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Full text of "Annuaire général"

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Machines  fixes    et  mi-fixes.  —  Chaudières 
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39  Diplômes   d'honnetu'  aux  diverses  ExpotaltlonH 

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dtt  Ib  M*rl«e  rrawçnlatt  par  déerel  ilu  Ministre  de  ta  Marine  ea  dite  du  7  juin  Urt 

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LIBERTÉ  -  ÉGALITÉ  —  FRATERNITÉ 


GUIDE-ANNUAIRE 


DE 


MADAGASCAR 


ET  DÉPENDANCES 


•  »» 


A.3srisr:É]E   leoe 


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TANANARIVE 

Imprimerie    Officielle 

Mars  10O5 


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LE   PRESENT   GUIDE-ANNUAIRE 

été,  autant  qu'il  m  pouT«it,  mis  à  jour  jusqu'à  U  date 

du  1»  Mars  1906 


■♦•♦■ 


AVIS 


Les  personnes  qui  auraient  à  demander  la  rectification 
d'erreurs  sont  priées  d^adresser  leurs  réclamations  au 
bureau  de  la  presse  du  Gouvernement  Général. 


-•<•>•- 


PLAN  GÉNÉRAL  DE  LANNUAIRE 


1^   PARTIE 

ANNUAIRE     PROPREMENT     DIT 

Répertoire  historique. 
Présidence  de  la  République  et  Ministères. 
Ministère  des  Colonies  (Administration  centrale). 
^^    j  Gouvernement  Général  de  Madagascar  et  Dépendances. 

Conseils  d'administration,  du  contentieux  aclministratif,  de  défense 
et  d'hygiène. 

Services  militaires  (Corps  d'occupation,  division  navale  et  services 

de  la  marine). 
Services  civils  et  annuaire  du  personnel. 

3<»       Les  circonscriptions  administratives. 

Représentation  des  puissances  étrangères. 

Conseillers  du  commerce  extérieur  et  membres  du  conseil  d'admi- 
nistration. 
Etablissements  financiers. 
Cultes  et  enseignement  libre. 
Sociétés  diverses. 
L'Académie  Malgache. 
La  presse  à  Madagascar. 


2e  PARTIE 

PARTIE     DOCUMENTAIRE 

1  •       Notices  et  monographies. 
2-*       Textes  officiels. 


^\ 


I 
TABLE  AI(PHABÉTI(JUE  DES  MATIÈRES 

contenues  dans  le  présent  annuaire 


Abrévialions • . . .  • 751 

Académie  malgache * • 561 

Adjudicalions  publiques. 735 

Administrateurs  coloniaux 106 

Administration   indigène. 714 

id.               provinciale 713 

Affaires  civiles 112 

Agricnllure 69,  116,  648,  727  735 

AUiance  française 556 

Ambulances 60 

Annuaire  du  personnel  des  divers  corps   ou  administrations  en  service 

dans  la  Ck)lonie 105 

Assistance  médicale  indigène 84  86 

Automobiles ^ 631 

Avocats  et  agréés-défenseurs 737 

Banques 704 

B&timents  civils 100  162 

Boissons  alcooliques 737 

Brigade  d'infanterie 49 

Bureau  de  la  Presse 45 

Bureau  militaire  du  Ministère  des  colonies 43 

Bureau  du  Gouvernement  Général 66 

Cabinet  civil  du  Gouverneur  Général  de  Madagascar  et  Dépendances 45 

Cabinet  du  Ministre  des  colonies 41 

Cabinet  du  Secrétaire  Général 66 

Calendrier  agricole  à  T usage  du  centre  de  Madagascar 661 

Calendrier  grégorien  (relation  avec  le  calendrier  malgache) 1 

Canal  des  Pan^alanes 632 

Cercle  d'Analaïava 473 

id.    de  Fort-Dauphin ; 525 

id.    de  Maevatanana 487 

id.    des  Mahafaly 517 

id.    de  Maintirano 495 

id.    de  Morondava «. 506 

Cessions  de  graines  et  de  plants  aux  particuliei*s • 656 

Chambres  consultatives  de  commerce  et  d'industrie 705  738 

Chemin  de  fer  de  Tananarive  à  la  côte  orientale 738 

Chemin  de  fer  (formations  sanitaires) 85 

Circonscription  agricole  du  Centre 658 

id.                    de  l'Est 668 

id.                   de  rOuest 679 

Circonscriptions  administratives *  169 

Colis  postaux 640 

Colonisation 738 

Comité  consultatif  de  défense  des  colonies  au  Ministère-des  colonies. ...  43 

Comité  consultatif  du  contentieux  des  colonies 44 

Comité  consultatif  de  Tagriculture,  du  commerce  et  de  Findustrie  des 

colonies 44 

Comité  de  Madagascar. .  • 555 

Comités  de  propagande  française  et  de  colonisation ^^5 

Comités  des  travaux  publics  des  colonies  au  Ministère  des  colonies 43 


h 

Comités  d'hygiène  de  la  Colonie 46 

Commandement  supérieur  des  troupes  du  groupe  de  TAfrique  orientale..  48 

Commerce  de  Madagascar  (Le) 693 

Commerce 739 

Commissariat  [Services  du) 55 

Commission  de  surveillance  des  banques  coloniales 44 

id.           des  concessions  territoriales 44 

id.  ■        du  Service  iritérieur  au  Ministère  des  colonies '  43 

id.  permanente  des  marchés  et  des  recettes  au  Ministère  des 

colonies.. 43 

Commission  permanente  du  régime  pénitentiaire 44 

Communes 740 

Communications  postales  et  télégraphiques 636 

Compagnie  de^  Chargeurs  Réunis 628 

id.         des  Messageries  françaises  de  Madagascar 632 

id.         des  Messageries  Maritimes 627 

id.        Havraise  péninsulaire 626 

id.        mixte  d'ouvriers  (11*^) , 54 

id.                    id.             (10«) 55 

Compagnies  de  navigation 740 

Comptabilité  (Ministère  des  colonies) 43 

Comptables Ii8 

Conclitions  juridiques  des  Français,  des  étrangers,  des  indigènes 7i6 

Conseillers  du  commerce  extérieur 541 

Conseil  d'administration  de  la  Colonie. 45,  541  740 

id.      de  défense  de  la  Colonie 46 

id.      du  contentieux  administratif  de  la  Colonie 45 

id.      supérieur  de  santé  au  Ministère  des  colonies 43 

id.           id.       des  colonies 44 

Contentieux  administratif 740 

Contributions  directes 740 

Contributions  indirectes 74  731 

Contrôle  [Ministère  des  colonies) 43 

Contrôle  hnancier  de  la  Colonie 70,  124  717 

Corps  d'occupation  de  Madagascar 47 

Cultes  et  enseignement  libre 542 

Débits 744 

Dépêche  de  Madagascar  (La) 565 

Direction  de  l'Afrique  au  Ministère  des  colonies 42 

id .       de  TAsie,  de  l'Amérique  et  de  TOcéanie  au  Ministère  des  colonies  42 

id .       du  contrôle 43 

District  de  Beforona 323 

id .     de  Fetraomby 314 

Division  navale 63 

Domaines 70,  124,  125,  722  743 

Douanes  et  régies 71,  124,  731  740 

Droits 744 

Droits  civils  des  indigènes 716 

Echo  de  Madagascar  (L  ) 565 

Ecole  coloniale 44 

Ecole  Franco-Malgache  (L) 566 

Ecole  professionnelle 100  721 

Elevage 680  742 

Emigration 743 

Enregistrement 743 

Enseignement  officiel 74,  132  724 

Errata 795 

Etablissements  financiers « 542 


m 

Ital-majoT  du  groupe  de  l'Afrique  orientale 46 

ExporlatioQS 69^ 

¥\Bances 744 

fortis 76,  134,  598  744 

Garde  régionale 136 

Géologie  de  Madagascar  (La) 588 

fîoavernemcnt  Général  (Bureaux  du) 66 

Gouvernement  Général  de  Madagascar  et  Dépendances. 45  66 

Groupe  de  l'Afrique  orientale  (Commandant  supérieur  des  troupes) 48 

Hôpital  municipal 711 

Hôtels 744 

Immigration 743 

Importations • 694 

Impôts 744 

id.     commerciaux 703 

Imprimeries  officielles 77,  140  732 

Industrie  à  Madagascar  (L*) 689 

Industries : « 745 

Infirmeries  de  garnison 60 

id .        régfmentaires • 61 

Inspection  générale  des  travaux  publics  des  colonies 43 

id .       générale  du  service  de  santé  des  colonies  et  pays  de  protectorat.  43 

Iraka(V) 567 

Jardin  colonial ...  43 

Journal  officiel  de  Madagascar  et  Dépendances 564 

Journal  du  Commerce  de  Madagascar 566 

Jaslice 745 

id.     militaire 49 

I^oratoire  d'analyses 746 

Ligue  française  pour  la  défense  des  droits  de  Thomme  et  du  citoyen  (Sec- 
tions de  Tamatave  et  de  Tananarive] 558 

Madagascar  (Le) 566 

Maison  militaire  de  la  Présidence  de  la  République 41 

Médecins  indigènes  de  colonisation 92 

Ministres 41 

Ministère  des  colonies  [administration  centrale,  conseils,  comités,  com- 
missions, etc.) 41 

Missions  catholiques 543 

Missions  étrangères 550 

id.       françaises 543 

Monnaies 704 

Moyens  de  communication 618 

Mutations  survenues  pendant  Timpression  du  présent  annuaire 797 

Navigation 696 

Notice  ethnographique 574 

id.    géographique ' 571 

id.    minière 591 

Ny  Fiangonana  sy  ny  Sekoly 567 

yy  mpamafy 567 

Ny  mpamangy 567 

yy  MpUari-nàlana 567 

yy  Teny  Soa 567 

yy  Sakaizan' ny  Tanora 567 

yy  Varavarana  mivoha • 567 

CEuvre  d'assistance  aux  Européens  et  indigènes 557 

Œuvre  des  tombes. 558 

Office  colonial 43 

Officiers  commandant  les  territoires  et  cercles  indépendants 49 


IV 

Officiers  d'ordonnance  du  Gouverneur  Général • 48 

Officiers  ministériels 746 

Organisation  médicale 705 

id.         politique  et  administrative 713 

Opium 746 

Paléontt)logie  de  Madagascar 58i 

Patentes 746 

Personne]  (  Ministère  des  colonies) .  • .  '. 42 

Petit  Courrier  (Le) 566 

Poids  et  mesures 704 

Point  d\appui  de  Diego-Suarez 62 

Police  administrative  et  judiciaire 77,  142  733 

Police  sanitaire  maritime 746 

Ports  et  rades 102,  166  721 

Postes  et  télégraphes 79,  144,  726  746 

Postes  médicaux 61 

Présidence  de  la  République • 41 

Presse  à  Madagascar  (La) 564 

Propriété  foncière 747 

Province  d'Ambositra 248 

id.      d'Andovoranto 305 

id.      de  TAngavo-Mangoro-Alaotra 197 

id.      des  Betsimisararaka  du  centre *  371 

id.               id.                    du  Nord 393 

id.     •          id.                    du  Sud 296 

id.      de  Diego-Suarez 412 

id.    '  de  Farafangana 276 

id.      de  Fianarantsoa 258 

id.      de  rimerina  centrale 187 

id.      dePImerina  du  Nord 215 

id.      de  ritasy 226 

id.      de  Majunp • 440 

id.      de  Mananjary 286 

id.      de  Mandntsara 272 

id.      de  Nossi-Bé : 424 

id.      de  Tamatave-ville 329 

id.      de  Tananarive- ville 170 

id.      de  Tulear 464 

id.      du*  Vakinankaratra 233 

id.      de  Vohemar * 401 

Rapatriements 747 

Régime  de  Talcool 703 

id.      douanier 697 

id.     politi(]^ue • 716 

Régiment  d'artillerie  de  l'Afrique  orientale  {7«) 54 

id.      de  tirailleurs  malgaches  [A^^) 50 

id.                        id.                    (20) 51 

id.                        id.                    (3-) 62 

id.      dMnfanterie  coloniale  [13«) 49 

id.      de  tirailleurs  sénégalais  (3*) 51 

Répertoire  chronologique  des  faiU;  se  rattachant  à  l'histoire  de  Madagas- 
car et  des  îles  Mascareignes 2 

Représentation  des  puissances  étrangères 541 

Saj<es-femmes  de  l'assistance  médicale 94 

Samlc-Marie-de-Madagascar  (commune  de) • 385 

Secrétaires  d'Etat 41 

Secrétariat  Général 66 

id.       civil  de  la  Présidence  de  la  République 4i 


Secrétariat  Général  du  Ministère  des  colonies 42 

id.                militaire  de  la  Présidence  de  la  République 41 

Service  de  Vartillerie 52 

Services  administratifs  el  militaires 747 

Service  de  santé  du  Gronpe  de  TAfrique  orientale 57  749 

id.    de  santé  (Service  local  et  assistance  médicale  indigène) 84 

îd.    des  mines 401,  164,  720  748 

id.    judiciaire 83,  452  718 

id.    topographique , 96,  454  723 

id.    vétérinaire 64,  97,  458  730 

Services  civils  de  la  Colonie 65 

id.    de  la  marine  de  Diego-Suarez 64 

Société  d*assistance  et  de  protection  des  enfants  métis. . .  .^ 559 

id.      d'encouragement  de  Tamatavc  pour  Tamélioration  des    races 

de  chevaux  à  Madagascar 560 

id.      d'encouragement  de  Tananarive  pour  ramélioration  des  races 

chevalines  sur  la  côte  Est  de  Madagascar 560 

id .       de  secours  aux  militaires  coloniaux.  Croix  verte  française 559 

id.      dite  du  »  Rhônc-et- Loire  » 559 

id .      dite  u  Les  Cadets  de  Gascogne  » 559 

id.      dite  «  Les  Frères  Italiens  » 559 

id.       diverses • 558  749 

id.       du  Souvenir  français 558 

id.      française  de  bienfaisance  de  Tananarive 557 

id.      philharmonique  de  Tananarive 559 

id.      des  Anciens  militaires  de  Tinfanterie  de  marine  et  coloniale. . . .  559 

Sport-Club  de  Tananarive 559 

id.        de  Tulear 560 

Substances  explosibles  et  inflammables •  749 

Table  alphabétique  des  noms  propres 753 

Tarif  des  correspondances  postales 638 

Tarif  des  correspondances  télégraphiques 645 

Taux  de  l'intérêt , 749 

Taxes t 744 

id.     de  consommation 701  702 

id.    de  séjour 704 

Télégraphie  optique 48 

Textes  of6ciels 735 

Timbre 743 

Trano  zozoro 554 

Travail 749 

Travaux  publics 98,  158,  720  749 

Travaux  publics  exécu lés  à  Madagascar  depuis  Toccupation  française  (  Les)  740 

Trésorerie 402,  166  719 

Troupes  dn  génie 55 

Union  des  Femmes  de  France 557 

Va/curs  déclarée» 638 

Vaaoao  Franistay-Malagasy 555 

Voies  de  communication 618 


4 


vil 
TABLE      DES     CAETES 

contenues  dans  cet   ouvrage 


P«g«8    «otra 
l««qiiell«i 

OBJET   DE    LA     CARTE  Mt   ituM» 

la  carte 

Carte  générale,   politique  et  administrative  de  Madagascar 1 

Plan  de  la  commune  de  Tananarive 470-171 

Carte  administrative  de  la  province  de  rimerina  centrale 186-187 

Carte  économique    de  la  province  de  Tlmerina  centrale 190-191 

Carte  de  la  province  de  TÂngavo-Mangoro 196-197 

Carte  de  la  province  de  Tlmerina  du   Nord 214-215 

Carte  de  la  province  de  Tltasy 226-227 

Carte  de  la  province  du  Yakmankaratra 232-233 

Carte  de  la  province  d'Ambositra 248-249 

Carte  de  la  province  de  Fianarantsoa 258-259 

Carte  de  la  province  de  Mandrilsara 272-273 

Carte  de  la  province  de  Farafangaoa 276-277 

Carte  de  la  province  de  Mananjary 286-287 

Carte  de  la  province  des  Betsimisaraka  du  Sud 296-297 

Carte  de  la  province  des  Betanimena 304-305 

Plan  de  la  ville  de  Tamatave 328-329 

Plan  du  village  de  Tanambao 330-331 

Carte  de  la  province  des  Betsimisaraka  du  Centre « 370-371 

Carte  de  Samte-Marie  de  Madagascar 384-385 

Carte  de  la  province  des  Betsimisaraka  du  Nord 392-393 

Carte  de  la  province  de  Vohemar. ...  - 400-401 

Carte  de  la  province  de  Diego-Suarez 412-I-13 

Carte  de  la  province  de  Nossi-Bé 424-425 

Carte  de  la  province  de  Majunga 440-441 

Carte  de  la  province  de  Tulear 464-465 

Carie  du  cercle  d'Analalava 472-473 

Carte  du  cercle  de  Maevatanana 486-487 

Carte  du  cercle  de  Maintirano 494-495 

Carte  da  cercle  de  Morondava 506-507 

Carte  du  cercle  des  Mahafaly 516-517 

Carte  du  cercle  de  Fort- Dauphin 524-525 

Carte  géologique  et  minière  de  Madagascar 588-589 

Carte  des  voies  de  communication 618-619 


^ 


4 


r  PARTIE 


Annuaire  proprement 


\ 


t 


CALENDRIER    POUR    L'ANNEE    1905 


Année  1905  du  calendrier  gréporien  ou  de   l'ère  chrétienne  établi  en   octobre   1582, 

depuis  320  ans,  le  seul  lé^al  depuis  1806  ;  elle  commence  le  dimanche 
1*' janvier. 

—  1905  du  calendrier  julien  ou  russe  ;  commence  13  jours  plus  tard  que  Tannée 

grégorienne,  soit  le  samedi  14  janvier. 

—  5665  de  l'ère  des  juifs. 

—  1322  de  régirc  (calendrier  turc). 

—  42  du  76«  cycle  du  calendrier  chinois. 

—  113  du  calendrier  républicain,  commencée  le  23  septembre  1904  ;  Tannée  IH 

commence  le  23  septembre  1905. 


Relation  du  calendrier  grégorien  avec  le  calendrier  malgache 


GONG0RDA5GB    DBS    MOIS 

Les  mois  malgaches  sont  des  mois  lunaires  ;  ils  correspondent  aux  douze  signes  du 
zodiaque. 

Alahamady,  du  6  décembre  1904  an  4  janvier  1905. 
Adaoro,  du  4  janvier  au  3  février. 
Adizaoza,  du  3  février  au  1  mars. 
Asorotany,  du  7  mars  au  5  avril. 
Alahasaty,  du  5  avril  au  3  mai . 
Asombola,  du  3  mai  au  2  juin. 
Adimizana,  du  2  juin  au  1"'  juillet. 
Alakarabo,  du  i*'  juillet  au  l***  août. 
Alakaosy,  du  1«'  août  au  29  août. 
Adijady,  du  29  août  au  27  septembre. 
.  Adalo,*du  27  septembre  au  27  octobre. 
Alohotsy,  du  27  octobre  au  25  novembre. 
Alahamady,  du  25  novembre  au  27  décembre. 


I  APPELLATION    DBS    JOURS    MALGACHES 


t 


Lundi Alatsinainy. 

Mardi Taiata. 

Mercredi Alarobia. 

Jeudi Alakamisy. 

Vendredi Zoma. 

Samedi Asabotsy. 

Dimanche Alahady. 


-  2  - 


REPERTOIRE     CHRONOLOGIOUE 


DES 


FAITS  SE  RATTACHANT  A  L'HISTOIRE  DE  MADAGASCAR 

et  des  lies  Mascareignes 


815 

950 

1298 


1420 
1457 

1487 

1500 


1501 
1502 
1503 


1506 


1  mai 

2  mars 
10  août 


!•'  fév. 


18  — 

19  — 
2  mai 


Fondation  par  les  Arabes  Emozaidy  de  plusieurs  comptoirs 
sur  la  côte  d  Afrique  et  premières  immigrations  à  Madagascar. 

Immigration  sur  la  côte  Est  des  ancêtres  de  la  tribu  des  Zafy 
Raminia. 

Le  célèbre  navigateur  vénitien  Marco  Polo  publie  la  première 
description  de  la  Grande  lie,  dont  il  a  recueilli  des  détails  chez 
les  Arabes  et  les  Chinois.  Il  n  est  cependant  pas  prouvé  que 
cette  description  s'appli(iue  à  Madagascar;  elle  semble  plutôt 
convenir  à  la  côte  de  Mogdicho  (Maçadoxo). 

Un  vaisseau  indien,  ainsi  que  rétablit  une  inscription  décou- 
verte au  cap  de  Bonne-Espérance,  louche  à  une  Ile  située  à  l'Est 
du  Sud  de  l'Afrique  et  qui  parait  être  Madaç^ascar. 

Le  frère  Mauro,  de  l'ordre  vénitien  de  Samt-Michel  de  Murano, 
dresse,  pour  le  prince  portugais  Henri  te  Navigateur,  une  map- 
pemonde qui  porte,  au  Sud-Est  de  l'Afrique,  une  lie  triangulaire 
qui  n'est  aulre  que  Madagascar. 

Le  roi  Jean  II  de  Portugal  envoie  aux  Indes  Pedro  de  Covillan 
et  Alfonso  de  Payva.  Le  premier,  séparé  de  son  compagnon,  en- 
tend parler  les  Maures  Sofala,  sur  la  côte  de  Mozambique,  d'une 
grande  Ile  appelée  par  eux  île  de  la  Lune,  qui  est  Madagascar. 

Une  Hotte  de  13  navires,  commandée  par  Pedralvarez  Cabrai, 
quitte  Lisbonne  pour  aller  explorer  la  mer  des  Indes. 

L'un  des  navires  de  la  flotte  de  Pedralvarez  Cabrai,  commandé 

f)ar  Dlogo  Dias,  que  la  tempête  a  séparé  de  ses  compagnons, 
onge  la  côte  Est  de  Madagascar.  Diogo  Dias  fait  reconnaître  un 
point  de  Tllc  à  laquelle  il  donne  le  nom  d'i/e  Saint-Laurent,  en 
raison  du  jour  de  cette  découverte. 

Pedralvarez  Cabrai  apporte  à  Lisbonne  la  nouvelle  de  la  dé- 
couverte de  l'île  Saint-Laurenl. 

A  la  suite  des  relations  de  Pedralvarez  Cabrai,  une  carte  de 
l'île  Saint  Laurent  est  dressée  pjir  Cantino. 

Alphonso  d'Albuquerquc,  allant  dans  l'Inde,  passe  dans  l'Est 
de  l'Ile  Saint-Laurent,  ce  qui  n'est  pas  alors  le  chemin  ordinaire- 
ment suivi  par  les  navigateurs. 

DiOQO  Femandes  Petcira  effectue  sur  la  côte  orientale  de  File 
Saint-Laurent  un  voyage  difllcile  et  se  voit  même  obligé  de  sé- 
journer, au  cours  dé  la  mauvaise  saison,  dans  une  baie  qu'il  quitte 
en  1504. 

L'amiral  portugais  Fernan  Soares  ou  Suarez,  allant  de  l'Inde 
au  Portugal,  aperçoit  une  terre  qu'il  prend  pour  l'île  de  Mohély, 
l'une  des  Comores,  et  qui  n'est  autre  que  rilc  Saint-Laurent. 

Fernan  Soares  passe  devant  Taolankara  (Fort-Dauphin  actuel), 
où  il  subit  un  violent  orage . 

Fernan  Soares  double  le  cap  Smnt^-Marie.  ^ .^ 

Fernan  Soares  arrive  à  Lisbonne,  ramenant  quelques  iudifèoc* 
dont  il  s'est  emparé  en  longeant  l'ile  Saint-Laurent. 

Manocl  Teles  de  Meneces  psisso  dans  l'Est  de  l'île  Saint-Laurent, 
y  atterrit  et  revient  à  Mozambique,  où  il  rapporte  à  l'amiral  Tristan 
de  Cunha  que  cette  île  renferme  beaucoup  de  gingembre,  de 
cloua  de  girofle  et  d'argent.  Sur  ces  renseignements,  l'amiral  se 
décide  à  faire  une  expédition  à  Madagascar. 


3  - 


150*7 


8  févr. 


îsm 


25  sept. 


4  août 

iO    — 


— 

14  oct 

1509 

20  janv. 

1510 

20  sept 

1514 

» 

1515 


1516 


1521 


1521 


sept. 


Tristan  de  Cunha  aborde  la  côte  Nord^iiest  de  Madagascar,  dans 
la  baie  de  Mahajamba,  et  entre  en  relations  avec  les  indigènes. 
Un  navire  portugais,  commandé  par  Jean  Gomez  d'AbreUy  sé- 

{)aré  de  la  flotte  de  Tristan  de  Cunha^  double  le  cap  d'Ambre, 
onge  la  côte  orientale  et  jette  l'ancre  à  l'embouchure  du  Matita- 
nana.  Descendu  à  terre  avec  24  matelots,  il  est  anandonné  par 
son  navire  à  cause  d'un  raz  de  marée  qui  l'oblige  à  s'éloigner; 
il  meurt  de  désespoir,  ainsi  que  11  de  ses  compagnons. 

Alplionso  d'AWuqueraue,  vice-roi  des  Indes,  annonce  par 
lettre  au  roi  de  Portugal  Manuel  que  l'Ile  Saint-Laurent  a  été 
explorée. 

Les  13  compagnons  survivants  de  Jean  Gomez  d'Ahreu  retour- 
nent à  Mozambique  dans  une  chaloupe. 

Vasco  Gomez  d'Ahreu  fait  naufrage  dans  le  canal  de  Mozam- 
bique en  allant  à  1  Ile  Saint-Laurent  chercher  des  clous  de  girolle 
et  du  gingembre. 

Le  roi  de  Portugal  Dom  Manuel  annonce  au  pape  Jules  H  la 
découverte  de  Madagascar  en  1507. 

ijudoviea  di  Varthema  passe  à  proximité  de  Madagascar  et  fait 
une  courte  relation  relative  à  cette  île. 

Diego  Lopez  de  Sequeira,  navigateur  portugais,  est  envoyé  par 
le  roi  Dom  Manuel  pour  explorer  les  cotes  de  Madagascar.' 

Diego  Lopez  de  Sequeira  arrive  en  vue  des  côtes  de  Mada- 
gascar. 

Diego  Lopez  de  Sequeira  double  un  cap  de  la  côte  Sud-Est, 
auquel  il  donne  le  nom  de  cap  Saint-Laurent  fcap  Andavaka). 

Diego  Ijypez  de  Sequeira  arrive  au  village  de  Turouaya 
^Fort-Dauphm  actuel),  puis  découvre  un  peu  au  Nord  plusieurs 
îlots  qu'il  nomme  Santa-Clara  (lies  de  Sainte-Glaire). 

Diego  Lopez  de  Sequeira  atterrit  près  de  l'embouchure  du 
Matitanana. 

Diego  lAipez  de  Sequeira  arrive  à  une  baie  située  à  l'extrême 
Nord  de  Madagascar  et  lui  donne  le  nom  de  baie  de  Saint-Sébas- 
tien (baie  de  Diego-Suarez). 

Une  nouvelle  expédition  portugaise,  commandée  par  Juan 
SerranOy  est  chargée  de  prendre  une  connaissance  exacte  du  pays 
et  d'y  organiser  un  établissement  de  traite. 

Luis  Ftgueira  et  Pedreanes,  tous  deux  Portugais,  visitent  les 
côtes  Sud-Est  et  Nord-Est  de  Madagascar.  Le  premier  établit 
même  un  fortin  et  une  factorerie  à  Matitanana,  où  il  séjourne 
six  mois. 

Le  roi  de  Portugal  envoie  une  flotte,  sous  le  commandement 
de  Bastian  de  Sousa,  pour  établir  des  relations  commerciales 
avec  111e  Saint-Laurent,  mais  le  navire  de  traite  se  perd  et  Sousa 
est  obligé  d'aller  dans  l'Inde. 

Le  ecographe  et  navigateur  Duarte  Barbosa  fait,  dans  une 
CoUeclion  de  notices  refatives  à  l'histoire  et  à  la  géographie 
des  peuples  d'outre-mer  qui  vivent  sous  la  domination  portugaise^ 
une  description  de  Madagascar. 

Bastian  de  Sousa  vient  de  nouveau  à  Madagascar  pour  tenter 
d'établir  des  relations  commerciales  avec  l'Ile  et  y  construire  une 
forteresse.  Séparé  de  sa  flottille  par  la  tempête,  il  échoue  dans 
son  entreprise  et  conduit  dans  l'Inde  son  navire  San  Bartholo- 
meu. 

L'amiral  portugais  Manoel  de  la  Crcda  fait  naufrage  avec  son 
navire  Conceicao  sur  les  hauts-fonds  de  la  côte  Ouest  de  Mada- 
gascar, dans  la  baie  de  San  tago  (baie  de  Tsingilofllo).  Un  autre 
navire  de  la  môme  flotte,  commandé  par  Alexo  d'Abreu,  se  met 
à  la  côte  à  peu  de  distance.  Les  nauiragés,  au  nombre  de  600, 
meurent  peu  à  peu  de  misère. 


-.  4  -    • 


1527 


1528 


1528 


1529 


sept. 


FAIT  HISTORIQUE 


9  février 


1530 


1539 


1543 


1545 


février 
i4  juillet 

18  — 


1547 


1550 
1555 

1557 


N 

B 

» 

M 
» 


Un  navire  parti  de  Dieppe  aborde  à  Madagascar.  C'est  le  pre- 
mier atterrissage  des  Français  dans  l'Ile.  Il  remporte  une  car- 
gaison sans  valeur. 

Naufrage  sur  la  côte  Sud-Est  de  Madagascar  de  Pero  Vaz  0 
Roxo  et  de  Père  Anne  Frances,  qui,  envoyés  dans  l'Inde  par  le  roi 
de  Portugal,  touchent  à  i  lie  St-Laurenl  malgré  les  ordres  du  roi. 
Un  navire  [mrtugais  fait  naufrage  dans  l'anse  de  Ranofot^^y. 
Son  équipage  s'installe  dans  l'Ilot  des  Portugais  (Tranovato*^), 
mais  il  est  massacré  par  les  indigènes  ;  seuls,  cmq  hommes  par- 
viennent à  s'échapper. 

Epoque  présumée  do  ravènement  au  trône  du  premier  souve- 
rain hova,  la  reine  Rafohy,  qui  règne  à  Mrrimanjaka,  près  de 
l'emplacement  actuel  de  Tananarive. 

Le  célèbre  navigateur  portugais  dom  Pedro  de  Mascarenhas, 
venant  des  Indes  et  retournant  au  Portugal,  suit  une  autre  route 
que  la  voie  ordinaire  du  canal  de  Mozambique,  et  arrive  en  vue 
de  l'archipel  qui  porte  son  nom.  L'Ile,  appelée  par  la  suite  Bour- 
bon, puis  la  Réunion,  prend  d'abord  le  nom  de  Mascarenhas. 

Nuno  de  Cunka,  envoyé  dans  II  «de  en  qualité  de  gouverneur, 
atterrit  dans  la  baie  de  San  lago,  au  Sud-Est  de  l'ile  S^-Laurent,  et 
y  perd  un  <ie  ses  navires.  Il  retrouve  là  un  des  compagnons 
de  Manuel  de  la  Cerda  et  lï' Alexis  d'Abreu,  naufragés  en  1527. 
Diego  Ribero  dresse  une  carte  de  l'Océan  Indien,  qui  comprend 
Madagascar  et  les  Mascareignes. 

Le  roi  de  Portugal  envoie  Diogo  Botelho  explorer  l'Ile  S^Lau- 
rent. 

Les  navigateurs  dieppois  Jean  et  Raoul  Parmentier^  h  la  solde 
de  l'armateur  Ango,  arrivent  en  face  de  Madagascar,  vis-à-vis  des 
côtes  du  Menabe. 

Les  frères  Pai^mcntier  envoient  du  monde  à  terre,  mais  trois 
matelots  sont  massacrés  par  les  indigènes. 

Le  roi  de  Portugal  envoie  à  la  recherche  des  Portugais  nau- 
fragés les  années  précédentes  dans  les  parages  de  l'Ile  S*-Laurent 
les  frères  Duarte  et  Diogo  da  Fonseca.  Le  premier  se  noie  dans 
la  baie  d'Ampala/a  ;  le  second  retrouve  (|uelqnes  naufragés. 

Diverses  relations  ra|H>orlent  qu'un  «*  grand  capitaine  français  », 
dont  le  nom  n'est  pas  donné,  effectue  un  voyage  à  l'ile  S'-Lau- 
rent  en  cette  année  1539.  Certains  auteurs  pensent  (pi'il  s'agit  de 
Jean  FonieneaUy  dit  Alphonse  de  Saintonge  ou  Saintongcois. 

Diogo  Soares  0^1  envoyé  à  l'ile  S^-Lauren't  par  3/ar/i»  Atfonso  de 
Sousa,  gouverneur  de  l'Inde.  Il  s'y  livre  à  des  vols  et  à  des  pillages 
et  revient  à  Goa,  en  mai  de  la'  même  année,  avec  beauc:oap 
d'argent  et  d'esclaves. 

Le  célèbre  capil«*iine-pilole  Jc<m  Fontencau,  dit  Affonso  le  Sain- 
tongeois^  et  Raulin  Secalart  écrivent  une  «  hydrographie  »  sur 
Madagascar  et  l'archipel  des  Mascareignes,  qui  est  la  première 
relation  précise  louchant  ces  régions.  Elle  renferme  de  curieux 
renseignements  sur  les  ressources  de  ces  pays. 
Alphonse  le  Saintongeois  efteclue  un  voyage  à  Madagascar. 
Uordone  fait  une  description  et  dresse  une  carte  de  Madagascar. 
La  princesse  Rangita  succède  à  sa  mère  Rafohy  et  se  trouve 
être  la  seconde  reine  hova. 
Ramusio  écrit  une  relation  fort  laudative  sur  Madagascar. 
Guillaume  Iji  TeslUy  géographe  français,  dresse  une  carte  de 
Madagascar. 

Sur  les  instructions  du  roi  de  Portugal,  Francisco  Rarreto, 
vice-roi  des  Indes,  envoie  à  l'ile  S*-Laurent  Balthazar  Lobo  de 
Sousa,  dans  le  but  d'explorer  celte  Ile,  de  nouer  des  relations 
commerciales  avec  les  mdigènes  et  de  les  convertir  à  la  foi 
catholique.  Sousa  réussit  dans  sa  mission. 


i 


—  5  — 


1558 

1559 

1565 

1561 

1569 
1572 

1575 


18  juiUet 
janvier 


1» 


1583 
1585 


'  » 


w 


1586 
1587 
1591 
1595 

1597 

1598 


%  sept. 


1599 


28  aoùl 
7  sept 
17  sept. 
3  févr. 
•24  oct. 


1600 
1601 


12  sept. 


André  Thevet,  historiographe  et  cosmographe  du  roi  Henri  Illy 
fait  de  Madagascar  une  description  fantaisiste. 

La  Nossa  Senora  de  Barca^  commandée  par  D.  Luis  Feman- 
dez  de  Vasconceilos^  fait  naufrage  dans  le  Sud  de  Madagascar. 

Le  géographe  espagnol  Marmol  fait  une  description  de  Mada- 
gascar. 

Le  roi  Andriamanelo  succède  à  sa  mère  Bangita  sur  le  trône 
hova  et  transporte  le  chef-lieu  de  sou  gouvernement  à  Alasora. 

Mercator  dresse  une  carte  de  Madagascar. 

Sébastien  Munster  fait  de  Madagascar  une  description  assez 
erronée. 

Thomaso  Porcacchi  de  Costiqlione  fait  une  description  géo- 
graphique et  ethnographique  de  Madagascar. 

André  Thevet  écrit  un  chapitre  plein  d'imagination  et  d'erreurs 
sur  un  déluge  qui  aurait  ravagé  Madagascar  et  sur  son  repeuple- 
ment. 

François  de  Belleforesi  fait  une  description  peu  exacte  de 
Madagascar  ;  comme  les  autres  géographes,  il  raconte  ce  qu'il  a 
entendu  dire  sur  cette  lie. 

A  la  suite  d'un  voyage  qu'il  a  effectué  en  Afrique,  Jean  Hugues 
de  Linschot  fait  une  description  de  Madagascar. 

Le  frère  dominicain  Jean  de  Saint'Tlwmas^  un  des  premiers 
prêtres  venus  pour  évangëliser  les  Malgaches,  est  empoisonné 
par  eux. 

Ed.  Lopez,  voyageur  et  géographe  espagnol,  écrit  une  relation 
sur  Madagascar. 

André  Tfievet  revient  sur  Madagascar,  dont  ii  fait  une  nouvelle 
description. 

Baiambo  succède  à  Andriamanelo  et  règne  à  Alasora  et  à 
Ambohitrabiby. 

Une  flotte  anglaise,  commandée  par  /.  Lancaster,  vient,  pour 
la  première  fois,  sur  les  côtes  de  Madagascar,  sans  y  aborder. 

Une  flotte  hollandaise,  sous  les  ordres  de  1  amiral  Cornelis  de 


Antongii 

Magini  fait  de  Madagascar  une  description  aussi  inexacte  que 
la  plupart  des  {précédentes. 

Lors  du  deuxième  voyage  des  Hollandais  aux  Indes,  leur  flotte, 
commandée  par  les  amiraux  Van  Seck  et  Wartoyk  et  com- 
posée de  huit  vaisseaux,  est  dispersée  en  vue  de  Madagascar. 

Trois  navires  de  la  tlolte  hollandaise  abordent  à  Tile  Sainte-Ma- 
rie et  restent  sur  les  côtes  de  Madagascar  jusqu'au  26  décembre, 
après  avoir  exploré  la  baie  d* Antongii. 

Les  cinq  autres  navires  de  la  flotte  hollandaise  arrivent  à  Tile 
Maurice,  alors  appelée  lie  de  Cernée  et  l'explorent  longuement  ; 
ils  la  trouvent  inhabitée. 

Le  navire  hollandais  MiddUburg  jette  l'ancre  dans  la  baie  de 
S^  Augustin  ;  son  équipage  essaye  en  vain  d*entrer  en  relations 
avec  les  indigènes. 

L'amiral  hollandais  Van  der  Hagen  aborde  à  Madagascar,  où 
il  séjourne  quelque  temps,  visitant  la  côte  orientale,  notamment 
la  baie  d'Antonsil. 

Arrivée  à  Madagascar  des  premiers  jésuites  et  lazaristes. 

Un  navire  hollandais  fait  naufrage  dans  le  Sud-Est  de  Mada- 
gascar. 

L'amiral  hollandais  Wotphart  Harmansen  relâche  à  File  Mau- 
rice, puis  visite  ensuite  quelques-unes  des  Mascareignes. 

Les  marchands  de  Saint-Malo,  Vitré  et  Laval  forment  une  com- 
pagnie dans  le  but  de  rechercher  les  trésors  des  Indes  et  «  d'en- 


-e  - 


i602 


19  fëv. 


1603 


1604 

1606 
1607 


1608 


!•'  janv. 

M 

26  nov. 
30  août 

18  janv. 


1609 


1610 

1611 
1612 
1613 


1  sept. 


7  nov. 


5  janv. 
27  mars 
17  juin 


1615 


» 


richir  le  public  des  singularités  de  TOriont  ».  Ils  équipent  deux 
navires  :  le  Croissant  et  le  Corbiny  pour  elTectuer  un  premier 
voyage. 

Le  Croissant  et  le  Corbin  mouillent  dans  la  baie  de  S*-Auffus- 
tin  et  y  restent  jusqu'au  15  mai.  La  relation  de  ce  voyage  est  faite 
par  Fr,  Martin,  de  Vitré,  et  Fr.  Fyrard,  de  Laval. 

Le  navire  hollandais  le  Bélwr,  forcé  par  la  tempête  de  relâcher 
à  Madagascar,  se  trouve  dans  la  baie  ae  S^-Augustin  en  même 
temps  que  le  Croissant  et  le  Corbin. 

Mesiger,  historiographe  de  l'élecleur  de  Saxe,  publie  à  Franc- 
fort un  dictionnaire  en  plusieurs  langues  renfermant  un  vocabu- 
laire de  mots  malgaches  composé  d'une  vingtaine  de  mots. 

Frédéric  de  Houtman  van  Gouda  publie  à  Amsterdam  un 
ouvrage  intitulé  :  Dialogues  et  dictionnaire  malais  et  malgaches 
avec  de  nombreux  mots  arabes  et  turcs. 

Le  navire  hollandais  Alckmaar  est  trouvé  désemparé  dans  la 
baie  d*  Antongil  par  un  des  vaisseaux  de  l'amiral  hollandais  Vander 
Hagen. 

L  amiral  hollandais  C.  Matelief  de  Jonge  fait  relâche  à  Ttle 
Maurice. 

Andrianjaka  succède  à  Ralambo  et  fonde  Tananarive,  où  il 
transporte  sa  capitale. 

L'amiral  Van  der  Hagen  fait  relâche  à  l'Ile  Maurice,  qu'il  visite 
et  décrit. 

David  Middleton,  commandant  le  Consent,  de  la  Compagnie 
anglaise  des  Indes  orientales,  fait  relâche  dans  la  baie  de  S^Au- 
guslin. 

William  Keeling,  commandant  les  vaisseaux  The  Dragon  et 
The  Hector,  de  la  Compagnie  anglaise  des  Indes  orientales,  abor- 
de dans  la  baie  de  S^-Augustin. 

William  Fiiich,  qui  a  visité  la  baie  de  S^-Augustin,  écrit  une 
relation  assez  complète  sur  la  région  avoisinante. 

Le  capitaine  anglais  Rowles  ayant  abordé  Madagascar  dans  la 
baie  de  Sada  (baie  de  Radama),'  est  fait  prisonnier  par  les  indi- 
gènes avec  six  de  ses  compagnons.  Son  navire  doit  repartir  sans 
lui. 

Mesiger,  historiographe  de  l'électeur  de  Saxe,  publie  une  Des- 
cription véridique,  complète  et  détaillée,  aussi  bien  qu'histori- 
que et  chronographique,  d^  Vile  extrêmement  riche,  puissante 
et  célèbre  de  Madagascar,  autrement  nommée  Saint-Laurent, 
qui,  de  nos  jours,  est  considérée  comme  la  plus  grande  de  toutes 
celles  du  mondai  ;  une  carte  y  est  jointe  et  un  dictionnaire  de  la 
langue  malgache  la  termine.' 

Henry  Mtddleton,  commandant  une  flotte  pour  le  compte  de 
la  Compagnie  anglaise  des  Indes  orientales,  fait  relâche  dans  la 
baie  de  S*-Aupustin. 

L'amiral  hollandais  Verhuff  aborde  à  l'île  Maurice,  où  il  reste 
jusqu'au  24  décembre. 

L  amiral  KcrAuyf  atterrit  à  Madagascar  dans  la  baie  deS*«-Luce, 
qu'il  quitte  le  12  du  même  mois. 

Le  capitaine  anglais  Co^t/eton  fait  relâche  à  l'ile  Bourbon,  alors 
appelée  l'Ile  Mascareigne. 

Le  capitaine  anglais  Cristophe  Newport,  commandant  le  na- 
vire The  Expédition,  aborde  dans  la  baie  de  S*-Augustin,  mais  ne 
peut  entrer  en  rapport  avec  les  indigènes,  qui senfuient. 

Gotard  Arthus,  de  Dantzig,  publie  un  vocabulaire  et  diction- 
naire malgache  qui  n'est  autre  que  l'ouvrage  de  Fr.  de  Houtman, 
paru  en  1603,  traduit  en  allemand. 

Purchas  publie  une  description  de  Madagascar. 

Andriandramakai  jeune  chef  de  la  région  de  Taolanara,  située 


—  7  - 


i6ie 

1621 
1638 


1642 


15  jauv. 

26  juin 
29  janv. 

24  juin 


1643 

1643 
1644 

1646 


24  sept. 


1641 


1646 


1*'  mai 

20  sept, 
sept. 

Janv. 

15  févr. 

26  juil. 

oc  t. 

août 

août 

19  mai 

4  déc. 


au  Sad'Est  de  Madagascar,  va  faire  ses  études  et  recevoir  le 
baptême  à  Goa,  chez  les  jésuites  établis  en  cette  ville  ;  il  revient 
ensuite  dans  son  pays  avec  une  mission  de  prêtres. 

Le  père  Jean  Garces  est  martyrisé  dans  le  Sud-£st  de  llle  par 
les  Mal{[aches. 

Andrtanisitakatrandriana  succède  à  Andrianjaka  et  consacre 
son  règne  à  encourager  l'agriculture. 

Berruyer  et  Desmartins,  directeur  et  banquier  de  la  Société 
des  tles  d'Amérique,  font  partir  de  Dieppe  les  navires  la  Margue- 
rite^ capitaine  Grégoire  Digard,  et  le  Saint- Alexis,  capitaine 
Cauche^  pour  visiter  les  Mascareignes  et  Madagascar. 

Le  capitaine  Cauche  prend  possession  de  Diego-RoTz  (Diego- 
Suarez). 

Le  capitaine  de  marine  dieppois  Rigault  obtient  du  cardinal 
Richelieu  le  privilège  exclusif  ae  fonder  descolonies  à  Madagascar 
et  dans  les  lies  voisines. 

Le  cardinal  Richelieu  fait  signer  par  Louis  XIII  les  lettres  paten- 
tes qui  instituent  la  Société  de  l'Orient,  fondée  par  le  capitaine  de 
marine  dieppois  Rigault^  sous  les  auspices  du  surintendant  Fou- 
quet,  du  maréchal  duc  de  la  Meilleraye,  du  surintendant  Fla- 
courty  de  l*alchimiste  de  Beausse,  des  armateurs  Berruyer  et 
Desmartins,  etc. 

Le  navire  Saint-Louis,  envoyé  par  la  Société  de  l'Orient,  com- 
mandé par  le  sieur  Cocquet  eiJenn  Rézimon,  touche  Madagascar, 
ayant  à  bord  Pronis  et  Fouquemboura,  agents  de  la  compagnie. 

Pronis  prend  possession,  au  nom  ou  roi,  de  Tlle  S'^-Marie,  de 
la  baie  d'Àntougtl  et  s'établit  dans  la  baie  de  S'*-Luce,  où  la  ma- 
ladie décime  ses  compagnons. 

Le  navire  Saint-Laurent,  commandé  par  Giles  Rézimonj  porte 
secours  et  donne  renfort  à  Pronis,  qui  quitte  la  baie  de  S^'-Luce 
et  se  transporte  sur  la  presqu'île  taolanara,  où  il  fonde  Fort- 
Dauphin. 

Louis  XIV  confirme  les  lettres  patentes  accordées  par  le  roi 
son  prédécesseur  à  la  Société  de  fOrient. 

Le  navire  le  Royal,  commandé  par  Lormeil,  arrive  à  Fort- 
Dauphin,  où  il  amène  quatre-vinet-dix  colons  envoyés  à  Pronis 
par  Rigault,  Tàme  de  la  Société  ae  VOrient. 

Le  navire  le  Royal  quitte  Fort-Dauphin  pour  rentrer  en  France, 
après  un  long  séjour  a  Madaffascar,  emmenant  Fouquembourg  et 
un  riche  chargement  de  produits  du  pays:  ébène,  cuirs,  cire,  etc. 

Pronis,  qui,  pour  se  faire  des  alliés  parmi  les  indigènes,  a 
épousé  Dian  Ravellon  Manor,  fille  d'un  grand  du  pays,  mais  qui 
néglige  complètement  ses  fonctions  de  gouverneur,  est  arrêté  et 
mis  aux  fers  par  ses  compagnons. 

Le  navire  Saint-Laurent,  commandé  par  Roger  Le  Bourg,  arrive 
à  Fort-Dauphin,  amenant  quarante-trois  nouveaux  colons.  Le 
Bourg  délivre  Pronis. 

Pronis  fait  déporter  à  TUe  Mascarenhas   (Réunion),    douze  des 

Principaux  meneurs  du  mouvement  organisé  contre  lui.   C'est 
origine  du  premier  établissement  français  dans  cette  Ile. 
Andriantsimitoviaminandriandehibe  succède  à  Andriantsitaka- 
trandriana  sur  le  trône  hova. 

M.  Bouguier  et  cinq  autres  colons  français  sont  massacrés  par 
la  tribu  des  Antaray,  dans  la  région  de  Mananjary. 

Embarquement  à'  La  Rochelle  de  M.  Estienne  de  Flacourt, 
envoyé  par  la  Société  de  l'Orient,  dont  il  est  l'un  des  directeurs, 

Eour  assurer,  en  remplacement  de  Pronis,  la  direction  des  éta- 
lissemcnts  de  Madagascar. 

Flacourt  débarque  à  Fort-Dauphin  avec  le  titre  de  comman- 
dant général  de  llle  de  Madagascar. 


"  8  ^ 


1649 


1650 
1651 


1  sept. 

ocl. 

19  févr. 
22  janv. 

n  avril 


1652 


1654 


1655 


août 

12  févr. 
23  mai 
1  *'  nov. 


1656 


12  févr. 


21  nov. 


1658 


28  mai 


1660 


20  mai 
10  juin 


1602 


La  fièvre  cause  de  terribles  ravages  parmi  les  colons  français 
de  Forl-Daupbin. 

Retour  à  Fort-Dauphin  des  douze  Français  transportés  à  file 
Mascarenhas  par  ordre  de  Pr^onis  et  que  FUtcourt  a  rappelés,  il 
lire  d'eux  des  renseignements  très  avantageux  sur  cette  lie,  qu'il 
appelle  «  paradis  terrestre  »  dans  une  relation. 

Le  navire  Saint- Laurent,  de  retour  à  Fort-Dauphin,  est  enyoyé 
à  rile  Mascarenhas,  et  son  commandant,  Royer  Le  Bonrgy  prend 
possession  au  nom 
nom  d'Ue  Bourbon. 


possession  au  nom  du  roi  de  cette  Ile,  à  laquelle  il  donne  le 


i,  nom 
,  à  la 


Pronis  s'embarque  sur  le  Saint- Laurent,  pour  rentrer  en 
France. 

Fort-Dauphin,  est  assiégé  par  plusieurs  milliers  d'indigènes,  ré- 
voltés contre  la  politique  soupçonneuse  de  Flacourt,  Celui-ci  les 
repousse. 

Andriandramaka,  chef  des  tribus  de  Fort-Dauphin,  fait  à  Fla- 
court des  offres  d'amitié  qui  sont  acceptées. 

Plus  de  trois  cents  villages  font  leur  soumission  à  Flacourt, 
jurent  obéissance  et  s'engagent  à  payer  tribut. 

Mort  de  Rigault,  le  fondateur  et  'directeur  de  la  Société  de 
ronent. 

Flacourt  envoie  à  Bourbon,  par  mesure  disciplinaire,  un  colon 
de  Fort- Dauphin,  Antoine  Couillard,  dit  Taureau,  aui,  avec 
sept  autres  Français  et  six  nègres,  entreprend  dans  cetie  île  la 
culture  du  tabac. 

Le  maréchal  de  la  Meillcraye,  l'un  des  gros  actionnaires  de  la 
Société  de  C Orient,  fait  partir  pour  Madagascar  les  navires 
VOrient  et  le  Saint-Georges,  avec  Pronis  pour  remplacer  Fla- 
court. 

Flacourt  s'embarque  sur  VOurs  pour  rentrer  en  France,  en 
laissant  le  commandement  à  Pronis. 

Pronis  meurt  de  maladie.  Des  Pcrriers  lui  succède  avec  de 
Champmargou  pour  second. 

Le  marécnal  de  la  Meilleraye,  de  compte  à  demi  avec  le  su- 
rintendant Fouqueti  envoie  une  expédition  commandée  par  M. 
de  la  Roche  de  Saint-André  et  composée  de  quatce  vaisseaux, 
pour  coloniser  S^-Marie-de- Madagascar.  Cette  expédition  a  une 
suite  désastreuse  ;  seul,  le  navire  la  Duchesse,  avec  ie  chef  de 
l'expédition,  revient  à  grand  peine  à  S^-Nazaire. 

Reconstitution  de  la  Société  de  l'Orient,  dont  le  privilège  est 
expiré.  Le  maréchal  de  la  Meilleraye  la  dirige  et  a  les  plus  gros 
intérêts  dans  cette  compagnie. 

Une  escadre  de  quatre  navires,  commandée  par  de  la  Roche  de 
Saint-André,  part  de  France  avec  800  hommes  pour  Madagascar, 
où  elle  arrive,  complètement  décimée,  le  20  juin  1651. 

Publication  de  V Histoire  de  la  Grande  Isle  de  Madagascar, 
par  le  sieur  de  Flacourt,  dédiée  à  Measire  Nicolas  Fouqùet,  mi- 
nistre d*Etat  et  surintendant  des  finances. 

Un  aventurier  anglais,  nommé  Gosselin,  commandant  le  navire 
le  T/iomas-Guillaume,  persuade  les  quelques  Français  établis  à 
Bourbon  de  la  nécessite  où  ils  se  trouvent  de  quitter  cette  lie  ; 
il  les  transporte  dans  l'Inde,  où  il  les  abandonne  ftprès  les  avoir 
dépouillés  de  tous  leurs  biens. 

Flacourt  quitte  la  France  avec  une  llotlille  bien  pourvue  de 
marchandises  et  un  certain  nombre  de  colons  pour  coloniser  l'ile 
Bourbon. 

Flacourt,  attaqué  en  cours  de  traversée  par  des  pirates  de 
Barbarie,  est  tué  pendant  le  combat. 

Le  }  acher,  un  des  compagnons  de  de  Ctiampmargou  à  Fort- 
Dauphin,  installé  dans  la  province  d'Ambolo»  au  Nord  de  Matita- 


1662 


i663 
i664 


21  août 


1665 


1  mars 


!•'  juil. 
10  — 


11    — 


1666 


'!' 


n  nov. 


14  déc. 


20  févr. 


14  mars 


mai 


nana,  ga^^e  la  conflance  des  indieènes  et,  à  la  mort  de  leur 
chef,  épouse  sa  fiUe  et  devient  roi  ae  la  tribu. 

Un  colon  de  Fort-Dauphin,  nommé  Payen^  ne  pouvant  réussir 
à  Madagascar,  se  transporte  à  Bourbon  avec  un  autre  Français, 
sej)t  Malgaches  et  trois  femmes  de  même  race.  Ce  sont  les  pre- 
mières femmes  venues  aux  Masc4ireignes. 

Un  chef  indigène  du  Sud  de  Madagascar,  Andriamanango,  fait 
mettre  à  mort  les  pères  Esiienne  et  Patte, 

Le  major  La  Caze,  un  des  compagnons  de  de  Champmargou, 
sort  de  Fort-Dauphin  à  la  tête  d'une  troupe  française  pour  ven- 
ger la  mort  des  pères  EUienne  et  Patte  et  biit  Andriamanango, 

Mort  du  marécual  de  la  Meilleraye,  Son  fils,  le  duc  de  Mazaririj 
vend  au  roi,  moyennant  20,000  livres,  ses  droits  sur  les  établis- 
sements de  Madagascar. 

Colbert,  reprenant  les  vues  de  Richelieu ^  fonde,  par  un  édit, 
la  Compagnie  des  Indes  orienlaks^  qui  remplace  la  Société  de 
l'Orient  et  obtient  tous  ses  privilèges.  La  compagnie  a  un  capi- 
tal de  quinze  millions  de  livres;  le  roi,  la  noblesse,  les  grands 
corps  d  Etat  ont  souscrit  ;  Madagascar  est  appelée  France  orien- 
tale; Fort-Dauphin  est  désigné  comme  chef-lieu  de  la  Colonie. 

La  Compagnie  des  .Indes  orientales  envoie  à  Madagascar  une 
flotte  composée  de  quatre  vaisseaux:  le  Saint-Paul,  la  Vierge- 
de-Bon-Port,  le  Taureau  et  V Aigle-Blanc,  avec  son  président, 
M.  Pierre  de  Beausse,  ancien  alchimiste,  et  son  secrétaire,  M. 
Souchu  de  Hentiefort.  Estienne  Regnault  est  envoyé  en  même 
temps  à  Bourbon  avec  une  poignée  de  volontaires,  pour  y  fon- 
der un  établissement  sanitaire. 

Un  édit  prescrit  de  nommer  Madagascar  lie  Dauphine  et  éta- 
blit les  droits  de  la  couronne  sur  celte  possession. 

M.  Pierre  de  Beausse  arrive  à  Madagascar  avec  le  seul  navire 
Saint-Paul,  les  trois  autres  s'étant  rendus  à  Tile  Bourt>on,  à  la 
suite  de  dissentiments  entre  les  chefs  de  l'expédition. 

N.  Pierre  de  Beausse  prend  possession,  en  qualité  de  premier 
conseiller  du  conseil  souverain  de  Madagascar,  de  la  colonie  de 
Fort-Daup!iin,  en  présence  de  M.  de  Rennefortj  secrétaire  d'Etat 
de  la  France  orientale  ;  il  relève  de  leurs  pouvoirs  le  gouverneur, 
M.  de  ChampmargoUj  et  le  major  La  Caze^  qui  ont  jusqu'alors 
défendu  les  établissements  de  file. 

Colbert  remet  à  M.  de  Mondevergue,  chargé  de  conduire  une 
expédition  à  Madagascar,  des  instructions  remarquables  par  la 
précision  de  leurs  détails. 

M.  de  Beausse  meurt  sans  que  l'expédition  qu'il  commandait 
ail  obtenu  aucun  résultat,  par  suite  des  dissentiments  de  ses 
chefs.  M.  de  Montaubon  lui  succède,  mais  ne  réussit  pas  davan- 
tage. 

Souchu  de  Rennefort  s'embarque  à  Fort-Dauphin  sur  le  der- 
nier navire  de  l'expédition,  la  Vierge-de-Bon-Port,  et  avec  les 
derniers  compagnons  de  Pierre  de  Beausse,  pour  rentrer  en 
France,  après  un  échec  complet  de  cette  tentative,  il  est  pris  par 
les  Anglais  en  cours  de  route. 

Une  flotte,  commandée  par  le  marquis  de  Mondevergue,  ac- 
compagné par  le  sieur  Caron,  quille  La  Rochelle  pour  se  rendre 
aux  iHascareignes  et  à  Madagasctar. 

M.  de  C/uimpmargou,eommandantàFort-Dnuphin,  M.  Carpeau 
du  Saussay,  commissaire  provincial  d'artillerie,  et  M.  Cuveron, 
missionnaire,  font,  sur  le  navire  le  Taureau,  le  tour,  de  l'Ue 
Bourbon  et  en  tracent  une  carte. 

Andriamasinavalona  succède  à  ATuiriatsimitoviaminandrian- 
dehÙHs  sur  le  trône  hova. 

L'qj^gauisation  de  la  Compagnie  des  Indes  orientales  subit  de 


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1667 


22  févr. 


1669 
1610 


3  janv. 


1671 


29  mars 
12  nov. 


23  nov. 
4  déc. 


27  déc. 

4  avril 
27    — 
Juin 
16  juin 


26  juin 
17juil. 


1672 


21  janv. 
6  déc. 


profondes  modifications  ;  le  pouvoir  exécutif  est  confié  à  un 
vice-roi,  messire  François  de  Lopis,  marquis  de  Mondevergue^ 
assisté  de  deux  directeurs,  MM.  La  Faye  et  Caron. 

\jfL  flotte  deU.  de  Mondeverque  touche  à  S»-Paul,  à  ille  Bour- 
bon, et  y  laisse  le  P.  dom  Louis  Matonino  de  Matas,  qui  est  le 
premier  prêtre  installé  dans  l'île.  C'est  à  partir  de  cette  éjjoque 
qu'on  trouve  dans  cette  colonie  la  trace  des  premières  familles  ; 
200  malades  sont  aussi  débarqués,  parmi  lesquels  cinq  jeunes 
filles  qui  sont  les  premières  Françaises  établies  à  Bourbon. 

Le  marquis  de  Mondevergue  débarque  à  Fort-Dauphin  avec  le 
titre  de  gouverneur  pour  le  roi  des  îles  Dauphine  et  Bourbon  et 
gouverneur  général  des  établissements  de  la  Compagnie  des 
Indes  orientales. 

Esticnne  Regnault,  commandant  de  Bourbon,  donne  Tordre 
à  un  certain  nombre  de  colons  de  se  transporter  à  TEst  de  l'Ile 
pour  en  entreprendre  le  détrichement. 

Estienne  Regnanlt  crée,  au  Nord  de  l'Ile  Bourbon,  la  station 
navale  de  S*-benis,  destinée  à  remplacer  celle  de  S*-Paul,  moins 
commode  pour  les  navires,  et  à  devenir  le  chef-lieu  de  cette  île. 

Le  lieutenant-général  Jacob  Bfanquet  de  la  Haye  est  nommé 
vice-roi  des  Indes,  avec  mission  de  veiller  aux  établissements  de 
la  Compagnie  des  Indes  orientales,  de  concert  avec  le  sieur 
Caron,  et  de  remplacer  le  marquis  de  Mondevergue  dans  ses 
fondions  de  gouverneur  général  des  lies  Dauphine  et  Bourbon. 

M.  de  la  Ilaffe  quitte  Hochefort  avec  huit  vaisseaux  et  2.050 
hommes,  à  destination  de  Madagascar,  de  Bourbon  et  des  Indes. 

Un  arrêt  royal  supprime  le  conseil  souverain  de  Fort-Dauphin 
et  remet  entre  les  mains  du  roi  les  droits  de  la  Compagnie  des 
Indes  orientales  sur  Madagascar. 

M.  de  la  Haye  arrive  à  Fort-Dauphin. 

M.  de  la  Haye  est  reçu  solennellement  à  Fort-Dauphin  en 
qualité  «  d'admiral-gouvemeur  et  lieutenant-général  pour  le  roi,  » 
en  présence  de  MM.  de  Gratteloup,  rfe  Champmargou^  La  Caze 
et  de  toute  la  colonie  européenne. 

Le  roi  Louis  XIV  adresse  à  M.  de  la  Haye  des  instructions 
autographes  sur  la  mission  qui  lui  est  confiée  dans  la  mer  des 
Indes  «  pour  le  bien  de  son  service  et  l'avantage  de  ses  sujets  •. 

M.  de  la  Haye  quitte  Fort-Dauphin  avec  cinq  navires,  se  ren- 
dant à  Bourbon. 

M.  de  la  Haye  arrive  Saint-Denis  (île  Bourbon),  où  il  est  reçu 
par  M.  Estienne  Regnault  et  la  colonie  française. 

Mort  à  Fort-Dauphin  du  major  La  Caze,  qui  a  défendu  depuis 
de  longues  années  les  établissements  français. 

M.  ai  la  Haye  quitte  l'Ile  Bourbon,  retournant  à  Fort-Dauphin, 
après  avoir  remplacé  Estienne  Regnault,  sur  la  demande  de 
celui-ci,  dans  ses  fonctions  de  gouverneur,  par  le  sieur  Jacques 
de  la  Hure  et  avoir  créé  dans  cette  colonie  une  assemblée  de 
notables  appelée  conseil  provincial. 

M.  de  la  Haye  est  de  retour  à  Fort-Dauphin. 

M.  de  la  Haye  nomme  major  et  commandant  des  troupes  de 
Fort-Dauphin  m.  de  la  Bretesche,  officier  d'infanterie  embarqué 
sur  son  escadre,  qui  épouse  une  des  filles  de  l'ancien  major 
La  Caze. 

M.  de  la  Haye  part  pour  Surate,  après  avoir  laissé  M.  de  Champ- 
margou  comme  gouverneur  des  établissements  de  Tlle  Dauphine. 

M.  de  Mondevergue  meurt  au  château  de  Saumur,  où  il  a  été 
enfermé  par  ordre  du  roi  pour  son  échec  dan.<i  sa  mission  à  Ma- 
dagascar. 

M.  de  Champmargou  meurt  à  Fort-Dauphin  ;  le  major  de  la 
Bretesche  prend  le  commandement.       » 


—  11  — 


1612 
1613 


1674 


25  déc. 
1"  révr. 

mars 
octobre 
14  janv. 
7  mars 


9  août 
27    — 

6  sept. 

9    — 

!•'  déc. 


1675 
1678 


1680 


1686 


23  déc. 
17  juin 

20  nov. 
janv. 

4  juin 
23  nov. 


Les  Français  établis  à  fort-Dauphin  sont  attaqués  parles  indigè- 
nes pendant  la  messe  de  minuit  ;  un  grand  nombre  esl  massacré. 

Le  navire  le  Robin^  capitaine  Courbaçorij  arrive  à  Fort-Dauphin, 
où  il  trouve  la  colonie  française  dans  le  plus  complet  dénuement  ; 
il  repart  sans  laisser  aucun  secours. 

Le  navire  la  Dunkerquoise,  capitaine  de  Beauregard^  quitte 
La  Rochelle,  emmenant  a  Bourbon,  par  ordre  de  Coïbert,  quinze 
jeunes  filles  destinées  à  être  mariées  avec  les  colons  de  cette  lié. 

Les  soldats  de  Fort-Dauphin,  n'ayant  pas  touché  leur  solde 
depuis  trois  ans,  se  mutinent,  malgré  les  efforts  du  major  de  la 
Bretèche. 

Le  navire  la  Dunkerquaise  arrive  à  Fort-Dauphin,  où  les  jeu- 
nes filles  envoyées  par  Colbert  à  Bourbon,  maltraitées  par  le 
capitaine  de  Beauregard,  veulent  absolument  rester. 

La  Dunkerquaise  se  perd  complètement  en  rade  par  la  faute 
du  capitaine  de  Beauregardy  qui  est  obligé  de  rester  à  Fort- 
Dauphin  avec  son  équipage  et  les  passagères  qu'il  a  mission  de 
conauire  à  Bourbon  et  dont  six  d'entre  elles  se  marient  avec  des 
colons  de  ce  poste. 

Le  navire  le  Blanc-Pignon^  capitaine  Baron,  arrive  à  Fort- 
Dauphin,  où  il  apporte  des  vivres,  de  l'argent  et  où  il  fait  renaître 
Tespérance. 

Les  femmes  indigènes  de  Fort-Dauphin,  jalouses  de  la  venue 
des  jeunes  tilles  amenées  par  la  Dunkerquoise  et  du  mariage  de 
quelques-unes  d'entre  elles  avec  des  colons,  font  massacrer  par 
les  noirs  soixante-quinze  Français. 

U,de  la  Haye,  fait  prisonnier  par  les  Hollandais  à  San-Thomé, 
sur  la  côte  de  Goromandei,  retourne  en  France  sur  un  vaisseau 
batave  avec  les  débris  de  l'expédition  qui  devait  assurer  la  su- 
prématie de  la  France  dans  la  mer  des  Indes. 

Le  major  de  la  Bretesche^  poussé  par  ses  compagnons  et  effrayé 
par  le  massacre  du  27  août,  s'embarque  sur  le  Blanc-Pignon 
avec  toute  la  colonie  française,  abandonnant  complètement  Fort- 
Dauphin. 

M.  de  la  Haye,  rentrant  en  France,  passe  par  Bourbon,  où  il 
rend  une  ordonnance  au  nom  du  roi,  interdisant  la  chasse  et  le 
commerce  extérieur  aux  habitants  de  Tlie,  sous  peine  «  d'être 
pendus  et  étranglés  *. 

Il  remplace  le  gouverneur  Jacques  de  la  Hure,  qui  s'est  rendu 
insupportable  par  sa  dureté,  par  le  sieur  Henri  Hesse  d'Orgeret. 

M.  Baron,  directeur  de  la  Comj)aqnie  des  Indes  à  Surate,  con- 
damne, dans  une  lettre  qu'il  écrit  a  Colbert^  l'abandon  de  Fort- 
Dauphin  par  le  major  de  fa  Bretesche. 

M.  d'Orgeret,  gouverneur  de  Bourbon,  meurt  à  S^-Denis.  Il  a  eu 
à  lutter  contre  un  mouvement  des  marrons,  qui,  informés  du 
massacre  de  Fort-Dauphin,  se  disposaient  à  faire  subir  le  même 
sort  aux  Français  de  1  Ile.  M.  de  Fleurimond  le  remplace. 

M.  de  Fleurimond  et  di.\-neuf  colons  de  Bourbon  adressent 
une  supplique  à  Colbert  pour  obtenir  les  secours  dont  ils  ont  le 
plus  grand  bes,oin. 

M.  de  Fleurimond  meurt  d'apoplexie  ;  le  P.  Bernardin  est  élu 
gouverneur  par  les  colons  de  Bourbon.  Les  établissements  fran- 
çais de  la  mer  des  Indes,  délaissés  par  le  gouvernement  du  roi, 
traversent  une  période  critique. 

Un  arrêt  du  Conseil  d'Etat  réunit  formellement  l'Ile  de  Mada- 
gascar à  la  couronne  de  France  pour  en  disposer  en  toute  pro- 
priété, seigneurie  et  justice. 

Un  nommé  Drouillard,  passager  à  bord  du  navire  le  Saint- 
François-d' Assises,  qui  fait  escale  à  S^Denis,  est  élu  gouverneur 
de  Bourbon  au  départ  du  P.  Bernardin. 


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1681 
1689 


1701 
1111 


23  nov. 


20  mars 


1113 


1114 


1115 


1118 


1119 


20  nOY. 

4  juin 
19  sept. 


31  OCt. 

1  nov. 

sept. 

20  sept. 

11  nov. 

15  déc. 

22  juil. 

24  nov. 

mm 


FAIT   HISTORIQUE 


Andrianjakanavalomandifnby  succède  à  Andriamasinavakma 
sur  le  trône  hova. 

Le  gouverneur  de  Bourbon,  DrouUlardy  découragé  par  les 
luttes  mlestines  des  habitants  de  celte  colonie  et  persécuté  par 
eux,  s'enfuit  en  France,  où  il  est  injustement  emprisonné.  Relâ- 
ché au  bout  de  treize  mois,  il  a  la  consolation  d  apprendre  que 
ses  anciens  administres  rendent  un  tardif  hommage  a  sa  politique. 

M .  de  Vauboulon  est  nommé  gouverneur  de  Vile  Bourbon  ;  ii 
s\  fait  bientôt  détester  pour  sa  dureté  et  meurt  dans  un  cachot 
ou  Tont  jeté  les  colons  exaspérés. 

Andrianampoinwierina  succède  à  Andrianjakanavaloman- 
dimby  sur  le  trône  hova. 

M.  i*arat,  gouverneur  de  l'Ile  Bourbon,  reçoit  de  la  Compagnie 
des  Indes  un  rapport  sur  1  lie  Maurice,  dans  lequel  cette  Ile  est 
déclarée  impropre  à  toute  colonisation,  par  ce  seul  fait  que  les 
Hollandais  1  ont  abandonnée  en  1108,  après  ravoir  occupée  depuis 
1598. 

Une  escadre  française,  commandée  par  M.  Guymond  du  Cou- 
drav,  mouille  à  Fort-Dauphin,  où  elle  est  reçue  «  avec  affabilité  » 
par  les  indigènes.  Elle  y  relève  les  traces  de  Toccupation  anté- 
rieure de  ce  point  par  lès  Français. 

M.  Schonel,  commissaire  à  bord  de  l'escadre  de  M.  Guymond 
du  Coudray,  publie  sur  la  région  de  Fort-Dauphin  une  fort  ins- 
tructive relation. 

M.  Paraty  gouverneur  de  l'île  Bourbon,  adresse  k  U.  de 
Ponte har train,  ministre  de  la  marine,  un  rapport  sur  Madagascar, 
que  ce  dernier  lui  a  demandé.  Ce  rapport,  malheureusement 
rempli  d'erreurs,  présente  ccpendtint  un  grand  hitérét.  Il  fait  le 
tour  de  l'Ile  en  décrivant  ses  richesses  et  ses  habitants,  et  parle 
pour  la  première  fois  des  Hova,  qu'il  appelle  «  de  beaux  nom- 
mes blancs,  aux  cheveux  longs  et  fins,  vivant  à  Teuropéenne».  ( 

M.  de  Pontchartrain,  ministre  de  la  marine,  donne  I  ordre  de 
prendre  possession,  au  nom  du  roi,  de  llle  appelée  Mauritius. 

Les  directeurs  de  la  Compagnie  des  Indes  décident  de  faire 
occuper  l'Ile  Maurice. 

Le  navire  V Auguste,  cotnmsinéé  par  M.  Beaulieu-Tréhouard  et 
appartenant  à  la  Compagnie  Maritime  de  Saini-Malo,  qui  prend 
la  place  de  la  Compagnie  des  Indes  à  son  déclin,  apporte  a  TUe 
Bourbon  les  premiers  plants  de  café  cultivés  dans  cette  colonie. 

Le  capitaine  Guillaume  Dufresne,  commandant  le  Chasseur, 
prend  possession  de  Tlle  Maurice  au  nom  du  roi  et  pour  le 
compte  de  la  Compagnie  Maritime  de  Saint-Malo. 

Le  conseil  provmcial  de  Bourbon  délibère  sur  la  constatation 
faite  que  le  café  pousse  dans  l'Ile  à  l'état  sauvage  et  sur  réta- 
blissement du  commerce  du  café  entre  cette  colonie  et  la  France. 

La  Compagnie  Maritime  de  Saint-Malo  adresse  au  comte  de 
Toulouse,  amiral  de  France,  un  mémoire  remarquable  sur  les 
avantages  de  l'introduction  du  café  dans  les  possessions  françai- 
ses de  la  mer  des  Indes. 

M.  de  la  Perche,  commandant  le  Marquis-de-Maillcbois,  apporte 
à  Dunkerque  les  cinquante  premières  livres  de  café  originaire  de 
l'Ile  Bourbon  qui  aient  été  exportées. 

Un  édit  de  M.  BeauvoUier  de  Courchant,  gouverneur  de  l'Ile 
Bourbon,  rendu  après  réunion  en  conseil  secret,  décide  que  la 
culture  du  café  sera  rendue  obligatoire  dans  cette  lie. 

Un  é<lit  royal  expose  les  droits  de  la  France  et  sa  suprématie 
sur  Madagascar. 

Le  même  édit  décide  que  la  Compagnie  des  Indes  orientales, 
tomt)ée  dans  une  ruine  complète,  sera  réunie  à  la  Compagnie 
d'Occident, 


—  13  -- 


1120 
1121 

1723 


juil. 
23  sept. 

déc. 


1724 

1725 
1727 


23  sept. 

Juin 
29  janv. 
19  août 


- 

1731 
1733 
1735 


11  juil. 
18      - 


1746 


10  mars 


i*  juin 


1747 
1748 


1750 


1*»  mars 


30  juil. 


1752 


lOOCt 


Un  nouvel  édil  roy^consacrc  les  droits  de  propriété  de  la  cou- 
ronne de  France  sur  madagascîir. 

M.  Gamier  du  Fougeray,  commandant  le  Triton,  prend,  pour 
la  seconde  fois,  possession  de  lUe  Maurice  au  nom  du  roi,  et  lui 
donne  le  nom  Aile  de  France. 

Un  édit  rendu  sur  la  proposition  de  M.  Antoine  Desforges-Bou- 
cher,  gouverneur  de  1  île  Bourbon,  remplace  le  conseil  provin- 
cial, créé  par  fi.  de  la  Haye,  par  un  conseil  supérieur  qui  est  à 
la  fois  législatif,  judiciaire  et  administratif  et  se  compose  de  hauts 
fonctionnaires.  Le  même  édit  réunit  sous  le  mcme  gouverne- 
ment Bourbon  et  l'île  de  France  et  crée  dans  cette  dernière  colo- 
nie un  conseil  provincial. 

M.  Des  forges-Boucher,  gouverneur  de  Bourbon,  envoie  le  che- 
valier de  Parduillan,  commandant  la  Vierge-de-Grâce,  sur  la 
côte  Est  de  Madagascar  et,  en  particulier  a  S^'-Marie,  pour  y 
organiser  la  grande  traite. 

Le  roi  Louis  XV  aflirme  par  un  nouvel  édit  les  droits  de  la 
France  sur  Madagascar. 

La  traite  des  noirs  est  autorisée  à  Bourbon  par  la  Compagnie 
des  Indes. 

M.  Pierre-Benoit  Dumas,  arrivé  à  Bourbon  en  qualité  de  direc- 
teur général  des  îles  Bourbon  et  de  France,  gouverne  ces  colo- 
nies jusqu'en  1735  et,  par  sa  sage  administration,  les  rend  floris- 
santes. 

Andrianavafobemihisatra  succède  à  Andrianafhpoinimerina, 
sur  le  trône  hova. 

Les  habitants  de  Bourbon  envoient  en  France  une  députation 
pour  plaider  la  cause  du  prix  du  café,  dont  la  culture,  très  dé- 
veloppée par  le  gouverneur  Dumas,  est  une  source  de  richesse. 

Le  gouvernement  royal  envoie  Tingénieur  de  Cossigny  explo- 
rer la  baie  d'Antongil  et  y  installer  des  établissements  de  colo- 
nisation. 

Mahé  de  La  Bourdonnais  prend  la  charge  de  gouverneur  gé- 
néral des  lies  Bourbon  et  de  France,  en  remplacement  de  Du- 
mas, nommé  gouverneur  général  de  l'Inde. 

Mahé  de  La  Bourdonnais  décide  que  les  habitants  éliront  un 
député  par  quartier  et  constitue  ainsi  le  conseil  des  notables. 

Mahé  de  La  Bourdonnais  visite  la  côte  Est  de  Madagascar 
pour  en  étudier  les  ressources  et  essayer  d'établir  des  refations 
commerciales  entre  cette  lie  et  les  Mascareignes. 

Nomination  de  Barthélémy  David  au  poste  de  gouverneur 
général  des  Iles  Bourbon  et  de  France,  en  remplacement  de  La 
Bourdonnais. 

Mahé  de  La  Bourdonnais,  se  rendant  dans  l'Inde  pour  y  com- 
battre les  Anglais,  vient  ravitailler  sa  flotte  dans  la  baie  d  Anton- 

Andriambalohery  succède  à  Andrianavalobemihisatra  sur  le 
trône  hova. 

Mahé  de  La  Bourdonnais,  dont  on  ne  reconnaît  pas  les  servi- 
ces éminents  rendus  à  la  France  dans  la  mer  des  Indes,  est  jeté 
à  la  Bastille  et  n'en  sort  qu'eu  1761,  son  innocence  ayant  été 
proclamée. 

La  reine  malgache  Bety,  conseillée  par  le  caporal  Labigorne, 
militaire  au  service  de  la  Compagnie  des  Indes,  cède  solennelle- 
ment à  la  France,  représentée  par  le  sieur  Gosse,  l'île  de  Sainte- 
Marie  et  ses  droits  de  suzeraineté  sur   la  baie  d'Antongil. 

Le  sieur  Gosse  est  charge  du  gouvernement  de  Sainte-Marie  et 
des  établissements  français  de  la  baie  d'Antongil. 

Naissance  à  l'île  Bourbon  du  chevalier  de  Berlin,  célèbre  poète 
élégiaque. 


—  14  — 


1753 
1754 


6  fév. 


1758 

1759 

1761 

1764 
1767 


6  août 


0  nov. 


1768 


1769 


1770 
1771 
1772 


1"  avril 


I 


Naissance  à  S^-Paui  (lie  BourDon)  du  poète  Pamy,  auteur  des 
Chansons  madéc^ses. 

Gosse  est  massacré  par  les  Indigènes  soulevés  contre  sa  bruta- 
lité. Un  navire  est  envoyé  de  l1le  de  France  à  S*«-Marie  pour 
punir  les  meurtriers,  et  la  reine  Bety,  soupçonnée  de  trahison, 
est  déportée  à  Port-Louis,  doù  elle  revient,  après  avoir  été 
reconnue  innocente. 

Le  Gouverneur  des  Iles  de  France  et  Bourbon,  M.  de  Lozier- 
Bouvet^  réserve,  par  un  décret,  pour  le  compte  du  roi,  le  privi- 
lège du  commerce  sur  toute  la  côte  Est  de  Madagascar. 

Vn  traitant  français.  M.  Laval^  installé  à  Foulpointe,  parvient 
à  approvisionner  complètement  une  escadre  de  douze  vaisseaux 
commandée  par  le  comte  (VAché. 

Des  établissements  de  commerce  français  sont  établis  sur  la 
côte  Est  de  Madagascar,  depuis  Fort-Dauphin  jusqu'à  la  baie 
d'Autongil. 

La  Compagnie  des  Indes  cède  au  roi  tous  les  droits  qu'elle 
possède  sur  les  !les  Bourbon  et  de  France. 

Le  gouvernement  français  revendique  officiellement  le  privi- 
lège exclusif  du  commerce  malgache  et  fait  de  Foulpointe  le 
centre  de  ses  opérations. 

Création  aux  lies  Bourbon  et  de  France  d'une  milice,  qui  prend 
le  nom  de  légion  de  France  et  qui,  dans  Tesphl  du  goiiverne- 
ment  français,  est  chargée  de  participer  à  la  protection  des 
établissements  du  roi  dans  la  mer  des  Indes. 

Andrianamboatsimarofy  succède  à  Andriambalohery  comme 
roi  des  Uova  à  Anlananarivo. 

Nomination  à  la  charge  d'intendant  des  Iles  Bourbon  et  de 
France  de  Pierre  Poivre ^  qui  consacre  tous  ses  efiTorls  à  intro- 
duire dans  CCS  colonies  les  cultures-  riches  telles  c|ue  celles  du 
giroflier  et  du  muscadier  et  à  développer  l'agriculture  sous 
toutes  ses  formes. 

M.  d^  Maudavc,  à  la  suite  d'un  mémoire  adressé  par  lui  au 
duc  de  Praslin,  ministre  de  la  marine,  est  chargé  d'aller  rele- 
ver à  Fort  Dauphin,  dont  il  est  nommé  commandant;  il  suit  une 
politique  de  modération. 

L'abbé  Alexis-Marie  de  Rochon,  astronome,  visite  Madagascar; 
il  détermine  la  position  exacte  de  plusieurs  points  du  littoral  et 
réunit  pour  le  jardin  du  roi,  aux  Pamplemousses,  k  l'Ile  de 
France,  une  collection  remarquable  de  plantes  et  de  minéraux 
malgaches. 

Le  comte  de  Maudam,  laissé  sans  ressources,  abandonne 
Fort-Dauphin  et  rentre  en  France.  Le  gouvernement  du  roi, 
absorbé  par  les  préludes  de  la  guerre  d'Amérique,  renonce,  pour 
[instant,  à  toute  opération  militaire  et  commerciale  à  Madagas- 
car. 

M.  Philbert  Gommer son^  compagnon  de  voyage  de  BougainmUe, 
est  envoyé  h  Madagascar,  par  ordre  du  gouvernement  de  Tlle 
Maurice/pour  y  étudier  la  flore  et  la  faune. 

Des  milices  nationales  importantes  sont  organisées  aux  îles 
Bourbon  et  de  France  pour  assurer  la  défense  de  ces  colonies 
et  des  établissements  de  Madagascar. 

M.  Philbert  Commerson  écrit  à  son  ami  l'astronome  Lalande 
que  Madagascar  est  un  admirable  pays,  qu'il  appelle  «  la  terre 
promise  pour  les  naturalistes  ». 

Le  roi  Louùi  X  V,  informé  du  zèle  et  du  courage  qu'ont  mon- 
trés les  habitants  de  Tile  Bourbon  dans  les  combats  livrés  par 
les  Français  dans  la  mer  des  Indes,  au  cours  de  guerres  anté- 
rieures, crée  un  corps  de  volontaires  de  Bourbon,  auquel  il 
accorde  de  grandes  faveurs. 


—  15  — 


1112 


30  déc. 


ma 


1114 


1  déc. 
14  février 


1175 


1716 


16 

sept. 

21 

— 

21 

— 

10  oct. 

11 

«__ 

llBl 
1183 


15  — 

10  déc. 
M  mnr. 
13  Juin 


Le  comte  de  Benyowski^  officier  hongrois  prisonnier  des  Rus- 
ses et  évadé  du  Kamtchatka,  arrive  à  Port-Louis  (Ile  de  France) 
et,  tenté  par  ce  qu'il  a  entendu  dire  de  Madagascar,  fait  ses 
offres  de  service  à  Pierre  Poivre^  gouverneur  des  îles  de  France 
et  Bourbon,  en  vue  de  fonder  des  établissements  dans  la  Gran- 
de Ile  pour  le  compte  de  la  France.  Ce  dernier  le  renvoie  au 
ministre  ChoiseuL 

LoMîs  XK  confie  à  Benyowski  le  soin  de  lever  un  corps  de 
volontaires  à  pied  pour  le  service  des  établissements  français 
au  delà  du  cap  de  Bonne-Espérance. 

Le  duc  d'Aiguillon,  ministre  de  la  marine,  sur  la  recomman- 
dation du  duc  de  Choiseul,  confie  à  Benymcskl  le  soin  de  fonder 
un  grand  établissement  dans  la  baie  d'Antougil,  malgré  les  pro- 
testations de  nombreux  ofticicrs  français,  qui,  par  l'organe  de 
M.  de  Cossigny,  réclament  Thonneur  d'être  chargés  de  cette 
mission. 

Débarquement,  dans  la  baie  d'Antongil,  des  premières  troupes 
confiées  a  Benyowski. 

Benyowski  dt* barque  dans  la  baie  d'Antongil,  où  il  bâtit  la 
ville  de  Louisbourg  ;  il  élève  des  postes  de  défense  le  long  de  la 
côte  orientale. 

Un  naturaliste,  H.  Sonnerai,  explore  Madagascar  ;  on  lui  doit 
la  découverte  du  ravinala,  arbre  du  voyageur,  et  du  aye-aye, 
curieux  mammifère  malgache. 

Une  sorcière  malgache  très  considérée  déclare  aux  indigènes 
quelle  reconnaît  dans  Benyowski  le  descendant  et  l'héritier  des 
ampanjaka  be,  dynastie  souveraine  éteinte  depuis  quelque  temps 
par  le  décès  du  dernier  représentant,  mort  sans  enfant.  Getie 
révélation  produit  une  énorme  agitation  dans  le  pays,  où  Benyow- 
ski est  très  aimé. 

Benyowski,  qui  a  su  s'attirer  Taffeclion  des  indigènes  et  dont 
diverses  prophéties  ont  bien  servi  la  cause,  est  proclamé  par 
une  foule  de  Malgaches  et  de  chefs  ampanjaka  he. 

Deux  commissaires  du  roi,  MM.  de  Beuecombe  et  Chevreau, 
arrivent  dans  la  baie  d'Antongil,  où  ils  viennent  inspecter  les 
établissements  créés  par  Benyowski, 

Benyowski  se  démet  entre  les  mains  de  MM.  de  BeUecombe 
et  Cfievreau  de  ses  fondions  de  gouverneur  général  au  nom  du 
roi  des  établissements  de  la  baie  d'Antongil,  pour  se  consacrer 
à  sa  charge  d'ampanjaka  be  des  indigènes. 

Au  cours  d'un  grand  kabary,  Benyowski  déclare  se  considérer 
comme  le  chef  suprême  de  Madagascar. 

L'acte  solennel  et  définitif  qui  consacre  l'élévation  de  Benyow- 
ski à  la  dignité  de  chef  suprême  est  approuvé  par  plus  de 
cinquante  mille  Malgaches  et  par  les  plus  puissants  rois  et  chefs 
indigènes  qui  commandent  depuis  le  cap  d'Ambre  jusqu'à  S**- 
Mane. 

Une  constitution  malgache  est  acceptée  après  trois  jours  de 
discussion.  Elle  porte,  comme  principal  article,  qu'un  conseil 
suprême,  composé  de  vingt-deux  chefs  et  placé  sous  l'autorité 
de  Benyowski,  est  institue. 

Benyowski  s'embanjue  à  Louisbourg  pour  aller  conclure  un 
traité,  au  nom  de  la  nation  malgache,  avec  la  France  ou  toute 
autre  nation. 

Le  bailli  de  Su/fren  est  envoyé  comme  commandant  général 
des  forces  françaises  de  terre  et  de  mer  au  delà  du  cap  de 
^TnMie-£spérance . 

Le  marquis  de  Bussy  bâties  Anglais  à  Gondelour,  dans  Tlude, 
après  un  combat  acharné,  au  cours  duquel  les  volontaires  de 
Bourbon  font  des  prodiges  de  valeur. 


-  iQ 


nsi 


13  juin 


1785 


"7  juil. 


1786 


7  mai 
23  — 


1787 

1790 
1792 


25  mars 


1793 
1795 


1796 
1801 


août 


19  mars 
II 


1803 
1804 

1806 


15  août 


Denyowski,  n'ayant  pas  réussi  à  faire  adopter  ses  projets  par 
la  France,  l'Autriche  et  l'Anj^lelerre,  ni  à  sigtier  de  traité  avec 
ces  nations,  se  rend  aux  Etats-Unis,  où^  patronné  par  Franklin, 
il  intéresse  la  jeune  république  américaine  au  sort  de  Mada- 
gascar. 

Benyowski  s'embarque  à  Baltimore  pour  retourner  à  Mada- 
gascar, après  avoir  obtenu  l'appui  officieux  et  les  subsides  des 
Etats-Unis 

Benyowski  arrive  à  l'Ile  de  Nossi-Bé.  Il  se  rend  de  là  sur  la 
côte  Ouest  et  regaijnc  Louisbourg  par  terre,  au  milieu  d'un 
concours  immense  de  population.  II  se  déclare  alors  souverain 
indépendant  et  fortifie  le  village  d'Ambodirofia,  dont  il  a  fait  sa 
capitale. 

Le  gouvernement  français  donne  Tordre  au  vicomte  de  Souil- 
lac,  capitaine  des  vaisseaux  du  roi  et  gouverneur  général  des  Iles 
de  France  et  de  Bourbon,  d'envoyer  une  expédition  dans  la  baie 
d'Antonjçil  pour  réduire  BcnyowskU  traité  comme  rebelle. 

La  frégate  Louisa,  commandée  par  le  vicomte  de  la  Croix, 
arrive  à  Foulpointe,  avec  l'ordre  de  détruire  l'établissement  de 
Benyowski. 

Benyowski  est  tué  dans  un  combat  contre  des  troupes  fran- 
çaises envoyées  contre  lui  de  Bourbon  pour  rétablir  les  droits  de 
la  couronne. 

Andrianampoinimerina,  le  plus  grand  souverain  malgache, 
succède  à  Andrianamhoatsimarofy  et  fait  runilji  de  la  monarchie 
hova,  étendant  sa  puissance  loin  de  Tananarivê. 

Installation  à  Saint-Denis  (île  Bourbon)  de  la  première  assem- 
blée coloniale  émanée  de  la  population. 

Un  voyageur,  M .  Hnchan  de  Calloc,  fait  une  description  curieuse  de 
la  traite  (les  noirs  qui  s'effectue  entre  Madagascar  et  les  Mascareignes. 

Un  jeune  botaniste,  M.  Aubcrt  Dupetit-Thouars,  explore  les 
environs  de  Foulpointe  et  donne  une  doticription  très  savante  de 
la  llore  de  cette  région. 

Daniel  Lescallier  est  envové  à  Madagascar  comme  explora- 
teur et  commissaire  civil.  Il  adresse  plus  tard  à  la  Convention 
un  rapport  très  favorable  au  rélablisscmenl  des  relations  de  la 
France  avec  Madagascar. 

Un  décret  donne  à  l'île  Bourbon  le  nom  dlfe  de  la  Réunion. 

La  constitution  de  l'an  III  réunît  en  un  seul  département  les 
îles  de  la  Réunion,  de  France,  Seychelles,  Rodrigues  et  les  éta- 
blissements de  Madagascar. 

Lescalliery  rentré  eh  France,  présente  5  Plnstitut  un  rapport 
remarquable  dans  le(piel  il  réfute  le  préjugé  de  l'insalubrité  de 
Madagascar. 

Le  premier  consul  Bonaparte  envoie  à  Madagascar  une  mis- 
sion scientifique.  M.  Bory  de  Saint- Vincent,  qui  en  fait  partie,  dé- 
clare (lue  celte  île  est  appelée  à  devenir  la  première  colonie  du 
monde  et  peut  seule  donner  à  la  France  une  position  forte  dans 
la  mer  des  Indes. 

Le  premier  consul  Bonaparte  nomme  le  général  Decaen  capi- 
taine général  des  possessions  françaises  à  1  Est  du  (;ap  de  Bonne- 
Espérance. 

Le  général  Decaen,  à  qui  Napoléon  i*'  a  confié  la  mission 
d'établir  solidement  la  puissance  française  à  Madagascar,  choisit 
Tamalave  pour  chef-lieu  de  nos  possessions  dans  cette  île  et  y 
envoie  Sylvain  Bou,r  avec  le  titre  d'agent  général. 

Les  habitants  de  l'Ile  de  la  Réunion  demandent  au  capitaine 
général  Decaen  de  donner  à  celte  colonie  le  nom  d'île  Bona- 
parte. Le  général  Decaen  souscrit  à  ce  vœu,  qui  est  sanctionné 
par  Napoléon  /•'. 


I 


-  17  - 


1807 


23  mars 


1S09 


isio 


21  sept. 


8  juil. 


10  déc. 


1811 


1814 


1815 


18  févT. 
30  mai 
6  avril 


1816 


25  mai 


n  oct. 


Le  général  Decaen  institue  par  arrêté  des  délégués  à  Mada- 
gascar, revêtus  du  titre  d'agents  commerciaux  de  l'empire  fran- 
Sais  et  ayant  pour  attributions  de  veiller  aux  intérêts  réciproques 
es  Français  et  des  naturels  à  l'occasion  de  leurs  relations 
commerciales. 

Des  Français  de  l'île  de  France  essayent  de  créer  des  établis- 
sements à  Foulpointe  :  décimés  par  la  fièvre,  ils  sont  contraints 
d  abandonner  leur  tentative. 

Le  Commodore  britannique  Rowley  fait  un  débarquement  à  la 
Pointe-aux-Galets  'lie  Bourbon)  et  incendie  à  S*-Paul  les  maga- 
sins de  l'Etat  remplis  du  bulin  pris  aux  Anglais  par  les  corsaires 
français. 

Radama  /«*  succède  à  son  père  Andrianampoinimerina.  Il 

f)oursuit  les  idées  conquérantes  de  ce  dernier,  vrai  fondateur  de 
'hégémonie  hova  ;  à  partir  de  son  règne,  les  tentatives  colonisa- 
trices de  la  France  vont  se  trouver  aux  prises  avec  l'ambition 
des  rois  de  l'Imerina. 

.  Le  colonel  Sainte-Suzanne,  commandant  de  l'Ile  Bourbon,  rend 
cette  lie  au  commodore  anglais  Rowley,  qui  l'a  attaquée  avec  82 
navires  et  de  nombreuses  troupes  et  s'est  emparé  de  la  ville  de 
Saint-Denis,  après  un  combat  acharné,  où  se  sont  distingués  les 
habitants  de  la  colonie.  Sir  Robert  Farquhar  devient  gouverneur 
de  Bourbon. 

Capitulation,  dans  des  conditions  honorables,  de  l'île  de  France, 
assaillie  par  des  forces  anglaises  extrêmement  nombreuses. 

Sir  Robert  Farquhar,  ayant  constaté  dans  les  archives  de  111e 
de  France  que  Madagascar  était  officiellement  considérée  par  les 
Français  comme  une  dépendance  de  cette  colonie,  déclare  Ma- 
dagascar possession  anglaise  par  droit  de  conquête. 

Les  Anglais  décident  de  détruire  les  établissements  français 
de  Madagascar. 

Sylvain  Roux  est  contraint  de  livrer  Tamatave  au  capitaine 
anglais  Linné,  commandant  la  corvette  VEclipse, 

Le  traité  de  Paris  rend  à  la  France  ses  anciens  droits  sur 
Madagascar. 

Reprise  solennelle  par  les  Français  de  l'île  Bourbon  et  des  éta- 
blissements de  Sladaffascar.  L'île  Maurice,  seule,  reste  aux  Anglais. 

Le  gouverneur  de  l'île  Maurice,  sir  Robert  Farquhar,  qui  pré- 
tend Madagascar  colonie  anglaise  par  ce  fait  que  le  traité  de 
Paris  a  livré  aux  Anglais  nie  Maurice  et  ses  dépendances,  fait 
faire  un  essai  de  colonisation  britannique  à  Port-Louquez,  dans  le 
Nord-Est  de  la  Grande  Ile,  mais  les  indigènes  massacrent  les 
nouveaux  venus. 

Le  gouverneur  de  l'île  Maurice  envoie  le  capitaine  anglais 
Lesage  châtier  les  indigènes  du  massacre  de  Port-Louquez  ;  le 
chef  Tsitsipy,  accusé  a'être  l'auteur  du  crime,  est  pendu. 

Sir  Robert  Farquhar  écrit  au  ffénéral  Bonnet  de  Lozier,  com- 
mandant pour  le  roi  de  l'île  Bourbon,  pour  revendiquer  les 
droits  de  l'Angleterre  sur  Madagascar,  aux  termes  du  traité  de 
Paris,  qu'il  interprète  au  profit  ae  la  Grande-Bretagne. 

Le  gouvernement  anglais  confirme  la  décision  du  traité  de 
Paris,  en  désavouant  sir  Robert  Farquhar,  sur  la  réclamation  du 
gouvernement  français. 

Sir  Robert  Farquhar,  décidé  à  combattre  l'influence  française 
à  Madagascar,  fait  monter  à  Tananarive  un  traitant,  nommé 
Chardenaux,  pour  gagner  la  confiance  de  Radama  /*,  assez 
bien  disposé  en  faveur  des  étrangers.  Le  roi  hova  envoie  à  Tîle 
Maurice  ses  deux  frères  Marotofika  et  Rahova  pour  les  faire 
instruire  à  l'école  des  blancs;  ils  sont  confiés  k'  James  Hastie, 
l'homme  de  confiance  du  gouverneur  anglais.  * 


-  18  — 


1816 


1817 


1818 


1819 


1820 


31  déc. 

14  janv. 
5  févT. 

5  mars 


6  août 
30  — 


23  oct. 

1  nov. 
sept. 


15  oct. 

4  nov. 

avril 

1"  août 

M 

sept. 
3  oct. 


Le  capitaine  anglais  Lesage  est  envoyé  à  Tananarive  par  sir 
Robert  Farquhar  pour  achever  de  çapner  Radama  l"  à  la  cause 
anglaise  ;  il  est  accompagné  par  trente  soldats  et  pourvu  de 
ricnes  présents  pour  le  roi. 

Le  vicomte  Dubouchagc,  ministre  de  la  marine,  donne  l'ordre 
au  Kouverncur  de  Bouroon,  M.  Bonnet  de  Lozier,  de  régler  avec 
sir  S.  Farquhar  la  rétrocession  de  Madagascar  à  la  France. 

Lesage  fait  avec  Radama  l"  le  serment  du  sang. 

Lesage  quitte  Tananarive,  emportant  de  Radama  /•'  la  pro- 
messe qu'il  signera  un  traité  avantaj^eux  pour  l'Angleterre. 

Le  conseiller  d'Etat  Forestier  rédige,  sur  la  demande  du  mi- 
nistre de  la  marine  Duhouchage,  un  rapport  sur  Madagascar. 
Après  avoir  consulté  Sylvain  Roux,  il  conclut  à  la  nécessité 
pour  la  France  d'étendre  les  relations  de  son  commerce  dans  la 
Grande  Ile. 

M.  Dubouchage  engage  les  administrateurs  de  TUe  Bourbon  à 
envoyer  à  Madagascar  un  agent  commercial  et  des  forces  de 
troupes. 

Radama  l*\  cédant  aux  conseils  que  lui  a  donnés  Lesage, 
s'empare  de  Tamalave  avec  une  armée  de  25.000  Hova  com- 
mandée par  l'Anglais  Brady  et,  soutenu  par  la  présence  en  rade 
du  navire  britannique  le  Phaèton,  oblige  le  roi  de  cette  ville,  Jean 
René,  à  accepter  sa  suzeraineté. 

L'agent  anglais  James  Hastie  arrive  à  Tananarive  avec  de 
nombreux  présents  pour  signer  un  traité  avec  Radama  J",  au 
nom  de  l'Angleterre. 

Sir  Robert  Farquhar,  poursuivant  l'idée  de  disputer  aux  Fran- 
çais la  prépondérance  à  Madagascar,  écrit  au  gouverneur  de  l'île 
Bourbon  pour  revendiquer  les  droits  de  l'Angleterre  d'établir 
des  relations  commerciales  avec  la  Grande  Ile,  à  l'égal  de  la 
France. 

Le  capitaine  Stanfel  et  M.  Pye  signent  avec  Radama  /•%  con- 
seillé par  James  Hastie,  un  traité  de  commerce  et  d'amitié 
entre  1  Angleterre  et  Madagascar.  L'une  des  clauses  porte  que  la 
traite  des  esclaves  est  abolie  dans  la  Grande  lie. 

Le  gouverneur  de  Bourbon,  Lafite  du  Courteil,  proteste  contre 
les  prétentions  exprimées  le  30  août  par  sir  Robert  Farquhar, 

Le  comte  de  Mole,  ministre  de  la  marine,  envoie  le  navire  ie 
Golo,  commandé  par  le  capitaine  de  Mackau,  à  Madagascar,  avec 
une  mission  composée  de  Sylvain  Roux,  de  M.  Schneider,  ingé- 
nieur hydrographe,  d'un  botaniste  et  d'un  arpenteur,  pour  recon- 
naître les  points  de  la  côte  Est  où  il  serait  possible  de  fonder 
des  établissements  de  culture  et  de  commerce. 

Le  baron  de  Mackau  et  Sylvain  Roux  reprennent  possession 
de  Sainte-Marie. 

Le  baron  de  Mackau  et  Sylvain  Roux  reprennent  possession 
de  Tintingue.' 

Sylvain  Roux  retourne  en  France,  emmenant  avec  lui  deux 
princes  malgaches  et  porteur  d'une  lettre  du  roi  de  Tamatave, 
Jean  René,  dans  laauelle  celui-ci  réclame  la  protection  de  la 
France  et  se  réjouit  ae  son  établissement  à  Madagascar. 

M.  Albrand  reprend  possession  de  Fort-Dauphin,  qui  n'est 
plus  qu'un  monceau  de  ruines. 

Arrivée  à  Tananarive  du  sergent  français  Robin,  appelé  à  jouer 
un  rôle  important  à  la  cour  de  Radama  /•'. 

Sir  Robert  Farquhar  envoie  à  Tananarive  James  Hastie  et  le 
Kev.  Jones  pour  entreprendre  de  nouvelles  négociations  avec 
Radama  I". 

James  Hastie  et  le  Bev.  Jones  sont  reçus  à  Tananarive  par  le 
Français  Robin,  de  la  part  de  Radama  /*'. 


-  19  — 


1820 


1821 


1822 


11  oct. 
8  déc. 
7  Juin 


1823 


jiiii. 

14  févr. 
20  mars 

juin 

13  — 

6  juil. 

2  avril 

31  mai 

juin 

juil. 

15  août 
23  déc. 

1825  !  14  mars; 
18  juin 


1826 


1827 


8  oct. 


f828        27  juil. 
—        2S  nov. 


1829       28  janv. 


Radama  i^  signe  avec  Hastie  un  traité  additionnel  au  traité 
du  23  octobre  1817. 

Le  Rev.  Jones  ouvre  à  Tananarive,  avec  l'autorisation  de  Ra- 
damoy  la  première  école. 

Radama  I**  entreprend  une  expédition  contre  les  Sakalava. 

Une  nouvelle  expédition  française,  commandée  par  Sylvain 
Roux,  débaruue  à  Sainte-Marie  pour  s'y  livrer  à  des  travaux  de 
colonisation,  a  l'aide  d'un  crédit  de  420.000  francs  accordé  par 
le  gouvernement. 

Le  capitaine  anglais  Moresby  vient  à  Sainte-Marie,  au  nom  de 
sir  Robert  FarquhaVf  sur  la  frégate  le  Menai,  demander  raison 
de  l'établissement  des  Français  dans  cette  région.  Sylvain  Roux 
repousse  ses  prétentions. 

Proclamation  de  Radama  Z*',  interdisant  les  ventes  de  terres 
à  des  étrangers  sans  une  autorisation  royale. 

Douze  chefH  de  la  côte  située  en  face  de  Sainte-Marie  font 
une  déclaration  d'obédience  et  de  vassalité  à  la  France. 

En  réponse  aux  soumissions  des  chefs  indigènes  à  la  France, 
Radama  !•*  envoie  sur  la  côte  un  corps  de  trois  mille  hommes, 
qui  s'empare  de  Foulpointe,  Tancien  chef-lieu  de  nos  établisse- 
ments. 

Radama  1*^  part  en  expédition  contre  Ramitraho,  roi  des  Sa- 
kalava du  Menabe.  Il  lui  impose  un  traité  d'alliance  et  épouse 
sa  fille. 

James  Hastie  arrive  à  Foulpointe,  accompagnant  Rafaralahy, 
chef  de  l'expédition  envoyée  par  Radama  dans  cette  région. 

Sylvain  Roux,  injustement  relevé  de  ses  fonctions,  meurt  à 
Sainte-Marie  ;  il  est  remplacé  par  le  capitaine  du  génie  Blévec. 

Radama  t^  signe  avec  l'Angleterre  un  second  traité  addition- 
nel au  traité  du  23  octobre  1817. 

Sir  Robert  Farquhar.  retournant  en  Angleterre,  touche  à  Ta- 
matave,  avec  l'espoir  d'y  rencontrer  Radama,  qui  ne  vient  pas 
en  ce  port. 

Les  Ho  va.  sous  la  conduite  de  Radama  !•*  en  personne,  pillent 
la  région  côUère  située  en  lace  de  Sainte-Marie  et  placée  sous 
l'influence  française. 

Le  capitaine  Blévec  adresse  à  Radama  V*  une  énergique  pro- 
testation contre  ses  empiétements,  sa  mauvaise  foi  et  le  litre 
qu'il  prend  de  roi  de  Madagascar. 

Une  société  anonyme  d'escompte,  aucapitalde  2.250.000  francs, 
est  fondée  à  la  Réunion,  où  elle  fait  disparaître  Tusure  et  con- 
solide le  crédit. 

Un  corps  hova  de  4.000 hommes,  commandé  par  RamananoUh 
na,  s'empare  de  Fort-Dauphin,  qui  n'était  gardé  que  par  un  officier 
et  cinq  soldats  français. 

Un  décret  de  Radama  /*  permet' l'entrée  de  tous  les  navires 
britanniques  dans  les  ports  de  Madagascar  et  autorise  les  sujets 
anglais  à  résider  dans  rile  et  à  y  commercer. 

Le  Français  Robin  est  nomme  par  Radama  I**  grand  maré- 
chal du  palais. 

Mort  a  Tananarive  de  James  Hastie,  à  qui  Radama  /"  fait 
faire  de  somptueuses  funérailles. 

L'agent  anglais  Robert  Lyall  est  désigné  pour  remplacer  Jame5 
Hastie  auprès  de  Radama  /*'. 

Mort  de  Radama  /•»  ;  avènement  de  Ranavalona  P*, 

Ranavalona  f  déclare  qu'elle  n'est  pas  liée  par  le  traité  signé 
par  Radama  I*',  qu'en  conséquence  elfe  ne  reconnaît  pas  Robert 
Lyall  comme  agent  de  l'Angleterre  et  refuse  de  le  recevoir. 

Charles  X,  sur  les  demandes  réitérées  du  conseil  privé  de  l'Ile 
Bourbon  et  sur  la  proposition  du  ministre  de  la  marine»  décide 


—  20  - 


1829 


mars 
22  avril 
11  juin 


9  juil. 


14    — 


2  août 
19  sept. 

10  oct. 

11  — 


1830 


n    — 
4  nov. 

6    — 

20    — 


21    - 
26    — 

8  juin 


21  juil. 


29  août 


27  oct 


qu'une  démonstration  navale  aura  lieu  à  Madagascar  et  qu'une 
escadre  sera  mobilisée  dans  ce  but  à  Saint-Denis. 

L'agent  anç^lais  Robert  Lyall  est  assailli  à  Tananarive  par  une 
multitude  d*mdigcnes  fanatisés  et  maltraité  au  point  qu'il  en 
devient  fou. 

Robert  Lyall  quille  Ambobipono,  où  il  a  été  entraîné  et  gardé 
à  vue  par  les  indigènes,  et  va  mourir  à  Tlle  Maurice  des  suites 
des  violences  qui  ont  été  exercées  contre  lui. 

La  reine  Ranavalona  /'«  ^st  couronnée  à  Tananarive  au  milieu 
d»*  cérémonies  barbares. 

Le  prince  de  Polignac,  président  du  conseil  des  ministres  fran- 
çais, écrit,  avec  l'assentiment  de  Charles  X,  une  lettre  autographe 
a  Ranavalona  /'•  pour  lui  exposer  les  prétentions  de  la  France 
sur  Madagascar,  dont  il  considère  Toccupation  comme  le  contre- 
poids naturel  de  la  puissance  anglaise  en  Orient. 

Arrivée  à  Tamalave  d'une  escadre  française  de  six  navires 
commandée  par  le  capitaine  de  vaisseau  Gourbeyrcy  qui  est  char- 
gé de  demander  réparation  des  précédentes  exactions  des  Hova 
et  reconnaissance  (les  droits  de  la  France  sur  Madagascar  avec 
menace  d'employer  la  force  en  cas  de  nécessité. 

Gourbeyre,  qui  a  reçu  du  gouvernement  français  la  mission 
d'envoyer  à  la  reine  une  députation  pour  présenter  ses  revendi- 
cations, se  contente  de  lui  écrire  une  lettre  pour  lui  notitier  les 
prétentions  et  les  griefs  de  la  France,  il  fixe  pour  la  réponse  un 
délai  de  vingt  jours. 

Gourbeyre  reprend  possession  de  Tintingue,  qu'il  fait  fortifier. 

Le  drapeau  français  est  solennellement  arboré  sur  le  fort  de 
Tintingue. 

Gourbeyre,  n'ayant  reçu  de  Ranavalona  /'•  aucune  réponse,  re- 
tourne à  Tamalave  après  avoir  laissé  un  vaisseau  à  Tintmgue. 

Gourbeyre^  après  avoir  demandé  au  prince  Coroller,  comman- 
dant hova  de  la  côte  orientale  de  Madagascar,  s'il  a  des  pouvoirs 
pour  traiter  sur  les  bases  proposées  par  la  France  et  avoir  reçu 
une  réponse  négative,  bombarde  et  prend  le  Tort  de  Tama- 
lave. 

Gourbeyre  tente  sans  succès  une  expédition  contre  Foulpointe. 

Gourbeyre  s'empare  de  ta  Pointe-à-Larrée. 

Gourbeyre  place  une  forte  garnison  k  Sainte-Marie. 

Deux  ambassadeurs  malgaches,  le  prince  Coroller  et  le  géné- 
ral Ratsitohaina  apportent  à  Gourbevre  une  lettre  de  la  reine, 
qui,  épouvantée  par  les  succès  des  Français,  demande  à  traiter. 

Les  envoyés  de  Ranavalona  !'•  signent  un  traité  avantageux 
pour  la  France,  mais  que  la  reine  ne  ratifie  pas. 

Le  prince  Coroller,  commandant  malgache  de  la  côte  orientale, 
invite  les  traitants  français  à  rentrer  dans  tous  les  postes  de  la 
côte  occupés  par  les  Hova 

Malgré  les  instances  du  capitaine  de  vaisseau  Gourbeyre  et  du 
gouverneur  de  Bourbon,  M.  Duval  d'Ailly^  et  malgré  le  refus  de 
Ranavalona  /"  d'accéder  aux  justifications  de  la  France,  le  mi- 
nistre de  la  marine  Scbastiani  ordonne  de  faire  en  sorte  qu'un 
confiit  avec  les  Hova  soit  évité. 

MM.  Tourette  et  Rontaunay  sont  envoyés  auprès  de  Ranava- 
lona /'•  par  M.  Duval  d'Ailly,  gouverneur  de  Bourtwn,  pour  de- 
mander à  la  reine  un  traité  sur  des  t)ases  avantageuses  pour  les 
deux  partis  et  éviter  la  reprise  des  hostilités. 

M.  Rontaunay  arrive  seul  à  Tananarive,  M.  Tourette  ayant  été 
arrêté  en  route  par  ordre  de  la  reine  et  obligé  de  relirousser 
chemin  :  les  négociations  ne  peuvent  s'entamer  par  suite  du  mau- 
vais vouloir  du  gouvernement  hova. 

Le  roi  Louis-Philippe  signe,  sur  la  proposition  du  ministre  de 


—  21  — 


1830 


i83i 


8  nov. 


1832 


31  mai 
2  juil. 
8déc. 


1833 


1834 
1835 


déc. 
26  févr. 


27    — 


l**  mars 
9    — 

18  juia 


1836 
1831 


sept. 
!•'  mars 
14  août 

déc. 


1838 


la  marine  Sébastiani,  un  acte  abandonnant  tous  les  avantages 
précédemment  acquis  sur  les  Hova. 

Le  lieutenant  de  vaisseau  de  Marans  est  envoyé  à  Tamatave 
avec  la  frégate  la  Junon  pour  sonder  le  prince  CoroUer  sur  les 
intentions  de  Tananarive  a  regard  de  la  Trance;  il  rapporte  de 
sa  mission  des  nouvelles  peu  satisfaisantes. 

Jean  Laborde  est  jeté  par  la  tempête  sur  la  côte  de  Madagas- 
car, près  de  Mahela;  il  fera  dans  la  Grande  lie  un  long  séjour, 
pendant  lequel  il  jouera  un  rôle  important,  profitable  aux  in- 
térêts de  la  France;  un  Français  déjà  établi  à  Tananarive,  M.  de 
Lastelle,  lui  facilite  son  premier  établissemeilt. 

Sur  les  instructions  du  gouvernement  français,  M.  Duvald'AiUy^ 
gouverneur  de  Bourbon,  ordonne  Tévacuation  de  Tintinguc. 

L'évacuation  de  Tintinçue  s'achève  en  présence  d'un  corps  de 
troupes  hova  qui,  le  lenaemain,  occupe  la  place. 

M.  de  Salages,  préfet  apostolique  de  File  Bourbon,  vient  à 
Madagascar  pour  y  prêcher  le  catholicisme.  11  est  emprisonné  et 
meurt  de  fièvre  à'Andovoranto. 

M.  de  Rigny,  ministre  de  la  marine,  charge  le  contre-amiral 
CuvUlier,  gouverneur  de  Bourbon,  de  faire  explorer  la  baie  de 
Diego-Suarez,  propice  à  la  formation  d'un  établissement  de  lon- 
gue durée. 

La  corvette  la  Nièvre,  commandée  par  le  capitaine  Gamiery 
explore  la  baie  de  Diego-Suarez  et  en  constate  tous  les  avantages. 
Malheureusement,  Tamiral  Jacob,  successeur  de  M.  de  Riany  au 
ministère  de  la  marine,  trouve  trop  élevées  les  dépenses  d'établis- 
sement et  renonce  à  ce  projet. 

La  reine  Ranavalona  f*  publie  un  édit  interdisant  aux  enfants 
de  faire  leurs  études  hors  des  écoles  établies  par  le  gouverne- 
ment hova. 

Ranavafona  P*  adresse  aux  missionnaires  un  message  leur  en- 
joignant de  respecter  les  coutumes  du  pays,  tout  en  suivant  libre- 
ment les  leurs,  et  de  s'abstenir  de  baptiser  les  indigènes  ou  de 
leur  faire  observer  le  dimanche,  actes  contraires  aux  lois  et  cou- 
tumes hova. 

Un  grand  kabary  est  tenu  à  Mahamasina,  le  Champ  de  Mars 
de  Tananarive,  au  sujet  de  la  pratique  du  christianisme  par  les 
indigènes,  qui  sont  obligés  de  déclarer  s'ils  ont  reçu  le  baptême. 

Un  édit  de  la  reine  interdit  la  pratique  du  christianisme. 

Un  édit  de  la  reine  ordonne  aes  pénalités  très  sévères  contre 
ceux  qui  ont  confessé  leur  qualité  de  chrétien. 

Les  missionnaires  anglais  sont  contraints  de  quitter  Tanana- 
rive. 

A  la  fin  de  cette  année  1835,  l'amiral  Duperré,  ministre  de  la 
marine,  est  informé  par  un  capitaine  de  navire  marchand,  qui 
vient  de  Tamatave,  que  les  Français  sont  bien  reçus  dans  les 
ports  malgaches,  y  font  des  affaires  avantageuses  et  que  Rana- 
valona r*  a  exprimé  le  désir  de  signer  avec  la  France  un  traité 
d'amitié. 

Ranavalona  l'*  envoie  une  ambassade  en  Angleterre  pour  y 
faire  des  propositions  d'amitié. 

L'ambassade  hova  envoyée  par  Ranavalona  In  est  reçue  par 
le  foi  d'Angleterre   Guillaume  IV. 

La  première  exécution  publique  de  chrétiens  a  lieu  à  Tanana- 
rive, par  ordre  de  la  reine. 

Le  capitaine  de  marine  français  Ganiot  est  envoyé  à  Tanana- 
rive par  l'amiral  Duperré,  pour  jeter  les  bases  d'un  traité  de 
commerce  et  d'amitié  avec  les  Hova  ;  il  échoue  dans  sa  mission. 

Le  gouverneur  de  nie  Maurice,  sir  William  Nicolay,  envoie  à 
Tamauive  deux  navires  pour  demander  réparation  d'attentats 


-2è- 


1839 


1840 


1841 


janv. 


14  juil. 


13  févr. 


1847 




févr. 

— 

avril 

— 

25  avril 

— 

juin 

« 

1842 
1845 

13  mai 

— 

15  juin 

— 

1"  juil. 

1846 

5  févr. 

24  févr. 


commis  contre  un  capitaine  anglais.  Les  vaisseaux  trouvent  en 
rade  les  corvettes  françaises  le  Lancier  et  le  Colibri,  venues  de 
Bourbon  pour  un  motir  analogue. 

Un  Français,  M.  de  LastellCj  jouissant  d'une  grande  faveur  à 
la  cour  de  Ranavalona  r*,  fait  en  Imerina  des  essais  de  planta- 
tion de  blé,  d'orge,  d'avoine  et  d'arbres  fruitiers  d'Europe. 

Un  négociant  de  Maurice  vient  à  Tananarive,  avec  l'agrément 
du  gouvernement  anglais,  pour  obtenir  Taulorisation  d'emmener 
huit  cents  indigènes,  qui  fourniront  de  la  main-d'œuvre  dans  la 
colonie  britannique  ;  il  n'obtient  aucun  résultat. 

Le  gouverneur  de  Maurice  envoie  ofticiellement  M.  Campbell 
à  Tananarive  pour  demander  de  la  main-d'œuvre  malgache  à 
Ranavalona  /'«.  Celle-ci  répond  à  l'envoyé  anglais  en  faisant 
sagayer  sous  ses  yeux  des  indigènes  qui  ont  traité  avec  lui  pour 
s'expatrier. 

Des  chefs  sakalava  et  la  reine  Tsiomeko  signent  l'acte  de 
cession  à  la  France  de  Nossi-Bé  et  de  Nossi-Komba,  grâce  à  la 
politique  habile  de  l'amiral  de  Hell,  gouverneur  de  Bourbon,  et 
du  capitaine  d'infanterie  de  marine  Passot.  La  France  obtient 
en  même  temps  des  droits  de  souveraineté  sur  la  côte  occiden- 
tale de  Madagascar,  depuis  la  baie  d'Âmpasindava  jusqu'à  la 
baie  de  Saint-Vincent. 

L'amiral  de  Hell,  gouverneur  de  Bourbon,  publie  un  arrêté 
d'organisation  des  lies  de  Nossi-Bé  et  Nossi-Komoa,  dont  les  con- 
sidérants mettent  en  jeu  l'exemple  de  l'Ançletcrre  prenant  pos- 
session de  Bolany-Bay  pour  se  déclarer  maîtresse  de  l'Australie, 
et  déclarant,  d'apVès  le  môme  principe,  la  souveraineté  de  la 
France  sur  Madagascar. 

M.  de  Lastelle  fournit  au  gouvernement  hova  33.000  fusils  avec 
l'autorisation  du  gouvernement  français. 

Tsimiaro,  roi  d  Ankara,  signe  avec  le  capitaine  Passot,  délé- 
gué de  l'amiral  de  Ilell,  un  traité  par  lequel  il  abandonne  à  la 
France  l'Ile  de  Nossi-Mitsio. 

A7idrianlsolo,  roi  des  Sakalava  émigrés  à  Mayolte,  dont  il  est 
devenu  sultan,  fait  cession  de  cette  Ile  à  la  France. 

Le  roi  Louis-Philippe  approuve  les  conquêtes  pacifiques  de 
l'amiral  de  Hell,  mais  n  ose  prendre  possession  de  la  côte 
Nord-Ouest  au  nom  de  la  France,  non  plus  que  d'Aniouan,  la 
principale  des  Comores,  malgré  les  instances  du  maréchal  SouU 
et  de  l'amiral  Duperré. 

M.  Laborde  inaugure  l'usine  de  Mantasoa. 

Edits  de  Ranavalona  P*  soumettant  les  traitants  et  commer- 
çants européens  aux  corvées  de  la  reine,  aux  travaux  imposés 
aux  indigènes  et  à  la  juridiction  malgache,  y  compris  la  peine 
du  tanghin. 

L'amiral  Romain-Des fossés,  avec  les  navires  le  Berceau  et  la 
Zélée,  et  le  capitaine  anglais  Kelfy,  commandant  le  Conway, 
bombardent  les  batteries  nova  de  Tamatave. 

Le  conseil  colonial  de  la  Réunion  fait  parvenir  une  adresse  à 
Louis-Philippe  pour  lui  demander  l'installalion  de  la  France  à 
Madagascar,  en  lui  en  démontrant  tous  les  avantages. 

La  Chambre  des  députés  française,  entraînée  par  MM.  Ber- 
ruf/er,  Odilon-Barot  et  Crémieux,  se  montre  hostile  à  toute  expé- 
dition à  Madagascar,  malgré  les  efforts  de  MM.  Guizot  et  de 
Mackau. 

Les  chefs  de  la  province  de  Vohemar  cèdent  à  la  France  leurs 
droits  sur  cette  région. 

Le  conseil  colonial  de  la  Réunion  fait  parvenir  à  Louis-Philippe 
une  nouvelle  adresse  en  faveur  de  l'établissement  de  la  France 
à  Madagascar. 


—  23  — 


1847 


1S48 


1849 


3  juillet 

13  cet. 
20  déc. 

M 


1852 


1853 


1854 


18  juil. 


» 


1855 
—        8  août 


1856 


1857 


19  OCt. 


1858 


juil. 

24  sept. 

30  mai 

2  juin 

3  juil. 
17  — 

2  sept. 
28  — 


L'amiral  français  Cécifle,  commandant  la  CUopâire^  à  Sainte- 
Marie,  écrit  au  prince  Rakoto,  fils  de  Ranavalona  /'*,  une  lettre 
rencourageant  a  persister  dans  son  amour  pour  la  civilisation 
européenne. 

Le  commissaire  général  Sarda-Garriga  vient  à  la  Réunion 
avec  la  mission  d'appliquer,  dans  les  établissements  finançais  de 
rOcéan  Indien,  la  loi  sur  Taflranchissement  des  noirs. 

La  libération  des  noirs  est  chose  consommée. 

Une  révolte,  fomentée  par  les  traitants  sakalava,  éclate  à  Nossi- 
Bé,  par  suite  de  la  suppression  de  l'esclavage. 

L'amiral  anglais  Doctes  essaye  en  vain  d  ouvrir  des  négocia- 
tions avec  Ranavalona  r*  ;  il  exprime  des  regrets  au  gouverne- 
ment hova  pour  le  bombardement  de  Tamatave  de  1845  et  offre 
des  indemnités.  L(^  commandant  des  forces  françaises  de  l'Océan 
Indien  refuse  de  s'associer  à  celte  démarche. 

Le  prince  Rakoto,  fils  et  successeur  de  Ranavalona  r*^  écrit  à 
M.  Hubert  Delisle,  gouverneur  de  Bourbon,  pour  lui  demander 
assistance  en  vue  d'arrêter  les  abus. sanguinaires  du  gouverne- 
ment hova.  Il  reçoit,  en  réponse,  des  marques  de  sympathie. 

Le  commandant  hova  de  Tamatave  informe  les  Anglais  que 
le  commerce  de  Madagascar  ne  sera  permis  aux  étrangers  que 
lorsque  l'indemnité  due  par  l'Angleterre  pour  le  bombardement 
de  Tamatave  aura  été  payée. 

Le  prince  héritier  Rakoto,  fils  de  Ranavalona  /'*,  fait  appel  à 
l'intervention  de  Napoléon  lïl  pour  mettre  un  terme  à  la  bar- 
barie hova. 

Un  Français,  M.  Lambert,  vient  s'installer  à  Tananarive,  où  il 
obtient  la  faveur  royale  et  l'amitié  du  prince  héritier. 

M.  Lambert,  qui  a  obtenu  de  Ranavalona  /'*  qu'un  mission- 
naire français  pourra  résider  à  Tananarive,  fait  célébrer  le  pre- 
mier office  religeux  par  le  Père  Finaz,  en  présence  du  pnnce 
héritier  Rakoto. 

.Une  bande  de  Hova  massacre  M.  d'Orvoy,  ancien  consul,  ins- 
tallé dans  la  région  des  Bavatobe,  en  face  de  Nossi-Bé,  pour  le 
compte  de  M.  Lambert. 

Les  Anglais  obtiennent  qu'un  résident  britannique  sera  reçu  à 
Tananarive. 

Le  Révérend  William  Ellis  arrive  à  Tananarive,  envoyé  en 
mission  auprès  du  gouvernement  hova  par  le  ministre  anglais 
lord  Clarendon. 

Le  gouvernement  de  Maurice  publie  une  proclamation,  dans  la- 
quelle il  rappelle  les  relations  amicales  existant  entre  l'Angle- 
terre et  les  Hova. 

M.  Lambert,  revenant  de  Paris,  où  il  a  été  envoyé  en  mission 
auprès  de  Napoléon  Uï  par  le  prince  Rakoto,  arrive  à  Tanana- 
rive, accompagné  par  la  célèbre  voyageuse  autrichienne,  M"*  Ida 
Pfeiffer;  il  est  accueilli  avec  de  grands  égards. 

M.  Lambert  et  M"»  Pfeiffer  sont  solennellement  reçus  par 
Ranavalona  V*, 

Les  persécutions  contre  les  chrétiens  recommencent  à  Tana- 
narive. 

Ran(xtalùna  r*,  poussée  par  un  favori,  Rainizoary^  décrète 
l'exil  de  tous  les  blancs  et  la  confiscation  de  leurs  biens.  Les 
Eurooéens,  y  compris  Jean  Laborde  et  M.  Lambert,  se  retirent 
à  la  Réunion.  M"*  Ida  Pfeiffer  quitte  Tananarive  avec  eux. 

Les  Français,  proscrits  par  Ranavalona  r*,  arrivent  à  Tama- 
tave dans  le  plus  complet  dénument. 

Le  navire  anglais  le  Roscawen  vient  mouiller  en  rade  de  Ta- 
matave et  prodigue  aux  Malgaches  les  assurances  des  bonnes 
dispositions  du  gouvernement  britannique  à  leur  égard. 


^24-- 


lS6i 


1862 


1863 


S  févr. 


10  août 
26  sept. 

24  Juil. 

18  août. 


26  sept. 
9  nov. 

8  févr. 

1  avril 

9  —  . 

28  juiK 


31    — 
il  août 

25    -. 

12  sept. 

*8    -^ 
23    - 
29    - 
2mû 


Le  capitaine  de  vaisseau  Fleuriot  de  Langfe,  à  la  suite  d'une 
expédition  énergique  nécessitée  par  ies  mauvais  traitements  que 
les  Sakaiava  ont  Tait  subir  à  des  Français,  conclut  avec  quel- 
ques rois  et  chefs  du  Nord-Ouest  de  Madagascar  des  traités  par 
lesquels  ils  reconnaissent  Tautorité  de  la  France. 

Le  capitaine  de  vaisseau  Fleuriot  de  Langle  signe  un  traité 
d'alliance  avec  le  roi  des  Mahafaiy, 

Le  capitaine  de  vaisseau  Fleuriot  de  Langle  signe  avec  des 
souverains  sakaiava  d'autres  traités  qui  étendent  les  droits  de 
souveraineté  de  la  France. 

Le  roi  de  la  province  de  Fiherenana,  Lahimerize,  signe  avec 
MM.  Rosier  et  Bellanger,  officiers  de  marine  français,  un  traité 
reconnaissant  la  suprématie  de  la  France. 

Mort  de  Ranavalona  !'•  et  accession  au  trône  du  prince  Ra- 
koto,  qui  prend  le  nom  de  Radama  11  et  qui  est  déjà  connu  pour 
son  caractère  débonnaire  et  ses  sympathies  pour  les  Européens. 
11  signale  son  avènement  par  une  série  de  mesures  libérales,  telles 
que  la  liberté  de  pratiquer  le  christianisme  et  la  suppression  du 
tanghin  comme  poison  d'épreuve  judiciaire. 

Le  colonel  Middlcton,  envoyé  par  le  gouvernement  de  Maurice 
pour  complimenter  Radama  II  sur  son  avènement,  arrive  à  Ta- 
matave  à  nord  de  la  Jessie-Byrne. 

Radama  H  envoie  en  Europe  M.  Lambert,  qu'il  a  rappelé  auprès 
de  lui  dès  son  avènement,  avec  la  mission  d  annoncer  aux  sou- 
verains de  France  et  d'Angleterre  son  désir  de  nouer  des  rela- 
tions amicales  avec  ces  deux  pays. 

Une  mission  française,  conduite  par  le  capitaine  de  frégate 
Rrossard  de  Corbigny,  arrive  à  Tananarive  pour  féliciter  Rada- 
ma //,  et  reconnaît  pour  la  première  fois,  au  nom  de  la  France, 
le  souverain  comme  roi  de  Madagascar. 

M.  Lambert,  créé  duc  d'imerina,  arrive  à  Paris,  en  qualité 
d'ambassadeur  de  Radama  II, 

M.  Lambert  adresse  aux  chancelleries  européennes  une  note 
déclarant  le  royaume  de  Madagascar  ouvert  au  commerce  de 
toutes  les  nations. 

Le  capitaine  de  vaisseau  Dupré,  chargé  de  représenter  la  France 
au  couronnement  de  Radama  II,  arrive  à  Tananarive,  où  il 
reçoit  un  brillant  accueil,  il  est  accompagné  parles  lieutenants  de 
vaisseau  Ferrière  et  Dewatre,  par  le  médecin  Capitaine,  par 
quelques  officiers  envoyés  de  Bourbon,  dont  le  colonel  Lasseltne, 
par  le  R.  P.  Jouen,  par  un  colon,  M.  Soumagne,  et  par  le  docteur 
Vinson,  auteur  de  relations  appréciées  sur  Madagascar. 

Le  capitaine  de  vaisseau  Dupré  est  reçu  solennellement  par 
Radama  II,  qui  lui  témoigne  une  sympathie  extrême. 

Arrivée  à  Tananarive  de  M.  Conolly  Pakenham,  consul  britanni- 
que, qui  doit  remplir  ces  fonctions  à  Madagascar  pendant  vingt 
et  un  ans. 

M.  Lambert,  rentrant  à  Tananarive,  est  reçu  avec  les  plus 
grands  honneurs  par  Radama  II,  en  présence  de  tous  les  étran- 
gers de  la  ville. 

Signature  d'un  traité  d'alliance  et  de  commerce  passé  entre  la 
France,  représentée  par  le  capitaine  de  vaisseau  Dupré,  et  le  roi 
Radama  II. 

Radama  II  prononce  une  amnistie  générale  à  l'occasion  de  son 
eo<ironnement. 

Couronnement  de  Radama  II,  en  présence  des  représentants 
français  et  anglais,  qu'il  comble  de  marques  d'amilié. 

Le  capitaine  de  vaisseau  Dupré  adopte  le  roi  Radama  II  selon 
la  coutume  malgache. 

Un  décret  de  Napoléon  lll  donne  Texistence  légale  à  une  1 


-  Î8- 


iS63 


1865 


1866 


ISSI 


186a 


1869 


I 


12  mai 


30  août 
4  sept. 


13    — 


14  juil. 


21  juin 

22  sept. 

2  janv. 


—        26  mars 
12  juil. 


31  déc. 
14  févT. 

» 

6  oct. 

1"  avril 

1  juil. 
8  août 

3  sept. 
19  févr. 

21    — 

» 


société  commerciale  appelée  Compagnie  de  Madagascar,  fondée 
par  M.  Lambert  sous  les  auspices  de  Radama  H. 

Radama  II  est  assassiné  par  les  membres  du  parti  vieux  hova» 
dirigé  par  Ramboasalama  ;  sa  femme  RabodOy  proclamée  reine 
sous  le  nom  de  Rasoherina,  est  obligée  de  laisser  toute  l'autorité 
au  premier  ministre  Rainivojiinafiilriniony. 

Couronnement  de  Rasoherina. 

Le  capitaine  de  vaisseau  Dupré,  après  enlenle  avec  Jean  Labor- 
de,  consul  de  France  à  Tananarive,  fait  une  démonstration  navale 
devant  Tamiitave  pour  obtenir  le  respect  du  traité  accordé 
par  Radama  II  et  violé  par  le  premier  mmistre  Rainivoninahitri- 
niony. 

Le  gouvernement  hova  refuse  de  reconnaître  le  traité  de  1862  ; 
cependant,  oblige  de  suivre  les  instructions  qu'il  a  reçues,  le 
capitaine  de  vaisseau  Dupré  se  retire  sans  user  de  la  force  pour 
faire  respecter  tes  droits  de  la  France. 

Le  premier  ministre  Rainivoninahitriniony  est  renversé  et 
remplacé  par  Rainilaiarivony. 

Sapoléon  III  écrit  à  Rasoherina  une  lettre  autographe  pour 
réclamer  le  paiement  d'une  indemnité  que  le  gouvernement 
français  exige  en  raison  du  tori  causé  à  la  Compagnie  de  Mada- 
gascar parla  violation  du  traité  de  1862. 

M.  Grandidier  commence  dans  Tlle  ses  célèbres  voyages 
d'exploration,  qui  doivent  durer  jusqu'en  1870. 

Signature  d'un  traité  anglo-malgache  présenté  au  gouverne- 
ment hova  par  le  consul  britannique  Pakenham. 

La  frégate  Junon^  commandée  par  M.  Tricault,  vient  réclamer 
l'indemnité  accordée  par  le  gouvernement  hova  à  la  Compagnie 
die  Madagascar. 

Après  bien  des  tergiversations,  le  gouvernement  hova  paye 
enfin  l'indemnité  de  900.000  francs  réclamée  par  le  gouvernement 
français  au  nom  de  la  Compagnie  de  Madagascar. 

Liquidation  de  la  Compagnie  de  Madagascar^  à  laquelle  la 
mort  de  Radama  II  a  porte  un  coup  fatal. 

Arrivée  à  Tananarive  du  comte  de  Louvières^  plénipbtentiaire 
français,  envoyé  pour  négocier  un  traité  avec  le  gouvernement 
hova. 

Mort  mvsiérieuse  du  comte  de  Louvières^  qui  n'a  obtenu  au- 
cun succès  dans  ses  négociationâ. 

Signature,  entre  les  Elat-Hnis  et  Madagascar,  d'un  traité  conçu 
sur  les  mêmes  bases  que  le  traité  anglo-malgache  du  21  juin  1865. 

M.  Gamicr^  plénipotentiaire  français,  arrive  à  Madagascar  pour 
poursuivre  la  négociation  d'un  traité. 

L'ancien  premier  ministre  Rainivoninahitriniony  tente  de  ren- 
verser la  reine  et  Rainilairivony  ;  il  échoue  dans  sa  tentative 
et  est  arrêté. 

Mort  de  Rasoherina  ;  avènement  de  Ranavalona  II  ;  le  pre- 
mier ministre  conserve  toute  sa  puissance. 

Reprise  des  négociations  avec  la  France. 

Signature  par  M.  Garnier^  plénipotentiaire  français,  d'un  traité 
avec  Madagascar  ;  l'une  des  clauses  de  ce  traité,  qui  autorise  les 
étrangers  a  acquérir  des  biens  dans  la  Grande  lie,  sera,  par  la 
suite,  la  raison  de  nombreux  conflits. 

Couronnement  de  Ranavalona  II  ;  promulgation  du  premier 
code  malgache,  comprenant  101  articles. 

Mariage  de  Ranavalona  II  avec  son  premier  ministre  Raini- 
laiarivony. 

Baptême  protestant  de  la  reine  et  du  premier  minisire. 

Le  baptême  de  la  reine  et  du  premier  ministre  permet  aux 
missions  protestantes  d'étendre  leur  action  d^s  toute  l'ile  par  H 


—  26  - 


1869 


1871 


1872 
1873 
1874 

1875 


1876 


1877 
1878 


1879 


1880 


1881 


nov. 


9  nov. 


2  oct. 

1*  jîinv. 
3  août 

7     — 

10     — 
juin 
juillet 


20 
21 
41 


um 
'év. 
uil. 


27  déc. 

25  mars 
6  juin 

8  avril 
18  sept. 

29  mars 


13  mat 
29  — 
1"  juil. 


la  création  de  chapelles  dans  les  provinces  et  renvoi  de  pré- 
dicateurs. 

Larelijçion  protestante  devient  religion  d'Etat;  le  premier  mi- 
nistre ne  craint  pas  de  faire  détruire  par  les  troupes,  au  village 
sacré  d'Ambohimanambola,  les  idoles  publiques  vénérées  jus- 
qu'alors par  les  souverains  malgaches  et  leurs  sujets. 

M.  Ozoux,  commerçant  à  Fenerive,  s'étant  plaint  de  vexations 
de  la  part  des  Hova,  M.  Lagougine,  commandant  le  d*Assas, 
se  présente  cans  ce  port  et  exige  le  paiement  d'une  indemnité. 

Le  premier  ministre,  en  présence  ae  Jean  Laborde,  consul  de 
France,  signifle  aux  missionnaires  qu'ils  ne  pourront  plus  bâtir 
sans  son  autorisation. 

Le  gouvernement  de  File  Maurice  envoie  des  instructeurs  mi- 
litaires pour  l'armée  hova. 

Les  âakalava  se  soulèvent  contre  les  Hova,  mais  sont  rapide- 
ment réduits  par  les  présents  et  les  promesses. 

Un  édit  royal  proclame  la  liberté  des  esclaves  mozambiques 
amenés  à  Madagascar  depuis  le  traité  passé  avec  TAngleterre,  le 
27  juin  1865. 

Apparition  du  premier  journal  fondé  à  Madagascar  :  Ny  Gazeiy 
Malagasy. 

Pose  de  la  première  pierre  de  l'hôpital  anglais  d'Ankorahotra, 
pour  les  femmes  et  les  enfants. 

Une  promulgation  royale  déclare  que  tous  les  habitants  de  Ta- 
nanarive  recevront,  autant  que  possible,  les  soins  médicaux  gra- 
tuitement. 

Un  Français,  M.  Soumagne,  ramène  à  Madagascar  RadUifera, 
fils  du  premier  ministre,  qui  a  été  élevé  en  France. 

L'émancipation  des  esclaves  mozambiques  soulève  une  émeute 
à  Tananarive. 

Réorganisation  de  l'armée  hova  suivant  les  méthodes  euro- 
péennes. 

Proclamation  royale  émancipant  tous  les  esclaves  africains. 

Une  loi  réforme  la  justice  à  Madagascar. 

Organisation  du  corps  des  Sakaizambohitraou  Amis  des  villages. 

Mort  de  Jean  Laborde  à  Tananarive.  Le  gouvernement  hova 
refuse  de  reconnaître  les  droits  de  ses  héritiers,  prétendant,  en 
violation  du  traité  du  8  août  1868,  que  les  étrangers  n'ont  pas 
le  droit  de  posséder  des  terres  à  Madagascar. 

Grand  kabary  promulguant  la  loi  du  recrutement  malgache. 

M.  Cassas,  consul  de  France,  fait  entendre  en  vain  d'énergiques 
réclamations  contre  les  prétentions  du  gouvernement  hova  sur 
la  succession  Jean  Laborde. 

Inau^ralion  solennelle  de  la  chapelle  royale  construite  par 
l'anglais  Pool. 

M.  Meyer  est  nommé  commissaire  de  la  République  française 
près  du  gouvernement  hova;  ses  protestations  au  sujet  de  la 
succession  Laborde  restent  sans  effet. 

Promulgation,  dans  un  grand  kabary,  du  nouveau  code  des 
lois  malgaches  appelé  Code  des  305  articles,  dont  l'article  85, 
dit  Loi  85,  est  en  opposition  complète  avec  le  paragraphe  4  du 
traité  du  8  août  1868,  qui  permet  aux  étrangers  de  posséder  des 
biens  à  Madagascar. 

M.  Robinson,  consul  des  Etats-Unis  à  Madagascar,  conclut  un 
traité  de  commerce  avec  le  gouvernement  hova. 

Mort  du  docteur  Hildebranlt,  savant  naturaliste  allemand, 
célèbre  par  ses  explorations  scientifiques  à  Madagascar. 

Arrivée  à  Tananarive  d'une  mission  anglaise,  sous  les  ordres 
de  l'amiral  Gore  Jones,  chargée  de  saluer  la  reine  au  nom  du 
gouvernement  britannique. 


Il 


^21- 


1881 


1882 


août 
16  nov. 

21  mai 


12  juin 

12    — 

16    — 

3  juil. 
18    — 

20    — 


23  OCt. 


1883 


3  janv. 

15  fév. 

16    - 

12  mars 

17    - 

25    — 

15  mai 

16  — 
25    — 

31  — 
l^'juin 

M.  Bandais  est  nommé  consul  de  France  à  Madagascar,  en 
remplacement  de  M.  Meyer. 

H.  Bandais  proteste  contre  les  exactions  des  autorités  hova 
à  l'égard  des  chefs  sakalava  placés  sous  le  protectorat  de  la 
France. 

M.  BandaiSj  consul  de  France,  ayant  protesté  en  vain  contre 
l'installation  du  drapeau  hova  sur  la  côte  Nord-Ouest  de  Tile, 
soumise  à  notre  influence,  et  n'ayant  pu  obtenir  satisfaction  au 
sujet  de  la  succession  La6orcfe,  quitte  Tananarive  et  se  rend  à 
Tamatave. 

Le  capitaine  de  vaisseau  l^e  Timbre^  commandant  des  forces 
françaises  de  la  mer  des  Indes,  s'oppose  à  rembarquement,  à 
Tamatave,  de  troupes  hova  destinées  a  la  côte  Ouest. 

M.  Campan,  chancelier  du  consulat,  resté  à  Tananarive  et  en 
butte  aux  menaces  de  la  population  malgache,  reçoit  de  M. 
Bandais  Tordre  de  quitter  la  capitale. 

Le  capitaine  de  vaisseau  U  Timbre  arrache  les  drapeaux  hova 
à  Ampasimena,  dans  la  baie  d'Ampasindava,  en  présence  de  M. 
Seignac-Ijcsseps,  commandant  de  Nossi-Bé. 

Le  capitaine  de  vaisseau  Le  7im&re  met  l'embargo,  à  Tamatave, 
sur  le  navire  AntananarivOy  appartenant  au  gouvernement  hova. 

Le  capitaine  de  vaisseau  Le  Timbre  s'oppose  au  débarquement, 
à  Tamatave,  d'armes  et  de  munitions  destinées  au  gouvernement 
hova. 

Départ  pour  la  France  d'une  ambassade  envoyée  par  le  gou- 
vernement hova  pour  obtenir  la  reconnaissance  'de  1  intégrité  et 
de  rindépendance  de  Madagascar.  Les  membres  de  cette  am- 
bassade sont  Bavaninahitriniarivo,  ministre  des  affaires  étran- 
gères, et  Ramaniraka. 

Commencement,  à  Paris,  des  conférences  entre  les  ambassa- 
deurs du  gouvernement  hova  et  les  représentants  du  gouverne- 
ment françai8,*qui  sont  MM.  Decrais  et  Billoty  ministres  plénipo- 
tentiaires et  l'amiral  Peyron. 

Le  premier  ministre  Rainilaiarivony  avertit  les  Européens 
habitant  Tananarive  qu'ils  ne  sont  pas  en  sécurité  dans  les 
campagnes. 

Le  contre>amiral  Pierre  quitte  Toulon  à  la  télé  d'une  expédi- 
tion chargée  d'obtenir  réparation  du  gouvernement  hova.  11 
prend  à  Zanzibar  M.  Bandais  à  son  bord. 

Signature,  à  Londres,  entre  lord  Granville  et  les  ambassadeurs 
malgaches  Bavaninahitriniarivo  et  Ramaniraka^  d'un  accord 
modifiant  l'article  5  du  traité  du  27  juin  1865. 

Signature,  à  Washington,  d'un  nouvel  accord  américano-mal- 
gache par  le  président  Chester  A.  Arthnr  Qi\e%  ambassadeurs 
Ra'Oùmnahitnniarivo  et  Ramaniraka. 

M.  Ch.  Bmn,  ministre  de  la  marine,  adresse  à  l'amiral  Pierre 
des  instructions  très  précises  au  sujet  de  son  action  à  Madagas- 
car. 

M.  Challemel-Lacour,  ministre  des  affaires  étrangères,  adresse 
à  M.  Bandais  ses  instructions  sur  la  mission  qui  lui  est  conflée 
à  Madagascar. 

Signature,  à  Berlin,  d'un  traité  d'amitié  passé  entre  l'empereur 
d'Allemagne  et  Madagascar,  représentée  par  ses  deux  ambas- 
sadeurs RavaninahUriniarivo  et  Ramaniraka. 

L'amiral  Pierre  s'empare  de  Majunga. 

Le  gouvernement  hova  enjoint  aux  Français  résidant  à  Tana- 
narive de  quitter  immédiatement  la  ville. 

L'escadre  de  l'amiral  Pierre  arrive  devant  Tamatave. 

M.  Bandais  remet  au  représentant  du  gouvernement  hova 
l'ultimatum  de  la  France. 


—  88  — 


1883 


1884 


9  juin 
10    — 

12  — 

13  - 
18    — 


22  - 

23  — 

24  ~ 

6juil. 


13  — 
24  — 

août 

sept 

11    — 

24    — 

22  OCt. 

31     — 

11  nov. 

14  — 
16    - 

19    — 


22  — 

23  — 

3  janv. 

9   — 
14    — 

7  févT. 

24  mars 


Le  gouvernement  ho  va  repousse  rultimatum  qui  lui  est  adressé. 

L'amiral  Pierre  bombarde  et  prend  Tamatave. 

L'amiral  Pierre  fait  bombarder  Ivondrona  et  Fenerive. 

L'amiral  f^ierre  tait  détruire  les  postes  hova  de  Foulpointe. 

M.  Jules  Ferry,  président  du  conseil,  chargé  par  intérim  du 
ministère  des  affaires  étrangères,  reçoit  les  ambassadeurs  hova 
Ravoninahilriniarivo  et  Ramaniraka,  à  oui  il  communique  les  ba- 
ses du  seul  arrangement  possible  entre  la  France  et  Madagascar. 

M.  Conolly  Pakenfiam,  qui  occupe,  depuis  1862,  le  poste  de 
consul  britannique  à  Madagascar,  meurt  a  Tamatave. 

Les  Français,  chassés  de  T<ananarive  par  le  premier  ministre, 
arrivent  à  tamatave  après  un  pénible  voyage. 

M.  Jules  Ferry j  président  du  conseil  et  ministre  des  affaires 
étrangères  intérimaire,  délivre  aux  ambassadeurs  malgaches 
Ravoninahitriniarivo  et  Ramaniraka  un  sauf-conduit  pour  re- 
tourner à  Madagascar. 

Signature,  à  Londres,  entre  le  comte  Nigra,  ambassadeur 
d  Italie,  et  les  ambassadeurs  hova  Ravoninahitriniarivo  et  Ra- 
mamrakay  d'un  traité  d'amitié  entre  les  gouvernements  malgache 
et  italien. 

Mort  de  Ranaval4)na  II  ;  avènement  de  Ranavalona  fil. 

L'amiral  Pierre ,  malade,  abandonne  son  commandement  et  se 
rend  à  la  Réunion. 

Le  ministre  de  la  marine  envoie  des  renforts  à  l'expédition  de 
Madagascar. 

Un  corps  de  volontaires  se  forme  à  la  Réunion  pour  partici- 
per à  la  campagne  de  Madagascar. 

L'amiral  Pierre  meurt  en  rentrant  en  France. 

Le  contre-amiral  Galiber  prend  le  commandement  des  forces 
françaises  à  Madagascar. 

Deux  envoyés  du  gouvernement  hova  se  présentent  aux  avant- 
postes  français,  à  Tamatave,  pour  offrir  l'ouverture  de  négocia- 
tions en  vue  de  la  paix. 

Le  capitaine  de  vaisseau  Boutet,  commandant  l'aviso  Boursaint, 
bombarde  Yohemar. 

L'amiral  Galiber  fait  bombarder  Mahanoro. 

Des  navires  français  bombardent  Mahela  et  Mananjary. 

Fort-Dauphin  est  bombardé. 

Des  conférences  pour  la  paix  s'ouvrent  à  Ambodimanga,  près 
de  Tamatave,  entre  Tamirai  Galiber  et  M.  Baudais^  dHme  part, 
et  Rainandriamampandry^  assisté  de  trois  plénipotentiaires  mal- 
gaches, représentant  le  gouvernement  hova,  d'autre  part. 

Ranavalona  fil  est  solennellement  couronnée  à  Tananarive. 

Les  négociations  n'ayant  pas  interrompu  les  hostilités,  l'esca- 
dre française  bombarde  Fenerive  et  Mahambo. 

L'aviso  Boursaintj  commandé  par  le  capitaine  de  vaisseau  Bou- 
let, fait  une  démonstration  devant  le  village  de  Ralazamay,  au 
Nord  de  la  pointe  Tanio,  près  de  Tamatave. 

L'aventurier  anglais  Digby  Willoughby  prend  le  commande- 
ment de  l'armée  nova. 

Un  corps  de  troupes  françaises  de  débarquement  fait  une  re- 
connaissance armée  vers  le  camp  hova  le  plus  près  de  Tamatave. 

Les  troupes  hova  occupant  le  camp  de  Manjakandrianombana, 
près  de  Tamatave,  hissent  le  drapeau  blanc  pour  proposer  la 
cessation  des  hostilités. 

Pendant  un  débat  à  la  Chambre  des  députés  française  sur  les 
affaires  de  Madagascar,  M.  de  Mun  prononce  un  éloquent  dis- 
cours et  demande  que  Ion  occupe  Maevatanana,  afin  de  rester 
à  demeure  sur  le  chemin  de  Tananarive  et  d'eu  imposer  au  gou- 
vernement hova. 


—  29  - 


18S4 


JOURS 

et 

MOIS 


1885 


I 


21  mars 

8  avril 

9  — 

8  mai 

13  — 

18    — 
25    — 
3  juil. 

1    — 
21     — 

14  août 


20    — 

30  OCX. 

31  — 

21  nov. 
10  dée. 

12  Janv. 

2  févr. 

févr. 

14  mars 

19    — 

23    — 

3  juin 

13    — 

25    — 

FAIT  HISTORIQUE 


La  Chambre  des  députés  adopte  un  ordre  du  jour  par  lequel 
elle  se  déclare  résolue  à  maintenir  tous  les  droits  de  la  France 
sur  Madagascar. 

Les  négociations  entamées  avec  les  plénipotentiaires  malgaches 
depuis  le  19  novembre  i883  sont  rompues  par  les  représentants 
de  la  France. 

Le  contre-amiral  Miot^  désigné  pour  remplacer  l'amiral  Gali- 
ber  à  la  tête  des  forces  navales  de  la  mer  des  Indes,  s'embar- 
que pour  Madagascar. 

L'amiral  Miot  met  en  état  de  blocus  les  ports  de  Mahanoro  et 
de  Fenerive. 

L'amiral  Miot  fait  connaître  aux  plénipotentiaires  malgaches 
les  nouvelles  conditions  imposées  par  le  gouvernement  fran- 
çais à  Madagascar,  en  vertu  du  vote  de  la  Chambre  du  21  mars. 

Le  général  Digby  y^illoughby,  commandant  les  troupes  hova, 
arrive  sur  le  théâtre  des  opérations. 

Le  gouverneur  de  la  Réunion  publie  une  proclamation  deman- 
dant aes  volontaires  pour  Madagascar. 

Les  élèves  des  écoles  de  Tananarive  sont  appelés  sous  les 
armes  et  la  reine  engage  les  Malgaches  à  se  préparer  à  la  guerre 
à  outrance. 

M.  de  Lanessan  dépose  à  la  Chambre  un  rapport  sur  les  affai- 
res de  Madagascar. 

Pendant  une  discussion  à  la  Chambre  des  députés  française, 
sur  les  affaires  de  Madagascar,  Mp"  Freppel  prononce  un  remar- 
quable discours  pour  demander  qu'un  coup  décisif  soit  porté 
contre  le  gouvernement  hova  et  qu'on  s'empare  de  Tananarive. 

Le  Sénat  vote  les  crédits  pour  Madagascar  à  l'unanimité, 
moins  une  voix. 

Le  navire  Allier  bombarde  Mahanoro. 

Reconnaissance  du  camp  d'Ankaramy  parle  capitaine  Pennequin. 

Le  premier  ministre  Rainiiaiarivony  fait  à  l'amiral  Mwt  des 
propositions  en  vue  d'ouvrir  des  négociations  pour  la  paix. 

Des  vaisseaux  français  occupent  Ôlego-Suarez  et  Vonemar. 

Deux  canonnières  remontent  la  Beisiboka  et  s'emparent  de 
Marovoay. 

Un  corps  de  troupes  malgaches  attaque  Majunga,  occupé  par 
des  troupes  françaises,  et  est  repoussé. 

Le  gouvernement  malgache  envoie  un  corps  de  troupes  contre 
les  Sakalava  du  Nord-Ouest  et  les  Antankara,  alliés  de  la  France. 

Le  capitaine  Pennequin  visite  le  chef  Mon ja  et  la  reine  Binao, 
et  forme  une  compagnie  de  cent  hommes  avec  les  Sakalava 
gouvernés  par  ces  deux  chefs. 

L'amiral  Miot  demande  un  renfort  de  trois  mille  hommes  pour 
rendre  les  opérations  plus  effectives. 

Le  gouvernement  hova  établit  à  Androhibe,  près  de  Tanana- 
rive, un  camp  d'instruction  des  troupes,  qui  sont  placées  sous  les 
ordres  du  colonel  anglais  Shei^vingion. 

L'amiral  Peyron,  mmistre  de  la  marine,  dépose  à  la  Chambre 
une  demande  de  crédit  de  douze  millions  pour  couvrir  les  frais 
de  l'expédition  de  Madagascar. 

M.  Maigrot,  consul  d'Italie  à  Madagascar,  avant  offert  sa  mé- 
diation omcieuse,  se  rend  de  Taniatave  à  tananarive,  afin  de 
présenter  à  Rainilaiarivony  des  propositions  pacifiques. 

Bainilaiarivony  conWe  kU.  M aigrot  une  lettre  pour  l'amiral 
Miot  et  M.  Bandais,  dans  laquelle  il  leur  propose  un  armistice 
et  la  réouverture  des  négociations. 

L'amiral  Miot  et  M.  Baudais  adressent  au  gouvernement  hova 
les  conditions  de  la  France,  qui  exige  l'établissement  de  son 
protectorat  avec  toutes  ses  conséquences. 


—  30  - 


1885 


1886 


26  juin 
30  juil. 

15  août 

18  - 

19  — 


28    — 


3  sept. 
10    — 
31  ocl. 


11  nov. 


21 


n  déc. 


21  - 

22  — 
24  — 
21  - 


6  janv. 
9    - 

10    — 

17    — 
27  févr. 


M.  Bandais  est  rappelé  par  le  gouvernement  français. 

Le  Parlement  français  vote  le  crédit  de  douze  millions  deman- 
dé par  le  ministre  de  la  marine  pour  les  affaires  de  Madagascar. 

Rainitaiarivony  rejetant  les  conditions  de  la  France,  les  né- 
gociations sont  de  nouveau  rompues. 

Bombardement  de  Mananjary. 

M.  PatHmoniOj  consul  général  à  Beyrouth,  est  chargé  en  qua- 
lité de  ministre  plénipotentiaire,  par  M.  de  Freycineïj  ministre 
des  affaires  étrangères,  de  remplacer  M.  Baudais  dans  les  né- 
gociations à  entreprendre  avec  le  gouvernement  hova. 

Le  capitaine  Penneqiiin^  seconoé  par  le  capitaine  Marmet  et 
le  lieutenant  Titeux,  bat  à  Andamby  (baie  de  Passandava) 
1.500  Hova  commandés  par  le  colonel  anglais  ShervingUm. 

Bombardement  de  Fort-Dauphin. 

Bombardement  et  destruction  de  Mahanoro. 

RainilaiaritHyny  accrédite  auprès  de  Tamiral  Miot  le  général 
Diglpy  Willoughby  et  son  propre  fils  Rainizanamanga^  alm  d'en- 
tamer de  nouvelles  négociations. 

Le  gouvernement  français,  acceptant  les  ouvertures  du  pre- 
mier ministre  hova,  confère  pleins  pouvoirs  à  M  Patrimonio,  en 
mission  temporaire  à  Zanzibar,  pour  traiter  de  la  paix  avec  les 
représentants  de  Madagascar. 

M.  PatrimoniOj  ministre  plénipotentiaire,  \ient  prendre  à 
Tamatave  possession  de  ses  fonctions  d'agent  diplomatique  {à 
Madagascar.  i^t^t 

Le  gouvernement  français  demande  au  Parlement  de  nouveaux 
crédits  pour  poursuivre,  s'il  en  est  besoin,  les  opérations  de  Ma- 
dagascar. 

Signature  du  traité  de  paix  entre  le  contre-amiral  Miot  et  M. 
Patrimonio,  pour  la  France,  et  le  général  hova  Digby  Willough- 
by et  Rainizanamanga,  fils  du  premier  ministre,  pour  le  gouver- 
nement malgache,  (^e  traité  établit  le  protectorat  de  la  France 
sur  Madagascar,  lui  concède  Diego-Suarez  et  une  indemnité  de 
10  millions. 

La  Chambre  discute  les  nouveaux  crédits  pour  Madagascar  ; 
Mr  Freppel  soutient  avec  éloquence  la  demande  du  gouver- 
nemenl  et  se  rr entre  partisan  d'une  action  énerfrique. 

M.  de  Freycinet^  mmistre  des  affaires  étrangères,  annonce  à 
la  Chambre  la  signature  du  traité  de  paix  avec  Madagascar. 

Les  crédits  pour  Madagascar  sont  votés  par  la  Chambre  avec 
quatre  voix  seulement  de  niaiorité. 

M.  de  Freycinet^  ministre  des  affaires  étrangères,  fait  notifier 
le  traité  du  17  décembre  aux  puissances  et  déclare  que  le  traité 
ne  changera  rien  aux  conventions  antérieurement  conclues  par 
le  gouvernement  malgache. 

Le  Sénat  vote  les  crédits  de  Madagascar  par  212  voix  contre  59. 

Le  général  hova  Digby  Willoughby  demande  aux  plénipoten- 
tiaires français,  au  nom  de  son  gouvernement,  quelques  explica- 
tions relatives  au  texte  du  traité. 

MM.  Patrimonio  et  Miot  croient  devoir  donner  au  gouverne- 
ment malgache  des  explications  écrites  sur  les  termes  du  traité, 
qui  en  atténuent  la  portée  et  sont  désapprouvées  par  M.  de 
Freycinet. 

Le  général  Digby  Willoughby  remet  à  MM.  Patrimonio  et  Miot 
la  ratification  du  traité  de  paix  signée  par  la  reine  et  le  premier 
ministre. 

Le  bataillon  de  volontaires  de  la  Réunion,  qui  a  rendu  de 
grands  services  pendant  l'expédition,  se  rembarque  à  Tamatave. 
Le  traité  du  16  décembre  1885  est  ratifié  par  le  Parlement 
français. 


—  31  — 


1886 


7  mars 


28  avril 
i^  mai 
3      — 

14      — 

mai 


Jwn 
18  déc. 


1881 


1888 


avril 

15  sept. 
14  mars 

octobre 


1889 


1890 


24  mars 

avril 
12  déc. 

5  août 


1891 


11  DOV. 

1*  juin 
13  août 

Il  oct. 
29    — 


M.  Le  Myre  de  Vilers  est  nommé  Résident  Général  de  France 
à  Madagascar  :  il  est  le  premier  fonctionnaire  de  ce  rang  dans 
la  Grande  lie. 

M.  Le  Myre  de  V'ders  débarque  à  Tamatave. 

L'état  de  siège  est  levé  à  Tamatave. 

L'escadre  de  Tamiral  Miot  quitte  Tamatave  pour  rentrer  en 
France. 

M.  Le  Myre  de  Vilers  fait  son  entrée  solennelle  à  Tananarive. 

Rainiiaiarivony  tente  d'emprunter  vingt  millions  à  un  Anglais, 
M.  Abraham  Kingdorij  pour  payer  la  contribution  de  guerre  due 
à  la  France. 

Le  Comptoir  national  d'escompte  de  Paris  installe  à  Tananarive 
une  succursale  placée  sous  la  direction  de  MM.  Blum  et  Louis 
Delhorbe. 

Le  Comptoir  national  d'escompte  de  Paris,  grâce  à  l'interven- 
tion active  de  M.  Le  Myre  de  Vilers^  prête  quinze  millions  de 
francs  au  gouvernement  malgache  pour  le  paiement  de  l'indem- 
nité de  guerre  et  prend  en  garantie  la  perception  des  droits  de 
douane  en  divers  ports. 

Un  incident  est  soulevé  à  Tananarive  au  sujet  de  Texequatur 
accordé  directement  à  MM.  Campbell^  consul  des  Etats-Cnis,  et 
Buggard^  consul  d'Angleterre,  malgré  la  clause  de  l'article  2  du 
traité  de  1885. 

Inauguration  de  la  première  ligne  télégraphique  entre  Tamatave 
et  Tananarive  construite  par  un  personnel  technique  français. 

M.  P.  Larrouyy  adjoint  au  Résident  Général,  prend,  pendant 
l'absence  de  M.  Le  Myre  de  Vilers,  parti  en  congé,  la  direction 
des  affaires. 

Sur  la  demande  du  Résident  Général  de  France,  le  gouver- 
nement hova  envoie  une  expédition  contre  les  Mahafaly  et  les 
Sakalava,  qui  attaquent  les  commerçants  français  établis  sur  la 
côte  Sud-Ouest.  Cette  expédition,  commandée  par  Rainimiadana, 
arrive  péniblement  à  Tulear. 

La  lenteur  de  Rainimiadana  ayant  permis  au  roi  sakalava 
TomTOomanana  de  réunir  des  troupes  nombreuses,  larmée  hova 
s'embarque  à  Tulear  sans  avoir  rien  fait. 

Une  seconde  expédition  hova  est  envoyée  dans  le  Sud-Ouest, 
sous  le  commandement  du  prince  Ramahatra  ;  elle  obtient  plein 
succès. 

M.  Bampard  est  nommé  Résident  Général  de  France  à  Mada- 

gascar  ;  il  met  le  capitaine  d'infanterie  de  marine  Lavoisot  et 
eux  ingénieurs  français  à  la  disposition  du  gouvernement  hova. 

L'Angleterre  accède  à  une  convention  reconnaissant  le  protecto- 
rat de  la  France  sur  Madagascar  avec  ses  conséquences,  notam- 
ment en  ce  qui  touche  l'exequatur  des  consuls  et  agents  britan- 
niques, qui  doit  être  demandé  par  l'intermédiaire  du  Résident 
Général  français. 

L'Allemagne  reconnaît  officiellement  le  protectorat  de  la  France 
sur  Madagascar. 

Le  premier  ministre  Rainiiaiarivony  refuse  d'observer  la  clause 
de  l'article  2  du  traité  de  1885,  au  sujet  de  l'exequatur  accordé 
à  M.  Tappenbeck,  consul  d'Allemagne  à  Madagascar. 

Inauguration,  en  présence  de  la  reine  Ranavalona  ///,  de 
l'hôpital  d'Isoavinandriana,  construit  sur  les  plans  et  sous  la  direc- 
tion du  Rev.  William  Johnson,  de  la  F.  F.  M.  A. 

A  la  suite  de  différends  soulevés  par  Rainiiaiarivony,  au  sujet 
de  l'exequatur  accordé  aux  consuls  d'Angleterre,  d'Allemagne  et 
des  Etats-Unis,  M.  Bompard  rentre  en  France  et  est  remplacé 
par  M.  Lacoste,  délégué  à  la  Résidence  Générale. 

Sur  la  proposition  de  M.  de  Mahy,  la  Chambre  vote  à  l'unani- 


32  — 


4892 


i893 


1894 


14juil. 
octobre 

6  juin 

23juil. 
21  oct. 

25  — 

20  Janv. 

26  — 


12  févr. 

29  mars 

13  juin 

25    — 
27jml. 
9  sept. 
12    - 


13  — 
8  OCl. 

14  — 

20    — 


mile  un  crédit  de  100.000  francs  pour  favoriser  rémigralion  fran- 
çaise à  Madagascar. 

Inauguration,  à  Tananarive,  de  Thôtel  delà  Bésidence  Générale 
de  France,  dont  M.  Jully  est  l'architecte, 

M.  Larrouy  est  nommé  Résident  Général  de  France  et  M. 
Ranchot  lui  est  adjoint.  —  Un  tribunal  français  et  un  commissariat 
spécial  de  police  sont  installés  à  Tamatave. 

Rainiiaiarivony  veut  s'emparer  de  la  gestion  du  télégraphe  de 
Tananarivc  à  Tamatave.  M.  Larrouy  s'y  oppose  énergiquement 
et  avec  succès. 

L'explorateur  français  George*  3fu/Zer  est  assassiné  à  une  demi- 
journée  de  marche  du  poste  hova  d'Iboka,  région  de  Mandritsara. 

Les  fahavalo  atta<iuent  un  des  postes  de  M.  Suberbie  ;  un  Fran- 
çais, M.  Silanque^  est  tué  ;  deux  autres  sont  faits  prisonniers. 

M.  Larrouy  proteste  auprès  de  Bainilaiarivoréf/  contre  les  ar- 
memeiits  contmus  du  gouvernement  hova  et  les  débarquements 
de  munitions  qui  ont  lieu  à  Vatomandry. 

Des  Malgaches  attaquent  à  TananariVe  la  maison  d'un  citoyen 
français. 

La  Chambre  des  députés  vote  à  l'unanimité  un  ordre  du  jour 
par  lequel  elle  se  déclare  résolue  à  soutenir  le  gouvernement 
dans  ce  qu'il  entreprendra  «  pour  maintenir  la  situation  et  les 
droits  de  la  France  a  Madagascar,  rétablir  Tordre,  protéger  les 
Français  et  faire  respecter  le  drapeau  ». 

Rainiiaiarivony  tient  un  conseil  auquel  assistent  M.  Parrett  et 
le  colonel  Shervinjfton,  sujets  anglais  au  service  du  gouverne- 
ment hov8,  et  décide  d'élever  des  fortifications  pour  défendre 
l'accès  de  Tananarive. 

Le  gouvernement  français  décide  de  renforcer  les  garnisons 
de  Diego-Suarez  et  de  la  Réunion. 

Le  neveu  de  la  reine  Ranavalona  III,  Rakotomena^  et  ses  aides 
de  camp  attaquent  en  plein  Tananarive  et  blessent  grièvement 
un  soldat  de  l'escorte  du  Résident  Général. 

Les  aides  de  camp  de  Rakotomcna,  neveu  de  la  reine  Rana- 
valona ///,  menacent  de  mort  les  serviteurs  indigènes  de  la  Ré- 
sidence Générale. 

M.  Larrouy  prévient  le  gouvernement  français  qu'en  raison  de 
l'attitude  du  premier  ministre,  une  rupture  avec  Madagascar  est 
inévitable. 

En  raison  des  provocations  constantes  du  gouvernement  hova, 
M.  Larrouy  quitte  Tananarive;  fH.  d'Anthoûard^  consul,  reste 
comme  délégué  intérimaire  de  la  Résidence  Générale. 

Le  çouvernemenl  français  ayant  décidé  de  faire  une  dernière 
tentative  auprès  du-  premier  ministre  pour  éviter  un  conflit  et 
ayant  désigné  M.  Le  Myre  de  Vilers  en  qualité  de  plénipoten- 
tiaire, M.  Hanotaux,  ministre  des  affaires  étrangères,  donne  à  ce 
dernier  des  instructions  précises  et  lui  confie  un  projet  de  traité 
établissant  nettement  les  droits  de  la  France. 

M.  Le  Myre  de  Vilers  s'embarque  pour  Madagascar,  accom- 
pagné de  M.  Ranchot,  afin  d'accomplir  sa  mission. 

M.  Le  Myre  de  Vilers,  débarqué  a  Tamatave,  avise  le  gouver- 
nement français  que  !a  surexcitation  des  Malgaches  est  telle  qu'il 
faut   considérer  la  puerre  comme  inévitable. 

M.  Le  Myre  de  Vilers'  arrive  à  Tananarive  et  avertit  Rainiiaia- 
rivony quil  ne  restera  qu'un  mois  à  Madagascar  pour  régler 
les  questions  pendantes. 

Rainiiaiarivony  ayant  gravement  manqué  à  M.  Le  Myre  de 
Vilers  en  refusant  de  le  recevoir,  celui-ci  présente  au  premier 
ministre  un  ultimatum  lui  donnant  jusqu'au  26  pour  accepter  le 
projet  de  traité  élaboré  par  le  gouvernement  français. 


33  - 


1894 


1895 


22  OCl. 


21 


2  nov. 
13    — 


21    — 


26    — 

6  d«*C. 

7  — 

8  — 
U  — 
12    — 


24    — 

26    — 


15  janv. 

19  févr. 
1"  mars 

2  mai 

6    — 

10    — 

9  juin 

20  — 

9juil. 

21  août 


Une  confërcnce,  proposée  par  RainUaiarivony  et  acceptée  par 
M.  Le  Myre  de  V'UerSy  ne  donne  aucun  résultat,  le  premier  mi- 
nistre persistant  à  repousser  le  traité  et  à  demander  le  statuqiio. 

Le  même  jour,  la  colonie  européenne  de  Tananarive  (laitte  la 
ville. 

M.  Le  Myre  (le  Vif  ers  quilte  Tananarive,  se  dirigeant  sur  Ta- 
matave,  après  (jue  MM.  Ranchot,  d'Anthouard  et  les  derniers 
Français  Habitant  la  capitale  sont  partis  pour  Maiunga,  avec 
Tescorlc  de  la  Résidence  Générale,  que  commande  le  capitaine 
LamoUe. 

M.  Le  Myre  de  Vilers  arrive  à  Tamatave,  où  il  assure  l'évacua- 
tion de  tous  les  Européens  installés  sur  la  côte  orientale. 

Le  gouvernement  français,  après  un  remarquable  discours  de 
M.  //ano^aiix,  ministre  desaffaires  étrangères,  exposant  les  griefs 
de  la  France  conlre  Madagascar,  dépose  à  la  Chambre  une  de- 
mande de  crédit  de  65  millions  pour  renvoi  à  Madagascar  d'un 
corps  expéditionnaire  de  15.000  hommes.  Cette  demande  est 
bien  accueillie. 

MM.  Ranchot,  d^AnUmiard,  L.  Delhorbe,  les  Européens  et  l'es- 
corte qui  se  sont  dirigés  sur  Majunga  arnvcnt  dans  cette  ville, 
après  avoir  rencontré  sur  leur  route  des  preuves  de  l'hostilité 
des  Malgaches  à  l'égard  de  la  France  et  sont  reçus  par  M.  de 
Saint-Laurent^  résident  de  France. 

La  Chambre  des  députés  vote  les  crédits  demandés  par  le 
gouvernement  pour  rexpédition  de  Madagascar. 

Le  Sénat  vote,  par  ICÎ  voix  contre  3,  les  crédits  de  Madagascar. 

Une  loi  ouvre  les  crédits  nécessaires  pour  pourvoir  aux  dé- 
penses de  rexpédition  de  Madagascar. 

Le  général  Duchesne  est  nommé  commandant  du  corps  expé- 
ditionnaire et  le  général  de  Torcy  chef  d 'état-major. 

Notification  de  I  étal  de  guerre  est  faite  au  gouvernement  mal- 
gache. 

L'aviso  le  Papln  occupe  la  rade  de  Tamatave  ;  dos  troupes 
débarquées  du  transport  Pet-Ho,  sous  le  commandement  du 
lieutenant-colonel  Colonna  de  GiovelHna^  s'emparent  de  la  ville 
sans  rencontrer  de  résistance. 

La  colonie  de  Diego-Suarez  est  déclarée  en  état  de  siège. 

M.  Le  Myre  de  ViïerSy  après  avoir  fait  une  dernière  et  infruc- 
tueuse tentative  de  conciliation  auprès  de  RainUaiarivony^  remet 
tous  pouvoirs  entre  les  mains  tiu  commandant  des  forces  mili- 
taires à  Tamatave  et  s'embarque  pour  la  France. 

Majunga  est  occupé  par  des  marins  français  après  bombarde- 
ment* 

La  garnison  de  Diego-  Suarez  enlève  un  camp  hova  situé  près 
d'Antsirane. 

Le  général  Metzinger,  débarqué  à  Majun|ra  avec  l'avant-garde 
du  corps*  expéditionnaire,  dégage  cette  ville  en  repoussant  les 
Hova  jusqu'à  Marovoay. 

Les  lignes  d'AmpariAilava,  qui  défendent  les  abords  de  Maro- 
voay, sont  enlevées  par  le  commandant  Pardes. 

Lé  général  Duchesne  débarque  à  Ma|unga,  et  la  marche  en 
avant  du  corps  expéditionnaire  est  aussitôt  poussée  avec  activité. 

Le  lieutenant-colonel  Pardes  met  les  Hova  en  déroute  à  Am- 
bodimonty  ;  le  lieutenant  Forestou  est  blessé. 

Occupation  de  Maevalanana. 

Le  commandant  Lentonnet  repousse  l'ennemi  à  Tarasaotra  ; 
le  lieutenant  Augey-Dufresse  est  tué  pendant  Taction. 

Le  corps  expéditionnaire  arrive  à  Ambato. 

Le  général  vayron  occupe  Andriba,  après  un  brillant  engage- 
ment. 


3 


—  34  — 


1895 


1896 


1"  sept. 

14  — 

16  — 

il  — 

19  — 

26  - 

29  — 


30    — 
{•'  oct. 


Il    — 
22  nov. 
29    — 

11  déc. 


16  janv. 
18    — 


janv. 
6fév. 


22  mars 


23    — 
31    — 


2  avril 
30    — 

25  mai 


Le  corps  expéditionnaire  est  concentré  à  Mangasoavina,  à  l'Ouest 
d'Andriba,  où  le  général  Duchesne  organise  la  colonne  légère. 

La  colonne  légère  quitte  Mangasoavina  et  se  met  en  roule  vers 
Tananarive. 

Les  Hova  sont  défaits  à  Tsinainondry. 

La  colonne  légère  franchit  le  massif'  des  Ami)ohimena,  après 
en  avoir  délogé  Tennemi. 

La  colonne  légère  campe  dans  la  plaine  de  Maharidaza. 

Sabotsy  est  occupé  par  le  général  Duchesne! 

La  colonne  légère  est  attaquée  aux  abords  de  Tananarive  par 
un  corps  hova,  commandé  par  Rainianjalahy^  qu  elle  repousse 
vigoureusement. 

Prise  de  Tananarive. 

Le  général  Duchesne  fait  signer  par  la  reine  Ranavalona  II! 
le  traité  qui  consacre  sa  victoire  et  établit  le  protectorat  de  la 
France  sur  Madagascar. 

Capitulation  de  la  garnison  hova  de  Manjakandrianombana, 
près  de  Tamatave,  entre  les  mains  du  contre-amiral  Bienaimé. 

Massacre,  à  Arivonimamo,  de  la  famille  Johnson^  par  des  re- 
belles fanatiques  de  la  tribu  des  Zanakantitra. 

Le  traité  de  paix  du  !•'  octobre,  complété  par  la  déclaration 
de  prise  de  possession  de  Madagascar,  est  porté  à  la  connais- 
sance du  Parlement  français. 

Un  décret  rattache  Tadministration  de  Madagascar  au  ministère 
des  colonies  et  règle  les  pouvoirs  du  Résident  Général,  poste 
qui  est  confié  à  M.  Laroche. 

M.  Laroche  arrive  à  Tananarive. 

M.  Laroche  fait  signer  à  la  reine  Ranavalona  III  un  acte  uni- 
latéral établissant  la  prise  de  possession  de  Madagascar  par  la 
France. 

Les  généraux  Duchesne  et  de  Torcy,  ainsi  que  M.  Ranchot, 
quittent  Tananarive  pour  rentrer  en  France  ;  les  pouvoirs  mili- 
taires sont  passés  au  général  Voyron. 

Une  bande  de  fahavalo  attaque  Foulpointe,  mais  est  repoussée 
avec  de  grosses  pertes. 

Rainilaiarivony  quitte  Tananarive  pour  aller  en  exil  à  Alger. 

Rabezavana,  ancien  gouverneur  d  Antsatrana,  rassemble  une 
forte  troupe  de  fahavalo  dans  la  région  d'Ambatondrazaka  et  lève 
contre  l'autorité  française  l'étendard  de  la  révolte. 

Un  ancien  .  chef  de  brigands,  Rainibetsimisaraka,  imite 
l'exemple  de  Rabezavana  au  Sud-Rst  de  Tananarive  et  massa- 
cre deux  prospecteurs  européens,  MM.  Mercier  et  Patrick  Moli- 
neux. 

Le  mouvement  insurrectionnel  fomenté  par  Rabezavana  ayant 
pris  une  grande  extension,  une  colonne  française  quitte  Tanana- 
rive pour  marcher  contre  les  rebelles,  sous  le  commandement 
du  lieutenant-colonel  Borbal-Combrct. 

Création  d'un  corps  de  milice  à  Madagascar. 

MM.  Duret  de  Bne,  Grand  et  Michaux  sont  assassinés  à  Ma- 
narintsoa,  région  de  Tsinjoarivo,  par  les  bandes  de  Rainibetsi- 
misaraka. 

Le  colonel  Combes^  qui  a  pris  le  comimandement  de  la  colonne 
du  Nord,  enlève  le  village  a'Anjozorobe. 

Cinq  officiers  hova,  envoyés  par  l'autorité  ftrancaise  à  Manja- 
kandriana  pour  arrêter  un  rebelle,  sont  brûlés  vifs  par  la  popu- 
lation. 

L'interprète  Gerbinis,  aidé  de  trois  sous-officiers  européens  et 
de  trente  soldats  de  la  milice,  défend  Antsirabe  contre  la  bande 
de  Rainibetsimisaraka  et  n'est  débloqué  que  le  27  par  le  rési- 
dent Alby, 


—  38  - 


1896 


1891 


28  mai 


i"  juin 

5  — 

1  — 

8  — 

14  — 

n   — 

22    — 

4  juil. 

n   — 

18    — 

2  août 

3  — 

6  — 
2i    — 

18  sept. 

27  — 

28  — 

13  OCt. 
20    — 

7  nov. 
10  déc. 

1!    — 

2  janv. 

Sfév. 

19  — 

28    — 

5  mars 

9  — 

15  — 
46    — 


Sur  les  injonctions  du  Résident  Générai,  la  reine  Ranàvalona  III 
ordonne  aux  rebelles  de  déposer  les  armes. 

Les  rebelles  attaquent  sans  succès  Soavina. 

Le  commandant  Gendron  est  attaqué  vigoureusement  à  Babay 
par  les  rebelles,  qu'il  repousse. 

Assassinat  de  MM.  Emery,  Colin,  Rigal  et  Savonyau,  dans  la 
forêt  d'Anlieramadinika. 

Assassinat  du  R.  P.  Berthieu  à  Ambohibemasoandro,  près 
d'Ambohimanga. 

MM.  Garnier,  Ducrot,  Grave  et  Louis  sont  massacrés  à  Anka- 
zobe. 

Les  rebelles  pillent  un  convoi  à  Manjakandriana. 

La  ligne  télégraphique  est  coupée  en  plusieurs  points  par  les 
bandes  insurgées. 

Décret  instituant  une  direction  des  finances  et  du  contrôle 
auprès  de  la  Résidence  Générale  de  Madagascar. 

Mort  à  Alger  de  Tex-premier  ministre  Rainilaiarivony. 

Le  capitame  Mahéas  enlève  aux  insurgés  du  Sud  la  position 
d'Ambonitsimafy. 

Le  lieutenant  ArUoni  est  blessé  mortellement  en  attaquant  les 
rebelles  qui  cernent  Ambatondrazaka. 

Décret  organisant  un  conseil  d'administration  près  la  Résidence 
Générale  de  Madagascar. 

Loi  déclarant  Madagascar  et  les  lies  qui  en  dépendent  colonie 
française. 

Le  sergent  Sandamianiy  des  tirailleurs  malgaches,  se  distin- 
gue en  ravitaillant,  malgré  d'énormes  difficultés,  le  poste  d' Am- 
batondrazaka, bloqué  par  les  rebelles. 

Le  général  Gallieni  prend  le  commandement  du  corps  d'oc- 
cupation. 

Proclamation  de  l'abolition  de  l'esclavage  à  Madagascar. 

Le  Général  Gallieni  est  nommé  Résident  Général  de  France  à 
Madagascar. 

Le  colonel  Combes  débloque  Ambatondrazaka. 

La  compagnie  Tahon  enlevé  brillamment,  à  la  baïonnette,  la 
position  a'Ainbohimasina,  fortement  occupée  par  l'ennemi. 

Arr^'té  créant  des  chambres  consultatives  à  Madagascar. 

Arrêté  fixant  les  conditions  d'exercice  de  la  médecine  à  Ma- 
dagascar. 

Arrêté  instituant  une  école  de  médecine  à  Madagascar. 

Arrêté  créant,  à  Tananarive,  l'école  normale  Le  Myre-de-Vilers^ 
pour  le  recrutement  des  instituteurs  et  institutrices  indigènes. 

Le  lieutenant  Lacoste  détruit,  après  un  brillant  engagement,  à 
Ambohijanamasoandro  (cercle  de  Babay),  la  bande  du  chef  re- 
belle Rainizanaka. 

Une  bande  d'insurgés  attaque  le  poste  de  Nosivolo,  près 
d'Anjozorobe,  occupé  par  quelques  tirailleurs  malgaches.  Le  ser- 
gent Laquerbe,  qui  les  commande,  est  tué  pendant  l'action,  mais 
les  tirailleurs  repoussent  l'ennemi. 

Arrêté  abolissant  la  royauté  en  Imerina.  La  reine  itanava  ton  a  /// 
est  envoyée  en  exil  à  la  Réunion. 

Arrêté' supprimant  la  fête  du  Bain  et  la  remplaçant  par  la  Fête 
nationale  du  14  juillet.  ' 

Le  capitaine  Liicciardi  enlève,  après  une  brillante  action,  le 
camp  de  Mampidongy,  occupé  par  Rabozaka,  qui  parvient  à 
s'échapper. 

Transfert  à  Tananarive  des  cendres  des  anciens  rois  ho  va 
inhumés  à  Ambohimanga. 

Loi  portant  application  à  Madagascar  du  tarif  général  des 
douanes. 


--  36  - 


1897 


1898 


21  avril 
12  mai 
21   — 
29  — 

8  juin 

9  - 

17   — 
21   — 

3  )   - 

7  juil. 

20     — 
31     — 
6  août 

9     — 


24     — 
30     — 


9  sept. 

3  OCL 

7  — 

10  ~ 
20  — 

26    — 

i   déc. 

11  — 

28  — 

29  févr. 


Circulaire  exposant  le  programme  de  colonisation  à  suivre  à 
Madagascar. 

Assassinat  de  M.  Paiy,  colon,  près  d\Ambohimanga-du-Su<f, 
par  des  insurgés. 

Assassinat  des  pasteurs  français  Escande  et  Minault  à  Amba- 
tondradama. 

Reddition  du  chef  rebelle  Rabezavana  au  poste  d'Antsatrana, 
que  commande  le  capitaine  ReymonU. 

Le  sergent  Ohmer  prend,  à  Andratsy  (cercle  d'Ambatomanga), 
le  chef  Rainibakovelo. 

Reddition  du  chef  rebelle  Rainibetsimisaraka  au  poste  d'Am- 
bohimirary  (cercle  de  Betafo),  que  commande  le  sergent  Moii- 
nié. 

Le  garde  principal  de  milice  Fitippini  est  tué  dans  une  em- 
buscade (Tsivory). 

Le  sergent  M'atteiy  à  la  trtc  d'une  faible  troupe,  attaque  à  la 
baïonnette  et  met  en  déroute  une  bande  de  rebelles,  dont  il 
enlève  le  campement,  h  Ambatomena,  près  d'Anjozorobe. 

Le  garde  de  milice  Bligny  est  lâchement  assassiné  au  poste 
d'Andonabe  (cercle  de  Tulear)  par  les  gens  du  chef  Tompoma- 
nana. 

Le  résident  Estèbe,  de  Tulear,  à  la  tète  d'une  troupe  de  milice, 
à  la<|ucl1e  se  sont  joints  les  colons  de  la  région,  défait  le  chef 
Tompomanana. 

Décret  fixant  le  régime  des  mines  autres  que  celles  des  mé- 
taux précieux  et  des  précieuses. 

Décret  nommant  le  général  Gaffieni  gouverneur  général  de 
Madagascar  et  Dépendances. 

Décision  créant  une  commission  d'études  des  travaux  du  che- 
min de  fer  de  Tananarivc  à  la  côte  orientale,  sous  la  direction 
du  commandant  du  génie  Roques. 

Le  sergent  Bruneau  et  le  caporal  sénégalais  Allah-Dimont 
Sizoko  sont  tués  en  détendant,  contre  de  nombreux  rebelles, 
un  convoi  d'argent  et  de  munitions  que  sauve  la  résistance  des 
six  tirailleurs  d'escorte. 

Le  lieutenant  Berge  est  tué  à  l'attaque  de  Hasakoamena  (Boina). 

Le  commandant  Gérard  y  de  concert  avec  l'enseigne  (le  vais- 
seau Blot,  commandant  la  canonnière  Surprise,  enlève  Ambikv, 
occupé  par  le  roi  sakalava  Tocra,  qui  est  tué  pendant  l'action. 

Enlèvement  du  camp  de  Rabiitavyy  à  Masakoamena,  par  le 
commandant  Rouland. 

Mort  du  lieutenant  Turquois  et  de  l'adjudant  Renaud,  tués  à 
Ambikv  par  les  Sakalava, 

Mort*  au  lieutenant  Chambaud,  tué  en  défendant  le  poste 
d'Ankalalobe  contre  les  Sakalava. 

Mort  du  lieutenant  Randey,  tué  en  défendant  le  poste  d'An- 
demba  contre  les  Sakalava. 

Le  sergent  Pierron  est  blessé  mortellement  au  cours  d'un 
combat  hvré  contre  les  Sakalava  par  une  faible  escorte  qu'il 
commande,  entre  Ankalalobe  et  Bekopaka(Menabe). 

Mort  du  lieutenant  Dejoux  et  du  sergent  Divaux  à  l'affaire  de 
Bemena  (Menabe). 

L'état  de  siège  est  levé  en  Imerina  et  dans  le  pays  betsileo. 

Le  résident  Pradon  occupe  de  vive  force  Mandritsara,  dan- 
gereux foyer  d'agitation,  avec  quelques  miliciens. 

Une  bande  importante  de  rebelles  est  complètement  détruite 
auprès  de  Soavina  par  les  garnisons  des  postes  établis  dans 
cette  région.  Le  lieutenant  Guillet  est  tué  pendant  l'action. 

Le  lieutenant  Baudoin  enlève  le  poste  a  Amberovoky  à  la  tête  il 
de  cinquante  tirailleurs  sénégalais.  il 


—  S7  -- 


ARIÉE 

JOUR 
et 

MOIS 

1898 

4  mars 

— 

12    — 

— 

n    — 

9  mai 

3  juin 
5    — 

— 

15    — 

— 

5  juil. 

— 

8  août 

- 

15    — 

— 

23    — 

— 

27  sept. 

^^ 

28  cet 

31     — 

5  nov. 

1899 

16  mars 

""" 

ISavnl 

*^ 

19  — 

20  — 

21  — 

1*'  mai 

5  juin 

— 

21    — 

29    — 

— 

19  DOV. 

— 

23    — 

1900 

30  janv. 

— 

23  mars 
14  avril 

— 

16    — 

30    — 

5  mai 

Soumission  de  RabotakOy  l'un  des  derniers  chefs  de  insur- 
rection. 

Le  capitaine  Flayclle  et  le  lieutenant  Mantagnole,  de  la  légion 
étrangère,  sont  tués  à  Tattaque  du  repaire  du  vohinçeza. 

Arrêté  créant  un  institut  vaccinogène  et  antirabique  à  Mada- 
gascar. 

Le  sergent  Pulicani  est  tué  à  la  prise  du  repaire  d'Antsaham- 
bo  (Menabe). 

Le  lieutenant  Chanaron  est  tué  à  Andrambe  (cercle  de  Tuiear). 

Le  capitaine  Lucciardi  occupe  de  nouveau  le  poste  d'Ankala- 
lobe,  enlevé  par  les  Sakalava  le  1  octobre  1891. 

Arrêté  édictant  diverses  mesures  en  vue  de  tavoriser  Taccrois- 
sèment  de  la  population  en  Imerina. 

Le  premier  concours  agricole  de  TUe  a  lieu  à  Talata  d'Ambo- 
hitrabiby. 

Occupation  du  Fonjia  par  les  troupes  du  lieutenant-colonel 
Lyautey. 

Le  lieutenant  Hardy  de  Pierrehourg  est  blessé  mortellement 
à  Antsoa  (Menabe). 

Le  sergent  Jacquot  est  tué  dans  un  engagement  près  de  Ki- 
boy  (Menabe). 

Le  sergent  Désarménien  est  tué  à  TaRaire  d'Ihorompotsy  (Fihe- 
renana). 

Le  garde  de  milice  Ettori  est  tué  à  Taltaque  d'Ambalavelona 
(province  d'Analalava). 

Le  garde  principal  Gouraud.  après  s'être  défendu  tout  seul 

1)endant  une  nuit  contre  une  bande  de  Sakalava,  est  assassiné 
e  matin  par  un  indigène  à  son  senîce. 

Le  lieutenant  Clavier  meurt  des  suites  de  blessures  reçues  à 
Tattaque  d'Ihorompotsy  (Fiherenana). 

Un  décret  institue  un  Secrétariat  Général  à  Madagascar;  M. 
LepreuXy  inspecteur  des  colonies,  en  est  nommé  titulaire. 

Premier  concours  agricole  de  Tananarive,  tenu  sur  le  plateau 
d'Androhibe. 

Arrêté  organisant  renseignement  à  Madagascar. 

Arrêté  organisant  l'assistance  médicale  en  Imerina. 

Arrivée  à  Tananarive  du  général  Pennequin,  gouverneur  géné- 
ral intérimaire,  pendant  le  con^é  du  général  Galfieni. 

Inauguration  du  chemin  de  rer  de  Tananarive  à  Ivondrona. 

M.  Coindé,  administrateur-adjoint  des  colonieSf  est  tué  par  les 
Sakalava,  en  aval  de  Bebozaka,  sur  le  Manambolo. 

M.  Arraud,  adjoint  des  affaires  civiles,  est  tué  par  les  rebelles 
tanala  à  Sahasinaka. 

Défaite  des  bandes  ùlnapaka,  au  Vohingeza;  le  capitaine 
Delavau  est  blessé  mortellement. 

Le  garde  de  milice  Guérif  de  Launay  est  assassiné  par  les 
Tanala  révoltés,  à  Morafeno,  province  de  rarafangana. 

Soumission  de  Mahafaka,  ancien  lieutenant  de  Rabezavana, 
au  poste  d'Andriamena. 

L^  tieutcnant-colonel  Prud'homme,  chef  d'état-major  du  corps 
d'occupation,  à  la  suite  d'une  mission  pacifique  dans  le  Nord- 
Ouest,  ramène  à  Tananarive  les  trois  cheis  les  plus  influents  de 
cette  région  :  la  reine  Binao  et  les  princes  Tsialana  et  Tsiaraso, 

Inauguration  de  rinsUtut  bactériologique  de  Tananarive. 

Une  loi  auloritiC  la  colonie  de  Madagascar  à  emprunter  une 
somme  de  soixante  million^  pour  construire  le  chemin  de  fer  de 
Tananarive  à  la  côte  orientale  et  poursuivre  les  travaux  publics. 

Inauguration  de  la  léproserie  d'Arobohidratrimo. 

Soumission  dlangarezay  dernier  chef  rebelle  du  Menabe. 

Inauguration  du  pavillon  de  Madagascar  à  l'Exposition  universelle. 


—  38  - 


1900 


1901 


1902 


3  juil. 

10    — 

l"aoûl 
2    — 

24    — 

4  oct. 
23  nov. 


2  déc. 

30 

— 

31 

— 

1 

janv. 

12 

— 

n 

mars 

23  avril 

7 

mai 

14 

, 

18    — 


28  août 
2*7  sept. 

22  oct. 

29    — 

23  nov. 

2  janv 

23  — 
20  fév. 

26    — 

9  avril 

14    — 

Le  général  Gallieni  débarque  à  Majunga  et  reprend,  après 
une  absence  de  quinze  mois,  la  direction  des  affaires  militaires 
et  civiles  de  la  Colonie. 

Création  à  Tananarive,  par  le  docteur  Fontoynont,  de  la  Société 
française  d'assistance  et  de  protection  des  enfants  métis. 

Ouverture  de  la  première  foire  réçionale  k  Kenoarivo. 

Retour  à  Madagascar,  par  suite  aune  mesure  gracieuse,  des 
Malgaches  exilés  a  la  Réunion  pendant  les  années  1897  et  1898. 

Guet-apens  de  Mahafosa  (cercle  des  Raraj  ;  belle  conduite  du 
sous-lieutenant  Frénée,  qui  est  dangereusement  blessé,  et  du 
soldat  d'infanterie  de  manne  Ehrentrant. 

Les  cendres  de  l'ex-premier  ministre  Rainilaiarivony,  décédé 
à  Alger,  sont  transférées  solennellement  à  Tananarive,  dans  le 
tombeau  d'Isotry. 

Ouverture  de'  la  ligne  télégraphique  de  Tananarive  à  Diego- 
Suarez. 

Arrêté  créant  Thôpital  des  vénériens  d'Itaosy. 

Achèvement  de  la  route  carrossable  de  Mahatsara  à  Tananarive. 

Arrêté  supprimant  à  Madagascar  le  régime  de  la  prestation. 

Ouverture  a  Tananarive  diine  maternité  fondée  par  le  docteur 
VilleUe  ;  c'est  le  premier  établissement  de  ce  genre. 

Le  parcours  de  Tananarive  à  Mahatsara  est  effectué  pour  la 
première  fois  en  automobile,  dans  un  délai  de  39  heures. 

Un  arrêté  réorganise  les  services  de  l'assistance  médicale  et  de 
l'hygiène  publique  indigènes  dans  les  provinces  de  l'Imerina  et 
du  Betsileo. 

Ouverture  à  Tananarive  du  Musée  commercial,  de  la  Salle 
des  Dépêches  et  de  la  Bibliothèque  des  Editeurs  parisiens. 

Une  magnanerie  modèle  est  créée  à  Nanisana,  près  de  Tana- 
narive, pour  développer  l'industrie  séricicole. 

Création  à  Madagascar  d'un  ordre  du  Mérite  pour  récompen- 
ser les  indigènes. 

Le  vapeur  VUf^-de-PemambticOy  chargé  du  service  maritime 
et  postal  de  la  côte  Est,  inaugure  son  service. 

Le  garde  principal  Lavic  est  tué  dans  une  embuscade  près 
d'Iampasika  (cercle  de  TulearJ. 

Organisation  à  Tananarive  a'une  inspection  médicale  gratuite. 

Une  circulaire  prescrit  d'étendre  l'organisation  de  l'assistance 
médicale  et  de  l'hygiène  publique  indigènes  aux  provinces  autres 
que  l'Imerina  et  le  Betsileo. 

Le  lieutenant  Mousnier-Buissoti  est  tué  dans  un  engagement 
contre  les  Antandroy. 

Le  capitaine  Astoin  meurt  des  suites  de  blessures  reçues 
dans  un  engagement  contre  les  rebelles  antandroy. 

Inauguration  à  Tananarive,  par  le  Gouvemeui  Général,  du 
monument  commémoratif  de  la  reunion  de  Madagascar  à  la  France. 

Un  décret  décide  que  deux  colons  français  notables  feront 
partie  du  conseil  d'administration  de  la  Colonie  comme  membres 
titulaires,  et  deux  autres  comme  membres  suppléants. 

Un  arrêté  crée  à  Tananarive  une  Académie  Malgache. 

Nouveau  décret  réglementant  d'une  façon  plus  complète  la  re- 
cherche et  l'exploitation  de  l'or,  des  métaux  précieux  et  des 
pierres  précieuses. 

Un  arrêté  institue  à  Madagascar  des  chambres  d'agriculture 
et  des  comices  agricoles. 

Mort  du  lieutenant  Martel,  tué  à  Tsiandro,  au  cours  d'une 
reconnaissance  contre  le  chef  sakalava  Marobala. 

La  pacification  étant  complète  dans  la  partie  méridionale  de  Plie, 
le  commandement  supérieur  du  Sud,  organisé  pour  soumettre  à 
une  action  unique  les  tribus  rebelles  de  cette  région,  est  supprimé.  | 


—  39  — 


I 


AMIÉE 


1902 


1903 


1904 


JOUR 
ei 

MOIS 


!••  juin 

H  sept. 

26    — 
16  oct. 


21  janv. 

21-22  mars 
23  mai 

!•'  juin 

15    — 
1*  juil. 

5    — 

28  oct. 


25  Janv. 

15  juin 
l'*  août 

16  — 
22    — 

12  oct. 
1"  nov. 
2    — 

18    — 

22    — 

30    — 

30    — 
30    — 


FAIT  HISTORIQUE 


Suppression  de  la  milice,  qui  est  remplacée  par  une  force  de 
police  ré^onale. 

Le  territoire  sakalava.  groupement  administratif  créé  pour 
amener  la  pacification  de  rOuest,  est  supprimé,  ce  but  étant  atteint. 

Un  décret  réglemente  le  domaine  puolic  à  Madagascar. 

Le  général  Gallieni  inaugure,  en  présence  d'un  certain  nom- 
bre de  fonctionnaires  et  de  colons  notables,  des  représentants 
des  puissances  étrangères  et  de  la  presse  locale,  le  premier 
tronçon  du  chemin  de  fer  de  Tananarive  à  la  cote  orientale, 
sur  une  longueur  de  30  kilomètres,  entre  Brickaville  et  San- 
drantsibona. 

Un  arrêté  du  Gouverneur  Général  organise  renseignement 
officiel  laïque  pour  les  enfants  européens  a  Madagascar. 

Un  cyclone  ravage  la  côte  orientale. 

Inauguration,  à  Tananarive,  du  buste  de  Jean  Laborde,  en  pré- 
sence de  toute  la  population  européenne  et  indigène. 

Le  transport  des  courriers  et  des  voyageurs  s'effectue  pour 
la  première  fois  en  automobile  sur  la  route  de  TEst. 

Réorganisation  de  renseignement  à  Madagascar. 

Un  arrêté  organise  un  corps  de  sages-remmes  indigènes  de 
colonisation. 

Un  arrêté  réorganise  Tadministration  indigène  et  fait  des  fonc- 
tionnaires malgaches  de  véritables  agents  a  exécution. 

Il  est  procédé,  en  présence  du  Gouverneur  Général,  au  perce- 
ment des  derniers  blocs  de  rochers  qui  ferment  le  tunnel  de 
Vongo-Vongo,  lon^  de  788  mètres,  au  48*  kilomètre  de  la  voie 
ferrée  de  Tanananve  à  la  mer. 

Un  arrêté  du  Gouverneur  Général  organise  le  service  de  ren- 
seignement des  indigènes  à  Madagascar. 

Un  arrêté  réorganise  Tadministration  indigène  et  étend  la  nou- 
velle réglementation  aux  provinces  du  centre  de  Tile. 

Le  transport  des  courriers    Tamatave-Tananarive  est  assuré 

Sar  chemin  de  fer  de  Brickaville  à  Fanovana,  et  par  automobiles 
e  ce  point  à  Tananarive. 

Un  arrêté  promulgue  le  décret  du  24  septembre  1903,  organisant 
les  réserves  indigènes  à  Madagascar. 

Un  arrêté  promulgue  le  décret  du  6  juillet  1904,  modifiant  celui 
du  3  juillet  1891,  sur  les  déplacements  et  passages  du  personnel 
colonial. 

Arrêté  ouvrant  à  Texploitation  publique  la  voie  ferrée  BrickaviUe- 
Fanovana. 

Inaug^iration  officielle  du  premier  tronçon  du  chemin  de  fer 
Brickaville-Fanovana  (102  kilomètres). 

Voyage  à  Tananarive  du  gouverneur  de  la  Réunion  et  des  re- 
présentants des  corps  élus  de  cette  colonie. 

Troubles  dans  les  tribus  Antaisaka  et  Bara  des  districts  de 
Vangaindrano  et  de  Midongy.  Le  sergent  Vinay  et  M.  Ckoppy 
sont  assassinés. 

Le  lieutenant  Baguet  est  tué  dans  une  reconnaissance  à  Am- 
parihy. 

L'adjoint  des  affaires  civiles  Hartmann  est  tué  dans  une  ren- 
contre à  Vohimaro. 


Réforme  des  impôts  indigènes. 
Nouvel  arrêté  sur  Tindigenat  à 


Madagascar. 


—  41  — 


PRÉSIDENCE  DE  LA  RÉPUBLIQUE 


M.     EMILE    LOUBET 

Président  de  la  République  française 


SECRÉTARIAT  GÉNÉRAL  ET  MAISON  MILITAIRE 

M.  Dubois,  G.  ^,  général  de  brigade,  chef  de  la  maison  militaire,  secrétaire 
général  de  la  présidence. 

SECRÉTARIAT  GÉNÉRAL  CIVIL 

MM.  Combarien,  ^,  préfet  honoraire,  secrétaire  général  civil. 
Poulet,  ^,  chef  du  secrétariat  particulier. 


MINISTRES    SECRÉTAIRES    D'ÉTAT 

[Décret  du  24  janvier  4904) 

MM.  Rou'vier,  député,  Ministre  des  finances,  président  du  Conseil  des  ministres, 
dianinié,  sénateur,  Garde  des  sceaux,  Mmistre  de  la  justice. 
DelocMé»  député,  Ministre  des  affaires  étrangères. 
Etienne,  député.  Ministre  de  Tintérieur. 
Berteaoz,  député.  Ministre  de  la  guerre. 
Thonuon,  député,  Ministre  de  la  marine. 

Bienvenn-Martin,  député.  Ministre  de  Tinstruction  publique  et  des  cultes. 
Gauthier,  sénateur.  Ministre  des  travaux  publies. 
Dnbtef,  député,  Ministre  du   commerce,  ae  Tindustrie,  des  postes  et  des 

télégraphes. 
Rnan,  député,  Ministre  de  ragricul tu re. 
(àémentel,  député,  Ministre  des  colonies. 
Bérard,  député,  sous-secrétaire  d'Etat  au   ministère  du  commerce,    de 

rindustrie,  des  postes  et  des  télégraphes,  spécialement  chargé  de  Tadmi- 

nistration  des  postes  et  télégraphes. 
Dujardin-Banmets,  député,  sous-secrétaire  d'Etat  chargé  des  beaux-arts. 
Merlon,  député,  sous-secrétaire  d'Etat  au  ministère  des  finances. 


MINISTÈRE    DES    COLONIES 

ADMINISTRATION    CENTRALE,    CONSEILS,    COMITÉS,    COMMISSIONS;    ETC. 

M.  démentel,  député,  ministre. 

CABINET  DU  MINISTRE 

BelatioDfl  arec  les  chambres.— Affaires  réaerTées.-*RelaUons  avec  la  presse.~DemaiHl6S  d'audience 

MM.  Méray,  0,  ^,  ^y  inspecteur  de  l'*  classe  des  colonies,  directeur  du  cabi- 
net, secrétaire  général  du  ministère  des  colonies. 

Gabelle,  ^,  Q^  chef  de  bureau  à  l'administration  centrale  du  ministère 
des  colonies,  chef  du  cabinet. 

Lenunne,  ^,  0,  chef  de  bureau  à  Tadministration  centrale  du  ministère 
des  colonies,  chef  adjoint  du  cabinet. 

Wéber,  y,  ikisaot  fooctions  de  sous-chef  de  bureau,  sous^chef  du  cabinet. 


—  tt  - 

M.  Richand,  administrateur  des  services  civils  de  Tlndo-Ghine,  sous-chef  du 
cabinet. 

SECRÉTARIAT  GÉNÉRAL 
M.  Héray,  0.  ^,  Q,  inspecteur  des  colonies,  secrétaire  général. 

DIRECTION    DU    CABINET 

i"  Bureau 

Secrétariat  technique.  -  Enregistrement  —  Distinctions  honorifiques,  —  Chiffre 

M.  Gourbeil,  ^,  0.  ^,  chef  de  bureau. 

2*  Bureau 

Service  géographique.  —  Missions.  —  Expovitioas.  —  Postes  et  télégraphes.  —  Archives.  —  Biblio- 
thèqae.  —  EUt  civil.  —  Papiers  publics  des  colonies.  —  Légalisation  — .  Succe&sions  vacantes 

M.  Barbotin,  ^,  0.  Q,  chef  de  bureau. 

SERVICE    DU    PERSONNEL 

M.  Dalmas,  0.  ^,  0.  Q,  sous-directeur,  chef  du  service  du  personnel. 

3*  Bureau 

Personnel   de    l'administration    centrale     et    des  services  civils   autres   que  la   magistrature, 

renseignement  et  les  cultes 

M.  Doubrère,  ^,  0.  Q,  sous-directeur,  chargé  du  bureau. 

4*  Bureau 
Justice.  —  Instruction  publique.  —  Affaires  ressortissant  à  ces  services 

M.  Dalmas,  0.  ^;,  0.  |]l,  sous-directeur,  chef  du  service  du  personnel,  chargé 
du  bureau. 

r«  DIRECTION 

AFRIQUE 

Affaires  politiques,  administratives,  économiques  et  commerciales 

M.  Binger,  G.  $,  0.  Q,  gouverneur  des  colonies  H.  G.,  directeur. 

!•'  Bureau 
Afrique  (&  Texception  de  la  Bénnion) 

M.  Dnchône,  ^,  0.  Qj  chef  de  bureau. 

2*  Bureau 

Madagascar,  Mayotte  et  Comores 

M.  Ponsinet,  ^,  0.  Q,  chef  de  bureau. 

2«  DIRECTION 

ASIE,   AMÉRIQUE,  OCÉANIE 

Affaires  politiques,  administratives,  économiques  et  commerciales,* services  péniteniiaires 

M.  VasseUe,  0.  ^,  O*  directeur. 

i*'  Bureau 
Amérique,  Océanie  et  Réunion  (moins  les  Comores  et  Mayotte) 

M.  Gerdret,  ^,  0. 4^^,  chef  de  bureau. 

2«  Bureau 
^       Inde  et  IndcnChine 

M.  Ontrey,  ^,  0.  ^,  chef  de  bureau. 

3«  Bureau 

Services  pénitentiaires 

M.  Sohmidt,  0.  ^,  0.  Q,  sous-directeur,  chargé  du  bureau. 


—  43  — 

3*   DlftECTIOll 
COMPTABILITÉ 

M.  lanrice  Bloch,  0.  ^,  Q,  inspecteur  des  finances,  conseiller  d'Etat  en  ser- 
vice extraordinaire,  directeur. 

!•'  Bureau 

Budgets  et  comptes 
M.  Pnthoste,  ^,  Q,  chef  de  bureau. 

2®  Bureau 
Approvisionnements  généraux,  transports  et  service  intérieur 

M.  laidon,  O.  ^,  Q,  sous*directeur,  chargé  du  bureau. 

3*  Bureau 
Solde.  —  Pensions.  —  Secours.  —  Vivres.  —  Habillement  et  couchage  des   troupes.  —    Hôpitaux 

M.  Ton,  ^,  0y  faisant  fonctions  de  sous-directeur,  chargé  du  bureau. 

4*  Bureau 

MM.  H. . . ,  chef  de  bureau. 
Colin,  Q,  sous-chef. 

DIRECTION  DU  CONTftOLE 
M.  Dnbard,  C.  ^,  0.  Qj  inspecteur  général  de  1^'  classe  des  colonies,  directeur 
du  contrôle. 

BUREAU  MILITAIRE 

Penoonel.  —  Organisation  militaire   des  colonies,  travaux  et  armements,  comptabilité  et  fonds 

M.  Barrand,  :$,  colonel  d'artillerie  coloniale,  chef  du  bureau  militaire. 

Comité  consultatif  de  difonse  dos  colonios 

(Créé  par  décret  du  99  juillet  1909) 

Inspactîon  générale  du  service  de  santé  dos  colonios  et  pays  de  protectorat 
M.  Kermorgant,  C.  *^,  0.  (|,  inspecteur  général. 

Conseil  supérieur  de  santé 
L'inspecteur  général  du  service  de  santé  des  colonies,  président. 

Inspection  générale  des  travaux  publics  des  colonies 
M.  Bontteville,  0.  ^,  0    Qy  inspecteur  général. 

Comité  dos  travaux  publics  des  colonies 
M.  Letier,  inspecteur  général  des  ponts  et  chaussées,  président. 

Commission  permanente  des  marchés  et  dos  recettes 
M.  M...,  président. 

Commission  du  service  intérieur 

Ritmen  des  fournitures  faites  au  ministère  des  colonies.  —  Constatations  des  livraisons,  etc. 

M.  Barbotin,  ^,  chef  de  bureau  à  l'administration  centrale  du  ministère  des 
colonies,  président. 

Office  colonial 

(Galerie  d'Orléans  —  Palais-Royal) 

M.  Anriooete,  ^,  0.  ^,  directeur. 

Jardin  colonial 

(Avtcue  de  Is  Belle-Gabrielle,  Nogent-sur-Marne) 

M.  Dybowski,  inspecteur  général  de  Tagriculture  coloniale,  directeur. 


—  44  — 

EiMie  ctloniale 

MM.  Dislère,  G.  0.  #,  0.  p,  président  de  section  au  Conseil  d^Etat,  président 
du  Conseil  d'administration. 
Aymonier,  0!  ^,  0.  Q,  directeur. 

Commission  de  survoillanco  des  banques  coloniales 
M.  Bouffet,  conseiller  d'Etat,  président. 

Commission  permanente  du  régime  pénitentiaire 
M.  Jaoqnin,  ancien  conseiller  d'Etat,  président. 

Comité  consultatif  du  contentieux  des  colonies 
M.  Bonffety  conseiller  d'Etat,  président. 

Comité  supérieur  consultatif  de  l'instruction  publique  des  colonies 
M.  le  Ministre  des  colonies,  président. 

Comité  consultatif  de  Tagriculture,  du  commerce  et  de  rindustrie  doscolonios 
M.  Godin,  sénateur,  président. 

Commission  des  concessions  territoriales 
M.  Gotelle,  conseiller  d'Etat,  président. 

Conseil  supérieur  des  colonies 
M.  le  Ministre  des  colonieB,  président. 

1"  Section 
AnlîUot.  —  RéuoioQ.  —  Guyane.  -^  S^Pierro  et  Miqueloa 

M.  Jules  Siegfried,  député,  président. 

2'    SSGTIOfI 
Colonies  d'Afrique 

M.  Ronvier,  sénateur,  Ministre  des  finances,  président. 

3*  Section 
lodo-Cbine  française 

M.  Gonatana,  sénateur,  ambassadeur,  président. 

4*  Section 
Inde  française.  —  Nouvelle-Calédonie.  —  Tahiti.  —  Madagascar.  —  NossUBé 

M.  Deschanel,  député,  président. 


—  45  — 


GOUVERNEMENT  GÉNÉRAL 


DE 


MM.  Galfieiii,  G.  0.  $,  0.  Q,  général  de  division,  commandant  supérlear  des 
troopes  du  groupe  de  l'Afrique  orientale  et  Gouverneur  Général  de 
Madagascar  et  Dépendances. 

GniM,  capitaine  d'infanterie  coloniale  II.  G.,        ) 

LobM,  capitaine  de  cavalerie  H.  G.,  >  of liciers  d'ordonnance. 

Carboimier,  lieutenant  d'artillerie  coloniale  H.  G.,  ) 

GABINET  CIVIL 

MM.  6iiy(m,  l^j  administrateur  de  l'«  classe  des  colonies^  chef  de  cabinet. 
Demany.  administrateur-adjoint  de  2*  classe  des  colonies,  )      attachés 
Leooq,  adjoint  de  f  classe  des  affaires  civiles,  )    au  cabinet. 

OFFIGIER  DÉTAGHÉ  AUPRÈS  DU  GOUVERNEUR  GÉNÉRAL 
M.  Dubois,  ^,  Ot  *«  chef  d'escadron  d'artillerie  H.  G. 

BUREAU  DE  LA  PRESSE 

(PablieaUoos  ofllciellet,  renseignements,  relaUons  avec  le  comité  de  Madagaocar,  etc.) 

MM.  GerMnis,  ^,  hg.  mh.,  administratcnr  de  2«  classe  des  colonies,  chef  du  bureau. 
Roquet,  adjoint  de  2*  classe  des  affaires  civiles. 
Steiaoi,  commis  de  f  clas.se  des  affaires  civiles. 
Flori,  commis  de  I"  classe  des  affaires  civiles. 
Launtet,  commis  de  2«  classe  des  affaires  civiles. 

GONSEIL  D'ADMINISTRATION 

(réorganisé  par  le  décret  du  19  novembre  1903) 

U  conseil  (fadmmktrationestamfi  composé  ; 

MM.  Le  Gouverneur  Général,  président. 

Le  commandant  supérieur  des  troupes, 

Le  Secrétaire  Général  du  Gouvernement  Général, 

Le  directeur  du  contrôle  financier,  (  membres 

Le  procureur  général,  chef  du  service  judiciaire,     ^^'"^  ^*- 

Le  directeur  des  travaux  publics. 

Le  chef  du  service  des  domaines, 

Deux  colons  notables,  membres  titulaires, 
id.  ,  membres  suppléants, 

Tn  fonctionnaire  attaché  au  Gouvernement  Général  et  désigné  par  le  Gou- 
verneur Général  remplit  les  fonctions  de  secrétaire-archiviste  du  conseil  d'ad- 
ministration. 

GONSEIL  DU  CONTENTIEUX  ADMINISTRATIF 

(réorganisé  par  le  décret  du  12  novembre  190*^) 

Il  est  composé  des  membres  du  conseil  d'administration,  auxquels  sont 
^joints  des  magistrats  nommés  par  arrêtés  du  Gouverneur  Général. 

Les  fonctions  de  ministère  public  sont  remplies  par  le  directeur  du  con- 
Irole  financier,  qui  prend  le  titre  de  commissaire  du  Gouvernement. 

J^  secrétaire- archiviste  du  conseil  d'administration  remplit  les  fonctions  de 
«feffier. 


-  40  — 

CONSEIL  DE  DÉFENSE 
(réorganisé  par  le  décret  du  81  octobre  1902) 

Le  conèeil  de  défense  eet  composé  comme  euh  s 
MM.  le  Gouverneur  Général  ou  son  intérimaire,  présidt^nl, 

le  commandant  supérieur  des  troupes,  vice-président. 

Tofficier  général  ou  supérieur  le  plus  élevé  en  grade  après 
le  commandant  supérieur,  commandant  des  trou|eà 
d'infanterie,  (  membres 

Tofficier  général  ou  supérieur  commandant  rartillerie,  ^  mcwi-wca. 

le  chef  d'ctat-major  ou  Tofficier  supérieur  adjoint  au  com- 
mandant supérieur, 

Les  fonctions  de  secrétaire  seront  remplies  par  le  chef  d'état-major  ou, 
à  défaut,  par  Tun  ou  Tautre  des  deux  autres  membres. 

Dans  les  colonies  où  Tofficier  adjoint  au  commandant  supérieur  est  un  of- 
ficier subalterne,  celui-ci  est.secrétaire  du  comité,  mais  n'a  pas  voix  délibérative. 

Le  conseil  est  obligatoirement  assisté,  pour  les  questions  d'ordre  spécial  et 
suivant  le  cas  : 

Du  représentant,  civil  ou  militaire,  du  gouverneur  sur  le  territoire  duquel 
portent  les  délibérations  du  conseil  ; 

Du  commandant  de  la  défense  du  point  d*appai  de  la  flotte  ; 

Du  commandant  de  la  marine  ; 

Du  directeur  du  service  administratif  ; 

Du  directeur  du  service  de  santé  ; 

Du  directeur  des  travaux  publics  ; 

Du  trésorier  payeur, 
qui  ont  voix  délibérative  au  sein  du  comité. 

Un  arrêté  ministériel  du  6  avril  4903  a  décidé  que  le  conseil  de  défense 
exerçait  lés  attributions  dévolues  en  France  aux  commissions  mixtes  des  travaux 
publics  pour  l'étude  des  projets  qui  intéressent  à  la  fois  la  défense  du  territoire 
ou  un  ou  plusieurs  services  civils  et  que  le  Gouverneur  Général,  sur  sa  propre 
initiative  ou  sur  la  demande  du  commandant  supérieur  des  troupes,  juge  utile 
de  lui  soumettre. 

Dans  ce  cas  il  est  obligatoirement  assisté  : 

Du  représentant,  civil  ou  militaire,  du  gouverneur  sur  le  territoire  duquel 
portent  les  délibérations  du  conseil  ; 

Du  commandant  de  la  marine  ; 

Du  directeur  ou  du  chef  du  service  des  travaux  publics  ; 

Du  ou  des  ingénieurs  chargés  des  services  intéressés  ; 

Du  trésorier-payeur  ; 

Du  directeur  du  contrôle  financier, 
qui  ont  voix  délibérative  au  sein  du  comité. 

COMITÉ  D'HYGIÈNE 

(Arrêté  du  25  novembre  1898) 
MM.  le  directeur  du  service  de  santé,  président , 
le  chef  du  service  judiciaire, 
le  directeur  des  travaux  publics, 
le  sous-chef  d  etat-major, 
l'administrateur  maire  de  Tananarive, 
le  chef  du  !•••  bureau  du  Gouvernement  Général, 
le  pharmacien-chef, 

le  médecin -major  chefde  l'hôpital  militaire  de  Tananarive,  \  membrps 
le  médecin-major  adjoint  au  directeur  du  service  de  santé,  ' 
le  médecin-major  du  13*  régiment  d'infanterie  coloniale, 
le  médecin-major  directeur  de  l'école  de  médecine, 
le  médecin-major  directeur  de  Tinsiitut  Pasteur, 
le  chef  du  service  vétérinaire, 

le  président  de  la  chambre  consultative  de  Tananarive, 
le  directeurdu  Comptoir  national  d'escompte  de  Tananarive, 


—  47  — 


COEPS  D'OCCUPATION  DE  MADAGASCAR 


SERVICES  HiLITtlRES  ET  CORPS  DE  TROUPES 


SERVICES 


Commandement  supérieur  des  troupes. 
Etat-major  du  commandement  supérieur 
Etat-major  de  la  brigade  d'infanterie. 
Justice  militaire. 
Smice  du  commissariat 
Serrioe  de  santé. 
Commandement  de  l'artillerie. 
Directions  d'artillerie. 
Commandement  du  génie. 
Semoe  îétérinaire. 


CORPS  DE  TROUPES 


13^  Régiment  d'infanterie  coloniale. 
Bataillon  étranger  de  Madagascar. 
3^  Régiment  de  tirailleurs  sénégalais. 
V^  Régiment  de  tirailleurs  malgiaches. 
2^  Régiment  de  tirailleurs  malgaches. 
3^  Régiment  de  tirailleurs  malgaches. 
Bataillon  sénégalais  de  Diego. 
Section  de  discipline  coloniale. 
Génie. 
Artillerie. 


Point  d'appui  de  Diego-Suarez 


DIVISION  NAVALE 


ET  SERVICES  DE  LA   aARIIIE 


-48  — 


GROUPE  DE  L'AFRIQUE  ORIENTALE 

MM.  Gallieni,  G.  0.  ^,  0.  O*  général  de  division,  commandant  supérieur  des 
troupes  du  groupe  de  TAfrique  orientale. 
Graas,  capitaine  d'infanteiie  coloniale  H.  G.,  officier  d^ordonnance. 
Lobes,  capitaine  de  cavalerie  H.  G.,  id. 

Carbonnier,  lieutenant  d'artillerie  coloniale  H.  G.,         id. 

Etat-major  du  groupe  de  l'Afrique  orientale 

MM.  Berdoolat,  ^^,  lieutenant-colonel  breveté  d'infanterie  coloniale,  chef  d'état- 
major. 
Peyrègne,  capitaine  breveté  d'artillerie  coloniale,  sous-chef  d'état-major. 

/"'  Bureau 

(PenoDDCl  militaire.  -     Budget  militaire.   —   Administralioo  des  corps  et    serviocs.   —  Justice 

militnire.  —  Recruleroeni  mnlgache.  —  Télégraphie  optique) 

MM.  H ,  capitaine  d'infanterie  coloniale. 

Verdier,  lieutenant  d'infanterie  coloniale. 

i«  Bureau 

Section  A.  —  Artillerie.  —  Génie.  ^  Travaux  de  construclioas.  -^  Ftottilte 

M.  Peyrôgne,  capitaine  breveté  d'artillerie  coloniale. 

Section  B.  —  Mobllisalion  générale.   —  Opérations  militaires 

M.  Tienonnier,  capitaine  breveté  d'infanterie  coloniale. 

Sectiom  g.  —  Transports.  —  Ravitaillement.  —  Remonte.  —  Approvisionnements 

M.  Trettonmel,  capitaine  d'infanterie  coloniale. 

3"  Bureau 

(Recrutement.  —  Réserves.  —  Armée  leiritoriale.  —  Knregislrement,  —  Répartition  et  expé- 
dition de  la  correspondance.  —  Etat  civil.  —  Décès.  —  Successions.  ->  Œuvre  des  tombes.  — 
Sociétés  d'assistance.  —  Secours.  —  Pensions.  —  Réforme.  —  Emplois  civils.  —  Bogagemeuts.  — 
Rengagements.  —  Distinctions  honorifiques). 

M.  Broaase,   ^^^  capitaine  d'infanterie  coloniale. 

4«  Bureau 

(TopO{;raplile  et  géodésie)  (1) 

M.  Giorgio,  ^,  ^,  chef  de  bataillon  d'infanterie  coloniale. 

Télégraphie  optique 

!,e  service  de  la  télcgi*aphie  optique,  rattaché  au  13«  régiment  d'infanterie 
coloniale  par  décision  dn  12  septembre  iOOl,  est  commande  par  le  lieutenant 
Glémençon,  du  13«  régiment  d'infanterie  coloniale,  à  Majunga. 


(1)  Ijes  caitcs  suivantes,  publiées  par  le  bureau  topographique  de  l'Rtat-MaJor,  sont  en   vente 
aux  prix  ci-après  : 

Carte  de  la  région  centrale  au   ^q^-qq^  en  couleur  :  32  feuilles.  1  franc  la  feuille. 

Carte  de  l'Ile  »u—   '  -^r^^  en  gravure  et  couleurs  :  6  feuilles.   A  2  francs  la   feuille   ou  10 

francs  l'ensemble. 

Carte  de  l'Ile  au  -^'^    ■  en  gravore  et  couleurs  :  27  feuilles  dont  5  publiées.  1  fr.  50  la  feoille. 
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Plan  de  Tananarive  "^  gô^oôn  *  *  '*'•  ^* 

Plan  des  environs  de  Tananarive  au «-^r^Tr^r^  à  1  fr.  50. 

50.000 

Carte  minière  au  ^^^  qqq  &  1  franc 


—  49  — 

Le  réseaa  a  pour  but,  soit  de  suppléer  à  rinsoffisance  du  réseau  électrique, 
soit  d*assurer  les  communications  t«ylegraphiques  dans  le^  régions  où  les  lignes 
électriques  ne  présenteraient  pas  suffisamment  de  sécurité. 

11  se  compose  des  lignes,  suivantes  : 

Ligne  de  Tananarive  à  Ambohimena,  avec  bifurcation  sur  Morafenobe, 
d  une  part,  sur  Berevo  et  Mahabo,  d'autre  part. 

Ligne  de  Diego-Suarcz  à  Nossi>Bé. 

OFFICIERS  COMMANDANT  LES  TERRITOIRES  ET  CERCLES  INDÉPENDANTS 

MM.  de  Pélaeot,  C.  $,  colonel  d'infanterie  coloniale,  commandant  le  point  d'ap- 
pui de  Diego-Suarez. 

Trtiboiix,  ^,  chef  de  bataillon  d'infanterie  coloniale,  commandant  le 
cercle  de  Fort-Dauphin. 

miot,  ^,  chef  de  bataillon  breveté  d'infanterie  coloniale,  comman- 
dant le  cercle  de  Morondava. 

Dadonis,  ^,  chef  de  bataillon  d'infanterie  coloniale,  commandant  le 
cercle  de  Maintirano. 

VaBwaeteriiieiile&,  $,  capitaine  d'infanterie  coloniale,  commandant  le 
cercle  de  Maevatanana. 

Cliarboniiel,  capitaine  d'artillerie  coloniale,  commandant  le  cercle  d'Ana- 
lalava. 

Gorre,  capitaine  d'infanterie  coloniale,  commandant  le  cercle  des  Maha- 
faly. 

Bondé,  capitaine  adjoint  au  commandant  du  district  de  Fetraomby,  chemin 
de  fer. 

Brigade  d'infanterie 

MM.  deîreniiiiiaii,  C.^,  général  de  brigade,  commandantlabrigadekTananarivc. 
Chandeigiie,  capitaine  dlnfanterie  coloniale,  officier  d'ordonnance. 


Justice  miKtaire 

Le  conseil  de  revision    et  un  conseil  de  guerre  siègent  à  Tananarive  ;  un 
aotre  conseil  de  guerre  siège  à  Diego-Suarez. 

Conseil  de  revision 

M.  Mckel,  #,  officier  d'administration  de  2*  classe  de  la  justice  militaire. 

Conseil  de  guerre  de  Tananarive 

MM.  Fortin,  capitaine  d'infanterie    coloniale,  commissaire  du  gouvernement, 
rapporteur. 
IGekel,4f9  officier  d'administration  de  2*  classe  de  lajjustice  militaire,  greffier. 

Conseil  de  guerre  de  Diego-Suarez 

MM.  Gaiitheret,  capitaine  d'infanterie  coloniale,  commissaire  du  gouvernement, 
rapporteur, 
langeard,  lieutenant  d'infanterie  coloniale,  substitut  du  commissaire  du 

gouvernement,  rapporteur. 
Damotte,  adjudant  d'mfanterie  coloniale,  greffier. 

IS*"  Régiment  d'infanterie  coloniale 

^TAT-XâJOB  ET  PORTION  CE.\TRALE  :  TANANARIVE.  —  PORTION  SECONDAIRE  A  DlEGO-SUAREZ 

Elat^major 

MM.  Yalet,  ^,  colonel  commandant  le  régiment. 
l^uiier,  ^,  chef  de  bataillon,  major. 

4 


—  50  — 


MM.  Gériflola,  lieutenant  trésorier. 
Delfaud,  lieutenant  d  habillement. 
If. . .,  médecin-major  de  1"  classe 
Castueil,  médecin-major  de  2«  classe. 

Chefs  de  bataillon 

MM.  Marciani,  ^,  commandant  d'armes  à  Fianarantsoa. 
Ânsart,  ^,^,  major  de  garnison  à  Tananarive. 

Capitaines 


l'«  G'«  MM.  Crébessac. 
2«    —         Bastide. 
3«    —         Jacob,  iS^. 
4«   —         Gauthier,  ^. 


5«  C'«  MM.  Gros. 
6«  —  Foureix. 

7e  —  Genest. 

8*  -  Rey,  *. 


l'«C'«MM.     Deltel. 
2«  — .  Delpy. 

Hinzelin. 
Hazin. 


Lieutenants  et  sous-lieutenents 

6«  G"  MM.  (H... 

(Fianarantsoa  (  "•  •• 


3«   — 
46    _ 


5« 


^°  )  Marchai. 

(TamalaTC)  ( 

S^'  —  j  Tiret. 

(Mantasoa)  (  N. .  . 


Coutance. 
Sapolin. 

-  Schilts. 

Section  optique  :  M.  Clémençon,  lieutenant  (Majunga). 

1  "  Régiment  de  tirailleurs  malgaches 

ÉTAT-MAJOn    ET  PORTION  CENTRALB:  TANANARIVE 

Etat-major 

MM.  Rondony  ^h  colonel  commandant  le  régiment. 
Bruner,  capitaine-major. 
Brousseau,  lieutenant  trésorier. 
Bomand,  lieutenant  d'habillement. 
Martel,  médecin-major  de  1"  classe. 
Gamier,  médecin  aide-major  de  1"  classe. 

Chef  de  bataillon 
M.  Robard,  0.  ^,5?. 

Capitaines 


'^ 


1«C»«MM.  Maritz, 

2*    —  Vanwaetermeulen 

3«    —  Reitï,  <iîî. 

4*    —  Marion. 

5«    —  Marie. 


!'•  Cî«  MM     \  Dardenne. 

_  i  Amaad. 

^  }  Scheer. 

Ferville. 


6«  C'«  MM.  Destoup,  *&?. 

7<'  —  Sévignac. 

g*"  —  Lan^elot. 

9t  «.  Fortin. 

!!•  —  Roy,  f^. 

Lieutenants  et  sous-lieutenants 


4e  _ 

5«     — 


Suzsoni. 

H^elbacher. 

Mahé. 

de  Bazelaire  de  Rupierre. 

^détacbé  aa  Gourrr.if  incal  GénéralJ 


8«  — 
ll»^  — 


André. 
Jeanson. 

Tauchot. 
Sicre. 


I 

(  Simon. 
{  Pelud. 

Perron , 


—  SI  — 

2*  Régiment  de  tirailleurs  malgaches 

ÉTAT-MAJOn  ET  PORTION  CENTRALE  :  TAMATAVE 

Elal-major 

MM.  Grosjean,  ^,  lieutenant-colonel,  commandant  le  régiment. 
Epardeaux,  capitaine-major. 
Leroy,  lieutenant  trésorier. 
SamàienB,  lieutenant  d'habillement. 
Boilet,  médecin-major  de  2^  classe. 
Roquemaure,  médecin-major  de  2*^  classe. 
Bernard,  médecin  aide-major  de  !■*'  classe. 
Eberlé,  id. 

Cotard,  id. 

Chefs  de  bataillon 

MM.  Leblanc,  ^. 

Marchaisse,^,  major  de  garnison  &  Tamatave. 
Tralboux,  *S?>  commandant  le  cercle  de  Fort-Dauphin. 

Capitaines 

8«  C'«  MM.  Fontenoy. 


l*-*  G*«  MM.  Quinque. 

2«    —  Savy. 

3«    —  Blanc. 

5»    —  Boin,  ^, 

6^    —  Hinary. 

7«    —  Bieau. 


i"  C"  MM.  j  ST_-TS?^f 


9«  -- 
10°  — 
H«  — 
12»  — 


Bastard. 
Royer. 
Gremillet. 
Mauvilain. 


2«    — 
3*    — 


,V 


6*    — 


(Âlibert. 
(  Leriche. 

Lesol.  --  Mourey. 
Âdeline. 

S  Planche. 
Gautellier. 

(  Borgeat. 
(  Grozes. 

Î  Boulangé. 
Garron. 


Lieutetianis  et  sous-lieutenanis 

«•  c'"  MM.  j  5-;?!* 

de  Froisard  Broissia. 


9«  — 


10« 


!!•  — 


12«  — 


Finet. 

(  Reymond. 

<  Harcaire. 
(  GrolL 

Frénée,  ^. 
Jadart. 

i  BarbaBsat. 

<  Hasson. 

(  Maignan. 


Suite  : 

MM.  Gramont,  capitaine,  adjoint  au  commandant  du  cercle  de  Fort-Dauphin, 
Cardon,  capitaine. 
Janvier  de  la  Motte,  lieutenant. 
Leclerc,  id. 

Vacher,  id. 

3^  Régiment  de  tirailleurs  sénégalais 

ÉTAT  MAJOR  ET    PORTION  CENTRALE  t  MAJUNGA 

Etat-major 

MM.  Lamiable,  0.  ^,  colonel  commandant  le  régiment. 
Gallois,  ^,  lieutenant-colonel. 
Lambert,  capitaine-major. 
Roy,  lieutenant  trésorier. 


—  82  — 


MM.  David,  lieutenant  d'habillement. 

Bourdon,  médecin-major  del^«  classe. 
Briaemur,  médecin-major  de  2*  classe 
Gavasse,  médecin  aide-major  de  1'*  classe. 
Grilliat,  id. 

Héel,  id. 

Lescure,  id. 

Hongie,  id. 

Levier,        ,  id. 

Chefs  de  bataillon 

MM.  Dadouis,  i%,  commandant  le  cercle  de  Maintirano. 

Millot,  ^,  commandant  le  cercle  de  Morondava  (breveté). 

Capitaines 

1"  C»*  MM.    Defoort. 
2*    — 

3«    — 

4«    — 


5« 


6«  — 
7«  — 
8«    — 


1«  C'«   MM. 
2*    — 

3«     — 


4« 
6* 


Mercier. 

Colcanap. 

Oudart. 

Rey,  ^. 

Jénot. 

Gorre. 

Per^B. 


90 

C»« 

MM. 

Golonna  d'Istria. 

10« 

— 

Duchan. 

!!• 

•>— 

Brasseaux. 

12° 

— . 

Gressard. 

43« 

— . 

Gellier. 

14« 

Bertrand. 

15» 

— 

Gambav. 
Dietricii. 

1C« 

— . 

Lieutenants  et  sous-lieutenants 


8"    — 


Foumier. 

Médan  Alexandre. 
(  Rémy. 
]  Gilles. 
(  Ferry. 

L'Herrou. 
Guénot.  —  Guillot. 

Delettre.  --  Roux. 
Bruand.  —  Gorbel. 

Lemoine. 
Boumique. 

Junilhon  Monbeig. 
Bûrher. 

Rano. 
Nivet. 


Qe  ri«  uu    (  Jeux.  —  Ghandelier. 

j  L     M»,  ^  j^  Goupil.   —  Le  Borgne 

Jouannetaud,  ^. 

Millasseau. 

Janson.  —  Pinson. 

Lefranc.  —  Garenne. 
(  Pichon. 
\  Doméjean. 

Ghevet. 
VaUin. 

I  Laurent.  —  Picard. 
(  Heysch. 

Bourreau. 
Boinet. 


10* 

11* 
12* 

13« 

15» 
16" 


Service  de  rartillerie 


Un  lieutenant-colonel  d'artillerie  coloniale,  qni  prend  le  titre  de  comman- 
dant de  rartillerie  du  groupe  de  T Afrique  orientale,  est  placé  à  la  tête  du  service 
de  rartillerie  à  Madagascar. 

Ce  service  comprend  : 

7'ananarive.  —  Une  direction  d*artillerie  avec  services  annexes  à  Majunga 
et  Tamatave,  une  compîignio  mixte  d'ouvriers  et  un  groupe  de  deux  batteries 
.détachées  du  régiment  d'artillerie  de  Diego. 

Diego-Suarez.  —  Une  direction  d  artillerie,  un  régiment  d'artillerie  et  une 
compagnie  mixte  d'ouvriers. 

I.e  service  de  l'artillerie  est  charçé  de  la  construclion  et  de  l'entretien  de 
tous  les  bàlimcnls  militaires,  de  la  visite  et  de  l'entretien,  de  l'armement  et  des 
munitions. 

Les  directions  et  services  annexes  peuvent,  avec  l'autorisation  du  Couver- 


-  63  — 

neor  Général,  exécuter  des  travaux  à  titre  de  cessions  remboursables  pour  les 
différents  services,  si  les  ressources  des  localités  où  elles  se  trouvent  sont  insuf- 
fisantes. 

Elles  peuvent  passer,  avec  des  entrepreneurs  ou  des  commerçants,  des 
marchés  de  ^é  à  gré  ou  par  adjudication  publique  pour  Texécution  de  certains 
travaux,  ainsi  que  pour  la  fourniture  de  matières  et  objets  de  différentes  natures 
nécessaires  à  la  constitution  des  approvisionnements. 

Les  industriels,  constructeurs  de  machines  ou  fabricants  d*objets  de  toutes 
sortes,  soit  en  France,  soit  à  Madagascar,  peuvent  adresser  leurs  offres  aux 
directeurs  d'artillerie,  lesquels  sont  parfois  en  mesure  de  leur  faire  des  com- 
mandes plus  ou  moins  importantes. 

PERSONNEL 
Commandement 

MM.  Mallié,  ^,  lieutenant-colonel,  commandant  Tartillerie  du  groupe  de  rAfri- 
que  orientale. 
Gauthé,  capitaine  adjoint. 

État- MAJOR  particulier  de  l* artillerie  coloniale 
DirecUoD  de  Tananarive 

MM.  Lalnne,  ^,  chef  d  escadron,  directeur  de  rartilleric. 
H...,  capitaine  en  i**',  adjoint  au  directeur. 
Mérier,  capitaine  en  i*',  employé  au  service  des  constructions. 
Rodallec,  4^,  capitaine  en  2*,  employé  au  service  des  constructions. 
Mercier,  capitaine  en  2«,  chargé  de  Tannexe  de  Majunga. 
PreadliomBie,  capitaine  en  2%  chargé  de  l'annexe  de  Tamatave. 
Riochet,   officier  d'administration  de  1'''  classe -conducteur  de  travaux. 
Paillotet,  id.  de  1''''  classe -ouvrier  d'état. 

Paachard,  id.  de  1^*  classe  -  conducteur  de  travaux. 

Audit,  id.  de  2^    classe -com})table. 

Oberreiner,  id.  de  2^^   classe  -  ouvrier  d'état. 

Prigent,  id.  de  2«   classe -conducteur  de  travaux. 

Dardant,  id.  de  3*    classe -conducteur  de  travaux. 

Fontenean,  id.  de  3«    classe -comptable. 

Keryhuel,  id.  de  3»    classe  -  contrôleur  d'armes. 

Direction  de  Diego-Suarez 

MM.  Deviteme,  ^,  lieutenant-colonel,  directeur  de  rartillcrie. 
6es,  ^,  chef  d'escadron. 
Landais,  ^,  chef  d'escadron  H.  G. 
Jacquin,  capitaine  en  !«',  adjoint  au  directeur. 
Thomas,  $,  capitaine  en  1*'. 
Lemercier,  capitaine  en  second. 
Casanenve,    id.         en  2^ 
Anelin,  id.  en  2<* 

Riffand,  ^,  oftlcier  d*ad  m  inist  ration  principal -conducteur  de  travaux. 
Hemiilat,  ^,  officier  d'administration  ae  l'''  classe -conducteur  de   travaux. 
lasson,  officier  d'administration  de  1'^  classe- conducteur  de  travaux. 
Brice,  officier  d'administration  de  2*  classe -comptable. 
Temant,  id.  de  2«  classe- comptable. 

Lignon,  id.  de  2*  classe- comptable. 

Jamond,  id.  de  2''  classe -comptable. 

Boiye,  id.  de  2*  classe -artihcier. 

Givry,  id.  de  2«  classe ■»■  ouvrier  d'état. 

Comard,  id.  de  2*  classe -ouvrier  d'état. 

Thomas,  id.  de  2^  classe -ouvrier  d'état. 

lasson,  id.  do  2*  classe -conducteur  de  travaux. 

Gronhel,  id.  de  2«  classe-conducteur  de  travaux. 

Boslini,  id.  de  2*  classe -conducteur  de  travaux. 


--  54  — 

MM.  Lamarre,  officier  d'administration  de  2<*  classe -conducteur  de  travaux. 
Fllipi,  id.  de  2"  classe -conducteur  de  travaux. 

GrcBi,  id.  de  2**  classe -contrôleur  d'armes. 

T  Régiment  d'artillerie  de  l'Afrique  orientale 

Groupe  de  Diego-Suarex 

MM.  Petitcol,  ^,  lieutenant-colonel  commandant  le  régiment. 
Fréby,  ^,  chef  d'escadron,  major. 
Clotes,  ^,  chef  d'escadron. 
Doucet,  sous-lieutenant,  offîcier  de  détails, 
Restoux,  sous-lieutenant,  officier  d'habillement. 
Lafaye  de  Michaux,  médecin-major  de  2^^  classe. 
N. . .,  médecin  aide-major  de  1"  classe. 
If...,  vétérinaire  en  l'=^ 
Dasté,  vétérinaire  en  second. 

y*  haiUrie  montée 

MM.  François,  capitaine  en  1^%  commandant  la  batterie. 
Hervé,  capitaine  en  2". 
Henriet,  lieutenant  en  2«. 
Folliet,  id. 

Royol,  sous-lieutenant. 

2^  balierie  de  montagne 

MM.  Thomeaf,  capitaine  en  1°%  commandant  la  batterie. 
Reaard,  capitaine  en  2''. 
DesaJbaye,  sous-lieutenant. 
Henry  ^  id. 

5»  batterie  à  pied 

MM.  Sarrieu,  capitaine  en  l'^'",  commandant  la  batterie. 
Michel,  capitaine  en  2<'. 
Alix,  lieutenant  en  2°. 
Faacompré,  sous  lieutennat. 

6«  batterie  à  pied 

MM.  Foumier,  capitaine  en  l'^'*,  commandant  la  batterie. 
Horin,  lieutenant  en  2^ 
Caplon,  sous-lieu  tenant. 

7"  batterie  à  pied 

MM.  D'Herbez  de  la  Tour,  ^,  capitaine  en  4''%  commandant  la  batterie. 
Giroox,  lieutenant  on  2*^. 
Michaud,  id. 

S'  batterie  à  pied 

MM.  Lavarde,  capitaine  en  i^%  commandant  la  batterie. 
Régnier,         id. 

Suite 
M.  Gharbonnel.  capitaine  en  1'''',  commandant  le  cercle  d*Ânalalava. 

11^  Compagnie  mixte  d'ouvriers 

MM.  Robert,  capitaine  en  second,  commandant  la  coi*npagnie. 
Petit,  lieutenant* 

Groupe  de  Tananarive 

MM.  Pointe],  ^,  chef  d'escadron,  commandant  le  groupe. 
Bemelmans,  lieutenant,  officier  de  détails. 
Maurras,  médecin-major  de  2<*  classe. 
Dufour,  vétérinaire  en  second. 


-  58- 

5«  batterie  de  montagne 

MM.  Ghérny,  ^,  capitaine  en  1'',  commandant  la  batterie.  , 

Dandaleiz,  capitaine  en  2^. 
Collier,  lieutenant  en  2®. 

4'  batterie  de  montagne 

MM.  Barré,  capitaine  en  i®%  commandant  la  batterie. 
Charpentier,  capitaine  en  2''. 
Amène,  lieutenant  en  2«. 
Jean,  \&. 

1 0^  Compagnie  mixte  d'ouvriers 

MM.  Blanc,  ^,  capitaine  en  second,  commandant  la  compagnie. 
Bealaygue,  lieutenant  à  Tananarive. 

Troupes  du  génie 

MM.  Roqnes,  0.  ^,  colonel,  commandant  le  génie. 

Oiu,  *^,  chef  de  bataillon,  commandant  le  district  de  Fetraomby. 

43^  compagnie  à  Tananarive 

MM.  Qoillet,  i^,  capitaine,  commandant  la  compagnie. 
Vanniëre,  capitaine. 

/4«  compagnie  à  Moramanga 
M.  Girod,  capitaine,  commandant  la  compagnie. 

Service  du  commissariat 

Le  service  du  commissariat  militaire  et  marilime  est  assuré  par  des 
officiers  du  commissariat  des  troupes  coloniales,  ayant  sous  leurs  ordres,  pour 
le  service  des  bureaux  et  pour  le  service  des  magasins,  des  agents  du  commis- 
sariat des  troupes  coloniales. 

Tout  ce  personnel  est  placé  sous  la  haute  direction  d'un  officier  supérieur 
du  commissariat,  ordonnateur  secondaire,  dont  les  attributions  sont  déterminées 
parles  articles  85  et  suivants  de  l'ordonnance  du  21  août  1823,  les  articles  88 
a  95  du  décret  organique  du  28  décembre  1885,  le  décret  financier  du  20  novem- 
bre 4882  elles  décrets  des  3  octobre  1882,20  octobre  1887,  5  octobre  1889, 
li  septembre  1896  et  11  juin  1901. 

l-c  directeur  du  commissariat  prépare,  en  ce  qui  concerne  le  service 
qo'il  dirige  : 

1«  Les  projets  de  décrets,  d'arrêtés  et  de  rè{{lements  ; 

2»  Les  rapports  concernant  les  plans,  devis  et  comptes  des  travaux  ;  les 
questions  douteuses  que  présente  l'application  des  lois,  ordonnances,  décrets, 
arrêtés  et  règlements  adinmistratifs,  les  affaires  contentieuses. 

11  contresigne,  en  ce  qui  a  rapport  à  son  administration,  les  arrêtés,  règle- 
ïnenU,  ordres  généraux  de  service,  décisions  du  Gouverneur  Général  en  conseil 
et  autres  actes  de  rautorité  locale  et  veille  à  leur  enregistrement,  partout  où 
l>esoin  est. 

11  prépare  et  propose,  en  ce  qui  concerne  les  services  dont  il  a  la  direction, 
la  correspondance  générale  du  Gouverneur  Général  avec  le  Ministre  des  colonies 
Pt  les  ordres  généraux  de  service. 

11  tient  enregistrement  de  la  correspondance  générale  du  Gouverneur  Général 
relative  à  son  service.  EnfiTi,  il  est  membre  du  conseil  de  défense. 

L  administration  des  services  militaires  et  maritimes  comprend,  en  co  qui 
touche  : 

/.  —  Aux  services  militaires 

1^  Etablissement  du  budget  des  services  militaires.  —  Liquidation  et  ordon-^ 


l 


nancement  des  dépenses  du  budget  colonial  (services  militaires).  —  Surveillance 
de  remploi  des  crédits  ourerts.  —  Reddition  des  comptes  financiers. 
•  20  Surveillance  administrative  des  corps  de  troupes.  —  Revues.  —  Solde.  — 
Indemnités.  —  Fournitures  en  nature.  —  Solde  des  officiers  sans  troupes  et 
assimilés,  des  employés  militaires  et  des  agents  entretenus.  ^  Tenue  des  ma- 
tricules et  des  contrôles.  —  Gestion  des  successions  des  militaires  et  fonction- 
naires décédés  dans  la  Colonie.  —  Prisons  militaires. 

3®  Approvisionements.  —  Recette,  carde,  conservation  et  délivrance  des 
vivres  aux  corps  de  troupes. —  Comptabilité  du  service  des  vivres.—  Préparation 
et  passation  des  marchés.  —  Service  de  Thabillement,  du  campement,  de  la  literie 
et  du  casernement  des  troupes.  —  Liquidation  des  dépenses  au  matériel.  —  Eta- 
blissement des  comptes  généraux  du  matériel. 

4«  Surveillance  administrative  des  directions  d'artillerie,  du  génie  et  du 
service  des  hôpitaux.  —  Contrôle  des  travaux  et  entreprises  et  de  remploi  des 
matières  et  de  la  main-d'œuvre.  —  Adjudications  pour  fournitures  et  entre- 
prises. —  Matricule  et  inventaire  des  immeubles. 

5»  Transports  par  terre  et  par  mer.  —  Liquidation  des  dépenses  y  afférentes. 

//.  —Aux  services  maritimes 

(Décret  du  31  décembre  1899) 

Liquidation  et  mandatement  des  dépenses  du  service  de  la  marine  dans  la  Co- 
lonie. —  Comptabilité  du  matériel  et  des  vivres  de  la  marine  en  dépôt  dans  la  Co- 
lonie. —  Inscription  maritime.  —  Bris  et  naufrages.  —  Police  de  la  navigation  et  des 
pèches  maritimes.  —  Domanialité  publique  maritime.  --  Pensions  et  secours. 

PERSONNEL 
Tananarive  et  arrondissements 

Dircclion 

UM.  Noguôs,  ^,  commissaire  principal  de  1^*  classe  des  troupes  coloniales, 
directeur  du  commissariat. 
Théodore,  commissaire  de  V^  classe,  chef  du  secrétariat. 

Sous-direction 

MM.  Louisy,  *&,  commissaire  principal  de  2<^  classe,  des  troupes  coloniales, 
sous-directeur  du  commissariat. 
Ghabaud,  comniissairc  de  2^  classe. 
Casamayott,  officier  d'administration  de  l'*'  classe. 
Malvoisin,  ^,  id. 

de  Balmann,  id.  de  S^^  classe 

Bedier-Damanoir,  magasinier  de  2^  classe. 

Revues.  —  Inscription  maritime, 

MM.  André,  commissaire  principal  de  3°  classe. 
Maniel,  commissaire  de  i^^  classe. 

Approvisionnements.  —  Transports, 

MM.  Riohelot,  commissaire  de  2«  classe. 
Mongreville,  sous-agent. 
Qttinton,  magasinier  de  4*^  classe. 
Berlique,  id. 

Tamatave 

MM.  Granier  de  Cassa^nac,  commissaire  principal  de  3.'  classe,  chef  du  service. 
Hany,  commissaire  de  l*""  classe. 
Féline,  commissaire  de  2*"  classe. 
Tiret,  commissaire  de  2®  classe. 
Samy-Tamby,  commis  de  2*  classe. 
Lasserre,  agent. 


-  87  -- 

MM.  Hoèl,  commis  de  i"^  classe. 

Pofolei-Sesaoshaits,  commis  de  2*  classe. 
Gasparin,  commis  de  2*  classe. 
PongerottZy  magasinier  de  t'*  classe. 
Daelo^  marinier  de  i'«  classe. 
Hortin,       id.  de  3^  classe. 

Ricard,  magasinier  de  4*  classe. 
Abric,  id. 

Isnardy  id. 

S^Testre,  id. 

Magasin  de  transit  de  Mahalsara 

M.  Séyerin,  agent-comptable  de  3*  classe. 

Majunga 

MM.  Cartier,  $,  commissaire  principal  de  3'  classe,  chef  du  service. 
Ride,  commissaire  de  1'*  classe. 
Hichanx,  commissaire  de  1<^*  classe. 
■icheloty  officier  d'administration  de  3«  classe. 
Roflier,  commis  de  i'^  classe. 
Pompée,  commis  de  2*  classe. 
Calife,  magasinier  de  2«  classe. 
Marie,  id. 

Point  d'appui  de  Diego-Suarez 

MM.  lartia,  commissaire  de  l''^  classe. 
Fraiiçois,  commissaire  de  1^'  classe. 
Petitgirard,  commissaire  de  2**  classe. 
Dejean  de  la  Bâtie,  commissaire  de  2''  classe. 
Barbe,  commissaire  de  2*  classe. 
Long,  officier  d'administration  principal. 
Basaon,  oftîcier  d'administration  de  S^»  classe. 
Trinqnefort,  officier  d'administration  de  3*  classe. 
DennenonTiIle,  commis  de  2<'  classe. 
Hichely  commis  de  2*  classe. 
Fraiy,  id. 

Antenor,  id. 

Pineao,  id. 

Flage^et,  commis  de  3*  classe. 
Gérbnger,  magasinier  de  2*  classe.  ' 
Bemard-Aroqmaaaamy,  magasinier  de  2*  classe. 

Service  de  santé 

Le  service  de  santé  du  corps  d'occupation  est  placé  sous  la  direction  d'un 
médecin  principal  des  troupes  coloniales  et  assuré  par  72  médecins  des  troupes 
coloniales  (46  du  service  général  et  26  du  service  des  troupes),  2  médecins  de 
la  guerre  et  9  pharmaciens,  soit,  au  total,  83  officiers  du  service  de  santé. 

I>es  infirmiers  des  hôpitaux  et  des  ambulances  appartiennent  à  la  section 
d'infirmiers  des  troupes  coloniales  et  sont  prévus  au  nombre  de  96. 

Il  leur  est  adjoint  des  infirmiers  militaires  indigènes,  dont  la  section  est 
encore  en  formation,  et  des  auxiliaires  civils  indigènes  en  nombre  variable  sui- 
vant les  besoins. 

Les  infirmiers  des  infirmeries  de  garnison,  des  infirmeries  régimentaires 
et  des  postes  sont  des  infirmiers  régimentaires  fournis  pas  les  corps  de  troupe, 

formaiioas  aairitaires.  — Les  formations  sanitaires  se  divisent  en  :  hôpitaux, 
ambulances,  infirmeries  de  garnison,  infirmeries  régimentaires  et  de  postes.  Les 
hftpitanx  et  les  ambulances  sont  sous  l'autorité  immédiate  du  directeur  du  ser- 
vice de  santé.  Les  infirmeries  et  les  postes  relèvent  du  service  des  troupes. 


* 


-88- 

Hôpitaux.  —  Les  hôpitaux  reçoivcnl  et  traitent  toutes  les  catégories  de  ma- 
lades militaires  et  présentent  des  ressources  sufiisantes  pour  assurer  le  traite- 
ment de  n'importe  quelle  affection  chirurgicale  et  médicale. 

Ils  reçoivent  et  traitent  également  les  malades  civils,  à  charge  derembour-, 
sèment. 

Chaque  hôpital  est  placé  sous  la  direction  d'un  médecin-major  de  1"  classe  ; 
un  médecin-major  de  2*^  classe  remplit  les  fonctions  de  médecin  résident.  Les 
médecins  aides-majors  assurent  le  j^iervice  de  garde.  Le  service  de  la  pharmacie 
est  assuré  par  un  pharmacien-major  ou  aide-major,  chargé  en  môme  temps  du 
ravitaillement  des  posles  en  médicaments. 

L'administration  est  confiée  à  un  agent  comptable  des  troupes  coloniales  et 
le  service  des  entrées  à  un  infirmier  aux  écritures. 

Les  hôpitaux  sont  au  nombre  do  quatre  :  Tananarive,  Tamatave,  Dicgo- 
Suarez,  Majunga. 

HôpUnl  de  Tananarive,  ■—  Cet  hôpital  est  installé  à  un  quart  d'heure  de  la 
ville,  à  Isoavinandriana,  dans  des  bâtiments  construits  par  les  Anglais  avant 
l'occupation  française  et  considérablement  agrandis  depuis  cette  époque.  Il  peut 
recevoir  200  malades  et  présente  tout  le  confortable  désirable. 

Ilôpilal  de  Tamalave,  —  Est  installé  provisoirement  dans  des  cases  Espita- 
lier  à  étage  en  dehors  de  la  ville,  dans  le  quartier  dit  «  les  Man^^uiers  »  ;  il  peut 
loger  200  malades.  La  construction  d'un  hôpital  définitif  en  pierre  à  la  Pointe 
Tanio,  près  des  autres  bâtiments  militaires,  a  été  commencée  en  1903. 

Hôpital  de  Diego-Suarez.  —  C'est  l'ancienne  ambulance  du  Cap  Diego, 
transformée  en  hôpital  depuis  la  création  du  point  d'appui  de  la  flotte.  De  non- 
veaux  baraquements  ont  été  construits  pour  répondre  a  tous  les  besoins  :  200 
lits.  Il  doit  être  remplacé  par  un  hôpital  définitif  édifié  à  Antsirane  (Pointe  du 
Corail)  et  actuellement  en  voie  d'exécution. 

Hôpital  de  Majunga.  —  Est  installé  sur  la  hauteur  qui  domine  la  ville,  dans 
d'excellentes  conditions  de  ventilation  et  de  salubrité.  Les  baraques  provisoires 
installées  au  moment  de  la  colonne  expéditionnaire  commencent  à  disparaître 

I)Our  faire  place  à  des  pavillons  confortables  en  pierre,  bien  abrités  de  la  cha- 
cur  et  renfermant  en  tout  450  lits. 

Ambulances.  —  Les  ambulances  assurent  aux  militaires  et  aux  civils  les 
mêmes  soins  que  les  hôpitaux  ;  le  régime  des  malades  est  le  même,  le  matériel 
et  le  personnel  sont  constitués  de  la  même  façon,  mais  plus  sommairement.  Le 
service  est  dirigé  par  un  médecin-major  de  2«  classe  ou  un  aidc^mujor  de  1" 
classe,  qui  est  médecin  chef  et  en  même  temps  médecin  traitant. 

Les  conditions  d'hospitalisation  sont  les  mêmes  que  pour  les  hôpitaux.  Des 
médicaments  peuvent,  en  outre,  être  délivrés  contre  remboursement  aux  taux 
de  la  nomenclature,  majorés  de  2o  O/o  et  de  0  fr,  60  par  kilo  pour  frais  de  trans- 
port. 

Chaque  matin,  les  ambulances  ont  une  consultation  gratuite,  principalement 
réservée  aux  indigènes,  mais  à  laquelle  tous  les  malades  (Européens  ou  indigè- 
nes) sont  admis. 

Le$  ambulances  actuelles  son  tau  nombre  de  sept  et  rattachées  k  l'hôpital  de 
Piego,  qui  leur  fournit  les  médicaments  et  tout  le  matériel  nécessaires. 

Fianarantsoa « . .     80  lits 

'  Fort-Dauphin 40  — 

Ma^^iYn'^na::::::::::::::::::::::::  S  -  H'^chésàniôpuaidcDiego 

Morondava 40  ~ 

Tulear 40  — 

Infirmeries  de  garnison.  —  Les  infirmeries  de  garnison  sont  destinées  à 
assurer  le  traitement  des  hommes  de  troupe  des  difrérents  corps  atteints  d'af- 
fcctioTîs  bénignes  et  dont  l'état  n'exige  pas  l'évacuation  sur  une  formation  hos-^ 
pitalicre  ;  exceptionnellement,  elles  peuvent  admettre  les  civils  européens  ou 
mdigènes.  Elles  fonctionnent  conformément  aux  dispositions  du  règlement  sur 


-^  59  — 

!«•  service  de  santé  à  rintérieur,  sont  administrées  par  un  corps  de  troupe  et 
placées  sons  l'autorité  technique  du  directeur  du  service  de  santé. 
Les  infirmeries  de  garnison  actuelles  sont  au  nombre  de  sept  : 

Antsifâne ; .  • .  • \ 

Cap  d*Ambrc j 

Ankorika >  Territoire    de  Diego-Suarez. 

Cap  Diego \ 

Sakaramy / 

Maintirano »      3«  sénégalais. 

Infirnieries  régimentaires.  —  Les  infirmeries  régimentaires  sont  instituées 
ponr  permettre  de  traiter  au  corps  les  militaires  atteints  d'affections  dont  la 
gravité  n'exige  pas  l'envoi  à  rhôpita). 

Ces  infirmeries  n'existent  qu'à  Tananarive,  pour  les  portions  centrales  du 
13«  régiment  d'infanterie  coloniale,  du  i"  régiment  de  tirailleurs  malgaches 
cides  batteries  d'artillerie  de  Madagascar. 

Elles  fonctionnent  conformément  aux  dispositions  du  règlement  sur  le 
service  de  santé  à  l'intérieur  et  sont  dirigées  par  les  médccms-ipajors  des 
corps. 

Postes.  —  Les  postes  ne  comportent  pas  l'hospitalisation  des  malades,  ils 
comprennent  seulement  un  dépôt  de  médicaments  et  une  salle  de  visite  ;  les 
malades  sont  traités  à  la  consultation  de  chaque  jour  ou  à  domtcile  ;  ils  ne 
^nt  ni  logés,  ni  nourris  et  continuent  à  compter  à  leur  corps  pour  la  sotlde 
et  les  vivres. 

La  plupart  de  ces  postes  sont  mobiles  et  sont  des  centres  de  rayonnement 
pour  une  région  déterminée.  Ce  sont  actuellement  :  .    . 

Midongy-du-S«d district  de  Midongy. 

Ambovombe  et  Imanambo cercle  de  Fort-Dauphin. 

Androka cercle  des  Mahafaly. 

Bclo cercle  de  Morondava. 

Benjavilo cercle  de  Maintirano. 

PERSONNEL 

SERVICE   GÉNÉRAL 

IHreciion 
MM.  Yaysse,  i«î,  <|,  médecin  principal  de  1"  classe,  directeur  du  service  de 
santé  du  corps  d'occupation. 
Caajole,  médecin  major  de  2"  classe,  a.ljoint  au  directeur  du  service  de 

santé. 
Esserteaa,  médecin  aide-major  de  i^*  classe,  adjoint  au  directeur  du  service 
de  santé. 

r         Laboraluire 
M.  Réland,  ^,  pharmacien-major  de  1"  classe,  directeur. 

HOPITAUX 

Hôpital  de  Tanmiarive 
MM.  Preux,  îS,  médecin  principal  de  2«  classe,  médecin  chef. 
Hatre,  médecin-major  de  2°  classe,  médecin  résident. 
Garmouse,  médecin  aide-major  de  1'*  classe,  médecin  traitant. 
Boin,  pharmacien-major  de  2'=  classe. 
Laden,  agent  conyptable. 
Bonnet,  officier  d'administration  de  3«  classe,  comptable. 

Hôpital  de  Tamalave 
MM.  Renaud,  ^,  médecin-major  de  1"  classe. 

Hogué,  médecin-major  de  2"  classe,  médecin  traitant. 
Contant,  id.  ,  id. 

Grenn,  id. 


^60  — 

MM.  Garnaud,  pharmacien-major  de  29  classe. 

LaKarre,  officier  d'administratiea  de  3*  classe,  comptable. 
P.  Lacomme,  ff'"^"  d*aumdnicr. 

Hôpilal  de  Diego-Suarez 

MM.  Galbruner^  i^,  médecin>major  de  1'*  classe,  médecin  chef. 
Bailly,  ^,  médecin-major  de  1'**  classe,  médecin  résident. 
Lamort,  médecin-major  de  2«  classe. 
Mirville,  pharmacien-major  de  2«  classe. 
Colin,  pharmacien  aide-major  de  l'«  classe. 
Saffiré,  officier  d'administration  de  1^*  classe. 
Moasean,  officier  d'administration  de  3«  classe. 
Goringer,  comptable  de  la  pharmacie  centrale. 
P.  Pichoi,  ff«B*  d'aumônier. 

Hôpital  de  Majunga 

MM.  Logerai»,  ^,  médecin-major  de  i'""  classe,  médecin  chef. 
Petit,  médecin-major  de  2*  classe,  médecin  résident. 
Jauneau,  médecin  aidc-major  de  i'*  classe,  médecin  traitant 
Laurent,  pharmacien  aide-major  de  2'  classe. 
Rogeon,  agent  comptable. 
Rauzduel,  comptable  de  la  pharmacie. 
P.  Orimel,  if*'"  d'aumônier. 

AMBULANCES 

Fianaranisoa 

MM.  Guerchet,  ^,  médecin  maior  de  2«  classe,  médecin  chef. 
Francesohetti,  médecin  aide-major  de  1'*  classe. 

FoiU'Dauphin 
M.  Legendre,  ^,  médecin-major  de  2<'  classe,  médecin  chef. 

Morondava 
M.  Gartron,  médecin-major  de  2*  classe,  médecin  chef. 

Tulear 
M.  Martin,  médecin-major  de  2''  classe,  médecin  chef. 

Maevatanana 
M.  Roi,  médecin-major  de  2'  classe,  médecin  chef. 

Afuxlalava 
M.  Lairao,  médecin-major  de  2'  classe,  médecin  chef. 

SERVICE  DES  TROUPES 

Infirmeries  de  garnison 
Anlsirane 
M.  Lefôvre,  médecin-major  de  2*^  classe,  médecin  chef. 

Camp  d'Ambre 
M.  Lafaye  de  Michaux,  médecin-major  de  2*  classe,  médecin  chef. 

Sakaramy 
M.  Régnier,  médecin-major  de  2'  classe,  médecin  chef. 

Cap  Diego 
M.  Dubois,  ^,  médecin-major  de  l'*  classe,  médecin  chef. 

Ankorika 
M.  Poux,  médecin  aide-major  de  l'«  classe,  médecin  chef. 


—  61  — 

Maintirano 

M.  Brisemur,  médecin-major  de  2''  classe. 

Ittflnneries  régimentaires 

13*  régiment  d'infanterie  coloniale  (Tananarive) 
M.  Castiieily  médecin-major  de  2*  classe,  médecin  chef. 

1*'  régiment  de  tirailleurs  malgaches  (Tananarive) 
M.  Hartel,  jff,  médecin-major  de  2*  classe,  médccin|chcf. 

Batteries  d^artillerie  de  Madagascar  (Tananarive) 
M.  lanrras,  médecin-major  de  2*  classe. 

Postes 
Poste  mobile  de  Midongy-du-Sud  {district  de  Midongy) 
M.  Bemardy  médecin  aide-major  do  1'*'  classe. 

Poste  mobile  d'Ambovombe  [cercle  de  Fort- Dauphin) 
M.  Leacure,  médecin  aido-major  de  1'*  classe. 

PoUe  mobile  de  Tsivory  {cercle  de  Fort-Dauphin] 
M.  Eberlé,  médecin  aide-major  de  1^*  classe. 

Poste  mobile  d'Ampaniky  {cercle  des  Mahafaly) 
M.  Léiier,  médecin  aide-major  de  1'*  classe. 

Poste  mobile  d'Ankavandra  {cercle  de  Maintirano) 
M.  Réel,  médecin  aide-major  de  1^*  classe  stagiaire. 

Poste  mobile  de  Besalampy  {cercle  de  la  Mahavavy) 
M.  Cayasse,  médecin  aide-major  de  i'*  classe. 

Poste  mobile  de  Maeoatanana 
M.  Gamier,  médecin  aide-major  de  1'*  classe  stagiaire. 

Poste  mobile  de  Tulear 
M.  Gotard,  médecin  aide-major  de  1'*  classe  stagiaire. 

Poste  mobile  de  Alanja  {cercle  de  Moromlava) 
M.  Mongie,  médecin  aide-major  de  i^*  classe. 


Service  vétérinaire 

Le  service  vétérinaire  est  dirige  par  un  vétérinaire  en  1*',  chef  du  service, 
eo  résidence  à  Tananarive. 

La  jamenterie  et  le  haras,  rattachés  au  Gouvernement  Général  par  arrêté 
<)q  12  juillet  1898,  sont  placés  sous  sa  direction. 

Les  autres  vétérinaires  sont  affectés  aux  batteries  d'artillerie  stationnées 
à  Madagascar  et  au  service  local. 

PERSONNEL 

MM.  Rey,  ^,  vétérinaire  en  1«',  chef  du  service  (Tananarive). 
Paaté,  vétérinaire  en  %^,  artillerie  coloniale  (Diego  Suarez). 
Dafour,  vétérinaire  en  2',  artillerie  coloniale  (Tananarive). 
Schoumacher,  vétérinaire  en  2%  service  local  (Tamatave). 
Séguin,  vétérinaire  en  2«,  service  local  \Die{?o-Suarez). 
GeoffiroY,  vétérinaire  en  2«,  service  local  (Tulear). 
GaneYal,  vétérinaire  en  2«,  service  local  (Fort-Dauphin). 
Grandmon^,  vétérinaire  en  2<',  service  local  (Majunga). 
Dorât,  vétérinaire  en  2",  service  local  (Vohemar). 
Schaler,  vétérinaire  en  2*',  service  local  (Majunga). 


-  62  ^ 

POINT  D'APPUI  DE  DIE60-SUAREZ 

ÉTAT-MAJOR  DE  LA   DÉFENSE 

MM.  de  Pélacot,  C.^,  colonel  d'infanterie  coloniale,  commandant  la  défense. 
Killiani,  ^,  capitaine  d'artillerie  coloniale  H.  C,  adjoint 

Bataillon  (infanterie  coloniale  de  Diego-Suarez 

MM.  Béthouart,  ^s  chef  de  bataillon,  commandant. 
Rousseau,  lieutenant  d'habillement. 
Lefèvre,  médecin-major  de  2''  classe. 


1^«  C»«  MM.  Boussot. 
2* . —  Bertrandon. 


Capitaines 

I  3«  C'«  MM.  Grillet. 
I  4«  —  Andouy. 

Lictilenanls  el  sous-liculenants 


1"  C'«  MM. 

20  — 


Noël. 
Lejeune. 

Maignan. 
Clerc. 


3«  C»<»  MM. 
4«  — 


Maugeard. 
Millot. 

Jalat. 


3^  Régiment  de  tirailleurs  malgaches 

ComprenaDt  provisoirement  le  balaillon  de  UroilIcurR  sénégalais  de  Diego  el  ?  balaillôiiA' 

de  tirailleurs  malgaches 

Elal-major 

MM.  Orlanducci,  0.  i^^,  lieutenant-colonel,  commandant. 
Guillaumet,  capitaine,  major. 
Plat,  lieutenant  trésorier. 
Hartmann,  lieutenant  d'habillement. 
Dubois,  médecin- major  de  1'*^  classe. 
Germain,  médecin-major  de  2"  classe.' 
Poux,  médecin  aide-major  de  1'°  classe. 

» 

Chefs  de  balaillon 


MM. 

Imhaus,  ^. 
Vache,  ^. 
Testut,  ii^ 
Millet,  ^a;. 

•• 

Capitaines 

irc 

C'« 

MM.  Bourgeron,  ^,  ê. 

9»    €»•  MM.  Chapuy. 

2« 

— 

Fleuriotde  Langle. 

10«    —           Dagnaux. 

3« 

(  Marvillet. 

!!•    —           Dayvre. 

\  Milot. 

12«    —           Fiegenschuh. 

40 

Deshayes. 

13«    —           Coste. 

5« 

.ii. 

Barbazan. 

14«    —           De  Rostang. 

6« 

^_ 

Galisti. 

!•)«     —           Richard. 

7« 

Redon. 

16«    —           GuilleU 

8« 

— 

Bonnefoy. 

Lieutenants  et  j 

wus-lieutenants 

w^  s 

(  Griveau. 

3«    C'*  MM.    Guichon. 

1" 

C'« 

*»**•  1  Guiraud. 

2« 

C  Doré. 
j  Forgeron. 

4«    —              Bouhaben, 

5* 


8» 
11* 


O'  MM. 


—  63  — 

12-   ce  MM.  j  5--^;.,,. 


&•     — 


13* 

16' 


\  Thiry. 
\  Rapine. 

Bars. 

Bleuses. 

Sichère. 
Paris. 


Branche. 
Salvetat. 

1  Floransan. 
i  Vilbesseiz. 

de  la  Chapelle 
Derville. 

Danche. 

Hilot. 

Ribes. 
Goudouneiz 

Barbaza. 
DuBsui^ey. 

Artillerie 

Direction  d'artillerie 

(Voir  page  52) 

Régiment  d'artillerie  coloniale  de  T Afrique  orientale 

(Voir  page  h\) 

Conseil  de  guerre 

(Voir  page  49) 

Section  de  discipline  coloniale 

li.  Voizard,  lieutenant,  commandant. 

Service  de  santé 

.  (Voir  pages  57  et  eo) 

Commissariat  des  colonies 

(Voir  page  55) 


DIVISION    NAVALE 


ÉtAT-MAJOR    DU     CHEF    DR    DIVISlOX 

MM.  Forestier,  O.  ^,  capiiaioc  de  vaisseau,  chef  de  la  division  navale  de  rOc(}an 
Indien,  commandant  Ylnfernet. 
Gaillard,  '^,  lieutenant  de  vaisseau,  adjudant  de  division. 
Trotobas,  ni'jcanicien  prinnip:il  de  l'*''  clause,  niéoanicion  de  divivsion. 
Beligny,  commissaire  (le  f®  classe,  commissaire  de  division. 
Bonis,  médecin  de  f  classe,  médecin  de  division. 

INFERNET 
Croiseur  de  3«  classe.  —  8.000  chevaux.—  G  canons 

MM*  Forestier,  0.  ^,  capitaine  de  vaisseau,  commandant. 
Allemand,  ^,  capitaine  de  frégate,  second. 
Théroinne.  lieutenant  de  vaisseau. 
De  Peytesde  Montcabrier,  enseigne  de  vaisseau. 

^•^i    d'or!  c"*^'S"^s  de  vaisseau. 


-  64  - 

MM.  Lacroix, 
Rouche, 

De  Régnaald,  |  aspirants  de  1'*  classe. 
De  Beueaeise,! 
Delage, 

Trotobas,  mécanicien  principal  de  l'**  classe. 
Thomas,  mécanicien  principal  de  2«  classe. 
Deligny,  commissaire  de  1"'  classe. 
8oau,  médecin  de  l'«  classe. 

CAPRICORNE 
Canonnière.—  MO  chevaux.—  4  canooa 

MM.  Gamault,  ^,  lieulenant  de  vaisseau,  commandant. 
Priottl,  enseigne  de  vaisseau,  second. 
Lefebvre  de  HanrepasJ 
Gaultier,  [enseignes  de  vaisseau. 

De  Malerbe,  ) 

Gloaguen,  médecin  de  2""  classe. 

RANCE 
Aviso  transport.  —  SOO  chevaux.  —  6  canons.  (En  mission  hydrographique). 

MM.  CourroQ,  ^,  capitaine  de  frégate,  commandant. 

Amanld,  lieutenant  de  vaisseau,  second. 

Larras,    ] 

Laborde,  /        •         j        • 
Ravel      [enseignes  de  vaisseau. 

Planchot,! 

CourtecaiBse, 

Pamart, 

Teîreaux  'aspirants  de  1"  classe. 

Leygue, 

Devé, 

Gauvet,  ingénieur  hydrographe  principal. 

Roussilhe,  id.  de  2^^  classe. 

Bellanger  de  Reboorseaux,  commissaire  de  2'  classe. 

Bertaud  du  Chazaud,  médecin  de  2«  classe. 


Services  de  la  Marine  de  Diego-Suarez 

MM.  Buchard,  0.  ^^s  capitaine  de  frégate,  commandant  la  marine. 
Le  Blanc,  lieutenant  de  vaisseau,  adjoint  au  commandant. 
N...,  lieutenant  de  vaisseau,  directeur  des  mouvements  du  port. 
Baudrj,  commissaire  de  i"  classe,  chargé  des  services  administratifs  delà 

marine. 
Hervé,  médecin  de  l*^  classe,  chargé  du  service  de  santé. 

Flottille  des  torpilleurs  de  TOcéan  Indien 

La  flottille  des  torpilleurs  de  TOcéan  Indien  se  compose  de  0  torpilleurs  de  !'•  classe;  1  m,  2  m, 

3  m,  4  m,  5  m,  6  m. 

MM.  Robez-Pagillon,  lieutenant  de  vaisseau,  commandant  la  défense  mobile. 
Michel,  enseigne  de  vaisseau,  adjoint. 
Pons,  mécanicien  principal  de  2«  classe,  chargé  des  aleliers. 

/"  Groupe  de  torpilleurs  de  /•"«  classe,  1  m,3  mt  5  m, 
MM.  Robei  Pagillon,  lieutenant  de  vaisseau,  conimandunt. 
Perlemoine,  enseigne  de  vaisseau,  second. 

2«  Groupe  de  torpilleurs  de  /'"  classe^  2  m,  4  m,  6  m. 

MM.  Castagne,  lieulenant  de  vaisseau,  commandant. 
Fahmer,  enseigne  de  vaisseau,  second. 


—  65  - 

I 


SERVICES  CIVILS 


(4) 


Bureanz  da  Gouvemement  Général. 

Agriculture. 

Contrôle  financier. 

Domaines. 

Douanes. 

Contributions  indirectes. 

Enseignement. 

Forêts. 

Imprimeries  officielles. 

PoUce  administrative  et  judiciaire. 

Postes  et  télégraphes. 

Service  judiciaire. 

Service  de  santé. 

{Service  local  et  assistance  médicale  indigène) . 

Service  topographique. 
Service  vétérinaire  et  haras. 
Travaux  publics. 

Ecole  professionnelle. 

Mines, 

Ports  et  rodes. 

Trésorerie. 


(I)  Lei  tervieet  éDomérés  ci-après  ont  été  classés  par  ordre  alphabétique  pour  faciliter  les 
recbefchet. 


{ 


—  66  — 


GOUVERNEMENT  GÉNÉRAL 


DE 


Madagascar    et    Dépendances 


M.  Gallieni,  G  0.  ^,  I.  Oi  général  de  division,  Gouverneur  Général  de  Mada- 
gascar et  Dépendances. 

M.  Lépreux,  0.  ^,  Q,  gouverneur  de  !'•  classe  des  colonies,  chargé  des  fonc- 
tions de  Secrétaire  Général  du  Gouvernement  Général. 

M.  Verbes,  ^,  ne,  administrateur  en  chef  de  1''*'  classe,  adjoint  au  Secrétaire 
Général. 


BUREAUX    DU    GOUVERNEMENT  GÉNÉRAL 


CABINET  DU  SECRÉTAIRE  GÉNÉRAL  (C.  S.  G.) 

BUREAU   DU   PERSONNEL 

m 

1^  Section.  —  Cabinet 

Eorogistrement,  répartition  des  correspondances  à  rirrirée. 

Visa  des  corresponaanceit  an  d£parl. 

Enregistrement  de  la  eorrojtponaanee  confldenlielle  à  l'arrivée.  —  Chiffre. 

Conseil  d'administration  et  eonfteil  du  contentieux  administratif. 

Promulij^ation,   de  concert  aree  le  service  judiciaire,  des  lois  et  décrets.  —  Légalisation  t. 

Bibliothèque  et  archives. 

Communications  avec  le  bureau  de  la  presse  du  Gouvernement  Général  en  ce  qui  concerne  le  Journal  Officiel  et  VAnnvaire  de 

la  Colonie. 
Communications  avec  l'Imprimerie  ofBcielle  pour  le  Bulletin  Offiriel  de  la  Colonie. 
Préparation  des  fascicules  destinés  à  V Annuaire  du  Ministère  aes  Colonies. 
Centralisation  des  proponitions  pour  distinctions  honorifiques. 
Centralisation  des  notes  annuelles  des  fonclionnairas  ou  agents  relevant  du  Ministère  des  colonies  ou  empruntés  à  d'aoUnos  Dépsr- 

temenls. 
Dossiers  conndentiels. 
Affaires  générales  ne  ressortissant  à  aucun  autre  bureau. 

2*  Section.  —  Personnel 

Personnel  Jeu ropéen  des  divers  services  civils  de  la  Colonie  (.administrateur.*  coloniaux.  -  Affaires  civiles.  —  Comptables.  —  Ser- 
vice judiciaire.  —  Trésor.  —  Douanes.  —  Contributions  indirecte».  —  Poste»  et  télégraphes.  —  Domaines  —  Servie»  topogra- 
phique. —  Travaux  publies.  —  Biiimnnts  civils.  —  Mines.  —  Ports  et  rades..  —  Eoseignemeot.  —  Agriculture.  — 
llaras.  —  Forêts.  —Imprimeries  omcielle».  —  Garde  régionale.  —  Polie*'). 

Préparation  des  arrêtés  organiques  du  per.«oiinel  local    européen  de  ces  différents  acrvicet. 

Demandes  d'emploi  dans  I  administration  locale. 

Recrutement  et  nominations  du  personnel  local  européen  des  différents  services  civils. 

Commissions  de  classeinent  et  avancement. 

Mutations,  congés,  passages  du  personnel  européen  des  divers  services  civils  coloniaux  ou  locaux.  -^  Ordres  de  départ.  —  Mesuras 
disciplinaires. 

Envoi  au  Département  des  états  mensuels  de  mutations  et  des  feuilles  de  renseignements  du  personnel  des  différents  serrices. 

Envoi  an  Département  des  actes  de  décès  du  personnel  européen. 

Matricules  du  personnel. 

Visa  des  ordres  de  route  à  l'arrivée  et  au  départ. 

Visa  des    billets  d'hôpital  à  l'entrée  et  à  la  sortie. 

Délivrance  des  réquisitions  de  transport  pour  le  personnel  en  serriee  à  Tananarive,  dana  les  cas  de  mutations,  eongis,  Koea- 
cienients. 

Centralisation  et  transmission  à  l'état-major  des  étals  mensuels  de  mutations  des  hommes  classés  dans  la  noo-disponibiiité. 

Contràle  des  non-disiM>nibles. 

MM.  Sasias,  Ij,  Mc,  administraleur  de  2^  classe,  chef  de  cabinet  et  du  bureau 

du  personnel. 
Charvet,  adminislralenr-adjoint  de  3"  classe,  secrétaire-archiviste  du  conseil 

d'administration  et  dn  contentieux  administratif. 
Chardon,  administrateur-adjoint  de  3*  classe. 
TeysBandier,  administrateur-adjoint  de  3*  classe. 
Bourges,  commis  de  1"  classe  des  affaires  civiles. 
Paris,  commis  de  1"  classe  des  affaires  civiles. 
Sounier,  écrivain  de  1*""  classe  des  affaires  civiles. 


—  67  - 
!•'  BUREAU  (A) 

ADMINISTRATION  céN^ALK  BT  GOMMUNALB,  AFrA.tRBS    POLITIQUES  ET  INDIGÈNES 

i"  Section,  —  Administration  générale  et  provinciale 

RapporU  admioiBtratifs.  —  Justie».  — Tréttor.  —  Travaux  pabiies «t  bàtimaals  eivils.  —  Plan  d»  eanpafM.  —  Parts  M  nA»ê.  — 
Flottille  loeale.  —  Postes,  télégraphes  et  téléphonos.  —  Instroetioa  publique  et  calles.  —  Imprimeries  oflleiolles.  —  Gard* 
réfionale.  —  Police  et  prisons.  ... 

Gomamnications  avec  l'Atat-roaior  du  corps  d'occupation  au  sujet  des  oflleiers  et  militaires  détachés  dans  les  divers  serviees  eivils. 

Ekamea  de  toutes  les  questions  intéressant  les  travaux  do  construction  du  chemin  de  fer  d'Anivorano  au  Mangoro. 

Eut  eiril  européen.  —  Procédure  de  naturalisation.  —  Successions  vaeanies.  —  Becherehes  dans  l'intérêt  des  ramilles. 

Assistance  publique.  —  Hôpitaux  et  hospices.  —  Etabli.'sements  de  bionr«is«nee.  —  Rapatriement  des  indigents. 

Serriee  et  police  sanitaires.  —  Exhumations. 

Bst^sniemeot  des  divisions  administratives. 

Assiette  de  l'impdt. 

Produits  affermés. 

B^eensament. 

f •   Section.  —  Administration  communale 

.AdminislratioD  municipale.  —  Examen  des  délibérations  des  commissions  municipales.  —  Classement  des  voies  publiques.  —  Bo- 
moloniion  des  projets  d'alignements  et  de  nivellements.  —  Expropriations.  —  Police  municipale. 

Examen  aes  budgets  municipaux  et  présentation  au   conseil  d'administration. 

Examen  et  vériGcation  des  comptes  administratifs  des  administrateurs-maires  et  des  comptes  de  gestion  des  receveurs  mu- 
nicipaux. 

S*  Section,  —  Affaires  politiques  et  indigènes 

Eumen  des  rapports  politiques.-  Administration  du  personnel  indigène  des  divers  services  civils  des  provinces  et  des  cercles.-  Dis- 
tinctions honorifiques  du  personnel  indigène.  —  Etat  civil.—  Justice  indigène.-  Examen  des  jugements  rendus  oar  les  tribunaux 
indigcoes  du  1-  et  du  i-  degré.  —  Code  de  l'indigénat.  —  Examnn  des  pénalités  prononcées  par  application  de  ce  code.  -  Im- 
pôts indigènes.  —  Traductions.  —  Réclamations  diverses  des  indigènes.  —  Arehives  indigènes.  —  Délivraoees  d'actes. 

MM.  Carde,  O  administrateur-adjoint  de  1^*  classe,  chef  du  bureau. 
Bntel,  administrateur-adjoint  de  2^  classe. 
Dirai,  administrateur-adjoint  de  3'  classe. 
Lévy,  administrateur-adjoint  de  3®  classe. 
Colançon,  adjoint  de  1''*'  classe  des  affaires  civiles. 
Longnemart,  id. 

La  Barbe,  id. 

Fayont,  adjoint  de  2<'  classe  des  affaires  civiles. 
Ribard,  écrivain  auxiliaire. 

2«  BUREAU  (B) 

FINANCES 

i'*  Section.  —  Budget  et  comptes.  —  Solde 

Communications  avec  le  1  résor  pour  tout  ce  qui  concerne  la  comptabilité,  la  signature  des  pièces  envoyées  au  visa  par  ce  service 
ei  les  mouvements  de  fonds. 

Étude,  préparation  et  éublissemeot  du  budget  local.  —  Examen  et  vériCeation  des  litres  de  perception  de  toute  nature.  —  Présen- 
tation au  conseil  d'administration  des  rôles  d'impôts. 

Prise  eo  charge  des  rôles  d'impôts  et  envoi  dans  les  provinces  après  approbation.  —  Statistique  du  recouvrement  des  impôts. 

Cempûbilité  des  dépenses  engagées  et  ouvertures  des  crédits  de  toute  nature. 

Centralisation  et  vériBcation  £»»  situations  flnancièras  mensuelles,  des  comptes  rendus  trimestriels,  do  la  comptabilité  de  la  garde 
régionale  et  de  l'assistance  médicale. 

Comptabilité  des  recettes. 

Comptabilité  des   fonds.  —  Ordonnancement. 

Budget  loeal  extraordinaire  (réalisation  des  emprunts,  paiement  dos  annuités  et  comptabilité  des  recettes  et  dos  dépenses). 

Tenue  des  brreis  et  des  contrôles  de  solde,  établissoment  des  carnets  d-^   solde  du  personnel  partant  en  congé. 

Examen,  de  concert  avec  les  bureaux  intéressés,  des  questions  ou  dos  réclamations  concernant  la  solde  et  les  indemnités  accordées 
on  allouées  au  personnel  et  de  toutes  les  questions  de/comptabilité-flnaneoa. 

Tenue  des  comptes  de  trésorrrie  /provisions,  retenues,  pensions,  caisse  de  réserve,  primes  personnelles  des  travaux  publies,  etc.). 

Liquidation  des  dépenses  de  toute  nature  faites  par  les  services  de  Tanaoarive,  j  compris  les  remboursements  au  budget  local 
(solde   des  militaires,  transports,  etc.). 

Pensions  —  Secours.  —  Graiiflcatioos. 

Elabliseenent  des  comptes  définitifs  de  l'exercice. 

f  Section.  —  Centralisation  des  opérations  financières  des  services  et  provinces 

Régularisation  des  dépenses  faites  à  l'extérieur  do  la  Colonie  pour  le  compte  du  budget  loeal. 

Centralisation  et  vérification  de  la  comptabilité  du  service  des  aouanes  et  du  service  des  postes  et  télégraphes. 

Aparament  des  caisses  d'avances  civiles,  des  opérations  faites  par  les  caisses  d'avances  militaires  pour  le  compte  du  budget  loeal 
et  des  ordres  de  paiement  émis  par  les  administrateurs  des  provinces. 

Vérification  des  comptes  de  gestion  dos  receveurs  des  domaines  et  des  receveurs  principaux  des  douanes  et  des  postes  et  télé- 
graphes. 

MM.  de  Guise,  chef  de  bureau  de  i'*  classe  du  corps  des  comptables,  chef  du 
bureau. 
Barincou,  sous-chef  de  bureau  de  i***  classe  du  corps  des  comptables. 
Costa,  sous-chef  de  bureau  de  1'^  classe  du  corps  des  comptables. 
Gardel,  comptable  de  l'«  classe. 
Yolpel,  comptable  de  !'•  classe. 


-  68  — 

MM.  Hécart,  comptable  de  l'«  classe. 
Aries,  id.         2'*  classe. 

Clément,  km   mc.  comptable  de  2*  classe. 
Coader,  comptable  de  2*  classe. 
Devaux,  mm.  mc,  comptable  de  2*  classe. 
Philip,  commis  de  1^*  classe  du  corps  des  comptables. 
BuMy,  id. 

Hoarean,  id. 

Gastellani,  id. 

PniBBan,  id. 

Qero,  commis  de  2*  classe. 
Dreyer,  id. 

Labarre,  id. 

3-  BUREAU  (C) 

COMMERCE,   INDUSTRIE,  AGRICULTURE  ET  COLONISATION 

i'*  Section.  —  Commerce  et  industrie 

DoDMes.  —  Tarif  douanier.  —  EnlrepAdi  réels.  —  Entr«p6i«  fletiff.  —  M«|^Kins  irénArtoi. 

P«teal0>.  —  Licence*.  -    Taxe  4e  «éjonr.  —  Gontentie»  de  cet  eoniribalions. 

Contributions  indirectes.  —  Taxe  de  eonMminaUoa  :    régime   do   l'alcool,   droits   de    sortie.  —  Contentieu  des   eontribotlooi 

indirectes. 
Nari^tion.  —  Senriee»  de  nari (cation.  —  Police  de  la   nari^tioa.  —  Naufrages.    Taxe  de'narigation. 
Relations  d'ordre  économique  avec  les  consuls.  Exequalur. 
Chambres  eonsulialives  de  commerce  et  d'industrie. 

Régime  monétaire.    Poids  et  mesures.    Banques.    Caisses  d'épargne  et  mont-de-piété. 
Siatistiqves  commerciales.    Commerce  extérieur,  commerce  intérieur,  naTigatlon. 
Enquêtas  commerciales  et  industrielles. 
Rapports  et  statistiques  économiques. 
Mines.    Eaux  thermales. 
Ecoles  prufessionnelles. 
Entreprises  privées  de  traTaux  publies. 
Canal  des  Pangalana. 
Chemin  de  fer  de  Tamatare  à  Ivondro. 
Services  et  comp«gnies  de  transport  à  l'intérieur. 
Brevets  d'invention. 

5 •  Section.  --  Agriculture  et  colonisation 

Questions  générales  de  colonisation.    Périmètres    de   colonisation.    Coneassioas   territorialea.    Grandet  eooe«ations.    Andeones 

concessions.    Demandes  d'indemnités  pour  Taits  de  guerre. 
Service  topographique.    Domaines.    Aliénations  et  aequisiliona  déterras  domaniales.    Régime  de   la   propriété.    Immatricsiation 

foncière.    Propriété  indigène. 
Constitution  de  périmètres  urbains  et   suburbains.    Loliasement    des  eentres   ne  jouissant    pa«    de  l'organisation    eommonale. 

Affectation     de   terrains  domaniaux      aux     services    militaires.       Domaine     publie.     Chutes     d'ean.      Marais     satanl«. 

Pêcheries. 

Colonisation  militaire. 

Avances  remboursables  aux  co'ons.    Secours. 

Sorvire  do   l'agriculture.    Stations    agronomiques   et  jardins    d'essais.    Concours   agricoles.    Industries    agriro'rr.   Primes. 

Foires  et  marchés.    Chambre  d'agriculture  et  comices  agricoles     Sériciculture. 
Élevage. 

Haras  et  jumentories.    Service  vétérinaire.    Police  sanitaire  des  animaux. 
Forêt»    Concessions  forestières. 
Missions 
Météorologie  agricole. 

S*  Section.  —  Office  central  du  traviil  et  des  renseignements  économigues 

Main-d'va^Te  locale  :  relation  avec  les  oHle***  rigioniux  et  avee  la  co  n  nission  coasultative   du  travail. 

Main-d'fforre  étrangère.    Immigration.    Emigration. 

Offres  et  demandes  d'emploi  pour  les  entreprises  privées. 

Revue  de  la  presse  commerciale  française  et  étrangère.    Marchés  intérieur*.    Mercuriales.    Marchés  extérieurs. 

Relations  avee  l'Onice  colonial  et  l'OMee  national  dil  commerce  extérieur. 

Statistiques  éC'inomiques  (agriculture,  forêts,  mines,  autres  industries,  etc.). 

Expositions.    Musées. 

Préparation  du  Bulletin  économique  de  la  Colonie. 

MM.  Fonniier,  Q,  h  c.  h  h.,  administrateur  de  3'  classe,  chef  du  bureau. 
Deltel,  administrateur-adjoint  de  2«  classe. 
Cadier,  m  c,  id. 

Harohand  (Jean-Henri),  id. 
Simon,  administrateur-adjoint  de  3*  classe. 
Jacquier,  id . 

Toussaint,  adjoint  de  2*  classe  des  affaires  civiles. 


—  68  — 
4*    BUREAU    (D) 

TRAVAUX,    APPROVISIOiNNBMRNTS    ET   COMPTABILITÉ-MATIÈRES 

CeatraliMlioa  «t  TérifMtîoD  d«i  iareaUires  «t  pi«e«s  juftU>ea(ivef  d«  la  rooiDUbiliiiniiaticrat  dM  MrrieM,  prorioMS  et  etrelo». 

EmamMi  «t  féhSeatioD  dct  proeèt-verlMiu  de  pertu,  de  eoodaroDaiion  on  de  dMiolilioa. 

Vérifleatioa,  réf^larîMlioii  el  envoi  eu  Déperlement  des  demendei  d'approvisioonenienU  à  eeheter  en  Franee. 

CeDiraKsnUoo  et  rigulariMUon  de«  eertifleeU  de  rAeeplion  relelift  ani  eavoia. 

PréparaiiM  d«t  mankés  par  adjndieations  publique»  on  de  gré  à  f  ré  pasaés  par  le  GouTememeot  Général. 

B&aflBea  de»  eahiara  des  eharges  et  des  marehés  pour  fonmilares  et  poor  traTauz  eaTojés  à  Tapprobatioa  da  GouTemenr  Général 

par  les  divers  services.  —  Répartition  des  eiem plaire». 
EégalariaalioB  des  cessions  de  naiériei  faites  par  le  budget  coiootal  pour  les  serricM  ou  fireonscriplioos  «dminislraiivos  n'étant 

pas  représentées  an  ebeT-Ueu. 
Eavoi  à  riasertioa  el  à  l'inipreMioci  des  avis  coneemaot  les  foumitares  et  (ravau. 
Acbat  et  déUvraace  des  fogmitnres  aéeessaires  aux  burcanx  du  Gouvernement  Général. 
Teaao  des  écritnres  coneemant  le  matériel  en  service  dans  les  boreanx  dn  Seerétariat  Général   et  dans  l'bélal  da  Seerélaire 

Générai. 
PtaaMtn  et  transmission  des  demandes  d'imprimés  et  de  publications  ofleiellas . 

Coasmissioas  cooceraaat  le  matériel  et  les  travaux  (adjadteationa,  recensement»,  recettes,  eoadamnaliont,  remises,  etc.). 
Aebat  de  livras  et  de  cartes.  —  Abonnements. 

Constitntiea  et  envois  des  colleetions  de  publications  locales  oneielles  et  antres  destinées  aux  areHives  da  Département. 
CaatraliaatMNi  et  vérification   de  la  comptabilité-travaux    des  services  techniques  et   des  provinces  et  cercles  (liste  nominative 

fteéraie  du  personnel  à  la  journée,  situations  administratives  mensaelles  des  travaux,  comptes  de  gestions). 
Béccptioa,  transit  et  réexpédition  des  colis  destinés  aux  divers  services  de  la  Colonie  et  passant  par  Tananarive. 
Deanamies  da  transport  de  matériel,  transport  du  personnel  civil. 

MM.  Gapnrro,  chef  de  bureau  de  !''«  classe  du   corps  des  comptables,  chef  du 
Dureau. 
Andio,  sous-chef  de  bureau  de  l'*^  classe  du  corps  des  comptables. 
Crémanlt,  sous-chef  de  bureau  de  *Z^  classe  du  corps  des  comptables. 
Daohtoe,  comptable  de  2*  classe. 
Dotsat,  commis  de  1'*  classe  du  corps  des  comptables. 
Morèle,  id. 

I^rgnier,  commis  de  2*  classe  du  corps  des  comptables. 


DIRECTION   DE   L'AGRICULTURE 


Detlandes,  4c ,  sous-inspecteur  d'agriculture,  adjoint  au  directeur. 

is  de  17  classe  des  affaires  civiles,  ff»"»  de  secrétaire. 


MM.  Pnidhomme  (Em.),  ^,  0.  4k,  directeur  de  Tagriculture. 
Detlandes,  4c,  sous-in 
Baonlt  (Jean),  commis 

GireoiiBcriptioli  agrioole  de  l'Est 
M.  N. . .,  sous-inspecteur,  chef  de  la  circonscription. 

Station  d'essais  de  Vfvoloina 

HM.  RoUot,  agent  de  culture. 
^  Jaeglé,       »      id. 
Nicolas,  contremaître  d'agriculture,  chef  de  la  section  des  pépinières. 
Hoareaa,  jardinier. 

Cocoterie  de  Vohidotra 
M.  Delage,  agent  de  culture. 

Station  d'essais  de  Nahimpoana  (Fort-Dauphin) 

MM.  Delgoye,  a^ent  de  culture. 
Bousquet,  jardinier.  - 

Giroonscription  agrieole  da  centre 
M.  Piret,  sous-inspecteur  d'agriculture,  chet  de  la  circonscription. 

Station  d'essais  de  Nanisana 
M.  Marchand,  agent  de  culture. 

Section  séricicole 
M.  et  M"*  Agniel,  sériciculteurs. 


Section  des  pépinières 
M.  N...,  jardinier. 

Circonscription  agricole  de  TOuest 
M.  Duchône,  agent  de  culture,  chargé  de  la  circonscription. 

Station  (Tessais  de  Marovoay 
M.  Keating,  contremaître  d'agriculture. 

Agents  en  congé 

MM»  Fanchère,  4c, sous-inspecteur  d'agriculture. 
Denis,  comptable  de  2«  classe. 
Desfougères,  jardinier. 


DIRECTION    DU  CONTROLE    FINANCIER 


MM.  Fillon,  ^,  inspecteur  de  2'  classe  des  colonies  H.  C,  directeur. 

Astor,  i^j  chef  de  bureau  de  1"  classe  du  corps  des  comptables,  chef  de 

bureau. 
Sibon,  sous-chef  de  bureau  de  l**»  classe  du   corps  des  comptables. 
Ficatier,  comptable  de  l"  classe. 
Bonrffeat,  comptable  de  1''  classe. 
David,  commis  de  comptabilité  de  1"  classe. 
Beauvoir,  commis  de  comptabilité  de  !'•  classe. 


DOMAINES 


DIRECTION 

MM.  Loussert,  conservateur  de  la  propriété  foncière,  chef  du  service,  receveur 
des  domaines,  curateur  aux  successions  et  biens  vacants, 
de  Jttllien  de  Villeneuve,  receveur  des  domaines,  sans  gestion. 
Sohiélé,  commis  des  domaines. 
Bourval,  id. 

Arriçhi,  id. 

Camôre,  id. 

Noir,  id.  ^ 

Tamatave 

M.  Lota,  receveur  des  domaines,  curateur  auv  successions  et  biens  vacants, 
sous-conservateur  de  la  propriété  foncière. 

Majunga 

MM.  Vieil,  receveur  des  domaines,  curateur  aux  successions  et  biens  vacants, 
sous-conservateur  de  la  propriété  foncière. 
Lezaud,  commis  des  domaines. 

DiegO'Suarez 

MM.  de  Saint-Quentin,   receveur  des  domaines,  curateur  aux  successions  et 
biens  vacants,  sous-conservatciir  de  la  propriété  foncière. 
Texereau,  receveur  des  domaines,  sans  gestion. 

Fianarantsoa 

M.  Roussel,  receveur  des  domaines,  curateur  aux  successions  et  biens  vacants, 
sous-conservateur  de  la  propriété  foncière. 


—  71  — 


Mananja^^ 
M.  de  Berry,  receveur  des  domaines,  curateur  aux  successions  et  biens  va- 
cants, sous-conservateur  de  la  propriété  foncière. 

Nossi'Bé 

M.  Mignardy  receveur  des  domaines,  curateur  aux  successions  et  biens  vacants, 
sous-conservateur  de  la  propriété  foncière. 

Agents  en  congé 

MM.  Fonmier,  commis  des  domaines. 
Alans,  id. 

doJanes  et  Régies 


PERSONNEL 
Tamalave 


MM.  de  Rocea-Serra,  inspecteur  de  l'^^ 

classe,  chef  du  service. 
ThviUier,  premier  commis  de  la 

direction. 
Deiriea,  contrôleur  de  r*  classe 

ffoDi  ^e  receveur  principal. 
Gontier,  vérificateur  de  2®  classe. 
Lorensoni,  vérificateur  de 2*  classe 

(en  congé). 
Dagomel,  vérificateur  de  2*  classe 

(en  congé). 
Deiber,  vérificateur  de  3'  classe. 
Witimaim,  id. 

Silber,  vérificateur-adjoint  de  1'* 

classe. 
Diagne,    commis  principal,   ff^°* 

de  vérificateur-adjoint. 
Hantouz,  sous-lieutenant. 
Assens,  brigadier  de  1^*  classe  (en 

congé). 
Bonia,  brigadier  de  i'"*  classe  (en 

congé). 
Taasistro,  brigadier  de  r*  classe. 
Bareyre,  brigadier  de  2«  xlasse. 
Lab,  id. 

Laine  id. 

Ondard,  id. 

Raineri,  id.  (en  congé). 

Fieschi,  sous-brigadier  de  1  '*  clas- 
se. 
Jeffat,  patron  del'*  classe. 
Lumt,  sous-brigadier  de  !''<'  classe. 
Barbasan,    sous-brigadier   de  2* 

classe  (en  congé). 
Qaaase,  sous-brigadier  de  2*"  classe 
Jaoobo,  sous-brigadier  de  2*  classe 

(en  congé). 
Laurent,  id. 

Yentnrini,  sous- brigadier  de    2« 

classe  (en  congé). 
Hinely  sous-brigadier  de  2*  classe. 


MM. 


(en 


Roaset- Fassiez,     préposé     hors 

classe. 
Vignal,   préposé  hors  classe  (en 

concé). 
Cavailie,  préposé  de  i^^  classe. 
Carolin,  préposé  de  1'*^  classe   (en 

con^é^. 
DecngiB,  préposé  de  l^"*  classe. 
Prat,  préposé    de  1"  classe  (( 

congé). 
Mattei,  id.  . 

Teste,  préposé  de  2*  classe. 
Âncel,  id. 

Auffiret,  matelot  de  2*'  classe. 
Bellon,  id. 

Bordenave,  préposé  de  2^  classe. 
Geniti,  id. 

Forestier,  id. 

Giacomoni,  id . 

Gruber,  id. 

GuiUiot,  préposé  de  2*  classe  (en 

congé). 
Incerti,  préposé  de  2*  classe. 
Merlande,  id. 

Paulet,  préposé  de  2«  classe  (en 

congé). 
Pérault,  préposé  de  2*  classe  (en 

congé). 
Saintillant,  matelot  de  1'''  classe. 
RouTière,  matelot  de  2*  classe. 
S^Sauveur,  préposé  de  2'  classe. 
VitaU,  id. 

Tavera,  id. 

Rassindirame,  préposé  auxiliaire. 
Aroquiassamy,  id. 

Bignotti,  id. 

Veysseyrre,  id. 

Morisse,  id. 

Gastrein,  id. 

BosYiel,  id. 

Lebreton,  id. 


—  74  — 

Tamanarwe 
M.  Porgne,  brigadier  de  2«  classe. 

Andovoranto 

MM.  Qneyrel,  vérificateur-adjoint  de  1'*  classe. 
Rousseau,  brigadier  de  !''«  classe  (en  congé). 
Parent,  sous-brigadier  de  2*  classe. 
Oaledi,  préposé  auxiliaire. 

Valomandry 

MM.  Lonys,  brigadier  de  2''  classe. 

Aiema,  préposé  de  l*"*  classe.  « 

Mahanoro 

MM.  Gall,  brigadier  de  1*^«  classe  (en  congé). 
Prèrcgean,  sous-brigadier  de  1'^  classe. 

Mananjary 

MM.  Poggioli,  vérificateur  de  3'  classe. 

Strula,  sous-brigadier  de  2*  classe  (en  congé). 
Arretteig-SouYie.  sous-brigadier  de  2*  classe. 
Mirmont,  préposé  de  2*  classe. 
Rosai,         id.        de  2*  classe. 
Port,  préposé  auxiliaire. 

Farafangana 
M.  Cresp,  brigadier  de  2*  classe. 

Vangaindrano 

MM.  DeabroBses,  brigadier  de  l***  classe  (en  congé). 
Poublan,  préposé  de  l'"*  classe. 

Fort-Dauphin 

MM.  Casanova,  brigadier  de  !■'*  classe. 
Mariani,  préposé  de  2'  classe. 

Tulear 

MM.  Honoré,  contrôleur  de  2'  classe. 
Rermeilly,  brigadier  de  2«  classe. 
Le  Bars,  matelot  de  i***  classe. 
Gérard,  préposé  auxiliaire. 

Ambohibe 
M.  Le  Mailot,  brigadier  de  1^*  classe. 

Morondava 

MM.  Darget,  vérificateur  de  S**  classe. 

Bertrand,  vérificateur-adjoint  de  1'*  classe  (en  congé). 
Baret,  brigadier  de  i'«  classe. 
Lannay,  sous-brigadier  d^  1'*  classe. 
Carron,  préposé  auxiliaire. 

Maintirano 
M.  RiUet,  sous-brigadier  de  2«  classe. 

Mmvtxmy 
M.  iobert,  receveur  auxiliaire. 


—  73  — 

Majunga' 

MM.  Gonttiires,  vérificateur del'« classe.      MM.  Istria,    préposé  de  l**  classe  (en 

Le  WtaAe  de  Beanfoiid,  vérificatcar  congé) 

de  i**  «lasse  (en  con^.)  Ba«det,  préposé  de  1'*  classe. 

Alberi,  vérificateor-adjoint  de  i'""  Golonna,                   id. 

classe.  Giiilliot,        id.    de  2*  classe. 

Bonohirt,  brigadier  de  1''*  classe.  Santncci,       id.    de  2"  classe  [en 

Bordeaux,      id.      de  2«  classe.  congé). 

Gilet,                   id.  Deji^iiigne,  préposé  auxiliaire. 

Arraseau,  préposé  hors  classe.  Aliea,                   id. 

Martin,          id.           id.          (en  Snault,                 id. 

conffé).  Babet,                   id. 
Gristofari,     id.   de  2*  classe. 
GneloQ,    matelot  de  1^*  classe  (en 
congé). 

Analalava 

MM.  Granani,  brigadier  de  1'"  classe. 

Le  Besaou,  matelot  de  2^^  classe  [en  congé) 
Maro,  id. 

Nossi'Bé 

MM.  Lafoaae,  vérificateur-adjoint  de  i"      MM.  Gollomb,  préposé  hors  classe. 

classe.  Fondecave,  préposé  de  l'«  classe. 

Corviaier,  brigadier  de  i^  classe.  Gonrtot,  id. 

Boyer  sous-brigadier  de  1  '''^  classe.  (en  congé). 

Aballea,   sous- patron  de  1'*  classe  Laoombe,  préposé  de  2*  classe. 

[en  congé).  Lhermeneanx,  id. 

Pietrini,  sous-patron  de  2*  classe.  Gnimiauz,  préposé  auxiliaire. 

Ambanoro 
M.  Thomas,  brigadier  de  1'*  classe. 

Diego-Suarez 

MM.  Galloni,  vérificateur  de  2''  classe.      MM.  àphesteguy,  matelot  de  2«  classe. 

Favrean,  contrôleur  de  2*-  classe  Mari,  préposé  hors  classe. 

(en  congé).  Nioolini,  préposé  de  1'*  classe. 

Dmet,  vérificateur  de  2«    classe.  Fabre,  préposé  de  2*  classe    (en 
Bordes,  commis  de  l'**  classe.  congé). 

Frasseto,  brigadier  de  1'*  classe.  Lehmann,  préposé  de  2*  classe. 

GioFffi,  sous-brigadier  de  i'*  classe.  Sillon,       id.       de  2*  classe. 

Mahé,  id.  Momei,  préposé  auxiliaire. 

Thomas,  sous-patron  de  {■'«classe.  Pastel,  id. 

Defranciii,  préposé  de  i'«  classe  Lépinaj,  id. 

(en  congé).  Yalentin,  id. 

Janlent,  id.  Léo,  id.  • 

Casanova,  préposé  de  2*  classe 

(en  congé). 

Vokemar 

MM.  Grisou,  commis  principal. 

