraîné  à  la  technique  des 
travaux  du  laboratoire,  ainsi  qu'à  l'examen  histologique  et 
au  diagnostic  pathologique  des  divers  spécimens  anatomo- 
cliniques  de  la  pratique  médico-chirurgicale  courante. 

Enfin,  un  cours  didactique  réunit  les  élèves  de  4me  année 
à  l'Université  dans  un  cours  méthodique  d'une  trentaine  de 
leçons  sur  les  différents  sujets  de  la  pathologie  humaine. 
Coinmeneaut  par  les  processus  généraux,  —  les  dégénéres- 
cences cellulaires  et  les  différents  aspects  du  processus  in- 
flammatoire, la  tuberculose,  la  syphilis,  les  tumeurs  —  ce 
cours  se  poursuit  par  l'étude  plus  détaillée  des  lésions  spé- 
ciales à  chacun  des  grands  systèmes  :  circulatoire,  respira- 
toire, digestif,  urinaire,  nerveux  et  génital. 

Chacun  de  ces  sujets  est  traité  dans  une  leçon  théorique 
et  dans  une  leçon  pratique.  La  leçon  théorique  comprend 
un  exposé  synthétique  avec  schémas  et  dessins  au  tableau 
noir,  et  une  série  de  projections  à  l'écran.  La  leçon  prati- 
que comporte  des  démonstrations  individuelles  aux  élèves 
divisés  par  petits  groupes  sur  les  spécimens  macroscopiques 
et  microscopiques  du  musée  de  pathologie  se  rapportant  au 
sujet  traité. 


—  134  — 

En  résumé,  l'outillage  perfectioimé  du  laboratoire  de 
l 'Hôtel-Dieu  avec  le  matériel  anatomo-clinique  varié  dont  il 
dispose  pour  l'enseignement  et  pour  les  recherches,  joini,à. 
l'importance  toujours  croissante  du' musée  de  pathologie  de 
la  Faculté,  tout  cela  offre  à  l'étudiant  sérieux,  de  même 
qu'au  jeune  gradué  consciencieux  et  enthousiaste,  un 
champ  d'exploitation  scientifique  considérable,  en  rapport, 
du  reste,  avec  les  progrès  si  actifs  de  la  médecine  moderne. 

HYGIENE 

Professeur  :  M.  E.  Persillier-Lachapelle. 

Suppléant  :  M.  Yalin 

Ce  cours  se  donne  en  quatrième  et  en  cinquième  année. 

Ce  cours  est  rendu  pratique  par  des  démonstrations  au 
moyen  de  cinq  ou  six  cents  transparents  ou  projections  lu- 
mineuses et  cartes  murales,  et  aussi  par  des  visites  à  des 
établissements  municipaux  ou  industriels. 

Le  cours  traite  successivement  :  l'hygiène  de  la  personne, 
des  vêtements,  des  exercices  corporels  ;  la  prophylaxie  gé- 
nérale et  spéciale  des  maladies  contagieuses,  les  règles  de 
l'isolement,  de  la  quarantaine  et  de  la  désinfection  ;  l'air, 
ses  effets  sur  l'homme  ;  le  sol,  son  action  sur 
l'homme,  son  assainissement  ;  le  climat,  classifica- 
tion, climats  du  Canada,  climatothérapie  ;  l'habi- 
tation, ses  influences  sur  la  santé,  éclairage,  chauffage, 
ventilation,  drainage  ;  l'alimentation,  principes  alimentai- 
res, régime  physiologique  selon  l'âge,  le  sexe,  le  repos  et  le 
travail,  maladies  résultant  d'un  régime  mal  équilibré  ;  le 


—  135  — 

iait,  altération,  conservation,  approvisionnement,  régime 
lacté  ;  l'alimentation  carnée,  valeur  nutritive,  inconvé- 
nients, préparation  des  viandes,  conservation,  inspection  : 
l'alimentation  végétale,  valeur  nutritive,  régime  végéta 
rien,  ses  indications:  les  boissons  alimentaires,  thé,  oafé, 
chocolat,  inconvénients  et  avantages;  les  boissons  fermen- 
tées,  vin,  bière,  cidre,  koumis,  kéfir;  les  boissons  distillées, 
alcools,  alcoolisme  ;  l'eau  potable,  qualités  requises,  im- 
puretés, approvisionnement,  purification  ;  l'hygiène  sco- 
laire, milieu  scolaire,  écoliers;  l'hygiène  industrielle,  le  mi- 
lieu industriel,  les  travailleurs. 

MATIERE  MEDICALE  ET  THERAPEUTIQUE 

Professeur  :  M.  Fortier. 
Suppléant  :  M.  Bourgoiu. 
Assistant  :  M.  G.-E.  Mignault. 

Le  cours  de  matière  médicale  et  de  thérapeutique  se 
donne  en  deux  ans. 

Il  est  suivi  par  les  élèves  de  troisième  et  de  quatrième 
année  réunis  en  une  seule  classe. 

Les  premières  leçons  de  chaque  année  sont  consacrées  à 
l'exposition  des  principes  généraux  de  la  thérapeutique 
et  à  l'enseignement  de  l'art  de  formuler. 

Le  professeur  donne  les  définitions;  il  étudie,  d'une  ma- 
nière générale,  les  voies  d'administration  des  médicaments, 
leur  mode  d'absorption  et  d'élimination,  les  différentes 
causes  qui  peuvent  faire  varier  l'action  thérapeutique. 

Dans  l'art  de  formuler,  à  cause  des  circonstances  spécia- 


—  iso- 
les où  se  trouvent  placés  les  élèves  de  notre  nationalité,  Ton 
étudie  non  seulement  les  poids  et  les  mesures  du  système 
métrique,  mais  au^i  les  poids  et  les  mesures  de  la  pharma- 
copée britannique  et  on  habitue  les  élèves  à  se  servir  indiffé- 
remment de  ces  deux  systèmes. 

La  rédaction  de  Tordonnance  est  l'objet  d'explications 
et  de  démonstrations  particulières. 

Après  ces  leçons  préliminaires  commence  l'étude  des 
médicaments. 

Le  professeur  a  adopté  la  classification  d'a.près  l'action 
physiologique;  il  est  convaincu  que  c'est  la  plus  pratique 
pour  de  futurs  médecins. 

Cette  étude,  à  cause  de  l'importance  et  du  nombre  des 
groupes  médicamenteux,  ne  peut  se  faire  d'une  manière 
utile  en  moins  de  deux  années. 

Le  professeur  n'accorde  pas  une  égale  importance  à  tous 
les  médicaments  d'une  même  classe.  Il  s'attache  surtout 
à  la  description  des  médicaments  types.  Ce  sont  ceux  que  le 
praticien  doit  employer  tout  d'abord  quand  il  veut  obtenir 
une  action  définie  ou  une  modification  quelconque  des  fonc- 
tions physiologiques. 

Les  médicaments  dont  le  rôle  est  surtout  d'être  des  succé- 
danés ne  sont  pas  négligés  mais  sont  traités  plus  briève- 
ment. 

Les  progrès  de  la  science  contemporaine  nous  ont 
fait  ajouter  à  notre  cours  une  partie  importante  :  la  physio- 
thérapie. Sans  entrer  dans  des  détails  qui  intéressent  plutôt 
le  spécialiste,  le  professeur  étudie  les  agents  physiques  et 
naturels  afin  que  les  élèves  connaissent  bien  les  résul- 
tats que  l'on  en  peut  obtenir  et  les  modes  d'applications  les 
plus  pratiques. 


—  137  -- 

Avant  chaque  leçon,  le  professeur  fait  apporter  du  labo- 
ratoire le  médicament  que  l'on  doit  étudier  et  il  en  démon- 
tre les  propriétés  physiques  et  chimiques. 

Les  dix  dernières  minutes  du  cours  sont  consacrées  à 
l'art  de  formuler.  Tous  les  jours  deux  ou  trois  élèves  sont 
appelés  à  tour  de  rôle  au  tableau,  pour  y  prescrire  les  médi- 
caments dont  il  a  été  question. 

Afin  de  se  renseigner  sur  la  valeur  des  élèves,  le  profes- 
seur fait  une  revue  orale  tous  les  mois,  et,  à  la  fin  de  chaque 
terme,  un  examen  écrit. 

PATHOLOGIE  MEDICALE 

Professeur  :  M.  Lesage. 

Ce  cours  se  donne  aux  élèves  de  troisième  et  quatrième 
anmée,  à  2  heures  de  l'après-midi,  tous  les  jours,  sur  les 
sujets  suivants  : 

Première  année.  —  Maladies  infectieuses,  maladies  de  la 
nutrition,  du  sang,  du  coeur  et  des  poumons. 

Deuxième  année.  — Maladies  du  tube  digestif,  du  foie, 
des  reins;  maladies  du  système  nerveux. 

Ces  leçons  sont  illustrées  par  des  cartes  murales,  des 
projections  lumineuses  et  des  tracés  sur  le  tableau  noir. 

Les  élèves  sont  exercés  par  des  répétitions  fréquentes  à  la 
reproduction  des  sujets  traités. 

PATHOLOGIE  CHIRURGICALE 

Professeur  :  ]M.  Parizeau. 
Suppléant  :  M.  Bourgeois. 


I 


—  138  — 

L'enseignement  de  la  pathologie  externe  comprend  un 
certain  nombre  de  leçons  théoriques  suivies  de  démonstra- 
tions de  technique  opératoire.  La  partie  théorique  est  illus- 
trée, en  autant  que  le  comportent  les  sujets  traités,  par  les 
projections  lumineuses  et  les  pièces  du  musée  pathologique 
chirurgical.  La  production  de  ces  pièces,  de  même  que  celle 
des  instruments  et  d'appareils  orthopédiques,  permet  aux 
élèves  un  premier  contact  avec  les  pratiques  chirurgicales 
que  la  clinique  à  son  tour  renouvellera  plus  fréquemment. 

Cet  enseignement  s'inspire  autant  que  possible  d'idées 
pratiques,  et  cherche  à  faire  pénétrer  dans  l'esprit  de  l'élè- 
ve des  idées  générales  sur  la  chirurgie  actuelle.  Il 
ne  saurait  être  question  pour  eux  de  faire,  sans  études  spé- 
ciales, de  la  chirurgie.  Mais  ils  seront  en  état,  moyennant 
tm  travail  personnel  suffisant,  de  faire,  au  besoin, 
appel  aux  connaissances  reçues  qui  leur  aideront  à  établir 
un  diagnostic  et  à  prescrire,  sinon  à  pratiquer  eux-mêmes, 
le  traitement  approprié. 

PROPEDEUTIQUE 

Professeur  :  M.  Hébert. 

Ce  cours  a  pour  but  l'enseignement  élémentaire  de  la 
clinique  médicale  et  se  donne  au  dispensaire  de  l'hôpital 
Notre-Dame. 

Le  grand  nombre  de  malades  qui  viennent  tous  les  jours 
à  la  consultation,  la  variété  de  leurs  maladies,  offrent  aux 
étudiants  un  champ  d'étude  considérable  et  essentiellement 
pratique.  Après  avoir  étudié  le  sujet  en  bonne  santé,  afin 
d'acquérir  une  connaissance  aussi  parfaite  que  possible  de 


—  139  — 

l 'état  normal  des  organes,  les  élèves  sont  exercés  individuel- 
lement à  l'examen  du  malade.  Ils  apprennent  les  diverses 
moyens  d'explorer  les  organes,  ainsi  que  les  différents  mo- 
des d'investigation,  pour  découvrir  les  symptômes  de  la 
maladie. 

Ce  cours  se  donne  tous  les  jours  à  11  heures,  excepté  le 
samedi. 

X.  —  CLINIQUES  MEDICALES 
HOTEL-DIEU 

Professeur  :  M.  Guérin. 

Suppléant:  M.  Bruneau. 

Assistants  :  'IVIlM.  Yerner  et  Lebel. 

Démonstrateurs  :  MM.  Hamel  et  Riopel.  ; 

HOPITAL  NOTRE-DAME 

Professeur  :  M.  Benoit. 
Suppléant   :  M.  Alphonse  Mercier. 

Les  cliniques  médicales  sont  sui\ies  par  les  élèves  de 
troisième  et  quatrième  année,  comme  enseignement  fonda- 
mental, et  par  les  élèves  de  cinquième  année  comme  cours  de 
perfectionnement.  Les  élèves  sont  partagés  entre  les  deux 
hôpitaux  et  alternent  après  un  certain  temps,  afin  d'éviter 
l'encombrement  et  d'arriver  à  l'enseignement  individuel  de 
l'élève  aTi  lit  du  malade. 


—  140  ~ 

La  clinique  médicale  est  à  la  fois  didactique  et  pratique. 
Elle  a  lieu  les  lundi,  mercpedi,  et  vendredi  de  chaque 
semaine,  de  10  heures  à  midi.  Pendant  la  première  heure, 
les  élèves,  divisés  par  groupes  et  dirigés  par  le  professeur 
titulaire  et  les  assistants,  observent  les  malades  dans  leurs 
lits,  apprennent  à  pratiquer  les  examens,  à  rédiger  les  ob- 
servations, à  établir  le  diagnostic,  à  formuler  le  traitement. 
De  11  heures  à  midi,  les  élèves  se  réunissent  à  l'amphithéâ- 
tre, où  le  professeur  leur  fait  étudier  les  cas  spéciaux  et 
leur  donne  des  leçons  détaillées  sur  l'étiologie,  l'anatomie 
pathologique  et  la  thérapeutique  des  maladies  observées 
dans  les  salles.  Les  démonstrations  techniques  (ponctions, 
lavages,  saignées)  ont  lieu  de  préférence  à  ramphithéâtre. 
Les  analyses  spéciales  se  font  au  laboratoire.  Enfin  les  lé- 
sions, en  cas  de  décès,  sont  démontrées  à  la  salle  d'autopsie,^ 
aussi  souvent  que  possible. 

XI.  —  CLINIQUES  CHIRURGICALES 
HOPITAL  NOTRE-DAME 

Professeur  :  M.  O.-F.  Mercier. 
Assistants:  MM.  Bourgeois  et  Dufresne. 
Démonstrateur:  M.  Demers. 

HOTEL-DIEU 

Professeur  :  M.  Marien. 

Professeur  adjoint  :  M.  Saint-Jacques. 

Assistants  :  MM.  Kingston,  Rhéaume  et  Alex.  Saint- 
Pierre. 


—  141  — 

Comme  les  cliniques  médicales,  les  cliniques  chirurgi- 
cales sont  suivies  par  les  élèves  de  troisième  et  de 
quatrième  année  comme  enseignement  fondamental,  et 
par  les  élèves  de  cinquième  année  comme  cours  de 
perfectionnement.  Les  élèves  sont  partagés  entre 
les  deux  hôpitaux,  afin  d'éviter  l'encombrement  et  d'ob- 
tenir l'enseignement  individuel  de  l'élève  au  lit  du  malade. 

L'hôpital  Notre-Dame  possède  un  service  complet  et 
autonome  de  chirurgie. 

La  visite  au  lit  du  malade,  l'examen  de  celui-ci,  permet- 
tent aux  élèves  de  contrôler  et  d'appliquer  les  notions  ac- 
quises au  cours  de  pathologie  chirurgicale.  Le  professeur  et 
ses  assistants  consacrent  chaque  matin  deux  heures,soit  aux 
explications  que  comporte  chaque  cas,  soit  à  une  leçon  de  re- 
vue sur  une  série  de  cas  identiques,  soit  encore  aux  opéra- 
tions pratiquées  en  présence  des  élèves  à  qui  on  explique  et 
leurs  indications  et  leur  technique.  Cet  enseignement  se  don- 
ne aux  élèves  de  troisième  et  de  quatrième  année  ;  mais  il  ne 
faut  pas  oublier  que  ceux-ci,  dès  la  deuxième  année,  appren- 
nent à  se  familiariser  au  dispensaire  chirurgical  de  l'hôpi- 
tal Notre-Dame  avec  la  pratique  de  la  petite  chirurgie,  des 
traitements  des  plaies,  des  injections  locales,  des  petites 
opérations,  des  pansements,  etc.,  qui  devient,  en  somme, 
plus  tard,  la  pratique  journalière  du  médecin  non  spé- 
cialiste. 

L'Hôtel-Dieu  met  à  la  disposition  de  l'enseignement  de 
la  clinique  chirurgicale  environ  soixante-quinze  lits,  qui 
sont  divisés  en  trois  services  de  chirurgie  générale. 

Les  élèves  sont  admis  dans  les  services  de  9  heures  du 
matin  à  midi,  tous  les  jours,  et  sont  obligés  de  faire  un 
stage  régulier  d'hôpital  au  lit  du  malade.    Ils  prennent  part 


—  U2  — 

à  l'examen  clinique  des  malades,  rédigent  les  feuilles  d'ob- 
servation  et  font  les  pansements. 

Trois  fois  par  semaine,  les  mardis,  jeudis  et  samedis,  de 
11  heures  à  midi,  des  leçons  sont  données  par  les  profes- 
seurs, et  des  opérations  sont  pratiquées  devant  les  élèves 
au  grand  amphithéâtre. 

Les  malades  sont  choisis  dans  les  trois  services  de  chi- 
rurgie. 

Le  sujet  de  chaque  leçon,  affiché  à  l'avance,  peut  être 
ainsi  illustré  par  une  série  de  malades  choisis  pour  démon- 
trer les  diverses  phases  d'une  même  maladie  et  son  traite- 
ment chirurgical. 

OPHTALMOLOGIE 
OTOLOGIE  ET  RHINO-LARYNGOLOGIE 

Professeur  :  ]M.  Foucher. 
Suppléant  :  M.  Boulet. 

Les  élèves  de  quatrième  année  suivent  à  l'hôpital  Notre- 
Dame  un  cours  de  trente  leçons  sur  les  affections  des  yeux, 
d^  oreilles,  du  n-ez  et  de  la  gorge.  Parmi  celles  qui  se 
rencontrent  habituellement  dans  la  pratique  générale  de 
la  médecine,  une  attention  spéciale  est  accordée  au  dia- 
gnostic. 

En  cinquième  année,  le  cours  qui  se  donne  aussi  à  Thô- 
pital  Notre-Dame  est  exclusivement  clinique  et  comporte 
plus  de  développements  relativement  au  diagnostic  diffé- 
rentiel et  au  traitement.  Les  rapports  entre  les  maladies  des 
yeux,  des  oreilles,  de  la  gorge  et  du  nez,  avec  les  diathèses  et 


—   143  — 

rétat  général  du  patient,  sont  l'objet  d'une  étude  sérieuse 
de  la  part  du  professeur  Foucher. 

MALADIES  MENTALES  ET  NERVEUSES 

Professeur  :  M.  Villeneuve. 

Assistant  à  la  clinique  des  maladies  nerveuses  et  sup- 
pléant au  cours  des  maladies  mentales  :  M.  Chagnon. 

Suppléant  à  la  clinique  des  maladies  mentales:  M.  Té- 
treault. 

Assistant  à  la  clinique  des  maladies  mentales  :  M.  Lef.  de 
Bellefeuille. 

Assistant  à  la  clinique  des  maladies  nerveuses:  M.  Pré- 
vost. 

Démonstrateurs  à  la  clinique  des  maladies  mentales:  MM. 
Noël  et  Larose. 

Cet  enseignement  est  suivi  par  les  élèves  de  cinquième  an- 
née, comme  cours  fondamental. 

Il  comprend  des  leçons  théoriques  professées  à  l'Univer- 
sité et  des  cliniques  données  à  l'asile  Saint- Jean-de-Dieu  et 
au  dispensaire  des  maladies  nerveuses  de  l'hôpital  Notre- 
Dame. 

Les  religieuses  de  l'hôpital  Saint- Jean-de-Dieu  ont 
gracieusement  mis  les  re^ourees  cliniques  de  leur  im- 
mense établissement  à  la  disposition  de  la  Faculté.  Des 
cliniques  hebdomadaires  portant  sur  les  maladies  mentales 
et  nerveuses  et  les  maladies  organiques  de  l 'encéphale  et  de 


—  Ul  — 

la  moëlk  y  seront  doiinées.  Ces  cliniques  seront  illustréd» 
par  l'étude  de  nombreux  malades,  de  manière  à 
couvrir,  d'une  façon  méthodique,  tout  le  champ  des  mala- 
dies mentales  et  nerveuses.  La  pratique  courante  de  la 
neurologie  sera  démontrée  au  dispensaire  de  l'hôpital 
Notre-Dame  oii  plusieurs  centaines  de  malades  se  présentent 
tous  les  ans. 

Un  service  d 'électrodiagnostic  et  d 'électrothérapie  a  été 
ajouté  à  la  clinique  des  maladies  nerveuses,  à  l'hôpital 
Notre-Dame,  sous  la  direction  de  ]\I.  le  Dr  Panneton. 

OBSTETRIQUE 

Professeur  :  ]\I.  René  de  Cotret. 
Assistant   :  M.  Langevin. 

Ce  coui-s  théorique,  de  cent  vingt  leçons,  se  donne 
en  troisième  et  en  quatrième  année.  Il  constitue  une  intro- 
duction à  la  clinique  obstétricale.  Il  est  nécessaire  pour  deux 
raisons  ; 

lo  Pour  permettre  à  l'élève  de  comprendre  les  leçons 
cliniques,  qu'il  est  impossible  de  surcharger  de  détails  élé- 
mentaires ; 

2o  Pour  lui  donner  les  connaissances  indispensables  que 
les  hasards  de  la  clinique  ne  mettront  pas  sous  ses  yeux. 

On  ne  saurait  méconnaître  les  avantages  qu'offre  l'étude 
de  cette  matière.  Instrumentation,  asepsie,  antisepsie,  euto- 
cie.  dystocie,  méthodes,  procédés,  etc.,  sont  autant  de  con- 
naissanoes  théoriques  nécessaires  à  la  compréhension  lucide 


—  145  — 

et  intelligente  de  la  clinique.  De  fait,  il  est  aussi  difficile  de 
comprendre  la  clinique  obstétricale  sans  la  tocologie,  que  la 
chirurgie  sans  l'anatomie.  De  plus,  trois  fois  par  semaine, 
un  cours  pratique  est  donné  sur  le  mannequin. 

D'après  la  loi  médicale,  l'élève  est  obligé  d'assister  à 
vingt  cas  d'accouchement  pendant  son  cours  d'étude,  c'est- 
à-dire  pendant  une  année  :  de  mars  en  troisième  année  à 
mare  de  l 'année  suivante.  C  'est  là  un  cours  essentiellement 
clinique,  expliqué  et  surveillé  par  le  professeur  et  auquel 
assistent  les  élèves  par  comités  de  six  à  douze  successive- 
ment. En  outre,  deux  fois  par  semaine,  le  mardi  et  le 
samedi,  une  clinique  est  donné  au  lit  des  parturientes.  Ces 
cliniques  sont  données  à  la  Maternité  des  Soeurs  de  Misé- 
ricorde. En  plus,  il  y  a  en  cinquième  année  un  cours  de 
manoeuvres  obstétricales  sur  le  mannequin. 

L'élève  qui  aura  mis  à  profit  l'enseignement  théorique  et 
pratique  donné  sera  tout  à  fait  en  état  d'accepter  les  res- 
ponsabilités de  la  pratique  obstétricale. 

MEDECINE  LEGALE 

Professeur:  M.  Derome. 

Ce  cours  est  donné  aux  élèves  de  troisième  et  de  quatrième 
année,  et  aux  élèves  de  cinquième  année  comme  cours  de 
perfectionnement.  Il  comprend  un  certain  nombre  de  leçons 
didactiques  qui  sont  professées  à  la  Faculté.  Une  attention 
toute  particulière  est  donnée  à  la  jurisprudence  médicale 
pour  que  l'élève  comprenne  bien  le  rôle  du  médecin, 
lorsqu'il  est  appelé  à  aider  les  tribunaux,  dans  les  cas  de 
justice  civile  ou  criminelle  qui  peuvent  être  éclairés  par  la 


—  H6  — 

médecine.  Au  laboratoire  de  la  Faculté,  les  élèves  appren- 
nent à  faire  Texpertise  des  empreintes  et  des  taches.  La 
recherche  du  sang  sera  démontrée  par  les  procédés  les  plus 
récents. 

Grâce  à  la  bienveillante  permission  de  Sir  Lomer  Gouin, 
procureur-général,  les  élèves  seront  admis  à  la  morgue  de 
Montréal.  Ils  assisteront  aux  autopsies  et  s'y  livreront  à 
des  travaux  pratiques,  dans  la  mesure  permise  par  le  maté- 
riel. 

GYNECOLOGIE 

Professeur  :  M.  de  Lotbinière-Harwood. 
Suppléant  :  M.  A.  Ethier. 
Assistant  :  M.  Trudeau. 

Ce  cours  est  exclusivement  clinique  et  se  donne  à  l'hôpital 
Notre-Dame,  aux  élèves  de  quatrième  et  de  cinquième  an- 
née. Après  un  certain  nombre  de  leçons  didactiques  prépa- 
ratoires, les  élèves  apprennent  la  pratique  courante  de  la  gy- 
nécologie au  dispensaire  de  gynécologie  de  l'hôpital  Notre- 
Dame  fréquenté  par  un  grand  nombre  de  malades.  Les  élè- 
ves visitent  aussi  le  service  interne  de  gynécologie  et  reçoi- 
vent des  leçons  au  lit  des  malades.  De  nombreuses  opéra- 
tions, auxquelles  assistent  les  élèves,  leur  font  parcourir 
tout  le  champ  opératoire  de  la  gynécologie. 

PHTISIOTHERAPIE 
(Fondation    J. -Auguste    Richard) 

Professeur  :  M.  Dubé. 
Assistant:  M.  Grenier. 


—  147  — 

Cet  enseignement,  institué  récemment  grâce  à  la  géné- 
rosité de  M.  J.-Auguste  Richard,  de  Montréal,  qui  en  a  doté 
la  chaire,  sera  inauguré  cette  année. 

Le  professeur  chargé  du  cours  de  phtisiothérapie  fera  des 
conférences  sur  le  diagnostic  précoce  et  général  de  la  tu- 
berculose. Ce  cours  comprendra,  en  plus  des  leçons  clini- 
ques, des  conférences  sur  l'étiologie,  la  prophylaxie;  sur  le 
contrôle  par  les  municipalités  et  l'Etat;  sur  la  climatologie, 
le  traitement  chez  soi  et  dans  les  institutions  spéciales;  sur 
l'importance  sociale  et  l'histoire  de  la  tuberculose. 

Les  élèves  seront  divisés  par  groupes  pour  l'examen  clini- 
que des  malades. 

Cet  enseignement  phtisiothérapique  sera  fait  à  la  clini- 
que antituberculeuse  de  l'Institut  Bruchési,  où  les  malades 
tuberculeux  présentent  toutes  les  variétés  cliniques  nécessai 
res  à  la  formation  des  élèves. 

DERMATOLOGIE  ET  SYPHILIGRAPHIE 

Professeur  :  M.  Déearie. 

Le  cours  des  maladies  cutanées  et  syphilitiques  est  suivi 
par  les  élèves  de  cinquième  année. 

Dix  leçons  théoriques  sont  données  à  l'amphithéâ- 
tre de  la  Faculté  et  portent  surtout  sur  les  sujets 
suivants  :  Anatomie  et  physiologie  de  la  peau,  sympto- 
matologie  générale,  nomenclature  et  description  des  lésions 
primaires  et  secondaires  de  la  peau,  les  différentes  réac- 
tions de  la  peau  au  cours  des  maladies  générales,  traitement 
constitutionnel,  local  et  interne. 


_  148  — 

Pour  faciliter  aux  élèves  l'étude  des  maladies  de  la  peau, 
l'Université  met  à  leur  disposition  des  moulages  en  cire 
exécutés  à  Paris  depuis  quelques  années  sous  la  direction 
immédiate  du  profœseur.  Ces  pièces  sont  d'une  grande 
utilité  pour  l'étude  du  diagnostic  différentiel  en  dermato- 
logie. 

L'enseignement  clinique  est  donné  à  l 'Hôtel-Dieu  dans  le 
service  de  dermatologie,  et  à  la  consultation  externe  pour 
les  maladies  cutanées  et  syphilitiques. 

PEDIATRIE 

Chargé  de  la  clinique  :  M.  Cormier. 
Assistant  à  la  clinique  :  M.  Leduc. 
Chargé  du  cours  :  M.  Masson. 
Assistant  au  cours  :  M.  Ricard. 

Afin  de  donner  à  l'enseignement  des  maladies  des  en- 
fants une  importance  pour  le  moins  égale  à  celle  d'aucun 
autre  enseignement,  la  Faculté  a  jugé  à  propos  de  modifier 
le  programme  du  cours  de  pédiatrie,  afin  d'offrir  aux  élè- 
ves plus  de  facilité  pour  se  renseigner  sur  cette  spécialité  si 
nécessaire,  dont  l'utilité  devient  de  plus  en  plus  évidente. 

Ce  coui^  comprend  un  enseignement  didactique  donné 
aux  élèves  de  quatrième  année,  et  un  enseignement  clinique 
donné  aux  élèves  de  cinquième  année. 

Le  cours  didactique  comporte  une  série  de  30  leçons  par 
année  sur  l 'étude  de  la  physiologie  du  nouveau-né,  les  mal- 


—  149  — 

formations  et  maladies  congénitales,  l'hygiène  et  l'alimen- 
tation du  nourrisson,  les  maladies  particulières  à  l'enfance 
ou  communes  à  l'enfant  et  à  l'adulte. 

L'enseignement  de  la  clinique  infantile  se  fait  partie  à 
l'hôpital  Saint-Paul,  partie  à  l'hôpital  Notre-Dame. 

MALADIES  CONTAGIEUSES 

Chargé  du  cours  et  de  la  clinique  à  l'hôpital  Saint-Paul: 
M.  Leduc. 

Ce  cours  se  donne  à  l'hôpital  Saint-Paul,  aux  élèves  de 
cinquième  année,  et  est  exclusivement  clinique.  Les  élèves 
sont  formés  au  diagnostic  précoce  de  ces  affections  et  on  in- 
siste dans  l'enseignement,  sur  les  mesures  prophylactiques 
et  les  moyens  de  traitement  les  plus  récents. 

RADIOLOGIE  ET  ELECTROTHERAPIE 

Chargé  du  cours:  M.  Panneton. 

La  découverte  de  Roentgen  a  mis  entre  les  mains  du  méde- 
cin une  arme  nouvelle  qui  est  à  la  fois  un  merveilleux  ins- 
trument d'investigation  et  un  merveilleux  agent  thérapeu- 
tique. Les  élèves  apprennent,  en  cinquième  année,  tous  les 
services  que  vient  rendre  la  radiologie  comme  moyen  d'in- 
vestigation et,  par  suite  comm.e  auxiliaire  du  diagnostic.  Les 
heureux  effets  de  la  radiologie,  dans  le  traitement  de  cer- 
taines affections  sont  démontrés  aux  élèves,  afin  qu'ils 
puissent  plus  tard  en  faire  bénéficier  leurs  clients. 


—  150  - 

Dans  le  même  ordre  d'idée,  les  élèves  apprennent,  par 
des  démonstrations  pratiques,  tous  les  services  que  l'électri- 
cité peut  rendre  comme  moyen  de  diagnostic  et  de  traite- 
ment. 

PHARMACIE  PRATIQUE 

Chargé  du  cours  :  M.  Laurence,  pharmacien. 

Ce  cours  a  pour  but  d'enseigner  aux  élèves  l'art  de  for- 
muler et  de  préparer  les  médicaments;  il  comprend  vingt- 
cinq  leçons  professées  dans  l'ordre  suivant   : 

Mél^rologi'e.  —  Chaleur.  —  Solution.  —  Osmose.  —  Dis- 
tillation. —  Modes  d'extraction. 

Les  diverses  formes  pharmaceutiques. — Incompatibilité. 

Les  principaux  médicaments  de  la  pharmacopée  consi- 
dérés dans  Tordre  et  sous  les  rubriques  suivants  :  leurs 
préparations  et  combinaisons,  leurs  caractères  physiques  et 
pharmacologiqiies,  leurs  incompatibilités  ;  acides,  métalloï- 
des, sds  et  oxydes,  substances  amylacées  et  saccharines  et 
dérivés;  huiles  volatiles,  résines,  oléorésines  et  baumes  ; 
corps  gras  et  paraffines  ;  substances  glucosidales  ou  à 
principes  astringents  ;  substances  alcaloïdales  ;  produits 
du  goudron  ou  synthétiques  ;  substances  d 'origine  animale. 

Rédaction  des  ordonnances. 


—  151  — 

XII.  —  HOPITAUX 

Affectés  à  l'enseignement  clinique 

HOTEL-DIEU 

Cet  hôpital  contient  250  lits  et  est  construit  de  manière  à 
recevoir  300  et  même  450  malades  au  besoin. 

Avec  la  bienveillante  permission  des  religieuses  de 
l 'Hôtel-Dieu,  les  élèves  de  la  Faculté  sont  admis  à  profiter 
de  tous  les  avantages  qu'offre  cet  hôpital  pour  les  cliniques 
médicales  et  chirurgicales. 

Le  département  médical  est  sous  le  contrôle  de  la  Faculté, 
ses  professeurs  titulaires  étant  de  droit  médecins  de  l 'Hôtel- 
Dieu. 

HOPITAL  NOTRE-DAME 

Les  élèves  de  la  Faculté,  avec  la  permission  du  conseil 
médical,  ont  accès  à  l'hôpital  Notre-Dame.  Cet  hôpital, 
fondé  en  1880,  peut  aujourd'hui  recevoir  facilement  135  à 
150  malades. 

Il  y  a  deux  services  de  médecine,  deux  services  de  chirur- 
gie, un  service  de  gynécologie,  un  service  d'ophtalmologie, 
d'otologie,  de  rhinologie  et  de  laryngologie,  un  service  de 
neurologie,  un  service  de  dermatologie  et  un  service  de 
pédiatrie.  Il  y  a  aussi  un  laboratoire  de  bactériologie  et  de 
chimie. 

Grâce  à  l'initiative  de  M.  le  Dr  Panneton,  un  service  d'é- 
lectricité médicale,  de  radiologie,  de  thermothérapie  et  de 
photothérapie  a  été  ajouté  à  l'hôpital.  Ce  service,  muni  des 
appareils  les  plus  perfectionnés,  est  placé  sous  la  direction 


—  152  — 

de  M.  le  Dr  Parmeton.  Il  sert  à  l'enseignement  et  au  trai- 
tement des  malades  de  l'hôpital:  mais  il  est  aussi  à  la  dis- 
position du  public  et  de  la  profession  médicale. 

Pour  le  plus  grand  avantage  des  élèves,  les  places  suivan- 
tes leur  sont  offertes  :  lo  deux  places  d'interne  en  chirurgie  ; 
2o  deux  places  d'interne  en  médecine  ;  3o  une  place  d'in- 
terne en  gynécologie  ;  4o  deux  places  d 'interne  en  petite  chi- 
rurgie; 5o  deux  places  d'interne  pour  la  section  des  mala- 
dies des  yeux,  des  oreilles,  du  nez  et  de  la  gorge;  60  deux 
places  d'assistants  au  laboratoire  d'histologie,  de  chimie  et  à 
la  salle  d'autopsie;  7o  une  place  d'interne  à  la  section  d'é- 
lectricité médicale;  80  une  place  d'assistant  au  dispensaire 
général;  9o  une  place  d'assistant  au  dispensaire  des  enfants. 

HOPITAL  SAINT-JEAN-DE-DIEU 

Dans  cet  établissement  où  sont  hospitalisés  près  de  deux 
mille  malades,  les  soeui*s  de  Charité  de  la  Providence 
admettent  gracieusement  les  élèves  et  mettent  ses  immenses 
ressources  cliniques  au  service  de  l'enseignement. 

Un  laboratoire  clinique  a  été  ajouté  à  l'hôpital  qui  se 
trouve  ainsi  complètement  outillé  pour  l'enseignement. 

HOPITAL  DE  LA  MATERNITE 

A  l'hôpital  de  la  Maternité,  dirigé  par  les  soeurs  de  Misé- 
ricorde, les  étudiants  en  médecine  sont  admis  tous  les  jours, 
sous  la  direction  des  professeurs.  Il  y  a  constamment  cent 
lits  occupés  par  des  parturientes,  et  il  s'y  fait  chaque  année 
une  moyenne  de  cinq  cents  accouchements  que  les  élèves 
peuvent  suivre. 

Ijcs  professeurs  titulaires  de  la  Faculté  sont  de  droit 
médecins  consultants  à  oet  hôpital. 


—  153  — 

INSTITUT   BRUCHESI 
(Dispensaire  antituberculeux) 

Grâce  à  la  bienveillance  des  Révérendes  Soeurs  de  la  Pro- 
vidence et  à  la  libéralité  de  ^I.  Richard,  la  Faculté  à  fait 
établir  un  cours  de  phtisiothérapie  à  l'institut  Bruchési.  Les 
élèves  y  seront  formés  au  diagnostic  de  la  tuberculose  sous 
toutes  ses  fomies  et  y  apprendront  les  méthodes  préventives 
et  de  traitement.  Ce  dispensaire  est  parfaitement  outillé, 
pourvu  d'un  personnel  spécial  d'une  haute  compétence  et 
a  donné  80,000  consultations  l'an  dernier. 

HOPITAL    SAINT-PAUL 

L'hôpital  Saint-Paul  est  exclusivement  consaci^  aux  ma- 
ladies contagieuses  :  rougeole,  scarlatine,  diphtérie  et  érysi- 
pèle.    11  possède  cent  trente  lits. 

DISPENSAIRES 

En  dehors  des  cliniques  régulières,  données  aux  hôpitaux 
et  à  la  Maternité,  les  élèves  de  la  Faculté  sont  admis  à  suivre 
les  services  des  différents  dispensaires  établis  dans  les  limi- 
tes de  la  ville. 

Le  nombre  des  malades  qui  viennent  tous  les  jours  à  la 
consultation,  la  variété  de  leurs  maladies,  tout  rend  ces  dis- 
pensaires d'une  grande  utilité  pour  les  élèves  qui  ajssistent  à 
l'examen  des  malades,  reçoivent  des  médecins  de  service  les 
explications  nécessaires,  et  se  rendent  ainsi  compte  des 
besoins  habituels  de  la  pratique. 

A  l'hôpital  Notre-Dame,   outre   le   dispensaire   général 


—  154  — 

divisé  en  deux  sections,  médecine  et  chirurgie,  il  y  a  un 
dispensaire  d'ophtalmologie,  d'otologie,  de  rhinologie  et 
de  laryngologie,  un  dispensaire  de  pédiatrie,  un  dispen- 
saire des  maladies  de  la  peau,  des  maladies  vénériennes  et 
des  maladies  nerveuses,  et  un  dispensaire  de  gynécologie. 

XIII.  —  PRIVILEGE  DES  GRADUES  EN  MEDECINE 

L 'Université  Laval  de  Montréal  forme  une  corporation  qui 
a  été  créée  par  la  loi  55-56  Vict.,  c.  64,  sous  le  nom  de  : 
"  Les  Administrateurs  de  l'Université  Laval  à  ^lontréal  ". 
Cette  corporation  se  compose  de  quarante  membres  environ, 
les  uns  nommés  à  vie,  les  antr^  élus  pour  cinq  ans.  Les 
anciens  élèves  de  la  Faculté  de  Médecine,  gradués  depuis 
plus  de  cinq  ans  à  la  date  d'une  élection,  ont  le  droit  d'élire 
d'eux  membres  de  cette  corporation. 

XIV.  —  COURS  SPECIAL  D'HYGIENE  PRATIQUE 
Pour  l'obtention  d'un  diplôme  d'hygfiéniste  public 

PERSONNEL 

M.  le  Dr  J.-A.  BEAUDRY,  inspecteur  d'hygiène  de  la  pro- 
vince de  Québec;  c^argré  du  cours  d'hygiène  théorique 
et  pratique. 

M.   le  Dr  ARTHUR  BERNIER,   professeur  titulaire  de 
bactériologie  à  la  Faculté  de  M'édecine  ;  chargé  du  cours 
de  bactériologie  théonque. 

M.  le  Dr  G.-H.  BARIL,  professeur  agrégé  de  chimie  prati- 
que à  la  Faculté  de  Médecine  ;  chargé  du  cours  de  chi- 
mie théorique  et  pratique. 


—  155  — 

M.  le  Dr  HECTOR  AUBRY,  professeur  agrégé  de  bacté- 
riologie à  la  Faculté  de  Médecine;  chargé  du  cours  de 
hactéj'iologie  pratique. 

Plusieurs  médecins  se  disposant  à  entrer  dans  les  services 
sanitaires,  —  provinciaux,  municipaux  et  autres,  —  en 
qualité  d'hygiénistes  de  carrière,  la  Faculté  croit  le  moment 
venu  d'inaugurer  des  cours  spéciaux  d'hygiène  appliquée. 
Cette  innovation  est  d  autant  plus  opportune  que  le  gou- 
vernement de  Québec  vient  d'autoriser  son  Conseil  d'Hy- 
giène à  diviser  le  territoire  de  la  Province  en  dix  districts 
sanitaires  avec  un  hygiéniste  de  carrière  dûment  qualifié 
en  cjiarge  de  chaque  district. 

La  distribution  de  renseignement  est  provisoirement  éta- 
blie comme  suit    : 

ENSEIGNEMENT 

1.  36  leçons  sur  les  principes  de  l'hygiène.  On  consacrera 
plus  de  leçons  à  l'hygiène  publique  qu'à  l'hygiène  privée. 

(Pour  ces  leçons,  le  programme  du  cours  d'hygiène  don- 
né aux  étudiants  en  médecine  sera  généralement  suivi). 

2.  36  leçons  et  démonstrations  sur  la  "  pratique  jour- 
nalière de  l 'officier-hygiéniste  ". 

Application  de  la  loi  et  des  règlements  sanitaires  dans  la 
province  de  Québec  ;  organisation  et  fonctionnement  du 
service  provincial  d'hygiène;  organisation  des  services  mu- 
nicipaux d 'hygiène  des  grandes  villes,  des  petites  villes,  des 
viUages  et  autres  municipalités  rurales. 

Application  des  prescriptions  réglementaires  relatives 
aux  maladies  contagieuses  de  l'homme  ;  démonstrations  ; 


—     lÔf)    — 

difficultés  rencontrées  dans  les  aiiinicipalités  et  moyens  de 
les  résoudre;  épidémiologie. 

Usage  à  faire  des  statistiques  vitales  et  mortuaires  ;  exer- 
cices sur  les  problèmes  de  statistique. 

Application  des  mesures  relatives  aux  maladies  des  ani- 
maux communicables  à  l'homme. 

Manière  de  faire  les  investigations  relatives  aux  eaux  po- 
tables: aqueducs  publics  et  privés,  puits;  procédés  de  cor- 
rection de  l'eau  ;  inspection  des  approvisionnements  de 
glace. 

Surveillance  des  aliments  :  inspection  des  abattoirs  et 
tueries,  des  vacheries  et  laiteries,  entrepôts  frigorifiques, 
)x)ulangeries,  etc.  ;  démonstrations  aux  abattoii's  sur  la  qua- 
lité de  la  viande. 

Lutte  contre  la  mortalité  infantile. 

Construction,  surveillance  et  inspection  des  habitations 
privées  et  des  édifices  publics  (assainissement  du  sol,  orien- 
tation, construction,  distribution  des  pièces,  éclairage 
naturel  et  artificiel,  tuyauterie,  ventilation,  chauffage). 

Fonctionnement  ordinaire  de  l'inspection  médicale  des 
maisons  d'éducation. 

^lode  d'inspection  sanitaire  et  médicale  des  établisse- 
ments industriels. 

Manière  de  faire  les  investigations  relatives  aux  réseaux 
d'égoût,  drainages  particuliers,  fosses  fixes,  puisards.  Ins- 
pection des  dispositifs  de  purification  des  eaux  d'égoût. 

Organisation  de  l'enlèvement  des  gadoues;  inspection  des 
incinérateurs. 

^lanière  de  procéder  à  la  vérification  des  nuisances  ; 
remèdes  ou  suppression. 

Génie  sanitaire  en  rapport  avec  les  alimentations  d'eau, 


15i 


les  réseaux  d'égoût,  la  purification  des  eaux  d'ég^ùt,  l'ha- 
bitation. 

Architecture  en  rapport  avec  l'hygiène  de  la  construction. 

Géologie  en  rapport  avec  les  alimentations  d'eau;  métho- 
des de  purification  des  eaux  d'égoût  et  d'assainissement  du 
sol  de  l'habitation. 

Inspection  des  cimetières. 
Rédaction  des  rapports  sanitaires. 

3.  28  leçons  et  28  démonstrations  sur  la  bactériologie, 
soit  une  leçon  et  une  démonstration  par  semaine. 

Caractères  généraux  des  micro-organismes  :  morphologie 
et  biologie;  action  des  agents  physiques  et  chimiques  sur  les 
bactéries  ;  bactéries  saprophytes  et  pathogènes  ;  moisissures , 
levures;  fermentations;  putréfaction;  toxines;  ptoma'ines. 

Technique  des  examens  microscopiques,  des  cultures  et 
des  inoculations. 

Rôle  des  bactéries  dans  les  maladies  infectieuses:  péné- 
tration dans  l'organisme;  effet  produit;  immunité  natu- 
relle €t  acquise:  contagion:  épidémiologie ;  prophylaxie  ; 
antitoxines  et  vaccins. 

Bactéries  pathogènes  en  particulier  :  habitat  ;  morpholo- 
gie; cultures;  inoculations;  toxines;  diagnostic  bactériolo- 
gique; immunité;  prophylaxie. 

Analyse  de  l'air,  du  sol,  de  l'eau,  des  eaux  d'égoût,  des 
poussières. 

Analyse  du  lait  et  des  autres  produits  alimentaires. 

Epreuve  du  pouvoir  désinfectant  des  antiseptiques  et  des 
étuves. 

Les  élèves  devront  se  livrer  à  des  travaux  pratiques  ;  le 
laboratoire  leur  sera  ouvert  tous  les  jours  à  cette  fin. 


—  158  — 

4.  28  leçons  et  28  démonstrations  sur  la  chimie,  soit  une 
leçon  et  une  démonstration  par  semaine. 

Analyse  de  lair,  du  sol,  de  l'eau,  des  aliments,  des  condi- 
ments et  boissons,  des  eaux  d'égoût,  des  désinfectants. 

Outre  les  leçons  et  démonstrations  du  professeur,  les  élè- 
ves devront  se  livrer  à  des  travaux  pratiques  ;  le  labora- 
toire leur  sera  ouvert  tous  les  jours  à  cette  fin. 

REGLEMENTS 

1.  Ces  cours  spéciaux  d'hygiène  dureront  neuf  mois, 
commençant  le  1er  octobre  pour  se  terminer  en  juin  par  les 
examens,  écrit  et  oral,  pour  l'obtention  du  diplôme  d'hy- 
giène publique. 

2.  Les  élèves  qui  désirent  s'inscrire  devront  produire,  au 
préalable,  leur  diplôme  de  docteur  en  médecine. 

3.  Les  honoraires  pour  le  cours  complet  et  le  diplôme 
sont  de  $100.00. 

4.  Pendant  leur  stage  à  l'Université,  les  élèves  devront 
s'inscrire  au  Bureau  municipal  d'hygiène  de  Montréal  pour 
suivre,  dans  la  mesure  du  possible,  les  opérations  de  ce  bu- 
reau et  notamment  accompagner  les  inspecteurs  sanitaires 
municipaux. 

5.  Les  élèves  devront  aussi  se  familiariser  avec  le  dia- 
gnostic des  maladies  contagieuses  et  parasitaires  en  visitant 
l'hôpital  Saint-Paul,  l'hôpital  des  varioleux  et  en  suivant 
les  dispensaires  dermatologiques  de  l 'Hôtel-Dieu  et  de 
l'hôpital  Notre-Dame. 

6.  Les  élèves  pourront  être  chargés  individuellement  d 'ai-. 


—  159  — 

1er  faire  des  inspections  sanitaires  dans  la  ville  de  Montréal 
et  aux  environs  pour  en  faire  rapport  au  professeur. 

7.  Les  examens  du  cours  d'hygiène  publique  se  font  au 
mois  de  juin,  à  l'Université  Laval. 

PROGRAMME  DES  EXAMENS  : 

1er  JOUR. — Examen  écrit  sur  l'hygiène  (de  9  heures  à  mi- 
di), sur  la  bactériologie  et  la  chimie  (de  2  heu- 
res à  5  heures  du  soir).  Les  élèves  signent 
leurs  copies  d'un  pseudonyme. 

2mb  JOUR. — Inspection  et  rapport. 

3me  jour. — Travaux  pratiques  de  chimie  (9  heures  de 
l 'avant-midi),  de  bactériologie  (2  heures  de 
l'après-midi). 

4me  jour. — Examen  oral  en  présence  de  deux  professeurs 
(9  heures  de  l'avant-midi).  L'élève  est  inter- 
rogé au  moins  un  quart  d'heure  sur  chaque 
matière. 

Les  examinateurs  sont  MM.  Beaudry  et  Baril  pour  l'hy- 
giène et  la  chimie;  MM.  Bemier  et  Aubry  pour  la  bacté- 
riologie. 

Points  alloués  sur  chaque  matière   : 

r  Hygiène    100 

Examen  écrit  -^   Chimie    50 

^  Bactériologie    50 

Inspection  et  rapport 100 

Chimie  pratique 50 


—  160  — 

Bactériologie  pratique 50 

^  Hygiène    100 

Examen  oral    3  Chimie 50 

^  Bactériologie   50 

Soit  300  points  pour  l'hygiène 
"150  "  "la  chimie 
"     150       "         "     la  bactériologie. 

L 'élève  doit  conserver  60  pour  cent  sur  l 'hygiène,  soit  180 
points,  50  pour  cent  sur  la  chimie  et  la  bactériologie,  soit  75 
points  sur  chacune  des  deux  matières. 

L'enveloppe  contenant  les  noms  correspondant  aux  pseu- 
donymes ne  doit  être  ouverte  qu'après  l'examen  oral. 

Ne  sont  admis  aux  examens  que  les  médecins  qui  ont  en- 
tièrement acquitté  leurs  redevances  à  la  Faculté. 

DOCTEURS  EX  HYGIENE  PUBLIQUE  : 

1912— :\LNr.  les  Drs  1913— :>Or.  les  Drs 

Beaudoin,  Joseph-A.  Barrette,  E.-A. 

Chaussé,   J.-X.  Boucher,    Séraphin 

Corsin.  Adélarrl  Gervais,   J.-H. 

Gauthier,  Joseph-E.  Yenne,   S. 

Lesage.  J.-C.  1914— Asselin,  Elie 
Pariseau,  Léo  Bonnier,   J.-W. 

Saint-Georges,  Henri  Bouvier.   G. 

Samson,   H. 

XV.  —  PERSONNEL   DE   L'ENSEIGNEMENT 
DEFINITION 

Le  Conseil  comprend  tous  les  membres  de  la  Corporation. 

L 'assemblée  de  la  Faculté  comprend  les  membres  du  Con- 
seil et  tous  les  professeurs  expressément  chargés  d'un  en- 
seignement, à  titre  de  chef  responsable. 

La. Faculté  comprend  les  membres  du  Conseil  et  tout  le 
personnel  de  renseignement. 


—  161  — 

ASSEMBLEE  DE  LA  FACULTE  ET  FACULTE 

Le  président  convoque  de  plein  droit  ou  de  1  "avis  du  Con- 
seil les  réunions  de  la  Faculté  ou  de  l'assemblée  de  la  Fa- 
culté. 

Les  questions  soumises  à  rassemblée  de  la  Faculté  con- 
cernent l'enseignement  et  l'attribution  des  notes  d "examen. 

La  Faculté  est  conviée  aux  fonctions  publiques. 

Dans  toute  i-éunion,  soit  de  l'assemblée  de  la  Faculté  soit 
de  la  Faculté,  les  membres  du  Conseil  ont  seuls  voix  délibé- 
rante. 

TITRES  ACADEMIQUES 

Les  titres  académiques  sont  les  suivants  : 

Professeur  émérite, 
Professeur  titulaire, 
Professeur  adjoint, 
Professeur  agrégé, 
Démonstrateur. 

PRESEANCE 

La  préséance  est  établie  comme  suit  : 

Le  doyen. 

Les  membres  du  Conseil, 

Les  professeurs  titulaires  ne  faisant  pas  partie  du  Con- 
seil, 
Les  professeurs  adjoints. 
Les  professeurs  agrégés   en  exercice, 
Les  professeurs  agrégés   libres, 
Les  démonstrateurs. 


—  162  — 

Dans  une  même  classe,  la  préséance  s'établit  d'après  la 
date  de  la  nomination;  à  date  égale  de  nomination,  par 
celle  de  promotion:  à  date  égale  de  promotion,  par  Tâge. 

XVI.  —  DISCIPLINE 

76  (^). — Tout  élève  est  tenu  d'assister  régulièrement  aux 
cours  cliniques,  travaux  pratiques,  etc. 

Chaque  professeur  doit  se  rendre  compte  suffisamment 
de  la  présence  régulière  des  élèves  à  son  coui^s  pour  être  en 
situation  de  certifier  leur  assiduité.  Il  est  interdit  à  tout 
élève  de  répondre  à  un  autre  appel  qu'à  celui  de  son  nom. 

77.— Tout  élève  qui  manque  dix  pour  cent  des  leçons  d'un 
cours  quelconque  durant  une  année  scolaire,  sans  raisons  va- 
lables et  sans  autorisation,  peut  se  voir  interdire  les  inscrip- 
tions et  les  examens  tant  qu'il  n'a  pas  complété  le  nombre 
voulu  de  leçons.  Les  seuls  congés  reconnus  sont  ceux  qui 
sont  expressément  autorisés  par  l'Ecole  ou  qui  sont  men- 
tionnés dans  l'annuaire  de  l'Université  Laval  de  Montréal. 

78. — Les  peines  de  discipline  sont   : 

lo  La  réprimande; 

2o  L'interdiction  de  prendre  son  inscription  et  de  subir 
des  examens  dans  la  Faculté  pendant  un  an  ou  plus  ; 

3o  L'exclusion  de  la  Faculté  pendant  un  an  ou  plus: 

4o  L'exclusion  de  la  Faculté  pendant  deux  ans  ou  plus: 

5o  L'exclusion  de  la  Faculté  pour  toujours. 


U)    Le5   chiffres  indiqués   dans   ce  paragraphe   renvoient  aux 
articles  du  règlement  spécial  de  la  FacuHé. 


—  163  — 

79. — Le  doj^en  a  droit  d'avertissement  ©u  d'admonesta- 
tion à  l'égard  de  tous  les  élèves  de  la  Facult-é;  les  antres 
peines  sont  prononcées  par  le  Conseil. 

80. — Les  actes  passibles  des  peines  ci-dessus  sont   : 

lo  Les  infractions  aux  règlements  ; 

2o  Les  fautes  contre  la  discipline  et  l'ordre  scolaire  : 

3o  L  "inconduite  dans  la  Faculté  ou  ailleurs  : 

4o  L'ivrognerie   ; 

5o  Les  fait  criminels  ou  délictueux. 

SI.— Un  acte  criminel  légalement  prouvé  et  suivi  d'une 
condamnation  définitive  devant  un  tribunal  compétent,  qui 
décrète  l'inearcération  dans  un  pénitencier,  comporte  de 
plein  droit  l'expulsion  pour  toujours  de  la  Faculté. 

82.  —  Un  acte  criminel  ou  tout  autre  acte  délictueux, 
légalement  prouvé  et  suivi  d'une  condamnation  définitive 
par  un  tribunal  compétent  à  l'amende  ou  à  l'incareération 
dans  une  prison,  entraîne  des  peines  prévues  par  l'article 
soixante-dix-huit. 

83. — Si  une  faute  prévue  par  l'article  quatre-vingt-un 
commise  durant  la  scolarité  n'est  connue  que  durant  ou 
après  l'examen  final,  l'examen  est  suspendu  ou  annulé  de 
plein  droit  suivant  le  cas  et  l'élève  est  expulsé  pour  tou- 
jours de  la  Faculté.  En  aucun  cas,  un  diplôme  ne  peut 
être  accordé  à  tel  élève. 

L'annulation  de  l'examen  entraîne  la  nullité  du  diplôme 
s'il  a  été  délivré  avant  la  connaissance  de  l'offense. 


—  161  — 

84. — Si  une  faute  prévue  par  1  "article  quatre-vingt-deux 
commise  durant  la  scolarité  n'est  connue  que  durant  ou 
après  l'examen  final,  l'examen  est  suspendu  ou  annulé  sui- 
vant le  cas.  de  plein  droit,  et  l'élève  est  passible  de  l'une 
des  peines  prévues  par  l'article  soixante-dix-huit. 

L'annulation  de  l'examen  entraîne  la  nullité  du  diplôme 
sïl  a  été  délivré  avant  la  connaissance  du  délit. 

85. — Tout  examen  entaché  de  fraude  ou  de  tentative  de 
fraude  doit  être  déclaré  nul.  En  cas  de  flagrant  délit,  le  can- 
didat quitte  la  salle,  la  nullité  de  l 'examen  est  prononcée  par 
le  jury:  dans  tous  les  autres  cas,  la  nullité  est  prononcée 
par  le  Conseil.  La  nullité  et  l'annulation  de  l'examen  peu- 
vent être, prononcées  contre  les  complices  de  l'auteur  prin- 
cipal de  la  fraude  ou  de  tentative  de  fraude.  L'auteur  prin- 
cipal et  ses  complices  peuvent  être  punis  d'une  des  peines 
prévues  à  l'article  soixante-dix-huit. 

86. — L'annulation  de  l'examen  entraîne  la  nullité  du  di- 
plôme dans  le  cas  où  il  a  été  délivré  avant  la  connaissance 
de  la  fraude. 

XVII.   —    PROFESSEURS    ADJOINTS    ET    SUPPLEANTS 

Les  professeurs  adjoints  sont  sous  la  direction  du  pro- 
fesseur titulaire  au  cours  duquel  ils  sont  adjoints. 

Il  est  nommé  pour  chaque  cours,  parmi  les  professeurs 
agrégés,  un  suppléant,  qui  se  tient  à  la  disposition  du  pro- 
fesseur titulaire  lorsque  celui-pi  s'absente  ou  est  incapable 
de  donner  son  cours. 

En  cas  d'urgence  ou  d'incapacité  purement  temporaires, 


—  165  — 

le  titulaire  doit  prévenir  son  suppléant  ou  le  faire  préve- 
nir. En  tout  autre  cas  d'absence  ou  d'incapacité,  le  titu- 
laire doit  prévenir  ou  faire  prévenir  le  doyen  qui  prend 
les  mesures  urgentes  nécessaires  et  informe  le  Conseil. 

Lorsqu  'un  professeur  suppléant  apprend  ou  est  averti,  de 
quelque  façon  que  ce  soit,  que  le  professeur  titulaire  dont  il 
est  le  suppléant  est  absent  ou  incapable  de  donner  son 
cours,  il  doit  faire  toute  la  diligence  nécessaire  pour  le 
remplacer. 


¥ 


_  166  — 


GRADUES 

De  l'Ecole  de  Médecine  et  de  Chirurgie  de  Montréal  et  de  la 

Faculté  de  Médecine  de  l'Université  Laval  de  Montréal, 

depuis  leur  fondation  respective  et  leur  union 

BACHELIERS.   (1) 
Faculté  de  Médecine  de  l'Université  Laval 


1880 — Cherrier,  Joseph 

Cormier,  Isaïe 

Gabourv,  Aimé 
1881— Cliaffeii,  Joseph 

Joyal,  Arthur 

Lat'oii taille,  Félix-Gustave 

Leroux,  Joseph 

Malte,  Louis-Eugène-Naii. 

Prévost,  Jos.-Wilfrid 

Thibaudeau,  Albert 
1882 — Breiinan,  Michael-Thomas 

David,  Paul-Arthur 

Desjardins,  Joseph 

Mignault,  Rodrigue 

Surprenant,  Joseph 

Sylvain,  Emile 
1884 — Ilénault,  Wilbrod-Aiitoine 

Lambert,  J.-O. 
1885— Chabot,  N.-Gédéon 

Delisle,  Arthur 

Delorme,  L.-N. 

Filiatrault,  Stanislas 

Mai'sil,  Charles 

Ostiguy,  Charles-0%'ide 

Richard,  J.-B. 

Rov,  L.-J. -Hercule 
1886— Cotret  de,  Elphège-René 

Daiguault,  Joseph- Arthur 

Duhamel,  Alfred- Antoine 

:Mount,   John-^^-P. 

RasLoni,  Charles-Edouard 
Ricard,  J. -Arthur 
Sehilk^r,  L. -Edouard 
Thériault,  Horace 

1887 — Desjardins,  J. -Stanislas 

Laberge,  Joseph- Edouard 
Ostiguv,  J.-Bte-Emile 
Pontbriand  de,  J.-T.-D. 
Villeneuve,  Georges 

1888— Boulet,  J.- Rodolphe 
Cotret   de,   Oswald-René 


1888 — Harwood,  L.  de  LDtbinièie 

Lemoyne  de  Martignj'jAdels» 

Lesage,  J.-E. 

Letourneau,  J. -Narcisse 

Mercier,  Oscar -F. 

Poirier,  S. -Simon 
1889 — Désy,  Louis-Joseph 

Duhamel,  Henri-Masson 

Laurin,  É. 

Leduc,  L.-P.-N. 

O'Rourke,  Jean-Guillaume 
1890 — Beaudry,  Rodolphe 

Brien,  J.-A. 

Chagnon,  J.-E. -Philippe 

Hébert,  René 

Préfontaine,  H. 
1991— Charlebois,  Ls-A. 
1892— Bourdeau,  V.-S. 

Champagne,  J.-A. 

Chènevert,  O. 

Dufresne,  L.-A.-H. 

Duhamel,  A. 

Godin,  C.-H. 

Lemay,  J.-D. 
i893— Bachand,  J. 

Beauchamp,  J. 

Desrosiers,  L.-A. 

Gendron.  A.-E. 

Landry,  N. 

Lefebvre,  A. 

Lupien,  L. 

Montpetit,  L.-A. 
1894— Bergeron,  E. 

Charon,  T.-C.-C. 

Girard,  A. 

Hurtubise,  A. 

Lebe!,  A. 

Legris-Lavergne,  J.-"\V. 

Pinault-Deschàtelets,  J.-P. 

Pomerat,  C.-M. 

Richard,  J.-B. 


(1)  L'ancienne   Ecole  de  Médecine  et  de   Chirurgie  de  Montréal   ne  con- 
férait pas  le  grade  de  bachelier. 


—  16; 


1S94- 

-Robillard,  J.  -E. 

1903— Larocque,  C. 

1895— Albert,  L.-N. 

Lefebvie,  Z. 

Boulay,  A.-O. 

Landry,  L.-H. 

Charbonneau,  J. 

Limoges,  M. 

Chevigiiy,  A.-J. 

Longtin,  J.-M. 

Deniers,  J.-F. 

Lord,  F. 

Desaulniers,  E.-L.-M. 

Millette,  E. 

Fecteau,  A. 

Mo  net,  F. 

(iélinas,  J.-A. 

Renaud.  P. -P. 

Labelle,   W.-J. 

Ricard,  J, 

lîoy,  J.-N. 

Roy,  L.-A. 

1S96- 

-Daudeliii.  S. -A. 

Simpson,  C. 

Désy,  E.-V. 

T.-llier.  J.-E. 

McCov,  H. -Alexandre 

Thibodeau,  C. 

Ostigùy,  Paul 

Tétrault,  A. 

Pontré,  Ephieni 

Vana-se.  R. 

1397- 

-Caisse,  L.-P. 

Vandandaigue,  L 

Décarie,  .T.- P. 

1904-  -Baillargeon,  C.-J. 

Lemoine,  J.-H. 

Barrette.  E.-A. 

Roy,  G. 

Beaudry,  0. 

189S- 

-Bonclier,  N. 

lieaulieu,  J  .-F. 

Girouard.  L  -D. 

Blackburn,  J. 

1399- 

-Abdou,  N  -A. 

Boulanger,  J. 

Casgrain,  E. 

Bousi^uet,  J.-P.-K 

Colin,  J.-E. 

Bouv-ier,  J.-P. 

Jacotel,  J.-A. 

Cartier,  W. 

Malouf,  Abraham-Kattini 

Champagne,  J.-A» 

Saucier,  J.-T.-O. 

Delaaey,  M, 

Scott,  Charles 

Deserres,  A. 

«.901- 

-P>visset,  Gabriel 

Desjardins,  A. 

Caron,  Aoiable 

Deslauriers,  H. 

Desmarais,  Philûus 

Desrochers,  X. 

Landry.  Joseph-Napoléon 

Desrosiers,  P. 

1902- 

-Aubin,  Alexandre 

Dtipuis,  Z. 

Laïuontagne,  J.-Aimé 

Foisy,  A. 

Ma-sé,  Jean-Baptiste 

Gaudette,  L. 

Rochon,  J.-Oiner 

Gosselin,  H. 

Schiller,  Joseph 

Guilbaiilt,  X. 

1903- 

— Archambault,  G. 

Haniflin,  J. 

Bellefeuille  de,  G. 

Handîield,  A. 

Bertrand,  E. 

Lachance,  F. 

Bonin,  A. 

Larose,  R. 

Brault,  T. 

Lord,  W. 

Chagnou,  D. 

Martin,  J.-G. 

Desorcy,  C, 

Masson,  L. 

Dumont,  R. 

Maynard,  H. 

Gagné,  R. 

\[ignault,  G.-E. 

Grenier,  M. -P. 

Nforeau,   F. 

Handfield,  J.-A* 

Pelletier,   L. 

Hébert,  0. 

Pigeon.  A. 

Labelle,  E. 

Plourde,  A, 

Latièche,  J.-T. 

Poirier,  A. 
Prince,  J. 

—  168  — 


I904~Reîiaua,  L  -H. 

Robichon,  A. 

RouiUard,  W. 

Rousseau,  A. 

Rousse.  A. 

Saint-Georges,  H. 

Tellier,  J.-E. 

Valiquette,  U. 
1905— Allaire,  J.-M. 

Archambault,  Z, 

Arpin,  J. 

Badeaux,  J. 

Eélisle,  G. 

Benoit,  D. 

Bigué,  A. 

Birs,  A. 

Cartier.  H. 

Caza,  O. 

Champagne,  E. 

Champagne,  J.-E. 

Charhonneau,  A, 

Collin,  H. 

CouiUard,  A. 

David,  J. 

Delvecchio,  P. 

Denis,  A. 

Donais,  J. 

Dupuis,  E. 

Ethier,  H. 

Catien,  H. 

Grégoire,  G. -M. 

Grenier,  M.-L. 

HandfieW,  D. 

Hébert,  A. 

Jarry,  A. 

Jasmin,  H. 

Lambert,  H. 

Leduc,  R. 

Lefeb\Te,  Z. 

Lussier,  L. 

Mathieu,  J.-A.-H. 

Millier,  A. -G. 
'  Prévost,  A. 

Piévost,  H. 

Robichaud,  P. -A, 

Roch.  S. 

Saint-Piexré,  C.-L. 

Simard,   A. 
1906 — Acram,  E. 

Auger,  E. 

Audet,  A- 

Ayotte,  J.-D. 


1906— Baril.  G.-tf. 

Charlebois,  J.-L. 

Cléroux,  V. 

Croteau,  T. 

Délisle,  F. 

Doré,  R. 

Drouin,  J.-B. 

Dumont,  A. 

Dupont,  C.-A, 

Falardeau,  R. 

Gauthier,  P. 

Gratton,  L. 

Guy,  C. 

Huot,  A. 

Jutras,  L. 

Kimpton,  A. 

Lafortune,  S, 

Lamarche,  P. 

Lamoureux,  A, 

Lamoureux,  E, 

Lapierre,  G. 

Latour,  G. 

Lonergan,  Geo, 

Richaid,  A. 

Rinfret,  L. 

Routhier,  J.-C. 

Rov,  D. 

Saint-Jacques,  R. 

Trépanier,  A, 
1907— Amyot,  E. 

Archambeault,  H.-J, 

Archambeault,  J. 

Aubry,  W. 

Beaudoin,  A. 

Bélanger,  E. 

Bernard,  E. 

Boileau,  A. 

Bcileau,  J. 

Bohémier,  S. 

Bouvier,  G. 

Brossard,  A. 

Brunet,  J. 

Chabot,  L.-A, 

Chevrier,  A. 

Corriveau,  U. 

Cypihot,  H. 

Décary.  E. 

Despatis,  R. 

Dorval,  L,-H. 
Dufresne,  E  -R. 
Dupont,  L.-A. 
Dussault,  E. 


—  169  — 


1907 — Ecrément,   A. 

Ferron,   A. 

Gadbois,  G.-H. 

Gariépy,   U. 

Giroux,   A. 

Gravel.    A. 

Grignon,    H. 

Gross,   C.-J. 

Hamel,   G. 

Jaboar,   D. 

Jeannotte,   E 

Lachapelle,   E. 

Lachapelle,  J.-A. 

Lagaeé,  A. 

Lalande.  E. 

Langelier,  E. 

Langevin.   S. 

Laporte.  P.-C. 

Larochelle.  E. 

Lavallée,  H. 

Lebrun,  K. 

Lesage,   O. 

Lussier,   A. 

Mallette,  E. 

Martineau.  G.-H. 

Moreau,   E. 

Noël,    O. 

Noiseux.   O. 

Panneton,  J.-E. 

Patenaude,  A. 

Plante,   L. 

Potvin,    V. 

Racicot,   W. 

lîicher,   P. 

Pvobert,   H. 

lîodier,  A. 

Eonx.   L. 

ïhibaudeau.  A. 

Toupin,    J. 

Waisnian.   M. 
1908— Barolet,  W. 

Besner,   Ad. 

Berthiaume,  Henri 

Berthiaume.    Hors. 

Coupai,   H.-.J. 

Chevrier.  Raoul 

Forest.  G.-AIbani 

Lachapelle,   Toussaint 

Larose.    Arthur 

Leroux.  Oza 

Laurendeau.   Xap. 

Plouffe,   Daniel 

Tîobidoux,  W. 


1908 — Sabourin,   Sév. 

Thibault,    J.-P. 

Trudeau,  J.-H. 

Venne,  H.-D. 
1909— Archambault.   R. 

Bertholet,  Geo. 

Boisclair.   Horace 

Castonguay,   Emile 

Caisse.  Antoine 

Chaussé.    J.-N. 

Cholette.  Méu. 

Collin,   L.-D. 

Delporte,    Gabriel 

Desrochers.  Emile 

Desrosiers.    .J.-]:. 

Dontigny,  Arthur 

Dufresne,    Albert 

Emerv,   E.-F. 

Forgûes,  .J.-A .-H. 

Gagné,  Joseph 

Gagnon,   Ad. 

Hétu.  Georges 

Janelle.   Ls-.Jos. 

Lalande,  Stan. 

Leduc,  Fernand 

Lefebvre.    Gabriel 

Longo,  Gregorio 

:Miiot,    J.-D. 

Monast.  P.-A. 

Xormandin,  A. 

Perrin,  L.-G. 

Poulin,  Emile 

Prud'homme.  L. 

Savage,    Léopold 

Tremblay.   P. 

Vidal,   AFila 

Violette,  L.-J. 

Woods,  .Joseph 
1910— Adam.    Phili[>pe 
Aubin,   Arthur 
Beaupré,    DoIIard 
Bourget,  Emélias 
Daigneault,   EmiJe 
Deschesnes,  Adjutor 
Desjardins,   Arthur 
Francoeur,  D. -Homère 
Dupuis.   l'ierre 
Faubert,   Orner 
Joyal,  Hector 
Lajoie.   Roméo 
Lamarehe,   Charles 
Lamothe,  Gustave 
Lapierre,   Aquila 


—  170  — 


1910--Levesque.  Eonakl 

Marion,  J.-Eustache 
Phénix.  G. 
Nepveu.  Tliéodule 
Panneton,  Auguste 
Paré,  Armand 
Perras.  Fernand 
Mathieu,  C.-F. 
Plouffe.   Adrien 
Eitchot,  Dolphis 
Tétreault.  Arthur 
ïurgeon,  Roméo 

1911 — Archambault,  L.-P. 
Biron,  liomuakl 
Brault,  Norbert 
Brunet,   Zenon 
Brauli,  Kaoul 
Hébert,  Joseph 
Labarre.  Gédéon 
Laiplume,  Henri 


1911 — Larouche.    Henri 
Léger.  Anselme 
Mousseau.  Alfred 
Provost.   Albert 
Saint- Jacques.   E. 
Saint-Pierre.  Daraitn 

1912 — Archambault.  J.-B. 
Beaudry,   Stanislas 
Belcourt.   Ls-Emile 
Bertrand.    Charles 
Bissonnette.  Stan. 
Clermont,   Hector 
DeCotret.  Gaston 
Garand,   Lucien 
Gravel,   Lionel 
Houle,  Joseph-Firmin 
Mandeville.   Louis 
Piette,  Edmond 
Eolland,  Rodolphe 
Thibault,  Jude 


'^¥^'' 


—  171   — 
Docteurs 

I.  —  Gmda<^«t  de  l'Ecoïe  de  M<^deoiiie  et  de  Chirurgie  de  ;tIoiitréal| 
depuis  sa  fondation  J iisqu'à  son  nnion  A  l'Université  l.aT»l 

(l84:i.lS91) 


1^43- 

— Desmarais,  L  -.T. 

1S49- 

-Beaulieu,  A. 

l->44- 

—Bourgeois,  G. -A. 

Crevier,  J.  -A. 

1 -4Ô- 

-  Mignault,  Jos.-A. 

Deliuelle  de,  C. 

Prévost,  J.-E. 

Founiier,  C. 

Ta>-é,  J. 

Lafarge,  P.-E. 

1S46- 

-Barbier,  X.-V. 

Lemaine,  C. 

Bourgeois,  L.-X. 

Maiion,  Joseph 

Brown,  C. 

Martigny  de,  Cha 

Buxton.  J.-H. 

Nelson,  A. 

Carter,  Brock 

Rolland,  H. 

Craig,  A.-B. 

Quesnei,  J. 

Elisworth,  A.-R. 

1850- 

-Chamberland,  A. 

Lafontaine,  J.-D. 

Fortier,  Alfred 

Laroclu-lle,  P. 

Lapierre,  Jos.-A. 

Melaii<;on,  N. 

LeBlanc,  J. 

Lus.iev.P. 

Letourneau,  H. 

1347- 

-Bomiy,'A.-T). 

Maureault,  L.-B. 

Courteau,  Euj^èiie 

Perreault,  F.-X. 

Daou:"t,  H. 

Préfontaine.  Jérémie 

Doriun,  J.-B.-T. 

Raymond,  0. 

Dubord,  L.-E. 

Saint-Amand,  J.-L. 

FélLx,  P. 

1851- 

.  Bruneau.   O. 

Larocque,  A.-E. 

Cassrrain,  Charles 

Larue,  P.-A. 

Bauth.  G. 

Latour,  Charles-S. 

Drain  ville,  J.-S. 

Laurier,  Moïse 

Leclerc,  Cliarles-J. 

Robillard,  E.^L 

Leclère,  0, 

Rottot,J.-P. 

Lefort,  P.-O. 

Sauvé,  H. 

McMcking,  G. 

Vallée,  W. 

MoUoy,  H.-K 

134S- 

-Boudria^,  Joseph-L. 

Mount,  W.-J. 

Brisson,  Auguste 

Sdbourin,  M. 

Cloutier,  G. -A. 

1852- 

— Charbonneau,  A. 

David,  S. 

Couagne  de,  A. 

Duguay,  Wiu 

Desjardins,  J.-A, 

Dumi,  Wiu 

Duguay,  Z.-E. 

Hazen,  H.-L. 

Mcï'arïane,  J. 

Laferrière,  F.-X. 

Ross.  J.-J. 

Lepailleur,  L. 

Saint-Germain,  J.-H.-L. 

L'Heureux,  Léoa 

Trestler,  C.-F.-F. 

McGillivray,  I. 

1853- 

-Dansereau,  H. 

Millette,  J.-^L 

DelLsle,  A. 

Nelson,  H. 

Durocher,  L.-B. 

O'Leary,  Joseph 

Ferté,  J.-E. 

Séguin,  A. 

Paquet,  A. -H- 

—  172  — 


1853— Poitevin,  J.-C. 

Quesnel,  G. 

Richard,  A. 

Tassé,  R. 
1854 — Boudreau,  Z. 

Franchère,  J. 

Gauthier,  S. 

Pépin,  P. 

Picard,  I. 
1855— Boulet,  M.-S. 

Casa  van  t.  H. , 

Chariientier,  F, 

Coté,  F.-X. 

Daoust,  C.-D, 

Desaulniers,  A.-L. 

Forest,  J.-B. 

Goyette,  S. 

Pelletier,  Ovide 

Poisson,  Ernest 

Robillard.  N. 

Saint-Jean,  P. 

1856— Auger,  Ch.-L. 

Cyr,L.-D. 

Diifresne,  P.-C. 

Diipuis,  J.-J.-B 

Généreux,  D. 

Keefer,  C. 

Laberge,  E. 

Latieur,  C.-B. 

Lafleur,  P. -A, 

Mari  en,  Amédée 

Martigny  de,  J.  -Adelstan 

Maybali;  M. 

Palardy,  M.-J. 

Perras,  A. 

Quintal,  L  -A. 

Saurio],  T." 

Têtu,  U. 

Tremblay,  Amlsroise 
1857— Archambault,  D.-M. 

Bernier,  P.-H. 

Lorimier  de,  L.-J.'-V. 

Duchesneau,  J.-A. 

Marsan,  A.  ' 

Phaneuf,  C. 

Picault,  A.-C. 
1858— Bissonnette,  A. 

Chè\Tefilp,  E..C.-P. 

Daijenais.  Ad.  * 

Fontaine,  E.-D. 

Forest,  Ludger 
Fortier,  L.-A; 


1858— Lemire,  C. 

Loupret,  M. 

Marcil,  Da\nd 

Kolin,  J.-E. 

Pominville.  E. 

Renaud,  Joseph 

Têtu,  A. 

Whiteford,  R, 
1859— Barolet,  F. -H, 

Bérard,  Pi-A. 

Duhanii  1,  A. 

Forest,  Isaïe 

Gaudelte.  I). 

Gaudette'.  M.-H.-E. 

Mignault,  R. 

MoDgecin,  C. 

Pépin,  G. -Adrien 

Trudeau.  L. 
1860— Boudreau.  J.-B. 

Brossard.  L.-P. 

Brosseau,  A. -T. 

Caron,  Y,. 

Chapleau,  P. 

Chojnn,  J.-N. 

Desrosiers  L.-L. 

Duchesnois,  N. 

Fortier,  J, 

Frenet,  H. 

Larose.  Alfred 

Larue.Th. 

Lavalïée,  V.-P. 

Leclair,  Jules 

Ijemery.  H. 

Lenoir,  Joseph 

Lescault,  Charles 

Robitaille.  A. 

Roy,  G.-E. 

Tanguay,  J.-O. 
1861 — Archambault,  J.-A. 

Beauchemin,  L.-J.-B. 

Béicpe,  A.-G-H. 

Besjardins,  J.-M. 

Frégeau,  Is. 

Gaucher,  A. 

Gravel,  Ls-Joseph 

Guertin,  J.-F. 

Ponton,  C. 

Rivard.  A.-K  .' 

Saint-Cyr,'*E. 
1862— Beaudry,  F.-X. 

Desroches,  J.-M. 

Desrosiers.  H.-T. 


—  173 


1862— Fontaine,  G.-H. 

Fortier,  A. 

Grenier,  P. 

Hamelin,  F]a\àen 

Lallier,  J.-O, 

Laçasse.  Th. 

Migiian'lt.  Alf.-D. 

Nadi-au,  L.-H. 

Palardv,  F.-L. 

Paré,  Frédéric 

Prélontaine,  II. 

Prévost,  Et, 

Valois,  A. -F. 

Veimette,  Léon 

Vilbon,  A.-P.-V. 
1863— Bohémier,  J.-M. 

Garcean,  T. 

Gagnon,  E.-T. 

Lacerte,  N. 

Laferrière,  A. -M. 

Lecavalier,  J.-A. 

Leclair,  M, 

Lefebvre,  J.-L. 

Marsan,  N. 

Marsolais,  D. 

Provost,  Phnémon 

Quevillon,  C.-M. 

Smith,  G.-E. 

Tliibeault,  C. 

Yalaile,  F.-X. 
186 i— Bazin,  A.lékrd 

Boissy,  E. 

Bonin,  O. 

Côté,  J. 

Da.yenais,  O. 

Desjardins,  L.-E. 

Ethier,  Isidore 

Gaboury,  A. 

Gourd  eau,  G. -A. 

Labadie,  IL-A. , 

Labëile,  T. 

Labrie,  G. 

Laferrière,  A.-A. 

LanioDtagne,  W. 

Lenoir,  A. 

Lippé,  J. 

Savoie,  II, 
1865— Be,£iudet,,L.-A, 

Be'audoin,  Josepli 

Buurque,  E.-J. 

Chapleau,  E* 

T)arc,h'%  E.-R. 


1865— Dufresne,  G.-A. 

Gauthier.  S. 

Gaboury.  E. 

Girard,  F.-X. 

Jacques.  N. 

Martel,  M.-D.-S. 

Mount,  P.  E. 

Paquet,  .F. 

Perreaiilt.  ('léophàa 

Jîoy,  G.-Henri 

Saint-Jacques,    Eugène 
1866— Danois.  P.-A. 

G  ruiain,  G. 

Gferva  .-,  Al  house 

Grenier,  Georges 

Guertin,  A. 

Kertson,  L. 

Ladouceur,  N. 

Lafortune,  X. 

Lanctôt,  J.-O. 

Laviolettf,  A 

Leroux,  Ga-^pard 

Montmarquet,  J.-E. 

Smith,  W. 

Tliibeaalt,  A. 
1867 — Benoit,  Léonard 

Bulmer.  L. -S. 

Delveccliio,  A. 

Dutrisac,  J.-O. 

Gariéi'V,  L. 

Gladu,"A. 

La2>ierrf,  A, 

Laporte,  A. 

Laramée,  J,-Â. 

McBean.  D.-B. 

Poulin,  L.-S, 

Primeau,  A.  , 

Voligny.  L  -L. 
1868--ArL-»iambault,  J,-S.      ^' 

Béliveau,  H.  ■ 

Br  deur,  L. 

Choquette,  L.-B, 

Deniers,  F.-X. 

D  rai  n  ville,  1). 

Garneau,  J.-A,  , 

Gingras,  J. 

Godin,  A, 

Laferrière.  E, 

Lonutin,  S.-M. 

Mignault,  P.-B. 

Robiuille,  J. 

Sylvettre,  L 


—  171  — 


1868— Yaîcourt,  P.-E. 
1869— Archambault,  G. 

Archambault,  P.-C. 

Aubuchon,  S. 

Bald,  W.-A. 

Dagenais,  Aid. 

Dansereaii,  E.-H. 

Ferron,  W. 

Gervais,  E. 

Gervais,  P.-E. 

Giroux,  P. 

Giroux,  P.-C. 

Hurtubise,  E. 

Lachapelle,  E.-Persillier 

Laiictôt,  J  or^eph 

Marchessault,  I. 

Meunier,  Alfred 

Moreau,  H. 

Pasoël,  F. 

Peltier,  J.-A. 

Plante,  Elysée 

Proulx,  L. 

Santoire,  S. 

Tanguay,  J.-P<.-A, 

Trerablav,  A. 

Trudel,  F.-X. 
1870— Bellemaro,  M. -F. 

Chagnon,  G. 

Chaurette,  L. 

Corbeille,  L. 

Panie,  F. -A. 

T)eguise,  J.-B. 

Delages,  J. 

Forte,  R  -N. 

Haynes,  T. -S. 

Labarre,  G. 

Laviolette,  C. 

M  adore,  G. 

Marier,  P. 

Martineau,  S. 

Ouimet,  J.-B. 

Perrin,  J.-M.-A. 

Potvin,  Je. s. 

Pratte,  Charles 

Pratte,  Noé 

Quintal,  Luc 

Renaud,  P.-I\ 

Rinfret,  A. 

Rinfret,  C.-.T. 
1871— Bélanger.  U.-A 

Biisson,T.-A. 

CuTniraud,  J.-O. 


1871— Dansereau,  P.-E, 

Desilets,  P. -A. 

Desjardins,  G. 

Dick,  N. 

Faguan,  F.-B. 

Gadbois.  A. 

Gatien,  F. 

Gouin,  L.-J.-E. 

Grenier,  L. 

Hardy,  J. 

Labergt',  P. 

Legrls,  C. 

Mignault,  V. 

Mitigny,  L. 

Mou.-jseau,  J.-O. 

Paré,  J.-A. 

Perrault,  C.-A. 

Prévost,  N. 

Prinieau,  H. 

Sheppard,  J.-J, 
1872 — Beaupré,  L. 

Cartier,  P. 

Couloiube,  C.-J. 

Deniers,  Frédéric 

Desniarteau,  N.-B. 

Dufort,  T. -A. 

Dupuis,  J. 

Duva'.  Arthur 

Fafard,  Charles 

Filiatrault.C.-M. 

Gaboury,  U. 

Gagnon,  Joseph 

Gosaelin,  V. 

Héroux,  H. 

Lamarche,  Siméou 

Lanouette,  A. 

Laporte,  J.-B. 

Larue,  O. 

Laurin,  V. 

Mathieu,  Arthur 

McDonald,  R.-D.-R. 

Meunier,  P. 

Mignault,  Zoël 

Pà<l^uet,  J. 

Rouleau,  Eugène 

Roy,  Ï..-M.-A. 

Siniard,  A. 

Trudel,  F. 
1873 — Archambault,  Gaapttfd 

Aubrv,  A.-D. 

Beaudry,  G.-O. 

Beaudry,  J.-A. 


—  175 


1873— Brodeur,  L. 

Carrière,  L. 

Comeau,    Joseph 

Coutn,   O. 

Desautels,   Alf.-C. 

Fafard,  X. 

Gaboury,  T.-C. 

Gadoury,  J.-K. 

Germain,   A. 

Godin,    O.-X. 

Jacques.   D.-L.-A. 

Lafrenière.   G.-D. 

Lafrenière.  X.-D. 

Lalonde.  E. 

Lamarche.  J.-B.-A. 

Lesage,   E. 

Martel.  L.-J. 

Pelletier.   G.-G.-U. 

^'erner,   L. 

Vigneau,  B. 
1874 — Brossoit,  A.-N. 

Brouillet.   V.-J.-E. 

Brunet,  L.-M. 

Charbonneau,  J. 

Demers,    L.-A. 

Deniers,    Ls-C. 

Desorcj',   C. 

Dorval.   A. 

Duval.  Sallusîe 

Et  hier,  Marc 

Perron,  E. 

Hare],   V.-A. 

Hébert.   L.-D. 

Jeannette,   B. 

Jeannotte.  H. 

Laberge.  Louis 

LachapeJle,    Sévérin 

Lamoureux,   S. 

Laiirendeau,   J.-C. 

Leblanc,   G.-J. 

Le-duc,  J.-P. 

Lemieux,  J.-J. 

Majeau.  A. 

Malo.   X. 

Moquin,  V. 

Mousseau.  F.-X. 

Munro,   Ed.-H. 

Ouimet,  Edmond 

Prévost,    L.-C. 

Kose,    E. 

Rouleau,  Z. 

lîoy,   G.-A. 


1S74— lîoval.    Paul 

Scàllon.   J.-E. 

Trudel,    J.-E. 

Wilson.   T.-O.-J. 
1875 — Alexandcr,   B. 

Allard.    Prime 

Bélanger.    T. 

Bersreron.  Pierre 

Berthelot,   J.-E. 

Boileau,  J.-M. 

Bourret,  L.-G. 

Brun,  J.-A.-E. 

Brunelle,  J.-A.-S. 

Carreau.    L. 

Casgrain.  P.-F. 

Champagne.   A.-B. 

ChevaHer.  Joseph 

Comtois.  P.-Z. 

Couillard,   P.-L. 

Duplessis.  F.-X. 

Ernouf,    C. 

Fa  ut  eux,  E. 

J'iliatrault,  F. 

Fontaine,  E. 

Gosselin,  P. 

Goyer.  Oswaîd 

(îuilmot.   B. 

Hétu.   O.-P. 

Jeannotte,  F. 

Lanciaux.  Henri 

Lambert.   J.-C. 

Leduc,   H.-J. 

Léger.   T.-A. 

Lassisseraye,  A. -P. 

Léonard.    J.-A.-R. 

Létourneau.  A. 

^lanseau,    L. 

Xadeau.  Alex. 

Paquet  t<>,   E. 

Piché.    Alphonse 

Piette.  A.-P. 

Privé,  P.-B. 

Provost,   Ls-R. 

Taupier,  R.-S. 

Simard.    A. -Ferdinand 

Trudel,    F. 
1876 — Bourque.    L.-X. 

Brissette.    A. 

Brunet.  X. 

Campeau.    I^>. 

Cholet.  B. 

Dubé,   P.-C. 


—  176  — 


1876— Fafard,  T. 

Gaboury,  A. 

Gareau,  J.-A, 

GroniUn,  H. 

Hébert,  Avila 

Lacaille,  Ubald 

Lanthier,  IL 

Lesage,  A. 

Longtin,  J. 

Merrill,  G.-H. 

Millet.  Chas. 

RobilIar,l.G- 

Saint-Paul,    C. 

Saint-Pierre.  Ad. 
1877 — Alexander,  Walter 

Baril,  F.-X. 

Beaudry,  J.-Od. 

Brossard,  J.-H. 

Cartier,  A. 

Cléroux,  L.-V.-B, 

Despars,  F. 

Desroches,  J. 

Fiset,  G.-jVL 

Fortier,  Cvr. 

Fortier,  Ph.-O 

Giroux,  G. 

Grignon,  W. 

Lasalle,  A. 

Longpré,  A. 

Maucotel,  Alfred 

Meagher,  H. -A. 

Petit,  N. 

Prévost,  E.-N. 

Pvobillard.  J. 

Toujiiii,  J. 

Trudeau.  F. 
1878— Auger,  C.-E. 

Bachaud  L  -C. 

C'harboiineau,  O, 

Desnovers.  D. 

Fiset,  L-P. 

Gaillardet,  P. 

Gaucher.  L.-G.-R. 

Guuux,  J .-R. 

Hébert,  A. 

Jolicœur,  N. 

Labadie,  F. 

Lambert,  J.-T. 

Lapalme,  H. 

Lefebvre,  M. 

Olivier,  L.-A. 

Ouimet,  J.-AIex. 

Paquiu,  Elzéar 


IS^S-    Saint-Jacques,   Rot>ert 
lîoberge,   A.-]N'. 

Sylvestre.  J.-S. 

Thérien,  C.-U.-A. 

Watier,  O.-A. 
1879— Alain,  A. -S. 

Aubin,  J.-E 

Auclair,  Zé]>hirin 

Augt-r.  L.-L. 

Belleniare,  E. 

Bergeron,  Jos.-îî. 

Bout-lier,  Louis 

Chagiiou.  Ruymoul 

Coté.  Camille 

Coté,  Tcle>p, 

Coté,  Victor 

Des  jardin  s,  Samuel 

Dui[uette.  E.-E. 

Elie,  J.-A. 

Falcou,  J.-Z. 

Fleury,  A.-F. 

Fouclier,  A. -A. 

Gaudet,  F.-Ed. 

Gauthier,  J.-S. 

Girouard,  Jean 

Grandpré  de.  A. 

Gimndpré   de,   P. 

Guerin,  M. 

Guertin,  IVL 
[  Jénig'or,  E.-C. 

Laeerte,  G.-A. 

Laflèche,  E.-X. 

Laforest,  G.-L. 
,  Lafortune.  G.-T. 

Lalonde,  Ed.-C. 

Larocuue,  A. 

Laurendeau,  Alb. 

Leblanc,  J.-A 

Lefaivre.  A. -A. 

LegrLs,  E. 

Leprolion  J.-I.-O. 

Letourneau,  J.-E. 

MacKinnon,  M. 

Misse,  L.-A.-O. 

Mathieu,  J.-E.-V. 

Kormandin,  S. 

Plante,  A. 

Pratte,  Irénée 

Provo.st,  J.-A. 

Routhier,  L.-G, 

Roy,  J. 

Saint-Georges,    A.-E. 


—   177 


1879 — Saint-Jacques,    J.-E, 

i880 — Beaudet,  Napoléon 
Beaui^ré,  W. 
Beausoleil.  J.-il. 
Belcouit,  O.-E. 
Bergeron,  J.-E. 
Bergeron,  S.-E. 
Blondin,  L.-J. 
Camiré,  A.-O. 
Carignan,  J.-L. 
Chaput,  F.-X. 
Coulombe.  N. 
Fournier,  J.-E. 
Gauthier,  A. 
Gibault,  A. 
Gill,  L.-H.-U. 
Labrie,  Ed. 
Lacerte,  J.-D. 
Lachapelle,  F.-X. 
Lafarge,  J.-E. 
Laroche,  Zotique 
Larocque,  C. 
Lavallée,  L.-O. 
Laval.  M.-E.-F.-A. 
Mouilpied,  VValter 
Moreau,  J.-T. 
Paquet,  L.-H. 
Phénix,  T. 
Robillard,  Joseph. 
Roy,  J.-E.-E. 
Serre.  Félix 
Saint-Jacques.  E. 

Tétreault,  P. -J.-E, 
Vadenais,  J. 
Vaudreuil  de,  Louis 
Î881 — Asselin,  Joseph 
Bachand,  L.-É. 
Cadieux,  L.-P. 
Clerck,  C. 
Cornu,  Félix 
Cypihot,  Th. 
Lorimier  de,  J.-R.-C. 
Fauteux,  C. 
Fortier,  G. -M. -A. 
Fourier,  Eug.-N. 
Hamelin,  T. 
Huot,  Gilbert 
Legault,  Horiu. 
Martin,  E. 
Martin,  A, 
Page,  P.-E. 
Prévost,  C.-A. 


1881~Prieui,  J.-A. 

Savard.  Jule.s 

Soulard,  J.-A. 

Saint-Jacques,  Frédéric 

Voisard,  Elzéar 
1882— Aubry,  Edmond-S. 

Baril,  Georges-E. 

Beaudry,  J.-Odiloa 

Beaupré,  A. 

Dubeau,  Napoléon. 

Gagnon,  J.-A. 

Gareau.  S.-Jos. 

Gauthier,  J.-H.-H. 

Geoffrion,  P. 

Goulet,  J.-A.-C. 

Leduc,  Hector 

Leroy,  J.-B. 

Letourneau,  A. 

Mackav,  W.-A. 

Maillet,  J.-E.-B. 

ManseaUj  H. -H. 

Murray,  F. 

Panneton,  Ephrem 

Paquet,  Gustave 

Paquin,  S.-G. 

Thériault,  J.-E. 

Turgeon,  E. 

Vanier,  F. -P. 