Pieiri,  sous-brigadier  de  1*^  classe  [en  congé) 
Biohard,  matelot  de  2«  classe. 

Sainle-Marie 

MM.  Artiffalet,  commis  de  2«   classe. 

Perdrianz,  brigadier  de  1*^  classe  [en  congé). 


—  74  - 

Maroantselra 
M.  Malart,  sous-brigadîer  de  1^«  classe. 

Feuerive 
M.  Bellot,  brigadier  de  2«  classe. 


CONTRIBUTIONS     INDIRECTES 


PERSONNEL 
M.  de  Rocea-Serra,  inspecteur  de  1'*  classe  des  douanes,  chef  du  service. 


ENSEIGNEMENT 


MM.  Deschamps,  ^,  (^,  chef  du  service. 

.    Charlet;  O,  adjoint  au  chef    du  service,  inspecteur  de  la  circonscription 
scolaire  centrale. 
Devaux,  t^,  inspecteur  (en  congé). 
Igoult,  secrétaire  comptable. 

Circonscription  scolaire  dn  Centre 

MM.  Charlet,  0,  inspecteur  des  écoles  de  la  circonscription. 
Rasaflndramanta,  inspecteur  indigène  de  2«  classe. 
Rigaona,  id.  id.  5«  classe. 

Rajaofera,  id.  id.  id. 

ECOLE  NORMALE  LE  MYRE-DE-VILERS 

MM.  Hivernaud,  instituteur  de  5*^  classe,  directeur. 
SaUé,  id.  id. 

Igoiût,  id.        de  3«  classe. 

Razaflndralambo,  \ 

Ramarohetra,      >  professeurs  assistants. 
Rigaona,  ) 

Chargés  de  cours 

MM.  Gerbinis,  ^,  administrateur  des  colonies,  chef  du  bureau  de  la  presse 
(langue  malgache). 
Marchand,  agent  de  culture  (agriculture). 
D**  Fontoynont  (hygiène). 

ÉCOLE  ADMINISTRATIVE    ET    COMMERCIALE     DE    TANANARIVE 

MM.  Lendnd,  instituteur  de  S*'  classe,  directeur. 
Riou,  id. 

Hftrt^  (  professeurs  assistants. 

Chargés  de  cours 

MM.  Gerbinis,  ^,  administrateur  des  colonies,  chef  du  bureau  de  la  presse 
(langue  malgache). 

Gros,  négociant  (comptabilité  commerciale). 

Coader,  commis  de  i'«  classe  du  corps  des  comptables  (comptabilité  admi- 
nistrative). 

Colançon,  adjoint  des  affaires  civiles  (administration). 

Vaillant,  géomètre  (topographie). 


-  75-^ 

ÉCOLE  ménagIebk  db  tananarive 

M»«  Hivemand,  institutrice  de  5«  classe,  directrice. 
M"«  Casenave,  id. 

Rigaobelina,  professeur  assistant. 

ÉCOLE    D*AMBONDRONA 

M<"«  Heyron,  institutrice  de  5*  classe,  directrice. 
M"°  Robert,  institutrice  de  4*  classe. 

ÉCOLES  laïques  EUROPEENNES  DE  TANANARIVE 

Ecole  de  garçons 

M.  Beanvais,  instituteur  de  5«  classe,  directeur. 
M.  YeyrCy  instituteur  de  T)**  classe. 

Ecole  des  filles 

M<"<^"  Beauvais,  institutrice  de  5*  classe,  directrice. 
Caatellaiii,       id .        de  S*'  classe. 
Fouchard,         id.        de  5*  classe,  école  maternelle. 

Chargés  de  cours 

MM.  Gasquet  (sciences  physiques  et  naturelles). 
Hoarean  (anglais). 
Lenclnd  [mathématiques). 
Rion,  id . 

ÉCOLE  RÉGIONALE     D'APPRBNTISSAGB  LNOUSTRIEL  ET   AGRICOLE  d'aNTSIRABK 

MM.  Naadon,  instituteur  de  3*  classe,  directeur. 
Riffaud,  ly^,     id.      de  4*  classe. 
Riucotoarivony,  professeur  assistant. 

ÉCOLE  MÉNAGÈRE    d'aNTSIRABE 

M<"*  Nandon,  institutrice  de  4*  classe,  directrice. 
M"*  DuYal,  id.         de  5*  classe. 

ÉCOLE    RÉGIONALE  D*APPRENTISSAGB  INDUSTRIEL   Et  AGRICOLE  OB  MIARINARIVO 

MM.  Penlonp,  instituteur  de  5«  classe,  directeur, 
Ralaivo,  professeur  assistant. 

ÉCOLE  RÉGIONALE   DE  FARAVOHITRA 

M.  Payet,  instituteur  de  2''  classe,  directeur. 
Rigery,  professeur  assistant. 

Circonscription  scolaire  du  Sud 

M.  Lefebvre,  Q,  inspecteur  p.  i.  des  écoles  de  la  circonscription. 
Rabemanantsoa,  inspecteur  indigène  de  5«  classe. 

ÉCOLE   RÉGIONALE   FRANÇOIS-DE-UAHY 

MM.  Lefebvre,  Q,  instituteur  de  2^"  classe,  directeur. 
LaBassade,  id.    .       de  4«  classe. 

Robinaon,  Ramaroson,  Randriamahaaoa,  Germain  RasaTy,  professeurs  assis- 
tants. 

Chargés  de  cours 
UUi  Ancelin  (Org.  administrative). 
Galland  (comptabilité). 

ÉCOLE  MÉNAGÈRE  DE  FIANARANTSOA 

M**«  Lefebvre,  institutrice  de  Z*  classe,  directrice. 
Lapasaade,      id.         de  2*  classe. 

ÉCOLE    RÉGIONALE    d'aMBOSITRA 

M.  TafForin,  instituteur  de  5«  classe,  directeur. 


—  76  - 

tfcOLB     XrfNAGBRB    d'aMBOSITBA 

M"*  Massé,  institutrice  de  6*  classe,  directrice. 

CiroonseriptioB  scolaire  de  l'Est 

éCOLB  atelONALB   DB  MAHANOBO 

MM .  Uecli,  instituteur  de  4<'  classe,  directeur. 
de  Cespédès,  instituteur  de  6*  classe. 

5*^*ï'  .         5  professeurs  assistants. 

Rasafimaiiaiitsoa,  )  ^ 

Chargés  de  cours 

M.  Rayon  administrateur-adjoint,  chef  du  district  de  Mahanoro  (organisation 

administrative]. 
M.  le  D'  Devy  (hygiène). 

ÉCOLE  MÉNAGÈBE  DE  MAHANORO 

]f">«  Llech,  institutrice  de  4*  classe,  directrice. 

ÉCOLES    LAÏOUES     EUROPÉENNES 

Ecole  préparatoire  de  Tamatave  (garçons) 

MM.  Maigre,  instituteur  de  4«  classe,  directeur. 
Autret,  id.         5«  classe. 

Avice,  chargé  du  cours  d'anglais. 

Ecole  mixte  de  Mananjary 
M*i*  Dauphin,  institutrice  de  6*  classe,  directrice. 

Circonscription  scolaire  dn  Nord-Onest 

ÉCOLE    RÉGIONALE  D*ANALALAVA 

MM.  Brangier,  instituteur  de  5*  classe,  directeur. 
Gataât,  id.  5"  classe. 

RalaltMrivony,  j  processeurs  assistants. 

Chargé   de  cours 
M.  Bordes,  vétérinaire. 

ÉCOLE  MÉNAGÈRE  D*ANALALAVA 

M"*  Godard,  institutrice  de  5«  classe,  directrice 

ÉCOLE  RÉGIONALE  DE  MANDRITSARA 

M.  11.**.,  directeur. 

ÉCOLES  LAÏQUES  EUROPÉENNES 

DiegO'Suarez 

M.  Monier,  instituteur  de  3""  classe,  directeur. 
M»«*  Monier,  institutrice  de  4*  classe 

Condriet,       id.  5«  classe  (école  maternelle), 

Majunga 

M.  Landeroin,  instituteur  de  5"  classe,  directeur. 
M"**  Landeroin,  institutrice  id. 


FORÊTS 


MM.  Thiry,  inspecteur-adjoint  de  3«  classe  des  eaux,  et  forêts  (en  congé). 

Thouvenot,  garde  domanial  de  1'*  classe  (Analamazaotra,   province  de 
l'Angavo-Mangoro). 


—  77  — 

MM.  LonTel,  garde  domanial  de  2*  classe  (en  congé). 
Petit,  préposé  forestier  de  4*  classe  (Diego-Suarez). 
Lacassagne,  id.  (Tamatave). 


IMPRIMERIES    OFFICIELLES 


Tananarive 

MM.  Leiffeit^^,^,  officier  d'administration  de  i''*  classe  d'artillerie  coloniale  H.  G., 
directeur. 
Bailly,  chef  d'imprimerie  de  2*  classe. 
Desranx,  agent  principal. 
Brot  (Femand),  agent  de  l'«  classe. 
Mousset,  id. 

Sibon,  agent  de  2^  classe. 
Black,        ^       id. 
Thomas,  agent  de  i^"  classe 
Devdze,  id. 

Joligeon,  id. 

Monelar,  agent  de  5«  classe  (en  congé). 
Aabert,  id. 

Détaché 

M.  Brigandat,  commis  de  comptabilité  de  i'*  classe,  agent  comptable. 

Tamatave 

MM.  Fbnret,  sons-chef  d'imprimerie  de  2*  classe,  chargé  de  la  direction. 
Ségnéla,  agent  de  2*  classe. 
Yérane,  agent  de  3«  classe. 


POLICE    ADMINISTRATIVE    ET    JUDICIAIRE 


Taiianarive  [Sûreté) 

MM.  Baatel,  chef  des  services  de  sAreté  (H.  G.) 

Bonn,  ^,  commissaire  de  police  de  2<>  classe  (sûreté). 
Aniiaiii,  brigadier  de  police  de  1'*  classe  (prison). 
Comte,  brigadier  de  police  de  1^'  classe  (service  des  renseipements). 
Janifiret,  brigadier  de    police  de   1'*  classe    (comptabilité,    matériel  et 
désinfection). 

Police  municipale 

MM.  Dediea,  commissaire    de  police  de  3^  classe  (!*■'  arrondissement). 
Ungninou,  éi  commissaire  de  police  de  3«  classe  (en  con^é). 
Biard,  inspecteur  de  police  de  2**  classe  (service  de  Tidenlification  et  bureau 

militaire). 
Boahard,  brigadier  de  2*  classe. 
Yiaud,  id.  l'*  classe. 

Troooon,         id.  2«  classe.  (H.  G). 

Heyer,  id.  (H.  G). 

Smmannelli,  inspecteur  de  police  de  2«  classe  (en  congé). 

Andovoranto 
M.  ffilUon,  commissaire  de  police  de  3«  classe. 


—  78  ~ 

DiegthSuarez 

HM.  Ginestet,  commissaîre  de  police  de  1'*  classe. 
Gence,  inspecteur  principal  de  police. 
Brasnn,  inspecteur  de  police  de  1*^  classe. 
Lackermance,  brigadier  de  police  de  l**'  classe. 
*     Gendron,  id. 

Ângot,  id.  2^  classe. 

Deshayes,  id.  H.  G. 

Adviase,  id. 

Vix,  id.  (prison) 

Rott.  id. 

Wernert,  id. 

Fianarantsoa 

MM.  Fargeaud,  S;  commisvsaire  de  police  de  3'  classe. 
Dobrenil,  brigadier  de  police  de  l'**  classe. 

Ivondro 

M.  Duplaia,  inspecteur  de  police  de  f  classe^  faisant  fonctiona  de  commissaire 
de  police. 

Majunga 

MM.  Lakermance,  commissaire  de  police  de3<^  classe. 

GalUaB  (Justin),  commissaire  de  police  de  3"  classe  (en  congé). 

Châtelain,  inspecteur  de  police  de  f*  classe. 

Bérard,  inspecteur  de  police  de  2**  classe. 

Staklin,  brigadier  de  police  de  i'^'  classe  H.  G. 

H. . .,  brigadier  de  police  de  2«  classe. 

Meuret,  id. 

Lallemand,  brigadier  de  police  de  1'^  clRSse. 

Mananjary 

MM.  Benoiat,  commissaire  central  de  2«  classe  (eu  congé). 
De  Laneasan,  inspecteur  de  police  de  2**  classe. 
Bringard,  brigadier  de  police  de  1'*  classe. 

NossUBé 

Durand,  commissaire  de  police  de  3°  classe. 
Bouvier,  inspecteur  do  police  de  i'*"  classe. 
Gallian,  brigadier  de  police  de  1"  classe  ;en  congé) 

Sainte-MaHe 

MM.  Rey,  commissaire  de  police  de  3''  classe  [directeur  delà  maison  de  force). 
Bettachini,  brigadier  de  police  de  2<>  classe. 

Tamalave  , 

MM.  Despouys,  commissaire  de  police  de  2"  classe,  chef  de  la  sûreté. 
âHx,   ê»  commissaire  de  police  de  3«  classe. 
Alberti,  inspecteur  de  police  de  l'*  classe  (en  congé). 
Bouqidnet,  brigadier  de  police  de  !'•  classe  (en  congé). 
Senratiua,  id. 

Henrion,  id . 

Robert,  id . 

Alin,  inspecteur  de  police  de  2*  classe  (H.  G.) 
Adeline,  brigadier  de  police  de  1"  classe  (H.  G.) 
Gapdevielle,  id  1'"  classe  (prison). 

Bernard,  id.  1'"  classe  (en  congé). 

Maraaud,  id.  2<'  classe. 

Douât,  id. 

Pignolet,  id. 


—  7»  — 
POSTES    ET    TÉLÉGRAPHES 


Tananarive 


MM.  Poiraton,  0^  inspecteur,  chef  de  service. 
Abelhanser,  i^,  inspecteur  [en  congé). 

BUREAUX  DU  GHBF  BB  SBRVICB 

MM.  Adier,.  rédacteur  métropolitain. 
Car  l'Ai' 6,  id. 

Defnme,  id. 

DnpuY,  commis,  faisant  fonctions  de  rédacteur. 
Bianchi,  rédacteur  local. 
EacaUer  des  Orres,  rédacteur  local. 
Lanàé,  id. 

ATELIERS 

M.  Barbier,  agent  mécanicien. 

SERVICE     TECHNIQUE 

MM.  Gonrtadon,  ^^  chef  surveillant.  MM.  Cani,  surveillant  local. 

Yerdoux,                   id.  Echer,  id. 

Bomlloudy  surveillant  métropoli-  Hairan,  id. 

tûn.  Lack,  id. 

Foucpie,                  id.  Mépoint,  id. 

Bnm,  surveillant  local.  Polge,  id. 

CaUlat,                 id.  Stephan,  id. 

Vasselon,  id. 

RECETTE  PRINCIPALE 

MM.  Duret,  commis  métropolitain,  fai-      MM.  Trioard,  commis  local. 

sant  fonctions    de     receveur  Yéron,           id. 

comptable.  Bony,  surveillant  local  détaché  à 

Dapoiiy,    commis  métropolitain.  la  R.  P. 

Pépin,                    id.  Châtelain,  surveillant  local  déta- 

Bénard,  commis  local.  chc  à  la  R.  P. 

Bohle»            id.  Moussier,  surveillant  local  déta- 

CaiU,              id.  ché  à  la  R.  P. 

Loliger,          id.  Pasquali,  surveillant  local  déta- 

lerlo,            id.  ché  à  la  R.  P. 
SilUm,            id. 

BUREAU  DE  LA  PLACE  JEAN-LA BORDE 

M.  Sally,  commis  métropolitain  faisant  fonctions  de  receveur. 

BUREAU  CENTRAL  TÉLÉPHONIQUE 

M»«  Gardai,  employée  auxiliaire. 
M~  V^'Lhnimer,     id. 
M""  Loden,  id. 

Porte,  id. 

Ambalavao 

M.  Copinot,  surveillant  local  faisant  fonctions  de  gérant. 

Ambatobe  (poste  de  coupures) 
M.  Yinyand,  surveillant  local. 


-   80  — 

A  mbohimahasaa 
M.  Anbril,  receveur  métropolitain. 

AmbosUra 
M.  Bransiet,  commis  métropolitain  faisant  fonctions  de  receveur. 

Ampatalcamaroreny  [poste  de  coupures) 
M.  Knoèr,  surveillant  local. 

Analalava 
M.  BosBon,  receveur 

M.  Louiton,  receveur* 


M.  Raymond,  receveur. 
M.  Arnoox,  receveur. 


AndovârarUo 
Anivorano 

Ankcaobe 
Antalaka 


M.  Charaase,  receveur. 

Antseralsera  [poste  de  coupures) 
M.  Gmel,  surveillant  local. 

Antsohihy 
M.  Delannay,  surveillant  local  faisant  fonctions  de  gérant. 

Andranokoditra  [poste  de  coupures) 
M.  Perret,  surveillant  local. 

Antsirabe 
M.  Silvy,  receveur. 

Beforona 
M.  Ferrier,  surveillant  local  faisant  fonctions  de  gérant. 

Behara 
M.  Luciani,  surveillant  local  faisant  fonctions  de  gérant. 

Betroky 
M.  Coré,  receveur. 

Service  des  lignes 
M.  Joseph,  surveillant  local. 

Brickaville 
M.  Inard,  receveur. 

Service  des  lignes 

M.  Macé,  surveillant  local. 

DiegO'Suarez 

MM.  Barat,  commis  métropolitain,  re-     MM.  Castellana,  commis  local. 

ceveur.  Jaquemin,  id. 

Maorein,  receveur  métropolitain  Le  Bihan,  id. 

faisant  fonctions  de  commis.  Noyon,  id. 

Attia,  commis  local.  Paria,  id. 

Bayard,  id.  Scalabrino,  id. 
Breton,         id. 


—  81  — 

Service  des  lignes 
M.  Ronzand,  surveillant  local. 

Fdîwvana 
M.  Caillaud,  commis  métropolitain  faisant  fonctions  de  receveur. 

Service  des  lignes 

M.  Badie,  surveillant  local. 

Farafangana 

M.  Chevrier,  receveur. 

Fianarantsoa 

MM.  Lassaire,  receveur. 
Pabion,  commis  local. 

Service  des  lignes 

M.  Plana,  surveillant  métropolitain. 

M.  Yentarini,  commis  métropolitain  faisant  fonctions  de  receveur. 

fhosy 
M.  Cauvin,  receveur. 

Maevatanana 
M.  Veron  Camille,  receveur. 

Service  des  lignes 
M.  Corrisy,  surveillant  local. 

Mahajwro 
H.  Grondein,  receveur. 

Mainlirano 
M.  Grescence,  receveur. 

Service  des  lignes 
M.  Leygonte,  surveillant  local. 

Majunga 

MM.  Averaein,  commis  métropolitain  faisant  fonctions  de  receveur. 
Pezet,  commis  métropolitain. 
Roussel,  id. 

Rodrigue,  commis  local. 
Casier,  id 

Payet,  id. 

Ateliers 

M.  Grenier,  agent  mécanicien. 

Service  des  lignes 
M.  Ghomette,  surveillant  local. 

Manakana  {poste  de  coupuv'js) 

M.  Octave,  surveillant  local. 

Mananjary 

MM.  Merle,  commis  métropolitain,,  faisant  fonctions  de  receveur. 

Maillot,  commis  local. 
M""*    Mondy,  employée  auxiliaire. 

6 


-  84 - 

diandritsara 

M.  Kahn,  receveur. 

Maroanlsetra 

M.  Miot,  receveur. 

Service  des  lignes 

M.  Doytier,  surveillant  métropolitain. 

Mai'ololo 
M.  Lesenfants,  surveillant  local  faisant  fonctions  de  gérant. 

Marovoay 

M.  Roastan,  receveur. 

Service  des  lignes 
M.  PaUavicini,  surveillant  local. 

Moramanga  « 

M.  Garin,  receveur. 

Morondava 

M.  Hackenberger,  receveur. 

Nandihizana  [posle  de  coupures) 

M.  Brun,  Jean,  surveillant  local. 

Nossi-Bé 

M.  Pirame,  receveur. 

Sambava 

M.  Bourdel  R.,  surveillant  local  faisant  fondions  de  gérant. 

Sakaleona 
M.  Bourdel -Barbes,  surveillant  local  faisant  fonctions  de  gérant. 

Tamalave 

MM.  Maurer,    commis  métropolitain,  MM.  Bthère,  commis  local. 

ffoHs  de  receveur.  Firinea,  id. 

Semmeley,  commis  métropolitain.  Manifatra,  id. 

Bourval,  commis  local.  Pourchet,  id. 

Brunet,  Jacques,    id.  Wickers,  id. 
Brunet,  Léonce,     id. 

Ateliers 

M.  Moyse-Frizé,  agent  mécanicien. 

Service  des  lignes 

MM.  Duleroy,  surveillant  local. 
Caries,  id . 

Central    téléphonique 

]^ma  vve  Castox,  employée  auxiliaire. 

Tongobory 
Service  des  lignes 
M.  Sarda,  surveillant  métropolitain. 

Tulear 
M.  Royer,  commis  métropolitain  faisant  fonctions  de  receveur. 


--  88  — 

Vatotnandry 
M.  Simariiii,  receveur. 

Vokemar 

M.  Pringle,  receveur  métropolitain. 

Personnel  en  congé 

MM.  Abelhauser,  inspecteur.  MM.  Sérafini,surveiUantmétropolitain. 

Coste,  receveur  métropolitain.  Bonhomme,  id. 

Delon,  id.  Dnpont,  id. 

Fanqne,  id.  Fortin,  id. 

Jn^in,  id.  Portay,  id. 

Ponton,  commis  métro()olitain.  Bonifacio,  commis  local. 

Bonvier-6ax  G.,  commis  métro-  Bouvier-Gaz  Gb.,' id. 

politain.  Giacomaggi,  id. 

De  Bienassia  de  Cauluson,  commis  Jeanney ,  id . 

métropolitain.  Mialhe,  id. 

Malhet,  receveur  métropolitain.  Ruff,  td. 

Tbévenet,  id.  Pavelli,  id. 

Belalbre,  surveillant   métropoli-  Stefani,  id. 

tain.  Tosza,  id . 

Planai,  id.  M™<^  Moyse-Frizé,  dame  téléphoniste. 


SERVICE    JUDICIAIRE 


PERSONNEL 
M.  Girard,  î^,^,  procureur  général,  chef  du  service  judiciaire. 

Secrétariat 

MM.  Rioqn^bonrg,  secrétaire  en  chef  (en  congé). 
Le  Bêle,  secrétaire  rédacteur. 

Cour  d'appel 

MM.  Cahnzac,  ^,  président  de  la  Cour.  MM.  Magnan,  conseiller-auditeur. 
Gamon,  conseiller  à  la  Cour.  Marmier,  gref lier-notaire. 

Legendre,  ^,       i(l.  llicoleau,  commis-greffier. 

Mansencal,  ^,      id. 

Parquet  général 

MM.  Girard,  ^,  Q,  procureur  général. 
Reynaud  de  Lyqnes,  avocat  général. 
Le  Bel,  attaché. 

Tribunal  de  /"  instance  de  Tananarive 

MM.  Lefebvre  d'Argencé,  président  du  MM.  Camo,  juge  suppléant. 

tribunal.  DeGniran,  grertier. 

Tonssaint,  procureur  de  la  Ré-  Troly,  commis-greffier. 

publique.  Vidot,  secrétaire  du  parquet. 

Motaia,  lieutenant  de  juge. 

Tribunal  de  /'«  instance  de  Tamataae 

MM.  Lekmg,  président  du  tribunal.  MM.  Lucas,  juge-suppléant. 
Ylllamur,  Q,  procureur  de  la  Ré-  Portier,  greffier-notaire. 

publique.  Alin,  commis-greffier. 

Goionna,  lieutenant  de  juge.  Moisan,  secrétaire  du  parquet. 


-  84  — 

Tribunal  de  /^«  instance  de  Diego-Suarez 

MM.  Rouvin,  président  du  tribunal.  MM.  Moncaup,  greffier-notaire. 
Préau,  procureur  de  la  Républi-  Jouchouz,  commis-greffier. 

que.  Lazard  David,   secrétaire  du  par- 

Guérin,  juge-suppléant.  quet. 

Tribunal  de  /•"«  imlonce  de  Mnjunga 

MM.  Camoin,  président  du  tribunal.  MM.  Manich,  gi-cffier- notaire. 
Dideloty  procureur  de  la  Républi-  Lafon,  commis-greffier. 

que.  llativel,  secrétaire  du  parquet. 

Ladocki,  juge-suppléant. 

Justice  de  paix  à  compllence  étendue  de  Fiananmtsoa 

MM.  Fabre,  juge  de  paix. 

Séatelli,  greffier-notaire. 

Justice  de  paix  à  compétence  étendue  de  Mananjary 

MM.  Veyrat,  juge  de  paix. 
Paoli,  greffier- notaire. 

Justice  de  paix  ù  compétence  étendue  de  Nossi-Bé 

MM.  Boudoute,  juge  de  paix. 
Riondel,  greffier- no  taire. 

A  vocats-défenseurs 

MM.  Richard,  ^,  Tananarive.  MM.  Soucpiet-Basiège,  Tamatave. 

Jacquinot,  id.  Clavier,  Diego-Suarez. 

Bourgoin,  id.  André,  id. 

Favre,  id.  Pertinant,       id. 

Delahaye,  id.  Couteau,         id. 

Domec,  id.  Cavet,  Majunga. 

Le  Carrée,    Tamatave.  Frénaud,    id. 

Dupuy,  id.  Larsey,      id. 

Gasparin,  ^,       id.  Bazire,       id. 

Caunea,  id.  Fouinât,  Fianarantsoa. 

'    Constans,  id. 

MM.  Hugnin,  ^,  Tananarive. 
Rives,  Majunga. 

Huissiers 

MM.  Troccon,  Tananarive.  MM.  Adeline,  Tamatave. 

Meyer,  id.  Deshayea,  Diego-Suarcz. 

Alin,  Tamatave.  Staklin,  Majunga. 


A  g rééS'défenseurs 


SERVICE  DE  SANTÉ 


(SERVICE   LOCAL  ET  ASSISTANCE  MÉDICALE  INDIGÈNE) 

MM.  Vaysse,  î^N  médecin  principal  de  1^''  classe,  directeur  du  service  de  santé. 
Caujole,  médecin-major  de  2«  classe,  adjoint  au  directeur. 

ETABLISSEMENTS  SANITAIRES  DU  SERVICE  LOCAL 

Institut  Pasteur 
M.  Ifeiret,  médecin  major  de  1'*  classe. 


/ 


-88  — 

Hôpital  de  No8$i-Bé 
M.  Mauceau,  médecin  civil. 

Poste  de  S^^-Marie 
M.  Peltier,  médecin  aide-major  de  i^^  classe. 

Poite  de  Mananjary 
M.  Galletde  Santerre,  médecin  aide-major  del"  classe. 

Ambulance  de  Farafangana 
H.  Hotchkiss,  médecin-major  de  2^  classe. 

FORMATIONS  SANITAIRES  DU  CHEMIN  DE  FER 

Chantiers 

M.  Masse,  médecin  aîde-maior  del"  classe. 

Rakotomanga,  10  hrs,  médecin  de  colonisation  de  3*  classe. 
Ravelomanantsoa,  id.  id.  de  4*  classe. 

Rfl^onesaTh.  id.  id.  id. 

Ramahandry,  id.  id.  id. 

RflÛ&onah,  médecin  indigène. 

Ambulance  de  Fanovana 
M.  Lasseire,  médecin  aide-major  de  1*^  classe. 

Service  mobile 
Rasamoelina,  médecin  de  colonisation  de  4*^  classe.  * 

SERVICE  SANITAIRE 

Direction  de  la  Santé 
M.  Vayase,  {.%,  médecin  principal  de  i'«  classe,  directeur  de  la  santé. 

Circonscription  de  Tamatave 

(du  cap  Sain  te- Marie  au  cap  Masoala) 

M.  Renaud,  '^,  médecin-major  de  1'*  classe,  agent  principal. 

Tamatave 
M.  Nogué,   médecin-major  de  2"^  classe,  médecin  arraisonneur. 

Fenerive 
M.  Il ,  médecin-major  de  2®  classe,  agent  ordinaire  de  la  santé. 

Sainte-Marie 
M.  Peltier,  médecin  aide-major  de  r*  classe,  agent  ordinaire  de  la  santé. 

A  ndovoranto 
M.  Bireaud,  médecin-major  de  2*  classe,  agent  ordinaire  de  la  santé. 

Mahanoro 
M.  Devy,  médecin  aide-major  de  l'«  classe,  agent  ordinaire  de  la  santé. 

Mananjary 

M.  Gallet  de  Santerre,  médecin  aide-major  de  1''"  classe,  agent  ordinaire  de  la 
santé. 

Farafangana 

M.  Hotchkiss,  médecin-major  de  2«  classe,  agent  ordinaire  de  la  santé. 


-86- 

Fort'Dauphin 
M.  Legendre,  médecin-major  de  2®  classe,  agent  ordinaire  de  la  sanlé. 

Circonscription  de  Diego-Suarei 

(du  cap  Masoala  &  la  baie  de  la  Hahajamba) 

M.  Lafage,  0.  ^,  médecin  principal  de  2«  classe,  chef  du  service   de    santé, 
agent  principal. 

Diego-Suarez 
M.  Bailly,  *S?»  médecin-major  de  \'^  classe,  médecin arraisonneur. 

Nossi-Bé 
M.  Manceau,  médecin  civil,  agent  ordinaire  de  la  santé. 

Analalava 
M.  Lairac,  médecin-major  de  2^  classe,  agent  ordinaire  de  la  santé. 

Circonscription  de  Mignnga 

(de  la  baie  de  la  Mahujamba  au  cap  Sainle-Marie) 

M.  Logerais,  médecin-major  de  1'*  classe,  médecin  chef  de  Thôpital,  agent 
principal. 

Majuuga 
M.  Petit,  médecin-major  de  2*  classe,  médecin  arraisonneur. 

Maintirano 
M.  Brisemor,  médecin-major  de  2"  classe,  agent  ordinaire  de  la  santé. 

Ilot  Indien 
M.  Grilliat.  médecin  aide-major  de  l'^  classe,  agent  ordinaire  de  la  santé. 

AJorondava 
M.  Cartron,  médecin-major  de  2*  classe,  agent  ordinaire  de  la  santé. 

Tulear 
M.  Martin,  médecin-major  de  2"  classe,  agent  ordinaire  de  la  santé. 

SERVICES  ET  PERSONNEL  DE  L'ASSISTANCE  MÉDICALE  INDIGÈNE 

DIRECTION 

MM.  Vaysse^  ^,  directeur  de  Tassistance  médicale  indigène. 

Caigole,  médecin-major  de  2°  classe,   adjoint  au  directeur  de  Tassistance 

médicale  indigène. 
Robert,  10  hrs,  a  m.,  écrivain-interprète  de  3*  classe,  secrétaire. 

Ecole  de  médecine 

MM.  Jourdran,  0,  médecin-major  de  !*"•  classe,  directeur. 
Martel,  ^,  médecin-major  de  4"  classe,  professeur. 
ViUette,  ^,  médecin-major  de  1'°  classe,  professeur. 
Manrras,  médecin-major  de  2«  classe,  professeur. 
Caigole,  médecin-major  de  2^  classe,  professeur. 
Fonto^ont,  Qy  médecin  civil,  professeur. 
VentnUon,  pharmacien-major  de  2*  classe,  professeur. 
Rasamimanana,  O,  a  m.,  médecin  civil,  professeur. 
Ândriaiyafy,  médecin  de  colonisation  de  3*  classe,  chargé  de  cours. 
R^oelina,  m.,  id. 

Magasin  central 

MM.  Ventrillon,  pharmacien-roaior  de  2*  classe,  inspecteur. 
Devanx,  comptable  de  2«  classe,  agent  comptanle. 


—  87  -. 

Comité  central  d'assistance  médicale  et  dhygiène  publique  indigènes 

MM.  Vaysse,  ^,  directeur  du  service  de  santé,  président, 

Canjole,  adjoint  au  directeur  de  Tassislance  médicale,  secrélaire,. 
Estèbe,  ^,  Q,  administrateur-maire  de  Tananarive,    ) 
Carde,  Q,  chef  du  !•'  bureau  du  Gouvernement  Général,/ 
Plasse,  ^,  représentant  de  la  chambre  consultative,  >  membres. 
Jonrdxwi,  ^,  directeur  de  Thôpital  indigène,  \ 

Raaanjy,  ^,  m,   gouverneur  principal  de  llmerina,    j 

Rafanoharana,  A  m,  gouverneur  principal  de  la  province  de  Tlmcrina  centrale. 
Rasaminanana,  O,  a  m,  professeur  à  Técoie  de  médecine, 
ÂBdiianjaly,  médecin  résident  de  Thôpital  indigène  de  Tananarive,  sccré- 
tairc>adjoint. 

Ville  de  Tananarive 

Hôpital  de  Tananarive 

MM.  Jonrdran,  4U^,  médecin-major  de  1'*  classe,  directeur. 
Fontojrnont,  Q,  médecin  civil,  médecin  traitant. 
Rasaminfanana,  ^  am,  id.  id.  id. 

Andriawjafy,  médecin  de  colonisation  de  3*  classe,  médecin  résident. 
Rigoelina,        id.  id.  id.        dentiste. 

Dispensaire  d'Ambatovinaky 

MM.  Fontoynont.  Q,  médecin  municipal. 
Andrianasolo,  id.  indigène. 
Raxaflndrafara  I^  sage-femme  id. 

Assistance  à  domicile 

MM.  ViUette,  ^,  médecin-major  de  !'•  classe,  arrondissement  d'Isotry-Tsoraka. 
!)■'  Ândrianavony,  médecin  indigène,  id.  id. 

IKRadaflné,  id.         id.  arrondissement  d*Ambohitsiroa. 

Rainibao,  id.  id.  id. 

Ândrianasolo,  id.  id.  id.  d*Anosipatrana. 

IKR^aonah.  M,  id.  id.  id.  d'Ankadifolsy. 

ly  Ramisiray,  médecin  indigène,  arrondissement  de  FaravohUra. 

Rabeflarana,         id.  id.  id.  id. 

Rasallmahefa,       id.  id.  id.  de  Mahazoarivo. 

D*^  Ravelonahina,  id.  id.  id.  d'Ankadibevava. 

D' Raaamimaaana^  Qj  m,    id.  id.  id. 

Ranaivo,  id.  id.  id.       d' André  fandrova-Soanierana. 

D**  Ch.  RanaivOy    id.  id.  id.  id.  id. 

Société  des  enfants  métis  (1) 

Maternité  d'Isoraka 
M.  Yillette»  ^,  médecin-major  de  1"*  classe  H.  G.,  directeur. 

ProTince  de  rimerina  centrale 
M.  Pia,  médecin-major  de  2*  classe^  inspecteur. 

Hôpital  d'Itaosy 

Raiafimpanilo,  m,  médecin  de  colonisation  de  3<^  classe,  médecin  résident. 
Raïamaâanoro,  sage-femme  indigène  de  Z""  classe. 

(1)  Voir  plat  loin,  aa  chapitre  (Earres  d'assistance  aax  Européens  et  indigènes  {U*  partie, 
S  3)»  la  composition  da  bureaa  de  cette  société. 


—  88  — 

Hôpital  de  Fenoarivo 

D^  Rakotobe,  médecin  de  colonisation  de  3*  classe,  médecin  résident. 

Ândrianary,  médecin  assistant. 

Ramanandraisoa,  sage-femme  indigène  de  3*  classe. 

Hôpital  d'Arivonimamo 

Rakotovao,  médecin  de  colonisation  de  3«  classe,  médecin  résident. 
Razaflnjanahary,  sage-femme  indigène  de  2"*  classe. 

Hôpital  d^ Ambohitrolomahitsy 

Raiafindraiaka,  10  hrs,  m,  médecin  de  colonisation  de  3«  classe,  médecin 
résident. 

Hôpital  de  Mahitsy 

Rakotofiringa,  médecin  de  colonisation  de  4^  classe. 
Ramanga  I,  sage-femme  indigène  de  S''  classe. 

Hôpital  d\inosy 

D' Rabary,  médecin  de  colonisation  de  3°  classe,  médecin  résident. 
Rafara  I,  sage-femme  indigène  de  3«  classe. 

Hôpital  de  Tshfahy 
Ândriantsarafara,  10  hrs,  m,  médecin  de  colonisation  de  3^  classe. 

Léproserie  rf'A mbohidrntrimo 

Razafy,  12  lips,  m,  médecin  de  colonisation  de  3«  classe,   mMecin  résident. 
Huit  sœurs  franciscaines  hospitalières. 

Léproserie  de  AJanankavaly 

Rajaofera,  .\lf.,  n)édecin  de  colonisation  de  4''  classe,  médecin  résident. 
Deux  diaconesses  des  missions  protestantes  françaibcs. 

Postes  médicaux 

Rabarîjaona,  11  hrs,  m,  médecin   de  colonisation   de  3°  classe  à  Imerin- 

tsiatosika. 
Ramarosy,  médecin  indigène  à  Ankadinandriana. 
Rantompoaro,  médecin  indigène,  gouvernement  d'Ambohimanga. 
Samuel  Rigafetra,  médecin  de  colonisation  de  4**  classe  à  Andramasina. 
Ravahatra,  10  hrs,  id.  à  Ambohimandr}'. 

Raboana,  médecin  indigène,  gouvernement  d'Ambohitrimanjaka. 
Rabamefy,  id.  d'Alasora. 

Rakoto,  médecin  assistant  à  Ambatonianga. 
Ramanga  II,  sage-femme  indigène  de  3"^  classe  à  Ambohimanga. 

Province  de  rAngavo-Hangoro 
M.  Robert,  médecin  aide-major  de  1"^  classe,  inspecteur. 

Hôpital  de  Manjakandriana 

Rafidimanana,  médecin  de  colonisation  de  4*  classe,  médecin  résident, 
Rafara  II,  sage-femme  indigène  de  3«  classe. 

Hôpital  de  Moramanga 
Salomon,  médecin  de  colonisation  de  4<>  classe,  médecin  résident. 

Poste  d'Ambatondrazaka 
Ratsimba,  9  hrs,  médecin  de  colonisation  de  3*  classe. 


Poste  d'Anjozorobe 

Rasailndraiaka,  médecin  de  colonisation  de  4*  classe. 
Ravoay,  sage-femme  indigène  de  S''  classe. 

Poste  iTAmbatomena 

Rabe  Régis,  6  hrs,  médecin  de  colonisation  de  4*  classe. 
Rafloasananoro,  sage-femme  indigène  de  3*  classe. 

Poste  (T Ambohimiadana 
Ramelina,  10  hrs,  médecin  de  colonisation  de  3*  classe. 

Poste  d'imerimandroso 

Ranai^vo  Pierre,  médecin  de  colonisation  de  4*  classe. 
Raaaflndrafara,  sage-femme  indigène  de  S^^  classe. 

ProTÎiice  de  l'Imerina  du  Nord 
M.  Ferris,  médecin-major  de  2*  classe,  inspecteur. 

Hôpital  d'Ankazobe 
Riyaona  (Alfred),  médecin  de  colonisation  de  4"  classe,  médecin  résident. 

Hôpital  de  Fihaonana 

Rajaofera.  médecin  de  colonisation  de  4«  classe,  médecin  résident. 
RamanamitoBy,  sage-femme  indigène  de  3*  classe. 

Poste  de  Fenoarivo 
R^jery,  médecin  de  colonisation  de  4«  classe. 

Proyinoe  de  Tltasy 
M.  Monfort,  médecin  aide-major  de  1'"  classe,  inspecteur. 

Hôpital  de  Aîiarinarivo 
Raxafindralambo,  médecin  de  colonisation  de  3*  classe,  médecin   résident. 

Hôpital  et  biproserie  de  Soavhiamlrinna 
Ramorasata,  12  hrs,  médecin  décolonisation  de  4« classe,  médecin  résident. 

Hôpital  de  Faratsiho 
Ratairofo,  médecin  de  colonisation  de  4®  classe,  médecin  résident. 

Hôpital  de  Tsiroanomandidy 
Rakotonoely,  médecin  de  colonisation  de  4''  classe,  médecin  résident. 

Maternité  de  Minndrarivo 

Raiafindrasay,  sage-femme  indigène  de  3^  classe. 

Postes 

Rajaobelina,  médecin  de  colonisation  do  4<'  classe,  à  Mandiavato. 
Rakafy,  s/ige-femme  de  3'  classe,  à  Manazary. 
Razafindraaoa,  sage-femme  de  3*  classe,  à  Soavimbazaha. 
Ramananivo,  id.  à  Ramainandro. 

Province  du  Vakinankaratra 
M.  Rattarel,  médecin-major  de  2«  classe,  inspecteur. 

Hôpital  d*Antsirabe 

Aadrianisa,  médecin  de  colonisation  de  3«  classe. 
Razanamanga,  sage-femme  indigène  de  3^  classe. 


—  90- 

Hôpitai  de  Betafo 

Martin  Zakaria,  médecin  de  colonisation  de  4«  classe. 
RaBoarivony,  sage-femme  indigène  de  3*  classe. 

Hdpiial  (TAmbohimasina 

Ralahatra,  médecin  de  colonisation  de  4*  classe. 

Hôpital  d'Ambatolampy 

Rabenantoandro,  8  hrs,  médecin  dé  colonisation  de  3^  classe. 
Rasoamanantena,  sage-femme  indigène  de  S''  classe. 

Léproserie  d'Antsirabe 
M.  le  D'  Thesen,  médecin  de  la  Mission  norvégienne. 

Maternité    de   Tnnjoarivo 
Rasafindravao,  sage-femme  indigène  de  3*  classe. 

Maternité  d*Antamfotsy 
Rasanamino,  sage  femme  indigène  de  3«  classe. 

Province  d'Ambositra 

M.  Navarre,  médecin  aide-major  de  1<^«  classe,  inspecteur. 

Hôpital  d^Ambositra 

Raharinosy,  médecin  de  colonisation  de  4*  classe. 
Ratsaraibe,  sage-femme  indigène  de  3«  classe. 

Hôpital   d*Ambatofinandrakana 

Ratsimba  II,  médecin  de  colonisation  de  4*  classe. 
Ranorovelo,  sage-femme  indigène  de  S''  classe. 

Poste  d'Ambohiinanga  du  Sud 

Rabenjoro,  médecin  de  colonisation  de  4"  classe. 

Poste   de  Sahamadio 

Ramanandraibe,  sage-femme  indigène  de  3*^  classe. 

Poste  de  Sandrandahy 
Ramavo,  sage-femme  indigène  de  3*"  classe. 

Léproserie  de  Midongy 
H.  • , ,  médecin  résident. 

Province  de  Fianarantsoa 
M.  Guerchet,  ^,  médecin-major  de  1'^  classe,  inspecteur. 

Hôpital  de  Fianarantsoa 

Raiakaria,  médecin  de  colonisation  de  3«  classe. 
Rarandrana,  sage-femme  indifîène  de  3«  classe. 
Ratsiverinoro,      id.         auxiliaire. 
Raketamanga,      id .  id . 

Hôpital   d'Ambalavao 

Ramialisaona,  médecin  de  colonisation  de  3*^  classe. 
Rasoanampoizina,  sage-femme  de  3*  classe. 

Hôpital  de  Fanjakana 

Ramiaraka,  médecin  de  colonisation  de  4«  classe. 
Raiafindrataratra,  sage-femme  indigène  de  3«  classe. 


-  di  — 

Hâpital  d*Afnbohiinuiha$oa 

Bigaona  (J.-B.),  oiédecin  de  colonisation  de  4«  classe. 
Basafinindrinay  sage-femme  indigène  de  3'  classe. 

Hôpilal  cflhosy 

Rigaonsona»  médecin  de  colonisation  de  4*  classe. 
RafloariToiiy,  sage-femme  auxiliaire. 

Hôpital  (TAlakamisy 

Ramanankoraisiaa,  médecin  résident. 
Th.  Razanamanga,  sage-femme  de  3«  classe. 

Malemités 

RataarampiTola,  sage-femme  de  3*  classe  à  Ambohimandroso. 
Raaoariniaiiga,  id.  id.  à  Mahazony. 

Ravolatsaray  id.         auxiliaire  à  Ambohimanamasina. 

Rosy,  id.  id.       à  Alarobia-Vohiposa. 

Pro^inoe  des  BetsimiBaraka  du  Sud 

MM.  Devy,  médecin  aide-major  de  1^*  classe,  inspecteur. 
Hinmier,  médecin  civil,  inspecteur. 

Hôpital  de  Vatomandry 

Rigoelina-James,  médecin  de  colonisation  de  4<>  classe. 
Ralinoro,  sage-femme  de  3'  classe. 

Hôpital  de  Marolamho 

Andriamahery,  médecin  résident. 
Radarasy,  sage-femme  de  3«  classe» 

Hôpital  de  Mahanoro 
M.  Devyy  médecin  aide-major  de  1'*  classe. 

Poste  d'Ambinanindrano 
Rabesetra,  médecin  de  colonisation  de  4«  classe. 

Province  d'Andovoranto 
H.  Mreand,  médecin-major  de  2<^  classe,  inspecteur. 

Hôpital  d^Andovwanto 
RiQaobeliaa,  J,  médecin  de  colonisation  de  4«  classe. 

Province  de  Tamatave 
Bispemaxre  de  Tamatave 
Ratnnûvooy»  médecin  de  colonisation  de  4*  classe. 

Province  de  Fenerive 
Ravelojaoma,  médecin  de  colonisation  de  4«  classe,  service  mobile. 

Cercle  de  Fort-Dauphin 
M.  Legendre,  médecin-major  de  2*  classe,  inspecteur. 

Hôpital  de  Fort-Dauphin 

Rabary,  médecin  de  colonisation  de  4«  classe. 
Raxaflndraaoa,  sage-femme  indigène  de  3«  classe. 


-  92  - 

District  de  Fetraomby 
M.  Masse,  médecin  aiilo-major  de  l*^®  classe,  inspecteur. 

Poste  mobile 
Ratsito,  médecin  de  colonisation  de  4«  classe. 

Province  de  Mandritsara 
Ramamonjisoa,  8  hi*s,  médecin  de  colonisation  de  Z""  classe. 

Province  de  Maroantsetra 

Rabesaiky,  médecin  de  colonisation  de  ¥  classe  k  Maroantsetra. 
Ramilisona^  id.  à  Mananara. 

Province  de  Vohemar 
Ratomponiony,  médecin  indigène. 

Province  de  Ifossi-Bé 

Hôpilalde  Xossi-Bé 
Ravaoary,  sage-femme  indigène  de  3«  classe. 

Léproserie  de  Farafangana 
M.  Hotchkiss,  médecin-major  de  2*  classe. 

Léproserie  de  Maintirano 
M.  Brisemur,  médecin- major  de  2«  classe. 

Etat  des  médecins  indigènes  de  colonisation  au  l«r  Janvier  1905 


NOM 


R  am  i  al  i  sao  na 
(Louis) 

Uaioelioa  (Joseph). 

Uabarijaon.'i,1t  nrs, 
M 

Uaïuamonjisoa, 
8  hrs 

jp'  Rnbary-Ratsimba . 
P'Uakotobc  (Gabriel) 
D'Andrianjafy 

Razafimpaailo,  M.. 

Hakolovao    (M  a  r- 

tin) 

Razafy,  l^hra.  M.. 

Ratsimba,  0  hrs... 

Ra  k  o  t  o  m  H  n  i;  n 

(Tilas),  10  hrs... 

Andrianisa  (Jean- 
Alfred) 

Rabenantoandro, 
Charles,  8  hrs... 

Ramclioa,  10  hrs.. 

Razafindrazaka  , 

Thomas,  10  hrs.. 


EMPLOI 


Medef  in     de 
colooiflAlioB 

de  3*  clas. 
id. 

id. 

id. 

id. 
iii. 
id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 
id. 
id. 

id. 


AFFECTATION 


IhVpilal     d'Ambalti 

vao. 
AnkadiDuudriaDa. 

Iincrintsiatosika. 

Province  de  Mandri- 
tsara. 

Hôpital  d'Anosj. 

Hôpital  de  Fcnoarivo 

Hôpital  de  Tanana- 
nve. 

Hôpital  d'Jtaoay. 

id.       d'Arivoni- 

mamo. 
i4eproserie  d'Ambo 

hidratrimo. 
Ambatocdrazaka. 

(^an liera  du  chouiiu 
de  fer. 

HôpiUi  d'Anlsirabe. 

id.        d'Anibato* 

lampv. 
Poste  d'Ambohimia- 

dana. 
Hôpital    d'Ambohi- 

Irolomabitsy. 


NO.M 


Razakaria 

Rajaobelina 

Aitdrinntsarafara, 
M.  10  hrs 

Ravahalra,  10  hrs.. 

Razntind  ralambo 
(Charles) 

Rakolonoely....... 

RaveloiuaDaotsoa.. 

^tsiniba  JI 

Ralsito 

Ralahatra  Andria- 
mancho 

Rainilisona  -  Ra- 
lambo   

R  a  b  c  (Régis), 
Chrs 

Ra  k  0 1  o  fi  r  1  n  g  a 
(Georges) 

Rajaona  (J.-B.) — 

Rajaoaa  (Alfred).. 
Ranaivo  (Joseph). 
I\aroora8ata,19nr8. 


EMPLOI 


de  3'  clas. 
)d. 

id. 
id. 

id. 

4<  cUftte 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 
id. 

id. 
id. 
id. 


AFFECTATION 


Hôpital    de   Fiana 

Poste   de    Mandia 
valo. 

Hôpital  dcTsiafahy 
Ambohimandry. 

Hôpital  de  Miariua 

HôpIUl   de  Tsiroa- 

Cb"ar«  ^'Jâ   cbe 

HôTu?d'Ambatofi 

nandrahaoa. 
District  Fetraoriib)- 
HApital    d'Ambobi 

masina  -, 

Province     de    *»» 

roanlaelf** 
Poste  d'Ambatoiue 

Hô^tai  de^Mahit^^y^ 

H^»'inUaxoK 

îl»deSoavioan| 
driana* 


-  93  - 


L 


riOM 


Mdftin  Zakaria  — 
Samuel  Salonaon.. 


Rasamoeltoa 

Ranaivo  (Pierre).. 

Rajoncsa  (Tho- 
mas)  

Jaonson  Rama- 
tATkdrj 

Ra*^irofo  (Géles- 
lin) 

B  a  jenr(  Albert)... 
Rajaoretra       (&er- 

J     main) 

Rajaobelina    ^Jas- 

ta) 

Raharino8y(Jo- 

?eph) 

R^jaofera  (Alphor*- 

^} 

Raj^fetra  (Samoel). 


EMPLOI 


4*  classe 
id. 

id. 
id. 


id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 


AFFECTATION 


Hôpital  de  Betafo. 
HôpiUl     de    Mora- 

manga. 
Ghemia  de  fer. 
Poste    d'Imeriman- 

droso. 

Cbemin  de  fer. 

id. 

Hôpital  de   Faratsi- 

bo. 
Poste  de  Fenoarivo, 

Hôpital  de  Fihaona- 

na. 
Hôpital     d'Ando70- 

ranto. 
Hôpital     d'Ambosi- 

Ira. 
léproserie   de   Ma- 

nankavaly. 
Poste  d'Andramasi- 

na. 


NOM 


Hafidimanana  (Al- 
fred)  

Rabesetra  (Ma  r- 
tial) 

Razdfin  d  raza  k  a 
(Arsène) 

Rabenjoro  (Galva- 
rin) 

Raralaraka  (Jus- 
tin)  

Raiaonsonrt     (Wil 
llam) 

RaTelojaona  (Char- 
les)    

RajoelinaUamcs;. 

Rataimivony  (Mi- 
chclson) 

Rabesaiky  (Hippo- 
'yle; 

Rabary  (Auguste). 

Ratiaray 


EMPLOI 


4»  classe 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 
id. 

id. 
id. 
id. 
id. 


AFFECTATION 


Hôpital    de   Manja- 

kandriana. 
Pof>te  d'Ambinantn 

drano. 
Poste  d'Anjozcrobe 

Poste  d'Ambohi  « 
manea-du-Sud. 

Hôpitu  de  Fanjaka- 
na. 

Hôpital  d'Ihosy. 

Poste  de  Fenerivc. 
Hôpital    de     Vato- 
mandry. 

Poste  ie  Tamatave 

Poste   de     Maroan- 

tsclra. 
Hôpital     de    Fort* 

Dnnpliin. 
Hôpital     de     Fort- 
I    Dauphin, 


Etat  d«8  sages-femmes  Indigènes  do  l'assistance  médicale 


NOM 

EMPLOI 

AFFECTATION 

NOM 

EMl^LOI 

AFFECTATION 

V 

1  Razaimananoro. . . . 
Rafara  I 

Stgo-Temme 

de 

3«  classe 
id- 
id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

îd. 

id. 

id. 
id. 
id- 

id. 

:d. 

id. 
id. 

id. 

id. 

Maternité  d'Itaosy. 
id .        d*Anosy. 
Maternité  de  Fenoa- 
rivo. 
Maternité  de  Maro- 

iambo. 
Pustc   d'Ambohi- 

manga. 
Maternité  d'Antsira- 

be 
Maternité  d'Anlani- 

fotsy. 
.Maternité  de  Fiana- 

rantsca. 
.Maternité    d'Aniba- 

lavao. 
Maternité  de  Maha- 

zony 
Poste  de  Manazarv. 
id.    ^ahainadib. 
Poste  de  Saodran- 

dahy. 
Maternité  de  Rama i- 

naodro. 
Maternité   de  Man- 

jakandriana. 
Maternité  de  Betafo. 
Maternité  de  Fanja- 

kana. 
Maternité   d'Ambo- 

sitra. 
.Maternité    d'Amba- 

tofinandrabana. 

Razafindrasua  VI.. 
Ra  vaoarv 

3«  clasKe 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 
id. 

id. 

id. 

id. 
id. 

id. 
id. 

id. 

id. 

id. 

id. 
id. 
id. 

Poste  de  Soaviroba- 

zaha. 
Maleriiilê  de  Nossi- 

JJé. 
.Maternité  d'Amboh  i- 

nibndroso. 
.Maternité    d'Ambo- 

bimahasoH. 
Maternité  de  Fort- 

Dauphin, 
i'oste  d'Anjozorobc. 
Maternité  de   Vato- 

tomaudry. 
Maternité  de  Mabi- 

tsy. 
.Maternité    d'Arivo- 

niuiamo. 

Poste  d'Alakamisy. 

Maternité  de  Fibao- 
nana. 

Hôpital  d'Amb-to- 
iHinpy. 

H.  C.  hôpital  mili- 
taire de  Tanena- 
rive. 

Mp  terni  le  dlmcri- 
mandroso. 

Maternité  d' A nibato- 
mena. 

Ambosiira. 

RatsarampiTola  ... 
Razafiniodrina  .... 
RazaHndrasoa  I... 
Rflvonv  

Ramanaodrai^oa . . 
Radarasv 

Ramaoga  11 

Razanamanga  III.. 

Razanamino 

Rarandrana 

1  Raj»oanampoizina.. 
RasoarimaDga.... 
Raiafy  

R&Iinoro 

Ramanga  I 

Razannjanabary... 

Rnzanamaoga(1hé- 
rèsfî^  

Ramananittusy  .   .. 
Rasoamanantcna .. 
Rasoanandrasana. . 

Razaflndrafara  I... 

Raza  fi  nd  raza  }- 

Rasoazananoro. . . . 

Rasoamavo 

Razafindravao..... 
Razanamanga 

Usmanandraibc . .  • 
ItamaYO 

RamananiYO 

Rafara  II 

■ 

RapoariTony 

Kazafindra  tara  tra. . 

lUtèaraibe 

Ranorovelo  11 

—  94  - 

Etat  d68  médecins  et  sages-femmes  sortis  de  l*éoole  de  médecine  de  TananariTC 


NOM 


Rafaralabimanjalo. 

Ranaivo 

Razafimahcfa 

Rabefianna 

Ramparany 

ÀDdriaDasolo 

J.  Rajoelina 

RamamoDJisoa .... 
Ravalisaona 


DATK 

de  la 

BOETIB 
arec  diplAme 


Rainibao 

RamialisaoDa 

Raiaona  I 

Gabriel  Rakolobe.. 

Rabarijaona 

Ralsimba  I 

Martin  Rakotovao. 
Razafimpnoilo  .... 

RanicltDa 

RazaflDdrazakal.. 

Rabenantoaodro... 

Razakaria 

Raiaobelina  I 

RaKotonoely 

RavelomanaDtsoa. . 

Rakotomanga 

Aodriantsarafara. . . 
Ratsimba  II 


Ravahatra 

Razafy 

RalompoDiony  .... 
Aodriamboavoiijy . 
Rajaofera  I 

Samuel  Rasoama- 
nana 

Ravoavahy 

lUkotonizâo 

Ralsito 

Ramarosy 

Rabetany', 

Raboana  

Razafimaholy 

Andriacisa 

Razafindralambo .. 

Ralahalra 

Ramiiisaun 

Rabe  (Régis) 

Rakotofiringa 

Raiaona  (J.  B.)  IH 

Rajaona  (Alfred)  IV 

Ranaivo  J 

Razafiniraioibe... 

Radaniela 

Raoelinal 

Andriunary 

Andriamahay  (Jo< 
hanesa) 

Rajaooa  V 

Rajaona  II 

Raha  aefy 

Raoniana 

Rafirioga 

AndriaQUvy 

Ralarosy 


1897 

1898 

1899 


1900 

1900 
id. 
id. 
1901 
id. 
id. 
id. 

id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 

id. 
id. 
id. 
id. 
id. 


Id. 
id. 
1903 
id. 
Id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
ids 
id. 
id. 
id. 
id. 

id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
Id. 


LIEU 
de 

BilSIDBKCB 


Vangaina. 

Isotry. 

Ainbanidia. 

Ankadifotay 

Mahabo 

Ambalonakanga. 

Ankadinandriâna. 

Mandritsara. 

Nord  d'Amboëitra 

iFisanaka). 
Amparibe. 
Ambalavao. 
Ambohimanjaka. 
Fenoarivo. 
Imerinlsiatosika. 
Ambalondrazaka. 
Arivonimamo. 
lUusy. 

AmbohimiadaDO. 
Ambohitroloinahi- 

lay. 
Arobatolampy. 
Fianarantsoal 
MaDdiaTato. 
Tsiroanomasdidy. 
Chemin  de  fer. 

id. 
Tsiafahv. 
Ambato&nandraha- 

na. 
Anibohiniandry. 
Ambobidratrimo. 
Vobemar. 
Anjakarihaaina. 
Ara  pasaudratsaraho- 

bv. 

• 

AukadiTito. 

Ambohimalaza. 

Alarobia. 

ï''etraomby. 

Ankadin>iiidriana. 

Anlsampindrnno. 

Ambohttrimunjaka. 

Fiaaaraatsoa. 

Antsirabc. 

Miarinarivo. 

Ambohimasina. 

MaoaQara. 

Ambalomena. 

Mahilsy. 

Ambobimahasoa. 

Aokazobe. 

En  congé. 

Soanieraoa. 

Ivelo. 

Ambohibeloma. 

Penoarivo. 

Soiivloimerioa. 
Isotry. 

A.iibohitrimanjaka. 
Ambohijnnaka. 
Soayinaudriaoa. 
Namebana. 
Ambohimanambola. 
Ambohimabamasi- 
Da. 


NOM 


Andriaoilana 

Ramorasata 

Rainiketàmanga. . . 

Rafaralahitelo 

RabemananUoa.. . . 
Rakololabina.../. . 

Rabarijoeiy 

Rsjafelra 

Raaamoelina 

Ravalinera 

Raaaroocla 

Ramanana 

Raiosefa 

ZaKaria  Martin.... 
Samuel  Salomon.. 

Ranaivo  P 

RajoBCsa  Tb 

Jaonsooa 

Ralsirofo 

Rajery 


DATR 

delà 

BQKTIB 
ATee  diplôme 


Rajaofera  G 

Ranaivo  Ch 

Ratoropoaro 

Razanamahato.... 

Raoeijna  II 

Ralrimosalama.... 
Andrianandraina.. 
Rajohanesa  Ranai- 
vo  

Ramauunkoraisina. 

RalHsnfoary 

Ravalomauda 

Rasalomona 

Rasoamaharo 

Rakotomanga 

Rakoto  J 

Vontarisou  Andria- 


navonv 

Jannarisona 

Andriaraahery 

Raiaobeiina  /.  11.. 

Ranarinosy  J 

Rafidimanana  Al.. 
Rajaofera  Al.  III.. 
Ramiaraka  (Justio) 

Ra  jafetra 

Razaflndrazaka  II. 

Rakoto  P 

Rabenjoro , 

Ravelojaona  Gh.. 
Raioelina  James .. 
Raoesetra  Mar. . . . 
Ratsimivony  ^Jic'•i. 
Rajaoosaona  Wil.. 
RaDesaiky,  Hyp... 

Rabarr,  Aug 

Ramanatafandry  .. 
Rahaingo,  Aot — 

Ratiaray 

Raboarary 


1909 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
Id. 
iJ. 
id. 
id. 
id 

1903 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id 

id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 

id. 
H. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 

id. 

id. 

id. 

190& 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

Id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
1904 


LIEU 

de 

kAsidbkcb 


Ambositra. 

SoavinaDdriana. 

Ambaravarambato. 

\mparib4>. 

Ampahitrosy. 

Awbatofotay. 

Tamatave.' 

Ambf^biianahary. 

Ampaiiiiara« 

Vondrona. 

Soa\ina. 

Amparibe. 

FaraUilio. 

Belafo. 

Moramanga. 

Imerinraodroso. 

Chemin  de  fer. 

id. 
Miandrarivo. 
Fenoarivo  i  Valalafc 

lay). 
Pihaonana. 
Dabola/a. 
Ambohimanga. 
AnkadiToribe. 
Audohalafy. 
Namehana. 


Betafo. 

Fianaranlsoa. 

Ambaioharaoaoa. 

Antanatnalaza. 

Ambobitravao. 

Fieferana. 

Behenjy. 
AmbohidaYenoDa. 

Marovoay. 

i^hemin  de  fer. 

Marolambo. 

AndovoraoU). 

Ambositra. 

Manjaka»dri4B«. 

ManankaTaiy* 

Panjakana. 

Andramasina. 

Anjoiorobe. 

Ambatomanga. 

Ambohlmanga-da- 

Sud. 
Penerive. 
Vatomandry. 
Ambinanindraoo. 

Tamatave. 

Ihosy. 

.MaroanUetra. 
Fort>f>oaphin. 
ADkadifoUy- 

Beforona . 
Ramainandro. 


Sageg-femmes 


Razafindrafara  I 

Ramanga  f 

RaaoanvoDy  .... 


1896 


Antsahondra. 

Mahltoy. 
Ankazotokaoa. 


—  98  - 


NOM 

DATE 
delà 

SOMIB 
•vee  dipMoM 

LIEU 
de 

RftSIDttKCK 

NOM 

• 

DATE 
delà 

SORTIS 
«YM  diplôme 

LIEU 
de 

RÉSIDBNCK 

Ramasirelo 

Raiafindnifanll.. 

Rasafindravao 

RaooroTao 

Raoïaoanjaiiahary. 
Ranosy 

1896 

1901 
1909 

Ambatonakanea. 

Ilafv. 

Anaiakely. 

Ankadflalana. 

Ambaoidia. 

Isoanierana. 

Androndrakely. 

Ambohimanambola. 

Antanimena. 

Fanjakamandroso. 

Andrayoahangy. 

Ambondrona.  ' 

Ambatomitsangana. 

Taojorabato. 

Ramainandro. 

laoraka. 

id. 
Isotry. 
AnkadiYato. 
Maojakarav. 
Ramainandro. 
Namehana. 
Vatomandry. 
Antanifolsy. 
FaraYohttra. 
Isoraka. 

Bat  d' Anaiakely. 
Manazary. 
Ankadifotsy. 
Itaosy. 
Anjozorobe- 
Ambodiafolsy. 
Ambohitongolra 
Ankadivalo. 
Ankadivoribe. 
Andravoahangy. 
Ankadifotsy. 
Fcuoarivo. 
Kihaonana. 
Fianarantaoa. 
Ambalavao. 
Ambatonakanga. 
Attkorahotra 
Ambohimanarina. 
Moranianga. 
Anaiakely. 
Mahazoarivo. 
Miandraiivo. 
Amoronimania. 
Antsirabe. 
Anosy. 
Ankadifotsy. 
Ouest    d'Ambohija- 

lovo. 
Isotry. 
Ambohitsiroa. 

Ravelo 

1909 

1902 
1903 

1903 
190i 

Ambobidrapeto. 
Tsiafaby. 

id. 
Arivonimamo. 
Ambositra. 
Forl-Daapbin. 
AndamboKOzoro. 
A  mbohimaodroflo. 
Avomalaza. 
Antomitatana. 
Alakamisy. 
Ambohimanarina. 
Sahamadio. 
Manjakandriana. 
.Marolambo. 
Ambalofotsy. 
Ankazobe. 
Belafo. 
SandrandahY. 
Ambatovinaiy. 
Anabohimanga. 
Andobarano. 
Ambohitrarataaba. 
Faniakana. 
Ouest      Ambohipo- 

isy. 
Ambositra. 
Fianarantaoa. 
Mahazony. 
Antelozanafovoany. 
Ambositra. 
Anibatofinandraha  - 

na. 
Soavimbazaha. 
Nossi-Bé. 
Soanierana. 
Tsaralalaua. 
Isornkn. 

Atsinanandrova. 
Ankazotokana. 
.<^oanierana. 
Ambohiniahasoa. 
Alakamisy. 
Ambatovory. 
Ihosy. 

Alarobia-Befeta. 
Ainbohiiuaudroso. 
Ambobimuhasoa. 

Haketamanga  II.  . 

Ramanambe 

RazaBnJAnahary... 

Razanaka  I *.. 

Razafindrasoa  V  . . 
Rasoama  nagera... 
Ratsarampivola ... 
Rampinanandaza.. 

Ravolatsara 

Raketimanga  III.. 

RahPlinivo 

Ramanandraibe... 
Rafara  II 

Razaoary 

Razan'MnaDga  I  . . . 
:  RdketamaD|^  I  . . . 
1  Karony 

Rasoanjanabarr... 
Raevelo 

Raketamangall... 

Raojavao 

1  RananaaiTO 

Rasafimbaboaka... 
RsxafiDdrasoa  I.... 

Rasoamialy 

RatsanraT 

RaDOTOTelo 

RasoaDarîYO 

Raza6ndrafaraIII. 
RaliQoro 

Radarasy 

Rasoarav 

Ramasy 

Rasoarivony 

Raniavo 

Ranera 

Ramanga  II 

Randiaka 

Ralanivo 

Razanamino 

Rateionan^y 

Rarao  II 

Razafindrataratra  . 
Ramialv 

Razanaka  11 

Ratsiveronoro 

Rasoarimangn 

Rasoumanantena.. 

Ratsaraibe 

Ranorovelo 

Razafindrasoa  VI.. 
Ravaoarv 

RsTaoI 

Razafy 

Rnanadrasoa 

R'zaimaoaDoro . . . 
RzTooy  

Ramaorina 

Raioa 

Raketaka 

Razanamanga  II.. 

RaaiodriDa 

Rakala 

Raza fi nd rafara  IV. 

Rasipera 

Razafindramanana. 
Raloizv 

i  Ramanandraiaoa . . 

Ramaaamilosy 

Raraadraoa 

Rafoanampoizina. 
Raiafiodraaoa  II  . . 
Razafindrasoa  m.. 

Razafitsara 

RAhanirosoa 

RaacMiDaly 

Ranorosoa 

Ramnnana 

Razafinindrina .... 
Razauamanga  IV.. 

Rakelaka  II 

Rasoarivony  III... 
Razafindrasoa  VII. 
Ratiaray 

Razafiodrasoa  IV.. 
Rataimahamaika.. 
Raiaiveio 

Rûzv 

Rasoamananiena.. 
Rasoanaodrasana. . 

Ilazafimalala 

Razafindrafnra  V.. 

Rézafindrazay 

Basoazananoro  — 
Raiîoamavo..- 

1  Razanamanga  III  . 

5*'«ral 

Rasoamisa........ 

Hasoanoro  I 

Raaoanoro  II 

.Ramanaqtenasoa.. 

MédMKin 

»  diptômé»  de  Finance 

Ranai%'0  A 

Ambi 

itovinaky. 
arivo. 

Rakutobe 

Fcno 
A  nos 
Ankd 

Rabarv  

T. 

NOMS 

V.AM 

DOMICILES 

AnkadibevaTa. 

Aakadifotsy. 

Ambondrona. 

Isotry. 

Ampandrana. 

Ankadibevava. 

Andriinlaf  j 

dinandriana. 

Ruanfmanaiia, 
Rajaonah.li.... 

NOMS 
RaioelinaM 

Dent 

lites 

Kamisiray 

Amb 
Amp( 

DOMICILES 

Andrianavony. , 

stoYinaky. 
ssandratsarahoby 

Andriamady 

-  96  — 
SERVICE  TOPOGRAPHIQUE 


DIBBCTION 


MM.  Bourdier,  ^éomctpc  en  chef,  chef  de  service. 
Bigot,  chef  de  bureau. 

Hugues,  géomètre  principal  de  1"  classe,  chef  des  sections  techniques. 
Vailland,  géomètre  de  3"  classe,  attaché  aux  sections  techniques. 

CIRCONSCRIPTION  DE   TANANARIVE 

MM.  Lantz,  géomètre  principal  de  2«  classe,  chargé  des  vérifications  de  Tlmerina 
et  du  Betsileo. 
Cambon,  géomètre  de  2«  classe,  chef  de  circonscription. 
Pétin,  id.  3*  classe. 

Longuefosse,  id.         3*^  classe. 
Delbos,  id.         3'  classe. 

Gauthier,        id.         3*  classe. 
Estébe,  id.         3«  classe. 

Vidal,  élève-géomètre  titulaire. 

PROVINCE  DE    l'iTASV 

M.  Gillis,  géomètre  de  2«  classe,  chef  de  circonscription. 

PROVINCE    DU    VAKINANRARATRA 

MM .  Balliste,  géomètre  de  !'•  classe,  breveté,  chef  de  cironscription. 
Lucas,  géomètre  de  S**  classe. 

PROVINCE     DE   l'aNGAVO-MANGORO 

MM.  Hoffmann,  géomètre  de  !'•  classe,  chef  de  circonscription. 
Goiseand,  géomètre  de  2*  classe. 

PROVINCE    DE     FIANARANTSOA 

MM.  Saurin,  géomètre  de  l*""  classe,  chef  de  circonvscription. 
Descarpentries,  géomètre  de  3®  classe. 

PROVINCE    d'aMBOSITRA 

MM.  Jourdan,  géomètre  de  1"  classe,  breveté,  chef  de  circonscription. 
Morin,  géomètre  de  2«  classe. 

PROVINCE  DE  MANANJART 

MM.  Vallns,  géomètre  de  2*  classe,  chef  de  circonscription. 
Buèche,  géomètre  de  3*^  classe. 

PROVINCE  d'aNDOVORANTO 

M.  Grondin  Jules,  géomètre  de  3''  classe,  chef  de  circonscription. 

PROVINCE  DE  VATOMANDRY-MAHANORO 

M.  Moreau,  géomètre  principal  de  2«  classe,  chef  de  circonscription. 

PROVINCE  DES   DETSIMISARAKA   DU   CENTRE 

MM.  Martin,  vérificateur  de  1"  classe,  chargé  des  vérifications  de  la  côte  Est. 
Lenoir,  géomètre  principal  de  2°  classe,  chef  de  circonscription. 
Vergoz,  géomètre  de  l''*  classe. 
Haeokel,  id. 

Mathiaux,  id . 


—  97  — 

MM.  Decler,  fféomètre  àe29  classe. 

AmaranlAe,  géomètre  de  2"  classe,  détaché  à  Sainte-Marie. 

PROVINCE  DE  MAROACfT&ETRA 

M.  Geffiroy,  géomètre  de  3«  classe,  chef  de  circonscription. 

PROVINCE  DE  DIBGO-SUAREZ 

MM.  Ghasalmartiii,  géomètre  principal  de  l'«  classe,  chef  de  circonscription. 
Lefôvre,  géofnetre  de  2'  classe. 
Honnier,  id. 

Lambert-Gimey,  géomètre  de  3«  classe. 

PROVINCE  DE  VOHEMAR 

MM.  Talflin,  géomètre  de  2*^  classe,  chef  de  circonscription. 
Delpech,  géomètre  de  3**  classe,  chef  de  circonscription. 

PROVINCE  DE  NOSSI-Bé 

MM.  Bianchi,  géomètre  de  2^  classe. 
Reynier,  géomètre  de  3«  classe. 

PROVINCE  DE  MA  JUNG  A 

MM.  Grondin,  Léonce,  géomètre  principal  de  2®  classe,  chef  de  circonscription. 
Dalancourt,  géomètre  de  2*  classe. 
Duteil,  id. 

CERCLE    d'ANALALAVA 

MM.  Lncciani,  géomètre  de  i'®  classe,  chef  de  circonscription. 
RoQz,  géomètre  de  2"^  classe. 

PROVINCE  DE  TULEAR 

M.  Pailloty  géomètre  de  2"  classe,  chef  de  circonscription. 

Agents  en  congé 

MM.  Le  Corbeiller,  vérificateur  de  2*  classe. 
Senne,  géomètre  de  1'*  classe. 
Achard,   géomètre  de  2«  classe. 
■ichas,  id. 

Largnier,  géomètre  de  3'  classe. 
Vétromile,  id. 


SERVICE     VÉTÉRINAIRE     ET     HARAS 


Personnel 

MM.  Rey  (Léonj,  ^,  *,  vétérinaire  en  !•%  chef  du  service  et  directeur  des  haras. 

Diuonr,  vétérinaire  en  2« 

Segoin  (Emile),  vétérinaire  en  2»,  1"  circonscription  à  Diego-Suarez  (en 
congé). 

Dasié  (Marcelin),  vétérinaire  en  2»,  chargé  de  la  l'«  circonscription  pen- 
dant le  congé  de  M.  Seguin. 

Dorai  (Léon),  vétérinaire  en  2*,  2«  circonscription,  Vohemar. 

Schoamacher  (Georges),  vétérinaire  en  2«,  3«  circonscription,  Tamatave. 

H. . .,  4»  circonscription,  Fianarantsoa. 

Ganeval  (Charles)  vétérinaire  en  2%  5"  circonscription,  Fort-Dauphin  (en 
congé). 

Grandmongin  (Auguste),  vétérinaire  en  2«,  6«  circonscription,  Tulear. 


7 


-  98  — 

MM.  Geof&oy,  vétérinaire  en  2«,  5«  circonscription,  Fort-Dauphin. 
Schiller  (Jules),  vétérinaire  en  2%  7«  circonscription,  Majunga. 
Bordes,  vétérinaire  civil,  8'  circonscription,  Analalava. 
!!...,    9*  circonscription,  Nossi-Bé. 
!!...,  10"  id.  Tananarive. 


TRAVAUX  PUBLICS 


DIRKCTION 


MM.  Roques,  0.  ^,  colonel  du  génie,      MM.  Mathey,  officier  d'adfninistralion 

directeur.  de  2y  classe  d'artillerie  coloniale. 

Ribardj  ^,  capitaine  du    génie,  Glévenot,  commis  principal, 

adjomt  au  directeur.  Montigny,  commis  de  3*»  classe. 

Papon,  capitaine  du  génie.  Guillaume,  comptable  de  2<^  classe. 

Sampré,  ife,  officier  d  administra- 
tion de  2*  classe  du  génie. 

Tananarive 

CHRFFKRIB  DES    PONTS   ET    CHAUSsKES 

MM.  Quillet,   ^,  capitaine  du   génie,      MM.  Dorland,  conducteur  de  1'' classe, 

chef  du  service.  Pain,  conducteur  de  2*  classe. 

Couturier,  ^,  capitaine  du  {^énie.  Boumel,  commis  principal. 

Guyon,  ^,  capitaine  du  génie.  Bernardin,  commis  de  \^^  classe. 

Bachellery,  capitaine  du  génie.  Ledieu,  commis  de  2-  classe. 

Baumier,  (g,    officier    d'adminis-  Nelson,  commis  de  3"  classe. 

tration  de  3«  classe  du  génie.  Ledru,  id. 

Vidaud,  conducteur  de  l*'"  classe.  Thores,  contremaître  de  4«  classe. 

VOIRIE  MUMCIPALB 

MM.  Vailhé,  conducteur  de  2<>  classe,       MM.  Fanvergne,     surveillant    de    â"* 
architecte  voyer.  classe. 

HayeSy  conducteur  de  4*  classe.  Cambon,  surveillant  de  3*  classe. 

VOIRIE  DE   LA   PROVINCE 

MM.  Vidot,  conducteur  principal  de  2*^  classe,  agent  voyer. 

Anivorano 

MM.  Oxil,  ^,  chef  de  bataillon  du  gé-      MM.  Lespy,   officier  d'administration 

nie,  chef  du  service.  de  2»  classe  du  génie. 

Girod,  ij^,  capitaine  du  génie  Tourel,  stagiaire  du  génie. 

Refroigney,  {^,  capitaine  du  génie.  Lebon,  conducteur  de  !'•   classe. 

Vannierre,  capitaine  du  génie.  de  Grauw,  conducteur  de  2*  classe 

Rousseau,  lieutenant  du  génie.  Mangin,  conducteur  de  3"  classe. 

Maubemard,  lieutenant  du  ^^énie.  Volpesnil,                    id. 

Durand,  ^,  officier  d'administra-  Gautier,  conducteur  de  4"  classe. 

tion  de  2*  classe  du  génie.  Eygonnet,  commis  de   !'•  classe. 

Kemevôs,  officier   d'administra-  Lecarbonnier,  commis  de  2' classe. 

tion  de  2«  classe  du  génie.  Bouvet,  commis  de  3«  classe. 

Bernard,     officier   d'administra-  Camoin,                 id. 

tion  de  2^  classe  du  génie.  Pierre,   commis  de  4«  classe. 

Parfait,  ^,  officier  d'administra-  Baisse,   contremaître    principal. 

tion  de  2*  classe  du  génie.  Léglise,  contremaître  de  2«  classe. 

F6vre,    officier  d'administration  Bigot,                 id. 

de  2«  classe  du  génie.  Gesbert,  contremaître  de4«classe. 

Roger,  surveillant  de  4*  classe. 


~  99  - 

Tamatcme 

SERVICB  DBS  TRAVAUX  PUBLICS 


MM.  TiMerand,   capitaine   du    génie,  MM.  Dalais,  commis  de  3*  classe, 

chef  du  service.  Grignon,            id. 

Fonohard,  conducteur  de  2® classe.  L'OU^er.  surveillant  de  2«  classe. 

Guillaame,         id.  Alin,  gardien-consigne  de  3*  classe. 

SERVICE  DE    LA    VOIRIE 

MM.  Bénard,  conducteur  de  1'^  classe,      MM.  Masselin,  commis  de  2*  classe, 
architecte  voyer.  Maury,  commis  de  3*  classe. 

yerrieaz,  commis  de  i'*  classe. 

Majunga 

SERVICE   DES  TRAVAUX  PUBLICS 

MM.  Briaae,  ingénieur  de  1^*  classe,      MM.  Allongue,    contremaître    de     3« 
chef  du  service.  classe. 

Fetitean,  conducteur  de  3*  classe.  Xavier,  surveillant  de  4*  classe. 

Iribe,  conducteur  de  4*  classe.  Brosaard,  gardien-consigne  de  4« 

classe. 

SERVICE  DE  LA   VOIRIE 

MM.  Anbourg,  sous-ingénicHr,  architecte  voyer. 
Lagache,  conducteur  de  4*  classe. 

Ambositra 
M.  Chailliey,^ conducteur  de  3<>  classe,  agent  voyer. 

Province  de  VAngavo-Mangoro 

MM.  Ghadenaon,  commis  principal,  agent  voyer. 
Pona,  surveillant  de  1'*  classe. 
Prat»  surveillant  de  4*  classe. 

Fenerive 
M.  Bëgné,  conducteur  de  3«  classe. 

Diego-Suarez 

MM.  Palu,  conducteur  principal  de  2''  MM.  delà  llicheUerie,  commis  de  2« 

classe,  chef  du  service.  classe  du  corps  des  compta- 

Bemia,  conducteur  de  2«  classe.  blés. 

Clonetr-d'Orral,    commis    de    2«  Tannière,     contremaitre     de    4« 

classe.  classe* 

Fianarantsoa 
M.  Boa^ala,  surveillant  de  4<'  classe. 

Province  de  Vlmerina  du  Nord 
M.  Lacroux,  contremaître  de  4*  classe,  faisant  fonctions  d'agent  voyer. 

Province  de  Vllasy 
M.  YiUemain,  commis  de  4*  classe,  agent  voyer. 

Mahatsara 
M.  LamaseroUe,  commis  de  1<^«  classe,  agent  voyer. 

Route  de  Mananjary  à  Fianarantsoa 
M.  Gaatrin,  surveillant  de  1''  classe. 

Mananjary 
M.  Gantier,  commis  de  !'•  classe,  agent  voyer. 


—  iOO  — 

Maroantsetra 
M.  André,  contremaître  de  4*  classe. 

Afaevatanana 

MM.  Trigaloux,  conducteur  principal  de  2*  classe,  agent  voyer. 
Claverie,  commis  de  2"^  classe. 

Nossi'Bé 
M.  Hoarau-Desruisseaux,  commis  de  !'•  classe,  agent  voyer. 

Forl-Dauphin 
M.  N 

Tulear 
M.  Caritey,  commis  de  4*  classe,  agent  voyer. 

Province  du  Vakinankaratra 
M.  Lefortier,  conducteur  de  2«  classe,  agent  voyer. 

Vatomandry 

MM.  Marenil,  conducteur  de  3"  classe,  agent  voyer. 
Ténor,  surveillant  de  4'^  classe. 

Vohemar 

MM.  Cordonnier,  conducteur  de  2*  classe  (charge  de  la  construction  du  phare  du 
cap  Est). 
Rascalon,  surveillant  de  3<*  classe.  . 
.  Peiron,  contremaître  de  4«  classe  (employé  à  la  construction  du  phare  du 

cap  Est). 

SERVICE  DES   BATIIVIENTS  CIVILS 

MM.  Jolly,  {^,  i$^  architecte  principal      MM.  Cabanis,  commis  de  4«  classe. 

de  2''  classe,  chef  du  service.  BourdcljContremRltre  de  {''«classe. 

Cavrel,  conducteur  principal  de  Gustave,  contremaitrede  2*  classe. 

2<  classe.  Lasëre,  contremaître  de  4*  classe. 

Cassaigne,  inspecteur  de  2*^  classe.  Dreyer,  contremaître  de  4«  classe. 

Goutnres,  commis  de  2«  classe  du  Gentilixii,  surveillant  de  4<'  classe. 

corps  des  comptables.  Chasselon,    gard i en -> consigne  do 

Brot  (Edmond),    commis    de  2°  1"  classe. 

classe  du  corps  des  comptables.  Hubatsch,     gardien-consigne   de 

Berthon,  commis  de4«  classe.  3*  classe. 

ÉCOLE  PROFESSIONNELLE 

MM.  Roques,  0.  ^;,  colonel  du  génie,      MM.  Lavergne,    contremaître    de    V* 

directeur.  classe,   section   du   travail   du 

Rogné,  conducteur  principal  de  2«  bois    (charpente,    menuiserie, 

claSxSe,  sous-direcleur.  ébénisterie). 

Audoly,  commis  de  2*  classe  du  Vacher,  contremaître  de  l" classe, 

corps  des  comptables.  section  de  tissage-tilature. 

Clément,  instituteur  de  4"  classe.  Merviel,  contremaître  de  2*^ classe, 

Gagnant,  professeur  à  l'Ecole  na-  section  de  peausserio. 

tionale  d'horlogerie  de  Cluses,  Rebeix,  contremaître  de 4«  classe, 

en  congé,    commis  provisoire  section  de  forge, 

de  f*  classe  des  travaux  pu-  Donzé,  contremaître  de  4*  classe, 

blics  à  Madagascar,  professeur,  section  d'ajustage, 
chef  d'atelier,  section  d'horlo- 
gerie-bijou teric. 


2*  classe 


—  101  — 

En  congé 

MV.  Sifiray,  capitaine  du  génie.  MM.  Jaquet,  conducteur  de  3*  classe. 

Gille,  id.  Roosûer,  id. 

Montai,  ingénieur  de  i'"  classe.  Boorret,  id. 

Simonin,  ingénieur  de  2«  classe.  Jean,  commis  principal. 

Beniardy  conducteur  principal  de  Nicolas,  id« 

!'•  classe.  Gamier,  commis  de  1"  classe. 

Amiel,    conducteur  principal  de  Mallac,  id. 

2«  classe.  Schnpp,  surveillant  de  2*  classe. 

Girardot,  conducteur  de  1'' classe.  Pireaud,     contrtmaitre     de     3« 
Qneyrel,  conducteur  de  2*  classe.  classe. 

Roux,  id.  Allano,  surveillant  de  i*'  classe. 

GouYemet,  conducteur  de 3«  classe 

MINES 

Direction  à  Tananarive 

MM.  Rocpies,  0.^,  colonel  du  génie,  directeur. 

Hooneyres,  ^,  capitaine  du  çénie,  H.  G.,  ingénieur  principal  de 

des  travaux  publics  des  colonies,  chef  du  service. 
H. . .,  contrôleur  des  mines,  adjoint  au  chef  du  service. 
de  Longchamps,  adjoint  de  2^  classe  des  affaires  civiles,  gérant. 

COMMISSARIATS 

Tamaiave 

MM.  Breton,  contrôleur  principal  des  mines  de  i^^  classe,  commissaire  des  mines 
de  la  circonscri|)tion  de  TEst-Nord. 
Villeneuve,  commis  de  2*  classe  des  travaux  publics. 

Fianaranlsoa 

MM.  Casai,  contrôleur  des  mines  de  l*"*  classe,  commissaire  des  mines  de  la  cir- 
conscription du  Sud. 
Bonnemaison,  adjoint  de  2«  classe  des  affaires  civiles,  adjoint  au  commis- 
saire des  mines. 

Tanananve 

MM.  Lacroix,  contrôleur  des  mines  de  1'*  classe,  commissaire  des  mines  de  la 
circonscription  du  Nord. 
Leoocq,  Charles,  commis  de  1'*  classe  des  affaires  civiles,  adjoint  au  com- 
missaire des  mines. 

Mananjary 

MM.  Elié,  contrôleur  des  mines  de  l'«  classe,  commissaire  des  mines  de  la  cir- 
conscription de  TËst-Sud. 
Yieme,  commis  auxiliaire  des  mines. 

Ambosilra 

MM.  Bonrdevat,  contrôleur  des  mines  de  4"  classe,  commissaire  des  mines  de 
la  circonscription  du  Centre. 
Friaaard,  commis  de  1'*  classe  des  affaires  civiles,  adjoint  au  commissaire 
des  mines. 

Tsiroanortiandidy 

M.  M...,  contrôleur  des  mines,  commissaire  des  mines  de  la  circonscription 
de  rOuest. 


—  102  — 

En  congé 

MM.  Ghabert,  contrôleur  principal  des  mines  de  2*  classe. 
Duvanehelle,  contrôleur  des  mines  de  l*"'  classe. 

PORTS     ET     RADES 

Tamatave 

MM.  Olive,  lieutenant  de  port. 
Serveauz,  pilote  de  port. 

Majunga 

M.  Homn,  capitaine  de  port. 

Diego-Sfiarez 

M.  Auboiiy,  lieutenant  de  port. 

Montage  des  phares 
M.  TalleOy  contremaître  principal. 

Gardiens  de  phares 

MM.  Barrier,  gardien  de  phare  de  2*  classe  (Sainte-Marie). 
Coiine,  gardien  de  pnarc  de  2*  classe  (Majunga). 
Ghandet,  gardien  de  phare  de  3<>  classe  (Fort-Dauphin} 
Mannequin,  id.  (Tamatave). 

Dauvier,  gardien  de  phare  de  4''  classe  (Diego-Suarez). 
Moinard,  ia.  (  id.  ). 

En  congé 

MM.  d'Argence,  capitaine  de  port. 
Azibert,  capitaine  de  port. 


TRÉSORERIE 


Tananarive 

BUREAU  CENTRAL 

MM.  Millet,  trésorier-payeur. 

Ladebèze-Lurbe,  payeur  particulier  de  3«  classe,  chef  de  comptabilité. 

Martineau,  payeur-adjoint  de  2*  classe. 

MuUer,  payeur-adjoint  de  3"  classe. 

Levasaeur,  id . 

Bérard,  id. 

Covain,  commis  de  trésorerie  de  !'•  classe. 

Eathéoule,  id.  2«      id. 

Robert,  id.  4«      id. 

Talandier-Lespinasse,  id.  4*      id. 

Garot,  id.  4*      id. 

Tamatave 

MM.  Ronget,  payeur  particulier  de  3*  classe,  préposé  payeur. 
Rallion,  commis  de  trésorerie  de  4*  classe. 

Majunga 

MM.  Caatel,  commis  de  trésorerie  de  1'*  classe,  préposé  payeur. 
Leroaty,  commis  de  trésorerie  de  1'*  classe. 


—  103  ~ 

Diego-Suarez 
M.  F^alkowski,  commis  de  trésorerie  de  2*  classe,  préposé  payeur. 

Fianarantsoa 
M.  Lassaire,  payeur-adjoint  de  l'«  classe,  préposé  payeur. 

Andovoranlo 
M.  Delom,  payeur-adjoint  de  1'*  classe,  préposé  payeur. 

Agents  en  congé 

MM.  Angniet,  payeur-adjoint  de  l***  classe. 
Arragon,  id.  2''      id. 

Bonrffeon,         id.  2«      id. 

Tonfiia,  id.  3*      id. 


—  108  — 


ANÎÎUAIRE  DU  PERSONNEL 

DBS 

DIVERS   CORPS  OU   ADMINISTRATIONS 
en  service  dans  la  Colonie  (1) 


Administrateurs  coioniaux. 
Affaires  oiviies, 
Agricuiiure. 
Comptabies, 
Contrôie  financier. 
Domaines- 
Douanes  et  régies. 
Enseignement, 
Forêts. 

Garde  régionale, 
imprimeries  officieiies . 
Poiioe  administrative  et  Judiciaire . 
Postes  et  téiégraphes. 
Service  Judiciaire. 
Service  topographique. 
Service  vétérinaire  et  haras. 

I  Personnel  du  cadre  régulier. 
Personnel  du  cadre  temporaire. 
Personnel  auxiliaire. 
Personnel  des  bâtiments  civils. 
Personnel  du  cadre  inférieur. 

Ecofe  professionnelle. 

Mines. 

Ports  et  rades. 

Trésorerie. 


(I)  Lee  corps  ou  administrations  énumërés  ci-après  ont  été  placés  par  ordre  alphabétiaue  Dour 


—  i06  - 


DATE 

de 

NAISSANCE 


31  mai  18n 

2  avril  1855 

3  avril  1851 

10  juin  1858 

23  sept.  1863 
22  janv.  1846 

15  oct.  1860 
3  avril  1803 

22  avril  1859 
26  mai  1868 

16  août  1860 
31  août  1810 

8  déc.  1869 
26  mars  1862 

21  mai  1860 

31  oct.  1864 

9  déc.  1851 

20  mai  1863 
30  avril  1869 

11  mars  1810 
20  janv.  1861 

10  avril  1851 
1-'  juillet  1811 
15  sept.  1863 

11  nov.  1851 
3  août  1811 

131  mars  1858 

5  août  1861 
28  mars  1813 
11  août  1863 
15  juin  1812 

6  déc.  1868 


t 


5  avril  1865 


NOM  ET  PnËNOMS 


EMPLOI 


DATE 

de 
l'entrée 

au 
SERVICE 


ADMINISTRATEURS 


Pradon  (Alph.-Fél.-Christ.),  *. 

Besson  (P.-L.),  $,  0.  O- 

Faucon  (Ch.-P.-A.),  ^,  mît,  mg,  m  h. 

Péaii(J.-J.-El.-Oct.),  îj^,  U. 

Vergnes  (Ch.-H.-Ed.-A.),  :^;,  mg. 
Moriceaa(R.-J.-Ed.),  {^^  Q. 

Ck>mpérat  (E.-.\lex.),  ^,  m  g,  mm. 
BBtèbe(Fr.),  *,  O. 
Titenz  (Cyr.-Alex.),  ^,  mm. 
Bchalier  (Luc.-Em.). 
Godel  (P.-M.-Ed.). 
Guyon  (M.-C.-J.),  O. 
Heellng  (Fr.-Cli.-Al.-Ed.),  y. 
Lacaze  (Cl.  Dés.),  i^s  mm. 

Lemaire  (L.  C.-J.-B.],  O,  mt. 

Gamier-Monton  (Gab.-Sam.j. 

Cardenan  (J.-J.-J.), 


Deville  (M.- Alex.),  M«  mg. 
Berthier  (H.  J.),  (^,  mm,  mc,  mo. 
Julien  (G.-H*.-J.),  ^,  O,  mm,  mg,  mh. 
Sasias  (P.-B.-V.),  W,  mg. 
Vanière  (Emile),  ^,  O,  mc. 
GerblniB  (L.-M.-l.),  ^,  mg,  m  h. 
Bénévent(C.-M.-S.),  ^,  mm. 


Duboac-Taret  (E.-M.-B.-E.). 
Guédès,  ^,  (A.-A.-M.),  m  H. 
Lagriffonl  (Etienne). 
Demortière  (G.-Ph.),  m  h. 
Fonrnier  (R.-V.-E.-M.),  O»  mh,  mg. 
Goujon  (D.-J.),  M,   4if  MG. 
Compagnon  (F.-M.-J.-J.),  mm. 
Marcoi  (Ch.-P.) 

Louédin  (M.). 


Administrateur  en  chef  de  1"  classe 

id. 
id. 
id. 

id. 
Administrateur  en  chef  de  2*  classe 

id. 

id. 

id. 
Administrateur  de  1'*  classe 

id. 

id. 

id. 
Administrateur  de  2*  classe 

id. 

id. 

id. 

id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 

id. 
id. 
Administrateur  de  3*  classe 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 

id. 


12  sept  181 

il  ana  el  10  m.  d'io 

13  nov.  1814 
20  oct.  1868 

14  nov.  1887 

6  CD*  et  1  m.  d'int. 

12  fév.  1890 
2  oct.  1862 

26  oct.  1818 
16  sept.  1882 
7  mai  1811 
1"  déc.  188" 
5  oct.  1892 
26  nov.  1892 
1"  nov.  1890 
2  dcc.  1885 

6  ans  d'iolerruptioD 

28  janv.  1881 

1  M  0t  4  m  d'iot. 

1*  déc.  1885 

9  moii  d'iDlorroptioï 

20  oct.  1869 

ISanieti  m.  d'iol 

29  ocl.  1884 
1  avril  1881 
1  avril  1881 

28  mars  1881 
10  mai  1810 
22  août  1888 
1"'  nov.  1883 

{•'  mars  1891 
20  août  1888 

4  janv.  1882 
{•'  avril  188v 

16  janv.  1893 
24  juin  1894 
!•'  août  1890 
19  déc.  1886 

1  u  et  s  moi*  d'int 

5  oct.  1883 

9  noit  d'iol«rrupli(» 


—  1Ô7  - 


f 


1 

DATES 

delà 
IÉ?lâ.\ATION 

4a  de  la 

YfKIlLITION 

à 

ftAX»itiASCAR 

da 

PREMlSa 

DÉBARQUEMENT 

dans  la 

COLONIE 

de  la 

DERiNlÈRE 

PROMOTION 

RÏÏSIDENCE 

COLONIAUX 


I  fév.  1896 

•  j^iin  1888 
5  fev.  J896 

I  aov.  1 891 

H  déc.  1895 

II  J\TiI  1899 

»  lec.  1893 
^  5^pt.  1888 
«juillet  1897 
n  mars  1902 
tx  mars  1901 
r  «1%^-.  !895 
U  4êe.  1893 
€  mai  1896 


i»  déc.  1895 

tS  t\Til  1891 

&  iuÎD  1902 
t*  a\ril  1887 
^^  avril  1887 
1  "  mars  1901 
i^aoùt  1900 
août  1888 
sept.  1896 


15  avril  1896 

13  avril  18% 
5  jaov.  1892 

14  fév.  1896 

4  juin  1899 

5  fev.  18% 
!•'  nov.  1888 

4  sept.  1897 

6  mai  1902 
6  juin  1901 

5  fév.  1896 
5  mars  1896 


6  janv.  18%    20  fév.  1902 


28  fév.  1899 

28  fév.  1899 
20  fév.  1902 
1"  juillet  1903 

29  juillet  1904 
20  fév.  1902 

20  fév.  1902 
19  fév.  1903 
29  juillet  1904 
23  mars  1901 
29  juillet  1%4 
29  juillet  1904 
29  juillet  1904 
1»  juillet  1901 

31  oct.  1%1 


Maodritsara 

Fianarantsoa 
Tamatave 


17  avril  1897 

2  août  1902 
2  mai  1887 
2  mai  1887 
8  mai  1901 
7  oct.  1%0 
nov.  1888 
Recruté  à  Mad. 


ocl.  1897 

août  1888 
[^  Qov.  1896 
im.  1896 
'JaDv.  1896 
airil  i897 
f<  août  1897 
'î  ièc.  ms 

'}m.  iS96 


5  fév.  1898 
8  nov.  1888 
l3i  déc.  18% 
[15  avril  1896 
5  fév.  1896 
I22  août  1897 
[13  sept.  1897 
5  fév.  1896 

9  mars  18% 


20  fév.  1902 

20  fév.  1902 
1"  juillet  1%2 
1"  juillet  1%2 
f  juillet  1902 
1*' juillet  1902 
19  fév.  1903 

19  fév.  1903 

29  juillet  1904 
29  juillet  1%4 
1- juillet  1%1 

20  fév.  1902 
19  fév.  1%3 
f  juillet  1903 
1- juillet  1%3 
29  juillet  1%4 

29  juillet  1904 


Tananarive 
Majunga 

Manjakandriana 

Tananarive 

Nossi-Bé 

En  congé 

Mananj^ry 

Tananarive 

En  congé 

Tananarive 

Vohemar 

Ambositra 

Diègo-Suarez 

En  congé 

Miarinarivo 

En  congé 

Tananarive 

En  congé 

Tananarive 

Farafangana 

Tamatave 
En  congé 

id. 
Tulear 
Tananarive 
Antsirabe 
Ankazobe 
Vatomandry 

Majunga 


Chef  de  province. 

id. 
id. 


Adjoint  au  Secrétaire  Génér. 
Chef  de  province. 

id. 
Maire. 
Chef  de  province. 

Chef  de  province. 

Chef  de  cab.  du  Gouv.  Gén. 

Chef  de  la  prov.de  l'Imerina  Ccn 
Chef  de  province. 

id. 

id. 

Chef  de  la  province  de  l'Itasy. 

Chef  de  cab.  du  Secret.  Gén. 

Chef  du  bureau  de  la  presse. 
Chef  de  province. 

Maire. 

id. 
Chef  du  3-  bur.duGouv.  Gén. 
Chef  de  province. 

id. 

id. 

Chef  du  distr.  de  Port-Bergé. 


—  108  — 


DATE 

de 

NAISSANCE 


1-  avril  1866 

15  juin  1871 
23  mars  1814 

23  avril  1866 

2  avril  1871 

7  Juillet  1865 
13  avril  1861 

8  sepl.   1870 

3  juin  1875 
10  oct.  1871 

18  août  1859 
3  juin  1874 

22  févr.  1866 

20  sept.  1861 

10  sept.  1871 

lOjanv.  1869 

13  juillet  1876 
27  oct.  1876 
31  mai  1874 

13  juin  1874 
22  avril  1875 

14  sept.  1868 
2  août  1872 

11  avril  1868 
20  fév.  1870 

16  nov.  1862 

17  nov.  1864 
13  oct.  1865 

l-'fév.  1868 

24  juin  1874 

25  nov. 1875 
29  avril  1877 
24  sept.  1877 
22  sept.   1868 
9  août  1867 

31  mars  1874 
9  mai  1868 


NOM  ET  PRÉNOMS 


Fontfk^yde  (Paul),  m.  g. 

Gerças  (L.-N.-J.-M). 
Ghessé  (H.-L.-J.). 
Vally  (Ad.-Tutelly). 
Tairas  (G.-Ë.). 
Bastard  (Eugène). 
Garron  (P.-AI.-Mar.). 

Delpit  (V.-J.-Ev.). 
Grise  (P.-G.-L.-G.). 
Sainjon  (P.-M.-L.-A.). 

Vergely  (J.-E.-J.). 
Garde  (Jules). 

Bonneval  (Em.-Mich.). 

Goggia  (Charies-Fréd.). 
Alglave  (Mar.-Em.) 

Ravon  (Gélestin). 

Demarsy  (Eugène). 
Leniez  (P.-Gh.). 
Sllvie  (Ar.-J.-Laur.) 
Gochard  (J.-G.). 
Deltel  (G.-Al.-Fer.). 
Gadier  (Ed.-Emile). 
Huré  (P.-E.-L.). 
Barthe  (M.-J.-B.-H.). 
Maria  (Aristide). 
Falqne  (Maurice). 
Marchand  (Henri). 
Ponperon  (Paul). 

Bensch  (E.-J.-H.). 
Lamazière  (Hippolyte). 
Laporte  (D.-F.-.\n.). 
Ghardon  (Louis-Roger). 
Poirier  (Charies-ISicolas). 
Lapalnd  (Maurice). 
Royet  (Maurice). 
Marcband  (A.-M.). 
de  Jnzancourt  (M.-Et.). 


EMPLOI 


Administrateur-adjoint  de  l'*  classe 

id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 

id. 
id. 
id. 

id. 
id. 

Administrateur-adjoint  de  2<  classe 

id. 
id. 

id. 

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id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
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id. 
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id. 

id. 

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Administrateur-adjoint  de  Z*  classe 

id. 
id. 
id. 
id. 
id. 


I 

DATE 

de 

l'entbée 

au 

SBRTICK 


!•'  oct.  18^ 


10 
30 


13 


déc.  m 

nov.  189Î 

"  mai  18* 

:  janv.  188 

avrU  mi 

1881    . 

7  ans  d'iDlcrrnptl 

23  juin  1891 

13  juin  1890 
l*-  oct.  188 

29  nov.  1893 
1»  mars  18 

30  janv.  1881 

7  «os  5  moi^  ''''' 

17  oct.  1881 
29  juillet  183 

i  «BS  i  vaoii  à  i»! 

23  juillet  188 

i  ans  i  otM  à  m 

!•'  sept-  18] 
!•'  sept.  18i 
!•  sept.  18! 

26  nov.  1898, 
9  juillet  m 

29 janv.  18^ 
!•'  janv.  1^ 

23  août  1893 

28  déc.  1895 

14  oct.  1898 

1887 

10  mars  1886^ 

5  ans  4  m*»»  «"^"J 

25  juillet  189 
25  juillet  189 
28  mai  1900 
28  mai  1900 
22  janv.  1901 1 
l-r  juillet  185^1 

11  déc.  1895 

1895 
i"  mars 


—  109  - 


delà 
KSlGXATlOFt 

Ml  delà 
XOILNATION 

à 

tlBAGASGAR 

I 

H  vm  1901 
Iodée.  1895 
Nâ\rill897 
l'  janv.  1894 
5  janv.  18% 
t  déc.  1900 

h  mars  1899 

lîfev.  1900 
:  'ift.  1897 
^  mi  1901 

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if'  H.  1898 

iO  U\.  1896 

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'i  août  1898 

3  juillet  1900 

»•  sept.  1899 
t^sept.  1899 
'"sept  1899 
3  août  1901 
^•'lillel  1898 
•juin  1898 
i^  août  1896 
M"inl902 
i'  déc.  1893 
li'K'l.  1898 
'■>  a\Til  1898 
^^  août  1896 

-^  juillet  1897 
-Muillet  1897 
<8  mal  1900 
IS  mai  1900 
^janv.  1901 

^^  ocl.  1899 
'•'  ^léf.  1895 

*'  déc.  1902 
•^  fév.  1897 


DATES 

PREMIER 

DÉBARQUEMENT 

dans  la 

COLONIE 

1  juin  1901 
Recr.  à  Mad. 

7  mai  1897 
23  juillet  1894 

5  mars  1896 

4  mars  1901 

3  mai  1899 

2  sept  1900 

6  déc.  1897 
1"  avril  1902 

6  sept.  1900 

7  mai  1898 

5  mars  1896 

5  fév.  1903 

6  sept.  1898 


7  janv.  1900 

15  juin  1899 
l*'janv.  1900 

18  nov.  1901 
7  août  1898 
7juUlet   1898 
7  sept.  18% 

5  août  1902 
mars  1896 

Recr.   à  Mad. 

6  mai  1898 

7  sept  1896 

16  août  1897 
Recr.  à   Mad. 

6  août  1900 
l*'  août  1900 
9  mars  1901 

10  déc.  1899 
1  janv.  18% 
3  mars  1903 

7  mars  1899 


delà 

DERNiiRE 
PROMOTION 


RÉSIDENCE 


20  avril  1%1 
!•' juillet  1901 
1"  juillet  1%1 
20  fév.  1902 
19  fév.  1903 
19  fév.  1903 

26  juillet  1903 

26  juillet  1%3 
26  juillet  1903 
29  juillet   1904 

29  juillet  1904 
29  juillet   1904 

!•' juillet  1%2 

24  juillet  1902 
19  fév.  1903 

19  fév.  1903 

19  fév.  1903 
19  fév.  1903 
19  fév.  1903 
19  fév.  1903 
19  fév.  1%3 
19  îév. 1903 
26  juillet  1903 
26  juillet  1903 
26  juillet   1903 
26  juillet  1903 
29  juillet  1904 
29  juillet  1904 

29  juillet  1%4 
29  juillet  1904 
29  juillet   1904 
17  ocl.  1901 
22  janv.  1902 
28  fév.  1902 
28  fév.  1902 
28  fév.  1902 
28  nov.  1902 


Vohemar 

Fianarantsoa 

Andovoranto 

Vohemar 

Ambositra 

Tananarive 

Fianarantsoa 
Fianarantsoa 
Angavo-Mangoro 

Arivonimamo 
Tananarive 

Itasy 

Tamalave 
Mananjary 

Belsimisaraka  du  Sud 

Tananarive 

Belsimisaraka  du  Sud 

Fianarantsoa 

Itasy 

Tananarive 

Tananarive  • 

Majunga 

Itasy 

En  congé 

Tamalave 

Tananarive 

Ambositra 

Majunga 

linerina  centrale 

Itfandritsara 

Tananarive 

Mananjary 

Tananarive 

Angavo-Mangoro 

Andovoranto 

Belsimisaraka  du  Centre 


FONCTIONS  REMPLIES 


Chef  du  district  d'Antalaha. 

Chef  du  dist.  d'Ambohimahasoa. 

Chef  de  province. 

Chef  du  district  de  Vohemar. 

Chef  du  district  d'Ambohi- 
manga-du-Sud. 

Chef  du  district  d'Avaradra- 
no-Marovatana. 

Chef  du  district  de  Solila. 

Chef  du  dist.  de  Fianarantsoa. 

Chef  du  district  d'Ambaton- 

drazaka. 
Chef  du  district  d'Imamo. 

Chef  du  {•'  bureau  du  Gou- 
vernement Général. 


Chef  du  dist.  d'Anlsenavolo. 
Chef  du  distr.  de  Mahanoro. 
Cabinet  civil. 

Chef  du  dist.  d'Ambalavao. 
Chef  du  district  de  Kilsamby. 
3«  bureau  du  Gouv.  Général. 
3-  bureau  du  Gouv.  Général. 
Chef  du  district  de  Soalala. 
Chef  du  dist.  de  Mandridrano. 

Adj.  au  chef  de  la  province. 
3-  bureau  du  Gouv.  Général. 
Chef  du  district  de  Midongy. 

Chef  du  district  de  Majunga. 
Chef  du  district  de  Tsiafahy. 

Cabinet  du  Secret.  Général. 
Chef  du  distr.  de  Mananjary. 
Adjoint  au  maire. 
Chef  du  dist.  de  Moramanga 


HO  — 


DATE 

de 
NAISSANCE 


28  avril  1871 
10  sept.  1858 
!•'  fév.  1812 
31  oct.  1869 

22  mai  18*72 
14  fév.  1875 
19  juillet  1871 

16  janv.  1878 
3  mai  1868 

10  fév.  1870 

10  oct.  1869 

12  mai  1870 
19  nov.  1860 

30  oct.  1870 

13  mai  1857 
27  déc.  1877 

25  juillet  1875 
12  juin  1879 

6  mars  1871 

26  juillet  1867 

11  oct.  1876 

19  mars  1871 

31  août  1874 
10  mars  187i 
30  mai  1862 

20  sept.  1872 
2  nov.  1862 

17  oct.  1867 
9  fév.  1872 

30  avril  187& 

23  nov.  1873 
20  fév.  1880 

9  avril  1819 
15  août  1879 

28  juin  1858 
18  sept.  1871 
24  mai  1870 
9  oct.  1873 
30  avril  1874 
2  juillet  1876 
7  août  1880 
26  juillet  1877 


NOM  ET  PRÉNOMS 


du  Ghaxel  (F.-G.-M.). 

Bontamps  (Alb.-Aug.). 

Voyron  (J.-A.-J.  E.). 

Monttet  (L.-H.). 

GlaHde  (P.-E.). 

LeloHp  (M.-G.). 

Frand  (Fl.-A.-M.). 

Chanret  (A.-Ph.-H). 

Ravel  (L.-G.). 

BoveU  (A.-L.). 

Roméas  (L.-M.-Al). 

Didelot  (P.-J.-H.). 

Marcband  (Gh.-R.-V.-O.-H.). 

Teyasandier  (Antoine). 

Charles  (V.-A.). 

Gircsse  (J.-F.-R.-B.). 

Gampan  (L.-L.-F.). 

Butcl  (J.-L.-J.-B.). 

de  Laborderie  (P.-L.-Gyp.). 

Barrier  (Al.-Em.). 

Anjas  (L.-G.). 

Simon  (F.-M.-J.). 

Sicre  de  Fontbmne  (P.-M.-J.-H.). 

Pechmarty  (Ch.-P.-O.). 

Vivié  (J.-B.-P.-F.). 

Dirat  (H.-A.-Alph.). 

Fays  (M.-B.  F.). 

Roncayrol  (E.-X.-C.). 

Berthier  (Aimé). 

Prétrel(J.-Ant.). 

Girard  (L.-J.-C). 

Lévy  (Gaston;. 

Gnitou  (Jean-Paul). 

GaHtier  (Henri). 

Bosquet  (Léon). 
Potin  (Henri). 
Lassalle  (J.-Aug.-L.-P.). 
Pouperon  (Théop.-Eug.). 
Gerbinis  (E.-Aug.). 
Hubert. 

Jacquier  (Léonce). 
Pont  (Louis-Eward). 


EMPLOI 


Administrateur-adjoint  de  3*  classe 

id. 
id. 
id. 
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id. 
id. 


DATE 

de 

L^ENTRÉE 

au 
SiaVlCB 


27  mars  1901 

23  fév.  1897 
9  août  1900 

7  août  1889 

8  août  1898 
!•'  fév.  1893 

19  oct.  1893 

28  mai  1900 
6  mars  1889 
{•'  avril  189" 

9  juin  1899 

11  nov.  1893 
30  nov.  1878 
18  fév.  1890 

2  oct.  1879 
25  fév.  1902 
25  fév.  1902 

25  fév.  1902 

2  mai  1891 

24  août  1888 

1895 
14  nov.  1892 
9  déc.  1899 

12  nov.  1895 

26  oct.  1880 
juillet  1888 

20  juillet  188' 

23  août  1900 
22  oct.  1898 
11  nov.  1892 
18  jtiin  189*2 
14  nov.  1901 

3  déc.  1902 
3  déc.  1902 

l.r  juillet  1871 
9  mai  1901 

24  août  1899 
24  mai  1899 
24  avril  1899 

9  juillet  1901 
i»  oct.  1901 
{T  nov.  *^ 


-^  411  — 


K5JG.<UnON 

^"Q  de  la 

50XniATlON 

I    » 

|X^D\GASCAR 


p  mars  1901 
P  fév.  1891 
'3  août  1900 
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!•'  août  1898 
'  mars  1900 
M«iinl900 
'juillet  1902 
i  mai  1896 
1"  ami  1897 
3  m  1899 
J  It'v.  1900 
•'  mars  1900 
1  W'L  1899 
3  juin  1897 
i^  ftiv.  1902 
^  fev.  1902 
■'  fn.  1902 
jtiiQ  1899 
*i  juin  1897 
^  avril  1900 
'  dpf .  1900 
'^  déc.  1899 
**  aov.  1899 
3  août  1896 
•^  «cl  1903 
û  déc.  1896 
^  aoùl  1900 
*♦  janv.  1899 
^  dêf.  1897 
*'  mars  1897 
'^  janv.  1903 
'Manv.  1903 
''Jinv.  1003 

^  juin  1900 
'  mai  1901 
'♦  août  1899 
^*  fnai  1899 
^avrili899 
'juillet  1901 
J"  oct.  1902 
^  ^Pt  1903 


DATiîiS 

du 

PBBMIKR 

OéBARQUKMBNT 

dan»  la 

COLONIE 


8  mai  4901 
Recr.  à  Mad. 

7  sept.  1900 
Recr.   à  Mad. 
Recr.    à  Mad. 

2  avril  1900 
l*' juillet  1900 
6  août  1902 

Recr.   à  Mad. 

Recr.   à  Mad. 

8  juillet  1899 
11  mars  1900 

6  avril  1900 
1"  nov.  1899 

7  juillet  1897 
6  avril  1902 

6  avnl  19Câ 

7  mai  1902 

8  juillet  1899 
16  juillet  1897 

9  mai  1900 

5  janv.  1901 

6  janv.  1900 
19  déc.  1899 

2  sept.  1896 
18  fév.  1904 

14  janv.  1897 
Recr.   à  Mad. 

1*  fév.  1899 
Recr.   à  Mad. 
Recr.   à  Mad. 
6  fév.  1903 
6  fév.  1903 

6  fév.  1903 

9juUIell900 

7  juin  1901 
16  sept.  1899 

15  juin  1899 

16  mai  1899 
9  août  1901 

16  déc.  1900 
Recr.  à  Had.i 


de  la 
DBRNiias 

PROMOTION 


RÉSIDENCE 


15  mai  1902 
23  août  1902 
22  sept.  1902 
21  sept.  1902 
21  sepU  1902 
21  sept.  1902 

21  sept.  1902 
5  oct.  1902 

29  oct.  1902 

16  déc.  1902 
16  déc.  1902 
IG  déc.  1902 
19  fév.  1903 
19  fév.  1903 
19  fév.  1903 
15  avril  1903 
15  avril  1903 

7  mai  1903 

7  août  1903 

7  août  1903 

7  août  1903 

7  août  1903 

13  nov   1903 

13  nov.  1903 

13  nov.  1903 

22  nov.  1903 
12  janv.  1904 
12  janv.  1904 
12  janv.  1904 
12  janv.  1904 
12  janv.  1904 
21  fév.  1904 
21  fév.  1904 
21  fév.  1904 

octobre  1904 
octobre  1904 
octobre  1904 
octobre  1904 
octobre  1904 
octobre  1904 
janv.  1905 
janv. 1905 


En  congé 

Betsimisaraka  du  Centre 

Farafangana 

Vakinankaratra 

Analaiava 

Betsimisaraka  du  Sud 

Vakinankaratra 

Tananarive 

Mananjary 

Tulear 

Tulear 

En  congé 

Vakinankaratra 

Tananarive 

Itasy 

Betsimisaraka  du  Centre 

Ambositra 

Tananarive 

Diego- Suarez 

En  congé  « 

Betsimisaraka  du  Centre 

Tananarive 

Tananarive 

Betsimisaraka  du  Centre 

Mananjary 

Tananarive 

Angavo-Mangoro 

Mandritsara 

Tananarive 

En  congé 

Mananjary 

Tananavive 

Tulear 

Betsimisaraka  du  Sud 

Farafangana 

Tulear 

Fianarantsoa 

Fort-Dauphin 

Imerina  centrale 

Ankazobe 

Tananarive 

Maroantsetra 


FONCTIONS    REMPLIES 


Chef  du  district  de  Vohipcno. 
Chef  du  district  de  Betafo, 
Adjoint  au  comm.  de  cercle 
Chef  du  distr.  de  Marolambo 
Chef  du  district  d  Antsirabe. 
Cabinet  du  Secrétaire  Gén. 
Chef  du  district  de  Lohoioka. 
Chef  du  distr.  de  Tongobory. 
Chef  du  distr.  d'Ankazoabo. 

Chef  du  dist.  d*Ambatolampy . 
Cabinet  du  Secrétaire  Gén. 
Adjoint  au  chef  de  la  prov. 
Chef  du  distr.  de  Mahambo. 
Chef  du  district  d'Ambositra. 
1*'  bureau  du  Gouvem.  Gén. 
Clief  du  district  de  Diego. 

Chef  du  district  de  Fenerive. 
3*  bureau  du  Gouvern.  Gén. 
Prov.  de  limerina  centrale. 
Chef  de  district. 
Chef  du  dist.  de  Vohitrarivo 
1"  bureau  du  Gouvern.  Gén. 
Chef  du  dist.  de  l'Imerina  Est 
Chef  du  dist.  de  Befandriana. 


Chef  du  distr.  de  Sakaleona 

l''  bureau  du  Gouvem.  Gén 

Chef  du  district  de  Fionana 

Chef  du  poste  administratif 
d'Anosibe . 

Adjoint  au  chef  de  province. 

Chef  du  district  de  Belroky. 

Chef  du  dist.  de  Fort-Dauphin. 

Chef  du  dist.  du  Valalafotsy. 
3*  bureau  du  Gouv.  Général . 
Chef  du  dist.  de  Mananara. 


-  112  — 


DATE 

DATE 

de 

de 

NOM  ET  PRÉNOMS 

EMPLOI 

l'entrée 

NAISSANCE 

au 

SERVICE 

• 

2  mai  1879 

Re8te(D.-F.-J.-M.). 

Admmistrateur-adjoinl  de  3*  classe 

14  nov.  1900 

29  janv.  1819 

Deltte  (Ad.). 

Administrateur  stagiaire 

14  nov. 1902 

21  fév.  1881 

Legonx  (Marcel). 

id. 

10  nov.  1899 

26  nov.   1880 

Stryenskl  (Al. -Th. -Cas.). 

id. 

7  janv.  1904 

12  déc.  1878 

Lamy  (J.-G.). 

id. 

16  nov.  1899 

AFFAIRES 

1 

14  fév.  1873 

Mathieu  (Charies). 

Adjoint  de  1"  classe 

24  août  1899 

6  sept.  1876 

Besson  fFr.-Jos.). 

id. 

8  sept.  1900 

18  juillet  1871 

Fontoynont  (Alf.-Gaston). 

id. 

9  juillet  1901 

16  avril  1872 

de  Hanfly  (N.-J.-E). 

id. 

24  janv.  1901 

10  juillet  1867 

Gauthier  (Em . -Alex .  ) . 

id. 

9  juin  1903 

26  oct.  1871 

DauTin  (Louis-Rey). 

id. 

24  juillet  1899 

19  mars  1880 

La  Barhe(Fcl.-L.-J.). 

id 

9 fév.  1902 

20  mars  1874 

Declerc  (P.-M.-J.-F.) 

id.       • 

24  fév.  1902 

8  sept.  1872 

Golançon  (Nar.-Marc.)* 

id. 

25  août  1900 

29  juillet  1871 

Longuemart  (J.-B.-J.). 

id. 

9  juillet  1900 

25  déc.  1867 

de  vmèle. 

id. 

5  fév.  1898 

9  oct.  1875 

Berecki  ( Henri- A 1  ex .  )  • 

id. 

9  juillet  1899 

31  janv.  1873 

Pédéiert(J.-E.-H.). 

id. 

24  juin  1899 

14  juin  1864 

Bonrnas  (Aug.-J.-F.)  M  6- 

id. 

24  juin  1901 

19  juin  1872 

Ponvreau  (L.-J.). 

id. 

24  juillet  1896 

10  fév.  1876 

Ancelin(Fréd.-Ed.). 

id. 

1«' juillet  1899 

9 janv.  1873 

Goureaii  (Yict.-Ger  ). 

id. 

l«r  juin  1899 

6  août  1877 

B8tèv6(J.-R). 

id. 

9  avril  1901 

9  oct.  1872 

Krotoff  (Georjîos-And.). 

id. 

U  sept.  1900 

9  avril  1876 

Uchat  (E.-P.-F.) 

id. 

9  avril  1900 

20  avril  1877 

Bonrdet(E  -V.-H.). 

id. 

9  avril  1902 

31  janv.  1878 

Vautrain  (Pierre-Henri). 

id. 

24  janv.  1899 

28  mars  1879 

Lecocq  (Eu((ènc-Laurent). 

id. 

9  fév.  1901 

7  mars  1868 

Barallier  (Louis-Thomas). 

id. 

9  déc.  1899 

13  oct.  1862 

Ramband  (St. -Au. -Al.). 

id. 

9  aoùl  1900 

27  mars  1866 

Bastard  (R.-J.-J.). 

id. 

9  avril  1902 

22  sept.  1876 

Mérignant  (M.-P.-F.) 

id. 

9  juillet  liK)0 

10  oct.  1858 

du  Ghalret  du  Rien. 

Adjoint  de  2-  classe 

9  oct.  1899 

22  avril  1871 

d»ArUniys(M.-G.-R.-P.). 

id. 

24  sept.  1896 

18  juillet  1872 

Morat  (Jos.-M.-Eug.). 

id. 

31  mars  1897 

25  avril  1870 

Bouché  (André-Ern.). 

id. 

26  déc.  1899 

—  H3  — 


^ 


'aoQl  1903 
ijaov.  1904 

iJaQv.  1904 
Ijanv.  1904 
'jaov.  1904 

3VILES 

lao'jt  1899 
ls**pl-  1900 
ijîiinet  1901 
ijanv.  1901 

^jiira  1903 
(jidlel  1899 
K-^r.  15»2 
if^.  1902 
Uoât  1900 
IjiillH  1900 
\h'\.  1898 

'riiliet  1899 
SKni  1899 
Ijiiin  19G1 
lijïiaiet  1896 
^juillet  1899 
t*iuin  1899 
U^ril  1901 
J^'pt.  1900 
*  avril  1900 

t  avril  1902 
4ian¥.  1899 
»  ft^v.  1901 


DATES 

da 

PREMIER 

DÉBARQUEMENT 

dans  la 

COLONIE 


15  déc.  1903 
7  mars  1904 

7  mars  1904 
7  mars  1904 
7  mars  1904 


delà 

DERNIÈRE 
PROMOTION 


jaav.  1905 
7janv.  1904 

7  janv.  1904 
7  janv.  4904 


RÉSIDENCE 


Nossi-Bé 
Valomandry 

Tananarive 
Beforona 


7  janv.  1904  iFetraomby 


16  sept.  1899 
Recr.  à  Mad. 

9  août  1901 
16  fév.   1901 

5  juillet  1903 

17  août  1899 
3  mars  1902 

18  mars  1902 
Recr.  à  Mad. 

6  août  1900 
Recr.  à  Mad. 

7  août  1899 
16  juillet  1899 
18  juUlet  1901 
15  août  1896 
Recr.  à  Mad. 

7  juin  1899 

8  mai  1901 
Recr.  à  Mad. 

9  mai  1900 

7  mai  1902 

Recr.  à  Mad. 

9  mars  1901 


Mêf.  1899    I  7  janv.  1900 

l»»ùt  1900    I  6  sept.  1900 
Javril  1902    I  2  mai  1902 
P^nliet  1900  /  6  août  1900 
•w-l-  im    lie  nov    1899 
^^pi  1896  he  oct.   1896 
*»«97  /  2  avril  1897 
^i'ir.im  iReer.  à  Mad. 


1"  juillet  1902 
l*' juillet  1902 
l*'  sept.  1902 
1"  fév.    1903 

9  juin  1903 
1"  juillet  1903 
1- juillet  1903 
1"  juillet  1903 
1*' juillet  1903 
1*' juillet  1903 
!•'  oct.  1903 

1"  janv.  1904 
l»' janv.  1904 
1"  janv.  1904 
1"  mars  1904 
1**  avril  1904 
1*  avril  1904 
1"  juillet  1904 
1«  juillet  1904 
1"  oct.  1904 

!•'  oct.  1904 

l-'  oct.  1904 

1*  oct.  1904 

1"  OCl.  1904 

16  oct.  1904 
1"  janv.  1905 
l-'  janv.  1905 
9  oct.  1899 
1*'  janv.  1902 
l''  avril  1902 
1»'  janv.  1903 


Majunga 
Ankazobe 
En  congé 
Valomandry 

Vatomandry 

Belsimisaraka  du  centre 

Tananarive 

Maroantsetra 

Tananarive 

Tananarive 

Fort-Dauphin 

Tulear 

Tulear 

En  congé 

Majunga 

Fianarantsoa 

Morondava 

Mandritsara 

Fianarantsoa 

Imcrina  du  Nord 

Andovoranto 
Nossi-Bé 
Tananarive 
Vakinankaratra 

Tananarive 
Farafangana 
Tamatave 
En  congé 
En  congé 
Maroantsetra 
En  congé 


FONCTIONS  REMPLIES 


Chef  du  dist.  de  Nossi-Bé, 

Chef  du  poste  administratil 

d' Ambinanindrano . 
Mairie  de  Tananarive. 


Chef  du  dist.  de  Marovoay . 
Chef  du  dist.  d' Ankazobe. 

Chef  du  poste  administratif 
de  Befotaka. 

Chef  du  dist.  de  Soanierana. 
!•'  bureau  du  Gouv.  Général 

1*'  bureau  du  Gouv.  Général. 

1"  bureau  du  Gouv.  Général. 

Commandant  le  secteur  de 
Manambara. 


Chef  du  distr.  de  Fanadiana. 

Chef  du  poste  administratif} 
de  Fihaonana. 


Cabinet  civil. 

Chef  du  poste  administratif 
d'Ambonimasina. 

Mairie. 

Chef  du  district  de  Karianga 


Chef  du  district. 


8 


—  m  — 


. 

DAl 

DATE 

de 

de 

NOM  ET  PRÉNOMS 

EMPLOI 

LE.NT 

NAISSANCE 

SERV 

16  fév.  1816 

• 

Cornet  (Fr.-J.-L.). 

Adjoint  de  2*  classe 

1"  fév. 

10  fév.  1869 

Grange  (Pierre). 

id. 

9  fév. 

19  sept.  181i 

Avignon  (M.-J.-P.-M.). 

id. 

9  juille 

19  ocl.  1873 

Furet  (G.-L.-M.). 

id 

9  mai  1 

26  nov.  1811 

Ronx  (E.-G.-L.). 

id. 

9  ocl.  i 

8  janv.  1813 

Roquet  (M.-P.-B.). 

id. 

9  déc.  1 

15  août  1814 

.Vignerie  (E.-E.-M.-Ch.). 

id. 

9  juillet 

18  oet.  1880 

Oiraud  (M.-J.-H.-P.-J.-E.). 

id. 

5  avril  : 

21  nov.  1816 

Graff(Alex.-J.). 

id. 

28  juin  i 

26  juillet  1816 

Paul  (F.-J.). 

id. 

1 3  avril  I 

31  juillet  1813 

Lioneton  (M.). 

id. 

9  juin  i 

29  juillet  181o 

Payent  (R.-J.-B.). 

id. 

9  juillet 

25  sept.  1880 

Toussaint. 

id. 

24  oct.  f! 

4  avril  1813 

de  Longchamps  (G.). 

id. 

9  juin  1 

24  oct.  1812 

Baron  (E.-F.). 

id. 

24  ocl.  li 

2  avril  1816 

Janssen  (D.-L.-H.). 

id. 

9  mai  IS 

10  cet.  1815 

Bonnemaison  (E.-A.). 

id. 

15  fév.  la 

30  janv.  1813 

Doche  (P.-E.j. 

id. 

.  9  déc  i\ 

26  mai  1816 

Théron  (P.-M.-A.). 

id. 

9  juillet 

21  juillet  1811 

Martine  (M.-J.-E.-H.). 

id. 

i"  août 

20  juillet  1812 

Preychet  (P.-H.). 

id. 

9  nov.  1 

21  avril  1861 

Payret  (H.-A.-J.V 

id. 

9  juin  1^ 

2  mars  1816 

Oélélée-Desloges  (J.-G.). 

id. 

10  août  iS 

18  mars  1819 

Martin  (V.-J.-A.).      . 

id. 

9  janv.  i 

21  nov.  1869 

Pftilb  «Ch  -P.-H.). 

Commis  de  1'*  crasse 

10  nov.  !î 

1  août  1816 

Bourges  (C.-E.-M.). 

id. 

9  août  l^ 

20  août  1819 

Vaucheret  (L.-A.-A.). 

id. 

9  sepl.  l' 

18  août  1818 

Stefani  (G.-R.-H.). 

id. 

18  nov.  IS 

11  juin  1880 

Girard  (C.-E.-C). 

id. 

!•'  aoûl  1 

8  ocl.  1811 

Frissard  (J.-A.). 

id. 

9  avril  1! 

31  déc.  1811 

de  Peich  (M.-J.-F.-H.). 

id. 

16  fév.  1» 

16  août  1818 

Cortade  (L.-J.). 

id. 

9  sept.  1' 

14  janv.  1874 

Teissonnière  (M.-G  -L.). 

id. 

15  avril  18 

l^'janv.  1815 

Meinard  (Au g.). 

id. 

9  ocl.  19< 

1  n 

22  sept.  1819 

GaUand  (H.-F.-M.-J.). 

id. 

9  nov.  19 

19  Icv.  1816 

Flori  (Ch.). 

id. 

9  juillet  1 

1  Ml 

6  mars  1813 

Jourdran  (P.-F.). 

id. 

24  mai  18V 

13  nov.  1813 

Dubois  (Al. -Ger.). 

id. 

1"  janv.  i 

6  ocl.  1814 

de  Alma(J.-V.). 

id. 

!•'  déc  l 

2  déc.  1811 

Lecocq  (Ch.-E.). 

id. 

24  mai  IP^'' 
9  janv.  19 

9  juillet  1816 

Raonlt  (J.-M.). 

id. 

—  H5  — 


DATES 


l 


f''v.  1897 
V.   1903 


da 
PRBSIIER 

DRBARQUBXENT 

dans  la 

COLONIK 


Ilet  1900 
mm  1900 
Oft.  !900 
^é^.  1900 
luîllel  1900 
tThl  1901 
juin  1901 
t\^\l  1901 
fa-Q  1901 
j'JiUet    1901 
fort.  1903 
tjoln  1899 
*ort.  189« 
>mai  1901 

Ifev.  1901 
étr.  1898 
juillet  1901 
'  aoôl  1891 
♦  nov.  1901 
^^Jin  1899 
lacût  1901 
ijanv.  1902 
Ibot.  1897 
Uoût  1899 
fv^pl.  1901. 

Iûov.  1901 
'  aoùl  1900 
}  ivril  1901 
i  trv.  1903 


Recr.  à  Mad. 

8  mars  1903 

6  août  1900 
l**  juin  1900 
3  nov.  1900 

5  janv.  1901 
1  août  1900 
Recr.  à  Mad. 

id. 

id. 

3  juillet  1901 

9  août  1901 

6  nov.  1903 

8  juillet  1899 
Recr.  à  Mad. 

7  juin  1901 
Recr.  à  Mad. 
1"  janv.  1899 

9  août  1901 
Recr.  à  Mad. 

6  déc.  1901 

7  juillet  1899 
Recr.  à  Mad. 
6  fév.  1902 
Recr.  à  Mad. 
1  sept.  1899 
6  oct  1901 

id. 
id. 

8  mai  1901 
Recr.  à  Mad. 


de  la 


DERNIERE 


PROMOTION 


RÉSIDENCE 


I  scpl.  1900  1  7  oct.  1900 
«  a\Til  1902   j  Recr.  à  Mad. 
Oft.  1901    I  6  nov.  1901 
Dov.  1901    1  6  déc.  1901 
Met  1902/  5  août  1902 
^  i899    lis  juin  1899 
m.i899JKecr.   à  Mad 
*r.  imi  5  janv.  1902 
^im     15  juin  i902 
V.  im     6  fév.  1902 


1»  fév.  1903 
9  fév.  1903 

1"  juillet  1903 
1"  juillet  1903 
!•' juillet  1903 
!•' juillet  1903 
l-' juillet  1903 
!•'  sept.  1903 
!•'  oct.  1903 
1*  oct.  1903 
1"  oct.  1903 
!•'  oct   1903 
24  oct.  1903 
!•'  janv.  1904 
1"  janv.  1904 
!•'  avril  1904 
1"  avril  1904 
1-juiIlet  1904 
!•' juillet  1904 
1*'  oct.  1904 
i^  oct.  1904 
1"  janv.  1905 
1*'  janv.  1905 
1"  janv.  1905 
.1"  janv.  1902 
1"  janv.  1903 
1"  avril  1903 
f  juillet  1903 
1"  juillet  1903 
f  juillet  1903 
1"  juillet  1903 
!•' juillet  1903 
1"  juillet  1903 
1-  oct.  1903 
1"  oct.  1903 
l**  oct.  1903 
15  déc.  1903 
l"janv.  1904 
f'janv.  1904 
1"  janv.  1904 
1*  avril  1904 


FONCTIONS  REMPLIES 


Andovoranto 
Maroantsetra 

Itasv 

Fort-Dauphin 

Vakinankaratra 

Tananarive 

Vohemar 

Tamalave 

En  congé 

Vakinankaratra 

Najunga 

Tananarive 

Tananarive 

Tananarive 

Diegft 

En  congé 

Fianarantsoa 

AngaVO-MangOrO  (Horanunga) 

Hors  cadres 

Mananjary 

Tulear 

Vatomandry 

Majunga. 

Angavo-Mangoro. 

En  congé 

Tananarive 

Fetraomby 

Tananarive 

Maevatanana 

Ambositra 

Fort-Dauphin 

En  congé 

Tananarive 

Tamatave 

Vatomandrv 

Tananarive 

Ambositra 

Andovoranto 

Tananarive 

Tananarive 

Tananarive 


Chef  du  district. 

Chef  du  district   d'Ambohi 
manga. 


Bureau  de  la  presse. 


Chef  du  poste  ad.  de  Tsinjoarivo. 

l»'  bureau  du  Gouv.  Génér. 
3"  bureau  du  Gouv.  Génér. 
Service  des  mines. 


En  service  à  Mayotte. 


Cabinet  du  Secrétaire  Gén. 


Bureau  de  la  presse. 


Chef  du  poste  ad.  d'AmbodilazanaJ 

Bureau  de  la  presse. 


Mairie 

Service  des  mines. 

Direction  de  l'agriculture . 


—  «6   - 


DATE 

de 
NAISSANCE 


6  Janv.  1816 
20  fév.  1877 

4  déc.  1863 
28  janv.  1877 

4  déc.  1869 

5  déc.  1877 

6  oct.  1879 
23  fév.  1878 

28  nov.  1881 
27  janv.  1876 
13  mai  1862 

19  fév.  1879 

» 

20  sept.  1880 

22  août  1869 
1-  avril  1859 

29  juillet  1879 
16  oct.  1874 

15  oct.  1873 

21  fév.  1882 
5  août  1883 

20  mai  1877 

27  janv.  1870 

28  fév.  1876 
20  août  1883 
19  fév.  1880 

23  déc.  1882 
8  nov.  1879 


24  sept.  1871 

4  mai  1877 

6  avril  1876 

5  juin  1865 
13  mars  1850 

7  sept.  1875 
29  août  1878 

15  janv.  1878 
j  27  juillet  1872 


NOM  ET  PRÉNOMS 


Mondy  (Jules) . 
Paris  (G.-M.-P-J.-F.). 
Joly  (E.-A.). 
Rousseau  (Emile). 
Greusot. 

Foumiol  (L.-M.). 
Unratat  (L.-M. -G.). 
Dnmont  (J.-P.-D.-Gh.). 
Lacondray  (Thé.-Am.). 
Aqnadro  (Jacques). 
Tandrya  (Gab.)- 
Bréjard  (Au. -Ed.). 
Le  Barbier. 
Jaubert. 

Mavia  (Fleury). 
Wagner  vAl.-Mich.). 
Piringa  (Ig.-S.). 
Sonnier  (Mar..-Gl.). 

Torchet  (Luc). 

Le  Camus  (J.-F.-E.). 

Dauphin  (G.-L.-G.-M.). 

Adolphe  (M.-J.). 

Mimy. 

Bénard(J.-J.-A.-J.-B.). 

Bignotti(AuK.-Ai.). 

Sévère  (H. -Gh.-Hip.). 

Tliéraud(J.>B.)- 
BeauUeu  (E.-P.-M.-Ar.). 


EMPLOI 


DA' 

d( 
l'en! 

ai 
SER\ 


Commis  de  l'« 

classe 

14  juillc 

id. 

25  sept. 

id. 

!•'  ocl. 

id. 

24  juiile 

id. 

3  mai  i 

Commis  de  2*  classe 

6  mai  \ 

id. 

6  juilIe 

id. 

16  Juiile 

id. 

5  juin  i 

id. 

25  sept. 

id. 

!•' juin  i 

id. 

1«  mai 

id. 

id. 

13  avril  1 

i  an»  10  iD<H 

Ecrivain  de  1" 

classe 

1*  juin 

id. 

2  ocl.  !! 

id. 

l*  juin 

id. 

5  mars  i 

8  mois  A  i- 

id. 

7  mars  | 

id. 

14  janv. 

id. 

15  fév.  1! 

id. 

18  avril  i 

id. 

!•'  avril 

id. 

8  mars  1 

id. 

24  juillet 

id. 

1«'  nov. 

id. 

• 

9  oct.  11 

Ecrivain  de  2* 

classe            1 

23  avril  II 

SERVICE  1 


Prudbomme(E.-E.-L.),  U  * 
Deslandes  (R. -M.). 
Fauchère  (E.-A.). 
Pirct  (Al. -Ed.). 
Martin  (E. -H.). 
Marcliand  (Et. -Denis). 
Rollot  (Ch.). 

Delgove  (Em. -Louis). 
Duchêne  (G.-J.-N.). 


Chef  de  service 
Sous-inspecleur 

id. 

id. 
Agent  de  culture  de  2*  classe 

id. 

id. 

id. 
id. 


20  janv.  1 
25  mars  li 
24  juillt'l  i 
24  janv.  H 
!•' janv. 
19  juillet  i 
19  juillet  1 

I  an  d'inierra 

9  nov.  IS 
24  janv.  1 


-  m  - 


kikXATlON 
«a  de  la 
*iy\Tio:« 

à 

tAG^S4l.%R 


DATES 
du 

PREMIBR 

D^BARQUEMKNT 

dans  la 

COLONIE 


fïiH  1899 
.*pl     1901 
•irt.    1899 
juillet  1901 
lË.ii  1903 
n;iî  1901 
UlU-l  1901 
\iv\'^X    1902 
>iini901 
jlfpt-  1904 
JUID  1899 
'aoj  1899 
• 

ivhl  1899 

•juin  1899 
*r.  1899 

'juin  1899 
Eurs  1902 

adfs  1901 
j.mv.  1903 

fr\.  1901 
inil  1900 
*i\ril  1901 
\si2r%  1902 
Ijullet  1901 
r  IM)\ .   1900 
).xl    1900 
l2\nl  1899 


Recr.  à  Mad 
id. 
id. 
id. 
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id. 
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id. 
id. 
id. 
» 

id. 

id. 
id. 
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id. 

id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 


jpAGRICULTDRE 


lefév.  1896 

8  mai  1899 

16  août  1891 


)im.  i896 
imars  1899 
ilQilH  i897| 

ijiDT.  1902  ji6  fév-  1902 
fmv.  iSdSjHeer.  à  Mad 
IIH  iml  7  sept'  i^^ 
M 1899  I  9  août  1899 

L,m  hdéc.  1900 
fjlDv.  1902  lie  rév.  i902 


de  la 

DERNISRB 
PHOMOTION 


•'  avril  1904 
"  avril  1904 
"  juillet  1904 
«  cet.  1904 

1**  janvier  1905 

•'  cet.  1903 

"  ocl.  1903 

"juillet  1903 

"juillet  1904 

25  sept.  1904 
"  cet.  1904 
*'  oct.  1904 

•'  janv.  1901 

-'janv.  1901 

*  avril  1901 
•'janv.  1902 

5  mars  1902 

14  juillet  1902 
14  janv.  1903 
•'  oct.  1903 

*  juillet  1904 
•'juillet  1904 
•'juillet  1904 
•'juillet  1904 
•'  oct.  1904 
•'  janv.  1902 

23  avril  1899 


!•'  mai  1900 
25  mars  1899 

1*' janv.  1901 
24  janv.  1902 

1^'  oct.  1901 

!•' janv.  1902 
10  juillet  1899 

9  npv.  1900 
24  janv.  1902 


RÉSIDENCE 


FONCTIONS  REMPLIES 


Fort-Dauphin 

Tanauarive 

En  congé 

Voheraar 

Diego-Suarez 

En  congé 

Tananarive 

En  congé 

Tamatave 

Fianarantsoa 

En  congé 

Maroantsetra 

Maintirano 

Diego-Suarez 

Majunga 
Vatomandry 
Mananjary 
Tananarive 

En  congé 
Betafo 

Vatomandry 

Betsimisaraka  du  centre 

Tamatave 

Tamatave 

Andovoranto 

Majunga  (Port-Bergé) 


Cabinet  du  Secrétaire  Génér- 


Bureau  de  la  presse. 


Cabinet  du  Secrétaire  Génér 


Appelé  sous  les  drapeaux. 


Appelé  sous  les  drapeaux. 


Tananarive 
Tananarive 

Tananarive' 
Tananarive 
Tananarive 
Tamatave 

Fort-Dauphin 
Marovoay 


Chef  du  serv.  de  Tagricult. 


Chef  de  la  circons.  du  Centre 

Service  municipal. 

Jardin  d'essais  de  Nanisana 


-  H8- 


DATE 
de 

NAISSANCE 


15  juiri  1819 
4  nov.  1880 
23  juin  1861 
18  juillet  1841 
26  avril  1811 
31  mai  1880 
23janv.  1811 
6  sept.  1866 
18  nov.  1819 
11  nov.  1814 
0  j  anv.  1818 


NOM  ET  PRÉNOMS 


31  mai  1865 

5  juin  1812 
21  janv.  1864 

2  juillet  1810 
16  sept.  1860 
12  janv.  1869 

11  mars  1868 

21  sept.  1862 

6  ocl.  1812 
6  oct.  1811 
16  juillet  1814 

12  nov.  1811 
16  oct.  1868 

22  fév.  1869 
28  janv.  1863 

9  mai  1854 

11  avril  1861 
1-'  juillell8o8 

15  juin  1811 

12  juin  1861 
12  juillet  1864 
22  juillet  1816 

25  janv.  1869 

4  janv.  1858 
1*'  sept.  1811 

20  déc.  1861 
30  déc.  1856 
{*'  déc.  1816 

5  avril  1856 


Delage(H.-J.-.G.). 

Ja6glé(Ch.-Eug.). 

Agniel(Paul). 

Naturelle  (Jean^ . 

Keatlng(P.-B.-Al.). 

Micolas  (Maurice). 

M»*  Agnlel. 

Desfongères  (L.-G.). 

Hoarean  (Amb.-Odon). 

Langelier. 

Bousquet  (J .  Ant.-Et .  ) . 


EMPLOI 


Agent  de  culture  de  2*  classe 

id. 

Agent  de  culture  de  2*  classe 

Contremaître 

id. 

id. 

Sériciculteur 

Jardinier 

id. 

id. 

id. 


Astor  (Mic.-J.-P.),  O,  M  M. 
de  Guise  (R.-P.-M.). 
Gapurro  (Ant.). 
Vergé  (Cons.-M.). 
Reymond  (P. -F.),  g. 
Cadet  (Léonce). 
Oilbert-Pieppe  (J.-B.-A.-M.). 
Audlc  (Georg.-Noël). 
Brondeau  (Em.). 
Sibon  (Ed.-Léan.\  m  g. 
Waramann  (Louis-Eug.). 
Hubert  (Ch.),  m  c. 
Bariocon  (Jos  -Laur.),  mc. 
Costa  (Jos.-Ant.). 
Thibers  (Gast.  Ver.). 
Durand  (L.-E.-M.-A.-G). 
Gbabeau  (J.-P.). 
Sévère  (Rob.). 
Rabec  (Em.-Aug.). 
Thonvenin  (A.-M.-P.). 
Collard  (G.-L.-J.). 
Astor  (Ch.-Fr.). 
Crémault  (Eug.-P.-J.-F.). 
Terrentroy  (Fran.). 
Ratinaud  (Em.-Gast.),  m  g. 
Marc  (Ad.-Alp.). 
Cloché  (Louis-Isid.). 
FicaUer  (Lu.-E.). 
Garde!  (Guill.). 


Chef  de  bureau  de  l'«  classe 

id. 

id. 
Chef  de  bureau  de  2*  classe 

id. 

id. 
Sous-chef  de  bureau  de  1"  classe 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 
Sous-chef  de  bureau  de  2"  classe 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 
Comptable  de  1"  classe 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 


DATE 

de 

l'entr*R 

au 

SERVICE 

24  janv.  1902 
9  nov.  1902 
10  fév.  1901 
10  sept.  1900 

24  juillet  1899 

9  nov.  190-2 

10  fév.  1901 
1"  mars  1900 

l-r  ocl.  1901 
l.'oct.  190' I 
1-  nov.  1903 

COMP 

5  juin  1883 
10  oct.  1896 
1"  janv.  1896 

25  juin  1896 
l-rjuil.  189* 

2  avril  1894 
13  avril  188j 
{•'  mai  1896 
10  janv.  1898| 
30  ocl.  1893 
10  oct.  1895 

9  août  1896 

10  août  1896 

11  nov.  1896 

6  juillet  1883 
l-r  juin  18'76 

29  sept   *P 
5  juin  1891 
'25  août  189^' 
l.r  juin  1891 
iJjanv.  i^^ 
9  janv.  1899 
9  juUl.  i896 
9  août  189' 
10  mars  1898 
l.r  fév.  1896 
janv.  189^ 

sept.  18'^^ 
1*  avril  1889 


•r 

9 
9 


-.  U2 


S= 


DATES 

du 

PREMIER 

DÉBARQUEMERT 

dans  la 

COLONIE 


||aDV.  1902 
l»uv.  1902 
)âe\.  1901 
Wpt.  1900 
[luillet  1899 
iaov.  1902 
\ie\.  1901 
r  mars  1900 
hûcl.  1901 
l^oct,  1901 
I-Dov.    1902 


6  fév.  1902 
16  déc.  1902 

6  mars  1901 
Recr.  à  Mad. 
16  août  1899 

6  dér.  1902 

6  mars  1901 
Recr.  à  Mad. 
Recr.  à  Mad. 
Recr.  à  Mad. 
Recr.  à  Mad. 


TABLES 


1  **l»t  1 887 
\o<  1.1896 
*ianv.  1896 
)Ji:d  1896 
'juillet  1891 
)dT.  1896 
'mai  1896 
tiiiiu  1898 
tfii.trs  1899 
l«^pL  1894 
i*ifU  1896 
li'M  I894> 
)iiMit  1896 
lDr>.  1896 

»f"v.  i8;n 

^i'Jillel  1897 
»-j»L  1896 
ta\ril  189*2 
^  ati'it  1896 
"juiD  1891 
'lanv.  1898 
Maûv.  1899 
M'Jil.  1896 
»  toûl  1897 
Hirs  1898 
JMi'v.  1896 
'j4iiv.  1899 
•  ^  pL  1898 
«  Q-iV.  1903 


Recr.   à  Mad. 

5  nov.  1896 

Recr.   à  Mad. 

id. 

4  oct.  1894 
Recr.  à  Mad. 

id. 
a  fév.  1898 
Recr.   à  Mad. 
id. 

5  DOV.  1896 

6  sept.  1896 
16  sept.  1896 

5  fév.  1897 
Recr.   à  Mad. 

id. 
5  nov.  1896 

5  juin  1891 
14  sept.  18% 
Recr.   à  Mad. 

id. 
1»'  fév.  1899 

6  août  1896 
Recr.  à  Mad. 
Recr.   à  Mad. 

id. 
6-  fév-  i899 
7  ocU  1898 
16  BOV'  *^3 


de  la 

DERNIÈRE 
PROMOTION 


24  juin  1902 
9  nov.  1902 
f  oct.  1904 

10  sept.  1901 
24  juillet  1899 
9  nov.  1902 
10  fév.  1901 
1"  mars  1900 
1"  oct.  1902 
l^'janv.  1903 
1"  août  1903 


RËSIDENGE 


Tamatave 

Station  de  Tlvoloina 

Tananarive 

Tananarive 

Marovoav 

Tamatave 

Tananarive 

En  congé 

Tamatave 

Tamatave 

Fort-Dauphin 


1*'  août  1898 
1**  janv.  1901 
1"  janv.  1901 
l-'  juillet  1903 
1*  juillet  1904 
!•'  juillet  1901 
!•'  juillet  1901 
l''  juillet  1901 
l-*  janv.  1905 
{•'  oct.  1902 
i"  janv.  1903 
!•'  janv.  1904 
1»  déc.  1904 
l"  janv.  1905 
!•'  janv.  1900 
1^  juillet  1901 
1*  janv.  1902 
i*  janv.  1903 
!•'  juillet  1903 
1"  juillet  1903 
1*'  nov.  1903 
1-'  avril  1904 
l*'  janv.  1905 
1*  janv.  1900 
1"  janv.  1903 
f  juillet  1903 
1-  juillet  1903 
1*'  oct.  1903 
24  oct.  1903 


Tananarive 

Tananarive 

Tananarive 

En  con^é 

Betsimisaraka  du  Centre 

Fianarantsoa 

Tananarive 

Tananarive 

Majunga 

Tananarive 

Fort- Dauphin 

Majunga 

Tananarive 

Tananarive 

En  congé 

Nossi-Bé 

Betsimisaraka  du  Centre 

Andovoranto 

Manjakandriana 

En  congé 

Diego-Suarez 

Tananarive 

Tananarive 

Majunga 

Ambositra 

En  congé 

En  congé 

Tananarive 

Tananarive 


Cocoterie  de  Yohidrotra. 


AUaobé  à  la  magnAnorie  de  Naoisaoa. 
Charge  de  l'ealret.  do  parc  de  la  résideacc 
Chargé  de  la  slalion  d'eftaû. 

Jardin  d'essais  de  rivoloina 

Aiiachée  à  la  magnanerio  do  Naoisaua. 

Station  de  rivoloina. 
Service  municipal. 


Adj.  au  Dir.  du  Canlr6ie  financier. 

Chef  du  2*  bur.  du  Gouv.  Gén 
Chef  du  4'  bur.  du  Gouv.  Gén 

Chef  de  la  comptabilité. 
Chef  de  la  comptabilité, 
i*  bureau  du  Gouv.  Gén. 
Province  de  l'Imerina  cent. 
Chef  de  la  comptabilité. 
Direction  du  Contrôle  fin. 
Gérant  de  la  caisse  d'avances 

2«  bureau  du  Gouv.  Gén. 
■2'  bureau  du  Gouv.  Gén. 

Gérant  de  la  caisse  d'avances 

Gérant  de  la  caisse  d'avances. 

Adj.  an  chef  do  la  pr.  de  l'Angavo-Hangoro 

Chef  de  la  comptabilité. 
Mairie. 

4-  bur.  dn  Gonr.  Gén.  eh.  dos  tranap.  eiv. 

Gérant  de  la  caisse  d'avances 


Direction  du  Contrôle  fin. 
2*  bureau  du  Gouv.  Génér. 


-  m  ^ 


DATE 

DATE 

de 

de 

NOM  ET  PRÉNOMS 

EMPLOI 

l'entrée 

NAISSANCE 

au 

. 

SERVICE 

8  fév.  1868 

Martlnes  (Vinc.-J.  de  Matha). 

Comptable  de  1'*  classe 

9  fév.  1902 

5  sept.  1861 

Volpel  (Jean). 

id. 

29  avril  1899 

1  nov.  1866 

Hécart  (Ch.-Hen.). 

id. 

24  juin  1899 

14  mars  1865 

Bourgeat  (Paul-Fréd.). 

id. 

29  sept.  1899 

16  oct.  1863 

Folio  (Louis). 

(Comptable  de  2*  classe 

8  avril  1897 

14  Juillet  1869 

Gnillaïune  (H.-J.),  m  m,  M  c. 

id. 

{•'  oct.  1899 

16  mars  1812 

Aries  (Cyp.-F.-Maur.). 

id. 

24  janv.  1899 

31  oct.  1865 

Panon  (M.-H.-G.-E.). 

id. 

1*'  janv.  4893 

30  août  1865 

aément  (J.-F.-M.),  S,  mm,  mc. 

id. 

24  nov.  1899 

13  oct.  1810 

Devanx  (E.-V.-H.),  mm,  m  g. 

id. 

{•^  mars  1899 

29  sept.  1862 

Delaconrt  (H.-E.-Ch.). 

id. 

9  juillet  1900 

15  oct.  1816 

Goader(J.-L.-M.^. 

id. 

14  fév.  1900 

9  janv.  1815 

Dauphin  (C.-A.-M.). 

id. 

11  oct.  4891 

28  août  1810 

Lafosse  (M.-L.-G.). 

id. 

1*'  juin  1895 

31  août  1812 

Dennemont  (R.-G.-J.-R.). 

id. 

1"  ocl.  1898 

11  fcv.  1816 

Lebon  (V.-P.). 

id. 

10  janv.  1898 

25  mars  1815 

Defaud  (Alf.-Aug.-Herm.). 

id. 

1*'  janv.  1895 

25  nov.  1812 

Denis  (Eutrope). 

id. 

24  déc.  4900 

12  fév.  1815 

Piélat  (El.-Mar.). 

id. 

30  mars  4898 

1  mars  1816 

PhUip  (L.-An.). 

id. 

12  juillet  4898 

11  juillet  1816 

Descottes  (L.-G.). 

id. 

1-'  fév.  4898 

19  mars  1813 

Vivaldi  (P.-J.). 

id. 

25  mars  1900 

24  janv.  186i 

Duchène  (J.-B.-C). 

id. 

1-'  mars  4901 

18  oct.  1861 

Paoli  (Jean). 

id. 

{•'  janv.  4899 

12  mars  1812 

Bernis  (Vic.-P.). 

id. 

9  juin  4901 

18  juillet  1866 

Bussy  (V.-E.). 

id. 

25  janv.  4900 

15  dcc.  1866 

Poitevin  (E.-A.) 

Commis  de  i'*  classe 

9  juiliel  1899 

12  août  1863 

Bacnlard  (Em.). 

id. 

12  sept.  4899 

10  oct.  1815 

Lucien  (Gh.-Ed.). 

id. 

15  nov.  1898 

16  août  1866 

Drimaracci  (Nicol.). 

id. 

3  nov.  4899 

19  mars  1812 

Gontier  (J.-R.-C.). 

id. 

46  janv.  4902 

21  août  1869 

Savin  (Aug.-Fer.). 

id. 

9  juillet  4900 

1  juillet  1869 

Cerceau  (R.-M.-J.-G.). 

id. 

9  août  1899 

16  août  1862 

Vivier  (Alex.-Vic). 

id. 

9  avril.! 901 

28  mars  1861 

Morêle  (Jules). 

id. 

28  juin  4898 

6  fév.  1811 

Brlgandat  (J.-F.). 

id. 

5  oct.  4899 

25  mars  1866 

Audoly  (Aug.-L.-B.). 

id. 

9  août  4901 

23  avril  1869 

Debeuns  ("Aug.). 

id. 

30  avril  4899 

5  déc.  1810 

David  (L.-Ch.-M.). 

id. 

21  déc.  4899 

23  mars  1810 

DoBsat  (P.-P.-D). 

id. 

9  déc.  1901 

11  juin  1862 
25  Juillet  1814 

Philippe  (J.-F.). 

id. 

16  déc.  1901 

Dyon(J.-L.-E.). 

id. 

15  oct.  1900 

—  IM  — 


' 

DATES 



« 

1      ieU 

da 

1 

de  la 

' 

11*105  A  TIOX 

_          _1  —    1 

PREMIKR 

RÉSIDENCE 

FONCTIONS  REMPLIES 

»a  deU 

DÉBARQUEMENT 

DERNIERE 

^OIIXATIOK 

à 

dans  la 

PROMOTION 

l.\DAGASCAR 

COLONIE 

. 

t  f(h .  1902 

8  mars  1902 

l*'  jaUlet  1904 

Analalava 

Gérant  de  la  caisse  d'avances. 

•  arrU  1899 

16  mai  1899 

1"  juUlet  1904 

Tananarive 

2*  bureau  du  Gouv.  Gén. 

il  juin  1899 

18  juillet  1899 

1^'janv.     1905 

Tananarive 

2*  bureau  du  Gouv.  Gén. 

•  s»»pt.  1899 
1  a^ril  1897 

Recr.  à  Mad. 

l"janv.     1905 

Tananarive 

Direction  du  Contrôle  fin. 

id. 

1*  janv.  1903 

Majunga 

k  oct.  1899 

id. 

1-'  mars  1903 

Tananarive 

Travaux  Publics. 

ijanv.  1899 

n  fév.  1899 

!•'  mars  1903 

Tananarive 

2-  bureau  du  Gouv.  Gén. 

Pjanv.  1893 

Recr.   à  Mad. 

!•'  avril  1903 

Tamatave 

Détaché  aux  Travaux  Publ. 

Il  iio\.  1899 

15  déc.  1899 

!•'  avril  1903 

Tananarive 

2«  bureau  du  Gouv.  Gén. 

K  mars  1899 

Recr.   à  Mad. 

1*'  juillet  1903 

Tananarive 

Assistance  médicale. 

9  juiUel  1900 

6  août  1900 

i*' juillet  1903 

Tananarive 

14  .'êT.  1900 

Recr.   à  Mad. 

i*'  juillet  1903 

Tananarive 

2-  bureau  du  Gouv.  Géii. 

n  ort.  1897 

id. 

l*'  juillet  1903 

Tulear 

Gérant  de  la  caisse  d'avances. 

l'juin  1895 

id. 

1"  oct.  1903 

Nossi-Bé 

l*'  Oft  1898 

id. 

1"  janv.  1904 

Fort-Dauphin 

tvjanv.  1898 

l-  fév.  1898 

l*'  janv.  1904 

Vatomandry 

Gérant  de  la  caisse  d'avances. 

1-  janv.  1893 

Recr.    à  Mad. 

!•'  janv.  1904 

En  congé 

• 

i«  dér.  1900 

id. 

f  avril  1904 

En  congé 

ttmars  1898 

id. 

!•'  avril  1904 

Itasy 

Gérant  de  la  caisse  d'avances. 

M  juillet  1898 

id. 

!•'  avril  1904 

Maintirano 

id. 

!•  fév.  1898 

id. 

1*'  juillet  1904 

Fetraomby 

id. 

P  mars  1900 

id. 

f  oct.  1904 

Manjakandriana 

id. 

i"  mars  1901 
II'' janv.  1899 

Id. 

i"  oct.  1904 

Tananarive 

4*  bureau  du  Gouv.  Gén. 

•    id. 

l-*  oct.  1904 

Mananjary 

Gérant  de  la  caisse  d'avances. 

Jj  juin  1901 

3  juillet  1901 

1^'janv.  1905 

Tananarive 

Détaché  au  serv.  des  autom. 

pjanv.  1900 

Recr.  à  Mad. 

l^janv.  1905 

Tananarive 

2*  bureau  du  Gouv.  Gén. 

muiUetl899 

6  août  1899 

!•' juil.  1901 

En  congé  de  3  ans 

tt  ^pt  1899 

Recr.  à  Mad. 

f  janv.  1902 

Tananarive 

Mairie. 

I-  D0\.  1898 

id. 

l*' janv.  1902 

Tananarive 

Détaché  à  l'InsUtut  Pasteur. 

3  oov.  1899 

id. 

i*'  janv.  1902 

Vohemar  (Antalaha} 

hf^  jaav.  1902 

19  janv.  1902 

16  janv.  1902 

En  congé  de  3  ans 

^  juillet  1900 

6  août  1900 

1*  avril  1902 

Tamatave 

»  aoàt  1899 

7  sept.  1899 

!•'  oct.  1902 

Vohemar 

5  avril  1901 

8  mai  1901 

9  oct;  1902 

En  congé 

ft  juin  1898      Re«r.  à  Mad. 

1"  janv.  1903 

Tananarive 

'*  oci  1899                 id. 

i"  mars  1903 

Tananarive 

Détaché  à  i'imprimene  offlc. 

"«août  1901       6  oct.  1901 

!•'  mars  1903 

Tananarive 

Détaché  à  l'école  profession. 

^  avril  1899     Recr.   à  Mad. 

f'  juillet  1903 

Antsirabé 

Gérant  de  la  caisse  d'avances. 

!î  dpr.  1899              id. 

!•' juillet  1903 

Tananarive 

Direction  du  Contrôle  fin. 

>  déf.  1901       5  janv.  1902 

l-*  juillet  1903 

Tananarive 

4*  bureau  du  Gouv.  Gén. 

1^  déc.  1901    {Recr.  à  Mad. 

l*'  juillet  1903 

Tananarive 

2*  bureau  du  Gouv.  Gén. 

1^  oct.  1900    jj 

Recr.  à  Mad. 

1-  juillet  1903 

Nossi-Bé 

142  — 


■ 

• 

D.VTE 

DATE 

de 

de 

NOM  ET  PRÉNOMS 

EMPLOI 

L'ENTRltE 

NAIS9AN0R 

au 

SKRVICE 

23  mars  1861 

HeymaiiB  (J.-A.). 

Commis  de  1"  classe 

18  janv.  1902 

9  août  i816 

Hoarean  (P. -Ed.). 

id. 

7  janv.  1899 

26  oct.  ISli 

VaUelii(Ch.-Vic.). 

id. 

9  sept.  1899 

0 

20  août  1871 

l8trla(J.-M.). 

id. 

24  mai  1900 

10  juillet  1875 

Beauvoir  (J.-A.-A.). 

id. 

16  juin  1900 

31  mars  1876 

Gayrand  (L.). 

id. 

l"jaiiv.  1901 

14  fév.  1867 

CasteHaiii  (xnt.-J.). 

id. 

31  déc.  1901 

15  janv.  1875 

Pniasan  (J.-M.). 

id. 

5  avril  1902 

21  janv.  1866 

Barihe  (Louis). 

id. 

24  janv.  1898 

.  30  juin  1878 

Mondiet  (And .  -Cons .  ) . 

id. 

23  mars  1898 

16  avril  1869 

Montagner  (L.-B.-Al  ). 

id. 

23  fév.  1903 

!«' sept.  1870 

Paris  (E. -H. -G.). 

Commis  de  2*  classe 

f  janv.  1899 

5  mai  1870 

delaMlelieUerie(H.). 

id. 

6  déc.  1891 

il  mai  1873 

Gondriet  (Paui-Aug .  ) . 

id. 

24  avril  1900 

27  juillet  1864 

Durand  (V. -G. -J.). 

id. 

2  oct.  1899 

4  janv.  1876 

Naialre  (Alcide). 

id. 

16  août  1900 

27  juin  1868 

L'Homme  (Jules-Eug.). 

id. 

11  juillet  1902 

17  août  1873 

Béqnet  (Henri). 

id. 

24  juin  1899 

14  juin  1868 

Carpentier  (J.-G.). 

id. 

28  août  1902 

26  mai  1875 

Clerc  (Adrien) 

id. 

9  oct.  1899 

19  avril  1873 

Fournie  (J.-Jos.). 

id. 

9  avril  1901 

11  janv.  1876 

Mayaadon  (P.-Er.). 

id. 

1-nov.  1900 

26  avril  1877 

Ludès  (Georges-Louis). 

id. 

l-'  avril  1903 

18  déc.  1863 

Prancon  (D.-J.). 

id. 

21  avril  1903 

23jm'llet  1861 

6oviB(J.-G.). 

id. 

21  mai  1903 

17  oct.  1877 

Gontores  (Michel-Fernand). 

id. 

13  mars  1901 

24  déc.  1872 

Labarre  (Dav.-Ed.). 

id. 

28  sept.  1900 

1"  mai  1878 

Dapnia  ( André-Gh .  -Denis) . 

id. 

2  sept.  1901 

10  oct.  1877 

Dreyer  (P. -A.). 

id. 

l«nov    1901 

10  janv.  1878 

SnbtU  (Ed. -J.-M.). 

id. 

31  juUlet  1903 

12  sept.  1877 

Martel  (P. >L.). 

id. 

28  sept.  1903 

20  oct.  1866 

Martin  (J. -M. -L.). 

\i\. 

2  nov.  1901 

28  fév.  1874 

Barrand  (Pierre). 

id. 

1*'  janv.  1898 

24  mat  1872 

Brot  (Edmond-L.-H.). 

id. 

20  janv.  1902 

19  juillet  1870 

Campistron. 

id. 

27  avril  1901 

21  janv.  1877 

Meunier  (Emile). 

id. 

13  fév.  1901 

23  juillet  1875 

Dandrade(M.-A.-0.). 

id. 

22  oct.  1901 

28  juin  1875 

Galland  (J.-P.-Y.-J.) 

id. 

1-'  août  1902 

14  juillet  1867 

Boisson  (H.-Femand). 

id. 

15  fév.  1893 

2i  déc.  1877 

Larguier  (André). 

id. 

13  nov.  1902 

28  déc.  1873 

8a¥atler(P.-L.-L.-P.). 

Commis  de  3*  classe 

9  avril  1899 

13  mars  1878 

Gonlon  (Eugène) . 

id. 

19  juin  1901 

~  m 


4e  lA 

l'^GîïATlON 

do  de  I« 

'MLVATIO:* 
à 
[HvDiiGASCAR 


jan\.  1902 
janv.  1899 
^pt.  1899 
biai  19M 
jaîn  1900 
janv.  1901 
»lt,T.  ISOl 
a\Ttl  190â 
janT.  i898 
mars  1898 
fê^.  1903 
l^'jaoT.  1899 
idée.  1891 
a\TU  1900 
,  i  oct.  1899 
U  août  1900 
lljttiUet  1902 
illjuia  1899 
^âoàt  1902 
Hiyti.    1899 
9  ami  1901 
l'Dov.  1900 
l'avril  1903 
avril  1903 
mai  1903 
nuirs  1901 
^\A.   1900 
ÏH\A.  190i 
hnov.  1901 
U  juillet   4903 
b>»|>L  1903 
Inov.  1901 
l'jaiiv-  «898 
^janr.  1902 
fi  ami  1901 
13  fev.  1901 
Uocl.  1901 
f"  août  1902 
^  août  1902 

:^^DOV.  1902 

^^'iVTil  1899 


DATES 

du 

PREMIER 

DiBARQUEMENT 

dana  la 

COLONIE 


m 


'\m  1901 


I 


Recr.  à  Mad. 

id. 
1  oct.  1899 
16  juin  1900 
Recr.  à  Mad. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

18  mai  1900 
Recr.  à  Mad. 

id. 
id. 

19  juillet  1899 
Recr.  à  Mad. 

1  nov.  1899 
8  mai  1901 
Recr.  à  Mad. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 
23  août  1902 
Recr-  à  Mad. 
8  mai  1899 
Recr.   à  Mad. 


de  la 

DERNIERE 

PROMOTIO.N 


1''  juillet  1903 

1*  juillet  1903 
•'janv.  1904 
•'  avril  1904 
••  avril  1904 
•^juillet  190* 
•'juillet  1904 
•'cet.  1904 
••  sept.  1904 
•'janv.  1905 
«*janv.  1905 
•'juillet  1901 
"  janv.  1902 
•'janv.  1902 
•'janv.  1902 
^  avril  1908 
I  juillet  1902 
1  juillet  1902 

28  août  19Q2 

•'janv.  1903 

•'  janv.  1903 

•*  mars  1903 

•*  avril  1903 

avril  1903 

'H  mai  1903 

•'juillet  1903 

•'juillet  1903 

juillet  1903 

juillet  1903 

11  juillet  1903 
28  sept.  1903 

9  janv.  1902 

•'juillet  1903 

•'  oct.  1903 

•'janv.  1904 

"  avril  1904 

-juillet  1904 

•'OCt.  1904 

•'  oct.  1904 

•'  oct.  1904 

12  sept.  1899 
19  juin  1901 


•r 


•f 


RÉSIDENCE 


Farafangana 

Tananarive 

Maroantsetra 

En  congé 

Tananarive 

En  congé 

Tananarive 

Tananarive 

Diego-Suarez 

Tulear 

Tananarive 

Morondava 

Diego-Suarez 

Diego-Suarez 

Majunga 

Farafangana 

En  congé 

Tamatave 

En  congé 

Tananarive 

Bcforona 

En  congé 

Mandritsara 

Ankazobe 

Fianarantsoa 

Tananarive 

Tananarive 

Mananjary 

Tananarive 

Maevatanana 

Fianârantsoa 

imerina  centrale 

En  congé 

Tananarive 

Tamatave 

Ambositra 

Tamatave 

Fianârantsoa 

Majunga 

Tananarive 

Majunga  (Marovoay) 

Diego-Suarez 


FONCTIONS  REMPLIES 


2"  bureau  du  Gouv.  Général 


Direction  du  contr.  financier 

2*  bureau  du  Gouv.  Général 
2*  bureau  du  Gouv.  Général 


Prov.  de  l'Imerina  Centrale. 


Détaché  au  serv.  du  Trésor. 


£•  bureau  du  Gouv.  Général. 
Gérant  de  ta  caisse  d'avances 

Gérant  de  la  caisse  d'avances 
Gérant  de  la  caisse  d'avances 

Dét.  au  scrv.  des  bât.  civils. 
2*  bureau  du  Gouv.  Général. 

2"  bureau  du  Gouv.  Général 
Gér.  de  la  caisse  d'avances. 


Dét.  au  serv.  des  bât.  civils. 
Détaché  au  service  du  trésor. 

Cherda  poste  nlininitlratir  d\ftmbobiiiiiera 

Détaché  au  serv.  du  trésor. 


4^  bureau  du  Gouv.  Général. 


Détaché  au  serv.  du  trésor 


—  124  - 


DATE 

de 

NAISSANCE 


13  août  1874 
28  mars  1877 


NOM  ET  PRÉNOMS 


Redonly  (P. -A.]. 
Thibault  (Raoul). 


EMPLOI 


Commis  de  3*  classe 
id. 


DATE 

de 
L*BNTRiB 

au 
SERVICE 


22  OCt.  1901 
14  mai  1900 


CONTROLE 


18  avril  1863  I  FUion  (V.-M.),  ^,  u  u. 


I  Inspecteur  de  2«  classe  des  colonies  |    l"nov.  1885| 


- 

^ 

SERVICE 

29  août  1856 

Loii88ert(M.A.-E.). 

Sous-inspecteur  de  1'*  classe 

19  avril  1879 

23  juin  1866 

BoQdlUo]i(C.-A.). 

Sous-inspecteur  de  2*  classe 

i"  août  1889 

8  avril  1862 

VieU(F.-M  -S.). 

Receveur  de  4*  classe 

13  mai  1890 

2  janv. 1869 

Lota  (Alexandre). 

id. 

4  juin  1894 

31  mars  1874 

Roussel  ( M. -Ch. -A.). 

Receveur  de  5"  classe 

l''sept.  1897 

28  oct.  1878 

de  Berry  (E.-J.). 

id. 

29  sept.  1898 

8déc.  1874 

Mlgnard  (L.-Aug.-Ch.-E.). 

id. 

16  déc.  1898 

4  déc.  1874 

de  Saint-Quentin. 

Receveur  de  6*  classe 

• 

1"  oct.  1891 

31  août  1879 

de  Jnllien  de  YlUenevve. 

id. 

12  sept.  1902 

7  sept.  1879 

Tezerean  (L.-P.-M.-A.). 

id. 

12  juin  1903 

9  janv.  1863 

Bchlélé  (Victor;. 

Commis  de  2*  classe 

1-' avril  1900 

29  oct.  1874 

Bourrai  (Jules). 

Commis  de  3*  classe 

22  avril  1900 

20  mai  1876 

Arrighi  (Joseph). 

id. 

!•'  août  1900 

24  mai  1880 

Carrière  (Fr.-Ant.). 

id. 

1"  août  1900 

12fév.  1866 

Ponmier  (Jacques; . 

id. 

10  juin  1901 

31  juillet  1868 

Hoir  (J.-J.). 

id. 

10  juin  1901 

21  déc.  1876 

Alau8(E.-G.-N.). 

id. 

10  juin  1901 

25  sept.  1876 

Vally  (J.-J.). 

id. 

1"  août  1900 

19  fév.  1869 

de  Co8ta(L.  H.-L.-M.). 

Commis  de  4*  classe 

1*'  août  1900 

19  juin  1879 

Mercier  (L.-H.-J.). 

id. 

10  juin  1901 

8  juin  1867 

Lezaud  (Léo.-Eug.). 

id. 

8  juin  1902 

SERVICE 

6  déc.  1853 

de  Rocca-Serra  (Cam.). 

Inspecteur  dé  1'*  classe 

l"juin  1875 

8  oct.  1853 

Delrieu  (M.-A.-E.). 

Contrôleur  de  1"  classe 

1"  juin  1875 

29  mai  1860 

Honoré  (F.-P.). 

Contrôleur  de  2*  classe 

1«  juilieH88i 

25  juin  1864 

Thuillier  (G.-F.-Eug.). 

Vérificateur  de  1"  classe 

1"  nov.  1883 

26  fév.  1855 

Gouttures  (Pierre). 

id. 

1-'  août  1883 

14  nov.  1861 

Le  Merle  de  Beaufond  (Ces.). 

id. 

1"  fév.  1887 

24  juin  1864 

Lorenionl  (Marc). 

Vérilicateur  de  2«  classe 

1"  juillet  1890 
1"  août  1896 

31  mai  1870 

GonUer  (X.-A.-Ch.). 

id. 

—  128  — 


DATES 

RÉSIDENCE 

FONCTIONS    REMPLIES 

de  la 

SÉSlG.'fATION 

du 
PRKMISR 

de  la 

ea  de  la 
1  90ïirCATIO.N 

à 

K.VDAGA9CAR 

DÉBARQOBICENT 

dan»  la 

COLONIE 

DRRNiiRE 
PROMOTION 

[ 

boct.  1901 

Recr.  à  Mad. 

22  0Ct.  1901 

Diego-Suarez 

Détaché  au  serv.  du  trésor. 

14  mai  1900 

Recr.  à  Mad. 

18  juin  1902 

Appelé  sous  les  drapeaux 

• 

FINANCIER 

j  1*' août  19001    3  sept.  1900     1'' janv.  1902  Tananarive 

1  Directeur. 

DES   DOMAINES 

IVocl.  1899     1  2déc.  1899    \  1*' mars  1901  ;  Tananarive  • 

Chef  du  service. 

JtjanT.  189T 

3  mars  1891 

l'^janv.  1903 

En  congé 

l  *  ûix.  1892 

18  rév.  1901 

16  fév.  1899 

Majunga 

Receveur  des  domaines. 

liiuiars  1898 

6  avril  1898 

20  fév.  1903 

Tamatave 

Receveur,  sous-conservateur 
de  la  propriiîté  foncière. 

p  mars  1898 

6  avril  1898 

1"  fév.  1902 

Fianarantsoa 

id. 

p  mars  1900 
p  juillet  1901 

1*»  juin  1900 

20  fév.  1903 

Mananjary 

id. 

17  sept.  1901 

21  janv.  1902 

Nossi-Bé 

id. 

rjuin  1902 

19  août  1902 

U  janv.  1900 

Diego-Suarez 

id. 

■î^pl.  1902 

15  nov.  1902 

l-'janv.  1903 

Tananarive 

Lijuin  1903 

6  août  1903 

14  mars  1904 

Diego-Suarez 

1-  avril  1900 

Recr.  à  Mad. 

1-' juillet  1904 

Tananarive 

âa>ril  1900 

id. 

22  avril  1902 

Tananarive 

1^  août  1900 

id. 

1«  août  1902 

Tananarive 

i"  août  1900 

id. 

l*»  août  1902 

Tananarive 

pjuin  1901 

id. 

l-'oct.  1903 

En  congé 

• 

hym  1901 

id. 

1"  oct.  1903 

Tananarive 

l^juin  1901 

id. 

1"  oct.  1903 

En  congé 

l''  août  1900 

id. 

l"janv.  1904 

Tamatave 

H  août  1900 

id. 

1"  août  1900 

Congé  de  3  ans 

l'»jum  1901 

id. 

10  juin  1901 

Tamatave 

H  juin  1902 

id.              8  juin  1902 

Majunga 

DES  DOUANES 

l"  56pt  1899 

16  nov.  1899 

f  mars  1898 

Tamatave 

Chef  du  service. 

1"  août  1900 
r  [JOv.  1897 

7  juin  1901 
4  janv.  1898 

1-'  août  1900 
1*'  mars  1900 

Tamatave 
Tulear 

Clukrgéde  la  recelt»  prise.  d«  TsmaUTP. 

Receveur. 

1-  nov.  1901 
«'janv.  1896 

6  janv.  1902 
5  fév.  18% 

!••  nov.  1901 
1-'  avril  1902 

Tamatave 
Majunga 

!•'  commis  et  receveur  p.  i. 
Receveur. 

I*'déc.  1898     14  Janv.  1899 

l*'  août  1901 

En  congé 

l'janv.  1896      5  fév.  1896 

l-*  avril  1902 

En  congé 

'!î  nov.  1897    U 

17  déc.  1897    I 

1*  sept.  1902 

Tamatave 

. 

-  i26  — 


DATE 

de 

NAISSANCE 


NOM  ET  PRÉNOMS 


EMPLOI 


26  janv.  1866 
22  mars  18G4 
4  OCt.  1869 
» 

26  sept.  1812 
8  fév.  1875 

20  mars  1871 

21  juin  1872 
25  mars  1875 

13  OCt.  1872 

10  Juillet  1874 

28  sept.  1869 

29  mars  1872 
21  fév.  1871 
28  janv.  186( 
24  dëc.  1867 
24  fév.  1868 

8  juillet  1867 

8  OCt.  1869 
4  juin  1871 

30  avril  1867 

11  OCt.  1872 

6  déc.  1872 
2  OCt.  1867 

24  avril  1870 
24  juin  1862 

14  déc.  1870 
13  OCt.  1872 

12  janv.  1874 

31  janv.  1874 

9  mars  1870 

21  mai  1872 

24  fév.  1872 

25  sept.  1868 
10  nov.  1873 

26  déc.  1872 
2  sept.  1873 

15  juin  1871 

7  mai  1872 

22  fév.  1869 

13  juillet  1872 
1"  fév.  1862 


GaUoni  (A.-M.-D). 
Dargct  (P.-M.). 
PoggioU  (F.-X.). 
Delber. 

Witsman  (Louis). 
Silber  (Gh.-Cél.). 
Ufosse  (P.  M.-J.-J.). 
Albert  (K.-A.-J.). 
Qneyrel  (L.). 
Diagne  (Biaise). 
Grison  (Goo.)- 
ArUgalet  (F.-J.-D.). 
Hantonx  (Cl.-Sera). 
Rousseau  (U.-J.). 
Le  HaUot(P.-M.). 
Grazianl  (F.-X.). 
Thomas  (J.). 
CasanoTa  (D.). 
Perdriaux  (G.). 
Tassistro  (J.). 
I  Assens  (A.-E.). 
Frasseto  (D.-J.). 
Bonis  (A.-J.-E.). 
Gall  (J.-L.). 
Bnret  (J.-T.). 
Desbrosses  (Mar.-Zéph.). 
Bouchot  (Mare). 
Ck^rrisier  (Paul). 
GUet(J.-M.-A.). 
Bermeilly  (A.-E.). 
Forgae  (B.). 
Laine  (And.-Lë.-G.). 
Bareyre  (Pierre). 
Bordeanx  (Jules). 
Bellot  (Edouard). 
Lab  (Em.-L.). 
Raineri  (F.-A.). 
Ondard  (F.-D.-A.). 
Lonys  (Henri). 
Frèrejean  (A.-S.)- 
Gresp  (Ch.-L.). 
Boyer  (M.). 


Vérîflcalenr  de  2*  classe 

id. 

VériHcateur  de  3«  classe 

id. 

id. 

Vérificateur-adjoint  de  1'*  classe 

id. 

id. 

id. 

Commis  principal  de  4*  classe 

Commis  principal  de  5*  classe 

Commis  de  2»  classe 
Sous -lieutenant  des  douanes 
Brigadier  de  1"  classe 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
^        id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
Brigadier  de  2*  classe 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
Sous-brigadier  de  !'•  classe 


DATE 

de 

l'kntr&e 

au 

SEfiVIGB 


1"  juin  1892 
{•'  mars  1893 
1"  janv.  1893 

» 
1"  juillet  1893 
1*'  OCt.  1893 
l%sept.  1894 
f' juillet  1895 
!•' juillet  1896 
1"  nov,  1892 
1-^  sept.  1891 
i"  mai  1899 
1"  mai  1896 
f  fév.  1892 
1"  avril  1887 
l*'janv.  1896 
24  fév.  1897 
{•'  janv.  1896 
!•'  sept.  1892 
!•'  avril  1895 
14  OCt.  1891 
1-  août  1895 
!•'  déc.  1894 
l**  avril  1892 
l*'  déc.  1896 
l-r  OCt.  1891 
!•'  sept.  1808 
10  déc.  1896 
10  fév.  1897 

1893 
1-'  mai  1895 
10  déc.  1896 
10  déc.  1896 
1"  janv.  1895 
10  déc.  1896 
!•'  mai  1891 
10  déc.  1896 
l«déc.  1896 

id. 

!•'  juin  1892 
1"  août  1897 
18  août  1893 


—  127  — 


de  la 
CfSIGNATIOM 
oa  de  la 

!  TtUCINATlON 

à 
■.\OAGASCAB 


) 

*  déo-  1896 
H»  août  1896 
r  if*îr.  1896 

• 

1"  mai  1902 
h  féT.  1900 
h  jQÎn  1900 
i9  mai  1900 
!•'  T*ov.  1901 
l"  avril  1902 
l"  ort  1901 
l-'f^'v.  «897 
Il  jcnilet  1897 
n  iaav.  1897 
0  mars  1898 
■ 

M  fêv.  !897 
|*'jaDv.  1896 
tii%av.  1897 
b  ort.  1900 
b  mai  1900 
jaov.  1904 
août  1897 
hillet  1897 
•  fév.  18971 
jaov.  1897 
^pt.  1898 
«  déc.  1896 
^fév.  1897 
fév.  1897 
«août  1897 
fi  dér.  1896 

id. 
3  août  1896 
«dér.  1896 
m.  1899 
déf.  1896 
dPT.  1896 
id. 
'jaov.    18961 
«epl.   18981 
mai  1901 


DATES 

do 

PREMIER 

DÂBAROUEIIBiNT 

dao8  itt 

COLONIE 


31  déG.  1896 
3  sept.  1896 
3  janv.  1891 

M 

16  juin  1902 
7  avril  1900 

2  nov.  1900 
9  fév.  1901 
6  dcc.  1901 

18  juUIetl902 
6  déc.  1901 

3  mars  1891 
5  sept.  1891 

15  fév.  1891 
13  avril  1898 
10  janv.  1899 

19  mars  1897- 
5  fév.  1896 

12  fév.  1897 

15  DOV.  1900 
5  janv.  1901 
9  mars  1901 
5  sept.  1891 

5  sept.  1891 
3  mars  1897 

12  fév.  1897 

6  oct.  1899 
31  déc.  1896 

5  mars  1897 
18  janv.  1897 

5  sept.  1897 

6  janv.  1897 
2  janv.  1897 
2  sept.  1896 
2  janv   1897 

16  nov.  1899 
2  janv.  1897 
5  janv.  1897 
2  janv.  1897 

5  fév.  1896 
7  nov.  1898 

6  Juin  1901 


de  la 

DERNIÈRE 

PROMOTION 


1"  août  1903 
f  janv.  1901 
l*»  nov.  1902 
!•'  juin  1903 
21  avril  1904 
1*'  sept.  1902 
1*  sept.  1902 
1*  nov.  1902 
21  avril  1904 
21  avril  1904 
1"  oct.  1903 
14  oct.  1904 
1"  août  1903 
l-'  oct.  1898 
l-'  avril  1900 
!•'  mai  1900 
1-  janv.  1901 
1*'  mai  1901 
l*'  mai  1901 
!•'  mai  1901 
l"'  juillet  1302 
l''  juiUet  1902 
!•'  janv.  1903 
l**  janv.  1903 
1"  juillet  1903 
1*  janv.  1904 
f'juU.  1904 

i"  oct.  1902 
!•»  janv.  1903 

id. 

id. 

id. 

id. 


l-*  janv.  1904 
l*'  juil.  1904 

id. 
1"  janv.  1905 

id. 
l-'juil.  1902 


RÉSIDENCE 


Diego-Suarez 

Morondava 

Mananjary 

Tamatave 

Tamalave 

Tamatave 

Nossi-fié 

Majunga 

Andovoranto 

Tamatave 

Vohemar 

Diégo-Suarcz 

Tamatave 

En  congé 

Tulear  (Ambohibe) 

Analulava 

Nossi-Bé 

Fort-Dauphin 

En  congé 

Tamatave 

En  congé 

Diego-Suarez 

En  congé 

En  congé 

Morondava 

En  congé 

Majunga 

Nossi-Bé 

Majunga 

Tulear 

Tananarive 

Tamatave 

id. 
Majunga 
Fenerive 
Tamatave 
En  congé 
Tamatave 
Vatomandry 
Mahanoro 
Farafangana 
Nossi-Bé 


FONCTIONS   REMPLIES 


Receveur. 


fl^«"  de  receveur. 


-  IM  — 


DATE 

de 

NAISSANCE 


2  OCt.  1874 
31  août  1875 

19  avril  1871 
26  janv.  1874 

12  juillet  1867 

8  fév.  1872 
!•' août  1872 
1-'  fév.  1869 

6  juillet  1873 

14  avril  1872 
28  OCt.  1870 
25  janv.  1873 

25  sept.  1869 
11  déc.  1871 

16  mai  1877 

6  janv.  1875 

11  juillet  1873 

15  déc.  1870 

13  juin  1870 
l"juilletl872 

26  juillet  1871 
28  mai  1867 

12  déc.  1868 

3  mai  1868 

23  mai  1870 
26  nov.  1869 

20  août  1868 

9  mars  1867 

17  juillet  1871 
15  oct.  1872 

14  mars  1869 
19  mars  1872 

24  déc.  1873 
3  mars  1872 

15 janv.  1874 
9  avril  1870 

26  nov.  1871 
3  oct.  1871 

30  nov.  1862 

27  mars  1872 
8  avril  1873 

24  janv.  1876 


NOM  ET  PRÉNOMS 


Pietri  (G.-F.). 
Malart  (T.-J.-D.). 
Pieschi  (F.) 
Giorgl  (Ant.). 
Mahé  (Louis). 
Lannay  (L.>M.). 
Laurent  (Jos.). 
Ventarlnl  (Pierre). 
Barbazan  (J.-M.J. 
Jacobo  (Ë.-L.-H.). 
ClavBse  (Geo.). 
Rlblet  (Louis). 
Labat  (M.-G.-F.;. 
Strulln  (F.-U.). 
Minelle  (Geo.)- 
Parent  (Pierre). 
Aireteig-Sonvie  (Jos.). 
Jégat  (J.). 
Aballéa  (Y.). 
Thomas  (J.). 
Plétrini  (CD.). 
Gollomp  (J.-B.). 
Vlgnal  tProsp.-Aug.), 
Arrazeaa  (J.-J.). 
Rosset-Faaaloz  (M  -J.) 
Martin  (R  -A.-J.-H.). 
Mari  (J.-B.). 

Nicolini(Fort.). 
Goiirtet(Y.). 
Prat(D.-M.). 
Fondecave  (J.). 
Mattei(J.-B.). 
Carolin  (L.-A.). 
Janlent  (Pierre). 
Deft'anc]ii(Ant.). 
Povblan  (Henri). 
Baudet  (Henri). 
Décugia  (Adolphe). 
Aiéma(Jos.-And.). 
GavaUlé  (Marc). 
Golonna  (J.-B.). 
Âncel  (Aug.-Célestin). 


DATE 

de 

EMPLOI 

L*ENTRÉE 

aa 

SERVICE 

Sous-brigadier  de  l'*  classe 

1«  mai  1899 

id. 

1"  mai  1898 

id. 

1"  fév.  1898 

id. 

i^  juillet  1898 

id. 

1-'  mai  1895 

id. 

1*  sept   1897 

id. 

10  déc.  1896 

Sous-brigadier  de  2*  classe 

id. 

id. 

1-  sept.  1888 

id. 

!•'  sept.  1897 

id. 

1-'  mars  1890 

id. 

1"  nov.  1899 

id. 

1»  mars  1896 

id. 

10  déc.  1896 

id. 

2  nov.  1899 

id. 

l-  juillet  189: 

id. 

i«  juillet  1898 

Patron 

1"  janv.  4895 

Sous-patron  de  1'*  classe 

id. 

id. 

24  lév.  1897 

Sous-patron  de  2»  classe 

10  déc.  1896 

Préposé  hors  classe 

1"  juil.  1891 

id. 

1-'  mai  1895 

Préposé  hors  classe 

!•'  oct.  1893 

id. 

1*  août  1894 

id. 

10  déc.  1890 

id. 

l-'janv.  1896 

Préposé  de  {'•  classe 

1»'  fév.  1894 

id. 

4  janv.  i89r> 

id. 

16  oct.  1895 

id. 

l*'  mai  1896 

id. 

10  déc.  1896 

id. 

1- juillet  1897 

id. 

10  fév.  1897 

id. 

l-*  oct.  1897 

id. 

!•'  mars  1894 

id. 

1"  juillet  1898 

id. 

l-'  avril  1900 

id. 

1"  mars  1889 

id. 

1*  mars  1899 

Préposé  de  V*  classe 

!•'  déc.  1900 

id. 

1"  mars  1901 

—  1Î9  — 


mm 


delà 

D^.S1GNATI0N 

ou  de  la 
IfOMINATION 

à 
MADAGASCAR 


1"  mai  1899 
l*'  mai  1898 
10  janv.  1901 
i"  juillet  1899 
10  oct.  1896 
!•*  sept.  1891 
10  déc.  1896 
i-  janv.  1896 
l''  juiUet  1899 
1"  sept.  1897 
!•'  oct.  1896 
1"  nov.  1899 
10  août  1896 
10  (Icc.  1896 
2  nov.  1899 
1**  juUiet  1891 
1  juillet  1899 
ai  juiUet  1891 
10  déc.  1896 
24  fév.  1891 
10  déc.  1896 
1^'janv.  1897 
13  juin  1960 
l"janv.  1896 
l"janv.  1896 
10  déc.  1896 
l*'janv.  18% 
10 janv.  1896 
4  déc.  1896 
16  oct.  1896 
1  juillet  1899 
10  déc.  1896 
1**  juiUet  1893 
10  fév.  1891 
l-  oct  1891 
1"  avril  1891 
'i  juillet  1899 
i*  avril  1900 
9  sept.  1900 
"i  juillet  1899 
l*'déc.  1900 
1"  mars  1901 


DATES 

du 
PHKMfBR 

oébaaqueiunt 

dans  la 
COLONIE 


Rec.   à    Nad. 
Recr.  à  Mad. 
9  fév.  1901 

1  août  1899 

2  nov.  18% 
Recr.  à  Mad. 

2  janv.  1891 

4  fév.  18% 
1  août  1899 

Recr.  à  Mad. 

6  nov.  18% 

Recr.  à  Mad. 

3  sept.  18% 

5  janv.  1891 
Recr.  à  Mad. 

id. 

1  août  1899 
16  août  1891 

2  janv.  4891 
19  mars  1891 

2  janv.  1891 
10  fév.  1891 
18  juillet  1900 

1"  fév.  18% 

5  fév.  18% 

l*'janv.  1891 

5  fév.  18% 

5  fév.  18% 

14  janv.  1891 

Recr.  à  Mad. 

1  août  1899 

5  janv.  1891 

Recr.  à  Mad. 

3  mars  1891 
Recr.  à  Mad. 
16  mai  1891 

1  août  1899 

Recr.  à  Mad. 

1  oct.  1900 

1  août  1899 

Reer.  à  Mad. 

Recr.  à  Mad. 


delà 

DBRNlfcai 

PROMOTION 


1*'  juillet  1903 

id. 
f  juillet  1904 

id. 

id. 
1"  janv.  1%5 
!•'  janv.  1%5 
l-*  juin  1%1 
l*'  mai  1%3 

id. 
1-'  juiUet  1903 


1"  janv.  1%4 
1"  juillet  1905 
id. 
id. 
id. 
{•'  janv.  1%1 
1-"  Juillet  1903 
1*'  janv.  1%2 
fjuin  1894 
l^mai  1%1 
1"  janv.  1%3 
l-'janv.  1903 
l^'juUletlMS 
1*  juillet  1%4 
l»  fév.  1899 
1«  mai  1899 
i*'  août  1900 
1  janv.  1  901 
l-'janv.  1%1 
!•'  mai  1%1 
1"  mai  1901 
l*'jumetl%2 
l«'lmUetl%2 
i-*  juillet  1%3 
1"  janv.  1904 
l-*  juiUet  1%4 
1«  juillet  1904 
1"  janv.  1%5 
id. 


RÉSIDENCE 


En  congé 
Maroantsetra 
Tamatave 
Diego-Suarez 

id. 
Morondava 
Tamatave 
En  congé 
Tamatave 
En  congé 
Tamatave 
Maintirano 
Tamatave 
En  congé 
Tamatave 
Andovoranto 
Mananjary 
Tamatave 
En  congé 
Diego-Suarez 
En  congé 
Nossi-Bé 
Tamatave 
Majunga 
Tamatave 
En  congé 
Diego-Suarez 
Diego-Suarez 
En  congé 
En  congé 
Nossi-Bé 
Tamatave 
En  congé 
Diego-Suarez 
En  congé 
Vangaindrano 
Majunga 
Tamatave 
Yatomandry 
Tamatave 
Majunga 
Tamatave 


FONCTIONS  REMPLIES 


9 


^  130  — 


DATE 

de 

NAISSANCE 


25  juillet  isn 
22  mars  1865 
24  ocl.  1871 
31  juillet  1874 

9  nov  1872 
I  13  sept.   1877 
9déc.  1878 

22  mai  1872 
19fev.  1879 

12  sept.  1877 
20  nov.  1872 
10  oa.  1878 

16  juillet  1880 

13  mai  1879 
5  août  1879 

5  fév.  1873 
18  juin  1878 
l«'juilletl878 

10  mai  1879 

6  juillet  1875 
2  déc.  1873 
9  déc.  1881 

20  sept.  1879 

28  mars  1881 

» 

30  juin  1881 

23  sept.  1872 

24  cet.  1876 

14  fév.  1877 
18  fév.  1877 

31  déc.  1877 
6  juillet  1877 
6  juin  1878 
6  OCt.  1877 
l*janv.l873 

26  août  1836 
16  nov.  1874 
20  mars  1865 
30  mars  1867 
12  OCt.  1870 


NOM  ET  PRÉNOMS 


Lhermeneaux  (  E .  -H .  ) . 

Péranlt  (Ferdinand) . 

8antiicci(Marc). 

Gri8tofari(P.-D  ). 

Fabre(J.-A.). 

GaUliot  (Louis-Eug.). 

GniUiot  (Henri). 

Lehmann  (L.-J.). 

Cérutl(P.-Au.). 

Marlaiii(Fr.). 

Merlande  (M.). 

Sillon  (Gh.). 

CasanoTa  ;X.). 

Saint-Saayear  (E.). 

Mirmont(Gh.). 

Teste  (L.). 

Paulct  (J.-H.-G.-M.;. 

Graber  (F.-G.-A.). 

Ro88l  (Innocent). 

Forestier  (Geo .  -Em .  ) . 

Lacombe  (F.-X.). 

BonlenaTe  (J.-M.-A.-E.). 

Giacomoni  (François). 

Ineerti  (Léon). 

Vital!  (Dom.). 
Tarera  (Auge). 

Le  Bars  (Fr.). 

Saiiitmo]i(J.-L.-P.). 
Le  Besson  (Jules). 
Apheetégny  (Raymond). 
Richard  (François). 
Ronvière  (Marie). 
Anft^t  (Jean) . 
Marc(Aug.-Gab.). 
BeUon  (Gamille). 
Anbert  (Théogène). 
Degvigne  (Albert). 
Momet  (Léon) . 
Pastel  (Adrien). 
Gérard  (Emile). 
Valentin  (Charles). 
Veyseype  (Pierre). 


Préposé  de  !'•  classe 
Préposé  de  2*  classe 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 
Matelot  de  2*  classe 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

Receveur 

Préposé  auxiliaire 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 


l"janv.  1902 
!•'  mai  1892 
9  mai  1899 
9  nov.  1900 
1«  janv.  1901 
1-janv.  i90i 
1- janv.  1902 
1"  fév.  1902 
1«»  mars  1902 
1«  avril  1902 
!•'  mai  1902 
i^  mai  1902 
1«  juillet  1902 
l-r  juillet  1902 
1«  août  1902 
1"  déc.   1896 
1«  sept.  1902 
l»ocl.  1902 
l-r  mars  1903 
!•'  mai  1903 
!•'  mai  1903 
l-r  sept.  1903 
fr  sept.  1^^ 
l-r  oct.  190* 
» 

l-r  déc.   1904 
l-r   déc.     18»^ 

14  sept.  1901 

16  OCt.  1901^ 

1er  avril  1902 
{•'  mai  1902 
l.r  juin  1902 
l-r  août  1902 
l.e  déc.  1902 
l«r  août  1903 

l.r  déc.    1895 

l^rjuin  18^ 
3  janv.  1899 
l.'oct.  i89« 

1^  juillet  I8î»9 
4./juilletl903 

l*uinctl9«^ 


—  131  — 


8lG:«ATlON 

Ml  de  \» 

^lirMAXION 
DAGASdAB 


janv.   4902 
Kppt.    i900 

»»v.  iooo 

janv.    1901 
'janv.   1902 
';anv.   1902 
»rev-    1902 
Maars    1902 
U^TÎI    1902 
•mai  1902 
'naai  1902 
'juillet  1902 
^jjîUei  1902 
''août  1902 
*déc.     1896 
^sept.   1902 
^M-t.   1902 
1903 
1903 
i903 
.    1903 
.    1903 
I904 


*iaai 


'œt. 


déf.    1904 
liBars   1891 
t^i.  1901 

1901 
^ïvril  1902 
niai  1902 
i\KiD  1902 
)oùt  1902 
dèc.    1902 
[«t>ût  1903 
fiée.    1895 
[^n  1898 
1899 
[trt.  1896 
lift  1899 
]hiUetl903 
Anllet  19031 


DATES 

du 

PRSIilBR 

DiBARQUEMENT 

dans  la 
COLONIl 


Reer.  à  Mad. 
8dée.  1897 

1  oct.  1900 

-7  déc.  1900 

Recr.   à  Mad. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

i"  déc.  1896 

Recr.  à  Mad. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 
• 

Recr.  à  Mad. 
31  mars  1891 
Recr.  à  Mad. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 


delà 
oerniIers 
promotion 


1"'  janv.  1905 
l<»Diai  1902 

10  sept.  1900 
1  déc.  1900 
!•'  janv.  1901 
l-  janv.  1902 
l"janv.  1902 
1"  fév.  1902 
1*'  mars  1902 
1*'  avril  1902 
{•'  mai  1902 
{•'  mai  1902 
1-' juillet  1902 
1"  juillet  1902 
1*'  août  1902 
1**  août  1902 
1*'  sept.  1902 
1"  oct.  1902 
1*'  mars  1903 
1"  mai  1903 
1"  mai  1903 
1*'  sept.  1903 
1*»  sept.  1903 
1*'  oct.  1904 

1-  déc.   1904 

14  sept.  1901 
16  oct.  1901 
1*  avril  1903 
1"  mai  1902 
l*-  juin  1902 
1*'  août  1902 
1*  déc.  1902 
1"  août  1903 
l*'  déc.  1895 
1"  janv.  1901 
1*'  juin  1901 
1*  oct.  1900 
1"  avril  1901 
1**  avril  1904 
l"  mai  1904 


RÉSIDENCE 


Nossl-Bé 

En  eon^ 

Majunga 

Majunga 

En  congé 

En  congé 

Tamalave 

Diego-Suarez 

Tamatave 

Fort-Dauphin 

Tamatave 

Diego-Suarez 

id. 
Tamatave 
Mananjary 
Tamatave 

id. 

id. 
Manai^ary 
Tamatave 
Nossi-Bé 
Tamatave 

id. 

id. 

id. 

id. 
Tulear 
Tamatave 
En  congé 
Diego-Suarez 
Vohemar 
Tamatave 
Tamatave 
Analalava 
Tamatave 
Marovoay 
Majunga 
Diego-Suarez 
Diego-suarez 
Tulear 
Diego-Suarez 
Tamatave 


FONCTIONS  REMPLIES 


-  132  — 


DATE 

DATE 

de 

de 

NOM  ET  PRÉNOMS 

EMPLOr 

L'ENTRéS 

NAISSANCE 

au 

• 

SBRVICS 

Gastrin  (François). 

Préposé  auxiliaire 

1- juillet  190:< 

MoriBse  (Félix). 

id. 

1"  juillet  1903 

Garron  (Léon). 

id. 

!•' juillet  1903 

Babet  (Arsène). 

id. 

1»  juillet  iîM)3 

26  sept.   1879 

Allés  (Alphonse). 

Préposé 

1"  janv.  1901 

2i  mars  !812 

Léo  (Jauffrct). 

id. 

25  mai  1901 

20  juin  1871 

Bnanlt  (Louis). 

id. 

l"janv.  1902 

7  mars  1875 

Fort  (Louis). 

id. 

i'T  sept.  1900 

25  fév.  1870 

Gromlanx  (Charles] . 

id. 

l*'  oct.  1901 

26  sept.   1872 

Rassindlrame. 

id.        • 

1"  oct.  1901 

22  juin  1865 

Onlédl  (Paul). 

id. 

1"  juillet  1902 

14  mai  1880- 

Aroqulaasamy. 

id. 

1"  août  1902 

29  juin  1873 
8  sept.  1869 

10  nov.  1866 
12  mars  1857 

30  mars  1874 

11  mars  1865 

5  juillet  1853 
22  juillet  1869 
30  avril  1868 
17  oct.  1867 
!•'  août  1866 

3  juillet  1862 

24  déc.  1875 

22  avril  1872 

6  fév.  1870 
16  mars  1876 

1-  juillet  1872 

23  déc.  1866 
23  sept.  1862 

29  sept.  1871 

25  oct.  1868 
12  oct.  1871 


Deachamps  (P.),  ^,  0. 
Deyanz  (L.-S.),  O. 
Chariot  (H.-A.). 
Lofebyro  (J<-P.),  O. 

Payot  (J.-L). 
M"«  Lapaasade  (L.-Cl.). 
Igoult  (P.-D.).. 
Monler  (Ë.). 
Ifandon  (L.  E.). 
M-  Naadon  (P.-A.). 
M-  Monlor  (J.-A.). 
M-"*  Lofebyro. 
Hibou  (Luc.-M.). 
Lapa88ado(J.-J.). 
Tafforiik  (P.-C). 
M"'  Brissac. 

Glémont  (J.). 

Rigaad  (L.-H.-A),  Q. 
Malgro. 

Uocb  (P.-M.-E.). 

M-  Uoch  (M.-M.-T.). 
M-*  Hiyornaiid. 


O. 


SERVICE  DE 

Chef  de  service  129  sept.  1894 

Inspecteur  primaire  de  2*  classe  11*  déc.  1887 
Inspecteur  primaire  de  3*  classe 
Instituteur  de  2*  classe 


id. 
Institutrice  de  2*  classe 
Instituteur  de  3*  classe 

id. 

id. 
institutrice  de  3«  classe 

id. 

id. 
Instituteur  de  3*  classe 

id. 

id. 
Institutrice  de  4*  classe 

Instituteur  de  4*  classe 

id. 
id. 

id. 

Institutrice  de  4*  classe 
id. 


1*'  oct.  1873 

19  déc.  1893 
10  avril  1887 
18  janv.  1873 

6  nov.  1887 
1"  oct.  1888 

4  oct.  1886 
1"  oct.  1883 

7  janv.  IW 
13  sept.  1894 
H  nov.  1892 
23  oct.  1888 

9  juin  1902 

1"  oct  1892 

18  août  1901 
1"  oct.  1884 

13  nov.  1890 

29  oct  1898 


—  133  — 


lisJGHATION 
OQ  de  I» 
A/KOTATIOlf 

à, 
hl^AG\SGA& 


juillet  1903 
hjuiUet  1903 
juillet  1903 
h«iiUet  1903 
hanv.  1901 
JBiai  190i 
Manv.  1902 
rsiept.  1900 
^ort-    1901 
Ir^rl.   1901 
hiùllet  1902 
hâoût  1902 


DATES 

du 

PRKMIBR 

DÉBARQUEMENT 

dans  U 

COLONIE 


Recr.  à  Mad. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
■  id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 


de  la 

DERNIÈRE 
PROMOTION 


1*' juillet  1903 
l*'  ocl.  1903 
1"  août  1903 
1-  mars  1904 
!•'  ocl.  1901 
i^  ocl.  1901 
1- juillet  1902 
1"  juillet  1902 
1"  iuillell902 
l«fév.  1902 
l**  juillet  1902 
!•'  août  1902 


HËSIDENGE 


Tamalave 

Tamalave 

Morondava 

MajuQga 

Majun^ça 

Diego-Suarez 

Majunga 

Mananjary 

Nossi'Bé 

Tamalave 

AndoYoranto 

Tamalave 


l'ENSEIGNEâlENT 


tfév.  1898 
i&ai  1901 
imai  1904 
lât/ùt  1899 

tjQiJIet  1898 
îvril  1899 
imv.  1903 
iliov.  1901 
li&ars  1902 
linars  1902 
lc{>\.  1901 
Ukùt  1899 
mai  1900 
ivril  1900 
U^.  1902 
tjiiiii  1902 


avril  1898 
11  juin  1901 

15  juin  1904 
3  sept.  1899 

18  juillet  1898 

16  mai  1899 
16  fév.  1903 

3  déc.  1901 
16  avril  1902 
id. 

3  déc.  1901 

3  sept.  1899 
18  mai  1900 
18  mai  1900 
16  janv.  1903 

8  juillet  1902 


iitiil.  1901      |i5  août  1901 


iloùt  1901 
>t  1903 


[Recr.  à  Mad. 
id. 


iiSQD  1903     |16  août  1903 

^m  1903     J  >d. 

^ïRarelWi   /  5  avril  1904 


2^  déc.  1901 
1"  janv.  1904 
21  mai  1904 
15  mai  1903 

1"  juillet  1903 
{•'  janv.  1904 

24  janv.  1903 
1*  janv.  1904 
i"  janv.  1904 
1"  avril  1904 
1»  avril  1904 
1"  juillet  1904 
l**  ocl.  1904 
1»  janv.  1905 
l**  janv.  1905 

9  juin  1902 

1*  ocl.  1903 

1»  ocl.  1903 
1*'  ocl.  1903 

25  juin  1903 

25  juin  1903 
9  mars  1904 


Tananarive 
En  congé 
Tananarive 
Fianaranlsoa 

Tananarive 

Fianaranlsoa 

Tananarive 

Diego-Suarez 

Yakinankaralra 

Antsisabe 

Diego-Suarez 

Fianaranlsoa 

En  congé 

Fianaranlsoa 

Ambositra 

Tananarive 

Tananarive 

Antsirabe 
Tamalave 

Mahanoro 

id. 
Tananarive 


FONCTIONS    REMPLIES 


Chef  du  service. 

Adjoint  au  chef  du  service 

Directeur  de  l'école  François 
de  Mahv. 

m 

Ecole  régionale. 


Directrice  de  l'école  des  en 
fants  métis.  Placée  h.  c. 

Censeur  des  études  à  l'école 
professionnelle. 

Directeur  de  l'école  des  en- 
fants européens. 

Chargé  de   la  direction  de 
récole  régionale. 

Chargée  de  la  direction  de 
l'école  normale  des  filles. 


—  \u  — 


DATE 

•    dé 

NAISSANCE 


2  janv.  1811 
16  juillet  1869 

19  nov.  1811 
2  oct.  1815 

12  fév.  1814 
21  fév.  1862 

2  dôc.  1869 

28  déc.  1819 

16  déc.  1855 
26  nov.  1813 

29  sept.  1880 

21  août  1811 
5  janv.  1816 
9  mars  1815 
5  août  1819 

22  janv.  1880 
11  nov.  1819 

2  fév.  1880 

13  mai  1881 

20  mars  1818 
28  sept.  1815 

4  fév.  1819 
15  sept.  1813 
22  fév.  1819 

8  juin  1881 
11  juillet  1880 

14  oct.  1811 

24  août  1816 


NOM  ET  PRÉNOMS 


HiTernand  (P.). 

BeavTais  (L.). 

Dnbocq  (Ludovic). 

M"*  Dnbocq 

Dandonaiit 

W^*  Robert-Altemer. 

Brangier  (L.-H). 

M"«  Gasiellani  (Luc). 

M"«  Ponchard  (Eug.-Em.). 
M-  Goudriet  (M.-M.). 

M"*  Dnval  (B.-M.-L.). 

Veyre  (F.-A.-E.). 

Penloup  (J.-H.). 

MU*  Godard. 

Oatanlt. 

Landeroin  (V). 

M"*  Landeroin. 

doux  (G.-C.). 

M—  Hibon. 

Lenelnd. 

M- Meyroa(L.-A). 

Rion  (G.-L.) 

M-«  Beanvais  (J.) 

Antret. 

Balle  (Eug.). 

MM*  Dauphin. 

de  Gespédès  (Al.-M.-J.). 

MU*  Kaasé  (L.-M.). 


EMPLOI 


Instituteur  de  4*  classe 
id. 


DATE 

de 

l'bntr£e 

an 

SERVICE 


id. 

sept.  1891 

Institutrice  de  4*  classe 

sept.  1896 

Instituteur  de  4*  classe 

23  sept.  1893 

Institutrice  de  4*  classe 

10  mai  1898 

Instituteur  de  4*  classe 

24  mai  1900 

Institutrice  de  5*  classe 

!•'  oct.  1899 

(1  «a  s  moisint«r.) 

id. 

1"  mai  1898 

id. 

28  avril  1894 

•^^  • 

(S  «BS  8  mois  int^r. 

id. 

18  oct.  1898 

Instituteur  de  5*  classe 

30  oct.  1891 

id. 

1"  oct.  1895 

Institutrice  de  5'  classe 

5  juillet  1894 

Instituteur  de  5*  classe 

26  fév.  1900 

id. 

1"  oct.  1898 

Institutrice  de  5*  classe 

1«  oct.  1900 

Instituteur  de  5*  classe 

3  oct.  1900 

Institutrice  de  5*  classe 

31  juillet  1901 

Instituteur  de  5*  classe 

1"  déc.  1891 

Institutrice  de  5*  classe 

24  nov.  1901 

Instituteur  de  5*  classe 

Institutrice  de  5*  classe 

Instituteur  de  5*  classe 

24  avril  1904 

id. 

24  avril  1901 

Institutrice  de  5*  classe 

l-'jan.  1901 

Instituteur  de  5*  classe 

1"  oct.  1895 

t  uii  d'intemiption 

Institutrice  de  6*  classe 

!•'  nov.   1898 

SERVICE  DES 


13  avTil  1869 
16  nov.  1813 
11  déc.  1811 
21  mai  1813 
24  oct.  1862 


Thiry  (M.-F.-M.). 
Thotfrenot  (E.-E.). 
LouTol  (M.-F.-C). 
Petit  (P.-A.-E). 
LacasMgne  (J.-A.). 


Inspecteur-adjoint  de  3*  classe 
Garde  domanial  de  1**  classe 
Garde  domanial  de  2*  classe 
Préposé  de  4*  classe 
id. 


1  OCl.  1899 
24  oct.  1900 
12  nov.  1901 

6  janv.  1901 
16  août  1901 


-.  135  - 


ATJOlf 

I 

ca  de  la 

I 

aOKOf^TION 

à 
lOAGASCAR 


f 

hiars  1904 

knars  1904 

ijuiUel  1901 
IjuîUet  1901 
Uoùl  1901 
iatai  1898 
iW*\-,  1903 
Ijaav.  1902 


dinars  1898 
fiaoût  1900 

«(1«^.  1902 
«fev.  1903 
(mars  1903 
^mai  1903 
iik%ril  1903 
mai  1903 

kl. 
H&oût  1901 
liuillei   1901 
Ui>û\  1903 
liDO%'.  1901 
Imars  1904 
Imars  1904 
liavnl  1904 

id. 
1-janv.  1901 
t^pU  1901 

Idée.  1902 


lORÊTS 


oet  1901 
\\  mars  1902 

DOY.  1901 
h  )aov.  1901 
(  août  idOl 


DATES 

dn 

PREMIER 

DÉBARQUEMENT 

dans  la 

COLONIE 


5  avril  1904 

5  avril  1904 

15  août  1901 

id. 

6  sept.  1901 
Recr.   à  Mad. 

6  mars  1903 
Recr.  à  Mad. 

id. 
id. 

1  janv.  1903 
18  mars  1903 

16  avril  1903 
6  juin  1903 

16  mai  1903 

6  juin  1903 

id. 
n  sept.  1901 

2  août  1901 
16  sept.  1903 
18  déc.  1901 

5  avril  1904 

id. 
15  juin  1904 

id. 
Recr.   à  Mad. 

id. 

7  janv.  1903 


deU 

DERNIÈRE 
PROMOTION 


RËSIOENCe 


5  janv.  1902 

8  mai  1902 

Recr    à  Mad. 

id. 

id. 


9  mars  1904 

9  mars  1904 

1*'  juillet  1904 
1«'  juillet  1904 
1*'  juillet  1904 
i"  juillet  1904 
1*'  janv.  1905 

8  janv.  1902 

1«'  avril  1902 
!•'  juin  1902 

9  déc.  1902 
16  fév.  1903 
16  mars  1903 
24  avril  1903 

id. 
l*'  mal  1903 

id. 
1*  oct.  1903 

id. 
24  août  1903 
l**  janv.  1904 
9  mars  1904 

id. 
24  avril  1904 

id. 
f  juillet  1904 
1«  janv.  1905 


Tananarive 

id. 

En  congé 

id. 
Tananarive 
En  congé 
Analalava 
Tananarive 

id. 
Diego-Suarez 

Antsirabe 
Tananarive 
Miarinarivo 
Analalava 

id. 
Majunga 

id. 
En  congé 

id. 
Tanaoarive 

id. 

id. 

id. 
Tamatave 
Tananarive 
Mananjary 
Mahanoro 


9  dec.  1902    I  Ambositra 


11  oct.  1901 
14  mars  1902 
30  mars  1903 
5  avril  1901 
16  août  1901 


En  congé 

Analamazaotra  (ADnv«-M«BRoro) 

En  congé 

Diego  (Montagne  d*Aini>re) 

Tamatave 


FONCTIONS   REMPLIES 


Directeur  de  l'école  «  Le  Myre 
de  Vilers  »,  section  norm. 

Directeur  de  récole  des  gar-l 
çons  de  Faravohitra. 


Directeur  de  Técolc  régionale 

Directeur  de  Técole. 

Adjointe  à  la  directrice  de 
I  école  d'Ambondrona. 

Ecole  d'Ambondrona. 


Ecole  des  garçons  européens. 


Directeur  de  Técole. 
Directrice  de  l'école. 


Ecole  administrative. 

Direetricfl  d«  l'école  d'Amboodroat. 
Dinel.  d«  Péeole  de*  flilet  d«  Fanrobilral 
Adjoint  av  direct,  de  l'icole  normale. 


Il 


—  136  — 


JSÊm 


DATE 

de 
NAISSANCE 


NOM  ET  PRÉNOMS 


EMPLOI 


DATE 

de 

l'entrée 

an 

SERVICE 


GARDE 


I 


12  déc.  1862 
26  août  1868 
12  déc.  1862 
31  janv.  1865 
26  juin  1866 
8  mai  1855 
2  déc.  1860 

24  avril  1865 

22  avril  1810 

25  mai  1857 
11  juin  1869 

16  mars  1864 

8  juin  1869 

26  sept.  1864 
24  déc.  1865 

9  janv.  1872 
31  mars  1858 
!•'  août  1864 

2  avril  1873 
6  mai  1872 
9  juillet  1872 

17  oct.  1856 

6  sept.  1858 
1^'  avril  1872 
28  fév.  1872 
16  fév.  1869 

7  juillet  1859 
28  fév.  1872 
10  mai  1872 

2  déc.  1859 

23  janv.  1869 
23  juin  1864 

18  mai  1867 
1**  avril  1874 

4  juin  1870 
19  mai  1871 
30  janv.  1872 
6  août  1871 


Lescarret  (L.-G.). 

Hnet  (Adnen),  ^. 

Ufond  (Em.-Ed,). 

Gaffori  (J.-Th.). 

Devoise  (J.-M.). 

Pntin(L.-J.). 

Ck)imord  (Louis). 

Laferrère  (Ernest). 

Dil>art  de  la  VUle-Tanet  (P.-L.-Ch.). 

Toysonnier  (Fran.). 

Gnggla  (Em.-Louis). 

Nérandan  (AI.-Fr.-Er.). 

Saby  (Jos.-Lé.). 

jammes  (Lé.-Lo.). 

Lacoste  (Jos.-Jac.-Luc). 

Montéléon  (R.-M.-G.). 

PaoU  (J.-A.). 

Lamée  (Edm.). 

Génot  (F.-J.-L.). 

Galendlni  (Hen.-€.-E.). 

Favey  (Aug.). 

Ondlnot  (J.-P.). 

Saillant  (E.-G.-A.). 

Bonnemaison  (Ant.). 

Bancliot  (Jul.-Vic). 

▼ignioboul  (H.-M.-Dc). 

BibiUot  (Al.-Cel.). 

Morel  (Al.-Mar.). 

Dimier  (L.-Léo). 

Gorteggiani  (Franc.). 

Destigny  (Ra.-Aiex.). 

Néand  (Glé.-FIor.). 

Hébert  (Nicoi.-Fét.). 

PreoTeille  (Ad.-L.-P.). 

Bénard  (And.-Léo.). 

Dupont  (P.-M.-J.). 

DreToton  (H.-J.). 

Grtrier  (Gilb.). 


Inspecteur  régional  princ.  de  2*  cl. 

id. 

id. 
Inspecteur  régional  de  l'*  classe 

id. 

id. 
Inspecteur  régional  de  2*  classe 

id. 

id. 

id. 

id. 
Inspecteur  régional  de  3*  classe 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 
Garde  régional  de  1"  classe 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

Id. 

id. 
Garde  régional  de  2*  classe 


9  août  1896 
25  mars  1896 

9  août  1896 
12  sept.  1896 

9  août  1896 

9  août  1896 
24  juillet  1896 
12  mai  1896 
24  déc.  1896 
24  déc.  1896 

9  août  1896 

24  déc.  1896 
9  juillet  1896 
9  août  1896 
9  août  1896 

25  déc.  1896 

24  juillet  1896 
9  août  1896 

9  août  1896 
9  fév.  1897 
21  janv.  1899 
18  fév.  1897 
1«  août  1896 
9  août  1896 
1-'  sept.  1896 

25  août  1897 
9  août  1896 

27  oct.  1897 
1"  sept.  1896 
1"  sept  1896 

9  août  1896 
12  fév.  1897 

9  août  1896 
24  août  1897 
12  juillet  1897 
24  juillet  1896 
11  nov.  1898 
24  juillet  1896 


—  I3t  - 


DATES 

de  I»                      da 

de  la 

lft«IONATI0N 

PREMIER 

RÉSIDENCE 

FONCTIONS  REMPLIES 

na  de  la 

DéBARQUlMBNT 

OERNIBRB 

innnxATiON 

A. 

d«DB  la 

» 

PROMOTION 

14DAGASCAB            COLONIl 

■ 

RÉGIONALE 

1 

|)août  1896 

7  sept.  1896 

1*' juillet  1%2 

Fianarantsoa 

ISmars  4896 

Recr.  à  Mad. 

!•'  janv.  1%3 

Farafangana 

Il  août  1896 
n  sepC  1896 

7  sept.  18% 

1^'janv.  1904 

Âmbositra 

Recr.  à  Mad. 

14  juillet  1899 

En  congé 

Commandant  la  brigade. 

)  auàt  1896 

6  sept  18% 

1- juiUet  1901 

Majunga 

)  amûl  1896 

6  sept  18% 

1*  janv.  1903 

imerina  centrale 

Commandant  la  brigade. 

14  juilleil896 

7  sept  18% 

1»'  nov.  1%3 

Fenerive 

là  mai  1896 

Recr.  à  Mad. 

1"  janv.  1%4 

Itasy 

Commandant  la  brigade. 

^  lier.  1896 

1-'  janv.  1897 

1"  janv.  1%4 

Fort-Dauphin 

Commissaire  de  police. 

hdér.  1896 

14  jaov.  1897 

{•'juillet  1904 

Ântsirabe 

)  août  1896 

6  sept  1897 

!•'  Janv.  1%5 

Vatdmandry 

lidéc.  1896 

14  jaov.  1897 

l-'  juillet  1%1 

Mananjary 

Commandant  la  brigade. 

\  juiUet  1896 

6  août  18% 

1»  juUletl901 

Angavo-Mangoro 

9  août  1896 

7  sept.  18% 

l-*  juillet  1%1 

Tulear 

«août  1896 

7  sept  18% 

l*»  janv.  1903 

Vohemar 

Chef  du  poste  adm.  de  Sambava. 

Cdér.  1896 
il  juiUet  1896 

14  jaav.  1897 

1*  janv.  1903 

Betanimena 

15  août  18% 

16  oct  1%0 

Diego -Suarez 

Commissairc-priseur. 

9  août  1896 

7  sept.  18% 

1*'  août  1898 

Tulear  (Maumbo) 

)août  1896 

7  sept  18% 

1»'  janv.  1%1 

En  congé 

Jfév.  1897 

7  mars  1897 

1«»  janv.  .1%! 

Farafangana  (Vaunau) 

Ijaav.  1899 

Recr.  à  Mad. 

1"  avril  1%1 

Ambositra 

Ifév.  1897 

id. 

f  juillet  1%1 

Ambatondrazaka  (inerimuMiroM) 

1*  août  1896 

id. 

!•»  janv.  1903 

Manjakandriana  (TtiMompaoïrihy) 

ïaoùt  1896 

7  sept  18% 

!•'  janv.  1%3 

En  congé 

•sept-  1896 

Recr.  à  Mad. 

1*  janv.  1%3 

Farafangana 

Chef  du  B0UB-di8tr.  d'Ankarana. 

'i  août  1897 

14  sept.  1897 

1*  janv.  1%3 

En  congé 

' 

s  août  1896      l*'  sept.  1896 

i"  janv.  1%3 

Anivorano 

'  ocl.  1897      Recr.  à  Mad. 

!••  janv.  1%3 

Majunga  (B«mahai«U) 

1'  sept  1896              id. 

l*'  janv.  1%3 

Mandritsara 

Y  <wpt.  1896              id. 

f'  janv.  1%3 

Miarinarivo 

V  août  1896       7  sept.  1896 

l*'  juillet  1%3 

Analalava 

lifév.  1897       12fév.  1897 

1"  juillet  1903 

Fianarantsoa  (AmiraiompoM; 

\  août  1896       7  sept-  1896 

1*  janv.  1%4 

En  congé 

f  W)ùt  1897      Î5  sept  1897 

1-  avril  1%4 

Miarinarivo  (TsiroMomaMiidy) 

fjQilIeH8^ /Recr.  à  «ad- 

l**  juillet  1%4 

Mananjary  /VohiiaTa; 

►juillet  im  U5  août  1896 

l-*  janv;  1%5 

Ambositra  (UUonn) 

Wm.tm    iBecr.  à  »aa. 

1-  janv.  1%5 

Ambatondrazaka 

F  juillet  i«W  liS 

août  18«« 

1**  mars  1900 

En  congé 

—  188  — 


« 

BATE 

^ 

DilTE 

de 

de 

NOM  ET  PRÉNOMS 

EMPLOI 

l'entrï^b 

NAISSANCE 

* 

au 

SERVICE 

2  mars  1870 

Macheconrt  (J.). 

Garde  régional  de  2*  classe 

9  fév.  1891 

30  août  1814 

Galiaon  (M.-L.-F.). 

id. 

1"  août  1898 

2  juillet  1816 

Sonnet  (Arm.-Aug.). 

id. 

10  sept.  t898 

24janv.  1815 

BatUgUni  (L.-N.). 

id. 

18  mai  1898 

28  nov. 1863 

Toysonnler  (Stanis). 

id. 

9  oct.  1898 

16  avril  1869 

Richard  (Alex.). 

id. 

13  juin  1903 

21  avril  1862 

Bronat  (Pierre). 

id. 

24  août  1891 

8  mars  1812 

Rebeillean  (Ed.). 

id. 

24  août  1891 

25  fév.  1811 

Vergonjeanne  (Léo.). 

id. 

9  mars  1891 

13  oct.  1869 

Thiéband  (Cl.  F.  dit  Marcel.). 

id. 

16  oct.  1898 

19  sept.  1810 

Bergerot  (Pierre). 

id. 

9  nov.  1891 

6  août  1812 

Carie  (Pierre). 

id. 

9  déc.  1898 

29  mai  1866 

Vaaielon  ^Léon). 

id. 

f  août  1903 

19  juin  1869 

Slchel  (J.-A.). 

id. 

9  août  1896 

5  juin  1811 

BMlatlne  (F.-E.-E.). 

id. 

9  juillet  1896 

26  mars  1869 

Onini  (Yict.). 

id. 

1-'  nov.  1898 

29  sept.  1869 

Dagnerre  (P.-M.). 

id. 

10  fév.  1891 

6  juillet  1869 

Falque  (L.-A.). 

id. 

1"  août  1898 

24  déc.  1812 

Gharbotel  (M.-J.). 

id. 

4  août  1899 

8  fév.  1814 

Bloy  (Charles). 

id. 

9  oct.  1900 

21  déc.  1861 

Mercier  (Geor.). 

Garde  régional  de  3*  classe 

9  mars  1891 

30  mai  1860 

Lacdoni  (Libérât). 

id. 

9  mai  1900 

1  avril  1811 

MnscatelU  (Alb.). 

id. 

!•»  nov.  1900 

21  janv.  1815 

Bacnre  (P.-M.-L.-O.). 

id. 

24  fév.  1901 

23  mars  1868 

Honssart  (D.-M.). 

id. 

8  mars  1902 

1  mars  1869 

Pfron  (Luc.-Leo.). 

id. 

20  nov.  1902 

30  nov.  1863 

Bchaubard  (H.-J.-B.). 

id. 

24  juillet  1896 

8  août  1811 

Borderon  (V.-U.-Al.). 

id. 

1-  nov.  1900 

23  janv.  1866 

Romanet  (An.-Ant.). 

id. 

f'  oct.  1903 

16  OCU  1863 

Garbonel  (L.F.). 

id. 

9  oct.  1900 

19  juillet  1812 

BaiUy  (P.). 

id. 

15  janv.  1901 

15  avril  1813 

Vlco  (MaL-P.-Ant.). 

id. 

24  août  1899 

21  avril  1812 

Gregorowioi  (Stan.-Sigis). 

id. 

24  juin  1899 

8  août  1862 

Dnfond  (Ferd.). 

id. 

f  oct.  1903 

25  juin  1864 

Janfft^t  (Guil.-Lou.). 

id. 

20  nov.  1903 

1  août  1861 

Debange  (Cel.-P.-M.). 

id. 

20  nov.  1903 

21  nov.  1865 

Albert  (Geo-Alex.-Leo.-Ch.). 

id. 

9  déc.  1903 

12  mai  1868 

Vivant  (Eug.-El.). 

id. 

25  janv.  1904 

16  juin  1869 

GreUet  (Ferd.-Alex.). 

• 

id. 

9  déc.  1900 

—  18Ô  - 


ielt 

StSlGUTlOH 

«de  la 

TOUXATION 

i 

jllOAGASGAR 

»fêv.  1897 
*aoùti898 
I$ept.i898 
I  mai  1898 
»wl.  1898 
3  juin  1903 
i^  août  1897 
i  août  1891 
^  mars  1891 
«  of L  1898 
?  nov.  1891 
**  àif.  1898 
"  août  1903 

9  août  1896 
'juil!eti896 
'•  nov.  1898 
1«K  1891 
1"  aoQl  1898 
UOÙt  1899 
«  OPl,  1900 
Hjarsi891 
3  mai  1900 
l"  nov.  1900 
^  fér.  1901 

Uarsl902 
**QOv.  1902 
*^  i'iillet  1896 
Kov.  1900 
'"Oft  1903 
«Ofl  1900 

^m.  1901 

N  août  1899 
*  mn  1899 
"  Of  l.  1903 
»  nov.  1903 

;*aOï.  1903 
^'^^t.  1903 

;'^WïT.1904 
^lec.  1900 


DATES 

da 

PRBllIEa    . 

DÉBAROUniENT 

dans  la 

COLONIE 


3  mars  1891 

Recr.  à  Mad. 

id. 

id. 

6  nov.  1898 

id. 
15  sept.  1891 
15  sept.  1891 
6  avril  1897 
Recr.   à  Mad. 
3  déc.  1897 
l-»  janv.  1899 
Recr.   à  Mad. 


•r 


sept.  1896 

6  août  1896 

Recr.  à  Mad. 

6  mare  18^7 

Recr.  à  Mad. 

id. 

5  nov.  1900 

6  avril  1897 
6  juin  1900 

Recr.   à  Mad. 
18  mars  1901 
Recr.  à  Mad. 
id. 

15  août  1896 
Recr.  à  Mad. 

id. 
5  nov.  1900 

Recr.  à  Mad. 

16  sept  1899 
18  juil.  1899 
Recr.  à  Mad. 

id. 
id. 
id. 
id. 
id. 


deU 

DERNIÈRE 
PROMOTION 


•r 


•r 


•»  janv.  1903 
"  janv.  1903 
•'  janv.  1903 
"  janv.  1903 
*  janv.  1903 
3  juin  19i»3 
juillet  1903 
juillet  1903 

«  juillet  1903 
«  juillet  1903 
"  juillet  1903 
"  juillet  1903 
^  août  1903 

•'  oct.  1903 
"  oct.  1903 
•'  oct.  1903 
«  janv.  1904 
*'  juillet  1904 
"  oct.  1904 
•'janv.  1905 
"  sept.  1900 
6  janv.  1901 

-  janv.  1903 
•'janv.  1903 

-  juin  1903 
•'  juin  1903 

juillet  1903 
juillet  1903 
•*  oct.  1903 
•'  oct.  1903 

•'  oct.  1903 

••  oct.  1903 

••  oct.  1903 

•'  oct.  1903 

20  nov.  1903 

20  nov.  1903 

9  déc.  1903 

25  janv.  1904 

1"  avril  1904 


•r 


•r 


Majunga 

id. 
En  congé 
Vohemar 
En  congé 

Imerioa  centrale  /'imamo) 
Mananjary 
Maroantsctra 
En  congé 
Fenerive 
En  congé 

AngaVO-MangOrO  (AigoioroLe) 

Moramanga 

ItaSy  (Kitsamby) 

Vakinankaratra  (AmbaioitnpT) 
Imerina  centrale 
Farafangana 
Majunga  [Sosuu] 

AmbOSitra  [AmpAsimadimltal 

Beforona 
Mananjary  [sbIuImos] 

Majunga  .AmbenJA) 
AmbOSitra  (AmbatoflaaodmiA) 

Imerina  centrale 
Mananjary 
Moramanga  (AnuajoM) 
En  congé 

Farafangana  ,Fort-ci«Ti«r) 
Ankazobe 
Fianarantsoa 

Farafangana 

AntSirabe  (Ainbohimaii«nbol«) 
Am^bOSitra  [AmboMini«r«J 

Angavo-Mangoro  (AmbaioiMo») 

Itasy 

Imerina  centrale 

Mananjary 

Angavo-Mangoro  fMAuiM) 

En  congé 


FDNCTIONS  REMPLIES 


Chef  de  poste  d^Amparafara- 
vola. 


Commandant  la  brigade. 


Chef  du  poste  administratif! 
d'Andravarivato. 

Chef  du  poste  administratil 
de  Sahasianaka. 


140  — 


DATE 

DATE 

de 

de 

NOM  ET  PRÉNOMS 

EMPLOI . 

l'entriêe 

NAISSANCE 

au 
SBRVICB 

20  juillet  1868 

Grenonfllean  (AI. -Des.)» 

Garde  régional  de  3*  classe 

f  avril  1904 

12  janv.  1810 

Bandichon  (Ch.-And.). 

id. 

1*  mai  1904 

14  août  1872 

Gnerrlnl  (P.). 

id. 

20  juillet  1900 

4  sept.  1810 

Lambert  (Aug.-Eug.). 

id. 

19  juiUet  1904 

• 

François. 

id. 

11  OCt.  1904 

• 

Salât. 

id. 

11  OCt.  1904 

15  août  1863 

Lavedan  (Mau.). 

id. 

13  juillet  1901 

12  ocl.  1873 

Bérard  (G.-R.). 

id. 

12  nov.  1898 

2  âOf  8  m.  d'iol. 

14  avril  1874 

DuTien  (Al.-M.>An.). 

id. 

20  juin  1901 

10  avril  1874 

Fabre  (Fél. -Louis). 

Garde  régional  de  4*  classe 

1»  sep.  1902 

16  avril  1872 

Jail  f  Aug.-Lo.). 

id. 

1"  nov.  1902 

28  déc.  1873 

Dnran  (Ed.). 

id. 

1"  nov.  1902 

19  juin  1877 

Bontet  (Fél.-Emile). 

id. 

9  fév.  1902 

22  mars  1873 

SaTeUi  (J.-B.). 

id. 

24juUletl899 

8  avril  1876 

SalTan  (Le.-J.). 

id. 

20  janv.  1903 

4  mai  1870 

Boyer  (M.-C.-E.-G.). 

id. 

9  juillet  1903 

24  juin  1880 

Boaroamean  (J.-G.). 

id. 

9  avril  1903 

21  janv.  1878 

Liger  (Jean.). 

id. 

9  juin  1903 

17  janv.  1871 

PonUe  (J.-H.-Em.). 

id. 

1"  mars  1902 

24  fév.  1875 

Andréncd  (J.-F.)* 

id. 

27  août  1902f 

16  avril  1872 

MnccUeUi  (Ant.-Noble). 

id. 

l*'  janv.  1901 

IMPRIMERIES 

10  nov.  1864 

LeiffMt  (Félix),  !j^,  tf. 

• 

Officier  d'administration  de  1'*  classe 
d'artillerie  coloniale.  H.  C. 

1"  janv.  1883 

26  fév.  1862 

BaUiy  (Paul). 

Chef  d'imprimerie  de  2*  classe 

3  juin  1897 

14  janv.  1859 

Fanret  (Pierre),  ê  • 

Sous-chof  d'imprimerie  de  2»  classe 

24  août  1899 

12  fév.  1868 

Desranx  (Maxime). 

Agent  principal 

26  dcc.  1899 

10 janv.  1874 

Brot  (Femand-Aug.-Al.). 

Agent  de  1"  classe 

26  sept.  1898 

1  "janv.  1871 

Moussât  (Alphonse). 

id. 

9  juillet  1900 

8  nov.  1875 

Bibon  (Ernest). 

Agent  de  2*  classe 

24  OCt.  1900 

19  mars  1867 

Seguéla  (Alexandre). 

id. 

24  mai  1902 

28  mars  1871 

Black  (Johannès). 

id. 

24  mars  1901 

18  janv.  1870 

▼énuie(M.-J.). 

Agent  de  3*  classe 

9  janv.  1901 

13  août  1873 

Tbomas  (Firm. -Adonis). 

Agent  de  4*  classe 

9  avril  1902 

18  fév.  1873 

DeTès6(Paul-Ch.). 

id. 

9  avril  1902 

28  juin  1879 

Joligeon  (Louis. -Ch). 

id. 

14  OCt.  ^902 

18  nov.  1874 

Monclar  (Louis- A  .-Ch .  ). 

Agent  de  5*  classe 

9  juin  1903 

11  juillet  1877 

▲nbert  (Eugène) 

id. 

24  juin  1904 

—  m  — 


ée  la 

K>lG7iATtON 

ijn  de  la 

•i)XX>ATION 

à, 
i&\GA9CAR 


a\Til  1904 
mai  i904 
juiUet  1900 
juUlet  1904 
ort.  1904 
oci.  4904 
juillet  1901 
Dov.  1898 
juin    1901 
s^.pU  1902 
nov.  1902 
'  DOV.  1902 
I  fév.  1902 
juillet  1899  « 
I  janv.  1903 
I  juillet  1903 
I  aviil  1903 
)  juin  1903 
*  mars  1902 
;  août  1902 
"  janv.  1901 


DATES 

du 

PREMIER 

DiiBARQUBlIRNT 

daoB  la 
COLONIE 


Recr.  à  Mad. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 
8  mars  1902 
16  août  1899 
Recr.  à  Mad. 
2  août  1903 
1  mai  1903 
Recr.  à  Mad. 

id. 

id. 

id. 

id. 


OFFICIELLES 


1*  avril  1891 

1  juin  1891 
V  août  1899 
t  déc.  1899 
R  >ept.  1898 
>  juillet  1900 
\  oct.   1900 
\  mai  1902 
!;  mars  1901 
ijanv.  1901 
-^avril  1902 
f  âvrii  1902 
!v  iici.  1902 
»juio  1903 
^  jain  1904 


delà 

DERNIÈRE 
PROMOTION 


!•' avril  1904 
1"  mai  1904 
1-' juillet  1904 

19  juUlet  1904 
11  oct.  1904 
11  oct.  1904 
{•^  déc.  1904 
l"janv.  1905 
!•'  janv.  1905 
1«  sept.  1902 
1"  nov.  1902 
l**  nov.  1902 
l**  nov.  1902 
16  janv.  1903 

20  janv.  1903 
9  juillet  1903 
9  avril  1903 

19  juin  1963. 
!•'  juillet  1903 
1"  juillet  1903 
f  juillet  1903 


RÉSIDENCE 


fmerina  centrale 

Mananjary 

En  congé 

Yakinankaratra  (poi.  de  Ramartina) 

Pm   BélïimiMraka  du  Sod  (Marolambo) 

Ilasy 

Fenerive 

Fianarantsoa 

Fenerive 

Fanovana 

Imerina  du  Nord  (Maoeriatrina) 

Tamatave 

Farafangana 

Ambositra 

id.       (Ranomena) 
Tulear  (Rara  Imamono) 
Mananjary  (Ambohimalaja) 
Farafangana 
Miyunga  (Boeni) 
En  congé 
Yakinankaratra 


Chef  du  pOS.  ad'f  d'Amboanana. 


Chef  de  poste  de  Tsilokarivo 


15  déc.  18% 

Recr.  à  Mad . 

16  sept.  1899 
Recr.  à  Mad. 
Recr.  à  Mad. 

6  août  1900 

15  nov.  1900 

16  juin  1902 
Recr.  à  Mad. 

ii  fév.  1901 
1  mai  1902 

7  mai  1902 
Recr.  à  Mad. 
7  Juillet  1903 

17  juillet  1904 


10  juin  1900 

1- juillet  1904 
f'OCt.  1903 
1"  janv.  1905 
!•'  janv.  1903 
l'^  juillet  1904 
l^juillet  1904 
l-'juillet  1904 
1"  oct.  1904 
l"juUlet  1902 
!•'  nov.   1903 
!•'  nov.  1903 
1"  juillet  1904 
9  juin  1903 
24  juin  1904 


Tananarive 

Tananarive 

Tamatave 

Tananarive 

Tananarive 

Tananarive 

Tananarive 

Tamatave 

(Tananarive 

,  Tamatave 

Tananarive 

Tananarive 

Tananarive 

En  congé 

Tananarive 


Directeur    de    T  Imprimerie 
Qf(icieUe. 


—  142  — 


A-rfeas 


DATE 

de 

NAISSANGS 


24  juillet  i854 
22  janv.  1860 
24  juin  1859 
11  (léc.  1868 

28  nov.  1871 
17  fév.  1861 

I  21  nov.  1871 

117  sept.  1870 
25  août  1864 
_  15  janv.  1870 

30  août  1864 

31  mai  1865 
22  oct.  1858 

29  juillet  1877 

26  juin  1854 

5  août  1862 

6  juin  1867 
!•'  oct.  1864 

27  sept.  1868 
14  juin  1865 

7  juin  1873 

3  oct.  1866 

14  fév.  1864 

19  mars  1876 
13  mai  1874 

12  sept.  1872 
26  oct.  1861 

22  janv. 1875 

13  mai  1871 
25  déc.  1877 

14  sept.  1876 
19  juillet  1871 

4  janv.  1866 

23  mars  1873 
31  mars  1877 

4  juin  1878 

29  avril  1867 
16  sept.  1872 


NOM  ET  PRÉNOMS 


EMPLOI 


DATE 

de 

au 
SERVICE 


POLICE  ADMINISTRATIVE 


Bastel  (M.-Fr.-J.-B.-J.). 
Benoiflt  (i.-L.). 
Glnestet  a.-Pr.). 
Bonn  (Albert),  $. 
DMpovys(J.-B.J.-M.). 
Darand  (Macstrée-Pierre). 
Lakermance  (Cié.-M.). 
Dcdlen  (M.-l.-P-R.). 
HUlion  (Arm.-J  ). 
Gallian  (l.-P.-F.). 
lingalnoii  (M.-G.). 
Fargeand  (P.-B.-L.). 
Alix  (L.-M.). 
Rey  (G.-A.). 
O^nce  (Jul.-ios.). 
Dnplalfl  (Cl.-Em.). 
Caiatelain  (Fr.-Gus.). 
BoiiTier  ("J.-J.). 
Albert!  (Ant. -Francis). 
Brasnii  (Théo.-V.-Geo.). 
Alin  (Emilien). 
Smmanaelli  (P.-L.). 

de  Lanessan  (G.-M.). 
Biard  (L.-M.-J.). 
Bérard  (And.-H.). 
Staklin  (J.-B.-E.-E.). 
Adeline  (Jos.). 
Henrion  (Em.-Ad.). 
Bonquinet  (P.-C). 
Bringard  (Cam.). 
GalUan  (H.-M.-F.). 
Robert  (Léon-Adolp.). 
Janffret  (G.-M.). 
Gendron  (Stan.). 
Conte  (J.-Ant.). 
Senratinfl  (Charles). 
Lakermance. 
Dabrenil  (Geor.-Chris.). 
YUnd  (L.-M.). 


[      Chef  des  services  de  sûreté 

31  août  1885 

Commissaire  central  àe  2*  classe 

5  avril  1886 

Commissaire  de  1'*  classe 

10  déc.  1895 

Commissaire  de  2*  classe 

7  juin  1901 

id. 

29  déc.  1899 

Commissaire  de  3«  classe 

1*  juillet  1897 

id. 

10  juin  1898 

id. 

25  avril  1898 

id. 

9  août  1896 

id. 

9  mai  1899 

id. 

11  mai  1901 

id. 

1"  août  1903 

id. 

21  fév.  1902 

id. 

13  août  1901 

Inspecteur  principal 

1"  juin  1899 

Inspecteur  de  1"  classe 

15  avril  1899 

id. 

9  mars  1899 

id. 

22  mars  1901 

id. 

20  juin  1901 

id. 

9  sept.  1902 

Inspecteur  de  2«  classe 

1"  janv. 1899 

id. 

1"  juillet  1891 

Sans  6  m.  13  j.  d'int. 

id. 

9  juillet  1900 

id. 

28  oct.  1899 

id. 

!•'  janv.  1900 

Brigadier  de  1"  classe 

11  janv.  1897 

id. 

1"  mai  1900 

id. 

1"  janv.  1900 

id. 

22  fév.  1900 

id. 

9  oct.  1901 

id. 

9  juillet  1900 

id. 

!•*  juin  1900 

id. 

8  fév.  1901 

id. 

16  avril  1901 

id. 

16  nov.  1900 

id. 

1"  nov.  1901 

id. 

id. 

1»  nov.  1901 

id. 

13  déc.  1901 

—  143  — 


DATES 

« 

delà 

du 

DESIGNATION 
ou  de  la 

.NOMINATION 
à 

MADAGASCAR 

PREMIER 
DiBARQUBMRNT 

dans  ta 
COLONIE 

delà 

DEnNIÈRR 

PROMOTION 

RÉSIDENCE 

FONCTIONS    REMPLIES 

ET  JUDK 

1                                                            1 

ClAIRE 

10  dée.  1895 

29  déc.  1895 

15  juillet  1903 

Tananarive 

* 

5  avril  1896 

Rccr.  à  Mad. 

1«  juillet  1904 

En  congé 

tO  déc.  1895 

id. 

!•' juillet  1901 

Diégo-Suarez 

1  juin  1901 

id. 

17  juin  1904 

Tananarive 

• 

29  déc.  1899 

id. 

f  juillet  1904 

Tamatave 

1"  juillet  1891 

id. 

1"  nov.  1901 

Nossi-Bé 

Commissaire  de  police. 

10  juin  1898 

id. 

i^  nov.  1901 

Majunga 

id. 

25  avril  1898 

17  mai  1898 

1-  nov.  1901 

Tananarive 

9  août  1896 

Recr.  à  Mad. 

6  déc.  1901 

Andovoranlo 

id. 

9  mai  1899 

7  juin  1899 

!•'  fév.  1902 

En  congé 

11  mai  1901 

Recr.  à  Mad. 

11  nov.  1902 

En  congé 

1"  août  1903 

id.- 

1"  août  1903 

Fianarantsoa 

i\  fév.  1902 

id. 

1-  ort.  1903 

Tamatave 

13  août  1901 

id. 

1"  oct.  1904 

Sainte-Marie 

Gardien-cbef  de  la  prison. 

1"  juin  1899 

id. 

1*  jan.  1905 

Diego-Snarez 

15  avril  1899 

id. 

!•'  nov.  1901 

Tamatave 

9  mars  1899 

6  avril  1899 

f  juillet  1902 

.Vajunga 

22  mars  1901 

Recr.  à  Mad. 

1"  avril  1903 

Nossi-Bé 

20  juin  1901 

id. 

1"  janv.  1904 

En  congé 

9  sept.  1902 

6  oct.  1902 

1«»  jan.   1905 

Diego-Su»rez 

l"ianv.  1899 

Recr.  à  Mad. 

27  nov.  1900 

Tamatave 

H.  C.  fF—  d'huissier. 

24  juillet  1900 

16  août  1900 

1*'  juin  1902 

En  congé 

9  juUlet  1900 

!•*  août  1900 

l**  août  1902 

Mananjary 

28  cet  1899 

Recr.  à  Maé. 

!<"  juillet  1904 

Tananarive 

!•'  janv.  1900 

id. 

1"  jan.  1905 

Majunga 

11  janv.  1897 

id. 

11  janv.  1897 

Majunga 

H.  C.  fF—  d'huissier. 

1**  mai  1900 

id. 

1"  mai  1900 

Tamatave 

id. 

l**  janv.  1900 

id. 

!•'  nov.  1901 

Tamatave 

22  fév.  1900 

id. 

1"  nov.  1901 

En  congé 

9  oct.  1901 

6  nov.  1901 

1"  nov.  1901 

Mananjary 

9  juillet  1900 

5  août  1900 

5  janv.  1902 

En  congé 

l*'  juin  1900 

Recr.  à  Mad. 

30  avril  1902 

Tamatave 

8  fév.  1901 

id. 

8  août  1902 

Tananarive 

Service  de  la  sûreté. 

16  avril  1901 

id. 

16  oct.  1902 

Diego-Suarez 

i6  nov.  1900 

id. 

f'  fév.  1903 

Tananarive 

*•'  nov.  1901 

Recr.  à  Mad. 

1-  nov.  1903 

Tamatave 

€liargé  des  fonc.  de  coin,  de  pol. 

id. 

l*'  janv.  1902 

DIego-Suarez 

i»  nov.  1901              id. 

1*'  avril  1904 

FianaraolMM 

13  déc.  1901 

id. 

!•'  avril  1904 

Tananarive 

• 

—  144  — 


DATE 

de 

MAISSANCB 


5  août  1876 
24  sept.  1869 
28  avril  1868 
28  OCt.  1812 

13  août  1869 
10  avril  1814 
16  juillet  1815 
18  nov.  1810 

3  janv.  1818 

14  fév.  1810 
3  avril  1815 

14  mars  1858 
30  nov.  1811 
14  OCt.  1869 
18  janv.  1811 


NOM  ET  PRÉNOMS 


Lallemand  (Jos.). 

GapdeyieUle  (J.-M.-Th.). 

Bernard  (J.-F.). 

Aniianl  (Sextus-Scévola-Eug.). 

Deshayes  (L.-J.-Eug.). 

Pignolet  Art.-M.-J.). 

AdTisse  (Aug-Gaët.). 

Rouhard  (F.-Aug.) 

Vix  (^Ch.-Ber.-Hen.). 

Mearet  (Conrad). 

Rott  (Ne.-L). 

Troccon  (J.-E.). 

Rolland  (J.-E.-M.). 

Wemert  (Arm.-Eug  -Al.)« 

«arsamd  (M.-J.-B.). 

JI«tUcbini. 

Meyer. 

Ango  (Hy.-El.). 
Doat. 


EMPLOI 


Brigadier  de  1"  classe 

id. 

id. 

id. 
Brigadier  de  2*  classe 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 


i^ATE 

de 
L'BNTRiK 

SERTICE 


2  juin  1901 

9  mars  1902 
1"  nov.  1901 
14  juin  1902 

6  dec.  1900 
16  déc.  1901 
31  déc.  1901 
{•'  janv.  1902 
1-'  fév.  1902 

9  avril  1902 
18  avril  1902 

10  avril  1901 

11  juii.  1902 
1  déc.  1902 


20  avril  1904 
1*'  août  1904 
1-  nov.  1904 


SERVICE  DES  POSTES 

PERSONNEL 


20  fév.  1855 

Poiraton  (Ch.-Oct.),  Q. 

Inspecteur 

1-'  août  1814 

s  ans  9  m.  10  j.  d'int 

2  avril  1864 

AbeUiauer  (Luc.-Mar.),  O. 

id. 

nov.  1882 

13  nov.  1811 

Carrère  (Franc. -Mar.). 

Rédacteur 

1*  juin  189â 

1  an  d'interrupt. 

19  mars  1866 

Adler  (J.-P.). 

id. 

1-  nov.  1882 

iMll  m.  lOj.tnl. 

6  nov.  1816 

Defume. 

id. 

l-*  nov.  1898 

23  nov.  1855 

Delon  (Jean). 

Commis  principal  de  1'*  classe 

1"  juin  1816 

13  mars  186i 

Faaqne. 

id. 

16  avril  1880 

21  mars  1860 

Costa. 

id. 

l*  juillet  1880 

4  ans  d^Alerrupt. 

14  nov.  1851 

Javin. 

id. 

2  mars  1811 

1  aa  d'iatemipt. 

21  fév.  1862 

Védère  (J.-L.). 

Commis  principal  de  3* 'classe 

1«  avril  1882 

20  janv.  1810 

Ponton  (L.-C). 

Commis  hors  classe 

6  mai  1888 

i  «os  i  m.  tS  j.  inl 

4  avril  1868 

Merle  (Eug.). 

id. 

1"  sept.  1893 

18  janv.  1861 

Peiet  (J.-J.-P.-L.). 

Commis  de  1"  classe 

16  août  1888 

1  an*  11  m.  tt  j.  int 

II 

Averselnt 

id. 

1» 

» 

Dnret 

id. 

u 

» 

Barat. 

id. 

m 

—  i48  — 


t  juin  1901 
Inars  1902 
^nov.  mi 
I  juin  1902 
licf.  1900 
Uéc.  1901 
1  «ièf ,  1901 
'janv.  1902 
*fév.l902 
\  avril  1902 
i  a\Til  1902 
i  avril  1901 
f  juillet  1902 
I  «léc.  1902 


'  ïvril  1904 
•août  1904 
*  BOT.  1904 


DATES 

du 

PRBMIER 

D^BARQUBlUin' 

dans  U 

COLONIE 


Recr.   à  Mad. 

6  avnl  1902 

Recr.  à  Mad. 

id. 

id. 
23  déc.  1901 
2  janv.  1902 
Recr.  à  Mad. 

id. 
8  mai  1902 
18  avril  1902 
Recr.  à  Mad. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 


delà 

DBRNIBRS 
PROMOTION 


!•'  Juillet  1904 
1"  juillet  1904 
1"  oct.  1903 
1»'  OCt.  1903 

6  déc.  1900 

16  déc.  1901 
31  déc.  1901 
i*'  jaov.  1902 
1"  fév.  1902 

9  avril  1902 
18  avril  1902 
31  mai  1902 

17  juillet  1902 

7  déc.  1902 
1»'  janv.  1903 
f  mars  1904 
20  avril  1904 
1"  août  1904 
1"  nov.  1904 


ET  TÉLÉGRAlPHES 

Ktropolitain 


'no?.  1902 

'îmli892 
'  Of  1. 1900 

*JK)v.  1901 

'i«in  1902 
'  «Mit  1901 
'mars  1893 
'fév.  1895 

'  0*1  1901 

[«Oùt  ia98 
Méc.  1899 

'*^.  1899 
hQilletl902 


6  fév.  1903 

9  mai  1892 
15  nov.  1900 

6  déc.  1901 

17  juUIet  1902 
17  oct.  1901 
mars  1895 
27  mars  1895 

3  déc.  1901 

3  oct.  1898 
17  janv.  1900 

njanv.  1900 
!•'  sept.  1900 


it 


15  déc.  1904 


1"  janv.  1901 

16  août  1903 
1*'  juin  1903 

20  juin  1904 

1*  oct.  1904 
1«'  déc.  1903 


1^'  mars  1903 
l-*  août  1904 

1"  sept.  1904 
16  juin  1900 

1«'  juillet  1904 
i"  oct.  1904 


RÉSIDENCE 


Majunga 

Tamatave 

En  congé 

Tananarive 

Diego-Suarez 

Tamatave 

Diego*Suarez 

Tananarive 

Nossi-6é 

Majunga 

Diego-^uarez 

Tananarive 

Tananarive 

Diego-Suarez 

Tamatave 

Sainte-Marie 

Tananarive 

Diego-Suarez 

Tamatave 


Tananarive 

En  congé 
Tananarive 

id. 

id. 
En  congé 
id. 
id. 

id. 

id. 
id. 

Mananjary 
Majunga 

Majunga 

Tananarive 

Diego 


FONCTIONS    REMPLIES 


Prison  civile. 

H.  C.  If»"  d'huissier. 


Municipalité. 


H.  C.  ff—  d^huissier. 
id. 


Chef  du  service. 
Direction. 

Direction. 
Receveur. 

id. 


id. 


Receveur  principal, 
id. 


10 


140  — 


DATE 

DATE 

de 

de 

NOM  ET  PRÊt<QM9 

EMPLOI 

l'entrée 

NAISSANCE 

au 

SERVICE 

5  nov.  i869 

Manrer  (Geo.-Ch.-L.-F.). 

Commis  de  2*  classe 

l-r  juillet  1886 

s  M»  interrupl. 

SI  août  1863 

Dnpony  (Pierre). 

id. 

i"  nov.  1883 

8  «m  •  m.  iotAmipt. 

aomars  1874 

Royer  (L.-J.). 

id. 

!•' juin  1892 

16  mars  i856 

de  Bienaasifde  GaiaiiMoii(Edff.). 

M. 

16  août  1884 

8  «os  il  m.  intprrupi. 

» 

Bemmeley 

id. 

H 

20  juin  1875 

Lasserre  (Aug.). 

Commis  de  3*  classe 

16  oct.  1894 

jSans  inlemipl. 

14  avril  1876 

Bransiet  (M.-Al.-M.-Ph.). 

id. 

août  1895 

1  aa  inlerrupt. 

29  mars  1876 

Ponflin  (J.-M.). 

id. 

23  avril  1897 

i  «09  inlerrupt. 

17  oct.  1876 

Roussel  (Cb.-M.-J.). 

id. 

!•'  fév.  1897 

25  nov.  1878 

Dapny  (Dom.). 

id. 

16  oct.  1897 

24  déc.  i873 

Sally  (Em.-J.-M.). 

id. 

15  avril  1899 

9  avril  1878 

Ventnrlni  (M.-J.). 

id. 

21  mars  1899 

■  ^\  A  A 

i4  oct.  i876 

GaiUaiid  (M.-J.-L.). 

id. 

1"  mars  1900 

16  juin  1878 

Pépin  (P.-L.). 

id. 

20  nov.  1900 

9  avril  1878 

BouYier-Oaz  /'Et-Ant.-Gus.). 

Commis  de  4*  classe 

1«  oct.  1896 

13  avril  1864 

Pringle  (Geo.-Wal.-Lou.). 

Receveur 

1*  fév.  1897 

4  nov.  1860 

Manrein  (Alb.-Lo.). 

id. 

1"  ;iuillcl  189T 

24  juillet  1861 

TheTenet  (Gab.-P.-C). 

id 

H  nov.  1898 

30  déc.  1861 

MaUiet(L.-H.). 

id. 

22  sept.  1900 

16  avril  1862 

Aobril  (Cv.-P.). 

id. 

1"  sept.  1901 

8  jaov. 1867 

Barbier  (L.-Aug.-Em.). 

Mécanicien 

6  juin  1893 

4  juin  1878 

Moyse  Prisé  (Ch.-Em.). 

Mécanicien 

août  1901 

30  sept.  1879 

Grenier  (Fer.-Alf.-Em.). 

id. 

1-'  sept.  1902 

12  avril  1856 

Gonrtadon  (Mich.),  ^. 

Chef  surveillant 

1"  août  1882 

9  juin  4858 

Verdonx  (Jean-L.ouis). 

id. 

6  mars  1886 

9  août  1873 

Fouqae  (Jos.-Louis). 

Surveillant 

16  fév.  1899 

s  anft  intrrr. 

2  avril  1877 

Belalbre  (F.-P.). 

id 

l«'mai  1901 

24  nov.  1876 

Plana  (Franc). 

id. 

!•'  nov.  1901 

31  mars  1878 

Doytier  (Jos.-Ant). 

id. 

1"  noT.  1901 

6  oct.  1873 

Bonilloid  (Aug.-J.) 

id. 

9  janv.  1900 

10  fév.  1876 

Dnpont  (Am.-Oct.). 

id. 

janv.  189.-. 

s  «w  1  noU  9  j  inl 

3  juillet  1870 

Serapbini  (Anl.-Pierre). 

id. 

1-r  nov.  1901 

1"  juillet  1873 

Barda  (Marc). 

id. 

H  août  1901 

PERSONNEL 

26  déc.  1860 

Lassaire  (Franc). 

Commis  de  1"  classe 

10  nov.  1896 

15  sept.  1867 

Biancbi  (Sylv.). 

Commis  de  2*  classe 

28  oct.  1899 

5  oct.  1870 

Kscalier  des  Orres  (And.). 

id. 

i"  déc.  1899 

r-  147  - 

DATES 

deU 

an 

ÉâlG:iAT101« 
>«  de  U 

PREMIBR 

delà 

RÉSID6KGB 

FONCTIONS  REMPLIES 

IOV]X\TION 

DiBARQUBMBNT 

DKBNiiBB 

à 

dans  la 

PROMOTION 

U&4GASGAR 

COLONIR 

Ijanv.  i893 

7  mars  1897 

!•'  avril  1901 

Tamatave 

f  juin  1902 

17  juillet  1902 

16  déc.  1902 

Tananarive 

Recette  principale. 

^mars  1900 

3  juin  1900 

1*'  juillet  1902 

Tulear 

i*ièc.  1899 

1 

17  janv.  1900 

1"  oct.  1902 

En  congé 

» 

• 

!•'  nov.  1904 

Tamatave 

tooL  1900 

7  déc.  1900 

m  mai  1901 

id. 

Kjuîn  1902 

17  juillet  1902 

1"  sept.  1902 

Ambositra 

Receveur. 

e  a\nl  1901 

Recr.    à  Mad. 

!•'  déc.  1902 

En  congé 

\i  ocl.  1900 

15  nov.  1900 

1"  janv.  1903 

Majunga 

h  juiUet  1902 

16  août  1902 

1*'  mal  1903 

Tananarive 

!■  juin  1902 

17  juillet  1902 

1*'  sept  1903 

id. 

Bureau  d*Andohalo. 

huUIel  1902 

17  juillet  1902 

1"  août  1903 

Fort-Dauphin 

huin  1902 

17  juillet  1902 

1*  avril  1904 

Fanovana 

Mina  1902 

17  juillet  1902 

!•*  nov.  1904 

Tananarive 

Recette  principale. 

i"ort.  1896 

1 

Recr.    à  Mad. 

!•'  sept.  1903 

En  congé 

•NcpL  1901 

7  sept  1901 

1"  déc.  1902 

Yohemap 

'H^pL  1901 

6  oct.  1901 

IT  mars  1903 

Diego-Suarez 

"  sept.  1901 

6  0€t.  1901 

i"  nov.  1901 

En  congé 

'  ^>pt.  1901 

ir  oct.  1901 

22  sept.  1901 

id. 

"  ^pt  1901 

6  oct.  1901 

1*  sept.  1901 

Fianarantsoa 

Receveur  à  Ambohimabasoa 

•  fév.  1897 

7  mars  1897 

f  mai  1901 

Tananarive 

Direction.                           * 

'  mai  1902 

6  juillet  1902 

l*'  mai  1902 

Tamatave 

•*epU   1902 

5  nov.  1902 

1"  sept.  1902 

Majunga 

{ août  1886 

13  sept.  1886 

!•' janv.  1902 

Tananarive 

1  juillet  1896 

1"  oct  1902 

id. 

Direction. 

\té\.  1899 

15  avril  1899 

16  déc.  1900 

id. 

id. 

"  mai  1901 

3  juillet  1901 

1"  mai  1901 

En  congé 

•  nov.  1901 

6  janv.  1902    !•'  nov.  1901 

Fianarantsoa 

i-nov.  1901 

31  déc.  1901 

1"  nov.  1901 

Maroantsetra 

'  nov.  1901 

31  déc.  1901 

1«'  nov.  1901 

Tananarive 

•  nov.  1901 

2  janv.  1902 

i'*  nov.  1901 

Majunga 

* nov.  1901 

5  janv.  1902 

1«'  nov.  1901 

En  congé 

t*  août  1902 

1 

6  oct.  1902    'l«' août  1902   |Tulear(iho.T)                           | 

:Uk:al 

p  DOT.  1896    |l 

tecr.    à  Mad. 

l-*  août  1904 

Fianarantsoa                        ] 

[Receveur. 

F  of L  1899     1 

Jd. 

1"  nov.  1903 

Tananarive                           ] 

Direction. 

fd^.  1899    1 

id. 

f  janv.  1904 

id. 

id. 

—  t48  — 


BATE 

DATE 

de 

de 

NOM  ET  PRÉNOMS 

EMPLOI 

l'entrée 

NAISSANGK 

au 

SERTICR 

10  juin  1878 

Toua  (François). 

Commis  de  2*  classe 

13  avril  1897 

31  août  1815 

AtUs  (Em.-Cam.). 

id. 

28  avril  1898 

4  mars  1818 

Grondein  (Luci.-M.-J.). 

Commis  de  3*  classe 

20  oct.  1899 

27  août  1876 

Glieyrier  (Mar.-R.-J.), 

id. 

f  juillet  1899 

16  mars  1876 

Pirame  (Cam.-H.-Ch.-F.). 

id. 

19  sept.  1897 

27  juillet  1873 

Magnet  (J.-F.-Er.). 

id. 

23  juin  1900 

28  fév.  1871 

Arnonx  (Alex.). 

id. 

m 

!•'  nov.  1899 

23  nov.  1873 

GaBtellana  (Barth.). 

id. 

11  avril  1898 

25  juillet  1874 

Stefani  (Dominique). 

id. 

!•*  déc.  1899 

20  sept.  1867 

Hoyon  (Vict.-Ch.-Mar.). 

id. 

6  déc.  1900 

8  mai  1864 

8ilvy(J.-M.-D.). 

id. 

24  fév.  1902 

28  fév.  1866 

Rnf  (Jos.-Guill.). 

id. 

16  juin  1898 

10  déc.  1877 

Roastan  (Emile). 

Commis  de  4*  classe 

f  juillet  1900 

11  jahv.  1851 

Canvin  (J.-P.-A.-F.). 

id. 

4  mars  1898 

27  mars  1870 

Hackemberger  (Ch.-J.  Ar.-Er.). 

id. 

14  août  1897 

14  sept.  1870 

Mialhe  (P.<Aug.). 

id. 

11  juin  1900. 

29  dcc.  1870 

PaTeUy  (Phi.-Ant.). 

id. 

6  sept.  1900 

16  OCl.  1873 

EthèTe  (Lou.-Jul.). 

id. 

6  sept.  1900 

12  avril  1869 

Jacqnemln  (Oct.). 

id. 

i"  sept.  1900 

1"  déc.  1878 

Miot  (Fir.-L.). 

id. 

47  juin  1900 

21 janv.  1875 

Bpiiiiet(L.-Ch.-J.-J.). 

id. 

40  mars  1900 

16  déc.  1867 

Bonifaclo(Sylv.). 

id. 

1"  mars  1901 

^  !•'  nov.  1867 

Plrlnga  (M.-An.-Tau-J.-Mag.  j. 

id. 

1*  juin  1899 

*  6  nov.  1868 

Lonlton  (Aug.). 

id. 

2  oct.  1900 

14  nov.  1875 

Wlckers  (André-Thimo.) 

id. 

l«'oct.  1900 

1-  fév.   1875 

Snzxarinl  (Mat.). 

id. 

21  jum  1897 

18  déc.  1867 

Manifatra  (Eug. -Henri). 

id. 

1"  avril  1898 

16  oct.  187i 

Jeanney  (Aug.-Em.-M.). 

id. 

20  sept.  1900 

12  déc.  1870 

Kahn  (François). 

id. 

15  janv.  1901 

2  juillet  1874 

Iiiard(H.-F.-R.). 

id. 

1"  mars  1901 

22  fév.  1879 

Bénard  (V.-E.-B.). 

id. 

20  sept.  1900 

10  mars  1876 

Brune t  (Paul). 

id. 

19  sept.  1900 

21  sept.  1881 

Veroii(Ch.-R.). 

id. 

1"  juin  1898 

1"  mars  1865 

UnziéCEm.). 

id. 

9  fév.   1902 

2  août  1870 

Giacomaggi  (Pascal). 

id. 

13  fév.  i90i 

27  janv.  1880 

SiUoii(Em.). 

id. 

1"  oct.  1900 

30  déc.  1873 

Bo880ii(J.-B.-F.). 

id. 

23  sept.  1900 

9  mars  1864 

Bayard(M.-D.). 

id. 

28  juillet  1904 

23  juillet  1877 

Copé  (J.-Em.-J.). 

id. 

19  sept.  1900 

29  avril  1871 

Ga8t6r(Em.-Art.). 

id. 

16  oct.  4904 

9  mars  1870 

Reymond(Ëng.-M.). 

id. 

1"  janv.  1899 

10  mars  1872 

Le  BibAB  (J.-R.). 

id. 

if  août  1900 

—  149  - 


ses 


OésiGNATlON 
OU  de  U 

NOMINATION 

à 
MADAGASCAR 


13  avril  1897 
28  avril  1898 


DATES 

da 

PBEMIBR 

DÉBARQUEMENT 

dao8  la 

COLONIE 


Recr.   à  Mad. 
id. 


20  oct.  1899 
'  juillet  1899 

19  sept.  1891 

23  juin  1900 
l*'  Dov.  1899 
il  avril  1898 
l«  déc.  1899 

6  déc.  1900 

24  fév.  1902 

16  juin  1898 
f  juillet  1900 

4  mars  1898 

14  août  1897 

il  juin  1900 

6  sept.  1900 

6  sept.  1900 

!•'  sept.  1900 

17  juin  1900 
10  mars  1900 

f  mars  1901 
1*  juin  1899 
2  oct.  1900 
l*»  oct.  1900 

21  juin  1897 
1*'  avril  1898 

20  sept.  1900 
13  janv.  1901 

f  mars  1901 
20  sept.  1900 
19  sept.  1900 
1*  juin  1898 
9  fév.  1902 
13  fév.  1904 
1-  oct.  1900 
23  sept.  1900 
28  juillet  1904 
19  sept.  1900 
16  oct.  1904 
1*'  jan.  1899 
i"*  août  1900 


id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 
19  mars  1902 
Recr.  à  Mad. 

id. 

id. 

id. 
19  mars  1902 

id. 

id. 

id. 
Recr.  à  Mad. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

3  mars  1902 

Recr.  à  Mad. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 


de  la 

DERNIÈRE 
PROMOTION 


l-'  juillet  1904 
!•*  janv. 


1905 


!•*  janv.  1903 
1-  janv.  1903 
l-'oct.  1903 
1«  nov.  1903 
1"  janv.  1904 
!•'  juillet  1904 
1- juillet  1904 
l-'janv.  1905 
1"  janv.  1905 
l"janv.  1905 
1*'  juillet  1902 
i"  juillet  1902 
1"  luillet  1902 
\*'  sept.  1902 
f  janv.  1903 
1*  janv.  1903 
i^  janv.  1903 
l*' janv.  1903 
l-'janv.  1903 
l"janv.  1903 
1*  janv.  1903 
1«  janv.  1903 
l*' janv.  1903 
l^'janv.  1903 
1-juillel  1903 
1«  juillet  1903 
1*  oct.  1903 
i**  oct.  1903 
1*  oct.  1903 
1-  oct.  1903 
i«  oct.  1903 
!•'  nov.  1903 
13  fév.  1904 
1»' avril   1904 
1«  avril  1904 
28  juillet  1904 
l^'  oct.  1904 
7  oct.  1904 
1-  jan.  1905 
1"  nov.  1902 


En  congé 
Diego-Suarez 

Mahanoro 

Farafangana 

Nossi-Bé 

Ankazobe 

Diego -Suarez 

En  congé 

Diego-Suarez 

Àntsirabe 

Majunga 

Majunga  (mux»vo«t) 

Fianarantsoa  (Uost) 

Morondava 

Tamatave 

En  congé 

Tamatave 

Diego-Suarez 

Maroantsetra 

Tamatave 

En  congé 

Tamatave 

Andovoranto 

Tamatave 

Vatomandrv 

m 

Tamatave 

En  csngé 

Mandritsara 

Brickaville 

Tananarive 

Tamatave 

Tananarive 

Tananarive 

En  congé 

Tananarive 

Analalava 

Diego-Suarez 

Tulear,  Betroka 

Majunga. 

Anivorano 

Diego-Suarez. 


FONCTIONS    REMPLIES 


Faisant  fonctions    de  rece- 
veur. 

Receveur. 

Receveur. 


Receveur. 


Receveur. 


Receveur. 


Receveur. 
Receveur. 
Recette  principale. 

Recette  principale. 
Direction. 

Recelte  principale 


II 


—  180  — 


i 


DATE 

DATE 

de 

de 

NOM  ET  PRËN0M8 

EMPLOI 

L'ENiaiE 

NAISSANCE 

. 

aa 

SKBVIGK 

6  sep.  1815 

MaUlot  (A.-J.-B.). 

Commis  de  4*  classe 

10  juin  1901 

21  oct.  1880 

Payet(G.-Th.). 

id. 

10  juin  1901 

9  avril  isn 

BouTier-Gai  (Ch.-Mar.). 

Commis  de  5*  classe 

!•'  oct.  1896 

2i  août  1815 

6arlii(Ach.>Gui.). 

id. 

10  juillet  1899 

2  juillet  1880 

GreBcence  (Abel). 

id. 

9  oct.  1900 

1  juin  1865 

Breton  (Sylv.-Sauv.). 

id. 

19  sept.  1900 

4  juillet  1816 

Boiirval(J.-Al.-Eug.). 

id. 

1"  mars  1901 

9  fév.  1819 

Scalabrino  (P.-H.-E.). 

id. 

24  déc.  1900 

8  mars  1811 

Rodrigue  (G. -J. -A.). 

id. 

8  mai  1902 

21  juin  1880 

Sparon  (Gabriel). 

id. 

21  fév.  1902 

12  août  1811  • 

Pabion  (André). 

id. 

21  fév.  1902 

21  janv.  1816 

Gaill(Ch.). 

id. 

11  mai  1902 

9  nov.  1814 

Lollger(i.-J.-R.). 

id. 

22  juillet  1899 

31  mars  1882 

Tricard(J.-B.). 

id. 

6  sept.  1900 

29  mars  1815 

Ponrchet  (Henri). 

id. 

4  oct.  1900 

20  mai  1880 

Véron  (Cam.). 

id. 

1"  août  1901 

(1  an  d'ioterrupt) 

22  août  181S 

Merlo  (Charles). 

id. 

l«'  août  1901 

5  sept.  1819 

Paria  (Eug.-E.-Yic). 

id. 

28  mai  1902 

2  sept.  1811 

Gharasse  Théo.-Ant). 

Surveillant  de  2*  classe 

19  juiUet  1902 

9  août  1814 

Leygonte  (Geo.). 

id. 

13  mai  1899 

4  janv.  1858 

.  Haran  (Art.-J.-Ant.). 

Surveillant  de  3«  classe 

24  mars  1899 

{•'  mai  1812 

Gopinot  (Henri). 

id. 

25  mai  1900 

31  déc.  1869 

Joseph  (Germain-Emile). 

id. 

14  fév.  1900 

18  oct.  1816 

Gmel  (Aug.). 

id. 

28  fév.  1900 

3  fév.  1812 

Mépoint  (Jos.-P.). 

SuFveiiitat  de  4*  classe 

25  mai  1900 

6  juillet  1819 

Perret  (Félix). 

id. 

15  janv.  1901 

21  sept.  1865 

Badie  (G.-I.-Jos.). 

id. 

l*'  juiUet  190Û 

20  oct.  1869 

Polge(J.-F.). 

id. 

1  avril  1900 

1"  avril  1881 

Bourdel  (Ar.-Ze.-AI.-Bar.). 

id. 

25  mai  1899 

5  janv. 1861 

PasquaU  (Laz.-Fél.). 

id. 

21  nov.  1901 

1"  janv.  1812 

Châtelain  (Gam.-Fél.). 

id. 

21  nov.  1901 

21  mai  1815 

Hoarean  (Silvius). 

id. 

1»  nov.  1901 

28  mai  1811 

Octare  (Mar.-Em.). 

id. 

i*^  nov.  1901 

28  déc.  1819 

Dnleroy  (P.-Eug.-In.). 

id. 

21  sept.  1901 

11  mai  1818 

▼aaselon  (Le.). 

id. 

1"  août  1901 

4  sept.  1859 

Uck(Danicl-Gust.). 

id 

1*'  août  1901 

10  août  1866 

Caries  (Jos.). 

id. 

16  janv.  1902 

8  déc.  1851 

Macé  (Jos. -Franc.). 

id. 

10  mars  1902 

9  juin  1819 

Bonrdel  (Jos.-Raph.). 

id. 

2  fév.  1899 

1"  mars  1810 

Viravand  (Ch.  dit  Petrus). 

id. 

1"   fév.  1898 

1«  fév.  1811     Btephan  (L.-E.).                              | 

id. 

25  nov.  1960 

5  juillet  1815 

PaUaTicini(P.-M.)'                        1 

id. 

in  «0?.  1003 

—  ««  — 


piSi&lATIOX 

'XI  de  la 

SÛOATION 

i 

lîDAGAS(I\R 

I 

Ijaini90i 

h  oct.  i896 

koct.  i900 
isppt.  1900 
K  mars  I90i 
Uéf.  1900 
k  mai  1902 
I  fét.  1902 

1  fê\.  «902 
!  mai  1902 

2  joUet  1899 
(  ^pt.  1900 
I  Oft.  1900 

"  loùl  1901 

'août  1901 
S  mai  1902 
*JQiiiell902 
i  «ai  1899 
knarsl899 
lui  1900 
*i«N.  1900 
i>fév.  1900 
^  mai  1900 

^inv.  mi 

^juiliet  1900 
^  ivril  1900 
^nai  1899 
»  BOV.  1901 
tl  DOV.  1901 
*•  QOV.  1901 
"WH.  1901 
fï  »f  pt.  1902 
'"  Wûl  1901 
''  août  1901 
^^iaav.  190% 
'•  mars  1901 
-fév.  1899 

"în.  1898 
«wv.  1900 


DATES 
du 

PRBIIIBR 

DÂBARQUEMENT 

dans  la 

COLONIE 


de  la 

DBRNIKRK 
PROMOTION 


JMfi^—M  tt^ 


W^ 


RÉSiMlieB 


Recr 


.  à 

id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 

id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
éd. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
Id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 


Mad. 


l"  avril  1904 
1"  avril  1904 

15  mai  1901 

16  mai  1901 
1*' juin  1901 
!•'  juin  1901 
i*'  déc.  1901 

16  rév.  1902 
8  mai  1902 

21  août  1902 
21  août  1902 

17  sept.  1902 
1"  janv.  1903 
l^janv.  1903 

1»'  janv.  1903 
1«  avril  1903 

1"  avril  1903 
1"  avril  1903 
1**  janv.  1904 
1*'  janv.  1903 
!•' janv.  190a 
1"  avnl  1904 
1"  avril  1904 
l"janv.  1903 
1"  juillet  1902 
i"  juîUet  1902 
l^janv.  1903 
1"  janv.  1903 
1**  janv.  1903 
1*  janv.  1904 
1"  janv.  1904 
1"  janv.  1904 
l"  janv.  I1M)4 
1«  janv.  1904 
1"  janv.  1904 
1«  janv.  1904 
l«'janv.  1904 
1"  janv.  1904 
i-  janv.  1904 
1-  janv.  1904 
l''janv.  1904 
1-janv.  1904 


Mananjary 

Majunga 

En  congé 

Moramanga 

Maintîrano 

Diego-Suarez 

Tamatave. 

Diego-Suarez 

Majunga 

Tamatave 

Fianarantsoa 

Tananarive 

Tananarive 

Tananarive 

Tamatave 

Maevatanana 

Tananarive 

Diego-Suarez 

Vohemar 

Maintîrano 

Tananarive 

AmiMdavao 

Betroky 

Antseratsera 

Tananarive 

Andranokoditra 

Fanovana 

Tanaaarive 

Mananjary 

Tananarive 

Tananarive 

Mananjary 

Farafangana 

Tamatave 

Tananarive 

Tananarive 

Tamatave 

Briclcaville 

Sambava 

Ambatobe 

Tananarive 

Marovoay 


FONCTIONS  REMPLIES 


Receveur. 


Recct*©»  f^rincipalc . 
Recette  principale . 


Recette  principale. 


Antalaha. 


ProviiMe  de  Fianarantaoa. 


Province  de  Diego-Suarez. 


FroviOM  4m  iHsiiiiiunifca  4a  Mrire. 


Cenltai  téléphonique, 
id. 


Provinrc  de  Vohemar. 


Province  Hie  Majunga. 


—  m  — 


ffS 


DATE 
de 

NAISSANCE 


II 


12  nov.  1813 
10  OCt.  1875 
29  mars  1875 

8  sept.  1872 

6  oct.  1869 

7  nov.  1879 

13  fév.  1880 
26  juillet  1879 
24  nov.  1873 
28  juillet  1879 

21  août  1878 

14  avril  1878 

22  oct.  1877 
17  fév.  1876 

7  sept.  1876 
13  sept.  1878 


31  déc.  1852 
6  fév.  1862 
1«'  juin  1879 
2  mars  1879 
9  juin  1872 


12  fév.  1856 
16  mai  1854 
11  avril  1863 
I   9  juin  1851 

2  déc .  1866 

9janv.   1869 

3  déc.  1864 
18  déc.  1867 

4  juillet  1868 

12janv.  1862 
15  juin  1873 
2  fév.  1857 
10  déc.  1856 


NOM  ET  PRfiNOMS 


Lesenfant8(P.-y.). 
Delaunay  (Frédé.). 
GaiUat(Marc.-Laz.). 
Kcher  (Alf.-Cel.). 
Knoér(J.-G.). 
Coirisy  (Maur. -Louis). 
Ghomette  (Pierre). 
Ronzaad  (Aug.-Ars.-Mé.-R.). 
Bony  (Const.-Pienre). 
Lnciani  (Louis). 
Brnn  (Jean). 
Ghambal  (Al.-Art.-Aug.). 
Moassier  (Jos.-Mar.). 
Cani  (Ern.-Art.). 
Bnm  (J.-6.). 
Ferrier  (L.-AU.). 


EMPLOI 


Surveillant  de  4*  classe 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

Surveillant  de  5*  classe 

Surveillant  stagiaire 

id. 

id. 

id. 


DATE 

de 

l'entrée 

•u 

SERVICE 


17  janv.  1901 
16  juin  1901 

21  juin  1901 
16  juillet  1901 

6  janv.  1902 
3  déc.  1901 

22  fév.  1902 
1»  juillet  1902 
1"  janv.  1903 
30  juin  1902 
l**  nov.  1V02 
1"  août  1901 

6  sept.  1902 
!•'  janv.  1903 
1«  jum  1903 

14  oct.  1903 


Girard  (P.-C. ),*,<]». 
Reynand  de  Lyques  (Gust.-Aug.). 
Le  Bel  (Jules). 
Riqveboiirg(Jos.). 
Le  Bêle  (AU).). 


Cahuac  (AU).),  #. 
Legendre  (Ch.-L.-M.),  $. 
Gamon  (Am.-M.-L.). 
Manseneal  (Henri),  ^. 
Mag;iiai|(P.-H.). 

Tonssalnt  (Gust.-F.-Ch.). 
Dldelot(Al.-Th.). 
Préan  (Adrien). 
Ymamur(P.-Rog.). 


LefébTre  d'Argeneé  (Geo.). 
RouTia  (Louis). 
LelOBg  (Aib.). 

Gamoia(P.-M.-V.-E.). 


SERVICE 

Procureur  général 

Avocat  générai 

Attac.  au  Parquet  du  Proc.  général 

Chef  du  Secrétariat  du  Parq.  général 

Secrétaire-rédacteur 

18  oct.  1876 

3  mai  1890 

SOjanv.  1904 

20  mars  1902 

1-  mai  1902 

COUR 

Président  de  la  Cour  d'appel 
Conseiller  à  la  Cour 

2  juillet  1883 
2t  déc.  1885 

id. 

id. 

ConseiUer  auditeur 

19  juin  1888 
5  sept.  1890 
8  fév.  1896 

PROCUREURS  DE 

Procureur  de  la  République 

13  nov.  1893 

id. 
id. 

31  janv.  1890 
17  nov.  1900 

id. 

25  avril  1893 

PRÉSIDENTS  DE  TRIBUNAUX 

Juge-Président 

9  déc.  1886 

id. 

27  fév.  1900 

id. 

2  mai  1899 

id. 

!•'  avril  1903 

—  1S8   - 


Recr. 


^ 


ieU 
en  de  la 

johmation 

lADAtiASGAR 

Ijaor.  190! 
I  juin  1801 
IjuinitKK 
I  juillet  1901 
Ijanv.  1902 
Nêf.  1901 
itPv.  1902 
'•juillet  1902 
^  m.  1903 
^  m  1902 
l"  DOV.  1902 
l''aoûH901 
<  s^'pl.  1902 

^  janv.  1903 
'•juin  1903 
liOfL1903 


JCDICIAIRE 


«■hm 


DATES 
da 

PHEMiBR 

DiBARQUBMENT 

dans  la 

COLONIE 


à 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 


Mad. 


*iliY.  1899 
n  mars  1899 
>*ianv.  1904 
to  mars  1902 
i"  mai  1902 

D'APPEL 

*<!«.  1895 
13  oui  1902 

iSivriH895 
*^ièc.  1895 
f'<léc,1900 


6  août  4900 

1  juiUet  1890 

5  avril  1904 

Recr.  à  Mad. 

id. 


6  mai  1896 
1  août  1902 
juin  1895 
6  sept.  1896 
1  juin  1901 


U  RÉPUBLIQUE 

I  Art       tOfkl»  m     .^     ...       .  AAfli 


l^Of  1.1896 

hfev.  1902 

f'W>v.l900 
'  nov.  1903 


5  juin  1897 
20  mai  1902 
Recr.  à  Mad. 


ÛE  l"  INSTANCE 

I  « 


^'^.  1895 
^t«V.1900 
^  lûai  1899 

••  avril  1903 


6  janv.  1897 

2  avril  1900 

16  juiUet  1899 

Recr.  à  Mad. 


de  la 

DBRiHiiRB 
PaOMOTlOIf 


•'  janv. 
•*  janv. 


1904 
1904 
•'  janv.  1904 
•'  janv.  1904 
"janv.  1904 
•'  juUiet  1904 
*'  juillet  1904 
«  juillet  1904 
"  juillet  1904 
•'  juiUet  1904 
•••  nov.  1905 
"  nov.  1901 
6  sept  1902 
•'  janv.  1903 
•*  juin  1903 
4  oeU  1903, 


29  mai  1893 
17  mars  1899 

30  janv.  1904 
20  mars  1902 

l**  mai  1902 


23  août  1902 

!•'  déc.  1897 
1«  avril  1903 

24  fév.  1902 


16  OCt.  1896 
12  août  1903 
12  août  1903 
20  nov.  1903 


25  déc.  1895 
24  fév.  1902 
24fôv.  1902 
12  août  1903 


RÉSIDBNGE 


Marololo 

Analalava 

Tananarive 

Tananarive 

Mandritsara 

Maevatanana 

Majung;a 

Diego-Suarez 

Tananarive 

Bebara 

Nandihizana 

Congé  de  3  ans 

Tananarive 

Tananarive 

id. 
Beforona 


FONCTIONS    REMPLIES 


Cercle  de  Maevatanana. 


Service  téléphonique. 
Cercle  de  Fort-Daûphin. 
Provinee  de  Maroantsetra. 


Tananarive 
Tananarive 
Tananarive 
En  congé  • 
Tananarive 


Tananarive 
Tananarive 
Tananarive 
Tananarive 
En  congé 

Tananarive 
Majunga 
Majunga 
Tamatave 


Tananarive 
En  congé 
Tamatave 
En  congé 


Chef  du  service  judiciaire. 


Président  de  la  Cour  d'appel. 


—  184  — 


■ 

DATE 

DATE 

de 

de 

ROM  ET  PRÊNOm 

EMPLOI 

l'entrée 

NAISSANCE 

ao 

SEUVIGE 

LIEUTENANTS 

l«rfév.  1864    GolonBa(J.-M.). 
12  mai  1875       Kotai8(J.). 

Lieutenant  de  juge                 1-  déc.  1897  J 
id.                               24  fév.  1902     j 

JUGES 

23  sept.  1872 
1"  mars  1870 
16  déc.  1877 

Lacafl  (Gh.-M.-Aug.-L.). 
Gnérln  (Con.-Ch.-Eug.) 
Gamo  (Pierre). 
Lasoki. 

Juge  suppléant 
id. 
id. 
id. 

3  juillet  1897 
26  juUlct  1903 
28  mars  1903 

« 

JUGES  DE  PAIX 

20  août  1858 
6  juillet  1860 
13  déc.  1863 

BoiidOBte  (B .  -J .  -Ad .  ) . 
Fabre  (J,-M.-L.). 
Yeyrat  (Ant.-M.). 

Juge  de  paix  à  compétence  étendue  22  juillet  1883 

id.                             6  août  1901 
id.                            31  oct.  1898 

GREFFIERS,    COMMIS-GREFFIERS   ET   SECRÉTAIRES 

6  août  1856 
28  janv.  1853 

14  mai  1859 
9  août  1844 

15  mai  1863 
20  mars  1878 
12  nov.  1877 

Marmier  (F.-X.). 
de  Gniran  (P.). 
Portier  (Vaubert). 
Kanlch  (J.  Cam.}. 
Moncaap  (J.-L.-E.-J.). 
Nicolean  (L.-J.-M.-J.). 
de  PeretU  (Greg.). 

GrefRer^en  chef  de  la  Cour  d'Appel 
Greffier  du  tribunal  de  !'•  inst. 

id. 

id. 

id. 
Commis-greffier  de  la  Cour  d'Appel 

24  août  1892 
18  janv.  1893 
M  oct.  1898 
24  avril  1899 
24  fév.  1902 

i"  août  1900 

27  fév.  1864 

23  OCt.  1878 

25  dôc.  1849 

24  fév.  1866 
23  sept.  1867 

Alin  (Luc). 
Troly  (Emil.). 
Joachoux  (Glém.). 
Lafon  (Noël). 
Vldot  (Oct.). 
Holsan  (Em.-Jos.-Xav.). 
Lazare  (David). 
NaUvel. 

id. 
id. 
id. 
id. 
Secrétaire  du  parquet  d^  i**  inst. 

id. 
id. 

31  mai  4902 
16  fév.  1903 
Î7  mars  1904 

4  mai  f1N)l 
4  avril  1902 

id. 

id. 

1 

GREFFIERS  DE  JUSTICE   DE   PAIX 

5  fév.  1852 
1"  sept.  1875 
l*'  mars  1852 

Riondel  (Louis-Ant.). 
SeaieUi  (J.-B.). 
PaoU  (J.-F.). 

Grefller  de  justice  de  paix  à  C.  E. 

id. 
id. 

1880 
l*'juiUetl900 

1"  mai  1898 

SERVICE 

26  mars  1856 

25  fév.  1864 

1"janv.  1867 

23  sept.  1863 

24  juin  1860 

Boardier  (Philippe). 

Bigot  (Emile). 

Kartin  Louis-Jos.). 

Le  GorbeUler  (  Aug .  -Aim .  ) . 

C]uuMliiiartiA(B.-C.). 

Géomètre  en  chef 

Chef  de  bureau 

Vériflcateur  de  {'•  classe 

Vériiicateur  de  2*  classe 

Géohièire  priacipal  de  1'*  classe 

9  fév.  1896 
9  fév.  1897 
9  fév.  1896 
9  f«v.  1896 
9  «V.  189Î 

-488- 


mm 


aies 


de  la 

biG.NATION 

OU  de  la 
miEKATIOfî 

a 

kI>AGA5CAR 


I 


BÂTES 

du 

PaEMIKR 

DÉBARQUEMENT 

dao8  la 

COLONIE 


delà 

DERNIÈRE 

PROMOTION 


RÉSIDfilICfi 


FONGTIO.^S  REMPLIES 


[>Ë  JUGE 

déc.  4891  [16  fév.  1898     |24  fév.  1902 
1^^ .  1902         7  mai  1902 


SUPPLÉANTS 


tè\.  1902 
pnillei  1903 
mars  1903 


Recr.  à  Mad. 
13  sept.  1903 
6  juin  1903 


24  fév.  1902 
10  déc.  1900 
28  .mars  1903 


A  COMPÉTENCE  ÉTENDUE 


dcY.  1900 
août  1901 
]auv.  1900 


6  mars  1901 
1-  nov.  1901 
10  mars  1900 


10  déc.  1900 
24  fév.  1902 
24  fév.  1902 


Tamatave 
Tananarive 

Tamatave 
Diego-Suarez 
Tananarive 
Majunga 


Nossi-Bé 

Fianarantsoa 

Mananjary 


DE   COUR   D'APPEL   ET  DE  TRIBUNAUX  DE   !'•   INSTANCE 


loût  1892 
ïé\.  1902 
oct.  1898 
aiTÎl  1899 
fév.  1903 
mars  1901 


naii903 
lev.  1903 
mzn  1904 

mai  1901 
^  a\nl  1902 


6  nov.  1892 

18  mai  1902 

Recr.  à  Mad. 

1-  juillet  1899 

5  mai  1902 

8  mars  1901 

• 

Recr.  à  Mad. 
18  fév.  1903 
Recr.  à  Mad. 

Recr.  à  Mad. 
id. 


24  avril  1899 
24  fév.  1902 
24  fév.  1902 
24  avril  1899 

24  fév.  1902 

25  mars  1902 
12  juin  1903 

31  mai  11102 

16  fév.  1903 

17  mars  1904 
5  juillet  1004 
4  avril  1902 

l»'janv.  1903 
l"janv.  1904 


A   COMPÉTENCE   ÉTENDUE 


I  mars  1896 
^  jaiJiet  1900 
'  mai  1898 


3  juin  1896 
Recr.  à  Mad. 
id.     • 


12  fév.  1897 
24  fév.  1902 
24  fév.  1902 


TOPOGRAPHIQUE 


iiev.  1896 
U^\.  1897 
iCév.  1806 
Kêv.  1896 
9  fév.  1897 


5  mars  18% 
7  mars  1897 
7  mars  1896 

6  mars  1896 
Tmars  1897 


9  fév.  1896 
i"  avril  1900 
l^'janv.  1902 
20janv.  1899 
14  juillet  1902 


Tananarive 

Tananarive 

Tamatave 

Majunga 

Diego-Suarez 

En  congé 

Tananarive 

Tamatave 

Tananarive 

Diego-Suarez 

Majunga 

Tananarive 

Tamatave 

Oiego-Suarez 

Majunga 

Nossi-Bé 

Fianarantsoa 

Manamjary 


Tananarive 
Tananarive 
Tamatave 
En  congé 
Diego-Suarez 


CoMBiiiit  piiner  pfèt  U  C^iir 
d'A{^>d«  A  Mue  provisoire. 


Greffier  p..  i. 


Chef  du  service. 

Chirgé4*  llMpee.  des  b«r.  àe  !•  •êto  Bbi 

Chef  de  subdivision. 


I 


-  186  - 


DATE 

DATE 

• 

de 

de 

NOM  ET  PRÉNOMS 

EMPLOI 

l'entrée 

NAISSANGB 

au 

• 

SERVICE 

11  août  1868 

Hagvei  (Rémy-Franç.). 

Géomètre  principal  de  1'*  classe 

9  janv.  1901 

31  oct.  1815 

Grondin  (Léonce-Joseph). 

Géomètre  principal  de  2*  classe 

30  août  1891 

23  mars  1868 

Moreaa(J.-G.). 

id. 

14  janv.  1891 

9  juillet  1861 

Lenoir  (Clément) . 

id. 

9  fév.  1891 

22  oct.  1868 

Lanti(Geo.). 

id. 

9  mai  1901 

10  mai  1868 

Vepgoi(L.-F.-Ed.). 

Géomètre  de  1*  classe 

30  juin  1891 

10  mai  1863 

Hadckel(Fréd.). 

id. 

30  sept.  1891 

5nov.  1868 

Jonrdan(Alf.-F.-V.). 

id. 

9  avril  1901 

1  avril  1810 

Saurin. 

id. 

9  oct.  1898 

24  imllei  1861 

Balliste 

id. 

9  avril  1901 

3  mai  1810 

MaihUax(Alex.-Gil.). 

id. 

9  avril  1898 

23  sept.  1865 

Senne  (Théop.). 

id. 

9  avril  1901 

26  déc.  1868 

Luciani  (Pascal). 

id. 

9  déc.  1898 

11  déc.  1813 

Hoffniann  (F.-Ant.). 

id. 

22  sept.  1891 

4  déc.  1862 

Achard  (Art.-Th.-Jos.). 

Géomètre  de  2*  classe 

9  août  1898 

24janv.  1811 

Decler  (Philippe). 

id. 

30  sept.  1997 

14  fév.  1863 

Talsin  (Paul-Louis). 

id. 

9  févr.  1898 

16ianv.  1812 

Ronx  (Jean-Esp.-Aug.). 

id. 

1-  marsl89f 

16  juillet  1815 

6iU8-Boiiieran(H.-E.). 

id. 

24  fév.  1899 

30  juillet  1816 

Dalanconrt  (G.-E.-O.). 

id. 

3  août  1899 

10  août  1860 

Duteil  (Pierre). 

id. 

9  janv.  1900 

10  oct.  1811 

GoiBsaud  (Ant.-J.-P.-M.-E.). 

id. 

24  nov.  1899 

22  déc.  1869 

Paillot  (August.-Jean). 

id. 

9  avril  1901 

12janv.   1880 

YaUns  (Ant.). 

id. 

16  mars  1899 

9  sept.  1811 

Moiln  (Urb.-Léon). 

id. 

9  mars  1901 

31  juillet  1869 

Lefèrre  (Gh.). 

id. 

2  mars  1901 

18  avril  1816 

id. 

9  août  1901 

26  juillet  1816 

Amaranthe  (Geo.-Ab.) 

id. 

!•'  juin  1898 

16  juin  1812 

Monnier  (Joseph). 

id. 

31  août  1900 

16  juillet  1814 

Gambon  (L.-Al.)* 

id. 

9  mai  1902 

16  fév.  1811 

Blanchi  (Louis). 

id. 

22  mars  1900 

14  janv.  1813 

Lambert-Gimey  (Aug.-H.-M.). 

Géomètre  de  3*  classe 

9  nov.  1900 

13  janv.  1868 

Buècbe  (Aimé-Virg.). 

id. 

8  déc.  1900 

5  juillet  1818 

Grondin  (J.-F.). 

id. 

16  mars  1899 

t4  mai  1816 

Delbos  (Cam.-And.). 

id. 

9  fév.  1901 

21  mal  1810 

Yetromile  (Gaêt.)- 

id. 

21  mars  1901 

22  août  1812 

Reynier  (Théo.). 

id. 

1*'  avril  1899 

4  fév.  1881 

Detcarpontries  (Jules). 

id. 

!•'  janv.  1902 

5  avril  1815 

Largvier  (Gast.). 

id. 

9  juillet  1900 

5  oct.  1869 

GeAroy  v'Louis). 

id. 

1  mai  1900 

15  sept.  1814 

latèbe  (U.*-N.-M.). 

id. 

13  avril  1901 

16  avril  1816 

Gautbier  (J.-Geo.-Jos.). 

id. 

13  avril  1991 

—  187  — 


1 Lij_:i 

DATES 

m 

delà 

da 

DÉSIGNATION 

ou  de  la 

PRBMIBR 

de  la 

RÉSIDENCE 

FONCTIONS  REMPLIES 

DiBARQOBMBNT 

OBRMI&RB 

DOMINATION 

à 

dans  la 

PROMOTION 

MADAGASCAR 

COLONIB 

' 

9janv.  1901 

14  fév.  1901 

10  janv.  1903 

Tananarive 

Chef  des  sections  techniques. 

30  août  1891 

2  sept.  1897 

1- juillet  1901 

Majunga 

14janv.  1891 

l-'juUlet  1901 

Betsimisaraka  du  Sud 

9  fév.  1897 

5  mars  1897 

1- juillet  1901 

Tamatave 

Chef  de  subdivision. 

9  mai  1901 

8  juin  1901 

14  juillet  1902 

Tananarive 

Chef  de  subdivision. 

30  juin  1897 

3  juillet  1897 

30  août  1898 

Tamatave 

30  sept.  1897 

2  oct.  1897 

l^'janv   1902 

id. 

9  avril  1901 

8  mai  1901 

fjanv.  1903 

Aml)ositra 

Chef  de  circonscription. 

9  oc  t.  1898 

l-  nov.  1898 

l"janv.  1904 

Fianarantsoa 

Chef  de  circonscription. 

9  avril  1901 

8  mai  1901 

1«  janv.  1904 

Antsirabe 

Chef  de  circonscription. 

9  avril  1898 

7  mars  1898 

1»  avril  1904 

Betsimisaraka  du  centre 

Chef  de  circonscription. 

9  avril  1901 

8  mai  1901 

1"  avril  1904 

Miarinarivo 

9déC.  1898 

l"janv.  1899 

1-' juillet  1904 

Analalava 

22  sept.  1897 

Recr.  à  Mad. 

focl.  1904 

Tananarive 

9  août  1898 

4  sept  1898 

16  sept.  1900 

En  congé 

30  sept.  1897 

3  oct.  1897 

l-*  janv.  1901 

Tamatave 

9  fév.  1898 

8  mars  1898 

1*  avril  1901 

Vohemar 

1"  mars  1898 

Recr.  à  Mad. 

1"  juillet  1901 

Analalava 

- 

24  lév.  1899 

16  mars  1899 

1"  avril  1902 

Diego-Suarez 

3  août  1899 

l^'  nov.  1899 

1*'  avril  1902 

i\ossi-Bé 

9  janv.  1900 

2  fév.  1900 

14  juillet  1902 

En  congé 

24  nov.  1899 

19déc.  1899 

1"  oct.  1902 

Manjakandriana 

9  avril  1901 

8  mai  1901 

!•'  oct.  1903 

En  congé 

16  mars  1899 

24  mars  1899 

l*'janv.  1904 

Mananjary 

Chef  de  circonscription. 

9  mars  1901 

5  avril  1901 

l»»  avril  1904 

En  congé 

2  mars  1901 

Recr.  à  Mad. 

1*' juillet  1904 

En  congé 

9  août  1901 

1*-  sept.  1901 

1"  juillet  1904 

En  congé 

1-  juin  1898 

2  juin  1898 

l-'oct,  1904 

Fenerive 

Détaché  à  Sainte>Maric . 

31  août  1900 

Recr.  à  Mad. 

1*  oct.  1904 

DIego-Suarez 

9  mai  1902 

7  juin  1902 

1"  janv.  1905 

Tananarive 

• 

22  mars  1900 

Recr.  à  Mad. 

f'janv.  1905 

Ambositra 

9  nov. 1900 

6  déc.  1900 

9  nov.  1900 

Diego-Suarez 

8  dcc.  1900 

Recr.  à  Mad. 

8  juin  1900 

Majunga 

16  mars  1899 

24  mars  1899 

1»  janv.  1901 

Andovoranto 

Chef  de  circonscription. 

9  fév.  1901 

3  mars  1901 

9  fév.  1901 

Manjakandriana 

Ch.  de  cire,  de  l'ADgavo-Mangorn 

27  mars  1901 

Recr.  à  Mad. 

27  mars  1901 

En  congé 

!•*  avril  1899 

id. 

l**  sept.  1901 

En  congé 

!•'  janv.  1902 

id. 

1*  janv.  1902 

Fianarantsoa 

9  juillet  1900 

f  août  1900 

1"janv.  1902 

En  congé  d'un  an 

• 

7  mai  1900 

Recr.  à  Mad. 

l*'janv.  1902 

Maroantsetra 

13  avril  1901 

id. 

f  avril  1902 

Tananarive 

13  avril  1901 

id. 

f'  avril  1902 

Tananarive 

—  iBa  — 


DATE 

de 
Naissance 


i^  avril  4879 
9  mars  1871 

10  juin  1882 
8  mai  1878 
26  mars  1870 
3  sepl.  1880 


mu  ET  PRÊifom 


5  sept.  4865 
25  nov.  1875 
15  sept.  1865 

19  fév.  1867 
27  mars  1870 
30  sept.  1875 
13  juin  1876 

20  mai  1869 


15  sept.  1858 
29  dëc.  1869 


28  déc.  1856 


21  avril  1858 
12  Juillet  1870 
30  mai  1856 
17  mai  1660 
19  sept.   1861 
15  juin  1867 
27  avril  1867 
22janv.  1864 
8  fév.  1870 
23  juin  1859 
17  août  1878 
26  fév.  1865 
17  avril  1861 


Y«Ulaiid  (Geo.). 
Petin  (P.-L.). 
Delpeeh  (Léo). 
Lucas  (Gaston). 
LongnefoiM  (J.-L.-M.-R.). 
Yidal  (Alpb.-Scipion). 


Rey,  *. 

G6off^y* 

Dorai. 

Seguin  (Emile). 

Schammacher  (Georges). 

Schiller. 

GanneYal. 

Grandmoagin  (François). 

Dasté. 

Dafoar. 

Bordes  (Geo). 

Uurent  (F.-C.). 

Goudnrier  (Ch.). 


Roques  (Pierre),  0. 
Ribard,  ^. 


Brlsse  (L.-Alb.). 
Simoidn  (Em.). 
Aubourg(L.-J.). 
Palu(H.-A.). 

Ainiel(H.-Alex.). 
Nogué  (Luc). 

Trigalonx  (Léon). 
Glrardot  (Atf.). 
Vidand  (Franc. -Gab.). 
Renard  (Silv.j. 
Borland  (Vict.). 
6DilUod(J.-P.-Luc). 
Lefortier  (  Aujç.-Pros .  -H .  ) . 


EMPLOI 


Géomètre  de  3*  classe 
id. 
id. 
id. 
id. 
Elève  géomètre 


DATE 

de 

l'entrée 

an 

SERVICE 


9  mai  1902 
9  mai  1902 

18  avril  1901 
9  mai  1902 

15  fév.  1904 


SERVICE  VÉTÉRINAIRE 


Vétérinaire  en  premier 
Vétérinaire  en  deuxième 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

Vétérinaire  de  5«  classe 

Surveillant-chef 

Surveillant 


1886 
4897 
1897 

n 
n 

1896 

» 

4890 

» 


9  juillet  1903 
13  sept.  1900 


TRAVAUX 


Colonel  du  génie 
Capitaine  du  génie 


PERSONNEL  DU 


Ingénieur  de  1'*  classe 
Ingénieur  de  2*  classe 
Sous-ingénieur 
Conducteur  principal  de  !'•  classe 
Conducteur  principal  de  2*  classe 
id. 
id. 
Conducteur  de  1"  classe 
id. 
id. 
id. 
id. 
Conducteur  de  2*  classe  | 


1882 
30  sepl.  1890 
17  août  1882 

f  déc.    1879 

9  août  1898 
12  juin  1897 

!•' juillet  1896 
15  août  1880 
1"  oct.  1891 

nov.   1891 
9  sepl.  1902 
juillet  1898 

nov.  1877 


—  1» — 


p 


w^ 


iwui  190S 
^Ti\  1901 
inai  1902 
lihr.  1004 
t  «k^r.  1903 


DATES 

da 

PREMIER 

D^EARQUBMBNT 

dans  U 

COLONIE 


7  juin  leos 
7  juin  1902 

Recr.     àMad. 
7  juin  19<» 

Recr.     àMad. 


delà 

DERNIERE 
PROMOTION 


9  mai  1902 
9  mai  1902 
t"janv  1903 
1«  avril  1904 
1"  juillet  1904 
1»  juiUei  1994 


RÉSIMUQB 


Tananarive 

Tananarive 

Vohemar 

Autsirabe 

Tananarive 

Tananarive 


^  HARAS 


KJBLICS 

liMn.  1699 


CADRE  REGULIER 


12  déo.  1901 


Tananarive 
Tananarive 


l-'M'pt.  1893 
I  juin  1900 
f  i'iio  1900 
É<i<*r.  1895 
^  août  1898 

itiîn  1897 
-jmllel  18961 

iYril  1897 
Sdiip.  1895 
Inmi  1902 
Wpl.  1902 
*janv.  1904 


î:'iin!900 


14  juillet  1900 

6  sept.  1898 

Recr.   à  Mad. 

id. 

15  avril  1897 
8  Janv.  1896 

18  mai  1902 
6  ocl.  1902 

18  fév.  1904 
S  août  1900 


l*janv.  1903 
1-  juin  1902 
l-'janv.  1903 
1"  janv. 1904 
\"  janv. 1904 
1-  avril  1904 
1'' juillet  1904 

13  juin  1900 

14  juillet  1903 
14  juillet  1903 

8  oct.  1903 
23  nov.  1903 
13  juin  1900 


Majunga 

En  congé 

Majunga 

Oiego-Suarez 

En  congé 

Tananarive 

Maevatanana 

En  congé 

Ambatolaona 

Tamalave 

Tananarive 

Anlsirabe 


9B 


FONCTIONS    REMPLIES 


1  »pU  iOOO 

20  sept.  1899 

1»  oct.  1902 

Tananarive 

i  fèv.  1903 

23  fév.  1900 

1*  sept.  1900 

En  congé 

»  ter.  1903 

13  avril  1903 

f  sept  1900 

Vohemar 

UfT   1903 

25  mai  1900 

30  déc.  1894 

En  congé 

)  août  1904 

10  oct.  1896 

27  oct  1994 

Tamatave 

)  fn .  1903 

16  juillet  1901 

1"  sept,  1899 

Majunga 

\  fé>.  1903 

:6  juillet  1901 

1*  sept  1899 

En  congé 

^juiBet  1902 

23  mai  1900 

10  oet.  1894 

En  congé 

• 

• 

» 

Diego-Suarez 

• 

» 

» 

Tananarive 

)Mitett903 

3  août  i903 

9  juillet  1903 

Analalava 

isept.  1900 

Recr.     à  Mad. 

13  sept.  1900 

Tananarive 

m 

id. 

t 

Tananarive 

[Chef  du  service  vétérinaire. 


Surveillant  à  Ampasika. 


Directeurdes  travaux  publies 
Adjoint  au  dir.  des  trav.  pubi 


Architecte  vover 


Sous-dir.  de  l'école  profes 
Agent  voyer 


Architecte  voyer 
Ponts  et  chaussées 


-  160  — 




•  DATE 

bATE 

. 

de 

de 

NOM  ET  PRENONS 

EMPLOI 

L*KNTRte 

NAISSANCE 

an 

• 

• 

SERVICE 

14  sept.  1859 

Cordonnier  (Elie) . 

Conducteur  de  2*  classe 

25  avril  1877 

29  nov.  1867 

Berni£(J.-D.-M.). 

id. 

5  fév.  1896 

23  déc.  1852 

Queyrel  (Gust. -Franc.). 

id. 

18  août  1893 

Yailhé. 

id. 

30janv.  1853 

Gnillaïune  (L.-Ch.-Jos.). 

id. 

26  déc.  1898 

2  avril  1856 

Marenil  (Pierre-Eug.). 

Conducteur  de  3*  classe 

31  mars  1881 

10  avril  1857 

Bonmel  (Firm.-Nicol.). 

Commis  principal 

1"  juin  1875 

16janv.  1865 

Jean  (Em. -Franc.). 

id. 

1«  mai  1887 

4janv.   1869 

Nicolas  (Âlb.). 

id. 

13  juillet  1895 

9  fév.  1856 

Hoareau-Deernlsseanx  (J .  -Al .  ) . 

Commis  de  l'*  classe 

19  déc.  1885 

12  juillet  1860 

Lamaxerolle  (Jean). 

id. 

10  janv.  1896 

21  mai  1857 

Mallac  (Adrien). 

id. 

1-  mai  1899 

7  mai  1874 

Garnier  (Ed.). 

id. 

25  mars  1898 

26janv.  1865 

Glaverie  (Marius). 

Commis  de  2*  classe 

25  mars  1898 

l"déc.  1866 

VilleneuTe  (Pierrc-J.-B.-El.). 

id. 

23  janv.  1898 

18  oct.  1874 

Masselin  (Hya.). 

id. 

!••  oct.  1892 

4  sept.   1864 

Grignon . 

Commis  de  3*  classe 

9  oct.  1903 

29  nov. 1881 

Mariol. 

Expéditionnaire-calculateur 

24  juin  1960 

• 

PERSONNEL  DU 

8  mai  1850 

Montel  (Louis). 

Ingénieur  de  1'*  classe 

9  juillet  1901 

3  juillet  1864 

Bernard  (Fernand). 

Conducteur  principal  de  1'*  classe 

9  juillet  1901 

21  sept.   1873 

Vldot  (Pierre). 

Conducteur  principal  de  2*  classe 

26  août  1897 

19  mars  1855 

CaTrel  (Ferdinand-L.-M.). 

id. 

21  nov    1900 

25  sept.  1856 

Lebon  (A.-A.-Paul). 

Conducteur  de  l'*  classe 

9  avril  1902 

20  mars  1873 

deOranw  (Ëd.-Aug.-^.). 

Conducteur  de  2»  classe 

9  juin  1901 

14  mai  1880 

Pain  (L.-Paul-R.). 

id. 

9  fév.  1901 

2  mai  1867 

Ronx(Alf.-Emile). 

id. 

9  nov.  1901 

21  fév.  1847 

Fonchard  (G.-Aug.). 

id. 

9  fév.  1901 

2  déc.  1855 

GouTemet  (Henri). 

Conducteur  de  3«  classe 

9  juin  1901 

13janv.   1859 

Bégné  (Marcel). 

id. 

9  juillet  1901 

7  déc.  1870 

Rousaier  (Mathieu). 

id. 

i»  juin  1901 

2janv.   1864 

Bovrret  (Louis-Et.). 

id. 

!•'  juin  1901 

U  nov.  1853 

PeUtean  (P.-E.-Eug.). 

id. 

27  fév.  1899 

28  oct.  1873 

Jaqaet(Claude-Alf.). 

id. 

9  mars  1897 

16  sept.  1871 

Mangin  (Eug.). 

id. 

il  mai  1902 

19  mai  1861 

Gikaillley(René). 

id. 

il  août  1900 

27  août  1868 

Yolpeanil^.-M.-L.-E.). 

id. 

l**  oct.  1902 

!•'  avril  1876 

Iribe  (Dominique). 

Conducteur  de  4*  classe 

l«juin  1901 

3  nov.  1875 

Lagache  (Léon). 

id. 

i*'  oct.  1902 

9  déc.  1874 

Gautier  (Jean). 

id. 

9  nov.  i902 

—  161  — 


M5IÛXATI0M 

ÏO»5AT10N 

à 
lADiGASCAR 


15  anil  i897 

juiilet  1$98 
♦  sept.  1901 

i  mars  1899 
l*jaD\M891 
janv.  1096 
mai  1898 
mars  1898 
<"  janv.  1901 
jaDv.  1896 
i*  mai  1899 
mars  1898 
mars  1898 
jaov.  1898 
1"  oci.  1891 
^wt.  1903 
ijuio  1900 


DATES 

du 

PREMIER 

DiBARQUEMBNT 

dans  la 

COLONIE 


i6  mai  1897 

7  OCl.  1898 
6  nov.  1901 
1"  f6v.  1904 

15  avril  1899 
18  avril  14% 

8  janv.  18% 
6  juin  1898 

6  juin  1898 
Recr.   à  Mad. 

7  fëv.  1896 
Aecr.    à  Mad. 
15  avril  1898 
15  avril  1898 
Rccr.    à  Mad. 

ici. 

6  nov.  1903 

15  juillet  1900 


de  la 

DERNIERE 

PROMOTION 


l"janv.  1902 
10  mai  1903 
14  juiilet  1983 

19  janv.  1904 
!•'  janv.  1897 
1*' juillet  1901 
!•' juillet  1903 
1»' juillet  1904 
l"  juillet  1903 
1*' juillet  1903 
{•'  avril  1904 
!•'  avril  1904 
1*  janv.  1902 
1"  janv.  1903 
1"  juillet  1903 
9  oct.  1903 

24  juin  1900 


RÉSIDENCE 


Gap  Est  (Prov.  de  Yohcmar) 

Diego-Suarez 

En  congé 

Tananarive-Ville 

Tamatave 

Mahanoro 

Ambatolaona 

En  congé 

En  congé 

No8si-Bé 

Mahatsara 

En  congé 

En  congé 

Maevatanana 

Tamatave 

Tamatave 

Tamatave 

En  congé 


FUNCTIOrCS    REMPLIES 


Travaux  publics. 
Agent  voyer. 


Agent  voyer. 


Voirie. 


CADRE  TEMPORAIRE 


'juillet  l%t 
9  juillet  1901 
^  août  1897 
^  Dov.  1900 
5  a>ril  1902 
'JtiiQ  1901 
S  f^v.  1901 
'aov.  i9tH 
'  fê\ .  1901 
^  juin  1901 
^iuilie(l901 
**'  juin  1901 
*"  juin  1901 
'fév.  1899 
'  mars  1891 
il  mai  1902 
*  u)ût  1900 
W  Oft.  1902 
^"  juin  1901 
^*'  oct.  1902 
^  OOY.  1902 


9  août  1901 

9  août  1901 

3  oct.  1897 

Recr.    à  Mad 

2  mal  1902 

1  juiilet  1901 
9  mars  1901 
6déc.  1901 

3  mars  1901 
7  Juillet  1901 
9  août  1901 

Recr.   à  Mad. 

îd. 

id. 

6  avril  1897 

Recr.  à  Mad. 

îd. 

id. 

id. 

id. 
6  déc.  1902 


1"  sept.  1903 
l-'janv.  1904 
l*'juin  1901 
!•'  déc.   1902 
!•'  janv.  1904 
3*'  janv.  1903 
1"  mars  1903 
1*' juillet  1903 
1*'  avril  1904 
9  juin  1901 
9  juillet  1901 
1"  Janv.  1903 
l^'-janv.  1903 
l"  juillet  1903 
!•'  avril  1904 
!•' juillet  1904 
1- juillet  1904 
25  nov.  1905 
l*'  juin  1901 
1"  oct.  1902 
I  9  nov.  1902 


En  congé 

En  congé 

Imerina  centrale 

Tananarive 

Anivorano 

Anivorano 

Ampaisokely 

En  congé 

Tamatave 

En  congé 

Fencrivc 

En  congé 

Eu  congé 

Majunga 

En  congé 

Anivorano 

Ambositra 

Moramanga 

Majimga 

Majunga 

Anivorano 


Agent  voyer. 
Bâtiments  civils. 


Voirie. 

[Rirection. 


11 


162  — 


DATE 

de 

NAISSANCE 


26  avril  1875 
5  avril  1861 

16  ocl.  1873 
lOnov.  1877 
4nov.  1873 
14  fév.  1870 

27  juin  1872 

19  déc.  1870 
5  avril  1870 

20  fév.  1867 
23  août  1871 
18  avril  1876 
25janv.  1870 
27  mai  1871 

25  mars  1877 

M 

20  mars  1875 

M 

9  nov.  1868 
27  fév.  1859 
30  janv.  1870 

21  déc.  1866 
26  août  1879 


25  oct.  1862 


28  nov.  1864 


13  nov.  1860 
20  fév.  1870 
25  mai  1851 
23  mai  1854 
13  fév.  1877 

10  nov.  1867 
8  oct.  1878 

6  oct.  1861 

11  mai  1866 
1"  oct.  1875 

15  mars  1875 


NOM  ET  PRÉNOMS 


Hayes  (Jean-Louis). 
Glevenot  (François). 
Ghadenson  (M.). 
Bernardin  ((Louis-L.-J.;. 
Verrleux  (An t. -François). 
Bygonnet  (J .  -Cas .  -Faust) . 
Ganthier  (Jacques). 
Gagnant  (Léon). 
aonet  d'Onral  (Pierre-L.). 
Ledien  (Emile). 
Lecarbonnier  (Paul). 
Palais  (J.-R.). 
BoaTet(Eug.-All).). 
Manry  (Luc.-Ern.-Em.). 
Nelson  (Victor). 
Montigny. 
Ledrn  (Eug.-Louis). 
Gamoin  (Charies). 
Cabanis  (Ch.-Alex.-Aug.). 
Villemain  (P.-Et.-Jos.). 
Caritey  (Hen.-Xav.). 
Berthon. 
Pierre  (Em-C h.). 


EMPLOI 


Conducteur  de  ♦•  classe 
Commis  principal 

id. 
Commis  de  1"  classe 

id. 

id. 

id. 

id. 
Commis  de  2«  classe 

id. 

id. 
Commis  de  3«  classe 

id. 

id. 

Id. 

id. 

id. 
Commis  de  4*  classe 
id. 
id. 
id. 
•     id. 


DATE 

de 

l'entrer 
au 

SERVICE 


9  sept.  1903 

24  juin  1902 
9  avril  1901 
l"OCl.  1902 
9  juin  1901 
1"  mars  1903 
9  nov.  1901 
9  juillet  1903 

25  juin  1902 
21  avril  1902 

!•'  sept.  1902 
{•'  oct.  1902 
1*'  mars  1903 
9  juin  1901 
25  mai  1902 
1*'  oct.  1904 
25  juin  1902 
9  mars  1903 
9  janv.  1901 
25  juin  1902 
!•'  oct.  1902 
!•'  mars  1903 
9  avril  1903 


JnUy  (Anlony),  ^,  y. 
Gassaigne  fGeo.-Fran.-Méd.), 


Pous  (Emile). 
Gautrin  (Bapl.). 
Schnpp  (Emile). 
L'OliTiepiL.'Alex.). 
FaaTergne  (Auguste). 
Gambon(fiart.-Art.). 
Rascalon  (Feb.-C). 
Xavier  (A. -A). 
GentilIni(M.-J.-J.). 
Ténor  (Jos.). 
Prat  (Jean). 


SERVICE  DES 
Architecte  principal  de  2*  classe    !•'  sept.  1893 

Inspecteur  de  2*  classe 

PERSONNEL  DU 

6  juin  1898 

15  fév.  1899 
1«  juin  1898 
6  fév.  1800 
9  juillet  1900 
l«r  janv.  1901 

14  juin  1901 
1-'  juin  1898 
25  avril  1901 

16  janv.  1901 
16  fév.  1902 


Surveillant  de  1"  classe 

id. 
Surveillant  de  2»  classe 

id. 

id. 
Surveillant  de  3*  classe 

id.     • 

id. 
Surveillant  de  4*  classe 

id. 

id. 


I 


-  163  — 


delà 
toCglG  NATION 

oa  de  la 
!5'>lll3iATION 

à 


^ 


tsept.  1903 
juin  1902 
9  avril  1901 
i"  ocl.  1902 
9]mD  1901 
1^'  mars  1903 
jfaov.  1901 
If  juUIet  1903 
bjuin  1902 
\i  avril  1902 
l-'sepl.  1902 
il"  of  l.  1902 
1-  mars  1903 
9  juin  1901 
Z  mai  1902 
•oct   1904 
juin  1902 
9  mars  1903 
9  janT.  1901 
Ti  Juin  1902 
oel.  1902 
mars  1903 
9  avril  1903 


DATES 

du 
PREMIER 

DÉBARQUEMENT 

dans  la 

COLONIE 


7  OCt.  1903 
15  juillet  1902 
9  mai  1901 
Recr.  à  Mad. 
1  juillet  1901 
Recr.  à  Mad. 
6  déc.  1901 
6  août  1903 
Recr.  à  Mad. 
id. 
id. 
id. 
id. 
1  juillet  1901 
16  juin  1902 
Recr.    à  Mad. 

id. 

6  avril  1903 

6  fév.  1901 

Recr.  à  Mad. 

6  avril  1903 

id. 
6  sept.  1903 


de  la 

DERNIÈRE 
PROMOTION 


9  sept.  1903 

24  juin  1902 
l"juilieH903 
1"  OCt.  1902 
1"  ianv.  1903 
1*'  mars  1903 
1"  juillet  1903 
6  août  1903 

25  juin  1902 
1^' juillet  1904 
!•' juillet  1904 
1»'  OCt.  1902 
1»'  mars  1903 
1*'  avril  1904 

l"  juillet  1904 
1«  OCt.  1904 
l"janv.  1905 
1*  janv.  1905 
25  juin  1902 
25' juin  1902 
1"  OCt.  1902 
1"  mars  1903 
9  août  1903 


RÉSIDENCE 


Tananarive 

Tananarive 

Manjakandriana 

Ambatolaona 

Tamatave 

Anivorano 

Mananiary 

Tananarive 

Diego-Suarez 

Tananarive 

Anivorano 

Tamatave 

Tananarive 

Tamatave 

Tananarive 

Tananarive 

Antanifotsy  [Ma^jaluDdifana] 

Anivorano 

Tananarive 

Miarinarivo 

Tulear 

Tananarive 

Tananarive 


FONCTIONS  REMPLIES 


BATINŒNTS  CIVILS 


I-  mars  1896 


3  mai  1899 


19  août  1901 


14  juillet  1903 


Tananarive 
Tananarive 


CADBE  INFERIEUR 


e  juin  1898 
15  fév.  1899 
l^'joio  1898 
6  f«vr.  1900 
9  juiUel  1900 
I  i«r  janv.  1901 
kijoiiiUOft 
[l-*  juin  1898 
£  avril  1901 
16  janv.  1901 
16  féy.  1902 


15  avril  1898 
Recr.  à  Mad. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id 
•   id. 

id. 

id. 


1*' juillet  1904 
l*' juillet  1904 

22  janv.  1900 
1"  juillet  1903 
1*' juillet  1904 
l^imHetiaOi 
1«  juillet  1904 

1"  janv.  1905 

25  avril  1901 
{•'  sept.  1901 

16  fév.  1902 


Manjakandriana 

Mananjary 

En  congé 

Tamatave 

Tananarive 

Tananarire 

Vohemar 

Majunga 

Tananarive 

Vatomandry 

Manjakandriana 


Agent  voyer. 

Ecole  professionnelle. 

Ponts  et  chaussées. 


Voirie. 


Agent  voyer. 
RAtiments  civils. 
Direction. 


Chef  du  service    des   bâti 
ments  civils. 


Mairie. 
Mairie. 


Bâtiments  civils. 


—  164  — 


»' 

DATE 

DATE 

de 

de 

NOM  ET  PRÉNOMS 

EMPLOI 

l'entrée 

NAISSANCE 

au 

' 

SKRVIGE 

23  OCt.  1874 

Allaiio(L.-M.). 

Surveillant  de  4*  classe 

24  mars  19  Qfi 

lOjanv.  1877 

Roger  (L.-J.). 

id. 

23  mai  1902 

22  août  1872 

BouTiala  (Cyp.-Syl.)- 

id. 

24  mai  1902 

Tallec  (Edouard). 

Contremaître  principal 

16  août  1892 

22  fév.  1863 

Baisse  ( A. nj.). 

id. 

juillet  1896 

6  fév.  1857 

Lavergne  (Laur.-AIex.). 

Contremaître  de  1'*  classe 

9  mai  18% 

27  avril  1870 

Yacher  (Maurice). 

id. 

9  juillet  1897 

fl  24  avril  1855 

Bonrdel  (Pierre). 

id. 

f  janv.  1900 

1    4  déc.  1862 

Merrlel  (Jul. -Henri). 

Contremaître  de  2*  classe 

10  juillet  1897 

2S  mars  1863 

LégUse  (Pierre). 

id. 

1-  OCt.  1902 

14  OCt.  1860 

Gostare  (Joseph). 

id. 

1«  avril  1900 

10  juin  1865 

Blgot(Alf.-A.). 

id. 

25  mars  1898 

28  août  1868 

Pireaad  (Pierre). 

Contremaître  de  3*  classe 

9  juillet  1901 

6  sept.   1870 

Allongne  (Théophile). 

id. 

16  mars  1901 

13  nov.  1876 

Thorei  (G.-Aug.). 

id. 

9 janv,  1902 

6  OCt.  1869 

Peyron  (HonoréJ. 

Contremaître  de  4*  classe 

20  juin  1901 

19  OCt.  1869 

Lasère  (Albert- Armand). 

id. 

!•'  OCt.  1901 

27  OCt.  1871 

Dadicoort  (Paul). 

id. 

1*'  OCt.  1901 

14  fév.  1875 

André  (Louis- Aug.). 

îd. 

1-  nov.  1901 

26  sept.   1871 

Dreyer  (Philippe). 

id.- 

13  nov.  1901 

11  avril  1870 

Gesbert  (François-J.). 

id. 

1"  janv.  1901 

18  juin  1877 

Rebeix  (Sim.). 

id. 

9  août  1902 

16  déc.  1873 

Tannière  (F.-Edm.). 

id. 

1"  sept.  1902 

26  avril  1874 

Doué  (X.-Em.). 

id. 

1«  sept.  1902 

njanv.  1855 

Lacroux  (J.-Ant.). 

id. 

1-  sept.  1903 

GARDIENS- 

» 

Gardien-consigne  de  1"  classe 

16  fév.  1901 

« 

Hnbatsch. 

Gardien-consigne  de  3*  classe 

26  janv.  1904 

SI 

SRVICE 

3  mai  1867 

Konneyres  (Pierre),  ^. 

Capitaine  du  génie  H.  C,  ingénieur 

• 

5  juillet  1868 

Baaer  (Louis). 

Contrôleur    principal  de  !'•  classe 

10  janv.  1896 

5  déc.  1862 

Breton  (Ant.). 

id. 

!•' juillet  1897 

6  avril  1873 

Chabert  (Fél.-Paul). 

Contrôleur  principal  de  2*  classe 

{•'  août  1897 

14  sept.  1868 

Gazai  (M.-Emile). 

Contrôleur  de  1"  classe 

!•'  nov.  1899 

8  OCt.  1874 

Davauchelle  (Ars.-Ad.-Ken.). 

id. 

!•' jullleH901 

2  OCt.  1877 

Lacroix  (Em.-Ch.). 

id. 

1*  juillet! 901 

!•*  déc  1873 

BUé  (F.-Cons.-Ben.-And.). 

id. 

1«  juillet  1902 

» 

Bonrderat  (Eug.-P.-M.). 

Contrôleur  de  4'  classe 

»   • 

\ 

m 

-  165  — 

\                              DATES 

1       de  U 

du 

»FSIGRAT10N 

PREMIER 

de  U 

RÉSIDENCE 

FONCTIONS    REMPLIES 

on  de  la 

DÉBARQUEMENT 

DERNIÈRE 

DOMINATION 

dans  la 

à 

PROMOTION 

1  MADAGASCAR 

COLONIE 

U  mars  1902 

Recr.  à  Mad. 

24  mars  1902 

En  congé 

23  mai  1902 

id. 

23  mai  1902 

Anivorano 

U  mai  4902 

16  juin  1902 

24  mai  1902 

Fianarantsoa 

• 

» 

» 

» 

S^Marie 

» 

» 

» 

Anivorano 

9  mai  1896 

6  juin  1896 

1*'  janv.  1901 

Tananarive 

9  juillet  1897 

8  août  1897 

f  juillet  1902 

Tananarive 

Ecole  professionnelle. 

1'*  janv.  1900 

Recr.  à  Mad. 

!•' juillet  1903 

Tananarive 

Ecole  professionnelle. 

10  juillet  1897 

id. 

1"  juillet  1902 

Tananarive 

1"  oct.  1902 

id. 

1"  oct.  1902 

Ambatolaona 

Ecole  professionnelle. 

1-  avril   1900 

30  avril  1900 

f  avril  1904 

Tananarive 

25  mars  1898 

Recr.  à  Mad. 

1«  juillet  1904 

Anivorano 

9  juillet  1901 

9  août  1901 

9  juillet  1901 

En  congé 

IG  mars  1901 

Recr.  à  Mad. 

1"  juillet  1904 

Majunga 

9 janv.  1902 

7f«v.  1962 

f'janv.  1905 

Tananarive  (Antanifotsy) 

^  juin  1901 
l**  oct.  1901 

Recr.  à  Mad. 
id. 

17  juin  1901 
f  oct.  1901 

Vohemar 
Tananarive 

1 
Rfttiments  civils. 

1-oct.  1901 

id. 

1«  cet:  1901 

Angavo-Mangoro 

1 

1-  nov.    1901 

id. 

f  nov.   1901 

En  congé 

Unov.  1901 

id. 

13  nov.  1901 

Tananarive 

l 'janv.  1901 

id. 

1"  janv.  1902 

Anivorano 

9  août  1902 

6  sept.  1902 

9  août  1902 

Tananarive 

Ecole  professionnelle. 

i"  sept.  1902 

Recr.  à  Mad. 

l^sept.  1902 

Diego-Suarez 

1*  sept.  1902 

id. 

!•'  sept.  1902 

Tananarive 

Ecole  professionnelle. 

1-  sept.  1903 

id. 

i"  sept.  1903 

Ankazobe 

Imerina  du  Nord. 

CONSIGNES 

<I6  fév.  1901      Recr.  à  Mad. 

16  fév.  1901 

Tananarive 

Gardien  du  palais  de  la  Rein 

;â6janv.  1904             id. 

26  janv.  1904 

Tananarive 

DES  MINES 

I*  nov.  1901 

•    * 

m 

Tananarive 

Chef  de  service. 

10  janv.  1896 

3  fév.  1896 

20  sept  1899 

En  congé  de  3  ans 

If  juillet  1897 

6  août  1897  ' 

19  janv.  1904 

Tamatave 

l' Mât  1897 

!•'  sept.  1897 

14  janv.  1904 

En  congé 

1*  Bov.  1899 

• 

14  juillet  1903 

Fianarantsoa 

i*'  juillet  1901 

7  sept  1901 

14  janv.  1904 

En  congé 

t*  juillet  1901 

6  oct.  1901 

14  janv.  1904 

Tananarive 

jl«'  juillet  1902 

16  août  1902 

1*'  juillet  1904 

Mananjary 

i 

• 

29  juin  1904 

• 

Ambositra                           ^ 

—  166  - 


DATK 

de 
NAISSANCE 


14  avril  1858 
20  mars  1844 
22  déc.  1861 

4  fév.  1870 
25  août  1869 

8  janv.  1860 

3  avril  1871 
6  oet.  1878 


1"  oct.  1860 
10  déc.  1851 

19  oct.  1863 

12  sept.  1854 

13  fév.  1846 
l«'nov.  1868 

23  déc.  1867 
23  avril  1869 
18  nov.  1866 

5  sept.   1872 
23  juillet  1868 

8  nov.  1872 
13gept.l858 
2  juin  1876 

14  juillet  1870 

15  déc.  1875 
8  mai  1861 

25  janv.   1876 

20  sept.  1877 
9 janv.  1878 

6  nov.  1862 


NOM  ET  PRÉNOMS 


EMPLOI 


DATE 

de 
l'entrée 

au 
SEHYICE 


PORTS  ET 


Momu. 

011ive(Jos.-Jér.). 
Anbouy  (Anselme). 
Barrier  (Ch.-L.). 
Gonne  (M.-J.-Eug.). 
Gbaudet  (Henri). 
Mannequin  (Em.). 
DauTier  (Théo-M.). 
Moinard  (Isid.). 


Capitaine  de  port  de  2*  classe 
Lieutenant  de  port  de  1'*  classe 

id. 
Gardien  de  phare  de  2*  classe 

id. 
Gardien  de  phare  de  3*  classe 

id. 
Gardien  de  phare  de  4*  classe 

id. 


17  mai  1904 
16  juin  1898 
24  juillet  1903 

6  mai  1900 
30  sept.  1902 
1*'  mars  1896 
!•'  avril  1903 
15  nov.  1903 
l24  nov  1903 


SERVICE  DE 


Millet  (Alf.). 

Ronget  (L.-M.-H.-E.i. 

Ladebèse-Lnrbe  (J.-F.) 

LaBBaire  (Pierre). 

Deloni(V.-A.). 

Aiigaet(E.-L.). 

Bourgeon  (J.-L.). 

Arragon  (G.). 

Martineau. 

Muller  (L.-A  ). 

Toafllin  (Ch.). 

Levasseur. 

Bérard  fJ.-Luc). 

Gastel  (Paul). 

Govaln  (Emile). 

Loroaty  (H.-J.). 

FUalkow8U(M.-Al.). 

S8théoiile(P.). 

RaUlon  (P.). 

Robert. 

Talandier^Lespinasse . 

6arot(Ar8.-Zéph.). 


Trésorier-payeur  de  1»*  classe 
Paveur  particulier  de  3*  classe 
id. 
Payeur-adjoint  de  l'*  classe 
id. 
id. 
Payeur-adjoint  de  2"  classe 
id. 
id. 
Payeur-adjoint  de  3»  classe 
id. 
id. 
id. 
Commis  de  î**  classe 
id. 
id. 
Commis  de  2*  classe 

id. 

Commis  de  4*  Mc^sse 

id. 

.      id.'     . 

id. 


5 janv.  1889 
9  janv.  1883 
l*'  mars  1886 
20  avril  1886 
25  mai  1872 
{•'  août  1890 
16  juin  1891 
18  janv.  1890 

l.r  juillet  189<Î 
l.r  juillet  189« 

16  mars  1897 
l-r  fév.  189T 
l.r  juillet  189^ 

31  mars  1898 
5  mai  1899 
l-r  nov.  1898 

18  sept.  1902 
1.'  fév.  1903 

10  janv.  i900 

10  mars  1900 


afi 


—  167  — 


delà 

KSIGNATION 

oa  de  la 
NOMINATION 

à 
&AOAGASGAR 


DATES 

da 

PREMIER 

DtoARQinniSIlT 

dans  la 

COLONIE 


de  la 

DERNIÈRE 
PROMOTION 


RÉSIDENCE 


FONCTIONS  REMPLIES 


RADES 

17  mai  i904 
16  juin  1898 

juillet  1903 
6  mai  1900 
M  sept.  1902 
l**  mars  1896 
l«'a\TiI  1903 
i'>  nov.  1903 
24  DOT.  1903    I 


14  juillet  1904 
Recruté  à  Mad. 
16  août  1903 
Recruté  à  Mad. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 


11  mai  1904 
21  nov.  1901 
U  juin  1903 
{•'  janv.  1901 
30  sept.  1902 
l**  juillet  1903 
!•'  déc.  1904 
15  nov.  1903 
13  déc.  1903 


LA  TRESORERIE 


23  juin  1903 
l*'  mars  1891 
l(  sept.  1901 
!•'  mars  1891 
f  mars  1891 
1»  mars  1891 
1-  mars  1901 
!•  janv.  1901 
n  juUIet  1904 
•1  l-  mars  1897 
16  déc.  1897 

9 

16  déc.  1897 
16  déc.  1897 
f  juin  1899 
1*  août  1902 
l-juU.    1900 
^    l"  août  1902 
ISfév.  1903 

9  janv.  1904 
1-déc.   19031 

10  mars  1900  I 


5  fév.  1904 
4  août  1891 
1*»  nov.  1901 
2avrU  1891 
4  avril  1891 
4  avril  1891 
11  mai  1901 
16  fév.  1901 
11  juUlet  i<904 
4  avril  1897 
1»  fév.  1898 


5  fév.  1898, 

5  fév.  1898 

6  juillet  1899 
6  sept.  1902 
6  août  1900 
6  sept.   1902 
8  mars  1903 
5  fév.  1904 

19  janv.  1904 
Recr.   à  Mad 


1*'  mars  1904 
{•'  mars  1904 
l»'déc.   1899 
1»'  juin  1902 
1*' juillet  1904 
1*  nov.  1903 
!•'  déc.  1903 
!•'   oct.  1904 
1*'  janv.  1904 
l-' juillet  1904 
1«'  déc.   1904 
l-'déc.    1904 
f  nov.  1903 
!•  oct.  1904 
1"  oct.  1904 
1*'  déc.   1903 
l-'sept.  1904 
1-  mai  1904 
l-'  mai  1904 
1"  août  1904 
1-  oct.  1904 


Majunga 

Tamatave 

Diego-Suarez 

Sainte-Marie 

Majunga 

Fort-Dauphin 

Tamatave 

Diego-Suaroz 

Diego-Suarez 


Tananarive 

Tamatave 

Tananarive 

Fianarantsoa 

Andovoranto 

En  congé 

En  congé 

En  congé 

Tananarive 

Tananarive 

En  congé 

Tananarive 

Tananarive 

Majunga 

Tananarive 

Majunga 

Diego-Suarez 

Tananarive 

Tamatave 

Tananarive 

Tananarive 

Tananarive 


Capitaine  de  port. 
Capitaine  de  port  p.  i. 
id. 

Katsepe. 
Itaperina. 

Cap  d*  Ambre. 
Orangea. 


Chef  du  service. 
Payeur  de  la  place. 
Chef  de  la  comptabilité 
Payeur  de  la  place. 
Payeur  de  la  place. 


Payeur  de  la  place. 


Payeur  de  la  place. 


—  169    - 


CIRCONSCRIPTIONS  ADMINISTRATIVES 


La  classification  adoptée  dans  le  présent  annuaire  a  été  guidée  par  deux 
considérations  d'ordre  différent.  La  (première  est  celle  qui  touche  au  régime 
administratif  des  circonscriptions  territoriales Ja  seconde  à  leur  situation  géo- 
graphique ou  à  leurs  similitudes  ethniques  et  climatériques. 

Selon  que  le  régime  est  civil  ou  militaire,  les  circonscriptions  sont  dési- 
gnées sous  des  appellations  différentes.  Dans  le  premier  cas,  elles  portent  le 
nom  de  provinceB,  celui  de  cercleB  dans  le  deuxième. 

Le  régime  civil-  étant  établi  au  fur  et  à  mesure  des  progrès  de  la  pacifica- 
tion et  du  retour  de  la  sécurité,  les  provinces  sont,  pour  la  plupart,  réparti«*s 
dans  le  centre  de  Fflc,  où  notre  occupation  a,  dès. le  début,  été  plus  etrective 
que  partout  ailleurs,  de  même  que  sur  la  côte  Est  (sauf  dans  la  zone  extrême 
Sud),  où,  de  tout  temps,  les  populations  habituées  à  notre  contact  sont  restées 
paisibles.  Au  cours  de  Tannée  1902,  de  grandes  circonscriptions  où  la  tranquil- 
lité paraissait  définitivement  assurée  ont  .été  ainsi  remises  à  Tadministration  ci- 
vile, de  sorte  que  celles  où  sont  maintenus  des  effectifs  et  une  administration 
purement  militaire  ne  constituent  plus  que  des  exceptions. 

Les  circonscriptions  civiles  seront  passées  en  revue,  selon  Tordre  ci-des- 
sous établi,  non  d'après  leur  importance,  mais  d'après  leurs  analogies  et,  sur- 
tout, leur  position  géographique. 

Une  première  série  comprendra  neuf  provinces  centrales,  formées  par  l'an- 
cienne Imerina,  le  Betsileo  et  la  région  sihanaka-bezanozano,  toutes  situées 
dans  la  partie  la  plus  montagneuse  de  la  (Grande  Ile.  Ce  sont  : 


Province  de  Tananarive-ville. 
id.        de  rimerina  centrale, 
id.        de  TAngavo-Mangoro. 
id.       de  rimerina  du  Nord, 
id.       de  ritasy. 


Province  du  Vakinankaratra. 
id.      ,  d'Ambositra. 
id.         de  Fianarantsoa. 
id.         de  Mandritsara. 


Une  deuxième  série  comprendra,  dans  Tordre  ci*dessous,  les  provinces 
s'écheloanant,  du  Sud  au  Nord,  le  long  de  la  côte  orientale  : 


Province  de  Farafangana. 
id.      de  Mananjary. 
id.      de  Vatomanory-Mahanoro. 
id.      des  Betanimena. 
id.      des  Betsimisaraka du  centre. 


Commune  et  île  de  S'*-Marie-de-Ma- 

da^ascar. 
Provmce  des  Betsimisaraka  du  Nord. 

id.        de  Vohemar. 

id.        de  Diego-Suarcz. 


Sur  le  versant  occidental  de  Tile  trois  autres  provinces  termineront  la  liste 
des  circonscriptions  civiles.  Ce  sont: 

Les  provinces  de  Nossi-Bé,  Majunga  et  Tulear. 

Les  provinces  civiles  ayant  été  passées  en  revue,  les  territoires  militaires 
existant  dans  toutes  les  régions  où  les  nécessités  de  Toccupation  et  de  la  défense 
de  la  Colonie  exigent  un  régime  d'exception  seront,  à  leur  tour,  examinés  dans 
Tordre  ci-dessous  indiqué  : 


Cercle  d'Analalava. 
id.    de  Maevatanana. 
id.    de  Maintirano. 


Cercle  de  Morondava. 
id.    des  Mahafaly. 
id.    de  Fort-Dauphin. 


-  470  - 


Province  de  Tananarive-Ville 


La  province  de  Tananarivc- ville  constitue  un  centre  autonome  au  point  de 
vue  administratif  et  Knancier;  elle  est  placée  sous  la  direction  d'un  administra- 
teur des  colonies,  qui  a  le  titre  d'administrateur* maire.  11  est  assisté  d'un  admi- 
nistrateur-adjoint, oui  remplit  également  les  fonctions  d  adjoint  au  maire  et  est 
spécialement  chargé  de  l'administration  indigène. 

La  province  de  Tananarive-ville,  outre  la  ville  proprement  dite,  oui  est 
limitée  parla  route  circulaire,  comprend  aussi  les  villages  suburbains,  prolonge- 
ment naturel  du  chef-lieu  de  la  Colonie  et  formant  sa  banlieue.  La  superficie 
totale  est  de  3.312  hectares,  avec  1.960  hectares  environ  de  cultures,  dont  près  de 
1.355  hectares  de  rizières  cultivées. 

L'Ikopa  forme  la  limite  de  la  circonscription  au  S.  et  à  rO.,sur  une  longueur 
d'environ  14  kilomètres;  à  TE.,  la. circonscription  est  bornée  par  la  chaîne  de 
hauteurs  sur  laijuelle  sont  édifiés  l'observatoire  et  le  fort  Duchesne  et  où  s'adosse 
l'hôpital  militaire  d'isoavirlandriana;  la  limite  N.-O.  est  formée  par  les  canaux 
d'irrigation  de  la  magnifique  plaine  de  Betsimitatatra,  grenier  de  l'Imcrioa  cen- 
trale. 

Tananarive  est  bâtie  sur  une  colline  en  forme  dT,  dont  la  place  Jean-Laborde 
(anciennement  Andohalo)  marque  à  peu  près  le  milieu. 

Andohalo  est,  du  reste,  le  point  d'où  rayonnent  les  grandes  voies  de  com- 
munication desservant  les  différents  quartiers  de  la  ville.  Le  point  le  plus  élevé 
est  la  butte  du  blockhaus,  au  S.  du  palais  de  la  Reine,  où  est  établi  le  poste 
de  télégraphie  optique;  il  est  à  une  altitude  de  1.477"  75,  aloi's  oue  celle  des 
bords  de  l'ikopa,  au  S.  de  la  ville,  n'est  (|ue  de  1.288™  80.  Depuis  deux  ans,  la 
ville  s'étend  vers  le  N.-O.,  dans  les  quartiers  d'lsolry,d'Analakely,d'Ambondrona 
et  d'Ankadifotsy,  au  contre  desquels  sera  édifiée  la  gare  de  Tananarive. 

Un  grand  nombre  de  maisons  de  rapport  ont  été  construites  ou  sont  actuelle- 
ment en  construction  dans  ces  quartiers,  qui  seront  les  plus  importants  de  Tana- 
narive. 

Voies  de  oomoiiuiication  arbainea.  -  De  grands  travaux  d'utilité  publi(][ue 
ont  été  entrepris  à  Tananarive  depuis  l'occupation  française;  ils  ont  eu  spécia- 
lement pour  objet  l'amélioration  et  la  création  de  voies  de  communication  que 
le  gouvernement  malgache  avait  complètement  négligées.  A  cette  époque,  en 
effet,  Tananarive  était  un  véritable  labyrinthe  et  les  habitants  ne  pouvaient 
accéder  à  leurs  demeures  que  par  d'étroits  et  tortueux  sentiers  ou  par  de  mauvais 
escaliers  en  pierre,  qui,  pendant  la  saison  des  pluies,  se  transformaient  en  tor- 
rents et  devenaient  impraticables. 

De  nombreuses  trailsformations  ont  été  accomplies.  Il  faut  citer,  parmi  les 
plus  importantes,  la  place  Jean-Laborde,  qui  était  un  ravin  en  1896  ;  la  place 
Colbert,  dont  les  terrassements  descendent  jusqu'au  grand  marché  d'Analakely; 
l'avenue  de  France,  conduisant  au  Gouvernement  Général  ;  l'avenue  La  Bourdon- 
nais, grande  artère  du  haut  quartier  de  Faravohitra  ;  les  rues  Amiral-Pierre, 
Augey-Dufresse,  (iuillet  et  Antoni,  la  rue  Benyowsky,  la  nouvelle  rue  Gour- 
beyre,la  rue  Ranchot,  le  lotissement  d'Analakelv,  l'hippodrome  de  Mahamasina, 
la  route  de  l'abattoir,  la  route  de  Mahazoarivo,  la  route  de  Nosizato.  A  ce  réseau 
de  routes  carrossables  viennent  s'ajouter  les  nouvelles  voies  de  communi- 
cation ouvertes  en  1903:  le  premier  tronçon  de  la  rue  Carayon,  qui  conduit  de 
la  rue  Amiral-Pierre  à  la  place  du  Gouvernement  Général;  fa  rue  Colbert,  ma- 
gnifique voie  empierrée  descendant  en  longeant  les  contreforts  de  la  place'Colbert 
jusqu'à  Analakoly  et  la  place  Flacourt;  la  rueGallieni,dontles  travaux, commen- 
cés en  1902,  ont  été  terminés  cette  année  ;  cette  belle  et  pittoresque  artère  coupe  le 
versant  0..  de  Faravohitradans  toute  son  étendue  en  traversant  lesquartiers  d  Am- 
bohijatovo,  de  Soarano  et   d'Ambondrona;  la  route  de  l'Abattoir,  traversant  la 


f 


—  171  — 

partie  0.  de  la  splendide  plaine  de  Betsimiiatatra,  relie  le  nouvel  abattoir  d*Ân- 
drorosy  avec  le  quartier  d'Isotry  et  la  ville.  L'empierrement  des  rues,  commencé 
en  1903  par  la  roe  Colbert,  la  route  de  T Abattoir,  la  route  de  Mujunga,  la  rou- 
te d'Ambohimanga,  le  boulevard  Sylvain-Roux,  la  route  d  Andohatapenaka  et 
la  rampe  S.  de  Soanierana,  formant  un  parcours  total  de  9  k.  500,  sera  terminé 
dant  le  courant  de  la  présente  année. 

Les  rues  les  plus  importantes  ont  été  parachevées  par  rétablissement  de  ca- 
niveaux, pavés  et  de  boronres  de  trottoirs  ;  ces  travaux,  tout  en  faisant  disparaî- 
tre les  fossés  maçonnés  qui  étaient  un  danger  pour  la  circulation  des  voitures, 
ont  provoqué  une  meilleure  viabilité  de  ces  voies  et  ont,  en  outre,  contribué  à 
remoeillssement  et  à  Fassainissement  de  la  ville. 


POPULATION 

La  population  indigène  de  Tananarive  augmente  chaque  année  dans  des 
proportions  notables  et  rassurantes  pour  Tavenir  économique  de  la  capitale.  Elle 
était,  en  1902,  de  54.620  Âmes  et  atteignait,  au  recensement  du  20  novembre  1903, 
le  chiffre  de  6i>.263  habitants,  auxquels  s'ajoutent  aujourd'hui  2.797  Européens  et 
assimilés,  qui  se  décomposent  ainsi  : 


PnDçaii. 


ChUa 1340 

(  OfGcierteias- 

MiliiAirM   )      BimlléjJ..   .  95 
MUiUires  <  gotts-offlcieis 

(      et  BoldnU..  1.910 

Solets  briUnniqaes "TS 

Allemands ^ 

Italiens S 


Norvégieas 8 

Grecs  30 

Saisses ; 3 

Hongrois 1 

ludiens  ih 

Persans   1 

Chinois 4 

Hollandais i 


2.725 


H 


Total  général  2.797 

La  densité  de  la  population  est  également  intéressante  à  noter  ; 


Commune  :  33  kinq.  12. 
Denaité:    1.819,533. 


Partie  urbaine  :  6   kmq.  59. 
Densité:  5.405,06. 


Banlieue  :  26  kmq.  60. 
Densité  :  933,16. 


SUBDIVISIONS    ADHIKISTRATIVES 

iA  province  de  Tananarive-ville  est  divisée,  au  point  de  vue   administratif,  eo  8  arrondis- 
sements et  en  33  quartiers  qui  sont  : 


Àrronfiijfse-  Quartiers 

menU 

C  k  l'Est  d'Andohalo. 

.    .   ^..  ,  J  Ambobiisiroa 

Ambohilabroa...  <  n.  de Mahamasina. 

(  Ambatovinaky..... 

Ambobitsirohitra. . 

Isotry 

laotry {  Isoraka . 

Anjoma l 

Ambatonakanga....  ; 

Anosizato 

Anosipatiana...  {  Anosipatrana.... 

Andohatapenaka. 

Ankadifotsy 

Andravonangy... 

Anjanahary 

Manjakaray 


Popula- 
tion 


5.000 


L 


696 


Ankadifotsy  .... 


4.573 


10.121 


Arrondisse- 
ments 

Faravohilra... 


Mahazoarivo 


Ankadibevava. 


Andrefandrova 


Quartiers 

Faravobitra 

AiubondrooB 

Ankadivato 

Faliarivo 

Mahazoarivo 

Ambohimiandra  ... 
Androndra.. . 
Ambohipo 

Ankadibevava 

Ankadinandriana... 
Ambohimitsitiibina. 
Attibohipotsy 

Andrefandrova 

Amoamarioana 

S.  de  Mahamasina- 

Maoanjara 

Soanierana 


Popula- 
tion 

5.050 


6.691 


7.766 


8.366 


Total.  «.,    60.263 

A  la  tète  de  chaque  arrondissement  est  placé  un  gouverneur  madinika  et 
chaque  quartier  est  sous  la  surveillance  d'un  mpiadidy.  Ces  fonctionnaires  indi 
gCDes  relèvent  directement  de  Tadministrateur-maire. 


—  172  — 

RENSBIGlIEHElfTS  ÊGOUOHIQIIES 

Agrionltiire.— L'affriculti]i*e  est  entièrement  entre  les  mains  des  indigènes. 
L'activité  agricole  de  la  population  de  Tananarive  est  assurément  considérable  ; 
la  presque  totalité  des  terres  cultivables  pouvant  donner  quelque  rendement  est 
mise  en  valeur  ;  pas  un  coin  de  terre  ne  reste  inculte  dans  Timmense  plaine 
de  Betsimitatatra  ou  au  fond  des  vallées  qui  avoisinent  la  ville. 

La  statistique  consignée  ci-dessous  donne  une  idée  exacte  de  ia  production 
agricole  : 

Riz  décortiqué 2.900.000  kiios       Haricots  3.000  kilos 

Maïs 10.000    —         Collures  maraîchères 95.000      — 

Manioc iO.OOO    —          Pommes  de  terre 30.000      — 

P«^^8 10.000                                                   T^^^l 3.978.000 

Le  tableau  ci-dessous  indique  la  superficie  des  terrains  cultivés  : 

Ris 1.35i  h.33a.  85  Maïs Il    h.  48  a.  0 

Canneàsocre 9'2  24  47  Haricots 7       62  0 

Café 4  65  62  Pois  du  Cap il  2 

Manguiers 12  60  00  Saonjo i        10  5 

Bananiers 2  27  43  PisUiches 34  2 

Manioc 368  71  45  Cultures  maraîchères 15       28  7 

Patates 35  45  49 

Soit  ensemble  une  superficie  totale  de  1.906  hectares  30  ares,  superficie  consi- 
dérable si  Ton  songe  que  rétendue  territoriale  de  la  commune  de  Tananarive  ne 
mesure  que  3.312  hectares. 

Quelques  rares  colons  européens  exploitent  au  point  de  vue  maraîcher,  soit 
des  concessions  obtenues  gratuitement,  soit  des  terrains  acquis  par  voie  d'achat 
aux  indigènes.  Ces  terres  sont  mises  en  Valeur  par  des  Malgaches,  et  les  produits 
partagés  entre  le  métayer  et  le  propriétaire,  suivant  les  termes  de  la  convention 
intervenue  entre  eux.' 

Elevage.—  A  part  quelques  vaches  laitières  ou  quelques  animaux  constituant 
un  troupeau  de  minime  importance,  on  peut  dire  que  l  élevage  proprement  dit 
n'existe  pas  à  Tananarive.  La  circonscription  n'a,  en  effet,  pas  de  pâturage  et  le 
bétail  servant  à  la  consommation  locale  provient  en  totalité  des  provinces  avoi- 
sinantes. 

Induatrie.  —  Tananarive  n'a  rien  de  ce  qui  peut  offrir  à  Tindustrie  un  champ 
d'action  appréciable.  Les  ressources  actuelles  du  pays,  à  ce  point  de  vue,  sont 
d'ailleurs  minimes  ;  pas  de  mines,  pa$  de  forêts,  pas  de  chutes  d'eau,  rien  de  ce 
qui  peut  alimenter  la  grande  industrie  dans  le  sens  propre  du  mot.  L'industrie 
européenne  n'est  actuellement  représentée  que  par  des  entreprises  de  ferblan- 
terie, de  quincaillerie,  une  fabrique  de  meubles,  des  ateliers  de  peinture,  de  vitrerie 
et  de  menuiserie. 

Industrie  des  transports.  —  La  question  des  transports  semble  résolue  en  ce 
moment,  en  attendant  la  construction  définitive  du  chemin  de  fer.  Le  transport 
actuel  par  charrettes  à  bœufs  ou  à  mulets  et  par  petites  voitures  à  bras  sitffit  au 
commerce  local  et  à  la  rapidité  des  transactions.  Les  conditions  dans  lesquelles 
la  circulation  s'est  établie  sur  les  deux  grandes  voies  de  communication  qui  joi- 
gnent Tananarive  aux  côtes  Est  et  Ouest  sont,  autant  que  possible,  favorables  et 
suffisantes  au  développement  économique.  Le  portage  à  dos  d'hommes,  sans  être 
complètement  abandonné,  a,  néanmoins,  diminué  d'importance  dans  de  nota- 
bles proportions  et  ne  subsiste  plus  guère  que  sur  les  routes  de  Fianarantsoa  et 
de  Vatomandry,  et,  pour  une  partie  aussi,  sur  la  route  de  l'Ouest.  Aussi,  le  mou- 
vement des  bourjanes  révèle-t-il  cette  transformation  dans  le  mode  de  transport. 
Après  avoir  été  de  65.000  en  1900,  il  est  tombé  k  49.000  en  1901,  à  39.200  en 
1902,  pour  remonter  à  40.215  en  1903;  encore  faut-il  comprendre  dans  ce  der- 
nier cniffre  les  bourjanes  affectés  à  la  traction  des  voitures  à  bras,  à  raison  de 
trois  par  voiture. 

L'entreprise  des  transports  à  Tananarive  est  actuellement  entre  les  mains 
des  agences  suivantes  : 


-   173  — 

La  lifuidaiion  Pochard  et  Wilson,  ]a  Société  des  Messageries  de  Tanana^ 
rive,  MM.  Septe,  Modrin,  ClaisseetNocent. 

D'autres  petits  entrepreneurs  et  des  maisons  de  commerce  possèdent  des 
voitures  à  traction  animale  ou  à  bras,  qu'ils  utilisent  à  leur  service  personnel  et 
au  transport  de  leurs  propres  marchandises* 

Le  transport  des  personnes,  voyageurs  et  autres  est  effectué  au  moyen  de 
pousse-pousse  légers  traînés  à  bras  ;  mais  la  plupart  des  fonctionnaires  et  colons 
sont  transportés,  entre  Tananarive  et  le  terminus  actuel  du  chemin  de  fer  (Fa- 
novana),  soit  par  automobiles,  soit  par  voitures  à  mulets. 

Une  statistique  récente  a  relevé  à  Tananarive  : 

Véhicules  Animaux  de  trait 

Voitarea  de  luxe 29  Chevaux 139 

Voitares  à  bras 1.3^9  Jqments 45 

Ch*rr«tles  à  mulets 133  MuleU 189 

Cbarrettes  à  bœofe 166  Anes  et  ànesses 37 

Y~^  3œuf&  porteurs 133 

513 

Les  spécialités  de  Tindustrie  indigène  sont  les  chapeaux  de  paille,  les  den- 
telles, les  fromages  et  le  beurre,  la  quincaillerie,  la  bimbeloterie,  les  objets  en 
corne  et  en  aloès,  les  meubles,  chaises,  fauteuils,  la  soie  filée,  les  dentelles  de 
soie  et  de  coton,  rabanes,  nattes,  matelas,  cordages,  cigares,  savons,  chandelles, 
le  suif  fondu,  le  bois  de  construction,  le  bois  à  brûler,  le  charbon  et  divers  ob- 
jets de  vannerie.  Toutes  ces  industries  sont  encore  à  Tétat  embryonnaire,  sauf 
la  chapellerie  et  les  dentelles,  qui,  depuis  1903,  prennent  un  essor  inattendu. 

Commerce.  —  Le  commerce  de  Tananarive  a  pris  un  certain  essor  depuis 
loiiverture  des  importantes  voies  carrossables  de  Tamatave  et  de  Majunga,  qui 
facilitent,  dans  une  mesure  appréciable,  le  transport  des  marchandises,  des  pro- 
duits et  celui  des  voyageurs,  tant  par  voiturettes,  pousse-pousse  et  attelages  di- 
vers que  par  automobiles. 

Les  principales  sociétés  commerciales  ou  compagnies  représentées  à  Tanana- 
rive sont  les  suivantes  : 

Société  des  Grands  Magasins  du  Louvre  :  place  Colbert,  M.  Berger,  açent. 

Société  anonyme  des  Etabiissements  Gratry  :  place  Colbert,  M.  Premont, 
administrateur-gérant. 

Compagnie  Lyonnaise  de  Madagascar:  place  Flacourt  (Analakely),  M,  Hallot, 
directeur. 

Compagnie  coloniale  de  Madagascar:  rueGuillet,  M.  Bourdariat. 

Compagnie  Occidentale  de  Madagascar:  rue  Amiral-Pierre,  M.  Engelhard. 

Société  des  gisements  aurifères  d'Anasaka:  rue  Auguey-Dufresse,  M.  Sescau, 
directeur. 

Compagnie  Marseillaise  de  Mculagascàr  :  rue  Dupré,  M.  Pascal. 

Compagnie  Parisienne  (Ancienne  maison  Delacre):  M.  N. . .,  représentant. 

Syndicat  Lyonnais  d'exploration  à  Madagascar:  M.  N. ..,  administrateur 
délégué. 

Société  des  Messageries  de  Tananarive  :  siège  social,  26,  rue  Amiral-Pierre. 
M.  Hugnin,  administrateur-délégué. 

Madagascar  (Société  française  de  commerce  colonial).  Ed.  Anquetil  et  G**, 
agents.  M.  Gros,  représentant. 

Maisons  d'importation  et  d'exportation 

MM.Hoi&iian,  rue  Amiral-Pierre  (M.  Poitevin,  représentant)* 

Aflhwell,  me  Auguey-Dufresse. 

Wnce  Âmédée,  rue  Gourbcyre  (M.  Grandjean,  représentant). 

Ed.  Anquetil  etC'%  rue  Amiral-Pierre  (Agents  de  MM.  Schneider  et  C'%  du 
Creuset  ;  du  Comité  des  Assureurs  maritimes  de  Bordeaux  ;  de  la  maison  P.  Haff- 
jjer,  fabricants  de  coffres-forts  à  Paris;  de  la  Société  anonyme  des  fourneaux 
Bnffault,  à  Paris):  M.  Ulysse  Gros,  représentant. 


—  174  — 

MM.  Novas,  rue  Amiral-Pierre. 
Dadabhoy  et  G'^*,  nie  Garayon. 

O'Swaldet  C'«,  place  Flaconrl  (M.  Nachtwey,  représentant). 
Georges  Ghapin,  rue  Amiral-Pierre  (M.  Frapart,  représentant). 
Bazar  Parisien  (M.  Tessier),  me  Amiral-Pierre. 
Bigot,  rue  Amiral-Pierre. 
Laubé,  rue  Amiral-Pierre. 
Guyard,  rue  Amiral-Pierre. 

DIVERS 

Médecins  civils  européens 

MM.  le  D^  Fontoynont,  rue  Gourbeyre. 

le  û''  Moss,  médecin  de  la  Mission  anglaise,  avenue  La  Bourdonnais. 

Pharmaciens 

MM.  Grandjean  (pharmacie  de  la  Métropole),  rue  Amiral-Pierre. 
Dandrieu  père,  rue  Amiral-Pierre. 
Dandrieu  tils,  avenue  La  Bourdonnais. 

Banque 
Gomptoir  national  d'escompte  de  Paris  :  M.  Fiasse,  ^,  directeur. 

Tailleurs 

MM.  Laffrave,  rue  Gourbeyre. 
Delmas,  rue  Amiral-Pierre. 
BoUaerts,         id*. 

Boulangers 

MM.  Fumaroli,  avenue  Grandidier. 
Ricco  fils,  rue  Amiral-Pierre. 
Vassilio  frères,  place  Flacourt  (Analakcly). 
Grafouillère,  rue  Romain-Desfossés. 

Charcutiers 
MM.  Âmblard  et  Villecrose,  rue  Amiral-Pierre. 

Salaisons  et  produits  alimentaires 
M.    Rey,  usine  d'Androrosy. 

Teinture  et  dégraissage 
M"«  ¥▼•  Jarretont,  place  Golbert. 

Coiffeurs 

MM.  Blion,  place  Jean-Laborde. 
»     Genty,  rue  Amiral-Pierre. 

Pâtissiers 

MM.  Martel  frères,  rue  Ranchot. 
Ricco  fils,  rue  Amiral-Pierre. 

Eaux  gazeuses  et  limonades 

Société  des  limonadiers,  rue  Amiral-Pierre. 
MM.  Loubier,  rue  Dupré. 
Louyari,  Analakely. 

L'activité  commerciale  est  encore  alimentée  par  les  entrepreneurs  de 


-  176  — 

Entrepreneurs  de  travaux  publics 

MU.  Alen.  MM.  Dussol. 
Barran.  Gorneboû. 

Bonreau.  Jeampierre-Giraud. 

Brusque.  Lanier. 

Cotte.  Hamaggi. 

Gontnre.  Peyrand. 

Charpentiers,  menuisiers,  charrons 

MU.  Bernard.  '   MM.  Normand. 
Bénaset.  Parrain. 

Bourean.  Richard. 

Lebourg.  Rossignol. 

Fabrique  de  meubles 
U.  Boorean,  rue  Gourbeyre. 

Commerce  de  bois  et  de  fer 

MM.  Bonreau. 

Bouts,  Isoraka. 

Bd.  Anquetil  et  C^^',  rue  AmiraUPierrc. 

Architectes 

MM.  Alers,  avenue  Grandîdier. 
Groléas,  rue  Gourbeyre. 

Ferblantiers,   zingueurs 

MM.  Bonnet,  frères,  me  Amiral-Pierre. 
Uienninier,  rue  Amiral-Pierre. 

Serruriers-mécaniciens 

MM.  Bénaset,  Analakely. 

Bonnet,  rue  Amiral-Pierre. 
Geissert,  Isotry. 

Peinturej  vitrerie 

MM.  Duran  et  Sayarit,  rue  Carayon. 

Tapissier  décorateur 
M.  Roussier. 

Horlogers 

MM.  Hèche,  rue  Augey-Dufrese. 
Grosperrin,        id. 

Couturières-modistes 

M»«  Gautret,  rue  Amiral-Pierre.  M™«  Vaucheret,  rue  Augey-Dufresse. 

H"*  Gofflnet,  id.  M""»  Sanches,  rue  Amiral-Pierre. 

Imprimeries 

Société  de  l'Echo  de  Madagascar,  rue  Augey-Dufressc. 
M.  Ed.  Anquetil  et  G**,  rue  Dupré. 

Librairie,  papeterie,  journaux 

MM.  Laubé,  rue  Amiral-Pierre.  MM.  Hoifinan,  rue  Amiral-Pierre. 

Ashwell,  rue  Augey-Dufresse.  Gurrie,  avenue  La  Bourdonnais. 

Notaires 

MM.  Marmier,  greffier  en  cbef  de  la  Cour  d'appel, 
de  Guiran,  greffier  du  tribunal  de  1*^  instance. 


—  176  — 


A  vocals-dëfenseurs 

MM.  Bourrin,  rue  Dupré.  MM.  Martin,  nie  Augey-Dufresse. 

Jaoqumot,  rue  Antony.  Richard,  ^,  rue  Augey-Dufressc. 

Delahaye,  rue  Romain-Desfossés.  Hugnin,  rue  Augey-Dufresse. 

Domec,  avenue  La  Rourdonaais. 

Commissaire-priseur 

M.  Leaueur,  rue  Garayon. 

Huissiers 

MM.  Troccon,  avenue  La  Bourdonnais. 
Meyer,  rue  Guiliairi. 

Distillateurs-liquoristes 

MM.  AUain  (Jules),  Analakely. 
Louyari,  id . 

Polifonte,  Ambanidia. 

Cordonniers 
M.  Bernard,  rue  Dupré. 

Mécanique,   forge 
MM.  Bernard,  Bénazet,  Bonnet,  Parrain. 

Compagnie  d'assurances  contre  Vincendie 

La  Confiance,  compagnie  française,  siège  social  à  Paris.  Représentant  à 
Tananarive  :  M.  Poitevin,  maison  Hoifman. 

L'Union,  compagnie  françaivsc,  siège  social,  9,  place  Vendôme,  à  Paris. 
Représentant  à  Tananarive  :  M.  U.  Gros,  représentant  ae  la  maison  Anquetil. 

Hanséalique,  compagnie  allemande,  siège  social  à  Hambourg.  Représen- 
tant à  Tananarive  :  M.  Nachtwey,  représentant  de  la  maison  O'Swald. 

Norlh  Briiish  and  Mercantile  Insurance  compagnie,  siège  social  à  Londres. 
Représentant  à  Tananarive  :  M.  A.-G.  Riddell. 

Hôtels  et  restaurants  de  la  ville  et  prix  divers 


Cercle  de  l'Union 

Hôicl    Martel 

—  do  Louvre 

—  Trianon 

—  de  Pnris 

—  de  France 

RetUaraiil  Cotsoyannis 


DÉJEUNER 


SANS  VIN 


3  fr.  50 

3  r>0 
3       00 

?  50 
3  00 
3        00 


AVEC  VIN 


4  fr.  50 


k 
4 
3 

3 

'» 

3 


r>o 

00 
50 
00 
75 
00 


DINER 


SANS  VIM 


4  fr.  00 
4  00 
3       00 

9  fr.  50 
2  50 
9       00 


AVEC  VIN 


5  fr.  00 
5  00 
4  00 
4  00 
00 
25 
00 


3 
3 
3 


CHAMBRE 
à  la 

JOURNÂK 


3f.00à5f.0C 
3  fr.  00 
2        00 
1         00 

tf.lf.50,2f 


Cercle  de  l'Ualon 

HAtel  Martel 

—  du  î^uvre 

~     Trianon 

—  de   Paris 

—  de  France 

Restaurant  Cotsoyannis 


PAR  VOYAGEUR 


déjeuner 

et 

dîner 


8  fr.  avec  vin 

8  fr.  00 

5  00 

6  00 
6       00 


déjeuner 

dîner 

et  chambre 


10  fr.   avec 

déjeuner  matio 

10  fr.  00 

10        £>0 

6        00 

8        00 

pan  de  lof;;emenl 


PENSIONS  AU  MOIS 


SANS  VIN 


105  fr.  00 
105   00 


90 
100 
60 
70 
70 


00 
00 
00 
00 
00 


AVKG  VIN 


150  fr.  00 
150   00 


150 
140 
VO 
115 
110 


00 
00 
00 
00 
00 


AVBC 
LOOBMBNT 


910  fr.  00 


180 
170 
120 
150 


00 
00 
00 
00 


—  m  — 

Karohës.— Les  marchés  de  la  ville  de  Tananarive  sont  très  fréquentés  et 
Tadministration  municipale  apporte  tous  ses  soins  k  leur  amélioration  cons- 
tante. 

Peu  à  peu,  les  indigènes,  qui  constituent  la  totalité  des  vendeurs,  ont  ac- 
cepté nos  coutumes  et  suivi  nos  règlements.  Les  mesures  françaises  étant  seules 
employées,  les  transactions  ont  gagné  en  célérité  et  en  simplicité. 

Un  bureau  de  pesage  public  gratuit  a  été  installé  sur  le  plus  important 
marché  de  la  ville,  place  Flacourt  (Ânalakely),  et  cet  essai,  ayant  donné  a*excel- 
Icnts  résultats,  sera  prochainement  étendu  aux  autres  marchés  secondaires,  qui 
sont,  par  rang  d'importance,  ceux  d^Isotry  (riz  en  gros  et  paille  à  brûler),  d'Am- 
baoidia,  de  Soanierana,  etc. 

Le  marché  de  la  place  Flacourt,  connu  sous  le  nom  de  Zoma,  est  le  plus  ac- 
tif ;  chaque  vendredi,  plus  de  4.000  marchands  y  viennent  de  toutes  les  locali- 
tés environnantes,  et  on  estime  à  plus  de  10.000  le  nombre  des  personnes  qui  y 
circulent  ce  jour-là.  On  peut  s'y  procurer  tous  les  produits  d'importation  et  la 
plupart  de  ceux  d'exportation. 

Le  commerce  des  tissus  est  le  plus  important  de  Tananarive  ;  il  donne  lieu 
à  des  transactions  considérables.  Les  produits  de  ce  genre  viennent  presque 
exclusivement  de  France. 

Parmi  les  autres  produits  d'importation  donnant  lieu  à  un  chittre  élevé 
d'affaires  se  placent,  en  premier  lieu,  les  vins,  les  spiritueux  et  liqueurs,  les 
farines  ;  viennent  ensuite  les  denrées  et  conserves  alimentaires. 

Les  vins  sont  tous  d'origine  française  ;  ils  arrivent  soit  en  dames-jeannes  de 
18  à  20  litiges,  dont  le  prix  varie,  suivant  la  qualité,  entre  23  et  36  francs,  soit  en 
barriques  on  demi-barriques. 

Les  maisons  de  Bordeaux  importent  aujourd'hui  d'assez  grandes  quantités  de 
rhum,  alors  que  ce  produit  venait  jadis  exclusivement  de  Maurice. 

Les  spiritueux  et  liqueurs  sont  représentés  par  les  marques  françaises  les 
pins  connues. 

Les  conserves,  autrefois  d'origine  étrangère,  sont  aujourd'hui  importées  en 
majeure  partie  par  les  maisons  françaises  Amieux,  Louit,  Potin,  Rodel,  etc.  Le 
pétrole  vient  d'Amérique  ;  son  prix  varie  entre  13  et  18  francs  le  bidon  de  20 
litres. 

Les  articles  de  quincaillerie  sont,  pour  la  plupart,  d'origine  anglaise  et  alle- 
mande et  veridus  à  des  prix  assez  peu  élevés. 

La  parfumerie  est  exclusivement  française,  mais  les  bonnes  marques  sont 
rarcs^  et,  seules,  quelques  maisons  en  sont  pourvues. 

Les  chapeaux  et  les  chaussures  sont  fournies  en  quantités  égales  par  la 
France  et  l'Angleterre. 

La  faïence,  la  verrerie,  les  lampes  viennent  surtout  d'Allemagne  et  consti- 
tuent des  produits  assurés  d'un  écoulement  d'autant  plus  grand  qu'ils  ont  peu 
de  valeur. 

Les  allumettes  sont  presque  toutes  de  fabrication  étrangère. 

Le  tabac  vient  de  France  et  d'Algérie  ;  on  trouve  sur  place  toutes  les  quali- 
tés de  cigares  et  de  cigarettes.  L'indigcnq  use  du  tabac  du  pays  ;  un  industriel 
français,  M.  de  Beauregard,  vend,  aujourd'hui,  ô  l'usage  des  Européens,  du  tabac 
malgache  sous  toutes  les  formes,  qu'il  prépare  lui-même. 

Industries  indigènes.  —  Le  Malgache  excelle  dans  la  menuiserie  et  des 
ouvriers  habiles  fabriquent,  d'après  des  modèles  fournis,  des  meubles  ayant 
un  réel  cachet. 

La  fabricfition  des  tables,  liU,  chaises,  armoires  de  style  grossier  a  pris 
un  grand  essor,  et  la  vente  de  ces  divers  objets  mobiliers  donne  lieu,  sur  le 
marché  du  Zoma,  à  un  important  trafic. 

L'industrie  du  fer  est  la  moins  avancée,  les  indigènes  ne  produisant  qu'un 
fer  médiocre  dont  l'emploi  est  limité. 

L'industrie  du  tissage  est  fort  ancienne,  mais,  en  raison  de  l'introduction 
des  tissus  européens  et  des  étoffes  à  bon  marché,  elle  périclite  chaque  jour.  Les 

1$ 


—  178  — 

lamba  ou  suaires  en  soie,  qui  se  fabriquent  encore  aujourd'hui  sur  place,  ont 
seuls  une  valeur  et  un  véritable  cachet  d^originalité. 

Les  rabanes,  tissus  fabriqués  avec  la  fibre  du  rafîa,  sont  d'une  vente  courante 
et  d'une  utilisation  répandue. 

Il  y  a  lieu  d'ajouter  à  cette  énumération  la  confection  des  chapeaux  indigè- 
nes avec  delà  paille  de  riz  et  diverses  herbes, les  dentelles,  quelques  menus  ob- 
jets faits  en  libre  d'aloès,  quelques  articles  grossiers  de  poterie,  ia  tuilerie  et  la 
briqueterie,  ces  deux  dernières  constituant  deux  brancnes  importantes  de  l'in- 
dustrie indigène. 

Tananarive  exporte  peu  de  produits;  le  riz,  les  peaux  de  bœufs  et  les  soies 
de  porcs  donnent  cependant  lieu  à  un  mouvement  d'exportation  digne  d'être 
note. 

reuseigheheuts  généraux 

Monuments.  —  Les  monuments  de  Tananarive,  sauf  ceux  de  construction 
purement  européenne,  produisent  à  distance  lephis  pittoresque  effet.  Vus  de  près, 
ils  ont  quelque  chose  de  barbare  et  d'inachevé  qui  désillusionné.  Néanmoins, 
quelques-uns  méritent  de  fixer  l'attention.  En  voici  la  liste  : 

Le  Palais  de  Manjakamiailana  ou  Palais  de  la  Reine,  sur  le  point  culmi- 
nant de  la  ville.  C'est  une  ancienne  maison  en  bois  qui  a,  plus  tard,  été  englo- 
bée dans  une  massive  construction  en  pierres  détaille,  flanquée  d'une  tour  à 
chaque  angle.  Le  bâtiment  actuel  affecte  une  allure  très  monumentale,  grâce  a» 
site  et  à  l'architecture,  visant  surtout  l'effet.  L'intérieur  ne  comprend  que  d'im- 
menses salles,  mal  distribuées  et  inhabitables. 

L'école  normale  Le  Myre-de-Vilers  avait  été  installée  dans  le  palais  de  Man- 
jakamiadana  en  i897  ;  elle  a  été  transférée,  dans  le  courant  de  Tannée  1902,  à 
Mahamasina,  dans  un  superbe  groupe  de  bâtiments  terminés  depuis  peu. 

Le  Palais  d'A  rgent  est  ainsi  nommé  à  cause  de  quelques  ornements  de  ce 
métal  autrefois  suspendus  à  la  toiture.  Vaste  maison  en  bois,  du  même  modèle 

3ue  la  partie  interne  du  palais  précédent  et  aussi  peu  confortable.  Ancien  salon 
iplomatique  où  l'ex-premier  ministre  recevait  les  ambassadeurs  et  traitait  les 
grandes  affaires  politiques  de  l'Etat  ;  il  abrite  aujourd'hui  les  séances  de  l'Aca- 
démie Malgache  et  son  musée  d'histoire  naturelle. 

A  titre  de  curiosité  et  au  S.  du  Palais  de  Manjakamiadana,  à  signaler  l'an- 
cienne case  en  bois,  avec  toiture  en  paillote,  d'Andrianampbinimerina  (1794-1810), 
le  créateur  de  l'hégémonie  hova  et  le  fondateur  de  la  dynastie  disparue  en  1897. 
Cette  misérable  demeure  royale  contraste  étonnamment  avec  les  deux  édifices 
grandioses  décrits  ci-dessus  et  qui  ne  lui  sont  postérieurs  que  d'un  demi-siècle. 

Le  Palais  de  Alanampisoay  maison  en  bois  assez  confortable  qu'habitait,  en 
dernier  lieu,  l'ex-reine  Ranavalona  III  et  transformée  aujourd'hui  en  Musée 
historique.  On  y  trouve  exposés  les  emblèmes  royaux,  les  armes,  les  monnaies, 
les  vêtements,  la  vaisselle,  les  objets  consacrés  au  culte  et  autres,  ayant  appar- 
tenu aux  rois  de  l'Imerina  depuis  Andrianampoinimerina.  La  grande  salle  dn 
rez-de-chaussée  renferme  de  belles  collections  de  vêtements  chamarrés  d'or, 
offerts  par  la  France  et  l'Angleterre  aux  souverains  malgaches,  particulière- 
ment à  Hadama  II,  Ranavalona  II  et  Ranavalona  III. 

Quelques  pièces  sont  spécialement  réservées  aux  objets  se  rapportant  aux 
règnes  d'Andrianampoinimerina,  de  Radama  I'%  de  Ranavalona  I",  de  Radaniall, 
de  Ranavalona  II  et  de  Ranavalona  III. 

Le  musée  est  ouvert,  le  dimanche  et  le  jeudi  de  chaque  semaine,  de  2  heu- 
res à  5  heures  du  soir.  Prix  d'entrée  :  1  franc. 

L'ensemble  de  ces  anciennes  résidences  constitue  le  Rova,  A  remarquer 
encore  les  tombeaux  royaux  abritant  les  restes  des  rois  de  l'Imerina. 

Le  Palais  du  Premier  Minisire,  ancienne  demeure  de  Rainilaiàrivony,  * 
environ  400  mètres  au  N.  du  Rova,  est  un  grand  édifice  en  pierres  de  taille  et 
briques,  construit  de  1872  à  1884  par  l'architecte  anglais  Pool.  Un  dôme 
central  vitré  surmonte  une  immense  salle  de  spectacle,  d'ailleurs  assez  mal  dis- 
posée. Les  angles  du  bâtiment  sont  flanqués  de  tours  carrées,  terminées  p^i" 


-  179  — 

d'élégants  clochetons.  Cet  édifice  sert  actuellement  de  caserne  à  une  fraction 
du  13*  régiment  d'infanterie  coloniale. 

La  Place  et  le  Jardin  Jean-Laborde  {Andohalo)  marquent  le  centre  de  l'an- 
cien Tananarive.  Dans  le  jardin  public,  à  côt^  du  kiosque  où  la  musique  mili- 
taire joue  les  jeudis  et  dimanches,  a  été  inauguré  un  superbe  buste  de  Viilustre 
Jean-Laborde,  (jui,  de  1831  à  1878,  joua  un  si  grand  rôle  politique  et  social  à  Ma- 
dagascar et  qui  fut  rinitiateur  des  Malgaches  à  la  plupart  de  nos  industries.  Au- 
tour de  la  place  sont  situés  quelques-uns  des  services  les  plus  importants  : 
Secrétariat  Général,  Etat-Major,  contrôle  financier,  service  de  santé.  Mairie, 
direction  d'artillerie,  direction  des  travaux  publics. 

VHôtel  du  Quartier  Général^  occupé  par  le  général  de  brigade  commandant 
d'armes  de  la  place  de  Tananarive,  est  situé  au  S.-E.  de  la  place  Jean-Laborde, 
sur  une  éminence  dominant  la  plus  grande  partie  de  la  ville.  C'est  une  ancienne 
maison  malgache,  restaurée,  aménagée  et  agrandie  en  vue  de  sa  destination 
actuelle. 

VHôtel  du  Secrétaire  Général  et  les  bureaux  du  Gouvernement  Général^ 
au  S.  et  sur  la  ()lace  Jean-Laborde.  Bel  immeuble,  construiten  1899; les  bureaux 
adjacents  sont  installés,  depuis  1897,  dans  une  ancienne  maison  malgache  res- 
taurée et  agrandie,  ainsi  que  dans  une  aile  nouvellement  construite  en  contre- 
bas du  Quartier  Général. 

Les  bâtiments  de  V  Etat-Major  y  à  l'Est  et  sur  la  place  Jean-Laborde.  Belle 
résidence  jadis  occupée  par  les  princes  Ratsimamanga  et  Razatimanantsoa. 

Le  bÀtiment  du  Cercle  de  l  Union,  sur  la  place  Jean-Laborde,  vis-à-vis  ceux 
de  TEtat-Major.  Elégante  demeure  habitée  autrefois  par  la  princesse  Ramasin- 
drazana. 

Le  Cercle  de  l'Union,  ancien  Cercle  Français  de  Tananarive,  a  été  fondé  le 
11  novembre  1896,  sous  les  auspices  du  général  Gallieni.  Il  comprend  une  salle 
de  restaurant,  un  cabinet  de  lecture,  une  bibliothèque,  salle  de  fêtes,  salle  de 
billard,  café,  etc.  Les  cotisations  sont  de  10  francs  par  mois. 

11  est  exclusivement  composé  de  membres  français. 

Le  Temple  anglican,  massive  construction  en  pierres  de  taille,  très  bien 
située  sur  une  émmence,  à  l'Est  de  la  place  Jean-Laborde. 

La  Cathédrale  catholique,  achevée  en  1878.  C'est  un  bel  édifice  religieux 
construit  par  les  pères  Jésuites. 

Le  Théâtre  Municipal,  bâti  en  1899,  au  carrefour  Lubert. 

Le  cahier  des  charges  impose  au  directeur  un  répertoire  d'opérette,  de  vaude- 
ville et  comédie. 

La  commission  théAtrale  est  ainsi  composée  :  administrateur- maire,  prési- 
dent; deux  dél»^gués  du  Gouvernement  Général  (1  officier,  1  fonctionnaire)  ;  un 
délégué  de  ia  chambre  consultative  de  Tananarive  ;  le  chef  de  musique  du  13" 
régiment  d'infanterie  coloniale  ;  le  représentant  de  la  Société  des  auteurs  et  com- 
positeurs dramatiques  ;  le  représentant  de  la  Société  des  compositeurs  et  éditeurs 
de  musique  ;  soit  au  total  7  membres. 

Les  représentations  ont  lieu  trois  fois  par  semaine  et  la  saison  théâtrale  de 
1905  commencera  le  2  mai  pour  finir  le  30  août. 

Le  prix  des  places  est  ainsi  fixé  : 

Logwde  côté 5fr.  00  SUllea  dorehestre 2  fr.  50 

f«uleuils  d*orchestre 5       00  Premières  de  balcon  2       00 

^ge«  de   face  4       00  Secondes 1       50 

^«Qteoilt  de  balcon 3       50  Troisième»» 0       60 

Ces  prix  sont  les  mêmes  pour  les  civils  et  militaires;  les  abonnements  don- 
nent droit  à  une  réduction  de  25  <»/o,  les  carnets  de  10  entrées  à  une  réduction 
de  20  •/•• 

,  De  temps  en  temps,  des  troupes  d'amateurs  indigènes  donnent  des  représen- 
tations de  drames  historiques  avec  chœurs  et  chants. 

Le  Gouvernement  Général,  ancienne  Résidence  Générale  de  France,  sur  la 
place  Golbert.  Magnifique  monument,  œuvre  de  M.  Jully,  architecte  principal 
des  colonies,  édifié  pendant  le  séjour  à  Tananarive  de  M.  Bompard,  résident 
général  deFrance  (1889-1892). 


-  180  — 

Derrière  le  Gouvernement  Général,  on  remarque  Tancienne  caserne  de 
Fescorle  du  Résident  Général  de  France,  où  se  trouve  aujourd'hui  Ylmprimerie 
Officielle. 

VHôleldes  Postes  et  Télégraphes,  à  Tangle  de  la  rue  Amiral-Pierre  et  de 
Tavenuc  de  France,  en  face  de  la  place  Golbert,  construit  en  1901  et  occupé  par 
l'administration  des  postes  en  1902  ;  sert  à  la  fois  aux  bureaux  du  service  et  à  la 
recette  principale. 

Sur  la  place  Golbert,  au  milieu  d'un  beau  sauare  et  dominant  la  plaine 
d'Anaîakely,  se  dresse  le  Monument  commémoratif  de  la  réunion  de  Madagas- 
car à  la  France,  érigé  sur  l'initiative  du  Comité  de  Madagascar  et  acquis  par 
souscription  publique.  L'œuvre  a  été  exécutée  par  le  sculpteur  Barrias.  C'est  un 
groupe  allégorique  représentant  la  France  prenant  sous  sa  tutelle  Madagascar. 
Au  pied  du  socle,  un  soldat  en  tenue  de  campagne  veille  tout  en  se  reposant  ; 
sur  les  côtés  Est  et  Ouest  du  socle,  deux  cartoucnes  reproduisent  les  traits  de 
Richelieu  et  de  Golbert,  ces  deux  grandes  figures  d'une  première  occupation  de 
Madagascar.  Le  monument  a  été  solennellement  inaugure  le  23  novembre  1901. 

Le  Collège  St-Michel,  des  pères  Jésuites,  au  N.  de  la  place  de  Mahamasina 
et  près  du  lac  Anosy.  Monumentale  construction  de  style  gothique,  remarqua- 
ble par  ses  proportions  grandioses  et  son  élégante  architecture. 

Le  Palais  de  Justice,  situé  avenue  La  Bourdonnais,  à  Faravohitra.  Vaste  bâ- 
timent autrefois  occupé  par  l'école  normale  des  missions  anglaises. 

VHôpilal  militai7*e  dlsoavinandriana,  à  3  kilomètres  au  N.-E.  do  Tanana- 
rive,  près  de  la  nouvelle  route  de  Tamatave.  Ancien  hôpital  anglais  acheté  pour 
les  besoins  du  corps  d'occupation  et  considérablement  agrandi  depuis  1897. 

L'Observatoire  d'Ambohidempona,  sur  la  colline  de  ce  nom,  à  3  kilomètres» 
à  l'Est  de  la  ville.  Construit  une  première  fois  en  1890  par  les  Jésuites,  les  Ho  va 
le  détruisirent  quelques  jours  avant  la  prise  de  Tanananve,  en  1895  ;  il  a  été  re- 
bâti, en  1899,  par  les  soins  du  P.  Colin,  qui  le  dirige  actuellement  avec  la  colla- 
boration du  F.  Soula,  et  a  reçu  depuis  des  appareils  de  la  plus  haute  précision» 

Le  Fort  Duchesne,  édifié,  de  1896  à  1897,  sur  la  colline  d'Andrainarivo,  fai- 
sant suite,  au  Nord,  à  celle  d'Ambohidempona,  esta  environ  1.500  mètres  de 
l'Observatoire. 

Le  Fort  Voyron  se  dresse  sur  le  mamelon  d'Ambohijanahary,  à  l'Ouest 
de  la  ville. 

La  Bibliothèque  des  Editeurs  Parisiens,  dont  le  premier  fonds  d'ouvrages  a 
été  constitué  par  les  dons  de  plusieurs  éditeurs  parisiens  ;  installée  dans  le  pa- 
villon Nord-Est  des  dépendances  du  Gouvernement  Général.  Elle  comprend  des 
collections  d'ouvrages  se  rapportant  aux  diverses  catégories  ci-après  :  Enseigne- 
ment professionnel,  arts  industriels,  agriculture,  élevage,  littérature,  voyages, 
histoire  et  géographie,  enseignement  scolaire,  sciences,  droit,  médecine  et 
hygiène. 

La  bibliothèque  reçoit,  en  outre,  de  nombreuses  publications  périodiques, 
littéraires,  scientifiques  et  coloniales,  ainsi  que  les  principaux  journaux  delà 
Métropole  et  de  la  Colonie. 

Jours  et  heures  d'ouverture.  —  Jours  ordinaires  :  de  7h.l/2k  11  h.  du  matin 
etde2h.  à  5h.  1/2  du  soir.  Dimanches  et  jours  fériés  ;  le  matin,  deSh.àll  heures. 
Salle  des  dépêches  :  Dans  le  même  pavillon  que  la  bibliothèque,  une  salle  des 
dépêches  analogue  à  celle  des  grands  journaux  de  la  Métropole  a  été  installée  pour 
raftichage  de  tous  les  documents  d'actualité,  dépêches,  cablogramsnes,  cours 
commerciaux,  offres  et  demandes  d'emplois,  vues,  photographies  des  principaux 
sites  de  l'île,  cartes,  croquis  divers,  etc. 

Enfin,  dans  un  but  d'agrément  pour  la  population  européenne  et  de  vul- 
garisation pour  la  population  indigène,  la  salle  des  dépêches  a  été  garnie  de  pho- 
nographes, nuitoscopcs,  stéréoscopes  à  fonctionnement  automatique,  du  modelé 
de  ceux  dont  l'usage  s'est  répandu  en  France  dans  ces  dernières  années. 

Le  Musée  commercial  ouvert  depuis  le  21  avril  1901  et  installé  au  premier 
étage  du  même  pavillon  qui  abrite  la  Bibliothèque  des  Editeurs  parisiens.  1{  ^^^ 
destiné  à  l'exposition  des  produits  divers  de  la  Colonie  :  agricoles,  forestiers, 


—  m  - 

miniers,  commerciaux  et  industriels,  des  produits  similaires  des  autres  colo- 
nies françaises  ou  étrangères  et,  enfin,  des  produits  du  commerce  et  de  Tinçlus- 
trie  de  la  Métropole. 

Les  envois  faits  par  les  producteurs  ou  commerçants  au  Musée  commercial 
sont  signalés  au  Journal  Officiel  de  la  Colonie. 

Heures  et  jours  d'ouverture.  Tous  les  jours  de  la  semaine  non  fériés  :  de 
7  h.1/2  à  li  heures  du  matin  et  de  2  h.  à  5  n.  1/2  du  soir.  Dimanches  et  jours 
féri^  :  de  8  à  11  heures  du  matin. 

V Abattoir  Municipal^  b&ti  en  1903  à  Androrosy,  dans  la  banlieue  Ouest 
de  la  ville,  près  de  Tlkopa. 

Concerts  publics,  —  La  musique  du  13*  régiment  d'infanterie  coloniale  se  fait 
entendre  au  kiosque  de  la  place  Jean-Laborde  le  dimanche  et  le  jeudi  de  cha- 
que semaine,  de  5  à  6  heures  du  soir. 

La  musique  malgache  du  Gouvernement  Général  joue  dans  le  parc  d'Anta- 
ninarenina,  ouvert  au  public  européen  le  jeudi  de  chaque  semaine,  de  5  heures 
à  6  heures  du  soir  et  au  public  malgache  tous  les  samedis,  à  la  même  heure. 

Administrations  publiques.  —  Tananarive  est  le  siège  du  GouvernemcntGéné- 
ral  et  de  tous  les  services  de  la  Colonie,  à  Texception  de  celui  des  douanes,  dont  le 
centre  tout  indiqué  est  Tamatave. 

Ces  services  sont  :  Direction  du  contrôle  financier,  Parquet  général  et  Cour 
d'appel.  Travaux  publics.  Mines,  Trésor,  Postes  et  Télégraphes,  Domaines  et 
conservation  de  la  propriété  foncière.  Service  topographique,  Agriculture,  En- 
seignement. 

Tananarive  est  aussi  le  siège  du  Quartier  général  du  commandant  supérieur 
dn  groupe  de  l'Afrique  orientale,  de  1  état-major,  des  directions  de  rArtillerie, 
du  Service  de  santé  et  des  Services  administratifs  maritimes  et  militaires. 

Emplaoements  des  serv/ces,  ad/n/n/strat/ons,  édiUoes,  btmqu^s 

et  établissements  divers 

Gouvernement  Général.  —  Avenue  de  France. 

Bureaux  du  Gouvernement  Général  et  cabijiet  du  Secrétaire  Général.  —  Rue 

du  Coionel-Gillon,  place  Jean-Laborde  et  rue  Ranchot. 
Cabinet  civil  du  Gouvernement  Général.  —  Rue  Carayon. 
Bureau  de  la  presse  du  Gouvernement  Général.  —  Rue  Carayon. 
Quartier  Général.  —  Côté  Sud-Est  de  la  place  Jean-Laborde. 
Mairie.  —  Côté  Sud-Est  de  la  place  Jean-Laborde. 
Bureaux  de  la  province  de  Vlmerina  centrale.  —  Rue  Augey-Dufresse. 
Etat-major.  —  Côté  Nord-Est  de  la  place  Jean-Laborde. 
Direction  du  contrôle  financier.  —  Rue  Augey-Dufresse  (ex-prévôté). 
Direction  des  services  administratif  s.  — R\ie  Romain-Dcsfossés,  à  Analakely- 
Trésor,  —  Rue  du  Colonel-Gillon. 
Direction  des  postes  et  télégraphes.  —  Avenue  de  France. 
Bureau  central  des  postes  et  télégraphes.  —  Avenue  de  France. 
Imprimerie  officielle*  —  Antaninarenina,  près  le  Gouvernement  Général. 
Pdais  de  justice.  —  Avenue  La  Bourdonnais. 
Travcmx  publics.  —  Rue  du  Génie,  près  d'Andohalo. 
Service  des  domaines.  —  Avenue  La  Bourdonnais. 
Service  topographique.  —  Avenue  La  Bourdonnais. 
Commissariat  central  de  police.  —  Rue  Augey-Dufresse. 
Salle  des  dépêches  et  Musée  commercial.  —  Avenue  de  France. 
Directionde  Ta^/ncu^ttre.— Nanisana(Quartiersuburbain  au  N.-E. delà  Ville). 
Service  des  forêts.  —  Dépend  du  3*  bureau  du  Secrétariat  Général. 
Service  de  renseignement.  —  Mahamasina  [Ecole  normale). 
Commandant  darmes.  —  Hôtel  du  quartier  général,  au  S.-E.  de  la  place 

Jean-Laborde. 
Direction  d^ artillerie.  —  Place  Jean-Laborde. 
Bureau  de  la  Place.  — Place  Jean-Laborde. 
Êvêché»  —  Rue  Augey-Dtt£resse  (près  la  cathédrale). 


—  182  — 

Direction  du  service  de  santé.  -  -  Rue  Augey-Dufresse. 
Service  des  mines,  —  Avenue  La  Bourdonnais. 

ADMimSTRATION 

MM.  Estèbe,  ^,  Q,  administrateur  en  chef  de  2*  classe  des  colonies,  adminis- 
traleur-maire,  chef  de  la  province  de  Tananarive-Ville. 
Lapalud,    administrateur-aajoint    de  3«   classe  des  colonies,    adjoint   à 
radministrateur-maire. 

Etat  civil,  —  Secrétariat 
M.  de  Aima,  commis  de  \^^  classe  des  affaires  civiles,  secrétaire. 

Comptabilité 

MN.  Aster,  sous-chef  de  bureau  de  2*  classe. 

Bacolard,  commis  de  l**'  classe  du  corps  des  comptables. 

Voirie 

MM.  Vailhé,  conducteur  des  travaux  publics,  architecte  voyer. 
Hayes,  conducteur-adjoint. 

Service  médical  et  vétérinaire 

MM.  le  docteur  Fontoyiioiit,  ^,  médecin  municipal. 

Rey?  ^j  chef  du  service  vétérinaire,  chargé  de  Tinspection  de  Tabattoir. 

Police 

MM.  Bastel,  commissaire  central  de  i^^  classe,  chef  des  services  de  sûreté, 
linguinon,  £,  commissaire  de  police  de  3*  classe  (en  congé). 
Deuea,  commissaire  de  police  de  3'  classe. 
•  Viaud,  brigadier  de  1"  classe. 
Roohard,  brigadier  de  2«  classe. 

Sûreté 

MM.  Bonn,  et  commissaire  de  police  de  2<'  classe. 

Biard,  inspecteur  de  2"  classe,  service  anthropométrique. 
Janffret,  brigadier  de  l'«  classe. 
Combe,  id. 

Prison 

M.  Anxiani,  brigadier  de  police  de  l^""  classe. 

Tribunaux  indigènes  de  Tananarive-ville 

M.  Ramband,  adjoint  de  1'*  classe  des  affaires  civiles,  greffiA*. 

Abattoir^  halles  et  marchés 

MM.  Reynaud,  contrôleur  des  taxes  municipales. 
Papin,  préposé  à  Tabattoir. 
Cap,  adjoint  au  contrôleur  des  taxes  municipales. 

Jardins  publics 

M.  Martin,  agent  de  culture. 

Chambre  consultative  de  commerce 

MM.  Seacan,  ^,  président.  MM.  Prémont,  négociant. 

Plasse,  ^,  directeur  du  Comptoir  Bonreau,  entrepreneur. 

d'escompte,  vice-président.  Jonve,  industnel. 

Gros  (Ulysse),  secrétaire.  Bonnet,  ferblantier. 

Cotte,  entrepreneur.  Bigot,  commerçant. 

Ballot,  négociant.  Pascal,  id. 

Berger,       id.  Poitevin,       id. 


—  183  — 

LISTE  DES  HABITANTS  EUROPÉENS  ET  ASSIMILÉS 


MM. 


M- 
MM. 


M- 


M- 
MM. 

M- 


M- 
MM. 


M«- 

M. 


Abr.\n,  commerçant. 

Agron,  comptable. 

Alkrs,  entrepreneur. 

Allalx  E.,   employé  de  commerce. 

Allais  J...,  commerçant. 

Allard,  peintre. 

Amblard,  charcutier. 

Ancel,  comptable. 

Arnoult,  représentant  de  commerce. 

AZEMARD,  colon. 

Bailly,  débitant. 

Barinier,  comptable. 

Barrau,  entrepreneur. 

Baudin,  colon. 

Baudin  fils,  colon. 

Baudin. 

Baudix. 

BEAUvom  père,  employé  de  commerce. 

BEDELaviiBE.  commerçant. 

BÉNAZBT,  mécanicien. 

B^NARD,  prospecteur. 

B^ARD,  colon. 

BÉRARO,  charpentier. 

Bermeilly,  employé  de  commerce. 

Bbluer,  colon. 

Berger,  agent  des  Grands  Magasins 

du  Louvre. 
Berger. 

Bbrmont,  colon. 
Bernard  L.,  charron. 
Bernard  V..  cordonnier. 
Berthé,  colon. 
Bertrand,  maréchal-f errant. 
Bigot,  mécanicien. 
Bigot,  négociant. 
Biltigen,  maçon. 
Blanc. 

Blanc,  employé  de  commerce. 
Blavet,  id. 

BuoN,  coiffeur. 
Bollaerts,  tailleur. 
Bonnet  frères,  ferblantiers-zingueurs. 
BoREL,  négociant. 

BOREL. 

Bouillon,  employé  de  commerce. 

BOUJASSY,  colo». 
BOUJASSY. 

BouREAU,  entrepreneur. 

BouRJEAC,  hôtelier. 

Bourgoln,  avocat-défenseur. 

Bouts,  L.,  industriel. 

Breinond,  employé  de  commerce. 

BrAhono,  imprimeur. 

Bréxono. 

Brenans,  entrepreneur  de  transports. 

Brissag,  employé  de  commerce. 

Brouard,  comptable. 

Brozy,  prospecteur. 

Bruelle,  colon. 

Brublle  flis. 

Bruelle. 

Brusque,  entrepreneur  de  travaux. 


M- 

MM. 


Mr 

MM . 


M»* 
MH. 


MM.  BusLNE,  employé  de  commerce. 
Cannet,  coton. 

Garde.n-Reynal,  f)rospecteur. 
Carré,  transporteur. 
Gastanet,  industriel. 
Castanet, 

Cavrel  Paul,  colon. 
Cazal  Louis,  colon. 
Cazal  Luc,  colon. 
Cazet,  évoque. 
Cbamaillâ,  commerçant. 
Chah  bal,  employé. 
Chaplin,  ingénieur. 
Ghardar,  comptable. 
Charles-Emile,  dessinateur. 
Gharney,  prospecteur. 
Chastanier,  instituteur. 
Ghazel,  professeur. 
Chullia,  commerçant. 
CL.MSSE,  convoyeur. 
Goghard,  entrepreneur  de  transports. 
Coffinet,  couturière-modist€. 
GoLBERT,  cuisinier 
GoLLiNET.  charron. 
CoLLOT,  débitant  de  boissons. 
GoLONNA,  colon. 
GoMHEYNE,  mécanicien. 
GoNSTANs,  colon. 
GoRmoN,  forgeron. 
GoRNEBois,  entrepreneur. 
GorrAard,  institutrice. 
CoTTE,  entrepreneur  de  travaux. 

GOULHAC  de  MAZéRlEUX. 
GOULHAC  DE  MaZI^RIEUX. 

Couture,  entrepreneur. 

GRiiTiN,  cafetier, 

Dandrieu  père,  pharmacien. 

Dandrieu  nls,  id. 

Daniel  Marie,  S.  P. 

Darles,  employé  de  commerce. 

De  Costa,  commerçant. 

De  Gotolbndy  de  Beauregard,  Indus- 
triel. 

Degoul,  colon. 

De  Lagarde,  employé  de  commerce. 

Delà  HAYE,  avocat-défenseur. 

Delmas,  tailleur. 

Delord,  missionnaire. 

Deharez,  emplové  de  commerce. 

Desgarrega,  inaustriel. 
M"*  Deschaups,  rentière. 
MM.  Desvaux  de  Marigny,    employé  de 
commerce. 

DoMEc,  avocat-défenseur. 

Dorvidal,  employé  de  commerce. 

Drby,  commerçant. 

Driez,  colon. 

Dubox,    id. 

Du  Cor  de  Duprat»  industriel. 

DuMARTY,  tailleur. 

DussoL,  entrepreneur. 

Eganardy,  employé. 


M"- 
MM. 

M- 
MM. 


MM  I 


—  184  — 


MM 


M- 

MM. 


M 

MM 


M-" 
MM  • 

M*"- 
MM . 


M— 
MM 


M- 
MM« 


M- 

MM  • 


Eggly,  commerçant. 

EiiERY,  colon. 

EiiiLiEN,  forgeron. 

Engelhard,  représentant  de  la    C'* 

occidentale  de  Madagascar. 
EsTÈvE,  employé  de  commerce. 
FADDAf  mineurl. 

FAUaLLON. 

Fautre,  prospecteur. 

Fayolle,  employé  de  commerce. 

Februnet,  .   id. 

Festor,  Id. 

Festor. 

Ferrand,  institutrice. 

Flauen,  colon. 

Florens  Orvillb  père,  entrepreneur. 

Florbns  Orville  tils,  prospecteur. 

FoNTOYNONT,  doctcur  en  médecine. 

FONTOYNONT. 

Fort,  entrepreneur. 
Frapart,  représentant  de  commerce. 
Frohent,  institutrice. 
Frontaro,  boulanger. 
FuHAROu    frères,    hôteliers- boulan- 
gers. 
Gallais,  employé  de  commerce. 
Garby,  id. 

GassixN,  prospecteur. 
GAUTmER,  commerçante. 
Gautret,  couturière. 
Gautret  fils,  prospecteur. 
Garda N,  typographe. 
Garron,  comptable. 
Geissert,  serrurier. 
Genoud,  colon. 
Genty,  coiffeur. 
Girard,  colon. 
Girard,  boulanger. 
Girard,  cafetier. 
Gonaux,  dessinateur. 
Gozzi,  comptable. 
Graffouillère,  boulanger. 
Grall,  prospecteur. 
Grandjean,  pharmacien. 
Grimaud,  prospecteur. 
Groléas,  architecte. 
Gros,  commerçant. 
GR0.<PERRiN,  horloger. 
GuEiT,  prospecteur. 
Guyard,  négociant 

GUYARD. 

Hallot,  administrateur   délégué  de 

la  Compagnie  Lyonnaise. 
Hardea,  entrepreneur. 
Hartelet,  emplo>é  de  commerce 
Harter,  transporteur. 
Harter. 

HécART.  comptable. 
Hbcue,  horloger. 
HéLOisE,  employé  à  la  mairie. 
HuBNER,  typographe. 
HuGNLN,  O,  agréé-défenseur. 
HuGNiN  P...,   administrateur  délégué 

de  la  Société  des  Messageries  de 

Tananarive. 
Haut,  colon. 


M- 
MM . 


M- 
MM. 


M- 

M"- 

M- 

Miu. 


M- 
MM 


M- 
MM. 

M"« 
MM. 


HuiuRY,  employé  <le  eommeroe. 

Jagquikot,  avocat. 

Jan,  commerçant. 

Jarretout,  teinturière. 

Jaussan,  employé  à  la   Compagnie 
Parisienne. 

Jeudy,  entrepreneur. 

JOLY,  rédacteur  en  chef  de  VEcko  de 
Madagascar, 

Jules  François,  débitant. 

Kaspar,  missionnaire. 

Kodesgh,  commerçant. 

Lagravb,  marchand-tailleur. 

Lamaze,  employé  de  commerce. 

Lambert,  agent  de  la  mutuelle  Lyon- 
naise. 

Lanier,  entrepreneur. 

Laroque,  représentant  de  commerce. 

Lasèrb,  mécanicien. 

Laubé,  commençant. 

Laussier,  colon. 

La  vigne,  employé  de  commerce. 

Lrbourg,  menuisier. 

Lebourg,  hôtelière. 

Lebla.nc,  entrepreneur. 

Leclerc,  employé  de  commerce. 

Lefèvre,  prospecteur. 

Legour. 

Lbgour. 

Lemaire. 

Lehignon,  comptable. 

Le  Penven,  employé  de  commerce. 

Le  Samedi,  forgeron. 

Lksueur,  commissaire-priseur. 

Lherminier,  ferblantier. 

Lièvre,  commerçant. 

Lobbedez. 

Lombardin,  cuisinier. 

Lo.NG,  tailleur. 

LouBiER,  distillateur-Uquorîste. 

LouYS,  marchand  de  cnarbon. 

LouvARi,  distillateur. 

LouvEAU  nis,  colon. 

Louveau. 

LowEN  Richard,  mineur. 

Macchi,  maçon. 

Mag-nus,  institutrice 

Malcor,    employé   à  la  Compagnie 
Marseillaise, 

Mano,  boucher.   . 

Marchand,    représentant   de    cooi* 
merce. 

Marchât,  colon. 

Mariaggi  Joseph,  entrepreneur. 

Maroger,  pasteuh 

Martel  frères,    hôteliers  -  restaura- 
teurs. 

Martin,  avocat. 

Martin,  charcutier. 

Massé,  colon. 

Maurel,  prospecteur. 

Meyer,  avocat. 

Mithridatr,  propriétaire. 

MoDRiN,  entrepreneur  de   transports- 

Mondain,  pasteur. 

Multedo,  colon. 


-  IW  — 


IN.  Natal-Nagim»,  RMçan. 
Navahre,  coton. 

NocRNT,  entrepreneur  ée  Ifinsports. 
NoBVANo  frères,  mesuisiers. 
Odooz,  forgeron. 
Oluvikb,  colon. 
OuBSEL,  employé  ée  commerce. 
Ozoux,  G.,  id. 

Pagno^d,  J.,  m. 

Paolrtti,  commerçant. 
Papin,  boucher. 
Parralx,  forgeron. 
Pascal,  agent  général  de  la  Com- 
pagnie Narseinaise  de  Madagascar. 
Pastor,  employé  de  commerce. 
Pavie,  maçon. 
Pbyraud,  entrepreneur. 
PicHELiN,  entrepreneur. 

M"*  PiCUSUN. 

XM.  Plasse,  ^,    directeur  du  Comptoir 
national  d'escompte  de  Paris. 

Plat,  employé  de  commerce.  . 

PocHARD  Ë.|  entrepreneur  de  trans- 
ports. 

PocHARD,  R.,  comptable. 

Poitevin,  commerçant. 

PoLiFONTE,  distillateur. 

PosT,  agnculteur. 

PR^MONT,  adminiâlrateur-gërant  des 
établissements  Gratry. 

QuARRé,  épicier. 

hicHE,  colon. 

R^MY,  éleveur. 

Rbt,  industriel. 

Reymoxd,  colon. 

Richard,  ^,  avocat» 

Richard,  entrepreneur. 

RiGHARDSo.x,  prospecteur. 

RiBiÈREs,  débitant. 

RiGco,  commerçant 

RioGO  frères,  boulangers. 
'  Robert,  industriel. 

Robert  Henri,  journalier. 

Robert  Jules,  prospecteur. 

RoBERTS  EUts,  mineur. 

Roche,  journalier. 

Rossignol  frères,  entrepreneurs. 

RoussiER,  tapissier. 

Saxche^,  commerçant. 
R"*  Sanchrz,  couturière. 
Mp  de  Saune,  évoque. 
RM.  Satory,  maçon. 

Savaron,  colon. 

Savarit,  peintre. 

SsnsRRE,  colon. 

Septb  frères,  épiciers  et   transpor- 
teurs. 

Serivole,  employé  de  commerce. 

Sbsc\u,  ^,  airecteur  de  la  société 
des  gisements  aurifères  d'Anasaha. 

Seurin,  colon. 

SiNCAT,      id. 

ftuiNniBiiB,  ^,  inënstriel. 
ToucHERON,  prospecteur. 
Yauton,  mécanicien. 
Yalluit,        id. 


MM. 


MM. 

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M. 

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M. 
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MM. 


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MM. 


M- 

M. 
M- 

MM. 

M- 

M. 

M- 

MM . 

M- 

MM. 

M- 

M»* 
M. 


Vauchhret,  couturière-modiste. 

Veynachter,  commerçant. 

Vella,  entrepreneur  de  transports. 

Villecrose,  charcutier. 

Yillediru,  représentant  de  commerce. 

Virgile,  commerçant. 

Weyl,  colon 

Anglais 

Ashwell,  imprimeur. 

Baron,  pasteur» 

Baron. 

Bell,  cmplové  de  commerce. 

V»*  Bell. 

Bell. 

BlDDLECOllBnE. 

L.  Briggs,  institutrice. 
Brousse,  mécanicien* 
Brousse. 

Bruosse  de  La  borde. 
Bruossb  de  Labordr. 
BucKLE,  institutrice. 
BvRAiiJéB,  négociant. 
Byrahjér. 
Capiron,  négociant. 
Chavpneys,     id. 
Clark,  missionnaire. 
Currib,  imprimeur. 
Evans,    pasteur. 
Evans,         id. 
Fairbairn,    id. 
French,  prospecteur. 
Florens,  E.  R.,  prospecteur. 
Florens,  J.  R.^  id. 

Gage,  H.  D.,  missionnaire. 
Grégors,  instituteur. 
Grubb,  institutrice. 
Grulles,       id. 
Harrel  (V»«). 
Harrel. 

Hodghisi,  instituteur. 
Jean-Louis  Seymour,  colon. 
Jones,  ingénieur. 
KiNo,  évéque  anglican. 
KiNG,  instiiutrice. 

KlNGZETT. 

Lord. 

LoLuoT,  employé  de  commerce. 

Lynch. 

Matthey,  instituteur. 

Matthey,  institutrice. 

Moss,  docteur. 

Moss. 

Ollier,  employé  de  commerce. 

Pearse. 

Pearse. 

Peill. 

Peill. 

PoDMOKE,  emplové  de  commerce. 

Porter,  consul  d'Angleterre. 

Porter. 

RiDDEL,  employé  de  commerce. 

Sibrée,  missionnaire. 

SlBRÉE. 
SlBRÉB. 

Standing,  missionnaire. 


-186  — 


M~«  Standing. 

M"'  Standing. 

M.  Thorne,  missioDDaire. 

M"*  Thorne. 

MM.  Tessier,  commerçant. 
Tyack,  négociaDt. 

M"«  Tyack. 
MM.  WiLsoN,  négociants. 

M"'  WiLSON. 
M—  ¥'•  WiLSON. 
M»*  WiLSON. 

Suisses 

MM.  Leu,  professeur. 
Hbche,  horloger. 
Haag,  prospecteur. 
Mathey,  instituteur. 

AHemands 

MM.  Haller,  tailleur. 

Hariis,  employé  de  commerce. 

Karnir,  id . 

Nachtwey,    agent    de    la     maison 

0'  Swald. 
Ralph,  représentant  de  commerce. 

Italiens 

MM.  BiANCHi,  surveillant. 
Fazincani,  maçon. 
MiLANETTi,  bôtelier. 

Norvégiens 

MM.  BoRCHGREviNCK,    ^,    Superintendant 

de  la  mission  norvégienne. 
M"«  Itafsethe,  institutrice. 
MM.  Jacobsen,  pasteur. 

JORGENSEN,     ïd . 

JORGENSEN,  tVDOgraphe. 
M"»  Karen,  institutrice. 
MM.  Nelinz,  pasteur. 
M"'  Valborg,  directrice  de  pension. 

Hollandais 
M.  de  Villeneuve  la  Colette,  rentier. 

Hongrois 
M .  IzANTBAY  IzABo,  Commerçant. 

Grecs 

MM.  Angellonidis,  employé. 
Angellonidis,  commerçant. 

AlAKATSIKA,  id. 

AiAK.\TsiKA,  employé. 
Bakalis,  employé  de  commerce. 
Car  A  KIT  AS,  commerçant. 
Carakitas,  employé. 
Catavenidis,  commerçiint. 
CoLLÉAS  Nicolas,  employé    de  com- 
merce. 


MM.  Cotsoyannis,  commerçant. 

COTSOYANNIS,  id. 

COTSOYANNIS,  id. 

Crysaus,  tailleur. 

Crysaus,  employé. 

Crysalis,      id. 

Fa1tis,J.,  employé  de  commerce. 

Faïtis,  N.,  id. 

Genâraus,  g.,  commerçait. 

GÉNÉRA  LIS,  id. 

Georges,  pâtissier. 
Goye,  employé. 
Karakitsos,  commerçant. 
Crysantqos,  id. 

LlNGRlS,  id. 

Malitsopoulos,  pâtissier. 
Métis,  commerçant. 
Métis,  employé. 
NovAS,  commerçant. 
NovAs,  id. 

Pantégis,      id. 

PÉTRIDIS,         id. 

pRASA,  employé. 
Sam  ARAS,  commerçant. 
Samaras,  id. 

TsouvALos,       id. 
Varouxis,         id. 
Varouxis,         id. 
Varouxis,         id. 
Varouxis,         id. 
Varouxis,  employé. 
Vassilios,  boulanger. 
Vassilios,        id. 
Venetnasopoulos,  commerçant. 
Veneinasopoulos,  employé. 
Viscaze-Lazare,  id. 

Zblon,  commerçant. 

Indiens 

MM.  Ahmode-Issop-Atcbia,  commerçant. 
Abraham,  coiffeur. 

Ibrahim  Mousajee  Patell,    commer- 
çant. 
IsMAEL  Amode  Mayet,  Commerçant. 
IsMABL  Issac,  id. 

ISMAEL  Mamode  Saker,  employé. 
Kerdin  Salabodin,  commerçant. 
Mamode  Cassim  Locate,  employé. 
Mamode  Lassim  Va  waba,  commerçant. 
Mamode  Sidate,  id. 

Mamonjee  Lokhat,  employé. 
Saybd  Uoosnaly,  employé. 

Chinois 

MM.  J.  AssAM,  commerçant. 
LÉONG-SON,  employé. 
Sam-Tang,       id. 
Sam-Tave,        id. 

Persan 

M.  Korso-Vagha,  employé  de  commerce. 

Boer 
M.  Van-Zyl,  colon. 


/ 


}f 


kp^ 


'^A^ 


187 -* 


Province  de  rimerina  centrale 


REHSEIGHEHEIITS  GÉOGRAPHIQUES 

La  province  de  l'Imerina  centrale,  ainsi  dénommée  à  la  suite  du  remaniement 
des  provinces  en  date  du  5  juillet  1903,  est  Tancienne  province  de  Tananarive 
augmentée  des  gouvernements  d'Ambohitrolomahitsy,  d  Andramasina  et  d'Aia- 
robia,  de  la  partie  Est  du  gouvernement  de  Faliarivo,  qui  faisaient  partie  de 
rancienne  province  de  Manjakandriana,  des  gouvernements  de  Mahitsy  et 
dWntsahafilo,  pris  ù  Tancienne  province  d'Ankazobe,  et  diminuée  des  gouverne- 
ments de  Faratsiho,  Ramainandro  et  Mandiavato. 

Elle  se  divise  en  trois  districts  :  les  districts  de  TAvaradrano-Marovatana, 
du  Yakinisisaony  et  de  l'Imamo. 

District  de  VAvaradrano-Marovatana.  —  C'est  Tancien  district  central, 
moins  le  gouvernement  dAlasora  et  les  cantons  de  Miadanimerina,  d'Ambohi- 
joky  et  de  Manjaka.  Il  s'est  accru  de  l'ancien  district  de  Mahitsy  et  des  gouverne- 
ments d^Ambohitrolomahitsy  et  d'Alarobia. 

Sa  superficie  est  de  2.333  kilomètres  carrés. 

La  frontière  suit  la  rive  droite  de  l'Ikopa,  depuis  le  confluent  de  ce  fleuve 
avec  le  Kotoratsy  jusqu'en  aval  de  Mahabotrv  ;  de  ce  point,  elle  prend  la  direc- 
tion N.-E.,  laisse  à  la  province  deTImerina  du  Nord  les  marchés  deTalata  et  de 
Zoma,  atteint  TAnjomoka  près  de  Sàhafa,  suit  la  rive  gauche  de  cette  rivière 
jus(^u'à  la  route  de  l'Ouest,  qu'elle  coupe  pour  se  diriger  vers  le  massif  du  Loha- 
vohitra  et  celui  du  Faravato.  Elle  traverse  TAndranobe  au-dessous  d'Anosy, 
longe  la  crête  jusqu'à  l'Ambatokitsikitsika,  puis,  laissant  ù  l'imerina  du  Nord  le 
village  d'Andrambotany,  atteint  successivement  l'Ambohimanalina  et  l'Ambohi- 
'imo  et  prend  la  direction  N.,  en  laissant  à  droite  le  village  d'Anjozorokely. 

Elle  passe  par  le  pic  d'Ampanataovana,  puis  se  dirige  vers  l'E.,  coupe  l'Am- 
paribe,  au  N.  du  Mangidirano,  atteint  le  confluent  du  Jabo  et  de  la  Sahasarotra, 
remonte  cette  dernière,  la  quitte  pour  faire  un  angle  droit  vers  le  S.  et  la 
rejoint  à  son  confluent  avec  l'Andranomahavelona,  quelle  remonte  pour  gagner 
ensuite  le  pic  Mafaidroa. 

De  ce  point,  elle  prend  la  direction  S.,  passe  au  Lohavohitra,  coupe  la  route 
du  Nord  au  col  d'Ankadilalandalina  ;  elle  suit  alors  la  ligne  de  partage  des  eaux 
entre  la  Sahasarotra  et  la  Mananara,  atteint  la  route  de  l'Est  à  l'O.  d'Ambohi- 
traivo,  l'emprunte  jusqu'au  col  d'An  tan  ifotsy,  passe  par  l'Angavokciy,  atteint 
TAmpanisana,  fait  un  angle  vers  le  S.,  reprend  le  cours  de  l'Ampunisana  jusqu'à 
^n  confluent  avec  Tlkopa,  longe  ensuite  l'ikopa  jusqu'à  Anosizato,  gagne  la 
Sisaony,  la  remonte  jusqu'à  Fiadanana  et,  de  ce  point,  se  dirige  enfin  sur  l'An- 
droQiba,  qu'elle  suit  jusqu'à  son  confluent  avec  l  Ikopa. 

Comme  la  plus  grande  partie  de  l'imerina,  le  district  est  couvert  d'un 
enchevêtrement  de  mamelons  d'aspect  uniforme  et  revêtus  d'une  herbe  courte 
et  peu  touffue. 

Il  y  a  lieu  cependant  de  signaler  quelques  massifs  importants,  dont  l'altitude 
varie  entre  1 .400  et  1 .700  mètres  ;  le  principal  d'entre  eux  est  l'Andringitra. 

Le  district  est  arrosé  par  Tlkopa  et  ses  affluents  :  la  Mamba,  le  Moriandro, 
TAndromba  et  la  Sisaony,  ainsi  que  par  les  affluents  de  la  Betsiboka  :  l'Ampa- 
Hbe  et  le  Jabo,  grossi  de  la  Sahasarotra.  A  l'exception  de  l'ikopa  et  de  l'An- 
dromba,  ces  cours  d>.au  sont  d'un  faible  débit  pendant  la  plus  grande  partie  de 
Tannée  et  en  tout  temps  inutilisables  à  la  navigation. 

District  du  \akinisisaony,  —  Détaché  de  1  ancienne  province  de  Manjakan- 
driana,  il  comprend  les  gouvernements  d'Alasora,  les  cantons  d'Ambohijoky  et 
de  Manjaka,  enfin  Fancien  district  d'Andramasina,  moins  la  moitié  du  gouver- 
nement de  Faliarivo,  et  le  gouvernement  d'Ambohitrandriamanitra. 


—  las- 
ses limites  sont:  an  N.,  Tlkopa  dans  la  partie  de  son  cours  comprise  en- 
tre Anosizato  et  Ambohimiarina  et,  de  ce  point,  une  Hgne  conventionnelle  se 
dirigeant  en  diagonale  jusqu'au  village  d'Ankatso,  sur  ki  rive  droite  de  Tlkopa, 
au  S.  du  gros  bourg  d'Antanamalaza. 

A  TE.,  formant  séparation  des  provinces  de  TAngavo-Mangoro  et  de  Time- 
rina  centrale,  une  crôte  secondaire  passant  par  les  sommets  de  Fianerenana, 
d'Ambatomalaza,  d'Aniboniloha  et  aboutissant  au  Faitranombo,  puis  la  ligne  de 
partage  des  eaux  entre  Tlkopa  et  la  Sisaony  jusqu'aux  sources  de  ce  dernier 
cours  d'eau. 

Au  S.,  le  faite  des  hauteurs  qui  séparent  les  bassins  de  Flkopa  et  de  TOnive 
des  sources  de  la  Sisaony  jusqu'au  mont  Ambohipeno. 

A  ro.,  un  petit  ruisseau,  affluent  de  droite  de  l'Andromba,  jusqu'à  Andriam- 
bilany  ;  ensuite,  se  développant  vers  le  N.,  les  collines  qui  s'élèvent  entre  TAn- 
drom'ba,  d'une  part,  l'Andavabato  et  laKatsaoka,  de  l'autre,  jusqu'au  mont  Ivatobe; 
de  ce  point,  un  tracé  fictif  coupant  l'Andromba  au  S.-O.  d'Ambohijoky  et  attei- 
gnant la  Sisaony  un  peu  auN.  du  rocher  d'Ambatomalaza,  qu'il  laisscà  TAvara- 
drano-Marovatana,  enfin,  le  cours  de  la  Sisaony  jusqu'à  hauteur  d'Anosizato. 

Le  relief  du  sol  ne  présente  aucune  particularité  au  point  de  vue  de  sa  con- 
lexture  géologique. 

La  région  de  la  Sisaony  présente  une  alternance  de  collines  irrégulières  et 
de  talions  étroits  et  peu  profonds. 

Au  S.,  la  ligne  de  démarcation  entre  l'Ikopa  et  l'Onive  est  très  peu  accentuée. 

Les  rivières  qui  arrosent  le  district  sont  tributaires  de  la  nve  gauche  de 
rikopa.  Deux  sont  a^sez  importantes  :  la  Sisaony  et  l'Andromba  ;  les  autres  sont 
de  petits  ruisseaux,  tous  guéables  à  la  bonne  saison,  mais  non  navigables. 

District  de  VJmamo,  —  Le  district  occupe  la  partie  0.  de  la  province  et  couvre 
une  superficie  de  5.000  kilomètres  carrés. 

Ses  limites  sont:  au  N.,  l'Ikopa,  dans  la  partie  de  son  cours  comprise  entre 
le  confluent  de  l'Andromba  et  celui  du  Kotoratsy. 

A  ro.,  les  rivières  Kotoratsy,  Onibe,  Kalariana.  Irihitra.  les  grands  massifs 
d'Amindravaonony  et  d'Ankifafa  et  la  rivière  Andohavaranana,  affluent  de  la 
Kitsamby. 

Au  S.,  les  monts  Ampohitsampana,  qui  le  séparent  du  gouvernement  de  Ra- 
mainandro,  les  monts  Ambohiboaka,  Analapan^aina  et  Antapoketso,  contigus 
au  gouvernement  d'Ambatolampy,  les  monts  d  Ambohimalaza^  d'Ambarihova, 
d'Ambohitratsanga,  sur  la  frontière  du  gouvernement  de  Behenjy. 

A  TE.,  les  monts  Ambatomboromahery  et  Fiaferana,  au  delà  desquels  se 
trouve  le  gouvernement  de  Tsiafahy  ;  enfin,  l'Andromba,  qui  le  sépara  du  district 
de  l'Avaradrano-Marovalana. 

Orographie.  —  Le  relief  du  sol  est  formé  par  des  ondulations  s*aIlongeant 
parallèlement  dans  une  direction  N.-S.  et  dont  le  premier  pli,  à  1*6.,  est  cons- 
titué par  une  chaîne  aux  nombreux  sommets  qui  domine  la  rive  gauche  de 
l'Andromba.  Quatre  autres  chaînons  se  succèdent  ensuite  à  mesure  que  l'on 


avance  vers  l'O.,  se  rattachant  au  système  de  l'Ankaratra.  Quelques  pitons  sur- 
gissent :  l'Antongona,  l'Ambohitrambo,  l'Ambohibeloma,  l'Ambohimasina, 
1  Ambohimavony. 


son  tour  l'irihitra  et  la  Kalariana. 

POPULATIOll 

La  population  indigène  de  la  province  de  l'Imerina  centrale  est  de  388.04r8 
habitants,  se  répartissant  ainsi  par  district  : 

District  de  TAvarâdraDO-MarovataDa 909.194 

id.    du  Vakioiaaony M.990 

id.    de  riroamo 97.334 

388.048 


—  189  — 

Le  tableau  ci-dessous  fait  ressortir,  par  district,  le  dénombrement  de  cette 
pofttl«tioii  en  hommes,  femmes  et  enfants  : 


F 


DISTRICT 


ATaradrano... 
VakioiftisaoDj 
Immo 


o 


?09.79i 
86.990 
91.334 


d'hommet 


5-2.318 
21.909 
94.596 


NOMBRE 


de 
femmes 


68.933 
99.139 
97.331 


de 
garçons 


45.917 
18817 
19.769 


de 
ailes 


43.996 
«7.695 
19.645 


Le  nombre  des  Européens,  fonctionnaires  non  compris,  résidant  dans  la 
province  est  de  92,  ainsi  repartis  par  sexe  et  nationalité  : 


NATIONALITÉ 


Français . . 
Aoclais.... 
llalieas .  . 
vrocB.  • . . •< 
Allemands . 
Autrichien 
Suines . . . . 
Mauriciens 


HOMMES 


47 
8 
6 
7 
9 
1 
1 
9 


FKMMGS 


9 
6 


SNFANTS 


2 

■ 
I) 

» 

» 


8U1DIVI8I01I8  ADMINISTRATIVES 


La  province  de  Tlmerina  centrale,  ainsi  qu'il  a  déjà  été  dit,  se  divise  en  trois 
districts  :  t'Avaradrano-Marovatana,  le  Vakinisisaony  et  riiuamo. 

Les  tableaux  ci-dessous  font  ressortir,  pour  chacune  de  ces  circonscriptions, 
le  nombre  de  gouvernements  indigènes,  le  chef-lieu  de  chacun  d'eux,  leur 
population  et  le  nombre  de  villages  qu'ils  renferment  : 


GOUVERNC^nSKT 


Ambohiraaoga 

Amboliitroloinahitsy. . 
Alarobia 


IlafT 

Ambufeidralrimo 

Ambobitrimanjalia  . . , 
riwo 


GHBP'LIEU 


POPULATION 


NOMBRE  DE  VILLAGES 


farilany 


fokobtany 


District  de  t'Àvat*andrano-Ma»*ovalana 


Ambobimanira 

MahiUy 

AcnbAhitroloiuahitsy. . . 

Alarofoia 

Ilafy 

Ainoohidraiiiino 

Anibohitrimanjaka  — 
FenoariTO. 


93.667 
99.168 
91.980 
91.768 
30.990 
98.867 
9-2.707 
30.6i7 


7 

.37 

7 

4'« 

5 

38 

4 

91 

7 

39 

5 

9'J 

5 

19 

5 

96 

villages 


tfm 


39i 
599 
4t'9 
.306 
181 

vr»7 

917 
359 


-  190  — 


GOUVERNEMENT 


CHEF-LIEU 


POPULATION 


Alasora 

Tsiafahy 

Behenjy 

Arivonimamo . . 

VakindraDu 

ImerinUiatosika 
Ambohimandry. 


Alasora.. 
Tsiafahy 
BeheDjy. 


District  du  Vakiniaisaony 

34.433 
26.019 
96.408 

District  de  Vlmamo 


Arivonimamo  . . 
Ambatomanga.. 
Imehntsiatosika 
Ambohimandry. 


S8.490 
16.832 
24.066 
21. 93^7 


NOMBRE  DE  VILLAGES 


farilany 


fokontanv 


6 
5 

4 


6 
4 
5 
5 


Tillages 


36 
28 
26 


18 
10 
15 
18 


401 
6T3 

783 


647 
381 
419 
627 


REHSEIGREMEIITS  ÉCONOMIQUES 

Agricnlture.  —  Entreprises  européennes,  —  Le  tableau  ci-dessous  présente 
rimportance  des  concessions  accordées  auiL  Européens  dans  la  province. 


CORCESSIOmiMRES 


SITUATION 


SUPERFICIES 

CONCtokBS 


OBSERVATIONS 


Distnct  de  l'Avaradrano-Afarovatana 


J.  LouTeau 

Hallot 

Hoffmann 

Massé 

CouesooD 

Giraudel 

Boureau 

Wander 

Garrassin 

Vincent 

Ulysse  Gros 

Mm*  Cannet 

Jouve  

Tapie 

Lacroix-Laval 

Peake 

Savaron 

Constans 

Tannicre 

G.  Richard 

Chervalier 

Bourdel 

PaolelU .* . 

C^«  occidenL  de  Mad. 

Mère  Zénalde 

Tessier 

Armani 

Hermet 

Fantou 

Frère  Norbert 

R.  P.  Braud 

Lherminier 

Radiey 

R.  p.  Crancq 

Dreyfus 

LeBarh 

Gregory 


Anosimanjaka.. 
Vfanerinerina... 


Amboditsiry 

Ampanj^abe 

Ambohidaraioa 

Manandriana 

Sahafa 

Mahitsy 

Ambohimalaza 

Ouest  d'Antsahadinta. 

Androhibe 

Arabohimangakely 

Aokadindravola 

Antaïamokely 

Soavina 

Soavinimerina 

Andrazary 

Mananiara 

Manankasina 

Benasanaratra 

Ampomanjakn 

Ilafy 

Ampanotokana 

Androhibe 

Belsiza  raina 

Masomanga 

Anjozorokely 

Tsimahanary , 

Soavinibahoaka , 

Imerimandroso 

Ambatolampy 

Amboaiany 

Ambohitrolomahitsy . 

Andriantany '. . 

Ambohidratrimo 

Ambohimarina 


h.  a.   c 

448.03,34 

=?0.21.00 

89.87.00 

102. 89. 76 

14.22.00 

10. 5t. 00 

49.20,40 

1.93.40 

1.00.00 

35.60.00 

15.31.00 

43.20.00 

16.36.10 

260.85.39 

O.ri8.ti0 

168.38.77 

83.00.00 

74.76.25 

25.42.23 

71.32.42 

46.33.40 

2.18.78 

2.95.00 

26.80.00 

75  84.12 

100.00.00 

29.10.8T 

2  58  66 

22.V6.37 

69.06.29 

87.93.00 

14.49.95 

28.19.45 

105.00.00 

2.58.37 

3.76.50 


Gaone  i  sacre»  café,  vigne. 
Cultures  vivriëres. 

Riv. 

Blé,  seigle,  pommes  de  terre. 

Cultures  indigènes. 

Cultures  textiles. 

Cuil.  vivrièresetiodust.,  arb.  fruit 

Café. 

Verger  et  cultures  maraîchères. 

Cultures  vivrières. 

Vigae. 

Riz. 

Cultures  indigènes. 

id. 

id. 
Riz. 
Riz. 
Ris. 
Cultures  indigènes. 

Id. 

id. 
Riz. 
Riz. 
Cu!tures  indigènes. 

id. 
Café,  mûriers,  pommes  de  terre. 
Café,  canne  à  sucre,  tabac. 
Cultures  indigènes. 
Cultures  vivrières  et  textiles. 
Ris. 

Cultures  vivrières. 
Cultures  indigènes,  mûriers,  rafia- 
Riz,  cultures  secondaires. 
Cultures  vivriëres,  arbres  fruitiers 
Cultures  textiles,  arbres  fruitiers 
Cultures  vivrières  et  textiles. 


z 


■1° 

►J 


H©»  • 


Qll 


—  191  — 


CORCESSIMNAIRES 


Maltedo 

R.  P.  de  VUlèle.... 

Foit  Camille 

Simonnoi. 

RussilloD 

K.  P.  Labaate 

Fort. 


Oiraadel 

Ttpie 

Rumeau 

ChrlsUment 

PaR*« 

Meiffren 

StTaroD 

M»*  Darchtt 

R.  P.  Oauchjr.  ... 

Oaep^ria 

Gommes 

AittTOl 

Asé 

Prère  Norbert 

R.  P.  Grancq 

Bl»«  Driex 

Sbarman 


Suberbie 

Scurin 

C.  de  Beaaregard . . 

Ginndel 

«3nTes 

L.  BoaU 

VaD  Pachterbeke... 

R.  Pochard 

Modrin 

Baudîn 

JJiyBte  Gros 

Deihorbe  (rcprésen- 
,  tant,  M.  Gro»>.... 

DQrïeQX 

M««  FonlcynonU... 
R.  P.  Gardea 


SITUATION 


Anosilaya 

Ambodirano 

AatanimeDa 

Ankadibe 

Mahereza 

Mahitsy 

AmbalaDjanakomby 


SUPERFICIES 
coNGÉoâas 


h.    a.  c. 

100.00.00 

91.08.86 

19.96.00 

3.56.00 

14.59.10 

1.10.00 

106.67.00 


OBSERVATIONS 


Herana. 

Riz,  cultures  secondaires. 

Cultures  indigènes. 

Riz. 

Cultures  yiyrières  et  textiles, 

Riz. 

Riz,  cultures  secondaires. 


DishHct  du  Vakinisisaony 


Alasora 

Angodongodona  

Ampanokely 

Mandriankenibeny  . . 

Ambalanirana 

Behenjy 

Farihy-  4ndrorosy . . . 

Anibodivona 

Taniobato 

Amboanjobe 

Sabotsy 

Alasora 

Farihy 

Alasora 

Ambatomainty 

Ambalanjanakoinby . 
Amboasary 


b.   a.  c* 

857.14.24 
97.00.00 

100.00.00 
87.75.87 
71.21.92 
60.57.07 

140.78.60 

115.87.75 
40.45.96 
26.88.32 

992.72.70 

2.65.00 

43.91.91 

7.65.40 

18.04.40 

307.43.00 
3.03.30 


DUtrict  de  OJmamo 


Farahantsana  . . 
MiantsoariYO  . . . 
Farahantsana . . 
Arivonimamo  . , 
Anlanifiaaka... 
VoQtoYorona . . . 
Ambohitranibo. 
Ambohidava ... 
Ambohitsara  . . . 
Vinaninarivo... 
Masioandriana . 

Andihazo 

Imerintsiaflndra 
Vciromahcry  . . 
Anjanamahazo . 


h.  a.  c. 

269.93.68 

45.83.50 

106.94.08 

219.97.86 

256.62.87 

30  90.00 

86.38.30 

123.39.37 

3.26.01 

69.0i.l8 

38.29.53 

m 

130.83.02 

86  96.% 

26.24.22 

3.13.10 


Cultures  vivrières,  ris,  vigne. 
Cultures  indigènes. 

id. 
Arachides. 
Cultures  vivrières. 

id. 
Riz,  arachides  indigènes. 
Cultures  indigènes. 

id. 
Riz,  cuit,  industrielles  et  Yivrières 
MOriers,  cultures  vivriëres. 
Cultures  indigènes. 
Riz. 

Riz,  cultures  îndigènes. 
id. 
id. 
Riz. 


Aloès  et  riz. 

Riz. 

Viçne,  café,  tabac,  primeurs. 

Cultures  indigènes. 

id. 
Riz,  canne  à  sucre. 
Riz. 
Cultures  indigènes. 

id. 

Riz. 

Cultures  textiles. 

Cultures  vi Trières  et  indastriellen 

id. 
Cultures  indigènes. 


s 
526 


C  allures  indigènes,  —  La  superficie  des  rizières  cultivées  par  les  indigène 
dans  le  district  de  TAvaradrano-Marovatana  est  de  19.078  hectares,  de  7.52» 
ncctares  dans  le  Vakinisisaony,  de  13.228  hectares  dans  rimamo. 

Les  antres  cultures,  relativement  peu  importantes  dans  l'Avaradrano,  ont 
*ssez  d'extension  dans  les  deux  autres  circonscriptions.  Les  principales  sont  le 
inanioc,  les  patates,  les  saonjo,  les  pommes  de  terre,,  le  maïs,  les  haricots,  les 
wiaridrafy,  les  voavahy,  les  voanjôbory,  les  ananas,  la  canne  à  sucre  et  le  ba- 
nanier.      K 

La  production  en  riz  de  la  province  est  supérieure  aux  besoins.  L'excédent 
est  consommé  dans  la  ville  de  Tananarive  ou  dirigé  sur  la  côte. 

Qerage.  —  Les  tableaux  suivants  font  ressortir,  pour  les  différents  districts, 
'es  chiffres  dn  cheptel  : 


—  Ifl" 


bbskuatioii 


Espèce  bovine. 


Bœufs . . . 
Vaches..' 
Veaux... 
Géaisses. 


Totaux 


B.    X       u  -  is*«    S  Chevtux  et  poulains. 
Espèce  chevaline.,  j  juments  et  pouliches 


Totaux 


Espèce  asine. 


Anes.... 
Aoesscs 


MuleU 


Espèce  ovine. 


Béliers  et  moutons 
Brebis 


,,    .  .  ^       (  Bou 

kspèce  caprine. ...j  q^^ 


Boucs. . . 
vres. 


Espèce  porcine — ! 


Porcs  et  verrat» 
Truies 


Totaux 


Totaux 


Totaux 


Totaux 


A  rexcepUon  de  1  Iinamo,  les  pàtiirage.s  sont  rares,  surtotilen  saison  sèche  ; 
à  part  quelques  Européens,  qui  tentent  dcdonner  à  Télevage  une  vive  impiilsion, 
le  chiffre  existant  n'est  que  le  complément  indispensable  à  toute  exploitation 
agricole  ;  les  animaux  se  trouvent  disséminés  sur  tout  le  territoire  en  tine  lon- 
nitc  de  petits  trouoeaux,  qu'il  est  toujours  possible  aux  indigènes  de  faire  sub- 
sister sans  aucun  irais. 

Industrie.  ~  Parmi  les  établissements  industriels  de  la  province,  on  peut 
signaler  principalement  : 

La  distillerie  de  M.  Louveau  à  Ampangabe. 

La  brasserie  de  M.  Jouve  à  Ambohimangakely,  sur  la  route  de  l'Est  :  une  gla 
cicre  y  est  annexée. 

La  manufacture  de  tabacs  de  M.  Cotolendy  de  Beauregard,  à  la  Malmaison 
(Uafv),  sur  la  route  d'Ambohimanga. 

La  rizerie  de  M,  Suberbie,  à  Farahantsana  (parMahitsy),  reliée  par  une  roule 
carrossable  à  la  loutc  de  l'Ouest,  comprenant  deux  groupes  de  bâtiments-  »^] 
chambre  des  turbines  et  le  moulin.  L^appareil  moteur  comprend  2  dynamos  ei 
une  turbine  d'une  force  de  75  chevaux.  L'usine,  en  pleine  marche,  peut  dé- 
cortiquer et  blanchir  vingt  tonnes  de  riz  en  24  heures. 

Les  rapides  de  Farariana,  à  3  kil.  en  aval  des  précédents,  sont  aussi  ijnP^'*: 
tants  ;  ceux  de  Kianjamalaza,  la  chute  de  l'Andriamanara,  d'un  très  fort  déDJt^J 
d'une  hauteur  de   t2  mètres,   celles  d'Ampivalanana  et  d'Amboniriana  so"^ 


—  i9â  — 

encore  susceptibles  de  produire  Ténergie  électrique  et  de  donner  naissance  à 
de  nombreuses  exploitations  industrielles. 

Can-içres  et  mines,  —  6  déclarations  d'ouverture  de  caiTÎères  ont  été  enre- 
gistrées du  !•'  janvier  au  !«'  décembre  1904. 

Pendant  la  même  période,  le  service  des  mines  a  accepté;  dans  la  province, 
52  déclarations  de  pose  de  signaux  aurifères. 

Industries  indigènes.  L'élevage  du  ver  à  soie  est  une  des  industries  no- 
tables de  la  province  et  tend  à  se  développer  cbaque  année. 

Les  ftls  ae  soie,  obtenus  par  des  procédés  encore  défectueux,  servent  à  la 
confection  de  quelques  lamba  nationaux,  des  draps  mortuaires  et  du  tissu  dit 
landy. 

Les  autres  industries  embrassent  la  fabrication  d'objets  destinés  aux  besoins 
de  la  consommation  locale,  tels  que  angady,  poteries,  objets  en  corne,  nattes, 
rabanes,  qui  ne  présentent  aue  peu  d'intérêt  pour  l'exportation.  11  est  cependant 
à  mentionner  les  dentelles  dé  soie,  qui  occupent  bon  nombre  de  femmes  indi- 
gènes et  qui  se  vendent  fort  bien  ;  on  en  fabrique  surtout  dans  les  gouverne- 
ments d'Alarobja,  Âmbohimanga  et  Ilafy.  Enfin,  les  chapeaux  de  paille  fine,  à  la 
fabrication  desquels  les  indigènes  ont  été  vivement  exhortés  et  pour  laquelle  ils 
montrent  un  certain  goût,   méritent  également  une  mention  spéciale. 

Conmierce.  —  La  vie  commerciale  a  sa  principale  manifestation  sur  les 
marchés  hebdomadaires,  au  nombre  de  36  dans  1  Imamo,  23  dans  le  Vakinisisaony 
et  44  dans  TAvaradrano-Marovatana. 

Les  trinsacUons  portent  principalement  sur  les  denrées  d'alimentation,  le 
riz  surtout,  et  sur  les  tissus  ;  les  premières  représentent  la  production  locale  et 
comprennent  également  le  bétail,  les  seconds  représentent  la  marchandise  do- 
minant dans  les  importations  européennes,  qui  se  sont  \.uvert  sur  les  marchés 
un  débouché  dont  1  imporlancfi  est  considéraole.  Les  marques  françaises  ont  à 
peu  près  complètement  remplacé  les  marques  étrangères. 

Les  toiles  écrues  les  plus  recherchées  sont  celles  introduites  par  la  Compa- 
gnie Lyonnaise. 

Les  toiles  blanches,  les  tissus  de  flanelle  et  les  indiennes  proviennent  sur- 
tout des  Etablissements  Gratry. 

A  rimportation  figurent  encore  les  vêtements  confectionnés,  les  boissons,  la 
verrerie,  la  chapellerie,  la  vaisselle  grossière,  les  articles  de  cordonnerie,  de 
mercerie  et  de  bimbeloterie. 

Les  commerçants  européens  installés  dans  la  province,  tous  épiciers  et  dé- 
bitants de  boissons,  sont  : 

Dans  le  district  de  VAvaradrano-Marovatana 

A  Asabotsy  Namehana  :  M.  Rabba-ben-Ali. 

A  Alarobia  :  M.  Zappavigna. 

A  Ambohimangakely  :  M.  Slawitsy. 

A  Mahitsy  :  MM,  Garassin,  Tessier. 

A  Atanambao  :  M.  Grau. 

A  Itaosy  :  M.  Damour. 

A  Nosizato  :  M .  Constantin  A jacatsicas. 

A  Ambohidratrimo  :  M.  Alexandre  Papadopoulos. 

A  Ambohimanarina  :  M.  Généralis. 

A  Ambohimirary  :  M.  Jules  François. 

Dans  le  district  de  V Imamo 
A  Arivonîraamo  f  M.  Battesti. 

Dans  le  district  du   Vakinisisaony 

A  Tsiafahy  ;  M.  Dimitri  Tratolos. 

A  Bfhenjy  :  M.  Meiffren,  hôtel-restaurant. 

A  Bôngatsara:  MM.  Commes,  Pages. 

A  Alasora  :  MM.  Apavot,  Emmanuel  Joseph. 


—  194  — 
RE1I8EIG1Œ1IE11T8  GÉRÉRinX 

Distl'ict  de  Vlmamo.  —  Arivonimamo,  situc^  à  50  kilomètres  E.-S.-E.  de  Tana- 
Barivc,  est  relié  à  la  capitale  par  une  belle  route  carrossable,  qui  se  prolonge 
à  20  kilonièties  au  delà,  dans  la  direction  de  Miarinarivo.  Elle  est  jalonnée 
surtout  son  parcours  par  de  nombreux  villages  dont  les  plus  importants  sont 
Fenoarivo  et  Imerintsiatosika,  tous  deux  siôj^os  de  gouvernement  indlg.ne. 

Le  premier,  situé  à  10  kilomètres,  possède  un  ^îtc  d'étapes,  un  hôpital,  plu- 
sieurs ctablisscmonis  de  missions.  Le  second  est  à  30  kilomètres  de  Tanananve; 
on  y  trouve  un  gîte  d'étapes  très  conforlable  où  s'arrêtent  généralement  pour 
déjeuner  les  voyageurs  venant  d^Arivonimamo,  situé  à  3  lieues  i/2  de  1«^,  et  sur- 
tout ceux  de  Tananarivc,  partis  le  matin  delà  capitale.  On  trouve  à  Arivonimamo, 
comu)e  dans  la  plupart  des  principaux  villages  du  district,  des  œufs  à  0  fr.  05 
pièce,  des  poulets  à  0  fr.  30  et  presque  toujours  de  la  viande  de  porc,  a  Ofr.  40  le 
Kilogramme  ;  un  j^ite  d'étapes  avec  jardin  ;  un  bureau  de  poste,  pourvu  d'un 
appareil  téléphonique  communiquant  avec  Tananarivc  et  mis,  jusqu'à  ce  jour, 
à  la  disposition  des  passagers;  un  senice  postal  bi-hebdomadaire  ;  un  poste  de 
milice,  une  pépinière  ;  une  mûraie  et  un  vignoble,  constitué  en*  grande  partie 
avec  des  plants  français. 

Un  commerçant  français,  M.  Benoit,  chez  lequel  on  trouve  quelques  con- 
serves et  divers  articles  cf'épicerie,  a  ouvert  depuis  peu  un  débit  de  boissons  et 
liqueurs,  rapidement  achalandé  par  suite  de  nombreux  passages  dans  la  ré- 
gion d'agents  prospecteurs  ou  acheteurs  de  riz. 

Les  missions  sont  représentées  à  Arivonimamo  par  deux  pères  Jésuites  et 
quatre  sœurs  de  l'ordre  de  la  Providence  de  Corens  (Isère)  et  par  deux  diacones- 
ses de  la  F.  F.  M.  A.,  l'une  Française,  l'autre  Anglaise. 

Indépendamment  des  établissements  d'Arivonimamo,  les  Jésuites  possèdent 
dans  le  aisirict  98  écoles  et  les  protestants  117. 

Il  n'existe,  d'autre  part,  crue  7  écoles  officielles. 

Un  poste  de  milice,  sous  les  ordres  d'un  garde  régional,  est  installé  à  Anaboa- 
nana,  dans  le  S.-E.  de  la  circonscription. 

District  du  Vakinisisaotty.  —  On  peut  se  procurer  partout  des  vivres  à  des 
prix  modérés.  La  viande  de  bœuf  ou  de  porc,  les  volailles,  les  œufs,  le  riz,  le 
manioc,  les  fruits  sont  en  abondance  sur  tous  les  marchés  locaux  et  môme 
dans  la  plupart  des  villages. 

Pour  15  francs  par  mois,  on  peut  obtenir  assez  facilement  un  domestique. 
Un  cuisinier,  s'il  est  de  la  région,  se  paie  de  20  francs  à  30  francs,  suiviint  ses 
connaissances  culinaires. 

Le  voyageur  trouvera  tous  les  porteurs  de  filanjana  ou  de  bagages  qui  lui 
seront  nécessaires  par  l'intermédiaire  des  fonctionnaires  indigènes,  aux  prix 
de  i  franc  pour  les  porteurs  de  filanzana  et  0  fr.  80  pour  les  porteurs  de  bagages; 
quand  il  s'agira  de  s  éloigner  de  l'imerina,  les  salaires  devront  être  débattus 
et  pourront  atteindre  i  fr.  25  et  même  i  fr.  50  par  homme  et  par  jour. 

Le  cavalier  pourra  se  procurer  en  tout  temps  et  dans  n'importe  quelle 
maison  malgache  du  paddy  pour  sa  monture. 

District  de  V Avaradrano-Mnrovatana,  —  Ce  district  est  desservi  par  les 
routes  de  l'Est,  de  l'Ouest  et  du  Nord.  La  route  de  Tamatave  à  Tanananve 
traverse  les  villages  importants  d'Alarobia,  Ambohimalaza,  Ambohimangakely. 
Dans  chacun  de  ces  centres,  le  voyageur  pourra  se  procurer  les  vivres  néces- 
saires à  sa  route  et  trouvera  un  gfte  d'étapes,  un  bureau  de  poste,  un  hôpital 
indigène,  un  médecin  indigène.  A  Alarobia  et  Ambohimangakely  sont  trois 
hôtels  louant  des  chambres  pour  la  nuit.  La  route,  fort  belle  et  sans  pente  rapide, 
est  accessible  à  tous  moyens  de  locomotion. 

La  roule  de  l'Ouest  parcourt  la  circonscription  jusqu'au  delà  de  Mahitsy. 
Là  encore,  le  voyageur  peut  user  de  Fautomobiie,  de  la  bicyclette,  de  la  voilure 
ou  du  pousse- pousse.  La  route  traverse  les  agglomérations  d'Ambohimanarina, 
d'Ambohidratrimo  (téléphone),  de  Mahitsy  (postes  et  télégraphes,  restaurant, 
gîte  d'étapes,  important  hôpital  indigène). 


—  195  — 

La  route  du  Nord  dessert^  entre  autres  localités,  les  villages  d'Ambohi- 
.  mauga,  d'ilafy,  d'Ambqhidrabiby  et  d'Âmbohitroioaiahitsy,  assez  bien  pourvus 
en  ressources  ulimeulaires. 

La  circoDscription  possède  un  grand  nombre  de  chemins  muletiers  et  un 
service  de  bacs  &  péage  permettant  de  traverser  en  tous  temps  les  nombreux 
cours  d'eau  ;  elle  peut  être  parcourue  aisément  en  tous  sens. 

ADMINISTRATION 

MM.  Laoase^  $,  administrateur  de  2*  classe  des  colonies,  chef  de  la  province. 
Carron,  administrateur-adjoint  de  i'''  classe,  chef  du  district  ae    TAvara- 

drano-Marovatana,  adjomt  au  chef  de  la  province. 
Yergel^,  administrateur-adjoint  de  \^'  classe,  chef  du  district  de  Tlmamo. 
Lamanère,  administrateur-adjoint  de2«  classe,  chef  du  district  du  Vakini- 

sisaony. 
Sicre  de  Fontbnme,  administrateur-adjoint  de  3*  classe. 
Berthier,  Aimé,  id. 

Gerbinis,  id. 

Brondeaii,  sous-chef  de  bureau  de  f*  classe,  comptable  de  la  province. 
Hontagner,  commis  de  2*  classe  du  corps  des  comptables*. 

Garde  régionale  et  police 

MM.  Fatin.  inspecteur  de  1"  classe  de  la  garde  régionale,  commandant  la  bri- 
gade. 
Si&llot,  garde  régional  de  i^^  classe. 

Richard,  id.  de  2*      id.      chargé  du  service  des  bacs. 

Eaonre,  id.  de  2*      id.      chef  du  pénilentier  d'Anjanamasina. 

Ornni,  id.  de  2*      id.      à  Tsiafahy. 

GrenoniUean,  id.  de  3*     id.      chef  de  poste  à  Amboanana. 

Assistance  médicale 

MM.  D' Reyret.  médecin-major  de  f*  classe,  médecin  inspecteur  de  Tassistance 
médicale. 
D'  Pin,  médecin-major  de  2*  classe,  médecin  inspecteur  de  l'assistance  mé- 
dicale. 
Yentrillon,  pharmacien -major  de  f*  classe,    pharmacien    inspecteur  de 
Tassistance  médicale. 

Marchés 

M.  Barbaza,  contrôleur  des  marchés  de  la  province. 


LISTE  DES  HABITANTS  EUROPÉENS  ET  ASSIMILÉS 


MM.  Armani,  cultivateur  à  Masomanga. 

BENorr,  id.  Arivonimamo. 

M"*  Bosc,  religeuse  à  Arivonimamo. 
MM.  CAMBOué,   missionnaire  à  Ambohibe- 
loma. 
Gapdevibllb,  missionnaire  à  Arivo- 
nimamo. 
Carré,  entrepreneur  à  Mahitsy. 
Chapun. 
M"«  Charreton,  religieuse  à  Arivonima- 
mo. 
.  ChevatLUEr,  commerçant  à  Ampitata- 
flka. 
Cher  va  LIER,  missionnaire  à  Fenoari- 
vo. 


MM.  Chrishent,   cultivateur  à  Mandrian- 

keniheny. 
Gommes,  cultivateur  à  Tanjombato. 
CouESNON,  agriculteur  à  Farafasika. 
Crancq,   missionnaire  à  Ambohibe- 

masoandro. 
Damour,  commerçant  à  Behenjy. 
De  Cotolendy  de  Beauregard,  mdus- 

triel  à  llafy. 
DiETRicH,  agriculteur  à  Manjaka. 
DuRiEUx,  cultivateur  à  Imeritsiafindra. 
Ernoul,  iules,  prospecteur  à  Andrian- 

tany. 
Falguetrbttes,  missionnaire  à  Ime- 

rimandroso. 


—  «96  - 


MM.  Gaignaurr,  missionnaire  à  Mahere- 

£a. 
Garassin,  commerçant  h  Mahitsy. 
Gasparin,  cultivateur  à  Amboanjobe. 
Gauchy,  missionnaire  à  Tanjombalo. 
GiRAiDSL,  agriculteur  à  Aiubohima- 

rina. 

M*»*  GiRAUDBL. 
M"«  GlRAUDEL. 

M.  Ghan,  commerçant  à  Ambohimanga- 

kely. 
M"**  GuenÂud,  religieuse  à  Arivonimamo. 
MM.  Haegele,  cultivateur  à  Bctsisiolra. 

Hermet,  -         id.        à  Anjanandoria. 
M"**  HuGURTf  religieuse  à  Arivonimamo. 
M"*  JÉGU,   à  Sabafa. 
MM.  J^.GU,  agriculteur  à  Sahafa. 

Jouve,    industriel   à   Ambohimanga- 

kcly. 
Judith,  commerçant  à  Ambohimanga- 

kely. 
KoLLBR,  cultivateur  à  Manankasina. 
La  BOURG  A  DE,  missionnaire  à  Tsiafahy. 
Labourgade,  id. 

Laclos,  cultivateur  à  Analamahitsy. 
LamaiNDRe,     id.       à  Analamahana. 
Lobardi.n,  cuisinier  à  Tanjombato. 
LouvBAU  fils,  colon  à  Ampangabe. 
Louveau,  à  Ampangabe. 
M^.DA,  prêtre  à  Ambobidratrimo. 
.Mripfrf.n,  cultivateur  à  Behenjy. 
SuBERBiE,  industriel  à  Tendro. 
Vincexnt,  cultivateur  à  Ambohimalaza. 
Winder,  colon  à  Sahafa. 
Pages,  commerçant  à  Ambalanirana. 
PécHix,  pasteur  h  Ambohibeloma. 
PÉcHiN,à  Ambohibeloma. 
Raba  BEN  Au,  cultivateur  à  Sabotsy. 
SAVAnoN,  colon  à  Androsy. 
Ta IX,  missionnaire  à  Ambohimanam- 

bola. 

Allemands 

MM.  Découse,  ingénieur  à  Farahantsana. 
KiRMSE  Fritz,  id. 

Anglais 

M.  Denis,  Frederick,  missionnaire  à  Am- 
bohidratrimo. 


M- 

MM . 


M- 

MM 


M- 


M- 
MM. 


M- 

M. 

M- 
M. 

M- 
M. 


MM. 


M 


»• 


MN 


MM 


M 

M- 


Denis,  Ambohidratrimo. 

Graves,  éleveur  à  Anlanifisaka. 

Griffiths,  missionnaire  à  Ambohi- 
inanga. 

Griffiths,  Ambohimanga. 

MiULBDGB,  missionnaire  à  Ambobi* 
trolomabitsy. 

MiLLKDGE,  Ambohitrolomahilsy. 

Peakb,  missionnaire  à  Isoivina. 

Prake,  id. 

Radley,  missionnaire  à  Ambatoha- 
ranana. 

Radley,  à  Ambatoharanana. 

Taldot,  Industriel  à  Antsolabato. 

Tester,       id.        à  Ambohidratri- 
mo. 

Tester,  à  Ambohidratrimo. 

AutrUsSden 
Slawitz,  à  Amboromania. 

Grecs 

Aquadro,  commerçant  à  Ambohi- 
mangakcly. 

DiMiTRi,  commerçant  à  Tsiafahy. 

GENERALES,  id.  à  Ambohimana- 
rina. 

Mococos,         id.         à  Mahitsy. 

Papa  oopoulos,  commerçante  Ambohi- 
dratrimo. . 

Tratolos,  commerçant  à  Tsiafahy. 

Trisog,  id.  à  Alarobia. 

Italiens 

Bblla,  commerçant  à  Manjaka. 
BoNis<:oNTRO,  agriculteur  à  Ainboni- 

mandroso. 
Di  ^Jasqua,   commerçant  à  Amboni- 

mangakely. 
MiRANDO,  mineur  à  Alarobia. 
Morando,  id.       »     ,      K- 

Zappavyna,  commerçant  a  AlaroDia. 

Suisses 

RussiLLON,  missionnaire  à  Mahereia. 
■  Ru^siLU)N,  M^ihcreza. 


,   ■" 


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—  197  — 


Province  de  l'Angavo-Mangoro-Alaotra 


La  province  de  rAngavo-Man^oro-Alaotra  comprend  trois  régions  distinctes: 

1»  La  région  de  l'inierîna,  formant  le  district  de  Tlmerina-Est,  chef-lieu 
Manjakandriana  ; 

2<>  Le  pays  bezanozano,  dont  Tensemble  constitue  le  district  bezonozano, 
chef-lieu  Moramanga; 

3<>  Le  pays  sihanaka,  qui  compose  le  district  sihanaka,  chef-lieu  Am> 
batondrazaka. 

I.  —  DISTRICT  DE  L'IMERINA-EST 
RE1I8EI61IEHE1IT8  GÉOGRAPHIQUES 

Limites.  —  Le  district  de  Tlmerina-Est,  formé  en  grande  partie  par  Tan- 
cienne  province  de  Manjakandriana,  a  été  créé  par  arrêté  du  5  juillet  4903. 

il  est  limité  au  N.  par  le  cercle  de  Maevatanana  et  le  district  sihanaka  ;  à  TE. 
par  la  lisière  de  la  forêt,  le  district  bezanozano  et  la  province  des  Betsimisaraka  du 
Sud  ;  au  S.,  parla  province  du  )^kinankaratraet  à  TO.  par  la  province  deTImerina 
centrale  et  la  province  de  rimerina  du  Nord. 

Le  district  deTlmerinaEst  représente  un  long  rectangle  dont  les  plus  grands 
côtés,  longs  d'environ  165  kilomètres,  descendent  dans  la  direction  N.-S.  ;  sa 
plus  grande  largeur  est  de  35  kilomètres,  sa  superficie  d'environ  4.125  kilomètres 
carrés. 

De  par  sa  situation  géographique,  il  est  une  des  circonscriptions  les  plus 
privilégiées  de  Tlmerina  ;  sa  proximité  de  Tananarive  et  la  roule  de  TEst,  qui  le 
traverse,  facilitent  Timportance  des  transactions. 

Orographie.  —  L'aspect  général  du  district  ne  diffère  en  rien  de  celui  de  tout 
le  plateau  central  ;  c'est  une  suite  de  mamelons  recouverts  d'une  herbe  basse  cl 
peu  épaisse.  Les  principaux  sommets  sont  TAmbohitsitakatra  (1.680  mètres 
d  altitude),  l'Ampamoizankova,  qui  sépare  les  vallées  de  la  Mananara  et  de  la 
Mananta,  le  Sompatra  (1.640  mètres)  et,  au  S.  de  la  route  de  l'Est,  TAngavo- 
l^ely  [1.825  mètres),  dont  la  chaîne  dessine  la  limite  0.  du  district. 

Hydrographie.  —  Parmi  les  principaux  cours  d'eau  qui  arrosent  la  circons- 
cription, il  convient  de  citer  la  Hananara,  qui  appartient  au  bassin  de  la  Betsl- 
boka  et  traverse  la  région  dans  toute  sa  largeur  ;  ses  principaux  affluents 
sont  la  Mananta,  la  Souvinaky,  la  Sahasarotra  etl'Andranobe.  Au  S.  (gouverne- 
ment d'Ambohitrandfiamanitra),  l'Ikopa  permet  aux  concessionnaires  forestiers 
d'user  de  son  cours  pour  amener  les  bois  jusqu'à  Tananarive  ;  mais  des  chutes 
nombreuses  rendent  néanmoins  ce  moyen  de  transport  très  pénible.  Les  princi- 
pales chutes  de  celte  rivière  sont  celles  de  Manandriana,  d'Andravololona,  d^Am- 
bodirianu,  d'Anlatatra,  d'Andriambe,  etc. 

POPOLATIOH 

Le  chiffre  total  de  la  population  indigène  est  de  81.428  âmes  ;  cette  popula- 
tion est  composée  surtout  ae  Hova. 

Les  Européens  habitant  le  district  sont  au  nombre  de  69,  se  répartissant 
ainsi  :  59  hommes,  7  femmes  et  3  enfants.  Le  nombre  de  ménages  réguliers  est 
do.  sept  ;  on  trouve  en  outre  un  Chinois  et  un  Sénégalais. 

Le  dénombrement  de  la  population  indigène  est  le  suivant  : 

Hommes 19.T97 

Femmes 96.443 

BofMto 35.J88 


—  m  - 

Le  recensemeat  accuse  sur  Tan  dernier  une  diminution  sensible  de  la  popu- 
lation, conséquence  de  la  nouvelle  délimitation  des  provinces  de  l'Angavo- 
Mangoro-Alaotra  et  de  Tlmerina  centrale  ;  le  gouvernement  d'Antanamalaza 
étant  en  partie  rattaché  à  cette  dernière  province,  qui  ne  perd  que  quelques 
villages  du  gouvernement  d'Alarobia,  lesquels  passent  à  celui  d'Ambatomena 
(district  de  rimerina-Est). 

SUBDIVISIONS    ADHimSTRATIYES 

Le  district  de  Tlmerina-Est  est  divisé  en  cinq  gouvernements,  savoir  : 
Gouvernement  d'Anjozorobe  ; 

—  d'Ambatomena  ; 

—  de  Manjakandriana  ; 

—  d  Ambohitrandriamauitra  ; 

—  d'Ambohimiadana. 

Il  comprend  également  doux  postes  administratifs,  Tun  an  Nord,  à  Anjozoro- 
be,  Tautre  au  Sud,  à  Ambobimiaaana. 

RENSEIGNEHEIITS    ÉCONOMIQUES 

Ag[riciiltiire.  —  Entreprises  européennes,  —  Les  exploitations  agricoles  des 
Européens  ne  concernent  que  la  culture  du  riz,  du  manioc,  des  patates  ;  quelques 
colons  entreprennent  la  culture  du  café  et  du  tabac. 

Gi-dessons  la  liste  des  exploitations  agricoles^ 


MM.Surgand 

Deinrd 

Ribiëre , 

Oiraudel   (11     coocei*- 

sions) 

R.  P.  Crancq. 

Martin-EscAode 

R.  P.  Oauchy  (2  coD- 

cessions) 

R.  P.  laïx 

BommariiQ 

Rauch 

De    Lacroix-Laval    (4 

conceasiona) 

Deacarréga 

R.  P.  Delpuech 

Aché 


Superficie 

totaie 

100  h 

.  OOa.OO  c. 

13 

14 

00 

in 

90 

07 

641 

28 

25 

110 

15 

05 

3 

07 

00 

13 

98 

00 

S4 

55 

110 

42 

94 

T2 

00 

00 

S.39S 

08 

es 

50 

00 

00 

18 

14 

33 

101 

1A 

50 

MM.Driez 

Mouraran 

R.  P.  Goinbea  (5  c<in- 

cesaioas) 

Laverai 

Richard     (misaionnai- 

M) 

Prince  Ramahaira 

Richard  (entrepreneur) 
Richard    (Pleuriot    de 

Langle) 

Rieu 

Louyapère 

Rainizanaka 

Rainivelo 

Rainikotomaaaaa 
Paal  Rafiriaga... 


Superficie 

totale 

307  h 
18 

.43a 
00 

.00  c. 
00 

69 
4 

30 
73 

50 

80 

2 

9 
100 

81 

88 
00 

00 
00 
00 

5.746 

•200 

99 

00 
22 
00 

00 
00 
00 

934 

00 

00 

349 

40 

00 

Les  concessions   accordées  aux  colons   militaires  sont   fort  nombreuses, 
comme  Tindique  Ténumération  ci-dessous  : 


Concessionnaires  Superficie  totale 

MM.  LouTs  et  Mioet 199  h*  61  a  00  c 

Goffltet 100 

Legaet 109 

Soria 100 

Pinçon  (9  conceafllona). .  193 

Haëgelé 113 

Dufour 100 


00 

00 

58 

00 

79 

00 

12 

00 

25 

00 

00 

00 

Concessionnaires  Superficie  totale 

MM.    Fort « 106h.67a.00c 

Anton 45 

Teacher 34 

Leblanc 71 

Lalandre 100 

Louys,  Lauis-HeDri....  109 

Riquier 85 

Découzon 107 


80 

W> 

06 

OR 

40 

00 

00 

00 

65 

00 

99 

50 

35 

00 

Dans  la  région  du  Nord  (ffouvernement  d*Anjôzorobe),  la  culture  en  grand 
du  mûrier  pourrait  être  tentée  avec  succès  ;  cet  arbre  pousse  très  vite,  exige 
peu  de  soins  et  vient  i>ar  boutures,  que  Ton  plante  au  commencement  de  la 
saison  des  pluies.  Les  indigènes  élevaient  le  landikely  avant^J'insurrection  et 
obtenaient  une  assez  belle  soie  ;  les  colons  européens  pourraient  procéder  de 
même;  ils  trouveraient,  d'ailleurs,  nombre  d'indigènes  possédant  d'utiles 
notions  sur  ce  genre  de  travail. 

Le  café  pousse  vigoureusement  et  donne  d'excellents  produits. 

!<e  terrain  semble  également  propice  à  la  culture  du  tabac,  qui  a  fourni 
jusqu'ici  des  résultats  satisfaisants. 

Cultures  indigènes.  —  Les  indigènes  s'adonnent  surtout  à  la  culture  de  riz, 


-  199  — 

céréale  qui  constitue  leur  principale  nourriture;  la  superficie  totale  des  rizières 
est  de  7.385  hectares  9  ares.  Quant  aux  autres  cultures  vivrières  :  manioc, 
patates,  saonjo^  haricots,  maïs,  voanjobory,  le  Malgache  ne  s'y  livre  que  pour 
produire  ce  qui  lui  parait  nécessaire  à  ses  pro[)res  besoins. 

En  dehors  de  ces  cultures,  l'indigène  cultive  encore  le  tabac,  la  canne  à 
sucre,  le  café,  les  arachides  et  le  mûrier. 

Elevage.  —  L'élevage  n'est,  à  proprement  parler,  l'objet  d'aucune  entreprise 
sérieuse  ;  c'est  en  petit  que  les  indigènes  essaient  de  reformer  les  troupeaux, 
décimés  par  l'insurrection.  II  convient  d'aionter  que  la  région  n'est  pas  très 
riche  en  pâturages  et  que  le  Malgache  est  obligé  de  diriger  ses  troupeaux,  pen- 
daut  la  saison  sèche,  du  côté  de  Betatao  et  d'Ambatondrazaka. 

Le  tableau  ci>dessous  donne,  d'après  le  dernier  recensement,  le  chiffre  des 
bœufs,  porcs  et  chèvi*es  existant  dans  le  district  : 

Espèce  bovioe 96.738 

id.     porcine 9.9S& 

td.      caprine 398 

Industrie.  —  Parmi  les  industries  c[ui  paraissent  pouvoir  être  tentées  avec 
succès  dans  la  région,  on  peut  ranger  l  industrie  des  produits  alimentaires  tirés 
de  la  fécule  du  manioc. 

Pour  le  moment,  il  n'y  a  lieu  de  citer  que  les  industries  minière  et  fores- 
lière.  La  lisière  orientale  Se  la  forêt  contient  du  minerai  de  fer  et  ceKains 
industriels  tels  que  MM.  Bouts,  Rolin,  Louys  et  Minet  s'adonnent  à  cette  exploi- 
tation. Trois  indigènes  possèdent  également  des  concessions  minières  ;  ce  sont 
les  nommés  Rainizaivelo,  Rainiboto  etRajaonary.  Ce  fer  ne  fait  l'objet  d'aucune 
oiportation  ;  il  est  vendu  sur  les  marchés  environnants,  où  de  petits  industriels 
indigènes  l'utilisent  pour  la  fabrication  d'angady,  couteaux,  serrures,  etc. 

Les  concessions  forestières  sont  assez  nombreuses  ;  certains  concession- 
naires alimentent  les  marchés  de  Tananarive  en  bois  de  construction  et  ébénis- 
lerie. 

Les  concessionnaires  forestiers  du  district  sont  : 

MM.  Bouts 6.800  bectares       MM.  Cannet 9.000  hectares 

Giraodel  (1  lot 1 1.576  —                    De  Lacroix-I^aTal 4.539  — 

Rainizaivelo  (t  lot) 1.180  —                    Linard 1.000  — 

Louys  (Abel) 1.000  —                    Savaron 400  — 

Descarreffa 900  — -                    Multedo 1.000  — 

Razakarivony 1.600  —                   V^*  Lobbedez l.OOO  — 

Goaget • •..  1.000  —                    AnqueUl  et  0 900  — 

RoUiD «SO  '- 

Les  essences  principales  que  Ton  rencontre  sont:  le  voamboana,le  varongy, 
le  foraka,  le  nato,  le  voanana,  le  famelona,  Tambora,  le  hazomena,  le  harahara, 
le  zahana,  l*ambavy,  l'ampody,  le  vandrika,  le  manga. 

Une  chute  d'eau  pourrait  principalement  être  utilisée  comme  force  mo- 
trice :  c'est  la  chute  dite  Angadanoro,  située  à  environ  7  kilomètres  au  S.-E. 
d'Ânalabe. 

L'ikopa  comprend  également  plusieurs  chutes  signalées  dans  les  renseigne- 
ments géographiques. 

Industries  indigènes.  —  11  n'existe  que  de  petites  industries  locales  :  fabri- 
cation de  laniba  mortuaires,  de  spartcrie,  poterie,  briqueterie,  sucre  non  raffiné, 
savon  malgache,  d'outils  en  fer  et,  dans  quelques  villages,  de  charbon  de  bois. 

Commeroe.  —  En  dehors  des  localités  situées  sur  la  route  de  l'Est,  sauf  à 
Mantasoa,ii  n'existe  aucun  marchand  tenant  des  magasins  ou  des  entrepôts.  Les 
opérations  commerciales  se  font  sur  les  différents  marchés  de  l'intérieur,  qui 
font  journaliers  ou  hebdomadaires,  ces  derniers  étant  de  beaucoup  les  plus 
importants.  Sur  quelques-uns  d'entre  eux  se  tiennent  des  foires  annuelles  :  tels 
H)nt  les  marchés  d'Alakamisy  d'Anjozorobe,  de  Talata,  d'Imerinarivo,  de  Zoma 
de  Vohidrazana. 

Les  principaux  articles  vendus  sur  ces  marchés  sont  : 

1*  Les  objets  fabriques  dans  la  Colonie  (dentelles,  lamba,  rabanes,  outils, 
l>ougies,  savon,  cigares,  charbon,  meubles  et  rafia,  etc.)  ; 


—  4Ô0  — 

2*  Les  objets  de  provenance  européenne  (toiles,  parfumerie,  quîncailleHe, 
articles  de  Paris,  etc.)  ; 

3<*  Les  produits  du  sol  [denrées  alimentaires,  feuilles  de  tabac,  etc.)  ; 

4<*  Les  bœufs,  moutons,  porcs  et  animaux  de  basse-cour. 

C'est  toujours  le  bétail  qui  donne  le  plus  gros  chiffre  d'affaires. 

Le  Malgache  a  un  faible  pour  la  bimbeloterie  et  surtout  pour  les  articles  dits 
de  Paris. 

Les  marques  les  plus  répandues  sont,  pour  les  conserves,  les  maisons  Potin 
et  Hodel  ;  pour  les  toiles,  la  maison  Gratry,  la  Compagnie  Lyonnaise,  la  Com- 
pagnie Parisienne. 

Les  maisons  de  commerce  qui  sont  installées  dans  le  district  sont  les 
suivantes  : 

Mantasoa         M.  Berthé  (Eugène),  débitant  de  boissons  et  épicier. 

!MM.  Contopoulos,  débitant  de  boissons  et  épicier. 
Male^ui  Kamara,  débitant  de  boissons  et  mercier. 
Vassilious,  boulanger. 

Mani»bo»,i»;.»o  iMM.  Barbe,  hôtelier,  boulanger  et  débitant  de  boissons. 
JuanjaRanariana  ^         Ah-Hon,  épicier,  débitant  de  boissons. 

RERSEIGIIKMBIITS    GÈlf£RAUX 

Le  district  est  traversé  par  la  route  de  TEst  entre  les  kilomètres  182  et  207. 
Maniakandrîana  se  trouve  sur  ce  parcours  et  le  voyageur  peut  s'y  rendre,  de 
Brickaville,  en  chemin  de  fer,  puis  en  automobile,  en  voiture  attelée,  en  filan- 
jana  ou  en  pousse-pousse,  etc.  C'est  la  dernière  étape  que  l'on  rencontre  avant 
d'arriver  dans  la  capitale. 

Manjakandriana  est  le  chef-lieu  de  la  province  de  TAngavo-Mangoro-Alao- 
tra,  à  la  tète  de  laquelle  se  trouve  un  administrateur  en  cnef.  C'est  un  beau 
village  de  600  habitants,  situé  au  millieu  d'une  région  très  peuplée  et  très  cul- 
tivée (gîte  d'étape^  bureau  postal  et  télégraphique,  hôpital  dirigé  par  un  médecin 
inspecteur  européen,  hôtei-restaurant,  iinportantes  ressources  alimentaires). 

Avec  300  francs  par  mois  environ,  TEuropéen  peut  vivre  confortablement 
dans  les  différentes  localités  où  existent  des  hôteliers. 

De  Manjakandriana  partent  quatre  routes  se  dirigeant,  au  N.,  sur  Anjozorobe, 
par  Ankazondandy  ;  au  S.,  sur  Mantasoa,  Ambohitrandriamanitra  et  Faliarivo  ; 
au  S.-O.,  sur  Tsiafahy;  au  N.-E.,  vers  Antsahambavy.  Dans  cette  énumé- 
ration  n'est  pas  comprise  la  route  de  l'Est,  qui  conduit  kTananarive  (46  kilomè- 
tres) et  à  Manatsara. 

AsÛBiance  médicale.  —  L'hôpital  indigène  de  Manjakandriana,  à  la  télé 
duquel  se  trouve  un  médecin  inspecteur  européen,  possède,  en  outre,  un  méde- 
cin de  colonisation  et  une  sage-femme  indigènes. 

Enseiffnement.  —  Les  écoles  et  les  élèves  qui  les  fréquentent  sont  énumérés 
dans  le  tableau  ci-dessous  : 


r 


GOUVBRNBMBNTS 


Anjoiorobe 

Ambatomeaa 

MaojAk&ndriana. .  .. 
Ambohitrandriainaiii 

Ira 

Ambohimiadana. .... 

Totaux 


ECOLES 

OFFICISLLra 


ECOLES 

CàTHOLIQUBS 


ECOLES 

PROTIMTANTBS 
FRAMÇAI8B8 


B 

o 


15 
15 


30 


a 
o 

es 


733 
590 


t.253 


0» 


390 
300 


690 


5 

e 
H 


1.1S3 
830 


ECOLES 

PROTRSTAIfTBS 
ANOLAiaBS 


1.943 


fi 
a 

o 


8 

16 

9 


33 


c 
o 

m 
C9 


316 
570 
510 


157 
198 


._ 


1.996  837 


a 

o 


1.06S 
7W 


9  133 


-  401  — 


I.  —  DISTRICT     BEZANOZANO 
REHSEIGHBIIEIITS    GÉOGRAPHIQUES 

La  région  bczanozano  est  bornée  au  N.  par  le  Ranofotsy  et  une  ligne 
allant  du  confluent  de  cette  rivière  avec  le  Mangoro  au  mont  Ankerotra  ; 
à  l'E.,  par  une  ligne  conventionnelle  posant  dans  la  forêt  à  hauteur  du  col 
d'Amboasary  (limite  des  districts  de  Beforona  et  bezanozano)  ;  à  TO.,  par  la  bor- 
dure E.  de  la  forêi  ;  au  S.,  par  le  cours  de  riofika  à  Ambohinanindrano  jusqu'à 
rembouchure  de  la  Sahandrakoto,  le  cours  de  la  Sahandrakoto  jusqu'à  sa  source 
et  à  celle  du  Manimpotsy,  une  ligne  partant  des  sources  du  Manimpotsy,  coupant 
le  Mangoro  un  peu  au  S.  d'Andakana  et  se  dirigeant  vers  le  S.-O.  pour  venir 
rejoindre  ensuite  le  mont  d'Ambohitriniandriana. 

La  superficie  est  de  7.010  kilomètres  carres  environ. 

Orographie.  —  Dans  le  N.  se  trouvent  deux  crêtes  parallèles  et  à  peu  près 
continues,  laissant  entre  elles  la  vallée  du  Mangoro  ;  plus  au  S.,  à  hauteur  du  Fo- 
dy,  on  voit  le?  crêtes  se  rapprocher  insensiblement  et  se  rejoindre  en  décrivant 
un  vaste  cirque;  puis  vient  TAngavo  [1.370  mètres),  qui  étale  sur  le  pays  deux 
ramifications  importantes.  Tout  à  fait  au  S.  se  dresse  le  massif  de  Lohavohitra, 
qui  se  soude  aux  massifs  montagneux  de  Tlmerina. 

Hydrographie.  —  Le  district  est  traversé  du  N.  au  S.  par  un  fleuve  impor- 
tant :  le  Mangoro. 

Ainsi  que  son  étymologie  rindique  (Manangona  ny  rano  madinika),  le  Man- 
goro est  le  fleuve  '<  qui  ramasse  des  affluents  ». 

Cette  grande  artère  fluviale  reçoit  depuis  son  origine,  au  N.  d'Antanimena- 
kely,  jusqu'à  son  embouchure,  à  Mahanoro,  de  nombreux  affluents,  dont  les 
principaux  sont  le  Sahamitso,  la  Sandrinety,  le  Sahara,  le  Mandiamaso,  le  Saha- 
jonjona,  TAndranobeseva,  le  Manambolo  et  le  Sambotanana,  sur  la  rive  droite  ;  le 
Kanofotsy,  TAmbarimadiniks,  le  Marovoalavo,  la  Marovoay  et  la  Sahamarirana, 
sur  la  rive  gauche. 

Indépendamment  du  Mangoro  et  de  ses  affluents,  on  trouve  dans  la  partie 
S.-E.  roflka  et  ses  affluents  :  le  Lakato,  la  Sahanakondro  et  le  Sandrakoto. 

Aucun  cours  d'eau  n'est  navigable,  sauf  le  Mangoro,  qui  peut  être  utilisé 
comme  voie  de  pénétration  d'Antanjona  à  Andriambondro. 

POPULATIOH 

Le  district  a  une  population  totale  de  18.854  habitants,  se  répartissant  de  la 
façon  suivante  : 


NATIONAUTK  OU  RAGE 


Français 

Orect 

GhiDoit 

Besanoiano 

BeUlmisanka 

Hova 

Sakalav» 

Antaimoroiia 

Totaux 

BaaBaBBBBBBBB^Bm 


NOMBRE  DES 


HOMMK0 


FBMMB8 


35 
3 

4 

4.197 

1.C09 

951 

1 

9 


5.598 


3 
u 

» 

4.031 

1.190 

9% 


6.399 


GARÇOICI 


9 

> 
» 

Q.9on 

713 
137 


riLLBS 


4 

» 

« 

M 

9.917 
893 
160 

■ 
» 


TOTAL 
par  nationalilë 
oarace 


3.659 


3.904 


44 

3 

4 

14.159 

3.895 

893 

1 

9 


18.854 


U 


SUBDIVISIONS  ADMIinSTaàTIVBS 

Le  district  bezanozano  est  divisé  en  5  gourernenienls,  savoir  : 
Gouvernement  de  Moramanga  ; 

id.  d'Amboasary  ; 

id.  de  Mahazina  ; 

id.  de  Beparasy  ; 

id.  de  Lakato. 

II  renferme  également  deux  postes  administratifs,  l'un  au  Nord  :  Amboa- 
sary,  Tautre  au  Sud  :  Lakato. 

RENSEIGlfEHElfTS  ËC0N0HIQUE8 

Agricnltnre  —  Six  Européens  ont  des  entreprises  dans  le  district  :  !•  M.  Cotte, 
qui  possède  à  Antatabe  une  concession  de  3.500  hectares  environ,  dont  la  mise 
en  valeur  est  représentée  par  des  pâturagps,  des  rizières,  des  plantations  de  café, 
de  caoutchouc,  de  thé,  de  bananiers  et  d'antres  arbres  à  fruits. 

2*»  M.  LeRouzic,  qui,  dans  sa  concession  d'environ  1.500  hectares,  située  à 
côté  d'Ampasimpotsy,  s'occupe  surtout  de  pâturages,  de  canne  à  sucre  et  de  café. 

3"  M.  Azémard,  qui  s'est  attaché  à  mettre  en  valeur  sa  concession  de  cent 
hectares,  à  Benarosv,  en  >  créant  des  pâturages  et  en  y  faisant  des  cultures  riches  : 
théii'rs,  caféiers,  arbres  fruitiers  de  France,  vignes,  et  des  cultures  secondaires  : 
manioc,  maïs,  patates  ;  à  mentionner  un  superbe  champ  d'asperges,  en  plein 
rapport. 

4**  M.  Navoiseau,  dont  la  concession,  située  à  Analamazaotra  (40  hectares 
environ),  est  plantée  en  majeure  partie  de  caféiers,  de  théiers,  de  caoutchou- 
quiers,  de  vignes,  de  canne  à  sucre  et  dont  cinq  hectares  produisent  des  légu- 
mes. 

5»  M.  Junot,  qui  possède  des  pâturages,  des  rizières,  des  cultures  secon- 
daires et  quelques  cultures  riches  (théiei's,  caféiers)  dans  sa  concession  de  Sam- 
baina,  d'une  superficie  d*environ  30  hectares. 

&*  M.Salomon,  propriétaire,  à  Andohavolotara, d'une  concession  (36  hectares) 
transformée  en  pâturages,  plantations  de  caféiers,  pêchers  et  manguiers. 

Les  expériences  faites  par  ces  colons  prouvent  que  le  café,  le  tlié,  le  mûrier, 
la  canne  à  sucre  et  le  tabac  peuvent  être  cultivés  avec  succès. 

CuLlures  indigènes.  —  Le  riz  est  la  principale  culture  des  Bezanozano  ;  aussi 
les  rizières  occupent-elles  une  superficie  de  4.270  hectares,  sans  compter  les 
nombreuses  lavy  (rizières  de  montagne)  faites  par  les  Betsiinisaraka  (régions 
de  Lakato  et  de  Manakana. 

On  peut  évaluer  à  4.000  hectares  les  terrains  plantés  en  cultures  secondaires 
(patates,  manioc,  maïs)  et  à  40  hectares  ceux  remplis  de  cultures  riches  :  caféiers, 
pêchers,  canne  à  sucre,  etc. 

Les  récoltes  dépassent  les  besoins  des  habitants,  qui  écoulent  le  surplus 
en  le  vendant  aux  nombreux  bourjanes  qui  sillonnent  la  route  de  TEst.  Cer- 
tains de  vendre  cet  excédent,  les  Bezanozano  augmentent  leurs  cultures,  et 
le  chemin  de  fer,  qui  leur  ouvrira  sous  peu  un  autre  débouché,  ne  peut  que 
les  encourager  à  persévérer  dans  cette  voie. 

Elevage.  —  Le  tableau  ci-dessous  donne  par  race  le  nombre  d'animaux  do- 
mestiques existant  dans  le  district  : 


DÉSIGNATION 

NOIME 

DÉSIGNATION 

NOMBRE 

DÉSIGNATION 

.»«« 

Diodes 

Oies 

9-2 

2.015 

1.400 

12.000 

80 

Lapins 

120 

150 

20 

16.400 

Cheval 

6.T50 

1 

6i 

2 

155 

Porcs 

Canards 

Poulets 

Pieeons 

Moutons 

Chèvres 

Bœufs 

Mulets 

Anes 

Chieus 

—  208  — 

Les  animaux  de  basse-cour  et  quelques  bœufs  sont  vendus  sur  place.  Le 
Bezanozano  ne  se  défait  pas  facilement  d'un  bœuf;  il  fait  de  l'importance  de  son 
troupeau  une  «question  d  amour-propre,  d'orgueil,  et  ce  n'est  qu'un  cas  de  force 
majeure  qui  lui  fait  vendre  une  tète  de  bétail. 

Au  point  de  vue  de  l'élevage,  les  Européens  ont  d'abord  cherché  à  améliorer 
les  pâturages  et  à  les  rendre  plus  nourrissants  en  transformant  d'anciennes  ri- 
zières en  prairies,  et  ensuite  a  perfectionner  la  race,  soit  par  des  croisements, 
soit,  surtout,  par  une  sélection  faite  parmi  les  bovidés  du  pays,  qui  sont  très 
vigoureux  et  généralement  très  doux. 

Le  mot  élevage  ne  s'applique  ici  qu'à  la  race  bovine,  qui  est  la  seule  dont  on 
s'occupe  sérieusement. 

Malgré  les  améliorations  apportées,  les  pâturages  laissent  encore  à  désirer. 
Sans  vouloir  créer  des  prairies  artificielles,  il  serait  bon  de  procédera  uolabour 
rage  succinct  et  de  remplacer  les  herbages  actuels,  composés  de  graminées 
peu  appréciées  des  bœufs,  par  des  variétés  d'origine  européenne.  Cette  façon  de 
procéder  aurait  le  double  avantage  de  procurer  une  nourriture  plus  fortifiante 
aux  animaux  et  de  permettre  de  faire  une  provision  de  fourrage  sec  indispensable 
pendant  la  saison  sèche.  Il  serait  prudent,  aussi,  de  ménager  dans  chaque  concession 
une  certaine  superficie  de  terrain  favorable  à  la  culture  du  manioc  ou  du  maïs,  pro- 
duits qui  serviraient  à  améliorer  la  nourriture  des  vaches  mères  et  à  engraisser 
des  animaux  destinés  à  la  boucherie  ;  de  plus,  afin  d'éviter  des  mortalités  nom- 
breuses, rélcveur  devrait  construire  de  vastes  parcs  couverts  où  les  troupeaux 
trouveraient  un  abri  contre  le  mauvais  temps.  Ces  précautions  lui  épargneraient, 
pour  améliorer  la  race,  le  recours  à  des  croisements  étrangers,  la  race  bovine 
locale  n'étant  d'ailleurs  pas  dégénérée. 

La  région  comprend  plusieurs  points  riches  en  pàturaffes,  notamment  :  la 
vallée  de  la  Mandatanana  (sous-gouvernement  de  Mandialaza-Amboasary)  ;  la 
vallée  de  la  Sahamarirana  (sous-gouvernement  de  Moramanga)  ;  la  vallée  de  la 
Saharo  (sous-gouvernement  de  Mandialaza)  ;  la  vallée  du  Marozano  (sous-gou- 
vemement  de  Beparasy)  ;  la  vallée  du  Manimbolo  (sous- gouvernement  de  Sabo- 
tsyj  ;  les  vallées  du  Manampahy  et  de  la  Sahakondro  (sous-gouvernement  de 
Lakato). 

Il  a  été  dît  plus  haut  que  la  race  bovine  seule  faisait  l'objet  d'un  élevage 
sérieux.  Cependant,  les  queloues  ovidés  qui  paissent  dans  la  vallée  de  Mandita- 
naua  sont  vigoureux  et  cTun  nel  aspect.  Il  y  a  tout  lieu  de  croire  qu'un  élevage 
bien  compris  aurait  des  chances  de  réussir. 

Depuis  quelques  années,  les  Bezanozano  se  sont  attachés  d'une  façon  parti- 
culière à  la  reconstitution  des  troupeaux.  Malheureusement,  leur  méthode  d'éle- 
vage est  des  plus  rudimentalres.  Les  troupeaux  sont,  en  effet,  constamment  aux 
pâturages  et  ne  sont  Tobjet  d'aucun  soin  ;  il  s'ensuit  une  mortalité  considérable. 
Néanmoins,  le  nombre  de  têtes  a  augmenté  d'une  façon  sensible,  car,  de  7.000 
qu'il  atteignait  en  4899,  il  dépasse  11.110  aujourd'hui  ;  dans  ce  chiffre  ne  sont  pas 
compris  12.000  bœufs  environ,  appartenant  à  des  Hova  qui  en  confient  la  garde 
aux  Bezanozano,  lesquels  s'en  servent  pour  faire  piétiner  les  rizières. 

Industrie.  -  Aucune  industrie  proprement  dite  n'existe  dans  le  district:  toute- 
fois, on  peut  citer,  parmi  les  branches  d'activité  susceptibles  d'un  bon  râppoil, 
la  sériciculture.  La  région  se  prête  très  bien,  en  effet,  à  la  culture  du  mûrier 
et^  grâce  à  Taltitude  moyenne  de  la  circonscription  f  1.000  mètres  environ)  et  au 
climat  tempéré  qui  en  est  la  conséquence,  les  vers  à  soie  sont  dans  une  atmosphère 
qui  leur  convient  ;  aussi  sont-ils  vigoureux  et  donnent-ils  de  beaux  produits. 

D'autre  part,  la  sériciculture  réclame,  en  somme,  une  main-d'œuvre  peu 
considérable,  d'autant  plus  facile  à  trouver  que  les  femmes  peuvent  être 
employées  pour  la  majeure  partie  du  travail. 

De  plus,  la  route  carrossable  traversant  la  circonscription,  le  transport  des 
produits  à  l'extérieur  se  trouve  facilité  dans  une  mesure  qui  ira  en  s'agrandis- 
saut  encore  après  l'achèvement  de  la  voie  ferrée. 

L'industrie  extractive  n'est  encore  qu'à  ses  débuts  ;  il  n'est  donc  guère  pos- 
sible de  donaer  une  appréciation  ferme  sur  les  richesses  minimes  ou  district. 


—  204  — 

Environ  30  poteaux-signaux  pour  la  recherche  de  For  ont  été  plantés  par  diffé- 
rents prospecteurs,  mais  aucun  piquet  n^est  encore  exploité. 

Le  district  peut  alimenter,  dans  de  très  bonnes  conditions,  Tindustrie  fores- 
tière. Outre  qu'il  renferme  une  partie  de  la  grande  forôt,  appelée  communément 
forêt  d'Analamazaotra,  on  y  trouve  encore  des  massifs  boises  indépendants  (Tan- 
gaina,  Fody,  Angavo,  etc.)  peuplés  d'essences  variées  dont  les  principales  sont: 
le  herana,  Thazomena,  le  rotra,  le  lalanaje  nato,  etc.,  comme  bois  de  construc- 
tion ;  Fumbora,  le  nienahiby,  le  voamboana,  comme  bois*  d'ébénisterie  ;  le  he- 
rondrano,  le  dipatiku,  le  famelona,  comme  arbres  à  latex  ;  le  ramy,  lehasina,  le 
harongana,  comme  arbres  à  gomme  et  à  résine. 

On  peut  aussi  récolter  des  produits  tinctoriaux  et  pharmaceutiques.  Malheu- 
reusement, les  débouchés  font  défaut  ;  la  consommation  locale  est  à  peu  près 
nulleetles  frais  de  transport  rendent  pour  Tinstant  tout  commerce  presque  impos- 
sible avec  les  régions  voisine^s  susceptibles  d'offrir  des  débouchés  avec  rétranger. 

Le  district  possède  des  chutes  d'eau  :  celle  de  TAndranobe,  affluent  de  la 
Sahajonjo,  qui  a  actionné  autrefois  une  scierie  mécanique,  et  celles  de  TAmbo- 
divokoka  et  de  Tlhotika,  sous-district  de  Lakato. 

Sauf  la  Société  Parisienne,  qui  a  un  agent  à  Ampasimpolsy,  les  autres  mai- 
sons de  transport  n'ont  pas  de  représentant  dans  la  circonscription.  Cependant, 
MM.  Claisse  et  Nocent  ont  échelonné  trois  relais  pour  abriter  leurs  mulets 
(Ampasimpotsy,  Antanjona,  Sabotsy). 

Quelques  mdigènes  de  Moramanga  font  également,  pour  leur  propre  compte, 
des  transports  qui  s'effectuent  sur  la  route  Mahat^ara-Moramanga-Tananarive, 
qui  est  la  seule  carrossable. 

A  part  la  route  de  l'Est,  le  district  comprend  six  chemins  muletiers  bien  en- 
tretenus :  chemin  de  Moramanga  k  Ambatondrazaka,  de  Moramanga  à  Beparasy, 
de  Beparasy  à  Mantasoa  (Imerina),  de  Sabotsy  à  Mandialaza,  de  Sabotsy  à  Bepa- 
rasy, de  Moramanga  à  Mandialaza. 

Industrie  indigène.—  L'industrie  indigène  est  très  limitée  et  se  borne  à  la  fabri- 
cation, par  les  Bezanozano,de  nattes  et  de  manches  d'angady,  par  les  Betsimisa- 
raka,  de  rabanes  (lakato)  ;  d'autre  part,  les  Malgaches  extraient  la  cire  de  la  forêt. 

Commerce,  —  Les  produits  d'importation,  venant  tous  des  ports  de  la  côte 
Est,  sont  transportés  à  Moramanga  par  le  chemin  de  fer,  par  des  voitures  ou 
charrettes  à  bœufs,  à  mulets  et  h  bras  ;  ils  sont  ensuite  répandus  dans  rintérieur 
de  la  circonscription  à  dos  d'hommes. 

Les  bourjanes  employés  pour  les  transporta  à  l'intérieur  se  paient  de  1  fr.  à 
1  fr.  20  par  jour  et  portent  environ  25  kilos. 

Quoique  les  frais  de  transport  majorent  les  marchandises,  le  tarif  de  ces 
dernières,  ainsi  que  l'indique  le  tableau  ci-dessous,  n'est  pas  excessif  : 


NATURE 
des 

MARCHANDISES 

!  Toile  écrue  . 
Calicot 
SaUoette 

Vin  ordinaire 

Vins  fins 

Champagne 

Rhum  (Réunion) 

Liqueur» 

Viande  de  bœuf 

id.       de  cochon 

Poulet 

Canard 

NaUe 

Parapluie,  ombrelle... 

Pain 

Sardines  


UNITÉ 


le  mètre 

id. 

id. 

la  dame-jeanne 

la  bouteille 

id. 

le  litre 

la  bouteille 

la  boite 

id. 

le  kilo 

id. 

l'un 

id. 

Tune 

l'ua 

la  ration 

la  boite 


PRIX 


0 
0 
0 
92 
2 
4 

6 
1 
9 


0 
0 
0 
3 


fr.  60  à 
60à 
SOà 
OOà 

95  à 

OOà 
95à 
9&à 


Ofr.80 
0     80 


50 
60 


40  à 
OOà 


1 

n 

3 
7 
3 
19 
9 
4 
0 
0 
0 
0 
0 


00 
00 
00 
50 
00 
00 
50 
95 
60 
70 
80 
80 
60 


6      00 
0      50 
50  à    1      95 


OBSERVATIONS 


Ces  murchandises,  quoique 
d'un  usa^e  couranti  ne  se  trou- 
vent qu'a  Moramanim  et  Am- 
parafara,  sauf  la  viande  de 
bœuf,  de  cochon  et  lea  volail- 
les, qui  te  trouvent  surd'autres 
marchés. 


—  i08  — 

Les  Jours  de  grand  marché  sont  le  lundi  à  Moramanga  et  le  samedi  à 
Sabotsy. 

Le  riz  et  les  tissus  sont  les  facteurs  les  plus  importants  du  mouvement  com- 
mercial de  la  région. 

Les  produits  français  tiennent  la  tête,  notamment  les  marques  Gratr^, 
Compagnie  Marseillaise,  Compagnie  Lyonnaise  pour  les  tissus  ;  Amieux,  Potin 
pour  les  conserves  et  denrées  alimentaires. 

Sous  leur  air  apathique,  les  Bezanozano  sont  extrêmement  capricieux  et  diffi- 
ciles à  satisfaire;  toutefois,  les  tissus  aux  couleurs  voyantes,  aux  dessins  gros  et 
bien  tranchants  et  surtout  à  des  prix  peu  élevés  sont  assurés  d'obtenir  un  vif 
succès  auprès  d'eux  ;  la  qualité  ne  passe,  à  leurs  yeux,  qu'après  Tapparence. 

En  eénéral,  tout  objet  qui  charme  l'œil  et  peut  attirer  l'attention  d'au- 
tnii  sur  la  personne  qui  le  porte  se  vend  rapidement. 

Si  les  tissus  et  vins  français  tiennent  la  tête,  il  n'en  est  pas  de  même  pour 
les  objets  de  quincaillerie,  bimbeloterie,  coutellerie,  etc.,  qui  sont,  en  majeure 
partfc,  d'importation  étrangère  et  surtout  allemande. 

Userait  possible  de  concurrencer  ces  produits  étrangère  si  les  manufactures 
françaises  s'attachaient  à  produire  selon  le  goût  de  Tindigène  que  l'on  vient  d'ex- 
primer ci-dessus  ;  d'autre  part,  il  importe  de  ne  mettre  en  vente  que  de  la 
marchandise  &  bon  marche. 

Trois  Européens,  MM.  Chaumont,  Navoiseau  et  Azémard,  tiennent,  l'un  à 
Moramanga,  l'antre  à  Amparafara,  le  troisième  à  Antanjona,  une  maison  de  dé- 
tail où  Ton  trouve  à  peu  près  toutes  sortes  de  marchandises  d'origine  française. 
Ils  sont  concurrencés  par  quatre  maisons  chinoises,  dont  deux  à  Moramanga  et 
deux  à  Amparafara. 

M.  Louvari,  de  Tananarive,  a,  à  Moramanga,  une  succursale  pour  les  bois- 
sons, vins,  sirops  et  liqueurs,  à  laquelle  il  a  adjoint  une  épicerie. 

A  côté  des  maisons  européennes  et  asiatiques,  se  trouvent  de  nombreux  com- 
merçants hova  qui,  pour  la  plupart,  vont  chercher  leurs  marchandises  à  la 
côte.  Ils  ne  sont  plus,  comme  précédemment,  tributaires  des  maison^  asiatiques 
de  la  localité,  et  leur  font  an  contraire  une  sérieuse  concurrence,  que,  seule^ 
peut-on  dire,  la  vente  de  l'alcool  permet  à  ces  dernières  de  soutenir. 

RENSEIGNElIElfTS   GËNËRAUX 

Moramanga,  chef-lieu  du  district  bezanozano,  est  traversé  par  la  route  car- 
rossable et  par  la  voie  ferrée  ;  les  communications  avec  les  ports  de  la  côte 
Est  sont  donc  faciles. 

Le  voyageur  qui  désire  se  rendre  de  Tamatave  à  Moramanga  doit  prendre  : 
1®  le  train  de  Tamatave  à  Ivondro  ;  2<»  les  pangalana  d'Ivondro  à  Brickaville  ; 
3®  enfin  le  train  de  Brickaville  à  Moramanga. 

A  Moramanga  existent  deux  hôtels  qui  logent  et  nourrissent  les  voyageurs 
au  prix  moyen  de  B  à  10  francs  par  jour. 

Pour  se  rendre  de  Moramanga  dans  Tintérieur  de  la  circonscription,  le  filan- 
jana,  seul,  peut  être  employé  ;  huit  porteurs  suffisent  pour  le  transport  d'une 
personne  ;  quant  aux  bagages,  le  nombre  de  bourjanes  sera  calculé  suivant  leur 
poids,  à  raison  de  20  à  25  kilos  par  homme. 

Les  distances  pour  de  rendre  de  Moramanga  aux  chefs-lieux  des  sous- gou- 
vernements ou  localités  suivantes  sont  : 

Moramanga-Beparasy  41  km.  (1  Jour) 

Moramanga-Mandialaza  65  km.  (1  ^our  1/2) 

Moramanga-Sabolsy  36  km.  780    (1  jour) 

Moramanga-Amboasary  54  km.  (1  jour  1/2) 

Moramanga-Lakato  46  km.  (1  jour) 

Les  voies  qjiii  relient  Morama  nga  à  ces  chefs-lieux  sont  des  chemins  muletiers 
bien  entretenus,  mais  parfois  accidentés.  • 

Dans  chacun  des  chefs-lieux  ci-dessus  désignés,  se  trouve  une  belle  case 


—  206  — 

pour  les  passagers,  mais  dépourvue  de  tout  ameublement.  Le  voyageur  devra 
donc  se  munir  d'un  lit  et  de  tous  les  ustensiles  nécessaires. 

Il  ne  faut  guère  compter  sur  les  ressources  alimentaires,  sauf  le  riz,  les 
poulets,  les  œufs.  Dans  certains  endroits  :  Sabotsy,  Beparasy,  Amboasary,  Man- 
dialaza,  Ampasimpotsy,  on  irouve  de  temps  à  autre  de  la  viande  fraîche. 

Des  hôtels  avec  chambres  sont  échelonnés  sur  la  route  de  l'Est,  à  Ampara- 
fara,  Moramanga,  Mahazina,  Ambodiamontana. 

A  Moramanga,  se  trouvent  le  bureau  du  district,  dirigé  par  un  administra- 
teur-adjoint chef  de  circonscription,  officier  de  police  judiciaire,  un  grefife-nota- 
riat,  un  bureau  des  postes  et  télégraphes,  un  relais  postal,  un  marché  quotidien 
assez  bien  achalandé,  où  Ton  trouve  de  la  viande  fraîche  tous  les  jours,  et  divere 
commerçants  européens,  chinois,  hova. 

Les  villages  d'Amparafara  et  de  Mahazina  possèdent  également  Sn  relais 
postal. 

Les  domestiques  (cuisiniers)  se  trouvent  difficilement  et  se  paient  de  20  à 
30  francs  par  mois. 

Il  faut  compter,  pour  vivre,  sur  une  somme  mensuelle  de  250  à  300  francs  ; 
ces  frais  peuvent  ensuite  diminuer  si  Ton  prend,  dès  le  début,  la  précaution  de 
créer  un  potager,  qui  commencera  à  rapporter  au  bout  de  trois  mois  environ. 

Le  colon  qui  s'installe  doit  faire  un  choix,  judicieux  des  terrains  et  de  l'em- 
placement de  son  habitation.  Douze  à  quinze  cents  francs  suffisent  pour  une 
maison  convenable.  Quant  à  la  main-d'œuvre,  on  peut  dire  qu'elle  dépend  en 
grande  partie  du  colon.  S'il  ne  commet  pas  d'abus,  s'il  vit  en  bonne  intelligence 
avec  ses  voisins  indigènes,  les  travailleurs  ne  lui  feront  pas  défaut  ;  il  n'aura  pas 
besoin  d'avoir  recours  à  l'administration  pour  se  la  procurer;  le  Dezanozano 
viendra  de  son  propre  gré  contracter  un  engagement  avec  lui. 

Le  prix  de  la  journée  de  travail  est  de  0  fr.  40  à  0  fr.  60  pour  les  cultiva- 
teurs ;  quant  aux  ouvriers  d'art,  il  e.st  très  difficile  de  se  les  attacher  pour  une 
période  un  peu  longue  ;  ce  ne  sont,  en  général,  que  des  Hova  momentanément 
nxés  dans  le  district.  Ils  aiment  mieux  travailler  à  la  journée,  à  la  t&che  oci  à 
l'entreprise.  Le  pHx  moyen  est  de  2  A  4  francs  pour  un  charpentier,  4  fr.  50  à 
3  francs  pour  un  maçon,  3  francs  à  5  francs  pour  un  menuisier-ébéniste. 

Il  existe  à  Moramanga  un  hôpital  indigène,  où  les  soins  sont  donnés  par  un 
médecin  de  colonisation. 

L'enseignement  est  donné  aux  enfants  dans  10  écoles  officielles  situées  à 
Moramanga,  Ankarahara,  Ampasimpot-^y,  Sabotsy,  Beparasy,  Amboasary,  Man- 
dialaza,  Ambilona,  Mahatsara,  f^akato  ;  dans  deux  écoles  catholiques  à  Amba- 
lahorona  et  Antanambao  'sous-gouvernement  de  Beparasy*  ;  dans  une  école 
protestante  française  à  Moramanga;  enfin,  dans  cinq  écoles  créées  par  la 
London  MUsionnry  Society  k  Amboasary,  Ambodinifody,  Aotanifotsy,  Ambilona 
(Les  trois  dernièrf^s  sont  dans  le  sous -gouvernement  de  Mahazina). 

Les  bâtiments  d'écoles  libres  servent  également  de  temple  et  le  tout  est 
placé  sous  la  direction  de  Hova  qui  dépendent  respectivement  des  sociétés  énu- 
mérées  plus  haut. 

III.    —   DISTRICT    SIHANAKA 
RENSEIGlŒMBlITS  GÉOGRAPHIQUES 

limites.  —  Le  district  sihanaka  est  situé  approximativement  entre  les  50®  20 
et  52»  de  longitude  E.  et  les  18°  et  20«  60'  de  latitude  S. 

11  s'étend  du  N.  au  S.,  sur  une  longueur  de  250  kilomètres  environ,  sa  plus 
grande  largeur  n'atteignant  que  175  kilomètres.  Sa  superficie  est  de  26.000  kilo- 
mètres carrés. 

La  frontière  est  formée  au  N.  par  la  Sahavoay  et  le  massif  du  Tampoketsa.  A 
TE.,  elle  suit  la  lisière  de  la  grande  forêt,  passe  entre  Sahamalazà  et  Fotsialana 
(piste  d'Ambatondrazaka  à  Foulpoint»,  par  Manakambahiny-Est),  suit  le  cours 
du  Manambato  [affluent  du  Maningory)  et  le  Sahavoay  ;  au  S.,  elle  est  constituée 


—  207  — 

par  le  sous-gouvernement  d'Annbossary  (district  de  Horamanga)  ;  à  TO.,  elJe 
coupe  la  route  d'Âmbatondrazaka  à  Tananarive,  entre  Mandanivatsy  et  Tanifotsy, 
passe  à  l'E.  du  Vohitsilongo,  suit  la  lisière  orientale  de  la  forôt  a  Ambakireny 
et  aboutit  au  plateau  du  Tampoketsa. 

Orographie.  —  D\ine  chaîne  centrale  dont  les  principaux  sommets  attei- 
gnent des  hauteurs  variant  de  1.000  à  1.500  mètres,  partent,  vers  TE.  et  vers  FO., 
un  grand  nombre  de  ramifications  dont  les  points  culminants  ont  de  1.000  à 
1.250  mètres;  de  la  plus  importante  de  ces  ramifications,  celle  qui  se  dirige 
vers  TE.  et  limite  au  S.  le  bassin  du  lac  Alaotra  et  du  Maningorv,  s'en  détachent 
d'autres  dont  les  orincipalcs  séparent  le  bassin  de  Tlvondrona  ae  celui  du  Man- 
goro  et  le  bassin  ae  la  Lakana  ae  celui  de  rAndranofotsy. 

Hydrographie.  —  Les  principaux  cours  d'eau  sont,  en  partant  du  S.,  le  Man- 
goro,  rivondrona,  TOnibe,  le  Maningory  et  la  Soamanina. 

1<>  Le  Mangoro  n'a  qu'une  faible  partie  de  son  cours  dans  la  région  sibanaka; 
deux  de  ses  affluents  de  droite  y  prennent  toutefois  naissance  :  l  Amboasana  et 
le  Sahamaitso. 

2^  Llvondrona  ne  traverse  pas  le  district,  mais  trois  de  ses  affluents,  l'Am* 
bohimaniaka,  l'Anjozorovola  et  le  Sabanandro,  y  prennent  leur  source. 

3<^  LOnibe  prend  sa  source  à  environ  15  kilomètres  à  l'Ë.  du  village  d'Am- 
batondrazaka,  il  n'a  qu'une  faible  partie  de  son  cours  dans  le  district  ;  ses  prin- 
cipaux affluents  sont  l'Andranomaintv,  le  Tsaratsara  et  la  Sahamalaza. 

4°  Le  Maningory  porteie  nom  de  Sahabe  avant  son  entrée  dans  le  lac  Aloatra, 
ou'il  traverse  du  S.-O.  au  N.-O.  ;  à  la  sortie,  il  prend  le  nom  de  Maningory  (on 

I  appelle  aussi  Andromba),  qu'il  conserve  jusc[u  à  l'Océan. 

Le  lac  Alaotra  occupe  le  centre  de  la  région.  11  a  une  longueur  d'envi- 
ron 35  kilomètres,  sur  une  largeur  moyenne  de  7  kilomètres.  Sa  superficie  appro* 
ximative  est  de  245  kilomètres  carré»,  sa  profondeur  moyenne  atteint  7  mètres. 

II  est  parsemé  d'herbes  aquatiques.  Les  nombreuses  rivières  qui  viennent  s'y 
jeter  le  comblent  insensiblement  par  les  apports  que  leurs  eaux  entraînent  en 
grande  quantité  pendant  la  saison  des  pluies.  Les  oords  en  sont  marécageux. 

POPULATION 

La  population  totale  du  district  est  de  34.406  habitants,  y  compris  les  Euro- 
péens ou  assimilés,  qui  sont  au  nombre  de  17,  dont  15  de  nationalité  française 
et  2  créoles  mauriciens  :  il  n'existe  ni  femmes  ni  enfants  européens. 

La  population  indigène  se  décompose  comme  suit  : 

Race sihanaka  :  hommes,  8.804;femmes,  iO.llO;  enfants,  11.827, soit  30. 741; 

Race  hova:  hommes,  1.053;  femmes,  961  :  enfants,  806,  soit  2.820; 

Race  betsimisaraka  :  hommes,  129  ;  femmes,  132  ;  enfants,  147,  soit  408  ; 

Race  bezanozano  :  hommes,  138;  femmes,  135  ;  enfants,  140,  soit  413  ; 

Race  sakalava  :  hommes,  6  ;  femme,  1,  soit  7  ; 

Au  total,  34.38U  indigènes. 

Le  recensement  de  l'année  1903  avait  donné  un  chiffre  de  31.109  indigènes, 
ce  qui  constitue,  pour  1904,  une  augmentation  de  3.280  habitants. 

8UBDIVISI01I8  AOMIinSTRATIVES 

Le  district  sihaBaka  est  divisé  en  cinq  gouvernements  indigènes  administrés 
par  des  gouverneurs  sous  la  direction  d'un  gouverneur  principal  qui  a  sa   rési- 
dence à  A  m  batondrazaka.  Ces  gouvernements  sont: 
Gouvernement  d'Ambatondrazaka  Nord  ; 
»  d'Ambatondrazaka  Sud  ; 

»  d'Amparafaravola  ; 

»»  d'Imerimandroso  ; 

»  d'Anosimboahangy. 

Il  comprend  également  deux  postes  administratifs  :  l'un  au  Nord-Ouest  : 
Anosimboaiiangy  ;  l'autre  au  Sud-Ouest:  Amparafaravola. 


—  «08  — 

RSlfSBIGHKMBlfTS  ÉCONOMIQUES 

Agriculture.  —  Entreprises  européennes,  —  11  n'exisle  dans  le  district  que 
deux  entreprises  agricoles  dirigées  par  des  Européens. 

L'une  s'exerce  sur  une  étendue  de  6.300  hectares  de  pâturages  et  de  terrains 
de  rizières  situés  dans  la  vallée  du  Maningorj,  loués  à  la  Compagnie  du  lac 
Alaotra.  Cette  société,  dont  les  établissements  sont  situés  à  Ambatomafana,  près 
d'imerimandroso,  se  livre  surtout  à  Téievage  ;  elle  possède  un  millier  de  porcs  et 
un  troupeau  de  près  de  2.000  bœufs.  11  y  est  aussi  cultivé  92  hectares  40  de 
rizières,  du  tabac,  du  maïs. 

L'autr*».  entreprise  consiste  en  une  concession  de  100  hectares  environ, 
détenue  par  M.  Bouzigues,  colon  militaire  ;  elle  est  située  à  Ambohijanahary,  sur 
la  rive  gauche  du  lac  Alaotra.  Elle  comporte  environ  40.000  pieds  de  tabac, 
2.000  caféiers,  de  la  canne  à  sucre,  quelques  hectares  de  rizières  pour  la  nourri- 
ture des  travailleurs  et  des  cultures  vivrières  diverses.  Cette  concession  possède, 
en  outre,  environ  200  porcs  et  un  troupeau  de  430  boeufs. 

Le  sol  do  la  région  est  propice  à  toutes  sortes  de  cultures.  Les  légumes 
d'Europe  viennent  très  bien  partout,  principalement  pendant  la  saison  sèche, 
mais  ils  demandent  beaucoup  de  soins. 

Entreprises  indigènes,  —  Jusqu'ici,  les  indigènes  n'ont  porté  leurs  efforts 
que  vers  les  cultures  vivrières,  qui  prennent  tous  les  jours  une  plus  grande  exten- 
sion. Les  cultures  riches  les  tentent  peu  et,  en  dehors  du  tabac  et  de  la  canne 
à  sucre,  qui  sont  relativement  peu  cultivés,  il  n'est  possible  de  signaler  que 
quelques  tentatives  de  plantations  de  café  faites  dans  les  environs  d'Ambaton- 
arazaKa,  Amparafaravola  et  Ambatobe.  Ces  essais,  toutefois,  paraissent  devoir 
réussir  ;  il  est  permis  d'espérer  que  l'exemple  et  les  conseils  qui  leur  sont  jour- 
nellement donnés  inciteront  les  Sihanaka  à  persévérer  dans  cette  voie. 

Elevage.  —  La  Compagnie  du  lac  Alaotra,  a  Ambatomafana  ;  la  Compagnie 
Lyonnaise  de  Madagascar  et  M.  Bouzigues,  colon  militaire  à  Ambohijanahary, 
sont  les  seules  entreprises  européennes  s'occupant  d'élevage  dans  la  région. 
Les  bœufs  qu'elles  possèdent  sont  au  nombre  de  2.991,  se  ciécomposant  ainsi  : 

Compagnie  du  lac  Alaotra 4.927 

Compagnie  Lyonnaise 934 

M .  Bouzigues 430 

La  Compa^mie  du  lac  Alaotra  et  M.  Bouzigues  élèvent  des  porcs  en  assez 
grande  quantité  ;  on  compte  un  millier  pour  la  Compagnie  et  environ  200  pour 
M.  Bouzigues. 

Les  pâturages  étant  très  nombreux  et  fort  bons  dans  tout  le  district,  mais 
principalement  dans  les  environs  du  lac  Alaotra,  l'élevage  est  susceptible  de 
prendre  une  plus  grande  extension. 

De  la  comparaison  des  recensements  faits  en  1903  et  4904,  il  résulte  une 
augmentation  de  17.408  animaux  de  race  bovine  en  faveur  de  cette  dernière  an- 
née. A  l'heure  actuelle,  en  effet,  Européens  et  indigènes  possèdent,  un  total  de 
87.080  bœufs  (jeunes  veaux  et  génisses  compris),  alors  que,  l'an  passé,  ce  chiffre 
ne  s'élevait  qu'a  69.672  tètes. 

La  race  ovine,  bien  que  le  pays  paraisse  très  favorable  à  son  élevage,  n'est 
représentée  que  par  500  têtes  environ. 

La  race  porcine  compte  5.670  individus,  non  compris  ceux  appartenant  aux 
Européens. 

La  race  caprine  a  464  têtes. 

Les  volailles  de  toute  espèce  sont  en  j^rand  nombre.  Le  recensement  appro- 
ximatif qui  en  a  tté  fait  chez  les  indigènes  a  fait  ressortir  un  chiffre  de 
52.848  têtes  se  décomposant  ainsi  :  poulets,  22.243  ;  oies,  24.343  ;  canards,  7.794; 
dindes,  504  ;  pigeons,  997. 

Les  lapins  ne  sont  qu'au  nombre  de  50  environ. 

Le  nombre  des  chiens,  utilisés  principalement  pour  la  chasse  aux  sangliers, 
qui  pullulent  dans  le  pays,  est  d'environ  500. 


—  209  — 

ixs  exportations  portent  surtout  sur  les  boeufs,  porcs  et  volailles,  qui  sont 
dirigés  sur  Fenerivé,Tamaiave  et  Moramaoga  pour  la  plus  grande  partie;  Time- 
rina  en  reçoit  aussi,  mais  eu  quantité  moindre. 

Les  sarcelles  et  canards  sauvages,  très  nombreux,  dans  les  parages  du  lac 
Alaotra,  font  aussi  Tobjct  d'un  assez  important  commerce  avec  les  régions  avoi- 
sinantes. 

Industrie.  —  Entreprises  européennes.  —  Aucune  industrie  européenne 
n*existe  dans  la  région  sihanaka. 

De  nombreux  poteaux-si{jnaux  [près  d'une  cin(|uantainc)  ont  été  posés  dans 
le  courant  de  1904  dans  le  district  sihanaka,  mais  ]*exploitation  étant  à  ses 
débuis  il  n'estpas  possible  de  se  prononcer  définitivement  encore  sur  l'avenir  de 
rindustrie  aurifère  dans  cette  région. 

La.grande  forêt  de  TEst,  dont  une  partie  se  trouve  sur  le  territoire  du  dis- 
trict qu  elle  parcourt  dans  toute  sa  longueur,  offre  les  essences  les  plus  variées 
et  les  plus  riches  :  palissandre,  acajou,  etc.  Los  lianes  et  les  arbres  à  latex  y 
abondent,  ainsi  que  la  cire,  mais  rien  de  tout  cela  n'est  exploité  par  TEuropéen  ; 
les  indigènes  seuls  exploitent  quelque  peu  la  cire  et  la  caoutchouc,  mais  sans 
aucune  régularité  et  dans  des  conditions  très  défectueuses.  L'exploitation  des 
bols,  qui  serait  susceptible  d'une  grande  extension,  ne  peut  se  faire  actuelle- 
ment, par  suite  de  la  difficulté  des  communications  aves  les  régions  voisines  et 
du  man<}ue  de  moyens  de  transport  pratiques. 

La  force  motrice  ne  manquerait  pas,  car  les  chutes  d'eau  sont  nombreuses 
et  susceptibles  d'être  utilisées.  Aucun  essai  dans  ce  sens  n'a  été  fait. 

Aucune  entreprise  de  transport  n'a  été  tentée,  l'état  des  voies  de  commu- 
nication ne  le  permettant  pas  ;  les  routes  les  meilleures  sont  tout  au  plus  bonnes 
muletières. 

Voies  de  communication,  —  Un  chemin  traverse  la  province  dans  toute  sa 
longueur,  du  S.-O.  au  N.  Il  vient  de  Tananarive  par  Anjozorobe,  passe  par 
Amoatondrazaka  et  Imerimandroso  et  se  dirige  vers  Mandritsara. 

Un  chemin  va  d'Ambatondrazaka  à  Moraman^a.  Une  piste  mène  d'Amba- 
tondrazaka  à  Tamatave  par  Ambohimasina,  Ivohidrazana  et  Didy.  Une  seconde 
piste  va  d'Ambatondrazaka  à  Tamatave  par  Mangalaza,   Manakambahiny-Est, 


à  Mahanoro-sur-Ivoloina. 

Une  troisième  piste  va  d'Ambatondrazaka  à  Foulpointe,  par  Manakambahi- 
ny-Est, Sahamalaza,  Folsialana,  Manandriambe,  Antsaha  et  Ampasimbe.  Une 
quatrième  piste  va  d'Imeriraandroso  à  Fenerive  et  àMahambo  par  Sahantavy. 

Industrie  indigène.  —  L'industrie  indigène  est  très  peu  développée.  Elle  se 
réduit  à  la  préparation  du  poisson  fumé,  que  les  Sihanaka  pèchent  en  grande 
quantité  dans  le  lac  Alaotra  etexpédienten  abondance  dans  les  provinces  voisines, 
à  la  fabrication  de  poteries  grossières,  de  nattes  et  de  différents  objets  d'un  usage 
courant  qui  trouvent  leur  écoulement  sur  place. 

Commerce.  -  Le  commerce  européen  n'est  représenté  dans  le  distri7;t  que 
par  un  Mauricien  qui  a  grand'poine  à  soutenir  la  concurrence  des  nombreux 
commerçants  indigènes  qui,  n'ayant  que  peu  de  besoins,  peuvent  livrer  leurs 
marchandises  à  des  prix  beaucoup  moins  élevés.  Cinq  ou  six  de  ces  derniers, 
tant  à  Ambatondrazaka  qu'à  Imerimandroso,  apportent  de  Tamatave  du  vin,  du 
sacre,  du  vermouth  et  de  l'absinthe,  mais,  en  général,  la  place  est  dépourvue  de 
ces  denrées,  que  les  Européens  habitant  le  district  sont  obligés  de  laire  venir 
par  leurs  propres  moyens,  ainsi  que  la  farine  nécessaire  à  leur  alimentation. 

Le  seul  commerce  vraiment  important  est  celui  des  tissus,  mais  il  est  tout 
entier  entre  les  mains  des  indigènes. 

Oans  cette  catégorie,  ce  sont  les  toiles  qui  font  Tobiet  du  plus  gros  trafic  ; 
toutes  se  vendent  très  bien,  mais  les  indigènes  recherchent  surtout  les  toiles 
de  coton,  les  indiennes  et  les  toiles  pour  chemises,  sans  toutefois  s'attacher 
aux  marques  de  fabrique. 

n 


—  210  — 

En  deuxième  liea  viennent,  par  ordre  d'importance,  le  sel,  le  savon  blanc 
de  Marseille,  les  allumettes  (genre  suédoises),  les  bougies  et  le  pétrole. 

Le  commerce  d'exportation  consiste  principalement  dans  Tenvoi  à  Fenerive, 
à  Tamatave  et  aussi  quelque  peu  en  Imcrina,  de  poissons  fumés  et  volailles 
diverses. 

Sont  aussi  expédiées  sur  la  côte  quelques  peaux  de  bœufs,  de  la  cire  et  de 
petites  quantités  de  caoutchouc. 

RENSEIGREIIEIITS   GÉlfËRAUX 

A  Fexception  des  produits  indigènes  d'alimentation,  que  Ton  peut  se  procu- 
rer à  des  prix  relativement  peu  élevés  dans  presque  tous  les  villages,  tous  les 
autres  font  défaut.  Les  denrées  courantes  se  trouvent  aux  prix  suivants  :  œufs, 
0  fr.  60  la  douzaine  ;  poulets,  de  0  fr.  50  à  0  fr.  80  Tun  ;  canard  (dans  quelques 
villages  seulement),  de  i  franc  à  1  fr.  50  pièce;  le  riz,  suivant  la  saison,  se  vend 
de  0  fr.  20  à  0  fr.  50  le  kilo  ;  dans  les  environs  du  lac  Alaotra,  on  peut  facilement 
se  procurer  des  sarcelles,  canards  sauvages,  canards  à  bosse,  poules  d'eau,  à  des 
prix  très  minimes,  pour  lesquels  il  est  assez  difficile  de  fixer  une  moyenne,  mais 
ne  dépassant  jamais,  suivant  la  saison  et  l'espèce  du  gibier,  0  fr.  25  au  minimum 
et  0  fr.  50  au  maximum  ;  on  trouve  aussi  du  poisson  frais  k  0  fr.  20  le  kilo. 

A  Ambatondrazaka,  les  mardi  et  samedi,  à  îmerimandroso,  les  lundi  et 
jeudi,  on  peut  acheter  de  la  viande  de  bœuf  ou  de  porc  aux  prix  de  0  fr.  50  le 
kilo  de  bœuf  et  0  fr.  70  le  kilo  de  porc. 

Les  fruits  et  légumes  indigènes  se  trouvent  très  facilement  et  à  bon  marché, 
mais,  ainsi  qu'il  a  été  dit  plus  haut,  les  denrées  alimentaires  d'Europe  sont  rares 
et  se  paient  très  cher.  En  outre,  l'Européen  devra  avoir  avec  lui  sa  provision  de 
farine  et  pourvoir  k  la  fabrication  de  son  pain  dans  toutes  les  localités  de  la 
région.  Il  n'existe  d'hôtel  nulle  part. 

Les  villages  les  plus  importants  sont  Ambatondrazaka  et  Imerimandroso  ; 
dans  le  premier,  seul,  existe  un  gîte  d'étape  assez  confortable,  construit  en 
briques.  Dans  les  autres  localités,  on  peut  trouver  à  louer  des  cases  maladies 
en  zozoro,  couvertes  en  herana.  A  Ambatondrazaka,  chçf-lieu  du  district,  se 
trouve  un  bureau  de  pjoste  et  télégraphe  de  plein  exercice  ;  un  bureau  postal  et 
télégraphique  est  aussi  installé  à  Imerimandroso,  mais  il  ne  délivre  ni  ne  paie 
de  mandats. 

Chez  quelques  commerçants  d' Ambatondrazaka  et  dlmeriinandroso,  FEuro- 
pécn  pourra  se  procurer,  mais  très  irrégulièrement  en  ce  qui  concerne  les  pro- 
duits européens,  des  denrées  ou  articles  importés  aux  prix  suivants  : 

Vin  rouge  ordinaire de  99  fr.  50  à  85  francs  la  dame-jeanne. 

Café de  3  à  3  fr.  50  le  kilo  (suiTant  l'époque). 

Sucre 1  fr.  10  le  kilo. 

Sel  de  cuisine 0      50  le  kilo. 

Beurre  1       50  la  bolle  de  950  gr»mmea. 

Saindoux 1       50  le  kilo. 

Huile  d'olives 3       00  le  litre. 

Bougies — ^ 1       90  le  paquet. 

Endn,  on  trouve  aussi,  à  Ambatondrazaka  et  Imerimandroso,  dans  les  roénie.«^ 
conditions,  des  spiritueux  et  liqueurs,  des  conserves  alimentaires,  des  toile-s  et 
indiennes,  (le  la  mercerie,  des  clous  (2  fr.25  le  kilo)  et  quelques  ustensiles  de  mé- 
nage. 

Le  logement  est  généralement  constitué  par  des  cases  en  claies  de  jonc 
recouvertes  de  herana.  A  Ambatondrazaka  et  Imerimandroso,  il  existe  des  maisons 
en  briques  crues,  mais  les  propriéUiires  indigènes  ne  les  louent  pas  volontiers 
ou  bien  s'en  dessaisissent  à  des  prix  élevés  (de  30  à  40  francs  par  mois  pour 
deux  pièces  ;  de  60  à  75  francs  par  mois  pour  un  appartement  de  quatre  pièces 
avec  cuisine).  Le  locataire  est,  en  outre,  dans  l'obligation  de  faire,  presque  tou- 
jours, de  nombreuses  réparations  pour  rendre  son  nabitation  propre  et  confo»^ 
table. 

L'apathie  et  la  paresse  des  Sihanaka  les  rendent  impropres  à  un  travail  sou- 


—  2H  - 

tenti.  Ce  sont,  h  la  rigueur,  des  manœuvres  et  des  journaliers  médiocres,  mais 
peu  désireux  de  s'engager  pour  des  Uches  de  longue  haleine. 

Trouver  dans  la  région  un  bon  domestique  est  presque  impossible.  Il  faut 
traiter  avec  douceur  et  justice  le  peu  d'hommes  qu'on  parvient  à  grand^pcine  à 
recruter  et  ne  pas  se  montrer  trop  exigeant  sur  la  question  d'assiduité. 

Les  salaires  sont  à  débattre.  Ils  varient,  pour  les  ouvriers  agricoles,  de 
0  fr.  60  à  0  fr.  80  par  jour  (sans  supplémenten  nature);  pour  les  ouvriers  d'art  (très 
difficiles  à  trouver),  maçons,  charpentiers,  forgerons,  de  0  fr.  80  à  2  francs  par 
jour. 

Les  porteurs  de  filanjana  ou  de  bagages  (les  premiers  en  très  petit  nombre) 
^nt  également  payés  entre  20  et  25  francs  par  homme  pour  un  voyage  à  Tama- 
tave  (par  Fenerive  ou  par  Manakambahiny-Est),  à  Tananarive  ou  k  Mandritsara, 
el  de  10  à  15  francs  par  porteur  pour  un  voyage  à  M oramanga. 

Les  porteurs  de  bagages  portent  environ  20  kilos  lorsqu'ils  doivent  suivre 
UD  filanjana,  et  30  kilos  lorsqu'ils  marchent  sans  délai  fixé. 

Somme  toute,  la  vie  est  très  chère  en  pays  sihanaka  et  l'Européen  ne  doit 
pas  compter  pouvoir  y  vivre,  même  avec  un  confortable  tout  à  fait  relatif,  avec 
moins  de  300  francs  par  mois. 

Les  moyens  de  communication  sont  encore  assez  rudimentaires;  il  n'existe 
que  deux  bonnes  routes  muletières  ;  l'une  vient  de  Taïianarive  par  Anjozorobe, 
Mandanivatsy  et  Andranokobaka  ;  d'Ambatondrazaka,  elle  se  din^e  ensuite  vers 
Mandritsara,  en  passant  par  Imerimandroso  et  Ambatobe.  La  deuxième,  qui  n'est 
qu'une  variante  de  la  première,  sur  laquelle  elle  se  greffe  à  Andranokobaka,  va 
vers  Moramanga. 

Une  piste,  bonne  jusqu'au  village  de  Manambato,  va*  d'Imcrimandroso 
sur  Fenerive  ;  deux  autres,  praticables  seulement  par  les  indigènes,  et  encore 
pendant  la  saison  sèche,  vont  d'Ambatondrazaka  à  Tamatave,  en  passant  la  pre- 
mière par  Mangalaza,  Manakambahiny-Est,  Ambohijanahary,  Didy  et  Tolongoina; 
la  deuxième  par  Ambohimasina,  Ivandrozana  et  Didy. 

L'administration  est  représentée  à  Ambatondrazaka  par  un  administrateur- 
adjoint  des  colonies,  chef  du  district,  un  garde  régional,  qui  cumule  les  fonctions 
de  chef  du  détachement  de  police,  d'adjoint  au  chef  du  district  et  de  gérant  du 
bureau  des  postes  et  télégraphes  d'Ambatondrazaka  ;  ce  bureau  délivre  et  paie 
les  mandats  postaux  et  télégraphiques.  Un  médecin  indigène  de  colonisation 
est  aussi  en  résidence  à  Ambatondrazaka,  un  autre  à  Imerimandroso. 

Enfin,  outre  le  chef- lieu,  deux  postes  de  police  régionale,  commandés  par  des 
Européens,  existent  à  Amparafaravola  et  à  Ano&imbohangy. 

Les  écoles  actuellement  en  exercice  sont  au  nombre  de  seize,  réparties  dans 
les  villages  suivants  :  Ambatondrazaka,  Imerimandroso,  Amparafaravola,  Ano- 
^imboahangy,  Ambatobe,  Ambohimanga,  Ambohidava,  Amboniboatavo,  Manga- 
laza, Mans£ambahiny-Est,  Tsarahonenana,  Vohitsara,  Manakambahiny-Ouest, 
Morarano-Est  (Sud),  Andranokobaka  et  Vohimena. 

Quatre  pasteurs  protestants  indigènes  de  la  Mission  évangélique  de  Paris 
exercent  leur  ministère  à  Ambatondrazaka,  Imerimandroso,  Amparafaravola  et 
^  Anosimbohangy. 

Il  n'existe  pas  dans  la  ré^on  de  société  commerciale  proprement  dite  ;  les 
deux  seules  sociétés  qyi  y  soient  représentées,  la  Compagnie  du  lac  Alaotra  et 
la  Compagnie  Lyonnaise,  ne  se  livrent  guère  qu'à  Télevage  des  bœufs,  mais  ne 
possèdent  ni  magasins  ni  boutiques. 

ADMINISTRATION 

MM.  Gompérat,  ^,  administrateur  en  chef  de  2«  classe  des  colonies,  chef  de  la 
province. 
Sainjcm,   ^,  administrateur-adjoint  de  1''  classe  des  colonies,  chef  du 

district  Sihanaka,  à  Ambatondrazaka. 
Royet,  administrateur-adjoint  de  3*  classe  des  colonies,  chef  du  district 
Bezanozano,  Moramanga. 


MM.  Fays,  ^,  admioistrateur-adjoint  de  3*  classe  des  colonies,  chef  da  district 

de  rimerina-Est,  Maojakandriana. 
Rabec,  souschef  de  bureau  de  2"  classe  du  corps  des  comptables,  adjoint 

à  radministrateur  eu  chef  des  colonies  cher  de  la  provioce,  Manjakan- 

driana. 
Vivaldi,  comptable  de  2«  classe,  gérant  de  la  caisse  de  fonds  d'avances  de 

Manjakandriana. 
Doohe,  adjoint  de  2'  classe  des  affaires  civiles,  Moramanga. 
Martin,  id.  Manjakandriana. 

Travaux  publics 

MM.  Gbadenson,    commis  principal  du  cadre  temporaire  des    travaux  publics, 
agent  voyer  de  la  province,  Moramanga. 
Pous,  surveillant  de  1'*  classe,  Ankazoina. 
Prat,         id.        de  4"      id.     Manjakandriana. 

Service  topographique 

MM.  Hoffinann,  géomètre  de  l***  classe,  chef  de  circonscription,  Manjakandriana. 
Goissaad,  géomètre  de  2*  classe. 

Eaux  et  forêts 
M.  Thonvenot,  garde   domanial  de  1'*  classe,   Ânalamazaotra. 

Garde  régionale 

MM.  Saby,  inspecteur  régional  de  3*  classe,  Manjakandriana. 

Oudinot,  garde  régional  de  !'•  classe,  chef  de  poste  administratif,    Ampa- 

rafaravola. 
Saillant,  êi  garde    régional  de  !*'•  classe,  chef  de  poste  administratif, 

Ambohimiadana. 
Dreveton,  garde  régional  de  !'•  classe,  chef  de  poste  administratif,  Lakato. 
Carie,  garde  régional  de  2*  classe,  adjoint  au  chef  du  district  sihanaka, 

Ambatondrazaka. 
Vasselon,  ê,   garde  régional  de  2«  classe,  chef   de    poste  administratif, 

Anosimboahangy. 
Péron,  ô,  garde  régional  de  3«   classe,  chef  de  poste  administratif,  Am- 

boasary. 
Dufond,    garde  régional  de  3«  classe,  chef  de  poste  administratif,  Anjozoro- 

zobe. 
Vivant,  garde    régional  de  3«  classe,   Moramanga,  chef  de  relais. 

Service  de  santé 

MM.  Robert,  médecin  aide-major  de  l'®  classe,  médecin  inspecteur  de  l'assis- 
tance médicale,   Manjakandriana. 
Salomon  Samuel,  médecm  de  colonisation,  Moramanga. 

Rafldimanana,  id.  Manjakandriana. 

Ratsimba,  id.  Ambatondrazaka. 

Ramelina,  id.  Ambohimiadana. 

Razaflndrazaka,  id.    ^  Anjozorobe. 

Rabe  Régis,  id.    '  Ambatomena. 

Ranaivo  Pierre,  id.  Imerimandroso. 

Rafarall,  sage-femme,  Manjakandriana. 
Ravony,  id.  Anjozorobe. 

Postes  et  télégraphes 

Bureau  de  Manjakandriana 

Rabarijaona,  télégraphiste  de  1"  classe. 

Bureau  d'Ânjozorobe 

Ralaitaflka,  télégraphiste  de  4*  classe. 


—  213  — 


Bureau  d'AmbatondrazaJui 
i,  télégraphiste  de  4*  classe. 

Bureau  d'Imerimandroso 
RatOTonony,  télégraphiste  de  r*  classe. 

Cultes  et  Enseignement 

Mission  catholique 

R.  P.  Talasae,  à  Ambohimiadana. 

.    Mission  protestante  française 

MM.  Verniery  à  Ambatomanga. 
Forget,  id. 

Richard,  instituteur  missionnaire  à  Anosibe. 


LISTE  DES  HABITANTS  EUROPÉENS  ET  ASSIMILÉS 


Français 

MM.  Anton,  colon  militaire  à  Analabe* 

Az^MARD,  éleveur  et  cultivateur  à 
Benarosy. 

Barbe,  hôtelier  à  Manjakandriana. 

Bbrthb,  commerçant  à  Mantasoa. 

BoHMARTiN,  colon  militaire  à  Nosi- 
Vola. 

BouziGUKS,  colon  militaire  à  Ambo- 
hijanahary, 

Br  A  M  VILLE,  employé  de  la  C"  Pari- 
sienne à  Ampasimpolsy. 

€ap,  concessionnaire  forestier,  repré- 
sentant de  H.  Liénard  à  Ankadma- 
hahary. 

Crauhont,  commerçant  à  Moraman- 
(ça. 

CoHTET,  colon  à  Sahambaina. 

Decouzon,  colon   militaire,  Ambohi- 
manjaka. 
M-*  Defoulnay,  hôtelière,  Moramanga. 
MM.  DE  Ganay.  agent  de  la  C'*   du   lac 
Alaotra  a  Ambatomafana. 

Degussrau,  ap^ent  de  la  C*  du  lac 
Alaotra  à  Ambatomafana. 

Descarrï^ga,  colon  à  Mantasoa. 

Dupoun,  colon  à  Andranolava. 

DuROs,  commerçant  à  Moramanga. 
M—  DuROS  id. 

MM.  EsGOXBART,  gérant  de  la  concession 
de  H.  Cotte  à  Lavatandraka. 

FoRGET,  pasteur  à  Ambatomanga. 

Fort,  colon  à  Ambalanjanakomby. 

GivAUDAN,  colon  à  Maniakandrianà. 

Haegelr.  colon  à  Betsilra. 

Henri,  hôtel-débit  à  Ambodiamontana. 

JuNOT,  colon  à  Sambaina. 

Lalandrb,  colon  à  Betsitra. 

Laportb,     id.       à  Antokonana. 

Leblanc,     id.       à  Ambohidravoay. 

Légué,        id.       à  Andranofotsy. 

Le  RouziG,  négociant  et  cultivateur  à 
Ampasimpotsy-Nord. 


MM.  LouYs,  Alban-Auguste-Abel,  colon 
militaire,  associé  de  M.  Minet,  Ke- 
limafana. 

LouYS,  Louis-Joseph,   colon  à  Keli- 
mafana. 

LouYS,  Alfred,  colon  à  Ampasimpotsy. 

LouYs,  Henri-Edmond,  colon  muitaire 
à  Antsarazaza. 

MiLHAC,  employé  de   M.   du  Cor  de 
Duprat,  mécanicien  à  Behorona. 

Minet,  associé  de  M.    Louvs   Alban, 
colon  militaire  à  Kelimafana. 
M"*  Navoiseau,  hôtelière  à  Amparafara. 
MM.  Navoiseau,  Michel,  cultivateur  à  Am- 
parafara. 

Navoisbau,  Louis,  commerçant  à  Ana- 
lamazaotra. 

NoEL,  commerçant  à  Moramanga. 

Plnçon,   colon    militaire  à   Antsara- 
zaza. 

Raucu,  colon  à  Anjozorobe. 

Richard,    instituteur   de  la   Mission 
protestante  française  à  Anosibe. 

RiQuiER,  colon  militaire   à   Ambato- 
mivahy. 

RoLiN,  colon  militaire  à  Ankazonan- 
driana. 

SoRiA,  colon  militaire  à  Analabe. 

Trscher,  colon  militaire  à  Mantasea? 

Thivollet,  employé  chez  M.  Navoi- 
seau, à  Analamâzaotra. 

ToucHËRON,   débitant  de  boissons  à 
Analamâzaotra. 

Vernier,  pasteur  de  la  Mission  pro- 
testante française,  à  Ambatomanga. 

Vecchioni,  commerçant  à  Moramanga. 

Anglais 

M.  de  Ligeac,  commerçant  à  Ambaton- 
drazaka. 

Grecs 

M.  Bazil  Carradoutra,   commerçant  à 
Mahazina. 


MM.  CoNTOPOULOs,  commerçant  à  Amba- 
tolaona. 

Pappadapoulos,  boulanger,  représen- 
tant de  M.  Louvari  à  Horamanga. 

Pappageorgio,.  commerçant,  à  la 
Mandraka. 

Yassiuous,  boulanger  à  Ambatolaona. 

ZiNziNVAKOs,  employé  chez  M.  Pappa- 
dapouloSf  à  Moramanga. 

Chinois 

M.  Ah-Hon,  commerçant  à  Manjakandria- 
na. 


—  214  — 

MM. 


Ah-Yam,  commerçant  à  Moramanga. 
Lbi-Isson,       id.  à  Moramanga, 

maison  Cham-Ko. 
Sam-Toun,  commerçant  à  Moramanga. 
Sàm-Cuoun-SeN|  commerçant  à  Am- 

pararara. 
TmoN-KoNG,  commerçant  à  Ampara- 

fara,  maison  Sam-Toun. 

Sénégalais 

Malbgui-KamarAi  commerçant  à  Am- 
batolaona. 


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CARTE 
PROVINCE  DE  L'IMERINA  DU  NORD 

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—  215  - 


Province  de  Tlmerina  du  Nord 


RENSEIGREMEIITS  GÉOGRAPHIQUES 

limiteft.  —  La  province  de  l'Imerina  du  Nord  est  limitée  :  aa  S.,  par  une 
ligne  passant  par  les  crêtes  qui  séparent  le  bassin  de  Tlsandrano  et  de  la  Maha- 
vavy  ac  ceux  du  Mahatito  et  du  Manambolo,  par  la  Manandriana  et  Tlkopa 
jusqu'au  mont  Manohilahy,  près  de  Morarano  ;  elle  continue  par  la  montagne 
d  Âmbobimalefaka  et  traverse  la  route  de  TOnest  à  la  rivière  Anjomoka,  près 
da  village  d'Ambatomasina.  Elle  se  dirige  ensuite  vers  les  monts  Lohavohitra, 
Ambatokitsikitsika,  le  village  de  Mangarano,  le  mont  Ampananoana,  passe  la 
rivière  Aniparibe  à  Manffidirano,  revient  à  la  colline  d'Ampasampito  et  traverse 
le  Jabo  an  confluent  de  la  Sahasarotra,  qu'elle  suit  iusqu'au  village  d'Antsotso- 
raka;  à  TE.,  par  une  ligne  passant  à  la  rivière  Ankobakobaka,  affluent  de  gauche 
de  la  Soavinakv,  qu'elle  suit  jusqu'à  son  confluent  avec  la  Mananara,  où  elle 
prend  alors  le  lit  de  la  Mananta  jusqu'à  Yohitsara.  De  Vohitsara,  elle  atteint, 
par  le  mont  Vobilena,  la  Betsiboka,  qu'elle  remonte  du  gué  de  Miarinkifeno  au 
confluent  du  Manambolo  avec  cette  rivière;  au  N.,  par  une  ligne  qui,  parlant 
du  confluent  du  Manambolo  avec  la  Betsiboka,  passe  par  le  village  d  An tongom- 
balo,  par  les  monts  Belambo,  par  le  village  d'Amboasary,  les  monts  Andrango- 
lona,  Manantsoa  et  Irindra.  Elle  traverse  la  route  de  l'Ouest  à  Antanimietry,  va 
de  là,  par  le  mont  Antsirampotsy  et  le  col  de  Mananjary,  rejoindre  Tlkopa  au 
confluent  de  l'Andranomaîntikely,  passe  Tlkopa,  longe  la  rivière  Marobiby  et  va 
en  ligne  droite,  à  travers  le  TampoKetsa,  rciomdre  la  Mahavavy  au  confluent  de 
Bokarana  ;  à  l'O.,  par  une  ligne  qui  suit  la  Mahavavy  à  partir  de  Bokarana 
jusqu'aux,  crôtes  qui  séparent  le  bassin  de  l'Isandrano  et  de  la  Mahavavy  de  ceux 
du  Mahaflto  et  du  Manambolo. 

La  superficie  de  la  province  est  d'environ  22.000  kilomètres  carrés. 

Orographie.  —  La  plus  grande  partie  de  la  province  présente  cet  aspect 
montueux.  propre  à  tout  le  centre  de  Tile.  Au  dessus  des  mamelons,  où  paissent 
quelques  troupeaux  de  bœufs,  se  dressent  des  massifs  escarpés  d'une  altitude 
moyenne  de  1 .  600  mètres.  Entre  ces  collines  un  peu  monotones,  Tlkopa  et  la 
Betsiboka,  les  deux  fleuves  les  plus  importants  de  la  réçion,  se  fraient  un  pas- 
sage et  donnent  naissance  à  de  grandes  vallées.  A  quelques  kilomètres  au  N. 
d'Ankazobe,  se  trouve  le  plateau  du  Manankazo,  aune  altitude  moyenne  de 
1.600  mètres.  Il  se  continue,  au  N.,  vers  Manerinerina,  par  une  même  crête 
s'épanouissant  en  de  nombreuses  ramifications  et  se  prolonge  au  S.,  vers  Mana- 
Mry  et  Andrambontany,  par  la  montagne  du  Vazobe. 

Les  montagnes  de  Lohavohitra  à  l'E.,  et  l'Ankarahara  au  N.  de  Fihaonana, 
TAngavo  et  les  Ambohimena  au  N.  d'Ankazobe,  séparent  entre  eux  les  bassins 
dos  aniuents  de  l'Ikopa.  A  l'O.,  dans  la  région  du  Valalafotsy,  on  remarque  la 
chaîne  des  Bon^o-Lava  et  deux  grands  plateaux  :  le  Pamoizankova  et  le  Tampo- 
ketsa,  dont  l'ai titade  moyenne  est  de  i.400  mètres.  Les  ramifications  de  ces 
deux  derniers  massifs  forment  une  série  de  petits  mamelons  au  miUeu  desquels 
coulent  la  Jangoany,  la  Masiaka  et  leurs  affluents. 

Hydrographie.  —  Les  deux  principaux  fleuves  de  Madagascar  ont  une 
partie  de  leur  cours  comprise  dans  la  province. 

La  Betsiboka  est  formée  à  Tiakoderaina  par  la  réunion  du  Jabobe  et  de 
TAmparibe. 


—  ne  — 

Les  affluents  de  la  Bctsiboka  sont,  dans  la  province  :  sur  la  rive  droite,  la 
Mananara  et  la  Mananta;  sur  la  rive  gauche,  la  Lahimena,  le  Kisompy  et  le 
Manambolo. 

L'Ikopa  a  dans  la  province  un  lit  encaisse  et  un  cours  tumultueux  qui  va 
du  S.  au  N.  Ses  affluents  sont,  sur  la  rive  droite  :  TAndranobe,  qui  pa$5c  au 
pied  d'Ankazobe,  TAntoby  et  le  Manankazo  ;  sur  la  rive  gauche  :  la  Manandriana 
et  risandrano,  formés  par  la  réunion  de  la  Jangoany  et  de  la  Masiaka. 

Dans  le  Valalafotsy,  la  Manamindona,  la  Kiranomena  et  le  Masambokely 
sont  trois  affluents  de  droite  de  la  Mahavavy. 


POPULATION 

Les  derniers  recensements  ont  donné  les  résultats  suivants  : 
(a)  La  population  européenne  atteint  le  chiflfre  de  34  habitant*;,  y  compris 
les  fonctionnaires  ;  on  compte  4  ménages  européens. 

Tableau  de  la  populatloii  européanne  et  asâimllée 


■t 


DISTRICTS 


ADkazobe 


Valalafolsy. 


Totaux. 


m 
o 

X 


21 
2 
1 
3 


27 


TOTAL 


26 
2 
1 
3 


32 


E.NKANTS 


Garçons 


Filles 


TOTAL 


2 


TOTAH 


28 
2 
1 
3 


34 


NATIONALITÉ 


Françali. 
Grecs. 

Sujet  «agi.  (UMm) 
Français. 


(b)  La  population  indigène  atteint  le  chiffre  de  41.673  habitants  : 


DISTRICTS 

"■      1 
GOCVBUNEMEIÏTS 

o 

n3 

< 

O 
H 

ENF^ 

« 

a 

o 

o 

LNTS 

TOTAL 

• 

<  a  So 

O    •» 

14.385 

12.567 

1.907 

4.917 

7.511 

Ankazobe 

Valalafolsy 

• 

Ankazcbe 

4.371 
3.793 
405 
1.406 
2.351 

5.785 
5.953 
458 
1.780 
2.957 

10.156 

9.016 

863 

3.186 

5.308 

2.520 

2.454 
180 
909 

1.224 

1.965 

1.927 

133 

8i5 

957 

4.485 
4.381 
313 
1.754 
2.181 

14.641 

13.427 

1.176 

4.940 

7.489 

1  Fihaonana  

1  Kianfirara 

i  Vohllcna 

Fenoarivu 

Totaux 

12.326 

lô.sa-i 

28.559 

7.287 

5.827 

13.114 

41.673 

40.587 

soit  un  accroissement  de  1.086  habitants  pour  Tannée  1904. 


—  «7  — 
Cette  popnlation  de  41.673  habitants  compread  les  racés  suivantes  : 


HoTa 

Hnuui 

FauM 

Gaitni 

Pillfli 

Ttlai 

4.896 

19 

349 

•     451 

938 

69 

5.502 

6.375 
18 

377. 

507 
1.123 

-8t 
7.692 

^2.706 

43 

173 

240 

385 

i9 

3.721 

•   <              ■ 

41 .6T 

1.952 

22 

124 

185 

329 

2Î 

3.194 

1  ■  •       •   •   • 

15.928 

215 

1.0?3 

1.383 

2.825 

190 

20.109 

Bennozano 

Sakalava l 

Maiiendv 

Triaf^mdthT  ........       t  .  .  r  r  r  t  t  .  t  .  .   ^  x  .  .  .  .  t  *  -  t  ^  r  .  .  r 

Maffomlfltir  -  r 1 

HoTaVao 

î 

SUBDIVISIONS  ADMINISTRATIVES 


DISTRICTS 


fiOCVSINEHEUTS 

I2IDIOklfKS 


FARITANT 


Ânkazobe 


Aokazobe (  VohilçnB. 


Fi^aoDaDa. 


\ 


Kiangara. 


VaiaUrotov . . .  .<  Peaoarivo 


Ankazobe  (chef-lieu  de  la  province). 

Ambobitroraby  (ebef-Keu  da  fhrit.do  Mnom] 

Ambobimenakely  id. 

Mangabe  id. 

Maharidaza  id. 

Manazaij  Id. 

Pcnohasma  id . 

Scavitiianjaka  H . 

Taisanf^aina  id . 

AmbohiUitakady  id. 

Ambatomanoiaa  id. 

Vobilena  id. 

Tiankoderaina  id . 

Fibaonaoa  id . 

Ambatoraalnty  id. 

Mahavelona  id . 

Mianiso  id. 

Ampanokely  id . 

Ihasy  id . 

Kiangara  id. 

Miadanantaaha  id. 

Tsaramaaoaodro  ■  id. 
AmbAlabe                     '   id. 

Marambitey  id. 

Mabaimandnr  id. 

Anisimoniboiiitra  id. 
Ambobijananiasoandro     id. 

Ampizarantany  id. 


NOMBRE 
de 

VILLAOKS 


23 
72 
21 
52 
40 
80 
77 
51 
28 
27 
2i 
90 
28 
73 
92 
102 
56 
83 
66 
10 
10 
8 


192 


POPULATION 
des 

PAIITAKT 


Totaux. 


1.235 


1.330 

2.256 

504 

1.84C 

2.133 

1.101 

2.295 

1.335 

1.247 

1.131 

1.693 

887 

1.229 

2.180 

2.097 

2.524 

2.621 

1 .772 

2.233 

431 

3'.X) 

355 


7.489 


41.673 


RENSEIGNEMENTS  ÉCONOMIQUES 

I.  —  Enlrèprises  européennes.  —  La  nature  du  sol,,  le  climat  de 
1a  province,  ainsi  que  son  éloignement  de  la  côte,  ne  permettent  guère  aux 
petites  entreprises  agricoles  de  s'y  installer  et  d'y  prospérer.  Les  colons  établis 
dans  la  province,  qui  s'étaient  jusqu'^  ce  jour  occupés  principalement  des  cul- 


—  «18  — 

tures  vivrières,  ont  dû  y  renoncer,  ne  pouvant  lutter  contre  ia  concurreDce 
indigène  ;  quelques-uns  ont  tenté  d'autres  cultures,  telles  aue  celles  du  café, 
du  mûrier,  tout  en  se  livrant  à  riodustrie  eitraclive  et  à  celle  des  transports. 
La  culture  du  mûrier  est  celle  qui  semble  appelée  au  plus  bel  avenir. 

Le  tableau  suivant  donne  la  situation  et  l'étendue  des  concessions  des  Euro- 
péens dans  la  province  : 


NOM 
delà 

CONCBSSION 

SITUATION 

NOM 

da 

COMCBSSIOMMMBB 

SUPKRFICIB 
deU 

COHGBSaiOlV 

La  Prairie 

Àmnamaho 

PaoleUi 

h.    a.    c. 
360    00   15 

117    90   00 

91    19   80 

48    79    48 

156    00    00 

97    77    85 

iO»    33   96 

183    01    80 

100    00    00 

93    00    00 

96    00    00 

Plaine-André 

Ambohiirandriandahy .. 

Manaxsr; 

ManazsrY 

Teissonnier 

Franchê'ConUé  I 

Oaudumei  K.. •>• 

Franche-Comté  II 

id 

Baule-Saâne 

AmbalamaDca 

Gaudumet  Gh 

Charleviile . 

Metz 

AodramboDtaDy 

Maharidaia 

Valalafotsv 

Bmerr 

Hartmann 

Prince  et  €'• 

Princêboura 

L*A  Igérienne 

Fihaooana  

Briat 

Moni-Jalabert 

FihaooaDa 

Bianauis 

MantavoanJo 

MantaToaDlo 

SvWestre 

1 = — 

Aucun  lot  de  colonisation  n'a  été  choisi  dans  la  circonscription  de  Tlmerina 
du  Nord.  À  moins  d'avoir  de  gros  capitaux,  il  serait  imprudent  de  tenter  des 
entreprises  agricoles  sans  s'occuper  à  la  fois  de  l'élevage  des  bœufs  et  des  vers  à 
soie,  ou  d'autres  industries  immédiatement  rémunératrices. 

Cultures  indigènes,  —  La  population  indigène  constitue  en  réalité  le  seul 
élément  de  mise  en  valeur  de  la  région.  L'agriculture  est  presque  entièrement 
entre  leurs  mains.  La  principale  culture  est  celle  du  riz.  L'augmentation  dans 
les  achats,  grâce  aux  nouvelles  voies  de  communication  récemment  créées,  et 
à  l'adoption  de  charrettes,  par  les  indigènes,  pour  eflfectuer  au  loin   les  trans- 

f^orts  de  cette  céréale,  signalée  en  1903,  tend  à  augmenter  de  plus  en  plus.  Ainsi, 
e  riz,  qui  valait  aux  mois  de  juillet  et  d'août  de  0  fr.  ^  k  1  franc  la  vata  de 
16  litres,  vaut  maintenant  de  3  fr.  50  à  4  francs. 


pilo,  celui-ci  ayant  la  feuille  plus  allongée  que  la  première. 

Voici  quelle  est,  au  1"  décembre,  l'étendue  des  surfaces  cultivées  dans  la 
province  : 

Surfaces  cultivées  au  1"  décembre  1904  : 


RiKfères. 6.9D0h.00  a.00 

Tabac 51      40     00 

Manioc 9.875     90      47 

Patates 560      19     80 

Pommes  de  terre 37     65     00 


Saonjo 47h.61a.6î 

Voanjobory 34     06     53 

Café..... 15     91     JJ 

Canne  à  sucre ^     ^     K 

Maïs 364     59     0» 


Elevage.  —  Les  chiffres  du  cheptel  de  toutes  les  races  d^animanx  domesti- 
ques sont  donnés  dans  le  tableau  ci-après  : 


—  219  — 


TiDIUlAIIi 

• 

YEAUi 

cnncx 

AIRS 

HCUTS 

et 
toofi 

VACHES 

et 
gènlnes 

lOCTONS 

CHÈYRES 

PORCS 

Au  h 

1 
>r  décembre  tsoi 

3                  3                  9 

14.009         36.196         33.1S7 

5.300 

700 

39.800 

Total  des  bOTidéa.... 

83.292 

Au  81  décernait  i90S 

3 

11.092    1    3)^.908         29.239 

4.293 

603 

98.939 

Total  des  bovidés... 

72.539 

Augmentation  en  faveur  de  IfKM. 

10.753 

1.077 

^ 

3.861 

La  faculté  d'exportation  de  la  province,  pour  les  bovidés,  semble  être  pour 
le  moment  de  10.000  à  12.000  tètes. 

Jusqu'à  ce  jour,  les  Européens  se  sont  très  peu  occupés  d'élevage.  Toute- 
fois, une  entreprise  d'élevage  nien  dirigée  aurait  des  chances  de  réussite  en  lui 
adjoignant  un  peu  d'agriculture,  d'arboriculture  et  la  sériciculture  en  grand,  si 
elle  8  établissait  dans  certains  endroits  de  la  province  où  se  trouvent,  à  la  fois, 
des  p&tarages  très  beaux  et  de  belles  chutes  susceptibles  d'actionner  des  usines 
dont  la  création  se  justifierait  ultérieurement  par  les  produits  de  l'entreprise. 
D'autre  part,  il  serait  facile  de  créer  des  prairies  artitîciclles,  irrigables  en  toute 
saison,  qui,  presque  toute  l'année,  pourraient  fournir  aux  troupeaux  la  nourri- 
ture nécessaire  pour  supporter  sans  inconvénient  les  quelques  mois  de  sécheresse 
pendant  lesquels  la  nourriture  est  moins  abondante. 

On  trouve  de  riches  pâturages  dans  la  province  ;  on  peut  citer  ceux  de  l'Ana- 
livolo  (Vohilena),  d'Ankazobe,  de  Kiangara  (k  Tsarahonenana}  et  du  Valalafotsy, 
sar  les  rives  de  l'Ikopa  et  de  l'isandrano. 

Le  climat  sec  et  la  basse  température  de  certains  plateaux  permettraient 
rélevage  du  mouton. 

Bien  que  les  indigènes  soignent  peu  leurs  troupeaux^  ces  derniers  augmen- 
tent dans  d'assez  fortes  proportions.  L'accroissement  des  bovidés  en  1904  a  été 
de  10.753  têtes  ;  le  cheptel,  qui  était  au  1"  janvier  1903  de  72.539  têtes,  est 
maintenant  de  83.292.  Aussi,  les  Malgaches  commencent-ils  à  chercher  des 
débouchés  pour  écouler  la  surproduction  mâle  de  leurs  troupeaux. 

Industrie.  —  Entreprises  européennes,  —  Aucune  industrie  manufactu- 
rière n'existe  dans  la  province.  Les  chutes  d'eau  sont  cependant  nombreuses  et 
fourniraient  aisément  la  force  motrice  nécessaire  pour  actionner  des  usines 
importantes. 

La  sériciculture,  qui  est  fortement  stimulée,  commence  déjà  à  donner  des 
résultats.  Les  indi{;èncs  s'occupent  avec  plaisir  et  succès  de  l'élevage  du  ver  à 
soie  ;  cet  animal  vient  très  bien  et  on  peut  aisément  faire  trois  éducations  par 
^•^  Il  y  aurait  quelque  chose  à  tenter  dans  celte  voie,  mais  il  semble  prudent 
d'ajouter  à  cette  entreprise  l'élevage  dos  bœufs  et  un  peu  de  culture. 

L'industrie  extractive  est  assez  bien  représentée.  Les  prospecteurs  ne  s'oc- 
cu])ent  que  de  la  recherche  des  terrains  aurifères.  On  trouve  partout  de  l'or, 
mais  en  petite  quantité,  et  son  extraction  n'est  réellement  rémunératrice  que 
pour  celui  qui  emploie  un  très  grand  nombre  d'ouvriers,  mais  ceux-ci  sont  dif- 
ucilcs  à  recruter  en  raison  du  peu  do  main-d'œuvre  disponible.  Les  principales 
eipioitatioDs  sont  situées  dans  le  Valalafotsy. 


—  2M  — 

La  rareté  de  la  population  dans  cette  ré|pon  est  un  obstacle  à  Textension 
de  rindustrie  minière  ;  aussi,  on  peut  conseiller  anx  prospecteurs  d'amener  du 
dehors  la  main-d'œuvre  nécessaire  à  leurs  eiploitations.  Le  système  de  la  battée 
est  le  seul  employé  et  parait  être  le  seul  pratique  dans  ce  pays.  Il  n'existe  au- 
cune autre  industrie  entraclive  et  il  ne  semble  pas  qu'à  part  l'or,  il  y  ait  dans  la 
province  des  métaux  pouvant  se  prêter  à  une  exploitation  sérieuse.  ' 

Forêts,  —  La  seul  forêt  importante  existant  dans  la  province  est  celle  d'Am- 
bohitantely,  située  à  30  kilomètres  au  N.-E.  d'Ankazobe,  qui  alimente  en  boi;^ 
les  particuliers  et  les  travaux  publics.  Elle  a  une  superficie  approximative  ée 
20.000  hectares.  Aucune  exploitation  particulière  ny  a  été  entreprise.  Les 
diverses  essences  qui  la  peuplent  sont  les  suivantes  : 


NOMS 

EMP1/>YÉ 

à  la 

FABRICATION 

NOMS . 

EMPLOYÉ 

àU 

rABBICATI«N 

Fatsikahitra 
Ranga 

Pamohalambo 
Lalona 

HeUtra 

Trongomanana 

Tokandilana 

Vandrika 

Fotsivolo 

Valoinena 

Hazondrano 

Vohina 

Vivaona 

des  manches  de  sagaie 

des    petites     tringles  pour 

le  tissage 
des  portes 
des  lits  et  de»  caisses 

des  ballants  de  portes 

des  faites 

des  manches  d'angady 

des  lila 

des    encadrements  de  por- 
tes et  de  fenêtres 
des  battants  de  portes 
des  filanjana 
des  chevrons 
des  chevrona 

Viunina 
Ramy 

Arabora 

Maintipototra 

Beiaoka 

Ampangaravina 

Ampelafaona 

Sandrinosy 

Fisa  tendra 

llasemena 

Ravinavautra 

Irina 

des  battants  de  portes 
des  pirogues 

dea  eereuéila 

des  tables  et  des  pieds  de 

IfU 
des  chevrona 
des  chevrons 
des  encadremeoU  de  portes 

et  de  fenêtres 
des  encadremenU  de  portes 

et  de  fenêtres 
des  fait  s 

des  chevrons 

des  portos  et  des  fenêtres 

des  portes  et  des  fenêtres 

lies  plus  beaux  arbres  sont  disséminés  à  raison  de  80  à  100  à  rhectarc 
dans  les  parties  les  plus  boisées.  Mais,  en  raison  des  difficultés  et  du  prix  élevé 
des  transports,  aucune  exploitation  sérieuse  de  ce  bois   n'a  pu  être  entreprise. 

Hydrologie,  —  Il  existe  de  nombreuses  chutes  naturelles  dans  la  province. 
Doux  se  trouvent  près  d'Ankazobe,  Tune  en  amont,  l'autre  en  aval  ;  leur 
hauteur  est  de  tO  mètres  environ  et  leur  débit  relativement  importanL  Deux 
autres  chutes  existent  au  Manankazo;  Tune  sur  la  rivière  de  ce  nom,  la  roule 
de  l'Ouest  la  traverse  sur  un  pont  de  39  mètres  ;  l'autre  à  environ  20  minutes 
de  la  première.  Il  y  a  de  nombreuses  chutes  dans  le  Valalafotsy  et  dans  les 
gouvernements  de  Kiangara  et  de  Fihaonana,  mais  elles  sont  assez  loin  de  toute 
voie  de  communication.  Toutes  peuvent  être  utilisées  comme  force  motrice, 
surtout  celles  qui  se  trouvent  à  proximité  de  la  route  de  l'Ouest  [Ankazobe  et 
Manankazo).  Il  existe  aussi  deux  sources  d'eau  thermale  sulfureuse  :  Tune  à 
Andranomafana,  qui  rappelle  par  sa  composition  celles  de  Brides  (Savoie), 
SMiervais  et  Thonon  (IP«-Savoie)  ;  sa  température  est  de  45»  à  50®,  variable 
avec  les  saisons,  ol  l'autre  à  Ihasy  (district  d'Ankazobe). 

Transports,  —  L'industrie  des  transports,  autrefois  très  prospère  sur  1« 
route  de  l'Ouest,  a  perdu  toute  son  importance.  Les  commerçants  de  Tanana- 
rive  font  monter  toutes  leurs  marchandises  par  la  route  de  l'Est,  et  Ankazotx? 
lui-même  s'approvisionne  h  Tananarive.  Les  transporteurs  de  la  province  (!<* 


proMHce 

:       *  ^   i*rk.. 


l'Imerina  du  ISôrd  ont,  faute  de  fret,  abandonné  également  la  route  de  l'Ouest 
pour  se  livrer  à  leur  industrie  sur  la  route  de  l'Est.  Les  principaux  marchés  de 
la  province  sont  reliés  par  des  chemins  carrossables  à  la  route  de  l'Ouest.  An 
kazobe  est  relié  par  des  sentiers  muletiers  à  Fenoarivo,  Valalafotsy,  Kiangara  et 
Vohilena.  Aucun  cours  d  eau  n'est  réellement  navigable,  même  pour  les  pi- 
rogues. 


—  221  — 


Industrie  indigène.  —  Le*;  indigènes  fabriquent  en  petite  quantité  et  uni- 
quement pour  la  consommation  lof'.ale  des  nattes,  des  poteries,  des  sobika,  des 
étoffes  de  -raphia,  du  savon,  des ,  chandelles  et  des  objets  en  corne  travaillée. 
Le  gouvernement  de  Vohilena  alimente  les  marchés  de  la  province  et  ceux  des 
circonscriptions  voisines  de  cigares  et  de  tabac  en  feuille  et  en  pondre.  La  soie 

Î)rovenant  des  cocons  de  vers  a  soie  (landibc)  sert  à  la  confection  d'étoffes,  dont 
es  plus  belles  sont  employées  à  faire  des  lambamena  (linceuls);  celle  prove* 
nant  des  vers  de  Chine  (landikely)  sert  à  la  fabrication  des  dentelles. 

Commerce.  —  L*importance  du  commerce  local  ne  peut  être  appréciée  que 
par  le  chiffre  global  des  droits  ac  marché  perçus  en  1904,  qui  s'élève  à  36.000 
francs.  Le  commerce  local  d'importation  en  gros  se  fait  par  lintermédiairc  des 
commerçants  de  Tananarive.  On  s  approvisionne  rarement  à  Mievatanana  ;  ta 
plus  grande  partie  des  produits  importés  vient  par  la  route  de  TEst.  L'énumé- 
ration  de  ces  produits  comprend  tous  les  articles  qui  sont  plus  ou  moins 
indispensables  à  la  vie  des  Européens  et  les  boissons  alcooliques.  Les  produits 
ordinaires  de  la  mercerie,  de  la  quincaillerie,  de  la  parfumerie  et  surtout  les 
toiles  et  les  lamba  sont  importés  dans  la  province  par  des  petits  commerçants 
hova  qui  s'approvisionnent  h  Tananarive  et  visitent  tous  les  marchés. 

Le  commerce  d'exportation  est  en  progrès  sur  les  années  précédentes.  La 
province  expédie  du  riz  en  grande  quantité  sur  Maevatanana  et  les  différents 
centres  de  la  route  de  l'Est.  Le  tabac  fait  toujours  l'objet  de  nombreuses 
transactions  avec  les  circonscriptions  voisines. 

Le  commerce  de  transit  est  peu  important.  La  route  de  l'Ouest  est  cepen- 
dant très  favorable  aux  entreprises  de  transport,  pendant  toute  l'année. 

Les  transactions  se  font  prescfue  exclusivement  en  numéraire  ;  le  troc, 
pratiqué  autrefois  sur  une  grande  échelle  par  les  Hindous,  disparaît,  fort  heu- 
reusement pour  les  indigènes,  qui  n'y  trouvaient  pas  leur  profil  ;  les  transports 
dans  l'intérieur  do  la  province  se  font  toujours  à  dos  d'hommes. 

Les  principaux  marchés  se  tiennent  dans  les  villages  ci-après:  Ankazobe, 
le  lundi  ;  Ambohidambinana,  le  mardi  ;  Sambaina,  le  mercredi  ;  Fihaonana,  le 
jeudi  ;  Mahavelona,  le  mardi  ;  Andrambazina,  le  samedi  ;  Ambohijanamasoan- 
dro,  le  jeudi  ;  Andriamanjaka,  le  mercredi  ;  Ambohitromby,  le  samedi  ;  Amba- 
toharanana,  le  mardi. 

Les  objets  qui  donnent  lieu  au  plus  gros  chiffre  d'affaires  sont  les  suivants  : 


MARCHANDISES 


Cabot 

Cretonne 

I^mba  vorombc 

Gatalier  mal^che 

Ambanfacdro , 

Liberté 

Satrok'  Andriana  (calicot) 

Compagnie  malgache 

Indiennes .' 

Assiettes  émailiées 

Angady  

Sel 

Tabac  

Ris  décortiqué 

Sacre  malgache 

Papier  blanc 

Savon  malgache 

Raphia 

Boeuf  gro8 

Bœuf  moyen 

Vache 

Porc  gros 

Oie 

Ganaid  muaqné 


ia. 
id. 
le  mètre 
la  pièce 

id. 

le  litre 

40  feuilles 

la  va  la 

la  tablette 

25  feuilles 

la  tablette 

la  charge 

l'un 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 


SOfr.OO 

18  10 

18  60 

18  ^ 

18  00 

18  40 

19  00 
18  80 

0  70  À  1  00 

0  "îO 
3  90 

1  40 
0  70 

0  80àl  60et2  50 

0  40 

0  95 
6  80 

20  00 
40  à  90  00 
Si  à  45  00 

45  00 

25  00 

1  50 
i  10 


MARCHANDISES 


Canard 

Cochon  de  iait. ... 

Poule 

Bananes 

Vache  et  son  Teau 

GéniRse 

Veau 


UNITÉ 


l'on 

0 

50 

id. 

3 

90 

id. 

0 

55 

la  sobika 

0 

55 

51 

00 

Tune 

23 

00 

run 

10 

00 

( 


PRIX 


Parmi  les  toiles,  le  cabot,  la  cretonne,  le  latnba  vorombe  sont  très  répandus 
et  très  recherchés. 

11  existe  au  chef-lion  une  maison  de  commerce  tenue  par  H.  Catsimatidis. 
Il  n'existe  pas  de  foire  dans  la  province. 

Le  commerce  indigène  se  borne  à  la  vente  des  produits  de  Tindustrie  locale 
et  des  diverses  denrées  :  quincaillerie  malgache,  lerblanterie,  poterie,  soies, 
savon,  canne  à  sucre,  sucre,  raphia,  tabac,  cigares,  objets  en  corne,  nattes, 
rabanes,  sobika,  chapeaui,  riz,  nœufs,  volailles,  fniits  et  légumes. 

reuseigiiemeiits  gëhéraux 

On  peut  se  rendre  à  Ankazobe,  qui  est  situé  sur  la  grande  route  de  TOuest, 
par  Majunga  et  Maevatanana  ou  par  lamatave  et  Tananarive. 

La  route  de  TOucst  commence  à  Maevatanana  ;  celle  de  l'Est  à  Mabatsara. 
Tananarive  leur  sert  de  trait  d'union. 

1®  De  Tamataviî  à  Ankazobe,  par  Tananarive  :  la  distance  de  Tananarive  à 
Ankazobe  est  de  102  kilomètres  1/2  en  suivant  la  grande  route  de  l'Ouest;  le 
trajet  peut  se  faire  facilement  en  trois  jours.  1"  jour  :  de  Tananarive  k  Mahitsy  ". 
30  kilomètres  (5  à  6  heures  de  marche  environ),  gîte  d'étape,  bureau  postal  et 
télégraphique,  hôpital  indigène,  médecin  de  colonisation.  2*  jour  :  de  MahiUy  h 
Fihaonana  ;  30  kilomètres  (5  à  6  heures  de  marche),  gite  d'étape,  bureau  postal 
et  télégraphiaue,  hôpital  indigène,  médecin  de  colonisation,  marché  tous  les 
jours  et  ^rand  marché  le  jeudi,  chef-lieu  du  gouvernement  indigène  de  ce  nom, 
approvisionnements  faciles  en  viande,  volailles,  riz  et  quelques  denrées  d'expor- 
tation. 3«  jour:  Fihaonana  h  Ankazobe:  43  kilomètres  (6  neuresl/2dcmarcbe).  Ce 
Ç^arcours  peut  être  abrégé  d'un  jour  en  s'assurant  des  relais  ou  en  s'entendantayec 
es  transporteurs.  Ankazobe  (400  habitants),  altitude  de  1.243  mètres,  chefs-lieo 
de  la  province  de  Tlmerina  du  Nord  et  chef-lieu  du  district  d'Ankazobe.  Rési- 
dence de  l'administrateur  chef  de  la  province,  justice  de  paix,  tribunaux  indi- 
gènes des  2*  et  1"  degrés,  hôpital  indigène  dirigé  par  un  médecin  de  colonisa- 
tion, sous  la  surveillance  d'un  médecm  européen,  inspecteur  de  Tassistance 
médicale,  bureau  postal  et  télégraphique,  un  commerçant  européen,  ressources 
variées,  gite  d'étape  très  confortable,  marché  tous  les  jours  et  grand  marché  k 
lundi.  On  peut  se  ravitailler  facilement.  Ankazobe  est  relié  à  tous  les  chefs-lieu^ 
de  gouvernement  par  des  sentiers  muletiers  (Kiangara,  Valalafotsy,  Ambohitsi- 
takady,  Vohilena). 

De  Majunga  k  Ankazobe^  la  durée  du  voyage  est  très  variable,  le  service  flu- 
vial de  la  Betsiboka  n'étant  plus  fait  régulièrement.  On  remonte  en  chaloupe 
la  Betsiboka  jusqu'à  Maevatanana.  De  Maevatanana  à  Ankazobe,  on  peut  faire  le 
trajet  en  3  jours  : 

i"*  En  quittant  Maevatanana  à  une  heure  de  laprès-midi,  on  va  coucher  à 
Andranobevava. 

2^»  D'Andranobevava,  coucher  à  Antsiafabositra. 

3<>  D' Antsiafabositra,  déjeuner  à  Tsimadify  et  coucher  à  Andriba. 

4°  D'Andriba,  déjeuner  à  Mabatsinjo  et,  de  là,  si  l'on  voyage  en  filanjana,  oa 
peut  passer  par  Kiangara,  où  l'on  couche.  Gîte  d'étape. 


—  223  — 


route  de 
bureau 


5^  De  Kiangara»  déjeuner  à  Maharidaza  el  coucher  à  Ankazobe. 

6*  En  pousse-pousse,  en  quittant  Mahatsinjo,  Ton  continue  par  la  i 
l'Ouest  et  1  on  va  concher  à  Manerinerîna.  Gîte  d'étape,  poste  de  police, 
po&tal  et  télégraphique. 

7«  De  Manennerina,  déieuner  au  Manaokazo  (au  kilomètre  127).  Gite  d'étape 
ci  coucher  à  Ankazobe  (au  kilomètre  102). 

Tous  ces  points,  sauf  Kiangara,  offrent  peu  de  ressources  au  voyageur. 

Dans  toute  la  province  de  Tlmerina  du  Nord,  niais  notamment  à  Ankazobe, 
les  moyens  de  transport  sont  difficiles  à  se  procurer,  lorsqu'on  est  obligé  d'avoir 
recours  aux  indigènes.  Le  prix  des  voyages  varie  avec  le  nombre  de  porteurs  et 
la  durée  du  voyage.  Un  bourjane  se  paie  ordinairement  de  1  franc  à  1  fr.  25  par 
jour.  Les  chemins  qui  desservent  les  divers  centres  sont  très  accidentés  ;  la 
marche  est  excessivement  irrégulière  et,  pour  fixer  le  voyageur,  les  distances 
sQDt  généralement  appréciées  par  le  temps  nécessaire  à  les  parcourir. 

D'Ankazobe  à  Fenoarivo,  chef-lieu  du  district  du  Yalalufotsy,  un  jour  et 
rtemi;  après  cinq  heures  démarche,  on  arrive  à  Andranomafana,  où  se  trouve 
une  petite  installation  ;  on  peut  y  déjeuner  et  coucher  à  Soavimanjaka,  situé  à 
30  on  40  minutes  de  là. 

Le  lendemain,  après  5  h.  1/2  à  6  heures  de  marche,  on  déjeune  à  Morafeno 
et  couche  à  Fenoarivo,  situé  à  3  ou  4  heures  pins  loin.  Soavimanjaka  offre 
quelques  ressources,  Morafeno  peu. 

Uo  trouve  à  Fenoarivo  une  case  pour  passagers,  mais  peu  de  ressources  ; 
médecin  de  colonisation,  tribunal  indigène  du  1«'  degré. 

On  se  rend  d' Ankazobe  à  Ambohitsitakady  (Vonilena)  en  deux  jours,  en 
passant  par  Manazary  : 

l*'jour:  départ  d' Ankazobe,  déjeuner  à  Manazary,  coucher  à  Ampiadiam- 
bola  ;  pas  de  ressources. 

2*  jour:  départ  d'Ampiadiambola,  déjeuner  à  Antanetibe  et  coucher  à  Am- 
bohitsitakady ;  pas  de  ressources. 

On  se  rend  d'Ankazobe  à  Kiangara  en  un  jour,  en  déjeunant  à  Maharidaza. 
A  Kiangara,  gf  te  d'étape  ;  peu  de  ressources. 

D'Ankazobe  à  Fihaonana,  par  la  grande  route,  le  trajet  se  fait  en  une  demi- 
journée. 

Dans  presque  tous  les  villages  qui  n'ont  pas  de  gite  d'étape,  on  peut  trouver 
«ne  case  convenable.  Gomme  cela  a  déjà  été  dit,  les  entreprises  agricoles  ou 
iodustrielles  ne  peuvent  être  tentées  dans  la  province  qu'avec  de  gros  capitaux, 
au  minimum  de  80.000  francs  à  100.000  francs.  Gette  somme  est  nécessaire 
pour  permettre  une  première  mise  sérieuse,  une  attente  variable  des  résultats 
et  de  faire  face  aux  aléas.  Il  est  difficile  de  se  procurer  des  domestiques,  notam- 
ment des  cuisiniers.  On  peut  vivre  partout  très  confortablement  avec  100  francs 
par  personne  et  par  mois,  vin  non  compris.  11  existe  des  potagers  où  poussent 
tons  les  légumes  d'Europe  et  les  indigènes  fournissent  les  marchés  de  carottes, 
choux,  navets,  etc. 

Le  tableau  ci-dessous  donne  les  prix  des  principales  marchandises  vendues 
'à  Ankazobe  : 


DÉSIGNATION 
des 

OmBÉBS 


Pain  

Vin  roon 

Viande  de  bœuf 
Viande  de  pore.. 

Café 

Sucre 

Hii 


UiNITÉ 


PRIX 

de 
l'unité 


kUo 

Ifr.» 

litre 

1      50 

kilo 

0      35 

id. 

0      35 

id. 

3      50 

id. 

lf.90àlf.40 

00  kilos 

variable 

DÉSIGNATION 
des 

DBMBBES 


Sel 

Lait 

Œuf» 

Poalcl  moyen 

Cbou  gros 

Pommes  de  terre 
Graisse  de  porc... 


UNITÉ 


kilo 

lilrc 

la  dous. 

la  pièce 

id. 

^  kilos 

kilo 


PRIX 

de 
l'unité 


orr.60 

0      10 

0      60 

0f.30à0f.6( 

0    30à0    50 

3    50à4    OC 

Ofr.35 


—  «4  — 

Main-d'œuvre,  —  Lés  habitants  de  la  province  tirant  dasol  ou  de  Télevage 
da  bétail  de  quoi  suffire  à  leurs  besoins  limités  et  au  paiement  des  impôts,  ne 
fournissent  qu'un  très  |)etit  nombre  de  travailleurs.  On  peut  évaluer  à  1.500 
hommes  environ  la  main-d'œuvre  disponible. 

Les  prix  auxquels  les  indigènes  consentent  h  s'enjçager  sont  de  i  franc  par 
jour,  s'il  s'agit  de  faire  des  voyages  à  la  côte,  et  0  fr.  60  à  0  fr.  80,  s'ils  ne  doi- 
vent pas  sortir  des  limites  de  la  province.  Les  porteurs  de  filanjana  ou  de  baga- 
ges se  paient  sans  engagement  de  1  franc  à  1  fr.  25.  Les  contrats  sont  ordinaire- 
ment passés  pour  un  an  ou  deux  et  les  salaires  payés  à  la  fin  de  chaque  mois. 
Le  recrutemeni  dos  engagés  se  fait  soit  au  moyen  de  recruteurs  indigÔne«î,  k  qui 
l'administration  délivre  un  certificat  de  recruteur,  ou  directement  par  les  colons 
eux-mêmes.  Cette  dernière  façon  de  faire  donne  de  meilleurs  résultats.  Le 
meilleur  moyen  d'assurer  le  recrutement  régulier  et  de  fixer  la  main-d'œuvre 
est  d'observer  scrupuleusement  les  clauses  librement  consenties. 

Les  laveurs  d'or  sont  payés  à  raison  de  1  fr.  80  à  2  fr.  le  gramme. 

Les  Européens  peuvent  recevoir  des  soins  à  rhô|)ital  indigène  d'Ankazobe, 
dirige  par  un  médecin  de  colonisation  sous  la  surveillance  d'un  médecin-major 
des  troupes  coloniales.  Deux  autres  hôpitaux,  dirigés  également  par  des  méde- 
cins de  colonisation,  existent  à  Fihaonana  et  Fenoarivo.  Les  médicaments  peuvent 
être  délivrés  à  titre  remboursable  à  tous  ceux  qui  en  font  la  demande. 

L'enseignement  est  donné  concurremment  par  les  écoles  officielles  et  les 
diverses  missions  établies  dans  l'ile.  On  compte  21  écoles  officielles,  8  écoles 
catholiques,  43  écoles  protestantes  françaises  et  5  écoles  libres,  avec  une  popula- 
tion scolaire  de  4.250  élèves. 

ADMINISTRATION 

MM.  Compagnon,  administrateur  de  3*  classe  des  colonies,  chef  de  la  province. 
Hubert,  administrateur  adjoint  de  3®  classe,  chef  du  district  du  ValalafoU^y. 
BesBon,  adjoint  de  f"  classe  des  affaires  civiles,  chef  du  district  d'Ankazobe 

et  adjoint  au  chef  de  la  province. 
Lâchât,  adjoint  de  1"  classe  des  affaires  civiles,  chef  de  poste  de  Fibao* 

nana. 
Francou,  commis  de  2«  classe  du  corps  des  comptables  (Ankazobe)* 

Service  de  santé 

M.  Ferris,  médecin-major  de  2«  classe  des  troupes  coloniales,  inspecteur  de 
l'assistance  médicale. 
Rf^aona  (Alfred),  médecin  de  colonisation  de  4«  classe  u  Ankazobe.  ' 
Rigery,  médecin  de  colonisation  de  4*  classe  à  Fenoarivo. 
Rigaofera,  médecin  de  colonisation  de  4*  classe  à  Fihaonana. 

Travaux  publics 

M.  Lacroax,  contremaître  de4«  classe,  agent  voyerdela  province.- 

Postes  et  télégraphes 
M.  Âmonx,  commis  local  de  4«  classe  des  postes  et  télégraphes. 

Ecole  professionnelle 

MM.  X...,  directeur. 

Lacroux,  contremaître  de  4«  classe  des  travaux  publics. 

Garde  régionale 

MM.  Il ...,  commandant  la  brigade. 

Jail,  garde  régional  de  4«  classe  et  chef  du  poste  administratif  de  Kiangara 
Romanet,  garde  régional  de  3«  classe  à  Ankazobe.  Commissaire  de  police.. 


—  228  — 


LISTE  DES  HABITANTS  EUROPÉENS  ET  ASSIMILÉS 


Français 

M.   Brut,  François,  colon  militaire,  Fi- 

haonana. 
-M»*BRiATt  Fihaonana. 
IH.  Briat,  commerçant,  Fihaonana. 
Chatclot,  Ankazobe. 
Drbyfus,  prospecteur,  Ambazaha(Va- 

lalafotsv). 
ÊMiRT,  càion  militaire,  Andrambon- 

taoy. 
FERRiND,  colon,  Mahavelona. 
N"*  Ferrajvd,  Mahavelona. 
W^  Ferrakd,  Mahavelona. 
HH.  Gaudumet,  Charles,  colon,  Manazary. 
Gaudumet,  Edouard,  colon  militaire, 
Manazary. 


MM.  Hartmann,  colon  militaire,  Maharida- 
za. 

Larguier,  colon  à  Ambohidambinana. 

Parisot,  pasteur  protestant  à  Fihao- 
nana. 

pRUNBT,  instituteur  protestant  à  Fi- 
haonana. 

Sylvestre,  colon  militaire,  Manta- 
voanjo. 

Grec 

M.  Catsimatidis,  commerçant,  Ankazobe. 

Anglais 

M.  Djivadjéb  Norbay,  commerçant,  An- 
kazobe. 


15 


Province  de   Htasy^^) 


RERSEIGHEHEIITS  GÉOGRAPHIQUES 

Limites.  —  La  province  de-iltasy  a  pour  limites: 

Au  Nord,  les  rivières  Manandriana  et  Poakandro,  puis  la  ligue  de  crêtes  des 
massifs  du  Bongatsara  et  de  rAmbatomirukaratra,  d'Ambohitraodafy,  Ambalo- 
mirahavavy,  d'Ankirioka,  d'Ambatomenatrafo  et  de  Famoizaukova  ;  à  TOuest, 
la  ligne  de  partage  des  eaux  entre  le  Bebao  et  le  Bepoka  et  ses  affluents  (du  pic 
Ankadimafto  h  Arabohiianahary,  par  le  pic  d'Ampondrana),  la  crête  du  Bongo- 
Lava,  avec  les  pics  d'Antsirasira,  d'Ampamarinandoha»  d'Andohanandriana, 
d'AmbohimaDarivo,  d'Ambobitromby,  d'Andasimorarano  ;  enfin,  la  li^c  de 
crAtcs  qui  sépare  les  bassins  de  Tolohana  et  du  Kirano  jusqu'au  Mahajilo  ;  au 
Sud,  le  Mahajilo,  TAntsampandrano,  le  Kitsamby,  TAndranonandriana,  Tlngala- 
na,  le  massif  d'Ambohitritaiinamo,  la  ligne  de  partage  des  eaux  du  Vinaninony 
et  ses  affluents,  la  ligne  de  cr^^tes  jusqu'au  Fandnandratsy  ;  à  TEsl,  la  ligne 
de  crûtes  passant  par  les  pics   d'Inanokely,   Inanobe,  Kihoka,  Ankadilamano, 

vitra, 
nana, 
na, 
Kotoratsy. 

Orographie.  —  La  province  présente  dans  son  ensemble  quatre  régions  très 
différentes  l'une  de  l'autre  : 

i^  La  région  du  Mamolakazo  proprement  dite,  qui  s'étend  de  la  limite  Nord 
de  la  province  au  lac  Itasy.  Cette  réçjion  présente  l'aspect  chaotique  de  rimeri- 
na  :  plateaux  étroits,  collines  dénudées,  vallées  très  resserrées. 

Les  massifs  les  plus  remarquables  que  l'on  y  trouve  sont:  rAmbohiraianga- 
ra,  qui  domine  le  lac  Itasy  au  Nord,  l'Ambatomanjaka,  dont  la  crête,  très  décou- 
pée et  surmontée  d'énormes  blocs  granitiques,  surplombe  la  partie  Est  do 
marais  dlfanja. 

2®  La  région  volcanique,  qui  revêt  un  caractère  tout  spécial,  avec  ses  cra- 
tères parfaitement  accuses,  ses  mouvements  de  terrain  imprévus  et  ses  lacs. 

Des  sources  thermales  et  minérales  se  rencontrent  assez  fréquemment  à  la 
limite  des  terrains  volcaniques. 

3«  La  troisième  région  s'étend  de  la  Sakay  à  la  limite  Ouest  de  la  province. 


vers  la  région  d'Ankavandra. 

Les  massifs  les  plus  importants  de  cette  région  sont  l'Ambohiby,  le  Bevato 
et  l'Ampamanina. 

4»  Enfin  la  quatrième  région  est  celle  du  versant  Ouest  de  TAnkaratra  et 
qui  est  limitée  à  l'Ouest  par  le  Kitsamby.  Cette  région  est  très  montagneuse  ;on 
y  trouve  les  massifs  les  plus  élevés  de  la  partie  centrale  de  Tile,  tels  que  1p 
Tsiafajavona,  le  Tsiafakafo,  l'Ambohipoloahna,  etc. 

Hydrographie.  —  Au  point  de  vue  hydrographique,  la  province  se  divise 
en  trois  bassins  : 

1®  Celui  de  l'Ikopa,  séparé  du  Mahajilo  par  le  plateau  de  rAmbohimang». 
le  massif  du  Mahajija,  TAmbohimahiratra,  l'Ambohidrcny  et  l'Ambatobe,  à  la 
sortie  de  la  province. 

L'Ikopa  sépare  la  province  de   l'itasy  de  celle  de  l'Imerina  du  Nord  sur  une 

(1)  Uq  arrêté  du  31  décembre  1904  a  rattaché  à  la  province  derita«v  U  région  de  TsimbolorofOi 

3 ai  faisait  précédemment  partie  du  cercle  de  Morondava  et  reoonstftae  le  district  de  Tairoaooinao- 
idy,  où  existait  seulement  un  poste  administratif. 


^  Î27  - 


étendue  d'environ  10  kilomètres,  de  l*Est  du  confluent  de  la  Manandrianaau  gué 
de  Tafaina.  Le  principal  affluent  de  ce  fleuve  est  le  Kotoratsy,  formé  de  la 
réunion  de  TOnine,  de  TOmbifotsy  et  de  leurs  affluents.  L'Onibe  et  son  affluent 
la  Kalariana  et  Tlrihitra  servent  de  frontière  entre  la  province  de  Tltasy  et  la 
province  de  rimerina  centrale. 

2«  Le  bassin  du  Kitsamby-Mahejilo,  limité  à  l'Est  et  au  Sud  par  la  ligne  de 
crêtes  passant  par  les  sommets  de  Tsiafakafo,  Ankafotra,  Vohimena,  Inanobe, 
Fandriandratsy,  Manarilefona,  Ambatovaventy  et  Vavavato  ;  au  Nord,  par  Tim- 
mense  système  montagneux  du  Famoizankova,  TAmpanataovana  ;  à  l'Ouest, 
par  le  massif  de  TAmbohiby,  TAmbohidrangaby,  TAmbatoalika,  le  massif  de 
J  imbatobe,  le  massif  du  Bongo-Lava  vers  Andovoka. 

3<*  Le  bassin  du  Manambolo.  Ce  fleuve  prend  sa  source  dans  la  région  d'Ana- 
labe,  passe  à  5  kilomètres  au  Nord  du  Tsiroanomandidy,  traverse  la  falaise  du 
lk)n^o-Lava  et  se  joint  au  Manambolo  m  aty  près  d'Ankavandra.  Ses  bords  sont 
boises  et  offrent  des  points  de  vue  ravissants  ;  il  reçoit  sur  sa  rive  droite  le 
Sahagoma,  le  Bepoaka,  le  Rebao,  et,  sur  sa  rive  gauene,  le  Kifay. 

Le  lac  Itasv  a  environ  40  kilomètres  de  TEst  à  TOuest  et  7  kilomètres  du 
Nord  au  Sud.  6'est  le  réservoir  des  eaux  qui  s'écoulent  au  Nord  de  l'Ambohipa- 
nilo,  à  rOucst  de  TAn^avo,  TAmbobitsakarivu,  l'Ambohibe,  au  Sud  le  Sahadimy 
etioute  rimmense  région  volcanique  de  TOuest.  Les  bords,  couverts  de  joncs, 
servent  de  refuge  à  un  grand  nombre  de  caïmans,  ce  qui  n'empêche  nullement 
les  habitants  riverains  de  se  livrer  à  la  pèche,  très 'fructueuse,  des  poissons  et  des 
anguilles,  qui  pullulent  dans  cette  nappe  lacustre.  Ampefy  est  le  cenéfc  des 
{Pécheurs  cranguilles. 

Le  lac  Itasy  est  alimenté  par  le  Loharano,  venant  de  TAmbohimiangara,  la 
Maliandrano,  venant  de  la  même  région,  la  Varana  et  l'Ampitandambo. 

Les  autres  lacs  et  étangs  de  cette  région  sont  :  le  Kasanga,  rAndranome'na» 
TAngilofolsy,  l'Andempona,  etc. 

Les  principales  sources  minérales  et  thermales  sont  celles  de  Mahatbinjo, 
traversant  un  banc  d'albâtre  que  les  eaux  chargées  d'acide  carbonique  ont 
constitué,  la  Ranomafana-  du  Mandridrano,  la  Ranomafana  qui  jaillit  du  marais 
d'Ifanja,  enfin  les  sources  d'Antsiravazo  et  de  Ramainandro,  qui  sont  exploitées 
par  la  Société  des  Limonadiers  et  par  M.  Dandrieu,  de  Tananarive. 

L'or  se  rencontre  à  peu  près  partout  dans  la  province,  sM'onen  juge  d'après 
les  poteaux-signaux  poses  par  les  prospecteurs. 

POPULATION 

l^  recensement  de  1904  accuse^  au  i^'  octobre,  une  population  de  125.490, 
CD  augmentation  de  2.470  sur  le  chiff're  de  l'année  précédente. 

Ce  chiffre  comprend  34.712  hommes,  41.421  femmes,  26.366  garçons  et 
22.991  filles. 

L'élément  européen  est  représenté  dans  la  province  par  56  personnes  dont 
5  femmes  et  5  enfants  répartis  par  nationalité  conformément  au  tableau  suivant: 


NATIONAUTE 


PrancaU 

Anglais...  . 

Grec 

Boér 


Totaux  . 


HOMMES 


37 
7 
3 
1 


48 


FEMMES 


3 
3 


6 


ENFANTS 


GARÇONS 


PILLK8 


TOTAUX 


1 

1 


4? 

11 
3 
1 


57 


SUBDIVISIONS    ADMINISTRATIVES 

La  province  est  divisée  en  trois  districts  comprenant  huit  gouvernements  et 
U  cantons. 


-«8  — 


Les  trois  districts  sont  : 

l*"  Gouvernement  de  Miarioarivo,  33.337  habttaots,  8  cantons. 

?**  Gouvernement  d'Ambohitrondrana,  12.135  habitants,  6  cantons. 

3*  Gouvernement  de  Mandiavato,  91.?41  habitants,  4  cantons. 

4°  Posie  administratif  de  Tsiroanomandidy,  6.643  habitants,  6  canioas. 

1«  Gouvernement  de  Faratsiho,  90.701  habitants,  3  cantons. 

?•*  (iouvernement  de  Ramainandro,  16.982  habitants,  4  cantons. 

3'  Gouvernement  de  Miandiarivo,  7.737  habitants,  7  cantons. 


Dis^lrictdu  Mamolakazo, 
chef-lieu  Miarinarivo 


District    du    Kitsamby, 
chef-lieu  Faratsiho 


fh^'Ni-cu'^Soivrnlndn^^^^^^^  |    Gouvernement  du  Mandridrano,  17.924  habita^U,  6  eantona. 

RERSEIGlfEHEirrS    ÉCONOMIQUES 

Agriculture.  —  Au  point  de  vue  des  productions  du  sol,  la  province  peut  se 
diviser  en  trois  régions: 

i^  La  région  du  Mamolakazo  ne  diffère  en  rien  des  circonscriptions  de 
rimerina;  néanmoins,  c'est  particulièrement  la  région  des  tapias  ;  on  peut  lui 
rattacher  celle  du  district  du  Kitsamby,  qui  est  cependant  beaucoup  plus  riche 
en  patates,  pommes  de  terre,  maïs  et  tabac,  et  quelques  pâturages  dans  la 
région  du  Mandridrano. 

Dans  la  région  volcanique,  la  fertilité  du  sol  est  plus  grande  ;  c*estla région 
qui  paraît  propre  à  la  culture  du  maïs,  du  tabac,  des  pommes  de  terre,  etc.  ; 
1  élevage  du  porc  y  est  facile,  l'herbe  y  est  abondante,  mais  la  sécheresse  d'avril 
à  novembre  empêche  cette  contrée  d'ôtre  un  pays  d'élevage. 

f^a  région  de  Tsiroanomandidv  est,  au  contraire^  celle  des  pâturages  par 
excellence,  mais  elle  est  peu  peuplée.  Les  colons  européens  qui  aésireraient  se 
livrer  à  Télevage  des  bœufs  devront  s'établir  de  préférence  dans  cette  partie  de 
la  province. 

La  colonisation  européenne  est  insignifiante  dans  la  province. 

La  population  indigène  constitue  en  réalité  le  seul  élément  de  mise  en 
valeur  agricole  de  la  contrée,  Tagriculture  est  tout  entière  entre  ses  mains. 

Voici  quelle  était,  au  i*'  octobre  1903,  l'étendue  des  surfaces  cultivées  dans 
la  province. 

Rizières 11.655h.  44 

Manioc 5.4'24      26 

Patates 1.531      98 

Maïs 1.121      68 

Tabac 122      76 

Elevage.  —  L'élevage  est  pratiqué  par  oiiatrc  colons,  dont  deux  sont  établis 
dans  le  Mamolakazo,  un  dans  la  région  de  Tsiroanomandidy  et  un  dans  le  Man- 
dridrano. 

Néanmoins,  les  Malgaches  détiennent  la  presque  totalité  des  bœufs  de  la 
province.  Le  recensement  du  !•'  octobre  a  accusé  118.088  têtes  au  lieu  de 
116.5<i9en  1003. 

Il  faut  encore  compter  80.935  porcs,  12.644  moutons  et  309  chèvres. 

Industrie*  —  L'activité  industrielle  des  Européens  se  borne  pour  l'instant  à 
l'exploitation  des  richesses  minières  de  la  région. 

Le  tableau  ci-dessous  indique  les  principaux  exploitants  et  le  lieu  de  leur 
exploitation  : 


Tania 2.383  h.  82 

Taitoavina 1.360     06 

Ambrevade 903     54 

Cultures  diverses 3.133     23  a.  36  c. 


NOMS 

LIEU  BB  L'BXPLOITATMHK 

NOMS 

LHH  M   L'imOITATIOll 

Bourcroin 

Vohinambo. 

Tsirabolovolo. 

Mamolakazo. 

Mandiavato. 

Mamolakazo. 

Analabe. 

Mandiavato. 

Mandiavato. 

Vohinambo. 

Kitsamby. 

M"  Maurel 

Nevière 

Société  Parisienne  (re- 
présentée par  M .  Tugot) 

Sociéié  Volamena  (repré- 
sentée par  M.  EgRly). 

Seurin 

Mamolakazo-. 
Mandiavato  et  Kitsamby 

Tsimbolovolo: 

Mamolakazo. 
Mandiavato. 
Mamolakazo. 
Vohinambo. 

Brusque  et  Cotte 

Collln 

Deeoul 

Drevfus 

Dusouchet 

Oroléas 

Husnin 

Suberbifi 

I^nier 

LfC  Sueur 

Talbot  père  et  fils 

—  229  — 


L'indastrie  indigène  est  à  peu  près  nulle.  Elle  se  borne  à  la  fabrication  de 
lamba  mortuaires  et  de  quelques  poteries  grossières.  Le  Mandridrano  et  la 
région  d'Ifanja  fabriquent  dfes  nattes;  quelques  rabanes  sont  tissées  dans  le  gou- 
Teroemeot  d'Âmbohitrondrana. 

Une  école  rédonale  officielle  fonctionne  depuis  peu  à  Miarinarivo  ;  elle 
comprend  un  atelier  de  menuiserie,  une  forge  et  une  ferblanterie  et  prépare 
Mes  ouvriers  qui,  plus  tard,  développeront  les  industries  locales. 

Commerce.  —  Six  Européens  sont  établis  comme  commerçants  dans  la 
province  :  M.  Rémond  h  Soavinandriana  ;  MM.  Golltn  et  Zclon  à  Miarinarivo  ; 
M.  Salomon  à  Miandrarivo,  et  MM.  Montocos  frères  à  Tsiroanomandidy. 

On  compte,  d'autre  part,  dans  la  province,  60  patentés  indigènes  qui  sont 
installés  à  Miarinarivo,  Soavinandriana,  Tsiroanomandidy,  Fiakarantsoa,  etc. 

La  plus  grande  partie  des  transactions  commerciales  a  lieu  sur  les  marchés, 
doDt  les  plus  importants  sont  ceux  d'Alatsinainy  de  Mandridrano,  de  Zoma  de 
Manazarv  et  de  Bealoka,  Alakamisv  de  Miarinarivo,  Alatsinainy  de  Mandiavato, 
Talata  d  Ambohimahiratra,  Alarooia  d'Ambatomanjaka  et  Andranomavo,  Sabo- 
tsY  d'Ampefv,  Z«upa  d'Ambohidreny,  Talata  de  Faratsiho,  Alakamisy  de  Bealoka, 
Alatsinainy  âe  Maiialalondo,  Zoma  d'Anjahana. 

Les  marciics  servent  d'écoulement  à  une  quantité  importante  de  produits 
locaux. 

A  Soavinandriana,  Manazary,  Faratsiho  se  tiennent  annuellement  des  foires 
qui  sont  assez  fréquentées. 

Le  tableau  suivant  indique  les  prix  moyens  de  quelques  produits  d'impor- 
tation et  locaux  : 


DÉSIGNATIO.N 
.des 

MABCHAMOISfcfl 


UNITÉ 


PMX 


DÉSIGNATION 
des 

MARCHaNDISKS 


UNITÉ 


PRIX 


Produits  d'importation 


Toile  cotm  écra 

Toile  blanche  oa  calicot 

ludîenoe 

Vin  roQge 

Bière 

Absinthe  Pernod 

Sel 

Sucre... 

Thé 

Riz  bisnc 

Ptëdy 

Pitâiea 

Uaaioc 

Boeuf  Tirant  gros 

id.  moyeo... 

id.  petit.... 

Vftche .v; 

Veau 

Mouton 

Porc 


le  mètre 

Ofr.60 

id. 

0     60 

Id. 

0     10 

le  litre 

2      50 

(a  bout. 

3     00 

-le  litre 

5      00 

le  kilo 

0      45 

id. 

1      % 

le  paq. 

0      80 

Pétrole 

Bougies 

Savon  

Bols  en  fer  émaiilé.... 

Ombrelles 

Chapeaux  de  paille.... 

Parapluies 

Cuvette  ec  fer  émaiilé. 


1  litre 

le  paq. 

le  more. 

l'un 

ii. 

id. 

id. 

l'une 


lfr.25 


1 

0 
0 
4 
3 
4 
0 


30 
55 
60 
00 
50 
00 
75 


Produits  locaux 

yata  20      2fr.20    Viande  de  bœuf 


litres 

id. 
la  sob. 

id. 
la  pièce 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 


1 

0 

0 

•75 

50 

20 

40 

15 

3 


00 
îdO 
30 
00 
00 
00 
00 
00 
00 


20      00 


Viande  de  porc. 

Poulet 

Canard 

Oie 

Dinde 

Œufs 

Poisson 

Canne  &  sucre. . 

Raphia 

Natte  fine 


Naite  ordinaire 


le  kilo 

id. 

!a  pièce 
(i. 

d. 

d. 

ia  douz. 

le  kilo 

le  paq. 
le  kilo 

la  pièce 

id. 

0fr.40 
0      50 


0 

30 

0 

40 

1 

80 

1 

50 

0 

60 

0 

40 

1 

00 

0 

80 

0 

40 

0 

25 

RERSEIGHEMENTS   GÉNÉRAUX 

Le  voyageur  qui  arrive  dans  la  province  ne  doit  compter  sur  aucune  des 
commodités  auxquelles  il  est  habitué  dans  les  pays  civilisés.  La  région  est  de- 
ineurée  à  ce  point  iodiffène  qu'il  n'existe  ni  hôtel,  ni  restaurant  ;  tout  au  plus, 
trouve-t-on  oes  gttes  d'étapes  établis  par  Tadministration  sur  les  principales 


—  230  — 

voies.  Les  marchés  rroffrent  d'aatres  ressources  que  celles  fournies  par  la  pro- 
duction indigène  :  riz,  volaille,  manioc,  patates,  poissons,  sel,  etc.  On  trouve 
quelques  produits  alimentaires  d'importation  chez  les  débitants  européens. 

Il  est  à  peu  près  impossible  de  se  procurer  dans  la  contrée  un  personnel 
indigène  convenable  :  cuisinier,  domestique,  interprète.  En  un  mot,  le  voya- 
geur (jui  désire  parcourir  la  région  doit,  au  préalable,  se  munir  de  tout  le  né- 
cessaire. 

On  trouve  quelques  porteurs  à  Miarinarivo,  ceux-ci  sont  payés  à  raison  de 
i  fr.  2r>  par  jour;  Miarinarivo  est  pourvu  d'un  bureau  de  poste  et  d'un  poste  de 
télégrapnie  optique  au  sommet  de  TAmbohimiangara. 

Les  centres  les  plus  importants  de  la  province  sont  : 

Miarinarivo.  —  Chef-liou  de  la  province,  bureau  auxiliaire  de  poste,  poste 
de  télégraphie  optique  ouvert  au  public.  Ecole  régionale  professionnelle,  in- 
dustrielle et  agricole.  Marché  du  jeudi.  Maison  de  commerce  européenne. 
Hôpital  indigène. 

Soavinaiidriana.  —  Chef-lieu  du  district  du  Mandridrano,  bureau  de 
poste  auxiliaire,  marché  important  du  lundi.  Hôpital. 

Faralsiho,  —  Chef -lieu  dw  district  du  Kitsamby,  marché  du  jeudi.  Hôpital. 

Tsiroanomandidy.  —  Marché  du  jeudi,  centre  important  d'élevage.  Hôpital. 

Ramainandro.  —  Maternité,  marché  du  lundi,  sources  d'eaux  minérales  de 
Ramainandro. 

Manazary.  —  Important  marché  du  vendredi,  maternité. 

Soavimbazaha.  —  Marché  du  mardi,  maternité. 

Maruliavalo. —  Marché  important  du  lundi,  poste  médical. 

Les  efforts  de  l'administration  sont  consacrés  à  assurer  des  communications 
faciles  entre  les  diverses  localités.  Des  sentiers  relient  aujourd'hui  presque  tous 
les  points  habités. 

L'exposé  des  ressources  locales  de  la  province  a  permis  de  constater  oue  la 
région  offrait  un  large  champ  à  l'initiative  et  à  l'activité  des  colons.  Il  y  a  oeau- 
coup  à  faire  en  comparaison  de  ce  qui  a  été  déjà  fait. 

La  voie  commerciale  de  l'Imerina  ccnti^ale  vers  Ankavandra  passe  par 
Miarinarivo  :  la  branche  plus  régulièrement  fréquentée  à  Tépoque  actuelle  tra- 
verse Soavinandriana  ;  ces  routes  sont  surtout  suivies  par  un  nombre  assez 
important  de  commerçants  hovaqui  vont  en  \tixys  sakalava  échanger  des  articles 
de  quincaillerie,  chapeaux  de  paille,  coutellerie,  angady,  savon  et  bougies  indi- 
gènes contre  des  bœufs. 

En  ce  qui  concerne  l'élevage  des  bœufs,  la  circonscription  est  véritablement 
une  terre  d'élection  ;  les  animaux  trouvent  dans  les  immenses  prairies  de  l'Ouest 
une  pÀture  abondante,  nutritive  et  toujours  assurée. 

L'extraction  des  richesses  minières  parait  être,  cependant,  par  la  nature 
môme  de  cette  industrie,  la  seule'  entreprise  capable  de  donner  des  bénéfices 
rémunérateurs  et  immédiats. 

Une  magnanerie  modèle  est  installée  à  l'école  régionale  de  Miarinarivo,  une 
contremaîtresse  de  sériciculture  y  est  affectée  ;  les  fokonolona  de  la  province 
entretiennent  des  mùraies  et  celui  du  gouvernement  de  Miarinarivo  a  construit 
une  magnanerie  au  chef-lieu  du  eouvernemcnt,  où  les  éleveurs  de  vers  à  soie 
peuvent  venir  prendre  des  conseils. 

La  main-d'œuvre  se  recrute  actuellement' avec  beaucoup  de  peine,  les 
ouvriers  d'art  sont  extrêmement  rares.  11  n'y  a  que  jjuelques  charpentiers,  for- 
gerons, tailleurs  de  pierre  et  briquetiers  pour  façon  indigène. 

ADMINISTRATION 

MM.  Berthier,  administrateur  de  2*  classe  des  colonies,  chef  de  la  province. 
Gochard,  administrateur-adjoint  de  2«  classe  des  colonies,  chef  du  district 

du  Kitsamb^r. 
Barthe,  administrateur-adjoint  de  2*  classe  des  colonies,  chef  du  district 

du  Mandridrano. 


—  231  — 

MM.  Charles,  adminisiratear-adjoint  de  3*  classe  des  colonies,  chef  du  district 
du  Mamolakazo. 
Afkaon,  adjoint  de  2*  classe  des  affaires  civiles. 
PiéUt,  comptable  de  2«  classe. 

Travaux  publics 
M.  WiUemaiii,  commis  temporaire  de  4*  classe  des  travaux  publics,  agent  voyer. 

Service  topographique         • 

* 

M.  Gillia,  géomètre  de  2«  classe. 

Enseignement 
M.  Penkmp,  instituteur  de  5*  classe,  directeur  de  l'école  régionale. 

Garde  régionale 

MM.  Laferrère,  inspecteur  régional  de  2«  classe,  Miarinarivo. 
Corteg^ani,  garde  régional  de  1'*  classe,  Faratsiho. 
PrenTeille,  garde  régional  de  1'*  classe,  Mandiavato. 
Siebel,  garde  régional  de  2«  classe,  Miarinarivo. 
JauiEret,  garde  régional  de  3«  classe,  Tsiroanomandidy. 

Assistance  médicale 

M.  lonfort,  médecin  aide-major  de  1'*  classe,  inspecteur  de  Tassistance  mé- 
dicale indigène. 

Hôpital  de  Miarinarivo 
Raiafladralambo,  médecin  de  colonisation  de  4«  classe. 

Hôpital  de  Soavinandriana 
Ramoratata,  12  h",  médecin  de  colonisation  de  4«  classe. 

Hôpital  de  Faratsiho 
Ratairofo,  médecin  de  colonisation  de  4<>  classe. 

Hôpital  de  Tsiroanomamlidy 
Rakotonoely,  médecin  de  colonisation  de  4«  classe. 

Poste  médical  de  Mandiavato 
R^aobeUna,  médecin  de  colonisation  de  4«  classe. 

Maternité  de  Manazary 
Raiafy,  sage-femme  de  colonisation  de  3'  classe. 

Maternité  de  Soavimbazaha 
Raiallndrasoa,  sage-femme  de  colonisation  de  3*  classe. 


LISTE  DES  HABITANTS  EUROPÉENS  ET  ASSIMILÉS 


Français 

MM.  Amarnieb,  agriculteur,  Ijely  (gouver- 
nement de  Miarinarivo;. 

BE.10IT,  commerçant  à  Soavinandria- 
na (gouvernement  du  Mandridrano). 

CoLUN,  commerçant  à  Miarinarivo. 

Co.'fHAD,  prospecteur  à  Tsimbolovolo 


(gouvernement  de  Tsiroanoman- 
(fidv). 
MM.  DusoûcHET,  éleveur  à  Ankadimainty 
(gouvernement  de  Tsiroanoman- 
didy). 
FoNGY,  soldat  colon  à  Ijely  (gouver- 
nement de  Miarinarivo). 


—  432  — 


MM.  Ja¥ves,  missionnaire  catholique  à 
Miarinarivo  (gouveraement  de  Mia- 
rinarivo). 

MoussET,  missionnaire  catholique  à 
Faratsiho  (gouvernement  de  Tara- 
tsiho). 

Ozoux  Robert,  prospecteur  à  Soama- 
hatoanina  (gouvernement  de  Miari 
narivo). 