A^enne,  J. 
1883— Allard,  Orner 

Archambault,  H. -A, 

Bastien,  .Joseph-V, 

Bigonesse,  Pierre 

Biron,  Alexandre 

Brien,  Aug. 

Brisebois,  J.-M. 

Camiré,  L.-Jos. 

Charters,  J. 

Cbagnon.  J.-3. 

Chartrand,  J.-P. 

Craig,  Svdney 

Etue,  Ai-Z. 

Gervai.s,  O. 

Lacoursière,  G.-H. 

Lan  gis,  H. -M. 

Lesage,  A.-W. 

Mathieu,  H. 

Moll,  L.-A. 

Moreucy,  Napoléoa 

Ouiniet,  J.-A. 

Péladeau,  J.-F. 

Poitevin,  Amédéa 


—  178 


1883— Prévost,  G. -P. 

Prévost,  J. -G. 

Prud'homme,  R. 

Rioux,  J.-F. 

SalvaiX  N.-J.-A. 

Simard,  E..M.-A. 

Tessier,  Ch. 

Vaillancourt,  R.-L.-P, 

Watier,  G.-N. 

Ward,  Joseph 
1884— Barolet,  A-D. 

Beaudoin,  George-E. 

Béliveau,  Lucieii-J. 

Berthiaume,  C.-Odilon 

Brosseau,  S.-H. 

Comtois,  J.-G. 

Daignanlt,  Fréd.-X. 

Demers,  J. 

Denis,  C.-A. 

Dubois,  J.-E.-T. 

Duckett,  Alfred 

Dufresne,  D, 

Fournier,  W.-T. 

Gagnon,  A. 

Gauthier,  Hormisdas 

Lafricain,  E. 

Lange  vin,  A. 

Leblanc,  A. -A. 

Leblanc,  S. 

Letounieau,  P.-Azarias 

McCaffrey.J.-H. 

Mignault,  Rod. 

Morasse,  Ls- Ovide 

Paradis,  Jules 

Paré,  A. 

Richard,  A.-C. 

Robert,  J  -A. 

Séguin,  André 

Théoret.  J.-W. 
1885. — iielieUuiueur,  C. 

Brodeur,  Horm. 
Bus'^ière,  L.-C. 
Chalifoux,  J.-H. 
Charest,  L.-R.-C. 
Cypihot,  L.-M. 
Desrosiers,  J. 
Gaudreau,  Hûaire 
Grandpré  de,  L.-P. 
Grignon  L.-G.-E. 
Jette,  J. 
Lacombe,  G.-A. 
Laferrière,  R.-E.-A. 


1885 — Laurendeau,  A. 
Lauzon,  P.-O. 
Lavai  e,  Florina 
Martin,  P.-M. 
Monakey,  Pierre 
Morin,  L.-A. 
Perrault,  C.-A. 

Pidalue,  Joseph 

Poissant,  J.-C. 

Sanche,  J. 

Simard,  F. 

Thibault,  A. 

Toupin,  A.-J. 

Ulric,  Cornélius 
Î886 — Bourbonnais,  Herm. 

Burque,  J. 

Catudal,  J.-U. 

Charron,  Touss. 

Cheval,  A- 

Dauth,  H. 

Elle,  Ant. 

Grignon,  Jany-E, 

Her vieux,  H. 

Hétu,  J.-E. 

Laberge,  J. 

Laberge,  Pierre-Ulrio 

Leaault,  J. 

L'Espérance,  J. 

Lussier,  Cyrille-F. 

Mallette,  Alf. 

Marquis,  E.-Ph. 

McNamara,  Daniel 

Mignault,  Armand 

Pilon,  Pierre-Céiestin 

Bodier,  Joseph 

Roy,  J.-H. 
Saint-Amour,  A. 

Thérien,  E.-B. 

Tremblay,  F.-X. 
1887— Archambault,  Ale.i. 

Bissonnette,  P.-J.-L. 

Boileau,  F.-X. 

Bouchard,  J.-B. 

Cabana,  Ls-V. 

Carie,  C. 

Charlebois,  L. 

Chrétien,  A.-A. 

Clément,  A.-B 

Comeau,  F.  -X. 

Deschambault,  A.. -F. 

Desilets,  H. 

Ducharme,  J. 

Dugas,  C.-A. 


—  179  — 


18S7 — Dumont,  U. 

Ferland,  Jos.-S.-E. 

Fontaine,  J.-D. 

Gadbois,  W. 

Garceau,  J.-h. 

Girard,  C. 

Guy,  J. 

Joyal,  W. 

Laferrière,  C.-E. 

Lamarche,  J.-T. 

Lanthier,  G. 

Leclaire,  Ch.-J,-A. 

Levasseur,  F. 

Mcintosh,  James 

Michaud,  J.-A. 

Mignault,  Adolphe 

Pelland,  Pierre 

Poitras,  C.-N. 

Primeau,  N.-A. 

Richer,  0,-H. 

Rochette,  L.-S. 

Rodier,  C.-S. 

Tremblay,  E.-C. 

Turcot,  Isidore 
1868— Aubry,  J.-Gér. 

Barolet,  L. -Joseph. 

Bastien,  Hyacinthe 

Beaudry,  L.-A. 

Beaulne,  Joseph 

Belhumeiir,  Paul 

Benoit,  Raymond 

Bourgeault,  Victor 

Brault,  Elie 

Chartier,  J.-M. 

Cloutier,  O. 

Couture,  Th. 

I)é«y,  Jos. 

Dorais,  U.-A. 

Dorion,  Louis-A. 

Ducharme,  H. 

Ennis,  Thomas 

Gaboury,  C,-J. 

Gendron,  A. -S. 

Gravel   Adrien 

Kelly,  Samuel-J. 

Lan  gis,  Ant. 

Laurent,  E. 

Lécuyer,  J.-T. 

Marcotte,  J. -Albert 

Mignault,  Arthur 

Morelde  laDurantaye,  C. 

Paré,  Jos.-Alphonse 


1888--Picotte,  N.-J. 

Pomin\Tlle,  Joseph 

Rivet,  N. 

Rohman,  H. 

Soulier,  J.-P, 

Sirois,  F. 

Tassé,  G.-C. 
1889— Bédard,  Joseph-A, 

Bernard,  Améric 

Boucher,  Q. -Henri 

Boucher,  Sér. 

Dandurand,  S. 

Désy,  J. 

Fortier,  J.-E. 

Fortier,  L.-E- 

Germain,  J.-D. 

Giguère,  Jos. 

Girard,  H. 

Girouard,  J.-A. 

Girouard,  L. 

Grandpré  de.  Henri 

Guilbault,  Charles 

Guiniond,  Orner 

Hamelin,  J.-A. 

HéUe,  O. 

Kennedy,  E.-J. 

Lajoie,  M. 

Lapierre,  H. 

Lapointe.  Aug.-A. 

Laurin,  Ed. 

Leblanc,  A,-X. 

Marin,  J. -Aster 

Marin,  J. 

Mathieu,  A. 

Pelletier,  Martial 

Piché,  Euchariste 

Prévost,  Henri 

Piévost,  P.-E. 

Riberdey,  Amédée 

Rochette,  Louis-Damien 

Sicard,J.-D. 

Sirois,  Alplionse 

Tdssé,  Jo?.-D. 

Thénen,  Beiiuni 
1890 — Archambault   .A.-L. 

Bariheau,  Arthur 

Berlhiaume,  Denis 

Biron,  J.-H.-R. 

Blackburn,  N.-N. 

Bradv,  Chas-A. 
•T.  Brault.  Israël 

Cami)eau,  H. 


—  180  — 


1890— Cayley,  H. 

Chardonnet,  A. 
Charest,  Charles 
Coutu,  H. 
Daignault,  0. 
Dandurand,  J. 
Desrosiers,  Cléojhas 
Dumont,  E. 
Faribeault,  Georges 
Forest,  Moïse 
Forget,  U. 
;       Gagnon,  O. 
Gagnon,  P. 
Girard,  Charles 
Guernon,  H. 
Huet,  E.-J. 
Jasmin,  F. 
Laforce,  Ed. 
Lafrenière,  Arsène 
Landry,  Eiie 
Larin,  G.-E, 
Larose,  Arthur 
Larue,  G.-E. 
Lasalle,  T. 
Lavallée,  M. 
Lecavalier,  Alb.-E. 
Legault,  William 
Magnan,  J.-A. 
Marchildon,  P.^H, 
Marien,  A.-Amedée 
Masson,  L.-J.-G. 
McGill,  P.-J. 
Molleur,  J.-C. 
Paiement,  A.-J. 
Painchaiid,  E.-A. 
Piette,  Alphonse 


1890— Poitras,  J.-O. 
Kobillard,  L. 
Eoch,  E. 
Roy,  Hector 
Savicnac.  Art. 
Saint-Germain,  Louis 

Sylvestre.  F.-X. 
Taillefer,  Arthur 
Tremblay,  G.-N. 
1891 — Arsenauït,  Alfred 
Beaucharap.  A. 
Beaudoin,  W. 
Blanchet,  G. 
Bouillon,  Alfred 
Caron,L.-T. 
Charbonneaxx,  L. 
Chojiin,  Jules-A. 
Chouinard,  J.-B. 
Dagenai>,  A. 
Fontaine,  J.-E. 
Gagné,  Louis 
Grondin,  G. -M. 
Grondin,  J.-M. 
Guillemette,  G.-E. 
Lachapelle.  O. 
Lecompte.  G.-L. 
Normandin,  O. 
Paulhus,  G. -M. 
Perrault,  J.-M. 
Pichette.  P.-A. 
Pigeon,  J.-P. 
Poupart.  Joseph 
Prévost,' F. -de-S. 
Richardson,  Joseph 
Rohrer,  T. 
Voisard,  F.-X. 


II— Oradn^s  de  l'Université  I^Rval  depais  roi^anisation 
de  la  Facùlt<^  de  SK^decine  de  Hontr^'al  (18S0-19I4) 


1880 — Cardinal,  Joseph- Arthur 
Carrières,  Damase 
J)emers,  Octave 
Dupont,  Flavien 
Jeannette,  Benjamiri 
Jeannottè,  Joseph-Hébert 
LacaUle,  J.-C. -Ernest 
Mallette,  Avila 

1881— Cormier,  Isaie-J. 
Gaboury,  Aimé 
Lemaitre,  Joseph-Edouard 


1881 — Olivier,  Georges-H, 

Savard,  Alfred 

Tranchemontagne,  Rod^ 
1882 — Guerrier,  Joseph 

Demers,  Gustave 

Janson,  Gaspard 

Matte,  L.-E.-Napoléon" 
1883-"-Bastien,  Edmond 

Brien,  Samuel 

Cormier,  Arthur 


181  — 


1883 — Devlin,  Frank 

Filiatrault,   Michel 

«agniecr,  F.-X. 

Gauthier,  Jérôme-D. 

Goyette,  J.-Octave 

Greiiier,  Edmond 

Joyal,  Arthur 

Lafontaim-,  F. -Gustave 

Leroux,  Joseph 

Marsolais.  Avila-L. 

Prévost.  J.-Williid 

Thibaudeau,  Albert 
1884~Bariiaud,  Elie 

Boucher,  Hormisdas 

Breuuai),  Michael-T. 

David,  Arthui-P. 

Desjardins,  Joseph 

Duval,  Ernest 

Surprenant,  Jose]ih 

Tremblay,  Jos.-Éuclide 

Valin,  Cliarles-N. 
1885 — Houle,  Joseph 

Legault,  Napoléon 

Smith,  CLs-Gaston 
1886— Benoit,  Louis- V. 

Bernard,  A.-Anaclet 

Chabot,  N.-G. 

Choquette,  Horace- Ernest 

Delisle,  Georges-Arthur 

Delormc,  L.-N. 
•    Garneau,  P.-Uldéric 

Hénaiilt,  Wilbrod-A. 

Lavallée,  Aliène 

Normand,  Louis-Philippe 

Ostiguy,  Charles-Ovide 

Rochon,  L.-C.-A. 

Roy,  L.-J. -Hercule 
1887 — Daigneault,  Joseph-A. 

Delisle,  Arthur 

Desjardins,  Joseph-S. 

Duhamel,  A. -A. 

Gii-ard,  Sévère 

Mardi,  Chs-V.-E. 

Mayrand,  J.-A. 

Perraiilt,  L.-Rock 

Pontbriand  de,  Josejih-T. 

Rasconi,  Chs-E. 

Richard.  Jean -Baptiste 
1888~BélaiigL'r,  Ferdinand 

Cotret  René  de,  Eljdiège 

Laberge,  Joseph-Edouard 


1888— Lavoie,  G.-N. 

Mount,Johu-K..P. 

Ricard,  Arthur 

Schiller,  Louis-Edouard 

Thériault,  Horace 
1889— Foy,  Meredith 

Mackay,  Eugène 

LaA-iolette,  Camille 

Letoujneau,  J.-N. 

Ostiguy,  Emile 

Villeneuve,  Georges 
1890 — Bélanger,  Ferdinand 

Bissonnette,  O. -Arthur 

Boulet,  J. -Rodolphe 

Brodeur,  A.-J.-L.-O. 

Chagnon,  J.-E. -Philippe 

Chevrier,  G.-Rodolphe 

Cotret  René  de.  J.-Oswald 

Dorion,  Jérôme 

Duhamel,  Henri-Masson 

Fortier,  Henri-O. 

Fugère,-  Napoléon 

Gariépy,  Jose])h-Camille 

Leduc,  L.- P. -Napoléon 

Leriche,  L.  E. 

Lesage,  Georges-E. 

Mart igny  de.  Ad elstan- J. -L, 

Mercier,  Félix-Oscar 

O'Rourke,  J.-W. 

Foutre,  J.-Ephrem       > 

Préfontainc,  H. -H.      > 

Sasse ville,  H. -M  -N; 

Smith,  G.-H.-Labrèchè 

Thuot,  J.-V. 

Valois,  L.-J:-A]méida  ^ 

Vanasse,  J.-E.  ' 

1891 — Auger,  Narcisse 

Bellemare,  A.-H.-N. 

Caron,  T.-E. 

Charette,  Joseph- Albini 

Charlebois,  L6uis-A; 

Daunais,  Charles-E. 

Derome,  Simon 

Dion,  J.-ThoTfi.is 

Dusseault,  N .-Arthux 

Harwood  de  Lotbinière,  L. 

Johnson,  J.-O. 
-    Lalonde,  M.-J.-P. 

Lemay,  Jos. -Daniel 

MacDuff,  Stanislas 

Rochon,  Charles-A, 


—  18: 


1892— Arrault,  Jules,  a.  g.  d.  (1)      186^2— 
Bélanger,  Daviu-Siméon 
Bessette,  E.-A.,  a.  d. 
Beaudoin,  J.-E.-A.,  a.  d. 
Bergevin,  Louis,  a.  d. 
Beauchemin,  Herinén.,  a   d. 
Bouibonnais,  Elie 
Bellerose.  A. -H.,  a.  g.  d. 
Brien,  J.-Adhémar,  a.  g.  d. 
Benoit,  Emmanuel,  a.  d. 
Beaudry.  Rodolphe,  a.  g,  d. 
Ohampagne,  Adélard 
Charbonneau,  Anthime 
Cholette,  Clément 
Choquette,  Félix 
Dealauriers,  J.-Bte 
Daigle,  J. -Achille,  a.  g.  d. 

Daoust,  J.-A.-Olivier 

Dagenais,  E.-G. 

Dussault,  F.,  a.  d.  1893— 

Désy,  Louis-Philippe 

Demers,  Toussaint 

Duckett,  G.-Oscar-Dunn 

Desjardins,  rro-Xa%'ier 

Ethier,  Aidège.  a.  g.  d. 

Ermatinger,  HUdebrand 

Frenette,  Joseph 

Forest,  Alfred-C. 

Fontaine,  Alphonse,  a.  g.  d. 

Fortin,  Joseph- Abel 

Gaboury,  Henry 

Gervais,  Rosario 

Guertin,  Auguste 

Gadbois,  Joseph-0.,  a.  g.  d. 

Gravel,  J. -M. -Arthur,  a.  d. 

Gauthier,  Wilfrid,  a.  d. 

Hudon,  Armand,  «,  d. 

Hébert,  René 

Laurier,  Ruben-C,  a.  g.  d. 

Lapierre,  J.-Avila,  a.  d. 

Leblanc,  Clément,  a.  g.  d. 

Landry,  David,  a.  g.  d. 

Laberge,  Alexandre-T. 

Lortie,  J.-C.-Hormisdas 

Lahaie,  Bruno 

Lefils,  Frédéric,  a.  g.  d. 

Lebœuf,  Sylva 


Loiigpré,  Daniel 
Lamarche,  Boniface 
Leva^seur,  Aug.-J.-H.,  a.  d. 
Lapointe,  Chaiies-E. 
Lapointe,  J.-G.-Houoré 
Ladouceur,  J. -Daniel 
Morin,  William,  a.  g.  d. 
Nolin,  E.-D. 
Pichette,  J.-M.-P. 
Plourde,  Francis 
Prieur,  Jean -Charles 
Plouffe,  D. 
PloufFe,  F.-X. 
Paiement,  Osias,  a.  'H. 
Picard,  Horniisdas 
Ranger,  J.-A.,  a.  d. 
Toutant,  Thoinas 
Trudeau,  Louis-Joseph,  a.d. 
Yary,  Aimé,  a.  d. 
Archambault,  Joseph,  a.  d. 
Asselin,  Elie-G. 
Bernard,  Joseph-Cbs,  a.  d, 
Bérard,  Urgèle,  a.  d. 
Béland,  Henri 
Bournival,  Origène 
Boucher,  Gaspard,  a.  d. 
Boucher,  Anatole 
Barrette,  Pierre,  a.  d. 
Btauchamp,  Zénophile 
Beruier,  J. -Camille 
Chénevert,  Joseph-Ovide 
Couture,  M. -H. 
Déchène,  Elzéar-Miville,  a.d. 
Déziel,  Jos.-O. 
Duquet,  Antoine 
Gervais,  Théodore 
Geoffrion,  Victor,  a.  d. 
Gallant,  André 
Gagnon,  Joseph-P. 
Gauthier,  Arthur,  a.  d. 
Gendron,  A. -Eugène,  a.  g.  d, 
Giroux,  Raymond,  a.  d. 
Genest,  L. -Aristide,  a.  d. 
Letoumeau,  Fortunat,  a.g.d. 
Lupien,  Lucien,  a.  d. 
Laviolette,  Isidore 
Lamoureux,  J.-Elzéar,  a.g.d. 


(1)  C"est  il  partir  de  cette  date  que  la  Faculté  a  commencé  i  joindre  au 
titre  de  docteur  une  note  qualificative.  Les  abréviations  signifient  :  o.  d., 
avec  dùitinction  ;  a.  <j.  (\.,  avec  grande  distinction  ;  a  t.  g.  d.,  avec  trè* 
grande  distinction. 


— .  U3 


1S93— Lesage,  Henri,  a.  d.  1894—; 

LeBlanc,  Gilles,  a.  d. 

Larose,  Hubert,  a.  d. 

LaRne,  Eugène,  «.  d. 

Lambert,  Philéas-Michel 

Lespérance,  Alfred,  a.  d. 

Lemieux,  Louis-Joseph 

Landry,  G.-E<louaid 

Labrèche,  Josejih 

Martigny  de,  F.-X. 

IMilot,  Ernest,  a.  d. 

Milot,  Homer,  a.  d, 

Montpetit,  Elzéar 

Martel,  M.-J.-S. 

Michaud,  L.-P.-B. 

Nadeau,  Aurel,  a.  g.  d, 

Ouellette,  Léon 

Ouimet,  Joseph 

Pratte,  Arthur 

Pichette,  J.-Omer 

Roy,  Edouard,  a.  d. 

Roy,  Hormisdas 

Riverin,  Adélard,  a.  d. 

Routhier,  Orner,  a.  g.  d. 

Renaud,  F.-X. 

Savoie,  Joseph 

Schiller,  Frédéric 

Simard,  Emile 

Saint-Onge,  Joseph 

Séguin,  Lucfger 

Tétrault.  4j. -Joseph,  o.  g.  d. 

Tremblay,  Joseph,  a.  d. 
1894 — Asselin,  Arthur 

Archambault,  J.-B. 

Aubin,  J.-Nicéphore 

Bergeron,  F. 

Bergeron,  Jean 

Beauchami),  Joseph  1895 

Bourdeau.  Victor-J.,  a,  d. 

Belleau,  Fortunat-S. 

Bachand,  Joseph 

Bellemare,  Narcisse 

Charette,  J. -Armand 

Charon,  Ernest 

Cabana,  Toussaint 

Côté,  Isidore 

Courteau,  Eugëne-G.,  a.g.d. 

Chaput,  H.-Brnest,  a.  g.  d. 

DoTion,  J.-B. -Théophile 

Dubé,  J. -Edmond,  a.  g.  d. 

Dufresne,  Albert-A. 

"Deschatelets,  Joseph-P. 


Dufresne,  G.-H.-A.,  a.  g.  a» 
Duhamel,  Ovila-G. 
Duhamel,  J.- Albert,  a.  <'. 
Désilets,  Leopold 
Fluhmann,  Emile 
Fréchette,  Hormisdas,  a.  n.rZ» 
Godin,  C.-Hect.,  a.  g.  d. 
Goyette,  F.-X.-Piene 
■Giraid,  G. -Arthur 
Internoscia,  Antonio 
Jac(|ues,  Ulric,  a.  d. 
Jarry,  Wilfrid 
Joyal,  Hector-Homer 
Lesage,  J. -Albert,  a.  g.  (h 
LefeTnre,  Arthur 
Lambert,  Napoléon,  a.  J. 
Lebuis-Lavergne,  J. -^Vilfi id 
Marsolais,  Gaspard -L. 
Mercier,  Alphonse,  a.  g.  d. 
Malo,  Zenon 
liasse,  L.-Valmore,  a.  d. 
Ouellet,  L  -Alfred 
Poliquin.  R  -L.-O.,  a.  d. 
Pineau,  J. -Arthur 
Rouleau,  J. -Alphonse 
Ricard,  Honorius  a.  d. 
Roberge,  David,  a.  g.  d. 
Robillard,  J.-E, 
Rio]>elle,  Joseph-Henri 
Saint-Germain,  Henri 
Salvail,  J.-D.,  a.  d. 
Trudeau,  Raphaël,  a.  d. 
Tessier  dit  Lavigne.  J  -B.-E, 
Trudeau,  Arthur,  a.  d. 
Vézina,  J.-M.-Damien.d  (/.(i. 
Valois,  Hector 
Yvon,  J.-B. -Wilfrid 
-Allaire,  Adolphe-A. 
Aubin,  Aug.-Jos..  a.  d. 
Bélanger,  Jos. -Alfred 
Bélanger,  Mac.-C,  a.  d. 
Belisle,  Ernest 
Bonnier,  Benjamin,  a.  q.  d. 
Bossé,  J.-F. -X.,  a.  g.  d. 
Boulay,  Oscar-A  ,  a.  d. 
Bouthillier.  Alexis 
Brun  elle,  Ern.,  a.  g.  d. 
Campeau,  E.-C.,  a.  g.  d. 
Chévigny,  Jules 
Constantineau,  Aurélien 
Côté,  A. -Gustave 
Daudelin,  S. -.A.,  a.  g.  d. 


_  184 


1895— Denis,  Paul 

Dequoy,  J. -Gaspard 

Derome,  W.-J.-Aitu.,  a.a.d. 

Desaiilniers,  E.-L.,  a.  g.  d. 

Desgrn.-oi'ilors,  Alb.,  a.  y.  d. 

DesmartLdii,  Ern.-B.,  a.  ij.  d. 

Festeaii,  A<lclaril,  «.  d. 

Gagnier,  L  ,  a.  d. 

Géliua.-,  Evariste 

Gélina-,  Artl.ur-E. 

Godaid dit  Lapointe,0.,  a.  d. 

Graiidpré  de,  A.,  a.  d. 

Hugueniii,  Wilfrid,  a.  g.  d 

Hurtubi?e,  Athana^e 

Jacques,  Olivier,  a.  (j.  d. 

Lagacé,  AJexis 

Lapierre,  Joseph,  a.  d. 

Labelle,  J.-W. 

Lacroix,  Arthur 

Lasalle,  Albert,  a.  g.  d, 

Lasnier,  Henri,  a.  d. 

Lebel,  Timothée 

Lecavalier,  Daniel-E.,  a.g.d. 

Lécuyer,  Arthur 

Lesage,  Edmond,  a.  d. 

Lewis,  Walter,  a.  g.  d. 

Lortie,  J, -Arthur,  a.  g.  d. 

Magnan,  A. -P. 

Martin,  Eximère 

Martin,  J.-B.,  a.  d. 

Nesbit,  Thomas 

Page,  J.-G.-E.,  a.  g.  d. 

Pelletier,  Frédéric 

Pépin,  J.-R. 

Renaud,  L.-Z.,  a.  d. 

Eicard,  J.-C.-A.,  a.  g.  d. 

Rodrigue,  Alexandre 

Rouleau,  C.-B. 

Roux,  J.-P.,  a.  g.  d. 

Sarrazin.  A. 

Saint-Denis,  J.-A.,a.g.d. 

lètreault,  C.-E.,  a.  g.  d. 

Verdon,  C.-P.,  a.  g.  d. 

Viger,  Jos.-E.-A. 
1896 — Archambault,  Ai-thur 

Beaulne,  Honorius 

Beauchamp,  G.-E. 

Beauregard,  Ls-Wilfrid 

Belh limeur,  S.-Da^-id 

Berthiaume,  Paul 

Bordeh'au,  Alphonse 

Bourdt-au,  Alexandre 

Bourgeois,  Geo.,  a.  d. 


1896— Brosseau.  Wllfrid 

Bruneau,  Théodule,  a.  g,  d. 

Cadot,  Jos.-AIl. 

Chagiion,  Max. 

Charbonneaii,  Isaie 

Cyr,  Alfred 

D'Amour,  Jos.-Ed.,  a.  d. 

Deniers,  Jos.-Frcd. 

Dubreuil,  H.,  o.  d. 

Ferlan-1,  Aristide 

Guardin,  A. 

Germain,  Rodolphe 

Gaudreau,  A.-E.-F. 

L'Ab1>é  de  Grandchamp,  E. 

Labelle,  Ludger 

Lamarche,  L.-Amédée 

Lamothe,  Elzéar 

Lorrain,  J.-Alph, 

Latour,  Joseph,  a.  g.  d. 

Ledoux,  Orner,  a.  q.  d. 

LefebvTe,  Adolphe 

Lemoine,  Jos.-H. 

Lesage,  J.  -Aldéric 

Lovatt,  Thomas 

Marchand,  Z. 

Marion,  Joseph 

Massé,  Normand,  a.  d 

OstiguT,  Paul 

Page,  J.-L.-H. 

Pelletier,  Enile,  a.  d. 

Pelletier,  Ernest,  a.  d 

Pelletier,  F. -Moïse 

Peltier,  Hector 

Picotte,  W.-T. 

Prévost,  Eugène 

Proulx,  Esdras 

Quintal,  H.-A- 

Quintal,  J.-B.-A. 

Ruest,  Floriau 

Serres  dit  St-Jean,  EugèiM 

Sabourin.  N.-A-.  a.  d» 

Saint-Denis,  E. 

Saint-Jacques,  E.,  a.  g.  d. 

Sainte-Marie,  Ph.,  c.  y.  d. 

Sylvestre,  J.-A. 

Trudeau,  Aldéric^  a.  d, 

Trudel,  Paul,  o.  gr.  cL 

Vandandaigue,  P. 
1897— Albert,  Noe 

Aumond,  J.-Ml 

Besncr,  Achille 

Beaucheane,  Rom<k?  " 


—  185  — 


1897— Bédaixl,  Piene 

Bernier,  A.,  a.  d. 

Boucher.  Map. 

Caissac,  Paul 

Cartier,  Geo.-E.,  a.  d. 

Daignault,  M. 

Daiiiereaii.  P. 

Degaire,  Elzéar 

Doray,  Louis 

"Delâges,  Hector 

Duhamel,  Télesphore 

Duplessis,  F.-X. 

Dupuis,  J.-D. 

Ethier,'j.-A.-C.,o.  d. 

Fourni'-r,  Arthur 

GrouLx,  Elzéar,  a.  d. 

Lafleur.  Henri,  a.  y.  d, 

Lamy,  Wilfrid 

Larauiée,  Albert 

La?soii<le,  A. 

Lavalke,  Hector 

Letûurneau,  G. 

Mai~;^icotte,  F.-X. 

Mourgues  dit  Monge,  .T., a. (7, 

Miquelon,  Antonio 

Myre,  Joseph 

OuiiiKt,  M. 

Pelletier,  Horace,  <i.  d. 

Pesant,  Joseph 

Picard,  R. 

Pineault,  J.-Alph. 

Prinieau,  Ernest,  o.  d. 

Poirier,  .l.-A..  a.  d. 

Rémillaiu,  J.-R. 

RobUlard.  Paul 

Roy,  J.-N.,   o.  d. 

Salonioli,  Jean 

Tessier.  R. 

Thibault,  Z. 

Tremblay,  Roma 

Tourigny,  O  ,  a.  g,  d. 
1898— Amy^  a.  Charles 

Arclianibinilt,  Euclide 

Beauihy,  J.-A.,  a.  ij.  d. 

Bélaiid,  Jo-.,  <i.  d. 

Bournue,  A  ,  a.  d. 

Chagnon,  !Na]i. 

Cheviier,  A. 

Chouinaid,  D.,  «.  d. 

Cooke,  Eu.,  a.  g.  d. 

Daignault,  O. 

Descoteaiix,  A.,  a.  d. 


1898— Deschambault,  iL 

Dubuc,  a.  d. 

Duclog,  J.-A, 

Dulude,  Stéphane 

Favier,  Pierre 

Foucreault,  W. 

Gagnon,  Albert- M.,  a.  é, 

Geoffrion,  Louis 

Girouard,  L.-D. 

Labelle,  U. 

Lalonde,  A.-J. 

Laroche,  W.-S. 

Lauzon,  Ernest 

Lemieux,  C,  a.  d. 

Loranger,  Jos.-T.,  a.  d. 

Marauda,  H. 

Paré,  L.-A, 

Perreault,  J.-G. 

Plamondon,  Ed. 

Poirier,  Alfred 

Savoie,  J.-L'pton 

Saint-Aubin,  Hildège 

A^adenai.*,  Zacharîe 

Virolle,  Eugène,  a.  g.  d. 
iMii  —  Aumont,  Zenon 

Beauchamp,  Louis-Félix 

Belisle,  Ernest 

Biron,  Charles-Eorr.,  o.  d. 

Bonnier,  J.-AVilfrid,  a.  g.  d, 

Bourdon,  Alexandre 

Casgrain,  Edgar 

Charpentier,  Albert 

Choquette,  Henri 

Colliii,  Eruest 

Côté,  A.-E. 

Décarie,  J.-P.,  a.  g,  d. 

Derome,  Avili.,  a.  g.  d. 

Desniarai^,  l'iiiléas 

Dion,  Juï-e]ih,  «.  d. 

Dumont,  Hany-C. 

Dupont,  Emile 

Dupont,  Georges-J. 

Du])vé,  Ilurniis-das 

Fafard,  Carolus 

Favier,  Pierre 

Fournier,  Noé,  a.  d. 

Gagnon,  J.-A. 

Garceau,  Elisée,  a.  d. 

Garceau,  Joseph 

Geoftrion,  L'iric 

Hébert,  Georges 

Labrosse,  Henri,  a.  d. 


—  186  — 


1899— Laloii.ie,  Edmond 

Lorrain,  Orner,  a.  d. 

Martignyde,  Adélar,  a.  d. 

Massicotte,  Achille-Georges 

Myre,  Charles 

Rhéaume,  Vildac 

Robert,  C.-A.,  a.  d. 

Rochon,  J. -Orner 

Samson,  Henri 

Ségnin.  Edouard 

Saint-Denis.   Napoléon 

Sylvestre,  Aristide 
1900— Abdoii,  Nad'j;ib 

AUard,  ./--AT 

Archambault,  Amable 

Archaml)aiilt,  Léonard 

Bayard,  Charles 

Beaudoin,  J.-A.,  a.  g.  d. 

Bélanger,  Jo.s.-Isaïe 

Bolduc,  Théod. 

Brosseau,  Aldéric 

Caron,  Amable 

Caron,  Damase 

Chapdelaine,  Victor 
'  Choquette.  Emile 

Ulermont,  Ovide 

Collin,  Albert 

Doyon,  H, 

Drapeau,  Aurèle 

Dubuc,  Léotable 

Ducharme,  Charlea-N. 

Duval,  PhiL 

Ferron,  Alfred 

Ferron,  Arthur 

Fleury,  Ferd. 

Fontaine,  T. 

Gaboury,  Edmond,  a,  d. 

Gauthier,  Ernest 

Gravel,  L.-J.  -A.,  u.  g.  d. 

Guertin,  Albert 

Guilbert,  Lucien 

iluot,  Ernest,  a.  d. 

Lacroix,  Paul 

Lalonde,  Léonide 

Lamar(;he,  L.-A. 

Lebel  dit  Bouchard,  A. 

Leblanc,  Henri 

Leduc,  Charles,  a.  d. 

Lefebvre,  Artluir 

Longpré,  Damase 

Marin,  Raymond 

Mavnard,  Oswald,  a.  d. 


1900~Morin,  Alyre 

Myre,  Charles 

Nicol,  Phil. 

Ouellette,  J.-A,,  a.  d» 

Paquin,  Ernest 

Plouffe,  J.-N. 

Pomin ville,  J.-M. 

Pouliot,  Zotique 

Rhéaume,  Zéphic 

Scott,  Chas. 

Tellier,  J.-S. 

Théoret,  J.-B. 

Valois,  J.-M. -A. 
1901 — Archambault,  A, 

Baribeau,  Louis 

Bélanger,  Arthur 

Bourque,  Edmond,  a,  g,  dL 

Caron,  Alex-Nap. 

Cloutier,  Saiil-A.,  a.  d, 

Coutu,  Georges 

Deniers,  A. 

Gendron,  Prudent 

Gauld,  Arthur 

Goyer,  Rodolphe 

Grenier,  Ed. -P.,  a.  d. 

Kingston,  Donald,  «.  d. 

Jacques,  D. 

Lafortune,  Em. 

Landry,  Napoléon] 

Laporte,  P.,  n.  d. 

Latourelle,  T. 

Legault,  Louis 

L'heureux  John 

Maynard,  Albert 

Maiouf,  A.,  a.  d. 

Mireault,  J.-A.,  a.  g.  d. 

Mouette,  W. 

Morin,  T.,  a.  d. 

Mousseau,  Ed. 

Ouimet,  F. -Louis 

Page,  Joseph 

Paquin,  U.,  a.  g.  d. 

Paquin,  Wilfrid 

Saint-Pierre,  Alex.,   a.   d. 

Sainte-Marie,   Aid. 

Thauvette,  Joseph 

Thibault,  Georges 

Trépanier,  A. 

Villandré,  Joseph-D.,  a.  d. 
1902 — Aubin,  Alexandre,  a.  d. 

Aubry,  Hector,  a.  g.  d. 

Beauséjour,  T.-H.-Armand 


—  187  — 


1902— Bourgeois.  J.-B.-Geo.,  a.^.i.l903- 
Cartier,  Cûme 
Cliar]and.  L.-C 
Choquette,  0. 
Christin,  A. 

Collette,  J.-E.-Adalbert 
Collerette,  Wilfrid 
Côté,  Georses 
Côté.  Soloiunn 

Dauth,  A. 
Demers,  O. 

Derome,  Wilfrid,  a.  g.  d. 
Dorion,  K. 
Dubois,  Léon 

DufeutreUe,  Henri,  a.  g.  d. 
Dugas,  G. 
Ethier,  H.,  a.  d. 
Fortin,  A. 

Frigon,  Rosario,  a.  d. 
Gagnon,  E.,  a.  g.  d. 
Gagnon,  L. 
Gauthier,  A. 
Giroux,  L.-S' 
Hall,  Walter 
Hamelin,  Eomuald 
Lafieur,  C. 
Lafleur,  Jules,  a.  d. 
Lamontagne,  J.-Aime 
Lauglois,  Phydime 
L«noue,  A. 
Lebel,  F.,  a.  d. 
Lebel  Luc 
Leduc.  .T.,  a.  d. 
Martel,  H, 
Massé,  J.-B. 

Massicotte,  J.-P.-Henri 
Masson,  R.,  a.  d. 
Maurault,  B. 
O'Brien,  Cyriac,  a,  d. 
Page,  Rosario 
Pelleriu.  J.-M. 
Picard,  Léopold 
Pilon,  A. 

Rochon,  P.-E.,  a.  g.  d, 
Schiller,  J. 
Sénésac.  A, 
Tassé,  Raoul 
Thériault,  J, 
Turcotte,  A. 
Verdon,  Edouard,  a.  d 
Verner,  L.,  a.  g.  d. 
Véronneau,  Moïse 
1903— Bédard,  Georges-E.,  a.  g.  d. 


-Belisle,  J. -Raymond,  o.  d. 
Bergeron,  D. 
Bourgouin,  J.-C,  a.  d, 
Bigué,  Georges 
Brisset,  André,  a.  g,  d. 
Chaussé,  Ernest 
Chevrette,  Wilfrid 
Choquette,  Orner 
Christin,  Arsène 
Cléroux,  Albert 
David,  Edgar,  a.  g.  d. 
Dorion,  Kmton 
Dorval,  Louis-Pbilipj'e,  a.  d, 
Drouin,  N.-J.-W.,  a.  g.  d, 
Gervais,  Horace,  a.  d. 
Godbout,  Jo8.-A.-B. 
Godin,  W.-N. 
Guertin,  J  oseph 
Guertin,  P. -P. 
Hall,  Walter 
Isabelle,  Josaphat 
Labarre,  Areëne 
Lachuuce,  Alfred-P. 
Laflèche,   J.-F. 
Lafleur,  Charles 
Lalonde,   î renée 
Lamontagne.   Aimé 
Laporte,  J.-P.,  a.  d. 
Larose,  Albert,  a.  d. 
Larose,  Hormisdas 
Latreille,  Eugène,  o,  d. 
Maillet,  H.  -A. 
Marleau,  L.-P.,  a.  d. 
Mauffette,  Samuel 
Melançon,  Joseph 
Meunier,  J  -H. 
Ouknet,  William,  a.  d. 
Pelletier,  Edouard 
Perron,  S.-Lactance 
Piché,  Georges 
Prévost,  Henri 
Quesnel,  Philippe 
Racicot,  Joseph-Ernest 
Ricard,  Léopold 
Riopel,  J.-A.-C. 
Riopel,  J.-A.-M, 
Eiopel,  P.-E.,  a.  d. 
Robinson,  Joseph 
Rousseau,  J„A. 
Sabourin,  J  oseph- Arthur 
Smith,  Elzéar 
Tétrault,  Joseph- Wilfrid 
Thibodeau,  Alexandre 
Touchette,  Henri 


—  18.^   — 


1903— Véronneau,  Moïse  1904- 

Viau,  Hector 
1904— Beaulieu,  J.-F. 

Beauregaril,  Georges-E.         1905- 

Bélanger,  Jos.-E.,  a.  g.  d. 

Boiiiu,  Adrien 

Chaguon,  Deodatus 

Chapron,  Philéas 

Chonuelte,  Alfred 

Corsin.  A.,  a.  d. 

Cousiueau,  Jos.-A.,  a.  g.  d. 

Delaiiey,  M. 

Debbciri,  P. 

Desnos,  Louis 

Demers,  Albert,  a.  t.  g.  d. 

Dubé,  Ls  Félix,  a.  d. 

Desorcy,  Chs 

Dupuis,  Zéjjhiriu 

Dui'resne,  Eugène,  a.  d, 

Desinaiais,  Henri,  a.  d. 

Foisy,  A. 

Foley,  Joseph 

Gagner,  Emmanuel 

Gagner,  Rodolphe 

Gagne  n,  U. 

Gaudet,  Lucien 

Grenier,  A. 

Guenette,  Joseph- A,  a.d, 

Gatien,  Joseph-Albert 

Gunville,  Josejjh 

Hébert,  Oswald 

Lebel,  Hyacinthe,  a.  t.  g.  d, 

Landry,  Eugène 

Labelle,  Emile 

Lachaine,  Edmond 

Landry,  Louis 

Lachance,  Fortunat 

Longpré,  Euclide 

Marcil,  Alfred,  a.  d. 

Martin,  Auguste,  a,  d. 

Meunier,  Joseph,  a.  d. 

Malchelosse,  Maurice,  a.  d. 

Millet,  Eugène 

Mouette,  Francis,  a.  d. 

Moreau,  Aug, 

Pelletier,  Antonio 

Poirier,  Armand 

Pariseau,  Léo,  a.  d. 

PariseaUjWm,  a.  d. 

Pontbriand,  H. 

Kenaud,  Ls-Henri 

Sénécal,  F. 


-Simjison,  Charles 

Vanasse,  S, 

Vandandaigue.  Isaac 
-ArchambauIt,Gust.,  a.t.g.d, 
Auger,  R.-L. 

Baillargeon,  C  -J.,  a.  d. 

Bélanger,  D.-A. 

Bélanger,  G,-L.,  a.  d. 

Bélisle,  O. 

Bellefeuille, G.  de  , a.t.g.d. 

Bellemare,  Dionel,  a.  d. 

Benoit,  Léon,  a.  d. 

Bertrand,  Frédéric,  a.  t.  g.  d. 

Boulais,  Oscar 

Bousquet,  Gaspard 

Bouvier,  J.-P.,  a.  d. 

Brault,  Thomas,  a.  d. 

Cariier,  Walter;  a.  d. 

Cham[)agne,  J.-A.,  a.  d. 

Conroy,  Claude 

Deslauriers,  Hernias,  a.  d. 

Desrochei-s,  Armand 

Desserres,  Anatole 

Dumont,  Rodolphe,  a.  d. 

Falcon,  Arthur 

Foisy,  Azarie 

Galarneau,  Ludger 

Gosselin,  Henri 

Grenier,  M.- P. 

Guilbault,  Noël 

Hamelin,  Jules 

Handfield,  J. -Azarie,  a.  g.  d, 

Laguë,  Léonidas 

Lamarche,  Joseph 

Larocque,  CLs,  a.  g.  d. 

Lefebvre,  Zotique,>a.  d, 

Lemoyne,  Méderic,  a.  g.  d, 

Longtin,  J.-M.,  o.  g.  d. 

Martel,  J.-L.-H. 

Masson,  Léopold 

Painchaud,  C.-F. 

Plourde,  Adélard,  a.  â. 

Potvin,  Eugène 

Renaud,  P.-P. 

Ricard,  Jean 

Robitaille,  S. -Arthur • 

Rousse,  Arthur 

Roy,  Aurèle 

Roy,  Laurent -Arsène 

Taupier,  Henri 

Tellier,  Ernest 

Tétrault,  Alcée,  a.  d. 


189  — 


1905 — Thibodeau,  Conrad,  a.  g,  d, 
1906 — Acram,  Moïse 

Arcliambault,  Amable 

Arpin,  Joseph,  a.  g.  d, 

Barette,  A.-E.,  a.  d. 

Beaudry,  Odilon 

Bellemare,  Onias 

Benoit,  Dioscore 

Bigué,  André 

Blackburn,  John 

Boulanger,  Joseph 

Bousquet,  J.-P.-E.,  a.  g.  d. 

Cartier,  Henri,  a.  d. 

Champagne,  J.-E. 

Charbonueau,  Arthur,  a.  d. 

Charlebois,  J.-B. 

Côté,  J.-A. 

CouiUard,  Aug.,  a.  d. 

Denis,  Arthur 

Desjardins,  Aug.,  a.  g,  d. 

Delille,  Félix 

Desrosiers,  Pierre,  «.  t.  g,  d, 

Ethier,  Hoi;misda3,  a.  d. 

Gauthier,  Roméo,  a.  d. 

Grenier,  M.-L.-E.,  a.  d. 

Handfield,  Aimé,  a.  d. 

Hartley,  Henry-Saturnin 

Jarry,  Arthur,  «.  d. 

Lalanne,  P.-E. 

Lambert,  Henri 

Laroae,  Éaoul,  a.  d. 

Laurin,  Arlste 

Leduc,  Roméo 

Lefeb\Te,  Zacharie 

Lemire,  Henri 

Lonergan,  Georges 

Lord,  Wilfrid,  a.  g.  d. 

Marquis,  Edouard-K. 

Martin,  J.-G.-A.,  a.  t.  g.  d. 

Maynard,  Henri,  a.  d. 

Mignault,  G.-E.,  o.  g.  d. 

Paiement,  P.-A.,  a.  g.  d. 

Pelletier,  Ludger,  a.  d. 

Pigeon,  Arthur,  a.  g.  d. 

Prévost,  Hyaciutlie,  a.  d. 

Prince,  J.-B.,  a.  t.  g.  d. 

Richard,  Arthur 

Bobichon,  Arthur,  a,  t.  g.d. 

Eouillard,  Wilfrid,  a.  d. 

Saint-Georges,    Henri,o.^ 

Saint-Pierre,  C.-E,,  o.  d. 

Simard,   A. 


1906— Valiquette,  Ulric,  a.  t.  g.  d, 

Verscheldenj  Ls,  a.  d. 
1907— Allaire,  J.-M.-P.,  a.  d. 
Archambault,  Z.,  a.  d. 
Auger,   Ernest 
Badeaux,  J.,  a.  d. 
Bailly,  R.,  a.  d. 
Bélisle,  G.,  a.  d. 
Bernier,  J.-E. 
Birs,  O.,  a.  d. 
BouUlé,  J.-L..  a.  d. 
Brassard,  Arthur 
Bussière,  Lauréat. 
Caza,  O.,  a.  d. 
Chabot,  L  -A. 
Champoux,  E  ,  a.  d. 
Clément,  Albert 
Cléroux,  V.,  a.  d. 
Collin,  H. 
Corriveau,  U. 
Croteau,  T.,  a.  d. 
David,  J. 

Delvecchio,  P.,  a.  d. 
Demers,  H. 
Douais,  J.,  a.  d. 
Duihas,  Arthur 
Dupont,  Chs- Arthur 
Dupont,  J.-A.-Mastaï 
Dupuis,  E.,  a.  d. 
Dusaault,  E. 
Gariépy,  U.,  a.  d. 
Gatien,  Henri 
Godin,  Arsène 
Grégoire,  G.-M.,  a,  d. 
Gross,  C.-J. 
Jeannette,  Emile 
Jutras,  Lorenzo 
Handtield,  D.,a.  d. 
Hébert,  A.,  a.  g.  d. 
Jabour,  D. 
Jasmin,  H. 
Lachapelle,  E. 
Lamoureux,  E. 
Laniy,  Evariste 
Lauzé,  L.,  a.  d. 
Lonergan,  Gérald 
Lussier,  L.,  a.  g.  d. 
Millier,  A.-J.,  a.  g.  d. 
Perrin,  P.,  a.  d. 
d  Prévost,  A.,  o.  d. 

Bicher,  Paul 
Robichaud,  P.-A.,  a.  d. 


—  190 


1907— Eobillard.   Kaoul  1909 

lîoch.  S..  «.  y.  (l. 

Eoy.  D..  a.  (j.  d. 

■\Vaisman.   D..   a.   g.   d. 
IMS — Allaire.  Joseph 

Allard.  Joseph 

Audet.  Achille 

AyoTte.  J.-E..  '/.  d. 

Baril.  Geo.-Herm.,  a.t.g.d. 

Bohéniier.  Séraphin 

Bouvier,    Georges 

Cotnoir.  A.-E. 

Comtois,   Achille 

Chevrier,   Anrèle 

Dufresne.    E.-Rivard,    a.d. 

Diimont.    Eéal 

Despaties.  Eoch,   a.  d. 

Drouin.    Jean-E..    a.    d. 

Doray.    Ea\Tnond 

Dupont.   L.-A..   «.   d. 

Ecrément.    Arsène 

Falardean.  L.,  (t.  d. 

Faille.  Jean-Louis,  a.  d. 

Ferron.    Nap. 

Gadbois,    Guil.-Henri 

Gaudet,   Wilfrifl 

Gauthier,  Pacifique 

Guy,  Claude,  a.  d. 

Gratton,  Léonard,  a.  g.  d. 

Giroux.   Alcibiade,   (i.   d. 

Hamel,  Guy,  o.  g.  d. 

Huot.  Arthur 

Kimpton,    Alfred,   a.   d. 

Lafortune.  Sylvio,  ii.  g.  d. 

Lamarche.  Paul,  a.  d. 

Lamoureux  A. 

Latour.    Guillaume 

Larochelle.    Komulus,    a.d. 

Lalande,   Eudore,   a.   d. 

Lapierre,  Gaston 

Langelier.  Eugène 

Lefebvre,   TVilfrid 

:Mathieu.   J.-Alfred 

Xoël.   Orner 

Noiseux.    O'Learj',    a.    d. 

Plante.  Lucien 

Eacicot.    William 

Rinfret.  Léonard  1910- 

IJodier.    Adélard 

Eoiithier,  J.-C, 

Saint-Jacques.   Robert 

Sénécal.  ]\odo]phe 

Trépanier.    Armand,    a.g.d. 


-Auiyot.    Etienne 

Archambault,   A.-H.,   a.g.d. 

Archambault.  J.,  a.  d. 

Aubry,    sTallace,   a.   d. 

Baril.    Philippe 

Beaudoin.  Armand 

Bélanger.    Ls-Ernest 

Bernard.   Emile,  cf. 

Boileau,    Joseph 

Bouchard.  C.  A.,  a.  d. 

Brunet.  J.-N 

Chaffers.   W -H. 

Q'pihot,  Hector,  a.  g.  d. 

Décary,  Ernest,  a.  a. 

Demers,  F. 

Dorval,  Ls-Henri    ' 

Ferron.   Alph..   a.   a. 

Gauthier.   Eugène 

Godreau.  Edmond 

Grarel.   A. 

Grignon.   Henri,   a.   d. 

Guay,  Hidola 

Langevin.  Stephen,  a.t.g.d. 

Lachapelle,   J  -A.,  a.   d. 

Lafontaine,   Llric 

Lagacé.    Alph. 

Lamarche.  Claude,  a.  d. 

Laporte,   P.-Ca-nnel,   o.   à. 

Larallée,  H.,  (7.  d. 

Lesage,  J.-C. 

Lesage,  Ovide 

Lussier.    Adonias,    .ag.d. 

^latlette.    Eugène 

Martineau.   Geo.-H..   a.   d. 

Mil'aire.   Edouard 

^lo'cau.  Emile 

Panneton.    Eug.,    a.t.g.d. 

Paouiu,  Jos.-Ubald 

Patenaude.    Arm.,   a.   d. 

Potvin,  Hector 

Robert.  H.,  a    d. 

Roux,  Ls  .a.  cf. 

Saint-Arnaud,   Laur.,   a.  d. 

Tes«ier.   Napoléon 

Thii>audeau,  Adrien 

Toupin.  Jos.-Roméo,  a.  à. 

Val-.i.s.   Gustave 
-Badeaux.  Georges 

Beaudet.  Gustave 

Bellemare.  Eugène 

Bert.hiaume.  Henri,  a.  d. 

]ie«ner.   Edouard,   a.  d. 

Bourqiie.    Oscar 


191  — 


1910— Boutin,   Alfred 

Chevrier,   Raoul,   a.   d. 

Côté.    Ildephonse 

Coupai,  Henri-Géd. 

Dubé.  Alphonse 

Forest,  G.-Albani 

Giroux,   Fernando 

Gouin,  J.-M. 

Handfield,   Oswald 

Hébert,   lîayniond 

Lachapelle,  T.  a.  g.  d. 

Ladouceur,  Wildy 

Lamy,  Lorenzo 

Larose,   Adrien,   a.   y.   d. 

Larose,  Camille 

Lefebvre.   Dollard 

Lefebvre.   Gustave 

Leroux.    J.-Oza.    (/.    d. 

Lahaise.  Guillaume 

Laurendeau,   Narcisse-A. 

^farchand.  Arthur 

Plouffe.  Daniel 

Poulin.  Ernest 

Provost.    J.->[.-Elphège 

Kobidoux,  William,  a.  d. 

Sabourin.    Sévérin,   o.    d. 

Sorniany.  Albert 

Tétreault,   Arthur 

Thibeault.  J.-Pamphile 

Trudeau.  J.-Hector,  a.  d. 

Tureot,  René.  (/.   (j.  d. 

Yéniot.  Clarence-J.,  a.g.d 

Venue.  Séraphin,  a.  d. 
1911— Barolet,  Wilfrid 

Beaudry,    Philippe 

Bécotte.  Henri 

Bélisle.    Romuald 

Bertholet,   Georges 

Boisclair,  Horace 

Chartier.  Aimé 

Caisse.  Antonio,  a.  d. 

Carignan.  Léopold 

Castonguaj',  Eug.,  a.  d. 

Charpentier,  Léopold 

Charron.  Avila 

Chaussé,  J.-X. 

Cholette.    ^L-Albert,    a.g.d. 

Clerk,  Geo.-E. 

Collin.  Louis-D.,  a.  d. 

Delporte.  Gabriel.  «.  d. 

Desrosiers.   Arthur 

Desrochers.  Emile,  a.  d. 

Dontignv.  Arthur 


1911— Dufresne,    Albert 
Dunaontier.  C.-A. 
Ferron,  Henri 
Forbes.  Frédérie 
Forg-iies.    J.-A. 
Fou  cher.    Erne*^t 
Gagné,  Joseph 
Gagnon.   Adhéniar,  a.  d. 
Godin,  Laurent 
Goyette,    J.-D. 
Guertin,  Alphonse 
Hébert.   Louis-A.,   a.   d. 
Hétu,   L.-G. 
Lalandé.    Stanis-las 
Larivière.  Joseph 
Lawler,    Arthur 
Leduc.   Fernand 
Lefebvre.  (Gabriel 
Longo,  Gregorio.  «,  g.  d. 
:Milot,    J.-Donat 
Mousse<iu.  Ovide 
Normandin.  Armand,  n.  d. 
McGiblwn.    \Valtei--J. 
l*errault,  J.-lCtienne 
l^errin.  L.-(!eorges,  a.   d. 
Poulin.    Emile 
Powers.    Alfred,    (t.    d. 
Prévost,    Léon 
Prud'homime.  Léo]X)ld,  a.d. 
Savage.  Léopold.  rt.  d. 
Ship,    Abraham 
Simard.  Paul-Emile 
Tessier.    Alph.-D. 
Tremblay.  Philippe 
Vidril.  A\ila 
Violette,  L.-J. 
Woods.  Joseph-C. 

1912— Accocella,   G.-A.,   a.   d. 
Adam,   L.-P..    a.    d. 
Aubin.    J.-L.-A. 
Beaulac.  J.-H.-E. 
Beaupré.  Dollard,  a.  d. 
Bourget,    Emélias 
Deschesnes.   J.-G.-A.,   o.   d. 
Desjardins,  Art.,  a.  d. 
Dupuis,  P.-B.,  a.  g.  d. 
Daniel.  Paul.  a.  g.  d. 
Emery.    Fernand 
Gagnon.  J.-J.-L. 
Geoffroy.  Albert 
Hurtubise.  Elzéar 
Janelle.    L.-J. 
Joval.  J.-A. -H.,  a.  g.  d. 


—  192  — 


1912- 


-Lamarche 
Lajoie,  J. 
Lapierre. 
Lapierre. 
Lévesque. 
Lundi e.  J. 
^lathieu. 


.  J.-E.-C.  a.  g.  d. 

A.,  a.  (1. 
A.,  a.  0. 
Eonald 
.-A.,  a.  (1. 
C.-T.,   a.   (Z. 

a.  g.  d. 


g.   d. 

d. 
g.  d. 

d. 


Panneton.  J.-A., 
Paquin.  J.-D.-F. 
Paré,    J.-A.-A..    «. 
Perreault.   Xestoi- 
Perras.    J.-H.-F..   a. 
Phénix.  G.-A.-F..  a. 
Pineault.  Adhémar 
Plonffe.  A.-F..   a.   g. 
Rilchot.  J.-E.-D. 
Telmosse.   J. 
Tétreaiilt.  J.-A..   a.   d. 
Turgeon.  J.-A.-R..  a.  g.  d. 
1913 — Archambault.  Phil..   o.   d. 
Itai'ry.  Maurice 
BeaiK-hemin.   L.-O.. 
Biron.  lîomnald.   a. 
Brault.  Raoul,  a.  d. 
Brault,  Norbert-R.. 
Brossean.  Emile 
Briichési.  D. 
Briineî.  Zenon,  a.  d. 
Bastien,  Benoit 
Côt^',  L.-OHva.  '/.  '/. 
Downinii.   Georce-F. 
Forget.    Achille 
Gandet.  Camille 
Gratton.  Albert,  a.  d. 
Hébert.  Jopeph-Lonis 


a. 

d. 


a.  d. 


1014 


Labonté.  lioniface 
Labarre.  (iédéon 
Laçasse.  Gustave 
Larouche.    Henri 
Lafrance.  Arthur-D. 
Laphime.  Alph. -Henri 
Laporte.  René 
Laurier.  Yvon 
Léger.   Anselme 
Limoges.  Gédéon 
;Milard,  Joseph-Edouard 
Mousseau.  Alfred 
Xepveu,  Théodule,  a.  d. 
l'aquette.   Albini 
Pleau,  Stephanus 
J^rovost.  Albert,  a.  t.  g.  d. 
Pilon.  Oscar 
Poirier.   Aimé 
Rhéaume.   Raymond 
Rouleau.  Albert 
Roy.   Alphonse 
Roy.  Richard 
.Saint -Jacques.  E.,  a.  d. 
Saint-Onfife.  Emile 
Saint-Pierre.  Damien 
Trudel.  Jean-J. 
Yaliquette.    Alcime 
Clermont.   Hector,    a.    d. 
Eidlow.    Saniuel-T. 
Hébert.  Pierre 
Joubert.   Louis 
Lambert.   J.-Gabriel 
Le.ssard.   Rosario 
Morin.  Norbert 
Picard.  Henri 


-^■^ 


193 


FACULTÉ  DES  ARTS 


La  Faculté  des  Arts  n'a  pas  atteint  son  plein  développe- 
ment. Mais,  comme  l'enseignement  scientifique  et  littéraire 
qui  fait  l'objet  ordinaire  des  cours  de  cette  faculté  dans 
les  universités  anglaises  est  donné,  dans  cette  province,  à  la 
jeunesse  catholique  par  les  collèges  et  les  petits-séminaires 
classiques  affiliés  à  l'Université  Laval  où  les  élèves 
obtiennent  les  grades  de  bachelier  es  lettres,  es  sciences  ou 
es  arts,  un  enseignement  complet  de  ce  genre  ne  s'impose 
pas  encore  rigoureusement  dans  l'Université  même. 

Trois  cours,  relevant  de  cette  Faculté,  y  sont  cependant 
donnés.  Le  premier,  celui  de  Littérature  Française,  fondé  eu 
1898  par  feu  M.  l'abbé  Colin,  supérieur  du  Séminaire  de 
Saint-Sulpice  à  Montréal,  est  confié  à  un  agrégé  de  l'Uni- 
versité de  Paris.  Le  second  a  pour  objet  le  Droit  Public  de 
l'Eglise;  le  troisième,  l'Esthétique  et  l'Histoire  de  l'Art. 
Les  autres  professeurs,  ecclésiastiques  ou  laïques,  de  la  Fa- 
culté des  Arts,  sont  chargés  de  cours  réguliers  dans  les  co< 
lèges  affiliés  à  l'Université  ou  sont  appelés  occasionnelle- 
ment à  donner  quelques  conférences  publiques  dans  l'Uni- 
versité. 

La  Faculté  des  Arts  encourage  en  outre  et  contrôle 
effectivement  l'instruction  classique  donnée  aux  jeunes  fil- 
les dans  l'Ecole  d'Enseignement  Supérieur,  dirigée  par  les 
Dames  de  la  Congrégation.  Elle  a  aussi  organisé  dans  cer- 
taines congrégations  de  Frères  un  cours  universitaire  mo- 
delé sur  l'enseignement  secondaire  moderne  français. 


—  194  — 

Sa  bibliothèque  d'«tude,  tenue  au  courant  des  meilleu- 
res publications  par  des  apports  annuels  considérables,  con- 
tribue aussi  largement  au  développement  intellectuel  des 
étudiants  et  du  public  en  général. 

Une  revue  très  appréciée,  que  dirige  un  groupe  de  pro- 
fesseurs universitaires,  concourt  au  même  but. 

Enfin,  l'Ecole  Polytechnique  de  Montréal,  fondée  en 
1874  et  pour%aie  en  1908  d'un  département  d'architecture, 
a  été  annexée  en  1887  à  la  Faculté  des  Arts.  Cette  Ecole, 
généreusement  subventionnée  par  le  gouvernement  provin- 
cial et  les  principaux  chemins  de  fer  du  Dominion,  corres- 
pond, par  la  nature  de  ses  divers  enseignements,  aux  facul- 
tés de  sciences  appliquées  des  universités  américaines. 


"-^p- 


—  195  — 


PERSONNEL  DIRIGEANT  ET   ENSEIGNANT 


DOYEN 

Sa  Grandeur  Mgr  ZOTIQUE  RACICOT 

PRO-DOYEN 
Mgr  GASPARD  DAUTH 

SECRETAIRE 

M.  l'abbé  ARTHUR  CUROTTE 

PROFESSEURS   TITULAIRES 

M.  labbé  J.-FLAVIEN  LALIBERTE,  P.  S.  S.,  maître  es 
arts  ;  professeur  de  littérature  grecque. 

S.  G.  :^Igr  ZOTIQUE  RACICOT  ,évêque  de  Pogla  et  auxi- 
liaire de  ^Igr  l'archevêque  de  Montréal,  vicaire-géné- 
ral ;  professeur  d'histoire  ecclésiastique. 

Mgr  PHILIPPE  CHOQUETTE,  prélat  de  la  Maison  de  Sa 
Sainteté,  maître  es  arts,  licencié  es  sciences,  ex-direc- 
teur du  laboratoire  de  la  province  de  Québec,  membre 
fondateur  de  la  société  internationale  des  électriciens; 
professeur  de  physique. 

Mgr  GASPARD  DAUTH,  prélat  de  la  Maison  de  Sa  Sain- 
teté, chanoine  de  la  Métropole  de  Montréal,  bachelier 
es  arts,  docteur  en  théologie,  vice-recteur;  professeur 
d'histoire  de  la  philosophie. 


—  196  — 

M.  Tabbé  ADOLPHE  YOLBART,  P.  S.  S.,  bachelier  es 
sciences  et  licencié  es  lettres  ;  professeur  d'astronomie. 

M.  l'abbé  ELISEE  HEBERT,  maître  es  arts  ;  professeur 
d'histoire  du  Canada. 

M.  l'abbé  PIERRE-AUGUSTE  FOURNET,  P.  S.  S.,  ba- 
chelier es  lettres  ;  professeur  d'histoire  de  la  littérature 
française. 

M.  l'abbé  ELZEAR  LEONIDAS  PERRIN,  P.  S.  S.,  doc- 
teur en  philosophie,  en  théologie  et  en  droit  canonique  ; 
professeur  de  philosophie. 

M.  ERNEST  MARCEAU,  principal  de  l'Ecole  Polytechni- 
que ;  professeur  d'économie  industrielle. 

M.  l'abbé  ARTHUR  CUROTTE,  docteur  en  philosophie, 
en  théologie  et  en  droit  canonique  :  professeur  de  droit 
naturel. 

M.  l'abbé  PHILIPPE  PERRIER,  docteur  en  théologie  et 
en  droit  canonique  :  professeur  de  droit  public  de 
l'Eglise. 

M.  l'abbé  ANTONIN  NANTEL,  chanoine  honoraire,  doc- 
teur es  lettres  ;  professeur  d'apologétique  chrétienne. 

M.  l'abbé  L.-ARTHUR  JASMIN,  chanoine  honoraire,  doc- 
teur en  théologie  et  en  droit  canonique  ;  professeur 
d'éloquence. 

M.  JEAN-BAPTISTE  LAGACE,  bachelier  es  arts;  pro- 
fesseur d'esthétique  et  d'histoire  de  l'art. 

M.  l'abbé  J.-L.  DES  JARDINS,  docteur  en  théologie,  bâche- 


—  197  -. 

lier  es  arts:  suppléant  à  la  chaire  d'hisfoire  ecclésias- 
tique. 

PROFESSEURS  AGREGES 

Sir  LOUIS-A.  JETTE,  docteur  en  droit  ;  professeur  d'éco- 
nomie politique. 

M.  PAUL  WIALLARD  ;  professeur  d'élocution. 

M.  l'abbé  ELIE-J.  AUCLAIR,  bachelier  es  arts,  docteur 
en  théologie  et  en  droit  canonique  ;  professeur  de  phi- 
losophie. 

:\[.  JOSEPH  HAYNES;  professeur  à  l'Ecole  Polytechni- 
que. 

M.  F.-C.  LABERGE:  professeur  à  l'Ecole  Polytechnique. 

M.  C.  LELUAU;  professeur  à  l'Ecole  Polytechnique. 

ISl.  RENE  OAUTHEROX,  agrégé  es  lettres  ;  chargé  du 
cours  de  littérature  française. 

PROFESSiEURS  EMERITES 

Sa  Grandeur  Mgr  PAUL  BRUCHESI,  archevêque  de  Mont- 
réal, ancien  professeur  à  la  Faculté  des  Arts. 

Sa  Grandeur  Mgr  J.-M.  EMARD.  évêque  de  Valleyfield, 
ancien  professeur  à  la  Faculté  des  Arts. 

BIBLIOTHECAIRE 
M.  l'abbé  J.-L.  DESJARDINS 


_  198  — 


ELEVES  ADMIS  A  SUIVRE  LES  COURS 


DURANT  L'ANNEE   1913-1914 


Cours  de  Littérature  Française 


>LM.  Barbeau,  V.-A.  Montréal,  Q 

Thibaudeau,   P.  Montréal,  Q 

Frères  Anatole  Monti-éal,  Q 

François  Montréal,  Q 

Héraclius  Montréal,  Q 

Joseph    Antonio  Montréal,  Q 

Titianus  Montréal,  Q 

Melles  Arnonld,  G.  Montréal,  Q 

Grenier,   I.  ]\rontréal,  Q 

Mathys,    C.  Montréal,  Q 

Miquelon,    L.-I.  Montréal,  Q 

Saint-Charles,    M.-A.  :Nrontréal,  Q 

Thibaudeau,   M.  Montréal,  Q 

Thibaudeau,    S.  Montréal,  Q 

Trudeau,    M.-A.  ]SIontréal.  Q 

Tardif,   M.-A.  Montréal.  Q 


Nombre  des  élèves   :  16. 


199 


ORGANISATION  PEDAGOGIQUE,  DISCIPLINAIRE 
ET  FINANCIERE 


I.  —  COURS   DE  LITTERATURE   FRANÇAISE   ET 
CONFERENCES    PUBLIQUES 

Le  cours  principal  dans  cette  Faculté  est  celui  de  Litté- 
rature Française.  Il  a  été  créé  en  1898,  grâce  à  la  libéralité 
de  ^I.  l'abbé  Colin,  supérieur  du  Séminaire  de  Saint-Sul- 
pice.  Des  professeurs  français  agrégés  de  l'Université  de 
Paris   en  ont  été  chargés  jusqu'ici. 

Il  comprend  à  la  fois  des  conférences  publiques  sur  les 
grands  auteurs  et  les  chefs  d'oeuvre  de  la  littérature  fran- 
çaise ;  et  un  cours,  essentiellement  didactique,  sur  l'art 
d'écrire  et  la  critique  littéraire. 

REGLEMENT  DU  COURS 

I.  Le  cours  est  ouvert  à  trois  catégories  d'auditeurs  :  les 
élèves  proprement  dits,  messieure  et  dames,  spécialement 
inscrits  ;  les  membres  du  personnel  universitaire  ou  d'au- 
tres maisons  d'éducation  admis  gratuitement  sur  présen- 
tation de  leur  carte  d'inscription  aux  autres  coun^  ou  d'une 
carte  spéciale  obtenue  au  secrétariat  ;  toute  autre  personne, 
moyennant  un  droit  d'entrée  de  25  cents  par  leçon  ou  de 
$3.00  pour  la  saison. 

IL  Pour  être  considéré  comme  élève  du  cours,  il  faut 
s'inscrire  préalablement  au  secrétariat  de  l'Université,  assis- 
ter au  cours  avec  assiduité  et  présenter  les  travaux  indiqués 


—  200  — 

par  le  professeur.    Le  défaut  d'une  de  ces  conditions  peut 
entraîner  la  radiation  de  la  liste  des  élèves. 

III.  Les  élèves  ont  accès  au  concours  de  fin  d'année, 
pourvu,  toutefois,  qu'ils  n'aient  manqué  aucune  des  compo- 
sitions périodiques,  à  moins  d'un  motif  sérieux  soumis  à 
l'appréciation  du  professeur  ;  et  qu'ils  en  aient,  dans  tous 
les  cas,  fait  au  moins  les  trois-quarts.  La  moyenne  des  notes 
à  8  heures  du  soir.  Il  commencera,  cette  année,  le  9  novem- 
bre et  se  terminera  le  26  avril. 

IV.  Le  cours  comprend  :  lo  des  leçons  de  composition  et 
de  style;  2o  la  correction  des  travaux  remis  par  les  élèves; 
3o  des  commentaires  d'ouvrages  critiques  et  des  explica- 
tions d'auteurs,  classiques  ou  modernes,  qu'on  étudiera  au 
triple  point  de  \'Tie  de  l'histoire  littéraire,  de  l'art  d'écrire 
et  du  développement  de  la  langue. 

V.  La  saison  du  cours  embrasse  une  période  de  six  mois, 
novembre-avril,  en  tenant  compte  des  vacances  de  Noël  et 
de  Pâques.  Le  cours  se  donne  le  lundi  de  chaque  semaine, 
à  8  heures  du  soir.  Il  commencera,  cette  année,  le  9  novem- 
bre et  se  terminera  le  26  avril. 

VI.  L'inscription  et  les  cartes  d'admission  se  prennent  au 
secrétariat  de  l'Université. 

CERTIFICATS  ET  DIPLOMES 

1.  Un  certificat,  constatant  les  progrès  accomplis  par  les 
élèves  du  cours  didactique  dans  la  connaissance  théorique 
et  pratique  de  la  langue,  du  style  et  de  la  composition,  est 
donné  par  la  Faculté  des  Arts. 


—  201  — 

2.  Tous  les  élèves  inscrits  peuvent  y  aspirer,  à  condition 
d  "avoir  suivi  les  cours  avec  assiduité  pendant  une  année  au 
moins,  d'avoir,  durant  cette  période  fait  au  moins  les  trois 
quarts  des  devoirs  indiqués  et  d'avoir  obtenu  des  notes  dont 
la  moyenne  ne  soit  pas  inférieure  à  dix  points. 

3.  La  composition  finale  (dissertation,  discours,  narra- 
tion  ou   lettre)    sert   d'épreuve  écrite.     Elle     est     cotée 

suivant  l'échelle  ordinaire,  de  zéro  à  vingt;  la  note  obtenue, 
augmentée  de  son  sixième,  s'ajoute,  pour  chaque  candidat, 
à  la  moyenne  générale  de  l 'année. 

4.  Ceux  pour  qui  le  total  ainsi  réalisé  n'est  pas  inférieur 
à  trente  points,  sont  admis  aux  épreuves  orales.  Le  maxi- 
mum pour  cette  épreuve  est  fixé  à  dix  points,  zéro  entraî- 
nant l'exclusion. 

5.  Pour  être  reçu  définitivement,  on  doit  avoir  un  total 
d'au  moins  trente-cinq  points.  La  mention  spéciale  ''  avec 
distinction  "  est  donnée  à  quiconque  a  atteint  ou  dépas- 
sé la  somme  de  quarante-deux  points,  quatre-cinquièmes  du 
total  idéal. 

6.  A  ceux  qui.  ayant  avec  succès  subi  pour  la  seconde  fois 
ces  diverses  épreuves,  y  ajoutent  des  notions  élémentaires 
d'histoire  de  la  littérature  française,  peut  être  attribué,  à 
la  discrétion  des  examinateui-s.  un  diplôme  d'études  litté- 
raires. 

7.  Pour  la  correction  de  la  composition  finale  et  pour 
l'examen  oral,' un  comité  spécial  de  deux  membres  nommés 
par  la  Faculté  est  adjoint  au  professeur. — Le  vice-recteur 
assiste  ex  officio  aux  délibérations  de  cette  commission 
d'examen. 


—  202  — 

8.  Les  certificats  et  diplômes  sont  décernés  en  séance 
publique  à  la  suite  d'un  rapport  sur  les  travaux  du  cours 
didactique. 

CONFERENCES  PUBLIQUES 

La  saison  des  conférences  publiques  est  la  même  que  celb 
du  cours  de  littérature  française;  novembre-avril.  Elle 
comporte  une  série  de  conférences  sur  la  littérature  fran- 
çaise faites  tous  les  quinze  jours  par  le  professeur  qui  donne 
le  cours. 

Ces  conférences  ont  lieu  régulièrement  le  mercredi  soir,  à 
8.15  heures,  dans  la  salle  des  Promotions.  Elles  commence- 
ront cette  année  le  4  novembre.  Le  publie  y  est  admis  gra- 
tuitement. On  peut  toutefois  retenir  un  siège  pour  tout.:  la 
saison  au  prix  de  $3.00.  Les  billets  de  sièges  réservés  se 
prennent  au  secrétariat.  Ils  sont  valables  non  seulement 
pour  les  conférences  publiques  de  Littérature  Français*, 
mais  aussi  pour  les  cours  de  Droit  Public  de  l'Eglise  et 
pour  les  cours  d'Esthétique  et  d'Histoire  de  l'Art. 

II.  —  COURS  DE  DROIT  PUBLIC  DE  L'EGLISE 

La  Faculté  des  Arts  a  aussi  fondé  une  chaire  de  Droit 
Public  de  l'Eglise.  Les  autorités  ecclésiastiques  et  universi- 
taires désiraient  depuis  longtemps  la  création  de  cette  chaire 
si  bien  à  sa  place  dans  une  université  catholique. 

Plusieurs  leçons,  données  annuellement  par  un  profes- 
seur compétent,  fournissent  aux  étudiants  et. à  notre  société 
instruite  un  enseignement  solide,  de  plus  en  plus  néces- 
saire, sur  l'organisation  de  l'Eglise.ses  rapports  avec  l'Etat, 
ses  droits  en  matière  de  législation,  de  discipline,  d'éduca- 
tion, etc. 


—  203  — 

III.  —  COURS   D'ESTHETIQUE  ET  D'HISTOIRE 
DE  L'ART 

La  Faculté  des  Arts  ajoutera,  cette  année  encore,  à  son 
enseignement  régulièrement  organisé,  une  série  de  confé- 
rences sur  TEsthétique  et  l'Histoire  de  TArt.  Ces  confé- 
rences, comme  celles  de  Droit  Public  de  l'Eglise,  se  feront 
à  8.15  heures  du  soir,  et  commenceront  le  11  novembre. 
L'admission  est  gratuite. 

IV.  —  BIBLIOTHEQUE   GENERALE  D'ETUDE 

A  côté  des  bibliothèques  spéciales  des  Facultés  et  des 
Ecoles  affiliées,  il  fallait  une  bibliothèque  générale.  L'Uni- 
versité, dès  l'origine,  s'était  occupée  de  ce  besoin.  Grâce  à  la 
générosité  d'amis  ecclésiastiques  et  laïques,  plusieurs  mil- 
liers de  volumes  dont  quelques-uns  de  grande  valeur,  avaient 
été  collectionnés  peu  à  peu  et  rangés  dans  une  large  pièce 
située  au  dernier  étage  de  la  maison. 

Plus  tard,  sans  cesser  de  rester  la  propriété  de  l'Univer- 
sité, ces  livres,  de  même  que  les  intérêts  de  la  bibliothèque 
furent  confiés,  sous  la  direction  du  vice-recteur  et  du 
secrétaire-général,  aux  soins  de  la  Faculté  des  Arts  qui 
relève  d'une  façon  plus  intime  de  l'administration  univer- 
sitaire. 

Au  mois  de  .janvier  1906,  M.  Arnould,  nouvellement  arri- 
vé à  l'Université  en  qualité  de  professeur  de  littérature 
française,  s'a\'isa  de  vouloir  combler  une  lacune  qu'il  avait 
remarquée  dans  l'organisation  de  cette  bibliothèque  géné- 
rale. Il  voulut  en  faire  un  moyen  d'étude  d'accès  plus  facile 
et  en  même  temps  la  développer  dans  un  sens  plus  moderne 
et  plus  pratique. 


204 


L'idée  venait  si  bien  à  son  heure  que,  à  peine  énoncée, 
elle  put  commencer  à  se  réaliser.  La  Corporation  des  Ad- 
ministrateurs fournit  un  nouveau  local  au  rez-de-chaussé. 

A  Toeuvre  naissante,  une  aide  française  fit  bientôt  faire 
un  pas  décisif:  au  milieu  du  mois  d'avril,  un  cablogramme 
de  Paris,  nous  envoyait,  par  l'intermédiaire  de  M.  Klesc- 
kowsM,  consul-général  de  France  au  Canada,  mille  piastres, 
don  de  M.  Robert  Lebaudy. 

Le  24  juin  de  l'année  1909,  hady  Chapleau  donnait 
à  l'Université  la  riche  collection  de  livres,  plus  de  quatre 
mille,  de  son  mari,  Sir  Adolphe  Chapleau. 

Un  peu  plus  tard,  M.  L.-H.  Archambault,  avocat  de  Mont- 
réal, faisait  parvenir  une  grande  partie  de  sa  bibliothèque, 
qui  compte  bon  nombre  de  livres  fort  importants. 

Et  tous  les  ans,  des  amis  dévoués,  parmi  lesquels  se  distin- 
gue Sir  Lomer  Grouin,  premier  ministre  pro%'incial,  nous 
versent  des  sommes  importantes,  qui  sont  employées  à  l 'ac- 
quisition de  nouveaux  livres. 

Sans  parler  de  la  très  riche  collection  de  livres  canadiens 
de  l'honorable  juge  Baby,  tenue  jusqu'ici  forcément  à  le- 
cart  dans  nos  voûtes  de  sûreté,  l'Université  se  trouve  enfin 
dotée  d'une  véritable  bibliothèque  générale  ouverte  à  toute 
]a  classe  intellectuelle. 

Cette  bibliothèque  complète  fort  heureusement  notre  en- 
seignement. Elle  sert  de  foyer  à  tous  ceux  qui  veulent 
allumer,  entretenir  ou  accroître  en  eux  la  flamme  des  choses 
de  l'esprit,  la  culture  littéraire,  historique,  religieuse,  phi- 
losophique, scientifique  ou  artistique. 

Par  un  contrat  intervenu  entre  l'Université  et  le  Sémi- 
naire de  Saint-Sulpice,  au  cours  de  la  présente  année,  la 
bibliothèque  va  quitter  le  local  actuel  devenu  trop  étroit  et 


—  205  — 

s 'installer  dans  les  salles  spacieuses  à  l 'épreuve  du  feu  mises 
à  sa  disposition  dans  l'édifice  que  le  Séminaire  fait  cons- 
truire sur  la  rue  Saint-Denis,  entre  les  rues  Emery  et 
Ontario.  Ce  contrat  garde  à  l'Université  le  contrôle  de  ses 
volumes  et  la  décharge  des  frais  d'entretien  et  d'adminis- 
tration. Les  règlements  en  vigueur  seront  ceux  de  la  bi- 
bliothèque de  Saint-Sulpice. 


_  206  — 


GRADUES 


Certificat  d'études  littéraires 


1904 — M.   Charbonneau,   A.-B. 
MJme  Du  val,  A. 
M.  Faiiteux,  J.-N. 
iOles  Millette,   A. 

Kenaud,  S. 
M.  Sauvé.  J.-H. 
Mlle  Wells,  P. 
1905— MM.   Gratton,   Z. 
Lanctôt,  G. 
1906— M.  Bruchési,  P.-E. 
Mlles  Lareau.  B. 
Quirk.   C. 
1907— ^LM.  Gadbois.  E. 
Girard,  P.-M. 
Frère  Louis- Armand 
MM.  Sicotte,  A. 
Maurault,  O. 
1908 — Mlle   Gérin-Lajoie,   M. 
MM.  Gibeault,  O. 
Provost,  A. 
Mlle  Saint -Jacques,  E. 
M.  Vanier.  G. 
1909 — Mlles   Bélanger,  L. 
Charette,  Y. 
Fernet,  F. 
Frère  Louis 
Mlles  Lamontagne.  B. 
Lemoyne,    G. 
Mignault,  C. 
Mignault,  J. 
19ia— :Nîlle  Cloutier.  M. 
-M.  Fauteux.  N. 
Frère    Josephus 


1910— Mlles   Martel,   C. 
McNabb,    V. 
Meilleur,  A. 
Surrej^er.  T. 
Villeneuve,  H. 
1911 — Mlles   Czernkovich,   L.  de 
Denys,  ^L-F. 
DésaTilniers,    L. 
Desrosiers.  M. 
M.  Lantiliier.  H. 
Mlles  Madore,  M.-A. 
Pineault,  M.-E. 
Tardif,  M.-A. 
1912 — ^Frère  Ambroise-Emile,  a.cf. 
Frère  Anselme 
Mlle   Girard,   J. 
M.  Goudrault,  M.,  a.  d. 
Mlles  Martineau,  E. 

Nolin,    A. 
Frère    Philippe 
Sr  Sainte- Anne-Marie,  a.d. 
M.   Tourillon.   T. 
:Mlle  Zappa,  E. 
1913— Mlles   Arnould,  G. 
Gaixeau.  E. 
Thibaudeau.    M. 
Thibaudeau,  S. 
Frère   Frau(;ois 
Frère  Arator 
1914 — Frère  Anatole, 

Melle   Mathys,   C. 
Frère   Héi-aclius. 


Diplôme  d'études  littéraires 


1905— Mme  Duval.  A. 

>Dle  Kenaud,  S. 

M.   Sauvé,  J.-H. 
1906— M.  Gra<tton,  Z. 

Mlle  Millette,  A. 
1908— M.  Girard.  P.-M. 
1909 — Mlle   Gérin-Lajoie,    M. 


1910— Mlles  Charette.  Y. 
Fernet,  F. 
Frère    Louis 
Mlle  Quirk,  C. 
1911 — Frère  Josephus 
Mlles  McNabb.  V. 

Villeneuve.    H. 


—  207  — 


1912 — ^Mlles    Denys,    M.-F. 

Desaulniers,   L. 
Madore,   M.- A. 
Meilleur,    A. 
Tardif,    M.-A. 


1913 — Frère   Anselme 

Mlle  Zappa,  E. 

Frère  Philippe 

M.  Tourillon,  T. 
1914 — Frère  François, 

Melle  Thibaudeau,  M. 


PRIX 

Melle   C.   Mathys   ($25.00) 


I 


_  208  — 
DES 

TRAVAUX  DE  LA  FACULTÉ  DES  ARTS 

POUR  L'AXXEE  1913-1914 
Lu    à    la    séance    de    clôture    de    cette    Faculté. 


Monseigneur  (1), 
Mesdames, 

^Messieurs, 

Si  impérieuse  que  soit  au  point  de  vue  matériel  l'univer- 
selle loi  du  travail,  son  action  est  peut-être  encore  plus  mar- 
quée dans  le  vaste  champ  intellectuel.  Car,  semble-t-il, 
l 'esprit  demande  plus  de  temps  pour  se  perfectionner  et  se 
rouille  plus  facilement.  Chaque  année  nous  apporte  de 
nouveaux  labeurs,  mais  ne  va  pas  non  plus  sans  résultats 
tangibles.  Pendant  le  court  semestre  qui  se  termine  ce  soir, 
la  Faculté  des  Arts  n'a  pas  manqué  à  cette  obligation  et  les 
professeurs  qu'elle  appelle  à  ses  chaires  ont  même  parfois, 
dans  notre  intérêt,  dépassé  la  mesure  qu'elle  leur  fixe.  Nos 
deux  conférenciers,  'Sï.  le  professeur  Gautheron  et  M.  le  pro- 
fesseur Lagacé,se  sont  vraiment  dépensé  sans  compter.  Nous 
les  avons  vu  à  l'oeuvre  et  nous  savons  que  leur  seul  but  fut 


(H   Mgr  C.-P.  Choquette,  prélat  de  la  Maison  de  Sa  Sainteté, 
professeur  à  la  Faculté  des  Arts. 


—  209  — 

toujours  d'intéresser  et  d'instruire  davantage  Je  vous  ai  dit 
l'année  dernière  quelles  qualités  remarquables  nous  les  font 
apprécier  comme  ils  le  méritent.  Que  leur  modestie  me  per- 
mette de  vous  redire  que  si  M.  Gautheron  se  distingue  par 
l'ordre,  la  clarté  d'exposition,  la  belle  ordonnance  du  sujet 
et  la  recherche  de  la  vie,  le  tout  rehaussé  par  une  langue  très 
châtiée  et  très  pure,  le  second  a  pour  lui  un  sentiment  déli- 
cat des  choses  de  l'art,  une  imagination  qui  donne  au  style 
\m  relief.une  abondance,un  rythme,  une  souplesse  et  une  vi- 
vacité qui  enchante.  Aussi  ont-ils  accompli  un  travail  effica- 
ce. Cependant,  aux  cours  et  conférences  de  littérature  fran- 
çaise par  exemple,  à  raison  de  circonstances  qu  'il  serait  trop 
long  d'exposer  ici,  ou  peut-être  simplement  à  cause  de  la 
nonchalance  qxù  nous  envahit  en  présence  d'un  travail  in- 
tellectuel de  longue  haleine,  les  élèves  n'ont  pas,  croyons- 
nous,  donné  leur  pleine  mesure,  sans  toutefois  nous  fournir 
l'occasion  de  nous  alarmer.  Les  mémorialistes  n'ont  pas  eu 
toute  la  vogue  qu'ils  méritaient;  si  je  ne  craignais  le  para- 
doxe, je  soutiendrais  que  leurs  noms  n'étaient  pas  assez 
connus  :  la  gloire  seule,  dirait-on.  attire  la  y-loire. 

Les  conférences  d'histoire  de  l'art  avaient  été  cette  an- 
née portées  à  dix.  Les  auditeurs  en  sont  évidemment  satis- 
faits puisqu'ils  y  sont  venus  en  plus  grand  nombre  :  c'est 
de  bon  augure  pour  l'avenir. 


Si  l'on  en  croyait  des  critiques  et  non  des  moindres,  le 
genre  des  mémoires  n'aurait  pas  dû  être  représenté  au  17e 
siècle,  car,  dit-on,  la  littérature  de  ce  temps-là  fut  essentiel- 
lement impersonnelle;  les  auteurs  y  furent  constamment 


—  210  — 

préoccupés  de  dissimuler  leur  moi  et  ce  qu'il  avait  de  haïs- 
sable. Cette  théorie  est  certainement  commode  pour  ex- 
pliquer certaines  défaillances  de  la  littérature  clas- 
sique, mais  elle  est  contrariée  par  les  beaux  vers 
de  Malherbe  et  de  Kacan,  les  délicieuses  confessions 
lyriques  de  LaFontaine.  la  verve  si  violemment  per- 
sonnelle de  Boileau.  Le  ITème  siècle  nous  apparaîtrait  fort 
différent,  aussi  bien  dans  sa  physionomie  littéraire  que  dans 
son  attitude  morale,  si  les  noms  de  La  Rochefoucauld,  du 
cardinal  de  Retz,  de  Mademoiselle  de  Montpensier  ne  nous 
étaient  connus  que  par  leur  politique  brouillonne,  si  Bas- 
sompierre,  Bussy-Rabutin  et  Gourville  n'étaient  que  des 
libertins  oubliés,  si  Mesdames  de  La  Fayette,  de  Motteville, 
de  Caylus,  s'étaient  contentées  de  charmer  leurs  contempo- 
rains par  leur  esprit  ou  leur  beauté,  si  enfin  le  duc  de  Saint- 
Simon,  n'avait  point  écrit  "'  à  la  diable  ''  ses  immortelles 
médisances. 

Aussi  dans  ces  dix  conférences  avons-nous  été  à  même  de 
,iuger  tout  ce  que  le  grand  siècle  eut  perdu  à  ne  point  pos- 
séder ces  auteurs  dont  aucun  peut-être  ne  visait  à  la  gloire 
littéraire.  Nous  avons  pu  refaire,  à  la  suite  du  professeur, 
l'étude  des  moeurs  publiques  et  privées  du  grand  siècle  et 
nous  nous  sommes  efforcés  de  saisir  la  vie  réelle  de  ces  per- 
sonnages agités  en  tous  sens  par  des  passions  qui  sont  de 
tous  les  temps.  En  plus  des  faits  généraux  de  l'histoire 
qu'il  leur  est  impossible  de  dénaturer,  ils  nous  font  connaî- 
tre à  tout  le  moins  l'opinion  de  leur  cabale  ou  de  leur  parti  : 
surtout  ils  se  font  connaître  eux-mêmes. 

Dans  le  premier  tiers  du  17ème  siècle,  trois  personnages 
inégalement  célèbres,  ont  écrit  leurs  mémoires:  le  grand 
ministre  Richelieu  qui  d'une  main  rude  pétrit  la  Franco 


—  211   — 

moderne  ;  le  due  de  Rohan,  âme  de  la  résistance  à  l 'autorité 
royale  dans  le  parti  huguenot  :  Jean  Héroard,  médecin  du 
jeune  roi  Louis  XITI. 

Le  premier,  en  dictant  ses  mémoires  à  des  secrétaires  as- 
servis à  sa  pensée,s 'était  proposé  uu  but  précis:  justifier  son 
gouvernement  contre  les  adversaires  qui  s'agitaient  dans 
l'ombre  et  indiquer  à  ses  successeurs  la  voie  à  sui\Te. 

Aussi  n'y  trouvons-nous  point  l'histoire  de  sa  vie  privée. 
Cette  figure  inquiétante  est  faite  de  la  crainte  inspirée  à  ses 
contemporains,  de  la  grandeur  de  son  rôle,  du  mystère  de  sa 
vie.  Et  pourtant  il  fut  un  homme  avec  les  ordinaires  pas- 
sions humaines  :  plein  d'ambition  tout  en  restant  chrétien  et 
honnête  homme;  redoutant  les  idéologues;  constatant  sans 
indignation  l'hypocrisie,  la  servilité,  la  cupidité,  et  dont  le 
fond  du  caractère  est  la  modération  ;  plein  d 'amour  des 
traditions  sur  lesquelles  toujours  il  s'appuie.  Au  génie  poli- 
tique sut-il  joindre  le  mérite  littéraire  ?  Ses  mémoires  sont 
trop  longs,  ils  manquent  de  simplicité  et  de  naturel.  Ce  qui 
n'empêche  pas  à  l'ordinaire  la  pensée  d'être  franche  et  le 
terme  juste.  Son  ouvrage  est  utile  en  cela  surtout  qu'il  nous 
permet  de  lui  rendre  justice,  car  peu  d'hommes  ont  été  plus 
haïs,  et  trop  souvent  on  l'a  jugé  sur  la  parole  de  ses  adver- 
saires, parmi  lesquels  il  faut  citer  ce  duc  de  Rohan.qui  après 
avoir  bataillé  pendant  quinze  années  à  la  tête  du  parti  que 
Richelieu  voulait  détruire  a  raconté  à  sa  façon  les  événe- 
ments de  sa  vie.  Dans  ses  récits,  on  voit  la  mentalité,  les 
ambitions,  l'organisation  de  la  faction  protestante,  et  on 
comprend  plus  ais'ément  les  difficultés  que  le  grand  minis- 
tre eut  à  vaincre  pour  réaliser  l'unité  nationale.  Le  duc 
de  Rohan  est  un  caractère  solidement  muni  contre  l'ad- 
versité, grand  seigneur,  plein  de  morgue  aristocratique,  d'à- 


212 


varice  et  du  désir  de  s'accroître.  Dans  la  première  partie 
de  ses  mémoires,  sa  langue  est  celle  de  la  fin  du  seizième 
siècle;  les  latinismes  y  sont  nombreux.  Mais  dans  ses  dis- 
cours et  ses  apologies,  on  sent  qu'il  est  orateur  d'instinct. 
Il  a  le  don  de  la  mise  en  scène  et  de  l'action,  il  possède  ce 
don  de  la  composition  synthétique,  une  des  plus  belles  par- 
ties de  l'art  oratoire,  qui  résume  toute  une  grande  ques- 
tion en  deux  ou  trois  formules  vibrantes. 

Le  modeste  Héroard,  pendant  vingt-huit  ans,  à  jour  par 
jour  tenu  registre  de  la  santé,  des  gestes  et  des  paroles  de 
son  royal  client.  De  son  journal  dont  la  lecture  intégrale 
serait  fastidieuse  on  peut  extraire  une  foule  de  passages 
d'autant  plus  vivants  et  sincères  que  l'auteur  était  moins 
préoccupé  de  faire  oeuvre  littéraire.  La  situation  qu'il  oc- 
cupait lui  permettrait  de  voir  beaucoup  et  s'il  a  volontai- 
rement borné  son  ouvrage  au  détail  de  ses  occupations  pro- 
fessionnelles et  à  l'éducation  du  dauphin,  il  nous  donne  eji 
passant  et  comme  malgré  lui,  de  nombreux  détails  sur  la 
vie  du  temps  et  les  moeurs  de  la  cour.  Il  projette  une  lu- 
mière assez  crue  sur  les  moeurs  de  ces  premières  années  d  u 
17ème  siècle;  il  nous  fait  connaître  en  outre  ces  médecins 
dont  la  comédie  s'est  tant  moquée.  Enfin  dans  sa  naïveté, 
il  trouve  parfois  des  descriptions  brèves  pleines  de  fraî- 
cheur, de  sentiment  et  de  vie. 

A  toutes  les  époques  ils  furent  nombreux  en  France  ceux 
qui  voulaient  avancer  leur  fortune  en  suivant  l'Etat.  Dans 
le  siècle  qui  nous  occupe  un  certain  nombre  d'entre  eux  ont 
voulu  échapper  à  l'oubli  en  nous  faisant  la  confidence  de 
leur  vie,  de  leurs  ambitions  et  de  leurs  rancîmes.  Les  uns 
n'existent  que  pour  les  historiens;  les  autres,  sans  viser  à  la 
gloire  d'auteur,  y  sont  néanmoins  arrivés.     Parmi  ceux-ci. 