Ozoux  Paul,  prospecteur  à  Soamaha- 
manina  (gouvernement  de  Miarina- 
rivo). 

PÂNART,  missionnaire  catholique  à 
Faratsiho  (gouvernement  de  Fara- 
tsiho;. . 
^  RÉMOND,  commerçant  à  Soavinan- 
driana  (gouvernement  du  Mandri- 
drano). 

RiGHAND,  éleveur  à  Soavinandriana 
(gouvernement  du  Mandridrano). 

Richard,  prospecteur  à  Tsimholovolo 
(gouvernement  de  Tsiroanomandi* 
dy). 

RiGOT,  éleveur  à  Miarinari\o  (gou- 
vernement de  Miarinarivo). 

Robert,  prospecteur  à  Tsimholovolo 
(gouvernement  de  Tsiroanomandi- 
dy). 

Robert,  colon  à  Ambohitrombv  (gou- 
vernement de  Tsiroanomandicly). 

Salomon,  commerçant  à  Miandràrivo 
(gouvernement  de  Miandràrivo). 

Sevin  (de),  prospecteur  à  Faravalo 
(gouvernement  de  Miarinarivo). 

SuBERcXzB,  prospecteur  à  Miandrà- 
rivo). 

ToucHERON,  prospecteur  à  Ampasipo- 
tsy  (gouvernement  de  Miandràrivo). 

Warnet,  instituteur  de  la  mission 
protestante  française  à  Miarinarivo 
(gouvernement  de  Miarinarivo). 


■"•  Warnbt,  MiariDarivo. 

Anglais 

MM.  Mac  Mahon,  missionnaire  anglican  à 
Ramainandro  (gouvernement  de  Ra- 
mainandro). 
M"*  Mac  Mahon,  Ramainandro. 
M^'*  Mac  Mabon,  Ramainandro. 
M.  PiM,  missionnaire  à  Amboniriana  (gou- 
vernement de  Maudiavato). 
M-«  PïM,  Amboniriana. 
MM.  Ryan,  missionnaire  à  Soavinandriana 
(gouvernement  du  Mandridrano). 
Smitu,    prospecteur    à    Yohinambo 

(gouvernement  de  Mandiavato). 
Taluot  a.  (père),  propriétaire  minier 
à    Yohinambo  (gouvernement  de 
Mandiavato). 
Talbot  Elisée,  industriel,  représen- 
tant Talbot  père  à  Yohinambo  (gou- 
veraement de  Mandiavato). 
Talbot  Jean,    prospecteur    à  Yohi- 
nambo (gouveraement  de  Mandia- 
vato). 

BoVr 

M.  YXn  Zyl,  prospecteur  à  Ambohima- 
narivo  (gouvernement  de  Mandia- 
vato). 

Grecs 

MM.  Montocos  Gostir,  commerçant  à  Tsi- 
roanomandidv  (gouvernement  de 
Tsiroanomanaidy). 
Montocos  Nicolas,  commerçant  à  Tsi- 
roanomandidv  (gouveraement  de 
Tsiroanomandidy) . 
ZÉLON,  commerçant  à  Miarinarivo 
(gouveraement  de  Miarinarivo). 


—  233  — 


Province  du  Vakinankaratra 


RSHSEIGlIElIElfTS  6É06RÂPHIQDBS 

liiaitès.  —  La  province  du  Vakinankaratra,  créée  par  Tarrèté  du  15  juillet 
i903,  est  formée  de  Tancienne  province  d'Antsirabe  augmentée  des  districts  de 
Tsinioarivo  et  d'Ambatolampy,  moins  les  gouvernements  de  Ramainandro  et  Fa- 
ratsino  et  le  faritany  de  Miantsoarivo,  et  diminuée  du  gouvernement  du  Miandra^ 
rivo,  sauf  le  faritany  d'Antoby,  rattaché  au  district  de  Betafo.  Ses  limites  sont  : 

1^  Au  N.  :  Une  ligne  qui,  partant  du  massif  d'Ambohitriniandriana,  va 
rejoindre  le  mont  Tsararana,  puis  prend  une  direction  N.-O.  suivant  la 
ligne  de  partage  des  eaux  entre  les  affluents  de  la  Sisaonv  et  de  TOnibe,  et  par 
le  mont  Analabe,  atteint  le  mont  Bevilany.  De  là,  s'inflécnîssant  vers  TOuest,  la 
frontière,  par  la  ligne  de  partage  des  eaux  entre  les  affluents  de  TOnive  et  de 
TAndromba,  atteint  la  rivière  de  Taolana,  qu'elle  suit  jusqu'à  son  confluent  avec 
TAndranomaria,  puis  traverse  cette  dernière  pour  aller  aboutir  au  massif  du 
Tampoketsa.  De  ce  dernier  point,  elle  s'inflécnit  franchement  vers  le  S.,  em- 


hitritaimamo. 

Du  pic  de  Manarilefona,  la  frontière  passe  successivement  par  les  monts 
Tokotanitsara,  Bekatsaka,  Vavavato^  et  suit  le  cours  de  Tlngalana,  puis  de  l'An- 
dranonaridriana  et  le  Kitsamby  jusqu'en  face  le  mont  Ambaladirano. 

2^  A  ro.  :  La  frontière,  toute  conventionnelle,  part  du  Kitsamby  pour 
gagner  directement  au  S.  le  mont  Ambaladirano,  dessine  une  enclave  en.  rec- 
tangle dans  le  Betsiriry.pour  englober  le  poste  de  Ramartina^  -puis,  de  Fétang 
d'Ajeie,  reprend  la  direction  S.  pour  aboutir  au  confluent  de  TAndratsay  et  de 
la  Mania. 

3<*  Au  S.  :  La  limite  S.  est  formée  par  le  cours  de  la  Mania  et  de  la  Ma- 
nandona  jusqu'au  mont  Yorondolo  :  de  là,  elle  emprunte  la  ligne  de  partage  des 
eaux  entre  la  Mania  et  le  Manandona,  passe  au  pied  des  monts  Andranomainty, 
Analasarotro,  Namalaona,  Ambatomirauga,  Yohitropiana,  et  pénètre  dans  la 
forêt  au  village  d'Ampasimadinika. 

4®  A  TE.  :  De  ce  côté,  la  frontière  est  formée  par  la  ligne  de  partage  des 
eaux  de  la  haute  Nosivolo,  du  Sandranomby,  du  Manorika,  affluents  de  droite 
de  i*Onive  et  de  la  Sahatorendrika  jusqu'à  l'Onive,  puis  suit  les  collines  situées 
à  TEst  de  la  rivière  Soanindrariny  jusqu'au  massif  d'Ambohitrinandriana. 

La  superficie  de  la  province  est  de  13.500  kilomètres  carrés  environ. . 

Orographie  —  L'orographie  de  la  province  ne  peut  être  ramenée  à  un  sys- 
tème montagneux  déterminé  ;  elle  est  constituée  par  des  chaînes  parsemées  de 
tous  côtés  sans  liaison  entre  elles. 

Au  N.,  se  trouve  le  massif  de  l'Ankaratra,  dont  l'altitude  varie  de  1.800  à 
2.800  mètres,  avec  les  pics  de  Tsiafakafo  (2.557  mètres)  et  Tsiafajavona  (2.827 
mètres). 

A  TE.,  il  faut  citer  le  Tsararano  fl.788  mètres),  l'Ambohimanjaka  (1.733 
mètres),  le  Sarobaratra  (1.855  mètres),  le  lalatsara  (1.784  mètres),  le  Vontovo- 
rona,  remarquable  par  sa  forme  arrondie  (2.040  mètres),  le  lankiana  (2.090  mè'^ 
très),  le  Vorondolo  (2.045  mètres),  le  Bity  (2.265  mètres),  célèbre  pour  ses  gise- 
ments de  tourmaline  ;  au  N.-O.,  le  massif  du  Famoizankova  (2.364  mètres),  le 
Vavavato  (2.000  mètres),  l'ivehibe  (2.900  mètres),  l'Ingiana  (1.675  mètres). 

Au  S.,  une  Urne  de  hauteurs  avec  les  pitons  de  Tongafeno,  Andriamahavo, 
sépare  la  région  ae  Betafo  du  Bernahazembona,  qui  s'étend  au  delà  de  la  Mania 
jusque  dans  la  province  d'Ambosilra.  . 


Il  faut  encore  signaler  le  soulèvement  volcanique  existant  entre  Betafo  et 
Antsirabe,  dont  les  sommets  arrondis  et  cratériformes,  aux  pentes  co|i vertes  de 
laves  et  de  scories,  rappellent  les  fameux  dômes  et  puys  de  TAuvergne.  Parmi  ces 
cratères,  deux  surtout  méritent  d*être  signalés  :  le  tritriva  (1.890  mètres)  et  TAn- 
tsahafatra,  qui  a  projeté  vers  le  Nord  une  énorme  coulée  lavique  d'une  lon^eur 
de  4  kilomètres  sur  une  largeur  de  1.500  mètres,  barrant  la  route  d'Antsirabe 
à  Betafo  et  emprisonnant  dans  ses  replis  le  petit  lac  d'Anosy. 

Hydrographie.  —  La  position  géographique  de  la  province  sur  les  pentes 
méridionales  de  TAnkaratra  fait  (jue  presque  tous  ses  cours  d*eau  sont  tributaires 
du  canal  de  Mozambique  ;  seul  1  Onive  est  tributaire  de  FOcéan  Indien. 

La  province  est  pour  ainsi  dire  encadrée  entre  la  Mania  au  S.  et  le  Kitsamby 
au  N.,  dont  la  réunion  en  territoire  sakalava  forme  la  Tsiribihina. 

Le  Kitsamby,  qui  forme  la  limite  avec  la  province  de  Titasy,  a  pour  affluent 
de  gauche  TAndranonandriana,  grossie  à  gauche  du  laniana  et  de  Tlbisy,  et  à 
droite  de  Tlngalana,  qui  draine  les  eaux  du  massif  du  Vavavato. 

La  Mania,  qui  sépare  la  province  de  celle  d'Ambositra,  reçoit  à  droite  la 
Manandona,  grossie  elle-même  sur  le  même  versant  de  la  Sahatsio  et  de  la 
Sahaomby,  et  à  gauche  de  la  Sahatsio  et  TAndrantsav,  grossie  à  droite  du  Loba- 
lambo,  arrosant  Betafo,  de  la  Fitamalama,  de  la  Sakovy,  de  TAntsiriry  dit  du 
Kambiana,  à  gauche,  de  la  Mahatanana,  de  TAngalatsoa  et  de  rAndranototabaka. 

A  TE.,  sur  le  versant  de  TOcéan  indien,  se  trouve  TOnive,  qui  reçoit  à 
gauche  Tllempona,  la  Rongaina,  Tlhazolava,  TAmbatolampy,  grossie  de  i*Amba- 
tovondrona,  1  Ambodinànkafotra,  augmentée  de  TAmozokely  ;  à  droite,  TOnive 
reçoit  TAmbatolampikely,  FAmbohimanjaka,  le  Sarobaratra^  la  Sahonamalona.. 

POPULATIOH 

La  population  totale  de  la  province,  donnée  par  le  recensement  d'octobre 
1904,  est  de  145.725  habitants,  dont  : 

iQdigèoei 145.003  . 

Eoropéens 119 

Asiatiques  et  Africains 3 

se  répartissant  comme  l'indiquent  les  tableaux  ci-joints,  qui  font  ressortir  une 
augmentation  de  1.972  unités  pour  la  population  indigène,  augmentation  pro- 
venant d'un  recensement  plus  minutieux  et  des  bienfaits  de  TAssistance 
médicale. 

A .  —  Population  indigène 


DISTRICTS 

HOMMES 

FEMMES 

ENFANTS 

TOTAUX 

ADUirabe 

10.489 
18. 341 
10.986 

13.061 
30.194 
12.491 

16.499 
34.871 
18.665 

40.049 
63.413 
42.143 

Betafo... 

AmbatolaniDV 

Totaux 

39.89? 

45.746 

60.035 

145.603 

B.  —  Populai 

lion  européenne 

DISTRICTS 

HOMMES 

FEMMES 

ENFANTS 

TOTAOX 

Anlsirabe 

43 
13 
19 

31 
9 
3 

• 

73 
35 
33 

Betafo 

Ambatolampy 

Totaux 

75 

33 

11 

119 

—.23»  - 
C.  —PopuUUion  asiatique,  ei  africaine 


DISTRICTS 


HOMMES 


Aotoiralx 

BeUfo 

Ambaiolampy . . . . 

Totaux, 


1 
1 


T*" 


FEMMES 


ENFANTS 


'     TOTAUX 


7 


i^'— Tableau  par  natUmalUé  des  Français  et  étrangers  résidant  dans  la  province 

-  ■  '   ■  ••'  — 


NATIONALITÉS 


Fraoçaifl . . . 
Américain  . 

AogUU 

Aatricbien . 

< 

Allemind» . 

Grec» 

Norrégiens 
Suisses 


Totaux. 


HOMMES 

FEMMES 

54 

90 

i 

3 

1 

^ 

9 

4 

•             • 

8 

13 

S 

• 

7S 

33 

.      ENFANTS 

GARÇONS 

FiLLRS 

3 

4 

• 

a 

i    < 

. 

■ 

» 

u 

1 

4 

■ 

■ 

3 

8 

TOTAUX 


80 
1 
3 
1 
9 
4 

96 
3 


119 


D'autre;  part,  la  comparaison  entré  le  nonobrë  d'indigènes  :  145.603,  et  h 
superficie  de  la  province:   15.500  kilomètres  carrés,  donne  une  moyenne  de 

9.30  habitants  par  kilomètre  carré. 

I  '  • 

8UBDIYISI01I8   ADHIHISTRATiyKS 

La  province  du  Yakinankaratra  compte  trois  districts  : 

District  d'Antsirabe,  chef-lieu  Airtsirabe. 

District  de  Betafo,  cbef-lieu  Betàfo. 

District  d'Ambatolampy.,  chef-lieu  Ambatolamp^r. 

Ces  subdivisions  admmistratives  comprennent  six  gouvernements  : 

r  District  d'Antsirabe,  Gouvernement  d'Antsirabe^      . 

Gouvernement  de  Betafo. 
District  de  Betafo  ^  id.  d'Ambohimasina. 

(Poste  adnrfnistratif). 

Gouvernement  d'Ambatolampy. 
District  d'Amba-  >  id.  d'Antanifotsy. 

id.  de.Tsinjoarivo. 

(Poste  administratif). 

6147  gonvéi*nèmënCs  madinikà  répartis  comme  suit:  , 


,   .tolam^y 


—  286  ^ 


NOM 

da 

^OUVgBNtMVNT 


NOM 

du 


i 


ROI  BU  Glff-Uni 
du 


NKLifira 

da 

CHBr-LIKU  ' 

du 

fitafWMMit 

■adjiifca 


ADtsirabe 


AnUii'abe 

VatoUara 

Vinaninoujr ........ 

Arobohijafy 

Morarano 

Ambano 

AiidranomaDelutra . 
Ambohfmiarivo .  .. 

Ainbalomena 

SoaoiQdrMriny 

Antanamalaxa 

Vlnaninkarena 

Manandona 


Betafo. 


Ambotiimasina^ 


Betafo 

Amboanjobe 

AmbohioaoriBa .... 

Amborondrei 

Antanainaiaza 

Ambohimanjaka. . . . 
AmbobitraDqriaDa. . 

Belazao 

FitsaD^anana 

Furaanjana 

lavonarivo 

Mahalza 

MandriUara 

Sambaina 

Soavina 

Ambohimanaoa  .... 

Ambohimasioa 

ADtoby 

.Manaoïara 

MeriDkomasina 

Nanaloqtpa 

Ambobimaaainbola . 
LaondaDy.«. 


District  d'Antsirabe 

AnUirabe 

Vatotsara 

AmbohiiDeoanabarjr 

Ambohijafy 

Morarano 

Ambano 

^Ddranonaanelalra  . 

ArabohimlarlTo' 

Ambâtoinena 

àoaDindrariny 

Autanamalaza 

Vinaoinkareua. 

Ambohipnoana | 

District  de  Betafo 

Betafo 

Amboanjobe 

Ambobinaorina 

Amborondreo 

Antananialaza 

AmbohJmaniaka. . . . 
Ambohitranariana.. 

belazao 

Pit8an|[anaua 

Poraanjana 

lavonarivo 

Mahaiza 

MandriU^ara  

itenibaina 

Soavina 

Ambohimanana .... 


Anibobimaaina 

Antobjr 

Mananjara 

Merinkomasina.... 

Nanalonana 

Ambohimanambola. 
Laondany 


District  d'Àmbatotampy 


Ambatolampy . 
Ambatolampy  {  Manjakatompo 

Kelilaliaa 


Antanifotsy 


Tsinjoarivo 


li 


Antanifotsy 

Ambohibary 

Ambatomiady 

Tainjoarivo 

Belanitra 

Ankafotra 

Tsarahonenana. . . . 
Antsiriribe 


Ambatolampy. 
Manjakatompo. 
Kelilalina 


Antanifotsy 

Ambobibary.... 
Ambatomiady.. 

TsinjoariTo 

Belanitra 

Ankafotra 

Tsarahonenana. 
Antsiriribe 


1.019 
90 
^ 

940 
48 

150 

102 
30 

186 

59 
185 
195 


690 
91 
8 
89 
54 
39 
38 
85 
99 
49 
85 
37 
41 
91 
59 
59 

315 
41 
56 
69 

95i 
81 
33 


1.005 
101 
115 

961 

115 

61 

160 
81 
981 
191 
160 


66 

63 

99 

T7 

101 

103 

100 

140 

69 

91 

49 

49 

84 


168 
180 
934 
950 
130 
191 
117 
157 
195 
171 
114 
116 
145 
158 
900 
957 

85 
113 
90 
75 
77 
76 
li 


93 
57 
69 

101 
147 
115 

39 
35 
30 
S6 
98 


TOTAU 

do 

fiMWMMit 

■aliiika 


4.396 
9.003 
9.391 
3.939 
9.819 
4.70S 
3.929 
957 
9.814 
9.949 
9.335 
9.683 
4.855 


9.909 
4.709 
3.903 
4.836 
9.575 
9.869 
1.890 
3.880 
9.490 
9.608 
9.410 
3.560 
4.959 
9.805 
9.985 
4.610 

9.090 
9.990 
9.953 
1.354 
9.975 
1.478 
965 


5.760 
3.651 
5.030 

4.503 
7.397 
3.908 

9.014 
9.950 
9.985 
9.040 
3.314 


RElIftBIGlIBlIBlITS  ÉGOHOHIQUES 

Agrionltnre.  —  Entreprises  européennes,  —  Le  tableau  ci-dessous  fait  res- 
sortir le  nombre  des  concessions  accordées  dans  la  province  au  titre  gratuit, 
onéreux,  provisoire  ou  définitif. 


^  437  - 


II 
III 

IV 

•Y 

▼I 

▼n 

TUI 

II 

X 

XI 

XII 

xni 

XIT 

xv 

XTI 

XTU 
XTIII 

XIX 

XX 

XXI 

XXII 


NOM 
delà 

COHCtfSSION 


8«-TlftUICDl8 


S««-llarle  d'AnUira- 

be 

Naadihlssna 

Beigco 


MalToisinl  et  !!< 
Fomanjaiu 


Uahaixa 

AmbohitraniTO. 


Matoandro. 
Alexander 
Talbot  I... 
Bebosaka . 
Bourreau  . 


Fnnoeachi 
Talbot  II.. 


Jambut. 


S**«Antonie. 


S^Edouard 

La  Reconnaissance. 


La  Belle  Jardinière. 

Annexe  T.. 

Ankerana 

Annexe  II 

VoUna 


/Y 

Quand-Mèttie..' 

llftadera  IT 

iDToàisienne  II. 


|S«-Maried'AiiUlrabe 

\    Il 

lAonelte 

1  Soamahataoana 

f  Jean i 

(La  Tannerie 

I  Sopbie 

^SaccurMle 


NOM 

du 


SITUATION 
de  la 

CONCMSIOlf 


R  P.  Félix 


R.P.  DupU7 
R.  P.  Félix 

LOBO 

MalToisin 
Georger 

R.  P.  Dantin 
Massé 

Alexander 

Talbot  (père) 
Oeorger 
Bourreau 

Francescbi 

Talbot  (6U) 

Jambut 

M-*  Alice  Tbo 

mas 
R.  P.  Roataing 

Sinca 

Oiiville 
Behrmaan 
Id. 
id. 
Soost  et  Bran- 
don 
MalYoisitt 
Alexander 
Georger 
Alexander 

R«  P.  Dapuy 

Mal  voisin 

Rainialijaonina 

Anjoulat 
C'«  Lyonnaise 

Prunel 
G'*  Lyonnaise 


Ankaiobe  (près  Be- 
tsifo 

Banlieue  d'Antsirabe 

Ambohimasioa 

Lobafano  (Ambohi- 

marivo) 

Banlieue  d'Antsirabe 

Fomanjana  d'Antsi- 
rabe) 
Mahaisa  (Betafo) 

Ambobitranivo  (dis- 
trict d'Antsirabe 

Antsirabe  (banlieue) 

id. 

id 

A  l'Est  du  Tritriya 

(Betafo) 

Ambohitrandriana 

(Antsirabe) 

Antanikatsaka 

(Antsirabe) 

Bemahazembana 

(Betafo) 

Id. 

id. 
I^mbamaitso  (Am- 

batolampy) 
Tsaramody  id. 
Bezezika  id. 
Ravendriana  id. 
Belflimba  id* 
AnUirabe  (ville) 

fd. 

id. 

Antsirabe  (ban lieue) 

Antsirabe  (ville) 

id. 

id. 

Antsirabe  (banlieue) 

Betafo  (ville) 

Antsirabe 

Anibalolampv  (ville) 

Antsirabe  (ville) 


- 


SUPERFICIE 

appfKwittve 


H.  A. 
27  96 


38  46 
3  50 

0  50 

36  53 

1  79 

37  38 

t  37 

300  00 

35  00 

101  00 

3  35 

61  78 

174  53 

103  37 

34  90 

100  00 

86  78 

3Q  93 

73  50 

30  80 

377  65 

413  73 

39  49 
0  18 

0  49 

0  03 

39  14 

0  13 


0 
0 
3 
0 
1 


06 
36 
33 
10 
38 


1  74 
0  46 


OBSERVATIONS 


Ces  concessions 
sont  situées  dans 
les  villes  ou  très 
près  de  celles-ci  et 
n'ont  pu,  pour  cel- 
te raison,  être  por- 
tées sur  la  carte. 


La  plupart  d^entre  elles  sont  exclusivement  consacrées  aux  cultures  indi- 
gènes. Poartant»  les  très  intéressants  essais  faits  à  Antsirabeet  à  Betafo  sur  diffé- 
rentes céréales,  l'orge  entre  autres,  prouvent  que  les  terres  de  cette  région, 
ratioQnellen.ent  amendées,  ne  se  montrent  pas  plus  ingrates  que  beaucoup  de 
terres  de  France.  La  culture  du  blé  et  de  Torge  se  répand  de  plus  en  plus  :  la 


qu  11  sera  assure  de  recouiement  ae  ses  produits. 
On  peut  citer  encore  la  concession  du  colon  militaire  Francescbi,  sise  à  Am- 
bohitranandriana,  à  quelques  beures  d'Antsirabe,  et  celle  du  colon  militaire 
Jambu,  au  S.  de  la  province,  dans  la  fertile  plaine  du  Bemabazembina,  qui 
démontrent  que  Ton  doit  attendre  beaucoup  dans  la  circonscription  d'une  cul- 
ture rationnelle  et  intelligente. 


Les  terrains  de  la  province  et  plus  spécialement  ceux  du  district  de  Betafo, 
mieux  abrités  des  vents  d*E.,  se  prêtent  a  la  culture  du  café,  du  coton,  de  la 
canne  à  sucre,  du  tabac,  du  chanvre,  de  Torge,  du  sorgho  ou  ampemby  et  du 
mûrier,  et  c'est  sur  ces  plantes  que  doit  se  porter  toute  l'attention  du  colon, 
car  ce  n'est  qu'accessoirement  qu'il  produica,  du  moins  pendant  encore  une 
certaine  période,  du  blé  et  de  l'avoine. 

Il  n'est  pas  douteux,  d'autre  part,  que  la  vigne,  une  fois  qu*on  sera  d^accord 
sur  les  plants  à  importer  dans  File,  réussira  fort  bien,  notamment  dans  la 
zone  calcaire  (Antsirabe-Betafo).  I^es  amandiers,  pruniers,  pêchers,  pommiers, 
doivent  être  signalés  aux  colons.  La  Mission  norvégienne  possède  à  Anlsiral^e 
de  très  beaux  pommiers  dont  les  fruits  ne  le  cèdent  en  rien  en  grosseur  et  en 
saveur  aux  meilleurs  fruits  de  France. 

Cultures  indigènes,  —  La  culture  indigène  est  toujours  consacrée  au  riz,  au 
manioc,  aux  pommes  de  terre,  au  maïs,  à  la  canne  à  sucre,  au  tabac,  aux 
patates;  quelques  Malgaches,  de  plus  en  plus  nombreux,  se  sont  pourtant 
décidés  k  semer  de  l'orge  et  du  blé.  Un  essai  d'emploi  d'instruments  agricoles 
n'a  pas  eu  beaucoup  de  succès,  plusieurs  indigènes  qui  avaient  adopté  la  chariue 
sont  revenus  à  l'angady  ;  il  faut  attribuer  ce  découragement  au  dressage  dé- 
fectueux des  animaux  de  labour.  Cet  inconvénient  disparaîtra  dès  que  la  section 
agricole  de  l'école  régionale  d'Antsirabe  fonctionnera  normalement. 

La  production  locale,  qui  reste  limitée  aux  besoins  des  habitants,  se  déve- 
loppera, sans  aucun  doute,  lors(]ue  le  chemin  de  fer  atteindra  Tananarive,  per- 
mettant d'écouler  au  loin  l'excédent  qu'il  est  facile  d'obtenir  ;  d'ici  là,  on  ne 
constatera  pas  une  augmentation  marquée,  qui  n  est  d'ailleurs  pas  indispensable. 
En  attendant,  les  indigènes  sont,  par  les  soins  de  l'administration,  poussés  vers 
les  cultures  du  coton,  du  tabac,  de  l'orge  et  du  mûrier,  qui  présentent  pour 
l'avenir  un  intérêt  considérable. 

Les  terrains  cultivés  représentent  k  peu  près  25.000  hectares. 

Élovage.  —  Les  Européens  ne  se  sont  pais  encore  consacrés  à  l'élevage,  bien 
qu'il  y  ait  à  faire  dans  cette  voie,  car<  sous  ce  rapport,  la  province  est  extrême- 
ment privilégiée.  Quant  aux  indigènes,  ils  commencent  à  se  mettre  résolument 
à  la  reconstitution  des  troupeaux  et  déjà  un  petit  nombre  d'entre  eux  possèdent 
un  nombre  considérable  de  têtes  do  bétail  ;  malheureusement,  les  animaux  ne 
sont  jusqu'ici  l'objet  d'aucune  sélection  ni  d'aucun  soin. 

L'exportation  des  bœufs  de  la  province  est  difficile  actuellement,  son'  éloi- 
gnement  de  tout  port  oriental  ou  occidental  présentant  des  difficultés  qui. seront 
surmontées  plus  tard  ;  à  l'heure  actuelle,  les  éleveurs  peuvent,  en  toute  tran- 
quillité, se  consacrer  à  la  constitution  de  leurs  troupeaux  et  sont  déjà  assurés  de 
la  vente  des  animaux  gras  comme  viande  de  boucherie. 

En  dehors  de  bœufs,  l'élevage  du  porc  est  une  source  certaine  de  revenus  : 
aussi,  a-t-il  pris  un  important  développement.  L'expoilation  de  ces  animaux  en 
pays  bctsimisaraka,  antaifasy  et  antaisaka  donnera  de  beaux  bénéfices  quand 
ces  régions  seront  en  communication  facile  avec  le  Vakinankaratra. 

Le  mouton  et  la  chèvre  méritent  également  de  retenir  l'attention  des 
éleveurs. 

En  outre  des  plateaux,  où  les  feux  de  brousse  renouvellent  chaque  année 
le»  pâturages,  deux  régions  sont  naturellement  indiquées  pour  l'élevage  :  ce 
sont,  à  rO.,  rimmense  plaine  qui  s^étend  depuis  Inanatonana  (district  de 
Betafo-Ambohimasina)  jusqu'au  Bet>iriry,  pendant  plusieurs  journées  de  marche, 
et  les  fertiles  vallées  de  la  Manandona  et  de  la  Mania,  qui,  en  toute  saison,  sont 
recouvertes  de  hautes  herbrs  pouvant  nourrir  des  quantités  énormes  d'animaux'; 
malheureusement,  ces  régions  sont  aujourd'hui  désertes  et  peu  saines. 

L'élevage  du  cheval  reste  la  spécialité  de  quelques  ricjies  indigènes,  mais, 
de  longtemps  encore  le  cheval  sera  un  luxe  et  un  moyen  de  transport  intermit- 
tent qui  ne  détrônera  pas  de  sitôt  le  légendaire  nlanjana;  tant  du  moins 
qu'un  réseau  de  routes  carrossables  ne  sillonnera  pas  la  province  et  les 
circonscriptions  voisines. 


•—  239*— 

A  côte  du  cheval,  il  convient  de  citer  Tâne,  qui  se  comporte  très  bien  sur 
les  plateaux  et  est  appelé  à  rendre  les  plus  grands  services  en  tant  que  béte  de 
somme.  M.  Georger,  propriétaire  à  Antsiraue,  possède  une  quarantaine  de  ces 
animaux. 

Le  dernier  recensement  a  donné  les  chiffres  suivants: 

Bœufs  (y  compris  vaches,  Chevaux 70 

veaux,  génisses) 80.828  Mulets 30 

Porcs 50.366  Anes 54 

Moutons 23.320 

Industrie.  —  Lindustrie  européenne  se  borne  à  la  distillerie  de  M.  Anjoula, 
à  Betafo,  et  à  la  brasserie  de  M.  Isaert,  à  Antsirabe;  le  premier  établissement 
fonctionne  depuis  deux  ans  et  a  déjà  donné  de  beaux  bénéfices  à  son  proprié- 
taire; quant  au  second,  ouvert  depuis  le  mois  de  mai  1904,  Texcellente  bière 
fabriauée  par  M.  Isaert  est  le  plus  sûr  garant  de  sa  prospérité. 

Plusieurs  produits  locaux  peuvent  donner  lieu  à  des  entreprises  variées: 
tels  sont  le  riz  et  le  tabac;  une  tannerie  pourrait  également  tirer  profit  des 
cuirs  de  bœufs  et  de  porcs,  mais  on  ne  saurait  engager  personne  &  la  fonder, 
tant  que  le  chemin  de  fer  n'atteindra  pas  Tananarive. 

L  industrie  minière  fait  chaque  jour  des  progrès  senisibles;  les  poses  de 
signauxse  multiplientet  le  nombre  des  chercheurs  djoraugmente.  Les  pierres  pré- 
cieuses :  tourmalines,  rubellites,  corindons,  etc.,  semblent  raireconcurrcnce  à  1  or  ; 
les  premières  découvertes  faites  par  la  société  Lefenvre-Furst  sont,  parait-il, 
des  plus  intéressantes  et  des  plus  encourageantes. 

L'industrie  forestière  a  un  bel  avenir  dans  la  province  et  Tsinjoarivo  est 
tout  indiqué  pour  être  le  siège  d'une  importante  scierie,  avec  la  forêt  voi- 
sine et  sa  magnifique  cascade  ;  la  rareté  du  bois  sur  les  hauts  plateaux  et  son 
prix  élevé  a.ssurerait  à  telle  scierie  une  marche  florissante. 

Par  dessus  tout,  rindustrie  séricicole  semble  devoir  brillamment  réussir 
dans  la  circonscription,  où  les  indigènes  se  montrent  très  disposés  à  suivre  les 
enseignements  qu'on  leur  donne  et  à  entrer  dans  la  voie  du  pi*o)i;rès.  Plusieurs 
magnaneries  fonctionnent  ù  Belafo,  une  autre  est  installée  à  l'école  régionale 
d'Antsirabe;  enfin,  pendant  le  dernier  trimestre  de  1904,  plus  de  huit  cents  cet- 
lulles  ont  élé  réparties,  dans  la  circonscription,  entre  les  magnaneries  de  Betafo 
et  les  éleveurs  indigènes.  Vingt-quatre  mùraies  sont  actueileunânt  en  plein 
rapport. 

Si  Ton  songe  que,  quelle  que  soit  la  production  de  soie  de  Madagascar, 
l'écoulement  en  est  certainement  assuré,  ne  serait-ce  que  sur  la  place  de  Lyon, 
on  voit  qu'il  y  a  là  pour  les  Européens  un  magnifique  champ  d  action,  où  leur 
initiative  et  leurs  capitaux  trouveront  aisément  un  placement  des  plus  heureux 

Il  n'existe  dans  la  province  aucune  industrie  de  transport,  niais  cette  lacune 
sem  vite  comblée  dès  uu'une  roule  carrossable  reliera  Antsirabe  à  Tananarive. 

Au  point  de  vue  (tes  routes,  peu  de  provinces  sont  dotées  d'un  réseau 
comparable  à  celui  qui  sillonne  la  province;  non  seulement  les  chefs-lieux  de 
district  sont  reliés  à  Antsirabe  par  des  voies  larges,  entretenues  avec  soin,  mais 
encore  les  sièges  des  gouvernements  madinika  et  les  principaux  villages  sont 
tous  reliés  entre  eux,  sinon  par  des  routes,  du  moins  par  d  exeellenls  sentiers 
malgaches^  tous  muletiers,  voire  accessibles  aux  cyclistes. 

/}i^u^/rtVùi(/tj/èn^.  —  Aucune  initiative  heureuse  delà  part  de^^  indigènes 
n'est  à  signaler.  La  confection  de  quelques  nattes  ordinaires,  de  rabanes  sans 
aucun  cachet,  la  fabrication  des  angady  et  articles  de  poterie  et  de  menuiserie 
ne  varient  pas  et  sonl  limitées  aux  besoins  de  la  consommation  courante.  A 
signaler  seulement  la  tendance  de  plus  en  plus  marquée  qu'ont  les  indigènes 
à  abandonner  le  pisé  et  la  brique  crue  pour  la  brique  cuite,  mais  là  encore  au- 
cun progrès  appréciable  n'est  à  enregistrer. 

Goamerce.  —  Le  mouvement  commercial  de  la  province  atteint  un  chiffre 
moyen  et  variable  de  1.110.000  francs,  dans  lequel  n'est  pas  compris  celui  des 
transactions  sur  l'or. 


—  240  — 

Ge  chiffre  global  de  1.110.000  francs  se  divise  approximativement  en 

Exportations 300.000  fr. 

Importations 810.000    » 

répartis  comme  l'indique  le  tableau  ci-dessous  : 


EXPORTATIONS 

IMPORTATIONS 

Bœufs 190.000  fr. 

Porcs 90. 000 

MouUiDS 2.MK) 

Toiles 450.000  fr. 

Alcools,  vJQs  el  liqueurs 120.000 

Sel,    mercerie,     quiDcaillerie, 
oulils,    chaussures,    cha- 
peaux, etc 240.000 

Chèvres 500 

Riz 75.000 

Maïs 3.000 

Pommes  de  lerre 2.000 

Sacre  malcrache 1 .800 

Peaux  de  bœufs 4.500 

Peaux  de  moulons 300 

Chapeaux  et  pailles  pour  cha- 
peaux               400 

300.000  fr. 

• 

810.000  fr. 

La  plus  grande  partie  du  trafic  a  !ieu  dans  les  foires  annuelles  tenues  aui 
chefs-lieux  des  districts  d'Antsirabe  et  Betafo,  et  surtout  sur  les  marchés,  au 
nombre  de  31,  aux  dates  indiquées  ci -après  : 

Foire  d'Antsirabe^  les  premiers  vendredi  et  samedi  d'avril. 
Foire  de  BetafOy  les  premiers  lundi  et  mardi  de  septembre. 

Grands  marchés  de  la  province  du  Vakinankaralra 


SOUVEiREMERTS 


MARCHÉS 


Aotoirabe. 


BeUfo. 


Ambohimiarinarivo,  le  .nardi 
Ambano,  le  mardi. 
Ambatomena,  le  mercredi* 
Morerano,  le  mardi. 
Moraraoo,  le  jeudi. 
Ambohipooena,  le  jeudi. 
Aotsirabe,  le  samedi. 

Betafo,  le  luodi. 
Belazao,  le  mardi. 
Amborondreo.  le  mardi. 
Amborondreo,  le  jeudi. 
FitsançaDana,  le  jeudi. 
Mandrilsara,  le  Tendredi. 
Antanamalaza,  le  veodredi. 
Ambohimanjaka,  le  vendredi. 
Sambaina,  le  samedi. 


SOUVEIINMEIITS 


MARCHÉS 


Ambohima- 
sina 


Ambohimasina,  le  lundi. 
Nanatonana,  le  mercredi. 
Antobv,  le  samedi. 

Ambatoiampy,  le  lundi. 
Ambalolampj^  Arabalofolsy,  le  jeudi . 
'^'  ^  Manan jara,  le  vendredi. 
Itaolana,  le  samedi. 

Talatsara,  le  mardi. 
Ambohibary,  le  jeudi 
Ambohimenakely  (AmbdiUx 

ry),  le  vendredi. 
AntanifoUy,  le  samedi. 

SAmbohipoIoalina,  le  mardi. 
AmbpaUvo,  le  mercredi. 
Tsinjoarivo,  le  Tendredi. 
Aolevamena,  le  samedi. 


Antaoifolsy 


7 


Les  transactions  portent  surtout  sur  les  produits  locaux  suivants  : 

Riz  décortiqué,  Savon  indigène, 

Bœufs,  Sobika, 

Porcs,  Nattes, 

Moutons,  Maïs, 

Sucre  indigène.  Tabac. 

et  sur  les  produits  ci-après,  d'origine  européenne  : 


—  244  — 

Toiles  écrues,  Bonneterie, 

Indiennes,  Chapeaux  de  paille, 

Confections  communes,  Chapeaux  de  feutre, 

Parasolerie,  Chaussures. 

Tous  ces  produits  sont  d*origine  française.  Les  marques  de  cotonnades 
écrues-  les  plus  recherchées  sont  celles  de  la  C'«  Lyonnaise  (Kavalery,  Befaran- 
Uiay,  Libarty,  Tsara  indrindra),  des  Etablissements  Gratry  (Pavillon,  Betaimpa- 
rasy). 

îi'émail  de  Japy  a  une  bonne  demande,  de  môme  les  chapeaux  de  paille 
dits  canotiers.  Les  parapluies  sont  de  cotonnades  de  qualités  inférieures.  Dans 
rarliclc  chaussures^  le  verni  est  très  recherché,  puis  les  bottines  et  souliers  jau- 
nes ;  les  femmes  aiment  particulièrement  les  bottines  à  boutons  d'étoffe  noire 
avec  bouts  rapportés  vernis  et  les  souliers  d'étoffe  noire  avec  perles  noires  ou 
mordorées  ;  les  espadrilles  et  les  souliers  dits  bains  de  mer  à  semelle  de  caout- 
chouc sont  aussi  assez  demandés. 

Les  soies  et  taffetas  à  bon  marché,  de  teintes  rose,  rouge,  bleue,  mauve  ou 
jaune,  nnt  un  petit  écpulement. 

Le  sel,  qui  donne  lieu  k  un  trafic  assez  important,  vient  de  Marseille  ou  de 
Diego-Suai-ez. 

En  outre  de  la  qualité,  la  meilleure  condition  pour  la  bonne  vente  d'un 
produit  est  un  aspect  engageant  ;  il  doit  Hatter  Tceil  et  surtout  être  bon  marché. 
À  noter  que,  pour  les  indiennes,  coutils  de  coton,  toiles  imprimées,  les  petits 
dessins  sont  préférés,  et  que,  pour  les  lamba,  les  fleurs  assez  grandes  dans  les 
loinles  rouge,  jaune,  verte  et  mauve  obtiennent  le  plus  de  succès. 

Les  maisons  de  commerce  existant  dans  la  province  sont  : 

C'«  Lyonnaise,  —  Toiles,  denrées  alimentaires,  vins,  spiritueux.  —  Agences 
à  ÀDtsirabe,  Betafo,  Ambatolampy. 

Mada^askara.  —  Toiles,  denrées  alimentaires,  vins,  spiritueux. —  Antsjrabe. 
El(û)ltss€ments  Gratry.  —  Toiles.  —  Antsirabe. 

En  dehors  de  ces  sociétés,  toutes  françaises,  il  existe  un  certain  nombre 
de  petites  maisons  de  commerce  tenues  par  des  Européens  : 

MoreL  —  Agences  à  Antsirabe  et  Betafo. 
Heil,  —  Antsirabe. 
Novas.  —  Ambatolampy. 

A  signaler  aussi  deux  magasins  de  détail,  tenus  respectivement  par  un  Grec 
et  un  Arabe  à  Antsirabe. 

REHSEIGREHEIITS     GÉNÉRAUX 

Le  voyageur  désireux  de  se  rendre  dans  le  Yakinankaratra  débarque  ordi- 
nairement à  Tamatave  ;  de  ce  port,  deux  routes  s'offrent  à  lui  :  l'une,  la  plus 
pratique  et  la  plus  économique,  consiste  à  gagner  Tananarive,  où  il  trouvera 
facilement  des  bourjanes  qui,  moyennant  un  salaire  variant  de  8  à  10  francs  par 
homme,  se  chargeront  du  transport  de  sa  personne  et  de  ses  bagages  jusgu'à 
Antsirabe,  chef-lieu  de  la  province.  La  durée  ordinaire  du  trajet  entre  la  capitale 
6t  Antsirabe  est  de  S  jours  : 

#'•  journée  i*  journée  3*  journée 

Tanaoarive-Tsiafahy        Behenjv-Ambatolamp>      Ambatotsipihina-Anjamana 
Tsiafahy-Behenjy  "       Ambatolampy-Ambatobi-      Anjamana-Antsirane 
7  h.  1/2.  pihma  7  h.  1/2. 

7  h.  d/2. 

Un  autre  itinéraire,  plusspécialement  recommandé  aux  Européens  voyageant 
<în  famille,  en  raison  de  ses  commodités,  passe  par  Antanifotsy.  Parti  le  matin 
de  Tananarive,  le  voyageur  arrive  le  lendemain,  vers  41  heures,  à  Ambatolampy, 
repos  Taprès-midi,  départ  le  lendemain  matin  : 

16 


—  242  — 

/'•  journée  2^  journée 

Ambatolarnpy-Kelilallna  Antanîfotsy-Ainbatotapaka 

Keiilalina-Antanifotsy  Ambatotapaka-Anisirabe 
6  h.  1/2.  6  h.  1/2. 

En  quittant  Tananarlvc,  le  voyageur  devra  s'approvisionner  pour  la  durée 
de  son  voyage,  les  vivres  et  autres  denrées  augmentant  de  prix  a  mesure  que 
Ton  s*cloi^ne  de  la  capitale  ;  cependant,  il  trouvera  à  Ambatolampy  des  res- 
sources très  suffisantes. 

Il  n'y  a  pas  d'hôtel  dans  cette  dernière  localité  ;  un  gtte  d'étape  très  con- 
fortable est,  à  toute  heure  du  jour  et  de  la  nuit,  à  la  disposition  dos  passagers. 

Ambatolampy  est  le  chef-lieu  du  district  de  ce  nom,  à  la  tête  duquel  se 
trouve  un  administrateur-adjoint. 

Bureau  auxiliaire  des  postes  et  télégraphes,  détachement  de  la  brigade  de 
la  carde  régionale  commandé  par  un  garde  régional.  —  Hôpital  indigène.  — 
Eglise  catholiaue  et  temple- protestant. 

D'AmbatoIampy,  une  route  conduit  à  Tsinjoarivo,  gros  village  construit  en 
pleine  forôt,  k  1.600  mètres  d'altitude,  ancienne  résidence  d'été  des  souverains 
dlmerina,  siège  actuel  d'un  poste  administratif  relevant  d'Ambatolampy  et  dirigé 
par  un  adjoint  des  affaires  civiles,  résidence  du  contrôleur  des  mines,  infirme- 
rie indigène,  école  officielle,  ressources  modestes.  La  durée  du  trajet  est  de 
5  h.  1/2.  Le  voyageur  devra  partir  assez  tôt  d'Ambatolampy  pour  aller  coucher 
à  Tsinjoarivo,  là  région  à  parcourir  étant  à  peu  près  déserte. 

La  région  est,  d'autre  part,  particulièrement  riche  en  or  ;  plusieurs  gise- 
ments sont  ouverts  à  l'exploitation  ;  ensemble,  ils  occupent  environ  5.000  ou- 
vriers. 

Antanifotsy,  où  l'on  fait  étape,  est  le  siège  d'un  gouvernement  indigène,  gîte 
d'étape,  ressources  ordinaires,  .sauf  le  samedi,  jour  de  marché.  Temple  protes- 
tant norvégien,  maternité  dirigée  par  une  sage-femme  diplômée,  bifurcation 
sur  Antsirabe  par  Ambatotapaka  et  sur  Ambositra. 

Antsirabe  se  trouve  au  rond  d'une  riante  plaine,  dans  un  bosquet  d'euca- 
lyptus, de  lilas  et  de  mimosas  ;  elle  compte  environ  3.500  habitants.  Percé  de  lar- 
ges et  belles  rues,  arrosé  par  les  eaux  de  la  Sahatsio,  qu'amène  en  ville  un  ca- 
nal de  20  kilomètres  de  longueur,  le  chef-lieu  de  la  province  devient  progres- 
sivement un  des  points  les  plus  importants  de  la  région  centrale. 

Gomme  station  thermale,  sa  réputation  est  unique  dans  l'île  ;  une  source 
froide,  d'autres  chaudes,  d'une  composition  chimique  analogue  aux  sources  de 
Vichy,  attirent  chaque  année  nombre  de  malades  et  de  curieux. 

Le  climat  d' Antsirabe  est  froid  et  sain  ;  pendant  la  saison  fraîche,  c'est-à- 
dire  d'avril  à  fin  octobre,  il  n'est  pas  rare  de  voir  le  thermomètre  descendre 
au-dessous  de  zéro  ;  les  gelées  sont  fréquentes  ;  la  moyenne  de  la  température 
oscille  entre  17»  et  19®.  Par  contre,  la  saison  des  pluies  est  très  désagréable, 
non  pas  à  cause  des  trombes  d'eau  qui  transforment  la  plaine  en  un  véritable 
lac,  mais  à  cause  des  orages  épouvantables  qui  éclatent  presque  chaque  jour. 
La  moyenne  de  la  température  oscille  alors  entre  24°  et  27»  ;  les  nuits  demeurent 
toujours  très  fraîches. 

Antsirabe  offre  au  voyageur  des  ressources  muhiples  et  variées  :  gîte 
d'étape  et  hôtel  des  Voyageurs  tenu  par  M.  Heil  (prix  de  la  journée  :  8  fr.  50  ; 
déjeuner  et  dîner:  3  fr.  50,  vin  compris^,  recette  des  postes  et  télégraphes,  justice 
de  paix,  hôpital  indigène,  hôpital  norvégien  dirigé  par  le  docteur  Tnesen,  école 
régionale,  école  maternelle,  école  officielle,  champ  de  courses  appartenant  à 
M.  Georger,  brasserie  Isaert,  etc.  —  Grand  marché  le  samedi,  de  9  heures  à 
3  heures.  —  Grande  foire,  la  première  semaine  de  mars. 

La  mission  norvégienne  possède  également  une  vaste  léproserie  pouvant 
hospitaliser  800  lépreux  ;  cet  établissement  est  subventionné  par  la  Colonie.  — 
Eglise  catholique  aes  Pères  de  la  Salette,  temple  protestant  norvégien,  école 
des  sœurs  de  la  Providence,  école  norvégienne. 

Les  autres  centres  les  plus  importants  de  la  province  sont  Betafo  et  Am- 
bohimasina.  D'Antsirabe  à  Betafo,  il  y  a  19  kilomètres  par  la  route  directe,  25 


—  243  — 

kilomètres  en  (passant  par  le  pittoresque  lac  de  Tritriva,  ancien  cratère  d'une  su- 
perficie approximative  d'un  peu  plus  d'un  hectare. 

Bclafo  (1.200  habitants),  chei-lieu  du  district  de  ce  nom  :  gîte  d'étape,  res- 
sources ordinaires,  sauf  le  lundi,  où  se  tient  le  marché  le  plus  suivi  de  la  région 
comprise  entre  Tananarive  et  Ambositra,  bureau  auxiliaire  des  postes  et  télégra- 
phes, école  officielle  et  école  des  missions,  hôpital  indigène  et  résidence  d'un 
médecin-major  des  troupes  coloniales,  médecin  inspecteur  de  l'assistance  mé- 
dicale indigène  de  la  province.  —  Eglise  catholique  et  temple  protestant.  Admi- 
nistrateur-adjoint des  colonies  et  un  commis  des  affaires  civiles,  détachement 
de  la  garde  régionale. 

Betafo  est  beaucoup  plus  chand  qu*Antsirabe  ;  le  climat  est  moins  bon  ; 
aussi,  les  fièvres  y  sont-elles  à  redouter,  principalement  de  décembre  à  fin 
mars.  Pendant  la  saison  froide,  le  thermomètre  ne  descend  presque  jamais  au- 
dessous  de  ?•  et  monte  Jusqu'à  30«  pendant  la  saison  des  pluies. 

De  Betafo  à  Ambohimasina  :  durée  du  trajet,  5  h.  1/2,  belle  roule,  aucune 
ressource  en  cours  de  route.  Ambohimasina,  ancien  chef-lieu  du  district  de  ce 
nom,  qui  a  été  rattaché  à  Betafo,  est  de  création  récente.  La  village  se  compose 
d'une  cinquantaine  de  maisons*:  ffîte  d'étape,  ressources  modestes,  hôpital  indi- 
gène, marché  assez  important  le  lundi  de  chaque  semaine,  église  catholique, 
lemple  protestant.  C'est  le  siège  d'un  poste  administratif  commandé  par  un 
garde  régional,  qui  a  également  sous  ses  ordres  un  détachement  d'agents  de  la 
garde  régionale. 

D'Ambohimasina,  un  mauvais  sentier,  difficilement  accessible  au  filanjana 
en  mauvaise  saison,  conduit  à  Ambohimanambolo  (6  heures),  poste  de  police 
commandé  par  un  garde  régional. 

C'est  à  Inanatonana,  situé  à  l'O.  d*Ambohimasina  et  à  deux  heures  de  ce 
village,  qu'aboutit  la  roiite  d'Antsirabe  au  Betsiriry.  A  partir  de  ce  point,  un 
sentier  muletier  conduit  au  poste  de  Ramartina,  commandé  par  un  garde  régio- 
nal ;  c'est  le  point  extrême  de  la  province  du  côté  de  l'O.;  durée  du  trajet: 
deux  jours,  pendant  lesquels  il  faut  camper,  le  pays  étant  absolument  déserl  et 
ne  présentant  aucune  ressource  ;  le  voyageur  devra  donc  se  munir  à  Antsirabe 
ou  à  Betafo  des  denrées  et  objets  de  consommation  les  plus  élémentaires  :  œufs, 
volailles,  etc.,  et  ne  pas  oublier  sa  tente  et  une  solide  moustiquaire. 

Un  autre  itinéraire,  qui  passe  par  le  port  de  Mahanoro,  mène  également 
de  la  côte  à  la  province,  mais  il  est  long,  fatigant  et  coûteux,  quoique  plus  inté- 
ressant. 

A  Mahanoro,  on  trouve  aisément,  avec  l'aide  de  l'administrution,  de  bons 
bourjanes  oui  portent  le  voyageur  k  Antsirabe  en  traversant  une  des  régions 
les  plus  ricnes  et  les  plus  feKiles  de  Madagascar. 

1"    ^APB  5»   éTAPB 

UahiBoro  à  Ampasioibola  par  Ifenagity:  8  heu-       Marolarnbo    à    Ambohimilanja. 
res,  bonne  roule,  gUe  d'étape. 

2.  ÉTAPII  «'  ^^^^« 

Ampasimboia  à  Ambioanindrano  par  Tanam-       Ambohimilanja  à  Marosanja  :  7   heures,  roule 

beTala  .*  8  heorea,  bonne  route,   gîte  d'étape,  difficile,  ressources  ordinaires, 

ressources  indigènes  ordinaires. 

3-  frrAPK  ''•  ^*^^^ 

AmbinaniDdrano  à   Ankadona  par  Marojira  :  8       ^ÎL^f^J^Lii  H^JÎÎnl^'*   ^"   Antanambao  :    11 
heure»,  route  difficile,  mauvaises  cases.  *^®""f^»'  «Ue  d  éUp«. 

4»  ATAPR  •  8«  éTAPB 

Aakadona  A  Marolanibo  :  4  heures,  roule  diffi-       De    Belanitra   à     Ambatolampy    par   Tsinjoa- 
«le.  nvo:  8  heures  1/2. 

On  peut  couper  ce  long  trajet  par  un  arrêt  à  Marolarnbo,  localité  asssez  im- 
portante. 

Le  colon  qui  désire  s'installer  dans  la  province  du  Vakinankaratra,  où  la 
vie  est  chère,  doit  posséder  des  ressources  calculées  sur  le  pied  de  150  francs  par 
mois,  s'il  est  célibataire,  et  d'au  moins  200  à  250  francs,  sll  est  en  famille,  res- 
sources indépendantes  du  capital  qu'il  désire  affecter  à  une  entreprise  agricole 


—  Î44  — 

ou  industrielle.  Si  les  produits  locaux  :  œufs,  riz,  vollailes,  pommes  de  terre, 
fruits,  etc.,  sont  à  des  prix  très  bas,  il  n*(Hi  est  pas  de  même  des  aliments  et 
denrées  d'importation  indispensables  à  l'Européen,  qui  sont  hors  de  prix  :  pain, 
i  fr.  50  le  kilo  ;  vin,  30  francs  la  dame-joanne  de  18  à  20  litres  ;  if  n'est  pas 
jusqu'au  bois  à  feu,  qui  ne  constitue  une  i*ée lie  dépense  :  0  fr.  60  environ  le  kilo. 
Les  bons  domestiques  sont  rares  ;  les  cuisiniers,  presque  introuvables,  se  paient 
en  moyenne  20  francs  par  mois  ;  quant  aux  domestiques  de  maison,  leur  recru- 
tement est  facile,  mais  défectueux,  leur  salaire  varie  de  6  à  12  francs  par  mois. 

Toute  la  province  peut  ôtre  parcourue  h  dos  de  mulet  ;  il  est  assez  facile  de 
se  procurer  cet  animal,  qui  se  paie  de  1;>0  à  400  francs.  D'autre  part,  des  essais 
de  transport  à  dos  d'àne  ont  été  tentés  avec  succès  et  sont  recommandés.  Sous 
réserve  de  ces  considérations,  qui  no  concernent  que  le  petit  nombre,  le  fîlan- 
jana  constitue  le  seul  procédé  pratique  et  sûr  de  voyage.  Le  recrutement  des 
bourjancs  est  facile,  leur  salaire  varie  de  0  fr.  75  à  1  franc  par  iour  et  par  hom- 
me ;  un  prix  établi  ù  forfait  intervient  toujours  lorsqu'il  s  agit  d'un  long  voyage. 
Les  Européens  de  la  province,  colons,  commerçants  et  prospecteurs,  n'éprouvent 
aucune  difficulté  pour  le  recrutement  de  la  main-d'œuvre  qui  leur  est  nécessaire 
et  cela  directement,  sans  le  concours  de  l'admin/stration,  qui  peut  mettre  à  la 
disposition  des  employeurs  un  nombre  d'indigènes  toujours  au-dessus  des  be- 
soins du  commerce  ou  de  la  colonisation.  Les  indigènes  du  Yakinankaratra, 
race  de  monta^çuards,  sont  généralement  forts  et  mieux  constitués  que  les 
Hova  ;  leur  résistance  les  fait  apprécier  de  tous  ceux  qui  les  emploient  ;  malheu- 
reusement, ils  ne  vont  à  la  côte  qu'avec  répugnance,  la  vie  y  étant  d'abord  plus 
chère  et  la  tièvre  ayant  raison  de  leur  bonne  constitution. 

Les  salaire  de  l'ouvrier  varie  de  0  fr.  40  à  0  fr.  50  par  jour,  sauf  pour  les 
orpailleurs,  dont  le  gain  est  proportionné  au  produit  de  leur  travail  ;  l'or  leur 
est  payé  en  moyenne  2  francs  le  gramme. 

ADMINISTRATION 

MM.  Goujon,  Of    administrateur  de  3«  classe  des  colonies,  chef  de  la  province. 

Hoattet,  administrateur-adjoint  de  3<»  classe,  chef  du  district  de  Betafo. 

Frand,  id.  id.  d'Antsirabe. 

Marchand  (C.-R.-V.-O.-H,)    id.  id.  d'Ambatolamçy. 

Barallier,  adjoint  de  l****  classe  des  affaires  civiles,  chef  du  poste  adminis- 
tratif d'Ambohimasina. 

Roux,  adjoint  de  2«  classe  des  affaires  civiles  (Antsirabe). 

Paul,  adjoint  de  2"  classe  des  affaires  civiles,  chef  du  poste  administratif 
de  Tsinjoarivo. 

Le  Camus,  écrivain  de  l'*  classe  des  affaires  civiles  (Betafo). 

Debeuns,  commis  de  1'*  classe  du  corps  des  comptables,  gérant  de  la  caisse 
d'avances  de  la  province  (Antsirabe). 

Travaux  publics 
M.  Lefortier,  conducteur  de  2*  classe  des  travaux  publics,  agent  voyer. 

Enseignement 

M.llandon,  instituteur  de  V  classe  (cadre  métropolitain),  directeur  de  l'école 
régionale  d'Antsirabe. 
M»«  Haudon,  institutrice  de  3»  classe  (cadre  métropolitain],  directrice  de  l'école 
maternelle  d'Antsirabe. 
M.  Riffaud,  instituteur  de  4"  classe    (cadre  local),  adjoint   au  directeur  de 
Pécolc  régionale. 
M"«   DuTal,  institutrice  de  5«  classe  (cadre  métropolitain),  adjointe  à  la  directrice 
de  l'école  maternelle. 
RakotoariTony,  professeur  assistant  à  l'école  régionale. 

Service  topographique 
MM.  Balliste,  géomètre  de  1'"  classe,  breveté,  chef  de  circonscription  à  Antsirabe. 
Lucas,  géomètre  de  3*  classe. 


-   246  — 

Postes  et  télégraphes 

M.  Silvy,  commis  local  de  3*  classe,  receveur  à  Antsirabe. 

Raiafindravoaiga,  télégraphiste  de  3*  classe  à  Antsirabe. 

RaTelomanantaca,  id  à  Ambatolampy. 

Ranobel,  télégraphiste  de  4*  classe  k  Anlsirabe. 
-.v  _.. j^^  à  Betafo. 


Assistance  médicale 

M.  leD'  Battarel,  médecin-major  de  2«  classe  des  troupes  coloniales,   mé- 
decin inspecteur  de  lassistance  médicale  indigène  de  la  province. 

Léproserie  éC Antsirabe 

M.  le  H^  Thesen,  médecin  de  la  mission  norvégienne,  directeur. 

Médecin  de  colonisaiion 

Andrianisa,  médecin  de  colonisation  de  Z^  classe,  hôpital  indigène  d'Antsi- 

rabe. 
RobeBântoandrO)  médecin  de  colonisation  de  3*  classe,  hôpital  indigène  d'Am- 

batolampy. 
Martin  Zakaria,  médecin  de  colonisation  de  4*  classe,  hôpital  indigène  de 

Betafo. 
Ralabatra,  médecin  de  colonisation  de  3^*  classe,  hôpital  indigène  d'Ambo- 

himasina. 
Rasanamanga,  sage-femme  de  colonisation  de  3*  classe  à  Antsirabe. 
Ratanamino,  id.  id.  à  Antanifotsy. 

Rasoarivony,  id.  id.  à  Betafo. 

Razaflndrayao,  id.  id.  à  Tsinjoarivo. 

Commission  régionale  de  V assistance  médicale  indigène 

MM.  radministratenr,  chef  de  laprovinae,  président; 
le  D'  Batiarel,  j 

Ratsimba,  gouverneur  indigène,  / 

Ratsûnba,  notable  indigène,  ?  membres  ; 

Radafy,  id.  \ 

Randrianiaa,  médecin  de  colonisation,  j 
Ronx,  adjoint  de  2*  classe  des  affaires  civiles,  secrétaire. 

Garde  régionale 

MM.  Toyaonnier,  inspecteur  régional  de  2*  classe  (Antsirabe). 
Esâatine,  garde  régional         de  2'  classe  (Antanifotsy). 
Yioo  id.  de  3*  classe  (Ambohimanambola). 

Lambert,  id.  de  3*  class8(Ramartina). 

Hncchielliy  id.  de  4'  classe. 

Sociétéa  et  compagnies  commeroialea 

Compagnie  Lyonnaise  de  Madagascar 

Représentant  à  Antsirabe,  M.  Bonyalot. 
Représentant  à  Ambatolampy,  RazaRmoria. 

Madagaskara 

Représentant  à  Antsirabe,  M.  Kœnig. 

Société  anonyme  des  établissements  Gratry 

Représentant  à  Antsirabe,  RATOlojaona. 

Compagnie  coloniale  de  Madagascar 

(Exploitatioos  aurifères) 

Représentant  à  Soavinariyo,  M.  Fort. 
Représentant  à  Androka,  M.  Mortel. 


—  246  — 


LISTE    DES   EUROPÉENS    ET   ASSIMILÉS 


M.  AuJouLAT,  distillateur  à  Betaro. 
M""  Beaumr.  religieuse  de  la  congréga- 
tion aes  sœurs  de  la  providence  à 
Betafo. 
Beneyton,  religieuse  de  la  congréga- 
tion des  sœurs  de  la  providence  à 
Betafo. 
BoGE,  religieuse  de  la  congrégation 
des  sœurs  de  la  providence  à  Be- 
tafo. 
MM.  BoNVALOT,  agent  de  la  C*  Lyonnaise 
à  Antsirabe,  avenue  GalUeni. 
BucH.sENCHUTz,  Dasteur  à  Antsirabe, 
rue  de  Louvieres. 
M"*  Buisson,  religieuse  de  la  congréga- 
tion des  sœurs  de  la  providence  à 
Anlsirabe,  rue  de  Louvieres. 
M"~  Danon,  religieuse  de  la  congrégation 
des  sœurs  de  la  providence  a  Be- 
tafo. 
MM.  Danti.n,   missionnaire   catholique    à 
Betafo. 
Darrigrand,  prospecteur  à  Saroba- 

ratra. 
Drops>  ,  prospecteur  à  Antsirabe. 
M"'   EscLATiNE,  à  Antanifotsy. 
MM.  FoNTANiR  (père  Jésuite),  à  Ambato- 
lainpy. 
Fort,  prospecteur  à  Soavinarivo. 
Francëschi  Adrien,  colon  à  Ambohi- 

dranandriana. 
Francesghi  Simon,  colon  à  Ambohi- 
dranandriana. 
M"*   Fraud,  à  Antsirabe. 
M""  Fraud,  à  Antsirabe. 
M.  FuRST,  prospecteur  à  Antsirabe. 
M.  Cachet,   religieux  de    la  congréga- 
tion des  PP.  de  la  Salette  à   Be- 
tafo. 
Garralon,  prospecteur  à  Ambohidra- 

nandriana. 
Georger  Louis,   colon  à   Antsirabe, 
rue  de  La  Bourdonnais. 
M»^*  Georger.  à  Antsirabe. 

Goujon,  a  Antsirabe  (Résidence). 
M.  GuEiT,  prospecteur  à  Andranoflto. 
M"*   GuiLLEMART,  reiigieuse  de  la  congré- 
gation des  sœurs  de  la  providence 
à  Betafo. 
M.  Heil,  commerçant  à  Antsirabe,  ave- 
nue Gallieni. 
M"*  HuGUET,  religieuse  de  la  congréga- 
tion des  sœurs  de  la  providence  à 
Betafo. 
MM.  IzAERT,  brasseur  à  Antsirabe,  route 
d'Ambositra. 
Jaiibut,  colon  militaire  à  Bemaha- 
zombina. 
M""  Malvoisln,  avenue  Gallieni,  à  Antsi- 
rabe. 
M***  Marchand,  à  Ambatolampy. 

Marcoz,  religieuse  de  la  congréga- 


tion des  sœurs  de  la  providence  à 
Betafo. 
MM.  Mistral    Auguste,    religieux    de    la 
congréj^ation  des  PP.  de  la  Salette 
à  Antsirat)e. 
Morrl,  commerçant  et  prospecteur 

à  Antsirabe. 
Mortel,  prospecteur  à  Androka. 
Naudon  Louis,  à  Antsirabe. 
N AU  DON  Jean,  à  Antsirabe. 
M"«   Naudon,  à  Antsirabe. 
MM.  Pra,    religieux    de  la   congrégation 
des  PP.  de  la  Salette  à  Antsirabe, 
avenue  Gallieni. 
Raboln,  prospecteur  à  Ankazoabo. 
Rrnou,  prospecteur  à  Antsirabe. 
Ricou,  prospecteur  à  Antsirabe. 
RosTAiNG,  religieux  de  la  congréga- 
tion des  PP.  de  la  Salette. 
M"*  Roux,  à  Antsirabe. 
M.  RuTTY,  religieux  de  la  congrégation 
des  PP.  de  la  Salette  à  Betafo. 
M""*  Thomas,  religieuse  de  la  congréga- 
tion des  sœurs  de  la  providence. 
ToYsoNNiER,  à  Anlsirabe. 
M"*    ToYsoNNiER,  à  Antsirabe. 
M**  Trente,  religieuse  de  la  congréga- 
tion des  sœurs  de  la  providence  à 
Antsirabe. 
TaiyuET,  religieuse  de  la  congréga- 
tion des  sœurs  de  la  providence  à 
Betafo. 
MM.  VoLLARD,  prospecteur  à  Anjamanga. 
Weil,  prospecteur  à  Ambatomiady. 

Américain 
M.  NiQRO,  prospecteur  à  Ankafobe. 

Anglais 

MM.  Champnbys,  ingénieuri  prospecteur  à 

Andranofito. 
Talbot,  prospecteur  à  Andranofito. 
Tyack,  prospecteur  à  Andranoman- 

gatsiasa. 

Autrichien 
M.  Sartori,  prospecteur  à  Ankafobe. 

Aflemands 

MM.  Alexander,  prospecteur  à  Antsirabe. 
Kœnig,  agent  de  la  iMadagaskara*  à 
Antsirabe,  avenue  Gallieni. 

Grecs 

MM.  Fix,  prospecteur  à  Andranofito. 

NovAs  Philippe,  commerçant  à  Am- 
batolampy. 

NovAs  Miltiade,  commerçant  à  Amba- 
tolampy. 

Venetsanopoulos,  commerç4int  à  An- 
tsirabe. 


-  247  ~ 


Norvégiens 
M"*  Ai«ORAssBN,   diaconesse  à  Ambohi- 
ptantrana. 
Bbiig,  id. 

FoRKio,  id. 

M"*  Hbimbbck,  institutrice  à  Betafo. 
M.  Johnson,  pasteur  à  Masinandraina. 
M"**  LoKEN,  diaconesse  à  Ambohipiantrana. 
M"*  RoDJB,  diaconesse  à  Antsirabe. 
M.  RosAAS,  pasteur  à  Antsirat)e,  avenue 

Gallieni. 
M"*  RosAAS,  à  Ansirabe,  avenue  Gallieni. 
M"*  RosAAS,  à  Antsirabe. 
MM.  RusTAD,  Ame,  pasteur  à  Antanifotsy. 
RusTAD  Ditlef,  id. 

RusTAD,  à  Antanifotsy. 
M"*  SMrtH  Lina,  à  Ambohimasina. 
M"**  SMrrH  Alwide,  à  Ambohimasina. 

Smith  Sofie,  à  Aml)ohimasina. 
MM.  Smith  Johannis,  pasteur  à  Ambohi- 
masina. 
Smfth  Wohelm,  pasteur  Ambohimasi- 
na. 


M— 

M9f. 
M- 


MM. 

M. 
M. 
M. 


Thkskn,  à  Antsirabe. 
TuoRBJORNSKN  Dîna,  à  Loharano. 
Thorbjornsen  Agnès,  à  Loharano. 
Thorbjornsen  m agdalene,  à  Loharano. 
Thorbjornsen,  pasteur  à  Loharano. 
Thorbjornsen,         id. 
Wbtterstad  à  Betafo. 
Wetterstad,  pasteur  à  Betafo. 
Wetterstad,  bjorue,  à  Betafo. 

Suisses 

CÉSAR,  frère  lai  à  Betafo. 
Dantan,  lapidaire  à  Antsirabe. 

Syrien 
CussA,  coion  à  Antsirabe. 

Indien 
Nasser  Djamau,  commerçant  à  Betafo. 

Arabe  Algérien 

Mohammed  ben  Lakdar,  commerçant 
à  Antsirabe,  route  de  Betafo. 


—  448  — 


Province  d'Ambositra 


REHSEIGHEKBIITS  GÉOGiUPHIQUBS 

limites.  —  La  province  d'Ambositra  est  limitée: 

Au  N.,  par  la  ligne  de  partage  des  eaux  du  Mananjary  et  de  TOnive  et 
par  la  ligne  de  faite  qui  la  prolon<(e  à  TO.  jusqu'à  la  Manandoiia,  par  cette 
rivière  elic-môme  jusqu'à  son  confluent  avec  la  Mania,  enfin,  par  la  Mania 
jusqu*au  point  où  ce  cours  d'caii  traverse  le  sou  te  veinent  du  Bongo-l-ava  ; 

A  ]'().,  parla  ligne  de  faite  du  Bongo-Lava  ; 

Au  N.-E.,  par  la  ligne  de  partage  des  eaux  du  haut  Mananjary  et  du 
Sakaleona  ; 

A  TE.,  par  la  ligne  de  partage  de  eaux  des  rivières  Ampoasary  et  Saka, 
puis  par  le  cours  du  torrent  Sandrakomoro  jusqu'à  son  confluent  avec  le 
Mananjary,  enfin,  parle  Mananjary  lui-même  ; 

Au  S.,  par  la  Faravory  jusqu'à  ses  sources,  par  la  ligne  de  partage  des 
eaux  du  Mananjary  et  do  Tlboaka  jusqu'à  l'arôle  centrale  et,  de  là,  par  la  ligne 
de  partage  des  eaux  des  rivières  Manandriana  et  Fanindrona  jusqu*au  confluent 
de  cette  dernière  avec  la  Manandriana,  par  le  cours  de  ta  Manandriana  jusqu'à 
son  confluent  avec  la  Matsiatra,  et,  enfin,  par  la  Matsiatra  elle-même  jusqu'au 
point  où  celle-ci  franchit  le  soulèvement  au  Bongo-Lava. 

La  province  est  limitrophe  : 

Au  N.,  de  la  province  du  Vakinankaratra  ; 

Au  N.-E.,  de  la  province  des  Betsimisaraka  du  Sud,  par  le  district  de  Maro- 
lambo; 

A  l'E.,  de  la  province  de  Mananjary  ; 

Au  S.,  de  la  province  de  Fianarantsoa  ; 

Au  ro.,  du  territoire  sakalava. 

Sa  superficie  est  d'environ  20.900  kilomètres  carrés. 

Orographie.  —  Traversée  par  l'arête  centrale,  la  province  présente,  au  point 
de  vue  orographique,  deux  aspects  difl'érents.  La  partie  comprise  sur  le  versant 
Ouest  se  trouve  entièrement  formée  de  hauts  plateaux  d'une  altitude  variant  de 
800  à  1 .800  mètres.  Le  point  le  plus  élevé,  l'Antety,  sommet  voisin  d'Ambositra, 
atteint  1.895  mètres. 

Les  soulèvements  parallèles  et  mamelonnés  présentent  une  orientation 
générale  sensiblement  N.-S.  avec  une  légère  inclinaison  vers  le  N.-E.  Des  chaî- 
nons secondaires,  généralement  orientés  de  TE.  à  0.,  coupent  ce  premier  système 
et  déterminent  la  direction  générale  des  cours  d'eau. 

Les  soulèvements  principaux  sont  : 

4o  L'arête  centrale  ; 

2*  La  chaîne  d'Ambohimena,  qui,  partant  de  la  Mania  au  N.,  travei'se  le 
district  de  Midongy  et  se  prolonge,  au  S.,  jusque  dans  la  province  de  Fianarantsoa  ; 

3°  Le  massif  du  Bongo-Lava,  dont  l'arête  forme  la  limite  0.  de  la  province. 

Le  versant  Est,  au  contraire,  présente  une  suite  de  soulèvements  couverts 
de  forêts  qui  s'enchevêtrent  confusément,  séparés  par  des  vallées  profondes,  où 
coulent  en  torrents  le  Mananjary  et  ses  affluents.  Les  principaux  sommets  ne 
dépassent  pas  1.200  mètres. 

Hydrographie.  —  La  province  d'Ambositra  touche  à  la  fois  aux  bassins  : 

1»  Du  Mananjary,  dont  elle  possède  tout  le  haut  cours  ; 

2°  De  la  Tsinbihina,  par  un  de  ses  principaux  affluents,  la  rivière  Mania,  qui 
prend  ses  sources  non  loin  du  Mananjary  et  qui  est  alimentée  par  les  rivières 
Sandrandahy,  Imady,  Ivato,  Tsindro  et  Imoroua. 

3®  De  là  Mangoka,  par  la  Matsiatra  et  ses  affluents  de  droite,  depuis  la 
Manandriana,  qui  prend  ses  sources  au  mont  Ambohitsara. 


^  449  - 

POPULATION 

La  province  renferme  144.306  habitants,  dont  19.000  Tanala,  7.000  Zafi- 
maniry  et  3.000  Sakalava. 

Le  tableau  ci-dessous  indique  la  répartition  de  cette  population  par  catégorie 
et  par  gouvernement.  ^ 


GOUVERNEMENTS 

HOMMES 

FEMMES 

ENFANTS 

TOTAL 

Aiubositra 

8.088 
5.001 
4.434 
6.683 
t.'M)\ 
5.920 
1.586 

9.9% 
7.225 
6.192 
8.000 
6.640 
5. 520 
1.937 

14.634 
9.364 

10.461  - 
9.797 
6.896 
7.738 
3.964 

32.647 
31.590 
21.087 
24.480 
17  837 
19.178 
7.487 

SandrandahT 

S<<haniadîo '. 

Aoiojia 

Miaoncv 

AmbohimaDga 

RaDomeoa 

Totaux 

1 

36.013 

45.439 

62.854 

144.306 

l^s  Européens  et  assimilés,  cotons,  missionnaires  et  leurs  familles,  sont  au 
nombre  de  145,  ainsi  répartis  :  hommes,  87;  femmes  38;  enfants,  20;  dans  ce 
nombre  ne  sont  pas  compris  2  Chinois  et  2  Indiens. 


SUBDIVISIONS  ADHimSTRATIVES 

La  province  est  divisée  en  trois  districts  :  celui  d'Ambositra,  celui  de 
Midon^  et  celui  d'Ambohimanga-du-Sud;  elle  compte,  de  plus,  quatre  postes 
administratifs  installés,  un  à  Ambatofinandrahana,  dépendant  du  district  de 
Midongy,  et  trois  autres  à  Ambohimiera,  Ranomena  et  Ampasimadinika,  dépen- 
dant du  district  d'Ambohimanga-du-Sud. 

Ces  subdivisions  sont  elles-mêmes  partagées  et  peuplées  de  la  façon  indiquée 
par  le  tableau  suivant  : 


L 


HEFS-LIEtfl  DE  flMIVEBWElEIIT 
HABITARn  PAR  LOCALITÉS 


Ainbositra 9.775.  habit 

Sandrandaby...      419     — 

Sahamadio 180     ~ 

ADjoma 193     — 

Midongy 177      — 

AmbobimaDga 

RaDomeoa 


nombre: 

de  fokonUDy 

par 
gooTMiiainent 


NOMBRE 
de  villages 

par 
^ooTonieinant 


NOMBRE 
d'hobilanla 

par 
f^onTamement 


Disiricl  d'Ambosilra 


31 
98 
39 
91 


1.319 

1.131 

712 

519 


39.647 
91 .590 
91.087 
94.480 


Distnct  de  Midongy 
30         1         637       1        17.837 
District  d'A  mboh imanga 


98 
17 


174 


191 
150 


4.659 


19.178 
7.487 


144.306 


RAGE 

DIS  POPULATIONfl 


BeUileo  et  Hova  (AmlMniandro^ 
id. 
id. 
id. 


Betsileo,  Sakalava,  Bara. 


Taoala. 
Zafimaniry 


RER8EI6REME1IT8  ÉCONOMIQUES 

Agricnltiire.  —  Entreprises  européennes,  —  Une  seule  entreprise  mérite 
vraiment  d'être  citée  :  c  est  celle  de  la  Doctrine  chrétienne,  oui  a  obtenu 
une  concession  de  6.000  hectares,  à  cheval  sur  les  deux  versants  de  Tlle,  pour 
^'y  livrer  à  Télevage  raisonpé  et  pratiquer  la  culture  des  végétaux  nécessaires 


—  450  — 


à  l'alimentation  du  bétail.  Les  essais  ont  été  concluants  et  tout  permet  d'escomp- 
ter la  réussite.  M.  Béziat,  qui  la  dirige,  emploie  avec  succès  la  charrue  et  la 
herse,  suppléant  ainsi  à  une  partie  de  la  main-d'œuvre  indigène,  qu'il  est  parfois 
difficile  oc  se  procurer  dans  la  région  où  il  est  installé. 

Plusieurs  cultures  paraissent  pouvoir  être  entreprises  par  les  Européens. 

Celle  du  >;oton  pourrait  être  entreprise  dans  la  vallée  de  la  Manantsahala, 
affluent  de  la  Matsiatra,  partie  0.  de  la  province.  Peu  peuplée,  cette  vallée,  dans 
laquelle  les  altitudes  varient  de  400  à  800  mètres,  est  très  facilement  irrigable  ; 
le  climat  y  est  tempéré. 

La  culture  du  chanvre  donnerait  également  d'excellents  résultats.  Pratiouée 
précédemment  par  les  indigènes,  qui  n'utilisaient  que  peu  les  qualités  inaus- 
trielles  de  ce  textile,  mais  par  contre  le  fumaient  beaucoup,  elle  dut  être  inter- 
dite par  le  gouvernement  malgache,  dans  un  but  de  salubrité  publique. 

De  nombreux  lots  de  colonisation  pourront  être  ouverts  aux  initiatives 
privées,  dans  les  différentes  parties  de  la  province,  dès  que  les  voies  de  com- 
munication entreprises  seront  terminées.  L'eau  abonde  de  toutes  parts,  la  main- 
d'œuvre  est  presque  partout  facile  à  recruter  et  l'indigène,  attaché  au  sol,  est 
en  général  habitué  aux  travaux  de  la  terre. 

Cultures    indigènes,    —    Les   cultures    indigènes  sont    nombreuses.    La 

Srincipale  est  celle  du  riz,  qui  se  développe  encore,  notamment  dans  les  régions 
'Antsimondrano,  de  Sahamadio  et  du  Mady.  Presque  toutes  les  vallées  sont 
utilisées  pour  la  culture  de  cette  céréale,  mais  de  nombreuses  rizières  sont 
aussi  établies  en  gradins  sur  le  flanc  des  montagnes,  grftce  à  un  système 
d'irrigution  fort  ingénieux. 

Les  Bctsileo  cultivent  également  le  manioc,  les  patates^  le  maïs,  les  haricots, 
un  peu  de  tabac  et  la  canne  à  sucre,  dont  le  principal  centre  de  production  est 
Id  région  comprise  entre  Ambatofangehana  et  Ambatoflnandrahana. 

Les  cultures  riches  ne  sont  entreprises  que  sur  de  très  petits  espaces;  le 
café  paraît  cependant  devoir  réussir  dans  la  vallées  d'Ambohimiera  et  d'Am- 
batofangehana. 

Le  tableau  qui  suit  indique  la  nature  et  l'étendue  des  diverses  cultures 
indigènes  : 


CANTONS 


Ambositra 

Sahamadio 

Sandrandahy 

Anjoma 

Ambatofinandrahana. 

Ambohimahazo 

Ilaka' 

Arabohimitombo 

Midongy 

Totaux  ... 


RIZIÈRES 


970  h. 50a. 
1.486      61 


1.116 
755 
213 
103 
IW 
90-2 
56-2 


96 
16 
10 
00 
00 
00 
95 


6.956  h.  48a 


MANIOC 


SWh.OOj 
371      00 


?79 
300 

910 

no 

2j 
22G 


12 
11 

00 
00 
00 
00 
75 


2.328  h.  98a. 


PATATES 

MAIS 

500  h. 00». 

93h.00a. 

4U0      00 

195    00 

372      00 

44    65 

226      00 

155    67 

212      00 

212    00 

210      0*) 

210    00 

15      00 

15    00 

360      W 

400    00 

70      57 

85     18 

2.500  b.  90  a. 

1410h.5  a. 

HARICOTS 


93  h. 00a. 
195      00 


44 
155 
212 
212 

15 

350 

5 


65 

67 
00 
00 
00 
00 
00 


1.279  h.  31  a. 


SUPEIFICfE 
totale 

CULTIVÉE 


9.195h.r>0ii 

2.6i7  61 

1.85i  68 

1.592  00 

1.061  00 

1.050  00 

1  090  OO 

2.302  00 

950  15 


14  475h.2i> 


ÉleTage.  —  Au  point  de  vue  de  l'élevage,  les  Européen»  n'ont  presque  rien 


du  N.  et  du  S.-E.  de  la  région,  notamment  sur  celui  de  Tananarive.  On  peut 
évaluera  environ  1.100  têtes  le  nombre  de  bœufs  exportés  mensucliémenl  de 
la  province.  En  raison  de  l'avilissement  des  prix  actuels  des  bovidés,  il  y  aurait 
peut-être,  pour  un  capitaliste,  des  opérations  fructueuses  à  réaliser  dans  l'ave- 
nir ;  en  effet,   les  cours  ne  sauraient  fléchir  davantage  et  Timportation  des 


-  45i  - 

bestiaux  dand  les  colonies  de  la  côte  orientale  d'Afrique,  reprise  sur  des  bases 
sérieuses,  pourrait  donner  des  résultats  satisfaisants  pendant  plusieurs  années. 
Aucune  nouvelle  espèce  d'animal  domestique  ne  semble  susceptible  d'être 
élevée  dans  le  pays.  Des  essais  dirigés  dans  ce  sens  par  M.  Béziat  ont  échoué. 

Situation  du  cheptel 


fiOOVEIIEKNT 


Ambositra. 

Sabaniadie 

Sandraodaby  •  •  •  • 

An  ioroa 

MidooKy 

Aiiibohimanga... 
Raoouiena 

Totaux 


KSiPfcCB 


?.605 
5.900 

6.9^ê 

8.001 

400 

903 


4.501 

:..•?! 'i 
7.00<J 
8.-Î9I 


51 .170  30.89-:> 


USPÈGE 
dMvaliM 


I 


?5 

•  • 

I 

4 
1 


31 


21 

«  • 

3 
1 


25 


ASINE 


S 


8 


10 


1 


67 


67 


OVtNE 


301 
3i0 
4U 
583 
819 

•  • 

3C 
2.520 


600 
306 
669 
1.553 
980 

•  • 

i.20i 


UPRWC 


S 


71 

260 
21 

350 

12 

9 


753 


t 

i 


201 

51 

274 

102 

372 

13 

21 

I.03i 


PORCmE 


s 


80i 

2.;i66 

462 

1.163 
446 
385 

6.768 


.S 


378 
4<J0 
857 
753 
58i 
263 
83 


3.318 


M 


7 
1 


9 


I 

Indnfltria.  —  Enlrepnses  européennes,  --  Les  exploitations  aurifères  devien- 
nent tous  les  jours  plus  nombreuses  et  constituent  la  seule  industrie  pratiquée 
par  les  Européens. 

De  la  vaUée  de  TAmpoasary,  où  elles  s'étaient  spécialement  portées  au  cours 
des  années  1900-1901,  elles  se  sont  étendues  dans  le  district  d  Ambohimanga- 
du-Sud,  dans  le  bassin  supérieur  du  Mananjary  et  de  la  Mania.  On  peut  évaluer 
à  300  kilos  d'or  la  production,  pour  1904,  des  placers  situés  dans  la  province. 

Tous  les  autres  minerais,  à  part  le  fer,  généralement  traité  par  l'indigène, 
le  cuivre,  le  plomb,  le  mercure,  etc.,  (jui  abondent  à  l'O.,  principalement  dans  la 
vallée  de  Tlvato,  nont  encore  fait  l'objet  d  aucune  exploitation  sérieuse. 

En  dehors  des  mines,  aucun  effort  n'a  été  tenté  par  les  Européens. 

Une  industrie  déjà  florissante  chez  les  indigènes  et  cependant  susceptible  de 
recevoir  un  développement  considérable  :  c'est  l'industrie  séricicole.  Au  N.  et  à 
l'C,  entre  Ambodinakarana  et  Midongy,  se  trouvent  de  nombreux  bouquets  de 
lapia,  sur  lesquels  vivent  des  vers  appelés  landy.  Ces  vers  fournissent  un  beau 
cocon  d'une  soie  grossière,  mais  résistante,  avec  laquelle  les  femmes  betsileo 
fabriquent  les  lamnamena  destinés,  selon  la  coutume  malgache,  à  servir  de  linceul 
aux  membres  de  leur  famille.  Le  bombyx  de  Chine,  également  élevé  par  les  indi- 
gènes, mais  en  faible  quantité,  produit  une  belle  soie  employée  par  les  femmes 
pour  faire,  sur  des  modèles  d«»nnés,  une  dentelle  des  plus  fines  et  fort  élégante. 


joma,  Ambohimanga  et  à  Midongy  par  les  soins  de  l'administration. 

Une  magnanerie  créée  à  Ambositra  a  déjà  permis  de  distribuer  une  cer- 
taine quantité  de  graines  aux  indigènes  qui  s'occupent  spécialement  de  l'éduca- 
cation  des  vers  à  soie,  d'autres  sont  en  construction  à  Ambohimanga  et  Midongy. 
Il  est  donc  permis  d'affirmer  que  l'industrie  séricicole,  pratiquée  jusqu'ici  par 
le  Malgache  seul  et,  par  suite,  susceptible  de  nombreux  peilectionncments,  est 
appelée  à  devenir  des  plus  florissantes,  si  les  Européens  veulent  s'y  livrer  d'une 
fa^'on  rationnelle  et  méthodique. 

Une  filature  comportant  un  certain  nombre  de  bobines  et  de  métiers  de  tis- 
sage pourrait  être  également  installée  dans  la  province,  où  la  matière  première 
serait  avantagensement  trouvée  sur  place. 

Sans  parier  du  coton,  au  sujet  duquel  des  essais  sont  actuellement  tentés,  le 
chanvre  constitnerait  avec  la  soie  les  principaux  textiles. 


—  254  — 

De  nombreuses  chutes  sont  susceptibles  de  fournir  une  force  motrice  suffi- 
sante. La  principale,  formant  une  nappe  unique  de  60  mètres  de  haut  sur  20 
mètres  de  large,  est  située,  à  3  kilomètres  en  amont  d'Ambohimitombo,  sur  le 
chemin  muletier  d'Ambositra  à  Mananjary  ;  une  autre  se  trouve  à  Textrémité 
0.  de  la  riche  vallée  d'Antsimondrano,  au  confluent  de  la  Saonja  et  du  Vato, 
à  3  heures  d'Ambositra.  Sur  ce  dernier  point,  la  main-d'œuvre  serait  facile  à 
recruter,  la  vallée  d'Ant&imondrano  (Andma)  étant  très  peuplée.  Les  matériairx 
de  construction  peuvent  se  trouver  sur  place,  au  moins  en  ce  qui  concerne  la 
maçonnerie  (pierres,  chaux  et  terre  de  brique). 

[/industrie  forestière,  susceptible  d'un  certain  développement  dans  Tavenir, 
n'existe  pour  ainsi  dire  pas  aujouM'hui.  On  ne  trouve  pour  ainsi  dire  de  forêts 
que  dans  le  district  d'Ambohimanga-du-Sud,  où  l'on  rencontre  des  essences 
rares,  telles  que  l'ébène  et  le  bois  de  rose  ;  les  difficultés  du  transport  en  empê- 
chent encore  Texploitation. 

Des  petites  étendues  boisées  dans  le  canton  d'Ambohimitombo  et  une  pointe 
entre  Ambalainanaka  et  Fiadana  sont  mises  en  exploitation  par  les  indigènes  et 
suffisent  aux  besoins  actuels  de  la  province. 

Le  caoutchouc,  assez  abondant  dans  le  district  d'Ambohimanga,  est  peu  et 
mal  exploité  par  Tindigène  tanala. 

[nduslries  indigènes.  —  Elles  ne  portent  que  sur  la  confection  d'objets 
d'usage  courant,  tels  que  nattes,  sobika,  angady,  articles  de  poterie,  etc. 

Commerce.—  Depuis  deux  ans,  le  commerce 'subit  un  ralentissement 
dans  les  afiaires  d'autant  plus  sensible  qu'il  a  succédé  à  la  période  florissante  de 
l'ouverture  des  placers  de  l'Ampoasary. 

Les  produits  d'origine  européenne  sont  importés  par  les  maisons  d*Ambosi- 
tra  :  la  Compagnie  Lyonnaise,  les  Comptoirs  Thiziens,  les  Etablissements  Gra.- 
try,  la  Société  des  (irands  Bazars  du  Bet.sileo  et  la  maison  Pachoud  frères  ;  des 
vendeurs  indigènes  les  écoulent  sur  les  marchés,  parmi  lesquels  les  plus 
fréquentés  sont  ceux  d'Ambositra,  de  Sandrandahy,  de  Hadanana  et  de 
Nandihizana. 

Deux  foires  annuelles  se  tiennent  à  Ambositra  les  1»'  et  2  janvier  et  les 
!•'  et  2  octobre. 

La  Compagnie  Lyonnaise,  les  Etablissements  Gratry  et  les  Comptoirs  Thi- 
ziens  alimentent  la  province  en  toiles  et  étoffes  très  prisées  par  les  indigènes. 

Les  autres  articles,  le  sel,  la  quincaillerie,  Tépicerie,  la  parfumerie,  les  spi- 
ritueux, les  faïences,  la  bimbeloterie,  articles  de  vente  très  courante,  tous  de 
fabrication  française,  sont  importés  par  les  Grands  Bazai*s  du  Betsileo  et  la  mai- 
son Pachoud. 

Un  seul  article  d'origine  étrangère,  la  machine  à  coudre,  jouit  d'un  écoule- 
ment facile,  mais  peu  rémunérateur  et  dilYîcile  à  concurrencer,  étant  donnée  la 
modicité  des  prix  auxquels  il  est  livré. 

Le  commerce  d'exportation,  qui  était  autrefois  entre  les  mains  de  la  Compa- 
gnie Lyonnaise,  est  fait  par  toutes  les  maisons  d'Ambositra,  qui  exportent,  par 
Mananjary  principalement,  les  peaux,  la  cire  et  la  poudre  d'or. 

Les  transports  se  font  encore  exclusivement  à  dos  d'hommes  et  atteignent 
un  prix  assez  élevé. 

Un  homme  transportant  de  25  à  35  kilos  est  payé  : 

D'Ambositra  à  Mananjary  (aller  et  retour) 12fr.50 

id.         à  Tananarive  (aller  et  retour) \o     00 

id.         à  Fianarantsoa  (aller  et  retour) 6      00 

id.         à  Antsirabe  (aller  et  retour) 3      00 

A  la  journée,  le  prix  moyen  par  homme  et  par  jour  varie  de  4  franc  à  1  fr.  50, 
sans  nourriture. 

Les  importations  ont  atteint,  en  1904,  le  chifi'rede. . .        600.000  francs. 

Los  exportations  celui  de 70.000     — 

L'exportation  de  l'or  représente  un  chifl're  de 900.000     — 

Soit  un  total  de. •  • .      1.570.000  francs. 


^  253  - 

Le  tarif  des  marchandises  d'importation  ]es  plits  courantes  est  le  suivant  : 

Produits  d'importation 


DÉSIGNATION  DES  MARCHANDISES 


Tistiis 

Toile  de  colon  écru  lr«  qualité  

id.  2*       —      

id.  3-        -      

Toile  blanche  ou  calicot  i'*  qualité 

Id.  2«       —     

id.  3»       —     

Indiennes  U«  qualité 

id.       «•     -      

id.       3«     -     

Flanelle 

Patnas 

Mousseline 

QuinoalUerle 

Serrure  grande 

id.     petite 

Cadenas  grands 

id.     petits 

Marteaux 

Tenailles 

Limes 

Clous  ordinaires 

Scies  à  main 

Vis  grosses. ...  : 

Vis  petites 

Pelles 

Pioches 

Angady  

Couteaux  de  table 

id.      de  cuisine 

Cuillers  en  fer  battu. 

Fourchette 

Ciseaux * 

Rasoirs 

Articles  de  ménage 

Marmites  en  fer  grandes. . .' 

id.  moyennes 

id.  |)etites 

Assiettes  couleur  (faïence  ou  porcelaine). 

Assiettes  blanches 

td.     émaillées  creuses 

id.      plates 

Bols  en  faïence 

id.  en  fer  émaillé 

Carafe  en  verre 

Verres  grands 

id.     petits 

Cuvettes  en  fer  émaillé 

Tasses  à  thé  avec  soucoupe 

id.    &  café        id.  

Peignes 

Balais 

Brosses  à  cheveux 

Id.       à  habits 

id .       à  souliers 

Glaces  carrées 

Id.      rendes 

Parapluies 

Ombrelles 

Chapeaux  de  paille 


GROS 


UNIT& 


la  balle 


la  grosse 


100  kilos 
la  grosse 
tOO  kilos 

• 
la  grosse 


la  grosse 


la  grosse 

■ 
■ 

M 
» 


» 

m 
m 

B 

• 
m 
l> 

» 
m 
m 
m 
» 


PRIX 


fr. 

500 
475 
4-25 


DEMI-GROS 


UKITft 


la  pièce 

» 

la  coupe 

» 

» 

la  pièce 


la  douz. 


la  douz. 
la  douz. 


PRIX 


DÉTAIL 


fr. 


n 

20 
il 
15 
14 
13 
■ 


60 
18 


» 

6  50 

n 

m 

« 
» 
» 

M 

m 
m 

» 

i  00 
I  95 

» 

» 


UNITft 


le  mètre 


Tune 

run 

■ 

» 

Tune 

le  kilo 

l'une 

la  grosse 

B 

Tune 

» 

ran 

> 

l'une 

run 

» 


Tune 

D 
m 

rune 

» 

» 


B 

Tun 

« 

lune 

M 
» 
B 

l'un 

rune 

run 


PRIX 


fr. 


7 
2 


00 
00 


250 


2  00 
2  50 
2  50 
lài 

1  25 
6  00 

2  50 
00 
50 
00 
50 

1&3 
2à5 
0  20 
0  20 

2  50 

3  50 


1  50 
1  50 

0  60 

0  70 
0  50 


1 
2 
1 
1 


00 
75 
75 
00 


2à3 


1  25 
2A8 
1  50 
200 

1  25 
0  40 
0  15 
3à7 

3àlO 

2  50 


—  2S4  — 

RElfSEIGHEMElITS  GtMÉRAUX 

Située  à  200  kilomètres  environ  au  S.  de  Tananarive,  la  petite  ville  d'Am- 
bositra,  surnommée  Ambosi Ira -los-Roscs,  grâce  à  la  haie  de  rosiers  fleuris  qui 
Tentoure,  est  directement  desservie  par  le  port  de  Mananjar^.  On  peut  donc  s'y 
rendre,  soit  par  la  capitale,  que  l'on  traversera,  après  avoir  débarqué  à  Tamatave, 
soit  en  s'embarquant  dans  notre  grand  port  de  TEst,  sur  le  steamer  Viile-de^ 


itholiques  et  protestantes  françaises  (l^. 
lique  et  temple).  Le  voyageur  peut  y  trouver  un  bon  gîte  d'étape  et  se  ravitailler 
complètement  dans  les  différentes  maisons  de  commerce.  Le  recrutement  des 
porteurs  de  fîlanjana  et  de  bagages  y  est  facile.  On  y  trouve  un  bureau  des  postes 
et  télégraphes  de  plein  exercice  (le  seul  de  la  province).  Un  médecin  inspecteur 
de  l'assistance  médicale  indigène  et  trois  médecins  de  colonisation  attachés  aux 
hôpitaux  indigènes  donnent  leurs  soins  aux  particuliers  et  leur  délivrent  les 
médicaments  contre  remboursement.  Il  y  existe  un  hôtel;  il  est  relativement 
facile  de  s'y  procurer  une  domesticité  à  assez  bon  marché. 

Le  loyer  d'une  maison  de  auatre  pièces  varie  de  50  à  75  francs  par  mois, 
suivant  la  situation  de  l'immeunle  et  la  durée  de  la  location. 

Un  marché  important  s'y  tient  tous  les  jours,  mais  spécialement  le  samedi, 
bien  approvisionné  en  viande,  volailles,  œufs  et  légumes. 

Aucun  établissement  scolaire  n'est  susceptible  d'assurer  l'instruction  des 
jeunes  Européens. 

De  Tananarive  à  Ambositra,  il  faut  de  4  à  5  jours  de  marche,  en  lilanjana; 


p  indispensable 

il  trouvera  sur  place  l'eau  et  le  bois  et  pourra  partout  se  ravitailler  en   poules, 
porc,  œufs,  riz  et,  le  plus  souvent,  en  pommes  en  terre. 

Les  principaux  centres  de  la  région  sont  :  Midongy,  à  3  jours  1/2 d 'Ambositra, 
chef-lieu  de  district  ;  léproserie,  pharmacie,  mission  protestante  norwégienne, 
chemin  praticable  aux  hianjana  et  aux  cavaliers,  passage  des  rivières  à  gué  ou 
sur  solides  ponceaux.  Les  principales  étapes  pour  s'y  rendre  sont  :  Aiidina  (mis- 
sion catholique),  Ambatofangehana,  Ambatohnandrahana  (poste  commande  par 
un  Européen  ;  mission  protestante  norvégienne,  hôpital  inaigènc  et  médecin  de 
colonisation,  marché  le  lundi),  Itremo  et  Ankilanila.  Prix  du  voyage  :  de 
100  à  150  frîjncs  (aller  et  retour)  ; 

Ambohimanga,  à  2  jours  d'Ambositra,  chef-lieu  de  district;  pharmacie,  mis- 
sion protestante  norvégienne,  gîte  d'étape.  Route  muletière  bien  entretenue. 
Etape  à  Ambohimitombo  et  Betampona.  Prix  du  voyage  :  de  60  à  75  francs  (aller  et 
retour)  ; 

Fandriana.  à  une  journée  d'Ambositra  (hôpital  et  médecin  àSahamadio,  à  une 
heure  de  marche;  mission  prolestante  norvégienne;  marchéle  samedi).  Très  belle 
route  muletière  accessible  aux  charrettes  jusqu'au  point  de  bifurcation  de  la  route 
de  Tananarive,  à  10  kilomètres  au  N.d'Alarobia-Sandrandahy  (mission  catholiqo<^» 
poste  médical).  Prix  du  voyage:  de  25  à  30  francs  aller  et  retour. 

D'Ambositra  k  Fianarantsoa,  la  route  est  large  et  facile  :  2  jours  1/2  de  mar^ 
che.  Les  gites  d'étapes  situés  dans  la  province  sont  Ivato  et  Ambalanimanakao* 
(de  75  à  100  francs  aller  et  retour). 

Pour  se  rendre  d'Ambositra  à  Antsirabe,  il  faut  une  journée  et  demie  de  uiar* 
che  sur  une  route  de  4  mètres  de  large.  Passage  de  la  Mania  en  bac  à  traillc; 
de  la  Manandona,  en  bac  k  traille  également. 

Les  gîtes  d'étapes  situés  dans  la  province  sontllakaet  Ambohimanjaka(de40a 
50  francs  aller  et  retour). 

Le  retour  des  porteurs  est  généralement  payé  le  même  prix,  que  ceux-ci 
reviennent  k  vide  ou  charjjés. 

Le&  voies  de  communication  ne  consistent  eucore  qu'en  pistes  muletières 


-  286  - 


réuDissant  Ambositra  aux  divers  centres.  Quelques-unes  sont  praticables  aux 
voitures,  mais  seulement  aux  environsimmédiats  du  chef-lieu.  Ce  sont:  la  route 
de  Tananarive  à  Fianarantsoa,  oui  traverse  la  province  du  N.  au  S.,  et  la 
route  d'Ambositra  à  Antsirabe.  Un  sentier  conduit  à  Mananjary  en  passant  par 
Ambohimanga-du-Sud,  un  autre  va  à  Morondava  par  Midongy. 

L^étabiissemcnt  d'une  route  carrossable  entre  Ambositra  et  Ambohimahasoa 
sera  entreprise  en  1905,  reliant  ainsi  le  chef-lieu  de  la  province  à  la  route  de 
Mananjary  à  Fianarantsoa  par  Alakamisy. 

Les  principaux  centres  de  recrutement  pour  la  main-d'œuvre  indispensable 
à  la  mise  en  valeur  des  terrains  sont  : 

Alarobia-Sandrandahy,  à  4  heures  de  marche  d'Ambositra. 
Ilaka,  ,"   ^  ^  heures. 

Sahamadio,  à  6  heures. 

Ambohimahazo,  à  5  heures. 

Anjoma,  à  7  heures. 

Les  indigènes  s'engagent  volontiers  pour  le  compte  des  Européens.  Le  taux 
moyen  des  salaires  est  de  0  fr.  60  par  jour  avec  la  nourriture,  ou  1  franc  sans 
nourriture. 

Les  engagements  peuvent  se  faire  avec  ou  sans  l'assistance  de  l'administra- 
tion. Mais,  si  îa  main-d'œuvre  ordinaire  est  facile  à  recruter,  les  ouvriers  d'art 
font  presque  complètement  défaut.  Une  école  professionnelle  fonctionne  depuis 
octobre  1904  pour  former  des  indigènes  aux  différents  travaux  d'art  usuels  et 
remédier  par  suite  k  cet  inconvénient. 

L'émigrant  qui  désire  venir  se  fixer  à  Ambositra  doit,  en  tout  cas,  ne  pas 
perdre  de  vue  qu'il  habitera  un  pays  sain,  mais  froid;  il  devra  donc  se  naunir, 
en  même  temps  que  de  vêtements  de  toile,  de  bonnes  couvertures  de  laine  et 
d'effets  chauds.  Des  vêtements  im|)crméables  sont  également  indispensables  pour 
se  prémunir  contre  les  pluies,  qui  tombent  journellement  de  la  mi-novembre  à 
la  mi-mars. 

Il  pourra  se  procurer  facilement  logement,  domesticité  et  vivres  aux  prix 
cirdessous,  fournissant  un  aperçu  : 


LocemenI 60  fr.  par  mois 

Cuisinier S5&30  — 

Domestique,  dit  bolo. .  15  à  90  — 

Bois  de  chaaiTage  (fa- 


got) , . 
CbarlMin  (la  sobika  de 

5kilo8 

Viande  (le  liilo) 

Poulet  et  canard 

Dinde  et  oie 

Œufs  (ia  pièce) 

f^it  (le  litre) 

Choux  et  choux-fleum 

Salade  (le  pied) 

Navets,  carottes,  radis, 

(la  botte) 


0  fr.  30  à  0  fr.  40 


0 
0 
0 
9 
0 
0 
0 
0 


15 

50  à  0 
30  à  0 
00  à  2 
05 

20  à  0 
10  à  0 
05 

05 


•75 
50 
50 

30 
50 


Pommes  de  terre  (la 
sobika  de  6  kilos)... 

Farine  (le  kilo) 

Vin  (la  darae-jeanne 
de  18  à  ^  litres) 

Champagne  (la  bouteil- 
le)  

Rhum  (le  litre) 

Sucre  (le  kilo) 

Huile  (la  bouteille) 

Vinaigre  :\e  litre 

Thé    (le  kilo) 

Confitures  (le  pot) 

Pétrole  (le  bidon)  .... 

Bougies  (le  paquet)  . . 

Pain  (le    kilo) 


t  fr 

.00 

1 

50 

95 

00  à  30  fr.  00 

6 

00  h  12   00 

3 

00  à  5   00 

l 

25 

3 

00 

1 

50 

10 

00 

9 

00 

22 

00 

1 

00 

l 

60 

ADMINISTRATION 

MM.  Gamier-MontoB,  administrateur  de  2*  classe,  chef  de  la  province. 

Bastard,  administrateur-adjoint  de  1"  classe,  chct  du  district  d' Ambo- 
himanga-du-Sud. 

Ponperon  (P.-E.-F.),  administrateur-adjoint  de  2«  classe,  chef  du  district 
de  Midongy. 

Campan,  administrateur-adjoint  de  3«  classe,  chef  du  district  d'Ambositra. 

Joiirdran^  commis  de  l"  classe  des  affaires  civiles  (Ambositra). 

Ratinaud,  comptable  de  i'^'  classe,  gérant  de  la  caisse  de  fonds  d'avances 
d'Ambositra. 

Monnier,  commis  de  comptabilité  de  2''  clasle,  chef  du  poste  administra- 
tif d'Arabohimiera. 


~  286  - 

Postes  et  télégraphes 
M.  Bransiet,  commis  métropolitain,  faisant  fonctions  de  receveur. 

Service  topographique 

MM.  Jonrdan,  géomètre  de  1^''  cla&se,  chef  de  circonscription. 
Morin»  géomètre  de  2"  classe. 

Travaux  publics 
M.  Chailliey,  conducteur  de  3«  classe  du  cadre  temporaire. 

Garde  régionale 

MM.  Lafifond,  inspecteur  régional  principal  de  2^  classe,  commandant  la  brigade 

(Ambositra). 
Favey,  garde  régional  de  !'•  classe  (Ambositra). 
Dupont,  garde  régional  de  2^  classe  (Ambositra). 
Gharbotel,  garde  régional  de  2»  classe,  chef  du   poste   administratif  d'Am- 

pasimadinika. 
Hnscatelli,  garde  régional  de  3*  classe,  chef  du  poste  administratif  d'Am- 

batofinandrahana. 
Gregorowicz,  garde  régional  de  3*  classe  (Ambohimanga). 
Salvan,  garde  régional  de  4«  classe,  chef  du  poste  administratif  de  Rano- 

mena. 
SaTelli,  garde  régional  de  4*  classe  (Midongy). 

Mines 

MM.  Bourdevat,  contrôleur  des  mines  de  4*  classe  [service  local). 
Frissard,  commis  de  l**"  classe  des  affaires  civiles. 

Enseignement 

M.  Tafforin,  instituteur  de  4«  classe,  directeur  de  Técole  régionale  d'Ambositra. 
M"«  Massé,  institutrice  de  Q°  classe. 

Service  de   santé 

M.  Ifavarre,  médecin   aide-major  de   !'•  classe,  inspecteur  de  Tassistance 
médicale  indigène. 

Cultes  et  enseignement 

(MiBsion  catholique) 

RR.PP.     Chesnay,  supérieur.  FF.  Joël,    instituteur. 

Fabre,   missionnaire.  Marcel,     id. 

Villaume,      id.  Patrice,  communauté  de  S^- 
Dupuy.  Anne. 

Peyrilhe.  Joseph,  communauté  de  S*«- 
Leroy.  Anne. 

Giethlen.  Robert,  communauté  de  S*«- 
FF.  Basile,  directeur  de   l'école  Anne. 

d' Ambositra.  Vétule,  communauté  de  S**- 
Jean,  instituteur.  Anne. 

Sœurs  de  St-Joaepb-de-Gluny 

I  M.  Geneviève,  directrice.  SS.  Casimir,   institutrice. 

S.  Bertille,  institutrice.  Henriette,       id. 

Mission  protestante  française 

j  MM.  le  pasteur  Gaignaire,  et  l^""*  Gai-        M.  Galland,  instituteur,  et  M"^"  Gai- 

^aire.  land. 

Kaspar  et  M"«  Kaspar.  M"*  Vidil,  institutrice. 


-  2S7  — 

Mission   NorTégienne 

MM.  llilsen  et  M™*  Ifilsen,  Fandriana.      MM.  Berthnea  et  M"^*  Berthnes,  Fihasi- 
Brlandsen  et  M^^  Erlandaen,  Am-  nana. 

batofinandrahana.  Olsen  et  M"^*  Olsen,  Ambohiman- 

ga-du-Sud. 


LISTE  DES  HABITANTS  EUROPÉENS  ET  ASSIMILES 


Français 

MM.  AuERf  prospecteur  à  Ambositra. 
BbyriRi  id. 

BÉziAT,  culUvaleur  à  Ambositra. 
Boucher,  prospecteur  à  Ambositra. 
Cambrez  Y,  prospecteur  à  Ambositra. 
Combes,  représentant  des  Comptoirs 

thiziens  à  Ambositra. 
Courtois,  prospecteur  à  Ambositra. 
de  Costa,  id. 

CuRNiBR,  commerçant  à  Ambohiman- 

Dblmottb,  prospecteur  à  Ambositra. 

Demarbz,  représentant  des  Etablisse- 
ments Gratry  à  Ambositra. 

Fichter,  prospecteur  à  Ambohimanga. 

Fin,  prospecteur  à  Ambositra. 

Fraghb,  représentani  des  Grands  Ba- 
zars du  Betsiteo  à  Ambositra. 

Gaffori,  prospecteur  à  Ambositra. 

Gallois,  id. 

Gourg,  id . 

Lautier,  id. 

Lavanti,  horloger  à  Ambositra. 

Lbbois,  colon  a  Narainony. 

P.  Louis,  prospecteur  à  Ambositra. 

Mariller,  agent  de  la  Compagnie 
lyonnaise  a  Ambositra. 

Muller,  prospecteur  à  Ambositra. 

NAUDi,  prospecteur  à  Ambositra. 

Pachoud,  commerçant  à  Ambositra. 


M"*   Paquet  /"¥'•),  prospectrice  à  Ambo- 
sitra. 
MM.  Rolland,  représentant   de   la  Com- 
pagnie lyonnaise  à  Ambositra. 
Roques,  prospecteur  à  Ambositra. 
Sauze,  prospecteur  à  Ambohimanga. 
Truchet,  id. 

ViNCËNNEux,  agent  de  de  Compagnie 
lyonnaise  à  Ambohimanga. 

Anglais 

MM.  Ansellne,   prospecteur  à  Ambositra. 
Ashnoder,  id. 

Button,  id. 

Duponsel,  id. 

Hanning,  id. 

MuRGHissoN,  ingénieur,  agent  de  la 
Compagnie  lyonnaise  à  Ambositra. 

Américams 

MM.  BuDER,  prospecteur  à  Ambohimanga. 
Napbegyi,   prospecteur   à   Ambohi- 
manga. 

Allemand 

M.  Holste,  prospecteur  à  Ambositra. 

Suisse 
M.  Haag,  prospecteur  à  Ambositra. 

Belges 

MM.  Renard,  prospecteur  à  Ambohimanga. 
UoLSTELN,  prospecteur  à  Ambositra. 


n 


S88  - 


Province  de  Fianarantsoa 


REHSEIGHBHEIITS    GÉOGRAPHIQUES 

La  province  de  Fianarantsoa  est  située  entre  21®  et  22<^  de  latitude  Sud  et  entre 
43®  et  45*  de  longitude  Est. 

Elle  est  limitée  : 

Au  N . ,  par  le  Matsiatra  et  une  ligne  fictive  qui  part  de  Tembouchure  de  la 
Manandriana,  affluent  de  la  Matsialra,  et  rejoint  la  haute  Manaoonoka  ; 

A  TE.,  par  le  massif  du  Vohonala  et  une  ligne  qui  passe  par  le  village  d'An- 
doharano,  rejoint  ensuite  le  Faraony  au  point  où  il  reçoit  son  afVuent, l'Ampi- 
tabc,  et  aboutit  à  Sahasinaka,  sur  le  Faraony  ; 

Au  S. >E.,  par  la  ligne  de  partage  des  eaux  des  bassins  de  la  Rianana  et  de  la  Ma- 
titanana  ; 

Au  S.,  par  les  montagnes  de  rAngavo,de  TAndrangitra,  la  chaîne  de  Lambo- 
any  et  les  contreforts  orientaux  de  la  chaîne  de  TAnalarnavo  ; 

A  ro.,  par  les  crêtes  qui  limitent  dans  cette  direction  la  vallée  de  Tlhosy, 
par  la  Lalana,  le  plateau  de  THorombe  et  le  Zomandao  jusqu'à  son  confluent 
avec  la  Matsiatra. 

Orographie.  —  La  province  est  traversée  du  N.  au  S.,  dans  sa  partie 
orientale,  par  Tarète  faîtière  de  l'île,  dont  les  pics  le^  plus  remarquables,  du 
Nord  au  Sud,  sont: TAmbohitrakolaby (1.780 mètres) ;lcMandalahy  (1.410  mètres); 
TAnkaramainty  (1.495  mètres)  ;  TAmbohitrimaniaka  (1.620  mètres)  ;  le  Mitongoa 
(1.450  mètres)  ;  l'itrimo  (l.SlOmètres)  ;  TAmbondombe  (1.  850 mètres)  ;  l'Itrongay 
(1.540  mètres).  La  chaîne  de  TAndrangitra,  au  S.,  se  maintient  à  des  hauteurs  de 
1 .  600  à  1 .  800  mètres  ;  enfin  à  l'O.,  les  derniers  ressauts  du  plateau  central,  Tlngaro, 
rifandana,  le  Lamboany  et  TAndrapenaka  atteignent  encore  des  altitudes  de  1.450 
mètres. 

Hydrographie.  —  Les  quatre  cinquièmes  des  cours  d'eau  de  la  province  se 
jettent  dans  le  canal  de  Mozambique  par  la  Matsiatra  et  ses  affluents. 

La  Matsiatra,  qui  prend  le  nom  de  Mangoky  en  aval  de  son  confluent  avec 
le  Zomandao,  a  sa  source  non  loin  du  village  de  Vinanitelo  ;  pendant  150  kilo- 
mètres environ,  il  coule  dans  une  direction  S.-N.,  pour  se  diriger  ensuite  vers 
ro.  Son  cours  total,  de  600  kilomètres,  en  fait  Fun  des  plus  grands  fleuves 
de  nie.  Ses  principaux  affluents  dans  la  province  sont,  sur  la  rive  gauche  : 

Le  Mandranofotsy,  qui  passe  au  pied  de  Fianarantsoa  ;  la  Mananantanana, 
qui  arrose  Ambohimandroso,  Ambalavao,  Ankaranosy  ;  le  Zomandao,  qui  passe 
à  Ankaramena  et  Ambinaniroa  et  dans  lequel  se  jette  Tlhosy. 

Ses  tributaires  de  droite  sont  : 

l/lboaka,  qui  fertilise  les  belles  rizières  d'Alakamisy  ;  rAnkova,prèsd'Ambo- 
himahusoa  ;  la  Fanindrona,  coulant  au  N.   d'Alarobia-Vohiposa. 

Le  bassin  oriental  ou  de  TOcéan  Indien  comprend  le  haut  cours  de  nom- 
breuses rivières  ou  fleuves  gui  vont  du  N.  au  S.  :  la  Faravory  et  son  affluent, 
la  Sakanany,  la  Sandrananta,  la  Mananarobondro  et  la  haute  Matitanana. 

La  superficie  de  la  province  de  Fianarantsoa  est  de  50.000  kilomètres  carrés 
en  chifi'res  ronds. 

POPULATION 

Le  tableau  ci-après  fait  ressortir  le  chiffre  de  la  population  de  la  province 
de  Fianarantsoa. 


—  259  - 


HOllIS 


FEUB8 


fiAR€OIfS 


FILLK8 


TOTAUX 


Population  indigène 


District  d'AmhalaTao 

id.     d'Ambobîmabasoa 

id .      de  Solila  (eh.-lim  Puyakana) 

id.     de  Fianaraotsot 

id.     d'Ibosy 

id.     d'Ifanadiana 

Commane 


19.614 

11.918 

15.537 

33.899 

5.600 

4.152 

1.433 


Totaux. 


91.384 


19.987 

19.88 'i 

16.909 

30.593 

5.880 

4.398 

1.519 


90.700 


13.966 
8.060 
11.819 
91.975 
3.340 
3.793 
1.030 


63.906 


19.115 
7.417 
9.153 

93.673 
9.800 
4.017 
1.017 


60.199 


64.989 
39.579 
59.711 
110.000 
17.690 
16.990 
5.000 


Population  européenne  et  assimilée 


District  d'ArobaUvao 

id.     d'Ambohimahasoa. 

id.     de8«UI« 

id.     de  Pianamitaoa... 

id.     d'Ibosy 

id .     d'If aoadiaoa 

Commane 


Totaux. 


15 
15 

9 
7 
8 
3 
93 


150 


3 
3 
1 


1 
37 


45 


t 
94 


96 


» 

1 

95 


99 


305.489 


18 

90 

19 

7 

8 

6 

179 


950 


La  province  compte,  d'après  le  dernier  recensement,  305.482  habitants  indi* 
fs'ênes.  Les  districts  ae  Fianarantsoa,  Ambalavao,  Ambohimahasoa  sont  exclu- 
sivement peuplés  de  Betsileo,  d'affranchis  et  de  Hova  émigrés  ;  dans  le  Sud  du 
district  d'Ambalavao^  on  compte  quelques  cantons  bara  ;  le  district  d'ifanadiana, 
situé  à  TEst  de  la  province,  est  peuplé  de  Tanala,  mêlés  d'une  émigration 
betsileo  assez  marquée. 

Le  district  de  Solila,  peuplé  en  très  grande  majorité  de  Betsileo,  compte 
aussi  quelques  groupes  de  Bara  et  de  Sakalava. 

En6n,  le  district  d'Ihosy  est  peuplé  de  Bara-Be  et  de  Bara-Manonga. 

Les  Européens  en  résidence  dans  la  province  de  Fianarantsoa  sont  au  nombre 
de  2.50,  population  assimilée  comprise.  Ces  éléments  comprennent  195  Français 
^t55  étrangers,  dont  :  150  hommes,  45  femmes,  26  garçons  et  29  tilles. 

SUBDIVISIONS  ADMINISTRATIVES 

La  province  de  Fianarantsoa  est  divisée,  au  point  de  vue  administratif,  de 
ia  façon  suivante  : 


"' 


DISTRICTS 


Fianaranisoa 

AmbalaTao 
Antbohimahasoa 

Solila 

IbosT 
Hanadiana 


CHEFS- LIEUX 


FianaranUoa 

A  mbalavoa 
Ambohimahasoa 

Fanjakana 

Ibosy 
Ifanadiatia 


80U8-OOUVRII- 
NBMBNT8 


CHEFS-LIEUX 


Fianaranlaoa    (    Fianarantsoa 

Alakamisy      }       Alakamisy 

Ambalavao      I       Ambalavo 

Ambohimahaaoa  |  Ambohlmabasoa 


Solila 
Fanjakana 

Ihosy 
Ifanadiana 


Sulila 
Fanjakana 

Ihosy 
Ifanadiana 


■«>■■■ 

g 

NOMBRE 

o 

H 

d'habitants 
du 

-< 
O 

eouf-goaT«raeiDMt 

n 

T5.000 

7 

35.000 

Î3 

64.282 

15 

39.579 

10 

18.924 

19 

33.787 

14 

17.620 

8 

16.290 

J 


RENSEIGNEMENTS  ÉCONOMIQUES 

Entrefrises  européennes.  —  Les  entreprises  européennes  sont  nombreuses, 
comme  l'indique    le    tableau    ci-après.  Tons  les  arbres   fruitiers  d'Europe 


-    280  — 


viennent  très  bien  dans  le  Betsileo.  La  vigne  pousse  assez  bien  :  MM.  Pélrod, 
George!  et  les  Pères  Jcsnites  font,  au  coramenccment  de  chaque  année,  une 
récolte  assez  abondante  de  raisin.  Les  échantillons  de  vin,  sans  être  parfaits, 
représentent  d'acceptables  spécimens  de  consommation  courante. 

Concessions  des  Européens 


DISTRICTS 


Pionarantftoa  . 


id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 

id. 

id. 

id. 

id. 
Alakamisy...  . 

id        

Ambohimaha- 


NOMS 

des 

GOKCESBIONMAIHKS 


de  Chalain. 


soa 

Solila 

Arobalavao. 
id. 


Rigard 

Focard 

Georffct 

Gibelin 

Gouloumès. 

Orall 

Lenglel . . . . 

Leroy 

Mantelan... 
Smadja 


Stapoundzi 

Pétrod 

Frères  de  la  Doct  chrél. 

PP.  Jésuites 

Arnaud  

Brcgeras 


Couchoad 

Aroiot 

Kocnrd  (A.) 

Conty  (représentant  An- 
driampnrany) 


SITUATION 
delà 

COKCBSSIOM 


Ainpopok». 


Uena 

ADtambohorory 
AmbaloTora.... 

Uena 

Antnmbohobe .. 

Andrahito 

.Maroniby 

Ftnnarantsaa... 

Kiaujesoa 

Vatosola 


Antambohobe .. 
Ambohiinalaza. 

Kiaujasoa 

Ambohimnlnza . 

ivoamba 

Alakainisy 


Ainboasary 

Aoknrambory .. 

Amhalavao 

Ambohiman- 
droi^o 


NiTURB 
du 

BOL 


Argilo-sili- 
ceux(laté- 

id. 

id. 

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id 

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id. 


NATURE 

des 

CULTOavS  KXT«BPai«l 


Arbres  et  vigne. 


Guitares  indigènes. 
Arbres  divers. 
Arbres  fruitiers,  vigne. 
Cuit,  indig.,  ambrevade 
id. 
id. 
Cuil.  indigène,  élevage. 
Essais  div.,  coton,  mûriers 
Pftturages,  arbres. 
Elevage,  arbres,  essais  de 

coton  et  de  tabac.  . 
Ananas,  arbres,  vigne. 
Vigne,  pàtarages. 
Arbres div.,  vigne,  légum 
Cnllures  indigènes,  vigne 
Légumes,  pâturage». 
Cultures  diverses,  arbres. 

Café,  vigne,  élevage. 
Pâturages,  élevage. 
Arbres  divers. 

Thé,  mùricsrs. 


Cullures  inditjènos,  —  Les  indigènes  se  livrent  en  général  à  la  cnlturo  /l^^ 
rizières,  qui  sont  fort  belles  dans  le  pays  betsileo,  et  aux  cultures  secondaire 
(manioc,  patates,  arachides,  l/anibrevade,  plantée  en  vue  do  Tel  ev  âge  du  ver 
à  soie  indigène,  est  Tobjet  d'une  culture  importante  dans  le  district  d'Anibalavao; 
le  maïs,  le  haricot,  la  pomme  de  terre,  le  tabac  sont  aussi  cultivés  dans  la 
province. 

Les  légumes  viennent  bien  ;  beaucoup  d'indigènes  ont  des  jardins  potagers. 
dont  les  produits  sont  facilement  écoulés  sur  le  marché. 

Elevage.  —  La  population  bovine  de  la  province  de  Fianarantsoa  est  indiquée 
dans  le  tableau  suivant. 


DISTRICTS 


Ambohimahasoa. 

Fianarnntsoa 

Anibalavao 

Ihosy 

Solila 

Ifanadiana 


Total. 


NOMBRK 
des 

UOVlDéS 

OBSERVATIONS 

12.200 
69.515 
48.134 
40.000 
45.9*76 
3.997 

Zone  du  plateau  betsileo. 

id. 

id. 

Pays  bara 

Région  de  l'Ouest 

Pays  ianala 

•219.8*» 

La  vallée  de  la  Mananantanana  est  la  région  de  la  province  la  plus  propice  à 
rélevage.  Cette  région,  abondamment  pourvue  de  pâturages  et  bien  arrosée, 


-  261  — 

est  susceptible  de  nourrir  de  nombreux  troupeaux  et  de  produire  du  riz  en 
abondance. 

On  rencontre  également  des  prairies  de  montagne  couvertes  en  toute  saison 
(le  pâturages  qui  conviennent  aux  bœufs  et  aux  moutons  et,  en  quelques  points, 
au  cbeval. 

Des  prairies  de  plaine  de  plusieurs  milliers  d'hectares  se  trouvent  entre  la 
Malsiatra  et  la  Mananantanana,  les  vallées  de  Flmorona,  de  Tlsahandaka,  de 
rioninarivo  et  de  la  M anambona. 

II  y  a,  enfin,  sur  les  hauts  plateaux,  des  pâturages  faits  d'herbe  courte,  fine, 
douce  au  toucher,  et  déplantes  variées  que  les  chevaux  goûteraient  très  proba- 
blement. 

Tels  sont  les  pâturages  de  la  haute  Manambona,  aux  environs  d'Ambohi- 
inila  et  de  Mahazoarivo,  du  cirque  d'Ambohibolamcna,  large  de  plus  de  dix 
iiilonictres,  de  la  haute  vallée  de  Sariho  à  Textrémité  occidentale  de  la  grande 
plaine  d'ikalamavony. 

Les  principaux  cours  d'eau,  Matsiatra,  Mananantanana,  Zamandao,  arrosent 
et  entretiennent  des  prairies  d'assez  bonne  qualité  et  des  pacages. 

En  môme  temps  que  des  pâturages  pour  ses  bœufs,  Tindi^ène  trouve  dans 
la  province  des  terrains  propres  à  ses  cultures  couturaières  :  riz,  manioc,  maïs, 
'te,  etc. 

Malheureusement,  toutes  les  entreprises  de  culture  ou  d'élevage  en  grand 
lentées  jusqu'à  ce  jour  par  des  Européens  ont  entièrement  échoué  par  suite  des 
qualités  médiocres  du  sol  et  de  la  main-d'œuvre  indigène. 

Toutefois,  l'instiillalion  d'Européens  dans  la  vallée  de  la  Mananantanana,  la 
plus  chaude  et  la  plus  riche  en  pâturages,  serait  peut-être  suivie  d'heureux  ré- 
sultats, si  la  rigueur  d'un  climat  torride  et  le  paludisme  ne  rendaient  cette 
expérience  tout  particulièrement  dangereuse. 

Quoi  qu'il  en  soit,  l'élevage  est  très  en  honneur  dans  la  province  et  les  indi- 
jîèncs  s'y  adonnent  avec  succès,  surtout  dans  le  Sud.  Le  bétail  ainsi  produit  est 
la  source  d'un  commerce  important  avec  l'Imerina  et  la  province  de  Tulear. 

Ferme  hippique.  —  La  ferme  hippique  de  l'Iboaka,  située  à  18  kilomètres  de 
Fianarantsoa,  sur  la  route  d'Alakamisy,  est  dirigée  par  M.  le  lieutenant  Amène, 
«ta  rartillerie  coloniale. 


Cet  établissement  occupe  une  surface  totale  de  73  hectares,  dont  14  sont 
uitivés  en  mats,  avoine,  sarrasin,  carottes  fourragères,  betteraves  pour  l'alimen- 


jari 
«ultures  intéressant  l'avenir  agricole  et  économique  du  Betsileo. 

Le  tableau  ci-dessous  fait  ressortir  le  nombre  des  animaux  entretenus  dans 
la  ferme.  • 


Î'  Barbes 3 

AbTSSiiiB 3 

Malgaches » 

roulinièreii                   *  Barbes 12 

"unnieres. ^  Abyssines 19 

(de  3  ans 5 

rtitilnins  el  pooltchesl  de  2  ans 6 

Désàlboaka i  de  1  an 6 

(  sous  la  mère...  6 

l'iodete  d'Algérie 1 

Auesses 21 

•'•^nae*  àaesses \  °^*  *  iDoaM. . .  g^ 

Jr^ufs  detravaii 18 

T<iareaux  sans  bosse 2 


Vaches  sans  bosse 6 

Vaches  à  bosse \i 

Génisses  el  taurillons  à  bosâe 9 

Génisses  et  taurillons  sans  bosse 15 

RAijpp»                        I  de  Proyence 9 

**^''®*^* 1  de  Sologne 1 

B'*^^" dl^rg'nT::::::::  1 

.Agneaux  et  agnelles. . j  f^  |X|nef;: ! \\\\\  2 

Brebis  malgaches* 44 

Brebis  el  agnelles  du    le' croisement 38 

id .            du  S*  croisement 6 

Moutons  castrés  des  !•«  et  2*  croisements. .  17 


Les  ventes  d'animaux  se  font  soit  par  la  voie  des  enchères,  soit  à  Tamiable. 
bans  ce  dernier  cas,  les  prix  sont  fixés  par  une  commission  de  vente  composée 
du  directeur  de  la  ferme,  du  receveur  des  domaines  el  d'un  notable  de  Fiana- 
rantsoa. Après  entente,  le  demandeur  signe  un  engagement  de  verser  le  prix 


-.262  — 

fixé  dans  la  caisse  du  receveur  des  domaines  dès  approbation  par  l'administra- 
teur chef  de  la  province,  par  délégation  du  Gouverneur  Général. 

La  livraison  de  Tanimai  suit  immédiatement  ce  versement. 

Si  deux  demandes  d*achat  sont  formulées  pour  le  môme  animal  et  si  les  in- 
téressés acceptent  tous  deux  le  prix  fixé,  il  est  procédé  à  une  mise  aux  enchères 
au  lieu  indiqué  paria  commission. 

Le  domaine  de  la  Ferme  hippique  est  prolongé  jusqu'au  Matsiatra  par  une 
longue  bande  d'excellents  p&turagc,s  présentant  une  surface  d'une  centaine 
d'hectares  environ. 

Ces  prairies  sont  louées  à  raison  de  4  fr.  par  an  et  par  hectare  aux  éleveui*s 
de  chevaux  du  Betsileo,  qui  commencent  k  se  grouper  autour  de  l'iboaka. 

La  monte  est  absolument  gratuite  ;  en  principe,  les  saillies  doivent  se  faire 
de  novembre  à  mai.  Néanmoins,  toutes  les  juments  ou  toutes  les  Unesses  qui  sont 
présentées  sont  acceptées,  quelle  que  soit  répoque  de  leur  venue  à  l'IboaKa.  Los 
juments  reçoivent  trois  sauts  à  cinq  jours  d  intervalle  et  sont  revues  encore  un 
mois  après.  Les  &nesses  sont  saillies  trois  jours  de  suite. 

L'étalon  est  choisi  par  le  pro|)ri^taire. 

L'exploitation  agricole  et  le  jardin  d'essais  de  l'ïboaka,  annexés  à  la  Ferme 
hippique,  ont  pour  but  de  fournir  les  denrées  alimentaires  nécessaires  h  la  nour- 
riture des  animaux  et  d'étudier  les  cultures  intéressant  l'avenir  agricole  et  écono- 
mique du  Belsileo. 

Industrie.  —  Entreprises  européennes.  -—  L'industrie  manufacturière  n'existe 
pas  dans  la  province  de  Fianarantsoa. 

Parmi  1  industrie  cxtractive,  il  y  a  lieu  de  citer,  en  premier  lieu,  l'industrie 
minière,  qui  a  pris  un  grand  essor  dans  la  circonscription.  Un  certain  nombre 
de  prospecteurs,  notamment  MM.  Gattin,  Staponndzi,Gouloumès  et  Leconite  ont 
essayé  ae  substituer  à  la  bâtée  le  travail  au  sluice. 

Avec  ce  procédé  d'exploitation,  le  prix  de  revient  du  kilo  d'or  a  pu  être 
abaissé  à  environ  1.020  francs,  alors  qu'a  la  bâtée,  le  kilo  d'or  revient  à  2.000  et 
même  2.100  francs. 

Pendant  l'année  1903,  les  déclarations  de  pose  de  signaux  s'étaient  élevées  an 
chiffre  de  113;  pendant  les  onze  premiers  mois  de  l'année  1904,  on  en  a  enre- 
gistré 200. 

Il  y  a  actuellement,  dans  la  province,  une  soixantaine  de  périmètres  miniers 
régulièrementexploitésineuf,  en  vertu  d'un  permis  d'exploitation  et  cinquante- 
quatre,  environ,  en  vertu  d'un  permis  de  recherches. 

Il  n'a  cas  été  découvert,  jusqu'à  ce  jour,  dans  la  province,  de  filons  aurifè- 
res ;  touteiois,  l'exploitation  de  M.  Lecomte,  dénommée  Imaina,  située  au  Nord- 
Ouest  de  Fianarantsoa,  dans  le  district  de  Solila,  renferme  des  quartz  aurifères 
très  riches. 

Il  y  a  lieu  de  citer  également  l'exploitation  d'un  gisement  de  pierre  à  chaux 
due  à  l'initiative  d'un  habitant  de  Fianarantsoa,  Iternard  Ranaivo.  La  chaux  qu'il 
fabrique  n'a  pas  la  qualité  de  celle  qui  est  importée  d'Europe,  mais  a  l'avantage 
de  n'être  pas  trop  chère.  Il  la  vend,  rendue  a  Fianarantsoa,  à  raison  de  0  fr.  40 
le  kilo,  soit  400  fr.  la  tonne. 

Industrie  forestière.  —  La  forêt  tanala,  qui  couvre  la  région  intermédiaire 
comprise  entre  la  côte  Est  et  le  Betsileo  proprement  dit,  dont  elle  suit  les  limites 
orientales  formées  par  la  ligne  de  partage  des  eaux  qui  sépare  les  bassins  des 
fleuves  tributaires  de  l'Océan  Indien  et  du  canal  de  Mozambique,  occupe 
une  superficie  totale  approximative  de  1.000  à  1.200  kilomètres  carrés. 

La  haute  futaie  est  distante  du  centre  Betsileo  de  30  à  40  kilomètres;  de 
Fianarantsoa  aux  abords  de  la  grande  forêt,  il  faut  compter  six  heures  de  mai^ 
che  en  ligne  directe.  Les  bois  provenant  des  exploitations  des  Européens  sont 
acheminés  sur  Fianarantsoa  par  la  Matsiatra,  accessible  aux  pirogues  et  aux 
chalands  à  fond  plat  dans  la  haute  partie  de  son  cours,  depuis  Vinanitelo 

i'usqu'au  pont  de  l'ivoamba,  situé  sur  la  route  de  Tananarive.  De  ce  point  à 
fianarantsoa,  oui  en  est  éloigné  de  12  kilomètres,  les  bois  sont  transportés 
par  chariots  à  bœufs,  très  rarement  à  dos  d'hommes. 


^  263  — 

L'économie  de  transport  qui  en  résulte  et  la  concurrence  des  exploitants 
européens  ont  amené  une  baisse  appréciable  du  prix  du  bois  à  Fianarantsoa. 
Le  mètre  cube  de  bois  de  charpente  vaut  actuellement  75  francs. 

Plusieurs  concessions  forestières  sont  représentées  dans  la  province.  Ce  sont 
celles  de  : 

M.  Lero^,  qui  occupe  une  superficie  de  200  hectares  et  est  située  à  Àmbodi- 
variony,  près  du  confluent  du  Ranomainty,  affluent  de  la  Matsiatra,  à  38  kilo- 
mètres de  Fianarantsoa  ; 

M.  Gouloumès,  qui  occupe  une  surperflcie  de  100  hectares  environ,  située 
à  20  kilomètres  au  S.  de  celle  de  M.  Leroy  ; 

Du  R.  P.  du  Goëtlosquet  et  de  M»«  V^«  Lenglet;  Tune  et  l'autre  sont 
situées  dans  la  forêt  d'Ambodivariony,  à  50  kilomètres  environ  de  Fianarantsoa. 

Au  cours  de  Tannée  i904,  trois  concessions  ont  été  accordées  : 

A  M.  Dantonyj  qui  occupe  une  superficie  de  600  hectares  environ  située  au 
Nord  de  la  concession  du  R.  P.  du  Goëtlosquet; 

A  une  société  de  charpentiers  malgaches  (Ranaivo  et  autres)  qui  occupent 
une  superficie  de  2.000  hectares  dans  la  forêt  de  Vinanitelo  ; 

Enfin  à  M.  Smadja,  qui  occupe  une  superficie  de  1.000  hectares,  également 
située  dans  la  forêt  de  Vinanitelo. 

M.  Lerov,  seul,  fait  de  l'exploitation  industrielle.    La  scierie  mécanique 

au'il  a  in«itallée  à  Ambodivariony  marche  régulièrement»  Les  autres  exploitants 
ébitent  le  bois  à  Taide  de  scies  à  main. 

Industrie  des  transports,  —  Bien  qu'à  ses  débuts»  Tindustrie  des  transports 
tend  à  progresser  dans  la  province.  L'achèvement  de  la  route  carrossable 
Fianarantsoa-Mananjary  a  permis  de  mettre  en  circulation  des  voitures  à 
bras. 

(^  Société  française  ,de  Commerce  et  de  Navigation  et  la  Société  des  Grands 
Bazars  ne  se  servent  plus  que  de  voitures  pour  faire  monter  leurs  marchandises 
de  la  côte. 

Des  essais  de  transport  par  éines  ont  été  tentés  par  la  Compagnie  Lyon-> 
naise  et  la  Société  des  Comptoirs  Thiziens  entre  Mananjary,  Ambohimahasoa  et 
Ambositra. 

Ces  deux  sociétés  n'cfl*ectuent  plus  leurs  transports,  entre  Ambohimahasoa 
et  Ambositra,  qu*au  moyen  d'ànes  qu'elles  chargent,  pour  ce  parcours,  à  80  kilos. 
Ces  animaux,  parfaitement  acclimatés  aujourd'hui,  résistent  bien  à  la  fatigue 
sur  les  routes  des  hauts  plateaux  et  supportent  aisément  le  travail  qui  leur 
est  demandé. 

En  prévision  du  développement  que  le  roulage  est  appelé  à  prendre,  un 
colon  militaire,  M.  Gibelin,  a  installé  un  atelier  de  charronnage  à  Fianarantsoa. 
M.  Leroy  a  l'intention  d'annexer  à  sa  scierie  mécanique  d' Ambodivariony  une 
carrosserie. 

Industries  indigènes.  —  L'industrie  indigène  est  assez  développée  dans 
la  province^  Les  bois  (planches  et  madriers)  font  l'objet  d'un  commerce  local 
important.  Dans  les  principaux  centres  :  Fianarantsoa,  Ambalavao,  Alakamisv  et 
Ambohimahasoa,  quelques  indigènes  fabriquent  des  briques  cuites,  qu'ils  venoent 
à  des  prix  élevés  :  25  à  35  francs  le  mille. 

Lindustrie  du  fer  est  représentée  par  plusieurs  groupes  de  forgerons,  ins- 
tallés à  proximité  de  la  forêt  de  l'Est;  ils  façonnent  aes  angady  (bêches), 
haches,  faucilles,  couteaux,  .qu'ils  vendent  sur  les  marchés  de  la  place. 

A  signaler  encore,  parmi  les  industries  indigènes,  la  fabrication  des  poteries 
et  d'objets  de  sparterie,  la  confection  des  étoffes  de  soie,  lamba,  le  travail  de 
la  cire.  Des  ouvrais  en  raphia  et  en  paille  tressée,  des  panneaux  peints  sont 
fabriqués  par  de  jeunes  artistes  hova  et  betsileo.  Ces  objets,  de  jour  en  jour 
plus  connus  et  appréciés,  trouvent  de  nombreux  acquéreurs. 

Commerce.  —  Fianarantsoa  est  un  centre  de  transactions  importantes  avec  le 
Sud  de  l'ile.  La  base  des  transactions  commerciales  avec  les  indigènes  est  cons- 
tituée par  la  vente  des  toiles,  indiennes  et  autres  tissus. 

Aucun  produit  de  marque  étrangère^  à  l'exception  des  allumettes,  qui  pro* 


—  264  — 

viennent  en  grande  partie  de  Suède,  des  bières  d'Allemagne  et  du  pétrole,  qui 
vient  d'Amérique,  n'est  importé  dans  la  province. 

Les  marques  de  toile  les  plus  prisées  des  indigènes  sont  :  Cabot  Supérieur, 
Tsara  dia  tsara,  Longottc,  Bouvillon,  Tète  de  Cer^  Angora. 

Ces  toiles  se  vendent  à  des  prix  variant  entre  400  et  450  francs  la  balle  de 
mille  yards. 

Les  transactions  commerciales  se  font  sur  les  marchés  de  la  province,  qui 
sont  au  nombre  de  37. 

Parmi  les  produits  d'exportation,  les  principaux  sont  :  le  riz,  le  bétail,  l'or, 
les  cocons  de  soie,  les  peaux,  la  cire,  le  caoutchouc.  Les  principales  maisons  de 
commerce  échangent  autant  que  possible  les  produits  qu'elles  reçoivent  d'Europe 
contre  des  produits  locaux. 

Les  transports  se  font  généralement  à  dos  de  bourjanes  et  aussi  à  l'aide  de 
voitures  à  bras,  depuis  l'ouverture  de  la  route  charretière  Fianarantsoa-Ma- 
nanjary.  La  Société  française  de  Commerce  et  de  Navigation  a  fait  un  essai  de 
transport  à  l'aide  de  voitures  à  bœufs.  Cet  essai  n'a  pas  encore  donné  de  résul- 
tats très  satisfaisants  du  fait  de  l'utilisation  de  bœufs  non  ferrés  et  insuffisam- 
ment nourris  en  cours  de  route. 

Les  porteurs  sont  payés,  par  l'administration,  à  raison  de  i  franc  par  jour. 
Cénéralement,  les  commerçants  et  les  particuliers  traitent  à  forfait  avec  les 
bourjanes  ;  les  prix  habituels  sont  de  10  à  12  francs  de  Fianarantsoa  à  Manan- 
jary  et  de  20  à  25  francs  de  Fianarantsoa  à  Tananarive. 

Une  tonne  de  marchandises  rendue  à  Mananjary  revient  à  peu  près  à  280 
francs. 

11  y  a  chaque  année  dans  la  province  six  foires  d'une  durée  de  deux  jours. 
Elles  se  tiennent  à  Fianarantsoa  le  premier  vendredi  de  l'année  et  le  vendredi 
qui  précède  le  14  juillet  ;  à  Ambalavao,  le  dernier  mercredi  de  l'année  et  celui 
qui  précède  le  14  uiillet;  à  Ambohimahasoa,  le  dernier  samedi  de  l'année  et  le 
samedi  qui  précède  le  44  juillet. 

En  outre,  les  marchés  hebdomadaires  les  plus  fréquentés  de  la  province  se 
tiennent  les  jours  et  aux  lieux  suivants  : 

A  Ambohinamboarina,  Mahazony,  Ambohîdrazana,  le  lundi. 

A  Fandrandava,  Fiadanana,  le  mardi. 

A  Alarobia-Befcta,  Ambalavao,  Alarobia-Vohiposa,  le  mercredi. 

A  Alakamisy-Ambohimaha,  Fanjakana,  Alakamisy-Itenona,  le  jeudi. 

A  Fianarantsoa,  Andranovorivato,  le  vendredi. 

A  Ambohimahasoa,  Ambohimandroso  et  Ifanadiana,  le  samedi. 

On  peut  se  procurer  dans  ces  marchés,  avec  les  produits  d'importation, 
ceux  de  l'agriculture  et  de  Tindustric  locales. 

Les  maisons  de  commerce  sont  nombreuses  dans  la  province  de  Fianaran- 
tsoa; presque  toutes  se  livrent  au  môme  genre  de  commerce.  Il  y  a  lieu  de 
citer  parmi  les  principales  : 

Maison  Cattin.  —  Gros,  demi-gros,  détail,  exportation,  importation,  boissons 
alcooliques^  denrées  alimentaires. 

Grands  Bazars  du  Betsileo.  —  Gros,  demi-gros,  détail,  exportation,  impor- 
tation, boissons  alcooliques,  denrées  alimentaires. 

Compagnie  Parisienne  de  Madagascar.  —  Gros,  demi-eros,  détail,  exporta- 
tion, importation,  denrées  alimentaires,  tissus,  quincaillerie,  vins,  liqueurs, 
alcooU  au  pays. 

Société  Française  de  Commerce  et  de  Navigation  à  Madagascar.  —  Commerce 
de  gros,  tissus  écrus  et  blanchis,  alcools,  échanges  avec  les  indigènes,  cuirs, 
cire,  caoutchouc,  quincaillerie. 

O'Swald  et  C^^*.  —  Alcools,  tissus,  cuirs,  cire,  caoutchouc. 

Madagaskara.  — -  Tissus,  alcools,  cuirs,  cire,  caoutchouc. 

Maison  Procter  Brothers. 

Hôtel  du  Betsileo,  M.  Guillaume  Loyens,  propriétaire. 

Maison  Pachoud.  —  Importation,  exportation,  détail,  or, 


—  26S  — 

Maison  Dantony.  —  Demi-gros,  détail,  boissons  alcooliques,  denrées  alimen- 
taires. 

Les  maisons  indigènes  de  la  place  ne  vendent  qu'au  détail  ;  elles  font  leurs 
approvisionnements  tant  à  Mananjarv  qu'à  Fianarantsoa  chez  les  commerçants 
européens.  Elles  ne  se  livrent,  en  général,  qu'au  commerce  des  toiles  et  tissus. 

RENSEIGIIBIENTS  GÉNÉRAUX 

Le  voyageur  qui  a  l'intention  de  se  rendre  à  Fianarantsoa  doit,  autant  que 
possible,  prendre  la  voie  de  mer.  Cette  voie,  outre  qu'elle  est  la  plus  rapide,  a 
l'avantage  d'être  plus  économique  que  la  voie  terrestre.  A  Tamatave,  le  voyageur 
s'embarque  sur  la  ViUe-de-Pernambuco,  qui  quitte  ce  port  vers  le  46  ou  17  de  cha- 
que mois  et  arrive  à  Mananjary  vers  le  22.  Les  prix  de  passage  sont  fixés  comme 
suit: 

V*  classe,  200  francs  ;  2«  classe,  100  francs  ;  pont,  50  francs. 

A  Mananjary,  après  une  ou  deux  journées  de  repos,  le  voyaçeur  s'occupera 
du  recrutement  de  bourjanes  pour  son  transport  personnel  et  celui  de  ses  baga- 
ges. 11  formera  son  convoi  à  raison  de  huit  Dourjanes  pour  le  tilanjana  et  doux 
banrjanes  pour  chaque  charge  de  50  kilos.  Les  bourjanes  seront  payés  à  raison  de 
1  fr.  25  par  journée  de  trajet. 

Le  tableau  ci-dessous  indique  l'itinéraire  de  la  route  de  Mananjary-Fiana- 
rantsoa. 

(  Départ:  Mananjary.  .^„„  (  Déjeuner  :  Ifanadiana. 

|T  iour  }  PMuner  :  Tsaravary.    ^  ^   ,  ,^      ^  •**    JO"r     Coucher  :  Ranomafana. 

^dl.te*  ^"*»^"^°'^  (chef-lieu  du  ^  Sahavondronina. 

^      <>»'rtcl).  4.   jour  I  i;oicher  :  Alakamisy. 

^-   J<>-'  1  Çbtrr^^nkof?^^^^^^  ^-  ^o.r     Déjeuner  :  Fianarantsoa. 

Le  voyageur  trouvera  généralement  dans  la  plupart  des  localités  traversées 
des  gîtes  d'étapes  pour  s'abriter  et  se  procurera,  sans  trop  de  peine  et  presque 
partout,  de  la  viande  fraîche,  de  la  volaille,  des  légumes  et  des  œufs. 

Le  colon  qui  désire  se  fixer  dans  le  BcUileo  trouvera  assez  facilement  la 

est 


proportion) 
payé  en  moyenne  au  taux  de  50  francs  les  27  grammes. 

Entre  Fianaranlsoa  et  Ambalavao,  il  existe  une  route  muletière.  Les  chefs- 
lieux  des  cantons  de  la  province  sont  reliés  entre  eux  par  des  chemins  muletiers. 

Les  cours  d'eau  de  la  province  ne  sont  utilisables  en  partie  que  pour  la  navi- 
gation en  pirogue  ou  pour  le  flottage. 

BAtie  sur  un  cola  reliefs  accentués,  Fianarantsoa  se  divise  en  ville  haute  et 
ville  basse. 

Dans  la  ville  haute,  que  domine  le  Rova,  se  pressent  sans  ordre  de  vieilles 
constructions  malgache.  Les  rues  sont  étroites  et  mal  alignées.  C'est  le  quartier 
du  temps  passé  que  modernisent  quelques  édifices  religieux  d'architecture 
sévère,  quelques  maisons  de  commerce,  le  trésor  et  le  tribunal. 

Plus  loin,  vei*s  le  N.,  sont:  la  cathédrale,  les  établissements  des  sœurs 
de  S'-Joseph  de  Gluny,  des  Frères  des  écoles  chrétiennes,  des  père^  Jésuites  ; 
puis,  au  milieu  d'un  parc  que  bordent  les  avenues  Le  Myre-de-Vilers  et  Gallieni, 
conduisant  à  la  ville  nasse,  la  Résidence. 

Bans  le  nouveau  quartier  s'élèvent  plusieurs  malsons  de  commerce,  les 
écoles  officielles,  la  poste,  le  Cercle  Français,  les  prisons,  les  bâtiments  de  la 
place  et  le  logement  du  commandant  d'armes,  le  commissariat  dé  police,  la 
direction  des  travaux  publics  et,  enfin,  le  grand  marché,  comprenant  six  pavil- 
lons couverts 


—  Î66  — 


A  TE.,  sur  la  colline  de  Tsaramandroso,  se  trouvent  les  casernes  du  13* 
régiment  d'infanterie  coloniale. 

Emplacement  des  services.  —  Administration  provinciale  :  avenue  Le 
Myre-de-Vilers. 

Mairie  :  rue  François-de-Mahy. 

Trésor  :  place  du  Marché. 

Postes  et  télégraphes  :  avenue  de  Fianarantsoa. 

Tribunal  :  près  au  marché  (ville  haute]. 

Commandant  d'armes  :  rue  Almand. 

Service  des  domaines  :  avenue  Le  Myre-de-Vilers. 

Service  topographique  :  avenue  Le  Mvre-de-Yilers. 

Service  des  mines  :  près  de  la  cathédrale. 

Ecole  normale  :  rue  Almand. 

Cercle  :  le  Cercle  Français  est  le  lieu  de  réunion  des  fonctionnaires,  colons 
et  officiers.  Une  salle  de  café  est  attenante  au  cercle. 

La  ville  de  Fianarantsoa  compte  5.000  habitants. 

En  dehors  de  Fianarantsoa,  il  convient  de  citer,  comme  centres  administra- 
tifs  et  commerciaux,  les  localités  ci-après  :  Alakamisy-Ambohimaha,  Ambohi- 
mahasoa,  Ambalavao,  Fanjakana,  Ifanadiana,  Ambohinamboarina,  Alarobîa* 
Vohiposa,  Solila,  Alarobia-Befeta* 

Renseignements  utiles,  —  L'Euro[>éen  trouve  à  Fianarantsoa  toutes  commo- 
dités pour  son  installation.  Il  peut  y  vivre  à  bon  marché.  Les  prix  des  princi- 
pales denrées  alimentaires  sont  les*^suivants  : 


Parine. 


Sel 

Café 

Beurre  frais 

Fromaf$es  frais 

Sardines  à  l'huile 

Sucre  en   morceaux. 

Sucre  cristallisa 

Poivre  en  grains. . . . 

Chocolat 

Thé 


ifr.90  1ekilo 

0  30     — 
4  00     — 

1  75  la  motte 

0  30  le  petit  fromage 

0  40  la  boite 

1  %  le  kilo 
1  »    — 

6  00    — 

4  00    — 

0  80  le  paquet 


Boissons 


Mais 

Chou 

Carottes 

Navets 

Haricots 

Aulx 

Cresson 

Pommea  de  terre 

PaUies 

Manioc 

Viande  de  bœuf 

(filet) 

(cervelle) 

(langue) 

Porc 

Mouton 

Côtelette  de  mouton. 

—      de  porc 

I^pin 

Poulet 

Canard 

Oie 

Pigeon 

Œufs  de  poule 


4fr.00  les  100  kilos 

0 

90lspièCft 

0 

06  le  paquet 

0 

30       — 

0 

10       — 

0 

10       — 

0 

05        - 

1 

00  U  sobika 

0 

50        — 

0 

60        — 

0 

50  le  kilo 

1 

»    — 

0 

60    — 

0 

60    — 

0 

40    — 

0 

30    — 

0 

10 

0 

15 

1 

60 

0 

40 

0 

50 

1 

90 

1 

90 

0 

40  la  doQsaine 

Vin  rouge 13  A  35  francs  la  dame- 

jeanne 

Vin  blanc 9  fr.  50  la  bouteille 

Champagne  Mômm..  15     00        — 
—          Moët    ei 

Cbandon 7     60        — 

Bière 9     W        - 

Absinthe  Pernod 5     50        — 

Produits  locaux 

Rt£  blanc 7fr.50  les  100  kilos. 

Paddy 3     90  — 

Un  domesti(}ue  est  généralement  payé  à  raison  de  12  fr.  50  à  20  francs  par 
mois  ;  un  cuisinier  à  raison  de  25  à  30  francs.  Une  maison  non  meublée  se  loue 
de  50  à  80  francs. 

Il  n'existe  pas  de  médecin  ni  de  pharmacien  civils  à  Fianarantsoa  ;  les 
Européens  malades  peuvent  se  faire  soigner  à  Thôpital  militaire,  soit  à  leurs  frais 
soit  a  la  charge  de  la  Colonie  ;  dans  ce  dernier  cas,  ils  devront  prouver  qu'ils 
sont  indigents. 

Enseignement,  —  L'enseignement  primaire  est  confié  h  des  établîssemenls 
officiels  et  libres.  En  dehors  des  écoles  primaires,  renseignement  officiel  com- 
prend à  Fianarantsoa  une  école  régionale  à  laquelle  est  annexée  une  école 
professionnelle  de  filles  dirigée  par  deux  institutrices  assistées  d'une  maîtresse 
dentellî^re  indigène.  Les  tableaux  ci-contre  font  ressortir  la  situation  des  écoles 
officielles  et  privées  et  des  élèves  qui  les  fréquentent. 


—  867  — 

Enseignement  officiel 


CIRCONSCRIPTIONS 


Fiaoaranlsoa  (école  rég.)<* 

FiaDarantsoa  (école  profes- 
Bionnelle  de  filles) 


District  de  Fiacarantsoa. . 
id.    d'Ambalayao  . .  .. 

id.    deSoliia 

id.    de  IbosT 

id.    d'Ambobimabasoa 
id.    d'Ifaoadiana 


Nonu 


Totaux  , 


5 
4 
4 
1 
1 
6 


23 


PERSONNEL  ENSEIGNANT 


IsititstMn 


doat  s  Bnrop. 


6 
4 
4 
1 
1 
6 


98 


Isititstriccf 


5 
8  Earop. 


■ 
u 

M 


TOTAL 


6 


6 
4 

4 
1 
i 
6 


6ai^ 


ÉLÈVES 


Filki 


193 


33 


346 
118 
100 
66 
27 
955 


1.106 


X 

94 

• 

41 

49 

19 

107 


373 


TOTAL 


193 


70 

440 
118 
141- 
115 
39 
369 


1.478 


Nota.  —  En  dehors  de  l'école  professionnelle  des  filles  de  Fianaraotsoa,  les  travaux  A 
l'aiguille  sont  enseignés  par  des  maîtresses  spéciales  dans  onze  écoles  primaires  rorales. 


il 


Enseignement  privé 


HISSIONS 

1      Ecoles     1 
^    1   normales 

(Sections 
agricoles 

(Sections    1 
industrielles 

(Ecoles 
de  filles 

(Ecoles 
primaires 

1 
1 

1 

s 

1 

ÉLÉY 

ES  INSC 
Filks 

RITS 
TOTAL 

Hission  cathollqne .... 

5 

m 

109 

» 

109 

doDtSBorop. 

id .               • .  * . 

c 

• 

8 

Buropéeonat 

0 

300 

300 

id .              .  • . . 

n 

3 

7 
dont  S  Earop. 

■ 

315 

• 

315 

Mission  protest,  franc. 

• 

• 

» 

15 

• 

15 

id.              '•..• 

1 

6 

doot  1  Eorop. 

m 

117 

» 

117 

Uission  de  Londres  . . 

» 

4 

dont  1  Earop. 

• 

49 

» 

49 

id.               • . . . 

» 

■ 

1 

EaropéeoDO 

• 

109 

109 

id*               .... 

1 

9 

» 

64 

4 

68 

Mission  norvégienne... 

■ 

9 

doot  1  Eorop. 

■ 

60 

• 

60 

id. 

» 

• 

1 

m 

49 

49 

EoropéooM 

id.                .... 

9 

3 

i 
BaropéoaM 

156 

94 

950 

Totaux 

3 

1 

» 

3 

7 

99 

11 

878 

549 

1.490 

dont  8  Earop. 

Eoropéennot 

Le  nombre  des  écoles  d'églises  est  sensiblement  le  même  qu'en  1904.  Elles 
^nt  au  nombre  de  1.225  et  comprennent  environ  55.000  élèves. 

ADMINISTRATION 

MM.  le  D' Besson,  ^,  1. 1|,  administrateur  en  chef  de  1^  classe  des  colonies, 
chef  de  la  province  et  administrateur-maire  de  Fianarantsoa. 
Qrise.  administrateur-adjoint  de  1'*  classe,  adjoint  au  chef  de  la  province 
et  chef  du  district  de  Fianarantsoa. 


-  268  — 

MM.  Stryensky.  administrateur  stagiaire. 

Ancelin,  adjoint  de  1^*  classe  des  affaires  civiles. 
Aquadro,  commis  de  2«  classe  id. 

Gilbert-Pierre,  sous-chef  de  bureau  de  !•••  classe  du  corps  des  comptables. 
Goviiiy  commis  de  2*'  classe  du  corps  des  comptables,  comptable  de  l'assis- 
tance médicale.  ^ 
Martel,  commis  de  2''  classe  du  corps  des  comptables. 
Galland,                id.                                id. 

Chefs  de  circonscriplion 

MM.  Chessé,  administrateur-adjoint  de  !■'<'  classe,  chef  du  district  d'Âmbohima> 

hasoa. 
Griae,  administrateur-adjoint  de  lf«  classe,  chef  du  district  de  Fianaran- 

tsoa. 
Delpit,  administrateur-adjoint  de  1'^  classe,  chef  du  district  de  Fanjakana. 
SUvie,  administrateur-adjoint  de  2«  classe,  chef  du  district  d'Ambalavao. 
Le  capitaine  Royer,  chef  du  district  d'ihosy. 
Krotoff,  adjoint  de  !'•  classe  des  affaires  civiles,  chef  du  district  dlfana- 

diana. 

Justice 

MM.  Fabre,  juge  de  paix  à  compétence  étendue. 
Fargeaud,  officier  du  ministère  public. 
Seatelli,  greffier-notaire. 

Trésorerie 

M.  Lasaaire,  payeur-adjoint  de  V^  classe. 

Travaux  publics 
M.  Bouviala,  surveillant  de  4°  classe  des  travaux  publics. 

Mines 

MM.  Gazai,  contrôleur  des  mines  de  l"^*  classe,  commissaire  des  mines  de  la 
circonscription  du  Sud  (Fianarantsoa) 
Bonnemaiaon,  adjoint  de  2*^  classe  des  affaires  civiles,  adjoint. 

Enseignement 

MM-  Lefebvre,  U,  inspecteur  p.  i.  de  la  circonscription  scolaire  du  Sud,  direc- 
teur de  l'école  François-de-Mahy. 

Lapaaaade,  instituteur  de  5°  classe. 
M««  Leiébvre,  institutrice  de  4®  classe,  directrice  de  l'école  des  filles. 

Lapaaaade,  institutrice  de  2*  classe. 

Rabemanantsoa,  inspecteur  indigène  de  5<'  classe. 

Police 

MM.  Fargeaud,  S,  commissaire  de  police  de  3*  classe  et  officier  du  ministère 
public. 
DuDreuil,  brigadier  de  police  de  f*  classe. 

Postes  et  télégraphes 

MM.  LaasairOt  commis  local  de  V  classe,  receveur. 
Pabion,  commis  local,  Fianarantsoa. 
Attbril,  receveur  métropolitain  (Âmbohimahasoa). 
Cauvin,  commis  local  de  4*  classe  (ihosy). 
Gopinot,  surveillant  local  de4<'  classe  (Ambalavao). 
Plana,  surveillant  métropolitain  (Fianarantsoa). 

Domaines 
M«  Ronsaeli  receveur  de  5*  classe,  curateur  aux  surxessions  et  bierts  vacants. 


—  269- 

Service  topographique 

MM.  Saurio,  géomètre  de  l'*  classe,  chef  de  circonscription. 
DescaipentrieB,  géomètre  de  3*  classe. 

Jumenlerie 

MM.  Ameno,  lieutenant  d'artillerie  coloniale,  directeur. 
Rolland,  maréchal  des  logis  de  cavalerie;  piqueur. 

Garde  régionale 

MM.  Lescarret,  inspecteur  de  i'*  classe. 
Néand,  garde  de  1^*  classe. 
Carbonnel,  garde  de  3<»  classe  (Ifanadiana). 
Bérard,  id . 

Service  de  santé 

MM.  Gaerchet,  ^,  médecin-major  de  1'°  classe,  médecin  chef  de  rinfirmerie- 
ambulance  de  Fianarantsoa,  médecin  inspecteur  de  Tassislance  médicale. 
Franceschetti,  médecin  aide-major  de  1'*  classe. 

Assistance  médicale 

(Voir  service  de  santé,  p.  86). 

Cultes 

Sœurs  de  Saint-Joseph  de  Cluny 

Mère  Marie- ânne  de  Jésus,  supérieure. 

SS.  Imelda  de  l'Eucharistie,  bominique,  Antoine,  Anne-Marie,  Mathilde,  Jean- 
Baptiste. 

Mission  catholique 

RR.  PP.  Gastel,  supérieur,  Givelet,  directeur  de  Técole  normale,  Décès,  procu- 
reur, Verley,  curé  de  la  paroisse  de  Fiunaranlsoa,  Du  Goetlosquot,  noyer, 
Ghesnay,  Leroy,  Dellemme,  Amal,  Murât,  Valette,  Geneaud,  Delmond,  Faure, 
Dubois,  Dismidt,  Beyiym,  Iliobey,  De  Villèle,  Maniiatra. 
FF.  Léhé,  Laraya,  Alphonse,  Ziemmer,  Dursap,  Bourcier. 

Frères  de  la  doctrine  chrétienne 

FF.  Monorius,  directeur,  Netire,  Vincent-Denis,  Jullicn,  Irénée,  Blanchard. 

,  Mission  protestante  française 

MM.  Siegriat,  pasteur,  directeur. 

Robert,  instituteur. 

•M"*  Robert,  institutrice. 

M'i'  Metley,  institutrice. 

Société  des  missions  de  Londres 

MM.  Mnokett,  directeur,  Johnson,  Green,  Rowlands,  Baille,  Gollins,  Rees,  Royer, 

Peake. 
M***  Raille,  Ruokett,  Royer,  M""  Rare,  institutrices. 

Mission  norvégienne 

MM.  Rorland,  pasteur,  lindo.  directeur  du  colloge  d'Ivory,  Jensenius,  Pederaen, 

Wiig,  Thunem,  Beaudroit,  Jakobson. 
M"^*  Lindo,  Jensenius,  Pedersen,  Ghristiansen,  Thunem,  Rorland,  et  M'**"'  Rjerve, 

Signelane,  Ueland. 

Chambre  consultative 
MM.  Smadja,  président. 
Leroy,  vice-président. 
Rot,  secrétaire. 
Cattin,  Lecomte,    Dantony,    Gouloumès,  Pétrod,  Dargeat,  Blin,  Pachoud, 

Hnffnenin,  Gros,  membres. 
Aqnadro,  commis  de  2*  classe  des  affaires  civiles,  secrétaire-archiviste. 


—  270  — 


Comice  agricole 

MM.  Georget,  président,  8ma4)a,  Grall,  assesseurs,  Goiiknuièa,  Leroy,  Fouinai» 
BUponndai,  Bigard,  Brégena,  Pétrod,  Gibelin,  Gros,  Rolland  (d'Ambosi- 
tra). 
Aquailro,  commis  de  2*  classe  des  affaires  civiles,  secrétaire- archiviste. 

Sociétés  de  commerce 

Françaises 

Grands  Bazars  du  Betsileo,  représentant:  M.  Smadja. 
Société  française  de  Commerce  et  de  Navigation  k  Madagascar,  représentant: 
M.  Hot. 

Compagnie  Parisienne  de  Madagascar,  représentant:  M.  Dnrgeat. 

Allemandes 

O'Swald  et  C**,  représentant  :  M.  Harms. 
Madagaskara,  représentant  :  M.  Hagen. 

CbiQoises 

MM.  Chan-Lai,  Mon-Po,  Ghang-Hang. 

Hindoues 

MM,  Amode-Jiva,  Mamod-Kanne. 


LISTE  DES  HABITANTS  EUROPÉENS  ET  ASSIMILÉS 


MM.  BiGARo,  colon,  avenue  Gailieni,  Fia- 
narantsoa. 

Blavettk,  prospecteur,  Ambodiva- 
riony. 

Blln,  Douianger,  avenue  Gailieni,  Fia- 
narantsoa. 

Brégeras,    prospecteur,  Alakamisy. 

Cattin,  négociant,  boulevard  Louis- 
Besson,  Fianarantsoa. 

Cksar  Joseph,  colon,  Ihosy. 

Collet,  prospecteur,  Fianarantsoa. 

CoucHOUD,  planteur,  domaine  de  Sia- 
ra,  Amboasary,  parAmbohimahasoa. 

Dantony,  commerçant,  rue  du  Rova, 
Fianarantsoa. 

Durgeat,  représentant  de  la  Com- 
pagnie parisienne  de  Madagascar, 
avenue  Le  Myre-de-Vilers,  Fiana- 
rantsoa. 

Edmond  frères,  colons,  Ihosy. 

FoumAT,  avocat-défenseur,  quartier 
de  Tsaramandroso,  Fianarantsoa. 

Gallkron,  prospecteur,  Solila. 

Gaugk,  id. 

Georget,  prospecteur,  quartier  d'Am- 
batoYory,  Fianarantsoa. 

Gibelin,  planteur,  quartier  d*Amba- 
lavao,  Fianarantsoa. 

GouLOUMÈs,  planteur  à  Yinanitelo,  dis- 
trict de  Fianarantsoa. 

GoNYN,  prospecteur  à  Ambohimaha- 
masina,  district  d'Ambalavao. 

Gros,  commerçant,  Ifanadiana. 

HuGUENiN,  prospecteur,  Ambohima- 
hasoa. 


MM.  Hot,  représentant  de  la  Société  fran- 
çaise de  Commerce  et  de  Naviga- 
tion, place  de  TEglise,  Fianaran- 
tsoa. 

Lebrrton,  charoenlier,  Fianarantsoa. 

LacoMTB,  représentant  de   la  Com- 
pagnie lyonnaise  et  hôtelier,  place 
de  TEglise,  Fianarantsoa. 
M"«  Lenglbt  (¥»•),  commerçante,  Marom- 

by,  district  de  Fianarantsoa. 
MM.  Leroy,  colon,  quartier  d*Andoanisa, 
Fianarantsoa. 

Mallbt.  colon  à  Amboasary,  distnc^ 
d' Ambohhnabasoa . 

Niss,  colon,  Ambohimahasoa. 

Pachoud,  commerçant,  rue  du  Rova, 
Fianarantsoa. 

PAtroo,  prospecteur,  Ambohimaiaia, 
district  de  Fianarantsoa. 

pRKMONT,  colon,  Ambodivarionyï  dis- 
trict de  Fianarantsoa. 

QuiNTARD,  prospecteur,  Fianarantsoa. 

Ripochb,  prospecteur,  Fianarantsoa. 

RouYBR,  agent  des  Grands  Bazars  au 
Betsileo,  avenue  Le  Myre-de-VilerSt 
Fianarantsoa.  . 

Smadja,  représentant,  des  GranjJs 
Bazars  du  Betsileo,  avenue  Le 
Myre-de-Yilers.  Fianarantsoa. 

Sbrrib,  colon,  Fianarantsoa. 

Stapoudnzi,  colon,  Antambohobc. 
district  de  Fianarantsoa. 

Thibibr,  prospecteur,  Fianarantsoa. 

Vidal,  agent  d'affalrm,  Raiiiran- 
tsoa. 


—  271  — 


AngUds 

O.  BuTTOif,  prospecteur,  Ambohimaha- 

soa. 
Di  Chaladv,  y.  . .,  colon,  avenue  Le 

Myre-de-Tilers,  Fianarantsoa. 
DucHiNNB,  prospecteur,  Ambalavao. 
DucHiNNS  fils,  Ambalavao. 
Hartbr,  employé  de  commerce,  Am- 

bohimahasoa. 
Spibal,   prospeçteun    Ambohimaha- 

masina,  district  d'Àmbalavao. 
WuYDLBT,  maison  Procter  Brothers. 

AUemands 

IM.  Harms,  représentant  de   la  maison 
0*Swald  et  G'%  place  de  T  Eglise, 
Fianarantsoa. 
Ha<^in,  représentant  de  la  Société 
Nadagaskara,  Fianarantsoa. 

Belge 

M.  LoYKxs,  hôtelier,  place   de  l'Eglise, 
Fianarantsoa. 

Autrichien 
ï.  BRAUNBcx,'^rospecteur,  Fianarantsoa. 


Hindous 

MM.  Amodb-Jiva,  me  du  Rova,  Fianaran- 
tsoa. 

Djiva-Kamaly,  commerçant,  rue  du 
Rova,  Fianarantsoa. 

Mebjanb  Ismael,  employé  de  com- 
merce, Ambalavao. 

MoHAMBO,  commerçant,  rue  du  Rova, 
Fianarantsoa. 

Sadi-Aojum,  commerçant,  rue  du 
Rova,  Fianarantsoa. 

Chinois 

MM.  Ah-Thu-Long-Tsiou,  emplo}'é  de  com- 
merce. 

Ah-Tho,  employé  de  commerce. 

AssBC,  id. 

Chang-Young,        id. 

Gh an-Lai,  commerçant,  rue  du  Rova, 
Fianarantsoa. 

Hi-Ho-TiouME,  employé  de  commerce. 

Lbon  At-Tghu,  employé  de  commerce. 

Log-Hy,  commerçant,  Ambalavao. 

Long-Thik,  employé  de  commerce. 

MoN-Po,  commerçant,  rue  du  Rova, 
Fianarantsoa. 


—  27* - 


Province  de  Mandritsara 


RElfSEIGlIEMEinrS    GÉOGRAPHIQUES 

limites.  —  Située  entre  16«  9'  et  18»  5V  de  latitude  S.,  5(>>  73'  et  52»  35\de 
longitude  E.,  la  province  de  Mandritsara  est  limitée:  auN.,  en  partant  de  YE, 

Kour  aller  vers  TO.,  par  les  montagnes  de  TAnjozoromandozy  et  de  FAnlsa- 
amahalana,  la  rive  gauche  de  la  Sofia  sur  un  parcours  de  50  kilomètres, 
un  de  ses  affluents,  la  Benara,  pendant  10  kilomètres,  enfin,  par  une  ligne 
conventionnelle  aboutissant  au  coude  extrême  X.  de  TAndobomby. 

A  ro.,  par  l'Andobomy,  affluent  de  TAnjinjo,  TAnjinjo,  sur  un  trajet  de 
7  km.  500,  une  ligne  conventionnelle  francbement  dirigée  vers  le  S.,  coupant 
FAnkofla,  affluent  de  TAnjinjo,  à  4  km.  500  à  TE.  d'Ambalahady,  TAntsinjorno- 
rona  à  5  kilomètres  à  TO.  d'Ankobakobako  et  allant  rejoindre  TAntapokazo,  dont 
elle  suit  le  cours  jusqu'à  sa  rencontre  avec  la  Sofia,  le  cours  de  la  Sofia  pendant 
auelaues  kilomètres,  la  ligne  de  partage  des  eaux  de  TAmbodivango  et  de 
lAmoongabc  jusqu'à  la  route  de  Vatobe  à  Mandritsara,  celle  roule  jusqu'à 
TAndravina,  le  pied  E.  des  massifs  Antsinanzavavy,  Andaingalainça,  Mana- 
tsinjo  et  Anjohy,  TAnjobony  jusqu'à  la  ligne  de  partage  des  eaux  du  Lovia- 
lampy  et  de  l'Antsiratsira,  les  monts  Analamailso  et  la  chaîne  du  TampokoUa. 

Au  S.,  par  une  ligne  droite  orientée  O.-E.,  coupant  le  plateau  du  Tam- 
poketsa  et  anoutissant  à  la  petite  riuère  Ambodivelatra,  le  «ours  de  celle 
rivière,  celui  de  la  Tsimihanona  jusqu'à  son  confluent  avec  l'Andrano.  A  l'Est, 
par  la  Sovela  iusqu  au  moment  où  elle  se  perd  dans  l'Antelombato,  la  chaîne 
de  l'Anjiabe,  les  monts  Andohandranomena,  Andohatsokay,  Andohamangara- 
bary,  Ankirikiboro,  Isahanialaza,  Imanja,  Vohibe,  jusqu'aux  sources  de  l'Anka- 
ramv,  une  ligne  partant  de  l'Ankaramy  et  aboutissant  au  confluent  de  la  Sahft- 
varibc  cl  de  la  Mananara,  enfin,  le  cours  de  la  Sabavanbe,  les  montagnes  do 
Kongolaza  et  de  la  Mahovoniambo. 

La  superficie  de  la  province  est  d'environ  26.000  kilomètres  carrés. 

Orographie.  —  La  région  extrêmement  tourmentée  et  très  chaotique  de  la 
province  de  Mandritsara  peut  être  divisée  en  son  ensemble  en  deux  parties, 
très  dissemblables  de  caractère  et  de  forme  et  paraissant  issues  de  bouleverse- 
ments dilférents  :  l»La  région  du  Sud,  contenant  la  grande  dépression  Sofia-Man- 
garahara,  qui,  après  avoir  traversé  des  plaines  relativement  vastes,  des  vallées 
bien  ouvertes  au  S.,  rejoint  à  l'F 
soulèvement  transversal  au  pavs  sil 


l'E.  un  grand  plateau  qui  se  soude  par  un 
sihanaka,  tandis  qu'elle  pénètre,  vers  1 0.,  par 


les  trouées  profondes  des  affluents  de  l'Anjobony,  dans  le  Tampoketsa,  où  elle 
se  trouve  raccordée  au  soulèvement  occidental  de  l'île  ;  2°  La  région  du  Nord, 
beaucoup  plus  tourmentée,  plus  heurtée,  plus  tassée  que  celle  du  Sud,  se  rele- 
vant brusquement,  atteignant  d'un  bond  une  altitude  de  900  à  1.000  mètres,  la 
dépassant  presque  aussitôt  pour  se  rattacher  à  plus  de  2.500  mètres  au  massif 
N.  du  Tsihomantrondro. 

A  côté  des  grands  massifs,  çà  et  là  se  dressent  quelques  masses  isolées, 
comme  des  poussées  secondaires  qui  se  seraient  élevées  parallèlement  aux  mou- 
vements généraux  ;  tels  sont,  parmi  les  plus  remarquables  :  TAndaingalainga, 
entre  l'Anjobony  et  la  Sofia;  le  Maringibato,  l'Ambatovaky,  le  Maingeny,  entre 
l'Anjobony,  l'Amboaboa  et  le  Mangarahara  ;  les  monts  d'Ambalo,  de  Befandriana 
et  les  mouvements  de  la  Sofia. 

Hydrographie.  —  Le  système  hydrographique  de  la  province  appartient  dans 

sa  presque  totalité  au  bassin  du  canal  de  Mozambique. 

Parmi  les  cours  d'eau  oui  font  partie  de  ce  bassin,  les  plus  importants  sont  : 
i^  La  Sofia,  très  beau  fleuve  dont  la  largeur  moyenne  dépasse  60  mètres,  quj 

prend  sa  source  dans  le  mont  Antilaha,  à  plus  de  1.000  mètres  d'altitude.  Elle  est 


—  «78  — 

presque  entièremeat  contenue  dans  la  province  et  va  se  jeter  dans  la  baie  de  la 
Mahajamba.  Ses  affluents,  à  Texception  du  Mangarahara  et  de  TAnjobony,  sont 
presque  tous  des  cours  d'eau  rapides,  torrentueux,  aux  rives  escarpées,  très  en- 
caisses. Parmi  les  affluents  de  droite,  il  convient  de  citer  le  Manamparena  et 
TAntampokazo. 

Ses  affluents  de  gauche,  le  Mangarahara  et  TAnjombony,  prennent  leur  source 
le  premier  à  TE.  d'Antsakabary,  dans  le  massif  d'Antsahaovy,  à  1.000  mètres 
d'altitude,  et  le  second  dans  le  massif  du  Manakambolana.  L'Anjombony  est,  avec 
le  Bemarivo,  le  collecteur  des  eaux  du  Tampoketsa. 

2**  L'Antsinjomorona,  affluent  de  la  Loza;  il  reçoit  la  Simboa  et  TAnkazoambo 
et  abandonne  le  territoire  de  la  province  un  peu  après  avoir  traversé  le  village 
d'Ankobakobaka. 

3**  L'Ankofla,  autre  affluent  de  la  Loza. 

Parmi  les  tributaires  de  TOcéan  Indien,  les  principaux  sont  : 

L'Antsaribe,  le  Manampatra  et  TAmparihy,  qui  se  réunissent  après  avoir 
quitté  la  province  et  forment  le  Taingaimbàlala,  dont  rembouchure  est  à 
Maroantsetra. 

La  Mananara,  dont  le  cours  supérieur  arrose  la  partie  S.-E.  de  la  province 
de  Mandritsara  [district  de  Mandritsara). 


POPULATION 

Population  européenne»  —  La  population  européenne  ou  assimilée  com- 
prend deux  Français,  quelques  Sainte-Mariens  et  six  Indiens. 

Population  indigène  —  La  population  indigène  de  la  province  s'élève  à 
27,499  nabitants,  dont  8.326  hommes,  7.825  femmes  et  11.348  enfants. 

Le  tableau  ci-dessous  fait  connaître  le  chiffre  de  la  population  de  chacune 
des  tribus  qui  sont  fixées  dans  la  province  : 


DISTRICTS 

1 

1 
1 

f 

-3 

fr 

% 

1 

m 

1 

TOTAL 

Mandritsara 

7.772 
7.869 
2.688 

540 

3.523 

• 

1.505 
703 
349 

1.610 

206 

81 

463 
17 
73 

68 

■ 
» 

14.971 
8.797 
3.731 

Btifftodriana 

ÂnisakabarY 

Totaux 

18.329 

5i0 

3.523 

2.557 

1.929 

L— — • 

553 

68 

27.499 

SUBDIVISIORS  ADMimSTRATIVES 

La  province  de  Mandritsara  se  subdivise  en  trois  districts  :  le  district  de 
Mandritsara,  le  district  de  Befandriana,  le  district  d'Antsakabary,  22  cantons 
et  542  villages. 

Les  chefs-lieux  des  districts  sont  : 
Mandritsara  :  369  habitants. 
Befandriana  :  325        id. 
Antsakabary  :  171        id. 

REIf SEIGIfEKElITS  ÉCONOMIQUES 

Agriculture.  —  Entreprises  .européennes,  —  D'une  façon  générale,  la  pro- 
vince de  Mandritsara,  par  son  sol,  Tabondance  de  ses  eaux  et  son  climat,  se 

18 


—  874  — 

prête  à  la  fois  à  la  moyenne  colonisation  européenne  et  à  ce  ^u'on  est  convenu 
d'appeler  les  cultures  riches.  Pour  la  premièi*is  le  district  d*Antsakabary  et  la 
partie  S.-E.  du  district  de  Mandritsara  semblent  devoir  offrir  un  champ  très 
propice  à  son  développement.  Les  districts  de  Mandritsara  et  de  Befanariana 
paraissent  très  favoranics  aux  cultures  tropicales. 

On  a  préparé  dans  la  province  de  Mandritsara  sept  lots  pour  la  colonisation. 

Les  cmq  premiers,  situés  entre  la  Manampatra  et  TAmparihy,  au  N.-E. 
d'Antsakabary,  ont  une  superficie  totale  de  100.900  hectares.  Ils  renferment  de 
nombreuses  vallées  abondamment  arrosées  et  sont  couverts  de  bons  pÀtunif^os. 

Le  sixième  lot,  d'une  superficie  de  17.000  hectares,  est  placé  entre  la  Mana- 
nara  et  TAnjiro,  àl'Ë.  de  Marotandrano  (district  de  Mandritsara).  11  est  traversé 
en  son  milieu,  du  N.  au  S.,  par  la  Mananara. 

Le  septième  lot,  d'une  superficie  de  i.500  hectares,  est  situé  au  N.  de  Man- 
dritsara, entre  la  Sofia,  la  Saloa  et  le  Mangarahara. 

Cultures  indiçènes.  —  Malgré  un  sol  très  favorable  à  la  culture  du  riz  et  des 
cultures  secondaires  indigènes,  la  population  de  la  province,  principalemcnl 
orientée  vers  Télevage,  ne  cultive  que  la  superficie  de  terrain  indispensable  à 
la  production  de  ce  qui  est  nécessaire  à  sa  consommation.  Quelques  indigène.*^, 
cependant,  se  livrent  à  la  culture  du  tabac  et  de  la  canne  à  sucre,  dont  ils  expor- 
tent une  certaine  quantité. 

Elevage.  —  Grâce  à  l'étendue  et  à  la  richesse  de  ses  pAturages,  la  province  de 
Mandritsara  est  essentiellement  une  région  d'élevage.  Les  beaux  troupeaux  n'y 
sont  pas  rares  et  malgré  leur  manque  absolu  de  méthode,  les  indigènes  voient 
leurs  troupeaux  s'accroître  presque  sans  efforts.  Ils  ne  s'occupent  que  de  l'élevajîc 
du  bœuf,  dont  le  cheptel  s'élève,  d'après  les  derniers  recensements,  à  97.321  télcs. 

La  Compagnie  du  lac  Alaotra,  ciont  un  représentant  est  établi  à  Amparihv, 
au  N.-E,  d'Antsakabary,  s'occupe  spécialement  de  l'élevage  du  bœuf  du  pays. 

Industrie.  —  Entreprisps  européennes.  —  Aucune  entreprise  industrielle 
n'a  été  tentée  par  des  Européens  dans  la  province. 

Des  permis  de  recherches  pour  l'or  ont  été  demandés,  mais  aucune  exploi- 
tation n'a  encore  été  faite. 

Il  semble  qu'un  assez  grand  nombre  de  chutes  d'eau,  formées  par  les  nom- 
breux affluents  de  la  Sofia,  soient  ^pelées  à  rendre  plus  tard  des  services  à 
l'industrie. 

Malgré  le  grand  nombre  des  cours  d'eau  qui  sillonnent  en  tous  sens  la 
province,  il  n'y  en  a  aucun  qui  soit  navigable. 

A  l'exception  de  la  roule  de  Mandritsara-Analalava,  dont  la  piste  est  géné- 
ralement bonne,  les  sentiers  et  chemins  de  grande  ou  de  petite  communication 
ne  se  prélent  pas  au  transpoK  autrement  qu  àdos  d'hommes. 

Industries  indigènes.  —  L'industrie  indigène  se  réduit  à  peu  do  chose  :  les 
hommes  fabriquent  quelaues  poteries  grossières,  les  femmes  lissent  des  nattes 
et  des  étoffes  en  fil  de#ana. 

l'ne  école  professionnelle,  ouverte  depuis  plus  de  trois  ans,  s'occupe  de  tra- 
vaux de  menuiserie,  de  charpente,  de  forge  et  de  maçonnerie. 

Elle  a  déjà  rendu  de  très  bons  services. 

Gommerce.  —L'importation  donne  lieu  à  un  mouvement  commercial  assez 
accentué.  Elle  consiste  surtout  dans  la  vente  des  cotonnades,  satinettes,  indiennes, 
ustensiles  de  ménage,  bimbeloterie,  mercerie.  Les  bols  et  les  assiettes  en  faïence 
(bacoly),  les  plats  émaillés  et  les  petites  marmites  en  fonte  sont  très  recherches 
par  les  indigènes. 

L'exportation  des  bœufs,  en  ce  moment  interrompue,  crée  un  mouvement  <le 
transactions  très  vif.  Les  indigènes  dirigent  leurs  bœufs  sur  les  divers  ports  "? 
la  côte  avoisinant  Mandritsara  ou  bien  sur  le  marché  d'imerimandroso,  q"' 
sert  de  trait  d'union  entre  la  province  et  l'imerina. 

Le  tabac,  les  fibres  de  rafia,  la  cire  et  le  caoutchouc  sont  au.ssi  l'objet  àe 
trafics  très  rémunérateurs. 


-  278  ^ 


Tous  les  transports  se  font  à  dos  d'hommes.  Le  s>alaire  journalier  d'un  por- 
teor  estde  1  franc. 

Le  principal  marché  de  bétail  se  tient  le  mercredi,  au  chef-lieu  de  la  pro- 
unce.  Ont  été  également  créées  deux  foires  annuelles  qui  fonctionnent  les  pre- 
miers mercredis  d'avril  et  d'octobre. 

BBMiiGiinBurra  GiHiRAux 

De  Mandritsara  on  peut  se  rendre  soit  à  Analalava^  soit  à  Majunga»  soit  à 
Maroantsetra. 

La  durée  du  trajet  entre  Majunga  et  Mandritsara  est  de  huit  à  neuf  jours. 
Malgré  son  éioignement,  le  mouvement  des  transactions  des  indigènes  semble 
!»c  porter  vers  ce  port.  On  se  rend  à  Majunga  par  un  sentier  muletier  passant 
par  Vatobe,  Leanja,  Porl-Berfjé,  etc. 

Analalava  vient  après  Majunga  pour  le  mouvement  commercial  avec  la  pro- 
vince. La  durée  du  trajet  est  de  six  jours  ;  la  route  qui  y  conduit  est  en  assez 
bon  état  ;  elle  passe  par  Bcfandriana-Antsohihy. 

Avec  Maroantsetra,  les  relations  sont  beaucou*)  moins  fréquentes  que  pour 
Iftsdeux  premiers  ports.  La  durée  du  voyage  est  de  cinq  jours.  On  passe  par 
Iinaoja,  ^fa^dihizana,  Vohibe,  etc. 

La  main-d'œuvre  est  rare  et  difficile.  On  peut  cependant  se  procurer  un 
certain  nombre  de  travailleurs  à  un  salaire  journalier  ne  dépassant  pas  0  fr.  80. 

ADMINISTRATION 

MM.  Pradon,  ^,  administrateur  en  chef  de  i'**  classe,  chef  de  la  province. 

Roncayrol,  administrateur-adjoint  de  ^^  classe,  chef  du  district  de  Befan- 

driana. 
Laporte,  administrateur-adjoint  de  3"^  classe. 
Ssiève,  adjoint  de  2^  classe  des  affaires  civiles,  chef  du  district  d'Antsa- 

kabary. 
Lndôs,  commis  de  comptabilité  de  2*  classe,  gérant  de  la  caisse  d'avances. 

Garde  régionale 
\        M.  Dimier,  garde  régional  de  i^^  classe,  commandant  la  brigade. 


LISTE   DES    HABITANTS   EUROPÉENS    ET   ASSIMILÉS 


Français 

MM.  BiBAULT,    Vital,     commerçant,    em- 
ployé à  la  C'*  du  lac  Alaotra. 
Eu)i,  Daniel,  commerçant  à  Mandri- 
tsara. 
Passe,  François  (Sainte-Marien),  com- 
merçant à  Mandritsara. 
Indiens 
N.  GouL.\MSEN  TaibjÎk,    Commerçant    à 
Mandritsara. 


MM.  Djivonjeb  Aliba y,  commerçant  à  Man- 
dritsara. 
IssAEDJi  LvTTAMËNOJi,  Commerçant  à 

Befandriaua. 
Kasso,  commerçant  à  Befandriana. 
Karamaly  Noor  Mohamde,  commer- 
çant à  Mandritsara. 
Rehemtoulah,  commerçant  à  Befan- 
driana. 


—  276  — 


Province  de  Farafangana 


RENSEIGNEMEirrS  6É06IUPHIQUE8 

Limites.  —  Au  Nord,  la  province  de  Farafangana,  augmentée  du  district 
d'Ikongo  par  arrête  du  9  mai  190i,  estcontigue  aux  provinces  de  Mananjary  et 
de  Fianarantsoa. 

Le  fleuve  Itampolo  constitue  la  limite  entre  les  deux  circonscriptions  de 
Mananjary  et  de  Farafangana.  A  partir  de  la  source  de  Tltampolo,  la  limite  se 
dirige  vers  Sahasinaka  en  laissant  ce  village  à  la  province  de  Farafangana,  pais 
elle  suit  la  rive  gauche  du  Faraony  qu'elle  laisse  dans  le  district  dlfanadiana 
pour  prendre  la  ligne  de  crêtes  qui  contient  les  sources  des  affluents  de  l'Onilahy 
(affluent  de  droite  du  Faraony  . 

A  partir  du  moment  où  elle  atteint  celte  ligne  de  ci  êtes,  la  limite  tourne 
brusquement  vers  le  Sud,  formant  un  rentrant  très  prononcé  dans  lequel  entre 
le  district  d'Ambalavao  Fianarantsoa)  ;  elle  suit  les  sources  de  rOnilahy,  de 
risandrananta,  de  la  Malitana  et  de  la  Rcnana  laissant  Angalampona  au  district 
d*Ambalavao,  De  l'i,  elle  rejoint  les  sources  de  Tiantara  et  celles  de  la  Menaha- 
raka,  bordant  sur  pres(iuc  toute  sa  longueur  la  région  désertique  du  Lamboany. 

A  rOuest,  les  limites  sont  la  province  de  Fianarantsoa  et  la  province  de 
Tulear  ;  allant  du  iNord  au  Sud,  les  rivières  Injçly  et  Sahambana,  les  monts 
Manivalana  et  Ihunja,  la  haute  vallée  de  l'Ihosy  [limites  avec  le  district  d'ihosy), 
la  chaîne  séparant  le  versant  de  l'Océan  Indien  du  versant  du  canal  de 
Mozambique  limites  avec  le  district  de  Betroky). 

Au  Sud,  le  cercle  de  Fort-Dauphin,  dont  la  limite  est  particulièrement 
marquée  par  la  grande  dépression  (300  mètres  environ)  constituant  la  ceinture 
du  bassin  du  Ma nd rare,  puis  jusqu'à  la  mer,  la  rivière  Andrangita. 

A  l'Est,  l'Océan  Indien. 

La  superficie  de  la  province  vsi  d'environ  3K400  kilomètres  carres. 

Oro-hydrographie.  —  La  province  de  Farafangana  est  tout  entière  tributaire 
de  l'Océan  Indien,  sauf  cepondant  la  haute  vallée  de  l'Ihosy,  qui  appartient  au 
versant  du  canal  de  Mozamhitiue. 

Le  système  orographiqiKî  est  constitué  par  trois  grandes  lignes  de  monta- 
gnes partant  des  sommets  de  Ténor  me  cjrque  formé  par  la  vallée  du  Mandrare 
et  se  dirigeant  vers  le  Nord. 

La  preunère  ligue  est  la  falaise  boisée  qiii  sépare  la  région  côtière  des  hauts 
plateaux,  ligne  conlinue  avec  failles,  çà  et  là,  pour  laisser  passer  les  rivières  se 
dirigeant  vers  la  mer  ;  altitude  :  de  300  à  900  mètres. 

La  deuxième  ligne,  interrompue  en  plusieurs  endroits,  est  jalonnée  par  les 
géants  Papanga  (2.200  mètres),  lampondro  (1.400  mètres)  et  Ivohibe  (2.000  mè- 
tres).   Cette  ligne  est  continuée  vers  le  N.  par  le  grand  massif  de  l'Andrangita. 

La  troisième  ligne  sépare  le  versant  de  l'Océan  Indien  du  versant  du  canal 
de  Mozambique. 

La  région  côtière,  allant  de  la  mer  à  la  première  ligne  de  montagnes  (à  la 
falaise),  est  sablonneuse,  marécageuse  et  couverte  de  brousse  sur  une  largeur 
variant  de  3  k  6  kilomètres,  puis  devient  fortement  mamelonnée,  avec,  un  peu 
partout,  des  palmiers  éventails. 

Au  point  de  vue  hydrographique,  la  province  de  Farafangana  renferme  en 
entier  le  bassin  de  la  Mananara,  qui  englobe,  comme  dans  d'immenses  bras,  tons 
les  autres  réseaux  hydrographiques,  par  la  Menaharaka  au  N.  et  l'Itsimampy 
et  rionaivo  au  S.  qui  se  réunissent  en  amont  de  Soakibana  pour  former  la 
Mananara.  Outre  cet  immense  bassin,  la  province  possède  en  entier  les  eaux  de 
la  Matitana,  de  la  Manampatra  (lantara),  de  la  Menambato,  de  la  Mananivo,  de  la 
Masianaka,  de  la  Manambondro  et  de  i'Isandra. 


PROV 


n 


— j 


1 


--  277  — 

La  Mananara  (jui,  sous  le  nom  de  Menaharaka,  prend  sa  source  dans  le  mas-» 
sif  de  TAndrangita,  coule  d'abord  E.-O.,  puis  N. -S.,  en  arrosant  avec  ses 
affluents  la  plus  grande  partie  du  district  dlvohibc.  Elle  change  ensuite  brus- 
quement de  direction,  et  coule  N.-O.  S.-E.  jusqu'à  la  mer;  avant  de 
traverser  la  falaise,  elle  reçoit  Tltoinampy  grossi  de  Tlonaivo  ;  c'est  alors  qu'elle 
prend  le  nom  de  Mananara. 

I/Ionaivo  et  TUomampy  sont  deux  rivières  coulant  S.-N.  et  traversant 
entièrement  le  district  de  Midongy,  fermant  deux  vallées  bien  distinctes.  La 
vallée  de  l'Ionaivô  n'est  qu'une  large  rigole  formée  à  la  rencontre  de  deux  ver- 
sants rapides  ;  la  rivière  est  peu  navigable  ;  les  p&turages  des  flancs  des  mon- 
tagnes sont  très  bons. 

L'Itomampy,  au  contraire,  coule  en  méandres  dans  une  large  et  jolie  vallée. 
I^  rivière  est  navigable  pendant  100  kilomètres,  de  Midongy  à  son  confluent, 
constituant  ainsi  une  voie  de  pénétration  qui  fait  suite,  à  Soakibana,  à  la  route 
charretière  venant  de  Farafangana, 

Dans  le  district  de  Vangaindrano,  la  Mananara  est  navi$^able  pour  les  cha- 
lands jusqu'à  Vangaindrano  et  pour  les  pirogues  pendant  50  kilomètres. 

L'Iantara  (Manampatrana)  sort  également  du  massif  do  l'Andrangita,  coule 
N.-S.  jusqu'au  massif  de  l'iampondro,  point  où  elle  change  do  direction  à 
angle  droit  pour  couler  E.-O.  jusqu'à  la  mer.  Non  navigable  et  torrentueuse 
jusqu'après  la  chute  de  la  falaise,  elle  prend  alors  le  nom  de  Manampatrana, 
devient  navigable  et  se  jette  dans  la  mer  à  Farafangana,  permettant  ainsi  les 
communications  par  chalands  avec  la  pleine  mer. 

La  Matitana,  venant  de  l'ikongo,  traverse  le  district  de  Vohipeno  pendant 
son  cours  inférieur  ;  elle  est  navigable  aux  chalands  jusqu'à  Vohipeno  et  ensuite 
aux  pirogues.  Un  de  ses  affluents,  la  Renana,  a  sa  vallée  des  plus  riches  et 
des  mieux  cultivées. 

D'autres  cours  d'eau  arrosent  la  région  côtière  ;  ce  sont,  on  commençant  par 
le  Nord  :  l'Itampolo,  la  Manana,  la  Manakara,  la  Mcnambato,  la  Manatsimoa, 
la  Mananiva,  la  Masianaka,  la  Manambondro,  l'isandra. 

Toutes  ces  rivières  sont  navigables  aux  pirogues  sur  un  parcours  variant 
de  30  à  60  kilomètres.  LaMasinaka,  à  son  embouchure,  forme  un  lac  immense, 
de  5  kilomètres  de  largeur,  au  milieu  duquel  se  trouvent  l'île  et  le  grand  village 
de  Nossi-Bé.  La  profondeur  des  eaux  de  la  M.isianaka  permettrait  aux  plus 
grands  navires  de  trouver  un  abri  sur,  si  l'embouchure,  ensablée  par  la  barre, 
était  draguée. 

POPULATION 

De  toutes  les  circonscriptions  côtières  de  l'île,  la  province  de  Farafangana 
est  celle  où  la  densité  de  la  population  indigène  est  la  plus  élevée.  Elle  dépasse 
d  habitants  par  kilomètre  carré  et  forme  un  total  de  308.013  habitants,  se 
décomposant  comme  suit  : 

Hommes 90.401  1 

Femmes 91.339  [  308.013 

EofanU 120.2T3  ) 

Cette  population  se  divise  en  130  groupements  distincts. 

Le  nombre  des  Européens  et  d'assimilés  est  de  101,  dont  23  appartiennent  au 
personnel  administratif,  22  aux  diverses  missions  et  56  au  commerce  et  à  la  co- 
lonisation. Cette  dernière  catégorie  comprend  39  hommes  et  17  femmes  et  se 
divise  comme  suit  : 

Français 33  ) 

Anjflai».. H  f  56 

AIlemaiid.<« 3  C 

Africains  ei  Asiatiques : 3  ] 

SUBDIVISIONS    ADMimSTRATIVES 

Il  n'existe  pas  de  groupements  indigènes  proprement  dits  dans  la  province. 
Elle  est  administrativement  divisée  en  huit  districts,  désignés  par  les  noms  de 
leurs  chefs-lieux  respectifs,  sauf  en  ce  qui  concerne  le  district  d'Ikongo,  dont 
le  chef-lieu  est  Fort-Carnot.  Ces  divisions  sont  : 


—  Î78  — 

ParafaDgaDa 45.407       Irohibe 30. 4U 

Vohipeao 53.535       Voodroio «.?31 

Vangaiodrano 94.207        Midongy 4I.Ti3 

Karianga Î3.100       Ikongo «.**) 

RENSEIGHEMERTS    ÉCOHOMIQUBS 

Âgricttlinre.  —  Entreprises  européennes.  —  Les  exploitations  agricoles  de 
la  province  sont  an  nombre  de  cinq.         . 

Les  plus  importantes  sont  celles  de  If.  Lecomte,  àRaibolo^qui  porte  sur  736 
hectares,  et  celle  de  M.  Richard,  à  Andemaka,  dont  100  hectares  environ  sont 
cultivés. 

Ces  concessions  ne  sont  pas  entrées  dans  la  période  de  production,  mais  les 
terrains  qui  les  composent,  dojà  riches  par  eux-mêmes  et  mis  en  état  par  des 
amendements  méthodiques,  donnent  des  plantations  de  belle  venue  qui  per- 
mettent d'envisager  avec  confiance  Favenir  de  ces  entreprises. 

A  citer  encore,  quoiçjue  de  bien  moindre  importance,  les  exploitations  de 
M.  Ferrières,  à  Sahamadio,  de  M"«  Dalais,  à  Fanarambaka,  de  M.  Bégué,  à  Van- 
gaindrano,  qui  constituent  des  essais  de  colonisation  d'un  certain   intérêt. 

La  région  de  Vohipeno  semble  convenir  particulièrement  à  la  culture  du 
cocotier  et  un  essai  officiel  y  est  suivi  depuis  Vannée  1901.  En  1904,  la  province 
a  reçu  15.000  noix  provenant  de  Nossi-Bé:  leur  germination  active  depuis  leur 
complantation  dans  les  régions  propices  de  la  province  permet  d'augurer  favo- 
rablement de  ces  nouveaux  essais. 

Les  points  où  la  constitution  du  sol  et  les  conditions  climatériques  présen- 
tent le  plus  d'éléments  de  fertilité  n'ont  pas  encore  fait  l'objet  d'études  spéciales 
et  il  n'existe  pas  de  lots  de  colonisation.  Il  n'est  pas  douteux,  tout(sfois,  que 
certaines  parties  de  la  circonscription  peuvent  être  considérées  comime  pou- 
vant otfrir  des  ressources  sérieuses  à  la  culture. 

Cultures  indigènes.  —  La  culture  du  riz  mérite  seule  une  mention  spéciale. 
La  production  peut  être  évaluée  k  environ  34.000  tonnes  de  riz  blanc  et  permet 
dès  maintenant  d'en  exporter  de  1.200  k  1.500  tonnes. 

Les  cultures  accessoires,  patates,  manioc,  haricots,  tabac,  sont  limitées  aiu 
besoins  de  la  consommation  locale.  Le  maïs  est  cultivé  dans  les  districts  du 
haut  de  la  falaise  (Ivohibe  et  Midongy).  La  culture  de  la  canne  à  sucre  se  fait 
dans  les  districts  de  Vohipeno  et  de  Yangaindrano,  dans  les  limites  nécessaires 
à  la  fabrication  du  toaka. 

Elevage.  —  Les  quantités  d'animaux  existant  dans  la  province  sont  les  sui- 
vantes : 


ÉQUIDÉS 


BOVIDÉS 


Bœufs 71  &?3 

Vacheii 89.412  i  ««.  «.- 

Veaux 42.580  ^  ^*'^'^ 

GéBisses 37.800 


OVIDÉS 


2.179 


SUIDÉS 


18.800 


J 


L'élevage  du  bœuf  constitua  la  principale  richesse  des  indigènes  de  la  cir- 
conscription. 

La  faculté  d'exportation  atteindrait  de  8  à  10.000  têtes  par  an  ;  malheureu- 
sement, faute  de  débouchés,  une  partie  de  ce  bétail  est  consommée  sur  place  et 
notamment  dans  les  cérémonies  rituelles  où  les  bœufs  sont  abattus  en  grand 
nombre. 

Cet  état  de  choses  a  donné  essor  à  un  important  commerce  de  peaux. 

Le  développement  de  l'élevage,  qui  pourrait  être  appelé  k  un  grand  avenir, 
est  intimement  lié  à  la  solution  de  deux  questions  de  la  plus  haute  importance* 

/•  La  subsistance.  —  Le  manque  d'alimentation  pendant  les  quatre  mois 
de  la  saison  sèche  cause  le  dépérissement  général  des  troupeaux  et  une  nom- 
breuse mortalité  parmi  les  jeunes  animaux. 

On  ne  pourra  obvier  à  ce  grave  inconvénient  que  par  l'acclimatement  d'une 


-  279  — 
plante  foarragère  pouvant,  sinon  supporter  la  période  de  sécheresse,  tout  au 


'objet 

2«  Lexporialion.  —  L'embarquement  du  bétail  est  impossible  à  Farafan- 
gana.  Son  acheminement  par  Fort-Dauphin,  Tulear  ou  Tamatave  ne  semble  pas 
pouvoir  être  envisagé  en  raison  de  la  longueur  du  trajet,  des  aléas  qu'il  comporte 
et  de  la  difficulté  d'acheminer  les  troupeaux  par  des  régions  offrant  le  p&turage 
nécessaire. 

Certains  points  de  la  côte,  rapprochés  des  lieux  de  production  et  favora- 
bles à  l'embarquement  des  bœufs,  pourraient  sans  doute  être  trouvés.  De  1855 
à  1858,  le  Mascareignes  mouillait  a  chacun  de  ses  voyages  à  6  heures  Nord  de 
Farafan^na,  près  de  l'embouchure  de  la  rivière  Andranamby.  Ce  vapeur  venait 
assez  près  de  terre  pour  jeter  une  haussière  permettant  le  va-et-vient  pour 
rembarçiuement  du  bétail.  En  1899,  la  goélette  Espérance,  jetée  par  gros  temps 
sur  le  rivage  près  de  l'endroit  où  opérait  autrefois  le  Mascareignes,  ne  subit  pas 
la  moindre  avarie,  ce  oui  donne  lieu  de  supposer  qu'il  existe  des  fonds  suffisants 
pour  oue  des  navires  d  un  tonnage  moyen  s  approchent  assez  près  de  terre  pour 
procéder  à  l'embarquement  des  bœufs. 

H  est  à  espérer  que  les  études  hydrographiques  qui  seront  entreprises  à  ce 
sujet  tiennent  en  réserve  une  heureuse  surprise. 

Actuellement,  les  quelques  Européens  de  la  province  n'entretiennent  que  de 
petits  troupeaux  ;  quant  aux  indigènes,  ils  continuent  à  s'immobiliser  dans  leur 
défaut  de  méthode. 

D'excellents  pâturages  existent  dans  les  vallées  de  l'Ionaivo  et  de  l'Itomampy 
(district  de  Midongy),  amsi  que  dans  celles  de  la  Menaharaka,  de  la  Ranomena 
K  de  riantara  (district  d'Ivohibe). 

L'élevage  du  porc  se  poursuit  dans  les  parties  0.  et  S.  delà  province, 
où  les  suides  augmentent  sensiblement  d'une  année  à  l'autre.  En  dehors  de  ces 
réjnons,  l'élevage  du  porc  est  très  limité,  cet  animal  étant  considéré  comme 
f(uly  par  les  indigènes. 

Quelques  ovidés  existent  dans  le  district  d'Ivohibe;  ils  sont  consommés  sur 
place. 

Indastrie.  —  Entreprises  européennes.  —  Une  briqueterie,  installée  par 
M.  Bouquet,  aux  environs  de  Farafangana,  peut  livrer  de  30  à  40.000  briques 
par  mois. 

Dans  le  district  de  Vangaindrano,  la  création  d'une  usine  de  saindoux  et  de 
liaisons  pourrait  être  envisagée.  La  matière  première  et  la  main-d'œuvre  sur 
place  y  sont  abondantes.  , 

L'mdustrie  extractive  de  l'or  semble  donner  de   sérieuses  espérances. 

Dans  les  districts  de  Yohipeno,  d'ikongo,  de  Karianga,  de  Vondrozo  et  de 
y*fngaindrano,  quarante  signaux  miniei*s,  acceptés  ou  actuellement  soumis  à 
Vacceptation  du  service  compétent,  ont  été  plantés  au  cours  de  cette  année. 

L  or  existe  à  Tétat  d'ailuvions  dans  la  plupart  des  vallées  des  rivières. 

Plusieurs  exploitations  intelligemment  dirigées  et  installées  presaue  sans 
frais  datent  de  plusieurs  années.  Celles  de  MM.  Slapoundzi  et  Cattin,  à  Vohimi- 
1*%,  M.  Bénéval,  à  Sahalava,  M.  Joson,  à  Bemahala,  M.  Gonyn,  à  Lakatoa,  sem- 
blent devoir  confirmer  leur  prospérité  pendant  encore  longtemps. 

En  dehors  de  l'élément  tanala  du  district  d'ikongo,  les  travailleurs  se  re- 
crutent facilement  dans  les  régions  exploitées. 

En  1904,  de  nouvelles  fouilles  ont  été  entreprises  avec  succès  par  MM.  But- 
Ion,  Raoul,  Gros,  Panier,  Viallet,  Bénézech,  actuellement  titulaires  de  permis  de 
recherches. 

L'année  1905  nous  apportera  certainement  un  important  élément  d'appré- 
ciation en  ce  qui  concerne  l'avenir  de  la  province  au  point  de  vue  de  l'exploita- 


tion aurifère.  La  parole  est  aux  prospecteurs. 
,    l/industrie  forestière    n'existe  pas  en  * 
■'t^gulière;  on  trouve  cependant  dans  ta  prov 


l/industrie  forestière    n'existe  "pas  en  tant  qu'exploitation  rationnelle  et 

la  province  de  nombreuses  forêts,  indépen- 


—  Î80  -- 


damment  des  ^estiffes  qui  subsistent  encore  dans  certaines  parties  de  la  région 
côtière  ;  un  massif  Doisé  couvre  la  falaise  qui,  du  Nord  au  Sud,  sépare  la  circons- 
cription en  deux  parties.  De  plus,  le  prolongement  de  la  grande  forêt  de  TEst 
traverse  le  district  d*Ivohibe.  Mais  ces  ressources  ne  peuvent  être  utilisées  que 
pour  la  consommation  locale,  très  restreinte.  Les  bois  nécessaires  à  la  construc- 
tion des  maisons  et  des  chalands  font  Tobjet  de  permis  de  coupe  de  bois  tempo- 
raires. Les  parties  boisées  les  plus  riches  sont  les  plus  éloignées  de  la  côte,  la 
plupart  des  essences  ne  flottent  pas,  ce  qui  ne  permet  pas  d'employer  les  cours 
d'eau  et,  en  Tétat  actuel  des  routes,  le  transport  à  dos  a'hommc  serait  seul  pos- 
sible. Dans  ces  conditions,  le  succès  d'une  tentative  d'exploitation  serait  très 
aléatoire. 

Les  principales  essences  sont  :  l'ébène,  le  palissandre,  le  bois  de  rose, 
l'acajou,  le  copalier,  le  nato,  le  varongy,  le  manary  ou  maaantoloho,  le  lalona, 
l'ambora,  le  vmtana,  le  monongo,  le  tanira,  le  vana,  le  ramy,  etc.  On  trouve  du 
caoutchouc  dans  la  région  septentrionale. 

Aucune  entreprise  de  transport  n'est  créée. 

Il  n'existe,  d'ailleurs,  au'une  route  charretière  en  bon  état,  comprenant  les 
deux  tronçons  :  Ifandana-ivohibe  et  Ifandana-Soakibana  en  communication 
naturelle  jusqu'à  Midongy-du-Sud  par  Tltomampy. 

Les  autres  voies  sont  àcssentiei*s.  D'autre  part,'les  nombreuses  rivières  ne  sont 
guère  accessibles  qu'aux  embarcations  indigènes  et  sur  une  partie  de  leur  cours. 

Industries  inftigènes.  —  Fabrication  du  taoka,  de  sacs  en  jonc,  nattes,  ra- 
banes. Dans  les  régions  Sud  et  Ouest,  haches,  couteaux,  angady,  mais  cette 
fabrication  est  aujourd'hui  presque  complètement  tombée,  par  suite  de  l'envahis- 
sement des  marchés  par  des  articles  similaires  de  provenance  européenne,  qui 
sont  vendus  à  l'indigène  à  meilleur  compte. 

Commerce 

Commerce  d'importation  du  1*'  janvier  au  3t  octobre  1904 


NATURE 
dai 

PmODClTS 


Produits  et  d«pouiileB 
d'animaiix 

PêefaM 

Farineax  «liinentairet.  . 
Fruits  ol  gninet  .... 
DeorMt  eolooiaies  .  .  . 

Huile*  et  Met  végétaux. 

Filaments,  tigea  et  fruits 
à  ouYrer 

Produiu  et  déebeu  di- 
vers   

Boissons 

Maxi»r«s,  pierres,  ter- 
res, ate 

MéUQX 

Produits  chimiques  .  .  . 

Couleurs 

Compositions  diverses  . 

Poteries,  verres  et  cris- 
taux  ,  .  . 

Fils  .  , 

Tissus 

Papier  et  ses  applîeatiofts 

Peaux  et  pelleteries  .  . 

Ouvrages  en  métaux  .  . 

Armes,  poudres  et  roo- 
nilions 

Meubles 

Ouvrages  en  roatièrea 
diverses 

Totaux 


FRAiNCE 


POIDS 


kil. 
1.085 

4.&80 
6.76i 
3.tll 


634 
90.382 

1.031 

10.811 

».7ri6 

iMI 

12.0M 

917 

885 

U.041 

1.937 
iU 

7.6*}S 

BO 
SM 

1.654 


199.668 


VALSCR 


fr. 

3.060 

306 
2.875 

900 
6.168 

3.317 


945 
34.00i 

B7S 
5.688 
1  iîM 

791 
8.4U 

7i6 

1.334 

117.750 

2.464 

640 
6.7Si 

KO 
380 

8.SS0 


ANGLETERRE 


P0ID8 


kil. 


800.913 


106 


100 


S17 


280 


706 


VALXim 


fr. 


130 


300 


1»4 


1.316 


1.900 


ALLEMAGNE 


POUM 


kil. 
867 
19 

118 
181 

108 

8.879 


72.792 
SOI 


1.978 

6& 

S97 

83 


641 


188 


86.872 


VALCVR 


fr. 
7ï8 
64 

ISi 

239 
131 

5.580 


9000 
419 


402 

9i 

827 

411 

954 


296 


19  247 


POIDS 


DIVERS 


VALBUR 


TOTAUX 


kil. 


378 

57 


99 

230 


660 


651 
118 

68  400 


895 


fr. 


826 

100 


272 
690 


981 


2.630 
80 

60 


473 


Danemark 
Hollande 


Inde 
Algérie 


Réunion 


Pondichér. 
Suède 

Etats-Unis 


SuAde 


POIDS 


3.596  440       5.652 


kil. 

3.443 

842 

4.580 
146 

7.809 
8.298 

106 

654 
100.088 

9.13! 
10.871 
88.548 

1.978 
18.094 

8.896 

950 

46.369 

9.188 

lU 
8.988  400 

50 
406 

9.048 


980.984  400 


YALmtm 


4.834 

860 

2.878 

800 

7.561 
8.560 

181 

946 
88.967 

875 
S.688 

10.266 
1.910 
8.4U 

1.138 

1.446 

199.328 

2.955 
.  640 
7.746 

60 
615 

8.893 


997.719 


U 


^  384  -^^ 

Commerce  d*exporlalion  du  f  juin  au  5/  octobre  4904 


DÉSIGNATION  DES  PRODUITS 


Produits  et  dépouilles  d'animaux 

Matières  dores  à  tailler 

Huiles  et  sucs  végétaux 

Filameats,  tiges  et  fruits  à  ouTrer  .... 

Bois 

Farioeux  alimentaires 

Totaux 


POIDS 


103.691 

T74 

18.882 

6.119 

MO 

3.300 


134.303 


VALEUR 


149.040 

40 

78.909 

3.350 

500 

430 


335.909 


La  province  de  Farafan^ana  ne  possédant  pas  d'agence  de  crédit  se  trouve 
placée  dans  des  conditions  défavorables  en   raison  des  frais  de  retour  d'argent 

3UC  supportent  les  commerçants.  L'ouverture  du  port  à  Texporlation  directe, 
epuisjuin  1903,  a  supprimé  les  transbordements,  les  frais  de  manutention  et 
de  courtage  et  rendu  l'écoulement  des  produits  plus  rapide.  Il  n'en  est  pas 
moins  vrai  que  le  prix  du  fret  imposé  par  la  Compagnie  des  Chargeurs  [cuirs  et 
cire  :  75  francs  les  900  kilos  ;  —  caoutcnouc  :  90  francs  les  800  kilos  ;  —  rafia  : 
2  fr.  30  par  balle,  plus  81  francs  par  1.000  kilos)  grève  les  divers  produits  de 
frais  considérables  qui  les  mettent  en  état  d'infériorité  sur  les  marches  d'Europe. 

Les  transactions  des  maisons  européennes  s'eftectuent  par  l'intermédiaire 
de  succursales  établies  dans  Quelques  points  de  la  province  et  gérées  soit  par 
des  Européens,  soit  par  des  inaigènes. 

Tous  les  transports  s'effectuent  à  dos  d'hommes  et  à. raison  de  1  franc  à 
1  fr.  25  par  homme  et  par  jour.  Sur  ce  prix,  l'indigène  pourvoit  lui-môme  k 
sa  nourriture. 

Les  tarifs  de  vente  des  marchandises  les  plus  courantes  sont  : 


Toile  écr.  Belambanana.  17  50  à  18  00   la  pièce 
l'oile  écrue  Kelilambanana ...    15  00       Id. 
Toile  cbem.  mar.  BBBB.  18  00  à  90  00       Id . 

Indiennes 0  70  le  mètre 

Satinettes 1  00       id. 

Parapluies 30  00  la  douz. 

Chapeaux  de  paille 9  50  à    3  00  la  pièce 

Accordéons 7  50  à  15  00       id. 

Marmites 3  00  le  galon 

SaTon  de  Marseille 15  00  la  caisse 

Sel  de  Marseille 15  OO'.cs  100  kil. 

Ris  blanc  du  pays 90  00       id. 

Farine 90  00       id. 

Rhum  de  la  Réunion 3  00    le  litre 


Vin 100  le  litre 

Absinthe  Pernod 60  00  la  caisse 

VermouUi 35  00  id. 

Champagne  Moët 90  00  id. 

id.         Mûmm 190  06  id. 

Pétrole 19  50  le  bid.dfl  t8 1. 

Eau-de-Yie  anisée 90  00  la  caisse 

Bière 00  00  id. 

Huile  Piagniol 50  00  id. 

Saindoux 9  00  le  kilo 

Beurre 6  00  id . 

Bougies 99  50  la  caisse 

Sucre 115  le  kilo 

Café 4  00  id. 


11  n'existe  pas  de  foires  périodiques  dans  la  province.  Un  marché  perma- 
nent à  Vangaindrano  et  des  marchés  hebdomadaires  à  Farafangana,  Ankarana, 
Befotaka,  Midongy-du-Sud,  Soarano,  Iakora,  Ivohibe,  Sakalalina,  Karianga, 
Fort-Clavier,  Vohipeno,  Bekatra,  Sahasinaka,  Fort-Carnot  et  Ankarimbelo.  Tous 
ces  marchés  sont  sans  grande  importance,  même  celui  du  chef- lieu  de.  la  cir- 
conscription. Les  tissus,  les  bœurs,  le  sel  et  le  riz  sont  les  seules  marchandises 
donnant  lieu  à  un  chiffre  d'affaires  appréciable. 

Aucun  produit  nouveau  de  nature  à  créer  un  courant  d'importation  n'est  à 
signaler  ;  quant  à  ceux  de  provenance  étrangère  qu'il  serait  possible  de  concur- 
rencer, on  aura  pu  remarquer  que  l'importation  française  représente  dans  la 
province  la  presque  totalité  de  l'importation. 

En  dehors  de  quelques  articles  tels  que  les  accordéOûs,  dont  le  débit  est 
insignifiant,  l'importation  nationale  a  toute  la  faveur  du  commerce. 


—  288  — 

On  doit  cependant  signaler  la  tôle  ondulée,  qui  est  prise  en  grande  partie  à 
rélranger,  en  raison  de  son  prix  boaucoijip  moins  élevé  qu'en  France. 

AJaisons  de  commerce.  —  Maisons  A.  Armel,  Bellegard,  Bouquet,  Grands 
Bazars  dn  Betsileo,  Evaux  et  C>«,  Société  v  Madagaskara  »,  Desjardins,  R.  Armel, 
Bivalland,  Ghan-Beng,  Ibrahim-Moussa-Bidji. 

Ces  maisons  tiennent  tous  les  articles  européens  et  indigènes.  C'est  à 
Tactivité  de  quelques-unes  d'entre  elles  qu'est  dû  le  mouvement  d'exportation 
signalé  plus  haut. 

Le  commerce  indigène  ne  donne  lieu  à  aucune  mention  particulière. 

Le  port  de  Farafangana  n'est  qu'une  rade  foraine.  Il  est  desservi  mensuel- 

des  Chargeurs 
-Fort-Dauphin. 
.^».<»  ^.>  1904.  Le  vapeur 
CoLonia,  des  Chargeurs  Réunis,  est  venu  une  fois  et  le  Zanzibar,  de  la 
maison  O'swald,  a  louché  deux  fois  au  cours  de  l'année.  La  rade  n'est  pas 
reconnue,  les  navires  mouillent  à  grande  distance  et  la  barre  est  quelquefois 
difficile,  mais  assez  rarement  impraticable. 

RElfSEIGIfEMENTS  GÉNÉRAUX 

Farafangana,  chef-lieu  de  la  province,  port  sur  l'Océan  Indien,  est  desservi 

f>ar  le  service  mensuel  du  vapeur  ViUe-de~Pernambuco,  des  Chargeurs  Réunis. 
1  n'existe  pas  d'hôtel.  L'administration  locale  a  établi  une  case  contenant  4 
lo{çements  séparés  pour  les  voyageurs.  Une  autre  case  est  afifectée  aux  passagers 
militaires.  Les  commerçants  européens  peuvent  fournir  tout  ce  qui  est  néces- 
saire à  Talimentation.  Le  recrutement  des  domestiaues  et  des  bourjanes  est  très 
facile.  Bureau  de  poste  et  télégraphe.  Marché  tous  les  jeudis.  Pour  s'installer  à 
Farafangana,  11  faut  construire  sa  maison.  Il  existe  beaucoup  de  terrains  tW*s 
bien  situés  au  bord  de  la  mer.  Pour  vivre  confortablement,  il  faut  par  mois  : 
1  personne,  220  francs  ;  2  personnes,  320  francs  ;  3  personnes,  375  francs  ;  ces 
chifiFres  ne  concernent  que  fa  nourriture. 

Boutes,  moyens  de  communication,  gîtes  d'étapes.  —  De  Farafangana,  roule 
charretière  jusqu'à  Ivohibe,  par  Vondrozo  et  Ifandana,  bifurcation  de  celle 
roule  jusqu'à  Soakibana,  sur  la  Mananara.  De  Soakibana,  la  rivière  Itomampy 
est  navigable  jusqu'à  Midongy-du-Sud  en  toutes  saisons,  pour  les  pirogues. 
Cette  route  charretière  et  Tltomampy  constituent  une  sérieuse  voie  de  pénétra- 
tion permettant  de  s'enfoncer  très  avant  dans  les  districts  d'Ivohibe  et  de 
Midongy-du-Sud. 

Farafangana  est  relié  à  Karianga,  Ikongo,  Vohipeno,  Vangaindrano  par  des 
chemins  accessibles  au  filanjana,  avec  ponceaux  ou  pirogues  partout.  De  plus, 
tous  les  centres  des  districts  sont  reliés  entre  eux,  aux  postes  et  aux  points 
importants,  également  par  de  bonnes  routes  ;  des  sentiers  permettent  de  circuler 
dans  toute  la  région.  Aucun  hôlel,  mais  partout  des  cases  affectées  aux 
voyageurs,  qui  peuvent  s'arrêter  en  cours  de  route  ou  séjourner  dans  les 
centres.  On  trouve  partout  les  ressources  indispensables  à  l'alimentation. 

Les  commerçants  font  un  service  par  mer,  en  chaland,  sur  Vohipeno  et  sur 
Vangaindrano. 

AJain-d' œuvre.  —  Dans  tous  les  districts  de  la  province,  la  main-d'œuvre 
s'obtient  facilement.  Les  colons  et  commerçants  trouvent  les  travailleurs  qui 
leur  sont  nécessaires,  sans  Tintervention  de  Tadministration,  aux  prix  ci-après: 

Dans  les  districts  de  Vohipeno,  Farafangana  et  Vangaindrano. 

BourjancB  de  filanjana 1  fr.OO  par  jour  au  minimum  ou  20  francs  par  mois. 

Boto,  doraesUque 30      00  par  mois. 

Cuisinier 30     00  par  mois. 

Ouvrier  agricole   0     70  i>ar  j[our. 

Charpentier 9      00  par  jour. 

Dans  les  districts  de  Midong]r-du-Sud,  Vondrozo,  Karianga  et  Ikongo,  on 
commence  k  pouvoir  recruter  soi-même,  sans  avoir  à  s'adresser  à  Fadministra- 


—  483  — 

tioo,  la  main-d'œuvre  nécessaire.  Prix  variant  de  0  fr.  75  à  1  fr.  25  par  jour,  ou 
au  mois  de  18  à  25  francs,  suivant  le  genre  de  travail. 

Service  (le  santé.  —  Un  poste  médicai,  avec  moyen  d'hospitalisation,  existe 
à  Farafangana  ;  un  médecin-major  des  troupes  coloniales  en  est  le  chef. 

  Midong^-du-Sud,  un  médecin  mobile,  aide-major  des  troupes  coloniales, 
assure  le  service  des  troupes. 

Pas  de  pharmacien  ;  les  postes  sont  pourvus  de  médicaments. 

Etablissements  scolaires,  —  Ecoles  officielles  pour  indigènes  dirigées  par 
des  instituteurs  inalgaches  brevetés  {écoles  mixtes).  —  Tanj^ainon^,  Sahafoza, 
Andemaka,  Karianga,  Ivohibe,  Midongy-du-Sud,  Nosy-Be,  Sahasinaka,  Beku- 
tra,  Sahalalony,  Fort-Garnot,  Ambalafotsy,  Belemoka,  Antaranjaha,  Andreray, 
Anivorano,  Ivoena,  Ambolomborona,  Faiiarivo,  Ambatoarano,  laborano,  Anka- 
rimbelo,  Ambatofîsotry,  Ambalafatsy. 

Ecoles  libres  dirigées  par  les  RR.  PP,  Lazaristes 

Ecole  de  \  RR.  PP.  Hiard. 
.garçons,  {  Fabia. 

Farafangana  )  Ecole  professionnelle,  F.  Joseph-Vincent-Van-den-  t  menuiserie 

Heuven.  \  charpente 

Ecole  de  C  SS.  Looise  Jourdain.  . 


de  C 


filles,     \        Geneviève  Martin. 

Vohipeno,  école  mixte,  R.  P.  Bertrand, 

lyaio,  id.  R.  P.  Marty. 

Vangaindrano,  id.  R.  P.  Leclercq. 

Ecoles  libres  dirigées  par  la  mission  luthérienne  de  Norvège 

Farafangana,  école  mixte^  Pasteur  Karlsen  Lund  :  2  instituteurs, 

^ohipeno,  id.  id.      Stokstad,          1  instituteur, 

^'angaindrano,  id.  id.      Horiie,              1  instituteur. 

Manambondro,  id.  id.      Nikolaisen,       1  instituteur, 

ivohibe,  id.  id.      Pedersen,         1  instituteur. 

Anosy,  id.  Instituteur  indigène. 

Ankarana,  id.                                id. 

lokanosy,  id.                                id. 

Ambatosarotra,  id.                               id. 

Ponilaza,  id.                                id. 

ADMINISTRATION 

MM.  Bénévent,  ^,  Q,  administrateur  de  2*  classe  des  colonies,  chef  de  la  pro- 
vince. 

ll...,chef  du  district  de  Vangaindrano, 

Voyron,  administrateur-adjomtde  3«  classe,  chef  du  district  de  Vohipeno. 

Bosquet,  £,  id.  chef  du  district  de  Farafan- 

gana. 

Bom,  ^,  capitaine  d'infanterie  coloniale,  chef  du  district  d'Ivohibe. 

Qninmie,  id.  chef  du  district  de  Midongv. 

Gantâlier,  lieutenant  d'infanterie  coloniale,  chef  du  district  de  Vondrozo. 

Croll,  id.  chef  du  district  d'Ikongo. 

Bastard,  adjoint  de  1'*'  classe  des  affaires  civiles,  chef  du  district  de  Ka- 
rianga. 

Comptabilité  .  . 

MM.  Heymaiin,  £,  commis  de  i'"  classe  du  corps  des  comptables,  gérant  de 
fa  caisse  de  fonds  d'avances. 
Rasaire,  commis  de  2"  classe  du  corps  des. comptables. 


—  184-* 

Service  de  santé 

M.  Hotchkiss,  médecin-major  de  2*  classe  des  troupes  coloniales,  chef  du 
poste  médical  de  Farafangana. 

Postes  et  télégraphes 

MM.  GhCTrier,  commis  de  3*  classe,  faisant  fonctions  de  receveur. 
Octave^  surveillant  local  de  4«  classe. 

Douanes 

MM.  Cresp  brigadier  de  2*  classe,  faisant  fonctions  de  receveur  à  Farafangana. 
PoiiÛaii,  préposé  de  !'<"  classe,  chef  de  poste  à  Yangaindrano. 

Service  topographique 
(Brigade  de  Fort-Daaphin) 

Voirie 
M.  Liger,  garde  régional  de  4*  classe,  faisant  fonctions  d^agent  voyer. 

Forêts 

MM.  Bootet,  garde  régional  de  4« classe,  faisant  fonctions  de  préposé  assormen  té 
Liger,  id.  id. 

Notaire 

M.  Boequet,  £,  faisant  fonctions  de  greffier-^notaire. 

Garde  régionale 

MM.  Huet,  ^,  £,  inspecteur  régional  principal  de  2*  classe,  commandant  la  bri- 
gade. 

Caleiidini,  garde  régional  de  1'*  classe,  chef  du  poste  adnainistratif  de  Va- 
tanata. 

Bauchot,  garde  régional  de  !'<*  classe,  chef  du  poste  administratif  d*An- 
karana. 

Borderon,  garde  régional  de  3*  classe,  chef  du  poste  administratif  de  Fort- 
Clavier. 

Baillv,  garde  régional  de  3*  classe,  chef  du  poste  administratif  de  Sahasi- 
naka. 

Boutet,  garde  régional  de  4*  classe,  chef  du  poste  administratif  de  Tsilo- 
karivo. 

Liger,  garde  régional  de  4*  classe,  à  Farafangana. 

Stations  météorologiques 

MM.  Hotchkiss,  directeur  à  Farafangana. 

Bernard,  id.         Midongy-du-Sud. 

Léproserie 

R.  P.  Lasne,  de  la  Mission  Lazariste,  directeur. 
S.  Antoinette  Vollaro,  supérieure. 
SS.  Pauline  Porte,  Marthe  Leroy  et  deux  autres  sœurs  nouvellement  débar- 
quées dans  la  Colonie. 
M>^'*  Payet,  Marie  Gettlife,  Marie,  coadjulrices. 
M.  Hotchkiss,  chef  du  poste  médical,  médecin-inspecteur. 

Cultes  • 

CaUioljque  (MissioD  Lazariste) 

RR.  PP.  Lasne,  supérieur  k  Farafangana. 
Hiard,  missionnaire        id. 
Fabia,  id.  id. 

Bertrand,  supérieur  à  Yohipeno. 


RR.  pp.  Marty,  missionnaire  àdvato. 

Leclercq,         id.         Vangaindrano. 
F.  Josepli- Vincent- Vanden>Heaven,  frère  à  Farafangana. 

ProkestaDi  luthérien  (Mission  Norvégienne) 

Pasteurs  Karlsen  Lvnd»  à  Farafangana. 
Stokfltad,  à  Vohipeno. 
Home,  à  Vansaindrano. 
Borne  fÙB,  à  Vangaindrano. 
Hikolaisen,  à  Manambondro. 
Pedersen,  à  Ivohibe. 
M"«    Home,  à  Vangaindrano. 
M"«    Home,  id. 


LISTE  DES  HABITANTS  EUROPÉENS  ET  ASSIMILÉS 


Français 

M.  Armel,  Auguste,  commerçant  à  Fara- 
fangana. 
M—  Armbl,  a. 

%.  Armel,  Raoul,  commerçant  à  Van- 
gaindrano. 
M—  Armel,  R. 

MM.  Bellbgardb,  commerçant  à  Farafau- 
cana. 
Renard,  employé. 

Bouquet,  commerçant  à  Farafangana. 
RLNâvAL,  prospecteur  à  Sahalava. 

M--  BÉNÉVAL. 

MM.  BiLLON,  employé. 

EvAUX,  commerçant  à  Farafangana. 
Ferrière,  représentant  de  la  maison 

Bellegarde,  à  Vangaindrano. 
Legomte,  agriculteur  à  Raibolo. 
Marchand,  reprélsentant  de  la  mai- 
son Bouquet,  à  Vangaindrano. 
Mitra,  charpentier  à  Farafangana. 
MouNiÉ,  représentant  de  la  Société 
MadagasiLara,  à  Vangaindrano. 
M"*  MouNié. 

MM   Pacot  Pierre,  préparateur  de  vanille 
à  Andemaka. 
Pacot  Slephens,  typographe. 
Pacot  Léopold.  sans  profession. 
Pacot  Lows,  charpentier. 
M"*  Pacot. 
M""  Pacot  Adèle. 
Pacot  Armandine. 
Pacot  Lucie. 
Pacot  Prénard. 
MM.  Peyiiomaure-Debord,    agriculteur    à 
Vohidrava. 
P0UI.L0T,  commerçant  à   Farafanga- 
na. 
Richard,  agriculteur  à  Andemaka. 
Sabatier,  commerçant  à  Manakara. 
TécHER.  prospecteur  à  Ivato. 
ViALLBT,  prospecteur  à  Miarinarivo. 


Anglais 

MM.  Baguant  Emile,  charpentier  à  Fara- 
tangana.  * 

Baguant  Xavier,  charpentier  à  Fara- 

fan{^ana. 
Béguk   Germain,  agriculteur  à  Van- 
gaindrano. 
Bkguk  Emmanuel. 
M»»-  BÉGué  Cécile. 

M~«  Dalais,  agriculteur  à  Fandrambaka. 
M""  Balais  Lucie. 
Dalais  Marlha. 
Dalais  Ida. 
M.  Desjardins,  commerçant  à  Farafan- 
gana. 
M""  Desjardins  Eva. 

Desjardins  Berthe. 
MM.  Enouf,  représentant  des  Grands  Ba- 
zars du  Betsileo  à  Farafangana. 
FÉLIX»  employé. 
-    JosoN,  prospecteur  à  Bemahalo. 
RivALLAND,  commerçant  à    Ivohibe. 
De    Tknermont,    représentant    des 
Grands  Bazars  du  Betsileo  à  Van- 
gaindrano. 

Allemands 

BfM.  Hennig,  représentant  de  la  société 
«  Madagaskara»  à  Farafangana. 

LÛDEMANN,  représentant  de  fa  société 
»  Madagaskara  »  à  Farafangana. 

Mezger,  représentant  de  la  société 
«  MadagasKara  »  à  Farafangana. 

Africains  et  Asiatiques 

MM.  Chan-Beng,   rommerçant    chinois   à 
Farafangana. 
Ibrahim-Moussa-Bidji,      commerçant 

arabe  à  Farafangana. 
Ibrahim-Mamode,  commerçant  arabe 
à  Sahasinaka. 


Province  de  Manaijary 


RENSEIGlIEMElfTS  GÉOGRAPHIQUES 

Limites.  —  La  province  de  Mananjary  est  bornée  :  à  rB^^  par  TOcéaD  Indien; 
an  N.,  par  le  district  autonome  de  Marolambo  et  la  pro¥ince  des  Betsiinîsa- 
raka  du  Sud  ;  à  10.,  par  les  provinces  d'Ambositra  et  de  Fîanarantsoa  ;  au  S., 
par  celle  de  Farafan^na. 

Elle  est  comprise  entre  45*30'  et  56»  15'  de  longitude  E.  et  20*  30'  et  21»  50'  de 
latitude  S.  Sa  superficie  est  d'environ  14.000  kilomètres  carrés. 

Orographie.  —  L'aspect  physique  du  sol  de  la  province  permet  de  la  diviser 
en  deux  zones  distinctes  : 

1*  Près  de  1  Océan  Indien,  une  bande  de  terrain  as.sez  étroite,  plate  et  sa- 
blonneuse, ç|ue  baignent  à  TO.  des  marais  et  des  lagunes  occupant  toute  la  ré- 
gion comprise  entre  l'océan  et  les  premiers  contreforts  des  chaînes  d'où  sortent 
plusieurs  petits  fleuves  côliers.  Cette  zone,  d'une  largeur  variable,  mais  qui 
n'excède  jamais  une  dizaine  de  kilomètres,  est  couverte  d'une  végétation  spéciale 
dont  les  pandanus,  les  filaos,  les  copalicrs,  Iqs  ravinala,  les  cycas,  les  caliadinins 
et  des  palmiers  d'essences  diverses  forment  les  principaux  spécimens.  Elle  est 
peu  favorable  k  la  culture,  mais,  par  contre,  les  indigènes  y  récoltent  olusieurs 
produits  naturels,  tels  que  le  suc  delà  liane  voahena^  la  gomme  copal,  les  feuil- 
les de  dara  et  les  joncs  ou  harefo  servant  à  la  confection  de  sacs. 

29  Une  zone  de  terrains  rouge&tres,  où  les  sommets  et  les  mamelons,  d'une 
altitude  généralement  inférieure  à  400  mètres,  s'enchevêtrent  confusément, 
et  qui  occupe  toute  la  région  située  à  l'O.  des  lagunes  et  marais  côUers  ;  le  sol 
y  est  silico-argileux,  recouvert  parfois  d'une  mince  couche  de  terre  végétale; 
la  plupart  des  planteurs  se  sont  installés  dans  cette  partie  de  la  province,  cepen- 
dant peu  propice  aux  cultures  riches  ;  la  flore  y  est  principalement  représentée 
par  des  bambous  et  des  ravinala. 

En  arrière  <le  cette  zone  mamelonnée,  à  laquelle  une  trop  fréquente  nudité 
donne  un  aspect  de  tristesse,  existe  une  région  montueuse,  ou  la  forêt  remplace 
les  bambous  et  les  raviriala,  où  de  frais  ruisseaux  coulent  sur  des  fonds  de  sa- 
bles souvent  aurifères  pour  venir  ensuite  mêler  leurs  eaux  k  celles  du  Mananja- 
ry, du  Sakaleona,  du  Fanantara,  du  Namorona  ou  du  Faraony.  Le  Vatovavy  (la 
pierre  femelle),  dont  l'altitude  est  d'environ  575  mètres,  en  constitue  avec  ses 
ramifications  la  partie  la  plus  caractéristique. 

Hydrograiihie.  —  Tous  les  cours  d'eau  de  la  province  de  Mananjary  se  jet- 
tent dans  POcéan  Indien  ;  ils  présentent  tous,  à  une  journée  de  pirogue  environ 
do  la  côte,  des  seuils  rocheux  qui  rendent  la  navigation  difficile  et  dangereuse  et 
souvent  impossible,  même  pour  les  embarcations  du  pays.  Parmi  les  plus  impor- 
tants, il  convient  de  citer,  du  N.  au  S.  :  le  Sakaleona,  qui  descend  des  hautes 
montagnes  situées  à  la  partie  septentrionale  du  pays  d'Ambositra  ;  le  Fananta- 
ra, grossi  à  droite  de  la  Maroantovo,  de  Tlsahapaka  et  de  la  Sahandrambo  ;  le 
Mananjary,  qui  prend  sa  source  dans  le  même  massif  que  le  Sakaleona  et  reçoit 
sur  sa  rive  droite  la  Mananonoka  et  la  Faravory,  sur  la  rive  gauche  l'Ampoasa- 
ry,  la  Saka  et  la  Mana  ;  enfin,  les  fleuves  Namorona  et  Faraony,-  qui  prennent 
naissance  dans  le  Betsileo. 

Les  bassins  du  Mananjary  et  du  Fanantara  sont  particulièrement  riches  en 
alluvions  aurifères. 

POPULATION 

La  population  indigène  appartient  à  quatre  groupes  ethniques  qui,  par  leur 
origine,  leurs  coutumes,  leurs  genres  de  travaux,  dift'èrent  sensiblement  entre 
eux.  Les  Anlaimorona  ont  de  nombreux  caractères  communs  avec  les  Antamba- 
hoaka,  mais  ils  présentent  tous  deux  des  caractères  distincts  de  ceux  des  Tanala 
ou  des  Betsimisaraka  ;  en  outre,  de  nombreuses  familles  hova  et  betsileo 
habitent  Mananjary  et  les  principaux  centres  de  commerce  de  la  province. 


—  287  — 

Lapopalation  autochtone  atteint  le  chiffre  de  53.180  habitants,  se  répartis- 
sant  ainsi  :  14.680  homme»,  16.200  femmes,  11.200  çarçons  et  11.100  filles. 

La  population  européenne  et  assimilée  comprend  290  individus  ;  ce  nombre 
se  décompose  de  la  façon  suivante  : 


Eoropéent 


hommes 89,  don  t  70  Fran- 
çais, 
femmes 15,  dont  15  Fran- 
çaises. 
S  garçons.    7,  dont  4  Fran- 
filles...    3.^dônt  2  Fran- 


hommes 68 

Français  et  étrangers)  femme.4 36 


nos  aux  colonies 


cnfanu>[  gî.ST. 


20 
17 


Hindous * . . .    20 

Chinois « 22 


f  çaises. 

Sons  le  terme  d'Européens  sont  compris  des  Anglais,  des  Allemands,  des 
Belges,  etc.  ;  la  dénomination  de  Français  et  étrangers  nés  aux  colonies  s'appli- 
que aux  Français  orig^inaires  des  îles  de  la  Réunion,  de  la  Guadeloupe  ou  ae  la 
Martinique,  et  aux  sujets  anglais  orginaires  de  Maurice. 

SUBDIVISIONS  ADMINISTRATIVES 

Administrativement,  la  province  est  divisée  en  cinr^  districts  qui  sont  le-s 
suivants:  Mananjary  (environ  4.500  habitants),  Vohitrarivo,  Antscnavaio,  Saha- 
vato  et  Loholoka;  ces  trois  derniers  centres  ont  une  population  vaiiant  entre 
100  et  300  habitants.  Les  cinq  circonscriptions'  administratives  dont  il  vient 
d'(Hre  parlé  comprennent  24  cantons,  savoir  :  district  de  Mananjary,  5  ;  district 
d'Antsenavalo,  4  ;  district  de  Loholoka,  4  ;  district  de  Sahavato,  7  ;  district  de 
Vohitrarivo,  4.  Chaque  canton  compte  un  nombre  de  villages  variable  d'une 
année  à  Tautrc,  toute  agglomération  de  trois  ou  quatre  cases  prenant  ce  nom. 

RENSEIGNEMENTS  ÉCONOMIQUES 

Affricnltnre.  —  Entreprises  européennes.  —  Située  à  peu  près  à  la  même 
latitude  que  TUe  de  la  Réunion,  la  province  de  Mananjary  jouit  d'un  climat  des 
plus  favorables  aux  cultures  tropicales.  Malheureusement,  la  nature  du  sol  ne 
permet  pas  d'y  entreprendre  avec  un  succès  certain  la  culture  des  plantes  riches 
telles  que  le  café,  le  cacao,  le  caoutchouc.  Seul,  le  vanillier  parait  devoir  don> 
nerde  bons  résultats  dans  certaines  concessions  à  sol  légèrement  humifère  et 
avec  des  ombrages  appropriés  ;  le  théier  pousse  aussi  avec  facilité,  placé  à  Tabri 
des  grands  vents  ;  mais  les  caoutchouquiers  ne  rencontrent  pas  partout  dans 
cette  province  les  conditions  climatériques  et  telluriques  favorables  à  la  pro- 
duction du  latex. 

Beaucoup  de  colons  ont  abandonné  leurs  entreprises  agricoles  pour  la 
recherche  de  Tor  et  rénumération  suivante  ne  comprend  que  les  concessions 
dont  Texploitation  se  poursuit  méthodiquement  : 


CMCESSIONRAIRCS 

NOMS 

des 

C0NCRS9I0NS 

SUPERFICIE 

TOTALR 

CORCESSIONRAIRES 

NOMS 

des 

CONCESSIONS 

SUPERFICIE 

TOTALB 

St«  Nanteise  de  cul- 
tures colouiales . . 
id. 

C>*  Lyonnaise  de  Ma- 
daeascar  

AmiciUa 
Bakora 

Ampangari- 
namaro 

Mantasoa 

Si*-Ëléonore 

Bon  Espoir  II 

Ambatofari- 

tany 

Salambo 

Marohita 

Les  Cocotiers 

h.    a.   c. 

2.548  58  08 
367  65  00 

1.635  28  08 

969  47  59 

1C2  88  05 

17  23  88 

98  66  60 

105  38  30 

11  31  46 

a)7  40  98 

MM.  Jean  Louis... 
Lauratet  Adr. . 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 
Payet  Florent . 

id. 

id. 
Venot 

Géinozac 

Tsaravary 

Tsaravolo 

Antsirika  I 

Antsirika  II 

Antsirika  kelv 

Désespoir  II 

La  Réunion  1 

La  Réunion  II 

Aalsiriry 

Tsaravary 

Pas  comme  ça 

Le8.Manf;uiers 

L'Ardéche 

h.  a.  c. 

20  80  12 
35  00  00 
60  14  38 
31  46  12 
23  57  68 

21  87  90 
4  34  56 
9  55  00 
7  86  68 

110  23  44 
37  79  57 

111  65  22 
3  85  87 

46  62  69 

S^  des   plantalions 

de  Mananjary .... 

MM.  Bigoaret  ..*.... 

Boyer 

Clément 

Colombel 

Grimaait 

Griniault 

id. 
id. 
Vernet 

—  «6  — 

Les  planteurs  se  sont  portés  exclnsi veinent  dans  les  t>a 
Mananjary  et  du  Fanantara  ,  où  des  étendues  de  terres  considéra 
fertiles,  sont  encore  disponibles. 

Cultures  indigènes,  —  La  culture  du  riz,  base  de  la  noui 
gènes,  a  pris  une  assez  grande  extension  ;  de  nombreux  marais  < 
ces  chez  les  Bctsimisaraka  et  les  Antaimorona,  alors^que  les  Ta 
valeur  les  coteaux  et  les  montagnes  autrefois  boisés*.  La  canii< 
tabac  poussent  dans  de  bonnes  conditions  autour  des  villages 
ces  cultures  sont  limitées  aux  besoins  de  la  population.  Au   cor 
gênes,  et  surtout  les  Tanala,  s'adonnent  à  la  culture,  sur  de  vas 
haricots  et  du  voanjobory,  dont  Mananjary  a  cx{)orlé  Tannée  de 
grande  quantité  sur  les  ports  cùtiers  de  la  Colonie. 

Élevage.  —  On  compte  environ  26.480  bêles  à  cornes  et  5 
toute  rétendue  de  la  province,  ^ui  n'est  pas  à  proprement  park 
vagc,  bien  que,  sur  certaines  pomts,  notamment  dans  le  canton  d( 
N.  et  sur  les  rives  du  Faraony,  au  S.,  Bctsimisaraka  et  Antaimc 
centré  quelques  troupeaux  importants.  Aucun  colon  ne  se  livre 
bétail  en  vue  de  Texportation.  On  ne  peut  songer  à  sortir  des  bœ 
de  Mananjary,  par  suite  des  difficultés  d'embarquement  jde  ces  i 
des  chalands  actuels,  qui  ont  à  contourner  le  récif  pendant  une  h 
avant  de  pouvoir  accoster  les  navires  (^ui  stationnent  en  pleine  m 

Les  volailles,  non  plus  que  le  bélail,  du  reste,  ne  forment  « 
Tobjot  d'un  élevage  rationnel.  Plusieurs  colons  ont  introduit 
France,  race  Houaan  ou  Crèvecœur,  mais  le  nombre  en  est  ei 
treint. 

Industrie.  —  Enlrcfrisps  européonnes.  —  Plusieurs  colons 
ù  utiliser  diverses  machmes,  pour  le  décorticaçc  du  riz  ou  la  fab 
glace,  mais  ils  se  sont  rendu  compte  que  les  prix  de  revient  serai 
pour  qu'il  leur  soit  possible  de  réaliser  des  bénéfices.  Deux  colon 
machines  à  décortiquer  le  café  et  un  commerçant  fabrique  de 
la  Compagnie  Lyonnaise  est  en  possession  d'un  alambic  de  laboi 
distillation  des  alcools  de  bananes,  enfin  M.  Grimault  a  installé,  ai 
katafana,  une  imj^ortante  briqueterie. 

L'industrie  minière  est  en  pleine  prospérité.  Elle  consiste  di 
tion  des  sables  aurifères  ;  le  travail   d'extraction  se  fait  avec 
sluice  est  cependant  employé  sur  plusieurs  exploitations.  Les  a 
particulièrement   riches  dans   les  nautes   vallées  du   Fanantara, 
et  des  affluents  de  ces  deux  fleuves  ;  les  exploitants  sont  égalerai 
sur  le  haut  Mananjary,  dans  les  vallées  de  la  Mana,  de  la  Saka,  de  l 
bo.  Malgré  les  recherches  constantes  des  prospecteurs,  il  n*a  pas 
jusqu'à  ce  jour,  dans  la  province,  de  filon  aurifcre,  mais  seulement 
quartz  aurifères  sur  lesquels  se  basent  des  espérances. 

Pendant  l'année  1902,  les  déclarations  de  pose  de  signaux  s'éi 
au  chiffre  de  115;  pendant  les  dix  premiers  mois  de  1903,  on  en  ' 

121;  au  17  août  1904,  le  nombre  des  déclarations  de  poses  de  pot  ..-s'^*^^ 
atteignait  déjà  155  .Les  exploitationsactuelles  suivent  une  marcne  croissante  ej 
emploient  près  de  10.000  travailleurs  venus  de  rimqrina  ou  du  Betsilco,  wnsi 
que  quelques  Tanala.  •    , 

Il  n'existe  aucune  exploitation  forestière.  Les  massifs  forestiers  sont  repar- 
tis par  groupes  de  faible  importance  immédiatement  sur  la  côte  ou  à  deux  jour- 
nées de  marche  dans  l'intérieur,  mais,  partout,  les  défrichements  par  le  »euj 


payt ^ ^ .- - , 

plus  que  des  bouquets  d'arbres,  au  sommet  de  montagnes  rocheuses  difficilenioni 
accessibles.  Les  difficultés  du  transport,  même  par  eau,  par  suite  de  riDnaii^a* 
bilité  des  fleuves  et  rivières,  rendent  toute  exploitation  forestière  impossibi'- 
pour  l'Européen. 


—  9B9- 

*  contre,  rindi^ène  et  notamment  le  Tanala  se  livre  à  l'extraction  de  la 
'  copal,  de  la  résine,  du  kimba,  du  caoutchouc  extrait  de  lianes  dites  voa- 
t  de  la  cire. 

ndustrie  des  transports  est  encore  à  créer,  malgré  la  construction  de  la 
lananjary-Fianarantsoa,  par  où  circulent  les  proanils  naturels,  destinés  à 
tation  venant  des  hauts  plateaux  [région  de  Fianarantsoa  et  d'Ambositra) 
produits  d'importation  destinés  à  ces  régions.  Les  commerçants,  il  est 
3  sont  munis  de  charrettes  à  bras  qui  leur  permettent  ainsi  de  transporter 
rtic  de  leurs  marchandises  par  leurs  propres  moyens,  surtout  pendant  la 
sèche,  mais  de  nombeux  porteurs  betsileo  assurent  encore  le  transport  des 
andises,  soit  sur  cette  route,  soitsur  lesentier  allant  à  Ambohimanga-du-Sud. 
duslries  indigènes,  —    L'industrie  indigène  proprement   dite    ne  com- 
mue la  confection  des  nattes,  rabanes  et  sacs  en  jonc.  Il  y  a  quelques  an* 
la  province  de  Mananjary  exportait  à  Maurice  pour  phis  de  300.000  francs 
s  ;  aujourd'hui,  l'importance  de  ce  commerce  a  beaucoup  baissé  ;  cette 
ution  provient  surtout  de  la  rareté  des  communications  avec  cette  colonie 
ère  ;  les  sacs- que  les  Mauriciens  font  venir  de  l'Inde  ont  fait,  d'ailleurs,  une 
*rence  victorieuse  aux  sacs  en  jonc  de  Madagascar,  par  échange  avec  les 
mauriciens. 

lelaues  forgerons  indigènes  fabriquent  des  haches  et  des  pelles  ;  les  Be- 
raxa  et  les  Antaimorona  confectionnent  des  pirogues  et  des  engins  de 
tels  que  filets  ou  nasses. 

nmerce.  —  Au  point  de  vue  commercial,  Mananjary  est  un  des  ports  les 
iportants  de  la  côte  Est  ;  c'est  là  qye  transitent  presque  toutes  les  marchan- 
estinées  aux  provinces  d'Ambositra  ou  de  Fianarantsoa  et  en  provenant. 
y  importations  ont  diminué  depuis  1903,  en  raison  du  stock  excessif  créé 
3mment,  alors  que  les  exportations  augmentaient,  ainsi  qu'il  est  facile  de 
n vaincre  par  les  tableaux  comparatifs  ci-dessous. 


1^. 


Recettes  de  la  douane  de  Mananjary 

MOIS 

1902 

1908 

1904 

îr 

27.706  fr.2d 

25.474      98 
39.416      04 
56.158      27 
20.964      61 
52.290      25 

(1) 
36.441      43 

103.965      07 

11.590      04 

13.971      83 

8.349      69 

16.397      88 

13.136      10 

10.038      20 
15.576      04 
26.542      51 
18.714      11 
24.622      14 

>r : . . 

215.009  fr.43 

190.715  fr.  94 

106.629  fr.10 

2)  Correspondent  à  l'époque  de  la  mise  en  vigueur  des  nouveaux  tarifs  ;  les  commerçants 
empressés  de  dédouaner  aHn  d'échapper  à  des  taxes  plus  élevées. 

Imporialions  des  (•'*  semestres  l90S-t904  comparés  (principaux  produits) 


Parineox  alimentaires 

^eprees  colooiales  de  consommation 
Boissons  alcooliques 

Tisons  ...ï.". V. 

Ouvrages  en  métaux!  !!'.]'.'.*.'.!!*.!'.!! 
tnsunmenls  de  musique 


VALEURS 


1908 


14.647fr.00 

25.896  00 

197.788  00 

16.490  00 

709.470  eo 

81.359  00 

2.748  00 


1904 


15.998  fr.  00 

30.032  00 

96.483  00 

5.458  00 

563.615  00 

38.21Ô  00 

1.320  00 


DIFFÉRENCE 


BN  PLUS 


1.351  fr.OO 
4.136     00 


BN  MOINS 


101. 305  fr.  OC 
11  032     00 

145  857      00 

43  141      00 

1  428      00 


19 


—  MO  — 

Exportations  des  /•"  semestres  I90i't904  comparés  (principaux  produits) 


Peaux  sèchen  brutes  grandes, 
id.  liclite^. . . 

Soie  brute 

Cire  animale  brute 

Cornes  de  bœufs 

Café 

Riz  en  paille 

Sacs  vides 

Caoutcbouc 

Résines  brutes 

Gomme  copai 

Raphia.  ..'. 

Dara 


. 


VALEURS 

DIFFÉRENGR 

1968 

1904 

BN  PLUS 

BN  MOINS 

70  398fr.O0 

139  infr.OO 

68  755fr.00 

2  59* fr.aO 

13  751      00 

11  160 

00 

•  * 

115      00 

6lft 

00 

529      00 

•  • 

129  446      00 

156  559 

00 

27.113      00 

•  • 

80      00 

810 

00 

730      00 

«  • 

800      00 

6.678 

00 

5.878      00 

•  • 

300      00 

■  • 

•  « 

300     OC 

10  600      00 

29  040 

00 

18.440      00 

••        } 

13  600      00 

Il  300 

00 

•  • 

3300     0 

60      00 

■  ■ 

•  • 

60     0( 

1  ass    00 

915 

00 

•     B 

640     0( 

•25  405      00 

39  041 

00 

6.636      00 

■  • 

iOO      00 

• 

•  • 

100    oc 

Les  principaux  produits  d'importation  sont  incontestablement  les  fils  et 
tissus  de  coton,  presque  tous  d'origine  française,  par  suite  du  régime  douanier 
protecteur  en  vigueur  k  Madagascar. 

Les  marques  les  plus  en  faveur  pour  les  tissus  de  coton  sont  les  suivantes: 

Marques  françaises  :  Bouvillon,  Eléphant,  Dromadaire,  Chasseur  français, 
Drapeau  français,  Sagaie,  Paix,  Coq,  Cabot,  Chameau,  G.  B.  B.  Arobaniandro. 

Marques  anglaises  ou  américaines  :  Colombia,  Kanguroo,  Ketamanga,  Tsara 
indrindra. 

Marques  allemandes  :  Mahatanjaka  et  Lohaomby. 

Pour  les  fils  de  coton,  la  marque  qui  trouve  le  plus  facilement  preneur  est 
la  marque  «  Croissant  ». 

Il  est  de  toute  importance  de  ne  présenter  au  consommateur  indigène  jjue 
des  tissus  possédant  les  dimensions,  qualité,  teintes  et  dessins  qu'il  préfère. 
Pour  s'assurer  le  marché,  les  industriels  doivent  se  conformer  aux  indications 
suivantes  sur  les  types,  dessins  et  couleurs  surtout  demandés  par  les  indigènes. 

Tissus  de  coton  écrus:  entrent  pour  90  °/o  dans  la  vente  des  divers  tissus  de 
coton)  :  largeur   variable,  entn-  0™  70  et  0*"  92. 

Tissus  de  coton  blanchis  en  pièces  (entrent  pour  10  o/o  dans  la  consom- 
mation) :  les  indigènes  cherchent  les  nuances  blanc  azuré  et  surtout  blanc 
d'ivoire  ou  crème. 

Tissus  teints  en  pièces:  les  seuls  tissus  de  ce  genre  importés  dans  la  province 
sont  des  tissus  revêtus  de  la  même  coloration  sur  les  deux  faces,  encore  sont- 
ils  très  peu  demandés  par  les  indigènes;  couleurs  :  violet,  vert,  rouge. 

Tissus  de  coton  imprimés:  par  contre,  ces  tissus  trouvent  un  écoulement 
facile,  surtout  chez  les  Betsimisaraka  et  les  Antambahoaka  ;  les  impressions 
consistent  en  guirlandes  de  fleurs  bleues  ou  roses,  en  dessins  variés  occupant  le 
centre  de  la  pièce  (horloge,  tour  Eiffel,  dromadaire),  en  rayures  longituainalcs 
rouges  sur  fond  bleu,  roses  sur  fond  ivoire. 

Couvertures  :  se  vendent  ourlées,  à  couleurs  assorties  blanches  avec  rayures 
roses  sur  les  bords;* mais  «assez  souvent,  elles  sont  teintes  en  rouge* avec 
cadre  noir  ;  leur  dimension  est  de  1  "  50  à  1  "  80. 

Bonneterie:  les  jerseys  avec  larges  rayures  transversales  noires  et  jaunes, 
rouges  et  blanches  ou  rouges  et  jaunes  sont  d'un  placement  facile. 

Les  principales  maisons  faisant  l'importation  des  tissus  et  filés  de  colon 
sont  les  suivantes  : 

Etablissements  Gratry. 

(îrand  Bazars  du  Betsileo. 

Comptoirs  Thyziens. 

Compagnie  Lyonnaise. 

Société  française  de  Commerce  et  de  Navigation. 

Société  de  commerce  colonial  «  La  Madagaskara  ». 


Maisons  françaises 


—  «w  — 

Maison  anglaise  :  Procter  and  Brothers  limited. 

Maison  allemande  :  O'Swald,  de  Hambourg. 

Presque  toutes  les  maisons  de  commerce  de  Mananjary  ne  sont  que  des 
comptoirs  de  grandes  sociétés  dont  le  siège  social  est  en  France  ou  à  Londres 
et  beaucoup  d'entre  elles  reçoivent  leurs  marchandises  par  l'intermédiaire  de 
leur  maison-mère  de  la  Colonie  ;  pour  les  autres,  les  marchandises  leur  par- 
viennent par  les  Chargeurs  Réunis,  par  les  navires  de  la  Compagnie  havraise 
péninsulaire,  quelquefois  ^ar  des  voiliers  a£frétés  en  Europe  ou  par  le  vapeur 
ViUe-de-PernamhucOy  qui  a  pris  à  Diego-Saarez  ou  à  Tamatave  les  marchan- 
dises en  transbordement  arrivées  par  les  vapeurs  de  la  Compagnie  des  Chargeurs 
Réunis  ou  des  Messageries  Maritimes.  Le  port  de  Mananjary  est  desservi  men- 
suellement par  un  vapeur  de  la  Compagnie  havraise  péninsulaire  et  par  la  Ville- 
(ff'Pemamouco  ;  le  vapeur  Zanzibar^  de  la  maison  O'Swald,  de  Hambourg,  tou- 
che Mananiary  trois  fois  par  an  en  movenne. 

Outre  les  maisons  européennes,  des  traitants  indigènes  installés  dans  les 
villages  importants  échangentles  produits  d'importation,  soit  contre  argent  comp- 
tant, soit  contre  les  produits  naturels:  cire,  raphia,  crin  végétal,  gomme  copal, 
feuilles  de  dara,  sacs  en  jonc,  etc. 

Les  transports  de  ces  marchandises  s'effectuent  dans  l'intérieur  de  la 
province  à  dos  d'hçmmes,  par  voitures  à  bras  ou  par  pirogues  ;  les  transports  par 
DOurjanes  se  font  à  forfait  aans  les  conditions  suivantes  : 

De  Mananjary  à  Fianarantsoa  :  il  francs  par  charge  de  45  à  50  kilos  environ  ; 
de  Hananjarv  à  Ambositra  :  12  francs  les  50  Kilogrammes  environ  ;  de  Manan- 
jary à  Auibohimanga,  10  francs. 

Ces  prix  ne  sont  pas  fixes  ;  ils  varient  d'un  moment  à  l'autre  de  l'année, 
suivant  nmportance  des  transactions. 

L'embarquement  ou  le  débarquement  des  marchandises  coûte  12  francs  la 
tonne  pour  le  transport  du  quai  de  la  douane  à  bord  des  navires,  qui  mouillent 
à  5.500  mètres  environ  au  large  de  ce  point.  F,e  transport  d'une  tonne  de 
marchandises  est  de  35  francs  de  Mananjary  à  Tamatave  et  de  60  à  65  francs  de 
Mananjary  à  l'un  des  ports  de  France. 

Il  n'existe  ni  foires,  ni  marchés  proprement  dits  dans  la  province  ;  au  mar- 
ché de  Mananjary,  en  effet,  ne  se  vendent  que  des  produits  alimentaires  origi- 
Diiires  de  la  région  ou  des  bibelots  de  fabrication  indigène  à  Tusage  des  Malgaches. 

Le  tableau  qui  suit  indique  le  prix  moyen  des  principaux  produits  alimen- 
taires : 

Kœuf  (taille   moyenne) 65  fr.  00 

Vcan 15       00 

MoQion 5       00 

Pore 20       00 

HfHilel 0       50 

Oie «       00 

Le  commerce  indigène  n'est  qu'un  succédané  du  commerce  européen  ;  Tin- 
di^ène  apporte  au  négociant  établi  à  Mananjary  ou  dans  les  principaux  centres 
du  riz,  de  la  gomme  copal,  des  sacs  en  raphia,  des  soies  de  porc,  des  peaux  et 
cornes  de  bœufs,  du  caoutchouc,  des  feuilles  de  dara  et  du  raphia. 

REN8EI6IIEMENT8  GÉNÉRAUX 

Mananiary,  chef-lieu  de  la  province,  compte  environ  4.500  habitants  ;  on  y 
trouve  un  bureau  des  postes  et  des  télégraphes,  un  bureau  de  douane,  un  com- 
missariat des  mines,  un  tribunal,  de  nombreuses  maisons  de  commerce  euro- 
péennes et  une  succursale  du  Comptoir  national  d'escompte. 


Dindon 5  f r.  95 

Pain,leklio 0       80 

Vin,  la  dame-j&«une n  à  93       00 

Pommes  de  terre,  le  kilo 0       40 

Rif,  les  100  kilos 18  à  95       00 


KOurs 

del;  ^ 

prendre  passage  sur  un  navire  de  la  C'^  Havraise  péninsu faire  qui 

transbordement  et  à  un  prix  moins  élevé  de  France  h  Mananjary. 


_  J92  — 

Les  principaux  itinéraires  <iue  le  commerçant,  le  prospecteur  on  le  colon 
peuvent  être  appelés  à  parcourir  sont  les  suivants  : 

Mananiary  aFianarantsoa  (188  km.)  :  4  jours  et  demi  de  voyage  en  filan- 
jana  jusqu  à  Alakamisy  ;  d'Alakamisy  à  Fianarantsoa,  24  km. 

Mananjary  à  Ambositra  :  5  journées  de  filanjana. 

Mananjary  à  Tsiatosika  (en  pirogue]  :  18  km.,  3  h.  30. 

Mananjary  à  Loholoka  (60  km.)  :  1  jour  i/2  en  tilanjana. 

Mananjary  à  Sahavato  :  i  jour  1/2  en  filanjana.    « 

Mananiary  à  Sakaleona  :  1  jour  1/2  en  filanjana. 

Seule,  la  route  Mananjary-Fianarantsoa  est  accessible  aux  voitures  légère.<i, 
chevaux,  mulets,  bicyclettes  ;  les  autres  chemins  ne  peuvent  être  parcourtts 
qu'en  tilaniana,  avec  huit  pcifteurs  pour  le  voyageur  et  un  porteur  par  25  kilo- 
grammes de  bagage. 

Salaire  journalier  d'un  porteur  de  filanjana  ou  de  bagages  :  2  francs. 

Sur  les  fleuves,  voyage  en  pirogue  et  du  N.  au  S.  de  la  province,  le 
long  de  la  côte,  règne  une  voie  fluviale  qui  est  fréauemmcnt  employée  pour 
aller  de  Mananjary  à  Loholoka,  à  Sahavato  ou  à  Sakaleona. 

Location  d'une  pirogue  avec  ses  pagayeurs  :  6  francs  par  jour.  Salaire  journa- 
lier d'un  pagayeur  :  1  fr.-  50.  Salaire  journalier  d'un  patron  de  pirogue  :  1  fr.  75. 

A  Mananjary,  il  n'existe  plus  qu'un  seul  hôtel,  celui  de  la  Plage,  place  de 
la  Poste  et  boulevard  Maritime  ;  le  prix  d'une  journée,  chambre  comprise,  est 
de  9  francs,  le  prix  d'un  repas  de  3  rrancs.  Lorsqu'il  se  déplace  dans  l  intérieur 
de  la  province  et  bien  qu'il  puisse  se  procurer  dans  presque  tous  les  villages  des 
poulets  et  des  œufs,  le  voyageur,  avant  de  se  mettre  en  route,  doit  s'approvision- 
ner à  Mananjary  en  pain  et  conserves  variées. 

A  Mananjary,  une  petite  case  située  au  bord  de  la  mer  ^e  loue  de  75  k  100 
francs  par  mois  ;  les  loyers  sont  très  élevés. 

Les  domestiques  sont  rares  et  rendent  des  services  médiocres  ;  ils  deman- 
dent néanmoins  20  à  35  francs  de  salaire  par-mois  ;  les  cuisiniers  exigent  40  et 
45  francs;  il  est  vrai  qu'avec  ces  salaires,  us  se  nourrissent,  se  logent  et  s'habil- 
lent. 

Les  manœuvres  se  paient  en  ville  deO  fr.  75  à  1  franc,  suivant  qu'il  reçoi- 
vent ou  non  leur  nournture. 

Les  cultivateurs  sont  engagés  à  raison  de  10  francs  à  12  fr.  50  par  mois,  à  la 
condition  de  disposer  pour  leurs  travaux  personnels  de  la  moitié  de  leur  temps. 

Les  Betsimisaraka  et  lesTanala  fournissent  peu  d'engagés,  de  même  que  le» 
Antambahoaka  ;  les  meilleurs  travailleurs  doivent  être  recrutés  chez  les  Antai- 
morona,  dans  le  district  de  Loholoka  ou  dans  la  province  de  Farafanj^ana. 

Enseignement.  —  Quatre  écoles  officielles  existent  dans  la  province  à  Ma- 
nanjary, Mahela,  Sahavato  et  Marofody. 

Les  autres  établissements  scolaires  sont  ceux  de  la  Mission  anglicane  à  Ma- 
nanjary, Marohita,  Namorona,  Vohimasina,  Ampasimanjeva,  ceux  des  Jésuites 
et  des  sœurs  de  S^-Joseph  de  Gluny  à  Mananjary,  enfin,  les  chapelles-école-s  des 
protestants  français  à  Mananjary,  Marofody  et  Androrangovola. 

SeiDice  médical,  —  Le  service  médical  est  assuré  a  Mananjary  par  un  mé- 
decin aide-maior  des  troupes  coloniales.  Un  pharmacien  civil  est  établi  à  Manan- 
jary, rue  d'Ankadirano. 


ADMINISTRATION 


MM.  Godel,  administrateur  de  1'*  classe  des  colonies,  chef  de  la  pi 
Alçlave,  administrateur-adjoint  de  2"  classe,  chef  du  district  d\A 


>rovince. 

*Anliienavolo. 
Poirier,  administrateur-adjoint  de  3«  classe,  chef  du  district  de  Mananjary. 
Ravel,  id.  id.  Loholoka. 

Vivié,  id.  id.  Vohitrarivo. 

Girard,  id.  id.  Sahavato. 

Martine,  adjoint  de  2*  classe  des  affaires  civiles  (Mananjai^). 


—  M3  — 

MM.  Piringa,  écrivain  de  1'*  classe  des  affaires  civiles  (Nosi-Varika). 
Paoli,  commis  de  comptabilité  de  1'*  classe  (Mananjary). 

Justice 

MM.  Veyrat,  juee  de  paix  à  compétence  étendue. 
PaoU,  greffier-notaire. 

,   Service  topographique 

MM.  Vallns,  géomètre  de  2«  classe,  chef  de  circonscription. 
Bnèche,  géomètre  de  3«  classe. 

Police 

MM.  de  Lanessan,  inspecteur  de  police  de  2«  classe. 
Bringard,  brigadier  de  police  de  1'*  classe. 

Travaux  publics 

MM.  Gantier,  commis  de  1'*  classe  des  travaux  publics,  agent  voyer. 
Gautrin,  surveillant  de  1''''  classe  des  travaux  publics. 

Mines 

MM.  Elié,  contrôleur  de  K<>  classe,  commissaire  des  mines  de  la  circonscription 
du  Sud-Est. 
Vieme,  commis  auxiliaire  du  service  des  mines. 

Enseignement 

M"«*  Dauphin,  institutrice  de  5«  classe. 
OlUer,  institutrice  auxiliaire. 

Douanes 

MM.  Poggioli,  vérificateur  de  3^  classe,  receveur  des  douanes. 
Strniln,  sous-brigadier  de  2*  classe. 
Aretteig-Sonvie,  id . 

Rossi,  préposé  de  2«  classe. 
Hirmont.  id . 

Fort,  préposé  auxiliaire. 

Postes  et  télégraphes 

MM.  Merle,  commis  de  1'°  classe,  ff»"*  de  receveur. 

Maillot,  commis  local. 
M"«  Mondy  [Alice),  télégraphiste  auxiliaire. 

Domaines 

M.  de  ViUenenve,  receveur  des  domaines  de  6*  classe,  sous-conservateur  de  la 
propriété  foncière. 

Garde  régionale 

MM.  Bénard,  garde  de  1'*  classe  (Vohilava-du-Sud). 
Bmnat,  garde  de  2<>  classe  (Yohitrarivo). 
HooBsart,  garde  de  3«  classe  (MananjaryJ. 
Mercier,  id.  (Ampasmambo). 

Albert,  id.  (Ifasmambony). 

Bandichon,  id.  (Nosi-Varika). 

Bonroumean,  garde  de  4<*  classe  (Tsiatosika). 

Service  médical 
M.  Gallet  de  Santerre,  médecin  aide-major  de  1^  classe. 

Dépôt  des  isolés  et  transports 

MM.  Poset,  sergent. 

Ghabrosy,  soldat  de  i'*  classe. 


—  294  — 


LISTR  DES  HABITANTS  EUROPÉEKS  ET  ASSIMILÉS 


Français 
M.  Amour,  employé  ae  commerce,  che- 
min circulaire. 
M—  Arnaud,  en  religion  sœur  Augustine, 

rue  du  Commerce. 
MM.  Badr#.,  emplové  de  la  Société  du  Ba- 
telage,  rue  (TAnkadirano. 
Barens,  employé  de  commerce. 
Bauby,  prospecteur,  agent  de  la  Com- 
pagnie Lyonnaise. 
Bbrrnis,  cnarpentier. 
M"*  BiooT,  en  religion  sœur  Henri,  rue  du 

Commerce. 
MM.  BiGOURET,  colon  et  prospecteur  à  Sa- 
foindrano. 
BocARD,  colon  et  prospecteur,  boule- 
vard Maritime. 
BoYER,  colon,  rue  d^Ankadirano. 
BoYKR  DELA  GiRODAY  père,  prospccteur 

BOYERDE  LA  GiRODAY  flls,  DrOSpCCtCUr. 

Bridoux,  hôtelier  à  Marorody. 

Broum,  colon  sur  le  Fanantara. 

BuTTON,  commerçant  à  Ifasinambony. 

Chaponnière,  prospecteur. 

Chataignet,  prospecteur,  rue  du  Com- 
merce, 

Chardin,  prospecteur,  rue  d'Ankadi- 
rano. 

CLéMENT,  colon  et  prospecteur  à  Am- 
batofaritany. 

CoLOMBEL,  commerçant  à  Mahela. 

Crémazy,    colon,  rue  d'Ankadirano. 

CuRNiER,  colon  à  TArdèche  (district 
d'Antsenavalo). 

D'Anselme,  comptablç. 

Dauphin  Théobald,  prospecteur. 

De  Villemandy,  prospecteur. 

DoRMOY,  directeurde  la  succursale  du 
Comptoir  d'escompte  de  Mananjary. 

DupouR,  agent  des  Etablissem.  Gratry. 

DupiERRB,  tailleur  au  Tanambe. 

Etard,  colon. 

Etesse,  employé  de  commerce,  rue  du 
Commerce.  " 

Garniohet,  prospecteur. 

Godefroy,  commissaire-priseur,  rue 
d'Ankadirano. 

Grimault,  colon  et  prospecteur  à 
Ankatafana. 

Hardelrt,  chef  d'une  exploitation 
agricole  de  la  Compagnie  Lyonnai- 
se à  Ampangarinainaro. 

Laborde,  chef  d'exploitation  agricole 
de  la  Société  des  plantations  de 
Mananjary  à  Antanambao. 

Langeron,  hôtelier. 

Larose-Marga,  colon  sur  le  Fananta- 
ra, à  Betaiomby. 

Lauratbt,  Adrien,  colon,  agent  de  la 
Compagnie  havraise  et  des  Comp- 
toirs thiziens. 


MM.  Lemeunier,  hôtelier,  place  de  la  Poste. 

Leroy,  missionnaire. 
M"«  Letaudou,  en  religion  sœur  Sainte- 
Jeanne  de  Chantai,   rue  du  Com- 
merce. 
MM.  Levivier,  prospecteur  à  Mananjary. 

LuRAT,  colon  a  Ampasimbola. 

Malet,  employé  de  commerce  au  Ta- 
nambe. 

Martin  H.,  prospecteur. 

Martln  J.,  agent  de  la  C'*  Parisienne, 
rue  du  Commerce. 

Meunier,   agent   de  la    S.F.C.N.   et 
prospecteur. 

Moller,  comptable    des    Comptoirs 
thiziens. 

MoRiN  P.,  agent  des   Grands  Bazars 
du  Betsileo,  rue  du  Commerce. 

MoRiN  H.,  employé  de  commerce. 

MouTiER,  prospecteur,  à  Mananjary, 
rue  du  Commerce. 

Narras,  prospecteur,  rue  d'Ankadi- 
rano. 

Pa(]houd,  commerçant,   rue  d'Anka- 
dirano. 

Paris,  pharmacien,  rue  d'Ankadirano. 

Paulet,  colon  et  prospecteur,  roule 
de  Fianarantsoa. 

Payet  père,  colon,  à  Tsiatosika. 

Payet  fils,  prospecteur,  à  Tsiatosika. 

Petit,  prospecteur,  à  Mananjary. 

Beilhac,  colon,  sur  le  Fanantara. 

Sauze,  colon  et  prospecteur,  à  Saha- 
sondraka. 

Solesse,  employé  de  commerce. 

Varigault,  comptable,  chemin  cir- 
culaire. 

Vasemont,  charpentier,  route  de  Fia- 
narantsoa. 

Venot,  commerçant  et  colon,  rue  du 
Commerce. 

Vernet,  colon,   à  l'Ardèche  (district 
d'Antsenavolo). 

Vesta,  charpentier,  au  Tanambe. 

Anglais 

MM.  Albert,  propriétaire,  rue  d'Ankadi- 
rano. 

Appacanon,  prospecteur,  à  Tsiatosika. 

Baraut,  employé  de  commerce,  rue 
du  Commercé. 
M"*«  Bridoux  (V»"),  rentière,  au  Tanambe. 
MM.  BouvAs,  serrurier-forgeron,    au  Ta- 
nambe. 

De  la  Butte,  commerçant,  à  Mahela. 

De  Perlndorge,     prospecteur,     rue 
d'Ankadirano. 

Desgreux,  commerçant,   à  Ambodi- 
riana-Fanantara. 

Desperles,  employé  de  commerce, 
rue  d'Ankadirano. 


—  295  — 


HM.  Dbspéroux  père,  commerçant,  a  >o- 
himasina,  district  de  Loholoka. 

DuPAviLLON,  colon,  h  Ambato. 

DupoNT-ViNTouR,  employé  de  com- 
merce, au  Tanambe. 

DupoRT,  charpentier,  au  Tanambe. 

Du  Rhône,  prospecteur,  à  Mananiary. 

Enouf,  commerçant,  rue  du  Com- 
merce 

Fort,  employé  de  commerce,  au 
Tanambe. 

Grandemange,  commerçant,  à  Saka- 

leona. 
Jamin,  boulanger,  rue  du  Commerce. 
JRAN-Louis,  colon,  à  Gemozac. 
Langlois,  employé  de    commerce, 

rue  du  Commerce. 
LAAÉSBRvéB,  prospecteur,  au  Tanambe 
LouMEAU,  commerçant,  au  Tanambe. 
Maidku,  agent  de  la  Maison  Procter 

B'«»  limited. 
Mairs,  commerçant  et  prospecteur, 

à  Sakaleona.  , 

Marchand,  prospecteur,  a  Mananjary. 
Marday,  planteur,  près  Mananjary, 
Martinet,  commerçant,  à  Marofody. 
Martinet  Victor,  prospecteur,  Tsia- 

tfksika 
Mongelard,  colon,  sur  le  Fanantara. 
MiLius,  charpentier,  roule  de  Fiana- 

rantsoa. 
PoLLET,  employé  de  commerce. 
M—  UaphaklCV»-),  rentière,  au  Tanambe. 
MM.  R*LPH,  prospecteur,  à  Mananiary. 
Rivet,  prospecteur,  à  Marofody. 
SiMONET,  prospecteur. 
Webstkr  Neill    AUan,    prêtre    do   la 

Mission   anglicane,    rue    du  Com- 

merce. 
Zéphyr,  employé  de  commerce,  au 

Tanambe. 
Charles   François,    charpentier,    au 

Tanambe. 
Emile,  charpentier,  au  Tanambe. 
Tamby,  journalier,  au  Tanambe. 

AUemands 

MM.  OEmighen,  agent  de  la  Madagaskara, 
rue  du  Commerce. 
SuuTz,  agent  de  la  Maison  0  Swald, 

rue  du  Commerce. 
Walther,  prospecteur,  Mananjary. 


Suisses 

MM.  Berohtholi),    commerçant,    rue   du 
Commerce. 
HiRscHBRUNNER,   prospeclcur,   ù  Ma- 
nanjary. 


Chinois 


Hollandais 


M.  Ledeboer. 


MM.  Chan-Hong. 
Ch  an-Lai. 
Chan-Ham. 

M AGE a M, 

Tsio  Tsan. 

CUYN-KlOU. 

Chan-Tion. 

Chan-Foc. 

Sam-Tai, 

Lai-Kham. 

Chan-Kio. 

CUAN-YOUM. 

Lai-Thon. 

Chan-Dai. 

Au-Thi. 

ah-Thion. 

Li-Thu. 

FOYOC. 

Chan-Dim. 

Au-Diu. 

Lo-Yam. 

Hindous 

MM.  Daod  Cassim. 
llossEN  Amode. 
Mamode  Mamodjee. 
Mamooe  Daodjee. 
M  A  MODE  Khan. 
Mamode  Hossen  Danchorat. 
Amodjke. 

M\M()DK  Moussa.  • 
Adam  cassim. 
Ali  ïsmael. 
Mamode. 
Kassim. 
Said  adjim. 
Said  Ali. 
Said  Ohsman. 
Said  Amode. 
Mamode  Mossadjee. 
Mamode  Bapou. 
Perr  Khan. 
Seik  Ajam. 

Comorien 
I      M.  Abdool  Ibrahim. 


—  296  - 


Province  des  Betsimisaraka  du  Sud 


REN8EI6IIE1IEHT8  GÉOGRAPHIQUES 

La  province  des  Betsiinisaraka^du  Sud,  créée  par  arrêté  du  21  avril  1904,  a 
été  formée  par  la  réunion  de  Tancien  district  de  Marolambo  à  la  province  de 
Vatomandry-Mahanoro.  Elle  est  limitée  :  au  N.,  parles  provinces  d'Andovoranto 
et  de  TAngavo-Mangoro.  La  frontière  s'amorce  sur  la  côte  au  Sud  du  village 
d'Antsiramihana,  suit  la  rivière  lefitra  jusqu'au  mont  Ambatoriana,  atteint  le 
village  du  Marovato,  emprunte  la  Talaviana,  reprend  riofika  au  village  d'Anibi- 
nanindrano,  adopte  la  Sandrakata  et  utilise,  enfin,  la  ligne  rationnelle  de 
partage  des  eaux  entre  le  Manambolo  et  le  Mangoro  jusqu*à  Andakana.  A  partir 
de  ce  point  elle  se  dirige  vers  TO.  par  la  ligne  de  partage  des  eaux  entre  TAmbo- 
lomamnika  et  le  Mangoro  ;  cette  partie  de  frontière  est  assez  capricieuse  vers 
certains  points. 

A  ro.,  la  province  confine  à  celle  du  Vakinankaratra  ;  la  frontière  est 
marquée  par  une  succession  de  sommets  d'altitudes  variables  ;  accrochée  au 
mont  Ambohitrinandriana,  elle  domine  le  cours  du  Soanindrarina,  affluent  de 
rOnive,  et  suit  la  grande  li&ne  de  partage  qui  divise  les  eaux  appartenant  aux 
derniers  affluents  de  droite  au  Mangoro  de  celles  qui  concourent  à  former  les 
hautes  sources  de  la  Mania,  vers  TO. 

Au  S.,  c'est  la  province  de  Mananjary  ;  la  frontière  redescend  vers  la  mer 
par  les  hauteurs  qui  séparent  le  bassin  du  Sakaleona  du  cours  de  la  Nosivolo, 
franchit  la  plaine  côtière  d'abord  en  suivant  TIvolo,  puis  à  Taide  d'une  ligne 
conventionnelle  qui  atteint  l'Océan  en  passant  à  trois  kilomètres  au  Sud  de  Be- 
fotaka. 

A  TE.,  c'est  la  ligne  littorale  sur  un  développement  rectiligne  de  près  de 
150  kilomètres. 

La  superficie  ainsi  délimitée  dépasse  15.000  kilomètres  carrés. 

Orographie.  —  La  province  présente  trois  zones  très  distinctes,  mais  formant 
un  tout  de  liaison  très  homogène  dans  toutes  ses  parties  et  à  tous  les  points  de 
vue.  Ces  trois  zones  ont  néanmoins  des  caractères  propres  par  lesquels  elles  se 
complètent  mutuellement.  Elles  forment  : 

i^  Une  zone  côtière,  étroite  bande  de  quarante  kilomètres  de  profondeur, 
comprise  entre  la  mer  et  le  pied  des  monts  Ambalavato.  D'abord  uniforme  et 
sablonneuse,  coupée  de  marécages  reliés  par  des  lac^unes,  elle  est  éminemment 
propice  à  la  navigation  fluviale  dans  sa  partie  la  plus  basse,  celle  voisine  des 
embouchures  des  rivières  et  des  fleuves.  C'est  là  que  se  sont  installées  les  en- 
treprises de  colonisation  et  que  la  population  indigène  s'est  mise  depuis  quelques 
années  à  cultiver  le  riz  de  vallée  après  avoir  dévasté  par  Tincendie  les  massifs 
forestiers  qui  allaient  jadis  jusqu'à  la  mer  et  dont,  auiourd'hui,  on  ne  trouve 
que  des  vestiges  très  clairsemés.  Région  productive  du  raphia  dont  le  port  de 
Vatomandry  exporte  cha(j[ue  année  de  grandes  quantités  ;  mais  la  plaine  ne  tarde 
pas  à  faire  place  à  une  région  aux  plissements  de  terrain  innombranles,  de  faibles 
dénivellations,  résultat  de  soulèvements  latéraux  qui  ont  donné  à  la  topographie 
du  pays  un  aspect  compliqué  et  sans  orientation  générale  déterminée  ;  les  col- 
lines se  succèdent  heurtées,  brisées,  dénudées  jusqu'au  moment  où,  passant 
brusquement  des  basses  altitudes  côtières  à  une  altitude  moyenne  de  450  à  500 
mètres,  se  présente  la  deuxième  zone. 

2»  Zone  des  moyens  plateaux  dont  la  bordure  orientale,  parallèle  à  la  mer, 
est  nettement  arrêtée  par  la  crête  de  l'Ambalavato,  première  assise  où  viennent 
se  souder,  dans  un  abaissement  progressif,  les  rameaux  montagneux  et  acciden- 
tés qui  font  comme  de  puissants  étais  au  gros  massif  de  l'Angavo.  La  végétation 
spontanée  est  ici  plus  abondante,  quoique  le  feu  y  ait  aussi  exercé  de  terribles 


PROVrNCE 

DES    8ETSIMISARAKA  I 

EeKsIic  :  1 ,0!Jff~ftôû 

Légende 

___.  td.       tU    lii.rb-H» 

--    .fi-*- 


—  297  — 

ravages  et  fait  disparaître,  en  bien  des  points,  sous  prétexte  de  cultures  de  riz, 
aujourd'hui  rendues  impossibles  d'ailleurs,  les  précieuses  réserves  de  caoutchouc 
et  de  cire  que  la  nature  y  avait  voulu  accumuler.  Les  fonds  de  vallées  renfer- 
ment encore  d'importants  massifs  de  raphia. 

3^  La  zone  montagneuse  proprement  dite  qui  commence  et  se  renferme 
dans  une  altitude  moyenne  de  700  à  1.000  mètres,  avec  quelques^  sommets 
émergeant  sur  la  masse,  tels  rAmbatofot««y  (vallée  du  Menakaronga),  le  Vohitsi- 
tondrina  (vallée  du  Mangoro),  le  Vohitrakoholahy  (Nord  de  la  Sandranamby),  les 
monts  Mahanara  et  Andranobe  (vallée  de  la  Nosivolo).  Toutes  les  pentes  sont 
couvertes  de  forêts  qui  s'éclaircissent  rapidement  et  de  la  plus  irrémédiable 
manière,  là  encore,  sous  l'action  des  incendies  allumés  annuellement  pour 
la  culture  des  riz  de  montagne  :   les  indigènes,  en  délaissant  la  vallée,  pré- 


'gilcuses  semblables  à  celles  de  l'Imerma.  Les  arbres  y^   „ 
racines  peu  profondes  que  la  flamme  dévore,  faisant  disparaître,  aune  saison  à 
l'autre,  toute  trace,  même  souterraine,  des  végétations  anciennes. 

Il  importait  donc  d'entrer  résolument  dans  la  voie  des  mesures  énergiques 
en  vue  de  préserver  le  pays  de  l'appauvrissement  qui  le  menace  et  de  substituer 
au  régime  de  tolérance  du  passé  des  règles  moins  élastiques. 

Hydrographie.  —  La  province  est  arrosée  par  d'innombrables  rivières  et 
ruisseaux  qui  roulent  des  eaux  généralement  limpides.  Le  régime  des  crues  su- 
bit cependant  des  modiftcations  sensibles  d'année  en  année,  sous  Tinfluence  du 
déboisement  rapide  des  hautes  régions.  A  l'hivernage,  tous  ces  cours  d^eau  en- 
flent et  se  précipitent  en  torrents  impétueux,  rendant  en  maints  endroits  les 
communications  très  difficiles.  Dans  la  partie  basse,  ils  coulent  plus  paisibles  ; 
quelaues-uns  d'entre  eux  sont  navigables  pendant  dix  et  parfois  vingt  kilomè- 
tres ae  leur  embouchure.  Deux  orientations  exclusives,  N.-S.  ou  de  TO.  à  TE., 
les  font  contribuer  dans  une  convergence  constante  et  parfaite  à  la  liaison  intime 
de  toutes  les  parties  du  système.  Les  principaux  d'entre  eux  qui  aboutissent  à  la 
mer  sont  : 

Le  Sandramamongy,  avec  son  affluent  très  important,  l'Iofika  ; 

Le  Sakanila,  belle  rivière  malheureusement  obstruée  par  des  rapides  à 
moins  de  15  kilomètres  de  la  côte  ; 

Le  Manampotsy  (200  kilomètres],  qui  communique  avec  le  lac  Yangona  ; 

Le  Manandra,  avec  un  affluent  important,  le  Vatana  ; 

Le  Hosy  et  la  Lohariana,  dont  les  eaux  se  confondent  dans  le  lac  Hosy  et  qui 
viennent  se  jeter  dans  la  mer  à  Mahanoro  sous  le  nom  de  Sasaka  ; 

Le  Mangoro,  le  plus  beau  fleuve  de  la  côte  Est,  malheureusement  coupé 
par  des  rapides  très  près  de  la  mer  ; 

Le  Sahantsio  et  le  Masora,  dont  les  embouchures  se  confondent  presque  ; 

L'Ivolo,  qui  forme  la  limite  S.  de  la  province. 

Les  travaux  de  percement  de  pangalana  sont  en  cours  entre  Vatomandry 
et  le  Sakanila»  entre  Vatomandry  et  Andovoranto  et  près  de  Beparasy  sur  un 
très  petit  parcours.  Le  plus  gros  effort  a  été  accompli  et  on  peut  espérer  qu'a- 
vant la  fin  de  l'année  la  communication  fluviale,  par  un  canal  latéral  à  la  mer, 
sera  défmitivement  ouverte  aux  populations  riveraines  depuis  Tamatave  jusqu'à 
l'embouchure  du  Mangoro  par  Anaovoranto,  Vatomandry  et  Mahanoro.  La  con- 
tinuation de  la  ligne  au-delà,  jusqu'à  Mananjary,  a  môme  été  envisagée. 

POPULATION 

La  population  de  la  province  se  compose  en  majeure  partie  de  Betsimisa- 
raka.  Un  groupe,  sous  la  dénomination  ae  Vorimo,  habite  le  S.  du  district  de 
Mahanoro.  On  trouve  dans  les  grands  centres  quelques  Hova  ou  Ambaniandro 
qui  tous  se  livrent  au  commerce. 


—  998  — 

L'indigène  autochtone  est,  en  g;énéral,  de  mœurs  paisibles,  mais  il  est  dis- 
simulé, insouciant,  apathique,  paresseux,  rebelle  à  tout  travail  suivi.  Sans  be- 
soins, il  est  encouragé  par  la  libéralité  avec  laquelle  la  nature  lui  a  dispensé 
ses  faveurs,  à  vivre  dans  l'inaction.  Il  évolue  lentement  vers  Tidée  de  travail, 
qu'il  n'admet  qu'à  son  corps  défendant.  Le  dernier  recensement  a  donné  les 
résultats  suivants  : 


NATIONALITÉ 


Français  métropolitains 

Bourbonnaif 

Anglais 

Mauriciens....  

Allemands 

Italiens 

Chinois 

Indiens 

Indigènes 


HOMMES 


59 
99 

1 
48 

3 

2 
22 

9 
31.499 


3I.6T8 


FBMMES 


11 

11 

5 

17 


29.4i6 


99.490 


ENFANTS 


4 
11 

■  • 

18 


40.936 


40.979 


TOTAUX 


74 

61 

19 

83 

3 

9 

92 

9 

101.181 


181.447 


SUBDIVISIONS    ÂDHIlfISTRATIVES 

La  province  se  divise  en  trois  districts,  subdivisés  eux-mêmes  en  postes 
administratifs,  en  gouvernements  et  cantons. 

1°  Le  district  de  Vatomandry,  qui  comprend  les  gouvernements  de  Vaio- 
mandry  ou  de  la  côte,  et  le  gouvernement  de  Saivaza  ou  de  la  montagne  ;  il  est 
séparé  du  district  de  Mahanoro  par  la  Manandra  et  la  Fasasy  ; 

2°  Le  district  de  Mahanoro,  formé  du  gouvernement  de  Mahanoro  et  du 
gouvernement  d'Ambinanindrano,  siège  du  posle  administratif  de  ce  nom; 

3^^  Le  district  de  Marolambo  ou  de  Tinterieur,  enfermé  entre  l'Ambalavato 
et  l'Angavo  et  qui  comprend  deux  postes  administratifs,  l'un  ayant  son  chef- 
lieu  à  Anosibe,  pour  la  région  au  Nord  du  Mangoro  ;  l'autre,  a  Ambohimilauja, 
pour  la  région  montagneuse  située  entre  l'Onive  et  la  Nosivolo.  La  région 
située  au  Sud  et  à  l'Est  de  la  Sandranoraby,  ainsi  que  tout  le  cours  inférieur  de 
la  Nosivolo  dépendent  directement  du  chef-lieu  du  district,  établi  à  Marolam- 
bo. Tous  les  chefs-lieux  de  poste  administratif,  ainsi  que  le  chef-lieu  du  district 
sont  doublés  d'un  gouvernement  indigène;  le  chef-lieu  de  gouvernement  ma- 
dinika  en  Imerina  ;  le  saina,  ou  fokonolona  avec  cependant  une  moindre  idée 
de  cohésion  et  de  communauté,  idée  que  l'administration  s'eflForce  d'introduire 
dans  la  mesntalité  du  Betsimisaraka. 

L'administration  est  centralisée  dans  les  mains  du  personnel  européen. 

RENSEIGNEMENTS  ÉCONOMIQUES 

Quarante  entreprises  aç;ricoles  européennes,  couvrant  une  superficie  de 


une  tentative,  encore  à  ses  débuts,  faite  par  M.  Louveau,  a  été  complètement 


—  299  — 

laissé  de  côté  par  les  colons  agricoles.  La  raison  en  est  dans  le  manque  de  com- 
munications et  réloignement  des  centres  d'écoulement  des  produits.  Les  princi- 
pales cultures  sont:  le  café,  la  vanille,  le  cacao,  la  canne  à  sucre. 

Il  convient  de  citer  dans  le  district  de  Vatomandry  les  concessions  suivantes  : 

u  Providence  »  à  la  Compagnie  Parisienne  de  Madagascar,  dirigée  par  M. 
Fénot,  ingénieur  agronome  :  630  hectares  ;  dont  80  cultivés  ; 

Propriété  A.  Lousier  :  130  hectares;  dont  25  cultivés; 

Propriété  Brée  :  1.500  hectares  ;  dont  50  cultivés  ; 

Propriété  J.  Lousier  :  102  hectares  ;  dont  52  cultivés. 

Concession  Robin  :  1.400  hectares  ;  dont  49  cultivés. 

A  Mahanoro  se  trouvent  les  plantations  suivantes  : 

Propriété  Deville  de  Sardel^s  :  300  hectares  ;  dont  137  cultivés. 

Propriété  Campan  (Société  des  plantations  de  Mahanoro):  5.000  hectares. 

Propriété  Girard  (Société  Hosy-Mahanoro)  :  2.500  hectares. 

Au  total,  il  existe  dans  la  province  389  hectares  cultivés  en  café,  317  hec- 
tares en  vanille,  129  hectares  en  cacao,  46  hectares  en  caoutchouc. 

De  nombreux  lots  de  colonisation  sont  encorft  disponibles,  notamment  600 
hectares  sur  le  Mangoro,  600  autres  sur  le  Mahasora  et  300  sur  la  Loharina  [rive 
gauche). 

Les  cultures  indij^cnes  couvrent  une  superficie  approximative  de  20.000 
hectares  environ  pour  les  districts  de  Mahanoro  et  de  Vatomandry.  A  Mahagoro, 
le  dernier  recensement  a  donné  6.900  hectares  de  riz,  1.100  de  manioc,  350  de 
patates  et  300  de  maïs.  La  culture  de  la  canne  à  sucre  a  pris  également  un 
grand  développement.  Malheureusement,  les  indigènes  ne  se  mettent  que  lente- 
ment à  la  culture  des  rizières  de  marais,  préférant  celle  dite  de  tavy  ou  de  mon- 
tagne. Cette  coutume  a  entraîné  la  disparition,  depuis  une  quinzaine  d'années, 
de  grandes  étendues  de  forêts  ;  le  district  de  Mahanoro,  autrefois  très  boisé,  est 
aujourd'hui  à  peu  près  complètement  dénudé.  C'est  ce  (jui  explique  Tarrét 
î^urvenu  dans  les  exportations  des  riz  qui  sortaient  autrefois  par  le  port  de  Ma- 
hanoro ;  la  montagne,  privée  de  végétation,  ne  fournit  plus  Taliment  indispen- 
sable à  la  production  des  cendres  d'amendement  dépouillée  de  ses  riches  essences 
qui  fournissaient  le  caoutchouc  et  la  cire  ;  elle  est  devenue,  à  la  longue,  inapte 
à  la  culture  du  riz.  Devant  la  nécessité,  Tindigène  a  dû  enfin  descendre  dans  la 
vallée  ;  la  transformation  qui  va  s'en  suivre  dans  ses  méthodes  de  culture  aura 
sa  répercussion  forcée  dans  les  conditions  générales  de  son  existence  et,  pour 
premiers  effets,  tendra  à  le  fixer  au  sol,  développer  en  lui  l'idée  de  propriété, 
d'augmenter  son  avoir  et  ses  facultés  de  consommHtion  par  la  loi  de  stabilité  à 
laquelle  il  devra  sacrifier  ses  vieilles  traditions  de  nomade  que  la  méthode  du 
tavy  entretenait,  en  l'obligeant  chaque  année  h  chercher,  dans  l'épaisseur  de  la 
forêt,  de  nouveaux  terrains  pour  remplacer  ceux  épuisés  par  la  récolte  précé- 
dente. C'est  notamment  dans  le  district  de  Marolambo  que  le  tavy  est  en  usage. 

En  dehors  de  ces  tavy  dévastateurs,  le  Betsimisaraka  ne  cultive  presque 
rien.  A  peine  rencontre-t-on  autour  des  villages  quelques  petits  champs  de 
manioc,  de  patates  ou  de  haricots;  moins  encore  aperçoit-on  des  champs  de 
maïSj  de  tabac,  d'arachides,  etc.,  que  le  pays  pourrait  fournir  si  ses  habitants  le 
désiraient.  La  récolte  de  riz  terminée,  le  Betsimisaraka  se  cou  tente  de  planter  dans 
le  tavy  quelques  pieds  de  manioc  ou  de  patates  qui  poussent  à  l'abandon,  sans 
soins  particuliers  et  qu'il  ira  chercher,  souvent  à  l'aventure,  au  moment  où  la 
provision  de  riz  commence  à  s'épuiser.  De  belles  rizières  de  marais  cependant 
ont  été  aménagées  aux  environs  d'Ambohimilanja  et  d'Anosibe  dans  le  district 
de  Marolambo.  Tous  les  efforts  de  l'administration  tendent  à  encourager  ce 
premier  effort  et  à  le  généraliser. 

Elevage.  —  Le  recensement  des  animaux  à  cornes  indique  un  chiffre  de  : 
29.348  tôles. 

Peu  de  colons  se  livrent  à  l'élevage  ;  néanmoins,  il  faut  signaler  les  trou- 
peaux des  héritiers  Michel  (1.500  têtes],  de  M.  Brée  (700  têtes),  de  M.Robin 
(500  têtes). 


-  300  — 

On  trouve  de  bons  p&lurages  dans  les  régions  dllaka,  Manakambahiny  et 
Ambodivandrika  {district  de  Vatomandry),  dans  celles  d'Andranotsara  et  de 
Madiolamba  (district  de  Mahanoro)  et  dans  tout  le  district  de  Marolambo  qui 
pourraient  nourrir  d'innombrables  troupeaux. 

Industrie.  —  Entreprises  européennes.  —  Deux  distilleries  fonctionnent 
dans  la  province  :  celle  du  domaine  de  Providence^  dirigée  par  M.  Jénot,  est  la 
plus  importante. 

Un  essai  de  distillation  de  vétyver  et  de  géranium  a  été  entrepris  par 
M.  Choix  ;  les  résultats  ne  sont  pas  encore  probants. 

Au  point  de  vue  minier,  la  province  a  commencé  à  attirer  lattention  de  nom- 
breux prospecteurs.  11  faut  signaler  l'exploitation  d'Ambodimanga  (M.  de  Floris' 
qui  occupe  un  millier  de  laveurs  d'or.  L'exploitation,  qui  semble  donner  de  très 
beaux  résultats,  occupe  trois  périmètres  contigus  dans  la  partie  moyenne  du 
bassin  de  la  Lohotraet  du  Sahantsio.  157  permië  de  recherches  ont  été  demandés 
en  1904  et  tout  fait  espérer  que  dans  ({uelque  temps  les  gisements  de  la  province 
seront  mis  en  exploitation.  Le  district  de  Marolambo  contient  quelques  placers, 
au  premier  rang  desquels  il  convient  de  citer  celui  de  M.  Lautier,  très  intéressant 
pour  ses  belles  apparences  Pionnières. 

Aucune  autre  industrie  n'existe  dans  la  province. 

Aucun  massif  forestier  n'est  assez  important  pour  donner  lieu  à  une  exploi- 
tation régulière  dans  les  districts  de  Yatomandry  et  de  Mahanoro;  mais  dans 
celui  de  Marolambo  il  sera  possible  d'en  installer  quand  les  moyens  d'écoulement 
s'y  prêteront. 

Presque  tous  les  fleuves  de  la  province  présentent  des  chutes  importantes  qui 
pourraient  être  utilisées  comme  force  motrice  et  se  bornent  actuellement  à  faire 
du  pays  un  des  plus  pittoresques  de  la  Colonie. 

Une  décortiquerie  à  vapeur  a  été  installée  à  Marosika  par  MM.  Itey  et  Rodet. 
Les  résultats  n'en  seront  connus  qu'ultérieurement. 

L'industrie  des  transports  n'a  pas  eu  l'occasion  de  se  créer,  chacun  trouvant 
assez  aisément  à  se  procurer  les  moyens  de  se  déplacer.  La  circonscription  est  sil- 
lonnée par  denombrcux  sentiers  muletiers  en  bon  état  d'entretien.  La  route  côlière 
de  Tamatave  à  Mananjary  passe  à  Yatomandry  et  Mahanoro.  Les  autres  sentiers 
facilitant  les  communications  entre  l'intérieur  et  les  ports  de  la  côte  Est  sont 
ceux  de  Yatomandry  à  Reforona,  à  Anosibeet  à  Marolambo,  etcelui  de  Mahanoro 
à  Marolambo  par  Ambinanindrano.  Ils  sont  très  fréquentés  par  les  indigènes  qui 
viennent  vendre  à  la  côte  les  produits  de  l'intérieur. 

En  dehors  des  communications  par  voie  de  terre,  les  relations  entre  le^^^ 
centres  les  plus  importants  sont  assurées  par  les  cours  d'eau,  presque  tous  navi- 
gables, et  par  les  lagunes  qui  longent  la  cote. 

Industries  indigènes,  —  Elles  sont  presque  nulles.  L'indigène  Retsimisaraka 
fabrique  des  rabanes,  des  nattes,  quelques,  antsy  et  des  angady.  De  nombreux 
moulins  à  betsabetsa  fonctionnent  dans  les  régions  plantées  de  canne  à  sucre. 

Commerce.  —  Le  commerce  a  considérablement  diminué  d'importance  depuis 
l'ouverture  de  la  route  carrossable  Tamatave-Tananarive.  Yatomandry  était  avant 
1901  un  point  de  transit  important,  tandis  que,  maintenant,  les  chiffres  de 
l'importation  ne  représentent  plus  que  la  consommation  de  la  province. 

Importations,  —Les  principaux  produits  d'importation  sont  les  cotonnades, 
toiles,  tissus,  vins,  liqueurs,  conserves,  farine,  bimbeloterie  et  quincaillerie. 

En  1904,  les  importations  ont  atteint,  tant  par  le  cabotage,  que  par  transport 
direct,  pour  Yatomandry:  330  tonneaux  302  représentant:  322.741  fr.  33;  pour 
le  port  de  Mahanoro  :  229  tonneaux  185  représentant  :  ^77.996  francs. 

Exportations,  —  Les  principaux  produits  exportés  sont  le  raphia,  la  cire, 
les  peaux,  etc. 

En  1904  les  exportations  (directes  et  par  cabotage)  ont  atteint: 

Par  le  port  de  Yatomandry  :  560  tonneaux  737  représentant  :  484.997  fr.  50. 

Par  le  port  de  Mahanoro  :  124  tonneaux  620  représentant  :  139.283  francs  au 


—  301  — 

total  et,  constatation  satisfaisante,  la  valeur  des  expoilations  de  la  province  est 
supérieure  à  celle  des  importations: 

4904  }  Importations  :  559  tonneaux  487  représentant  une  valeur  de  600.737  fr.  35. 
(Exportations:  685  tonneaux  357  représentant  une  valeur  de  624.280      50. 

Le  raphia  tient  une  place  importante  dans  Texportation,  11  en  est  sorti  près 
de  482  tonnes  en  1904,  en  diminution  de  272  tonnes  sur  Tannée  1899  et 
inférieure,  quoique  dans  une  proportion  moindre,  sur  la  moyenne  des  autres 
années  antérieures.  L'exportation  porte  encore  sur  la  cire  et  le  caoutchouc. 
Des  marchés  ont  été  installés  à  Marolambo,  Ambohimilanja  et  Anosibe.  Us  com- 
mencent à  prendre  une  certaine  importance.  Ils  ont  lien,  en  général,  deux  fois 
par  mois. 

Les  principales  maisons  de  commerce  sont  ; 

1«  à  Vatomandry: 


NOMS  DES  MAISONS 

REPRÉSENTANT 

SPÉCIALITÉS 

EtobiiMcmeota  Gralry . . . .  \ 

MM.  Barnier. 

Tissus. 

Compagnie  Lyonnaise / 

>  Maisons  françaises, 
id.        Marseillaise . .  i 

Iley. 
Héberl. 

Tissus,  produits  divers. 
Produits  divers. 

MM.  Itey  et  Rodet ] 

Rodet. 

Conimissionf  divers. 

O'SwaM  et  G>«  (allemande) 

Albrecht. 

Divers. 

Procter  Brothers  (anglaise) 

Edkios. 

Divers. 

Toutes  ces  maisons  font  l'exportation  directe  des  produits  du  pays. 

11  faut  citer  aussi  MM.  Dauvergne  (demi-gros  d'articles  divers),  Gucnot, 
Pélicier,  Virieux,  Debellaire,  Bossu,  Goy,  Ismaël  Docrat,  Issey  (ces  deux  derniers 
Indiens  représentés  par  Atchia  et  Abdoul)  et  les  Chinois  Sani-Ko  et  Ah-Lock, 
enfin,  un  grand  nombre  de  détaillants  répartis  dans  toute  la  province. 

2«  A  Mahanoro,  un  seul  commerçant  en  gros,  M.  Jean-Louis.  Il  faut  aussi 
citer  MM.  Daviot^  Presto,  Tlndien  Ibranim-Moussa,  tous  commerçants  en  demi- 
gros  et  détail,  et  plusieurs  traitants  de  diverses  nationalités. 

Le  port  de  Vatomandry  est  d'accès  relativement  facile  et  la  barre  y  est  très 
rarement  impraticable.  De  nombreux  navires  le  fréquentent;  d'autre  part,  il  est 
desservi  régulièrement  par  la  VULe-de-Pemarnbuco,  vapeur  postal  de  la  0°  des 


est  très  souvent  fermée  par  les  bancs  de  sable.  Les  communications  avec  la 


rade  sont  donc  intermittentes  et,  de  ce  fait,  les  navires  ont  peu  à  peu  déserté 
Mahanoro  pour  Vatomandry,  où  ils  peuvent  constamment  opérer  les  charge- 
ments et  déchargements  de  marchandises. 

RENSEIGREMEIITS   GÉIIËRAUX 

Le  voyageur  quittant  Tamatave  a  deux  moyens  de  se  rendre  à  Vatomandrv 
et  à  Mahanoro:  il  peut  prendre  la  ViHe-de-Pemambuco^  vapeur  côtier  et  postaf, 

aaittant  Tamatave  le  20  ou  21  de  chaque  mois,  ou  suivre  la  route  du  littoral  ; 
e  Tamatave  à  Andovoranto  par  chaloupe  à  vapeur  (100  kilomètres)  ;  d'Andovo- 
rantoà  Vatomandry  par  filanjana  (45  kilomètres);  enfin,  de  Vatomandry  à  Ma- 
hanoro, un  jour  et  demi  (72  kilomètres)  en  filanjana. 

Par  Vatomandry,  on  peut  aller  à  Beforona  (100  km.  environ),  à  Anosibe  et 
à  Marolambo  (275  km.). 

On  ne  trouve  dans  la  province  aucun  hôtel  ;  dans  tous  les  villages  on  trouve 
du  riz,  de  la  volaille  et  des  œufs. 


—  302  — 

Les  bourjanes  se  paient  à  raison  de  1  fr.  SM)  par  jour  pour  circuler  dans 
toute  rétendue  de  Ja  circonscription. 

La  main-d'œuvre  devient  de  plus  en  plus  exigeante  sur  les  salaires  à  me- 
sure que  les  besoins  de  l'indigène  s  accroissent.  C'est  la  contre-partie  inévitable 
des  prix  relativement  élevés  que  tiennent  les  objets  d'importation  que  le  com- 
nierce  européen  offre  à  la  consommation.  L'indigène  est  payé  15  fr.  par  mois 
et  nourri  pour  les  travaux  agricoles  ou  pour  la  manipulation  des  marcnandises 
chez  les  commerçants. 

UndomestiqHCsepaiede  15  à  30  francs  par  mois;  un  cuisinier  de  25  à  45  francs 
avec  ou  sans  nourriture,  selon  ses  services. 

On  trouve  du  pain  à  Vatomandry  et  à  Mahanoro,  au  prix  de  1  fr.  le  kilo  ;  un 
poulet  coûte  0  fr.  60,  un  canard  1  fr.  à  1  fr.  25,  une  oie  2  fr.  à  2  fr.  50  ;  la  viande 
de  bœuf  0  fr.  60  le  kilo  ;  la  viande  de  porc  0  fr.  80  à  Vatomandry,  1  fr.  20  ù  Ma- 
hanoro. A  Vatomandry,  le  voyageur  trouve  un  gîte  d'étape  èi  une  chambre 
meublée  à  l'infirmerie,  s'il  est  malade.  Tous  les  gros  villages  ont  un  bon  gitc 
d'étape. 

Le  service  de  santé  est  assuré  à  Vatomandry  et  à  Mahanoro  par  un  méde- 
cin des  troupes  coloniales,  à  Marolambo,  par  un  médecin  de  colonisation  assisté 
d'une  sage-femme  ;  les  voyageurs  peuvent  se  procurer  aux  infirmeries  de  ces 
trois  villes,  les  soins  et  les  médicaments  dont  ils  peuvent  avoir  besoin  eu  cours 
de  route. 

L'ensciçnement  est  donné  dans  une  é"cole  régionale  (à  Mahanoro),  quatre 
écoles  officielles,  trois  écoles  de  missions  et  une  école  privée.  A  Mahanoro  et  à 
Vatomandry,  il  existe  une  église  catholique  et  un  temple  protestant.  Anosibe  et 
Marolambo  possèdent  des  écoles  officielles  en  petit  nombre. 

ADMINISTRATION 

MM.  Marcoz,  administrateur  do  3®  clavsso,  chef  de  la  province. 

Léniez,  administrateur-adjoint  de  2''  classe,  adjoint  au  chef  de  la  province 
et  chef  du  district  de  Vatomandry. 

Ravon,  administrateur-adjoint  de  2*  classe,  chef  du  district  de  Mahanoro. 

Leloup,  adininistrateur-adioint  de  3«  classe,  chef  du  district  de  Marolambo. 

Gautier,  administrateur-adjoint  de  3"  classe,  chef  du  poste  administratif 
d'Anosibe. 

Deitte,  administrateur-stagiaire,  chef  du  poste  administratif  d'Ambinanin- 
drano. 

Emonin,  administrateur-stagiaire  à  Vatomandry. 

de  Hansy,  adjoint  de  f*  classe  des  affaires  civiles,  chef  du  poste  adminis- 
tratif de  Befotaka. 

Gauthier,  adjoint  de  l'"  classe  des  affaires  civiles  à  Marolambo. 

Payret,  adjoint  de  2«  classe  des  affaires  civiles  à  Vatomandry. 

Adolphe,  écrivain  do  1"  classe  des  afl'aires  civiles  à  Vatomandry. 

Wagner,  id.  id. 

Lebon,  comptable  de  2«  classe,  gérant  de  la  caisse  d'avances. 

Assistance  viédicaLe 

MM.  le  D'  Honnier,  médecin  civil  chargé  de  l'assistance  médicale  à  Vatomandry. 
Devy,  aide-major  de  I"  classe,  chargé  de  l'assistance  médicale  à  Mahanoro. 

Travaux  publics 

MM.  Mareuil,  conducteur  de  3"  classe  des  travaux  publics,  agent  voyer  à  Ma- 
hanoro. 
Ténor,  surveillant  de  4*=  classe  des  travaux  publics,  agent  voyer  à  Valo- 
mandrv. 

Postes  et  télégraphes 

MM.  Suzzarini,  commis  local  de  4»  classe,  receveur  du  bureau  de  Vatomandry. 
Grondein,  commis  local  de  4«  classe,  receveur  du  bureau  de  Mahanoro. 


-  303  — 

Douanes 

MM.  Loays,  brigadier  des  douanes,  receveur  du  bureau  de  Vatomandry. 
Aiéma,  prépose  de  i*"*  classe. 
CavaiUé,  id. 

Service  topographique 

MM.  Morean,  géomètre  principal  de  2«  classe,  chef  de  la  circonscription. 
Vergoz,  géomètre  ae  !'•  classe. 

Garde  régionale  et  police 

MM.  GuRgia,  inspecteur  régional  de  2®  classe,  chef  de  la  brigade  et  commissaire 
de  police  à  Vatomandry. 
François,  garde  régional  de  3«  classe,  chef  du  poste  d'Androrangavola. 

Enseignement 

MM.  Llech,  instituteur  de  4«  classe,  directeur  de  récolc  régionale  à  Mahanoro. 

de  Ge8i»édè8,  instituteur  de  5*  classe  à  Mahanoro. 
M»«  Uech,  institutrice  de  4«  classe  à  Mahanoro. 


LISTE  DES  HABITANTS  EUROPÉENS  ET  ASSIMILÉS 


Français 

NM.  Agron,  planteur  à  Ampasimavo,  Va- 
tomandry. 

Barnier,  agent  commercial  à  Vato- 
mandry. 

Bastard,"   planteur    à    Vatomandry. 

Bas  TARD,  M . ,  commerçant     id . 

Br^e  I*.,  planteur  id. 

BaéE  M.,     id.  id. 

Cahpan,       id.  Mahanoro. 

Choix,         id.  Vatomandry. 

CoRioN,        id.  id.      " 

Dauvergne,  commerçant       id. 

ue  Floris,  exploitant  d'or  et  piantour 
à  Mahanoro. 

DE  Sardelys,  planteur,       Mahanoro. 

DépREz,  id .  id . 

Embr Y,  prospecteur,  Mahanoro. 

Fery  o'Esclands,  commerçant  à  Va- 
tomandry. 

Girard,  Francis,  planteur^à  Mahanoro. 

GwousT,  id.    *         id. 

I.NKANTE,  id.  id. 

Hautkkort,  exploitant  dor  à  Vato- 
mandry . 

HÉBERT,  agent  commercial  à  Vato- 
mandry. 

HiBON,  commerçant  à  Vatomandry. 

Jknot,  directeur  de  plantation  à  Va- 
tomandry. 

Le  Bihan,  planteur  h  Vatomandry. 

LenaItre,       id.  id.      ' 

Nonsgours,  commerçant  à  Vatoman- 
dry. 

Paoutou,  exploitant  dor  à  Mahanoro. 
Raud,  employé  de  commerce  à  Va- 
tomandry. 


MM.  Richard,  employé  de  culture  à  Vato- 
mandry. 

Rodet,  commerçant  à  Vatomandry . 

Thibault,  A.,  prospecteur  à  Maha- 
noro. 

Thibault,  Alphonse,  planteur  à  Ma- 
hanoro . 

Anglais 

MM.  Agathe,  employé  de  commerce  à  Ma- 
hanoro . 

Agathe,  employé  de  commerce  à 
Vatomandry. 

Andria.msa,  commerçant  à  Mahanoro. 

Arioe,  employé  de  commerce  à  Va- 
tomandry . 

Arnulphy,'  employé  d'agriculture  à 
Mahanoro. 

BÉNiER,  prospecteur  à  Mahanoro. 

Bernardëau,  planteur         id. 

BcAiR,  missionnaire  id. 

Blava,  commerçant,  à  Vatomandry. 

Bois  VIN,       id.  Mahanoro. 

BoNAR,  prospecteur  id. 

Camille,  employé  agriculteur  à  Va- 
tomandry. 

Daviot,  h.,  commerçant  à  Mahanoro. 

Daviot,  E.,  id.  id. 

Debellairk,  commerçant  à  Vatoman- 
dry. 

DE  LA  Roche,  prospecteur  à  Mahano- 
ro. 

DE  LA  Tour,  employé  agriculteur  à 
Mahanoro. 

Edklns,  agent  commercial  à  Vato- 
mandry . 

Fabre,  prospecteur  commerçant  à 
Mahanoro. 


•-304  ^ 


MM .  FoGARD,  propecteur  commerçant  à  Va- 
tomanary. 

Gentil,  planteur  à  Vatoraandry. 

HoDOUL,  A.,  planteur  à  Mahanoro. 

HoDOULf  Gm        i(l-  i<l* 

HoDOUL,  S.,  prospecteur       id. 

Jean-Louis  volçy,  commerçant  à 
Mahanoro. 

Jean-Louis,  F.,  planteur  à  Mahanoro. 

JuuE,  commerçant  à  Yatomandry. 

Kestell-Kornish,  missionnaire  à 
Mahanoro. 

La  VICTOIRE,  commerçant  à  Mahanoro . 

Lecordier,  employé  industriel  à  Ya- 
tomandry. 

Legour,  commerçant  à  Yatomandry. 

LousiER  A.,  planteur,  id. 

LousiER  J.,  planteur  distillateur  à 
Yatomandry. 

MiLius,  ferblantier  à  Mahanoro. 

Motet,  commerçant  à  Yatomandry. 

MONET,  agriculteur  à  Mahanoro. 

MoNTOEcmo,  planteur,      id. 

NoMORiN,  charpentier,      id. 

PÉLiciER,  agenl  d'alTaires  à  Yatoman- 
dry. 

PiERRE-JuLES,  boulaugcr  à  Yatoman- 
dry. 

PouMAROUX,  planteur  à  Mahanoro. 

Presto,  commerçant,  id. 

TouRis,  planteur  à  Yatomandry. 

Trémoulet,  planteur         id. 

YiRiEux,  commerçant  à  Yatomandry. 


Allemand 

M.  Albbechit,  agent  commercial  à  Ya- 
tomandry. 

Indiens 

MM.IsMAEL  Atchia,  Commerçant  à  Yato- 
mandry. 

Gassim  Ravbt,  commerçant  à  Yato- 
mandry. 

Abdoul,  commerçant  à  Yatomandry. 

Ibrahim,  commerçant  id. 

Cadjée-Mamode,  commerçant  id. 

Chinois 

MM.  Sam-Ko,  commerçant  à  Yatomandry. 
Sam-Kane,  employé  de  commerce  à 

Yatomandry. 
Sam-Lone,  employé  de  commerce  à 

Yatomandry. 
Sam  One,  employé  de   commerce  à 

Yatomandry. 
Sam-Sone,  employé  de    commerce  à 

Yatomandry. 
Sam-Din,  employé  de    conunerce  a 

Yatomandry. 
TsAM-KoN,   employé  de  commerce  a 

Yatomandry. 
Ah-Tsiagne,  employé   de  commerce 

à  Yatomandry. 
Samoung,  commerçant  à  Mahanoro. 
Lai-Son,  id.  id. 

Ha-Pong,  id.  id. 

Ha-Shen,  id.  id. 


PROVINCE  det  BETANIMENA 

Echolli      du      1.000.000 

Logondo* 


—  305  - 


Province  d'Andovoranto 


(1) 


REHSEIGlfEMENTS  GÉOGRAPHIQUES 

Limites.  —  La  province  d'Audovoranto,  baignée  par  l'Océan  Indien  sur  sa 
frontière  orientale,  offre  un  développement  de  côles  de  80  kilomètres  environ. 
Elle  confine  :  au  N.,  à  la  province  de  Tamatave  et  au  district  do  Fetraomby  ;  à 
i'O.,  an  district  de  Bcforona  ;  au  S.*",  à  la  province  des  Betsimisaraka  du  Sud. 

Les  limites  terrestres  sont  approximativement  les  suivantes  : 

A  ro.,  la  ligne  de  crêtes  qui,  commençant  aux  sources  de  la  Sahamanta,  va 
jusqu'au  N.  du  village  de  Vakampotsy,  se  prolonge  en  ligne  droite  pour  rejoin- 
dre le  confluent  de  la  Sahantnndra  et  de  TAmbavuniasy  en  laissant  au  district 
de  Beforona  le  village  de  Sahandramady,  situé  près  de  ce  confluent,  et  contenue  en 
ligne  droite  du  N.  au  S.  jusqu'à  la  rivière  Sakanila. 

Au  S.,  une  ligne  O.-Ë.  empruntant  sur  une  faible  partie  de  son  cours  la 
rivière  lefllra  et  rejoignant  la  cote  au  S.  du  village  d'Antsiramihanana. 

Orograpliie.  —  La  province  se  divise  à  ce  point  de  vue  en  deux  régions  assez 
tranchées  : 

La  première  va  de  la  mer  jusqu'à  14  kilomètres  environ  dans  l'intérieur  et  se 
présente  sons  la  forme  d'une  plaine  parsemée  de  quelques  mamelons  verdoyants. 

La  seconde  région,  qui  s'étend  derrière  celle-ci,  est  formée  d'une  suite  inin- 
terrompue de  vallées  et  de  montagnes  qui,  &  mesure  qne  l'on  se  dirige  vers  l'O., 
commencent  à  prendre  l'aspect  cnaotique  qui  caractérise  la  région  centrale  de 
Madagascar. 

C'est  sur  les  mamelons  de  la  première  région  que  se  trouvent,  au  milieu 
d'une  végétation  arborescente,  le  ravinala  ou  arbre  du  voyageur,  tandis  que 
dans  les  dépressions  de  la  seconde  poussent  les  raphia. 

Hydrographie.  •—  La  province  d'Andovoranto  est  arrosée  par  l'Iaroka,  qui 
a  son  embouchure  à  Andovoranto,  et  par  ses  affluents  de  gauche  :  le  Ranoma- 
fana,  le  Rianila,  le  Ranomainty,  ainsi  que  par  Tlefitra,  qui  se  jette  à  Vatomandry. 

Une  suite  de  lagunes,  séparées  par  d'étroites  bandes  de  terre  appelées 
••  ampanalana  »,  court  le  long  de  la  côte. 

Les  ampanalana  du  Nord  ont  été  percés  par  laC^*'  des  Messageries  françaises 
de  Madagascar  et  offrent  actuellement  des  canaux  qui,  par  l'Ivondrona  et  le  Ra- 
nomainty, relient  entre  elles  toutes  les  lagunes  d'Ivondrona  à  Andovoranto, 
formant  ainsi  une  voie  accessible  aux  chaloupes  et  autres  embarcations. 


a 


Le  percement  des  ampanalana  du  Sud  jusqu'à  Vatomandry  vient  d'être  mis 
rétuae  et  les  travaux  commenceront  dans  un  avenir  procham. 


POPULATIOH 

La  population  indigène  de  la  province  s'élève  à  14.450  habitants,  compre- 
nant 14.000  Betsimisaraka  et  450  Ho  va  et  se  décomposant  ainsi  : 

Hommes 5.000 

Femmes 5.500 


(1)  ConfAnnément  aax  dispositions  de  Tarrété  du  31  décemt>re  i904,  remaniant  les  circonscriptions 
adminUtratives  de  la  côte  Bst  de  Madagascar,  la  province  actuelle  d'Andovoranto  sera  augmentée, 
le  l«r  mai  prochain,  des  territoires  suivants  : 

1»  de  la  partie  de  l'ancienne  province  de  Tamatave  située  au  Sud  du  bassin  de  Tlvondro  ; 

2p  des  districts  de  Beforona  et  de  Petraomby. 

La  province  d'Andovoranto,  ainsi  constituée,  prendra  le  nom  de  province  des  Betanimena. 


90 


—  306  — 


Enfants.. 
Vieillards 


3.350 
600 


ToUl 14.450 


La  population  européenne  ou  assimilée  est  de  192  personnes,  comprenant  : 

Hommes     Femmes      Enfants 

87  33  20 

28  14  10 


Français 

Anglais 

Dans  ce  nombre  sont  compris  25  ménages.  Les  enfants  sont  peu  nombreux, 
mais  on  constate  qu'ils  se  développent  bien  sur  les  bords  immédiats  de  la  mer, 
où  Tair  est  pur  et  vivifiant. 

On  compte,  en  outre,  51  Chinois,  16  Indiens,  i  Egyptien  et  2  Gomoriens. 


SUBDIVISIONS    ÂDMimSTRATIVES 

La  province  est  divisée  en   un  district  et  un  poste  administratif  qui  sont 
subdivisés  en  saina  : 


SAIiNA 


Andovoranto  . 
VohUrenivo.. 
Ambodilavolo 


Vohibohazo . 
Maromandia. 
Raoomafana. 


POPULATION 


CHEF-LIEU 


POPULATION 


3.594 
9.006 
3.500 


District  d' Andovoranto 


Andovoranto 

Vohitranivo 

AmboditaTolo 


2.000 
160 
900 


Poste  administratif  de  Mahatsara 


9.904 
1.400 
1.869 


Vohiboazo 

Maromandia  ...... 

RanomafAni 


498 
169 
138 


NOMBRE 

de 
ynxàGBS 


36 
99 
53 


43 

19 
48 


RENSEIOIIEMENTS   ÉCONOMIQUES 

Agriculture.  —  Entreprises  européennes,  —  Le  tableau  ci-joint  indique  le 
propriétés  rurales  concédées  ou  immatriculées,  ainsi  que  les  entreprises  aux- 
quelles se  livrent  les  colons  : 


NOM 

de  la 

paoPBtàrfc 


Akama  II 


I«a  Renaissance... 

Cbarlemagae 

Avenir 


NOM 
du 

G0NGB8810NMAIBK 

ou  du 

PBOPfiléTAIBB 


Sidambron 

Messageries  françai- 
ses de  Madagascar 

Parr 

Sidambron 

id 

I<e  Henair,  PerroUn 

Brée 

Le  Henaflf,  Perrotin 
Société  Grande  Ile.. 
Q.  AUj 


eONTCllANCE 


h*     a.  c. 

3  39  15 
3.656  49  50 

41  91  75 

999  73  88 

34  78  65 

97  65  38 

18  55  50 

1  60  46 

736  60  40 

3  98    » 


OBSERVATIONS 


9i3  de  la  coDces.  plant,  vauil.;  1/3enarb: 
Exploitation  forestière,    bois  de  cons- 
truction et  de  chaufiage. 
Exploit,  forestière,  bois  deconstraction. 

id. 

id. 
Vanille,  canne  à  sucre,  manioc,  élerage 
Riz,  élevage. 
Café,  vanille. 
Exploitation  forestière. 
Cultures  indigènes. 


-  307  - 


NOM 

de  la 

PHOPRlATli 


La  Lucienne. 
U  Julie  II... 


L*Algace.... 
Perle  Noire. 


SaTana 

Karotthe} 

Ivonne 

Mon  Trésor 

Ilot  d'Unienville... 

Ëspagae  l 

Eapa^oe  II 

Safazie  U 

Beaucbamp  II 

Sainte-Therèse — 

Nosiogaro 

Tânimandry 

M.1  romand  ia 

Espérance  IV 

Mabafaly  II 

UuioD  111 

.Mes  Bcas 

Villa-Kotuvao 

Mananibonitra  I. .. 
Paul  d'Rmmiannoe 
Frank    d'Emmian- 

née 

Frank 


l*erle  Noire. 


Copahu 

La  Marphise 

Issis 

Chateaucoale 
VilU  Fleuri... 
Permanganate 


II 


NOM 

do 

CO.NCKSSION^AIBR 

ou  du 

PBOPRléTAlRB 


Lucien  Mary 

Kousstflle 

Sidambron 

Seli^iann 

Kiringa 

Payef 

Odon  Sully 

Zamire 

Oirardière 

Uicret  Bourg 

!^ociété  In  Grande  Ilv 

Walaon 

Brce 

Hurnn 

Mesa&seriea  françai- 
ses de  Madagascar 

I^inbcrt 

Ueynaud-Valensolc» 

Naiiean 

Desjardios 

Panousainy 

AValson 

Qabiou 

Renibemana 

Perrolin 

id 

D'Unienvillc 

Mathieu 

I^éonce  Xavier 

Reynaud-Valeosol^'S 

D'Unienvir.e 

EUena  Marianna  .. 

Rainivoolavo 

Uakolomanga 

Delaine 

Meuli 

Rcniliza 

Laurent 

id 

id 

id 

Scnèque 

Reynaud-Valensoles 

(Charles) 

Parr 

Reynaud-Valensoles 

(Charles) 

Louis  Rabezesika.. . 

Héritiers  I^  r.our  . 

id. 

id. 

Meuli 

Delval 

Héritiers  Lo  «our.. 


CMrrCMNCE 


h.  a.  c. 

1  18  80 

19  9?  ». 

7  60  76 

6  85  » 

10^  02  » 

3  52  80 

5  05  40 

W  89  60 

1  55  88 

r>8  97  33 

53  46  13 

5  50  76 

43  89  52 

4i  »  90 

2.000  »  » 

9  31  31 

67  59  46 

3  98  99 

15  46  22 

5  72  U 

3 
69 
21 
43 

5 
77 
11 
82 
12 
6i 

1 
24 

6 

4 
15 

■ 

» 

m 


87 
16 
94 


10 
47 
16 


07  97 
81  17 
77  67 
63  > 
34  » 
05  37 
11  81 

08  36 
68  96 


87 
42 
51 
76 


45 
17 
00 
13 


13  97 
01  50 


»  01  89 
.  01  55 
.  05  44 
>.  26  78 

»  36  39 
67  23  45 

»  03  40 

1  57  31 

22  33  79 

■     ■     » 

.  96  91 

38  46  91 

6  48  76 


OBSERVATIONS 


Canne  à  sucre,  élevage. 

Vanille,  canne  h  sucre,  élevage. 

Riz,  élevage. 

Riz,  arbres  fruitiers. 

Riz,  élevage. 

Vanille,  café. 

(■Anne  à  sucre,  riz. 

Riz,  canne  à  sucre. 

Arbres  fruitiers. 

GanneÀsuc^snil.,  café,  mani., riz, élev 

Expl.  forest.,  bois  de  chauff.  et  de  constr 

Riz,  manioc,  élevage. 

Riz,  élevage. 

Café,  canne  à  sucre,  élevage,  potager. 

Exploitation  forestière.  Bois  mort. 

Canne  à  sucre.  Elevage. 

Elev,,  canne  k  suc,  manioc,  trb.  frnit. 

Bananiers,  arbres. 

Canne  à  sucre,  café,  élevage. 

Bananiers,  vanille. 

Elevage.  , 

id. 
Propriété  indigène,  élevage. 
Café,  mais,  riz,  élevage. 

id. 
Arbres  fruitiers. 
Vanille. 

Riz,  canne  k  sucre,  élevage. 
Elevage. 
Arbres  fruitiers. 
Cultures  diverses. 
Riz,  canne  à  sucre,  fruits. 
Riz,  fruits,  élevage. 

id. 
Elevage. 

Fruits,  élevage,  propriété  indigène. 
Vanille,  café,  bananiers, 
id. 


id. 
id. 


Elevage. 

Fruits. 

El<^vage. 

Elevage,  cultures  diverses. 

id. 
Cnlturas  diverses. 
Vanille,  café,  cacaoyer. 

id. 

id. 


Cultures  possibles  pour  les  Européens.  -  La  première  région,  ainsi  qu  on 
Ta  vu  phis  haut,  s'étend  sur  une  largeur  de  près  de  14  kilomètres,  ou  se  trouvent 
les  meilleures  terres;  elle  offre,  de  plus,  cet  avantage  de  présenter  de  vastes 
étendues  plates  où  il  esi  possible  de  se  servir  d'instruments  agricoles  qm 
réduisent  les  frais  de  main-d^œuvre.  Un  Européen  entreprenant,  possédant  une 
quinzaine  de  mille  francs,  peut  tenter  avec  des  chances  de  succès  la  culture 
de  la* vanille,  du  cacaoyer,  ainsi  que  celle  de  la  canne  à  sucre,  à  condition  d  avoir 


61 

) 

•A) 
4« 

i  33.132  H. 

«9 

a. 

55 

/ 

16 

138  H. 

08 

a. 

G5    C 

se 

251  H. 

35 

a. 

» 

S^.531  H. 

5« 

a. 

31 

—  308  — 

un  outillage  suffisant  pour  fabriquer  Talcool  et  utiliser  ainsi  sur  place  cette 
dernière  plante. 

La  carie  de  la  province  montre  Tiniportance  des  étendues  concédées  ;  elles 
correspondent  à  la  statistique  ci-dessous,  qui  indique,  année  par  année,  le  nom- 
bre des  exploitations  de  toute  nature  entreprises  par  les  Français  et  les  étran- 
gers: 

1898 87  concessions 

1899 

1900 

1901 

190-2 

1903 16    ■         138  H.  06  a.  G5  c. 

1904 

Cultures  indigènes.  —  Bien  qu'il  y  ait  lieu  de  constater  chaque  année  un 
nouveau,  mais  faible  effort  de  la  part  des  Betsiroisaraka,  les  cultures  indigènes 
sont  loin  d'avoir  atteint  toute  la  diversité  et  retendue  possibles.  Le  Bctsimisaraka 
réduit  ses  cultures  au  strict  nécessaire  pour  sa  consommation  et  celle  de  sa 
famille.  Toutefois,  les  encouragements  qu'on  ne  cesse  de  lui  donner  secouent 
peu  à  peu  sa  torpeur  et  il  est  particulièrement  heureux  d'avoir  à  noter  que,  loin 
de  se  laisser  abattre  par  les  dé^&ts  qu'occasionnent  trop  souvent  les  vols  de 
criquets,  les  cyclones  et  inondations,  il  se  livre  chaque  fois  avec  ardeur  à  la 
réparation  des  dégâts  éprouvés  par  sa  plantation. 

En  1904,  1.500  hectares  étaient  cultivés  en  rizières,  400  hectares  en  manioc 
et  250  hectares  en  patates. 

La  province  ne  produit  pas  assez  de  riz  pour  sa  consommation  ;  aussi  est-elle 
obligée  d'avoir  recours  à  celui  d'Imerina  et  de  Saigon. 

Elevage.  —  Recensement  des  animaux  en  1904. 

Chevaux 3  vaches 5.400 

Anes.... 9  Veaux  et  génisses 4.695 

Mulets 3  Chèvres S 

Bœufs 2.31Î  Porcs 100 

Le  cheptel  de  la  province  est  trop  réduit  poHr  songer  à  l'exportation. 

Grâce  aux  pluies  fréquentes  qui  tombent  pendant  toute  Tannée,  le  bétail 
trouve  constamment  sur  place  sa  nourriture  dans  la  région,  sans  que  l'on  soit 
obligé  de  recourir  k  la  transhumance. 

Industrie.  —  Entreprises  européennes.  —  Industrie  manufacturière.  — 
Cette  industrie  n'est  représentée  dans  la  province  par  aucun  établissement. 

Industne  extrnctive.  —  La  prospection  de  l'or  commence  à  se  faire  dans  la 
région  du  Ronga-Ronga  et  dans  la  circonscription  de  Mahatsara.  Des  poteaux- 
signaux  ont  été  déclarés  et  il  est  probable  que  les  recherches  actuelles  feront 
découvrir  d'autres  gisements. 

Industne  forestière.  —  Les  concessions  forestières  sont  au  nombre  de 
huit,  presque  toutes  situées  au  N.  d'Andovoranto,  sur  les  bords  du  Ranomainty 
et  des  Pangalana  ;  les  concessionnaires  sont  les  suivants  ; 

Compagnie  des  Pangalana,  à  Andavaka  et  Ampanotomaizina  ; 
Société  La  Grande  Ile,  à  Ampanotomaizina. 
MM.  Parr,  sur  le  Ronga-Ronga. 

Sidambron,  à  Ambokambatsy  et  Sondrara. 
Société  La  Grande  Ile,  &  Andàvakamonarana. 
Reynaud-Valensoles,  à  Kalomala. 

Aucun  exploitant  ne  se  livre  à  l'exportation  des  belles  essences  que  contien- 
nent les  forêts  de  la  province. 

Les  bois  extraits  servent  aux  chantiers  du  chemin  de  fer,  à  la  construction 
de  bâtiments  et  de  chalands,  au  chauffage  des  fours  et  machines. 

Industrie  des  transports.  —  Mahatsara,  point  terminus  de  la  route  de  l'Est, 
où  il  existait  de  nombreux  transporteurs,  a  perdu,  depuis  tel*'  novembre  1904. 
date  de  la  mise  en  exploitation  au  !•'  tronçon  du  chemin  de  fer  (Brickaville- 
Fanovana),  toute  son  importance. 


—  309  — 

Les  entrepreneurs  de  transports  ont  presque  tous  abandonné  cette  localité 
pour  se  fixer  a  Fanovana. 

Pendant  les  10  premiers  mois  de  Tannée  1904,  la  Compagnie  des  Pangalanes 
a  transporté  à  la  montée,  c'est-àniire  d'Ivondronaà  Mahatsara,  5.473  tonnes  de 
marchandises  diverses. 

Le  mouvement  général  du  commerce  en  1904,  pour  les  dix  premiers  mois,  a 
atteint  la  somme  de  1.501.369  fr.  90,  se  décomposant  c6mme  suit: 

Importations 1 .246.802  fr.  90 

Exportations 254.567      00 

Ces  dernières  portent  principalement  sur  le  raphia  et  les  peaux  ;  on  n'y 
compte  pas  les  produits  exportés  par  les  Pangalana  sur  Tamatave. 

Le  port  d'Andovoranto,  desservi  mensuellement  par  le  vapeur  Ville-de- 
PemamimcOj  n'est  qu'une  rade  foraine.  Le  chargement  et  le  déchargement  des 
navires  sont  assurés  par  des  chalands  pontés  de  5  à  8  tonnes  appartenant  à  des 
particuliers. 

Les  principales  maisons  de  commerce  sont  : 

Compagnie  Marseillaise  de  Madagascar  —  Siège  social  à  Tamatave.  Agent  : 
M.  Goudard.  —  Gros  et  demi-gros.  • 

Compagnie  Lyonnaise  de  Mculagascar.  —  Siège  social  à  Tananarive.  M. 
M.  Ythier,  agent  à  Andovoranto.  —  Commerce  de  gros  et  demi-gros.  Transportsau 
moyen  de  charrettes  à  bras. 

Maison  Bonnet,  —  Siège  social  à  Tamatave.  —  Fait  à  Andovoranto  le  com- 
merce de  gros,  demi-gros  et  détail.  Agent  :  M.  Raphèle. 

Claisse  et  Nocent,  —  Transport  par  charrettes  à  mulets.  Commerce  de 
bois. 

Hase,  — Représentant  de  la  maison  O'Swald.  —  Commerce  de  gros  et  demi- 
gros.  Commission. 

Procter  and  Brothers,  —  Siège  social  :  Tamatave.  —  Commerce  de  gros  et 
demi-gros.  —  M.  Spcnce,  agent. 

Amod-Khan,  —  Fait  à  Andovoranto  le  commerce  de  gros,  demi-gros  et 
détail. 

Comptoir  Rouennais.  —  Siège  social  à  Tamatave.  Agent  :  M.  I^afalaise.  — 
Commerce  de  détail. 

De  Ligeac,  -   Commerce  de  détail.  —  Conserves,  liqueurs. 

Perrotin,  -  Commerçant  à  Manambonitra,  petit  commerce  de  détail  pour 
les  indigènes.  Transports. 

Septe, 

Lvénard,  —  Commerçant  à  Ranomafana,  petit  commerce  de  détail  pour  les 
Européens  et  les  indigènes. 

Le  commerce  indigène  consiste  presque  exclusivement  dans  la  vente  au 
détail  sur  les  marchés  des  objets  et  des  produits  de  consommation  courante.  Les 

Blus  importants  de  ces  petits  centres  commerciaux  se  trouvent  à  Andovoranto, 
lahatsara,  Mahela,  Manambonitra  et  Ranomafana  ;  ils  sont  très  fréquentés 
t>ar  les  Malgaches  et  fort  bien  achalandés;  ils  donnent  lieu,  d'ailleurs,  pour 
e  prélèvement  des  droits  et  taxes,  à  des  recettes  qui  témoignent  ae  leur  impor- 
tance ;  ces  droits  atteignent  annuellement  12.000  francs  environ. 

REHSEIGIIEHEIITS  GÉRÉRAUX 

Leiis  moyens  pour  le  voyageur  de  se  rendre  de  Tamatave  dans  la  province 
d'Andovoranto  et  du  chef-lieu  de  cette  circonscription  ou  de  Mahatsara  à  Tana- 
narive, ainsi  que  dans  les  diverses  localités  qui  jalonnent  la  ligne  d'étapes 
consistent,  aujourd'hui,  à  aller  par  le  train  de  Tamatave  à  Ivondro,  d'emprunter 
ensuite  Je  canal  des  Pangalana,  jusqu'à  Andovoranto  et  de  là  gagner  Mahatsara, 
soit  par  la  rivière^  soit  par  une  route  récente  praticable  aux  pousse-pousse  et  qui 
longe  TYaroka. 

Les  voyageurs  trouveront  à  Mahatsara  des  entrepreneurs  qui  mettront  à  leur 


—  3f0  — 

disposition  des  pousse-pousse  ou  des  filanjana  aux  prix  suivants,  avec  faculté 
d'emporter  quelques  légers  bagages  : 

De  Mabatsara  à  Beforona 5&  francs 

id.  Moranianfca 85     — 

id.  Ifanjakandriana 140     — 

id.  Tananarive 180     — 

Suivant  accord  intervenu  entre  la  Colonie  et  les  Messageries  françaises  de 
Madagascar,  le  service  des  voyageurs  et  grande  vitesse  Taraatave-Andovoranto- 
Mahatsara  est  remplacé  par  le  service  Tamatave-Andovoranto-Brickaville,  UHe 
de  ligne  du  chemin  de  ferdeTananarive  à  la  côte  Est.  Les  stations  de  Tamatave. 
Ivondro  et  Andovorantocorrrespondent  directement  avec  les  gares  d'Anivorano 
et  Terminus  situées  sur  le  chemin  de  fer,  pour  la  délivrance  des  billets. 

Pour  se  rendre  d^Andovoranto  à  Vatomandry,  on  suit  une  route  qui  em- 

Îirunte,  en  se  dirigeant  constamment  vers  le  Sud,  soit  d'agréables  bois  mame- 
onnés,  soit  le  bord  delà  mer.  Le  trajet  s  effectue  en  six  heures  en  filanjana.  A  mi- 
chemin  se  trouve  le  gite  d'étape  d'Analalava. 

La  colonisation  européenne  de  la  province  d'Andovoranto  en  est  encore  à 
la  période  de  début.  Les  vallées  de  Tiaroka,  du  Rianila,  de  la  Vohitra  et  du 
Ronga-Rongîf  présentent  cependant  des  terres  fertiles  et  offrent  un  vaste  champ 
d*exploitation  pour  les  cultures  tropicales.  Le  nombre  déjà  élevé  des  colons  ne 
peut  donc  que  s'augmenter  au  fur  et  à  mesure  des  heureuses  transformations 
qui  se  produisent  chaque  jour  dans  les  conditions  de  Texistence. 

Sans  présenter  encore  tout  le  confort  désirable,  la  vie  matérielle  est  assurée 
dans  d'assez  bonnes  conditions.  Les  vivres  sont  venxlus  à  des  prix  abordables. 
Tous  les  articles  venant  de  Textérieur  sont  évidemment  majorés  du  prix  de 
transport,  mais  on  peut  toujours  se  les  procurer  ai.sément,  grâce  à  la  proximité 
de  Tamatave. 

Les  logements  sont  difficiles  à  trouver,  surtout  au  chef-lif  u  de  la  circons- 
cription ;  tous  les  immeubles  y  sont  loués  à  des  prix  assez  élevés  relativement 
au  peu  de  commodité  qu'ils  présentent. 

Un  hôtel  est  installé  à  Andovoranto,  le  prix  de  la  pension  varie  de  100  à  130 
francs  par  mois  ;  celui  d'une  chambre,  de  50  k  60  francs. 

A  Andovoranto  se  trouve  le  chef-lieu  de  la  circonscription  administrative,  et 
des  marchés  journaliers  bien  approvisionués.  Andovoranto  possède  un  bureau 
de  postes  et  télégraphes  de  plein  exercice  et  Mahatsara  un  bureau  auxiliaire  de 
4"  catégorie. 

La  main-d'œuvre  se  recrute  assez  facilement;  les  travaux  du  chemin  de  fer 
ont  eu  pour  effet  de  faire  naître  le  goût  du  travail  chez  les  indigènes. 

Le  tableau  suivant  indique  les  salaires  des  différentes  catégories  d'ouvriers 
à  la  journée  et  au  mois  : 


PROFESSIONS 


GharpenUer 

Boariane  de  charreUe 
Bourjane  de  ftlanjana. 

Galli  valeur 

Gaisinier 

Dome»tique 


PRIX 

TARIF 

delà 

, 

MSN8UKL 

jouBMaa 

Sfr.OO 

40  francs 

1      (K) 

25     — 

1      50 

30     - 

1      00 

95      — 

« 

30      - 

■ 

«)      - 

Le 


.e  service  de  l'assistance  médicale  indigène  fonctionne  régulièrement  de- 
le  1"  juin  1904.  Les  malades  sont  hospitalisés  dans  les  bâtiments  de  la 

formation  sanitaire  du  chef-lieu,  dirigée  par  un  médecin-inspecteur  assisté  d'un 

médecin  de  colonisation. 


puis 


—  3H  — 

Il  existe  deux  postes  médicaux  dans  la  province^  Fun  à  Yohitranivono,  l'autre 
à  Amboditavola.  Ln  pharmacien  civil  est  également  établi  à  Andovoranto. 

La  circonscription  possède  à  Andovoranto,  à  Amboditavola  et  à  Vohitrani- 
vono  quatre  écoles  officielles  et  une  école  libre  qui  appartient  à  la  mission  anglicane. 

Le  district  de  Mahatsara  a  également  trois  écoles  officielles  à  Manatsara, 
Manarabonitra  et  Ranomafana.  La  Mission  anglicane  possède  deux  écoles  k 
Vohiboazo  et  à  Ranomaint^.  Deux  écoles  ofricielles,  Tune  à  Maromàndia  et  l'au- 
tre à  Ranomainly,  ont  été  installées  au  mois  de  janvier  i90S. 

Le  culte  catholique  est  assuré,  à  Andovoranto,  par  un  missionnaire  de  la 
Compagnie  de  Jésus. 

Le  culte  anglican  est  représenté,  à  Andovoranto,  par  un  missionnaire  ;  il  a 
des  lieux  de  réunion  à  Mahatsara,  Vohibozo,  Ranomamty  et  Ambohimanarivo. 

ADMINISTRATION 

MM.  Vally,  administrateur-adjoint  de  1'*  classe,  chef  de  la  province. 

lasson,  officier  d'administration  de  i"**  classe  d'artillerie  coloniale,  chet 

du  district  de  Mahatsara. 
Gomeiy  adjoint  de  2*  classe  des  affaires  civiles,  chef  du  district  d'Andovo- 

ranto,  adjoint  au  chef  de  la  province. 
Bonrdety  adjoint  de  l*"*  classe  des  affaires  civiles  (Mahatsara). 
DoboiB,  commis  de  !''*>  classe  des  affaires  civiles  ^Andovoranto). 
SéYôre  Henry,  écrivain  de  i'^  des  affaires  civiles  (Andovoranto). 
Sévère  Robert,  sous-chef  de  bureau  de  2*  classe  au  corps  des  comptables 

(Andovoranto). 

Service  de  Vassislance  médicale  indigène 

M.  Bireaad,  médecin-major  de  2«   classe   des  colonies,  médecin-inspecteur 
(Andovoranto). 
Ri^aobelina,  médecin  de  colonisation  (Andovoranto). 

Travaux  publics 

M.  Lamaserolle,  commis  de  f  classe  des  travaux  publics,  agent  voyer  de  la 
province  (Mahatsara). 

Sertice  topographique 

M.  Grondin,  géomètre  de  3*  classe,  chef  de  circonscription  (Andovoranto). 

Trésor 

M.  Delom,  payeur-adjoint  de  1'*  classe  (Andovoranto). 

Postes  et  télégraphes 

M.  Loniton,  commis  local  de  4«  classe,  receveur  à  Andovoranto. 

Douanes 

MM.  Qneyrel,  vérificateur-adioint  de  !'•  classe. 
Parent,  sous-brigadier  de  2*  classe. 
Onlédi,  préposé  auxiliaire. 

Garde  régionale 

M.  lontéléon,  inspecteur  régional  de  3*  classe. 

Police 

M.  Hillion,  commissaire  de  police  de  3*  classe,  à  Andovoranto. 

Port 

M.  Bérard,  ff^»*  de  maître  de  port. 

Enseignement  officiel 

M"«  Baptiste,  institutrice  à  Andovoranto. 


—  312  — 

Service  du  commissariat 

MM.  Séyerin,  a^ent  comptable  de  3«  classe,  Mahatsara. 
Odon,  auxiliaire,  Mahatsara. 
Botsen,  id. 

Mission  anglicane 
M.  le  Rev.  Pyddoke. 


LISTE  DES  HABITANTS  EUROPÉENS  ET  ASSIMILÉS 


Français 

MM.  AouNB,  J.-B.,  commerçant,  Mahela. 

ALLiits,  forgeron,       Manatsara. 

Altbssb,  colon,  id. 

Arlebourgbt  charron,  id. 

Adzbr  Pierre,  id. 

BoxEL^.,  charpentier,     id. 

BÈGUB,  colon,  id. 

BéNARD,  charpentier,     id. 

Bourg,  colon,  id. 

Carrer B,  commerçant,  id. 

Cazottb,  colon,  Maromandia. 

C LAISSE,  transporteur,  Mahatsara. 

Delval,  employé  de  commerce,  An- 
dovoranto. 

Dbsjardins,    colon,     Mahatsara. 

Dolphin, sans  profession,  id. 

Durand,  colon,  id. 

V»«  Fantoni,  commerçante,     id . 

MM.  Floris,  colon,  id. 

Gabiou,    id.  id. 

GiQUBL,     id.  id. 

GiRARDiBRE,  prospecteur,  Andavaka. 

GiROz,  commerçant,  Andovoranto. 

Grosset,  colon,  Mahatsara. 

GouDARD,  agent  de  la  G'*  Marseillaise, 
Andovoranto. 

GuicHARD,  colon,  Mahatsara. 

HoAREAU,  sans  profession,  Mahatsara. 

Kayser,  colon,  Mahatsara. 

Lambert,  colon,  Ranomainly. 

Laportr,  agent  des  Messageries  fran- 
çaises, Mahatsara. 

Laurent,  colon,  Manambonitra. 

Le  Breton,  pharmacien,  Andovoranto. 

Lefèvre,  sans  profession,  Mahatsara. 

Leclerc,  colon,  Manambonitra. 

Le  HéNALL,  id. 

Lisador,  g.,  employé,  Mahatsara. 

LiSADOR,  M.,  "  id. 

Louis,  colon,  Mahatsara. 

Macé,  commerçant,  Vohiboazo. 

Magne  Y,  agent  des  Messageries  fran- 
çaises, Andovoranto. 

Mary,  colon,  Ampeta. 

Mathieu,  colon,  Maromandia. 

Malllard,  colon,  Antsahavolo. 

Melis,  charpentier,  Maromaniry. 

Meuli,  commissaire-priseur,  Andovo- 
ranto. 


MM.  Naobau,  capitaine  au  long  cours,  An- 
dovoranto. 

NocBXT,  transporteur,  Mahatsara. 

Odon  Sully,  employé,   Mahatsara. 

Paykt,  E.  colon,  Màromby. 

Payet,  J.,  forgeron,  Mahatsara. 

Perdreau,  colon,  Farihivato. 

Pbrrotln,  F.,  commerçant,  Manambo- 
nitra. 

Pbkrotin,  sans  profession,  Manam- 
bonitra. 

PiTOis,  employé  de  la  C*  Marseillaise. 

Raphel,  représentant  de  la  maison 
Bonnet,  Andovoranto. 

Rbynaud-Valbnsolbs,  colon,  Ando- 
voranto. 

RoussBLLE,  colon,  Antsahavolo. 

Sauvette,  sans  profession,  Andovo- 
ranto. 

Seugmann,  colon,  Mahatsara. 

SiDAMBRO.H,  V.,  colon,  Audovoraoto. 

iBRHiBR,  charron,  Andovoranto. 

TÉGHBR,  colon,  Mahatsara. 

Vally,  E.,  agent  d'affaires,  Andovo- 
ranto. 

ViDOT,  menuisier,  Mahatsara. 

.Xavier,  colon,  Menarano. 

Zamèrb,  a.,  colon,  Vohibary. 

Zambre,  id. 

Anglais 

MM.  Altibndor,    charpentier,  Vohiboazo. 

Gazeneuve,  peintre,  Andovoranto. 

DE Ligbac,  commerçant,  Andovoranto. 

db  Robillaro  père,  colon,       id. 

DE  Robill.\rd  tlls,  employé,     id. 

Dorestand  Rioux,  commerçant,  Yo- 
hitrasasaka. 

Dugassb,   cordonnier,    Andovoranto. 

Lafalaisb,  agent  de  la  G'*  Rouen- 
naise,  Andovoranto.  * 

Lavictoire,  commerçant,  Manambo- 
nitra. 

LiéNARD,  commerçant,  Ranomafana. 

Madar,  J.,  employé  de  commerce, 
Andovoranto. 

Madar,  W.,  horloger,  Andovoranto. 

Malot,  courtier,  id. 

ParRjW.,  commerçant,  Andovoranto. 

PiNÉGUY,  prospecteur,  id. 


—  313  — 


MM.  Ptddogi,  missionnaire,  Andovoranto. 
ftiLEY,  agent  Procter  Brothers,  id. 
Skbiixe,  employé  de  commerce,  id. 
SÉNÈQUE,  mécanicien,  id. 

Spence,  employé  de  commerce,  id. 
WiNTEH,  commerçant,  Voliibary. 
Ythier,  agent  de  la  Compagnie  Lyon- 
naise, Andovoranto. 

AUemands 

MM.  Albrectb,  employé    de   commerce, 
Andovoranto. 
Hase,  agent  de  la  maison    0*Swald, 
Andovoranto. 

Egyptien 

M.  Bermann    Weinberg,     commerçant, 
Mahatsara. 

Indiens 

MM.  Amodk-Kban,  commerçant,  Andovo- 
ranto. 

Mamode-Karim,  commerçant,  Ando- 
voranto. 

Hossbn-Kban,  commerçant,  Andovo- 
ranto. 

Doolbah,  commerçant,  Andovoranto. 

MamodrBappoo,  id 

Hamooe  Mansoor,       id. 

S\BABADY,  id. 

TmiMONDY,         ,         id. 
Pakiry  Shbity,   commerçant,  Ando- 
voranto. 
Vira  PIN,    commerçant,  Andovoranto. 
PoNOUssAMY,  colon,  id. 

MooToo  CoMARY,    employé,  id. 
Paché,  jardinier,  id. 

Vengadalmy,  id. 

PoNSussAMY,   commerçant,    id. 

Chinois 
MM.  Ah  Tbonb,  commerçant,  Andovoranto. 
Ah  Kon,  commis,  id. 

Ghantong   Ah  Tuone,   commerçant, 

Andovoranto. 
Tang    Sbng,   commerçant,   Andovo- 
ranto. 
Layune  ah  Thon,   commerçant,   An- 
dovoranto. 


.  Ghan  Hipp,  commerçant,  Andovoranto 
Chan-Niong,  commis,   Andovoranto. 

AH-NIONGf  id. 

Ch\n  Hune,  commerçant,  id. 
Cham-Kai,  commis,  id. 

Cbam-Yeng,     id.  id. 

Gham-Thuno,   id.  id. 

Ah  Ka.^e,         id.  id. 

Sam-Seng,        id.  id. 

Cham-Yeck,      id.  id. 

Tang-Hume,  commerçant,  id. 
GûANG-Kv,  id.  id. 

Ah-Thion,  id.  id. 

Mau-Thon,  commis,  id. 

Ah-man,  id.  id. 

Ha-Thion,         id.  id. 

Ah-Thon,  commerçant,  Mahatsara. 
Chan-Weng,       id.        Mahela. 
Lai-Uam,  id.        Mahatsara. 

Long  AI,  id.        Mahela. 

Ahleg,  id.  id. 

AïoNG,  commis,  Mahatsara. 
Long-Srg,  commerçant,  Ranomainty. 
Long-Tho,  commis,  id. 

Au-Man,         id.  id. 

ah-Meig.n,  commerçant,       id. 
Long-Sham,        id.  id. 

.    Ah-Thi,  commis,  Ranomafana. 
Mon-Srng,    id.  id. 

YoN-Ko.NG,  id.  Manambonitra. 
Lai  Pane,  commerçant,  Mahela. 
Lai-Thion,  commis,  id. 

Mon-Yame,       id.  id. 

Ah  Pio,  commerçant,  id. 

La-Yong,  commis,  id. 

Cham-Pane,  commerçant,    id. 
Lai-Gan,  id.  id. 

Wa-Seng,  commis,  id. 

La-Yio,  commerçant,  Mahatsara. 
Ghan-Rine,       iii.  id. 

Ah-Thieng,  commis,  id. 

Ghan-Fou,       id.  id. 

Ghan-Pane,     id .  id. 

La-Yiong,        id.  id. 

Ah-Leng,         id .  id. 

Ah-Thune,       id.  id. 

Li-YONG,  id.  id. 

Ah-Thong,       id.  id. 


—  314  — 


District  de  Fetraomby 


REN8EI61IEME1ITS  GÉOGRAPHIQUES 

limites.  —  Le  district  de  Fetraomby  ou  district  du  chemin  de  fer  a  été 
créé  par  arrêté  du  20  septembre  1900,  au  moment  où  commençaient  les  travaux 
du  chemin  du  fer. 

La  création  de  cette  circonscription  territoriale,  dont  le  commandement  n*a 
cessé  d'ôtre  dévolu  à  Tingénieur  du  chemin  dft  fer,  a  été  motivée  par  la  néces- 
sité .d'établir,  dans  les  régions  où  devaient  <^tre  exécutés  les  premiers  travaux, 
Tunité  complète  de  direction  et  le  concours  absolu  de  tous  les  services  au  suc- 
cès de  l'cKuvre  entreprise. 

Formé  d'une  partie  des  districts  d'Andovoranto  et  de  Beforona,  le  district 
du  chemin  de  fer  est  borné:  par  la  province  de  Tamatave,  à  l'Est  et  au  Nord; 
par  la  province  do  TAngavo-Mangoro  au  Nord  et  à  TOuest;  par  le  district  de  Be- 
forono  au  Sud;  par  la  province  d'Andovoranto  au  Sud  et  à  1  Est. 

Orographie.  —  Le  système  orographique  du  district  est  constitué  par  les 
avant-monts  de  la  grande  chaîne  des  monts  Betsimisaraka,  qui  étayent,  du  côté 
de  TEst,  le  plateau  de  Tlmerina  et  dont  les  dernières  assises  sont  séparées  de  1h 
plaine  côtière  d*Andovoranto  par  la  rivière  Rongaronga  et  le  bas  Rianila. 

Au  point  de  vue  de  l'aspect  général  et  dos  ressources  que  présente  le  dis- 
trict pour  les  installations  agricoles,  il  peut  être  divisé  en  deux  régions,  d'à  peu 
près  égale  étendue,  ayant  des  caractères  nettement  tranchés. 

La  région  haute,  extrêmement  tourmentée,  présente  une  succession  ininter- 
rompue de  plissements  à  arêtes  vives  séparés  par  de  profonds  ravins;  parfois 
la  vallée  s'élargit  légèrement,  présentant  alors  des  fonds  plats,  assez  faciles  ^ 
irriguer,  et  que  les  indigènes  ont  transformés  en  rizières  avec  beaucoup  de  soin 
et  de  méthode.  Ces  terrains  ne  sauraient  toutefois  suffire  aux  indigènes,  qui  en 
sont  réduits  à  établir  leurs  cultures  sur  des  pentes  souvent  extrêmement  raides 
et  qui,  à  priori,  sembleraient  inutilisables. 

Toute  cette  région,  qui,  parallèlement  à  la  côte,  s'étend  de  l'Ouest  à  l'Est  de 
Fanovana  à  Sandrakazomena,  ne  saurait  fournir  à  un  colon  sérieux  des  terrain!^ 
favorables  k  une  culture  de  quelque   importance. 

La  région  du  district  qui  s'étend  de  l'Ouest  à  l'Est,  de  Sandrakazomena  à 
Brickaville,  sans  être  une  région  basse,  est  cependant  beaucoup  moins  acciden- 
tée que  la  précédente  et  se  prête  beaucoup  mieux  à  la  culture.  Les  mouvement 
de  terrain  y  sent  beaucoup  moins  importants,  les  pentes  beaucoup  moins  raides, 
les  vallées  oeaucoup  moins  resserrées. 

C'est  dans  cette  région  que  l'on  doit  rechercher  les  terrains  propres  à  la 
grande  et  à  la  moyenne  culture  et  c'est  là,  en  effet,  que  sont  établis  les  quel- 
ques colons  qui,  jusqu'à  présent,  sont  venus  se  fixer  dans  le  district.  Les  résul- 
tats qu'ils  y  obtiennent  sont  assez  encourageants. 

Hydrographie.  —  Compris  entièrement  et  exclusivement  dans  le  bassin  du 
Rianila,  le  district  de  Fetraomby  est  particulièrement  bien  arrosé. 

Le  Rianila  est,  par  liy-même  et  par  ses  deux  principaux  affluents,  la  Yohitra 
et  le  Rongaronga,  une  rivière  très  importante,  tant  par  la  longueur  de  son  cours 
que  par  le  débit  de  ses  eaux. 

Il  prend  sa  source  dans  les  forêts  du  Nord-Ouest,  dans  les  environs  du 
mont  Ambavadiala  ;  ses  affluents  principaux  sont  : 


La  Sandranotra. 


A  droite 


à  droite 


La  Vohitra, 
qui  reçoit 


3iB  — 


la  Sahantandra. 
la  Sahanzarina. 
la  Mantaoa. 
la  Sahanzaviavy. 


à  gauche 


la  Sahanandrazana. 

la  Sahatiana. 

la  Sahafara. 

la  Sahatolampy. 
L'Irihitra. 
La  Teza. 
  gauche{  Llarnpanga. 
La  Ranofotsy. 
Le  Rongaronga. 

Climatologie.  —  Pas  plus  que  dans  presque  toutes  les  aulres  circonscrip- 
tions de  la  côte  Est  de  Tile,  oo  ne  saurait  dire  qu'il  existe  dans  le  district  deux 
saisons  bien  distinctes,  la  saison  sèche  et  la  saison  des  pluies. 

Le  climat  de  la  circonscription  est  particulièrement  pluvieux,  il  y  tombe  de 
l'eau  en  abondance  pendant  toute  Tannée,  on  pourrait  presque  dire  qu'il  y  pleut 
tous  les  jours. 

On  a  néanmoins  beaucoup  exagéré  l'insalubrité  de  la  région,  car  on  peut 
affirmer  qu'en  pratiquant  une  hygiène  sévère,  l'Européen  peut  y  vivre  partout, 
même  dans  les  régions  basses,  sans  graves  inconvénients. 

POPULATION 

Ethnographie.  —  La  population  indigène  du  district,  qui  appartient  à  la  race 
Betsimisaraka,  comptt^  environ  12.000  à  13.000  individus.  Deux  tribus  princi- 
pales se  partaient  la  région  :  l^*  les  Zafindianambo,  au  nombre  d'environ  8.000, 
qui  occupent  les  villages  de  la  vallée  du  Rianila;  2°  les  Zafimosana,  au  nombre 
(le  4.000  a  5.000  environ,  cantonnés  dans  la  vallée  de  la  Vohitra. 

Quant  aux  Européens  ou  assimilés,  ils  composent  une  population  très  flot- 
tante. A  part  quelques  colons  et  commerçants  installés  à  demeure  dans  le  dis- 
trict, la  plupart  d'entre  eux  sent  employés  aux  ateliers  ou  sur  les  chantiers 
du  chemin  de  fer  et  leur  résidence  varie  par  conséquent  suivant  les  besoins  du 
service  et  à  mesure  que  les  travaux  avancent.  Beaucoup  d'entre  exi<  disparaî- 
tront même  certainement  dès  que  les  travaux  auront  atteint  la  future  station  de 
Périnet. 

SUBDIVISIONS  ADMINISTRATIVES 

Au  point  de  vue  indigène,  le  district  ne  forme  qu'un  gouvernement  dont  le 
siège  est  Anivorano  et  à  la  tôte  duquel  est  placé  un  sous-gouverneur  indigène. 

Ce  gouvernement  se  divise  on  huit  sama  au  cantons,  à  la  tète  desquels  se 
trouvent  les  ampitansaina  ou  gouverneurs  madinika. 

La  population  se  répartit  comme  l'indique  le  tableau  suivant  : 


FAMILLES  OU  CASTES 

SAINA 

POPULATION 

UUMMBS 

FBMMKB 

INFANTS 

i 

(  SahamoroMa 

702 

283 

713 

1.0S6 

507 

523 
502 

603 
242 
641 
962 
452 
191 
480 
443 

577 
141 
382 
871 

440 
381 
503 

1 

\  Anivorano 

Zafiadiaoambo 

(  Vohioeno 

1  Felraomby 

[  AmDinani^aTODv 

ZafimoMDa 

[  Saudrakazomena 

}  Lohariendava 

(  Vohibazaba 

1                    Totaux 

4.910 

4  3U 

3.680 

-  316  — 
RENSEIOlfEMEirrS  ÉCONOMIQUES 

Agricultare.  —  Cultures  indigènes. —  La  culture  principale  des  indigènes  est 
le  riz.  Les  rizières  irriguées  sont  toutes  cuilivées,  mais  comme  elles  sont  in- 
su fhsan  tes,  rindigcne  demande  à  la  rizière  de  montagne,  «tavy»,  le  complément 
de  riz  dont  il  a  besoin  pour  sa  consommation.  Le  riz  que  fournit  le  district  est 
de  très  bonne  qualité.  Jusqu'à  présent,  Findigène  n'a  jamais  fait  de  riz  qu'en  vue 
de  sa  propre  consommation  ;  toutefois,  dès  que  Ton  sera  parvenu  à  vaincre  sa 
paresse  naturelle,  on  peut  espérer  le  faire  produire  beaucoup  au  delà  de  ce  qu'il 
pourra  normalement  consommer. 

En  dehors  du  riz,  Tindigène  cultive  encore,  d'une  manière  suivie,  le  ma- 
nioc, le  maïs,  la  patate,  la  canne  à  sucre,  le  saonjo  et  le  haricot.  Quelques-uns 
même  s'offrent  le  luxe  de  quelques  caféiers  et  de  quelques  pieds  de  tabac. 

Entreprises  européennes.  —  Les  entreprises  européennes  agricoles  sont 
encore  peu  nombreuses  et  surtout  peu  étendues. 

La  propriété  «  La  Bourdonnais  »,  à  M.  Maricot,  19.550  hectares,  entre  le 
Ronga-Konga,  le  Rianila  et  le  Uanofotsy,  n'est  mise  en  valeur  que  dans  les 
environs  de  Sahamorona,  sur  le  Rianila.  On  y  cultive  le  cacao,  la  canne  à  sucre, 
mais  principalement  le  café  libéria:  1.900  pieds  environ  qui,  répartis  sur  une 
superficie  de  15  hectares,  produisent  une  moyenne  annuelle  de  l.OOO  à  1.200 
kilogrammes  de  café  en  grains. 

Aux  environs  immédiats  d'Anivorano.  snr  la  Vohitra,  la  Compagnie  colo- 
niale de  Madagascar  a  obtenu,  en  1903,  une  concession  de  4-500  hectares  de 
bons  terrains,  mais  cette  concession  n'est  encore  nullement  mise  en  valeur. 

La  propriété  «  Moka  »,  sur  le  Rianiala  R.  D.,  au  Nord  d'Anivorano,  appartient 
à  M.  Maigrot,  consul  général  d'Italie  à  Tamatave;  elle  comprend  700  hectares. 

Les  principales  cultures  faites  sur  cette  propriété  sont  celles  du  caeaoyer  et 
du  giroflier,  réparties  sur  40  hectares  de  terrains,  10  hectares  de  café  libéria  et 
un  demi  hectare  de  vanille.  La  récolte  de  1904  s'est  chiffrée  par: 

1.000  k.  de  cacao  en  cabosses; 

300  k.  de  clous  de  girofle; 

80  k.  de  café  en  grains. 

La  propriété  «  Intarissable  »,  à  M"^*  Veuve  Dupont,  est  située  sur  le  Rianila^à 
Brickaville.  Elle  a  une  superficie  de  3  hectares  environ,  dont  un  hectare  est 
planté  en  vanille.  On  y  trouve  également  quelques  pieds  de  café  et  de  cacao. 

M.  Cerneaux,  à  Vohipeno,  sur  la  Vohitra,  dans  ses  concessions  de  :  «  Eydil  », 
3  hectares,  «  André  »>,  4  hectares,  «  Sainte- Vivienne  »,  104  hectares,  «  Ambonima- 
nana  n,  8  hectares,  se  livre  surtout  à  la  culture  indigène,  riz,  manioc,  canne  à 
sucre,  maïs. 

M.  Pasta,  à  Sandranola,  aux  environs  de  Brickaville,  a  obtenu  une  conces- 
sion de  300  hectares  environ,  où  il  se  propose  de  faire  l'élevage  rationnel  et 
méthodique. 

MM.  Vincent,  k  Fanasana,  Bonhomme  frères,  à  Sandrananjo,  Philotée,  surle 
Rianila,  viennent  d'obtenir  récemment  de  petites  concessions  qu'ils  commencent 
à  mettre  en  valeur. 

Elevage. —  Il  y  a  dans  le  district  environ  5 .  000  bêtes  à  cornes  ;  cependant  étant 
données  les  conditions  climatériques  exceptionnelles  et  l'abondance  des  pâtura- 
ges, leur  nombre  pourrait  et  devrait  même  être 'beaucoup  plus  considérable. 
Mais,  s'il  est  vrai  que  le  Betsimisaraka  est  heureux  de  posséder  des  bœufs,  il 
n'est  pas  moins  exact  qu'il  n'entend  se  donner  aucun  mal  pour  leur  élevage. 

Les  animaux  ne  sont  de  sa  part  l'objet  d'aucune  espèce  de  soins.  Laissés  la 
plupart  du  temps  à  l'abandon,  ils  vivent  à  leur  guise,  exposés  à  toutes  les 
intempéries,  se  nourrissent  comme  ils  peuvent,  se  reproouisent  au  hasard. 
Maigre  tous  les  conseils  qui  leur  sont  prodigués  tant  par  1  administration  que  par 
les  colons  européens,  les  indigènes  ne  font  encore  rien,  ni  castration,  ni  sélection, 
pour  améliorer  ou  conserver  la  race. 

La  race  porcine  ne  compte  que  peu  de  représentants. 


—  317  — 

La  chèvre  s'acclimaterait  facilement,  mais  Tindigène  a  une  répugnance 
pour  cet  animal,  qu'il  déclare  «  fady  ». 

Quant  aux  moutons,  tous  les  essais  tentés  jusqu'à  présent  pour  les  accli- 
mater sont  restés  infructueux. 

Industrie. —  L'industrie  ne  porte  guère  que  sur  l'exploitation  de  produits 
forestiers  et  miniers. 

Les  approvisionnements  de  bois  (planches,  poutrelles,  traverses)  réclamés 
par  le  service  du  chemin  de  fer  ont  attiré  dans  la  région  de  nombreux  entre- 
preneurs ou  tâcherons,  tant  Européens  qu'indigènes,  qui,  pendant  ces  dernières 
années, ofit  exploité  les  forêts.  Actuellement,  il  nexiste plus  dans  le  district  que 
deux  concessionnaires  de  forêts  :  la  compagnie  coloniale  de  Madagascar,  4.500 
hectares,  dans  la  vallée  de  la  Sahantandra,  aux  environs  de  l'Ambavaniasy,  et  M. 
Bonnet,  400  hectares,  dans  la  vallée  de  la  Vohitra. 

La  recherche  de  l'or  devient  de  plus  en  plus  active  dans  la  région  ;  il  suffit, 
pour  s'en  convaincre,  de  jeter  les  yeux  sur  le  tableau  suivant  : 


ANNf:R8 

NOMBRE 
de 

DECLARA- 
TIONS 

enregistrées 

NOMBRE 

DB  PBRMIS 

de 

RRCBBRCHRS 

délivrés 

PBRMIS  AGI 

ea 
rechercbe 

TELLEMENT 

en 
exploitaUon 

OBSERVATIONS 

1901 
190Î 
1903 
1904 

Totaux  . . 

9 

13 

111 

113 

1 
7 

5? 

39 

t 

9 

43 

39 

» 
1 
4 

1 

Les  renseignements  four- 
nis, pour  1904,  80 Dt  arrêtés 
au   1"   décembre  1904.   A 
cette  date,  le  service  des 
mines  n'a  pas  encore  statué 
sur  plusieurs  demandes  de 
recherches. 

939 

99 

84 

6 

Parmi  les  prospecteurs  les  plus  importants,  il  y  a  lieu  de  citer  : 
La  société  d'Anasaha  et  M.  Panier,  àSuhabe. 
MM.  J.  Pignéguy,  à  Vanjabira. 

Presto,  à  Behofika. 

Parr,  à  Ifilo. 
L'exploitation  de  l'or  se  fait  à  la  batlée. 

Commerce. —  Les  produits  alimentaires  ayant  un  écoulement  assuré  au- 
près des  nombreux  travailleurs  du  chemin  de  fer,  le  commerce  d'exportation 
est  naturellement  très  restreint  dans  le  district  ;  il  ne  s'exporte  que  aes  peaux 
de  bœufs  et  des  produits  naturels  que  les  indigènes  récoltent  h  certaines  époques 
de  l'année  :  tels  sont  le  rapbia,  le  crin  végétal,  la  cire  et  le  caoutchouc. 

Le  commerce  d'importation  est  constitué  par  les  denrées  et  objets  néces- 
saires à  la  vie  courante. 

Pratiqué  par  quelques  rares  Européenset  créoles,  ce  commerce  est  surtout 
"apanage  de^  Asiatiques,  des  Hovi^  et  de  quelques  Africains.  Ces  détaillants  sont, 
pour  la  plupart,  tributaires  des  grosses  maisons  de  commerce  de  Tamatave  et 
d'Andovoranto. 

,  Très  florissant  pendant  les  années  1901, 1902  et  1903,  ce  commerce  d'rmpor- 
lalion  a  été  en  aécroissance  rapide  dans  le  cours  de  l'année  1904.  Il  est  à 
présumer  qu'en  1905,  les  travaux  du  chemin  de  fer  étant  terminés  dans  le 
district,  il  sera  réduit  dans  de  très  fortes  proportions  et  nombreux  seront  les 
commerçants  qui  abandonneront  la  région. 

RENSEIGREHENTS  GÉlfÊRÂUX 

Pour  se  rendre  de  Tamatave  à  Tananarive,  le  voyageur  sera  désormais 
jppelé  à  traverser  le  district  de  Fetraomby  sur  un  pj^rcours  de  102  kilomètres,  à 
ti^vers  un  pays  absolument  pittoresque,  offrant  aux  regards  du  curieux  des  sites 
wut  à  fait  charmants.  En  arrivant  à  Brickaviîle,  point  d'origine  de  la  voie  ferrée. 


—  318  — 

où  !c  conduit  le  bateau  des  M.  F.  M.  (compagnie  des  Pangalanes),  il  trouvera 
dans  cette  ville  le  buffet  hôtel  du  chemin  de  fer  (M»*  Baget,  gérante).  Cet  établis- 
sement, très  confortable,  est  parfaitement  installé.  On  y  trouve  de  très  bonnes 
chambres  et  une  cuisine  soignée  au  tarif  suivant  : 

r-i,«^K«^  l  par  lit  à  une  olace 3fr.00 

Chambre  j  par  lit  à  deu/ places 5      00 

Déjeuner 3      50 

Dîner 4      00 

Petit  déjeuner 1      00 

Los  couverts  d'enfant  (jusqu'à  40  ans)  paient  moitié  prix. 

De  Brick  avilie  à  Fanovana,  où  la  voie  ferrée  pénètre  dans  la  district  de 
Beforona,  le  voyageur  traversera  successivement  les  gares  d'Anivorano,  Vohi- 
peno,  Fanavsana,  Lohariendava.  Andekaleka,  Ambatovola,  Fanovana.  La  durée 
normale  du  trajet  est  de  cinq  heures. 

A  Fanovana,  actuellement  point  terminus  de  la  voie  ferrée  et  aux  abords 
immédiats  de  la  gare,  il  existe  plusieurs  établissements  assez  proprement  tenus 
et  où,  à  des  prix  modérés,  le  voyageur  peut  prendre  un  repas  et  trouver  au 
besoin  un  gltc  convenable  pour  la  nuit. 

Anivorano  est  le  chef-lieu  du  district;  c'est  là  que  se  trouvent  groupés 
les  services  et  bureaux  de  l'administration  et  aussi  les  ateliers  importants  du 
chemin  de  fer.  Si  le  voyageur  a  besoin  de  s'y  arrêter,  il  est  certain  d'y  trouver  un 
hôteJ  suffisamment  couforlable  (M.  Millon). 

Brickaviile,  Anivorano  et  Fanovana  possèdent  un  bureau  des  postes  et 
télégraphes. 

Le  service  de  l'assistance  médicale  publique  a  été  créé  dans  le  district  pat 
décision  du  31  mars  1904.  A  la  tôte  de  ce  service  a  été  placé  un  médecin  in- 
digène de  colonisation  dont  la  résidence  officielle  est  Anivorano.  Il  n'a  pas 
encore  été  créé  dans  le  district  de  formation  sanitaire,  l'hôpital  du  chemin  de 
fer  étant  en  mesure  de  recevoir  et  de  soigner  les  malades  (Européens  et 
indigènes)  qui  ont  besoin  d'être  hospitalisés. 

Main-dceuvre.  —  Le  recrutement  de  la  main-d'œuvre  s'est  beaucoup  amé- 
lioré. L'indigène,  se  créant  des  besoins  nouveaux,  éprouve  la  nécessité  de  s'em- 
ployer, lorsque  les  travaux  de  la  campagne  ne  rendent  pas  sa  présence  indis- 
pensable dans  les  villages.  Paresseux  par  tempérament,  le  Betsimisaraka  possède 
cependant  des  qualités  qu'on  ne  saurait  négliger.  Endurant,  docile,  intelligent, 
il  est  susceptible  de  rendre  de  réels  services  au  colon  auprès  duquel  il  désire 
s'engager.  Les  conditions  d'engagement  sont  actuellement  de  20  francs  par  mois, 
plus  le  riz. 

Voies  de  communication,  —  En  dehors  de  la  voie  ferrée,  il  n'y  a  dans  le 
district  d'autres  voies  de  communication  que  les  sentiers  malgaches.  Quelques- 
uns  de  ces  sentiers  ont  été  très  améliorés  pendant  ces  derniers  temps,  soit  par 
l'initiative  privée,  soit  par  l'administration  locale:  Sentier  de  Lohariendava  à 
Belanitra,  district  de  Beforona  ;  sentier  d'Anivorano  à  Brickaviile  ;  sentier  d'Ani- 
vorano à  Sahabe,  parFetraomby  et  Ambinanivavony. 

Presque  tous  sont  pratiçiuables  au  tilanjana,  mais  certains  cependant,  étant 
donnés  la  topographie  spéciale  de  la  région  et  leur  mauvais  état  d'entretien, 
rendent  les  voyages  exceptionnellement  longs  et  fatigants. 

Les  gros  cours  d'eaux  qui  arrosent  le  district,  Rianila,  Vohitra,  Rongaronga, 
ne  sont  navigables  en  pirogue  que  sur  une  faible  partie  de  leur  cours, 
une  vingtaine  de  kilomètres  environ. 

Le  voyageur,  prospecteur  ou  colon,  qui  veut  se  rendre  dans  l'intérieur  du 
district  doit  se  procurer  à  Anivorano  les  bourjanes  qui  lui  seront  nécessaires  et 
emporter  avec  lui  tout  ce  qui  lui  est  indispensable  pour  assurer  sa  vie  maté- 
rielle. On  peut  certainementse  procurer,  dans  la  plupart  des  villages  indigènes,  de 
la  volaille,  des  œufs  et  du  riz  ;  mais  il  ne  faut  pas  trop  y  compter  et  il  serait 
imprudent  de  s'aventurer  dans  la  brousse  sans  se  munir  au  préalable  de  tout 
ce  dont  on  peut  avoir  besoin. 


—  319  — 
ADMINISTRATION 

MM.  Osil,  ^,  chef  de  bataillon  du  génie,  chefdu  district. 

Ronde,  ^,  capitaine  d'infanterie  métropolitaine  H.  G.,  officier-adjoint. 
Lamy,  administrateur  stagiaire  des  colonies. 
Vancheret,  commis  de  4'«  classe  des  affaires  civiles. 
Descottes,  comptable  de  2**  classe. 

Postes  et  télégraphes 

MM.  Reymond,  commis  local  de  5<^  classe,  receveur  h  Anivorano. 
Caâlanz,  commis  local  métropolitain  de  3"  classe,  Fanovana. 
Laard,  commis  local  de  4«  classe,  Brickaville. 
Maoé,  surveillant  local  convoyeur. 

Garde  régionale 

M.  Sibillot,  garde  régnai  de  1'®  classe  commaadant  la  brigade,  ff^°'  de  com- 
missaire de  police. 

Assistance  médicale 
Ratsito,  médecin  de  colonisation  de  4*"  classe. 

Enseignement,  école  officielle  indigène 

Rasolo,  instituteur  breveté  de  5«  classe,  à  Anivorano. 
Philippe,  instituteur-adjoint. 


LISTE  DES  HABITANTS  EUROPÉENS  ET  ASSIMILÉS 


Français 

MM.  A LLARD,  chef  peintre  au  chemin  de 
fer,  à  Anivorano. 
Amill.\rd,  g.,  pointeur  au  chemin  de 

fer,  à  Anivorano. 
Amillard,  E.  ajusteur  au  chemin  de 

fer  à  Anivorano. 
Aroulapin^  charpentier  au  chemin  de 
fer,  à  Anivorano. 
M""  Aroulapin,  sans  profession,  .\nivora- 
no. 
Baget,  hôtelière  à  Brickaville. 
MM.  Balazuc,  poseur  au   chemin  de  fer, 
Fanovana. 
Balflemuert,  tôlier  au  chemin  de  fer, 

Anivorano. 
BéNONY,  J.y  colon  à  Sandrananjo. 
M"*  BÉNONY,  sans  profession,  à   Sandra- 
nanjo. 
M.  Brnony,  p.,  menuisier  au  chemin  de 

fer,  Anivorano. 
M"*  ¥▼•  Berton,  colon  à  Brickaville. 
MM.  Berisardin,  s.,  employé  au  chemin  de 
fer,  Anivorano. 
Bernardin,?.,  forgeron,  Ambalahady. 
Bernardin,  R.,  sans  profession,  Anivo- 
rano. 
BoNNEMAisoN,  Aug.,prospecteur  à  Ana- 

ladraraka. 
BoNNEMAisoN  Aug..  coutremaître  char- 
pentier au  chemin  de  fer,  Anivora- 
no. 


MM.  BoNNOT,  surveillant  au  chemin  de  fer, 
à  Manarantsandry. 
Bordes,  chef  de  gare  à  Fanovana. 
M"«  Bordes,  sans  profession,  à  Fanovana. 
MM.  Bordenave,  chef  maçon  au  chemin 
de  fer,  àAmbalovola. 
BoRELLi,  employé  à  Vohipeno. 
BouLAMOi,  surveillant  au  chemin  de 

fer,  à  Ambalovola. 
BouLARD,  infirmier  au  chemin  de  fer, 

à  Fanovana. 
BouoiiiLLARD,  surveillant  au  chemin 

de  fer,  à  Brickaville. 
BoYER  Violaine,  forgeron  au  chemin 

de  fer,  à  Fanovana. 
Brissac,  comptable  au  chemin  de  fer, 

à  Fanovana. 
Brissont,   surveillant  au  chemin  de 

fer,  à  Ambalovola. 
Brossette,  colon  à  Brickaville. 
M"**  Brossette,  sans  profession,  à  Bricka- 
ville. 
MM.  Brenans,  hôtelier  à  Fanovana. 

Brust,  sous-chef  de  gare  au  chemin 

de  fer,  à  Fanovana. 
BREYJfANN,  secrétaire,  au  chemin  de 

fer,  à  Anivorano. 
Cacheux,  chef  de  gare  au  chemin  de 

fer,  à  Brickaville. 
Cerneaux,  J.,  colon  à  Vohipeno. 
M"*  Cerneaux,  propriétaire  à  vohipeno. 
M.  Chanson»  dépositaire,  comptable  au 
chemin  de  fer,  à  Anivorano. 


—  320  — 


MM.  Chavign^,  commerçant  à  Fanovana. 
Coït  Joseph,  cordonnier  à  Anivorano. 
CouRViLLK,  écrivain  au  chemin  de  fer, 

à  Anivorano. 
David,  surveillant  au  chemin  de  fer, 

à  Brickaville. 
D'E.splanels,  chef  de  gare  au  chemin 

de  fer,  à  Anivorano. 
De   la  Michellerie.    surveillant   au 

chemin  de  fer,  à  Ambalahoraka. 
DouYKRE,  écrivain  au  chemin  de  fer. 
Erèbe,  forgeron  au  chemin  de  fer. 

à  Anivorano. 
Fabre,  chef  de  train   au  chemin  de 

fer,  à  Anivorano. 
Fauconnier,  surveillant  au  chemin  de 

fer,  à  Ambatovola. 
Favkreau,  charcutier  à  Anivorano. 
M""'  Favereau,  sans  profession,  à  Anivo- 
rano. 
FiLMAR,  ménagère  à  Anivorano. 
MM.  FouiLLOUx,  comptable  au  chemin  de 

fer,  à  Anivorano. 
FouRGs,  dessinateur  au  chemin   de 

fer,  à  Anivorano. 
Flahaut,  comptable  au  chemin  de 

fer,  à  Anivorano. 
Franceschi,  comptable  à  Téconomat 

du  chemin  de  fer,  à  Anivorano. 
Geisert,  ajusteur  au  chemin  de  fer, 

à  Anivorano. 
Gellé..  commerçant  à  Brickaville. 
Gênez,  tâcheron  à  Ambalahoraka. 
GiRAUD,  gérant  économe  au  chemin 

de  fer,  à  Fîinovana. 
GiviN  père,  charpentier    au   chemin 

de  fer,  à  Anivorano. 
GiviN  M.,  menuisier  au  chemin  de 

fer,  à  Anivorano. 
GoNTHiER  E.,  représentant  à  Anivo- 
rano. 
GoNTHiER,  surveillant  au  chemin  de 

fer,  à  Fanovana. 
GouTRAUD.  commerçant  à  Anivorano. 
GuiLLERANET,  chcf  poscur   au  che- 
min de  fer,  à  Andokalcka. 
Hamonière,  prospecteur,  Société  Ana- 

saha,  à  Sahabe. 
Halder^  magasinier  au  chemin  de  fer, 

à  Anivorano. 
Haton,  transitaire  à  Fanovana. 
Heitjen,  dessinateur  au  chemin  de  fer, 

à  Andobarano. 
Hermant,  mécanicien   au  chemin  de 

(ér,  à  Anivorano. 
Hermont,  peintre  au  chemin  de  fer,  à 

Brickaville. 
Jean-Baptiste,  jardinier  à  Anivorano. 
Jeaugot,  P,  charpentier  au  chemin 

de  fer,  Anivorano. 
Joneau,  comptable  au  chemin  de  fer, 

Anivorano. 
M"*  Joneau,  sans  profession,  à  Anivorano. 
MM.  JounDAN,  ajusteur  au  chemin  de  fer, 

à  Anivorano. 
La  CM  AL,  forgeron  à  Behoflka. 


MM.  Lacoudray,  peintre  au  chemin  de  fer, 

Anivorano. 
La  FRANCHI,  infirmier  à  Fanovana. 
Larose,  mécanicien  au  chemin  de  fer, 

à  Anivorano. 
Leanorb,  forgeron  au  chemin  de  fer, 

à  Anivorano. 
Lebruni,  débitant  à  Brickaville. 
Léger,  surveillant  au  chemin  de  fer, 

à  Ambatovola. 
Letellier,  surveillant  au  chemin  de 

fer,  à  Andekaleka. 
Lin,  mécanicien  au  chemin  de  fer, 

à  Anivorano. 
LossY,  employé  à  Brickaville. 
Louisin  F.,  forgeron  au  chemin  de 

fer,  à  Anivorano. 
Louisin  J.,*  chaudronnier  au  chemin 

de  fer,  à  Anivorano. 
Louisin  H.,  tourneur  au  chemin  de 

fer,  à  Anivorano. 
LuGiANi,  comptable  au  chemin  de  fer, 

à  Ambatovola. 
Mandret,  comptable  au  chemin  de 

fer,  à  Anivorano. 
Marmier,  surveillant  au  chemin  de 

fer,  à  Ambatovola. 
Maurel,  pointeur  au  chemin  de  fer, 

à  Fanovana. 
Maurice,  F.,  bourrelier  au  chemin  de 

fer,  à  Anivorano. 
Mayol,  comotable  au  chemin  de  fer, 

à  Andekaleka. 
MévEL,  chaudronnier  au  chemin  de 

fer,  à  Anivorano. 
M'néhonide,  boulanger  à  Sahamoro- 

na. 
MiLON,  hôtelier  à  Anivorano. 
Moratti,  infîrmier  à  Fanovana. 
MoRiN,  bijoutier  à  Anivorano. 
Muller,  hôtelier  à  Fanovana. 
Naxède  père,  sans  profession,  Anivo- 
rano. 
Naxède  nis,   magasinier  au   chemin 

de  fer,  à  Anivorano. 
Nestor,  commerçant  à  Anivorano. 
M"»  Nestor,  sans  profession,  à  Anivora- 
no. 
M .  Orlxnoy,  menuisier  au  chemin  de  fer, 

à  Anivorano. 
M-«  Orlandy,  sans  profession,  à  Anivora- 
no. 
MM.  Orsini,  surveillant  au  chemin  de  fer, 

à  Ambatovola. 
Padeau.  dessinateur  à  Brickaville. 
Palu,  chef  d'atelier  au   chemin  de 

fer,  à  Fanovana. 
Parthenay,  cultivateur  à  Sahananto. 
Parthenay,  colon  à  Vohipeno. 
Passot,  comptable  au  chemin  de  fer, 

à  Ambatovola. 
Paviet,  chef  de  gare  au  chemin  de 

fer,  a  Fanasana. 
Payrac,  surveillant  au  chemin  de  fer, 

à  Ambatovola. 
PÉNOL,  employé  à  Anivorano. 


—  324  — 


XM .  P^QUiGNOT,  surveillant  au  chemin  de 
fer,  à  Brickaviiie. 
Pebrot,G.  ,  commerçant  à  Andobarano. 
Perrot,  L.,  id. 

PiGNOLET,  pointeur  au  chemin  de  fer, 

à  Anivorano. 
Philotbe,  boulanger  à  Anivorano. 
PuNs,  surveillant  au  chemin  de  fer,  à 

Ambatovola. 
PouRiLLE,  surveillant  au  chemin  de 

fer,  à  Ambatovola. 
Ratane,  commerçant  à  Brickaviiie. 
Rana UD,  surveillant  au  chemin  de  fer. 
Râteau,  cultivateur  à  Sahananto. 
RoTT,  chef  mécanicien  au  chemin  de 

fer,  à  Anivorano. 
Roux,  chef  magasinier  au  chemin  de 
fer,  à  Ambatovola. 
M—  Veuve  Roux,  sans  profession,  à  Ani- 
vorano. 
MM.  Roux,  A.,  écrivain  au  chemin  de  fer, 
à  Anivorano. 
Roux,  M.,  peintre  au  chemin  de  fer, 

à  Anivorano. 
RoMEL,  écrivain   au  chemin  de  fer, 
à  Anivorano. 
M"«  RoMEL,  sans  profession,  à  Anivorano. 
M.  RoPAUL,  monteur  au  chemin  de  fer, 

à  Anivorano. 
M***  RoPAUL,  sans  profession,  à  Anivorano. 
M""*  Saucé,  débitante  à  Anivorano. 
MM.  Savoyat,  ajusteur  au  chemin  de  fer, 
à  Anivorano. 
SouBiROUs,  hôtelier  à  Fanovana. 
M"«  SouBiROus,  sans  profession,  à  Fano- 
vana. 
MM.  Spindler.  surveillant    au  chemin  de 
fer,  à  Ambatovola. 
Valette,  agent  des  M.  (.  M.,  à  Bric- 
kaviiie. 
VixELDA,  prospecteur  à  Behofika. 
Vincent,  colon,  près  de  Fanasana. 
Vivarès,  prospecteur  à  Ambalahady. 
Zmi.  charpentier  au  chemin  de  fer, 
à  Anivorano. 

Anglais 
MM.  Arragon,   charpentier  au  chemin  de 

fer,  à  Anivorano. 
Bauristhêne,  E.,  colon,  représentant, 

à  Anivorano. 
Bauristhène,    a.,  colon,   à    Vinani- 

Sahambitsy. 
Bermeilly,  écrivain  au  chemin  de  fer, 

à  Fanovana. 
Bru.nox,  gérant  à  l'économat  du  che- 
min de  fer,  à  Fanovana. 
FiTz  Patrick,  prospecteur  à  Fanja- 

hira. 
Hope  R.,  prospecteur  à  Ifilo. 
Lamarque,   employé,  représentant  à 

Andobarano. 
Lio.>NET,  représentant  àSahamorona. 
M—  Li0N.\BT,  sans  profession,  à  Sahamo- 

rona. 
M.  Mariette,  chef  de  gare    au  chemin 

de  fer,  à  Vohipeno. 


M"»*  Paya,  sans  profession,  à  Anivorano. 
MM.  PiGNEGUY,  G.,  prospecteur  à  Fanja- 
hira. 
PiGiNEGUY,  L.,  prospecteur  à  Amba- 
lahady. 
PoupiNEL  DE  Valence,  comptable    au 

chemin  de  fer,  à  Anivorano. 
Presto,  prospecteur  à  Behofika. 
M"*  Presto,  sans  profession,  à  Vohipe- 
no. 
MM.  RoBLES,  prospecteur  à  Fetraomby. 
Saint-Lambert,  comptable  au  chemin 
de  fer,  à  Anivorano. 
M-»  V»»  Seymour.  hôtelière  à  Brickaviiie. 
MM.  TuDOR,  E.,  aide-magasinier  au  che- 
min de  fer,  à  Anivorano. 
Watson,  prospecteur  à  Behofika. 

Italiens 

MM .  Angelo,  surveillant  au  chemin  de  fer, 

à  Ambatovola. 
Benedetto,  surveillant  au  chemin  de 

fer,  à  Ambatovola. 
Boglio,  maçon  au  chemin  de  fer,  à 

Ambatovola. 
Fabiano,  surveillant  au  chemin   de 

fer,  à  Ambatovola. 
Ferlatti,  surveillant  au  chemin  de 

fer,  à  Ambatovola. 
Gaetano,  mineur  au  chemin  de  fer, 

à  Ambatovola. 
LiNGi,  surveillant  au  chemin  de  fer, 

à  Ambatovola. 
LoMBARDO,  chef  maçon  au  chemin  de 

fer,  à  Andekaleka. 
Mandis,  surveillant  au  chemin  de  fer, 

à  Ambatovola. 
Pasta,  colon  et  éleveur,  à  Sandra- 

nola. 
Peano,  surveillant  à  Ambatovola. 
Stkfano,  mineur  au  chemin  de  fer, 

à  Ambatovola. 

Grecs 

MM.  BanouiUs,  surveillant  au  chemin  de 

fer,  à  Ambotovola. 
Carocop,  e.,  maçon  au  chemin  de 

fer,  à  Ambatovola. 
CoNSTANTicH,  M.,   maçou  au  chemin 

de  fer,  à  Ambatovola. 
Elias,  P.,  boulanger  à  Fanovana. 
GioRGiDis,  boulanger  à  Fanovana. 
Istral's,    Economilis,    forgeron     à 

Fanovana* 
Lorenzi,  chef  poseur  au  chemin  de 

fer,  à  Fanovana. 
Marty.  charpentier   au  chemin    de 

fer,  a  Anivorano. 
Mo^EANos,  G.,  macou  au  chemin  de 

fer,  à  Ambatovola. 
PAPAVAsiLis,  G.,  surveillîint  au  che- 
min de  fer,  à  Ambatovola. 
Seeelis,  N.,  maçon   au   chemin  de 

fer,  à  Ambatovola. 
Tsiros,    débitant,    maison    louvari, 

à  Fanovana. 
ZizivoKOs,  boulanger  à  Fanovana. 

21 


AuÈrichien 

M.  jA!fiTSCHn,  ebefde  chantiers  an  che- 
min de  fer,  à  Brickaville. 

Suisse 

M.  Leschot,   surveillant  au   chemin  de 
fer,  à  Andekalclia. 

Portugais 
M.  FiBN.%?ioi<>,  N.,  tailleur  à  Anivorano. 

Persan 
M,  DjtVA!<vJY,  commerçant  à  Anivorano. 

Arménien 

M.  MowsEs,    sur>'eillant  au  chemin  de 
fer,  à  Anivorano. 

Indiens 

[.  A  MODE  isiiAEL,  Commerçant  à  Am- 
bodivoangibe. 

AaMON,  commerçant  à  Anivorano. 

BiRAMJi  Talati,  commerçant  à  Ani- 
vorano. 

Cassim  Affidji,  commerçant  à  Ani- 
vorano. 

DosiTB  J.,  commerçant  à  Anivorano. 

Hassem-Kan-Gaussan,  commerçant 
à  Bnckavilie. 

Ibrahim  iJoxEn,  commerçant  à  Ani- 
vorano. 

Ismael  I^sop,  commerçant  à  Fano- 
vana. 

issop  Mansour,  commerçant  à  Ani- 
vorano. 

Hansour,  commerçant  ï  Anivorano. 

Rangaya  GovixDAssAiiy,  commer- 
çant à  Anivorano. 

SuLEYMAN  Mamodb,  Commerçant  à 
Maroserana. 

Tamby,  commerçant  à  Anivorano. 

Vardo  Assrto,  commerçant  à  Anivo- 
rano. 

Zanimamode,  commerçant  à  Ambala- 
hady. 

CMnùis 

MI .  Ah-Wbng,  commerçant  à  Ampitabe. 
Au-OuEN,  employé  à  Anivorano. 
Ah-Hing,  commerçant  à  Anivorano. 
Ah-Kong,  commerçant  à  Anivorano. 
Ah-Ton,  commerçant  à  Ani  vorano. 
Ah-Tc.n,  employé  à  Andekaleka. 
Chan-Lai,  commerçant  à  Anivorano. 


.  CflAii-Soii,  employé  à  Ambalahoraka. 

Chaxg-Ky,  employé  à  Anivorano. 

CBAKG-Taio,  employé  i  Anivorano. 

Cha.ng-Koan,  employé  à  Anivorano. 

Cb  ANC  Mo  Y,  employé  k  Loharien- 
dava. 

Cra!i(g-So!i,  employé  à  Ampitabe. 

Lao-Tao,  employé 'i  AndobaniBO. 

La-Vok,  emplovë  à  Anivorano. 

La  Thion,  employé  à  Anivorano. 

La  Sam,  employé  à  Anivorano. 

Tang-To,  commerçant  à  Anivorano. 

Tang-Sa,  commerçant  à  Anivorano. 

Ta.\g-Sam,  commerçant  à  Anivorano. 

Tang-Lam,  commerçant  à  Farariana. 

Ta.ng-Slng,  employée  Farariana. 

T.<u«H-PoY,  employé  à  Anivorano. 

Tang-Yon,  employé  à  Anivorano. 

Tang-Sao,  employé  à  Anivonmo. 

Sam-Ko,  commerçante  Lohariendava. 

SaM'Kai,  commerçant  k  Fanovank. 

Sam-Yok,  commerçante  Ambatovola. 

Sax-Tae,  commerçant  à  Loharien- 
dava. 

Sam-Fok,  commerçant  i  Fanovana. 

Sam-Chion,  commerçant  à  Fanovana. 

Sam-Sam,  commerçant  à  Anivorano. 

Sam-San,  employé  à  Brickaville. 

Sam-Hu,  employé  à  Andekaleka. 

Sam-Tio.n,  employé  à  Lohariendava. 

Sam-Toy,  employé  à  Andobarano. 

Sam-Kan,  employé  à  Andobarano. 

Sam-Seck,  employé  à  Brickaville. 

Sam-Tu,  employé' à  Ambatovola. 

Sam-Hout,  employé  à  Anivorano. 

Sam  Ti,  employé  a  Anivorano. 

Sam-Lat,  employé  à  Anivorano. 

Sam-Tal,  commerçant  à  Brickaville. 

Ya-Hinb,  commerçant  à  Anivorano. 

Sénégalais 

.  Amadou-Ram  ARA,  commerçant  à  Bric- 
kaville. 

Baba-Kamara,  commerçant  à  Fano- 
vana. 

Baba-Kardi,  commerçant  à  Antsira- 
nambe. 

Drachet-Au,  commerçant  à  Bricka- 
ville. 

MoussA-Cissé,  commerçant  à  Fana- 

sana. 

Saidon-N'garé,  commerçant  à  San- 
drakazomena. 

Sambo-Boulo.n,  conunerçant  à  Ani- 
vorano. 


Districi  é9  Beférona 


RENSEIGHEHEIITS    GÉOGRAPHIQUES 

Limites.  —  Les  limites  du  district  sont:  au  N.,  la  ligne  de  partage  des  eaux 
entre  îes  bassins  de  l'faroka  et  de  la  Vohitra,  jusqu'au  village  de  Yakompotsy,  une 
ligne  conventionnelle  parallèle  à  la  route  carrossable  de  Vakompotsy  a  Sandra- 
nady  et  le  cours  de  la  Sahatandra,  de  Sandranadv  au  col   d'Amboasary. 

A  ro.,  une  ligne  N.-S.  traversant  la  grande  forêt  et  réunissant  le  col  d'Am- 
boasary  aux  sources  de  la  Talaviana. 

Au  S.,  le  cours  de  la  Talaviana. 

A  TE.,  et  du  S.  au  N.,  le  cours  du  Rlampamafana  (haut  Sakanila)^  la  chaîne 
du  Vohidrazana  et  la  ligne  de  hauteurs  passant  par  le  coi  d'Antongombato  et 
limitant  à  1^.  le  bassin  du  Fanakona,  affluent  de  la  Mahela. 

Orographie.  —  Le  système  orographique  est  très  développé  ;  c'est  un  enche- 
vêtrement parfois  inextricable  de  mouvements  de  terram  d'une  certaine 
élévalioB,  suivant  toutes  les  directions. 

De  la  chaîne  qui  traverse  la  grande  forêt  dans  la  direction  N.-S.,  et  quia 
pour  point  culminant  dans  la  région  le  Vohidrazana  (1 .242  mètres),  se  détachent 
des  rameaux  de  direction  générale  O.-E.,  limitant  les  bassins  de  llaroka,  de  la 
Mofia  et  de  la  Talaviana.  Les  sommets  les  plus  élevés  de  ces  chaînes  secondaires 
dépassent  700  mètres.  Ces  chaînes  se  raminent  elles-mêmes  suivant  une  direc- 
lion  N.-S.  pour  séparer  les  affluents  de  ces  trois  grands  cours  d'eau. 

Hydrographie.  —  Les  principaux  cours  d'eau  du  district  sont  : 

i*  L'Iaroka,  qui  sort  de  la  grande  forêt,  traverse  le  district  de  l'E.  à  FO. 
et  pénètre  dans  la  province  d'Andovoranto.  Ce  fleuve  reçoit  sur  sa  rive  droite' 
rilazana,  grossie  de  l'Aharana,  la  Mahela,  grossie  du  Beanandrambo  et  du  Fana- 
kona,  et,  sur  sa  rive  gauche,  Hfasina,  grossie  de  l'Androrangavola  et  du  Kobany  ; 

2*  Là  Sakanila,  formée  par  la  réunion  du  Riampamafana,  de  la  Mofla  et  de 
la  Talaviana. 

Ces  cours  d'eau  principaux  reçoivent  un  très  grand  nombre  d'affluents 
secondaires  arrosant  anondaroment  la  circonscription  dans  tous  les  sens. 

POPUUTION 

La  population  indigène  du  district,  d'après  le  dernier  recensement,  com- 
prend 10,250  habitants  se  décomposant  de  la  façon  suivante  : 

Hommes 3.150 

Femmes 4 .000 

Epfants 3.100 

ToTiL .' 10.250 

Au  point  de  vue  ethnographique,  la  population  indigène  comprend  : 

Bp tsimi^apak»  )  '''"^^  ^^^  Zafimosana 5 .  761 

ueisimisaraKa  ^  ^nbu  des  Zafimahafefy 2.650 

Rova 1.830 

Population  européenne.  —  La  population  européenne,  en  dehors  des  fonc- 
tionnaires, comprend  24  personnes  se  répartissant  ainsi  :  Français  19  ;  Italien,  1  ; 
Grec,  1  ;  Anglais  (Mauriciens),  23. 

.  Outne  lea  Européens  et  les  indigènes,  le  district  compte  9  Chinois  et  3  Séné- 
galais. 


-  8Î4  — 

8UBDIVI8I01I8  ÂDHimSTRATIVES 

Le  district  ne  compte  qu'un  gouvernement  indigène,  dont  le  chef-lieu  est 
Beforona. 

La  circonsciiption  est  divisée  en  7  saina  ou  cantons  qui  portent  le  nom  de 
leur  chef-lieu  et  qui  sont  indiqués  dans  le  tableau  suivant  ; 


8AINA 


E  K  VniAfiES 
comprit 

DAMS  LB  SAIICA. 


Bef«ron« 

Ampasimbe.... 
Anton^ombato. 

Ifasina 

Arapasipolsy. . . 

Ambalabe 

Ampasimazava 


3» 
18 
10 
96 
9 
7 
87 


RENSEIOllEmiTS  ÉC01I0MIQUE8 

Âgricoltare.  —  EnlreprUes  européennes.  —  Deux  entreprises  agricoles 
existent  dans  le  district. 

1°  La  Société  du  Betanimena,  située  à  Antsirambelona,  dans  la  vallée  de 
rifasina.  Elle  se  livi*e  à  la  culture  du  vanillier,  des  caféiers,  des  cacaoyers 
et  des  caoutchouquiers. 

2^  La  Société  Anasaha,  qui  a  une  exploitation  agricole  à  Belanitra.  Ses  plan- 
tations comprennent  des  vanilliers,  des»  caféiers  et  des  cacaoyers. 

Les  cultures  riches  semblent  très  bien  réussir  dans  la  partie  S.-E.  du 
district  (vallées  de  Tlfasina  et  du  Riampamafana). 

Cultures  indiçènes,  —  La  principale  culture  des  indigènes  est  le  riz. 
Les  rizières  irriguées  tendent  à  se  répandre  de  plus  en  plus  ;  cependant,  il  existe 
encore  de  très  nombreuses  rizières  de  montagne  (tavy)  ;  4. 200  hectares  sont  plan- 
tés en  rizières  dans  toute  revendue  delà  circonscription.  A  côté  de  cette  céréale, 
les  indigènes  cultivent  encqre  250  hectares  en  manioc,  50  hectares  en  patates, 
600  hectares  en  maïs,  200  hectares  en  haricots,  30  hectares  en  saonjo,  50 
hectares  en  canne  à  sucre  et  1  hectare  50  en  caféiers. 

La  culture  du  riz  est  susceptible  de  prendre  une  grande  extension  dans  le 
district,  où  les  conditions  climatériques  et  la  richesse  du  sol  permettent  d'ob- 
tenir facilement  deux  récoltes  par  an. 

Blevage.  —  Les  pâturages  sont  abondants,  notamment  dans  les  vallées 
de  rifasina  et  de  ses  affluepts.  L'élevage  est  en  progrès.  Le  deraier  recense- 
ment a  donné  les  chiffres  suivants  : 

Boeufs  ou  Taches 9.650 

Veaux  ou  génisses : 1.180 

Total 4.490 

Les  porcs,  moutons,  chèvres  n'existent  qu'en  nombre  insignifiant  dans  la 
région. 

Les  bovidés  ne  sont  pas  encore  assez  nombreux  pour  qu'il  puisse  en  être 
exporté.  Les  Betsimisaraka  sont  eux-mômes  de  grands  consommateurs  de 
viande  de  bœuf.  Ils  tuent  de  ces  animaux  à  toute  occasion  :  naissances,  ma- 
riages, décès,  en  général  à  tout  événement  important,  heureux  ou  malheureux, 
de  leur  existence. 

Industrie.  -^  Entreprises  européennes.  —  La  Société  Anasaha  a  une 
exploitation  aurifère  très  importante  comprenant  tout  le  bassin   de  la  Mahela. 


—  328  — 

De  nombreux  piquets  sont  i)Osés  dans  le  district,  en  dehors  de  cette  zone, 
mais  ne  sont  pas  encore  exploites. 

La  grande  forêt,  qui  limite  le  district  à  TO.,  est  riche  en  essences  donnant 
des  bois  de  construction  et  d'ébénisterie  de  bonne  qualité. 

Une  concession  forestière  d'environ  2.600  hectares,  limitée  par  la  route  de 
FEst  et  par  le  chemin  de  fer,  a  été  accordée  à  la  Compagnie  coloniale  de  Mada- 
gascar. 

Des  essais  de  culture  de  vers  à  soie  faits  a  Beforona  ont  démontré  que  Tin- 
dnstrie  séricicole  réussirait  parfaitement  dans  la  région.  De  nombreuses  bou- 
tures de  mûrier  ont  été  distrinuées  aux  indigènes,  mais  l'éducation  des  Betsimi- 
saraka  est  entièrement  k  faire  au  point  de  vue  de  Télevage  du  ver  à  soie,  et  il 
est  certain  que,  d'ici  quelques  années,  ils  se  borneront  à  vendre  tels  quels  les 
cocons  sans  les  dévider. 

En  dehors  de  la  chute  d'eau  de  Belanitra,  concédée  à  la  Société  Anasaha,  la 
Talaviana  présente  à  sa  source,  en  lisière  de  la  forêt,  une  ma^ifique  chute 
pouvant  donner  une  force  de  plusieurs  milliers  de  chevaux.  Malneureusement, 
elle  est  éloignée  de  toute  voie  de  communication. 

Le  district  est  traversé  de  TE.  k  TO.  par  la  route  carrossable  de  Mahatsara  k 
Tananarive.  A  Ambavaniasy,  une  route  carrossable  relie  la  route  précédente  au 
chemin  de  fer  en  construction  [d'Ambavaniasy  kla  station  de  Fanovana}. 

Le^  convoyeurs  peuvent  faire  réparer  leurs  véhicules  aux  ateliers  du  dis- 
trict, k  Beforona.  Il  leur  suffit  d'adresser  une  demande  au  commandant  de  la 
circonscription. 

Industries  indigènes,  —  L'industrie  indigène  est  k  peu  près  nulle.  Un  très 
petit  nombre  de  femmes  tissent  encore  des  rabanes.  La  pfiterie  est  inconnue, 
bu  reste,  la  plupart  des  indig.ènes,  assez  intelligents  et  assez  industrieux  pour 
se  livrer  k  une  occupation  régulière,  préfèrent  le  lavage  des  terres  aurifères  au 
moyen  de  la  battée,  qui  ne  reclame  en  réalité  que  peu  d'efforts  et  leur  procure 
de  beaux  bénéfices. 

Aux  ateliers  du  district  est  adjointe  une  sorte  d'école  d'apprentissage  où  50 
jeunes  Betsimisaraka  apprennent  les  métiers  de  charpentier,  menuisier,  forge- 
ron, ferblantier.  Dans  quelque  temps,  il  sera  facile  aux  colons  de  recruter  dans 
la  région  des  ouvriers  de  ces  diverses  spécialités,  suffisamment  habiles  pour 
exécuter  les  travaux  usuels. 

CoBuneroe.  —  La  situation  commerciale  du  district  est  très  satisfaisante. 
Le  nombre   considérable  de  convois  utilisant  la  route  de  l'Est,  les  salaires  que 
rapportent  les  bourjanes  employés  au  chemin  de  fer,  dont  les  travaux  sont  en 
cours  d'exécution  sur  le  territoire  et  aux  abords  immédiats  du  district,  consti- 
tuent un  élément  sérieux  d'activité  pour  le  commerce. 

Dans  les  principaux  villages  de  la  ligne  d'étapes  (Anevoka,  Ambavaniasy, 
Beforona,  Marozeva,  Beanandrambo,  Ampasimbe)  se  tiennent  des  marchés  jour- 
naliers où  le  voyageur  peut  se  procurer  de  la  viande  fraîche. 

La  mercuriale  ci-dessous  inoique  le  prix  courant  des  principales  denrées  : 


DÉSIGNATION    DES    DENRÉES 

UNITÉ 

PRIX 

sur 

LB  UABCBA 

BcBof  gras 

rua 

id. 

Id. 

le  kilo 

id. 

rua 

id. 

le  kilo 

id. 

la  douiaine 

300rr.00 

7      50 

4&     00 

0  90 

1  00 
1      00 
1      00 
0      15 
0     15 
0     âO 

MoBton 

Pore  cns • 

Vianoe  de  bœuf 

—     d6  porc. 

Poolct....!r 

Canard 

Manioc 

Ptutes 

^^■aeir*....  x     .^.^  ^ 

Les  maisons  de  commerce  eiisUiDt  dans  le  district  sont  indiqttées  dans  le 

tableau  suivant  :  * 


NOM 
des 

COMMKRÇANTS 


iMM.LiénaM... 
Sam-Ko... 
8am-Ki... 
Saïu-Kane 
«am-Po . . . 
Sam-Sea .. 
Sam-So... 


LIEU 

où  est  Bitaé 

l'^ablissrment 


itm 


Ambayaniasy. 

Beforooa. 

Beforooa. 

Beanandrambo. 

Ampasimbe. 

Ambavanîasy. 

E^anandrambo. 


NATURE   DU   COMMERCE 


Débitant  de  boissons. 

Produits  alim.,  tissas,  objets  diTers. 

kl. 

id. 

id. 

id. 

id. 


assCE 


msà 


Les  marchandises  les  plus  demandées  par  les  indigènes  sont  les  tissus 
[cotonnades  et  indiennes],  ainsi  que  les  vins  et  boissons  alcooliques. 

n  y  a  lieu  de  signaler  aine  tendance  très  marquée  des  indigènes  à  consom- 
mer du  vin  de  préférence  à  Teau-de-vie  anisée. 

Le  commerce  d'exportation  (en  n'y  comprenant  pas  Tor)  commence  à  pren- 
dre de  l'importance.  L'ouverture  à  la  circulation  du  tronçon  du  chemin  de  fer 
Brickaville-Fanovana  a  créé  un  débouché  pour  les  produits  de  la  forêt  (caout- 
chouc, cire,  gommes  et  résines  diverses)  qui  étaient  inexploités  jusqu'à  pré- 
sent, et  que  les  indigènes  se  mettent  h  récolter  pour  livrer  à  des  commerçants 
d'Ambavaniasy. 

RENSEIGHEHENTS  GÉNÉRAUX 

Pour  se  rendre  à  Beforona,  le  voyageur  débarquant  à  Tamatave  est  trans- 

Çorté  jusqu'à  Brickaville  par  la  C**  des  Messageries  françaises  (chemin  de  fer  de 
amatave  à  Ivondro  et  canal  des  Pangalanes). 

De  Brickaville,  le  chemin  de  fer  le  conduit  jusqu'à  la  station  de  Fanovana, 
reliée  à  la  route  de  l'Est  (Arabavaniasy)  par  une  route  carrossable  de  5  kilo- 
mètres de  longueur. 

La  route  de  l'Est  traverse  le  district  du  col  d'Amboasary  (près  d'Anevoka) 
à  Antongombato. 

Un  voyageur  débarquant  à  Vatomandry  ne  peut  se  rendre  à  Beforona  qu'en 
filanjana  (8  porteurs  pour  sa  personne  et  1  par  25  kilos  de  ba^gages.  Prix 
moyen  :  1  fr.  50  par  homme  et  par  jour.  Durée  au  trajet  :  2  jours). 

D'Andovoranto,  on  peut  venir  en  pirogne  jusqu'à  Mahatsara  et  empronter 
la  route  de  l'Est  jusqu'à  Beforona  !81  kilomètres).    • 

Le  chef-lieu  du  district  est  à  Beforona,  où  se  trouvent  les  représentants  de 
l'administration.  H  y  existe  également  un  bureau  des  postes  et  télé^apfa«s. 

La  vie  dans  le  district  e^t  relativement  facile.  On  peut  s'y  procurer  daas  de 
bonnes  conditions  la  volaille,  les  œufs,  le  lait  et  quelques  légumes  et,  dans  les 
principaux  centres,  de  la  viande  de  porc  ou  de  bœuf. 

Le  colon  venant  s'établir  dans  le  district  doit  apporter  avec  lui  tout  ce  qui 
lui  est  nécessaire,  comme  mobilier  et  ustensiles  de  cuisine. 

Faute  de  trouver  à  son  arrivée  une  habitation  convenable,  il  sera  tenu  de 
B'en  faire  construire  une.  Cette  construction  devra  réunir  les  conditions  sui- 
vantes :  être  surélevée  de  un  à  deux  mètres  au-dessus  du  sol,  à  cause  de  l'ha- 
midité  et  des  miasmes  qui  se  dégagent  de  la  terre  ;  être  placée,  autant  qnc 
possible,  sur  un  terrain  en  pente,  sec  et  perméable. 

En  ce  qui  concerne  le  régime  alimentaire,  les  repas  devront  être  légers  et 
pris  à  des  heures  fixes.  Quant  aux  alcools  divers  ou  prétendus  apéritifs,  ils  de- 
vront être  rigoureusement  écartés  ;  il  en  est  de  même  de  la  bière  d'imporUtioo, 
très  chargée  en  alcool. 


—  8*7  — 

En  revanche,  le  thé  elle  café  forment  «ne  excellente  boisson,  inoffensive 
et  rafraichissante. 

Le  colon  devra  avoir  avec  lui  des  vêtements  de  drap  et  toile  ;  il  est  de  pre- 
mière importance  qu'il  évite  les  fatigues  et  les  excès  de  quelque  nature  qu'ils 
soient. 

Le  service  médical  est  assuré  par  le  médecin-major  chef  de  Tambulance  du 
chemin  dé  fer,  près  d'Anevoka. 

ADMINISTRATION 

MM.  Laporie,  ^,  Q,  capitaine  d'infanterie  coloniale,  commandant  le  district. 
Stryenski,  administrateur  sta^aire  adjoint  au  commandant  du  district. 
Ponmié,  commis  de  2«  classe  da  corps  des  conlptables,  gérant  de  la  caisse  de 

fonds  d'avances. 
Chappy,  adjudant  d'infanterie  coloniale,  secrétaire. 
Rambean,  caporal  d'infanterie  coloniale,  secrétaire. 

Postes  et  télégraphes 
M.  Perrier,  surveillant  stagiaire  local. 

Travaux  publics 
M.  Chanmeny,  adjudant  d'infanterie  coloniale,  ff'X's  d'agent  voyer. 

•    Garde  régiofiale 

M.  Bloy,  garde  ré^onal  de  2*  classe,  commandant  la  brigade,  ffon«  de  commis- 
saire de  police. 


LISTE  DES  HABITANTS  EUROPÉENS  ET  ASSIMILÉS 


Français 

MM.  Amiet,  directeur  de  la  Société  du  Be- 
tanimena,  à  Antsinanambelona. 

BéNARO,  commerçant  à  Beforona. 

Bernard,  cmoloyé  de  la  Société 
Anasaha,  à  Belanitra. 

BERNiARDt  prospecteur,  Ambavaniasy. 

BoiLEAU,  employé  de  M.  ChuUiat,  à 
Ambavaniasy. 

BoNNOT,  employé  de  la  Société  Ana- 
saha,  à  Belanitra. 

Cbuluat,  entrepreneur,  Ambavania- 
sy. 

Besugnierrs,  employé  de  la  Société 
Anasaha,  à  Belanitra. 

Dumas,  employé  de  la  Société  Anasa- 
ha,  a  Belanitra. 

DupoRTAiL,  employé  de  la  Société 
Anasaha,  à  Belanitra. 

FoRNiER,  employé  de  la  Société  Ana- 
saha, à  Belanitra. 

GiRARDiÈRB,  employé  de  la  Société 
Anasaha,  à  Belanitra. 

Hamonikrr,  employé  de  la  Société 
Anasaha,  à  Belanitra. 

JACQOKMONT9  emplové  de  la  Société 
Anasaha,  à  Befanftra. 


MM.  JossERANO,     employé   de  la  Société 
Anasaha,  à  Belanitra. 
Panier,  directeur  de  la  Société  Ana- 
saha, à  Belanitra. 
Rabaste,  transitaire,  Ambavaniasy. 
RoLL,  employé  de  M.   Chulliat,  Anc- 

voka. 
Toussaint,   employé   de    la   Société 
Anasaha,  à  Belanitra. 

Italiens 

M.  NiGRO,  employé  de  M.  Chulliat,  Am- 
bavaniasy. 

Grecque 

M"*  RosA  CuRTOs  Barrabuti,    commer- 
çante (4*  Camp)  près  d'Anevoka. 

Anglais  {Mauriciens) 

MM.  Berger,  employé  de  la  €•*  Marseil- 
laise, Ambavaniasy. 
DoRVAL,   employé    de   M.    Liénard, 

Ambavaniasy. 
LiéNARD,  commerçant,  Ambavaniasy. 

Sénégalais 

Ahmaoou-S'mi,  employé  de  la  Société 
Anasaha,  à  Belanitra. 


—  348  — 


MM.  Ahmadi-Sise,  employé   de  la  Société  i  MM.  Lai-Seck,  employé  de  Sara-Ko,Beforo- 


Anasaha,  feelanilrà. 
Omali-Somari,  employé  de  la  Société 
Anasalia,  Belanitra.' 

Chinois 

» 

MM.  Ah-Kaint,,  employé  do  Sam-Son,  Am- 
havaniasy. 
Lai-Him,  eiiiployé  de  Sam-Ko,  Beforo- 
na. 


na. 
Sam-Kaxe,  commerçant,  Beanandram- 

1)0. 

Sah-Ki,  commerçant,  Beforona. 
Sam-Po.     représentant   de    Sam-So, 

Ampasimbe. 
Sam-Skn.  commerçant.  Ambavaniasy. 
Sam-So.  commerçant,  Beanandrambb. 
Sam-Tai,  employé  de  Sam-Son,  Am- 

bavaniasv. 


l*S^ni* 


Echtftl»  du  ~ilrv«« 


—  329  - 


Province  de  Tamatave-Vilie 


La  province  de  Tamatave-Ville  a  été  constituée  par  arrêté  dn  3i  décembre 
i904.  Ce  texte,  quia  remanié  les  provinces  Betsimisaraka,  a  séparé  le  territoire 
de  l'ancienne  province  de  Tamalave  de  celui  de  la  commune  proprement  dite, 
qui  est  placée  sous  Tautorité  d'un  administrateur-maire. 

Indépendamment  de  ses  attributions  purement  municipales,  Tadministra- 
leur-maire  est  chargé  de  la  direction  des  affaires  relevant  des  services  ci-après 
désignés  : 

Service  de  la  sûreté  et  des  prisons. 

Musée  commercial. 

Service  des  transports  civils. 

Service  des  travaux  publics  (bâtiments  civils,  ports,  rades  et  phares). 

Service  de  l'Imprimerie  officielle. 

Service  topographique. 

Le  territoire  de  la  province  de  Tamatave-Ville  comprend,  outre  Taggîomé- 
ralion  urbaine,  le  village  indigène  de  Tanambao,  qui  constitue  la  banlieue  de  la 
ville;  sa  superficie  est  de  375  licctares.  Ses  limites  sont  déterminées,  au  Nord- 
Ouest,  à  rOuest  et  au  Sud-Ouest,  par  une  ligne  suivant  le  ruisseau  bordant  à 
rOucst  le  terrain  Bazeilles,  la  dépression  marécageuse  qui  s'étend  de  ce  ruis- 
seau h  la  rivière  du  Manangarèze  et  les  francs  bords  de  la  rive  droite  du  Ma- 
nangarèze  ;  au  Sud  et  à  l'Est,  la  limite  est  formée  par  le  domaine  public  mari- 
lime. 

Ville  de  Tamalave 

Tamatave,  en  malgache  Toamasina:  l'étvmologie  de  ce  nom  serait,  disent 
les  uns,  une  corruption  du  nom  de  Sainttliomas,  sous  le  vocable  de  qui  ce 
point  de  la  côte  aurait  été  placé  par  des  navigateurs  portugais  oui  y  atterrirent, 
on  bien,  prétendent  les  autres  (en  faisant  intervenir  la  légenae),  proviendrait 
des  deux  mots  malgaches  toa  masina^  c'est-à-dire  (Veau  esl  salée)^  exclamation 
qu'aurait  poussée  le  roi  Radama,  descendant  de  Tananarivc  à  la  côte  et  ayant 
pour  la  première  fois  goûté  Teau  de  la  mer. 

Quoi  qu'il  en  soit,  l'origine  de  Tamatave  est  très  lointaine  et  c'est  depuis 
longtemps  le  port  le  plus  fréquenté  de  la  côte  Est. 

Depuis  quelques  années,  Tamatave  s'est  complètement  transformée.  A  l'ag- 
glomération informe,  mal  percée,  insalubre,  constituant  la  vieille  bourgade, 
sorte  de  campement  avec  ses  maisons  en  bois  ou  en  feuillage  jetées  au  hasard  snr 
un  sable  mouvant,  a  succédé  une  véritable  ville,  bien  bâtie,  propre,  élégante, 
très  animée,  suggérant  l'impression  du  travail,  du  progrès  et  de  la  confiance 
en  l'avenir. 

La  ville,  bâtie  sur  une  profonde  couche  de  sable,  couvre  un  rectangle  d'en- 
viron deux  kilomètres  de  long  sur  un  demi-kilomètre  de  large,  les  grands  côtés 
orientés  E.-O,  Les  rues  principales  sont  parallèles  à  ces  côtés  et  sont  reliées 
entre  elles  par  des  rues  transversales.  Les  arbres  et  arbustes  plantés  autour 
des  maisons  procurent  une  réelle  fraîcheur,  reposent  agréablement  la  vue  et 
contribuent  à  donner  à  l'ensemble  un  certain  cachet  colonial. 

L'impulsion  très  active  donnée  aux  divers  travaux  delà  ville  et  de  la  région, 
Tutilisation  judicieuse  des  ressources  qui  y  ont  été  affectées,  et,  enfin,  l'empres- 
sement des  assemblées  locales  et  des  particuliers  à  faciliter  l'exécution  des  projets 
sont  les  principales  causes  du  développement  considérable  de  Tamatave  dans 
ces  derniers  temps, 

Depuis  une  année,  notamment,  d'importants  travaux  ont  été  effectués.  Un 
réseau  d'égouts  a  été  construit  pour  l'écoulement  des  eaux  pluviales  qui  s'ac- 
cumulaient dans  la  rue  du  Commerce  et  dans  les  voies  aojacentes,  Sylvain- 


—  S3Ô- 

Roux,  Dupetit-Thouars,  Romain-Desfossés.  Ces  mêmes  rues  ont  été  macada- 
misées et  pourvues  de  trottoirs. 

Des  améliorations  ont  encore  été  apportées  dans  Tancien  Tamatave,  dont 
le  réseau  de  rues  est  actuellement  presque  entièrement  ouvert,  nivelé  et  maca- 
damisé. 

Le  quartier  indien,  qui  était  un  danger  permanent  pour  la  santé  publique, 
a  été  percé  de  voies  spacieuses  permettant  son  aération  et  diminuant  singu- 
lièrement, en  cas  d'épidémie,  les  risques  de  contamination. 

La  construction  et  Templerrement  du  boulevard  Militaire  et  du  boulevard 
du  Cimetière  ajoutent,  par  deux  belles  artères,  à  l'agrément  et  aux  facilités  de 
communication  de  cette  partie  de  la  ville. 

Dans  les  nouveaux  quartiers,  plusieurs  rues  et  boulevards  ont  été  percés 
et  empierrés. 

L'assèchement  des  marais  de  Tanambao,  conçu  en  1902,  a  été  exécuté  en 
un  très  court  délai.  Une  grande  partie  de  la  plaine  marécageuse  qui  contribuait 
au  renom  d'insalubrité  de  Tamatave  est  mamtenant  assainie  et  ce  travail  a  été 
mis  à  profit  pour  perfectionner  la  voirie  du  village  indigène  de  Tanambao,  au 
grand  avantage  de  la  population  malgache.  Le  village  de  Tanambao  a  été  recons- 
truit sur  remplacement  qui  a  été  comblé  et  nivelé  en  1903.  De  nombreuses  rues, 
larges  et  bien  disposées,  assurent  une  ventilation  rationnelle  de  ce  village;  quatre 
ponceaux  et  huit  passerelles  en  maçonnerie  et  fer  à  double-T  ont  été  jetés  sur 
les  collecteurs  de  Tanambao  et  permettent  une  communication  facile  entre  les 
divers  quartiers  de  ce  village.  Les  collecteurs,  bien  entretenus,  assurent Técoule- 
ment  des  eaux  vers  le  Manangarèze  et  vers  la  pointe  Tanio  et  la  mer. 

Grâce  à  cet  ensemble  de  travaux,  Tamatave,  perdant  sa  réputation  d'insa- 
lubrité, est  aujourd'hui  une  ville  coquette  et  confortable.  Elle  possède  un  jardin 
public,  très  bien  entretenu,  situé  sur  la  place  de  l'Ancien  Marché.  Ce  square  a 
vu  en  1904  ses  avenues  élargies  et  ses  plates-bandes  légèrement  modinées.  La 
place  Bienaimé  a  été,  d'autre  part,  remblayée  et  aménagée  en  jardin  public.  Il 
convient  d'ajouter  que,  dans  l'ancienne  comme  dans  la  nouvelle  ville  et  dans  le 
village  de  Tanambao,  les  plantations  d'arbres  (et  notamment  d'eucalyptus)  ont 
été  continuées  en  1904.  Plus  de  8.000  encalyptus  on  arbres  divers  et  environ  2.500 
cocotiers  ont  été  transplantés. 

Parmi  les  travaux  précédemment  effectués  dans  cette  ville,  il  y  a  lieu  éga- 
lement de  mentionner  le  wharf  inétallique,  de  300  mètres  de  long.  Le  mon- 
tage en  a  été  entrepris  par  la  Société  de  construction  de  Levallois-Perret  pour 
le  compte  du  Svndicat  du  wharf.  Cet  important  travail  facilite,  dans  une  large 
mesure,  les  opérations  d'embarquement  et  de  débarquement,  tant  des  marchan- 
dises que  des  voyageurs.  I^e  wharf  est  relié  à  la  voie  ferrée  d'Ivondro  et,  par 
conséquent,  au  canal  des  Pangalana,  par  deux  voies  de  1  mètre  qui  permettent 
d'expédier,  sans  transbordement,  vers  leurs  destinations  respectives,  les  mar- 
chandises débarquées  des  paquebots  ou  des  voiliers.  De  vastes  magasins  des- 
tinés à  recevoir  les  marchandises  sont  construits  à  proximité  de  Tapp^ntement, 
ainsi  qu'un  parc  à  charbon. 

A  la  p<nnte  Hastie  se  trouvent  les  magasins  de  transit  destinés  à  l'entrepôt, 
pendant  les  épidémies,  des  marchandises  à  destination  de  rintérieur  ou  des 
autres  points  de  la  côte.  C'est  également  dans  ce  ouartier  de  la  ville  que  la  C'* 
Coloniale  de  Madagascar  a  fait  conslrire,  dans  les  conditions  prévues  par  le 
décret  du  1®'  juillet  1900,  des  magasins  généi*aux,  constitués  par  de  vastes  bâti- 
ments sur  soubassements  en  maçonnerie  avec  ossature  métallique,  remplissage 
en  briques  cl  couverts  avec  des  tuiles. 


SU[ 

Sortation). 
es  bureaux  pour  la  douane  et' des  logements  de  ffarde-ma^asins. 

Ces  installations  sont  reliées  à  la  voie  d'Ivondro  à  Tanio  par  une  voie  d'un 
mètre  desserrant  tous  les  magasins. 

I^a  Société  des  Magasins  généraux  et  entrepôts  de  Madagascar  est  actuelle- 


—  331  — 


ment  propriéuire  de  cette  concession.  Elle  exploite  également  les  magasins  à 
pétrole. 

Le  bfttiment  primitivement  destiné  à  la  poste,  en  bordure  du  boulevard 
Militaire,  a  été  afiecté  au  trésor. 

A  la  pointe  Tanio  s'élèvent  les  casernes  et  les  nouveaux  bfttiments  des  ser- 
vices administratifs,  deux  vastes  constructions  k  étages,  avec  charpentes  métal- 
liques, toitures  en  briques  et  pour  lesquelles  toutes  les  prescriptions  hygié- 
niques ont  été  observées  ;  on  y  a  également  installé  le  dépôt  des  isolés  et  le 
camp  des  tirailleurs  malgaches.  Sur  le  boulevard  Gallieni  se  trouvent  les  bu- 
reaux du  commandant  d  armes. 

Au  large,  à  deux  heures  de  Tamatave  et  en  face  Tembouchure  de  Tlvolcnna, 
se  trouve  Ttle  aux  Prunes,  où  a  été  édifié  un  lazaret. 

De  nombreux  travaux  effectués  pendant  Tannée  1904  achèvent  de  donner  h 
la  ville  la  salubrité,  en  même  temps  qu'ils  contribuent  à  Tembellir.  C'est  ainsi 

âue  le  marché  couvert  à  été  repeint  entièrement  ;  le  hangar  à  charbon  agrandi 
'une    longueur  de    16  mètres    sur    3  mètres  de    largeur.    L*abatioir    mu- 
nicipal a  été  amélioré  dans  la  partie  servant  à  l'abatage  des  porcs  ;  une  2*  chau-  . 


POPULATION 

Les  indigènes  de  Tamatave  appartiennent,  en  majorité,  à  la  grande  tribu 
des  Betsimisaraka»  fixée  dans  le  pays  depuis  des  temps  très  reculés. 

D'après  les  indications  fournies  par  le  dernier  recensement»  on  évalue  à 
8.646  le  nombre  de  ces  indigènes,  dont:  5.429  hommes,  2.147  femmes  et  1.070 
enfants. 

Après  rélémeat  betsimîsaraka,  c'est  l'élément  antaifasy  qui  constitue  le 
fond  travailleur  de  la  population.  Quant  à  l'élément  bourjane,  aussi  très  impor- 
tant en  raison  des  transports  qui  s'effectuent  entre  les  hanis  plateaux  et  la  côte, 
il  est  essentiellement  industriel  et  commerçant.  On  trouve  aussi  quelques  Ho- 
vas,  S^*-Mariens  et  Mozambiques. 

D'autre  part,  le  dernier  recensement  fait  à  Tamatave  accuse  un  total  de 
3.163  Européens  ou  assimilés,  parmi  lesquels  1.353  hommes,  973  femmes,  837 
enfants,  se  répartissant,  sous  le  rapport  de  la  nationalité,  ainsi  qu'il  suit  : 


Français 
métropolf 
taim 

Français 

aés 

aux  colonies 

Anglais 

Utes 

AnKlais 

nés 

aux  colonies 

Allemands 


-I 

! 
i 


Hommes 946 

Femmes 199 

Enraiils 103 

Hommes t99 

Femmes SOO 

Eafants 465 

Hommes 7 

Femmes 
Baffant.. 

Hommes 913 

Femmes 195 

Enfante 169 

Hommes 5  ) 

iwmme^ 
Bnfant 


\ 


plus  193 

mililaires 

478 

pivs  96 
militaires 

1.684 

10 


577 


Femmes.. .....     9  / 

1  ) 


Aatricbiens     Hommes 9 


Amërieains 


(  Homme 1  { 

)  Femme 1  ) 


8 


9 


Belge 

Espagnol 

Orec 

Italiens 


Norrégiens 


Suisses 


Syriens 

Turc 

Chinois 
et  loéiens.. 


1 


il 


Homme 1 

Homme 1 

Homme I 

Hommes Il 

Femmes. 

Enfante 

Homme» 6 

Femmes 9 

Enfante 7 

Hommes 6 

Femme 1 

Enfante 5 

Hommes 6 

Femmes 3 

Enfante 9 

Homme 1 

Hommes 917 

Femmes 46 

Enfante 73 


17 


15 


19 


18 


336 


Le  chiffre  total  de  la  population  de  Tamatave- Ville  atteint  donc,  si  aux 
Européens  et  assimilés  on  ajoute  les  indigènes,  H  .809  habitants. 

REHSBKHBnilTS  ÉCOHOVIQUES 


sor 


jÉfiMItafe  it  iki^Êigt.  «^  Personne  ne  se  livre  à  Tagriculture  ni  à  Télevage 
le  territoire  de  tamatave  :  les  denrées  et  le  bétail  nécessaires  k  Talimen- 


—  332  — 

talion  viennent  en  totalité  de  Textérieur.  On  pourrait  seulement  mentionner 

ânelques  entreprises  de  cultures  maraîchères  faites  principalement  par  des 
ovas  et  des  Indiens.  Encore  sont-elles  en  petit  nombre  et  insuffisantes  pour 
alimenter  à  elles  seules  le  marché  de  la  riile. 

Industrie.  —  Entreprises  européennes,  >-  Tamatave  possède  aujourd'hui  la 
plupart  des  petites  industries  courantes  existant  en  France  dans  les  villes  de 
même  importance.  Par  contre,  la  véritable  industrie  de  production,  pourvue  d*un 
outillage  miportant  et  perfectionné,  n'est  encore  qu'à  ses  dél^uts  ;  elle  n^est  ^lère 
représentée  actuellement  que  par  deux  établissements  :  deux  scieries  mécaniques 
dont  la  coexistence  est,  d  ailleurs,  à  elle  seule,  un  indice  de  Tactivité  apportée 
dans  tous  les  travaux  de  construction,  soit  des  services  publics,  soit  des  parti- 
culiers. 

L'une  de  ces  scieries  est  celle  de  M.  Christian  Bang,  consul  de  Suède  et 
Norvège,  l'autre  appartient  à  M.  Mori  ;  elles  sont  pourvues  Tune  et  Vautre  d*un 
maténel  très  perfectionné  et  fonctionnent  dans  les  meilleures  conditions. 

Une  manufacture'de  tabacs,  installée  depuis  plus  d'un  an  par  M.  Bensch,  débite 
environ  10.000  kilogrammes  de  tabac  par  an. 

M.  Ghabas  a  ouvert,  au  cours  de  l'année  dernière,  un  atelier  de  carrosserie 
pour  la  construction  et  la  réparation  de  voitures  et  de  pousse-pousse. 

Tamatave  possède  aussi  quatre  glacières  :  celle  de  la  maison  Collin  et  C'*, 
anciennement  a  M.  Grimaud,  qui  peut  fabriquer  800  kilos  de  glace  par  jour  ; 
celle  de  M.  André  Imbert,  qui  donne  50  kilos  à  l'heure  ;  celles  enfin  de  M.  Fara- 
rally,  situées  place  Duchesne  et  boulevard  Militaire,  qui  peuvent  fabriquer, 
l'une  350  kilos,  lautre  1.000  kilos  de  glace  par  jour. 

L'industrie  des  transports  est  représentée  par  la  O^  des  Messageries  Françaises 
de  Madagascar,  dont  il  sera  fait  mention  ci  après  et  par  M.  Bareau,  entrepreneur 
de  transports  à  Tamatave,  qui  fait  aussi  occasionnellement  les  transports  entre 
cette  ville  et  Ampanalana  (à  6  kilomètres).  D'autre  part,  quelques  commerçants 
possesseurs  de  charrettes  assurent  eux-mêmes  le  transport  de  leurs  marcnan- 
dises  de  Tappontement  à  leur  magasin  de  dépôt  ou  k  leur  maison  de  vente. 

Commerce.  —  Tamatave  est  le  centre  commercial  le  plus  important  de  la 
cète  Est  de  Madagascar  ;  c'est,  en  outre,  le  débouché  naturel,  vers  les  marchés 
d'Europe,  des  produits  d*une  notable  paKie  des  régions  intermédiaires  et  du 
plateau  central. 

L'importance  de  son  trafic  est  très  grande  et  représente  le  tiers  environ  du 
mouvement  commercial  total  de  l'ile.  Pour  l'exportation  seule,  qui  est  en  pro- 
gression, cette  proportion  est  aujourd'hui  de  plus  de  50  O/o*  Gomme  on  peut  le 
prévoir,  l'importation  dépasse  considérablement  la  consommation  locale.  De 
môme,  il  s'en  faut  de  beaucoup  que  la  totalité  de  l'exportation  provienne  de  la 
région  même  de  Tamatave. 

Les  quelques  chiffres  généraux  suivants,  s'appliquant  aux  cinq  dernières 
années,  permettent  de  se  rendre  compte  du  mouvement  commercial  de  ce  port: 

Importations 

Année  1900 19.999.374  fr.  9I.319.6']9  kUos 

—  1901 16.901.360  33.540.534  — 

—  1909 17.994.078  30.451.513  — 

—  1903 14.199.585  17.811.377  — 

—  1904 10.463.881  18.899.838  — 

Exportations 

AnDéel900 4.943.913  rir.  1.860.066  kilo* 

—  1901 4  560.095  9.167.779  — 

—  1909 5.488.394  9.113.919  — 

—  1903 8.006.499  3.590.333  — 

—  1904 10.190.699  3.549.196  i- 

Les  principaux  produits  d'importation  sont,  sous  le  rapport  de  la  valeur: 
les  tissus,  les  boissons,  les  ouvrages  en  métaux  et  les  matériaux  de  construction. 


-  333  — 

Quant  aux  produits  d*exportatioD,  ce  sont,  également  suivant  Timportance 
de  la  valeur:  la  poudre  d'or,  les  filaments,  tiges  et  fruits  à  ouvrer  (raphia,  crin 
végétal),  les  proauits  et  dépouilles  d'animaux,  les  huiles  et  sucs  végétaux  (caout- 
chouc), les  animaux  vivants  (bœufs),  les  denrées  coloniales,  etc. 

Le  mode  de  transaction  le  plus  couramment  adopté  est  la  vente  au  comp- 
tant ou  à  terme.  Quant  au  troc,  il  est  très  rarement  employée  Toutefois,  certaines 
compagnies  commerciales,  s'occupaot  également  d'exploitations  aurifères, 
échangent,  d'une  manière  constante,  l'or  qui  leur  est  apporté  par  l'indigène 
contre  des  tissus  ou  des  spiritueux. 

Les  opérations  d'embarquement  et  de  débarquement  des  marchandises  sont 
faites  à  Tamatave  .par  l'intermédiaire  de  la  «  Société  anonyme  du  wharf  »  et  le 
»  Bateiage  du  commerce  ». 

Les  modes  de  transport  en  usage  dans  la  province  varient  suivant  la  destina* 
tion  des  marchandises^ 

Les  produits  débarqués  à  Tamatave  et  destinés  aux  autres  ports  moins 
importants  de  la  côte  Est,  tels  que  Fenerive,  Maroantsetra,  dans  le  N.,  Vatoman- 
dry,  Mahanoro,  Mananjary,  Farafangana,  dans  le  S.,  sont  dirigés  sur  leur  destina- 
tion en  transbordement  et  sous  le  régime  du  cabotage,  soit  par  le  vapeur 
Ville^'PernambiLco,  de  la  C*«  des  Chargeurs  Réunis,  qui  a  un  service  men- 
suel côtier,  soit  au  moyen  de  petits  voiliers. 

Les  marchandises  destinées  à  rintéricur  (Imerina)  sont,  en  presque  totalité, 
transportées  de  Tamatave  à  Mahatsara  ou  Brickaville,  point  ae  départ  de  la 
route  carrossable  de  Tananarive  et  de  la  voie  ferrée,  par  la  G^^  des  Eessageries 
françaises  de  Madagascar.  La  voie  exploitée  par  cette  dernière  se  compose  d'une 
ligne  de  chemin  de  fer  de  10  kilomètres  [de  Tamatave  à  Ivondro)  et  d'une  voie 
navigable  de  122  km.  920  mètres  (d'Ivondro  à  Mahatsara). 

Enfin,  les  marchandises  appelées  à  être  consommées  dans  les  provinces 
avoisiaantes  sont  transportées  par  bourjanes  ou  par  pirogues,  suivant  le  cas. 

Les  prix  du  fret  de  la  G**  des  Ghargeurs  Réunis  pour  les  marchandises 
embarquées  sur  le  vapeur  ViHe-de-Pemamouco  sont  les  suivants  : 

De  Tamatave  à  Fenerive,  Sainte-Marie,  Vatomandry  :  25  francs  la  tonne. 

De  Tamatave  à  Maroantse  tra,  Vohemar,  Diego-Suarez,  Mahanoro,  Manan- 
jary :  30  francs  la  tonne. 

De  Tamatave  à  Farafangana,  Fort-Dauphin  :  40  francs  la  tonne. 

Les  transports  par  voiliers  reviennent  aux  prix  moyens  de  15  francs  à  25 
francs  par  tonne,  suivant  quantités,  pour  les  ports  extrêmes  :  Maroantsetra  dans 
le  Nord  et  Mahanoro  dans  le  Sud. 

Le  tarif  appliqué  par  la  G**  des  M.  F.  M.  est  le  suivant  : 


OARES 


De  TamataTe  à  lyondro 

id.  TanifotoT 

id.  Âmpanaloamaizina 

id.  Anaayaka 

id.  Andovoranto 

id.  Brickaville 

De  BrickaviUe  à  Tamataye 

D'Andovoranto  id 

D'Andaraka  id 

D'AinpaiiaU»ainaiiiaa  id 

DeTaoifol^y  id 

D'iToodro  id 


BAGAGES 


10  fr. 

48 

76 
104 
1-20 
146 
146 
190 
140 

■76 

48 

10 


■ESSAtfRIES 


5  fr. 

24 
38 
59 
60 
7A 
73 
60 
52 
38 
24 
5 


PETITE 

▼ITKtSB 


3fr. 
14     40 
22     80 
31      20 


36 
43 
43 
21 


10 
80 
80 
60 


18      70 
13      7o 


14 
3 


40 
00 


—  334  — 

Les  prix  ci-dessus  s'appliquent  au  tonneau  d'aflrèieiDeni,  tel  qu*ii  est  défini 
au  décret  du  25  août  1861. 


c.  —  PetUê  colis 


Grande  Titesse  -^  Bagages  de 

id.  de 

id.  Mewageries  de 

Petite  Tiletse  de 


0  à  90  kilof  •>  0fr.90  le  mjriaiDèlfe 
90  à  40  0     40  id. 

0  à  40  0      90  M. 

Oà40  0     19  id. 


Les  tarifs  ci-après  s'appliquent  aux  bateaux  n'appartenant  pas  à  la  Com- 
pagnie des  Messageries  et  aux  marchandises  qu'ils  transportent  : 


MarchandUes,  par  tonne  de  1.000  kiiosou  par  tooneau  d'aiTrète- 
meiit 

Bateau  vide  ne  pouvant  pas  contenir  pins  de  10  tonnes 

Bateau  vide  d'une  a^ntenance  supérieure  à  10  tontea 

Bateau  non  destiné  au  transport  des  vo>  ageurs  ni  des  marchan- 
dises  

Droits  d'acostaçe  au  quai  et  appontement  d'Ivondro  : 
n)  Pierres,  briques»  engrais 


5  fr.  par  paofalana  traversé 
1  hI 

9  14. 


90 


M. 


1  fr.  50  par  1 .000  kilos. 


b)  Autres  marchandises 3  fr.  par  1.000  kilos 

Les  prix  des  marchandises  les  plus  courantes  sont  portés  aux    tableaux 
ci-après  : 

Produits  (V  importation 

1     1 


DÉSIONATlOiN 
des 

MARCHANDISKS 


I 


TISSUS 

Toile  de  coton  écru  !'•  qualité 

—  9«        .  -    

—  3-         -    .• 

Toile  blanche  ou  calicot  1^*  qualilé 

—  9»         —    .... 

"*"  (j*  ~"~    .  • .  « 

Indiennes  ir*  qualité 

—      9«       —      

Flanelle .V.  .*.*!.".!!!.!!.....! 

Patnas 

Satinette 

Mousseline 

BOISSONS 

Vin  rouge 

Vin  blanc .• 

Champagne  (Moët  et  Chandon) • 

—>  (Mumm  et  C^«) 

Bière • 

Absinthe  Pernod • 

Absinthe  suisse  (de  traite) 

Batt-d«-vi«  aniaée • 

Rhum  de  la  Réunion • 

Cognac • 

Vermouth  Noilly 

Amer  Picon 

PRODUITS   ALIMENTAIRES 

Farine 

Sel 

Huile  d'Olive  Plagniol 

—  Artaud 

Vinaigre 

Café  (Réunion) 


la  balle 


le  mètre 


la  pièce 
le  nictre 


barrique 


bacrique 


100  kilos 


400 
3r> 
300 
440 
400 
350 
0 
0 


la  pièce 


55 
50 


1  35 
0  7C 


125 
140 


400 


45 
19  50 


400 


darae-j. 
la  caisse 


la  caisse 

la  caisse 

dame-j. 
50  luloa 


13 
15 
70 
90 
45 
49 
18 
iS 

17 
94 
39 


13  50 

35 

91  50 
7  50 
200 


la  pièœ 
le  mètre 


bouteille 


lekHo 
leîure 

le  kilo 


060 

075 

1 

850 

1 

4 

1  60 

i«0 

2 

166 

9  -25 
350 


056 

0^ 
350 

660 

4» 


—  338 

^— 

• 

DÉSIGNATION 

des 

MABCHAMOIBKS 

GRC 

DMITfc 

>S 
paix 

DEMI-< 
unitA 

3ROS 

PRIX 

DÊTi 

UNXTé 

UL 

PB  IX 

Saiodooi 

100  kilos 
100  kilos 

la  caisse 
la  grosse 

100  kilos 

100  kilos 
la  grosse 

la  grosse 
le  point 

115 

58 
42  50 
400 
300 

19 

17  50 
9 

336 
?88 
156 
1% 

70  . 

150 
2  50 

8 

8 

1  % 
1  7h 
1  35 

la  botte 
la  caisse 

la  caisse 

le  kilog 
la  caisse 

le  bidon 
la  barre 

douzaine 

a 

le  point 
douzaine 

• 

350 
«!> 
95 

.   35 

4 

150 

40 

9  50 
080 

30 

15 

13 
?7 
30 
30 

45 

21 
4-2 
15 
10 
25 
0  75 

0  75 
6 

tu 

1  35 
1  35 

1  35 

2  50 

2  75 
5 

5 
5 
3 
5 
5 

7 

3  50 

25 

8 

8 

S 
12 

12  50 
14 

9 

5 

1 
30 
25 
20 

le  kilo 
la  boite 

la  livre 

le  Tilo 

le  paquet 

le  litre 

le   paquet 

morceau 

l'une 
l'un 

la  paire 

l'une 

le  kilo 

l'une 

le  kilo 

douzaine 
Tune 

l'un 

l'une 

la  paire 
lun 

ie   poln  t 
l'une 

1  75 
1  00 
1  00 

3  50 

1  C5 

0  70 
050 

4  50 
3  5C 
060 

080 
080 
020 

3  00 

2  50 

1  50 

1  25 

2  50 

3  00 

3  00 

0  80 

4  00 

1  60 

0  35 

2  00 

3  75 

1  50 

1  50 

2  50 
0  10 
0  10 

0  60 

1  00 

1  50 
1  50 
1  50 
0  25 
0  35 
0  50 
0  50   1 

Beorre 

1  Sardines  à  rhuile  fAmienx) 

1  Saucisson 

Jamtion  cru 

Sacre  en  morceaux 

Sucre  cristallisé 

PoiTre  fn  crains 

Cbooolat  ^Menier) 

Thé .*...*./..;. '...;..: 

DIVERS 
Pétrole 

Bouxies 

Savons 

QUINCAILLERIE 
Senure  grande 

Cadenas  grand 

—      petit 

Marleanx 

Limes  • 

Scies  &  main  

Vis  crusses  calvanisees 

Vis  petites  en  fer 

Pelles 

Pioches 

Angady 

Couteaux  de  table 

— *       de  cuisine 

Cuillers  en  fer  battu 

Ciseaux 

Rasoirs 

ARTICLES    DE    MÉNAGE 

Marmiles  en  fer  grandes* 

—            moyennes 

Assiettes  couleur  (faïence). 

—        émai  liées  creuses 

—       couleur  (iK»rceIaine) 

~             0  50  11 

Bols  en  faïence 

la  pièce 

030 
0  50 
0  50 

0  75 
030 
250 

1  00 
1  00 
030 
1  25 
1  25 
1  50 
1  00 
0  60 
0  10 
3  00 
9  50 
200 

Bota  en  fer  émaillé 

Carafes  en  rerrc 

Verres  petits 

Cuvettes  en  fer  éroaillé  

Tasses  à  thé  avec  soucoune 

—    à  café             —    r 

Balais 

Brosses  à  cheveux 

—     à  habita 

—     à  souliers 

Glac's  carrées 

Paranluies     • 

"~ 

Cbaoeauz  de  oaille 

1       _       1 

1 

1 

—  336  — 


Produits  locaux 


DÉSIGNATION 
des 

VARGHANDISBS 


CÉRÉALBS 

Riz  blanc 

Riz  rouge < 

Paddy 

Maïs 

VI4NDE 

Bœufs  virant  gros... 

—  .  jioyen 

—  peut... 

Vache , 

Veau 

Mouton 

Porc 

Chèvre 

Lapin 


UNITÉ 


100  kilos 


la  pièce 


PRIX 


30  00 
37  50  à30 
18  00 
SO  00 


120  00 
90  00 
75  00 
90  00 
AO  00 
15  00 
60  00 
90  00 
1  50 


DÉSIGNATION 
des 

MARCHANOISBB 


PRODUITS  DIVERS 

Savon 

Canne  à  sucre 

Sucre 

Charbon 

0«fé 

Cire 

Miel 

Raphia 

Vanille 

Girofle 

Cacao  

Crin  végélal 

Rabanes  fine 

—      ordiuaire  .... 

Tabac 

Cigares 


UNITÉ 


la  barre 

les  90 

le  kilo 

la  charge 

50  kilos 
le  kilo 
le  litre 

100  kilos 
le  kilo 


100  kilos 
la  pièce 

90  feuilles 
les  100 


PRIX 


0  80 
2  00 

0  75 

9  r>o 

100  00 
2  80 

1  00 
55  à  60 

20  00 

1  50  à  3  m 

1  50à3  00 

60â65 

2*50 
0  35 

2  25 


Le  marché  couvcrl  de  Tamatavc,  ouvert  en  1899  entre  l'ancienne  et  la  nou- 
velle ville,  est  des  plus  fréfjuentés  et  a  dû,  dans  le  courant  de  Tannée  4903, 
être  agrandi  par  la  construction  d'une  annexe  réservée  à  la  vente  .du  charbon. 

Les  chiffres  suivants,  indiquant  le  montant  des  recettes  annuelles  procu- 
rées au  budget  municipal  par  le  produit  des  taxes,  depuis  Tannée  1900,  montre 
Je  développement  que  ce  marche  prend  chaque  jour  : 

Année  1900 3i  .658  fr.  75 

—  1901 4i.029   00 

—  190'2 53.591   45 

—  1903 57.6?8   70 

—  1904 53.263   75 

En  raison  du  nombre  de  maisons  de  commerce  que  renferme  la  ville,  les 
produits  vendus  au  marché  couvert  concernent  uniquement  Talimen talion 
quotidienne. 

La  mercuriale  ci-après  indique  le  prix  moyen  des  denrées  que  Ton  peut  y 
trouver  chaque  jour  en  abondance  : 


Coq 2  fr.  50 

Petit  poulet 1  25 

Poulet  moyen 1  75 

Poularde 2  50 

Canard  moyen 2  00 

Dinde...  5  00 

Œufs  de  poule,  l'un 0  10 

—  cane,     ~ 0  10 

Lapin 1  50 

Pigeon 1  25 

Gros  canard 2  50 

Canard  raulard ?  50 

Jars 4  00 

Oie 4  50 

Dindon 6  00 

Bananes,  les  six o  C^ 

Citrons,  les  deux o  10 

Concombre 0  10 

Bœuf,  la  livre o  50 

—  filet,  la  livre 1  00 

Sarcelle .-^ 1  00 

Gros  chou 1  00 

Petit  chou  0  40 

Carolles,  1  petite 0  01 

Navels,  l'un  0  01 

Pommes  de  ter re,  le  kilo 0  25 


Oignons,  le  kilo.... Ofr-60 

Oignons  verts,  la  botte  de  4 0 

Aulx,  la  livre 0 

Radis,  le  paquet  de  5 0 

Choucboute,  le».2 0 

Aubergine 0 

Oseille,  le  paquet 0 

Laitue  ou  romaine 0 

Chicorée,  l'une.  .  0 

Tomales,  les  5  petites 0 

Bœuf,  langue,  la  livre. 


1 

—  cervelle,     —      i 

—  rognon,       —    1 

—  foie,            -    0 

Mouton,                —     1 

Veau,                    —    1 

Porc,                      —     0 

Boudin,                  —     0 

Saucisse,  l'une 0 

1  mulet  moyen 1 

1  pelii  poisson 0 

1  capitaine ...,.., i 

Grevé  lies,  50  petites  ou  dix  grosses 0 

l  charge  de  charbon  de  bois 2 

1  paquet  de  bois  à  brûler 0 


05 
60 
05 
10 
05 

05 

05 

05 

00 

25 

25 

70 

50 

50 

&) 

60 

10 

25 

31) 

l«) 

?5 

50 

2t» 


—  337  — 

Parmi  les  objets  qui,  en  dehors  des  produits  d'alimentation  écoulés  sur  le 
marché  couvert,  donnent  lieu,  dans  le^  maisons  de  la  place,  au  plus  gros  chiffre 
d^affaires  de  la  part  de  Tindigène,  il  faut  citer  les  toiles  écrues,  les  toiles 
blanches,  les  tissus  imprimés,  les  tissus  dits  de  Vichy  [fils  croisés),  les  vins  et 
spiritueux,  la  faïence  commune,  les  articles  de  petite  quincaillerie,  les  marmites 
ei  les  carails  en  fonte,  les  machines  &  coudre,  les  parapluies  et  les  accor- 
déons. Ces  quatre  derniers  produits  sont  de  fabrication  allemande  et  livrés  à  des 
prix  tels  que  la  concurrence  française  a  semblé,  jusqu'à  ce  jour,  impossible. 

Il  est  superflu  de  mentionner  que  tout  article  destiné  à  Tindigène  doit  être 
d*un  jprix  très  modique.  C'est  là  une  condition  essentielle. 

Quant  aux  préférences  du  Malgache  de  Tamatave  pour  tel  objet,  elles 
sont  assez  difficiles  à  déterminer,  étant  donné  Tassortisseroent  considérable  qui 
lui  est  offert  sur  la  place,  assortiment  au  millieu  duquel  s'égare  son  choix.  Toute- 
fois, en  ce  qui  concerne  les  tissus,  on  peu  signaler  le  goût  très  vif  qu'il  mani- 
feste pour  les  couleurs  voyantes,  criardes  même,  le  rouge  notamment. 

Tamatave,  en  outre  de  son  commerce  essentiellement  français,  com[)te 
plusieurs  importantes  maisons  étrangères  et  de  nombreux  commerçants  asia- 
tiques, chinois  ou  indiens,  qui,  à  l'heure  actuelle,  s'approvisionnent  presque  tous 
dans  les  maisons  françaises  de  la  place. 

On  trouvera  ci-après  l'énumération  des  diverses  maisons  de  commerce 
de  la  ville  avec  l'indication  de  leur  genre  d'affaires,  d'après  les  renseignements 
que  la  plupart  d'entre  elles  ont  fourni  à  ce  sujet  : 

Amulphy  (E),  —  Commerce  de  mercerie,  quincaillerie,  parfumerie,  arti- 
cles de  Paris,  chaussures,  quelques  tissus,  etc.,  le  tout  destiné  à  la  consommation 
locale. 

Bang  (Christian),  —  Grand  commerce  de  gros  et  demi-gros,  quincaillerie, 
conserves  d'Amérique  et  d'Australie.  Bois  de  Norvège.  (L  étalon  est  le  ma- 
drier de  0»075  X  0»225.  Ces  bois  se  vendent  de  2  fr.  30  à  2  fr.  50  le  mètre 
courant). 

La  maison  exj)orte  le  caoutchouc  et  le  raphia. 

Importante  scierie  mécanique  (Voir  ci-dessus  au  chapitre  Industrie). 

Bonnet.  —  Tous  articles  de  quincaillerie  :  commerce  de  bois  et  matériaux 
de  construction  tels  que  :  ciment,  chaux,  etc.  ;  la  maison  importe  aussi  du  riz 
et  reçoit  des  articles  de  carrosserie  et  sellerie.  Exporte  en  France  une  grande 
quantité  de  produits  du  pays,  tels  que  :  raphia,  ébène,  crin  végétal,  cire,  palis- 
sandre. 

L.  Boyer  Frères  et  €••  (Société  des  comptoirs  franco-malgaches).  —  Impor- 
tation. —  Exportation.  —  Vins  et  liqueurs. 

Chan-Ming  et  C*'.  —  Maison  chinoise.  —  Commerce  d'épicerie  en  gros 
et  en  détail.  La  maison  importe  de  France  le.s  spiritueux,  légumes,  con- 
serves et  vins  fins;  seules,  quelques  conserves  sont  de  provenance  étran- 
gère. 

Chantepie  (Maurice).  —  Quincaillerie.  —  Matériaux  de  construction  d'im- 
portation française,  tôles  ondulées  de  provenance  anglaise. 

Chaumn  (Herschell).  —  Grand  assortissement  d'articles  de  ménage.  Epicerie, 

âuincaillerie,  literie,  vins  fins.  Photographies,  vues,  cartes  postales  et  curiosités 
u  pays. 

Compagnie  Lyonnaise.  —  Importation  et  exportation. 

Les  principaux  articles  d'importation  sont:  les  toiles  écrues,  les  calicots 
blancs,  cotonnades  imprimées,  vms  ordinaires  et  vins  fins.  Pour  les  vins  de 
Champagne,  la  maison  est  seule  concessionnaire  de  la  marque  G.-H.  Mumm  et 
G^*.  Liqueurs  de  marques,  spiritueux,  produits  alimentaires,  farines,  huiles,  sel, 
tabac,  chaux,  ciment,  peintures,  articles  de  ferronnerie»  tôles  galvanisées. 

Toutes  ces  marchandises,  de  provenance  française,  sont,  en  majeure  partie, 
dirigées  sur  les  postes  de  la  côte  Est:  Andovoranto,  Vatomandry,  Mananjary, 
Mahanoro,  etc.,  sur  ceux  de  l'intérieur:  Ambositra  et  Antsirabe  et  sur  l'agence 
de  Tananarive. 

Les  produits  d'exportation  sont:  le  crin  végétal,  le  raphia,  la  cire,  le  caout- 


39 


—  338  — 

choiic,  les  peaux  de  bœufs,  soies  de  porc,  etc.,  provenant  de  Tamatave,  Ândovo- 
ranto,  Tananarive,  Mahambo,  Imerimandroso,  etc.  Leurs  principales  destina- 
tions sont  :  Marseille,  Le  Havre  et  Hambourg. 

Comptoir  colonial  rouennais,  —  Gros  et  détail.  —  Importation  et  expor- 
tation. 

Tissus  imprimés,  indiennes,  velours,  flanelle  de  Mulhouse,  homespun,  etc.  ; 
écrus,  confection,  chapellerie,  chaussures,  lingerie,  ameublements,  places, 
tapis,  tentures,  articles  de  bureau,  quincaillerie,  articles  de  ménage  et  de  jardin, 
boulon nerie,  tôles  galvanisées,  services  de  table,  porcelaine,  verrerie,  amiante 
en  feuilles  pour  toitures  et  revêtements.  —  Ghampagnes,  cidres,  bières.  —  Lait 
condensé.  —  Les  tissus  écrus  et  imprimés,  tous  de  âbrication  rouen naisse,  soiit 
écoulés  sur  place  et  dans  Fintérieur. 

Fournitures  de  chaux,  ciments  de  premières  marques,  de  tuiles  et  de  bri- 
ques pleines  et  creuses. 

Achat  des  produits  du  pays. 

Compagnie  Marseillaise  de  Madagascar.  —  Le  siège  social  de  la  compagnie 
est  à  Marseille.  La  maison  de  Tamatave,  oui  ne  fait  que  le  commerce  de  ^ros, 
étend  ses  affaires  sur  toute  la  côte  Est  et  aans  l'intérieur.  Les  principaux  articles 
>ont:  les  matérieux  de  construction,  tels  aue  chaux,  ciments,  bois,  fer,  tôle, 
etc.,  les  articles  d'alimentation,  les  denrées  diverses:  riz,  liquides  sel,  etc.,  et, 
enfin,  les  tissus  de  toutes  sortes. 

Les  articles  importés  sont  expédiés  en  partie  sur  la  côte,  en  partie  à  Tanana- 
rive ;  ils  alimentent,  en  outre,  la  consommation  locale. 

Les  articles  de  provenance  étrangère  sont  :  les  bois  de  Suède  et  de  Belgique, 
le  savon  d'Angleterre  et  des  Seychelles,  quelques  tissus  d'Angleterre. 

Les  articles  do  provenance  française  sont  :  les  tissus  en  général,  les  liquides 
et  les  articles  d'alimentation. 

La  maison  exporte  tous  les  produits  du  pays  en  France  et  à  l'étranger. 

Compagnie  commerciale  de  Madagascar,  —  Sièse  social  à  Lyon.  —  Impor- 
tation de  tissus,  produits  d'alimentation,  vins,  métaux  et  matériaux  de  cons- 
truction, peintures,  etc. 

Exportation  de  tous  produits  du  pays. 

Compagnie  Parisienne  de  Madagascar,  —  Commerce  en  gros  d'importation  : 
tissus,  vins,  quincaillerie,  matériaux  de  construction,  liqueurs  diverses,  etc.  Les  ' 
marchandises  sont,  en  grande  partie,  réexpédiées  dans  les  succursales  de  la  côte 
ou  de  l'intérieur.  —  Grosse  quincaillerie  de  France,  bois  de  Suède  et  du  Canada. 

David  [Léon).  —  Commerce  local  du  sel  de  Diego,  des  rhums  et  tabac  de 
Bourbon,  du  tabac  de  France  (Marque  Le  Globe),  du  tabac  malgache  (Marque 
Btiusch),  des  farines  (Grands  Moulins  de  Corbeil),  des  vins  fins  et  liqueurs  de 
marque.  -—  Exportation  du  bétail. 

Derungs  frères,  —  Maison  lyonnaise.  —  Commerce  général  et  principale- 
ment des  tissus.  —  La  majeure  partie  des  marchandises  est  réexpédiée  sur 
Tananarive  et  sur  divers  points  de  la  côte.  —  Articles  d'alimentation,  de  quin- 
caillerie et  de  mercerie.  —  M.  Guichard,  représentant. 

Docrat  (Ismaël  Cassim).  —  Maison  indienne.  —  Tissus.  —  Maison  de  gros  à 
Tamatave,  maisons  de  détail  à  Tananarive  et  Vatomandry.  Tous  les  articles  sont 
importés  de  France  et  portent  sur  les  toiles  écrues  ou  blanchies  et  les  tissus  impri- 
més. 

Dupuy,  —  Importation  et  exportation,  spécialité  pour  les  toiles,  cordages, 
vins,  spiritueux  venant  de  France,  tôles,  fers  et  clous,  fournitures  pour  la 
marine,  cuivre,  ancres,  etc.,  venant  d'Angleterre,  articles  de  chasse,  articles 
émaillés,  peintures,  huiles,  essences  venant  de  France,  goudron  et  coaltar  venant 
d'Angleterre,  riz  de  Saigon  et  pétrole  d'Amérique. 

Exportation  de  caoutchouc,  raphia,  cire,  crin  végétal,  le  tout  à  destination 
des  marchés  de  France. 

Farcy.  —  Articles  de  Paris. 

Ghigiasso  (Pierre),  —  Maison  française.  —  Tapisserie,  literie  et  ameublement, 


—  339  — 

dictionnaires  de  toutes  langues,  nouveautés  littéraires,  romans  français  et  ita- 
liens. 

Tous  les  articles  proviennent  de  France  et  sont,  soit  vendus  sur  place,  soit 
expédiés  sur  la  côte  ou  dans  Tintérieur. 

Golaz  [P.-H.)  —  La  maison  traite  surtout  avec  les  maisons  françaises  et 
importe  des  articles  de  bijouterie,  argenterie,  orfèvrerie,  objets  d'art,  lunetterie, 
cristaux,  maroquinerie,  parfumerie  chapellerie,  articles  de  bureau,  de  voyage, 
de  chasse  et  de  sellerie. 

Reçoit  également  de  Suisse  des  articles  d'horlogerje,  fromagerie  et  du  lait 
condensé. 

A.  Itey  et  G.  Rodet.  —  Epicerie,  transit.  Conserves  alimentaires,  fruits  et 
légumes  secs,  salaisons,  fromages,  vins,  Champagne,  eaux  minérales.  Vente  sur 
place  et  réexpéditions  dans  Fintérieur  et  sur  la  cote. 

Maison  à  Yatomandrv. 

Laroque.  —  Importation  et  exportation.  La  maison  fait  également  le 
commerce  des  boeufs. 

Louvre,  —  Très  important  commerce  d'articles  de  toute  nature,  expédiés 
en  totalité  par  la  maison  de  Paris. 

O'Swald  et  O^.  —  Maison  allemande  de  gros.  —  Importations  de  France  de 
toiles  écrueSy  principalement  blanchies  et  imprimées,  destinées  à  Tintéricur. 

Les  exportations  s*effectuent  sur  la  cire  et  le  raphia,  que  la  maison  reçoit  de 
ses  postes  de  Vatomandry  et  d'Andovoranto,  le  caoutchouc,  le  bois  et  les  cuirs, 
qui  viennent  des  maisons  du  Nord  et  de  l'intérieur. 

Tous  ces  objets  sont  vendus  sur  les  marchés  de  France  et  d'Allemagne. 

Possède  un  vapeur,  le  Zanzibar ^  qui  fait  un  service  régulier  entre  les 
différents  ports  de  Madagascar,  Marseille  et  Hambourg. 

Payet  (Edgard),  —  Maison  de  commission.  —  Importation  de  riz.  Exploi- 
tation forestière. 

Pochard  (Salez^  successeur],  —Pharmacien,  produits  chimiques,  droguerie 
couleurs,  etc. 

Poux.  —  lmf)ortation  de  chaussures  de  fabrication  française  (Chaussures  de 
Umoges).  —  Articles  de  f)éche,  chasse.  —  Porcelaines  de  Limoges.  —  Fils  et 
cordeaux.  —  Cuirs.  —  Graines  potagères  de  la  maison  Vilmorin,  Andrieux  et  C*. 

Procter  and  brothers  Limited,  —  Maison  anglaise,  agence  principale  à 
Tamatave.  —  Succursales  à  Tananarive,  Andovoranto,  Vatomandry,  Mananjary. 
Correspondants  sur  tous  les  points  de  la  côte  et  dans  Tintérieur. 

Importe  de  France  tous  les  produits  tels  que:  tissus,  toiles  écrues  blanchies 
el  imprimées,  quincaillerie,  ferronnerie,  tôles  galvanisées,  matériaux  de  cons- 
truction, liqueurs,  vins,  etc. 

Exporte  tous  les  produits  de  la  Colonie  qui  sont  vendus  sur  les  marchés  de 
France,  d'Angleterre  et  d*Allcmagne. 

Rabanit(P).  —Transit. 

Rebut,  —  Représentant  des  établissements  Decauville  atné  et  de  la  Société 
J>  et  A.  Pavin  de  Lafarge.  Importe  des  chaux  hydrauliques  et  des  ciments  Port- 
land  de  Lafarge  du  Teil.  Ciments  Vicat  artificiels  ;  ciment  Méditerranéen,  sapin 
de  Norwège  de  tous  sciages  ;charbon  de  terre,  etc. 

Ribot,  —  Salon  de  coffure  parisien  ;  parfumerie  des  principales  marques 
françaises. 

Robin  (Louis).  —  Pharmacien.  —  Produits  chimiques,  pharmaceutiques 
et  de  distillation.  —  Droguerie.  —  Dépôt  des  spécialités  médicinales  et  d'eaux 
minérales  naturelles.  —  Représentation  à  Mananjary  (J.  Pachoud).  -  Articles 
photographiques. 

Ruffai  (C.-iV. j.—  Commerce  de  gros,  importation  et  exportation,  commis- 
sion, consignation.  —  Liquides,  tissus  écrus,  comestibles,  savons,  ferronnerie  et 
tous  articles  de  vente  courante  venant  de  Fxance.  Ces  marchandises  sont  des- 
tinées k  la  consommation  locale  ou  à  être  réexpédiées  sur  la  côte  Est. 

Le  commerce  d'exportation  porte  sur  le  raphia,  la  cire  et  le  caoutchouc.  Les 
exportations  se  font  exclusivement  sur  la  France. 


—  340  — 

Socxélé  française  de  commerce  et  de  navigation  à  Madagascar.  —  Com- 
merce de  gros.  —  Matériaux  de  construction,  articles  d'alimentation,  tissus 
écrus,  blanchis  et  imprimes,  sel  de  Diego,  savons,  alcools,  rhums,  eaux-de-vie 
et  absinthes,  saindoux,  bougies,  bois  et  pétrole. 

Les  marchandises  sont  réexpédiées  en  presque  totalité  dans  les  agences  de 
la  société  établies  sur  la  côte  Sud-Est. 

La  maison  exporte  le  raphia  et  la  cire  provenant  de  ses  comptoirs  de  la 
côte. 

TorleL  —  Pharmacien,   produits  chimiques,  droguerie. 

Vérol.  —  Epicerie.  —  Gros,  demi-gros  et  détail.  —  Primeurs. 

Comptoir  national  d'escompte  de  Paris.  —  Très  importante  agence  du 
Comptoir  national  d'escompte  de  Paris. 

Le  commerce  indi(;ène  n'est  guère  représenté  gue  par  quelques  marchands  au 

Betit  détail  de  comestibles  et  de  tissus.  On  doit  signaler,  en  outre,  quelques 
ova  qui,  achetant  certains  produits  de  Tindustrie  locale  en  Imerina  ou  dans  le 
Betsileo,  viennent  les  revenarc  à  la  côte. 

En  dehors  de  l'importance  due  à  son  propre  commerce,  Tamatave  doit 
aussi,  en  grande  partie,  son  développement  au  transit  considérable  qui  s'y  fait 
et  les  statistiques  montrent  que,  malgré  la  création  d'un  service  annexe  de 
cabotage  à  vapeur  ayant  sa  tête  de  ligne  à  Diego-Suarez,  Tamatave  est  resté  le 
port  de  transbordement  de  la  côte  Est  préféré  par  la  plupart  des  grandes  mai- 
sons de  commerce  de  la  Colonie,  qui  y  ont  presque  toutes  leur  siège  principal  et 
leurs  agents  directeurs. 

Les  services  de  navigation  sont  assurés  à  Tamatave  par  : 

Les  Messageries  Maritimes,  qui  y  font  escale  postale  quatre  fois  par  mois 
(deux  à  l'aller,  deux  au  retour),  sans  préjudice  des  bateaux  commerciaux  supplé- 
mentaires qui  apportent  le  fret  que  le  service  postal  bi-mensuel  régulier  a  dû 
laisser  à  Marseille  par  suite  d'encombrement. 

La  C**  Havraise  Péninsulaire,  qui  touche  à  Tamatave  au  moins  une  fois  par 
mois. 

Les  Chargeurs  Réunis,  qui,  en  dehors  de  leur  service  mensuel  de  cabotage 
côtier,  assuré  dans  de  très  bonnes  conditions  par  le  vapeur  Ville-de-Pcmambuco, 
effectuent  une  fois  par  mois  un  voyage  de  grande  ligne. 

RENSEIGIfEHEHTS  GÉNÉRAUX 

Le  voyageur  qui,  venant  de  l'extérieur,  se  rend  à  Tamatave,  choisit  de  pré- 
férence la  liçne  la  plus  directe  et  la  plus  pratique,  c'est-à-dire  celle  des  Messa- 
geries Maritimes.  Cette  compagnie,  en  effet,  fait  q^uatre  fois  escale  par  mois 
(deux  fois  à  l'aller  et  deux  fois  au  retour  de  la  Réunion  et  de  l'île  Maurice)  dans 
ce  port. 

Les  voyageurs  provenant  des  ports  moins  importants  de  la  côte  Est,  comme 
Vohemar,  Maroantsetra,  Fenerive,  Andovoranto,  Vatomandry,  Mahanoro, 
Mananjary  et  Fort-Dauphin,  prennent  le  plus  souvent,  pour  se  rendre  à  Tamatave, 
le  vapeur  Ville-de-Pernambuco,  de  la  C'«  des  Chargeurs  Réunis,  qui  a  orga- 
nisé, ainsi  qu'on  Ta  vu  ci-dessus,  un  service  mensuel  de  cabotage  côtier  s'éteo- 
dant  de  Diego-Suarez  à  Fort-Dauphin. 

Débarqué  à  Tamatave  et  désirant  se  rendre  dans  l'intérieur  (Imerina^.  le 
voyaffeur  peut  gagner  Ivondro,  Andovoranto,  puis  Mahatsara,  soit  en  utili- 
sant ta  voie  ferrée  et  le  canal  des  Pangalana,  soit  en  suivant  en  filanjana  la  route 
parallèle  à  la  côte.  Dans  le  premier  cas,  le  trajet  peut  s'effectuer  en  un  minimum 
de  dix  heures  ;  dans  le  second  cas,  il  faut  en  compter  au  moins  24. 

La  gare  terminus  delà  voie  ferrée  se  trouve  à  Ivondro,  à  10  kilomètres  de  Tama- 
tave. La  ligne  suit  constamment  le  bord  de  la  mer  et  ne  traverse  qu*une  rivière, 
le  Manangareze,  qui  délimite  au  S.  la  commune  de  Tamatave.  Sur  cette  rivière 
existe  un  pont  métallique  système  Eiffel,  de  20  mètres  de  long. 

Des  bateaux  à  vapeur  aménagés  pour  le  transport  des  voyageurs  prennent 
ceux-ci  à  leur  arrivée  à  Ivondro  et  les  conduisent  jusqu'à  BricKaville,  point  im- 


—  341  — 

tial  de  la  voie  ferrée  qui  relie  la  côte  à  Tananarive,  et  qui  est  actuellement  en 
ciçloitation  jusqu'à  Fanovana,  à  102  kilomètres  du  point  de  départ.  (Pour  les 
tarifs,  voir  le  chapitre  intitulé  :  Moyens  de  transport  et  de  communication^  2* 
partie,  §  I). 

En  outre  de  la  voie  rapide  de  communication  du  chemin  de  fer  et  des  Pan- 
galana  (C**  des  Messageries  Françaises  de  Madagascar j,  une  route  part  de  Tama- 
tavR  vers  Fenerive  et  Maroantsetra. 

11  existe  également  une  route  carrossable  conduisant  de  Tamatave  à  la 
station  d'essais  de  Tlvoloina  (12  kilomètres).  Cette  route  se  continue  par  un 
sentier  ffagnant  Ambatondrazaka. 

Enfin  une  piste  va  également  de  Tamatave  à  Ambatondrazaka  en  passant 
par  l'ancien  fort  de  Farafata. 

Les  salaires  sont  élevés  ;  un  simple  manœuvre  se  paie  à  Tamatave  1  fr.  50 
par  jour,  plus  la  nourriture. 

Pour  faciliter  aux  colons  rengagement  de  travailleurs  en  les  mettant  à 
môme  de  recourir  à  l'intermédiaire  de  Tadministration  et  afin  de  régulariser  le 
jeu  de  Toffre  et  de  la  demande  en  matière  de  contrat  de  louage  d'ouvrage,  il  a 
été,  par  arrêté  du  31  décembre  1900,  institué  dans  chaque  province,  et  notam- 
ment  à  Tamatave,  un  «  Office  régional  du  travail  »  ayant  pour  but  de 
faciliter  à  chacun  la  recherche  d'un  emploi  et,  aux  entreprises  privées,  le  recru- 
tement de  la  main-d'œuvre. 

Les  demandes  de  travailleurs  adressées  au  fonctionnaire  chargé  de  ce  ser- 
vice reçoivent  lar  plus  grande  publicité,  tant  par  l'affichage  d'un  avis  ad  hoc^ 
en  français  et  en  malpiache,  que  par  leur  insertion  aux  publications  officielles  de 
la  Colonie,  et  sas^isfaction  y  est  donnée  dans  la  mesure  du  possible. 

D'autre  part,  dans  un  but  de  vulgarisation  général,  un  Musée  commercial, 
ayant  pour  principal  objet  de  fournir  au  public,  par  l'exposition  d'échantillons, 
les  renseignements  aussi  complets  et  aussi  exacts  que  possible  sur  les  produits 
donnant  ou  pouvant  donner  lieu  aux  transactions  les  plus  importantes 
dans  les  régions  côtières  de  la  Grande  Ile,  et  principalement  dans  celles  de 
la  côte  Est,  a  été  installé  à  Tamatave  dans  un  mi meuble  spécial  où  se 
trouvent  également  l'Office  régional  du  travail,  dont  il  a  été  parlé  ci-dessus, 
et  le  service  des  renseignements  économiques.  Ce  service  a  pour  but  de  cen- 
traliser tous  les  documents  statistiques,  commerciaux,  industriels  et  agri- 
coles des  régions  côtières  de  la  Grande  lie.  Il  tient  à  la  disposition  du 
public  les  renseignements  de  toute  nature  qui  lui  sont  fournis  periodiauement, 
soit  par  les  différents  services  de  l'ile,  tels  que  celui  des  douanes,  de  l'agricul- 
ture, des  travaux  publics,  etc.,  soit  par  les  chambres  de  commerce,  les  chambres 
consultatives  et  les  chambres  d'agriculture  de  la  Métropole,  ainsi  aue  les  mar- 
chés d'Europe,  de  la  Réunion  et  de  l'île  Maurice,  soit  encore  par  les  chefs  des 
provinces  côtières,  par  les  différents  comices  agricoles  et  par  la  chambre  d'agri- 
culture de  la  Colonie. 

Dans  une  salle  adjacente  au  bureau  de  l'Office  régional  du  travail  et  du  ser- 
vice des  renseignements  économiques  est  installée  une  bibliothèque,  riche  d'en- 
viron 300  volumes.  Cette  bibliothèque,  ouverte  tous  les  jours  au  ]^ublic,  com- 
prend des  ouvrages  ayant  notamment  trait  au  commerce,  à  l'agriculture,  aux 
arts  industriels,  aux  sciences  pures  et  appliquées,  à  l'enseignement,  à  la  cons- 
truction, etc. 

Elle  possède,  outre  de  nombreux  annuaires,  un  grand  nombre  de  dic- 
tionnaires et  reçoit  les  principaux  quotidiens  de  la  métropole,  prescjue  toutes 
les  revues  et  tous  les  illustrés  français,  ainsi  que  certaines  publications  étrangères. 

A  la  bibliothèque  est  annexée  une  salle  de  dépêches  ou  sont  affichés  les  cablo- 
grammcs,  cours  commerciaux,  avis  officiels,  offres  et  demandes  d'emploi,  etc. 

Les  médecins  civils  à  Tamatave  sont  au  nombre  de  deux  :  M.  le  D''  Vie,  rue 
Amiral-Pierre,  et  M.  le  D' de  Fayard,  rue  Nationale. 

Les  pharmaciens  civils  sont  au  nombre  de  trois  :  MM.  Robin  et  Salez,  rue  du 
Commerce,  et  Tortel,  boulevard  Militaire. 

Il  existe  à  Tanambao  une  école  créée  p^r  l'Alliance  irançaise  :  51  élèves. 


-3^2  — 

La  ville  de  Tamatavc,  d'autre  part,  possède  une  école  ofâcielle,  Técole  pri- 
maire préparatoire  pour  les  garçons  d'origine  européenne,  3  écoles  particulières 
[écolesde  M»o"  Rabanit,  Panon  etrieM"**  Courtois)  et  deux  écoles  également  privées 
fondées  par  les  missions  etdirigées.  Tune  (école  aes  garçons)  par  les  frères  des 
écoles  chrétiennes  et  Tautre  (école  des  filles)  par  les  sœurs  de  S^-Joseph-de 
Cluny. 

Enfin,  il  existe  également  à  Tamatave  une  école  dirigée  par  la  mission  pro- 
testante française  et  une  autre  par  la  mission  anglicane. 

La  ville  ae  Tamatave  possède  quelq^ues  édifices  religieux  :  Téglise  de  S'-Jo- 
seph,  desservie  par  les  pères  de  la  mission  catholique,  et  deux  temples  protes- 
tants, dont  un  construit  à  Tanambao. 

Conditions  et  facilités  de  l'existence  à  Tamatave.  —  Gomme  dans  toutes  les 
villes  coloniales  ae  quelque  importance,  la  vie  matérielle  à  Tamatave  est  plutôt 
chère.  La  viande,  les  légumes,  tes  volailles  y  sont  d'un  prix  élevé  et,  pour  se 
loger  convenablement,  il  faut  compter  de  100  à  150  francs  par  mois.  Les  domes- 
tiques indigènes  coûtent  de  20  à  30  francs  par  mois  et  un  bon  cuisinier  se  paye 
au  moins  40  francs.  Ce  sont  les  Malgaches  ou  les  Malabars  qui  font  métier  de 
blanchisseurs  et  de  repasseurs. 

Avec  les  améliorations  considérables  apportées,  dans  ces  derniers  temps,  à 
Tassainissement  de  la  ville,  les  conditions  hygiéniques  y  sont  devenues  très 
bonnes  et  les  dernières  statistiques  montrent  que  Tétat  sanitaire  de  Tamatave  ne 
laisse  rien  h  désirer.  Grftce  aux  précautions  prises.  Tannée  1904^  comme  celles 
de  1901,  de  1902  et  1903,  s'est  passée  sans  qu  un  seul  cas  de  peste  ait  été  constaté 
et  tout  fait  espérer  que  le  fléau  ne  reparaîtra  plus  sur  ce  point  de  Madagascar. 

Tamatave  possède  un  certain  nombre  de  cafés,  restaurants  et  hôtels,  où  les 
voyageurs  peuvent  trouver  un  suffisant  confortable  à  des  prix  relativement  mo- 
dérés. 

Les  principaux  sont  : 


NOMS  DES  HOTELS 

PRIX 

de  la  pension 
mensuelle 

de  la  pension 

mensuelle  avec 

chambre 

de  la  pension 
journalière 

de  la  pension  1 
journalière  svec 
chambre 

HdteldePrance  et  continental 
Hôtel  de  l'Univer» 

130  fr. 
130 
100 
90 

?10  fr. 

180 
170 
130 

8  fr. 

7 
5 
6 

10  fr. 
8 
6 
7 

H6tel  da  Nouveao-Marcbé.. 
Hôtel  du  Midi 

Les 


transports  de  personnes  et  les  promenades  en  ville  se  font  généralement 
par  bourjanes,  en  filanjana,  au  prix  de  1  fr.  20  la  course  ou  Theure,  par  équipe. 


et  en  pousse-pousse  au  prix  de  : 

Pousse-pouse  à  1  place    40 
id.  à  2  places  60 

id.  à  1  place     4 

id.  à  2  places    6 

id.  " 

id. 


fr.  par  mois. 
-      id. 


—  la  journée. 

-  id. 
à  1  place     0  fr.  50  Theure. 
à  2  places    0       75      id. 

Un  tarif  a  été  également  fixé  pour  les  transports  des  colis  et  des  voyageurs 
dans  la  rade  de  Tamatave.  Il  est  de  1  franc  par  personne,  0  tr.  50  par  petit  colis 
et  1  franc  par  gros  colis. 

Emplacement  des  différents  services  représentés  dans  la  province 

Services  civils 


*•  tu!^''^i^'^^'ZJiiS^iï:S^    \  Administration  proTinciale. 
Sttcenff?    Oef^^*9araka    |  Bureau  dél  finances, 


Aux  Mangnien. 


-  343  — 

I'  AdminisiratioQ  moaicipale, 
nomiqnet, 
3.  Tribunal Aux  Manguiers. 

SDireclioD,  plftce  de  l'AncieD-M arche. 
Recette  priocipale  id. 

VérlficatioQ  et  poste,  sur  la  pUge. 

5.  Trésor Boulevard  Militaire. 

6 .  Travaux  publics Rue  Amiral-Pierre . 

Mines Bouleyard  Gallieoi . 

Pùrl Rue  du  Commerce  proloogée. 

1.  Domaines Rue  de  la  Batterie. 

8.  Service  topographique  ...  Id. 

9.  Ecole  primaire  prépara- 
toire   (Immeuble  les  Deux-Sœurs).  Près  du  maiobé. 

10.  Postes  et  télégraphes Rue  du  Commerce  et  rueBlévec. 

Téléphone Près  du  maiché,  rue  N*^  5. 

1 1 .  Agriculture Jardin  d'essais,  au  grand  Mahanoro. 

19.  Imprimerie Près  du  marché,  ru^  N** 5. 

13.  Votrie Près  du  marché,  rue  N*' 5. 

14.  Forêts A  la  Résidence. 

.K    pniiv»  $  Commissariat,  rue   Amiral-Pierre. 

lo.  r-Qiice j  VwXe  de  police,  rue  de  TananariTe,  Tanambao. 

Services  militaires 

1 .  Bureau  de  la  Place Boulevard  Oaliieni. 

Casernes Pointe  Tanio. 

9.  SetTices  administratifs  Pointe  Tanio. 

3.  Service  de  Santé  Aux  Manguiers. 
Hôpital  Aux  Manguiers. 

4.  Artillerie  Pointe  Tanio. 

5.  Service  vétérinaire  Près  des  abattoirs. 

PERSONNEL  DE  LA  PROVINCE  DE  TAMATAVE-YILLE 

MM.  DnboflC-Taret,  administrateur  de  2^'  classe  des  colonies,  administrateur- 
maire  de  la  ville  de  Tamatave. 
Falcnie,  administrateur-adjoint  de  2*  classe  des  colonies. 
Méngnant,  adjoint  de  1"  cla.sse  des  affaires  civiles. 
Girand,  adjoint  de  2*  classe  des  affaires  civiles,  secrétaire  de  la  mairie. 
Lacondray,  commis  de  2*  classe  des  affaires  civiles. 
Bénard,  écrivain  de  1'*  classe  des  affaires  civiles. 
BiffBOtti,  écrivain  de  1'*  classe  des  affaires  civiles. 
DiuK>8C-Taret  (Roger),  écrivain  auxiliaire. 
Bardicel,  écrivain  auxiliaire  (état  civil). 
Panon,  comptable  de  2<^  classe,  transports  civils. 
Gille,  écrivain  auxiliaire  (municipalité). 

Justice 

MM.  Lelong,  président  du  tribunal  de  1'*  instance. 
Villamur,  procureur  de  la  République. 
Collonna,  lieutenant  de  juge. 
Lucas,  juge-suppléant. 
Fortier,  greffier. 
AUn  (L.),  commis-greffier. 
Moisan,  secrétaire  du  parquet. 
Dupuy,  avocat-défenseur. 
Gonstans,  id. 

Gasparin,  4^^,         id. 
Le  Garrec,  id. 

Sonquet-Basidga,  id. 
Alin  (L.),  huissier. 
AdeUnO;       id. 
Zegon,  interprète. 


—  344  - 
Travaux  publics 

Penoooel  militaire 

M.  Tisserand,  capitaine  de  f  classe  du  génie,  chef  du  service  des  trayaui 
publics. 

Personnel  ciyil 

MM.  Roux,  conducteur  de  2*  classe  du  cadre  temporaii'e  (en  congé). 
Guillaiime,  conducteur  de  2*  classe  du  cadre  colonial. 
Dalais,  commis  de  3«  classe  du  cadre  temporaire. 
Grignon,  commis  de  3*  classe  du  cadre  colonial,  gérant. 
'  L'OuTier,  surveillant  de  2*  classe  du  cadre  colonial. 

Porto,  RadcB,  Phares  et  Lazarets 

MM.  OUive,  lieutenant  de  port  de  1'*  classe. 
Serveauz,  pilote. 

Mannequin,  gardien  de  phare  de  Z^  classe. 
Aly  Combo,  gardien  auxiliaire  (phare  d'Hastie). 
Stfoboko,  gardien  auxiliaire  rpnare  de  Tanio). 
Noël,  gardien  du  Lazaret  de  rUe  aux  Prunes. 

Sei'vice  topographique 

MM.  Martin,  vérificateur  de  1'*  classe  (pour  la  côte  Est|. 

Lenoir,  géomètre  principal  de  2<>  classe,  chef  de  circonscription. 

Haeckel,  fféomctre  de  1'*  classe. 

Deoler,  géomètre  de  2*  classe. 

Radaftsolo,  élève-géomètre  indigène  de  1'*  classe. 

Rijaonarivelo,  id. 

Ramamoi^isoa,  id.  de  2*  classe. 

Imprimerie  officielle 

MM.  Faoret,  £,  sous-chef  d'imprimerie  de  2fi  classe,  chargé  de  la  direction. 
Séguéla,  agent  de  2*  classe. 
Vérane,  agent  de  3*  classe. 

Voirie 

MM.  Bénard,  conducteur  de  1'*  classe  des  travaux  publics,  architecte  voyer. 
Verrienx,  commis  Ae  i'*  classe  des  travaux  publics. 
Masielin,  commis  de  2*  classe  des  travaux  publics. 
Maury,  commis  de  4«  classe  des  travaux  publics,  inspecteur  de  voirie. 
Langelier,  jardinier  chef. 
Grimaud,  gardien  du  marché. 
Lafttte,        id.      de  l'abattoir. 
Haury,         id.      du  cimetière. 

Police 

MM.  Despouys,  commissaire  de  police  de  2*  classe,  chef  de  la  Sûreté. 
Alix,  commissaire  de  police  de  3«  classe. 
Duplais,  inspecteur  de  2«  classe. 
Henrion,  bngadier  de  1'*  classe  du  cadre  local. 
Gapdevielle,  id. 

Servatias,  id. 

Marsand,  brigadier  de  2*  classe  du  cadre  local. 
Pignolet,  id. 

Doat,  id. 

Infante,  brigadier  de  1'*  classe  du  cadre  municipal. 
Hoarean,  id. 

De  Rolland,  brigadier  de  2«  classe  du  cadre  municipal. 
Leperlier,  id. 

Clain,  id. 

Mérillao,  id. 


—  345  — 


Services  militaires 

*  Baraaa  de  la  place 

MM.  Gro^ean,  ^,  lieutenant-colonel,  commandant  d'armes. 
Marehaiflse,  ^,  chef  de  bataillon,  major  de  garnison. 
Marchai,  lieutenant,  adjudant*de  garnison. 

2*  Régiment  de  tirailleurs   malgaches 

EUt-malor  et  portion  centrale.  —  Tainatave. 
État-major  et  0*  compagnie  (1) 

7*  compagnie  du  43*  colonial  (*) 
Services  administratifs  (*) 

Service  de  santé  {^) 
Service  de  l'artillerie  (5) 
Service  vétérinaire  (®) 

Assemblées  locales 

ComraiMioD  maoicipale 

Président  :  M.  Diuboao-Taret,  administrateur-maire. 

/•'  adjoint  :  M.  Bonnemaiaon. 

2*  adjoint  :  M.  Le  Garrec. 

Membres  :  MM.  Baretty,  Bonnet,  Mori,  Ravier,  Vie,  11. . . . 

Secrétaire  :  M.  Girand,  adjoint  des  affaires  civiles. 

Chambre  consul tative 

Président:  M.  Mori. 

Vice-président:  M.  àafllifttre. 

Secrétaire  :  M.  ViMen. 

Membres:  MM.  Baillet,  Bonnet,  Doqnin,   Julia,  Sendresse,  Mirio,  Perben, 

Ravier,  Rnifat,  Rodrignei. 
Secrétaire-archiviste  :  M.  Mérignant,  adjoint  des  affaires  civiles. 

Chambre  d'agriculture  (Toir  page  90  bis  ci-an nezée) 

Comice  agricole 

Président:  M.  Mori. 

Assesseurs  :  MM.  Ravier,  Laroqae. 

Membres  :  MM.  Baran,  Bargoin,  Bensch,  Ghantepie,  Gaatel-Dugenet,  Deloate, 

Dumont,  Girand,  Le  Garrec,  Orienz,  Payet,  Rnffat. 
Membres  affiliés  :    MM.    Duran,  Xavier,   Deajardins   [d'Ândovoranto]  ;  M. 

Bonaa  (de  Maroantsetra)  ;  MM.  Biendiné,  Boyer,  Dnval,  Marqnet,  Ulliet  [de 

Sainte-Marie). 
Secrétaire-archiviste  :  M.  H...,  administrateur-adjoint  des  colonies. 

Sociétés 

Comité  de  Madajgascar  (section  de  Tamatave)  C). 
Alliance  Française  (comité  de  Tamatave)  (^). 

Chambre  d'agriculture 

MM.  Benach,  membre  du  Comice  agricole  de  Tamatave,  résidant  à  Tamatave, 

président, 
de  Sardelys,  président  du  Comice  agricole  de  Mahanoro,  résidant  à  Am- 

petika,  /•'  vice-président, 
Jénotj  président  du  Comice  agricole  de  Yatomandry,  résidant  à  Arabala- 

tenma,  ^  vice-président, 
Campan,  membre  du  Comice  agricole  de  Mahanoro,  résidant  à  Maromitety, 

secrétaire. 


(i)  Voir  corps  d'occupation,  pages  65  et  66. 
(S)  Voir  corps  d'occupation,  page  64. 
(3)  Voir  corps  d'occupation^  page  79. 
(i)  Voir  corps  d'occupation,  page  '75. 


(5)  Voir  corps  d'occupation,  page  67- 
(6>  Voir  corps  d'occupation,  page  77. 
(7)  Voir  1~  partie,  §  III. 


—  346  — 

Membres 

MM.  Mogenet,  président  du  Comice  agricole  de  Diego-Suarez. 
Eckman,  président  du  Comice  agricole  d'Ambato. 
Mathieu,  président  du  Comice  agricole  d'Ânalalava. 
Richard,  président  du  Comice  agricole  d'Antalaha. 
Georget,  président  du  Comice  agricole  de  Fianarantsoa. 
Billaud,  président  du  Comice  agricole  de  Majun^a. 
Mersaime,  président  du  Comice  agricole  de  Nossi-Bé. 
Mon,  président  du  Comice  agricole  de  Tamatave. 
Boutillot,  président  du  Comice  agricole  de  Tulear. 

Membres  élus 

MM.  Chantepie,  membre  du  Comice  agricole  de  Tamatave. 
Fonsegriye,  membre  du  Comice  agricole  de  Vatomandry. 
D'  Raulin,  membre  du  Comice  agricole  de  Fianarantsoa. 
Moyaux,  membre  du  Comice  agricole  de  Nossi-Bé. 
Giroust,  membre  du  Comice  agricole  de  Mahanoro. 
Union  des  Femmes  de  France  (i) 
Société  du  Souvenir  Français  (1) 
Œuvre  des  Tombes  (1) 
Société  dite  «  Les  Frères  Italiens»  (1). 
Société  dite  «  Les  Cadets  de  Gascogne  »  (1) 
Société  dite  «  de  Rhône-ct-Loire  »  (t). 
Société  d'encouragement  pour  Tamélioration  de  la  race  chevaline  sur  la 

côte  Est  de  Madagascar  (1  ). 
Ligue  française  pour  la  défense  des  droits  de  l'homme  et  du  citoyen  (section 

de  Tamatave)  (1). 


LISTE  DES  HABITANTS  EUROPÉENS   ET  ASSIMILÉS 


Français  nés  dans  la  Métropole 

M.  Abeille,  agent  de  ta  C>*  Française, 
pointe  Hastie. 
M"*  AiGUiLHON,  rentière,  nie  de  la  Bat- 
terie. 
MM.  Alabéatrice,  marchand  de  bois,  rue 
Lambert. 

Alfo.nsi,  colon,  place  Bienaimc. 

All.\in,  cordonnier,  rue  de  la  Réu- 
nion. 

Amiot,  employé  de  commerce,  rue 
Nationale. 

Arnous,   employé   à  la  G'*  Marseil- 
laise. 

AudulloTj   empîoyé   de  commerce, 
rue  Amiral-Pierre. 

AuKiUATRB,   agent  des    Messageries 
Maritimes,  rue  du  Commerce. 

Bâchasse,  Ernest,  colon,  concession 
De  Biarotte. 

Baillet,  agent  de  la  €*•  Havraise  pé- 
ninsulaire, rue  Amiral-Pierre. 

Barbier,  Louis,  caissier  au  Louvre. 

Baretty,   commissaire- priseur,    rue 
Nationale. 


MM.  Bargouin,  horloger,  rue  du  Com- 
merce. 

Baron,  Paul,  employé  à  la  C**  Pari- 
sienne, rue  du  Commerce. 

Barrault,  agent  des  magasins  du 
Louvre,  rue  du  Commerce. 

Bensch,  Osman,  avocat-défenseur, 
rue  Nationale. 

BéRAUD,  négociant,  rue  Amiral-Pierre. 

Berna Dou,  entrepreneur,  rue  Amiral- 
Billard. 

Blavette,  Ernest,  surveillant  des 
travaux,  chez  M.  Mori. 

BoDY,couturière,rue  Amiral -Pierre,!!. 


■• 


M 

MM.  BoiFFiN  Henri ,  hôtel  de  l'Univers. 

BoNNEMAisoN ,  propriétaire,  rue  Fia- 
court. 

Bonnet,  négociant,   boulevard   Ga!- 
lieni. 

Bouju,   comptable,    rue  Lieutenant- 
Noël. 

Db  Bourdeau  d*Au0éjos,  employé  de 
commerce,  8,  rue  Louvières. 

BouRGOiN,  tonnelier,  rue  N"  1. 
M"*  BouTREUx,  infirmière  religieuse,  hô- 
pital. 


(1)  Voir  1"  partie,  §IIL 


-  347  — 


MM.  fiouvisz,  agent  des  magasins  géné- 
raux, rue  Amiral-Pierre,  9. 

BOYER,  commerçant,  rue  du  Com- 
merce. 

Brbnivr,  sans  profession,  boulevard 
Militaire. 

Bruïbre,  employé  de  commerce,  rue 
Amiral-Pierre,  9. 
M"*  BuANTON,  Angèle,  couturière,  place 

Bienaimé. 
MM .  BucQUBT,  colons,  rue  Amiral-Pierre,20. 

Bruchaud,  prospecteur,  rue  de  Tana- 
narive. 

Castillon  du  Perron,  négociant,  rue 
du  Commerce,  41. 

Cassou,  cmp'oyé  de  commerce,  rue 
de  la  Gendarmerie. 

CAUcié,  directeur  du  wharf,  boule- 
vard Gallieni. 

Cazalis,  sans  profession,  pointe  Has- 
tie. 

Chabas,  Louis,  entrepreneur,  rue  de 
la  Batterie. 

Chantepie,  négociant,  rue  du  Com- 
merce. 

Cbanussot,  René,  employé  aux  Ma- 
gasins généraux. 

Cbarson,  directeur  de  théâtre,  route 
de  rivoioina. 

Chatillon,  comptable  aux  Message- 
ries françaises. 
M"*  Chenard  de  la  Giraudais,  rentière* 

rue  des  Yoloffs. 
M.  Cbentail,  menuisier,  rue  de  Tanana- 
rive. 
!!"••  Clerc,  institutrice  religieuse. 

Clerget,  inHrmière  religieuse. 
MM.  CoLLOMER,  limonadier,  rue  du  Com- 
merce. 

CoLLOMP,  Julien,  commerçant,  boule- 
vard Militaire. 

CoLLOMP,  Marins,  commerçant,  boule- 
vard Militaire, 

Coxbbs,  Joseph,  négociant,  rue  N«  1. 
M"*  CoNSTANs,  Marthe,  institutrice  reli- 
gieuse. 

M.  Constant,  Antoine,  commerçant,  rue 

du  Commerce. 
M**'  Creyssbls,  institutrice  religieuse,  rue 

du  Commerce. 
MM.  CuLA,  Désiré,  charcutier,  rue  de  Ta- 

nanarive. 

GuLA,  Louis,  charcutier,  rue  de  Ta- 
nanarive. 
M"»'  Dault,  institutrice  religieuse,  rue  du 
Commerce. 

DAYDi,  Jeanne,  couturière,  rue    du 

Commerce. 
Datdé,  Marie,  modiste. 
M.  DE  BussGUÈRE,  joumatistc,  rue  Natio- 
nale. 
M"*  DE  Balmann,    Marie,  rue  de  TArtil- 
lerie. 


MM.  DE  Biarrotte,  Armand,  sans  profes- 
sion, rue  Maudave. 
DE  Biarrotte,  Léon,  commerçant,  rue 

de  la  Batterie. 
de  Boisvillers,  Calus,  rue  Louvière. 
M—  Delon,   Sylvia,  sans  profession,  rue 

Amiral-Pierre. 
MM .  Derost,  Benoit,  menuisier,  rue  du  Lieu- 
tenant-Lubcrt. 
Despkrous,  employé  au  génie,  rue  du 

Lieutenant  Noël. 
Didelot,  Maurice,    agent  de  la   G'* 

Havraise,  pointe  Hastie. 
DoQULN,  Ch.-Théodore,  directeur  des 

magasins  généraux,  villa  Cvrano. 
DoQuiN,    Charles,    comptable,    villa 
Cyrano. 
M-*  DouuLN,  Ellen,  sans  profession,  vilJa 

Cyrano. 
MM.  Durbec,  capitaine  au  long  cours,  rue 
Lagougine. 

DUSSARGNES    DE   COLOMBIER,    CmplOVé 

aux  Messageries  françaises,  rue  au 
Commerce,  hôtel  de  l'Univers. 

EcHK,  missionnaire,  rue  du  Commerce. 
M"*  Estèbe,  Blanche,   caissière,  Taverne 

Parisienne. 
MM.  Falret,  instituteur,  école  chrétienne. 

Fargy,  Gaston,  commerçant,  rue  du 
Commerce. 

Feuillatre,  tailleur  d'habits,  xue  du 
Commerce. 

Freydier,  prêtre,  Mission  catholique. 

Fazio,  commerçant,  rue  de  l'Artille- 
rie. 

Gal,  instituteur,  frères   des   écoles 
chrétiennes. 
M—  GÉLiN,     institutrice   religieuse.   Mis- 
sion catholique. 
MM.  Genez,  commerçant,  boulevard  NM4. 

Ghigiasso,  commerçant,  rue  du  Com- 
merce. 

GiRODON,  menuisier,  rue  L^-Lubert. 

Godin,  mécanicien  rue  Amiral-Pierre. 

Granger,  boulanger,  rue  Nationale. 

Greffeuille,  agent  de  la  C*  Marseil- 
laise, rue  du  Commerce. 

Grolard,  cuisinier,  impasse  L^-Noël. 

Grolleau,  commerçant,  rue  Amiral- 
Pierre,  75. 

Groult,  tailleur  d'habits,  rue  du 
Commerce. 

Gueyton,  agent  d'affaires,  place  Du- 
chesne. 

Guguelmi,  boucher,  rue  Ile-de-Fran- 
ce. 

Guichard,  agent  de  la  maison  De- 
rungs,  rue  Nationale,  1. 

GuiLBOT,  négociant,  rue  du  Commerce. 

GuiNOT,  Clerc  d'avocat,  rue  L*-Noël. 

Grange,  Jean,  commerçant,  rue  Na- 
tionale prolongée. 

Goldoni,  commissionnaire,  rue  Na- 
tionale. 


-   348  - 


MM.  GouAUX,  Louis,  négociant,  rue  N"  1. 
GouDARD,    Henri,  employé   à    la  G'* 

Marseillaise. 
GuBSNé,    Gustave,    surveillant     des 

travaux,  Tanio. 
GuiRAUT,  entrepteneur,  boulevard  Mi- 
litaire. 
Haury,  sous-officier  en   retraite  (gar- 
dien du  cimetière). 
Hausswirtch,  infirmière    religieuse, 
hôpital. 
M"*  HoGUKT,  couturière,  rue  S*'-Marie. 
MM.  Imbault^    magasinier,      Messageries 
françaises. 
IxBERT,  fabricant  de  glace,  place  Du- 

chesne. 
Itey,  Armand,  commerçant,  rue  du 
Commerce. 
M"*  Itey,  sans  profession,  rue  du  Com- 
merce. 
•M.  Jarillot,  Ernest,  entrepreneur,  bou- 
levard N-  20. 
M"«*  JouLiA,  hôtelière,  hôtel  du  Midi. 
JouRDA,  Anne,   sans  profession,  rue 
Amiral-Pierre. 
MM.  JouRDA,  François,  employé  au  génie, 
rue  Amiral-Pi erro. 
JusELON,  menuisier,  rue  Lagougine. 
Krafft,  Léon,  employé  à  la  C'*  Mar- 
seillaise. 
Lacome,  missionnaire,  Mission  catho- 
lique. 
Lafitte,  Alfred,  comptable,  Comptoir 

d'escompte. 
Laffon,  commerçant,  rue  du   Com- 
merce . 
Langelier,  jardinier,  rue   de  la  Bat- 
terie. 
M"*  Le  Bâtard,  Louise,  sans  profession, 

café  d'Alger. 
M"«  Lefebvre,  sans  profession,  bou'evard 

«•  20. 
M.  Le  Garrec,    avocat  défenseur,    rue 

Lieutenant-Noël . 
M-*  Lennox,   sans  profession,   rue    des 

Dunes. 
MM.  Lerour,  colon,  Tanio. 

Le  Sire,  chef  de    gare,    hôtel    de 

l'Univers. 
Loiseau,  comptable,    rue  du    Com- 
merce, 29.  * 
Loiseau,  Pierre,  maçon,  nie  Louvières. 
■-•  Lonouet,  rentière,  rue  des  Yoloffs. 
MM.  Loret, Jean- Pierre,  ferb'antier,  square 
Beckman. 
LucET,  Adolphe,  surveillant  au  génie. 
Magnï^,  entrepreneur  de  peinture,  rue 
Flacourt. 
M"*  Marchand,  Marie,  institutrice  religieu- 
se, Mission  catholique. 
MM.  Marrz,  employé  de  commerce,  rue 
de  la  Gendarmerie. 
Marteau,  boulanger,  bou'evard   Mili- 
taire. 
Martin,  Jules,  limonadier,  café  des 
Voyageurs. 


M— 

MM  . 


M.  Martin,  André,  industriel,  Tanio. 
M"*  M  art  Y,  infirmière  religieuse,  hôpital. 
MM.  May,     Marce',     chirurgien-dentiste, 
rue  Nationale,  42. 
Mengin,  dessinateur,  pointe  Hastie. 
MiRio,  administrateur  des  Messageries 
françaises. 

Monferran,  missionnaire.  Mission  ca- 
tholique. 

MoBEL,  emp'o)réde  commerce.  Comp- 
toir rouennais. 

MoRi,  entrepreneur,  rue  Sylvain-Roux. 

NicoLLE,  agent  du  Comptoir  rouennais, 
rue  du  Commerce. 

Niveau,  Henri,  peintre,  rue  de  TAr- 
tillerie. 

NÉGRO,  comptab'e,  C**   Marseillaise. 

Pascal,  Etienne,  employé  des  Messa- 
geries françaises,  pointe  Hastie. 

Pbrtinant,  Ernest,  avocat,  rue  Ami- 
ral-Pierre . 

Pastoral,  institutrice  religieuse,  Mis- 
sion catholique. 

Petitjban,  rue   Nationale, 

Pey  bonnet,  représentant  de  commer- 
ce, rue  de  la  Gendarmerie. 

Perben,  agent  de  la  C'*  Lyonnaise, 
boulevard  Gallieni. 

Pierre,  Alfred,  employé  C.  N.  E.  P. 

PiG.NABD,  comptable  à  laC'*  Lyonnaise. 

Pillet,   comptable,  Magasins  géné- 
raux. 

Plnget,  instituteur  religieux,  frères 
des  écoles  chrétiennest 

PiTOis,  employé  à  la  C^*  Marseilaise, 
rue  du  Commerce. 

Planes,  magasinier,  magasins  à  pé- 
trole. 

Plasse,  Henri,  comptable  C.  N.  E.  P, 

Plume  Y,  comptable,  boulevard  Gal- 
lieni. 

PoGGioLi,  entrepreneur,  rue  Louvières. 

Poux,  Albert,  commerçant,  rue  du 
Commerce 

Poux,  Marcel,  employé  de  commerce. 

Prune,  charpentier,  rue  N»  i. 

Ravier,  sans  profession,  Tanio. 

Rebuffat,  Félicien,  prospecteur,  bou- 
levard N"  2. 

RÉGIS,  menuisier,  rue  N*  1. 
M""  Reibel,  institutrice  religieuse,  Mission 

catholique. 
MM.  Renn,  co:on,  Tanambao. 

RiBOT,  coiffeur,  rue  du  Commerce. 

Robert,   entrepreneur  de  transports, 
rue  Amiral-Pierre. 
M"*'  Roussel,   sans  profession,  hôtel  du 
Midi. 

RuAD,  infirmière  religieuse,   hôpital. 

RucH,  id.  id. 

M.  RuFFAT, négociant,  rue  du  Commerce. 
M""  RoBiLLARD,   rentière,  boulevard  Gal- 
lieni. 

Salann,  infirmière  religieuse,  hôpital  ' 


MM.  Sallks,  employé  de  commerce,  rue 
du  Commerce. 

Septb,  Auguste,  entrepreneur  de  trans- 
ports, rue  Aiiîiral-Pierre. 

Serre,  Georges,   représentant  de  la 
maison  Marchand,  rue  Nationale. 

Sers,  instituteur,  frères  des  écoles 
chrétiennes. 

Soudée,   commerçant,  rue  du  Com- 
merce • 

SizAiRB,  Henri,  négociant,  rue  N'  1 . 

Ta'solle,  gérant,  nôtel  de  France. 

TrahanOi  employé.  Messageries  fran- 
çaises, pointe  Haslie. 
M-"  Train,  lingère,  hôtel  de  TUnivers. 
MM.  Travès,  menuisier,  rue  N»  14. 

Tréal,  Gaston,  comptable,  rue  Ami- 
ral-Pierre, 53. 

TattAL,  Edmond,  comptable,  rue  Jean- 
Laborde. 
M"*  Trégherel,  infirmière  religieuse,  hô- 
pital militaire. 
MM.  Torelli,  employé,  rue   Hôpital-Mili- 
taire. 

Vallette,  empîové.  Messageries  fran- 
çaises, pointe  Hastie. 

Vaugon,  marchand  de  chevaux,  rue 
des  Dunes. 

Vautes,  coiffeur,  rue  du  Commerce. 

Vernaz,  directeur  des    Pangalanes, 
Messageries  françaises. 

VÉRON,  architecte,  Messageries  fran- 
çaises. 

VÉROT,  commerçant,  rue    du    Com- 
merce . 

ViAL,  gérant,  café  Glacier. 

YiBiEN,  directeur  du  Comptoir  d'es- 
compte, rue  du  Commerce. 

ViÉ.  docteur  en  médecine,  rue  Ami- 
ral-Pierre. 

YiGiNE,  employé  de  commerce.  Maga- 
sins généraux. 

ViTALi,  Dominique,  employé  aux  tra- 
vaux publics. 
M»«  WicEEHs,  Joséphine,  rentière,  rue  des 
Yoloffs. 

Français  nés  aux  colonies  françaises 

MM.  Abémonti,    comptabie,   rue    Amiral- 
Pierre  . 
Abillon,  charpentier,  boulevard  Mili- 
taire. 
Abraham,  peintre,  rue  de  Pronis. 
M"^  Abraham,  blanchisseuse,  rue  de  Pro- 
nis. 
MM.  Abroussb,  Denis,  commerçant,  Am- 
pasimazava. 
Abrousse,  Albert,  charpentiers,  bou- 
.     levard  Militaire. 
Abrousse,  Lucien,    marin,   Ampasi- 

mazava. 
Abrousse,    Louis,    cordonnier,   rue 

Louvière. 
Adavilmart,  Nicolas,  ferblantier,  rue 
Le  Timbre. 


—  849  - 

MM. 


M 


M. 
M- 

MM. 


M- 
MM. 


MM 
M 


MM. 


M- 

M. 
M— 


MM. 


Adavilmart,    Léopold,    charpentier, 
boulevard  Militaire. 

Adavilmart,  Louis,  sans  profession, 
Anjoma. 

Adavilmart,  Azélia,  sans  profession, 
Anzoma. 

Adavilmart,  Zélie,  sans  profession, 
Anjoma. 

Adeline,   Juliette,    sans    profession, 
rue  duXII-Décembre. 

Ader,  sans  profession,  Anjoma. 

Admeth,  domestique,  rue  de  la  Bat- 
terie. 

Adrien,  Alice,  sans  profession,  An- 
joma. 

Agénor,  Ludovic,  emplové,  service  de 
rartillerie.  pointe  Haslie. 

AoéxoR,    blanchisseuse,    rue   de  la 
Réunion. 

Alberty,  sans  profession,  Anjoma. 

Albon,  tvpographe,  rue  du  Lieutenant- 
Luberi. 

Alera,  charpentier,   Ampasimazava. 

Alexandre,    Martin,    commis,     rue 
Sainte-Marie. 

Alexandre,  Joseph,  voilier,  rue  de  la 
Réunion. 

AuN,  Eulalie,  sans  profession,  rue  de 
la  Réunion. 

Alin,  Ludovic,  garde-mcubies,  Gou- 
vernement Général. 

Aline,  cordonnier,  rue  de  l'Artillerie. 

Alinval,  marin,  pointe  Hastie. 

Allard,   Marie,   couturière,  rue  du 
Lieutenant-Lubert. 

Allard,  Léa,  sans  profession,  rue  du 
Lieutenant-Lubert. 

Alliés,  sans  profession,   boulevard 
du  Cimetière. 

Altiéri,    Camille,    couturière,    rue 
Sainte-Marie. 

Amat,  commis,  pointe  Haslie. 

Amarat,  boulanger,  rue  Louvières. 

Amarat,  couturière. 

Ambroise,  Marguerite,  couturière,  rue 
du  Lieutenant-Noel. 

Amenville,  entrepreneur,  pointe  Has- 
tie. 

Amila  RO,     Paul,     forgeron,     pointe 
Hastie. 

Amila rd,  Joseph,  charron,  rue  Sainte- 
Marie. 

Amat,  écrivain,  pointe  Hastie. 

Amourdou,  Ju  ien,  chauffeur,  rue  du 

Lieutenant-Lubert. 
Amourdou,  sans  profession,  rue  du 
Lieutenant-Lubert. 

.  AndrI^.,  Julien,  maçon,  Ampasimazava. 

Angklie,    sans   profession,   rue   du 
Lieutenant-Noël. 

Acnesiën,  sans  profession,   rue   de 
l'Artillerie. 

ANTli,  J.-B.,  maçon,  rue  Nationa'e. 

Anté,    Edgar,   mécanicien,  rue  Na- 
tionale. 

Anubal,  charpentier,  Anjoma. 


—  380  — 


M"*'  Anubal,  Marguerite,  sans  profession, 
Anjoma. 

Antoine,  Séraphine,  couturière,  rue 
du  Cimetière. 

Antoine,   couturière,  rue  du  Cime- 
tière. 
M.  Appels,  Jean,    maçon,    rue    Ile-de- 
France. 
M"**  Appels,  Stéphanie,  couturière,  rue  de 
Tananarive. 

Appels,  Phi:omène,  couturière,  bou- 
levard du  Cimetière. 

Ardouin,  couturière,  rue  de  Tanana- 
rive. 

Argien,  Elise,  sans  profession,  rue 
Louvières. 

Armand,  Ëugénia,  couturière,  pointe 
Hastie. 
M.  Armand,  Alexandre,  pécheur,  poinle 
Hastie. 

Armonette,  sans  profession,  rue  du 
Cimetière. 

Aricombe,  sans  profession,  rue   du 
Capitaine- Schoèl. 

Ary,  cuisinier,  rue  du  Lieutenant-Lu- 
bert. 

AssEN,  sans  profession,  rue  du  Lieu- 
lenant-Berthoid. 

AssiDON,  modiste,  rue  Amiral-Billard. 

Atan,  sans  profession,  pointe  Hastie. 

Audressv,    Marie,    sans   profession, 
rue  des  Bancouliers. 

Bacuel,  Emiiien,    bijoutier,    rue  du 
Commerce. 

Bachel,  Emilienne,  sans  profession, 
rue  du  Commerce. 

Bachelier,  Augusta,  sans  profession, 
Ampasimazava. 

Bachelier  (V»«),  sans  profession,  rue 
Pronis. 

Bachelier,  Lucie,  couturière,  boule- 
vard Militaire. 
M.  Baget,    employé    aux    Messageries 
françaises,  pointe  Hastie. 
M-"  Balangourt,  epiciére,  rue  de  ['Hôpital- 
Militaire. 

Balbi.ne,  Amélie,  sans  profession,  rue 
Ile-de-France. 

Balbine,  Aubeïda,  sans   profession, 
rue  Ile-de-France. 
MM.  Balbine,    Louis,  emplové,    services 
administratifs,  rue  Ile-de-France. 

Balbine,  Stéphen,    sans   profession, 
rue  ile-de-Trance. 

Balbine,  Théodore,  entrepreneur,  An- 
joma. 
M""  Balbê,  domestioue,  Tanambao. 

Baraka,     blancnisseuse,     bou'evard 
Gallieni. 
MM.  Barau,  entrepreneur,  Anjoma. 

Le  Barbier,  Hippolyte,  employé  de 
commerce,  rue  N"  1. 
M""*  Barbarin,    Célina,   sans   profession, 
pointe  Hastie. 

Barbarin,  Marguerite,  blanchisseuse, 
poinle  Hastie. 


M 


MM . 


M- 

M. 
M- 

M. 

M— 


MM .  BiaKGB,  mécanicien,  nie  Louvières. 

Baroissbl,  écrivain  auxiliaire,  rue  de 
TArtillerie. 

Barthélémy,  maçon,  AmpAsimazava. 
M"«  Basson,  blanchisseuse,  rue  de  Tana- 
narive. 

Batty,  sans  profession,  rue  de  THÔ- 
pital-Miiitaire. 

Baunaudet,  sans  profession,  rue  Na- 
tionale. 
M.  Bauval,  Joseph,   chaudronnier,  rue 
Sainte-Marie. 
M""  Bauval,  sans  profession,  pointe  Hastie. 

Bazélioub,   sans  profession,   rue  du 
Cimetière. 
M.  Beaublamg,  commis,  pointe  Hastie. 
M""  llEAUVAL,  sans  profession,  Itwulevard 
Militaire . 

BÈGUE,   Uyachilie,    sans    profession, 
pointe  Hastie. 
MM.  BÈGUE,  Edmond,  employé  de  com- 
merce, rue  Lambert. 

BÈGUE.  Gérard,  sans  profession,  rue 
Lambert. 

BÈGUE,  Henri,  comptable,  rue  de  Ta- 
nanarive. 

BilGUiNE,  sans  profession,  école  chré- 
tienne. 
M—'  Bi^LEM,    Stéphanie,    couturière,    rue 
du  Lieutenant-Lubert. 

Bellon,  Chariine,   sans   profession, 
abattoir. 
MM.  Bellon,    Charles,    sans   profession, 
abattoir. 

Bellon,  Pascal,  sans  profession,  rue 
des  Pêcheurs. 

Bélamie,  domestique,  rue  Nationale. 

BÉNARD,  Timoté,  sans  profession,  rue 
de  la  Gendarmerie. 

Béneval,  Augustin,  tailleur  d'habits, 
rue  de  1  Hôpital-Militaire. 
M«"  Benoiton  (V"),  sans  profession,  rue 
Amiral-Pierre,  15. 

Benoiton,  Léoncine,  sans  profession, 
rue  de  Tanauarive. 

Benoiton,  Elisabeth,  sans  profession, 
rue  de  Tananarive. 

Benoiton,  Julie,  domestique,  boule- 
vard N«  20. 

BÉRAUD,  Armand,  épicière,  me  Lam- 
bert. 
MM.  BÂRAUD,  Ernest,  sans  profession,  rue 
Sylvain-Roux. 

Berchon,  sans  profession,  rue  Ami- 
ral-Pierre. 
M"*"  BÉRET,  blanchisseuse,  pointe  Hastie. 

Bercez,  sans  profession,  rue  du  Lieu- 
tenant-Lubert. 

Bernard  (¥»•),  couturière,  pointe  Has- 
tie. 

Bernard,  Vivienne,  couturière,  rue 
Nationale  prolongée. 

BernoTj  Augusta,  couturière,  rue  de 
THÔpital-Miiitaire. 


—  8M  — 

flifll , 


H"*  Bernot,  Joséphine,  couturière,  rue 
Amiral-Billard.  . 

MM.  Bbrnot,  Alfred,  menuisier,  rue  Ami- 
ral-Billard. 
Bertile,  pêcheur,  pointe  Hastie. 
Biberon,  employé  de  commerce,  rue 

du  Cimetière. 
fiiBLLY,  peintre,  Tanambao. 
MM.  Buoux,  employé  à  la  C'*  Marseillaise, 
rue  Amiral-Dupré. 
Bocage,  Albert,  pécheur,  pointe  Has- 
tie. 
!-•  Bocage,    Thérésine,    blanchisseuse, 

pointe  Hastie. 
MM.  Blainville,  maçon,  pointe  Haslie. 
BoNROi,  charpentier,  Ampasimazava. 
Booz,     Augustin,    charpentier,    rue 

du  Lieutenant-Lubert. 
Booz,  Albert,  charpentier,  rue  N*  14. 
Booz,  Jules,  tailleur  d'habits,  rue  N« 
14. 
M"«  Bordenave  (¥▼•),   sans   profession, 

pointe  Hastie. 
MM.  Bordenave,  Jean,  douanier. 

Bosviel,  employé  de  commerce,  bou- 
levard N»  20. 
BooDHiA,  Joseph,  menuisier,  route  de 

Tanaqarive. 
fiouDHiA,   Arsène,  employé  de  com- 
merce, route  de  Tananarive. 
M—'  Bousquet  (V^*),    couturière,  rue  de 
THôpital. 
BoussiNGO  (¥»•),  épicière,  pointe  Has- 
tie. 
MM.  BoussiNGO,  Alix,  contremaître,  pointe 
Hastie. 
BovALOT,  boulanger,  Ampasimazava. 
BoTER,  Joseph,  sans  profession,  rue 
Amiral-Pierre. 

M"««  BoYER,  Camille,  chapelière,  rue  Ami- 
ral-Billard. 

BoYER,  Mésine,  sans  profession,  rue 
Nationale. 

BoYER,  Joséphine,  sans  profession, 
rue  N" 1. 

BoYER,  Félicie,  sans  profession,  rue 
du  Lieutenant-Noël. 

BOYER,  Augustine,  couturière,  rue  du 
Lieutenant-Noël. 
M.  BOYER,  Raoul,  sans    profession,  rue 

de  l'Abattoir. 
M»»  BoYER,  Ernestine,  bonne,  pointe  Has- 
tie. , 

BoYER,    Amélie,    couturière,    pointe 
Hastie. 

BoYER,  Vélie,  couturière^  rue  Ami- 
ral-Pierre. 
MM.  Bréda,  Augustin,   commerçant,   rue 
de  la  Réunion. 

BaÉDA,  Louis,  forgeron,  rue  N"  17. 

Brémanatou,  domestique,  rue  du  Lieu- 
tenant-Noêl. 
M—  Bréval  (Y'*),  sans  profession,  pointe 
Hastie. 


M- 

MM. 


M— 


MM 


M— 

MM . 

M"- 


MM 


M 


■>•■ 


MM 


M- 

MM. 


Bréval,  Théodore,  forgeron,  pointe 

Hastie. 
Broum,  sans  profession,  rue  de  THÔ- 

Sital. 
»•  Brunet,   sans  profession,  rue 
Ile-de-France. 

BuNGué,  Antoine,  employé   de  com- 
merce, Lieutenant-Lubert. 

Cadet,  François,  charpentier,  pointe 
Hastie. 

Cadet,  Etienne,  commis,  pointe  Has- 
tie. 

Calli,  Papin-Joseph,   cuisinier,  Ta- 
nambao. 

Calli,  Papin-Louis,  charpentier,  Ta- 
nambao. 

Casimir,  Julienne,   couturière,  rue  de 
la  Réunion. 

Casimir,  Poia,  sans  profession,  pointe 
Hisiie 

Castro,  Joseph,  bonbonnier,  Anjoma. 

Castro,  Thiogène,  boulanger,  Anjo- 
ma. 

Catier,  garçon  de  café,  hôtel  Con- 
tinental. 

Catteri,  forgeron,  pointe  Hastie.   ^ 

C AUBIN,  sans  profession,  rue  du  Lieu- 
tenant-Lubert. 

Cazal,  Salustier,  sans  profession,  rue 
Nationale. 

Cazal,  Fiorisse,  menuisier,  Anjoma. 

CéLAï,  couturière,  pointe  Hastie. 

CÉLiNA,   sans  profession,    boulevard 
d'Ivondro.  ^    ,,„^ 

Cernain,  tailleur  d'habits,  rue  de  1  Hô- 
pital-Militaire. 

Certier,  Georges,  garçon  de  café,  rue 
de  la  Réunion. 

Certier,  Lena,  blanchisseuse,  rue  de 
la  Réunion. 

Chapelut,  Anna,  sans  profession,  rue 
du  Chnetière. 

Chapelut,  née  Lejcune,  sans   profes- 
sion, rue  Louvières. 

Charles,  Jean,  pécheur,  pointe  Has- 
tie. , 

Château,   sans   profession,   rue    de 
l'Hôpital. 

Chevalier,  sans  profession,  rue  Syl- 
vain-Roux. . 

Cyrille,  forgeron,  rue  de  la  Réunion. 

Clain,  Blancne,  sans  profession,  rue 
du  Lieutenant-Lubert, 

Clain,  Rose,  sans  profession,  rue  de 
la  Réunion. 

Clain,  Léopold,  limonadier,  rue  de  la 
Réunion. 

Clain,  Henri,  charpentier,  pointe  Has- 
tie. 

Claln,  Furcy,  pécheur. 

Clain,  Valence,  marin,  pointe  Hastie. 

Clain,  René,  sans  profession,    id. 

Clain,  Reine,  sans  profession,  rue  du 
XII-Décembre. 

Clainge,  charpentier,    rue  S^-Marie. 

Clapet,      .  ia.        ruedeTArtillerie. 


—  35«  — 


M— 

MM. 

M- 
MM. 


M- 

M. 


M 


MM. 
M- 
MM. 


M- 
MM  > 


M- 
M. 

M— 

MM. 

M»- 
MM. 


M- 


•• 


Clément,  domestique,  chez  M.  Ba< 
relty. 

Clémentine,  sans  profession,  pointe 
Hastie. 

Clermont,  Zilh,  charpentier,  me  des 
Pêcheurs. 

Clopon,  maçon,  Tanambao. 

Cologon,  Chéry,  charpentier,  Anjoma. 

CoLOGON,  Fortuna,  journalière,  rue 
Ile-de-France- 

CoNDAPiN,  cigarier,  Tanambao. 

Constant,  Frédéric,  négociant,  rue  du 
Commerce. 

CoNSTANTiNB,  couturière,  Anjoma. 

CoPETTE,  Augustin,  charpentier,  rue 
du  Lieutenant-Lubert. 

CopETTE,  Henriette,  couturière,  me 
du  Lieutenant-Lubert. 

Cormaho,  blanchisseuse,  pointe  Has- 
tie. 

CoRTE,  cordonnier,  points  Hastie. 

CoTEL,  charpentier,         id. 

Courtois,  Maria,  institutrice,  me  Na- 
tiona'e. 

Crémazy,  Albert,  commis  des  Messa- 
geries Maritimes,  me  des  Dunes.  ' 

Cresssan,  charpentier  de  la  marine, 
me  Ile-de-France. 

Gros,  Emmanuel,  sans  profession,  me 
Blévec. 

Gros^  Lôontine,  sans  profession,  me 
Blevec. 

Cuvelier,  Benjamin,  sans  profession, 
pointe  Hastie. 

Cuvelier,  Gaston,  propriétaire,  pointe 
Hastie. 

Daffreville,  Joseph,  frère  des  écoles 
chrétiennes. 

Dalmar,  domestiaue,  me  du   Papin. 

Damour,  dame  de  compagnie,  rue 
Amiral-Billard. 

Dangest,  employé  de  commerce,  me 
des  Dunes. 

Dangest,  rue  des  Dunes. 

Dangol,  Delphine,  modiste,  rue  S**- 
Harie. 

Dangol,  Louis,  charpentier,  pointe 
Hastie. 

Dangol,  Fortuné,  pêcheur,  me  S*«- 
Marie. 

Dary,  blanchisseuse,  me  de  Pronis. 

Dassonville,  Henriette,  sans  profes- 
sion, rue  Louvières. 

Dassonville,  Henri,  forgeron,  me 
Ile-de-France. 

Dassot,  pêcheur,  Tanambao. 

Dauphin,  Maurice,  employé  de  com- 
merce, C'*  Lyonnaise. 

Dauphin,  Uenrf,  charpentier,  Tanam- 
bao. 

Davancb,  tailleur  d'habits,  me  Lieu- 
tenant-Lubert. 

DE  la  Hogue,  Arthur,  comptable,  me 
de  THôpiUi. 

OE  LA  Hogub  (V»«;,  sans  profession, 
me  de  l'Hôpital . 


M-«    DE  LéPERYBNG&E  ÇV**),     SEttS   pfOfeS- 

sion,  chez  M.   Bensch. 
MM .  Delettre,  cuisinier,  rue  I le-de-France. 
DE  Ligeac,  propriétaire,   me  Ile-de- 

Prance. 
Delislb,   sans    profession,    marché 
•  couvert. 
M*»*  Delphine,  bonne,  me  Nationale. 
MM.  Denamibl,  comptable,  Comptoir  d^es- 
compte. 
Denis,    Félix,   sans  profession,   rue 

du  Lieutenant-Lubert. 
Denis,  Palmer,  commerçant,  Tanam- 
bao. 
Derbiua,     charpentier,     pointe  Ha- 
stie. 
DERFLA,Auguste,charpentier,  Anjoma. 
M"*  Derfla,  Auffusta,    sans   profession, 
chez  M.  Christian  Bang. 
Derfla,   Noélie,  blanchisseuse,   An- 
ioma. 
MM.  Dkricourt,  sans  profession,   pointe 
Hastie. 
DBS  Camille,  id. 

DÉSESTAL,  écrivain,  pointe  Hastie. 
Deshommes,  charron,     id. 
M"*  Desjardins,    sans    profession,    chez 

M.  Lucas. 
M.  Dbsrosier,  mécanicien,  me  de  la  Bat- 
terie. 
M"»  Didier,  sans  professiod,  me  de  Ta- 

nanarive . 
M.  Didier,  commis,  pointe  Hastie. 
M"*  DiRUDONNÉ,   sans  profession,   pointe 

Hastie. 
M.  Duoux,  sans  profession,  me  de  THd- 
pital. 
M"**  DiLLAC,  Marie,  sans  profession,  me 
S»'-Marie. 
DiLLAC,   Roseline,    sans   profession, 
pointe  Hastie. 
MM.  DoMY,  charpentier,  me  de  Tanana- 
rive. 
DoRSEUiL,  Eugène,  employé. 
M"*  DORSEUiL,  cuisinière,  chez  M.  Rabanit. 
M.  DosiGA,   Joseph,  ferblantier,   rue  de 
THôpiUl. 
M""  Douane,   Charline,    couturière,    me 

du  Lieutenant-Noël. 
MM.  Douane,  Camille,  peintre,  me  du  Lieu- 
tenant-Noël. 
Douane,  Charles,  sans  profession,  me 

du  Lieutenant-Noël. 
DouYÈRE,  Georges,  emjjloyé,  voirie. 
Drexant,  Florian,  imprimeur,  rue  du 

Capitaine-Schoêl. 
Drossin,   François,  charpentier,  rae 
Nationale. 
M""*^  Drossin,  Marie,  sans  profession,  rue 
Nationale. 
Drossin,  Rosalie,  couturière,  me  Lou- 
vières. 
Dubourg,  Célima,  sans  profession,  me 
du  Lieutenant-Lubert. 
M.     Dubourg,  Gaston,  préparateur  de  va- 
nille, rue  du  Commerce. 


—  38»  — 


M- 

H. 

MM. 

M- 

MM. 


M— 


M. 

M- 

MM. 


MM.  DcDDBLBj   sans   profesion,    rue   du 
Gapitame-Schoel. 

DuFHESNE,  menuisier,  Tanambao. 

DuLEROY,  Pierre-Eugène,  surveillant 
des  postes  et  télégraphes,  rue  de  la 
Réunion. 

DuLSROY,  Jules-Jean,  élève  en  phar- 
macie, rue  de  la  Réunion. 

DupERRON,  couturière,  rue  de  la  Gen- 
darmerie. 

Ddfont,  Gabriel,  sans  profession,  rue 
du  Cimetière. 

Dupont,  Marie,  écolièrc,  rue  Amiral- 
Pierre. 

DupUY,  Eugène,  avocat,  rue  de  la  Réu- 
nion. 

Eglappier,  Gaspard,  écrivain,  route  de 
Tananarive. 

Eglappier,  Andrée,  blanchisseuse,  rue 
du  XI 1- Décembre. 

EuNB,  mécanicien,  rue  Amiral-Pierre. 

Emmanuel,  typographe,  imprimerie 
officielle. 

Enault,  Emilie,  marin,  rue  S^-Marie. 

Enault,  Lucien,  forgeron,  id. 

Enauli,  Antonie,  sans  profession,  rue 
S»^Marie. 

EsNoup,  sans  profession,  rue  Ile-de- 
France. 

Esparon,  écrivain,  rue  Nationale. 

Espiègle,  Andréa,  sans  profession, 
Anjoma. 

EspiÈGLB,EmestrCharpentier,  Anjoma. 

Estelle,  dit  Stephen,  pécheur,  rue  de 
la  Réunion. 

Ethoublau,  employé  au  batelage, 
Anjoma. 

EupHBAsiB.    écrivain,    rue  Nationale 
prolongée. 
M"*  EvARNé,  sans  profession,  rue  N»  14. 
M.  EvBNORD,  sans  profession,  rue  de  la 
Réunion. 
M"«  Enaolt,  Thérèse,  sans  profession,  rue 
S*--Marie. 

Fael,  blanchisseuse,  rue  de  Tanana- 
rive. 

Fanchin  (V»*;,  sans  profession,  pointe 
Hastie. 
MM.  Fanchin,   Paul,    cordonnier,    pointe 
Hastie 

Fargb,  charpentier,  Anjoma. 

Fargeot,  infirmier,  rue  de  Tanana- 
rive. 
M**  Fauchard,  couturière,  rue  de  la  Gen- 
darmerie. 
MM.  Fautoc,  maçon,  Ampasimazava. 

Favien,  tonnelier,  Tanambao. 

DE  FoYART,  docteur  en  médecine,  rue 
Nationale. 
M"-  Favoulet,  sans  profession,  rue  Mul- 
1er. 

FftLix,  Elisabeth,  cuisinière,  Ampasi- 
mazava. 

Viui,  Marie,  sans  profession,  rue  de 
THôpital. 
M.  Fbrblantibr,  tôlier,  pointe  Hastie. 


MM,  Fernanto,  boulanger,  pointe  Hastie. 
Fernand,  charpentier,     id. 
Ferrier,  peintre,  Anjoma. 
FÈVE,  marin,  pointe  nastie. 
Fibacq,  charpentier,  pointe  Hastie. 
FiBERGLiE,  marin,  id. 

M"*  FiGULiA,  sans  profession,  id. 
M.  FiLÉzACDE  Létang,  agent  en  douane, 

rue  Ile-de-France. 
M"*  Finette,  sans  profession,  rueLouvière. 
FiRET,  id.  boulevard 

Militaire. 
Florence,  Berthe,  blanchisseuse,  rue 

Ile-de-France. 
Fontaine,  Amélie,  blanchisseuse,  rue 

de  la  Réunion. 
Fontaine,  Léonie,  blanchisseuse,  rue 
Ile-de-France. 
MM.  Fontalne,  Gaston,  employé  de  com- 
merce, rue    Ile-de-France. 
Fontaine,  Philogène,  mécanicien,  rue 

S»«-Marie. 
Fontalne,   Louis,     sans    profession, 

pointe  Hastie. 
Fontaine,  Louis,  marin,  pointe  Hastie. 
M"*  Fontaine,    Léonie,   sans   profession, 

pointe  Hastie. 
MM.  Fontaine,  Joseph,  marin,  pointe  Has- 
tie. 
Fontaine,  Alexandre,  marin,  pointe 
Hastie. 
M"«»  Fontaine,  Augustine,  sans  profession, 
rue  Amiral-Pierre. 
Fontaine,  Albertine,  sans  profession, 
rue  Amiral-Pierre. 
M.  Fouo,  charpentier,  pointe  Hastie. 
M"«  Fort,  Marie,  couturière,  rue  Nationale 
prolongée. 
M.  Fort,  Charles-Louis,  douanier. 
M*"  Fort,  Christine,    commerçante,   rue 
t  de  l'Artillerie. 

Fortin,  Noémie,  sans  profession,  rue 

Amiral-Pierre. 
FouRTUNÉ,   Marie,  blanchisseuse,  im- 
passe de  THÔpital. 
FosTAT.  Antoinette,  sans  profession, 
rue  de  Tananarive. 
M.  FosTiM,  peintre,  Tanambao. 
M""»  FouGAUD,  sans  profession,  pointe  Has- 
tie. 
Fougeroux,  Eléonore,  couturière,  rue 
du  Lieutenant-Lubert. 
MM.  Fougeroux,  Aristide,  sans  profession, 
rue  du  Lieutenant-Lubert. 
Fougeroux,     magasinier,      services 

administratifs. 
Franchin,  sans  profession,  rue  Lou- 

vières. 
Frantz,  sans  profession,  pointe  Has- 
tie. 
M—  François,  Eugène  (V^O,  sans  profes- 
sion, rue  des  Bancouliers. 
François,  Joséphine,  sans  profession, 

rue  de  la  Réunion. 
François,  Armande,  domestique,  pom- 
te  Hastie. 


93 


—  854  — 


M.  Prangy,  Emile,    charpentier,  boule- 
vard Militaire. 
M»*"  Francy,  Augustine,   sans  profession, 
boulevard  N»  20. 
Franc  Y,     Lucida,    sans    profession, 
boulevard  N*  20. 
MM.  Fribourg,   Gabriel,  sans  profession, 
Anjoma. 
Fribourg,   Léon,    menuisier,   pointe 
Hastie. 
I|m*t  Frontln,  sans   profession,  route  de 
Tananarive. 
FuNOL,    Aimée,    couturière,    square 
Beckman. 
M.  FuRCY,  comptable,  rue  N**  1. 
M"*»  FuRGY,  Célina,  sans  profession,  rue 

No  1. 
MM.  FuRcv,  Méranciennes,  pêcheur,  pointe 
Hastie. 
Frimeuse,   sans  profession,  rue  S^- 
Marie.  ' 
M»'  Galassb,   Anne-Marie,  sans  profes- 
sion, Tanambao. 
MM.  GaUiNER,     cordonnier,    rue   Amiral- 
Pierre. 
Galtier,  pécheur,  place  Duchesne. 
M"*  GamÏ^lie,   sans  profession,  rue  de  la 

Réunion. 
MM.  Ga NOVA,  charpentier,  rue  dePronis. 

Gardognb,  maçon,  Ampasimazava. 
M""*  Garnier,    sans  profession,    rue    du 

Cimetière. 
MM.  Gasparin,  Lucien,  avocat-délenseur, 
rue  Nationale. 
Gasparin,  Charles,  employé  de  com- 
merce, rue  Nationale. 
Gaspard,  André,  employé  M.  M.,  place 

du  Xll-Dôcerabre. 
Gaspard,  Maxime,  employé  de  com- 
merce, boulevard  Gallieni. 
M"»*'  Gaspard,    Urène,      sans   profession, 
boulevard  Gallieni. 
Gaspard,    Marthe,    sans  profession, 
boulevard  Gallieni. 
MM.  Gassibr,  erap'oyé,  rue  Amiral-Pierre. 
Gassin,    Lucien,    charpentier,     rue 
du  Lieutenant-Lubert. 
M""  Gassin,    Louise,    couturière,  rue  du 
Lieutenant-Lubert. 
Gelmard,   sans    profession,  rue    du 
Papin. 
MM.  Geneviève,  charpentier,  pointe  Hastie. 

Gérant,  Emile,  menuisier,  id. 

M*""  Gérant,  Gabrielle,  commerçante,  id . 
GÉRANT,  Joséphine,coulurière,rue  N»  1 . 
M.  GÉR\NT,  Joseph,  entrepreneur,  id. 
M»*  GÉRANT,    Augusla,    sans  profession, 

rue  N"  1. 
MM.  GÉRioNE,  charpentier,  pointe  Hastie. 

GiLLET,  écrivam,  Résidence. 
M"*'  Girard,  AugusUne,  blanchisseuse,  rue 
de  la  Réunion. 
Girard,  Alice,  sans  profession,  chez 
M—  V»-  Bénard. 
M.  Givi.M,  mécanicien,    boulevard  Mili- 
taire. 


M*"*  GoBON,  Pauline,  sans  profession,  rue 

N»  1. 
MM.  GouBON,  Hyacinthe,  charpentier,  rue 
NT 
GouLAN,  Ludovic,   sans    profession, 

impasse  de  THôpital. 
GouLAN  Louis,  forgeron,  rue  du  Lieu- 
tenant-Lubert. 
GouRDiAL,  ferblantier,  pointe  Hastie. 
Grandln,  employé  à  la    Compagnie 

Lyonnaise,  rue  Amiral-Billara. 
Grenaro,  Emile,  banquier,  rue   Na- 
tionale. 
Grenard,  Henri,  employé  de  banque, 

rue  Nationale. 
Grenier,  Gabriel,  pécheur,  rue  de  la 
Réunion. 
M-*  Grenier,  couturière,  rue  de  la  Réu- 
nion. 
MM.  Grimaud,     percepteur   du    marché, 
marché  couvert. 
Grimaud,  Jules,  employé  de  commerce, 

rue  Ile-de-France.  ' 
Grimaud,  Auguste,   maréchal-ferrant, 

rue  de  Pronis. 
Grondin,    Julien,     comptable,    rue 
Amiral-Pierre. 
M""  Grondin,  Laurence,  sans  profession, 

rue  Louvières. 
M.  Grondin,  Julien,  sans  profession  rue 

Louvières. 
M""  Grondin,   Charline,  couturière,    rue 

Ile-de-France. 
MM.  Grondin,   Lucien,    mécanicien,    rue 
Amiral-Pierre. 
Grondin,  Anaclet,  forgeron,  rue  S"- 

Marie. 
Grondin,   Joseph,    sans    profession, 

chez  M.  Bosviel. 
Grondin,    Léonce,  sans    profession, 
chez  M.  Bosviel. 
M""    Grosset  (¥»•),  sans  profession,  rue 
de  la  Batterie. 
M.  Grughet,  Gaston,   commis  de  voirie, 
voirie. 
M""  Gruchet,   Marguerite,    sans   profes- 
sion, voirie. 
GuBYMARD,    Léonie,  sans  profession, 

rue  des  Dunes. 
GuEYMARD,  Maria,    sans  profession- 
rue  des  Dunes. 
GuiLMAiN,  sans  profession,  rue  ^'a, 

tionale.  ^ 

Gustamont,  Angélina,  blanchisseuse, 

rue  de  Tananarive. 
Gustamont,  Marguerite,blanchisseuse, 

rue  de  Tananarive. 
Gustamont,  Joséphine,  blanchisseuse, 
rue  de  Tananarive. 

M.    Hache,  sans  profession,  pointe  Has- 
tie. 

M-  Hamon,       id.       ,rue  Ile-de-France. 

MM.  H\ng-Ho,  employé decommerce, rue 
Ile-de-France.  " 
Hamgo,  employé  de  commerce,  rue 
Ile-de-France. 


—  358  — 


MM.  Hardy,  employé  aux  Messageries  fran- 
çaises, Âmpasimazava. 

Harnidb,  boucher,    rue    Amirai-BiU 
lard. 
M""  Hartina,  blanchisseuse,  rue  de  Ta- 

nanarive. 
M.  Héraudb,  Joseph,  tailleur,  Aropasiina- 

zava. 
M"*  HéRAUDE,  Antoinette,   blanchisseuse, 

rue  du  Commerce. 
Mil.  Herhann,  courtier,  rue  du  Lieutenant- 
Lubert 

Hermass,  cultivateur,  près  de  la  pou- 
drière. 
M"*  Herv^.,  Marie,  sans  profession. 
MM.  Hervé,  Elie,  charpentier,   rue  Natio- 
nale prolongée. 

Hervé,  Samandira,   sans  profession, 
Ampasimazava. 

HiLARioN,  René,  employé  de  commer- 
ce, rue  du  Cimetière. 

HiLARioM,  Noël,  cuisinier,  rue  du  Ci- 
metière. 

HnjcR,  mécanicien,  Anjoma. 

HoAREAU,  Noël,  cultivateur,    rue  du 
Lieutenant- Lubert. 

HoAREAU,  Léopold,  écrivain,  Anjoma. 

HoAREAU,  Antoine,  charpentier,  pointe 
Hastie. 

Ho.AREAU,  Emmanuel,  épicier,  pointe 
Hastie. 

HoARRAU,  Théophan,  épicier,  rue  de 
la  Réunion. 

HoAREAU,  Ludovic,  sans  profession, 
chez  M.  Yally  Julien. 

HoAREAU,  Bertrand,  instituteur  reli- 
gieux, frères  des  écoles  chrétiennes. 

HoAREAU,   Camille,  charpentier,  An- 
joma. 

HoAREAU,  Raphaël,  sans  profession, 
Anjoma. 

HoAREAU,    Louis,     sans    profession, 
Anjoma. 
M"«  HoARKAU,  Julie,  sans  profession,  An- 
joma. 

HoAREAU,  Scholastique,  sans  profes- 
sion, rue  des  Dunes. 

HoAREAU,  Emilienne,  sans  profession, 
rue  de  Hôpital. 

HoAREAU,    Marie,    sans    profession, 
place  de  la  Co'onne. 

HoAREAU,  Simonne,  sans   profession, 
rue  des  Bancouliers. 

HoAREAU,   Virginie,   sans  profession, 
boulevard  Gallieni. 

HoAREAU,  Alix,  couturière,  boulevard 
Gallieni. 

HoAREAU,    Marie,    sans    profession, 
Anjoma. 
MM.  HocHARD,  employé  de  commerce,  rue 
lle-de-i^rance. 

HoRTiN,    comptable,    rue    Nationale 
prolongée. 
M-*  HospiTAL,  sans  profession,  rue  du  Lieu- 

tenant-Lubert. 
M.  Hyla,  charpentier,  rue  Ile-de-France. 


M"*  Hyppolite,  blanchisseusse,  Ampasi- 
mazava. 
M.  IcHAisE,  Fircard,  charcutier,  rue  de 

la  Gendarmerie. 
M*»  Inard,  fV'^*),  sans  profession,  pointe 

Hastie. 
MM.  Indis,  Alfred,  menuisier,  Tanambao. 
IsAMBERT,   Frédéric,    industriel,    rue 

du  Papin. 
IsAMBERT,  François,  boulanger,  près 

du  consulat  anglais. 
IsNARD,   Achille,  typographe,  pointe 

Hastie. 
IsNARD,  Alphonse,  magasinier  des  trou- 
pes coloniales,  pointe  Hastie. 
M^'MsNARO,  Antoinette,  sans  profession, 
pointe  Hastie. 
Itoulse,  Louise,  blanchisseuse. 
M.  Itoulse,  Pierre,  sans  profession. 
M»*  Itoulse,  Joséphine,  sans   profession 
M.  IvARD,  Julien,  charpentier,  Anjomat 
M"»»*  IvARD,  Emilie,  bonne  d'enfants,    id. 
Jarva,  sans  profession,  pointe  Hastie. 
Jasmin,  Lucie,  ia. 

Jasmin,  Claire,  sans  profession,  rue 
Sainte-Marie. 
MM.  JasmiNj  Edouard,  charpentier,  pointe 
Hastie. 
Jayère,  boulanger,  Tanambao. 
Jean-Jacques,    Louis,    commis,    rue 

Ile-de-France. 
Jean-Jacques,  Marc,  employé  de  com- 
merce, chez  M.  Desbleds. 
M"*  JoNiN,  blanchisseuse,  Tanambao. 
MM.  Jonas,  marin,  rue  Louvière. 
Joséphine,  charpentier,  Anjoma. 
JosLAiN,  boulanger,  rue  de  la  Réunion. 
M-*  JossE,  sans  profession,    rue   Ile-de- 
France. 
M.  JuDE,  Emmanuel,  directeur  dubatelage 

Nemo,  rue  Ile-de-France. 
M"*  JuDE,  Charles  (¥»•),  propriétaire,  route 

de  rivoloina. 
M.  JuDON,  entrepreneur  de  transports,  rue 
Marmet. 
M"*'  JuzY,  sans  profession,  rue  du  Lieute- 
nant-Noël. 
Julie,  sans  profession,  rue  S*"-Marîe. 
Julien,  Jélonie,  sans  profession,  rue 

S^-Marie. 
Julien,  Juliana,  sans  profession,  rue 
S»*-Marie. 
MM.  Julien,  Antoine,  peintre,   Tanambao. 
Julienne,  marchand  de  bibelots,  bou- 
levard d'Ivondro. 
M—  Jullian,  Augustine,  sans  profession, 

hôtel  des  Voyageurs. 
MM.  JuLUAN,  cuisinier,  rue  du  Licutenant- 
Lubert. 
Kichenama,  cuisinier,  rue  de  Pronis. 
M"*  Labadie,  couturière,  rue  des  Bancou- 

liers. 
MM.  Lagmal,  Gabriel,  mécanicien,  rue  de 
la  Gendarmerie. 
Lacoudray,  Théodore,  employé  à  la 
Résidence. 


-386  — 


H.  Lagoudrat,  Gaston,  mécanicien,  rae 

Louvière. 
!!■•  Lacoudray    (Vve),  propriétaire,   rue 

Louviéres. 
MM .  Lacouture,  Léopold,  horloger,  rue  de 
l'Artillerie. 
Lacouturb,  Alexandre,  sans  profes- 
sion, rue  Nationale  prolongée. 
Lakittk,     directeur     de     labattoir. 
M-*  La  ha,  couturière,  rue  Louviéres. 
MM.  Laimablr.,  Joseph,  charpentier,  pointe 
Hastie. 
La iM a  BLE,    Michel,  sans   profession, 
pointe  Hastie. 
M"**  Laimable,  Amolde,  couturière,  pointe 
Hastie. 
Laine,   sans    profession,     rue   des 
Dunes. 
MM.  Lakermbngb,  Ernest,  chef  de   train, 
pointe  Hastie. 
Lalannb,     Alexandre,    charpentier, 

route  de  Tananarive. 
Lamani,  charpentier,  Anjoma. 
Lambert,  marin,  pointe  Hastie, 
Lameybre,  employé  aux  Messageries 
françaises,  rue  Louviéres. 

M"«'  Lansac,  Auguste,  couturière,  rue  de 
la  Gendarmerie. 
Lansac,   Antoinette,  couturière,  rue 

de  la  Gendarmerie. 
La  NEUVILLE,  blanchisseuse,  boulevard 
Militaire. 
MM.  L^pÉROuss,  sans  profession,  rue  Ile- 
de-France. 
Lapusrre,  propriétaire,   rue    Sainte» 

Marie. 
Laplainb,  maçon,  Anjoma. 
Larooue,  commerçant,  rue  du  Com- 
merce prolongée. 
M***  Larose,  couturière,  pointe  Hastie. 
Lascagne,  hôtelière,  rue  de  Pronis 
Latapib,  sans  profession,  chez  M.  Gal- 
let. 
M.  Latour,  boucher,  pointe  Hastie. 

M-  Laurent  (V'«),  sans  profession,  rue 

Lagougine. 
MM.  Laurent,  Pierre,  charpentier,  rue  de 
Tananarive. 
Lauret,  charron,  rue  du  XII-Décem- 
bre. 
M-"'  Laurier,    Jeanne,    sans    profession, 
boulevard  du  Cimetière. 
Laurier,  Virginie,   sans    profossion, 
boulevard  du  Cimetière. 
M.  Laurier,  Julien,  bourreli ère  boulevard 
du  Cimetière. 
M—  Lavictoire,  sans  profession. 

Laxalde,    sans    profession,     pointe 
Hastie. 

Laxalde,    Emma,    sans    profession, 

pointe  Hastie. 
Laimard,   Julie,  couturière,   rue    de 

Pronis. 
MM,  Laimard,  marin,  rue  de  Pronis. 
Lazare,  cuisinier,  pointe  Hastie. 


M.  Lebdaii,  comptable,  pointe  Hastie. 
M"*  Leblé,  blanchisseuse,  rue  du  Lieute- 
nant-Lubert 
M.  Lebon,   Jean-Baptiste,    sans   profes- 
sion, rue  Amiral-Pierre. 
M"*  Lebon,  Cécile,  sons  profession,  An- 
joma. 
M.  Lebon,  Félix,  surveillant  des  travaux, 
Anjoma. 
M"*   Lebon,  Cécile  (Y^*),  sans  profession 

Anjoma. 
MM.  Lebrbton,  Charles,  sans  profession, 
boulevard  Militaire. 
Lebrbton,  Dick,  pharmacien,  boule- 
vard Militaire. 
Lbbreton,  Jules,  employé  de  commer- 
ce, rue  du  Lieutenant-Lubert. 
M"*  Lebrbton,  Marie,  blanchisseuse,  nie 
du  Lieutenant-Lubert. 
Lebrbton,  Maria  (V^*),  sans  profession, 

boulevard  Militaire. 
Lecudennbc,  sans  profession,  près  de 
la  poudrière. 
MM.  Lbgros,  marin,  pointe  Hastie. 

Lbcuideg,     sans    profession,    hôtel 
dOriept. 
M"*'  Lemaho,  sans  profession,  rue  de  la 
Réunion 
Lbmoine,    Marie,     sans     profession, 
pointe  Hastie. 
MM.  Lemoinb,   Frédéric,  distributeur,  hô- 
pital, rue  de  THôpitat. 
Leneveu,  commerçant,  pointe  Hastie. 
M-«   LioNiE,  couturière.  id. 

MM.  LÉONNET,    forgeron,  route    de  l'ivo- 
ioina. 
Lepinay,  charpentier,  rue    des  Du- 
nes. 
M"*  Lerroyer,  sans  profession,  près  du 

nouveau  cimetière. 
MM.  Lesieur,    marin,  route  de  Tananarive 
Letide,  sans  profession,  rue  du  Lieute- 
nant-Lubert. 
M"*  Lezain,  blanchisseuse,  Ampasimazaza. 
MM.  LiDOR,  charpentier,  pointe  Hastie- 
.   Lin,  forgeron,  impasse  du  Lieutenant- 
Noël. 
LioNi,    Albert,   mécanicien,    pointe 
Hastie. 
M"«'  LiOTEAU,  couturière,  rue  de  la  Gen- 
darmerie. 
LoKé,  couturière,  rue  de  la  Gendar- 
darmcrie. 
M.  LoRETTE,  sans  profession,    rue  des 
Dunes. 
M-*  LouQUE,  sans  profession,  rue  de  la 
Réunion. 
Louis,  Fëlicie,  blanchisseuse,  boule- 
vard d'ivondro. 
MM.  Louis,  Emilien,  colporteur,  Ai^oma. 
Louis,  Félix,   cordonier,    boulevard 

N»  14. 
LowiNSKY  Joseph,  typographe,  bou- 
•    levardN*i4. 

LowiNSKY.  Gaston,  employé  de  com- 
merce, boulevard  P(*  14. 


—  357  — 


]«■••  LowiNSKT,  laès,  couturière,    rue  du 
Lieutenant-Lubert. 
Lucie,  couturière. 

Lucien,  sans  profession,  pointe  Hastie. 
M.  Lucos,  marin,  rue  Lambert, 
H"*  LucaiM^E,  sans  profession,    rue    de 

l'Artillerie. 
MM.  MAcé,  Josephe,  surveillant  des  télégra- 
phes, rue  du  Lieutenant-Lubert. 
MAcé,    Alexandre,   caissier,    banque 
Grenard,  rue  de  la  Réunion. 
M-«  Macé,   Alexandre  (V»«),  restaurateur, 

rue  de  la  Réunion. 
MM.  Maculgia,  typographe,  rue  du  XII-Dé- 
cembre. 
Madeleine,  Xavier,  sans  profession 
boulevard  N*  20. 
M""  Madeleine  (¥»•;,  blanchisseuse,  bou- 
levard N»  20. 
Madeleine,  Ange,  blanchisseuse,  bou- 
levard N«  20 
Madran,  sans  profession,  pointe  Hastie 
Magquet,  Augusta,  sans  profession, 

me  Nationale. 
Mage,  tapissier,  pointe  Hastie. 
Magny,  écolier. 

Maillot,  Jacques,  ouvner  boulanger. 
Maillot,  Ernest,  employé  aux  vidan- 
ges, rué  N»  n. 
M"**  Maillot,  Mathilde,  sans  profession, 
me  Lieutenant  Noël. 
Maillot,     Denise  (V»*,)   couturière, 
pointe  Hastie 
M.  Maillot,  Jean-Baptiste,  charpentier, 
près  de  l'abattoir. 
M"*  Maillot.  Ju'ie,  sans  profession,    près 

de  Tabattoir. 
MM.  Halaci,  sans  profession    Ampasima- 
zava. 
Mallbt,  sans   profession,  boulevard 

d'Ivondro. 
Ma  ELLA  pin,  cuisinier,  me  du  Lieutenant- 
Lubert. 
M-*'  Maillapin,  Angéla,  domestique,  rue 
du  Lieutenant-Lubert. 
Maillapin,    Phiiomène,  domestique, 
rue  du  Lieutenant-Lubert. 
M.  Mallobt,  employé,  pointe  Hastie. 
M"«  Malvoisin,  Clarisse,  couturière,  rue 

de  rH6pital. 
M.  MAUDRm,  peintre,  Tanambao. 
M»*  Mangata,  servante,  rue  Louvières. 
MM.  Mangatini,  épicier,  pointe  Hastie. 
Manipatra,  Médor,  employé  aux  Mes- 
sageries françaises,  me  des  Dunes. 
M"«  Mampré,    sans    profession,    rue    de 

Pronis. 
MM.  Mara,  cultivateur,  pointe  Hastie. 
Marc,  charcutier,  rue  de  la  Gendar- 
merie. 
Marsely,  forgeron.  Anjoma. 
Margotin,  cordonnier,  me  de  Pronis. 
M-«  Marguerite,  sans  profession,  pointe 
Hastie. 
.    Marib^  Alphonsine,   domestique,  me 
NationiMQ.  | 


MM.  Marie,  Joseph,  peintre,  me  du  Lieute- 
nant-Noël. 
Marie,  Paul,  employé,  des  Messageries 
françaises,  rue  S»«-Marie. 
M"*"  Marie,  Louise,   modiste,  me  Sainte- 
Marie. 
Marie,  Paul,  blanchisseuse,    me  de 
Lieutenant-fierthoid. 
MM.  Marie-Jeanne,  Gustave,  peintre,  me 
Nationale. 
Marie-Jeanne,  Joseph,  boulanger,  me 
Nationale. 
M''*  Marion,  Amélie,  sans  profession,  rue 
des  Pêcheurs. 
Marion,  Didier,    écrivain,  chez  M"« 
Macé. 
.  M"«  Marin  couturière,  pointe  Hastie. 
MM.  Maroc,  Victor,  chaudronnier,  me  du 
Lieutenant-Lubert. 
MaroCj  Gérôme,    chaudronnier,   me 

du  Lieutenant-Lubert. 
Maroc,  Félicien,  sans  j)rofession,  me 
du  Lieutenant-Lubert. 
M""**  Massikati,  couturière,  Ampasimazava. 
Mauduit,  Victorine,  blanchisseuse,  me 

du  Lieutenant-Lubert. 
Mauduit,  Ajgathe  (V''"),  blanchisseuse, 
rue  du  Lieutenant-Lubert. 
MM.  Mauduit,  Louis-Aifred,   peintre»  rue 
du  Lieutenant-Lubert. 
Maxanc»,  Victoire,  sans  profession, 

me  des  Bancouliers. 
Maxance,  Marie,  sans  profession,  me 

des  Bancouliers. 
Maxance,  Louise,   sans    profession, 
me  des  Bancouliers. 
M"**  Maximin,    Gélôstine,  blanchisseuse, 
me  de  la  Réunion, 
MayeR}  Alice,  sans  profession,  pointe 

Hastie. 
Ma YER,  Valérie,  sans  profession,  poin- 
te Hastie. 
MéoéA,  couturière,  pointe  Hastie. 
MM.  M é DISE,  François,  forgeron,  me  de  la 
Réunion. 
MI^dise.  Victor,  charpentier,  me  de 
la  Réunion. 
M"*'  MéoisE,  Félicie,  sans  profession,  me 
de  la  Réunion. 
Mégrot,  sans  profession,   chez  M'^* 
Panon. 
M.  M^LANiON,  clerc  d'avoué,  pointe  Has- 
tie. 
M"«  Meltior,  sans  profession,  me  Lou- 
vières. 
MM.  MÉNÉTRIER,  Fernand,  charpentier,  me 
de  la  Réunion, 
MÉNÉTRIER,  Pierre,  charpentier,  me 

de  la  Réunion. 
MÉRALOT,  charpentier,  me  Flacourt. 
M"*  MArault  (V^*),  sans  profession,  me 

du  Papin. 
MM.  Mérault,  Hyacinthe,  horloger,  bou- 
levard d'Ivondro. 
Mérault,  Jean,  charpentier,  me  l^nir 
vières. 


-â8è- 


M"*  MéRiLLAc,  Roseline,  sans  profession, 

rue  du  Lieutenant-Lubert. 
M.  MÉRiLLAc,  Charles,   charpentier,  rue 

du  Lieutenant-Lubert. 
M-«  Merlin,  couturière,  nie  des  Pécheurs. 
MM.  Michel,  forgeron,  rue  des  Dunes. 
MiGHKLET,  commerçant,  rue  du  Com- 
merce. 
Millet,  cuisinier,  hôtel  de  TUnivers. 
M""  Millot,  Marie,    couturière,  rue  de  la 

Gendarmerie. 
M.  MiRALO,  charpentier,  rue  Louvières. 
M"»*  MiRCiLE,  bonne  d  enfants,  chez  M.  Bang. 
M.  Misa,  charpentier  à  Ânioma. 
M"*  MOAG,  couturière,  rue  ae  Tananarive. 
MoNDO.N,  Angélina,   sans  profession, 

rue  Amiral- Pierre. 
MoNGBLARD,   saus    profcssiou,   chez 

M.  Girault. 
MoNiBR,  sans  profession,  chez  M.  Vidus. 
MM.  MoNTAUBAN,     Alexandre,      cuisinier, 
pointe  Hastie. 
MoNTAUBAN,  ChaHes,  cuisinier,  hôtel 
de  France. 
M»*  MoNTDURT,  sans  profession,   rue  de 
la  Réunion. 
MoNTAULART,  couturière  à  Anioma. 
MoRANGE,  cultivatrice,  Tanamoao, 
MoREAU,  bonne  d'enfants,  rue   Natio- 
nale. 
MORiN,  Sophie,  sans  profession,  bou- 
levard N«  20. 
MM.  MoRiN,  Eugène,  peintre,  rue  de  TAr- 
liHerie. 
Mortier,  imprimeur.  Anjoma. 
Myrtho,  chaudro.nnier.  rue  S*«-Marie. 
M""  Martin,  Rose,  colon,  pointe  Tanio. 
Nagapin,  commerçante,  Anjoma. 
Nages,  A.,  sans  profession,  rue  du 

Lieutcnant-Lubert. 
Nages.  Alphonsine,  couturière,  rue 
Ilc-ae-France. 
MM.  Nages,  Alphonse,    mécanicien,   rue 
Ile-de-France. 
Nages,    A.,  typographe,  rue  Ile-de- 
France. 
Nagout,  boucher,  rue  du  Lieutenant- 
Lubert. 
Nal,  forgeron,  rue  de  la  Gendarmerie. 
Nativel,  employé   des   Messageries 
françaises,  rue  du  Cimetière. 
M"*  Naxos,  couturière,  rue  de  Pronis. 
NÉM0NDE,  servante,  rue  Amiral-Pierre. 
NiLLER,sansprofes8ion,chezVynissale. 
MM.  NiLON,  maçon,  pointe  Hastie.- 

Noël,  Hervé,  employé  de  commerce, 

rue  Louvières. 
NoEL,  Charles,  maçon,  Tanambao. 
NoEL,  François,  maçon,  Tanambao. 
M"*  NoFLÉ,  blanchisseuse,  rue  de  Pronis. 
MM.  Norbert,  Bibert,  charpentier,  pointe 
Hastie. 
Octave,  surveillant  des  postes  et  télé- 
graphes, pointe  Hastie. 
M"«  Odou,  V^«,  sans  profession,  rue  Ami- 
ral-Pierre. 


M-«*  Odocx,  blanchisseuse. 

Olivier,    ¥'•,   sans  profession,   rue 
Lagougine. 
M.  Orieux,    commerçant,    rue   Amiral- 
Pierre. 
M"»'  OuDiBR,  sans  profession,  rue  N»  14. 
OzAR,  sans  profession,   rue  Amiral- 
Dupré. 
M.  Padior,  sans  profession,  pointe  Has- 
tie. 
M""  P  A  DOUCE,  sans  profe.ssion  rue  Ile-de- 
France. 
Pages,  modiste,  rue  de  la  Réunion. 
M.  Pagnès,  Joseph,  maçon,  rue  Sylvain» 
Roux. 
M"«*  Pagnès,  Angelina,  couturière,  rue  de 
la  Réunion. 
Paslhasard,  blanchisseuse,  rue  Lou- 
vières. 
MM.  Palher,  Denis,  voiturier,  rue  de  la 
Réunion. 
Palher,   Ëmilien,  commerçant,  Ta- 
nambao. 
MM.  Panon,  Henri,  comptable,  rue  Natio- 
nale. 
M"*  Papille,  couturière,  rue  N"  i. 

Paralion,     id.  rue  de  la  Réu- 

nion. 
MM.  Paravelli,  cuisinier,  me  du  Lieute- 
nant-Lubert. 
Paris,  Leclerc,  mécanicien,Tanaml)ao. 
Paris,  Alix,  marin,  pointe  Hastie. 
Paris,  Etienne,  mann,  pointe  Hastie. 
Paris,  Marcel,  charpentier,    id. 
M"**  Paris,  Marie,    blanchisseuse,   pointe 
Hastie. 
Paris,  Augustin,  couturière,   pointe 
Hastie. 
M.  Parny,  pâtissier,    près  du    consulat 
anglais. 
M"*  Parthenay,  Julie,  sans    profession, 

rue  de  Pronis. 
MM.  Parthenay,  Albert,  cordonnier,  rue 
de  Pronis. 
Patché,  navigateur,  Ampasimazava. 
M">*  Pauliïmie,   blanchisseuse,  boulevard 

Militaire. 
MM.  Paulbt,  Jean-Louis,   navigateur,  rue 
des  Dunes. 
Paulet,  Charles,  commis,  rue  Ami- 
ral-Pierre, 12. 
M»*  Payant,    sans    profession,    rue   de 

TAbattoir. 
MM.  Payet,    Emmanuel,   épicier,    pointe 
Hastie. 
Payet,  Joseph,  épicier,  pointe  Hastie. 
Payet,  Amedée,   comptable,  Comp- 
toir d'escompte. 
Payet,  René,  marin,  pointe  Hastie. 
PaYET,  Joseph,  id. 

Payet,  Victor,  sans  profession,   poin- 
te Hastie. 
Payet,  Joseph,  marin,  pointe  Hastie. 
Payet,  Camille,  marin,  pointe  Hastie. 
M"**  Patet,  Anita,  sans  profession,  id. 
Payet,  Octavie,         id.  id» 


—  380  — 


m* 


M- 

MM  < 


M— 


M- 
MM. 


M— 


M 


M- 
MM. 


M- 

MM. 


M 


net 


M. 

M- 

MM. 


Patet,  Charles,  sans  profession,  chez 
M-  Mérol. 

Paybtb,  coifTeuse,  chez  M.  de  Bus- 
schère. 

Pkgher,  marin,  rue  Louvières. 

PÉGOUT,  sans  profession,  marché 
couvert. 

Penaud,  Damien,  charpentier,  pointe 
Hastie. 

Penaud,  Emile,  charpentier,  pointe 
Hastie. 

Permal,  sans  profession,  Ampasima- 
zava, 

Perhot,  pécheur,  pointe  Hastie. 

Pbilagor,  couturière,  rue  Ile-de-Fran- 
ce. 

Phiu-Gibert,  Marie,  couturière,  pointe 
Hastie. 

Philippo,  modiste,  rue  S*«-Marie. 

Pbilogène,  domestique. 

Picard,  Pierre,  porteur  de  contraintes, 
rue  N«  17. 

Picard,  Abert,  chaudronnier,  rue 
S'^-Marie. 

Picard  (V**),  sans  profession,  pointe 
Hastie. 

Pierre,  sans  profession,  rue  Amiral- 
Pierre. 

Pbngukt,  sans  profession,  rue  de 
Pronis. 

PiONOHi,  tailleur,  rue  du  Flacourt. 

PioNARiN  (V^*),  cuisinière,  rue  du 
Papin. 

Pitou,  Charlotte  (V'^*),  couturière,  rue 
du  Lieutenant-Lubert. 

Pitou,  Julien,  relieur,  rue  du  Lieute- 
nant Lubert. 

Plumety,  sans  profession,  Anjoma. 

PoiNRN,  Emmanuel,  chaudronnier,  im- 

Sasse  de  l'Hôpital . 
NEN,  Ernest,  commerçant,  rue  de 

la  Colonne. 
PoNCEUN,  Robert,  charpentier,  pointe 

Hastie. 
PoNCELLN,   Pierre,   sans    profession, 

pointe  Hastie . 
PoNGELiN,  Remuai,  forgeron,   pointe 

Hastie. 
PoNGBT,  modiste,  pointe  Hastie. 
PoNEN,  chaudronnier,  rue  Lagougine. 
PoTHiN,  Hippoiyte,  comptable,  pointe 

Hastie. 
PoTBiN,  Jules,  sans  profession,  pointe 

Hastie. 
PoTBiN,  Félicie,  sans  profession,  pointe 

Hastie. 
PoTBiN,    Léonorc,  sans   profession, 

pointe  Hastie. 
Prémont,  Camille,   sans   profes.Hion, 

rue  S**-Marie. 
Prudent,  blanchisseuse,  Ampasima* 

zava. 
Prunier,  sans  profession,  rue  Natio-  . 

nale. 
Ptéoneinb,  maréchal-ferrant,  rue  de 

Pronis, 


M.  Putipbar,  maçon,  rue  Louvières. 
M""  QuiNELoc,.l.ouise  (V^-),  domestique, 
chez  M.  constant. 
.  QuLNELOc,  Joséphine,  sans  profession, 
rue  du  Cimetière. 
MM.  Rabanit,  Paul,  commerçant,  rue  Na- 
tionale . 
Rallion,  Marie,  sans  profession,  bou- 
levard Militaire. 
Rallion,  Paul,  secrétaire  du  trésor, 

boulevard  Militaire. 
Ramaud,  ferblantier,  pointe  Hastie. 
Raoul,  boulanger,  rue  de  la  Gendar- 
merie. 
Rapuel,  employé  de  commerce,  rue 

Amiral-Pierre. 
Rasi,  cordonnier,  rue  du  Lieutenant- 
Lubert. 
RATiNaN,  commerçant,  rue  N»  1. 
Ratinot,  Gabriel,  chaudronnier,  rue 
du  Lieutenant-Lubert. 
M"*'  Ratinot,  Louise,  sans  profession,  rue 
du  Lieutenant-Lubert. 
Ratinot,   Marie,  blanchisseuse,  rue 
du  Lieutenant-Lubert. 
M.  Raux,  Albert,  commis,  pointe  Hastie. 
M""  Raux,  couturière,  id. 

MM.  Ravilly,   Emmanuel,   entrepreneur, 
Tanambao. 
Ravilly,  Vincent,  peintre,   rue  Ile- 
de-France. 
Ravilly,  Julien,  charpentier,  impasse 

du  Lieutenant-IHoêl. 
Repane,  maçon,  pointe  Hastie. 
M"*"  Reilhac,  Zélie,  sans  profession,  rue 
de  la  Réunion. 
Reilhac,  Marie,  sans  profession,  rue 

des  Dunes. 
Reilbag  (V^*),    sans  profession,  rue 
des  Dunes. 
MM.  Remus,  sans  profession,  Ampasima- 
zava. 
Renaud,  Alfred,  employé  de  commer- 
ce, boulevard  Gallieni. 
M*"*  Renaud,  Alice,  sans  profession,  An- 
joma. 
MM .  Renaud, Edgar,employé chezM.Maury, 
rue  Marmet. 
René,  manœuvre^  Ampasimazava. 
M"«  Resgent,  couturière,  Anjoma. 
M.  Ressette,  menuisier,  rue  de  TArtil- 

lerie. 
M"**  RiBEs,  sans  profession,  Tanambao. 
MM.  RiBOLET,   Paul,   charpentier,   boule- 
vard Militaire. 
RiBOLET,  Casimir,  charpentier,  bou- 
levard Militaire. 
M"*  RiOQUEBouRG  (V'v,  sRus  profession, 
rue  Mandée. 
RiCQUEBOURG,  Marie,  sans  profession, 

rue  Maudave. 
RiCQUEBOURG,  Louisc,  SRUS  profcssiou, 
Tanambao. 
MM.  Richard,  Victor,  commerçant,  rue  de 
Tananarive. 
RiLLAC,  charpentier,  rue  Louvières. 


^360  — 


M.  RiOT,  Charles^  maçon,  Tanaiiil>ao. 
M**  RiviBRE,  Lucia,  sans  profession,  rue 

du  Cimetière. 
M.  RiviBRE,  Julien,  employé  à  rartillerie, 
pointe  Haslie. 
M"*  RiviÈRK,  Anaîs,  institutrice  religieuse, 
Mission  catholique. 
RiviRRB.  Emma,  sans  profession,  bou 
levara  du  Cimetière. 
MM.  Robert,  Paul,  sans  profession,   im- 
passe de  rH6pitaI. 
Robert,  Ferdinand,  sans  profession, 
pointe  Hastie. 
M***  Robert,  Anaîs,  sans  profession,  rue 
des  Bancouliers. 

Robert,  Berthe,     sans    profession. 
Robert,  Marie,  sans  profession,  poin- 
te Hastie. 
Robert,  Olivet,    blanchisseuse,   rue 
Flacourt. 
MM.  Robert,    Louis,    comptable,    pointe 
Hastie. 
Robin,   Louis,  pharmacien,   rue   du 

Commerce. 
RoBUR,  Albert,  lorgeron,  pointe  Hastie. 
■   RoBUR,  Gustave,  peintre,  rue  Natio- 
nale prolongée. 
RoBUR,  Paul,   charpentier,  rue   Na- 
tionale prolongée. 

RoGGA,  garçon  d^hôtel,  hôtel  d'Orient. 
Rocher,  encaisseur,  pointe  Hastie. 
M***  Rochery,  Léontine,  sans  profession, 
rue  Ile  de  France. 
Rock,  sans  profession,   route  de  Ta- 
nanarive. 
MM.  Rodolphe,  Paulin,   sans  profession, 
rue  de  TArtillerie. 
Rodolphe,  Gaston,   tailleur,  rue   de 

l'Artillerie. 
Roger,  Paul,  maçon,  Ampasimazava. 
Roger,  Jules,  pécneur,  Tanambao. 
Roger,  Joseph,  sans  profession,  Am- 
pasimazava . 
M"*  Rogon  (V^*),  blanchisseuse,  impasse 
de  l'Hôpital. 
Rogon,  Marie,    repasseuse,  impasse 

de  l'Hôpital. 
Rohel,  écrivain,  rue  Nationale  pro- 
longée. 

Ronéo,  ferblantier,  pointe  Hastie. 
M***  Rose,  blanchisseuse,  rue  de  Pronis. 
Rosine,  Marie,   sans   profession,  Ta- 
nambao. 
MM:  Rosine,  Pierre,  sans  profession    Ta- 
nambao. 
RosTO,  carrossier,  rue  de  la  Gendar- 
mene. 
•M"«  RovERsi,  blanchisseuse,  ruedeS»«-Ma- 

ne. 
MM.  RoYER,  maçon,  rue  de  la  Réunion. 
.  RuBÈGUE,   typographe,  rue   Amiral- 
Dupré. 
M"**  Sabatier,   sans    profession,   pointe 
Hastie. 
Sacavar,  sans  profession,  pointe  Has- 
lie, 


MM 


H**'  Saint-F£ux,  Madeline,  couturière,  rue 
Amiral-Pierre. 
Saint-F^ux,  domestique,  rue  Amiral- 
Pierre. 
Saint-Sauveur,  Amélie,  sans  profes- 
sion, pointe  Hastie. 
Salbris,  domestique,  rue  Nationale. 
Sa  LAMA,  sans  profession,  Tanambao. 
M.  Salez,  pharmacien,  rue  du  Commer- 
ce. 
M"*  Salomon,  blanchisseuse»  rue  de  l' Ar- 
tillerie. 
MM.  Salles,  ferblantier,  rue  des  Bancou- 
liers. 
Samandira,  Julien,  marin,    route  de 

Tananarive. 
Samandira,  Jules,  domestique,  près 

la  poudrière. 
Samandira,  Emilien,   marin,  près  la 
poudrière. 
M**  Samandira,  Ivola,  blanchisseuse,  près 

la  poudrière. 
MM.  Samandira,  Suza,  boulanger,  Ampa- 
simazava. 
Samary,  lchom,jouma'ier,  immeuble 

Dupuy. 
Samary*  Samanga,  charpentier,  pointe 
Hastie. 
M"«  Samiotty,  sans  profession,  chez  M"* 
¥'•  Jude. 
M.  Samory,  tailleur,  rue  de  Lieutenanl- 
Lubert. 
M""  Samy,   Marie,    couturière,    Ampasi- 
mazava. 
Samy,  Prudence,    servante,   rue  de 
l'Hôpital. 
MM.  Sanglier^  Charles,  clerc  d'avocat» rue 
Lagougine. 
Sanglier,    Frédéric,    employé  à  la 

voirie,  rue  Amiral-Pierre. 
Sanio,  tailleur,  rue  de  l'ArUllerie. 
M"*  Sanquoi,  ménajg^ère,  pointe  Hastie. 
MM .  Sarpâdon,  Eugène,  mécanicien,  ruelle 
de  l'Artillerie. 
SarpAdoR}  Léopold,  pâtissier,  ruelle 

de  TArtiUerie. 
Sarpédon,  César,    sans   profession, 
ruelle  de  l'Artillerie. 
M"*  Sarpédon,  Marie,    sans    profession, 

ruelle  de  l'Artillerie. 
MM.  Saumon,  tabatier,  rue  du  Lieutenant- 
Berthold. 
Sauvage,  journalier,  pointe  Haslie. 
Sghmith,  Lucien,  S.    P.,    boulevard 

militaire.  . 
Sghmith,  Joseph,    commerçant,  rue 

de  IHÔpilal.    ; 
Segta,  cuisinier^  rue  du  Liculenant- 

Luberl. 
Séhasola,  charcutier,     id. 
M"«  SéNAG,  couturière,  rue  Amiral-Pierre. 
MM.  SéNAGLiA,  charpentier,  id. 

SiNARiHA,        id.      rue  de  l'Hôpital. 
Sensé,  id. 

M**  SÉRisiA,  couturière,  impasse  duUeute- 
tenant-Noël. 


—  361  — 


MM.  Servantes,  journalier,  rae  S**lane. 

Sbrvbau,  Joseph,  pilote,  pointe  Hastie. 

SAvé,  sans  profession,  rue  S^-Marie. 

SévERiN,  Elise,  pécheur,  pointe  Hastie. 

M"**  Sbvkrin,  Angérina,repasseuse>  pointe 

Hastie. 
SAzANNB,  sans  profession,  Tanio. 
MM.  SiLOVA,  maçon,  pointe  Hastie. 

Simon,    Eugène,   forgeron,    rue    de 

Pronis. 
SiNKA,  charcutier,  rue  du  Lieutenant- 

Berthold. 
M***  SiNOP,sans  profession,  rue  Louvières. 
SiNQUoi,  couturière,  pointe  Hastie. 
SoRTEL,  Léonie,  cafetière,  rue  de  Ta- 

oanarive. 
SoRTEL,  Andrésia,  blanchisseuse,  rue 

de  Tananarive. 
SOHTEL,  Joséphine,  cafetière,  rue   de 

Tananarive. 
MM.  SouN,  charcutier,  rue  du  Lieutenant- 

Lubert. 
SouQUET,  avocat^éfenseur,    12,  rue 

Nationale. 
Saint-Bertin,  employé  de  commerce, 

rue  Nationale. 
SiLVESTRE,  Etienne  commerçant,  rue 

Amiral-Pierre. 
Tabou,  Augustin,  ouvrier  boulanger. 
Tabou,  employé. 

Tacchy,  sans  profession,  rue  Marmet. 
Tagar,  bonne  d'enfants,  chez  M.  Lota. 
Talbot,  employé  de  commerce,  rue 

de  THôpital. 
Taranne,  sans  profession,  rue  N**  20. 
Tarnet,     blanchisseuse,    boulevard 

d'Ivondro. 
Taupia,  tôlier,  pointe  Hastie. 
Técher,  Emilien^  employé  chez  M"» 

Lascagne. 
TécHER,  S*- Ange,  employé  chez   M"« 

Lascagne. 
TécHER,  Léopold,  peintre,  pointe  Has- 
tie. 
TécHER,  Antoine,  mécanicien,  pointe 

Hastie. 
M-«»  TÉCHBR;  Berthe,  couturière,  impasse 

du  Lieutenant-Noël. 
TécHER,  Pauia,  sans  profession,  pointe 

Hastie.  I 

TécHBR,    Léontine,   sans  profession, 

impasse  de  THÔpital. 
TÉGHER,  Reine,  sans  profession,  rue 

de  TAbattoir. 
TécHBR,  Jean,  ouvrièref  rue  de   TA- 

battoir. 
M.  Ti^NOR,    Louis,    mécanicien,    pointe 

Hastie. 
M*«  TÉNOR,  Ernest,  couturière,  pointe  Has- 
tie. 
MM.  Tergiran,  tailleur,  rue  de  TArtillerie. 
Tbrmineau,  commerçant,  Tanambao. 
Ternier,  forgeron,  pointe  Hastie. 
M-«  Terrasse,  blanchisseuse,  pointe  Has- 
tie. 
Terrier,  blanchisseuse,  rue  Louvières, 


M— 
MM. 

M— 

M. 
MM. 


M.  Tflt^NOR,  mécanicien,  rue  N*  35. 
M"*'  Thégosb,  sans  profession,  rue  de  la 

Gendarmerie. 
MM.  Ti^.niLLON,  sans  profession,  rue  Lou- 
vières. 

Thon  Y,  commerçant,  Tanambao. 
MM.  Thibaut,     comptable,     pointe    Has- 
tie. 

Thiuaut,   Raoul,    comptable,  pointe 
Hastie. 

Thomas,  Paul,    écrivain  aux  services 
administratifs. 

TiGUfiUR,  sans  profession,  pointe  Has- 
tie. 

Thébalagb,  chaudronnier,  pointe  Has- 
tie. 

Trébalagb,  maçon,  pointe  Hastie. 

Trim,  Joseph,  employé  aux  magasins 
généraux,  rue  Ile  de-France. 

Trim  Thomy,  pâtissier,  10,  rue  Amiral- 
Pierre. 

TristaNj  sans   profession,  boulevard 
Militaire. 
M""  ToLÉDA,  Henrina,  blanchisseuse,  bou 
levard  Militaire. 

ToLÉDA,    Madeleine,     blanchisseuse, 
boulevard  Militaire. 

ToLLET,  Eugénia,  modiste,  rue  du  XIl- 
Décembre. 

Tonneuer  (¥'•)>  sans  profession,  rue 
Amiral-Dupré. 
MM.  ToRiNiER,  charpentier,  près  de  Tabat- 
toir. 

ToRTBL,  pharmacien,  boulevard  Mili- 
taire. 

TouFA ,  gardien,  chemin  de  fer  de  Tanio. 
M"^  Toussaint,  Angela,  sans  profession, 
pointe  Hastie. 

Toussaint,  Gormaho,  préparateur  de 
vanille,  Anjoma. 

Toussaint,  Fanchette,  couturière,  An- 
zoma. 

TuRBiE,  sans  profession,   Tanambao. 

TuRBiE,  couturière,  pointe  Hastie. 

Valentin,    Berthe,   sans  profession, 
rue  du  XU-Décembre. 

Valentin,    Albert,  surveillant,  T.  P., 
pointe  Hastie. 

Vally^  Eugène,  journaliste,  boulevard 
Galiieni. 

VéLiAGio,  sans  profession,  abattoirs. 

Véuo,  tailleur,  rue  de  l'Hôpital. 
M"*   Velna,  blanchisseuse,   pointe  Hastie. 
MM.  VéROT,   François,    forgeron,    pointe 
Hastie. 

YéROT,  Léofa,  forgeron,  pointe  Hastie. 

ViisEMONT,  sans  profession,  rue    S**- 
Marie. 

VÉTOLi,   Gharles,    pécheur,   impasse 
du  Lieutenant-Noël. 

y^TOLi,  Emilien.  garçon  d'hôtel,  chez 
M"»  Lascagne. 
M"*  ViGTORiN,  couturière,  pointe  Hastie. 
MM.    ViDOT,  distributeur,  hôpital. 

ViDus,   Augustin»  charpentier,  route 
de  Tananarive. 


-  362  — 


.   M.  ViDus,  Charles,  charpeDtier,  route  de 

Tananarive. 
M"»  ViEN.  sans  profession,    rue  Sylvain- 
Roux. 
M .  ViENNK,  Azéma,  maçon,  pointe  Hastie. 
H"*  Vigne,    Gharline,    sans    profession, 

pointe  Hastie. 
MM.  Vigne,  Gharli,  sans  profession,  pointe 
Hastie. 
Vigne,  Emilien,  commerçant,  Tanam- 

bao. 
ViGOURKtx,  Charles,  magasinier,  rue 

du  Lieutenant-Nocl. 
ViLMAiN,  Epldarisse,  comptable,  An- 
joma. 
M""  ViLMARD,  Cécile,   couturière,  rue  du 
Lieutenant-Bertoid. 
VivtKNNE,    sans  profession,   rue   Le 
Timbre. 
MM.  VoLEiN,  sans  profession,  chez  M.  La- 
couture. 
Voua,  charpentier,  Anjoma. 
M"**  VoLPÉï,  Pau  le,  sans  profession,  rue 

des  Pêcheurs,  chez  M.  Potin. 
MM.  VoLPKï,  DanélY,  sans  profession,  rue 
des  Pêcheurs. 
VoLPÉï,  Raphaël,  sans  profession,  rue 
des  Pêcheurs. 
M""  VoLSAN,  Victoria,  sans  profession,  rue 
du  Lieutenant-Lubert. 
VoLSAN,  Antonia,  couturière. 
Vynisales,  Julienne,  sans  profession, 
pointe  Hastie. 
MM.  Vynisales,  Charles,  pêcheur,  pointe 
Hastie. 
WicKERS,   Joseph,    mécanicien,   rue 
des  Yoloffs. 
M"*'  WiGKERS,   Félicité,  sans   profession, 

rue  des  Yoloflls. 
MM.  WoLFF,  Achille,  charpentier,  pointe 

Hastie. 
M"*  WuiLMANN,  Euphémie,  sans  profession, 
rue  des  Bancouliers. 
WuiLMANN,  Emilie^   sans  profession, 
rue  des  Bancouliers. 
MM.  YcAT,  sans  profession,  chez  M.  Mamo- 
de-Mail-ismaël. 
Zanatta,  Fortuné,  boucher,  rue  de 
la  Gendarmerie. 
M-*  ZÉPHiN,  Olivia,  sans  profession,  rue 
Nationale. 

Anglais 

MM.  Adolphe,  Juinard,    charpentier,  rue 
du  Lieutenant-Lubert. 
Adolphe,  Edgar,  tailleur,  rue  Natio- 
nale prolongée. 
Adonis,  charpentier,  rue  du  Lieute- 
nant-Lubert. 
Alagamah,  sans  profession,  Anjoma. 
M"*»  Alcide,  domestique,  rue  de  la  Réu- 
nion. 
Aldorcib,  Nina,  sans  profession,  rue 
du  Lieutenant-Lubert. 
M.  Ally,   Georges,    courtier,    rue    de 
rÂbattoir. 


MM.  Ally,  Arthur,  courtier,  rue  Harmet. 

Amougom,  marchand  de  bibelots. 
M""  Anatole,  couturière,  place  du  XII- 
Décembre. 

Amiran,  sans  profession,  rue  de  la 
Gendarmerie. 

Amir!enne,  blanchisseuse,  rue  du  Lieu- 
tenant-Lubert. 
M.  André,   Isidore,  forgeron,   route  de 
Tananarive. 
M*»*'  André,  Rachel,  sans  profession, route 
de  Tananarive. 

Anifa,  sans  profession,  rue  du  Lieu- 
tenant-Lubert. 

Antoni,  Emilia,  couturière,  villa  Che- 
vreau. 

Antoni,  Alcida,  couturière,  rue  du 
Lieutenant-Lubert. 

Aaiste,  Ameline,  sans  profession,  rue 
du  XII-Décembre, 
MM.  Arlanda^  Antoine,    cuisinier,    hôtel 
du  Midi. 

Arlanda,  Frau£ois-Auguste,  employé 
au  Louvre,  rue  du  Lieutenant-Lu- 
bert. 

Arlanda,  François,  charron,  rue  du 
Lieutenant-Lubert. 

Arlandin,  employé  de  commerce,  rue 
de  la  Réunion. 

Armagon,  jardinier.  Anloma. 

Arnold,  cuisinier,  hôtel  dînent. 

Arnulphy,  commerçant,  15,  rue  Na- 
tionale. 

AsGA,  sans  profession,  rue  du  capi- 
taine-Schoel. 

Aubin,  Léon,  employé  de  commer- 
ce, rue  Nationale. 

Aubin,  Georges,  employé  de  commer- 
ce, rue  Nationale. 

AuDLNBT,  maçon,  rue  N"  1. 

Ava,  sans  profession,  rue  du  Lieute- 
nant-Lubert. 

Avisge,  Arthur,  professeur,  rue  du 
Capitaine-Schoêl. 

AviscE,  Enmianuel,  employé  de  com- 
merce, rue  du  Capitaine-SchoëL 

AzoR,  peintre,  boulevard  Militaire. 
M""  Babou,  Randjame,  blanchisseuse,  rue 
du  Lieutenant-Lubert. 

Babou,  Ismaël,  blanchisseuse,  rue 
du  Lieutenant-Lubert. 

Baga,  blanchisseuse,  rue  du  Lieute- 
nant-Lubert. 
MM .  Bacatolat,  coiffeur,  rue  de  rArlillerie. 

Ballion,  employé  de  commerce,  nie 
Blévec. 

Balacoron,  employé  de  commerce, 
rue  de  l'Artillerie. 

Balam.  domestique,  rue  du  XII-Dé- 
cembre. 

Bausson,  Lucien,  mùcamcien,  rue 
Jean-Laborde. 

Bausson,  Léon,  mécanicien,  me  Jean- 
Laborde 

BosELiA,  mécanicien,  rue  Amiral- 
Pierre,  n* 


M"«  Bary,    sans   profession,    boulevard 

Militaire. 
MM.  Bastien,  peinlre,  Ampasimazava. 

Baziliac,  sans  ()rofession,  rue  Marmet. 
M"*'  Beeghbng,  Cécile,  propriétaire,  roule 
de  Tananarive. 
Beecheng,    Rose,    sans    profession, 

route  de  Tanan<irive. 
Besset,  employé  de  commerce,  rue  de 
Pronis. 
M"*"  Berge,  Marie,  sans  profession,  bou- 
levard Militaire. 
Berge,  Alice,  sans  profession,  bou- 
levard Militaire. 
Berge,  Louise,  sans  protcssion,  bou- 
levard Militaire. 
Bernard,   Angèle.    sans   profession, 
rue  des  Bancouliers. 
M.  Brrnard,  Àu{^ste,  charpentier,  rue 
Nationale  prolonj^çée. 
M""  Berti.n,    sans   profession,   rue    Lou- 
vières. 
Best,  sans  profession,  rue  de  ia  Réu- 
nion. 
MM.  Bodomia,  employé  de  commerce,  rue 
du  Lieutenant-Lubert. 
BouBONt  charpentier,  pointe  Hastie. 
Bonne,  charpentier,  pointe  Hastie. 
Beauristhêne,  Gustave,  employé  de 

commerce,  rue  Nationale,  28. 
Beauristhêne,  Auguste,  employé  de 

commerce,  rue  Nationale,  28. 
BouL,  charpentier,  rue  Amiral-Pierre. 
Bragadlna,  sans  profession,  rue  du 

Lieutenant-Lubert, 
Bruno,  employé  de  commerce,  chez 

M.  Bang. 
Cadine,  coiffeur,  rue  du  Lieutenant- 
Lubert. 
Gaepln,  blanchisseur,  rue  de  l'Artil- 
lerie. 
Gatisa^  sans  profession,  rue  de  T Ar- 
tillerie. 
M"«  Charles  (V'«),  servante,  rue  du  Lieu- 
tenant-Noël. 
M.  Charles,  Louis,  mécanicien,  rue  Mu!- 

ler. 
M"*  Chauvin,A.,  rentière,  rue  Nationale,  32. 
MM.  Chauvin,  Herschell,  commerçant,  rue 
du  Commerce. 
Chenaru,  comptable.  Comptoir  d'Es- 
compte. 
Chéry,  Jean,  cultivateur,  villa  Beila, 

Tanambao. 
Chéry,  Victor,  mécanicien,  rue  lie-de- 
France. 
Chéry,  Mélidor,  charpentier,  rue  de 

rArtillerie. 
Chevalier,  typographe,  concession  du 
docteur  Chevreau. 
-  Clair,  Léon,  mécanicien,  boulevard 
Militaire. 
M"*  Cuir  (V»«),  sans  profession,  rue  Mul- 

ler. 
M.  Clément,  Emile,  chaipentier,  rue  Mul- 
ler. 


—  368  — 

M. 


M. 
M— 


MM 


iBr* 


MM. 

M- 

MM. 


M- 


•a 


MM. 


M- 


•a 


Clovis,  employé  de  commerce,  rue  du 

.    Lieutenant-Lubert. 

Codrro,  sans  profession,  chez  M"*  Din- 
nemartin. 

Commis,  cuisinier,  rue  de  TArtilierie. 

CoMTY,  Marie,  sans  profession,  rue 
Marmet. 

CoMTY,  Mathilde,  sans  profession, 
rue  Marmet. 

CoMTY,  Elise,  sans  profession,  rue 
Marmet. 

CoMTY,  Albert,  représentant  de  com- 
merce, rue  Marmet. 

CouACAUD,  Henri,  mécanicien,  rue 
Jean-Laborde. 

CouACAUD.  Maurice,  mécanicien,  rue 
Jean-Laborde. 

Constant,  Charles,  commis,  pointe 
Hastie. 

Constant.  Ernest,  peintre,  route  de 
Tananarive. 

CouRTiN,  sans  profession,  rue  de 
THôpital. 

CupiDON,  sans  profession,  rue  de 
l'Artillerie. 

Dalbret,  tailleur,  rue  de  Tananarive. 

Dalphé,  mécanicien,  boulevard  Mili- 
taire. 

Dalphé,  blanchisseuse,  boulevard  Mi- 
litaire. 

Damond  Dumazel.  empolyé  de  com- 
merce route  de  Tananarive. 

Daviot,  commerçant,  rue  Amiral- 
Pierre. 

DE  Cuazal,  Olvier,  agent  en  douane, 
boulevard.  N"  20. 

DE  Chazal,  Ravenal,  employé  de  com- 
merce, boulevard  N»  20. 

Desjardins,  employé  de  commerce, 
rue  Amira' -Pierre. 

Desbleds  commerçant,  place  de  la 
Colonne. 

Delarmont,  charpentier,  route  de  Ta- 
nanarive. 

d*Hautman  de  Villers,  S*-Paul  (V'*), 
rentière,  rue  Flacourt. 

o'Hautman  de  Villers,  S*-Paul-Auro- 
re,  sans  profession,  rue  Flacourt. 

d'Hautman  de  Villers,  Angèle,  sans 
profession,  rue  Flacourt. 

d'Hautman  de  Villers,  Alice,  sans 
profession,  rue  Flacourt. 

o'Hautman  de  Villers,  Charles,  sans 
profession,  rue  Fiacourt. 

d'Hautman  de  Villers,  Gaston,  sans 
profession,  rue  Flacourt. 

Dlnnemartin,  Mindsey,  sans  profes- 
sion, chez  M"«  Laffont. 

Dlnnemartin  (V**),  sans  profession, 
rue  Lagougine. 

DiNNEMARTiN,  Edith,  saos  profession, 
chez  M—  Laffont. 

Djénob,  sans  profession,  rue  du  Lieu- 
tenant-Lubert. 

DjiBAR,  sans  profession,  place  Du- 
chesne. 


—  364  — 


MM.  Donald,  employé  de  commerce,  An- 
joma. 

BoRASSAMY,  commerçant,  Anjoma. 

DoRSAMY,  blanchisseur,  rue  du  Lieute- 
nant-Lubert. 

Drack,  Ivanof,  commis,  rue  du  Lieu- 
tenanl-Luberl. 

Drack,    Georges,    boucher,  rue    du 
Lieutenant-Noël. 
M"«*  Dubois,  Eveline,  sans  profession,  An- 
joma. 

Dubois,  sans  profession,  Anjoma. 
MM.  Dubois,  Willy,  peintre,  Anjoma. 

DucHESNB,  sans  profession,  rue  des 
Pêcheurs. 
M"*  Duc  AT,  Mathilde,  couturière,  rue  Mar- 
met. 

DuGAT,  Elmie,  couturière,  rue  Marmet. 
'  MM.  DupRÉ,  Charles,  sans  profession,  rue 
du  Lieulenant-Lubert 

DuPRé,    Paul,  sans  profession,    rue 
du  Lieutenant-Lubert. 

DupoRTAiL,     Amédée,     charpentier, 
pointe  Hastie. 

DupuY,  Jules,  peintre,  Ampasimazava. 

DupUY,  Jean-Paul,  employé  de  com- 
merce. 

DupuY,  Isaïe,  négociant,  rue  du  Com- 
merce . 

DuPUY,  René,  employé  de  commerce, 
rue  du  Commerce. 

Edmond,  Léonce,  forgeron,  rue  de  la 
Batterie. 

Edmond,  Itié,  infirmier,  près  la  scierie 
Bang. 

Edmond,  Hubert,  mécanicien,  rue  Na- 
tionale prolongée. 
M"*  Edouard,  couturière,   rue  de  Tana- 

rive. 
MM.  Elisi^,  Charles,  charpentier,  rue  Na- 
tionale prolongée. 

Eusé,  Léon,  imprimeur,  rue  Marmet. 

Ensa,  sans  profession,  rue  de  la  Gen- 
darmerie. 

Ernouf,  Edmond,   sans   profession, 
rue  Ile-de-France. 

Ernouf,  Clovis,  employé  de  batela- 
ge,  rue  Ile-de-France. 
M**"  Ernouf,   Louisnia,  sans  profession, 
rue  Ile-de-France. 

Ernouf,  Zélie  (V^*)»  sans  profession, 
rue  Ile-de-France. 

EsNOUF,  couturière,  rue  Nationale. 
MM.  EvARissE,  cuisinier,  rue  de  la  Réunion. 

Fauchkr,  ouvrier,  rue  de  Pronis. 

Fazarelly,    sans  profession,    place 
Duchesne. 

Feilliafé,  mécanicien,  Anjoma. 

Fidèle,  pointeur,  rue  du  xll- Décem- 
bre. 

Fidèle,  Elise,  sans  profession,    rue 
du  XU-Décembre. 

Fin,  Léonard,   sans  profession,  rue 
de  Pronis. 
M"*  Fin,  Cécile,  sans  profession,  rue  de 
Pronis. 


MM.  Fox,  Lucien,  sans  profession,  rue  du 
Lieutenant-Lubert. 
Fox.  Edme,  sans  profession,  rue  du 
Lieutenant-Lubert. 
M"^'  Fox,  Cécile,  sans  profession,  rue  du 
Lieutenant-LuberU 
Gabrielle,  Emilie,  sans  profession, 
rue  des  Yoloffs. 
M.  Gabrielle,  Xavier,  peintre,   Tanam- 

bao. 
M*»  Gabrielle  (V»*),    servante,    rue    du 

Commerce. 
MM.  Gabrielle,   Charies    flis,    entrepre- 
neur, rue  Nationale  prolongée. 
Gabrielle,    Charles,     entrepreneur, 

rue  Nationale  prolongée. 
Galais,    Louis,  courtier,  rue  Ile-de- 
France. 
Galais,  Sébastien,  employé  de  com- 
merce, rue  Ile-de-France. 
M.  Galais,    Femand,   sans    profession, 

route  de  Tananarive. 
M.  Galais,  Emmanuel,  sans  profession, 
Te-de-France. 
M***  Galais,  Judith,  sans  profession,   me 
lle-de-Frauce. 
Galais,  Marie,  sans  profession,  rue 

Ile-de-France. 
Galais.  Luciana,  sans  profession,  rue 

Ile-de-France. 
Galais,   Smiralda,   sans   profession, 

rue  Ile-de-France. 
Galais.    Mathilde,  sans    professioD» 

route  de  Tananarive. 
Georges,    sans    profession,    pointe 

Hastie. 
GhangiRv  sans    profession,    me   de 
l'Artillerie. 
MM.  GiMEL,  journaliste,  me  Nationale. 
GiQUEL,  Edouard,  conmierçant,  rue 

du  Lieutenant-Noël. 
GiQUEL,    Ferdinand,     employé     de 
commerce,  me  de  TAbattoir. 
M"»  GiRAULT,  sans  profession,  me  Nalio- 

na'e. 
M.  GiROT.  Charles,  employé  de  batelage, 
M*"*  GiROT,  Léonide,  sans  profession,  nie 

Marmet. 
M.  GoPAL,  ciseleur,  me  Nationale  pro- 
longée. 
M""  Gros-yeux,    Léoncia,    sans    profes- 
sion, me  de  la  Gendarmerie. 
Gros-Yeux,  Marguerite,  sans  profes- 
sion, rue  de  la  Gendarmerie. 
Gros-YEUX,  Ceci  lia,  sans  profession, 

me  de  la  Gendarmerie. 
Gros-Yeux,  Léonie,  sans  profession, 
me  de  la  Gendarmerie. 
M**  GuiLLOT,  sans  profession,  me  Ami- 
ral-Pierre, 53. 
M.  Hatine,  limonadier,  rue  de  IHÔpital. 
M"«  Hermans,  sans  profession,  rue  rialio- 

na!e  prolongée. 
MM.  HéROFiLD,  manœuvre,  me  Marmet. 
HiLARiON,  Fernand,  charpentier,  rtie 
du  Cimetière. 


M.  HiLARiON.  Lucien,  mécanicien,  nie  du 

Cimetière. 
M"«  HuTEAU,  saus  profession,  rue  Amiral- 

Dupré. 
MM.  IcERY,  agent  commercial,  rue  du  Ga* 
pitame-Schoêl. 

Indry,  cuisinier,  boulevard  N*  20. 

Jamet,  pharmacien,  rue  du  Cimetière. 
M***  JuuEN,    Eléna,  sans  profession,  chez 
M.  Sanola. 

JuLY,  Angèle,   sans    profession,  rue 
Nationale  prolongée. 
MM.  Keisler,  chirurgien-dentiste,  19,  rue 
du  Commerce. 

KÉRUZEC  DE  RuNÂMBERT,  courticr,  rue 
Ile-de-France. 

KiDANY,  cocher,  boulevard  N*  20. 

Laboni^e,   Léon,   employé  de  com- 
merce, Comptoir  Rouennais. 

Labonnb,  Frédéric,  charpentier,  pointe 
Hastie. 

Labute,  Alfred,  employé,  rue  Amiral- 
Pierre. 

Labute,  Alexandre,  employé  de  com- 
merce, rue  de  la  Réunion. 

Laokmai^,  Jules,  emplové  au  wharf, 
rue  du  Lieutenant-Luoert. 

Lackxal,  Modeste,  sans  profession, 
rue  de  rArtilierie. 
M»»  Laffon,   sans  'profession,  rue  Ile-de- 
France. 

Lafleur,  couturière,  rue  du  Lieute- 
nant-Noël. 
MM.  Lafleur,  Antoni,  mécanicen,  rue  du 
du  Lieutenant-Luberr. 

I^fleur,  Edouard,  mécanicien,  rue 
du  Lieutenant-Lubert. 
M"**  Lalane,  blanchisseuse,  route  de  Ta- 
nanarive. 

LarésbrvéB;  Louisa,  couturière,  rue 
du  Cimetière. 

L\RÉsERvéB,  Elise,  couturière,  rue  du 
Cimetière. 
MM.  Laréservéb,  Yvanof,    entrepreneur, 
boulevard  Militaire. 

Laréservée,   Edouard,    charpentier, 
boulevard  Militaire. 

LARKSERvéE,  Rodotphc,  entrepreneur, 
boulevard  Militaire. 

Larozi,  ctiarpentier,  Tanambao. 

Larue,  charpentier,  rue  de  la  Réu- 
nion. 

L.issAVANE,  mécanicien,  rue  du  Lieu- 
tenant-Lubert. 
M"'«  Laure»nt,  Léonie,  sans  profession,  rue 
l?e-de-France. 

Laurent,  Marcelle,  sans  profession, 
rue  Ile-de-France. 

Laurent,    Louise,    sans    profession, 
rue  Ile-de-France. 
M.  La  VICTOIRE,  Paul,  employé  de  com- 
merce,  rue  Amiral-Pierre. 
■■••  La  VICTOIRE,  Polinia,  sans  prolession, 
rue  de  la  Batterie 

La  VICTOIRE,  Wilhelmina,  sans  profes- 
sion, rue  de  la  Batterie. 


—  365  — 

M. 


M— 

MM. 

M- 

MB  • 


M- 
MM. 


M- 

MM. 

M— 

M. 
M— 

M- 

MM  ■ 


M- 
MM 


Lawles,  employé  de  commerce, 
maison  Procter  Bro'. 

Lazard,  sans  profession,  boulevard 
N»  20. 

Lebidan,  Léocadie,  sans  profession, 
rue  du  Capitaine-Schoël. 

Leblanc,  mécanicien,  rue  Ile  de- 
France. 

Lebourgeois,  commis,  boulevard  Mi- 
litaire. 

Lecacheur,  Julie,  sans  profession, 
rue  du  Lieutenant-Lubert. 

Lecàcheur,  Joseph,  charpentier,  rue 
du  Liculenant-Lubert. 

Lecacheur,  Jules,  charpentier,  rue 
du  Lieutcnant-Lubert. 

Lecorbier.  employé  de  commerce, 
rue  du  Lieutcnant-Lubert. 

Legris,  employé  de  commerce,  rue 
Ile-de-France. 

Lelot,  peintre,  Tanambao. 

Léon,  ctiarpentier,  Tanambao. 

Lbtarn,  g.,  mécanicien,  rue  des  Pé- 
cheurs. 

Letarn,  h.,  sans  profession,  rue  des 
Pêcheurs. 

Letarn,  Antony,  mécanicien,  rue 
des  Pécheurs. 

LiÉTER,  sans  profession,  rue  des  Pé- 
cheurs. 

Lin,  sans  profession,  rue  du  Cimetière, 

LiNDOR,  charpentier,  Tanambao. 

LooRD;  sans  profession,  rue  du  Ci- 
metière. 

Louis,  cuisinier,  rue  Nationale. 

LouMEAU,  relieur,  rue  Nationale  pro- 
longée 

LousER,  planteur,  Yatomandry. 

Lynam,  Agnès,  sans  profession,  rue 
du  Lieutenant-Lubert. 

Hacqué,  François,  mécanicien,  rue 
Nationale. 

Macquê,  Ernest,  employé  de  com- 
merce, rue  Nationale, 

Macqué,  Louisa,  sans  profession,  rue 
Nationale. 

Macqué,  Claire,  couturière,  rue  N*  37. 

Magon,  horloger,  rue  du  Lieutenant- 
Lubert. 

Majaste,  propriétaire,  rue  Nationale, 
32. 

Maupa,  blanchisseuse,  Tanambao. 

Ma  NIKON,  sans  profession,  route  de 
Tananarive. 

Marie,  cordonnier,  rue  Nationale  pro- 
longée. 

Martingal,  tailleur,  *rue  de  la  Gen- 
darmerie . 

Mauri,  charpentier,  rue  Nationale 
prolongée . 

Mayer,  Elise,  bonne,  chez  M.  Baretty. 

Mayer,  Osvald,  sans  profession,  chez 
M.  Baretty. 

MèLiDOR,  pécheur,  pointe  Hastie. 

Merle,  employé  de  commerce,  rue 
Nationale  prolongée. 


M"»  MéRY,  blanchisseuse,  chemin  de  Tanio. 
MM.  Meunier,  laillcur,   rue  de  rArlilleric. 
MÉLius,  domestique,  rue  de  l'Hôpital. 
M""  MiMi,  sans  profession,  rue  Ile-de-Fran- 
ce. 
Minatï,  sans  profession,  scierie  Chris- 
tian Bang. 
Mln.\tschy,    b!anchisseuse,    rue    de 
TArtillerie. 
MM.  MoNGELARD,  chaudronuicr,  rue  Lam- 
bert. 
MoNTMiRAiL,  agent  en  douane,  Anjoma. 
MoNTMiRAiL,  employé  de  commerce. 
M"*'  MoAG,  sans  profession,  route  de  Ta- 
nanarive. 
MooTOcURpEN,  jardinière,  Anjoma.  . 
M.  MouTou,  jardinier,  Anjoma. 
M"*  MuRATORio,  sans  profession,  rue  de 

l'Artillerie. 
MM.  ISagamal,  sans  profession,  route  de 
Tananarive . 
Nandal,  colon,  rue  du  Papin. 
Naren,  jardinier,  rue  de  l' Artillerie. 
M"*'  NÉMOUR,  Emiiia,  .sans  profession,  rue 
Muller. 
Nrmour,  Léonie,  couturière,  rue  Mul- 
ler. 
NÉMouR,    Ortensia,    couturière,   rue 

Muller. 
Neumojean,  Eveline,  couturière,  rue 

du  Lieutenant-Lubert. 
Neumojean,  Eva,  couturière,  rue  du 
Lieutenant-Lubert. 
MM.  Neumojean,  François,    commis,   rue 
du  Lieutenant-Lubert. 
Nicolle,  employé  au  wharf,  rue  de 
la  Réunion. 
M"*  Noël,   Augusta,  couturière,  rue   du 

Lieutenant-Lubert. 
M.  NoKL,  Léon,  publiciste,  boulevard  N* 
20. 
M""  Neumor,  sans  profession,  rue  de  la 
Réunion. 
Ogtain,   Mélia,    sans  profession,  Ta- 
nambao . 
MM.  Ogir,  commerçant,  rue  du  Lieutenant- 
Lubert. 
Omarie,  gardien,  pointe  Hastie. 
Packery,  sans  profession,  chez  M.  Vi- 
rassamy . 
MM.  Paoon,  sans  profession,  pointe  Hastie. 