—  213  — 

^I.  le  conférencier  s  "arrête  de  préférence  à  M.  de  Pontis.  Ce 
lieutenant  aux  gardes  du  roi  est  un  guerrier  à  la  parole  ru- 
de, un  peu  adoucie,  un  peu  ralentie  par  le  secrétaire  qui 
tient  la  plume.  Sou  ouvrage  plein  de  vie,  a  tout  l'attrait 
d'un  roman  par  la  quantité  prodigieuse  d'aventures  qui  y 
sont  racontées.  Toute  la  société  du  temps  y  revit,  particu- 
lièrement la  noblesse  et  l'armée.  Mais  le  style  est  toujours 
aisé,  correct  et  vivant;  la  narration  variée,  pleine  de  mou- 
vement. Nous  n'y  trouvons  ni  grande  exactitude  ni  juge- 
ment critique.  Ce  sont  les  conversations  d'un  vieux  mili- 
taire qui  a  été  mêlé  à  beaucoup  de  choses,  qui  a  su  voir  et 
qui  sait  dire  ce  qu'il  a  vu.  M.  de  Pontis  est  un  fonction- 
naire mécontent  et  agressif:  c'est  surtout  le  type  des  sol- 
dats de  la  vieille  armée  et  de  l'ancienne  France,  de  ceux 
qui  furent  élevés  à  l 'école  de  Henri  IV  :  mauvaise  tête  et 
bon  coeur. 

Les  historiettes  de  Tallemant  des  Réaux  ont  valu  à  ce 
bourgeois  malicieux  d'être  regardé  comme  le  type  du  par- 
fait médisant  dans  la  première  moitié  du  ITème  siècle.  Son 
immense  recueil,  dont  il  faudrait  enlever  au  moins  une  cen- 
taine de  pages  pour  qu'il  put  devenir  la  lecture  des  honnê- 
tes gens,  contient  pourtant  autre  chose  que  des  anecdotes 
pimentées  ;  on  y  trouve  de  très  importants  détails  sur  le  ca- 
ractères et  la  biographie  des  grands  pei-sonnages,  un  ta- 
bleau complet  des  moeurs  bourgeoises  et  populaires,  une  vé- 
ritable histoire  de  la  littérature  à  cette  époque  où  le  goût 
se  formait;  surtout  on  y  remarque  l'auteur  qui  raconte 
avec  une  verve  inlassable  tout  ce  qu'il  a  vu  ou  entendu  dire 
et  dont  les  tableaux  copieux  nous  font  penser  à  Molière  et  à 
LaBruyère,  moins  la  mesure,  Tordre  et  le  goût.  Dans  no- 
tre langue  il  est  peu  d'ouvrages  qui  soient  aussi  savoureux,^ 


2U 


aussi  nourris  d'expressions  bourgeoises  et  populaires.  'Mais 
si  les  historiettes  sont  sujettes  à  caution  lorsqu'il  s'agit  de 
porter  un  jugement  sur  les  hommes,  elles  servent  grande- 
ment à  nous  faire  connaître  le  progrès  des  moeurs  et  le 
mouvement  des  idées.  Nous  y  voyons  la  grande  bourgeoisie 
des  financiers  prendre  le  pas  sur  la  noblesse  ;  nous  y  voyons 
se  former  la  société  polie  et  les  gens  de  lettres,  et  les  gens 
d 'esprit  conquérir  peu  à  peu  dans  le  monde  une  place  indé- 
pendante qu'ils  n'avaient  pas  encore  eue  en  France.  Enfin 
nous  entendons  un  joyeux  conteur  que  nous  souhaiterions 
parfois  plus  délicat  et  plus  raffiné  mais  qui  a  le  mérite  su- 
périeur de  ne  nous  ennuyer  jamais. 

Lorsqu'on  lit  les  mémoires  de  La  Rochefoucauld,  il  est 
difficile  de  ne  pas  avoir  les  yeux  constamment  fixés  sur  cet 
auteur  effrénément  romanesque,  tellement  on  voudrait, 
dans  le  tissu  de  la  narration,  découvrir  le  secret  inquiétant 
de  cette  vie  manquée.  La  Rochefoucauld  mêlé  à  toutes  les 
intrigues  jusqu'à  la  fin  des  troubles  de  la  Régence  a  manqué 
sa  vie  parce  qu'il  s'est  trompé  sur  la  portée  de  son  esprit. 
Analyste  subtil,  homme  de  réflexion  profonde,  il  s'est  cru 
né  pour  l'action  et  il  lui  a  semblé  avoir  suffisamment  agi 
lorsqu'il  avait  longuement  pensé.  Et  comme  dans  les  affai- 
res humaines,  il  y  a  toujours,  en  tous  sens,  des  raisons  d'a- 
gir et  de  n'agir  pas,  il  se  déterminait  trop  tard,  à  demi, 
avec  toutes  sortes  de  restrictions  et  de  repentirs.  Mais  cet 
indécis  est  un  auteur.  Ses  livres  ont  été  écrits  lentement, 
corrigés  et  remaniés  ainsi  que  le  prouvent  les  diverses  co- 
])ies  manuscrites  que  nous  possédons.  Aussi  la  forme  en 
est-elle  d'un  historien,  d'un  psychologue  et  d'un  moraliste, 
lia  Rochefoucauld  ne  recherche  point  particulièrement  le 
pittoresque  dans  l'histoire:  c'est  aux  éléments  moraux  qu'il 


—    L'15    — 

s'attache.  Il  étudie  les  mobiles  qui  fout  agir  les  hommes  et, 
à  tous  les  événements  qu'il  décrit,  il  donne  comme  explica- 
tion la  psychologie  des  individus  et  des  foules.  Cette  pen- 
sée si  riche,  si  nourrie  d'observation  et  de  réflexion  intime 
est  encore  puissamment  mise  en  relief  par  la  netteté  classi- 
que de  la  composition  et  la  clarté  du  stjde  qui  nous  fait  pen- 
ser à  celui  de  César. 

Vers  1675,  dans  sa  retraite  de  Commercy,  Fran- 
çois-Paul de  Gondi,  cardinal  de  Retz,  entouré  de  la 
fervente  amitié  des  plus  honnêtes  gens,  achevait  une 
vieillesse  respectée  et  paisible.  Mais  pendant  qu'il  revoyait 
ses  années  brillantes  et  mouvementées  de  la  Fronde  où  il 
avait  tenu  Paris  dans  sa  main,  à  l'insu  de  tout  le  monde 
subsistait  en  lui  le  désir  d'arranger  son  personnage  pour  la 
postérité.  Outre  le  détail  d'une  révolution,  ses  mémoires 
contiennent  des  vues  profondes  ou  des  aperçus  lumi- 
neux sur  les  moeurs  du  temps  :  habitudes  du  clergé, 
procédés  du  gouvernement,  part  du  peuple  dans  les  affai- 
res. Cet  écrivain  appartient  à  la  grande  époque  classique  oii 
l'on  s'attache  à  représenter  les  personnages  par  le  dedans: 
dans  ses  portraits,  les  détails  pittoresques  n'apparaissent 
que  pour  justifier  les  traits  du  caractère.  Sans  tergiverser, 
il  va  droit  au  détail  qui  résume  tout  un  tempéramment  et 
explique  toute  une  vie.  On  ne  voit  pas  de  couleurs:  pour- 
tant les  gestes  des  pei-sonnages  nous  apparaissent  et  nous 
pourrions  prévoir  toutes  leurs  résolutions.  Car  ces  caractè- 
res sont  admirables  de  précision,  de  variété  et  d'esprit.  La 
vie  concrète  et  palpable  circule  abondamment  dans  ce  style 
périodique  et  s'étale  en  des  métaphores  prolongées,  em- 
pruntées à  la  guerre,  à  la  chasse,  aux  métiers,  à  la  médecine. 
Mais  à  la  vie  qui  est  proprement  dans  les  choses  s'ajoute 


—  211]  — 

une  autre  qualité  qui  tient  à  la  personne  de  l'auteur:  l'es- 
prit. L'esprit  se  manifeste  d'abord  par  l'ironie,  il  éclate 
surtout  dans  l'art  de  la  narration  et  l'habileté  à  ménager 
l'intérêt.  Et  ces  qualités  font  de  l'ouvrage  un  véritable 
chef -d'oeuvre. 

Par  contre.  Madame  de  Motteville  est  un  bon  auteur 
moyen,  point  artiste,  sachant  peu  dissimuler,  nous  livrant  de 
bonne  foi  ce  qu'elle  a  vu  ou  pensé.  Ses  mémoires  sont  par- 
fois d'une  abondance  un  peu  molle,  d'un  intérêt  un  peu 
lent.  Ce  n'est  pas  le  style  de  l'histoire,  mais  c'est  une  con- 
versation noble  et  franche  où  transparait  une  âme  et  l'âme 
d'un  temps.  Elle  ne  traite  des  grandes  affaires  qu'en  pas- 
sant, à  la  mode  d'une  femme  qui  ne  les  a  pu  savoir  à  fond. 
Ge  qu'elle  nous  fait  connaître,  c'est  la  vie  privée  des  rois  et 
des  reines,  des  ministres  et  des  courtisans,  avec  ça  et  là, 
quelques  échappées  sur  la  vie  ecclésiastique  et  la  vie  popu- 
laire, sur  les  modes,  nioeui-s  et  coutumes  pendant  la  minori- 
té de  Louis  XIT.  Dans  son  style,  on  retrouve  cette  probité 
qui  est  le  caractère  essentiel  de  son  esprit:  l'expression  se 
modèle  exactement  sur  la  pensée.  Mais  la  pensée  est  len- 
te ;  l'auteur  se  laisse  entraîner  par  elle  et  s'égare  en  mille 
détours.  Madame  de  Motteville,  a,  dans  sa  manière  d'écrire, 
cette  nonchalance  qu'elle  reprochait  à  Ja  reine  de  mettre 
dans  sa  conduite.  Quand  elle  commence  une  phrase,  elle  ne 
sait  pas  toujours  de  quelle  façon  elle  la  finira  et  il  arrive 
que  l'ensemble  manque  de  coiTection.  Et  pourtant  même 
en  de  tels  cas  on  ne  saurait  dire  que  le  style  soit  mauvais, 
car  il  est  toujours  personnel  et  clair. 

Dans  la  correction  apparente  du  siècle  de  Louis  XIV, 
Jean  Héraud,  sieur  de  Gourville.  nous  offre  le  meilleur  spé- 
ciinen  de  laventurier:  c'est  le  vrai  prototype  de  Gil  Blas  et 


—  217  — 

de  Figaro.  Laquais,  homme  d'épée,  financier,  diplomate, 
grand  seigneur,  sa  vie  est  un  tissu  dïntrigues.  Il  passe 
vingt-cinq  ans  à  gagner  de  l'argent  par  tous  les 
moyens  afin  d'avoir  le  droit  d'être  honnête  homme  pendant 
le  reste  de  sa  vie.  Lorsqu'à  1  âge  de  soisante-dix-sept  ans, 
il  lui  prit  fantaisie  de  raconter  son  histoire  qu'il  se 
rappelait  avec  une  merveilleuse  lucidité,  il  n'avait  certes 
pour  but  que  de  se  distraire  ;  la  gloire  littéraire  était  le 
moindre  de  ses  soucis.  Mais  ce  style  d'un  homme  d'action 
qui  voit  les  choses  plutôt  que  les  mots,  vaut  beaucoup  néan- 
moins par  le  naturel,  la  clarté,  le  pittoresque.  Cet  homme 
peu  lettré  eut  été  bien  étonné  sans  doute  qu  on  dut  un  jour 
étudier  son  livre  comme  un  ouvrage  littéraire.  Gourville 
est  tellement  un  parvenu  qu'il  est  en  littérature  un  parvenu 
malgré  lui. 

La  grande  Mademoiselle,  fille  de  ce  Gaston  d'Orléans, 
frère  de  Louis  XIV,  fut  une  romanesque,  puisque,  à  l'âge 
de  quarante-deux  ans,  elle  se  laissa  prendre  comme  une  pe- 
tite pensionnaire  aux  grossiei*s  manèges  d'un  cadet  de  Gas- 
cogne. Mais  nous  ne  pouvons  méconnaître  ce  que  sa  vie  et 
son  oeuvre  nous  révèlent  de  courage,  de  bonté,  d'esprit,  ni 
surtout  la  parfaite  et  constante  honnêteté  des  sentiments 
par  où  elle  se  distingue  de  ses  contemporaines.  Ses  mémoires 
"  assez  mal  écrits  pour  qu'on  puisse  s'assurer  qu'ils  sont 
d'elle  "  (1),  n'ont  pas  été  écrits  pour  la  postérité.  Si  la 
gloire  est  pour  les  femmes  le  deuil  éclatant  du  bonheur, 
nous  ne  saurions  dire  que  la  Grande  Mademoiselle  après 
avoir  tant  cherché  le  bonheur  ait  désiré  le  compenser  par  la 
gloire,  la  gloire  littéraire  tout  au  moins.    Du  reste  elle  ne  se 


(1)   Sainte-Beuve. 


_  218  — 

fait  aucune  illusion  sur  la  valeur  de  son  ouvrage  et  elle  sait 
bien  d'avance  qu'il  contiendra  des  erreurs.  Outre  que  l'a- 
bondance en  est  un  peu  stérile,  certaines  phrases,  par  leur 
longueur  ou  leur  construction  défectueuse,  donnent  une  im- 
pression de  fatigue  ou  d'obscurité.  Mais  combien  tout  cela 
n  'est-il  pas  compensé  par  l 'agrément  des  anecdotes  et  le  na- 
turel d'un  récit  où  rien  n'est  mis  pour  l'effet.  Ayant  le 
goût  de  la  vérité  simple  et  naïve,  elle  atteint  au  pittoresque 
sans  effort.  Elle  aime  les  petits  détails  et  s'en  amuse  car 
avec  un  peu  de  raideur  elle  a  quelque  chose  du  tempéram- 
ment  jovial  de  Henri  IV.  Aussi  ce  don  de  l'ironie  et  cette 
habitude  de  l'observation  directe  font  d'elle  un  des  por- 
traitistes les  plus  heureux  de  cette  époque  où  il  y  en  eut 
tant.  Sans  compter  que  pour  l'historien  ou  le  simple  lettré, 
ses  mémoires  sont  un  répertoire  d'attachantes  lectures,  plei- 
]ies  d'échappées  curieuses  et  très  inattendues  sur  la  vie  de 
cour,  la  vie  des  provinces  où  elle  n  'a  cessé  d 'errer,  la  vie  des 
stations  balnéaires  où  elle  allait  souvent,  la  vie  des  gens  de 
guerre  ou  des  gens  de  théâtre. 

îl  est  impossible  de  voir  quels  sont  les  traits  les  plus  ap- 
pai'pnts  du  caractère  et  de  l'esprit  de  Saint-Simon,  sans 
s'appuyer  sur  son  éducation  première,  car  ehoz  lui  tout  s'ex- 
plique par  le  sang  transmis.  N'ayant  pu  s'adapter  aux 
idées,  aux  institutions,  aux  préjugés  de  son  siècle,  il  fut  une 
façon  d'émigré  pendant  toute  sa  vie.  Le  trait  le  plus  appa- 
rent de  son  caractère  et  par  lequel  il  se  signalait  déjà  à  l 'at- 
tention et  aux  moqueries  de  ses  contemporains,  c  'est  la  pré- 
tention nobiliaire.  Aussi  est-il  persuadé  que  les  qualités 
les  plus  hautes  ne  peuvent-  jamais  contrebalancer  le  défaut 
de  naissance.  Beaucoup  d'hommes  ont  eu  cet  orgueil,  mais 
il  n'en  est  pas  qui  l'aient  exprimé  avec  plus  de  violence  que 


—  219  — 

Saint-Simon   ;  car  le  fond  de  son  tempérammenl,  c'est  la 
colère  qui  prend  très  vite  la  forme  intellectuelle  et  devient 
une  passion  de  tête.    De  la  violence  combinée  avec  l'intense 
curiosité  de  l'esprit  sont  sortis  les  mémoires.     L'éloquence 
tourmentée,  la  passion  débordante,  la  richesse  du  vocabu- 
laire et  des  images,  raecumulation  des  détails  vus,  le  four- 
millement de  la  vie  dans  toute  sa  grossièreté  native  :  tel  est 
Saint-Simon.    Chez  lui,  le  fond  et  la  forme  ne  sont  qu'une 
seule  et  même  chose.     A  travers  son  caractère,  ses  amours 
et  ses  haines,  un  grand  siècle  se  reflète  dans  son  oeuvre  im- 
mense. Mais  le  style  de  Saint-Simon  est  de  ceux  qu'on  n'i- 
mite pas,  car,  s'il  est  un  très  grand  artiste,  on  ne  saurait 
dire  qu'il  écrit  bien:  il  lui  manque  la  correction  et  la  dis- 
tinction.    Seulement  on  peut  imiter  sa  méthode;  on  peut 
comme  lui,  observer  avec  précision  les  innombrables  phéno- 
mènes de  la  vie  extérieure  ou  psychologique  et  emprunter  à 
la  langue  française  de  tous  les  siècles,  et  de  toutes  les  clas- 
ses, ses  admirables  ressources  d 'expressions.    Et  c  'est  par  là 
que  Saint-Simon  qui  croyait  ne  pas  savoir  écrire  est  un  de 
nos  grands  écrivains,  un  de  ceux  qu'on  ne  peut  classer  par- 
ce qu  'ils  forment  à  eux  seuls  une  catégorie.     Ses  mémoires 
toutefois,  comme  ceux  de  ses  prédécesseurs  et  de  ses  contem- 
porains, renferment  nombre  de  traits  pleins  de  vie.     Dans 
sa  dernière  conférence,  M.  le  professeur  a  voulu  extraire  la 
part  de  vérité  qu'on  y  trouve  et,  dans  un  raccourci  plein  de 
petits  faits,  nous  avons  vu  les  détails  fugitifs  de  moeurs 
voués  au  changement  et  à  l'oubli.  A  sa  suite  nous  avons  lais- 
sé vagabonder  notre  imagination  et  nos  yeux  à  travers  la 
France  d'autrefois.     Nous  avons  étudié  le  fonctionnement 
de  la  justice.    Nous  avons  saisi  sur  le  vif  les  abus  intoléra- 
bles et  les  ridicules  de  la  noblesse,  et  nous  avons  lié  connais- 


-   220  — 

sance  avec  le  peuple  de  Paris,  patriote  et  loyaliste.  Nous 
avons  voyagé  en  province  et  vécu  à  la  cour  avec  le  roi  et  les 
courtisans.  Toutes  choses  qui  nous  ont  fait  mieux  connaî- 
tre et  mieux  apprécier  ces  écrivains  dont  quelques-uns  seuls 
avaient  le  souci  de  l'art,  mais  qui  tous  avaient  la  prétention 
de  nous  apprendre  la  vérit'é. 


Après  avoir  esquissé  à  larges  traits  l'histoire  de  la  pein- 
ture des  Pays-Bas,  étudiée  Tannée  dernière,  M.  le  profes- 
seur Lagaeé,  nous  invite  à  porter  à  sa  suite  nos  recherches 
d'un  autre  côté.  En  Allemagne,  en  France  et  en  Espagne, 
la  Renaissance  n'a  pas  produit  de  moins  riches  moissons 
qu'en  Italie  et  dans  les  Flandres.  Dans  ces  pays  comme 
ailleurs,  l'Art  est  sorti  des  couches  profondes  de  la  société, 
et  dans  les  ténèbres  de  Thumus  fécond,  a  longtemps  cher- 
ché son  chemin  avant  de  paraître  au  jour  et  de  s'épanouir 
en  une  brillante  floraison.  Le  travail  consciencieux  et  l'in- 
cessante application  des  Primitifs  préparent  l'avènement 
des  maîtres. 

Ce  qui  arrache  les  artistes  à  leurs  habitudes  surannées  et 
les  empêche  de  s'éterniser  dans  les  procédés  de  l'enlumi- 
nure, ce  sont  les  exemples  venus  des  Flandres  car  le  grand 
souci  de  la  vérité  des  primitifs  brugeois  ne  pouvait  man- 
quer d'impressionner  vivement  les  peintres  allemands  dont 
le  réalisme  devait  se  reconnaître  à  de  telles  violences.  Leurs 
oeuvres  nous  frappent  par  le  charme  du  coloris  et  la  fraî- 
cheur de  l'inspiration,  qualités  que  déparent  la  gaucherie 
du  dessin  et  l'insuffisance  du  modelé. 

De  toutes  les  écoles  qui  fleurissent  au  15ème  siècle,  celle 


—  221  — 

de  la  Frauconie  parait  exprimer  le  mieux  et  le  plus  complè- 
tement l'âme  allemande  par  son  réalisme,  son  sens  de  la  vie 
et  du  drame.  Et  c'est  cette  école  qui  engendra  le  génie  le 
pliLS  essentiellement  allemand,  le  représentant  le  mieux 
équilibré  de  cette  race  plus  tournée  vei's  les  abstractions 
philosophiques  que  vers  les  sensualités  de  la  forme  :  Albert 
Durer,  interm'édiaire  entre  le  Moyen- Age  et  les  temps  mo- 
dernes à  cause  de  sa  haute  culture  intellectuelle  à  la  fois 
flamande  et  italienne.  Comme  peintre,  Albert  Durer  occu- 
pe assurément  daus  l'histoire  de  l'art  un  rang  très  élevé  ; 
comme  graveur,  cependant,  il  est  incontestablement  sans  ri- 
val et  dans  de  nombreuses  estampes,  il  se  révèle  tout  entier. 
Le  dessin  est  son  vrai  langage.  La  simplicité  du  moyen  em- 
ployé pour  exprimer  ses  pensées  l'a  libéré  des  préoccupa- 
tions secondaires  et  l'a  porté  à  la  limite  extrême  de  sa  pas- 
sion des  \"érités  essentielles.  Son  effort  tend  à  rendre  avec 
fidélité  la  nature  plutôt  qu'à  l'interpréter  et  à  l'idéaliser, 
et  c'est  ainsi  que  dans  son  oeuvre  se  trouve  enfermée  l'ima- 
ge vivante  de  son  temps. 

Albert  Durer  a  exercé  sur  un  grand  nombre  d'élèves  et 
d'imitateurs  une  action  que  l'on  peut  suivre  pei"sistante 
.iusqu'à  l'époque  oii  l'art  allemand  d'abord  étouffé  par  l'i- 
mitation italienne  fut  impitoyablement  fauché  par  le  glaive 
meurtrier  et  couché  dans  le  sang  avec  toutes  les  nobles  espé- 
rances du  16ème  siècle  finissant. 

Mais  avant  que  la  sève  manquât  aux  racines  de  l 'arbre  vi- 
goureux, l'Allemagne  produisit  encore  d'illustres  maîtres 
qui  non  seulement  augmentèrent  la  somme  de  gloire  de  leur 
école,  mais  qui,  par  la  réalisation  d'oeuvres  immortelles, 
ajoutèrent  aux  conquêtes  de  l'esprit  humain. 

Le  plus  célèbre  de  tous,  celui  qu'on  oppose  toujours  à 


—  222  — 

Durer,  est  sans  contredit  Haiis  Holbein  le  jeune  que  Ton 
peut  placer  au  nombre  des  plus  grands  génies  de  la  Renais- 
sance., Si  Durer  est  considéré  par  les  Allemands  comme 
leur  peintre  de  prédilection,  Holbein  toutefois  demeure, 
pour  les  critiques  étrangère,  le  plus  accessible  et  le  plus  com- 
préhensible des  peintres  qu'a  produits  l'Allemagne,  à  cause 
de  ses  précieuses  qualités  de  writé,  de  clarté,  d'élégance  et 
d'harmonie  qu'exige  l'esprit  latin. 

Albert  Durer  se  présente  à  nous  comme  le  peintre  énergi- 
que et  Holbein  comme  le  peintre  véridique  de  la  vieille  Al- 
lemagne. 

De  la  rudesse  primitive  de  l'Allemagne  à  la  violente  vo- 
lupté de  l'Espagne  la  transition  n'est  pas  aussi  brusque  que 
l'on  serait  tenté  de  le  croire.  Tout  comme  l'Allemagne  et 
la  France,  l'Espagne  a  subi  diverses  influences  qui  ont  con- 
tribué dans  une  large  mesure  à  lui  révéler  son  génie.  Par 
Jean  Van  Eyck,  elle  est  redevable  à  l'art  flamand.  C'est 
d'un  mélange  de  langueur  orientale  et  d'énergie  castillane 
qu'est  fait  le  génie  de  l'Espagne.  Des  heurts  et  des  opposi- 
tions résulte  une  souveraine  harmonie,  à  la  lois  âpre  et  ca- 
ressante, qui  donne  une  impression  de  fruit  sauvage.  Ce 
génie  est  le  produit  d'ime  lutte  constante  entre  le  christia- 
nisme et  l'Islam,  entre  l'Orient  et  l'Occident.  Ces  deux 
principes  de  résistance  et  de  séduction  demeurent  éternelle- 
ment opposés  dans  l'âme  espagnole  comme  le  plateau  de 
Castille  et  la  plaine  de  Séville.  Le  phénomène  qui  s'est  pro- 
duit en  Flandre  se  répète  en  Espagne.  Les  artistes  frémis- 
sants d'impatience  se  précipitent  vers  l'Italie  pour  lui  ravir 
le  secret  des  fortes  oeuvres.  Et  pourtant  s'il  n'était  appa- 
ru des  génies  créateui-s,  dépositaires  des  traditions  latentes 
de  leur  race,  l'Espagne  aurait  perdu  sa  personnalité  dans 


223 


cette  emprise  de  la  Renaissance.  De  tous  les  artistes  de  cette 
époque  de  transition,  aucune  n'offre  plus  de  contraste  que 
celle  de  Dominico  Theotocopuli,  surnommé  le  Greco,  physio- 
nomie énigmatique  et  fermée  dont  les  peintures  furent  long- 
temps considérées  comme  des  ouvrages  exécutés  par  un  dé- 
ment. Le  Greco  s'enferme  dans  la  peinture  de  l'âme  pas- 
sionnée, de  l'exaltation  du  sentiment.  'Mais  ses  tableaux 
sont  plutôt  le  fait  d'un  homme  qui  s'efforce  de  transformer 
la  vulgarité  et  la  pauvreté  de  ce  qui  l'entoure  et  de  donner 
aux  nobles  modèles  qui  posent  sous  ses  yeux  quelque  chose 
de  l'immatérialité  des  corps  ressuscites. 

Si  le  Greco  est  un  chevalier  errant  qui  traverse  le  monde 
les  yeux  perdus  dans  les  étoiles,  Ribera  surnommé  FEspa- 
gnolet,  nous  apparaît  conmie  l'un  de  ces  brigands  de  la  Re- 
naissance qui  se  glissaient  sournoisement  dans  les  ruelles 
sombres,  le  manteau  sur  la  bouche,  la  guitare  suspendue  à 
une  écharpe  de  soie  et  la  dague  au  côté.  Il  nous  fait  l'effet 
d'un  Rembrandt  qui  aurait  vécu  à  Florence,  et  qui  au  lieu 
de  concentrer  en  lui-même  les  énergies  de  sa  puissante  pen- 
sée les  aurait  follement  prodiguées  et  comme  jetées  à  pleines 
mains  dans  le  vide.  Chez  l'un  et  chez  l'autre,  il  y  a  des 
points  brillamment  éclairés  et  d'autres  noyés  d'ombre;  avec 
cette  différence  que  chez  Rembrandt  les  ombres  comme  les 
lumières  sont  palpitantes  de  pensée  et  que  chez  Ribera  les 
unes  sont  violentes  de  passion  et  les  autres  sinistres  de  co- 
lère. 

Zurbaran  offre  avec  Ribera  le  plus  violent  contras- 
te. C'est  une  grande  figure  grave,  austère,  recueillie,  im- 
prégnée jusqu'aux  moelles  du  mysticisme  espagnol,  aussi 
éloigné  des  brutalités  de  Ribera  que  des  gentillesses  pro- 
chaines de  Murillo. 


—  224  — 

Dans  l'histoire  dune  race.,  il  arrive  un  moment,  où,  sem- 
l)le-t-il,  toutes  les  énergies  comprimées  brisent  subitement 
leurs  digues  et  se  répandent  au  dehors,  résolvant  en  actes 
les  pensées  accumulées  depuis  des  siècles.  Ce  qui  s'était  pro- 
duit en  Italie  avec  Raphaël,  dans  les  Flandres  avec  Rubeus, 
en  Hollande  avec  Rembrandt,  en  Allemagne  avec  Durer, 
devait  aiissi  se  réaliser  pour  l'Espagne  avec  Vélasquez  qui, 
à  cette  heure  précise  oii  l'instrument  artistique  avait  at- 
teint son  degré  le  plus  complet  de  perfectionnement  ,s'en 
saisit  pour  lui  arracher  de  ces  accents  profonds,  écho  de  la 
symphonie  qui  plane  sur  le  monde  et  dont  seuls  les  grands 
génies  entendent  et  comprennent  la  puissante  rumeur.  Vé- 
lasquez est  l'un  de  ces  rares  humains  qui  dépassent  leurs 
origines  et  leur  époque  mais  que  tous  les  grands  peuples 
semblent  donner  au  monde  à  la  minute  où  ils  prennent 
conscience  d'eux-mêmes  pour  s'associer  à  la  constatation  des 
vérités  qui  ne  meurent  pas.  De  tous  les  peintres,  Vélasquez 
est  peut-être  celui  qui  a  le  mieux  exprimé  la  vie  sensible  des 
formes,  telle  qu'elle  se  révèle  dans  la  fluidité  de  l'air  enve- 
loppant et  de  la  lumière  vivifiante.  Il  harmonise  supérieu- 
rement les  éléments  épars  que  la  nature  lui  transmet.  A  la 
sûreté  de  son  regard  ouvert  sur  toutes  les  manifestations 
sensibles,  il  joint  l'autorité  d'un  jugement  qui  sait,  de  l'ac- 
cident passager,  extraire  ce  qu'il  y  a  de  permanent  et  de  du- 
rable, de  ce  qui  passe  et  s'évanouit  ce  qui  ne  meurt  pas.  Le 
propre  de  son  génie  est  d'exprimer  par  des  réalités  momen- 
tanées les  réalités  étemelles. 

Le  génie  de  Vélasquez  a  rapproché  et  confondu  les  deux 
courants  qui  depuis  des  siècles  se  combattent  dans  l'âme 
violente  du  peuple  espagnol,  à  savoir  le  réalisme  et  le  mys- 
ticisme; 'Murillo  va  la  ramener  vers  le  cloître  qu'il  remplit 


d'un  vol  de  blonds  chérubins  et  Goya  rentrainer  aux  cour- 
ses de  taureaux. 

Si  Vélasquez  est  K*  miroir  de  la  nature  et  de  son  époque. 
Murillo  est  le  créateur  d"uu  monde  de  féerie  et  de  rêve  ;  ii 
joue  avec  la  lumière  ;  il  enveloppe  ses  personnages  d 'une  at- 
mosphère vaporeuse,  tantôt  argentée,  tantôt  dorée,  toujours 
suave  et  carassante.  ]Murillo  fut  l'interprète  le  plus  élo- 
quent de  ce  vieux  mysticisme,  tour  à  tour  rempli  de  dou- 
ceur et  de  violence,  qui  demeure  vivace  au  fond  de  cette  âme 
espagnole  où  la  tendresse  s'allie  à  la  passion,  la  foi  exaltée  à 
la  fureur  du  plaisir. 

^Murillo  avait  fait  de  la  religion  l'unique  préoccupation 
de  son  art  idéaliste;  Goya,  par  une  tournure  d'esprit  toute 
opjjosée,  sera  le  peintre  des  réalités  de  la  vie,  car  il  n'en- 
tend rien  aux  rêves  mystiques  et  n'a  pas  même  le  sens  reli- 
gieux. D'un  pinceau  toujours  élégant,  tantôt  d'une  ten- 
dresse amoureuse,  tantôt  d'une  brusquerie  brutale,  il  retra- 
ce les  tableaux  que  lui  offre  la  société  au  milieu  de  la- 
quelle il  vit  et  en  fait  comme  autant  de  pages 
d'histoire.  11  est  dans  son  art  ce  qu'il  a  été  dans  sa  vie, 
audacieux  jusqu'à  la  témérité,  tenace  jusqu'à  l'obstination, 
épris  follement  de  liberté,  —  j'allais  dire  de  licence, — 
plein  d"  défiance  et  parfois  de  haine  pour  tout  ce  qui  est 
étranger. 

A  la  fin  du  ITème  siècle,  l'art  français  échappant  à  la 
glaçante  étreinte  d'une  antiquité  morte  et  d'une  mythologie 
momifiée  rentre  dans  les  voies  de  sa  vocation  originelle  :  il 
rejirend  "son  vrai  et  naturel  langage,tout  de  grâce  malicieu- 
se et  légère,  de  fine  et  ironique  agilité,  subtil  et  lucide  qui 
toujours  effleure  sans  insister  et  presqu'à  la  fois  s'attriste, 
sourit  et  se  moque  ''.  Pour  bien  comprendre  l'art  du  18me 
siècle,  il  faut  se  souvenir  que  la  société  dont  il  nous  renvoie 


—  226   — 

l'image  croit  atteindre  au  bonheur  par  la  morale  facile,  par 
la  poursuite  du  plaisir  à  la  condition  toutefois  de  raspecter 
les  convenances  sociales  du  reste  singulièrement  élargies. 
L'esprit  du  18ème  siècle  est  trop  délié,  trop  plié  aux  exi- 
gences mondaines  pour  applaudir  aux  grossièretés  d'un 
rustre,  L 'art  sait  donc  lui  éviter  cet  écueil  et  se  faire  l 'image 
de  cette  société  tourmentée  de  la  soif  des  jouissances  et  de 
toutes  les  curiosités  vides,  pétillante  d'esprit  et  d'élégance, 
souriante  et  badine  railleuse  et  sceptique.  ]j 'interprète  le 
plus  sensible  et  le  plus  émotionné  de  cette  fête  des  yeux  et 
du  coeur,  c  'est  assurément  "VVatteau,  le  peintre  misanthrope, 
dont  les  tableaux  débordant  de  jeunesse  souriante,  exhalent 
la  grâce  et  le  sentiment,  l'un  des  plus  merveilleux  peintres 
qui  furent  jamais.  Ce  n'est  pourtant  pas  dans  tout  ce  qui 
l'entoure  que  l'artiste  cherche  l'inspiration,  mais  bien  en 
lui-même,  dans  son  rêve  qui,  suivant  la  phrase  d'un  critique, 
"  se  peuple  d'apparitions  furtives,  vêtues  de  lune  et  d'au- 
rore, d'ombre  séduisantes  et  diaprées,  créatures  à  la  fois 
réelles  et  fabuleuses  qui  une  à  une  se  détachent  de  sa  pensée 
pour  se  fixer  dans  son  oeuvre  ".  Ce  passionné  a 
fait  oeuvre  de  révolutionnaire  en  amenant  l'art  des 
tristes  bords  du  Tibre  au  parc  jaseur  et  rieur  où  s'en 
vont  masques  et  bergamasques,  de  telle  sorte  que  les 
yeux  déshabitués  du  vrai  et  du  naturel  se  sentirent  peu  à 
peu  séduits  par  l 'imprévu  de  ces  scènes  vivantes  et  la  spon- 
tanéité de  l'émotion  ([ui  s'en  dégageait. 

A  mesure  qu'avance  le  18ème  siècle,  la  vie  se 
fait  de  moins  en  moins  austère.  Comme  la  société 
se  livre  sans  vergogne  à  tous  les  plaisirs  et  sur 
cette  pente  glissante  se  laisse  emporter  à  tous  les  excès, 
l'art  suit  le  courant  et  ne  résiste  pas  aux  désirs  d'une  cour 


227  

pour  qui  les  plaisirs  tiennent  lieu  de  devoirs.  Boucher  est 
le  peintre  représentatif  de  la  brillante  génération  lettrée, 
frondeuse,  tapageuse,  aux  tendances  licencieuses  et  liberti- 
nes, dont  les  types  sont  un  Voltaire,  un  président  Hénault, 
un  Bernis,  un  Marmontel.  Il  est  le  peintre  de  la  grâce,  d'une 
vie  tendre  et  facile,  sans  contemplation,  sans  envolée,  sans 
haut  idéal,  et  il  deviendra  avec  ses  bergers  et  ses  bergères  le 
décorateur  d 'une  époque  de  luxe  et  l 'un  des  peintres  préfé- 
rés de  Madame  de  Pompadour.  Boucher  fut  le  peintre  des 
plaisirs  élégants,  AVatteau  plus  heureux  et  mieux  inspiré 
le  peintre  des  élégances  intellectuelles  qui  précèdent  les  chu- 
tes et  les  remords. 

Si  Watteau  et  Boucher  travaillent  en  général  pour  une 
élite  aristocratique,  pour  une  classe  mondaine,  la  bourgeoisie 
forte  et  sage  possède  aussi  son  artiste,  Siméon  Chardin. 
Sous  son  pinceau  surgissent  des  natures  mortes  d'une  exé- 
cution étonnante.  Ce  sont,  comme  disent  les  Allemands, 
des  tableaux  de  choses  silencieuses.  Et  ces  tableaux  sont 
rendus  avec  une  largeur  de  pinceau,  avec  une  science  de 
l'atmosphère  et  des  reflets  que  peu  de  peintres  ont  pu  at- 
teindre. 

A  la  fin  du  18ème  siècle,  on  remarque  aussi  Greuze,  le 
meilleur  peut-être  des  portraitistes  de  cette  époque,  et  Jean 
Honoré  Fragonard  qui  dans  la  splendeur  de  ce  soir  mélanco- 
lique et  tendre,  lance  le  bouquet  du  feu  d'artifice  dont  les 
étincelles  devaient  allumer  l'incendie  de  la  dévolution.  Fra- 
gonard, comme  on  l'a  dit,  fut  un  grand  peintre  de  petits  su- 
jets; dans  l'art  raisonneur  et  sensuel  de  son  temps,  il  intro- 
duisit la  force  de  la  passion.  Voila  ce  qui  fait  de  ce  peintre 
un  "  représentatif  ",  l'expression  vivante  du  siècle  finis- 
sant. 


—  228  — 

Pour  être  la  pins  jeune  des  écoles  européennes,  l'école 
anglaise,  née  au  ISème  siècle,  n'a  pas  été  la  moins  active  à 
faire  sa  moisson  dans  le  domaine  de  l'idéalisme.  Avec  la  pa- 
tience et  la  persévérance  qui  caractérisent  la  race  saxonne, 
elle  a  composé  sa  gerbe  et  le  jour  vint  où  sa  richesse  lui  per- 
mit de  fournir  aux  vieilles  écoles  épuisées  le  froment  néces- 
saire à  de  nouvelles  semences.  N  'est-ce  pas  en  effet,  l 'exem- 
ple d'un  Reynolds,  d'un  Gainsborough,  d'un  Constable,  et 
d'un  Turner,  qui,  en  France,  déchaîna  en  grande  partie  la 
levée  de  boucliers  de  1830,  et  fournit  aux  romantiques  des 
armes  contre  le  ''  bataillon  sacré  ''  du  classicisme  et  de  l'art 
académique?  Lorsque  Hogarth,  avec  sa  verve  géniale  et  son 
nationalisme  étroit  eut  donné  à  l'art  anglais  la  fierté  d'être 
lui-même  et  le  fécond  sentiment  de  sou  indépendance,  Rey- 
nolds et  Gainsborough  lui  apportèrent  ce  qui  lui  manquait 
encore:  une  méthode  et  surtout  la  véritable  notion  de  l'art. 

Reynolds  est  en  effet,  au  jvigement  de  son  ami  Burke, — 
jugement  confirmé  par  l'histoire,  —  "le  premier  Anglais 
qui  ajoute  le  mérite  d'un  art  élégant  aux  autres  gloires  de 
la  patrie.  Par  la  facilité  et  le  bonheur  de  l'invention  com- 
me par  la  richesse  et  l'harmonie  de  la  couleur,  il  est  l'égal 
des  plus  grands  maîtres  dans  les  écoles  les  plus  fameuses  '  '. 
Par  ses  tableaux  d'histoire,  surtout  par  ses  portraits,  Rey- 
nolds a  conquis  l'estime  universelle.  D'après  ]\I.  Louis  Gil- 
let,  '  '  Reynolds  est  un  grand  peintre  et  plus  encore  un  grand 
artiste.  Avec  une  certaine  pauvreté  de  sensations  et  d'i- 
dées, il  sait  du  moins  ce  qu'est  l'art;  il  ne  néglige  rien  pour 
le  réaliser,  et  cette  recherche  qui  fut  son  unique  passion, 
comnnmique  une  flamme  à  presque  tous  ses  tableaux  '". 

Si  Reynolds  est  une  intelligence,  Gainsborough  est  une 
sensibilité.     C'est  Gainsborough  qui  disait:  "   Je  fais  des 


ooq  

— ^  w  -j  1/  "^^ 

poi'traits  pour  vivre,  des  paysages  parce  que  je  les  aime,  de 
la  musique  parce  que  je  ne  puis  m'en  empêcher  ".  D'un 
esprit  peu  inventif,  il  trouve  dans  la  nature  rustique  un 
inépuisable  sujet  d'impressions  et  de  rêves;  il  aime  tout  de 
la  campagne  anglaise,  jamais  ne  se  lasse  d'en  raconter  les 
humbles  aspects,  et  dans  ce  cadre  tranquille,  il  aime  à  pla- 
ces ses  scènes  de  la  vie  rurale  et  enfantine,  ainsi  que  les 
portraits  que  les  hasards  de  sa  carrière  l'amèneront  à  pein- 
dre. 11  néglige  le  détail  et  compose  par  masse.  Ses  paysa- 
ges sont  doux,  tendres,  émouvants.  Aussi,  grâce  à  sa  palette, 
ce  genre  a  joui  d'un  prestige  et  d'une  faveur  qui  loin  de 
.s'amoindrir  ne  font  que  grandir  avec  les  derniers  disciples 
du  grand  maître  du  ISèrae  siècle. 

Reynolds  et  Gainsborough  ont  été  et  sont  encore  aujour- 
d'hui suivis  par  une  pléiade  d'artistes  enthousiastes,  héri- 
tiers et  continuateurs  des  vieilles  traditions  enfermées  dans 
d'immortels  chefs-d'oeuvre,  gardant  de  Van  Dyck  la  pensée 
brûlante,  de  Reynolds  le  vouloir  irréductible  et  de  Gains- 
borough le  charme  vainqueur. 


^ 


■.^^ 


—  230  — 

RAPPORT  DE  M.  RENÉ  GAUTHERON 

SUR  LES  COURS  DU  LUNDI 


^ronseigneur  (1), 
Mesdames, 

Messie«i*s, 

Lorsqu'au  prétoire,  un  avocat  trop  pleiu  de  son  sujet  se 
laisse  entraîner  aux  développements  prolixes,  la  voix  aus- 
tère du  président  s'élève,  et  la  phrase  rituelle  :  "  Concluez, 
maître,  concluez!  "  tombe  comme  une  hache  sur  le  discours 
interrompu.  Je  suis  un  peu  cet  avocat.  N'est-ce  pas  hier 
que  nous  inaugurions  nos  conférences  sur  les  Mémoires  au 
dix-septième  siècle  ou  nos  cours  sur  les  grands  prosateurs 
du  dix-neuvième  ?  N'est-ce  pas  hier  que  nous  formions 
tant  de  beaux  projets  à  longue  échéance?  A  peine  avions- 
nous  conmiencé  de  j)arler:  or  voici  que  l'année  académique 
se  termine  et  la  voix  inexorable  du  temps  se  fait  entendre  : 
'  '  Concluez,  maître  !  "  —  Je  conclus. 

Au  sujet  de  notre  étude  sur  les  Mémoires,  je  profite  de  ce 
<iue  le  substantiel  résumé  de  ^I.  le  secrétaire-général  vous 
est  encore  très  présent  pour  exposer  brièvement  les  princi- 
pes qui  nous  ont  guidés  et  les  conclusions  auxquelles  nous 
avons  abouti.     D'abord  il  fallait  choisir,  car  cette  littéra- 


(1)   Mgr  Philippe  Choquette.  prélat  de  la  Maison  de   Sa  Sain- 
teté, professeur  à  la  Faculté  des  Arts. 


;i  — 


tiire  des  Mémoires  est  extrêniemeut  touffue.  Au  seizième 
siècle  les  grands  seulement  écrivaieut  les  grandes  choses  aux- 
quelles ils  avaient  pris  part  ;  à  moins  d'être  ministre  ou  d'a- 
voir commandé  eu  chef  les  armées,  ou  ne  laissait  pas  de  mé- 
moires. Mais  au  siècle  suivant  chacun  revendique  le  droit 
d'écrire.  A  Paris  et  dans  les  provinces  les  plus  reculées, 
dans  le  haut  et  le  bas  clergé,  dans  la  noblesse,  dans  la  bour- 
geoisie, même  chez  les  artisans,  les  mémorirdistes  fourmil- 
lent. Les  Sources  de  l'Histoire  de  France  n'eu  indiquent 
pas  moins  de  deux  cent  soixante  et  la  liste  n'est  pas  complè- 
te. Il  va  sans  dire  que  nous  avons  éliminé  d'abord  les  faus- 
saires. On  me  disait  :  '  '  Quand  vous  parlerez  des  Mémoi- 
res de  ^I.  d'Artagnan,  j'irai  vous  entendre.',  Hélas!  je  ne 
devais  jamais  parler  des  mémoires  de  M.  d'Artagnan,  si 
amusants  qu'ils  fussent.  Je  ne  devais  pas  davantage  faire 
mention  des  mémoires  de  Chavagnac,  de  iM.  de  Bordeaux,  de 
^1.  de  Brégy,  du  marquis  de  I^angalerie  et  de  beaucoup 
d'autres.  Ce  sont  là  de  purs  romans:  les  héros  auxquels 
l'imprimeur  les  attribue  n'en  ont  jamais  écrit  une  ligne  et 
nous  les  devons  à  la  plume  de  quelque  fabricant  besogneux. 
D'autre  part,  il  ]]e  suffit  point  qu'un  ouvrage  soit  authen- 
tique pour  qu'il  ait  le  droit  de  retenir  notre  attention.  11 
y  a  des  mémoires  très  importants,  ceux  d'Olivier  LeFèvre 
d'Ormesson  par  exemple,  auxquels  nous  n'avons  pu  accor- 
der qu'une  mention  brève.  L'art  en  est  trop  complètement 
absent  :  tous  les  faits  y  sont  notés  au  jour  le  jour,  sans  souci 
de  la  composition,  du  style  et  des  idées  générales.  Que 
Dangeau.  que  Nicolas  Foucault  soient  des  guides  incompa- 
rables pour  les  historiens,  je  l'accorde:  le  premier  pendant 
trente-six  ans  a  écï'it  journellenunit  tout  ce  qui  se  passait  à 
la  cour  de  France:  le  second  nous  a  fourni  dans  l'ordre 


-    232  — 

chronologique  nue  foule  de  reuseiguemeuts  ^uv  les  provin- 
ces qu'il  eût  à  administrer.  Mais  ni  l'un  ni  l'autre  n'ap- 
partiennent à  la  littérature  :  les  mémoires  de  Dangeau  sont 
un  travail  de  greffier,  dépourvu  d'émotion,  de  couleur,  de 
tout  ce  qui  ressemble  à  la  vie  ;  les  oeuvres  de  Foucault  sont 
écrites  de  la  même  plume  dont  il  grossoyait  ses  rapports 
d 'intendant. 

11  faut  reconnaître  d'ailleurs  que  c'est  chose  malaisée 
d'appliquer  les  règles  ordinaires  de  la  critique  au  genre  des 
^fémoires.  D'abord  il  n'en  est  pas  qui  présente  une  variété 
plus  grande  ni  dont  la  définition  .soit  plus  indécise.  Ce  mot 
désigne  tantôt  un  plaidoyer  on  un  panégyrique,  tantôt  des 
confidences  que  l'auteur  nous  fait  sur  lui-môme  ou  .sur  un 
ami;  il  peut  arriver  que  ce  soit  un  recueil  d'anecdotes  à 
travers  lesquelles  se  joue  la  personnalité  du  conteur:  d'au- 
tres fois  enfin,  —  et  c'est  à  Richelieu  que  je  fais  allusion — - 
nous  ne  A'oyons  que  la  pensée  de  celui  qui  écrit  ou  qui  dicte  : 
sa  sensibilité,  sa  vie  intime  n'apparaît  à  aucun  degré. 

Donc  une  première  difficulté  vient  de  la  nécessité  où  nous 
sonmies  de  ranger  sous  un  même  titre  des  oeuvres  très  dif- 
férentes. Les  ^Mémoires  sont  un  genre  que  nous  pourrions 
appeler  aiiai-chique  et  où  chacun  jie  prend  cor\seil  que  de  soi. 
Car  chacun  écrit  à  part  soi  et  en  dérobant  aux  contempo- 
rains la  connaissance  de  son  travail.  ^lais  la  difficulté  est 
encore  compliquée  par  ce  fait  que  les  ^Mémoires  sont  pu- 
bliés à  des  époques  indécises  :  parfois  immédiatement  après 
la  mort  de  leurs  auteurs,  parfois  très  longtemps  après.  Ain- 
si l'on  peut  bien  essayer  de  déterminer  l'iiifluenee  qu'ils 
exercent  sur  la  littérature  à  la  date  de  leu.r  apparition  ; 
mais  il  ne  saurait  être  question  d'étudier  l'évolution  du 
genre,  car  il  n'y  a  h  proprement  parler  ni  genre  ni  évolu- 


233 


tion.  Parmi  les  auteurs  du  dix-septième  siècle  dont  uous 
avons  parlé,  bien  peu  ont  pu  connaître  leurs  prédécesseurs, 
s  "inspirer  de  leur  méthode  ou  éviter  leurs  fautes.  Sans  doute 
les  Mémoires  de  la  Rochefoucauld  ont  paru  en  1672  et  ceux 
de  ^r.  de  Pontis  en  1679  :  mais  il  faut  attendre  le  premier 
tiers  du  dix-bnitiènie  siècle  pour  avoi)-  ceux  du  cardinal  de 
Ketz,  de  madame  de  ^lotteville,  de  Gourville.  de  la  grande 
AFademoiselle  et  de  madame  de  La  Fayette.  Les  Mémoires 
<le  Saint-Simon  ne  sortiront  des  mains  de  la  police  qu'en 
1820  et  les  Historiettes  de  Tallemant  ne  seront  livrées  au 
public  qu'en  1833.  Dans  ces  conditions  il  serait  illusoire 
de  vouloir  suivre  à  travei's  les  oeuvres  le  développement 
d'un  genre:  ce  développement  n'existe  pas. 

-Mais  s 'il  n  'est  guère  possible  de  déterminer  en  quelle  me- 
sure chacun  de  ces  auteurs  a  subi  l'influence  de  ses  devan- 
ciers, nous  pouvons  étudier  au  moins  la  manière  dont  s'est 
exercée  sur  eux  l'infliTcnce  de  leur  temps  et  de  leurs  en- 
touri*.  Si  personnelle  que  soit  leur  oeuvre,  elle  n'échappe 
])as  complètement  aux  lois  de  l'époque  oîi  les  auteurs  ont 
vécu.  La  littérature  du  17èrae  siècle  est  éminemment  socia- 
ble. Or  vous  savez  comment  M.  Brunetièi'e  définissait  le 
mémorialiste:  "  un  homme  qui,  ayant  parcouru  le  monde. 
n'y  a  rien  trouvé  de  plus  intéressant  que  lui-même  et  n'ima- 
gine pas  qu'il  y  ait  rien  de  plus  curieux  pour  nous.  ".  Voilà 
un  être  qui  ne  me  parait  guère  sociable.  ^Mais  c'est  qu'en 
effet  cette  définition  ne  s'applique  point  d'une  façon  géné- 
rale aux  hommes  qui  ont  écrit  leurs  mémoires  au  17ème  siè- 
cle. Incapables  d'être  incivils  dans  la  vie.  coiinnent  eussent- 
ils  pu  l'être  dans  leurs  écrits?  Même  ceux  qui,  pour  les  be- 
soins du  récit,  mettent  leur  personne  au  premier  plan,  ne 
l'étaient  point  d'une  façon  désobligeante.     Ils  nous  mon- 


—  234   — 

trent  plutôt  ce  qu'ils  ont  fait  ou  voulu  faire  que  ce  qu'ils 
ont  été.  Ils  ne  prennent  aucun  plaisir  à  nous  révéler  leurs 
maladies  ou  leurs  vices  comme  Montaigne  l'avait  fait  au  siè- 
cle précédent,  comme  au  siècle  suivant  Jean-Jacques  Rous- 
seau devait  le  faire.  Il  n'en  est  aucun  qui  se  considère 
comme  un  tout  dans  le  monde:  tous  nous  font  connaître 
beaucoup  plus  le  monde  qu'eux-mêmes  et  les  affaires  aux- 
quelles ils  ont  pris  part  que  la  part  qu'ils  y  ont  prise.  Aus- 
si n'est-ce  point  uniquement  à  l'auteur  que  nous  prenons 
intérêt  dans  leur  oeuvre  mais  aussi  à  l'image  du  monde  au 
milieu  duquel  ils  ont  vécu.  Enfin,  dans  la  mesure  où  ils  se 
révèlent  à  nous,  ils  n'aspirent  pas  à  une  originalité  préten- 
tieuse ou  morbide.  Ils  ne  perdent  pas  contact  avec  leurs 
semblables.  Chacun  d'eux  porte  en  lui-même  les  marques 
de  l'humaine  condition.  Ce  sont  des  gens  avec  lesquels  on 
peut  vivre  et  que  l'on  peut  classer:  aucun  d'eux  ne  cherche 
à  montrer  qu'il  est  différent  du  monde  et  d'une  complexion 
particulière. 

Par  là  ils  échappent  en  partie  à  ce  reproche  de  vanité  qui 
atteint  sans  restrictions  beaucoup  de  leurs  successeurs  et 
quelques-uns  de  leurs  devanciers.  Mais  nous  devons  en  ou- 
tre noter  ce  phénomène  assez  rare,  que  parmi  ces  mémoires 
il  en  est  plusieurs  dont  l'auteur  est  volontairement  resté 
dans  l 'ombre.  Que  nous  apprennent  sur  Fléchier  par  exem- 
ple les  Mémoires  sur  les  Grands  Jours  d'Auvergne  ?  Pour 
retracer  la  vie  de  Richelieu  les  mémoires  ne  nous  ont  servi 
en  rien  :  nous  avons  été  obligés  de  demander  à  d 'autres  do- 
cuments les  détails  essentiels  sur  sa  vie,  sur  son  éducation  et 
sur  l'habileté  avec  laquelle  il  sut  préparer  sa  haute  destinée. 
D'autres  n'ont  point  écrit  pour  le  public  et  nous  commet- 
tons une  sorte  d'indiscrétion  en  lisant  des  ouvrages  qu'ils 


ne  nous  destinaient  pas.  Le  bon  médecin  Héroard  n'avait 
en  vue  que  le  petit  dauphin  dont  il  surveillait  l'éducation; 
il  voulait,  disait-il,  '  '  prendre  instruction  et  fondement  pour 
conduire  à  bonne  fin  la  charge  de  la  sauté  du  prince.  '  '.  Tal- 
lemant  des  Réaux  ne  pensait  qu'à  distraire  après  sa  mort 
les  joyeux  compères  avec  lesquels  il  avait  passé  sa  vie  :  "Je 
donne  cela  à  mes  amis,  écrivait-il  :  ce  ne  sont  pas  choses  à 
mettre  en  lumière.  ".  D'autres  semblent  n'avoir  même  pas 
cru  que  leur  oeuvre  dût  leur  survivre  :  "  J 'écris  pour  moi 
et  non  pour  le  public,  disait  le  chevalier  de  Quiney.  "  Et 
hi  grande  Mademoiselle  semble  avoir  voulu  décourager  les 
éditeurs  par  une  précaution  du  même  genre-  "C'est  pour 
moi  que  j'écris,  pour  m'amuvser  quand  je  sera'  vieille,  comme 
j'espère  et  souhaite  de  le  devenir.  "  Ceux-là  ne  semblent 
pas  avoir  eu  d'autre  but  que  de  reconstruire  pour  eux-mê- 
mes et  de  revivre  leur  vie  incomplète  et  manquée.  Et  n'est- 
ce  pas  un  spectacle  à  désarmer  les  moralistes  les  plus  sévè- 
res que  de  voir  quelques-uns  de  ces  auteurs  faire  de  leurs 
oeuvres  un  monument  au  Souvenir  et  à  l'Amitié.  Je  pense 
à  madame  de  Motteville  qui  écrivait  pour  venger  la  reine 
son  amie  des  pamphlétaires  du  temps  "  des  historiens  qui 
ne  parlaient  d'elle  que  selon  le  dire  satirique  du  public.  '' 

Qu'après  cela  il  en  reste  un  certain  nombre  qui  aient  pen- 
sé surtout  à  leur  gloire  posthume  et  à  la  justification  de 
leurs  fautes,  je  le  veux  bien.  Je  crois  même  que  l'on  ne  peut 
avec  justice  refuser  à  des  hommes  qui  ont  eu  tant  d'enne- 
mis le  droit  de  présenter  eux-mêmes  leur  défense.  Et  en- 
core faut-il  ajouter  que  lorsqu'on  est  le  duc  de  Rohan  ou 
le  cardinal  de  Retz  ou  le  due  de  la  Rochefoucauld,  lorsqu'on 
a  vu  tant  d'hommes  et  manié  tant  d'affaires  il  se  peut 
qu'on  ait  quelque  chose  à  dire  et  que  l'on  apporte  un  témoi- 
gnage dont  l'histoire  doive  tenir  compte. 


236 


Cette  tendance  générale  à  rimpersounalité  par  où  les 
^î-émoires  du  ITènie  siècle  portent  la  marque  de  leur  temps 
nous  rendait  plus  facile  l'étude  historique  qui  a  été  une  par- 
tie essentielle  de  chacune  de  nos  conférences.  Nous  nous 
sommes  efforcé  de  suivre  la  méthode  de  Taiue  et  de  décou- 
vrir les  petits  faits  caractéristiques  et  lumineux  qui  per- 
mettent de  comprendre  un  personnage  ou  une  époque.  En 
ce  temps  où  les  cadres  sociaux  étaient  rigides  et  où  la  vie 
d'un  homme  était  très  différente  suivant  qu'il  appartenait 
iï  telle  ou  telel  classe  de  société,  nous  avons  eu  pour  objec- 
tif de  représenter  chaque  catégorie  par  un  personnage  dis- 
tinct. Rohan,  c'est  le  chef  huguenot;  Héroard,  le  médecin 
d'avant  Molière;  Pontis,  l'officier  subalterjie  ;  Tallemant 
des  Réaux,  le  bourgeois  gentilhomme;  Gourville,  le  parve- 
nu; LaRochefoucauld,  le  grand  seigneur  d'avant  Louis 
XIV;  iladame  de  ]\Iotteville,  la  précieuse  sensée.  Chacun 
d'eux  représente  un  moment  et  un  aspect  du  siècle,  non 
seulement  par  les  choses  qu'il  dit,  mais  par  sa  personne 
même. 

Mais  nous  n'avons  jainais  perdu  de  vue  que  notre  étude 
devait  être  avant  tout  littéraire.  Et  l'on  ne  saurait  être  un 
bon  littérateur,  si  l'on  n'est  d'abord,  en  quelque  façon, 
grammairien.  De  Richelieu  à  ^ladame  de  la  Fayette  et  à 
Saint-Simon,  nous  avons  suivi,  à  travers  le  siècle,les  progrès, 
de  la  langue.  Sous  la  plume  du  cardinal-ministre,  nous 
avons  reconnu  la  phrase  du  16e  siècle,  ferme  et  tou- 
jours claire  en  vérité,  mais  enchevêtrée,  longue  et 
pesante.  N'est-ce  point  la  langue  des  comédiens  de 
Molière  que  parle  Tallemant  des  Réaux  ?  Madame 
de  ^lolteville  n'a-t-elle  point  la  convei-sation  molle 
et  nonchalante  des  salons  de  l'époque  et  le  ton  de  Ma- 


—  237  — 

demoiselle  Paulet  ou  de  rincomparable  Arthéniee?  Nous 
arrivons  à  la  brièveté  élégante  et  à  la  froide  clarté  des  clas- 
siques avec  LaRochefoucauld.  Le  cardinal  de  Retz  plus  vi- 
vant, plus  coloré,  a  le  style  chargé  et  pittoresque  de  la  ca- 
naille qu'il  conduit.  Enfin,  l'urbanité  remporte:  Madame 
de  la  Fayette,  3Iadame  de  Caylus,  rab])é  Fléchier,  nous  of- 
frent des  modèles  exquis  de  la  langue  assouplie,  élaguée  et 
définitivement  polie  par  le  concours  des  grannnairiens,  des 
auteurs  et  des  salons.  Si  le  plus  grand  des  auteurs  que 
nous  ayons  étudiés,  Saint-Simon,  parait  vouloir  revenir  à  la 
langue  touffue  et  grossière  du  peuple,  il  le  doit  à  son  amour 
(les  choses  du  passé  et  à  la  violence  de  son  tempérament  au- 
quel le  vocabulaire  élégant  ne  suffit  pas. 

Enfin,  nous  nous  sommes  efforcé  de  montrer  comment  les 
mémoires  appartiennent  à  la  littérature  en  ce  sens  qu'ils  la 
reflètent.  Quand  le  duc  de  Rohan  écrit  :  "  "  La  besogne  est 
difficile  et  par  conséquent  honorable  "  ;  c  'est  déjà  le  grand 
Corneille  que  nous  entendons.  Avec  son  ambition  féroce  et 
son  étonnante  maîtrise  de  lui-même,  Retz  est,  lui  aussi,  un 
personnage  de  Corneille  ;  mais  son  talent  pour  la  pirouette 
et  son  vocabulaire  de  comédie  le  rapprochent  de  Scaramou- 
che  et  des  Italiens.  LaRochefoucauld  a  réglé  sa  vie  sur  les 
romans  du  temps;  c'est  un  Amadis;  et  d'ailleurs  ses  Mémoi- 
res ne  sont  qu'un  roman  d'intrigues  et  traventures.  Cer- 
tains aspects  de  la  préciosité  ne  s'éclairent-ils  point  par  les 
Mémoires  du  jeune  abbé  Fléchier?  N'est-ce  pas  le  prototy- 
pe de  ^L  Purgon  que  cet  Héroard  dont  les  Mémoires  sont 
écrits  en  style  d'apothicaire?  Et  lorsque  pour  devenir  gen- 
tilhomm.e,  le  bourgeois  Tallemant,  au  lieu  de  prendre  le  nom 
d'une  terre,  donne  son  nom  à  la  propriété  qu'il  achète,  n'est- 
ce  pas  une  contrefaçon  curieuse  de  M.  Jourdain  ? 


—  238  — 

Or  cette  méthode  à  la  fois  morale,  grammaticale  et  histo- 
rique que  nous  avons  suivie  pour  étudier  les  Mémoires  au 
17e  siècle,  nous  avions  à  l'adapter  sans  doute  mais  non  à  la 
modifier  pour  qu'elle  pût  servir  à  l'étude  des  grands  prosa- 
teurs du  dix-neuvième.  Tel  a  été  le  sujet  de  nos  cours  du 
lundi. 

Treize  auteurs  ont  été  choisis  parmi  ceux  dont  le  génie 
littéraire  est  considéré  comme  le  plus  puissant.  Et  il  se 
peut  bien  que  parmi  eux  il  y  ait  eu  des  maîtres  d'erreur,  et 
nous  n'avons  pas  manqué  de  le  dire  et  de  le  prouver;  mais 
du  moins  il  n'y  avait  que  des  maîtres,  Chateaubriand,  Vic- 
tor Hugo,  Balzac,  Lamennais,  George  Sand,  ilichelet,  Louis 
Veuillot,  Sainte-Beuve,  Flaubert,  Renan,  Taine,  Loti,  Ana- 
tole France:  ce  n'est  pas  assurément  toute  la  prose  au  dix- 
neuvième  siècle  mais  ce  sont  au  moins  quelques  belles  pro- 
vinces de  ce  beau  pays. 

Restait  à  les  pa  rcourir  d  "une  façon  profitable.  Nous  avons 
pensé  qu'il  serait  plus  utile  de  se  concentrer  que  de  se  dis- 
pei-ser.  Une  étude  générale  et  abstraite  ne  reste  pas  dans 
l'esprit;  d'ailleurs  elle  n'apprend  à  ceux  qui  ont  le  coura- 
ge de  l'écouter,  ni  à  lire  ni  à  écrire.  Nous  avons  procédé 
autrement.  Dans  les  oeuvres  parfois  immenses  de  chacun  de 
ces  auteurs,  le  professeur  a  choisi  deux  textes,  deux  pages 
offrant  chacune  un  sens  complet  et  dont  on  pût  dire  que 
chacune  représentait  un  aspect  différent  du  talent  de  l'hom- 
me auquel  nous  les  devions.  Grâce  à  l'obligeance  d'un  jour- 
nal dont  les  directeurs  s'intéressent  vivement  à  toutes  les 
manifestations  de  la  vie  universitaire  et  qui  a  reproduit, 
dans  ses  colonnes  les  textes  choisis,  nos  auditeurs  ont  pu  à 
chacun  de  nos  cours  suivre  sans  fatigue  et,  je  l'espère,  avec 
profit  la  lecture  et  l'explication  des  auteurs. 


—  239  — 

Nous  avons  voulu  que  ce  travail  fût  une  collaboration  et 
nous  avons  demandé  à  nos  auditeurs  d'y  prendre  une  part 
active.  Chaque  lundi  soir  le  premier  texte  était  commenté 
par  le  professeur,  le  second  par  un  de  nos  auditeurs  accou- 
tumés. C'est  ainsi  que  pendant  l'année  académique  cinq 
étudiants  et  huit  jeunes  filles,  ont  successivement  pris  la 
parole  à  nos  cours  du  lundi.  Ceux  qui  nous  ont  fait  l'hon- 
neur d'y  assister  peuvent  dire  avec  quel  soin,  quelle  con- 
science, quelle  rigoureuse  méthode  et  quel  souci  de  la  forme 
ces  commentaires  d'étudiants  étaient  préparés.  Telle  leçon 
d'une  demi-heure,  très  simple,  mais  très  claire  et  très  subs- 
tantielle, avait  coûté  une  longue  semaine  de  réflexions  et  de 
travail.  Mais  du  moins,  je  suis  bien  sûr  que  ce  travail  n'é- 
tait perdu  ni  pour  les  auditeurs  ni  surtout  pour  les  confé- 
renciers. 

Les  uns  et  les  autres  auront  appris  à  faire  de  la  lecture 
une  oeuvre  de  science  et  de  goût,  à  se  soumettre  au  texte,  à 
éviter  le  verbiage  inutile,  à  reconnaître  l'idée  maîtresse,  à  en 
chercher  les  origines,  à  faire  un  usage  délicat  de  l'érudition, 
à  définir  les  procédés  artistiques  d'un  auteur  et  les  ressour- 
ces du  vocabulaire  dont  il  dispose.  Ils  peuvent  vous  dire  en 
quoi  l'art  de  la  description  diffère  de  Chateaubriand  à 
Flaubert  et  à  Loti  ;  ils  savent  par  quel  procédé  Balzac  nous 
campe  un  portrait  ;  de  quelle  façon  Eenan  place  le  mot  évo- 
cateur  qui  dispense  de  plusieurs  phrases  et  fait  rêver  lon- 
guement; ils  connaissent  les  procédés  employés  par  Taine 
ou  Sainte-Beuve  pour  mettre  la  grâce  ou  la  vie  ou  la  force 
dans  l'exposé  d'une  théorie  abstraite. 

Pourquoi  suis-je  dans  la  triste  nécessité  de  corriger  d'une 
restriction  fâcheuse  les  éloges  que  je  viens  d'adresser  à  nos 
auditeurs  du  lundi  ?    Ils  viennent  nombreux,  ils  suivent  nos 


—  2i0  — 

travaux  avec  intérêt,  plusieurs  demaudeut  à  y  prendre  une 
part  effective,  ils  veulent  bien  parler  en  public,  mais  dès 
qu'il  s'agit  des  compositions  écrites,  le  professeur  n'a  plus 
avec  lui  qu'un  petit  groupe  de  fervents.     Nous  avons  au 
cours  de  cette  année  proposé  sept  sujets  de  composition 
française  :  la  narration,  le  portrait,  le  dialogue,  la  lettre,  le 
discours,  la  dissertation  morale,  la  dissertation  littéraire  ont 
été  successivement  l'objet  de  notre  étude.    Or,  si  variés  que 
fussent  ces  travaux,  pour  le  fond  et  pour  la  forme,  nos  étu- 
diants ne  se  sont  guère  laissé  tenter  :  le  nondire  des  copies 
remises  n'a  pas  atteint  la  centaine.  11  y  a  de  ce  côté  un  cer- 
tain fléchissement  dont  il  n'est  peut-être  pas  difficile  de  dé- 
terminer les  causes.    Est-il  vrai,  comme  je  me  le  suis  laissé 
dire,  qu'en  général,  les  sujets  proposés  par  le  professeur  de- 
mandaient trop  de  lectures,  trop  de  préparation,  enfin  que 
c'était  un  plaisir  i^  trop  longue  échéance?  Peut-être.     Il  est 
bien  évident,  en  effet,  que  pour  décrire  la  première   repré- 
sentation d'Esther  à  Saint-Cyr,  il  faut  avoir  lu  Racine,  Ma- 
dame de  Caylus  et  Saint-Simon    ;  que  pour  supposer  un 
discours  de  ^lalherbe  à  ses  disciples,  il  faut  connaître  Mal- 
herbe et  ne  point  trop  ignorer  ses  disciple'^    :     que  pour 
tracer  le  portrait  d'un  Chrysale  d'aujourd'hui,  il  faut  avoir 
contemplé  chez  Molière,  le  Chrysale  d'autrefois,  et  trans- 
porté  par   l'imagination,    ses   défauts   dans   notre   société, 
puisqu'il  est  bien  convenu,  qu'il  n'y  a  point  de  Chiysale  en 
ce  pays-ci. . .  Enfin,  il  est  vrai  que  d'une  façon  générale  il 
faut  avant  d ''écrire  savoir  ce  que  l'on  dira  et  y  avoir  pensé 
longuemeiil.    Néanmoins,  nous  prévenons  ceux  de  nos  audi- 
teurs   (jui  se  sont  trop  vite  découragés,  que  l'expérience  de 
cette  année  nous  profitera  et  que  nous  leur  offrirons  désor- 
mais des  sujets  plus  facilement  abordables. 


—  241  — 

D  "ailleurs  pourquoi  nous  plaiudrious-nous  '  Le  petit  trou- 
peau des  vrais  fidèles  ne  nous  a-t-il  point  donné  à  chaque 
fois,  une  vraie  collection  de  petits  chefs-d'oeuvre.  Presque 
jamais  une  copie  réellement  faible.  De  bonnes  et  solides 
compositions  parfois  même  un  peu  longues,  sérieusement 
préparées,  soigneusement  écrites;  un  vrai  régal  pour  le  cor- 
recteur. 

Aussi  attendais- je  avec  confiance  Texamen  final.  Mais 
là  encore,  quelques  déceptions  nous  attendaient.  Quelques 
candidats,  qui  n'avaient  pas  lu  avec  assez  d'attention  les  rè- 
glements de  l'Université,  n'ont  pu  y  prendre  part  à  cause 
de  l'insuffisance  de  leur  as.siduité.  D'autres,  qui  doutaient 
de  leurs  forces,  malgré  les  encouragements  du  professeur  se 
sont  éliminés  d'eux-mêmes.  I^ne  de  nos  candidates  les  plus 
brillantes  et  dont  le  succès  très  certain  eût  été  accueilli  de 
sympathiques  applaudissements,  a  été  éloignée  de  nous  par 
une  douloureuse  maladie.  Et  c'est  ainsi  qu'au  jour  de 
l'examen,  les  candidats  se  sont  présentés  au  nombre  de  six 
seulement  :  deux  jeunes  filles  et  quatre  frères  enseignants. 

Le  sujet  proposé  était  de  ceux  que  l'on  peut  à  la  rigueur 
traiter  sans  avoir  fait  de  lectures  spéciales.  Nous  l'avions 
formulé  dans  les  termes  suivants  :  '  '  Madame  de  Sévigné 
croyait  énoncer  la  règle  essentielle  du  genre  épistolaire,  loi"s- 
qu'elle  écrivait  à  sa  fille:  ''  Abandonnez-vous  à  votre  pre- 
mier mouvement:  c'est  le  meilleur.  .  .  Il  faut  un  peu  entre 
bons  amis  laisser  trotter  les  plumes  comme  elles  veulent  : 
la  mienne  a  toujours  la  bi'ide  sur  le  cou.  ".  Croyez-vous 
que  Madame  de  Sévigné  se  soit  livrée  d'une  façon  ordinaire 
à  la  pure  improvisation?  Croyez-vous  qu'une  lettre  puisse 
avoir  réellement  le  laisser-aller  d'une  conversation  et  qu'on 
y  puisse  atteindre  le  naturel  sans  effort    ''. 


—  242  — 

Presque  toutes  les  compositions  ont  été  excellentes  et  les 
deux  premières  fort  remarquables.  On  ne  dira  pas  que  nos 
jeunes  gens  manquent  de  lecture.  Dans  leurs  citations,  Fé- 
nelon  donne  la  main  à  LaBruyère  et  saint  Grégoire  de  Na- 
ziance  voisine  avec  M.  Lanson.  Une  candidate  a  cité  le 
poème  latin  d'un  jésuite,  intitulé:  Ratio  conscrihendae  epis- 
tolae.  C'est  la  même,  je  crois,  qui  envie  à  M.  Gaston  Bois- 
sier  le  plaisir  d'avoir  lu  dans  son  entier  la  correspondance 
de  Cieéron.  Les  citations  sont  nombreuses,  un  peu  trop 
peut-être  et  un  peu  longues  parfois  ;  nos  gens  ont  de  la  mé- 
moire; nous  sommes  obligés  de  leur  rappeler  qu'il  ne  faut 
pas  trop  mettre  les  pieds  sur  les  traces  d 'autrui;  qu'en  lit- 
térature il  vaut  mieux  risquer  de  s'égarer  que  de  suivre 
toujours  le  chemin  battu.  Mais  en  revanche  que  de  jolis 
passages  bien  personnels  sur  Madame  de  Sévigné  et  sui*  le 
naturel  dans  le  genre  épistolaire  !  Presque  tout  le  monde  a 
bien  vu  et  bien  dit  que  la  marquise  était  admirablement  pré- 
parée par  sa  riche  nature,  sou  éducation  soignée,  ses  réflex- 
ions continuelles  sur  la  vie,  à  bien  écrire  sans  peine  et  à  im- 
proviser avec  facilité.  ''Ses  lettres,  m'a  dit  quelqu'un,  sont 
des  impromptus  faits  à  loisir,  comme  ceux  de  Mascarille  "' 
On  H  noté  fort  judicieusement  aussi  que  les  conditions 
d'existence  étaient  très  différentes  des  nôtres,  que  la  carte 
postale  illustrée  n'existait  pas,  que  le  courrier  partait  non 
pas  toutes  les  heures,  mais  seulement  deux  fois  par  semaine, 
et  ({ue  dans  1  intervalle  on  pouvait  réfléchir.  Ainsi  la  lettre 
s'élaborait  d'elle-même  dans  l'esprit,  et  l'on  avait  le  droit 
d'écrire  vite  parce  qu'on  avait  pensé  lentement. 

Je  voudrais  pouvoir  citer  encore  les  réflexions  très  justes 
<iue  l'on  a  faites  sur  le  naturel  brut  qui  est  le  naturel  des 
sots,  et  le  naturel  artistique  auquel  nous  ne  pouvons  arriver 


que  par  de  lougs  efforts.  '"  La  pure  nature,  dit-on,  voilà 
qui  est  beau,  voilà  ce  qui  plaît  uniquement.  —  Oui,  mais  la 
pure  nature  est  un  mythe.  Nous  sommes  tellement  imbus 
de  civilisation  vraie  ou  fausse  i  !  Comment  retrouver  la  pure 
nature?  C'est  là  justement  le  secret  de  l'art  épistolaire,  il  y 
faudra  bien  du  travail  et  de  la  méthode    ". 

D'autres  ont  réclamé  et  avec  raison  pour  l'épistolier  le 
droit  d'être  léger  ou  de  paraître  superficiel.  ''  Le  superfi- 
ciel, a-t-on  dit,  qui  n'est  souvent  qu'une  manière  agréable 
de  dire  les  choses  les  plus  sérieuses  est  ici  loin  d'être  un  dé- 
faut :  la  gaîté,  la  malice,  une  vivacité  naturelle  qui  saisit  les 
idées  au  vol  et  les  apporte  telles  qu'elle  sont,  vraies  ou  faus- 
ses, mais  pour  ainsi  dire  encore  toutes  frémissantes,  voilà  ce 
qui  suffit  à  la  perfection  d'une  lettre  ".  Vous 
avez  bien  compris,  n'est-ce  pas  qu'il  est  plus  facile 
d'être  profond  que  d'être  superficiel  de  cette  façon-là.  Et 
si  vous  voulez  bien  me  permettre  d'épingler  encore  une  cita- 
tion empruntée  au  travail  d 'un  de  nos  candidats,  écoutez,  je 
vous  prie,  ce  petit  éloge  de  l'incorrection  dans  la  littérature 
épistolaire:  ''  Il  n'est  pas  difficile  d'écrire  correctement;  il 
n'y  a  si  pauvre  esprit,  grammairien  si  borné  qui  n'en  soit 
capable.  Ce  qui  est  malaisé  c'est  d'être  naturel  et  vivant. 
Lorsque  nous  voyons  dans  les  jardins  de  Versailles  les  ifs 
plantés  en  quinconce  et  taillés  au  cordeau,  ce  que  nous  admi- 
rons, ce  n'est  pas  l'arbre,  c'est  la  géométrie,  ce  n'est  pas  la 
nature,  c'est  la  patience  de  l'homme  à  déformer  la  nature. 
Nous  préférerions  une  forêt  verdoyante  et  touffue  où  ap- 
paraîtraient les  splendeurs  de  la  création.  Nous  ne  serions 
point  choqués  de  l'excès  des  richesses  et  de  leur  désordre  ap- 
parent. ". 


—  244  — 

A  la  suite  de  cette  composition  et  des  épreuves  orales  qui 
ont  suivi  deux  candidats  ont  obtenu  le  diplôme  d'études  su- 
périeures de  littérature  et  trois  autres  le  certificat  littérai- 
re. A  la  plus  jeune  de  nos  candidates  qui  a  été  reçue  avec 
distinction  et  au  premier  rang  à  cet  examen,  la  Faculté  des 
Arts  va  décerner  un  prix. 

Tels  sont  les  résultats  de  nos  travaux  officiels.  Permet- 
tez-moi maintenant  de  vous  signaler  une  initiative  privée 
dont  les  résultats  nous  permettent  de  concevoir  de  grandes 
espérances.  Je  serais  bien  ingrat  si  parmi  les  manifestations 
de  notre  vie  universitaire  j 'omettais  nos  réunions  du  samedi. 
Les  l'éunions  du  samedi  ?  Peut-être  cela  est-il  une  nouveauté 
et  une  surprise  pour  plusieurs  de  mes  auditeurs  d'aujour- 
d'hui. Il  n'est  pas  sans  intérêt  de  dire  brièvement  ce  que 
ces  réunions  devaient  être  et  ce  qu'elles  sont  devenues. 

Au  commencement  de  l'année  académique  le  professeur 
de  littérature  invita  les  étudiants  à  venir  passer  une  heure 
le  samedi  soir  daus  la  salle  de  la  bibliothèque.  On  devait 
étudier  ensemble  le  mouvement  de  la  littérature  contempo- 
raine. On  aurait  analysé  et  jugé  les  livres  nouveaux  et  les 
articles  importants  des  grandes  revues. 

Tj 'invitation  n'avait  peut-être  pas  été  faite  dans  les  for- 
mes. Ce  qu'il  y  a  de  certain,  c'est  que  MM.  les  étudiants 
l'entendirent  mal  :  il  en  vint  cinq  ou  six  tout  au  plus, 
parmi  lesquels  trois  seulement  demeurèrent  fidèles 
jus(iu'au  bout.  ?dais  les  jeunes  filles  veillaient  et 
grâce  à  elles  l'honneur  fut  sauf.  Dès  le  mois  de 
décembre  elles  étaient  une  vingtaine.  Il  fallut  bien 
modifier  à  leur  usage  le  programme  que  nous  avions  pri- 
mitivement tracé.  Le  professeur  était  un  peu  comme  le  sta- 
tuaire du  bon  La  Fontaine  en  face  de  son  bloc  de  marbre  : 


—  245  — 

"  Sera-t-il  dieu,  table  ou  cuvette?  '"  Toutes  ces  bonnes  vo- 
lontés ne  demandaient  qu'à  s'employer,  mais  qu'allait-on 
faire  ? 

Un  jour,  après  y  avoir  longuement  pensé  on  décida  que 
nos  réunions  seraient  consacrées  à  l 'étude  historique  et  pra- 
tique des  vieilles  expressions  françaises  qui  ont  continué  de 
vivre  dans  le  parler  canadien.  De  ce  jour  nous  eûmes  l'im- 
pression que  notre  petite  académie  existait.  Mais  nous  gar- 
dâmes jalousement  pour  nous  le  secret  de  notre  existence. 
On  nous  disait  :  '  '  Comment  !  vous  avez  la  prétention  de  for- 
mer une  société  de  recherches  et  d'études,  et  vous  n'avez  ni 
président,  ni  secrétaire,  ni  trésorier.  Vous  n'avez  même  pas 
eu  une  pauvre  petite  séance  inaugurale  sous  la  présidence 
d'un  échevin!  Etes-vous  bien  sûr  d'exister.  Monsieur?  " 

Mais  oui,  nous  existions  puisque  nous  sentions  vibrer 
parmi  nous  une  âme  commune,  puisque  nous  avions  la  sen- 
sation d'accomplir  en  commun  une  oeuvre  belle  et  désinté- 
ressée. Et  vous  n'en  auriez  pas  douté,  vous  autres  scepti- 
ques, si  vous  aviez  pu  voir  comme  moi  ces  admirables  jeunes 
filles  penchées  pendant  des  heures  sur  les  lexiques  et  les 
glossaires.  Je  n'oublierai  jamais  ces  réunions  familières  et 
sérieuses  pourtant  où  chacun  apportait  son  écot.  un  terme 
de  la  vieille  langue  conservé  dans  votre  province,  une  pro- 
nonciation oubliée  dans  la  vieille  France  depuis  le  16èrae 
ou  le  17ème  siècle,  de  curieux  mots  poitevins,  normands, 
saintongeois  ou  picards  dont  vos  "  habitants  "  émaillent 
leur  langage  et  que  les  primaires  de  la  grande  ville  ne  com- 
prennent plus.  C'était  là  des  parents  un  peu  éloignés  qui 
arrivaient  du  fond  de  leurs  provinces  et  auxquels  nous  fai- 
sions bon  accueil  en  leur  laissant  toutefois  eotuprendre  (|ue  la 


I 
I 


—  246  — 

délicatesse  les  obligeait  à  ne  point  rester  trop  longtemps. 
Nous  étions  plus  civils  pour  les  vieux  mots  littéraires,  pour 
ceux  que  l'on  trouve  chez  Montaigne  ou  Ronsard  ou  du  Bel- 
lay ou  Malherbe.  Et  sans  doute  nous  n'avions  point  l'in- 
tention naïve  de  démontrer  qu  'il  faut  revenir  à  la  langue  du 
16ème  siècle.  Nous  savons  bien  que  Thistoire  n'offre  point 
d 'exemples  de  pareils  retours.  Nous  avons  seulement  voulu 
expliquer  ce  qui  est,  ce  qui  disparaît  un  peu  chaque  jour,  ce 
qui  bientôt,  dans  l 'uniformité  générale,  ne  sera  plus.  '  '  Le 
vieux  langage,  dit  Fénelon,  se  fait  regretter  quand  on  le  re- 
trouve dans  Marot,  dans  Amyot,  dans  le  cardinal  d'Ossat". 
Tous  les  hommes  de  goût  regrettent  que  certains  vieux  mots 
savoureux  et  expressifs  et  qui  ont  fourni  un  long  usage 
soient  ignorés  des  gens  qui  écrivent.  Et  c  'est  pourquoi  nous 
avons  pendant  ces  quelques  mois,  catalogué  avec  tant  d'a- 
mour, ceux  que  nous  avons  retrouvés  ici  chez  les  descendants 
des  anciens  Français.  Il  en  est  d'autres  qui  essayaient  de 
dissimuler  leur  physionomie  insulaire  et  de  se  donner  pour 
français,  bien  qu'ils  ne  fussent  point  de  la  famille.  Nous  les 
avons  invités  à  quitter  le  paj-'s  au  plus  vite.  Souvent  même, 
dit-on,  le  professeur  a  sournoisement  saisi  l 'occasion  de  stig- 
matiser quelque  solécisme  trop  usité  et  qui  ne  doit  plus  l'ê- 
tre. 

Ces  réunions  ont  eu  lieu  tous  les  samedis  du  mois  de  no- 
vembre au  mois  de  mai  et  même  pendant  les  vacances.  La 
fin  de  l'année  académique  seule  a  pu  les  interrompre.  Je 
dis  :  les  interrompre,  car  je  sais  bien  que  je  retrouverai  mes 
fidèles  au  retour.  L'un  d'eux  me  disait  hier  encore,  avec 
un  peu  d'exagération  bienveillante:  "  Voici  l'été:  les  séan- 
ces du  samedi  vont  nous  manquer  ".  Je  répondis  et  sans 
exagération  cette  fois:  "   Elles  me  manqueront  plus  qu'à 


247 


vous  peut-être  les  séances  du  samedi  ".  —  Et  voilà  pourquoi 
j'appelle  de  tous  mes  voeux  ce  jour  de  novembre  prochain 
où  je  pourrai  vous  dire:  Mesdames  et  Messieurs,  la  séance 
continue. 


—  248  — 

ECOLE  POLYTECHNIQUE 

MONTREAL 

Annexée  à  la  Faculté  des  Arts 


L'Ecole  Polytechnique  de  Montréal,  fondée  en  1874  et 
annexée  à  la  Faculté  des  Arts  en  1887,  est  généreusement 
subventionnée  par  le  gouvernement  de  la  province  de  Qué- 
bec et  les  principaux  chemins  de  fer  du  Dominion.  Elle 
correspond,  par  la  nature  de  ses  divers  enseignements,  aux 
facultés  de  sciences  appliquées  des  universités  américaines. 
Elle  prépare  aux  différentes  branches  du  génie  civil  et  in- 
dustriel, telles  que  travaux  publics,  chemins  de  fer,  machi- 
nes, mines,  ponts  et  constructions  métalliques,  etc.  Elle 
comprend  deux  divisions  principales  :  la  division  des  ingé- 
nieui-s  ou  Ecole  de  Génie  CiA'il,  et  la  division  des  architectes 
ou  Ecole  d'Architecture. 

Cette  Ecole  est  installée  dans  de  vastes  édifices  spéciaux 
adaptés  à  ses  besoins,  où  un  aménagement  bien  conçu,  au 
point  de  vue  de  l'enseignement  scientifique,  théorique  et 
pratique,  lui  assure  le  caractère  et  les  avanta-ges  d'un  éta- 
blissem-ent  de  premier  ordre. 

I  —  PERSONNEL  DIRIGEANT 

M.  ERNE'ST  MARCEAU,  principal, 

])résidtnt. 

Mgr  EMILE  ROY,  président  de  la  com- 
mission des  écoles  catholiques  de 
Montréal. 

.M.  ALFRED  FYEN,  directeur-secrétaire. 


Ex  officio. 


—   249  — 

Sir  LOMER  GOUIX,  délégué  du  Comité  catholique  du 
Conseil  de  l'Instruction  publique. 

Sir  H.  ARCHAMBEAULT,  délégué  du  Comité  catholique 
du  Conseil  de  l'Ins'ruction  publique. 

M.  A.  BOYER,  délégué  des  anciens  élèves  gradués  de 
r  Ecole. 

M.  E.  BELANGER,  délégué  des  anciens  élèves  gradués  de 
l'Ecole. 

L'honorable  HONORE  GERVAIS,  délégué  de  la  Corpora- 
tion des  Administrateurs  de  l'Université. 

Mgr  A.-P.  DUBUC,  délégué  du  Bureau  des  Gouverneurs 

de  l'Université. 

i 

Il  —  PERSONNEL  ENSEIGNANT 

DIRECTEUR  DES  ETUDES 

M.  ALFRED  FYEN 
PROFESSEQRS  TITULAIRES 

:\J.  JOSEPH  HAYNES,  architecture  et  construction,  tra- 
vaux publics,  chemins  de  fer  et  dessin. 

M.  S.  DUVAL  ;  électricité  physique,  électrotechnique. 

'M.  C.  LELUAU  ;  résistance  des  matériaux,  hydratdique, 
exploitation  des  chemins  de  fer,  ponts. 

M,  ALFRED  FYEN  ;  mathématiques,  géométrie  descrip- 
tive pure  et  appliquée. 

'SI.  ELZEAR  BEAUPRE  ;  calcul  diffénntiel  et  calcul 
intégral. 


250 


M.  CONRAD  MANiSEAU  ;  algèbre  supérieure  et  géomé- 
trie analytique  ;  chargé  du  service  météorologique. 

>[.  EMILE  DULTEUX  :  minéralogie,  géologie,  mines  et 
métallurgie. 

]\I.  J.  FLAHAULT  ;  chimie  générale,  aimlytique  et  indus- 
trielle; chargé  du  laboratoire  des  recherches  et  analy- 
ses chimiques. 

M.  E.  DYONNET  ;  dessin  et  modelage. 

M.  JULES  POIYERT  :  composition  architecturale. 

PROFESSEURS  CHARGES  DE  COURS 

M.  A.  BEAUGRANDJCHA3IPAGNE  ;  dessin,  histoire  et 
théorie  de  l'architecture,  hygiène,  chauffage  et  venti- 
lation. 

M.  E.  DESAULNIERS;  mathématiques  et  mécanique. 

M.  A.  BEAULXE  ;  constructions  métalliques  et  assistant 
pour  les  travaux  techniques. 

M.  C.  FRIGON  :  mesures  électriques  et  chargé  des  labora- 
toires d'électricité. 

M.  A.  iMAILHOT;  minéralogie  et  géologie  générale  ;  con- 
servateur du  musée  de  minéralogie  et  de  géologie, 

]\I.  P.-E.  MERCIER;  exploitation  et  construction  des  che- 
mins de  fer. 

M.  H.  CHARLEBOIS;  dessin. 

M.  E.  MONTPETIT;  législation  industrieUc. 

M.  P.  CHARTOX;  topographie  et  arpentage. 

M.  A.  DOLLO  ;  physique,  thermodynamique  et  machines 
thermiques. 


—  251   — 

M.  F.  BABOUI.ENE;  arts  décoratifs. 
M.  T.  LAFRENIER.E  ;  génie  sanitaire. 

PROFESSEURS  ADJOINTS 

'M.  C.  BOUSQUET   ;  laboratoire  des  recherches  minéraln- 

giques  et  essais  métallurgiques. 
^f.  A.   QUEVA    ;  laboratoire  de  chimie,  de  ncherchts  et 

d'analyses  chimiques. 
M.  W.  HAYNES  ;  atelier  des  machines-outils,  machines  à 

vapeur,  forge. 
M.  h.  'LAS'NIER;  laboratoires  et  mesures  électriques. 
M,  N.  BOLDUC  ;  dessin,  géométrie  descriptive. 
M.  A.  PELLETIER  ;  mathématiques. 
:\r.  H.  LABRECQUE  :  mathématiques. 

PROFESSEURS  HONORAIRES 

yi.  ALEXANDRE  BOXIX  ;  officier  d'Académie,  ingé- 
nieur du  Comptoir  d'escompte  de  Paris,  ancien  profes- 
seur à  l'Ecole. 

M.  JOSEPH  OBALSKI  ;  ancien  inspecteur  des  mines  de  la 
province  de  Québec,  ancien  professeur  à  l'Ecole. 

M.  E.  VANTER;  ancien  professeur  à  l'Ecole. 

'M.  F.  ANDRE;  ancien  professeur  à  l'Ecole. 

M.  F. -G.  LABERGE  :  ancien  professeur  à  l'Ecole. 


-''"^ 


ELEVES  ADMIS  A  SUIVRE  LES  COURS 

DURANT  L'ANNEE  1913-1914 


DIVISION   DES   INGENIEURS 


Année  complémentaire. 

Boucher  A.,  diplômé  en  1910. 


38ème  Promotion  (4e  année) 


.\l.\r.    lîeaiichamn.    A. 

Bona/\'enture,   J.-E. 
Boucher.  E. 
Bourbonnais.   A. 
Gagnon,  J.-E. 
Grandmont,  J. 
Marois,  A.-J.    . 
Pépin.  A. 
Piché,   P.-E. 
Prévost,    M. 
Racicot,  J.-A. 
Valiquette,  J.-A. 
Verge.    L. 


Montréal,  Q. 
Lanoraie,  Q. 
Hnll,  Q. 
Montréal,  Q. 
Laprairie,    Q. 
Champlaîn,  X.  Y. 
Québec,    Q. 
Chambly-Bassin,   Q. 
Montréal,  Q. 
Montréal,  Q. 
Saint-IIobert,   Q. 
Saint-Jérôme,  Q. 
Québec,  Q. 


39ème  Promotion  (3e  année) 


MM.  Barrette.  A. 
Bertrand.    H. 
Dupuis,  J.-IT. 
Forgiie.s.   J.-A. 
Fournier.   V. 
Gagnon.  A. 


Montréal,  Q. 
î/lsle-Verte.  Q. 

Saint-Jacques-de-l'Acliigan,   Q. 
Montréal,  Q. 
Coati  cook,  Q. 
Montréal.    Q. 


25Î 


:S\M.  (hmthier,    H. 
Godin,  C. 
Guaj-,  E. 
Héroiix.   J.-E. 
Julien,    K. 
Lavig-iieur,   F.-X. 
Legendre,  J.-C. 
Mackaj',  F. 
Marien,  0. 
:Métlié,   L.-P. 
Panneton,    F. 
Paiizé,   L.-A. 
Martineaii,   C.-A. 
Piché,  H. 
Poitras,  P.-E. 
Savoie,  R. 
Vermette.    X. 


Montréal,   Q. 
Saint-Jean,  Q. 
^Montréal.  Q. 
^lontréal.  Q. 
Saint-Timothée,   Q. 
Montréal.  Q. 
^rontréal,    Q. 
Ottawa,  Ont. 
^Montréal,    Q. 
Henrj-Aille,  Q. 
Les  Trois-lvivières,   Q. 
^lontréal,    Q. 
Montréal,  Q. 

Saint-Léonard-d' Aston,  Q. 
Montréal,  Q. 
Montréal,  Q. 
Monti-éal.    Q. 


40ème  Promotion  (2e  année) 


MM.  Barcelo.  J. 

Bernardin.   L. 
Bessette.    O. 
Boisseau,    L.-G. 
Carbonneau,   E. 
Cimon,   H. 
Ciroe,    J.-A. 
Clermont,  L. 
Deschamps,   A. 
DeVarennes.  H. 
Dombrowski,    P. 
Diibnc,    E. 
Dnbreuil,   A. 
Dupont.  A. 
-  Gauthier.  B. 
Gervais,    .J. 
Jacquemart.   R. 
Laroehelle,    E. 
Lanrin, 
Lavigne,   E. 
Lavoie,  H. 
Marien,    R. 