Palmir,  ferblantier,  rue  Louvières. 
M™  Pancée,  couturière,  pointe  Hastie. 
MM.  Papin,  forgeron,  rue  du  Lieutenant- 
Lubert. 
Papie,  foreeron,  rue  N"  1. 
M"»  Papie,  Gabrielle,    id. 
MM.  Papou,  cuisinier,  Ampasimazava. 
Parisot,  employé  de  commerce,  chez 

M.  Issey. 
Paul,  Jules,  cuisinier  au  Louvre. 
Paya,  sans  profession. 
Pentnay  John,  emplové  de  commer- 
ce, maison  Procter  brolhers. 
M"*  Pierraly,    sans  profession,  rue  de 
Xll  Décembre. 


—  366  — 

An . 


M- 


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MM. 

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M. 

M— 

MM. 
M— 

MM. 


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M. 

M- 
MM. 


M 


■>• 


Pierre,  Louis,  charpentier,  villa  Che- 
vreau. 

Pierre,  Théodore,   peintre,  rue  de 
TAbattoir. 

PiGNÉGUY,  employé  de  commerce,  rue 
du  Lieutenant-Noël. 

Philogènb,  Clotilde,  sans  profession, 
rue  de  Tananarive. 

Philogène,  Uc  la,  sans  profession,  rue 
de  Tananarive. 

Philogène,  Noémie,  sans  profession, 
rue  de  Tananarive 

Philogène,  Jeanne,  sans  profession, 
rue  de  Tananarive. 

Rauia,  sans  profession,  rue  du  Lieu- 
tenant-Lut)ert 

Ragossa,  Mathi'de,  blanchisseuse. 

Ragossa,  Emilie^  sans  profession  bou- 
levard Gallieni. 

Ragossa,  Blanche,  sans  profession, 
boulevard  N-  20. 

Randy,    domestique,  rue   du   Com- 
merce, 19. 

Rampal,  bijoutier,  rue  de  la  Batterie. 

Ramueld,  cuisinier,  rue  Ile-de-France. 

Raoul,  sans  profession,  rue  du  Lieu- 
tenant-Lubert. 

Renaud, Elise,  commerçante,  Tanam- 
bao. 

Renaud,  Bernard-Alfred,  propriétaire, 
boulevard  Gailieni. 

RÉpécoT,  sans    profession,   rue  de 
Pronis. 

RiBET,  propriétaire,  rue  de  la  Réu- 
nion. 

RicHEGOTEL,    tailleur,  rue   du  Lieu- 
tenant-Lubert. 

Rivière,  peintre,  Anjoma. 

RoBERTsoN,   Marie,   sans  profession, 
rue  Nationale  prolongée. 

RoBERTSON,    Inès,    sans    profession, 
rue  Nationale. 

Rowntree  Albert,  employé  de  com- 
merce, maison  Procter  B'rolhers. 

RoHy  employé  de  commerce,  Comp- 
toir Rouennais. 

Roger,    sans  profession,' rue  Natio- 
nale prolongée. 

Romain,  Louise,  sans  profession,  rue 
Nationale  prolongée. 

Romain,  El  vire,  sans  profession,  rue 
Lagougine. 

Sapet,  employé  de  commerce,  rue  du 
XIl-Dccembre. 

Sarassoa,  blanchisseuse,  rue  de  la 
Gendarmerie. 

Sauzier,  consul  anglais,  consulat  an- 
glais. 

Savoureux,  comptable. 

Schelemben»  coiffeur,  rue  de  la  Bat- 
terie . 

Seddon,  employé  de  commerce. 

Seguier,  employé  de  commerce,  rue 
Ile-de-France. 

Simon,  Marthe,  sans  profession,  roule 
de  Tananarive. 


—  367  — 


MM.  Simon,  Alexandre,  recouvreur,  route 
de  Tananarive. 
Simon,  Hippolyte,  cordonnier,  rue  La 

Bourdonnais. 
SiNNASSAMif  domestique,  rue  du  Com- 
merce. 
M"*»  SiTiA,   Marguerite,   domestique,    rue 
Nationale,  28. 
SoissoN,   Maria,   blanchisseuse,   rue 

de  Tananarive. 
SoissoN,  sans  profession,  rue  de  Ta- 
nanarive. 
Sol,  sans  profession,  rue  de  la  Réu- 
nion. 
ScziE,  bonne  d'enfants  chez  M.  Chris- 
tian Bang. 
MM .  Tagghi,  Antony,  chancelier  du  consulat 
des  Etats-Unis,  rue  de  la  Réunion. 
Tacchi,   Aimé,  sans  profession,  rue 
de  la  Réunion. 
M<^  Tacgbi,  Victoria,  sans  profession,  rue 
de  la  Réunion. 
Tacchi,    Elisabeth,  sans   profession, 
rue  de  la  Réunion. 
MM.  Tacchi,  César,  sans  profession,  rue  de 
la  Réunion.' 
Talary,  sans  profession,  rue  de  la 

Réunion. 
Théodore,  calfat,  rue  Louvières. 
Thévemst,  Gustave,  employé  de  com- 
merce, rue  de  la  Réunion. 
M-«  Thévenkt,  France,  sans  profession, 
rue  de  la  Réunion. 
Thévenet,  sans  profession,  rue  de  la 
Réunion. 
MM.  Thomas,    Charles,   sans   profession, 
rue  de  l'Artillerie, 
Thomas.  Ernest,  charpentier,  rue  de 

rArtillerie. 
Thomas,    Léonard,    sans  profession, 

rue  de  l'Artillerie. 
ToLsoN,    Ernest,   employé  de  com- 
merce, maison  Procter  Brothers. 
TaoucHET,  Louis,   propriétaire,  bou- 
levard Gallieni. 
M"^  Yandrijb,  sans  profession,  rue  Ami- 

ral-Dupré . 
MM.  Vaudagne,  Casimir,  directeur  du  Bate- 
lage,  rue  de  la  Réunion. 
Vaudagne,  Edouard,  propriétaire,  rue 

de  la  Réunion. 
Vegkrangb,  commerçant,  rue  du  Ci- 
metière. 
M*«  Victor,  Berlhe,  modiste,  rue  Ile-de- 
France. 
M,  Victor,  Pierre,  bûcheron,  Tanambao. 
M*"  Vié,  sans  profession,  Tanambao. 
ViLMAiN,  Marie-Aiice,  sans  profession, 

Anjoma. 
ViLMOND,  Elise,  sans  profession,  rue 

de  Pronîs. 
ViLMOND,  Angelina,  sans  profession, 
rue  de  Pronis. 
M.  ViNEY,   agent  de   commerce,   place 

Duchesne. 
M-*  VisoisoN,  sans  profession,  au  Louvre. 


M""  VoLGY,  Régina,  sans  profession,  rue 
de  !a  Réunion. 
VoLCY,   sans  profession,  rue  de   la 
Réunion. 
MM.  VoLLAiRE,  employé  de  commerce,  rue 
des  Bancouliers. 
Waterhouse,  directeur  de  la  maison 
Procter  Brothers,  rue  du  Commerce. 
WiNTER,  Samuel     employé  de  com- 
merce, rue  Marmet. 
WiNTBR,  Marc,  pharmacien,  rue  Mar- 
met. 
M"»  WiNTER,   Antonine,   institutrice,   rue 

Marmet. 
MM.  WiNTER,  Samuel,  employé  de  com- 
merce, rue  Marmet. 
WiNTER,   William,  employé  de  ban- 
que, rue  Marmet. 
WiNTER,  Gems,  employé  à  la  gare, 
rue  Manuel. 
M"*'  WiNTER,   Clarisse,   sans    profession, 
rue  Marmet. 
WiEiNSON,  sans  profession,  rue  Ami- 
ral-Pierre. 

AUemands 

MM.  Oehlerking,  consul  d'Allemagne,  con- 
sulat d'Allemagne. 
Stoltenberg,  employé  de  commerce, 

rue  du  Commerce,  18. 
Schulze,  employé  de  commerce,  rue 

du  Commerce,  \S. 
Gbhrmann,  mécanicien-ingénieur,  chez 
M.  Christian  Bang. 

Autrichien 
M.  RossEGGBR,  Taverne  Parisienne. 

Américain 
M.  HuNT,  consul  des  Etals-Unis. 

Befge 

M.  Wkauters,  employé  de  commerce, 
chez  M.  Mori. 

Espagnol 

M.  Fragas,    maçou,    rue     L'eutenant- 
Lubert. 

Turc 

M.  Bouschil,  commerçant,   rue  Amiral- 
Billard. 

Grecs 

MM.  Garras  NiGOiE,    employé    de  com- 
merce, hôlel  du  Midi. 
ScLAvo,  employé  de  commerce. 

Itafiefis 

MM.  Arnone,  Pascal,  entrepreneur,  bou- 
levard N*»  20. 

LÉGé  Santino,  conrfucteur  des  ma- 
chines, usine  Mori. 

Ca STAGNA,  maçon,  chez  M.  Collomp. 

MÉGROT,  consul  géRérui,  rue  du  Lieu- 
tenant-Noël. 


—  368  — 


HM.  ZiNGONx  Angblo,  chef  maçon,  nie 

Amiral-Billard. 
Sassi  Adolphe,  maçon,  Tanio. 
AsTA  GuisEPPE,  maçoD,  TaRio. 
Cartaginksb  Paolo,  maçon,  Tanio. 
Pierke,  Félix,  caviste,  hôtel  de  France. 
ToLLi,  vice-consul,  rue  de  l*Uôpital* 

Militaire. 

Norvégiens 

MM.  Bang,  Christiang,    consul,    rue    du 
Commerce 
Hansen,  employé  de  conrmerce  chez 
M.  Bang. 
Thommassbn,    mécanicien,    chez   M. 

Bang. 
Klanerud,  mécanicien,  chez  M.  Bang. 
Kl.\nerud.  id . 

IsBBRG,  comptable,  chez  M.  Bang. 

Suisses 

MM.  GoLAz,  Alfred,  négociant,  rue  du 
Commerce. 

GoLAz,  Paul,  négociant,  rue  du  Com- 
merce. 

Spiller,  employé  de  commerce,  rue 
du  Commercé. 

Froeugh.  négociant,  rue  Lambert. 

Gbiser,  commis  de  magasin,  rue  Lam- 
bert. 

DoRsivAL,  magasinier,  travaux  pu- 
blics. 

Syriens 

MM.  Allibgb,  sans  profession,  chez  M. 
Montmirail. 

BouLoss,  commerçant,  rue  Amiral- 
Biilaud. 

Maxouchb,  commerçant,  rue  Amiral- 
Biliard. 

Michel,  commerçant,  rue  Amiral- 
Billard. 

Josephe,  commerçant,  rue  Amiral- Bil- 
lard. 

Julien,  Joseph,  commerçant,  rue 
Amiral-Biiiard. 

Indiens  et  Arabes 

MM.  Abdoo-Abdool,   ferblantier,    rue  du 

XII  Décembre. 
Abdollah-Arabe,    commerçant,  rue 

du  Lieutenant- Lubert. 
Ardool-Hamide-Kham.    employé   de 

commerce.  49,  rue  du  Commerce. 
AFFÉjéE-CASsiM,  commerçant,  rue  de 

la  Gendarmerie. 
Alim,  sans  profession  chezM.Mamo- 

de-Mansoor. 
M**  Anine,  cuisinière,  chez  M.  Mamode- 

Mansoor. 
MM.  Amode-MoussadjéE)  commerçant,  rue 

de  rArtiilerie. 
Ahodb-Noussadji^.e,  employé  de  com- 
merce, place  Duchesne. 
Ancent,  sans  profession,  rue  N"*  1. 


MM 


M- 
MM. 


Assbb-Gadbb,*  ferblantier,  nie  ta 
Bourdonnais. 

Assen-Ibrahim,  ferblantier,  me  Li 
Bourdonnais. 

Antoni-Josbph,  domestique,  chez 
M.  Bonnemaison. 

Abiocassamy-Frangiiie,   domestique, 
rue  du  Xll-Décembre. 

Bamiam  Moussaiuéb  SuLiMAK, commer- 
çant, rue  du  Commerce. 

Bazire-Abdool,  tailleur,  rue  des 
Yoloflfs. 

BiscHLA,  palefrenier,  chez  Mamode- 
Issey. 

Booia-Batanb,  boucher,  roule  de 
Tananarive. 

Cauda-Doby,  blanchisseur. 

Carsamdas,  bazardier,  rue  du  Xll-Dé- 
cembre 

CASSiM-KiVAL-BiBÉ,  sans  profession, 
rue  du  Gipitaine-Schoêl. 

CASSiM-KivALA,  sans  profession,  rue 
du  Capitaine-Schoet. 

Cassim-Mamoob-Mall,  employé  de 
commerce,  rue  de  la  Gendarmerie. 

CopALSAMY,  sans  profession. 

Dahode-Cassam,  coifteur,  près  l'église 
indienne. 

Dawood.  coiffeur,  rue  du  Commerce. 

Djouvarlah,  pâtissier,  rue  N«  1 

Djiva-Hassem,  employé  de  commerce, 
place  Duchesne. 

Fazarelly-Amia,  limonadier,  place 
Duches:ie. 

Fazarblly,  limonadier,  place  Du- 
chesne. 

Gafoor-Abdaol,  sans  profession,  pla- 
ce Duchesne. 

GovENDASAMY,  Commerçant,  rue  de 
TArtillerie. 

CovENDASAMv.  jardinier,  Tanambao. 

GoN5tAMY,  jardinier,  Anjoma. 

Goolamy-Mamodb-Mansoor,  employé 
de  commerce,  rue  du  Commerce, 
49. 

Goolam-Mostapha,  comptable,  chez 
M.  Issey. 

G0PAL-K.1SNA,  commerçant,  rue  de 
Tananarive. 

GopALSAMY,  commerçant,  rue  du  Ca- 
pitaine-Schoël. 

Goolam-Kadjbb,  commerçant,  rue  de 
la  Gendarmerie. 

Hassah-Mansoor,  commerçant,  rue 
d'Artillerie. 

Bossen-Mossagbb-Ditho,  employé  de 
commerce,  49,  rue  du  Com- 
merce. 

HossEN  Mahode,  employé  de  commer- 
ce, chez  M.  Mansoor,' 

Ibrahim-Cassim-Bhamjeb,  employé 
de  commerce, 49,  rue  du  Commerce. 

Ibrahim  Mamode-Cadjbb, commerçant, 
place  Duchesne. 

Ibrahim-Mamodb-Logat,  employé  de 
commerce,  chez  Issey. 


—  369  — 


MM.  Ismael-€assih-Docrat,    commerçant, 
rue  du  Commerce. 

Imael-Amode,  sans  profession,   chez 
M.  S:dat. 

l880P-Mous9A,  marchand  de  légumes, 
impasse  du  Lieutennnt-Noël. 

Issop  Mohamed- MANi^Ot  commerçant, 
run  du  XII  Décembre.    • 

Juvala-Casbim-Amodb.    employé    de 
commerce, chez  M.  Oâsen-Mansoor. 

KADER-MoNDBa,  commerçaot,  rue  de 
Pronis. 

Kamadchy,  sans  proression,  chez    H. 
Virasamy. 

Keradjre,  trazardier,  rue  du  Xll-Dé- 
cembre. 

KerodinE'Ismael,  prêtre  musulman, 
mosquée. 

Katidje-Bhaisjëe,  sans  profession,  rue 
du  Commerce. 

KiNASSAMY,  employé  de  commerce, 

chez  Govendasamv* 
.  KoDABAGAS,  bUnchisseur,  rue  du  Lieu- 
tenant-Lubert. 

Rodabagab-Amode,  empio}é  de  com- 
merce, rue  du  Lieutenant- Lubert. 

Letsimo,  sans  profession,  rue  de  la 
Gendarmerie. 

Lutghmeb  Singavaraiso,  Fans  proles- 
sion,  rue  du  XH-Déccmbre. 

MANDON,cliarpentier,  impasseduLieu- 
tenant-Noêl. 
M»  Madré,  servante,  rue  de  la  Gendar- 
merie. 
MM.  Mamode-Mall-Isvael,  interprète,  Zo- 

ma. 

Hamode-Auode-Mall,      commerçant, 

rue  de  I*  Artillerie. 
Mamode-Mansoor,   commerçant,    rue 

de  TArtillerie. 
Mamode-Issop,  commerçant,  rue  du 

CapitMine-Schoël. 
Maiio0e-Isxael-Mayat,   employé  de 

commerce,  place  Duchesne. 
MAMODB-Issop-ATcmA,     cmployâ    de 

commerce,  chez  M.  Issey . 
Manicou-Marondapln,  cuisinier,  route 

de  Tananarive. 
Mansoor  Baoodjee,  commis,  chez  M. 

Mamode  -Assam. 
Marik,  sans  profession,  rue  du  XII- 

Décembre. 
Mosadjre-Maxode,  commerçant,  chez 

M.  Sida  t. 
MoRTiER-MARiA-PaécossAM,  typo{;ra- 

phe,  rue  du  Xll-Déccmbre. 
Morou-Gassama,   employé  de  com- 
merce. 
Moussa  -  A  mode  -  Mall,  commerçant, 

rue  N»  1. 
Nababilly,  tailleur,  rue  de  TArtillerie. 
Nagaran,  cuisinier,  rue  de  rArtllerie. 
Narausaha,  employé  de  commerce, 

rue  de  la  Gendarmerie. 
Natobica,  charpentier,  rue  deTArtil- 

lerie. 


MM.  Noor-Mamode,  blanchisseur,  rue  de 
TArtilierie. 

NooRJA,  sans  profession,  rue  de  la 
Gendarmerie. 

Omah  Saïdr,  employé  de  commerce, 
chez  M.  Ossen-Ma'nsoor. 

Padarokf,  blanchisseur,  rue  du  XII- 
Décembre. 

Pernold,  blanchisseur,  Anjoma. 
M""  PiRANNE  (¥▼•),  blanchis9«u3e,  rue  de 
l'Artillerie. 

Ramatol-assa,  sans  profession,  rue 
du  Capitaine-Schoël. 

Ramsama  Raxanam,  blanchisseur,  rue 
des  Yoloffs. 
M'^Raxatol-Fatma,     sans     profession, 

rue  de  la  Gendarmerie. 
MM.  Randamy-Nirginn,  blanchisseur,  rue 
des  Yoloffs. 

Ramsamy,  sans  profession,  rue  de  la 
Gendarmerie. 

Raxsamy,  sans  profession,  rue  Ami- 
ral-Billard. 

Ranchoor,  cuisinier,  chez  M.  Issey. 
M"»  Rassagamou,  couturière,  rue  du  Lieu- 

tenant-Lubert. 
MM«  Sababada,  prêtre,  rue  du  Capitaine- 
Schoël. 

Sadech-Mamode-Cadjeb,  employé  de 
commerce,  chez  M.  Issey. 

Saïdb-Wacyrodine,  commerçant,  rue 
de  la  Gendarmerie. 

Saminardin,  bazardier,  rue  du  Xlï-Dé- 
cembre. 

Sa  M  Y,  blanchisseur,  hôtel  d'Orient. 

5AD0N0M,  sans  profession,  Anjoma. 

Sanola,  nijoiilier,  rue  de  rAriillerie. 

Savany,  sans  profession,  rue  de  Ta- 
nanarive. 

Seck-Paisoo,  commerçant,  Anjoma. 

SmAT-  Mamode  Daoodjee,     commer- 
çant, rue  du  Commerce. 

Simon,  cuisinier,  chez  M.  Bonnemai- 
son. 

Segk-Mamo'de  Codabagas,     blanchis- 
seur, rue  du  Lieulenanl-Lubert. 

SiD-AMON,  commerçant,  rue  de  i* Artil- 
lerie. 

Sondron,  sans  profession,  rue    Ami- 
ral-Billard. 

SoupREMANiEM,  employé  de  commerce, 
cher.  M.  Govcndas.imy. 

SouPREMANiEM,  jardinier,  Tanambao. 

SoupRAYEN-PiLE,    Commerçant,    Ta- 
nambaos 

SorpRAMANiA,  commerçant,  rue  N»  1. 

Sulliman-Ibrarim-Patel.      commer- 
çant, rue  de  rAriillerie. 
M-**  Tailamé  (V'-),  sans  profession,    rue 
de  rAriillerie. 

Taïni-Aïlou-Naken,     blanchisseuse, 
rue  de  l'Artillerie. 
M.  Tambousamy-Antoni,  boulanger,    rue 

de  l'Artillerie.  .  ., 

M—  Tambousamy-Marie,   cuismière,  rue 
du  Lieutenant- Lubert. 


•24 


-^370  — 


M.  Taiibousahy-Antoni.  boulanger,  rue 
du  Lieutenani-Lubert. 
M""  Tambousamy-Anamam«  servante,  rue 
du  Lieutenant- Lubert. 
Tamboubsama-Marie,  servante,  rue  du 
\ll -Décembre. 
MM.  TévANi,  sans  prpfessioii,  Anjoma. 
ToLLAssi.  employé  de  coraoïprce,  ctiez 

M.  Govendaso'mv. 
Yatdirçn«  sans  proression,   chex  M. 

Namode-MaiiSuor. 
Vala1k)n,  employé  de  commeree,  rue 

«•  1. 
Vanou,  sans  proression  Anjoma. 
VARAT-KAÎR^ulanchisseuri  rue  du  XII- 
Décembre. 
M»*  YitLADAM,  sans   profession,  rue    du 

Lculenanl-Luberl. 
MM.  Woumaly-Marsi,    blanchisseur,    rue 
N-  14. 
ZéNOBE,   sans    profession,   rue     de 
l*ArtiUerie. 

Chinois 

MM .    A  h<-Thion,  épicier,  riie  A  mirai-  pierre. 

AH-LoNGy  épicier,  rue  de  la  R^ittcrse. 

Ah -Long,  commerçant,   rue   de  l'Ar- 
tillerie. 

Ah-Sing,  employé  de  cammerce,  rue 
N*  1. 

AssomTan-Seng,     commerçait,  rue 
du  Commerce. 

CiiAM-ATHiy    commerçant,     rue    du 
Lieutenant  Lubert. 

Gham-Cham,  épicier,  rue  S^  i . 

CmamFo,  f'picier,  pointe  Hastie. 

Ciiam-Hang,  commerçant,  rue  lle-de 
France. 

Chal-Ip,  commerçant,  Tanambao. 

Cham-Hun,      id.  rue   du  Com- 

merce . 

Chym-Ki,  commis,  Tanambao, 

Cham-Koa,  employé  de    commerce, 
rue  du  Lieule.'iint  Lubert. 

ChamLok,  commerçant,  me  du  XII- 
Décembre. 

Cham-Long,  commerçant,  rue  de  la 
Reunion. 

Cham-Man-Dun,  épicier,  rue  do  Pro- 
nis. 

Cham-Kuan,  épicier,  pointe  Hastie. 

Chan  SoNGy    id.       au  cercle. 

ChamSing,  emplo>é  de  commerce. 

CiiAM-THO.épic  er,'ruedu  Commerce. 

Cham-Tsb,      id.    chez  H.  Cham-Lay. 

Chau«Tuo.ng,  employé  de  commerce, 
rue  du  L'eulcnant  Lubert. 


MM,  Cham^Thang,  employé  de  commeree, 
chez  M.  Cliam-niiig. 

Chan-Thin,  épiciet.  au  cercle. 

Chan-Thong,  id.     pointe  Hastie. 

Cham-Hun,      id.    rue  du  Commerce. 

Gham-Vuth  Chib£,  employé  de  com- 
merce, rue  de  Tananarive. 

Chah  Won.  épicier,  rue  Amiral-Pierre. 

Chan-Yave.  id.      rue  de  l'Hôpital. 

Chax-Yoth,  épicier,  pointe  Hastie. 

Cuam-Ybng,  commerçant,  rue  de  la 
Batterie. 

Chan  Ying,  commis,  rue  N*  1 . 

Cuan-Çon,  employé  de  commerce, 
place  du  NouveaVMarché. 

Chan- chan.  commerçant,  place  du 
Nouveau- Marché, 

Cham-ki,  employé  de  commerce,  rue 
Ile-de-France. 

Chang-Weng,  employé  de  commerce, 
rue  du  Commerce. 

Ha-Hin,  commerçant,  Tanambao. 

Ha-nam.  emplo)é  de  conumerce,  rue 
de  la  Réunion* 

Hango.  Joseph,  commerçant,  rue 
Ile  ae-Prance. 

Ha-Song,  commis. 

Laî-Sang,  commerçant,  Tanambao. 

Lai-Ping,  épicier,  rue  Amiral- Pier- 
re, 2. 

Liong-Meng.  commis,  rueN*  i. 

LiONG  Hi,  employé  de  commerce, 
rue  du  Commerce. 

LioNG  KiNG,  employé  de  commerce, 
rue  du  Commerce. 

LoNo-Hoî,  employé  de  commerce» 
place  de  la  Colonne. 

MoN-TcHiy  employé  de  commerce, 
rue  de  TArtillerie. 

Sax-Thou,  emploxé  de  commerce, 
place  de  la  Coiônne. 

Sam-Uoh,  épicicr,  rue  du  Commerce. 

8am-Soy,  commerçant    Ampasirobe. 

Tan-Fog,  employé  de  commerce, 
rue  NM . 

THAN-Kob,  commerçant,  boulevard 
Militaire. 

Than  Tack,  employé  de  commerce, 
boulevard  Militaire. 

Tham  Hoy,  employé  de  commerce, 
boulevard  Militaire. 

Tham  Thion-Him,  épicieri  rue  du 
Commerce. 

Tuiong-Thing,  employé  de  .  commer- 
ce, rue  du  Commerce. 

WoA-MoHJi,  épicier,  rue  du  Lieu- 
tenant-Noël. 


-.  874  — 


Proiince  des  Betsimisaraka  du  Cantra 


La  province  des  BeUimisaraka  do  Centre  est  limitée  :  au  Nord  par  la 
rivière  Anovey  et  le  cours  sapérieur  de  TAndramy  ;  à  TOiiest,  par  une  ligne 
conventionnelle  suivant  la  crête  des  hauteurs  qui  sépare  le  bassin  du  lac 
Alaetra  du  versant  de  TOcéan  Indien  et  passant  entre  Saiiamalaza  et  Fotsialana 
etàTEst  de  Manakambahiny.  De  là,  elle  reioint  le  confinent  de  la  Saha- 
naoto  avec  Tlvondro  et  remonte  cette  dernière  rivière  jusqu'au  campement 
de  Fitoantsondrona. 

La  frontière  Sud,  partant  de  Fitoantsondrona,  rejoint  la  ligne  de  partage 
des  eaux  entre  le  bassin  de  Tlvondro  d'une  part  et  celui  du  Ronga-Ronga 
d'autre  ]>ftrt  ;  elle  gagne  la  mer  en  laissant  au  Nord  le  bassin  du  lac  Nossi-Ve 
et  aboutit  au  Sud  du  village  de  Tampolo.  A  l'Est,  la  province  est  bornée  par 
rOcéan  Indien. 

Dans  son  aspect  général,  lai^ôte  offre,  à  partir  du  Nord  :  d'abord,  l'échan- 
cnire  de  la  baie  de  Tmtingue,  puis  une  vaste  courbe  dont  les  extrémités  sont 
la  Pointe-à-I^rrée  et  Foulpointe.  Au  sud  de  Foulpointe,  la  côte  dessine  deux 
arcs  très  ouverts  séparés  par  la  Pointe-Uastie.  En  face  de  la  Pointe-à-Larrée 
se  trouve  Ttle  S^- Marie.  L  Ile  aux  Prunes  est  située  au  large  de  Tembouchure 
de  rivoloina. 

Orographie.  —  Le  système  orographique  est  formé  par  un  massif  montagneux 
très  boisé,  d'une  direction  générale  N.-S.  et  d'une  altitude  moyenne  de  400  à 
500  mètres  qui  côtoie  la  limite  Ouest  de  la  province  et  se  rattache  à  la  chaîne  cen- 
trale. De  ce  massif  se  détachent  de  nombreux  contreforts  qui  séparent  les 
cours  d'eau,  dont  est  sillonnée  la  province,  et  qui  vont  en  s'abaissant  vers 
la  mer  :  tombant  à  pic  sur  le  rivage,  dans  la  région  Nord,  ils  s'en  éloignent  peu 
à  peu  et,  dans  la  région  Sud,  une  plaine  d'une  dizaine  de  kilomètres,  à  peine 
oodulée,  les  sépare  de  l'Océan  Indien. 

Hydrographie.  —La  province  des  Betsimisaraka  du  Centre  est  bien  arrosée  ; 
elle  est  pourvue,  dans  la  région  montagneuse,  de  sources  nombreuses  et  excellen- 
tes. Les  embouchures  des  rivières  sont  quelquefois  obstruées  par  des  dunes  de 
sab]e,leseauxs'étendent  alors  parallèlement  au  rivage  et  forment  des  lagunes 
séparées  par  des  sortes  d'isthmes  appelés  ampanalana  (Pangalanes). 

On  trouve,  en  partant  du  Nord,  l'Anovey,  le  Manampana,  qui  se  jette  dans  la 
baie  de  Tintingue  :  le  Fandrarazana,  qui  traverse  une  région  boisée,  exploitée  par 
la  Compagnie  Marseillaise  ;  la  Soaminina  et  le  Miarimbona,  qui  débouchent  sur 
Soanierana  ;  le  Manankatafana,  la  Manantsatrana,  le  Maningory,  déversoir  du  lac 
Alaotra  et  dont  les  nombreux  affiuents  de  droite  sont  le  centre  de  l'exploitation 
aurifère  du  Syndicat  Lyonnais  ;  l'Iazafv,  qui  sépare  le  district  deMahambo  du  dis- 
trict de  Fenerive  et  dont  la  haute  vallée  offre  des  milliers  d'hectares  susceptibles 
d  être  transformés  en  rizières  ;  le  Fanifarn,  l'Onibe  et  la  Mamandrana,  dont  les 
vallées  très  peuplées  sont  couvertes  de  rizières  ;  l'Ifontsy,  qui  sépare  le  district  de 
Foulpointe  ae  celui  de  Tamatave. 

Le  district  de  Tamatave  comprend  deux  bassins  principaux,  ceux  de  l'Ivoloina 
et  de  rivondro,  et  des  bassins  secondaires. 

En  partant  du  N.,  les  principaux  cours  d'eau  sont  :  Tlfontsy,  semé  de  rapi- 
des jusqu'à  25  kilomètres  de  son  embouchure,  grossi  sur  sa  droite  du  I^mpon- 
tsara,  du  Tolongaina,  du  Sahabeandra,  de  l'Iiontsy-Lanana,  et  se  jette  dans 
la  mer  après  avoir  formé^près  de  son  embouchure.  Vile  de  Nossi-Bé. 

Le  Rangazava,  qui  se  jette  dans  la  mer  au  village  du  même  nom,  après 
avoir  reçu  sur  sa  droite  le  Ranofotsy. 

L'Ivoloina,  le  plus  important  oes  fleuves  de  la  province  avec  l'Ivondro, 
reçoit,  sur  sa  droite,  le  Sahavondrona,  le  Manamandraozana,  le  Sahandrahatra, 


^874  — 

le  Sahaniavy,  le  Sahameloka,  Je  Sahatodina,  le  Ranomainty,  et,  sur  sa  rive 
gauche,  le  Sahambaia,  rifolsimavo,  le  Sahavitra. 

L'Ivoloina  est  encombré  de  rapides  jusqu'à  30  kilomètres  de  son  embouchure. 

Le  Ranomadio,  petit  ruisseau  au  N.  de  Tamatave,  qui  ne  communique  avec 
la  mer  que  pendant  les  grandes  eaux. 

Le  Manangareza,  peu  important,  au.  S.  deTamatave. 

L'Ivondro,  très  sinueux,  est  le  plus  important  des  fleuves  de  la  province  ; 
il  vient  de  la  région  deDidy,  dans  la  province  d'AmbatondraEaka  ;  il  est  encom- 
bré de  nombreux  rapides  qui  en  rendent  la  navigation  très  difficile.  Sa  vallée 
est  très  large  en  certains  endroits  ;  dans  d'autres  régions,  au  contraire,  le  lit  du 
fleuve  est  encaissé.  Ses  affluents  sont  nombreux  et  assez  importants.  Sa  profon- 
deur et  son  débit  sont  bien  supérieurs  à  ceux  de  Tlvoloina. 

L'Ivondro  reçoit  sur  sa  rive  droite  les  affluents  suivants  :  le  Sahantana, 
le  Sahafatra,  le  Sahaviavy,  le  Sahamalaza,  TOrifitra,  le  Vinany,  le  Tsarahindona, 
FAndakambe,  le  Manjozoro  et  le  Fanandrana. 

Ses  affluents  .de  gauche  sont  les  suivants  :  le  Sahavolo,  le  Namolasana,  le 
Ranohanina,  le  Takasy,  le  Sandranoaka,  le  Sahambendrana,  le  Vorinkina. 

Au  S.  de  rivondrona  est  une  région  couverte  de  lagunes  et  de  lacs.  Ce  sont 
les  lacs  Nosi-Ve,  qui  communique  par  un  bras  avec  Tembouchure  de  rivondrona 
et  sert  de  déversoir  au  Manampototra  et  au  Manambolo  ;  Sarobaktna,  qui  corn- 
muniqiie  avec  le  précédent  et  sert  de  déversoir  au  Tarasina  et  à  TAndovolalina  ; 
puis,  après  Antanifotsy,  celui- de  Takanirona,  celui  d'Irongy,  ^ui  reçoit  le  Lo- 
vondrano,  le  Marovotra,  le  Lakaloatra,  le  Manambolo,  leSaharihma  etl  Alompatra. 

POPULATION 

Les  indigènes  peuplant  la  province  appartiennent  en  majorité  à  la  grande 
tribu  des  Botsimisaraka,  flxée'dans  le  pays  depuis  des  temps  tivs  reculés.  Après 
l'élément  Betsimisaraka,  c'est  Télément  antaifasy  qui  constitue  le  fond  tra- 
vailleur de  lapopuialion.  Quant  à  l'élément  bourjane,  très  important  en  raison  dos 
transports  qui  s  effectuent  entre  les  hauts  plateaux  et  la  côte,  il  est  essentielle' 
ment  industriel  et  commerçant. 

Le  chiff're  de  la  population  indigène  peut  être  évalué  à  80.000  environ.  On 
ne  saurait  le  préciser  davantage  en  raison  de  Texode  considérable  qni  s'est  pro- 
duit vers  la  rorél,  dans  la  partie  Nord  de  la  province,  dès  les  premiers  mois  de 
rannéo  1903.  Actuellement,  par  suite  des  mesures  prises,  un  mouvement  de 
retour  semble  se  produire. 

La  population  européenne  et  assimilée  comprend  environ  110  habitants, 
auxquels  il  faut  ajouter  8  Indiens  et  9  Chinois. 

SUBDIVISIONS  ADMINISTRATIVES 

La  province  des  Betsimisaraka  du  Centre  est  divisée  en  cinq  districts: 

i«  Le  district  d'Ivongo,  chef-lieu  Soanierana,  359  habitanL«:.  Soanierana, 
Fandrarazana  et  Tintingue  sont  trois  petits  ports  fréquentés  par  les  voiliers  de 
Tamatave  et  de  Sain  te- Marie. 

2»  Le  district  do  Fenerive,  divisé  en  neuf  lapa  ou  faritany.  Le  chef-lieu, 
Fenerivo,  compte  862  habitants. 

3®  Le  district  de  Mahambo,  divisé  on  sept  lapa:  le  cho.f-lieu,  Mahaqibo,  a 
387  habitants.  De  gros  villages  sont  situés  dans  ce  district,  sur  la  roule  d'Imeri- 
mandroso  ;  ce  sont  :  Vavatenina,  poste  administratif,  centre  do  Texploilation 
aurifère  du  Syndicat  Lyonnais,  Ambohibo  et  Sahatavy,  aux  confins  de  la  forêt. 

4*  Le  district  de  Foulpointe,  dont  une  partie  de  la  population  a  émigré  sur 
la  rive  droite  de  Tlfontsy,  est  le  moins  peuplé.  Foulpointe,  ou  Mahavelona,  excel- 
lent petit  port,  n'a  que  184  habitants. 

5«  Le  district  de  Tamatave^  qui  comprend  : 
i^  La  région  d'Ambodilazana-Sanahana. 
2<»  Le  sous-gouvernement  d'ïvondro. 
3®  Le  sons-gouvernement  de  Tlvoloina. 


1«  La  région  d'Ambodilazana-Sahahaira,  chef-lien  Ambodîlazana,  a  une  po- 
pulation indigène  d'environ  5.504  habitants,  répartie  dans  les  dix  cantons  ou 
sâina  suivants  : 

Canton  d'Ambodirafia  (chef-lieu  Ambpdirafia)}  sur  la  rivière  Sahambala. 

Cantons  d'Ambodiiazana  (chef-lieu  Ambodilazana)  et  de  Vinany  (chef-lieu 
Vinany),  sur  le  haut  Ivondro.    . 

Cantons  de  Lomboka  (cheMieu  liOmboka),  d'Anibodijàrina  (chef-lieu  Am- 
bodijarina)  et  de  Sahahana,  sur  la  rivière  Fanandrana. 

Canton  de  Besakav  (chef-lieu  Besakay),  sur  la  rivière  Morongoto. 

Canton  de  Sahambèndrana  (chef-lieu  Sahambendrana),  sur  rlvondro. 

2®  Le  sous-gouvernement  dlvondro,  c|ui  a  à  sa  tête  un  sous-gouverneur 
indigène,  a  pour  cbef-lien  Ivondro,  sur  la  rivière  du  niémc  nom.  La  population 
indigène  est  de  4.734  habitants. 

78  villages  indigènes  sont  répartis  dans  trois  vastes  cantons  de  ce  sous- 
gouvernement  : 

Canton  d'Ivondro  (chef-lieu  Ivondro),  qui  renferme  le  grand  village  indigène 
d'An  tateiampasina. 

Canton  a'Ambodinonoka  (chef-lieu  Ambodinonoka),  situé  sur  les  rives  du 
Fanandrana. 

Canton  du  Manambolo,  situé  sur  le  lac  Nosi-Ye. 

3*  Le  chef-lieu  du  sous-gouvernement  de  Tlvoloina  est  à  Vohidotra,  sur 
ITvoloina  ;  3.357  indigènes  habitent  ce  district,  qui  possède  81  villages  indi- 
gènes situés  dans  les  4  cantons,  dont  les  chefs-lieux  sont  : 

Vohidotra,  près  dé  Tembouchure  de  la  rivière  de  Tlvoloina  et  non  loin  du 
grand  village  d'Ampanalana;  Ambodivanio,  sur  la  rivière  de  Sahandahalra;  Nossi- 
Bé,  au  N.,  a  la  limite  de  la  province,  situé  surTIfontsy,  et  Ambodiriana,  sKué  sur 
le  haut  Ivoloina. 

RENSEIGIfEHENTS  ÉCONOMIQUES 

jA^culture.  —  Entreprises  européennes,  —  La  véritable  exploitation  agri- 
cole diBins  la  province  est  entièrement  due  à  rinitiattve  des  Européens  ou  assi- 
milés. 

On  peut  citer,  dans  le  district  de  Fenerive,  la  concession  de  M.  Allaud,  k 
AmbatODelo,  d'une  superficie  de  10  hectares,  plantée  en  vanille  et  café  ;  la  con- 
cession de  M.  Berger  du  Jenet,  Arnbokarioo,  3  hectares,  plantée  en  girofliers  ; 
la  concession  de  M.  Buhot  de  Launcy,  &  Vohitrambo  :  1.200  caféiers  et  quelques 
cultures  vivrières. 

.  Dans  le  district  de  Mahambo,  M.  Coureau  possède  quelques  pieds  de  vanille, 
M.  Jeannot  s*adonne  à  la  culture  du  tabac,  du  riz  et  du  mais. 

Dans  le  district  de  Tlvon^o,  les  frères  Biendiné  et  M.  Duval,  à  peine  installés, 
tentent  d'importantes  plantations  de  cacaoyers  et  cocotiers.  La  Compagnie  Mar- 
seillaise cultive  la  vanille  à  Fandrarazana  et  a  créé  une  cocoterie  à  la  Pointe-à- 
Larrée. 

Pans  le  district  de  Fou Ipoin te  se  trouvent  les  concessions  de  MM.  Alfred 
Jean  etPuren,  à  Tembouchure  de  TOnibe  :  une  plantation  de  café  Libéria  et 
quelques  pieds  de  petit  café  en  plein  rapport  y  sont  de  fort  belle  venue.  Ces 
aeux  colons  ont  d'importantes  cultures  de  tabac,  maïs  et  haricots.  La  concession 
Julienne^  quiconipi-enait  une  vanillerie  et  quelques  centaines  de  caféiers  Libéria, 
est  abandonnée,  depuis  la  mort  du  propriétaire. 

Dans  le  district  de  Tamatave,  presque  toutes  les  propriétés  ou  concessions 
sont  situées  soit  sur  les  rives  de  rivoloina,  soit  sur  celles  de  Tlvondrona,  où  les 
terres  d'alluvions  permettent  d'obtenir  de  bons  rendements. 
Lies  principales  d'entre  elles  sont  les  suivantes  : 

Vallée  de  VIvoloina 

Propriété  Sahanambo.  —  H.  Dupuy.  30  hectares,  dont  15  cultivés  :  ca- 
caoyers, caféiers,  bananiers. 


-•374  — 

Propriété  VEsp&ir.  —  M.  Dapûy.  90  hectares,  dont  12  en  colture  :  caeaoyers 
et  bananiers. 

Propriété  Vohilava,  —  -M.  Dupuy.  12  hectares,  dont  10  plantés  en  canne  à 
sucre. 

Propriété  Jurançon.  —  M.  Bauristhène.  50  hectares,  dont  15  hectares  cultivés  : 
cacaoyers,  bananiers',  bois  noirs,  manioc  et  maïs. 

Propriété  Belle-Eau.  —  M.  Barau.  Situation  sur  le  Sahandranto,  en  amont 
des  chutes  :  caféiers,  bananiers,  cacaoyers,  manioc,  riz. 

Propriété  Cyrano  —  M.  Bensch.  60  hectares  :  caféiers  Libéria  et  divers  spé- 
cimens de  Marogo^pe,  Java,  Sumatra,  Bantang,  Congo,  Sténophylla,  et  quelques 
hybrides,  de  Libéria  et  Arabica  ;  cacaoyers,  cocotiers,  vanille,  nananiers,  tabac  de 
la  Havane  et  de  Gros  Bleu  :  jardin  potager  riche  en  légumes  cultivés  sur  planches, 
basse-cour  et  arbres  fniitiers^ 

Propriété  ChantecaïUe.  —  M.  Bensch.  35  hectares  :  10  hectares  de  tabac  et 
cultures  vivrières. 

Propriété  Tivoli.  —  M.  Bensch.  40  hectares  :  tabac  et  cultures  vivrières. 

Propriété  ^^0/6^^.  -^  M.  Bauristhène.  50  hectares,  dont  25  cultivés  :  caféiers, 
cacaos,  bananiers,  maïs,  manioc,  arbres  fruitiers,  eucalyptus,  élevage. 

Propriété  Mauricia.  —  M.  Laroque.  350  hectares  :  30  hectares  cultivés  en 
cacaoyers,  caféiers,  girofliers. 

Propriété  La  Chance.  —  M.  Dnmont.  200  hectares  :  cacaoyers,  caféiers,  pota- 
t^er,  salade,  choux,  carottes,  oseille,  salsiQs,  persil,  piment,  etc...  ;  14  tètes  de 
Détail. 

Propriété  L'Avenir.  —  M.  Isaïe  Dupuy  ;  directeur,  M.  Bauristhène.  1.000 
hectares.  Une  des  plus  belles  de  la  province  :  125  hectares  de  cannes  à  sucre  ; 
élevage. 

Cette  propriété  comprend  également  une  fabrique  de  sucre  et  une  distillerie: 
ces  deux  établissements  n*ont  pas  fonctionné  au  cours  des  derniers  mois  de 
Tannée  1904. 

Propriété  Bokalava,  —  M.  l.  Dupuy.  100  hectares  :  20  hectares  cultivés  en 
cacaoyers,  caféiers  et  bananiers. 

Propriété  Ampirarazana.  —  M.  L  Dupuy.  25  hectares,  dont  15  en  culture  : 
cacaoyers,  bananiers,  bois  noirs. 

Propriété  Mont-Ida.  —  M.  Bauristhène.  50  hectares,  dont  20  en  culture  : 
cacaoyers  et  bananiers. 

Propriété  Eurêka.  —  M.  Damond-Dumazel  :  caféiers,  cacaoyers,  bananiers, 
arbres  rrnitiers. 

Concession  Robin.  —  70  hectares  :  cacaoyers,  caféiers  Libéria,  ylang-ylang; 
élevage. 

Vallée  de  Vlvondro 

Concession  Germaine.  —  M.  Ruffat.  —  10  hectares,  dont  8  plantés  de  vanille, 
cocotiers  et  arbres  fruitiers. 

Propriété  Deloute  fiU.  —  Locataire  :  M.  Mazeau,  à  Amhokarivo  ;  49  hectares, 
superficie  cultivée,  12  hectares,  dont  4  plantés  en  céréales,  potager,  etc.,  4  en 
manioc»  bananiers,  maïs,  et  4  en  vanille.  —  Café  de  la  Réunion. 

Propriété  Fayet.  —  A  Antamiranty.  75  hectares,  superficie  cultivée,  10  hec- 
tares. 

Propriété  Andrahovola.  -  M.  I.  Dupuy.  100  hectares,  superficie  cultivée, 
25  hectares  :  café  Libéria,  pépinière  Céara,  bananiers  et  manioc. 

Propriété  H^elvUle.  —  MM.  Maricot,  Dupuy  et  consorts.  —  700  hectares,  dont 
125  hectares  cultivés.  Fabrique  de  sucre  et  distillerie.  Cannes  cultivées  :  canne 
Penang,  canne  Lousier,  canne  Port-Makay. 

Propriété  Mon  Repos.  —  M.  Damond  Dumazel,  20  hectares  cultivés  :  café 
Libéria,  bananiers  et  manioc. 

Propriété  de  M.  Castel  Dugenet  —  Très  belle  cacaoyère. 

Sur  rivondro  est  encore  installé  M.  Chantepie. 

Sur  le  Fanandrana  sont  les  concessions  de  MM.  Bôissard  frères  et  Tonnelier 


—  375  — 

A  Farafate,  M.  Mon,  en  dehors  de  sa  carrière  de  pierres,  a  commencé  une 
exploitation  agricole.  Des  rizières  irriguées,  260  hectares  environ,  y  ont  été 
créées,  ainsi  qu*à  Mahanoro-Be,  où  cent  hectares  ont  été  ensemencés  en  riz.  11  y 
a  en  outre  douze  mille  pieds  de  vanille  et  deux  mille  ylang-ylang  plantés,  ainsi 
que  cinq  mille  cacaoyers  actuellement  en  pépinière.  M.  Mori  projette  de  porter 
sa  piantantion  à  20.000  pieds  de  vanille  et  20.000  ylang-ylang. 

Les  cultures  pratiquées  avec  le  phis  de  succès  sur  les  concessions  de  TIvo- 
loina  et  de  Tlvondrona  sont  :  le  café,  le  cacao,  la  vanille,  la  canne  à  sucre  et  le 
tabac. 

Les  concessions,  situées  dans  un  rayon  de  3  kilomètres  autour  de  Tamatavc, 
c'est-à-dire  dans  la  région  sablonneuse  jusqu'à  Vohidotra,  Farafate  et  Ivondro, 
ne  comportent  que  des  plantations  de  Hlaos,  d'eucalyptus  et  de  cocotiers.  Le  ma- 
nioc et  la  patate  y  sont  cultivés  et,  avec  beaucoup  de  soin  et  de  fumier,  les  légu- 
mes d'Europe. 

Les  terrains  de  laprovince  des  Betsimisaraka  du  Centre  peuvent  être  compris 
parmi  les  meilleurs  ae  la  Colonie.  La  culture  du  cacaoyer  parait  appelée  à 
donner  les  meilleurs  résultats,  à  la  condition  que  le  terrain  soit  judicieusement 
choisi  dans  les  vallées  abritées  des  grands  vents  et  à  humus  profond.  Le  petit 
café,  très  répandu  dans  le  Nord  de  la  province,  offre  beaucoup  plus  d'aléas  et  l'on 
a  eu  à  enregistrer  deux  échecs.   Le-Hbéria  vient  admirablement. 

-  Le  cocotier  est  répandu  dans  presque  tous  les  villages  de  la  côte  et  des 
environs  ;  il  parait  de  belle  venue,  mais  sa  croissance  est  ici  plus  lente  que  dans 
le  Nord-Ouest  delà  Grande  Ile  (Grande  terre  et  Ânalalava). 

La  vanille,  le  giroflier  viennent  fort  bien  et  si  leurs  produits  n'étaient 
dépréciés,  il  y  aurait  là  une  réussite  certaine. 

La  culture  du  tabac  donnerait  d'excellents  résultats  si  l'écoulement  du  pro* 
duit  était  assuré. 

On  peut  encore  recommander  aux  Européens  la  culture  du  maïs,  des  haricots, 
des  pommes  de  terre. 

Les  vallées  les  plus  propices  à  la  colonisation  sont  celles  de  la  Soamianina, 
de  la  Marimbona,  qui  ont  leur  débouché  à  Soanierana  ;  celle  de  l'iazafy,  tribu- 
taire du  port  de  Mahambo  ;  celles  de  TOnibe  et  de  la  Mamandrana,  à  proximité 
de  Foulpointe  :  enfin,  celles  de  l'Ivoloina  et  de  Tlvondro,  dans  le  district  de 
Tamatave.  Dans  l'intérieur,  on  pourrait  encore  signaler  de  nombreux  terrains 
propres  à  la  colonisation,  mais  l'absence  de  routes  carrossables  ne  permet 
guère  de  s'éloigner  des  voies  fluviales  qui  peuvent  assurer  le  transport  pratique 
des  produits. 

Cultures  indigènes.  —  La  culture  du  riz  était  très  développée  autrefois, 
dans  l'ancienne  province  de  Fenerive,  qui  a  été  longtemps  le  grenier  de  Tama- 
tave. Mais,  cette  année,  la  production  a  été  inférieure  à  ses  besoins.  La  canne  à 
sucre,  plantée  dans  le  seul  but  de  fabriquer  la  betsabetsa;  se  trouve  dans  tous  les 
villages.  Le  manioc,  la  patate,  les  haricots  ne  sont  cultivés  que  dans  la  limite 
des  besoins  de  leurs  propriétaires.  On  peut  signaler  la  présence,  dans  la  région 
de  Sahatavy  et  dans  les  environs  de  Mahambo,  d'importantes  cultures  de  taoac. 
La  plupart  des  villages  possèdent  quelques  pieds  de  calé.  Les  plantations  les 

Élus  belles  sont  situées  sur  la  route  d'imerimandroso  à  Nossi-Be,  Vavatenina, 
iahanoro  et  Sahatavy. 

Il  V  a  lieu  de  signaler  également  la  tendance  très  marquée  que  certains 
Hova  de  la  province  ont,  depuis  quelque  temps,  à  s'adonner  à  la  culture  marai- 
l'h^re  en  vue  d'approvisionner  le  marché  de  Tamatave.  Ces  Hova,  au  nombre 
d'une  douzaine  environ,  emploient  les  Betsimisaraka  comme  main-d'œuvre  et 
sont  établis,  soit  au  village  indigène  de  Tanambao,  soit  dans  le  district  de  l'Ivon- 
drona,  aux  villages  de  Mahasoa,  d'Ambilona  ou  de  Mahatsara. 

I^es  principaux  légumes  cultivés  avec  succès  par  ces  indigènes  sont  les 
choux,  tomates,  carottes,  aubergines,  pommes  de  terre,  citrouilles,  haricots, 
salades,  etc. 


-m- 

Elerage.  —  La  population  bovine  de  la  province  p*est  pias.très  importante  ; 
le  dernier  recensement  accusait  les  chiffres  ci-apirès  : 

.  TftiirC'&ux,  bœuf:!  et  vaches,  24.442. 

Veaux  et  génisses,  12.721. 

Il  n'y  a  pas  plus  de  deux  milliers  de  porcs  dans  la  province  :  mais,  par  con-  - 
tre,  réleva^e  de  .la  volaille,  oies,  dindons,  canards,  poulets,  est  très  prospère 
et  un  grand  nombre  de  ces  animaux  est  exporté  surTamatave.  Les  Européens 
qui  s'adonnent  à  Télevage  sont  peu  nombreux  : 

A  citer,  parmi  eux,  M.  Clément,  k  Mahambo,  qui  possède  de  600  à  800 
tôtes  ;  M.  Bruncher,  dans  le  district  dlvongo,  42  têtes  ;  M.  Belle,  à  Yavatenina, 
une  centaine  de  tètes.  La  Compagnie  du  lac  Alaotra  et  M.  Laroqae,  de  Tama- 
tave,  ont  une  partie  de  leurs  troupeaux  dans  les  pâturages  des  enTÎrons  de 
Yavatcnina  (vallée  delà  Mananonoka)  :  M.  Laroque  possède  encore  des  troupeaux 
dans  le  sous-gouvernement  d'Ivondro,  ainsi  que  MM.  Castel  Dugenet  et  Faidnerbe. 

Il  existe  dans  le  district  de  Tamatave  quelques  colons  comme  MM.  Baiisson, 
Pupuy,  Robin,  Chuntepie,  Bargoin,  deTEtang,  Orieux,  Barau,  etc.,  qui,  proprié- 
taires chacun  d'une  moyenne  de  30  à  40  bœufs,  ne  peuvent  pas  être  consiaérés 
comme  des  éleveurs;  leurs  troupeaux  sont  les  accessoires  de  leurs  concessions, 
fournissent  la  fumure  et  piétinent  les  rizières. 

Ne  peuvent  pas  non  plus  être  considérés  comme  pratiquant  l'élevage^ 
M.  Bang  et  M*"*  Lepoigneux,  qui  possèdent  chacun,  en  vue  de  la  production  du 
lait,  un  troupeau  d'une  trentame  de  vaches. 

Enfin,  d'autres  commerj^ants,  comme  MM.  Constant,  Caperre,  de  Biarrotte, 
Ruffat  et  les  indigènes  Rainianga,  Andriamper;,  ont,  il  est  vrai,  du  bétail,  mais 
ce  sont  des  troupeaux  provenant  d'Ambatondrazaka  et  de  Fenerive,  voire  même 
4e  l'Imerina,  qui  sont  constamment  renouvelés  et  uniquement  destinés  à  la 
boucherie  ou  à  l'exportation. 

Les  plus  beaux  pâturages  du  district  de  Tamatave  se  trouvent  dans  les 
plaines  d'Ankarefo,  le  long  de  l'ancienne  ligne  d'étapes.     . 

Beaucoup  d'indigènes  de  cette  région  sont  propriétaires  de  petits  troupeaux, 
dont  l'importance  varie  entre  10  et  15  tôtes  de  Détail. 

Dans  le  sous-gouvernement  d'Ivondro,  les  emplacements  susceptibles  d'être 
utilisés  comme  pâturages  sont  les  plaines  d'Andranomamy,.  Mangazona,  de 
Tanandava  et  du  Haut-Manambolo. 

Quant  au  sous-gouvernement  de  l'Ivoloina,  il  possède  peu  de  pâturages,  sauf 
cependant  dans  la  vallée  de  llfontsy. 

Indastrie.  —  Entreprises  européennes.  —  L'industrie  extractive  est  rela- 
tivement prospère  dans  la  province.  Le  Syndicat  Lyonnais,  installé  à  Vavateni- 
na,  exploite  l'or  des  nombreux  signaux  qu'il  a  plantes  dans  la  vallée  de  la 
Saranindrara,  de  la  Manambitanona,  de  la  Sahavatoina  et  de  leurs  affluents: 
dans  les  quatre  districts  qui  formaient  la  province  de  Fenerive,  un  millier 
d'hommes  et  autant  de  femmes  se  livrent  k  la  recherche  de  l'or.  Cette  seule 
exploitation  répand  dans  la  région  près  de  200.000  francs  de  salaires  annuels. 
L'effort  des  prospecteurs  se  porte  depuis  quelques  mois  sur  l'Ouest  du  district 
de  Foulpointe.  Le  district  de  Tamatave,  qui,  jusqu'à  présent,  n'avait  fait  l'objet 
d'aucune  déclaration  de  pose  de  signal,  semble  depuis  quelque  temps  être 
appelé  à  prendre  une  assez  grande  importance;  en  1903,  un  assez  ^rand  nombre  de 
poses  de  signaux  ont  été  faites  :  26  permis  de  recherche  ont  été  délivrés  dans  cette 
même  année  et  15  en  1904  (3  premiers  trimestres).  La  production  d'or,  qal 
avait  été  nulle  jusqu'en  1904,  a  atteint  cette  année  1.576  grammes. 

M.  Mori  exploite  à  Farafate  et  Mahanoro-Be  des  carrières  de  pierre  qui, 
situées  aux  environs  de  Ts^atave,  sont  reliées  par  des  voies  Decau ville  aux 
différents  chantiers  de  cette  ville  et  fournissent  la  presc[ue  totalité  des  maté- 
riaux de  construction  qui  lui  sont  nécessaires.  11  y  a  lieu  de  signaler  égale- 
ment la  carrière  de  pierre  exploitée  par  M.  Poggioli,  sur  l'Ivoloina,  à  côté  de 
V Avenir,  carrière  dont  l'ouverture  est  oeaucoup  plus  récente. 

L'industrie  forestière  est  également  prospère,  surtout  dans  le  Nqrd  de  1* 


arovipce  (district  d'ivoa^o).  .Leii  easences  *  prpcieuses,  roscf,  ébène,  palissandre^ 
abondent.  La  Compagnie  Marseillaise  a  fait  , établir  à  FandrarazaBa,  dans  le 
Nord.de  la  Pointe- à-Larréc,  un  outillage  d'exploitation  forestière  perfectionné. 

D*autrefe  ext)lojtations,  moins  importantes,  sont  également  prospères.  Ce 
§ont  celles  de'MM.  de  Bosschère  etMarquet,  à  Manompana  ;  do  M.  Brunscher  à 
Mâinànkalafana;  de  M. 'Desrosiers,  à  Soanierana,  et,  dans  le  district  de  Mu- 
hambo,  celles  de  M.  Clément.  Tous  les  produits  de  ces  exploitations  sont  diri- 
gés sur  TamatavB  ou  Sainte-Marie:  '  '  * 

Au  point  de  vue  forestier,  le  district -dé  Tamatave,  quoique  peu  favorisé, 
renferme  cependant  quelques  massifs  importants  dans  l'.O.  et  dans  le  S.,  autour 
des  lagunes. 

:Ca3  qaiâsifs,  aptrefois  tcè^.  riches  en  essences  de  tontes  sortes,  sont  sur  le 
point  d'atteindre  leur  complète  exploitabilité,  car,  vu  leur  proximité  des  cen- 
tres de  Tamatave  et  Andovoranto,  us  ont  été  explottés  k  outrance  au  temps  des 
Hova  et  le  sont  encore  à  ri|eure  actuelle.  Le  moment  est  proche  où  les  conces- 
sioijuaires  forestiers  seront  donc  dans  l'obligation  d'abandonner  leurs  conces- 
sions, à'  moins  qu'ils  ne  pratiquent,  dès  maintenant,  la  culture  sous  bois.  Cet 
arrêt  dans  la  coupe  permefttra  d'opérer  la  sélection  nécessitire  au  dégagement 
du  sous-bois  et  ne  pourra  Qu'aider  à  la  régénération  de  ces  forêts,  dont  les 
sujets  n*ont  plus  la  taille  Réglementaire  pour  l'exploitation,  < 

Çans  la  région  montagneuse,,  coupée  d'innombrables  ruisseaux,  on  trouve 
de  beaiix'massifs  vers  les  sources  du  Fanandrana,  du  Manjozoro,  du  Tsarahindano, 
de  rivondrona,  de  Tlvoloinà,  dé  Vlfontsy. 

Malheureusement,  les  rapides  nombreux  et  souvent  infranchissables  dont 
sont  remplies  toutes  les  rivières  dans  leur  h^ut  cours  rendent  presque  impos- 
sible leur  exploitation.  Toutefois,  il  semble  qu'une .  société,  en  possession  de 
capitaux  importants  lui  permettant  l'emploi  d'un  matériel  approprié,  pourrait  en 
tirer  de  beaux  bénéfices.  L'emploi  de  transpoo'teurs  aériens  est  tout  indiqué 
pour  ce  genre  d'exploitation. 

Les  principaux  concessionnaires  forestiers  du  district  sont  :  Samba-Djalo  h 
Ambodirotra  et  Botosoa  à  Betoahitra.  .    /  ;  -» 

Les  cascades  ou  chutes  d'eau  pouvant  actionner  des  moteurs  hydraiiligues 
se  rencontrent  à  chaque  pas  dans  la  région  montagneuse.  A^^ignaler  parmi  les 
pins  importantes  les  chutes  de  la  Manompana,  celle  du  Volobe,  petit  affluent  de 
rivondro,  qui  a  une  dizaine  de  mètres  de  hauteur,  et  celle  a'Antoro,  de  2Ô  à  25 
mètres  de  nauteur,  formée  pac  le  Sandrantsoa,  petit  ri^sseau  se  jetant  dans  le 
Fanandrana  au  lieu  dit  Antsirantsara. 

L'industrie  des  transports,  est  représentée  par  la  C*®  de^  Messageries  Fran- 
çiases  de  Madagascar.  / 

Industries  indigènes.  —  Le  Betsimisaraka  n*est  pas  industrieux,  les  femmes 
seules  tissent  quelques  rabanes  el  confectionnent  des  nattes,  mais  uniquement 
pour  leur  usage  personnel.  Les  travaux  de  la  forge  et  la  poterie  n^existent  qu'à 
léiat  rudimentaire. 

Commerce.  —  La  province  des  Betsimisaraka  du  Centre  est,  au  point  de  vue 
commercial,  sous  la  dépendance  complète  de  la  ville  de  Tamatave  :  toutes  les 
mprehaildises  d'importation  qu.  d'exportation  proviennent  de  cette,  place  ouisont 
dirigées  vers  elle. 

-  les  marchandises  d'importation  sont  débarquées  par  de  petits  voiliers 
côtiersdans  les. ports  de  Fenerive,  Foulpointe,  Mahambo»  Soanierana,  qui  alimen-* 
tent  les  quatre  oistriets  formant  l'ancienne  province  de  Fenerive  ;  le  district  dâ 
Tamatave  est  alimenté  par  le  port  de  Tamatave. 

l^  port  de  Fenerive,  l'un  des  plus  importants  de  la  province,  est  cependant 
peu  fréquenté  en  raison  de  sa  rade  ouverte  à  tous  les  vents.  Les  opérations 
d'embarquement  et  débarquement  y  sont  difficiles  et  les  concessionnaires  fores- 
Mers  ont  obtenu  de  la  douane  la  liberté  de  faire  leurs  expéditions  des  points  où 
ils  sont  établis^  La  Compagnie  Marseillaise  opè^e  à  Fandrarazana  et  .M.  de.Bus^ 


—  878  — 

schère  dans  la  baie  de  Tintingae.  Le  transport  de  la  tonne  de  marchandises  de 
Fenerive  à  Tamatave  est  de  quinze  francs. 

Deux  marchés  seulement,  de  création  récente,  existent  dans  la  province  : 
celui  de  Vavatenina,  qui  a  lieu  tous  les  lundis  et  semble  devoir  se  développer 
rapidement,  et  celui  d  Ivondro,  qui,  créé  lé  17  juillet  1903,  a  été  ouvert  le  i^' 
octobre  suivant. 

*  Le  Betsimisaraka  est  un  mauvail  client  pour  les  maisons  de  commerce,  ses 
besoins  sont  pour  ainsi  dire  nuls  et  il  a  une  tendance  de  plus  en  plus  marquée 
h  exiger  le  paiement  de  ses  produits,  ris,  caoutchouc,  cire,  raphia,  en  argent 
plutôt  qu'en  marchandises,  comme  il  faisait  auparavant. 

Les  principales  maisons  de  commerce  de  la  province  sont  les  suivantes  : 

MM.  L  Dupuy  (RoUo  représentant) 
Bidaion 

Dans  le  district  de]        SodÎiSb^  f  Articles  dMmportation  et 

Fenerive        )         Bercer  t  produits  du  pays 

Amode  Mail 
Gham-Chi 

MM.  Dérivière,  représentant  de  la  Ck>mpagnie  Lyonnaise. 
E.  Chair  représentant  de  M.  Dupuy. 
Nayna,  représentant  de  M.  Wcckanges. 

Dans  le  district  de]        5®?^'?: 
Soanieraa.       {        g^f^"; 

Bénard . 

Desrosiers. 

Mavinta. 


Dans  le  district  de(  MM.  Clément 
Mahambo         )         Jeannot. 


Dans  le  district  dc(         Alfred  Jean. 
Foulpointe        (         Sautron. 

MM.  Léon  Dim  à  Ampanalana. 
Chan-Fou,  id. 

Burgal,  à  Ivondro. 

,...,_         Narraissam  Poulay,  id. 
Dans  le  distncl  dej         Ah-Hime,  id. 

Tamatave         \         Chan-Hune,  id. 

Chan-Foune,  id. 

Chan-Lenv,  à  Ambodisiny. 
Ah-Peny,  a  Ambodiriana< 
Laï^Thuon,  à  Ambodilazana. 

Le  commerce  indigène  est  représenté  dans  la  province  par  des  débitants  de 
betsabetsa  et  quelques  marchands  au  petit  détail  de  comestibles  et  de  tissus. 
On  doit  en  outre  signaler  quelque  Hova  qui,  achetant  certains  produits  de  Tin- 
dustrie  locale  en  Imerina  ou  dans  le  Betsileo,  viennent  les  revendre  à  la  cAte. 
Enfin,  mention  peut  être  faite  d'une  douzaine  d'indigènes,  hova  pour  la  plupart, 

2ui  se  livrent,  avec  le  plus  grand  succès,  &  la  cuUui*e  maraîchère  aux  enviroDi) 
e  Tamatave  et  alimentent  en  partie  le  marché  couvert  de  la  ville  en  légumes 
frais. 

f,e  poste  de  receveur  des  douanes  de  Fenerive  vient  d'être  supprimé  récem- 
ment etconfiéau  chefde  district.  Le  mouvement  commercial  est  en  décroissance. 

Le  tableau  ci-dessous  en  établit  la  statistique  durant  Tannée  1903*. 


—  3T9  — 


PAVILLONS 


Français 


Anglais.. 


Tutàxjx 


NOMBRE  DB  NAVIRE^ 


RtTBte 


5i 


57 


111 


SORTIS 


54 


56 


110 


TONNAGE 

DBS    NAVIBBS 


KNTRéS 


17.T71  T. 


1.1W  T. 


18.964  T. 


SORTIS 


TONNAGE 

DB8  MARCRAMDISBS 


dAbarqu^ks 


17.771  T. 


1.186   T. 


18.967  T. 


307  T.  700 


131  T.  100 


438  T.  800 


RMBARQUftBI 


900  T.  900 


335  T.  400 


535  T.  600 


BBHSBIGIIEHBIITS  GÉlffilliUX 

Le  colon  oui  désire  se  rendre  dans  la  province  peu  t  y  accéder  par  deux  ports  : 
Tun,  celui  de  Tamatave,  le  plus  important  de  la  Colonie,  est  desservi  d'une  façon 
régulière  par  plusieurs  grandes  compagnies  de  navigation  (Messageries  Maritimes, 
Compagnie  des  Chargeurs  Réunis)  ;  Tautre,  celui  deFenerive,  est  desservi  par  la 
Ville  de  PernàmimcOj  vapeur  de  la  Compagnie  des  Chargeurs  réunis  qui,  cnargé 
d'assurer  le  service  maritime  postal  de  la  côte  Est  de  Madagascar  entre  Diego 
et  Fort-Dauphin,  exécute  ce  trajet,  aller  et  retour,  une  fois  par  mois  et  passe  k 
Fenerive,  soit  en  descendant  vers  le  Sud,  soit  en  remontant  vers  le  Nord. 

La  province  possède  la  route  de  la  côte,  qui  s'éloigne  peu  du  rivage  et  se 
déroule  sur  le  sable  ;  elle  vient  de  Maroantsetra,  passe  à  Manompana,  Fandrara- 
zana,  Soanierana,  Fenerive  Mahambo  et  Foulpointe. 

Elle  traverse  Tlfontsy  (passage  en  pirogue*,  passe  à  Nosi-Be^  Antanimena- 
kely,  Rangazava,  traverse  la  rivière  du  même  nom  (passage  en  pirogue),  passe 
à  Belambo,  à  Vohidotra,  coupe  Testuaire  de  Tlvoloina  [passage  en  pirogue], 
passe  à  Tamatave,  traverse  le  Manangareza  (pont),  passe  à  Betainomby,  Ivon- 
drona,  traverse  Tembonchure  de  l'Ivondrona  (passage  en  pirogue),  passe  ensuite 
à  Ambodisiny,  Ankarefo  et  continue  ensuite  sur  Andovoranto. 

Il  existe  également  une  route  carrossable  conduisant  de  Tamatave  à  la 
station  d'essais  de  Flvoloina  (12  kilomètres).  Cette  route  se  continue  de  l'autre 
côté  de  la  rivière  par  une  piste  très  bien  entretenue  jusqu'au  village  d'Ambodi- 
molena  (concession  VAvenir).  A  partir  de  ce  point,  la  piste  devient  un  sen- 
^^^  gagnant  Ambatondrazaka  en  suivant  la  haute  vallée  de  l'Ivoloina. 

,  Bn  dehors  de  ces  deux  routes  principales,  il  y  a  lieu  de  signaler  la  piste 
qui  relie  Tamatave  à  Ambatondrazaka  (province  limitrophe)  en  passant  par  les 
villages  de  Farafate,  Soanierana,  Ambodibonaro,  Andapatsirakana,  Ambodilaza- 
na(29km.),  Ankaraina,  Ambodiharamy  (46km.),Vinary,  Marovato,  Ambodibonaro, 
Anivorano  ou  Fito  (90  km,),  Sahavory,  traverse  l'Ivondro,  limite  de  la  province,  à 
1  ex-villagede  Fitoantsondrona  ^ii  5  km.),  pour  continuer,  dans  la  province  voisine, 
par  les  villages  de  Tolongoina,  Didy,  Ivandrojana  et  aboutira  Ambatondrazaka 
(190  km.) 

De  Fenerive  part  une  route  qui,  se  dirigeant  sur  Imerimandroso,  passe  par 
yavatenina,  centre  important,  cBef-lieu  de  poste  administratif,  et  par  sahatavy  ; 
a  partir  de  ce  dernier  point,  le  sentier  est  très  mauvais  et  non  praticable  aux 
mulets. 

Dans  rintérieur  de  la  province  les  bourjanes  se  paient  1  fr.  50  à  2  francs 
par  jour  ;  ils  prennent  généralement  dix  francs  pour  faire  le  trajet  Tamatave- 
renerive. 

11  n'existe  d'hôtel  dans  Fintérieur  qu'à  Ivondro,  où  un  établissement  de  cette 
nature,  «  l'Hôtel  de  U  Gare  »,  est  tenu  par  un  Européen,  M.  Burgal. 


—  380  — 

'  Il  y  a  à  Foulpointe,  Hahabo  et  Soanicrana  des  '  gttes  â*ëtàpes  suffisants  ; 
quant  auxçUes  a'étapes  qui  existaient  précédemment  à  Ivondro  et  Ankarcfo,  ils 
ont,  par  suite  des  facilités  de  transport  ^ue  présente  la  Compagnie  des  Mes* 
saoeries  Françaises  de  Madagascar,  été  désaffectés.  Dans  presque  tous  les 
villages, 'une  case  est  réservée  aux  passagers. 

La  vie  est  facile  et  les  vivres  bon  marché.  Un  Européen  peut  facilement 
vivre  avec  200  francs  par  mois. 

En  ce  qui  concerne  la  main-d'œuvre,  question  présentant  le  *plus  haut 
intérêt  pour  la  colonisation,  il  y  a  lieu  de  constater  que  si,  dans  les  quatre  districts 
de  Soanicrana,  Fenerive,  Mahambo,  Foulpointe,  elle  se  trouve  facilement  au  prix 
4e  i2  fr.  50  à  20  frailcs  avec  la  nourritui'e,  selon  les  travaux  exigés,  elle  est,  par 
contre,  trè^  chère  et  à  peine  suffisante  dans  le  district  de  Tamatave  où  elle 
devient  rare  qiiand  arrive  la  récolte  du  riz» 

i  Cette  pénurie  se  fait  d'autknt  plus  sentir  que  les  différentes  plantations 
ëucrièresde  la  région  ont  besoin,  notammentau  moment  de  la  coupe  de  la  canne, 
d'un  personnel  très  nombreux,  dont  le  recrutement  est,  par  suite,  difficile. 

Fenerive  possède  un  médecin  militaire  qui  dirige  actuellement  le  service 
de  rhôpital  et  qui  dirigera  sous  peu  celui  de  la  léproserie  qu'on  doit  construire 
à  la  Pointe-i-Larréc. 

L'hôpital  a  été  inauguré  le  17  octobre  :  il  se  compose  de  cinq  grands 
pavillons  et  de  plusieurs  dépendances.  Les  cinq  pavillons  se  décomposent  en  loge- 
ment du  docteur  européen,  logement  des  infirmiers  et  infirmières,  pharmacie, 
logement  du  docteur  indigène,  bâtiment  pour  malades  indigènes.  Ces  derniers, 
qui  refusaient  de  se  faire  traiter  jusqu'ici  par  nos  docteurs,  viennent  déplus  en 
plus  nombreux  et  trouvent  un  grand  avantage  à  se  faire  soigner  pour  la  taxe 
minime  qu'on  leur  demande. 

Un  jJ30ste  médical  a  été  créé  à  Âmbodilazana  :  il  est  placé  sous  la  direction 
d'un  médecin  indigène  de  colonisation. 

Les  établissements  scolaires  sont  peu  nombreux  :  l'enseignement  officiel  est 
i:eprésenté  à  Mahambo,  Yavatenina,  Soanicrana,  Foulpointe,  dont  l'école  est  de 
création  récente,  Ambodisiny,  Ivondro,  Ambodilazana. 

Les  pères  du  Saint-Esprit  sont  installés  à  Fenerive  et  Tsaranambao,  ces 
deux  points  possèdent  une  église;  il  existe  à  Ivondro  une  chapelle  desservie 
par  les  Jésuites  de  Tamatave. 


ADMINISTRATION 

MM.  Faucon,  ^,  administrateur  en  chef  de  1'*  classe  des  colonies,  chef  de  la 

province 
de  Juzancourt,  administrateur-adjoint  de  S^'  classe. 

Giresse,  administrateur-adjoint  de  3*  classe,  adjoint  au  chef  de  la  province. 
Rivière,  administrateur-stagiaire. 
Heinard,  commis  de  l^**  classe  des  affaires  civiles. 
Mimy,  écrivain  des  affaires  civiles. 
Raymond,  chef  de  bureau  de  2*  classe. 
Chabeau,  sous-chef  de  bureau  de  2*  classe. 
Savin,  commis  de  i^^  classe  du  corps  des  «omptables. 
Béquet,  commis  de  2*  classe  du  corps  des  comptables. 
Coggia,  administrateur-adjoint  de  2<>  classe,  chef  du  district  de  Tamatave. 
Bontemps^  id.  3*  classe  id.  Mahambo. 

Aujaa,  id.  id.  id.  Fenerive. 

Pechmarty,  id.  id.  id.  Foulpointe. 

Daavin,  adjoint  de   1'*   classe  des  affaires  civiles,  chef  jdii  district  de 

Soanicrana. 


Dimaine$    '  *    . 

M.  Lota,  receveur  des  domaines,  curateur  aux  successions  et  biens  vacants, 
sous-conservateur  de  la  propriété  foncière* 

AgricuUure 

MM.  Rollot,  agent  de  culture,  chef  p.  i.  de  la  circonscription  agricole  de  TEst. 
Jaëglé,  agent  de  culture. 

Delage,  id  .       . 

Nicolas,  contremaître  d^agricuiture. 
Hoareau,  jardinier. 

Ecole  primaire  préparatoire 

MM.  Maigre,  instituteur  de  4*  classe,  directeur. 
Aatret,  instituteur  de  5'  classe. 

Jftnes 

MM.  Breton,  contrôleur    principal  des  mines  de  r^  cla.sse,  commissaire  de  la 
circonscription  de  TEst. 
Villeneuve,  commis  de  2<'  classe  des  travaux  publics. 

Trésorerie 

«     i  •  .  '     * 

MM.  Ronçet,  payeur  particulier  de  3«  classe. 
Rallion;  commis  de  trésorerie  de  4«  classe. 
Campistron,  commis  de  2°  classe  du  corps  des  comptables. 
Dandrade,  id.  id. 

Picard,  porteur  de  contraintes. 


MM.  de  Rocca-Serra,  inspecteur  de  i^^ 
classe,  chef  de  service. 

Thuillier,  vérificateur  de  1"  clas- 
se, !•'  commis  de  la  direction. 

Dia(pe,  commis  principal. 

Delrieu,  contrôleur  de  l"^*  classe. 

Gontier,  vérificateur  de  l**®  classe, 
ffons  de  receveur  principal. 

Delber,  vérificateur  de  3*  classe. 

Witzmann,  id. 

SiUier,  vérificateur-adjoint  de  1*^" 
classe. 

Artigalet,  commis  de  2*  classe. 

Hantoux,  sous-lieutenant. 

Bellbt,  brigadier  de  2"  classe. 

Bareyre^  brigadier  de  2*  classe. 

Laine,  id. 

Lab,  id. 

Oâdai:d,  id. 

Jégat,  patron  de  2«  classe. 

Fieschi,  sous-brigadier  de  l'« 
classe.. 

Laurent,  sous-brigadier  de  l" 
..    ..    clj^fi^e. 


Douanes 
MM* 


6iorgi,'sous-brigadier  de  f*  classe. 
Labat,  sous- brigadier  de  2*  classe. 
Barbaxan,  id. 

Abinelle,  id. 

Clausse,  id. 

RoBset-Fassiot,  préposé  hors  clas- 
se. 
Martin,  id. 

Decugifl,  préposé  de  i^*  classe. 
Mattei,  id. 

Barolin,  id. 

Teate,  préposé  de  2*^  classe. 
Aneel,  préposé  de  ?*  classe. 
Auffret,  matelot  de  2«  classe. 
Geruti,  préposé  de  2*  classe. 
Bordenave,  id. 

Ballon,  id. 

Forestier,  id. 

Giacomini.  id. 

Gruber,  id. 

Incerti,  id. 

Merlande,  id. 

Mantouz-Firmin,     id. 


—  3M  - 


MM.  S^-SaaTenr,  préposé  de  2*  classe. 
Tayera,  id. 

YitaU,  id. 

Bouvière,  matelot  de  2*  classe. 
Rassindirame  préposé  auxiliaire. 
Yeysseyre  id. 

Berand,  id. 


Volpéi,  préposé  auxiliaire. 
LebretOA  id. 

Bignottl  id. 

Bosviel  id. 

Gastrein  id. 

Horiase  id. 


Assistance  médicale 
M.  Peltier,  médecin  aide-major  de  V  classe  à  Fenerive. 

Travaux   publics 
M.  Begné,  conducteur  de  3*  classe  à  Fenerive. 

Service  topographique 
M.  Hathianz,  géomètre  de  l'^"  classe  à  Fenerive. 

Garde  régionale 

MM.  Coanord,  inspecteur  de  2*  classe,  commandant  la  brigade  à  Fenerive. 
Thiéband,  garde  régional  de  2*  classe  à  Mangabe. 
Durrieu,  id.  3«  classe  à  Tsarasambo. 

Layedan  id.  4**  classe  à  Vohipeno. 


Dnran 


id.  4*  classe  à  Ambodilazana. 

Postes  et  télégraphes 


MM.  Haurer,  commis  de  l'''classe  (ca-      MM.  Firinga,  commis  local  de  4*  classe 


dre  métropolitain)  fS^^*  de  rece- 
veur. 

Semmeley,  commis  de  2*  classe 
(cadre  métropolitain). 

Hoyse-Frizé,   mécanicien. 

Hialbe,  commis  local  de  4°  classe. 

Wichers,  id. 

Ethève,  id. 

Bninet  Léonce,      id . 


Hanifatra,  id . 

Bnmet,  id. 

Bourval,  commislocal  de  5^^  classe. 
Pourchet,  id . 

Sparon»  id. 

Perret,  surveillant  de  4*  classe. 
Carlea,  id  • 

Duleroy,  id . 

M"**  Yve  Casiez,  dame  téléphoniste. 


LISTE  DES  HABITANTS  EUROPÉENS  OU  ASSIMILÉS 


M.  Alard,  agriculteur,  à  Fenerive. 
M»*  Alard,  sans  profession,  \  Fenerive. 
MM.  Anselmb,  propriétaire,  à  Farafate. 
Barau,  colon,  à  Aropanalana. 
Bastidb.  propriétaire  à  Ivondro. 
BellEp  directeur  du  syndicat  Lyon- 
nais à  Fenjrive. 
Bensh,  concessionnaire  de  )a  pro- 
priété Cyrano. 
Benard,  employé   de   commerce  à 
Soanierana. 

DE  BlARROTTE. 

BiENDiNÉ,  planteur  à  Aotondy. 
BiENDiNÉ,  planteur  à  Anovey. 
BiDALON,  commerçant  et  lK)ulanger  à 
Fenerive. 
M"**  BiDALONy  sans  profession  à  Fenerive. 
M.  BoissARD,  colon  sur  le  Fanaodraaa. 


MM.  BoNAME,  directeur  de  l'usine  de  Mol- 
ville. 
Boucher,  propriétaire  à  Ivondro. 
Bruncher,   éleveur    et  industriel  à 
Manattatafana. 
M"*  Bruno,  propriétaire  à  Ivondro. 
M.  Buhot  db  Launay,  planteur  à  Votii- 

trambo. 
M-^  BuHOT  de  Launay,  s.  p.,  à  Votiitram- 

tK). 

M  Burgal,  hôtelier,  à  Ivondro. 
M-*  BuRGAL,s.  p.,  à  Ivondro. 
MM.  Cassbgnet,  industriel  à  Foulpointe. 
Castbl-Dugbnkt.  concessionDaire  de 

la   propriété  Constantine. 
Cbantepie,    concessionnaire    de  la 
propriété  Marguerite. 
M"*  Charles,  H.,  institutrice  à  Mabambo. 


^  388  — 


M- 

M. 

M- 

H. 

M- 
MM. 


NU. 
MM. 


Charbon,  coacesuonnaire  «mr  la  rou- 
te de  livoloina. 

Clament,    Albert,    commerçant    et 
pianteur  à  Maharobo. 

CuBRMONT,  concessionnaire  de  la  pro- 
priété Betaiaomby. 

Constant,    concessionnaire    sur   la 
Varavarana. 

CouBAU,  Victor,  planteur  et  éleveur 
à  Mahambo. 

Crousse,  traitant  sur  la  Macambitana. 

Daiiond*Duna£Bl,  concessionaaire. 

DE  BusscHÈRE,    iodustrieL  forestier 
à  Manompana. 

DE  l^Etang,  propriétaire  à  Ivondro. 

Dbloutb,  concessionnaire  à  Ivondro 

Desrosiers,  employé  de  commerce  à 
Soanierana. 

Dumont,  concess-onnaire  de  la  pro- 
priété La  Chance. 

DupijY,  Eugène. 

Ebbung,  employé. 

Favart,  Avérant  de  la  propriété  Mar- 
guerite. ~ 

Gbrault,  concessionnaire  ft  Vohido- 
tra. 

GooiN,  concessionnaire  i  Kalvarana. 

Gonzalv&s,  prospecteur  à  Andrano- 
bola. 

Grondin,  propriétaire  h  Ivondro. 

HécAMP,  commerçant  à  Ifenenve. 

HÉCAMP,  sins  profession  à  Penerive. 

JUDB,  colon,  à  Ampanalana. 

Lagoudray,  concessionnaire    sur  le 
Nossi-Ve. 

Laggiard,  chef  de  culture  de  la  C 
Marseillaise,  à  Fandrarazana. 

Langbubr,  concessionnaire  à  Ampa- 
nalana. 

Laplangbe,  sans  prolession  à    Ma- 
ttambo. 

Larroqub,  concessionnaire  de  la  pro- 
priété Maurice. 

Lebon,  propriétaire  à  Ivondro. 

Le  Garreg,  concessionnaire    à  Am- 
panalana. 

Magrin,  propriétaire  à  Ivondro. 

Martin,  concessionnaire  sur  la  route 
de  rivoloina. 

Massé,  propriétaire  à  Ivondro 

MiGNOLBT,  emplové  à  Fandravazana 

MoDBSTB,  Martin.' 

MoRi,  concessionnaire  à  Farafate. 

OuvB,  concessionnsiire  sur  Tlvondro. 

OuviER,   employé  de  commerce  à 
Fenerive. 

Oral,  propriétaire  à  Ivondro. 

Oribux,  concessionnaire  à  Ivondro. 

Patbt,  concessionnaire  à  Antanana- 
ranty. 

GoinbLepinb,    colon  sur  le  Fanan- 
drana. 

PuREN,  agriculteur  à  Foulpointe. 

PuRBN,  sans  profession  à  Foulpointe. 

Rau,  colon  à  Ivondro. 

Ravier,  concessionnaire  à  Ampana- 
lana. 


!■« 


MM 


MM 


M- 
MM. 


M- 
MM. 


M— 
MM. 


1Uynal*Batty,  propriétaire  à  Ivon- 
dro. 

Robin,  concessionnaire  dans  la  vallée 
de  rivoloina. 

RuFFAT,  concessionnaire  de  la  pro- 
preté Germaine. 

Sautron,  charpentier  à  Foulpointe. 

Sautron,  sans  profession  à  Soanie- 
rana. 

TuppiN,  mécanicien  &  Fandrarazana. 

Tegher,  gérant  de  la  propriété  de 
M.  Delacre. 

Tonnelier,  colon  sur  le  Fanandrana. 

Traverse,  employé  agricole  à  Fan- 
*  drarazana 

Yaudagne,  concessionnaire  sur  la 
route  de  rivoloina. 

Yendammes,  employé  de  commerce  & 
Fenerive. 

VerOxN,  propriétaire  à  Ivondro. 

Vezan,  propriétaire  à  ivondro. 

Wernbrt. 

Anglais 

Afred,  Jean,  commerçant  et  planteur 
à  Foulpointe. 

Ballison  Edouard,  concessionnaire 
sur  rivondro. 

Ballison  Henri,  concessionnaire  sur 
rivondro. 

Bauristhbnr,  concessionnaire  de  la 
propriété  Bagatelle. 

Boulinbau,  sans  profession 

BouLiNEAU  (V«*),  sans  profession 

Cassa DiN,  employé  de  commerce  à 
Soanierana. 

Clair,  employé  de  commerce  à  Soa- 
nierana. 

Clair,  employé  de  commerce  à  Soa- 
nierana. 

Damond-Dunazel,  concessionnaire  de 
la  propriété  Eurêka. 

Deri  VIBRE,  employé  de  commerce  à 
Soanierana. 

DupUY,  Isaîe,  concessionnaire,  pro- 
priété l'Avenir. 

Edgar,  colon  à  Ampasindava. 

Faioherbe,  concessionnaire  k  Kala- 
varara. 

Jbannot  Arthur,  commerçant  et  agri- 
culteur à  Mahambo. 

Jbannot,  Rosier,  employé  à  Maham- 
bo. 

Jeannot,  sans  profession  à  Maham- 
bo. 

Linstbad,  commerçante  h  Maharol>o. 

Marigot,  propriétaire  sur  rivondro. 

Nayna,  employé  de  commerce  A  Soa- 
nierana. 

NOBL. 

PiERRus,  employé  de  commerce 
Fenerive. 

RoLLO.  employé  de  commerce  à  Fe- 
nerive. 

Sophie,  Henri,  commerçant  à  Fene- 
rive, 


—  8«^ 


nierana. 
'  M.  SopHiB,  propriétaire  à  Ivondro.  - 

MM.  Abdal-Bary,  commerçant. 
Dawdjbe,  id. 

GOLABDAS,  id. 

ISMAELDJEE,  id. 

Moussa- A môud-Mall,  commerçant 
Ossbn-Amodb-Mall,  id. 

MouRGUEssiN  -  Narainssamy-  Poulay. 
commerçant. 


■*•  V^'^ViiiMrAH,  commerçante. 

.  Chinois 
MM.  AH-HniB,    commerçant. 


Ah-Pbno, 

id. 

Chan-Foune, 

id. 

Ch.ui-Lbng, 

id. 

Ch.\n-Hune, 

id. 

Cram-^hi« 

♦id. 

LaiThion, 

id. 

Long-Keng,  . 

id. 

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1  •• . 


—  385  - 


Sainto-Marie-de-Madagascar 


REIISEIGIIEHEIITS  GÉOGRAPHIQUES 

Situation.  —  LMIe  de  Sainte-Marie  ou  Nosy-Boraha  (ile  d'Abraham)  s'étend 
parallèlement  à  la  côte  Estde  Madagascar,  suivant  une  direction  générale  N.-N.-E. 
S.-S.-O.  Elle  est  .coniprise  entre  16«  40'  et  17»  8'  de  latitude  S.  et  47»  8'  39" 
et  47<*  55'  de  longitude  E.  Sa  longueur  est  d'environ  55  kilomètres  du  N.  au  S., 
sur  une  largeur  moyenne  de  4  kilomètres.  Elle  mesure  16.500  hectares  de  super- 
ficie. 

Sainte- Marie  est  séparée  de  Madagascar  par  un  chenal  qui,  dans  sa  partie 
la  plus  étroite  entre  laPointe-à-Larree  et  Lokintsy,  mesure  environ  deux  milles 
et  demi  et  s'élargit  de  plus  en  plus  vers  le  Sud  et'  vers  le  Nord  ;  il  atteint  30 
kilomètres  de  largeur  à  ses  extrémités. 

Côtes.  —  La  mer,  calme  dans  le  canal,  est  continuellement  houleuse  sur  la 
côte  orientale  de  l'île,  oui  est  bordée,  sur  toute  sa  longueur,  par  une  barrière  de 
récifs,  quelquefois  double  ou  triple,  peu  éloignée  du  rivage  et  interrompue 
seulement,  vers  le  Sud,  par  quelques  passages  accessibles  aux  pirogues.  Parallè- 
lement à  la  côte  occidentale,  on  rencontre  aussi  quelques  brisants,  mais  de 
moindre  étendue. 

Le  littoral  de  l'Ile  est  assez  découpé  ;  il  est  sablonneux  à  l'O.  et  présente, 
du  côté  opposé,  des  promontoires  rocn.'iux.  En  partant  du  N.,  le  rivage  occi- 
dental forme  les  pointes  d^'Albrand,  d'Antsirakaraiky,  d'Antsirakalana,  d'Anivo- 
rano,  d'Ankirihiry,  la  baie  et  la  pointe  de  Lokintsy,  les  baies  de  Tafondro  et 
d'Ambatokokohy,  la  pointe  d'Anzaha,  la  pointe  aux  Sorciers,  la  baie  de  Tllot- 
Madame,  la  plus  vaste,  qui  renferme  Ttlot  aux  Forbans  et  l'Ilot-Madame,  siège 
de  l'administration,  la  pointe  de  Belle-Vue,  celle§d*Antevabe,  d'Andapanangony 
et  de  Ravorahe.  La  côte  orientale  forme  une  ligne  presque  droite  ;  on  y  remar- 
que seulement  la  profonde  baie  de  Sahasifotra,  qui  s'avance  jusau'à  six  kilomè- 
tres environ  dans  les  terres,  sur  une  largeur  moyenne  de  300  mètres.  Les  points 
facilement  abordables  sont  :  la  plage  d'Ambatoro,  la  baie  de  Lokintsy  et  surtout 
celle  de  l'Ilot-Madame.  A  part  ce  dernier  Ilot,  on  trouve  encore,  autour  de  Sainte- 
Marie,  l'Ile  aux  Nattes,  l'ile  aux  Forbans,  qui  est  inhabitée,  de  même  que  les 
îles  aux  Sables  et  de  la  Baleine. 

Orographie.  —  L'ile  Sainte-Marie  est  couverte  de  mamelons  irréguliers  et 
peu  élevés  qui  la  partagent,  du  N.  au  S.,  en  deux  versants  (Est  et  Ouest}  ; 
le  point  culminant  n'atteint  pas  plus  de  70  mètres. 

Hydrographie.  —  D'une  façon  générale,  le  pays  est  bien  arrosé  ;  la  rivière  la 
plus  importante  et  la  seule  navigable  est  TAntsaha  ;  les  autres  cours  d'eau  sont 
petits  et  d'un  très  faible  débit  pendant  la  saison  sèche. 

POPULATIOll 

Le  dernier  recensement,  en  ce  qui  concerne  les  indigènes,  a  donné  les  chif- 
fres suivants  : 


EofanU  au  dessous  de 


Adultes... 
Vieillards 


Garçons 1.476 


16  ans I  ViUcs 1.Î78       ^'^^ 

Hommes 167 

femmes 1 .996 

Hommes 169 

femmes 147 


9.003 
316 


5.073 


L'augmentation  de  la  population,  qui  est  de  58  unités,  est  exclusivement 
due  à  un  fort  excédent  des  naissances  sur  les  décès. 


35 


—  386  — 

créole,  de  u Réaoïoo ,'  ^^^^\v.:::::::v.::\:\  \l 

ï    FoncUoDDSîres 3 

Baropéens ]    Religieux 3 

(    Colons  et  Plaoteurs 6 

SUBDIVISIONS    ADMINISTRATIVES 

Lile  de  Sainte-Marie  de  Madaf^ascar  a  été  érigée  en  commune  par  rarrètc 
du  13  février  1897,  avec  Ambodifotatra  comme  chef-lieu.  Il  n'existe  aucune 
subdivision  administrative,  mais  les  neuf  principaux  villages  ont  des  chefs  et  les 
autres  des  sou:»-chefs  indigènes  nommes  par  décision  de  l'administra  leur. 

RENSEIGNEMENTS  ÉCONOMIQUES 

A|[riculture.  —  Les  produits  agricoles  de  Sainte-Marie  sont:  le  girofle, 
la  vanille,  le  café,  le  cacao,  les  cocos,  le  maïs,  le  manioc,  la  patate,  le  riz,  la 
canne  à  sucre,  Tananas,  la  banane,  le  letchi,  Torange,  la  manjrue. 

La  culture  du  café,  malgré  tous  les  soins  dont  elle  est  Tonjet,  se  trouve  en 
voie  de  décroissance,  le  sol  n'étant  pas  propice  au  développement  du  café 
d'Arabie  et  le  café  Libéria  y  poussant  avec  moins  de  vigueur  que  sur  la  côte 
Est  de  Madagascar. 

Le  giroflier,  au  contraire,  pousse  avec  une  très  grande  facilité  à  Sainte- 
Marie,  au  point  qu'on  n'a,  pour  ainsi  dire,  que  la  peine  de  le  planter.  Il  en  est 
de  même  nu  cocotier.  La  vanille  et  le  cacao  sont  aussi  assurés  d'un  avenir 
non  douteux. 

Plusieurs  exploitations  consacrées  à  ces  cultures  sont  dès  à  présent  prospère^< 
et  prendront  chaque  année  une  extension  plus  considérable. 

Entreprises  européennes.  —  Le  dernier  relevé  des  cultures  européennes 
donne  le  tableau  suivant  : 


« 

H 

M 

< 

91     M     SB 
O    "O     "^ 

^        «s 

u 

X 

O 

u 


MM. 
Boycr.. 


Kempf . . 


Jjozëre .... 
Malaurcnt. 
Nicolas.... 
Plaire 

Sabatier... 
Vergoz .... 
Berthoux .. 
Deroux. . . . 


LOCALITÉS 


Antevibe 

ARtsdha 

AntsiranandiA. 
Antsarahaka  .. 
Antsirakaraiky 
Ankarena 

id.         . . . . 
Sahavamba — 

Vohidravy 

jîainle-Thérèse 

Totaux 


SUPER- 
FICIE 


•■a 

•a 

Q 
O 


10 
91 


5 

169 

100 

68 

68 

10 

100 

290 


911 


=3 


h. 
6 

80 


4 

70 
32 
20 


CACAO- 
YERS 


a 


16.000 


300 
2.500 

300 
1.000 

2.000 


30 
10 

AbandoDDée 
id 


o 

o. 
c 

s 


CAFÉIERS 


« 
ta 


150 
21.000 


2.000 


g. 

o. 
«a 

lU 

a 


21.000 


2.000 


23.150 


1 


23.000 


COCOTIERS 


s 


300 
150 


300 

300 

3.300 


500 


i.750 


o 

o. 

« 

d 


100 


150 
120 
300 


500 


OIROFLIERS 


3 


300 
4.000 


15.000 
10.000 

400 

8.000 


t 

a 


300 
50 


5.000 
2.00d 


5.000 


•  ■ 


l.nO  37.'Ï00  12.350 

T 


VANILLIERS 


4.000 
80.000 


600 
31.000 

<4!û00 

30.000 
35.000 


184.600 


u 

t 

w 

o.  ' 

9t 

« 

« 

u 

y 

C 

9 

d5.000 

isiôoo 

4!Ô00 

6.000 
1.500 


58.800 


Anattï'i 

10.w« 

Caool- 

600  p  1 
•    I 


Harir<'| 
ibecui 


Entreprises  indigènes.  —  Los  indigènes  occupent  4.000  hectares  environ, 
dont  i. 683  en  cultures  (riz,  manioc,  fwitates,  ambrevadcs)  et  cultures  riches 
f girofle,  café,  vanille). 

Il  est  difficile  de  connaître  d'une  manière  exacte  retendue  des  cultures 
vivrières,  les  chefs  indigènes  étant  incapables  de  fournir  des  renseignements 


—  387  — 

précis  et  ces  cultures  variant  cbaqiic  année  dans  d'assez  notables  proportions, 
surtout  en  ce  qui  concerne  les  rizières. 

Les  cultures  riches  se  prôlent  mieux  à  un  dénombrement. 

D'après  les  indications  fournies  par  les  principaux  planteurs  indigènes,  elles 
comprendraient  actuellement  : 

Oiroie 63  800  pieds 

Café 9.600    — 

Vanille 12.100   — 

appartenant,  en  grande  partie,  aux  indigènes  dont  les  noms  suivent,  par 
ordre  d'importance  :  Navinta  Kirroflfb,  Victor  Tsiahona,  Cécile  Tsivato»  Grégoire 
Todivelo,  les  héritiers  Desrosiers,  Thélv,  Tsiliana,  les  frères  Billet,  Milette  Kiroffo, 
Marguet,  Vv«  Gabriel. 

Les  entreprises  créées  par  les  Malgaches  sont  station naires.  Quelque-unes 
m^me  émigrent  sur  la  côte  Est  de  Madagascar,  du  côté  de  Fencrive,  cle  préfé- 
rance,  où  certaines  cultures,  le  caféier  notamment,  donneraient  de  meilleurs 
résultats  qu'à  Sainte-Marie. 

Dans  leur  ensemble,  en  effet,  les  terres  de  Sainte-Marie  sont  faiblement 
pourvues  d'éléments  fertilisants.  L'acide  phosphorique  et  la  potasse  n'y  sont 
qu'en  petite  quantité,  d'après  les  analyses  de  MM.  MiJntz  et  Honsseau.  Cependant, 
le  régime  des  eaux  corrige  en  partie  la  coniposition-défecluouse  du  sol,  qui  est 
heureusement  modifiée  par  l'abondance  des  débris  végétaux  sur  plusieurs  points 
de  l'île. 

Eleyage.  —  L'absence  presque  complète  do  pâturages  empêche  la  constitu- 
tion de  forts  troupeaux.  Aucun  Européen  ne  s'adonne  à  l'élevage. 

Le  dernier  recensement  du  bétail  appartenant  aux  indigènes  a  accusé  les 
chiflTres  suivants  : 


Bœufs (  e4« 

Taureaux  —  i 

Vaches )  J  6^8 

Taurassins  ../  151 
Génisses. . 


:l 


Les  ovidés  et  les  suidés  sont  en  nombre  insignifiant.  H  existe  dans  l'ile 
un  mulet  appartenant  aux  Pères  de  la  Mission. 

Industrie.  —  Industrie  européenne,  —  L'industrie  européenne  peut  être 
considérée  comme  nulle. 

La  distillation  du  girofle  pouraitétre  faite  dans  d'excellentes  conditions.  Les 
frais  de  première  installation,  en  dehors  de  l'arhat  des  appareils,  seraient  mini- 
mes et  ne  dépasseraient  certainement  pas  4.000  à  5.000  francs.  Le  girofle,  acheté 
sur  place  à  0  fr.  50  ou  0  fr.  60  le  kilo,  laisserait  à  l'indigène  un  bénéfice  suffisant 
et  en  assurerait  un  considérable  k  l'industriel  qui  prendrait  l'initiative  d'utiliser 
ce  produit  sur  les  lieux. 

On  trouve  dans  le  centre  de  l'ile  quelques  massifs  boisés  (forêt  de  Kalalao), 
d'autres  petites  forêts  dans  le  Nord  ^Ambodirano)  et  dans  le  Sud  (Ankeranaj. 
Pas  d'essences  exploitables. 

Aucun  gisement  important  n'a  été  signalé  jusqu'à  ce  jour. 

Deux  chutes  naturelles  sont  susceptibles  d'être  utilisées  comme  forcemotrice. 
^e  sont  les  chutes  de  Sahavamba  et  Antsarahaka.  Cette  dernière  a  servi,  d'ailleurs, 
autrefois,  à  rinstallation  d'une  sucrerie,  dont  il  reste  encore  quelques  débris 
1827  >. 

Industries  indigènes,  —  L'industrie  indigène  est  peu  importante.  Elle  con- 
siste surtout  dans  la  confection  de  nattes,  rananes  et  objets  de  spartorie  et  dans 
la  fabrication  d'huile    de  coco  et  de  belsabetsa. 

H  faut  signaler  l'installation  d'une  presse  à  raphia  chez  M.  Simon,  négociant. 

En  190.3-1904,  cinq  goélettes  ont  été  misî's  en  carène  et  réparées,  plusieurs 
pirogues  ont  été  construites,  ainsi  qu'une  baleinière  pour  le  service  du  port. 

Commerce.  —  Les  transactions  commerciales  tendent  à  prendre  de  Tini- 
Porlance  et  Sainte-Marie  à  devenir,  de  plus  en   plus,  par  suite  de  la  sécurité 


—  388  - 

qu'offre  le  port  de  riIot-Madame,  Tentrepôt  d'exportation  des  produits  de  la 
côte  Est. 

L'île  fait,  en  particulier,  le  transit  du  raphia,  desébènes,  des  |)alissandres,  des 
bois  de  rose  provenant  de  Fenerive  et  de  Maroantsetra,  des.  bois  de  construc- 
tion sortant  de  la  scierie  de  Fandrarazana  et,  en  général,  de  tous  les  produits 
forestiers. 

Elle  exporte  directement  de  la  vanille,  du  café,  du  girofle,  mais  la  recolle 
du  girofle  en  1904  ne  dépasse  pas  cinq  tonnes. 

Le  tableau  ci-après  résume  les  importations  et  exportations  des  quatre  der- 
nières années. 


ANNÉES 

IMPORTATIONS 

EXPORTATIONS 

OIBKCTBS 

C4B0T40B 

TOTAL 

DIRRGTE8 

CABOTAGB 

TOTAL 

1900 

68.750  f". 
112.837 
96  839 
88  210 

234.640  fr. 
591. 50u 
644.877 
259.777 

303.390  fr. 
704.337 
741.716 
347.987 

115.152  fr. 
115.184 
122.748 
246.067 

160.650  fr. 
457.100 
862.750 
95.434 

275. ««  fr. 
572.284 
965.498 
341.501 

1901 

1902 

1903 

Les  principales  maisons  de  commerce  françaises  établies  à  Sainte-Marie 
sont: 

La  Compagnie  commerciale  de  Madagascar  :  commerce  d'importation  et  d  ex- 
portation, comptoirs  à  Mahompa  et  à  Mananara,  produits  alimentaires,  spiritueux, 
tissus,  débit  de  boi>sons  au  détail. 

La  Compagnie  Lyonnaise  :  produits  alimentaires,  spiritueux,  tissus,  débit 
de  boissons  au  détail. 

Simon  (Paul)  :  conserves,  spiritueux,  cotonnades  et  divers  comptoirs  àSoa- 
nierana,  débit  de  boissons  à  emporter. 

Victor  Tsiahona  :  tissus  et  comestibles,  débitant  de  boissons  à  emporter. 

Finet,  Hilaire-Lozère,  Mavinta  :  marchands  au  détail. 

Plaire  :  commerçant  en  demi-gros,  épicerie,  vin,  liqueurs. 

Maisons  étrangères  tenues  par  les  Indiens  :  Abdolossen,  Baxabay,  Ossen  Ma- 
mode,  Mamode  Bay,  vendent  des  toiles  écrues,  des  toiles  blanches,  des  calirots 
et  des  cotonnadcs,'^  des  chAles,  des  accordéons,  etc. 

Ces  derniers  articles,  châles  et  tissus  aux  couleurs  voyantes,  accordéons, 
ainsi  que  la  faïence  et  la  verrerie  courantes,  pourraient  être  vendus  par  des 
Français  et  trouver  dans  le  pays  un  écoulement  assuré. 

Le  chef-lieu  possède  un  marché,  mais  les  indigènes  n'y  viennent  jamais. 
Les  habitants,  peu  nombreux,  et  dont  les  cultures  vivrières  suffisent  à  peine  à 
leurs  besoins,  ont  peu  de  produits  agricoles  ky  apporter.  L'arrivée  sur  rade  des 
courriers  ou  navires  de  cabotage  donne  lieu,  chaque  fois,  à  un  mouvement 
d'affaires  plus  actif  qu'à  l'ordinaire.  Le  port  de  Sainte-Marie  est,  en  effet,  de 
plus  en  plus  fréquenté.  L'Ilot-Madame,  situé  dans  la  baie  principale,  où  peuvent 
accoster  des  bateaux  d'un  fort  tonnage,  offre  toutes  facilités  à  la  navigation. 

Il  est  entouré  de  ouais,  possède  un  entrepôt  qui  vient  d'être  remis  à  neuf, 
un  dépôt  de  charbon  ae  la  marine. 

La  nuit,  l'entrée  du  port  est  indiquée  par  un  feu  rouge  situé  à  l'extrémité  de 
rilot-Madame  et  d'une  portée  de  huit  milles.  Une  bouée  sphéro-conique, 
éclairée  par  un  feu  rouge  les  jours  de  passage  des  courriers  réguliers,  a  été  placée 
sur  la  roche  de  6  mètres  qui  se  trouve  sur  la  route  des  navires. 

Le  barachois  d'Amboaifototra,  destiné  aux  petites  goélettes,  aux  chalands  et 
aux  pirogcs,  a  été  reconstruit,  curé,  balisé  et  éclairé  à  l'entrée  par  des  fanaux 
blancs  en  1902-  1903,  mais  il  s'ensable  trop  rapidement,  au  point  de  devenir  im- 
praticable par  périodes  aux  embarcations,  même  les  plus  légères. 

Depuis  1880,  la  pointe  Blévec  (Sud)  possède  un  phare  d'une  portée  de 
douze  milles.  Un  nouveau  phare,  d'une  portée  de  trente  milles,  est  en  construe- 


.  —  389  — 


tion  à  la  pointe  Albrand  (Nord),  les  travaux  de  maçonnerie  ont  été  terminés 
en  août  1904  ;  la  lanterne  est  à  pied  d'œuvre  ;  le  montage  seul  reste  à  effectuer 
Le  tableau  ci-dessous  donne  les  mouvements  du  port  pendant  les  années 
1900,  1901,  1902,  1903: 


-J  M 

^  «  flS 

K  S  C: 

2  ^  ^ 


Français . 
Anglais  . 
Autres . . . 


1900 


E 


56 


s 


56 
3-? 


B 


50.404 
480 


S 


B 


50.104 
480 


1% 
61 


S 


125 
60 


B 


6i.ll5 
799 


64.086 
799 


K 


1T7 

83 

4 


1T7 

84 
4 


73.919 

1.379 

556 


S 


73.219 

1.379 

556 


E 


112 

35 

4 


S 


113 

35 

3 


B    I      S 


76.254 
850 
184 


76.267 
850 
14S 


Le  tonnage  des  marchandises  débarquées  en  1903  a  été  de  839  T.  985,  celui 
des  marchandises  embarquées  de  944  T.  105. 

Le  mouvement  des  passagers  a  été  de  547  débarqués  et  588  embarqués. 

Les  recettes  du  bureau  de  douanes  ont  subi  une  diminution  extrêmement 
considérable  pendant  Tannée  1903. 

Recettes  du  bureau  des  douanes 


1900 

1901 

1902 

1908 

:         «2.376  fr.  39 

22.614  fr.  04 

38.497  fr.  88 

14.663  fr.  83 

REN8EI61ŒMENT8  GÉNÉRAUX 

Le  voyageur  qui  veut  se  rendre  directement  de  Marseille  à  Sainte-Marie  doit 
prendre  passage  à  bord  du  paquebot  des  Messageries  Maritimes  partant  de  France 
le  25  de  chaque  mois.  Il  arrive  à  Sainte-Marie  le  15  ou  le  16  du  mois  suivant. 
Le  prix  du  passage  est  de  1 .  550  fr.  en  première  classe,  800  fr.  en  deuxième,  425  fr. 
en  troisième;  le  tarif  pour  le  passage  de  pont  est  de  310  fr.  avec  nourriture  et 
230  fr.  sans  nourriture.  Pour  les  marchandises,  le  prix  du  fret  est  de  50  fr.  la 
tonne,  avec  un  minimum  de  25  fr. 

Le  paquebot  des  Messageries  Maritimes  touche  à  Sainte-Marie  au  retour,  le 
19  ou  le  20  de  chaque  mois,  venant  de  Tamatave  et  rentrant  en  France  par  Diego- 
Suarez.  Des  billets  d'aller  ei  retour  sont  délivrés  au  départ  de  Marseille  au  prix 
(le  1.726  fr.  pour  les  premières,  1.200  fr.  pour  les  secondes  et  638  fr,  pour  les 
troisièmes. 

Si  le  colon  préfère  s'arrêter  d'abord  à  Tamatave  ou  à  Diego-Suarez,  il  peut 
se  rendre  ensuite  à  Sainte-Marie  par  la  VilLe-de-Pemambuco^  des  Chargeurs 
réunis,  qui,  faisant  le  service  entre  Diego-Suarez,  Tamatave  et  les  ports  du  Sud, 
fait  escale  à  Sainte-Marie  à  l'aller  et  au  retour.  Le  prix  des  passages  de  Tamatave 
est  de  50  fr.  en  première,  30  fr.  en  troisième  et  11  fr.  sur  le  pont  ;  de  Diego-Sua- 
rez, de  100  fr.  en  première,  40  fr.  en  troisième  et  25  fr.  sur  le  pont.  La  tonne  de 
marchandises  paie  de  20  à  25  francs. 

Il  existe,  en  outre,  des  communications  assez  fréquentes  par  pirogues  et  voi« 
liers  avec  les  ports  de  Fenerive,  M.inankatafana,  Soanierana,  Manompa  et  Ma- 
nanara.  Prix  a  débattre. 

Installation--  Le  nouveau  débarqué  trouve  à  Sainte-Marie  peu  de  commo- 
dités ;  cependant,  il  existe  depuis  peu,  à  Ambodifotatra,  près  du  marché  et  du 


-  390  ^    . 

barachois,  un  petit  restaurant  où  le  voyageur  trouve,  à  défaut  d'installation 
luxueuse,  un  logis  propre  et  presque  confortable. 

Le  prix  de  la  nourriture  est  élevé  et  TEuropéen  ne  trouvera  pas  une  cham- 
bre, si  modeste  soit-elle,  à  moins  de  20  à  25  francs  par  mois. 

Les  prix  movens  des  denrées  de  première  nécessité  sont  les  suivants  : 


Pain Ofr.  80  le  kilo 

Viandfîdebœuf 1       00  id. 

Viandedeporc 1       dO  id. 

PouleU 1        00  l'un 


Canards 1       50  l'un. 

Vin 0       »  la  bouleillc 

Œufs 0       10  luo. 


II  est  assez  difficile  de  se  procurer  un  cuisinier  sur  place,  les  cuisiniers 
indigènes  préférant  servir  à  Tauiatavc  ou  àDiego-Suarez;  l&sautres  domestiques 
se  trouvent  facilement  et  à  bon  compte  :  10  à  20  francs  par  mois. 

Pour  vivre  confortablement,  le  colon  doit  dépenser  de  150  à  200  francs  par 
mois. 

Main-d'œuvre  —  La  main-d'œuvre  est  relativement  facile  à  recruter:  elle 
suffit,  dans  tous  les  cas,  aux  besoins  des  colons  et  à  ceux  de  Tadministration.  L(s 
engagements  se  font  à  des  tarifs  modérés. 

Les  salaires  pour  les  ouvriers  indigènes  (forgeron,  charpentier,  maçon) 
varient  de  2  francs  à  4  francs,  pour  les  manœuvres  de  1  franc  à  1  f r.  50  avec 
la  ration. 

La  construction  d'une  case  en  falafa  couverte  en  ravimpotsy,  avec  plancher, 
portes  et  fenêtres  en  bois  du  pays  et  comprenant  quatre  pièces,  coûte  de  1.200  à 
1.500  francs. 

Les  colons  paient  la  main-d'œuvre  à  raison  de  : 

A»  «,«.-.        S  Hommes    15  fr.  et  la  ration  de  riz   1  .  i.  ;„,.»„a^  {    Hommes  1  fr.  et  laralion  de  m 
Au  mois....      pgjjj^gg    10  id.  A  la  journée.     pemmesOM  id. 

Depuis  le  28  octobre  1902,  il  existe  à  Sainte-Marie  une  maison  de  force  des- 
tinée exclusivement  aux  réclusionnaires  hommes  et  comptant  actuellement 250 
détenus.  Les  particuliers  peuvent  être  autorisés  à  employer  la  main-d'œnvre 
pénale  au  taux  de  0  fr.  55  par  jour  et  par  prisonnier.  Ils  doivent,  en  outre,  verser 
0  fr.  50  pour  chaque  surveillant  chargé  de  la  garde  des  réclusionnaires  mis  à  leur 
diposition. 

Communications  avec  iinlérieur.  —  Pour  se  rendre  du  chef-lieu  aux  diffé- 
rents points  de  Tlle,  le  moyen  le  plus  commode  et  le  moins  coûteux  consiste  à 
louer  une  pirogue  fl  franc  par  jour)  avec  un  nombre  d'hommes  variable  suivant 
les  dimensions  de  la  pirogue  (1  franc  par  jour  et  par  homme). 

Les  villages  importants  sctrouventtous  sur  la  côte  et  la  largeur  moyenne  de 
Tîle  n'est  pas  supérieure  à  4  kilomètres. 

Il  est  possible  d'effectuer  ces  trajets  par  terre  mais  il  n'existe  pas  de  bour- 
janes  dans  la  dépendance. 

Deux  routes  principales  forment  à  l'île  comme  une  ceinture  longeant  les 
côtes  Est  et  Ouest.  En  partant  d'Ambodifototra,  le  voyageur  qui  se  dirige  dans 
le  Nord,  en  suivant  lacôte  Ouest,  passe  àSahabe,  Agnalaradzy,  Marosoroko,  And- 
zaha  (concession  Victor  Tsiahona)  Tafondro,  Sahavamba  [Vanillerie  Vergoz), 
LokinLsy,  Antsarahaka  (concession  Malaurentj,  Ankirihiry,  Irian,  Ifotatra,  Am- 
batorio,  A^tsirakaraiky  (cocoterie  Nicolas). 

Contournant  la  pointe  Albrand  (phare  en  construction),  il  peut  rejoindre  la 
route  de  la  côte  Est  qui  passe  à  Ambodirano,  Sahasifotra,  Agnafiafi,  Fitariha, 
Ilampy,  faire  un  crochet  pour  visiter  Antsaha  (propriété  Kempf,  vanille,  cacao, 
girofle),  el  continuer  sur  Ambodivampeny,  Ankalamare,  Vobilava,  Ankarena(va- 
nillerie  Plaire  et  Sabatier),  revenir  sur  la  côte  Ouest  en  laissant  au  Sud  l'île  aux 
Nattes  et  le  phare  Blévec  et  par  Ravorahe,  Mangalimaso,  Andapanangoy.  Anle- 
vibe  (concession  Boyer),  Manavelo,  Lahambatsira  (propriété  Mavintaj  et  Belle- 
vue,  rentrer  à  Ambodifototra. 

Ces  routes  sont  en  Ce  moment,  l'objet  de  gros  travaux  de  réparation  qui  les 
rendront  praticables,  môme  aux  charrettes  à  bœufs  lourdement  chargées. 


004 
—  oVl  .— 

Renseignements  administra  tifs,  —  Sur  i'Uot-Madame,  le  colon  trouve  réunis 
tous  les  services  de  la  commune,  mairie,  justice  de  paix,  bureau  de  poste,  com- 
missariat de  police,  assistance  médicale  (consultation  et  délivrance  gratuite  de 
médicaments  tous  les  matins). 

A  Ambodifototra  se  trouvent  des  écoles  subventionnées,  une  de  garçons  et 
une  de  filles,  placées  sous  le  patronage  de  la  Mission  catholique  du  Nord  de 
Madagascar,  tenues,  la  première  par  des  Pères  Prémontrés,  la  seconde  par  des 
institutrices  Filles  de  Marie,  venues  de  la  Réunion.  Une  école  professionnelle 
adjointe  fonctionne  depuis  le  l*""  janvier  1903. 

Sainte-Marie  ne  possède  qu'un  seul  édifice  religieux  appartenant  à  la  com- 
mune et  consacré  au  culte  catholique. 

ADMINISTRATION 

MM.  Peltier,  médecin  aide-major  de  l***  classe,  administrateur-maire. 

BiUet,  M.,  secrétaire-archiviste,  receveur  municipal,  gérant  de  caisse. 
BiUet,  E.,  écrivain-auxiliaire,  gérant  du  service  postal. 

Douanes 

M.  Artigalet,  commis  de  2*  classe,  ff^"'  de  receveur. 

Culte 

R.  P.  Hugues,  supérieur  de  la  Mission,  chargé  du  culte. 

Enseignement 

Ecole  des  garçons 

R.  P.  Privât,    )  „«^r««««.,«„ 
MM.  Brilland,  ÇP*^^^®^^®"^^- 
Miaka,  instituteur-adjoint. 

Eccle  profeMionnelle 

N....,  directeur. 
£Sr"*'  I  contremaîtres. 

Ecole  des  filles 

SS.  Marie-Camille. 
Marie-Paul. 
Marie-Auziliatrîce . 

Service  de  santé 

M.  Peltier,  médecin  aide-major  de  1"  classe  dos  troupes  coloniales,  médecin 
du  poste  et  agent  de  la  santé. 

Maison  de  force 

M.  Rey,  commissaire  de  police  de  3»  classe,  gardien-chef  comptable. 
Bettachini,  brigadier  de  police  de  2^^  classe. 
\  surveillant  de  !'•  classe,  3  surveiUanLs  de  2"  classe,  M  surveillants  de 
3«  classe. 

Travaux  publics 

M.  Rey,  ET*"  d'agent  voyer. 

Port  et  phares 

MM.  Barrier  gardien  de  phare  de  2*  classe. 

Botobe,  chef  canotier,  fl'""  de  maître  de  port,  2  gardiens  de  phare  indigènes, 
7  canotiers. 

Municipalité 

MM.  Peltier,  administrateur-maire. 
UUiet, 

Plaire,    \  membres. 
Mavinta, 


—  392  — 
Chambre  consuUaHve 


MM.  Boyer,  président. 
MaYinta, 
Simon, 
H.  Loière, 
Marquet, 


MM.  mendiné, 
Boyer, 
Daval, 
Marquet, 
UUiet. 


membres. 


Comice  cigricole 

(Membres  affiliés  au  Comice  de  lamatare) 


LISTE   DES    HABITANTS  EUROPÉENS  ET  ASSIMILÉS 


MM.  Bbuun,  Julien,  colon  à  Antsarahaka. 

BoYKR,  Julien,  a^ent  de   la   C'*  des 
Chargeurs  réunis,  à  Ambodifototra. 

Desventes,    Georges,   cordonnier,  à 
Ambodifototra. 

FiNBT,  Emmanuel,  commerçant  à  Am- 
bodifototra. 

FiNBT,  Raphaël,  commerçant  à  Ambo- 
difototra. 

Mavinta,  Kiroffo,  armateur  à  Ambo- 
difototra. 

Lozère,  Hilaire,  commerçant  à  Am- 
bodifototra. 

Marquet.  courtier  à  Ambodifototra. 

Plaire,  Paul,  colon  à  Ankarena. 

Sabatibr,  Hippolvte,  agent  des  Mes 
sageries  Maritunes  a  Ambodifoto- 
tra. 


MM.  SmoN.  Paul,  commerçant  à  Ambodi- 
fototra. 
TsiAHONA,  Victor,  commerçant  a  Am- 
bodifototra. 
Ulliet,  René,  colon  à  Anlsaha. 
Yergoz,  Gustave,  colon  à  Sahavamba. 

Indiens 

MM.  Abdolossen-Djivanwi,  commerçant 
à  Ambodifototra. 

Baxabay,  commerçant  à  Ambodi- 
fototra. 

Daouoa-Alibay,  commerçant  à  Am- 
bodifototra. . 

Ossen-Mamode-Aly,    commerçant   à 

Ambodifototra. 
Mamodb-Bay,  commerçant  à  Ambodi- 
fototra. 


Echelle  :  ifio^MA 
:uetlement    BaL&ioÙAdrakA,     du   N^rd 


—  393  — 


Province  des  Betsimisaraka  du  Nord 


RENSEIGNEMENTS    GÉOGRAPHIQUES 

Limites  et  saperiicie.  —  La  province  des  Betsimisaraka  du  Nord,  d'une  super- 
ficie approximative  de  13.000  kilomètres  carrés,  s'étend  sur  250  kilomètres  de 
côtes  de  FAnove  au  cap  Masoala  ;  elle  borde  la  baie  d'Antongil  du  cap  Masoala 
au  cap  Bellone  et  s'étend  ensuite  vers  le  S.  jusqu'à  TAnove,  on  face  de  l'extré- 
mité Nord  de  nie  Sainte-Marie.  Limitrophe  au  N.  et  à  TE.  de  la  province  de 
Vohemar,  à  l'O.  de  la  province  de  Mandritsara,  au  S.  de  la  province  des  Betsimi* 
saraka  du  Centre,  la  province  a  pour  limites  : 

i^  La  petite  rivière  Latranavo,  au  S.  de  la  presqu'île  Masoala,  et  la  ligne 
de  crêtes  qui  partage  en  deux  parties  cette  presqu'île.  La  frontière  s'incline  en- 
suite rers  l'O.  au  col  de  Radama  et  Sépare  le^  bassins  de  la  Mahavelona,  de 
l'Andranofotsv  et  de  FAntanambalana  (province  des  Betsimisaraka  du  Nord), 
du  bassin  de  TAnkarana  (province  de  Vonemar)  ; 

2<*  La  rivière  Soavero  jusqu'à  son  confluent  avec  l'Antanambalana  ;  puis,  la 
limite  se  dirige  du  N.  au  S.  en 'suivant  la  ligne  faîtière  qui  sépare  les  deux  ver- 


au  S. 

Orographie.  —  La  province  des  Betsimisaraka  du  Nord  est  couverte,  sur  la 

Ï presque  totalité  de  sa  surface,  de  hautes  montagnes  à  arêtes  vives  qui  se  pressent 
es  unes  contre  les  autres.  La  région  du  littoral  est  un  amas  de  montagnes  dis- 
posées sans  ordre  et  affectant  des  formes  bizarres  avec  des  dépressions  énormes 
et  de  subites  élévations  se  terminant  en  lame  de  couteau.  Le  massif  monta- 
gneux qui  se  rattache  à  l'arête  principale  s'étend  dans  toute  la  région  0.  et 
N.-O.  de  la  province  et  comprend  également  la  partie  N.-E.  de  la  province  de 
Mandritsara.  Les  plus  hauts  sommets  atteignent  de  900  à  1.100  mètres. 

Hydrographie.  —  La  province  est  sillonnée  de  nombreux  cours  d'eau  qui 
prennent  naissance  dans  les  montagnes  environnantes  et  ont  un  develoopement 
peu  considérable.  Ce  sont,  pour  la  plupart,  des  rivières  torrentueuses  ooslruées 
à  leur  embouchure  par  des  dunes  de  sable  et  qui  ne  sont  navigables  dans  leurs 
parties  basses  que  sur  quelques  kilomètres.  Les  principales  rivières  sont  : 

La  Mahavelona,  qui  vient  du  col  de  Radama  ;  l'Antanambalana,  qui  prend 
sa  source  an  massif  de  l'Ankaizinana  et  dont  les  débordements  assez  fréquents 
pendant  la  saison  des  pluies  causent  quelquefois  de  grands  dé^Ats  ;  elle  se  jette 
a  la  mer  près  de  Maroantsetra  par  plusieurs  bras  et  est  navigable  pendant  40 
kilomètres,  sa  vallée  est  très  fertile  ;  la  Varingohitra,  qui  prend  sa  source  à  la 
hauteur  de  Sadikamonjo,  passe  à  une  faible  distance  de  l'Antanambalana,  dont 
elle  n'est  séparée  à  cet  endroit  que  par  une  élévation  insignifiante  ;  la  Manam- 
bia  la  Voloina,  qui  se  jette  à  la  mer  près  du  village  de  ce  nom  ;  l'Anotratro, 
qui;prend  sa  source  au  mont  Analambongo  et  déverse  ses  eaux  à  Rantabe  ;  le 
cnemin  de  Maroantsetra  à  Mandritsara  remonte  cette  vallée  ;  on  peut  encore 
citer  la  Fananehana,  qui  sert  de  limite  entre  les  districts  de  Maroantsetra  et  de 
Mananara  et  vient  déboucher  dans  la  mer  à  Tanjona  ;  la  Falambahy,  qui  des- 
cend de  Tarète  principale  ;  la  Mananara,  qui  prend  sa  source  aux  environs  de 
Marotandrano  (province  de  Mandritsara),  est  navigable  sur  un  parcours  de  12 
kilomètres  environ  et  possède  une  vallée  très  fertile  et  très  peuplée  ;  l'Anove, 
limite  naturelle  du  Sud  de  la  province  et  dont  le  cours,  qui  n'est  pas  encore 
connu,  traverse  une  zone  entièrement  forestière. 


-  394  — 


POPULATIOll 

La  population  est  composée  de  Bntsimîsaraka  et  de  Tsimihety,  auxquels 
viennent  s'ajouter  en  petit  nombre  des  Hova,  des  Ântaimorona  et  des  Anlanosy 
("émigrés  de  Stiintc-Mariej. 

Les  Hova  sont  commerçants  ou  bourjanes  et  les  Saintc-Mariens  bûcherons 
et  charpentiers. 

Le  chiffre  de  la  population  est  .sensiblement  )e  môme  depuis  plusieurs  an- 
nées ;  le  tableau  ci-dessous  représente  les  résultats  du  recensement  pour  Tannée 
1904  ;  les  chiffres  en  sont  aussi  exacts  que  possible,  mais  il  est  bon  de  remarquer 
aue  la  partie  de  la  population  formée  par  les  Tsimihetj-  est  très  flottante,  se 
déplace  facilement  pour  aller  vivre  dans  les  provinces  voisines  ou  dans  la  forêt 
et  rend  très  difficile  un  recensement  exact. 


RAGKS 

HOMMES 

FEMMES 

ENFANTS 

TOTAL 

Betsimisaraka 

5.359 

90 

410 

2.369 

■ 

165 

223 

6.611 

95 

362 

2.772 

130    , 
177 

7.376 

84 

251 

3.861 

» 

162 
190 

19.346 
969 
1.023  • 
9.002 

■ 

457 
590 

Hova 

Borozano 

Tsimihetv 

Antaimorona 

ADtanosy  (indigènes  de  Sain- 
le-Marie 

8.616 

10.147 

11.924 

30.687 

repartis  comme  1 

indique  le 

tableau  ci 

[-dessous  : 

FRA^ 
de  la 

HÎCTROPOLB 

[ÇAIS 
de  la 

REUNION 

■AURICIENS 

ITALIEN 

INDIENS 

TOTAL 

Hommes 

20 
i> 

6 

18 
4 

6 

21 
3 
7 

1 

• 
» 

9 

» 
» 

69 

7 

19 

Femmes 

Enfants 

26 

28 

31 

1 

9 

05 

SUBDIVISIONS    ADMINISTRATIVES 

La  province  est  divisée  en  trois  districts  :  Maroantsetra,  chef-lieu,  où  réside 
le  chef  de  la  province,  Mananara  et  Ambodimanga  ;  chacun  des  districts  est 
divisé  lui-même  en  cantons  à  la  tôte  desquels  se  trouve  un  officier^adjoint  assiste 
d'un  secrétaire. 

Le  tableau  suivant  fait  ressortir  Timportance  des  districts  par  rapport  au 
nombre  d'habitants  que  compte  chacun  d'eux  : 


DISTRICTS 


District  de  Maroantsetra 
id.  de  Mananara.... 
id.     d'Ambodimanga. 


POPULATION 


15.004 

13.297 

2.386 

30.687 


VlLLAîOBS 


71 
62 
21 

154 


—  995  - 

Chaque  canton  est  divisé  en  un  certain  nombre  de  groupements  ;  ce  sont 
des  villages  à  la  tête  desquels  est  un  chef  chargé  de  veiller  k  la  rentrée  des 
impôts  et  de  rendre  compte  an  chef  de  canton  de  tous  les  événements  qui  se 
passent  dans  le  village.  En  tin,  à  la  tète  du  personnel  indigène  est  le  gouverneur, 
qui  réside  à  Maroantsetra  et  qui  a  comme  collaboraleurs  des  sous-gouvernours, 
à  Mananara  et  à  Ambodimanga. 

Le  tableau  suivant  don'ne  la  divi.<;ion.de  la  province  en  gouvernements, 
sous-gouvernements,  cantons  et  villages. 


GOUVERNEMENTS 
et 

80U8-G0UVKRNRM8MTB 

CANTONS 

VILLAGES 

POPULATION 

MaronnUclra 

i  Raolabe 

20 
14 
15 
U 

8 

4.701 
2.506 
2.802 
2.428 
2.567 

MaroanUelra < 

(  Ambioanilclo 

1  Andranofot8« 

[  Mahaievona 

( 

MaoaDsrA < 

Mananara 

1  Andratambe 

71 

15.004 

.36 

13 

6 

7 

5.978 
2.988 
2.628 
1.703 

A  m  Krwl  î  m  •■!  (VA 

1  Ani&oambe 

Mananaboio8v 

Ambodimanga 

62 

13.297 

10 
11 

1.100 
1.286 



Vanono  

21 

2.386 

RENSEIGHEMElfTS   ÉCONOMIQUES 

Agrionltnre.  —  Entreprises  européennes.  —  Le  sol  de  la  baie  d'Antongil 
est  favorable  à  toutes  les  cultures  tropicales,  mais  tout  spécialement  à  la  cul- 
ture de  la  vanille.  Cette  orchidée  y  rencontre  à  la  fois  les  conditions  climatéri- 
qaes,  les  éléments  fertilisants  et  les  fourrés  ombreux  qu'elle  affectionne.  Elle 
est  vigoureuse,  vivace,  produit  énormément  et  assure  en  môme  temps  un  bon 
produit,  très  marchand,  très  parfumé.  Des  oieds  de  vanille  ont  donné  au  bout 
de  trois  mois  de  mise  en  terre  des  gousses  ae  15  à  20  centimètres  et  des  fleurs 
trop  hâtives  qu'il  a  fallu  enlever. 

Actuellement,  on  peut  évaluer  à  plus  de  700.000  1c  nombre  de  pieds  de 
vanille  qui  existent  dans  la  province  ;  ce  chiffre  sera  encore  sous  peu  augmenté. 
La  quantité  de  vanille  sèche  qui  a  été  exportée  après  la  récolte  de  1903  a  dépassé 
2.000  kilos. 

Le  café  Libéria  se  comporte  très  bien  aussi,  à  condition  que  Ton  fasse  un 
choix  éclairé  du  terrain  qui  lui  convient;  on  peut  voir,  autour  de  certains  vil- 
lages, des  caféiecs  Agés  de  15  à  20  ans  qui  fournissent  encore  de  très  belles  récol- 
tes et  les  e.ssais  qui  ont  été  faits  par  quelques  colons  promettent  les  meilleurs 
résultats. 

Le  cacao  jouit  aussi  d'une  grande  faveur  ;  on  a  commencé  depuis  deux  an- 
nées surtout  à  en  planter  un  peu  partout,  ce  qui  prouve  que  les  colons  ont  con- 
fîaDce  dans  le  succès. 

La  culture  des  cocotiers  est  aussi  une  de  celles  auxquelles  un  bel  avenir 
semble  réservé  dans  la  province.  Les  semences  qui  ont  été  faites  dans  chaque 
village,  au  jardin  dressais  de  Maroantsetra  et  chez  quelques  colons,  ont  partout 


—  396  — 

admirablement  réussi  et  permettent  dès  maintenant  d^assurer  un  succès  certain 
à  tous  ceux  qui  se  livreront  à  cette  culture. 

Les  terrains  accordés  en  concession  forment  une  étendue  de  plus  de  800 
hectares,  tous  situés  dans  les  districts  de  Maroantsetra  et  Mananara,  a  proximité 
de  la  côte  et  arrosés  par  les  nombreux  cours  d'eau  qui  sillonnent  la  pro- 
vince ;  ils  doivent  leur  valeur  au  climat  chaud  et  hiimido,  qui  est  particulière- 
ment favorable   à  la  culture  de  la  vanille. 

Cultures  indigènes.  —  Parmi  les  cultures  entreprises  par  les  indigènes, 
celle  des  rizières  est  de  beaucoup  la  plus  importante.  Les  Malgaches  cultivent 
h  la  fois  le  riz  de  marais  ci  le  riz  de  montagne  ;  il  semble  pourtant  qu'ils  aient 
une  tendance  à  délaisser  celui-ci,  qui  produit  de  moins  bons  résultats  et  exige 
un  plus  grand  travail.  L'étendue  des  rizières  a  augmenté  dans  une  notable  pro- 
portion. La  production  du  riz,  plus  que  suffisante  pour  len  besoins  de  la  pro- 
vince, a  déjà  permis  d'exporter,  dans  le  cours  de  l'année  1903,  plus  de  4 .000  ton- 
nes de  riz  blanc  ou  paddy.  Encouragés  sans  cesse  par  les  prix  rémunérateurs 
qu'ils  obtiennent  de  celte  denrée  sur  les  ruarrhés  de  la  province,  les  indigènes 
créent  de  nouvelles  rizières  et  on  évalue  actuellement  à  11.000  hectares  environ 
la  superficie  des  terrains  mis  en  culture.  On  peut  évaluer  k  plus  de  10.000  hec- 
tares la  superficie  des  rizières  en  rapport. 

Les  produits  tels  gue  le  manioc,  les  patates,  etc.,  viennent  bien  partout, 
mais  ne  sont  cultivés  que  pour  les  besoins  de  la  consommation  locale  ;  les 
légumes  d'Europe  réussissent  très  bien.  Les  dernières  semences  faites  au  jardin 
d'essais  ont  permis  d'avoir  des  légumes  pendant  une  bonne  partie  de  l'année. 

Depuis  plusieurs  années,  les  indigènes  ont  montré  qu'ils  étaient  aptes  à  se 
livrer  aux  cultures  riches  ;  un  certain  nombre  d'entre  eux,  encouragés  dans 
cette  voie  par  l'administration  et  pourvus  gratuitement  de  lianes,  se  livrent 
avec  ardeur  à  la  culture  de  la  vanille. 

Les  planteurs  peuvent  être  assurés  maintenant  de  trouver  sur  place  des 
travailleurs  au  couranl  des  soins  que  réclame  cette  plante.  Les  Malgaches  ne 
sont  pas  encore  initiés  à  la  préparation  des  gousses,  mais  il  sera  facile  de  for- 
mer parmi  eux  des  manipulateurs  habiles.  Déjà,  bon  nombre  de  jeunes  gens 
sont  capables  d'aider  sérieusement  les  colons  pour  le  travail  délicat  de  la 
fécondation  ;  pendant  les  vacances,  les  enfants  des  écoles  sont  admis  à  venir  au 
jardin  d'essais  pour  apprendre,  sous  la  surveillance  du  jardinier,  à  féconder  les 
fleurs. 

Elevage.  —  L'élevage  est  resté  jusqu'à  ce  jour  un  élément  secondaire  de 
production:  le  dernier  recensement  des  bovidés  a  indiqué  le  chiffre  de  17.298 
animaux,  se  décomposant  ainsi: 

Taureaux 1.0'/4         Bouvillon» 2.133 

Vaches 5.96i         Génisses 2.822 

Bœufs 5.535 

Aucune  tentative  sérieuse  n'a  encore  été  faite  dans  la  province  au  point 
de  vue  de  l'élevage.  11  semble  pourtant  que  cette  industrie  doive  réussir  et  être 
une  source  de  i-c  venus  sérieux  ;  en  effet,  les  pA  tu  rages  abondent  partout  et  les 
nombreuses  petites  rades  de  la  baie  d'Antongil  rendent  facile  l'exportation. 

Quant  aux  autres  races  d'animaux  domestimies,  elles  n'existent  pas  dans 
la  province,  les  porcs  exceptés,  mais  leur  nombre  est  juste  siiffisant  pour  la 
consommation  oes  habitants. 

Industrie.  —  L'industrie  manufacturière  n'existe  pas  dans  ia  .province,  à 
moins  que  l'on  ne  classe  dans  cette  catégorie  la  fabrication  des  lamba  en  raphia, 
des  nattes  et  des  sacs  à  riz  que  fabriquent  les  indigènes  et  qu'ils  vendent  sur 
les  différents  marchés  de  la  province. 

L'industrie  forestière,  seule,  paraît  pour  l'instant  susceptible  de  se  déve- 
lopper et  prend  une  extension  plus  grande  de  jour  en  jour.  Des  massifs  boisés 


-  397  - 

recouvrent  la  plus  grande  partie  de  la  superficie  de  la  province,  mais  ceux  pla- 
cés sur  la  côle  sont  jusqu'ici  exclusivement  exploités,  par  suite  des  grands 
avantages  qu'ils  offrent  pour  le  transport  des  bois.  Les  essences  les  plus  répan- 
dues sont  en  premier  lieu  Tintisy,  employé  dans  toutes  les  constructions  du 
pays,  puis  toutes  les  essences  riches  :  ebène,  palissandre^  bois  de  rose,  aux- 
quels il  faut  ajouter  le  copalier  et  toutes  les  lianes  à  caoutchouc. 

Les  exploitants  des  forêts  sont  sensiblement  les  mêmes  que  ceux  de  Tan 
dernier.  L'exploitation  de  Tor,  commencée  et  abandonnée  plusieurs  fois,  a  repris 
cette  année.  Un  prospecleur  vient  de  s'installer  dans  la  province,  dont  le  sol,  sur 
les  bords  des  grandes  rivières  qui  la  traversent,  ne  semble  pas  devoir  être  tout  à 
fait  dépourvu  d'or.  Des  essais  sont  actuellement  tentés  et  il  serait  à  souhaiter 
qu'ils  soient  couronnés  de  succès,  car  ce  scraitlà  une  nouvelle  source  de  richesse 
pour  la  province^  qui  occupe,  à  l'heure  actuelle,  une  des  premières  places  au 
point  de  vue  agricole. 

MM.  Archambeaud  frères,  à    \Dlalavia  Compaçnie  parisienne,  à  Am- 

(scterie  mécanique  mae  [»ar  une  batonilaona 10.000  hect. 

turbine  hydraulique) 7.000h.    MM.  J^conte,  à  Antanambe 5.000  hect. 

Maigroty  à  Kiaraka  et    Ambodifo-  Ricard,  k  Rantabe  et  à  Am- 

raha 14.820h.  balelava 1.890  hecl. 

ne  très 
expor 


a 


Commerce.  —  Le  commerce  est  très  florissant  dans  la  région,  et  l'expor- 
tation des  bois,  du  riz,  du  caoutchouc  ot  du  raphia  croit  sans  cesse.  Il  a  été 
exporté,  pendant  le  dernier  trimestre  de  1902  et  les  trois  premiers  trimestres 
do  1903,  2.500  tonnes  de  marchandises  diverses  dont  \  .000  tonnes  de  bois,  300 
tonnes  de  riz,  30  tonnes  de  caoutchouc,  50  tonnes  de  raphia,  1.500  kilogram- 
mes de  vanille. 

Le  caoutchouc  et  le  raphia  peuvent  être  la  source  de  bénéfices  importants 
et  donner  lieu  à  des  transactions  plus  actives. 

L'importation,  quoique  bien  moins  active  que  l'exportation,  tend  cependant 
à  augmenter  ;  jelle  porte  surtout  sur  hvs  tissus  et  sur  tout  ce  qui  est  nécessaire 
à  l'existence  des  indigènes  et  des  Européens.  La  grande  majorité  des  produits 
importés  viennent  ae  Tamatave,  où  s'approvisionnent  presque  tous  les  com- 
merçants de  la  place,  qui  sont,  du  reste,  pour  la  plupart^  des  représentants  de 
maisons  ayant  leur  siège  h  Tamatave  ou  les  commanditaires  de  nuiisons  de 
cette  ville. 

Les  maisons  de  commerce  établies  dans  la  province  ou  y  ayant  des  repré- 
sentants sont  les  suivantes  : 

Compagnie  Lyonnaise  (succurs<iles  à  Maroantsetraet  à  Mana- 

nara. 
Compagnie  Pari»ienne  de   Madagascar  (ancienne  maison  De- 

lacre),  succursales  à  Maroantsetra  et  à  Mananara. 
Maison  tiiquel,  de  Tamatave,  succursale  à  Maroantsetra. 
Maisons       j  Maison  Dupuy,  de  Tamatave,  succursales  à  Maroantsetra  et  à 
^ropéennes . . .  .\         Mananara. 

Maison  Maigret,  à  Maroantsetra. 
Maison  Vv«  Reid,  à  Maroantsetra. 
Maison  Boyer,  à  Maroantsetra. 
Maison  Bouas,  à  Mananara. 
Maison  Leconte,  à  Antanambe. 

Maison  Kadre  Bay,  à  Maroantsetra. 
Maison  Djivadjée,  à  Maroantsetra. 
Maisons        1  Maison  Sarafaly,  à  Maroantsetra. 

indietines ]  Maison  Valijée-Karimidjée,  à  Mananara. 

Maison  Sméeldjée,  à  Maroantsetra. 
Maison  Abdalah-Assin,  à  Maroantsetra. 


-  398  — 

Les  commerçants  indigènes  sont  fort  peu  nombreux,  leur  chiffre  d'affaires 
est  très  peu  important;  ils  sont  tous  tributaires  des  maisons  de  commerce 
européennes  et  méritent  à  peine  une  mention. 

Toute  la  côte  de  la  baie  d'Antongil  est  visitée  par  de  nombreux  voiliers  qui 
ont  un  accès  facile  dans  toutes  les  petites  rades  ;  un  vapeur  fait  le  service  de 
la  côte,  la  YUle-de-Pemambuco,  des  Chargeurs  Réunis,  qui,  mensuellement, 
fait  escale  à  Maroantsetra. 

RENSEIGREIIENTS  GÉNÉRAUX 

On  se  rend  à  Maroantsetra  de  Tamatavc  et  de  Diego-Suarez  par  le  vapeur 
ViUe-de  Perndmhuco^  qui  effectue  mensuellement  un  service  régulier  dans  les 
différents  ports  de  la  côte  Est.  Le  prix  du  transport  au  départ  de  Tamatave  est 
de  120  francs  en  !'"<'  classe,  60  francs  en  3»  classe  et  35  francs  sur  le  pont  ;  la 
durée  du  trajet  est  de  36  heures  environ.  De  Diego-Suarez,  les  prix  sont  respec- 
tivement, pour  les  mômes  classes,  150  francs,  75  francs  et  35  trancs. 

Les  petits  voiliers  prennent  également  des  passagers  suivant  un  prix  à 
débattre  à  Tamiable. 

De  nombreuses  routes  permettent  de  circuler  facilement  dans  la  province 
et  de  se  rendre  dans  les  provinces  voisines.  Les  routes  actuellement  existantes 
sont  les  suivantes  :  routes  de  TAnove,  limite  S.-O.  de  la  province,  à  Maroantsetra; 
de  Maroantsetra  à  Fampotabe,  limite  S.-E.  de  la  province  :  de  Maroantsetra  au 
col  de  Rudama,  limite  N.-E.,  par  Mahalevona,  vers  Antalaha  (province  de  Vo- 
hemar)  et  Diego-Suarez  ;  de  Maroantsetra  à  Mandntsara,  par  Rantabe  et  Ambo- 
dinianga,  jusqu'au  col  de  Manja,  limite  0.  ;  de  Maroantsetra  à  Antsakabary, 
par  Satiantaha,  limite  N.-E.  ;  de  Maroantsetra  à  Ambodimanga,  par  Voloina  et 
Vinanibe  ;  de  Mananara  à  Ambodimanga,  par  Vanono. 

Sur  toutes  ces  routes,  les  transports  se  font  à  dos  d'homme  ;  le  voyageur 
sera  prudent  en  s'approvisionnant,  dans  les  deux  grands  centres  de  Maroan- 
tsetra ou  de  Mananara,  de  vivres  pour  la  route. 

(iuant  aux  moyens  de  transport,  il  pourra  aisément  se  les  procurer  au 
chef-lieu  de  la  province  ou  Mananara  ;  les  bourjanes  se  paient  a  raison  de 
i  fr.  50  par  jour  ou  suivant  un  prix  à  forfait  et  à  débattre  pour  uh  voyage. 

Les  conditions  de  Texistence  à  Maroantsetra  ou  dans  la  province  sont  les 
mômes  que  sur  les  différents  points  de  la  côte.  La  (][uestion  du  logement  est 
la  seule  un  peu  difficile  à  résoudre,  mais  on  peut  se  taire  construire  une  case 
en  falafa  ou  en  bois  moyennant  800  oû  1.000  francs. 

On  ne  trouve  dans  la  province  ni  café  ni  hôtel  :  au  chef-lieu  existe  un  cercle, 
le  Cerclp.  Français^  qui  est  un  lieu  agréable  de  réunion  pour  les  fonctioanaires 
et  les  colons. 

l/alimcntation  est  facile,  surtout  au  chef-lieu  et  à  Mananara,  où  le  marche 
est  régulièrement  approvisionné  de  viande  de  boucherie  et  de  volailles.  Les 
légumes  poussent  également  très  bien  partout. 

Les  domestiques  et  serviteurs  de  toute  catégorie  se  recrutent  assez  facile- 
ment au  prix  de  15  à  20  francs  par  mois. 

La  main-d'œuvre,  sans  ô  Ire  abondante,  est  cependant  suffisante^  les  ouvriers 
d'art  seuls  font  défaut.  Les  engagements  de  la  main-d'œuvre  ont  lieu  de  gré  à 
gré.  Los  manœuvres  se  paient  de  15  à  20  francs  par  mois  et  les  ouvriers  d'art  de 
2  à  5  francs  par  jour. 

Los  communications  postales  avec  l'intérieur  sont  assurées  par  la  Ville-de- 
Pernamlmco^  qui  relie  Maroantsetra  aux  ports  de  la  côte,  et  par  un  courrier 
terrestre  hebdomadaire  qui  relie  la  province  k  Tamatave.  il  cxiaie  en  outre  un 
bureau  de  poste  h  Mananara,  dess(Tvi  par  les  courriers  hebdomadaires  de  Ma- 
roantsetra k  Tamatave.  Des  courriers  mensuels  relient  également  le  chef- lieu 
de  la  province  à  Ambodimanga  et  Antalaha. 

La  ligne  télégraphique  de  Tananarive  k  Diego-Suarez  traverse  la  circonscrip- 
tion et  dessert  Maroantsetra. 


—  399  — 

Tous  les  services  administratifs  sont  représentés  et  centralisés  au  chef-lieu. 
Un  médecin  européen  y  sera  probablement  attaché  prochainement. 

Il  n'existe  dans  la  circonscription  aucun  représentant  des  différents  cultes 
ou  missions. 

ADMINISTRATION 

MM .  N ,  chef  de  la  province. 

Pont,  administrateur-adjoint  do  ^^  classe  (Mananara). 
Dealer,  adjoint  de  i^^  classe  des  affaires  civiles  (Maroantsetra). 
Murai,  adjoint  de  2*  classe  des  affaires  civiles  (Maroantsetra).     . 
Grange,  adjoint  de  2^  classe  des  affaires  civiles  (Ambodimanga). 
Bréjard,  commis  de  2*  classe  des  affaires  civiles  (Mananara). 

Service  iopographique 
M.  6e£Eroy,  géomètre  de  3*  classe,  chef  de  circonscription. 

Comptabilité 
.M.  Vallein,  commis  de  1"  classe,  gérant  de  la  caisse  de  fonds  d'avances. 

Postes  et  télégraphes 

MM.  Miot,  commis  local  de  4'  classe. 
Doytier,  surveillant  métropolitain. 

Garde  régionale 

M   Bergerot,  garde  régional  de  2"  classe,  commandant  la  brigade. 

Police 

M.  Bergerot,  faisant  fonctions  dccommissaire  de  police. 

Douanes 
M.  Malart,  sous-brigadiei  de  1^®  classe  (Maroantsetra). 


LISTE  DES  HABITANTS  EUROPÉENS  ET  ASSIMILÉS 


Français 

MM.  AncMAMBEAUD,  conccssiounairc  fores- 
tier (Antalavia). 

BÈGUE,  planteur  (Antanambe). 

Bknard,  préparateur  de  vanille  (Ma- 
roantsetra). 

Br!4ard,  planteur  (Antsiranandakana). 

Boitas,  planteur  (Mananara). 

BouRDAGEAU,  plauteuf  (Antanambe). 

Cresgent.  id.     • 

Duoux,  planteur  (Maroantsetra). 

DvBOURG,  préparateur  de  vanille  (Ma- 
roantsetra). 

Fraise,  représentant  de  la  C**  Pari- 
sienne (Maroantsetra). 

IssALY,  représentant  de  la  Compa- 
gnie Parisienne  f'Maroantsetra). 

Lecontk,  planteur  (Antanambe). 


MM.  Lamdrrt,  préparateur  de  vanille  (Ma- 
nanara). 

Mallbt,  agent  de  la  Compagnie  P<v 
risienno  (Mananara). 

Machuret,  prospecteur. 

Neyrolles,  directeur  de  Texploita- 
tion  forestière  de  la  Compagnie 
Parisienne  à  Malotoandra  (Mana- 
nara). 

Ricard,  Auguste,  planteur  (Rantam- 
be). 

Ricard,  Edouard,  id. 

Ricard,  Alfred,  id. 

Rolland,  planteur  (Mananara). 

Sauze,  représentant  de  la  Compa- 
gnie Lyonnaise  (Mananara). 

Simon,  employé  de  commerce  (Ma- 
nanara). 


—  400  — 


M.  Thomas,  employé  de  commerce  (Ma- 
roantsetra). 

Anglais 

MM.  Aubin,  Léon,  représentant  de  la  mai- 
son Dupuy  (Mananara). 

Aubin,  Gustave,  représentant  de  la 
maison  Dupuy  (Maroantsetra). 

Balisson,  employé  à  Texploitation  fo- 
restière de  M.  Maigrot  (Ambodi- 
foraha). 

Berger,  représentant  de  la  maison 
Boyer  (Maroantsetra). 

Canton,  charpentier  (Tanjona). 

Ghenard  de  la  GiRODAY,  préparateur 
de  vanille  (Nosi-Manasa). 

Garmes,  commerçant  (Mananara). 

Desiuvières,  emplové  sur  l'exploita- 
tion forestière  cfe  la  Compagnie 
Parisienne  (Ambatomilona). 

Dupa  VILLON,  planteur  (Maroantsetra). 

Gabriel,  charpentier  (Mananara). 

Gouges,  cominerrant  ( Maroantsetra). 

GuiLLOT,  employé  de  la  maison  Dupuy 
(Mananara). 

Jean,  commerçant  (Mananara). 

Latapie,  Donald,  industriel  (Maroan- 
tsetra). 

Latapie,  Arthur,  id. 

Latapie,  Alfred,  id. 


MM.  MaIlhol. 

Nicole,  représentant  de  la  Compa- 
gnie Lyonnaise  (Maroantsetra). 

Samson,  commerçant  (Antanambe). 

Thévenrt,  Félix,  planteur  (Antsera- 
nandakana). 

YoLLAiRB,  représentant  de  la  maison 
Giquel  (Maroantsetra). 

Hafien 
M.  Maigrot,  commerçant  (Maroantsetra). 

Indiens 

MM.  Abdalah  Assen,  commerçant  (Ma- 
roantsetra). 

DiAFADJÉE,  employé  de  commerce 
(Maroantsetra). 

Djifadjée,  commerçant  (Maroantse- 
tra). 

DosAJltK,  employé  de  commerce  (Ma- 
roantsetra). 

Iassany,  employé  de  commerce  (Ma- 
roantsetra). 

Mamoo  Aly,  employé  de  commerce 
(Maroantsetra). 

Sarafaly,  commerçant  (Maroantse- 
tra). 

Smildjee,  id. 

Vahjée  Karimidjée,  commerçant  (Ma- 
nanara^. 


—  401  — 


Province  de  Vohemar 


RERSEIGREIElfTS  GÉOGRAPHIQUES 

limites.  —  La  province  de  Vohemar  est  située  entre  12*40*  et  16o  de  latitudes., 
47*  et  48*  de  longitude  E.  Elle  a  pour  limites  :  au  N.,  la  rivière  Rodo,  qui  la  sépare 
de  la  province  de  Diego-Suarez  ;  à  TO.,  la  ligne  de  paKagc  des  eaux  qui  la 
sépare  de  la  province  de  Die^o-Suarez  (secteur  d'Ambakirano),  de  la  province 
de  Mandriisara  et  de  la  province  des  Retsimisaraka'du  Nord  ;  à  TE.  et  au  S., 
rOcéan  Indien. 

Sa  superficie  est  d^environ  20.000  kilomètres  carrés. 

Orographie.  —  La  chaîne  de  montagnes  formant  la  limite  Ouest  de  la  pro- 
vince est  la  continuation  du  grand  massif  central  ;  elle  paraît  se  terminer  assez 
brusquement  au  mont  Antsanavorona,  au  Sud  de  la  vallée  de  Loky,  détachant 
cependant  des  contreforts  peu  élevés  jusqu'à  la  chaîne  calcaire,  de  direction  E.-O., 
qui  sépare  le  bassin  du  Loky  de  celui  du  Rodo,  ce  dernier  presque  entièrement 
couvert  de  déjections  volcaniques,  laves  et  basaltes  qui  proviennent  de  la  monta- 
gne d'Ambre. 

La  grande  chaîne  est  exclusivemnnt  composée  de  roches  primitives,  granit, 
gneiss,  micaschistes,  avec  de  nombreux  et  puissants  filons  de  quartz. 

Quelques  affleurements  de  calcaire  siliceux  se  rencontrent  à  peu  de  distance 
de  la  côte,  notamment  à  Barabanja,  Amboaniho  et  sur  la  rive  droite  du  Bemarivo  ; 
ils  sont  le  prolongement  de  la  formation  remarquable  qui  constitue  la  partie 
orientale  de  la  province  de  Die^o-Suarez. 

De  nombreux  filons  de  diorites  traversent  les  contre-forts  détachés  de  la 
chaîne  centrale,  principalement  vers  son  extrémité  Nord  ;  dans  les  vallées 
d'Antalaha,  de  Belanevoka,  d'Ampanihy,  ces  diorites  sont  assez  fortement  miné- 
ralisés ;  on  y  rencontre  le  fer  titane  et  le  fer  séculaire  ;  un  gîte  important  de 
fer  titane  se  rencontre  dans  la  vallée  de  Marovato,  affluent  de  rAinbasotra,  haut 
Manambato. 

Des  nappes  de  basalte,  d'une  étendue  et  d'une  épaisseur  variables,  ont  recou- 
vert, dans  plusieurs  vallées,  le  sol  primitif.  Toute  la  vallée  de  Tlrodo  est  ainsi 
comblée  et  il  serait  intéressant  d'y  pratiquer  quelques  sondages,  car  il  est  possi- 
ble que  la  formation  carbonifère  de  la  province  de  Nossi-Bé  s'étende  jusqu'à  la 
côte  Est.  On  observe,  en  effet,  sur  la  rive  gauche  de  Tlrodo  et  près  de  son  em- 
bouchure, des  grès  ayant  toute  l'apparence  de  grès  houillers. 

La  chaîne  calcaire  de  Loky  est  d'origine  récente  ;  elle  renferme  de  nombreux 
fossiles  marins  dont  les  espèces  vivent  encore  sur  les  récifs  ;  au  pied  de  cette 
chaîne,  des  alluvions  anciennes,  provenant  du  fond  de  la  vallée  de  Loky,  contien- 
nent de  faibles  traces  d'or. 

La  présence  de  ce  métal  a  été  reconnue  sur  plusieurs  points  de  la  province, 
notamment  à  Andranovola,  dans  l'Ankavia  ;  à  Beankova,  dans  le  bassin  de  Tsa- 
raravina  ;  à  Antalaha,  dans  la  vallée  du  Fanambe;  à  Belanevoka,  dans  le  haut 
Manambery  ;  à  Ampanihv,  dans  la  haute  Loky. 

Le  cristal  de  roche  abonde  dans  plusieurs  vallées  ;  il  a  été  autrefois  l'objet 
d'un  commerce  assez  important,  mais  la  teinte  bleu&tre  qui  caractérise  les 
quartz  hyalins  de  Madagascar  en  diminue  beaucoup  la  valeur. 

Hydroj[rayhie.  —  La  province  est  sillonnée  de  nombreux  cours  d'eau.  Dans 
la  région  située  entre  Vohemar  et  le  Rodo,  la  plupart  d'entre  eux  sont  des  tor- 
rents desséchés  pendant  une  partie  de  l'année,  qui  s'enflent  et  sont  parfois  redou- 
tables pendant  la  saison  des  pluies,  de  janvier  à  avril  principalement  ;  ils  ne 
sont  pas  utilisables  pour  la  pénétration  dans  l'intérieur,  sauf  de  rares  exceptions. 

Les  plus  importantes  sont  les  rivières,  de  Loky  et  de  Manambato,  traversant 
toutes  deux  des  régions  de  pâturages  qui  contiennent  aussi  des  gisements  auri- 
fères récemment  reconnus. 

96 


—  402  -- 

Au  Sud  de  Vohemar,  les  cours  d*eau  deviennent  plus  importants  et  peuvent 
^tre  utilisés  en  partie  pendant  plusieurs  mois  de  Tannée.  Les  plus  considérables 
sont  le  Manambery,  le  Fanamnana,  TAmpanobe,  la  rivière  de  Mahanara,  ^iii 
arrose  une  région  de  pâturages  entremêlée  de  quelques  forêts.  Seule,  la  rivière 
de  Mahanara  est  d'un  accès  relativement  facile  par  mer. 

L'importance  des  cours  d'eau  s'accroît  en  approchant  de  la  région  foresticre. 
Le  Bomarivo,  qui  va  prendre  sa  source  dans  le  môme  massif  que  le  Fanambana 
et  le  Sambirano,  est  une  large  rivière  arrosant  une  très  belle  vallée. 

Au  Sud  du  Bemarivo  se  trouve  la  peUte  rivière  de  Sahambavany,  d'un  cours 
très  restreint  et  qui  n'a  d'importance  qu'en  raison  des  vanilleries  établies  sur  ses 
rives. 

Viennent  ensuite  les  deux  grosses  rivières  de  Lokoho  et  de  Mananara.  Cette 
dernière,  appelée  aussi  rivière  d'Antalaba,  est  formée  de  deux  bras,  TAnkaviaet 
l'Ankavanana.  Les  rivières  de  Lokoho  et  de  Mananara  traversent  des  vallées  ferti- 
les et  de  riches  massifs  forestiers. 

Les  cours  d'eau  de  la  presqu'île  d'Antongila,  entre  Antalaha  et  le  cap  Slasoala, 
notamment  les  rivières  d'Anonibe,  Ratsianarana,  Fampotakely,  sont  presque 
tous  navigables  en  pirogue  sur  un  assez  long  parcours  ;  ils  sortent  d'un  massif 
très  boisé  et  de  nombreuses  cascades  permettraient  d'y  installer  des  turbines 
pour  le  débit  du  bois. 

POPULATION 

La  population  de  la  province  s'élève,  d'après  le  dernier  recensement,  à 
35.300  habitants,  se  décomposant  ainsi  : 

Hommes 12.350       Garçons 6.130 

Femmes 11.570       Filles 5. 250 

d'où  une  augmentation  de  7.476  individus  sur  les  chiffres  accusés  en  4904. 
Cette  augmentation  doit  être  attribuée  à  ce  fait  que  la  dernière  opération  de 
dénombrement,  conduite  avec  beaucoup  de  soin,  a  fourni  des  résultats  plus 
exacts  que  les  précédentes. 

L'élément  dominant  de  la  population  est  lélément  betsimisaraka  (16.480)  ; 
viennent  ensuite  les  Sakalava  (9.720)  et  les  Tsimihety  (7.350).  Le  surplus  est 
formé  de  Hova,  de  Makoa  et  de  Comoriens. 

La  population  européenne  ou  assimilée  de  la  province,  fonctionnaires 
compris,  s  élève  à  163  personnes,  dont  99  hommes,  36  femmes  et  28  enfants. 
Sur  ce  nombre,  47  sont  de  natipnalité  anglaise. 

Les  sujets  indo-britanniques  sont  au  nombre  de  90,  les  Chinois  au  nombre 
de  7. 

SUBDIVISIONS  ADMINISTRATIVES 

La  province  de  Vohemar  se  compOvSC  de  deux  districts  : 

Le  district  de  Vohemar. 

Le  district  d'Antalaha. 

Ledistrictde  Vohemar  est  formé  des  trois  sous-gouvernements  d'Ambohanio, 
du  Nord  (sous-gouvernement  d'Andravina)  et  de  Mahanara. 

Le  sous-gouvernement  d'Ambohanio  comprend  184  villages  répartis  en  14 
cantons  ;  son  chef-lieu  est  Ambohanio,  village  hova,  ancienne  résidence  du 
gouverneur  hova. 

Le  sous-gouvernement  du  Nord  comprend  81  villages  répartis  en  9  can- 
tons ;  son  chef-lieu  est  Andravina. 

Le  sous-gouvernement  de  Mahanara  comprend  89  villages  répartis  en  9 
cantons  ;  son  chef-lieu  est  Mahanara. 

Le  district  d'Antalaha  est  formé  des  trois  sous-gouvernements  d'Antalaha, 
de  Sambava  et  de  Masoala. 

Le  sous-gouvernement  d'Antalaha  renferme  93  villages  répartis  en  9  can- 
tons ;  son  chef-lieu  est  Antalaha. 


—  403  — 

Le  sous-goiîvernement  de  Sambava  renferme  67  villages  répartis  en  10 
cantons  ;  son  chef-lieu  est  Sambava. 

Le  sous-gouvernement  de  Masoala  renferme  30  villages  répartis  en  5  can- 
tons ;  son  chef-lieu  est  Masoala. 

RENSEIGIfEHElITS  ÉCONOMIQUES 

Agricnltiire.  —  Entreprises  européennes.  —  Les  exploitations  agricoles  delà 
province  de  Vohemar  se  trouvent  surtout  dans  le  Sua  fdistrict  d'Ântalaha).  A 
partir  de  Sambava,  en  effet,  la  nature  du  sol  varie  complètement  ;  au  lieu  des 
terrains  sablonneux  ou  siliceux  du  Nord  de  la  province,  on  trouve  souvent  des 
terres  argilo-sablonneuses,  recouvertes  d'une  couche  d'humus  qui  varie  de 
0»30ài»20. 

Les  terrains  généralement  boisés  et  légèrement  en  pente  de  cette  partie  de 
la  circonscription  se  prêtent  à  la  culture  de  la  vanille  et  du  café. 

Les  principales  entreprises  créées  par  les  Européens  et  les  créoles  ou  assi- 
milés sont  les  suivantes  : 

t*  SouS'gouvernement  de  Sambava.  —  Propriété  Florent.  —  Vanillerie  en  très 
bon  état  et  augmentée  chaaue  année  (iO.OOO  piedsj; 

Propriété  Julien  Nicolle.  —  Vanillerie  rapportant  chaque  année  d*une  façon 
normale  (20.000  pieds)  ; 

Propriété  Jules  Nicolle.  —  Vanillerie  en  rapport  (10.000  pieds)  ; 

Propriété  Ferdinand  Mcolle.  —  65.000  pieds  de  vanille  ; 

Propriété  Cunat  Célicourt.  —  2.000  pieds  de  caoutchouc  et  2.000  pieds  de 
vanille  ; 

Propriété  Dor  et  C'«.  -  40.000  pieds  de  vanille  ; 

Propriété  Damour  Delry.  —  15.000  plants  de  vanille  ; 

Propriété  Tofique  et  Petifera.  —  15.000  pieds  de  vanille  en  excellent  état 
de  production.  La  culture  raisonnée  et  non  poussée  d'une  manière  intensive 
donne  des  produits  de  très  belle  qualité  ; 

Propriété  de  Lescure  et  Robert,  —  35.000  pieds  de  vanille  en  plein  rapport  ; 

Propriété  Vincent.  —  15.000  pieds  de  vanille  et  <  .500  pieds  de  café  ; 

Propriété  Mazoués  et  P,  Bf^guine.  —  10.000  pieds  de  vanille  chacune  ; 

Propriété  Gueymard.  —  N'est  pas  encore  en  rapport,  mais  est  en  très  bon 
étet. 

2«  Sous-^oi/vernement  d'Antalaha.  —  Comme  dans  le  sous-gouvernement 
de  Sambava,  les  principales  entreprises  créées  par  les  colons  consistent  en  plan- 
tations de  vanille  et  de  café. 

Le  terrain  de  cette  partie  du  district  d'Antalaha,  légèrement  graveleux,  per- 
met l'infiltration  des  eaux  ;  les  quelques  arbres  de  haute  futaie  qui  tamisent  les 
rayons  dn  soleil  entretiennent  une  certaine  fraîcheur  dans  les  vanilleries  ;  ces 
diverses  circonstances  permettent  aux  planteurs  d'obtenir  d'excellents  résultats. 

Propriété  Dumaresq.  —  25.000  pieds  de  café  (Libéria  et  Arabica). 

Propriété  Giraudon.  -—  24.000  pitds  de  café,  6.500  pieds  de  vanille. 

Propriété  Gestin.  —  45.0U0  pieds  de  vanille  environ. 

A  citer  aussi,  les  propriétés  Affoka^  Les  Trois  AniiSj  Canton,  Opium,  An- 
dripiky,  Beau-Bassin,  qui  sont  de  très  belles  vanilleries. 

Les  autres  concessions  sont  de  création  récente  et  ne  seront  en  rapport 
qu'en  1905. 

Les  colons  européens  ou  créoles  peuvent  entreprendre  presque  toutes  les 
cultures  dans  le  district  d'Antalaha  ;  en  même  temps  que  la  vanille,  le  café  et  le 


caoutchouc,  qui  viennent  bien,  il  est  possible  de  tenter  avec  chances  de  succès 
la  culture  du  maïs,  du  sorgho,  des  hancots,  etc.  Ces  produits,  dont  l'écoulement 


tantes  surfaces  de  terrains  propres  aux  diverses  cultures,  surtout  dans  le  Sud 
(district  d'Antalaha). 


—  404  — 

Dans  le  N.  de  la  province,  les  terres  se  prêtent  moins  aux  entreprises  agri- 
coles ;  on  peut  cependant  utiliser  des  lots  assez  étendus  pour  y  faire  de  Télevage 
ot  entreprendre  en  môme  temps  des  cultures  de  colon,  tabac,  indigo,  céréales, 
tubercules,  fourrages,  etc. 

A  quatre  kilomètres  environ  de  Vohemar,  on  trouverait,  dans  la  jolie  vallée 
de  l'Antanamisondrotra,  environ  1.200  hectares  de  tenains  arrosés  par  TAnkiriry, 
affluent  du  Manamberv.  Cette  vallée  pourrait  être  facilement  irriguée.  La  partie 
intérieure  fournirait  d.'excellentes  rizières,  la  pente  des  collines  se  prêterait  à  la 
culture  du  manioc,  de  Tindigo,  du  coton. 

De  plus,  les  terrains  qui  entourent  ce  lot,  surtout  ceux  situés  à  TE.  du  Ma- 
nambery  et  dont  on  peut  évaluer  la  surface  à  5.000  hectares  environ,  sont  en 
plaine  el  fournissent  d'excellents  pâturages. 

Entre  la  rivière  de  Manambato  et  le  village  d'Andringahely,  on  trouverait 
aussi  2.500  hectares  environ  de  terrains  propres  à  l'élevage  et  la  culture. 

Mais  ces  terrains  n'ont  fait  Tobjet  que  de  reconnaissances  et  n'ont  pas  encore 
été  délimités^ 

Dans  le  district  Sud  (Antalaha,  Sambava,  N  Gontsy),  presque  tous  les  terrains 
sont  cultivables  avec  chances  de  succès.  Malheureusement,  la  difticulté  de  se 
procurer  la  main-d'œuvre  nécessaire  et  le  manque  de  voies  de  communication 
oblige  le  colon  à  se  fixer  près  des  centres  assez  importants  pour  qu'il  puisse  y 
trouver,  outre  les  denrées  nécessaires  à  son  existence,  le  nombre  de  journaliers 
dont  il  aura  besoin. 

A  la  source  de  la  Sambava,  près  de  son  embouchure  et  sur  la  rive  droite, 
on  trouve  de  très  beaux  terrains,  amsi  que  dans  la  région  du  Lokoho,  aux  envi- 
rons de  Maheva  et  de  Benavony. 

A  partir  d'Antalaha,  sur  l'Ankavana,  le  Marambo,  le  Ratsianarana,  le  Fam- 
potakely,  l'Anovandrano,  TAnjananianga,  le  colon  pourra  également  trouver 
des  terrains  propres  à  toutes  les  cultures. 

Dans  l'Ankaibe,  du  côté  d'Andapa  et  de  Doany,  on  rencontre  aussi  d'a.ssez 
grandes  étendues  de  terrain  où  Ton  pourrait  entreprendre  des  plantations  de 
quinquina,  des  caféeries,  ainsi  que  des  cultures  de  céréales.  On  pourrait 
aussi  y  faire  de  l'élevage,  les  pâturages  de  cette  partie  de  la  région  étant  impor- 
tai! ts  et  de  très  bonne  qualité. 

Cultures  indigènes.  —  Elles  sont  de  peu  d'importance,  sauf  deux  ou  trois. 

i*»  Propriété  Totozafy.  —  25.000  pieds  de  vanille,  en  rapport  depuis  deux  ans 
déjà. 

2°  Propriétés  Rainindamina  et  Razoelina,  à  Antalaha.  Vanillerics  créées  en 

4901  et  1902,  qui  entrent  en  rapport. 

Les  autres  concessions  accordées  aux  indigènes  sont  d'une  superficie  ne 
dépassant  guère  un  hectare.  Ils  cultivent  surtout  quelques  pieds  de  café  d'un 
rapport  peu  élevé,  du  maïs,  de  la  canne  à  sucre,  du  manioc  et  des  patates. 

Les  indigènes,  voyant  les  résultats  obtenus  par  les  colons  européens,  com- 
mencent à  demander  quelques  concessions  et  il  est  à  prévoir  que  d'ici  deux  ou 
trois  ans  leurs  cultures  seront  assez  importantes. 

Elevage.  —  La  province  de  Vohemar,  surtout  dans  le  district  Nord,  est 
favorisée  par  de  très  beaux  pâturages  et  un  climat  sain,  propices  à  l'élevajfe  du 
bétail.  Celui-ci  constitue  d'ailleurs  la  principale  source  de  richesse  de  la  région. 

Le  dernier  recensement  accuse  134.951  têtes  de  bétail,  contre  424.249  en 
1903  et  116.810  en  1902. 

Taureaux 2.900 

Vaches 45.300 

Kœufs 19. 85» 

BouvUlon» 36.i40 

Génifses 30.65g 

Totaux 134.951 

Ces  chiffres  ont  leur  éloquence.  Quand  on  les  rapproche  de  la  statistique 
des  exportations,  on  peut  se  convaincre  que  l'important  mouvement  constaté  en 
fin  1902  et  au  commencement  de  1903  n'a  en  rien  nui  k  l'accroissement  du  chep- 


-1  405  — 

tel,  et  que  la  province  peut  sans  danger  exporter  annuellement  une  moyenne  de 
20.000  bœufs.  12.656  animaux  sont  sortis  de  la  province  en  1903. 

|.es  animaux  fournis  k  l'exportation  donnent  une  excellente  viande  de  bou- 
cherie ;  sains,  robustes,  de  taiÛe  moyenne,  ils  produisent  à  quatre  ans  150  ki- 
los nets  de  viande,  en  moyenne.  Ce  chiffre  pourrait  être  élevé  par  une  sélection 
judicieuse,  des  soins  et  une  alimentation  appropriée.  Mais  ceci  est  encore  trop 
demander  au  Sakalava,  pasteur  fataliste,  aussi  paresseux  que  routinier,  d'ail- 
leurs riche  de  capitaux  improductifs,  i/installation  du  service  vétérinaire  a 
néanmoins  rendu  le  service  d  ouvrir  les  yeux  à  un  petit  nombre  d'éleveurs.  On  se 
préoccupe  sérieusement,  parmi  eux,  de  la  possibilité  d'obtenir  de  meilleurs  pro- 
duits, en  faisant  saillir  les  vaches  malgaches  par  des  taureaux  européens.  Les 
conseils  du  vétérinaire  sont  volontiers  écoutés,  s'ils  ne  sont  pas  encore  toujours 
suivis. 

Le  service  vétérinaire  fonctionne  actuellement  suivant  les  prescriptions  de 
l'arrêté  du  14  février  1903.  A  proximité  de  l'appontement  de  Vohemar,  des  han- 
gars à  tuberculinisation  et  un  lazaret  sont  construits  en  face  d'un  bâtiment 
affecté  au  bureau  du  service  et  au  logement  des  surveillants. 

Industrie. —  La  seule  industrie  à  laquelle  se  livrent  les  Européens  établis 
dans  la  province  est  l'exploitation  des.  forêts  de  la  ré{^ion  du  Sud,  où  existent 
actuellement  sept  importantes  concessions  ou  exploitations. 

Une  à  Vinany-Be  de  10.000  hectares  (concessions  Laborde). 
«      Une  autre  k  Vinany-Be  de  2.000  hectares  (Société  de  Vinany-Be). 

Une  à  Ratsianarana  de  20.000  hectares  (concessions  Gayeux). 

Une  près  de  N'Gontsv  de  10.000  hectares  (concession  R.  Gollin  et  G'*)  et  la 
cinquième  dans  la  baie  d'Anovandrano,  de  1.000  hectares  (concession  Tsialefi- 
trv^,  une  de  l.OOO.hectares,  [concession  GuinetJ,  située  k  17  kilomètres  d'Anta- 
laha,  à  Ampahana,  et  une  de  3.  000  hectares,  ù  Latranara  ("concession  Maigrotj, 
sur  la  frontière  de  la  province  des  Betsimisaraka  du  Nord. 

Dans  la  partie  N.,  on  ne  rencontre  pas  de  forêts  véritablement  exploitables, 
exception  faite  de  quelques  massifs  forestiers  peu  importants,  abîmés  par  les 
indigènes. 

Par  contre,  la  partie  S.,  et  principalement  la  région  d'Antalaha,  renferme 
des  forêts  de  réelle  valeur  dont  l'importance  a  été  cependant  diminuée  par  des 
exploitations  irré^lières  et  mal  comprises,  pratiquées  surtout  aux  environs  de 
Sambaina,  d'Antalaha  et  de  N'Gontsy. 

Les  principaux  bois  exportés  sont  :  l'ébène,  le  palissandre,  le  bois  de  rose, 
le  nato.  ils  sont  expédiés  en  presque  totalité  sur  le  marché  de  Hambourg. 

MM.  Latapie  et  de  Beauregard  ont  entrepris  k  N'Gontsy  une  tentative  de  salaison 
de  poissons  et  de  trépanas  ("holothuries).  Ils  se  proposent,  dès  leurs  essais^terminés, 
de  poursuivre  cette  opération  susceptible  d'obtenir  un  bon  résultat. 

Commerce.  —  Le  commerce  général  de  la  province  a  été  moins  important 
que  celui  de  l'année  1903. 

Les  importations  consistent  surtout  en  tissus  de  coton,  de  toile,  en  indien- 
nes, en  absinthe,  vins,  liqueurs  et  quelques  produits  d'alimentation  ;  le  bois  de 
8a^in  et  les  tôles  ondulées  constitueraient  aussi  d'importants  articles  d'impor- 
tation, mais  ces  produits  sont  déjk  dédouanés  k  Diego-Suarez  ou  k  Tamatave 
et  sont  introduits  dans  le  port  francs  de  droits. 

Les  principaux  articles  d'exportation  sont  les  peaux  de  bœufs,  le  caoutchouc, 
la  gomme  copal,  l'écaillé  et  la  cire,  en  très  petites  quantités,  et  les  bois  k  essence. 

H  existe  plusieurs  modes  de  transaction  pratiques  avec  l'indigène.  Le 
premier  consiste  k  lui  acheter  au  comptant  les  produits  du  pays,  mais  il  est  très 
difficile  à  appliquer,  car  les  commerçants  indiens  et  quelques  créoles  emploient 
surtout  le  second  ;  suivant  celui-ci,  on  achète  les  produits  payables  une  partie 
en  espèces,  l'autre  en  tissus  ou  articles  d'importation.  A  1  heure  actuelle,  les 
Malgaches  semblent  pourtant  commencer  k  se  rendre  compte  des  inconvénients 
que  présente  cette  manière  d'opérer  et  l'on  ne  doit  pas  désespérer  de  les  voir 


—  406  — 


arriver  peu  à  peu  à  vendre  directement  leurs  denrées  aux  commerçants  sérieux 
et  consciencieux  établis  dans  la  province. 

Un. des  (grands  empêchements  aux  transactions  pour  certaines  parties  de  la 
province  éloignées  des  grands  centres  provient  surtout  de  la  difficulté  des  trans- 
ports et  de  leur  prix  élevé.  Sauf  de  Vohemar  à  Antalaha  et  Sambava,  où  Ton 
f^eut  envoyer  des  marchandises  par  voiliers  à  certaines  époques  de  Tannée 
octobre  à  mars),  pour  tous  les  autres  points  le  transport  à  dos  d'homme  s'impose 
et  les  prix  sont  de  45  fr.50  aller  et  retour  par  porteur,  de  VohemHr  à  Sambava, 
et  de  22  fr.  50  à  25  francs,  de  Vohemar  à  Antalaha. 

Dans  la  province,  il  n  y  a  pas  de  foires  ou  de  marchés  périodiques,  sauf  pour 
les  produits  de  consommation  journalière.  Tous  les  autres  sont  achetés  sur 
place  par  les  agents  de  certains  commerçants  ou  sont  apportés  directement  par 
les  indigènes  chez  les  trafiquants  avec  lesquels  ils  ont  rhabitude  de  traiter. 

Les  opérations  les  plus  importantes  ont  surtout  le  riz  pour  base  ;  cette  denrée, 
en  effet,  demande  très  peu  d'efforts  et  sa  culture  suffit  au  Malgache  pour  se 
procurer  Fargenl  nécessaire  à  ses  diverses  dépenses,  tout  en  lui  laissant  beaucoup 
de  loisirs. 

Les  produits  les  plus  appréciés  de  la  population  sont  les  indiennes,  les  zéphyrs 
et  les  tissés  de  fil^et  de  coton  ;  que  la  qualité  soit  ordinaire,  mais  que  les  couleurs 
soient  vives,  quofque  de  peu  de  goût,  ou  bien  que,  par  leur  simplicité  môme,  elles 
plaisent  à  l'œil  de  l'acheteur,  mais  qiie  leur  prix  puisse  concurrencer  celui  des 
produits  similaires  étrangers  et  un  débouché  sera  facilement  créé  aux  marques 
françaises. 

Comme  coutellerie,  outils  divers  (angady,  antsy,  bêche),  parapluies,  chapel- 
lerie, savon  et  parfumerie,  la  provenance  est  surtout  étrangère.  Pour  faciliter 
récoulement  des  marchandises  françaises,  il  suffirait  d'une  marque  particulière 
que  rindigène  puisse  connaître  facilement  et  d'une  certaine  amélioration  dans  ta 
qualité. 

11  a  été  exporté  de  la  province,  du  !•'  janvier  au  22  novembi*e  : 


NOMBRE  ou  POIDS  DES  MARCHANDISES 


S  093  Bœnf8 

lG.0â3  kil.  Peaux  brutes 

7.541  —  Viandes  salées 

2.715  —  Cire 

18)  —  Ecaille  de  tortue.. 

6.580  —  Oomme  copal 

6.390  —  Caoutchouc 

9.6?4  -  Ecorce  à  tan 

40  —  Vanille  (poids  net) 

1.493  —  Divers 


VALEUR 

DESTINATION 

149.985  fr. 

Maurice,  Réunion 

16.104  — 

France 

5.400  — 

RéuDioD 

6.969  - 

France 

8.457  — 

id. 

11.194  — 

Id. 

39.295  - 

id. 

382- 

id. 

600  — 

id. 

1.284  — 

id. 

RENSEIGIIEMElfTS  GÉNÉRAUX 

Vohemar  est  desservi  régulièrement  deux  fois  par  mois  par  le  vapeur  Ville- 
de-PemamhucOy  de  la  Compagnie  des  Chargeurs  Réunis,  le  4,  à  son  retour  de 
Tamataveet  escales,  et  le  16,  à  son  voyage  de  Diego-Suarez  aux  ports  du  Sud. 

Les  pnx  du  fret  de  Diego  à  Vohemar  sont,  ainsi  que  de  Vohemar  k  Tamatave, 
de  30  francs  par  tonne. 

Antalaha  et  Sambava  sont  desservis  par  des  voiliers  de  40  à  60  tonneaux 
endant  les  mois  d'octobre  à  mars  ou  avril.  Les  prix  du  fret  sont  de  20  a  25 
rancs  la  tonne  de  Vohemar  à  Antalaha  et  de  30  francs  la  tonne  de  Tamatave  à 
Vohemar. 

Un  sentier,  praticable  aux  filanjana  sur  toute  son  étendue,  longe  la  côte 
jusqu'à  Angontsy,  sur  une  longueur  de  340  kilomètres  à  partir  de  la  rivière  de 
Rodo  ;  un  autre  sentier  de  104  kilomètres  conduit  de  Voneraar  à  la  frontière  C 
de  la  province,  par  Mangily  ;  un  autre  dessert  la  vallée  de  TAnkavia  ;  toutes  les 


—  407  — 

Tatlées  sont,  du  reste,  sillonnées  de  chemins,  assez  mauvais  en  générai^  car  le 
haut  pays  est  très  accidenté. 

I«es  ports  de  la  province  sont  en  assez  grand  nombre  ;  quelques-uns  d*entre 
eux  offrent  de  très  bons  mouillages  et  leur  accès  est  généralement  facile. 

Les  baies  de  Rodo,  de  Loky,  des  îles  Lewen,  d*Andravina  sont  très  bien 
abritées  par  des  récifs  de  coraux  qui  s'étendent,  presque  sans  interruption,  de 
la  pointe  Nord  de  la  baie  d'Andravina  jusqu'à  la  province  de  Die^o-Suarez.  Les 
caboteurs  peuvent^  sur  presque  tout  ce  parcoui's,  naviguer  en  dedans  des  récifs. 
Il  y  a  lieu,  pour  les  navires  venant  du  large  et  se  rendant  à  Diego-Suaroz,  de  se 
méfier  de  la  pointe  Est  du  récif  des  îles  Lewen,  en  face  de  Tîle  Baracounta,  dont 
il  sera  utile  d'éclairer  les  approches. 

La  rade  de  Vohemar  est  excellente  et  offre  une  tenue  parfaite,  même  en 
temps  de  cyclone..  Le  balisage  en  a  été  fait  en  décembre  1902. 

Le  port  de  N'Gontsy^est  bien  abrité  des  vents  du  S.-E.,  mais  la  largeur  de  la 
passe  rend  le  mouillage  Intenable,  lorsque  le  vent  souffle  du  N.-E.  au  N.  ;  la 
tenue  y  est  médiocre. 

Le  petit  port  de  Ratsianarana  est  parsemé  de  récifs  ;  la  tenue  y  est  bonne. 
Les  baies  de  Tanjona,  Anivondrano,  Vinanivao  et  Yinanibe  sont  accessibles 
à  des  bâtiments  de  300  à  500  tonneaux  ;  la  tenue  y  est  bonne. 

Tous  les  ports  de  la  province  seront  prochainement  signalés  par  des  amers 
et  des  feux  de  port  visibles  à  4  milles;  un  phare  de  48  mètres  de  haut  est 
actuellement  en  voie  de  construction  à  N'gontsy. 

Les  nombreux  points  de  la  côte  offrent  aux  navires  des  mouillages  en 
haute  mer  par  des  fonds  de  15  à  25  mètres,  où  la  tenue  est  assez  bonne  ;  mais, 
fréquemment,  les  ancres  et  les  chaînes  sont  prises  dans  des  pâtés  de  coraux  où 
Ton  est  obligé  de  les  abandonner. 

La  navigation  à  voile  est  pénible  sur  la  côte,  de  mai  à  novembre,  aux 
époques  de  iorle  mousson  ;  la  mer  est  très  ^rOvSse  et  les  courants  portent  dans 
le  Nord  à  une  vitesse  de  2  à  4  milles  ;  aussi,  les  caboteurs  ne  frequentent-ils 
les  mouillages  de  la  province  que  de  décembre  à  mai. 

Les  moyens  de  transport  sont  assez  difficiles  à  se  procurer  à  Vohemar  ; 
avec  beaucoup  de  peine,  on  arrive  à  recruter  45  bourjanes  de  filanjana  ou  de 
bagages  en  une  journée.  Le  salaire  de  ces  porteurs  atteint  un  taux  assez  élevé  ; 
on  les  paye  soit  à  forfait  pour  la  durée  du  voyage,  soit  plus  généralement  à  la 
journée,  a  raison  de  2  francs. 

La  province  de  Vohemar,  par  son  climat,  sa  situation,  sa  fertilité  dans  le 
Sud,  la  richesse  de  ses  pâturages  et  de  ses  gisements  aurifères  dans  le  Nord,  a 
attiré  et  attirera  encore  de  nombreux  colons,  planteurs,  commerçants,  éleveurs 
et  prospecteurs.  La  ville  de  Vohemar  présente  à  l'immigrant  de  réelles  res- 
sources :  on  n'y  trouve  pas  encore  d'hôtel,  mais  il  est  facile  de  looer  une  case 
confortable  h  des  prix  variant  de  30  à  60  francs  par  mois.  Les  marchandises 
d'Europe  y  atteignent  un  prix  élevé  ;  en  revanche,  les  produits  du  pays,  le 
bœuf  notamment,  y  sont  à  bon  compte.  Le  poisson  est  abondant  et  à  bas  prix. 
On  trouve  toujours  à  Vohemar  un  personnel  domestique  plus  ou  moins 
bien  dressé,  mais  assez  exigeant  ;  un  cuisinier  se  paie  de  30  à  40  francs  par 
fûois,  un  boto  de  10  à  15  francs  ;  de  plus,  on  leur  fournit  le  riz  nécessaire  à 
leur  nourriture. 

U  est  relativement  facile  de  se  meubler  sans  grands  frais  ;  plusieurs  menui- 
siers créoles  installés  à  Vohemar  fabriquent  assez  habilement  des  meubles  un 
peu  lourds,  mais  solides  et  confortables. 

On  peut  évaluer  environ  à  200  francs  par  mois  les  frais  d'un  ménage 
modeste  et  tenu  convenablement.    . 

Vohemar  est  situé  sur  la  ligne  télégraphique  de  Tananarive  k  Diego-Suarez  ; 
on  bureau  de  postes  et  télégraphes  de  plem  exercice  s'y  trouve,  où  l'on  peut 
exécuter  toutes  les  opérations  postales  prévues  par  les  règlements.  11  existe 
^^lement  à  Sambava  et  à  Antalaha  un  bureau  des  postes  et  télégraphes.  Le 
bureau  d'Antalaha  peut,  comme  celui  de  Vohemar,  exécuter  toutes  les  opéra- 
^ODs  postales  prévues  par  les  règlement. 


—  408  — 

La  main-d'œuvre  s'obtient  à  des  conditions  très  variables,  suivant  lanatare 
du  travail  ;  les  indigènes  employés  à  la  garde  des  bœufs  sont  payés  environ 
15  francs  par  mois  ;  ceux  qui  travaillent  sur  des  plantations  reçoivent  20  francs 
par  mois  et  750  grammes  de  riz  par  jour.  Le  salaire  des  porteurs  de  filanjana  ou 
de  bagages  atteint  un  taux  élevé  en  raison  de  leur  rareté  ;  ils  sont  payés  à 
forfait  pour  la  durée  du  voyage,  ou  à  la  journée,  à  raison  de  2  francs. 

La  main-d'œuvre  fait  totalement  défaut  dans  la  région,  où  la  population  est 
très  clairsemée  ;  on  n'y  trouve  d'approvisionnements  d'aucune  sorte.  Le  cher- 
cheur devra  donc  amener  avec  lui  ses  travailleurs  et  les  moyens  de  transport 
nécessaires  au  ravitaillement. 

La  main-d'œuvre  suffit  pour  los  entreprises  actuelles,  mais  elle  serait 
insuffisante  pour  une  exploitation  réclamant  un  fort  contingent  de  travailleurs, 
pour  l'exploitation  des  terrains  aurifères  par  exemple. 

Il  existe  à  Vohemar  un  office  du  travail  chargé  de  centraliser  les  offres  et 
les  demandes  d'emploi  et  de  mettre  en  rapport  en^agistes  et  ouvriers. 

L'assistance  médicale  fonctionne  sous  la  direction  d'un  médecin  indigène. 
Il  a  été  construit,  dans  le  courant  de  l'année  1903,  une  maison  d'habitation  pour 
le  médecin,  ainsi  qu'une  salle  de  consultations  et  une  pharmacie  ;  un  hôpital 
indigène  pouvant  contenir  6  lits  est  actuellement  en  voie  de  construction.  Le 
médecin  donne  des  consultations  ou  fait  des  visites  gratuites.  Il  fournit  éga- 
lement les  médicaments. 

Depuis  le  commencement  de  l'année,  il  a  été  donné  4.191  consultations 
gratuites. 

Il  existe  dans  la  province  de  Vohemar  quinze  écoles  officielles  :  à  Vohemar, 
Amboaniho,  Antsampanela,  Antsirabe,  Mahanara,  Sambava,  Antalaha,  Fampo- 
takely,  Fampotabe,  Ambodimadiro,  Ampanobe,  Tsarabaria,  Antindra,  Ankin- 
jomantsina,  Ampanefena. 

Il  y  a  de  plus  dans  la  province  une  école  de  mission  et  une  école  privée. 

La  prismiere,  située  à  vohemar,  est  divisée  en  deux  sections  :  la  section  des 
garçons,  dirigée  par  les  pères  Prémontrés  ;  la  section  des  filles,  dirigée  par  les 
religieuses  franciscaines  de  Marie.  La  seconde,  située  à  Sambava,  est  dirigée  par 
M"-  Nicolle. 

Les  cultes  catholique,  protestant  et  musulman  sont  représentés  au  chef-lieu 
de  la  province. 

La  mission  catholique  des  Prémontrés  a  construit  une  église  à  Vohemar; 
récemment,  un  couvent  y  a  été  installé  par  les  soins  des  religieuses  francis- 
caines de  Marie. 

Un  temple  protestant  a  été  édifié  par  la  colonie  ho  va  du  chef-lieu,  et  deux  mos- 
quées, construites,  l'une  par  les  Indiens  Voras,  l'autre  parles  Gomoriens,  servent 
aux  musulmans. 

Chambre  consultative  et  comice  agncole 

La  chambre  consultative  de  Vohemar  se  compose  de  : 
MM.  Euzet,  président. 

Gornet,  vice-président.  ' 

Gonzague,  secrétaire. 

Dubosc,  Emilien,  Mussard,  Damour,  Gueymard,  Guinet,  membres. 

Un  comice  agricole  a  été  également  créé  dans  la  province  ;  son  siège  se 
trouve  à  Antalaha. 

Le  bureau  se  compose  de  : 
MM.  ^ichurà,  président. 

Sourdeau  de  Beauregard,  )  ^™„--.^, 

Guinet  Edouard,  \  ««««"«*«• 

ADMINISTRATION 

MM*  Lemaire,  O,  administrateur  de  2*  classe,  chef  de  la  province. 

CercoB,  administrateur-adjoint  de  1'*  classe,  chef  du  district  d' Antalaha. 
Talvas,  id.  de  Vobemar. 


I 


• 


—  400  — 

MM.  Jigaetie,  adjoint  de  2«  classe  des  affaires  civiles,  à  Vohemar. 
RoQBseaiiy  commis  de  1'*  classe  des  affaires  civiles,  à  Vohemar.  • 
Cerceau,  commis  de  1'*  classe  du  corps  des  comptables,  gérant  de  la  caisse 

de  fonds  d'avances,  à  Vohemar. 
Drimaracoi»  commis  de  i'«  classe  du  corps  des  comptables,  à  Antalaha. 

Douanes 

MM.  Griflcm,  commis  principal  de  5*  classe,  receveur  à  Vohemar. 

Piétri,  sous-brigadier  de  1^*  classe,  à  Vohemar. 

Richard,  matelot  de  2^  classe,  à  Vohemar. 

Lacoste,  inspecteur  de  3*  classe  de  la  garde  régionale  faisant  fonctions  de 
chef  de  poste  à  Sambava. 

Drimaracci,  commis  de  l***"  classe  du  corps  des  comptables,  faisant  fonc- 
tions de  chef  de  poste  à  Antalaha. 

Postes  et  télégraphes 

MM.  Priagle,  receveur  métropolitain,  à  Vohemar. 

Charasse,  commis  local  de  5«  classe,  faisant  fonctions  de  receveur  à  Anta- 
laha. 
Bourdel,  surveillant  local  de  4*  classe,  à  Sambava. 
Gmel,  id.  à  Antserasera. 

BawiflndraBata,  télégraphiste  indigène,  gérant  du  bureau  de  Sambava. 

Cultes 

Mission  catholique  des  Prémootrés,  à  Vobemar 

PP.  Théodore,  supérieur. 

Denis,  charge  de  Técole  d*église,  école  de  garçons. 

GooTenk  des  religieuses  Franciscaioes  de  Marie,  à  Vohemar 

Mère  Marie-Lydie  delà  Croix,  supérieure. 
SS.  Marie  de  S^-Serrant,  institutrice  à  Técole  des  jeunes  filles. 

Marie-Pancrace. 

Marie-Yvonne. 

Marie  de  la  Visitation. 

Marie-Joséphat. 

Service  topographique 

MM.  Talsin,  géomètre  de  2'  classe,  chef  de  circonscription. 
Delpech,  géomètre  de  3*  classe. 

Service  vétérinaire 

M.  Dorât,  vétérinaire  en  2*,  chef  de  la  2*  circonscription  (Vohemar-Maroan- 
tsetra). 

Garde  régionale 

MM.  Lacoste,  inspecteur  de  3*  classe,  chef  du  poste  administratif,  à  Sambava.  . 
Battaglini,  garde  régional  de  2«  classe,  commandant  Ja  brigade,  à  Vohemar. 

Travaux  publics 

MM.  Cordonaier,  conducteur  de  2«  classe  du  cadre  régulier  (constructiion  du 

phare  du  Cap  Est),  N'Gontsy. 
RascaloB,  surveillant  de  3*  classe,  à  Vohemar. 
Peinm,  contremaître  de  4«  classe  (employé  à  la  construction  du  phare   du 

cap  Est]. 

Assistance  médicale 
Ratomponiony,  médecin  indigène. 

École  officielle 
Rakemanam'ara,  instituteur  breveté,  à  Vohemar. 


—  410  — 

USTE    DES    HABITANTS    EUROPÉENS   ET  ASSIMILÉS 


Français 

MM.  Angély,  tailleur  à  Voheraar. 

Beauséjour,  charpentier  à  Anlsam- 

panela. 
BoYER,  employé,  Antalaha. 
BoYBR,  J.,  planteur,  Antalaha. 
Caltaux,  entrepreneur,  Vohemar. 
Chenaud,  prospecteur,  Antalaha. 
Damour,  D.,  planteur,  Sambava. 
Damour,  L^^oogard,  planteur,  Sambava. 
Damour  Lucien,  planteur,  Antalaha. 
Desvantes,  commerçant,  Ampoanio. 
DuBosc,  commerçant,  Vohemar. 
Dupont,  colporteur,  Maheva. 
Emiuen,  boulanger,  Vofaernar. 
EuzET,    directeur   du    comptoir   L. 

Frager,  Vohemar. 
Hermode,  charpentier,  Voheraar. 
Gérard,  commerçant,  Antalaha. 
^ESLiN,  planteur,  id. 

Gohnet,  commerçant,  Vohemar. 
GROssET(V^*),commercante,Vohemar. 
Gruchet,    employé    de    commerce, 

Anamborona. 
Gueymard,  planteur,  Sambava. 
Guichard,  r.,  planteur,  Antalaha. 

GUICHARD,  G.,  id. 

Guinet,  C.,  id. 

Guinet,  E.,  commerçant,  Sambava. 

Guinet,  H.,  employé  de  commerce, 
Vohemar. 

Hoareau,  employé,  Vohemar. 

Laplaine,  charpentier,  Vohemar. 

Lbscure  (V»«),  planteur,  Sambava. 

Marcelly,  employé,  Antalaha. 

Mellerand  de  Vu  lard,  préparateur 
de  vanille,  Antalaha. 

Meyer,  employé,  Sambava. 

MiAKA,  éleveur,  Vohemar. 

MoRAGGHiNi,  commerçant,  Sambava. 

Moulin,  colon,  Vohemar. 

MouREM,  commissionnaire,  Vohemar. 

Mussard,  E.,  employé  de  commerce, 

MussARD,  F.,  commerçant,  Vohemar. 

Payet,  employé  de  commerce,  Vo- 
heraar. 

PéROcuR,  prospecteur,  Antalaha. 

Phiubert,  charpentier,  Sambava. 

Picard,  id.         Vohemar. 

Pouquet,  concessionnaire  lorestier, 
Vinany-Re. 

Robert,  Ph.,  planteur,  Sambava. 

Sandoz,  négociant,  Vohemar. 

Vienne,  charpentier,     id. 

Anglais 

MM.  Beckbr,  colporteur,  Andrafaînkona. 
Bedos,  ferblantier,  Vohemar. 
Brunox,  directeur  d'exploitation  fo- 
restière, Ratsianara. 
Gloridor,  charpentier,  Vohemar 
Gomtt,  boulanger,        -     id. 


MM.  Constance,  commerçant,  Antsirabe. 
CuNAT,  C.,  id.         Sambava. 

Cunat,F.,  id.         Anjinjaomby. 

Denis  (V")»  couturière,  Vohemar. 
Didier,  commerçant,  Antalaha. 
EscxAPON,  emplové,  Antalaha. 
Espagnag  (d), employé, Ratsiauarana. 
Florent,  commerçant,  Sambava. 
Haskett,  employé  de  commerce,  An- 
talaha. 
Hoarkau,  tonnelier,  Sambava. 
L\TAPiE  E.,  employé,  N'Gonlsy. 
La  vigilant,  planteur,  Antalaha. 
LouMBAU,  employé,  Ratsianara. 
Mazoué,  commerçant,  Maheva. 
MiRBEL,  charpentier,  Vohemar. 
NAyNA,N.,  limonadier,  Vohemar. 
Nayna,J.,  commerçant,       id. 
NiGOLLE  G.,  planteur,  Sambava. 
NicoLLB,F.,  id. 

NicoLLB,  Jules,  id. 

NiGOLLE,  Julien,        id. 
NiGOLLE  (M»'j,  institutrice,  Sambava. 
PÉLissiER,  boulanger,  Vohemar. 
Perrier,  Arthur,  employé,  Sambava. 
Perrier,E.,  planteur,  id. 

Plaidbau,  éleveur,  Andriapalra. 
Settedonb,  employé,  N'Gonlsy. 
Valsin,  charpentier,  Vohemar. 
Vincent,  commerçant,  Sambava. 

Chinois 

MM.  Akfoka,  commerçant,  Antalaha. 
Ah-Sam,  id. 

Aii-SoN,  planteur,  Antalaha* 
Attave  id. 

Ay-Yam,  cultivateur,  Antalaha. 
Ly-Namh,  planteur.       id. 
WoGii-SuH,  id. 

Indiens 

MM.  Abdallah  Aly  Razoobay,  employé 
de  commerce,  Vohemar. 

Abdallah  Hossein  Miandjee,  com- 
merçant, Vohemar.       ,       ,    za^ 

Abdallah  Kader  Moussa  ,  employé  oe 
commerce,  Vohemar. 

Abder  Aman  Obaya,  employé  de  com- 
merce, Vohemar.  , 

Abdool  Hossein  Karimibb,  employé 
de  commerce,  Vohemar.  . 

Abdool  Hossein  LoioiiANJEE,empiO)e 

de  cx)mmerce,  Vohemar. 

Abdool  Hossein  Mahmod  Alt,  em- 
plové de  commerce,  Antalaha. 

AbdoolKarim,  commerçant,  Vohemar. 

AD.^it  Obaya,  commerçant,  Vonenjar. 

Adamjee  Kahimjee,  commerçant,  isa- 
rabaria. 

Arbar  Aly,  employé  de  commerce, 

-  •  •  Antalaha-  ^ 


MM.  AuAR  Alt  Akimjbe,  commerçant,  Ma- 
nakana. 

AuAR  Aly  Ali  Bay,  employé  de  com- 
merce, Vohemar. 

Amar  Aly  Djivanmee,  employé  de 
commerce,  Antalaha. 

Aly  Bay,  employé  de  commerce,  An- 
talaha. 

Aly  Bay  Ismaueb,  empIo\é  de  com- 
merce, Antalaha. 

Aly  Bay  Mitabay,  employé  de  com- 
merce, Vohemar. 

Aly-Uassan,  employé  de  commerce, 
•  Vohemar. 

AssAN  Aly  Bay,  commerçant,  Tsara- 
baria. 

AssAN  Aly  Daoud  Bay,  commerçant, 
Hanambato. 

AssAN  ALY  Samsoodine,  Commerçant, 
Tsarabaria. 

AssAN  Aly  Vauojee,  commerçant,  Vo- 
hemar. 

Dada  Moussa,  employé  de  commerce, 
Vohemar. 

Daoud  Alt  Bay,  commerçant,  Mana- 
kana. 

Djivandjeb  Aly  Bay,  commerçant,  Vo- 
hemar. 

Ojivandjeb  Tawar  Bay,  commerçant, 
Antalaha. 

GooLAsisEiN  Abdool  Hossein,  employé 
de  commerce,  Vohemar. 

GooLAMSEN  Baksoobay,  commcrçatit, 
Tsarabaria. 

Ibrahjeb  Baksoobay,  employé  de  com- 
merce. Samba  va. 

Ibramjbb   Dossadjbe,    employé    de 
commerce,  Antalaha. 

IsMAEL  Obaya,  employé  de  commer- 
ce, Vohemar. 

IsMALDJEE  Abdol  Hossein,  Commer- 
çant, Vohemar. 

IsMALDfBB  ALY  Ba Y,  Commerçant,  Vo~ 
hemar. 

IsMALDJEE  .Djivandjeb,    employé  de 
commerce,  Vohemar. 


MM. 


IsMALDJEE  Hossein  Miandjbe,  employé 
de  commerce,  Vohemar. 

ISIt\LDJEE     SOLOMANJEE,    CmplOVé    dC 

commerce,  Vohemar. 

IssADJBE   Taïbjee,   commcrçant,  Vo- 
hemar. 

IssoB  Aly  Jivanjbe,  employé  de  com- 
merce, Sambava. 

IssoB  Aly    Baksoobay,  commerçant, 
Tsarabaria. 

Jacob  Ismael,  commerçant,  Vohemar. 

Kadrb  Bay  Noossadjee,  commerçant, 
Vohemar. 

Kamoordine  Tchanda  Bay,  commer- 
çant, Tsarabaria. 

Karimjee  Babodjbe,  commerçant,  Vo- 
hemar. 

Karimjeb  Lokomanjeb,  commerçant, 
Vohemar. 

Karimjee    Rbmandjeb,    commerçant, 
Vohemar. 

Kassanjee  Aly  Bay,  employé  de  com- 
merce, Vohemar. 

Kasson  Mooldjek,  employé  de  com- 
merce Vohemar. 

Mahmod  Aly  Nanton  Bay,  employé 
de  commerce,  Vohemar. 

Mauhodo  Aly  Bay  Issadjbb,  commer- 
çant, Antalaha. 

Mollah  Aly  Bay  Issaldjeb,  commer- 
çant, Vohemar. 

MoossADJBE   Ibramjee,    Commerçant, 
Vohemar. 

Moossaojee  Values,  commerçant,  Vo- 
hemar. 

Moussa  Ismael,  commerçant, Vohemar. 

Naton  Bay  Djivandjeb,  commerçant, 
Manakana. 

Noorbay  Values,  commerçant,  Vohe- 
mar. 

TaIbjbb  Adamjee,  commerçant,  Anta- 
laha. 

Tavarbay  Valibay,  employé  de  com- 
merce, Vohemar. 

ToFiQUE  Aly  Bay,  commerçant,  Vo- 
hemar. 


—  448  — 


Province  de  Diego-Suarez 


RERSEIGIIEHEIITS  GÉOGRAPHIQUES 

limites.  —  La  province  de  Diejjo-Suarez  est  située  à  Textrémité  Nord  de 
Madagascar,  entre  12«  et  13®  5  de  latitude  Sud. 

Orographie.  —  Un  chaînon  montagneux  de  composition  calcaire  parcourt  la 
province  du  Nord  au  Sud.  Il  comprend  les  sommets  d'Andramahimbe  (^Wind- 
sor Castle),  sur  lequel  est  établi  un  poste  optique  ;  d'Ankaramisampana  (Dover 
Castlej,  de  la  Table,  du  Coq  et  de  la  Poule. 

Au  Sud  de  la  baie  de  Diego,  un  soulèvement  calcaire  et  basaltique  appelé 
la  montagne  des  Français  s'étend  dans  la  direction  N.-S.  sur  quinze  kilomètres. 
Le  sommet  le  plus  élevé,  le  barata,  mesure  440  mètres  de  hauteur.  A  35  kilomè- 
tres d*Antsirane,  le  massif  d'Ambre,  très  boisé,  d'origine  volcanique,  qui  a  de 
900  à  1.400  mètres  d'altitude»  constitue  le  noeud  orographique  de  la  région  ;  il 
a  une  direction  N.-E.-S.-O. 

Tout  le  Sud  de  la  province  ne  comprend  que  des  plaines  d*où  émergent 
quelques  hauteurs  d'une  altitude  moyenne  de  deux  cents  mètres. 

Hydrographie.  —  Du  massif  d'Ambre  s'échappent  de  nombreuses  rivières 
qui  coulent  dans  des  ravins  à  bords  escarpés  et  qui  se  jettent  : 

1<»  Dans  la  baie  de  Diego-Suarez  :  la  rivière  des  Maques,  de  la  Main,  des  Caï- 
mans et  de  la  Betaïtra  ; 

2<*  Dans  le  canal  de  Mozambique  :  l'Ambararatra,  le  Mananara,  le  Sandra- 
piana,  l'Irohono  ; 

3*  Dans  TOcéan  Indien  [versant  E.)  :  la  Besokatra,  le  Tsarainana  et  le  Rodo. 

DIVISIONS  ADMUnSTRATIVES 

La  province  de  Diego-Suarez  se  divise  en  deux  circonscriptions  administra- 
tions :  1<^  la  commune  ;  2*  la  province. 

Territoire  de  la  commune.  —  Les  limites  de  la  commune  de  Diego-Suarez 
sont  déterminées  : 

1<»  Au  Nord  du   plateau  du  cap  Diego,  par  la    baie  des  Cailloux  Blancs; 
2^  A  rOuest,  par  une  ligne  droite  coupant  la  presqu'île  de  Diego  dans  sa 

Sartie  la  plus  resserrée,  c'est-à-dire  de  l'emboucnure  de  la  rivière  se  jetant 
ans  la  baie  du  Sépulcre  jusqu'à  l'anse  d'Antsahazo.  La  limite  suit  la  côte  Ouest 
jusqu'à  la  pointe  des  Mapons,  traverse  le  cul-de-sac  Gallois  et  suit  la  rive  droite 
de  la  rivière  d'Anton gombato  ou  des  Maques  jusqu'au  Sud  d'Anamakîa. 

3<>  L'autre  direction  de  la  limite  va  de  l'Est  à  l'Ouest  en  suivant  la  route 
d'Anamakia  jusqu'à  la  rivière  des  Caïmans,  remonte  du  Sud  au  Nord  en  suivant 
toujours  la  même  route  jusqu'à  la  hauteur  de  l'ilot  dit  n  Pain  de  Sucre  »  situé 
dans  la  baie  des  Français  ;  la  limite  Est  e«t  formée  par  la  baie  de  Diego-Suarez, 
domaine  public  maritime. 

Territoire  de  la  province.  —  La  frontière  part  du  Nord  de  la  baie  de  Befotaka. 
suit  la  ligne  de  partage  des  eaux,  va  rejoindre  au  Sud  de  la  montafi;ne  d'Ambre 
les  sources  du  Rodo  et  suit  le  cours  de  cette  rivière  jusqu'à  son  emnouchure. 

La  province  de  Diego  est  bornée  &u  Sud  par  la  province  de  Vohemar  et  au 
Sud-Ouest  par  la  province  de  Nossi-Bé. 


''^•''*  Cap  d'Âmbr9 


1 


qu'jlé 


KTtau"-  '    i;?      n^ 


XMaf\-ptiv 


\ 


Nosv'ABtalibe 


/      — ^' —  ^        V 


^^i^é^f^"^ 


PROVINCE  de  DIE60-SUAREZ 
Eohelle:  ne^QSb 

Légende 

^ùniée  cU-  la  Pr*ovùtce^ 

Afutt^  oarriiMjtidie' 
CA&run    TTtuUéùerK 


^418  — 

POPULATION 

La  population  de  la  province  de  Diego  est  de  12.444  habitants,  dont  5.936  pour 
la  commune  a'Antsirane  (nom  compris  les  troupes  de  Diego  et  aes  autres  points 
de  garnison  de  la  province). 

8UBDIVI8I01I8  ADMINISTRATIVES 

La  [)rovince  de  Die^o-Suarez,  qui  comprenait  Fan  dernier  trois  subdivisions, 
est  réduite  à  deux  depuis  le  passajçe  du  secteur  Antankara  à  la  province  deNossi- 
Bé  :  le  district  d*Antsirane  et  le  district  du  massif  d'Ambre. 

I.  —  Le  district  d'Antsirane,  placé  sous  les  ordres  d'un  administrateur- 
adjoint  des  colonies,  a  pour  chef-lieu  Antsirane. 

11  comprend  la  partie  Nord  de  la  province  jusqu'à  une  ligne  sensiblement 
E.-O.  passant  à  mi>distance  entre  Antsirane  et  le  camp  d'Ambre.  Il  englobe  la 
commune  d'Antsirane. 

Le  district  d'Antsirane  comprend  deux  cantons:  Ambararatra  et  Babaomby. 

Ambararatra  compte  il  villages  comprenant  en  tout  645  habitants. 

Babaomby  se  compose  de  huit  villages  comptant  564  habitants. 

La  commune  d'Antsirane,  qui  fait  partie  du  district  d'Antsirane,  compte  5.936 
habitants,  dont  3.881  au  village  indigène  du  Tanambao. 

II.  —  Le  district  du  massif  d'Ambre  a  son  chef-lieu  au  camp  d'Ambre. 
Placé  sous«la  direction  d'un  lieutenant  d'infanterie  coloniale,  il  est  divisé 

CD  trois  cantons  : 

1^  Canton  du  Rodo,  chef-lieu  Ambohivohibe  (87  habitants],  vingt  villages, 
1.160  habitants  ; 

2«  Canton  de  Besokatra,  chef-lieu  Besokatra  (62  habitants),  18  villages,  1.260 
habitants  ; 

3*  Canton  d'Andranofanjava,  chef-lieu  Andranofanjava  (26  habitants),  12 
villages,  415  habiUnts. 

commune  d'Antsirane.  —  La  commune  d'Antsirane  a  gardé  son  autonomie 
administrative  et  budgétaire.  Le  Maire  est  l'administrateur  des  colonies  chef 
de  la  province. 

11  est  assisté  d'une  commission  de  sept  membres  choisis  parmi  les  notables 
et  dont  l'un  remplit  les  fonctions  d'adjoint  au  maire. 

La  commune  comprend  deux,  centres  d'état  civil  :  Antsirane  et  Anamakia. 

A  Anamakia,  les  fonctions  d'olficier  d*élat  civil  sont  remplies  par  un  briga- 
dier de  police  qui  est  en  même  temps  chargé  de  la  police  d'Anamakia  et  a  sous 
ses  ordres  des  agents  indigènes. 

RBHSEIGlfEMEHTS    ËCOlfOMIQUES 

Agricnltiire.  —  Entreprises  européennes,  —  Les  efforts  des  colons  agricul- 
teurs se  sont  portés  sur  deux  points  : 

1^  A  Anamakia,  à  neuf  kilomètres  d'Antsirane,  de  nombreux  colons  bour- 
hoonais  ont  entrepris  la  culture  maraîchère,  qui  réussit  assez  bien.  Parmi  ceux 
chez  lesquels  cette  culture  a*  donné  le.s  meilleurs  résultats,  on  peut  citer  MM. 
Damour,  Antony  et  Timoléon  Hoareau,  Ethève  Henri,  Smith,  Goureaux,  Cha* 
pelain,  Morel,  Saint,  Clé,  qui  viennent  chaque  jour  apporter  au^marché  d'Antai- 
^e  les  produits  de  leurs  concessions.  D'importantes  plantations  de  maïs  ont 
très  bien  réussi,  de  même  que  des  champs  de  patates,  manioc  et  haricots. 

A  huit  kilomètres  d'Anamakia,  la  compagnie  d'Antongombato  a  cultivé 
d  importantes  rizières  et  d'immenses  champs  de  cannes  à  sucre. 
. .  2^  Au  Sakaramy,  à  la  montagne  d'Amore  et  à  Mahagaga,  la  culture  maraî- 
chère réussit  très  bien. 

Seuls,  quelques  colons  de  la  montagne  d'Ambre  semblent  vouloir  étendre  la 
nature  de  leurs  cultures  et  on  compte  chez  les  principaux  colons  quelques  essais 
^e  plantations  riches  comme  le  taré,  la  vanille,  le  caoutchouc. 


-  AU  — 


CONCESSIONNAIRES 

Mé 

Vaiite 

CaoïtdioM 

Bowfl 

Emis  divsrs 

OBSERVATIONS 

Jeansoo 

2.000 

8.000 

9.000 

18.000 

■ 
• 

500 

■ 

9  hect. 

» 
» 
■ 

10.000 

• 
50 
90 

» 

• 

• 

3  hect. 

» 
» 
» 

4  hect. 

m 

Verger. 
Verger,  tabac. 

Mais  et  potager. 
Mais  et  ambrerade. 
Maïs  et  ambrerade. 

Mogeoet 

Poirier 

Trovalet. 

Séguéia 

François. 

l^nM 

*■••"«•*•  •••• 

M.  Zotier  a  obtenu  le  moDopole  pour  rexploitation  da  lombiry. 

La  canne  à  sucre,  le  tabac,  le  thé  et  la  coca  donnent  des  résultats  très 
satisfaisants. 

Des  essais  d'arbres  fruitiers  d'Europe  et  de  Vigne  ont  très  bien  réussi. 

Cultures  indigènes.  —  Les  Malfçacnes  s'adonnent  presque  exclusivement  à 
)a  culture  du  riz.  Les  rizières  les  plus  belles  se  trouvent  dans  les  vallées  de  la 
Besokatra  et  d'Andranofanjeva. 

La  culture  des  patates,  du  manioc,  des  haricots  est  très  peu  étendue  dans  la 
province. 

Le  ricin  crott  k  Tétat  sauvage. 

Elevage.  —  La  province  ne  possède  pas  de  nombreuses  régions  riches  en 

§&turages  et  les  bœufs  souffrent  pendant  la  saison  sèche.  Cependant,  la  presqu'île 
e  Babaomby,  la  région  d'Ambavobibe  et  les   vallées  d'Andiranoftfnjeva  sont  très 
fertiles  et  fournissent  une  grande  quantité  de  bœufs. 

Industrie.  —  La  Compagnie  française  des  salines  est  représentée  à  Diego  par 
M,  Durbec. 

M.  Pivert  possède  à  Ankorika  une  briqueterie  très  prospère. 

Les  usines  d'Anton  go  mbato  comprennent  une  distillerie,  une  scierie  mécani- 
que et  une  décortiqucuse. 

On  ne  possède,  sur  les  richesses  minières  de  la  région,  aucun  renseigne- 
ment précis.  11  existe  cependant  auelques  gisements  de  tourmaline  et  quelques 
échantillons  de  grenats  et  d'araétnystes  dans  le  massif  d'Ambre. 

Le  Compagnie  d'Antongombato  et  le  Comptoir  colonial  de  Marseille  pos- 
sèdent des  exploitations  forestières. 

La  province  est  très  riche  en  forêts  :  mais  Tabsence  de  routes  praticables 
et  de  cours  d'eau  navigables  en  rend  l'exploitation  très  difficile.  Les   rivières 

Î possèdent  presque    toutes  des    cascades  gui   pourraient  être  utilisées   pour 
'établissement  de  scieries  et  pourraient  fournir,  en  énergie  électrique,  une 
grande  force  motrice. 

Il  existe  deux  routes  carrossables  dans  la  province: 

i®  Celle  d'Antsirane  au  camp  d'Ambre  par  le   Sakaramy   (30  kilomètres)  ; 
2^  Celle  d'Antsirane  à  Anamakia  (9  kilomètres). 

Industrie  indigène.  —  L'industrie  indigène  se  borne  à  la  fabrication  de  nattes 
et  de  poteries. 

Commerce.  —  Diego  est  un  port  de  transit  important,  surtout  depuis  qu'on 
en  a  fait  la  tête  de  ligne  des  services  de  navigation  annexes  desservis  par  le 
Persépolis,  pour  la  cote  Ouest  de  l'île,  et  la  Vitle-de-Pemambuco^  pour  la  côte 
Est. 

La  situation  de  Diego  au  Nord  de  l'île  et  surtout  la  transformation  en  port  de 
guerre  et  en  point  d'appui  de  la  flotte  ont  sensiblement  augmenté  le  commerce 
local. 

11  est  permis  d'espérer  que  la  construction-  d'un  wharf,  d'un  bassin  de  radoub 
et  de  routes  projetées  depuis  longtemps  donneront  au  commerce,  légèrement 
stationna  ire  depuis  1903,  un  nouvel  et  hrillant  essor. 

Il  n'existe  ni  foires,  ni  marchés  dans  la  province  de  Dicgo-Suarez. 

Diego-Suarez  est  desservi  par  les  paquebots  des  Messageries  Maritimes  par- 
tant de  Marseille  les  10  et  25  de  chaque  mois. 


—  415  — 

Ces  paquebots,  qui  vont  à  la  Réunion  et  à  Maurice,  font  escale  pendant  vingt 
heures  à  Diego-Suarez,  à  Taller  et  au  retour. 

La  Compagnie  havraise  péninsulaire  touche  aussi  à  Diego-Suarez  une  fois, 
par  mois. 

Antsirane  est  relié  au  Sakaramy  par  une  voie  ferrée.  L'autorité  militaire  a 
établi  un  service  de  voitures  entre  le  Sakaramy  et  le  Camp  d'Ambre. 

Le  Camp  d'Ambre  est  relié  à  Antsirane  par  un  fil  téléphonique. 

Parmi  les  principales  maisons  de  commerce,  on  peut  citer  : 

Bœufs  :  MM.  Ganu  et  Pierron. 

Alimentation  :  MM.  Bonnemaison,  Gharifou,  Ghatard,  Compagnie  Marseil- 
laise, Comptoir  Colonial  de  Madagascar,  Frager,  Graindorge,  Laudié,  Moinard, 
Teng-Keng,  Vassacos. 

Bois  :  MM.  Ganu,  Jeanson,  Comptoir  colonial. 

Peaux  de  bœufs  :  M.  Chafcoulon. 

Bazars  :  MM.  Gharifou,  Chatard,  Petriconne,  Thomy  de  la  Nux. 

Vins  :  Comptoir  colonial,  Durand,  Josse. 

Droguerie  :  Aubertin. 

Tissus  :  Ibramjee  A  If  Bay,  Ismaël  Mahmode  Issey,  Molon  Kandjy. 

Quincaillerie  :  MM.  Bonnet,  Gharifou,  Thomy  de  la  Nux,  Petriconne. 

Pharmaciens  :  MM.  Lacroix  et  Roubelat. 

Médecin  civil  :  M.  de  Faria. 

REIISEIGIIEHEHTS  GÊRÉRAUX 

Le  voyageur  qui  débarque  à  Antsirane  trouve,  le  long  du  bord,  des  embar- 
cations montées  par  des  Somalis.  Le  débarquement  s'effectue  au  prix  de  0  Ir.  50 
par  personne  et  ae  0  fr.  50  par  colis,  malle. 

Tout  voyageur  doit  soumettre  ses  bagages  à  la  visite  douanière.  Des  Arabes 
transportent  des  colis  de  30  h  60  kilos,  dans  tous  les  hôtels  de  la  ville,  pour  le 
prix  ae  0  fr.  50. 

11  y  a  trois  hôtels  principaux  : 

1»  Hôtel  des  Colonies  (restaurant  et  café),  rue  Golbert,  tenu  par  M.  Miehat; 
Pension  de  420  à  130  francs  par  mois.  Repas  :  trois  francs,  chambre  :  4  francs. 

2*  Hôtel  de  la  Poste,  rue  Flacourt,  tenu  par  M.  Tristani  [Restaurant  et 
café>,  m^mes  prix. 

3<»  Hôtel  du  Piémont  et  de  Provence,  rue  Flacourt,  tenu  par  M.  Cuchietti 
(Restaurant  et  café),  mêmes  prix. 

Tout  voyageur  arrivant  aans  la  Colonie  doit,  dans  les  quarante-huit  heures 

ui  suivent  son  débarquement,  faire  une  déclaration  d'arrivée  au  commissariat 

e  police  et  y  donner  tous  les  renseignements  nécessaires  à  la  constatation  de 

son  identité.  Cette  déclaration  est   indépendante  de  celle  que  doivent  faire,  à  la 

gendarmerie,  les  Français  astreints  aux  obligations  du  service  militaire. 

Un  service  quotidien  de  chaloupes  dessert  les  divers  points  de  la  rade.  An- 
tsirane communique  ainsi  avec  Cap-Diego,  Vatomainty  et  Orangea. 

Les  voyages  dans  l'intérieur  de  la  province  se  font  à  fllanjana,  excepté  le 
trajet  d'Antsirane  au  Camp  d'Ambre,  qui  s'exécute  par  la  voie  ferrée.  Prix  :  4 
francs  l'aller;  5  francs,  aller  et  retour. 

Les  bourjanes  se  recrutent  très  difficilement  et  Ton  n'en  trouve  pas  à  moins 
de  deux  francs  ou  deux  francs  cinquante  par  homme  et  par  jour. 

On  peut  aller  d'Antsirane  àVonemar  en  cinq  jours  par  voie  d^  terre,  mais, 
chaque  mois,  le  vapeur  ViUe-de-Pernamburo  effectue  à  date  fixe  (le  15)  le 
trajet  en  quelques  heures. 

Le  Camp  d'Ambre,  situé  à  trente-deux  kilomètres  d'Antsirane,  se  trouve  sur 
le  versant  Nord  de  la  Montagne  d'Ambre,  à  trois  kilomètres  du  sanatorium. 

Cette  montagne,  désignée  comme  emplacement  d'une  future  ville,  jouit  d'une 
situation  et  d'un  climat  exceptionnels.  A  côté  du  camp  militaire,  il  y  a  plu- 
sieurs restaurants  et  un  hôtel.  Un  bureau  de  poste  y  a  été  créé  Tannée  dernière 
et  le  public  est  admis  à  se  servir,  moyennant  un  tarif  spécial,  du  réseau  télé- 
phonique. 


2 


son 


—  446  — 

Le  service  sanitaire  est  assaré  par  le  médecin  chef  de  rinfirmeiie  de  garni- 
.  Les  malades  non  militaires  sont  admis  à  Tinfirmerie  de  garnison,  sur  leur 
demande  et  selon  un  tarif  spécial. 

On  trouve  quelques  habitations  k  louer  et  Ton  peut  s*approvisionner  facile- 
ment sur  place. 

Des  sentiers  tracés  dans  la  forêt,  tout  à  côté  du  camp,  permettent  d'aller 
visiter  quelques  lacs  formés  dans  des  cratères  de  volcans  éteints  et  une  cascade 
de  quatre-vingts  mètres. 

On  trouve  assez  facilement  la  main-d'œuvre,  surtout  &  Diego-Suarez,  mais 
le  taux  des  salaires  est  très  élevé.  Un  terrassier  ou  un  manoeuvre  indigène  se 
paie  trente  francs  par  mois,  plus  la  nourriture.  Un  domestique  coûte  de  trente 
a  quarante  francs  ;  un  cuisiner  de  cinquante  à  soixante  francs. 

La  population  indigène  de  Diego  est  en  partie  composée  d*étrangers  :  aussi 
n'est-il  pas  rare  de  voir  les  domestiques  vous  quitter  pour  la  moindre  contrariété, 
parfois  même  en  abandonnant  leur  salaire. 

Voici  les  prix  des  différentes  denrées  que  Ton  trouve  à  Antsirane.  En  con- 
sultant cette  mercuriale,  établie  diaprés  une  mo venue,  le  nouveau  débarqué 
pourra  immédiatement  établir  son  budget  mensuel. 


Mercuriale 

Toiles  de  coton  écru  t"  quftlité,  le  mètre  1 

id.  2«       —  —  0 

id.  3'       —  —  0 

Toile  blaoebe  oo  cal.*  1r«  onal.,  le  met.  9 

id.  2-     _  —  i 

id.  3-     -  -  1 

Indiennes,  !•-*  qualité,  le  mètre 0 


tT, 


id.       $ 
id.       3 
Flanelles 
Bâtiaelte 
Mousseline 


0 
0 
1 
1 

0 


00 
75 
60 
00 
60 
15 
90 
T5 
50 
90 
80 
80 


Boissons 


Vin  rouge,  la  barriq.    190  4140 fr.,  le  litre  Ofr. 50 
Vin  blanc         ^  leo  ^0*10 

Chumpagoe,  la  caisse   75  fr. 

Bière,  la  caisse,  38  fr.,  la  bouteille 1     00 

Absinthe Pemody laçais.,  37  fr.  50~la  bout  4     00 

Produits  divers 

Farine,  les  100  k ilos,  40  francs le  kilo    0  f r .  50 

Sel  -         6   —     -       0       10 

Huile  d'olive  Plagniol le  litre 

—  Artaud — 

Vinaigre — 

Café  (Réun'on) le  kilo 

Saindoux la  boite 

Beurre — 

Sardine»  à  rbuile la  boite  0.30  à 

Bauci«80o run 

Jambon — 

Sucre  en  morceaux le  kilo 

Sucre  cristallisé -> 

Poivre  en  grains — 

Chocolat — 

Thé — 

Pétrole .*. ; le  bidon 

Bougies le  paquet 

Savon  la  barre 

Quincaillerie 

Serrure  grande l'une  3  fr.  50 

petite —  9  25 

Cadenas  grand -  3  00 

Cadenas  petit —  1  75 

Marteaux —  3  00 

Tenailles —  3  00 

Limes —  1  50 

Clous le  kilo  0  60 


1 

90 

1 

80 

1 

00 

4 

00 

4 

95 

1 

00 

0 

00 

5 

00 

6 

00 

1 

00 

0 

40 

4 

00 

3 

50 

0 

40 

9 

00 

0 

60 

0 

60 

3rr.  00 


2 
S 
9 
0 
3 
0 
0 
3 
6 


50 
00 
00 
75 
00 
10 
10 
00 
00 


6fr.  00 


Scies  à  main l'une 

Pelles — 

Pioche — 

Angady — 

Couteaux  de  table — 

Couteaux  de  cuisine — 

Cuiller  en  fer  battu — 

Fourchette  en  fer  battu >- 

Ciseaux  -> 

Rasoirs — 

À  rlicles  de  ménage 

Marmite  en  fer  grande l'une 

—  moyenne — 

—  petite — 

Asaiettes  couleur — 

—  blanches — 

—  émaillées  creuses — 

—  —       platea — 

Bols  en  faïence — 

Bols  en  fer  émaillé — 

Carafes  en  verre — 

Verres  grands «- 

—  petits — 

Cuvettes  en  fer  émaillé — 

Tasses  A  thé  avec  soucoupes — 

—  à  café  —  — 

Peignes *- 

Balais — 

Brosses  à  cheveux — 

—  habita — 

—  souliers — 

Glaces  carrées ~ 

—  rondes — 

Parapluies — 

Ombrelles — 

Chapeaux  de  paille -> 

Produits  locaux 

Ris  blanc,  la  vata  de  90  litres 5  fr.  00 

Paddy  9       50 

Mais,  les  100  kilos 10       00 

Légumes 

Choux  gros run  0  fr.  30 

—  petits —  0  15 

Carottes les  4  0  10 

Navets le  paquet  0  10 

UariooU letas  0  95 

Oignons le  paquet  0  10 

Aulx —  0  10 

Radis —  0  10 


4 

00 

9 

00 

0 

50 

0 

15 

0 

75 

0 

75 

0 

80 

0 

60 

0 

50 

1 

00 

0 

95 

3 

50 

0 

60 

0 

60 

0 

50 

9 

00 

1 

50 

1 

50 

0 

75 

0 

75 

0 

15 

6 

00 

7 

so 

4 

00 

—  w  — 


Salade le  pied  0  fr.  05 

Tomates les  5  0       10 

Aubergines les  3  0       10 

Cllrouille 0      SO 

Cresson le  psquet  0       10 

Patates la  sobika  0       10 

Fruité 

Oranges la  douzaine  1  fr.  00 

Citrons —  0       90 

Bananes —  0       30 

Maogoes les  3   0       10 

Ananas —  0       40 

Fraises 9       50 

Viande 
Bœuf  TiTant  gros la  pièce    60  fr.  00 


Vache. 
Veau... 
Mouton. 
Porc... 


moyen . 
peut.. 


50 
25 
45 
90 
95 
60 


00 
00 
00 
00 
00 
00 


Cbèvre la  pièce  35  fr.  00 

Lapin — 

Viande  de  bœuf le  kilo 

—  filet 

Cervelle la  pièce 

Langue — 

Veau le  kilo 

Porc — 

Mouton — 

Côtelette  de  veau la  pièce 

id     de  mouton ■— 

id     de  porc — 


2 
0 
1 
0 
0 
9 
9 
3 
0 
0 
0 


50 
50 
50 
TO 
80 
50 
00 
00 
75 
50 
50 


Volailles 


Poularde la  pièce  1  fr.  75 

Poule ■-  1       9E 

Canard —  9 

Oie —  5 

Dinde —  T 

Pigeons —  9 

Œufs  de  poule la  doux.  1 

—    de  cane —  1 

Poissons le  kilo  0 


9E 
X 
00 
50 
50 
80 
90 
90 


SERVICE  DE  LA  RADE 


D'Antsirane  à  Gap  Diego 

DeCap  Diego  à  Antsirane 

U'ADtsirane  à  Ankorika 

Arrivée  à  Ankorika 

Départ  d'Ankorika  à  Oraogea 

—  d'Orangea  pour  Vatomainty". . 

—  de  Vatomsiaty  pour  Antsimne 


matin 
6  h. 
6  b.  1/9 

6  h.  45 

7  h.  90 

7  h.  45 

8  b.  15 
8  h.  50 


Départ  d'Antsirane  à  Cap  Diego. .. 
—     de  Cap  Diego  à  Antsirane. 


—  d'Antsirane  h  Cap  Diego. 

—-  de  Chp  Diego 

"  d'Antsirane  à  Gap  Diego. 

—  de  Gap  Diego 


matin 
9  h.  1/9 
10  h. 

soir 
9  h. 

9  h.  1/9 
»  h. 
5  h.  1/9 


ADMINISTRATION 


MM.  Cardenaiiy  administrateur  de  2*  classe  des  colonies,  ^,  chef  de  la  province 
et  maire  de  Diego-Siiarez. 

De  Laborderie,  administrateur-adjoint  de  3*  classe,  adjoint  au  maire  et  chef 
du  district  d'Antsirane. 

Blenseï,  lieutenant  d'infanterie  coloniale,  chef  du  district  de  la  Montagne 
d'Ambre. 

Baron,  adjoint  de  2«  classe  des  affaires  civiles,  secrétaire  de  la  mairie. 

Creuset,  commis  de  l""*  classe  des  affaires  civiles  (province). 

Gollard,  sous-chef  de  bureau  de  2*  classe  du  corps  des  comptables. 

Barthe,  commis  de  1"  classe  du  corps  des  comptables,  chargé  de  la  comp- 
tabilité de  la  marine. 

Gondriet,  commis  de  2*  classe  du  corps  des  comptables,  vérificateur  des 
poids  et  mesures. 

Service  judiciaire 

MM.  Rouvin,  président. 

Jean  de  la  BAtie,  commissaire  des  troupes  coloniales,  faisant  fonctions 

de  Procureur  de  la  République. 
Guérin,  juge -suppléant. 
Moncanp,  greffier-notaire. 
Deehayes  (Eugène),  huissier. 
David  Lasare,  secrétaire  du  parquet. 
Deshayes  (Antoine-Gaëtan),  commis  greffier  p.  i. 

Trésorerie 

MM,  F^alkowski,  commis  de  2«  classe  de  la  trésorerie  d'Algérie,  faisant  fonètions 
de  payeur. 
GonloB,  commis  de  3*  classe  du  corps  des  comptables. 
Redonly,  id. 

LebreUm»  porteur  de  contraintes. 

97 


—  418  - 

Dotianes 

MM.  Galloni,  vériticateiir  de  2*'  classe,  faisant  fonctions  de  receveur. 
FraBsetto,  brigadier. 
Giorgi,  sous-brigadier. 
Mahé,  id. 

Thomas,  sous-patron. 
Jaulent,  préposé  métropolitain. 
Mari,  id. 

Aphestégny,  id. 

Lehmaxm,  id. 

Sillo,  id. 

Momet,  préposé  auxiliaire. 
Pastel,  id. 

Valentin,  id. 

Lépinay,  id. 

Postes  et  télégraphes 

MM.  Mourier,  receveur  des  postes,  chef  du  service. 
Attis,  commis  local  de  3*"  classe. 
Gastellana,  id. 

Jacquemin,  commis  local  de  4**  classe. 
Noyon,  id. 

Miot,  id. 

Bayard,  id. 

Breton,  commis  local  de  5*  classe. 
Scalabrino,  id. 

Paris,  id. 

Doytier,  surveillant  mclropolilain. 
Rouzand,  surveillant  local  de  4<^  classe. 
Makolo,  facteur  de  2«  classe. 
Tsitady,  id. 

Moussa,  facteur  de  3°  classe. 
Virelisier,  id. 

Joseph,  id. 

Eulentin,  id. 

Saidi,  id.  (Sakararay). 

Maevatanana,      id.  (Sakaramy). 

Anjouan,  id.  (Camp  d'Ambre). 

Rainisoa,  aide-surveillant. 
Turpin,  élève  facteur. 

Domaines 

MM.  de  Saint-Quentin,  receveur  des  domaines,  curateur  aux  successions  vacantes, 
sous-conservateur. 
Texereau,  receveur  des  domaines,  sans  gestion. 

Sei^ice  topographique 

MM.  Ghazalmartin,  géomètre  principal  de  V^  classe. 
Lefèvre,  géomètre  de  2«    classe. 
Monnier,  id. 

Lambert-Gimey,  géomètre  de  3*  classe. 
Rakotomalala,  élève  géomètre  indigène  de  2«  classe. 
Ranaivo,  élève  géomètre  indigène  de  2'  classe. 

•     Police  administrative  et  judiciaire 

MM.  Ginestet,  commissaire  de  police  de  1'*  classe,  chef  de  la  sûreté  de  Diego. 
Gence,  inspecteur  principal. 
Brasnu,      id.         de  l**®  classe. 
Lackermance,  brigadier  de  i'^  classe. 
Gendron,  brigadier  de  1'*  classe. 


—  419- 

MM.  ¥iz,  brigadier  de  2*  classe,  Antsîrane  (prison}. 
Angot,  id. 

AdyisBe,  brigadier  de  2*  classe,  chef  du  poste  de  TOctroi. 
Rott,  brigadier  de  2«  classe,  chef  du  poste  d'Anamakia. 
Wemert,  brigadier  de  2*  classe,  chef  du  poste  de  Tanambao. 

Travaux  communaux 

MM.  Pala,  conducteur  principal  des  travaux  publics,  chef  du  service  des  travaux 
communaux. 
6a«taldi,  agent  de  voirie,  crieur  public. 
IMge,  fontainier  municipal. 
Zoé,  gardien  des  eaux. 

Tréjety  caporal  d'infanterie  coloniale,  chargé  du  cadastre. 
Bengni,  caporal  d'infanterie  coloniale,  détaché  aux  travaux  communaux. 
Lebland,  soldat,  surveillant  des  travaux  communaux. 
Charnier,  soldat,  dessinateur  auxiliaire. 

Travaux  publics 

MM.  Pain,  conducteur  principal  des  travaux  publics,  chargé  du  service  des  tra- 
vaux* publics  de  la  province. 
Bemis,  conducteur  de  2*  classe. 

donet-d'Orral,  commis  de  2^  classe  des  travaux  publics. 
de  la  Hichellerie,  commis  de  2*^  classe  du  corps  des  comptables. 
Taonière,  contremaître  de  4«  classe. 
DauYier,  gardien  de  phare  de  4*  classe  (phare  d'Ambre). 
Moinard,  gardien  de  phare  de  4*^  classe  (phare  d'Orangea). 
Salimon  ben  Mahamadou  Assiry,  gardien  auxiliaire  (phare  d'Ambre). 
Césary,  gardien  de  phare  (phare  d'Ambre). 
Biaka,  id.  [phare  des  Aigrettes). 

Baka,  id.  id. 

Port 
M.  Aubony,  lieutenant  de  poK. 

Vétérinaire 
M.  Dasté,  vétérinaire  en  second,  cbef  de  circonscription. 

Commissaire-priseur 
M.  Paoli. 

Enseignement 

M.  Monier,  instituteur  de  3«  classe. 
M"«»  Monier,  institutrice  de  4«  classe. 

Ck>adriet,  institutrice  de  5*  classe. 
M"'"  Veligel,  institutrice  auxiliaire. 

d'E^lanélfl,  id. 

Boulanger,  institutrice  auxiliaire  (Gap  Diego). 

Thély,  instituteur  indigène. 

Commission  municipale 

MM.  Cardenau,  {^,  administrateur-maire,  président. 
Garni,  négociant,  adjoint. 
Moinard,         id. 
Damoor,  colon,  membre. 
Hoaraii,  employé  au  comptoir  d'escompte,  membre. 

Chambre  consultative 

MM.  Ld<pe8,  directeur  de  la  glacière,  président. 
Homard,  négociant,  vice-président. 


—  4»  - 

• 

MM.  Canu,  négociant,  secrétaire. 
Chatard,    id.        membre. 
Durand,     id.  id. 

Gagnade,  id.  id. 

Montagne,  id.  id. 

Mortages,  id.  id. 

Glada,  agent  en  douane,  membre. 
Gaboriaa,  représentant  de  commerce,  membre. 
Ronbelat,  pharmacien,  id. 

Landié,  négociant,  id. 

Tiifon,  agent  des  Chargeurs  Réunis,  id. 

Baron,  adjoint  des  affaires  civiles,  secrétaire-archiviste. 

Comice  agricole 

MM.  Mogenet,  agriculteur,  président. 

Jeanaon,  directeur  de  la  Société  d'Antongombato,  assesseur. 

de  la  Hux  (Pierre),  colon,  assesseur. 

Langa,  négociant,  secrétaire. 

Mon^oie,  colon,  membre. 

Poirier,  id. 

Constal,  id. 

Chatard,  négociant,  membre. 

Damoor,  colon,  membre. 

Lieux,  id . 

Dorbeo,  id. 

Smith,  id . 

Bosviel,  id. 

Grandin,  id. 

Lanrette,  id . 

Baron,  adjoint  des  affaires  civiles,  secrétaire-archiviste. 

Mùsion  catkolique 

MM.  Corbet,  vicaire  apostolique  de  Madagascar-Nord. 
Piohot,  missionnaire. 
Anbry,  id. 

Congrégation  des  Filles  de  Marie 

S.  S.  Sainte-Marie  Léonard,  Saint-Anselme,  Mario-Alphonse,  SainWérdme, 
Marie  du  Crucifix,  Marie  d^  la  Présentation,  Frédéric  do  Jésus,  Saint-Geor^f 
Saint-Philippe,  Marie  de  Jésus,  Gertrude,  Saint-Martin,  Saint-Joseph,  Saint-Claire. 

Congrégation  de  S^-Joseph  de  Cluny  (Blutai  du  Cap  Diego) 
S.S.  Saint-Pierre,  Saint-Charles,  Saint-Edmond,  Saint-JuBien. 

Cercle  Français 

MM.  Z....,  président. 

Roussel,  vice-président. 
Lescazes,  trésorier. 
Fieffenschne,  secrétaire. 
De  Laborderie,  membre. 
H. . . .,  membre. 

*  Compagnies  de  navigation  ou  sociétés  commerciales 

Messageries  Maritimes  :  M.  Benoit. 

Chargeurs  Réunis  :  M.  Tiifon. 

Compagnie  Havraise  péninsulaire  :  M.  Booxel. 

Société  de  batelage  :  M.  Rouxel. 

Compagnie  d'assurances  contre  Tincendie  TUnion  :  M.  Moinard. 


—  424  — 

Compagnie  franco-antankara  :  M.  Grigaon. 

Compagnie  marseillaise  de  Madagascar  :  M.  Grignon. 

Compagnie  française  d^élevage  et  d'alimentation  :  M.  Jeanaon. 

Comptoir  colonial  de  Madagascar  :  M.  Jouau. 

Comptoir  national  d'escompte:  M.  Reynier. 

Société  française  de'  commerce  et  de  navigation  :  M.  Gaboriau. 

Union  det  Femmes  de  France 

M"**  Ronzol,  présidente. 
Gi^ry»  vice -présidente. 
MttBMurd,  secrétaire. 
Coadriet,  trésoriëre. 
Imhaas»  assesseur. 
Couteau»     id. 
Martin,        id. 

Médecins  de  la  municipalité 

MM.  Bailly,  médecin-major  des  troupes  coloniales. 
Poux,  médecin  aide-major  des  troupes  coloniales. 

Service  des  forêts 

MM.  Lairedan,  préposé  forestier  de  4*  classe  (camp  d'Ambre). 
Petit,  id. 

Greaaot,  commis  des  affaires  civiles,  faisant  fonctions  de  préposé  forestier. 
Rott,  brigadier  de  police,  chef  du  poste  d'Anamakia,  faisant  fonctions  de 
préposé  forestier. 


LISTE  DES  HABITANTS  EUROPÉENS  ET  ASSIMILES 


MM.  AuBBBTTC,  droguiste,  rueCoibert. 
BuTTET,  entrepreneur,  rue  Sadi-Car- 

not. 
BoNNiT,  négociant,  rue  Flacouri. 
Berrurier,   cantinier,   camp   d'Am- 
bre. 
BsRTiN,  caulinier,  à  Sakaramy. 
Bariaud,   menuisier,   boulevard   de 

Bazeilles. 
Barrkt,  proj^riétaire,  me  Colbert. 
M«*  Barrbt,  débitante,  rue  Nielly. 
M.  BosviBL,  commerçant,   rue  de  Pro- 
vence. 
M"«  ¥▼-   Brnaro,     débitante,  place    de 

rOctroi. 
MM.  Croisikb,  coiffeur,  rue  Colbert, 

Chatard,  Martial,  commerçant,  rue 

Colbert 
Chatard. 

Ganu,  marchand  de  bois  et  de  bes- 
tiaux, rue  François-de-Mahy. 
Claoa,  agent  en  douane,  rue  Flacourt. 
CouTKAU,  avocat,  rue  Colbert. 
Chassonnaud,    charcutier,    rue  du 

d'Estaing. 
CA3TA1NG,  représentant  de  commerce, 

rue  Colben. 
Cbifoliau,  horloger,  rue  Caîllet. 
M"*  Crosnikr,  commerçante,  rue  Coibeit. 


MM.  Durand,  marchand  de  vin  et  mer- 
cier, rue  Colbert. 

DucLOSy  marchand  de  vin,  rue  Col- 
bert. 

DuFOUR,  commerçant,  rue  Nietly. 

De  La  Nux,  Emile,  commerçant,  rue 
de  la  République. 

Db  La  Nux,  Thomy,  commerçant,  rue 
Colbert. 

Dr  La  Nux,  Pierre,  agriculteur,  Maha- 
tsinjo. 

DuGOURTHiEux,  blauchisseur,  rue  Col- 
bert. 

Darvbzb,  représentant  de  commerce,' 
rue  Colbert. 

Durbbc,  agent  du  Comptoir  Colonial, 
rue  du  Catinat. 

Damour,  agriculteur,  Anamakia. 

Dugubt,  commerçant,  Diego. 

Embrun,  menuisier,  boulevard  de  Ba- 
zeilles. 

Etienne,  boucher,  rue  Colbert. 

Ethève,  colon,  Anamakia. 

Fratani,  restaurateur.  Camp  d*Am- 
bre. 

Franqublin,  employé  de  commerce, 
Sakaramj. 

Fouo,  agriculteur,  Anamakia. 

François,    id.        Sakaramy. 


M"*  Frost,  débitante,  Camp  d'Ambre. 
MM.  Gaboriaud.  directeur  de  la  S.  F.  C.  N., 

rue  de  Bretagne. 
GouYRT,  commerçant,  Ankorika. 
Graindorge.    frères,    commerçauls, 

rue  Flacourt. 
Grignon.   industriel,   boulevard    do 

Bazeilles. 
Guigharo,  charroyeur,  rue  Riclielieu. 
Hermann,  id.       ,ruc  Larruy. 

Hrrmaist,  photographe,  boulevard  de 

Bazeilles. 
HoAREAu,  charroyeur,  rue  Lapérouse. 
HoARBAU,  agriculteur,  Anamakia. 

HOAREAU,  id. 

Jeanson,   directeur    de    la    société 
d'Antongobato,  camp  d'Ambre. 

Jeunehomme,     entrepreneur,     camp 
d'Ambre. 

JossE,  négociant,  Camp  d'Ambre. 
M"*  ¥»•  JuGAND,  propriétaire,   rue    de   la 

Réunion. 
MM.  Lagroix,  pharmacien,  rue  Flacourt. 

LAUOié,  commerçant,  rue  Flacourt. 

Lauga,  agent   du   comptoir   Frager, 
rue  Colbert. 

Lauret,  boucher,  rue  Lafayette. 

Lebon,  colon,  Mabagaga. 

Lepbigneux,  agriculteur,  Sakaramy. 

LÈQUES,  industriel,  rue  de  la  Manu- 
tention. 

Ueutaud,  cantinier,  quartier  de  l'Ar- 
tillerie. 

LiEUTiER,  emplové  de  la  G'*  Marseil- 
laise, rue  du  Câlinât. 

Lieux,  cordonnier,  boulevard  de  Ba- 
zeilles. 

LiPPACHER,  entrepreneur,    rue  Sadi- 
Carnot. 

LoGF.ROTy     employé     du     Comptoir 
d'escompte,  rue'  Escande. 

Martin,     Torgeron-mécanicicn,     rue 
Meiville. 

Massot,  entrepreneur,  rue  Colbert. 

Matte,  industriel,  Sakaramy. 

Maurel,  employé  de  commerce,  An- 
tsirane. 

Maykr,  limonadier,  rue  Nielly. 

MicHAT,  restaurateur,  rue  Colbert. 

MiGNOT,  employé  de  commerce,  rue 
Richelieu. 

MoGENET,  colon,  montagnc  d'Ambre. 

MoiNARD,  négociant,  rue  Flacourt. 

Montagne,  négociant,  rue  Flacourt. 

MoNTANER,  menuisier,  rue  Nielly. 

Montjoie,  courtier,  rue  Lafayette, 

MoREAU,  commerçant,  rue  de  la  Ré- 
publique. 

MoREL,  colon,  Anamakia. 

Mortages,  fournisseur,  rue  Nielly. 

MussARD,  représentant  de  commerce, 
rue  Richelieu. 

Nkrant,  colon,  Mahagaga. 

Noël,  restaurateur,  camp  d'Ambre. 

Oltz,   représentant  de    commerce, 
rue  du  Fort-Melville. 


_  43a  — 

MM,  Paoli.     commissaire-priseur,  boule- 
vard de  Bazeilles. 


Paronelly,  entrepreneur,  rue  Camot. 
Paykt,  agriculteur,  Anamakia. 
PRRRi8sé,employé  aecoiiunerce,Diego. 
Pktrico.nk,  commerçant,  rue  CoU>ert. 
PiERRON,  E.;  éleveur  et  boucher,  rue 

Colbert. 
PiNEL,  boulanger,  rue  de  Bretagne. 
Pivert,  briquetier,  Ankorika. 
Poirier,  agriculteur,'  rue  du  Général- 

Duchesne 
Prèves,  restaurateur.  Camp  d'Ambre. 
M"«  Robert  (¥▼•),  fabrique  de  glace,  rue 

Colbert. 
MM .,  RoNDBAU,agricuIteur, Antanamilarana. 
RouBBLAT,   pharmacien,  rue  Golberl 
Schneider,    marchand  de  boîs,  rue 

Richelieu. 
ScHRRiBBR,  horloger,  rue  Colbert. 
SniONaTTi,   entrepreneur,   nie  Sadi- 

Carnot 
SiiiTH,  agriculteur,  Anamakia. 
TiFFON,  agent  des  Chargeurs  Réunis, 

rue  Flacourt. 
Trovalet,     agriculteur,     montagne 

d'Ambre. 
VALEiVriN,  forgeron,  rue  de  la  Creuse. 
Yallarguer,  commerçant,  me  d'Am- 
bre (Tanambao). 
VÉRANE,  employé  de  commerce,  rue 

de  Provence. 
ViDOT,  rue  de  Provence. 
Welment,  cultivateur,  boulevard  Cail- 

let.    • 
ZoTiER,  entrepreneur,  rue  Richelieu. 

Italiens 

MM.  BoGGiO»  entrepreneur,  rue  Flacourt. 
CucuKTTi,  restaurateur,         id. 
RuGGERA,  débitant,  Antanamitarana. 

Grées 

MM.  AffeudakiS,  commerçant,  rue  Col- 
bert. 

Cambropoulos,  commerçant,  rue  Fla- 
court. 

MEUTOxims,  boulanger,  rue  Colbert. 

Santoro,  Dimitri,  restaurateur,  place 
Gallieni. 

VASsAros,  Pantelli,  commerçant,  me 
Colbert. 

Indiens 

MM.  Abdallos  Rarim,  commerçant,  rue  de 
l'Octroi. 

Abdoul  Oussem  Ali  Ba  y,  commerçant, 
rue  de  l'Octroi. 

Abdoul  Ocsseni  Mamode  Bay,  com- 
merçant, rue  Colbert. 

Aly  Bay  Validjy,  commerçant,  rue 
Colbert. 

Anandjt  Bahadora»  commerçant, 
rue  de  l'Infemet. 

Charifou  JEEWA,  Commerçant,  rue 
.  Colbert, 


—  423 — 


MM.  GouLOXE  OussENi,  commerçant,  rue 

de  rinfernet. 
Ibramdjy  Aly  Bay,  commerçant,  rue 

de  la  République. 
IssADJY,  commerçant,  rue  de  l'Octroi. 
IssA  Moussa,     id.       rue  de  l'Infcr- 

net. 
IsMAEL   Mamodou,  Commerçant,  rue 

de  rinfernet. 
Karim  Bay,  pâtissier,  me  de  TOctroi. 
Ma  modo  Bay   Validjy,  commerçant, 

rue  de  FOctroi. 
Mamoudou  Locomandjv,  commecçant, 

rue  Colbert. 
Mamoudou  Aly  Issady,  commerçant, 

rue  Colbert. 
Mamoudou  Daodjy,  commerçant,  rue 

Faidherbe. 
Mamoudou  Bay    Pire  Bay,  commer- 
çant, rue  de  la  Fontaine. 
Miandjy  Nourbay,  commerçant,  rue 

Faidherbe. 


M.  Molou  Kakdjy,  commerçant,  rue  Fia- 
court. 


Chinois 

MM.  Ah-Cam,  débitiint. 

Ah-Thio.n,   commerçant   et  débitant, 

Oranj^oa. 
Cuam-Dy,   commerçant  et   débitant, 

rue  de  la  Poste. 
Cham-Po,    commerçant  et    débitant 

rue  de  rOclroi. 
Laou-Seng,  limonadier,  rue  (le  l'Octroi. 
Laou-Bïng,  commerçant,     id. 
Laou-Thion,       id.      Tanambao. 

id. 
id. 
id. 
id. 
id. 


Lou-LiON, 

&\NY-TON, 

Sam-Kam, 
Tkng-Kkng, 

TONG-CONG, 


rue  de  l'Octroi, 
rue  Colbert. 

id. 

id. 

id. 


Mîng-Cam,  limonadier,  rue  du  ISielly 


—  484- 


Province  do  Notsi-Bé 


RBNSEI61Œ1IE1IT8    GÉOGRAPHIQUES 

La  province  de  Nossi-Bé  comprend  : 

1«  l/île  de  Nossi-Bé  et  les  îles  ou  îlots  annexes,  qui  sont  :  Nossî-Komba, 
Nossi'Faiy,  Sakatia,  Nossi-Mitsiou,  Nossy-Lava,  Nossy-liangiho  ; 

2<*  Lbl  région  de  la  Grande-Terre  dont  le  littoral  avoisine  les  parages  de  Plie 
de  Nossi-Bé  et  des  Iles  ou  ilôts  sus-désiffnés,  et  oui  a  pour  limite,  au  NcHtl,  la 
baie  de  Befotaka  et,  au  Sud,  la  rivière  de  Berondra.  au  Sud  d'Anorontsangana, 
soit  un  développement  de  côtes  d'environ  375  kilomètres. 

L'ile  de  Nossi-Bé,  située  dans  le  canal  de  Mozambique  au  Nord-Ouest  de 
Madagascar,  dont  elle  est  très  rapprochée  (15  à  20  kilomètres)  entre  13M0'  et 
13»24'  de  latitude  Sud  et  45»53'  et  46<>04'  de  longitude  Est,  a  la  forme  d  un 
quadrilatère  très  irrégulier,  prolongé  au  Nord  par  la  presqu'île  de  Navetsy  et  an 
Sud  par  celle  de  Lokobe.  Sa  superficie  est  de  30.000  hectares  environ  ;  sa  plus 
grande  longueur  atteint  près  de  25  kilomètres  et  sa  largeur  une  quinzaine. 

Le  district  de  la  Grande-Terre  touche  au  Nord  au  territoire  militaire  de 
Diego-Suarez,  dont  le  sépare  un  contrefort  de  la  montagne  d'Ambre:  à  l'Est  la 
ligne  de  partage  des  eaux  entre  les  deux  versants  de  Madagascar  forme  si  limite 
avec  la  province  de  Vohemar  ;  au  Sud,  il  est  borné  par  le  cercle  d'Analalava 
(rivière  de  BerondroJ  ;  sa  superficie  est  d'environ  13.000  kilomètres  carrés. 

Orographie.  —Dans  l'île  de  Nossi-Bé,  le  système  montagneux  forme  trois 
groupes  distincts  : 

i^  Le  groupe  de  Lokobe,  au  Sud  (point  culminant  :  450  mètres),  forme 
surtout  par  des  roches  primitives  (frranits  à  gros  grains  de  quartz  mêlés  de 
larges  paillettes  de  mica  et  à  feldspaths  gris  ou  légèrement  rosés),  découpées  de 
profonds  ravins: 

2*  Au  Nord:  le  groupe  de  Navetsy,  constitué  entièrement  par  des  grès 
quartzeux,  d'une  épaisseur  considérable,  très  régulièrement  stratifiés; 

3<^  Le  groupe  du  centre  [point  culminant  Tany  Latsaka,  500  mètres)  se  com- 
pose exclusivement  de  roches  volcaniques  récentes. 

En  outre,  une  quantité  de  monts,  dépitons,  de  cratères  d'effondrement,  de 
contreforts  irréguliers  sans  aucune  direction  déchirent  le  sol  de  tous  côtés. 

L'ilôt  de  Nossi-Komba  (sur  le  sommet  duquel  a  été  b&ti  un  sanatorium) 
se  rattache,  au  point  de  vue  géologique,  au  massif  de  Lokobe. 

Le  district  ae  la  Grande-Terre  est  très  montagneux. 

Au  delà  d'une  plaine  basse,  dont  la  largeur  très  variable  ne  dépasse  nulle 

Rart  25  kilomètres,  se  dressent  une  série  d'alignements  dirigés  du  Sud-Onest  au 
ord  Ouest,  dont  les  principaux  atteignent  une  altitude  d'environ  800  mètres  au 
Kalobenono  et  au  Galoko.  ils  limitent  à  l'Ouest  une  région  montagneuse  très 
tourmentée  d'où  émergent  une  série  de  chaînes  d'altitude  croissante  jusqu'à  la 
limite  de  la  province  de  Vohemar  et  de  TAnkaizinana.  Les  sommets  dépassant 
1 .500  mètres  n'y  sont  pas  rares  ;  le  massif  du  Tsaratanana,  à  l'angle  Sud-Est  du 
district,  atteint 2.800  mètres;  au  Nord,  les  chaînes  s'abaissent  vers  la  dépression 
d'Anivorano,  au  delà  de  laquelle  se  trouve  le  massif  d'Ambre. 

La  région  montagneuse  est  d'accès  assez  difficile  :  cependant,  vers  le  Sud- 
Ouest,  les  communications  sont  possibles  entre  Ambodimadiro  et  Ankaramy. 
Les  deux  dépressions  d'Ambakirano  et  d'Anivorano  ouvrent  aussi  de  bonnes 
roules  vers  Vohemar. 

Hydrographie.  —  L'île  de  Nossi-Bé  est  arrosée  par  trois  petites  rivières  :  le 
Djabaf  à  l'Ouest,  avec  l'Antourtorou,  le  Sadiona*et  l'Androdoatra  comme  affluents; 
l'Andriana  au  Nord-Est  et  l'Ankarankely  a  l'Est. 

Il  existe  encore  d'autres  cours  d'eau,  mais  ce  ne  sont  que  des  torrents  qui. 


PROVINCE  de    NOSSI-BE 

Echelle  hi.ooo  ooo        ' 


•4= 


L  ègende 


Xùnéim    der  la.    ^^tnptnrm 
Zimiée   de  Jhgirict 
•Jlmuêm    ea^nossoj^lé- 


<fu^  iiA  Secteur' 


<^  / 


Sskmtië, 

NOSSt  '  Bf 


HELLVILL 


15» 


Jhnik^iy 


'^'!.^/\> 


iXMt 
—  43d  — 


à  sec  du  mois  du  juin  au  mois  de  novembre,  coulent  i  freins  bords  pendant  la 
saison  des  pluies. 

Il  existe  quelques  lacs  dans  File:  les  principaux  sont  le  Djabal,  Ampom- 
bilava,  Ampanhibe,  Ankiabe.  Ces  lacs,  comme  les  rivières  du  reste,  sont  infestés 
de  crocodiles. 

Dans  le  district  de  la  Grande-Terre  les  principales  rivières  sont,  du  Nord  au 
Sud  :  FAnkarana,  la  Mananjeba,  la  Mahavavy,  Flfasy,  le  Sambirano,  le  Jangoa 
et  le  Berondra. 

Elles  débouchent  toutes  dans  la  mer  par  une  série  de  bras  sinueux  et  envasés 
qui  y  rendent  la  navigation  difficile  en  dehors  des  heures  de  marée. 

La  Mahavavy  seule  atteint  un  développement  de  450  kilomètres. 

Cette  rivière  vient  du  voisinage  de  Tsaratanana,  elle  sort  des  montagnes  de 
Tarandahy  et  sa  basse  vallée  est  très  fertile  et  peuplée  ;  elfe  se  jette  dans  la 
mer  par  un  delta  de  cinq  branches. 

L'Ifasy,  grossi  à  droite  du  Mamoro,  se  jette  dans  la  mer,  au  Nord  des  collines 
d'Ambohimanga,  par  deux  embouchures  dont  la  plus  septentrionale  est  presque 
obstruée. 

Le  Sambirano  vient»  comme  la  Mahavavy,  du  Tsaratanana. 

Il  sort  des  montagnes  à  Marotolana.  A  partir  de  ce  point,  sa  vallée  s'élargit  ; 
sa  fertilité  est  exceptionnelle.  Le  Sambirano  reçoit  à  la  droite  la  Ramena,  qui 
sort,  comme  d'ailleurs  le  Sambirano,  d'une  riche  région  forestière  et  traverse 
des  terrains  de  culture  de  premier  choix. 


POPULATION 


de  46 
suit 


La  population  indigène  de  la  province  est,  d'après  le  dernier  recensement, 
5.045  habitants  (y  compris  le  secteur  Antankara),' se  décomposant  comme 


Hommes ^ 

Femmes 

Eofaots 

Totaux 


NOSSI-BÉ 


3.014 
3.23S 
2.96T 


9.219 


fiRAHDE-TElIRE 


19.496 
10.979 
13.338 


36.796 


TOTAUX 


15.510 
14.910 
16.995 


46.015 


Les  indigènes  de  la  dépendance  sont,  en  majeure  partie,  des  Sakalava  aptes 
à  tous  les  travaux  de  culture  qu'entreprennent  les' colons.  On  compte  encore 
environ  800  Makoa,  300  Gomoricns  et  Anjouanais  et  une  vingtaine  de  Hova. 

A  la  Grande-Terre,  la  population  se  décompose  de  la  façon  suivante  : 

16.003   SakaUva  AoUokara  (secteur  AaUoksrs  et  presaa  lie  d'Ambato). 

id.       Hemazaya  (presqu'île  d'Ankify  et  Sambirano). 

id.       Bemlhisatra  (ptesqu'ile  d'Ampasimeoa;. 
Makoa. 
Tsimihetf. 
Comoriens. 

La  population  européenne  ou  assimilée s^élève  pour  la  province  à  634«  dont 
^t3  de  nationalité  française  se  décomposant  comme  il  suit  : 


11.165 

8.398 

665 

443 
199 


Méoages  (53) 

HOMMES 

FEMMES 

GARÇONS 

FILLES 

53 
71 

53 
17 

48 
19 

49. 
10 

Célibataires,  veufs  «t  veuves 

Totaux 

194 

70 

60 

59 

Total  ob^Abal... 

31 

13                                        II 

= \\ 

-   426  — 

SUBDIVISIONS  ADHIHISTRATIVES 

La  province  de  Nossi-Bé  est  divisée  en  deux  districts  : 
1*  Le  district  de  Nossi-Bé,  comprenant  Tile  de  Nossi-Bc  et  les  îlots  environ- 
nants. 

2®  Le  district  de  la  Grande-Terre,  comprenant  : 

a)  Sons- district  d'Ampasimena. 

b)  id.       du  Samnirano. 

c)  id.      Antankara,  rattaché  à  la  province  par  TaritHé  du  10  avril  i90i^. 
Nossi-Bé  a  conservé  l'ancienne  division  en  cinq  quartiers  qu'elle  avait  lors- 
qu'elle était  colonie  autonome. 

L'administration  indigène  y  ost  représentée  par  un  gouverneur  et  un  sous- 
gouverneur  indigènes. 

La  police  de  chaque  quartier  est  confiée  à  un  fonctionnaire  de  la  police 
municipale.  Les  points  habités  dans  Tile  sont  nombreux,  mais  ce  ne  sont  en 
général  que  de  petits  villages,  qui  portent  les  noms  des  grandes  propriétés  près 
desquelles  ils  sont  établis. 


DÉSIGNATION 
des 

QUABTIBHB 

CHIFFRE 
de  la 

POPULATION 

NOM 

de» 

CURFS-LIBUX 

NOMBRE 

de  viUages  dam 

chaque 

groupement 

1«  Hell-Vîlle 

3.888 

9.090 

678 

991 

1.649 

Hell-Ville  (9.199  h.) 

Aokarankely 

Dzamandzara 

19 
15 
10 
11 
9 

9*  Ankaraokely 

3*  Dzamandzara 

4*  Kalempo 

5*  Ambanoro 

Total 

KaleiUDO 

Ambanoro  (689  hab .  ) 

9.919 

Le  district  de  la  Grande-Terre  est  divisé  en  4  sous-districts  à  la  t^te  desquels 
se  trouvent  des  gouverneurs  indigènes. 

A  Texception  du  gouverneur  principal  de  i^*  classe,  qui  est  le  prince  Saï- 
dina,  les  trois  autres  gouverneurs  principaux,  le  roi  Tsiarasso,  la  reine  Binao  et 
le  roi  Tsialana,  sont  les  descendants  des  anciens  possesseur^  du  pays. 


DÉSIGNATION 
des 

80U8-D18TBIGTS 

CHIFFRE 
delà 

POPULATION 

NOMS 
des 

GHBF8-LTBUX 

NOMBRE 

de  villages  dans 

chaque 

groupement 

!•  Ambato 

1.349 
15.954 
11.165 

8.398 

Ambalo 

47 

86 
67 
94 

9*  Sanibirano 

Ambania 

3*  Amoasimena 

AmoaHimena 

4o  Secieur  antankars 

Ambakiraoo 

REHSEIGNEMEIITS  ËGONOMIOinSS 

kgriouMuTe. —- Enlr éprises  eui^opéenties.  ^hans  nie  de  Nossi-Bé,  les  pro- 
priétés des  Européens  sont  en  grande  partie  consacrées  à  la  culture  de  la  va^ 
nillc. 

Les  principales  sont  celles  des  colons  ci-dessous  désignés  : 

MM.  de  Lastelle  frères,  à  Ankarankely 310.000  lianes  environ 

C*«  Allemande D.  0.  A.  G.,  k  Saoulang....  àOO.OOO  — 

Mersanne,  à  Androdoatra  et  Fascène 90 .  000  — 

Lcgras,  Ampombilava 70,000  — 


-  447  — 

MM.  ValentiD,  à  Hell-Yilie 65.000  lianes  enviroo 

Moyaux,  à  Hell- Ville  et  Ankarankely 60.000  ~ 

Le  I)'  Manceau,  à  Marokindro * 40.000  — 

Bouvier,  à  Djabal 20.000  ^ 

Haareau-Desruisseaux,  Tsimarmara 30.000  — 

Paul  Gaston,  Voririky 25.000  - 

Bouvier,  à  Andilla 18.000  — 

Bonnemaison,  k  Ampasimena 30.000  — 

Hiiet,   àlaVitfie 16.000  - 

Huot,  à  Nossi-Komba 10.000  — 

Randon,  à  Voririky 12.000  - 

Le  sol  de  Nossi-Bé  se  pnHe  à  toutes  les  cultures  coloniales  ;  il  est  d'une 
fertilité  remarquable  et  la  végétation  }[  est  vigoureuse.  Les  principales  cultu* 
res  à  pratiquer  sont  :  la  vanille,  le  café,  le  cocotier,  la  canne  à  sucre,  le  riz  et 
le  coton. 

La  culture  de  la  vanille  a  pri.s,  dans  ces  dernières  années,  une  grande  ex- 
tension ;  elle  est  aujourd'hui  1  objet  de  plantations  sérieuses  de  la  part  de  pres- 
que tous  les  colons  et  de  quelques  indigènes.  Environ  400  hectares  de  terre,  à  rai- 
son de  4.000  pieds  à  Theclare,  y  sont  déjà  consacrés.  Les  quelques  lots  de  colo- 
nisation qui  restent  disponibles  se  trouvent  dans  le  centre  et  le  Nord  de  nie  et 
se  réduisent  à  quelques  parties  boisées. 

Le  café»  jadis  une  des  principales  richesses  de  la  région,  avait  été  abandonné 
k  cause  des  ravages  causés  par  Vffemileia  vculatrix  ;  mais,  à  Fheure  actuelle, 
celte  culture  a  été  reprise  sérieusement  et  est  menée  concurremment  avec  celle 
de  la  vanille  dans  les  mômes  plantations.  On  compte  déjà  plus  de  150.000 
caféiers. 

Le  littoral  presaue  tout  entier  convient  à  la  culture  du  cocotier,  qui  vient 
admirablement  sur  les  bords  de  la  mer.  De  nombreuses  cocoteries  existent  déjà. 

La  canne  à  sucre^  si  en  honneur  autrefois  dans  l'île,  vient  loin  derrière  la 
vanille.  Quelques  usines  cependant  continuent  à  fabriquer  du  sucre  et  du 
rhum  et  réalisent  encore  de  beaux  bénéfices  en  écoulant  les  produits  surplace. 

La  culture  du  riz  est  surtout  pratiquée  par  les  indigènes  ;  les  récoltes  sont 
généralement  belles,  mais  le  manque  de  vastes  étendues  de  terres  disponibles 
ne  permet  pas  d'en  iaire  une  exploitation  en  grand,  sérieuse  et  rémunératrice. 

11  existe  aussi  quelques  plantations  de  cacao  et  d'arachides,  mais  de  créa- 
tion encore  récente.  Enfin,  la  culture  du  cotonnier  parait  devoir  donner  de 
très  beaux  résultats  ;  plusieurs  essais  intéressants  ont  été  faits  à  ce  sujet. 

11  faut  ajouter  que  presque  tous  les  légumes  de  France  poussent  très  bien  à 
Nossi-Bé,  ou  Ton  vient  faire  les  approvisionnements  et  où  se  ravitaillent  les 
courriers. 

Aussi  le^  cultures  maraîchères  prennent-elles  beaucoup  d'extension. 

Dans  le  district  de  la  Grande-Terre,  les  concessions  et  exploitations  de  tou- 
tes sortes  sont  déjà  nombreuses,  la  plupart  en  bonne  voie  de  prospérité  ;  les 
principaux  concessionnaires  sont  : 

La  Compagnie  française  du  Sambirano(  président  du  conseil  d'administration: 
M.  Chaillet-Bert),  dans  la  vallée  de  ce  fleuve  :  cultures  vivrières,  élevage, 
exploitation  d'essences  forestières,  de  la  plante  textile  appelée  «  paka  »  ou 
ramie  sauvage,  etc. 

La  Compagnie  générale  franco-malgache,  dans  la  presqu'île  d'Ampasi- 
mena:  M.  Eeckman,  directeur -.cocotiers,  élevage,  prospections  (charbon  et  mine- 
rais divers),  exploitation  forestière. 

MM.  Ghabert  a  Antanimandry  :  cocotiers,  café,  élevage,  prospection  pour  le 
charbon. 

Bolten  et  Lutschman,  k  Bedara:  cocotiers. 

P.  Desloy,  à  Nosy-Faly  :  vanille,  café,  cocotiers. 

Hercher,  à  Ambato  id. 

Lanier,  à  Ampampana  :  cultures  vivrières,  cocotiers. 

R.  et  P.  Desloy,  colons  à  Ambaniou  et  Mosorolava  :  cocotiers,  café,  vanille. 


—  428  - 

MM.  Didier,  à  Ankâufa  :  caf<^,  cocotiers. 

Lecier,  à  Antsampana  :  cultures  viviières. 

Delahaye,  à  Ankir^  ;  vanille,  café. 

De  la  Motte  et  Theron,  à  Ambanja  :  cultures  vivrières,  élevage. 

Ghapert,  à  Mosorokely  :  cocotiers. 

Matnieu,  à  Auorotsangana  :  cocotiers. 

Roux,  à  Djoza  :  vanille. 

Obclt,  à  Antsamala  :  coton,  cocotiers. 

Prince  Saïdina,  à  Nosy-Faly  :  vanille,  cocotiers. 

Le  sol  de  la  Grande-Terre  est,  lui  aussi,  tout  particulièrement  favorable  aux 
cultures  variées,  principalement  celles  du  cocotier,  du  caféier,  de  la  vanille,  du 
TÏ%  et  du  coton.  Les  vallées  de  la  Mahavavy  et  du  Sambirano  paraissent  convenir 
merveilleusement  à  cette  dernière  plante  textile.  Des  essais  de  tabac  ont  été  faits 
dans  le  Sambirano  et  ont  donné  de  bons  résultats  ;  l'arachide  serait  susceptible 
de  beaux  rendements. 

G'est  surtout  dans  la  vallée  fertile  du  Sambirano  que  Tagriculture  a  pris 
le  plus  d'importance  et  que  de  nombreux  colons  ont  porté  leurs  efforts.  Aussi, 
s'il  est  possible  actuellement  d'^  trouver  encore  de  petites  concessions  [5,  10  à 
45  hectares),  n'est-il  plus  permis  à  une  grande  exploitation  agricole  de  s*y 
installer. 

La  fertilité  des  terres  de  cette  région  justifie  la  faveur  dont  elles  sont 
TobjeU  En  remontant  la  vallée,  à  paKir  de  la  mer,  on  trouve  d'abord  une  zone 
uniquement  sablonneuse,  de  peu  d'étendue,  qui  convient  parfaitement  à  la 
culture  des  cocotiers  ;  pui»,  un  peu  an  delà,  les  terres  constituées  par  des  mé- 
langes d'argile,  de  sable  et  d'alluvions,  excellentes  pour  les  cultures  vivriè- 
res. Enfin,  plus  en  amont  encore,  les  terrains,  devenus  franchement  alluvion- 
naires et  d  une  richesse  beaucoup  plus  marquée  en  principes  fertilisants,  con- 
viennent à  toutes  les  cultures  tropicales. 

La  vallée  de  la  Mahavavy  est  non  moins  fertile  que  celle  du  Sambirano,  et 
les  nombreux  pAturages  qui  en  font  la  caractéristique  la  rendent  très  favorable 
à  l'élevage. 

Le  district  d'Ambato,  en  partie  marécageux,  possède  encore  Quelques  terrains 
poor  l'élevage.  Le  sous  district  d'Ampasimena,  montagneux  et  ooise,  appartient 
presque  tout  entier  à  la  Compagnie  générale  franco-malgache. 

Cultures  indigènes.  —  Dans  File  de  Nossi-Bé,  les  indigènes  cultivent  prin- 
.cipalement  le  riz,  qu'ils  plantent  soit  en  plaine,  soif  en  montagne  ;  puis,  pour 
leur  consommation  propre,  le  manioc,  le  maïs,    la  patate,   TampemDy  et  le 
tabac. 

A  la  Grande-Terre,  ce  sont  à  peu  près  les  mêmes  cultures  qui  sont  entre- 
prises par  les  indigènes  ;  les  Makoa  v  ajoutent  le  sorgho  et  l'arachide.  Beaucoup 
de  gens  possèdent  quelques  pieds  cfe  canne  à  sucre  et  de  tabac,  pour  faire  face 
à  leurs  besoins.  La  culture  du  riz  a  pris,  ces  temps  derniers,  une  certaine  exten- 
sion chez  les  indigènes,  qui  ont  été  stimulés  à  cet  effet  par  l'administration. 
C'est  ainsi  que  800  tonnes  de  paddy  ont  pu  être  fournies  Tannée  dernière  aux 
services  militaires  de  Diego -Suarez. 

Les  procédés  de  culture  des  indigènes  sont  primitifs  et  ils  ne  semblent 
guère  disposés  à  les  améliorer,  malgré  plusieurs  essais  de  labourage  à  la  charrue 
très  concluants  tentés  par  quelques-uns. 


,  taqt  par 

^ ^ , , liane  bien 

connue  sous  le  nom  malgache  de  «  Voamoro  »,  dont  l'ingestion  est  funeste  aux 
ovidés. 

Plusieurs  colons  se  livrent,  pour  les  besoins  de  la  consommation  locale,  A 


—  489  — 

rélevage  dn  porc  oui,  avec  plus  de  terres  disponibles,  réussirait  admirable- 
ment. Il  faut  citer  M.  Locamus,  qui  pratique  cet  élevage  en  grand  et  compte  se 
livrer  à  Tindnstrie  des  salaisons  et  des  viandes  de  conserve. 

A  la  Grande-Terre,  on  compte  environ  150.000  têtes  de  bétail,  nombre 
susceptible  d'augmentation,  car  les  pâturages  sont  abondants  et  de  bonne 
qualité  (vallées  de  la  Mahavavy  et  de  llfasy  principalement).  Les  indigènes,  en 
particulier,  se  livrent  à  Télevage  et  réussissent.  Quelques  Européens  tentent, 
en  ce  moment,  des  essais  de  ce  genre  ;  tels  sont  : 

La  Compagnie  franco-malgache 150  bœufs. 

Les  diverses  fermes  boêrs  du  Sambirano 300    •- 

•MM.  de  la  Motte  et  Théron .  : 700    —         • 

Chaber 1.400    — 

P.  Desloy ^ 280    — 

Les  Gomoriens  font  l'élevage  des  chèvres  et  des  cabris,  mais  seulement  pour 
leur  consommation. 

Le  recensement  des  équides,  bovidés^  ovidés  et  suidés,  dans  la  province, 
a  donné  en  décembre  1904  les  chiffres  suivants  :  15  chevaux,  23  mulets  et  ânes, 
132.254  bœufs,  55  moutons,  2.021  cabris  et  chèvres,  2.378  porcs. 

Soit  à  Hell-Ville  pour  Nossi-Bé,  soit  à  Ankify  pour  la  Grande-Terre,  les 
éleveurs  peuvent  embarquer  facilement  les  animaux. 

Industrie.  —  Entreprises  européennes.  —  Dans  Vile  de  Nossi-Bé,  les  indus- 
tries européennes  concernent  le  sucre,  le  rhum,  le  savon  et  la  vanille. 

La  fabrication  du  sucre  et  du  rhum,  autrefois  si  importante,  n'occupe  plus 
Que  deux  usines  :  Fascène  et  Androdoatra,  à  M.  Mersanne  ;  les  produits  sont 
écoulés  sur  place. 

La  fabrication  du  savon,  à  base  d'huile  de  coco  provenant  des  Seychelles,  est 
entreprise  par  la  Société  allemande  D.  0.  A.  G.  [Deutsche  Ost  Afrlkanische  Ge- 
sellscnaft),  dans  Tusine  de  Sardavoay,  à  5  kilomètres  d'Hell- Ville.  La  production 
annuelle  est  d'environ  200.000  kilos  trouvant  un  écoulement  sur  place  et  sur 
la  côte  Ouest. 

La  préparation  de  la  vanille,  pratiquée  autrefois  par  la  D.  0.  A.  G.  seule> 
tend  de  plus  en  plus  à  se  généraliser,  parce  qu'elle  nécessite  peu  de  capitaux  et 
(jue  la  récolte  s'augmente  chaque  année  dans  de  fortes  proportions.  Déjà,  plu- 
sieurs propriétaires  préparent  eux-mêmes  leurs  produits. 

11  faut  mentionner  encore,  à  Hell-Ville,  la  glacière  de  M.  de  Villecourt. 

Dans  le  district  de  la  Grande-Terre,  on  peut  citer,  parmi  les  entreprises 
européennes,  la  scierie  à  vapeur  établie  à  l'emnouchure  du  Bandakorony  (pres- 
qu'île d'Ampasimena)  par  la  Compagnie  générale  franco-malgache  pour  l'exploi- 
tation de  ses  forêts. 

Un  essai  très  intéressant  sera  l'exploitation  du  «  paka  »  ou  rainio  sauvage, 
pour  peu  que  cette  plante  textile,  supérieure  au  raphia,  analogue  au  chanvre,  qui 
pousse  partout  en  quantité,  reçoive  une  application  industrielle. 

Enfin,  la  maison  O'Swald  se  propose  d  entreprendre  l'utilisation  des  écorces 
de  palétuviers. 

A  Nossi-Bé,  comme  à  la  Grand-Terre,  il  n'existe  encore  aucune  entreprise 
minière.  On  en  est  encore  à  la  période  des  recherches  et  des  essais.  C'est  surtout 
dans  la  presqu'île  de  Bavato-Be,  où  l'on  espère  trouver  des  mines  de  charbon  ou 
de  métaux  précieux,  que  se  portent  les  efforts  des  prospecteurs  (Compagnie 
générale  franco-malgache,  mission  Villiaume).  Des  puits  ont  été  creusés  et  des 
échantillons  mis  à  jour. 

A  Nossi-Bé  il  ne  peut  être  tenté  aucune  exploitation  forestière  en  grand,  car, 
à  l'exception  des  beaux  massifs  de  Lokobe  et  ae  Nossi-Komba,  dont  l'existence 
est  nécessaire  pour  régulariser  les  pluies,  on  ne  trouve  aucune  belle  forêt. 

11  n'en  est  plus  de  môme  dans  le  district  de  la  Grande-Terre,  riche  en  essen- 
ces forestières  de  toutes  sortes  :  bois  d'ébène,  bois  de  rose,  palissandre,  etc., 
et  où  il  V  a  de  belles  forêts,  surtout  du  côté  de  Marotoalana,  dans  le  haut  Sam- 
birano. Le  cours  de  ce  fleuve  permet,  en  touttemps,  à  des  radeaux  moyens,  de 


—  430  — 

deseendre  jusqu'à  son  embouchure  et,  de  là,  il  est  facile  de  traosporter  par 
boutrcft  ou  par  pirogues  les  bois  à  Hell-Yiile,  soit  pour  la  consommation  locale, 
soit  pour  l'exportation. 

il  n'existe  dans  la  province  aucune  entreprise  de  transports,  entreprise  qui 
d'ailleurs  ne  se  justifierait  pas.  Chacun  se  sert  des  moyens  de  transports  ordi- 
naires, qui  sont  les  bourjanes,  les  animaux  de  selle,  les  voitures  et  les  char- 
rettes à  bœufs.  C'est  ce  dernier  mode  de  locomotion  oui  est  surtout  employé 
pour  le  transport  des  produits  naturels  et  des  marchandises  à  Nossi-Bé,  ou  des 
voies  de  communication,  carrossables  toute  Tannée,  traversent  l'fle  dans  les 
principales  directions. 

A  la  lirande-Terre,  on  emploie  surtout  Tes .  bourjanes,  car  aucune  rOute 
digne  de  ce  nom  n'existe  encore.  La  grande  artère  projetée  entre  Analalava  et 
Diego-Suarez  traversera  le  distriijt  dans  toute  sa  longueur,  du  Sud-Ouest  au 
Nord-Est.  Dans  la  basse  vallée  du  Sambirano,  quelques  sentiers  indigènes  ont 
été  aménagés  et  élargis  et  sont  carrossables  pendant  la  saison  sèche. 

En  toutes  saisons,  les  rivières  sont  les  voies  de  communication  les  plus 
fréquentées. 

Entre  Nossi-Bé  et  la  Grande-Terre,  les  communications  sont  assurées  an 
moyen  de  pirogues,  baleinières  ou  boutres,  embarcations  qui  existent  en  grand 
nombre. 

Industries  indigènes.  —  A  Nossi-Bé,  l'industrie  indigène  se  borne  à  la 
confection  de  nattes,  de  gargoulettes  en  terre  cuite  et  de  diverses  poteries  dont 
la  production  est  limitée  aux  besoins  de  la  consommation  locale.  En  dehors  de 
ces  objets  d'un  usage  courant,  la  fabrication,  en  bois  d'ébène  ou  de  palissandre, 
de  pirogues,  fiteky  et  filanjana  en  réduction,  et  de  cuillers  agrémentées  de  sujets 
divers,  trouve  unpiacement  facile  et  rémunérateur  au  moment  du  passage  des 
paquebots. 

Quelques  Indiens  Banians  font  des  objets  de  bijouterie  indigène. 

A  la  (irande-Terre,  les  indigènes  se  livrent  à  la  récolte  du  caoutchouc  et  de 
la  cire  ;  ils  fabriquent  également  des  poteries  pour  leur  usage  courant,  des 
rabanes,  des  nattes,  des  chapeaux  de  paille,  des  haches  et  des  bêches. 

Commerce.  —  Quoique  placée  entre  deux  grands  centres,  Majunga  et  Diego, 
et  malgré  le  voisinage  d'Analalava,  dont  l'importance  s'accroît,  en  grande  partie, 
à  son  détriment,  Nossi-Bé  n'en  reste  pas  moins,  au  point  de  vue  commercial, 
un  des  points  importants  de  la  côte  Ouest  de  Madagascar. 

Le  trafic,  qui  allait  en  diminuant  depuis  1901,  attire  sans  doute  vers  \os 
nouvelles  villes,  a  paru  se  ressaisir  et  a  augmenté,  en  1903  et  1904,  dans  de 
fortes  proportions,  surtout  en  ce  qui  concerne  les  exportations. 

Les  principaux  produits  sont  : 

Pour  l'importation  :  les  vins  et  spiritueux,  les  tissus,  l<?s  denrées  alimen- 
taires, la  farine,  la  quincaillerie,  les  vêtements  confectionnés,  les  articles  de 
ménage,  le  riz,  le  pétrole,  etc. 

Pour  l'exportation  :  la  vanille,  les  peaux  brutes,  les  huiles,  le  caoutchouc, 
le  raphia,  les  écailles  de  tortue,  la  cire,  les  bois,  les  bœufs,  etc. 

Dans  la  province,  les  transactions  les  plus  nombreuses  sont  faites  par  les 
petits  commerçants,  qui,  ne  disposant  pas  de  gros  capitaux  pour  traiter  airecte- 
ment  avec  les  maisons  de  l'extérieur,  s'adressent  sur  place  aux  maisons  de  gros 
et  de  demi-gros.  Les  petits  commerçants  indiens  font  de  même,  et,  vivant  de 
peu,  se  contentant  d'un  petit  bénéfice,  faisant  au  besoin  les  colporteurs,  sont 
les  niHÎtres  du  commerce  indigène.  On  ne  pourrait  arriver  à  concurrencer  ces 
Indiens  ciu'en  établissant  un  peu  partout  oie  nombreux  petits  comptoirs  bien 
achalandés  de  marchandises  les  plus  courantes,  telles  que:  indienne,  toile  de 
coton  écru,  calicot,  vin,  sol,  sucre,  bougies»  couteaux,  cuillers,  marmites,  etc. 

Il  devient  cependant  de  plus  en  plus  désirable  que  les  commerçants  français 
se  mettent  enfin  directement  en  relations  avec  les  indigènes,  aussi  bien  en  vue 
de  favoriser  notre  commerce  national  que  pour  faire  disparaître,  dans  la  mesure 
du  possible,  cette  sorte  d'exploitation  que  les  Malgaches  subissent  de  la  part 
des  Indiens. 


—  431  — 

Il  faudrait  que  toutes  ies  marchandises  offertes  à  la  vente  fussent  de  bonne 
qualité  tout  en  étant  d'un  prix  relativement  peu  élevé  ;  Tindigène  attache  une 
grande  importance  à  la  durée  des  objets  qu'il  achète. 

Actuellement,  les  prix  les  plus  ordinaires  sont  les  suivants  :  le  mètre  d'indien- 
ne :  de  0  fr.  80  à  1  fr.  80  ;  le  mètre  de  toile  de  colon  écru  :  de  0  fr.  60  à  1  fr.  40  ; 
le  mètre  de  calicot  :  0  fr.  75  à  4  fr.  20  ;  le  litre  de  vin  :  de  0  fr.  60  à  0  fr.  90  ;  le 
kilo  de  sel  :  de  0  fr.  i  5  à  0  fr.  20  ;  le  couteau  :  de  0  fr.  60  à  1  fr.  50  ;  la  marmite  : 
de  3  francs  à  10  francs. 

Les  bourjanes,  pour  le  transport  des  marchandises,  se  paient  en  moyenne 
i  fr.  25  par  jour  ;  un  homme  porte  un  poids  d'environ  20  kilos. 

Le  commerce  intérieur  de  la  provmce  s'effectue  par  boutres  ou  par  pirogues 
partant  pour  la  plupart  du  chef-lieu  et  transportant,  sur  tons  les  points  de  la 
Grande-Terre,  les  marchandises  diverses  importées  à  "Nossi-Bé.  Au  retour,  elles 
apportent  des  bœufs,  des  volailles,  etc.,  pour  la  consommation  locale  ;  du  caout- 
chouc, des  peaux  brutes,  du  raphia,  de  la  cire,  des  bois,  etc.,  pour  l'exportation. 

Dans  l'ile  de  Nossi-Bé  il  existe  deux  marchés  quotidiens  :  l'un  à  Hell- Ville, 
l'autre  à  Ambanoro.  On  y  vend  des  volailles,  des  fruits,  des  œufs,  des  poissons, 
les  produits  des  cultures  maraîchères,  etc.  Les  achats  de  tissus,  de  boissons, 
conserves,  etc.,  ainsi  que  les  ventes  des  produits  indigènes,  se  font  dans  les 
magasins. 

Les  maisons  de  commerce  les  plus  importantes  de  la  province  sont  établies 
à  Hell- Ville,  centre  de  toutes  les  affaires. 

Ce  sont  : 

i^  La  maison  allemande  D.  0.  A.  G.  :  achat  et  préparation  de  vanille,  im- 
portation de  faïences  stannifères,  de  tissus,  d'outils,  de  bière;  exportation  de 
vanille,  de  cire,  de  raphia,  de  caoutchouc,  etc. 

2^  La  maison  allemande  O'Swald  et  G'"  :  importations  et  exportations  analo- 
gues aux  précédentes,  auxquelles  s'ajoutent  l'exportation  des  écailles  de  tortue 
venant  du  Sud. 

3^  La  maison  française  V.  Rouvier:  importations  générales,  principalement 
tissus,  boissons,  etc. 

4<^  La  Compagnie  françai.se  :  importation  de  tissus,  vins,  comestibles,  etc. 

5<^  La  maison  Boggio  (représentée  par  M.  Bonnemaison)  :  importations,  com- 
mission ;  exportation  de  vanille. 

6'  La  maison  Marchand  (représentée  par  M.  Violet). 

1^  Les  maisons  indiennes  Kandjy  Djwarkanass,  Damodar-Amandjy,  Alibave- 
Karimdjy,  Mamodjy-Dossadjy  :  importations  de  tissus  en  tous  geures,  achat  des 
produits  indigènes  dans  une  quantité  de  comptoirs  établis  à  la  Grande-Terre  ; 
ces  produits  sont  ensuite  revendus  sur  place. 

Le  commerce  indigène  est  peu  important  ;  il.se  borne  à  quelques  articles 
de  consommation  courante  :  haches,  bêches,  épices,  vêtements  confectionnés, 
riz,  etc. 

1^  rade  d'Hell- Ville,  avec  son  abri  naturel  et  son  excelleoi  mouillage,  est 
une  des  meilleures  et  des  plus  sûres  de  la  Colonie. 

Les  navires  de  tous  tonnages  y  ont  accès. 

Elle  est  souvent  visitée  par  les  navires  de  guerre  ;  les  grands  paç^uebots  des 
Messageries  Maritimes  (ligne  Marseille-Maurice}  s'y  arrêtent  deux  fois  par  mois 
à  l'aller  et  au  retour;  lePersépoliSj  bateau  annexe  que  cette  Compagnie  possède  sur 
la  côte  Ouest  de  Madagascar,  y  fait  escale  à  son  départ  de  Diego  et  à  son  retour; 
enfin,  les  navires  des  Chargeurs  réunis  y  viennent  de  temps  en  temps,  et,  à 
intervalles  réguliers,  les  vapeurs  des  maisons  allemandes  D.  0.  A.  G  et  O'Swald 
et  C*-. 

La  rade  d'Ambanoro,  à  proximité  de  celle  d'Hell-Ville,  e^t  le  mouillage  des 
boutres  venant  de  Tlnde  ou  de  ceux  faisant  le  cabotage  sur  la  côte  Ouest. 

Ces  rades  ont  deux  entrées  principales  éclairées  :  au  N.  par  le  phare  de  Nosi- 
Voro  et  au  S.  par  celui  de  Tany  Kely. 

Le  mouillage  d'Hell-Ville  est  signalé  par  un  feu  rouge  à  l'extrémité  d'une 
belle  jetée  de  250  mètres  de  longueur. 


-  431 — 

Le  port  possède  un  dépôt  de  charbon  pour  les  navires  de  guerre,  un  petit 
quai  appartenant  aux  Messageries  Maritimes,  un  autre  de  70  mètres  de  longueur 
muni  d  une  grue  de  2  tonnes  servant  à  la  manutention  des  marchandises,  et  ud 
grand  magasin  d*entrepôt  pour  la  douane. 

Les  navires  peuvent  s'approvisionner  d'eau  douce  au  moyen  d'une  conduite 
qui  amène  Teau  de  la  ville  à  Vextrémité  de  la  jetée. 

A  la  Grande-Terre,  U  n*y  a  encore  aucun  port  digne  de  ce  nom,  mais  Taccè^ 
du  rivage  est  facile  en  beaucoup  de  points  dans  la  grande  baie  de  Passandava  e( 
dans  celle  de  Bavato-Be. 

RENSEIGIŒMERTS    GfiRÉRADX 

Le  voyageur  qui  veut  se  rendre  directement  à  Nossi-Bé  prend  à  Marseille  le 
paquebot  des  Messageries  Maritimes  qui  part  le  10  de  chaque  mois  et  fait  escale 
a  Nossi-Bé  le  2  on  3  du  mois  suivant  ;  le  paquebot  quittant  Marseille  le  25  Tobli- 

Fe,  au  contraire,  à  séjourner  à  Diego-Suarez  pour  y  attendre  le  départ  de 
annexe  qiii  fait  le  service  de  la  côte  Ouest.  Le  débarquement  en  rade  d'Hall- 
Ville  se  fait  très  facilement  et  sans  aucun  danger. 

On  trouve  à  Hell- Ville  un  restaurant,  un  nôtel  et  plusieurs  cafés.  Le»prix 
de  la  pension  pour  un  Européen  varie  de  100  à  150  francs  par  mois;  un  logement 
de  plusieurs  pièces  se  loue  mensuellement  de  40  à  50  francs  ;  on  peut  trouver 
des  chambres  à  la  journée  au  prix  de  2  fr.  50  à  3  francs. 

A  Nossi-Bé,  la  vie  matérielle  est  relativement  facile,  mais  le  climat  est  pé- 
nible h  supporter  pendant  Thivernaffe,  de  décembre  à  mai. Les  Européens  doivenl 
éviter  les  travaux  fatigants  ;  ils  doivent  surtout  éviter  l'usage  des  boissons 
alcooliques,  qui  font  plus  de  mal  que  le  climat  lui-même. 

L'ilot  tout  proche  de  Nossi-Komba  jouit,  par  contre,  d'une  température  très 
supportable  et  d'un  climatsalubre.  L'administration  y  possède,  àpresdeôOOmè- 
très  d'altitude,  deux  petits  sanatoria  où  les  fonctionnaires  et  le^  colons  fatiguée 
peuvent  aller  se  rétablir  et  se  reposer  pendant  la  mauvaise  saison. 

Holl-Villc  et  Ambanoro,  les  deux  seuls  et  principaux  centres  de  l'ile,  sont 
reliés  par  une  belle  route  de  6  kilomètres,  carrossable  en  tout  temps.  Beaucoap 
de  colons  résident  sur  leurs  propriétés. 

Tous  les  approvisionnements,  ventes  ou  achats,  se  font  à  Hell- Ville  et  à 
Ambanoro. 

On  V  trouve  facilement  des  bourjanes  pour  se  rendre  en  un  point  quelcon- 
que de  Plie,  au  prix  mo3[en  de  1  fr.  50  par  journée  de  marche  ;  das  domestiquées 
et  des  cuisiniers  au  mois,  entre  15  et  25  francs  pour  les  premiers,  entre  25 
et  50  francs  pour  les  seconds  ;  des  travailleurs  au  prix  moyen  de  1  franc  par 
jour.  Ceux-ci  se  divisent  en  deux  castes  :  Makoa  et  Sakalava  ;  ces  derniers 
se  recrutent  assez  difficilement  Les  engagements  se  font  généralement  de 
gré  à  gré  entre  l'employeur  et  l'employé,  pour  une  durée  quelconque.  On  peut 
aussi,  si  l'on  a  une  concession  d'une  certaine  étendue,  attacner  à  son  entreprise 
une  main-d'œuvre  permanente  en  donnant  à  l'indigène,  qui  résidera  sur  la  pro- 
priété et  fournira  un  nombre  déterminé  de  journées  de  travail,  une  portion 
de  terrain  pour  ses  plantations  et  ses  rizières. 

Hell-Ville,  ancienne  capitale  de  la  colonie  de  Nossi-Bé,  aujourd'hui  chef-lien 
de  la  province  du  même  nom,  est  située  au  Sud  de  l'île,  sur  un  plateau  dont  le 
périmètre  est  de  4.000  mètres  environ  ;  elle  compte  près  de  4.000  habitants; 
ses  rues  sont  larges  et  empierrées,  bien  alignées,  plantées  de  manguiers  qui  lui 
doni 

résidence 
nal 

Esprit  et  des  sœurs"deS*-JosephdeGluny,ragencedesMessageriesMaritimes,  la  je- 
tée, la  douane,  les  deux  marchés  couverts,  la  maison  Mante  et  Boreili,  le  comptoir 
Frager.  la  maison  Bouvier,  etc.  —  Ses  principales  promenades  sont  :  le  cours 
de  Hell,  la  rue  Gallieni,  bordée  de  beaux  trottoirs,  le  boulevard  d'Andonane,  l'al- 
lée des  cocotiers,  etc. 


—  433  - 

L'Européen  oui  désire  se  fixer  à  la  Grande-Terre  débarque  à  Hell-Yille,  où 
il  se  procure  un  nlanjana,  engage  ses  domestiques  et  achète  des  conserves,  du 
vin  et  des  épices,  les  prix  de  lintérieur,  majorés  du  transport,  étant  beaucoup 
plus  élevés  ;  puis  il  loue  un  boutreou  une  grande  pirogue,  aux  prix  suivants  : 

Petite  pirogue,  pour  la  journée 3  à    5  francs 

Grande  pirogue,  ppur  la  journée 7  à  10     — 

Boutre  de  15  à  20  tonneaux 20  à  25     — 

Ambato,  chef-lieu  du  district  de  la  Grande-Terre,  est  situé  sur  un  petit  res- 
saut de  terrain,  à  environ  1.200  mètres  de  la  mer.  Ni  hôtel  ni  café,  maison  peut 
y  trouver  un  gîte  convenable  et  gratuit.  Il  y  existe  un  bureau  de  poste  qui,  cha- 
que lundi,  correspond,  par  voie  de  terre,  avec  Diego-Suarez,  Analalava  et  Hell- 
Ville;  une  école  officielle;  quelques  petits  comptoirs,  succursales  de  maisons 
indiennes  ou  chinoises  ;  108  hommes  de  ti^oupe  y  tiennent  garnison  (8  sous-offi- 
ciers et  100  tirailleurs. 

Si  le  voyageur  débarque  à  Ankify,  il  doit  remonter  en  pirogue  la  zone  des 
palétuviers  pour  arriver  k  Antsanhampana,  où  il  lui  est  facile  de  trouver  des 
bourjanespour  se  rendre  à  Ambanja,  le  principal  centre  du  Sambirano,  résidence 
du  chef  du  sous-district  ;  pour  remonter  en  pirogue  le  fleuve  lui-même,  il 
vaut  mieux  profiter  de  la  marée  haute. 

Pas  de  route  proprement  dite  dans  le  district  de  la  Grande-Terre  ;  le  trans- 
port est  néanmoins  facile  sur  de  bons  sentiers  et  assuré  par  des  bourjanes  que 
l'on  se  procure  facilement;  en  outre,  les  communications  se  font  en  grande  par- 
tie par  les  rivières. 

La  main-d'œuvre  se  trouve  aisément  au  prix  .moyen  de  20  à  25  francs  par 
mois. 

On  peut  acheter  dans  les  villages  malgaches  des  poulets  (de  0  fr.  50  à  1  franc 
suivant  la  grosseur)  ;  des  œufs  [0  fr.  80  la  douzaine)  ;  du  lait,  du  riz  et,  de  temps 
en  temps,  de  la  viande  de  bœui  (0  fr.  50  le  kilo)  ;  on  y  trouve  également  une 
case  propre  pour  y  passer  la  nuit. 

11  n'v  a  ni  hôpital,  ni  église  dans  le  district.  Ceux  qui  sont  fatigués  vien- 
nent se  faire  soigner  à  Hell- Ville;  dans  certains  cas  urgents,  le  docteur  se  rend 
à  la  Grande-Terre. 

Une  ligne  de  télégraphie  optique  relie  Nossi-Bé  à  Diego-Suarez. 

ADMINISTRATION 

MM.  nteux,  ^,  administrateur  en  chef,  maire  de  la  commune  et  chef  de  la  pro- 
vince. 

Reste,  administrateur-adjoint  de  3*  classe. 

Wagner,  écrivain  de  i"**  classe  des  affaires  civiles  (Nossi-Bé). 

Durand,  Gaston,  sous-chef  de  bureau  de  2*"  classe  du  corps  des  comptables 
(service  local),  gérant  de  la  caisse  d'avances  de  la  provmce. 

Lafosse,  comptable  de  2*^  classe  du  corps  des  comptables,  faisant  fonctions 
de  comptable-pharmacien  de  l'hôpital. 

Dijon,  commis  de  V^  classe  du  corps  des  comptables. 

District  de  la  Grande-Terre 

MM.  Amand,  lieutenant  d'infanterie  coloniale,  chef  du  district  de  la  Grande- 
Terre. 
Scheer,  lieutenant  d'infanterie  coloniale,  chef  du  district  Antakara. 

Justice  de  paix  à  compétence  étendue 

MM.  Bondonte,  juge  de  paix  à  compétence  étendue. 
RioBdel,  grefner-notaire. 


Bouvier,  inspecteur  de  police,  huissier. 


98 


—  434  — 

Travaux  publics 
M.  Hoaran-Desmisseanx,  commis  de  1*^*  classe  des  travaux  publics,  agent  yoycr. 

Dépôt  de  la  marine 

MM.  Dijon,  Jules,  commis  de  1"  classe  du  corps  des  comptables,  chargé  du 
service  administratif  de  la  marine. 
Alix,  second  maître  fourrier,  gérant. 

Postes  et  télégraphes 

MM.  Pirame,  commis  local  de  3^  classe,  receveur  à  Nossi-Bé. 
Damisol,  facteur  de  2«  classe. 
Valentin,    id.      de  3'  classe. 
Maillot,  id. 

Domaines  ' 

M.  Mignard,  receveur  des  domaines,  curateur  aux  biens  vacants,  sous-con- 
servateur de  la  propriété  foncière. 

Service    topographique 

MM.  Le  Gorbeiller,  vérificateur  de  2«  classe,  chef  de  circonscription. 
Dalancourt,  géomètre  de  2*  classe. 
Nourry,  géomètre  indigène  de  1"  classe. 
Rajaonanvelô,  élève-géomètre  indigène  de  2«  classe. 

Police  administrative  et  judiciaire 

MM.  Durand,  commissaire  de  police  de  3^  classe. 
Bouvier,  inspecteur  de  police  de  1''°  classe. 

Service  de  santé 

MM.  Manceau,  docteur,  chargé  de  rhôpital,  médecin  arraisonneur. 

LafoBse,  comptable  de  2®  classe,  ff*»"»  de  comptable  de  l'hôpital. 
M™*»  Forestier,  sœur  SWoseph  de  Cluny,  supérieure. 

Bron,  id.  sœur  hospitalière. 

Hoareau,  id.  id. 

Service  des  douanes 

MM.  Lafoase,  receveur. 
Corvisier,  brigadier. 
Boyer,  sous-brigadier. 
Gollomp,  préposé. 
Fondecave,    id. 
Lhermeneaux^  préposé. 
Lacombe,   prépose. 
Grumianx,     id.     auxiliaire. 

Poste  d'Ambanoro 
M.  Thomas,  brigadier. 

Assemblées  et  sociétés  diverses 

Commission  raunicipole 

MM.  Titeux,  '^^y  administrateur  en  chef,  maire,  président. 
Legras,  * ,  !•'•  adjoint.  Groslambert,  2*  adjoint. 
Manceau,  Jauffret,  Totokipiky,  membres. 

Chambre  consultative  de  commerce 

MM.  Jauffret,  président,  Mersanne,  ♦,  vice-président,  Legras,  i.  Fortuné,  Bi- 
joux, Barbier,  Bergognon,  Huot,  Denage,  Barrier,  de  Roland,  Mereher, 
Bonvier,  membres. 


^  488  - 

Chambre  da  comice  agricole  (comice  de  Nossi-Bé) 

MM.  Hersaime,  4e t  président,  Locamus,  Groslambert,  assesseurs,  dément,  0.  4e, 
iry  de  VUlecourt,  Gaston  D.,  Gaston  P.,  Grandmaison,  Hencher,  Huet, 
Hnot,  Janffret,  Legras,  4^  «  Mercher,  Moyaox,  Randon  de  8^-Amand,  Yalen- 
tin,  membres. 

Comice  d'Ambato 

MM.  Eckman,  président,  Desloy  Panl,  Grandmaison,  assesseurs  ;  Ghaber,  Gha- 
pert,  Creux,  de  Condehove,  Delahaye,  Dealoy,  Robert,  Herscher,  Leclero 
Léopold,  membres. 

Culte  el  enseignement  libre 

MM.  Raimbaud,  père  du   Saint-Esprit,  supérieur.  —  Veillet,  père  du   Saint- 
Esprit.  —  Carel,  frère,  instituteur. 
M*^  Prosmogner,  sœur  inslitutrice.  —  Gnillaame,  sœur  institutrice. 

Compagnies  ou  Sociétés  commerciales 

Compagnie  générale  franco-malgache  ;  directeur:  M. Eckman. 
Société  française  du  Sambirano:  Ghailley-Bert,  président  du  conseil  d*admi- 
nistration  de  la  Société.' 


LISTES  DES  HABITANTS  EUROPÉENS  OU  ASSIMILÉS 


Français 

M—  AxédAb   (Veuve),    coulurière,     Hell- 
Ville. 
H.  AiNDRÉ,  forgeron,  Hell-Ville. 
H<**Anorbze,  sans  professioD,  Hell-Ville. 
MM.  Arpon,  relieur,  Hell- Ville. 