^fontréal.  Q. 
^Montréal,  Q. 
^[ontréal,  Q. 
Montréal,  Q. 
Sorel,  Q. 
Québec,   Q. 
Sherrington,   Q. 
Saint-Narcisse,  Q. 
^fontréal,  Q. 
Waterloo,  Q. 
Québec,    Q. 
Nicolet.  Q. 
Saint-Placide,    Q. 
]\raisonneuve,  Q. 
^font-Laurier,   Q. 
Montréal,  Q. 
Montréal,  Q. 
Saint-Ferdinand,  N.-E. 
AVestmount,    Q. 
Québec,  Q. 
Chicoutimi,   Q. 
Montréal,  Q. 


—  254  — 


.\I3r.    Miqiielon,   G. 
Probst,    K. 
lîocher,  B. 


Danville.  Q. 
Saint-Hvacinihe,    Q. 
^rontival,   Q. 


41ème   Promotion    (1ère   année) 


]\1M.  Beaudi-y,  C. 
Reaulieu,  II. 
Brimotio,  L. 
Cléronx,   F. 
Delorme,   L.-L. 
Demers,  P.E. 
Fleury,   E. 
Giguère,  E. 
Harris,  J.-A. 
Lefebvre,  A. 
Larose,  A. 
Laferi'ière,  A. 
Loignon,    B. 
Manseau,  L.-J. 
Miehaud ,   J.-A. 
Papin,  P. 
Poutre,  L. 
Quenneville,  A. 
Keid,  J.-M. 
Koberge,  L. 
Eolland.  O. 


Montréal,  Q. 
Moutréal,  Q. 
Montréal,  Q. 
Montréal,    Q. 
Saint-Léonard,  Q. 
Montréal,   Q. 
Les    rrois-lîi\  ières,   Q. 
Montréal,  Q. 
.Montréal.  Q. 
Montréal,  i). 
Montréal.  Q. 
Montréal.   Q. 
Montréal,  Q. 
Xi  col  et.    Q. 
Moutréal,  Q. 
Montréal,  Q. 
^lanister,   ^lich. 
Valleyfield,   Q. 
Sainte-Agathe,   Q. 
Tlietford  Mines,  Q. 
^[outréal,  Q. 


ECOLE  D'ARCHITECTURE 


A.— DIVISION    DES   ARCHITECTES 

Année  camplémentaire 
Côté,    G.,    diplômé    en    1913. 
4ème  Promotion  (4e  année) 


MM.   Cardinal.  D. 
Cormier,  H. 


Moutréal,  Q. 
Montréal,  Q. 


—  255  — 


MM.  David,  C. 

Lacroix,  W. 
Saint-Louis,   J.-C. 
Vautrin,   T. 


Montréal,    Q. 
Québec,  Q. 
Montréal,  Q. 
^Montréal.    Q. 


Sème  Promotion  (3e  année) 


>CM.  Beaiichamp,  N. 
Bernier,  A. 
Bigonesse,    J.-A. 
Pot  vin,   A. 


Lachine,   Q. 
Montréal,    Q. 
Montréal,   Q. 
Baie  Saint-Paul,  Q. 


6ème  Promotion  (1ère  année) 


MM.    Alain,    J.-B. 
Bastien,  J.-P. 
Cartier,    J.-A.-E. 
Dansereau,  J.-B. 
Grisé,  J.-A. 
Julien,  H. 
Saint-Jean.   E. 


C'hicoutiusi,  Q. 

Montréal,  Q. 

MontréaJ.  Q. 

Montréal.  Q. 

Montréal,  Q. 

Montréal,  Q. 

Montréal.  Q. 


B.  —  DIVISION  DES  ARTS  INDUSTRIELS 


MM.  Dignard,   A. 
Duquet,  J. 
Forest,   E. 
Laferrière.  P. 
Latour,    L. 
Léveillé,  J.-B. 
Préfontaino.   L. 


:Montréal.  Q. 

^loiitréal,  Q. 

Montréal,  Q. 

Montréal,  Q. 

.Montréal.  Q. 

Montréal,  Q. 
Longueuil,    Q. 


256  — 


ECOLE  DE  PREPARATION 


M. M.  Aiuiot,   S. 
Beaiidry,  Tv. 
Bélangei',    11. 
Bigras,  J.-A. 
Bol  duc,  S. 
Clément,    A. 
Cross,   E. 
Delisle,  G. 
De  Paul.  ,T. 
Déry,  T. 

Des'Maisoiis,  A.-O. 
Ecrément.   J.-G. 
Filteaii,   J.-A. 
Forest,    C.-E. 
Forget,   L. 
Fortin,   H. 
Frenette,   J. 
Gignère,   O. 
Gareaii.    A. 
Goiirre,   O. 
Gravel,   A. 
Hard3\   E. 
Joannelte.  H. 
.Todoin,    T. 
T-abrosse,  S. 
T.acelle,  H. 
Laflèche,  E.-lî. 
Ivaferrière,  L. 
Lajoie,  L.-C. 
Lamarche,  C.-E. 
Lapointe,  A. 
r.avallée.  L. 
Laverdnre,   J. 
l.i^ihio,  J. 
Lefebvio,    :\r. 
Liissier.  F. 
Lussier,   G.-L. 
Maurice,   R. 
INfoiinier.  .T. 
Mt'imicr.    U. 


Cliicont  imi.   Q. 

MoMÎI.'-itl.     (.). 

Grand'Mère,  Q. 

Montréal,  Q. 
lîeaiice.   Q. 
Lai-hine.   Q. 

.Mon1;-éaI.   i). 

^'aIlu^cllicIle,   Q. 

:M oui  féal.   Q. 

Kiniouski,  Q. 

Moiiti-éal.  Q. 

.^^ais()Jlneu^■e,    Q. 

Ville-Marie.   Q. 

Montréal.  (). 

Labelle,    (). 

Montréal.   Q. 

Dorval.  Q. 

Saint-Aimé.   Q. 

Montréal,  Q. 

Montréal.   Q. 

Montréal,  Q. 

Montréal.  Q. 

Saint-Laurent,  <}. 

Montréal,   Q. 

Montréal.  Q. 

Montréal,   Q. 

Saint-Jean,    Q. 

Montiéal.  Q. 
A[ontréal.  Q. 
Mongenais.  Q. 

Saint-Hyacintlie.  ( 
Montréal,  Q. 
-Afontréal.  Q. 
Montréal,  Q. 
Montréal.  0. 
>rontréal.  Q. 
.Montréal.  Q. 
Maisonneuve,  Q. 
-Montréal,  Q. 
F'ujrdoaux:,   Q. 


I 


—  257  — 


[NOI.  Payment,  E. 
Ferras,  V. 
Pouliot,  J.-L. 
Pépin,  L. 
Eacine,  A. 
Singer,  P. 
Saint-Jean,  A. 
Tanguay,  A. 
Thessedault,   H. 
Tousignant,   L. 
Tremblay,  A.  A. 
Trudel,  P. 


Montréal,  Q. 
Chelmsford,  Q. 
Arthabaska,  Q. 
Montréal,  Q. 
Bordeaux,  Q. 
Westmount,  Q. 
Montréall,  Q. 
Québec,   Q. 
Lachine,   Q. 
Montréal.   Q. 
Nashua,   E.-L'. 
Québec,  Q. 


Nombre  des  élèves  :  160. 


•J.5S 


ORGANISATION  PEDAGOGIQUE,  DISCIPLINAIRE 
ET   FINANCIERE 


I.  —  ENSEIGNEMENT 

Les  programmes  d'études  embrassent  toutes  les  sciences 
pures  et  appliquées  qui  forment  le  fond  de  l'enseignement 
dans  toutes  les  institutions  importantes  du  même  genre. 

L'Ecole  Polytechnique  comprend  deux  divisions  princi- 
pales :  la  division  des  ingénieurs  ou  Ecole  du  Génie  Civil  et 
la  division  des  architectes  ou  Ecole  d'Architecture. 

La  division  des  ingénieurs  comprend  4  années  d'études 
divisées  en  deux  sections  :  lo  la  section  des  sciences  (les  2 
premières  années  d'études)  qui  donne  droit  au  grade  de 
■candidat  ingénieur  ;  2o  la  section  technique  (les  2  der- 
nières années  d'études)  qui  donne  droit  au  grade  d'ingé- 
nieur. 

Les  études  de  la  section  des  sciences  sont  communes  à 
tous  les  élèves.  Ceux-ci  doivent  se  spécialiser  à  leur  entrée 
dans  la  section  technique  ;  pendant  la  période  correspondant 
à  la  section  technique,  les  diverses  catégories  d'ingénieurs 
suivent,  outre  les  cours  qui  leur  sont  communs,  des  cours 
spéciaux  et  particuliers  à  leur  catégorie. 

La  division  des  ingénieurs  de  l'Ecole  Polytechnique  forme 
des  ingénieurs  civils,  des  ingénieurs  métallurgistes  et  des  mi- 
nes, des  ingénieurs  chimistes  et  industriels,  des  ingénieurs 
mécaniciens,  des  ingénieurs  électriciens,  des  ingénieurs  hy- 
drauliques  et  des  ingénieurs  des  chemins  de  fer. 

Les  intéressés  consulteront  avec  fruit  le  programme 
spécial  élaboré  par  l 'Ecole. 


—  259  — 

Aux  cours  de  l'Ecole  viennent  s'adapter  des  travaux 
d'application  qui  sont  présentés,  chaque  année,  à  un  jury 
dénommé  "  Conseil  de  perfectionnement  ". 

IL  —  CONDITIONS  D'ADMISSION  A  LA  PREMIERE 
ANNEE  D'ETUDES 

lo  Etre  âgé  de  16  ans  au  moins,  sauf  dispense  de  un  an 
accordée  par  le  directeur,  suivant  le  résultat  de  l'examen. 

2o  Avoir  subi,  devant  un  jury  composé  de  professeurs  de 
l'Ecole,  un  examen  satisfaisant  sur  les  matières  suivantes  : 

Partie  littéraire  :  français,  anglais,  histoire  (depuis  l'an- 
née 1500)  de  France,  d'Angleterre,  des  Erats-Unis  et  du 
Canada,  géographie  générale  et  géographie  détaillée  du 
Canada. 

Partie  mathématique  :  arithmétique  théorique,  algèbre 
(1er  et  2e  degré  inclus.),  géométrie  plane  et  de  l'espace, 
trigonométrie  rectiligne  et  sphérique. 

Partie  scientifique  :  physique  et  chimie,  d'après  un  pro- 
gramme déterminé  par  l'Ecole. 

Les  examens  d'admission  ont  lieu  en  juin  et  en  septem- 
bre.   La  date  est  annoncée  par  la  voie  des  journaux. 

En  prenant  leur  inscription,  les  récipiendaires  acquittent 
les  frais  prescrits  qui  sont  de  $5.00. 

Sont  dispensés  de  l'examen  d'admission  : 

lo  Les  élèves  du  cours  de  préparation  de  l'Ecole  d'Ar- 
pentage de  Québec  ; 


—  260  — 

2o  Les  élèves  du  cours  spécial  du  Mont  Saint-Louis, 
Montréal,  et  du  cours  spécial  de  l'Académie  commerciale 
de  Québec. 

Les  examens  des  élèves  de  ces  deux  catégories  doivent 
être  subis  en  présence  d'au  moins  un  délégué  de  l'Ecole 
Polytechnique. 

3o  Les  bacheliers  es  arts  et  es  sciences. 

Les  candidats  de  cette  catégorie  auront  à  subir  un  exa- 
men sur  la  trigonométrie  et  l'algèbre. 

Les  candidats  munis  d'un  certificat  d'études  peuvent 
être,  sur  décision  du  jury  d'examen,  dispensés  de  l'examen 
sur  la  partie  littéraire. 

III.  —  DIPLOMES  ET  GRADES 

L'Université  délivre  les  diplômes  d'ingénieur  civil  aux 
élèves  qui  terminent  leur  cours  dans  les  conditions  de  suc- 
cès déterminées  par  les  règlements.  Ce  diplôme  donne  droil 
à  celui  de  bachelier  es  sciences  appliquées.  (B.  S.  A.) 

La  Gazette  officielle  de  la  province  de  Québec,  le  rap- 
port du  surintendant  de  l'Instruction  publique  et  l'an- 
nuaire de  l 'Université  Laval  publient  la  liste  des  élèves  sor- 
tants qui  ont  obtenu  le  diplôme  d'ingénieur. 

Les  élèves  de  l'Ecole  Polytechnique  jouissent  des  privilè- 
ges conférés  aux  étudiants  en  génie  civil  par  les  lois  spécia- 
les à  la  profession  d'arpenteur. 

IV.  —  RETRIBUTIONS  SCOLAIRES 

Les  rétributions  scolaires  sont  les  suivantes  : 

Cours   de  préparation $125.00 

Première  année   150.00 


—  261  — 

Deuxième   année 150.00 

Troisième    année 150.00 

Quatrième   année 150.00 

Pour  chacune  des  4  années  de  la  division 

des  architectes   125.00 

■Section  des  arts  industriels 100.00 

Les  «élèves  auront  de  plus  à  faire  eu  prenant  leur  inscrip- 
tion pour  Tannée  scolaire,  un  dépôt  de  $10.00  pour  couvrir 
les  fournitures  faites  par  l'Ecole  et  la  dépense  de  certaines 
détériorations  légères  provenant  de  la  faute  des  élèves.  Le 
surplus  leur  est  remis  à  la  fin  de  Tannée.  Les  élèves  des 
promotions  sortantes  auront  à  verser,  pour  l'obtention  de 
leur  diplôme,  la  somme  de  $25.00.  Nul  n'est  admis  à  passer 
des  examens  généraux,  spécialement  à  la  fin  de  Tannée,  s'il 
n'est  en  règle  avec  l'administration  pour  quelque  compte 
que  ce  soit. 

Le  diplôme  de  bachelier  es  sciences  appliquées  (B.  S.  A.) 
ou  es  arts  appliqués  (B.  A.  A.)  coûte  $10.00,  mais  il  est 
facultatif. 

V.  —  TRAVAUX  DE  VACANCES 

L'Ecole  exige  que  ses  élèves  consacrent  pendant  les  va- 
cances une  partie  de  leur  temps  à  la  visite  d'ateliers,  d'usi- 
nes et  de  chantiers.  Ils  doivent  y  recueillir  des  renseigne- 
ments et  des  croquis  à  l'aide  desquels  ils  rédigeront  des  des- 
sins et  des  mémoires  descriptifs  dont  la  remise  est  obliga- 
toire au  moment  de  la  reprise  des  cours. 

La  note  attribuée  à  ce  travail  entre  dans  la  moyenne 
générale. 


—  262  — 

VI.  —  COURS  SPECIAL  DE  PREPARATION 

Le  cours  spécial  de  préparation  de  l'Ecole  Polytechnique 
prépare  aux  études  de  l'Ecole.  Les  matières  enseignées 
sont  :  rarithmétique,  l'algèbre,  la  géométrie,  la  trigono- 
métrie rectiligne  et  sphérique,  le  dessin,  les  éléments  de  phy- 
sique et  de  chimie,  conformément  au  programme  d'admis- 
sion. 

Pour  être  admis  dans  le  cours  préparatoire,  les  candidats 
doivent  avoir  subi  un  examen  satisfaisant  sur  les  matières 
suivantes:  français,  anglais,  histoires,  géographie,  confor- 
mément au  programme  d'admission  et  sur  les  parties  sui- 
vantes des  sciences  mathématiques  :  arithmétique  élémen- 
taire, algèbre  (2e  degré  inclus.),  géométrie  (les  3  pre- 
miers livres). 


—  263  — 


GRADUES 


Ingénieurs  Civils  (1) 


1877- 


1878- 
1879- 

1880- 


1881— 

1882— 

1883- 

1884- 

1885 


1886 


1887— 


•Haynes,  William  1887- 

Marceau,  J.-O. -Ernest,  a.  d. 

Papineau,  Gustave  1888- 

Pariseau.  L. -Stanislas 

Vanier,  J. -Emile,  a.  d. 

■Languedoc  de  Guéiy,  Geo. 

Desbarats,  Georges,  a  g.  d. 

Charbonneau,  Maximin 

Giroux,  Napoléon 

Marien,  Joseph 

Doré,  Joseph 

Dupuis,  Edouard,  a.  d.  1889- 

Gauthier.  Louis 

Lafieur,  Eugène,  a.  g.  d.        1890- 

Faribault,  Rodolphe,  a.  d. 

Labelle,  Henri 

Vincent,  P. -Antoine,  a.  d. 

Voligny,  L.-Rodolph.,  a.g.d. 
-Bertrand.  Louis 

Sénécal,  Onier  lb91- 

-Ducharuie,  Dominique,  «.  d. 
Garneau,  J.-Georges,  a.g.d.  1S92 
Laurin,  James,  a.  g.  d. 
-Bélanger,  Jirnest,  u.  g.  d. 

Dujiont,  Hector 

Labrèche,  Viger-G.,  a.  g.  d. 

Lefebvre,  F.-X.,  a.l.it.g.d,. 

Lozeau,  Xa]»oléon,  a.  d.         1^93- 

Malo,  Frauçois-Xav.,  a.  g.  c?.liS94- 

Saint-Laurent,  Arthur 
— Bourque,   Phydinie  1895- 

Charbonneau,  Julien,  a.  d. 

Fontaine,  Napoléon,  a.  d. 

Houdet,  Auguste,  a.  d.  1696 

Lefebvre,  Edgar,  o.  d. 

Tremblay,  Aquilas,  a.  g.  d.  1897- 

Laforest,  Alfred,  a.  d. 

Leduc,  Clovis 

Loignon,  André 


Simard,  Onésime,  a.  d. 

Thomas,  0\'ila,  a.  d. 

Beauchamp,  J.-A.-T.,  a.  d. 

Demers,  Joseph,  a.  d. 

Gravelle,  Ovila,  «.  g.  d. 

Lafontaine,  Emery,  a.  d. 

Loignon,  Ernest,  a.  g.  d. 

Michaud,  André 

Montpetit,  Ludger 

Parrot,  Daniel 

Vincent,  Arthur,  a.  g.  d. 

•Boucher,  Urgèle 

Fortin,  Sifroy,  a.  g.  d. 

-Arcand,  Oscar,  a.  l.  p.  g.  d. 

Auclair,  Henri-Louis,  a.  d. 

Frusey,  L.-E.-F.,  a.  g.  d. 

Gauthier,  Hormisdas,  a.  d. 

Lefebvre,  Heicule,  a.  d. 

Spénard,  J  oseph.  a.  g.  d. 
-Delisle,  Joseph-01ivier,a.^.<i. 

Faribault,  Phi. -Arthur,  a.  d. 
— Carmel,  Joseph,  a.  g.  d. 

Parent,  Paul-Etienne,  a.  d. 

Laberge,F.-Charles,a.Z.j).gr.<f. 

Lemire,  J.  Tancrède,  a. g.  d, 

Marion,  Joseph-Alf.,  a.  g.  d. 

Piché,  Jos.-P.-M.-E.,  a.g.d. 
— Pinet,  Alexandre- J  os. 
—Desmarais.  J.- A. -Z.,a.^.|».5f.(î. 

Roy,  Allyre,  a.  L  f.  g.  d. 
— Fournier,  Ernest 

Héroux,  Joseph 

Pelletier,  Herman,  a.  g.  d, 
— Anios,  Arthur,  a.  g.  d. 

Boyer,  Aurélien,  a.  g.  d, 
-Beullac,  Marcel,  a.  d. 

Bourgeois,  Samuel,  a.  d. 

Chevrette,  Victor,  a.  y.  d. 

Toupin,  Arthur,  a.  d. 


J 


(1)  Cette  liste  comprend  les  noms  de  tous  les  gradués  de  l'Ecole,  y  com- 
pris ceux  qui  ont  reçu  leur  diplôme  du  surintendant  di-  fliistnu'iion  publi- 
que de  la  Province,  avant  l'affiliation  de  l'Ecole  :1  l'Université  on  1887.  Le 
diplôme  d'ingénieur  civil  donne  droit  i  celui  de  l>achelier  es  sciences  appli- 
quées :  B.  S.  A.  Les  abréviations  a.  d.,  a.  fj.  d.,  a.  l.  p.  g.  d.,  indiquent  les 
notes  qualificatives  :  avec  distinction,  avec  grande  distinction,  avec  la  plui 
S/rande  distinction. 


264  — 


a.d. 


1898 — Lamoureux,  ,los.-A.,  a 
1899 — Côte,  Onésip.-H.,  a.  d. 

Lefebvre,    Jos.-S.-H. 

Mercier,  Pau  1-E.  a.  d. 

Terriault,  H.-Aiig. 
1900 — Charlebois,    L.-Henri 

Côti";.  Ls-Eucl..  o    g.  d. 
1901— Beaiilne.  Alb.-S.,  a  .g.  d. 

Denis,    Valmore 

Dubuc,  Art.-E.,  a   y.  d. 

Duchastel    de     Montrouge, 

Jules,  Alex.,  a.  g.  d. 

Hardv.    E.-J.-M.,   a.l.p.g.d. 

Malo,"^  Eucl.-.J.-J.,  a.l.p.g.d. 
1902 — Blanchard,  Jos.-E.,  a.  d. 

Lecl'iire,  Paul-Jos. 

Lefebvre.  O  -O.,  a.l.p.g.d. 

Sabourin,   Alex.-Geo 

Surveyer,   Art.-M.,   a.g.d. 
1903 — Amirauit,   Jos.-E.,   a.g.d. 

Bertrand,  Jos.-E.-Casimir 

Bourbonnais,    O.-Ad.,    a.d. 

Chavigny,  Jos.-Alb.,   a.   d. 

Dessaules,  Geo.-H  ^     ad. 

Huriubise.  L.-L.,  a.  g.  d. 

Lab^-lle,  Jos.,  a  .g.   d. 

Pré  fontaine.    Eolland, 
1904 — Bal'ite.  Emile,   a.  d. 

Chapais,  C,  a.  d. 

Du  bac,  Henri 

LeSiige,  i\oyal 

XoiTaandeaii.   Emile 

Ou:  met,  Georges,  a.  d. 

Oui'iiet,  Séraphin,  a.  d. 

Saint-Pierre,  Georges 

Thii.auli,  Edmond,  a.  d 
1905— Ch-valier,    P. 

Dut.rt,  L.,  a.  d. 

Dufresne,  M.,  a.  g.  d. 

Lefîbvre,   F. 

Masson.  A.,  i!.  d. 

Robi-hou,  E. 

Smith,  J.,   a    d. 
1906 — Beaupré,   E.,   a.l.p.g.d. 

Béique,  P.,  a.  d. 

Bélanger  F, 

Carnes  W. 

Charton,  P. 

Cormier,  E  ,  a.  d. 

Jot'Oin.  E. 

Laperrière,  L). 

Léonard,   G. 

Leroux,  J..  (t.  d. 

Siéyès,  F.  de 


d.  1907 — Arsenault,  AJberL 

Beauchemiii.  Alphon.se 

Beaudoin.    Oscar 

Béique,   Eugène,   c.   d. 

Brault,  Bernard 

Cadieux,    Hector 

Dubuc,  Olift' 

Hurtubise,  Gabriel 

Lefebvre,  Real 

Lepage,    Damase,   a.   d, 

MiJchelossj,    Armand 

Manseau.   Conrad,   a.  g.  d. 

McConville.   Alfred 

Mendelsoha,  Joseph,  a.g.d. 

Mercil.  Alfrcci.  a.  d. 

Xormandin,  Benjamin 

Ortiz,  Enriqje 

^'nliquette,  Henri 

Y^.ilières.    1  renée 
190S— Bailey,  Alex.,  a.  g    d. 

Barrette,  Osi.-ar 

Boucher,  L  -W.,  a.l.p.g.d. 

Brunet,  J.-A.,  a.  d. 

Gagnon.  J.-^'.-H. 

Gili,  J.-E. 

Hamel,  Edouard 

Jette,  Arthur 

Joi'cas.  Paiil 

Kieffer.  Henri-F..  a.  d. 

Lamarche.   D.-B.,   a.   d. 

Leblanc,  Heuri 

^lartin.  Alex. 

Meunier,    .^cseph 

Mi  lot,  Adélard,  a. 

Pelland,   Etienne. 

Porlier,   Henri,   a. 

Rousseau.  Ti;eo.,  a.  d. 

Saint e-^Iarie,  L.-A. 

Sicotte.   Armand 

Simard.  Jos.-X.,  ./.  d. 

Sorsrius.  Heuri 
IQOr— Baribault.  J.-R.-D. 

Brunet,  Léon 

Buisson,  G  -J.-Art. 

Buteau,   Amédée 

Chéné,  Dosithé,  a.  d. 

Cousineau.   Aimé 

Desaulniers.  Eugène 

Drolet,   J.-l-"inile 

Dubuc,  C.-P. 

Forest,  Albert-J. 

Frasp-r,  Alexandre 

Frigon.  Augustin,  a.  d. 

Ghysens,  Edouar.l,  a.  d. 


d. 
a. 
d. 


—  265  — 


1909 — Guimond,    J.-Amédée 
Joron,    Rodolphe 
Labelle,   L.-G.-Adrien 
Laflèche,  Alphonse 
Lafrenière.    J.-Théodore 
Langlois.  Aniédôo 
Papineau,    Jean-A. 
Plamoiidou,   J.-Adrien 
Eobitaille,   H.-Jules 
Saint-Laurent,   J.-Emile 
Tessier,    J.-DesRir. 

1910 — Archambault,    Gasp.-E. 
Bauset,  Maurice 
Bélanger,  Alph.-J. 
Boucher,  Alex. 
Brosseau.   Jos.-Armand 
Cinq-Mars,   Gust. 
Couture,  Alex. 
Deslauriers,   Jos.-H. 
Dupuis,   Armand 
Fournier.    Ovide 
(îenest,  Aimé 
Gibeault.  Jos.-Emile 
Giraixl.   Henri 
Gosselin.   Ernest 
Gravel,   Jos-Avila 
Lacroix,  Emile 
Laliberté.  Louis 
Landreau,   Georges 
Langelier,  Xap. 
Lapointe,  Eug. 
Leblanc,   Jos. 
Mailhot,    Adhémar 
Maillet,   Paul-Emile 
\Nrarchand,   Art.-H. 
Ivuel,   Fabius 
Thériault.  Antonin 
Vaillancourt.  Wenceslas 
Vallée.    Ivan-Edm, 
Vanier,   Geo. 

1911 — Bastien,   J.-C. 
Beausoleil,    lî. 
Béique,  A. 
Bourassa,  L.-W. 
Bourbeau,    R. 
Côté.  J.-C. 
Cyr,  J.-E. 
Uagenais,  L. 
Dubuc.    C.-J. 
Dnfresne,  A. 
Duperron,  A. 
Elie,  A. 
Gauvreau,  R. 
Girouard,  H. 


1911- 


-Gélinas,   C.-E. 
Hétu,    E. 
Laframboise,  A. 


Langlais,  Z. 

I^asnier,  L. 

Lemieux,  A. 

Lessard,  C. 

[Mathieu,  A. 

Painchaud,   E.-L. 

Paquet.  D. 

Poitevin,  E. 

Piendeau,  V. 

Saint-Pierre,  G. 

Werminlinger,  J. 
1912— Biais,   H. 

Boulet,  X. 

Cailloux,    M. 

Deschesnes,  A. 

Desrochers,   L. 

Favreau,  H. 

Gauvreau,   E. 

Gratton,    A. 

Guimont.    A. 

Hébert.  L. 

Jette,   H. 

Labrecque.    L. 

Lalonde,  A. 

Lamontagne,  A. 

Langlois,   R. 

Leclerc,    L. 

Mackay,   E. 

Papineau,  G. 

Paradis.   A. 

Rov,    A. 

Toupin.  T. 
1913— Bertrand,    J.-E. 

Prunelle.    C.-H. 

Clerk-,  W. 

Du  val,   E. 

Lambert,    Z. 

Lamothe,  G.-E. 

Landry,    J. 

Larivière,    A. 

Lefebvre,  A. 

Leroux,    J. 

Massue.    IL 

Ménard,    C.-A. 

l'ainchaud.   F.-B. 

Pelletier.    E. 

Robert,   F. 
1914 — Beauchanij).  A. 

Bouchei",  E. 

Bourbonnais,   P.-E. 

Gagnon.  J.-E. 

Grandmont,    B. 


—  266  — 


1914— Marois,  A. 
Pépin,  A. 
Prévost,  H. 


1914 — Racicot,  J.-A. 
Verge,  L. 


Architectes 


1911 — BigonnesSe,  L. 

Drouin,  J.-C. 

Paquet,  G.-E. 

Préfontaine,   F. 
1912— Benoit,   U.-L. 

Bolclnc,   X. 

Doucet,  A. 

Girard,  J.-C. 

Morissette,   J.-A. 

Eobitaille,  L. 
1913— Côté,  G. 


1913 — Denoncourt,  E. 

La  fontaine,   E. 

Latourelle,  E. 

Morin,  C. 

Ronthier,    A.-G. 
1914— -Cardinal,    D. 

Cormier,  M. 

David,  C. 

Lacroix,  W. 

Saint-Louis,  J.-C. 

Vautrin,  J. 


Bacheliers  es  sciences  appliquées 


1S9S— Amos,    J.-H.-Art. 

Boyer,   ^NL-A.-Aurélien 

Faribault,    E.-Eodolphe 

Faribault,    P.-H.-Art. 

Garneau,    J.-Georges 

Héroux.   Jos.-Ph. 

Laberge,   F.-C. 

Labrèche-Viger.    Godef. 

Marceau,    J.-O.-E. 

Marion,    Joseph-A. 

Sénécel,   Orner 

Vanier,   J.-Emile 
1900— Côté,  M.-L.-E. 
1901 — Beaulne,  Albert 

Desbarats,  Georges 

Dubuc,   Arthur 


1901 — Duchastei    de    Montrouge, 
Hardy,  Edmond  [J.-A. 

Malo,  Euclide 
^Mercier,  Paul-Emile 
Parent,  Paul-Etienne 

1902 — Côté,    Onésiphore 
Laurin.  James 
Lefebvre.   F-X. 

1903— Bertrand,    J.-Edoaard 
Bourbonnais,  Octave-A. 
Dessaules.    Geo.-Henri 
Labelle,   Joseph 
Préfontaine,    Rolland 

1904— Chapais,  C. 

LeSage,  Ro3-al 


—  267  — 
ECOLE  DE  MEDECINE  COMPAREE 

ET  DE 
SCIENCE  VETERINAIRE 

Agrégée    à    l'Université 


L'Ecole  de  Médecine  Comparée  et  de  Science  Vétérinaire 
installée  dans  un  bel  édifice,  rue  De^Iontigny,  existe  depuis 
1886.  Agrégée  à  l'Université,  elle  est  sous  le  contrôle  et  sou- 
mise à  l'inspection  du  ministre  de  l'agriculture  du  gou- 
vernement de  Québec,  dont  elle  reçoil  une  alloca- 
tion. Son  enseignement  comporte  trois  années  de 
cours,  et  le  degré  final  est  celui  de  docteur  en  médecine 
vétérinaire.  Il  comprend  de  nombreuses  cliniques,  qui  se 
donnent  à  l'infirmerie  de  l'Ecole,  rue  Craig-Est.  L'Ecole 
possède  de  belles  salles  de  cours,  un  intéressant  musée  pa- 
thologique, un  laboratoire  d'histologie  et  do  l)actériologie, 
un  laboratoire  de  chimie,  une  bibliothèque  spéciale,  etc. 
Le  nombre  de  ses  élèves,  presque  tous  de  cette 
province,  n'est  pas  encore  considérable:  mais  il  tend  à  s'ac- 
croître, du  fait  que  les  cultivateurs  commencent  à  compren- 
dre la  valeur  des  services  que  peuvent  leur  rendre  les  mé- 
decins vétérinaires  possédant  bien  leur  art. 


I 


'Xsjlcr 


—  268  — 


PERSONNEL  DIRIGEANT  ET  ENSEIGNANT 


I.  —  OFFICIERS  HONORAIRES 
PRESIDENTS  D'HONNEUR 

LE  -MINISTRE  DE  L'AGRICULTURE  A  OTTAWA 
LE  MINISTRE  DE  L'AGRICULTURE  A  QUEBEC 

VICE-PRESIDENT  D'HONNEUR 

LE  VICE-RECTEUR  DE  L'UNIVERSITE  LAVAL 

II.  —  OFFICIERS  DU  BUREAU 

PRESIDENT 

Le  docteur  E.  PERSILLIER-LACHAPELLE,  chevalier 
de  la  Légion  d'honneur,  doyen  de  la  Faculté  de  Méde- 
cine de  l'Université  Laval  de  Montréal,  président  du 
Conseil  d'Hygiène  de  la  province  de  Québec. 

DIRECTEUR  ET  SECRETAIRE 

Le  professeur  F.-T.  DAUBIGNY,  chevalier  du  Mérite 
Agricole,  membre  de  l'Association  Vétérinaire  Améri- 
caine, membre  à  vie  de  l'hôpital  Notr'j-Dame  et  juge 
de  paix  pour  la  cité  de  Montréal. 

TRESORIER 
Le  professeur  A.  DAUTH,  secrétaire-trésorier  du  Collège 


269 


des  Médecins  Vétérinaires  de  la  province  de  Québec, 
membre  de  l'Association  Vétérinaire  Américaine. 

SECRETAIRE    CONJOINT 

Le  docteur  E.-P.  BENOIT,  professeur  titulaire  à  la  Faculté 
de  Médecine,  secrétaire  de  l'hôpital  Notre-Dame. 

III.  —  MEMBRES  DU  BUREAU 

E.  PERSILLIER-LACHAPELLE,  M.  D.,  professeur  titu- 
laire de  médecine  légale  vétérinaire. 

F.-T.  DAUBIGNY,  M.  V.,  professeur  titulaire  d'anatomi& 
et  de  chirurgie  opératoire,  chargé  du  cours  de  clinique 
médicale  et  de  pathologie  spéciale. 

A.  DAUTH,  M.  V.,  professeur  titulaire  de  pathologie  gêné 
raie,  chargé  des  cours  de  maladies  contagieuses,  d'his- 
tologie, d'inspection  des  viandes    et  de  bactériologie. 

L.-P.  LORRAIN,  M.  V.,  professeur  titulaire  de  pathologie 
externe  et  d'obstétrique. 

E.-P.  BENOIT,  M,  D.,  professeur  agrégé  de  matière  médi- 
cale. 

D.  G-ENEREUX,  M.  V.,  professeur  titulaire  de  pathologie 
interne  et  chargé  des  cours  d'extérieur  du  cheval. 

W.-J.  DEROME,  M.  D.,  professeur  agrégé  de  chimie  et  de 
physiologie. 

G.  DUJARDIN,  iM.  V.,  professeur  agrégé  de  zootechnie  et 
d'hygiène  vétérinaire. 

J.-C.  REID,  M.  V.,  professeur  agrégé  d'inspection  du  lait 
et  de  chimie  alimentaire. 

OMER  LAROCHE,  M.  V.,  professeur  agrégé  d'anatomie 
pratique. 


—  270  — 
ÉLÈVES  ADMIS  A  SUIVRE  LES  COURS 

DURANT  L'ANNEE  1913-1914 


Illème  Année 


MM.   Biron,   Jean 

Brouillette,    J.-C.-A. 
Chagnon,    J.-A. 
Chagnon,  M. 
Coupai,   V.-A. 
Cousineau,  Léop. 
Grignon,  L.-M. 
Laroche,  L.-P. 
Lauzon,    J.-D. 
Lefebvre,  J.-E.-M. 
Lefebvre,   M.-L. 
Picard,    J.-A. 
Sainte-Marie,   J.-J.-C. 
Shannon,  J. 
Théoret,   J.-H. 
Tnrcot,    J.-W.-T. 


Weedon,  Q. 

Saint-Henri-de-ilascouche,   Q. 
Sainte-Thêodosie,  Q. 
Verchères,  Q. 
Saint-Philippe,    Q. 
Vaudreuii,  Q. 
Sainte-Adèle,  Q. 
Montréal,  Q. 
Montréal,  Q. 
Montréal,    Q. 
Saint-Philippe,    Q. 
Saint-Thomas-d'Aquin,   Q. 
Montréal,  Q. 
Saint-Chrysostôme,  Q. 
Saint-Polycarpe,  Q. 
HoAvick,  Q. 


Ilème  Année 


MM.  Beaiidry,  J.-E. 
Bédard,  J.-A.-E. 
Béland,  J.-A. 
Bélanger,   A. 
Clément,   A.-B. 
Geoffroy,  J. 
Grandmaison,   E. 
Labelle,   E.-C. 
Laberge,    L. 
Landry,  D. 
Lapointe,    J.-A. 
Leblond,    J.-E. 
IJageotte,   A. 


Saint-Valérien,    Q. 

Québec,  Q. 

Les  Trois-Rivières,   Q. 

Saint-Anibroise-de-Kildare,   Q. 

.\ngus,  Q. 

Montréal,  Q. 

Ottawa,   Ont. 

Saint-Eustache,  Q. 

Chat  eau  guay,   Q. 

Carleton.  Q. 

Saint-Jérôme,   Q. 

Lister-Station,    Q. 

Xotre-Dame-du-Bon-Conseil,    Q. 


—  271  — 


]\DI. 


Kainville,    J.-H. 
Simard,   P.-E. 
Turcot,  J.-T. 
Villeneuve,  H. 


Saint-Hyacinthe,  Q. 
Yarennes,  Q. 
Saint-Sacrement,  Q. 
^Montréal,  Q. 


1ère  Année 


M^I.  Beaudry,   J.-L. 

Beauchemin,    M.-P.-G. 
Cain,  N. 
Guéri n,   J.-M. 
Hébert,  H.-G. 
Landry,   J.-E. 
Laberge,  J.-G. 
Leblanc,   H.-A. 
Lajoie,  L.-G. 
Moffett,  C.-H. 
Paquet,   J.-A. 
Racicot,   J.-A.-E. 
Eobert,  A. 
Sénécal,   J. 
Tétreault,  H.-E. 
Vauchestein.   J.-A.-E. 
Veilleux,   J.-M. 
Yeilleux,  P. 
Tiau,  E. 


Saint-Yalérien.   Q. 
Sainte-Monique.   Q. 
Abbottsford,   Q. 
Pierreville,    Q. 
Saint-Eémi,   Q. 
Saint-Sylvestre,    Q. 
Saiut-Louis-de-Gonzague, 
Scottstown,  Q. 
Les  Trois-Eivières,   Q. 
Québec.  Q. 
Saint-Cônie,    Q. 
Saint-Philippe,   Q. 
Saint-Philippe,   Q. 
>routréal,   Q. 
Abbottsford,  Q. 
Saint-Jovite.   Q, 
Saint-Georges,  Q. 
Saint-Georges,  Q. 
Saint-Chrysostôme,    Q. 


Nombre  des  élèves  :  52. 


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—  272  — 


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W 

1 

1 

Pathologie 

spéciale 

(Dr  Daubigny) 

Tous  les  Jours 

Pathologie 

spéciale 

(Dr  Daubigny] 

Tous  les  Jours 

Pathologie 

spéciale 

(Dr  Daubigny 

Tous  les  Jours 

10 

4 

Anatomie 
(Dr  Daubigny) 

Tous  les  Jours 

Anatomie 
(Dr  Daubigny) 

Tous  les  Jours 

Maréchalerie 

(Dr  Lorrain) 

ou 

Zootechnie 

(Dr  Dujardin) 

Pathologie 

interne 

(Dr  Généreux) 

Tous  les  Jours 

- 
Pathologie 
interne 
(Dr  Généreux) 

Tous  les  Jours 

Matière 

médicale 

(Dr  Benoit) 

ou 
Pathologie 
générale 
(Dr  Dauth) 

Matière 
médicale 

(Dr  Benoit) 
ou 

Pathologie 
générale 

(Dr  Dauth) 

1 

Extéiieur 

du  cheval 

(DrGénéreux) 

Tous  les  Jours 

Pathologie 

externe 
(Dr  Lorrain) 

Tous  les  Jours 

Pathologie 

externe 
(Dr  Lorrain) 

Tous  les  Jours 

_ 
O 

Obstétrique 

(Dr  Lorrain) 

ou 

Clinique 

DrDaubigny) 

Obstétrique 

(Dr  Lorrain) 

ou 

Clinique 
(DrDaubignj) 

Obstétrique 
(Dr  Lorrain 

ou 

Clin'que 
(DrDaubigny) 

O 

Chirurgie 

ou 
Clinique 
médicale 

(Dr  Daubigny; 

Chirurgie 

ou 
Clinique 
médicale 

(Dr  Daubigny) 

Chirurgie 

ou 
Clinique 
médicale 

(Dr  Daubigny) 

oô 

Physiologie 

ou 

Chimie 

(Dr  Derome 

Tous  les  Jours 

Physiologie 

ou 

Chimie 

(Dr  Derome) 

Inspection 

des  viandes 

et 

Maladies 
contagieuses 

(Dr  Dauth) 

i 

1 

Lundi 

Mardi 

Mercredi 

Jeudi 

Vendredi 

Lundi 

Mardi 

Mercredi 

Jeudi 

Vendredi 

Lundi 

Mardi 

Mercredi 

Jeudi 

Vendredi 

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1ère 
Année 

2ème 
Année 

3ème 
Année 

273  — 


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ORGANISATION  PEDAGOGIQUE,  DISCIPLINAIRE 
ET  FINANCIERE 


1.— ADMISSION 

Les  examens  d'admission  à  l'étude  de  la  médecine  vé- 
térinaire ou  examens  du  brevet,  dont  la  date  est  fixée 
par  le  Bureau  des  Gouverneurs,  ont  lieu  chaque  année, 
dans  ]a  première  semaine  de  septembre,  dans  les  salles 
de  l'Ecole,  381,  rue  Demontigny  Est.  L'examen  est  an- 
noncé dans  les  journaux,  et  se  fait  sur  le  pro- 
gramme d'études  des  écoles  modèles  de  la  province 
de  Québec;  il  comporte  des  questions  écrites  sur  la  gram- 
maire française,  la  géographie,  l'histoire  du  Canada,  l'his- 
toire de  France,  l'histoire  d'Angleterre,  l'arithmétique, 
ainsi  qu'une  dictée  française  et  une  version  anglaise.  Les 
candidats  de  langue  anglaise  sont  questionnés  sur  la  gram- 
maire anglaise,  ont  à  écrire  une  dictée  anglaise  et  une  ver- 
sion française.  Les  copies  sont  corrigées  par  deux  examina- 
teurs nommé  par  le  Collège  des  Médecins  Vétérinaires  de  la 
province  de  Québec,  lesquelles  corrections  sont  revisées  par 
un  censeur  nommé  par  le  même  Collège.  Les  élèves  sortis  des 
collèges  affiliés  à  l'Université  Laval  et  porteurs  du  titre  de 
bachelier,  les  élèves  des  écoles  normales  porteurs  du  diplô- 
me d'école  modèle  ou  académique  ont  droit  au  brevet 
d'études  sans  subir  un  nouvel  examen.  Il  en  est  de 
même  des  élèves  admis  à  la  Faculté  de  Médecine  de  l'Uni- 
versité Laval  qui  désirent  s'inscrire  à  l'Ecole  de  Médecine 
Comparée  et  de  Science  Vétérinaire. 


—  275  — 

Tout  candidat  au  brevet  doit  avoir  18  ans  accomplis.  En 
faisant  application  au  directeur  de  l'Ecole,  il  doit  lui  re- 
mettre le  certificat  de  sa  naissance  ainsi  qu'un  certificat 
de  moralité  délivré  par  le  curé  ou  le  maire  de  sa  paroisse. 

Par  la  convention  intervenue  entre  l'Ecole  de  Médecine 
Comparée  et  de  Science  Vétérinaire  de  Montréal  et  le  Mi- 
nistère de  l'Agriculture  à  Québec,  le  gouvernement  de  la 
Province  a  le  privilège  d'envoyer  à  l'Ecole  vingt-cinq  jeu- 
nes gens,  comme  boui^siers,  qui  ont  le  droit  de  suivre  gra- 
tuitement tous  les  cours  vétérinaires,  sauf  certains  frais 
spéciaux  mentionnés  au  chapitre  des  déboursés,  et  cela  aussi 
longtemps  qu'ils  n'auront  pas  obtenu  leur  diplôme. 

II.  — PROGRAMME  DES  COURS 

Les  cours  comprennent  vingt-et-une  matières  divisées  en 
deux  groupes  :  les  primaires  et  les  finales.  L'en- 
semble de  ces  matières  constitue  un  compendium  des 
connaissances  requises  pour  exercer  avec  compétence 
la  profession  de  médecin  vétérinaire.  Nous  donnons  plus 
loin  sur  chacune  de  ces  matières  une  note  explicative  qui 
permet  de  se  rendre  compte  de  la  nature  et  de  la  portée  du 
programme  de  l'Ecole. 

L'enseignement  se  donne  en  trois  années  de  huit  mois  ; 
chacune  de  ces  années  se  divise  en  deux  termes  dont  le  pre- 
mier commence  les  premiers  jours  de  septembre  pour  se  ter- 
miner la  veille  de  Noël,  et  le  second  le  8  janvier  pour  finir 
au  mois  de  mai. 

Les  matières  primaires  sont  enseignées  aux  élèves  de  pre- 
mière et  de  deuxième  année.  Elles  comprennent  :  la  zoo- 
technie, l'extérieur  du  cheval,  la  maréchalerie,  dont  l'exa- 


_  276  — 

men  est  subi  à  la  fin  de  la  première  année,  ainsi  que  la  chi- 
mie générale,  l'anatomie,  la  physiologie,  la  pathologie  géné- 
rale, la  matière  médicale  et  l'hygiène  qui  exigent  deux  an- 
nées d'enseignement,  et  dont  l'examen  n'a  lieu  qu'à  la  fin 
de  la  deuxième  année  pour  le  concours  du  baccalauréat. 

Les  élèves  de  première  année  suivent  aussi  25  leçons  de 
pathologie  spéciale. 

Les  matières  finales  sont  enseignées  aux  élèves  de  deuxiè- 
me et  de  troisième  année.  Ce  sont:  l'histologie,  la  bacté- 
riologie, la  pathologie  interne,  la  pathologie  externe,  la 
pathologie  spéciale,  la  chirurgie  opératoire,  la  clinique, 
l'obstétrique,  les  maladies  contagieuses,  l'inspection  des 
viandes  et  du  lait  et  la  chimie  alimentaire.  Elles  consti- 
tuent le  programme  de  l'examen  du  doctorat  subi  à  la  fin 
de  la  troisième  année. 

Le  nombre  des  leçons  consacrées  chaque  année  à  chaque 
matière  est  le  suivant  :  zootechnie  25,  extérieur  du  cheval 
20,  maréchalerie  10,  chimie  30,  anatomie  pratique  60,  ana- 
tomie  descriptive  60,  phj'siologie  40,  pathologie  généra- 
le 20,  matière  médicale  70,  hygiène  20,  histologie  30, 
bactériologie  20,  pathologie  interne  90,  pathologie  ex- 
terne 90,  chirurgie  opératoire  30,  clinique  25,  obsté- 
trique 20,  maladies  contagieuses  20,  inspection  des  vian- 
des 30,  inspection  du  lait  10,  chimie  alimentaire  30  et  patho- 
logie spéciale  25.  Ce  qui  donne  un  total  de  775  leçons  par 
année.  Pendant  l'année  1914-1915,  le  nombre  des  leçons 
sera  augmenté,  et  l'Ecole  tiendra  compte  de  ces  cours  sup- 
plémentaires. 

Les  cours  et  les  cliniques  ont  lieu  alternativement  à 
l'Ecole  et  à  l'hôpital,  266,  rue  Craig-Est.  Ils  se  don- 
nent de  8  heures  du  matin  à  6  heures  du  soir,  les  samedis, 


—  277  — 

dimanches  et  jours  de  fête  exceptés.  Chaque  élève 
a  un  numéro  correspondant  au  sujet  dont  il  suit  le  traite- 
ment sous  la  surveillance  du  professeur  de  clinique  et  de 
radministrateur  de  l'hôpital. 

Voici  maintenant  une  courte  explication  des  matières  du 
programme   : 

1.  —  Matières  primaires 

Ce  sont  celles  sur  lesquelles  les  élèves  subissent  une 
épreuve  écrite  et  orale  à  la  fin  de  la  première  et  de  la 
deuxième  année,  et  dont  la  maîtrise  donne  droit  au  titre 
de  bachelier  en  médecine  vétérinaire. 

1.— ZOOTECHNIE 

C'est  l'étude  des  caractères  distinctifs  des  différeoites 
races  d'animaux  et  des  diverses  classas  d'animaux  domes- 
tiques, étude  faite  surtout  au  point  de  vue  de  la  reproduc- 
tion des  races  et  des  profits  qu'on  en  peut  tirer. 

2.— EXTERIEUR  DU  CHEVAL 

On  enseigne  dans  ce  cours  l'organisation  du  cheval,  sa 
conformation  extérieure,  ses  aplombs,  ses  proportions,  ses 
allures,  comment  on  reconnaît  sa  robe,  son  âge,  son  signale- 
ment, ses  qualités,  ses  défauts,  ses  aptitudes,  et  aussi  com- 
ment déjouer  les  mille  et  une  ruses  du  maquignonnage. 

3.— MARECHALERIE 

Les  élèves  apprennent  dans  ce  cours  à  connaître  la  forge. 


l'application  des  fers,  les  diverses  ferrures,  et  spécialement 
celles  destinées  au  soulagement  des  pieds  malades  ou  défec- 
tueux. 

4.— CHIMIE 

La  chimie  est  l'étude  des  substances  qui  entrent  dans  la 
composition  des  corps.  Outre  les  leçons  théoriques  qu'il 
reçoit,  l'élève  doit,  sous  la  direction  du  professeur,  prati- 
quer au  laboratoire  les  analyses  chimiques  qui  peuvent  lui 
être  utiles  dans  la  pratique,  telles  que  l'analyse  des  urines 
ou  celle  du  lait. 

5.— ANATOMIE 

Ce  cours  est  divisé  en  deux  parties:  l'une  théorique,  où 
l'on  enseigne  la  conformation  des  tissus,  des  organes  et  des 
systèmes  organiques,  tels  que  les  muscles  et  les  os,  le  coeur 
et  les  poumons,  le  système  nerveux  ou  lymphatique;  l'au- 
tre, d'application  pratique,  dans  laquelle  l'élève  doit  se 
rendre  compte  par  lui-même,  en  disséquant  des  cadavres 
d'animaux,  de  leur  conformation  interne. 

6.— PHYSIOLOGIE 

Dans  ce  cours,  les  élèves  étudient  les  fonctions  des  orga- 
nes \dvants,  telles  que  la  circulation,  la  respiration,  la  diges- 
tion, ainsi  que  les  fonctions  des  tissus,  des  glandes  et  des 
systèmes,  telles  que  la  sensibilité,  les  sécrétions,  la  locomo- 
tion.   C'est  l'étude  de  l'animal  vivant  et  en  bonne  santé. 


—  279  — 

7.— PATHOLOGIE  GENERALE 

Ici  l'élève  aborde  l'étude  des  maladies,  mais  d'une  ma- 
nière générale,  se  bornant  à  analyser  les  signes  principaux 
des  maladies,  les  causes  qui  les  provoquent,  les  résultats 
qu'elles  ont  sur  la  santé  et  sur  les  organes,  les  altérations 
qu'elles  déterminent  dans  les  glandes  et  les  tissus,  et  l'on 
s'efforce  de  faire  comprendre  les  altérations  organiques  par 
l'examen  de  pièces  prises  aux  abattoirs,  dans  les  établisse- 
ments d'équarrissage  et  à  la  salle  d'autopsie. 

8.— MATIERE  MEDICALE 

C'est  l'étude  des  médicaments,  de  leur  provenance,  de 
leoir  action  sur  les  organes,  de  leurs  indications  dans  les 
maladies,  de  leurs  modes  d'administration.  Ces  leçons  sont 
complétées  par  des  applications  pratiqua  à  la  clinique 
médicale. 

9.— HYGIENE 

L^hygiène  s'occupe  des  moyens  de  conserver  la  santé  des 
animaux  et  de  les  mettre  à  l'abri  des  maladies  contagieuses; 
elle  étudie  les  meilleurs  systèmes  de  ventilation  et  de  drai- 
nage des  étables,  les  divers  modes  de  transport  des  animaux 
ainsi  que  les  méthodes  de  désinfection  des  étables,  des  chars, 
des  cours  et  des  ustensiles  employés  dans  les  vacheries. 

2.  —  Matières  finales 

L'examen  écrit  et  oral  sur  ces  matières  termine  les  trois 
années  du  cours  vétérinaire  et  donne  droit,  lorsqu'il  est  subi 
avec  succès,  au  titre  de  docteur  en  médecine  vétérinaire. 


—  280  — 

10.— HISTOLOGIE 

C'est  rétude  de  l'anatomie  microscopique,  permettant 
de  se  rendre  compte  de  l'organisation  des  plus  petites  fibres 
des  plus  petites  cellules,  soit  dans  les  tisvsus,  soit  dans  les 
organes.  Elle  s'applique  aux  tissus  sains  et  aux  tissus  ma- 
lades, et  rend  les  plus  grands  ser\aces  dans  les  analyses  et 
les  inspections. 

11.— BACTERIOLOGIE 

C'est  rétude  des  parasites  microscopiques  qui  peuvent 
envahir  le  corps  de  l'homme  et  des  animaux  et  déterminer 
des  maladies  microbiennes.  L'élève  apprend  dans  ce 
cours  à  reconnaître  les  microbes  de  certaines  ma- 
ladies graves,  telles  que  le  charbon,  le  choléra,  le  farcin, 
la  diphtérie  des  volailles  ;  on  lui  enseigne  au  laboratoire 
les  manipulations  nécessaires  pour  reconnaître  la  nature  de 
ces  maladies  au  microscope.  L'étude  des  inoculations  et 
des  vaccins  complète  ce  cours. 

12.— PATHOLOGIE   INTERNE 

C'est  à  ce  cours  que  l'on  explique  aux  élèves  les  diffé- 
rentes maladies  internes  et  les  moyens  qu'on  a  de  les  recon- 
naître et  de  les  traiter. 

13.— PATHOLOGIE  EXTERNE 

Ce  cours  est  le  parallèle  du  précédent.  On  y  étudie  les 
maladies  externes,  celles  qui  sont  accessibles  à  la  vue  et  au 
toucher  et  que  l'on  peut  traiter  par  des  interventions  chi- 
rurgicales. 


281 


14.— CHIRURGIE   OPERATOIRE 

Les  élèves  apprennent  dans  ce  cours  à  se  servir  des  ins- 
truments de  chirurgie,  à  préparer  les  animaux,  à  les  fixer  et 
à  les  anesthésier  pour  l'opération,  et  pratiquent  sous  la  di- 
rection du  professeur  les  opérations  les  plus  usuelles. 

15.— CLINIQUE 

La  clinique  est  l'étude  des  maladies  sur  les  animaux  ma- 
lades. Elle  se  fait  à  l'hôpital  et  constitue  le  meilleur  en- 
traînement que  les  élèves  puissent  recevoir  pour  leur  car- 
rière future.  C'est  là  qu'ils  mettent  en  pratique  les  leçons 
théoriques  reçues  à  l 'Université,  et  qu'ils  apprennent  à  re- 
eoamaître  et  à  traiter  les  maladies,  tant  internes  qu'exter- 
nes. Chaque  élève  est  obligé  durant  l'année  de  rédiger  les 
cartes  cliniques  d'au  moins  douze  cas  d'animaux  malades. 

16.— OBSTETRIQUE 

L'élève  étudie  à  ce  cours  les  conditions  de  la  grossesse,  les 
maladies  qui  peuvent  la  compliquer  et  la  pratique  des  ac- 
couchements. 

17.— MALADIES   CONTAGIEUSES 

On  comprend  sous  ce  titre  l'étude  spéciale  des  maladies 
qui  peuvent  se  transmettre  d'un  animal  à  l'autre,  et  aussi 
de  l'animal  à  l'homme,  et  créer  des  épidémies,  ainsi  que 
des  moyens  à  prendre  pour  les  éviter. 


—  282  — 

18.— INSPECTION  DES  VIANDES 

Ce  cours  est  donaé  en  partie  à  l'Ecole  et  en  partie  aux 
abattoirs  de  Montréal  ;  il  a  pour  but  de  donner 
aux  élèves  la  compétence  requise  pour  se  présenter 
aux  examens  spéciaux  du  ministère  de  l'Agriculture 
à  Ottawa,  afin  d'obtenir  les  positions  d'inspecteur 
des  bestiaux  ou  d'inspecteur  des  denrées  alimentai- 
res. On  y  étudie  les  maladies  des  animaux  de  boucherie  et 
les  méthodes  d'inspection  des  viandes. 

19.— INSPECTION   DU   LAIT 

Ce  cours  a  été  organisé  en  vue  de  l'application  des  lois 
sanitaires  provinciales  et  municipales.  La  santé  des  vache» 
laitières,  la  pureté  du  lait,  sa  valeur  commerciale,  les 
moyens  de  la  déterminer  en  font  l'objet.  Les  analyses  chi- 
miques et  bactériologiques  du  lait  sont  faites  au  laboratoire. 

20.— PATHOLOGIE   SPECIALE 

Ce  cours  embrasse  l'étude  des  maladies  spéciales  des  ani- 
maux domestiques  et  des  petits  animaux  de  basse-cour. 

III.  — EXAMENS 

Durant  les  derniers  jours  de  chaque  terme,  tous  les  élèves 
qui  suivent  les  cours  de  l'Ecole  sont  examinés  par  écrit  sur 
toutes  les  matières  qui  leur  ont  été  enseignées  pendant  ce 
terme. 

Ces  examens  ont  lieu  dans  la  semaine  précédant  les  exa- 


—  283  — 

mens  du  baccalauréat  et  du  doctorat  et  sont  obligatoires 
pour  tous  les  étudiants. 

A  la  fin  de  la  deuxième  année,  l'élève  subit  en  outre  uu 
examen  qui  donne  droit  au  titre  de  bachelier  en  médecine 
vétérinaire.  L'examen  sur  les  matières  de  baccalauréat  est 
définitif. 

Lorsque  l'élève  a  complété  ses  trois  années  d'études,  il 
doit  subir  l 'examen  d 'admission  à  la  pratique  ou  examen  du 
doctorat  devant  les  professeurs,  en  présence  des  assesseurs 
délégués  par  le  Collège  des  Médecins  Vétérinaires,  d'un  re- 
présentant du  Ministre  de  l'Agriculture  de  Québec  et  d'un 
représentant  du  Ministre  de  l'Agriculture  à  Ottawa. 

La  durée  de  l'examen  de  chaque  élève  sur  chaque  matière 
est  réglée  par  l'Ecole.  Il  y  a  d'abord  un  examen  écrit  éli- 
minatoire sur  toutes  les  matières  ;  puis,  sur  chaque  matière, 
tm  examen  oral  dont  la  durée  ne  dépasse  pas  dix  minutes. 

Les  notes  d'examen  du  doctorat  sont  données  par  les  as- 
sesseurs du  Collège,  d 'après  l 'échelle  suivante  : 

0 Nul. 

1—2. Très  mal. 

3—4—5 Mal. 

6—7—8 Médiocre.  / 

9—10—11 Passable. 

12 — 13 — 14 Assez  bien. 

15_16— 17 Bien. 

18—19 Très  bien. 

20 Parfait. 

Pour  être  admis,  l'élève  doit  conserver  sur  chaque  ma- 
tière le  minimum  de  12  points. 
L'élève  qui  a  échoué  aux  examens  de  fin  d'année  sur  une, 


—  284  — 

deux  ou  trois  matières,  doit  reprendre  son  examen  sur  la 
matière  ou  les  matières  insuffisamment  apprises,  à  l'au- 
tomne, à  l'examen  supplémentaire  qui  a  lieu  durant  la  pre- 
mière semaine  d'octobre.  iS'il  échoue  de  nouveau  à  cet 
examen,  il  devra  recommencer  l'année  d'études  qui  l'a  pré- 
cédé. Un  échec  sur  plus  de  trois  matières  aux  examens  de 
fin  d'année  oblige  1 ''élève  à  recommencer  l'année. 

IV.  —  ASSISTANCE  AUX  COURS 

L'Ecole  exige  des  élèves  une  grande  assiduité  aux  cours. 
Les  professeurs  tiennent  compte  des  absences  non  motivées, 
et  aucun  élève  ne  peut  sie  présenter  aux  examens  s'il  n'a 
conservé  au  moins  80  pour  cent  de  ses  notes  de  présence 
sur  chaque  matière. 

Lorsqu'un  élève  doit  s'absenter  pour  une  raison  valable 
ou  s'est  trouvé  forcé  de  le  faire,  il  doit  en  prévenir  le  di- 
recteur verbalement  ou  par  écrit. 

L'élève  dont  les  parents  habitent  la  campagne  trouvera 
dans  le  quartier  universitaire  des  pensions  qui  lui  permet- 
tent d'être  à  portée  des  cours  et  des  cliniques. 

V.  — DISCIPLINE 

La  discipline  de  l'Ecole  est  formulée  dans  les  règlements 
internes  de  l'institution.  Le  directeur,  plus  spécialement, 
et  les  professeurs,  chacun  à  leur  cours,  sont  chargés  de  la 
faire  respecter.  Toute  infraction  à  la  discipline  est  jugée 
par  le  Conseil  de  l'Ecole  et  son  jugement  est  définitif.  Les 
élèves  doivent  en  outre,  dans  l 'édifice  universitaire,  subir  la 
régie  du  vice-recteur  de  l'Université,  de  même  qu'ils  sont 
astreints,  au  même  titre  que  les  autres,  aux  règlements  de  la 
Maison  des  Etudiants,  lorsqu'ils  en  font  partie. 


—  2S5  — 

VI,  — INSCRIPTIONS  ET  DEBOURSES 

Tout  candidat  à  l'examen  du  brevet  doit  verser  au  Collège 
des  Médecins  Vétérinaires  de  la  province  de  Québec  la  som- 
me de  cinq  piastres.  Cette  somme  n'est  pas  remise  en 
cas  d'échec.  Lorsque  l'examen  est  réussi,  le  candidat 
heureux  doit  se  procurer  le  brevet  d'études  qui  coûte  éga- 
lement cinq  piastres.  En  outre,  l'Ecole  exige  chaque  année, 
pour  inscrire  l'élève  admis,  sur  son  propre  registre,  la 
somme  de  quarante  piastres.  Cette  somme  est  exigible  de 
tous  les  élèves  sans  exception  et  doit  être  payée  au  trésorier 
dans  la  première  quinzaine  qui  suit  l'ouverture  des  cours- 
Le  diplôme  de  bachelier,  que  l'élève  obtient  à  la  fin  de  la 
deuxième  année,  coûte  cinq  piastres  plus  les  frais  de  poste. 
Le  montant  doit  être  versé  au  trésorier  de  l'Ecole  avant 
l'examen.  Il  en  est  de  même  pour  le  diplôme  de  docteur, 
dont  le  prix  est  de  trente  piastres.  Il  faut  ajouter  vingt- 
cinq  cents  pour  l'étui  et  les  frais  de  poste,  lorsqu'on  dé- 
sire se  faire  expédier  le  diplôme  à  la  campagne.  Pour  être 
reçu  docteur,  il  faut  d'abord  être  bachelier.  En  cas  d'in- 
succès aux  examens,  la  moitié  du  montant  versé  pour  le 
diplôme  de  bachelier  ou  celui  de  docteur  est  remboursée  à 
l'élève.  En  outre,  pour  chaque  reprise  d'examen  et  pour 
chaque  matière,  l'élève  doit  verser  la  somme  de  deux  pias- 
tres. 

Une  fois  diplômé,  le  médecin  vétérinaire  qui  veut  exercer 
sa  profession  doit  demander  une  licence  au  Collège  des 
Médecins  Vétérinaires  de  la  province  de  Québec.  Son  di- 
plôme lui  donne  droit  à  la  licence  qui  coûte  cinq  piastres.  Il 
devra  par  la  suite  payer  au  Collège  une  contribution  an- 
nuelle de  deux  piastres. 


—  286  — 

Durant  l'année  académique,  l'élève  de  l'Ecole  de  Méde- 
cine Comparée  et  de  Science  Vétérinaire  de  Montréal  qui  a 
pris  son  inscription  et  payé  ses  frais  de  laboratoire,  n  'a  plus 
qu'à  se  pourvoir  de  cahiers  de  note  et  à  s'acheter  de 
l'encre  et  des  plumes.  L'Ecole  ne  lui  impose  aucun  manuel 
particulier.  Il  peut  prendre  aux  différents  cours  les  notes 
nécessaires  sur  chaque  matière  et  au  besoin  consulter  les 
livres  de  la  bibliothèque  de  l'Ecole.  Lorsqu'un  élève  désire 
.posséder  des  auteurs,  il  doit  consulter  le  directeur  ou  les 
professeurs,  qui  se  feront  un  plaisir  de  diriger  son  choix. 

Pour  faire  partie  de  la  JMaison  des  Etudiants,  il  faut 
payer  une  contribution  annuelle  de  cinq  piastres.  L'Asso- 
ciation Médicale  Vétérinaire  Française  exige  également 
deux  piastres  et  demie  par  année,  ce  qui  donne  aux  membres 
l'usage  de  la  bibliothèque  et  le  droit  à  un  diplôme  spécial 
lorsqu'ils  ont  soutenu  une  thèse. 


'^'^W 


—  287 


GRADUES 


Médecins  Vétérinaires  (1) 


1887— Duchesne,  J.-D. 

Lorrain,  L.-P.-H. 

Piché,  M. -A. 

Pilon,  H. 
1888— Char  est,  J.- A. 
Demers,  L,-J. 
Desmarteau,  W.-B. 
Durocher,  N.-D. 
Labelle,  T.-D. 

Leduc,  C.-L. 

Massoii,  N. 

Migneault,  T. 

Piette,  D.-A. 

Reid,  R.-A. 

Tellier,  J.-A. 


1890— Alarie,  G. 

Daubigny,  F. -T. 

Etienne,  A. 

Guy,  J.-O. 

Joly,  A. 

Leclaire,  T. 

Pouliot,  L. 

Tellier,  J.-A. 
1891— Dauth,  G.-A. 

Duchesne,  J.-D. 

Dufresne,  Z. 

Généreux,  D. 

Quertin,  A. 

Lapointe,  L. 

Lorrain,  L.-P.-H. 

MaufFette,  A. 

Nelson,  W.-P. 

Pilon,  H. 
1892— Gaza,  A. 

Décary,  A. 

Gaudry,  A. 

Gouin,  C. 


1889— Daubigny,  F. -T. 

Dauth,  G.-A. 

Guy,  J.-O. 

Letiecq,  A. 

Loriniier  de,  L. 

Pouliot,  L. 
1890— D'Amour,  L.-A. 

Duclos,  F. 

Dumas,  P. 

Girard,  A. 

Grothé,  M. 

Maillet,  T. 

Mount,  G. 

Pépin,  V, 


Docteurs 


1892— J  an  elle,  E. 

Labelle,  M.-J. 

Laurin,  E. 

Laurin,  T. 

Meldrum,  J. 

Piché.  M. -A. 

Tassé,  L.-G. 
1893- Belisle,  L. 

Brault,  G. 

Dufresne,  A. 

Guy,  H. 

Rabiot  de  Meslé,  J, 
1894— AUard,  G. 

Boyer,  6. 

Janelle,  J. -Alfred 

Lahaye,  Edouard 

Lecours,  Nazaire 
1895— Corbeil,  P. 

Gatien,  P. -P. 

Lalaiide,  A. 

Laurin,  A. 

Lefebvre,  J.-A. 


'  (1)  Jusqu'en  1890,  l'Université  n'accordait  que  le  titre  de  médecin  vété- 
rinaire. Plusieurs  élèves  gradués  a  ce  titre  ont  obtenu  leur  doctorat  depuis 
cette  date,  soit  en  bénéficiant  après  coup  des  notes  minima,  aujourd'hui 
exigibles  pour  le  doctorat,  qu'ils  avaient  méritées  il  leur  examen,  soit  en 
suppléant  à  ces  notes  par  la  soutenance  d'une  thèse  spéciale. 


—  288  — 


1895— Maurice,   P.-E. 
1896— Denis,   C.-A. 
Duval,  A. 
Fortier,    A. 
Marcil,  E.-P. 
1897— Décarj-,  A.-P. 
Dufresne,  E. 
Elliott,    P. 
Mauffette,  J.-O. 
Vigault,    H. 
1898 — Desnos,    L. 

Fredette,  L.-G. 
Marquis,  N. 
1899 — Beauchemin,    F.-X. 
Huot,  R. 
Marcil,   J. 
Sylvestre,  D. 
1900— Côté,  T.-A. 
Gingras,  F. 
Lespérance,  A. 
1901— Telmosse,   A.-T, 
1902 — Brault,  Benoit 

Delvecchio,    Augnste-Z. 
Langevin,   Godefroy 
1903 — Charlebois,  J.-Edou. 
Dubois,  Jos.-Phil. 
Fréchette.   J.-A. 
Eatté,  J.-A. 
Eeid,   Jos.-C. 
Rousseau,  Alphonse 
Séguin,  Jos-Raoul 
1904 — Derome,   W. 

-Durocher,  Edmond 
Gauvin,  Henri,   n   d. 
Houde,    Antonio,     a.t.g.d. 
Houde,  Arthur,  a.  d. 
Jacques,   Mathia? 
Lemieux,    Joseph  E. 
Telmosse,  J.-B. 
1905 — Gampeau,  J.,  a.  d 

DuJardin,  G.,  a.  g.  d. 
Fortin,  F. 

Fréchette,   J.-L.,   a.   d. 
Grignon,  R. 
i_v  Laroche,  O.,  a.  g.  d. 

Mayotte,  R.-G. 
1906— Hood  A. 

Poirier,  O.-H. 
Trudeau,   J. 
1907— Chagnon,  J.-H. 
Héliodore,  J-P. 
1908— Daignault,   F.-A, 
Gatien,  J.-A.-W. 
Laberge,  J.-N. 


1911- 


1912- 


Mathieu,   J.-A.-H. 
Saint-Jean.  J.-R.-I. 
1909— Beaudry,  J.-E. 
Bélanger,  A.-A. 
Dufresne,   J.-B. 
Lavoie.   B. 
1910 — Beaudry,  Jos. 
Charbonnel,    L. 
Couture,  L. 
Desrosiers,   A. 
Duhault,  R. 
Duhamel,   J.-L.- A. 
Guertin,  O. 
TJangevin,  J. 
Lefebvre,  B. 
Lemaire.  W. 
Major,   A.-O. 
^fassé,  A. 
Brien,    C.-E. 
Geoffroy,  D. 
Legault'  C.-E. 
Pilon.  .J.-B. 
Rov.  D. 
Trudel,   H.-A. 
-Allard,   J.-A. 
Decelles,  J.-C. 
Duchesne,   H.-D.-J. 
Larocque,    S.-N. 
Lefebvre,   O. 

Souaillard,  P.-P. 
Viau,   J.-A. 
1913— Bédard,   J.-M.-F. 

Bourdeau,  J.-M. 

Brault,   M. 

Coulombe.    A.-E. 

Etienne,  G.-A. 

Gauthier,    J.-L. 

Gauvin.   E.-C. 

Lefebvre,   A.-A. 

Lefebvre,  F. 

Lorrain.   L. 

Pilon.  E.-H.-J. 

Pilou.   A.-G.-J. 

Sauvé.    J.-C.-A. 

Sicard.  A. 

Théoret.   J.-A. 
1914— Biron,   Jean 

Chagnon,  J.-A. 

Chagnon.  'SL 

Coupai,   V,-A. 

Coiisineau.    Léop. 

Grignon,   L.-M. 

Larooh.:'.    Vj. -I-*. 

Lau/o!),   J.-D. 


289  — 


1914— Lefebvre,  J.-E.-M. 
Lefebvre,   M.-L. 
Picard,  J.-A. 


1914- 


-Shannon,  J. 
Théorêt,  J.-H. 
Turcot,  J.-W,-T. 


Bacheliers 


1903 — Derome,  Cornelius-F. 

Durocher,  Edmond 

Jacques,  Mathias 

Houde,   Jos.-Ant. 

Houde,  P.-A. 

Lemieux,  Jos.-E.-G. 

;Mauffette,  Joseph 

Telmosse,  Jean-Bte, 
1904 — Campeau,  Joseph 

DuJardin,   Guillaume 

Fortin,   François 
>.  _        Fréchette,    Jean-Lp, 

GrigTion,  Eené 

Laroche,  Omer,  a.t.g.d. 

Mayotte,   Eené-G. 
1905— Hood,  A. 

Poirier,   O.-H. 

Pruneau,  J. 
1907— Beaudry,   J.-E. 
1908 — Bélanger,  A.-A. 

Dufresne,  J.-B. 

Lavoie,  B. 
1910— AUard,  J.-A. 

Brun,   C.-E. 

Cartier,  0. 

Decelles,   J.-E. 

Duchesne,    H.-D. 

Larocque,  S.-N. 

Lefebvre,   O.-H. 


1910— Legault,    E.-C. 

Pilon,    J.-B. 

Roy,  D. 

Souaillard,   P.-P. 

Trudel,   H.-A. 

Viau,  J.-A. 
1912— Bédard,  J.-M.-F. 

Bourdeau,  J.-M. 

Coulombe,  A.-G. 

Gauthier,  L.-J. 

Gauvin,  E.-C. 
a.g.d.  Lefebvre,   F. 

Lorrain,  Léo 

Sauvé,  C. 

Sicard,  A. 

Théoret,  J.-A. 
1913— Biron,  J. 

Brault,  Mastai 

Chagnon,  J.-A. 

Etienne,   G.-U. 

Fontaine,    J.-A. 

Grignon,    L.-M. 

Lauzon,   J.-D. 

Lefebvre,  A.-A. 

Lefebvre,  J.-E.-M. 

Pilon,    J.-G.-A. 

Pilon,    J.-X.-E. 

Théoret,  J.-H. 


—  290  _ 

ECOLE  DE  CHIRURGIE  DENTAIRE 

DE   MONTREAL 

Affiliée  à  l'Université 


L'Ecole  de  Chirurgie  Dentaire  de  Montréal,  continuation 
de  la  section  française  du  Collège  Dentaire  de  la  province 
de  Québec,  fondé  en  1894,  a  été  affiliée  à  l'Université  Laval 
au  mois  de  février  1904,  et  obtenait  son  existence  légale  par 
un  acte  de  la  législature  de  Québec,  au  mois  de  mai  de  la 
même  année.  Cette  Ecole  destinée  à  la  jeunesse  canadienne- 
française  de  ce  pays,  et  dont  la  nécessité  s'imposait  par 
suite  des  progrès  considérables  qu'a  faits  la  chirurgie  den- 
taire depuis  quelques  années,  a  débuté  livrée  à  ses  propres 
ressources,  et  appuyée  sur  le  seul  dévouement  de  ses  profes- 
seurs. Elle  s'est  développée  très  rapidement,  et  chaque  an- 
née des  élèves  européens  y  viennent  suivre  des  cours  très 
appréciés. 

L'enseignement  couvre  une  période  de  quatre  années,  et 
le  grade  final  est  celui  de  docteur  eu  chirurgie  dentaire. 

Les  cours  théoriques,  les  cliniques  et  démonstrations  se 
donnent  dans  un  immeuble  appartenant  à  ]  'Université,  et 
situé  à  l'angle  des  rues  Saint-Hubert  et  Deilontigny.  Cet 
immeuble,  de  trois  étages,  mesurant  cent-cinquante  pieds  de 
front  sur  la  rue  iSaint-Hubert,  et  cent  cinq  pieds,  rue  De- 
Montigny,  est  parmi  les  édifices  destinés  à  l'enseignement 
de  la  chirurgie  dentaire  un  des  plus  vastes,  des  plus  moder- 
nes et  des  mieux  aménagés   qui  soient  au  monde. 

L'infirmerie  est  ouverte  tous  les  jours,  au  même  endroit, 
de  9  heures  à  midi  ;  les  pauvres  y  reçoivent,  sous  la  direction 
de  cliniciens  compétents,  des  soins  gratuits,  ne  comportant 
qu'une  légère  rétribution  pour  le  coût  du  matériel. 


—  291 


PERSONNEL  DIRIGEANT  ET  ENSEIGNANT 


PRESIDENT   ET  DIRECTEUR 

M.  EUDORE  DUBEAU 

VICE-PRESIDENT  ET  REGISTRATEUR 

M.  JOSEPH  NOLIN 

SECRETAIRE-TRESORIER 

M.  J.-G.-A.  GENDREAU 
PROFESSEURS   TITULAIRES 

M.  EUDORE  DUBEAU,  docteur  et  licencié  en  chirurgie 
dentaire,  secrétaire  et  membre  du  Bureau  des  Gouver- 
neurs du  Collège  des  Chirurgiens  Dentistes  de  la  pro- 
vince de  Québec,  membre  honoraire  des  sociétés  d'o> 
dontologie  et  de  stomatologie  de  Paris,  officier  d'Aca- 
démie ;  professeur  de  pathologie  dentairt  et  de  chirur- 
gie buccale. 

M.  JOSEPH  NOLIN,  docteur  et  licencié  en  chirurgie  den- 
taire, membre  du  Bureau  des  Gouverneurs  du  Collège 
des  Chirurgiens  Dentistes  de  la  province  de  Québec  ; 
professeur  de  dentisterie  opératoire,  hridge-work,  por- 
celaine et  technique;  directeur  des  travaux  pratiques. 

M.  J.-G.-A.  GENDREAU,  docteur  et  licencié  en  chirurgie 
dentaire;  professeur  de  prothèse,  métallurgie,  anato- 
mie  et  physiologie  dentaire. 


292  

M.  GEORGES-H.  KENT,  licencié  en  chirurgie  dentaire  ; 
professeur  de  matière  médicale. 

M.  LOUIS  FRANCHERE,  docteur  et  licencié  en  chirurgie 
dentaire. 

M.  ARTHUR  BEAUCHAMP,  licencié  en  chirurgie  den- 
taire ;  professeur  d'anesthésie  théorique  et  pratique. 

PROFESSEURS  AGREGES 

M.  G.-A.-H.  DUFRESNE,  docteur  en  médecine   :  chargé 

des  cours  de  physiologie. 
M.  JEAN-P.  DECARIE,  docteur  en  médecine,  préparateur 

d'histologie  à  la  Faculté  de  Médecine  ;  chargé  du  cours 

d'histologie. 
M.  RENE  HEBERT,  docteur  en  médecine,  professeur  à  la 

Faculté  de  Médecine,  officier  d'Académie;  chargé  du 

cours  d'auscultation. 
M.  J.-A.  DUHAMEL,  docteur  en  médecine    ;   chargé  du 

cours  d'anatomie  générale. 
M.  H.-L.  COURVILLE,  docteur  en  pharmacie;  chargé  du 

cours  de  physique  et  de  chimie. 
M.  G.  LAHAISE,  docteur  en  médecine;  chargé  des  cours  de 

bactériologie  et  de  radiologie. 
M.  G.-A.  MARSAN,  avocat,  Conseil  du  Roi  ;  chargé  du  cours 

de  jurisprudence  dentaire. 

DEMONSTRATEURS 

M.  LOUIS  DEGUISE,  licencié  et  docteur  en  chirurgie  den- 
taire; démonstrateur  de  technique  opératoire. 


—  293  — 

M.  E.-R.  DUFREiSNE,  docteur  en  médecine  ;  démonstrateur 

d'anatomie  pratique. 
M.  T.-L.  LARSENEUR,  docteur  et  licencié  en  chirurgie 

dentaire;  démonstrateur  d'orthodontie. 
M.  W.  SAINT-PIERRE,  docteur  et  licencié  en  chirurgie 

dentaire;  démonstrateur  de  prothèse. 
M.  J.-B.  LAGACE,  professeur  à  la  Faculté  des  Arts    ; 

chargé  du  cours  de  phormologie. 

PROFESSEURS  HONORAIRES 

M.  CHARLES  GODON,  docteur  en  médecine  de  la  Faculté 
de  Paris;  directeur  de  l'Ecole  Dentaire  de  Paris. 

M.  EMILE  SAUVEZ,  docteur  en  médecine  de  la  Faculté 
de  Paris;  directeur  adjoint  de  l'Ecole  Dentaire  de 
Paris. 

CLINIQUE  DENTAIRE 
SURINTENDANT 

M.  ALFRED  LABELLE,  licencié  en  chirurgie  dentaire. 

CONSERVATEUR  DU  MUSEE 
M.  J.-H.  BOURDON,  docteur  en  chirurgie  dentaire. 
BIBLIOTHECAIRE 
M.  E.-J.  DUBEAU 

INFIRMIERE  EN  CHEF 
Mlle  L.  PARADIS 


—  294  — 

ELEVES  ADMIS  A  SUIVRE  LES  COURS 

DURANT  L'ANNEE  1913-1914 


IVème  Année 


MM.   Aucoin,    Edmond 
Balthazard,   E. 
Barbeau,   Marin 
Beaulieu,  Eugène 
Bêliveau,  Eoméo 
Bissonnette,   Omfroj' 
Chamberland,   Alcide 
Charesl,  Janvier 
Charlebois,   E. 
Chaussé,   E. 
Dion,   Alphonse 
Dionne,  E. 
Dubord,    Armand 
Dumont,   Georges 
Duquette,    Charlenoagne 
Favez,   Aloys 
Fontaine,  E. 
Gélinas,    Léopold 
Gendreau,  G. 
Hanaelin,   L. 
Houde,   Frédéric 
Jinichereau,  Adjutor 
Lamontagne,  EosarJo 
Landry-,  Philippe 
Lapointe,   Albert 
Latour,  Edouard 
Meek,   John 
iMonti,    G. 

Nahr,  [Mme  Mathilde 
Picard,  A. 
Picotte,  P.-E. 
Séguin,   G.-F. 
SlaTidis,   Angelo 
Thibeauît,  J. 
Verner,  Miilippe 


Glace  Ba3',  Cap  Breton. 

Sainte-Angèle-de-Monnoir,    Q. 

Montréal.  Q. 

Québec,  Q. 

Montréal,    Q. 

Montréal,  Q. 

Québec,  Q. 

Québec,  Q. 

Montréal,   Q. 

Montréal,   Q. 

Québec,  Q. 

Montréal.  Q. 

Québec,   Q. 

Saint-Isidore-tle-Dorch  ester,    Q. 

Montréal,  Q. 

l-'i'ibourg,  Suisse. 

Montréal.  Q. 

Louiseville,  Q. 

Montréal.    Q. 

Louiseville,  Q. 

Les  Trois-Eiviêres,   Q. 

Québec,   Q. 

Montréal.  Q. 

Sainte-Flavie,  Q. 

Montréal,    Q. 

Montréal,   Q. 

Montréal,   Q. 

Caire.  Egypte. 

Metz.   Allemagne. 

Montréal,   Q. 

Montréal,  Q. 

Montréal,  Q. 

Tantat,    Basse-Egypte. 

Montréal,  Q. 

Montréal,  Q. 


—  295  — 


Illème  Année 


ACM.   Amyot,   Giles 
Audet,   Eugène 
Bertrand,   Stanislas 
Brunet,   J.-O.-E. 
Brennan,  J.-H. 
Brennan,  J.-A. 
DeMontigny,  L. 
Desroches,  Arthur 
Dufresne,   Lucien 
Durand,  M. 
Farrell,  Eugène 
Fleury,  P. 
Fontaine,  H. 
Foiirnier,  A. 
Guerrier,  Gaspard 
Hamel,   Paul 
Hébert,  Ernest 
Jobin,    Elie 
Labrecque,  J. 
Lafond,  Lomer 
L'Archevêque,  AJ 
Larocque,   A. 
Mélady,   A. 
Préfontaine,   Edouard 
Eacicot,    Fabien 
lîhéainne,   Fortunat 
Rondeau,   Vernier 
Sauvé,  Louis 
Trudeau,    K.-E. 
Turgeon,   Edgar 
Gravel,  Lucien 
Warren,   E. 


^Montréal,   Q. 

Longueuil,  Q. 

Sainte-Thérèse,  Q. 

Sainte-Anne-de-Bellevue,  Q. 

Montréal,  Q. 

Montréal,  Q. 

^lontréal,   Q. 

Montréal,  Q. 

Xicolet.  Q. 

Saint-Jean-de-Matha,  Q. 

Montréal,  Q. 

Sainte-Mélanie,  Q. 

Coaticook,   Q. 

Montréal.  Q. 

Port-au-Prince,    Haiti. 

Québec.   Q. 

Montréal.  Q. 

Québec,  Q. 

Québec,  Q. 

Hull,  Q. 

Montréal,  Q. 

Montréal,  Q. 

Sainte-^Iarie-de-la-Beauce,  Q. 

Montréal.  Q. 

Montréal,    Q. 

Valleyfield,  Q. 

Montréal,  Q. 

Montréal,  Q. 

Saint-Rémi,  Q. 

Montréal,    Q. 

Louiseville,  Q. 

Chicoutimi,   Q. 


Ilème  Année 


MM.  Brault.  Henri 
Bro'sseau,  A. 
Caillaud,   E. 
^^oquette,   L. 
Coutu,  P. 


Montréal,  Q. 
Huberdeau,  Q. 
Montréal,  Q. 
Biddeford,  Mass. 
Joliette,  Q. 


_  296  — 


MM.  Décarie,  N. 
Fortin,   H.-L. 
Geoffrion,   O. 
Gervais,  "V. 
Hébert,    A. 
Hébert,  J.-Raoul 
Houle,   H. 
Lamoureux.    Jules 
Lapointe,  E. 
Laurence,   M. 
Leduc,    A. 
Lepage,   Y. 
Lesage,  C. 
Manseau,  M. 
Maranda,  V. 
McLaren,  J. 
Michaud,  J. 
Ouimet,   A. 
Perreault,   L.  -E. 
Pinet,  H. 
Therrien,   A. 
Thibeault,    A. 
Diamond,    Origène 
Touzin,  Edouard 


Montréal,    Q. 

Montréal,  Q. 

[Montréal,  Q. 

Montréal,  Q. 

[Montréal,  Q. 

Saint-Grégoire,  Q. 

Saint-Dominique-de-Bagot,  Q. 

South   Ham,   Q. 

Montréal,  Q. 

Montréal,  Q. 

Saint-Etienne-de-Beauharnois,    Q 

Sandy  Bay,  Q. 

Lévis.   Q. 

Xieolet,   Q. 

Fournier,   Ont. 

Saint-Romuald,   Q. 

Danville,   Q. 

Montréal,  Q. 

Lévis,  Q. 

Montréal,  Q. 

Montréal,  Q. 

Wolton,    Q. 

Saint-Baruabé,  Q. 

[Montréal,  Q. 


1ère  Année 


MM.  Beauregard.  Demartigny 
Beaulieu,    Emile 
Bruchési,  Georges 
Cardinal,    Armand 
Chalifoux,    Isaie 
Chouinard,  Germain 
Côté,    Théophile 
Cypihot,  Raoul 
Daigle,  Wilfrid 
Desroches,  Henri 
Dubeau,  Rosario 
Forest,  Denis 
Filion,  Jean 
Gratton,   Augustin 
Guillemette,  Gaston 


Montréal.    Q. 
Trois-Pistoles,   Q. 
Ottawa.    Ont. 
Montréal,  Q. 
Montréal,  Q. 
Montréal,  Q. 
Saint-Clément,  Q. 
Sainte-Anne-de-Bellevue,  Q. 
Van  Buren,  E.-U. 
Montréal,  Q. 
[Montréal,   Q, 
Saint-Sulpice,    Q. 
Montréal,  Q. 
Sainte-Thérèse,  Q. 
Monti-éall,    Q. 


—  297  — 


MM.  Heynemand,  Arthias 
Lalonde,    Roméo 
Laporte,  Eoméo 
Leblanc,  Georges 
Lebrun,  Wenceslas 
Leduc,  Léon 
iMalo,  Euclide 
^[assicotte,  Armand 
^farcoux,    Armand 
^NCarcoux,  J.-B. 
Monette,  Wilfrid 
McLaren,  Tlewet 
Plourde,   Edouard 
Racicot,  Palma 
Robillard,  Raymond 
Roby,  C.-Edouard 
Scott,   Maurice 


Lanoraie,  Q. 
Ile  Perrot,  Q. 

Sainte-Anne-des-Plaines,    Q. 
>[ontréal,  Q. 
Saint-Wenceslas,  Q. 
Bécancourt.    Q. 
Saint-Isidore,    Q. 
Montréal,   Q. 
Marieville,   Q. 
Saint-Ferdinand,  N.-E. 
Saint-Jean,   Q. 
Saint-Romuald,  Q. 
Saint-Hilaire.    Q. 
Montebello,   Q. 
Montréal,  Q. 
Lachute,  Q. 
Montréal,  Q. 


Nombre  des  élèves   :  128. 


298  — 


ORGANISATION  PEDAGOGIQUE,  DISCIPLINAIRE 
ET  FINANCIERE 


I.  —  ENSEIGNEMENT 

L'enseignement  de  l'Ecole  de  Chirurgie  Dentaire  se 
donne  en  quatre  ann^ées.  A  la  fin  de  la  seconde  année  les 
élèves  subissent  l'examen  pour  le  baccalauréat,  à  la  fin  de 
la  quatrième  année,  pour  le  titre  de  docteur.  Les  matières 
se  divisent  en  primaires  et  finales  comme  suit  : 

PRIMAIRES 

Pour  les  élèves  de  1ère  et  de  2ème  année 

Anatomie  générale,  descriptive  et  pratique. 

Physiologie  générale. 

Chimie. 

Histologie  théorique  et  pratique. 

Technique  opératoire. 

Anatomie  et  physiologie  dentaire. 

FINALES 

Pour  les  élèves  de  Sème  et  de  4ème  année 

Pathologie  dentaire. 

Chirurgie   buccale. 

Bactériologie  théorique  et  pratique. 

Hygiène. 

Dentisterie  opératoire. 


Jtl 


—  299  — 

Couronnes  et  ponts. 

Obturations  en  porcelaine. 

Prothèse. 

Métallurgie. 

Matière  médicale. 

Orthodontie. 

Anesthésie. 

Jurisprudence  dentaire. 

Cliniques  à  l'infirmerie. 

DISSECTION 

Les  étudiants-dentistes  font  la  dissection  complète  sous  la 
direction  du  professeur  d'anatomie  et  des  prosecteurs  de 
l'Ecole. 

CLINIQUE 

La  clinique  dentaire  est  ouverte  tous  les  jours  de  se- 
maine. Les  étudiants  sont  dirigés  par  le  surintendant. 

BIBLIOTHEQUE    ET    MUSEE 

L'Ecole  possède  un  très  joli  musée.  On  y  remarque  une 
collection  superbe  de  crânes  et  maxillaires  exposant  les 
phases  de  la  dentition  depuis  le  foetus  jusqu'au  vieillard. 

Elle  possède  aussi  une  bibliothèque  d'ouvrages  se  rap- 
portant à  la  chirurgie  dentaire  ancienne  et  moderne.  Beau- 
coup de  ces  livres  sont  aujourd'hui  très  rares.  Dans  leur 
salle  de  lecture,  les  élèves  trouvent  les  principales  revues 
dentaires  françaises  et  américaines. 


—  300 


II.  —  EXAMENS 


Les  matières  enseignées  par  cette  Ecole  sont  en  confor- 
mité avec  les  règlements  du  Collège  des  Chirurgiens  Den- 
tistes de  la  province  de  Québec  pour  l'obtention  de  la 
licence. 

Les  cours  commencent  le  15  septembre  et  se  continuent 
sans  interruption,  sauf  la  vacance  de  Noël,  jusque  vers  le  15 
ayril,  date  des  examens. 

Un  examen  sur  chaque  matière  a  lieu  à  Noël  et  à  la  fin 
de  l'année.  Pour  se  présenter  à  l'examen  de  fin  d'année,  il 
faut  avoir  une  carte  d'assiduité  qui  n'est  donnée  qu'aux 
élèves  ayant  assisté  à  80  pour  cent  des  cours. 

Pour  passer  d'une  année  à  l'autre,  il  faut  avoir  conservé 
60  pour  cent  sur  chaque  matière  et  66  pour  cent  sur  le  tout. 
Les  examens  de  fin  d'année  se  font  par  écrit  et  oralement  ; 
ceux  de  terme,  oralement  seulement. 

III.  —  GRADES  ACADEMIQUES 

Le  grade  conféré  par  l'Ecole  est  celui  de  docteur  en 
chirurgie  dentaire  (D.  D.  S.).  Ce  diplôme  est  signé  par 
le  recteur  et  le  secrétaire  de  l'Université  Laval  de  Québec, 
et  contresigné  par  le  vice-recteur  de  l'Université  Laval  de 
]\Iontréal,  et  par  le  directeur,  le  régistrateur  et  le  secré- 
taire de  l'Ecole.  Pour  avoir  droit  do  se  présenter  pour  ce 
grade,  il  faut:  lo  avoir  suivi  régulièrement  les  cours  des 
quatre  années  et  produire  ses  cartes  d'assiduité  ;  2o  avoir 
passé  tous  les  examens  de  termes  ou  de  fin  d'année  ;  3o 
avoir  payé  au  trésorier  de  l'Ecole  l'honoraire  du  grade  ; 
4o  avoir  été  inscrit  à  la  clinique  dentaire  deux  années  et  pro- 


—  301  — 

duire  un  certificat  du  surintendant  attestant  qu'on  a  fait 
les  opérations  requises  par  le  Conseil. 

L'élève  qui  obtient  90  pour  cent  à  l'examen  final  reçoit 
le  grade  avec  la  note  summa  ctim  laude  ;  80  pour  cent,. 
magna  cuni  laude;  75  pour  cent,  cuni  laude  ;  en-dessous  et 
jusqu'à  66  pour  cent,  nombre  de  points  minimum  obliga- 
toire, l'élève  reçoit  le  grade  sans  note  qualificative. 

Le  doctorat  ne  donne  pas  droit  de  pratiquer  la  chirurgie 
dentaire  dans  cette  province  ;  il  faut  pour  cela  s'être  con- 
formé aux  règlements  du  Collège  des  Chirurgiens  Dentistes. 

L'Ecole  reçoit  des  élèves  bénévoles  ou  étrangers,  c'est-à- 
dire  des  élèves  qui  veulent  obtenir  seulement  le  grade,  pour 
aller  pratiquer  ailleurs.  Ces  élèves  ne  sont  pas  obligés  de 
passer  l'examen  d'admission  à  l'étude  du  Collège  des  Chi- 
rurgiens Dentistes  de  la  province  de  Québec,  mais  ils 
devront  tout  de  même  prouver,  à  la  satisfaction  du 
Conseil  de  l'Ecole,  qu'ils  ont  les  connaissances  requises  pour 
commencer  les  études  de  la  chirurgie  dentaire.  Ils  devront 
aussi  signer  un  document  attestant  qu'ils  connaissent  la  loi 
régissant  l'étude  et  l'exercice  de  la  chirurgie  dentaire  dans 
la  province  de  Québec.  Les  dentistes  ayant  un  diplôme  étran- 
ger peuvent  être  admis  comme  élèves  bénévoles,  à  la  discré- 
tion du  Conseil  de  l'Ecole.  Dans  ce  cas,  ils  suivent,  pendant 
une  année  académique,  les  cours  prescrits  aux  élèves  de  qua- 
trième année,  et  ils  reçoivent  le  grade  (D.  D.  S.),  s'ils  pas- 
sent l'examen  final  avec  succès. 

L'Ecole  décerne  aussi  le  titre  de  bachelier  en  chirurgie 
dentaire  aux  élèves  de  deuxième  année  qui  ont  obtenu  75 
pour  cent  sur  les  matières  primaires. 


—  302  — 

IV.  —  DISCIPLINE 

lo  Après  les  cours,  les  élèves  doivent  quitter  la  salle  sans 
retard. 

2o  Tout  manquement  aux  règles  de  la  bienséance,  incon- 
duite au  cours  et  à  la  clinique  seront  punis.  En  cas  d'ex- 
pulsion, aucune  remise  ne  sera  faite. 

3o  Pour  être  admis  à  la  clinique  il  faut  être  inscrit  sur 
les  registres  de  l'Ecole. 

4o  Les  élèves  seront  tenus  responsables  des  détériorations 
causées  par  eux  à  la  propriété  ou  à  l'ameublement  de  l'E- 
cole. 

5o  II  est  défendu  de  fumer  dans  les  salles  de  cours  et  les 
cliniques. 

60  Les  élèves  ayant  affaire  au  directeur,  au  régistra- 
teur,  au  trésorier  de  l'Ecole  ou  à  aucun  des  professeurs, 
devront  autant  que  possible  s'adresser  à  eux  à  l'Ecole, 
avant  ou  après  les  cours. 

7o  Les  professeurs  enregistrent  les  absences  à  chaque 
cours  et  les  élèves  ne  peuvent  pas  s'absenter  pour  quelques 
jours  sans  permission.  En  cas  de  maladie,  ils  doivent  en 
avertir  le  directeur. 

V.  —  DEBOURSES 

lo  Aucun  élève  ne  pourra  suivre  les  cours  sans  avoir 
obtenu,  chaque  année,  du  régistrateur  une  carte  d'inscrip- 
tion qui  lui  sera  remise  sur  présentation  du  reçu  du 
trésorier. 


—  303  — 

2o  Tous  les  paiements  d'honoraires  doivent  être  tnits  au 
trésorier  de  l'Ecole  ou  au  caissier. 

3o  Les  honoraires  de  cours  doivent  être  payés  commt 
suit:  l'inscription  et  au  moins  une  moitié  de  l'honoraire  à 
l'ouverture  des  cours,  le  reste  avant  le  1er  décembre.  Ceux 
qui  ne  seront  pas  en  règle  se  verront  refuser  l 'admission  aux 
cours  et  aux  examens. 

Aucune  remise  n'est  faite  à  un  élève  qui  abandonne  les 
cours. 

4o  Les  honoraires  sont   : 

Cours,      clinique,     inscription    (chaque 

année)    $155.00 

Diplôme  du  doctorat   (D.  D.  S.) 30.00 

Licence  payable  au  Collège  des  Chirur- 
giens  Dentistes    de    la    province    de 

Québec    60.00 

Reprise  d'examen  (chaque  matière) ....  5.00 

Assesseur  pour  reprise  d'examen  (chaque 

matière) =  5.00 

VI.  —  TECHNIQUE 

Les  élèves  de  première  année  doivent  se  procurer  les  ins- 
truments nécessaires  à  l'étude  de  la  technique.  Ces  instru- 
ments leur  seront  utiles  durant  les  années  subséquentes. 

Toute  correspondance  ou  demande  d'informations  doit 
être  adressée  au  directeur  de  l'Ecole. 


—  :504  — 


GRADUES 


Docteurs 


1906— Archambault,   L.,   a.    d.       1910- 

Bontin,  L.,  a.  d. 

D'Argent,   «.    d. 

Drouin,  H. 

Gendreau,    J.-G.-A.,     (sur 

Mauffette,  S.,  a.d.     t7ièse)1911- 

Porcheron,    A.,    a.    d. 

Renhold,  M.,  a.  d. 
1907 — Bélanger,    G.-A.,    n.l.p.g.d. 

Bovadjieff,  N.,  a.  g    d. 

Cabana,  T. 

Desjardins,  E. 

Hamel.   P.,  a.l.p.g.d. 

Lacroix,  A.  a.  d. 

Schaefer,   C,  a.l.p.p.d. 

Schavoir,  H.,  a.  d. 

Smadja,  F.  1912- 

1908 — Auer,  A.,  a.  g.  d. 

Derj%  A.,  a.  g.  d. 

Portier,  P.-A.,  a  .0.  d. 

Kablechkoff,  L.,  a.  g.  d. 

Larose,  A.-L.,  a.  g.  d. 

Morel,  C,  a.  g  .d 

Morel,  L.,   a.   g.   d. 

Uouîean,  E. 

Santoire.  A.,  a.  q    a. 
1909— Allard,  S.,  a.  g.  d. 

Audet,  J.-L. 

Beanchamp,A.,(sMr    thèse) 

Buisson,  E. 

Côté.  E.,  a.  g.  d. 

Gendreau,  J.-C. 

Lapointe.  E. 

^fasson,  ^[..  a.  g.  d. 

Kobert,    J.-C. 

Eonca,  C,  a.  l.  p.  g.  d. 
1910 — Bellemare,    Roméo 

Blondin,   G.,   a.   d. 

Charland,  W.,  a.  d.  1913- 

Chouvon,  T.-E.,   c.  l.  p.  g.  d. 

Fernandez,   0.,   a.  g.  d. 

Fisch,  Hermann,  a.  d. 

Lamothe,  C. 

Landry,  A.,  a.  l.  p.  g.  d. 


-L'Huillier,  Marcel,  a.  g.  d. 

Rochette,  W.,  a.  g.  d. 

Rodrigues,  N.,  a.  g.  d.. 

Trudeau,  C.-A.,  a.  g.  d. 

Trudeau,   J.^. 
-Bédard,  A.,  a.  g.  d. 

Berger,  Z.,  a.  l.  p.  g.  d. 

Cramer,   H.-E.,   a.  l.  p.  g.  d. 

Cyr,  P.-S. 

Delorme,  A.,  a.  d. 

Deniers,   H.-P. 

Dionne,   R. 

Frechette,  H.,  a.  d. 

Lamarre,    J.-II. 

iNIavotte,  V.,  a.  g.  d. 

Olivier,  V.-H.,  a.  g.  d. 
-Barras,  A.,  a.  g.  d. 

Béland,  J.,  a.  d. 

Bourdon,  J. 

Boutin,   L.-P.,   a.  g.  d. 

Charron,  E.,  a.  d. 

Cyr,  Oliva,  a.  g.  d. 

Déguise,  Louis,  a.  t.  g.  d. 

DeSouffron,  A.,  a.  d. 

Julien.   H. 

Laberge,  X.,  a.  g.  d. 

Larose,   A. 

Larseneur,  T.-L.,  a.  g.  d. 

LeBon,   H.,   a.   d. 

LeBon,  P.-A. 

Lemire,  L. 

Leprohon,  A.,  a.  d. 

Levasseur,  V.,  a.  g.  d. 

Millot,  A.,  a   g.  d. 

Précourt,  E.,  a.  g.  d. 

Renaud.  A.,  o.  g.  d. 

Seers,  E. 

Veilleux,    J. 
-Asselin,  T.,  a.  g.  d. 

Bourgeois,   E. 

Comeau,  A. 

Derome,  M.,  ff.  g.  d. 

Deschênes,   A.,   a.  g.   d. 

Dionne,  A.,  a.  d. 


w 


^■-^r^ssim^m 


—  305  — 


1913— Doucet,  E.,  a.  d. 

Fleury,  M.,  a.  g.  d. 

Girard,  A.,  a.  g.  d. 

Kieffer,  E., 

Lantier,  J.,  a.  g.  d. 

Larocque,  L.  a.  g.  d. 

Lavoie,  T.,  a.  g.  d. 

Lavigne,   A. 

-Lebrun,  A. 

Lefort,  T.,  a.  g.  d. 

Plante,  L.,  a.  d. 

Poitras,  P.-E.,  a.  g.  d. 

Eajotte,  0.,  a.  g.  d. 

Saint-Pierre,   W.,   a.  t.  g.  d 

Voisard,    A. 
1914 — Aucoin,    Edmond,    a.  g.  d. 

Balthazard,   E.,   a.  d. 

Barbeau,  ^farin,  a.  g.  d. 

Béliveau,   Roméo,   a.   d. 

Bissonnette,    O..   a.  g.  d. 

Chamberland,   Alcide 


1914 — 'Charlebois,  Rodrigue 

Charest,  Janvier,  a.  g.  (f. 
Chaussé,   Ernest 
Dion,  Alphonse,  a.  d. 
Dionne.   Elphège,   a.  d. 
Dubord,  Armand,  a.  g.  â, 
Dumont.  Georges,  a.  g,  d. 
Favez,  Aloj^s,  a.  g.  d. 
Gélinas,   Léopold 
Gendreau,   Gustave,   a.   d. 
Hamelin,  Lionel 
Lamontagne.  Ros.,   a.  d. 
Landry,  L.-Phil.,  a.  g.  d. 
Lapointe,   Albert 
Meek.  John,  a.  g.  d. 
]\Ionti,   Gustave 
Nahr,    IMme    Mathilde 
Picard.  Aquilas 
Picotte.  Paul-Emile 
Thibeault.   Honoré 


Bacheliers 


1909— Bédard,  A. 

Delorme,  A. 

Dionne,   R. 

Mavotte,   V. 

Olivier,   V.-H. 

Précourt,    E. 
1910 — Barras,  A. 

Béland   J. 

Bourdon,    J. 

Boutin,  L.-P. 

Charron,    E.-H. 

Cyr,  0. 

Déguise,  L. 

Laberge,  X. 

Lebon,  H. 

Leprohon,   A. 

Levasseur,  V. 

Renaud,  A. 

Veilleux,  J. 
1911— Asselin,    T. 

Charlebois,   A. 

Derome,  M. 

Deschênes,  J.-A. 

Dubord,   A. 

Fleurj',    M. 

Gendreau,  G. 

Girard,   A. 

LaRocque,   L. 


1911— Lavoie,   ï. 
Plante.   L. 
Poitras,    P.-E. 
Rajotte,   A. 
Saint-Pierre,  W. 
Thibault,  H. 

1912 — Aucoin,    E. 

Balthazar,  E. 

Barbeau,  M. 

Béliveau,   R. 

Bertrand,  S. 

Chamberland,  A. 

Charest,   J. 

Dion,    A. 

Jinchereau,  A. 

Lamontagne,  K. 

Meek,  John 

Picard,   A. 

Racicot,   F, 

Savivé,  L. 

Verner,  L.-P. 
1913 — DeMontigny,   J. 

Desroches,  E. 

Durand,  M. 

Farrell.  E. 

Fleury,  P. 

Fontaine,   J.-H. 

Hamel,  P. 


306  — 


1913— Hébert,    E.  1914— Brault.  H. 

Jobin,    E.  Caillaucl,   E. 

Labrecqxiii,   J.  Choqiiette,    L. 

Lafond,  L.  Fortin,   H. 

L'Archevêque,    A.  Hébert,    A. 

Melady,   A.  Houle,  H. 

Ehéaume,    F.  Maranda,   "V. 

Rondeau,  V.  ^IcLaren,  J. 

Turgeon,  E.  ^[ichaud,  J. 


—  307  — 

ECOLE  DE  PHARMACIE  LAVAL 

Affiliée  à  l'Université 


L'Ecole  de  Pharmacie  Laval  a  été  constituée  en  corpora- 
tion par  une  loi  spéciale  de  la  législature  de  Québec,  sanc- 
tionnée le  9  mars  1906,  et  a  été  affiliée  à  l'Université  Laval 
le  11  mai  de  la  même  année;  son  but  est  l'enseignement  et 
le  progrès  de- toutes  les  sciences  pharmaceutiques. 

L'affiliation  de  cette  Ecole  à  l'Université  Laval  lui  donn^e 
accès  aux  grades  universitaires. 

Les  cours  sont  donnés  dans  l'édifice  même  de  l'Univer- 
sit-é. 


PERSONNEL  DIRIGEANT  ET  ENSEIGNANT 


PRESIDENT 

M.  JOSEPH  CONTANT 

VICE-PRESIDENT 

M.  J.-E.-W.  LECOURS 

SECRETAIRE-DIRECTEUR 

M.  A.-J.  LAURENCE 


—  308  — 

TRESORIER 

M.  E.  VADBONCOEUR 

CONSEILLERS 

MM.  H.  LANCTOT 
A.-D.  QUINTIN 
J.  BOUTIN 
H.  PILON 
H.  LALONDE 
A.    FERVAC-LAROSE 

PROFESSEURS  TITULAIRES 

M.  JOSEPH  CONTANT,  pharmacien  ;  professeur  de  déon- 
tologie et  de  jurisprudence  pharmaceutique. 

M.  J.-E.-W.  LECOURS,  pharmacien  ;  professeur  de  ma- 
tière médicale  et  de  pharmacie. 

M.  A.-J.  LAURENCE,  pharmacien  ;  professeur  de  chimie 
biologique  et  de  bactériologie,  et  chargé  du  cours  de 
pharmacie  pratique. 

M.  H.  LANCTOT,  pharmacien  ;  professeur  de  chimie  ana- 
lytique. 

M.  E.  VADBONCOEUR,  pharmacien  ;  professeur  de  phar- 
macie magistrale. 

M.  A.-D.  QUINTIN,  pharmacien  ;  professeur  de  physique 
pharmaceu  tiqu  e . 

M.  J.  BOUTIN,  pharmacien  ;  professeur  de  toxicologie  et 
de  posologie. 


-  309  - 

M.  HENRI  PILON,  pharmacien  ;  professeur  de  botanique 
et  de  micrographie. 

M.  J.  FLAHAUT,  licencié  es  sciences  de  l'Université  de 
Lille  ;  professeur  de  chimie  minérale  et  de  chimie  orga- 
nique. 

PROFESSEURS  ADJOINTS 

M.  HENRI  LALONDE,  pharmacien  ;  professeur  de  chimie 
analytique. 

M.  ALFRED  FERVAC-LAROSE,  bachelier  en  pharmacie  ; 
professeur  de  matière  médicale. 


^^^ 


—  310  — 

ELEVES  ADMIS  A  SUIVRE  LES  COURS 

DURANT  L'ANNEE  1913-1914 


Mil.  Asselin,  Alfred 
Asselin,   Paul 
Aubin,    Olivier-Lucien 
Barrette,    L.-P.-Léon 
Beaunoyer,   Léonide 
Beauregard,   Adélard 
Bédard,  Emile 
Bellemare.    Henri 
Bérard,  T.-Elphêge 
Bourgeois,  Armand 
Brassard,    Antonio 
Carrière,    Enstache 
Chamberland,   Timothée 
Charbonneaii,    Armand 
Charland.   Donat 
Charland,    G.-J. 
Chevalier,    J.-Edonard 
Choquette,   Arthur 
Chouinard.  Paul 
Cloutier,   Joseph 
Coderre,  Emile 
Cofsky,  Charles 
Cofsky,    J.-E.-A. 
Courtois,  Hector 
DeBellefeuille,   A. 
DeMontigny.    Irénée 
Denis,   Jîégis 
Desilets,   Joseph 
Dnquette,   Edouard-C. 
Fabien,    Henri-Philippe 
Fontaine.   Bercéus 
Frigon,  Omer 
Gagnon,  Paul 
Gaucher,  Omer 
Oaudet,  Lucien 


-Montréal,   Q. 
Montréal,  Q. 
Montréal,   Q. 
Montréal,  Q. 
Marieville,    Q. 
Saint-Damase,  Q. 
Montréal,    Q. 
Montréal,  Q. 
Drummondville,    Q. 
Saint-Jean,   Q. 
Saint-Grégoire.  Q. 
Hull,  Q. 
Arnprior,    Ont. 
Montréal,  Q. 
Bromptonville,    Q. 
^Montréal,    Q. 
L'Assomption.  Q. 
Montréal,  Q. 
Québec,   Q. 
Montréal,  Q. 
Montréal,   Q. 
^Montréal,   Q. 
Montréal,  Q. 
Montréal,  Q. 
Shawinigan  Falls,  Q. 
Les  Cèdtes.  Q. 
Montréal,    Q. 
Joliette,  Q. 
Montréal,  Q. 
Verdun.  Q. 
Saint-Mathias,   Q. 
Montréal,  Q. 
Montréal,    Q. 
Montréal,    Q. 
Joliette.   Q. 


—  311  — 


MM.  Gauthier,  Jean-J. 
Gauthier,  Léonide 
Girard,    Lucien-Pierre 
Godbout,  Meinard 
Gougeon,  René 
Goyer,  Antonio 
Granger,   Emile 
Grégoire,   J, 
Grignon,   Arthur 
Groulx,  Henri 
Guay,   Joseph-Eosario 
Jette,  Arcadius 
Joubert,  Lionel-O. 
Labelle,  Elie 
Laberge,  J.-Roméo 
Lachaine,  Ed. 
Lacoste,   ^Nlarcellin 
Lagarde,  Antoine 
Landrj',  Oscar 
Larose,   Antoine-F. 
Larose,   Aristide 
Laurence,   Alfred-J. 
Laurent,   J.-H. 
Larue.   Henri 
Lavallée,  Armand 
Leduc,  Paul-Em. 
Léger,  Wilfrid 
Lemire,  Paul 
L'Heureux,   J.-Lionel 
Lord,  Joseph-Armand 
Lussier,   T.-Wilbrod 
Maillet,  Geo.-Etienne 
Maisonneuve,  William 
^larcotte,  Henri-A. 
Marchand,  Eogatien 
Martineau,  Léon 
^laj-rand,   Eugène 
Ménard,    Léon-Paiil 
Millette,  Alfred 
Molleur,  Elphège 
Montpetit,   Armand-A. 
Montpetit,  Onfroid 
Morin,  Edouard 


Montréal,   Q. 

Montréal,  Q. 

Saint-Angèle-de-Rouville,    Q. 

Saint-Hyacinthe,  Q. 

Montréal,  Q. 

Montréal,  Q. 

Montréal,   Q. 

Montréal,    Q. 

Sainte-Agathe-des-Monts,    Q. 

Montréal,  Q. 

Saint-Isidore-de-Dorchester,    Q. 

Joliette,   Q. 

Maisonneuve,   Q. 

Longue-Pointe,  Q. 

Saint-Jean,   Q. 

^[ontréal,  Q. 

^Montréal,  Q. 

MontréaJ,  Q. 

Drummondville,   Q. 

Montréal,  Q. 

Laprairie,   Q. 

Montréal,  Q. 

Montréal,  Q. 

Magog,  Q. 

Montréal,   Q. 

Beauharnois,    Q. 

Montréal,  Q. 

Nicolet,  Q. 

!Nrontréal,  Q. 

Shawinigan  FalJs,  Q. 

^lontréal,  Q. 

Montréal,  Q. 

Sainte-Thérèse,    Q. 

Saint-Zéphirin,  Q. 

Champlain,   Q. 

Saint-Cléophas,   Q. 

Ragotville,    Q. 

Montréal,   Q. 

Montréal,    Q. 

IMke  River,  Q. 

Montréal,  Q. 

Coteau,   Q. 

;Montréal,   Q. 


—  312 


MM.  Paquin,  Gédéon 
Patrv,  Joseph 
Pelland,   Charles 
Peloquin,   Hermén. 
Pépin,    Ovide 
Proulx,    Marc-Henri 
.  Eadenen,  Yves 
Eenaud,  Vital 
Eenière,  Hidola 
Eivet,  Elias 
Eoberge,   V. 
Eobert,  Louis . 
Eousseaxi,  C.-Arthur 
Saint-Jacques,  Ernest 
Senay,  Léopold 
Sicard,  Eoméo 
Simard,  Arthur 
Tang^iay,   Donat 
Tétreault,  Albani 
Thibodeau,    L.-Philippe 
Tremblay,   Ernest 
Trempe,  Adélard 
Trempe,  Eené 
Troie,   Omer 
Valois,  François 
Vermette.    Antonio 


Saint-Alexis-des-Monts,    Q. 
Hull,   Q. 
Monti-éal,  Q. 
Montréal,  Q. 
Riviêre-des-Prairies,  Q. 
Sorel,  Q. 

Guingamp,  France. 
Longueuil,  Q. 
Saint-Hyacinthe,   Q. 
Montréal,  Q. 
^Montréal,  Q. 
Montréal,   Q. 
Nicolet.  Q. 
Saint-Hyacinthe,  Q. 
Montréal,   Q. 
Montréal,    Q. 
Montréal,  Q. 
Montréal,  Q. 
Saint-Hyacinthe,  Q. 
La«-^Iégantic,  Q. 
Montréal,  Q. 
Sorel,   Q. 
Québec.  Q. 
Montréal,   Q. 
Sainte-Thérèse,   Q. 
Montréal,  Q. 


Nombre  des  élèves    :  104. 


—  313  — 


COURS   THEORIQUES 


Lundi  et  jeudi,  de  9  à   10  heures 

Cours   primaire:   Déontologie   et  jurisprudence   pharma- 
eeutique.    Matière  médicale  et  pharmacie. 

Mercredi  et  vendredi,  de  9  à  10  heures 

Cours  final,  :  Matière  médicale,  pharmacie,  toxicologie  et 
posologie. 

Mercredi  et  vendredi,  de  10.45  à  11.45  heures 

Cours  primaire  :  Physique  pharmaceutique,  chimie  miné- 
rale. 

Mardi  et  jeudi,  de  10.45  à  11.45  heures 
Cours  final  :  Chimie  organique,  chimie  minérale. 

Mardi,  de  9  à  10  heures 
Botanique,  micrographie. 


—  314  — 

TRAVAUX  PRATIQUES 
Mardi,  de  4  à  5.30  heures 

Cours  primaire   :  Manipulations  et  expériences  de  physi- 
que et  de  chimie. 

Mercredi,  de  2.30  à  5  heures 
Chimie  analytique  et  biologique,  microscopie. 

Jeudi,  de  4  à  5.30  heures 
Cours  final  :  Manipulations  et  expériences  de  chimie. 

Vendredi,  de  2.30  à  5  heures 
Pharmacie  chimique,  galénique  et  magistrale. 


^ 


—  315  — 


ORGANISATION  PEDAGOGIQUE,  DISCIPLINAIRE 
ET  FINANCIERE 


I.  —  ENSEIGNEMENT 

1.  L'enseignement  de  l'Ecole  est  conforme  à  la  loi  de 
pharmacie  de  la  province  de  Québec, 

Il  qualifie  en  tout  point  l'étudiant  en  pharmacie  pour  les 
examens  à  subir  devant  l'Association  Pharmaceutique. 

2.  L'Ecole  donne  en  outre  plusieurs  cours  supplémentai- 
res théoriques  et  pratiques  non  exigés  par  la  loi,  mais  desti- 
nés à  développer  davantage  les  connaissances  scientifiques 
et  techniques  de  l'étudiant  et  à  compléter  son  éducation 
professionnelle. 

3.  L'Association  Pharmaceutique  exige  du  candidat  aux 
examens  de  licence  qu  'il  ait  suivi  régulièrement  deux  cours 
de  matière  médicale  et  de  pharmacie,  deux  cours  de  chimie 
et  un  cours  de  botanique. 

4.  Les  matières  pour  lesquelles  il  est  exigé  deux  cours  se 
divisent  en  matières  dites  de  "  cours  primaire  ",  et  en  ma- 
tières dites  de  "  cours  final  ",  lesquelles  sont  enseignées 
concurremment  durant  la  même  année,  aux  jours  et  heures 
indiqués  dans  le  programme. 

5.  Aucun  élève  n'est  admis  à  suivre  le  cours  primaire  et 
le  cours  final  durant  la  même  année  scolaire. 

6.  Pour  les  fins  d'inscription,  les  cours  de  l'Ecole  sont 
classés  en  quatre  groupes  comme  suit  : 


—  316  — 
1.    SCIENCES  MEDICO-PHARMACOLOGIQUES 

Déontologie  et  jurisprudence  pharmaceutique^      p 

Matière  médicale '-        .      . 

I    primaire 
Pharmacie  j 

Matière  médicale \ 

Pharmacie         I    Cours 

Toxicologie ,  final 

Posologie I 


2.     SCIENCES  PHYSICO-CHIMIQUES 


{Cours 
primai] 


Physique  pharmaceutique     .... 

Chimie  minérale (  primaire 

Chimie   organique |   Cours 

Chimie  biologique i    final 

3.     SCIENCES  NATURELLES 
Botanique. 
Micrographie. 

4.     TRAVAUX  PRATIQUES 

lo  Pharmacie  chimique. 
'  '         galénique. 
'  *         magistrale. 
2o  Chimie  analytique. 

"       biologique  (analyses  d'urine,  sang,  lait,  eU'.). 
Microscopie. 

7,  Les  travaux  pratiques  de  pharmacie  sont  ouverts  aux 
élèves  qui  suivent  ou  auront  suivi  le  cours  primaire  des 
sciences  médico-pharmacologiques  et  physico-chimiques. 


—  317  — 

8.  Les  travaux  pratiques  de  chimie  analytique  et  biologi- 
^ne  et  de  microscopie  sont  ouverts  aux  élèves  qui  suivent 
ou  auront  suivi  k  2ours  final  des  sciences  physico-chimiques. 

9.  Il  est  recommandé  aux  élèves  de  s'inscrire  dans  l'ordre 
suivant  : 


1ère  année 


Sciences  médico-pharmacologiques  (cours 
primaire). 

Sciences  physico-chimiques  (cours  pri- 
maire). 


2ème      "  Sciences  physico-chimiques  (cours  ^^inal) 

et  pharmacie  pratique. 

Sème      "  Sciences  médico-pharmacologiques  (cours 

final),  botanique  et  chimie  analytique. 

II.  —  EXAMENS 

1.  Les  examens  sur  chaque  matière  ont  lieu  à  la  fin  de 
l'année  scolaire  ;  ils  comprennent  l'épreuve  écrite  t-t  l'é- 
preuve pratique. 

2.  Pour  avoir  droit  de  se  présenter  aux  examens,  l'élève 
doit  produire  sa  carte  d'assiduité. 

3.  L'examen  n'est  jugé  satisfaisant  que  si  le  candidat  a 
conservé  au  moins  cinquante  pour  cent  des  points. 

4.  Il  est  loisible  à  tout  élève  régulièrement  inscrit  de  se 
présenter  aux  examens  sur  toutes  les  matières  enseignées 
par  l'Ecole,  à  la  fin  de  chaque  année  scolaire  et  même 
jusqu'à  l'année  suivant  sa  dernière  inscription,  inclusive- 
ment.   Un  examen  non  satisfaisant  dans  l'opinion  du  candi- 


—  318  — 

dat  peut  être  repris,  mais  dès  l'année  suivante.  Dans  ce  cas 
un  honoraire  de  deux  piastres  ($2.00)  est  exigé.  Si,  pour 
une  reprise  d'examen,  le  candidat  néglige  de  se  présenter 
au  temps  requis,  une  nouvelle  inscription  au  cours  corres- 
pondant sera  exigée, — sauf  exemption  pour  bonne  et  valable 
raison,  agréée  par  le  secrétaire-directeur. 

III.  —  GRADES  UNIVERSITAIRES 

lo  Les  grades  académiques  que  l'Ecole  est  autorisée  à 
accorder  sont  ceux  de  bachelier  en  pharmacie  et  de  docteur 
en  pharmacie. 

2o  L'aspirant  aux  grades  universitaires  doit  avoir  suivi 
tous  les  coui-s  de  l'Ecole  et  avoir  subi  avec  succès  tous  les 
examens  prescrits.  Il  doit  en  outre  prouver  qu'il  a  fait  un 
stage  d'au  moins  deux  années  sous  la  direction  d'un  phar- 
macien diplômé.  Enfin  il  faut  qu'il  ait  subi  avec  succès 
l'examen  préliminaire  d'admission  à  l'étude,  exigé  par  l'As- 
sociation Pharmaceutique  de  la  province  de  Québec,  ou  un 
examen  équivalent,  à  la  satisfaction  du  Conseil  d'adminis- 
tration de  l'Ecole.  Provisoirement,  les  cours  primaires  des 
sciences  médico-pharmacologiques  et  physico-chimiques  sui- 
vis antérieurement  à  l'année  1907  dans  toute  école  de  phar- 
macie reconnue  par  l'Association  Pharmaceutique  seront 
acceptés. 

3o  Le  diplôme  de  bachelier  en  pharmacie  est  accordé 
à  celui  qui  conserve,  dans  tous  les  examens  réunis,  un  total 
d'au  moins  soixante  pour  cent  des  points. 

4o  Le  diplôme  de  docteur  en  pliarmacie  peut  être 
obtenu  par  tout  bachelier  de  l'Ecole  qui  remplit  les  condi- 


—  319  -. 

tions  suivantes  :  a)  s'inscrire  et  suivre  de  nouveau  dans 
cette  Ecole,  à  titre  post-scolaire,  le  cours  final  de  chimie 
minérale  et  organique,  les  séances  de  travaux  pratiques  et 
le  cours  de  chimie  analytique;  6)  subir,  à  la  suite  de  ces 
cours  et  avec  succès,  un  examen  spécial,  écrit  et  pratique, 
dit  "  examen  de  doctorat  ",  portant  sur  toutes  les  matières 
du  programme  de  l'Ecole.  L'épreuve  écrite  comprend  deux 
séances  de  trois  heures  chacune,  et  l'épreuve  pratique,  deux 
séances  de  travaux  de  laboratoire  de  trois  heures  chacune. 
Le  minimum  des  points  requis  pour  passer  cet  examen  est  de 
60  pour  cent  sur  chaque  matière  et  75  pour  cent  sur  le  total. 
Celui  qui  obtient  85  pour  cent  reçoit  le  diplôme  avec  la 
note  magna  cum  laude,  avec  grande  distinction  ;  celui  qui 
conserve  90  pour  cent  reçoit  le  diplôme  avec  la  note  summa 
cum  laude,  avec  très  grande  distinction.  Outre  ce  diplôme, 
ce  dernier  reçoit,  lors  de  la  promotion  solennelle,  un  anneau 
d'or  orné  d'une  camée  portant  les  armes  de  l'Ecole. 

5o  Le  grade  de  docteur  en  pharmacie  peut  en  outre 
s'obtenir  par  tout  pharmacien  ou  bachelier  de  l'Ecole  après 
soutenance  d'une  thèse,  comportant  un  travail  original, 
conicrmément  aux  conditions  établies  par  l'Ecole  et  approu- 
vées par  les  autorités  uD'versitaires. 

6o  Aux  élèves  qui  n'aspirent  à  aucun  grade,   l'Ecole 

délivre  des  certificats  d'études  pour  chacune  des  matières 

dont  ils  auront  saivi  les  cours  au  complet,  et  sub^   avec 
succès  les  examens. 

7o  Les  diplômes  sont  signés  par  le  recteur,  le  vice-recteur 
et  le  secrétaire  de  l'Université  Laval,  et  contresignés  par  le 
président  et  le  directeur  de  l'Ecole. 


L 


—  320  — 

8o  En  vertu  d'un  règlement  de  l'Association  Pharmaceu- 
tique de  cette  province,  le  porteur  du  diplôme  de  bache- 
lier en  pharmacie,  est  exempté  de  l'examen  primaire  de 
l'Association  et  obtient,  sur  présentation  de  ses  titres,  le 
certificat  de  certifié. 

IV.  —  IMMATRICULATION  —  INSCRIPTIONS 
HONORAIRES 

lo  L 'année  scolaire  commence  vers  la  fin  du  mois  de  sep- 
tembre et  se  continue  sans  interruption,  sauf  les  vacan- 
ces de  Noël,  jusqu'aux  premiers  jours  d'avril. 

2o  Nul  n'est  admis  à  suivre  les  cours  de  l'Ecole,  si  son 
nom  n'est  inscrit  au  registre  d'immatriculation  et  pour  les 
cours  qu'il  désire  suivre. 

3o  Les  enregistrements  et  inscriptions  se  font  au  bureau 
du  directeur,  autant  que  possible  dans  les  dix  jours  qui 
précèdent  l'ouvertare  de  l'année  scolaire. 

4o  Toute  personne  de  bonne  conduite  morale  est  admise 
à  suivre  les  cours  en  se  soumettant  aux  règlements  de 
l'Ecole. 

5o  Pour  avoir  droit  à  une  carte  d'assiduité  aux  cours, 
l'élève  devra  prouver  qu'il  a  assisté  à  75  pour  cent  des  le- 
çons. 

60  Les  droits  et  honoraires  suivants  doivent  être  acquit- 
tés au  moment  de  l'inscription  : 

Droit  d'inscription $  5.00 

Honoraires    pour    les    sciences    médico- 

pharmacologiques 20.00 


—  321  — 

Honoraires     pour     les    sciences    physico- 
chimiques    25.00 

Honoraires  pour  les  sciences  naturelles.  15.00 

Honoraires  pour  les  travaux  pratiques  de 

pharmacie 20.00 

Honoraires  pour  les  travaux  pratiques  de 

chimie,  bactériologie  et  microscopie.     .  20.00 

Diplôme   de  bachelier 15.00 

"     docteur 25.00 

Il  est  en  outre  exigé  de  chaaue  élève  du  cours  des  sciences 
physico-chimiques,  un  droit  de  deux  piastres  ($2.00),  pour 
l'usage  des  appareils  et  de  la  verrerie  du  laboratoire. 

V.  —  DISCIPLINE 

Les  règlements  disciplinaires  sont  ceux  des  autres  facul- 
tés et  écoles  affiliées. 

VI.  —  PRIX 

Une  bourse  de  dix  piastres  ($10.00)  est  affectée  armuelle- 
ment  à  chaque  cours  en  faveur  de  l'élève  qui  conserve  à 
l'examen  le  plus  grand  nombre  de  points,  à  compter  de 
70  pour  cent. 

La  bourse  des  classes  de  travaux  pratiques  sera  portée  à 
$25.00  si  le  nombre  des  inscriptions  à  ces  cours  atteint 
quinze. 

N'ont  droit  de  concourir  pour  les  bourses  que  les  élèves 
inscrits  l'année  même  pour  le  cours  correspondant. 


322  — 


GRADUES 


DOCTEURS 

1910— Laplante-CourTille,  H.         1914.— lîadenen,  Yves. 

BACHELIERS 

190S— Boulkind.   S.  1912— Bergeron,  Adrien 
Desaiitels.  L.-S.  Blouin,   Ch.-Henri 

Fervac-Larose,   Alfred  Chamberland.  Wilfrid 

Î909 — Déchêne.  Thomas  Labarre,  Emile 

Michon,  J.-E.-A.  1913— Cyr,    Louis-Ald. 

1910 — Giroux,  L.-A.-A.  Létourneau,  Marius 

1911 — Lanouette,    H.  lîadenen,  Yves 

Lorang-er,    J.-M.  1911 — Désilets,  Jos.-Alex. 

Landrv.  Oscar. 


PRIX  MERITES  AUX  EXAMENS  DE  FIN  D'ANNEE 


Sciences   médico-pharmacologiques    ($10.00) 

Cours  primaire    :   M.   Léopold   Senay 
Cours  final   :  M.   Oscar  Landry 

Sciences  physico-chimiques    ($10.00) 

Cours  primaire  :  M.  Léopold  Senay 
Cours  final  :  M.  Jos.-Alex.  Désilets 

Botanique  ($10.00) 
M.   Oscar  Landry 

Chimie  analytique   ($10.00) 
M.  Oscar  Landrv 


—  323  — 

INSTITUT  AGRICOLE  D'OKA 

Affilié  à  l'Université 


L'Institut  Agricole  d'Oka  a  été  affilié  à  l'Université 
Laval  le  26  mars  1908. 

En  fait,  cette  institution,  sous  lé  nom  plus  modeste 
d'Ecole  d'Agriculture,  existait  déjà  depuis  plusieurs 
années.  Son  fonctionnement  plus  régulier  date  du  8  mars 
1893,  époque  où  les  RR.  PP.  Trappistes  de  Notre-Dame-du- 
Lac  l'ouvrirent  au  public  à  la  demande  et  avec  le  généreux 
concours  du  gouvernement  provincial. 

L'oeuvre  depuis  lors  n'avait  cessé  de  progresser  :  aux 
services  administratifs,  aux  exploitations  rurales  et  aux 
industries  agricoles,  elle  fournissait  des  sujets  d'une  excep- 
tionnelle compétence.  Ses  succès  étaient  de  plus  en  plus 
remarqués,  quand,  pendant  l'hiver  de  1907,  sur  le  désir 
du  ministère  provincial  de  l'Agriculture,  comme  aussi  à 
la  pressante  sollicitation  des  autorités  religieuses  et  des 
missionnaires  agricoles,  et  aux  applaudissements  du  Conseil 
de  l'Instruction  publique,  les  dévoués  religieux  qui  dirigent 
cette  maison  se  prêtèrent  de  grand  coeur  à  la  réorganisa- 
tion plus  parfaite  d'une  oeuvre  de  si  grand  intérêt  national. 

Il  fut  entendu  que  l'Ecole  conserverait  de  son  passé  ce 
qu'une  longue  expérience  avait  démontré  effectif  et  profita- 
ble, et  que  l'on  grefferait  sur  cet  acquis  tous  les  dévelop- 
pements et  les  diverses  améliorations  jugées  utiles,  au  dou- 
ble point  de  vue  d'un  matériel  d'enseignement  plus  moderne 
et  d'un  programme  d'étude  plus  étendu. 


—  324  — 

Cette  transformation  a  été  achevée  au  printemps  de  1910. 

Le  régime  actuel  de  l'Institut  comprend  quatre  années 
•d'étude  aboutissant  aux  grades  universitaires. 

Un  enseignement  spécial  a  aussi  été  organisé  en  faveur 
surtout  des  adultes  empêchés  d'embrasser  dans  toute  leur 
ampleur  les  programmes  réguliers.  Cet  enseignement  com- 
prend plusieurs  cours  abrégés,  tout  à  fait  pratiques,  et  dont 
la  durée  varie  selon  l'importance  des  spécialités  dans  les- 
quelles on  désire  se  perfectionner. 

On  sait,  au  reste,  qu  'il  eût  été  bien  difficile,  sinon  impos- 
sible, de  trouver,  sous  le  rapport  des  avantages  de  toutes 
sortes  à  offrir  aux  élèves,  rien  de  comparable  aux  1,800 
acres  de  terre,  dont  plus  de  700  déjà  en  culture,  qui 
forment  l'exploitation  agricole  de  la  Trappe  de  Notre- 
Dame-du-Lac. 

L'Institut  est  à  dix  lieues  seulement  de  Montréal. 

Situé  sur  une  de  ces  pittoresques  éminences  qui  dominent 
la  rivière  Ottawa  et  le  lac  des  Deux-Montagnes,  il  s'élève  au 
milieu  des  prospères  cultures  et  des  multiples  industries 
agricoles  des  Révérends  Pères  Trappistes.  De  la  route,  on 
voit  l'école  émerger  gaiement  au  milieu  de  sa  fraîche  cou- 
ronne d'érablières,  de  vergers,  de  vignobles  et  de  jardins,  oii 
■caseadent  et  gazouillent  de  jolies  pièces  d'eau  naturelles. 
Site  'enchanteur,  d'une  rare  salubrité,  et  qui  semble  créé 
tout  exprès  pour  faire  aimer  la  vie  des  champs. 

Mais  c'est  surtout  au  point  de  vue  si  important  de  la 
formation  pratique  des  élèves,  que  l'Institut  Agricole  offre 
des  avantages  exceptionnels. 

La  plupart  des  sols  de  la  province  de  Québec  sont  repré- 
sentés dans  le  domaine.  Ces  sols  sont  mis  en  culture  pres- 
que sans  apport  de  capital  et  n'en  donnent  pas  moins  des 


—  325  — 

rendements  singulièrement  rémunérateurs,  grâce  aux  mé- 
thodes économiques  et  au  travail  rationel  de  ceux  qui  les 
cultivent. 

Toutes  les  variétés  de  la  production  végétale,  suscepti- 
bles de  réussir  dans  notre  province,  sont  cultivées  avec 
succès  et  profit  dans  cette  vaste  exploitation. 

La  production  animale  y  figure  largement,  dans  des  trou^ 
peaux  variés  et  considérables  formés  des  races  les  plus  pro- 
ductives. 

Les  industries  agricoles  proprement  dites  y  sont  nom- 
breuses et  prospères,  ainsi  que  les  industries  connexes, 
comme  celles  que  l'on  trouve  dans  les  centres  ruraux:  tra- 
vaux de  forge,  sellerie,  menuiserie,  boulangerie,  savonnerie, 
etc. 

Les  applications  pratiques  tiennent  naturellement  une 
place  capitale  dans  l'enseign^ement.  Sous  la  direction  des 
instructeurs,  les  élèves  apprennent  à.  exécuter  eux-mêmes 
tous  les  travaux,  labours,  bersage,  a;limentation  du  bétail, 
soins  de  la  basse-cour,  plantation  et  taille  des  arbres  frui- 
tiers, récolte  des  céréales  et  des  fruits,  drainage,  maniement 
des  machines,  jardinage,  etc.  Ce  qui  leur  donne  roccasionde 
pénétrer  dans  les  multiples  détails  de  la  surveillance,  de 
l'exécution  et  de  la  direction  des  travaux  de  la  ferme,  et  leur 
permet  d'acquérir  1 ''esprit  d'observation,  de  jugement,  de 
décision  qui  caractérise  tout  bon  agriculteur.  La  ferme  et  ses 
exploitations  annexes  est  le  principal  laboratoire  du  profes- 
seur. Car  l'enseignement  ide  l'agriculture,  plus  encore  que 
celui  des  autres  sciences,  doit  s'a]>puyer  sur  des  faits,  sur 
des  démonstrations  pour  porter  ses  fruits. 

Toutefois  l'enseignement  qui  se  donne  à  l'Institut  a  pour 
but  de  fournir  aux  jeunes  gens  destinés  à  l'agriculture  noa 


326 


seulement  les  connaissances  professionnelles  indispensables, 
mais  en  même  temps  toutes  les  notions  scientifiques  recon- 
nues nécessaires  pour  la  bonne  exploitation  du  sol.  Son  o^jet 
est  de  former  des  hommes  joignant  à  l'habitude  de  tous  les 
détails  techniques  de  leur  profession  assez  de  science  pour 
être  en  mesure  de  juger  par  eux-mêmes,  dans  telles  condi- 
tions données,  de  la  valeur  des  diverses  méthodes  de  culture 
ou  d'industrie  agricole.  C'est  au  surplus  ce  qui  ressort 
avec  évidence  de  l'examen  attentif  du  programme  d'étude 
adopté  par  l'Institut. 

Aussi  voudrait-on  voir  les  élèves  arriver  à  l'Ecole  avec 
une  instruction  aussi  complète  que  possible.  Cette  pré- 
paration les  mettrait  en  mesure  d'aborder,  dès  leur  entrée, 
avec  plus  de  profit,  l'étude  des  sciences  physiques,  chimi- 
ques et  naturelles  appliquées  à  l'agrieulture  ainsi  qu'aux 
diverses  industries  rurales.  Cependant,  on  cherche  à 
rendre  moins  ardue  cette  partie  des  études,  eu  la  facilitant 
par  la  méthode  des  leçons  de  choses,  par  des  démonstrations 
variées,  par  des  manipulations  de  laboratoire,  par  un 
échange  journalier  de  multiples  et  fécondes  explications 
entre  maîtres  et  élèves. 

Enfin  l'Institut  n'oublie  pas  qu'aujourd'hui  les  ques- 
tions culturales  ne  sont  plus  tout.  Plus  que  jamais  inter- 
viennent les  questions  commerciales,  économiques,  sociales. 
Autant  que  le  climat  et  le  sol,  le  débouché  et  le  transport 
s'imposent  à  l'étude  du  cultivateur.  Il  importe  de  savoir 
choisir  non  seulement  les  'produits  qui  conviennent  le 
mieux  à  la  terre,  mais  aussi  ceux  qui  se  vendent  le  mieux. 
L'agriculteur  doit  découvrir  les  débouchés  nouveaux,  con- 
naître les  questions  de  transport  et  de  conservation  des 
denrées. 


—  327  — 

Et,  parallèlement,  pour  défendre  ses  intérêts  contre  les 
influences  adverses,  il  lui  incombe  de  bien  comprendre  — 
c'est  encore  là  le  rôle  des  notions  de  science  économique  et 
sociale  qu'on  s'efforce  de  lui  inculquer — comment  les  forces 
individuelles,  toutes  faibles  qu'elles  sont  isolément,  peu- 
vent devenir  puissantes  par  l'association,  la  mutualité,  les 
eercles,  les  créaltions  syndicales  de  toutes  sortes. 

Telle  est  l'oeuvre  poursuivie  par  l'Institut  Agricole 
d'Oka.  N'est- elle  pas  assez  élevée  pour  susciter  des  enthou- 
siasmes ?  Plus  d'un  élève  de  nos  meilleures  écoles  et  même, 
— pourquoi  ne  pas  le  dire  ? — de  nos  collèges,  y  trouveraient 
pour  leur  propre  'bonheur  et  pour  la  prospérité  générale  du 
pays,  une  prompte  et  sérieuse  préparation  à  la  plus  envia- 
ble peut-être  de  toutes  les  carrières. 

.  L'avenir  de  notre  race  est  là.  "  Soyons  un  peuple  d'agri- 
culteurs, disait  Arthur  Buies,  en  terminant  une  de  ses  plus 
remarquables  brochures  de  propagande  agricole,  et  nous  ne 
tarderons  pas  à  devenir  une  nation,  de  simple  nationalité 
que  nous  sommes  encore.  C  'est  dans  la  terre  qu  'est  la  force, 
que  sont  les  ressources  suprêmes  ;  c'est  par  elle  que  tout  se 
renouvelle  et  se  féconde.  Les  habitudes  et  l'éducation  agri- 
coles font  des  races  viriles.  " 

"  Nous  avons  devant  nous  un  domaine  illimité  où  nous 
pouvons  croître  et  nous  multiplier  à  l'infini  ;  sachons  tirer 
parti  du  don  magnifique  que  nous  a  fait  une  généreuse 
Providence.  " 

La  bibliothèque  de  l'Institut  contient  une  collection 
remarquable  d'ouvrages  canadiens  traitant  de  l'agricul- 
ture et  des  industries  agricoles,  ainsi  que  de  nombreux 
volumes  choisis  parmi  les  ouvrages  étrangers,  fran- 
çais et  anglais,  regardés  comme  les  plus  au  courant  de  l'a- 


—  328  — 

gronomie  contemporaine.  Elle  renferme  en  outre  plusieurs 
volumes  d'e  science,  d'histoire,  de  biographie,  de  voj'ages  et 
de  vulgarisation  technique  d'une  lecture  attrayante  et  ins- 
tructive. 

Des  sommes  considérables  ont  été  consacrées  à  l'installa- 
lation  d'un  laboratoire  scientifiquement  aménagé:  à  l'ac- 
quisition de  cabinets  de  physique  et  de  chimie  pourvus  de- 
appareils  les  plus  modernes,  de  cabinets  d'histoire  naturelle 
contenant  des  échantillons  caractéristiques  de  biologie  végé- 
tale et  animale,  de  zoologie  et  de  zootechnie,  d'ento.nologie, 
de  minéralogie,  de  botanique  et  de  géologie  agricoles  ;  à 
l'achat  d'appareils  perfectionnés  pour  les  essais  deo  engrais, 
des  terres  et  des  graines,  d'appareils  météorologiques  et 
d 'instruments  pour  le  génie  rural  ;  à  la  confection  d 'un  her- 
bier spécial  de  plantes  canadiennes,  d'une  collection  d'in- 
sectes, etc. 

Des  cartes  murales,  des  tableaux  d 'enseignement,  des  vues 
de  projection  lumineuse,  en  un  mot,  tout  ce  qui  constitue 
aujourd'hui  un  matériel  bien  conçu  est  mis  à  la  disposition 
des  professeurs  et  des  élèves,  pour  rendre  l'enseignement 
vivant  et  effectif. 

I  —  PERSONNEL  DIRIGEANT 

Le  très  révérend  Père  dom  PACOME  GABOURY,  0.  C.  R., 

abbé  mîtré  de  l'Abbaye  de  Notre-Dame-du-Lac. 

Mgr  G.  DAUTH,  prélat  de  la  Maison  de  Sa  Sainteté,  vice- 
recteur  de  l'Université  Laval. 

Le  révérend  Père  JEAN-DE-LA-CROIX,  directeur-général 
de  l'Listitut  Agricole. 


„_  329  — 

M.  I.-J.-A.  ^lARSAN,  directeur  des  études  scientifiques  de 
l'Institut  Agricole. 

II  —  PERSONNEL  ENSEIGNANT 

M.  I.-J.-A.  MARSAN,  conférencier  agricole  ;  professeur 
d'agriculture,  de  sylviculture,  de  construction  rurale, 
de  comptahilité  agricole,  d'économie  et  de  législation 
rurales. 

R.  F.  LIGUORI,  0.  C.  R.,  secrétaire  de  L'Union  Expéri- 
mentale des  Agriculteurs  de  Québec,  rédacteur  au 
Journal  d'Agriculture;  conférencier  avicole. 

^I.  A.  DAUTH,  médecin  vétérinaire,  trésorier  de  l'Ecole 
de  Médecine  Comparée  de  l'Université  Laval;  profes- 
seur de  zoologie,  d'hygiène  animale,  de  science  vétéri- 
naire us  II  elle. 

R.  P.  ATHANASE,  0.  C.  R.  ;  professeur  d'horticulture 
potagère  et  maraîchère,  de  floriculture  usuelle. 

R.  P.  LEOPOLD,  0.  C.  R.  ;  professeur  de  floriculture,  de 
biologie  végétale,  de  botanique,  de  bactériologie,  d'en- 
tomologie, d 'arbonculture  fruitière. 

R.  F.  ISIDORE,  0.  C.  R.  ;  professeur  de  biologie  animale, 
de  zoologie,  de  zootechnie,  d'hygiène  animale. 

R.  P.  :MAUR,  0.  C.  R.,  bachelier  es  sciences  :  professeur 
d'apicuJtKn \  et  de  dessin. 

M.  H.  NAGANT,  ingénieur  agricole  et  forestier  de  l'Uni- 
sité  de  Louvain;  professeur  de  chimie  générale,  de  chi- 
mie agricole,  de  chimie  biologique  et  de  chimie  analyti- 
que. 


330 


M.  M.  WIGNY,  ingénieur  des  Industries  agricoles;  profes- 
seur de  physique,  de  météorologie,  de  géologie,  de  bio- 
logie physique  et  de  bactériologie. 

M.  A.  HANSE'N,  chevalier  de  Donbrog,  diplômé  de  l'Insti- 
tut royal  d'Agriculture  de  Copenhague,  Danemark  ; 
professeur  d'élevage  du  porc  à  bacon  et  de  l'industrie 
des  viandes  fumées. 

M.  X.  SAVOIE,  B.  S.  A.  ;  professeur  de  drainage. 


m  —  CHEFS  DE  PRATIQUE 


,  R.  F.  Gérard. 
,R.  P.  Athanase. 


1 — Pratique   agricole 

2 — Pratique  horticole 

3 — Pratique  des  parcelles  d'ex- 
périmentation   M.  I.-J.-A.  Marsan. 

et  M.  A.  Désilets- 

4 — Pratique  arboricole R.  P.  Léopold  et  R.  P. 

[Honoré- 

5 — Pratique   viticole R.  P.  Maur. 

6 — Pratique  sylvicole M.  I.-J.-A.  ]\Iarsan. 

7 — Pratique    chevaline R.  F.  Isidore. 

S — Pratique    bovine R.  F.  Isidore. 

9^-Pra tique  ovine R.  F.  Isidore. 

10 — Pratique  porcine R.  F.  René. 

11— Pratique   avicole R.  F.'  Wilfrid. 

12 — Pratique  apicole R.  P,  Maur. 

13 — Pratique  du  génie  rural M.  I.-J.-A.  Marsan. 

14 — Pratique  de  la  beurrerie R.  F.  Edmond. 

15 — Pratique  de  la  f romagerie .  . . . R.  F.  Edmond. 
16 — Pratique  des  conserves  ali- 
mentaires     R.  P.  Athanase- 


—  ési  — 

17 — Pratique  de  la  sucrerie M.  I.-J.-A,  Marsan. 

18 — Pratique  de  la  vinification. .  .R.  F.  Sébastien. 

19 — Pratique  de  la  cidrerie R.  F.  Sébastien. 

20 — Pratique  des  viandes  fumées.M.  A.  Hansen. 

SURVEILLANTS 

R.  F.  CHARLES,  des  Frères  de  l'Instruction  chrétienne. 
R.  F.  BENJAMIN,  des  Frères  de  l'Instruction  chrétienne. 
R.  F.  ROCH,  0.  C.  R. 

AUMONIERS 

R.  P.  CLEOPHAS,  0.  C.  R. 
R.  P.  PATRICE,  0.  C.  R. 

BIBLIOTHECAIRE 
R.  F.  CHARLES 


=^^^^ 


—  332  — 

ELEVES  ADMIS  A  SUIVRE  LES  COURS 
PENDANT   L'ANNEE   1913-1914 


COURS  REGULIER 
IVme   Année 


MM.   Desilets,  Alphonse 
Fortin,  Arthur 
Lapointe,  Phébia 
Letourneau.    Firmin 
Keboul,  Pierre 
Eoy,  Philippe 
Talbot,   Maurice 


Victoriaville,  Q. 
Hébertville,  Q. 
Weedon,  Q. 
Mont-Louis,   Q. 
Versailles,    France. 
Saint-Gabriel,  Q. 
Québec,  Q. 


Illme  Année 


it\r.  Cloutier,   J.-Bte 

Couture.   Jean-Marie 
Gagné,   Honoré 
Grisé,  Joseph 
Lagacé,   Napoléon 
Perreaiilt.   Alfred 
Rioux.   Alexandre 
•    Biquet,  Pierre 
Eoy.    Emile 
Tremblay-,  Antoine 


Siiint-Xarcisse,  Q. 
Qué'jec.  Q. 
Sherrington,   Q. 
Montréal,    Q. 
Saint-Pascal,    Q. 
Montréal,    Q. 
Causapscal,    Q. 
Versailles,    France. 
Saint-Gabriel,  Q. 
Lac-à-la-ïortue,  Q. 


lime  Année 


MM.  Arcand.   O^car 
Baril,  Donat 
Bouliane.   Edouard 
Brière,  Eodolphe 
Brunet,   Roméo 
'Couture,  Gustave 
Filteau,  Joseph 


Les  Trois-Rivières,   Q. 
Saint-Maurice,   Q. 
Ville-Marie,  Q. 
Montréal,  Q. 
Ormstown,  Q. 
Montréal,    Q. 
Saint-Emilie,  Q. 


—  333 


MM.  Géliuas,  Arthur 
Geoffroy.  Louis 
Gosselin,  Emile 
Lacerte,  Orner 
Lemire,   Emile 
Magnan,  Charles 
!N[ontour,   J, 
Pintal,   Ernest 
Pouliot,   C.-Eugène 
Kobitaille.   Eolaiid 
Ségnin,  Ernest 
Tremblay.  J. -Arthur 
Turcot,  Gérald 


Saint-Bonifaee,   Q. 
Victoriaville,     Q. 
Saint-Laurent,  Q. 
Saint-Etienne,  Q. 
Saint-Etienne,  Q. 
Montréal,   Q. 
Pointe-du-Lac,    Q. 
Champlain,   Q. 
Tsle-Verte,   Q. 
Saint-Jean,   Q. 
Lefaivre.    Ont. 
Lac'-à-la-Tortue,   Q. 
Saint-Chrysostôme,  Q. 


1ère   Année 


MM.  Barrette.   Tioméo 
Beaudoin,   Oscar 
Beaudoin.   Emile 
Bédard.    Boméo 
Biron,   Albert 
Boivin,   Adjutor 
Boucher.   Raoul 
Brunelle,  Paul 
Cabanié,  Louis 
Comtois,   Honorius 
Cossette.   Roméo 
Deschênes,  Donat 
Dumaine,   Raoul 
Fauteux.  Gabriel 
Jarrj',  Victor 
Lachapelle,  Ovila 
Larabée,   Arthur 
Latreille.  Henri 
Latreille.   ^lédard 
Lebel,   Gustave 
Loiseau,    Antonio 
Mayer,  Alcide 
Martineau,  Marc 
irongeau,  Gustave 
Patrice,  Zenon 
Pétraz,  Jean 
Piquette,  Paul 


Sainte-Mélanie,    Q. 
Rainte-îCécile-de-^[asham,    Q. 
Sainte-Cécile-de-Masham,    Q. 
Sabrevois.  Q. 
Pointe-du-Lac.    Q. 
Aneienne-Lorette,    Q. 
Saint-Ambroise-(le-T\ildare,    Q. 
Batiscan,  Q. 
France. 

Saint-Barthélémy,   Q. 
Montréal,   Q. 
^lontcerf.   Q. 
Saint-Guillaume,  Q. 
Saint-Benoit.  Q. 
Montréal,  Q. 

Saint-P>runo-de-(îuigues,    Q. 
Saint-Zacharie.   Q. 
(^oteau  Station.   Q. 
Coteau   Station.   Q. 
Kamouraska.  Q. 
Saint-Ambroise-de-Kildare,    Q. 
Saint-Ambroise-de-l\i1dare,    Q. 
Montcerf,   Q. 
^fontréal,   Q. 
Guignes,  Q. 
^fontréal.   Q. 
Joliette,   Q. 


—  334 


MM.  Renaud,  Wilfrid 
Robitaille,  Paul 
Einfret,   Jules 
Eobinson,  Patrick 
Sylvestre,   Georges 
Tremblay,  R«né 
Tremblav,   Wilfrid 


Saint-Lin,  Q. 
Saint-Jean,  Q. 
Maskinongé,   Q. 
Montréal,    Q. 
Saint-Barthélémy,    Q. 
Québec.  Q. 
Shawinigan  Falls,  Q, 


COURS    SPECIAUX 


MM.  Alexandre,  Claudias 
Allard,  Alphonse 
Auger,  ^Maurice 
Barrette,  Roméo 
Beauchemin,   Joseph 
Beauregard,  Alexis 
Bêcha  rd,  Jérémie 
Béchard.   J. 
Bélanger,    Joseph 
Bélanger,   Arthur 
Bélisle,  Agapit 
Bellemare,  Maxime,  S.  J. 
Bergeron,   Gustave 
Bigras,  Didace 
Bourque,  Bernard,  C.  S.  V 
Brosseau,  Henri 
Caron,  Théonat 
Chabot,  Arthur 
Chartrand,  Alfred 
Charlebois,    Julien 
Cinq-!Mars,   Hermile 
Cloutier.  Georges 
Couture,  Emile 
Couture,  J.-H. 
Dancause,   Ovide 
B'Aoust,   Israël 
Deshaies,   Johnny 
Denoncourt.  Philippe 
Borion,   Odilon 
Doyon,  Gustave 
Dubuc,  Fabien 
Duranleau,  J. 


Saint-Philippe,   Q. 
Rosemere,  Q. 
Saint-Louis,  Q. 
Sainte-Mélanie,  Q. 
Verchères,   Q. 
Sainte-Hélène,   Q. 
L'Acadie,  Q. 
Saint-Philippe,   Q. 
Saint-Eustache,  Q. 
Saint-Eustache,  Q. 
Saint-Eustache,   Q. 
Sault-au-Récollet,   Q. 
Saint-Eustache,   Q. 
Saint-Chrysostôme,  Q. 
Otterburn.   Manitoba. 
L'Acadie.  Q. 
Sainte-Philomène,   Q. 
Saint-Lazare,   Q. 
Sainte-Anne-des-Plaines,   Q. 
Isle-Perraiilt.  Q. 
Batiscan,  Q. 
Chateau-Richer,    Q. 
Bélair,  Q. 
Bel  air,  Q. 
Bélair,  Q. 
Sainte-^Iartine,    Q. 
(icntilly,   Q. 
Pointe-du-Lac,    Q. 
Charlesbourg,    Q. 
Saint-Isidore,    Q. 
Saint-Isidore.   Q. 
L'Acadie,  Q. 


335 


îtEM.  Fauteux,  Ubald 

Fréchette,  S.  J.,  Fr. 
Gagnon,  Antoine 
Gagnon,  Henri 
Gervais,  L.-P. 
Godfrein,  Florent 
Goulet,  L.-P.    (Insp. 
Hébert,  Heni-i 
Héroux,  Albert 
Hilaire,  Fr.    (O.  S. 
Kelly,   Georges 
Laberge,  Kodrigue 
Laberge,  Alfred 
Laflèche,  Maurice 
Lafond,  Ovila 
Lalande,  Adélard 
Latour,   Feruand 
Lefebvre,  Henri 
Machabée,   Louis 
Marchand,    Olivier 


Saint-Denoit,    Q. 
Xavier  Montréal,   Q. 

L'Acadie,  Q. 

L'Acadie,  Q. 

Saint-Isidore,   Q 

L'Assomption,   Q. 
d'Ec.)  Québec,  Q. 

Montebello,   Q. 

-Montréal,   C^. 
B.)  Saint-Benoit-du-Lac,  Q. 

Montréal,   Q. 

Saint-Louis-de-Gonzague,    Q. 

^lelocheville,   Q. 

Sainte-Anne-de-la-Pérade,    Q. 

Saint-Thomas,   Q. 

Saint-Eustache,  Q. 

Sainte- Anne-des-Plaines,    Q. 

Lavaltrie.   Q. 

Saint-Chrysostôme,    Q. 

Saint-Barthélémy,  Q. 


;N[arquis,  G.-E.    (Insp.  d'E.) Québec,  Q. 


Ménard,  Joseph 
Mercier,   AV. 
Miller,    J.-C,    (Insp 
Morin.   J.-A. 
Xormandin,   Arthur 
Xormandin,   Georges 
Normand  in,  Florent 
Page,  L.-O. 
Page,  J.-D.,  M.  D. 
Page,  Maurice 
Paquette,  Wilfrid 
Patenaude,    Dieudonné 
Patenaude,  Eémi 
Perras,   Edgar 
Perrault.  Pierre 
Pésan,  Dominique 
Poupart.    Hermas 
Proulx.   Arthur 
liicher,  Frédéric 
Piinfret,   J.-O. 
Eobillard,  Emile 
lîobillard,  Edouard 


Lac-Long.   Q. 
L'Islet,   Q. 
d'E.)    Montréal.   Q. 

Sainte-Julie.   Q. 
Saint-Philippe,   Q. 
Saint-Philippe,  Q. 
Saint-Philippe.  Q. 
Lotbinière,  Q. 
(Juébec.   Q. 
Québec,  Q. 
Saint-Eustache,   Q. 
Saint-Tsidore,   Q. 
Saint-Bémi,  Q. 
Saint-Isidore,   Q. 
Stanfold.  Q. 
Saint-Eustache,   Q. 
Saint-Tsidore,   Q. 
Mcolet,  Q. 
Saint-Isidore,   Q. 
^faskinongé,    Q. 
Sainte-'Mélanie,  Q. 
Sainte-Anne-de-Bellevue, 


336  — 


MM.  Sauvé.   Arthur 
Sorel,   Joseph 
Saint-Pierre,  Damien 
Simard,  Ernest 
Tardif,   Pierre 
ïoupin,  Emilien 
Turcot,  J.-M.    (Insp. 
Verniette,  J. 
Yiau.  Conrad 


Saint-Télesphore.    Q. 
Saint-^fathias,  Q. 
Saint-Eustache.   Q. 
^lontréal,   Q. 
Saint-Germain,   Q. 
Saint-Isidore,   Q. 
d'E.)   Sainte-Famille,  T.  O.,  Q. 

Saint-Cajetan  d'Armagh.  Q. 
Iberville,  Q. 


Nombre  des  élèves    :   155. 


—  337  — 


ORGANISATION    PEDAGOGIQUE    ET    FINANCIERE 


RETRIBUTIONS    SCOLAIRES 


DEBOURSES   ANNUELS 
Elèves  boursiers  : 

Inscription  annuelle $     1.00 

Laboratoires  et  bibliothèque 5.00 

Dépôt  de  garantie,  pour  avances  de  fournitu- 
res et  détériorations 10.00 

Blanchissage  à  l'extérieur,  environ 10.00 

Lingerie  du  lit,  quand  fournie  par  la  maison  : 

50  cents  par  mois 5.00 

Elèves  non  boursiers  : 

Logement,   pension  et  enseignement    :  $12.00 

par  mois  120.00 

Inscription  annuelle 1.00 

Laboratoires  et  bibliothèque 5.00 

Dépôt  de  garantie,  pour  avances   de  fourni- 
tures et  détériorations 10.00 

Blancliissage  à  l'extérieur,  environ 10.00 

Lingerie  du  lit,  quand  fournie  par  la  maison  : 

50  cents  par  mois 5.00 

Elèves  en  chambre  : 

Supplément  mensuel    :  $2.50 25.00 

.\UTRES   DEBOURSES 

Certificats  de  fin  d'études 2.00 

Diplômes  de  l'Institut 5.00 

Diplômes  de  l'Université 1,0.00 


—  338 


CONDITIONS  D'ADMISSION 


Pour  être  admis  à  l'Institut  Agricole  il  faut  : 

1°  Si  l'on  désire  jouir  du  privilège  d'une  'bourse,  être 
sujet  britannique  et  avoir  son  domicile  dans  la  province  de 
Québec  ; 

2°  Dans  tous  les  cas,  avoir  au  moins  quinze  ans  ; 

3°  Produire  en  entrant  un  certificat  de  moralité  signé 
par  son  curé,  ou  par  le  directeur  de  l'institution  scolaire 
dans  laquelle  on  aurait  séjourné  dernièrement  ; 

4°  Etre  assez  robuste  pour  travailler  environ  cinq  heures 
par  jour  sur  la  ferme  et  dans  les  divers  départements  ; 

5°  Avoir  l'intention  d'exercer  la  profession  d'agriculteur 
ou  d'exploiter  une  industrie  agricole  ; 

6°  S'engager  à  suivre  le  règlement  de  la  maison  ; 

7"  Faire  tous  les  déboursés  requis  ; 

8°  Avoir  subi  avec  succès  l'examen  d'admission  —  sauf 
les  exemptions  prévu^es  par  le  règlement. 

EXAMEN  D'ADMISSION 

L'examen  d'admission  à  l'Institut  Agricole  se  faic  sur  le 
programme  d'étude  des  écoles  primaires  modèles  de  la 
province  de   Québec.      Sauf     les  exceptions  mentionnées 


—  339  — 

plus  loin,  cet  examen  est  requis  de  tous  les  candidats,  et 
spécialement  de  ceux  qui  désirent  bénéficier  des  bourses  du 
ministère  provincial  de  l'Agriculture. 

'Sont  exemptés  de  l'examen  d'admission,  les  élèves  sortis 
des  collèges  classiques  affiliés  à  l'Université  Laval  et  por- 
teurs du  diplôme  de  bachelier  ou  du  certificat  d'inscription, 
les  élèves  des  écoles  normales  porteurs  d'un  diplôme  d'en- 
seignement primaire,  les  diplômés  du  Bureau  Central  des 
Examinateurs  Catholiques  de  la  province  de  Québec. 

L'examen  d'admission  se  fait  par  écrit.  Les  questions 
posées  ne  doivent  pas  dépasser  le  niveau  du  programme 
d'étude  des  écoles  primaires  du  degré  modèle.  Candidats 
et  examinateurs  se  reporteront,  en  conséquence,  à  ce  pro- 
gramme, pour  le  détail  de  chacune  des  spécialités. 

DISTRIBUTION  ANNUELLE  DES  COURS 

1ère  Année 
PREMIER    TERME  DEUXIÈME  TERME 

neuves  Heures 

Langue   française 50  Langue   française 50 

Langue   anglaise 30  Langue   anglaise 30 

Arithmétique 50  Arithmétique 50 

Comptabilité 30  Comptabilité 30 

Algèbre 30  Algèbre   30 

Géométrie    20  Gréométrie 20 

Sciences  naturelles 30  Sciences  naturelles —  30 

Agriculture 50  Agriculture 50 

Dessin    26  Dessin 14 


Total  des  heures..  316  Total  des  heures..  304 


—   340  — 

lime  Année 
PREMIER  TERME  DEUXlÈilE  TERME 

Heures  Heures 

Grande  Culture   20  Grande  Culture   40 

Culture  Fruitière 70  Culture  Fruitière 30 

Bétail,  Hygiène  et  No-  Bétail,  Hygiène  et  No- 
tions de  Science  Vé-  tions  de  Science  Vé- 
térinaire usuelle 105  térinaire  usuelle 60 

Apiculture 50 

Génie  Rural  :  Dessin  —  Génie  Rural   :  Dessin — 

Notions  de  Toisé  et  de  Hydraulique    20 

Trigonométrie 20  Comptabilité   Agricole .  20 

Botanique  et  Biologie . .  30  Botanique  et  Biologie .  .  20 

Chimie  :  Générale,  Inor-  Chimie  Organique   ....  20 

ganique 25 

Physique 25  Physique 30 

Météorologie 10  Météorologie 5 

Langage  et  Rédaction..  11  Langage   et  Rédaction.  9 


Total  des  heures...   316         Total  des  heures...   304 

Illme  Année 
PREMIER  TERME  DEUXIEME  TERME 

Heures  Heures 

Grande  Culture   20  Grande  Culture   40 

Culture  Horticole  et  Flo-         Culture  Horticole  et  Flo- 


341 


riculture   

Culture  Fruitière 

Bétail,  Hygiène  et  No- 
tions de  Science  Vé- 
térinaire usuelle 

Apiculture 

Génie  Rural  :  Dessin — 
Plans  et  levé  de  Ter- 
rain. —  Arpentage  et 
Nivellement 

Economie  Politique  . . . 

Entomologie 

Chimie  :  Organique, 
Analytique,  Agricole 

Minéralogie 

Langage  et  Rédaction . . 


Total  des  heures. 


40       riculture    15 

30  Culture  Fruitière 30 

Bétail,  Hygiène  et  No- 
tions  de   Science   Vété- 

90       rinaire  usuelle   75 

25  Aviculture   35 

Grénie  Rural  :  Dessin  — 
Assainissement  —  Ir- 
rigation —  Drainage      50 
20 
20  Economie  Rurale  .....     20 

10  Bactériologie    10 

Géologie  et  Géographie 

30      Agricoles    20 

20 

11  Langage  et  Rédaction . .       9 

316         Total  des  heures 304 


IVme  Année 
PREMIER  TERME  DEUXIÈME  TERME 

Heures  Heures 


."50  Grande  Culture   ^J 


Grande  Culture 

Culture  Forestièî  e  , . 
Bétail,  Hygiène  et  No-           Bétail,  Hygiène  et  No- 
tions de   Scier: cj  Vé-              tions  de  Science  Vété- 
nérinaire  usuelle 110       rinaire  usuelle    100 


Génie  Rural  :  Dessin — 
Machines,  Ohemin-,  et 
Ponts  

Législation  Rurale:  No- 
tions de  Droit  Civil, 
Notions  de  Droit  Aa 
ministratif,    Notions 
de  Droit  Municipal.. 


G^éométrie 


342  — 

Génie  Rural   :  Dessin — 
Constructions  Rurales. 


43 


Géologie  et  Géographie 
Langage  et  Rédaction. . 
Bactériologie 


35 


Législation  Rurale:  No- 
tions de  Droit  Com- 
mercial —  Lois  spé- 
ciales intéressant  l'A- 

40       griculture   et   les   In- 
dustries Agricoles  ...     30 
Sciences  appliquées  aux 

20      Industries   Agricoles 
Aliments  ;  Soissons 
Produits   Végétaux 
Produits  Animaux  ; 
Produits  Chimiques..     60 
Géologie  et  Géographie 

11       Agricoles    10 

20  Langage  et  Rédaction.       9 


Total  des  heures 316         Total  des  heures 304 


MATIERE  DES  COURS 

lo  Cours  Théoriques  et  Pratiques  sur  toutes  les  spécialités 
de  l'agriculture  ainsi  que  sur  les  sciences  connexes. 

2o  Travaux  Manuels  Agricoles  appropriés  à  ces  diverses 

spécialités. 

3o  Autres  Exercices  Pratiques  de  Technologie  Agricole  et 
d'Industrie  Rurale. 


—  343  — 

I  —  COURS  THEORIQUES  ET  PRATIQUES 

GRANDE  CULTURE:  AGROLOGIE,  AGRONOMIE,  PLAN- 
TES AGRICOLES,  SYSTEMES  ET  APPAREILS  DE 
CULTURE,  AMELIORATION  DES  PLANTES,  SE- 
LECTION DES  GRAINES  DE  SEMENCE,  PARCEL- 
LES D'EXPERIMENTATION. 

Agriculture  :  définition,  division,  importance. 
Etude  du  terrain  : 

Considéré  en  lui-même,  c'est-à-dire  au  point  de  vue  de 
son  origine,  de  sa  composition,  de  ses  propriétés  phy- 
siques et  chimiques  ; 

Considéré  dans  ses  rapports  avec  le  climat. 

Etude  rationnelle  et  technologie  des  divers  moyens  em- 
ployés pour  modifier  les  propriétés  physiques  et  chimi- 
ques des  sols  : 

Amendements  ; 
Engrais  ; 

Procédés  cultaraux   ; 
Appareils  de  culture. 

Etude  des  diverses  plantes  agricoles  : 
Technologies  générales   : 
Définition,   division,  importance    ;   notions  appropriées 

de  botanique,  de  biologie  et  de  pathologie  végétales, 

d'entomologie. 

Technologies  spéciales   : 

Plantes  alimentaires; 
Plantes  fourragères    ; 


—  344  — 

Plantes  industrielles   ; 

Prairies  et  pâturages  ; 

Appareils  spéciaux. 
Etud(-  des  assolements  et  des  systèmes  de  rotation. 
Amélioration  des  plantes,  sélection  des  graines  de  semence, 
parcelles  d'expérimentation. 

Applications  nombreuses  sw'  la  ferme  et  démonstrations 
quotidiennes  des  doublées  acquises. 

CULTURE  HORTICOLE  :  CULTURE  POTAGERE,  CUL- 
TURE MARAICHERE,  CONSERVATION  DES  LEGU- 
MES ;  —  FLORICULTURE. 

Horticulture  :  définition,  division,  importance. 
Notions  appropriées  de  botanique,  de  biologie  et  de  patho- 
logie végétales,  d'entomologie. 
Culture  potagère  :  technologies  générales  et  spéci^^les. 
Culture  maraîchère  :  technologies  générales  et  spéciales. 
Etude  spéciale  des  principes  généraux  de  culture,  de  récol- 
te et  de  conservation. 
Moyens  d'activer  la  végétation  des  plantes. 
Moyens  de  propager  les  plantes. 

Etude  des  principaux  légumes  : 

Différentes  natures  de  terre  et  propriétés  des  divers 

engrais. 
Assolements. 

Etablissement  des  jardins,  des  serres,  des  couches. 
Distribution  des  eaux  ;  façons  à  donner  au  sol. 
Propriétés  germinatives  des  graines. 


—  345  — 

Semis;  repiquages;  marcottes;  boutures. 

Soins  culturaux  ;  arrosages. 

Accidents,  maladies,  ennemis  des  légumes. 

Récolte  des  légumes. 

Outils  et  machines. 

Emballage,  expédition,  conservation  des  légumes. 

Applications  et  observations  pratiques  clans  les  collections 
botaniques,  les  jardins  et  les  serres,  les  celliers,  les  ca- 
ves, les  glacières. 

FLORICULTURE   : 

Notions  pratiques  sur  quelques  plantes  à  fleui^s  et  quel- 
ques plantes  d'ornement. 
Etablissement  et  soins  du  parterre. 

CULTURE  FRUITIERE  :  VERGERS,  VIGNOBLES,  PEPI- 
NIERES, CONSERVATION  DES  FRUITS,  BIOLO- 
GIE VEGETALE,  BOTANIQUE,  BACTERIOLOGIE. 
ENTOMOLOGIE. 

Préliminaires:  Biologie,  Botanique,  Bactériologie,  Entomo- 
logie. 
Définition  de  la  culture  fruitière,  division,  importance. 
Etude  des  divers  arbres  fruitiers  et  des  principales  espè- 
ces de  vignes. 
Conditions  qui  régissent  ces  productions. 
Plantation;  multiplication  végétative;  bouturage   ;  mar- 
cottage; greffage. 
Taille  spéciale  à  chaque  espèce  et  exigences  qui  lui  sont 
propres. 


—  346  — 

A'oci dents,  maladies,  ennemis  des  vergers  et  des  vignobles. 
Récolte  des  fruits. 

EmbaiHiage,  expédition,  conservation  des,  fruits. 
Etablissement  des  pépinières  et  procédés  culturaux. 
Outils,  instruments  et  appareils. 

Applications  et  démonstrations  pratiques  dans  les  labora- 
toires, au  musée,  dans  les  vergers,  les  vignobles  et  les 
pépinières,  les  celliers,  les  caves  et  l'entrepôt  frigorifi- 
que. 

CULTURE  FORESTIERE  :  EXPLOITATION  RATION- 
NELLE ET  CONSERVATION  DES  BOIS  ;  TECHNO- 
LOGIE FORESTIERE. 

Définition,  but,  importance. 

Influence  des  forêts  sur  le  climat  et  le  régime  des  eaux. 
Notions  pratiques  sur  les  principales  essences. 
Accidents,  maladies,  ennemis  des  bois. 
Exiploitation  rationnelle  des  bois. 
Aménagement  des  bois. 
Cubage  et  estimation  des  bois. 

Technologie  forestière,  abattage  et  vidange,  qualités  et 
défauts  des  bois,  division  et  classification  des  produits. 
Repeuplements  artificiels. 
Boisement  et  reboisement. 

Applications  et  démonstrations  pratiques  dans  les  bois,  les 
divers  chantiers  et  la  scierie  mécanique. 


347 


BETAIL:  BIOLOGIE  ANIMALE,  ZOOLOGIE,  ZOOTECH- 
NIE, HYGIENE,  NOTIONS  DE  SCIENCE  VETERI- 
NAIRE USUELLE. 

Biologie  animale. 

Anatomie  des  animaux  domestiques. 
Physiologie  des  animaux  domestiques. 
Hygiène  des  animaux  domestiques. 

Zootechnie  générale   : 

Production  des  jeunes  —  Méthodes  de  reproduction  — 
Production  du  lait  —  Production  de  la  viande  — 
Production  du  travail  —  Zooéconomie. 

Zootechnie  spéciale   : 


r  Races  —  Examen  des  indivi- 

Les équidés 

dus  —  Hérédité  — 

Les  bovidés 

Bcprodudion  —  Elevage  — 

Les  ovidés 

Alimentation  — 

Les  suidés 

Maniement  —  Harnachement 

—  etc. 

abitation  du  bétail  : 

Ecurie 

Eiahlissement  — 

Etable   

TÎpt*p^pt*ip           •  • 

Conditions     hygiéniques     — 

Porcherie  

Aménagement  —  etc. 

Extérieur  des  animaux  domestiques. 
Appréciation  des  individus. 

Notions  usuelles  de  médecine  vétérinaire  ;  maladies  conta- 
gieuses, mesures  prophylactiques,  police  sanitaire. 


_  348  — 

Applications  quotidiennes,  avec  séances  variées  consacrées 
à  des  démonstrations  et  observations  dans  le  musée,  les 
lal)oratoires,  sur  les  troupeaux,  leur  habitation,  leur 
alimentation,  etc. 

LA  BASSE-COUR  :  AVICULTURE,  INDUSTRIES  AVI- 
COLES. —  LE  CLAPIER. 

Zootechnie  générale  : 

Généralités  sur  les  oiseaux  de  la  basse-cour. 

Zootechnie  spéciale  : 

La  poule;  races  diverses,  producteurs  d'oeufs,  produc- 
teurs de  chair,  classification  des  races  acclimatées  : 
alimentation,  engraissement,  gavage,  chaponage;  la 
ponte  ;  appréciation  et  mirage  des  oeufs  ;  incubation 
naturelle,  incubation  artificielle  ;  élevage  naturel, 
élevage  artificiel  ;  conduite  des  appareils  ;  sélection 
•des  sujets;  maladies  aviaires  et  ennemis  de  la  basse- 
cour  ;  établissement  des  diverses  sortes  de  poulail- 
lers ;  hygiène  du  poulailler  ;  conservation  des  oeufs  ; 
abattage;  préparation,  emballage  et  expédition  des 
produits  avicoles  ;  marché  a^àcole  ;  les  ressources  de  la 
province  de  Québec;  l'industrie  a"vàcole  et  la  coopéra- 
tion; associations  avicoles. 

Technologies  spéciales   : 

Le  canard  —  L 'oie  —  Le  dindon  —  Le  pigeon. 
Le  lapin;  le  clapier. 

Applications  immédiates  à  l'aide  de  démonstrations  prati- 
ques et  d'observations  recueillies  dans  les  soins  des 
divers  troupeaux  et  du  poulailler. 


—  349  — 

APICULTURE  :  BIOLOGIE  ET  PHYSIOLOGIE,  L'A- 
BEILLE, LES  RUCHES,  PLANTES  MELLIFERES,  LE 
MIEL,  LA  CIRE. 

Définition,  objet  de  l'apiculture. 

Avantages  de  l'apiculture. 

L'abeille  (biologie)  ;  la  mère,  les  ouvrières,  les  faux- 
bourdons. 

Différentes  sortes  d'abeilles. 

Reproduction,  élevage  des  mères,  sélection,  étude  phy- 
siologique. 

Essaimage  naturel,  essaimage  artificiel. 

Maladies  des  abeilles,  ennemis  des  abeilles. 

Le  rucher,  établissement  et  conduite. 

Différentes  espèces  de  ruches. 

Soins  de  printemps,  nourrissement,  transvasements. 

Récolte  du  miel. 

Le  miel,  conservation,  cristallisation,  falsification. 

Récolte  de  la  cire. 

La  cire,  raffinement,  blanchissement,  falsification. 

Le  pillage,  causes,  signes,  moyens  de  prévention. 

Hivernage,  nourrissement. 

Outillage  spécial. 

Plantes  mellifères. 

Dérivés  du  miel   :  hydromel,  vinaigre. 

Applications  immédiates,  démonstrations    et    observations 
dans  le  service  général  des  ruchers  et  de  leurs  produits. 


—  350  — 

GENIE  RURAL  ET  DESSIN. 

Définition,  division,  importance. 
Dessin  —  applications  appropriées. 
Notions  utiles  de  toisé,  ide  trigonométrie,  de  mécanique, 
d'hydra:ilique,  d'électricité,  de  forces  motrices. 

Notions  pratiques  usuelles    : 

Travaujc  d 'épierrement,  d'assainissement,  d'irrigation, 
de  drainage,  de  conduite  des  eaux  ; 

Appréciation  des  instruments  et  des  machines  agrico- 
les ;  montage,  démontage,  réglage  et  maniement  ; 

Construction  rurale  sous  toutes  ses  formes;  logement 
des  hommes,  logement  des  animaux,  logement  des 
récoltes,  logement  des  fumiers,  puits,  abreuvoirs, 
celliers,  caves,  glacières,  clôtura   ; 

Plans  et  levés  de  terrain,  arpentage  et  nivellement  ; 

Chemins  et  ponts  ruraux. 

Applications  variéen  dans  les  différents  services  de  la  ferme, 
démonstrations  et  essais  appropriés. 

ECONOMIE  ET  LEGISLATION  RURALES. 

Comptabilité  domestique. 

Comptahilité  agricole. 

Principes  généraux  d'économie  politique  : 

Richesses  :  production,  circulation,  répartition,  consom- 
mation; capital,  travail,  crédit;  association,  coopéra- 
tion; impôts,  taxes,  répartitions,  cotisations;  épargne, 
assurance;  emprunts,  hypothèques. 


—  351  — 

Economie  rurale  : 

Richesses  agricoles  :  production,  circulation,  répartition, 
consommation. 

La  terre,  le  capital,  le  travail,  les  conditions  économiques, 
la  production. 

Association,  coopération,  syndicat,  sociétés  agricoles. 

Industries  rurales. 

Marchés  agricoles.  —  Transport. 

Législation  rurale  : 

Notions  usuelles  de  Droit  commercial  ; 

Lois  diverses  intéressant  l'agriculture  et  les  industries 
rurales  ; 

Notions  essentielles  de  Droit  Civil,  de  Droit  Administra- 
tif, de  Droit  Municipal. 

Exercices  méthodiques  mettant  en  application  les  connais- 
sances acquises. 

BOTANIQUE,  BIOLOGIE,  BACTERIOLOGIE. 

Organographie  végétale;  anatomie  végétale;  classifica- 
tion ;  physiologie  végétale  ;  pathologie  végétale. 

Biologie  :  Etude  des  caractères  et  des  phénomènes  vitaux 
communs  à  tous  les  êtres  vivants  ; 

Etude  de  ces  caractères  et  phénomènes  dans  les  végétaux; 

Etude  de  ces  caractères  et  phénomènes  dans  les  animaux. 

Microbiologie:  microbes,  levures,  bactéries,  moisissures. 


—  352  — 

Applications  variées  :  herborisations,  collections  de  graines 
et  de  fruits  d'intérêt  agricole  ;  travaux  de  laboratoire, 
travaux  microscopiques. 

ENTOMOLOGIE. 
Notions  générales. 

Insectes  utiles  et  nuisibles  : 

l''  aux  céréales,  2°  aux  fourrages,  3°  aux  plantes  maraî- 
chères et  potagères,  4°  aux  plantes  industrielles,  5° 
aux  arbres  fruitiers,  6°  aux  arbres  forestiers,  7°  aux 
animaux  domestiques. 
Insectes  utiles  :  protection  et  multiplication. 
Insectes  nuisibles  :  moyens  préventifs,  moyens  dérivatifs, 
moyens  destructeurs. 

Applications  et  démonstrations  à  l'aide  des  collections,  de 
travaux  d,e  laboratoire,  d'études  sur  les  troupeaux, 
d'excursions  dans  les  champs,  les  vergers,  les  vignobles, 
les  jardins  et  les  bois. 

CHIMIE. 
Chimie  générale  : 

Préliminaires  et  généralités. 

Chimie  inorganique  : 

Etude  des  métalloïdes  ; 

Etude  de  leurs  principales  combinaisons  ; 

Etude  des  métaux. 


—  353  — 

Chimie  organique  : 

Analyse  immédiate  ; 
Analyse  élémentaire  ; 
Détermination  du  poids  moléculaire; 
Principales  fonctions  chimiques  des  substances  organi- 
ques ; 
Fermentations. 

Chimie  analytique  : 

Analyse  qualitative  ; 
Analyse  quantitative. 

Chimie  agricole   : 

Les  animaux. 
Les  végétaux. 
Les  terres. 
Les  amendements. 
Les  engrais. 

Applications  et  démonstrations  au  musée,  au  laboratoire  et 
dans  les  divers  départements  de  l'exploitation  agricole. 

PHYSIQUE. 

Notions  préliminaires  :  généralités. 

Notions  pratiques,  appliquées  à  l'agriculture  et  aux  in- 
dustries connexes  : 

Mécanique  ; 
Hydrostatique  ; 


3-34 


Hydraulique    ; 

Pneumatique  ; 

Chaleur  ; 
Notions  essentielles  d'optique  et  d'acoustique; 
Notions  utiles  de  magnétisme  et  d'électricité. 

Applications  et  déiaGiistrations  au  musée  et  dans  les  divers 
services  de  l' exploitation. 

METEOROLOGIE. 

Notions  utiles  d'astronomie. 

La  terre  :  circulation  des  eaux  à  sa  surface,  courants  ma- 
rins, courants  aériens.    Variations  et  perturbations. 

Météores  aériens  :  vents,  direction,  force,  vitesse,  causes; 
vents  constants,  périodiques,  irréguliers. 

Météores  aqueux  :  rosée,  gelée  blanche,  brouillards,  nua- 
ges, pluie,  neige,  grêle,  verglas. 

Météores  électriques  :  électricité  atmosphérique,  électri- 
cité des  nuages,  orages,  aurores  polaires. 

Météores  lumineux:  couleur  du  ciel,  arc-en-ciel,  scintil- 
lation des  étoiles,  etc. 

Etude  de  l'air:  composition,  température,  humidité.  — 
Poussières  et  microorganismes. 

Appareils  météorologiques  :  différents  enregistreurs,  rele- 
vé et  interprétation  des  observations.  —  Prévision  du 
temps;  pronostics  tirés  de  l'état  du  ciel  et  des  instru- 
ments. 

Climats  :  généralités  ;  étude  spéciale  en  vue  des  exploita- 
tions açrricoles. 


355 


Applications  et  démonstrations.  —  Relevé  des  observations 
enregistrées  par  les  appareils  et  des  observations  per- 
sonnelles. 

MINERALOGIE. 

Minéralogie  générale  : 

Caractères  essentiels  des  minéraux  ; 
Caractères  accessoires  des  minéraux. 

Minéralogie  descriptive  : 
Minéraux  organiques  ; 
Minéraux  inorganiques  ; 
Etude  plus  détaillée  des  gisements  de  phosphates. 

Applications  au  laboratoire,  au  musée  et  sur  la  ferme. 

GEOLOGIE  ET  GEOGRAPHIE  AGRICOLES. 
Géologie  physique  : 

Action  des  agents  externes  : 
Action  des  agents  internes. 

Géologie  descriptive  : 
Les  époques  géologiques  ; 
Notions  de  lithologie  ; 
Stratigraphie  de  la  province  de  Québec. 

Régions  agricoles  du  Canada,  spécialement  de  la  province 
de  Québec  : 

Régions  favorables  à  la  culture  : 
Des  plantes  alimentaires  ; 


—  356  — 

Des  plantes  fourragères  ; 
Des  plantes  industrielles  ; 
Des  prairies  et  des  pâturages  ; 
Des  légumes  et  des  fruits  potagers; 
Des  arbres  fruitiers  ; 
Des  essences  forestières. 

Hégions  favorables   : 
A  l'élevage  du  bétail  ; 
A  l'aviculture  ; 
A  l'apiculture. 

Régions  favorables  : 

Aux  diverses  industries  agricoles. 

Régions  favorables  : 
A  la  colonisation. 

Principaux  marchés  agricoles. 

Démonstrations  pratiques  par  la  recherche  de  la  provenance 
des  spécimens  des  diverses  collections,  l'observation  des 
productions  si  variées  obtenues  dans  les  différents  sols 
du  domaine,  et  la  constatation  des  rendements  des 
diverses  industries  rurales. 

SCIENCES  APPLIQUEES  AUX  INDUSTRIES  AGRICO- 
LES. 

Laiterie,  Beurrerie,  Fromagerie,  Mouture,  Panification, 

Sucrerie,  Conserves  alimentaires. 
Vinification,  Cidrerie,  Brasserie,  Vinaigrerie,  Distillerie. 


—  357  — 

Savonnerie,  Tannerie. 

Engrais  chimiques  :  phosphatés,  azotés,  potassiques. 

Observation  :  ce  cours  comprend  toutes  les  notions  scienti- 
fiques îitiles,  ainsi  que  des  démonstrations  pratiques 
faites  au  laboratoire  et  des  stages  ou  visites  avec  expli- 
cations raisonnécs,  aux  nombreuses  industries  en  fonc- 
tionnement dans  l'exploitation  du  domaine. 

LANGAGE  ET  REDACTION. 

Exercices  variés.  —  Le  but  de  ces  exercices  est  de  faire 
acquérir  aux  élèves  l'habitude  de  la  parole  publique  et 
des  différentes  formes  de  rédaction  appropriées  à  leurs 
besoins  spéciaux. 

Lettres  d'affaires,  requêtes,  mémoires,  analyses  de  docu- 
ments, rapports,  comptes  rendus,  tableaux  statistiques, 
narrations  concises,  descriptions  brèves  et  précises,  ar- 
gumentations serrées  et  logiques,  discussions  contra- 
dictoires, conférences  didactiques,  discours  et  allocu- 
tions de  circonstance,  critiques,  répliques,  réponses  aux 
questions  posées,  aux  objections  formulées  et  aux  inter- 
pellations, etc.,  telles  sont  les  formes  principales  du 
langage  écrit  et  du  langage  parlé,  étudiées  dans  ce 
cours  d'entraînement  essentiellement  pratique. 

Trois  sociétés,  fonctionnant  sous  la  direction  des  élèves 
eux-mêmes  et  modérées  par  des  professeurs  experts, 
concourent  d'une  façon  très  effective  au  but  spécial  et 
si  utile  poursuivi  par  ces  divers  exercices  :  Le  Cercle 
Agricole,  Le  Cercle  Saint-Isidore,  Le  Cercle  Sainte- 
Cécile. 


—  358  — 

II  —  TRAVAUX   MANUELS  AGRICOLES 

Saison  d'été G  heures  par  jour. 

Saison  d'hiver 4  heures  par  jour. 

Aux  leçons  données  dans  les  salles  de  cours,  aux  coufé- 
rences  que  les  diverses  associations  'agricoles  tiennent  à 
l'Institut  plusieurs  fois  l'année,  aux  expériences  faites  dans 
les  laboratoires,  s'ajoute  en  plus  pour  le  bénéfice  des  élèves 
une  formation  pratique  métliodiquement  organisée  et  sage- 
ment graduée,  obtenue  par  le  travail  manuel  quotidien  et 
des  observations  journalières  recueillies  dans  les  différents 
départements. 

Les  services,  obligatoires  pour  tous  les  étudiants  du  cours 
régulier  sans  exception,  sont  au  nombre  de  vingt  princi- 
paux ainsi  distribués  : 

1 — ^Service  de  la  grande  culture   ; 

2 — ^^Serviee  des  jardins  potagers  et  maraîchers; 

3 — Service  des  parcelles  d'expérimentation; 

4 — Service  de  la  culture  fruitière  ; 

5 — ^Service  de  la  culture  viticole; 

6 — Service  de  la  culture  forestière; 

7 — 'Service  des  écuries; 

8 — Service  des  étables; 

9 — Service  de  la  bergerie  ; 
10 — Service  de  la  porcherie; 
11 — Service  de  la  basse-cour; 
12 — Service  des  ruchers; 

13 — Service  du  génie  rural  et  en  particulier  du  fonction- 
nement des  machines; 


—  359  — 

14 — Service  de  la  beurrerie; 

15 — Service  de  la  fromagerie  ; 

16 — Service  des  conserves  alimentaires; 

17 — Service  de  la  sucrerie: 

18 — Service  de  la  vinification; 

19 — Service  de  la  cidrerie  ; 

20 — Service  de  la  fabrication  des  viandes  fumées. 