AssAiLUT,  ferblantier,  HcII-Ville. 
!-•■  AssAiLUT  (Veuve),  sans    professioB, 
Hell-Ville. 
Barbe  (Veuve^',  coulurière,  Hell-Ville. 
M.  Barbier,  cantinier,  Andoana. 
M»«  Barret  (Veuve),    couturière,     Hell- 
Ville. 
MM.  Barrier.  commerçant,  Anorontsanga- 
na  (Grande-Terre). 
Bergognon,  représentant  de  la  Com- 
pagnie française,  Hell-Ville. 
Biberon,  gérant  de  M.  Kouvier,  Dja- 

bal.. 
BiCARMA,  planteur,  Ambatozavavy. 
Bourges,  maçon,  Hell-Ville. 
BouzoN,  planteur,      id. 
Boyer,  cordonnier,    id. 
M""  Boyer  (Veuve),  sans  profession,  Hell- 
Ville. 
Bresse  (Veuve),  logeuse,  Hell-Ville. 
Bbidelangb  (Veuve),  sans  profession, 
Hell-Ville. 
MM.  Cadet,  employé  de  cul  tare,  Hell-Ville. 

Caltaux,  commerçant,  Hell-Ville. 
M"*  Calouzavavy  (Veuve),  logeuse,  Hell- 
Ville. 
M.  Canon,  couturier,  Hell-Ville. 
M-*  Garolus  (Veuve),  planteur,  Ampasi- 

mena. 
M.  Chabert,    planteur,     Antanimandry 
(Grande-Terre). 


MM.  Charlemagne,    colon,  Hell-Ville. 
Chapert,  planteur,  Mosorokcly. 
Clariste,  employé  de  culture,  Hell- 
Ville. 
Christofini,  pêcheur,  Hell-Ville. 
Colette,  employé  de  culture,  Hell- 
Ville. 
M"*"  Collette  (Veuve),   couturière,    Hell- 
Ville.  ' 
CoLOGON,  couturière,  Hell-Ville. 
MM.  CoppiLET,  représentant  de  la  (Compa- 
gnie française,  Hell-Ville. 
Crébiazy,  cmplové    aux  Messageries 

Maritimes,  Hell-Ville. 
CafecENT,  employé  de  culture,  Hell- 
Ville. 
CoNDENHORR.  agriculteur,  Ambanja. 
DE  CoTTE,  planteur,  Bebatata. 
M"*  Defaud,  planteur,  Hell-Ville. 
MM.  Delahaye,  F.,  colon,  Ankify. 
Delahaye,  J.,  id. 

Denis,  emplové  de  commerce,  Hell- 
Ville.  • 
M»»**  Denage,  commerçante,  Hell-Vilie. 
M"'  Denis  (Veuve),  sans  profession,  Hell- 
Ville. 
Denis'Maillot  (Veuve),  sans  profes- 
sion, Hell-Ville. 
M.  DE  Rolland,  planteur,  Hell-Ville. 
M^'*  Descottb   (Mina),    sans    profession, 

Hell-Ville. 
MM.  de  ViLLECouRT,  glacicr,  Hell-Ville. 
Desloy,  p., planteur,  a mbaniou. 
Desloy,  B  ,  planteur,  Mosorolava. 
DiJoux,  Ernest,  cantinier,  Hell-Ville. 
Dijoux,  Léon,  planteur,  Hell-Ville. 


—  436  — 


M 
MM 


IDM 


M- 

M. 

Un* 

M»»* 

M. 
M- 


MM.  DoMBALLK,   employé   de  commerce, 

Hell-Ville. 

Durand,  Henri,  représentant  de  com- 
merce, Hell-Ville. 

DuTAU,  Emilie,  couturière,  Hell-Ville. 

DuTAU     (Veuve),     sans     profession, 
Hell-Ville. 

DcvERNAY,  planteur,  Diabal- 

EcKMAN,  directeur  de   h  Compagnie 
Franco-Malgache,  Hell-VUle. 

Emeranciknnr,  planteur,  Hell-Ville. 

Er.nest,  forgeron,  Hell-Ville. 

EscuDiER,  horloger,  Hell-Ville. 

FcRMAND  (Veuve)»  planteur,  Amba- 
noro. 

Finette,  sans  profession,  Hell-Ville 

Finette,  sans  profession,  Hell-Vîlle. 

Finette,  Louise,  sans  profession,  Hell- 
Ville. 

FoRTUNi^,  boulanger,  Hell-Ville. 

Ganrt    (Veuve),    institutrice,    Hell- 
Ville. 
MM.  Gaston,  D.,  planteur,  Voririky. 

Gaston,  P.,  id. 

Gervais,  employé  de  culture,  Am- 
banja. 

Giraud,  planteur,  Saoulany. 

GouRviLLK,  couturière,  Hell-Viile. 

Grandmaison,  planteur,  Ampombi- 
lava. 

Grelot  (Veuve),  sans  profession, 
Hell-Ville. 

Grondin,  boulanger,  Hell-Ville. 

Groslambert,  planteur,  Hell-Ville. 

GiiiGHARD,  représentant  de  commer- 
ce, Hell-Ville. 

GuiLLONT,  Laure,  sans  profession, 
Hell-Ville. 

Helluy,  charpentier,  Hell-Ville. 

Herscher,  représentant  de  commer- 
ce, Hell-Ville. 

HoAREAU,  planteur,  Hell-Ville. 

Hoarëau-Desruisseaux,  planteur, 
Hell-Ville 

Hoareau-Desri^isseaux,  Lucie,  sans 
profession,  Hell-Ville. 

Hoareau-Desruisseaux,   Nelly,    sans 
profession,  Hell-Ville. 
MM.  HoAREAu,  Emmanuel,  boulanger,  Hell- 
Ville. 

HuET,  planteur,  Hell-Ville. 

HuET,  restaurateur,  Hell-Ville. 

Jauffret,  commissionnaire  planteur, 
Hell-Ville. 

Juge,  comptable  de  la  Compagnie 
Franco-Malgache,  Andasi-Be  (Gran- 
de-Terre). 

Kriesel,  agent  dWaires,  Hell-Ville. 

Laffleur,  maçon,  Hell-Ville. 

Laffont,  ajçent  d'affaires,  Hell-Ville. 

Lafossk,  Camille,  sans  profession, 
Hell-Ville. 

Lafosse  Louise,  sans  profession,  Hell- 
Ville. 
M"«  Lalais    (Veuve),    sans     profession, 
Hell-Ville. 


M"* 
M. 

M- 

MM. 

M-' 

M»* 
MM . 


M>i 


M" 


M-' 
MM 


W*  Lalais,  sans  profession,  Hell-Ville. 

Laurent,  Claire,  s.  p.,  Hell-Ville. 
MM.  Laurent,  Germain,  employé  au  greffe 
(Hell-Ville). 

Laurent,  Joseph,  s.  p.,  Hell-Ville. 

Lavaivre,  a.,  colon,  Malilio  (Grande- 
Terre). 

Lava  ivre,  J.,  colon,  Malilio  (Grande - 
Terre). 

Leclèrr,  colon,  Antsapana  (Grand^ 
Terre). 

Legras,  planteur,  Ampombilava. 
M"«  Leauprez,  s.  p.,  Hell-ViUe. 
M.  Logamus,  industriel,  planteur,  Pas- 
sandava. 
M"«  Louque-Olivrv    (V»«),  planteur,  Vori- 
riky. 
MM .  Mainguy,  colon,  Marotoalano,  G^and^ 
Terre. 

Maillot,  planteur,  Hell-Ville. 

Mangeau,    docteur,    planteur,  Hell- 
Ville.     • 

Mercher,  J.,  planteur,  Fascène. 

Mercher,  p.,  id. 

Mercer,  T,  id. 

Mbrsanne,  industriel,   planteur,  An- 
drodoatra. 

Mersanne  (Veuve)  s.  p.,  Androdoalra. 

Millot,  planteur,  Andasibe    Grande- 
Terre. 

MoNTREUiL,  Camille,  colon,  Hell-Ville. 

Montreuil,  Pierre,  id. 

MoRRAU  Ulysse,  planteur,  Hell-Ville. 

MoREAU,  Veuve,  professeur  de  musique 
Hell-Ville. 

MoREAU,  couturière,  Hell-Ville. 

Nativelle,  journalier,       id. 

Payet,  charpentier,  id. 

Phil.\gor,     mécanicien,     Andasi-Be 
(Grande-Terre  J. 

Poire,  charron,  Hell-Ville. 

RandondkS'-Am.\nd,  agent  de  la  Com- 
pagnie  des  Messageries  roaritimeSi 
Hell-Ville. 

RiBEs,  cantinier,  Marolonv  (Grande- 
Terre). 

Rivière,    employé    de     commerce, 
Hell-Ville. 
M"*  Robert,  planteur,  Bcbatata. 
M.  RouviER,  ^,  négociant,  Hell- Ville. 
M**  RouviER  (Veuve),  s.  p.,  id. 
M"'  Sabine,  institutrice,         id. 
MM.  Saimbou.  emplové  de  culture,  HcH- 
Ville. 

Sanguinetti.  employé  de  culture,  An- 
tanimandry. 

Sautron,  L.,  employé  de  culture,  Pas- 
sandava. 

Sautron,  P.,  manœuvre,  Hell-Vîlle. 

Savy,  débitant  de  boissons,  Ampam- 
pana  (Grande-Terre). 

Soulange,  domestique,  Grande-Ter- 
re. 

Sylvain,  employé  de  culture,  Grande- 
Terre. 

Valentin,  planteur,  Hell-ViUe. 


M 


MM 


—  437  — 


M-*  VALENTiN,(Veuve),bUnchi88euse,HeU-  ]  MM 

Ville. 
M.  Vital,  préparateur  de  vanille,  Hell- 

Ville. 
M—  VoLiA,(Veuve)blanchisseuse»HeIl-Ville. 
M.  ViOLBT,  id. 

MM.  Xavier,  G.,  charpentier,  id. 

Xavier,  L.,        id.  id. 

Hollandais 
MM.  BoLTEN,  colon,  Bedara. 

LUTCHMANNS,       îd. 

Obelt,  colon,  Antsamala. 

Egyptienne 
!!»•  Barthélémy,  domestique,  Heli- Ville. 

Anglais 

MM.  BoNNEMAisoN,  représentant  de  com- 
merce, planteur,  Heli-Vilte. 
De  Lastblle,  Nemours,  planteur.  An- 

karankely. 
De  Lastelle,  Lionel,  planteur,  Anka- 
rankely. 
M-«  Grandmaison  (Veuve),  s.  p.,  Ankaran- 

kely. 
M.  Haoust,  pécheur,  Hell-Ville. 

Allemands 

MM.  Fribderich,  employé  de  commerce, 

Sardavoay. 
Groth,  employé  de  commerce,  Lo- 

kobe. 
Tritau,  représentant  de  laD.  0.  A.  G., 

Sardavoay. 

Chinois 

MM.  Ah-King, employé  de  commerce,  Hell- 
Ville. 

Ah-Nam,  employé  de  commerce,  Hell- 
•     Ville. 

Aii-Thion,  emplové  de  commerce,  Hell- 
Ville. 

Chan-Mun,  employé  de  commerce, 
Hell-Ville. 

FoNG-PoNNE,  commerçant,  Hell-Ville. 

Hune  Léon,  emplové  de  commerce, 
Hell-Ville. 

Thon,  emplové  de  commerce,  Hell- 
Ville. 

Indiens  et  Anjouanais 

MM.  Abdouloncine,  employé  de  commer- 
ce, Hell-Ville. 

Abdouloncinb,  Alibay,  employé  de 
commerce,  Hell-Ville. 

Abdouloncène-Assanaly,  employé  de 
commerce,  Hell-Ville. 

Abdouloncène-Karimdjy,  employé  de 
commerce,  Hell-Ville. 

Abdoulongène-Moula-Moussadjy,  em- 
ployé de  commerce,  Hell-Ville. 

Abouôon-Boudalaye,  commerçant. 

AcHiM  Tayb,  coiffeur,  Ambanoro. 


.  A  DAM JY  Moussaojy,  Commerçant,  Hell- 
Ville. 

Adam  Omar,  commerçant,  Ambanoro. 

Adamjy-Validjy,  employé  de  commer- 
ce, Hell-Ville. 

Aib  Dossa,  employé   de  commerce, 
Ambanoro. 

Alarakia  Lada,  employé  de  commer- 
ce, Ambanoro. 

Alibaye,  employé  de  commerce,  Am- 
banoro. 

Alibaye  Daoud,  commerçant,  Amba- 
noro. 

Alibaye  Djivandjy,  commerçant,  Am- 
banoro. 

Alibaye  Nourbaye,  commerçant,  Hell- 
Ville. 

Alibaye  Karimojy,  commerçant.  An- 
doaiie. 

Amady  Abdallah,  boucher,  Hell-Ville. 

Amady  Baghiry,   commerçant,    Hell- 
Ville. 

Amady-Ben  Abdalbak,  boucher,  Hell- 
Vllle. 

A  miss  Y,  commerçant,  Andavakotoko. 

Amsay  Dramisy,  employé  de  commer- 
ce, Ambanoro. 

Amsray   Rantsor,  bijoutier,  Amba- 
noro. 

Ary  Dcossy,  employé  de  commerce, 
Ambanoro. 

AssANALY  Alibaye,  employé  de  com- 
merce, Ambanoro. 

AssANALY  Djapardjy,  ferblantier,  Am- 
banoro. 

AssANALY     Ibramdjy,     Commerçant, 
Hell-Ville. 

Assanaly  Mamoud  Baye,  employé  de 
commerce,  Ambanoro. 

Assanaly  Moula  Isadjy,  employé  de 
commerce,  Ambanoro. 

Assany  Bay  Djafardjy,  commerçant, 
Hell-Ville. 

Assany   Bay    Ibramjy,   employé   de 
commerce,  Hell-Ville. 

Atoula  Tailahy,  employé  de  com- 
merce, Ambanoro. 

Badrone  Assanaly,  employé  de  com- 
merce, Ambanoro. 

Batsio    Abdérémane,     commerçant, 
Ambanoro. 

Cansurdine,  employé  de  commerce, 
Hell-Ville. 

Gharifo  Vahy,  employé  de  commer- 
ce, Ambanoro. 

Chei,  boucher,  Andoane. 

Darmodar  .  Amandjy,     commerçant, 
Ambanoro. 

Daodjy  Saldjt,  commerçant,  Amba- 
noro. 

Daodjy  Mamoudjy,  commerçant,  Am- 
banoro. 

Daya  Lagkmi  Dotier,   commerçant, 
Ambanoro. 

Djapardjy  Akxmdjy,  commerçant,  Hell- 
VlUe. 


MM.  Djapardjy   Alibayr,   potier,  Amba- 
noro. 

Djafardjy    Vourrayk,   commerçant, 
Hell-Ville. 

Djenah  Mohamed  Admin,  employé  de 
commerce,  Hell-Ville. 

Djivandjy,  ferblantier,   employé   de 
commerce,  Hell-Ville. 

Djivandjy  IsMALDJY,  employé  de  com- 
merce, Hell-Ville. 

Djiva  Pato,  employé  de  commerce, 
Hell-Ville. 

Djiva  Remtolla,  commerçant,  Amba- 
noro. 

Djivima.  Kandji,  employé  de  commer- 
ce, Ambanoro. 

DossADJY  Okabaye,  Commerçant,  An- 
doane. 

Elias  Bey,  coiflFeur,  Hell-Ville. 

Elias  Mohamed,  potier,  Ambanoro. 

Gandjy  Aridass,  employé  de  com- 
merce, Ambanoro. 

GouLAM    Aly   Kandjy,   employé    de 
commerce,  Andoane. 

GouLAN  GÊNE  Djaffardjy,  employé  de 
commerce,  Hell-Ville. 

Ibramdjy    Gelmandjy,    commerçant, 
Ambanoro. 

Ibrahim,  employé  de  commerce,  Hell- 
Ville. 

Ibrahim  Vourlaye,  employé  de  com- 
merce, Hell-Ville. 

Ibrahim  Ramandjy,  employé  de  com- 
merce, Hell-Ville. 

Ismaldjy,    employé    de    commerce, 
Hell-Ville. 

Imaeldjy  Karmdjy,  employé  de  com- 
merce, Ambanoro. 

Imaeldjy    Mamodaly,    employé    de 
commerce,  Hell-Ville. 

Ismaldjy  Moussadjy,  lampiste,   Hell- 
Ville. 

tssA.  propriétaire,  commerçant,  Hell- 
Ville  . 

IssA  Akabaye,  employé  de  commerce, 
Ambanoro . 

IssouBALY  Alibaye,  employé  de  com- 
merce, Ambanoro. 

IssouBALY    Assanaly,    Commerçant, 
Hell-Ville. 

Kambaye,    employé    de    commerce, 
Hell-Ville. 

Kandjy  Djivarkandass,  commerçant, 
Ambanoro. 

Kandjy  Paraud,  bijoutier,  Ambanoro. 

Kandjy  PiTA  MBA  Y,  coiffeur,  Hell-Ville. 

Karindjy  Alibaye  Moula,  commer- 
çant, Ambanoro. 

Karimdjy  Alibaye,  employé  de  com- 
merce, Ambanoro. 

Karimdjy  Djaffardjy,    commerçant, 
Ambanoro . 

Karimdjy     Djinadjt,     commerçant, 
Ambanoro. 

Karimdjy    Pourbayb,    commerçant, 
Hell-Ville. 


—  438  — 

MM. 


Karihbayb  Pourbatb,  employé  de 
commerce,  Ambanoro. 

KA8S0UB  Alt,  propriétaire,  ArobaBoro. 

Kersan  Katchera,  bijoutier,  Amba- 
noro. 

KiMDY  Herdjb,  employé  de  commerce, 
Ambanoro. 

KiMDY  Karsandas,  employc  de  com- 
merce, Ambanoro. 

KiMDY  Herdjeb,  cuisinier,  Ambanoro. 

LOHAMANDJY   DJIMANDJY,    poUcr,    .^IR- 

banoro. 

LoKOMANDjY  Okabuye,  Commerçant, 
Hell-Ville. 

Mamoud  Bay  Mousbaojy,  commercaDl, 
Hell-Ville. 

Mamoudaly  Aubaye,  employé  de 
commerce,  Ambanoro. 

Mamoudaly  Moula,  employé  de  com- 
merce, Hetl- Ville. 

Mamoudaly  Vatobayb,  employé  de 
commerce,  Hell-Ville. 

Mamoudaly  Nourbayr,  ferblantier, 
Hell-Ville. 

Mamoudbay  Taibjy,  commerçant,  .am- 
banoro. 

Mamondjy  Doadjy,  commerçant,  Am- 
banoro. 

Mamond  Kanjy,  employé  de  commer- 
ce, Ambanoro. 

Mamoudsneinb  Kandjy,  commerçant, 
Hell-Ville. 

Manionaly,  boucher,  Hell-Ville. 

Moula  Celimandjy,  commerçant,  Hell- 
Ville. 

Moula  Gadjibaye,  employé  de  com- 
merçant, Hell-Ville. 

Moussadjy  Adamjy,  employé  de  com- 
merce, Hell-Ville. 

Moussadjy  Alibaye  Moula,  limona- 
dier, Hell-Ville. 

MouàSADJY  Amidjy,  Commerçant,  Am- 
banoro. 

Megdjy  Goulmaly,  commerçant,  Am- 
banoro. 

Naram  Osray,  employé  de  commer- 
ce, Ambanoro. 

Narandass  Lecxmidass,  commerçant, 
Ambanoro. 

Nourbaye  Karimdjy,  commerçant, 
Hell-Ville. 

Nourbaye  Moussadjy,  charroyeur, 
Hell-Ville. 

NouR  Mohamed,  employé  de  commer- 
ce, Ambanoro. 

NouR  Mohamed  Amt,  commerçant, 
Ambanoro. 

OisiRY  BoNiA,  commerçant,  Hell-Villc. 

Osmann  Abder^mane,  employé  de 
commerce,  Ambanoro. 

Panatghon  Ardjy,  employé  de  com- 
merce, Ambanoro. 

Popar  Kessouadjy,  employé  de  com- 
merce, Ambanoro. 

Radjy  Bay  Assombayb,  employé  de 
commerce,  Ambanoro. 


MM.  Radjibaly  ÂKiMDJYyCommerçantfAm 
banoro. 

Ramdjy,  horloger,  Ambanoro. 

Ramtardjy  Kantsoroass,      bijoutier, 
Ambanoro. 

Rantghor  Kara,  bijoutier,  Ambanoro. 

Raoudjy  Kalandjy,  bijoutier,  Amba- 
noro. 

Rasouldjy  Djivandjy,     commerçant, 
Axnbonoro. 


-  439  — 

MM . 


Tadjy  Bay,  employé  de  commerce, 
Ambanoro. 

Taib  Omar,  coiffeur,  Hell-Ville. 

Taib,  emplové  de  commerce,  Hell- 
Ville. 

Taeer,  ferblantier,  Hell-Ville. 

Validass  Dkhéramk,  employé  de  com- 
merce, Ambanoro. 

Validjy  Adamjy,  commerçant,  Hell- 
Ville. 


-  440  — 


Profinee  de  Miyunga 


RER8EI61IE1IE1IT8  GÉOGRAPHIQUES 

Limites.  —  La  province  de  Majunga  est  bornée  au  N.  par  la  Sofia,  qui  la 
sépare  du  cercle  a'Analalava  depuis  son  embouchure  ;  à  i'E.  et  partant  de  la 
Sofia,  la  ligne  départage  des  eaux  deTAmbodivongo  et  de  TA mbongabe  jusqu'à 
la  route  de  Vatobe  à  Mandritsara  ;  cette  route  jusqu'à  TAndranovina,  puis  une 
ligne  longeant  le  pied  E.  des  massifs  Antsirazavavy,  Andani^analiga,  Mahatsinjo 
et  Antsohy  jusqu'à  TAnjombony,  enfin,  de  ce  point  la  frontière  est  marquée  par 
la  ligne  de  parta(;edes  eaux  du  Lovialampy,  de  l'Antsiratsira  et  de  TAnalamailso 
et  rejoint  la  Betsiboka  au  Sud  de  Tllot  en  aval  du  village.de  Sakaizana. 

Elle  est  séparée  au  Sud  des  cercles  de  Maevatanana  et  de  Maintirano  par  une 
ligne  O.-E.  partant  en  aval  de  Sakaizana  et  coupant  TAndranomena  à  son 
confluent  avec  la  Djalaiza.  La  limite  suit  ensuite  la  ligne  de  partage  des  eaux 
entre  la  Betsiboka  et  laMahavavy  jusqu'aux  sources  de  TAmbolodia.  De  ce  point, 
elle  se  dirige  vers  l'O.  pour  couper  la  Mahavavy  au  confluent  de  cette  rivière 
et  de  TAmbja  ;  à  partir  de  Manandrava,  elle  suit  le  cours  supérieur  de  THopy 
jusqu'à  la  source  ae  TAndranomavo  dans  le  mont  Tampoketsa. 

Une  lifçne  droite  relie  cette  source  à  celle  du  fleuve  Manombo,  la  frontière 
longe  ensuite  le  cours  de  ce  fleuve  jusqu'à  une  jonction  faite  par  une  ligne  E.-O. 
à  l'embouchure  de  l'Andragimainly,  tributaire  du  lacTsibirany  au  Manombo,  de 
l'embouchure  de  l  Andrangimainty,  une  ligne  S.-N.  jusqu'au  déversoir  du  lac 
Tsibirahy,  enfin  le  cours  de  ce  déversoir  et  celui  du  Manombo  jusqu'à  son  em- 
bouchure. 

Orographie.  —  Le  système  montagneux  de  la  province  est  composé  de 
quatre  groupes  de  hauteurs  bien  distinctes  : 

Le  premier  groupe  forme  un  massif  peu  élevé  entre  la  baie  de  la  Betsiboka 
et  celle  de  la  Mahajamba.  II  comprend  les  hauteurs  de  Miadaua  et  de  Maeva- 
rano,  passe  Ambatokely  et  Marohogo,  effleure  Amborovy  et  tourne  au  N.  pour 
aller  finir  à  Andrakobaka.  Le  plateau  immense  qui  couronne  ce  massif  a  pour 
point  culminant  le  pic  d'Ambohimira. 

Le  deuxième  groupe  comprend  les  hauteurs  d'Ankarafantsika  et  du  Bongo- 
lava.  Ces  deux  chaînes,  en  prolongement  l'une  de  Tautre,  ont  une  direction  E.-O. 
et  vont  de  la  Betsiboka  au  Bemarivo,  en.Iaissant  entre  elles  la  trouée  de  Bero- 
nono,  par  laquelle  passe  le  fleuve  Mahajamba. 

Les  plateaux  couronnant  ces  chaînes  sont  boisés,  mais  absolument  dépour- 
vus d'eau.  La  largeur  moyenne  de  l'Ankarafantsika,  du  S.  au  N.,  est  de  20  kilo- 
mètres. 

Le  troisième  groupe  comprend  toutes  les  hauteurs  de  la  Betsiboka  entre 
Mahabo  et  Madirovalo.  Leur  point  culminant  est  au  S.  de  Beseva;  elles  déta- 
chent un  contrefort  vers  le  S.,  qui  se  termine  par  le  pic  de  Tsitondroina.  Ces 
hauteurs  vont  mourir  à  l'O.,  sur  le  fleuve  Mahavavy. 

Au  Sud  de  ce  fleuve  se  trouve  le  quatrième  groupe,  (jui  comprend  quelques 
massifs  calcaires  dont  l'altitude  varie  entre  400  et  700  mètres.  Les  plus  impor- 
tants de  ces  massifs  sont  le  Vitanandro  et  le  Mamorotro. 

Celui-ci  remarquable  par  les  formes  étranges  et  imposantes  des  roches  dont 
il  est  formé. 

Quelques  collines,  faisant  partie  d'un  soulèvement  distinct,  vallonnent  le 
pays  longeant  la  côte  entre  Katscpe  et  Boina. 

Hydrographie.  —  Au  N.  de  la  province,  la  Sofia  se  jette  dans  la  baie  de  la 
Mahajamba  près  d'Ampasindava;  ce  fleuve  est  accessible  aux  boutres  jusqu'à 
Ambovongo  et  navigable  pour  une  embarcation  à  vapeur  d'un  faible  tirant  d'eau 


PROVINCE    d.   MAJUNGA 
Eohelia  du     i  soo-oôô 


—  441  — 

jusqu'à  Maroala.  La  Sofia  reçoit  comme  affluent  important  le  Bemarivo,  qui 
passe  à  Port-Bergé,  petit  centre  appelé  à  un  grand  avenir. 

Dans  la  même  baie  se  jette  la  Mahajamba,  qui  traverse  toute  la  province 
après  avoir  pris  sa  source  près  d'Anjozorobe  (province  de  l  Angavo  Mangoro). 
Près  de  son  embouchure  se  trouve  Antsinjomitondraka.  Ces  deux  fleuves 
importants  sont  navigables  pendant  huit  mois  de  Tannée  jusqu'aux  rapides  qui 
se  trouvent  : 

1*  Sur  la  Sofia,  en  amont  d'Ankazomcna  ; 

2°  Sur  la  Mahajamba,  à  Tendroit  où  cette  rivière  se  fraye  un  passage  à  tra- 
vers le  Bongolava. 

Le  Bemarivo  reçoit,  à  droite,  un  gros  affluent,  TAnjobony,  venant  de  la 
région  d'Ambatondrazaka. 

La  Bctsiboka,  le  plus  grand  fleuve  traversant  la  province,  se  jette  dans  la 
mer  à  Mcijunga.  Il  est  navigable,  en  toute  saison,  jusqu'à  Marololo,  et,  pendant 
quelques  mois  de  Tannée,  jusqu'à  Maevatanana,  pour  les  canonnières  assurant  le 
service  fluvial  de  ce  point  à  Majunga.  Son  bassin  atteint  la  région  de  TImerina, 
jusqu'au  delà  de  Tananarive,  par  la  vallée  de  TIkopa,  son  affluent  de  gauche. 

La  province  ne  contient  pas  de  grands  lacs  :  les  principaux  sont  ceux  d'An- 
kazomena,  d'Itsena,  d'Ampanhy,  dans  le  bassin  du  Bemarivo,  le  lac  Tsiambara, 
entre  Katsepe  et  Boina,  et  le  lac  Bevary,  au  S.  de  TAnkarafantsika. 

POPULATIOR 

La  population  indigène  de  la  province  est  très  variée  et  se  compose  de  Saka- 
lava,  de  Betsileo,  d'Antandrony  ou  Tsimihety,  de  Makoa,  de  Comoriens  et 
dlndiens. 

Les  Sakalava  sont  principalement  établis  dans  les  bassins  de  la  Betsiboka  et 
de  la  Mahajamba.  Ils  forment  avant  tout  un  peuple  pasteur. 

Les  Betsileo  sont  très  nombreux  ;  ils  furent  introduits  comme  esclaves  par 
les  Hova.  A  présent,  ils  se  sont  groupés  sur  certains  points,  TsinjomitondraKa, 

f>ar  exemple.  Ils  se  sont  attachés  au  sol  qu'ils  cultivent.  Il  subsiste  en  eux,  de 
our  ancienne  condition,  une  docilité  affectée  avec  un  peu  de  dissimulation.  Au 
demeurant,  c'est  une  race  travailleuse. 

Il  en  est  de  même  des  Antandrony  pu  Tsimihety  de  TEst  de  la  province, 
doux,  craintifs,  travaillant  pour  satisfaire  juste  leurs  besoins,  d'ailleurs  assez 
restreints.  Cette  population  est  animée  d'un  très  bon  esprit. 

Un  peu  partout  se  trouvent  des  groupes  de  Makoa,  originaires  de  TAfrique, 
anciens  esclaves,  tranquilles,  laborieux,  mais  souvent  ivrognes. 

A  Majunga,  principalement,  se  sont  fixés  des  Anjouanais  dits  «  Silamo  », 
arrogants  vis-à-vis  des  Malgaches  et  même,  parfois,  des  Européens,  tantôt  domes- 
tiques, tantôt  errants.  Par  contre,  ils  sont  très  intelligents  et  souvent  plus  cons- 
ciencieux que  les  Malgaches. 

Enfin,  un  certain  nombre  de  Sénégalais  et  Haoussas  libérés,  100  environ, 
sont  restés  à  Majunga.  Leur  caractère  est  assez  connu  pour  qu'il  soit  inutile  de 
parler  d'eux.  Le  Silamo  et  le  Sénégalais,  étant  musulmans^  s'enivrent,  en  général, 
moins  souvent  que  les  Malgaches. 

Cette  population  d'indigènes  est  surtout  groupée  dans  les  vallées.  Les  régions 
où  elle  est  le  plus  dense  sont  celles  de  Marovoay,  Ambato,  Tsinjomitondraka, 
Soalala,  la  vallée  du  Bemarivo,  Ankazomena. 

La  population  indigène  de  la  province  de  Majunga,  oui  était  en  1903  de 
34.382  habitants,  s'élève,  d'après  les  derniers  recensements  enectués  à  la  fin  de 
Tannée  1904,  à  53.680,  soit  une  augmentation  de  19.298  motivée  par  le  rattache- 
ment du  district  de  Soalala  à  la  circonscription  de  Majunga. 

Les  53.680  individus  se  divisent  en  11  races  ou  tribus  différentes,  réparties 
comme  le  montre  le  tableau  ci-après  : 


RACES 


Sakalava 

BeUikeo 

Makoa 

Hova 

Comorient,  Anjouanais 

Ttimihety 

Antaimorona 

AnUlaotra ^ 

Sihanaka 

Africains 

Totaux.  . . 


lAJUnfiA 


4.135 

1.731 

1.815 

304 

714 

300 


99 


8.998 


lAIOVOAY 


3.409 

5.672 

1.998 

1.395 

3U0 

■ 

405 

377 


19.156 


POIT-BEUI 


3  500 

1.100 

1   !S01 

304 

■ 
7.742 

» 

505 


lt.353 


SOALALA 


13.949 

3.700 

160 

1.065 


18.174 


TOTAn 


24.S93 
7.9n3 
8.014 
9.003 
1.014 
7.719 
605 
.065 

99 


1 


53.680 


La  population  européenne  est  surtout  concentrée  à  Majunga.  Les  districts 
de  Marovoay  et  de  Port-Beraé  comptent  ensemble  60  Européens. 

La  population  delà  vilTe  de  Majunga  est  essentiellement  hétérogène;  elle 
comprend  des  Européens  de  toutes  nationalités  et,  comme  dans  la  plupart  des 
ports,  une  infinité  ae  races  y  sont  représentées,  parmi  lesquelles  la  majorité  de 
celles  d'Afrique. 

Le  recensement  fait  à  la  fin  de  Tannée  1903  a  donné,  pour  la  ville  de  Ma- 
junga, un  total  de  7.908  habitants,  soit  une  augmentation  de  873  habitants  sur 
le  recensement  de  1902. 

Les  Indiens,  répartis  en  quatre  castes  :  Banians,  Borahs,  Sudbis,  Kodjas,  sont 
au  nombre  de  646,  comprenant:  287  hommes,  138  femmes,  112  garçons,  109 
tiUes. 

Les  indigènes,  au  nombre  de  5.362,  comprennent: 

205  Hova,  1.145  Sakalava,  924  Betsileo,  215  Tsimihety,  115  Antaimoroaa, 
200  Betsimisaraka,  1.460  Anjouanais  et  Comoriens,  1.098  Africains. 

On  compte  parmi  eux  2.790  hommes,  1.616  femmes,  489  garçons,  458 
filles. 

Le  tableau  ci-après  indique  la  répartition  de  la  partie  non  indigène  de  la 
population,  qui  s'élève  à  1.260  habitants: 


NATIONALITÉ 


Praoçaifl  métropolitains 

Français  de  la  Réunioo  . . . 
Français  d'autres  colouies. 

Anglais  Mauricteas  

Anglais  d'aatres  colonies  .. 

Allemands 

Autrichiens 

Orecs 

Italiens 

Espagnols  et  Portugaisi 

Danois 

Norv^teoset  Suédois. 

Turcs 

Syriens  et  Egyptiens . 

Japonais 

Chinois 

Indiens 


HOMMBS 


FEMMES 


335 
181 

8 

-25 
o 

6 

« 

68 

10 

1 

1 

4 

5 

5 

1 

14 

371 


81 

164 

5 

i« 

1 

» 
• 
2 
3 
1 


1 
3 
5 

» 
1W 


ENFANTS 


OÀBÇOIfS 


•28 

91 

3 

8 
1 

» 

m 

1 

I 

» 
o 

2 

» 

100 


nLLBS 


36 

97 

3 

10 

» 

m 

3 

m 

3 
3 

06 


TOTAUX 


486 

333 

18 

(55 

« 

74 

13 
7 
1 
4 

11 
9 
6 

14 
684 


Les  militaires  européens  et  indigènes  et  leur  famille  n'ont  pas  été  compris 
dans  les  statistiques  précédentes  :  ils  sont  au  nombre  de  609,  se  répartissant 
comme  suit  : 


—  443  — 


HOMMES 

FRMMBS 

BNPANT8 

TOTAUX 

Français 

997 
105 

11 
70 

g 

18 

317 

- 

Indiflfifenea ■ 

Il  y  a  donc,  au  total,  486  Français  métropolitains,  dont  52  fonctionnaires, 
533  Français  de  la  Bcunion  et  autres  colonies,  dont  25  fonctionnaires,  118  Eu- 
ropéens étrangers  et  783  étrangers  non  Européens. 

SUBDIVISIONS  ADMINISTRATIVES 

La  province  de  Majunga  est  divisée  en  trois  districts  :  Majunga,  Marovoay  et 
Port-Berçé,  plus  le  secteur  de  TAnibongo  et  la  région  de  TAndranoniavo,  pro- 
venant oe  l'ancien  cercle  de  la  Mahavavy,  supprimé  par  arrêté  du  26  mars 
1904. 

Le  district  de  Majunga  forme,  an  point  de  vne  administratif  indigène,  trois 
sous  Kouvernements  :  Majunga  (4  cantons,  37  villages)  ;  Boina-Katsepe  (2 cantons, 
12  villages)  ;  Andranoboka  (3  cantons,  19  villages]. 

Le  district  de  Marovoay  comprend  un  sous-gouvernement  indigène,  divisé 
eosix  cantons,  comprenant  85  villages. 

Au  point  de  vue  de  l'administration  indigène,  le  district  de  Poi*t-Bergé  forme 
un  sous-^ouvernement  indigène,  divisé  en  cinq  cantons  qui  comprennent  en 
tout  115  villages.  L'ancien  district  militaire  de  Soalala,  qui  vient  d'être  rattaché 
à  province  de  Majunga,  n'a  pas  encore  reçu  Tor^anisation  administrative  indi- 
gène conforme  à  celte  des  autres  districts  de  la  circonscription. 

RERSEIGlŒHEirrS  ÉCOIIOIIIQUES 

Agricnltnre.  ~  Entremises  européennes,  —  Les  essais  d'exploitation  agricole 
n'ont  pas  donné  partout  de  bons  résultais  :  cela  tient  en  grande  partie  à  ce  fait 
que  les  colons  sont  arrivés  avec  des  capitaux  insuffisants  et  mal  renseignés  sur 
le  pays  ;  cependant,  il  convient  de  citer  une  véritable  exploitation  agricole  créée 
par  M.  BîUaud,  à  Marohogo,  dans  le  district  de  Majunga,  avec  des  plantations  de 
de  canne  a  sucre,  vanille,  caoutchouc,  cotonnier  ;  le  coton,  dont  la  culture  en 
grand  a  été  tentée  par  ce  colon,  promet  de  donner  d'excellents  résultats^ 

MM.  Sluzanski  et  Germain,  dans  le  district  de  Marovoay,  ont  fait  des  plan- 
tations de  caoutchouc  et  de  cocotiers  ;  dans  le  même  district,  un  autre  colon, 
M.  Dnchemann,  a  particulièrement  été  heureux  dans  la  culture  maraîchère  et 
dans  la  tentative  d  introduction  de  la  vigne. 

La  culture  principale  de  la  région  de  la  Betsiboka  est  le  riz.  Au  point  de  vue 
de  l'exploitation,  le  principal  centre  de  récolte  du  riz  est  la  plaine  de  Marovoay. 
U  surface  cultivée  en  riz  occupe  près  de  13.000  hectares  et  une  étendue  égale 
pourrait  encore  être,  avec  fruit,  consacrée  à  cette  céréale. 

Les  quantités  de  riz  exportés  par  Marovoay  ont  été  ; 

En  1903 1 .666.023  kilos 

En  1904 2.625.727    — 

soit  une  augmentation  de  959.704  kilos  pour  l'année. 

L'exportation  est  faite  par  divei*ses  maisons  indiennes  et  la  Compagnie  Occi- 
dentale. 

Le  raphia,  très  abondant  dans  la  région  entière  et  dans  le  district  de  Port- 
Bergé,  donne  des  produits  assez  importants. 

Le  caoutchouc  actuellement  lait  l'objet  d'échanges  très  actifs  ;  il  est  de 
bonne  qualité  et  très  demandé. 

Les  plus  importantes  concessions  se  trouvent  à  proximité  des  rives  de  la 
Betsiboka,  qui  présente  l'avantage  d'être  navigable  et  facilite,  «lans  des  cou- 


—  441  - 

diùoDS  uniques  peut-être  à  Madagascar,  les  communications  entre  les  divers 
centres  de  production  et  la  ville  de  Majunga,  leur  débouché  naturel. 

La  vallée  de  la  Mahajamba  est  également  fertile,  ainsi  d'ailleurs  que  la 
plupart  des  bords  des  rivières  sillonnant  la  province.  Les  colons  se  porteront 
sur  ces  points  avec  la  même  confiance,  dès  que  les  transports  y  seront  devenus 
plus  faciles  et  plus  économiques. 

Cultures  indigènes. —  La  grande  et  on  peut  dire  Tunique  culture  entreprise 

f>ar  les  indigènes  est  le  riz  :  ils  s'y  sont  adonnes  d'une  façon  presque  exclusive. 
Is  en  font  deux  récoltes,  en  mars  et  en  octobre.  La  première  est  généralement 
supérieure,  mais  c'est  aussi  celle  qui  est  la  plus  exposée  aux  ravages  des  criquets. 
Ils  cultivent  également,  mais  pour  leur  consommation  seulement,  le  manioc, 
la  patate,  qui  réussit  parliculièrement  bien  dans  la  région  fertile  delà  Mahajamba. 
Dans  la  province  de  Majunga,  les  travaux  de  culture,  d'élevage  et  de  récolte 
des  produits  naturels  du  sol  sont  exécutés  à  peu  près  exclusivement  parles  indi- 
gènes. Le  nombre  de  ces  travailleurs  peut  être  évalué  à  6.000,  dont  1.800  Be- 
tsileo  et  400  Makoa,  tous  éleveurs  et  cultivateurs.  Ils  possèdent  plus  de  boeufs 
que  les  Sakalava  et  Tsimihety,  paresseux  et  souvent  intempérants. 

Elevage.  —  Les  colons  propriétaires  de  bœufs  sont  au  nombre  de  37,  dont 
5  de  nationalité  étrangère,  et  possèdent,  entre  eux  tous,  12.0U0  bœufs.  A  part 
MM.  Eudes  et  Psaltis,  ils  ont  leurs  troupeaux  sur  la  Betsiboka  et  dans  le  Borna. 
Il  existe  dans  la  province  118.637  bœufs  recensés,  répartis  comme  suit  : 

Adultes  Veaux  et  Géoisses 

District  de  Majanga 90.543  14.904 

~      de  Maroroay 15.073  10.003 

—  dePort-BerRÔ 34.049  6.197 

—  deSoalala 12.868  4.890 

Total  118.637 

Le  bétail  se  trouve  partout  dans  la  province  ;  en  posséder  est  un  besoin  et, 
en  même  temps,  un  signe  de  richesse  pour  l'indigène  ;  d'autre  part,  les  pâtu- 
rages étant  nombreux  partout,  l'élevage  est  partout  facile. 

Le  principal  marché  d'exportation  est  Marovoay. 

Il  convient  d'ajouter  que  le«  bêtes  achetées  à' Marovoay  viennent  souvent 
d'assez  loin,  même  de  Maevatanana,  Ambato,  etc.  Dans  la\Mahajamba,  où  les 
bœufs  existent  eomparativement  en  plus  grande  Quantité,  les  plus  forts  trou- 
peaux jsont  gi'oupés  à  Amparihy,  Ampasimantera,  Leanja  et  Marosakoa. 

Dans  le  Botna,  les  villages  de  Miadana,  Betsakoa  et  Andranokobaka  sont  les 
centres  principaux. 

L'exportation  des  bœufs,  qui  avait  diminué  en  1903,  a  repris  en  1904  une 
certaine  importance.  Un  vapeur  portugais,  le  Zambéze,  et  divers  vapeurs  de  la 
British  India  ont  embarqué,  pourBeira  etLourenço-Marquës,  un  chiffre  de  bœufs 
relativement  élevé. 

L'élevage  du  porc,  que  les  indigènes  ont  entrepris  dans  tous  leurs  villages, 
pourrait  fournir  un  appoint  sérieux  à  l'exportation.  La  bonne  qualité  des  pâtu- 
rages de  la  Mahajamba  permettrait  aussi  de  tenter  avec  succès  l'élevage  du 
cheval,  du  mulet  et  de  l'âne  ;  ces  deux  derniers  surtout  seraient  appelés  à  ren- 
dre de  très  grands  services. 

Industrie.  —  Entreprises  européennes.  —  I/essor  industriel  de  Majunga 
a  suivi  son  développement  commercial.  11  a  été  favorisé  par  les  ressources  na- 


iqueterie    et  d'une  fabriqi 
ciment. 

Majunga  est,  en  efï'et,  l'une  des  villes  de  la  Colonie  où  l'on  aie  plus  bâti: 
près  de  70  maisons  se  sont  élevées  en  deux  ans  et  le  mouvement  de  construction 
se  continue  activement. 


—  446  - 

L'exploitation  des  bois  d'ébène,  palissandre,  korobv,  nato»  a  donné  nais- 
sance &  plusieurs  scieries  mécaniques.  La  vallée  de  la  Mahajamba,  oui  est  parti- 
culièrement riche  en  forêts,  pourrait  permettre  le  développement  d  importantes 
exploitations  forestières,  le  jour  où  des  voies  de  communication  la  mettront  en 
relations  avec  un  point  de  la  côte. 

Toutes  les  rivières  ont,  dans  leur  haut  parcours,  des  chutes  d'eau  dont  la 
force  motrice  pourrait  être  utilisée  par  des  scieries,  qui  débiteraient  sur  place  les 
essences  du  pays. 

Le  raphia,  qu'on  récolte  en  grande  quantité  dans  toute  la  province,  est  dirigé 
vers  Biajunga;  au  moyen  de  presses,  cette  fibre  est  mise  en  ballots  pour  faciliter 
son  exportation. 

A  proximité  de  Majunga,  la  Compagnie  occidentale  de  Madagascar  possède 
d'importants  ateliers  mécaniques  à  Amboaniho  :  elle  se  propose  d'y  créer  une 
tannerie,  une  huilerie,  une  fabrique  de  chaux  et  de  ciment.  En  outre,  tant  à 
Majunga  qu'à  Amboaniho,  cette  compagnie  possède  des  décortiçiuetirs  à  vapeur 
pour  le  riz,  une  scierie  mécanique,  une  oriaueterie  et  des*  machines  à  glace. 

Une  autre  usine  à  glace,  également  établie  k  Majunga,  travaille  avec  le  même 
succès. 

Mines.  —  Aucune  recherche  sérieuse  de  gisements  miniers  n'a  encore  été 
entreprise  dans  la  province  de  Majunga,  sauf  sur  les  terrains  de  la  Compagnie 
occidentale,  et,  cependant,  un  vaste  champ  est  ouvert  aux  explorateurs  dans 
les  vallées  du  Kamory,  du  Kimangony,  de  Mampikomy,  etc.,  tout  le  long  de  la 
chaîne  du  Tampoketsa.  La  présence  de  Tor  d'alluvion  a  été  reconnue  dans  toute 
cette  région,  et  il  n'est  pas  douteux  qu'il  n'ait  son  origine  dans  la  chaîne  pré- 
citée. On  rencontre  fréquemment,  dans  l'Est  de  la  province,  des  calcédoines  de 
grande  dimension,  qui  pourraient  être  utilisées,  des  pierres  de  lune,  et  le  nom- 
bre de  débris  de  stalactites  siliceuses  que  l'on  découvre  partout  est  un  indice 
probable  de  la  présence  des  opales. 

M.  Nobcrt,  établi  dans  la  région  de  Mampikomy  depuis  1896,  y  a  opéré  des 
recherches  et  trouvé  de  l'or  de  bonne  qualité  en  paillettes  minces.  Jusqu'à  pré- 
sent, il  est  seul  à  explorer  cette  ré§[ion  incontestablement  aurifère  et  dont  cer- 
taines parties  pourraient  être  étudiées  sérieusement.  Quelques  traces  d'or  ont 
été  trouvées  dansla  latérite  à  Analamandrotra,  surlarivegauche  de  la  Betsiboka. 

Il  a  été  délivré,  en  4904,  trois  permis  de  recherches. 

Le  fer  abonde  dans  tout  le  Bongolava  et  le  Tampoketsa  ;  il  n'a  pas  été 
trouvé  trace  d'autres  métaux,  à  part  le  manganèse. 

La  province  est  riche  en  matériaux  de  construction  d'excellente  (|ualité, 
calcaire,  plâtre,  dolomies.  La  terre  à  briques  est  néanmoins  de  qualité  inférieure, 
l'argile  étant  fortement  chargée  de  magnésie  provenant  de  la  décomposition 
des  dolomies. 

Drsamas  assez  importants  de  gypse  existent  dans  la  chaîne,  entre  Miadana 
et  Marohogo  ;  cette  dernière  renferme  également  des  fossiles  très  curieux. 

I/industrie  indigène  consiste  simplement  dans  la  fabrication  de  poteries,  à 
Marovoay  et  aux  environs  de  cette  ville  ;  dans  la  confection  de  tissus  de  raphia, 
à  l'E.  de  la  province.  De  rares  indigènes  se  livrent  aussi  à  l'extraction  du  sel, 
en  quelques  points. 

Commercé.  —  La  province  de  Majunga  peut  être,  au  point  de  vue  économi- 
que, divisée  en  trois  régions  bien  distinctes  :  la  région  côtière,  la  région  de 
Marovoay  et  la  région  de  la  Sofia  et  de  la  Mahajamba. 

i^  La  région  cfttière,  qui  comprend  les  ports  de  Boina,  Katsepe,  Ampasi- 
niarina,  Marosakoa,  Ambenja,  Tsinjomitondraka  et  Ampasindava,  exporte  prin- 
cipalement des  caoutchoucs,  de  la  cire,  des  cuirs,  de  l'ébcne  et  autres  essen- 
ces précieuses,  du  raphia  et  des  bois  communs. 

Caoutchoac       Cire  Cuirs  Ébène  Raphia    Bois  comrouDS 

1M3 16.525  k.      4.535  k.  5.310  k.        16. -300  k.        36.777  k.        1S0.600  k. 

1904  (!•'  semestre). . . .        aO.^OO  k.      4.933  k.         6.700  k.       11.700  k.       53.950  k.       107.498  k. 


—  446  - 

2*  La  région  de  Marovoay  est  exploitée  par  d^asses  nombreux  colons.  C'est 
un  marcké  sérieux  où  les  produits  affluent  de  fort  loin  et  qui  reçoit  même  par 
voie  de  terre  une  partie  des  produits  de  la  vallée  supérieure  de  la  Mahajamba, 
par  Mampikomy.  Les  quantités  apportées  à  Marovoay  et  exportées  par  ce  mar- 
ché ont  été  les  suivantes  : 

1903  1904 

RU 1.666.093  k.  9. 685. 777  k. 

Raphia 92.700  tOÎ.T» 

C.aoatchoac 57.610  7«.900 

BoBufi 610  7« 

Il  existe  donc,  h  Marovoay,  un  fort  courant  de  transactions  et  les  chiffres 
fournis  par  ce  marché  entrent  pour  une  grande  part  dans  les  totaux  d'expor- 
tation fournis  par  les  relevés  aouaniers  à  Majunga. 

3*  La  région  de  la  Mahajamba  et  de  la  Sofia  est  fertile,  riche  en  produits 
naturels  et  en  bœufs,  mais  elle  ne  donnera  tout  ce  que  Ton  peut  en  attendre 
que  lorsque  ses  moyens  de  communication  seront  plus  perfectionnés. 

Le  caoutchouc,  la  cire,  les  bœufs  et  les  bois  y  abonaent. 

Par  les  seuls  ports  de  Tsinjomitondraka  et  Ampasindava,  cette  région  a 
exporté  : 

Gaoatchoue  Cire  Raphia 

1903 93.600  k.  15.459k.  16  300  k. 

1904 99.395  8.900  35.995 

Gomme  on  le  voit,  il  y  a  là  aussi  une  très  grosse  augmentation  de  trafic,  eu 
1904,  sur  Tannée  précédente. 

D'une  façon  générale,  les  exportations  réelles  ont  dépassé,  au  cours  de  1904, 
les  exportations  de  1903. 

Le  riz,  notamment,  présente  pour  1904  une  augmentation  de  960  tonnes  s«ir 
les  exportations  de  Tannée  1903.  De  même,  Tébène  a  fourni,  dans  le  premier 
semestre  1903,  une  exportation  de  578.623  kilos  formant  déjà  un  excédent  de 
340.455  kilos  sur  Tcnsemble  de  1902.  Ce  bois  provient  en  grande  partie  de  Main- 
tirano  et  de  Soalala. 

La  province  emporte  dans  le  Sud-Africain  une  moyenne  de  1.000  bœufs  par 
mois. 

\je  raphia  a  été  Tobjet  de  transactions  importantes  :  943  tonnes  ont  été 
exportées. 

Le  caoutchouc  est  en  augmentation  considérable  :  284.214  kilos  en  1904. 

Sur  ces  chiffres,  72.900  kilos  ont  été  fournis  par  Marovoay,  où  la  qualité  e^t 
supérieure  et  atteint,  bnite,  le  prix  de  5  fr.  50  le  kilo. 

l^s  peaux  de  bœufs  et  la  cire  sont  exportées  en  quantité  notable  et  achetées 
principalement  par  Hambourg. 

Les  prix  du  fret  par  boutres  des  différents  points  de  la  côte  à  Majunga  sodL 
plus  ou  moins  élevés,  selon  la  nature  de  la  marchandise  et  son  encombrement. 

Pour  le  riz  et  le  caoutchouc,  ils  sont  les  suivants  : 

Tulear 95  à  40  fr.  00  /  De  Marovoay  à  Majunga 

Morondara 90  4  80  00  (  Par  boutreje  fret  eside  5  francs  la  toonede  rii 

Tsimanandrafozana 90  à  30  00  l      et  30  francs  *.a  tonne  de  raphia. 

Maintirano 90  00  I  Sur  les    chalands  de   la  Compagnie  occiden- 

Soalala 10  00  I     taie,  les  prix  sont  lea  suivants  : 

Boina * 5  00  \          là       95  kilos  :    1  franc  la  tonne. 

Marosakoa 1  50  i         95  à     100    id.      90            id. 

Arobenja 10  00  f       101  à  l.UOO    id.     15            id. 

Analalava 19  50  I   Au-dessus  d'une  tonne  :  7  fr.  50  la  tonne- 

Nossi-Bé 15  00  ^  Raphia  :  90  francs  la  tonne. 

Le  comnierce  d'importation  subit  une  baisse  qui  est  corrélative  à  la  hausse 
constatée  dans  le  commerce  d'exportation.  La  province  tend  de  plus  en  plus  à 
se  suffire  à  elle-même.  C'est  ainsi  que  le  riï  importé  a  progressivement  diminnê 
d'une  année  à  l'autre. 

Les  bois  bruts  sont  en  diminution  de  près  de  1.000  tonnes,  parce  que  les 
constructions  en  pierre  se  généralisent  à  Maiunga  et  que  le  peu  de  bois  utilise 
est  pris  dans  le  pays  même.  L'importation  des  fers  ouvrés  a  également  dimi- 
nué, par  suite  de  linstallation  à  Majunga,  dans  les  ateliers  Balauze,  de  machines- 


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outils  perfectionnées  qui  font  subir  au  fer  brut  toutes  les  transformations 
industrielles  demandées. 

Les  savons  ont  aussi  diminué,  mais  cela  tient  à  la  faveur  dont  jouit  main- 
tenant sur  la  place  le  savon  fabriqué  à  Nossi-Bc.  Les  briques,  fabriquées  dans  la 
province  par  des  industries  privées,  semblent  devoir  remplacer  complètement 
celles  de  France;  là  encore  1  importation  de  cet  article  se  trouve  supprimée. 

Quant  aux  autres  matières,  telles  ({ue  la  houille,  le  ciment,  le  pétrole,  le 
café  et  les  sucres,  leur  importation  a  été,  en  i904,  aussi  active  qu'elle  le  fut  en 
1902. 

En  résumé,  la  situation  commerciale  est  bonne  et  il  n'y  a  pas  de  meilleur 
symptôme  pour  l'activité  économique  d'un  pays  que  de  le  voir  tendre  de  plus 
on  plus  à  chercher  à  vivre  de  ses  propres  ressources  et  à  se  suffire  à  lui-même. 
La  province  de  Majunsa  est  entrée  dans  cette  voie,  ainsi  qu'on  vient  de  le  voir, 
et  c'était  là  un  point  aes  plus  importants  à  signaler. 

C'est  de  France  que  vient  la  majeure  partie  des  produits  importés  :  denrées 
d'alimentation,  objets  fabriqués  et  la  plus  grande  partie  des  tissus. 

On  reçoit  d'Allemagne  des  fers,  des  outils  en  fer  et  en  acier,  la  poterie 
de  fonte,  la  faïence  commune,  les  machines  à  coudre,  la  bière,  les  accordéons  ; 
l'Angleterre  expédie,  par  transbordement  au  Havre,  des  tôles  ondulées  et  des 
tissus  ;  la  Norvège  et  la  Suède  fournissent  des  bois  et  des  allumettes  ;  la  Hollande, 
enfin,  également  par  transbordement  au  Havre,  fait  avec  Majunga  un  certain 
nombre  d'affaires. 

Mayotte,  Anjouan  et  les  Comores  envoient,  par  vapeurs  et  par  voiliers,  des 
cocos,  du  sucre  et  des  cordes  en  fibres  de  coco  ;  les  marchandises  importées  des 
Indes  et  de  Zanzibar  se  chiffrent  par  un  total  assez  élevé  :  les  produits  originaires 
de  ces  pays  sont  les  graines,  dont  se  nourrissent  habituellement  les  nombreux 
Indiens  et  Arabes  qui  habitent  Majunga  et  la  côte  Ouest,  ainsi  que  les  beurres, 
les  huiles  de  coco,  de  sésame  et  les  meubles  ;  d'autres  marchandises  provien- 
nent également  des  Indes  et  de  Zanzibar  par  vapeurs  et  par  boutres  de  60  à  130 
tonneaux  ;  mais  elles  sont  d'origines  très  diverses. 

L'Algérie  fournit  la  presque  totalité  du  tabac  importé  à  Majunga  ;  la  Réu- 
nion et  Mayotte  envoient  du  rhum,  la  Nouvelle-Calédonie  du  café  et  la  Cochin- 
chine  du  riz. 

En  1904,  il  a  été  importé  parle  port  de  Majunga 7. 228  et  exporté  4.494  tonnes 
commerciales,  représentant  une  valeur  totale  de  7.613.584  francs  99.  —  Les  ex- 
portations seulcmement  ont  donné  une  plus-value  d'environ  700.000  francs. 

Le  mouvement  du  port  est  des  plus  actiTs:  la  rade  de  Majunga,  qui  est 
une  des  plus  sûres  de  Madagascar,  est  fréquentée  par  une  grande  quantité  de 
navires  de  toutes  nationalités  et  desservie  par  des  lignes  régulières  de  navigation 
qui  mettent  Majunga  en  relations  directes  avec  les  différents  ports  de  la  Colonie 
et  de  la  France,  ainsi  qu'avec  l'Allemagne,  l'Angleterre  et  le  Sud  de  l'Afrique. 

Ces  différents  services  sont  assurés  par  : 

!•  Les  Messageries  Maritimes,  dont  le  courrier  postal  passe  à  Majunga  les  1" 
(venant  de  France)  et  23  (rentrant  en  France)  de  chaque  mois. 

2*>  L'annexe  des  Messageries  Maritimes,  deuxième  courrier  postal,  corres- 
pond, par  transbordement  à  Diego,  avec  le  courrier  régulier  Marseille- A den- 
Héunion-Maurice,  qui  arrive  à  Diego  le  13  de  chaque  mois.  Le  courrier  annexe 
dessert  toute  la  côte  Ouest,  depuis  Diego,  jusqu'à  Tulear  ;  il  remonte  ensuite  de 
Tulear  vers  Diego,  où  il  arrive  le  4,  pour  correspondre  avec  le  courrier  régulier 
qui  quitte  Tamatave  le  2  ou  le  3. 

3^  La  Compagnie  Havraise  péninsulaire,  qui  touche  une  fois  par  mois. 

Les  Chargeurs  Réunis  font  également  une  escale  mensuelle,  les  vapeurs  de 
D.  0.  A.  G.  ne  viennent  plus  régulièrement  comme  autrefois  ;  ils  ne  touchent  a 
Majunga  que  lorsqu'ils  ont  un  fret  assuré. 

Enfin,  des  vapeurs  anglais  viennent  régulièrement  tous  les  mois,  pour  charger 
des  bœufs  à  destmation  de  l'Afrique  du  Sud. 


—  448  — 
REHSKIGHKHIUlTfl  GtHÊBàUX 

La  Compagnie  occidentale  assure  le  service  des  transports  fluviaux  de 
Majunga  à  Maevatanana,  au  moyen  de  neuf  grandes  canonnières,  et  de  Maeva- 
tanana  à  Tananarive,  celui  des  transports  terrestres. 

Un  service  régulier  et  hebdomadaire  de  canonnières  relie  Marovoay  à  Ma- 
junga et  des  boutres  voyagent  journellement  entre  ces  deux  points. 

Le  service  et  les  prix  de  la  Compagnie  occidentale  sont  les  suivants  : 

Départ  de  Majunga  :  le  jeudi,  à  la  marée  basse. 

Retour  de  Marovoay  :  le  samedi,  à  la  marée  haute. 

1"  classe  :  aller,  10  francs  ;  aller  et  retour,  15  francs. 

2«  classe  :  aller,  2  fr.  50. 

Marchandises:  15  francs  la  tonne  au-dessous  d'une  tonne;  7  fr.  50  pour 
plus  d'une  tonne. 

Le  trajet  s'effectue  en  5  ou  6  heures  suivant  la  durée  de  larrét  à  Amboaniho, 
siège  de  la  Compagnie  occidentale. 

Les  canonnières  de  la  ligne  sont  confortables  ;  elles  possèdent  salon  et  cuisine 
à  bord. 

Quant  aux  routes  terrestres,  elle  ont  été  aménagées  dans  la  mesure  du  pos- 
sible. Il  n'y  a  pas  d'hôtel  à  Marovoay,  mais  trois  des  principaux  commerçants  de 
détail  tiennent  café  et  on  y  trouve,  à  peu  près  aux  mêmes  prix,  toutes  les  denrées 
et  objets  du  commerce  de  Majunga. 

Pour  se  rendre  de  Majunga  à  Port-Bergé,  il  y  a  deux  voies  :  la  première,  qui 
est  la  plus  pratique,  consiste  à  se  rendre  directement  de  Majunga  à  Tsinjomiton- 
draka.  Le  voyage  en  fîlanjana  dure  deux  jours  et  demi.  Le  second  consiste  à 
remonter  la  Betsiboka  jusqu'à  Marovoay,  pour  de  là  gagner  Tsinjomitondraka, 
après  deux  jours  de  filanjana.  De  Tsinjo'mitondraka,  on  se  rend  à  Port-Berge 
en  deux  petites  journées.  La  distance  entre  ces  deux  points  est  de  63  kilomètres, 
et,  entre  les  deux,  est  situé  le  village  important  de  Marolopotra,  à  36  kilomètres 
de  Port-Bergé. 

11  n'y  a  pas  de  routes  dans  le  district;  le  sentier  malgache  a  été  débroussaillé  et 
élargi  en  de  nombreux  endroits  et  le  passage  en  filanjana  est  partout  assez  facile. 

Dans  tous  les  principaux  villages,  le  voyageur  trouvera  un  abri  et  pourra  se 
procurer  des  volailles,  des  œufs  et  du  riz  à  de  bonnes  conditions.  Il  n'y  a  pas 
d'hôtel  dans  le  district  et  le  passager  devra  être  approvisionné  de  tout  ce  qui 
est  indispensable  à  la  nourriture  et  au  couchage.  11  n'y  a  pas  de  bureau  de  poste 
ni  de  télégraphe,  mais  les  lettres  peuvent  être  déposées  a  Tsinjomitondraka  et 
à  Port-Bergé,  qui  sont  des  relais  postaux  du  courrier  bi-mensuel  Majunga-Man- 
dritsara.  Ln  courrier  relie  Analalava  à  Port-Bergé  deux  fois  par  mois. 

Il  n'y  a  pas  de  médecin  dans  les  districts  de  Marovoay  et  de  Port-Bergé  et 
on  doit  se  rendre,  en  cas  de  nécessité,  à  l'hôpital  de  Majunga. 

A/ain-d'œuvre, —  Le  recrutement  des  travailleurs  présente,  dans  l'intérieur 
de  la  province,  plus  ou  moins  de  difficultés,  suivant  les  divers  éléments  de  po- 
pulation indigène  auxquels  on  s'adresse. 

Les  Makoa  et  les  Betsileo,  en  leur  qualité  d'anciens  esclaves,  ont  été  habi- 
tués à  travailler  pour  autrui  et  le  font  encore  volontiers.  Mais,  à  présent,  ils 
sont  presque  tous  propriétaires  et  se  préoccupent  avant  tout  d'entretenir  leurs 
terres*.  Ils  acceptent  dimciiement  un  travail  prolongé  et  ne  contractent  pas  d'enga- 
gements. Pour  des  travaux  de  courte  durée,  ils  sont  bons  et  peu  exigeants. 

Les  Sakalava  subissent  et  considèrent  d'ailleurs  tout  travail,  en  particulier 
celui  de  porteur,  comme  dégradant;  on  ne  peut  trop  compter  avec  eux  sur  le 
respect  des  engagements  pris.  On  peut,  toutefois,  les  employer  à  des  travaux  ou 
à  des  fonctions  n  exigeant  pas  un  effort  soutenu.  Dans  un  chantier,  il  est  absolu- 
ment nécessaire  de  les  surveiller  et  de  bien  les  encadrer.  Livrés  à  eux-mêmes, 
ils  restent  oisifs. 

Les  Tsimihety  n'ont  pas  encore  été  en  contact  avec  les  colons  européens. 
Dans  la  région  de  Port-Bergé,  où  ils  résident,  il  n'y  a  pas  eu  d'essai  d'entreprise 
ou  de  recrutement  de  travailleurs.  Comme  porteurs,  ils  s'offrent  volontiers,  à 


—  449  - 

condition  de  ne  pas  s'éloigner  de  leur  village  ;  en  tous  cas,  ils  respectent  les 
engagements  pris. 

'  A  Majuuj^a  même,  les  Makoa,  Anjouanais,  Gomoriens  et  Malgaches  venus 
d'antres  parties  de  nie  s'emploient  volontiers  sur  les  travaux,  au  prix  moyen 
de  i  fr.  50  par  jour  pour  les  manœuvres  et  de  2  fr.  50  pour  les  contremaîtres 
ou  ouvriers  de  profession.  Plusieurs  de  ces  derniers  réclament  même  des  salaires 
plus  élevés,  notamment  les  maçons  et  les  charpentiers  ;  quelques-uns  sont 
assez  habiles.  Dans  Tintérieur,  il  est  facile  de  se  procurer  des  travailleurs  pour 
un  temps  donné,  mais,  en  général,  la  population  ne  consent  pas  à  s'engager  pour 
une  longue  période  et,  au  moment  des,  travaux  de  culture,  la  main-d'œuvre 
devient  rare. 

Les  Itfdiens  venus  librement  à  Majunga,  à  la  recherche  d'un  travail  manuel, 
appartiennent  à  deux  castes  :  les  Banians  et  les  Borahs  ;  une  troisième  caste,  les 
Kodjas,  se  livre  exclusivement  au  commerce  et  ne  fournit  pas  d'ouvriers.  Les 
premiers  sont  plus  spécialement  pécheurs,  biîoutiers,  blanchisseurs  ;  les  seconds, 
menuisiers,  maçons,  forgerons  ;  ils  rendent  ne  bons  services  et  leurs  employeurs 
en  sont  généralement  contents. 

Les  coolies  indiens  venus  de  Pardenbar  ont  donné  une  excellente  main-d'œuvre. 

Les  compagnies  de  navigation  ont  introduit  60  Somalis  qui  exercent  leur 
métier  habituel  de  chargeurs  de  marchandises  ;  ils  touchent  un  salaire  de  trente 
francs  par  mois,  plus  une  ration  journalière.  Ce  sont  de  bons  travailleurs,  en 
général  fort  doux. 

La  main-d'œuvre  européenne  ou  assimilée  comprend  : 

^1  Français; 
64  étrangers,  dont  10  Italiens  ; 
97  personnes  d'origines  diverses. 

Les  très  bons  ouvriers  gagnent  jusqu'à  12  et  15  francs  par  jour  ;  les  ouvriers 
ordinaires,  de  7  à  8  francs  ;  les  manœuvres,  de  4  à  5  francs.  Les  contremaîtres 
font  totalement  défaut. 

l^  navigation  trouve  aisément  de  bons  marins  chez  les  Gomoriens,  les 
Zanzibarites,  les  indigènes  de  Nossi-Bé  et  même  les  Indiens.  Les  gages  varient 
entre  25  et  40  francs  ;  on  rencontre  d'excellents  patrons  parmi  ces  indigènes  ; 
plusieurs  villages  sakalava  de  la  côte  fournissent  aussi  de  bons  marins. 

La  flottille  a  pu  former  des  mécaniciens  indigènes  suffisants  pour  la  conduite 
des  machines  ;  leurs  gages  s'élèvent  jusqu'à  75  francs  par  mois,  plus  la  nourriture. 

En  résumé,  la  main-d'œuvre,  à  Majunga,  suffit  numériquement  à  satisfaire 
les  besoins  actuels  ;  le  prix  en  est  assez  élevé,  en  raison  de  la  concurrence.  Dans 
l'intérieur,  la  main-d'œuvre  est,  certes,  plus  difficile  à  recruter  ;  pourtant, 
aucune  entreprise  n'a  échoué  faute  de  travailleurs,  chaque  fois,  surtout,  qu'il 
leur  a  été  offert  un  salaire  raisonnable  etau'ils  ont  été  traités  humainement.  Les 
gardiens  de  bétail  se  trouvent  sans  trop  de  aifficuités  ;  la  vie  un  peu  paresseuvse  du 
pasteur  convient  aux  Sakalava,  qui  ne  pensent  pas  déroger  en  gardant  les  trou- 
peaux, tandis  qu'ils  considèrent  encore  le  travail  manuel  comme  une  déchéance 
et  une  besogn  ed'esclave.  Les  ffages  des  gardiens  de  troupeaux  varient  entre  10  et 
25  francs  par  mois  ;  souvent.  Te  eardien  ne  reçoit  que  des  vêtements  et  une 
vache  suitée  à  la  fin  de  Tannée  ;  il  doit  toujours  pourvoir  à  sa  nourriture. 

Travaux  publics  et  d'intérêt  généraL  —  La  province  est  pauvre  en  routes  ; 
seule,  l'ancienne  route  militaire,  quoique  endommagée,  est  praticable  en  toutes 
saisons.  Les  autres  voies  ne  sont  que  des  sentiers  frayés  par  les  bourjanes  pen- 
dant la  saison  sèche. 

La  ville  et  le  port  de  Majunga  ont  bénéficié,  au  cours  de  l'année  1904,  d'amé- 
liorations importantes  dues  autant  &  l'initiative  gouvernementale  qu'à  l'initiative 
privée.  Un  quai  et  des  magasins  viennent  d'être  terminés  et  sont  de  nature  à 
faciliter  dans  une  grande  mesure  le  mouvement  commercial,  tous  les  jours  çlus 
actif.  Une  captation  d'eau,  (pi  doit  alimenter  tous  les  quartiers  de  la  ville,  l'éta- 
blissement projeté  d'une  usine  àffaz,  la  construction  d'un  vaste  marché  couvert, 
le  percement  de  grandes  rues  et  l'exécution  de  travaux  divers  depuis  longtemps 

39 


-T^  480  — 

réciamés  dans  Tintérôt  de  rhvgicDC  et  du  confort  de  la  population,  ont  vérita- 
blement transformé  la  ville  de  Majunga. 

Facilités  de  l'existence,  —  Les  pensions,  pain  et  vin  compris,  ne  dépassent 
pas  150  francs  par  mois.  Il  y  a  trois  restaurants  bien  tenus,  d'autres,  plus 
modestes,  où  la  pension  revient  à  90  et  100  francs.  Pour  manger  seul  chez  soi,  il 
idut  compter  sur  une  dépense  de  180  francs,  cuisinier  compris  ;  plusieurs  per- 
sonnes reunies  en  popote  peuvent  se  tirei  d'affaire  avec  120  ou  130  francs. 

Les  prix  des  diverses  denrées  ou  marchandises  sont  modérés  :  toile  blanche, 
1  franc  le  mètre  ;  complet  blanc,  15  francs  ;  barrique  de  vin,  de  100  à  160  franco; 
rhum,  2  fr.  50  la  bouteille  ;  farine,  80  francs  les  100  kilos  ;  pain  de  bonne  qualité, 
0  fr.  50  le  kilo  ;  pétrole,  0  fr.  70  le  litre  :  sucre,  1  franc  le  Kilo;  bœuf  ,gras,  de 
90  à  120  francs  ;  Wuf  gnis,  à  l'intérieur,  de  60  à  70  francs;  vache,  à/Majunga, 
75  francs  ;  vache,  dans  l'intérieur,  50  francs  ;  le  kilo  de  viande  de  bœuf,  0  fr.  70. 
Les  locations  d'immeubles  étaient,  jusqu'en  1001,  d'un  prix  fort  élevé  ;  une 
chambre  non  meublée  se  louait  de  40  à  50  francs.  De  nouvelles  constructions 
ayant  été  faites,  les  prix  ont  déjà  subi  une  baisse  appréciable  j  dans  des  cases  en 
bois  couvertes  de  tôle,  on  trouve  à  louer  des  chambres  au  pnx  de  25  francs. 

Deux  hôtels  meublés  seulement  existent  à  Majunga:  1°  celui  de^  Colonies, 
tenu  par  un  commerçant  grec  qui  ne  peut  mettre  que  six  chambres  à  la  dispo- 
sition des  voyageurs  ;  2®  le  Grand  Hôtel,  construit  récemment  parla  Société  des 
Grands  hôtels  de  Madagascar,  contenant  vingt  chambres  très  confortables. 

Il  faut  donc,  avant  tout,  se  préoccuper  d'un  logement  en  arrivant  à  Majunga. 

Cultes.  —  Il  existe  à  Majunga  une  Mission  catholique. 

Chambre  consultative  de  commerce  et  d'industrie.  —  La  chambre  consulta- 
tive de  Majunga  comprend  un  certain  nombre  de  membres  connaissant  très  bien 
la  province,  ce  qui  a  permis  à  cette  assemblée  de  rendre  des  services  déjà 
nombreux. 

Enseignement.  —  Deux  écoles  communales  mixtes  :  l'une,  réservée  aux 
enfants  européens  et  assimilés,  est  fréquentée  par  soixante  élèves  (35  filles  et  25 
Çarçons)  ;  l'autre,  réservée  exclusivement  aux  indigènes,  compte  environ  200 
élèves  :  l'instituteur  est  malgache.  Une  école  libre,  dirigée  par  les  scRurs  de 
Saint-Joseph  de  Cluny,  compte  60  jeunes  filles  européennes,  créoles,  métis 
ou  malgaches. 

Trois  écoles  existent  à  Marovoay,  une  laïq^ue,  l'autre  catholique  et  la  troi- 
sième protestante  ;  elles  réunissent  en  tout  près  de  200  élcvcî?  ;  il  y  a  des  écoles 
libres  a  Tsinjomitondraka,  Tsinjoarivo,  Marolopotra,  Port-Berge,  Mampinonv, 
dans  le  district  de  Port-Bergé,  et,  enfin,  l'école  de  S'*-Mary,  sur  la  concession  de 
M.  Sluzanski. 

HôpitaL  —  L'hôpital  militaire  de  Majunga  est  une  très  importante  formation 
sanitaire  comprenant  trois  médecins,  dont  un  médecin-major  de  1'®  classe.  La 
construction  de  nouveaux  pavillons  en  pierre  le  rend  très  confortable.  Sa  situa- 
tion sur  la  presqu'île  du  Caïman,  dominant  la  mer  de  près  de  50  mètres,  est 
exceptionnellement  bien  choisie. 

Service  médical.  —  Un  médecin  civil  réside  à  Majunga  et  assure  le  service 
municipal,  la  surveillance  de  l'hygiène  générale  et  la  vaccination  des  indigènes. 

Etablissements  financiers.  —  Il  y  a  à  Majunga  une  succursale  du  Comp- 
toir national  d'escompte  de  Paris"  effectuant  des  mouvements  de  fonds 
considérables,  mais  dont  les  opérations  ne  s'étendent  pas  aux  prêts  sur  hypo- 


proprietaires  des  avantages  sérieux.  Les  opérations,  jointes  à  celles  de  créiiil  et 
de  trésorerie  (escompte,  avances,  ouvertures  de  crédit,  encaissements,  tirages 
dépôts  de  marchandises)  s'étendraient  sur  toute  la  côte  Ouest,  où  il  n'existe  du 
reste  aucune  maison  de  crédit  jusqu'à  Tulear, 

Aspect  général  de  Majunga. —Gyùlcq  aux  nombreuses  constructions  eji  pierre 
très  confortables  qu'elle  possède,  et  dont  le  nombre  s'accroît  chaque  jour,  Ma- 
junga revêt  l'aspect  d'une  ville  mi-européenne,  mi-arabe,  très  coquette  et  fort 


—  451  — 

habitable.  Des  travaux  considérables  de  voirie  et  des  artères  bien  percées  amé- 
liorent chaque  jour  son  cachet  général  et  sa  commodité.  Nulle  part,  d'ailleurs, 
on  ne  rencontre  d'aussi  jolies  et  confortables  habitations  de  pierre. 

Port.  —  La  mise  en  valeur  de  la  province  sera  facilitée  par  son  port,  qui  est 
un  des  meilleurs  de  Madagascar. 

Il  est  éclairé  actuellement  par  deux  feux,  Tun  à  la  pointe  d'Anorombato, 
latitude  S.,  15*  i4'  58*  73  ;  lengitude  E.,  43*  58'  17"  43  ;  le  second,  à  la  pointe 
de  Sable,  latitude  S.,  15"  43' 24"  20;  longitude  E.,  43"  58*^  3"  04.  A  partir  du 
mois  de  février  1902,  le  grand  phare  de  Katsepe,  Tun  des  plus  puissants  de 
1  Océan  Indien,  laUtude  S.,  15"  43'  0"  61  ;  longitude  E.,  43"  53*^  14"  87,  visible  à 
28  milles,  a  complété  très  heureusement  réclairaffe  actuel  et  rend  les  entrées  de 
nuit  extrêmement  faciles.  Ce  phare,  à  feu-éclair  ae  troisième  ordre,  de  seconde 
en  seconde,  est  (îestiné  à  signaler  rentrée  de  la  baie  de  Bombetoka.  Sa  mise 
en  service  date  du  17  février  1902.  La  disposition  de  la  peinture  adoptée  a  été  de 
partager  la  tour,  mesurant  30  m.  45,  en  zones  de  8  mètres  de  hauteur,  qui 
sont  peintes  alternativement  en  blanc  et  en  noir.  Le  phare  est  ainsi  d'une  visibi- 
lité remarquable  et  peut  servir  d'amer  pendant  le  jour. 

Une  bouée,  peinte  en  rouge,  signale  le  point  S.-Ë.  du  banc  de  Narcissus  ; 
une  autre,  peinte  en  noir,  est  placée  sur  la  rociie  Antsahambingo. 

Les  dangers  de  l'entrée  de  la  rade  sont  ainsi  parfaitement  signalés,  et  la  pyra- 
mide de  l'île  Verte  contribue  encore  à  la  sûreté  de  la  navigation.  La  rade  est 
très  sûre,  les  fonds  sont  excellents  et,  à  part  un  clapotis,  quelquefois  assez  fort 
aux  changements  de  marée  et  qui  rend  le  mouvement  des  embarcations  un 
peu  pénible,  le  mouillage  est  parfait.  L'eau  est  pou  abondante,  mais,  en  1904, 
une  conduite  amènera  en  ville  l'eàu  des  sources  d'Ambobokakcly  et  une 
prise  sera  établie  à  proximité  du  wharf. 

11  est  probable  gue,  par  sa  situation  à  l'entrée  d'une  des  principales  vallées  de 
Tile,  par  sa  proximité  de  la  côte  d'Afrique,  par  la  richesse  de  1  hinterland  des 
vallées  voisines,  Majunga  est  appelé  à  rester  le  principal  port  de  la  côte  Ouest. 
D'autres  points,  la  Loza,  la  Mahajamba,  Soaiala,  Tulear,  deviendront  certaine- 
ment, dans  l'avenir,  des  postes  importants,  mais  Majunga,  relié  directement  à 
la  France  par  quatre  services  maritimes  mensuels,  recevra  toujoui^s  les  mar- 
chandises destinées  aux  ports  précités  et  leur  servira,  pour  ainsi  dire,  d'en- 
trepôt. 

En  dehors  de  sa  valeur  propre,  Majunga  profitera  donc  également  du 
développement  du  commerce  de  la  côte.  D'autre  part,  le  commerce  avec  le  Sud 
africain  et  le  réveil  des  affaires  qui  a  suivi  la  fin  de  la  guerre  du  Transvaal  assu- 
rent à  la  côte  Ouest  de  Madagascar  un  avenir  prospère,  si  nos  négociants  veu- 
lent profiter  d'une  situation  exceptionnelle. 

Edifices  publics,  —  Les  principaux  édifices  publics  sont:  la  résidence  et  ses 
bni-eaux,  les  magasins  des  services  administratifs,  la  douane,  le  trésor,  l'arse- 
nal, le  marché,  1  abattoir,  etc. 

Il  convient  d'y  ajouter  un  grand  nombre  de  maisons  particulières  ayant 
très  belle  allure. 

Principaux  hôtels  et  restaui^anU 

Grand  Hôtel,  avenue  du  Colonel-Gillon. 
Café-restaurant  Blum,  avenue  du  Colonel-Gillon. 
Café-restaurant  Mallet,  rue  du  Rova. 
Café-restaurant  de  la  Métropole,  rue  du  Rova. 

Sociétés  commej^ciales  et  industrielles 

Compagnie  Française  :  M.  Herbault,  agent. 

—  Lvonnaise  de  Madagascar:  M.  Vuillerme,  agent. 

—  Marseillaise  :  M.  Mot,  représentant. 

—  Occidentale  de  Madagascar:  M.  Saint-Girons,  directeur. 

—  Française  de  charbonnage  et  de  batelage  de  Madagascçir:  M. 

OrBioi,  directeur. 


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Compagnie  de  batelage   de  la   côte  Ouest  de   Madagascar  :   M.  Tisserand, 

directeur. 
—         Française   d'importation  et  d'exportation  de  la  côte  Ouest  de 
Madagascar  :  M.  Eudes,  représentant. 

r-^«.,x«nr«;oo  «ii««^o«^nc  { I^-  ^-  À-  G.  :  M.  Pfranck,  représentant. 
Compagnies  allemandes  |  ^,3^3^^  ^^  c»«  :  M.  Renier,  ^    id. 

Comptoir  national  d'escompte  de  Paris  :  M.  Maunicr,  directeur. 
Société  Bordelaise  :  M.  Bahans,  représentant. 
Comptoir  Frager:  M  Ducasse,  représentant. 
A.  Lacoste  et  nls  :  M.  Btllaud,  id. 

Moinard  :  M.  Holtz.  id. 

Compagnies  de  navigation 

Messageries  Maritimes  [agence|  :  M.  Langlois,  agent. 
Chargeurs  Réunis  fagence;  :  M.  Sarraute,      id. 

Havrdise  Péninsulaire  (agence)  :  M.  Tisserand,    id. 

Principaux  commerçants  français 

Compagnie  Française. 
MM.  BofFocher,  quincaillier. 

Bodemer,  pharmacien. 

Cadet,  maison  de  détail. 

Gamier,  ^,  maison  de  gros  et  de  détail. 

Barri((uaBd  et  C'*',  meubles,  entreprise  de  menuiserie» 

Jullepinte,  bazar. 

Lavauz,  maison  de  détail. 

Le  Mée,  bazar. 
M°»«  Peytel,    id. 
MM.  Saintier,  directeur  de  la  glacière. 

Sarraute,  négociant  en  bestiaux,  commission. 

Thomann,  glacière  de  Majunga. 

A.-J.  Verne,  pharmacien.  . 

RouBselet,  photographe. 

Jourdil,  id. 

Principaux  commerçants  étrangers 

MM.  Rodopoulos,  Grec,  épicier. 

Frangopouios,  Grec,  maison  de  gros  et  détail,  épicier. 

Dumam,  Turc,  bazar. 

Raggi  frères.   Syriens,  bazar. 

Scopélitis,  Grec,  cafetier. 

Ah-Keng,  Chinois,  épicier. 

Aninos,  Grec,  cafetier. 

Vassilaoos,        id. 

Amad-Kodja,  Indien,  bazar. 

Ismaël-Amode,      id. 


Svathos  Premje,  id. 


M.  le  D'  Bosviel. 


Médecin 


MAROVOAY 


A  75  kilomètres  de  Majunga  se  trouve  Marovoay,  ville  de  3.500  habitants, 
centre  d'approvisionnement  et  débouché  des  produits  indigènes  de  l'intérieur. 

Le  climat  de  Marovoay  est  plus  pénible  à  supporter  aue  celui  de  Majunga, 
mais  les  ressources  en  produits  du  pays  y  sont  plus  consiaérables  et  la  vie  beau- 


—  4S3  — 

coup  moins  chère.  Un  appontement,  constiniil  récemment,  permet  de  débarquer 
facilement. 

La  population  de  Marovoay  se  répartit  comme  suit  : 

Européens  ou  assimilés 43 

Indiens : 340 

Indigènes 3.117 

Marovoay  comprend  de  nombreuses  constructions  en  pierre  et  torchis  dans  le 
quartier  indo-européen,  qui  en  occupe  le  centre.  La  ville  indigène  est  en  deux 
parties,  au  N.  et  au  S.  de  la  ville  européenne.  A  une  demi-heure  de  la  ville  se 
trouve  la  station  d'essais  de  la  côte  Ouest,  but  d'excursion  agréable  et  instructif. 

Le  plan  d'alignement  a  déjà  été  appliqué  pour  les  quartiers  indigènes,  dont 
les  cases  en  raphia  ou  torchis  sont  alignées  sur  de  larges  avenues. 

Les  canonnières  et  les  boutres  accostent  près  de  Tappontement  construit 
sur  la  rivière  de  Marovoay,  accessible  aux  navires  de  50  tonneaux. 

Marchés.  —  Le  petit  marché,  au  Sud,  se  tient  tous  les  jours.  Le  grand  marché, 
au  Nord,  se  tient  le  vendredi.  Les  étalages  sont  couverts.  On  y  trouve  en  abon- 
dance la  viande,  certains  légumes,  suivant  la  saison,  des  poissons  secs  en  quan- 
tité, des  pistaches,  des  poulets,  des  œufs,  du  lait,  etc. 

APERÇU  DB  QUELQUES   PRIX 

Bœaf.lekflo 0  f r.  70       Poulets,  l'^in 0  fr.  60  à  0  fr.  80 

Oie«,Vuoe 5       00       Gbëvres,  Pane 95       00 

Dindons  l'uo 6       00       Porc  gras,  lu o 45       00  à  75       00 

Commerce.  —  Il  n'y  a  pas  d*h6te]  à  Marovoay,  mais  trois  des  principaux 
marchands  de  détail  tiennent  café.  On  trouve  chez  eux,  k  peu  près  an  môme 
prix,  toutes  les  denrées  et  objets  du  commerce  de  Majunga. 

Il  y  a  20  licences  et  311  patentes  dans  la  ville. 

TSINJOMITONDRAKA 

Tsinjomitondraka,  avec  son  annexe  sakalava,  Tsinjoarivo,  forme  un  grou- 
pement indigène  très  important,  a  TembouchUre  de  la  Mahajamba  :  2.000 
nabitants.  Les  troupeaux  de  bœufs  y  sont  nombreux,  de  même  que  les  pâtura- 
ges et  les  rizières.  Deux  écoles  fréquentées.  Deux  commerçants  européens,  neuf 
indiens. 

Ce  point  est  accessible  aux  boutres  en  tout  temps. 

PORT-BERQÉ 

Port-Bergé,  chef-lien  de  district,  est  un  point  de  transit  à  cause  de  sa  situa- 
tion à  la  limite  de  la  navigation  des  boutres  sur  le  Bemarivo,  de  décembre  en 
avril,  et  des  pirogues,  de  juin  en  novembre. 

Un  commerçant  européen,  neuf  indiens,  deux  anjouanais,  une  école  libre. 

Port-Bergé  est  appelé  à  devenir  un  centre  commercial  considérable  pour 
les  importations  et  exportations  de  la  région  de  Mandritsara. 

ADMINISTRATION 

MM.  Moriceaa,  ^,  Q,  administrateur  en  chef  de  2*  classe,  chef  de  la  province. 
Lioneton,  adjoint  de  2*  classe  des  affaires  civiles. 
Delélée-Desloges,  id.  ^ 

Théraud,  écrivain  de  f**  classe  des  afi'aires  civiles. 
Cadet,  chef  de  bureau  de  2"  classe  du  corps  des  comptables. 
Terrentroy,  comptable  de  l***^  classe. 
Folio,  comptable  de  2*  classe. 

Durand  (Dest),  commis  de  2*  classe  du  corps  des  comptables  (Trésor). 
Boisson,  id.  id.  (Voirie). 


—  454  — 

DISTRICT  DE  MAJUNGA 

MM.  BenBch,  adminîslrateur-ad joint  de  2*  classe,  chef  du  district. 
Mavia,  écrivain  de  1"»  classe  des  affaires  civiles. 

DISTRICT    DE  MAROVOAY 

MM.  Mathien,  adjoint  de  i*'®  classe  des  affaires  civiles,  chef  dn  district. 
Savatier,  commis  de  2*  classe  du  corps  des  comptables. 

DISTRICT   DE   PORT-BERGÉ 

M.  Louédin,  administrateur  de  3«  classe  des  colonies. 

DISTRICT  DE    SOALALA 

M.  Hnré,  administrateur-adjoint  de  2*  classe,  chef  du  district. 

Service  judiciaire 

MM.  Préau,  président  du  tribunal  de  l*"*  instance  p.  i. 
Didelot,  procureur  de  la  République. 
Laaold,  juge  suppléant. 
Munich,  greffier-notaire. 
Lafon,  commis-greffier. 
Ifativel,  secrétaire  du  parquet. 
Gavet,  avocat-défenseur. 
Frénaud,  id. 

Largey,  id. 

Rives,  agréé-défenseur. 
Staklin,  nuissier. 

Tré8(n*erie 

MM.  Castel,  commis  de  trésorerie  de  !'•  classe,  ff""  de  payeur. 
Lerosty,  id . 

Basque,  porteur  de  contraintes. 

Service  des  travaux  publics 

MM.  Brisse,  ingénieur  de  !*'•  classe,  chef  du  service. 

Petiteau,  conducteur  de  3«  classe,  régisseur  comptable. 
Iribe,  conducteur  de  4*  classe. 
AUongttO»  contremaître  de  3*  classe. 
Xavier,  surveillant  de  4«  classe. 
Coune,  gardien  de  phare  de  â*  classe. 

Mairie 

MM.  Moriceau,  i^,  ^,  administrateur  en  chef  de  2*  classe,  maire. 
Deléiée-Desloges,  secrétaire. 
Dabreton,  employé. 

Service  de  ta  voirie 

MM.  Âuboorg,  sous-ingénieur  des  travaux  publics,  architecte  voyer. 
La^ache,  conducteur  de  ^^  classe  des  travaux  publics. 
Boisson,  commis  de  3<>  classe  du  corps  des  comptables. 

Cultes 
MM.  Pillard,  supérieur. 
drinel. 
Malenfer,  à  Marovoay. 

Enseignement 

M.  Landeroin,  instituteur  de  5^  classe,  directeur. 
M"^*'  Landeroin,  institutrice  de  5**  classe,  directrice. 


—  4S5  ^ 


Un  instituteur  indigène. 
Une  maîtresse  dé  couture. 


Ecole  des  sœurs  de  SWosejjh-de^luny 

Mère  Anne,  de  la  Présentation,  supérieure. 
SS.  Madeleine,  du  Saint-Cœur  de  >larie. 
André,  du  Calvaire. 

Dowines 

MM.  Goustares,  vérificateur  de  l'«  classe. 

Albert,  vérificateur-adjoint  de  l*""  classe. 
Bouchot,  brigadier  de  i"  classe. 
Bordeaux,  brigadier  de  2"  classe. 
Gilet,  id. 

Arrazeau,  préposé  hors  classe. 
Martin.  id. 

Gristofari,  préposé  de  2'  classe. 
Guelou,  matelot  de  V*  classe. 
Baudet,  préposé  de  l'«  classe. 
Golonna,  id. 

Guilliot,  préposé  de  2*  classe. 
Santucci,  id. 

Degnigne,  préposé  auiciliairc. 
Alies,  id. 

Enault,  id. 

Babet,  id. 

Postes  et  télégraplies 

MM.  Aversein,  commis  métropolitain  faisant  fonctions  de  receveur. 
Peset,  commis  métropolitain  de  l'*  classe. 
Roussel,  id.         de  S""  classe. 

Rodrigue,  commis  local. 
Caster,  id. 

Payet,  id.       • 

Grenier,  mécanicien. 
Ghomette,  surveillant  local. 
Lesenfants,  surveillant  local  de  ">«  classe. 
Pallavicini,  •  id.        de  S^  classe  (à  Marovoay). 

Domaines 

MM.  Vieil,  receveur,  curateur  aux  successions  et  biens  vacants,  sous-conser- 
vateur de  la  propriété  foncière. 
Lezand,  commis  des  domaine-s. 

Service  lopof/raphiqHe 

MM.  Grondin  (Léonce),  géomètre  principal  de  2«  classe,  chef  de  circonscrip- 
tion. 
Dalanconrty  géomètre  de  2«  classe. 
Dnteil,  id. 

Garde  régionale 

MM.  GaiTori,  inspecteur  régional  de  f®  classe,  commandant  la  brigade. 
Falqne,  garde  régional  de  2'  classe. 
Lnccioni,  id.  de  Z""  classe. 

Poulie,  id.         de  4«  classe. 

Police  administrative  et  judiciaire 

MM.  Lakermance,  commissaire  de  police  de  2'  classe. 
Châtelain,  inspecteur  de  i'^  classe. 


—  486  — 

MM.  Bérard,  inspecteur  de  police  de  2«  classe. 

StaUin,  briffadier  de  police  de  l'*  classe  H.  G.,  ff***  d'huissier. 
Lallemand,  brigadier  de  police  de  1*^  classe. 
Meuret,  brigadier  de  police  de  2*  classe. 

CommUsaricU 

MM .  Cartier,  ^,  commissaire  principal  de  3*  classe,  chef  du  service. 
Ride,  commissaire  de  1'*  classe. 
Michaux,  id. 

Service  des  Bureaux 

MM.  Michelot,  officier  d'administratioQ  de  3*  classe. 
Rosier,  commis  de  1'*  classe  du  commissariat. 
Pompée,  commis  de  2«  classe. 

2  caporaux  et  1  soldat  détachés  à  la  section  des  secrétaires  et  ouvriers  du 
.  commissariat,  2  auxiliaires  civils. 

Service  des  magatine 

MM.  Calife,  magasinier  de  2*  classe. 

Marie,  id. 

1  sergent  et  3  soldats  européens  détachés  à  la  section  des  secrétaires  et  ou- 
vriers du  commissariat,  4  auxiliaires  civils. 

Service  de  santé  {HôpUed) 

MM.  Logerais,  médecin-major  de  1'*  classe,  médecin  chef. 
Petit,  médecin-major  de  2*  classe,  médecin  résident. 
Janneauz,  médecin  aide-major  de  l'*  classe,  médecin  traitant. 
Laurent,  pharmacien  aide-major  de  2«  classe. 
Rogeon,  agent  comptable. 
Rauzdnel,  comptable  de  la  pharmacie. 

Port 

M.  Momn,  capitaine  de  port  de  2«  classe. 

Commission  municipale 

MM.  Cavet,  adjoint. 
Mannié,  adjoint. 
Guilgot,  Boyer,  Bodemer,  Bahans,  Rouaaelet,  RazatbTO,  membres. 

Chambre  consultative  de  commerce  et  d'industrie 

MM.  Gamier,  ^, président. 

Guilgot,  BÎalauze,  Verne,  Boifocher,  Vnillerme,  i 

Jourdil,  Bahans,  Oraini,  Herbanlt,  Mannier,      ^menUfres. 

Billand,  Langloia,  Sarraute,  Ifioolid,  ) 

Lioneton,  aojoint  de  2^  classe  des  affaires  civiles,  secrétaire-archiviste. 

Comice  agricole 

MM.  Billand,  président. 

Rouaaelet,  Lar^ey,  Antoni,  Germain,  Slusianski,  membres. 
Lioneton,  adjoint  de  2*  classe  des  affaires  civiles,  secrétaire. 


LISTE  DES  HABITANTS  EUROPÉENS  ET  ASSIMILES 


Français 
MM.  AcHARO,  Charles,  charpentier. 
Adélau>b,  Octave,  cordonnier. 
Adélaidb,  mécanicien. 


mas 


Antrana,  blanchisseuse. 
Alice,  sans  profession. 
AuGR,  Henriette^  sans  profession. 
MM.  Amourdom,  cuisinier. 


—  487  — 


[.  ÀNTiwi,  employé  de  commerce. 

Appold,  charpentier. 

Argillet,  commerçant. 

ARMAND,  négociant. 
M"*  Arigk,  sans  profession. 
MM.  Armanbt,  employé,  C"  Occidentale. 

Arnal,  commerçant. 

Arnouillb,  colon. 

Arrb£gros.  retraité. 

Augustin,  forgeron. 

Angapanaikenaj  retraité. 

AssRNAT,  inffémeur. 

AuGiBH,  C**  ik^cidentale. 

Bahans,  employé  de  commerce. 

Balauzk,  entrepreneur. 

Balthazan,  forgeron. 

Barbe,  GaMel,  conducteur  de    tra- 
vaux. 

Barbb,  Laurent,  charpentier. 

Barbe,  Ernest,  employé. 

Barnabe,  colon. 

Barriquand,  empové  de  commerce. 

Baudry,  peintre  décorateur. 

Basque,  mécanicien. 

Bazirb,  avocat-défenseur. 

M**  Béatrix,  sans  profession. 

MM.  Bbaugbnorb,  charpentier. 

Beauueu,  tailleur  de  pierre. 
M"*  BsAUMARD,  sans  profession. 
MM.  Belle  venue,  employé. 

Bellissent»  employé  de  commerce. 
M**  bENARD,  blanche,  sans  profession. 
MM.  BÉNARD,  Louis^  menuisier. 

Benne,  Frédéric,  commerçant. 

Benne,  Louis,  employé  de  commerce. 

Benoist,  Paul,  agent  des  Messageries 
Maritimes. 

Bbnraro,  charpentier. 

Berger,  blanchisseur. 

Bergeron,  employé  de  commerce. 

Bergon,  cultivateur. 

Bernon,  charpentier. 

Bertrand,  magasinier. 

Besançon,  colon. 
M**  Beurard,  Camille,  sans  profession. 
MM.  Billamour,  prospecteur. 

BiLLAUD,  représentant  de  commerce. 

BiLUER,  mécanicien. 

Blanchay,  employé. 

Blum,  commerçant. 

BoDEMER,  pharmacien. 

BoFFOcniER,  commerçant 

BoQiAMiBR,  maçon. 

BoiRON,  agent  commercial. 

BoiviN,  employé  de  commerce. 

BoNNBAU,  Achille,  dessinateur  (travaux 
publics). 

BoNTOUX,    David,    comptable.   Com- 
pagnie Lyonnaise. 

BoNTOUX,  Camille,  employé  de  com- 
merce. 

BosviEL,  docteur  en  médecine. 

BouRRiLLON,  cultivateur. 

BoYER,  André,  ingénieur. 

BoYBR,  Elie,  charpentier. 


M- 
MM. 


M- 

flM. 


M- 

MM . 


M- 

MM- 
MM. 


BoYER,  Gonzague,  boulanger. 

BoYER,  Léon,  magasinier. 

BoYER,  Fernand,  relieur. 

BoYER,  Aristide,  charpentier. 

BoYER,  gérante  de  magasin. 

BouLAY,  missionnaire. 

Bouvier,  mécanicien. 

Bréda,  id. 

Brizard,  imprimeur. 

Brousse,  puoliciste. 

Brossard,  gardien  de  phare. 

Brunbau,  maçon. 

Brung,  forgeron. 

Bury,  comptable,  C^  Occidentale. 

BuYNiSEï,  capitaine  au  long  cours. 

Cadet,  Félix,  commerçant 

Cajon,  colon. 

Calmbls,  charpentier. 

Camoin,  Paul,  C''  Marseillaise. 

Caratini,  marin. 

C  A  RUER,  mécanicien-ajusteur. 

Carrrt,  employé  aux  travaux  publics. 

Casanova,  employé. 

Cavauer,  employé  de  commerce. 

Cavet,  avocat 

CïtLBSTIN. 

Cerveaux,  maçon. 
Chonbtte,  cordonnier. 
Choppart,  modiste. 
Chot-Plassol,  employé. 
Claude,  boulanger. 
Clerc,  mécanicien. 
Clermont,  charpentier. 
Clunet,  employé,  C*-  Occidentale. 
CoLLiN,  colon.  ' 

COLONNA  DE  LeCA,  COlOtt. 

Combarel,  employé  de  commerce. 
Conte,  employé  de  M.  Gamler. 
CossiN,  sans  profession. 
Coussedière,  entrepreneur  de  travaux. 
Cristofari,  commerçant 
Cristopini,  id. 

Cyprien,  Joseph,  menuisier. 
Cypribn,  Fréoenc,  charbonnier. 
Cyprien,  Auguste,  charpentier. 
Dabreton,  employé. 
D AFRIQUE,  matelassier. 
D AMOUR,  tourneur. 
Darmagnag,  boucher. 
Darpenon,  clerc  d*avocat. 
Darragq,  id. 

Dauphin,  Jean-Baptiste,  employé. 
Dauphin,  modiste. 
Dauphin,     id. 
DÉRAND,  Aimé,  commerçant. 
D^jiAND,  Colipien     id. 
Desghaux,  employé. 
Deshayes,  commissaire-priseur. 
Deshayes,  Joseph,  employé. 
Deshayes,  Louis,         id. 
Despinassb,  charpentier. 
Devaux,  Eugène,  commerçant. 
Devignb,  employé. 
Duoux,  Ant.,  entrepreneur  de  tra- 
vaux. 
Dijoux,  Léon,  apprenti  forgeron. 


—  *•«  - 


MM.  GoT,  colon. 

GOUGIS,  COlOD. 

M—  Grondin,  commerçante. 
MM.  Harhid,  colon. 

Hayert,  retpailé. 

Hkliot,  maçon. 

Hknriquk,  Théodore,  employé. 

Henrique,  Gaston,  Tor^eron. 
*    Herbault,  directeur   de  la  C^  Fran 
çaise. 

Hehmann,  Frédéric,  propriétaire. 

HERvé,  Albert,  maçon. 

HERvé,  Smith,  commerçant. 

Hoareau,  Labrune,  sans  profession. 

Hoarkau,  Aug;uslin,  charbonnier. 
M*'  Hoareau,  Rosina,  blanchisseuse. 
MM.  HouDi^i,  employé  de  bureau. 

HuET,  colon. 

Infante,  écrivain  (Messageries  Mari- 
times). 

Irhange,  menuisier. 

Ikanne,  cuisinier. 

Jasmin,  employé  de  commerce. 

Jean-Baptiste.'  Joseph,  forgeron. 

Jean-Bart,  colon. 

JucouRD,  charpentier. 

JouBN,  représentant  de  commerce. 

.JOURDIL,  id. 

Joviel,  maçon. 
Julien,  Joseph,  charpentier. 
JuLLEPiNTE,  négociant. 
La  DONNE,  maçon. 
Lafite,  forgeron. 
Lagrave,  Joseph,  maçon. 
Lame,  charpentier. 
Laihable,     id. 
Laishar,  mécanicien. 
Lallbmant,  maitre-charpentier. 
Lambert,  typocraphe. 
Largby,  avocat. 
Mum  \r*  Layalle,  commerçante. 
.  La  VIGNE  Stéphen,  maçon. 
Le  Cloireg  restaurateur. 
Lepèvrb,  Rustique,  entrepreneur. 
Lefèvre,  Pierre,  charpentier. 
Lefranc,  agent  de  la  Société  colo- 
niale. 
Le  Hot,  commerçant. 
Le  Maire,  négociant. 
Le  Méb,  employé  de  commerce. 
Lenoir,  colon.  ' 
Lepenvbn,  comptable. 
Lepontoux,  chauffeur. 
Leroux,  employé. 

Levray,  comptable,  €'•  Occidentale. 
Letenon,  ferblantier. 
Lima  RE,  employé  de  commerce. 
Limpan,  fondeur. 
Lin,  forgeron. 
LiziARD,  clerc  d'avocat. 
Lombard,  clerc  d'huissier. 
LouvEL,  employé  de  comptabilité. 
La  vaux,  négociant. 
Mag^^  menuisier. 
Macarty,  ajusteur. 
DoiNBLLB,  Georges,  élève  pharmacien. 


M.  DoiNBiXrB,  Edouard,  entrepreneur. 
M**  DoiNELLE,  concessionnaire. 
M.  Domballr,  maçon. 
M**  Domballe,  sans  profession. 
MM .  DucASSE,  Léon,  du  Comptoir  Frager. 
BuGHEMANN,  Elle,  colon. 
DuGHEMANN,  Paul,  Commerçant. 
Bujardin-Delacour,   comptable,    G** 

Occidentale. 
Dura NDr  Gabriel,  charpentier. 
DussouRD,  colon. 
Ea  M  BELLE,  boulanger. 
Elair,  propriétaire. 
M*'  Eline,  ratme,  sans  profession. 
MM.  Eusabeth,  dit  Joseph  Marcel,  com- 
merçant. 
Elisabeth,  Xavier,  employé. 
Enault,  employé. 
Erudbl,       id.' 
Espagne,     id.    de  commerce. 
Ethbve,  Charles,  boulanger. 
Eudes,  colon. 
Eudor,  boulanger. 
M"**  Eudor,  sans  profession. 

EUPHROSINS,  id. 

Eva,  Marie,  id. 

Evrard,  id . 

MM.  EspiNASsB,  maçon. 

Fabre  de  Rieunègrb,  colon. 

Fabre,  Emile,  boulanger. 

Fauchard,  Jean-Baptiste,  charpentier. 

Favts,  coiffeur. 

Fayet,  colon. 

Fernante,  boulanger. 

Fermy,  Fernand,  charpentier. 

Fbrmy,  Pierre,  charpentier. 

FiNNEz,  employé  de  commerce. 

Follet,  menuisier. 

Fleuret,  cultivateur. 

Fleury,  ajusteur-mécanicien. 

Fortuné,  Octave,  mécanicien. 

Fortuné,  Xavier,  forgeron. 

Frager,  ^,  négociant. 

Françoise,  Jérôme,  commerçant. 

Françoise,      id      fils,       id. 
M**»  Françoise,  HéloTse  (¥'•),  (entreprise 
de  transports). 

Françoise,  Antoinette,  sans  profes- 
sion. 
MM.  Frayssb,  horioger. 

Franquis,  entrepreneur. 

Frénaud,  avocat. 

Fromont,  colon. 

Gaget,  colon. 

Gardon,  commerçant. 

Garnier,  Arthur,  $,  négociant. 

Garnibr,  Albert,  employé   de   C4)m- 
merce. 
M»*  V»*  Gassier,  sans  profession. 
MM.  Gasparin,  Augustave,  contremaître. 

Gaza,  maçon. 

Gaux,  ouvrier. 

Gerbing,  commerçant. 

Gelmard,  charpentier. 

Gerbandier,     id. 

Germain,  Charles,  colon. 


—  450  - 


MM.  Grrmain,  Maurice,  cofon 
GiBERT,  employé. 
Contran,  employé. 
GuéNON,  comptable. 
GuicHARD,  représentant  de  ia  maison 

L.  Marchand. 
Guidon,  charpentier. 
GuiLGOT,  colon. 

GUIMBRRTIÈRE,  COlOH 

U"*  GouRviLLE,  ménagère. 
MM.  Groslard,  pâtissier 

Magnan,  Paul,  commis  de  ia  com- 
pagnie des  Messageries  Maritimes. 

Magny,  boulanger. 

Maillot,  Louis,  charpentier. 

Malacoy,  employé  de  commerce. 

Malkcot,  colon. 

Malbnper,  missionnaire. 

M.\LLET,  Jules,  employé  de  commerce. 

Manoar,  boulanger. 

Marchand,  Léon,  employé,  C*  Occi- 
dentale.  * 

BIarcy,  charcutier. 

Marianne,  forgeron-mécanicien. 

Mabigo,  négociant. 

Martin,  Julien,  commerçant. 

Maurice,  capitaine  au  long  cours. 

MAUNié,  Camille,  caissier-comptable, 
Comptoir  d'escompte. 

Maunib,  Gaston,   employé.  Comptoir 
d'escompte. 

Many,  coiffeur. 

Méué,  colon. 

MERIDIEN,  maçon. 

Merville,  menuisier. 

MipoiNT,  surveillant  de  travaux. 

Meslby,  employé. 

Millon,  employé  de  commerce. 

MiNOSiER,  forgeron. 

MiTRiDR,  cultivateur . 

MoDUsius,  charpentier. 

MoiNARD,  agent  d'assurance. 

MoNTizoN,  négociant. 

MoTH,  directeur  de  laC*  Marseillaise. 

MouREN,  employé  de  commerce. 

MuRATET,  Jean,  missionnaire  catho- 
lique. 

MuROU,  charpentier. 

MussARD,       id. 

Mblobosis,  dit  Parfait,  commerçant. 

Nall,  charpentier. 

N.\RANiN,  Charles,  charpentiert 

Naranin,  Antoine,  id. 

Narayanen,  jardinier. 

Naxbde,  écnvain  au  trésor. 

Neveu,  employé  à  la  C'*  Marseillaise. 

NICOL48,  decoupeur  en  marqueterie. 

NicolaT,  employé  de  commerce. 

Nigolini,  Edouard,  colon,  mécanicien 

NicoT,  prospecteur, 

Nilaire,  commerçant. 

Nobert,  prospecteur. 

Nortal,  charpentier. 

Oltz,  représentant  de  commerce. 

Orinbl,  missionnaire  catholique. 

Orsini,  Jacques,  chef  de  batelage. 


MM.  Orsini,    Jean-Philippe,   employé  du 
batelage. 

Opifex,  charpentier. 
M-«  Orthézie,  Suzette,  ménagère 
M"*  Orturzie,  Julie,  couturière. 
M.  Palmo.vt,  Emile,  tailleur  de  pierre. 
M««  Palmont,  couturière. 
MM.  Palmont,  Gustave,  maçon. 

Pallaviccini,    André,    employé   de 
commerce. 

Pantaléon,  relieur 

Pascal,  Louis,  mécanicien. 

Pascal,  Benoît,  cordonnier. 

Pavie,  Georges,  maçon. 

Pavie,  Joseph,       id. 

Payet,  Femand,  commerçant. 

Paybt,  Louis-Léon,       id. 

Payet,  Augustin,  cordonnier. 

Paradet,  sans  profossion. 

Partenay,  menuisier-ébéniste. 

Parinet,  charpentier. 

Patris,  fondeur,  forgeron. 

PéRANaA,  forgeron. 

PÉRÉ,  scieur  de  long. 

Personne,  charpentier. 

Pellier,  cultivateur. 

pERLi,  maçon. 

Petit,  commerçant. 

Peytel,  colon. 

Peytel,  instituteur. 

Philippe,   Eugène,    représentant  de 
commerce. 

Pillard,  missionnaire. 

PiLLORANT,  tailleur  de  pierre. 

Pilot-Debienne,  colon. 

Pierre,  Paul,  cuisinier. 

PiGNOLET,  comptable  chez  M.  Balauze. 

Pitodx,  ajusteur-mécanicien. 

PoNCHON,  mécanicien. 

Porte,  restaurateur. 

Pothin,  cultivateur. 
M—  PoTHiN  (V»-)/  Cornélic. 
MM.  Prudent,  Pierre,  tôlier. 

Prudent,  Eugène,  employé  de  com- 
merce. 

PoujOL,  commerçant. 

Rack,  agent  de  la  C'*  Occidentale. 

Rack,  comptable. 

Rang,  mécanicien. 

Raufast,  pharmacien. 

Remoy.    employé,    Comptoir     d'es- 
compte w 

Rem  Y,  scieur. 

René,  forgeron. 

Ren.neçon,  employé  de  commerce. 

Renoof,  boucher. 

Revbl  Moreau,  bourrelier. 

Rbydelet,  cultivateur. 

RlCHARDOT,  colon. 

Ricqueboûrg,  Alphonse,  employé. 
M»*  V^«  Rioul,  blancnisseuse. 
MM.  Rives,  Alfred,  avocat-défenseur. 

Rives,  Max,  colon  militaire. 

Rives,  Raoul,  colon. 

Rolai,  Xavier,  mécanicien. 

RoLAi,  Auguste,       id. 


—  460 


M"*  RoLAi  (¥▼•),  couturière. 
MM.  Rolland,  Alfred,  ingénieur  civil. 

RoLUN,  charpentier. 

RoujAT,  menuisier. 

Rousseau,  commerçant. 

RoussELfiT,  contrôleur  des  douanes. 

RousTAN,   Joseph,    entrepreneur  de 
transports . 

RousTAN,  Pierre,  employé. 
•Rosis,  employé  de  commerce . 

Raulet,  agent  de  la  C'*  Française. 

RoussELET,  photographe . 

Saint-Girons,  directeur  de  la  C"  Oc- 
cidentale de  Madagascar. 

Saintier,  ingénieur  civil. 

Salomon,  cuisinier. 

Salva,  charpentier. 

Salvan,  employé  de  commerce. 

Sarraute,  négociant. 

Sarranga,  employé. 

Sautron,  employé  au  batelage. 

SioAMBARON,  charbounicr. 

Simon,  boulanger. 

SiMPOHA,  employé. 

Smith,  commerçant. 

SoL,  Jean,  chef  des  travaux  à  la  C» 
Occidentale. 

Sourjeux,  négociant. 

Suc,  tourneur. 

Sensé,  peintre. 

Séraphine,  mécanicien . 

Sluszanski,  colon. 

Stanislas,  colon. 

TÉGHER,  mécanicien. 

Teissère.  employé  de  commerce. 

TÉNOR,  charpentier. 

Termineau,  charpentier. 

Théophin,  maçon. 

Thomann,   directeur  de   la  glacière, 
C"  Occidentale. 

Thomas,  Louis,  colon. 

Thomas,  Aristide,  maçon. 

Tibère,  employé  à  la  flottille. 

TiBURCE,  chaudronnier. 

Tisserand,  directeur  de  l'agence  de  la 
C'*  Française  du  Batelage. 

Tongo,  employé. 
M-"  ToNco,  gérante  de  magasin. 
MM.  Topaze,  Paul,  boulanger. 

Topaze,  Adolphe,  charpentier. 

Trébalag,  tôlier. 

Trigoloux,  Léon,  colon. 

Touche,  Eugène,  éleveur. 

Trouillet,  menuisier. 

UsALON,  Augustave,  cordonnier. 
M»'  UsALON,  Rosélia,  domestique. 
MM.  Valdo,  Joseph,  chaudronnier. 

Vallet,  boulanger. 

Valmir,  tailleur  de  pierre. 

Vambourg,  employé  de  commerce. 

Vanillet,  maçon .  * 

Vaubourg,  colon. 

Veillant,  forgeron. 

VÉuo,  charpentier. 

Verdun,  ajusteur. 

Verne,  pharmacien  de  1'*  classe. 


MM.  VÊRON,  Joseph,  charpentier. 

VÉROT,  garçon  boucher. 

Veysseyre,  marchand. 

Vu>OT,  Louis,  commerçant. 

ViDOT,  Raoul,  courtier. 

ViLcouRT,  charpentier. 

ViNGENT,  Gabriel,  coiffeur. 

ViNGADASSALOM,  cuisinicr. 

Virapin,  forgeron. 

Vrettmann,  employé  de  commerce. 

VuiLLERME,  négociant. 

Wey,  surveillant  des  travaux  publics. 

Wretmann,  employé  de  commerce. 

ZoîL,  charpentier.* 
M"'  V»*  Yantapily,  sans  profession. 

AnglMs 

MM.  Abraham,  mécanicien. 

Adam,  forgeron. 

Bastil,  journalier. 

Cantal,  Lucien,  -employé  de  com- 
merce. 

Balais  Bruno,  employé  au  Comptoir 
national  d'escompte. 

Balais,  Marie,  écrivain  auxiliaire. 

Balais,  Léon,  employé  de  commerce. 

Bantin,  cuisinier. 

Blmour,  mécanicien. 

Eugène,  Louis,  charretier. 

Fauque,  ajusteur. 

Florent,  mécancien. 

Froget,  clerc  d'avocat. 

HuET,  tôlier. 

HuMBERT,  employé. 

Joseph,  coiffeur. 

Lareine,  maçon. 
M-«  Ma  MIREILLE,  ménagère. 
MM.  Palmir,  ferblantier. 

Paul,  Louis,  cuisinier. 

Petit,  Charles,  expert-comptable. 

Philibert,  fondeur. 

Portaus,  mécanicien. 

Ra  ILLEROUX,       id. 

Richard,  Thomas,  voilier. 
Thomas,  Aristide,  maçon. 
ViAL,  mécanicien. 
ViLLEBREY,  Charpentier. 
Visser,  ouvrier. 

Allemands 

MM.  Bergmann,    employé  de  commerce, 

B.  0.  A.  G. 
Foed,  maison  O'Swald. 
Frederick,  B.  0.  A.  G. 
HuEN,  employé  de  commerce,  maison 

O'Swald. 
Huwé,  vétémaire  chez  M.  Billaud. 
Pfrank,  directeur  de  la  D.O.A.G. 
Reuter,   directeur  de  la  compagnie 

O'Swald. 

Autrichiens 

MM.  Gasparovski,  colon. 

Iovanovitch,  chef  de  chantier. 
Manditschi,  surveillant  de  travaux. 
UzovrrcH,  menuisier. 


—  461  — 


Grecs 

MM.  Angéudis,  Michel,  employé  de  com- 
merce. 

Angi^lidis,  Théodore,  commerçant. 

Anjoulatos,  négociant  en  bœufs. 

Anninos.  Epammondas,  id. 

Anninos,  Panais,  id. 

Anninos,  Panagin,  employé  de  eom- 
meree. 

Anninos,  Denis-Géravien,  employé  de 
commerce. 

Antonio,  commerçant. 

Baskos,  cordonnier. 

CoMAKOTAKis,  employé  de  commerce. 

Gapsopoulos,  id. 

Caramasis,  id. 

Carofilaris,  commerçant. 

Castrégaso,  employé  de  commerce. 

Catacouzinos,  id. 

Caziyalios,  maçon. 

Gharitos,  employé  de  commerce. 

Ghristos,  boulanger. 

GouANiDis,  charpentier. 

Caliognito,  garçon  d'hôtel. 

Constantin,  employé  de  commerce. 

Corros,  maçon. 

CosTi,  commis. 

CoYONNAS,  hôtelier. 

DiMiTRi,  employé  de  commerce. 

Dbmitriou,  commerçant. 

DiMiTRiou,  Pscaitis,  commerçant. 

DjiiiéRis,  id. 

Ellias,  maçon. 

Emmanuel,  employé  de  commerce. 

EuLAMPE,  commerçant. 

EvANGiLiDis,  boulanger. 

FiGHios,  commerçant. 

Frangopoulos,  Jean,  commerçant. 

Frangopoulos,  Argiris,  négociant. 

Frangopoulos,  Antoni,  employé  de 
commerce. 

Kagiafas,  Jean,  employé  de  com- 
merce. 

Kagiafas,  Panagoti,  employé  de  com- 
merce. 

Karlalambo,  commis. 

KiOTCHB,  maçon. 

KiPiTZAKOS,  employé  de  commerce. 

Koussatris,  id. 

Lambéris,  id. 

LiONis,  commerçant. 

Mandoucos,  employé. 

Marigoritis,  maçon. 

MiAOULis,  employé  de  commerce. 

MoNORÉAS,  ouvrier. 

NÉOGUS,  maçon. 

Nicolas,  Sitinas,  commerçant. 

NicoLATos,  Stavroz,  employé  de  com- 
merce. 

NicoLATOs,  Nestor,  ouvrier  boulanger. 

NiKiFORiDÈs,  employé  de  commerce. 

NiKiTAS,  maçon. 

Panayoti,  boulanger. 

Papaoopoulos,  maçon. 

Papanicolas,        id. 

Paradios,  id. 


MM.  Pàtsouris,  commerçant. 
Pavlos,  Nicolas,  maçon. 
Pbllkilrinis,  id. 

Piliois,  commerçant. 
PiTAORi,  cuisinier. 
PoDiAS,  commerçant. 
Prossa,  employé  de  commerce. 
PsALTis,       commerçant. 
Rodopoulos,       id. 
RoussAKis,  maçon. 
Sakellariadis.  employé. 
Santoura,  cuisinier. 
Sgopélitis,  Emmanuel,  commerçant. 
Sgopâlitis,  Diamanti,  id. 

Skouloes,  maçon. 
SÉVASTOs,  menuisier. 
SissAMis,  maçon. 

SiPiLiOTis,  emplové  de  commerce. 
Tartipis,  id. 

TéoGARis,  commerçant. 
Ts.\yoLOs,  Dimitri,  boulanger. 
TsAVOLOs,  Panayotis,    id. 
TsAVOLOs,  Panayoto,  employé. 
TsAVOLOs,  loné,'  commis. 
Valvis,  charpentier. 
Vassilagos,  Démétrius,  comptable. 
Vassilagos,  Panaytis,  commerçant. 
Vassilagos,  Jean-Georges,  maçon. 
Zarocostas,  employé. 

Italiens 

MM.  CoRELLi,  surveillant. 

FÉDéRiGi,  Bernard,  maçon. 
FÉoéRiGi,  Ernest,        id. 
Flaminio,  id. 

M  ANGOLA,  menusicr. 
Memchini,  maçon. 
Orsolini,      id . 
Pellegrino,  id. 
PoNsi, Arténio,  id. 

Portugais 
M.  Santano,  tailleur. 

Danois 
M.  Carl  Grau,  mécanicien. 

Bandais 
M.  Johnston,  mineur,  prospecteur. 

Suédois 

MM.  Bergstrom,  négociant. 
Nyolin,  menuisier. 
RiGHMAN,  négociant. 
Sylvander,  commerçant. 

Turcs 

MM.  DuMANi,  commerçant, 
DuMANi,  Fadelo,  id. 
Haranas,  employé  de  commerce. 

ILATJIMANOLIS,  maçOU. 

Ibrahim  Ali,  terrassier. 
Moussa  Yaya,     id. 
KissouLis,  maçon. 


—  4ÔÎ  — 


MM.  Namani,  commerçiint. 
NÉGiL,  commis. 

PSARA,      id. 

Raggi,     id . 
Raggi,  commis. 

Américain 
M.  MoRASH,  charpentier. 

Japonais 
M.  AssAKi,  commerçant. 

Chinois 

MM.  Ah-Chau,  commerçant. 
Ah-Fou,  id . 

Ah-Hoai,         id. 
AhKeng,        id. 
Ah-Konang,    id. 
Ah-Thonk,      id. 
AH-Th\G,  commis. 
Bar,  Dominique,  cuisinier. 
Chang-Noi,  commis. 
Chan-Lamb,  commerçant. 
Chang-Ouyon'ne,  commerçant. 
Chan-Way,  id. 

LowYNNE,  employé. 
Ly-Keng,      id. 
TchaiN-Tain,  commis. 

Indiens 
MM.  Abdallah  Ala\a,  bijoutier. 

Abdoul  Dijssen  Issoi -Ali, ferblantier. 
ABD0UL  Karim  Scheick  A  DAM.    com- 
merçant. 
Abdoul  Ali  Validjée,  ferblantier. 
Abdull  Karim   Schu  Kadamon,  com- 
merçant. 

Abdulouiseim  Djakfardjée,  commer- 
çant. 

Adamjée    Karimjée,    commerçant. 
Alibay  IbramjkeTapori,       id 
Alibay  Mossajék,  i(j" 

Alibay  Norbay  Anjary,         id! 
Aubay  Ramatola,  id 

Ali  Validjkk,  i^[ 

Au  Kara,  id* 

Alibay  Seharif,  i(j| 

Amir  Mamaya,  coiffeur. 
Amraz  Oumarsy,  commerçant. 
Andji  Parasci,  id. 

AssamalAdamjée,  ferblantier. 
Bandjke  Guéla,  commerçant. 
Bandjée  Irramjée,        id. 
Bandjée  Ka.valy,         id 
Ban'jer  Samjek,  id. 

CASsiMSGFjEiKMAMODE,aKentd'affaires. 

Chakou  ViRJÉE,  bijoutier. 

Dama^    commerçant. 

Danjee  Ojiva,  id. 

Daya  SoMDARjéE»  bijouticr. 

Baya  Kouber,  id. 

Djafar  Panjo,  commerçant 

Djamal  Dandjée,    id. 

Bjewa  RAMJéE,  bijoutier. 


MM.  Djivan  Lala,  commerçant. 

Djivonojéb  Adamj£b  Lada,  commer- 
çant. 
GoKAL  Varsan,  commerçant 
Goulah  Ossen  lesADJÉE,  commerçant 
Gukla  Sala  y,  id. 

Hassan  Au  Ijafarjéb,  id. 

Hassan  Suliman,  limonadier. 
Hassi  Djiva  Codja,  commerçant 
Hassin  Rallpar,  id. 

Hirdjée  Moudjée,  bijoutier. 
Jassa  Mkkjée,  conunerçant. 
Jessa  Megdjy,         id. 
iiVA  Oumarsy,  tailleur. 
JiVANOJés  Adamjée  Lava,  commerçant 
Kadirbay  Adamjée,  id. 

K.\MOURDINE  ABDOUb  Au,  id. 

Kana  Sa  RM  a  ne,  id. 

KaxNDée  Jetha,  id. 

Kandji^e  HiRDJés,  id. 

Kara  Govln,  tailleur. 

Kessaoudjée     MADAOUJltB,   Commer- 
çant. 

Lada  Kara,  c/)mmerçant. 

Mamode  H.\ji^e  Ibrahim,  commerçant 

Mandjke  Mandaix,  id. 

Meralli  Ballon,  id. 

MoLA  Aladine  Issandjée,       id. 

MoLA  Sadirbay  Aubay,  id. 

Moussa DJÉE  DJEVANiuéE  Anjary,  com- 
merçant. 

Moussadjée  Skeik  D  ja  FF  a  RDJéfi,  com- 
merçant 

Meggi  Go  va,  commerçant. 

MÉRALI  Vitsiram,      id. 
-  MolaIbramjéeAntsema, commerçant 

Mekji  Aman,  id. 

Mathoo  Pemjée,  id. 

MouDJÉE  Harjée,  bijoutier. 

Moula  Hadirbhay  Alibhay,  commer- 
çant 

Moussa  Ahmadi,  commerçant 

Moussadjée  Scheick  Djaffarjék,  né- 
gociant 

Naudjék  Devoy,  bijoutier. 

Naram  Kssaodjée,  maçon. 

Nathoo  Premjke,  négociant 

Natoho   Goa,   commerçant 

N  Y  A  LACHA  nd-Ta  LA  SKI,  commerçaot 

Odayadjée  Bimjée,  id. 

Poorsosam  Bandjée,  bijoutier. 

PouDJA  McKJÉE,  forgeron. 

Premjke  Katchera,  commerçant 

Ramjée  Laoda.  .  id. 

Ramotola  Raogj,  id. 

Ramtola  Jan  Mamode,     id. 

Rangar  Narangar,  charpentier. 

Rasamsy  Kolan,  tailleur. 

Roussi  Djetha,  commerçant 

Ravjee  Djbvjee,       id. 

Ramatola  L^vkou,  id. 

Ratamsy  Monnaz,  id. 

SONNDARJEE  LaDA        id. 

Sa  JAN  Normamooë,  bijoutier. 
Saliman  Djoumah,  coiffeur. 

SOUNDANJBE  ZODAODJEE,  tailleUf. 


—  463  — 


MM.  SouNDAJEB   LoDJA,    entrepreneur  de 
transports. 
SuLUMAN  Ahodb,  Commerçant. 
SuLiMAN  Bandjee,  id. 

Sarip  Lada,  id. 

TaIbjbe  Issadjbe,  négociant. 


MM.  Taibjeb   Issadjbe,  dit  Djapou»  com- 
merçant. 
Yaudjee  Alibhay  Tghopra,  commer- 
çant. 
Vblla  Oumary,  tailleur. 
YoiDJEE  Ouka,  maçon. 


—  464  — 


Province  de  Tulear 


REHSEIGRElEirrS  GÉOGRAPHIQUES 

Limites.  —  L'arrêté  créant  la  province  de  Tiilear  et  le  cercle  des  Ma- 
hafaly  a  fine  ainsi  qu'il  suit  les  limites  de  la  province:  au  N.,  le  Mangokv, 
oui  la  sépare  du  cercle  de  Morondava;  à  TE.,  une  ligne  parcourant  le  massif  de 
1  Horombe,  lui  laissant  les  vallées  du  Menamatv,  de  la  Malio^  de  la  Lalana  et  du 
haut  Onilahy  et  aboutissant  au  sommet  du  Tsiombivositra  ;  au  S.,  une  ligne 
conventionnelle  partant  de  la  côte,  au  Sud  d'Anakao,  en  face  de  rtlot  Nossi- 
Antsatra  et  allant  rejoindre  TOnilahy  en  aval  du  village  de  Langeaa.  Puis,  le 
fleuve  Onilahy  jusqu'au  ravin  Ambatomialy  et,  de  là,  la  ligne  ae  partage  des 
eaux  entre  la  Sakamena  et  la  Lin  ta,  la  Savasy  et  la  Sakoa,  en  passant  par  Vohi- 
potsy  et  Vohilava  ;  à  TO.,  le  canal  de  Mozambique. 

La  superficie  de  la  province  est  de  70.000  kilomètres  carrés. 

Orographie.  --  Le  massif  de  THorombe,  d'une  altitude  moyenne  de  800 
mètres,  présentant  quelques  sommets  de  plus  de  1 .500  mètres,  s'étend  entre  le^ 
vallées  d  Ihosy  et  du  Menamaty  ;  il  ofifre  dans  ses  vallées  de  bons  pâturages  et  des 
terrains  propres  aux  cultures  indigènes.  A  l'Horombe  se  rattache  la  chaîne 
volcani(}ue  de  l'isalo,  creusée  de  vallées  profondes  et  pittoresques. 

Enfin,  à  proximité  de  la  mer  se  dresse  le  massif  de  l'Analavelona,  d'une 
altitude  moyenne  de  800  mètres.  Ce  massif  argilo- calcaire,  dont  quelques  som- 
mets atteignent  1.200  mètres,  renferme  de  bons  pâturages  et  les  vallées  qui  le 
découpent  sont  assez  habitées,  grâce  à  la  présence  de  terres  alUivionoaires  se 
prêtant  bien  à  la  culture. 

Hydrographie.  ~  Le  bassin  fluvial  de  la  province  de  Tulear  est  tributaire  du 
canal  de  Mozambique.  Les  principaux  cours  a'eau  sont,  du  Nord  au  Sud:  le  Man- 
goky,  grossi  du  Menamaty,  de  la  Malio  et  du  Sakanavaka;  le  Manombo,  le  Fihc- 
renana  et  rOnilahv. 

Tous  ces  fleuves,  guéables  en  saison  sèche,  sont  sujets,  pendant  la  saison  des 
pluies,  ù  de  forts  débordements  qui  fertilisent  les  terres  basses  de  leur  vallée.  A 
part  le  Mangoky  et  TOnilaby,  aucun  des  autres  cours  d'eau  n'est  navigable. 

POPULATIOH 

La  population  indigène  de  la  province  se  compose,  par  ordre  d'importance,  de 
Bara,  Masikoro,  Tanosy,  Vezo. 

Les  quelques  Hova,  Betsileo,  Makoa  et  Mahafaly,  presque  tous  établis  à  Tulear, 
ne  comptent  que  pour  1/70  à  peine  dans  le  total  de  la  population. 

A  la  date  du  4  septembre  1903,  la  population  de  la  province  se  décomposait 
ainsi  : 


^S^:::::::::::::::::.::::::::::::.^Z     «^0-™::;:;:::::;::::::::::: 

Vefo.. ll.TSO  Mahafaly \ 


Total 138.6») 

Les  Européens  installés  dans  la  province  sont  au  nombre  de  126,  se  décom- 
posant ainsi  : 

Français 95  Italiens 2 

Allemands 1  Belee 1 

AigUis 9  Autrichien 1 

Norvégiens 6  Turcs S 

Grecs 5  Suisse •  l 

Total 1S6 


^^ 


"^• 


»^     .^««11 


^ 


* 


-m- 

U  convient  d'ajouter  iiO  Indiens,  presque  tous  commerçants  et  dont  une 
quinzaine  seulement  sont  ouvriers  charpentiers,  maçons  et  ferblantiers,  et  trois 
Chinois,  installés  depuis  quelque  temps  déjà. 

SUBDIVISIOHS  ADinUSTRATIVES 

(     Tale«r 1^  vi liages       12.000  imposable*. 

Districl  de  Fihercnana <  n^nombo 3«  —  8.800  — 

(  SainV-AogosUn 34  —  3.150  — 

District  des  Antaoosy  émi-(  Sakamare 138  —  3.013 

grés \  Tongobory 203  —  3.210  — 

(  Heoenitra 304  —  4.000  — 

nuiPio» /lA  l'Toftin                  )  Ranohira 71  —  1.200  — 

District  de  1  Isalo <  Vohliaalas» 56  -  669  - 

f  Montagnolc 33  —  165  — 

District  de  Betroky 1  Belrokjr 381  >  9.800  — 

/  A.Tibohibe 40  —  900  — 

\  iforombe 18  —  459  — 

wiricidu  BM-ii«HP*y...j  lirdriî'oi::::::.:::::;:  ÎE  =        m     - 

I  TsilokariYO 14  —  210  — 

V  Behalaka.. --^  ~ 

I  Aokazoabo 293  —  2.800  — 

\  Maoera 185  —  2.020  — 

District  des  Bara-ImamODO.^  Malio l44  —  1.500  — 

i  Maromiandro 24  —  530  — 

\  Voarangotra »  —  »  — 

REHSEIGlfEMEHTS  ÈC01I01IIQUE8 

Agricnlture.  —  Entreprises  européennes.  —  D'une  manière  générale  et 
grâce  surtout  à  la  sécheresse  du  climat,  les  terrains  de  la  province  se  prêtent 
mal  aux  exploitations  agricoles. 

Les  cultures  riches  :  vanille^  cacao,  café,  ne  peuvent  réussir.  Seul,  Télevage 
peut  rémunérer  le  colon  de  ses  peines  et  soins  et  des  capitaux  engagés. 

La  petite  colonisation  n'a  pas  grande  chance  de  réussite.  Les  cultures 
vivrières  sont  trop  peu  importantes  pour  assurer  des  bénéfices  suffisants. 

Laculturede  la  vigne  semble,  par  contre,  devoit  donner  des  résultats  satis- 
faisants si  on  peut  en  juger  par  les  essais  tentés  aux  environs  de  Tulear  par 
3ue]ques  colons  qui  ont  obtenu,  en  peu  de  temps,  des  vignes  de  belle  venue  avec 
es  plants  importés  de  la  Réunion.  Un  essai  ne  ce  genre  de  culture  est  égale- 
ment fait  an  jardin  de  la  province,  où  il  paraît  en  nleine  voie  de  réussite. 

Cultures  indigènes.  —  Les  cultures  anuquelles  les  indigènes  s'adonnent 
de  préférence  sont,  par  ordre  d'importance  :  le  manioc,  le  maïs,  les  pois  du 
Cap,  le  riz,  les  patates,  les  haricots,  le  mil,  la  canne  à  sucre.  La  culture  du  m 
De  donne  pas  toujours  à  Tindigène  ce  qu'il  serait  en  droit  d'en  attendre  :  les 
criquets  et  la  sécheresse  sont  deux  ennemis  redoutables  qui,  trop  souvent,  cau- 
sent de  graves  dégAts. 

Depuis  le  1*' janvier  de  l'année  courante,  dii  concessions  rurales  ont  été 
accordées,  représentant  une  superficie  de  589  hectares  56  ares  25  centiares  ;  il  a 
été  également  délivré  six  concessions  urbaines  d'une  contenance  de  66  ares 
40  centiares. 

Il  n'a  pas  été  reconnu  de  lots  de  colonisation 

Elevage.  —  Toutes  les  populations  de  la  province,  sauf  les  Vezo,  s'occupent 
sérieusement  de  l'élevage.  Les  Bara  réussissent  tout  particulièrement  par  suite 
des  soins  qu'ils  apportent  à  l'élevage  des  animaux  destinés  à  la  boucherie  et 
des  excellents  pAtura^es  qui  existent  dans  leur  pays. 

Quant  aux  Vezo,  ils  tirent  leurs  moyens  d'existence  de  la  pèche,  du  trans- 
port au  petit  cabotage  et  de  quelques  plantations  de  pois  du  Gap  aux  embou- 
chures des  fleuves. 

Quelques  Européens  se  livrent  à  l'élevage,  mais  ils  ont  recours  jusqu'à 
présent  aux  seuls  procédés  indigènes.  Des  essais  entrepris  dans  la  région  de 

30 


Bekongo  pour  l'élevage  dos  moatons  à  laine  et  des  chèvres  laitières  n*ont  pas 
donné  de  résultats,  les  animaux  innportés  ayant  succombé  par  suite  de  mala- 
dies contractées  pendant  leur  séjour  dans  des  pâturages  trop  numides. 

Il  n*a  pas  été  fait  d  autre  tentative  d'élevage  d'espèces  d'origine  étrangère, 
les  colons  préférant  s'en  tenir  aux  procédés  en  usage  parmi  les  indigènes. 

L'essai  d'élevage  d'autruches  entrepris  à  Tulear,  sous  la  direction  de  l'admi- 
nistration, se  poursuit  dans  de  bonnes  conditions  ;  une  couveuse  perfectionnée 
a  été  dernièrement  importée  et  permetde  donner  aux  œufs  la  température  régu- 
lière que  les  grands  vents,  régnant  à  Tulear  une  bonne  partie  de  l'année,  ren- 
daient trop  souvent  impossible.  Une  quantité  assez  importante  d*œufs  vient  d'y 
être  placée  et  nul  doute  qu'à  l'expiration  de  la  période  d'incubation  voulue  on 
ne  constate  l'éclosion  d'un  certain  nombre  de  jeunes  autruches. 

Le  tableau  suivant  donne  le  recensement  fait  dans  la  province  des  divers 
animaux  domestiques  à  la  date  du  i"  octobre  1904: 


RÉGIONS 


Tolear 

Ambohibe 

Ankazoabo 

Benenitra 

Tongobory 

Detroky 

Totaux 


RACE 

BOVlSfB 


11.000 
10.49:> 
01.930 
33.700 
38.900 
43.939 


219.894 


RAGE 

OTISIB 


2.600 
215 
500 

9.590 
11.530 

3.150 


27.515 


RAGE 

CAPBIICB 


1.675 

1.010 

30îî 

115 

3.000 

450 


6.552 

=3= 


RACE 

POBCINB 


1.054 

2d5 

2.010 

309 
300 


3.908 


Industrie.  —  Entrepnses  européennes.  —  Aucune  industrie  à  proprement 
parler  n'a  encore  été  créée  par  les  Européens.  Tous  les  produits  manufacturés 
proviennent  de  France. 

Signalons  toutefois  une  briqueterie  créée  à  proximité  de  la  ville  de  Tnlear, 
qui  fournit  des  produits  utilisables  uour  des  constructions  légères. 

Une  société  de  négociants  et  inaustriels  de  Kimberley  étudie  actuellement  la 

ftossibilité  d'installer  à  Tulear  uoe  usine  frigorifique  pour  l'expoi^tation,  sur 
'Afrique  du  Sud,  des  animaux  de  boucherie,  dont  la  longueur  et  la  difficulté  du 
trajet  rendent  le  transpoi:t  sur  pied  peu  rémunérateur.  Un  représentant  de  cette 
compagnie  parcourt  le  pays  pour  se  rendre  compte  de  l'importance  de  la  pro- 
duction bovine  dans  la  province. 

L'établissement  de  cette  industrie  nouvelle  sera  d'une  heureuse  influence 
sur  le  développement  économi(]ue  de  la  région. 

Industries  indigènes.  —  L'industrie  indigène  est  à  peu  près  nulle  ;  elle  se 
borne  à  la  fabrication  de  quelques  poteries  grossières  et  de  tissus  de  soie  de  peu 
de  valeur. 

Les  Vezo  de  Maoombo  construisent  les  pirogues  à  balancier  utilisées  sur 
toute  la  côte  pour  la  pêche  ou  les  transports. 

Commorce.  —  La  orovince  de  Tulear  compte  à  l'heure  actuelle  plus  de  400 
commerçants  patentables  français,  grecs,  indiens  et  malgaches.  Les  Indiens  sur- 
tout ne  s'occupent  que  de  vente  au  détail  et  font  leurs  approvisionnements  soit 
directement  en  France,  soit  dans  les  maisons  de  gros  de  la  place,  presque  toutes 
succursales  des  compagnies  commerciales  établies  dans  Tile. 

Les  marchandises  que  reçoivent  ces  maisons  sont,  par  ordre  d'importance  : 
les  tissus,  denrées  alimentaires,  vins,  spiritueux,  etc. 

Le  caoutchouc,  que  les  traitants  établis  dans  la  province  se  procurent  dans 
le  Sud,  surtout  par  voie  d'échange,  serait  un  aliment  sérieux  a'exportation  si 
les  indis^ènes  s^adonnaient  davantage  à  l'extraction  de  ce  produit.  Mais,  pour  des 
causes  diversçs:  manque  d'eau  potable,  indolence  des  natifs,  etc.,  ce  commerce 
ne' prendra  nrobable ment  pas  avant  longtemps  une  grande  importance. 

Au  N.-O.  de  Tulear,  une  petite  Ile.  défendue  par  de  redoutables  écueils. 


...  46T  — 

nie  Europa,  vient  d'être  signalée  à  Tattention  de  la  Colonie  par  des  fructueux 
essais  de  pôcherie  interrompus  à  Theure  actuelle  par  suite  des  difficultés  de 
communication  entre  Tulear  et  l'tlot.  De  nombreuses  tortues  de  mer,  dites 
carets,  quelques  bu! très  perlicres  et  de  jolis  coquillages  ont  été  rapportés  de 
cette  île. 

Situalion  statistique  au  1"  octobre  1904 

Valeur  Poids  brut  Droits' 

ImportaUons d96.S!i9fr..94  397.831  k.  17.745fr.95 

Exportations 567.606     00  866.836  13.665     00 

Consomma  (ion 376.615     16                         •  »' 

L'exportation  du  bétail,  gui  avait  subi,  an  cours  de  Tannée  1903,  une  dimi- 
nution très  sensible,  a  repris  cette  année  dans  une  assez  forte  proportion  ;  on 
peut  estimer  à  plus  de  4.000  le  nombre  des  bœufs  exportés  pendant  les  neuf 
premiers  mois  ae  Tannée  à  destination  de  TAfrique  du  Sud  ou  achetés  par  des 
marchands  betsileo  pour  Texpédition  sur  les  marchés  de  l'intérieur  de  Tile. 

RENSEIGNEMEIITS   GÉNÉRAUX 

La  proximité  de  Tulear  de  la  côte  d'Afrique  et  la  sûreté  de  son  port  réser- 
vent à  cette  ville  une  ftrospérité  et  un  avenir  incontestables. 

Tulear  mérite  d'autant  plus  de  devenir  une  ville  importante,  par  Tachève» 
ment  des  travaux  en  cours  et  l'installation  convenable  des  services  publics,  que 
ce  port  jouit  d'un  climat  sain  et  tempéré  et  que  ses  communications  avec  Tin- 
térieur  du  pays  peuvent  être  assurées  à  peu  de  frais  d'une  façon  définitive  et 
parfaitement  suffisante. 

Le  système  routier  consiste,  sans  parler  des  sentiers  muletiers  permettant 
de  se  rendre  à  peu  près  partout,  en  pistes  charretières  praticables  en  toutes 
saisons. 

Seules,  les  crues  des  rivières  sont  un  obstacle  infranchissable  peedant  la 
saison  de^  pluies,  qui  est  d'ailleurs  très  courte. 

A  mentionner  : 

l*"  de  Tulear  à  Betroky,  300  kilomètres  environ  par  Sakavilana,  Tanilehy, 
Sakamarc  et  Bcnenitra  ; 

2**  de  Tulear  à  Ankazoabo  par  Sakavilana  et  Manera  ; 

3^  de  Sakavilana  à  Tongobory,  par  Beraketa  et  Tanileby. 

Les  voyageurs  qui  veulent  se  rendre  dans  l'intérieur  n'ont  que  le  choix 
entre  le  filanjana  et  le  mulet  ou  cheval.  Les  porteurs  de  filanjana  et  de  paquets 
se  paient  1  fr.  50  par  jour. 

L'autre  mode  de  locomotion,  le  mulet,  est  peu  coûteux  une  fois  l'acquisi- 
tion de  l'animal  efifectuée. 

Par  suite  de  la  prohibition  absolue  jusqu'à  ce  jour  d'importer  de  la  côte 
d'Afrique  des  chevaux  et  mulets,  en  raison  des  maladies  contagieuses  que  Ton 
risquerait  d'introduire  à  Madagascar,  le  prix  des  animaux  de  trait  ou  de  trans- 
port est  allé  s'augmentant  de  jour  en  jour.  Actuellement,  on  paie  Tun  de  ces 
animaux  de  600  à  800  francs. 

Le  prix  de  location  d'une  case  en  vondro  (jonc)  varie  de  30  à  60  francs  par 
mois  ;  en  bois,  de  50  à  80  francs.  Les  locaux  pour  magasins  se  paient  jusqu'à 
150  francs.  Un  restaurant  existe  au  chef-lieu  :  le  prix  de  la  pension  y  est  de  120 
francs  par  mois. 

Un  marché  se  tient  tous  les  matins  à  Tulear  ;  il  est  abondamment  pourvu 
(le  toutes  les  denrées  d'alimentation.  Il  faut  de  225  à  250  francs  par  mois  à  un 
Européen   pour  vivre  convenablement  à  Tulear. 

Service  sanitaire.  —  Les  soins  médicaux  sont  donnés  par  le  médecin  chef 
de  l'ambulance  de  Tulear  ;  les  prix  d'hospitalisation  sont  de  5  à  6  et  10  francs 
par  jour. 

Enseignement,  —  Les  écoles  congréganistes  sont  fréquentées  uniquement 
par  les  indigènes.  Seule,  une. classe  enfantine  existe  à  Tulear  pour  les  Euro- 
péens et  assimilés. 


—  468  — 

Cultes.  —  La  provioce  compte  deux  missions  :  rune  catholiaae,  Fautre 
anglicane-norvégienDe,  qui  possède  cinq  établissements  répartis  dans  la  province. 

Maifi'd* œuvre.  —  La  main-d'œuvj-e  indigène  est  assez  difficile  à  se  procu- 
rer. Les  Makoa  et  les  Vezo  consentent  seuls  à  louer  leurs  services  pour  des  prix 
variant  de  20  à  30  ft^ancs  par  mois. 

Le  M asikoro  peut  être  utilisé  par  le  colon  pour  les  plantations  ou  l'élevage 
si  on  rintéresse  à  Tentreprise.  Le  salaire  qa*il  demande  ne  dépasse  pas  15  francs 
par  mois. 

Les  domestiques  et  cuisiniers  se  trouvent  an  prix  de  20  et  30  francs  par 

mois. 

ADMINISTRATION 

MM.  Demortière»  administrateur  de  3*  classe,  chef  de  la  province. 
Pédésert,  adjoint  de  i*^  classe  des  affaires  civiles. 
Bérecki,  id. 

Freychety  adjoint  de  2«  classe  des  affaires  civiles,  faisant  fonctions  de 

greffier-notaire. 
Béjot,  sergent  de  légion  étrangère,  secrétaire-archiviste. 

Comptabilité 

MM.  Danphia,  comptable  de  2«  classe,  gérant  de  la  caisse  de  fonds  d'avances. 
Mondiet,  commis  3e  2*  classe  du  corps  des  comptables. 

Chefs  de  drconscripHon 

MM.  Albert,  lieutenant  d'infanterie  coloniale,  commandant  le  district  du  Bas- 

Mangoky  (Ambohibe). 
Fcatenoy,  capitaine  d'infanterie  coloniale,  commandant  le  district  de  l'Isalo 

(Benenitra). 
Rottéas,  administrateur-adjoint  de  3*  classe,  chef  du  district  d^Ankazoabo. 
BoTeil,  administrateur-adjoint  de  3*  classe,  chef  du  district  des  Antanosy 

émigrés  (Tongobory). 
Guitou,  administrateur-adjoint  de  3^  classe,  chef  du  district  du  Fiherena- 

na. 
Potin,  administrateur-adjoint  de  3*  classe,  chef  du  district  de  Betroky. 

Travaux  publics 
M.  Caritey,  commis  de  4«  classe  des  travaux  publics,  agent  voyer. 

Service  topographique 

MM.  Paillot,  géomètre  de  2*  classe,  chef  de  circonscription. 
Albert  Randriamanga,  élève  géomètre  de  3*  classe. 

Postes  et  télégraphes 

MM.  Royer,  commis  métropolitain  de  2*  classe,  faisant  fonctions  de  receveur 
à  Tulear. 
Coré,  commis  local  de  5*  classe,  Betroky. 
Joseph,  surveillant  local  de4«  cla.sse,  Betroky. 
Sarda,  surveillant  métropolitain,  Tongobory. 
Rakoto,  télégraphiste  de  4*  classe,  Tulear. 
Rigaonarivelo,  id.  id. 

Ratsimba.  id.  Tongobory. 

Ramaroson,  id.  Benenitra. 

Douanes 

MM.  Honoré,  contrôleur  2«  classe,  faisant  fonctions  de  receveur,  Tulear. 
Bermeilly,  brigadier  de  2<*  classe,  Tulear. 
Le  Mailot,  brigadier  de  i'*  classe,  Ambohibe*. 


MM.  Le  Bars,  matelot  de  t~  «lasse,  Tir|ear. 
Gërttrd,  préposé  auxiliaire,  Tulear. 

Garde  régionale 

MM.  Jammes,  inspecteur  régional  de  3*  classe,  chef  de  la  brigade. 
Larmëe,  garde  régional  de  1^  classe,  Manombo. 
Boyer,  garde  régional  de  4*  classe,  Ankazoabo. 

Police  administiralive  et  judiciaire 

M.  Jammes,  inspecteur  régional  de  3«  classe,  chargé  des  fonctions  de  coin<- 
missaire  de  police. 

Service  de  ganté 

M.  Martin,  médecin-major  de  2<*  classe,  chef  de  Vlnfirmerie^ambulance  de 
Tulear. 

Service  vétérinaire 
M.  Grandmongin,  vétérinaire  en  second,  chef  de  la  6*  circonscription,  Tulear. 

Météorologie  agricole 

MM.  Potin,  administrateur-adjoint  de  3*  classe,  poste  de  Betroky. 
Béjot,  sergent  de  la  légion  étrangère,  poste  de  Tulear. 

Enseignement  officiel 

M.  X professeur,  Ambohîbe. 

Enseignement  libre 

U^  Rosien,  institutrice,  Tulear. 
R.P.  Gaatan,  missionnaire,  Tulear 
MM.  Oaraes,  inspecteur  ecclésiastique,  Tulear. 
Dymea.  pasteur,  Tongobory. 

Autrucherie 
M.  Simon,  soldat  de  la  légion  étrangère,  gardien^éleveur. 

Chambre  consuUatioe 

MM.  Janasaud,  président,  Tulear.  MM.  André,  Tulear. 

Rouohet  de  Chasotte,   vice-prési-  Duboord,  Tulear. 

dent,  Tulear.  Lambert,  Tulear. 

Rosiers,  Tulear.  Domioffé.  Tulear. 

Tréflei,  Tulear.  Garibaldi,  Tulear. 

Comice  agricole 

MM.  BontiRot,  président,  Tulear.  MM.  DaRean,  Tulear. 
Eugène,  assesseur,  Belimboka.  Tbibanlt,  Tulear. 

Castan,  assesseur,  Tulear.  Roaeanaaaiid,  Tulear. 

Richard,  Vineta.  Tanlier,  Tulear. 

CuUes 

Mission  catholique 

RR.PP.  Castan,  missionnaire,  Tulear. 
Bnmel,  missionnaire,  Tulear. 
Henriot,  missionnaire,  Tulear. 
FF.  Gaiean,  Tulear. 
Prienz,  Tulear. 

Missiùti  norvégienne 

MM.  Oarnes,  inspecteur  ecclésiaque,  Tulear. 

Haastad,  pasteur,  Manombo.  ,    .    . 

Rome,  pasteur,  Ambohîbe. 


—  470  — 

Mission  luthérienne  canéricaitM 

Mil.  Wig,  pasteur,  Ankazoabo. 
Hle,  pasteur,  Manasoa. 
Dyrnes,  pasteur,  Tongobory. 

Sociétés  diverses  et  commerciales 

Compagnie  Marseillaise:  M.  Maroellm,  agent,  me  desiardins. 

Compagnie  Lyonnaise  :  M.  Lambert,  agent,  plage. 

Société  commerciale  et  agricole  de  Madagascar  :  M.  Janssand,  directeur,  rue 
des   Messageries. 

Comptoir  national  d'escompte  de  Paris  :  Garibaldi,  directeur,  rue  du  Mar- 
ché. 

Société  française  de  commerce  colonial  *iMadaaaskaran  :  M.  Hnttemam, 
inspecteur  générai  de  la  société:  M.  Sdimidt,  agent,  plage. 

Société  commerciale  malgache:  M.  Lewisou,  directeur,  plage. 

Shor  Madagascar  Trading  Syndicate  :  M.  8ohr,  directeur,  plage. 

Sport-Club 

MM.  N...9  président. 

Grandmougin,   vice-président. 
Adelé,  trésorier. 


LISTE  DES  HABITANTS  EUROPÉENS  ET  ASSIMILÉS 


Français 
MM.  Adelé,  comptable,  rue  du  Lieutenant- 
ChaûaroD. 

ÀNDRé,  commerçant,  Tulear,  rue  du 
Marché. 

AuTREPAS,  charpentier,  Tulear,  quar- 
tier de  Besakoa. 

AzÉMAR,  commerçant,  Tulear,  place 
du  Marché, 

Bacghi,  colon,  Tulear,  rue  Thépaut. 

BouTiLLOT,  colon,  Tulear,  avenue  de 
Belihoka. 

BoYER,  charpentier,  Tulear,  quartier 
de  Sianaingeha. 

BuRLSAU,  colon,  Tulear,  quartier  de 
Besakoa. 

Cadet,  commerçant,  Tulear,  boule- 
vard Delavau. 

Dallea  u  ,  colon,  Tulear,  rue  de  PEglise. 

Despossez,  commerçant,  Ambohibe. 

Dehaut,  colon,  Ambohibe. 

De  Lbsgurb,  armateur,  Tulear,  quar- 
tier de  Besakoa. 

De  Lanux,  commerçant,  Tongobory. 

De  Montarnal,  colon,  Tulear,  plage. 

Dervillers,  menuisier,  André  va. 

Desbayes,  colon,  Tulear,  quartier  de 
Besakoa. 

DssTAiNGESy  charpentier,  Tulear,  quar- 
tier de  Sianaingeha. 

Dbsautels,  colon,  Vineta. 

Dijoux,  charpentier,  Tulear,  quartier 
de  Sianaingeha. 

DOMBALB,  maçon,  Tulear,  quartier  de 
Sianaingeha. 


MM.  DoMiNGÉ,commerçaDt,Saint-AugustiD 

Drapier,  employé  de  commerce,  Tu- 
lear, rue  ces  Jardins. 

DuBOURD,  agent  de  la  Compagnie  des 
Messageries  Maritimes,  Tulear, 
plage. 

Erthusb,  charpentier,  Tulear,  quar- 
tier de  Besakoa, 

Eugène,  colon,  Belimboka. 

Favisr,  colon,  Ambohibe 

Ferber,  colon,  Tulear,  rue  duLieute 
nant-Chanaron.  • 

Fernet,  employé  de  commerce,  An- 
ketaka. 

FuLLET,  sans  profession^  Ankilibe. 

Gaillard,  maître  d'équipage,  Tulear, 
rue  de  Paris. 

Garibaldi,  directeur  du  Comptoir 
d'escompte,  Tulear,  rue  du  Marché. 

Galban,  industriel,  Tulear,  quartier 
de  Besakoa. 

HiRGH,  commerçant,  Tulear,  avenue 
de  Belimboka. 

HiRMANSE,  employé  de  commerce, 
Tulear,  rue  du  Marché. 

Jatop,  commerçant,  Ankaioabo. 

Jaubdî,  maçon,  Tulear,  rue  du  Temple. 

Jaussaud,  commerçant,  Tulear,  nie 
des  Messageries. 

jAUSSAUifE,  Emmanuel*  employé  de 
commerce,  Tulear,  quartier  de 
Sianaingeha. 

Jaussaumb,  Gaston,  emplové  de  com- 
merce, Tulear,  quartier 'de  Sianaio- 
geha. 


-  471  — 


Lahbert,  agent  de  la  Compagnie 
Lyonnaise,  Tnlear,  plage. 

Laurent,  employé  de  commerce,  rue 
des  Dunes. 

Lbcomte,  colon,  ManomJ^. 

LÉON,  Gaston,  colon,  Amtx)hibe. 

Llondres,  employé  de  banque,  Tu- 
lear,  rue  du  Marché. 

Mabchler,  employé  de  commerce, 
quartier  de  Besaîkoa. 

Mahgelun,  agent  de  la  C^  Marseil- 
laise, Tulear,  plage. 

Malaghos,  commerçant,  Saint-Augus- 
tin. 

Marivier,  charpentier,  Tulear,  rue  du 
Marché. 

Massin,  colon,  Ambohlbe. 

MoREL,  colon,  Tulear,  rue  de  TEglise. 

Namur,  charpentier,  Tulear,  boule- 
vard Delavau. 

Paillardy,  mécanicien,  Tulear,  quar- 
tier de  Besakoa. 

Pastour,  employé  de  commerce,  Tu- 
lear, rue  des  Dunes. 

Patet,  Pacifique,  employé  de  com- 
merce, Mahayatsy. 

PÉPIN,  Adolphe,  colon,  Tulear,  rue 
du  Marche. 

PÉPIN,  André,  charpentier,  Ambohibe. 

PÉPIN,  Antoine,  colon,  Tulear,  rue  du 
Marché. 

PÉPIN,  César,  colon,  Ambohibe. 

PÉPIN,  Eugène,  id. 

Perrier.  employé  de  banque,  Tulear, 
quartier  de  Bèsakoa. 

Richard,  colon,  Vineta. 

Renoncé,  capitaine  au  long  cours, 
Tulear,  rue  de  TEglise.  - 

ROMNAiN,  Georges,  charpentier,  Tu- 
lear, boulevard  Delavau. 

RoMNAiN,  Joachim,  charpentier,  Tu- 
lear, boulevard  Delavau. 

RoGHÉ,  employé  de  commerce,  Bene- 
nitra. 

Rosiers,  Albert,  commerçant  et  ar- 
mateur, Tulear,  plage. 

Rosiers,  Bmilien,  employé  de  com- 
merce, Tulear,  plage. 

RoucHBR  Di  Chazotte,  rcstaurateur, 
Tulear,  rue  du  Commerce. 

Sautron,  Henry,  charpentier,  Anki- 
libe. 

Tabàre,  colon,  Ambohibe. 

Tarby,  commerçant,  Tongobory. 

Tauuer,  colon,  Miary. 

Thibault,  commerçant,  Tulear,  rue 
du  Commerce. 

Thibault,  forgeron,  rue  du  Commerce. 

TivERNÉ,  Soulange,  propriétaire,  Tu- 
lear, quartier  de  Betela. 

TivERNÉ,  Franchin,  colon,  Belimbo- 
ka. 

Trépier,  employé  de  commerce,  rue 
des  Messagenes. 

Vabois,  agent  d'affaires,  Tulear,  rue 
du  Marché. 


MM.  Valéry,    torgcron,  Tulear,   quartier 

de  Besakoa. 
Valincourt,  commerçant,  Ankazaobo. 
Vensrozi,  Rotschild,  colon,   Tulear, 

quartier  de  Besakoa. 
VflNEROzi,  Edouard,  colon,  Anakao. 
Venkrozi,    Joseph,     colon,    Tulear, 

quartier  de  Besakoa. 
Vieillard,   employé   de   commerce, 

Tulear,  plage. 
Villanova,  colon,  Miary. 
WiNTER,  colon,  Manomoo. 

Allemands 

MM.  Huttemann,  ins[)ecteur  général  de  la 
Société  française  de  commerce  co- 
lonial «  Madagaskara  ». 

Lewison,  directeur  de  la  Société 
commerciale  malgache,  Tulear, 
plage. 

Relling,  Karl,  commerçant,  Tulear, 
plage. 

Sghultzb,  Tulear,  rue  des  Dames. 

BuRGHEiM,  employé  de  commerce, 
Tulear,  plage. 

Schmoldt,  employé  de  commerce, 
Tulear,  plage. 

ScHMiDT,  employé  de  commerce,  Tu- 
lear, plage. 

Anglais 

MM.  Blair,  employé  de  commerce,  Tu- 
lear, plage. 

BuLLEN,  colon,  Tulear,  plage. 

DuFTY,  prospecteur,  Tulear,  rue  du 
Marche. 

DuPRÉ,  employé  de  commerce,  Tu- 
lear, quartier  de  Sainaingeha. 
Lein,  employé  de  commerce,  Tulear, 
plage. 

MoNTi,  charoentier,  Tulear,  quartier 
de  Besakoa. 

Oman,  commerçant,  Tulear,  plage. 

SuzoR,  Zelby,  employé  de  commer- 
ce, Tulear,  boulevard  Delavau. 

SÉVÈRE,  employé  de  commerce,  Tu- 
lear, quartier  de  Betela. 

Autrichien 

M.  SoHR,  directeur  de  Sohr  Madagascar 
Trading  Syndicate,  Tulear,  plage. 

Belge 

M.  Marigue,  tailleur,  Tulear,  boulevard 
Delavau. 

Chinois 

MM.  Aku,   commerçant,  Tulear,  quartier 

de  Besakoa. 
ToMsi,  commerçant,  Tulear,  quartier 

de  Besakoa. 
Chan-Ha-Kang,  commerçant,  luiear, 

place  du  Marché. 

Grecs 

M.  Mbtaxas,  employé  de  commerce,  Tu- 
lear, quartier  de  Stimenatsy. 


—  47Î  — 


MM.  MiGBKL,  Jean,  commerçant,  Tulear, 
bouierard  Deiavau. 

MiKOPOULOs,  commerçant,  Tulear, 
place  du  Marché. 

ScouLOUDis,  commerçant,  Tulear,  quar- 
tier de  Besakoa. 

VoYATiis,  Aristide,  Tulear,  quartier 
de  Besakoa. 

italiens 

MM.  LuccHiNi,   maçon,   Tulear,   rue   des 
Norwcgiens 
Satta,  Tulear,  quartier.de  Besakoa. 

Suisse 

M.  RoNDi,  agent  du  Comptoir  colonial, 
Tulear,  rue  des  Norvégiens. 

Turcs 

MM.  Abdallah   Tyan    Ghbbli,    commer- 
çant, Tulear,  quartier  de  Besakoa. 
Abdallah    Tyan  Maroun,  commer- 
çant, Tulear,  quartier  de  Besakoa. 

Indiens 

MM .  Alibbt  Moussadjbb,  commerçant,  chef 
de  la  congrégation. 
iBRAHJés  Bogabay,  employé. 
Sal  manjéb   Abdoul  Au,   employé. 

LONKMANJÉE  YaLIDJEE,  id. 

Taiabaly  Safy,  commerçant. 

NouRBAY  Moussadjbb,  employé  (suc- 
cursale marché). 

Mahodaly  Radjibay,  employé  (suc- 
cursale marché). 

Hassahali  Taiabau,  ferblantier* 

Hassamali  Moula  Daondjbb,  com- 
merçant. 

Mamoudjb,  employé  (succursale  mar- 
ché). 

Goulamau  Mamodaly,  commerçant. 

Adamjeb  Moula  Isvaube,   employé. 

Hassanali,  ferblantier,  Bcthela. 

Abdoulhusen,  employé. 

GouLAVBUSBN  Radjibay,  Commerçant. 

Mamoudaly,  employé. 

ABDOULHBRflBN  IssADJB,  employé  (suc- 
cursale  marché). 

Daoud,  employé  (succursale marché). 


.  Taiabalt  Ibhamjbb,  commerçant. 

Aubay  Djivamjbb,  employé. 

Rajabau  Kamrodinb,  ;  commerçant. 

Moula  Fabalax^,  id. 

IsfiODFALY,  employé. 

Mahombdbay  Amidjbb,  commerçant. 

Daoudbay  Maaohbdbay,  id. 

Daya  Daonbjbb,  id. 

NouRMAMOOANJBB,  employé. 

ISMABL  DOUDJBB,  employé  (succursale 
marché) . 

Banjbe  Nourmamodb,  employé. 

Lauee  Daondjbb,  employé. 

R  A  UNiA,  employé. 

GuÉLA  Salb,  commerçant. 

HoussBN  SoimfiARJBB,  employé  (suc- 
cursale marché). 

Mamodb  Djouha,  employé  (succursale 
marché). 

Amodjbsoa,  commerçant. 

Djina  Djasoa,  employé. 

Aubay  Samjeb,  employé  (succursale 
marché;. 

Tabim  Mamooe,  employé. 

Mahonnobay  Noubbay,  commerçant. 

Aubay  Howudjbe,  employé. 

Abdoulbuson  Taibjbb,  employé  (suc- 
cursale marché). 

Issoupala  Moula  Hassanali,  em- 
plové. 

Noubbay  Moussadjbb,   commerçant. 

Kadarray  Moussadjbb,  employé. 

Adamjbb  Moussadjbb,         id. 

Ibramjeb  Moussadjeb,  employé  (suc- 
cursale Besakoa). 

Kadarbay  Aubay,  employé  (succur- 
sale marché). 

Mamodaly  Hassaiib.ay,  employé. 

Vira  Mamaua,  coiffeur. 

Dana  Vira,  id. 

Anan  Djébad,      id. 

Djiya  Mamaja,  cultivateur. 

OuKA  Kara,  charpentier. 

Djéram,  id. 

Nato  Naranb,  bijoutier. 

Labmanb,  blanchisseur. 

Kana,  tailleur. 

Kadar  Alibay  Hibany,  ferblantier. 

Damooar  Ananjbb,  commerçant. 


-478  - 


Cercle  d'Analalava 


RENSEIGNEMEHTS  GÉOGRAPHIQUES 

Lunites.  —  Le  cercle  d^Analalava  est  borné  :  à  TO.,  par  le  canal  de  Mozam- 
bique ;  au  N.,  par  la  Bcrondra,  rÂnkelliDahavoky,  rAnjiabory,  la  ligne  de  partage 
des  eaux  des  bassins  du  Sambirano  et  du  Maevarano  ;  à  TE.,  par  le  cours  supérieur 
de  la  Sofia,  la  rivière  Sahantona  jusqu'à  ses  sources,  puis  la  forêt  allant  du  N.  au 
S-,  qui  s*étend  à  TE.  d'Âmpooibilava  jusqu'au  village  de  Mahalina,  sur  la  Sofia  ; 
au  S.,  la  Sofia.  Il  est  limitrophe  des  provinces  de  Nossi-Bé,  Mandritsara  et  Majunga. 
Sa  superficie  est  d'environ  1.800.000  hectares. 

Orographie.  —  En  partant  de  la  mer,  on  rencontre  une  première  chaîne  de 
hauteurs  allant  du  N.  au  S.,  de  la  pointe  Berongonv  à  l'embouchure  de  la  Sofia, 
et  jalonnée  par  TAnaboahazo,  TAndovotsivotraka,  1  Ambohitsampy  (ballon  Loza, 
200  mètres),  TAmbobangy  et  le  Manasamody  (400  mètres).  La  Loza  traverse  cette 
chaîne  en  son  milieu  entre  deux  murailles  élevées  au  pied  du  ballon  Loza. 

Les  hauts  plateaux,  d'une  altitude  approximative  ae  1.300  mètres,  commen- 
cent à  environ  130  kilomètres  delà  mer.  Leur  accès  est  très  difficile,  car  ils 
tombent  à  pic  du  côté  de  TO.  De  ces  plateaux  descendent  la  Sofia  et  le  Maeva- 
rano, formant  vers  ses  sources  une  dépression  lacustre  (1.000  mètres  d'altitude) 
qui  est  la  région  d'élevage  de  l'Ankaizina. 

Hydrographie.  —  Le  cercle  d'Analalava  est  arrosé  par  la  Berondra,  l'An- 
dranomalaza  et  le  Manambaro,  le  Maevarano,  l'Anjango  et  l'Antsinjomorona, 
qui  se  jettent  dans  la  Loza,  enfin,  par  la  Sofia  et  ses  affluenis  de  droite. 

Les  bassins  secondaires  sont  ceux  de  la  presqu'île  Radama  (rivières  An^ 
davenona,  Âmbobangy  et  Anjanffo)  et  ceux  de  la  baie  de  Narindra  (rivières 
Ampasikely,  Analalava,  Ovary,  Mahaferinaina,  Marovato  et  Narindra). 

La  Berondra  est  peu  importante  ;  elle  sert  de  limite  entre  le  cercle  d'Anala- 
lava et  le  district  de  la  Grande-Terre,  province  de  Nossi-Bé. 

L'Andranomalaza  est  navigable  jusqu'à  Maromandia  (les  pirogues  peuvent 
Je  remonter  jusqu'à  Bejofo  pendant  les  hantes  eaux).  Il  reçoit  à  gaucne  l'An- 
kingafohy,  à  droite  le  Manongarivo,  grossi  de  l'Ankaramy,  qui  passe  à  Anka- 
ramy. 

Le  Manambaro  se  jette  dans  le  Port-Radama,  à  côté  d'Andranosamonta. 

Le  Maevarano  est  navigable  îusqn'à  Befotaka  et  flottable  jusqu'à  Amboay. 
Il  arrose  les  riches  pâturages  de  l'Ankaizina  ;  reçoit  à  droite  le  Bealanana,  qui 
passe  à  Bealanana,  le  Sandrakoto,  le  Maehavinja  et  l'Andranofeda. 

L'Anjanço  passe  à  Irony,  oue  l'on  peut  atteindre  en  pirogue. 

L'Antsiniomorona  reçoit  l'Ankazoambo,  puis  arrose  Befandriana  ;  il  passe 
ensuite  à  Ankobak<M!>ftka,  est  grossi  à  gauche  par  la  Doroa  et  se  jette  dans  la 
Loza.  Il  est  navigable  jusqu'à  son  confluent  avec  la  Doroa. 

La  Sofia  est  navigaMe  jusqu'à  Morafeno  et  flottable  jusqu'à  Mahalina.  De  ses 
affluents  de  droite,  peu  importante,  trois  sont  à  citer  :  l'Antamponkazo  et  l'Am- 

Eotamandrevo,  qui  arrosent  des  terrains  de  rizières  assez  fertiles,  et  la  Tsiri- 
ihina,  qui  arrose  le  secteur  d'Antonibe  et  forme  à  son  embouchure  de  vastes 
marais. 

POPULATION 

Le  dernier  recensement,  effectué  en  octobre  1904,  a  donné  un  chiffre  de 
42.074  habitants,  dont  470  Européens  ou  assimilés  et  41.604  Malgaches. 
Les  Européens  ou  assimilés  se  dénombrent  de  la  façon  suivante  : 

Pnnfais  <m  BMâmiléa 67       Tore 1 

Autrichiens 9      Asiatiques-HiQdoas 167 

Greof 13       Africains M4 


-  474  — 


La  diminution  par  rapport  à  1903,  470  Européens  ou  assimilés  an  lien  de 
668  en  1903,  vient  des  Gomoriens^  portés  comme  étrangers  en  4903  et  comme 
Malgaches  en  1904. 

Dans  ce  total,  on  compte  sur  470  personnes,  281  hommes,  94  femmes  et 
95  enfants. 

La  population  indigène  atteintle  chiffre  de  41 .604  habitants,  dont  12.229  hom- 
mes, 12.389  femmes  et  16.986  enfants. 

Le  tableau  suivant  montre  la  progression  croissante  de  la  population 
du  cercle. 

ReceDsement  de  1902 36.990 

id.  1903 38.296 

id.  1904 41.604 

La  très  forte  proportion  des  enfants  montre  que  cet  accroissement  est  dû 
principalement  à  Texcédent  des  naissances  sur  les  décès. 

SUBDIVISIONS  ADlIIinSTRATIVES 

Le  cercle  d'Analalava  est  divisé  en  cinq  secteurs  ;  k  chaque  commandant 
de  secteur  est  attaché  un  gouverneur  ou  sous-gouverneur, indigène. 

Les  différents  secteurs  sont  : 

Celui  d'Analalava,  chef-lieu  Analalava  (1.100  habitants),  58  villages  ; 

Le  secteur  de  Maromandia,  chef-lieu  Maromandia  (700  habitants),  130  vil- 
lages ; 

Le  secteur  d'Antsohihy,  chef-lieu  Antsohihy  (900  habitants),  104  villages  ; 

Le  secteur  de  Bealanana,  chef-lieu  Bealanana  (400  habitants),  44  villages  ; 

Enfin,  le  secteur  d'Antonibe,  chef-lieu  Antonibe  (650  habitants),  40  villages. 

RENSEIGREMEIITS  ÉCONOMIQUES 

Agriculture.  —  Au  point  de  vue  de  la  production  du  sol,  le  cercle  d'Analalava 
peut  être  divisé  en  trois  zones  : 

10  La  zone  côtière,  particulièrement  fertile  dans  la  presqu'île  de  Radama, 
où  toutes  les  cultures  tropicales  (cocotier,  vanille,  tabac,  canne  à  sucre,  manioc, 
riz,  arachides)  sont  praticables  ;  d'importants  essais  de  cultures  du  coton 
et  du  kapok  sont  actuellement  entrepris  dans  cette  zone. 

2*^  La  zone  intermédiaire  (comprise  entre  la  zone  côtière  et  celle  des  hauts 
plateaux),  région  de  pâturages  et  de  forAts,  dont  on  peut  utiliser  les  fonds  de 
vallées  pour  les  cultures  tropicales  ; 

Z^  La  zone  des  hauts  plateaux  (Ankaizina,  1 .100  à  1 .500  mètres).  Le  climat  y 
est  sain,  la  température  peu  élevée  :  on  y  trouve  de  beaux  pâturages,  de  nom- 
breuses rizières.  Malheureusement,  les  difficultés  de  communication  ont,  jus- 
qu'à ce  jour,  nui  au  développement  agricole  de  cette  partie  du  cercle,  où  les 
cultures  des  climats  tempères  pourraient  être  entreprises  avec  succès. 

Un  assez  grand  nombre  de  concessions,  soit  urbaines,  soit  rurales,  ont  été 
demandées  pendant  Tannée  1904. 

Le  tableau  suivant  indique  le  nombre  des  demande»  de  conce^on  faites 
chaque  année  depuis  1901. 


CONCESSIONS  DEMANDÉES 


EnlMl 
En  1902 
En  1903 
Ea  1904 


CONCESSIONS 

UBBAINB8 


90 

21 

9 

10 


CONCESSIONS 

RURALK8 


15 

99 
96 
91 


L'ensemble  des  concessions  demandées  en  1904  représente  une  superficie 
de  12.000  hectares  environ. 


-  478  - 


L'état  de  ta  mise  en  valear  des  concessions  da  cercle  est  indigné  par  le 
relevé  suivant  : 


CaiICCSSIORIIAIRES 


MM.  Mathuu 


DB  GlOTANAI  elv 
DXJON 


Ile  de  Berafia 
2  500  hect. 


Berangoma 
Ub2S  hecUrefi 


AndavaraTina 
.031  h.  01  a.  en  9  lots' 


Ile  d'Antanimora 
336  h.  55  a. 

DlBABT    DB    la)  ADJaOgO 

Villb-Tambt.)       168  hectares 


BsUiOT 


LBSUBim 


Ampassimorieka 
1.708  h.  02  a. 

Ankabamby 
'7.937  hectares 

lie  do  Nossi-Valiha 
1.000  hectares 


F.mlU«  DuMiuu . .  .<  «,* ïi^t-e^Q  aTote 


M.   SCOPBLITIH     G..< 


Iles  Laago  et  Fahona] 
13  hect.  en  3  lots 


Ankiabé 
135  hectares 


RR.  PP.  RONCT^ 
et  Samubl  . . 


GOMPAOK»  FbANCO-( 

BIaloachb } 


MM.MUSCATBLU 


L.  PBAaXB  .... 

(M.  TsissàBB, 
représentant). 


Ampandrakofa 
191  hectares 

Analalava 

1  hectare 

Aokaizina 

50  000  hectares 

Ambodimanga 
eu  hectares 


Ambodimadiro 
430  hectares 


Antonibe 
188  hectares 


40.000  cocotiers  de  3,  4  et  5  ans 

1.500  cocotiers  en  rapport 

6.000  pieds  de  vanille  de  4  ans 

Rizières 

500  pieds  de  ca/é  Libéria 

103  bovidés 

54  ovidés 

137  chèvres 

Rizières 

780  bovidés 

3.000  cocotiers  de  3  ans 

Rizières 

Manioc 

Mais 

Cultures  maraîchères 

Cultures  fruitières  (kola,  oranges,  etc.) 

480  bovidés 

34  ovidés 

31  porcs 

5.000  cocotiers  de  3  ans 

5.000  cocotiers  en  pépinière 

Rizières 

Manioc 

1.300  cocotiers  de  4  ans 

Rizières 

Manioc 

370  bovidés. 

8.000  cocotiors  de  3  ans 

15.000  cocotiers  en  pépinière 

150  bovidés 

3.500  bovidés 

3.500  cocotiers .♦. 

150  bovidés 

Rizières 

3.000  cocotiers  de  3  ans 

300  bovidés 

■5  ovidés ' 

Rizières 

Manioc 

Cultures  maraîchères 

3.000  cocotiers  en  pépinière 

3.000  cocotiers  en  pépinière 

Rizières  

Manioc  

Mais 

33  bovidés 

Rizières 

Manioc 

30  bovidés 

Kapok 

Cultures  diverses 

Guitares  maraîchères 

(fôO  bovidés 

10.000  cocotiers  de  1  et  3  ans 

Rizières 

Manioc 

75  bovidés 

15  ovidés 

Canne  à  sucre 

Manioc 

Maïs 

Coton 

150  bovidés 

30  suidés 

4.000  cocotiers  de  3  ans 

Salines 


SUPERFICIE 

CUI^TlVte 

h. 

a. 

400 

• 

15 

» 

1 

50 

80 

n 

1 

» 

» 

n 

» 

35 

» 

» 

30 

» 

65 

• 

10 

» 

4 

Jt 

1 

» 

0 

bO 

• 

■ 

■ 

50 

■ 

» 

6 

0 

7 

• 

13 

» 

13 

m 

5 

» 

80 


2b       » 

5>) 

90 


45 
5 
0 

30 

30 

13 

1 

3 

3 
1 

10 
3 

1 


100 

15 

8 


30 
5 
4 
1 


40 
30 


50 


—  476  - 

maaaasBBaBC 


■a 


CULTURB8    BNTRBPRIdflS 


StfPEtFICIC 
cuLTrrfe 


MM.  Du  VAL  frères..} 


BefoUka  ( 

148  h.  90  a.         } 


Balli 

(M.  Pruvot, 
représenUat). 


Mauommbutb..' 

duvbrnat  e..< 

Bertuklot  du) 
Ghbsnat  .... 

Paillxbdx.... 

Ddbosg.....  .. 


Karim  Ibrahim. 


Abdallah  Achimo..< 


Adamja  Validjbb... 
Vfta 

Salimo  Mabamadt  . 


BaobA  Bbnalo 


Abdallah   Mouub-^ 
hivm 


Maromandia 
1 1.000  heci.  en6k»t8 


Ampasimainty 
85  hectares 

Andranomena 

906  hectares 

Antsohihy 

3i  hectares 

Ampassifilo 
106  h.  89  a. 

Mahitsiataoza 
150  hectares 

Maromandia 
157  hectares 

Marotaolaoa 
95  h.  86  a 

Antsahamanara 
46  h.  13  a. 

Ampassipitily 
13$  h.  1-2  a. 

Ambaibo 
23  h.  09  a. 

Ambendrano 
60  hectares 

AnipanantBOYa 
90  h  69  a. 

Angorona 
1.700  nectares 


Anjango 
54  h.  14  a. 

Androzana 
51  h.  95  a. 

Ambarijeby 

416  hectares 

Antanambaribe 

414  h.  64  a. 


Omart  BBir  Abdal- 
lah   

Rama  bbn  Focmblou 
Alt  bbn  Oussbut..^ 


Rama 


AmbarikoHgo 
9!  hectares 
Aekoroyako 
987  hectares 

Aniiabory 
919  nectares 


Ambolikely 
146  hectares 


ALT  OusSBRT ^334  èScU^l  lots 


5.000  cocotiers  en  pépinière 

90  bovidés 

10-000  cocotiers  de  1,  9  et  3  ana 

Kapok 

Rizières . 

Arachides 

Cultures  diverses , 

158  bovidés 

1.000  cocotiers^ 

Rizières 

Rizières 

Rizières 

*/50  cocotiers. 

500  cocotiers  en  pépinière 

Mais 

Cultures  maraîchères 

50  bovidés 

Rizières 

30  bovidés 

300  cocotiers  de  9  ans 

9.000  cocotiers  en  pépinière. . . . 

Cultures  diverses 

900  cocotiers  de  5  ans 

940  cocotiers  de  3  ans 

100  bovidés 

50  bovidés 

50  cocotiers  en  rapport 

900  cocotiers  de  3  ans 

500  cocotiers  de  9  ans 

Rizières 

9.000  cocotiers. 

Rizières 

100  bovidés 

80  bovidés 

1 .000  cocotiers  de  9  ans 

600  bovidés 

Rizières 

Manioc 

Cultures  diverses 

1.200  cocotiers 

60  bovidés 

Rizières — 

Manioc 

Maïs.... 

55  bovidés 

150  bovidés 

Rizières 

9.000  cocotiers 

900  bovidés 

4.000  cocotiers 

400  bovidés 

Rizières 

Mais 

Manioc 

50  chèvres 

900  cocotiers 

Rizières 

195  bovidés 

Rizières , 

Mais 

Manioc 

Fautes 

Mrachides 

Rizières , 

Maïs 

50  bovidés 


h. 
50 

100 

60 

90 

30 

5 

10 
11 

?5 

9 
9 
5 
6 
1 

19 


1 
9 
3 


0 
9 
5 

90 

90 
10 


50 


50 


10."  » 

• 

50  » 
30 

90  » 

19  » 

95  *  I. 

9  » 

0  50 


95 
90 

40 

30 
5 
4 

9 
95 

S5 
S 
5 
3 
9 

10 
3 


—  477  — 


Tariudrasaiia  Dsa-J 

OBB 


TOTO 


IIOUIMO. 


Livoo.. 


Antsangabe 
406  h.  59  «. 


Kitoooffona 
311  h.  71  a. 


AndnhlalaYa 
146  h.  47  a. 


Ajijango 
92  heclares 


3.000  cocotiers. 

Rizières 

Mais 

Maoioc 

70  bovidés  . . . . 
3.000  cocotiers. 
199  bovidés... 

Riiièrea 

Manioc 

Patates 

Mais 

95  bovidés    ... 

Rizières 

Manioc 

Maïs 

97  bovidés. . . . 


h. 
30 
10 
5 

4 

30 

5 
3 
1 
1 

10 
1 
S 


» 
» 


» 
» 

» 


La  plupart  des  concessions  des  Européens  se  trouvent  sur  la  c6te,  car  le 
littoral  est  très  propice  à  la  culture  du  cocotier. 

Des  plantations  de  café  Libéria  et  de  cacaoyer  peuvent  être  tentées  avec 
chance  de  succès  dans  le  cercle,  mais  le  cocotier  doit  être  considéré  comme 
constituant  la  meilleure  culture  à  faire  dans  la  région  ;  les  plantes  vivrières 
(manioc,  patates,  maïs)  sont  susceptibles  d'un  grand  développement. 

L*arachide  vient  bien  dans  les  teires  mi-sablonneuses,  mi-argileuses  du 
cercle.  Cultivée  en  grande  quantité,  elle  pourrait  être  Tobjet  d'un  commerce 
frac  tu  eux. 

Quelques  indigènes  ricbes  et  intelligents  ont  suivi,  dans  la  voie  de  la  coloni- 
sation,  Texemple  qui  leur  était  donné  par  les  Européens  et  quelques-uns  ont 
déjà  mis  en  valeur  des  concessions  assez  importantes. 

Cependant,  la  majeure  partie  des  indigènes  n'entreprennent  que  les  cultures 
indispensables  h.  leur  subsistance  :  riz,  manioc,  patates,  maïs,  etc.  Ils  cultivent 
égaleoient  quelques  plantations  de  canne  à  sucre  et  de  tabac  ;  mais  ces  plan- 
tations suffisent  à  peine  à  la  consommation  locale. 

Les  Hova  cultivent  des  légumes  d'Europe  qui  viennent  très  bien  du  mois 
d'avril  au  mois  d'octobre. 

En  résumé,  depuis  quelques  années,  l'agriculture  a  fait  un  progrès  considé- 
rable dans  le  cercle  d'Analalava. 

EleTage.  —  Les  p&tu rages  se  rencontrent  dans  le  cercle  sur  des  terrains  se 
présentant  sous  l'aspect  de  mamelons  d'une  certaine  étendue,  parfois  de  plaines 
petites  et  grandes,  généralement  arrosées  par  des  quantités  de  ruisseaux.  Les 
terrains  marécageux  ne  sont  pas  rares  ;  ils  produisent  les  meilleurs  pâturages  de 
la  saison  sèche. 

Pour  arriver  à  se  constituer  un  troupeau  sans  trop  de  difficultés,  il  est 
nécessaire  de  parler  quelque  peu  la  langue  indigène,  d  attendre  les  occasions 
propices,  et,  autant  que  possible,  de  ne  pas  les  acheter  sui-inême,  car  l'Européen 
paye  tout  plus  cher  que  le  Malgache.  Il  faut  se  servir  d'un  intermédiaire  (Gomo- 
rien  ou  Hova],  à  qui  l'on  donne  une  commission  de  tant  par  tète,  2  fr.  50  à  5 
francs.  Un  troupeau  d'élevage  comprendra  un  certain  nombre  de  taureaux, 
vaches,  génisses  ;  le  croit  dans  la  région  peut  être  estimé  à  60  ^/o.  A  deux  ans, 
une  génisse  donne  un  veau  ;  une  vache  met  généralement  bas  tous  les  quinze 
ou  seize  mois. 

Le  recrutement  des  gardiens  est  facile  ;  on  admet  qu'il  faut  un  gardien  pour 
cent  bêtes  ;  en  ne  dépassant  pas  ce  chiffre,  on  peut  être  certain  que  les  gardiens 
connaîtront  tous  leurs  animaux.  Si  le  troupeau  est  plus  important,  il  est  bon 
d'avoir  un  commandeur,  qui  sera  rendu  responsable  des  hommes  placés  sous  ses 
ordres.  Un  gardien  ordinaire  se  paye  de  15  francs  à  17  fr.  50  par  mois,  sans 
nourriture,  et  le  commandeur  de  20  à  25  francs  par  mois. 

Le  dernier  recensement  a  donné  pour  la  population  bovine  du  cercle  le 


-  478  — 

chiffre  de  132.500,  auquel  il  faut  ajouter  environ  5.000  bœufs  sans  maîtres  et 
2.000 à  3.000  bœufs  qui  ont  encore  pn  échapper  au  recensement. 
Le  décompte  par  classe  donne  : 

Taureaax 6.000       BouvillonB  et  Uuranins 14.000 

Vache» 60.000       Génisses 15.000 

Bœufs  de  boucherie 4&.000 

Le  bétail  est  une  des  principales  richesses  du  cercle  d'Analala va.  Les  animaux 
de  cette  région  sont  rustiques  et  robustes.  Aucune  maladie  sérieuse  n'est,  dans  le 
cercle  d'Analalava,  un  obstacle  à  Télevage.  La  mortalité  des  Jeunes  animaux  est 
très  faible:  5  °/o  environ.  La  mortalité  chez  les  adultes  est  insignifiante.  L'élevage 
est  pratiqué  presque  exclusivement  par  les  indigènes,  qui  laissent  les  animaux 
en  complète  liberté,  môme  souvent  sans  gardien. 

Les  p&tu rages  du  cercle  d'Analalava  sont  excellents  et  très  réputés  dans 
tout  le  Nord  de  la  Colonie.  Très  vastes,  ils  pourraient  nourrir  500.000  bœufs. 

L'élevage  du  mouton,  de  la  chèvre  et  du  porc  n'a  pas  encore  été  entrepris 
sérieusement  dans  le  cercle.  Les  quelques  tentatives  individuelles  qui  ont  été 
faites  ont  donné  de  très  bons  résultats  et  il  est  fort  probable  que,  d'ici  peu  d'an- 
nées, cet  élevage  sera  entrepris  sur  une  grande  échelle. 

Au  1*'  novembre  1904,  le  nombre  des  animaux  des  diverses  races  possédés 
par  les  colons  et  les  indigènes  étaient  le  suivant  : 

Espèce  bovine 133.500 

—  ovine 179 

—  caprine.... BS9 

—  porcine 6f3 

Industrie.  •—  Entreprises  européennes,  —  L'industrie  commence  à  se  déve- 
lopper dans  le  cercle  d'Analalava.  Onze  presses  à  raphia  fonctionnent  en 
permanence  au  chef-lieu  du  cercle. 

La  maison  Frager  installe  une  distillerie  pour  fabriquer  du  rhum  de  canne, 
les  essais  faits  en  1904  ont  été  satisfaisants.  Dès  1905,  la  fabrication  industrielle 
du  rhum  sera  entreprise. 

La  maison  Frager  a  également  installé  à  Antonibe  de  vastes  salines  où  la 
récolte  du  sel  a  été  entreprise  avec  succès  dès  1904.  M.  Teissère,  représentant  de 
la  maison  Frager,  évalue  a  huit  cents  tonnes  la  production  annuelle  de  ces  salines 
à  partir  de  1905.  Cette  maison  s'est  munie  d'un  matériel  de  batelage,  remor- 
queur de  cent  chevaux  et  chalands,  qui  lui  permettra  de  transporter  facilement 
lesel  récolté  dans  les  grands  centres  de  la  côte  Ouest  et  en  particulier  à  Majunga. 

M.  Maisonneuve  a,  en  1904,  installé  à  Analalava  une  savonnerie  en  utilisant 
Thuile  de  coco.  Les  résultats  qu'il  a  obtenus  sont  très  encourageants  et  cette 
nouvelle  industrie  semble  devoir  prospérer. 

Le  cercled'Analalava  est  richement  pourvu  en  forêts,  dont  il  possède  envi- 
ron 200.000  hectares  (groupe  de  Bejofo  et  d'Ampombilava).  Le  boisd'ébène  elle 
palissandre  existent  en  grande  quantité  ;  cette  dernière  essence  n*est  guère 
exploitable  en  raison  de  son  peu  de  valeur  à  Marseille,  mais  on  peut  réaliser  de 
sérieux  bénéfices  sur  le  bois  d'ébcne.  Le  massif  boisé  de  B^ofo  est  traversé  par 
plusieurs  ruisseaux  flottables  pendant  la  saison  des  pluies,  pouvant  amener  des 
radeaux  jusqu'à  Maromandia,  accessible  aux  boutres  à  marée  haute.  La  main- 
d'œuvre  est  facile  à  trouver,  mais  il  vaut  mieux  traiter  à  la  tâche  plutôt  qu'à  la 
journée. 

L'Européen  désireux  d'entreprendre  l'exploitation  des  bois  précieux  devra 
en  môme  temps  se  livrer  au  commerce,  acheter  les  produits  forestiers,  tels  que 
le  raphia,  la  cire,  le  caoutchouc,  etc. 

Les  principales  essences  forestières  sont  :  Tébène,  le  palissandre,  le  santal, 
le  bois  de  rose  et  une  sorte  de  bois  de  teck. 

Dans  les  régions  forestières  de  Bejofo  et  d'Ampombilava,  on  pourrait  uti- 
liser facilement  les  chutes  d'eau  pour  l'installalion  a'une  scierie,  soit  par  l'utili- 
sation directe  de  la  force  motrice,  soit  par  l'installation  de  turbines. 

L'industrie  minière  est  aussi  susceptible  de  développement.  Mais  aucune 
exploitation  sérieuse  du  çous-sol  n^a  encore  été  fait€  dans  le  cercle. 


—  479  — 

Le  sol  renferme  beaucoup  de  carbonates  et  de  silicates  de  chaux  [Ambalia, 
Manambaiia,  Nosi-Lava,  Anaravoanka).  Un  four  construit  par  l'école  profes- 
sionnelle d'Analalava  fournit  d'excellente  chaux  grasse. 

En  1904,  M.  Raggi  a  installé  une  entreprise  de  transports  qui  dispose  actuel- 
lement de  la  chaloupe  h  vapeur  Commandanl-Rémond,  au  canot  à  vapeur  Ana- 
lalava^  d*un  chaland  en  acier  de  40  tonnes. 

Ce  service  relie  périodiquement  Analalava  aux  centres  les  plus  importants 
du  cercle,  qui  se  trouvent,  soit  au  fond  de  baies,  soit  au  bord  de  fleuves  navigables. 

Chaque  mois,  Antsohihy  est  ainsi  desservi  deux  fois,  Maromandia  et  Antonibe 
une  fois.  Le  matériel  dont  dispose  M.  Raggi  est  également  employé  pour  les 
embarc[uements  et  débarquements  en  rade  ;  il  rend  possible  dans  de  bonnes 
conditions  rembarquement  des  bœufs  en  rade  d*Analalava. 

De  nombreux  boutres  et  pirogues  relient  les  autres  points  du  littoral,  ce 
qui  rend  les  communications  assez  fréquentes  et  assez  rapides  sur  la  côte. 

A  rintérieur,  un  grand  nombre  de  chemins  muletiers  relient  les  principaux 
centres  ;  mais  tous  les  transports  se  font  encore  par  bourjanes. 

IndusMe  indigène.  —  Rien  de  particulier  à  signaler.  L'industrie  indigène 
se  résume  à  la  confection  d'un  peu  de  chaux,  de  quelques  briques  cuites,  de 
quelques  poteries,  ainsi  que  de  tissus  en  fibres  de  raphia  (rabanes)  et  des  natter. 

Gommerce.  —  Le  commerce  est  assez  actif,  tant  à  l'importation  qu'à  l'expor- 
tation. 

Les  matières  importées  sont  surtout  les  conserves,  les  alcools,  vins  et  spiri- 
tueux, les  ustensiles  de  ménage,  les  outils,  les  objets  de  parure  et,  en  première 
ligne,  les  tissus. 

Parmi  ceux-ci,  le  coton  (marque  allemande  GescllschafftJ  et  le  coton  blanc 
ccru  (Compagnie  Lyonnaise)  ont  la  préférence  des  indigènes  ;  puis,  viennent  les 
lamba  de  coton  et  les  pièces  de  coton  imprimées.  Les  couleurs  voyantes  et  les 
dessins  simples,  grands  et  distincts,  sont  les  plus  appréciés. 

Les  principales  matières  d'exportation  sont:  le  raphia,  le  caoutchouc,  les 
peaux  des  bœufs,  la  cire,  le  miel  et  les  bœufs.pepuis  1902,  le  cercle  expédie  des 
animaux  en  grand  nombre  dans  l'Afrique  australe. 

Le  commerce  d'exportation  du  raphia  a  pris  dans  ces  deux  dernières  années 
une  grande  extention.  Le  tableau  suivant  indique  la  valeur  du  raphia  exporté 
dans  les  trois  dernières  années  : 

1901 164.000  francs 

1902 174.496  franc» 

1903 321.974  franc» 

Pour  Tannée  4904,  la  statistique  complète  n'a  pu  être  établie,  mais  il  est 
certain  que  le  chiffre  de  430.000  francs  sera  dépassé. 

L'arrêt  qu'a  subi  en  1903  Texpoi^tation  des  bœufs  s'est  continué  en  1904. 
Pendant  cette  année,  940  bœufs  seulement  ont  été  embarqués  directement  d'Ana- 
lalava  à  destination  de  l'Afrique  du  Sud  ;  de  600  à  i  .000  bœufs  provenant  du  cercle 
d' Analalava  ont  été  embarq^ués  à  Majunga  pour  la  môme  destination. 

Mais  tout  permet  d'espérer  que  les  efforts  intelligents  des  exportateurs  seront 
bientôt  couronnés  de  succès  et  qu'un  courant  d'exportation  régulier  s'établira 
bientôt  d'Analalava  vers  l'Afrique  du  Sud. 

La  création  prochaine  d'un  service  de  navigation  à  vapeur  reliant  périodi- 
quement Analalava  à  la  côte  d'Afrique  facilitera  beaucoup  ce  mouvement  d'expor- 
tation. 

La  création  de  foires  trimestrielles  à  Antsohihy  a  grandement  facilité  les 
opérations  commerciales.  Ces  foires  ont  eu  en  particulier  pour  résultat  de  per- 
mettre aux  Européens  qui  achètent  des  bœufs  pour  1  exportation  d'entrer  facile- 
nient  en  relations  avec  les  éleveurs  indigènes  san.s  avoir  besoin  de  recourir  aux 
intermédiaires. 

A  la  foire  d'Antsohihy,  de  novembre  1904,  138  tonnes  de  raphia  ont  été 
achetées  au  prix  moyen  de  400  francs.  Les  indigènes  ont  présenté  à  cette  foire 
1.200  bœufs  de  boucherie;  les  prix  de  vente  ont  varié  entre  45  et  55  francs. 

Les  principales  maisons  de  commerce  du  cercle  sont  : 


—  4J»- 


10  Maisons  européennes.  —  La  maison  L.  Frayer  (vins  et  spiritueux,  eon- 
serves  et  tissus),  représentée  à  Analalava  par  M .  Teissière  ;  commerce  de  demi- 
gros  ;  possède  plusieurs  succursales  dans  le  cercle. 

La  maison  Raggi  (denrées  alimentaires,  spiritueux,  tissus)  ;  demi-gros  et 
détail  ;  plusieurs  succursales. 

La  maison  Scopélitis  (denrées  alimentaires,  vins  et  spiritueux)  ;  demi-gros 
et  détail.  M.  Scopélitis  tient  en  outre  un  hôtel-restaurant  à  Analalava. 

La  maison  Garnier,  de  Majunga,  a  une  succursale  à  Analalava  (vins  et  spiri- 
tueux, denrées  alimentaires). 

La  Compagnie  Lyonnaise  vient  de  fonder  un  comptoir  à  Analalava  :  cet 
établissement  compte  parmi  les  plus  importantes  maisons  commerciales  de  la 
place  ;  commerce  en  gros  (tissus,  matériaux  de  constniction,  etc.). 

2<^  Maisons  indiennes.  —  Abdallah  Achimo,  32  succursales  dans  le  cercle. 

Karim  Ibrahim,  22  succursales. 

Ali  Bay  Branjee  Taposy,  de  Nossi-Bé,  représenté  à  Analalava  par  Adamje 
Validjee,  6  succursales. 

Gouiamsen  Mamadou  Bay,  de  Nos$i<Bé,  i*eprésenté  à  Analalava  par  Abdallah 
Adamjee,  8  succursales. 

Mamadou  Bay  Karimjee  Samuel^  6  succursales. 
*   Abdallah  Ousseni  Akimjee,  3  succursales. 

Fazil  Ibrahim. 

Jaffa  Fanjee. 

Jewa  Wissaram. 

Adamjee  Mossadjee. 

Mamod  Bay  Karimjee  Patel. 

Ousseni  Bay  Validjee. 

Moula  Kadjee  Bay  Karimjee. 

Djivoudjee  Korbay. 

Les  Indiens  font  le  commerce  de  tous  les  objets  achetés  d'habitude  par  les 
indigènes,  à  l'exception  de  Talcool.  Les  succursales  sont  tenues  par  des  Indiens 
ou  des  Siiamo. 

Les  indigènes  trafiquants  se  livrent  au  commerce  des  bœufs,  mais  comme 
mandataires  de  commerçants  européens.  D'autres  gèrent  des  succursales  établies 
à  l'intérieur  et  sont  consignataires  de  marchandises  fournies  par  les  maisons 
européennes  ou  indiennes.  Les  commerçants  indigènes  sont  presque  exclusive- 
ment des  Hova. 

Les  marchandises  sonl  transportées  sur  les  divers  points  de  la  côte  à  l'aide 
de  boutres  ;  le  transport  coûte  en  moyenne  40  francs  la  tonne. 

A  l'intérieur,  les  transports  se  font  uniquement  par  bourjanes,  qu'on  paye 
à  raison  de  d  fr.  50  par  jour. 

Analalava  est  le  port  et  le  centre  le  plus  important  du  cercle. 

Cette  ville  est  pourvue  depuis  le  !•' janvier  1901  d'une  recette  des  douanes. 

Une  ligne  télégraphique  joignant  Analalava  à  Mandritsara  relie  depuis  le 
mois  de  juillet  1904  le  cercle  d'Analalava  au  réseau  télégraphique  de  la  Colonie. 
Les  villes  d'Analalava  et  d'Antsohihy  sont  desservies  par  cette  ligne.  Les  bu- 
reaux postaux  de  ces  villes  reçoivent  et  émettent  des  mandats. 

Le  tableau  comparatif  suivant  indique  le  mouvement  de  ce  port  depuis 
Tannée  1900  : 


ANNÉES 


1900 
IQûl 
190-2 
1903 


NAVIRES 


RlfTRBn 


865 

874 

93*2 

1.134 


80BTIS8 


868 

854 

931 

1.143 


TOKNAOB 


B^TRte8 


tonnes 
35.838 
44.733 
80.570 
41.728 


SORTIRS 


tonnes 
35  800 
44.50« 
80.570 
41.835 


ton«es 
9.760 
9.683 
3.4159 
2.979 


tonnei 
1.931 
1.600 
4.503 
3.833 


-484  ^ 

Les  statistiques  de  1904  n'ont  pu  encore  être  établies.  On  peut  dès  main- 
tenant affirmer  qu'elles  donneront  des  résultats  sensiblement  supérieurs  à  ceux 
de  Tannée  1903. 

Ânalaiava  est  desservi  régulièrement  par  un  courrier  des  Messageries  Ma- 
ritimes, qui  ^f  mouille  le  1*'  et  le  17  de  chaque  mois.  La  Compagnie  des  Mes- 
sageries Maritimes  à  Analaiava  a  une  agence  gérée  par  M.  Fonarmes. 

D'autres  navires  touchent  fréquemment  à  Ânalaiava,  où  ils  viennent  charger 
soit  des  bœufs,  soit  du  raphia. 

On  peut  encore  citer  comme  centres  de  transaction  importants  :  Antsohihy, 
qui  communique  par  la  Loza  avec  Analaiava  et  où  les  marchandises  peuvent 
être  débarquées  à  quai^  ^ndranosamonta  et  Maromandia,  oui  sont  accessibles 
aux  boutres  de  dix.  tonnes  ;  enfin,  Antonibe,  au  fond  de  la  baie  de  Narindra 
et  Arapasindava,  à  l'embouchure  de  la  Sofia. 


RENSEIGNEMENTS  GÉNÉRAUX 

Le  voyageur  qui  se  rend  à  Analaiava  en  venant  d'un  des  grands  ports  de 
la  Colonie  utilise  le  Persf^polis,  courrier  des  Messageries  Maritimes,  qui  fait  le 
service  de  la  côte  Ouest  et  louche  à  Analaiava  le  17  de  chaque  mois,  venant  de 
Diego-Suarez  et  de  Nossi-Bé,  ou  le  1«'  du  mois,  venant  de  Majunga. 

Les  prix  de  passage  sont  donnés  par  le  tableau  suivant  : 


ANALALAVA 


Majunga 

No8»i-Bê 

Diego-Suarez 


!'•  CLASSE 


55  francs 
55      — 
13?      — 


3«   CLASSE 


%  francs 
25      - 
45      — 


PONT 


avec 

N'OURRITUUK 


16  franca 
16      - 
33      - 


Bans 

NOURRITURE 


14  francs 
14      — 
?8      - 


Le  tarif  pour  le  fret  est  le  suivant  : 

Pour  Marseille,  la  tonne 80  francs 

Pour  Hambourg  et  Londres,  la  tonne  90    — 

Pour  Majunga,  id 15    — 

Pour  Nossi-Bé,  ,  id 15    — 

Pour  Diego-Suarez  et  les  ports  de  la  côte  Ouest,  la  tonne 30    — 

De  nombreux  boutre^  font  également  le  cabotage  entre  Analaiava  et  Nossi- 
Bé  ou  Majunga.  On  peut  facilement  utiliser  ce  moyen  de  transport,  surtout  pen- 
dant la  saison  sèche.  Le  prix  de  passage  est  très  peu  élevé,  mais  il  faut  pourvoir 
à  sa  nourriture  pendant  la  durée  de  la  traversée. 

D'Analalava,  on  peut  se  rendre  sur  les  différents  points  de  la  côte  par  boutre 
ou  par  pirogue.  Les  prix  de  passage  d'Analalava  aux  principaux  centres  du 
cercle  par  la  compagnie  de  batelage  de  M.  Raggi  sont  les  suivants  : 


TRAJET    EFFECTUÉ 

PRIX  PAR  PERSONNE 

OBSERVATIONS 

ALLBR 

▲LLBRBTBBTOUB 

Analaiava  à  Antsohihy 

id         à  Antooibe« 

Id.        &  Maromandia 

10  francs 
12      — 
15      - 

17  fr.  50 
20         00 
25         00 

Les  bagages  au-dessous  de 
50  iLilograrames  par  passager 
soBt  embarqués  de  droit. 

Pour  les  déplacements  dans  l'intérieur,  il  faut  se  servir  d'un  fllanjana.  II 
existe  de  bons  chemins  muletiers  dans  le  cercle  ;  cependant,  il  ne  faut  pas  comp- 
ter sur  le  mulet  pour  entreprendre  un  voyage  de  longue  durée,  à  cause  des 


31 


—  482  — 

difficultés  que  présente  le  passage  des  rivières,  très  nombreuses  et  peuplées  de 
caïmans. 

On  recrute  facilement  des  bourjanes  au  prix  de  1  fr.  50  par  jour. 

Le  nouvel  arrivé  trouve  au  marché  aAnalalava  les  principales  denrées 
d'alimentation  aux  prix  suivants  : 

Bœuf Ofr.eoiekilo.  Canard Ifr.OOàlfr.^ 

Porc 9     50     —  Poisson à  très  bti  prix. 

Mouton 3     00     —  Pain 0  fr.  90  le  kao. 

Poulet 0     50&lfr. 

On  se  procure  assez  facilement  un  bon  domestique,  qui  se  paie  de  15  à25fr. 
par  mois. 

La  main-d'œuvre  étrangère  n'existe  pas  dans  le  cercle  et  le  peu  de  geùt 
que  montrent  les  indigènes  pour  le  travail  rend  difficile  le  recrutement  de  ia 
main-d'œuvre  disponible.  D'une  façon  générale,  le  colon  traite  de  gré  à  gré  avec 
le  Sakalava  et  ne  lui  fait  prendre  un  engagement  qu'après  que  l'entente  esi 
reconnue  possible  de  part  et  d'autre.  Les  conditions  (rengagement  varient  avec 
le  travail  demandé. 

11  y  a  lieu  de  noter  ici  lafaçon  dontun  colon,  M.  Matbieu,  a  résolu  le  problème 
de  la  main-d'œuvre  :  il  a  autorisé  cent  familles  à  s'installer  sur  sa  conces- 
sion; chacun  des  cbefs  de  famille  cultive  et  transforme  en  rizières  pour  son 
propre  compte  le  terrain  qui  lui  a  été  attribué.  En  écban^e  de  ces  avantages,  les 
nommes  s'engagent  à  travailler  pour  lui  une  dizaine  de  jours  par  mois  moyen- 
nant un  salaire  journalier  de  0  fr.  60. 

Une  infirmerie-ambulance  existe  à  Analalava.  Les  malades  sont  rares  dans 
le  cercle  ;  quelques  cas  de  paludisme  sans  gravité,  pas  de  dysenterie.  Avec  une 
bonne  installation,  en  évitant  les  imprudences  et  les  fatigues  exagérées,  ud 
Européen  peut  vivre  de  longues  années  dans  ce  pays. 

Analalava  est  le  chef-lieu  de  la  circonscription  scolaire  du  N.-O.  Une  école 
régionale,  qui  compte  de  nombreux  élèves,  fonctionne  depuis  plusieurs  années 
et  est  en  pleine  prospérité. 

En  1902.  les  pères  de  la  mission  du  Saint-Esprit  ont  fait  construire  une 
église  à  Analalava. 

ADMINISTRATION 

MM.  Gharbonnel,  $,  capitaine  d'artillerie  coloniale,  commandant  le  cercle. 
Remy,  lieutenant  aïnfanterie  coloniale,  officier  de  renseignements, 
llariinezy  comptable  de  V^  classe,  gérant  de  la  caisse  d'avances. 

Secteur  de  Marotnandia 
M.  Ferry,  lieutenant  d'infanterie  coloniale,  commandant  le  secteur. 

District  d'Antsohihy 
M.  Glande,  administrateur-adjoint  de  3°  classe,  chef  de  district. 

Secteur  de  Bealanana 
M.  Jame,  adjudant  d'infanterie  coloniale,  commandant  le  secteur. 

Secteur  d'Antonibe 
M.  Gilles,  lieutenant  d'infanterie  coloniale,  commandant  le  secteur. 

Secteur  d* Analalava 
M.  Remy,  lieutenant  d'infanterie  coloniale,  commandant  le  secteur. 

Service  de  santé 
M.  Lairac,  médecin-major  de  2*  classe,  médecin  chef  de  Tambulance. 

Enseignement 

MM.  Brangier,  instituteur  de  5*  classe,  directeur  de  l'école  régionale. 
Gatault,  instituteur  de  5*  classe. 


—  483  — 

M"*  Godard,  institutrice  de  5«  classe,  directrice  de  Técole  primaire  mixte. 
M"^*  MaisonneuTe,  auxiliaire. 

Douanes 

MM«  Granani,  brigadier  de  i'*  classe,  flf^"*  de  receveur. 
Le  Besaon,  matelot  de  2*  classe. 
Karo,  id. 

Service  vétérinaire 

M.  Bordes,  vétérinaire  de  5«  classe,  chef  de  la  8*  circonscription. 

Postes  et  télégraphes 

MM.  Bosaon,  commis  local  de  4«  classe,  receveur. 
Delamiay,  surveillant. 

Service  topographique 

MM.  Lucciani.  géomètre  de  1'*  classe,  chef  de  circonscription. 
Roux,  géomètre  de  2*  classe. 

Garde  régionale 
M.  Destigny,  garde  régional  de  1'*  classe,  fi^°*  de  commissaire  de  police. 

Culte  catholique 

RR.PP.  Roncy. 
Samnel. 


LISTE  DES  HABITANTS  EUROPÉENS  ET  ASSIMILÉS 


Français 

MM.  Bbllot,  colon,  Analalava. 

BoiRON,  représentant  de  la  Compa- 
gnie Lyonnaise  de  Madagascar, 
Analalava. 

Berthelot  du  Chesney,  colon  mili- 
taire, Ampasindava  N. 

DE  Giovanni,  colon,  Andavaravina. 

DuBOsc,  colon,  Maromandia. 

DupiN   DE    LA     Ferrièrk,    employé, 
Analalava. 
M"*  et  M.  DussEAU,  Ch.,  colon,   Amben- 

drano. 
MM.  DussEAU,  E.,  colon  militaire,  Amben- 
drano. 

DuvAL,  G.,  etDuvAL,  colons  à  Befotaka. 

DuvBRNAY,  Edouard,  colon,  Anlso- 
hihy. 

DuvbrnaV,  Joseph,  employé,  Antso- 
hihy. 

FoNARHEs,  père,  représentant  des 
Messageries  Maritimes,  Analalava. 

FoNARHES,  fils,  emplové,  Analalava. 

Gazan,  commerçant,  Àmpasikely. 

Le  Moy,  stockman,  Analalava. 
M*"*  et  M.  Lesubur,  colon,  Analalava. 
MM.  Mépoint,  commerçant,  Antsamala. 

Maisonneuve,  colon,  Analalava. 

Mathieu,  id . 

Pauxieux,  employé,  Analalava. 

Pongelin,  charpentier,  Analalava. 


MM.  pRuvoT,   représentant  de   M.   Balli, 

Maromanoia. 
Sgop^xitis,  Georges,  commerçant  et 

colon,  Analalava. 
M"*  et  M.  Teissère,  représentant  de  la 

maison  Frager. 
TouLZA,  colon.  Ampasindava  N. 
Sautron.  employé,  Befotaka. 
SoREL,  charpentier,  Antsohihy. 
Trovalet,  représentant  de  la  maison 

Frager,  Antonibe. 
Wilde,  commerçant,  Antsohihy. 

Anglais 

M.  Mallet,  employé,  Berafla. 

Autrichiens 

MM.  Gasparowski,  commerçant,  Antsira. 
Mader,   représentant  de  la  maison 
Gamier,  Analalava. 

Grecs 

MM.  Anagnostou.  employé,  Maromandia. 

Calatzis,  commerçant,  Antonibe. 

Galinicos,  employé,  Analalava. 

CHARfros,  employé,  Analalava. 

Carathanassis,  commerçant,  Anto- 
nibe. 

Garathanassis,  commerçant,  Man- 
goaka. 


MM  .  Panagiotou,  commerçant,  Antonibe. 
Pantazis,  commerçant,  Analalava. 
Petrides,  Nicolas,  commerçant,  An- 

tsohihy. 
ScopéLiTis,  Emmanuel,  commerçant, 

Analalava. 
Stkphanis,  commerçant,  Maromandia. 

Turcs 

MM.  Akoury,  mécanicien,  Analalava. 
Naime,   représentant   de   la  maison 

Raggi  E.,  Antonibe. 
NousRALLO,  représentant  de  la  maison 

Raggi  E.,  Antsohihy. 
Pacha,    André,   repnésentant   de   la 

maison  Raggi  E.,  Maromandia. 
Pacha,  Pierre,  comptable,  Analalava. 
Raggi,  Elle,  commerçant,  Analalava. 
Raggi,  Salim,  employé,  Analalava. 

Indiens 

MM.  Abdallah  Aghimo,  commerçant,  Ana- 
lalava. 

Abdoulousen  Akihjeb,  commerçant. 

Adamjbs  Valiiuee,  commerçant,  Ana- 
lalava. 

Adanjeb  Moussodjee,  commerçant, 
Andranosamonta . 

Au  Bay  Moussadjee,  employé,  Maro- 
mandia. 

Ali  Bay  Kadrabay,  employé,  Maro- 
mandia. 

Ali  Bay  Brandjee,  sans  profession, 
Andranosamonta. 

Ali  Bay  Mangauee,  employé,  Antso- 
hihy. 

Ali  Bay  Karimdjee,  employé,  Ana- 
lalava. 

AmtuEE  Au  Bay,  employé,  Analalava.  • 

Abdoulah  Ali  Bay,  id. 

Ali  Bay  Moula,  employé,  Antonibe. 

Assany  Bay  Vaudjee,  commerçant, 
Analalava. 

Abdallah  Mola  Dossadjee,  employé, 
Maromandia. 

Ali  Bay  Dassadjee,  commerçant,  Am- 
bodimadiro. 

Ali  Bay  Kamoudln,  commerçant,  An- 
tonibe. 

Ali  Bay  Djetra,  employé,  Analalava. 

Ali  Bay  Mitra,  employé,  Antsohihy. 

Ali  Bay  Uerdjee,  employé,  Anala- 
lava. 

Ali  Bay  Moty,  employé,  Andranosa- 
monta. 

Ali  Bay  Asaanv,  commerçant,  Am- 
bodimadiro. 

Charifou  Rahemtola,  employé,  Ana- 
lalava. 

Daoud  Bay  Akihdjee,  employé,  Ana- 
lalava. 

Daoud  Adamjee,  commerçant,  Ambo- 
dimadiro. 

Dassadjee  Kam  Bay,  commerçant 
Analalava. 

Djivoudjee  Norbay,  commerçant, 
Analalava. 


-484  — 

MM. 


Djetra  Kordjkk,  tailleur.  Analalava. 

DUERAM  Djiva,  id. 

DossA,  potier,  Analalava. 

Djivoudjee  Moula  Abdoulaisenb,  em- 
ployé, Maromandia. 

Djaafardjbb  Amidjse,  commerçant, 
Antsohihy. 

Djivadjbe  Au  Bay,  commerçant,  An- 
tsohihy. 

Djivah  Kandjbb,  employé,  Andrano- 
samonta. 

DjviAN  Djivan,  tailleur,  Analalava. 

Djivah  Nandjee,  employé,  Antsohihy. 

Daoud  Bay  Arihjee,  employé,  Ana- 
lalava. 

Djivah  Mandjbe,  commerçant,  Am- 
passindava. 

Dossadjee  Adamjee,  commerçant,  Be- 
fotaka. 

Djakra  Djetra,  employé,  Analalava. 

Djivrajee  Djetra,  employé,  Ankeriky. 

Djiva  Mamed,  id.      Antsangabe. 

Fadjil  Ibrahim,  commerçant,  Anala- 
lava. 

Goulasène  Mamod  Aly,  employé,  Ma- 
romandia. 

GouLANSEM  Ibrahandjee,  cmplové, 
Maromandia. 

GouLANSÈNE  Djivadjee,  Commerçant, 
Antsohihv. 

Hadjee,  employé,  Analalava. 

Uachim  Djiva,  employé,  Analalava. 

Hadjy  Mohamed  Faly,  sans  profes- 
sion, Maromandia. 

Issomadjbe  Issadjbe,  employé,  Maro- 
mandia. 

IssoBo  Ali  Bay,  employé,  Tsaralanja. 

H  A  MED  Bossa,  employé,  Antonibe. 

IsoBOA  MossADJEE,  Commerçant»  Ma- 
romandia. 

Ismael  Mamajbe,  employé,  Andrano- 
samonta. 

IssADJEE  Validjee,  employé,  Anala- 
lava. 

Ibrahim  Dossa,  potier,  Analalava. 

Jbva  Mamady,  employé,  Antonibe. 

Kaodjee  Gowing,  tailleur,  Analalava. 

Kandjbb,  employé,  Antsohihy. 

Kader  Bay  Ôussany  Bay,  employé, 
Befolaka. 

Karimdjee  Ousseny,  commerçant,  An- 
tonibe. 

Karim  Ibrahim,  commerçant,  Anala- 
lava. 

Karimdjee  Mola  Au  Bay,  employé, 
Analalava. 

Kahana,  charpentier,  Analalava. 

Kador  Adamjee,  commerçant,  Antso- 
hihy. 

Kader  Moula  GoulamsAnb,  employé, 
Antsohihy. 

Kadra,  commerçant,  Befotaka. 

KassemDossa,  employé,  AQJiamaqjira. 

Kala  Rora,  tailleur,  Analalava. 

Katsara  Pitembara,  coiffeur,  Anala- 
lava. 


-  485  - 


HM.  IUka,  charpentier.  Analalava. 
Karim  Djoha,  employé,  Analalava. 
LouNANDJKE    Karimoj£b,    employé, 
Analalava. 

LOKINANDJEB      MOLA      ABDOULOUSÈNE, 

employé,  Antsohihy. 

Mahaoaly  Au  Bay,  employé,  Maro- 
mandia. 

IIamadi  Aboolahy,  employé,   Maro- 
mandia. 

Moussa  NEE  Akiiuee,  employé,  Maro- 
mandia. 

Mahambd  Aly  Kam  Rodine,  employé, 
Antsohihy. 

Moula  Abdoulousènk  Pirbay,    fer- 
blantier, Analalava. 

Mamodaly  Lajmbe  employé,   Anala- 
lava. 

Maodieb   Nandjeb,  employé,  Antso- 
hihy. 

Mahamadi  Aladine,  employé,  Amba- 
liha. 

Mamod  Hossen  Prbmjee,  tailleur,  An- 
tsalama. 

Mamadou  Moula  BRATiDJRE,  commer- 
çant, Maromandia. 

Mahomet  Au,  commerçant,  Antonibe. 

Moula  Raojeb  Bay  Karemjee,  com- 
merçant, Andranosamonta. 

Moula  Aly  Bay  Adamjeë,  employé, 
Andranosamonta. 

Mousi<ADJEE,    employé,    Andranosa- 
monta. 

Mamod  Aly  Abdoulousène,  employé, 
Maromandia. 

Mangauee  MoussAnjEE,  commerçant, 
Antsohihy. 

Mamodjeb  Akimjée  commerçant,  An- 
tsohihy. 

Mamod  Aly  Booa  Bay,  commerçant, 
Ampanimoricka. 

Mamod  Aly  Kamoridin,  commerçant, 
Andamoly. 

Mamod  Bay  Karimdjee  Potel,  com- 
merçant, Ambodimadiro. 

Nanjaraly  Ajotra,  employé,  Anala- 
lava. 

Nato  Ben  Parahay,  employé,  Anto- 
nibe. 

NouRBAY  Akimjeb,  employé,  Anala- 
lava. 

NouRBAY  Taibjee,  Commerçant,  Ma- 
romandia. 

Nasoor   Goulamsène,    eommerçant, 
Ampasindava. 

PiRiBAYDJiVADJEE,employé.  Analalava. 

Pasghoten    Mbyadjbe,    charpentier, 
Analalava. 

Rajabaly  Amor  Bay,  employé,   Ana- 
lalava. 

Rbmadjee  Djtvandjek,  employé,  Am- 
balahanko. 

Rahamatola  Banibb,  employé,  Ana- 
lalava. 

Ratamssb  Kaondjbb,  tailleur,  Anala- 
lava. 


MM.  Raubmtola  Dossa,  employé,  Mao- 
goaka. 

Mohamed  Ben  Amady  Lahibo,  hijou- 
tier,  Analalava. 

Mohamed  Bbn  Adjbe,  propriétaire, 
Analalava* 

Tahibo  Dossa,  potier,  Analalava. 

Sansodln  Amuxieh,  employé,  Mahitsi- 
hazo. 

Taïb  Bay  Ghandjee,  employé,  Antso- 
hihy. 

Somodasjbb  Dossa,  commerçant,  An- 
tonibe. 

Validjee  Adamjee,  commerçant,  Am- 
bodimadiro. 

Vadjee  Kam  y  Bay,  commerçant,  Am- 
bodimadiro. 

Vaeiojee  Mandjee,  charpentier,  Ana- 
lalava. 

Comoriens 

MM .  Abdallah  Amissy,  commerçant,  Am- 
bohikely. 

Amady  Abdallah  Jao,  colon,  Abalo- 
honka. 

Amady  Ben  Amady  Samba,  commer- 
çant, Antsohihy. 

Amada  Ben  Ghei  'Abdallah,  bijoutier, 
Analalava. 

Amady  Bkn  Aly,  propriétaire  à  Ana- 
lalava. 

Amassy  Ibaody  Sblla,  commerçant,  ' 
Antodibe. 

Char  y,  employé,  Andamota. 

Djiady,  commerçant,  Ampasipîtily. 

Idarossy  Bfn  Amady,  colon,  Nosi- 
Lava. 

IsoK  Ahadi  Samba,  commerçant,  An- 
kingabe. 

Omary  Ben  AsDAUiAH  Jao,  colon, 
Ambalahonka. 

Sahanany,  commerçant,  Ankingabe. 

Saum  Bahavedy,  colon,  Anjango. 

Selimany,  commerçant,  Bedo. 

Abdallah  Ben  Abdallah,  propriétai- 
re, Analalava. 

Amady  Ben  Sultan,  commerçant, 
Analalava. 

Amady  Ben  Ousseny,  employé  à  Man- 
goaka. 

AssANY  Arou  Iaffar,  commcrçant, 

Analalava. 
^LY  Ben  Gambila,  employé,  à  An- 
dranosamonta. 

Aly  Ben  Sefo,  commerçant,  Nosi-Lava 

Aly  Ben  Saum,  commerçant,  Nosi- 
Lava. 

Aldbrmany,  commerçant,  Berafla. 

Aly  Ben  Abdallah,  commerçant,  Ma- 
nambaliha. 

Anjouanais 

MM.  Amassy,  employé,  Analalava. 
Assany,  colon,  Ambalahonka. 
AuMAssY,  colon,  Nosi-Lava. 


—  486  - 


HM.  Amady  Bbn  àly,  em)[>1oyé,  Aihpana-  j 
tsova. 

Bao  Bbn  Alaodt,  employé,  Andava- 
ravina. 

Bakary,  employé,  Analalava. 

Barabimo,  employé,  Kitsongony. 

Bakaly  Siko,  employé,  Analalava. 

Boana  Moussy,  employé,  Ambaliha. 

Charifo  Bongary,  commerçant,  An- 
tonibe. 

Charifo  Ben  Mahamady,  commerçant, 
Anjajavy. 

Charifo  Ben  Darossy,  employé,  Nosi- 
Lava. 

Chebany  Ben  Alaohy,  commerçant, 
Androniana. 

Chabiho  Amady  Aly,  employé,  Ana- 
lalava. 

SoALEHY  Ben  Aly,  commerçant,  Am- 
bokely . 

Mayottaiê 
[.  Amady  Barahoa,  colon,  Antonibe. 

Aly  Bbn  Ousseny,  bijoutier,  Anto- 
nibe. 

Aman  Mauindy,* bijoutier,  Analalava. 

Aran  Malandy,  id. 

Bakary  Ben  Oussbny,  bijoutier,   An- 
tonibe. 

Bao  Poly  Bararona,  colon,  Antsaha- 
manara. 

Barohana,  colon,  Nosi-Lava. 

Baraka  Mageda,  colon,  Analalava. 

BoANA  Ben  Omary,  commerçant,  An- 
tsohihy. 

Boana  Omary  Ben  Aly,  colon,  Nosi- 
Lava  . 

Fondy  Assamy,  bijoutier,  Nosi-Lava. 

FoNOY  Somahily,  bijoutier,  Analalava. 

Idi  Ben  Assany,  colon,  Analalava. 

M asooy  Ben  Ousseny,  bijoutier,  Man- 
goaka. 


Mohamady  Bbn    OossBinr,  bqduliefi 

Antonibe. 
Mokadara,  colon,  Nosi-Lava. 
SouFOu  Bbn  Amady,  employé,  Ankin- 

gabe. 

Zanzibcttites 

Abdallah  Ben  Amady,  commerçant 
Analalava. 

Abdallah  SaTdy,  commerçant,  Anala- 
lava. 

AsPANY    Bbn   Fanamana,    employé. 
Ambalahonka. 

Ali  Abdallah,   commerçant,  Anala- 
lava. 

Abdallah  Mahatenary,  conmierc4uit, 
Aniingo. 

Au  Saîdy,  commerçant,  Analalava. 

Amady  Abdallah,  commerçant,  Ana- 
lalava. 

Amady  Yolana,  commerçant,  Anala- 
lava. 

Amady  Bakary,  commerçant,  Anala- 
lava. 

Aly   Bbn   Talisman  y,    conunerçant 
Ambodimadiro.  ,   , 

Ibrahim  Ben  Youssoup,  employé,  a 
Kitsongona. 

KoMBO  ZoNiA,  commerçant,  Ambodh 
bonara . 

Mahomed   Ben    Aballah,    employé. 
Ampassindava . 

Marohabily,   colon,   Ambodibonara. 

M'Dahoma  Osoamondra,  commerçant 
Ambodimadiro. 

Safiny  Ben  Sultan»  employé,  Ami»- 
dimadiro. 

Tadjiry,  commerçant,  Analalava. 

Rachidy  Ben  Aly,  commerçant,  Ana- 
lalava. 


—  487  — 


Cercle  de  Maevatanana 


RElfSBIGHElIElITS    GÉOGRAPHIQUES 

limites.  —  Le  cercle  de  Maevataaana  se  trouve  circonscrit  entre  les  provin- 
ces de  Majun^a  et  de  Maadritsara  au  Nord,  la  province  de  TAngavo-Mangoro  à 
TEst,  la  province  de  Tlmerina  du  Nord  au  Sud,  le  cercle  de  Maintirano  et  la 
province  de  Majunga  à  TOuest. 

Orographie.  —  A  TOuest  de  la  Mahavavy  se  trouvent  les  plateaux  calcaires 
du  Tampoketsa  et  de  Tlkahavo,  qui  commencent  à  10  kilomètres  au  Sud  de 
Sitampiky,  plus  bas,  le  Bongolava  vient  s'encastrer  dans  les  terrains  anciens  qui 
couvrent  les  régions  d'Ambaliha  et  dAnkilahila. 

Entre  la  Mahavavv  et  la  Menavava  s'étend  le  plateau  calcaire  de  l'Ankara, 
désert  infertile,  dont  les  dernières  ramifications  viennent  s'éteindre  en  face  de 
Maevatanana. 

Du  plateau  de  l'Ankara  jaillit,  au  Nord  de  l'Iabohazo,  le  massif  volcanique 
du  Tsitondroïna,  qui  domine  tout  le  pays  environnant  et  peut  s'apercevoir  à 
50  kilomètres  à  la  ronde. 

La  Menavava  et  Tlkopa  sont  séparées  par  une  série  de  plateaux  dénudés, 
coupés  de  larges  crevasses,  garnie  de  raphias. 

Du  plateau  d'Ankarabe  se  détachent  deux  chaînes  qui  se  réunissent  à  hau- 
teur d'Antsiafabositra  pour  se  prolonger  vers  le  Nord  par  le  massif  de  Beritsoka. 
La  chaîne  occidentale,  appelée  Ambonimenakely,  suit  la  rive  droite  de  Tlkopa 
et  présente  de  profondes  coupures  au  passage  du  Mamokiraita,  du  Kamolandy  et 
deTAndranomiangona.  La  chaîne  orientale,  plus  importante,  forme  la  ligne  de 
partage  des  eaux  entre  l'ikopa  et  la  Betsiboka.  D'une  constitution  tourmentée, 
elle  est  très  difficile  à  franchir  ;  aussi  a-t-elle  intercepté  presque  complète- 
ment les  communications  entre  les  habitants  des  deux  vallées.  Les  principaux 
sommets  sont  TAntsirapotsv,  le  Tsiafajavona  (i.280m.}  et  le  pic  de  Fanjavarivo. 
Le  pic  d'Andriba  (1.060  m.)  domine  la  plaine  de  Mangasoavina. 

Une  nouvelle  ramification  du  plateau  central  sépare  la  Betsiboka  de  la  Ma- 
hajamba.  Elle  a  comme  contrefort  le  massif  d'Antongodrahoja,  dont  le  point  le 
dIus  élevé  atteint  1.350  m  ;  à  4  kilomètres  au  N.-O.  de  ce  massif,  le  pic  de 
Namakia  (1.200  m.)  forme  un  bassin  détaché. 

Plus  au  Sud  se  trouve  un  autre  contrefort  de  moindre  importance  ;  c'est  le 
massif  isolé  de  Vohimbohitra,  au  pied  duquel  passe  la  BetsiboKa. 

A  VEst  de  la  Mahajamba,  les  hauteurs  boisées  d'Ambakireny  et  le  plateau 
désert  du  Tampoketsa  complètent  l'orographie  du  cercle. 

Presque  tout  ce  système  montagneux  a  une  constitution  analogue  à  celle 
du  plateau  central  :  terrains  primitifs  où  dominent  les  quartz  et  les  argiles 
rouges  mélangées  de  silicates.  Une  min^e  bande  de  terrains  triasiques  sépare 
les  terrains  primitifs  du  plateau  central,  les  terrains  jurassiques  de  TAnkara  et 
de  riahavo. 

L'Ankarafantsika,  au  Nord  du  Kamoro,  ainsi  que  le  Tompoketsa,  à  TOuest 
de  la  Mahavavy,  appartiennent  au  terrain  crétacé.  Le  Vohorobohitra  et  le  pic 
d'Andriba  sont  des  roches  éruptives  anciennes  (granit  et  porphyre). 

Le  Tsitondroina  et  quelques  points  du  Tampoketsa  sont  formés  de  roches 
éruptives  récentes  (basaltes). 

Hydrographie.  —  La  Mahavavv,  l'ikopa,  la  Betsiboka  et  son  affluent  la  Maha- 
jamba sont  les  grandes  voies  fluviales  du  cercle.  La  Mahavavy  est  navigable  sur  une 
longueur  de  120  kilomètres  pour  les  pirogues  d'un  fort  tonnage  entre  Ambaliha 


et  les  chutes  du  Bzony,  à  22  kilomètres  au  Nord  de  Sitampiky,  entre  le  1 
cembre  et  le  1*'  juin,  et  pendant  toute  l'année  pour  les  petites  pirogues 


"  dé- 

ayan 


—  48à  — 

un  faible  tirant  d'eau.  Les  chutes  du  Dzony  et  les  rapides  qui  barrent  son  coars 
jusqu'à  Bekipay,  sur  20  kilomètres,  rendent  à  peu  près  impossibles  les  transports 
par  cette  voie.  La  destruction  de  ces  obstacles  permettra  peut-être  de  rendre 
navigable  la  plus  grande  partie  de  ce  cours  d'eau  pour  les  pirogues  ordinaires. 
En  raison  sêcne,  les  bateaux  plats  remontent  Tlkopa  jusqu'à  Marololo.  En  sai- 
son des  pluies,  le  volume  d'eau  charrié  est  tel  que  les  deux  fleuves  débordent  et 
atteignent  plusieurs  kilomètres  de  large.  Les  canonnières  peuvent  alors,  sans 
difficulté,  remonter  jusqu'au  seuil  d'Ambodiroka,  où  la  navigation  est  arrMée 
par  les  chutes  de  l'ikopa. 

L'isandrano  et  la  Menavava  sont  les  deux  pincipaux  affluenU  de  gauche 
de  l'ikopa.  Pendant  la  saison  des  pluies,  les  bateaux  plats  remontent  la  Menavava 
jusqu'aux  environs  d'Ankadibe. 

L'iaboazo,  affluent  de  gauche  de  la  Betsiboka,  peut  être  remontée  en  toute 
saison  par  des  pirogues  et,  pendant  rhiverna^^c,  par  des  canonnières,  jusqua  un 
seuil  rocheux  situe  un  peu  en  aval  d'Ankirihitra. 

La  Mahajamba,  affluent  de  droite  de  la  Betsiboka,  traverse  du  Sud  au  Xonl 
le  secteur  d^Vndriamena.  Elle  n'est  pas  navigable  ;  les  biefs  acce^bles  aux 
pirogues  ont  au  maximum  10  kilomètres  ;  elle  rejoint  la  Betsiboka  à  Anibato. 

POPULATION 


EUROPÉENS  ET  ASSIMILES 


NATIONALITE 


Français 


Anglais. 


Grecs 


Indiens. 


NOMBRE 


49 


23 


63 


DECOMPOSITION 
I>K  LA   POPULATION 


INDIGÈNES 


NOMBBB 


Hommes 
Femmes. 
Enfants  . 


Total. 
Existant  en  190i 


Augmentation. 


15.414 
14.708 
10.556 

40.738 
33.004 

7.734 


BACBS 


Sakalava 

Makoa 

Hova 

Betsileo 

MarofoUy 

Betsimisaraka 

Sihanaka 

Comoriens.... 
Mancndy.  ... 


KOMBRK 


18.595 
l.*i 
5  «7 

tl.4i*7 
l.l3i 

9. m 

4» 


w^ 

Soit  une  augmentation  de  7.743  individus  provenant  de  rimniigration  de 
chercheurs  d'or,  d'un  recensement  plus  complet  et  surtout  du  rattachement  au 
cercle  du  secteur  de  Sitampiky. 

SUBDIVISIONS  ADMIHISTRÂTIVES 

Le  cercle  de  Maevatanana  comprend  5  secteurs  : 

1°  Le  secteur  de  Maevatanana  (9.131  habitants),  chef-lieu  Maevatanana 
(1.570  habitants),  divisé  en  6  districts  comprenant  103  villages  :  Maevatanana, 
Andranobevava,  Antanandava,  Ankirihitra,  Madirondrafy  et  Marololo. 

2°  Le  secteur  (VAndrlamena  (11.611  habitants),  chef-lieu  Andriamena 
(35  habitants),  divisé  en  3  sous-secteurs  :  sous-secteur  d'Andriamena,  avec  les  dis- 
tricts d'Antsatrana,  d'Ambakireny  et  d'Andakana  ;  sous-secteur  de  Tsaratanana, 
avec  le  district  de  Miarinarivo,  et  le  sous-secteur  de  Maroadabo. 

3°  Le  secteur  d'Andriba  (3.910  habitants),  chef-lieu  Andriba  (2.400  habitants, 
comprenant  46  villages,  dont  10  forment  le  sous-secteur  d'Ankadibe. 

4®  Le  secteur  de  Sitampiky,  chef-lieu  Sitampiky,  se  subdivise  en  3  districts  : 

Le  district  de  Sitampiky,  comprenant  15  villages  et  926  habitants; 

Le  district  d'Ambalina,  comprenant  14  villages  et  1.430  habitants  ; 

Le  district  d*Ankilahila,  formé  par  19  villages  et  3.841  habitants. 

50  Le  secteur  d'Ambato,  chef-lieu  Ambato,  comprend  les  districts  d'Ambato 
et  d'Andjiaja  et  le  sous-secteur  de  Madirovalo. 


—  489  — 

Le  district  d'Ambato  compte  2.813  habitants  et  i8  villages. 
Le  district  d'Andjiaja  compte  3.344  habitants  et  36  villages. 
Le  sous-secteur  de  Madirovalo  compte  3.736  habitants  et  il  villages. 

REHSEIGlfEMElITS  ÉGOlfOMIQDES 

Agriculture.  —  Enh'eprises  européennes.  —  Secteur  de  Sitampiky.  —  M. 
Driez  a  loué  une  concession  de  4.000  hectares  pour  la  chasse  aux  tfbeufs  sau- 
vages sur  le  plateau  de  i'Ikahavo,  et  a  obtenu  le  monopole  de  la  chasse  sur  une 
étendue  dix  l'ois  plus  considérable. 

M.  Perrier  delà  Batliie  s'occupe  également  de  cette  chasse  dans  la  région. 

Secteur  d'Andriamena.  —  Dans  sa  concession  de  Maroadabo,  M.  Deschaux 
a  mis  en  culture  6  hectares  de  rizières  et  a  un  troupeau  de  45  bœufs  qu'il  a 
l'intention  de  porter  sous  peu  ù  150. 

Trois  lots  de  colonisation  :  Ambaratabe  II  (208  hectares,  N°  56),  Tsararova 
(200  hectares,  N®  62),  Mahatsinjo  (100  hectares,  N«  63),  situés  aux  environs  de 
Tsaratanana,  restent  ouverts  aux  initiatives  privées.  Nature  du  sol  :  argile  rouge 
et  humus,  en  terrain  mamelonné. 

Secteur  cCAmbato,  —  MM.  Lièvre  et  Kling-Koller,  qui  ont  obtenu  un  titre 
d'occupation  provisoire  pour  des  concessions  situées  dans  la  région  du  Kamoro, 
ont  l'intention  de  se  livrer  à  l'élevage. 

Secteur  d'Andriba, —  Quatre  concessionnaire^^  se  livrent  à  l'élevage  et  font 
cultiver  seulement  le  riz  destiné  à  la  nourriture  de  leur  personnel. 

Les  alluvions  de  la  Mahajamba  conviendraient  éminemment  à  la  culture 
du  tabac.  La  vanille  et  le  café  pourraient  être  cultivés  avec  succès  sur  le  ver- 
sant Sud  de  l'Ankarafantsika  ;  cette  région  présente  des  parties  boisées  et  arro- 
sées particulièrement  favorables  à  ces  cultures.  Il  n'existe  guère  que  1.000 
hectares  de  terrains  susceptibles  d'être  concédés. 

Cultures  indigènes.  —  Le  riz,  le  manioc,  les  patates  et  le  tabac  sont  les 
principales  cultures  indigènes. 

Elevage.  --  Les  pâturages  couvrent  approximativement  le  quart  de  la 
superficie  du  cercle.  Le  tableau  suivant  donne  une  idée  de  la  richesse  en  bétail  : 


SECTEURS 

BOVIDÉS 

OVIDÉS 

CAPRINS 

SUIDÉS 

Maf^vatATisna 

12.288 
43.746 
13.000 
4-2.  Til 
1-2.095 

475 
403 
110 
907 

70 
357 

65 
720 
610 

2.150 

712 

1.573 

2.014 

32 

A  ndriampn  A 

Andriba 

Sitamiiikv 

Aoibâlû •... • 

129.850 

1.196 

1.822 

6.481 

Ces  nombres  pourraient  facilement  être  triplés.  Les  pâturages  de  la  Maha- 
jamba et  de  la  plaine  de  Madirovalo  sont  particulièrement  riches  en  bovidés. 

Le  secteur  d'Ambato  a  exporté,  pendant  l'année  1904,  1.700  bœufs  d'une 
valeur  moyenne  de  10  francs.  Le  secteur  d'Andriamena  a  exporté  pendant  l'année 
1904,  500  6œufs  sur  Marovoay  et  800  ont  été  dirigés  sur  l'Imerina. 

Aucune  tentative  n'a  étéïaite  pour  l'amélioration  des  races. 

Industrie.  —  La  Compagnie  occidentale  de  Madagascar  possède  k  Maevata- 
nana  un  atelier,  une  machine  k  glace,  une  puissante  pompe  aspirante  et  refou- 
lante actionnée  par  deux  turbines  du  système  Hercule. 

Le  cercle  possède  des  alluvions  aurifères  assez  riches,  surtout  aux  environs 
de  Tsaratanana  et  sur  les  boi*ds  de  la  Mahetsamena. 

Elles  sont  exploitées  :  par  la  Compagnie  occidentale  de  Madagascar,  qui  a  établi 
des  postes  aurifères  dans  les  secteurs  de  Maevatanana^Andriamena,  Andriba,  Am- 


—  490  — 

bato  ;  par  M.  Sescau  dans  la  région  de  Mahabe  ;  par  la  Société  des  Mines  d*or  du 
Sibanaka  dans  les  districts  de  Tsaratanana,  Miarinarivo  et  Maroadabo,  ainsi  que 
par  MM.  Sescau,  Raulet,  Descbaux,  Goi  Douglas  et  Souvaltzis  dans  les  mêmes 
régions. 

La  Société  Harisson-Scbmidt  se  livre  à  la  même  exploitation  dans  le  district 
de  Miarinarivo  et  MM.  Lièvre,  Ansaldi,  Salin  et  Dreyfus,  dans  les  régions  du 
Kamoro  et  de  la  Mabetsamena,  ont  planté  de  nombreux  piquets. 

L'extraction  de  Tor  se  fait  par  le  procédé  de  la  battée. 

Plusieurs  filons  de  quartz  aurifères  déjà  reconnus  en  1903  par  M.  Chabert, 
contrôleur  principal  des  mines,  en  congé,  sont  l'objet  de  nouvelles  études  de  sa 
part  en  vue  d'une  exploitation  moderne.  Des  travaux  souterrains  très  inijwr- 
tants  sont  faits  dans  ce  but  à  Mababe,  où  il  est  question  d'installer  sous  peu  une 
macbine  industrielle. 

Le  cercle  est  relativement  pauvre  en  forêts  ;  seule  dans  le  secteur  dft 
^itampiky,  l'exploitation  forestière  a  pris  pendant  l'année  1904  un  développement 
digne  de  remarque. 

L'ébène  et  le  caoutchouc  se  récoltent  en  abondance  dans  les  nombreuses 
forêts  de  ce  secteur  et  leur  exploitation  a  donné  lieu  à  un  mouvement  com- 
mercial important. 

La  vallée  del'Iaboaza  et  quelques  revers  de  l'Ânkarafantsika  possèdent  de 
beaux  ébéniers  et  palissandres. 

On  trouve  un  peu  partout  des  forces  naturelles,  malheureu. sèment  inutili- 
sables. 

Le  raphia  pousse  dans  tous  les  bas-fonds  et  constitue  la  seule  exploitation 
des  indigènes. 

Commerce.  —  Maevatanana,  point  de  transit  important,  est  en  même  temps 
un  grand  centre  commercial. 

On  y  trouve  deux  maisons  françaises  :  Coopérative  de  Maevatanana  et  mai- 
son Garnier  ;  trois  maisons  grecques  :  Gatsimatidis  Elefthériadis,  Psaltes  et 
Melachrinidis,  pourvues  de  toutes  sortes  d'articles,  et  de  nombreuses  maisons 
indiennes. 

Ces  maisons  détiennent  tout  le  commerce  d'importation,  qui,  pendant  les 
onze  premiers  mois  de  1904,  a  donné  lieu  aux  entrées  suivantes  : 

Alcools  et  dcqrées  alimentaires 93.000    k.       Riz  (paddy  décortiqué) 170.000  k. 

Vins 72.000              Pétrole 8.000  - 

Farine 7.500             Tabac 500  - 

Tissus 42.500             Charbon  (de  terre) 1.000  - 

Chaux  et  ciment 45.000             Café 2.500  - 

Denrées  alLuentaires 42.000  Divers  (poteaux  en  fer. 

Sucre 2.900                quincaillerie; 250.000  - 

Le  commerce  d'exportation  était  jusqu'à  ce  jour  presque  tout  entier  entre  les 
mains  de  la  Compagnie  occidentale  de  Madagascar,  a  laquelle,  le  28  mars  1899, 
il  a  été  octroyé,  avec  une  concession  de  1.500  000  hectares,  dont  400  situés  surla 
orovince  de  Majunga,  une  situation  privilégiée  à  plusieurs  points  de  vue.  Le 
décret  du  22  mai  1904  a  réduit  cette  concession  à  100.000  hectares  de  terrains 
en  toute  propriété  et  à  un  privilège  pour  la  recherche  et  l'exploitation  des 
alluvions  aurifères  sur  toute  l'étendue  de  l'ancienne  concession. 

Les  produits  exportés  en  1904  sont  énumérés  ci-dessous: 

^,  >  Compagnie  OccidentaU(1904)        166  kilos  Peaux  de  bœufs 2.800  neanx 

"'lAutres  exploilatioas 75  —  Ebène 6.500  kilos 

Bapbia 100.000  —  Cire 325     — 

Caoutchouc 2i  000  —  Bœufs 3.200   télea 

Le  Malgache  produit  peu  et  consomme  peu. 

Les  marchés  nebdomadaires  d'Andriba,  d'Andriamena  et  de  Tsaratanana 
sont  les  plus  fréquentés  ;  les  habitants  de  l'Imerina  y  amènent  des  moutons, 
des  porcs,  du  riz,  du  savon  malgache  et  repartent  avec  du  sel  et  du  gros  bétail. 
Les  transactions  entre  Tsaratanana  et  Marovoay  sont  également  très  actives. 


—  491  — 

Le  tableau  suivant  fait  ressortir  le  chiffre  des  affaires  commerciales  pendant 
Tannée  1904  : 

Importations 383.9ï)0  francs 

Ex|>ortationa 932.000     — 

L*importation  porte  surtout  sur  les  alcools  et  les  tissus,  qui  trouvent  un 
écoulement  facile. 

L'exportation  porte  sur  Tor,  les  bœufs,  les  peaux,  le  riz,  le  raphia,  le  caout- 
chouc. 

RENSEIGNEMEIITS  GÉNÉRAUX 

On  va  de  Majunga  à  Maevatanana  en  trois  jours  ;  il  en  faut  huit  pour  venir 
de  Tananarive.  Quelques  améliorations  à  la  route  permettront  bientôt  de  faire 
en  toute  saison  le  trajet  dans  les  meilleures  conditions. 

On  trouve  au  chef-lieu  du  cercle  un  hôtel  confortable  tenu  par  M.  Féraud  ; 
le  prix  de  la  journée  revient  à  10  fr.  50,  la  pension  est  de  150  francs  par  mois. 
M.  Catsimatidis  tient  aussi  un  restaurant,  au  prix  moyen  de  100  francs  par  mois. 

Maevalanana  est  relié  à  tous  les  chefs-lieux  de  secteur  par  des  sentiers 
muletiers-  facilement  praticables.  Le  bourjane  se  paie  en  moyenne  1  fr.  25  par 
jour. 

On  trouve  partout  des  gîtes  confortables  et  des  vivres  à  bon  marché,  des 
poulets  à  0  fr.  30,  des  œufs  a  0  fr.  10. 

La  route  de  Maevatanana-Tananarive  devient  de  jour  en  jour  meilleure.  Elle 
vient  d'être  livrée  à  la  circulation  des  véhicules  jusqu'à  500  kilos. 

La  route  est  prolongée  par  voie  fluviale  jusqu'à  Majunga.  Les  transports 
sont  effectués  soit  par  pirogues,  soit  par  les  bateaux  de  la  Compagnie  occiden- 
tale de  Madagascar,  dont  les  départs,  subordonnes  à  la  quantité  du  fret,  sont  très 
irréguliers. 

Les  autres  voies  terrestres  méritant  mention  sont  : 

i^  La  route  de  Tananarive  à  Marovoay,  par  Vohilena,  Andriamena  etMaroa- 
dabo. 

2®  L'ancienne  route  malgache,  qui  se  détache  de  la  précédente  à  5  kilomè- 
tres au  Nord  d' Andriamena  et  passe  par  Ambalanjanakomby,  Andjiajia,  pour 
aboutir  à  MarovOay. 

Le  télégraphe  reliant  Majunga  à  Tananarive  passe  par  Ambato,  Marololo, 
Maevatanana,  Antsiafabositra  et  Andriba. 

Le  colon  éprouve  de  la  difficulté  pour  recruter  de  la  main-d'œuvre,  par 
suite  de  la  paresse  et  de  la  défiance  du  Sakalava.  Actuellement,  le  prix  de  la 
journée  est  de  un  franc.  Le  système  des  contrats  d'engagement  ne  parait  pas 
donner  de  bons  résultats.  L'immigration  des  gens  d'Imerina  se  fait  difficile- 
ment, par  suite  de  l'insalubrité  du  climat. 

Maevatanana  possède  une  ambulance,  une  école,  un  temple  protestant  et 
une  église  catholique. 

ADMINISTRATION 

MM.  VAnvaetermeulen,  ^,  capitaine  d'infanterie  coloniale,    commandant  le 

cercle. 
Golcanap,  capitaine  d*infanterie  coloniale,  officier-adjoint. 
Rayai,  lieutenant  d'infanterie  coloniale»  officier  de  renseignements. 
Girard,  commis  de  1'*  classe  des  affaires  civiles. 
Subtil,  commis  de  2*  classe  du  corps  des  comptables,  gérant  de  la  caisse 

des  fonds  d'avances  du  cercle. 

Secteur  DE  Maevatanana 
M.     Guinot,  lieutenant  d'infanterie  coloniale,  conimandant  le  secteur. 


-  »- 


-  498  — 

Secteur  d'Andriamena 

MM.  Jottras,  capitaine  d'infanterie  coloniale,  commandant  le  secteur. 

Sunoni,    lieutenant  d'infanterie  coloniale,  commandant  le  sous-secteur 

de  la  Mahajamba. 
FerviUe,  lieutenant  d'infanterie  coloniale,  commandant  le  sous-secteur 

de  Maroadabo. 

Secteur  d'Andriba 

MM.  Destoup,  ^,  capitaine  d'infanterie  coloniale,  commandant  le  secteur. 

Rover,  lieutenant    d'infanterie    coloniale,  commandant  le  sous-secteur 
d'Ankadibe. 

Secteur  de  Sitampiky 

MM.  Pérès,  capitaine  d'infanterie  coloniale,  commandant  le  secteur  de  Sitampiky. 
Hivet,  lieutenant  d'infanterie  coloniale,commandant  le  district  d'Ambaiiha. 
Ranc,  lieutenant  d'infanterie  coloniale,  commandant  le  district  d'AnkOa- 
hila. 

Secteur  d'Ambato 

MM.  Defoort,  capitaine  d'infanterie  coloniale,  commandant  le  secteur. 

Foumier,  lieutenant  d'infanterie  coloniale,  commandant  le  sous-secteur 
de  Madirovalo. 

SeiDice  de  santé 

MM.  Rul,  médecin-major  de  2*  classe,  des  troupes  coloniales,  médecin  chef 
de  l'ambulance  de  Macvatanana. 
Gamier,  médecin-aidc-major  de  1'*  classe  stagiaire,  médecin  mobile. 

Travaux  publics 

MM.  Trigalouz,  conducteur  principal  de   i^*  classe  des  travaux  publics,  agent 
voyer. 
Clavèrie,  commis  de  2*  classe  des  travaux  publics. 

Postes  et  télégraphes 

MM.  Véron,  commis  local  de  5*  classe,  receveur  à  Maevatanana. 
Gorvisy,  surveillant  local  de  4*  classe,  à  Macvatanana. 
Lesenfants,  surveillant  local  de  4«  classe,  gérant  à  Marololo. 

Service  des  transports 

MM.  Subtil,  commis  de  2^"  classe  du  corps  des  comptables,  chargé  des  trans- 
ports civils. 
Evin,  sergent  d'infanterie  coloniale,  chargé  des  transports  militaires. 


LISTE  DES  HABITANTS  EUROPÉENS  ET  ASSIMILÉS 


Français 

MM.  André,  surveillant  des  travaux  de  la 
roule  de  TOuest. 

Ansaldi,  prospecteur  à  Macvatanana 

Antoni,  Eugène,  commerçant  à  Mae- 
vatanana. 

Antoni,  Marlus,  id. 

Antoni,  mineur  à  Mahabe  (Andria- 
mena). 

BLAison,  agent  de  la  C*  occiden- 
tale, au  Taniandjidma. 


MM.  Bernard,  agent  de   la  Société  des 

Mines  d'or  du  Sihanaka,  à  Tsara- 

tanana. 
Beynrt,  agent  de  la  G'*  occidentale, 

Andriba. 
Bandou,   employé  de  commerce,   à 

Andjiajia. 
BuRY,  agent  de  la  G'*  occidenUle,  à 

Maevatanana. 
Glunet,  agent  de  la  G'*  occidentale, 

à  Maevatanana. 


MM.  Chabkrt,  contrôleur  principal  des 
mines,  en  congé,  à  Mahabe. 

Constant,  chasseur  de  bœufs  sau- 
vages à  A  ntsakoamadinika  (secteur 
d'Andriamena). 

Delaykn,  agent  de  la  G'*  Occidentale, 
à  Morafeno. 

Desghaux,  colon  à  Maroadabo. 

Driez,  colon  éleveur  à  Kely-Fcly  (sec- 
teur de  Sitampiky). 

Dujaroin-Dblagour,  prospecteur  àMa- 
dirovato  (secteur  d'Ambato). 

DucREY,  commerçant,  à  Andjiajia. 

Dugheman,  J.,  commerçant  à  Madi- 
rovalo. 

BucHEMAN,  V.,  commerçant  à  Anka- 
rambilo  (Madirovalo). 

îilRAND,  commerçant  à  Maevatanana. 

M-  FÉRAND. 

MM.  Florin,  agent  de  la  C^-   Occidentale, 

au  Firingalava  (secteur  d'Andriba). 

GiNGNABERT,  Surveillant  des  travaux 

de  la  route  de  l'Ouest. 
Gaboriaut,  colon  éleveur  au  Kely-Fely . 
M-*  Gaboriaut. 

MM.  Hbnriqub,  commerçant  à  Madirovalo. 
Kling,  colon  militaire  à  Marovoalavo 

(secteur  d'Ambato). 
LiEVRg,    prospecteur    à   Kelimaizina 

(secteur  d'Ambato). 
Postaire,      transporteur-éleveur     à 

Maevatanana. 
Paou,  mineur  à  Mahabe. 
DE  RuiLLÉ,  agent  de  la  €*•  Occiden- 
tale, à  Andriamena. 
Raulbt,  prospecteur  à  Bekabidja  (An- 
driamena). 
Rogemoxt,  agent  de  la  C^*  Occiden- 
tale, au  Mandrasy. 
Fautriot,  agent  de  la  C»*  Occiden- 
tale, à  Maevatanana. 
Salui,  colon  à  Andriba. 
Salomon,  colon  éleveur  au  Kelv-Felv. 
M-*  Salomon.  ^ 

MM.  Stéphan,  colon   au  Kely-Fely. 

Simon,  agent  de  la  0^*  Occidentale,  à 
Madirovalo. 
M-«  Simon. 

MM.  Thiery,  employé  au  Kelimaizina  (sec- 
teur d'Ambato). 

^     ^y^l^  commerçants  à  Ambato. 
M-  et  M-"«  TuRBY. 

Anglais 

MM.  Cox-DoNGLAs,   prospecteur  à  Bema- 
nary  (Andriamena). 
UOLOBN,  chimiste  à  Tsaratanana. 
J^«2««N8,  chefde  l'exploitation  delà 

Société  des  mines  d'or  du  Sihanaka. 
Jones  Nelvillb,  ingénieur  des  mines 

aTsaratanana. 
Lloyd,  ingénieur  des  mines  à  Maro- 

vato  (Andriamena). 
Stutchbury,  ingénieur  des  mines  à 

Tsaratanana.. 


—  498  — 

M 


MM 


MM 


Whittaxbb,   ingénieur  des  mines    t 
Tsaratanana. 

Grecs 

.  Bâtis,  Nicolas,  emplové  de  commerce. 

Bamboudakis,  commerçant  à    Madi- 
rovalo. 

Catsimatidis,    Jean,   commerçant   à 
Maevatanana. 

Catsimatidis,    Emmanuel,    commer- 
çant à  Maevatanana. 

Chrysanthos,  frères,  commerçants  à 
Ambaliha. 

Cyryam«,  commerçant  à  Sitampiky. 

Commnos,  employé  de  commerce  à 
Tsaratanana. 

Bémétrius,  employé  de  commerce  à 
Madirovalo. 

EcoNOMiDis,  commerçante  Ankadibe. 

Elefthériadis,  commerçant  à  Anta- 
nandava. 

Jeansopoulos,  Belios,  commerçant  à 
Andriba. 

MéLACHRiMiDis,  commcrçRUt  à  Mae- 
vatanana. 

MiTSAKis,  commerçant  à  Ambato. 

PsALTis,  A.  et  H.,   commerçants  à 
Maevatanana. 

Panoussos,   transporteur    à    Maeva- 
tanana. 

PsALTis,  N.,  commerçant  à  Andria- 
mena. 

Phocion,  commis  à  Andriba. 

Phiuppidis,  commerçant  à  Ambaliha. 

Pamoussos,  id. 

SouvALTzis,  commerçant  à  Tsarata- 
nana.- 

Tertipis,  commerçante  Ankilahila. 
Zervos,  commerçant  à  Andriba. 

Indiens 

Abdoulousen,  ferblantier. 
ABDOULousKrî    Alibay,    employé   de 

commerce. 
Abdoul  Cader. 
Abdoul  Karim. 
Abdoulousen  Séumanjy. 
Abdoulousen  Taibadjy. 
Amnidjy  Séumandjy. 
AuBAY  Sir  A. 
AssAN  Aly,  commis. 
Abdoul  K.\rim,  commerçant. 
Alibay  Sadjy,  id. 

Adramjee  Samjeb.    id. 
Alibai  Issadjee,       id. 
AssANALY  Galanssen,  commcrçRut. 
Adamjee  Mola  Karemjee,     id. 
Baoud  Natho,  id. 

Baodjbe-Saodjeb,  id. 

Baoud  Bey,  id. 

BzA  BziRA  BzY,  id. 

BjETTA  VlRJEB,  id. 

Bjetta  Karansy,  id. 

Gogardjee  Karannsy,  id. 


—  494;  — 


Hàrdjt  Snanbjy,  transporteur. 
Hassanolt  Alîbay,  commerçant. 
Ha  ss  A  NUL  Y   Dossamy,    employé    de 

commerce. 
Hassanou  Dossadjy,  commerçant. 
Hassanou  Sivadjy,  id. 

HissopAli,  employé  de  commerce. 

iBRAHAMJY  ALY,  id. 

IssADJY  Remtola,  ferblantier. 

IiNA  Mrdjy,  conducteur  de  charrettes. 

IsovAY  Nandjy,  employé  de  com- 
merce . 

IsOFAHY  MoLA  NoRBAY,  Commerçant. 

JoMA  Ramjy,  employé  de  commerce. 

Jafo  Jetha,  '   id. 

JoussA  MouRMAMAN,  poUer. 

KoHBAY  PiRBAY,  Commerçant. 

KoNJi  Versi,  charpentier. 

Kassiii  Nanwy,  employé  de  com- 
merce. 

Kasso  Lada,  commerçant. 

KaDIR  JlVADJIE,       id. 

Kandjee  Vers  y,     id. 

Kamibay  Abdabay,  commerçant. 

Karimjeb  Isofahy,  id. 

Lada  Jesa,  id. 

Laromanjy,  commerçant. 

Mamadaly  Ivadjy,  employé  de  com- 
merce. 

Mamady  Giva,  employé  de  commerce. 

Maiiady  Givadjy,  employé  de  com- 
merce. 

SuANDJY  Nandjy,  employé  de  com- 
merce. 

Mohamed  Somar,  transporteur. 

Moula  Mamadau,  employé  de  com- 
merce. 

MoussADJY  Radjibay,  transporteur. 

MouRDJY  SouM.\R,  employé  de  com- 
merce . 

Mandali  Nandjee,  employé  de  com- 
merce. 


MM.  Merka Soura,  empltf]^ decommerce . 

MiNTRA  Ismael,  potier. 

Mamadou  Djabarojy,  commerçant. 

Nandjy  Kanjy,  employé  de  commerce. 

Nabay  Norbay,  transporteur. 

Narsy  Vers  y,  commerçant. 

Nassor  Kara,  employé  de  commerce. 

Pirbay  Tandjibay,         id. 

PmA  Mahamed,  potier. 

Rantsor  Lala,  charpentier. 

Kaojy  Kabsanb,  forgeron. 

Razabali    Soudandjy,   employé    de 

•    commerce . 

Ramato  La ka rima,  employé  de  com- 
merce. 

Sajo  Gubla,  employé  de  commerce. 

Selimany  Pramjy,  transporteur. 

Seyleman  YAâTAy  employé  de  com- 
merce. 

SiRDJY  Nandjy,  employé  de  com- 
merce. 

Sercep  Ramjee,  employé  de  com- 
merce. 

Sulbyman  Lahka,  employé  de  com- 
merce. 

Samesoudine,  commerçant. 

Taibau  Ibramji,  employé  de  com- 
merce . 

Taibau  Jivadjy,  commerçant. 

Taibau  Norbay,  employé  de  com- 
merce. 

Tabay  Amijee,  commerçant. 

Valdjy  Derdjy,  employé  de  com- 
merce. 

Valdjy,  Kassiv,  employé  de  com- 
merce. 

Valdjy  Merau,  employé  de  commer- 
ce. 

VissANDJY  Dargnata,  employé  de 
commerce. 

Vis  s  AND  Y  ViRDJY,  commerçant. 

Verje  Samjee,  id. 


—  496  — 


Cercle  de  Maintirano 


RERSEIGlfEMElITS  GÉOGRAPHIQUES 

Limites.  —  Le  cercle  de  Maintirano  a  pour  limites  :  à  l'O.  et  au  N., 
le  canal  de  Mozambique  ;  au  N.-E.,  le  cours  du  Manambo,  depuis  son  embou- 
chure jusqu'à  son  confluent  avec  le  déversoir  du  lac  Tsiribirahv,  le  cours  de 
ce  déversoir,  une  ligne  droite  ioignant,  à  travers  le  lac  Tsiribirahy,  la  tête  de  ce 
déversoir  à  Tembouchure  de  1  Andragimainty  dans  le  lac  Tsiribirahy,  une  ligne 
E.-O.  joignant  cette  embouchure  au  Manambo,  le  cours  de  ce  fleuve  jus- 
qu'à sa  source,  une  ligne  droite  joignant  cette  source  à  celle  deTAndranomava, 
puis  la  falaise  du  Tampoketsa  jusqu'au  point  géodésique  Ikahavo  ; 

A  TE.,  une  ligne  O.-E.,  allant  de  Tlkabavo  au  pic  Bodahy,  une  ligne  de 
direction  générale  N. -S.  allant  du  Bodahy  au  confluent  du  Manambaho  et  du 
ruisseau  Marotevoy,  en  passant  par  les  pics  Ambohimenoky  et  Ambohitromby, 

Suis  le  cours  du  Manamoaho  jusqu'au  point  où  ce  fleuve  est  traversé  parla  route 
e  Makarainga  à  Ankilahila,  une  ligne  O.-E.,  allant'de  ce  point  au  confluent 
de  la  Mabavavy  et  de  la  Kelilalina,  et  enfm  le  cours  de  la  Mahavavy  jusqu'à  sa 
source  ; 

Au  S.,  la  ligne  de  partage  des  eaux  entre  les  bassins  du  Manambolo  et  de 
la  Sobanina,  d'une  part,  et  ceux  du  Manambaho,  de  la  Demoka  et  de  la  Ton- 
drolo,  d'autre  part. 

L'Ile  Juan  de  Nova  et  les  îles  Barren  (stériles),  dont  la  superficie  e^t  de  29.900 
mètres  carrés  environ,  dépendent  du  cercle. 

Orographie.  —  Le  cercle  comprend  cinq  régions  bien  distinctes,  qui  sont, 
en  allant  de  l'O,  à  l'E.  : 

1°  La  zone  côtière,  large  de  2  à  4  kilomètres,  sablonneuse  et  couverte,  en 
beaucoup  d'endroits,  de  palétuviers; 

2*  Une  plaine  s'étendant,  parallèlement  à  la  mer,  sur  une  largeur  moyenne 
de  50  kilomètres,  peu  accidentée,  bien  arrosée,  présentant  de  nombreux  lacs  et 
marécages,  boisée  et  herbeuse  ; 

3<»  Dans  la  partie  située  au  S.  du  Manambaho,  un  plateau  calcaire,  d'une 
altitude  moyenne  de  400  mètres,  parallèle  à  la  côte,  large  en  moyenne  d'une 
dizaine  de  kilomètres,  escarpé  et  très  boisé,  appelé  Bemaraha  ; 

4«  A  l'E.  du  Bemaraha,  une  région  de  composition  analogue  à  celle  de  la 
plaine  de  l'O.,  mais  plus  tourmentée  ;  elle  est  limitée  à  l'E.  par  le  Bongo- 
Lava  et  comprend  les  iiautes  vallées  du  Manambaho,  du  Ranobe  et  de  la  Ma- 
nangoza  et  se  termine  sur  le  moyen  Sambao  ;  elle  est  parsemée  de  nombreux 
massifs  éruptifs,  dont  les  principaux  sont  : 

L'Ambohitrosy  ou  Ambohibengy  (790  mètres)  ; 

Le  Fonjay  (650  mètres)  ; 

Le  Tsimilaratra  (650  mètres)  ;  • 

L'Ambohitsiraindray  (700  mètres)  ; 

Et  l'Ambohimirahavavy  (700  mètres)  ; 

5<»  Au  N.-E.,  la  région  de  Bekodoka,  comprenant  les  hautes  vallées  du  Sam- 
bao et  de  ses  affluents,  la  Kalonga  et  la  Sahondra;  ellclest  limitée,  à  l'O.,  par 
'Ç  mont  Ambohitrosy  et,  à  l'E.,  par  le  plateau  du  Tampoketsa  ;  elle  est  de  cons- 
titution mica-schisteuse,  analogue  à  celle  des  plateaux  de  l'Imerina,  tandis  que, 
»ans  autre  exception,  tous  les  terrains  de  la  cote  Ouest  sont  d'origine  sédimen- 
^ire.  Elle  s'étend  en  ondulations  lentes,  souvent  creusées  de  crevasses  profon- 
des ;  les  vallées  y  sont  nombreuses.  Elle  est  généralement  déboisée,  sauf  dans 
|e  Nord,  où  se  trouve  la  forêt  d'Analaomby  ;  son  point  culminant  est  au  massif 
d'Ambohitrambaniandro  (500  mètres  d'altitude). 


—  496  -- 

Hydrographie.  —  Les  cours  d'eau  qui  arrosent  le  cercle  sont,  en  partant  du 
N.,  les  suivants  : 

Le  Manambolo,  dont  la  partie  supérieure,  très  boisée,  renferme  diverses 
essences  précieuses  (ébène  et  caoutchouc  principalement); 

Le  Sambao,  dans  lequel  se  déverse  le  lac  Ampary  et  qui  reçoit  à  gauche 
le  Manangoza,  rivière  assez  importante,  qui  peut  être  remontée,  en  toute  saison, 
par  les  boutres  jusqu'à  Tsavonga,  à  55  kilomètres  de  la  côte  ; 

Le  Marotondro; 

Le  Berna  ri  vo  ; 

Le  Tsarapitsaha  ; 

Le  Ranobe,  qui  vient  des  dernières  pentes  0.  du  Bongo-Lava  ;  les  nioiir- 
langues  le  remontent  jusqu'à  50  kilomètres  de  la  mer.  A  son  embouchure  est  le 
port  de  Be  ravin  a  ; 

La  Kingala,  qui  a  des  marais  et  une  courte  vallée  large,  plate  et  fertile  ;  les 
mourlangues  la  remontent  pendant  15  kilomètres  ; 

La  Betsisiky,  courte  et  véritable  bras  de  mer  ;  à  Tembouchure  se  trouve  Je 
port  de  Tamboharano.   Les  petits  boutres  la  remontent  jusqu'à  40  kilomètres. 

Le  Manambaho,  qui  vient  du  mont  Makarain^a>Be,  éperon  du  Bongo-Lava. 
On  le  remonte  jusqu'à  25  kilomètres  avec  de  petits  navires  ;  plus  haut,  il  est 
barré  par  des  roches.  Son  cours  impétueux  se  fait  sentir,  aux  hautes  eaux,  jus- 
qu'à trois  kilomètres  en  mer  ; 

Le  Mangomba  ; 

Le  Namela,  qui  se  réunit  au  Kimajimaji  à  Andemba  et  se  jette  dans  la  baie 
de  la  Kilandrano  ; 

La  Demoka,  à  l'embouchure  de  laquelle  se  trouve  l'îlot,  aujourd'hui  à 
demi-submergé,  sur  lequel  était  construit  l'ancien  Maintirano  ; 

La  Tondrolo. 

Ces  quatre  dernières  rivières  descendent  du  Bemaraha.  Les  embouchures 
de  la  Namela  et  de  la  Demoka  constituent  de  véritables  ports  ;  elles  sont,  en 
outre,  réunies  entre  elles  par  un  système  amélioré  de  canaux  naturels,  qui  per- 
met, aux  grandes  marées,  aux  boulres  de  10  tonnes  et  aux  goélettes  de  16  ton- 
nes, et,  aux  marées  ordinaires,  aux  navires  ayant  un  tonnage  moitié  moin- 
dre, d'aller  de  Maintirano  à  Andemba  et  à  Demoka. 

POPULATION 

La  population  indigène  du  cercle  se  rattache  à  trois  races  distinctes  : 
La  race  Sakalava,  comprenant  les  Sakalava  proprement  dits,    répartis  sur 

toute  rétendue  du  cercle,  les  Vezo,  pécheurs  établis  sur  la  côte,  les  Behosy  et  les 

Vazimba,  habitant  le  plateau   du  Bemaraha  et  ses  deux  versants  ; 

La  race  Hova  (Amboalambo),  issue  d  anciens  captifs  et  résidant  surtout  dans 

le  N.   (Milanja),  et  la  race  Makoa.  composée  d'esclaves  importés  d'Afrique   et 

cantonnée  à  10.  du  Bemaraha. 
On  contpte  : 

Sakalava iS.lH 

Hova 408 

M  a  koa 9803 

au  total 38.938  lodigènes, 

dont  1*1.620  hommes,  14.002  femmes  et  6.316  enfants. 

Le  nombre  des  Européens  et  assimilés  est  de  435,  se  répartissant  comme  suit  : 

Français : 3  Zanzibaristcs 5 

Grecs 9  Gomorien» 35ft 

Portugais 15  Bourbonn  is Q 

Hindous 99  Tunisien 1 

Arabes 7  Syrien i 

Sénégalais 9 

La  population  totale  est  donc  de  28,938  +  435  =  29.373  habitants. 

DIVISIONS  ADMINISTRATIVES 

Le  cercle  comprend  les  anciens  royaumes  Sakalava  de  Mahllaka,  de  Mahara, 
de  Milanja  et  une  partie  de  celui  d'Ambongo. 


—  497  — 

Il  est  aujourd'hui  divisé  en  3  secteurs  (Maintirano,   Ranofoe  et  Mîlanja), 
divisés  eux  mômes  en  sous-secteurs. 


DIVISIONS  ADIIHISTRÂTIVES 

HABITANTS 

INDiaftNKS 

EUROPÉENS 
et 

ASSIMILAS 

Secteur  de  MaiDUrano 

8.048 

9.784 

11.106 

77 

336 

22 

id.      du  Ranobe 

id.      du  Milanfa 

Totaux 

28.938 

435 

REN&EIGREIIERTS  ÉCONOMIQUES 

Agriculture.  —  Le  Tunisien  Ismaël  ben  Hanafy  possède  à  Demok^  une  con- 
cession de  100  hectares  en  bon  état  :  il  a  l'intention  d'y  essayer  certains  produits 
d'Egypte. 

Un  lot  de  10.000  hectares  a  été  reconnu  sur  la  Kingala,  à  25  kilomètres  de 
Tambohonino.  On  y  trouve  des  étangs  avec  de  l'herbe  toujours  verte,  des  terrains 
à  rizières,  des  bouquets  de  bois  pour  la  construction. 

A  Behcridjy,  10  kilomètres  de  Maintirano  (route  carrossable),  à  Demoky 
(24  kilomètres.  Voûte  carrossable,  ou  12  kilomètres  par  voie  d'eauj,les  Européens 
peuvent  trouver  des  lots  de  100  hectares  en  bonne  teire.  Les  (rais  de  mise  en 
valeur  sont  dé  150  francs  l'hectare  ;  il  est  difficile  d'avoir  de  la  main-d'œuvre. 
Des  essais  de  cultures  diverses  sont  à  tenter,  sauf  en  ce  qui  concerne  les  produits 
du  pays.  Les  essais  de  sarrazin  n'ont  rien  donné,  le  téosjnte,  herbe  fourragère 
à  coupe,  est  bien  venue  à  Demoky  ;  en  1900,  on  a  semé  en  divers  points  des 
grains  de  Manihot  Gloziovii  de  belle  venue  oui  n'ont  pas  été  saignés  encore.  Des 
Comoriens  récoltent  tous  les  ans,  à  Tambonarano,  environ  5.000  kilogrammes 
d'oignons. 

Les  Malgaches  cultivent  le  riz,  le  manioc,  le  mil,  l'arachide,  la  patate,  le 
haricot,  l'ambrevade,  la  canne  h  sucre,  les  courges,  la  banane,  le  tabac. 

Ils  coifnmencent  à  se  décider  à  augmenter  un  peu  l'étendue  de  leurs  rizières  ; 
néanmoins,  il  n'y  a  encore  pas  d'excédent  de  production  dans  le  pays. 

Eleyage.  —  Le  dernier  recensement  a  donné  les  résultats  détaillés  ci-après  : 


Secteur  de  Maiotirano. 

id.     du  Rsinobe 

id.      du  Milan ja 

BŒUFS 

VAGBES 

YBAUX 

CHÈVRES 

PORCS 

MOUTONS 

492 
1.951 
3.727 

8S8 
3.926 
7.122 

503 
2.222 
9.072 

530 
1.482» 
1.250 

150 

1.4%2 

200 

20 
90 

6.170 

11.936 
99.903 

11.797 

3.262 

1.838 

50 

Il  n'y  a  pas  d'éleveurs  européens  ;  ceux-ci  auraient,  d'ailleurs,  difficulté  à 
recruter  un  troupeau  sur  place. 

Le  Milanja  proprement  dit,  la  basse  et  la  moyenne  vallée  du  Tambao,  celles 
de  la  Lingola  et  de  la  Kiranomena,  les  plaines  ae  Kiboropotsy»  d'Ambolasatra, 
de  Mahajeby,  la  vallée  de  la  Kimajimajy  et  celle  inférieure  de  la  Demoky  sont 
particulièrement  favorisées  au  point  de  vue  des  p&turages. 

Les  indigènes  ne  vendent  que  fort  peu  de  bœufs  et  se  réservent  surtout  les 
vaches,  de  façon  à  reconstituer  leurs  troupeaux,  qui  sont  actuellement  en  voie 
d'augmentation  rapide. 

Sur  le  plateau  du  Bemaraha,  oui  est  assez  froid,  la  tuberculose  bovine  fait, 
chaque  année,  un  nombre  assez  élevé  de  victimes. 

m 

32 


—  498  - 

Industrie. — Aucun  établissement  industriel  n'a  encore  été  créé  dans  le  cercle. 

Cependant,  à  Tile  Juan  de  Nova,  qui  a  été  concédée  à  un  Européen, 
M.  Besançon,  celui-ci  fait  un  peu  de  pèche. 

Les  produits  extractifs  du  sol  semblent  être  rares  :  on  a  seulement  constaté 
Texistence  d'une  source  de  bitume  dans  la  région  de  Morafenobe  (vallée  du 
Manambaho),  au  pied  du  Fonjia. 

Le  cercle  renferme  de  nombreuses  forints  où  abondent  les  essences  précieuses: 
caoutchouc,  ébène,  palissandre. 

Mais  l'exploitation  directe  de  ces  essences  serait  difficile  et  d'une  réussite 
douteuse.  Il  est  préférable  de  la  réserver  aux  indigènes,  qui  s'y  livrent  assez 
volontiers,  surtout  aux  époques  de  paiement  de  l'impôt. 

Les  palétuviers  de  la  côte  sont  susceptibles  de  fournir  en  abondance  un  bon 
bois,  tant  pour  le  chauffage  que  pour  la  construction  ;  le  pays  en  exportait  autre- 
fois de  grandes  quantités  à  Zanzibar,  mais  le  commerce  a  aujourd'hui  complète- 
ment cessé. 

L'écorce  de  ces  palétuviers,  quoique  riche  en  tanin,  ne  semble  pas  réelle- 
ment utilisable  pour  le  tannage  des  peaux:  elle  est,  d*une  part,  trop  fortement 
chargée  de  matières  colorantes,  et,   d'autre  part,  dans  un   même   massif  de 

Salétuviers,  le  nombre  des  variétés  est  trop  considérable  pour  qu'il  soit  possible 
'obtenir  des  fagots  d'écorces  d'une  composition  suffisamment  uniforme  pour 
que  l'emploi  n'en  soit  pas  toujours  au  moins  aléatoire. 

Une  entreprise  lente,  mais  qui  serait  sans  doute  fructueuse,  consisterait  en 
la  plantation  de  cocotiers  dans  la  zone  maritime.  Un  Indien  en  a  déjà  planté 
1.400,  et  on  trouve  dans  le  cercle  environ  10.000  autres  cocotiers,  dont  un  quart 
est  adulte  ;  l'administration  elle-même  a  fait  mettre  9.700  noix  en  pépinière  dès 
le  îlébut  de  la  saison  des  pluies,  en  décembre  1904. 

^  Il  n'y  a  pas  de  chute  d'eau  utilisable,  ni  d'entreprise  de  transports.  En  sai- 
son sècne,  on  peut  se  servir  de  voitures  entre  Maintirano  et  Andjia  (60 
kilomètres),  Maintirano  et  Antsalova  (100  kilomètres],  Tamboharano  et 
Berevo  (54  kilomètres). 

Les  voies  naturelles  indiquées  à  l'article  u  hydrographie  »  sont  utilisées 
par  des  mourlangues  accouplées,  <]ui  portent  250  kil.  :  il  y  a  1 .100  mourlanj^ues, 
et  400  pirogues  de  mer.  Ces  dernières  ne  peuvent  qu'aux  liantes  eaux  naviguer 
dans  les  rivières  ;  mais  le  Ranobe  et  le  Manambaho  sont  alors  dangereux. 

Les  canots  plats,  mis  à  Tessai  l'année  dernière,  n'ont  pas  donné  de  résultats 
encourageants. 

Une  trentaine  de  «  fondy  »  (charpentiers  de  navires)  font  des  boutres  ou 
les  réparent  ;  les  Vezo  lont  eux-mêmes  leurs  pirogues,  et  les  riverains  des 
fleuves,  leurs  mourlangues. 

Les  femmes  indigènes  confectionnent  quelques  rabanes  et  quelques  pote- 
ries, ainsi  que  les« nattes  et  les  sobika  qui  leur  sont  nécessaires.  On  trouve 
quelques  forcerons  peu  habiles. 

A  Maintirano,  il  existe  une  école  professionnelle  où  l'on  apprend  aiii 
jeunes  indigènes  la  menuiserie,  la  charpente,  le  travail  du  fer,  la  cordonne- 
rie; mais  il  faut  avouer  que  les  Sakalava  ne  paraissent  pas  posséder  de  grandes 
aptitudes  pour  ces  diverses  industries. 

Le  poisson  est  très  abondant  sur  toute  la  côte  et  d'excellente  qualité  ;  mal- 
heureusement, les  indigènes  ne  sont  susceptibles  d'aucune  activité  et  négligent 
la  pêche,  qui,  cependant,  serait  certainement  fmctueuse.  Seul,  un  Indien  fait 
pêcher  et  vend  ainsi  un  peu  de  poisson  sec  ;  en  même  temps,  il  récolte  un  peu 
de  trépang. 

Les  salariés  à  l'année  sont  payés,  au  minimum,  15  francs  par  mois  ;  ils  sont, 
en  outre,  nourris.  Ils  ne  produisent,  d'ailleurs,  que  fort  peu  de  travail  utile. 

Commerce.  —  Les  principaux  objets  de  trafic  sont  :  les  tissus,  les  métaux, 
le  sel,  les  conserves,  vins,  alcools,  huiles,  denrées  coloniales,  épices  etc....  Le 
commerce  se  fait  :  partie  par  troc,  partie  contre  argent.  L'ébène  est  portée  à  dos 
jusqu'aux  rivières  ;  elle  s  y  vend  0  fr.  10  le  kilo  ;  elle  vient  presque  en  entier  à 
Maintirano.  Les  bourjanes  porteurs  qu'on  emploie  se  paient  1  franc  par  jour 


-499  — 


sans  la  nourriture,  mais  on  peut,  parfois,  en  avoir  à  meilleur  compte  ;  les  mour- 
langues  accouplées  se  louent  2  fr.  50  par  jour  et  portent  250  kilogrammes. 

Les  tissus  sont  vendus  aux  indigènes  en  moyenne  sur  le  pied  de  9  francs  le 
kilo.  Ils  forment  les  trois  quarts  de  Ja  vente  des  Indiens.  La  toile  bleue,  moins 
salissante,  se  vendait.  Tannée  dernière,  plus  que  les  autres  toiles,  dans  les 
villages  ;  il  semble  n'en  aller  plus  de  même  depuis  quelque  temps  ;  la  mode  est 
actuellement  aux  lambas  rouges  et  aux  lambas  illustrés  de  tissus  multicolores. 

Les  indigènes  savent  parfaitement  distinguer  la  différence  de  qualité  des 
divers  tissus  qui  leur  sont  présentés. 

Les  marques  les  plus  répandues  sont  : 

Etoffes  :  Compagnie  Lyonnaise  10  O/o,  Compagnie  Marseillaise  20  0/o, 
O'Swald  lO/o,  B.O.A.G.  60  O/o  (vend  à  meilleur  marché  et  fait  crédit). 

Sucre  :  raffineries  Saint-Louis. 

Savon  :  D.O.A.G. 

Bougies  :  Fournier,  Phocéenne. 

Tabacs  :  Mclia,  National. 

Ombrelles  :  Veritas. 

Conserves  :  Potin,  Bouvaîs-Flon. 

Sardines  :  Amieux,  Bouvaîs-Flon. 

Liqueurs  :  marques  françaises. 

Glaces,  assiettes,  tasses  :  viennent  de  Tlnde. 

Angady,  verres,  carafes,  chaussures,  marmites  viennent  de  Marseille,  la 
qnincaillene  est  française. 

Il  ^  a  des  marchés  hebdomadaires  à  Maintirano,  Tamboharano  et  Besalam- 
py,  qui  sont  les  trois  point  les  plus  commerçants  du  cercle.  Les  produits  locaux 
s'y  vendent  aux  prix  suivants  : 


DéngntiM  dei  HarckidiiM 


Céréales 

Rii  blanc 

Ri» 

Paddy 

Maïs: 

MU 

Légumes 

GitroaiUes 

Manioc 

VolaiUes 

Poulet 

Canard  : 

Oia 

Dinde 

Pigeona 

Œafa  de  poule 

id.    de  cane 

Meubles  -  Bois 

Malle  en  boia 

Planchée 

Produits  divers 

Canne  4  aucre 

Miel... 

Rabane  fine 

id.      ordinaire.. 

Tabae 

Pommeade  terre.... 

Poia  dn  Cap 

Raricota  blancs 


UNITÉ 


le  kilo 


le  kilo 


la  pièce 

m 
■ 

la  paire 
la  doux. 


la  pièce 
le  mèlre 


les  90  ki/08 

le  kilo 

la  pièce 

m 

90  feuilles 

les  95  kiioe 

'a  tonne 

id. 


PRIX 


0 
0 
0 
0 
0 


40 
35 
15 
10 
13 


0  10 
0  10 


00 
50 
00 
50 


9  50 


1 
1 


90 
90 


15  00 
0  50 


9 

1 

3 

9 

1 

8  00 
900  00 
500  00 


00 
00 
50 
50 
50 


DéiigaatiM  ia  larchaadiseï 


Viande 

Bœuf  vivant  gros ....... 

id.  moyen.... 

id.  petit 

Vache 

Veau 

Porc 

Chèvre 

Viande  de  bœuf 

Porc 

Produits  de  la  pèche 

Poissons 

Tortue  de  mer 

Quincaillerie  mal- 
gache 

Angadv  

Hache.* 

Couteau 

Objets  divers 

Cuiller  en  bois 

Fourchette  en  bois 

Natte  fine 

id.    ordinaire 

Sobîka 

Tomate 

Salade 

Cocos 


UNITE 


la  pièce 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 
le  kilo 
id. 


le  kilo 
la  pièce 


PRIX 


70  00 

55  00 

35  00 

60  00 

90  00 

6  00 

5  00 

0  70 

0  40 


030 
10  à  15 


la  pièce 
Id. 
id. 


la  pièce 

Id. 

id. 

id. 

id. 
le  kilo 
le  pied 

un 


9  50 
300 
1  50 


0 
0 
5 
t 
0 
0 
0 
0 


50 
50 
00 
00 
40 
80 
90 
15 


—  800  — 

Tout  le  commerce  est  entre  les  mains  de  deux  maisons  françaises,  de 
qiielques  Grecs  et  surtout  d'Indiens  qui  sont  établis  depuis  une  trentaine  d'an- 
nées sur  la  côte  Ouest  ;  ces  derniers  ont  de  nombreuses  succursales  dans  Tin- 
térienr.  Ces  succursales  achètent  et  envoient  sur  la  côte,  pour  Atre  expédiés 
ensuite  sur  Majunga,  Tébène  et  le  caoutchouc  provenant  des  régions  forestiè- 
res. 

Un  colon  français,  M.  Tabert,  a  fait  un  essai  d'exploitation  de  palissandre 
commun. 

Maisons  européennes 

MM.Pilot-Debienne,  Français,  Besalampy. 
Sahores,  Français,  BoKarano. 

Vassilacopoulos  et  Athanassion,  Grecs,  sur  la  place,  à  Maintirano,  succur- 
sale à  Beravina-en-Terrc  et  antres  dans  le  cercle  de  Morondava. 
Beretis  et  Samaras,  Grecs,  Maintirano,  route  de  Beheridjy;  trois  succursales 

dans  le  cercle  de  Morondava. 
Tertipis,  Grec,  Tamboharano. 
Eustration,  Grec,  Besalampy. 
Adib  Homsy,  Syrien,  Maintirano. 
Tabert,  Bourbonnais,  Maintirano. 
Goa,  Portugais,  Besalampy. 

Maisons  indiennes 

Abdalah  Djimandjée,  Maintirano,  succursales  à  Andemba,  Bereketa,  Tam- 
boharano. 

Alibay  Taora,  Maintirano,  succursale  k  Andemba. 

Norbay  Ibranjée,  Maintirano,  succursale  à  Andemba. 

Prinjée  Katehera,  Vamiela,  succursales  à  Maintirano,  Béhéridjy,  Andemba, 
Demoka,  Ambakiroa. 

Scharifou  Laldjée,  Maintirano. 

Radjibay  Salimanjée,  Andemba. 

Kameraly  Verdjée,  Maintirano. 

Mamodbav  Ismadjée,  Maintirano. 

Daoud  Alladen,  Andemba,  succursales  à  Maintirano,  Demoka,  Beheridjy. 

Goula  Houssen,  Tamboharano. 

Assanaly  Lakomodjée,  Besalampy. 

Ismaljée  Adamjée,  Villamatsa. 

Maisons  indigènes 

Abdallah  ben  Minary,  Berevo. 

Amissy  ben  Soude,  id. 

Abdallah  ben  Ali,    id. 

AmbaKely,  Besalampy. 

Ismaily,  ia. 

Ali-Challi,  Tamboharano. 

Les  ports  fréquentés  sont  :  Maintirano,  Tamboharano,  Beravina,  Besalampy- 

Maintirano  reçoit  de  six  à  dix  boutres  ou  goélettes  par  mois. 

Le  PersépoliSy  des  Messageries  Maritimes,  y  vient  à  l'aller  et  au  retour, 
vers  les  21  et  30.  Le  prix  du  fret  depuis  Majunga  est  de  20  francs  la  tonne;  le 
mouillage,  oui  était  à  l'ancien  Maintirano,  encore  en  janvier  1904,  est  change 
et  rapproche  de  la  ville  nouvelle. 

Le  transport  du  bord  au  nouveau  Maintirano  coûte  2  fr.  50  la  tonne,  en 
magasin,  à  quoi  s'ajoutent  3  francs  par  tonne  pour  les  transports  par  Decauville- 
Une  pirogue  coûte  3  francs  pour  aller  à  bord  et  revenir. 

Par  boutrc,  de  Majunga,  la  tonne  paie  15  francs.  Les  boutres  dépassant») 
tonnes  préfèrent  souvent  aller  mouiller  à  la  Kilandrano  ou  au  vieux  Maintirano 
(ilôt)  ;  les  frais  pour  aller  au  Maintirano  neuf  augmentent  alors  oc 
2  francs  à  3  francs  par  tonne,  outre  le  camionnage  de  3  francs  comme  plus  haut 
ce  qui  fait  de  20  à  21  francs  par  tonne  de  Majunga  au  magasin. 


—  801  — 


Le  fret  de  Maintirano  aux  différents  ports  dn  cercle  est  indiqué  ci-dessous  : 

Beravina  reçoit  les  boutres  de  60  tonnes  à  toutes  marées  ;  prix  :  50  à  60 
francs  pour  un  boutre  de  10  tonnes,  150  francs  pour  un  boutre  de  30  tonnes, 
20  &  25  francs  pour  une  pirogue.  Il  yentre  deux  à  trois  boutres  par  mois. 

Tamboharano  reçoit  des  boutres  de  40  tonnes  à  toutes  marées  ;  même  prix 
que  pour  Beravina,  10  à  15  francs  pour  pirogue. 

Il  y  rentre  quatre  ou  cinq  boutres  par  mois. 

Besalampy  reçoit  des  boutres  de  10  a  15  tonnes  aux  grandes  marées  ;  prix 
10  francs  la  tonne. 

Presque  toute  Fimportation  et  Texportation  du  cercle  se  fait  par  Maintirano  ; 
une  petite  partie  est  faite  par  Tambohanoro,  Beravina  et  Besalampy. 

RER8SIG1IB1IE1ITS  GÊHÉRAUX 

On  peut  venir  de  Majun^a  à  Maintirano  par  le  Persépolis,  qui  quitte 
cette  ville  le  19  de  chaque  mois.  Prix  :  en  l''*'  classe  100  francs,  en  3®  classe 
40  francs  (pas  de  2<>  classe).  On  trouve  gite  et  table  chez  MM.  Vassilacopoulos 
et  Athanassion,  à  5  francs  par  jour. 

On  peut  aussi  louer  une  paillotte  :  15  à  30  francs  par  mois.  La  ville  présente 
les  ressources  nécessaires  à  la  vie.  C'est  le  chef-lieu  du  cercle  ;  on  y  trouve  un 
bureau  de  postes  et  télégraphes,  marché,  infirmerie,  médecin,  épiciers,  mar* 
chands  divers.  Une  paillotte  de  trois  pièces  de  4  mètres  chacune  peut  coûter  i 
établir,  avec  dépendances,  500  francs.  Depuis  1904,  les  indigène^  ont  appris  i 
faire  les  briques  et  les  constructions  en  briques  crues  sont  appelées  à  rempla- 
cer les  paillottes. 

La  vie  modeste  pour  une  famille  de  quatre  personnes  coûte  300  francs  par  mois. 

Les  colons  peuvent  prendre  contre  remboursement,  dans  les  magasins  des 
postes  militaires,  les  denrées  faisant  partie  de  la  ration. 

Les  principaux  itinéraires  du  cercle  sont  les  suivants  : 


Maintiraao  & 
Tamboharano»  Be- 
revo,  Besalampy, 
Soalala,  318  kil. 


POINTS  PRINCIPAUX 


Maintirano,  chef-lieu  da cercle,  toales  ressour- 
ces, escale  de  la  malle,  postes  et  télégraphes. 

3*  Irilomëlre,  Ambararatra,  ▼illage. 

99*  kilonètre,  Ambinda,  village,  case  de  pas> 
sage. 

30*  kilomètre,  plissage  da  Maogomba  (pirogue). 

39*  kilomètre,  Bemena,  village. 

36*  kilomètre,  bifurcation  de  la  route  de  Be- 
moka  et  de  celle  de  Tamboharano. 

56*  kilomètre,  Aogalaraoga,  village. 

58*  kilomètre,  passage  du  Manambao (pirogue). 

59*  kilomètre,  Ambalasatra,  village. 

63*  kil.  50e,  Belirobokv. 

91*  kilomètre,  Tamboharano,  poste  militaire, 
officier,  vivres  d'administration,  com  i  erçants, 
villase,  port.  On  peut  aller  de  Maintirano  à 
Tambohanno  par  mer  (8  à  12  heures 4le  pirogue). 

107*   kilomètre,  MafaiUy.  village. 

117*  kilomètre,  passage  oe  la  Kingala,  pont, 
case  de  passage. 

198*  kUomitre,  passage  de  la  KiraDomens, 
pont. 

145*  kilomètre,  Beravo,  poste  militaire»  vivres 
d'administration,  village,  commerçants.' 

On  peut  aller  de  Taonboharano  à  Beravina-sur- 
Mer  par  voie  de  mer,  remonter  le  Ranobe,  arri- 
ver à  iO  kilomètres  de  Berevo,  puis  bonne  route 
par  terre  ;  durée  i  Jour. 

A  Berevo,  passage  du  Kanobe  en  pirogue. 

175*  kilomètre.  Bemarivo,  vUlage,  case  de 
passage. 

193*  kil.  800,  passage  de  U  Marotondro. 


OBSERVATIONS 


Dans  tous  les  villages,  on 
peut  trouver  de  la  volaille 
et  des  œufs. 

Près  des  pâturages,  du  lait. 


—  SOÎ  — 


Mainliraoo  à  Be- 
moka  et  Berevo, 
91  kilofflëtrea. 


MaintiraDo  k 
Amposa  à  Beko- 
doka,  à  Besalarapy 
974  kitomètrea. 


POINTS  PRINCIPAUX 


303*  kfl.  500,  BeaaUmpy,  chef-Iiea  de  aecteur, 
poate  militaire,  officiers,  virres  d'adminittratiOD^ 
commerçauta,  port,  village,  et  passage  de  la 
Manaogoza  (pirogue). 

210*  fil.  500,  Berary,  village,  bifareaUon  de  la 
route  sur  Bokaraoo. 

9i3«  kil.  500,  passage  derAmboromahitoky.Yil- 
laffé,  pirugue. 

990«  kilomètre,  Antanana^a,  village,  pendant 
4  kilomètres  la  route  traverse  les  marais  de 
i'Hafahv. 

3S8*  kil.  500,  passage  de  PAudrafianampela, 
ruisseau. 

330*  kilomètre,  passage  de  rAodraoanava, 
ruisseau. 

949*  kil.  500,  passage  du  Sambao  (pirogue)  et 
arrivée  à  Ampary,  vulage,  gite  d'étape. 

980*  kil.  500,  Ambohipaka,  village. 

988*  kilomètre,  Bemeua,  village  (province  de 
Majunga). 

3l8«  kilomètre,  Soalala. 


OBSERVATIONS 


A   Beaalampy,  il  y  a    ao| 
médecin. 


39*  kilomètre,  jusqu'à  Bemena  (99*  kil.),  iti- 
néraire précédent. 

60*  kilomètre,  Bemoka,  ancien  poste,  village. 
Le  pavs  esi  ensuite  désert  jusqu'à  Berevo. 

80*  kilomètre,  marais  d'Andranovarikely,  case 
de  passage. 

97*  kiloipëtre,  passage  de  la  Kingala.  pont.  La 
route  se  confond  ensuite  avec  l'ilinéraire  pré- 
cédent. 


Besalampv  à  Bo- 
karano,  lé  kilon. 


MfLintirano. 
3*  kilomètre,  Ambararatra,  village. 

99*  kilomètre,  Ambinda,  village- 

30*  kilomètre,  passage  du  Mangomba  (pirogue). 

39*  kilomètre,  Bemena,  village. 

53*  kilomètre,  Anamaissy,  viflage. 

tS*  kilomètre,  Bedjio,  village. 

00*  kilomètre,  Mahajebi. 

107*  kilomètre,  Ampoza,  poste  militaire,  offi- 
cier, vivres  d'administration,  village,  6ommer- 
çants. 

199*  kilomètre,  Andafia,  village. 

139*  kil.  500,  Berafia,  village  et  rivière,  pirogue. 

156*  kilomètre,  passage  du  Belel. 

174*  kilomètre,  pataage  de  TAndrasibe 

185*  kilomètre,  passage  de  l' Ambararatra,  vil- 
lage, pirogue. 

909*  kilomètre,  Bekodoka,  poste  militaire, 
officier,  vivres  d^idministration. 

905*  kilomètre,  passage  de  la  Kalonjia. 

997«  kilomètre,  passage  de  la  Kiranomena. 

949*  kilomètre,  A mbalabao,  village. 

954«  kilomètre,  Antsakoabe. 

96i«  kilomètre,  Analabao,  village. 

266*  kilomètre,  A  m  batobe,  village. 

979*  kilomètre,  passage  de  la  Menangata  (pi- 
rogues). 

774*  kilomètre,  Besalampy,  poste  militaire, 
officier,  commerçants,  etc. 


Besalampy. 

6«  kil.  500,  Bevary,  village,  bifurcation  sur 
Soalala. 

19*  kilomètre,  Tsangaloky,  village,  marais  de  la 
Bedou  et  de  THafahy,  dont  la  traversée  (3  kil.) 
est  très  dangereuse  en  saison  dei  pluies.  * 


-  503  — 


Maintirano  à  Bi- 
nary,  Beravioa, 
Aniavandra.  ' 


POINTS  PRINCIPAUX 


91*  kilomètre,  le  Sambao,  gné,  pirogne. 

98*  kilomètre,  passage  de  la  Sambao.  Kifa, 
village,  étape.  Delà,  plateaa  boisé  de  Bok;\rano. 
La  nvière,  la  Bokarano,  est  un  marais  de  plas 
de  200  mètres  de  largeur  ;  sur  sa  rive  droite, 
46*  kilomètre,  poste  Suzzarioi,  officier,  vivres 
d'administration,  village  de  Bokarano. 

De  Bokarano,  suaire  bons  sentiers  mènent  à  : 

Villamataa,  3i>  kilomètres,  port. 

Belobaka.  9  kilomètres,  port. 

Antaly,  district  de  Soalala. 

Mokotetokana,  30  kilomètres,  port. 


Maintirano  k 
Ankavandra  et 
province  de  Mia- 
rinarivo. 


10*  kilomètre,  Beberidii,  gros  vil<age. 
24*  kilomètre,  Tsiombikary,  village,  lait. 
41*  kilomètre,  près  d'Ambâtoa,  gUe  d'étape. 
60*  kilomètre,  passage  de  la  Kepa  à  gué.    ViU 
lage  de  Pasanarivo. 
!&•  kilomètre,  après  montées  et  descentes  de- 

f»uis  la  Kepa,  arrivée  à  Binary.    Poste  militaire, 
ieutenant,  vivres  d'administration,  village. 

77«  kilomètre,  descente  du  Bemaraha,  300  mè- 
tr<*8  de  dénivellement,  sentier  pour  mulets  non 
chargés. 

82*  kilomètre,  Belingo,  village  en  plaine. 

Pavs  désert,  assez   facile,   campements 
aupies  de  petits  cours  d'eau. 

97  kilomètre,  passage   du    Bemarivo  à 
Village  de  Bemarivo. 

114«  kilomètre,  passage  du  lonko  à  gué. 

150*  kilomètre,  Beravina,  village,  poste,  lieute 
nant,  vivres  d'administration,  postes  et  télégra- 
phes, station  optique  à  1  h.  15,  à   Betsibahaka. 

170«  kilomètre,  passage  d'un  ruisseau  à  gué. 

180*  kilomètre,  passage  de  TAngolo,  pirogue, 
village. 

191*  kilomètre.  Ambodiriana,  village  aisé. 

316*  kilomètre,  Ankavandra.  Depuis  Ambodi- 
riaua,  la  route  est  charretière. 


aisés 
gué. 


OBSERVATIONS 


Bn  saison  sèche,  la  routel 
est  charretière  jusqu'à  Am- 
batoa.  Oites  habituels;  case 
de  passage  àAmbato,  Pasa- 
narivo. 


On  peut  aller  à  Demoka  par.  les  lagunes  et  ri- 
vière, W  kilomètres. 

10*  kilomètre,  par  terre,  on  va  à  Beheridjy. 

!?•  kilomètre,  Andemba,  village,  bac  sur  la 
Kilandraoo. 

S&«  kilomètre,  Demoka,  gros  village,  bac. 

27*  kilomètre,  Marohazo,  village.  Pays  désert 
ensuite  pendant  30  kilomètres. 

57*  kilomètre,  ancien  poste  d'Ambararalra>  pas 
de  village. 

12*  kilomètre,  Bemonto,  village. 

100*  kilomètre,  Antsalova,  noste  militaire,  vil- 
lage, lieutenant,  vivres  d'administration,  mar- 
'  chauds. 

106*  kilomètre,  commencement  du  Bemahara. 

Ii3«  kilomètre,  bords  de  l'Ambakoa. 

1.^*  kilomètre,  Taiandro,  petit  village. 

136*  kilomètre,  fin  de  la  descente  du  Bemahara, 
300  mètres  de  dénivellement.  Chemin  muletier, 

ays  désert  Jusqn'à  Ankavandra,  chemin  mule- 

j    143*  kilomètre,  passage  du  Berano  à  gué. 
Cercle  de  Moron-(    lO'^*  kilomètre,  passage  du  Bemia  à  eue. 
lava  )   165*  kilomètre,  grotte  curieuse,  gtte  d'étape. 

l"»*  kilomètre,  Ankavandra,  2.400  habitants, 
[poste  militaire,  capitaine,  vivres  d'administra- 
tion, ressources  de  toutes  sortes,  marchands, 
Ç estes  et  télégraphes,  poste  optique  à  3  h.  30  à 
'Bltakabasia. 

182>  kilomètre»  village  d'Arabohimarivo,  mon- 
tée du  Bongo-Lava,  mauvais  chemin. 
2t2«  kilomètre,  Sisoko,  province  de  Miarinarivo. 


La  route  est  charretière 
en  saison  sèche  jusqu'à  An- 
tsalova,  ensuite  elle  est  mu- 
letière. 

Ottes  habituels  :  Demoka, 
Ambararatra,  Bemonto,  An- 
tsalova,  Tsiandro,  Berano, 
campement  à  Ankavandra. 


I3C 

Ipi 


~  504  — 


MaiQtirano  à  So- 
han  na,  Renjavilo 
et  cercle  de  Mo- 
rondava. 


POINTS  PRINCIPAUX 


Cercle  de  Moron- 
dava. 


On  vs  à  Sohaoiaa  par  mer  en  pirogue  en  16  heu- 
res en  UiOyeane,  el  à  Beojaviio  p-ar  les  mêmes 
moyens  en  32  heures  en  moyenne,  suns  arrèl. 

Par  terre  on  va  k  Demoka,  sur  l'ilinéraire  pré- 
cédent. 

45*  kilomètre,  Bearak»,  village. 

&0*  kilomètre,  passage  du  Fanatera,   ponceau. 

70*  kilomètre,  passage  de  la  Tondrclo,  pirogue. 

77*  kilomètre^  Sobanina,  port,  poste,  aergcnt, 
vivres  d'administration,  village. 

9*2*  kilomètre,  Remiha,  village. 

97*  kilomètre,  aiaroretaka,  village,  passage  de 
la  SohaDioa,  pirogue. 

107*  kilomètre,  Amboodi'o,  gros  village,  pas- 
sage du  Miarana,  pirogue. 

127«  kilomètre,  ramotamo,  passage  du  bras  de 
mer  en  pirogue,  village. 

13>  kilomètre»  Benjavilo,  poste  militaire,  ca- 

itaine,  vivres  d'administration,  médecin,  toutes 
ressources  faciles. 

140*  kilomètre,  Mafaindraoo,  village,  passage 

u  Manambolo  en  pirogue. 

155*  kilomètre,  passage  de  la  Sema  à  gué. 

170*  kilomètre,  Sohazo,  village,  poste,  ser- 
gent, vivres  d'administration,  port. 

17'i«  kilomètre,  Iboka,  village,  passage  du 
Sohazo,  pirogue. 

177*  kilomètre,  passage  du  Maroaliky  à  gué. 
Cercle  de  Morondava. 

184'  kilc^mètre,  village  de  Antampahy. 
\    900*  kilomètre,  poste  de  Kelo. 


OBSERVATIOI^S 


Bu  saison  des  pluies,  la 
roote  pratique  est  par  mer; 
Çltes  habituels  :  Demoka. 
Bearaka,  Sohanioa,  Ainboo- 
dio,  Benjavilo,  Sobaxo. 


X 


On  trouve  des  moyens  de  transport  par  eau  et  par  terre,  mais  les  indigènes 
de  la  région  sont  de  mauvais  porteurs  de  filanjana. 

Les  porteurs  de  bagages  se  paient  1  franc  par  jour.  On  peut  louer  un  mulet 
au  cercle  à  1  fr.  50  par  jour.  Le  prix  des  transpoi*ts  par  boutres  se  fait  selon 
convention.  Si  on  noiise  un  boutre,  on  le  paie  au  prix  indiqué  plus  haut,  mais 
on  peut  avoir  occasion  de  prendre  simplehient  passage  à  bord  ;  dans  ce  cas,  lé 
prix  est  à  débattre:  c'est,  par  exemple,  15  francs,  sans  nourriture,  de  Maintirano 
a  Majunga,  pour  un  Européen,  et  10  francs  pour  un  indigène.  Pendant  la  saison 
des  pluies,  de  décembre  à  avril,  les  voyages  sont  pénibles  à  cause  des  marais  el 
des  rivières  qui  débordent  ;  elles  ont,  en  outre,  un  courant  qui  n'est  pas  sans 
danger.  C'est  donc  pour  la  saison  sèche. que  les  données  ci-dessus  conviennent. 

La  main-d'œuvre  est  difficile  à  trouver  ;  les  indigènes  laboureurs  ne  trouvent 
pas  intérêt  à  s'employer^  la  terre  ne  manquant  pas  pour  les  occuper.  On  peut 
trouver  des  gardiens  de  bœufs  à  15  francs  par  mois,  plus  le  lait.  On  peut  placer 
un  troupeau  en  chepteU  en  abandonnant  la  moitié  des  naissances  au  fermier. 
Quant  au  laboureur,  il  faut  qu'il  soit  attiré  par  le  désir  d'apprendre  à  cultiver 
des  produits  nouveaux  et  rémunérateurs  pour  consentir  a  se  mettre  au  service 
d'un  colon  et  celui-ci  ne  réussira  qu'à  grand'peine  à  traiter  des  engagements. 
Le  Makoa  s'engage  plus  aisément  que  le  Sakalava,  surtout  en  qualité  de 
cultivateur;  on  le  paie  d'ordinaire  15  francs  par  mois;  mieux  vaut  le  louer 
au  mois,  on  en  obtient  ainsi  un  meilleur  rendement. 

On  ne  trouve  pas  dans  le  cercle  de  bâtiments  destinés  à  l'exercice  du  culte. 

Tous  les  services  militaires  ou  civils  sont  représentés  à  Maintirano  p&r 
l'administration  du  cercle.  Les  services  civils  représentés  par  des  agents  de  leur 
administration  sont:  la  douane  et  les  postes  et  télégraphes.  Il  y  a  un  courrier  par 
semaine  pour  les  postes  militaires,  les  cercles  voisins  et  pour  Tananarive. 