Les  élèves  sont  chargés  alternativement  de  ces  différents 
services,  sous  la  'diroetion  de  chefs  de  pratique  expérimentés. 
Ils  acquièrent  de  la  sorte  une  connaissance  raisonnée  en 
même  temps  que  familière  de  toutes  les  opérations  que 
comporte  l'exploitation  d'un  domaine  rural,  et  l'habitude 
de  cette  surveillance  minutieuse  et  de  ce  contrôle  toujours 
en  éveil  qui  constituent  en  agriculture  les  meilleures  ga- 
ranties du  succès.  Ils  en  arrivent  ainsi  insensiblement  à 
posséder  la  dextérité  manuelle,  le  savoir-faire  et  l'endu- 
rance si  nécess'aires  à  l'agriculteur. 

A  ces  travaux  les  élèves  doivent  consacrer  en  moyenne 
six  heures  par  jour  pendant  la  saison  d'été  et  quatre  heu- 
res en  hiver  ;  déduction  faite  du  temps  qu'ils  donnent  à  la 
pratique  de  l'une  ou  de  l'autre  des  industries  rurales  énu- 
mérées  dans  le  chapitre  suivant. 

Chacun  de  ces  vingt  services  comporte  des  épreuves 
pratiques  périodiques  très  variées  et  dont  le  résultat,  ap- 
précié avec  soin  par  l'instructeur,  compte  pour  un  facteur 
important  dans  les  notes  d'examens.  — En  fait,  l'inaptitude 
avérée  d'un  élève  aux  travaux  agricoles  le  priverait  de  tout 
droit  à  un  diplôme  quelconque. 


—  360  — 

III  —  AUTRES  EXERCICES  PRATIQUES 

DE  TECHNOLOGIE  AGRICOLE  ET  D'INDUSTRIES 

RURALES 

Outre  les  cours  théoriques  et  les  manipulations  de  labo- 
ratoire destinés  à  leur  procurer  la  connaissance  des  princi- 
pes sedentifiques  qui  président  à  plusieurs  autres  industries 
agricoles  ou  rurales,  les  élèves  peuvent  être  initiés  à  la  prati- 
que même  de  quelques-unes  de  ces  industries  par  un  stage 
dans  certains  départements  annexés  à  la  ferme. 

Ce  stage  est  contrôlé  par  des  épreuves  du  même  genre  que 
celles  des  travaux  manuels  agricoles  et  comportan!:  les  mê- 
mes sanctions. 

Parmi  ces  industries,  les  unes  ont  pour  objet  des  pro- 
duits alimentaires:  meunerie,  boulangerie,  boucherie,  char- 
cuterie; d'autres,  des  produits  végétaux:  tabac,  cire;  d'au- 
tres, des  produits  animaux:  tannerie,  savonnerie;  d'autres, 
des  produits  chimiques  :  engrais  phosphatés,  engrais  à  base 
de  potasse,  d 'azote,  engrais  organiques  ;  d 'autres  enfin,  des 
pro'duits  industriels:  scierie  mécanique,  menuiserie,  char- 
penterie,  charronnerie,  maréchalerie,  ferblanterie,  plombe- 
rie, cordooinerie,  sellerie,  vannerie,  etc. 

En  hiver  surtout,  on  permet  aux  élèves  qui  le  désirent  et 
qui  par  leur  bonne  conduite  et  leur  succès  se  rendent  dignes 
de  cette  faveur,  de  passer  un  temps  suffisant  dans  quelques- 
uns  de  ces  départements,  à  leur  option.  Non  pas,  il  est  vrai, 
pour  faire  un  apprentissage,  mais  pour  acquérir  des  con- 
naissances usuelles  fort  utiles  aux  cultivateurs. 

Les  grandes  forces  motrices  de  l'établissement  sont  des 
machines  à  vapeur,  lesquels  fournissent  aussi  l'éclairage 
éleictrique.  Un  service  de  quelques  semaines  dans  ces  deux 


—  361  — 

départements,  par  exemple,  fournit  aux  élèves  d'excel- 
lentes occa;Sions  de  se  rendre  mieux  compte  des  lois  de  la 
mécanique,  de  la  chaleur  et  de  l'électricité. 

L'abattage  des  bois,  leur  estimation,  leur  division  et  leur 
classification,  leur  débit  dans  la  scierie  ou  leur  empiloi  dans 
la  charpenterie  et  la  menuiserie  offrent  de  même  aux  étu- 
diants d'inappréciables  opportunités  pour  se  perfectionner 
dans  la  pratique  de  la  science  forestière  acquise  en  classe. 

Et  ainsi  de  suite,  pour  presique  toutes  les  industries  que 
l'on  rencontre  généralement  dans  les  localités  rurailes. 

COURS  ABREGES 

Les  cours  abrégés  constituent  un  enseignement  spécial, 
pour  l'avantage  surtout  des  adultes,  empêchés  de  suivre  le 
cours  régulier. 

Ces  cours,  distincts  et  complets  par  eux-mêmes,  se  don- 
nent en  diverses  saisons  et  sont  annoncés  dans  le  Journal 
d'Agriculture. 

Ils  sont  tout  à  fait  pratiques,  et  leur  durée  varie  de  deux 
à  six  semaines  selon  l'importance  des  spécialités  enseignées. 

Aucun  examen  n'est  exigé  pour  l'admission  à  ces  cours  ; 
mais  il  faut  justifier  de  bonnes  références,  s'engager  à  sui- 
vre tous  les  travaux,  à  observer  le  règlement  de  la  maison 
et  payer  d'avance  toutes  les  rétributions. 

Les  cours  abrégés  actuellement  organisés  ont  trait,  entre 
autres,  aux  industries  suivantas   : 

I.  Préparation  du  sol  pour  les  semailles  et  sélection  des 
graines  de  semence.  —  Rotations  (deux  semaines),. 


—  362  — 

II.  Culture  fruitière  (trois  semaines). 

III.  Aviculture:  la  volaille  et  ses  produits  (six- semaines). 

IV.  Horticulture  (trois  semaines). 
V.  Apiculture  (quatre  semaines). 

Un  certificat  spécial,  portant  la  signature  de  l'instruc- 
teur, est  délivré  par  le  Directeur  à  ceux  qui  ont  suivi  avec 
succès  l'un  quelconque  de  ces  cours  abrégés. 

OBSERVATION  :  Des  élèves  plus  jeunes  peuvent  aussi 
être  admis  aux  cours  abrégés,  mais  après  entente  parti- 
culière, pour  chaque  cas,  entre  le  Directeur  de  l'Insti- 
tut et  les  parents  ou  tuteurs. 


EXAMENS 


I  —  EXAMENS  THEORIQUES 

1. — Les  interrogations  orales  individuelles  qui  se  font 
dans  le  cours  du  mois,  et  les  examens  hebdomadaires  des 
cahiers  de  notes  comptent  pour  deux  dixièmes  dans  la  som- 
me totale  des  points  alloués  pour  l'ensemble  des  examens 
d'une  même  année. 

2. — Chaque  mois,  a  lieu  un  examen  écrit  sur  toutes  les 
matières  enseignées  pendant  ce  laps  de  temps.  Ces  examens 
mensuels  comptent  également  pour  deux  dixièmes  dans  la 
somme  totaile  des  points  alloués  aux  examens  d'une  même- 
année. 


—  363  - 

S. — Dans  chacun  de  ces  examens  mensuels,  l'élève  doit 
conserver  les  deux  tiers  du  maximum  global  des  points  al- 
loués, et  pas  moins  du  tiers  des  points  accordés  à  chaque 
matière.  Trois  échecs  successifs  suffisent  à  motiver,  soit  le 
renvoi  de  l'élève  à  une  division  inférieure,  soit  même  son 
renvoi  définitif. 

4. — A  la  fin  de  chaque  premier  terme  a  lieu  un  examen 
écrit  et  oral  sur  toutes  les  matières  enseignées  depuis  le 
commencement  de  l'année  scolaire.  Cet  examen  compte 
pour  trois  dixièmes  dans  la  somme  totale  des  points  alloués 
pour  to'us  les  examens  d'une  même  année.  Dans  cet  exa- 
men de  terme  l'élève  doit  conserver  les  deux  tiers  plus  un  du 
maximum  global  des  points  alloués,  et  pas  moins  dn  tiers 
des  points  accordés  à  chaque  matière.  Tout  échec  subi  aux 
épreuves  de  cet  examen  doit  être  réparé  dans  les  trois  mois 
qui  suivent,  sous  peine  pour  l'élève  d'être  classé  l'année 
suivante  dans  la  même  division.  Si  l'échec  a  porté  sur  le 
maximum  global  des  points,  l'examen  doit  être  repris  tout 
entier.  Si  l'échec  a  porté  sur  le  minimum  requis  pour  cha- 
cune des  matières,  une  reprise  partielle  suffit.  Et,  dans 
l'un  et  l'autre  cas,  l'élève  bénéficie  du  rouveau  résultat 
obtenu. 

5. — Les  épreuves  écrites  et  orales  du  deuxième  terme, 
appelées  'examen  de  fin  d'année  ou  de  passage,  sont  cotées 
de  la  même  manière  que  celles  du  premier  terme.  Mais 
elles  sont  définitives,  en  ce  sens  qu'elles  n'adi.'iettent  pas  de 
reprise  pour  réparer  la  note  globale  minima,  et  décident 
du  passage  de  l'élève  dans  une  division  supérieure.  Ce- 
pendant si  l'échec  avait  porté  sur  la  note  minima  requise 
pour  chacune  des  matières  considérées  séparément,  et  si 


—  364  — 

l'élève  n'avait  pas  plus  de  deux  de  ces  notes  insuffisantes, 
il  serait  admis,  à  la  rentrée  suivante,  à  reprendre  son  exa- 
men sur  la  matière  ou  les  deux  matières  en  souffrance,  et  à 
bénéficier  du  nouveau  résultat  obtenu. 

6. — ^L'examen  de  sortie,  c'est-à-dire  celui  du  deuxième 
terme  de  la  dernière  année,  est  coté  de  la  même  manière 
que  l'examen  de  fin  d'année  ou  de  passage.  Il  est  aussi 
régi  par  les  mêmes  règlements,  sauf  l'impossibilité  de  pou- 
voir relever  par  des  reprises  partielles  la  note  globale  ini- 
tialement obtenue.  Ces  reprises  restent  néanmoins  autori- 
sées, pourvu  qu'elle?,  ne  portent  pas  sur  plus  de  deux 
matières,  et  qu'elles  se  fassent  pendant  le  premier  mois  de 
la  rentrée  qui  suit  l'échec.  Elles  peuvent  revalider  la  note 
globale  primitivement  obtenue,  mais  ne  la  relèvent  pas. 

7. — Ce  dernier  examen  se  fait  plus  particulièrement  sous 
le  contrôle  des  autorités  universitaires,  et  en  la  présence 
du  Vice-Recteur  ou  de  son  représentant  dûment  délégué. 

8. — Les  seuls  candidats  admissibles  à  l'examen  spécial  du 
baccalauréat,  sont  ceux  qui  ont  satisfait  aux  conditions 
suivantes  :  avoir  subi  avec  succès  tous  les  examens  de  terme 
et  de  passage  et  l'examen  de  sortie,  et  en  plus  avoir 
conservé  dans  chacun  de  ces  six  examens  les  deux  tiers  du 
maximum  global  des  points. 

9. — L'examen  du  baccalauréat  suit  immédiatement  l'exa- 
men de  sortie.  Il  consiste  dans  une  composition  portant  sur 
au  moins  deux  des  matières  enseignées  pendant  le  cours  ré- 
gulier de  l'Institut.  Les  sujets  de  cette  composition  sont 
choisis  par  le  Vice-Recteur.  Quatre  heures  sont  allouées  pour 
l'épreuve    qui  se  fait  sous  surveillance     et     sans  l'aide 


—  365  — 

d'aucune  note  ni  d'aucun  livre  quelconque.  Les. 
copies  sont  remises,  séance  tenante,  au  surveillant  désigné 
par  le  Vice-Recteur.  Elles  sont  appréciées  par  un  jui*y  de 
trois  membres  également  nommés  par  le  Vice-Recteur.  Sur 
rapport  favorable  du  jury,  et  demande  du  Directeur  de 
l'Institut  contresignée  par  le  Vice-Recteur,  le  diplômé  du 
baccalauréat  en  agriculture  est  accordé  par  le  Conseil  Uni- 
versitaire. Ce  diplôme  est  signé  par  le  Recteur  et  le  Secré- 
taire de  l'Université  Laval,  ainsi  que  par  le  Vice-Recteur, 
le  Directeur  général  et  le  Directeur  des  études  scientifiques, 
de  l'Institut  Agricole. 

10. — Observation  :  dans  tous  les  cas  de  double  épreuve 
sur  une  même  matière  —  épreuve  orale  et  épreuve  écrite  — 
l'épreuve  orale  compte  pour  quatre  dixièmes,  et  l'épreuve- 
écrite  pour  six  dixièmes. 

II  —  EXAMENS   PRATIQUES 

1. — Indépendamment  des  examens  théoriques,  les  élèves- 
ont  aussi  à  subir  des  épreuves  pratiques  sur  toutes  les  ma- 
tières qui  en  co2nportent,  et  en  particulier  sur  les  opérations 
des  divers  services  agricoles. 

2. — Ces  services,  au  nombre  de  vingt  principaux,  sont 
énumérés  plus  haut.  Us  comprennent  la  grande  culture  et 
les  parcelles  d'expérimentation,  la  culture  horticole,  la  cul- 
ture fruitière,  la  culture  forestière,  toute  la  production  ani- 
male sous  ses  différentes  formes,  le  génie  rural  et  plusieurs 
industries  agricoles. 

3. — Les  épreuves  pratiques  sont  contrôlées  par  des  chefs. 
de  département  expérimentés,  au  courant  des  méthodes  les. 
plus  progressives  et  les  plus  économiques. 


—  366   — 

4. — Ces  épreuves  sont  subies  par  les  élèves  divisés  en 
équipes  peu  nombreuses,  et  permettant  à  l'instructeur  de  se 
rendre  un  compte  exact  de  leurs  aptitudes  individuelles. 

5. — Elles  sont  l'objet  d'un  rapport  hebdomadaire  remis 
au  Directeur  de  l'Institut,  de  façon  à  lui  faciliter  le  renvoi 
des  élèves  aux  services  dans  lesquels  ils  auraient  besoin 
d'acquérir  plus  d'expérience  et  d'entraînement. 

6. — La  note  moyenne  mensuelle  obtenue  dans  les  épreu- 
ves pratiques  ne  doit  pas  être  inférieure  aux  deux  tiers  du 
maximum  global  des  points  alloués. 

III  —  OBSERVATIONS  GENERALES 

1. — Faute  de  réussite  dans  les  épreuves  pratiques,  l'élève 
ne  peut  être  classé  parmi  ceux  qui  ont  subi  leurs  examens 
théoriques  avec  succès,  et  encourt  par  conséquent  toutes 
les  sanctions  édictées  plus  haut. 

2. — Vice-versa,  faute  de  réussite  dans  les  examens  théori- 
ques, l'élève  ne  peut  être  classé  parmi  ceux  qui  ont  subi 
leurs  épreuves  pratiques  avec  succès,  et  encourt  nécessaire- 
ment les  mêmes  sanctions. 

3. — Tout  examen  non  passé,  toute  épreuve  pratique  non 
subie  est  coté  zéro  et  entre  pour  tel  dans  le  calcul  <ies  notes, 
sauf  le  cas  de  maladie  constatée.  Dans  ce  cas  l'élève  devra 
passer  l'examen  ou  subir  l'épreuve  pratique  au  jour  qui  lui 
sera  fixé  par  le  Directeur. 

4. — Cependant  dans  le  cas  prévu  au  paragraphe  précé- 
dent, lorsqu'il  s'agit  d'un  examen  général,  c'est  le  Conseil 


—  367  — 

de  l'Institut  qui  décide  s'il  y  a  lieu  d'accorder  ou  de  refuser 
rajournement. 

BACCALAUREAT,  DIPLOMES,  CERTIFICATS 

1. — La  classification  des  bacheliers  en  agriculture  est 
déterminée  par  la  proportion  des  points  obtenus  dans  les 
examens  requis  tel  que  déterminé  au  chapitre  précédent. 

2. — 1"  Sont  bacheliers  en  agriculture  avec  distinction,  les. 
élèves  qui  ont  conservé  les  quatre  cinquièmes  des  points. 

2°  Sont  bacheliers  en  agriculture  sans  note  qualificative,, 
les  élèves  qui  ont  conserA^é  les  deux  tiers  des  points. 

3°  Reçoivent  le  diplôme  de  l'Institut,  les  élèves  qui  ont 
conservé  la  moitié  plus  un  des  points. 

3. — Un  certificat  d'étude  peut  être  délivré  par  le  Direc- 
teur de  l'Institut  aux  élèves  qui,  n'ayant  pas  obtenu  le 
nombre  de  points  minimum  exigé  pour  le  diplôme,  ont  fait 
preuve  de  connaissances  suffisantes  sur  une  ou  plusieurs 
des  branches  principales  de  l'enseignement;  et  dans  tel  cas, 
le  certificat  doit  porter  la  mention  de  cette  spécialité  ou  de 
ces  spécialités. 

4. — Des  certificats  spéciaux,  portant  la  signature  de 
l'Instructeur,  sont  aussi  délivrés  par  le  Directeur  aux  per- 
sonnes qui  ont  suivi  avec  succès  les  cours  abrégés. 

DOCTORAT 

I.  —  Le  bachelier  en  agriculture  qui  désire  obtenir  le 
doctorat  en  science  agronomique  peut  être  admis  aux  épreu-^ 


—  368  — 

ves  un  an  après  l 'obtention  idu  baccalauréat,  s 'il  l 'a  obtenu 
avec  distinction;  et  trois  ans  après,  s'il  l'a  obtenu  sans  note 
qualificative. 

II.  —  Les  épreuves  consistent  à  soutenir  publiquement 
une  thèse  sur  un  sujet  pris  dans  la  matière  de  l'enseigne- 
ment de  l'Institut  et  un  certain  nombre  de  propositions  ap- 
partenant aux  principales  parties  de  cet  enseignement. 

III. — La  thèse  et  les  propositions  sont  remises  au  Vice- 
Recteur,  en  même  temps  que  la  demande  d'admission  aux 
épreuves.  Le  Vice-Recteur  consulte  sur  le  tout  les  membres 
dn  Conseil  de  l'Institut  qui  donnent  leur  avis  sur  la  thèse, 
et  ajoutent  d'autres  propositions  à  celles  du  candidat  s'ils 
ne  les  trouvent  pas  suffisantes.  Si  l'avis  est  favorable,  le 
Vice-Recteur,  après  s'être  assuré  que  la  conduite  du  candi- 
dat est  bonne,  informe  'ce  dernier  que  sa  thès^e  est  admise  et 
indique  le  jour  de  la  soutenance.  Un  mois  au  moins  avant 
«e  jour,  le  candidat  doit  remettre  au  Vice-Recteur  et  à  cha- 
cun des  professeurs  de  l'Institut  une  copie  de  la  thèse  et 
d^  propositions. 

IV.  —  Les  professeurs  de  l'Institut  sont  convoqués  pour 
la  soutenance.  On  peut  aussi  inviter  les  docteurs  qui  ne 
sont  pas  professeurs.  Tous  les  professeurs  et  les  docteurs 
présents  en  costume  peuvent  interroger  le  candidat  à  leur 
tour,  principalement  sur  la  thèse,  et  argumenter  contre  lui  ; 
mais  il  n'est  pas  nécessaire  que  plus  de  cinq  soient  présents. 
Le  jury  est  présidé  par  le  Vice-Recteur  ou,  en  l'absence  de 
oelui-ci,  par  son  délégué.  Le  président  quel  qu'il  soit  a 
toute  l'autorité  nécessaire  pour  maintenir  l'ordre  dans  l'as- 
semblée, ramener  le  candidat  à  la  question  s'il  s'en  écarte. 


—  369  — 

le  reiprendre  s'il  manque  en  quelque  chose  et  même  le  proté- 
ger au  besoin. 

V.  —  Durant  la  soutenance  qui  dure  trois  heures,  le  caa- 
dildat  doit  donner  tous  les  développements  et  explications 
qui  lui  sont  demandés,  et  répondre  à  toutes  les  objections 
qui  lui  S'ont  faites  et  sur  la  thèse  et  sur  les  propositions. 

VI.  —  La  soutenance  se  termine  par  le  vote  des  profes- 
seurs et  des  docteurs  qui  ont  pris  part  à  l'examen.  Ils  le 
donnent  en  déposant  dans  une  boite  placée  devant  le  prési- 
dent une  des  deux  boules  qu'on  leur  aura  remises  pendant  la 
séance.    La  boule  blanche  représente  un  vote  favorable. 


370  — 


GRADUES 


BACHELIERS 

1911 — Blanchard,  J.-B.,  a.  g.  d.  1912— Simard,  S. 

Grignon,   L.-M.,   a.   g.   d.  1913 — Montreuil,  E.,   a. 

Rousseau,  E.-A.,  a.  g.  d.  Eeboul,  J.,  a.  d. 

ISia—Cloutier,  H.,  a.  d.  ^f^J.  A. 

Magnan,    J.-C.  I^oy.  I- 

Raymond,  A.,  a.  d. 


Ce 


—  371  — 

ECOLE  D'ENSEIGNEMENT  SUPERIEUR 

POUR   LES   JEUNES   FILLES 

Affiliée  à  l'Université  Laval 


Au  mois  de  septembre  1908,  le  Conseil  Universitaire  affi- 
liait à  l'Université  l'Ecole  d'Enseignement  Supérieur  pour 
les  Jeunes  Filles,  inaugurée  solennellement  le  8  octobre  sui- 
vant. 

Le  but  de  cette  fondation  est  de  répondre  aux  exigences 
des  temps  actuels.  Quiconque,  en  effet,  est  tant  soit  peu  at- 
tentif à  suivre  la  marche  des  idées  contemporaines,  remar- 
que bien  vite  le  courant  qui  pousse  les  femmes  vers  des  con- 
naissances intellectuelles  plus  étendues.  Leur  désir  de 
s'instruire  est  légitime,  mais  encore  est-il  besoin,  sous  peine 
de  conduire  aux  abus,  qu'il  soit  bien  dirigé. 

L'Université,  en  s 'affiliant  une  section  féminine,  n'a  pas 
songé  à  sortir  la  femme  de  la  sphère  d 'action  qui  est  la  sien- 
ne, à  la  préparer  à  des  carrières  que  la  Providence  lui  a  fer- 
mées. Ses  qualités  propres  la  destinent  à  un  rôle  précis;  sa 
vocation  naturelle  la  dispose  à  tout  autre  chose  qu'à  des 
relations  de  rivalité  avec  les  hommes. 

En  aidant  les  jeunes  filles  à  se  cultiver,  nous  aurons  la 
chance  de  les  enlever  à  la  frivolité,  au  luxe,  aux  lectures 
malsaines  auxquels  'elles  sont  exposées  dans  les  milieux 
mondains,  et  qui  leur  font  perdre  quelquefois  les  meilleu- 
res années  de  leur  vie. 


—  372  — 

lies  cours  réguliers  comprennent  deux,  trois  ou  quatre 
années,  selon  la  préparation  antérieure  des  élèves.  Tous  les 
examens  sont  soumis  au  contrôle  universitaire. 

D'autre  part,  les  élèves  qui  désirent  étudier  des  spécia- 
lités sont  libres  de  subir  ou  non  des  examens.  Les  examens 
marqués  de  succès  donnent  droit  aux  élèves  de  recevoir,  à 
la  fin  de  l'année  académique,  des  certificats  ou  des  diplô- 
mes analogues  à  ceux  qui  sont  décernés  au  cours  de  littéra- 
taire  française  à  l'Université  Laval. 


I  —  PERSONNEL  DIRIGEANT 

Président:  Mgr  GASPARD  DAUTH,  vice-recteur  de  l'Uni- 
versité Laval. 

La  révérende  Mère  Supérieure  générale  de  la  Congréga- 
tion de  Notre-Dame. 

La  maîtresse  générale  des  études  de  la  Congrégation  de 
Notre-Dame,  directrice  de  l'Ecole. 

ÏJa  directrice  des  études  de  la  section  française. 

La  directrice  des  études  de  la  section  anglaise. 

II  —  PERSONNEL  ENSEIGNANT 

SECTION  DES  LETTRES 

Professeurs-maîtres 

M.  l'abbé  J.-A.  FOUCHER  ;  professeur  d'apologétique. 
M,  l'abbé  ]\LA.URICE,  licencié  es  lettres  de  la  Faculté  de 


—  373  — 

Paris;  professeur  de  latin  et  des  cours  préparatoires  à 
la  composition  en  discours  français. 

M,  RENE  GAUTHERON,  agrégé  des  lettres  de  la  Faculté 
de  Paris;  professeur  de  littérature  française. 

M.  l'abbé  HECTOR  FILIATRAULT,  docteur  en  théologie; 
professeur  de  littérature  française. 

M.  l'abbé  E^IILE  CHARTIER,  licencié  es  lettres  de  la  Fa- 
culté de  Paris;  professeur  de  littérature  {discours 
français). 

M.  l'abbé  L.-A.  GROULX;  professeur  de  littérature  {dis- 
cours français). 

M.  l'abbé  ELIE-J.  AUCLAIR,  docteur  en  théologie  et  en 
droit  canonique,  secrétaire  de  la  rédaction  de  la  Bévue 
Canadienne;  professeur  de  littérature  canadienne. 

M.  l'abbé  L.-A.  DESROSIERS,  licencié  es  lettres  de  la  Fa- 
culté de  Paris,  principal  de  l'Ecole  Normale  Jacques- 
Cartier;  professeur  de  géographie  nationale. 

M.  HECTOR  GARNEAU;  professeur  d'histoire  du  Ca- 
nada. 

M.  HENRI  LAUREYS,  licencié  de  l'Université  de  Lou- 
vain  ;  professeur  de  géographie  économique  du  Canada. 

Professeurs-maîtresses 

Soeur  SAINTE-THEOPHANIE  ;  suppléante  aux  cours  de 
religion  et  chargée  de  la  classe  de  littérature  pour  les 
élèves  qui  désirent  obtenir  le  certificat  d'études  et  le 
diplôme  d'études  littéraires  à  l'Université  Laval. 


374 


Soeur  SAINT-MELCHIADE  ;  professeur  de  langue  fran- 
çaise. 

Soeur  DE  LA  RESURRECTION  ;  professeur  d'histoire  uni- 
verselle, de  géographie,  de  rhétorique,  et  de  littérature 
anglaise. 

Soeur  SAINTE-ELISA;  professeur  de  logique,  de  mathé- 
matiques  et  de  sciences  naturelles. 
Mme  D'EMARESE;  professeur  d'italien. 

M.  l'abbé  HENRI  JASMIN;  professeur  d'allemand. 

Soeur  SAINTE-SOPHRONIE  ;  professeur  d'histoire  uni- 
verselle et  en  particulier  d'histoire  de  l'Eglise. 

Soeur  SAINTE-MARIE-DES-LYS  ;  professeur  d'histoire 
universelle,  des  littératures  anciennes  et  étrangères  et 
de  géographie  universelle;  suppléante  aux  cours  de 
latin  et  d'italien. 

Soeur  SAINTE-MARIE-ODILE  ;  suppléante  aux  cours 
d'histoire  de  littérature  canadienne. 


SECTION   DES   SCIENCES 
Professeurs-maîtres 

M.  l'abbé  JOSEPH  DUPUIS,  docteur  en  théologie  et  eu 
droit  caiiouique;  professeur  d'apologétique. 

M.  l'abbé  EDMOUR  HEBERT,  docteur  en  théologie,  en 
philosophie  et  en  droit  canonique;  professeur  de  logi- 
que et  de  métaphysique. 


375 


Révérend  Père  BOURNIVAL,  S.  J.,  procureur  du  Collège 
Sainte-Marie;  professeur  de  morale. 

M.  l'abbé  ALEXANDRE  ARCHAMBAULT,  docteur  en 
théologie  et  en  philosophie  ;  professeur  de  philosophie. 

M.  le  chanoine  ADOLPHE  SYLVESTRE,  docteur  en  droit 
canonique,  bachelier  es  arts;  professeur  de  physique. 

M.  JEAN  FLAHAULT,  agrégé  de  l'Université  de  Lille, 
professeur  de  chimie  à  l'Ecole  de  Pharmacie  Laval  et  à 
l 'Ecole  Polytechnique  ;  professeur  de  chimie. 

M.  EMILE  DULIEUX,  professeur  à  l'Ecole  Polytechnique; 
professeur  de  minéralogie  et  de  géologie. 

Professeurs-maîtresses 

Soeur  iSAINTE-THEOPHANIE  ;  professeur  de  géométrie, 
de  trigonométrie  et  de  philosophie. 

Soeur  SAINTE-ALPHONSINE  ;  professeur  de  chimie, 
d'algèbre,  d'arithmétique;  suppléante  aux  cours  de 
physique  et  de  sciences  naturelles. 

LANGUE  ANGLAISE 

SECTION  DES  LETTRES 

Révérend  THOMAS  HEFFERNAN,  P.  P.:  Prof  essor  of 
Apologetics. 

Révérend  JOHN  BROPHY,  S.  T.  D.  ;  Professer  of  Church 
History. 

Révérend  THOMAS  KEARNEY,  C.  S.  C.  and  J.  K.  FO- 
RAN,  Ph.  D.  ;  Lecturers  on  English  Literature. 


—  376  — 

Révérend  L.-V.  BROUGHADL,   C.   S.   C.    ;  Professor  of 
English. 

SECTION   DES   SCIENCES 

Révérend  GEORGE  D  AL  Y,  C.  SS.  R.;  Professor  of  Ethics. 
Révérend  M.  J.  ROSA,  C.  M.  ;  Lecturer  on  Geology. 

SECTION  DES  ARTS  D'AGREMENT 

M.  J.-B.  LA  GAGE,  professeur  à  la  Faculté  des  Arts;  pro- 
fesseur d'esthétique  et  d'histoire  de  l'art. 

M.  DYONNET,  professeur  au  Monument  National;  pro- 
fesseur de  dessin  et  de  modelage. 

Soeur  SAINTE-LUDGARDE  du  SACRE-COEUR    ;  pro- 
fesseur de  piano  et  d'orgue. 

ISIelle  'M.  BROPHY  ;  professeur  de  chant. 

Soeur  SAINTE-LOUISE  de  SAVOIE  ;  professeur  de  dic- 
tion française. 

Soeur  SAINTE-THEOTISTE  ;  pro/mewr  des  arts  du  des- 
sin. 

Soeur  SAINT-JEAN-DE-]MARIE  :  professeur  de  peinture 
sur  porcelaine. 

Soeur  SAINTE-MARIE-LEONIDAS  ;  professeur  de  des- 
sin et  de  peinture  à  l'huile. 

SECTION  DU  COMMERCE 

Les  professeurs  du  cours  de  religion,  des  cours  de  langue 
française  et  anglaise,  d'allemand,  d'italien,  de  logique,  de 


—  377  — 

morale,  d'histoire  et  de  géographie  sont  les  mêmes  que  ceux 
des  sections  des  Lettres  et  des  Sciences. 

Soeur  SAINTE-CATHERINE  du  ROSAIRE  ;  chargée  des 
C(ni7's  de  calcul  commercial,  de  tenue  des  livres,  de  sté- 
nographie et  de  dactylographie. 

SECTION  DES  OEUVRES  SOCIALES 

Révérend  Père  PLANTIER,  S.  J.,  de  l'Action  Populaire 
de  Reims;  professeur  de  Sociologie. 

M.  EDOUARD  MONTPETIT,  licencié  en  droit,  lauréat  des 
Sciences  Politiques  et  diplômé  du  Collège  des  Sciences 
Sociales  de  Paris;  professeur  d'économie  politique. 

Professeur-maîtresse 

Mme  MARIE  GERIN-LAJOIE  ;  professeur  de  droit  usuel 
et  de  droit  commercial. 

SECTION   DE   L'ECONOMIE   DOMESTIQUE    OU 
ENSEIGNEMENT  MENAGER 

M.  L,-D.  MIGNAULT,  doct-eur  en  médecine  et  maître  en 
chirurgie  ;  professeur  d'anatomie. 

M.  J.-G.-W.  DEROME,  professeur  agrégé  de  chimie  et  de 
physiologie  à  l'Université  Laval;  professeur  de  physio- 
logie. 

M.  A.  AUBRY,  docteur  en  médecine;  professeur  d'hygiène. 


—  378  — 

M.  EDMOND  DUBE,   docteur  en  médecine   ;  professeur 
d'hygiène. 

Des  professeurs-maîtresses,  laïques  et  religieuses,  sont 
chargés  des  cours  théoriques  et  pratiques  sur  chaque  matiè- 
re de  cette  section,  peut-être  la  plus  importante  de  toutes. 
Soeur  Sainte-Cordule,  en  particulier,  est  professeur  de 
coupe  des  vêtements  et  de  travaux  à  l'aiguille. 


^11^^ 


—  379  — 

ELEVES  ADMISES  A  SUIVRE  LES  COURS 

PENDANT   L'ANNEE   1913-1914 


SECTION  DES  SCIENCES-LETTRES 


Mlles  Adami,    Isabelle 
Bélanger,   Stella 
Bissonnette,   Adèle 
Garceau,   Blanche 
Grenier,   Irène 
Laurier,  Jeannette 
Senay,  Germaine 
Zappa,   Evang^line 


:Montréal,  Q. 
L'Orignal,  Ont. 
[Montréal,  Q. 
Montréal,  Q. 
Montréal.  Q. 
Montréal,  Q. 
Québec.  Q. 
Montréal,  Q. 


SECTION  DES  LETTRES-SCIENCES 


Mlles   Bauset,  Jeanne 
Beaulieu,  P;osette 
Bohrer,    Winifred 
Chassé,  Gertrude 
Cornette,  Berthe 
Cousineau,  Aline 
Dubeau,    Lucienne 
Gauthier,    Eita 
Légaré,    Emilie 
Lesage,  Irène 
Mallette,  Marie 
O'Brien,  Frances 
Paiement,  Hélène 
Pinault,   Ernestine 
Eicher,    Angéline 
Spelman,   May 
Stimpson,  May 


Montréal,  Q. 
Montréal,  Q. 
Mrntréul,  Q. 
Saint-Jean,   Q. 
Saint-Alexandre,   Q. 
Saint-Laurent,   Q. 
Montréal.  Q. 
^lontréal,  Q. 
^lontréal,  Q. 
Montréal,  Q. 
ilontréal,  Q. 
^lontréal,  Q. 
Montréal,    Q. 
Montréal,    Q. 
Marieville,    Q. 
Montréal,  Q. 
Xew    York,    E.-U, 


LITTERATURE    FRANÇAISE 


Mlles  Désy,   Béatrice 

Daveluy,   Marie-Claire 
Grenier,   Irma 
Morin,   Marguerite 
Panneton.  Germaine 


Zklontréal,    Q. 
Saint-Lambert,  Q. 
Montréal,  Q. 
Montréal.  Q. 
Montréal,  Q. 


—  380  — 


COURS  COLLEGIAUX 


Mies    Albinas,    Kathleen 
Allan.  Helen 
Allard,  Margnerite 
Amos,   Marguerite 
Amyot,    Gabrielle 
Archambault,  Eugénie 
Aubry,   Gérardine 
Audet,    Ea.\Tiionde 
Bachand,  Jeanne 
Barrette,   Antoinette 
Barré,   Germaine 
Bazin,  Blanche 
Bearns,    Margaret 
Beattj',  Loretta 
Beatty,   Marguerite 
Beaubien,  Lucette 
Beau  champ,  Germaine 
Beauchesne,   Bernadette 
Beaudoin,   Lucette 
Beaudoin,    Pauline 
Beaudry,   Alexina 
Beaudrj',  ^Marie-Rose 
Beaulieu,   Albertine 
Beaulieu,  Irène 
Beauregard,  Yvonne 
Bélair,  Thérèse 
Bélanger,    Eglantine 
Belhumeur,    INIarguerite 
Bélisle,   Laura 
Béliveau,   Cora 
Béliveau,   Enailia 
Bellew,   Marion 
Bénard,  Aurore 
Bénard,   Gertrude 
Bernier,   Béatrice 
Bernier,  Blanche 
Bernier,    Charlotte 
Bertheiot,  Yvonne 
Bertrand,   Alice 
Bertrand,  ^Nlarie 
Bessette,   Aline 


Mlles  Bisbee,  Marie 
Biron,   Ida 
Blanchet,   M.-Ange 
Bonhomme,  Aline 
Boulanger,  Aline 
Bradley,  Ethel 
Bradley,  Honora 
Brassard,    Alexandrine 
Brault,  Marie-Anne 
Brault,  Berthe 
Briard,   Antoinette 
Brochu,  Ida 
Bourdon,  Jeannette 
Breen,   Olive 
Brissette  des  Nos,  G. 
Brophy,  Gretta 
Brouillette,    Anita 
Brunet,  ^Marielle 
Bryson,   !Maud 
Bureau,  Emma 
Burns,   Christina 
Cahill,  Rita 
Camden.   Kathleen 
Campbell,  Aurore 
Campbell,  Elizabeth 
Cardinal,  Blanche 
Cardin,  Irène 
Carrick,  Lillian 
Casey,  Johanna 
Charlebois,    Albany 
Champagne,    Germaine 
Champagne,  Lucienne 
Chaput,    Hélène 
Chagnon,  Jeanne 
Cholette.  Germaine 
Chapleau.   Berthe 
Chaiivin,  Lucette 
Charland,  Lauretta 
Charlton,    Gertrude 
Clough.   Rose 
Cloutier.   Bernadette 


—  381 


Mlles  Cléroux,  Agnès 
Côté,  Florence 
Cowan,  Xoemie 
Coffey,  Agnes 
■Cooke,  Katherine 
Courtney,   Helen 
Connor,  Madeline 
Collins,   Alice 
Conroj',   Muriel 
Constantineau,  Mariette 
Conrtean,  Jeanne 
Côté,  Marie-Anna 
Comeau,  Laurette 
Codère,  Joséphine 
Courtois,    Germaine 
Courtois,   Berthe 
Coursol,  Robertine 
Crépeau,  Marie-Antoinette 
Crevier,   Marie-Thérèse 
Creamer,   Gladys 
Craren,  Maud 
Daoust,  Jeanne 
David,  Léona 
David,  Aline 
DaAvson.    Irène 
D'Amours.  Thérèse 
D'Amoiirs,  M.-Marie 
Delorme,  Adrienne 
Delorme,  Eliza 
Delorme,  Madeleine 
Delorme,  [Marguerite 
Demers,  Annette 
Desjardins,   Louise 
Deslauriers,   Jeanne 
Desmarais,   Gabrielle 
DesEosiers.    Adrienne 
Desrosiers.  Alice 
Desrosiers.  Aurore 
Desrochers,  Marguerite 
Desrosiers,  Yvonne 
Dorion,    Pauline 
De    Yilliers.    Germaine 
Doyle,  Sadie 
Dozois,   Marie 


Mlles  Dubé,   Clara 

Dubé,   Germaine 
Ducharme,  Laura 
Duckett.   Yvonne 
Dufresne.  Viola 
Dugas,   Anastasie 
Dulude,    Berthe 
Dupuis.    Maria 
Dupuis.  Denise 
Duquette,  Antoinette 
Duquette,  Daphné 
Elle,  Laure 
Emard,  Blanche 
Faille,  Béatrice 
Fendall.    Gertrude 
Fi  lion.  Jeanne 
Fitzimmons.   Florence 
Flaunagan,   Nora 
Flattery.   Georgina 
Flynn,  Helen 
Fortin,  Jeanne 
Fox.    Edna 
Fox,   Doreas 
Fox,   [Muriel 
Fusey,  [Marie-Anna 
Gaudaire,   Laura 
Gallery,  Katherine 
Gallery,  Eileen 
Gariépy,  Monique 
Gagnon,  Antonia 
Gaudet,  Estelle 
Gélineau,   Germaine 
Gendreau,  Aline 
Genest,   Fernande 
Gendron,   Léontine 
Geoffrion.  Jeanne 
Girard,  Marie 
Gilbert.  Emilie 
Gingras,  Ida 
Gingras.  Laura 
Gohier,  Clorinthe 
Goyette.  Corinne 
Godin,  Yvonne 
Goldenburg,  Dorothy 


—  382  — 


Mlles  Grif fin.   Gertrude 
Griffiu,  Agnes 
Griffin,   Madeline 
Gi'aham,    Edna 
Grégoire,    Inielda 
Gravel,  Laiirette 
Gratton,  Marguerite 
Groulx,   Laurence 
Guérin,   Germaine 
Guertin,   Victoria 
Giiinai'd,  Fabiola 
Hamelin,  Yvonne 
Healy,  Mary 
Hébert,   Juliette 
Houle,  Bibiane 
Hone,  Edniée 
Hutton,  Florence 
Huard,  Laura 
Hynes,  Agnes 
Kearus,   Winifred 
Kegresse,  Mathilda 
Kelly,  Mary 
Kelly,  Eva 
Kelly,  Mary 
Kenna,   Sadie 
Kirwan.  Katherine 
Klemhaus,  Grâce 
Knox,  Madeline 
Krug,   Florence 
Laberge,  Marguerite 
Labadie,  Germaine 
Laberge,  ^farie-Ange 
Labelle,  Eva 
Labelle,   Juliette 
Labrecque,  Antoinette 
Lacoste,  Bii-die 
La  France,  Estelle 
Lafrance,  Lucienne 
Lafleur,  Cécile 
Lahaie,  M.-R. 
Laliberté.  Antoinette 
Lamère,  Thérèse 
Lamoureux,   Victoria 
Lambert,  Victoria 


Mlles  Langevin,    Jeanne 
Landrj%  Louise 
Lannwon,   LiJlian 
Lapierre,   Eita 
Lapointe,  Afarguerite 
Lapointe,    Céline 
Latreille,  Emilienne 
Latour,   Antoinette 
Lauzière,  Jeannette 
Laugle^',    Alberta 
Laurier,  Juliette 
Laurendeau,  Marie 
Lavallée,    ^I.-A. 
Lavigne,    ï'vonne 
Laverdure.    ^larie-Kose 
Lawrence,  Margaret 
Leblanc,   ]Marielle 
Lecoiu-s,  Thérèse 
Lecours,  Jeanne 
Lefebvre,   Antoinette 
Lefebvre,  Lucienne 
Lefebvre,  Berthe 
Legendre,  Imogène 
Legendre,  Eolande 
Légaré,    Alexandrine 
Lemieux,  Marguerite 
Lemieux,    Gilberte 
LeMoyne,  Valéda 
LePage,  Amy 
Lessard,    Gabrielle 
Lévesque,  Blanche 
Levasseur,  Angélina 
Lewis,  Doris 
Louchs.   Clarice 
Lovell,  TiOsaline 
Low,  Hilda 
Lussier,   Cécile 
Lussier,    Alice 
Lyons,  Marguerite 
Maguan,  Berthe 
iMaher,  Catherine 
IMaillé,   Léonie 
iMalvar,  Franees 
Malconi.  Ethel 


—  383  — 


Mlles  ^larchand,   Majorie 
^lartineau,   Blanche 
Marcil,  Claire 
Marceau,  Evangéline 
Marchand,  Aline 
Martin,  Antoinette 
Masson.    [Madeleine 
Mauffette,  Marie-T. 
Mayer,  Virginia 
McAvoy,    Annette 
McDonald,   Ruth 
McDonald,  Inez 
McDonald,  ^Nfary 
McEvoy,    Margaret 
McGoldrick,  Cecilia 
McGuire,  Mercedes 
Mciver,  Marj- 
MoMenannin,    Susie 
Meehan,  Rose 
Ménard,    Gertrude 
Mercier,   Marion 
Mercier,  Alphonsine 
Mercier,   Helen 
Merrigan,  Xora 
Merrigan,  Lizzie 
Métivier,  Alice 
Méthot,    Antoinette 
Milot,  Adrienne 
Miller,  Gabrielle 
Miquelon,   Irma 
Miller,  Eileen 
Mills,   Evelyn 
Morin,  Odile 
Morin,  Lena 
Morin,  Alice 
Morin,  Berthe 
Morton,   Lenore 
Morency.  Roberta 
^forency,   Germaine 
!Mnrphy,  Catherine 
Mnllin,  Mildred 
Murraj-,  Eileen 
Mnlcair,  Cécilia 
Nand,  Gabrielle 


Mlles  Xeal,  Margaret 
Niquette,  Isollne 
Normand,   H. 
Xormandin,   Alice 
Xorton,  Marie 
Oakes,    Angélina 
O'Dea,  Madeleine 
O'Hagan,   Rosebud 
O'Leary,   Cassie 
O'Xeal,  Kathleen 
Olivier,    Jeanne-Berthe 
Orleman,  ilabel 
Orleman,  Maud 
Ostigny,    Marguerite 
Onellette,  Cécile 
Papineau,  Rachel 
Paquet,  Jeanne 
Raquette,  Alice 
Paquette,  (iermaine 
Raquette,  Juliette 
Pascal,  Adèle 
Patenaude,  Lorette 
Patenaude,   Laurette 
Pauzé,  Viola 
Payette,   Lilianne 
Pegram.  Barbara 
Penguet,   Dora 
Pelchat,    Bernadette 
Pelley.   Claude 
Perrault,    ^Marguerite 
Perras,  ^Marguerite 
Picard,   Antoinette 
Pigeon,  Léonie 
Pied,   Antoinette 
Pitre,   Claudia 
Plourde,  Marguerite 
Pou  part,  Jeanne 
Poitevin.  M.-Antoinette 
Poirier,   Cécile 
Poirier,  Clémentine 
Poirier,   Clémentine 
Powers,  Emily 
Power.    Grâce 
Prévost.  Léonie 


—  384  — 


Mlles  Prendergast,   Kathleen 
Prézean,   Cécile 
Priscal,  Sel  en 
Prieur,   Jeanne 
Provencher,  Béatrice 
Quinlan,   ]\rargaret 
Eandall,  Géorgie 
Renaud,  Rosine 
Richard,  Gérardine 
Rivet,    [Marie-Jeanne 
Roche,  Mary 
Robert,  Jeanne 
Robillard,  Lucienne 
Robillard,   Lucille 
Robillard,    Alice 
Robert,  Yvonne 
Ryan,  Eileen 
Saucier,  Yvonne 
Sanders,   Alice 
Samson,  Gérardine 
Samson,  Alice 
Sansregret,    ^larie-Ange 
Sawyer,  Gabrielle 
Sauvé,  Annette 
Saint-François,  Bella 
Saint-Jacques,   Bernadette 
Saint-Onge,  Denise 
Scullion,  Margaret 
Scanlan,  Jolianna 
Séguin,  Florence 
Sénécal,  Marthe 
Sévigny,  Rose-Anna 


Mlles  Simpson,   Margaret 
Shannon,   Irène 
Shea,   Hilda 
Sherman,   Béatrice 
Sheehan,  Burnham 
Smith,  Constance 
•  Smith,  May 
Sollito,  Maurie 
Stackpole,   Lyle 
Stewart,  ]MaJorie 
Tanguay,  Gabrielle 
Tellier,  Hélène 
Tessier,  Gerniaine 
Théorêt,   Lucienne 
Touzin,  Yvonne 
Tremblay,  Tzella 
Trudeau,  Jeanne 
Trudeau,  Régina 
Trudeau,   Cécile 
Trempe,  Germaine 
Trudeau,  Doria 
Valcourt,    Rachel 
Vallée,  Blanche 
Vallée,  Alexina 
Villeneuve,    Marie-Anne 
Vinet,  Marie-Anna 
Walsh,  Mary 
Wilson,  Marcella 
Wilson,   Marguerite 
Wynne,    Madeline 
Young,  Ina 


COURS  COMMERCIAL  (1) 


Mlles  Acton,   Florence 
Alsce,  Gladys 


Mlles  Alpanagh.  Mary 
Bannon,   Mary 


(1)  Ce   cours   comptait  61    élèves;   58   ont   été  placées   durant 
l'année,  comme  comptables,  sténographes  ou  dactylographes. 


—  385  — 


ailles  Barrv,  Annie 
Barrv,    Irène 
Beanvais,  Jeanne 
Beauvais,  Uenriette 
Brophj',  Grâce 
Big-g-s,  Mary 
Bradley  Alary 
Clearj',  Annie 
Coady,  Irène 
Cotterill,   Rita 
Cosgfrove,   Jean 
Cimningham,  Irène 
Ferguson,  Isabel 
Flanagan,  Agnes 
Fitzpatrick.   Kathleen 
Foley,  Edith 
Ford,  Mildred 
Fosbre,   Mary    Clare 
Gagnon,  Etliel 
Gahan,  Gracie 
Grant,  Mary 
Haie,  Irène 
Harrisson,  Margaret 
Healy,   Nellie 
Johnston,    ^'ilildred 
Johnston,  lîuth 
Laberge,   Gertrnde 
Layden,  Xellie 
Love,  Ethel 


ailles  ^laloney,  Lizzie 
Planning,  ^iildred 
^IcAndre^v,  Annie 
MeConnell,  Catherine 
:\îcCoi-mick,  Ethel 
:McGinley,   Tîuth 
McQuaig,  Xellie 
:Murphy,  Ethel 
Xeil,  Pearl 
Xeilan,  Pearl 
O'Donnell,  Kathleen 
O'Xeil,  Mary 
Pelletier,    Thérèse 
Powers,  Annie 
Eafter.  Grâce 
lîegan.   Mildred 
Riddell,  Rose 
Séguin.  Berthe 
Sauvé,  Olive 
Saulnier,  Pose 
Vauthler,  Irène 
Vauthier,  Marie 
Ware,  Irène 
Walker,   Grâce 
Whitton.  :May 
Walsli,  Grâce 
Walsh.  Annie 
Welsh,  Katherine 


SECTION   DES  ARTS 


Mlles  Barwick,  Helen 
Bérard,   Cécile 
Bélanger,   Stella 
Brossard,  Berthe 
Charland,  Lillian 
Chavivin,  Marguerite 
Cousineau,  Aline 
Coleman,  Alice 
Coleman,  John-Mary 
Cornette,   Berthe 
Conroy,  Ethel 


Mlles  Cumniings,   Stella 
Conroy.  Florence 
Cypihot,  Cécile 
Décary.  Berthe 
Désy,  Gertrnde 
Elliott,  Maude 
Eveleigh.  Jessie 
Fortier,  Kathleen 
Girard,  Berthe 
Girard.  Yolande 
Granger,  Henriette 


—  386  — 


Mlles  Labrèche,   Aurore 
Lafrenière,  Blanche 
Lane,  Daiisy 
Laurier,  Jeannette 
Lévesque,  Irène 
Lévesque,   Valéda 
Melançon,  Alice 
Oger,  Mathilde 
Olivier,  Maud 
Panneton,   Germaine 
Phelan,  Ida 
Picard,  Juliette 
Popham,  Mauly 


ailles  Robert,  Alice 

Eobinson,    Mabel 
Eodier,  Marguerite 
Eyan,  May 
Scanlan,  Viola 
Simmons,  Maud' 
Slack,   Elizabeth 
Stewart,   Maj"- 
•Stimiison,   May 
Turcotte,  Blanche 
Thibaudeau,  Madeleine 
Walker,  Lillian 


COURS  SPECIAUX 


Mlles  Conroy,  Ethel 

Coni-oy.  Florence 
Devlin,  Xorma 
Doran,  Estelle 
Foster,  Adrienne 


Mlles  Goodfellow,   Annie 
.  Levinson.  Eva 
McCarthy,  Anita 
Patton,  Clara 


Nombre  des  élèves 556 

Bacheliers    es    arts 8 

Bacheliers    (1er    examen) 1 

Bacheliers    (2e    examen) 3 


4*-#- 


—  387  — 

ORGANISATION  PEDAGOGIQUE,  DISCIPLINAIRE 

ET  FINANCIERE 


I.  —  REGIME  DE  L'ECOLE 

Les  cours  souvient  la  première  semaine  d'octobre,  et  se 
terminent  à  la  mi-juin. 

Les  maisons  de  Villa-Maria,  du  ]\Iout  Sainte-Marie,  de 
l'Académie  Saint-Paul  et  de  l'Académie  Saint-Léon,  re- 
çoivent, en  qualité  de  pensionnaires,  les  élèves  qui  demeu- 
rent hors  de  la  ville. 

L'Ecole  ne  reçoit  que  des  élèves  externes  ;  mais  le  repas 
du  midi  sera  servi  à  celles  qui  en  feront  la  demande,  à  des 
conditions  faciles. 

IL  —  CONDITIONS  D'ADMISSION 

L'Ecole  reçoit  en  qualité  d'élèves  régulières  toutes  les 
jeunes  filles  pourvues  d'un  certificat  de  bonne  conduite  et 
capables  de  justifier  de  connaissances  réelles  sur  l'ensemble 
des  matières  inscrites  au  programme  suivant  : 

Langue  Française,  Langue  Anglaise.  —  Dictée.  —  Gram- 
maire. —  Composition.  —  Littérature. 

Mathématiques.  —  Arithmétique.  —  Comptabilité. — Algè- 
bre. (Jusqu'aux  équations  du  2ème  degré). — Gréoraé- 
trie   (Les  deux  1ers  livres  d'Esseyric  et  Pascal). 

GÉOGRAPHIE.  —  Géographie  générale.  —  Géographie  du 
Canada. 


Histoire.  —  Histoire  du  Canada.  —  Notions  principales 
d'histoire  générale,  ancienne  et  moderne. 

Sciences.  —  Notions  essentielles.  —  Physique.  —  Chimie. — 
Minéralogie.  —  Botanique.  —  Zoologie.  —  Cosmo- 
graphie. —  Hygiène. 

Littératures  étrangères.  —  Notions  sur  les  principales 
littératures  étrangères,  anciennes  et  modernes. 

Langue  latine.  —  Grammaire  latine.  —  Version  latine  et 
thème  latin. 

Les  matières  non  comprises  au  programme  de  la  section 
du  commerce  ne  sont  pas  obligatoires  pour  l'examen  d'ad- 
mission dans  cette  dernière  section. 

Les  examens  d'admission  ont  lieu,  régulièrement,  avant 
ou  dans  les  premiers  jours  qui  suivent  la  rentrée. 

III.  —  EQUIVALENCE 

Toute  élève  d 'une  autre  institution  qui  désire  être  admise 
à  suivre  les  cours  de  l'Ecole,  avec  équivalence  pour  les 
cours  déjà  suivis  ou  les  grades  obtenus,  doit  présenter  avec 
sa  requête   : 

1.  Un  annuaire  de  l'institution  où  elle  a  commencé  ses 
études,  donnant  un  programme  détaillé  des  cours  ; 

2.  Un  rapport  sur  les  cours  qu'elle  a  suivis  ; 

3.  Un  état  des  grades  obtenus  et  un  certificat  de  bonnes 
moeurs  ; 

4.  Une  carte  d'identité. 


—  389  — 

Toutes  ces  pièces  seront  soumises  au  vice-recteur  qui  dé- 
cidera quels  cours  supplémentaires  la  postulante  devra  sui- 
vre et  quels  examens  elle  devra  subir. 

IV.  —  ENSEIGNEMENT 

La  durée  du  cours  régulier  de  l'Ecole  d'Enseignement 
Supérieur  pour  les  Jeunes  Filles  est  de  deux  années  pour  la 
section  des  lettres  et  celle  des  sciences,  et  de  trois  années 
pour  la  section  des  lettres-sciences  et  des  sciences-lettres. 

La  durée  du  cours  de  commerce  et  des  autres  cours  sui- 
vis à  l'Ecole  dépend  de  la  préparation  antérieure  des  élèves. 


—  390 


PROGRAMME  DES  ETUDES 


SECTION  DES  LETTRES 

Matières  universitaires  :  Composition  littéraire  ;  langue  an- 
glaise; langue  latine;  langue  allemande  ou  italienne. 

Matières  collégiales  :  Apologétique  ;  histoire  universelle  ; 
histoires  des  Etats-Unis;  histoire  du  Canada;  géogra- 
phie; littérature  française;  littérature  canadienne;  lit- 
térature anglaise;  histoire  de  la  littérature  biblique  ; 
histoire  des  littératures  anciennes;  histoire  des  littéra- 
tures étrangères. 

SECTION   DES    SCIENCES 

Matières  universitaires  :  Philosophie;  arithmétique;  algè- 
bre; géométrie;  trigonométrie;  physique. 

Matières  collégiales  :  Apologétique  ;  chimie  minérale  et 
organique  ;  botanique  ;  minéralogie  ;  géologie  ;  zoolo- 
gie ;  astronomie. 

SECTION   DES  ARTS 

Esthétique;  architecture;  sculpture;  histoire  des  Beaux- 
Arts   ;  dessin. 

SECTION  DU  COMMERCE 

Langue  française;  langue  anglaise;  correspondances;  géo- 
graphie ;  histoire  ;  sciences  mathématiques  ;  sciences 
physiques  et  naturelles. 


—  391  — 

SECTIOX   DE   L'ECONOMIE   DOMESTIQUE   OU 
ENSEIGNEMENT  MENAGER 

Hygiène  :  Air;  eau;  hygiène  corporelle;  hygiène  spéciale 
de  la  femme;  hygiène  en  cas  d'épidémie  ou  en  cas  d'ac- 
cident :  garde-malade  ;  pharmacie  domestique;  hygiè- 
ne de  l'habitation  et  du  mobilier;  tuberculose;  alcoo- 
lisme. 

Anntomie  et  physiologie. 

Economie  domestique  :  La  femme  et  la  ménagère  ;  entre- 
tien de  l 'habitation  et  du  mobilier  au  point  de  vue  sa- 
nitaire, éclairage  et  chauffage  ;  vêtement,  mode,  linge, 
rôle  des  femmes  dans  les  industries  et  le  commerce  du 
vêtement  :  alimentation,  aliments  du  règne  animal,  ali- 
ments du  règne  végétal,  condiments;  comptabilité  do- 
mestique; travaux  à  l'aiguille  et  coupe  des  vêtements. 

SECTION   DES.  OEUVRES   SOCIALES 

Travail;  épargne;  droit  usuel;  doctrines  économiques  et 
sociales  au  19e  et  au  20e  siècle. 

V.  —  EXAMENS 

L'année  académique  comprend  deux  termes:  le  premier, 
du  mois  d'octobre  au  mois  de  février;  le  second,  du  mois  de 
février  au  mois  de  juin. 

A  des  époques  fixes,  des  juge.s  spéciaux  pour  chaque 
groupe  distinct  d'études  font  subir  des  examens,  sous  le 
contrôle  du  vice-recteur  ou  du  doyen  de  la  Faculté  des 
Arts,  sur  toutes  le.^  matières  étudiées. 


—  392  — 


Des  examens  oraux  ou  écrits  ont  aussi  lieu  tous  les  mois, 
en  présence  des  professeurs  de  l'Ecole;  les  notes  obtenues 
dans  ces  examens  comptent  pour  l'obtention  des  certificats 
et  diplômes  universitaires. 

Ces  examens  se  divisent  en  examens  collégiaux  et  en  exa- 
mens universitaires. 

Matières  collégiales  de  la  section  des  lettres.  —  Instruc- 
tion religieuse.  Histoire  universelle.  Histoire  du  Canada. 
Géographie  universelle.  Préceptes  littéraires.  Histoire  litté- 
raire. 

Le  nombre  maximum  des  points  alloués  aux  différentes 
épreuves  collégiales  est  fixé  comme  suit  : 


Instruction  religieuse  . 

8  points 

Histoire  universelle 

.      .     10        " 

Histoire  du  Canada    . 

.       8 

Géographie  universelle 

.      .       5        " 

Préceptes  littéraires     . 

.       6 

Histoire  littéraire  . 

.       5 

Matières  collégiales  de  la  section  des  sciences.  —  Instruc- 
tion religieuse.  Botanique.  Géologie.  Minéralogie.  Zoologie. 
Astronomie.  Chimie. 

Le  nombre  maximum  de  points  alloués  aux  différentes 
épreuves  collégiales  est  fixé  comme  suit   : 

Instruction  religieuse  ....  10  points. 

Botanique 2.5 

Géologie 2.5 

Minéralogie 2.5 

Zoologie 2.5 

Astronomie 5 

Chimie 10 


—  393  — 

Une  épreuve  collégiale  est  toujours  définitive.  On  ne 
peut  la  recommencer  que  pour  réparer  un  échec,  et  après  un 
laps  de  temps  convenable  et  assez  long  pour  que  l'élève  ait 
fait  une  nouvelle  et  sérieuse  étude  de  la  matière  de  l'examen. 

Alors  même  que  l'échec  est  réparé,  c'est  le  chiffre  de  cet 
échec  qui  subsiste. 

L'examen  collégial  peut  être  repris  tout  entier,  si  le  can- 
didat n'a  pas  obtenu  sur  l'ensemble  des  épreuves 
collégiales  et  universitaires  le  nombre  de  points  exigés 
pour  le  baccalauréat. 

Les  matières  universitaires  sont,  pour  la  section  des  let- 
tres : 

Une  composition  littéraire  (lettre  ou  discours),  une  ver- 
sion latine,  un  thème  latin,  une  version  allemande,  italienne 
ou  espagnole,  selon  la  langue  étrangère  étudiée  par  l'aspi- 
rante au  baccalauréat,  et  un  thème  anglais  ou  une  version 
anglaise. 

Les  matières  universitaires  sont,  pour  la  section  des 
sciences  : 

La  philosophie,  les  mathématiques  et  la  physique. 

Le  maximum  des  points  alloués  aux  différentes  matières 
des  épreuves  universitaires  est  fixé  comme  suit  : 

SECTION  DES  LETTRES 

Composition  littéraire 36  points. 

Version  latine 20 

Thème  latin 20 

Veïsion  allemande,  italienne  ou  espagnole.  20 

Version  anglaise  ou  thème  anglais  .      .      .  12 


—  394  — 

SECTION  DES  SCIENCES 

Philosophie 36  points. 

'Mathématiques 26       " 

Physique 18 

La  durée  des  compositions  est  fixée  ainsi  qu  'il  suit  : 

Composition  littéraire 5  heures. 

Version  latine 3 

Thème  latin 3 

Version  allemande,  italienne  ou  espagnole  .  3 

Version  anglaise  ou  thème  anglais  ...  2 

Mathématiques 4 

Physique 3 

Logique  et  morale 3 

Métaphysique 3 

Tous  les  examens  sont  sous  le  contrôle  universitaire. 
VI.  —  GRADES   ACADEMIQUES 

Les  grades  universitaires  sont  le  baccalauréat  es  lettres, 
le  baccalauréat  es  sciences,  le  baccalauréat  es  arts 

Pour  être  bachelier  es  lettres,  les  candidats  devront  con- 
server au  moins  les  deux  tiers  des  points  en  lettres  et  un 
tiers  en  sciences   ;  pour  être  bacheliers  es  sciences,  deux 
tiers  en  sciences  et  un  tiers  en  lettres   ;  pour  être  bache- 
liers es  arts,  deux  tiers  en  lettres  et  deux  tiers  en  sciences. 

Ces  grades  sont  conférés  par  le  Conseil  universitaire,  sur 
demande  du  vice-recteur. 

Les  diplômes  et  certificats  des  cours  collégiaux  ^ont  oc- 
troyés par  la  Faculté  des  Arts  de  l'Université  Laval  de 
Montréal. 


—  395  — 


VII. 


DEBOURSES 


RETRIBUTIONS  SCOLAIRES  ANNUELLES 

Pour  enseignement  des  cours  réguliers  .  .  $100.00 
Pour  admission  aux  cours  du  luudi  .  .  2.00 
Pour  admission  à  tous  les  cours  de  l'année.  50.00 
Une  contribution  de  25  sous  est  demandée  aux  dames  et 

aux  jeunes  filles  qui  n'ont  pas  de  cartes  d'adjnission  aux 

cours. 


RETRIBUTIONS  SCOLAIRES  MENSUELLES 

Cours  commercial $6.00 

Leçons  de  piano,  1  heure  par  semaine $5.00 

"         chant,  i  heure  par  semaine $6.00 

"  violon,  1  heure  par  semaine     ....  $6.00 

"  dessin,  2  heures  par  semaine.      .      .      -  $4.00 

'■  peinture,  2  heures  par  semaine     .      .      .  $6.00 

"         peinture  sur  porcelaice $6.00 

'■  coupe.  2  heures  par  semaine, 

"         ou   travaux   à    Uaiguille $4.00 

N.  B.  —  Pour  tout  renseignement  supplémentaire,  prière 
de  s'adresser  à 

La  directrice  de  l'Ecole  d'Enseignement  Supérieur, 

anprle  des  rues  Sherbrooke  et  Atwater. 


—  3%  — 

ENSEIGNEMENT  SECONDAIRE  MODERNE 

DESTINE  AUX  CONGREGATIONS  ENSEIGNANTES 

Affiliées  à  l'Université 


C'est  en  1909  que  fut  fondé,  avec  des  j-ègleraents  spé- 
ciaux et  des  programmes  très  étendus,  le  cours  d'Enseigne- 
ment Secondaire  ]\Ioderne.  Jusqu'ici  le  bénéfice  de  cette 
organisation  universitaire  est  destiné  uniquement  aux  Frè- 
res déjà  pourvus  d 'un  brevet  de  capacité  du  degré  primaire 
supérieur  et  appartenant  à  une  Congrégation  enseignante 
affiliée  à  l'Université. 

L'Institut  des  Frères  Maristes  fut  le  premier  à  vouloir 
jouir  des  avantages  de  cette  création  nouvelle,  et  il  obtenait 
son  affiliation  le  15  décembre  1909. 

Les  Frères  de  l'Instruction  chrétienne,  du  diocèse  de 
Montréal  comme  leurs  devanciers,  et  les  Frères  de  la  Croix 
de  Jésus,  du  diocèse  de  Rimouski,  s'empressèrent  de  mar- 
cher sur  leurs  pas.  En  1912,  les  Frères  de  la  Congrégation 
de  Sainte-Croix,  du  diocèse  de  Montréal,  ont  obtenu  le  mê- 
me privilège. 

L'Université  est  heureuse  d'avoir  inauguré  ce  mouve- 
ment de  progrès,  qui  aura  sans  doute  des  conséquences  très 
grandes  pour  l'avenir  de  l'enseignement  congréganiste 
dans  la  province  de  Québec  et  dans  tout  le  Canada. 


—  397  — 
FRERES    ADMIS  A  SUIVRE  LES  COURS 

PENDANT   L'ANNEE   1913-1914 


INSTITUT  DES  FRERES  MARISTES   : 


Frères  Alphonse-Eaphaël, 
André-Florianus, 
Auguste- Victor, 
Charles-Damien, 
Edmond- Antoine, 
Emile-Ferdinand, 
Ernest-'Béatrix, 
Henri-Colomb, 
Hiéronide. 
Joseph-Antonio, 


Frères  Joseph-Antonin, 
Joseph-A/arias, 
Jules-Armtind, 
Léon-Antonin, 
Louis-Yitalien, 
!Marie-(jrérard, 
INlarie-Florien, 
^larie-Wenceslas, 
Titianns. 


INSTITUT   DES   FRERES   DE   L'INSTRUCTION 
CHRETIENNE: 


Frères  Agnès-Urbain, 

Alphonse-Eodrigiiez, 

Aniance-Alexis, 

Anatole- Joseph, 

Anatoliiis-Loiiis, 

André -'Marie, 

Anselme, 

Arator-Joseph, 

Archange-^NIarie, 

Armel- Joseph, 

Arsène-Louis, 

Arthnr-François, 

Berchmans^!Marie, 

r>ernardin-de-Sienne, 

Tîrieuc, 

Charles-IIenri, 

Donat-Alphonse, 

Elphège-Lucien, 

Euphrone-Gabriel, 


Frères  Franoois, 

Gérard-Majella, 

Gordien-^Iarie, 

Gratien-^larie, 

(Iratien-Iîaphaël, 

Guillainne-Yves, 

Héraclins-Albert, 

Jgnaee-Aravie, 

irénée-Marie, 

Laurentin-Emile, 

^larie-Bernard, 

Maximilien-FrançoJs, 

Noël- Jean, 

Oswald- Joseph. 

Sébast  ien-Afarie, 

Sini))lice. 

Stanislas-Alphonse, 

Théoetine-Afarie. 

Théodose- Joseph, 


—  398  — 

Frères  Eusèbe-Joseph,  Frères  Tliéopbaue-Georges, 

Ferdinand-Léon,  Tugdual-Engêne. 
Fernand-Jules, 

INSTITUT  DES  FRERES  DE  SAINTEXROIX 

Frères  Aubert,  Fi'ères  Frédéric, 

Ambroise,  Hermann, 

Arsène.  ,    .Jean, 

Anatole,  Léopold, 

Bertin.  Martin, 

Charles-Edouard,  ^Xarcisse, 

Conrad,  Orner, 

Cécilien,  Raoul, 

Denis,  Eomain. 
Eustache, 


Nombre  des  Frères   :  81. 


i,gÇr 


399 


REGLEMENT    ORGANIQUE 

1.  Les  Congrégations  enseignantes  de  Frères  qui  deman- 
dent l'affiliation  à  l'Université  Laval  doivent  s'engager,  par 
document  écrit,  à  accepter  lœ  règlements  universitaires  rela- 
tifs à  l'obtention  des  diplômes  de  l'enseignement  secondaire 
moderne,  ainsi  que  les  modifications  qui  pourraient  être 
faites  à  ces  règlements. 

2.  De  son  côté,  rUnivei-sité  Laval  s'engage  elle-même  à 
ne  modifier  ces  règlements  qu'après  avoir  pris  l'avis  des 
Congrégations  enseignantes  affiliées  et  sur  l'assentiment 
des  deux  tiei's  de  ces  Congrégations. 

3.  Il  pourra  être  tenu,  de  temps  à  autre,  un  Congrès  des 
Congrégations  affiliées,  représentées  chacune  par  deux  dé- 
légués. On  discutera,  dans  ces  Congrès,  toutes  les  questions 
relatives  aux  diplômes  de  l'enseignement  secondaire  mo- 
derne. 

DIPLOMES 

1.  L'Univemté  confère  les  diplômes  de  l'enseignement 
secondaire  moderne  aux  membres  des  Congrégations  ensei- 
gnantes affiliées  qui  sont  pour^'us  conformément  à  la  loi 
provinciale  de  l'Instruction  publique,  d'un  brevet  de  capa- 
cité du  degré  académique. 

2.  Tout  candidat  à  ces  diplômes  doit  subir  avec  succès  un 
examen  écrit  portant  : 

a)  Soit  sur  la  série  complète  des  matières  littéraires  {lit- 
térature-philosophie) inscrites  au  programme  universitaire; 

b)  Soit  sur  la  série  complète  des  matières  scientifiques 
{sciences-mathématiques)  inscrites  au  programme  imiver- 
taire  ; 


—  400  — 

c)  Soit  sur  les  matières  de  l 'une  et  de  l 'autre  de  ces  deux 
séries. 

3.  Ces  examens  comprennent  chacun  deux  séries  d'épreu- 
ves écrites  dites  :  les  unes,  congi'éganistes,  les  autres,  univer- 
sitaires. 

4.  Les  questions  ou  sujets  proposés  aux  candidats  pour 
ces  deux  séries  d'épreuves  doivent  se  tenir  dans  les  limites 
du  programme  ci-dessous  tracé. 

EPREUVES   CONGREGANISTES 

1.  Les  épreuves  congréganistes  sont  ainsi  nommées,  parce 
qu'il  appartient  à  l'autorité  compétente,  dans  chaque  Con- 
grégation affiliée,  d'en  choisir  les  questions,  d'en  fixer  la 
date  et  d'en  sur\'eiller  l'exécution. 

2.  Le  choix  des  questions  et  la  correction  des  épreuves 
sont  cependant  soumis  au  contrôle  du  doyen  de  la  Faculté 
des  Arts  de  Montréal,  quand  l'épreuve  est  subie  dans  la 
province  ecclésiastique  de  ^Montréal  ;  et  au  contrôle  du 
doyen  de  la  Faculté  des  Arts  de  Québec  dans  tous  les  autres 
cas.  Le  doyen  intéressé  peut  nommer  une  commission  d'au 
moins  trois  membres,  avec  pouvoir  de  s'enquérir  de  la  va- 
leur de  ces  épreuves  et  obligation  de  lui  faire  rapport  par 
écrit. 

3.  Chaque  Congrégation  a  le  droit  d'autoriser,  au  fur  et 
à  mesure  que  ses  candidats  y  sont  préparés,  plusieurs  épreu- 
ves partielles  correspondant  à  différentes  sections  d'une 
même  matière.  Il  est  entendu  toutefois  qu'il  faut  éviter  ici 
un  morcellement  exagéré. 


—  401  — 

4.  Les  différentes  matières  des  épreuves  congréganistfâ 
sont   : 

a)  Pour  la  série  littéraire   (littérature-philosophie)    : 

Recherche  de  la  vraie  religion, 
histoire  générale  et  histoire  du  Canada, 
géographie  générale  et  géographie  du  Canada, 
préceptes  de  littérature, 

histoire  de  la  littérature  française  et  de  la  litté- 
rature canadieniie, 

histoire  des  littératures  anglaise  et  américaine, 
auteurs  anglais, 
histoire  de  la  pédagogie. 

h)  Pour  la  série  scientifique  (sciences-mathématiques)  : 

Apologétique, 

physiologie  et  zoologie, 

physique  et  chimie, 

minéralogie  et  géologie, 

botanique, 

algèbre, 

géométrie, 

histoire  de  la  pédagogie. 

5.  Les  candidats  peuvent  se  ser\'ir,  à  leur  choix,  de  la 
langue  française  ou  de  la  langue  anglaise.  Cependant  les 
questions  sur  la  littérature  française  et  les  auteurs  français 
devront  être  traitées  en  français  par  les  candidats  de  lan- 
gue anglaise,  et  les  questions  sur  les  littératures  anglaise  et 
américaine  et  les  auteurs  anglais  seront  traitées  en  anglais 
par  les  candidats  de  langue  française. 

6.  Le  nombre  des  points  attribués  aux  différentes  matiè- 
res des  épreuves  congréganistes  est  fixé  à  dix. 


—  402  _ 

7.  Le  nombre  des  points  qu'il  faut  conserver  sur  chacune 
de  ces  matières  et  dans  chaque  épreuve,  même  partielle,  est 
fixé  pour  le  minimum  aux  deux  cinquièmes. 

8.  Le  nombre  total  des  points  à  consen^er  sur  l'ensemble 
des  épreuves  de  chaque  série,  littéraire  ou  scientifique,  doit 
égaler  les  trois  cinquièmes  du  maximum  global  possible. 

9.  Les  points  obtenus  par  les  candidats  aux  différentes 
séries  d'épreuves  congréganistes  doivent  être  envoyés  en 
double,  sur  un  tableau  spécial,  au  doyen  de  la  Faculté  des 
Arts  intéressé  ;  et  celui-ci  remet  au  recteur  de  l 'Université, 
avant  l'épreuve  universitaire,  l'un  de  ces  ta,bleaux  dûment 
contrôlé  et  approuvé  par  lui. 

10.  Le  droit  d'examen  pour  chacune  des  matières  ou  par- 
ties de  matière  des  épreuves  congréganistes,  est  de  dix  sous 
par  candidat.  Les  Congrégations  qui  présentent  des  can- 
didats doivent  verser  d'avanôe  cette  somme  entre  les  mains 
du  doyen  chargé  du  contrôle  de  leurs  épreuves. 

EPREUVES  UNIVERSITAIRES 

1.  Les  épreuves  universitaires  sont  ainsi  nommées  parce 
qu'elles  se  font  sous  le  contrôle  exclusif  de  l'Université. 

2.  Ces  épreuves  ont  lieu,  au  siège  de  l'Université  Laval,  à 
Montréal  et  à  Québec  simultanément,  à  la  fin  du  mois 
d'août,  aux  jours  et  heures  fixés  par  le  recteur  de  l'Univer- 
sité et  sous  le  contrôle  de  surveillants  nommés  par  lui. 

3.  Les  questions  ou  sujets  proposés  aux  candidats  sont 
choisis  par  le  recteur  de  l'Université,  et  tirés  au  sort  parmi 
les  sujets  ou  questions  que  chaque  Congrégation  affiliée  est 
invitée  à  envoyer  tous  les  ans,  pour  chacune  des  matières^ 


403 


littéraires  €t  scientifiques,  des  épreuves  univei'sitaires,  au 
recteair  lui-même  de  l'Université. 
4.  Les  épreuves  universitaires  sont  : 

a)  Pour  la  série  littéraire  (littérature-philosophie)    : 

Pédagogie, 
philosophie, 

composition  littéraire,  française  et  anglaise, 
auteurs  français, 

version  anglaise   et  thème  anglais    (candidat   de 
langue  française), 

version  française  et  thème  français  (candidat  de 
langue  anglaise), 
droit  commercial. 
h)  Pour  la  série  scientifique  (sciences-mathématiques)  : 
Version  anglaise  et  thème  anglais    (candidat  de 

langue  française), 
version  française  et  thème  français  (candidat  de 
langue  anglaise), 
pédagogie, 

philosophie   (psychologie,  logique), 
algèbre  supérieure  et  trigonométrie, 
mécanique, 
c(«mographie, 
droit  commercial. 

5.  Les  candidats  peuvent  se  servir,  à  leur  choix,  de  la 
langue  française  ou  de  la  langue  anglaise. 

6.  La  durée  des  compositions  est  fixée  comme  il  suit  : 

a)  Série  des  épreuves  littéraires  :  pour  chaque  matière 
ou  chaque  groupe  de  matières,  quatre  heures  ; 


—  404  — 

b)  Série  des  épreuves  scientifiques  :  pour  chaque  ma- 
tière ou  chaque  groupe  de  matières,  trois  heures. 

7.  Le  nombre  des  points  attribués  aux  différentes  ma- 
tières des  épreuves  universitaires  est  fixé  à  dix. 

8.  Le  nopabre  minimum  des  points  à  conserver  sur  cha- 
cune de  ces  matières  est  fixé  aux  deux  cinquièmes. 

9.  Le  nombre  total  des  points  exigés  sur  l'ensemble  des 
matières  de  chaque  série  d'épreuves  universitaires,  litté- 
raire ou  scientifique,  est  fixé  aux  trois  cinquièmes  du  maxi- 
mum global  possible. 

10.  Les  Congrégations  qui  présentent  des  candidats  sont 
tenues  de  verser,  à  l'avance,  entre  les  mains  du  recteur  de 
l'Université,  les  droits  d'examen.  Pour  chacune  des  séries 
d'épreuves  universitaires,  littéraire  ou  scientifique,  ce  droit 
est  de  deux  piastres  par  candidat.  Pour  une  reprise  par- 
tielle ce  droit  est  de  une  piastre. 

FORME  DES   EPREUVES  UNIVERSITAIRES 

1.  Au  commencement  de  la  première  séance,  chaque  can- 
didat remet  au  surveillant,  sous  enveloppe  cachetée,  une 
feuille  où  se  trouve  inscrit  avec  le  numéro  qui  lui  sert  de 
pseudonyme,  son  nom  écrit  lisiblement  au-dessous  de  ce  chif- 
fre. Le  candidat  ne  doit  se  servir  que  de  ce  numéro  pour 
signer  ses  copies.  Il  l'écrit  au  haut  de  chaque  feuille,  à  l'an- 
gle gauche,  en  chiffres  et  en  lettres. 

2-  On  remet  aux  candidats  des  feuilles  de  papier  à  en- 
tête imprimé,  sur  lesquelles  a  été  apposé  le  sceau  de  l'Uni- 
versité.   Les  candidats  ne  doivent  se  servir  que  de  ce  papier 


—  405  — 

pour  écrire  leurs  compositions,  et  ils  ne  doivent  faire  usage 
que  de  feuilles  complètes. 

3.  Les  candidats  ne  doivent  avoir  en  leur  possession  ni 
livres,  ni  cahiers,  ni  notes,  ni  papier.  On  leur  procure  dans 
la  salle  même  des  séances  le&  lexiques  ou  dictionnaires  auto- 
risés. 

4.  Toute  communication  des  eandidats  entre  eux  ou  avec 
le  dehors  est  défendue  sous  peine  d'exclusion  immédiate. 
Les  candidats  ne  peuvent  sortir  de  la  salle  des  séances  que 
pour  des  raisons  graves  approuvées  par  le  surveillant  qui 
préside. 

5.  Les  copies  des  candidats  doivent  être  remises  au  pre- 
mier surveillant,  sous  enveloppes  spéciales  cachetées  et  por- 
tant imprimé  le  nom  de  la  matière  ou  du  groupe  de  ma- 
tières, suivant  le  cas,  traité  dans  les  copies. 

6.  Toutes  les  copies  des  candidats  doivent  être  envoyées  à 
l'endroit  et  à  la  personne  désignés  par  le  recteur  de  l'Uni- 
versité. 

CORRECTION  DES  EPREUVES  UNIVERSITAIRES 

1.  Toutes  les  copies  des  épreuves  universitaires  sont  cor- 
rigées à  l'endroit  désigné  par  le  recteur. 

2.  Les  corrections  sont  faites  par  des  jurys  composés  de 
trois  membres  nommés  par  le  recteur  de  l'Université. 

3.  Le  recteur  choisit  les  membres  de  ces  jurys  de  la  façon 
suivante:  un  dans  le  personnel  des  Congrégations  affiliées 
et  deux  parmi  les  professeurs  des  facultés  universitaires,  ou 
parmi  les  professeurs  des  écoles  ou  collèges  affiliés.  Les 
Congrégations  affiliées  doivent,  en  conséquence,  fournir 
simultanément  et  à  tour  de  rôle  dans  chaque  jury,  sur  l'in- 


--  406  — 

vitation  du  recteur,  des  correcteurs  pour  les  différentes 
épreuves  universitaires.  Le  recteur  choisit,  à  son  gré,  les 
autres  correeteui-s. 

4.  Il  sera  constitué  un  seul  jury  pour  chacune  dos  ma- 
tières ou  pour  chacun  des  groupes  de  matière  universi- 
taires. 

5.  Lorsque  parmi  les  membres  d'un  jury  il  y  a  des  diver- 
gences d'appréciation,  on  donne  à  la  copie  discutée  la 
moyenne  des  notes  réunies. 

6.  Les  membres  des  jurys  chargés  de  corriger  les  vei*sions 
doivent  faire  eux-mêmes,  sur  chaque  partie  du  texte  à  tra- 
duire, la  distribution  des  points  alloués  à  l'ensemble  du 
texte. 

La  correction  de  ces  copies  doit  se  faire  d'après  nn  maxi- 
mum de  huit  points  accordés  à  l'intelligence  du  texte,  les 
deux  autres  points  devant  être  mis  au  compte  de  la  valeur 
littéraire  de  la  traduction. 

Les  fautes  seront  appréciées  d'après  l'échelle  du  tarif 
qui  suit  : 

Barbarisme 1.0 

Solécisme 1.0 

Barbarisme  et  solécisme  réunis   .      .      .  1.2 
Phrase  incomplète,     absence     du  verbe 

principal 0.5 

Contresens   grave 1.0 

Contresens  léger 0.2 

Terme  ou  locution  impropre  ....  0.2 

Faute  d'orthographe  usuelle  ....  0.3 

Faute  de  ponctuation 0.1 

Faute  d'accentuation 0.1 


—  407  — 

7.  La  correction  des  thèmes  doit  se  faire  d 'après  un  maxi- 
mum de  huit  points  alloués  à  la  correction  grammaticale, 
les  deux  autres  points  devant  être  alloués  à  la  valeur  litté- 
raire du  texte  des  candidats. 

Les  fautes  seix)at  appréciées  d'après  l'échelle  du  tarif  qui 
suit  : 

Barbarisme  et  solécisme 0.7 

Contresens   grave 0.5 

Contresens  léger 0.2 

Terme  ou  locution  impropre  ....  0.2 

Faute  d'orthographe  usuelle  ....  0.3 

Faute  de  ponctuation 0.2 

Faute  d'accentuation 0.1 

8.  La  correction  de  la  composition  littéraire  doit  se  faire 
d'après  le  procédé  qui  suit:  sur  les  dix  points  alloués  à  cette 
matière,  cinq  seront  attribués  au  fond,  trois  à  la  forme  et 
deux  à  la  correction  grammaticale.  Ces  deux  derniers 
points  ne  pourront  être  donnés  aux  copies  qui  n'auraient 
pas  une  certaine  valeur  au  point  de  xv.e  du  fond  et  de  la 
forme. 

Si  le  candidat  a  traité  un  sujet  autre  que  celui  proposé, 
son  travail  ne  sera  pas  apprécié. 

REPRISE  DES  EXAMENS 

Examens  congréganistes.  —  Les  épreuves  congrégaaaist^s 
quelconques  sont  toujours  définitives,  en  ce  sens  qu'elles  ne 
peuvent  être  reprises  avant  la  prochaine  année  académique 
et  privent  jusque-là  les  candidats  malheureux  du  droit  de 
se  présenter  aux  épreuves  universitaires. 


—  408  — 

Examens  universitaires.  — 1.  Si  un  candidat  qui  a  obtenu 
dans  l'ensemble  des  examens  universitaires  le  nombre  de 
points  suffisant  pour  être  diplômé,  n'a  pas  conservé  pour 
l'une  ou  l'autre  des  matières  de  ces  examens  le  minimum 
des  points  exigé,  il  pourra  réparer  ce  défaut  en  subissant 
un  nouvel  examen  sur  cette  matière  ou  sur  ces  matières  seu- 
lement. Mais  le  nouveau  résultat  obtenu  ne  change  pas  la 
somme  totale  passive  de  ses  points. 

2.  Si  pour  avoir  sur  l'ensemble  d'un  examen  universi- 
taire le  nombre  de  points  exigé,  deux  points  seulement  man- 
quent au  candidat,  il  peut  reprendre  la  matière  la  plus  fai- 
ble de  cet  examen  avec  chance  d'être  diplômé,  si  son  nou- 
veau travail  lui  donne  le  nombre  total  de  points  suffisant. 

CLASSIFICATION   DES   DIPLOMES 

1.  Ont  droit  aux  différents  diplômes  les  candidats  qui  ont 
subi  avec  succès  les  épreuves  congréganistes  et  universitaires 
sur  les  deux  séries,  littéraire  et  scientifique,  ou  seulement 
sur  l'une  ou  l'autre  de  ces  deux  séries. 

2.  Le  diplôme  d'Enseignement  Secondaire  Moderne  Par- 
tie des  Lettres  est  décerné  aux  candidats  qui  ont  conservé 
les  trois  cinquièmes  des  points  sur  l'ensemble  des  épreuves 
congréganistes  et  universitaires  de  la  série  littéraire,  et  au 
moins  les  deux  cinquièmes  des  points  alloués  à  chacune  des 
matières  de  cette  série. 

3.  Le  diplôme  d'Enseignement  Secondaire  Moderne  Par- 
tie des  Sciences  est  décerïié  aux  candidats  qui  ont  conservé 
les  trois  einquièmes  des  points  sur  l'ensemble  des  épreuves 
congréganistes  et  universitaires  de  la  série  scientifique,  et 


—  409  — 

au  moins  les  deux  cinquièmes  des  points  alloués  à  chacune 
des  matières  de  cette  série. 

4.  Pour  établir  d'une  façon  plus  juste  et  plus  précise  le 
mérite  des  diplômés,  on  inscrit  sur  le  diplôme  les  mentions 
suivantes:  avec  distinction  et  avec  grande  distinction. 

a)  Sont  diplômés  Lettres  et  Sciences  avec  grande  distinc- 
tion, ceux  qui  ont  conservé  dans  les  deux  examens  univer- 
sitaires les  quatre  cinquièmes  des  points  alloués  à  chacun  de 
ces  examens. 

h)  Sont  diplômés  Lettres  et  Sciences  avec  distinction, 
ceux  qui  ont  conservé  les  quatre  cinquièmes  des  points  dans 
l'un  ou  l'autre  seulement  des  examens  universitaires. 

c)  Sont  diplômés  Partie  des  Lettres  avec  distinction,  ceux 
qui  ont  conservé  les  quatre  cinquièmes  des  points  à  l'exa- 
men universitaire  sur  la  série  littéraire. 

d)  Sont  diplômés  Partie  des  Sciences  avec  distinction, 
ceux  qui  ont  conservé  les  quatre  cinquièmes  des  points  à 
l'examen  universitaire  sur  la  série  scientifique. 

e)  Les  autres  diplômés  le  sont  sans  mention. 

5.  Les  candidats  ne  sont  autorisés  à  prendre  le  titre  au- 
quel ils  ont  dmit  :  Diplômés  Lettres  et  Sciences,  Partie  des 
Lettres,  Partie  des  Sciences,  que  s'ils  ont  reçu  le  diplôme 
accordé  par  l'Université. 

PROGRAMME  DES  ETUDES 

Les  intéressés  peuvent  se  procurer  le  programme  détaillé 
des  cours  littéraire  et  scientifique  en  s 'adressant  aux 

REVERENDS  FRERES  MARISTES, 

Iberville,   P.   Q. 


—  410  — 

COURS  PRATIQUE  DE  DROIT  COMMERCIAL 

DESTINÉ  À 
L'ASSOCIATION  DES  FEMMES  D'AFFAIRES 


Pour  se  rendre  aux  demandes  de  l'Association  des  Fem- 
mes d'Affaires  de  Montréal,  l'Université  a  inauguré,  le  22 
avril  de  cette  année,  des  coure  de  droit  commercial  destinés 
spécialement  aux  membres  de  cette  association. 

Dans  une  conférence  fortement  élaborée,  ISl.  le  juge  Ger- 
vais,  professeur  à  la  Faculté  de  Droit,  a  énoncé  et  com- 
menté le  programme  à  suivre. 

Les  cours  commenceront  l 'automne  prochain,  et  com- 
prendront 16  premières  leçons,  dont  voici  le  programme 
détaillé. 

PROGRAMME   DU   COURS 

1ère  Leçon  :  Le  commerce,  son  rôle,  son  caractère.  Le 
droit  commercial  (définition,  caractères).  Les  actes  de 
commerce.  Commerçants  et  non  commerçants.  Intérêt  de 
ces  distinctions.     Preuve,  etc . . . 

2ème  Leçon  :  Pratique  commerciale  (notions  sommaires)  : 
Eléments  nécessaires  à  l'établissement  d'un  négoce.  For- 
mation du  capital.  Apports  en  nature.  Choix  des  locaux 
et  des  employés  (moyens  de  les  intéresser).  Importance 
de  la  comptabilité.     La  publicité. 

Sème  Leçon  :  Les  contrats.  Principes  généraux.  Capa- 
cité légale  de  contracter.  Le  mineur  commerçant.  Capa- 
cité de  la  femme  mariée  à  contracter  :  a)  quant  aux  meu- 
bles; b)  quant  aux  immeubles. 


—  411  — 

4ème  Leçon  :  Etat  civil  de  la  femme  mariée.  Le  contrat 
de  mariage.  Régimes  matrimoniaux  :  a)  la  communauté  : 
lo  légale.  2o  conventionnelle  ;  h)  séparation:  lo  contrac- 
tuelle, 2o  légale,  ou  par  mariage  dans  un  pays  où  la  sépara- 
tion de  biens  est  le  régime  légal.  Responsabilités  du  mari 
quant  aux  dettes  de  la  femme  sous  l'un  ou  l'autre  de  ces 
régimes. 

5ème  Leçon  :  Capacité  de  la  femme  mariée  de  faire  le 
commerce.  Femme  séparée  de  biens.  Femme  commune  en 
biens,  dont  le  mari  e.st  absent  ou  incapable.  Recours  en 
séparation  de  biens.  Formalités  d'autorisation  ou  de  publi- 
cité. Responsabilité  de  la  femme  mariée  commerçante  vis- 
à-vis  des  tiers.  Des  responsabilités  du  mari  quant  aux 
tiers,  par  suite  du  commerce  de  sa  femme. 

6ème  Leçon  :  Droits  successoraux  de  la  femme  :  a)  quant 
à  son  mari,  6)  quant  aux  enfants.    Donations.    Testaments. 

7ème  Leçon  :  De  quelques  contrats  en  particulier:  la 
vente,  le  louage  (notions  sommaires). 

8èmc  Leçon  ' :  Le  louage  d'ouvrage  (conti-at  de  travail). 
Le  salaire.  Le  délai-congé.  La  saisie  des  salaires.  Le  tra- 
vail des  femmes  et  des  enfants.  (Législation  provinciale). 

9ème  Ijeçon  :  Le  prêt.  Le  mandat.  Les  sociétés  commer- 
ciales (notions  sommaires)  ;  Actions  et  obligations. 

lOeme  Leçon  :  Garanties  apportées  à  l'exécution  des  con- 
trats. Droits  des  créanciers  sur  les  biens  de  leurs  débi- 
teurs.    Privilèges  et  bypothèques.     Enregistrement. 

lleme  Leçon  :  Procédure  à  suivre  pour  faire  respecter 
son  titre.     Saisie.     Prescription.     Faillite. 


—  412  — 

12ème  Leçon  :  Les  banques  et  le  crédit.  L'escompte.  La 
lettre  de  chaoge.  Le  billet  à  ordre.  Le  chèque  (principaux 
caractères). 

13ème  Leçon  :  Les  assurances.  Les  rentes  (étude  som- 
maire au  point  de  vue  légal). 

Idème  Leçon  :  Les  transports.  Capacité  de  la  femme  ma- 
riée commerçante  à  faire  tous  les  contrats  de  voiturage. 
Les  douanes,  tarifs.  Consignation.  Sanction  de  la  viola- 
tion des  lois  de  douane  ou  d'accise:  amende,  confiscation, 
emprisonnement,  etc . . . 

lôème  Leçon  :  La  coopération  (définition,  divisions,  fonc- 
tionnement des  principaux  types). 

lôème  Leçon  :  La  spéculation:  son  rôle,  ses  résultats.  Les 
bourses.  La  spéculation  immobilière  :  la  bourse  de  l 'immeu- 
ble. 


tl*     ♦>!♦     tif 

Jf»  Jfs.  J|i. 


—  4i: 


IVIAISOIV  DES  ETUDIANTS 


I.  Le  but  de  cette  Association  est  de  relier  par  des  liens 
plus  étroits  de  fraternité  et  de  camaraderie  les  étudiants  et 
les  anciens  étudiants  universitaires  ;  de  susciter  et  de  propa- 
ger, grâce  au  concours  dévoué  de  ces  derniers  et  des  amis 
en  général  de  l'enseignement  supérieur,  toutes  les  oeuvres 
destinées  à  améliorer  la  situation  matérielle,  intellectuelle 
et  morale  de  la  jeunesse  universitaire  ;  de  créer  autour 
d'elle  cette  atmosphère  de  généreuse  bienveillance  et  de 
sympathie  dont  sont  entourés  dans  d'autres  pays  les  uni- 
versités et  leurs  élèves. 

II.  Les  moyens  d'action  de  l'Association  sont  entre  au- 
tres les  suivants   : 

Journal  ou  bulletin  périodique  ; 

Publication  de  travaux  littéraires  et  scientifiques  ; 

Bibliothèques,  conférences,  cours,  etc.  ; 

Réunions,  amusements,  jeux  variés,  sports,  gymnastique, 
escrime,  exercices  militaires,  fêtes  artistiques  ; 

Bourses  d'études,  prêts,  assistance  ; 

Logements,  pensions,  soins  médicaux  à  bon  marché  ; 

Remises  sur  les  voies  de  communication,  chez  les  four- 
nisseurs, etc.   ; 

Recherche  d'emplois  : 

Et  toute  autre  oeuvre  charitable. 

m.  Le  siège  social  de  l 'Association  est  à  Montréal. 
Un  vaste  local  est  attribué  à  l'oeuvre  dans  l'Université 
Laval,  rue  Saint-Denis,  No  185. 


—  414  — 

Il  comprend  deux  bibliothèques  et  plusieurs  salles  d'é- 
tude, une  salle  de  lecture,  deux  salles  de  billard  et  de  pool, 
des  fumoirs  et  des  pièces  pour  les  amusements  sédentaires, 
un  grand  salon,  un  café  buffet  et  une  spacieuse  galerie- 
promenade. 

Une  fois  terminé,  il  offrira  en  outre  aux  jeunes  gens  deux 
jeux  de  quilles,  des  salles  de  dessin,  de  gymnastique,  d'es- 
crime ou  de  lutte,  ainsi  que  des  douches  et  des  bains. 

IV.  L'Association  se  compose  :  a)  De  membres  actifs  : 
étudiants  universitaires  régulièrement  inscrits. 

h)  De  memhres  honoraires  :  anciens  membres  actifs  ; 
professeurs,  administrateurs  et  gouverneurs  universitaires; 
amis  de  l'enseignement  supérieur. 

c)  De  memhres  perpétuels  :  membres  actifs  ou  honoraires 
libérés  de  la  cotisation  annuelle  par  la  souscription  d'une 
somme  déterminée. 

d)  De  memhres  fondateurs  :  promoteui*s  de  l'oeuvre  et 
bienfaiteurs  insignes. 

Les  Etudiants  des  Facultés  et  des  Ecoles  affiliées  de 
l'Université  Laval  sont  tous  considérés  comme  membres  ac- 
tifs, pourvu  que  le  Conseil  de  ces  Facultés  ou  Ecoles  ait  ins- 
crit dans  ses  règlements  l'obligation  pour  tels  étudiants  de 
vei'ser  une  cotisation  annuelle,  collectée  par  les  trésoriers 
respectifs  de  ces  Facultés  ou  Ecoles,  et  versée  par  eux  au 
trésorier  de  la  Maison  des  Etudiants. 

V.  Cotisations. — a)  Pour  les  membres  actifs  apparte- 
nant aux  Facultés  ou  aux  Ecoles  affiliées  qui  se  sont  con- 
formées au  mode  de  cotisation  indiqué  ci-dessus,  le  droit 


—  415  — 

d'entrée  et  la  cotisation  annuelle  sont  fixés  collectivement  à 
la  somme  de  $5.00. 

6  )  Les  autres  membres  actifs  doivent  payer  un  droit  d 'en- 
trée de  $2.00,  et  une  cotisation  annuelle  de  $5.00. 

c)  Le  droit  d'entrée  et  la  cotisation  annuelle  des  membres 
honoraires  sont  aussi  fixés  collectivement  à  $5.00. 

d)  Tout  membre  actif  ou  honoraire  acquiert  le  titre  de 
membre  perpétuel  et  se  libère  de  la  cotisation  annuelle,  en 
versant  une  somme  de  $100.00. 

e)  Tout  membre  qui  versera  la  somme  de  $200.00  ou  qui 
fera  une  donation  d'une  valeur  égale  recevra  du  Conseil 
d'Administration  le  titre  de  membre  fondateur. 

VI.  La  gestion  générale  des  intérêts  de  la  Maison  des 
Etudiants  est  confiée  à  une  Commission,  composée  dans  la 
proportion  d'un  tiers  de  membres  actifs  et  de  deux  tiers  de 
membres  honoraires. 

Cette  Commission  est  constituée  de  manière  à  accorder 
une  équitable  représentation  aux  divers  groupements  uni- 
versitaires. 

VII.  Tous  LES  DROITS  ET  POUVOIRS  de  l'Association,  sauf 
raliénation  des  immeubles  qui  est  réservée  à  la  Commis- 
sion, sont  exercés  par  un  Conseil  d'Administration,  compo- 
sé de  membres  choisis  dans  la  Commission. 

Le  vice-recteur  et  le  secrétaire-général  de  l'Université 
Laval  font  partie  ex-officio  de  ce  Conseil. 

Les  autres  membres  sont  élus  par  la  Commission,  parmi 
les  délégués  des  différents  groupes. 

VIII.  Des  règlements  généraux  et  particuliers  régissent 


_  416  — 

le  fonctionnement  de  l 'Association  et  de  ses  divers  organis- 
mes, dans  le  but  surtout  de  faire  régner  entre  les  membres 
des  rapports  constants  de  bonne  et  généreuse  camaraderie, 
et  d'imprimer  à  toutes  les  manifestations  de  la  vie  de  l'oeu- 
vre un  caractère  de  parfaite  distinction,  sans  en  exclure  au- 
cunement ni  l'entrain,  ni  la  gaieté,  ni  l'enthousiasme. 

IX.  Un  directeur-gérant,  nommé  par  le  Conseil  d'Ad- 
ministration, est  chargé  de  promouvoir  les  intérêts  quoti- 
diens de  l'Association,  et  d'en  favoriser  le  fonctionnement 
normal,  avec  l'assistance  de  plusieurs  Commissaires  de  ser- 
vice choisis  parmi  les  étudiants  membres  actifs. 

X.  Le  contrôle  des  autorités  universitaires — au  point 
de  vue  disciplinaire  et  moral  —  s'exerce  sur  l'oeuvre  tout 
entière  par  l'intermédiaire  du  vice-recteur  qui  est  lui- 
même  l'un  des  promoteurs  et  des  membres  fondateurs  de  la 
Maison  des  Etudiants. 

XI.  Dispositions  générales.  —  Les  jeux  de  hasard  et  les 
paris  sont  interdits  ;  et,  sous  aucun  prétexte,  aucune  liqueur 
et  aucune  publication  défendue  ne  pourront  être  apportées 
dans  aucun  des  locaux  de  la  maison. 

Toute  discussion  politique  ou  religieuse  est  formellement 
prohibée;  et  aucune  réunion  ou  manifestation  politique  ne 
pourra  avoir  lieu  au  siège  local  de  l'oeuvre. 

S'il  s'élève  un  désaccord  entre  les  membres  de  la  Maison 
et  les  divers  pouvoirs,  ou  entre  les  divers  pouvoirs  entre 
eux,  il  sera  réglé  par  un  comité  d 'arbitrage  composé  ad  hoc 
et  dont  la  décision  sera  finale  et  sans  appel. 


—  417  ^ 

XII.  Promoteurs  et  membres  fondateurs  : 

L'hon.  Eugène  Lapontaine,  juge  à  la  Cour  Supé- 
rieure ; 

Mgr  GASPiUiD  Dauth,  vice-recteur  de  lUniversité  La- 
val  ; 

L'hon.  Honoré  GtERVais,  juge  à  la  Cour  d'Appel  ; 

M.  Victor  3Iorin,  notaire   ; 

M.  Louis-Théophile  Maréchal,  avocat  ; 

M.  Ernest  Marceau,  ingénieur  civil  ; 

M.  le  Dr  Emmanuel-Persillier  Benoit  ; 

M.  Emile  Vaxier,  ingénieur  civil  ; 

M.  le  Dr  Eugénie  Saint-Jacques  ; 

M.  le  Dr  Séraphin  Boucher  ; 

M.  J.-E.-W.  Lecours,  pharmacien; 

M.  le  Dr  J.-G.-A.  Gendreau,  dentiste  ; 

M.  J.-B.  Lagacé,  professeur  d'Esthétique  à  l'Univer- 
sité. 


^s^ 


418 


COLLEGES  AFFILIES 


PROVINCE   ECCLESIASTIQUE   DE   MONTREAL 


Tous  les  collèges  classiques  de  la  province  de  Québec  sont 
affiliés  à  l'Université,  et  relèvent  par  conséquent,  au  point 
de  vue  du  programme  des  études  et  des  examens,  du  Conseil 
universitaire  dont  le  siège  est  à  Québec. 

L'affiliation  s'obtient  aux  conditions  suivantes  : 

a)  Le  collège  doit  accepter  les  règlements  universitaires 
relatifs  au  baccalauréat  et  à  l'inscription  dans  la  Faculté 
des  Arts,  et  obliger  ses  élèves  à  subir  des  épreuves  annuelles 
dites  collégiales,  et  deux  examens  dits  universitaires  —  dont 
l'un  est  fixé  après  les  classes  de  lettres  et  l'autre  après  les 
classes  de  sciences  et  de  philosophie. 

h)  Les  collèges  affiliés  s'engagent  aussi  à  accepter  toutes 
modifications  qui  pourraient  être  faites  au  programme  du 
baccalauréat  et  de  l'inscription. 

c)  Le  Conseil  universitaire  s'engage  de  son  côté  à  ne  pas 
modifier  les  règlements  qui  régissent  l'affiliation  sans  l'as- 
sentiment des  deux  tiers  des  collèges  affiliés,  et  à  convo- 
quer, au  moins  tous  les  trois  ans,  un  congrès  des  supérieurs 
et  professeurs  de  ces  collèges,  dans  lequel  seront  discutées 
toutes  les  questions  qui  intéressent  la  formation  des  élèves 
de  l'enseignement  secondaire. 


—  419  — 

Ne  sont  admis  aux  épreuves  universitaires  que  les  élèves 
justifiant  d'un  succès  satisfaisant  dans  les  examens  collé- 
giaux. Ces  derniers  examens  portent  sur  l'instruction  reli- 
gieuse, l'histoire  universelle,  l'histoire  du  Canada,  la  géo- 
graphie générale,  les  préceptes  littéraires,  l'histoire  litté- 
raire, la  botanique,  la  géologie,  la  minéralogie,  l'astronomie 
et  la  chimie. 

Les  épreuves  finales  ou  universitaires  comportent  une 
composition  littéraire,  une  version  latine,  un  thème  latin, 
une  version  grecque,  un  thème  anglais  pour  les  candidats  de 
langue  française,  une  version  pour  les  candidats  de  langue 
anglaise,  des  questions  d'algèbre,  de  géométrie,  de  trigono- 
métrie, de  physique  et  de  philosophie. 

Ces  épreuves  sont  Les  mêmes  pour  tous  les  candidats. 
Elles  ont  lieu  aux  jours  et  aux  heures  déterminés  par  le 
recteur,  et  sont  appréciées  par  des  jurys  formés  de  repré- 
sentants de  tous  les  collèges  affiliés. 

Aux  candidats  heureux,  l'Université  confère,  selon  le 
pourcentage  des  points  conservés  dans  les  deux  épreuves 
finales,  soit  le  grade  de  bachelier  es  arts,  de  bachelier  es 
lettres,  de  bachelier  es  sciences,  soit  simplement  l'inscrip- 
tion. Les  inscrits  sont  ceux  qui  n'ont  obtenu  que  le  tiers 
des  points,  et  pas  moins  du  huitième  possible  sur  chacune 
des  matières. 

L'inscription  de  l'Université  Laval  est  reconnue  comme 
correspondant  à  l'examen  préliminaire  du  Collège  Royal 
des  Chirurgiens  de  Londres.  Cette  inscription,  qui  se 
trouve  acquise,  à  plus  forte  raison,  par  ceux  qui  sont  bache- 
liers, équivaut  à  la  matriculation  des  universités  anglaises. 

Dans  ces  conditions  il  n'est  que  juste  de  présenter,  dans 
notre  annuaire,  le  relevé  numérique  des  professeurs  et  des 


—  420  — 

élèves  des  collèges  classiques  où  se  recrutent  la  grande  ma- 
jorité, sinon  la  presque  totalité,  des  étudiants  de  nos  Facul- 
tés et  de  nos  Ecoles  professionnelles. 

En  effet,  bien  que  l'Université  laisse  à  ces  collèges  le  soin 
de  donner  renseignement  secondaire  littéraire  et  scientifi- 
que, leurs  programmes  et  leurs  examens  sont  régis  d'une 
façon  réelle  et  effective  par  son  organe  académique  cen- 
tral —  qui  est  le  Conseil  universit-aire  avec  siège  unique 
à  Québec. 

Et,  en  outre,  ce  relevé  rendra  plus  facile  l'établissement 
de  statistiques  comparées  entre  les  diverses  universités  du 
Canada,  les  universités  anglaises  ayant  généralement  l'ha- 
bitude de  donner  elles-mêmes  l'enseignement  secondaire,  et 
leurs  étudiants. 

Toutefois,  afin  d'éviter  ici  un  double  emploi  qui  serait 
de  nature  à  créer  des  erreurs,  le  relevé  numérique  qui  suit 
ne  portera  qiie  sur  les  collèges  affiliés  situés  dans  la  pro- 
vince ecclésiastique  de  Montréal,  foyers  naturels  où  se  pré- 
parent à  la  onatricuîation  —  inscription  ou  baccalauréat  — 
les  étudiants  de  l'Université  Laval  de  Montréal. 

Sur  les  dix-sept  collèges  affiliés  à  l'Université  LaA'al  dix 
appartiennent  à  la  province  ecclésiastique  de  Montréal, 
sans  compter  le  collège  Sainte-Marie  et  le  collège  Loyola 
dirigés  par  les  Révérends  Pères  Jésuites,  et  qui  jouissent  du 
privilège  d'obtenir  pour  leurs  élèves  le  grade  de  bachelier, 
sur  présentation  d'un  certificat  déclarant  qu'ils  en  sont 
dignes. 


—  421  — 

SEMINAIRE  DE  SAINTE-THERESE 
Sainte-Thérèse,  P.  Q. 

Affidié  à  rUniversité  Laval  en   1863 


Les  premiers  commencements  de  l'institution  remontent 
à  1825.  En  cette  année,  M.  C.-J.  Ducharme,  curé  de  Sainte- 
Thérèse,  choisit  cinq  ou  six  jeunes  gens  de  sa  paroisse  qui 
manifestaient  d'heureuses  dispositions  pour  l'étude  et 
commença  à  leur  donner  les  premières  leçons  de  latin,  dans 
les  soirées  où  les  occupations  de  son  ministère  lui  laissaient 
quelques  moments  de  loisir.  Plus  tard,  en  1840,  Mgr  Ignace 
Bourget,  érigea  l'établissement  en  petit  séminaire  selon 
toutes  les  règles  du  Concile  de  Trente. 

Eu  1845,  le  Petit  Séminaire  fut  incorporé  civilement  par 
un  acte  de  la  Législature  canadienne,  et  affilié  à  l'Univer- 
sité Laval,  en  1863.  (Le  premier  concours  universitaire, 
n'eut  lieu  qu'en  1867.)  Réduite  en  cendres,  le  5  octobre 
1881,  l'institution  ne  tarda  pas  à  se  relever  de  ses  ruinas, 
grâce  au  généreux  secours  de  ses  amis,  des  anciens  élèves  et 
du  gouvernement  provincial. 

La  nouvelle  maison  fut  inaugurée  solennellement  le  26 
juin  1883.  Dès  lors,  l'institution  reprit  le  cours  régulier 
de  son  existence  et  de  ses  développements.  Dernièrement 
encore,  elle  s'est  agrandie  par  une  construction  de  70  pieds 
par  70  pieds. 

Le  cours  d'études  classiques  est  de  huit  années.  Un 
cours  spécial  de  quatre  années  ou  plus  est  ouvert  aux  élèves 


422  

que  leurs  parents  veulent  appliquer  exclusivement  à  l'étude 
du  français,  de  l'anglais,  de  la  comptabilité,  etc. 

L'enseignement  de  la  musique  vocale  et  du  plain-chant 
fait  partie  du  cours  régulier. 

Supérieur  :  :\r.  labbé  J.-C.  CHAUMONT 
Préfet  des  études  :  31.  l'abbé  EIMILE  DUBOIS 

Nombre  des  professeurs 36 

Nombre  des  élèves 410 

Nombre  des  élèves  inscrits  aux  cours  de 
lettres,  de  philosophie,  de  mathémati- 
ques, de  physique,  de  chimie  et  de 
sciences  naturelles 98 

Bacheliers  es  lettres 240 

Bacheliers  es  sciences 91 

Bacheliers  es  arts 78 


—  i23  — 

SEMINAIRE  SAINT-CHARLES-BORROMEE 
Sherbrooke,  P.  Q. 

Affilié  à  l'Université  Laval  en  1878 


Le  Séminaire  Saint-Charles-Borromée  fut  fondé  en 
1875  par  Mgr  Antoine  Racine,  premier  évêque  de  Sher- 
brooke. Le  vénéré  fondateur  décréta  que  le  programme 
d'études  comporterait  un  cours  classique  et  un  cours  com- 
mercial et  que  l'on  y  enseignerait  également  le  français  et 
l'anglais. 

De  1878  à  1914,  sont  sortis,  munis  d'un  diplôme  de  cours 
commercial,  328  jeunes  gens  dont  un  bon  nombre  ont  en- 
suite fait  le  cours  classique. 

Le  30  décembre  1897,  un  incendie  détruisit  une  partie  du 
séminaire.  Mgr  LaRocque  fit  construire  à  l'épreuve  du  feu 
le  nouvel  établissement,  superbe  édifice  à  5  étages,  de  200 
pieds  de  longueur  et  d'une  largeur  moyenne  de  55  pieds. 
Après  11  ans,  l'affluence  des  élèves  a  rendu  nécessaire  un 
nouvel  agrandissement  et  la  corporation  du  séminaire  a  fait 
construire  une  annexe  de  120  pieds  par  52,  à  cinq  étages,  le 
tout  également  à  l'épreuve  du  feu. 

En  1903  fut  fondé  le  cours  industriel  dont  l'objet  est  de 
préparer  les  élèves  à  l'examen  d'admission  de  l'Ecole  Poly- 
technique de  Montréal  et  de  l'Ecole  d'Arpentage  de  Québec. 
Malheureusement  les  ressources  trop  limitées  du  Séminaire 
n'ont  pas  encore  permis  de  donner  à  ce  cours  le  développe- 


—  424  — 

ment  qu'il  devrait  avoir,  pour  le  bénéfice  des  jeunes  gens 
des  Cantons  de  l^st. 

Supérieur  et  préfet  des  études:  M.  l'abbé  A.  0.  GAGNON 

Nombre  des  professeurs 38 

Nombre  des  élèves 454 

Nombre  des  élèves  inscrits  aux  cours  de 
lettres,  de  philosophie,  de  mathémati- 
ques, de  physique,  de  chimie  et  de 
sciences  naturelles 87 

Bacheliers  es  lettres 50 

Bacheliers   es   sciences 35 

Bacheliers  es  arts 53 


^^ 


—  425  — 

COLLEGE  DE  L'ASSOMPTION 
L'Assomption,   P.   Q. 

Affilié  à  l'Université  Laval  en  1880 


ije  collège  de  1  ' A&somptiou  est  dirigé  par  des  prêtres  du 
clergé  séculier. 

Fondé  en  1832  par  le  révérend  François  Labelle, 
curé  de  l'Assomption,  et  les  Drs  J.-B.  ^leilleur  et  L.-J.-C. 
Cazeneuve,  il  fut  incorporé  par  un  acte  du  Parlement  pro- 
vincial le  18  septembre  1841,  et  fut  affilié  à  l'Université 
Laval  le  22  mare  1880. 

On  y  donne  un  cours  classique  complet  et  ud  cours  prépa- 
ratoire ou  élémentaire. 

Le  cours  principal  d'études  est  le  cours  classique. 

La  durée  du  cours  préparatoire  varie  suivant  la  capa- 
cité des  élèves.  On  y  enseigne  le  français  et  l'anglais,  la 
calligraphie,  l'arithmétique,  l'histoire  et  la  géographie. 

La  musique  vocale  et  le  chant  grégorien  font  partie  de 
l'enseignement  régulier. 

Il  y  a,  en  dehors  des  cours  réguliei-s,  deux  sociétés  litté- 
raires: l'académie  française,  dite  académie  Saint-Frauçois- 
Xavier,  affiliée  à  l'Association  de  la  jeunesse  canadieime- 
française  en  1905,  et  l'académie  anglaise,  dite  académie 
Saint-Patrice. 

Le  but  de  ces  associations  est  de  pi-oraouvoir  l'étude  des 


426 


langues  française  et  anglaise,  l'art  oratoire,  ainsi  que  la 
culture  des  sciences  et  des  lettres. 

Supérieur  :  M.  Va.hU  V.-E.  PAUZE 

Préfet  des  études  :  M.  l'abbé  E.  HEBERT 

Nombre  des  professeurs 39 

Nombre  des  élèves 400 

Nombre  des  élèves  inscrits  aux  cours  de 
lettres,  de  philosophie,  de  mathémati- 
ques, de  physique,  de  chimie  et  de 
sciences  naturelles 73 

Bacheliers  es  lettres 89 

Bacheliers  es  sciences 120 

Bacheliers  es  arts 170 


—  427  — 

COLLEGE  DE  SAINT-LAURENT 
Saint-Laurent,  P.  Q. 

Affilié  à  l'Université  Laval  en  1S80 


Ce  collège  fut  fondé  en  1847  par  Messire  Saint-Germain, 
curé  de  Saint-Laurent,  qui  obtint  de  Mgr  Bourget  la  per- 
mission de  construire  à  ses  frais  une  académie  industrielle. 
Appelés  de  France,  les  religieux  de  Sainte-Croix  vinrent 
prendre  possession  de  l'Académie  et  s'établir  au  Canada. 
Deux  ans  après,  ils  obtenaient  une  charte  d'incorporation 
de  la  Législature.  En  1862,  un  amendement  à  cette  charte 
permettait  de  changer  le  nom  d'Académie  industrielle  en 
celui  de"  Collège  de  Saint-Laurent  et  accordait  l'autorisation 
d'y  donner  un  cours  classique. 

En  1852,  en  1864,  en  1882,  et  en  1896  furent  successive- 
ment  construits  les  différents  corps-de-logis  qui  forment 
l'édifice  actuel,  occupant  une  longueur  de  360  pieds  et  se 
prolongeant  en  arrière  dans  trois  ailes  d'une  moyenne  de 
140  pieds.  Au  cours  commercial  vint  s'ajouter,  en  1866,  le 
cours  classique,  et  depuis  l'un  et  l'autre  ont  toujours  été  en- 
seignés dans  les  deux  langues,  française  et  anglaise,  ce  qui 
forme  quatre  cours  distincts  et  indépendants. 

Supérieur  :  Rév.  Père  J.-E.  HEBERT,  C.  S.  C. 

Préfet  des  études  (section  française)  : 

Rév.  Père  E.  GUERTLX,  C.  S.  C. 

Préfet  des  études  (section  anglaise)  : 

Rév.  Père  E.  MEAHAN,  C.  S.  C. 


428 


Nombre  des  professeurs 51 

Nombre  des  élèves 540 

Nombre  des  élèves  inscrits  aux  cours  de 
lettres,  de  philosophie,  de  mathémati- 
ques, de  physique,  de  chimie  et  de 
sciences  naturelles 61 


—  429  — 

SEMINAIRE   DE   JULIETTE 
Joliette,  P.  Q. 

Affilié  à  l'Université  Laval  en  1880 


Le  SémiBaire  de  Joliette,  fondé  en  1846  par  l'honorable 
Barthélémy  Joliette,  avec  l'approbation  de  Mgr  Ignace 
Bourget,  évêque  de  Montréal,  est  dirigé  par  les  clercs  de 
Saint- Viateur.    Il  a  été  affilié  à  l'Université  Laval  en  1880. 

L'enseignement  est  divisé  en  trois  cours  :  le  cours  pré- 
paratoire, le  cours  commercial  et  le  cours  classique. 

Le  cours  préparatoire  sert  à  la  fois  de  préparation  au 
cours  commercial  et  au  cours  classique.  Il  est  consacré  spé- 
cialement à  l'étude  du  français,  de  l'anglais,  de  l'arithmé- 
tique et  de  la  calligraphie. 

Le  cours  commercial  est  complet  et  répond  à  toutes  les 
exigences.  Ce  cours  se  termine  par  un  examen  sévère  sur 
les  matières  commerciales  et  des  diplômes  sont  délivrés 
aux  élèves  qui  ont  subi  cet  examen  avec  succès. 

Le  cours  classique,  couronné  par  la  double  épreuve  du 
baccalauréat,  permet  aux  jeunes  gens  d'embrasser  l'état 
ecclésiastique  et  religieux  ou  les  professions  libérales. 

Supérieur  :  Rév.  Père  L.  J.  MORIN,  C.  S.  V. 

Préfet  des  études  :  Rév.  Père  J.  A.  NOISEUX,  C.  S.  V. 

Nombre  des  professeurs 43 

Nombre  des  élèves 437 


—  430  — 

Nombre  des  élèves  inscrits  aux  cours  de 
lettres,  de  philosophie,  de  mathémati- 
ques, de  physique,  de  chimie  et  de 
sciences  naturelles 136 

Bacheliers  es  lettres 76 

Bacheliers  es  sciences 118 

Bacheliers  es  arts 131 

Maîtres  es  arts 16 


-Sf^ 


—  431  — 

SEMINAIRE  DE  SAINT-HYACINTHE 
Saint-Hyacinthe,  P.  Q. 

Affilié  à  l'Université  Laval  en  1880 


Le  Séminaire  de  Saint-Hyacinthe  fut  fondé  en  1811,  par 
^lessire  Antoine  Giroiiard,  arehiprêtre,  curé  de  la  paroisse 
de  Saint-Hyacinthe.  Sa  charte  d'incorporation  date  de 
1835. 

L'édifice  actuel,  bâti  en  1853,  forme,  par  ses  lignes  prin- 
cipales, un  carré  de  200  pieds  de  côté,  avec  cour  intérieure. 

En  1910,  on  a  construit,  en  matériaux  incombustibles, 
une  annexe  de  172  pieds  par  60  pieds,  à  quatre  étages,  des- 
tinée aux  dortoirs,  aux  laboratoires,  aux  classes,  à  la  salle 
académique,  etc. 

Le  Séminaire  de  Saint-Hyacinthe  est  dirigé  par  une 
communauté  de  prêtres  séculiers.  Le  programme  des  clas- 
ses est  celui  de  l'Université  Laval  à  laquelle  le  Séminaire 
est  affilié  depuis  l'année  1880. 

Supérieur  et  préfet  des  études  :  M.  le  chanoine  F.-Z. 
DECELLES. 

Nombre  des  professeurs 38 

Nombre  des  élèves 500 

Nombre  des  élèves  inscrits  aux  cours  de 
lettres,  de  philosophie,  de  mathémati- 
ques,  de  physique,   de  chimie   et   de 

sciences  naturelles 132 

Bacheliers  es  lettres 169 

Bacheliers  es  sciences 55 

Bacheliers  es  arts  .    • 166 


_  432  — 

COLLEGE  BOURGET 

Rigaud,  P.  Q. 

Affilié  à  l'Université  Laval  en  1884 


Le  Collège  Bourget,  fondé  par  Mgr  Joseph  Desautels  en 
1850,  est  dirigé  par  les  Clercs  de  Saint- Viateur. 

L'objet  immédiat  des  études  est  la  préparation  des  jeu- 
nes gens  au  sacerdoce,  aux  professions  libérales  et  aux  car- 
rières commerciales  et  industrielles. 

Le  cours  classique  dont  la  durée  est  de  sept  ans  embrasse 
toutes  les  matières  de  l'enseignement  secondaire,  y  compris 
l'étude  de  la  philosophie  scolastique. 

Le  coui*s  commercial  se  donne  en  anglais.  Après  trois  an- 
nées d'études,  les  élèves  se  présentent  devant  un  jury  d'exa- 
minateurs qui  déoernent  un  diplôme  de  cours  complet  aux 
candidats  qui  ont  obtenu  au  moins  soixante-quinze  pour 
cent  du  total  des  points. 

Il  y  a,  en  outre,  des  classes  préparatoires  dont  le  pro- 
gramme constitue  la  matière  d'une  instruction  primaire 
complète  pour  les  enfants  qui  ne  pourraient  aspirer  plus 
haut. 

Supérieur  :  R.  Père  DONAT  RICHARD,  C.  S.  V. 

Préfet  des  études  :  R.  Père  F.-X.  FOREST,  C.  S.  Y. 

Nombre  des  professeurs   .....        31 
Nombre  des  élèves    (internes)    .      .      .     330 
Nombre  des  élèves  inscrits  aux  cours  de 
lettres,  de  philosophie,  de  mathémati- 
ques,  de   physique,   de   chimie   et   de 

sciences  naturelles 51 

Bacheliers   (1er  examen)        ....     109 
Bacheliers   (2e  examen) 98 


—  433  — 

PETIT    SEMINAIRE   DE    MONTREAL 
841,  rue  Sherbrooke-Ouest 

Affilié  à  l'Université  Laval  en  1887 


Le  Collège  ou  Petit  Séminaire  de  Montréal  s'ouvrit  en 
1767,  aux  jours  les  plus  difficiles  de  la  colonie.  Il  eut  pour 
fondateur  M.  J.-B.  Curatteau,  prêtre  de  Saint-Sulpice, 
curé  de  la  Longue-Pointe,  homme  d'un  profond  savoir  et  de 
vertus  éminentes.  Transféré  au  Château  de  Vaudreuil  en 
1773,  puis  à  la  rue  du  Collège  en  1806,  il  fut  fixé  en  1862 
au  pied  du  Mont-Royal;  à  1870  seulement,  remonte  l'éta- 
blissement définitif   tel  qu'on  le  voit  aujourd'hui. 

Cette  institution,  dirigée  par  les  prêtres  de  Saint-Sulpice, 
a  pour  but  principal  de  préparer  les  jeunes  gens  à  l'état 
ecclésiastique. 

Le  cours  est  exclusivement  classique  et  dure  six  années. 

Le  Séminaire  de  Philosophie  reçoit  les  élèves  au  sortir  de 
la  rhétorique  pour  y  suivre,  pendant  deux  ans,  les  cours  de 
philosophie  et  de  sciences. 

Directeur:  :\[.  l'abbé  DOSTTHEE  LALANNE,  P.  S.  S. 

Préfet  des  études  :  M.  l'abbé  F.  LALIBERTE,  P.  S.  S. 

Nombre  des  professeurs 30 

Nombre  des  élèves 420 

Nombre  des  élèves  inscrits  aux  cours  de 
lettres,  de  philosophie,  de  mathémati- 
ques,  de   physique,   de   chimie   et   de 

sciences  naturelles 159 

Bacheliers  (1er  examen) 18 


—  434  — 
COLLEGE  DE  VALLEYFIELD 

Valleyfield,  P.  Q. 

Affilié  à  l'Université  Laval  en  1896 

Le  Collège  de  Valleyfield  a  été  fondé  en  1893  par  Mgr  J.- 
M.  Emard,  premier  évêque  du  diocèse  de  Valleyfield. 

La  direction  en  est  confié  à  une  corporation  de  prêtres 
séculiers  sous  la  surveillance  immédiate  de  l'évêque  diocé- 
sain. 

Il  •comprend  deux  sections  tout  à  fait  distinctes.  Le  cours 
commercial  embrasse  toutes  les  matières  propres  à  don- 
ner une  instruction  commerciale  complète  ;  il  dure  six  an- 
ziées.  Le  •cours  classique  porte  le  nom  spécial  de  Séminaire, 
et  est  organisé  conformément  aux  programmes  universitai- 
res.   11  est  donné  en  huit  années. 

Le  Collège  de  Valleyfield  est  affilié  à  l'Université  Laval 
depuis  1896.  Le  premier  concours  universitaire  a  eu  lieu 
en  1900. 

Au  collège  est  attaché  un  grand  séminaire  diocésain  où 
les  séminaristes  font  leurs  études  de  théologie.     Ce  grand 
séminaire  est  aussi  affilié  à  l'Université  Laval  depuis  1907. 
Supérieur  :  M.  l'abbé  A.-P.  SABOURIN 
Préfet  des  études  classiques  :  M.  l'abbé  J.-E.  AUBIN 
Préfet  des  études  commerciales  :  ^I.  l'abbé  N.  AUMAIS 

Nombre  des  professeurs 34 

Nombre  des  élèves 297 

Nombre  des  élèves  inscrits  aux  cours  de 
lettres,  de  philosophie,  de  mathémati- 
ques,  de  physique,   de   chimie   et   de 

sciences  naturelles 35 

Bacheliers  es  lettres 22 

Bacheliers  es  sciences 9 

Bacheliers  es  arts 31 


—  435  — 

COLLEGE  DE  SAINT-JEAN 
Saint-Jean,  P,  Q, 


Affilié  à  l'Université  Laval  en  1912 


Le  collège  de  Saint-Jean  a  été  fondé  en  1911  par  Mgr 
Paul  Bruchési,  archevêque  de  Montréal,  et  placé  sous  la  di- 
rection de  prêtres  du  clergé  séculier. 

Le  premier  édifice,  d'une  longueur  de  155  pieds  et  d'une 
largeur  de  40  pieds,  à  quatre  étages,  étant  devenu  insuffi- 
sant, une  annexe  de  100  pieds  de  longueur  par  47  de  lar- 
geur, à  quatre  étages  également,  a  été  construite  pendant 
l'été  de  1912. 

L'acte  d'incorporation  a  été  sanctionné  le  14  mars  1912. 

L'enseignement  donné  comprend  un  cours  commercial 
d'une  durée  de  cinq  années  et  un  cours  classique  d'une  du- 
rée de  six  années. 

Supérieur  et  préfet  des  études  :  M.  l'abbé  ARTHUR  PA- 
PINEAU 

Nombre  des  professeurs 27 

Nombre  des  élèves 225 

Nom])re  des  élèves  inscrits  aux  cours  de 
lettres,  de  philosophie,  de  mathémati- 
ques,  de   physique,   de   chimie  et   de 

sciences  naturelles 18 

Bacheliers  es  lettres 6 

Bachelier  es  sciences 1 

Bachelier  es  arts 1 


—  436  — 


Bourse  Cecil  Rhodes 


Cette  bourse,  d'une  valeur  annuelle  de  £300  sterling, 
donne  droit  à  l 'élève  qui  l 'a  méritée,  de  passer  trois  années 
à  l'université  d'Oxford. 

L ''élève  doit  être  sujet  anglais,  célibataire,  avoir  atteint 
19  ans  et  ne  pas  dépasser   25  ans. 

Les  élèves  sortant  des  collèges  classiques  avec  le  grade  de 
bachelier,  sont  admis  à  Oxford,  dans  le  Junior  Standing. 

Tous  les  deux  ans,  cette  bourse  est  octroyée  à  un  élève  de 

l'Université  Laval  (Québec  et  Montréal  alternativement). 

Le  choix  d'un  boursier  pour  l'Université  Laval  de  Mont- 
réal sera  fait  en  1916. 


—  437  — 

DES 

NOUVEAUX  BATIMENTS  AFFECTES  A  L'ENSEIGNEMENT 

DE    LA 

CI-IIRURGIE    DEINTA.IRE 


Le  mardi.  14  octobre  1913,  avait  lieu  lïnanguratiGn  offi- 
cielle du  nouvel  édifice  construit  par  l'Université,  pour 
l'Ecole  de  Chirurgie  Dentaire.  Tous  ceux  qui  s'intéres- 
sent au  mouvement  intellectuel  avaient  tenu  à  assister  à 
cette  fête,  qui  marque  un  important  progrès  dans  l'expan- 
sion de  l'enseignement  supérieur.  Rien,  en  effet,  n'a  été 
ménagé  pour  faire  de  cet  édifice  un  des  plus  complets  et 
un  des  mieux  outillés  qui  soient  au  monde. 

Dès  l'ouverture,  Mgr  l'archevêque  de  Montréal,  accom- 
pagné de  Mgr  le  vice-recteur,  de  Mgr  le  vicaire-général  et 
des  professeurs  de  l'Ecole,  avait  parcouru  les  nombreuses 
salles  pour  en  faire  la  bénédiction  et  avait  formé  des  voeux 
pour  la  prospérité  de  l'institution. 

Cette  imposante  cérémonie  terminée,  les  invités  se  réuni- 
rent dans  la  spacieuse  salle  des  conférences  oîi  furent  pro- 
noncés les  discours  que  l'on  trouvera  plus  loin. 

Outre  le  personnel  universitaire,  on  remarquait  aux  pre- 
miers rangs  Sir  François-Charles  Langelier,  lieutenant- 
gouverneur  de  la  province  de  Québec,  Mgr  Paul  Bruchési, 
archevêque  de  i\ïontréal,  Sir  Lomer  Gouin,  premier  minis- 
tre de  la  province  de  Québec,  Mgr  Emile  Roy,  vicaire-géné- 
ral du  diocèse  de  Montréal,  M.  A.  Lavallée,  maire  de  Mont- 
réal, M.  le  Dr  Rodolphe  Kern,  repr'ésentant  la  Société  Odon- 
totechnique de  France,  M.  Bonin,  consul-général  de  France 
au  Canada,  et  M.  le  Dr  Bachand,  membre  de  la  commission 
d'hygiène  dentaire  de  l'Etat  du  Vermont. 


—  438  — 

DISCOURS   DE   WIGK  G.    DATLIXH 
VICE-RECTEUR    DE    L'UNIVERSITE 


Monsieur  le  gouverneur  (1), 
Monseigneur  (2), 
Mesdames, 

Messieurs, 

Combien  rares,  dans  la  vie  des  hommes  et  de  leurs  oeu- 
vres, les  instants  où  il  est  possible,  suivant  l'expression  de 
l'auteur  sacré:  "  de  s'asseoir  à  l'ombre  de  l'arbre  désiré  et 
d'en  goûter  les  fruits  ". 

L'Université  Laval  de  Montréal  vit  ce  soir,  il  me  semble, 
un  de  ces  heureux  instants.  Elle  éprouve  quelque  chose  de 
l'émotion  de  la  mère,  quand  l'heure  est  venue  pour  une  de 
ses  jeunes  filles  de  faire  ses  débuts  dans  le  cercle  plus  large- 
ment ouvert  des  amis  et  des  connaissances.  Comme  la  mère 
se  réjouit  alors  de  voir  son  enfant  grandie,  forte  et  charman- 
te !     Comme  elle  s'enorgueillit  de  l'entendre  .admirer  ! 

Tels  sont  les  sentiments  de  l'Université  en  présentant 
officiellement  au  public  sa  nouvelle  Ecole  de  chirurgie 
dentaire.  Si  vous  lui  trouvez  de  la  vigueur  et  de  la  grâce, 
si  ses  attraits  vous  plaisent,  si  les  richesses  de  sa  parure 


(1)  Sir  François-Charles   Langelier,  lieutenant-gouverneur  de 
la  province  de  Québec. 

(2)  Mgr   Paul    Bruchési.   archevêque   de   Monrréal,   vice-chan- 
celier de  l'Université. 


439 


vous  séduisent,  n'ayez  crainte  de  le  dire:  une  mère  n'est 
jamais  jalouse  d'une  enfant  qui  se  conduit  bien.  Et  pour 
avoir  suivi  celle-ci  depuis  bientôt  neuf  ans,  de  sa  naissance 
à  son  complet  développement,  je  suis  en  mesure  d'affirmer 
que,  sauf  une  aimable  passion,  le  désir  de  grandir  très  vite, 
je  ne  lui  ai  connu  que  des  perfections. 

Ses  tuteurs,  c'est-à-dire,  son  président,  ses  directeurs  et 
tous  ses  professeurs,  me  permettront  de  les  en  féliciter  ici 
et  de  les  en  remercier,  au  nom  des  autorités  universitaires. 
Ils  m'en  voudraient,  j'en  suis  sûr,  de  ne  pas  leur  associer, 
en  cette  circonstance,  l'architecte  habile  et  dévoué  qui  les  a 
si  parfaitement  secondés  en  ces  derniers  temps,  M.  Mouette. 

Sans  doute  une  oeuvre  semblable  ne  se  fonde  pas  et  ne 
vit  pas  en  progressant  toujours,  sans  qu'il  en  coûte  des 
efforts,  des  luttes,  des  peines  et  des  fatigues.  jNIais  cela, 
nous  voulons  l'oublier,  pour  nous  livrer  tout  à  la  joie  et  à 
l'honneur  d'inaugurer  ce  vaste  immeuble  en  présence  de  si 
éminents  représentants  de  l'autorité  religieuse  et  civile,  en 
présence  des  délégués  officiels  de  plusieui's  institutions- 
soeurs  du  pays  et  même  de  l'étranger,  en  présence  de  toute 
la  profession  dentaire,  en  présence  enfin,  mesdames  et  mes- 
sieurs, de  la  plus  brillante  et  sympathique  assistance. 

Si  nous  n'avions  pas  la  profonde  conviction  que  l'ensei- 
gnement supérieur  est,  de  toutes  les  oeuvres  intellectuelles, 
la  plus  importante,  vous  la  feriez  certainement  naître  en  nos 
âmes  par  l'éclatant  témoignage  d'intérêt  et  d'estime  que 
vous  nous  apportez. 

Vous,  monsieur  le  gouverneur,  personne  mieux  que  vous 
ne  connaît  l'excellence  de  notre  oeuvre:  vous  l'avez  si  long- 
temps honorée  et  fécondée  de  vos  labeurs.  Et  malgré  la 
majesté  de  vos  fonctions,  vous  aimez  à  vous  considérer  tou- 


—  440  — 

jours  comme  de  la  famille  universitaire.  Veuillez  agréer 
nos  remerciements  les  plus  distingués  pour  cette  extrême 
condescendance. 

Monseigneur  le  vice-chancelier,  vous,  messieurs  les  gou- 
verneurs et  administrateurs,  vous  vous  rendez  compte,  au 
conseil  administratif,  de  la  grandeur  du  domaine  que  couvre 
un  enseignement  vraiment  universitaire,  des  progrès  qu'il 
doit  réaliser  sans  cesse,  des  ressources  dont  il  doit  disposer. 
Vous  êtes  ses  juges,  ses  conseillers,  ses  bienfaiteurs,  et  nous 
vous  en  avons  une  Vjien  vive  reconnaissance. 

Messieurs  les  délégués  de  la  profession  et  de  l'enseigne- 
ment dentaires,  vous  surtout  qui  êtes  partis  de  plus  loin 
pour  venii"  serrer,  dans  une  fraternelle  étreinte,  la  main  de 
vos  collègues  nos  dévoués  professeurs,  votre  cordiale  sympa- 
thie leur  sera  un  réconfort  pour  l'avenir,  comme  elle  leur 
est  déjà  une  récompense  pour  le  passé.  L'Université,  en 
admettant  quelques-uns  d'entre  vous  au  nombre  de  ses  mem- 
bres, ne  fait  qu'essayer  de  manifester  à  tous  sa  respectueu- 
se gratitude. 

A  vous,  monsieur  le  premier-ministre,  c'est  un  cordial 
merci  que  j'ai  le  mandat  d'exprimer.  Je  n'y  ajouterai  pas 
de  compliments.  Je  sais  que  vous  ne  les  aimez  guère.  Vous 
préférez  la  preuve  tangible  du  bon  emploi  des  fonds  publics. 
Et  elle  éclate  suffisamment,  je  crois,  sous  vos  yeux;  souf- 
frez cependant,  que  simplement  et  sommairement  je  rap- 
pelle que  c  'est  à  vous,  en  votre  qualité  de  chef  du  gouverne- 
ment provincial,  que  cette  Ecole  doit  d'être  ce  qu'elle  est 
maintenant,  une  école  construite,  aménagée  et  meublée  de 
façon  à  se  conquérir  une  renommée  universelle,  et  à  s'as- 
surer définitivement  une  place  d'honneur  entre  ses  soeurs 
du  monde  entier. 


—  441  — 

Je  suis  heureux  aussi  de  profiter  de  cette  occasion  pour 
reconnaître  la  part  considérable  qui  revient  à  la  générosité 
du  conseil  municipal  de  Montréal  dans  les  améliorations 
récentes  de  notre  enseignement  universitaire;  et  je  prie 
monsieur  le  maire  d'agréer  Texpression  de  notre  sincère 
gratitude. 

Vous  tous,  mesdames  et  messieurs,  nous  vous  sommes  très 
sincèrement  reconnaissants  pour  le  précieux  appui  moral 
que  votre  présence  en  si  grand  nombre  nous  donne  en  ce 
moment.  Mais  laissez-moi,  je  vous  prie,  le  demander,  cet 
appui,  serait-il  suffisant  sïl  n'était  renforcé,  de  temps  à 
autre,  par  une  assistance  moins  immatérielle?  Dieu  n'a-t-il 
pas  tellement  arrangé  les  choses  de  ce  monde,  que  les  insti- 
tutions les  plus  intellectuelles,  les  plus  spirituelles  même, 
ont  besoin  de  soutien  matériel,  disons  le  mot  :  de  ressources 
pécuniaires  ? 

Je  n'insiste  pas.  Et  je  termine  par  un  voeu.  Puisse  la 
bénédiction  donnée,  au  début  de  la  soii"ée,  à  cette  Ecole,  lui 
assurer  succès  et  longue  vie  ;  puisse-t-elle  assurer  à  ses  maî- 
tres le  respect  dû  à  leur  dévouement;  à  ses  chers  élèves,  la 
fécondité  de  leurs  efforts;  à  tous  les  sacrifices,  une  pleine 
récompense;  à  toutes  les  générosités,  une  inlassable  persé- 
vérance  ! 


UAiC 


—  442  — 
DISCOURS  DE  n.   LE  Dr  EUDORE  DUBEAU 

Président  de  l'Ecole  de  Chirurgie  Dentaire 


Monsieur  le  gouverneur  (1), 
Monseigneur  (2), 
Mesdames, 
Messieurs, 

L'Ecole  de  Chirurgie  dentaire  de  Montréal,  fondée  en 
1903,  affiliée  à  l'Université  Laval  la  même  année,  com- 
mencera demain  sa  dixième  session  et  130  élèves,  du  Cana- 
da et  d'Europe,  tous  de  langue  française,  viendront  j  sui- 
vre les  cours  et  les  cliniques.  Mais  avant  d'ouvrir  les  por- 
tes à  nos  élèves,  nous  avons  cru  devoir  inviter  ceux  qui  s'in- 
téressent aux  choses  de  l'enseignement  à  venir  visiter  ce 
magnifique  édifice  que  nous  devons  à  la  générosité  du  gou- 
vernement de  la  province  de  Québec,  au  dévouement  et  au 
travail  des  Administrateurs  de  l'Université  Laval  et  parti- 
culièrement à  M.  le  vice-recteur,  le  chanoine  Dauth.  Au 
nom  du  Conseil  de  l'Ecole  de  Chirurgie  dentaire,  j'adresse 
un  cordial  merci  à  tous  ceux  qui  nous  ont  aidé  à  mener 
cette  oeuvre  à  bonne  fin,  et  je  puis  les  assurer  que  les  pro- 


(1)  Sir  François-Charles   Langelier,  lieutenant-gouverneur  de 
la  province  de  Québec. 

(2)  Mgr   Paul    Bruchési.   archevêque    de    Montréal,   vice-chan- 
celier  de   l'Université. 


-   443  — 

lesseurs  feront  tout  ce  qui  est  en  leur  pouvoir  pour  conti- 
nuer de  mériter  la  confiance  qui  leur  a  été  accordée. 

Cette  Ecole,  mesdames  et  messieurs,  établie  uniquement 
pour  permettre  à  la  jeunesse  canadienne-française  d'étu- 
dier dans  sa  langue  maternelle,  a  débutée  sans  ressources, 
mais  appuyée  sur  l'inlassable  dévouement  de  ses  profes- 
seurs. Ouverte  en  1903  avec  2  élèves,  elle  en  aura  demain 
130,  c'est  vous  dire  qu'elle  a  eu  du  succès  ;  elle  a  coûté  beau- 
coup de  sacrifices  que  nous  ne  pourrons  jamais  payer.  En 
retour  nous  avons  la  satisfaction  d'avoir  rendu  service  à  la 
cause  de  l'enseignement  supérieur  et  d'avoir  créé  une  fa- 
culté qui  fait  honneur  à  l'Université  et  à  notre  race,  puis- 
que tous  les  ans  nous  avons  des  élèves  de  toutes  les  parties 
de  l'Europe.  Notre  Ecole  compte  actuellement  vingt-cinq 
gradués  européens,  et  l'an  dernier,  lors  de  mon  passage  à 
Paris,  je  vous  avouerai  que  j'éprouvais  un  sentiment  d'or- 
gueil bien  légitime  en  lisant  le  titre  affiché  par  quelques- 
uns  de  nos  anciens  élèves  :  Docteur  en  Chirurgie  Dentaire 
de  l'Université  Laval  de  Montréal.  Je  me  disais  que  si  la 
Faculté  de  Médecine  de  Paris  peut  se  vanter  d'attirer  nos 
jeunes  médecins,  l'Université  Laval  est  en  droit  de  faire  la 
même  constatation  au  sujet  des  dentistes  étrangers  et  c'est  à 
l'Ecole  de  Chirurgie  Dentaire  qu'elle  doit  cet  honneur. 

On  critique  en  certains  endroits  l 'oeuvre  de  l 'Université  ; 
on  a  peut-être  raison  de  dire  que  nous  n'avons  pas  tout  ce 
que  nous  devrions  avoir,  mais  pour  ma  part,  je  crois  que 
l'Université,  avec  les  faibles  ressources  dont  elle  dispose, 
accomplit  des  merveilles. 

Qu'on  lui  donne  de  l'argent  en  abondance  comme  le  font 
nos  compatriotes  anglais  pour  leurs  universités  afin  que  les 
professeurs  puissent  être  rémunérés  convenablement,  et  on 
verra  que  nous  avons  et  le  dévouement  et  la  compétence. 


—  444  — 

Nous  désirons  remercier  le  gouvernement  français  qui  a 
bien  voulu  déléguer  spécialement  à  cette  fête  M.  Rodolphe 
Kern,  professeur  à  l'Ecole  Odontotechnique  de  Paris.  L'U- 
niversité est  heureuse  d'avoir  cette  occasion  de  conférer  le 
grade  de  Docteur  en  Chirurgie  dentaire,  honoris  causa,  à 
M.  Kern,  ainsi  qu'à  M.  Achille  Siffre  et  à  M.  Félix  Fran- 
chette,  directeur  et  directeur-adjoint  de  l'Ecole  Odonto- 
technique,  à  M.  Antoine  Blatter,  directeur-adjoint  de  l'E- 
cole Dentaire  de  Paris,  à  M.  A.  Pont  et  à  M.  Jean  Vichot, 
directeur  et  secrétaire  de  l'Ecole  Dentaire  de  Lyon. 

En  terminant,  mesdames  et  messieurs,  je  vous  remercie 
tous  bien  sincèrement  d'avoir  assisté  à  cette  inauguration 
qui  marque  une  époque  dans  l'histoire  de  la  chirurgie  den- 
taire dans  cette  province.  Vous  me  permettrez  de  remer- 
cier surtout  les  personnages  de  marque  qui  ont  consenti  à 
rehausser  l'éclat  de  cette  fête  par  leur  présence,  Son  Hon- 
neur le  Lieutenant-Gouverneur,  Mgr  l'archevêque  de  Mont- 
réal, M.  le  premier  ministre  de  la  province  de  Québec,  et  M. 
le  Consul  de  France  à  Montréal. 


—  445  — 


DISCOURS 


M.  LE  DR  RODOLPHE  KERN 

Délégué  de  la  Société  Odontotechnique  de  France 


Monsieur  le  gouverneur  (1), 
Monseigneur  (2), 
Mesdames. 
Messieurs, 

Mes  chers  confrères, 

Mes  premières  paroles  seront  pour  vous  exprimer  mes 
remerciements  les  plus  vifs  de  la  délicate  pensée  que  vous 
avez  eue  d'associer  mon  pays  à  la  belle  cérémonie  de  ce  jour. 

Cela  prouve,  qu'en  dépit  des  ans,  le  coeur  du  Canadien 
vibre  encore  au  souvenir  de  la  France. 

Ce  fut  aussi  pour  moi,  je  vous  en  dois  l'aveu,  la  plus 
grande  joie,  en  même  temps  que  le  plus  insigne  honneui', 
de  me  voir  chargé  de  représenter  un  ministre  français  et 
délégué  par  la  confiance  de  mes  confrères  de  France,  à  l'i- 
nauguration de  cette  Ecole. 

Et  puisque  je  viens  de  prononcer  le  nom  de  ce  qui  nous 


(1)  Sir   François-Charles   Langelier,  lieutenant-gouverneur  de 
la  province  de  Québec. 

(2)  Mgr   Paul    Bruchési,   archevêque   de    Montréal,   vice-chan- 
celier de  l'Université. 


—  446  — 

assemble  ici  aujourd'hui,  je  ne  retarderai  pas  plus  long- 
temps les  compliments  que  je  vous  veux  adresser  sur  ce  bel 
établissement.  Son  organisation  savante  et  pratique  fait, 
sans  conteste,  grand  honneur  à  la  sagacité  et  à  la  persévé- 
rance de  ses  promoteurs. 

Mes  félicitations  encore  et  tout  particulièrement  au  Dr 
Dubeau,  directeur  de  l'Ecole,  et  à  ses  collaborateurs,  les 
membres  du  corps  enseignant,  qui  n'ont  ménagé  ni  leur 
temps,  ni  leurs  peines,  pour  assurer  à  leur  entreprise  l'or- 
donnance la  plus  parfaite. 

Oui,  ils  peuvent  être  fiers  de  leur  oeuvre  et  escompter  le 
plus  légitime  succès,  ceux  dont  l'activité  inlassable  et  la 
science  s'est  jouée  de  toutes  les  difficultés  et  a  construit 
cette  Ecole  de  langue  française  à  Montréal. 

Aussi,  serait-il  superflu  de  vous  dire  l'intérêt  que  les  so- 
ciétés françaises  portent  et  ne  feront  que  porter  de  plus  en 
plus  à  votre  établissement,  lorsque  la  renommée  sera  venue 
apposer  son  sceau  définitif  sur  votre  entreprise.  >C  'est  avec 
le  plus  grand  plaisir,  avec  quelque  fierté  même  que  nous  la 
verrons  prospérer,  cette  Ecole-soeur,  à  laquelle  votre  dé- 
vouement assure  la  plus  brillante  carrière. 

Car  ce  n'est  point  en  mon  nom  seulement  que  j 'ai  pris  la 
parole  devant  vous,  mais  encore  et  surtout  en  interprète  de 
FEcole  Dentaire  Odontotechnique  de  Paris,  de  la  Société 
Odontologique  de  France,  et  de  l'Association  française 
d'hygiène  dentaire  qui  m'ont  chargé  de  porter  tous  leurs 
éloges  et  tous  leurs  voeux  à  vos  distingués  professeurs  et 
tout  spécialement  au  Dr  Dubeau,  le  zélé  directeur,  que  la 
Société  Odontologique  de  France  s'honore  d'avoir  comme 
président  d'honneur. 

Et  n'avons-nous  pas  le  droit  de  considérer  avec  quelque 


—  447  — 

orgueil,  nous  autres  Français  et  vous,  fils  de  Français,  la 
part  active  de  la  France  dans  la  science  odontologique  ? 

Car  elle  date  d'hier,  cette  science,  et  l'histoire  en  tient  en 
si  peu  de  lignes  que  je  ne  saurais  refuser  au  désir  de  vous 
le  rappeler. 

Vous  n'ignorez  pas  que  si  les  Anciens  connaissaient  déjà 
l'art  de  soigner  les  dents,  de  les  extraire  même,  très  peu  de 
noms  de  leurs  praticiens  sont  parvenus  jusqu'à  nous  et 
rares  sont  les  documents  qui  nous  puissent  instruire  à  ce 
sujet. 

C'est  seulement  au  ISème  siècle  que  l'art  dentaire  renaît, 
je  dirais  presque  naît  et  de  plus,  c'est  en  France  que  l'illus- 
tre chirurgien  Fauchard,  acquiert  en  cet  art  une  telle  dex- 
térité que  de  longtemps  personne  ne  fut  capable  de  l'égaler 
ni  même  de  l'imiter. 

Et  nous-mêmes,  chirurgiens  dentistes  du  XXème  siècle, 
ne  devons-nous  pas  reconnaître  que  la  valeur  de  certains  de 
ses  conseils  ne  s'est  en  rien  amoindrie  et  que  les  fréquents 
lavages  de  bouche  après  l'ingestion  des  aliments  sont  encore 
préconisés  aujourd'hui?  N'est-ce  pas  lui  aussi  qui  attribue 
au  sucre  une  action  néfaste  sur  les  dents  ? 

Ferions-nous  mieux  de  notre  temps   ? 

Le  premier  il  fait  de  l'histologie  dentaire,  et,  qui  ouvre 
son  traité,  y  peut  apprendre  qu'il  se  sert  du  microscope  du 
chirurgien  Manteville  pour  examiner  les  dents.  Mais  tout 
cela  ne  lui  suffit  pas,  et,  poussant  plus  loin  ses  recherches, 
il  crée  l'orthodontie  et  cite  des  cas  de  redressements  et  de 
prothèse  velo-palatine. 

Accordons  notre  plus  respectueux  souvenir  à  ce  père  de 
l 'odontologie. 

Après   lui,   nous  citerons   Bourdet,   Bunon,   Duchateau, 


—  448  — 

l 'inventeur  des  dents  de  porcelaine,  Dubois-Chemant  qui  en 
fut  le  propagateur,  Delabarre  et  bien  d'autres  encore. 

Grâce  au  zèle  de  tous  ces  pionniers,  l'art  dentaire  pro- 
gresse et  se  développe  en  France,  et  uniquement  en  France, 
au  cours  du  XVIIIe  siècle.  Les  pays  étrangers  demeurent 
nos  tributaires  en  cette  branche.  C'est  seulement  avec  Du- 
bois-Chemant qui,  de  France  émigré  eu  Grande-Bretagne, 
que  l'odontologie  passe  nos  frontières  et  se  fixe  d'abord  en 
Angleterre  où  il  y  eut  de  remarquables  praticiens. 

L'Amérique,  à  son  tour,  s'empare  des  dents  de  porcelai- 
ne et  en  fait  une  industrie  nationale.  Ainsi  elle  va  pro- 
gressivement et  rapidement  supplanter  toutes  les  autres  na- 
tions et  nous  donner  le  Doctor  Dentist  Surgeon  américain 
actuel. 

Vous  rappellerai- je  les  noms  célèbres  d'alors  ?  Yous 
eiterai-je  les  Plagg,  les  Greenwood,  les  Gardette,  les  Hey- 
den,  les  Stockton,  les  Harris,  les  Spooner  qui,  de  1829  à 
1840,  mirent  tous  leurs  efforts  au  service  de  cet  art  et  con- 
tribuèrent au  développement  de  la  chirurgie  dentaire  en 
Amérique.  Spooner,  que  j'ai  cité  le  dernier  et  qui  fut 
dentiste  à  ]Montréal  même,  fit  paraître  un  ouvrage  odon- 
tologique plein  d'intérêt.  C'est  également  à  lui  que  nous 
devons  la  première  application  d'acide  arsénieux  sur  la 
pulpe  dentaire. 

Née  en  France,  développée  en  Angleterre  et  en  Amérique, 
l'odontologie  vient  se  fixer  aujourd'hui  au  Canada  d'où 
elle  recevra,  j 'en  ai  la  certitude,  une  impulsion  nouvelle.  Et 
c'est  votre  école  qui  la  donnera,  marquant  par  là  même 
une  ère  d'activité  scientifique  nouvelle  que  les  annales  de 
la  chirurgie  dentaire  enregistreront. 

Car  nous  ne  devons  pas  oublier  qu  'en  même  temps  que 


—  449  — 

praticiens,  nous  sommes  éducateurs  et  que  c'est  à  nous 
qu'incombe  la  tâche  de  former  les  dentistes  qui  passeront 
par  nos  cours. 

L'art  dentaire,  jeune  encore,  a  fait  de  très  grands  pro- 
grès en  deux  siècles  et  ce  n'est  pas  seulement  nous,  gens  du 
métier,  qui  nous  intéressons  au  plus  haut  point  à  sa  marche, 
mais  le  monde  entier,  car,  c'est  une  oeuvre  d'amélioration 
de  la  race  dont  les  bienfaits  se  fout  sentir  à  tout  instant.  Et 
ne  sommes-nous  pas  décidément  plus  privilégiés  que  nos  pè- 
res et  que  leurs  rois  qui,  tout  chamarrés  de  pourpre  et  d'or, 
souffraient  du  vulgaire  mal  de  dents  sans  y  pouvoir  appor- 
ter le  moindre  des  soulagements,  alors  que  ce  n'est  plus  dé- 
sormais qu'un  jeu  pour  nous.  Notre  art  est  l'art  de  l'ave- 
nir, car  l'orthodontie  préventive  nous  promet  moins  de  dif- 
formités buccales  et  faciales,  et  partant  de  plus  belles  bou- 
ches, l 'esthétique  faciale  étant  en  rapport  très  étroit  avec  la 
massif  buccal.  Et  c'est  un  grand  bien  aussi  pour  la  santé 
que  les  progrès  accomplis  dans  l'hygiène  dentaire  et  rien 
n'est  moins  paradoxal  que  le  mot  de  je  ne  sais  quel  humoris- 
te gastronome  disant:  "  C'est  à  mes  dents  que  je  dois  l'ex- 
cellence de  mou  estomac.   " 

Après  maintes  pérégrinations,  après  de  si  notables  per- 
fectionnements, l'art  dentaire  revient  à  nous,  Français,  à 
vous  Canadiens,  par  la  création  de  cette  école  de  langue 
française. 

L'oeuvi-e  de  l'Angleterre,  du  Canada,  de  la  France,  réu- 
nis, ne  saurait  être  que  belle.  L'amitié  unit  ces  trois  pays, 
cette  école  en  sera  le  témoignage  et  pour  ainsi  dire  le  sym- 
bole. 

Et  voilà  qu'à  peine  née,  elle  s'est  élevée  au  niveau  des 
plus  grandes  et  s'est  mise  à  la  tête  d'un  mouvement  scien- 


450 


tifique  qui  nous  fait  augurer  les  plus  éclatants  succès,  avec 
cet  esprit  français  que  le  Canadien  a  si  fidèlement  conservé. 
Et  je  saurai  dire  dans  mon  rapport  au  Ministre  du  Com- 
merce de  France,  qui  m 'a  confié  la  mission  de  le  représenter 
ici,  je  saurai  dire  combien  le  Canadien  a  conservé  le  goût  de 
ses  origines,  je  saurai  dire  combien  grande  et  belle  est  votre 
oeuvre,  et  combien  digne  elle  est  de  notre  intérêt.  Et  c'est 
pourquoi,  mes  confrères  et  moi,  formons  les  voeux  les  plus 
ardents  pour  la  gloire  de  votre  splendide  institution. 

Tout  à  l'heure,  le  Dr  Dubeau  m'a  fait  le  grand  honneur, 
de  me  remettre  le  diplôme  de  docteur  honoraire  de  votre 
Université. 

Vous  savez  en  quelle  estime,  nous  tenons  en  France  ce 
diplôme.  Vous  savez  que  nombre  de  mes  confrères  n'hési- 
tent pas  à  franchir  l'Atlantique  et  à  passer  une  année  pour 
obtenir  ce  titre  qui  nous  donne  la  conviction  de  savoir  mieux 
notre  métier,  aussi  eompreudrez-vous  toute  ma  joie  et  toute 
mon  émotion  en  recevant  ce  diplôme. 

Je  vous  en  remercie  sincèrement. 

Mes  maîtres  et  mes  vieux  amis  les  Drs  Siffre  et  Fran- 
chette  seront  comme  moi  heureux  de  cet  honneur,  et  c'est 
avec  joie  qu'ils  apprendront  leur  nomination  que  je  vais 
m 'empresser  de  leur  communiquer. 

En  leur  nom  et  au  mien.  Messieurs,  je  vous  dis  merci. 


—  451  — 
DISCOURS  DE  M.  BONIN 

Consul  général   de  France  au  Canada 


Monsieur  le  gouverneur  (1), 
Monseigneur  (2), 
Mesdames, 

^Messieurs, 

C  'est  pour  le  Consul  Général  de  France,  représentant,  au 
Canada,  du  Gouvernement  français,  un  honneur  auquel  il 
est  particulièrement  sensible  que  celui  qui  lui  est  fait  ce 
soir  d'être  invité  à  participer  à  l'inauguration  du  nouvel 
édifice  que  l'Université  Laval,  vient  de  faire  élever  pour  y 
installer  l'école  de  chirurgie  dentaire  de  ]Montréal.  Puisque 
je  suis  à  ce  titre  aimablement  convié  à  prendre  à  mon  tour 
la  parole,  mon  premier  mot  sera  pour  vous  remercier  et 
vous  dire  combien  je  suis  touché  d'une  pareille  attention 
envers  mon  pays,  qui  a  d'ailleurs  tenu  à  reconnaître  tout 
spécialement  la  part  qui  lui  était  faite  dans  cette  inaugura- 
tion, par  l'envoi  d'un  délégué  venu  de  Paris  même,  et  choisi 
parmi  nos  spécialistes  les  plus  réputés,  M.  le  Dr  Rodolphe 
Kern,  chargé  de  représenter  ici  'M.  le  Ministre  du  Commerce 
et  de  l'Industrie.    Et  pour  mieux  marquer  encore  vos  sen- 


il)   Sir   François-Charles   Langelier,   lieutenant-gouverneur   de 
la  province  de  Québec. 

(2)   Mgr   Paul    Bruchcsi.   archevêque    de    .Montréal,    vice-chan- 
celier de  l'Université. 


—  452  — 

timents.  vous  voulez  bien,  en  cette  circonstance  solennelle, 
attribuer  à  plusieurs  de  vos  confrères  de  France  le  diplôme 
d'honneur  qui  les  agrège  à  votre  institution  et  leur  confère 
parmi  vous   droit  de  cité. 

Nulle  part  ailleurs,  en  effet,  la  science  française  ne  se 
trouve  mieux  chez  elle  que  lorsqu'elle  est  chez  vous,  Mes- 
sieurs; elle  reconnaît  non  seulement  les  traits,  les  noms,  la 
langue  des  fils  du  Canada,  mais  elle  retrouve  aussi  dans 
cette  nouvelle  France  les  marques  caractéristiques  de  sa 
méthode  et  de  sa  pensée.  C'est  à  cause  de  cette  parenté 
matérielle  et  intellectuelle  que  nombreux  parmi  vous  sont 
ceux  qui  ont  tenu  à  venir  faire  leurs  études  scientifiques, 
et  spécialement  leurs  études  médicales,  dans  nos  facultés 
de  France,  et  par  un  équitable  et  fraternel  échange  nous 
vous  envoyons  aussi  nos  étudiants  français  qui  viennent 
étendre  et  compléter  leurs  connaissances  auprès  de  vos  maî- 
tres et  parmi  leurs  camarades  canadiens.  A  cet  égard,  votre 
école  de  chirurgie  dentaire  jouit  d'une  attirance  et  d'une 
réputation  que  je  pourrais  dire  universelle,  mais  que  je 
veux  dire  avant  tout  française,  car  c'est  en  France  surtout 
qu'elle  est  connue,  appréciée  et  hautement  estimée.  Le  ca- 
dre neuf  et  magnifique  que  vous  inaugurez  pour  elle  ce  soir, 
ne  pourra  qu'accroître  encore  son  renom  exceptionnel  et 
lui  attirer  encore  plus  d'élèves  d'un  côté  et  de  l'autre  de 
l'Atlantique.  Nous  pouvons  tous  admirer  le  caractère  pra- 
tique et  les  derniers  perfectionnements  apportés  à  cette 
nouvelle  installation,  qui  en  font  un  modèle  partout  ailleurs 
inégalé  à  l'heure  actuelle:  tous  ceux  qui.  comme  nous,  visi- 
tent cet  hôpital  et  cette  école,  qui  va  devenir  un  des  pre- 
miers foyers  scientifiques  de  Montréal,  ont.  non  pas  l'es- 
poir, mais  la  certitude  qu'elle  fera  le  plus  grand  honneur  à 
l'Université  Laval,  à  la  science  et  au  nom  canadien. 


—  453  — 


DISCOURS 


iVl.    LE     DR    LAINTMIER 

Président  de  l'Association  des  Chirurgiens  Dentistes  de  la 
Province  de  Québec 


Monsieur  le  gouverneur  (1), 
Monseigneur  (2). 
Mesdames, 
Messieurs, 

L'Association  des  Chirurgiens  Dentistes  de  la  province 
de  Québec,  ne  peut  rester  indifférente  à  cette  inauguration 
de  la  première  Ecole  de  Chirurgie  Dentaire  de  langue  fran- 
çaise en  Amérique.  Je  puis  vous  assurer  que  tous  ses  mem- 
bres vous  sont  reconnaissants  et  prennent  une  large  part  à 
votre  joie  et  à  vos  espérances. 

Votre  joie  est  bien  légitime,  puisque  aujourd'hui,  vous 
offrez  à  la  jeunesse  étudiante  de  ce  pays  l'une  des  plus 
belles  écoles  dentaires  qui  existent  sur  ce  continent,  et  même 
en  Europe.  L'Université  Laval,  toujours  anxieuse  de  pro- 
curer à  ses  élèves  les  meilleures  conditions  possibles  d'étu- 
des et  de  progrès,  s'est  vraiment  fait  honneur  à  elle-même 


(1)  Sir  François-Charles   Langelier,   lieuteuanr-gouverneur  de 
la  province  de  Québec. 

(2)  Mgr   Paul    Bruchési,   archevêqu<?   de    Montréal,   vice-chan- 
celier de  l'Université. 


—  454  — 

eu  ajoutant  aux  oeuvres  qu'elle  a  déjà  accomplies,  ces  ma- 
gnifiques bâtiments  où  elle  convie  les  étudiants  en  chirur- 
gie dentaire. 

Ces  constructions,  où  l'on  n'a  rien  épargné  pour  assurer 
un  enseignement  pratique  et  efficace,  prouvent  une  fois  de 
plus  que  notre  Université  Laval,  quand  elle  a  quelque  res- 
source, est  capable  de  réaliser  les  plus  hautes  ambitions. 

Mais,  nous  le  savons  bien,  ce  n'est  pas  tant  pour  sa  gloire 
que  pour  le  bien  de  nos  jeunes  gens  et  pour  le  progrès  des 
professions  libérales  que  travaille  l'Université.  C'est  pour- 
quoi l'Association  des  Chirurgiens  Dentistes  tient  à  lui 
marquer  toute  sa  reconnaissance.  En  sou  nom,  j'offre  à 
M.  le  vice-recteur  de  l'Université  toute  sa  gratitude.  En 
son  nom  aussi,  je  joins  à  ces  sentiments  l'expression  de  nos 
plus  grandes  espérances. 

L'Association  des  Chirurgiens  Dentistes  de  la  province  de 
Québec  souhaite  pour  notre  profession  des  progrès  tou- 
jours croissants.  Depuis  nombre  d'années,  nous  avons  tra- 
vaillé à  réaliser  ces  progrès  et  nous  avons  sans  cesse  relevé 
le  niveau  de  nos  études  et  de  notre  profession.  Nous  som- 
mes fiers  des  résultats  acquis,  nous  sommes  confiants  dans 
l'avenir,  et  l'inauguration  officielle  de  cette  école  fortifie 
singulièrement  ce  sentiment. 

Vous  espérez  que  cette  école  sera,  pour  la  chirurgie  den- 
taire, l'un  des  centres  d'études  les  plus  importants  du  Ca- 
nada et  de  l'Amérique.  Cette  espérance,  fondée  sur  l'orga- 
nisation si  intelligente  de  l'Ecole  et  sur  la  valeur  incon- 
testée de  ses  professeurs,  est  bien  aussi  la  nôtre.  Nous  som- 
mes assurés  qu'ici  l'on  travaillera  avec  assiduité  et  avec  une 
inlassable  ardeur  au  progrès  de  l'art  qui  est  nôtre,  et  nous 


—  455  — 

entrevoyons  pour  demain  toute  une  phalange  de  nouveaux 
confrères  qui  sortiront  de  votre  Ecole,  et  qui  maintiendront 
bien  haut  dans  cette  province  et  devant  le  monde  la  réputa- 
tion de  notre  profession. 

•J'ajoute  à  tous  ces  sentiments  que  partagent  mes  confrè- 
res nos  voeux  les  plus  fervents  pour  que  se  développe  de 
plus  en  plus  l'oeuvre  que  vous  aveze  si  largement  agrandie. 

Je  souhaite  aussi  que  l'Université  Laval  ne  cesse  de  mul- 
tiplier ses  moyens  d'action  et  d'influence,  persuadé  que  son 
action  et  sou  influence  seront  toujours  bienfaisantes  à  notre 
chère  province  de  Québec. 


—  456  — 

DONS  FAITS    A  L'UNIVERSITE 

DURANT  L'ANNEE  1913-1914 


BIBLIOTHEQUE    GENERALE 

Mgr  aEORG-ES  GAUTHIER,  «vêque-auxiliaire  de 

Montréal    $15.00 

Dr  E.  PERSILLIER-LACHAPELLE 7.00 

ANTIQUARIAN    AND    NUMIi^IATIC   SOCIETY    OF 
MONTREAL   : 

The  Canadian  Antiquarian  and  Numismatic  Journal, 
Third  Séries,  vol.  X,  Nos  3,  4;  vol.  XI,  Nos  1,  2. 

ASSEMBLEE  LEGISLATIVE,  Nouveau-Bnmswiek   : 

Report  on  Agriculture  for  the  Province  of  New-Bruns- 
wick,  for  the  year  1913. 

ASSE:yrBLEE  législative,  Québec    : 

Rapport  de  la  Commission  des  licences  de  la  province 
de  Québec. 

BIBLIOTHEQUE  DU  PARLEMENT,  Ottawa  : 

Supplément  annuel  au  catalogue  (du  1er  janvier  1913 
au  1er  janvier  1914). 

BIRON,  M.  C.-B.   : 

De   Imitatione   Christi  Libri   Quatuor,   Paris,   Fosset, 
1643. 


—  467  — 

BUREAU  DES  RECENSEMENTS  ET  STATISTIQUES, 
Ottawa    : 

Recensement  du  Canada,  vol.  II  et  III. 

BUREAU  OF  PROVINCIAL  INFORMATION,  B.  C.    : 
Handbook,  officiai  bulletin,  No  23. 

BUREAU  OF   RAILWAY  NEWiS  AND  STATISTIGS, 
Chicago   : 
The  Railway  Library,  1912. 

CANADIAN  CLUB,  Halifax    : 

The  Halifax  Mémorial  Tower,  by  J.-A.  Chisholm. 

CANADIAN  CORRESPONDANCE  COLLEGE   : 
General  Calendar  1913-1914. 

CHAMPAGNE  (M.-E.),  Montréal  : 

Les  Misérables,  4  vol.  (Edit.  Nelson).    Notre-Dame  de 
Paris.  2  vol.   (Edit.  Nelson). 

CODERRE  (Hou.  L.),  secrétaire  d'Etat,  Ottawa: 

The  Production  of  Coal  and  Coke  in  Canada,  during 

1912. 
Rapport  sur  les  gisements  de  gypse  dans  les  Provinces 

Maritimes. 

COLLEGE  BOURGET,  Rigaud   : 
Annuaire  1912-1913. 

COLLEGE  COM^IERCIAL  DE  SAINT-CESAIRE   : 
Année  scolaire  1912-1913. 


—  458  — 

COLLEGE  DE  L'ASSOMPTION  : 

Année  scolaire  1912-1913. 
COLLEGE  DE  LEVIS  : 

Année  académique  1912-1913. 
COLLEGE  DE  SAINT-BONIFACE   : 

Annuaire  1912-1913. 
COLLEGE  DE  SAINT-JEAN  : 

Aimées  scolaires  1911-1913. 

COLLEGE  DE  SAINT-LAIIR-ENT    : 
Année  académique  1912-1913. 

COLLEGE  SAINTE-MARIE,  Montréal  : 
Année  académique  1912-1913. 

COLLEGE  DE  YALLEYFIELD   : 

Annuaire  1912-1913. 
COMMISSION  DE  LA  CONSERVATION   : 

Rapides  du  Long-Sault — ^Fleuve  Saint-Laurent. 
DAUTH   (Mgr  G.),  viee-reeteur    : 

Plusieurs  volumes. 

Brochures  diverses. 

DEPARTEMENT  DES  ARCHIVES,  Ottawa  : 

Généalogie   des  familles   de   la   Côte-de-Beaupré,   par 

l'abbé  C.  Beaumont. 
Journal  du  Yukon,  1847-48,  par  A.-H.  Murray. 
Les  précurseurs  de  Jacques-Cartier,  1497-1534. 


«I 


—  459  — 

DEPARTEIklENT  DES  TERRES,  Colombie  Anglaise   : 
Report  of  the  Forest  Branch,  1912. 
Report  of  the  Minister  of  Lands  for  the  year  ending 
31st    December  1913. 

DEPARTEIMEXT  DE  L'EDUCATION,  Washington  : 

Report  of  the  Commissiouer  of  Education  for  the  year 
ended  June  30,  1912.    2  vol. 

DEPARTEi^IENT     DE     L'INSTRUCTION  PUBLIQUE, 

Québec    : 

Rapport  du  Surintendant  pour  l'année  1912-1913. 

DEPARTE:\IENT  des  :\IINES.  Ottawa   : 

Sections  of  the  Sydney  Coal  Fields,  Cap  Breton,  by 
J.-G.-S.  Hudson. 

The  Nickel  Industry,  by  A.  P.  Coleiuan. 

Rapport  préliminaire  sur  les  dépôts  d'argiles  et  de 
schistes  des  provinces  de  l'Ouest. 

Enquête  sur  les  tourbières  et  l'industrie  de  la  tourbe 
en  Canada. 

Rapport  sur  les  dépôts  de  fer  chromé  des  Cantons  de 
l'Est  de  la  province  de  Québec. 

Rapport  sur  les  minerais  de  tungstène  du  Canada. 

Minéraux  industriels  et  industries  minières  du  Canada. 

Examen  de  la  montagne  à  la  Tortue,  Frank,  Alberta. 

The  Production  of  Copper . . .  and  other  Metals  in  Ca- 
nada, during  the  year  1912. 

Summary  Report  of  the  Mines  Branch. 

Rapport  sur  le  système  carbonifère  du  Nouveau- 
Brunswiek. 


—  460  — 

Magnetite  Occurrences  Along     the     Central  Ontario 

Railway  (avec  19  cartes). 
Austin  Brook  Iron-Bearing  District,  New-Brunswick. 
Rapport  snr  l'utilisation  de  la  tourbe. 
Rapport  sur  les  gisements  de  gypse  des  Provinces  Ma- 
ritimes. 
Excursion  in  Eastern  Québec  and  Maritime  Provinces. 

Part.  I  and  Part  II.    2  vol. 
Excursions  in  the  Eastern  Townships  of  Québec  and 

the  Eastern  Part  of  Ontario. 
Excursions   in   the  Neighbourhood   of   Montréal   and 

Ottawa. 
Excursions  in  Southwestern  Ontario. 
Rapport  sur  les  pierres  de  construction  et  d'ornement, 

du  Canada,  Vol.  1er. 
Excursions  in  the  Western  Peninsula  of  Ontario  and 

Manitoulin  Island. 
Toronto  to  Victoria  and  return,  via  Canadian  Pacific 

and  Canadian  Northern  Railways,  Parts  I,  II,  III. 
Toronto   to   Victoria,   via   Canadian   Pacific,      Grand 

Trunck  Pacific     and     National  Transcontinental 

Railways. 
Excursions  in  Northern  British  Columbia  and  Yukon 

Territory  and  along  the  North  Pacific  Coast. 
Rapport  sommaire  pour  l'année  civile  1911. 
Annual  Report  of  the  Minerai  Production  oi  Canada, 

during  the  calendar  year  1912. 
Rapport  sur  une  partie  des  territoires  du  Nord-Ouest, 

Nos  1088,  1008. 


—  461  — 

Géologie  d'une  étendue  adjacente  à  la  rive  orientale 

du  lac  Témiseamingue,  No  1065. 
Geology  and   Ore  Deposits,   Hadley  Mining  District, 

B.  C. 

Geology  and  Minerai  Deposits,  Tulameen  District,B.C. 

Rapport  d'une  exploration  de  la  rivière  Ekwan,  des 
lacs  Sutton  Mill  et  d'une  partie  de  la  côte  occi- 
dentale de  la  baie  James. 

DESCHAC\rPS  (M.  l'abbé  A.-E.),  aumônier.  Montréal  : 

Questions  diplomatiques  et  coloniales.  23  Nos  des  an- 
nées 1904  et  1905. 

La  Revue  Générale.  13  Nos  des  années  1904  et  1905. 

Rivista  Internazionale.  9  Nos  des  années  1904  et  1905. 

La  Semaine  du  Clergé.  54  Nos  des  années  1879.  188], 
1882  et  1883. 

Revue  Tunisienne.  7  Nos  des  années  1904  et  1905. 

Revue  des  Traditions  populaires.  3  Nos  des  années 
1895  et  1896. 

Le  Muséon.  3  Nos  des  années  1897  et  1898. 

Revue  de  l'Institut  Catholique  de  Paris.  4  Nos  de  l'an- 
née 1905. 

L'Association  Catholique.  Année  1881. 

Polyhihlion.  28  Nos  des  années  1904  et  1905. 

Revue  du  Monde  Catholique.  17  Nos  des  années  1904 
et  1905. 

Revue  Augustinienne.  11  Nos  de  l'année  1905. 

Etudes.  39  Nos  des  années  1873, 1874, 1875.  1878, 1879, 
1904  et  1905. 


—  462  — 

DESROSTERS      (M.  labbé),     curé  de   Saint-Pierre-aux- 
Liens    : 

150  Nos  assortis  de  la  Bévue  Canadienne. 

Revue  Canadienne  :  52  Nos.  des  années  1 864-1865-1866- 
1867-1868-1869-1870-1871-1876-1877  et  1908. 

DUCKETT  (M.  Charles),  Montréal  : 
The  Popes  aud  Science,  by  Walsh. 

ECOLE  NORMALE  JACQUES-CARTIER   : 
Année  académique  1912-1913. 

ECOLE  NORMALE  LAVAL   : 
Ann^e  académique  1913-1914. 

ECOLE  DES  HAUTES  ETUDES  COMMERCIALES   : 

Service  de  la  Revue  économique  canadienne  pendant 

l'année. 
Programme  des  études  et  règlements. 
Année  académique  1913-1914. 
L'essor  industriel  et  commercial  du  peuple  canadien, 

par  A.-J.  De  Bray. 

ECOLE  POLYTECHNIQUE   : 

Service  du  Bulletin  pendant  l'année  académique. 

EVANTUREL  (M.  G.),  M.  P.  P.,  Toronto  : 

Report  of  tlie  Board  of  Governors  of  the  University  of 
Toronto  for  the  year  ending  30th  June,  1913. 


—  463  — 

FACULTAD  DE  FILOSOFIA  Y  DETRAS.  Buenos  Aires  : 

Doeiimentos  para  la  Historia  Argentina  Tomo  I,  II  ; 
Real  Hacienda  (1776-1780). 

FRANÇOIS    ('M.  l'abbé  L.),  professeur  à  la  Faculté  de 
Théologie  : 

Les  Français  de  mon  temps,  par  d'Avenel  (Collection 
Nelson). 

GOUVERNEMENT  FEDERAL    : 

Statuts  du  Canada,  1913,  3-4. 
Georges  Y.  vol.  I,  II. 

HARYARD  UNIYERSITY,   Cambridge,  Mass.: 

Contributions  from  the  Jefferson  Physical  Laboratory, 
1912. 

Catalogue  1913-1914. 

Reports  of  the  Président  and  the  Treasurer  of  Har- 
vard Collège  1912-1913. 

HOTEL  DE  YILLE.  :\Iontréal   : 

Rapport  annuel  du  département  de  l'Assistance  mu- 
nicipale pour  l'année  1912. 

HOTEL-DIEU  DU  PRECIEUX-SANG,  Québec  : 

Annuaire  1912. 
Annuaire  1913. 

JARDIN  BOTANIQUE   DE  L'ETAT    (M.   l'administra- 
teur du),  Bruxelles  : 

Aspects  de  la  végétation  en  Belgique.  Yol.  2e  (Grande 
édition). 


—  464  — 

LA  CANADIENNE  (21,  rue  Cassette,  Paris  Vie)    : 
La  Saskatchewan,  par  L.  Gilbert. 
Uue  année  d'abonnement  à  La  Canadienne. 

LEGISLATIVE  ASSEJVIBLY  of  the  Province  of  British 
Columbia  : 

Journals  from  16th  January  to  Ist  March,  session  1913. 
Statutes  passed  in  the  Ist  Session  of  the  13th  Parlia- 
raent. 

LEGISLATIVE  ASSE'MBLY  of  Manitoba  : 
Journals  and  Sessionnal  Papers,  1913. 

LEGISLATIVE  ASSEI^CBLY  of  Ontario  : 
Statutes,  3-4,  Georges  V,  1913. 

LOYOLA  COLLEGE,  Montréal   :  i 

Annual  Catalogue  1912-1913. 

MARCEAU   (M.  Ernest),  principal  de  l'Ecole  Polytech- 
nique  : 

Revue  hebdomadaire  : 

Année  1911    (manquent  les  Nos  du  20  mai,  du  12 

août  et  du  16  septembre). 
Année  1912  (manquent  les  Nos  du  13  et  du  20  juillet) 
Année  1913  jusqu'au  19  juillet  inclusivement. 

Revue  du  Foyer  : 

Du  15  décembre  1912  au  15  juillet  1913. 

Revue  des  Deux-Mondes  : 

Année  1911  (manque  le  No  du  15  juin).  * 


—  465  — 

Année  1912  (manquent  les  Nos  publiés  entre  le  1er 

mai  et  le  1er  octobre.  ) . 
Année  1913  jusqu'au  15  mai  inclusivement. 

MARTIN  (M.  le  chanoine  W.-C),  membre  du  Bureau  des 
Gouverneurs  de  l'Université  : 

Numéros  assortis  de  la  Nouvelle-France  : 
Année  1902:  No  d'octobre. 
Année  1904  :  No  de  janvier. 
Année  1907  :  Nos  de  mars,  juillet,  octobre. 
Année  1908  :  Nos  de  janvier,  avril,  juin,  septembre, 

et  décembre. 
Année  1909  :  Nos  de  janvier,  mars,  juillet. 
Année  1910  :  No  de  mai. 
Année  1912:  Nos  de  juin,  septembre,  novembre  et 

décembre. 
Année  1913  :  Nos  de  janvier,  mars,  août. 

McGILL  UNIVEBSITY  : 

Calendar  for  session  1913-1914. 

MGR  L'ARCHEVEQUE  DE  MONTREAL  : 

La  géographie  de  Terre-Neuve,  par  Robert  Perret. 

Environ  soixante  volumes. 
MICHIGAN  COLLEGE  OF  MINES   : 

Year  Book  1912-1913  and  announceraent  of  courses  for 
1913-1914. 

MINISTERE  DE  L'AGRICULTURE   (division  de  l'En- 
tomologie), Ottawa   : 


—  466  — 

The  Eeview  of  Applied  lîntoraolog^'  :  Séries  a  and  h  : 
de  juin  1913  à  juin  1914. 

MINISTERE  DE  LA  COLONISATION,  Québec   : 

Extraets  from  Reports  on  the  District  of  Ungava,  1913. 
Reports  ou  Mining  Opérations  in  the  Province  of  Que- 
bec  during  the  year  1912. 
Extraits  de  rapports  sur  le  district  d 'Ungava  (2  ex.). 
Rapport  des  opérations  minières  dans  la  province  de 
Québec  durant  l'année  1912. 

MINISTERE  DE  LA  ^^lARINE,  Ottawa  : 
Steamboat  Inspection  Report. 

MINISTERE  DE  L'AGRICULTURE,  Toronto   : 

Bulletins,  Nos  220,  221,  222. 

Forty-Fourth  Annual  Report  of  the  Entomological  So- 
ciety of  Ontario,  1913. 

Forty-Fifth  Annual  Report  of  the  Fruits  Growers'  As- 
sociation of  Ontario,  1913. 

Eight  Annual  Report  of  the  Horticultural  Societies  of 
Ontario,  1913. 

Report  of  the  Minister  of  Agriculture,  province  of 
Ontario,  for  year  ending  oetober  31,  1913. 

MINISTRE  DE  L'INSTRUCTION  PUBLIQUE  ET  DES 
BEAUX  ARTS,  Paris  : 

Lettres  de  ^ladanie  Roland,  publié  par  Claude  Perroud 

Nouvelle  série.   Tome  1er. 
Le  système  du  monde,  par  Pierre  Duhem,  tome  1er. 


—  467  — 

NEWBERRY  LIBRARY  (Th«),  Chicago   : 

Descriptive  accouut  of  the  Collection  of  Chinese,  Tibe- 
tau,  Mongol,  and  Japanese  Books  in  the  Newberry 
Library. 

Report  of  the  Trustées,  1913. 

NEW  YORK  (The)  PUBLIC  LIBRARY  : 

Mémorial  Meeting  in  honor  of  the  late  Dr  J.  Shaw 
Billings. 

:>îOVA  SCOTIA  HISTORICAL  SOCIETY   : 
Collections,  vol.  XVII. 

ONTARIO  (The)  AGRICULTURAL  COLLEGE,  Guelph, 
Ontario.    : 

Calendar  1913-1914. 

OFFICE  NATIONAL  DES  UNIVERSITES  ET  ECOLES 
FRANÇAISES    : 

L'Université  de  Paris  et  les  établissements  parisiens 

d 'enseignement  supérieur. 
Annce  scolaire  1913-1914. 

ONTARIO  BUREAU  OF  MINES  : 

Nineteenth  Report:  Part  II. 
Twenty-Second  Annual  Report:  Part  I. 

PETIT  SEMINAIRE  DE  MONTREAL    : 
Distribution  des  prix,  1913. 

PELLETIER  (M.  G.),  Montréal  : 

L'immigration  canadienne  (Don  de  l'auteur). 


—  468  — 

PRINCETON  UNIVERSITY,  N.  J.  .- 
Catalogue  1913-1914. 

ROYAL  (The)  ASTRONOmCAL  SOCIETY  of  Canada  : 

The  Journal,  May-June  1912  :  March-April  1913  : 
May-June,  1913  ;  September-October  1913  ;  No- 
vember-December  1913. 

ROYAL  SOCIETY  OF  CANADA.   : 

Proeeedings  and  Transactions,  3th  séries,  vol.  VI. 

SECRETAIRE  (M.  le)  D'ETAT,  Ottawa  : 

The  Civil  Service  List  of  Canada,  1913 

The  Report  of  the  Seeretary  of  State  of  Canada,  1913. 

SEMINAIRE  DE  JOLIETTE   : 
Année  scolaire  1912-1913. 

SEMINAIRE  DE  RIMOUSKI    : 
.     Année  académique  1912-1913. 

SEMINAIRE  DE  SHERBROOKE   : 
Année  académique  1912-1913. 

SEMINAIRE  DE  SAINT-HYACINTHE    • 
Année  scolaire  1912-1913. 

SEMINAIRE  DE  SAINTE-THERESE   : 
Année  scolaire  1912-1913. 

SEMINAIRE  DES  TROIS-RIVIERES   : 
Année  académique  1912-1913. 


—  469  — 

SOCIETE  DE  PUBLICATION  LAVAL  : 

L'Etudiant.  Année  1913-1914. 

SOUS-SECRETAIRE  D'ETAT   (M.  le),  Ottawa   : 
International  Catalogne  of  Seientific  Literature   : 
llth  annual  issue:  e)  Astronomy;  c)  Physics;  h)  Me- 
chanies:  j)   Geography;  h)  Biology;  k)  Palaeon- 
tology. 
lOth  annnal  issue  :  o)  Anatomy. 

TYSSEN  (M.  A.-D.),  Londres,  Angleterre.  (Par  l'entremi- 
se de  M.  le  sons-secrétaire  d'Etat)    : 

Elementary  Law  for  the  General  Public. 
The  Law  of  Charitable  Bequests. 

UNIVERSITE  DE  MONTPELLIER  : 

Annuaire  de  l'Université  et  livret  de  l'étudiant,  année 
scolaire  1918-1914. 

UNIVERSITY  OF  TORONTO  : 

Review  of  Historical  Publications  relative  to  Canada, 

vol.  XVII,  1913. 
Président 's  Report  for  the  year  ending  June  30th  1913. 

UNIVERSITE  DE  GRENOBLE    : 
Annales,  Tome  XXV,  No  1. 

UNIVERSITE  D'OTTAWA   : 
Année  académique  1913-1914. 

UNIVERSITY  OF  ILLINOIS  : 
Annual  Résister  1912-1913. 


—  470  — 

Twenty-sixtli  Report  of  the  Board  of  Trustées,  1912. 

HaDdbook  of  the  Library,  Lincoln  HaU. 

Inereasing  the  Efficieney  of  Small  Water  Works  and 

Sewage  Treatment  Plants. 
Publications  of  the  University. 
Reports  of  the  Registrar  and  Comptroller  for  the  Bien- 

niuin  ending  June  30th,  1913. 
Annual  Register  1913-1914. 

UNIVERSITY  OF  ST.  FRANCIS  XAVIER  'COLLEGE  : 
Calendar  1913-1914. 

UNIVERSITE  DU  COLLEGE  SAINT -JOSEPH,  N.  B.   : 
Annuaire  1912-1913. 

UNIVERSITE  DE  GENEVE    : 

Programme  des  cours  du  semestre  d'hiver  1913-1914. 

UNIVERSIDAD  NACIONAL  DE  LA  PLATA  : 
Digesto,  supplemento  (1910-1913). 
Informe  de  la  Expedicion  Cientifica  enviada  al  Brasil... 

para  observar  el  éclipse  total  de  Sol  del   lo  de 

Octobre  de  3912. 
Meraoria  correspondiente  al  aua  1912. 
Asamblea  gênerai  de  profesores. 

UNIVERSITY  OF  WASHINGTON   : 
Catalogue,  1913. 

UNIVERSITE  LIBRE  DE  BRUXELLES  : 

Annuaire  pour  Tannée  académique  1913-1914. 


—  471  — 

UNIVERSITY  OF  NORTH  DAKOTA   : 

General  Catalogue,  1913-1914.    (2  exemplaires). 

UNIVERSITY  OF  COLORADO  : 
Catalogue,  1913-1914. 

WESLEYAN  THEOLOGICAL  COLLEGE   : 
Calendar,  1914-1915. 


BIBLIOTHEQUE  DE  LA  FACULTE  DE  MEDECINE 

ALBANY  MEDICAL  COLLEGE  : 
Announeement  1913-1914. 

AMERICAN  MEDICAL  ASSOCIATION   : 
Transactions,  25th  Session. 

ARCHIVES  GENERALES  DE  KINESITHERAPIE    : 

Service  gratuit. 
ARCHIVES  DE  THERAPEUTIQUE    : 

Service  gratuit. 
ASSOCIATION  OF  LIFE  INSURANCE  PRESIDENTS 

Proceedings,  7th  anuual  meeting. 

BULLETIN  OF  THE  JOHNS  HOPKINS  HOSPITAL  : 

Service  gratuit. 


—  472  — 

BUREAU  PROVINCIAL  D'HYGIENE,  par  le  Dr  Pel- 
letier  : 

Comm.  in  Lunacy,  65th  report. 

Ontario  Health  Reports,  5  vol. 

U.  S.  Mortality  Statistics,  4  vol. 

Office  International  d'Hygiène  Publique,  4  vol. 

U.  S.  Public  Health  Reports,  5  vol. 

Journal  of  the  Royal  Sanitary  Institute,  3  vol. 

Henry  Phipps  Institute,  Reports,  3  vol. 

Association  Canadienne  pour  l 'Enrayement  de  la  Tu- 
berculose, rapports,  2  vol. 

Movimiente  de  la  Casa  de  Orates  de  Santiago,  2  vol. 

Memorias  de  los  medicos  de  la  Casa  de  Orates  de  San- 
tiago, 4  vol. 

Société  d'Hygiène  de  l'Enfance,  Bulletin  mensuel. 

U.  S.  Public  Health  and  Marine  Hospital  Service,  4  vol. 

Chicago  Health  Report. 

New  Jersey  State  Board  of  Health,  Reports,  3  vol. 

Indiana  State  Board  of  Health,  Reports,  9  vol. 

Dist.  of  Columbia-Report  of  the  Health  Officer. 

Minnissota  State  Board  of  Health,  Report. 

Maine  State  Board  of  Health.  Report. 

Pennsylvania  State  Board  of  Health,  Report. 

Tennessee  State  Board  of  Health  Report. 

OANADIAN  MEDICAL  ASSOCIATION  : 

Service  gratuit  du  Journnl. 


—   473  — 

CARNEGIE  FOUNDATION     FOR     THE  ADVANCE 
MENT  OF  TEACHING   : 

Bulletin  No  7th. 
8th  Anniial  Report. 

CHAGNON,  Dr  E.-P.  : 
Revues  et  brochures. 

CITE  DE  MONTREAL    : 

Rapport  sur  TEtat  Sanitaire. 

CO'LmiBIA  UNIVERSITY.— Collège  of  Physieians  and 

Surgeons,  New  York  : 

Announcemeht  1913-1914. 

OORLETT,  Professer  W.-T.  : 

Two  and  One  Half  Year's  Expérience  with  Salversan 
and  Neosalversan. 

OOTRET,  Professeur  de   : 

La  Clinique,  4  vol. 
Revue  Médicale  du  Canada,  6  vol. 
L 'Union  Médicale,  20  vol. 

Mitteilungen  aus  der  Medizinischen  Fakultat  der  Kai- 
serlichen  Universitat  zer  Tokyo,  2  vol. 

DESJARDINS,  Professeur  : 
Desprev:  Le  Chaulmoogra. 
Wells:  Diseases  of  the  Eye. 

Bulletins  et  Mémoires  de  la  Société  Française  d'Oph- 
talmologie, 5  vol. 


—  474  — 

Mackenzie  :  Maladies  des  yeux. 

Study  of  Medicine,  2  vol. 

Maladies  des  voies  urinaires. 

Coppez:  Xystagmus. 

Niewonglowski  :  Rayons  X. 

Vulpian:  Pathologie  Expérimentale. 

Villeeourt  :  Annuaire. 

Abadie:  Clinique  ophtalmologique. 

Wecker  and  Landolt  :  Traité  d'Ophtalmologie. 

Parisette  :  Keratoeone. 

Wecker  :  Valeur  de  l 'Iridectomie  dans  le  Glaucome. 

L'TJnion  Médicale  du  Canada,  37  vol. 

Le  Journal  de  Médecine  et  de  Chirurgie,  8  vol. 

Tripier  :  Electrologie  Médicale. 

Congrès  International  des  Sciences  Médicales. 

Tribune  Médicale,  2  vol. 

Journal  d'Hygiène  Populaire,  7  vol. 

Clinique  Ophtalmologique.  3  vol. 

Journal  Médical  français,  2  vol. 

Journal  de  Diététique. 

La  Dosimétrie,  3  vol. 

Quinzaine  Thérapeutique,  8  vol. 

Revue  des  Alcaloïdes,  .12  vol. 

Chronique  Médicale,  4  vol. 

Revue  critique  de  ^Médecine  et  de  Chirurgie,  4  vol. 

L'Avenir  Médical,  5  vol. 

Annales  des  Laboratoires  Cliniques,  4  vol. 


—  475  — 

Monde  Médical,  5  vol. 

La  Clinique,  6  vol. 

Montréal  Médical,  5  vol. 

Gazette  Médicale  de  Montréal,  5  vol. 

Abeille  Médicale,  3  vol. 

Brochures  Diverses,  145  vol. 

DIRETTORE  DELLA  STAZIONE  SPERIMËNTALE 
PER  LE  MALATTIE  INFETTIVE  DEL  BESTIAME  : 

Annali,  Vol.  1. 

ECOLE  DE  PLEIN  EXERCICE  DE  MEDECINE  ET 
DE  PHART^IACIE  DE  MARSEILLE   : 

Annales. 

FACULTE  DE  MEDECINE  DE  NANCY  : 
34  thèses   (1912-1913). 

FACULTE  DE  MEDECINE  DE  PARIS   : 
433  thèses  (1912-1913). 

FORTIER  (Dr  L.-E.)    : 

Canadian  Hospital  Association,  6th.  Annual  Meeting. 

Chiais:  Rapports  Hydrique-Urinaires. 

Le  Baunscheidtisme. 

Canadian  Practitioner  &  Review. 

Dominion  Médical  Monthly. 

Canada  Lancet,  2  vol. 

Hospital  World. 

Canadian  Nurse. 


—  476  — 

Western  Médical  News. 

Canadian  Journal  of  Médecine  and  Sui'gery,  2  vol. 

Brochures  et  Revues  diverses. 

FOUCHER  (Professeur)    : 

Archives  of  Ophtalmology,  3  vol. 

Archives  d'Ophtalmologie,  14  vol. 

Recueil  d'Ophtalmologie. 

Archives  of  Otology,  S  vol. 

Annals  of  Otology,  Rhiuology  and  Laryngology,  15  vol. 

Annals  of  Otology. 

Annals  of  Ophtalmology  and  Otology,  19  vol. 

Revue  de  Laryngologie,  d'Otologie  et  de  Rhinologie, 

8  vol. 
Archives  de  Laryngologie. 

Annales  des  maladies  de  Toreille  et  du  larynx,  10  vol. 
Ophthalmic  Record,  2  vol. 
International  Médical  Annual. 
Desmarr^s:  Maladies  des  yeux,  3  vol. 
Bouchut:  Maladies  des  Nouveaux-Nés. 
Gubler:  Cours  de  Thérapeutique. 
Gubler:  Leçons  de  Thérapeutique. 
Dujardin-Beaumetz  :  Clinique  thérapeutique,  3  vol. 
Pan-American  Médical  Congress,  2  vol. 

FOVEAU  DE  COURMELLES  (Dr)    : 

L'année  électrique  (Dou  de  l'auteur),  4  vol. 

FRANÇOIS  (M.  l'abbé)  : 

The  Science  of  a  New  Life. 


477 


GAUTHIER  (Mgr  G.),  Montréal: 

American  Médecine,  2  vol. 

Alienist  &  Neurologist. 

American  Journal  of  Clinical  Médecine. 

American  Journal  of  Obstetries. 

Buffalo  Médical  Journal. 

Canadian  Practitioner  &  Review. 

•Canadian  Journal  of  Médecine  &  Surgery,  2  vol. 

Critic  &  Guide. 

Dietetic  and  Hygienic  Gazette. 

Interstate  Médical  Journal. 

Indianapolis  Médical  Journal. 

International  Journal  of  Surgery. 

Journal  Record  of  Médecine. 

Long  Island  ^ledical  Journal. 

Médical  Herald. 

Médical  Times. 

Médical  Standard. 

Médical  World. 

Maryland  Médical  Journal. 

Massachusetts  Médical  Journal. 

Pacific  Médical  Journal. 

Southern  Practitioner. 

Southern  California  Practitioner. 

Union  Médicale  du  Canada. 

HARVARD  MEDICAL  SCHOOL  : 
Announcement,  1913-1914. 


—  478  — 

HEBERT  (Dr  René)  : 

La  Revue  Médicale,  7  vol. 

La  Clinique,  5  vol. 

Montréal  Médical,  6  vol. 

Journal  de  Médecine  et  de  Chirurgie,  6  vol. 

L'Union  Médicale  du  Canada,  22  vol. 

Revue  thérapeutique  des  Alcaloïdes,  7  vol. 

^lontreal  Médical  Journal. 

Jou7*nal  of  the  American  Public  Health  Association, 

2  vol. 
Journal  de  Médecine  et  de  Chirurgie  pratique,  7  vol. 
Médical  Brief. 

New  York  Médical  Journal,  3  vol. 
British  ]Medical  Journal,  2  vol. 
Philadelphia  Médical  Journal,  2  vol. 
Therapeutic  Gazette. 
Bulletin  Médical  de  Québec,  2  vol. 
Semaine  Médicale,  5  vol. 
Notes  de  médecine  pratique,  8  vol. 

HOTEL-DIEU  DU  PRECIEUX-SANG,  Québec   : 
Annuaire,  1912. 

HYDROLOGICA  : 
■Service  gratuit. 

JOURNAL  DE  MEDECINE  ET  DE  CHIRURGIE  : 

Service  gratuit. 

LA  CLINIQUE  : 
Service  gratuit. 


—  479  — 

LA  CLINIQUE  INFANTILE    : 

Service  gratuit. 
LEGRIS  (Dr  C.)   : 

Montréal  Médical,  6  vol. 

Gazette  Médicale,  5  vol. 

La  Clinique,  5  vol. 

L'Union  Médicale  du  Canada,  14  vol. 

L'Abeille  Médicale,  3  vol. 

Tardieu  :  Pathologie  et  Clinique  Médicale. 

"Wilson's  Human  Anatoray. 

LOIR   (Dr  A.)    : 

Ville  du  Havre,  Bulletin  mensuel. 

Rapport  sur  l'année  1912.  ; 

L'UNION  MEDICALE  DU  CANADA  : 

Service  gratuit. 
MANITOBA  MEDICAL  COLLEGE    : 

Announcement,  1913-1914. 

MICHIGAN  SANITARIUM  AND  BENEVOLENT   AS- 
SOCIATION : 

Annual  Report  of  the  Battle  Creek  Sanitarium. 

Kellogg:  Surgery  of  the  Cecal  Valve. 

MINISTERE    DE    L'INSTRUCTION   PUBLIQUE    ET 
DES  BEAUX-ARTS   : 

214  Thèses  de  Médecine. 


—  480  — 

MONTHLY  CYCLOBEDIA  &  MEDICAL  BULLETIN   : 

Service  gratuit. 

MONTREAL  MEDICAL   : 

Service  gratuit. 
MUIR  (Dr  E.-S.)    : 

New  Deviee  for  Anastomosing  Blood  Vessels.  (Don  de 
l 'auteur) . 

NOUVEAUX  RE'MEDES  : 

Service  gratuit. 
PERRIN  (Dr  L.-G.)   : 

The  Lancet. 

Mackintosh's  Practice  of  Physic,  2  vol. 

Hatin  :  Accouchements,  2  vol. 

Cullen's  practice  of  Physic,  2  vol. 

Hooper:  Médical  Dictionary. 

Trousseau  et  Pidoux  :  Thérapeutique,  2  vol. 

Léveillé  :  Maladies  des  Yeux. 

Rindfleish:  Pathological  Histology. 

Bernard  et  Huette:  Médecine  opératoire. 

Béclard:  Physiologie. 

PIOOU  (R.): 

Limites  de  la  résistance  de  la  rate  normale  aux  chocs 
extérieurs. 

RICARD   (Dr  Arthur)  : 

Barthélémy  :  Etude  sur  le  dermographisme. 


—  481  — 

Gamault  :  Massage  vibratoire  et  électrique  des  muqueu- 
ses. 

SehouU:  Méningite  tuberculeuse  chez  l'enfant. 

Gélineau:  Peurs  maladives  ou  phobies. 

Melville  :  Injection  des  liquides  organiques. 

Salivas:  Guide  d'alcaloidéthérapie  dosimétrique. 

"Wellcome 's  Excerpta  Therapeutica. 

ST.  LOUIS  UNIVERSITY  : 
Announeement,  1913-1914. 

TEXAS  CHRISTIAN  UNIVERSITY    : 
Announeement,  1913-1914. 

TULANE  UNIVERSITY  OF  LOUISIANA  : 
Announeement,  1913-1914. 

UNITED  STATES  PUBLIC  HEALTH  SERVICE   : 
.    Bulletin  No  61. 

UNITED  STATES  BUREAU  OF  THE  CENSUS  : 
Mortality  Statistics,  1910-1911,  2  vol. 

UNIVERSAD  NACIONAL  DE  BUENOS  AIRES,  Facul- 
tad  de  Ciencias  Medicas  : 

El  Canje. 

UNIVERSITY  OF  ARKANSAS,  Médical  Department  : 

Bulletin. 

UNIVERSITY  OF  BUFFALO,  Médical  Department  : 
Announeement,  1913-1914. 


—  482  — 

UNIVERSITY  OF  CINCINNATI,  Collège  of  Médecine: 
Announ  cernent,  1913-1914. 

UNIVERSITY  OF  MICHIGAN,  Department  of  Médecine  : 
Announcement,  1913-1914. 

UNIVERSITY  OF  TORONTO,  Faculty  of  Médecine  : 
Announcement,  1913-1914. 

VICAREMjI  (Professeur  G.)  : 

Compte  rendu  de  la  clinique  obstétricale  et  gynéco- 
logie de  l'Université  Royale  de  Turin.  (Don  de 
l'auteur). 

VILLENEUVE  (Professeur)  : 
Index  du  Progrès  Médical. 


MUSEE 


ASBESTOS  MANUFACTURING  COMPANY,  Lachine   : 
Echantillons  et  produits  de  l'usine  (9). 

BOURDEAU  (M.  A.),  E.  E.  M.: 
Monnaie. 

DE  COTRET  (M.  G.),  E.  E.  M.  : 

Médaille   comraéraorative   des   fêtes   de   Champlain   à 
Burlington  en  1903. 


—  483  — 

DUCKETT  (M.  Charles),  Montréal  : 
Zoophytes. 

GERIN-LAJOIE   (M.  L.),  E.  E.  M.   : 
Monnaie. 

HEBERT  (M.  L.),  E.  E.  M.: 
Monnaie. 

POT  VIN  (M.  Eugène),  ingénieur  géologue,  Ottawa   : 

Echantillon  de  felspath  de  l'île  Saint-Paul  (Labrador). 

Spécimens  de  minéraux.  (Nous  devons  beaucoup  de  re- 
connaissance à  M.  Potvin  pour  l'aide  efficace  ap- 
portée dans  la  classification  de  minéraux). 

RIVET  (Dr  A.-N.),  conservateur  du  musée: 

Petite  faune  entomologique  du  Canada,  vol.  1er  :  Les 

Coléoptères. 
Le  Natvraliste  canadien,  numéros  divers. 

SAINT-PIERRE   (M.  J.-S.),  E.  E.  M.   : 
Monnaie. 

SMITHSONIAN  INSTITUTION,  U.  S.   National  Muséum, 
(par  l'entremise  de  M.  R.  Rathbun,  assistant-secrétaire)  : 

Synopsis  of  the  Rotatoria. 

Studies  of  Tropical  American  Ferns. 

Mexican  Grasses  in  the  United  States  National  Her- 

borium. 
A  Monograph  of  the  Hauyeae  and  Gongyloearpeae,  Tri- 

bes  of  the  Onograceae. 


—  484   — 

Proceedings  of  the  United  States  National  Muséum, 
volume  44. 

Report  on  the  Progress  and  condition  of  the  United- 
States  National  Muséum  for  the  year  ending  June 
30th,  1912. 

A  Monograph  of  the  Foraminifera  of  the  North  Pacific 
Océan. 

Annona  Sericea  and  its  Allies. 

Nomenclature  of  the  Sapote  and  the  SapodiUa. 

Botrychium  Virginianum  and  its  Forms. 

Studies  of  Tropical  American  Ferns.  No  5. 

Studies  of  Tropical  American  Phanerogams,  No  1. 

Type  Speeies  of  the  Gênera  of  lehneumon  Flies. 

Proceedings  of  the  United  States  National  Muséum, 
vol.  45. 

National  ^Muséum,  vol.  45. 

Culture  of  the  Ancient  Pueblos  of  the  Upper  Gila  Ri- 
ver Région.  New  Mexico  and  Arizona. 

The  Birds  of  North  and  Middle  America.  Part.  YI. 

A  contribution  to  the  Study  of  Ophiurans  of  the  Uni- 
ted States  National  Muséum. 

A  ^lonograph  of  the  Gems  Chordeiles  Swainsou,  Type 
of  a  New  Family  of  Goatsuckers. 

Report  on  the  Progress  and  Condition  of  the  United 
States  National  ^Muséum  for  the  year  ending  June 
30th,  1913. 

New  or  Noteworthy  Plants  from  Colombia  and  Central 
America. 

YERGEAU  (M.  F.),  E.  E.  M.   : 
Monnaie. 


—  485 


APPEINDICES 


REMARQUE  GENERALE 


Les  diplômes  de  bacheliers  es  lettres,  es  sciences  ou  es 
arts  valent  pour  l 'admission  à  l 'étude  du  droit,  de  la  loi,  de 
la  médecine  (4475  S.  R.  P.  Q.),  ainsi  que  des  professions 
d'arpenteur  (5156  et  5158  S.  R.  P.  Q.),  d'ingénieur  civil 
(5120  S.  R.  P.  Q.),  d'architecte  (5243  S.  R.  P.  Q.),  de 
dentiste  (5045  S.  R.  P.  Q.)- 


APPENDICE  I 


Extraits  de  la  Loi  et  des  Règlements  du  Barreau  relatifs  à 
l'admission  à  l'étude  et  à  la  pratique  du  Droit 


APPENDICE  II 


Extraits  du  Code   du  Notariat  et  des  Statuts  et  Règlements 

de  la  Chambre  des  Notaires,  relatifs  à  l'admission 

à  l'étude  et  à  la  pratique  du  Notariat. 


Les  élèves  sont  priés,  pour  ces  deux  parties,  de  demander 
la  plaquette  publiée  par  la  Faculté  de  Droit. 


486  — 


APPENDICE  m   (1) 


REGLEMENTS   SPECIAUX 

CONCERNANT  L'ADMISSION  A  L'ETUDE  ET  A  La 

PRATIQUE    DE    LA    MEDECINE    DANS    LA 

PROVINCE  DE  QUEBEC 


Extraits  de  la  Loi  Médicale  de   Québec. 


(Statuts  refondus  de  Québec,  1909) 

Admission  à  l'étude 

"  4924.  1.  Nui  ne  peut  être  admis  à  l'étude  de  la  méde- 
cine, de  la  chirurgie  et  de  l'obstétrique  avant  d'avoir  obtenu 
un  certificat  de  compétence  du  Bureau  provincial  de  Mé- 
decine (2). 

2.  Ont  droit  à  ce  certificat  : 

a^  Tous  les  détenteurs  d'un  diplôme  de  bachelier  es  let- 
tres, es  sciences  ou  es  arts  à  eux  conférés  par  une  univer- 
sité canadienne  ou  des  îles  britanniques  ; 


(1)  Les  élè%'es  qui  pourraient  être  embarrassés  par  certaines  obscurités 
du  texte  de  ces  appendices  sont  priés  d'en  demander  l'explication  aux  se- 
crétaires des  diverses  corporations  professionnelles  auxquelles  ils  se  rap- 
portent. 

(2)  Le  Bureau  provincial  de  Médecine  s'assemble  :  i  Montréal,  le 
deuxième  mercredi  de  juillet   :  à  Québec,  le  dernier  mercredi  de  septembre. 


487 


b)  Ceux  qui  ont  subi  avec  succès  l'examen  requis  par  le 
Bureau  provincial  de  Médecine  pour  les  aspirants  à  l'étude  ; 

c)  Ceux  qui  ont  subi  avec  succès  un  examen  préliminaii-e, 
jugé  équivalent  par  le  Bureau  provincial  de  Médecine, 
devant  un  collège  ou  un  bureau  autorisé  par  la  loi  à  faire 
subir  tel  examen  en  dehors  de  la  Province. 

'•  4925.  Les  bacheliers  doivent  adresser  au  registraire, 
au  moins  dix  jours  avant  la  date  de  l'assemblée  du  Bureau 
provincial  de  ^lédecine,  leurs  diplômes  ainsi  que  leur  acte 
de  naissance  et  le  montant  des  honoraires  fixés  par  règle- 
ment pour  les  aspirants  à  l'étude.  Ils  doivent  de  plus 
joindre  aux  documents  ci-dessus  une  déclaration  attestée 
sous  serment  devant  un  juge  de  paix  ou  un  commissaire  de 
la  Cour  Supérieure. 

■■  4926.  Avant  d'être  admis  à  subir  son  examen  devant 
le  bureau  d'examinateurs  pour  l'étude  de  la  médecine,  l'as- 
pirant doit  donner  au  registraire  un  avis  par  écrit  à  cet 
effet,  quinze  jours  au  moins  avant  la  date  fixée  pour  les 
examens.  Cet  avis  doit  énoncer  les  nom,  pré- 
noîtiS,  date,  lieu  de  naissance  et  résidence  de  l'as- 
pirant, les  institutions  et  endroits  où  il  a  fait  ses  études,  et 
être  accompagné  de  l'acte  de  naissance  de  l'aspirant  et  du 
montant  des  honoraires  fixés  par  le  règlement  du  Bureau 
provincial  de  Médecine. 

De  l'admission  à  l'exercice  de  la  médecine,  de  la 
chirurgie  et  de  l 'obstétrique. 

"  4929.  Tout  étudiant  en  médecine,  en  chirurgie  et  en 
obstétrique,  admis  à  l'étude  après  le  premier  janvier  1910, 


—  488  — 

doit  suivre  durant  cinq  ans  des  cours  de  médecine,  de  chi- 
rurgie et  d'obstétrique  dans  une  université  de  la  Province. 

"  4931.  Pour  faire  subir  des  examens  aux  aspirants  à 
l'exercice  de  la  médecine,  il  est  créé  un  bureau  appelé  "  Bu- 
reau Médical  d'Examinateurs  "  composé,  pour  les  deux 
tiers,  de  professeurs  de  facultés  de  médecine  des  universités 
(Laval  de  Québec,  Laval  de  Montréal,  et  McOill  de  Mont- 
réal), mentionnées  à  rarticle  4897,  et  pour  un  tiers  de  re- 
présentants du  Collège. 

Les  examinateurs  de  ce  Bureau  demeurent  en  office 
pendant  quatre  ans. 

■'4933.  1.  L'aspirant  à  l'exercice  de  la  médecine  qui  désire 
subir  un  examen  devant  le  Bureau  Médical  d'Examinateurs 
doit,  en  sus  des  autres  conditions  fixées  par  règlement,  don- 
ner au  registraire  du  Collège  un  avis  par  écrit  suivant  la 
formule  5  (^),  au  moins  quinze  jours  avant  l'examen  qu'il 
doit  subir,  et  cet  avis  doit  être  accompagné  de  l'honoraire 
fixé  par  règlement. 

2.  Cet  avis  doit  énoncer  les  nom  et  prénoms  de  l'aspirant 
tels  qu'ils  sont  entrés  dans  son  acte  de  naissance,  et  indiquer 
le  nom  de  l'université  où  il  doit  subir  son  examen. 

''  4935.  Les  rapports  des  examens  ci-dessus  faits  sui- 
vant la  formule  6  sont  transmis  au  registraire  du  Collège. 
Le  Bureau  provincial  de  Médecine,  suivant  ces  rapports  et 
sur  présentation  d'un  diplôme  universitaire  de  docteur  en 


(1)   Pour  obtenir  les  formules  mentionnées  dans  cette  loi,  l'élère  doit 
s'adresser  au  secrétaire  de  la  Faculté  de  Médecine. 


489 


médecine,  accorde  la  licence.  Les  droits  conférés  par  cett^ 
licence  ne  peuvent  être  exercés  qu'à  partir  de  la  date  de 
l'assermentation  du  licencié  suivant  la  formule  12. 

"  4936.  Personne  ne  pourra,  après  avoir  passé  les  exa- 
mens à  la  pratique,  commencer  à  pratiquer  comme  médecin 
avant  qu'il  se  soit  écoulé  cinq  années  consécutives  depuis  la 
date  de  l'enregistrement,  au  Bureau  du  Collège,  de  son  di- 
plôme de  bachelier  ou  de  son  brevet  d'admission  à  l'étude. 

'  '  4937.  Aucune  personne  ne  peut  exercer  la  médecine,  la 
chirurgie  ou  l'obstétrique  dans  la  Province,  à  moins  d'avoir 
obtenu  une  licence  du  Bureau  provincial  de  Médecine.  Pour 
obtenir  cette  licence  il  faut  avoir  satisfait  aux  exigences  de 
cette  section  et  être  porteur  d'un  diplôme  de  docteur  en 
médecine  décerné  par  l'une  des  universités  mentionnées  à 
l'article  4897  ou  approuvé  par  le  Bureau  provincial  de 
Médecipe. 


Règlements   spéciaux    du    Bureau   provincial    de    Médecine 


Examens  préliminaires 

Ceux  qui  ne  sont  pas  bacheliers  doivent  subir,  devant 
les  examinateurs  du  Bureau,  un  examen  satisfaisant  sur 
les  matières  formant  l'objet  d'un  cours  classique. 

Quinze  jours  avant  la  date  de  cet  examen  préalablement 
annoncé   dans  un  journal  quotidien  des  districts  de  Mont- 


—  490  — 

réal,  de  Québec  et  de  Saint-François,  ainsi  que  dans  une 
revue  médicale  française  et  anglaise,  le  candidat  doit,  en 
tous  points,  se  conformer  à  l'article  4926  de  la  Loi  Médi- 
cale de  Québec    précitée. 

L'honoraire  est  de  vingt-cinq  piastres  ($25.00). 

'Quand  le  registraire  aura  reçu  du  candidat  à  l'examen 
préliminaire  l'avis  requis,  le  certificat  de  naissance,  le 
certificat  d'étude  et  de  moralité  et  l'honoraire,  il  transmet- 
tra au  candidat  une  carte  d'identité. 

Les  formules  que  contient  cette  carte  d'identité  doivent 
être  exactement  remplies  par  le  directeur  de  l'institution 
où  a  étudié  le  candidat.  La  photographie  devra  être  accolée 
à  l'endroit  indiqué. 

Le  candidat  contresignera  cette  photographie  en  présence 
du  registraire  ou  de  l'un  des  examinateurs,  le  jour  de 
l'examen. 

Aucun  candidat  n'est  admis  à  l'examen  préliminaire,  s'il 
n'a  cette  carte  d'identité. 

L'examen  prélijninaire  est  fait  par  les  examinateurs 
nommés  par  le  Bureau  ou,  à  son  défaut,  par  le  président, 
soos  leur  surveillance  ainsi  que  sous  celle  du  registraire. 

Ces  examens  ont  lieu  deux  fois  par  année,  à  ]Montréal 
(en  juillet),  et  à  Québec  (en  septembre),  alternativement. 
Ils  commencent  ordinairement  le  mardi  de  la  semaine  précé- 
dant immédiatement  l'assemblée  semi-annuelle  du  Bureau 
provincial  de  Médecine. 

li 'examen  est  oral  ou  écrit. 

Pourvu  qu'ils  demeurent  d'accord  avec  la  loi  et  les  règle- 
ments du  Bureau,  les  examinateurs  sont  libres  de  faire  les 
arrangements  qu'ils  jugent  convenables  relativement  à  la 
régie  de  l'examen  des  candidats. 


—  491  — 

Les  candidats  devront  conserver  au  moins  la  moitié  des 
points  affectés  à  chaque  groupe  (sciences  et  lettres ">,  sinon, 
ils  seront  obligés  de  reprendre  le  groupe  sur  lequel  ils 
auront  échoué. 

Le  candidat  qui,  dans  l'un  quelconque  des  deux  groupes, 
n'aura  pas  conservé  sur  une  matière  le  minimum  des 
points  exigé,  tout  en  ayant  conservé  la  moitié  des  points 
affectés  au  groupe,  sera  tenu  de  ne  reprendre  que  cette 
matière.  (Loi  Médicale  de  Québec,  4928). 

Le  minimum  des  points  pour  chaque  matière  est  d'un 
tiers. 

Les  examens  durent  deux  jours.  Le  premier  jour  est 
«onsacré  aux  sciences,  et  le  second  aux  lettres. 


Ordre  des  matières.  —  Points  assignés  à  chav^ue 

MATIÈRE 


Premier  jour  (Sciences) 

Arithmétique 9      h.  à  10      h.  a.  m.  100   points. 

Algèbre 10      h.  à  11      li.  a.  m.        60 

Géométrie H      h.  à  12      h.  a.  m.       60 

Chimie 12      h.  à  12.45  h.  p.  m.  100 

Physique 2.30  h.  à    4      h.  p.  m.  200 

Philosophie 4     h.  à    5      h.  p.  m.  100 

Botanique 5      h.  à    5.45  h.  p.  m.      40 

Zoologie 5.45  h.  à    6.30  h.  p.  m.      40 


—  492  — 

Deuxième  jour  (Lettres) 

Langue  maternelle .   9     h.  à  10.30  h.  a.  m.  200   points. 

Latin 10.30  h.  à  12     h.  a.  m.     120 

Langue  étrangère..   2      h.  à    3      li.  p.  m.     120 

Histoire 3      h.  à    4      h.  p.  m.       80 

Géographie 4      h.  à    5      h.  p.  m.       80 

Littérature 5      h.  à    6      h.  p.  m.     120 

Examen  pour  la  licence 

Les  examens  en  médecine  ont  lieu  deux  fois  l'an  :  au 
mois  de  juin  et  au  mois  de  septembre. 

Chacune  des  facultés  fixe  pour  elle-même  le  lieu  et  la 
date  de  l'examen.  Le  doyen  en  donne  avis  au  président  du 
Collège  au  moins  quinze  jours  d'avance  et  celui-ci  transmet 
cet  avis  au  registraire. 

Le  registraire  adresse  alors  au  secrétaire  de  chaque  Fa- 
culté des  blancs  d'application  pour  les  aspirants  aux  exa- 
mens. 

L'aspirant  remplit  un  blanc  et  le  transmet  au  registraire 
avec  les  certificats  suivants   : 

Date  de  son  inscription  (brevet),  assiduité  aux  cours, 
bonne  conduite  et  stage  hospitalier. 

Le  registraire,  après  vérification  des  titres  transmis  par 
les  aspirants,  prépare  trois  listes,  pour  chaque  matière 
d'examen,  contenant  les  noms  des  candidats  disposés  par 
lettre  alphabétique. 

L'une  de  ces  listes  est  transmise  à  l'examinateur  nommé 
par  le  Collège,  la  seconde  au  secrétaire  de  la  Faculté  où  les 


—  493  — 

aspirants  se  présentent,  et  la  troisième  est  gardée  de  record, 
au  Bureau. 

La  signature  du  registraire  apposée  à  la  liste  indique 
que  les  candidats  inscrits  ont  droit  de  se  présenter  à  l'exa- 
meu.  Aucun  candidat  à  la  licence  ne  peut  être  accepté  à 
l'examen  s'il  n'est  inscrit  sur  cette  liste. 

Les  examens  se  poursuivent  sans  interruption  de  9.30 
heures  à  12  heures  a.  m.  et  de  2  heures  à  6  heures  p.  m. 
ou  de  8  à  11  heures. 

Les  examinateurs  font  rapport  au  registraire. 

Le  registraire  dresse  une  liste  générale  par  ordre  alpha- 
bétique, et  la  soumet  au  Comité  des  créances,  à  sa  réunion 
régulière. 

Chaque  candidat  à  l 'étude  et  à  la  pratique  de  la  médecine 
a  son  dossier  d'examen  inscrit  sur  une  carte  adoptée  à  cette 
fin,  et  qui  est  conservée  en  filière. 

Si  un  aspirant  à  l'examen  néglige  de  se  présenter,  l'exa- 
minateur l'indique,  par  une  croix  rouge,  en  regard  de  son 
nom. 

La  licence 

lo  Les  qualifications  et  les  titres  des  candidats  à  l'exer- 
cice de  la  médecine  seront  examinés  et  jugés  par  le  Comité 
d€8  créances  dont  les  décisions,  prises  conformément  à  la 
loi  médicale,  devront,  pour  être  valides,  être  ratifiées  par  le 
Bureau  de  Médecine.     (4911  S.  R.  Q.) 

2o  Tout  candidat  à  la  licence  devra  prouver  qu'il  a  at- 
teint l'âge  de  vingt  et  un  ans.     (4910  S.  R.  Q.) 


—  494  — 

3o  Lorsque  les  titres  et  documents  produits  par  un  can- 
didat seront  en  règle,  ce  candidat  prêtera  serment  d'office 
le  jour  de  la  réunion  du  comité  des  créances  et  aura  droit  à 
sa  licence  après  ratification  par  le  Bureau  des  Grouverneurs. 
Dans  le  cas  contraire,  le  comité  fera  rapport  au  Bureau  des 
Gouverneurs  des  irrégularités  qu'il  aura  constatées,  et  ces 
candidats  devront  attendre  la  réunion  du  Bureau  avant  de 
prêter  serment  d'office  et  de  recevoir  leur  licence.  La  for- 
mule du  serment  d'office  sera  conforme  à  la  formule  12 
annexée  à  la  loi  médicale.     (4910  S.  R.  Q.) 

4o  Les  licences  ne  seront  données  que  lors  des  assem- 
blées semi-annuelles  du  Bureau.  Cependant,  le  Bureau 
pourra,  par  une  résolution  spéciale,  autoriser  le  président, 
ou  à  son  défaut,  l'un  des  vice-présidents,  à  faire  prêter  ser- 
ment à  une  autre  époque,  aux  candidats  qui  ayant  fait  la 
demande  de  la  licence  à  une  assemblée  semi-annuelle  et 
rayant  obtenue  auraient  été  empêchés  par  des  causes  vala- 
bles de  venir  la  réclamer  au  temps  convenu.  (4910  S.  R.  Q.) 

Honoraires 

lo  Les  honoraires  suivants  seront  payables  au  Collège  : 
(4911  S.  R.  Q.) 

Certificat  d'admission  à  l'étude  de  la  médecine 

ou  "brevet",  y  inclus  l'enregistrement....   $25.00 

Licence  ou  diplôme  permettant  de  pratiquer  la 

médecine,  y  inclus  l'enregistrement 50.00 

Contribution   annuelle   des   membres    (4002   Q. 

S.  R.) 4.00 

Tout  certificat  délivré  par  le  régistraire ..        1.00 

Contribution  annuelle  des  sages-femmes 2.00 


—  495  — 

Enregistrement  de  titres  et  de  grades  autres  que 
ceux    enregistrés   lors    de   l'obtention   de   la 
licence  2.00 

Honoraires    pour  l'examen  et  l'enregistrement 

des  sages-femmes  20.00 

2o  Tous  les  candidats  à  l 'étude  de  la  médecine  ou  à  la  li- 
cence devront  déposer  entre  les  mains  du  registraire,  au 
moins  dix  jours  d'avance,  en  même  temps  que  leurs  certifi- 
cats, le  montant  des  honoraires  qui  deviendraient  dûs  au 
Collège  dans  le  cas  d'un  examen  heureux.  (4001  S.  R.  Q.) 

3o  Si  le  candidat  à  la  licence  est  rejeté  à  sa  première 
épreuve,  le  Collège  lui  retiendra  la  moitié  de  son  honoraire 
et  il  en  sera  aii^i  pour  l'étudiant  qui  n'aura  pas  réussi  dans 
son  examen  pour  l'admission  à  l'étude;  la  balance  des  hono- 
raires dans  les  deux  cas  sera  remise  au  candidat  malheureux. 
Si  le  candidat  échoue  subséquemment  il  ne  lui  sera  fait 
aucune  remise.  (4910  S.  R.  Q.) 


Addition  aux  règlements  du   Collège  des  Médecins  et   Chirur- 
giens de  la  province  de  Québec 


Distribution  des  cours 
Première  et  seconde  année. 

SUJET  Points   à 

l'examen 

Chimie  générale   30 

Anatomie  descriptive  100 


—  496  — 

SUJET  Points  à 

l'examen 

Anatomie  topographique   100 

Physiologie  théorique  et  pratique 100 

Histologie  normale  théorique  et  pratique. . .       30 

Chimie  médicale  (cours  pratiques) 

Anatomie  théorique   

Phyisiologie 

Examen  sur  toutes  ces  matières  à  la  fin  de  la  seconde 
année,  sauf  sur  la  pathologie  générale. 

Troisième  année. 

SUJET  Points   à 

l'examen 

Pathologie  générale   100 

Pathologie  interae   

Pathologie  externe  

Thérapeutique,  matière  médicale  et  pharma- 
cologie     

Accouchements    

Bactériologie  pratique   30 

Médecine  opératoire 

Diagnostique  médicale  et  chirurgicale  à 
l'hôpital   

Examens  sur  la  pathologie  générale  et  la  bactériologie 
seulement,  à  la  fin  de  la  troisième  année. 

Il  y  aura  reprise  pour  les  examens  auxquels  l'élève  n'aura 
pas  satisfait,  après  la  seconde  année,  à  la  condition  d'avoir 
satisfait  sar  l'ensemble. 


—  497  — 
Quatrième  ayinée. 

SUJET  Points   à 

l"examen 

Pathologie  interne  100 

Pathologie  externe   60 

Thérapeutique,     matière  médicale     et  phar- 
maceutique      60 

Accouchements    100 

Anatomie  pathologiqu-e 30 

Médecine  opératoire   30 

Gynécologie    

Pédiatrie  théorique  et  pratique 30 

Médecine  légale  et  toxicologie 30 

Clinique  interne   

Clinique  externe   

Examens  sur  :  lo  les  deux  pathologies;  2o  la  matière 
médicale  ;  3o  les  accouchements  ;  4o  la  médecine  opéra- 
toire ;  5o  l'anatomie  pathologique  ;  6o  la  pédiatrie  ;  7o  la 
médecine  légale  et  8o  la  toxicologie. 


Cinquième  année. 


SUJET  Points   a 

)>xameD 


Hygiène    60 

Physiothérapie    

Cours  cliniques  des  maladies  des  yeux,  du 

nez  et  de  la  gorge 30 

Gynécologie    30 

Maladies  ners-euses  et  mentales 30 


—  498  — 

SUJET  Points  à 

Texamen 

Syphilis  et  dermatologie 30 

Histoire  de  la  médecine  et  déontologie 10 

Clinique   interne    100 

Clinique  externe   100 

Clinique    des    enfants     et     maladies  infec- 
tieuses      30 

Clinique  obstétricale   75 

L'examen  de  pédiatrie  sera  facultatif,  clinique  ou  théori- 
que. 

Examens  de  la  5ème  année  :  hygiène,  clinique  interne, 
clinique  externe,  clinique  obstétricale,  ophtalmologie,  pé- 
diatrie, cours  spéciaux. 

Les  élèves  devront  suivre  l'hôpital  pendant  3  années  dont 
les  deux  dernières  seront  consacrées  à  faire  le  stage  hospi- 
talier. 

Nul  élève  ne  peut,  après  sa  seconde  année,  commencer  les 
cours  de  la  troisième  année,  s'il  n'a  subi  avec  succès  l'ins- 
cription précédente,  c 'est-è-dire,  s'il  n'a  conservé  la  moitié 
des  points  affectés  à  l'ensemble  des  examens,  à  la  fin  de  la 
deuxième  année. 

Chaque  élève  devra  avoir  assisté  à  pas  moins  de  20  accou- 
chements. 

L'élève  doit  conserver  au  moins  50  pour  cent,  sur  l'en- 
semble des  points  —  et  50  pour  cent  sur  chaque  matière  en 
particulier.  S'il  conserve  la  moyenne  sur  l'ensemble,  il 
peut  reprendre  toutes  matières  sur  lesquelles  il  a  échoué. 


—  '499  — 

L'examen  d'un  élève  énervé  ou  malade  peut  être  remis  à 
plus  tard,  si  la  majorité  du  comité  y  consent. 
La  note  donnée  est  finale. 

N.  B.  — •  Toute  correspondance  au  sujet  des  affaires  qui  sont 
du  ressort  du  Collège  des  Médecins  et  Chirurgiens,  comme  le 
brevet,  la  licence,  etc.,  doit  être  adressée  à  M.  le  registraire,  30, 
rue  Saint-Jacques,  Montréal,  P.  Q. 


<^] 


—  500 


APPENDICE  IV 


REGLEMENTS  SPECIAUX 

Pour  l'admission  à  l'étude  et  à  la  pratique 
de  la  chirurgie  dentaire  dans  la  province  de  Québec 


i  —  ADMISSION  A  L  ETUDE 

lo  —  Les  examens  d'admission  à  l'étude  ont  lieu  à  Mont- 
réal deux  fois  par  année,  le  premier  mercredi  d'avril  et  le 
deuxième  mercredi  de  septembre. 

2o  —  Les  demandes  d'inscription  doivent  être  ^aites  par 
le  candidat  en  personne  au  secrétaire,  à  qui  il  remettra  un 
reçu  du  trésorier,  au  moins  dix  jours  avant  l'examen. 

oo  —  Le  candidat  aura  à  verser  entre  les  mains  du  tréso- 
rier un  honoraire  de  $20.00.  En  cas  d'insuccès,  il  sera  fait 
remise  de  la  moitié  de  l'honoraire. 

•k»  —  Le  candidat  devra  aussi  présenter  un  certificat  de 
bonne  conduite. 

5o  —  Le  candidat  peut  subir  l'examen  sur  un  seul  groupe 
de  matières  d 'abord  et  attendre  à  l 'examen  subséquent  pour 
les  matières  du  second  groupe  :  il  aura  alors  à  verser 
un  nouvel  honoraire  de  $10.00.  L'insuccès  sur  une  matière 
entraîne  l'insuccès  pour  tout  le  groupe  contenant  cette 
matière. 


501   — 


6o  —  Pour  être  admis,  il  faut  avoir  conservé  60  pour 
cent  sur  le  latin,  le  français,  l'anglais  et  l'aritlmiétique,  et 
50  pour  cent  sur  les  autres  matières. 


Programme  de  l'examen  pour  l'admission  à  l'étude 


GROUPE   A.  —  LETTRES 

LATIN.  —  Commentaires  de  César,  livres  I,  II,  III  ;  Enéi- 
de de  Virgile,  chants  I,  II.  Questions  sur  la  grammaire 
et  la  construction. 

ANGLAIS.  —  Questions  sur  la  grammaire  et  analyse.  Tra- 
duction en  français  de  quelques  passages  de  Vicar  of 
Wakefield,  par  0.  Goldsmith.  Traduction  en  anglais 
de  quelques  phrases  françaises. 

FRANÇAIS.  —  Questions  sur  la  grammaire  et  analyse. 
Etude  critique  et  grammaticale  des  Femmes  savantes, 
de  Molière. 

LITTERATURE.  —  Principes  ;  histoire  des  littératures 
grecque  et  latine  (auteurs  classiques)  ;  histoire  de  la  lit- 
térature française  depuis  le  17e  siècle  jusqu'à  nos  jours. 

HISTOIRE.  —  Connaissances  générales  de  l'histoire  de  la 
Grèce  et  de  Rome.  Connaissance  plus  approfondie  des 
histoires  de  France,  d'Angleterre  et  du  Canada. 

GEOGRAPHIE  moderne,  principalement  de  l'Empire  Bri- 
tannique et  de  la  France,  de  leurs  colonies  et  possessions, 
principalement  du  Canada. 


—  502  — 


GROUPES   B.   —   SCIENCES 


ARITHMETIQUE,  jusqu'aux  racines  carrées  inclusive- 
ment  ;  connaissance  pratique  du  système  métrique. 

ALGEBRE,  jusqu'aux  équations  à  deux  inconnues  du  pre- 
mier degré  inclusivement. 

GEOMETRIE.  —  Euclide,  livres  I,  II,  III,  et  les  vingt  pre- 
mières propositions  du  livre  VI  ;  mesure  de  la  surface  et 
du  volume  des  corps  géométriquement  réguliers.  On  peut 
remplacer  Euclide  par  Esseyric,  Chap.  I,  II,  III,  lY  de 
là  géométrie  plane. 

BOTANIQUE.  —  Eléments,  d'après  l'ouvrage  de  Gray   : 
Ho IV  plants  groiv,  ou  celui  de  ]\Ioyen:  Cours  élémenfmre 
'"   de  botanique:' 

CHIMIE. — Eléments,  d'après  Wurtz,  Troost  ou  Remsen. 

PHILOSOPHIE,  —  Logique,  métaphysique,  morale,  d'a- 
près Jaffre,  Jouin,  Zigliara,  ou  la  Philosophie  chrétienne 
des  Frères,  par  L.  Poissy. 

PHYSIQUE.  —  Eléments  d'après  Ganot:  Statique  et  dy- 
namique des  corps  solides,  liquides  et  gazeux:  chaleur. 

II  -ADMISSION  À  LA  PRATIQUE 

Pour  obtenir  une  licence  permettant  de  pratiquer  comme 
chirurgien  dentiste  dans  la  province  de  Québec,  il  faut 
avoir  rempli  les  conditions  suivantes  : 

lo  Avoir,  avant  de  commencer  l'étude  de  la  chirurgie 
dentaire,  passé  le  brevet  exigé  par  le  C.  C.  D.  P.  Q.,  ou  être 


—  503  — 

porteur  d'un  diplôme  de  bachelier.   (Voir  plus  loin).  Ho- 
noraire d'examen  $20.00. 

2o  S'être  inscrit  chez  le  registraire  du  Collège.  Hono- 
raire, $5.00. 

3o  Avoir  suivi  un  cours  de  quatre  années  dans  une  école 
dentaire  reconnue  par  le  C.  C.  D.  P.  Q.,  et  y  avoir  passé 
avec  succès  tous  les  examens  sur  les  matières  suivantes  de- 
vant un  assesseur  du  dit  Collège  : 


dentaire 


lo  Anatomie  générale,  descriptive  et 
pratique 

2o  Physiologie  générale 

3o  Chimie 

4o  Histologie 

5o  Technique  opératoire 

6o  Anatomie  et  physiologie 

7o  Pathologie  dentaire 

'^o  Chirurgie  buccale    . 

Mo   Bactériologie    . 
lOo   Hygiène    . 
llo  Dentisterie  opératoire  v 
12o  Couronnes  et  ponts 
13o   Prothèse    . 
14o  Métallurgie 
15o  Matière  médicale 
16o   Orthodontie 
17o   Anesthésie 
18o  Jurisprudence  dentaire 


(deux  années), 


—  504  — 

4o  Avoir,  au  moins  un  mois  avant  l'examen  final,  déposé 
chez  le  secrétaire  du  C.  C.  D.  P.  Q.  :  a)  la  somme  de  $60.00, 
honoraire  de  la  licence,  h)  une  demande  écrite  d'envoyer 
un  assesseur,  c)  les  cartes  de  cours  certifiées  tel  que  men- 
tionné dans  l'art.  3e,  d)  une  carte  du  registraire  certi- 
fiant qu'on  est  sous  brevet  et  enregistré  depuis  quatre 
années. 

5o  Avant  d'assister  à  l'examen  d'un  élève,  l'assesseur 
inscrira  dans  un  livre  ad  hoc  ses  nom  et  prénoms  et  véri- 
fiera s'il  est  qualifié  pour  être  examiné  pour  la  licence.  Il 
notera  ses  observations,  et,  si  son  rapport  est  favorable,  le 
Collège  des  Chirurgiens  Dentistes  lui  délivrera  une  licence 
sans  autre  examen. 

6o  Si  le  rapport  est  défavorable,  l'élève  aura  droit  à  une 
remise  de  trente  piastres,  mais  il  devra  de  nouveau  payer 
soixante  piastres  pour  un  examen  subséquent. 


—  505  — 


APPENDICE  V 


REGLEMENTS  DE  L'ASSOCIATION  PHARMACEUTIQUE 
DE  LA  PROVINCE  DE  QUEBEC 


Règlement  concernant  l'examen  préliminaire  d'admission  à 

l'étude  de  la  pharmacie,  et  les  examens  primaire  et 

final  pour  l'obtention  du  certificat  et  de  la 

licence  de  pharmacien 


Les  examens  final  et  primaire  ont  lieu  à  Montréal  au 
mois  d'avril,  et  à  Québec  à  l'automne. 

Les  examens  préliminaires  ont  lieu  à  Montréal  et  à  Qué- 
bec, les  premiers  jeudis  des  mois  de  janvier,  avril,  juillet  et 
octobre  de  chaque  année. 

Les  candidats  doivent  donner  avis,  par  écrit,  au  regis- 
traire,  de  leur  intention  de  se  présenter,  au  moins  dix  jours 
avant  le  jour  fixé  pour  les  examens.  Toute  demande  pré- 
sentée après  la  limite  des  dix  jours  ne  peut  être  acceptée. 
Une  formule  de  demande  imprimée  peut  être  obtenue  du  re- 
gistraire  et  doit  être  signée  par  le  candidat.  Le  diplôme 
de  bachelier  es  arts,  bachelier  es  sciences,  bachelier  es 
lettres  d'un  collège  affilié  à  une  université  canadienne  tient 
lieu  de  l'examen  préliminaire  d'admission  à  l'étude. 

Dans  ce  cas  l'aspirant  doit  faire  effectuer  son  enregis- 
trement au  secrétariat  de  l'association,  en  présentant  per- 
sonnellement sou  diplôme  et  les  preuves  de  son  identité. 


—  506  — 

Le  porteur  du  diplôme  de  "  bachelier  en  pharmacie  "  de 
l'Université  Laval  est  exempté  de  l'examen  primaire.  Les 
autres  conditions  fixées  par  les  règlements  étant  remplies, 
le  certificat  de  "  commis  certifié  "  lui  est  accordé  sur  pré- 
sentation de  ses  titres. 

Examen  préliminaire  pour  l'admission  à  l'étude 

Le  candidat  devra  avoir  une  connaissance  étendue  des 
différentes  parties  de  la  langue  française,  écrire  une  com- 
position, dix  lignes  de  dictée  et  analyser  une  phrase  correc- 
tement. S 'il  est  anglais,  le  candidat  ne  sera  pas  obligé  d 'a- 
nalyser  ni  requis  d'avoir  une  connaissance  très  étendue  des 
diverses  parties  de  la  langue  française. 

Le  candidat  devra  avoir  une  connaissance  étendue  des 
différentes  parties  de  la  langue  anglaise,  écrire  une  compo- 
sition, dix  lignes  de  dictée  et  analyser  une  phrase  correcte- 
ment. S'il  est  français,  le  candidat  ne  sera  pas  obligé  d'ana- 
lyser ni  requis  d'avoir  une  connaissance  très  étendue  des 
diverses  parties  de  la  langue  anglaise. 

Le  candidat  doit  aussi  :  savoir  les  règles  de  la  grammaire 
latine  ;  traduire  dix  lignes  prises  du  premier  livre  de 
César  ;  avoir  une  connaissance  théorique  et  pratique  très 
étendue  de  l'arithmétique  ;  être  versé  dans  la  géographie 
du  monde;  être  bien  au  courant  des  principaux  points  de 
l'histoire  du  Canada,  des  Etats-Unis,  d'Angleterre  et  de 
France. 

Examen  primaire  pour  "  commis  certifiés  " 

Le  candidat  devra  pouvoir    : 

1,  Lire  les  prescriptions  écrites,  les  traduire  en  anglais 


—  507  — 

et  en  français,  écrire  au  complet  tous  les  mots  abrégés, 
d'une  écriture  lisible  et  distincte,  signaler  les  doses  inusi- 
tées, préparer  les  médicaments  en  présence  de  l'examina- 
teur, les  étiqueter  et  les  adresser  convenablement. 

2.  Reconnaître  les  préparations  galéniques  de  la  pharma- 
copée anglaise,  tels  qu'extraits,  teintures,  poudres  simples  et 
composées,  donner  la  proportion  des  ingrédients  actifs,  leur 
mode  dé  préparation,  ainsi  que  leurs  doses  ;  donner  la  défi- 
nition et  l'explication  des  diverses  opérations  de  laboratoire. 

3.  Reconnaître  les  échantillons  de  racines,écorces,  feuilles, 
fruits,  suc,  etc.,  employés  en  médecine  et  nommer  les  pré- 
parations officinales  dont  elles  font  partie. 

4.  Connaître  les  lois  des  combinaisons  chimiques  ;  la  natui'e 
et  la  propriété  des  éléments  chimiques  et  leurs  composés  j 
reconnaître  les  acides,  oxydes,  sels  et  autres  corps  chimi- 
ques définis  de  la  pharmacopée  anglaise  et  donner  leurs 
doses. 

Le  candidat  pour  l'examen  primaire  devra  aussi  produire 
les  preuves  qu'il  a  servi  comme  apprenti  pendant  au  moins 
trois  ans  et  qu'il  a  été  dûment  enregistré  durant  cette 
période. 

EX-VMEX   FINAL  POUR   ''    LiCEKClÉS  EN   PHARMACIE    " 

Le  candidat  sera  requis  de  posséder  une  connaissance 
plus  étendue  de  la  matière  médicale,  de  la  pharmacie  et  de 
la  chimie,  qu'il  ne  faut  pour  l'examen  mineur. 
.11  sera  ^ussi  requis  de  décrire  le  procédé  par  lequel  soijit 


—  508  — 

produits  les  acides,  oxydes,  sels  et  autres  composés  chimi- 
ques définis  de  la  pharmacopée  anglaise  ;  d'expliquer  l«s 
décompositions  qui  se  produisent  dans  leur  productions  et 
mélanges,  par  des  équations  écrites  et  par  des  diagrammes  ; 
avoir  une  bonne  connaissance  des  nouveaux  produits  syn- 
thétiques. 

Il  devra  reconnaître  les  plantes  médicinales  les  plus  im^ 
portantes  ;  connaître  la  forme  et  le  caractère  distinctif  des 
racines,  feuilles,  fleurs,  etc..  en  donner  l'ordre  naturel  ; 
nommer  les  meilleurs  antidotes  à  administrer  d'urgence 
dans  les  cas  d 'erapoisonnemeiit  par  les  toxiques  ordinaires; 
passer  un  examen  satisfaisant  sur  la  chimie  analytique,  y 
compris  les  analyses  volumétriques  et  d'urines. 

he  candidat  sera  de  plus  requis  de  produire  les  preuves 
qu  'il  a  servi  au  moins  durant  quatre  années  sous  un  licencié 
en  pharmacie  dûment  enregistré,  qu'il  a  suivi  deux  cours 
de  matière  médicale,  deux  cours  de  chimie  et  un  cours  de 
botanique,  qu'il  a  passé  l'examen  primaire  et  atteint  l'âge 
de  21  ans. 

Le  Conseil  de  l'association  pharmaceutique  ne  peut 
accepter  qu'un  seu]  cours  d'une  même  matière  pour  une 
même  année  scolaire  ;  des  cours  sur  une  même  matière 
suivis  dans  des  écoles  différentes  durant  la  même  année 
scolaire  ne  peuvent  être  acceptés  que  pour  un  cours.  Les 
cours  privés  ou  d'académie  ne  sont  point  acceptés. 

Les  candidats  pour  les  examens  final  et  primaire  de- 
v^ront  obtenir  dans  l'examen  écrit  au  moins  40  pour  cent 
sur  chaque  sujet  et  50  pour  cent  sur  le  tout  pour  leur  per- 
mettre de  se  présenter  à  l'examen  oral  ;  mais  celui  qui  aura 
ainsi  passé  l'examen  écrit  ne  sera  pas  tenu  de  le  repren- 


509 


dre  même  s'il  manque  de  passer  l'examen  oral  subsé-. 
quent.  A  l'examen  oral  ils  devront  obtenir  au  moins  40 
pour  cent  sur  chaque  sujet  ;  pour  être  qualifiés  à  recevoir 
leur  licence,  ils  devront  obtenir  au  moins  60  pour  cent  des 
examens  écrit  et  oral  réunis.  Tout  candidat  obtenant  moins 
de  40  pour  cent  sur  un  sujet  quelconque  dans  l'examen 
écrit  ou  oral,  ayant  conservé  toutefois  au  moins  50  pour 
cent  sur  le  total  de  l'examen  écrit  et  60  pour  cent  sur  les 
txamens  oral  et  écrit  réunis  pourra  se  présenter  de  nouveau 
à  l'examen  suivant,  pour  être  examiné  sur  ce  sujet;  et  tout 
candidat  manquant  d'obtenir  les  40  pour  cent  nécessaires 
sur  deux  sujets  ou  plus  devra  reprendre  en  entier  le  dit 
examen  écrit  ou  oral.  Tout  candidat  qui  ne  se  présente  pas 
à  l'fexamen  suivant  pour  reprendre  le  sujet  manqué,  ou,  s'il 
se  présente,  faillit  de  nouveau,  sera  obligé  de  reprendre  en 
entier  l'examen  écrit  ou  oral,  suivant  le  cas. 

Le  candidat  à  l'examen  préliminaire  doit,  pour  être  ad- 
mis, obtenir  au  moins  la  proportion  suivante  des  points  : 
sur  la  langue  maternelle  (française  ou  anglaise),  soixante 
pour  cent;  l'arithmétique,  soixante  pour  cent;  sur  chacune 
des  autres  matières,einquante  pour  cent  :  sur  le  total,  soixan- 
te pour  cent.  Le  candidat  qui  manque  d'obtenir,  sur  une 
matière  seulement,  le  nombre  de  points  requis,  mais  qui  réu- 
nit cependant  un  total  minimum  de  soixante  pour  cent,  a  le 
privilège  de  reprendre  cette  seule  matière  à  chacun  des  qua- 
tre examens  trimestriels  subséquents.  Ce  privilège  ne  lui 
est  accordé  que  pour  ce  terme. 

Il  est  exigé  une  écriture  bien  lisible  :  toute  copie  dif- 
ficilement lisible  subit  une  perte  de  cinq  pour  cent  des 
points. 


—  510  — 

Aucun  certificat  d'examen  ne  sera  accepté  des  autres 
associations  pharmaceutiques  ou  collèges,  à  moins  que  tel 
certificat  nait  €té  accordé  après  un  service  de  quatre 
années  dans  une  pharmacie  et  un  cours  d'études  qui,  dans 
Topinion  du  Conseil  de  l'association,  est  équivalent  à  celui 
qui  est  exigé  par  les  articles  de  la  loi  de  pharmacie  de  Qué- 
bec (Art.  4997-4998  S.  R.  P.  Q.). 

Les  candidats  qui  se  présentent  pour  l'examen  final 
n'étant  pas  âgés  de  vingt  et  un  ans  peuvent  être  admis  à 
l'examen  :  mais,  dans  le  cas  où  ils  passeraient  avec  succès, 
leur  licence  sera  retenue  jusqu'à  ce  qu'ils  aient  atteint  leur 
majcrité. 

Les  étudiants  n'auront  pas  la  permission  de  se  présenter 
pour  l'examen  final  à  moins  d'avoir  passé  précédemment 
l'examen  primaire,  et  avoir  été  dûment  enregistrés  comme 
apprentis  certifiés  ou  commis  certifiés  respectivement. 

Honoraires  pour  examens 

Les  honoraires  à  payer  par  les  candidats,  en  plus  de 
l'honoraire  pour  l'enregistrement  annuel,  avant  de  se  pré- 
senter pour  l'examen  sont,  pour  l'examen  préliminaire 
$5.00,  pour  l'examen  primaire  $15.00  et  pour  l'examen  final 
$20.00.  Ces  dits  honoraires  doivent  être  payés  d'avance  au 
registraire. 

:  Toute  personne  ayant  fait  enregistrer  son  nom  pour 
l'examen  et  ne  se  présentant  pas  perdra  tous  les  honoraires 
déposés. 

En  sus  des  honoraires  des  examens,  il  sera  exigé  une, 
somme  de  $10.00  pour  le  diplôme  des  licenciés. 


"ff^i^^ 


aiîTicri 


—  511  — 


ADRESSES 


A>;DRE.  F. — 308,  rue  Lagauchetière-Est,  Monti-éal. 

ARCHAMBAULT,  abbé  A.— 165,  chemin  de  la 

Côte-des-Neiges,  Montréal. 

ARCHAMBAULT,  Dr  G.— 377,  rue  Saint-Denis,  Montréal. 
ARCH^iiMBEAULT,  Hon.H.— 276,avenue  des  Pins-Ouest,    Montréal. 

ARCHAMBEAULT,  O.— 320,  rue  Sherbrooke-Est,  Montréal. 

ASSELIN,  Dr  E.-G. — 481,  rue  Saint-Antoine,  Montréal. 

ATHANASE,  Rév.  Père.  —  -La  Trappe. 

AUBRY,  Dr  H. — 616,  rue  Saint-Denis,  Montréal. 

AUCLAIR,  abbé  E. — Archevêché,  Montréal. 


B 


BABOULEXE,  A.— 1649,  rue  Esplanade, 
BABIL,  Dr  G.-H.— 730.  rue  Saint-Hubert, 
BAULNE.  M.-A.— 1173,  rue   Saint-Hubert, 
BEAIICHAMP,  Dr  A.— 165,  rue  Saint-Denis, 
BEAUDRY,  Dr  J.-A.— 367,  rue  Saint-Hubert, 
BE.\UBIEX,   Hon.   L. — 107,   rue   Saint-Jacques, 
BEAUGRAJSTD-CHAMPAGNE,  A.— 409,  rue  Durocher, 
BEAUÎPRE,  E. — Ecole  Polytechnique, 
BELANGER,  E.— 112,  rue  Crescent, 
BELLEFEUILLE,  Dr  G.-Lef.  de.— Hôpital  Saint- 

Jean-de-Dieu, 
BP:X0IT.  Dr  E.-P.— 124,  rue  Saiute-Famille, 
BENOIT,  Dr  D. — 256,  rue  Saint-Denis, 
BERGER,  abbé  G.,  p.  s.  s.— 857,  rue  Sherbrooke-Ouest, 
BERNARD,  Mgr  A.-X.— Erêché,  Saint 

BERNIER,  Dr  A.  —  169,  rue  Jeanne-^Mance, 


Montréal. 
Montréal. 
Montréal. 
Montréal. 
Montréal. 
Montréal. 
Montréal. 
Montréal. 
Montréal. 

Gamelin. 
Montréal. 
Montréal. 
Montréal. 
Hyacinthe. 
Montréal. 


—  512  — 

BIROX,  C.-B.— 196,  rue  Berri,  Montréal. 

BOLDL'C.  X.— Ecole  Polytecimique,  Montréal. 

BONNIN,  A. — 94.  boulevard  Easpail,  Paris. 

BOUCHER,  Dr  S.— 412,  rue  Saint-Denis,  Montréal. 

BOULET,  Dr  R. — 145,  rue  Sainte-Catherine-Ouest,  iNIontréal. 

BOURGEOIS,  Dr  B.— 16,  rue  Sainte-Famille,  Montréal. 

BOURGOTX,  Dr  J.— 1090,  rue  Rachel-Est,  Montréal. 

BOURNIVAL,  Rêv.  Père.— 232,  rue  Bleury,  Montréal. 

BOITRQUE,  Dr  E.-J.— 768,  rue  Sanguinet,  Montréal. 

BOUSQUPn',  C. — 963,  rue  Saint-Hubert,  Montréal. 

BOUTIX,  J.— 326,  boulevard  Décarie,  Montréal. 

BOYER,  A. — 171,  rue  Saint-Jacques,  MontréaJ. 

BROPHY,  abl>é  J.  — 796,  rue  Saint-Denis,  Montréal. 

BROPHY,  Melle.— 796,  rue  Saint-Denis,  Montréal. 
BROUGHHALL,    Rév.    Père    L.-V.---Collêge,                Saint-Laurent. 

BRUCHESI,  Mgr  P.— Archevêché,  Montréal. 

BRUNEAU,  Dr  T.— 7S3,  rue  Saint-Denis,  Montréal. 


CAMIRAXD,   Dr   J.-O.—  Sherbrooke. 

CHAOXOX^,  Dr  E.-P.— 201,  avenue  Esplanade,  Montréal. 

CHARLEBOIS,  H.— Ecole  Polytechnique,  Montréal. 

CHARTOX,  P.— 80,  rue  Saint-Denis.  Montréal. 

CHARÏIER,  abbé  E.— Archevêché,  Montréal. 
CHAirMOXT.  abbé  C— Séminaire,                                Saiute-Thérèse. 

CHOPIX^,  Dr  J.— 97,  rue  Rachel-Est,  Montréal. 
CHOQUETTE,  Mgr  P.— Séminaire,                             Saint-Hyacinthe. 

GOXTAXT,  J.— 439,  rue  Berri.  Montréal. 

CORMIER,  Dr  I.— 52,  rue  Sherbrooke-Ouest,  Montréal. 

COTRET,  Dr  E.-R.  de  —414,  rue  Dorcheï>ter-Est,  Montréal. 

COURVir.r.E.   H.-L. — 7O8,  rue  Saint-Hiibert.  Montréad. 

COUSINEAU,  P.,  avocat. — 76,  rue  Saint-Jacques,  Montréal. 


CUEOTTE,  abbé  A.- 


Sault-au-RécoUet. 


—  513 


D 


DAIGLE.  Dx-  C.-A.— 277,  rue  Saint-Denis,  :Montréal. 
DALY,  Rév.  Père  G. — 33,  rue  du  Bassin,  Montréal. 
DAUBIGNY,  Dr  F.-T.— 12.  rue  Saint-Denis.  Montréal. 
DATJTH.  Dr  J.-A.—  Côteau-du-Lac. 
DAUTH,  Mgr  G. — Archevêché,  Montréal. 
DECAItlE,  Hon.  J. — 170,  rue  Sherbrooke-Ouest,  .Montréal. 
DECAEIE,  Dr  J.-P.— 87,  rue  Sainte-Famille,  Montréal. 
DBCAEY,  A.,  avocat. — 102,  rue  Saint-Marc,  Montréal. 
DEGUISE,  Dr  L,— 1901,  avenue  du  Parc,  Montréal. 
DE  LA  EESURRECTION,  Soeur. — 1010,  rue  Sherbrooke,  Montréal. 
DELOEME,  Dr  L.-N. — 245,  avenue  Bloomfield,  Montréal. 
DEL  \TBCCHIO,  Dr  P. — 113,  avenue  Mont-Eoyal-Ouest,  [Montréal. 
DBMERS,  Dr  A. — 204,  rue  Dufresne,  }kIontréal. 
DEMERS,  Hon.  Juge  L.-P,— 346.  chemin  Sainte- 
Catherine,  Outremont. 
DEROME,  Dr  G.-W.— 411,  rue  Demontigny-Est,  Montréal. 
DEEOME,  Dr  W.-J.— 270,  rue  Sherbrooke-Est,  Monti^éal. 
DESALlLXIERS,  E.— 42,  rue  Cherrier,  Montréal. 
DBSAULNIERS,  V.— 6,  square  Richmonid.  Montréal. 
DESJARDINS,  abbé  J.-L. — Université  Laval,  Montréal. 
DESJARDINS,  Dr  L.-E. — 696,  rue  Saint-Huberî,  Montréal. 
DESROSTERS.  abbé  L.-A. — Ecole  Normale  Jacques- 
Cartier,  Montréal. 

DOLLO,  A.— Ecole  Polytechnique,  Montréal. 

DOEVALTC,  abbé  E.,  p.s.s. — 857.  rue  Shcrbrookp-Ouest,  Montréal. 

DUBE,  Dr  J.-E,— 16,  rue  Sainte-Famille,  Montréal. 

DUBEAU,  Dr  E. — 308,  rue  Sherbrooke-Est.  Montréal. 

DUBUiC,  Mgr  A.-P.— 2140,  rue  De  La  Roche,  Montréal. 

DUCHEIN,  abbé  F. — 857,  rue  Sherbrooke-Ouest,  Montréal. 

DUFRESNE,  Dr  E.-R. — 1781,   avenue   du  Parc,  Montréal. 

DUFRESNE,  Dr  E. — 238,  rue  Sherbrooke-Est.  Montréal. 

DUFRESNE,  Dr  G.-A.-H.— 131,  rue  Roy.  Montréal. 

DUHAMEL,  Dr  A.— 1031.  rue  Saint-Deuis.  Montréal. 

DU  J.ARDTN,  Dr  G.— 266,  rue  Craig-Est.  M<mtréal. 


—  514  — 

DULIEUX,  E. — 817,  boulevard  Saint-Joseph-Ouest,  Montréal. 

DUPUIS,  abbé  J.— 121,  rue  Saint-Hubert,  Montréal. 

DUVAL,  Dr  S. — Ecole  Normale,  Montréal. 

DYONNET,  E.— 2011,  rue  Waverley,  Montréal. 


E 

-EBRARD,  :\r.  — 

EMAED,  Mgr  J.-M.— Evêché, 

ETHIER,  Dr  A.— 232,  rue  Sherbrooke-Est, 


Paris. 

Valleyfield. 

Montréal. 


FALARDEAU,  Dr  E.— 329,  rue  Sherbrooke-Est,  Montréal. 

FERRON,  Dr  A. — 492,  rue   Saint-Denis,  Montréal. 

FERVAC-LAROSE,  A.— 1099a,  rue   Mont-Royal-Est,  Montréal. 

FILIATRAULT,  abbé  H.— 66,  rue  Notre-Dame-Ouest,  Montréal. 

FLAHAULT,  J. — 96,  avenue  Columbia,  Montréal. 

FORAN,    J.-K— 1010,    rue    Sherbrooke,  Montréal. 

FOREES,  Mgr  G.— Evêché.  Joliette. 

FORGET,  Sir  R.--83.  rue  Notre-Dame-Ouest,  Montréal. 

FOETIER,  Dr  L.-E.— 276,  rue  Saint-Denis.  Montréal. 

FOUCHER,  abbé  J.-A.— 3415,  rue  Saint-Hubert,  Montréal. 

FOUCHER,  Dr  A.-A.— 96,  rue  Saint-Denis,  Montréal. 

FOURNET,  abbé  P.-A.,  p.  s.  s.— 1010,  rue  Sherbrooke,  Montréal. 

FOURNIER,   Dr  N,— 396,   rue   Saint-Denis,  Montréal. 

FRANCHERE.  Dr  L.— lOôS,  rue  Saint-Denis.  :\[ontréal. 
FRANÇOIS,  abbé  L.-J.,p.s.s. — 857,  rue  Sherbrooke-Ouest,  Montréal. 

FREDETTE,  D.— 185,  rue  Saint-Denis,  Montréal. 

FRIGON,  C.~380,  rue  de  Fleuriniont,  Montréal. 

FYEN,  Alfred.— 467,  rue  Berri,  Montréal. 


GABOURY,  T.  R.  P.  Dom  Pacôme.— 
GAGNON,   abbé   A.-O. — Séminaire, 
,GAGNON,  Dr  E.— 1715,  avenue  du  Parc, 


La  Trappe. 

Sherbrookt;. 

Montréal. 


—  515  — 

GAUXEAU,  H. — 178,  rue  de  l'Université,  [Montréa;!. 

GARROUTEIGHT,  abbé  J.-J.-H.,  p.  s.  s.— S51,  rue 

Sherbrooke-Ouest,  Montréal. 
GATTET,  abbé  B.-M.,  p.s.s.— 857,  rue  Sherbrooke-Ouest,  Montréal. 
GAUTHEEON.  E.— Université  La^al,  Montréal. 

GAUTHIER,  Dr  J.-D.— 271,  rue  Ontario-Est,  Montréal. 

GENDREAU,  Dr  J.-G.-A.— 14,   square  Saint-Louis,  ISFontréal. 

GENEREUX,  Dr  D.— 440,  rue  Amherst,  Montréal. 

GERIX-LAJOIE,  :Mme  M.— 33,  rue  Sherbrooke-Ouest,  Montréal. 
GERVAIS,  Hon.  juge  H. — 4492,  rue  Sherbrooke,  Westmount. 
GODON,   Dr   C.  —  Paris. 

GOUIN,  Sir  L.  —  Québec. 

GROULX,    abbé   L.-A.— Séminaire,  Valleyfield. 

GUERIX,  Dr  J.-J.— 4,  avenue  Edgehill,  Montréal. 


H 


HA.NrEL.  Dr  G.— 196:î.  avenue  du   l'arc,  Montréal. 

HAXSEX,  A.—  La  Trappe. 

HARWOOD,  Dr  F.-A.— 108,  rue  Sherbrooke-Ouest,  Montréal. 

HARWOOD,  Dr  L.  de  Lotbinière. — 50,  rue  Sherbrooke- 
Ouest,  Montréal. 
HAYXES,  J. — 239,  avenue  de  l'Hôtel-de-Yille,  Montréal. 
HAYXES,  W.— 239,  avenue  de  l'Hôtel-de-Yille,  Montréal. 
HEBERT,  abbé  E.— Collège,  L'Assomption. 
HEBERT,  abbé  Edmour.— Boulevard  Saint-Joseph-Est,  Montréal. 
HEBERT,  Eév.  Père  J.-A.,  c.  s.  c— Collège,  Saint-Laurent. 
HEBERT,  Dr  R.— 356,  rue  Saint-Dr^nis,  Montréal. 
HEBERT,  Z.— 348,  rue  Sherbrooke-Est,  Montréal. 
HtEFFERNAX,  abbé  T. -124,  rue  dn  Couvent,  Montréal. 
HIXGSTOX,  Dr  D. — 460,  rue  Sherbrooke-Ouest,                 Montréal. 


ISIDORE,  Rév.  Frère.—  La  Trappe. 


—  516  — 


JASMIN,   abbé   H.-L. — 857,   rue    Sherbrooke-Ouest,  MontrêaJ. 

JASMIN,  chanoine  L.-A. — Séminaire,  Sainte-Thérèse. 

JEANNOTTE,  Dr  A.-F.— 391,  rue  Visitation,  Montréal. 

JEANXOTTE,  abbé  H.-F.,  p.  s.  s.— 857,  rue  Sherbrooke- 
Ouest,  Montréal. 
JEAN-DE-LA-CROIX,  R.  P.—  La  Trappe. 

JETTE,  Sir  Louis-Amable.—  Québec. 

JOEON,   S.,  notaire.  —  Valleyfield. 


K 


KEAKNEY,  Rév.  Père  T.— Collège, 
KENT,  Dr  G.-H.— 926,  rue  Saint-Denis, 
KOETZ,  M.--209.   me  Bcn-i, 


Saint-Laurent. 
Montréal. 
Montréal. 


LABELLE,  Dr  A.— 479,  rue  Sanguinet.  Montréal. 
LABELLE,  abbé  R.,  p.s.s. — 66,  rue  Notre-Dame-Ouest,     Montréal. 

LABERGE,  F.-C—  1001,  rue  Mont-Royal-Ouest,  Montréal. 

LABRECQUR.    H.— Ecole    Polytechnique,  Montréal. 
LACHAPELLE,  Dr  E.-PERSILLIER.— 267,  avenue 

Prince-Arthur-Ouest.  Montréal. 

LACOSTE,  Sir  Alexandre.— 71,  rue  Saint-Hubert,  Montréal. 

LAFONTAINE,  Hon,  Juge  E.— 862,  rue  Saint-Denis,  Montréal. 

LAGACE,  J.-B. — 431,  rue  Jeanne-Mance,  Montréal. 
LALIBERTE,  a)bbé  F.,  p.s.s.— 841,  rue  Sherbrooke-Ouest,  Montréal. 

LALONDE,  F.— 395,  rue  Saint-Denis,  Montréal. 

LANCTOT,  H.— 310,  rue  Sainte-Catherine-Est,  Montréal. 

LANGEVIX,  Dr  S. — 19,  square  Saint-Louis,  Montréal. 

LAPORTE,  H.— 1016,  rue  Dorchester-Ouest,  Montréal. 

LAROCHE,  Dr  O.— 560,  rue  Visitation,  Montréal. 

LAROCQUE,  Mgr  P.— Evêché.  Sherbrooke. 

LAROSK,  Dr  J.-C— 209.  rue  Nicolet,  Montréal. 


—  517  -. 


LARSENEUR,  Dr  T.-L.— 381.   rue   Saint-Hubert.  Montréal. 

LASNIER,  L.—  Longueuil. 

LATREILLE,  Dr  E.— 500,  rue  Saint-Denis.  Montréal. 

LALTREXCE,  A.-J.— 519.  rue   Saint-Denis,  Montréal. 

LAURENT,  Dr  E.-E.— 96.  rue  Sherbrooke-Ou&st,  Montréal. 

liAIIREYS,  H.— 55,  avenue  Viger,  Montréal. 

LEBEL,  Dr  H. — 758,  rue  Saint-Denis,  Montréal. 

LECOMPTE,  Très  Rév.  Père  E..  s.  J.-232,  rue  Bleury.  Montréal. 
LECOQ,  chanoine  C,  p.s.s. —  857,  rue  Sherbrooke-Ouest.  Montréal. 
LECOURS,  J.-E.-W.— 310,  rue  Sainte-Catherine-Est,  Montréal. 

LEDUC,  Dr  J.-A.— 69.  rue  Sherbrooke-Ouest. 
LEFEBVRE,  Dr  G.— Université  Laval, 
LELANDAIS,  abbé  F.,  p.  s.  s.— 857,  rue  Sherbrooke- 
Ouest, 
LELUAU.  C— 874,  rue  Saint-Denis, 
LBMIEUX,  Dr  L.-J.— 31,  square  Saint-Louis. 
LEMIEUX,  Hon.  R. — Edifice  de  la  banque  de  Québec 
LEOPOLD,  Rév.  Père.  — 


Montréal. 
Montréal. 

Montréal. 

^lontréaL 

Montréal. 

Montréal. 
La  Trappe. 

LESAOE,  Dr  A.— 36,  avenue  Laval,  Montréal. 

LIGUORI,  Rév.  Frère.  —  La  Trappe. 

LORANGER,  Hon.  Juge  L.-O.— 230,  rue  Prince- Arthur- 
Ouest,  Montréal. 
LORIMIER,  Hon.  Juge  C.  Chamilly  de.— 54.rue  Cherrier.Montréal. 
LORRAIX.  Dr  L.-P.-H. —  77.  avenue   Laurier-Est,  MontréaL 


M 


MAILHOT,  A.— 2203,  rue  Ontario-Est, 

MAXSEAU,  C— 1265,  rue   Saint-Hubert, 

MANY,  abbé  V.,  p.s.s. — 857.  rue  Sherbrooke-Ouest, 

MAJICEAU,.  E. — X'ew-Birks  bldg,  square  Philipps. 

MARIEN,  Dr  P.-A.— 129,  rue  Sherbrooke-Est. 

MARSAX,  E.-A.— 717.  rue   Saint-Hubert, 

MARSAN,  J.-A.— 

MARSOLAIS,  Dr  A.-R.— 399,  Chemin  Sainte-Catherine,   MontréaL 

MARTIN,  Mgr  W.-C— .archevêché,  MontréaL 


Montréal. 
Montréal. 
Montréal. 
Montréal. 
MontréaL 
MontréaL 
La  Trappe. 


—  518  — 

MAjSSON.  Dr  E.— 127,  rue  Sherbrooke-Est,  :Montréal. 

MATHIEU,  Hon.  Juge  M.— 185,  rue   Saint-Denis,  [Montréal. 

MAUE,  Eév.  Père.—  La  Trappe. 
MAURICE,  abbé  J.-O.— 1025.  rue  Mont-Eoyal-Ouest,         Montréal. 

MEECIEE,  Dr  A.— 105,  rue  Saint-Denis,  Montréal. 

MEECIEE,  Dr  O.-F.  394,  rue   Sherbrooke-Est,  Montréal. 

MEECIEE,  P.-E.— 5,  Montée  du  Zouave,  [Montréal. 

MIGXAULT,  Dr  G.-E.— 212,  rue  Visitation,  iMontréad. 

MIGNAULT,  Dr  L.-D.— 54,  rue  Durocher,  Montréal. 

MONTPETIT,  E.,  avocat.— 4924,  rue  Sherbrooke,  Westmount. 

MOREAU.   Dr  G.-T.— 905,  rue  Saint-Denis,  Montréal. 
MOEIN,  L.-J.-S.,  avocat. — 432,  avenue  Pie  IX,            Maisonneuve. 

MOEIN,   Bév.   P. — Séminaire,  Joliette. 

[NrOEIN,  V..  notaire. — 703,  rue  Saint-Urbain,  Montréal. 

N 

NAG.-VNT,  H.—  La  Trappe. 
NANTEL.  chanoine  A. — Séminaire,                               Sainte-Thérèse. 

NEVEU,  abbé  E.,  p.s.s. — 857,  rue  Sherbrooke-Ouest,  Montréal. 

XOEL,  Dr  O.— 156,  Parc  Lafontaine.  Montréal. 

NOLIX.  Dr  .J.— 537.  rue  Saint-Denis.  Montréal. 


OBALSKI,  J. — Edifice  de  la  banque  de  Québec, 


[Montréal. 


PAGXUELO,  Hon.  Juge  S.— 595,  rue  Saint-Denis,  Montréal. 

PAXXETOX.  Dr  J.-E.— Hôpital  Xotre-Dame,  Montréal. 

PAPIXEAU,  abbé  A.— Collège,  Saint-Jean. 

PAEE,  Dr  A.— I^niversité  Laval.                      •  :s[onti-éal. 

PAEIZEAU,   Dr  T.— 323,   rue  Sherbrooke-Est,  Montréal. 
PASQUIEE,  abbé  A.,  p.s.s. — ^857,  rue  Sherbrooke-Ouest,  [Montréal. 

PELLET^tEE,  A.— Ecole  Polytechnique;!^  Montréa,L 


—  519  — 

PEKODEAU,  Hon.  X.,  notairp.— 781,»rue  Sher- 
brooke-Ouest, Montréal. 
PERRAULT,  Antonio,  avocat. — 2155,  riie  Jeanne- 

iMance,       ^Montréal. 

PERRIER,  abbé  P.—  Saint-Lambert. 

PILOX,  H.— 1956,  rue  Christophe-Colomb,  Montréal. 

POIVERT,   J.— Ecole  Polj-technique,  Montréal. 

PREVOST,  Dr  A.— Unix  ersité  Laval,  Montréal. 


QUINTIX,  A.-D.— 760,  rue  Ontario-Est, 


Montréal. 


RACICOT,  Mgr  Z.— Archevêché,  Montréal. 
REID,  Dr  J.-C. — ^Laboratoire  de  biologie,  Ferme 

expérimentale,  Ottawa. 

RHEAUME,  Dr  Z.— 784,  rue   Saint-Denis,  Montréal. 

RICARD,  Dr  A.— 473,  rue  Saint-Denis,  Montréal. 

RICHARD,  RéT.  Père  A.-D.,  c.s.v.— Collège  Bourget,  Rigaud. 

RIOPEL,  Dr  P.-A.— G76,  rue  Saint-Denis,  Montréal. 

RIVET,  Dr  A.-X.— 166.  rue  RacheJ-Est,  Montréal. 

ROBICHOX,  Dr  A.— 335,  rue  Saint-Denis,  Montréal. 

ROSA,  Rév.  Père  .T.—  Montréal. 

ROY,  Mgr  E. — Archevêché,  Montréal. 


SABOURIN,  abbé  A.-P.— Séminaire,  Valleyfield. 

SAINT- JACQUES,  Dr  E.— 29,  rue  Sherbrooke-Ouest,  Montréal. 
SAINT-PIERRE,  Dr  A.— 703.   rue   Saint-Hubert,  Montréal. 

SAINT-PIERRE,  Dr  C— 486,  rue  Saint-Denis,  Montréal. 

SAIXT-PIERRE,  Dr  W.  -381,  rue  Saint-Hubert,  Montréal. 

SAINTE-ALPHOXSIXE,  Soeur.— 1010,  rue  Sherbrooke,  Montréal. 
SAINTE-ANNE-:NLARIE,  Soeur.— lOlO,  rue  Sherbrooke,  Montréal. 
SAINTE-CATHERIXE  du.  ROSAIRE,  Soeur.— 1010, 

rue  Sherbrooke,  Montréal. 


—  5-20  — 


SAINTE-ELISA,   Soeur.— 1010,  rue   Sherbrooke,  Montréal. 

SAINT-JEAN-DE-:NL\KIE,  Soeur.— lOlO,  rue  Sher- 
brooke,      Montréal. 
SAIXTE-LOUISE  de  SAVOIE,  Soeur.— 1010,  rue 

Sher.brooke,  Montréal. 

6AINTB-LUDGAEDE  du  SACRE-COEUR,  Soeur.— 

1010,  rue  Sherbrooke,  Montréal. 

SAIXTE-^EARIE  DES  LYS,  Soeur.— 1010,  rue  Sherbrooke,  Montréal. 
SAINTE-MARIE-LEONIDAS,   Soeur.— 1010,   rue 

Sherbrooke.  Montréal. 
SAIXTE-MARIE-ODILE,  Soeur.— 1010,  rue  Sherbrooke,  Montréal. 
SAINT-MELCHIADE,  Soeur.— 1010,  rue  Sherbrooke,  Montréal. 
SAINTE-SOPHRONIE,  Soeur.— 326,  rue  Guy,  Montréal. 

SAINTE-THEOPHAXIE,  Soeur.— 1010,  rue  Sherbrooke,  Montréal. 
SAIXTE-THEOTISTE,  Soeur.— 1010,  rue  Sherbrooke,  Montréal. 
SAU^'EZ,  Dr  E.—  Paris. 

SAVOIE,  X.—  La  Trappe. 

SHAUGHXESSY,  Sir  Thomas.— 905,  rue  Dorchester- 

Ouest,  Montréal. 

SiNIITH,  C.-F.— Hôtel  Windsor,  Montréal. 

SYLVESTRE,   chanoine   A. — ^Archevêché,  Montréal. 


TAILLOX,  Hon,  L.-O. — 595,  rue  Saint-Denis,  Montréal. 

TASCHEREAU.  R.,  avocat. — H,  avenue  Oxendeu,  Montréal. 

TELLIER,  J.-M.,   avocat.—  Joliette. 

TELLIER,  Hon.  Juge  L. — Palais  de  Justice.  Montréal. 

TETREAULT,   Dr   A.— Hôpital   Saint-Jean-de-Dieu,  Gamelin. 

THIBAUDEAU,  Hon.  A.-A.— 59,  rue  Saint-Sulpice,  Montréal. 

TROIE,  abbé  X.-A.,  p.  s.  s. — 66,  rue  X'otre-Dame-Ouest.  Montréal. 

TRUDEAU.  Dr  R.— 233,  rue  Sherbrooke-Est,  Montréal. 


VADBONOOEUR,   E.— 1782,   rue   Hutchison. 
VAILLANCOURT,  H.— 120,  Sème  Avenue, 


Montréal. 
Lachine. 


t 


—  521  — 

VA1.IN,   Dr  C.-N.— 17,  square  Saint-Louis,  Montréal. 

VAJ^IER,  E. — 5,  square  Beaver  Hall,  Montréal. 

VER^'ER,  Dr  L.— 397,  rue  Drolet,  Montréal. 

VILLENEUVE,  Dr  G.— 322,  rue  Saint-Denis,  Montréal. 

^^LLEXEUVE,  chanoine  V. — Collège,  L'Assomption. 

VIROLLE,  Dr  E. — 116,  rue  Laprairie,  Montréal. 
VOLBART,  abbé  A.,  p.  s.  s.— 165,  chemin  de  la 

Côte-des-Neiges,       Montréal. 


W 

WIALLAIÎD,  P.— 

WILFRID,  Rév.  Frère.— 

WILSON,   Hon.  J.-M.— 57,   avenue  Ontario, 


Paris. 

La  Trappe. 

Montréal. 


^^^ 


—  523  — 


TABLE    DES    MATIERES 


Pages 

Calendriers     3-5 

L'Université   Laval    de   Montréal 17 

Cardinal  protecteur  et  conseil  supérieur 25 

Personnel  de  l'Université  Laval  de  Montréal,  pour  Tanné? 
]914-1915    : 
Vice-chancelier    apostolique,    vice-recteur,    secrétaire- 
général 26 

Administrateurs     27 

Gouverneurs     31 

Relevé  nunîérique  des  élèves  pour  l'année   1913-1914 33 

Faculté    de    Théologie 34 

Personnel  dirigeant  et  enseignant 34 

Elèves    admis    à    suivre    les    cours    pendant    l'année 

1913-1914     36 

Cours  pendant  l'année   1914-1915    43 

Organisation  pédagogique  et  financière 46 

Gradués    54 

Prix  décernés  à  la  fin  de  l'année  1913-1914 55 

Faculté   de   Droit 56 

Personnel    dirigeant    et    enseignant 56 

Elèves    admis    à    suivre    les    cours    pendant    l'année 

1913-1914     59 

Cours  pendant  l'année  1914-1915 63 

Organisation  pédagogique,  disciplinaire  et  financière.  65 

Gradués    75 

Prix  décernés  ù  la  fin  de  l'année  1913-1914 83 

Faculté   de   Médecine 84 

Personnel  dirigeant  et  enseignant 85 


—  524  — 

Pages 
Elèves    admis    à    suivre    les    coui's    pendant    l'année 

1913-1914     92 

Eésultat  des  examens  de  fin  d'année 96-97 

Cours  pendant  l'année   1914-1915 98 

Organisation  pédagogique,  disciplinaire  et  financière.  108 

Gradués     166 

Faculté  des   Arts    193 

Personnel   dirigeant   et   enseignant 195 

Elèves    admis    à    suivre    les    coui's    pendant    l'année 

1913-1914   (Cours  de  littérature  française) 198 

Organisation  pédagogique,  disciplinaire  et  financière.  199 

Gradués     206 

Prix  décernés  à  la  fin  de  l'année  1913-1914 207 

Kapport    des   travaux   de    la    Faculté    des    Arts    pour 

l'année     1913-1914     208 

Rapport  de  M.  Gautheron,  sur  les  cours  du  lundi .  . .  230 

Ecole  Polytechnique    248 

Personnel  dirigeant   et   enseignant 248 

Elèves    admis    à    suivre    les    cours    pendant    l'année 

1913-1914     252 

Organisation  pédagogique,  disciplinaire  et  financière.  258 

Gradués     263 

Ecole  de  Médecine  Comparée  et  de  Science  Vétérinaire....  267 

Personnel   dirigeant  et  enseignant 268 

Elèves    admis    à    suivre    les    cours    pendant    l'année 

1913-1914     270 

Cours  pendant  l'année   1914-1915 272 

Organisation  pédagogique,  disciplinaire  et  financière.  274 

Gradués    287 

Ecole  de  Chirurgie  Dentaire   290 

Personnel   dirigeant  et   enseignant 291 

Elèves    admis    à    suivre    les    cours    pendant    l'année 

1913-1914     294 


—  525  — 

Pages 

Organisation  pédagog-ique,  disciplinaire  et  financière.  298 

Gradués     304 

Ecole  de  Pharmacie  Laval 307 

Personnel   dirigeant   et  enseignant 307 

Elèves    admis    à    suivi-e    les    cours    pendant    l'année 

1913-1914    310 

Cours  pendant  l'année   1914-1915 313 

Organisation  pédagogique,  disciplinaire  et  financière.  315 

Gradués    323 

Prix  décernés  à  la  fin  de  l'année  1913-1914 322 

Institut    Agricole    d'Oka 323 

Personnel   dirigeant  et  enseignant 328 

Elèves    admis    à    suivre    les    cours    pendant    l'année 

1913-1914     332 

Organisation  pédagogique  et  financière 337 

Gradués     370 

Ecole  d'Enseignement  Supérieur  pour  les  Jeunes  Filles...  371 

Personnel  dirigeant  et  enseignant 372 

Elèves    admises   à   suivre   les   cours   pendant   l'année 

1913-1914    379 

Organisation  pédagogique,  disciplinaire  et  financière.  387 

Enseignement  Secondaire  Moderne    396 

Frères    admis    à    suivre    les    cours    pendant    l'année 

1913-1914    397 

Règlement  organique   399 

Cours   pratique   de   Droit   Commei'cial   destiné   à   l'Associa- 
tion des  Femmes  d'Affaires  de  Montréal 410 

Maison  des   Etudiants    413 

Collèges  affiliés   (Province  ecclésiastique  de  Montréal)....  418 

Séminaire    de    Sainte-Thérèse 421 

■Séminaire    de    Sherbrooke 423 

Collège  de  L'Assomption   425 


—  526  — 

Pages 

Collège  de   Saint-Laurent    427 

Séminaire   de  Joliette    429 

Séminaire   de    Saint-Hyacinthe 431 

Collège    Bourget    432 

Petit  Séminaire  de  Montréal 43S 

Collège  de  Valleyfield    434 

Collège  de   Saint-Jean    435 

Bourse    Ceci!    Ehodes 436 

Inauguration  des  nouveaux  bâtiments  affectés  à  l'ensei- 
gnement  de   la    Chirurgie   Dentaire    437 

Discours  de  Mgr  G.  Dauth,  vice-recteur  de  l'Université.  43S 

Discours   de  M.  le   Dr  Eudore   Dubeau,   président   de 

l'Ecole   de   Chirurgie   Dentaire 442 

Discours   de  INC.  le  Dr  Eodolphe  Kern,   délégué  de  la 

Société  Odoiitotechnique  de  France 445 

Discours  de  !M.  Bonin.  consul   général   de   France  au 

Canada     451 

Discours  de  M.  le  Dr  Lanthier.  président  de  l'Asso- 
ciation  des    Chirurgiens   Dentistes   de   la    Province 

de    Québec 453 

Dons  faits  à  l'Université  durant  l'année  1913-1914 456 


APPENDICES 


I. — Extraits  de  la  loi  et  des  règlements  du  Barreau,  rela- 
tifs à  l'admission  et  à  la  pratique  du  droit 4Sé 

II. — Extraits  du  code  du  notariat  et  des  statuts  et  règle- 
ments de  la  Chambre  des  notaires,  relatifs  à  l'ad- 
mission à  l'étude  et  à  la  pratique  du  notariat 4S5 


—  527  — 


III. — Eègleruents  spéciaux  concernant  l'admission  à  rétude 
et  à  la  pratique  de  la  médecine  dans  la  province  de 
Québec     436 

I^'. — Règlements  sjîéciaux  pour  l'admission  à  l'étude  et  ù  la 
pratique  de  la  chirurgie  dentaire  dans  la  province 
de    Québec     500 

V. — Règlements  de  l'Association  pharmaceutique  de  la  pro- 
vince de  Québec.  Règ"lements  concernant  l'examen 
préliminaire  d'admission  à  l'étude  de  la  pharmacie, 
et  les  examens  primaire  et  final  pour  l'obtention 
du  certificat  et  de  la  licence  de  pharmacien 505 


Adresses    511 


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