Le  télégraphe  permet  de  correspondre  de  Maintirano  avec  toute  Tile. 


—  805  — 


De  Maintirano  à  Morafenobe,  le  réseau  est  électrique,  et  au  delà  optique. 
Les  bureaux  auxiliaires  de  distribution  des  courriers  sont  : 
Morafenobe    (postes    et  télégraphes),   Binary,    Beravina-en-Terre,  Berevo, 
Tamboharano,  Besalampy. 

ADMINISTRATION 

MM.  Dadonis,  ^,  chef  de  bataillon  d'infanterie  coloniale,  commandant  le  cercle. 
Chandelier,  lieutenant  d'infanterie  coloniale,  officier  de  renseignements. 
Le  Borgne,  lieutenant  dMnfanterie  coloniale,  chancelier. 
Le  Barbier,  commis  de  2*  classe  des  affaires  civiles. 
Philip,  (L.-Ant.),   comptable   de  2<>  classe,  gérant  de  la  caisse  de  fonds 
d'avances. 

Sous-secteur  indépendant  de  Maintirano 

M.  Chandelier,  lieutenant  d'infanterie  coloniale,  officier  de  renseignements 
du  cercle,  commandant  le  sous-secteur, 

Secteur  de  Ranobe 

MM.  Yialatte,  capitaine  d'infanterie  coloniale,  commandant  le  secteur. 

Faivre,  lieutenant    d'infanterie  coloniale,  commandant  le  sous-secteur 

de  Beravina-en-Terre. 
Jeux,    lieutenant   d'infanterie    coloniale,    commandant    le    sous-secteur 
d'Ampoza. 

Secteur  du  Milanja 
MM.  Bertrand,  capitaine  d'infanterie  coloniale,  commandant  le  secteur. 

Chevet,  lieutenant  d'infanterie  coloniale,  commandant  le  sous-secteur  de 

Bokarano. 
Yallin,  lieutenant  d'infanterie  coloniale,  commandant  le  sous-secteur  de 
Bekodoka. 

Service  de  santé 
MM.  Brisemur,  médecin -major  de  2*   classe  des  troupes  coloniales,  chef  de 
l'infirmerie  de  Maintirano. 
GayasBe,  médecin  aide-major  de  1*^*  classe,  médecin  mobile,  Besalampy. 

Postes  et  télégraphes 
MM.  Crescence,  commis  local  de  5*  classe,  faisant    fonctions    de   receveur   h 
Maintirano. 
Leygoute,  surveillant  local  de  3'  classe,  Maintirano, 
RamaroBona,  télégraphiste  indigène. 

Douanes 
M.  BiUet,  sous-brigadier  de  2«  classe. 

Il  y  a  à  Maintirano  un  notaire,   un   greffier  et  un  huissier  nommés  par 
arrêtés  du  Gouverneur  Général. 


LISTE  DES  HABITANTS  EUROPÉENS  ET  ASSIMILÉS 


Français 

*M.  Besançon,  concessionnaire  de  l'île 
Juan  de  Nava. 
Sahores,  commerçant  à  Bokarano. 
KoEHLEa,  commerçant  à  Besalampy. 
Tabert,  commerçant  à  Maintirano. 
Baptiste,  cuisinier  à  Maintirano. 

Syrien 

M.  Adil  Roms  y,  commerçant  à   Mainti- 
rano. 

Tunisien 

V-  TsmaelBen  Hanapi,  colon  à  Bemoka. 


Grecs 
MM.  ATHA.NASSION,  Commerçant  à  Maintira- 
no. 
Beretis*  commerçant  à   Maintirano. 
Capitanopoulos,  employé  à  Maintira- 
no. 
Enstration,  commerçante  Besalampy. 
Papadimitrion,  employé  à  Maintirano. 
Samaras,  commerçant  à  Maintirano. 
Tertipis,  commerçant  à  Tambohora- 

no. 
Vassilagopoulos,   aîné,  commerçant 
à  Maintirano. 

yAssiLACX)POULOs,  jcune,  employé  à 
Beravina-en-Terre. 


—  606  - 


Cercle  de  Morondava 


BE1I8EI6IIBHE1ITS  GÉOGRAPHIQUES 

m 

limites.  —  Le  cercle  de  Morondava  a  pour  limites  actuelles  :  au  N.,  le  séparant 
du  cercle  de  Maintirano,  la  ligne  de  partage  des  eaux  entre  les  bassins  du  Tondrolo, 
duDemoka,  du  Manambao  et  de  la  Haute-Mahavavy,  d'une  part,  et  ceux  de  la 
Sohanina  et  du  Monainbolo,  d'autre  part  ;  enfin  les  hauteurs  de  la  chaîne  du 
Bongo-Lava  le  séparant  de  la  province  de  lltasy. 

A  TE.,  le  prolongement  de  la  chaîne  du  Bongo-Lava,  la  chaîne  du  Bevitsika 
et  TAnarabe,  les  affluents  de  gauche  de  la  Mania,  qui  le  séparent  des  provinces 
du  Vakinankaratra  et  d'Ambositra,  englobant  Antanimietry,  ancien    poste   de 

£  artisans,  et  laissant  lajina  à  la  provmce  d'Ambositra,   puis  le  cours  de    la 
[anantsara  jusqu'au  confluent  du  Mangoky. 

Au  S.,  le  Mangoky,  le  séparant  de  la  province  deTulear. 
Ai'O.,  le  canal  de  Mozambique. 

Il  est  compris  entre  19o  3'  et  21»  30'  de  latitude  S.,  et  41"  30'  et  43»  30'  de  lon- 
gitude E.  et  sa  superficie  peut  être  évaluée  à  55.000  kilomètres  carrés. 

Orographie.  —  Outre  le  Bongo-Lava,  dont  les  contreforts  couvrent  la  moite 
des  secteurs  du  Betsiriry  et  de  la  Sakeny,  le  cercle  est  traversé  du  S.  au  N.  par 
la  chaîne  du  Bemahara,  qui  s'étend  du  Manambolo  jusqu'à  la  route  Morondava- 
Malaimbandy  et  que  coupe  la  Tsiribihina.  Cette  chaîne  est  une  succession  de 
tables  calcaires  de  400  à  500  mètres  d'altitude,  très  escarpées  vers  TE.  et  s^abais- 
sant  par  de  larges  gradins  vers  l'O.  Les  flancs  en  sont  découpés  par  des  ravins 
profonds  et  boisés. 

Les  massifs  de  Tsiandava  et  du  Bevony,  bien  que  n'étant  pas  rattachés  à  la 
chaîne,  ne  sont  que  l'épanouissement  du  Bemahara  à  hauteur  de  Mahabo  et  de 
Malaimbandy. 

Sur  la  nve  droit<^  du  Mangôky,  se  trouve  le  massif  du  Makay,  symétrique  du 
Vohinghezo,  sur  la  rive  gauche.  Il  se  rattache  par  une  ligne  de  collines  au  mas- 
sif du  Tsiandava  et  présente  des  sommets  de  plus  de  800  mètres.  Il  envoie  dans 
le  S.  des  ramifications  s'abaissanl  brusquement  sur  le  fleuve  qui  franchit  ce 
seuil  dans  de  belles  gorges. 

Le  Makay  offre  un  aspect  tourmenté,  désolé  et  sauvage;  ses  vallées  sont 
étroites,  partois  encaissées  entre  des  murailles  à  pic  de  50  mètres.  Une  végéta- 
tion puissante,  mais  malheureusement  limitée  au  fond  des  vallées,  forme  un 
contraste  frappant  avec  la  désolation  du  pays  environnant.  Un  grand  nombre 
de  ruisseaux  ou  plutôt  de  torrents  en  descendent,  allant  grossir  ou  former  la 
Sakeny,  la  Morondava,  le  Maharivo  et  les  affluents  de  droite  du  Mangoky. 

Entre  le  Bemahara  et  la  mer  existent  quelques  ondulations  parallèles,  très 
faibles  et  dont  le  relief  va  en  s'abaissant  à  mesure  qu'on  appror.ne  de  la  côte. 
Seul,  les  monts  Mirafy  et  Borilambo,  complètement  isolés  dans  la  plaine  et 
s*étendant  au  S.  du  Maharivo,  sont  assez  remarquables  avec  leur  altitude  de  50  » 
mètres. 

Hydrographie.  —  A  part  le  Mangoky  et  la  Tsiribihina,  les  cours  d'eau  qui 
sillonnent  le  cercle  n'ont  que  peu  d  importance.  Ils  ont  le  régime  des  torrents  : 
leur  lit  est  sablonneux,  dépourvu  d'eau  pendant  la  saison  sèche,  large  et  pro- 
fond pendant  la  saison  des  pluies.  Tels  sont  le  Lampaolo,  le  Kerindy  et  le  Maha- 
rivo. 

La  Morondava,  qui  prend  sa  source  dans  le  Makay,  a  un  régime  plus  régu- 
lier. Elle  peut  être  utilisée  en  saison  sèche  et  aux  moyennes  eaux  pour  transpor- 
ter les  marchandises  jusqu'à  Mahabo;  à  la  saison  des  pluies,  elle  est  sujette  à  de 
grandes  crues.  Il  en  est  de  même  de  l'Andranomena,  de  la  Tomitsy  et  de  la 


CERCLE    de  MORONDAVA 
Echelle  du  2,000.000 


'tVO 


'/iSe  eiti-SMÙmr 

CAemùt.  muitHer 

AnMer 


—  507  — 

Mandrotsy,  dont  le  cours  est  moins  long  que  celui  des  précédentes  rivières. 
L'Andranomena  est  utilisée  pour  le  flottage  des  bois  que  les  habitants  amènent 
à  la  côte. 

La  Tsiribihina,  qui  draine  une  partie  des  eauK  du  massif  central  de  Tile 
par  ses  affluents  :  Mania,  Màhajilo,  Sakenv  et  Manandaza,  est  navigable,  jus^u^k 
Serenana  pendant  toute  l^année,  jusqu'à  Berevo  pendant  9  mois,  jusqu'à  Mian- 
drivazo  pendant  2  mois,  pour  des  embarcations  ne  calant  pas  plus  de  0^  80. 
Après  le  Bemabara,  le  fleuve  ne  reçoit  aucun  affluent  important,  mais  une 
quantité  de  lacs  s*y  déversent  par  des  bras  quelciuefois  navigables  (Ankalalobe- 
Beria)  et  forment  ainsi  des  régulateurs  pour  le  régime  du  fleuve,   se   remplissant 


transport  dans  la  partie 
comprise  entre  Bemahara  et  la  mer. 

La  marée  se  fait  sentir  dans  la  Tsiribihina  jusqu'en  amont  de  Kiboy  et  les 
goélettes  portant  de  4  à  5  tonnes  remontent  facilement  par  leurs  propres  moyens 
jusqu^à  Serenana. 

Le  Manambolo,  utilisable  dès  sa  sortie  en  plaine,  jusqu'à  Ankavandra,  à  126 
kilomètres  de  la  mer.  A  son  embouchure  est  un  delta  avec  le  port  de  Benja- 
vilo  ;  une  mourlangue  simple,  peu  chargée  et  montée  par  2  piroguiers,  sans 
loucher  Ânkalalobe,  mettrait  environ  8  jours  pour  faire  ce  trajet. 

Les  pirogues  de  mer  et  les  goélettes  ne  peuvent  pas  dépasser  Bemena  en 
saison  pluvieuse. 

La  vitesse  moyenne  du  courant  est  de  4  milles  i/2;  elle  atteint  môme  6 
milles  dans  le  Mahajilo;  les  tourbillons  que  forme  ce  courant  sont  très  dan* 
gereux  pour  les  mourlangues,  qui  doivent,  pour  les  éviter,  longer  la  rive  ou  se 
servir  de  bras  secondaires  quand  la  hauteur  des  eaux  le  permet. 

L'estuaire  de  la  Tsiribihina  s'étend  sur  une  longueur  d'une  vingtaine  de 
milles  du  N.  au  S.  Il  se  divise  en  sept  bras,,  dont  quatre  sont  utilisés  en  toute 
saison  par  la  Tsiribihina  pour  se  jeter  à  la  mer. 

Le  Mangoky,  qui  a  la  plus  grande  partie  de  son  cours  dans  les  montagnes 
depui$s  Fianarantsoa  jusqu  au  Makay,  est  un  grand  torrent  ;  il  n'est  navigable 
pour  les  grandes  pirogues  de  mer  que  jusqu'à  Beroroha  pendant  les  mois  de 
niai,  juin,  juillet,  août  et  septembre. 

POPULATION 

La  réunion  au  cercle  de  Morondava  des  sons-secteurs  d'Ankavandra  et  du 
Manambolo  portela  population  du  cercle  à  58.840  habitants,  dont  21.424  hommes, 
21.025  femmes  et  16.301  enfants.  Cette  population  appartient  à  différentes  races 
et  comprend  : 

Sakalava 'TIATO  Hova 3.150 

Makoa 16.368  Tanala  460 

Vexo 1.670  Tanandro 118 

B«l8ilco 4.221  Vazimba 331 

B*ra 4.028  Divers l.0^>2 

Total:  58.840 

Les  centres  les  plus  populeux  sont  ceux  de  Manja,  de  Mahambo,  d'Ankavan- 
dra et  d'Ankazoambo  ;  partout  ailleurs,  les  villages  sont  clairsemés  et  de  minime 
importance.  Dans  la  Tsiribihina,  toutefois,  le  groupement  des  villages  a  été 
ordonné,  et  des  villages  importants  sont  actuellement  en  formation  dans  les 
environs  de  Belo,  Seranana  et  Kiboy. 

59  Européens  ou  assimilés  (dont  5  femmes)  sont  établis  dans  le  cercle  et 
comprement  ; 

Ha       P.  H.       F. 

rrançaia 20  2  Grecs 13  • 

^cglais 11  »  Norvégiens 5  2 

^Uemand 1  •  Turcs 3  » 

Autrichien 1  >  Suisse »  1  ' 


—  808  — 

SUBDIVISIONS  ADHIHISTRATIVES 

Par  arrêté  du  15  juin  i904,  portant  remaniement  des  cercles  de  Moroodava 
et  de  Maintirano  et  organisation  des  protectorats  intérieurs  du  Menabe,lecerclo 
de  Morondava  a  été  subdivisé  en  cinq  secteurs. 

Les  secteurs  sont  commandés  par  des  officiers  ;  il  n'existe  aucun  gouverne- 
ment indigène. 


SECTEUR 


Menabe  Nord. . . 
Menabe  Central 

Menabe  Sud 

Belsiriry 

Sakcny  

Total... 


POPULATION 


14.344 
17.039 
12.599 
10.897 
3.961 


58.840 


CHEF-LIBU 


Serioamo 

Mahabo 

Manja 

Miandrivazo 

Malaimbaody 


N03iBRE  II 


de 

▼ILLAGBS 


94 

148 
85 
4k 
53 


494 


RENSEIGNEMEIITS  ÉCONOMIQUES 

Entreprises  européennes,  —  L'activité  des  Européens  reste  exclusivement 
confinée  dans  les  entreprises  commerciales. 

La  propriété  de  M.  Léo  Samat,  à  Ampas^,  est  seule  en  rapport  depuis  long- 
temps. M.  Samat,  établi  dans  la  région  depuis  38  ans,  a  obtenu  et  obtient  encore 
d'excellents  résultats. 

Les  plantations  de  cocotiers  semblent  devoir  réussir  particulièrement 
sur  la  côte,  où  les  essais  tentés  ont  donné  de  bons  résultats 

Les  plantes  maraîchères  sont  cultivées  avec  succès  dans  tous  les  jardins 
des  postes  militaires. 

Des  lots  de  colonisation  sont  en  préparation  dans  le  secteur  du  Mangokv. 
aux  environs  de  Manja.  Ces  terrains,  bien  irrigués,  sont  très  favorables  à  ia  cul- 
ture du  riz. 

Cultures  indigènes.  —  Les  cultures  indigènes,  sont:  le  riz,  le  manioc, les 
patates,  le  mil,  les  haricots,  les  arachides. 

Dans  le  courant  de  Tannée  1904,  on  a  pu  constater  un  accroissement  con- 
sidérable de  la  superficie  des  rizières,  particulièrement  à  Mahabo,  dans  la  Tsi- 
ribihina  et  dans  le  secteur  du  Mangoky.  Les  indigènes  venftent  leur  riz  aux  gar- 
nisons des  postes  et  aux  Indiens. 

Le  canal  de  la  Morondava  a  permis  de  mettre  en  valeur  la  région  inculte  du 
delta  et  contribue  puissamment  au  développement  agricole  de  cette  partie  du 
cercle. 

Elevage.  —  Les  derniers  recensements  efTeclués  ont  donné,  pour  rensembjo 
du  cercle,  les  résultats  suivants  : 


\**  Bovidés « 

N.  B.  -  Y  compris 
loi  sous-socteurs  du 
Manambolo  «t  Ank*. 
Ttndra. 


Taureaux 4.070 

Vaches 50.330 

Génisses 16.025 

Bœufs  coupés 5.750 

Bouvillons 11.594 


3*  Caprins. 


I 


Boucs 570 

Gkèrm  et  «knisix. ...    3.49 


Total 3.9» 


Total 57.689 


2"  Ovidés 


Béliers.. 
Brebis  . . 
Moutons. 


1«5 
650 
598 


4«  Porcins  [    Verralsel  porcs  coupés  ]. «30 

*   t'orcins j    Traies  et  nourriBS..    1«^ 

Total *•** 


Total. 


1.303 


—  809  — 

Le  bétail  constitue  la  principale  richesse  de  la  région.  Le  Sakalava  aime  ses 
troupeaux,  qu'il  surveille  avec  des  soins  jaloux  ;  malheureusement,  l'ignorance, 
le  manque  de  méthode  font  que  Téleva^re  ne  donne  pas  tous  les  résultats  dont  il 
est  susceptible.  Les  croisements,  le  choix  des  sujets,  le  régime  des  étables 
combinés  avec  celui  des  grands  pâturages  sont  choses  totalement  inconnues. 
Les  bètes  sont  simplement  parquées  près  des  villages  ;  pendant  la  saison  des 
pluies,  où  les  p&turages  abondent,  les  animaux  se  développent  et  prennent  de 
Tembon point,  mais  la  fenaison  étant  ignorée  dans  le  pays,  aucune  réserve  de 
fourrage  n'est  faite  pour  la  saison  sèche  [mai  à  décembre)  et,  pendant  cette  pé- 
riode, les  troupeaux  dépérissent.  Les  sujets  trop  jeunes,  à  peine  sevrés,  malin- 
gres ou  chétifs,  ne  résistent  généralement  pas  a  cette  crise  difficile.  Pour  atté- 
nuer les  pertes,  les  habitants  se  déplacent  et  conduisent  leurs  animaux  vers  des 
régions  plus  clémentes. 

La  Compagnie  I^yonnaise  possède  au  Betsiriry  un  troupeau  de  325  tôtes  confié 
aux  soins  d  un  Européen.  Cette  société  a  Tintention  de  se  livrer  à  Télevage  en 
grand.  Dans  ce  but,  elle  a  demandé  en  concession  toute  la  zone  qui  s'étend  du 
plateau  du  Tsiadava  à  la  Tsiribihina  et  qui  comprend  les  vallées  delà  Sakamaly, 
de  la  Mitsitoka  et  de  la  Sakarezy. 

Sur  le  chiffre  d'environ  58.000  bovidés,  cité  plus  haut,  15.000  appar- 
tiennent au  secteur  du  Mangoky  et  9.000  au  secteur  de  la  Sakeny  ;  les  autres 
secteurs  sont  moins  favorisés,  en  particulier  ceux  de  la  Tsiribihina,  qui  ne 
possèdent  pas  plus  de  2.000  tètes  ;  encore,  ce  chiffre  a-t-il  doublé  depuis  une 
année  :  il  est  à  souhaiter  que  ce  mouvement  ascensionnel  continue,  les  riches 
pâturages  qui  bordent  le  fleuve,  la  période  de  tranquillité  dans  laquelle  le  pays 
semble  définitivement  entrer,  permettant  de  belles  espérances. 

Aucune  bête  n'a  été  exportée  du  cercle  depuis  ces  dernières  années  et  il 
ne  semble  pas  qu'il  puis.se  en  être  exporté  avant  qiielque  temps  ;  les  habitants 
estiment,  non  sans  raison,  que  leurs  troupeaux  suffisent  juste,  actuellement,  aux 
besoins  de  la  consommation  locale. 

Industrie.  —  Industrie  européenne.  —  Aucune  industrie  manufacturière 
n'a  été  tentée  jusqu"ici  ;  du  reste,  les  ressources  actuelles  du  pays  ne  se  prêtent 
à  aucune  entreprise  de  ce  genre. 

La  seule  industrie  consiste  dans  la  construction  des  goélettes.  Il  existe  des 
chantiers  de  construction  à  Morondava  et  à  Belo-sur-Mer,  dirigés  par  des  créoles 
qui  emploient  comme  ouvriers  quelques  indigènes.  Mais  la  difficulté  du  recru- 
tement de  ces  ouvriers  et  leur  apathie  marquée  pour  un  travail  continu  et 
régulier  seront  longtemps  le  principal  obstacle  au  développement  de  cette 
industrie. 

Quelques  Européens  exploitent  les  gisements  aurifères  qui  existent  dans  le 
Bongo-Lava,  le  Dabo-Lava  et  le  bassin  de  la  Sakeny. 

La  Compagnie  Lyonnaise  (représentée  par  M.  Lambert)  et  M.  VoUard 
exploitent  le  Dabo-Lava  ;  M..  Andersen  (Norvégien)  exploite  le  Bongo-Lava  et 
M.  Brauneck  (Autrichien)  un  gisement  aurifère  a  TE.  de  Malaimbandy. 

La  société  Riddel  (mai  1904)  a  l'intention  de  se  livrer  à  des  dragages  dans 
le  lit  de  la  Tsiribihina. 

Les  bois  précieux  (palissandre  et  ébène^  et  les  bois  de  construction  j'hazo- 
malangaj  forment  pour  le  moment  les  seules' richesses  forestières  immédiate- 
ment-exploitables. Il  y  a  lieu,  cependant,  de  tenir  compte  que  les  gros  ébéniers 
sont  assez  rares,  une  exploitation  intense  ayant  été  laite  il  y  a  une  trentaine 
d'années. 

L'hazomalanga,  bois  très  léger  et  inattaauable  par  les  termites,  est  très 
employé  sous  forme  de  planches  et  de  maariers.  Il  existe  en  très  grande 
quantité  dans  les  vallées  de  TAndranomena,  de  laTomitsy  et  delaMandrotsy.  Une 
exploitation  raisonnée  et  pourvue  d'un  outillage  moderne  offrirait  probable- 
ment une  source  importante  de  revenus.  Une  exportation  assez  considérable 
est  faite  sur  Tulear  et  Maintirano. 

Les  Sakalava  récoltaient  autrefois  du  caoutchouc  en  grand  quantité  ;  actuelle- 
ment, la  quanti té-exportée  ne  dépasse  pas  12  tonnes.  L'imprévoyance  de  l'indigène 


—  5iU  — 

dans  la  méthode  d'extraction  du  latex  est  seule  cause  de  cette  diminntion  ;  dans 
sa  hâte  d'obtenir  un  rendement  plus  rapide,  il  n'hésite  pas  à  couper  les  lianes. 

Trois  salines  naturelles,  situées  à  TE.  du  poste  d'Andranopasy,  viennent 
d'être  concédées  à  un  Hova.  Quelques  travaux  d'irrigation  peu  coûteux  augmen- 
teront dans  de  fortes  proportions  le  rendement  de  ces  salines  et  la  pureté  du 
sel.  Une  pareille  entreprise,  placée  entre  les  mains  d'un  Européen  quelque  peu 
expert,  donnerait  certainement  les  meilleurs  résultats. 

Il  existe  dans  le  cercle  peu  de  chutes  d'eau  ;  seule,  la  chute  de  la  Sakareza 
peut  être  utilisée  en  tout  temps  en  raison  de  la  hauteur  de  chute  (2  na.  50)  et 
de  son  débit.  La  difficulté  du  recrutement  des  ouvriers,  le  manque  de  moyi?os 
de  transport  sont  les  principaux  obstacles  auxquels  se  heurtera  le  colon  dans 
l'établissement  d'une  industrie  quelconque. 

Les  transports  dans  l'intérieur  du  cercle  se  font  par  porteurs  et  par  piro- 
gues. Les  porteurs  se  paient  i  franc  par  jour,  plus  la  nourriture  ;  ils  peuvent 
être  charges  de  25  kilos  au  maximum.  La  location  des  pirogues  est  de  3  francs 

gar  jour,  somme  à  laquelle  il  faut  ajouter  le  prix  de  nourriture  des  bateliers, 
eux  piroguiers  remontent  sur  la  Tsiribihina,  de  l'Ilot-Indien  à  Miandrivazo, 
en  15  jours,  avec  une  pirogue  chargée  de  200  kilos,  mais  à  la  saison  sèche  seu- 
lement, c'est-à-dire  de  mai  h  novembre. 

Les  principales  voies  de  communication  sont  :  le  chemin  de  Morondava  à 
Ambositra,  praticable  aux  voitures  jusqu'à  Mahabo,  aux  animaux  de  bftt  jusqu'à 
Malaimbandy  ;  la  route  de  Mahabo  à  Mandabe,  praticable  aux  voitures  ;  la  voie 
de  rilot-Indien  à  Belafo  ;  enfin,  la  route  carrossable  d'Andranopasy  à  Manja, 
prolongée  par  des  pistes  de  piétons  jusqu'à  Mandabe,  d'un  côté,  et  jusqu'à  Be- 
rorolia  et  Mandronarivo,  de  l'autre. 

Tous  les  postes  sont,  en  outre,  reliés  entre  eux  par  de  bons  sentiers  qui,  sur 
certains  tronçons  particulièrement  importants"  au  point  de  vue  du  ravitaille- 
ment, ont  été  rendus  carrossables. 

Industrie  indigène.  —  L'industrie  indigène  est  presque  nulle,  les  Sakalara 
ne  fabriquant  que  quelques  nattes,  quelques  lamba  de  coton  grossiers  et  quel- 
ques poteries  pour  leur  usage  personnel. 

A  signaler  toutefois  la  construction  à  Bosy  de  nombreuses  pirogues  de  mer 
et  de  mourlangucs  très  renommées. 

Commerce.  --  4°  Commerce  intérieur.  —  Le  trafic  du  cercle  avec  l'intérieur 
de  la  Colonie  est  peu  important.  Dans  le  secteur  du  Mangoky,  les  Indiens  achè- 
tent du  riz,  qu'ils  transnortent  par  mer  jusqu'à  Tulear. 

Dans  les  secteurs  ae  la  Saken^r  et  du  Betsiriry,  les  habitants  font  peu 
d'échangesavec  leurs  voisins  des  provinces  limitrophes  de  Fianarantsoaetd'Ambo- 
sitra.  Ces  rares  échanges  consistent  surtout  en  produits  d'importation  venus  de 
la  côte  Ouest,  principalement  en  étoffées  et  en  bœufs.  Il  n'existe  pas  de  foires 
périodiques  dans  le  cercle.  Il  en  a  été  tenu  une  à  titre  d'essai  à  Matiabo,  en  juin 
1903  ;  les  indigènes  s'y  sont  rendus  en  foule,  mais  bien  plus  en  curieux  qu'en 
acheteurs  ou  vendeurs  ;  le  chiffre  des  affaires  traitées  a  été  assez  restreint.  La 
deuxièmefoire  de  Mahabo,  en  1904,adonné  au  contraire  d'excellents  résultats,  tant 
au  point  de  vue  des  transactions  que  de  l'atfluence  considérable  des  indigènes. 

On  trouve  sur  les  marchés  hebdomadaires  installés  dans  la  plupart  àes 
localités  de  quelque  importance  âes  vivres  de  consommation  courante  (ni,  bana- 
nes, volailles  et  quel(^uefois  des  bœufs,  chèvres  ou  moutons).  Les  tissus,  h 
quincaillerie,  la  vannerie  ne  s'y  rencontrent  qu'exceptionnellement.  Par  contre, 
la  majeure  partie  du  caoutchouc  récolté  dans  la  région  est  vendue  au  marché. 
Cette  matière  est  un  produit  d'échange  courant  entre  les  indigènes.  Ordinaire- 
ment, ils  viennent  au  marché  et  y  vendent  leur  caoutchouc,  puis  achètent  des 
étoffes,  dont  les  plus  en  vogue  sont  :  les  toiles  et  cotons  écrus  de  l'Inde,  de  cou- 
leur blanche,  appelés  dans  le  pavs  :  Tsimantsaka,  une  cotonnade  bleue,  couleur 
unie  ou  à  larges  raies  bleues  séparées  par  de  petites  traces  blanches  avec  des 
petits  dessins  blancs  situés  dans  les  parties  bleues  (Simpo  dans  le  pays). 

Naturellement,  les  qualités  inférieures,  à  cause  de  leur  bas  prix,  sont  les 
plus  répandues. 


—  8H  — 


Ces  étoffes  sont  surtout  vendues  aux  indigènes  parles  commerçants  indiens. 

Les  Européens  vendent  principalement  des  produits  alimentaires  aux 
troupes  stationnées  dans  le  cercle.  Ce  commerce  a  d  ailleurs  beaucoup  diminué 
depuis  le  retrait  considérable  d'effectifs. 

L'amélioration  des  routes  de  Morondava  à  Mahabo,  de  Mahabo  à  Mandabe, 
de  Manja  à  Andranopasy,  de  Mosoariva  à  Ankalalobe  a  permis  d'y  faire  circuler 
des  voitures  pour  le  transport  des  marchandises,  mais  ce  mode  de  locomotion 
est  encore  fort  peu  employé,  faute  de  véhicules,  et  force  est  de  recourir  aux 
bourjanes.  Ces  derniers  se  paient  généralement  1  franc  par  jour,  plus  une 
ration  de  riz. 

'Les  Indiens  transportent,  sur  leurs  voitures  à  bœufs,  de  400  à  500  kilos  de 
marchandises  et  font  payer  0  fr.  05  par  kilo  de  Morondava  à  Mahabo  (48  kilo- 
mètres) et  0  fr.  20  de  Mahabo  à  Mandabe  (94  kilomètres). 

2*  Commerce  extérieur.  —  Le  commerce  extérieur  de  Morondava  a  subi 
dans  le  courant  de  ces  dernières  années  une  marche  ascendante. 

Les  statistiques  douanières  des  années  1903  et  1904  accusent  &  Timporta- 
tion  les  chiffres  ci-après  :  « 


ANNÉES 


1903 

190i 

1903 / 

1904 


VALEURS 


IMPORTATIONS 


296.980 
18.225 

Cabotage 

986.213 
202. 2t0 


EXPORTATIONS 


93.703 
57.700 


192.328 
275.824 


OBSERVATIONS 


Poar  8  mois. 


Pour  8  mois. 


Il  y  a  lieu  de  noter  le  développement  considérable  du  commerce  des  tissus, 
qui  voit  son  chifiFre  d'affaires  présenter,  en  faveur  de  1904,  une  plus-value  de 
28.664  fr.  55. 

Exportations.  —  Les  chiffres  ci-après  indiquent  Taugmentation  progressive, 
de  1899  à  1903,  du  mouvement  des  exportations  : 

1899 17 .  156  franc» 

1900  22.145     — 

1901 19.440     — 

1902 36.761      - 

1903  (9  premiers  mois) 56.028     — 

Ce  mouvement  se  rapporte  principalement  à  renvoi  de  caoutchouc,  peaux 
de  bœufs  et  trépanas. 

Le  tableau  statistique  ci-après  indique  la  part  prise  par  chacune  de  ces  ma- 
tières dans  le  mouvement  d'exportation  des  neuf  premiers  mois  des  années 
1902, 1903  et  1904. 


ESPÈCE  DES  MARCHANDISES 


Peaox  de  bœafs 
Cire  animale  . . . 

Trépanga 

Ecaille  de  tortae 

Pois  da  Cap 

CaoDtchODC 


L 


Totaux. 


1902 


Valeur 


8.000  fr. 

900 

6.200 

60 

1.002 

12.967 


86.«?9  fr. 


1903 


Valeur 


12.000  fr. 

3.550 
150 

40.328 


56.028  fr. 


1904 


Poids 


7.706  k. 


10.648  k. 


18.349  k. 


—  612  — 


Sociétés  de  commerce 
Société  Française  «  Madagaskara  »  (ancienne  maison  Soost  et  Brandon). 

Maisons  d'imporlalion  et  d'exporlatUm 

MM.  Samat,  ^  :  Morondava. 
Pirame  :  Morondava. 
Lazidis  :  Miandrivazo. 

Société  Française  «    Madagaskara  »  :  Morondava. 
Honsi  :  Morondava. 

Ânffelopoulos  :  Morondava.  « 

Seletoupolos  :  Serinam. 
Bninet:  Serinam. 
FrangopouloB  :  Morondava,  Mahabo. 
Frandiabokis  :  Ilot  Indien. 

Mouvement  du  port.  —  Le  débarquement  des  marchandises  du  paquebot 
qui  fait  le  service  de  la  côte  Ouest  est  assuré  par  des  goélettes  construites  dans 
le  cercle  et  jaugeant  en  moyenne  3  <\  8  tonneaux.  Ces  goélettes  sont,  en  outre, 
employées  pour  le  ravitaillement  des  postes  de  la  côte. 

Le  mouvement  des  entrées  et  sorties  pendant  les  années  1902,  <903  etl9(H 
est  le  suivant  : 


ANNÉES 


1903 
1903 
1904 


ENTIIÊES  ET  SORTIES 


1.136 

1.015 

M5 


TONNAGE 


3.770  tonnes  311 
1.563       389 


1.940 
1.905 
1.060 


RENSEIGNEMEUTS  GfillÉRAUX 

Le  Persépolis  dessert  la  côte  Ouest  et  permet  à  Timmigrant  de  se  rendre 
sans  difficultés  à  Morondava.  Ce  vapeur,  qui  correspond  avec  la  VHte-d^- 
PernambucOy  courrier  de  la  côte  orientale,  quitte  Diego  24  heures  après  l'ar- 
rivée du  courrier  parti  de  France  le  23  du  mois. 

La  dupée  du  voyage  est  de  6  jours  entre  Diego  et  Morondava,  de  2  jours 
entre  Majunga  et  Morondava. 


lr«  classe 

PRIX 

DU   PASSAGE 

«se 

3«  classe 

4*  cla 

/ 

Uego-Morondava 

314  fr. 

00 

1 

105  fr.  00       1 

78  fr. 

00 

Majunga-Morondava 

160  fr. 

00 

60fii.  00 

A»tT. 

00 

il  est 


.e  débarquement  des  marchandises  se  fait  en  général  sans  trop  de  difficuUe^. 
l  assuré  par  Taffent  des  Messageries  Maritimes  à  raison  de  iO  fr.  50  la  wtiB  ■ 


La  présence  à  Morondava  de  plusieurs  maisons  européennes  V^J^^\^\, 
nouvel  arrivé  de  compléter  ses  approvisionnements  tant  en  matériel  au  en  oe 
rées  alimentaires.  11  n'existe  point  d'hôtel  ;  aussi,  est-il  difficile  de  se  loger  co« 
venablement. 


-  m  - 

Le  marché  de  Morondava  est  assez  fréquenté  ;  on  y  trouve  à  la  saison  sèche 
la  plupart  des  légumes  d'Europe  à  des  prix  relativement  peu  élevés  et  presque 
journellement  de  la  viande  fraîche  (bœuf:  0  fr.  60  le  kilog;  mouton  ou  porc  : 
1  fr.  le  kilog.)  ;  le  poisson  est  très  bon  marché,  ainsi  que  la  volaille. 

Les  bons  domestiques  sont  rares  ;  le  boto  se  paye  généralement  1 5  à  25  francs, 
le  cuisinier  de  30  à  40  francs. 

Mahabo,  point  initial  de  la  ligne  de  télégraphie  optique  qui,  par  Tananarive, 
fait  communiquer  le  chef-lieu  du  cercle  avec  les  principaux  centres  de  Tlle,  est 
relié  à  Morondava  par  une  route  carrossable;  elle  se  prolonge  aujourd'hui  jus- 
qu'à Mandabe. 

Entre  Mandabe,  Mahabo  et  Morondava,  les  transports  se  font  au  moyen  de 
voitures  à  bœufs  ;  le  prix  de  la  tonne  de  marchandises  est  de  50  francs  rendue  à 
Mahabo  et  de  200  francs  rendue  à  Mandabe. 

A  Mahabo,  centre  important,  sont  installées  deux  maisons  européennes  qui 
permettent  aux  colons  de  se  ravitailler  aisément  sur  place  en  denrées  alimen- 
taires. Le  transport  des  marchandises  de  ce  poste  à  Malaimbandy,  à  trois  jour- 
nées de  marche,  se  fait  au  moyen.de  bourjanes,  lesquels  se  recrutent  assez 
diflicilement  dans  ces  dernières  localités,  môme  avec  Tappui  des  chefs  de  poste, 
le  Sakalava  ayant  une  aversion  marquée  pour  le  métier  de  porteur.  L'Européen 
qui  a  rintention  de  s'installer  dans  la  vallée  du  Mangoky  débarmiera  de  préfé- 
rence à  Ambohibe,  d'où  il  gagnera  par  voie  de  terre  le  poste  d'Andranopasy, 
relié  à  Manja  par  une  route  praticable  aux  voitures  ;  il  réalisera  de  ce  cher  une 
économie  très  appréciable  de  temps  et  d'argent. 

Le  bureau  ae  poste  de  Morondava  délivre  des  mandats  postaux  à  destina- 
tion de  France  et  ae  l'intérieur  ;  partout  ailleurs,  dans  les  postes,  sont  installés 
des  bureaux  de  distribution. 

La  main-d'œuvre  étrangère  n'existe  pas  dans  le  cercle  ;  l'apathie  de  l'indigène, 
son  peu  de  goût  pour  le  travail  rendent  difficile  le  recrutement  de  la»  main- 
d'œuvre  locale.  D  une  façon  générale,  le  colon  traite  de  gré  à  gré  avec  Tindi- 
{(ène  ;  parfois, .  ioi*sque  1  entente  a  été  reconnue*  possible  de  part  et  d'autre,  il 
lui  fait  signer  un  engagement  devant  l'autorité  administrative.  Le  prix 
moyen  de  la  journée  de  travail  est  de  0  fr.  75. 

On  trouve  à  Morondava  quelques  bons  ouvriers  en  bois  travaillant  soit  à  la 
tâche,  soit  k  la  journée  pour  des  prix  variant  entre  4  et  10  francs. 

Les  colons  peuvent  prendre  contre  remboursement  dans  les  magasins  des 
postes  militaires  les  denrées  faisant  partie  de  la  ration  ;  elles  sont  délivrées  aux 
tarifs  suivants,  majorés  de  25  ^/o  : 


POSTES 

FARINE 

VIN 

TAFU 

VIANDE 

PRAICIIK 

GRAISSE 

SEL 

CAFÉ 

SUCRE 

MorondsTa 

k. 

0.74 
0.75 
0.84 

liL 
0.66 
0.66 
0.76 

lit. 
1.89 
1.89 
1.99 

k. 

0.73 
0.73 
0.73 

k. 
2.09 
2.10 
2  20 

k. 

0.17 
0.17 
0.25 

k. 

2.95 
2.96 
3.05 

k. 

0.66 
0.66 
0.76    1 

Autres  postes  de  la  cdte.. 
Postes  de  i'iDtérieor — 

La  distance  qui  sépare  Morondava  de  Tllot-Indien,  à  l'embouchure  delà  Tsi- 
ribihina,  e^t  d  environ  60  kilomètres.  Quoiqu'il  n'existe  pas  entre  ces  deux  points 
des  communications  régulières,  le  colon  trouve  facilement  place,  pour  une  som- 
me de  5  francs,  k  bord  d'une  des  nombreuses  goélettes  qui  font  le  cabotage  entre 
la  Tsiribihina  et  Morondava. 

ADMINISTRATION 

MM,  Millot,  *,  chef  de  bataillon  breveté  d'infanterie  coloniale,  commandant  le 
cercle.  . 
Gaénot,  lieutenant,  officier  de  renseignements. 

33 


MM.  Caillot,  lieutenant,  chancelier. 

Conrean,  adjoint  de  1'*  classe  des  affaires  civiles. 

Paris,  commis  de  2*  classe  du  corps  des  comptables,  gérant  de  la  caisse 

d'avances. 
Diétrich,  capitaine,  commandant  le  secteur  du  Betsiriry. 
Rey,  capitaine,  protectorat  du  Menabe  Nord. 
Ondart,  capitaine,  protectorat  du  Menabe  Centre. 
GeUier,  capitaine,  protectorat  du  Menabe  Sud. 
Boinety  lieutenant,  commandant  le  secteur  de  Sakeny. 

Service  de  sarUé 

MM.  Gartron,  médecin-major  de  2*  classe,  médecin  cbef  de  TainbulaDce  de 

Morondava.     • 
Mongie,  médecin-major  de  2*  classe  fposte  mobile  de  Manja). 
Néel,  médecin   aide-major  de  i'^  classe  stagiaire  (poste  mobile  d'Anka- 

vandraj. 

Douanes 

MM.  Darget,  vérificateur  de  3«  classe. 
Bnret,  brigadier  de  l*"'  classe. 
Lannay,  sous-brigadier  de  l***  classe. 
Carton,  préposé  auxiliaire. 

Postes  et  télégraphes 
M.  Hackenberger,  commis  local  de  4*  classe. 

Cultes  et  enseignement 

M.  Aas,  pasteur  norvégien.  M"^«  Fagereng,  diaconesse. 

M""*  Aas.  M.  Birkely,  pasteur  norvégien. 

M.  Stene,  pasteur  norvégien.  M*"*  Ghard,  diaconesse. 


LISTE  DES  HABITANTS  EUROPÉENS  ET  ASSIMILÉS 


Français 

MM.  BéNARD. 

Benaudet,  employé  de  commerce. 

Berthier,  colon. 

BiBTTE,  agent  de  la  Madagaskara. 

Blangbay. 

Brunet,  commerçant. 

CoLLiGNON,  employé  de  commerce. 

Damour,  charpentier. 
M"*  FuRSY,  blanchisseuse. 
MM.  Gaétan,  employé  de  commerce. 

Joachim,  charpentier. 

Lambert,  agent  de  la  G'*  Lyonnaise. 

Molle,  charpentier. 

Pargas,  Jules,  chari)enlier. 

Pargas,  L  p.,  id. 

PiRAME,  commerçant. 

Samat^   ^,   agent  des    Messageries 
Maritimes. 

Vlnceneux,  agent  de  la  G'*  Lyonnaise. 

Allemand 

M.  Werner,  représentant  de  la   Mada- 
gaskara. 


Anglais 

MM.  Brown,  mécanicien. 
Graham,       id. 
Grant,  id . 

Gra  Y,  id . 

HuscH,  id. 

HowE,  colon. 
Inné,  mécanicien. 
IwNBULL,  ingénieur. 
MiNN,  mécanicien. 
WooD,       id . 
Wrbford,  prospecteur. 

Autrichien 
M.  Braunegk,  prospecteur. 

Norvégiens 

MM.  Andersen,  colon. 

Andersen,  prospecteur. 

Turcs 

MM.  Praxis,  commerçant. 
Stamboulis,  commerçant' 


—  618  — 


M.  Hadit,   Emmanuel-Constaotin,  com- 
merçant. 

Grecs 


.  Angelopoulos,  commerçant. 

Dexetrius,  employé  de  commerce. 

Franghiadakis,  commerçant. 

Frangopoulos,  employé  de  com- 
merce. 

Katakoginos,  boulanger. 

Lazibis,  id. 

NicoLAÎDis,  employé  de  commerce. 

Savas-Pappas,  commerçant. 

Seletopoulos,  Jean»  commerçant. 

Seletopoulos,  Nicolas,  employé  de 
commerce. 

SpiLiopouLOs,  Spiridion,  employé  de 
commerce. 

Spiropoulos,  représentant  de  com- 
merce. 

Zanettos,  employé  de  commerce. 

Africains 

MM .  Djou-Ma  mady,  employé  de  commerce. 
FoMO,  id. 

Mamady,  id. 

MOADY,  id . 

Osxan-Madhy,  commerçant. 

SaIdi,  tailleur. 

Sooéu,  employé  de  commerce. 

Indiens 

MM.  Abdoulouseny-Ibrandjy,  employé. 
Abdul-Au-Djaffabdy,  commerçant. 
Adbul-Hossemy-Isxaldjy,       id. 
Abdul-TaUbjy,  employé. 
AbduitHossbny-Karibjy,  employé. 
Abdul-Hosseny-Tayabjy,       id. 
Adaîijy-Taïabjy,  id. 

Ahndjy-Tadibay,  id. 

Aubay-Poundja,  commerçant. 
Alibay-Ismalny,  employé. 
Alibay-Salimandjy,  instituteur. 
Aubay-Karimanwy,   employé. 
Alibay-Isandjy,  id. 

Aubay-Radzouba  Y,         id . 
Anan-Mandjéb,  tailleur. 
AssANALY-AuBAY,  employé. 

ASSÂNALY-BODOLBJY)       id. 
ASSANALY-IBRANDJY,        id. 

Assanaly-Karixdjy,     id. 

ASSANALY-NOSOADJY,      Id. 

Assanaly-Manadaly,    id. 
Assanaly-Mamooojy,  commerçant. 
Daja-Handjy,  commis. 
Daobjy-Samjy,     id. 
Daya-Bandjy,  employé. 
Déossi-BoGA,  commerçant. 
Dja-Daodjy-Laldjy,  commerçant. 
Dj  a-Daoubj  Y-HoussA ,       id . 
0ja-Daouwy-Dandjy,       id. 
Dja-Daoubjy-Ramjee,  commerçant. 
Dja  ffar-Rextola  ,  employé . 
Djaffar-Podjany,  commerçant. 
Djamal-Ramjy,  employé. 
Djetra-Jiva,  commerçant. 
Djetha-Djamaly,  employé. 


MM.  Djlna-Saoudjy,  cultivateur. 
Djina-Kandjy,  commerçant. 
Djirou-Paemjy,  emi)!oyé. 
Djouma-Mita,  id. 

DossALDY-IsMALDJY,  commcrçaut. 
Dranjéb-Soumar,  employé. 
Dyana-Radiam,  employé". 
Fayot-Kil\,  id. 

Gokoldas-Kandjy,  id. 
Golax-Hosseny-Isaidjy,  commerçant. 
Golam-Hosseny-Sarif,  employé. 

GOLAM-HOSSENY-VILANOJEE     CmplOVé. 
GOLAM-HOSSEN  Y-ISAÎDJ Y,  id .  " 

GooLAM-DéossY,  employé. 
Hary-Djessa,  bjoutier. 
Hassanaly-Mamadobay,  employé. 
Hassem-Djamaly,  1(1. 

Ibrandjy-Adamjy,  id. 

Ibraxdjy-Ismaldjy,  commerçant. 
Iridjy-Viraiiy,   conducteur  de    voi- 
lures. 
iRiDjéfi-DJivRALG^E,  employé. 
IsMAEL  Ladjy,  employé. 
Isxael-Laojy,       id. 
Ismael-Maodjy,  commerçant. 
Ismaldjy-Galam-Hosseny,  employé. 

ISOFALY-MOSSAOJY  id. 

Kadar-Mossadjy,  id. 

Kami-Saoudjy,  id. 

Kamorodiny-Adanjy  id. 
Kamorodiny-Mamadajlé,        id. 

Kamy-Sounar,  id. 

Kandjy-Djina.  id. 

Kandjy-Samjee,  id. 

Kara-Djetra,  id . 

Karamoly-Moroodjy,  id. 

Rariba  y-Dramjée,  id . 

Karim-Kassoun,  id. 

Karim-Premjy,  id. 

%  Karimdjy-AbdultAli,  id. 

Kassim-Balo,  id. 

Kassim-Kandjy,  id. 

Kassimdjy-Daoudjy,  id. 

Kassim-Sarif,  id. 

KSRSEjéE-KlNDjte,  id. 

KbssaLadha,  id. 

Lalda-Kandjy,  id. 

Lalo-Bay,  commerçant. 
Mahamao-Djamaly,  conunerçant. 
■Mahamady-Koardjy,  employé. 
Mamadobjy-Karimdjy,      id. 
Mamadaly,  id. 

Mamady-Balo,  commerçant. 
Mamadobay-Norobay,  employé. 
Mamadobay-Alibay,  commerçant. 
Mamadobay-TaTabjy,  id. 

Mamady-Jaffarbjy,  employé. 
Mandjbe-Radja,  id. 

Mandjée-Govindjy,         id. 
Mandjy-Taora,  id. 

Mandjy-Valdjy,  commerçant. 
Manbjy-Djinam,  cultivateur. 
Mandjy-Maodjy,  employé. 
Maodjy-Daya,  commerçant. 
Méraly-Dramjée,  employé. 
Méraly-Djira,  id. 

Moussa-Djirah,  id. 


—  3*6  — 


MM.  MoouDJY-MiTA,  employé.' 
Nandjy-Laldjy,      id. 
Naskr-Djaxaly,  commerçant. 
Naser-Ma.ndjy,  id. 

Par  DAN  a-Sari  K,  id. 

Piribay-Ramjv,  commerçant. 
Piribay-Ramjée,  employé. 

PiRIBAY-SoUMAR,  id .' 

PODJANY-MÉRAN'Y,        id. 

Popotk-Ratamjy. 
Radzoluay-Abdl'l-Ali,  employé . 
Rasoi'l-Aubay,  employé. 
Remo-Karmeu,  commerçant. 


MM.  Revorila,  commerçant. 

Sauma.xjy-Aubay,  ferblantier. 
Samot-GaTa,  id. 

Sankabdjkk-Gokoldjée,  employé . 
Soundardji-Ir'djée,  id. 

Soundardji-Ratamjy,  commerçant 
Valdjy-Ismaedjy,  employé. 
VALDJY-RATKMjéK,  commcrçant. 
Vaud  y-Rentoha  ,  employé . 

V  A  SSIR  A  NE-D  JITR  A ,        id .' 

Vossandjy-Ramjék,  commerçant. 
Vallée- Ramjée,  employé. 


Ph0squ*U9  6é 


CERCLE  des MAHAFALYS 
Echalte  du  i.so<t.ooo 

JMMvm d^-..ctBS  Secteurs 

.......  ....df^.-.dlsr  Soicy  Seotcujnr 

-■■  I  -■.~^0nttmr  aarr*os^cubie^ 
"' Cfienttnj'  rrvuleéierx 

~ Sené€ie^\r 


—  517  — 


Cercle  des  Mahafaly 


RENSEIGNEMENTS  GÉOGRAPHIQUES 

limites.  —  Le  cercle  des  Mabafaly  a  pour  limites  :  au  N.^  une  ligue  con- 
ventionnelle partant  de  la  côte  entre  Sosy-Asatra  et  Anakao  etjejoi^nant  l'Oni- 
lahy  à  4  kilomètres  en  aval  de  Langena,  puis  ce  fleuve  juvsqu'a*u  ravin  d'Ambr- 
tomialy  à  TE.,  la  ligne  de  partage  des  eaux  entre  la  Sakoa  à  TE.,  la  Saka- 
mena,  TAmbararata  et  la  Lin  ta  h  TO.  et  au  S.  ;  ensuite,  la  frontière  passe 
aux  sources  du  Manankaralahy,  suit  à  peu  près  la  rivière  de  Bchandry,  coupe  le 
Mcnarandrâ  à  Tranoro  et  rejoint  la  mer  à  *6  kilomètres  au  S.  d'Antenga,  par 
une  ligne  sinueuse  qui  laisse  au  cercle  Midohara,  Zandroaka  et  Angirazato  ; 
au  S.  et  à  l'O.,  la  mer. 

Sa  superficie  est  de  21.250  kilomètres  carrés. 

Orographie.  —  Les  monts  Horombe  qui  se  terminent  dans  le  cercle  couvrent 
la  région  intérieure,  la  plus  fertile  et  la  plus  peuplée,  de  hauteurs  tabulaires  et 
de  plateaux  de  formation  ignée.  Les  principaux  sommets  sont  :  le  Vohipotsy 
(559  mètres)  et  le  mont  Eliva  (451  mètres)  qui  ialonnent  la  ligne  de  partage  des 
eaux  des  bassins  de  rOnilahy  et  de  la  Linta  ;  le  Vohidrato  (383  mètres),  le  Vo- 
hibantaza  (347  mètres)  et  le  mont  Ematamby  (261  mètres)  dans  les  massifs 
qui  se  dressent  près  d  Ampanihy  et,  enfin,  sur  la  rive  gauche  du  Menarandra,  le 
Tahimboromanga,  inextricable  chaos  de  rochers  de  255  mètres  d'altitude. 

A  ro.  et  au  S.  de  cette  région  intérieure,  le  terrain  se  relève  en  un  plateau 
de  formation  sédimentaire  de  20  à  60  kilomèti^es  de  large  où  domine  le  calcaire 
et  qui  est  coupé  par  deux  rivières,  la  Linta  et  le  Menarandra.  Ce  plateau,  qui 
atteint  100  à  120  mètres,  s'abaisse  fortement  vers  le  N.  entre  Betioky  et  Behe- 
loka  pour  se  relever  sur  les  bords  de  l'Onilahy.  C'est  une  région  aride,*  à  la  végé- 
tation rabougrie  où  dominent  les  arbres  à  latex  (intisy)  ;  elle  est  séparée  de 
la  mer  par  une  région  de  sables  et  de  dunes,  peu  habitée  et  peu  cultivée,  donl 
la  largeur  varie  de  4  à  15  kilomètres. 

HydFOn^aphie.  —  Le  cercle  est  arrosé  par  trois  rivières  au  lit  sablonneux 
qui,  en  saison  sèche,  débitent  peu  d'eau  :  l'Onilahy,  la  Linta,  le  Menarandra. 

L'Onilahy  seul  arrive  jusqu'à  la  mer  en  toutes  saisons;  il  se  creuse  dans 
son  lit,  qui  atteint  quelquefois  un  kilomètre  de  lar^e,  des  chenaux  qui  n'ont 
souvent  que  20  à  40  centimètres  de  profondeur  ;  aussi,  les  pirogues  légèrement 
chargées  mettent-elles  souvent  sept  jours  pour  gagner  Tongobory,  à  120  kilo- 
mètres de  son  embouchure. 

Le  Menarandra  disparaît  dans  les  sables  avant  d'atteindre  la  mer  ;  quant  à 
la  Linta,  elle  ne  coule  que  jusqu'à  Ankazotaha.  A  la  saison  des  pluies,  ces  rivières 
deviennent  de  grands  torrents. 

Les  affluents  de  l'Onilahy  (rive  gauche)  sont  de  peu  d'importance  ;  celui  qui 
débite  le  plus  d'eau  est  la  Sakamena,  puis  le  Menarandroy  et  son  affluent,  ta 
Lomaky,  qui  n'atteignent  pas  l'Onilahy  en  saison  sèche,  et,  enfin,  le  Bibilava,  qui 
ne  coule  qu'à  la  saison  des  pluies  ;  toutefois,  il  y  a  dans  cette  région  des  sources 
qui  peuvent  être  utilisées  pour  les  cultures. 

La  Linta  reçoit  l'Ambararata,  qui  arrose  la  région  des  pâturages,  et  le  Ma- 
nankaralahy,  que  grossit  la  Manankaravavy.  Sur  les  affluents  sont  établies  les 
meilleures  cultures  des  Mahafaly. 

Le  Menarandra  est  plus  important  que  la  Linta  ;  ses  nombreux  affluents 
dont  les  principaux  sont  :  PAnkiketra,  le  Mahalahy,  le  Behandry,  arrosent  des  p&* 


tarages  ;  il  reçoit  aussi  le  Sakatovo,  oui,  grossi  de  rAmbatomainty,  du  Fenobanga 
et  de  TAntsaholo,  irrigue  la  région  a'Ampanihy. 

Sur  la  côte,  il  n'y  a  point  de  rivières  ;  des  puits,  alimentés  soit  par  les  pluies, 
soit  par  des  infiltrations  du  plateau,  fournissent  de  Teau  que,  grâce  au  terrain 
sablonneux,  la  proximité  de  la  mer  rend  souvent  saumàtre  et  quelquefois 
imbuvable. 

POPULATIOH 

La  population  du  cercle  est  peu  dense,  environ  31.712  habitants. 

Elle  se  compose  en  majeure  partie  de  Mahafalv,  qui  forment  un  crand  nom- 
bre de  tribus.  Considérés  au  point  de  vue  de  leur  développement  intellectuel,  ils 
peuvent  être  divisés  en  deux  groupes:  celui  des  Mahafaly  du  Nord,  les  plus  avan- 
cés, dont  le  centre  est  Betioky  ;  celui  des  Mahafaly  du  Sud,  qui  ont  pour  capitale 
Ampanihy. 

En  dehors  des  Mïihafaly,  la  population  comprend  : 

i^  Des  groupes  antandroy  établis  depuis  longtemps  dans  le  pays,  les  An- 
tehodo  (Manankaralahy),  les  Antesambanika  (près  d'Ampanihy)  et  les  Antandroy 
de  la  rive  gauche  du  Menarandra  ; 

2®  Une  race  qui  a  occupé  le  Sud-Ouest  de  Tîle  avant  l'arrivée  des  Mahafaly 
et  qui  semble  également,  d'origine  antandroy,  les  Antemilahy  et  les  Antemi- 
tongoha  (AndroKa-Itampolo)  ; 

3»  Enfin,  les  Vezo,  marins  et  pêcheura,  installés  au  bord  de  la  mer  et  plus 
particulièrement  à  Androka. 

Tous  ces  ffroupes  ont  perdu  jusqu'au  souvenir  de  leur  pays  d'origine  et 
forment  avec  les  Mahafaly  un  tout  homogène.  Quatorze  Européens  sont  établis 
dans  le  cercle. 


RACES 


Français 

Européen.. <  «.rià»:::; 

Autrichiens  . . . 
Asiatiques  .  |    Indiens 

(    Antebodo 

Antandroy..  ]    Antesambaïka. 
(    Antandroy 

^"eïveïo^   1    Antemitongoha 


HOMMES 


8 
1 
1 
1 

3.448 
5.446 

5% 

3*20 

1.490 
153 


FEMMES 


1 


3.T90 
5.046 

585 

311 
306 

1.313 
131 


ENFANTC 


a 

9 

» 
» 

3 

3.150 

5.449 

107 
343 
388 

1.659 
186 


TOTAL 


8 
4 
1 
1 

34 

1.318 
15.941 

1.817 
785 
914 

4.463 
475 


TOTAL 

OâK&BAL 


N.  B.  —  Ces  chiffres  sont  approximatifs,  aucun  recensement  absolument 
exact  n'ayant  pu  encore  être  fait. 


SUBDIVISIONS   ADMINISTRATIVES 

Tableau  des  subdivisions  administratives,  de  leur  population,  de  leur  chef- 
lieu  et  du  nombre  de  leurs  villages  : 


—  519  — 


SECTEURS 


SOUS-SECTEURS 


Belioky Betiokv... 

SAndroKa  . . 
lUmpolo... 
Ampalaza . 
(  Ampaniby. 
Ampanf by l  AniDotaka. 


Totaux 


NOHIIIC 

de 

VILLAORS 


75 

30 
3T 
85 
40 
04 
35 


JDD 


HOMMES 


9.448 
877 
765 
1.480 
9.484 
1.300 
1.259 

10.613 


FEMMES 


9.720 
805 
645 
1.388 
2.234 
1.100 
1.336 


10.918 


ENFAITS 


9.150 
965 
880 
1.506 
9  876 
1.100 
1.404 


10.881 


TOTAL 


7.318 
9.647 
9.990 
4.374 
7.594 
3.500 
3.989 


31.719 


Les)  chefs-lieux  sont  des  villages  dont  la  population  varie  de  100  à  200 
habitants. 

Le  secteur  d'Ampanihy  est  érigé  en  un  protectorat  ayant  à  sa  tète  le  chef 
Tsiampondy,  s#us-gouverneur  de  3*  classe,  roi  des  Mahafaly,  lequel  est  repré- 
senté par  un  de  ses  délégués  dans  chacun  des  sous-secteurs, 

RENSBIGHSMSIITS    tCONOMIQUES 

Agricultare.  —  Entreprises  européennes,  —  Il  n'existe  dans  le  secteur 
aucune  entreprise  européenne  ;  le  manque  d'eau,  la  pauvreté  du  sol,  la  difficulté 
de  se  procurer  de  la  main-d'œuvre  rendraient  dailleurs  toute  tentative  hasar- 
deuse. Dans  le  secteur  de  Betioky,  cependant,  c|nelques  points  pourraient  être 
cultivés  et,  dans  celui  d'Ampanihy,  il  serait  possible  de  créer  des  plantations  sur 
la  haute  Linta,  TA mbararata,  le  Manankaralahy,  la  Manankaravavy,  leMenarandra 
et  son  afQuent  rAnkiketra.  Mais  la  fertilité  de  ces  réf[ions  n'est  pas  suffisante 
pour  que  des  lots  de  colonisation  soient  ouverts  aux  initiatives  privées. 

Cultures  indigènes.  —  Les  habitants  du  cercle  sont  surtout  pasteurs, 
aussi  les  cultures  indigènes  sont-elles  peu  développées  ;  les  principales  sont  :  le 
manioc,  la  patate  et  le  maïs  ;  comme  cultures  secondaires,  on  peut  citer  :  le  mil, 
les  haricots^  dans  le  Sud  et,  dans  le  Nord,  vers  la  Sakamena,  le  riz,  dont  la  cul- 
ture pourrait  être  étendue  par  utilisation  intelligente  des  sources  de  la  région. 

Elevage.  —  Les  Mahafaly  s'adonnent  à  l'élevage  des  bœufs,  des  moutons, 
des  cabris,  mais  ils  n'ont  encore  recours  qu'aux  procédés  primitifs.  Les  trou- 
peaux de  bœufs  séjournent  pendant  la  plus  grande  partie  ae  Tannée  dans  les 
Blnrages  de  la  vaste  région  herbeuse  située  à  l'E.  du  cercle,  s'étendant  de  l'Oni- 
[iy  au  massif  du  Tanimboromanga  et  limitée  par  la  rivière  Sakamena  et  la 
route  charretière,  entre  la  Sakamena  et  Ankatsakatsaka. 

Jusqu'à  préselit,  l'exportation  des  animaux  s'est  faite  par  Tulcar,  réuni  à  Be- 
tioky et  à  Ampanihy  par  de  bons  chemins  (Betioky-Tulear,  95  kilomètres  ;  Am- 
panihy-Tulear,  217  kilomètres)  ;  mais  il  est  à  présumer  quepourla  région  d'Am- 
panihy,  du  moins,  elle  se  fera,  dans  un  avenir  rapproche,  par  Androka,  bon 
port,  où  peuvent  mouiller  les  navires  (Androka-Ampanihy,  90  kilomètres). 

L'élevage  des  moutons  et  des  cabris  réussit  très  bien  ;  ces  animaux  deman- 
dent peu  de  soins  et  constituent  un  bon  aliment  très  utile  à  l'Européen  dans  ces 
régions.  Le  croisement  de  la  race  bovine  existante  avec  d'autres  races,  en  créant 
des  produits  moins  appropriés  aux  conditions  particulières  dans  lesquelles  doi- 
vent vivre  ces  animaux  dans  le  Sud-Ouest,  ne  serait  peut-être  pas  avantageux  ; 
ce  qui  pourrait  donner  d'excellents  résultats,  c'est  l'acclimatation  du  mouton  à 
laine  de  l'Afrique  du  Sud. 

L'Européen  qui  se  livrerait  avec  méthode  à  l'élevage  réussirait  très  bien  ;  il 
faudrait  qu  il  s'installAt  dans  la  région  môme  des  p&turages,  y  créât  des  abris 
pour  les  animaux  et  qu'il  eût,  soit  dans  la  plaine  de  Betioky,  soit  dans  celle 
d'Etrobeka,  des  parcs  pour  recevoir  les  animaux  dirigés  sur  Tulear  ou  sur 
Androka. 


Le  prix  du  gardiennage  est,  ponr  un  ^rdien  d'un  troupeau  de  M  Mtes, 

soit  5  francs  par  mois,  soil  les  3/40  des  naissances,  lorsque  le  troupeau  compte 
la  moitié  de  vaches  au  moins. 

Recensement  des  troupeaux 


SBCTfiURS 


Aiupaolhy 
Belfoky... 
Androia  . 


Totaux 


RACE 

BOVIN* 


64.809 

13.019 

0.396 


87.9n 


RACe 

OVIIIB 


n.i32 

'  3.600 
15.800 


36.533 


RACB 

CAPBIRK 


3.934 
1.900 

1.304 


6.438 


N.  B.  —  Les  chiffres  indiqués  sont  cerUlDemeol  iDférieore  à  la  réalilé. 
Pas  plus  que  pour  les  habitants,  le  recensement  des  animaux  ne  peut,  en 
rétat  actuel,  donner  de  renseignements  positifs. 


Prix  moyen  des  animaux 


SBGTEURS 


Androlta.. 
Ampanihy 
Betioky  . . 


RACK  BOVINE 


Bœuf 

de 
6  ans 


50  fr. 

45 

55 


Bœuf 

de 
4  ans 


3^  fr. 

30 

40 


BohvIIIm 
Génisse 


20  fr. 

15 
22 


Vache 


RACE  OVINE 


Mouton 


5  fr. 


Brebis 


3fr. 


BACE  CAfRiHE 


Bouc 


4  fr. 


Ghëvre 


2fr-50 


Industrie.  —  Entreprises  européennes.  —  Il  n'y  a  pas  d'entreprise  euro- 
péenne et  aucune  ne  pourrait  Mre  tenl(^c  avantageusement  dans  Tétat  actuel 
du  cercle  ;  d'ailleurs,  ta  main-d'œuvre  est  rare  et  les  moyens  de  communication 
insuffisamment  développés  ;  il  n'existe  que  de  bons  chemins  muletiers  reliant 
entre  eux  les  chefs-lieux  de  secteurs  et  de  sous-secteurs  et  une  bonne  route 
charretière  d'Ampalaza  à  Tongoborypar  Ampotaka,  Ampanihy,  Ejeda  et  Betioky. 

Industrie  minière,  —  Au  point  de  vue  minier,  le  pavs  mahafaly  est  peu  connu 
encore.  On  y  trouve  du  fer,  sous  forme  d'oxydes,  i  peu  près  partout,  mais 
surtout  entre  Ampanihy  et  Ankazontaha,  où  il  est  exploité  et  travaillé  par  la 
tribu  des  Falaomby  ;  dès  minerais  de  cobalt,  d'antimoine,  de'  graphite  ont  été 
recueillis  en  divers  endroits  du  secteur  d'Ampanihy,  et  des  pierres  précieuses, 
grenats,  améthystes,  émeraudes  et  rubis,  dans  la  Linta,  le  Sakatovo  et  la  région 
comprise  entre  ces  deux  rivières. 

Dans  le  courant  du  3«  trimestre  1904,  des  déclarations  ont  été  faites  pour 
-la  pose  de  poteaux  miniers  dans  la  région  de  Tranoroe,  rive  droite  du  Menaran- 
dra.  Il  s'agit  de  l'exploitation  d'un  important  filon  de  quartz  aurifère. 

Industrie  forestière,  —  Les  belles  forêts  sont  rares  et,  en  fait  d'arbres,  le 
fantsiholatra  donne  dcxccUentes  planches  ;  le  (ilao  et  le  palétuvier  fournissent 
de  très  bonnes  charpentes. 

Sur  le  plateau  qai  sépare  la  zone  intérieure  de  là  côte,  abondent  les  arbres  i 
latex  qui,  k  l'exception  de  rintisyctdulombiro,sontrnal  connus.  L'intisy  qui  est 
le  nom  générique  du  bokofotsy  et  du  bokomainty, constitue  une  véritable  richesse 
pour  le  pays, 'il  donne  un  caoutchouc  très  apprécié  ;  quant  au  lombiro,  autro 
espèce  de  caoutchouc,  il  est  peu  exploité,  car  son  latex  est  intoxiqiiant.Le  famala 
produit  tine  résine  dont  les  Vezo  se  servent  pour  calfater  leurs  pirogues. 


—  581  — 


Induslries  indigènes.  —  Outre  riodustrie  du  fer,  exercée  exclusivement 
par  les  Falaomby,  il  y  a  dans  toutes  les  tribus  des  métiers  à  tisser  ;  ils  utilisent 
le  coton  que  Ton  récolte  en  assez  grande  quantité  dans  le  cercle  et  les  trois 
espèces  de  soie  :  le  landy  kohoky,  le  landirivirivy  et  la  soie  d'araignée  ou 
botsarika. 

Gonmerce.  —  L'argent  que  les  indigènes  reçoivent,  soit  de  Tadministration, 
soit  des  particuliers,  ne  sert  pas  aux  transactions  ;  il  est  immédiatement  échan- 
gé par  eux  aux  commerçants  indiens  contre  des  marchandises.  Le  véritable 
moyen  de  transaction  est  réchange  ;  les  indigènes  de  l'intérieur  achètent  avec 
des  bœufs,  des  moutons  et  des  cabris  les  objets  qui  leur  sont  nécessaires  ;  ceux 
des  bords  de  la  mer  ou  des  régions  qui  avoisincnt  le  plateau  récoltent  Tintisy 
qu*ils  vont  échanger  chez  les  commerçants  de  la  côte.  Toutefois,  les  indigènes 
comoiencent  à  apprécier  la  valeur  de  l'argent  monnayé.  Le  recolementdel'impôl 
imposé  presque  exclusivement  en  argent  a  été  la  cause  principale  de  ce 
progrès. 

Les  transports  se  font  au  moyen  de  porteurs  qui  reçoivent  en  moyenne 
i  franc  plus  la  nourriture  par  jour  de  portage  ou  de  retour  ;  la  charge  d'un 
homme  est  de  20  kilos. 

Jusqu'à  présent  un  seul  marché  permanent  a  été  établi  à  Ampanihy  ;  il  pro- 
met de  bons  résultats  pour  l'avenir.  Les  objets  les  plus  recherchés  par  les  indi* 
gènes  sont  :  la  toile,  les  marmites  en  fonte,  les  couteaux,  la  verroterie,  le  savon, 
le  tabac  ;  le  tableau  suivant  donne  les  marques  les  plus  répandues  et  leur  prix 
dans  les  grands  centres  : 

1 


*— ^ 

■mon  M  €OMlMrCMU 

UNITÉ 

OMENSNm 

ANDROKA 

AMPANUIY 

BETIOKY 

Toiles 
écruet.... 

Percale — 
Laniba .... 

Marmite  . 

GoQteaoï.. 
id.      .. 

.   id.      .. 

Pcrtea 

Tabac 

id 

SaYOtf 

Sucre 

Buile 

Riz  malg.. 
Riz  Smlgoa 

Compagoies    Lyonnaise 
et  AlarseUIaise 

Compairnie  Lyonnaise.. 
Tsimivita 

la  pièce 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id.  . 

id. 

id. 

id. 

«d. 

id. 

le  kilo 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 

Grande  larg. 

Petite  larg. 

6  mètres 

grands 

petite 

grands 

90fr.00 
15      00 

3     &û 

3  00 

4  00 

2  00 

7  00 

8  00 
12      00 

1  00 

3  00 

5  00 

2  00 
i      00 
1      50 

10      00 
5      00 
1      50 

1  00 

2  50 
0      40 
0      50 

92fr.00 

n    00 

5  00 
4      00 
4      50 

2  50 
7      50 

10      00 
15      00 

1  50 

4  00 

6  00 

3  00 
i      00 

2  00 

12      00 

5  OO 
2      00 
1      50 

•  3      50 
0      70 
0     80 

21fr.00 
16     00 

4     50 

3  50 

4  00 

2  50 
7      50 
9      00 

14      00 

1  20 

3  50 

5  50 

2  50 
1      00 
1      75 

1      00 
5      00 
1      75 
1      20 

3  00 
0      25 
0      60 

Igiha 

id •. 

id 

id 

id • 

id 

id 

id 

Girodias * 

id 

AllAmAnda 

Nosai-Bé 

lodiffène 

i£      

id 

id 

id 

id 

Le  commerce  indigène  est  peu  important  ;  les  divers  objets  que  fabriquent 
les  Mahafaly,  angady,  couteaux,  pièces  de  coton  et  soie  tissées,  ils  les  échangent 
soit  contre  des  bœufs^  soit  contre  les  produits  du  sol. 

Les  statistiques  de  la  douane  sont  très  difficiles  à  établir  d'une  façon  précise  ; 
les  produits  importés  et  exportés  passent  par  Tulear,  mais  il  se  fait  beaucoup 
de  cabotage  sur  toute  la  côte,  mahafaly  et  en  partie  en  dehoi*s  des  quatre  porU. 
Les'Vezo,  en  particulier,  viennent  y  échanger,  dans  les  années  de  disette»  des 
grains  contre  du  caoutchouc. 


Importaiions  et  exporlatiom  par  les  ports  iTAndroka^  AmpalasOj  fiampolo 
et  Bekeloko,  dans  les  trois  premiers  trimestres  4904,  non  compris  les  vivres 
d'administration  et  le  matériel  militaire. 


IMPOBTATION 


RIx 

PoU  do  Cap 

Mais 

Sacre 

Bou^e 

Tissu* 

Savon 

Manioc 

Limonades,  sirops,  ▼ins,  elc 

Pistaches *. 

Tabac  

Huile 

Mil 

Lait  concentré 

Allumettes 

Marchandises  diversas 


kilogr. 
48.068 
98.»8 

6.716 

996 

13.968 

1.105 

4.910 

3.3tt> 

336 

992 

785 

3.000 

30 

46 

31.799 


PRIX 

DU   KILO 


0.40  à  0.50 
0.40  à  0.50 
0.30 
1.00 
1.00 

variable 
1.00 
0.15 

variable 
1.00 

variable 
9.50  le  litre 
0.90 
0.75  la  boite 

variable 


EXPORTATION 


Caoatcboiic 

Tortues. 

Orseille 

Peaux  de  bœcfs. 
Haricots  du  pays 


kilocr. 

37.804 

916 

713 

1.800 

560 


PRIX 

mr  KILO 


3.00  à  3.75 
0.60  pièce 
0.05  à  0.10 
1.00 
0.15  à  0.25 


Les  prii  donnés  sont  ceux  du  port  de  débarquement  et  d'embarquement. 

Les  maisons  de  commerce  indiennes  établies  dans  les  postes  vendent  surtout 
aux  troupes  indigènes  et  aux  Européens  les  objets  de  première  nécessité  ;  celles 
des  postes  de  la  côte  échangent  leurs  produits  (toiles,  marmites,  grains  importés, 
cte.)  contre  de  ilntisy,  des  coçiuiliages,  des  trépangs,  des  burgaus  et  du  sel.  Une 
maison  française,  la  Compagnie  Lyonnaise,  de  Tulear,  qui  a  des  comptoirs  à  Âm- 
lepalaza,  Itampolo,  exporte  surtout  le  caoutchouc. 

Les  principaux  mouillages  de  la  côte  mahafaly  sont,  en  commençant  par  le 
N.  :  Beheioka  (port  de  refuge)  ;  Itampolo,  qui  exporte  beaucoup  de  caoutchouc  ; 
Androka,  le  meilleur  port,  qui  exporte  également  beaucoup  de  caoutchouc,  et 
Ampalaza  (port  d'accès  difUcile,  mais  où  se  fait  le  plus  de  commerce,  qui  exporte 
le  caoutchouc). 

Ampalaza  et  Beheioka  sont  accessibles  aux  goélettes  de  fort  tonnage, 
Androka  et  Itampolo  peuvent  recevoir  des  vapeurs. 

Les  goélettes  qui  font  le  cabotage  se  rendent  de  Tulear  à  Ampalaza  en  s^arrè- 
tant  à  raller  et  souvent  au  retour  à  Androka  et  à  Itampolo. 

RElfSEIGHSHBlITS  GËHÉRAUZ 

Les  trois  centres  principaux  du  cercle,  Ampaniby  le  chef-lieu,  Androka  et 
Betioky,  communiquent  avec  Tulear,  soit  par  terre,  soit  par  mer. 

i^  De  Tulear  à  Betioky,  Ampanihy  et  Androka  par  terre  : 

Deux  chemins  joignent  Betioky  k  Tulear  ;  une  route  charretière  qui  passe 
par  Tongobory  (145  kilomètres,  4  jours)  et  un  chemin  muletier  direct  par  Ma- 
roamala,  Ankotofotsy  et  Vovomena  (95  kilomètres,  2  jours  1/2).  La  voie  de  TOni- 
lahy  peut  être  employée»  mais  elle  est  longue  ;  une  pirogue  chargée  de  300  kilos 
'coftt  20  francs)  met  quelquefois  15  à  18  jours  pour  arriver  à  Tongobory,  à  25 
kilomètres  au  Nord  de  Betioky. 

De  Betioky  à  Ampanihy  (122  kilomètres,  3  jours),  on  suit  la  route  charre- 
tière qui  se  prolonge  jusqu'à  Ampalaza  (95  kilomètres,  3  jours). 

Enfin,  d'Ampanihy  à  Androka,  il  n'existe  pour  le  moment  qii'nn  chemin 
muletier  manquant  d'eau  pendant  55  kilomètres,  mais  une  route  cnarretière  est 
à  rétude  qui  reliera  ces  deux  points. 

2<»  De  Tulear  à  Androka  et  Ampalaza  par  mer  : 

Des  goélettes  (de  Vezo,  d'Inaiens  et  d'Européens)  jaugeant  de  2  à  30 
tonnes  circulent  constamment  entre  ces  Upis  ports  ;  le  pnx  du  transport  varie 


—  543  — 

de  5  à  10  francs  par  personne  et  de  10  à  20  francs  par  tonne  de  marchandises, 
mais  les  vents  qui  soufflent  presque  toujours  du  Sud-Est  retardent  la  traversée 
qui,  de  Tulear  à  Tun  de  ces  portSi  est  de  10  à  12  jours  en  moyenne. 

La  première  de  ces  deux  routes  est  la  meilleure,  presque  toujours  la  plus 
rapide,  mais  aussi  la  plus  coûteuse,  car  les  Mahafaly,  mauvais  porteurs,  ne 
peuvent  éti*e  chargés  à  plus  de  20  kilos  et  le  prix  est  d  environ  i  franc,  plus  la 
nourriture,  pour  chaque  journée  de  jportagc  et  chaque  journée  de  retour  au 
point  de  départ. 

Sur  la  route  charretière  viennent  s'emhrancher  : 

A  Betioky,  des  chemins  muletiers  conduisant  à  Tulear,  à  Soamanonga 
[60  kilomètres)  et  à  Benenitra. 

A  Ejeda,  une  route  charretière  menant  à  Ankazontaha  (21  kilomètres)  et 
se  prolongeant  sur  Itampolo  [75  kilomètres)  en  chemin  muletier.  Des  chemins 
muletiers  menant  à  Soamanonga  et  Bekily. 

A  Ampanihy,  une  route  charretière  allant  à  Ankazontaha  (37  kilomètres) 
et  à  Ampotaka  ;  une  autre  conduisant  à  Beloha  (48  kilomèti*es)  dans  le  cercle  de 
Fort-Dauphin. 

Il  sera  bon  que  le  voyageur  règle  ses  étapes  de  façon  à  passer  les  nuits 
dans  les  postes  militaires  qui  jalonnent  les  routes  ;  ce  n  est  que  là  qu'il  pourra 
trouver  un  gtte  convenable  et  des  représentants  de  Tautorité  qui  lui  favorise- 
ront le  recrutement  des  bourjanes. 

Ce  n'est  que  dans  les  postes  égalemen^t  qu'il  pourra  se  ravitailler  en  vivres 
européens.  Les  denrées  faisant  partie  de  la  ration  lui  seront  délivrés  aux  tarifs 
ci-dessous,  majorés  de  25  O/q. 


POSTES 

1 

1 

Viande 
fraîche 

a 

<§ 
S 

es 

a 

S 
fi 

M 

•art 

1 

o 

9 

°     1 
Cm 

Androka 

k. 

0.67 
0.66 
0.84 

k. 

0.50 
0.50 
0.50 

lit 
0.T7 
0.78 
1.00 

lit 

1.93 
1.94 
2.16 

k. 
2.99 
3.00 
3.22 

k. 
2.12 
2.13 
2.35 

k. 

0.30 
0.30 
0.35 

k. 

0.18 
0.19 
0.39 

k. 

0.67 
0.68 
0.90 

k. 

0.87 
0.88 
1.10 

Autres  postes  de  ta  côte... 
Postes  ae  f 'iotérieur 

Le  cercle  ne  possède  pas  de  bureau  télégraphique,  il  est  desservi  par  celui 
de  Tongobory  ;  il  n'y  a  qu  un  bureau  de  poste  de  !'•  catégorie,  Ampanihy. 

On  ne  peut  ^uère  compter  trouver  dans  le  cercle  des  domestiques,  mais, 
à  Tulear,  il  est  aisé  de  s'en  procurer  pour  15  à  25  francs  par  mois. 

Des  commerçants  indiens  sont  installés  dans  presaue  tous  les  postes,  et  une 
maison  européenne  à  Ampalaza  ;  ils  possèdent  tous  les  objets  de  première  nécessité 
et  les  prix,  gr&ce  à  la  concurrence,  ne  sont  pas  trop  élevés.  Avec  200  francs  sur 
la  côte  et  250  francs  dans  Tintérieur,  un  Européen  peut  vivre  convenablement. 

Il  pourra  se  procurer  de  la  main-d'œuvre  pour  10  ou  15  francs  par  mois, 
plus  la  nourriture. 

Il  n'existe  aucune  formation  sanitaire  dans  le  cercle  ;  les  malades  sont 
soignés  par  le  médecin  mobile  et  hospitalisés  à  Tulear  ;  enfîn,  il  faut  se  munir 
de  médicaments  à  Tulear. 

La  Lutherian  Board  Mission  a  un  établissement  à  Manasoa,  dans  le  secteur 
de  Betroky. 

Il  n'existe  aucune  école  pour  les  enfants  européens. 

Prix  des  denrées,  —  Le  prix  des  denrées  est  celui  de  Tulear  augmenté  de 
15  à  20  O/o  sur  la  côte,  de  40  à  45  O/o  dans  rintérieur,  sauf  à  Betioky,  où  l'aug- 
mentation est  d'environ  25  O/o* 


ADMINISTRATION 


MM.  Gorre,  ^,  capitaine  d'infanterie  coloniale,  commandant  le  cercle. 
Gambay^  lieutenant  d'infanterie  coloniale,  chancelier. 


_  524  — 

MM.  Speyer,  expéditionnaire  des  affaires  civiles; 

Brégand,  capitaine  d'infanterie  coloniale,  commandant  le  sectear  de  Be- 

tioky. 
Lanrent,  lieutenant  d'infanterie  coloniale,   commandant  le  secteur  d*Ao- 
droka. 

Service  de  santé 

M.  Levier,  médecin  aide-major  de  4"  classe  des  troupes  coloniales,  médecin 
mobile  du  cercle. 


Cultes 


M.  Jerstadt,  pasteur  norvégien. 


LISTE  DES  HABITANTS  EUROPÉENS  ET  ASSIMILÉS 


Français 

MM .  Blainvillb,  commerçant  à  Ampotaka. 
Gasteix,  commerçant  à  Ampotaka. 
Cloarec,  commerçant  à  Ampotaka. 
Darzac,  commerçant  à  Ampanihy. 
Orsoni,  commerçairt  à  Androka.  ' 
Payet,  commerçant  à  Itampolo. 
RouMAN,  commerçant  à  Itampolo. 
Vital,  commerçant  à  Ampalaza. 

Allemand 
M.  Emig,  commerçant  à  Itampolo. 

Autrichien 

M .  Max  de  Thian,  commerçant  à  Ampa- 
nihy. 

Indiens 

MM.  Abdul  Houssein  IsmàueEt  employé 
à  Itampolo. 

Abdul  Houssein  Lira  Bay,  employé 
à  Itampolo. 

Adamjee  Noro  Bay,  employé  à  Itam- 
polo. 

Alibay  Mohamed  Aly,  commerçant 
à  Androka. 

Amady  Pomga,  employé  à  Androka. 


MM.  Esoufaly   Goulam   Aly,   employé  à 
Androka. 

Ibrahjbe  Boga  Bay,  employé  à  An- 
droka. 

Ismael  Moussa,  employé  à  Itampolo. 

Kader   Bay    Noro    Ba'y,    employé  à 
Itanipolo. 

Kara  Tr AVERA,  employé  à  Ampalaza. 

Lakon  Ardjke,  employé  à  Betioky. 

Mauxady  Kandjee   Bay,  employé  à 
Ampotaka. 

Mohamed    Aly    Loukmandjee,  com- 
merçant à  Ampalaza. 

Moussa ujeeNorba  y.  employé  à  Ejeda. 

Nandjee  Vauee,  employé  à  Itanipolo. 

Noro  Bay  Ibramjee,  employé  à  An- 
droka. 

Radjee  Bay  Hassan  Aly,  employé  à 
Ampanihy. 

Sarif  Sam/ee,  employé  à  Ampotaka- 

Solimandjke  Badjee  Bay,  employé  à 

Ampanihy- 
Ta  IL  Aly,  employé  à  Betioky. 
Tahar   Aly  Barar  Aly,  employé  a 

Betioky. 
Tawer  I(odel,  employé  à  Itam|>olo. 
Validjee  Djivradjee, 'employé  a  Am- 

piilaza. 


—  5M  — 


dégage  que  lorsque  la  pression  des  eaux  est  assez  forte  p^our  rompre  ce  barrage  ; 
aussi,  la  plupart  des  cours  d'eau  s'élargisseot-ils  considérablement  dans  leur 
cours  inférieur  et  forment-ils  des  bras  transversaux  s'épanouissant  en  étangs 
plus  ou  moins  profonds. 

Le  S.-O.  du  cercle  est  très  mal  partagé  au  point  de  vue  de  rirrigation 
naturelle.  Les  trois  seuls  cours  d'eau  qui  atteignent  la  région  côtière,  le  Man- 
drare,  le  Manambovo  et  leMenarandra,  sont,  dans  leur  cours  inférieur,  dépourvus 
d'affluents  et  Timmense  plateau  antandroy,  qui  paraît  avoir  récemment  émergé 
de  rOcéan,  ne  dispose  d'aucune  eau  courante. 

Les  principaux  cours  d'eau  du  cercle  sont  :  l'Andringitra  ;  l'Iavibola,  qui 
arrose  le  beau  cirque  d'Andrialo,  et  la  plaine  Imatio,  le  Manampanibv  avec  ses 
affluents  ;  le  Mananjarv  (Tranobe),  le  Mandrare  et  la  Ifaloto,  l'Isama,  le  Manam- 
bato,  risohy,  dont  les  divers  bras  arrosent  la  région  d'Iangona  et  d'Âmbanihazo, 
le  Mananivo,  l'isavika,  le  Fanjahirana  et  ses  affluents^  le  Manambaro  et  l'Ifan- 
ffaly  (Bevava),  Manampanja  (Ranofots^).  Toutes  ces  rivières  appartiennent  à 
fa  région  orientale.  Les  autres,  d'un  débit  beaucoup  plus  irrégulier,  appartien- 
nent à  la  région  occidentale  ;  ce  sont  le  Tarasy,  le  Mandrare  et  ses  affluents, 
Berefo,  Sahananja,  Mangotra,  Voronkazo,  Tsivory,  Andrantria,  Sakamosa  et 
Ikondra,  sur  la  rive  droite;  Manambolo,  Masiapia  (Ranobe),  Famata,  Isantoria, 
Atrokitroky,  Mananara,  sur  la  rive  gauche.  Il  faut  ajouter  encore  à  cette  énu- 
mération  le  Manambovo  et  ses  affluents,'  Ivolovolo,  Belavenoka,  Ilalana, 
Sakavohazo,  Sakamaso  et  Behara  ;  le  Menarandra  avec  ses  affluents  de  gauche  : 
Menakopy,  Tsipalisy  et  Manambahy. 

POPULATION 

D'après  le  dernier  recensement  effectué,  la  population  indigène  est  do 
179.305  tiabitants,  donnant  une  densité  de  4  1/2  à  5  habitants  par  kilomètre 
carré. 

Cette  population  comprend,  en  chiffres  ronds  : 

Betstmisardka 19? 

Hofa 101 

Karimbola 14.008 


Antanosy 38.S79 

AnUndroy 91 .701 

Ao  taitaka 9 .957 

AnlaUiino 5.681 

Antavaratra S.613 

Bara 6.9l? 

Betaileo 924 


Mahafaly 584 

Tanala 6.116 

Tsienirobalala 1 .416 

Zafindrayolo 966 


Les  Européens  et  assimilés,  au  nombre  de  232,  se  répai'tissent  comme  suit: 


NATIONALITÉS 

HOMxMES 

FEMMES 

ENFANTS 

TOTAL 

Français 

52 

1 

4 

2 
6 

18 

41 
12 

• 

m 

4 
2 

K 
1» 

45 
14 

» 
■ 
2 
5 

» 
• 

138 

48 
1 
4 
8 
9 
6 

18 

Andais 

Allemand 

Suisses 

AméricaiDH  (missionnaires). . 
Norvégiens  (         ià.          ).-. 
Chinois 

Hindotifl 

Totaux 

107 

59 

66 

332 

SUBDIVISIONS  AD1U1II8TRATIVES 

Le  cercle  de  Fort-Dauphin  est  divisé  en  trois  districts  civils  et  en  quatre 
secteurs  militaires. 

Chaque  district  civil  est  divisé  en  circonscriptions  et  chaque  secteur  mili- 
taire en  districts. 

Le  tableau  ci-dessous  donne,  pour  ces  différentes  subdivisions,  le  nombre 
de  villages  et  la  population  : 


-  8*7  — 


NOMS 
des 

DISTRICTS 


NOMBRE 
de 

yUAJkQEB 


POPULATION 


a 

B 

o 

93 


S 

s 

a 


d 

«8 

d 


TOTAL 


Fort-Daupbio I         133 


Manambaro |  66       | 


Districts  civils 
Fort'DaupMn 
1     4.435  r    5.118  I    3.921  | 

Manambaro 
2.650  I    3.731  I    6.990  | 
Kanomafana 


Ranomaf&Da 
MaDaotenina 
Isira 


Behara *... 

Ampasimpolaka 

IfoUka 

Tailamahana . . . 


AmboTombe. 
Ambondro  . . 
Aotanimoro . 


Tsihombe  ... 
Montovositra. 

Belotaa 

Tsimilofa  . . . . 


TsiTory 

Imanombo . . 
Isoanala.... 

Bekiiy 

Bekitro 

Mahaly 

Ranomaioiy 


139 

3.005 

1    2.649 

3.317 

8.971 

195 

2.605        2.52i 

3.670 

8.799 

70 

1.785  1    1.S46 

1.178 

4.300 

Secteurs  militaires 

(Behara) 

-  23 

1.026 

1.072 

1.229 

3.327 

37 

1.180 

1.064 

1.139 

3.383 

8 

383 

394 

448 

1.225 

41 

953 

1.096 

920 

2.968 

Ambovombe 

57 

1 

117 

>  10.009 

12.191 

19.230 

42.420 

41 

1 

Faux-Cap 

165 

5.591 

7.261 

8.654 

21.506 

68 

2.323 

2.488 

4.331 

9.142 

63 

3.450 

3.783 

5.685 

12.918 

21 

1.546 

1.943 

2.771 

6.360 

Tsivory 

139 

1.660 

1.382 

1.020 

4.062 

HO 

1.311 

1.466 

1.388 

4.1fô 

202 

1.773 

1.762 

1.537 

5.072 

140 

1.516 

2.086 

1.835 

5.437 

82 

1.167 

1.404 

1.086 

3.657 

58 

963 

1.218 

1.093 

3.274 

30 

835 

69? 

1.033 

2.565 

Total  a^itâRAL. 


OBSERVATIONS 
Total  Général 


12.474   I 


13.371   I 


12.474 
13.371 

22.079 


10.903 


42.420 


49.826 


28.232 


179.305 


RElfSEIGREHElITS   ÉCONOMIQUES 

Agricultare.  —  Entreprises  européennes.  —  M.  Gonchon,  établi  depuis  1899 
à  Isaka,  dans  une  concession  de  400  nectares,  a  actuellement  mis  en  rapport  une 
i^uperficie  d'environ  55  hectares,  dont  20  hectares  sont  plantés  en  caféiers  et 
vanilliers  et  35  autres  en  cultures  secondaires:  patates,  manioc  et  riz.  15.000 
caféiers  très  vigoureux  promettent  une  abondante  récolte,  20.000  autres  en 
pépinières  sont  prêts  à  être  transplanté.s.  Enfin  5.000  vanilliers  de  belle  venue 
loumiront  sous  peu  de  magnifiques  boutures. 

M.  Bocard  possède,  à  Manantantel]^,  une  concession  de  6i  h.  64  a.,  dont 
"7 hectares  cultivés  se  répartissanl  ainsi:  vanille  (3  hectares,  5.500  pieds),  café 
(3  hectares,  3.000  pieds),  caoutchouc  (1  hectare,  2.000  pieds). 

M.  Ricourt,  qui  occupe,  à  Soanierano,  une  superficie  d^  88  h.  36  a.,  a  mis  en 
valeur  une  trentaine  d'hectares  ;  2.000  caféiers  sont  en  terre  et  1.500  vanilliers 
ne  tarderont  pas  à  entrer  en  rapport. 

M.  Lebreton  a,  à  Manantantely,  100  hectares  (ancienne  concession  Conversât), 
dont  quelques  hectares  plantés  en  cultures  vivrièi'es. 


M.  Delord,  'à  Manambaro,  a  cultivé  en  canne  à  sucre  et  cultures  vÎTrières 
une  superficie  de  6  h.  50  a.,  sur  une  superficie  totale  de  8  h.  88  a. 

M.  Arlove,  à  Nampohana,  est  concessionnaire  d'un  terrain  de  5  hectares, 
dont  3  hectares  sont  plantés  en  riz,  patates,  manioc  et  mais. 

Le  tableau  ci-après  fait  ressortir  le  nombre  et  retendue  des  concessions 
accordées  à  titre  temporaire  ou  à  titre  définitif  au  i^  novembre  1904. 


sen^ 

GONCESSIONS  ACCORDÉES 

CONC 

• 

BS.S10NS 
r  d'ux  tt 

• 
> 

A    IllRB    l-aVTftBWtBB                                                      | 

ATAtiT  FAIT  L.  oasw 

UrtaiM 

Sipwfiew 

ImvIm 

^Miffic'w 

»H«- 

Sipvficit 

knlM 

53 

4  h.  30a.  77  c. 

n 

1.053  h.  19  a.  66  c. 

96 

10h.81a.40c. 

6 

115  b.  11  a.  51c. 

Jusqu'à  ce  jour,  C  lots  de  colonisation  ont  été  reconnus  et  ouverts  à  Tinitia* 
tive  privée. 

La  superficie  des  lots  varie  entre  420  et  1 .487  hectares  et  forme  un  total  de 
6.040  hectares  18  ares  57  centiares  : 

Lois  de  colonisation 

Lot*N«  1,  Soanierana,  contenance  :  1.153  h.  48  a.  88  c. 

Lot  N«  2,  Effarantza,  contenance  :  1.382  h.  29  a.  85  c. 

Lot  N<^  3,  Isaka,  contenance  :  1.487  h.  90  a.  84  c. 

Lot  N*  4,  Ambola,  contenance  non  reconnue. 

Lot  N<^  5,  Mahalalo,  contenance  :  1 .056  h.  28  a. 

Lot  N*  6,  Ampolaka,  contenance  :  420 h.  21.  a. 

Lot  N°  7,  Ambaniaso,  contenance  :  540  h. 

Ils  ont  été  choisis  de  manière  à  permettre  aux  colons  qui  viendront  s'y 
installer  de  se  livrer  aussi  bien  à  Télevage  qu'à  la  petite  et  çrande  culture. 

La  plus  grande  partie  de  ces  terres  sont  des  terres  d'alluvions  qui  penvent 
servir  à  des  entreprises  mixtes. 

Les  lots  se  trouvent  à  proximité  de  cours  d>au  en  grande  partie  navigables  on 
flottables  toutel'année  et  des  routes  charretières  aboutissant  au  chef-lieu  ducerrle. 

Il  a  été  tenu  compte,  dans  la  recherche  des  régions  propices  à  rétablisseinenl 
des  entreprises  agricoles,  des  premiers  besoins  des  colons  an  point  de  vue  des  ma- 
tériaux indispensables  à  une  installation  (bois,  pierres,  etc.)  et  de  la  main-d'œuvre. 

Dans  presque  tous  les  lots,  des  bouquets  ae  bois  ont  été  enclavés,  des  foréU 
et  des  villages  indigènes  se  trouvent  à  proximité. 

Dans  rO.  et  le  S.  du  cercle,  la  pacificHtion  n'était  pas  sssez  complète  jusqu'à 
ces  derniers  temps  pour  permettre  Tinstallation  des  colons  hors  du  rayon 
immédiat  de  Taction  des  postes.  Une  seule  concession  de  28.500  hectares  a  Vté 
accordée  à  M.  Marchai,  en  vue  de  l'exploitation  du  caoutchouc,  dans  la  région 
comprise  entre  Ifotaka,  Ranomainty  et  Tsilahamena. 

Le  pays  est  aujourd'hui  entièrement  pénétré  et  pacifié.  Un  vaste  territoire 
est  donc  ouvert  à  l'activité  et  à  l'initiative  des  colons. 

Un  commerçant  européen,  M.  Meltzeins,  est  déjà  installé  à  Ambondro,  oii  il  se 
livre  au  commerce  du  caoutchouc  et  des  peaux  salées.  Beaucoup  de  commerçant* 
de  Fort-Dauphin  ont  établi  des  succursales  dans  la  région  récemment  pacifiée, 
qui  est  certainement,  au  point  de  vue  de  la  valeur  économique,  la  pins  intéres- 
sante du  cercle. 

Le  plateau  de  l'Androy,  en  dépit  de  son  climat  extrêmement  sec,  parait 
appelé  à  un  certain  aven ir*^agri cote.  La  facilité  avec  laquelle  les  indigènes  tirent 
du  sol  les  produits  nécessaires  à  leur  subsistance,  la  réussite  des  essais  de  culture 
faits  aux  environs  des  postes,  permettent  d'espérer  le  succès  d'exploitations 
agricoles  sérieuses,  portant  sur  des  produits  déjà  expérimentés. 

De  nombreux  commerçants  européens,  créoles,  asiati<]ues  et  malgaches  ins- 
tallés à  proximité  des  postes  circulent  librement  et  pénètrent  chex  les  Antan- 


droy  sans  être  inquiétés.  D'autrepartlesÂntaodroy,  qui  auparavant  se  dérobaient 
et  se  refusaient  anx  transactions,  viennent  maintenant  sans  crainte  apporter  leurs 
produits  dans  les  postes.  En  définitive,  le  mouvement  commerciâ  accuse  un 
grand  développement  et  la  conquête  des  esprits  peut  être  considérée  comme 
un  fait  accompli. 

Les  cultures  tropicales  riches,  telles  que  :  cacao,  vanille,  café,  etc.,  sont  à 
rejeter  en  raison  de  la  sécheresse  du  climat  de  TAndroy,  sauf  toutefois  dans 
la  vallée  du  Mandrare  ;  mais  il  n'est  pas  douteux  qu'on  y  puisse  réussir  le  coton, 
le  tabac,  les  arachides,  le  manioc,  les  patates,  le  maïs  et  le  mil. 

Les  essais  tentés  en  vue  d'acclimater  de  belles  espèces  de  coton  en  Androy 
ont  donné  des  résultats  particulièrement  intéressants.  Les  semis  faits  dans  les 
conditions  où  les  indigènes  pourraient  le  faire  le  jour  où  ils  posséderaient  des 
graines,  c'est-à-dire  sans  fumure  et  sur  des  terrains  très  légèrement  préparés, 
ont  parfaitement  réussi.  18  hectares  pourront  être  ensemencés  cette  année  ;  il 
sera  possible  d'étendre  rapidement  cette  culture  qui  peut,  dans  l'avenir,  être 
une  source  de  richesse  pour  le  pays. 

La  mise  en  culture  sur  une  grande  échelle  de  ces  produits,  menée  de  front 
avec  l'exploitation  des  richesses  naturelles,  le  caoutchouc  et  la  cire,  pourrait 
certainement  donner  de  beaux  bénéfices. 

La  densité  de  la  population  de  l' Androy  (7  habitants  par  kilomètre  carré 
environ),  bien  supérieure  à  celle  des  autres  régions  du  cercle  (le  district  de  Fort- 
DauDhin  excepté),  est  suffisante  pour  que  la  main-d'œuvre  ne  manque  pas.  Il  est 
d'ailleurs  des  parties  du  pays  où  la  densité  de  la  population  est,  toutes  propor- 
tions gardées,  très  élevée  :  le  secteur  du  Faux-Cap  enregistre  18  habitants  par  kilo- 
mètre carré  ;  cette  densité  s'élève  à  environ  32  habitants  dans  la  zone  côtière. 

Cultures  indigènes.  —  Les  terrains  mis  en  culture  par  la  population  indi- 
gène couvrent  une  superficie  d'environ  60.000  hectares. 

La  pacification  du  cercle  étant  acquise,  l'agriculture  indigène  va  prendre  un 
nouvel  essor  et,  déjà,  de  nouvelles  terres  sont  mises  en  valeur  par  les  gens  qui 
viennent  de  réintégrer  les  villages  qu'ils  avaient  abandonnés  ;  de  nombreuses 
rizières  de  marais  ont  été  établies  depuis  peu  et  leur  nombre  augmente  tous  les 
jours.  L'extension  de  la  culture  des  rizières  fait  de  très  grands  progrès  dans  les 
districts  civils  de  Fort-Dauphin,  R^inomafana  et  Manambaro.  A  Antanimoro,  dans 
le  secteur  antandroy  d'Ambovombe,  les  premières  tentatives  ont  permis  de 
récolter  15  tonnes  de  riz  au  minimum.  A  Tsilamaha,  dans  le  secteur  de  Behara, 
ïa  récolte  probable  sera  de  60  tonnes.  Quant  au  secteur  de  Tsivory,  la  région 
Jjomprise  entre  Bekily,  Isoanala,  Tsivory  et  Mahaly  est  très  prospère  ;  des  essais 
de  culture  de  riz  de  montagne  sont  tentés  en  Androy  à  proximité  d'Ambovombe. 
.  Il  a  été  exporté  50  tonnes  de  riz  en  1904,  alors  qu  il  y  a  deux  ans  il  était  néces- 
saire d'en  importer  une  quantité  considérable  pour  la  nourriture  des  troupes. 

Il  est  certain  que  le  chiffre  d'exportation  de  ce  produit  ira  s'accroissant 
d^année  en  année. 

La  culture  du  mil  et  du  maïs  s'est  également  étendue  au  point  de  laisser  sur 
le  marché  des  disponibilités  qu'il  a  été  nécessaire  d'exporter. 

Elevage.  —  Aucun  essai  d'élevage  rationnel  n'a  encore  été  tenté  jusqu'ici  ; 
les  procé^s  indigènes  seuls,  c'est-à-dire  les  plus  rudimentaires,  sont  pratiqués. 
Les  animaux,  toujours  libres,  ne  sont  l'objet  d'aucune  sélection  ;  il  ne  parait  pas 
QU  avant  longtemps  on  puisse  rien  changer  à  cet  état  de  choses.  Malgré  la  sécnc- 
l'esse  oui  règne  en  Androy,  l'état  des  troupeaux  est  d'ailleurs  aussi  bon  que 


multiplication 

se  fait  très  rapidement. 

En  l'état,  le  commerce  des  bœufs  peut  donner  de  beaux  bénéfices.  La  tuber- 
culose, qui  a  été  confondue  avec  la  pyroplasmose  ou  fièvre  du  Texas,  est  moins 
l^pandue  qu'on  ne  Fa  cru  longtemps  et  il  est,  en  somme,  facile  de  trouver  des 
t>6tes  saines  et  ayant  assez  d'embonpoint  pour  être  présentées  dans  de  bonnes 
conditions  sur  les  marchés  étrangers. 


34 


—  880  - 

D'après  Tavis  du  vétérinaire  de  la  circonscription,  Félevage  du  cheval  peut 
donner  de  beaux  résultats  dans  la  région  de  TAndroy,  dont  le  climat  sec,  Ic*^ 
superbes  pAturagjes  et  les  terrains  d'origine  calcaire  permettent  de  ne  pas  redou- 
ter i'ostéomalacie.  Cette  maladie  n'a  jamais  été  constatée  chez  les  nombreux 
mulets  du  cercle. 

Si  les  communications  avec  TAfrique  du  Sud  devenaient  plus  fréquentes, 
si  un  service  maritime  était  organisé  périodiquement  et  rationnellement,  il  est 
certain  que  les  exportations  de  bétail  (bœufs  et  moutons),  de  volailles,  de 
céréales  (riz,  maïs,  mil),  de  féculeux  (patates,  manioc)  nrendraient  une  extension 
considérable,  surtout  si  Ton  tient  compte  que  les  marcnés  du  Transvaal  et  de  la 
colonie  du  Gap  peuvent  recevoir  tous  ces  produits  en  quelque  quantité  que  ce  soit. 

Fort-Dauphin,  par  sa  situation,  est  bien  placé  pour  profiter  des  mouvements 
d'afiaires  avec  le  Sud  de  TAfrique. 

Beoensement   des   animaux 


Bœufs  et  taureaux 
Espèce  bovine ]    Z^^^*' 


Veaux 

Génisses. 

Chevaux  et  poulains . 
Juments  et  pouliches, 

Anes 

Anesses , 


Espèce  chevaline..  | 

Espèce  asine j 

Mulets 

Espèce  ovine j 

Espèce  caprine....  | 

E«p*ce  porcine....  {    Ç^*.*.7ffff!' 


Moutons 
Brebis... 

Boucs... 
Chèvres . 


1S3.481 

109.355 

86.607 

95.651 

3 
1 

3 
3 

103 

39.913 
68.344 

9.231 
23.639 

2.406 
2.834 


Industrie.--  Entreprises  européennes,—  L'industrie  manufacturière  n'existe 
pas  dans  le  cercle,  non  plus  que  l'industrie  extractive,  aucun  prospecteur 
n'étant  venu  explorer  la  région.  Le  minerai  de  fer  est  assez  répandu.  La  pré- 
sence de  l'étain  a  été  signalée.  Des  quartz  et  du  cristal  de  roche  ont  été  trouvés. 
Le  calcaire,  le  kaolin  et  la  pierre  à  chaux  se  rencontrent  en  maints  endroits, 
des  grenats  ayant  été  découverts  dans  les  terrains  sablonneux  des  çnvirons  de 
Bekily  [secteur  de  TsivoryJ  ont  été  envoyés  à  l'analyse  en  France.  Des  rensei* 
gnements  recueillis  il  résulte  que  ces  pierres  ne  pourraient  être  employées  que 
pour  la  petite  bijouterie  et  qu'elles  n'ont  pas  une  grande  valeur,  mais  les  échan- 
tillons de  sables  à  minerai  recueillis  dans  la  môme  région  envoyés  en  même 
temps  que  les  pierres  ont  paru  très  intéressants  à  cause  de  leur  ressemblance 
avec  les  sables  diamantifères  de  Kimberley.  M.  Galrap»  professeur  à  la  faculté 
des  sciences  de  Toulouse,  estime  qu'une  prospection  sérieuse  dans  les  lits  des 
rivières  de  la  région  pourrait  conduire  à  d  intéressantes  découvertes.  Les  recher- 
ches sont  à  continuer. 

Des  exploitations  de  forêts  pourraient  être  tentées  dans  la  région  de  !*£.  et 
donneraient' certainement  de  bons  résultats. 

Le  Manampanihy,  qui  se  jette  dans  l'Océan  Indien  près  de  Manantenina, 
pourrait  être  uiilisé  presque  toute  l'année  pour  le  transport  en  pirogue  des  bois 
provenant  de  cette  région. 

D'autres  forêts  existent  également  dans  les  environs  de  Fort-Dauphin  et  de 
Manambaro  et  sont  susceptibles  d'une  exploitation  très  lucintive,  en  raison  de 
leur  richesse,  de  leur  proximité  des  cours  d'eau  et  de  la  côte. 

Les  essences  représentées  dans  les  forêts  du  cercle,  très  nombreuses,  ne 
sont  certainement  pas  toutes  connues.  Elles  comprennent  des  bois  précieux, 
des  bois  d'industrie,  des  bois  tendres  inutilisables  et  des  bois  à  latex. 

Les  bois  précieux  sont:  Tébène,  le  bois  de  rose,  le  palissandre,  le  santal,  que 
l'on  rencontre  un  peu  partout. 


Les  bols  d'inânstrie  sont  très  nombreux  et  comprennent  plus  de  300  variétés. 
Le  cercle  de  Fort-Dauphin  a  expédié  à  Paris,  pour  le  concours  agricole  de  1905, 
nn  certain  nombre  d'essences  de  bois  divers.  Une  collection  plus  complète  fign* 
rera  à  l'Exposition  coloniale  de  Marseille  en  1906. 

Parmi  les  plantes  textiles,  on  peut  citer  :  le  landihazo,  le  harefo,  le  hasina, 
le  lafa,  etc. 

Les  écorces  d*un  grand  nombre  d*arbres  ont  des  propriétés  tinctoriales  très 
variées.  La  plus  intéressante  de  ces  écorces  est  celle  du  sakoa  (arbre  de  Gythère). 
'Les  indigènes  remploient  pour  teindre  en  cachou  clair  les  étoffes  qu'ils  tissent. 
Leurs  procédés  étant  très  rudimentaines,  ils  n'obtiennent  que  peu  de  variété 
dans  les  nuances,  mais  la  fixité  de  la  teinture  est  remarquable.  Des  essais  faits 
par  le  commandant  du  secteur  de  Tsivory,  avec  soin  et  méthode,  ont  permis 
d'obtenir  une  gamme  de  teintes  allant  du  kaki  au  marron  foncé.  Une  collection 
d'étoffes  teintes  par  ces  procédés  a  été  envoyée  à  la  manufacture  des  Gobelins 
avec  une  quantité  suffisante  d'écorces  pour  essayer  des  procédés  de  teinture 
plus  scientifiques.  Si  les  résultats  obtenus  sont  satisfaisants,  l'exploitation  du 
sakoa  pourra  être  entreprise  sur  une  grande  échelle,  car  les  arbres  de  cette 
espèce  sont  très  nombreux  dans  le  cercle. 

En  ce  qui  concerne  les  transports,  aucune  entreprise  n'existe,  pour  la 
raison  bien  simple  qu'elle  n'aurait  eu,  jusqu'à  ces  derniers  temps,  presoue  rien 
à  transporter.  €ertams  colons  et  commerçants  ont  manifesté  l'intention a'acheter 
des  charrettes.  Il  est  probable  que  leur  exemple  sera  suivi  et  que  le  roulage  se 
substituera  partout  ou  ce  sera  possible  au  portage  à  dos. 

Le  cercle  de  Fort-Dauphin  possède  environ  400  kilomètres  de  routes  sur 
lesquelles  le  roulage  est  possible  et  500  kilomètres  de  chemins  muletiers  fa* 
cilement  transformables. 

Il  est  certain  que,  par  suite  de  la  pacification,  des  exploitations  vont  être 
entreprises  et  que  ces  routes  i^endront  de  réels  services  aux  colons. 

De  nombreuses  rivières  sont  navigables  sur  une  grande  partie  de  leur  cours 
et  permettront,  concurremment  avec  les  routes  existantes,  de  mettre  en  valeur 
la  région. 

Industries  indigènes,  — Vindusirie  indigène  est  nulle  dans  le  cercle  ;  il  n'est 
fabriqué  ^ue  quelques  nattes  etsobika  qui  ne  sont  pas  susceptibles  d'être  exportées. 

IJ[  a  été  créé  à  Fort-Dauphin  une  école  professionnelle  où  les  jeunes  indigènes 
et  les  tirailleurs  malgaches  sont  dressés  aux  professions  de  charron,  menuisier, 
charpentier,  forgeron,  maçon  et  briquetier.  Les  ouvriers  ainsi  formés  pourront 
rendre  pins  tard  des  services  très  appréciables  aux  colons,  commerçants  et  dans 
les  différents  postes  du  cercle. 

Commerce,  —  Les  importations  et  les  exportations,  de  1899  à  fin  octobre 
1904,  se  sont  élevées  à  la  somme  de  4.344.774  fr.  65. 

Le  tableau  comparatif  ci-dessous  détaille  le  chiffre  d'affaires  : 


ANNÉES 


1890 
1900 
1901 
1903 
1903 
190% 


DROITS 

de 
doaano 
perçoBi 

soniet 


fr. 

59.3rn  7î 

89.806  16 

99.'311  03 

n.2TO  10 

9.944  98 

8.196  83 


Totaux.... 


■t' 


IsfirttUiM 
poids 


309.538 
470. 9S6 
594.503 
340.806 
977.614 
986.066 


k. 


9.311.459  k. 


ItpiflalMM 
poidf 


136.979 
631.930 
489.198 
114.344 
489.048 
913.438 


k. 


9.191.830  k. 


Total  oénéMAL. 


hqwrlttwn 


fr. 
350.136  00 
444.771  00 
583.903  00 
534.555  65 
334.174  00 
434.838  00 


9.619.416  65 


liftrtitiMi 
vaieun 


Ir. 
101.755  00 
999.019  00 
309.065  00 
69.611  00 
480.149  00 
533.503  UO 


1.619.908  00 


4.344.174  65 


Obfemtifit 


10  premiers 
mois 


—  582  — 

Les  importations  se  $ont  élevées,  du  1*'  janvier  aiv3i  octobre  1904,  h  la  som- 
me de  424.338  francs,  représentant  un  poids  de  286.066  kilos,  et  les  exportations 
pour  la  même  période  à  la  somme  de  533.593  francs,  pour  le  poids  brut  de 
273.438  kilos. 

ImportAtions  (Taleurs  en  francs  par  article) 


MARGHàN  DISKS 

IMPORT^Aft 


Tissas 

Alcools 

G«DserTes . , 
Divers  


1899 


fr. 
190.840 

30.915. 

22.800 
106.200 


1900 


fr. 

171.550 
34.400 
76.800 

161.981 


Totaux 350.755    444.771 

Total  aAKftaAL.... 


1901 


fr. 

90.843 

94  514 

171.600 

296.945 


1902 


fr. 

250.314 
26.560 
96.000 

162.171 


1903 


fr, 

163.345 

36.138 

5.113 

139.588 


583.902  5^.035  334.174 
2.673.975  fr. 


1904 


fr. 

277.486 
5.413 
7.817 

133.622 


434.338 


OBSESVmOIIS 


iO  premiers  mois 


Exportations  directes  (détail  par  article) 


ANNÉES 


1899 
1900 
1901 
1903 
1903 
1904 


CAOUTCHOUC 


POIDS 


tonnes 
31.590 
18.382 
10.721 
7.702 
75.514 
85.411 


VALRUR 


64.538 
68.949 
48.335 
27.678 
299.062 
334.575 


BŒUFS 


NOMBBB 


277 
1.799 
1.343 

303 
1.110 


yALlCR 


28.580 
218.638 
147.780 

30.000 
117.500 


PEAUX 


irOMBEB 


740 
412 
698 
812 
6.467 
20.965 


TALBUB 


6.525 
4.450 
3.800 
4.006 
55.834 
188.097 


CIRE 


poms 


826 
9.305 


TAr.BUB 


2.180 
6.840 


■w»' 


II  a  été  en  outre  expédié  en  1904  :  1**  do  Paux*Cap  sur  Tulear,  6.796  kilos  de  caoutcbonc 
ayant  une  valeur  de  24.377  francs;  719  peaux  s'élevant  a  12.638  francs;  900  kilos  de  maïs  va  liât  90 
francs  ;  42.224  kilos  de  mil  d'une  valeur  de  3.439  francs  et  5.307  kilos  haricots  valant  1.130  franca. 

De  Fort-Dauphin  pour  Tamatave  20  tonnes  de  mil  et  50  tonnes  de  riz  pour  Diego-Suares. 


Le  relèvement  des  exportations  en  1904  est  dû  à  la  reprise  de  rexploitation 
du  caoutchouc.  Le  chiffre  des  exportations  sur  cet  article  a  été,  en  fin  d'année, 

f)lus  élevé  qu'il  ne  le  fut  jamais  depuis  1887  (85.411  kilos  représentant  une  va- 
eur  de  334.575  francs). 

Les  peaux  de  bœufs  sont  aussi  Tobjet  d'un  commerce  important  qui  ne 
peut  que  s'accroître  :  20.965  peaux  d'une  valeur  de  188.097  expoilées  en  1904, 
contre  6.467  peaux  en  1903. 

Les  marcnandises  à  destini^tion  de  Marseille,  le  Uavrci  et  Hambourg  sont 
transportées  par  la  VilLe'de'Pemambwo^  des  Chargeurs  Réuùis,  avec  transbor- 
dement à  Diego-Suarez. 

Ce  navire,  oui  assure  le  service  de  toute  la  côte  Est  de  Madagascar,  touche 
tous  les  mois  à  rort-Dauphin  vers  le  25. 

Il  existe  des  marchés  périodiques  à  proximité  de  presque  tons^  les  postes. 
Les  principaux  sont  ceux  de  Manambaro,  fréauenté  par  les  marchands  de  caout- 
chouc, et,  pour  les  bestiaux,  ceux  de  Behara,  ae  Tsivory  etd'Ambovobe  9ui,  bien 
que  de  création  récente,  promettent  de  devenir  très  importants  par  suite  de  la 
quantité  considérable  d'indigènes  oui  les  fréquentent. 

Les  principaux  objets  demandés  par  les  indigènes  sont  les  toUes  I>leues  et 
blanches,  les  marmites  en  fonte,  les  perles  et  les  articles  «  de  Paris  »,  les  haches, 
les  couteaux,  la  quincaillerie,  etc.,  etc« 

La  plupart  de  ces  articles  sont  d'importation  française. 

Il  est  à  désirer  que  les  industriels  de  la  Métropole,  envoient  sur  nos  mar- 


—  533  — 

chés  des  produits  similaires  à  ceux  venant  d*Allemagne  et  dans  des  condi- 
tions de  bon  marché  qui  permettent  aux  commerçants  français  de  lutter  avan- 
tageusement contre  la  concurrence  étrangère. 

Les  principales  sociétés  ou  maisons  françaises  et  étrangères  d'importation  et 
d'exportation  sont  : 

Li  Société  commerciale  et  agricole  «  la  Madagaskara  »,  ancienne  maison 
Soost  et  Brandon.  Directeur,  M.  Toepser. 

Les  Etablissements  Gratry,  représentés  par  M.  Denis. 

MM.  Augustin  Marchai,  établi  à  Fort-Dauphin  depuis  1872. 
Eugène  Marchai,  à  Fort-Dauphin. 

Annequin,  id. 

Anselme,  id. 

Jaussaud,  id. 

Gaspar  Jenny,  id.  ' 

Edgard  Marchai,  id. 

Tranchant  et  C'«.  id. 

Leug-Tack,  id. 

Mong-Thock,  id. 

Hassan,  id. 

Hassan  Ali  Mamodjie,  id. 

Issop  Ali  Mamodjie,  id. 

Toutes  ces  maisons  procèdent  surtout  par  voie  d'échanges  avec  les  indigènes 
et  possèdent  des  comptoirs  dans  Tintérieur. 

Le  défaut  de  communications  directes  avec  les  ports  d'Europe  et  des  colo- 
nies anglaises  et  portugaises  de  l'Afrique  du  Sud  nuit  beaucoup  au  dévelop- 
pement du  commerce  de  la  région. 

Nul  doute  que  si  une  compagnie  de  navigation,  envoyait,  ne  serait-ce  que 
tous  les  deux  ou  trois  mois,  un  navire  qui  mettrait  Fort-Dauphin  en  relations  avee 
l'Afrique  du  Sud,  de  nombreux  commerçants  viendraient  faire  des  achats  de 
bœufs  dans  le  cercle  et,  par  la  même  occasion,  exporter  des  produits  de  toute 
nature. 

Fort-Dauphin,  par  sa  situation  exceptionnelle  à  proximité  de  l'Afrique  du 
Sud,  de  la  Réunion  et  de  Maurice,  est  appelé  h  devenir  un  port  important  et 
fréquenté. 

RENSEIGNEMENTS  GÉNÉRAUX 

Le  chef-lieu  du  cercle  est  relié  directement  avec  Diego-Suarez  et  Tamatave, 
ainsi  qu'avec  tous  les  autres  ports  intermédiaires  de  la  côte  Est,  par  le  navire 
ViHe-de^Pemambuco,  de  la  G*«  des  Chargeurs  Réunis. 

Ce  steamer  fait  un  voyage  par  mois. 

Le  départ  a  lieu  tous  les  15  de  Diego,  et  l'arrivée  à  Fort-Dauphin  vers  le 
25  ou  le  26. 

En  outre,  quelques  goélettes  mettent  en  cofmmunication  Fort-Dauphin  avçc 
la  côte  Ouest,  Tulear  et  les  autres  ports  du  Sud  et  de  la  côte  Est. 

Un  appontement,  construit  en  1901,  facilite  là  manutention  des  marchan- 
dises.    -  • 

Des  chalands  venant  par  mer  peuvent  pénétrer  dans  le  Manampanihy  et 
riaviloha.  Cette  dernière*  rivière  a  même  été  fréquentée  autrefois  par  des  goélettes. 

Les  communications  par  vt)ie  fluviale  se  réduisent,  dans  l'intérieur,  à  l'uti- 
lisation de  pirogues. 

Manamnaro,  chef-lieu  du  district  du  même  nom,  situé  à  environ  25  kilomè- 
tres de  Fort^Dauphin,  communique'par  voie  d'eau  avec  les  environs  immédiats 
de  cette  dernière  localité. 

Le  cercle  est  riche  en  routes  charretières  et  chemins  muletiers  praticables 
en  toute  saison,  quimetl^nt  le: chef-lieu  en  communication  avec  tous  les  postes 
de  l'intérieur.  .... 


—  534  — 

Les  principales  voies  charretières  soot  : 

1*  La  route  de  Fort-Daophio  à  Kokomba  (limite des  cercles  de  Fort-Dauphin 
et  des  Mahafalyj  ;  il  faut  environ  55  heures  pour  la  parcourir. 

Les  principales  localités  traversées  sont  : 

Manambaro,  &  4  heures  de  Fort-Dauphin,  chef-lien  du  district  du  même  nom, 
450  habitants  environ,  centre  important  du  commerce  du  caoutchouc,  marchés 
périodiques  où  se  traitent  surtout  des  ventes  de  bœufs. 

Aropasimpolaka,  gîte  d'étape,  12  heures  de  marche  de  Maaambaro»  poste 
militaire  commandé  par  un  adjudant. 

Ambovombe,  à  6  heures  d'Ampasimpolaka,  gîte  d'étape,  chef-lieu  du  secteur 
du  même  nom  ;  quelques  marchands  indigènes  y  sont  établis  et  les  vivres  néces- 
saires à  l'Européen  oeuveot  y  être  trouvés  ;  marché  périodi<|[ue  pour  les  bœufs. 

Ambondro,  à  6  heures  de  marche  d'Ambovombe,  gite  d'étape. 

Tsiombe,  à  6  h.  30  d'Ambondro,  gite  d'étape,  chef-lieu  du  secteur  du  Faux-Cap. 

Montovisotra,  à  6  heures  de  Tsiombe,  poste  militaire,  gîte  d^étape. 

Beioha,  à  4  h.  30  de  Montovisotra,  poste  militaire  commandé  par  un  capi- 
taine, grande  quantité  de  bœufs  et  de  moutons. 

KoKomba,  à  7  heures  de  marche  de  Beioha,  village  assez  important,  limite  du 
cercle  de  Fort-Dauphin. 

Dans  tous  les  gites  d'étapes  énumérés  ci-dessus,  Ton  trouve  aisément  du 
riz,  des  patates,  des  œufs  et  ae  la  volaille. 

2^  Laroute  de  Fort-Dauphin  à  Andasibe,  25  heures  environ,  charretière  jus- 
qu'à ce  dernier  point,  se  prolongeant  sur  Farafangana  par  une  piste  muletière. 

Les  principales  localités  traversées  sont  : 

Sangoria,  gite  d'étape. 

Ranomafana,  gite  d  étape,  chef-lieu  du  district  du  même  nom,  centre  impor- 
tant pour  le  commerce  des  bœufs,  de  la  cire,  du  caoutchouc,  etc. 

Ampasimena,  gite  d'étape. 

Manantenina,  gfte  d'étape,  sur  le  bord  de  la  mer,  poste  militaire  commandé 
par  un  sergent. 

Ihabohomby,  gite  d'étape,  case  pour  passagers. 

3®  La  route  de  Fort-Dauphin  à  Betroky,  70  heures  environ,  charretière 
jusqu'à  Tsivory,  se  continue  sur  Betroky  par  une  piste  muletière  qui  va  être 
transformée  en  route  chan*etière. 

Au  départ  de  Behara,  cette  route  est  celle  suivie  par  le  service  postal  ponr 
le  transport  de  ses  courriers. 

Les  principales  localités  traversées  sont  : 

Manambaro,  à  4  heures  de  marche  de  Fort-Dauphin. 

Ampasimpolaka,  à  12  heures  de  marche  de  Manambaro. 

Behara,  gite  d'étape,  à  6  heures  de  marche  d' Ampasimpolaka,  chef-lieu  du 
secteur  du  même  nom,  centre  du  commerce  des  bœufs. 

Ifotaka,  à  7  heures  de  marche  de  Behara,  gite  d'étape,  poste  militaire  com- 
mandé par  un  sous-officier. 

Imanombo,  à  10  heures  de  marche  d'Ifotaka,  gite  d'étape»  poste  militaire 
commandé  par  un  lieutenant. 

Tsivory,  à  8  heures  de  marche  d'Imanombo,  gite  d'étape,  chef-lieu  du  secteur 
du  même  nom,  quelques  marchands  indigènes  habitent  cette  localité.  Point  ter 
minus  de  la  route  charretière. 

Tamotamo,  à  9  heures  de  marche  de  Tsivory,  gite  d'étape. 

Imahabo,  à  9  h.  40  de  marche  de  Tamotamo. 

Betroky,  à  8  heures  de  marche  d'Imahabo. 

Cette  route  se  continue  de  Betroky  sur  Tuiear  et  Ihosy. 

4(>  Route  de  Betroky  à  Benenitra,  longe  continuellement  la  limite  dn  cercle 
mahafaly. 

Les  principales  localités  traversées  sont  :  Beraketa,  lan^potsy,  Mahanart. 

50  Route  d'Ambovombe  à  B(d(ily,  21  heures  ;  les  principales  localités  tra« 
versées  sont  : 


Antaniniora,à  9  heures  de  sutfelije  d'AoïbOYOnbe,  gtte  d'étape,  poste  militaire 
commandé  par  un  lieutenant. 

Bekitro,  à  5  heures  démarche,  gtte  d'étape,  poste  militaire  commandé  par  un 
adjudant. 

Bekily,  k  7  heures  de  marche,  poste  militaire. 

e^»  Route  d'Ambondro  à  Tsivory,  14  heures  de  marche. 

1^  Route  de  Tsihombe  à  Tsimilifo,  16  heures  de  marche. 

8*  Route  du  Faux-Cap  à  Ampotaka,  48  heures  de  marche. 

9^  Route  do  Monta visotra  à  Adempo,  13  heures  de  marche. 
10«  Route  de  Beloha  à  Bekitro,  17  heures  de  marche. 
11<>  Route  de  Mon to visotra  à  Tsimilefa,  19  heures  de  marche. 
120  Route  de  Montovisotra  à  Ankoba,  22  heures  de  marche. 
13<>  Route  d'Ankoba  à  Antanimora,  27  heures  de  marche. 
i^'*  Route  de  Bekitro  à  Imanombo,  16  heures  de  marche. 
i^^  Route  d* Antanimora  à  Bohara,  16  heures  de  marche. 
i6«  Route  d'Imanombo  à  Tsitevempeka,  9  heures  de  marche. 
17«  Route  de  Fort-Dauphin  à  Esira,  4  heures  de  marche. 
18«  Route  de  Betroky  à  Benenitra,  22  heures  de  marche. 
19«  Route  de  Behara  à  Ambovombe  par  Mahalay,  9  heures  de  marche. 
20<»  Route  de  Behara  à  Ambovombe,  13  heures 'de  marche. 
21®  Route  de  Behara  à  Ampasimpolaka,  6  heures  de  marche. 
22<>  Route  de  Behara  à  Tsivory,  26  heures  de  marche  le  long  de  la  ligne  télé- 
graphique traversant  le  poste  militaire  de  Ranomainty. 

23*  Route  charretière  directe  de  ravitaillement  d'Imanombo  à  Itsimilofo 
par  Antanimora. 

24<>  Piste  muletière  commerciale  directe  de  Tsivory  à  Fort-Dauphin  par 
risandclo.  Cette  route  est  charretière  dans  la  partie  Sud  de  Fort-Dauphin  à  Mi- 
tsinjo  et  du  côté  Nord  de  Tsivory  k  Ranobe  par  Mahela. 

Un  gîte  d'étape  est  nouvellement  construit  à  Rànobe. 

il  comprend  :  une  case  en  pierres  à  deux  compartiments  pour  les  Euro- 
péens ;  une  case  en  zozoro  pour  les  indigènes,  une  écurie  pour  les  mulets  et 
une  cuisine. 

Les  domestiques  se  recrutent  très  facilement  sur  place  et  se  paient  15  francs 
par  mois,  plus  la  ration,  calculée  à  raison  de  0  fr.  20  par  jour. 

Les  manœuvres  ont  un  salaire  mensuel  de  7  fr.  ^  à  iO  francs  plus  la  ration. 

L'office  régional  du  travail  ne  fonctionna  presque  jamais  à  Fort-Dauphin, 
par  suite  de  la  facilité  avec  laquelle  l«s  colons  et  commerçants  reerutent  la 
main-d'œuvre  qui  leur  est  nécessaire. 

Il  faut  compter  par  personne  adulte,  salaire  du  domestique  et  location  de 
maison  comprise,  une  somme  de  200  francs  à  250  francs  par  mois,  pour  vivre 
convenablement  à  Fort- Dauphin. 

H  n'existe,  dans  le  cercle,  qu'une  ambulance  située  au  chef-lieu,  à  la  tête 
<ie  laquelle  est  un  médecin-major  de  i^^  classe  des  troupes  coloniales. 

Cette  formation  sanitaire  reçoit  les  colons  à  titre  remboursable.  Elle  peut 
hospitaliser  50  malades. 

Deux  médecins  mobiles  résidant  à  Ambovombe  et  à  Tsivorv  font  coftiinuel- 
jementdes  tournées  dans  Tintérieur.  Chacj^ue  poste  est  pourvu  d'uMe  ptMmaacie. 
l^es  malades  non  susceptibles  d'être  soignes  dans  les  postes  sont  éviieué«  sur 
Fort-ûauphin. 

L'assistance  médicale  indigène  fonctionne  dans  le  cercle  depuis  le  l**"  août 
1904.  Un  médecin  et  une  sage-femme  indigènes  sont  attachés  à  cette  formation 
unitaire.  Une  maternité  installée  à  proximité  de  Tambulaoce  reçoit  les  femmes 
mdigènes.  Aucune  école  officielle  ne  fonctionne  dans  le  cercle  ;  par  contre,  il 
eiiste  quelques  écoles  dirigées  par  des  professeurs  européens  appartenant  aux 
missions  catholiques  et  protestantes  ci-après  énumérées  : 


—  1536  — 

1«  Mission  des  Lasaristes  (1) 
District  de  Fort-Dauphin 

*     Ce  district  possède  une  école  primaire  ayant  430  élèves  environ,  répartis 
en  3  classes,  et  une  école  professionnelle  pour  les  charpentiers  et  menuisiers. 

District  de  Ranomafana 

Ce  district  possède  à  Ranomafana  une  école  dirigée  par  le  R.  P.  Gointard 
et  deux  autres  établissements  à  Âmpasimena  et  à  Ândasibe,  dirigés  par  le 
R.  P.  Cotta. 

2<»  Sœurs  de  8^- Vincent  de  Paul  (1) 

L'établissement  dirigé  par  les  Sœurs  de  S^- Vincent  de  Paul  possède  à  Fort- 
Dauphin  seulement  : 

i<^  Une  classe  pour  les  enfants  créoles  comptant  12  enfants  de  4  à  13  ans. 

2?  Un  internat  ayant  72  élèves  de  6  à  15  ans. 

3*»  Un  externat  ayant  18  élèves  de  6  à  15  ans. 

Les  édifices  religieux  du  culte  catholique  sont  situés  à  Fort-Dauphin,  centre 
du  vicariat  apostolique  de  Mudagascar-Sud.  confié  à  la  congrégation  des  Lazaris- 
tes, résidence  de  Mff''  Grouzet,  et  dans  tous  les  centres  où  la  mission  a  des  écoles. 

■ission  luthérienne  norvégienne  d'Amérique  (1) 

Eglise  acie  et  église  libre 

L'église  Qnie  d'Amérique  possède  des  temples  à  Fort-Dauphin,  siège  prin- 
cipal, et  à  S*«-Luce. 

L'église  libre  d'Amérique,  dont  le  siège  est  à  Manantenina,  a  un  autre 
templd  à  Tsivory* 

ADMINISTRATION 

MM*  Tralboux,  $,  chef  de  bataillon  d'infanterie  coloniale,  commandant  le  cercle. 
Gramont,  ^,  capitaine  d'infanterie  coloniale,  officier-adjoint. 
Verrier,  lieutenant  au  bataillon  étranger,  officier  de  renseignements. 
^  Furet,  adjoint  de  2*  classe  des  affaires  civiles, 
de  Peich,  commis  de  l^^*  classe  des  affaires  civiles, 
■ondy,  id. 

Warsmann,  sous-chef  de  bureau  de  l*"*  classe  du  corps  des  comptables, 

gérant  de  la  caisse  d'avances. 
Dennemont,  comptable  de  2°  classe  du  corps  des  comptables. 

Districts  civils 

MM.  De  Villôle,  adjoint  de  1*^*  classe  des  affaires  civiles,  chef  du  district  de  Ma- 

iiambaro. 
N. . .,  chef  du  district  de  Ranomafana. 
j^uperon,  Théophile,  administrateur-adjoint  de  3«  classe,  chef  du  district 

de  Fort-Dauphin. 

Secteurs  militaires 

MM.  Bieau,  capitaine  d'infanterie  coloniale,  commandant  le  secteur  deXsivory. 
Duchan,  id.  d'Ambovombe. 

Gremillet,  id.  du  Faux-Cap. 

■anviUain,  id.  Behara. 

Hinary,  capitaine  d'infanterie  coloniale,  commandant  le  district  de  Belhoa. 

Troupes 

6«,  7^,  11«,  12*  compagnies  du  2«  régiment  de  tirailleurs  malgaches. 
11«  compagnie  du  3«  régiment  de  tirailleurs  sénégalais. 

(1)  Voir  1'*  partie,  §  3,  au  chapitre  Cultes  et  enseignement  libre. 


—  837- 

Douanes 

MM.  CasanoTa,  brigadier  de  1'*  classe,  faisant  fonctions  de  receveur  à  Fort-Dau- 

J)hin. 
ariani,  préposé  de  2«  classe. 

Postes  et  télégraphes 

MM .  Ventnriniy  commis  métropolitain  de  3*  classe,  faisant  fonctions  de  rece- 
veur à  Fort-Dauphin. 
Luciani,  surveillant  local  de  4*  classe,  gérant  du  bureau  de  Bebara. 
Raiafy,  télégraphiste  de  4«  classe  à  Fort  Dauphin. 
RakotOy  id.  à  Tsivory. 

■ahafantatra,  id.  à  Tsivory. 

Service  de  Vagricullure 

MM.  Delgove,  af^ent  de  culture,  chef  de  la  station  de  Nahimpohana. 
Boiisqnet,  jardinier. 

Police  administrative  et  judiciaire 

M.  Dibard  de  la  l^e-Tanet,  Jlnspecteur  de  2«  classe  de  la  garde  régionale 
indigène,  faisant  fonctions  de  commissaire  de  police.    ' 

Service  médical 

MM.  liegendre,  $,  médecin-major  de  2^  classe,  médecin  chef  de  Tambulance, 
agent  ordinaire  de  la  santé. 
Leacure,  médecin  aide-major  de  1^^  classe,  poste  mobile  d'Âmbovombe. 
Eberlé,  médecin  aide-major  de  i"  classe,  poste  mobile  de  Tsivory. 
Rabary,  médecin  de  colonisation  de  4*  classe. 
Rasaflndrasoa,  sage-femme  de  3"  classe. 

Service  vétérinaire 
M.  Ganeval,  vétérinaire  en  second,  chef  de  la  5*  circonscription  (en  congé). 

Phares 
M.  Caiandet,  gardien  du  phare  Itapera, 

Cultes  et  enseignement 

Mittion  des  Lasaristes 

Ma**  Groiixety  évèque  titulaire  de  Zafire,  vicaire  apostolique  de  Madagascar-Sud, 

à  Fort-Dauphin. 
RR.  PP.  Ghaumeil,  vicaire  général  à  Fort-Dauphin. 
Vervanlt,  id.  ia. 

Praneof,  id.  id. 

Hêtres,  id.  id. 

Coindard,  à  Ranomafana. 
Dincka,  à  Fort-Dauphin. 
Cotta,  à  Ampasimena. 
FF,  Alphonse»  à  Fort-Dauphin. 
Pierre,  id* 

FéUz,  id. 

Jean,  id. 

Sœan  de  8^ Vincent  de  Paul 

SS.  Marie,  supérieure  à  Fort-Dauphin.  SS.  Vincent,  à  Fort-Dauphin. 
Maria,                id.  Joseph,  id. 

Louise,  id.  Pauline,  id, 

Margnerita,        id,;  Jeanne,  .  id. 


—  5»  — 

Chambre  cansuUcUive  du  commerce  et  de  Vindustrie 

MM.  Anselme.  MM.  Crrayon. 
Eliès.  Tranchant. 

Marchai.  Gnilhot  de  Lagarde. 

Denis.  Manroy. 


USTE  DES  HABITANTS  EUROPÉENS  ET  ASSIMILÉS 


Français 

M**  V**  Adribn,  sans  profession,  Fort-Dau- 
phin. 
MM .  Aminda,  charpentier,  id. 

Annequin,  commerçant,       id. 
Anselme,  id.  id. 

M***  Beaux,  Marie-Anne-Nancy,  sans  pro- 
fession, à  Ifotaka. 
M.  Cavéry,  commerçant  à  Fort-Dauphin. 
W^  Clorinde,  domestique,  id. 

CoNCHON,  Anne,  propriétaire  à  l'Eme- 
ratide. 
MM.  DeniSp   représentant  de  commerce, 
Fort-Dauphin. 
Dénivelle,  instituteur,  Fort-Dauphin. 
Despossés,  représentant  de  commer- 
ce, au  Faux-Cap. 
Des  Perrichon,  commerçant,  Tsivory. 
Elès,   représentant  de     commerce, 

Fort-Dauphin. 
Embary,  charpentier,  Fort-Dauphin. 
.Gencs,  id.  id. 

M"*  Gbnce,  couturière,  id. 

MM.  Grayon,  employé  de  commerce,  fort- 
Dauphin. 
GuiLHOT  DE  Lagarde,  employé,  Fort- 
Dauphin. 
M"*  GuiMBER,  Julia,  couturière,  ForlrDau- 

phin. 
W^  GuiMBER,  Gabrielle,  sans  profession, 
Fort-Dauphin. 
GamBER,  Delphine,  sans  profession, 

Fort-Dauphin. 
Flamboyant,    Augusta,  domestique, 
au  Faux-Cap. 
M.  Lebeeton,  René,  colon,  Fort-Dauphin. 
M"*  Lebreton.  sans  profession,       id. 
MM.  Lebreton,  Paul,  colon,  Manatantely. 
LebretoNj   Benjamin,    colon,    Fort- 

Dauphm. 
Lemiere,    employé    de     commerce, 

Faux-Cap. 
Marchal,     Auguste,      commerçant, 

Fort-Dauphin.' 
Mauroy,  boucher,  Fort-Dauphin. 
Meltzheim,  commerçant,  Ambondro. 
Montrougb,  charpentier  Fort-Dauphin. 
M**  MoNTROUGE  couturière,  id. 

M.  Namur,  E.,  boucher,  id. 

M"«  Namur,  sans  profession,  Fort-Dauphin. 
M^*«"  Namur,    Jeanne,  id. 

Namur,  Stéphanie,  id. 


M.  Phiubbrt,  commerçant,  Ifotaka; 
M-*  PaaiBERT,  sans  profession,  Ifotaka. 
MM.  Ribeira,  commerçant,  Manambaro. 

RiBEiRA,         id.        ,  Ambavombe. 
M**  Ribeira,  sans  profession,        id. 
M.  RicouRT,  colon,  Fort-Dauphin. 
M**  RioouaT,sansprofession,Fort-Dauphin. 
M"*  RicouRT,  Louise,  id. 

RicmiRT,  Berthe,  id. 

M-*  V'*  RuADLT,   commerçante,  Fort-Dau- 
phin. 
MM.  Tranchant,    commerçant,  Fort-Dau- 
phin. 
Vally  Emile,  commerçant,  Faux-Cap. 
M"*  Vally,  AJice,  sans  profession,  Faux- 
Cap. 
Vally,  Renée,  sans  profession,  Faux- 
Cap. 

Anglais 

MM.  Alleaumb,   employé  de  commerce, 
Fort-Dauphin. 
Arlovb,  Alexandre,  employé  de  com- 
merce, Fort-Dauphin. 
Arlovb,  Amédéric,  employé  de  com- 
merce, S*^Luce. 
.  M-*  Armand,  Juliana,  sans    profession, 
Fort-Dauphin. 
M*^*  Armand,  Edith,  sans  profession,  Fort- 
Dauphin. 
M**  Armand,   Joseph,    sans    profession, 

Fort-Dauphin. 
M.  AzoR,  cafetier,  Ranomafana. 
M"^  AzoR,  sans  profession,  Ranomafana. 
Vv«  Blondeau,  couturière,  Fort-Dauphin. 
MU*  Blondeau,       id.  id. 

MM.  Blondeau,  commerçant,  Tamotamo. 
CimiTiEN,  Octave,  colon,  Manantenina. 
CuNAT,  id.     Imanombo. 

Delord,  Charles,   commerçant,    Ma- 
nambaro. 
Dubois,  Joseph,  colon,   Ranomafana. 
DupuY,   Wilfy,    commerçant,     Fort- 
Dauphin. 
Gellâ,  Léon,   sans  profession»  Ma- 
nambaro. 
Gery,  charpentier,  Manambaro. 
Gilbert,  Lafleur,  charpentier,  Fort- 
Dauphin. 
HÉLiNB.  charpentier,  Manambaro. 
His,  Adolphe,  employé  de  commerce, 

Fort-Dauphin. 
His,  Arthur,,  commecçanl,  JMaka. 


—  539  — 


MM.  His,  Léo,   commerçant,  Manambaro. 

His,  Emile,         id.       Fort-Dauphin. 

L*Olivb,  peintre  en  bâtiments,  rort- 
Dauphin. 

Marchal,  Edgard,  conmierçant,  Fort- 
Dauphin. 

Marghal,  Eugènei  commerçant,  Fort- 
Dauphin. 

MarghaL;  Ernest,  commerçant,  Fort- 
Dauphin. 

ToiNBT,  employé  de  commerce,  Fort- 
Dauphin. 

Allemand 

M.  TOKPSEB,  représentent  de  la  Madagas- 
kara,  Fort-Dauphin. 

Suisses 

MM.  Baumiiann,  employé  de  commerce, 
Fort-Dauphin. 

Jknny,  Caspar,  commerçant,  Fort- 
Dauphin. 

ScHUCH.  employé  de  conmierce,  Fort- 
Dauphin. 

TiBFFENBAGH,  employé  de  commerce, 
Fort-Dauphin. 

Chinois 

MM.  Lbung-Tack,  commerçant,  Fort-Dau- 
phin. 

MoKG-TiocH,  commerçant,  Fort-Dau- 
phin. 

Cham-King,  commerçant,  Fort-Dau- 
phin. 

MoNG-Ho,  employé  de  commerce,  Fort- 
Dauphin. 

Long-Hang,  commerçant,  Manam- 
baro. 


M.  Mong-Hbong,  employé  de  commerce, 
Manambaro. 

Indiens 

.  AuBAY  Ceumandjbe,  Commerçant, 
Fort-Dauphin, 

Hassan  Aly  DjiVAnJBE,  commerçant, 
Fort-Dauphin. 

Hassan  Aly  Mamodjee,  commerçant; 
Fort-Dauphin. 

Issop  Aly  Mossajee,  commerçant, 
Fort-Dauphin. 

AuBAY  Mamod  Bay,  commerçant, 
Fort-Dauphin. 

Abtolabay  FoaJOLABAY,  commerçant, 
Fort-Dauphin, 

Alibay  Golamossen,  commerçant, 
Fort-Dauphin. 

Abranjbe  Adavjee,  commerçant, 
Fort-Dauphin. 

Issop  Aly  Djivadjee,  commerçant, 
Fort-Dauphin. 

Mamode  Aly  Adamjrb,  commerçant, 
Fort-Dauphin. 

NouRA  Mohamed  Guela,  commerçant, 
Tsihombe. 

Aubay  KiifJEB,  employé  de  commer- 
ce, Tsihombe. 

Samdy  Namby,  employé  de  commer- 
ce, Monlovositra. 

DiouMA  Nembadjeb,  employé  de  com- 
merce, Tsimilofo. 

Papouadjee,  employé  de  commerce, 
Beloha. 

Karima,  commerçant,  Ambovombe. 

Mamodjbe,  commerçant,  Ambovom- 
be. 

Mavop  Aly  Bay,  commerçant,  Anta- 
nlmora. 


-  Wt- 


RENSEIGNEMENTS  DIVERS 


Représentation  des  puissances  étrangères 


GRANDB-BRETAGNE 


MM.  Porter,  Thomas-Parker,  consul  à  Tananarive. 
Sauner,  Anatole,  consul  à  Tamalave. 


ALLEMAGNE 


MM.  Oehlerking,  E.,  consul  à  Tamatave. 
Stoltenberg,  H.,  secrétaire. 


ITALIE 


MM.  ■ai^Tot,  Désiré,  0.  ^,  consul  général  à  Tamatave. 
Tolh,  Michel,  vice-consul  à  Tamatave. 
Dennemont,  commis  du  consulat. 
Loques,  J.,  agent  consulaire  à  Diego-Suarez. 

SUÈDE  ET  NORVÈGE 

MM.  Bang,  Christian,  consul  à  Tamatave. 
Isberg,  John,  secrétaire  du  consulat. 

ÉTATS-UNIS  d'aMÉRIQUE 

MM.  Hunt,  William,  consul  à  Tamatave. 

de  Lanôte-David  de  Floris,  Joseph,  vice-consul. 
Tacchi,  Antoine,  chancelier. 

DANEMARK 

M.  Bonnet,  consul  à  Tamatave. 

PORTUGAL 

M.  Jeancler,  Louis,  consul  à  Majunga. 

Conseillers  du  câmmerce  extérieur 

(Décret  da  li  naveabre  1901) 

MM.  Ghantepie,  négociant  à  Tamatave. 

Legras,  négociant  et  planteur  à  Nossi-Bé. 

(Décret  du  3  février  1904) 

MM.  Hoinard,  industriel  à  Diego-Suarez. . 

Prémont,  administrateur-gérant  des  Etablissements  Gratry  à  Tananarive. 

Colons  membres  du  conseil  d'administration  de  la  Colonie 

(Arrêté  du  35  février  1904) 

Membres  titulaires 

MM,  Seacan,  ^,  industriel,  président  de  la  chambre  consultative  de  Tananarive. 
Plasse,   représentant  et  directeur  du  Comptoir  national  d'escompte  de 
Paris. 


Membres  suppléants 

MM.  Richard,  ^,  avocat-défenseur  et  propriétaire. 

Ballot,  administrateur  délégué  de  la  Compagnie  Lyonnaise  de  Madagascar. 

Etablissements  financiers 


COMPTOIR  NATIONAL  D'ESCOMPTE  DE  PARIS 
(Capital  :  150  millions  de  francs  entièrement  Tarses) 

Administration  centrale  à  Paris,  14,  rue  Bergère,  —  Succursale,  2,  place  de 
repéra.  —  Adresse  télégraphique  :  Comptania. 

MM.  Emile  Mercet,  0.  ^,  président  du  conseil  d'administration. 

Alexis  Aostand,  G.  ^,  directeur  général,  membre  du  conseil  d'adminis- 
tration. 

Charles  Martin,  représentant  du  Comptoir  national  d'Escompte  de  Paris  i 
Madagascar. 

Georges  Capet,  inspecteur  des  agences  de  Madagascar. 

Agence  de  Tananarive 

MM.  Ch.  Martin,  directeur. 

Rodrigue!,  caissier  comptable. 

6.  Le  Mignon,  caissier  comptable  p.  i. 

Agence  de  Tamaiave 

MM.  G.  Vibien,  directeur. 

A.  Pierre,  caissier  comptable. 

H.  Plasse,  sous-caissier  comptable. 

Agence  de  Majunga 

MM.  F.  Mannier,  directeur. 

J.  Jarrige,  caissier  comptable. 

J.  Demasaienx,  sous-caissier  comptable. 

Agence  de  Diego-Suarei 

MM.  L.  Bracassac,  directeur  p.  i. 
E.  Bonnet,  caissier  comptable. 
R.  Treille,  sous-caissier  comptable. 

Agence  de  Mananjary 

MM.  A.  DormoT,  directeur. 

A.  D'Anselme,  caissier  comptable. 

Agence  de  Tulear 

MM.  G.  Garibaldi,  directeur  p.  i. 
Ch.  Adelé,  caissier  comptable. 

BANQUE  QRENARD,  TAMATAVE 

Escompte  —  Recouvrements  et  toutes  opérations  de  Banque  —  Poudre  d or. 

GÉRANCE  DE  PROPRIÉTÉS 

M.  Despayrous  Julien,  Tamatave. 

Cultes  et  enseignement  libre 

Les  membres  des  missions  catholiques  et  des  différentes  sectes  protestan^ 
cumulent,  presque  partout,  les  fonctions  religieuses  et  celles  de  renseignGi^^"^' 


—  648  — 

Trois  missions  catholiques  se  partagent  l'île  :  chacune  a 

apostolique.  Ce  sont  : 

1*  Les  Jésuites,  qui  occupent  Tlmerina,  le  Betsileo, 

Est  et,  d'une  façon  générale,  toute  la  région  comprise  enl 

rallèles  ;  le  vicaire  apostolique  central   réside  à  Tananari^ 
2«  Les  Pères  du  Saint-Esprit,  qui  évangélisent  la  parti( 
le  cap  d'Ambre  et  le  i%^  parallèle  et  dont  le  vicaire  apostc 
Suarez. 

3®  Les  pères  Lazaristes,  qui  ont  la  partie  Sud,  du  22*  p 
Marie  et  dont  le  vicaire  apostolique  réside  à  Fort  Dauphin 
Les  missions  protestantes  de  diverses  nationalités  et 
des  missions  évangéliques  de  Paris  ;  Société  pour  la  propa 
London  Missionary  Society  :  Friends  Foreign  Mission  Asso 
vé^enne,  s'occupent  plus  particulièrement  de  Tlmerina  c 
nière  de  ces  associations  religieuses  possède  tontëfors,  outi 
d^ instruction,  plusieurs  fondations  ctiaritables  (hôpitaux, 
ries,  etc.),  où  des  soins  gratuits  sont  donnés  aux  indigènes 
norvégienne  américaine  unie  et  la  Mission  norvégienne  i 
sèdent  des  succursales  dans  la  partie  la  plus  méridionale  de 
enfin  la  Tranozozoro  ou  secte  des  dissiaents  indigènes. 

MISSIONS     FRANÇAISES 


lissions  catholiques 

MADAGASCAR    CENTRAL 

Compagnie  de  Jésus 

Mgr  Gaiet,  évèque  de  Sozusa,  vicaire  apostolique  de  Madaj 
Mgr  de  Saune,  evêque  de  Ri^onte,  coadjuteur  du  vicaire  a 
H.P.  Bardon,  vicaire  générai. 

IMERINA 
R.P.  Gastets,  supérieur. 

TANANAHIVE-VILLE 

Cathédrale 

RR.  PP.  FoQTcadier,  ministre. 

Rohlet,  ^,  O,  géographe. 
Bareyt,  curé. 
Talasao,  missionnaire. 
Caussèqae,     id. 
FF.  Vigooroux,  ChossegroB,  Iturri,  Sazarin,  Berger,  chargé 
Ambohimitsimbina  :  R.P.  Brégère,  curé. 
Ambavahadimilafo  :  R.P.  Jean,  curé. 

C  t.    Lejeune,  imprimeur. 
Faravohitra  :      R.P.  J.  de  Villôle. 
Isotry  :  R.P.  GondaimeB,  curé. 

Collège  S^- Michel  (Amparibe) 

RR.  PP.  Delpuech,  recteur. 
AnsoB,  ministre. 
Cadet,  préfet  des  études. 
Michel,  père  spirituel. 


—  5i4  — 


• 

Professeurs 

et  surveillants 

RR..PP.  de  Cngnac. 

RR.  PP.  KroU. 

Delbor. 

A.  de  VUlèle. 

Gouderc. 

Sanguinet. 
FF.  Rouffiao. 

Bermt. 

De  Laborderie. 

Détrienx. 

Rabibisoa. 

• 

AuxilicUres 

FF.  Dias. 

Hoareaa« 

Weber. 

Ecole  normale  (Ambokipo) 

PP.  Campenon,  directeur. 

Castets,  professeur  de  pédagogie. 

Dubois^       id.         de  dessin. 

Kœniç,  répétiteur. 
FF.  Sazann,  cnef  d'atelier. 

Grand,  id.  * 

Rabetokotany,  (J.  B.). 

Edouard,  jinstituteurs  brevetés. 

Daniel,  f 

SS.  Josejph,  directrice. 

Denis,  institutrice. 

6.  Razaiy,  id. 

Observatoire  d'Ambohidempona 

R.P.  Colin,  directeur. 
F.  Soula,  auxiliaire. 

Ratsimba,  Robert,  auxiliaire  indigène. 

Missionnaires  et  écoles  des  campagnes 


Tananarive  (Banlieue)  :  R.P.  Castets. 
Anianiombato  :  RR.  PP.  Gauchy. 
Ambokidratrimo  :  Héda. 

Arivonimamo  :  PP.  Rraud,  Capdevielle. 

M.  S^«-Pliilomône. 

SS.  8^  Louis  de  Gonsague. 
S^«-Hathilde. 
8^*-Harie«Ânff  élique . 
Ambohibeloma  :  RR.  PP.  Combes. 
A  ntanamalaza  :  Camboué, 

VAKINANKARATRA 


Ambohibemasoandro  :  R.P.  Grancq. 
Ambokipo  :  RR.  PP.  Campenon. 


A  mbokipeno  : 
Imerimandroso 
Fenoarivo  : 
Manjaka  : 
Miarinarivo  : 
Namehana  : 
Ambatolampy  : 


Talz. 

Falgueyrettes. 

Ghervalier. 

Di  Bella. 

Jamme. 

Labaste. 

Fontanié. 


Mission  des  RR.  PP.  de  la  Salette-Sœurs  de  la  Providence  de  Corenc 

BETAFO 

RR.  PPi  Dantin,  supérieur  et  curé. 
Cachet,  procureur. 
Rostaing,  professeur. 
César,  coadjuteur. 
M.  S^  Jean-Berohmans. 
SS.  S^«  Harperite. 
S^«  Hane-Athanasie. 
S««  Paul. 
8^«  Roseline. 

ANTSIRABE 

RR.  PP.  Pra,  curé,  directeur  des  écoles. 
Mistral,  vieaire. 


-  «48  — 

SS.  8««-Philib6rt,  directrice. 
S^-Jnst,  institutrice. 

FARATSIHO 

RR.  PP.  Penard,  curé. 

■onssé,  missionnaire. 

BSTSILKO 

FianararUsoa  (Ville) 

RR.  PP.  Castel,  supérieur. 
Deoès,  procureur. 
Verley,  curé, 
■anifatra,  vicaire, 
FF.    Dursap,  Ziemmer,  Alphonse,  Lehe,  Bonroies,  Laraya,  chargés  des  écoles. 

Léproserie  de  Marana 

R.P.  Beynm. 

Missionnaires  et  écoles  des  campagnes 

Natao  :  J.-B.  Valette.  Ambalavao  :  KM.  Delmont,  Fahre. 

Alakamisy:  A.  Murât.  Vohimarina:  P.  Geneaud. 

Mahasoala  :  C.  du  Goètlosqnet.  Fanjakana  :  L.  de  ViUôle. 

Tandrokaxo  :  H.  Riobey.  Saboisy  :  E.  Desmidt. 

Talata  :  H.  Ihibois.  Ambohimahasoa  :  E.  A.  Delemme,  J.  Ar- 
Ambohimandroso  :  G.  Givelet,  8.  Fanre.         nal,  Royer. 

Ambositra  (Ville  et  campagne) 

RR.  PP.  Cheanay,  supérieur. 
Canssèqae,  curé. 

Peyrille,  Giethlen,  Dnpuy,  missionnaires. 
FF.      Caysaalié. 

Basile,  directeur  de  Técoie  d'Ambosîtra. 

Jean,  Joél,  instituteurs. 

Patrice,  Joseph,  communauté  de  S^-Anne. 

BBTSIMISARAKA 

Tamatave 

RR.  PP.  Freydier,  supérieur. 
Montfeirand,  ministre. 
Gros,  Lacomme,  missionnaires. 
F.      Eshes. 

Frères  des  écoles  chrétiennes 

TANANARIVE 

Ecole  d'Ambodinandohalo  (externat  et  pensionnat]  :  FF.  Alfred,  directeur  ; 
Engtoe,  économe;  Isiqué,  Benoit,  Eloi,  Etienne,  Philippe  et  Florent,  profes- 
seurs; un  adjoint  indigène. 

•  Ecole  de  Saint- Jean-Baptiste:  FF.  Paulin,  chef  de  quartier;  Véronien,  auxi- 
liaire ;  onze  adjoints  indigènes. 

Ecole  professionnelle  :  FF.  Gilles,  directeur;  Alphonse,  professeur;  Eloi, 
auxiliaire  ;   trois  adjoints  indigènes. 

Cours  d'agriculture  :  FF.  Emile,  directeur;  Bernardin  et  Pierre,  auxiliaires; 
Raphaël,  professeur;   deux  adjoints  indigènes. 

FIANARANTSOA 

Pensionnat  et  externat:  FF.  Honorins,  directeur;  Rétère,  Irénée, Blanchard, 
Denis  et  Julien,  professeurs  ;   trois  adjoints  indigènes. 

35 


—  648  — 


AMBOSITRA 


Pensionnat  et  externat  :  FF.  B«jiU0y  directeur  ;  Jean,  Jott  et  Haroel,  profes- 
seurs ;  six  adjoints  indigènes. 

TAMATAVB 

Pensionnat  et  externat:    FF.  Gabrîau,   directeur;     Auguste,  Diendoimé, 
Ignace,  Gonaalès,  Léonard  et  François,  professeurs. 

Sœurs  de  Saint-Joseph  de  GhMy 

TANANARIVE 

R<|«  Zénalde,  Q,  supérieure  principale. 

Ecole  (TAndjohalo 

M'«  Gonsagne,  SS.  S^-Georgea,  M***  Rioomdde,  S.  Eléonore,  directrice  ; 
SS.  Zoé,  Hargnerite,  Alpalde,  institutrices;  Jnlitte, maîtresse  d'ouvrage; 
S.François,   surveillante  de  l'onvroir  de  la  mission;  S.  Delphine,   direc- 
trice de  Touvroir  des  jeunes  filles. 

Ecole  de  Mahamasina 

SS.  Marie  de  la  Croix,  directrice;  Marguerite,  Natlialia,  Adriepin^,  insiita- 
trices. 

^cote  de  FaravohUra 

S.  Frédulphe,  directrice.  % 

Pensionnat  et  externat  européen 

SS.  Camille,  directrice  ;  Antoine,  institutrice  ;  Emsianiièl»  maîtresse  d'ouvrage; 
Edouard,  maîtresse  de  musique. 

Ecole  indigène 
SS.  Madeleine,  Gérard,  instituirices  ;  Radegonda,  classe  euUaotine. 

Ecole  cTAmbohimitsimbina 
SS.  Olympe,  directrice  ;  André,  Editli,  institutrices. 

Ecole  d'Ambavahadimitafo 
SS.  Jean,  directrice;  Beigamin,  institutrice. 

Ecole  d'Isotry 
SS.  Véronique,  directrice  ;  Joaiçph,  institutrice. 

Ecole  normale  d*Ambohipo 
SS.  Joseph,  directrice;  Denis,  institutrice. 

Hâpiial  militaire  d'hsocasimmdnana 

W  Saint-Priaque,  supérieure  ;  SS.  Philippe,  Etienne,  Gérard,  TTonne,  infir- 
mières. 

piANABAmraaA 

M*^*  Marianne  de  Jeans,  supérieure. 

SS.  Anne-Marie,  chargée  de  l'externat  européen;  Imelda,  mailreSvHe  de 
musique  ;  Dominique,  Mathilde,  Jean-^Baptiste,  institutrices  des  enfants  indigè- 
nes; Antoine,  directrice  de  Touvroir. 

TA«ATA¥C 

M'«  8aint-Leu,  supérieure. 


—  84T  — 

Extevfwi  eunrcpéen 

SS.    Laweneia,  directrice;  Harie-Thérèse,    AgnAi^   ia^tutrioesi  Jbtepli) 
classe  enfantine. 

BçoU  indigène 

SS.  Isabelle,  Marie  da   Carmel,  Ange-Marie,   Marie  dn    Baint-Rédemptenr, 
institutrices  ;  Marie  Sainte-Cécile,  direcincé  de  i'ouvroir. 

Hôpital  militaire 

M'«  Joseph-Marie,  supérieure  ;  SS.  Angiminc,  Anna  Jlagie,  Mart»4tMre,  Elisa, 
Agnès,  infirmières. 

AMBOSITRA 

M**  Gene^ièTe,  SS.  Bertille,  Casimir,  Henrietts,  inaittiitrices. 

DIBGO-SUARSZ 

Hôpital  militaire 

W  Saint-Pierre»  supérieure;  SS.  Charles,  André  Julien,  réMoM,  Edmond, 
infirmières. 

llAiUJIfiA 

Ecole 
M'«  Anne,  supérieure;  SS.  Madeleine,  André,  institutrices. 

Hôpital  militaire 
W  Saint-Denis,  supérieure  ;  SS.  Damien,  Ursule,  Joliana,  Angéle,  infirmières. 

MANANJARY 

M'*  Jeanne,  supérieure  ;  SS.  Angnstine,  Henry,  insUtutrices. 

NOSSI-BÉ 

Ecole  et  hôpital 
W  Saint-Joeeph,  supérieure  ;  4  sœurs. 

MAOAQASCAir  SEPT6NTIONAI. 


Mission  des  pères  du  Saint-Bsprit 

Mr  Corbet,  évéque  d*Obba,  vicaire  spostolique  de  Madagascar  septentrional, 
chef  de  la  mission. 
RR.  PP.  Heiti,  vicaire.  ;Çéj)iéral 

Piohot,  procate.ur  de  la  wssion. 
Dissatid,  niissionn^re. 
Aobry,  id. 

Ronsseliôre,    id. 
FF.  llathanaêU  menuisier. 
Amé,  jardinier,  imprimeur. 
Herbert,  maçon. 
Merrv,  instituteur. 
Foncier,  instituteur. 
\t  religieuses  de  la  congrégation  des  Filles  de  Marie,  écele^foiivroir 


—  648  — 

miUNGA 

RR.  PP.  Pillard,  supérieur. 

Orinel,  missionnaire. 
F.  Phooas,  instituteur. 
6  sœurs  de  SWoseph  de  Cluny,  école  ei  ouvroir. 

MAROVOAY 

RR.  PP.  Halenfer,  supérieur. 
R.,  missionnaire. 
F.  AntOBJn,  instituteur^  ébéniste. 


ANALALAVA 


RR.  PP.  Roncy,  sup^érieur. 

SamueL  missionnaire. 


N088l-B< 


RR.  pp.  RaiBilMiiilt,  supérieur. 
R.,  missionnaire. 
F.  Léon,  instituteur,  jardinier. 
3  sœurs  de  SWoseph  de  Giuny,  école  et  ouvroir. 


VKNIBIVB 


RR.  pp.  Fortineau,  supérieur. 
Roupnel,  missionnaire. 
F.  Firmin,  menuisier. 
M.  Papon,  instituteur. 
4  sœurs  de  la  congrégation  des  Filles  de  Marie,  école  et  ouvroir. 


SAl.NTB-lfARIE 


RR.  pp.  Hugnes,  supérieur. 
R.,  missionnaire. 

Privai,  chargé  de  Técole  professionnelle. 
M.  Briault,  instituteur. 
4  sœurs  de  la  congrégation  des  Filles  de  Marie,  école  et  ouvroir 


VOHBMAB 


RR.  PP.  Théodore,  supérieur. 

Denis,  'missionnaire,  chargé  de  Técole. 
6  sœurs  franciscaines  missionnaires  de  Marie,  école,  ouvroir  et  dispensaire. 

MADAGASCAR     MÉRIDIONAL 


Mission  des 

fort-Dauphin 

Msr  Cronxet,  évêque  titulaire  de  Zéfire,  vicaire  apostolique. 
RR.PP.  Chaumeil,  vicaire  général  ;  Verraolt,  Praneof,  Gabet,  chargés  des  écoles. 
FF.  Pierre,  Alphonse,  Félix,  Jean,  chargés  de  Técole  professionnelle. 

FARAFANGANA 

RR.PP.  Latne,  supérieur  ;  Hi*«rd,  Fabia,  chargés  des  éeoles. 

AMBOHIPBNO 

R^P.  Bertrand,  chargé  des  écoles. 


—  549  — 

IVAtO 

R.P.  IKnkba,  chargé  des  écoles. 

VANGAINDRANO 

R.P.  Lecleroq,  chargé  des  écoles^ 

TULSAR 

RR.PP.  Castaa,  Bninel,  Henriot,  Gaieauz,  Pri^nz. 

AHPASIHBNA 

R.P.  Cotte. 

RAMOMAFANA 

RR.  PP.  Goindard,  Harty. 

Sœurs  de  Saint-Vincent  de  Paul 

(Ecoles,  loternat  et  externat,  oavroirs  profesionnels,  Tisites  à  domicile) 

FORT-DAUPHlN 

SS.  Marie»  Maria,  Pauline,    Marguerite,  Glaire,  Joseph,  Vinoent,  Jeanae. 

FARAFAN6ANA 


SS.  Antoinette»   Marie-Madeleine,  Genevidre,    Jom^an,  Marthe,  Margiierite 
Marie. 

■ission  protestante  française 

Société  des  missions  évangéliques  de  Paris 

TATfANARIVE 

VM.  Delord,  ^,  pasteur  de  Téglise  protestante  française  de  Tananarive  etprési- 
dent  de  la  mission. 
Mondain,  pasteur,  missionnaire  du  district  d'Avaratr'  Andohalo,  directeur 
«       des  écoles. 

Martin,  pasteur,  trésorier  de  la  mission,  professeur  de  Técole  d^Ambatobe- 

vanja  et  missionnaire  d'Ambavahadimitafo. 
Groult,  directeur  de  Técole  normale  de  Mahazoarivo. 
Chaiel,  directeur  de  Técole  Paul  Mioault. 
M"««  Bonhotal,  professeur  à»  Técole  normale  de  Mahazoarivo. 
Magnns,  directrice  à  Técole  de  filles  d*Ambavahadimitafo. 
Aroment,  directrice  de  Tintemat  d*Ankadifot<iy. 

IMERINA 

District  (TAmbatomanga 

MM.  Forget,  pasteur,  missionnaire  du  district. 

Vemier,  pasteur,  directeur  de  Técole  pastorale. 
M"*  Dérias,  directrice  de  Técole  Ylnet  à  Ambohimalaza. 

District  de  Mahereza 

MM.  Rnaillon,  pasteur,  missionnaire  du  district* 
Bmnel,  instituteur  missionnaire. 

District  d'Ambohiheloma 

MM.  Péohin,  pasteur,  missionnaire  du  district. 
Wamet,  instituteur  à  Miarinarivo. 


District  dm  Vanizongo 

MM.  Parisot,  pasteur,  missionnaire  du  district. 
Pninet,  instituteur  missionnaire. 

District  de  Tsiafahy 

MM.  Ferrand-Peleiie,  pasteur,  missionnaire  dti  district. 
Louis  Gaignaire,  instituteur  miseioniiaire. 

District  dTÂnosibe 
M.  Riohard,  missionnaire  du  district. 

Léproserie  officielle  de  Manankavaly 
Mb«<  SapinotetGeriiardt,  sœnrs  diaconesses,  directrices. 

BBTSILKO 

Èistrici  de  VIsandra 

MM.  Siegrist,  pasteur,  missionnaire  du  district,  à  Fianarantsoa. 

Robert,  directeur  de  Técole  Rabaut  S^-Etienne. 
M»«  Motftaj;  difeetrice  ée  Técole  materoelia. 

District  d'Ambasitra 

MM.  4  Mcnaîm*  «psteur»  «issiomMire  4a  disiriel* 

Kaapar,  pasteur,  missionnaire. 

Galand,  directeur  de  L'école  de  garçons. 
M'**  Vidil,  directrice  de  Técole  de  fiUe. 

En  congé  en  France 

MM.  les  pastem^  Bapa]ide,.Maro0er,  Labonigade. 

Ghastanier  e(  Pimprénellé,  professeurs. 
M"«  Labonrgade,  institutrice. 


Missions  ËTRAriGÈRCS 

Culte  im|Ncat 


Sociité  fNMir  là  ptopaitpsaok  dé  rOfi—gitc 

{Society  for  the  pr«H|Mig«tioD  of  th6  €k>i|^)^ 

Evêque  :  Mgr  King  D.D. 

Archidiacre  M.  le  R^^KesteU  Gomfafi,  tt.A.,  à  Ambinanindrano. 

Directeur  de  Técole  normale  :  M.  Marîus  Ghabbert. 

MIS  siotf  Maires 

TANANARlVK 

B^  Fairbaim. 

M"**  Buokle,  directrice  de  Técole  de  filles. 
King. 


ÀMiiàlOHARAlURA 


R^  Radley,  B.  À. 
Haylor. 


•  851  — 

RAMAINANDRO 
ANDOVOBANTO 

Rd«  Goles. 

Pydoke,  M.  A. 

HAHANORO 

R<i  Blaîr,  M.  A. 
M"»    Haviland 


Porter^  |  inatilaUrices. 
Savage,  mission  médicale. 


MANANJAmi 

R^  Webster. 

La  mission  possède  97  é4;olea  que  fréquemteBt  4.98ft  ealknts  des  deux  sexes. 


London  Alissionary  Society 


Président  du  eonhé  :  M.  T*  Uotd. 

Secrétaire  :  R<^  J.  Peill. 
Trésorier  :  M.  T.  Lord. 

TANANARIYl 

Collège  théologique  de  Farm^okitra^  dirigé  pm  le  Rev.  h  AUiree.—  ^  insti- 
tuteurs indigènes.  F^es  femmes  des  étudiants  sont  instruites  par  M"*«  Sibree, 
aidée  d'une  mstitutrice  indigène. 

Ecole  de  V  catégorie  d'Ambaionakançia^%\%&  seetion  normale  et  profes- 
sionnelle. Personnel  :  Rev.  J.  Sharman  (idiplfrmé  des  facaltcs  de  Montpellier, 
Londres  et  Saint-André)  ;  M.  G.  Matthey,  profes&eiM' do  français  ;  K.  C-  OiGaye, 
attaché  à  la  section  industrielle  et  agricole  ;  4  instituteurs  indigènes  brevetés  et 
3  contremaîtres. 

Ecole  primaire  d*Ambatonakfinga^  avec  4  divisiaos(3«  catégorie).  Personnel  : 
9  instituteurs  indigènes  brevetés  et  2  contremattres. 

Ecole  supérieure  de  filles  d^Amboàm'Andohako^  dirigée  par  M"*  L.  Briggs  ; 
2  instituteurs  et  10  institutrices  indigènes. 

Ecole  supérieure  de  filles  dWmhalonakangay  àm\^^Q  pw  W^*  ^,  L  Sibree 
(institutrice  brevetée  de  France)  :  2  rnsthutours  et  5  institutrices  indigènes. 

Pensionnat  de  garçons  d'AmbalLipolsy,  dirigé  par  le  Rev.  et  M""*  Sbarman, 

Pensionnat  de  filles  d'AmbohiJatovo,  dirigé  par  M"**  Peill. 

Imprimerie,  dirigée  par  M.  T.  Lord. 

DISTRICTS 

Ambatonakanga  :  Rev.  W.  Evans. 
Amparibe  :  Rev.  R.  Baron. 
Faravohitra  :  M.  T.  Lord. 
Ampamarinana  :  Rev.  J.  Peill. 
Ambohipotsy:  M.  J.  T.  Thome. 
Analakely  :  Rev.  J.  Sibree. 

PROVINCE  OB  XiAaifAMVB 

Isoavina  :  Rev.  P.  G.  Peake. 

Ecole  supérieure  de  garçons  :  5  instituteurs  indigènes. 

Ecoû  supérieure  de  filles  :  3  institutrices  indigènes  dirigées  par  le  Rev. 
P.  G.  PeaJce.  L*école  des  filles  est  dirigée  par  M**  Peake. 

Ecole  industrielle,  dirigée  par  le  i£»v«  P.  G.  Peake  :  1  maître  indigène, 
3  contremaîtres  indigènes. 


Ambohimança  :  Rev.  R.  Griflltli. 

Ecole  supérieure  de  garçons,  9  instituteurs  indigènes,  et  école  supérieure 
de  filles,  4  institutrices  indigènes,  dirigées  par  le  Rev.  R.  Grifftth. 
Ambohidratrimo  :  Rev.  P.  W  Dennis  ; 

Ecole  supérieure^  dirigée  par  le  Rev.  F.  W.  Dennis  ;  7  instituteurs  indigènes. 
Ambohiirolomakitsy  :  Rev.  P.  Milledge. 
Vangaina  :  Rev.  L  lester. 

BBTSILBO 

FianaratUsoa  :  Rev.  A.  8.  Hacktt;  Rev.  H.  T.  Johnson.  Rev  D.  D.  Green  ;  D' 
G.  H.  Peake;  M.  Hoyer. 

Ambohimahasoa  :  Rev.  8.  GoUins. 
Ambokimandroso  :  Rev.  T.  Roolands. 

Friendls  Foreign  Mission  Association 

Secrétaire  :  M.  Clark. 
Trésorier  :  M.  Gorrie. 

TANANABIVB 

Ecole  des  garçons  d'Ambohijatovo  :  M.  Standing,  directeur  ;  M.  Len,  profes 
seur  de  français. 

Imprimerie  de  la  F.  F.  M.  A.:  M.  Gnrrie. 

Ecole  des  filles  de  Faravohitra  :  M*"«  Gmbb,,  directrice  ;  M*i^  Gorréard,  pro- 
fesseur de  français, 

Mission  médicale  :  M.  le  I^  Moss  et  11"^  Hosa. 

PROVINCB 

Âmbohimiadana  :  M"«  Hinohliffe. 
Arivonimamo  :  M"*  Qark,  et  Woellin. 
Amboniriana:  M.  et  M"«  Pim. 
Mandridrano:  M.  Rayan. 

Mission  Norvégienne 

Det  norske  aiesioDMelskab 
La  direction  de  la  société  est  à  Stavanger  (Norrègej 

TANANARIVE 

MM.  le  B'  Ch.  Borchgrevinok,  ^,  superintendant  de  la  mission  à  Madagascar, 
et  M""*  Borchgrevinck. 

L.  Meling,  pasteur,  trésorier  et  directeur  des  écoles. 

Jorgensen,  typographe,  directeur  de  Timprimerie,  et  M""*  Jor|[6iiBen. 
Mii««  Stuseth,  directrice  de  Tintcrnat  de  jeunes  files,  Antsahamanitra. 

Sohaaning,  institutrice  de  Tinternat. 


de  Groot,  institutrice. 

PROVINCE  DU  VAKINANKARATRA 

AMBOHIHASINA 

M.  Joh.  Smith,  pasteur,  et  M««  Smith. 

BETÀFO 

M.  8.  Wettentad,  pasteur,  et  M"^*  Wetterstad. 
M»* 


MASINANDaiÂNA 

M«  Joh.  Johnson  et  M"**  Johnson. 


—  853  — 

AMTSIRABB 

MM.  Roeaas,  pasteur,  et  M*»*  Ho&aas. 

D'  Thesen,  médecin,  et  M*»*  Thesen. 

Bnchsenschati,  professeur,  directeur  de  Técole  normale 
M"'*  Rosaas,  institutrice. 

Sko^jOy  Infirmière. 
SS.  Foreid,  diaconesse,  léproserie  d'Ambohipiantrana. 

Ber^y  id . 

Loken,  id. 

Andreasaen,  diaconesse,  orphelinat  des  lépreux. 

AWTANIFOTSY 

M.  Rnstady  pasteur,  et  M"«  Rustad. 

LOHARANO 

M.  Thorbjomseii,  pasteur,  et  W^*  Thorbjorsen. 


PROVINCE  D'AMBOSITRA 

FANDRIANÀ 

M.  Hilfleii,  pasteur,  et  M""*  Hilaen. 

AMBOHUIANGA-DU-SUD 

M.  Binreiiiy  pasteur,  et  M"^'  Rinrem. 

FlASIIfA 

M.  Bjertnes,  pasteur,  et  M*»*  Bjertnes. 

Ambatofinandahana 
M.  Erlandoen,  pasteur,  et  M"^«  Erlandaen. 

HIDONGY 

M.  Brlandaen,  pasteur. 

PROVINCE  DE  FIANARANTSOA 

FIANABANTSOA 

MM.  Morland,  pasteur,  et  M"^*  Morland. 

Pedersen,  pasteur. 

Jakobson,  et  M"'*  Jakobsen. 

Lindo,  pasteur  du  séminaire,  et  M"^«  Lindo. 

Beaadroit,  {)rofesseur  à  Técole  normale. 
M"««  nijerve,  institutrice. 

Siqueland,  directrice  de  Tinternat  des  jeunes  filles. 

Ghristiansen,  sage-femme. 

Ueland.  directrice  de  Técole  de  Masombahoka. 

soatanana 
M.  Thunem,  pasteur,  et  M^^*  Thniiem. 

IHOST  ET    RAN0HIRA 

MM.  Jenaenins,  pasteur,  et  M"**  Jenaeniiis. 
HodneQeld,  pasteur. 

Mission  luthérienne  Norvégienne  d*Ani 

EQLISE    UNIE 
DISTRICT  DE  FORT-DAUPHlN 

R"^  Stolée,  directeur,  et  M—  Stolée. 
Rd  HahForson  et  M**  Halvorson. 


-  554- 

M.  Dénivelle,  instituteur. 

Ce  district  compte  un  internat  de  garçons  (110  élèves],  dirigé  par  le  R^ 
Halvarson,  plus  17  écoles  dirigées  par  20  instituteurs  mdigènes  et  ayant 
500  élèves  des  deux  sexes. 

DISTRICT    DE    SMNTB-LUCB 

Rd  Torvik,  et  M»«  Torvik. 
Ifiio  jorgine,  sœur  diaconesse. 

Ce  district  possède  un  internat  de  tilles  dirigé  par  la  sœur  Jorgine  et  eomp- 
tant  60  élèves,  plus  13  écoles  dirigées  par  16  instituteurs  indigènes  et 
fréquentées  par  400  élèves  des  deux  sexes. 

DISTRICT  DR  MANANTBNINA 

M"*  Dahl,  institutrice. 
R<i  Bjelde  et  M"»*  Bjelde. 

14  écoles  fréquentées  par  550  élèves  et  dirigées  par  14  maires  indigèBe&. 

EGLISE     LIBRE 
MANASOA  (pays    TANOSY  OCCIDENTAL) 

Dr  Dyrnes. 
SS.  Stenviette,  Helson  et  Caroline  Unhjem. 

Ce  district  possède  une  école  normale  avee  quatre  maîtres,  un  internat  et 

33  écoles  (externat)  dirigées  par  38  instituteurs. 

MANASOA  (pays  MARAPALY) 

Rd  Jerstad  et  M"*  Jeratad. 

Ce  district  comprend  13  écoles,  18  instituteurs  indigènes. 

S^-AUGUSTIN     (pays  SAIALAVA) 

Rd  Sageng. 

Ce  district  possède  10  écoles  dirigées  par  10  instituteurs  indigènes. 

TSIVORY 

Ce  district  possède  deux  instituteurs. 

Trano-Zosoro 

Ambohitsimiankina,  ou  secte  des  dissidents  protestants  indigène» 

Le  centre  de  propagande  est  à  Tananarive,  quartier  d'Ambatonaksnga.  Le 
nombre  des  adeptes  dépasse  500. 

TANANARIVE 

Pasteur  :  Ramanitra. 

AICBOHITANTELY 

Pasteur  :  Rainiaigavao. 

ANKADILANANA 

Pasteur  :  Rainiketamanga. 

ANTANAMBÀO 

Pasteur  :  Rabary. 


—  8!»- 


r        r 


SOCIETES  ET  OEUVRES  DIVERSES 


Cinltés  de  propagande  française  et  de  colontsatieii 


COMITÉ   DE   MADAGASCAR 

Le  Comité  ^  Madagascar,  dont  le  siège  est  44,  rne  de  la  Ghaussée-d'Antin, 
à  Paris,  ^a  pour|.but  «  de  provoquer  les  vocations,  d'encourager  les  initiatives 

{>rivées  et  d'aider  par  tous  les  moyens  possibles  les  colons  à  leurs  débuts  ». 
I  a  une  eiistence  officielle  ;  agence  de  renseignements,  il  répond  à  toutes  les 
demandes  qui  lui  sont  adressées^  fournit  les  indications  et  conseilis  relatifs  au 
voyage  et  à  rinsMlatron  des  émigrants  dans  la  Grande  lie  ;  il  publie,  enfin,  des 
travaux  d'une  haute  valeur  documentaire,  notamment  le  Guidt  du  Colim  à 
Madagascar,  dont  la  vente  est,  à  titre  de  vulgarisation,  effectuée  à  un  prix 
infime  (0  fr.  50  rexenpiplaire).  Le  Comité  de  Madagascar  est  Tintermédiaire  le 

Ï>] us  actif  entre  la  Colonie  et  le  public,  pour  toutes  les  questions  intéressant 
'émigration  et  les  entreprises  de  toute  nature  à  créer  à  Madagascar.  Il  est  com- 
posé de  membres  d'honneur,  de  membres  fondateurs  (ayant  versé  une  somme 
de  250  francs  en  une  fois  ou  par  fractions  de  50  francs  pendant  cinq  ans)  et  de 
immb^s  «ecîétiKrres  payant  nue  cotisation  de  25  francs  par  an.  Son  organe  est 
la  R^vue  de  Madagascar ,  qui  parait  le  10  de  chaque  mois  ;  les  abonnements  se 
souscrivent  aox  tarifs  suivants  : 

Six  mois  :  France,    7  francs  ;  Colonies  et  union  postale,    8  fr.  25 
Unan  :         —       42  francs  ;  --  14  fr.  50 

Prix  du  numéro  au  détail  :  1  fr.  25 

Membres  d'honneur 

MM.  le  Ministre  des  Colonies. 

le  Général  Duohesne,  G.  G.  ^,  ancien  commandant  du  corps  expédition- 
naire de  Madagascar. 
H.  Boucher,  députe,  ancien  ministre  du  commerce. 
le  Général  èalheni,  Gouverneur  Général  de  Madagascar  et  Dépendances. 

Bureau 
Présid>ent  d'honneur 
M.  Grandidier,  A.,  membre  de  Tlnstitut. 

Président-trésorier 

M.  Ghftrleslloiiz,  Jules,  ancien  député. 

Vice-présidents 

MM.    Etienne,  ministre  de  rintérieur,   président  du  groupe  diplomatique  et 
colonial. 
Chaillej-Beri,  publiciste,  secrétaire  général  de  V  «  Union  eolonialè  fran- 
çaise ». 

Secrétaire  général 

M.  Delhorbe,  Clément,  ^,  membre  du  Conseil  supérieur  des  coloniee. 

Secrétaire 
M.  Clique,  publiciste. 


—  «SB- 
SECTIONS  DU  COMITÉ 

tànanarive 

MM.  H...,  président. 

le  D' Fontoynont,  j^^,  vice-président. 
Gerbinis,  ^,  administrateur  des  colonies,  secrétaire. 
Poohard,  R.,  comptable  du  Comptoir  d'Escompte,  trésorier. 
Deschampa,  ^,  0,  chef  du  service  de  renseignement,  délégué  à  la  propa- 
gande européenne. 

Rafanoharana,  i  5  Hrs,  gouverneur  principal  ) 

de  la  province  de  llmerina  Centrale,      >  délégués    à    la  propagande 
Raianatefy,  assesseur  près  la  cour  d'appel,  )  malgache 

TAHATAVB 

MM.  de  Rocca-Serra,  inspecteur  des  douanes,  chef  du  service  des  douanes  et 
régies,  président. 
Mirio,  directeur  de  la  C'«  des  Messageries  fraocaises,  vice-président. 
Vibien,  directeur  du  Comptoir  d'Escompte,  trésorier. 
Lota»  receveur  des  domaines,  secrétaire. 


AuiUifttre,  agent  des  Messageries  Maritimes,  )  ««.«^i,«.«. 
Mûri,  industriel.  {  memores. 


ALLIANCE     FRANÇAISE 

Association  nationale  pour  la  propagation  de  la  lanfnie  française  dans  lea  oolonies  et  à  l'éCnuiger 

Reconnue  d'uéiliCe  publique 

SiBGE  SOCIAL  :  45,  Rue  de  Grenelle  [B^  Saint-Gbrhain),  Paris 

Comité  de  Tananarive 
MM.  Jnlly,  ^,  chef  du  service  des  b&timents  civils,  président. 

le  directeur  de  renseignement,  secrétaire. 
Fayout,  adjoint  des  affaires  civiles,  trésorier. 
Bourean,  industriel, 
Bo80,  commissaire  des  colonies. 

Cotte,  industriel,  (  m^nthrPît  du  rnmiid 

de  Guise,  chef  de  bureau  au  Gouvernement  Général,  '  ^"*^'^«*  ^  cornue. 
Hallot,  administrateur-délégué  de  la  C>«  Lyonnaise, 
Marchand,  J.-H.,  administrateur-adjoint, 

RÎÎîSd?ilaiiibo,  î   ^^^^^^'  indigènes  du  comité. 

Comité  de  Tamatave 

MM.  de  Roeca-Serra,  inspecteur  des  douanes,  chef  de  service  des  douanes  et 
régies,  président, 
Hori,  directeur  des  établissemente  Mori,  vice-président. 
Lota,  receveur  des  domaines,  trésorier. 
Vantrain,  adjoint  des  affaires  civiles,  secrétaire^ 
Vie,  docteur-médecin,  l  membres 

Laroque  (Pierre),  négociant.  )  ^^^^^'' 

Comité  de  Majunga 

M.  Garnier,  ^,  président 

m 

Comité  de  Vatomandry 
M.  Génot,  4c )  agriculteur,  président. 


—  8S7  — 

Œuvres  d'assistance  aux  Européens  et  indigènes 


SOCIÉTÉ  FRANÇAISE  DE    BIENFAISANCE    DE  TANANARIVE 
8iège  social  :  carrefour  Lubert  À  Tanaaarive. 

Le  but  de  la  Société  est  de  créer  à  Tananarive  un  centre  de  réunion  où  les 
membres  de  la  Société  et  colons  nouvellement  arrivés  à  Madagascar,  trouveront 
tous  les  renseignements  pouvant  les  intéresser  ;  secourir  dans  la  mesure  de  ses 
ressources  et  le  plus  largement  possible  les  Européens  malheureux  et  leur  [)ro* 
curer  autant  que  possible  du  travail,  sans  qu'il  soit  fait  état  de  leur  race  ni  de 
leur  religion. 
MM.  le  Général  Gallieni,  président  d'honneur. 

Poitevin  négociant,  président. 

Bastel,  commissaire  central^  vice-président. 

Legovoif  administrateur-stagiaire,  secrétaire. 

Brondeau,  sous-chef  de  bureau  du  corps  des  comptables,  trésorier. 

Garde,  chef  de  bureau  au  Gouvernement  Général,  \  a^^^gg^^rg 

Boureau,  entrepreneur,  i 

Estèbe,  administrateur-maire,  i  ^^^i,^^.    j^    /^  é^nmmijtsinn  dp 

Ucaie,  administrateur  des  colonies,    "^^f^l  ^   ^  commission  de 

Bastel,  commissaire  central,  \     *«<^«''*^*- 

UNION    DES  FEMMES   DE   FRANCE 
Siège  centrai  :  S9,  rae  de  la  Chaïusée^'AnUn,  Paris. 

Comité  de  Tananarive 

M»«*  Gallieni,  présidente  d'honneur. 
Vaysse,  présidente  honoraire. 
de  Ihrentuiian,  présidente. 
Estèbe,  vice-présidente. 
Reynaud  de  Lyqaes,  secrétaire. 
Roques,  secrétaire-adjointe. 
Fontoynont,  trésorier e. 
Trestoumel,  ) 
Carron,         \  o»*^**^»** 

Comité  de  Tamatave 

• 

M»«*  Duboso-Taret,  présidente. 
RnfEàt,  vice-présidente. 
Le  Garrec;  secrétaire. 
Baillet,  trésorière. 
Baretty,  assesseur. 
yte  Repécot,  directrice  du  matériel. 

Comité  de  Fianarantsoa 

Mb«*  Besson,  présidente. 

Séattelli,  vice-présidente. 
Siegrist,  trésorière. 

SOCIÉTÉ    D'ASSISTANCE   ET   DE   PROTECTION    DES   ENFANTS   MÉTIS 

Tananarive 

MM.  Le  D'  Fontoynont,  0,  président. 

Engelhard,  représentant  de  la  G^«  Occidentale  de  Madagascar,  vice-président. 

de  Guise,  chef  de  bureau  au  Gouvernement  Général,  trésorier. 

Paris,  commis  des  affaires  civiles,  secrétaire. 

Le  chef  du  service  de  l'enseignement,      )  (^gg^gg^fj^rg 

Payet»  instituteur.  -  i 


Sociétés  diYorses 


ŒUVRE     DES     TOMBES 

A  la  6uite  de  la  campagne  de  i895,  rinsurrectioD  obligea  rautorité  militaire 
à  reporter  tous  ses  cfforte  en  Imerina,  de  sorte  que  la  rourte  de  Majaaga  fat 
quelque  peu  abandonnée  ;  les  nombreux  cimetières  de  la  région  restèrent  donc 
privés  de  soins.  Dès  son  arrivée  dans  la  Colonie,  le  Général  GaiUeni,  fmppé  delà 
situation,  créa  à  Madagascar,  le  18  novembre  1896,  une  Œuore  des  Tombes,  dont 
la  mission  fut  de  restaurer  les  anciens  cimetières  et  de  veiller  à  reotretieB  des 
nouveaux. 

De  nombreuses  souscriptions  de  Tarmée,  de  la  mariiie,  des  miaÎAtères  et  de 
la  société  du  Souvenir  Français  ont  prouvé  que  la  nation  entière  s'associait  aux 
sentiments  du  chef  de  la  Colonie. 

Le  Gouverneur  Général  a  institué  ÏŒuvre  des  Tombes^  qui  comprend 
actuellement  huit  commissions  réparties  dans  les  localités  ci-après  :  Tansnarive, 
Tamatave,  Fianarantsoa,  Morondava,  Majunga,  Maintirano,  Soalala  et  Diego- 
Suarez. 

Ces  commissions  sont  composées  :  du  commandant  d'armes  on  d£  cercle, 
président,  du  médecin-chef  de  Thôpital  ou  de  Tambulaoï^e}  d'un  officier  de 
troupe  et  d'un  officier  agent  du  commissariat  colonial  (là  où  il  en  existe},  mem- 
bres. 

Les  cimetières  sont  bien  entretenus  ;  les  commissions  veillent  avec  le  plus 
grand  soin  à  leur  conservation.  Chaque  tombe  est  munie  d'un  entourage  en 

Sierre,  d'une  croix  en  métal  ou  en  bois  avec  plaque  indicatrice  et  des  vases  de 
eurs,  fréquemment  renouvelées,  ornent  les  sépultures. 

En  résumé,  le  fonctionnement  de  VŒuvre  des  Tombes  est  très  réjgMlier,  les 
diverses  commissions  ont  obtenu  un  très  bon  résultat  et  là  méqfipire  des 
militaires  décédés  à  Madagascar  est  honorée  et  précieusement  conservée  comme 
il  convient. 

LIGUE  POUR  LA    DÉFENSE  DES   DROITS   DE  L'HOMME   ET  P^  OIXQX^^ 

Section  de  Tamatave 

MM.  Laroque,  négociaxii, président  d*honneur, 
de  Busohère,  publiciste,  président. 
E.  Dupuy,  avocat-défenseur,  vice-président. 
Diagne,  commis  principal  des  douanes,  secrétaire. 
Alphonse,  employé  de  commerce,  trésorier. 
Cancé,  ingénieur, 
Bargoin,  norlojg;er, 
Ethève,  commis  des  postes^ 
Salei,  pharmacien, 

Robin,       id.  )  membres. 

Ondart,  agent  des  douanes, 
Verot,  commerçant. 

Fieschi,  agent  des  douanes,  . 

Payei,  négociant,  / 

Florens-Orville,  membre  correspondant  à  Tananarive. 

LE  SOUVENIR  FRANÇAIS 

(Siège  social  :  faubeorg  8^-Honoré  N^"  399,  Parfn.  —  Société  natioûftle  poar  rédificMioo  M  l'e«^^'' 

4xk  lombes  des  miUtaires  et  murios  morU  pour  U  patrie) 

La  Société  du  souvenir  français  compte  actuellement  une  tfcnttfoe  dj 
membres  adhérents.  Le  bureau  n'a  pas  encore  été  constitué  ;  MiDe^ayroj^s  csi 
délégué  général  de  cette  société  à  Tamatave. 


560  -- 

SOCltTÉ  D€  8iCCOU-R6  -AUX  MILITAIiRE^    COL 

CiROIX  VERTE  FRAMÇAI8F 

(Maison  de  retraite  è.  Sèvrea) 
M.  I>e8payT0ii8,  délégué  général  à  Tamatave. 

SOCIÉTÉ   DES  ANCIEH8    MILITAIRES  DE     L'INFANTERI 

€T    COLONIALE 

(Siège  social,  10,  rue  Duraolea,  Paris) 

M.  Despayrciis,  délégué  général  à  Tamatave, 

SOCIÉTÉ   DITE  «    LES    CADETS   DE    GASCOC 

Tamatave 

MM.  Bensch,  président, 
H..,  vice-président. 
Girand,  secrétaire. 
W..,  trésorier. 
Desponys,  assesseur. 

SOCIÉTÉ   DITE   DU   «  RHONE    ET  LOIRE 

Tamatave 

MM.  Bavier,  président. 

Gneyton,  vice-président. 
Imbert,  secrétaire. 
Ctogcoi,  trésorier. 

Dvshèae,   |  ^„^„^,^o 
Gaichard,  \  «««eMewr*. 

SOCIÉTÉ     DITE     «  LES     FRÈRES     ITALIE^ 

Tamatave 

La  création  de  cette  société  de  secours  mutuels  a  été 
du  20  décembre  1901.  Elle  fonctionne  sous  le  patronage  d( 
général  d'Italie  à  Tamatave. 

SOCIÉTÉ   PHILHARMONIQUE   OE   TANANAJ 

Fondée  en  1900  par  l'initiative  privée,  cette  société  a  po 
des  réunions  musicaîles  et  de  donner  au  public  des  audition 
compose  de  membres  fondateurs,  do  membres  honoraires  c 
cutants. 

Son  siège  social  est  rue  Antoni. 

Bureau 

MM.  Gadier,  administrateur-adjoint  des  colonies,  président. 
Leoocq,  Charles,  commis  des  affaires  civiles,  vice-prési 
Brot,  Edmond,  commis  de  comptabilité,  trésorier. 
Le  Bdle,  secrétaire  au  parquet  général,  secrétaire. 
Commandant  Meunier,  arcniviste. 
Brot,  Edmond,  commis  de  comptabilité^  chef  d'orches 

SPORT-CLUB    DE  TANANARIVE 

Fondé  en  1897,  le  Sport-Club  de  Tananarive  compte 
150  membres  européens.  Il  possède  à  Mahamasina  un  vélo^ 
le  confort  moderne  et  une  très  belle  piste  pour  4:ourses  d 
navola,  un  champ  de  sport  spacieux  et  coquet  où  se  pra 
les  plus  divers  :  tir  au  pistolet,  à  la  carabine,  aux  pigeons 
Chaque  année,  au  champ  de  tir  de  la  garnison,  la  société  c 
concours  international  ae  tir  aux  armes  de  guerre.  Une  sa 


tablement  aménagée  a  été  ésalement  créée  cette  année  par  le  Spori-Club.  Il  est 
enfin  le  promoteur  de  nombreuses  fêtes  publiques  qui  contribuent  à  entretenir 
dans  la  capitale  une  agréable  animation. 

BUMAU 

MM.  Berdoiilat,  lieutenant-colonel  d'infanterie  coloniale,  président, 
Revnaud  de  Lyqnes,  avocat  fénéT^l^mce-président, 
Cadier,  administrateur-adjoint  des  colonies,  secrétaire-trésorier, 
Legoux,  administrateur  stagiaire,  secrétaire-trésorier  adjoint, 

MEMBRES  DU  COMITÉ 

MM.  Reynand  de  Lyqnes,  le  lieutenant-colonel  Berdonlat,  Cadier,  Legovx,  le 
capitaine  Tiersoimier,  Haohtwey,  Paoletti,  Engelhard. 

SPORT-CLUB   DETULEAR 

Bureau 

MM.  N.,  président, 

Grandmougin,  A.,  vétérinaire  en  second,  vice-président, 
Adelé,  Gh.,  comptable,  trésorier, 

SOCIÉTÉ  D'ENCOURAGEMENT  DE  TANANARIVE 

pour   l'amélioration    des   races  de   dievaux  à  Madagascar 

Bureau 

MM.  Prémont,  administrateur-gérant  des  Établissements  Gratry,  président, 

le  capitaine   Lobei,  officier  d'ordonnance  du  Gouverneur  Général,  trice- 

président, 
Baculard,  commis  du  corps  des  comptables,  secrétaire-trésorier, 
Crémault,  \ 

le  commandant  Dubois,  f  «.^«,i.-.^.  ^»^,^a^^ 

Dufour,  vétérinaire  en  second,  j  ^^^^^^  européens, 

Raoult,  commis  des  affaires  civiles,         ) 
Ranarivelo,  j 

îâiÏÏjy^ouvemeur  principal  de  Plme-  (  "^^^^^^  indigènes. 

rina,  ) 

SOCIÉTÉ  D'ENCOURAGEMENT  DE  TAMATAVE 

pour  Pamélioratloa  de  la  race  chevaline  sur  la  côte  Est  de  Madagascar 

MM.  Baillet,  jfrésident, 

le  capitaine  Prud'homme^  vice-président, 

Didelot,  Maurice,  secrétaire, 

Viblen,  trésorier, 

Schoumacher, 

Mon, 

Ohelerking,      }  membres, 

Vautrain, 

Gasparin, 


—  SM  — 


ACADÉMIE  MALGACH 


Le  Goii  verneur  Général,  pénétré  de  rintérêt  que  présente 
méthodique  et  raisonnée  de  la  linguistique,  de  Tetnnologie 
malgaches,  a  fondé,  par  arrêté  en  date  du  23  janvier  ! 
Malgache  placée  sous  le  haut  contrôle  du  chef  de  la  Colonie. 
Cette  société,  qui  a  son  siège  à  Tananarive,  se  composée 
titulaires,  dont  neuf  au  moins  résidant  au  chef-lieu,  de  tren 
et  d'un  nombre  illimité  de  correspondants. 

Les  membres  titulaires,  qui  comprennent  dix  Européens 
au  moins  et  le  président  doivent  être  de  nationalité  français 
gènes,  ont  été  nommés  par  arrêté  du  Gouverneur  Générai  et 
leur  connaissance  approfondie  des  choses  malgaches  ou  de  1  i 
rieurs  sur  Tbistoire,  la  littérature  ou  la  langue  du  pays. 

Les  membres  titulaires  appelés  à  rempUr  les  vacances 
soit  par  suite  de  décès,  soit  pour  toute  autre  cause,  sont  sou 
rassemblée  et  leur  titularisation  doit  être  ratifiée  par  le  Gou) 
Les  membres  sociétaires  sont  choisis  parmi  les  personn 
valoir  des  titres  ou  sollicitent  leur  admission  à  la  suite  de  con  i 
de  mémoires,  etc.,  soumis  à  Texamen  préalable  de  TAcadc 
toutes  résider  dans  la  Grande  lie. 

La  qualité  de  membre  correspondant  est  octroyée  à  t<  i 
résidant  au  dehors  et  s'intéressant  aux  travaux  de  TAcadémii 
pondre  avec  elle  et,  le  cas  échéant,  à  rechercher  sur  place    i 
documents,  etc.,  qui  pourraient  lui    être  demandés  aans  1  i 
poursuivies. 

Les  réunions  de  la  société  ont  lieu  mensuellement  dans 
une  bibliothèque,  des  archives  et  un  musée  sont  constitués,  gn 
annuelle  du  gouvernement  de  la  Colonie,  qui  permet  en  mêi  i 
Tacquisition  de  tous  documents,  ouvrages,  manuscrits,  et 
études  entreprises. 

L'Académie  Malgache  peut  accepter  des  dons  en  nature  <  i 
Tautorisation  du  Gouverneur  Général. 

Le  but  de  la  société,  tel  qu'il  résulte  des  dispositions  de  V  \ 
1902  l'organisant,  est  d'étudier  les  origines  de  la  langue  malii 
idiomes  qui  l'ont  constituée  ;  d'établir  ses  similitudes  avec 
étrangers,  d'en  déterminer  et  fixer  définitivement  les  règles.  I 
(également  de  toutes  les   questions    qui    peut  intéresser   la 
présent  et  du  passé  de  la  Grande  Ile  et  du  groupe  des  îles  Ma 


___jlgache. 

Gouvernement  à  quelques-uns  de  ses  membres,  de  même  que 
de  questions  se  rattachant  aux  traditions,  légendes,  coutumes] 
une  connaissance  plus  grande  du  peuple  malgache. 

LiSTI  DES  MEMBRE!^  PAR  ORDRE  ALPHABÉTIQUE 

Membres  titulaires 

MM.  le  Rd  Baron,  de  la  London  Missionary  Society. 
Berthier,  administrateur  des  colonies, 
le  R.  P.  Cadet,  préfet  des  études  au  collège  S*-Michel. 
le  R.  p.  Colin,  directeur  de  l'observatoire  de  Tananarive 
^stèbe,  administrateur  en  chef,  maire  de  Tananarive. 


—  ora  — 

MM.  D'  Fontoynont,  ancien  interne  des  hôpitaux,  Tananarive. 
Gerlnnis,  administrateur  des  colonies,  Tananarive. 
Guyon,  id. 

Jakobsen,  pasteur  de  la  Mission  norvégienne. 
Julien,  administrateur  des  colonies.     ' 
Jnlly^  architecte  principal  des  colonies, 
le  R.  P.  Malsao,  ac  la  Mission  catholique. 
Mouneyres,  capitaine  du  génie, 
le  F.  Raphaël,  des  écoles  chrétiennes. 
Sescauy  membre  du  conseil  d'administration. 
Vemier,  pasteur  de  la  Mission  protestante  française, 
le  D'  Villette,  directeur  de  la  maternité  d'isoraka. 
Raaanjy,  gouverneur  principal  de  Tlmerina. 

Membres  sociétaires 

MM.  Bénéventy  administrateur  des  colonies. 

Bastard,  administrateur-adjoint  des  colonies. 

Besaon,  administrateur  en  chef  des  colonies. 

Cahucac,  conseiller  à  la  Cour  d*appel  de  Tananarive. 

le  R.  P.  Camboué,  missionnaire. 

le  R.  P.  CauBsèque,         id. 
Mgr.  Grouzet,  vicaire  apostoligue  do  Madagascar-Sud. 
MM.  Deachamps,  chef  au  service  de  l'enseignement. 

Giorgio,  chef  de  bataillon  d'infanterie  coloniale. 

Guédès,  administrateur  des  colonies. 

Lacaze,  id. 

le  pasteur  Mondain,  de  la  Mission  protestante  française. 

le  n^  Sibree,  de  la  London  Missionary  Societjr. 

Standing,  secrétaire  de  la  Friends  Foreign  Mission. 

le  pasteur  Viig. 

Andriamanantsiety,  lettré  indigène. 

Randriamifidy,  id. 

Membres  correspondants 

MM.  le  D<-  BaUez,  de  TUniversité  de  Tokio. 

Brandes,  du  gouvernement  des  Indes  néerlandaises. 

Boudillon,  sous-inspecteur  des  domaines. 

Conty,  secrétaire  d'ambassade  à  Berlin. 

le  Rd  Cousins,  ancien  missionnaire  à  Madagascar,  Angleterre. 

le  pasteur  Dahle,  ancien  missionnaire  à  Madagascar,  Noi*vège. 

Daruty  de  Grandpré,  secrétaire  de  la  Société  royale  des  arts  et  des  sciences 

de  l'île  Maurice. 
Ferrand,  G.,  consul  de  France  h  Rechl  iPersc). 
Finot,  directeur  de  l'école  française  d'Éxtréme-Orient,  à  Hanoï. 
Froideyeaux  H.,  docteur  es  lettres,  professeur  à  Paris, 
le  D*"  Gaubert. 

Gautier,  Emile,  professeur  à  l'école  des  lettres  d'Alger. 
Grandidier,  Alfred,  membre  de  l'Institut,  à  Paris. 
Grandidier,  Guillaume,  explorateur,  à  Paris. 
Hermann,  à  la  Héunion. 

le  R.  P.  Léon,  directeur  de  la  mission  catholique,  à  Harrar. 
Marre,  A.,  ancien  professeur  à  l'école  des  langues  orientales  vivantes,  a 

Vaucresson  (Seine-et-Oise). 
le  R.  P.  Piolet,  ancien  missionnaire  à  Madagascar,  à  Paris, 
le  R<i  Richardson,  ancien  missionnaire  à  Madagascar,  Sud-Africain, 
le  R.  P.  Sacleux,  missionnaire,  à  Zanzibar, 
le  R.  P.  Thomas. 
Torra,  ancien  directeur  de  la  «  Normal  School  »,  de  Manille. 


MM.  le  R.  P. 
D'  A.  Va 
^olf  ,  ex 


MM.  Ant.  Jull 
R^*  Raron 


—  6Ô4  — 


LA  PRESSE  A  MADAGASCAR 


La  presse  est  représentée  à  Madagascar  par  des  feuilles  et  des  périodiques 
officiels  et  des  feuilles  indépendantes,  ainsi  que  par  des  périodiques  qui  sont, 
pour  les  missions  religieuses,  des  organes  de  propagande  scolaire  ou  confession- 
nelle. 

Le  Journal  Officiel  publie  in  extenso  ou  en  extraits  les  documents  officiels, 
textes  législatifs,  arrêtés  et  décisions,  renseignements  politiques,  commerciaux 
ou  agricoles,  mercuriales,  mouvements  des  ports,  statistiques  diverses,  télé- 
grammes, etc.,  en  un  mot  tous  renseignements  pouvant  présenter  un  intérêt 
quelconque  pour  les  administrations  et  les  habitants  de  la  Colonie. 

Le  VaovaOy  organe  publié  entièrement  en  langue  malgache,  tient  les  indi- 
gènes au  courant  de  tous  les  faits  dont  la  connaissance  peut  leur  être  utile. 
C'est,  en  quelque  sorte,  leur  Journal  Officiel. 

Le  Bulletin  Economique,  revue  trimestrielle,  est  le  résumé  de  tons  les 
documents,  de  quelque  nature  qu'ils  soient,  concernant  la  colonisation  propre- 
ment dite. 

Le  Bulletin  trimestriel  de  V Académie  malgache,  publié  par  rimprimerie 
officielle  de  Tananarive,  donne  le  compte  rendu  des  séances  de  cette  société  et 
reproduit  les  études,  analyses  d'études  et  communications  ayant  trait  aux  travaux 
pour  lesquels  elle  a  été  fondée  :  philologie,  mœurs  et  coutumes,  ethnographie, 
nistoire,  institutions  politiques  et  sociales,  etc. 

Quant  aux  feuilles  indépendantes,  elles  traduisent  Topinion  des  colons  des 
différentes  régions  de  TUe  et  soutiennent  leurs  intérêts;  elles  sont  à  la  fois  des 
journaux  d'informations  et  de  revendications;  leur  nombre  va  croissant,  ce  qui 
est  un  excellent  indice  de  l'importance  que  prennent  chaque  jour  les  groupe- 
ments d'Européens  dans  la  Colonie. 


PRESSE     OFFICIELLE 


$1*  ADDée.  —  N.  S.  N*'792 


Samedi  4  février  iVô 


JOURNAL    OFFICIEL 


DB 


MADAGASCAR  ET  DÉPENDANCES 


ABONNEMENTS: 

Mad«kMie«r  i 

Un  an 20fr. 

Six  mois 19  fr. 

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«t  RtTMiser  : 

Un  aa 95  fr. 

Six  mois 15  fr. 


Parait  les  Mercredis  et  Samedis 
On  s'abonne  à  Tananarive.  à  l'Imprimerie  officielle 

PRIX  DU  NUBCArO  :  15  OElfT. 


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PETITES    ANNONCES 

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S^adresser  à  . 
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PRESSE     INDÉPENDANTE 
PRIX  DU  RVIÉRO  :  IS  CENTIICS       Vei 


L'ECHO  DE  MADAGASC 


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Organe  dM  intéiéU  éeoDomiqaei  de  Vfk 
Paraissant  les  Mardi  et  Vendredi 

DIRECTION    -    lltOaCTiON   —    ADIIIII9JRATI0N 

Tananarive.  —  Rue»  Augey-Dufreese  et  du  Génie 

{v:ài  x*:â  V*  a»  o  aca) 


Adresser  les  oorrespondai^oes  i  l'Admlnistrateui 

Lca  AlMMiiieHMBta  aoat  pajablra  d'avascc 


■  I 


QUATRIÈME  ANICte.  -  N*  S16 


MERCREDI,  S8  DÉCEMBRE  1904 


AiOllllUIflITS 

A  T^matave  emUement 

Uo  an......Pr.    30 

Siimoia 18 

Trois  moia 10 


DE     MADAGASCAR 


Politique  hebdomadaire,  d'informations,  et  d'aii 

Madagascar  aux  Colons  I 


B^ACT.  pjMunm  :  U.  MAGER,  avoeat, 

Dél4^é  torUnt  da  Diago-SoaFM 

«^oniiujni  ou  Commux  ExTtAnom 


Annoneet  adminiitrativet  et  judi- 
flairu,  50  centime»  la  ligne 

Annoncée  locale»,  40  eentimee 

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Directeur  :  ïnllen  QtMEL' 

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TAMATATE,  Rna  da  Commaroe,  62 
Madagascar 

Lee  abonnement»  et  4ee  annonce* 
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La  Dépêche  de  Madaga»ear  .e*t  en  Taoïe 

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Troitièm«  UDée. 


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NoavvUe  série  t.Mi  .  .      . 


DIIIAMCIIB.  tl  MABS  1«4 


LE  MADAGASCAR 

Organe  des  Intérêts  politiques  et  coloniaux  de  i*Ile 

Journal  hebdomadaire  paraissant  le  dimanche 


Oirecteur  :  H.  IZOUARD 


AdMÎBÎstnilîoB  centrale  : 
BUREAUX  A  TAMATAVB 

place   do  J2-Dicembr« 

us  MAiivflGiirrs  hon  imtRÉs 

MB  SOirr  PAM  RBHDUS 

Les  ahénnement»  »oni  stric- 
tement paifobtet  tTaffunee 


INSERTIONS  LOCALES 

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PRIX  DB  L'ABONNEMENT 

à  TamataTo 

Un  an  :  SO  fr.  Six  mois  :  18  tt. 

Trots  mois:  10  fr  lia  mois:  4  fr. 

BIADAGASCAR,  FRANCE 

et  les  pavs  compris  dans 

runion  parole 

I'ITo  an  :  8S  fr.  Six  mois  :  M  fr 
Trois  mois  It  fr.  Un  mois,  6  fr 


LEJOURNALCSTPARTOUT 
Vente  aa  aamérB 
eke»  nos  corretpoHdant» 

Ifoê  Agent*  et  eorrrtftsn- 
dont»  9wr  toue  ie$  jwtnit  it 
ia  cdf  e  et  de  rintérievr  $oat 
autorisi*  A  rerewrir  Ua  àt- 
mande*  d^abiuuument  et  tei 
offre*  de  publietti. 


]E  PETIT  COURRIER  Mt  «Irasé  gntvitMBeit  dus  ttci  Hadigncir 
••  Jkwtmée,  li*  IS       à  toute  personne  qui  remet  son  adresse  à  la  Direction     l«r  Pèrrier  i 


LE  PETIT  COURRIER 


TARIF  DES  IRSCmiONS 


Preni^  page  1  fr.  la  ligne 
Deuxième   —  ' 
Troisième   —  b  0.80      — 
Quatrième 


DE    TANANARIVE 

Revue  économiquû  mensuelle 
Agricole,  Industrielle  et  Commeroiale 

Feuille  d'annonces  légales  et  judiciairea 

Paraît  le  1*'  de  chaque  mois 


RÉDACTION 
ET  ADMINISTRATIOII 

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TAHAHABIVB 


1"  Année.  —  1T«  27 


Prix  du  Huméro  :  80  centimes 


l«r  Décembre  1904 


LE.  JOURNAL    DU    COMMERCE 


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Avec  bons  de_primes 

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DB    MADAGASCAR 

HEBDOMADAIRE  DU  JEUDI 

I,  LilUnin  et  d^AaiMcei 


JntérieurslBxtérieurfinÊmi^y  GoniBieraal, 
le  port  en  sus 

Rédaction  et  Administration  :  rue  du  Papin  (Imp.  Moderne),  Tamatave—  Madagascar 


ANNONGB8 

AtIs  comm.  la  Ug.   0.30 
-^   judiciaires  —   0.40 

Réclames —  O.SD 

Les  avis  de  longue  du- 
rée se  trouent 
de  yré  à  gré 


PÉRIODIQUES    ET    FEUILLES    DE    PROPAGANDE    SCOLAIRE 

OU    CONFESSIONNELLE 


Service  de  renseignement 


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L*Ecole  frcmco'tnalqache,  bulletin  mensuel  de 
renseignement  primaire* 


—  867  — 


Société  des  anciens  élèves  de 
récole  Le  Myre  de  Vilers. 


Mission  catholique. 


London  Missionary  Society.. 


Mission  protestante  française 


Ny  mpiiari'dàlana,  (Le  gu 
triel  de  la  Société  des  anc 
Le  Myre  de  Vilers  et,  d 
des  anciens  élèves  des 
colonie.  —  Prix  du  N°  : 
et  0  fr.  25  hors  de  Tanan; 
çais  et  malgache.  —  D( 
seul  ne  fait  pas  La  forêt. 

Vlraka  (le  Messager),  parai 
ch  aqne  mois.— Prix  du  N*»: 
çais  et  malgache.  —  De 
Francos, 

Ny  Teny  Soa  (La  Bonne  Pa 
mensuelle.  —  Texte  mi 
numéro  :  0  fr.  10. 

Ny  Afpamafy  (Le  Semeur), 
suelle. — Texte  malgache. 


I 


f  Ny  Fianaonana  sy  ny  Sekoi 

Friends  Fo^reign  Mission  As-  \  -  Sli^^^.^'^^r.  îî'f^^n^"^ 

sociaUon  et  Mission  protes-  <^  ^  "/î*^.  "*"  >^  '  ^  ^'^'  ^^)v , 

tante  française ^. ]  ^^  Sakaizanny  Tanoro     J 

^^^                        I  —  Publication  mensuelle 

V  —  Prix  du  N°  :  0  fr.  10. 

ii:«»;^»  -*^-  ,A^: ^                i  ^V  Mpamanoy  (le  Visiteur 

Mission  norvégienne j  luelle.-Texte  malgache.  ■ 

Fiançonan'i   Madagascar  Za-  i  Ny  Varavarana  Mivoha  (h 

naky  ny  baiboly  [Secte  des  <  Paraissant  tous  les  deu 

Trano  Zozoro) f  N»  :  0  fr.  10.  —  Texte  ma 


DEUXIÈME    P 


Partie 


docuir 


—  87f  — 


I.  -NOTICES    ET    MONOGRAPHIES 


Notice    géographique 


Position  géographique.  —  GonAguratlon  générale.  —  L  lie  de  Madagascar  est  située 
dans  la  parlie  Sud-Ouest  de  l^Oct^an  indien,  à  10.000  Icilomètres  environ  de  la  France, 


largeur  miaîma  est  de  392  kilomètres,  entre  le  cap  Saint-André  et  Mozamoique.  Elle  se 
trouve  à  environ  600  kilomètres  de  Tile  de  la  Réunion,  la  plus  rapproctiée  des  grandes 
Mascareignes. 

Sa  fôrme  est  celle  d'un  ovoïde  allongé  dont  le  grand  axe,  incliné  de  18*  sur  le 
plaa  méridien,  a  une  orientation  générale  N.-N.-E.-S.-S.-O.  Sa  plus  grande  longueur, 
du  Nord  au  Sud,  atteint  1.580  kilomètres,  et  la  plus  grande  largeur,  soit  de  Foulpointe 
(côte  Est)  à  Kingala  (oôte  Ouest),  580  kilomètres  ;  la  superficie  approximative  est  de 
580.000  kilomètres  carrés^  de  telle  sorte  que  Madagascar  est  sensiblement  aussi  étendue 
que  la  France  (529.000  ) kilomètres  carrés),  la  Belgique  (29.000  kilomètres  carrés)  et  la 
Hollande  (33.000  kilomètres  carrés)  réunies.  Elle  vient  au  troisième  rang  parmi  les 
grandes  Iles  du  monde,  après  la  Nouvelle-Guinée  (785.000  kilomètres  carrés)  et  Bornéo 
(133.000  kilomètres  carrés),  exception  faite  de  TAustralie,  qui  est  bien  plus  un  continent 
qu'une  Ile  proprement  dite. 

Côtes.  —  Madagascar  présente  environ  5.000  kilomètres  de  côtes  réparties  en  deux 

frandes  orientations  correspondant  à  la  confijoiretion  Réoérale  de  nie  et  à  sa  situation 
ans  rOcéan  Indien  ;  ces  deux  orientations  forment  la  côte  orientale  et  la  côte  occi- 
dentale, très  différentes  par  leur  aspect. 

La  première  est  constamment  balayée  par  le  srand  courant  marin  Sud-équatorial, 
qui,  en  venant  s*y  buter,  se  divise  en  deux  brancnes  longeant,  Tune,  la  côte  Nord-Est, 
1  autre,  la  côte  Sud-Est.  Sous  cette  action  continue,  la  côte  orientale,  qui  est,  d'autre 
part,  soumise  sans  cesse  aux  vents  du  large,  a  pris  et  conserve  sur  toute  son  étendue 
une  direction  rectiligne,  rarement  interrompue  dans  son  uniformité.  Le  cap  d'Ambre 
en  constitue  Textrémité  septentrionale  et  le  cap  Sainte-Marie  Textrémité  méridionale. 

La  magnifique  baie  de  Diego-Suarez,  formée  elle-même  par  les  baies  du  Tonnerre, 
des  Cailloux-Blancs,  du  Sépulcre,  lanse  du  Bivouac,  le  cul-de-sac  Gallois,  le  port  de  la' 
Nièvre,  Tanse  Mellville  et  la  baie  des  Français^  est,  tout  à  fait  au  Nord,  le  plus  magni- 
fique mouillage  de  cette  côte;  elle  communique  avec  TOcéan  Indien  par  un  goulet 
resserré  entre  les  caps  William-Henri  et  Frédénc  et  au  milieu  duquel  l1iot  de  Nosi-(l) 
Volana,  appelé  encore  Ue  Clarence,  se  dresse  comme  une  sentinelle .  A  peu  de  distance 
du  littoral  se  trouvent  les  petites  îles  d'Antaly-Be,  de  Suarez  et  de  Diego.  En  continuant 
vers  le  Sud,  on  rencontre  la  baie  de  Vodivahibe,  Nosy-Antendro,  la  baie  de  Vavarano, 
rUe  Lowry,  Nosi-Ankomba,  placée  en  face  d'une  anse  assez  profonde  appelée  Port- 
Louquez,  la  baie  de  Loky,  Nosi-Manamboay,  la  baie  de  Port-Leven»  Nosi-Akao,  les  lies 
Sata  et  Manampahana,  la  pointe  Antsirakangatra,  la  baie  d'Andravina,  le  cap  Ankoro- 
korona,  la  Pointe  aux  Iles,  la  baie  de  Vohemar,  le  cap  des  Gouffres,  puis,  a  plus  de 
deux  degrés  au  Sud,  le  cap  Est,  après  quoi  viennent  la  pointe  de  Bezavary,  Nosi-Tana- 
loka,  la  Baie  de  Tanjona,  le  cap  Masoala  qui  se  trouve  à  rentrée  de  la  vaste  échan- 
crure  de  la  baie  d'Antongil,  siège  des  étabassements  français  désignés  au  XVil*  siècle 
sous  le  nom  de  Louisbourg,  aujourd'hui  Maroantsetra  et  dans  laquelle  se  trouvent 
quelques  Iles  appelées  Nosi-Ravina,  Uaramy  et  Milomboka.  On  rencontre  ensuite  le 
cap  Bellona,  Nosi-Antafa,  les  caps  Lohatrozona  et  Ambatoharanana,  enfin,  la  Pointe-à- 
Larrée,  séparée  par  un  chenal  de  deux  milles  et  demi  seulement  de  largeur  de  File 
Sainte-Marie,  qui  se  termine  au  Nord  par  la  pointe  Albrand  et  au  Sud  de  laquelle  se 
trouvent  la  pomte  Blévec  et  la  petite  fie  aux  Nattes  ;  à  proximité  sont  les  Ilots  Madame 
et  aux  Forbans.  11  faut  ensuite  descendre  jusqu'au-dessous  du  24*  parallèle  pour  être 
arrêté  par  la  pointe  Tongotra,  la  baie  de  S**-Luce,  la  pointe  et  la  baie  de  Fort-Dauphin, 

(1)  N09y  signifie  île  en  langue  malgache. 


—  97t  — 

les  caps  Ranavalomi  et  d*Andavaka,  le  Faux-Cap  et,  enfin,  le  cap  S^  Marie,  appelé  encore 
la  pointe  de  Vatomangy. 

A  part  la  profonde  et  vaste  baie  d*Antongil,  les  accklenls  qui  Tieimnent  d'être  ésa- 
mërés  ne  découpent  pas  profondément  la  cote  Est.  Cette  conformation  particulière  du 
littoral  fait  que  la  plupart  des  ports  sout  des  rades  foraines  n'offrant  aux  navires  qu'un 
abri  précaire  et  peu  sûr  par  les  temps  de  cyclones,  si  fréquents  et  si  redoutables  dans 
ces  parages  :  tels  sont  les  ports  de  Yohemar,  Sahambava,  Tintingue,  Fenerive,  Foulpoinle. 
Tamatave.  Vatomandry,  Mahanoro,  Mananjary,  Farafansana  et  Fort-Daupbin.  Seule,  la 
rade  de  Tamatave,  avec  les  deux  bancs  de  coraux  qui  la  protègent  au  Nord  et  à  TEst, 
sera  plus  tard  à  même,  moyennant  des  travaux  dont  Texëeution  est  déjà  conuDenrée. 
d'oflfrir  à  la  navigation  un  excellent  refuge.  Mais,  à  l'heure  actuelle,  on  en  est  réduit  à 
mouiller  en  pleine  mer,  exposé  à  la  grande  houle  du  large  et  aux  pires  diffîcultés  pour 
le  débarquement  des  voyageurs  et  des  marchandises. 

Au  contraire,  toute  la  côte  Ouest  est  découpée  de  promontoires  nombreux,  de  \iiste$ 
rades  et  de  profonds  estuaires  laissant  entre  eux  des  mouillages  de  premier  ordre.  Es 
outre,  de  nombreuses  iles  en  bordent  la  partie  septentrionale  et,  contrairement  à  celle 
qui  lui  est  opposée,  elle  présente  de  grandes  incurvations  et  deux  renflements  très 
prononcés. 

Ce  littoral,  si  on  le  suit  en  partant  du  cap  d'Ambre,  est  d'abord  incliné  du  N.-E.  au 
S.-O.  On  y  trouve  successivement  les  Iles  de  Lokoina  et  d'Ampasina,  la  pointe  dn  Cbam- 

Eignon,  la  baie  d'Ambavanibe,  le  cap  Voailava,  les  baies  Miroana,  Ampokarana.  du 
oorrier,  Ambarata  et  de  Befotaka,  le  cap  S^Sébastien,  les  baies  Ampamoty,  d'Ain- 
baro,  de  THimipaika  et  d'Ampasindava,  les  pointes  Ampoahana^  Ankarabo,  Xngadoka 
'et  Lancajira.  la  baie  Rafaralahy,  la  pointe  Lavavalohalika,  la  baie  de  Port-Radama.  la 

Sres(]u  Ue  Kadama,  la  baie  Ramanetaka«  la  poite  Kahaby,  les  baies  de  la  Loza  et  de 
arinda,  les  pointes  Maromony,  Marolahy  et  Andranomena,  la  baie  de  la  Mahajamba. 
les  pointes  Ambilombozy,  Koihany  et  Maromanjo,  les  baies  de  Bombetoka  ou  Ampcm- 
bitokana.  formée  par  le'magniHque  estuaire  de  la  Betsiboka,  et  de  Boina,  le  cap  Tan- 
iona,  la  baie  de  Maroambitsy,  la  pointe  Sada,  la  baie  de  Baly,  les  caps  Amparafara  ei 
8»-André. 

A  partir  de  ce  dernier  promontoire,  la  côte  change  brusquement  de  direction  et 
descend  franchement  vers  le  S.-S.-O.  en  se  creusant  profondément  à  roi-distance  du 
cap  S^Marie.  Les  accidents  du  littoral  y  sont  moins  nombreux  et  surtout  moins  niar 

Sués  que  dans  la  partie  déjà  vue  :  on  rencontre  les  caps  Antandrokoroby,  Ambaro. 
ehohoka^  Namakia,  Kimhy  Andefitra,  S^-Vincent,  les  pointes  Ankaokaokâ  et  Antso- 
motra,  qui  ferment  la  baie  de  Fananotra,  les  baies  de  Ranobe,  de  Befotaka,  de  Tulear, 
de  S^-Augustin,  de  Befasy,  de  Sakoa,  la  pointe  Ambitikv,  la  baie  de  Satapalv,  la  pointe 
Angorontany.  la  baie  Lambetaka,  la  baie  et  la  pointe  de  Langirano,  la  baie  de  Minirodo. 
le  port  d' Androka,  les  baies  d'Ampalaza,  de  Bevalava  et  de  Fenambasy,  les  pointes  de 
Baravo  et  d'Andavaka. 

La  partie  septentrionale  de  la  côte  Ouest  possède  une  véritable  ceinture  d'Iles 
et  dllots:  Nosi-Vaha,  Nosi-Fasy,  Nosi-Faty,  Nosi-Anambo,  Nosi-Valiha,  Nosi-Tanga< 
Nosi-Mananono,  Nosi-Lava,  Nosi-Fisaka,  NosiAnkarana,  Nosi-Mitsio,  Nosi-Antaly,  Nosi- 
Mangiho,  Nosi-Tsilamperina,  Nosi-Toloho,  les  Quatre-Fréres  Nosi-Tsarambangina,  Nosi- 
Farihy,  Nossi-Bé,  Nosi-Faly,  Nosi-Komba,  Tanikcly,  Nosi-Kalakajoro,  nie  Berafla,  Nosi- 
Antanimora,  Nosi-Saha,  Nosi*l^va,  échelonnés  depuis  le  cap  d  Ambre  jusqu'à  la  baie 
de  Narinda.  A  peu  de  distance  du  cap  Tanjona  sont  placées  les  Iles  Makamby  et  An- 
tsoherindrano.  A  partir  du  cap  S^-Anaré,  on  trouve  successivement  Nosi-Voatavo,  Nosi- 
Morontalv,  Nosi-Mivony,  les  lies  Barren,  comprenant  Nosi-Androtra,  Nosi-Bondosy,  Nosi- 
Andrano,'  No8i-Mangila\  Nosi-Lava.  Aux  alentours  du  cap  S^Vincent  sont  encore  N^- 
Trozona,  Nosi-Noa,  Nosi-Andranombava,  Nosi-Mitovaka,  Nosi-Mitata,  Nosî-Hao,  eono, 
légèrement  au  Sud  de  la  baie  de  S*-Augustin,  on  rencontre  Nosi-Ve  et  Nosi-Asatra. 

La  navigation  exige,  sur  la  côte  Ouest,  une  grande  vigilance,  car  les  récifs  et  bancs 
y  sont  nombreux  jusqu^à  une  grande  distance  du  littoral,  mais,  presque  en  tous  poinK 
il  est  possible  aux  petites  embarcations  de  mouiller  près  du  rivage  en  toute  sûreté. 
Quant  aux  navires  de  fort  tonnage,  ils  ne  sont  plus  exposés,  comme  sur  la  côte  Est^ 
aux  vents  violents  et  à  la  houle  du  large. 

'  La  marée  se  fait  sentir  sur  les  côtes  de  Madagascar,  mais  très  faiblement  sur  la 
côte  Est.  Le  marnage  y  atteint  rarement  2"  50  et  les  courants  les  plus  forts,  à  maref 
descendante,  ne  dépassent  jamais  la  vitesse  de  deux  nœuds,  encore  n'ac^uièrenMs 
cette  force  qu'en  certains  points  comme  Diejgo-Suarez,  Vohemar  et  S**-Marie  ;  à  Tama- 
tave, ils  sont  plus  faibles.  L'heure  de  la  pleme  mer  varie  beaucoup,  non  seulement 
suivant  les  saisons,  mais  encore  d'un  point  à  un  autre,  de  telle  sorte  que  ïétablhse- 
ment  du  port  ne  présente  aucune  fixité.  Sur  la  côte  Ouest,  la  marée  se  fait  sentir  deux 
fois  par  jour  et  avec  une  grande  netteté,  le  marnage  dépasse  souvent  5  mètres  aux 
syzygies  et,  même  aux  mortes  eaux  atteint  encore  2  mètres  entre  Nossi-Bé  et  ïewboo- 


—  573  — 

chure  du  Mangoky.  En  dehors  de  cette  portion  du  litoral,  il  diminue  considérablement 
au  point  qu'il  est  seulement  de  3  mètres  dans  la .  baie  du  Courrier  et  de  2*  50  au  cap 
S'*-Marie.  Entre  Nossi-Bé  et  le  cap  S'-VIncent,  on  peut  fixer  de  4  heures  50  à  5  heures 
rétabiî&sement  du  port.  Quant  aux  quatre  courants,  ils  ont,  principalement  aux  embou- 
chures des  rivières,  une  force  appréciable  et  leur  vitesse,  au  jusant,  est  souvent  de 
trois  nceuds  au  moment  des  crues  de  Thivernage  ;  au  flot,  cette  vitesse  est  ordinaire- 
ment de  deux  nœuds. 

Orographie.  —  Madagascare  st  traversée,  du  Nord  au  Sud^  par  un  système  monta- 
gneux considérable  sensiblement  parallèle  à  la  côte  Est,   dont  il  est  trois   fois  plus 
rapproché   en  son  arôte  principale,  que  de  la  côte  occidentale.  Ce  massif,  qui  prend 
naissance  dans  la  région  la  plus  septentrionale  de  Ttlc,  est  un  soulèvement  volcanique 
très  irrégulier  dont  iiest  difficile  de  suivre  la  direction  générale  au  milieu  du  chaos  de 
mamelons  et  de  ravins  qui  le  forment.  Les  deux  versants  inégaux  quMl  dessine  dans 
\cs  Icnres  sont  aussi  différents  par  leur  aspect  que  par  leur  ôleuaue  :  le  versant  oriental, 
étroit    et  tourmenté,  contient  les  ramifications  nombreuses  de  la   grande  muraille  de 
soutènement ,  il  est  coupé  de  chaînes  abruptes  et  de  gorges  profondes.  Au  contraire, 
\c  versant  occidental,  d'une  immense  étendue,  est  constitué  par  de  vastes  plaines  éta^ 
gées,  qui  descendent  graduellement,  jusqu'au  rivage  du  canal  de  Mozambique,  de  la 
région  communément  appelée  plateau  central.  Ce  plateau,  d'une  hauteur  moyenne  de 
\  .000  à  1 .200  mètres,  est  la  portion  de  nie  la  plus  élevée  dans  son  ensemble  fie  massif 
de  l'Ankaratra,  qui  en  fait  partie,  est  formé  a*une  série  de  chaînons  et  de  pics,  dont 
Tun,  ie  Tsîafajavona,  d  une  altitude  de  2.635  mètres,  a  longtemps  été  regardé  comme  le 
point  culminant  de  Madagascar.  Toutefois,  de  récents  travaux  géodésiques  ont  permis 
de  constater  que  Tun  des  sommets  de   la  montagne  d'Ambre,  à  l'extrémité  Nord  du 
svstème  général,  le  Tsaratanana,  atteignait  2.883  mètres,  il  convient  encore  de  citer, 
dans  la  région  du  Sud,  le  mont  Tsiombivositra,  et,  à  TOuest,  des  contreforts  que  les 
géographes  désignent  sous  les  noms  de  chaîne  Bongo-Lava  et  des  monts  Bemahara. 

Forêts.  —  Tout  autour  de  ce  bloc  de  montagnes  court  une  ceinture  de  forêts  de 
largeur  et  de  composition  variables.  Les  forêts  de  l'Est,  sans  être  exclusivement  cons- 
tituées par  }es  espèces  géantes  ni  par  la  luxuriante  végétation  qui  distinguent  les 
régions  tropicales,  possèdent  cependant  des  essences  rares  qui  se  marient  à  des 
essences  très  rapprochées  de  nos  arbres  d'Europe  ;  d'inextricables  enchevêtrements  de 
lianes,  de  palmistes  et  de  fougères  arborescentes,  au  milieu  desquelles  les  plus  déli- 
cates orchidées  épanouissent  leurs  jolies  fleurs,  donnent  à  l'ensemblç  une  note  vrai- 
ment exotique.  Les  forêts  de  l'Ouest  et  du  Nord-Ouest  se  présentent  sous  l'aspect  de 
taillis  et  de  fourrés  buissonneux  où  les  ébéniers  et  les  essences  industrielles,  notam- 
ment dans  la  partie  septentrionale,  ne  sont  pas  rares.  Le  Sud,  à  part  une  profusion 
de  plantes  à  latex  susceptibles  d'être  exploitées,  est  couvert  d'une  végétation  composée 
d  euphorbiacées,  de  plantes  épineuses  et  grasses,  de  baobabs  et  de  nopals  qui  lui  don- 
nent une  physionomie  étrange  et  toute  particulière. 

Hy<lrograi>hi6.  —  Le  régime  hydrographique  dé  l'île  est  fort  compliqué.  Le  versant 
oriental,  en  raison  même  de  son  étroitesse,  est  surtout  arrosé  par  des  fleuves  et  des 
rivières  ayant  peu  de  développement  et  torrentueux,  comme  le  Rodo,  le  Bemarivo,  le 
Ix)koho,  le  Mananarabe.  l  Androtra,  le  Mananara,  le  Soamianina,  le  Maningorv', 
déversoir  du  lac  Alaotra,  l'Onibe,  Tlvoloina,  Tlvondrona,  la  Rongaronga  et  l'Iaroka,  la 
Sakalina,  le  Mangoro,  le  plus  long  de  tous,  et  son  affluent  l'Onive,  le  Sakaleona,  le 
Mananjary,  le  Namorona.  l'Imananara,  le  Rianana,  Tlantara,  le  Manambato,  le  Mananara, 
le  Manambondro,  l'Isandra,  le  Fiaka,  le  Mandrare  et  le  Manambovo.  Le  Mangoro  et 
le  Maningorv  offrent  cette  particularité  que,  prenant  leur  source  non  loin  l'un  de  l'autre, 
le  premier  descend  vers  le  Sud  parallèlement  à  la  mer  pour  se  recourber  à  hauteur 
de  Mahanoro  et  venir  s'y  jeter  presque  perpendiculairement,  a'ors  que  le  second, 
servant  de  déversoir  à  cette  mer  intérieure  qu'est  le  lac  Alaotra,  forme  au  Nord  une 
sorte  de  grande  Ile  rectangulaire  emprisonnée  entre  les  deux  cours  d'eau. 

Sur  le  versant  occidental,  au  contraire,  les  rivières,  sortant  d'une  région  mon- 
tagneuse éloignée,  atteignent  dos  longueurs  considérables,  sauf  dans  la  partie  Nord 
do  l'île,  où,  par  suite  aune  incurvation  profonde,  le  littoral  se  rapproche  de  la  grande 
[alaise  montagneuse.  Le  Mananjeba,  l'Ifasy,  la  Mahavavy,  le  Sanibirano,  le  Maivarano, 
I  Anjaîngo  et  l'Antsiniomorona  sont  relativement  peu  étendus.  II  n'en  est  pas  de  même 
de  la  Sofiaj  grossie  nu  Bemarivo,  de  la  Mahajamba,  de  la  Betsiboka  et  de  son  affluent 
Ukopa,  qu!  prennent  l'un  et  l'autre  leur  source  à  peu  de  distance  de  Tananarivo,  on 
doux  points  voisins  de  la  grande  forêt  de  l'Est,  de  la  Mahavavy,  de  la  Sambao,  de  TAn- 
dranobe,  de  la  Manambao,  du  Manambolo,  de  la  Tsiribihiha,  formée  du  Mahajilo  et  du 
Jjania,  de  la  Morondava,  du  Mangokv,  que  grossissent  l'Ihosv  et  la  Manantanana,  du 
reherenana,  de  l'Onilahy,  enfin  du  Bfenarandra.  Bon  nombre  cle  ces  fleuves,  en  dehors 
ae  ia  fertilité  quHis apportent- aux  contrées  qu'ils  traversent  et  couvrent  de  leur  limon* 


—  574  — 

aux  hautes  eaux,  permettent  aux  embarcations  à  faible  tirant  d'eau  de  pénétrer  assez 

avant  dans  rinténeur. 

Madagascar  présente  quantité  de  marais,  de  lacs  et  d'étangs  dont  quelques-uns 
méritent  une  mention  spéciale,  tels  que  le  lac  Alaolra,  dont  il  a  été  parlé  plus  haut 
et  qui.  situé  entre  le  11*  et  le  18*  parallèles,  sur  le  versant  Est  de  nie,  a  plus  de  200 
kilomètres  carrés  de  superficie  ;  le  lac  Itasy,  au  centre  ;  le  lac  Klnkon^,  non  loin  de 
la  baie  de  Bombetoka  ;  enfln,  au  Sud-Ouest,  le  lac  Isotry  et  le  lac  Tsimanampetsotsa 
qui  atteignent,  eux  aussi,  des  dimensions  assez  remarquables,  quoique  moindres 

Hatnre  du  sol.  —  Les  analyses  qui  ont  été  faites  du  sol  de  Madagascar  ont  permis 
de  déterminer  d'une  façon  précise  sa  constitution  géologique. 

Le  soi  de  la  région  montagneuse,  qui  appartient  à  Fépoque  primitive,  est  surtout 
constitué  par  des  gneiss  et  des  micaschistes;  ces  éléments,  décomposés,  ont  été 
transformes  par  le  temps  en  une  argile  rougeâtre,  infertile,  qui  couvre  les  deux  tiers  de 
nie  et  lui  donne  presque  partout  cette  couleur  particulière  aux  terrains  ocreux.  La 
région  Ouest,  moins  accidentée,  est  généralement  formée  par  des  apports  sédimeotaires. 

En  maints  points  de  la  chaîne  de  partage,  notamment  dans  le  massif  de  TAnkaratra 
et  dans  la  montagne  d*Ambre,  on  rencontre  des  roches  volcaniques  mdiquant  bien 
Torigine  du  soulèvement  de  la  région  centrale,  encore  afflnnée  par  de  fréquentes 
secousses  souterraines. 

La  bande  littorale  est  constituée  par  un  mélange  d'albivions,  contenant  des  élé- 
ments divers  charriés  de  Tintérieur  par  les  cours  d*eau  et  auxquels  se  sont  ajoutés, 
en  maints  endroits,  des  matériaux  dus  aux  dépôts  de  TOcéan. 


Notice  ethnographique 


La  population  de  Madagascar  n'a  pu  encore  être  évaluée  d'une  façon  ricourense  et 
cela  se  conçoit,  des  recensements  sérieux  n'ayant  été  faits  que  depuis  roccupation 
française.  Les  dernières  opérations  du  dénombrement  pennettent  toutefois  d'évaluer  h 
population  totale  de  nie  a  environ  3.000.000  d'individus,  y  compris  quelques  centaines 
d'Africains  et  d'Asiatiques  et,  approximativement,  15.00\)  Européens  ou  assimilés,  si 
l'on  Tait  entrer  dans  ce  chiffre  les  troupes  du  corps  d'occupation. 

Les  Anglais,  les  Norvégiens,  les  Grecs,  les  Italiens,  les  Allemands,  les  Suisses, 
les  Américains  constituent,  par  ordre  d'im(K)rtance,  les  principales  races  représentées 
dans  la  Grande  Ile,  après  les  Français,  qui  entrent  pour  les  neuf  dixièmes  dans  le 
chiffre  global  de  la  population  d'origine  européenne. 

Les  indigènes  sont  très  inégalement  répartis  dans  les  diverses  régions  de  la 
Colonie.  Il  faudrait  passer  en  revue  les  différentes  phases  de  l'histoire  malgache,  parler 
des  immigrations  africaines  et  asiatiques  qui  se  sont  produites  à  diverses  époques  pour 
bien  expliquer  les  différences  assez  profondes,  sauf  en  ce  qifl  concerne  la  langue,  qui 
caractérisent  chacune  des  tribus  dont  il  suffira  ici  d'esquisser  à  grands  traits  les  parti- 
cularités. 

Les  origines  de  la  population  malgache  sont  assez  peu  connues  et  diverses  théories 
ont  été  émises  à  ce  propos,  tant  dans  les  mémoires  et  autres  documents  des  anciens 
voyageurs  que  dans  les  récits  et  les  études  ethnographi<{ues  les  plus  modernes.  Une 
opinion  qui  est  encore  accréditée,  surtout  dans  le  public,  mais  que  les  ethnograpbes 
ont  condamnée  dïrréfutable  manière,  est  que  les  Malgaches  seraient  simplement  des 
Africains  conquis  à  une  époque  indéterminée  par  des  immigrants  venus  de  l'Orient  qui 
leur  auraient  imposé  leur  langue  et  leurs  coutumes  ;  ces  immigrants  seraient  les  Hova, 
originaires  du  Sud  asiatique.  Cette  opinion,  dont  on  a  fait  aujourd'hui  justice,  a  pour 
elle  une  sorte  de  vraisemblance  :  en  effet,  elle  concorde  avec  les  résultats  d'un  rapide 
examen  des  caractères  physiques  des  indigènes  qui  semble  démontrer  la  présence  ^ 
Madagascar  de  deux  principaux  éléments  de  population  bien  distincts  :  un  élénieot 
africain  et  un  élément  asiatique.  Le  premier,  que  Ton  retrouve  dans  toute  aa  pureté 
chez  les  Makoa  récemment  amenés  dfe  la  côte  d'Afrique,  se  reconnaît  aisément  aux 
cheveux  crépus,  au  front  étroit,  aux  yeux  horizontaux,  au  nez  plus  ou  moins  épaté, 
aux  narines  larges  et  aux  lèvres  épaisses.  Le  second  clément  est  bien  caraetérisé  chex 
certains  habitants  de  l'Imcrina  :  la  coloration  jaune  de  la  peau,  les  cheveux  lisses, 
les  yeux  bridés  ne  laissent  aucun  doute  sur  l'origine  des  individus.  Ces  deux  éléments, 
juxtaposés  à  une  époque  qu'il  est  difficile  de  préciser,  n'auraient  pas  tardé  à  se  mêler 
et  à  donner  naissance  à   un  troisième   auquel  seraient   venus   s'en  jouter  d'autres 


—  575  — 

encore,  pnr  suite  d*iinmifip*ations  successives  ou  simplement  de  naufrages  assez 
fréciuents.  L'histoire  de  Madagascar  semble  aussi,  à  première  vue,  favoriser  une  telle 
tiypolhèse,  car  elle  apprend  que  les  Hova  ont  peu  à  peu  étendu  leur  influence  sur 
toute  nie. 

Le  missionnaire  norvégien  Dahle,  dont  Tautorité  en  matière  de  choses  malgaches 
est  considérable,  a  défendu  fort  habilement  celte  thèse.  II  cojnmence  par  dire  qu*il  est 
plus  naturel  de  trouver  à  Madagascar  des  Africains  que  des  Groênlandais  et,  après  le 
ooeteur  Hildebrandt,  tente  de  démontrer  que  les  Malgaches  ont  surtout  dans  les 
veines  du  sang  noir.  Son  principal  argument  s'appuie  sur  Texistence  d*une  race  à  peu 

Eres  disparue,  considérée  comme  le  premier  élément  de  population  qui  ait  occupe  la 
raode  Ile  ou  mieux  encore  comme  la  véritable  race  aborigène  :  il  s'agit  des  Vazimba, 
dont  les  caractères  sont  difficiles  à  déterminer,  les  renseignements  que  l'on  possède 
sur  eux  étant  tout  à  fait  insuflisants.  Pour  lui,  ces  Vazimba  ne  sont  que  les  derniers 
représentants  des  races  africaines  qui  auraient  jadis  peuplé  Madagascar.  Ce  qui  le  prou- 
verait, c'est  que  précisément  en  Afrique,  à  hauteur  de  Zanzibar,  se  trouve  encore  à 
rtieure  actuelle  la  tribu  des  Vazimba  et,  d'ailleurs,  Drury,  oui,  en  1816.  a  connu  des 
VsLziinba  malgaches  réfugiés  vers  la  côte  occidentale  de  nie,  aans  la  vallée  du  Manam- 
]>olo,  raconte  qu*en  outre  de  la  langue  parlée  à  Madagascar,  ils  possédaient  un  idiome 
spécial  ayant  de  nombreux  traits  communs  avec  celui  usité  par  certaines  peuplades  de 
l'Afrique  orientale.  Dahle  fait  encore  remarquer  que  les  vocabulaires  malgaches  et 
bantous  renferment  des  similitudes  assez  nombreuses  ;  il  donne  même  la  liste  de  125 
mots  communs,  prétendant  que  ce  chiffre  pourrait  être  augmenté.  Ces  rapprochements 
semblent  donner  raison  à  la  thèse  qu'il  soutient. 

L'existence  de  ces  Vazimba  affirmée  d'abord,  puis  mise  en  doute,  revient  aujour- 
d'hui en  question  :  mais  il  ne  s'agit  pas  encore  de  déterminer  les  caractères  de  cette 
râpe  primitive  ni  de  savoir  à  quelle  grande  famille  ethnique  elle  a  pu  se  rattacher.  Les 
documents  sont  restés  en  effet  trop  rares  jusç|u'à  ce  jour  pour  permettre  d'étayer  une 
théorie  sérieuse.  Qu'elle  ait  été  africaine  ou  indonésienne,  la  race  primitive  a  existé, 
c*est  indiscutable.  Les  conquérants  qui  en  ont  repoussé  les  derniers  vestiges,  ont  dé- 
formé par  la  légende  leurs  traditions  qui  nous  sont  parvenues  à  l'état  de  fables.  11  en 
est  autrement  des  noms  donnés  à  des  montagnes,  à  des  rivières,  qui  n'ont  pas  de  raci- 
nes malgaches  et  semblent  être  ces  épaves  d'une  langue  disparue.  La  présence  des 
morceaux  de  poterie,  très  caractéristique,  sur  lesquels  se  voient  encore  la  trace  des 
doigts  qui  l'ont  moulée,  poterie  trouvée  près  de  Miarinarivo  parmi  les  .sub-fossiles 
d'aspiornis  et  de  grands  lémuriens,  ne  laisse  également  aucun  doute  sur  l'existence 
d  une  race  contemporaine  de  ces  animaux  déjà  signalée  à  Ambolisatra  par  la  présence 
d'ossements  travaillés.  La  continuation  méthodique  des  fouilles  permettra  certainement 
de  rencontrer  de  nouveaux  témoins  de  cette  existence  qui  d'ores  et  déjà  est  établie. 

Les  adversaires  de  la  thèse  soutenue  par  M.  Dahle  tendant  à  rattacher  cette  population 
primitive  aux  nègres  de  l'Afrique,  veulent  que  celte  race  dénommée  Vazimba  ait  été 
elle-même  indonésienne  ;  ils  allèguent,  à  |uste  titre  d'ailleurs  en  ce  qui  concerne  l'épo- 
c|ue  moderne,  que  les  éléments  nègres  qui  existent  dans  la  race  malgache  y  ont  été 
introduits  par  la  traite  des  noirs  sur  la  côte  Ouest.  M.  Alfred  Grandicier,  qui,  en  1869, 
a  séjourne  pendant  quelque  temps  parmi  les  descendants  des  Vazimba,  dans  la  vallée 
du  Manambolo,  et  qui  s'est  livré  sur  leur  compte  à  une  enquête  détaillée,  soutient  que, 
d'après  leurs  caractères,  ces  Vazimba  sont  essentiellement  malgaches  et  que  la  coVison- 
nance  africaine  de  leur  nom  ne  peut  en  aucune  façon  prouver  qu'il  n'en  est  pas  ainsi  : 
en  effet,  les  traditions  de  cette  tribu  n'ont  aucune  origine  africaine  ni  aucun  caractère 
commun  avec  celles  que  l'on  recueille  sur  le  continent  noir  ;  au  contraire,  leurs  insti- 
tutions sont,  comme  celles  des  autres  tribus  de  la  Grande  lie,  malayo-polynésiennes  et 
leurs  noms  de  personnes  ont  le  même  caractère;  enlin,  ils  réclament  eux-mêmes 
rhonneur  d'être  aborigènes.  Toutefois  ces  Vazimba  dont  M.  Grandidier  a  vu  les  épaves 
dans  le  Manambolo  sont-ils  bien  les  autochtones?  Ils  le  prétendent,  c'est  vrai,  mais  les 
«-  Hova  eux-mêmes  n'appellent-ils  pas  l'imerina  le  Tanindrazana,  la  terre  de  leurs  ancê- 
tres. 

L'heure  n'est  pas  encore  venue,  à  notre  avis,  de  donner  au  problème  Va- 
zimba une  solution  déOnilive,  car  la  base  primitive  sur  laquelle  se  sont  établies  les 
stratifications  des  immigrations  successives  reste  indéterminée.  Le  seul  fait  philologi- 
que reconnu  et  démontré  actuellement  est  celui-ci  :  Les  tribus  malgaches  qui  n'ont  ja- 
mais eu  de  contact  avec  les  Hova  parlent  néanmoins  la  même  langue  avec  les  seufes 
différences  que  le  temps  peut  introduire  dans  un  même  idiome  pané  en  des  contrées 
diverses  ;  ce  ne  sont  oonc  pas  ces  Hova  qui  ont  imposé  leur  langue  à  toutes  les  tribus 
de  la  Grande  Ile,  mais  cette  langue  existait  déjà  avant  leur  arrivée. 

Nous  nous  trouvons,  par  suite,  en  face  de  simples  hypothèses  :  celle  qui  réunit 
le  plus  de  suffrages  parmi  les  ethnographes  et  les  philologues  est  celle  admise  par 
M.  Alfred    Grandidier;    les    Malgaches,    qui   sont  noirs,  mais   non  Africains,  seraient 


—  876  - 

apparentés  aux  Indo-Océaniens  ou  nè^es  asiatiques.  «  La  parenté  de  la  masse  des 
habitants  de  Madagascar  avec  les  nèp^res  orientaux,  dit  le  savant  géographe,  ressort 

pleinement  de  l'élude  de  leur  aspect  physique La  race  que  f  appellerai  autochtone 

est  bien  certainement  du  çjroupe  des  populations  négroïdes  d'Océanie.  Tète  grosse, 
cheveux  en  tête  de  vadrouille,  figure  plate  et  ronde,  lèvres  éoaisses,  nez  aplati  à  la 
naissance,  tout  rappelle  les  nègres  orientaux  ».  D'après  M.  Ghandidier,  un  courant 
ethnique  a  bien  pu  se  diriger  vers  Madagascar,  venant  des  montagnes  de  l'Himalaya  et 
du  Vindhia,  des  Nilghirns  ou  du  Deccan,  comme  une  branche  s'est  portée  vers 
rOcéanie,  fuyant,  plus  de  25  siècles  avant  J.-G.,  l'invasion  touranienne  et  aryenne. 
C'est,  appliquée  à  l'origine  des  Malgaches,  l'opinion  du  baron  d'Eckstein,  lequel  a  établi 
ce  rapprochement  entre  les  Océaniens  et  les  nègres  indiens,  que  l'on  sait  avoir  reculé 
jadis  devant  des  envahisseurs  et  dont  on  retrouve  aujoura  hui  encore  des  traces 
certaines  groupées  en  îlots  d'individus  dans  les  régions  ci-dessus  énumcrées  et  aussi 
en  Indo-Chine.  La  similitude  des  caractères  entre  les  Malgaches  et  les  négroïdes  d'Océanie 
semblerait  justifier  à  elle  seule  l'attribution,  pour  ces  deux  peuples,  de  cette  origine 
commune;  mais  les  partisans  de  cette  théorie  tirent  encore  de  la  langue  un  argument 
sérieux  pour  l'étaycr  plus  solidement.  L'étude  comparée  des  idiomes  employés  à 
Madagascar  et  en  Mélanésie  ne  permet  guère  de  douter  que  tous  deux  se  ressenîbient 
beaucoup:  de  nombreux  mots  identiques,  sinon  par  l'orthographe  actuelle,  du  moins  par 
la  consonnance,  se  trouvent  dans  l'un  et  l'autre,  ont  certainement  môme  racine  et 
même  signification  ;  on  relève  aussi  des  formes,  des  combinaisons  de  mots  et  de 
racines,  des  expressions  identiques.  Evidemment,  le  malgache,  tel  qu'on  l'étudié 
aujourd'hui,  a  subi,  depuis  plusieurs  siècles,  des  déformations  nombreuses,  par  suite 
du  temps  qui  altère  toute  langue  dont  les  règles  ne  sont  pas  fixées,  comme  par  suite 
des  contacts  avec  des  étrangers,  en  particulier  de  l'arrivée  de  nouveaux  immigrants. 
Cependant,  les  similitudes  qu'il  possède  avec  les  idiomes  des  archipels  de  la  Son^e 
sont  encore  si  extraordinaires  qu'elles  ont  frappé  tousjes  philologues  et  qu'à  leur 
propos  on  a  dû  conclure  à  la  parenté  des  deux  langues  ;  de  leur  considération  scienti- 
fique, on  tire  cette  conséquence  qu'il  n'existe  pas  entre  elles  un  rapport  de  filiation, 
mais  une  parente  collatérale  et  que  toutes  semblent  descendre  d'un  ancêtre  commun  ; 
cet  ancêtre,  on  l'a  vu  plus  haut,  serait  la  langue  que  parlaient  les  peuples  indiens  avant 
de  se^disperser  dans  différentes  régions  par  suite  d'un  envahissement  de  leur  sol. 

Ce  point  étant  posé  —  non,  d'ailleurs,  sans  que  quelques  opinions  divergentes  s'élèvent 

Sour  discuter  les  détails  de  la  théorie  —  on  admet  que  les  premiers  occupants  de 
[adagascar  ont  été  dominés  en  partie  par  de  nouveaux  venus,  Malais  de  Java  ou 
autres,  qui  se  sont  installés  dans  le  centre  de  l'ile  pour,  de  là,  étendre  leur  pouvoir 
sur  certaines  régions  de  Madagascar  et,  en  tous  cas,  y  acquérir  une  influence  politique 
considérable.  Quelle  est  l'époque  de  cotte  immigration  ?  C'est  là  encore  le  sujet  d'une 
controverse  et,  une  fois  de  plus,  la  philologie  est  invitée  à  répondre^  sans  pouvoir, 
d'ailleurs,  mettre  d'accord  ceux  qui  la  consultent.  Les  partisans  de  l'ancienneté  de  l'in- 
vasion Hova  allèguent  que  la  langue  malgache  ne  contient  pas  les  mots  sanscrits  et 
arabes  existant  actuellement  dans  la  langue  malaise  et  que,  par  suite,  les  Hova  sont  venus 
ici  avant  que  Java  soit  islamisé,  c'est-à-dire  avant  le  X^  siècie.  L'idiome  javanais  a,  il  est 
vrai,  subi  l'influence  des  invasions  qui  se  sont  produites  en  Malaisie,  soit  par  le  Nord, 
avec  des  immigrants  indiens,  soit  par  l'Ouest,  avec  les  invasions  des  Arabes  ;  on  sait,  en 
effet,  que,  dès  la  fm  du  IX«  siècle,  il  y  avait,  à  Canton,  une  colonie  musulmane.  On 


grande  de  pâli  ou  sanscrit  et  d'Arabe.  Mais  il  est  indiscutable  aussi  que,  par  suite  des 
invasions  indiennes  et  indo-arabes,  établies  aujourd'hui,  la  langue  maljrache,  de  son 
côté,  s'est  teintée  égalementde  sanscrit  et  d'arabe.  Pour  cette  dernière,  le  fait  reconnu  est 
de  tous  ;  quant  au  sanscril,  les  études  actuellement  poursuivies  permettront  de  déterminer 
l'importance  de  son  infiltration.  Il  semble  donc  qu  étant  données  les  invasions  multiples 
(lui  se  sont  produites  à  Madagascar,  il  ne  peut  être  tiré  de  la  présence  du  sanscrit  et  de 
1  arabe  dans  le  malgache  un  argument  sur  l'époque  à  laquelle  des  Javanais  auraient 
colonisé  à  Madagascar,  c'est-à-mre,  soit  avant,  soit  après  I  introduction  à  Java  des  deux 
éléments  qui  ont  pénétré  à  Madagascar  par  une  autre  voie.  L'opinon  de  M.  Grandidier 
sur  la  venue  tardive  des  immigrants  malais  à  Madagascar  reste  donc  intacte,  quel  que 
soit  le  résultat  des  investigations  ultérieures  et  il  semble  que  la  théorie  de  MM.  J.  Sibree, 
René  Basset  et  Aristide  Marre,  lesquels  font  venir  les  Javanais  dans  la  Grande  Ile 
antérieurement  au  début  de  l'ère  chrétienne,  ne  puisse,  en  aucune  façon,  s'appuyer  sur 
ces  mêmes  investigations, 

Il  y  a  aussi  discussion  pour  fixer  si  cette  immigration  malaise  a  eu  lieu  fortuitement 
ou  non.  Pour  les  uns,  c'est  la  tempête  qui  a  jeté  a  Madagascar  les  futurs  conquérants; 
pour  les  autres,  îis  ont  débarqué  de  propos  délibéré.  Une  fois  de  plus,  l'histoire  el 


—  877  — 

es  traditions  sont  impuissantes  à  satisfaire  une  légitime  curio 
Houlemr  avec  des  chances  presque  égales,  grâce  aux  renseignemeni 
les  deux  théories. 

Toujours  est-il  qu'il  paraît  bien  que  les  nouveaux  venus^  aprè 
letiips  sur  la  côte,  sont  montés  sur  les  hauts  plateaux,  soit  pou 
iju'ils  avaîtent  appris  être  plus  sain,  soit  sans  but  précis. 

Venus  en  Imerina,  les  Hova  ont  conquis  les  habitants  de  i 
occupaient  alors  celte  régionet  porlaicnt  le  nom  de  Vazimba.  L 
aborigènes  ?  Nous  l'ignorons. 

On  vient  de  voir  combien  les  opinions  étaient  divergentes  su 
cAies.  Les  travaux  actuellement  poursuivis  sur  la  philologie 
notamment  par  l'Académie  Malgache,  donneroift  peut-être,  quel 
cherchée  et  mettront  d'accord  la  réalité  avec  la  légende  et  les 
(\ant,  on  ne  peut  nier,  surtout  depuis  les  remarquables  rechercheî 
dîer,  l'influence  qu'a  eue  dans  l'Ile  l'arrivée  d'Extréme-Orientaux  q 
pas  le  fond  de  la  population  actuelle,  ont  du  jnoins  joué  un  rôle  i 
destinées  de  la  race  malgache. 

Il  en  a  été  de  même,  quoique  dans  une  moindre  mesure,  en 

populations  côtières,  des  immigrations  venues  du  continent  afri 

\rabes  et   problabiement  aussi  des  Juifs,  qui  portèrent  surtout  I 

riaux  et  colonisateurs  sur  la  côte  Ouestj  ou  ils  ont  métissé  les  ii 

la  race  dite  des  Antalaotra.  Ils  ont  aussi  implanté  leurs  mœurs  e 

pieuses  d'une  façon  indélébile  jusqu'à  de  grandes  distances  dans  1 

des  Africains,    remontant  à  une  époque  évidemment  antérieure 

asiatiques,  se  poursuivait  depuis  des  siècles  et  ne  s'est  véritabh 

l'occupation  du  pays  par  la  France. 

La  superposition  et  la  fusion  des  éléments  ethniques  divers 
à  une  viD|rtaine  de  peuplades  ayant  entre  elles  de  nombreux  ti 
qui  vont  être  passés  en  revue. 

Les  Hova  nabi  lent  la  portion  du  plateau  central  appelée  Imerir 
d'après  M.  A.  Grandidier.  si{;n''He  «  pavs  élevé,  d'où  l'on  voit  d 
découvert  »,  était  appelée  autrefois  par  les  Européens  et  les  indig 
a  des  Hova).  Le  mot  Merina  s'applique  au  pays  et  aux  habitants, 
ceux-ci  ne  soient  guère  désignes  et  connus,  improprement,  du  rc 
de  Hova. 

L'imerina  a  aujourd'hui  pour  limites:  au  N.  environ  le  pa 
la  forêt  ;  au  S.  la  rivière  Mania  et  à  1*0.  la  rivière  Sakay,  qui  m 
bitée  entre  le  lac  llasy  et  le  Bongo-Lava.  Autrefois,  sa  Ifmite  Su( 
de  r\nkaratra  et  la  population  qui  habitait  alors  la  partie  méri 
jusqu'à  la  Maaia  était  connue  sous  le  nom  d'Andrantsy. 

Les  Hova  sont  de  beaucoup  les  plus  nombreux  ;  on  en  compi 
%50.Q00.  Us  ont  la  peau  claire  ot  de  nuance  jaune  olivîUre,  la  slrucl 
élancées,  les  traits  réguliers,  les  cheveux' unis  et  plats.  Il  n'est 
Hova  soient  les  descendants  des  premiers  immigrés  de  race 
métissés  avec  des  immigrés  récents  d'origine  asiatique.  Très  int 
remarquable  faculté  d'assimilation,  persévérants  et  ambitieux,  i 
travailleuse  par  excellence,  celle  ciue  tous  nos  efforts  doivent  tenc 
le  repeuplement  des  vastes  régions  désertes  de  l'île,  où,  faute  d 

grise  n'est  possible.  Leur  vanité  cl  leur  désir  de  dominer  a  pousi 
ova  vers  les  guerres  de  conquête  oui  assurèrent  à  leurs  souveri 
belomasina  (1730-1110)?  jusqu  à  Andrianampoinimcrina  (1196-181 
y  compris  Ranavalona  lli  elle-même,  la  domination  sur  toutes  le 
et  une  grande  partie  de  celles  du  littoral.  Ce  sont  les  Hova  qui,  p( 
siècle,  furent  les  véritables  adversaires  de  l'influence  française  dî 
aujourd'hui  apprécié  les  avantages  qu'ils  retirent  de  la  tutelle  de 
dire  que  la  majorité  d'entre  eux  nous  est  attachée. 

Les  BetsUeo,  autrefois  appelés  Andriambohitsombilahy  ou  \ 
ïHonVagne  riche  en  bœufs  »>,  portent  leur  nom  actuel,  qui  veut  dire 
<îïis  »,  depuis  1815,  le  roi  du  Menabe  ayant  fait  une  tentative  inl 

(JUenr     Iphi*     novo      lia     noimlont     la    noHia     ilit    nloloaii     i*antr»a\     aiti 


brun  foncé,  presque  cuivré  ;  leurs  traits  distinctifs  est  la  patience 
^\anche.i(s  sont  indolents,  sales,  ivrognes  et  très  superstitieux, 
rendre  cette  justice  que,  de  toutes  les  tribus  de  Madagascar,  c 
ne  se  soulevèrent  pas  contre  notre  autorité.  H  faut,  peut-être,  attr 


—  678  — 

caractère  à  la  longue  servitude  qu'ils  ont  subie  de  la  part  des  Hova,  qui  les  dominèrent 
sans  peine.  Les  Betsileo,  dès  que  le  travail  peu  exigeant  de  leurs  rizières  le  leur  per- 
met, se  complaisent  dans  une  vie  purement  méditative,  qui  sied  à  leur  tempérament 
et  à  leur  intelligence  peu  développée.  L<»ur  origine  est  assez  obscure  ;  les  traditions 
même  font  délaut  à  ce  sujet,  ce  qui  n'a  pas  empêché  certains  voyageurs  ou  ethnogra- 
phes de  les  considérer  comme  les  véritables  aborigènes.  Dans  son  ensemble,  la  race 
jelsileo  constitue  un  excellent  élément,  le  plus  preiieux  après  Félément  hova,  et  dool 
éducation  paraît  être  facile,  si  Ton  en  juge  par  les  résultats  obtenus  depuis  six  an<i 
par  notre  administration.  Les  Betsileo  doivent  constituer  au  total  un  groupement  d'en- 
viron 500.000  individus.  Comme  les  Hova,  les  Betsileo  sont  prolifiques  et  émigrent  assez 
volontiers  dans  les  autres  régions. 

Les  Betsimisaraka  sont  répartis  (fïins  toute  la  région  située  le  long  de  la  côte 
orientale,  depuis  la  baie  d'Antongil  jusqu'à  la  rivière  Sakaleona,  avec,  comme  limile  à 
10.,  la  lisière  inférieure  de   la  grande  lorét.   Ils  se  divisent  en  un  certain  nombre  de 
tribus  qui  luttèrent  toutes  autrefois  contre  les  Hova,  mais  furent  soumises    par  ce? 
derniers.  Ces  indigènes,  bien  constitués  et  de  taille  moyenne,  ont  le  teint  géDêralement 
foncé  ou  noir,  leurs  cheveux  sont  crépus,   leurs  lèvres  fortes,  les  yeux  lé$?èremeDt 
bridés,  le  nez  aplati.  Ils  sont  doux,  craintifs  et  d'une  apathie  qui  fait  d'eux  les  pires 
travailleurs  auxtiuels  on  puisse  avoir  recours.  Seules,  quelques  familles  établies  dans 
la  forétt  entre  le  Sakaleona  et  Anosibe  du  Mangoro,  connues  sous  le  nom  de  Vorimo, 
ont  conservé  une  certaine  énergie;  toutes  les  autres  tribus  sont  dans  un  étal  de  véri- 
table décrépitude.  L'oppression  qu'ils  subirent  autrefois  est  peut-être  cause  de  ceite 
passivité  et  de  cette  paresse  poussées  à  l'extrême,  car  il  semble  que,  sous  Tadminis- 
tration  française,   un   sensiole  relèvement  se  soit  produit  Les   Betsimisaraka   sont 
malheureusement  très  intempérants;  ils  ont  pour  1  alcool  et  les  liqueurs  fortes  un 
penchant  déplorable  ;  aussi,  les  maladies  ont-elles  grande  prise  sur  eux  et  leur  nombre 
icnd-il  à  diminuer. 

Les  Sakalava  sont,  à  l'inverse  des  Betsimisaraka,  distribués  sur  toute  la  partie 
occidentale  de  l'Ile  et  la  côte  Nord-Ouest.  Au  S.,  leurs  ^oupements  s*étendeDt 
jusqu'au  fleuve  Mangoky.  Us  constituent  une  race  unique,  mais  sont  divisés  en  tribus 
nombreuses  présentant  quelques  faibles  différences  dans  leurs  mœurs  et  leur  langage: 
Sakaiava  Bcmihitsara,  Sakalava  Marosakoa,  Sakalava  du  Menabe,  Sakalava  du  MailaJîa. 
etc.  Leurs  origines  sont  peu  connues,  mais  leurs  traditions  sont  remplies  de  récita 
de  guerre  ;  ce  peuple  a  toujours  eu  la  réputation  d'élre  extrêmement  belliqueux  ;  il  a  éle 
de  tout  temps  aussi  le  plus  farouche  et  le  plus  redoutable  adversaire  des  Hova.  En  géné- 
ral, le  Sakalava  est  noir,  de  forte  taille,  prodigieusement  musclé  et  aux  attaches  pour- 
tant très  Unes.  Il  a  le  nez  épaté,  les  lèvres  épaisses,  les  cheveux  laineux  tressés 
en  nattes  ou  disposés  en  boules,  l'œil  grand,  le  regard  souvent  bestial,  sauf  chez  celui 
des  côtes  et  du  Boina,  où  le  contact  avec  les  Européens  a  eu  sur  lui  une  influence 
heureuse.  Le  Sakalava  est  d'une  duplicité  incrovable  et  d'une  intelligence  qui  ne  se 
révèle  qu  à  l'occasion  du  pillage  et  de  la  maraude.  D'une  paresse  insurmontable,  il 
préfère  vivre  de  racines  et  des  tubercules  qui  abondent  dans  les  forêts,  plutôt  que  de 
se  livrer  à  la  culture;  difficilement  accessible  à  toute  idée  de  progrès,  il  considère  le 
vol  et  la  violence  comme  des  moyens  légitimes  de  se  procurer  le  nécessaire  ;  la  ruse 
et  la  fourberie  constituent  à  ses  yeux  des  qualités  louables.  Il  ne  se  plie  que  devant 
une  force  qu'il  sait  ne  pouvoir  vafncre  et  son  éducation  sera  des  plus  lat)orieuses,  bien 
qu'à  ce  sujet  les  commandants  de  cercle  et  administrateurs  aient  déjà  obtenu  des 
résultats  fort  appréciables. 

Les  Sibanaka  se  trouvent  au  N.  et  à  l'O.  du  lac  Alaotra.  Leur  tribu  est  uoc 
des  premières  citées  par  les  Européens.  Ils  forment  quelques  groupements  de  t\]yo^ 
différents,  métissés  qu'ils  ont  été  par  les  Hova,  les  Sakala>a  et  les  Betsimisaraka*.  ils 
sont  noirs,  bien  bâtis  et  de  taille  movenne  ;  ils  ont  les  cheveux  crépus,  le  front  bas, 
les  lèvres  grosses,  la  bouche  irrégùlii^re.  Le  Sihanaka  a  des  affinités  égales  avec  les 
Hova  et  avec  les  Betsileo.  Il  est,  comme  ces  derniers,  timide,  malpropre  et  fainéant  : 
il  est  aussi  fort  arriéré,  mais  on  arrive  aisément  à  titrer  parti  de  ses  réelles  qualités 
d'assimilation.  Les  Sihanaka  sont  de  préférence  agriculteurs,  éleveurs  ou  pêcheurs.  Us 
lisaient  avec  art  des  nattes  et  des  étoffes  originales. 

Les  Bezanozano,  anciens  sujets  des  Hova  depuis  Andrianampoinimerina,  sont  cod- 
'tinés  dans  le  bassin  du  Mangoro  et  le  voyageur  peut  en  voir  de  nombreux  types  en 
traversant  la  ville  de  Moraman^a.  Ils  sont  d'une  taille  assez  élevée,  bien  constitués, 
agiles,  doux,  mais  d'une  intelligence  fort  peu  ouverte  ;  ils  ont  le  teint  brun  jaune, 
quelquefoiâ  foncé,  mais  dont  le  fond  clair  domine  toujours,  surtout  chez  les  femmes; 
leur  crâne  est  très  développé  dans  la  région  occipitale,  les  pommettes  sont  saillantes,  les 
mâchoires  puissantes,  le  menton  carré;  les  hommes  arrangent  leurs  cheveux  en  petites 
tresses  ou  en  boules,  les  femmes  font  de  même  et  les  enduisent  de  graisse  de  bœuf. 


-  S79  — 

.eurs  mœurs  sont  des  plus  pacifiques,  leur  caractère  indolent  les 
a  nécessité  seule  éveille  chez  eux  le  goût  passager  du  travail.  Il  y 
er  néanmoins  de  cette  population  simple,  soumise  et  endurante  au 

Les  Tanala  (gens  de  la  fonH)  comprennent  deux  groupements 
égion  d'Ambohimanga-du-Sud,  dans  la  haute  vallée  du  fleuve  Mar 
égion  d'ikongo,  au  Sud-Est  de  Fianarantsoa.  Forts  et  vigoureux 
rrante  dans  la  forêt,  où  ils  chassent  et  vivent  de  miel  et  de  tuberc 
eur  inteUigence  est  peu  vive  et  leur  paresse  très  grande.  Ils  sont  t 
i  ayant  pour  ainsi  dire  aucun  besoin  dont  ils  ne  trouvent  dans  la  fc 
action. 

Us  ont,  comme  les  Belsimisaraka,  les  Bezanozano  et  les  Sal 
•('gions,  la  déplorable  habitude  d'incendier  la  forêt  pour  ensemencer  d 
ivec  du  riz,  et,  la  récolte  faite,  recommencer  ailleurs  la  même  oi 
conséquence  le  déboisement  rapide  du  pays.  Des  mesures  ont  o 
ueltre  un  terme  à  ces  pratiques  aussi  barbares  qu'imprévoyantes. 

Les  Bara  sont  flxés  au  Sud-Ouest  du  Betsiieo.  Ils  occupent  1 
i^'étend  du  Tsimandao,  au  N.,  au  cours  inférieur  de  rOnilahy, 
limité  à  l'E.  par  la  forêt  et  à  l'O.  par  les  derniers  contreforts  à  '5 
(le  la  mer.  Ils  se  divisent  en  plusieurs  tribus  qui  ont  longtemps  v 
sont  les  Bara-Imamono,  dont  le  chef  habite  Ankazoabo,  les  Bara-Ï 
dans  ses  environs,  les  Bara-Manambia,  établis  dans  la  région  de  T 
lantsantsa,  les  Bara-Ambiliony,  les  Bara-Manongo,  les  Bara-Vinda, 
el  leur  tempérament  se  rapprochent  beaucoup  de  ceux  des  Sakala^ 
niers,  ils  sont  très  paresseux,  indisciplinés  et  querelleurs  ;  le  brigan 
temps  leur  seule  préoccupation.  L'administration  française  a  ram( 
régions  où  régnait  l'anarchie,  et  les  mauvais  instincts,  actuellem 
seule  présence  de  nos  troupes,  disparaîtront  insensiblement  faute  di 
carrière. 

Les  Hahafaly  ont,  depuis  quelque  temps,  suscité  Tintérét  qui 
un  peuple  resté  longtemps  fermé  à  l'influence  étrangère  et  dont  la 
Psl  pour    nous  pleme  de    choses  nouvelles.  Ces  indigènes  occup 
DTise  entrp    les  lleuves  Onilahy.  au  N.,  et  Menarandra,  au  S.  De 
bien  constitués,  ils  ont  le  teint  bronzé,  le  nez  peu  épaté,  les  lèvres 
généralement  lisses.  Comme  chez   leurs  voisins  les  Bara,  avec 
d'ailleurs,  souvent  maille  à  partin  le  vol  et  le  pillage  étaient  pour 
louable  à  laquelle  nos  officiers  et  nos  troupes  ont  du  mettre  un  fre 
Irant  fort  déliants  vis-à-vis  de  tous  les  Européens,  les  Mahafaly 
résistance,  accepté  notre  occupation.  Ils  sont  propriétaires  d'im 
leurs  groupements  sont  eux-mêmes  très  denses,  de  sorte  qu'on 
courant  commercial  très  actif  pourra  s'établir  dans  cette  partie  de  li 

Les  Antanosy  ou  «  gens  des  îles  »,  resserrés  entre  les  Bara 
ment  des  tribus  subdivisées  en  véritables  politos  républiques  rivales 
l's  sont  de  taille  moyenne,  noirs  et  bien  bâtis  ;  leur  nez  est  épaté 
jorles;  ils  ont  les  yeux  intelligents.  Malgré  leur  méfiance  naturelle, 
t)icn  les  Européens'  et  il  n'est  pas  rare  cPen  voir  parlant  tant  bien  (p 
en  raison  du  séjour  qu'ils  firent  autrefois  à  l'île  de  la  Réunion,  c 
sur  les  exploitations  sucrières  de  cette  colonie. 

Les  Antandroy  sont  encore  de  véritables  sauvages  ;  ils  habite 
uJonale  de  nie  limitée  par  les  fleuves  Manarandra  et  Mandrare  et 
Jians  le  Nord.  Au  point  de  vue  phvsique,  ils  ressemblent  étonnami 
'eur  physionomie  est  empreinte  à' une  certaine  brutalité.  Robuste 
vivent  dans  l'insouciance  et  l'apathie,  ne  mettant  aucun  empressa 
Qu  confort  qu'ils  pourraient  tirer  de  leur  trafic  avec  les  Européei 
pnimtif,  ils  ne  montrent  aucun  étonnement  quand  on  les  met  en 
QUI  devraient  susciter  leur  attention  et  donnent  l'impression,  que 
fc  grands  enfants  dont  les  facultés  intellectuelles  seraient  imparfait 
{-eur  pays  n'est  guère  favorisé  et  ils  se  livrent  à  la  guerre  et  au 
Hiivail  ou  à  la  cueillette  du  caoutchouc,  qui  pourrait  les  enrichir. 
*Jtt  se  fait  très  lentement,  comme  d'ailleurs  chez  leur  voisins  l( 
»Qi  en  raison  des  difficultés  inhérentes  à  la  nature  de  leur  pays 
«  empressement  qu'ils  mettent  à  se  rapprocher  de  nous. 

..Les  Aataisaka  habitent  le  pavs  isaka,  qui  s*étend  de  Tana 
"viere  Javibola  au  S.;  la  limite  0.  paraît  être  l'Itomampy.  Us  s 
^tts-tnbos  d^origine  différente:  le»  Antaivato,  qui  se  réclamer 
^^raramtiaoa,  qui  sont  vraisemblablement  autochtones  et  lesZafims 


—  580  — 

des  esclaves  des  précédents.  Le  pouvoir  était  autrefois  partagé  entre  on  «rrand  nombre 
de  chefs  qui  se  faisaient  une  guerre  continuelle.  Tranquilles  aujourd'hui  et  assez  nom- 
breux,  ils  sont  aptes  à  fournir  une  main-d'œuvre  appréciable. 

Les  Antaifasy  (gens  du  sablcj  sont  ainsi  nommes  parce  qu*iis  habitent  le  littoral, 
dans  la  région  comprise  entre  la  rivière  Matitanana,  au  N.,  et  une  ligne  partant  de 
Tananarive,  au  S.  L'origine  de  cette  tribu  est  des  plus  obscures;  elle  parait  appartenir 
à  une  race  aborigène.  C'est  une  population  laborieuse,  relativement  sobre,  aimant 
l'argent  et  une  moralité  peu  commune  chez  les  Malgaches.  Us  vont  au  loin  jusqu'à  Ta- 
malave,  Diego- Suarez  et  Marovoay  chercher  du  travail  c^  gagner  quelque  ai^nt  pour 
relourner  ensuite  dans  leurs  villages.  Leur  esprit  de  prévoyance  et  d'économie  est  très 
développé  et  c'est  avec  quelque  raison  qu'ils  ont  été  surnommés  les  «  Auvergnats  de 
Madagascar  i*. 

Les  Antalmorona  s'étendent  le  long  de  la  côte,  au  S.-E.  de  Madagascjir,  et  font 
suit(*.  aux  Betsimisaraka  ;  ils  occupent  la  zone  comprise  entre  les  22*  et  24*  parallètes^ 
De  descendance  arabe,  ils  ont  gardé  des  traces  indéniables  de  cette  origine,  dont  ils 
sont  très  liers.  Beaucoup  d'entre  eux  écrivent  en  employant  les  caractères  arat>es  ;  ûs 
conservent  précieusement,  sur  des  feuilles  de  papier  dé  leur  fabrication,  les  légende* 
et  mémoires,  en  même  temps  que  les  formules  plus  ou  moins  magiques  et  supersti- 
tieuses de  leurs  ancêtres. 

Les  Antambahoaka  habitent  au  N.  des  Antaimorona,  entre  les  rivières  Sakaleona  et 
Namorona.  Leurs  ancêtres  furent  aussi  des  Arabes,  dont  ils  ont  conservé  récriture . 
et  quelques  mots  particuliers.  Leur  caraclère  est  bon,  hospitalier  et  généreux  ;  leurs 
coutumes  sont  un  étrange  tissu  de  douceur  et  de  barbarie.  Peu  travailleurs,  ils  se  con- 
tentent du  strict  nécessaire  et  se  refusent  aux  occupations,  pénibles;  l'idée  d*étre  porteur 
leur  répugne  particulièrement. 

Haslkora.  —  Veto.  —  On  a  donné  le  nom  de  Masîkora  aux  Malgaches  de  lH)uf si 
et  du  Sud-Ouest  qui  s'adonnent  à  la  culture  des  terres,  tandis  cfue  I  on  désigne  sous 
le  nom  de  Vezo  les  populations  côtières  des  mêmes  régions  qui  se  livrent  à  la  navi- 
gation à  l'aide  de  pirogues  à  balancier.  Les  uns  et  les  autres  sont  de  race  sakalava,  maH, 
moins  arriérés  oue  leurs  congénères,  ils  constituent  une  ressource  précieuse  pour  les 
entreprises  des  Européens.  Les  Masikora  sont  encore  fort  misérables  et  leur  genre  de 
vie  ne  pourra  que  s'améliorer  au  fur  et  à  mesure  que  la  colonisation  réclamera  leurs 
bras  et  leur  assurera  des  salaires  qu'ils  n'ont  pas  à  1  heure  actuelle. 

.  Antakaraaa.  —  On  désigne  sous  ce  nom  les  indigènes,  en  majorité  de  race  saka]a^~a, 
qui  habitent  le  Nord  de  l'île,  depuis  le  16*  parrallèle  environ  jusqu'à  cap  d'Ambre.  Très 
fortement  métissés  d'Arabes  par  suite  du  voisinage  des  Comores,  ils  ont  conservé  les 
mœurs,  les  coutumes  et  les  traditions  anciennes  de  ces  îles. 

••  Dans  les  vallées  de  la  Mahavavy,  de  la  Sofia  et  les  parties  hautes  de  la  province  de 
Vohemar,  habitent  les  Tslmihety,  qui  paraissent  être  des  métis  de  Sakalava,  issus  des 
colonies  hova,  betsimisaraka,  sihanaka  et  même  belsileo  venues,  à  diverses  époques. 
s'établir  dans  les  régions  agricoles  de  cette  partie  de  l'île.  Les  Tsimihety  se  sont  cons- 
titue une  sorte  de  nationalité;  plus  laborieux  que  les  Sakalava,  ils  sont  pasteurs  ou 
agriculleurs,  d'un  caractère  doux  et  cependant  énergique  ;  la  sobriété  est  leur  princi- 
pale vertu.  Les  Tsimihety  sont  susceptibles  de  devenir  de  bons  auxiliaires  pour  les 
colons.  ! 

La  plupart  de  ces  peuplades  comprennent  des  tribus  et  sous-tribus  nombreuses  quH 
serait  trop  long  d'énumérer  ici  ;  parfois,  chacune  d'elles  ne  s'étend  pas  au  delà  a  un 
village,  mais  on  les  rattache  aisément  entre  elles  par  leurs  caractères  physiques  et  les 
ressemblances  de  leurs  coutumes. 

Langue   malgache  et  dialectes  locaux 

Cette  élude  des  races  indigènes  serait  incomplète  s'il  ne  s'y  ajoutait  des  consi- 
dérations sur  la  langue  malgache  et  les  dialectes  locaux. 

La  langue  malgache  est  une  dans  toute  l'ile,  bien  qu'on  constate,  de  province  à  pro- 
vince, des  différences  assez  considérables  pour  dérouter,  dès  les  premiers  mots,  les  indi- 
gènes eux-mêmes.  On  retrouve  dans  tous  les  dialectes  les  mêmes  racines  et,  lorsqu'on 
connaît  l'un  d'eux,  on  arrive  rapidement  à  s'assimiler  les  autres. 

La  langue  malgache  est  un  idiome  agglutinant,  c'est-à-dire  que  les  mots  y  sont 
composés  d'une  réunion  de  radicaux,  de  particules,  ayant  tous  un  sens  diftérênt,  ao 
rôle  déterminé  et  formant  par  leur  association  une  idée  nouvelle.  Avec  un  peu  d*hahH 
tude,  on  parvient,  au  seul  examen  de  la  racine, plus  ou  moins  modifiée  par  des  préfixes 
ou  suffixes,  à  dégager  du  contexte  de  chaque  mot  son  sens  exact  et  son  rôle  dans  la 
phrase. 

Les  rapprochements  nombreux  qu'on  peut  faire  enife  le  vocabulaire  des  indigènes 
tant  du  détroit  de  la  Sonde  que  des  archipels  de  l'Océan  Pacifique  et  la  langue  mal- 


—  581  — 

cache,  ont  fait  classer  le  plus  ordinairement,  jusqu'ici,  cette  demii 
langues  inaIayo-polynésiennes,mais  ceux  qui  trouvent  dans  l'Inde 
la  population  de  Madagascar  et  qui  font  venir  ensuite  de  Malaisie 
jaune  qui  se  trouvent  mêlés  à  ceux  de  race  noire,  la  rangent  pan 
polynésiennes . 

Une  des  grosses  difficultés  que  présente  l'étude  de  la  [>lupar 
taies  provient  des  caractères  spéciaux  avec  lesquels  on  les  cent  e 
très  ardue  Tinteliigence  et  l'interprétation  des  manuscrits  ou  autn 
cuUé  n'existe  pas  pour  la  langue  malsache,  puisque  nous  devons 
péeas  venus  dans  l'Ile  d'avoir  substitué  les  caractères  latins  ai 
dont  quelques  rares  lettrés  se  servaient  alors.  C'est  donc,  pour  les 
ficulte,  dès  les  premiers  pas,  évitée. 

Il  est  bon  (rajouter  que  la  langue  malgache  est,  en  général, 
qui  Ta  fait  comparer  par  plusieurs  philologues  aux  langues  d'origii 
monieuses,  ritaiien  ei  l'espagnol.  Dans  aucun  dialecte  malgache, 
effet,  de  sons  gutturaux  et  durs,  tels  que  ceux  caractérisant  Tarab 
part  des  langues  sémftiques. 

Parmi  les  dialectes  parlés  à  Madagascar,  le  hova  est,  de  tous, 
plus  riche  ;  c*est  aussi  le  seul  qu'on  écrive.  11  offre  l'avantage  coi 
tendu  de  toutes  les  tribus,  si  bien  que  TËuropéen  le  parlant  coura 
de  se  faire  partout  comprendre  et  se  trouve  solidement  préparé  f 
rapide  de  tous  les  autres. 

Sauf  dans  les  cas  exigeant  une  précision  absolue,  comme  les  < 
loppements  d'ordre  scientitique,  pour  lesquels  on  est  obligé  de  n 
spéciaux  et  à  des  néologismes,  tirés,  le  plus  souvent,  soit  des  lan 
français  ou  de  l'anglais,  le  hova  répond  dans  une  large  mesure  à 
conversation  courante.  L'abondance  et  l'élégante  ingéniosité  de  s 
propre  à  exprimer  les  idées  les  plus  complexes. 

La  connaissance  du  malgache  est  fort  utile  à  tous  ceux  qui  soi 
milieu  des  indigènes,  tant  pour  lexercice  de  leurs  fonctions  ({ue  u( 
intérêts.  Les  Malgaches  témoigneront  une  confiance  beaucoup  plu 
les  comprendra  et  se  fera  comprendre  d'eux  ;  c'est,  à  leur  point 
de  supériorité  de  la  part  de  l'Européen  que  de  s'assimiler  leur  lang 
aura  tout  avantage  à  se  passer  des  offices  si  souvent  funestes  de  1 
redouter  également  l'ignorance  et  le  manque  d'honnêteté. 

En  vue  de  donner  aux  nouveaux  arrives  les  moyens  de  se  fami 
des  indigènes,  des  cours  publics,  professés  par  un  administrateui 
nant  de  rancien  corps  des  interprètes  des  affaires  étrangères,  oi 
deux  fois  par  semaine,  et  des  diplômes  sont  délivrés  aux  pers 
succès  les  examens  qui  ont  lieu  tous  les  ans,  et  obtiennent  1  une 
bien  ou  très  bien.  Les  fonctionnaires,  ainsi  que  les  officiers  et  i 
d'occupation,  touchent  des  primes  d'encouragement  lorsqu'ils  obti 
diplômes  avec  mention  bien  ou  très  bien. 


Paléontologie  de  Madagasc 


Le  but  de  cette  étude  étant  de  résumer,  en  vue  de  leur  vulga 
sançes  acquises  à  la  fin  de  l'année  1904  sur  la  paléontologie  malj 
et  si  nouvelle  en  même  temps,  il  convient  de  classer  les  fossiles 
jour  à  Madagascar  en  deux  catégories.  !•  Les  fossiles  propreir 
ceux  trouvés  dans  des  couches  géologiques  déterminées,  de  for 
les  subfossiles  rencontrés  dans  des  terrains  de  formation  récente 
lail  élal  de  conservation,  accompagnés  de  débris  végétaux  non  tr 

i*  Foseiles.  —  A.  —  Coquilles.  —  Les  fossiles  peuvent  se  cli 
ries  :  A,  les  coquilles  ;  B,  les  dînosauriens  ;  les  spécimens  de  ce 
étant  pétrifiés.  Pour  les  coquilles,  nous  emprunterons  à  un  article 
paru  dans  la  Revue  de  Madagascar  du  10  août  1899,  sous  le  titr 
fossiles  â  Madagascar,  les  éléments  do  classification  chronologj 
eneçluées.  L'identification  des  espèces  a  été  consignée  dans  le 
a  nistoire  naturelle  et  le  compte  rendu  des  séances  de  la  société  i 


-884- 

Le  terrain  le  plus  ancien  où  des  fossiles  ont  été  découverts  est  au   Nord   d^Aoki- 
lahila,  sur  les  bordi  de  la  rivière  Makambahv,  affluent  de  gauche  de  la  Mahavavy,  sous 
une  bande  de  calcaire  de  450  mètres  d'épaisseur  recouvrant  la  falaise   en   grès    rouge 
qui  domine  de  500  mètres  le  village  d  Ankilahila.  Sur  la  ligne  de  contact   du   calrairo 
avec  le  grès,  s'étend,  tout  le  long  de  la  montagne,  un  gisement  de  coquilles,  recoanu 
comme  appartenant  au  lias,  qui  est  la   subdivision   inférieure  du  système  jurassique. 
Aucun  des  fossiîes  trouvés  à  Madagascar  n'ayant  pu  jusqu'à  ce  jour  être  classé  authen- 
tiquement  ni  dans  le  primaire  ni  dans  le  trias,   ceux  d'Ankilahila  sont  donc  les   plus 
anciens.  Le  terrain  qui  les  contient  semble  s'étendre  dans  tout  le  Sud  de   TAmbongo  : 
les  mêmes  coquilles  le  caractérisant  ont  été  trouvées  à  Bekodia,  à  Bekoratsaka   el  sur 
un  point  entre  Mahiagidro  et   Namoraka.   Ces  coquilles   sont  des   spiriferin»  et  des 
harpoceras  :  cette  dernière  caractérisant  le  lias  supérieur  ou  toarcien.  Les  découvertes 
faites  ailleurs  appartiennent  aux  divers  étages  du  jurassiiiue.  Sur  les   bords  de    l'Isa- 
kondry,  affluent  de  droite  de  l'Onilahy,  près  du  poste  de  Beraketa,  des  fossiles    oxfor- 
dicns  ont  été  trouvés  par  M.  Bastard.  Dans  la  région  de  Marololo,  vers  le   confluent  de 
la  Betsiboka  et  de  Tlkopa,   des  ammonites  appartenant  également  à  la  période  oxfor- 
dienne  ont  été  découvertes  par  M.  Dorr  :  d'autres,  du  juransique  supérieur,  furent  r»*- 
cueillies  par  le  capitaine  Bouvié  sur  la  rive  gauche  du  Mahajamba.  Dans  la  traversée  du 
massif  du  Bemarana  au  Sud  du   Manambolo,   des  fossiles   appartenant  aux  terrains 
oxfordiens  et  bathoniens  ont  été  découverts.  Dans  le  Bejabora,  à  rOuest  de  Halaimband y, 
des  coquilles  se  rattachant  aux  terrains  bajociens  et,  bathoniens  ont  été  'trouvées,  ainsi 
que  d'autres  sur  un  point  très  voisin,  caractérisant  Télage  callovien.  Près  d'Ankazoabo, 
au  Nord  de  l'Onilahv,  des  ammonites  appartenant  à  l'oolithc  inférieur  ont  été  trouvées 
par  M.  Richardson,  landis  que  des  coquilles  appartenant  également  à   Toolithe  ont  été 
recueillies  à  12  kilomètres  au  poste  de  Belalitra  dans  la  bassin  de  la  Sofia  et  sur  les 
falaises  calcaires  au  Sud  d'Anlsohihy.  Des  fossiles  appartenant  également   au    terrain 
jurassique  ont  été  signalés  depuis  longtemps  par  M.  Baron  près  des  rivières  d'Iraony  el 
de  Loky. 

L'époque  crétacée  est  représentée  à  Madagascar  sur  différents  points.  Les  rives  de 
risakondry  présentent  des  fossiles  cénomaniens  :  une  ammonite  du  Gault  a  été  trouvée 
à  Soromaraina  au  Nord  d'Ambiky  ;  plusieurs  autres  fossiles  crétacés  ont  été  recueillis 
sur  les  bords  du  Mahavavo  et  à  Ambohitromby,  dans  le  Boueni,  à  Bekodia  et  à  Tomohe- 
vitro,  dans  l'Ambongo.  M.  Baron  en  a  signalé  sur  la  route  de  Majunga  à  Suberbie\ille. 
Enfin  la  montagne  des  Français,  près  de  Dieffo-Suarez,  a  fourni  de  nombreux  spécimens 
appartenant  aux  étages  successif^  du  crétacé  :  luronien,  sénonien,  cénomanieu  inférieur 
ei  supérieur.  Il  va  lieu  de  noter  aussi  un  gisement  de  fossiles  sénoniens  trouvé  par  le 
lieutenant  Grillo'à  Fanivelona,  sur  la  côte  Est,  à  trente  kilomètres  au  Nord  de  Mahela. 

L*époque  tertiaire  n'a  donné  jusqu'à  ce  jour  que  des  ^sements  peu  importants, 
situés  tous  à  proximité  de  la  mer  ou  même  dans  des  lies.  Liin  se  trouve  à  la  montagne 
de  la  Table,  près  de  Tulear  ;  le  second  sur  TUe  de  Makambahv,  à  gauche  de  l'entrée  de 
l'estuaire  de  la  Betsiboka,  le  troisième  sur  le  rivage  de  la  baie  de  Narenda  et  le  quatriè- 
me dans  une  petite  lie  à  l'entrée  de  la  baie  de  Radama. 

Quelque  points  côtiers,  reliant  ceux-ci,  paraissent  indiquer  on  cordon  littoral  de 
formation  tertiaire,  de  faible  largeur  et  môme  interrompu  parfois. 

Gomme  on  peut  le  voir  par  ce  rapide  exposé,  toutes  les  époques,  depuis  le  trias 
exclusivement  jusqu'au  tertiaire  inclusivement,  sont  plus  ou  moms  représentées  à  Mada- 

êascar  par  leurs  coquilles  correspondantes,  les  gisements  de  fossues  tertiaires  étant 
mtefois  restreints. 

Aux  coquilles  trouvées  dans  ces  divers  gisements  viennent  s'ajouter  les  ossements 
pétrifiés  des  grands  dinosauriens  jurassiques  de  la  baie  de  la  Loza  et  ceux  des  dinosau- 
riens  crétacés  de  la  rive  droite  de  la  Betsiboka  vers  Mevarano. 

B.  —  Dinosauriens.  —  G'est  à  M.  Baron  qu'est  due  la  première  découverte  de  ces 
ossements»  faite  par  lui  en  1891  à  Andranosamonta,  dans  le  Nord-Ouest  de  TUe.  Ils 
comprenaient  la  majeure  partie  d'un  crâne  appartenant  au  même  animal  brisé  en  trois 
morceaux  :  un  fragment  du  crâne  antérieur,  une  mâchoire  presque  complète  et  divers 
fragments  de  la  partie  postérieure  du  crâne.  L'animal  fut  décrit  par  M.  B.  Newton  com- 
me une  nouvelle  espèce  du  genre  Sléaéosaurus  sous  le  nom  du  savant  qui  l'avait  dé- 
couvert. En  1894,  M.  Last  envoya  au  British  Muséum  une  collection  de  20  vertèbres  de 
dinosauriens  avec  28  fra^^ments  d'os  des  membres,  appartenant  à  un  gigantesque  lézard 
terrestre,  qui  furent  décrits  pas  M.  Lydekker  ;  ils  provenaient  des  environs  de  fa  baie  de 
Narenda,  à  l'Est  de  celle-ci,  et  appartenaient  au  genre  bothriospondvlus.  D'autres  spé- 
cimens, provenant  de  Mevarano,  sur  la  rive  droite  de  la  BetsiboKa,  furent  rattaches  par 
M.  Depéret  au  titanosaurus  et  au  megalosaurus.  M.  Bastard  fit  au  Muséum  deux  envois 
successifs,  l'un  provenant  du  même  Mevarano  et  l'autre  de  l'Est  de  la  baie  de  Narenda. 
Dans  le  premier  figuraient  des  vertèbres  caudales  et  de  nombreux  fragments  d'os  des 
membres  d'un  dinosaurien  se  rattachant  au  titanosaurus,  ainsi  que  des  fragments  d'os 


—  883  — 

et  une  vertèbre  biconcave,  de  forme  aplatie,  semblant  appartenir,  sinon  au  megalo- 
saurus,  du  moins  à  un  animal  voisin.  Dans  le  second  envoi  provenant  des  environs  de 
Narenda,  Mevarano  (qu'il  ne  faut  pas  confondre  avec  celui  de  la  Betsiboka),  Ankitsanibe 
et  Antsonihy,  se  trouvaient  plusieurs  vertèbres,  des  fragments  importants  de  grands  os 
et  deux  ossements  de  métacarpes  ou  de  métatarses  présentant  les  caractères  des  sau- 
ropodas  et  permettant  un  rapprochement  tant  par  leur  caractère  anatumique  que  par 
leur  grande  taille  avec  le  ceiiosaurus  de  Toxfordien  anglais  qui  avait  environ  12  mè- 
tres de  longueur.  Une  grande  différence  existe  dans  la  nature  des  gisements.  Tantis  que 
les  ossements  de  Mevarano  sur  la  Betsiboka  se  rencontrent  dans  un  sable  friable  et 
sans  liaison,  ce  qui  oblige  à  prendre  de  grandes  précautions  pour  leur  extraction, 
ceux  de  Narenda  sont  emprisonnés  dans  un  grès  calcaire  extrêmement  dur  qui  les 

§  réserve,  il  est  vrai,  mais  leur  donne  un  poids  considérable.  '  Etant  donnés  les  moyens 
e  transports  employés  jusqu'à  ce  jour,  il  a  fallu  renoncer  à  faire  monter  à  Tananarivc 
des  spécimens  de  ces  ossements  que  seule  l'arrivée  du  chemin  de  fer  sur  les  hauts 
plateaux  permettra  de  eollectionner  méthodiquement. 

Les  représentants  de  cette  faune  gigantesque  disparue  au  début  de  l'époque  ter- 
tiaire comprennent  trois  sous-ordres  : 

1*>  Les  sauropodas,  carnivores  dont  les  pattes  antérieures  étaient  sensiblement  égales 
aux  postérieures. 

2o  Les  theropodas,  carnivores  à  pattes  postérieures  plus  développées  que  les 
antérieures. 

3"  Les  orthopodas,  herbivores  à  pattes  postérieures  plus  développées  que  les  anté- 
rieures. 

Les  deux  premiers  sous-ordres  seraient  donc  représentés  à  Madagascar  ;  aucun 
animal  du  troisième  n'a  encore,  croyons-nous,  été  trouvé. 

Quelques  chiffres  permettront  au  lecteur  de  se  faire  une  idée  de  la  taille  de  ces 
étranges  animaux,  qui  semblent  avoir  avec  les  oiseaux  une  souche  primitive  commune 
indiquée  par  l'allure  bipède  et  les  caractères  communs  de  l'osléologie,  particulièrement 
dans  la  forme  ,des  membres  postérieurs  :  Tatlantosaurus  avait  24  mètres  de  long  ;  le 
brontosaurus,  16  mètres  ;  l'iguanodon,  dressé  sur  ses  pieds  de  derrière,  atteignait  4 
mètres  de  haut.  Le  fémur  du  cetiosaurus  a  près  de  2  mètres  de  long  ;  le  crâne  du 
triceratops  près  de  3  mètres  et  une  vertèbre  cervicale  de  l'apatosaurus  mesure  4 
mètre  de  largeur.  La  plupart  de  ces  animaux  étaient  amphibies  et  vivaient  dans  les 
estuaires  et  les  lacs  d'eau  saumàtres.  La  vaste  trouée  de  la  Betsiboka  et  la  baie  de 
Narenda  sont  les  épaves  des  immenses  lacs  qui,  à  la  période  jurassique  et  crétacée,  ont 
formé  sur  la  côte  Ouest  de  Madagascar  d'énormes  golfes  qui  se  sont  peu  à  peu  comblés. 

2»  Snbfossiles.  —  L'étude  des  subfossiles  de  Madagascar,  bien  que  remontant  à  la 
présentation  faite  en  1833  à  la  Société  géologiuue  de  Londres  par  Murchison,  d'une 
défense  et  d'une  molaire  d'hippopotame  et  à  la  aécouverte,  faite  par  Goudot  en  1834,  de 
queluues  fragments  de  coquilles  d'œufs  de  grandes  dimensions,  ne  s'est  réellement  déve- 
loppée que  dans  ces  dernières  années.  Si,  en  1850,  trois  œufs  du  même  genre  et  quel- 
âues  débris  d'os  trouvés  par  M.  Abadie  sur  la  côte  Est  permirent  à  Geoffroy  Sainte- 
ilaire,  dans  une  communication  faite  à  l'Académie  des  sciences,  le  21  janvier  '1851,  de 
les  attribuer  à  une  espèce  éteinte  de  grande  taille  qu'il  désigna  sous  le  nom  d'a;pyor- 
nis  maximus,  on  restait  encore,  même  après  cette  communication,  dans  l'incertitude 
relativement  aux  affinités  naturelles  de  l'îBpyomis.  C'est  seulement  en  1868  que,  grâce 
à  l'étude  approfondie  faite  par  MM  Milne  Edwards  et  A.  Granordier  sur  les  ossements 
trouvés  par  cet  explorateur,  l'œp vomis  put  être  rattaché  au  groupe  des  brevipennes, 
classé  toutefois  à  part  des  autruches  et  des  casoars  de  l'Afrique,  ainsi  que  des  dmorn>  s 
de  la  Nouvelle-Zélande.  11  formait  donc  une  famille  distincte  et  était  considéré  comme 
le  type  d'un  genre  ayant  compté  trois  espèces  :  le  maximus,  le  médius  et  le  robustus. 
Les*  nouvelles  découvertes  avaient  été  faites  dans  une  mare  au  lieu  dit  Ambolisatra,  sur 


nouvel  hippopotame  de  petite  taille  (hippopotamus  lemerlei),  d'un  zébu  {?),  de  deux 
grandes  tortues  et  d'un  crocodile  encore  inconnu.  Dans  les  Annales  des  sciences  na- 
tureUes  (T.  12,  1869),  ce  savant  publia  son  élude  de  l'aenyornis  ;  enfin,  dans  les 
compte  rendus  de  l'Académie  des  sciences  (15  juillet  1872),  il  aèterminait  avec  M.  Vail- 
lant le  crocodile  subfossile  et  lui  donnait  nom  de  crocodilus  robustus,  en  faisant  remar- 
quer que  cette  espèce  éteinte  conservait  encore  des  représentants  dans  le  lac 
Alaotra  (?). 

D'autres  ossements  d'aepyornis  furent  rencontrés  ensuite  près  de  Mananjary,  sur  la 
côte  Sud-Est,  par  des  ouvriers  qui  extrayaient  du  minerai  de  fer  :  ils  furent  décrits  par 
M.  Rowley.  La  découverte,  par  le  docteur  Hildebrandt,  vers  1881,  d'ossements  du  même 
genre  dans  la  vallée  des  eaux  à  Antsirabe,  district  du  Vakinankaratra,  permit  de   con- 


—  584  — 

dure  que  ces  animaux  disparus  avaient  existé  sur  différents  points  de  111e,  sinon  sur  la 
totalité,  et  qu'une  étude  des  gisements  rencontrés  permettrait  d'autres  découvertes 
intéressantes.  Ceux  d'Antsirabe  furent  annuellement  fouillés  depuis  par  M.  Rosaas  et  de 
nombreux  spécimens  envoyés  par  lui  dans  les  musées  de  Norwege.  Les  ossements 
d'hippopotames  classés  par  M.  ùuiàberf^  (  Videnskabsselskahs  Forhandliger,  1883,  N*  6) 
comme  appartenant  à  une  nouvelle  espèce,  hippopotamus  madagascariensis^  furent 
reconnus  par  MM.  Grandidier  et  Filhol  comme  appartenant  à  ïhippopotamus  iemerlei. 
C'est  dans  le  but  d'augmenter  nos  collections  de  France  que  M^.  Muller  fut  chargé 

Sar  le  Muséum,  en  1893,  de  se  rendre  à  Antsirabe  et  d'y  procéder  àâes  fouilles  mclho- 
iques.  Ce  voyageur  recueillit  tous  les  ossements  trouves  et  les  expédia  à  Paris  ;  il 
comptait  reprendre  les  fouilles  après  une  exploration  dans  la  Nord,  mais  il  fut  assas- 
siné vers  Mandrilsara  par  des  fanavalo.  Le  résultai  de  ses  découvertes  fut  d'augmenter 
la  liste  des  espèces  déjà  connues  d'aepyomis  et  de  créer  un  genre  nouveau,  celui  des 
mullerornis. 

Vers  1893  également,  le  docteur  Forsyth  Mayor  décrivit  un  animal  encore  inconnu. 
un  l('*murien  de  grande  taille  dont  le  cràiîe  et  une  partie  de  la  mâchoire  inférieure  lui 
avaient  été  envoyés.  C'était  le  plus  grand  des  lémuriens  connus,  se  rapprochant,  comm«» 
taille  probable,  de  l'orang-outang  et  du  gorille,  mais  avec  des  caractères  spéciaux  et 
un  aspect  tout  différent.  Il  offrait  toutefois  des  points  de  ressemblances  tels  avec 
l'adapis  trouvé  dans  le  terrain  tertiaire  de  France  et  en  particulier  avec  Vad<xpis  magnus 
que  le  docteur  Forsyth  Mayor  fut  amené  à  le  ranger  dans  le  même  genre  en  ajoutant 
un  qualihcatif  pour  distinguer  sa  taille  élevée,  l'adapis  avant  été  décrit  par  Cuvier 
comme  un  petit  ongulé.  L'envoi  qui  comprenait  des  os  d'œpyornis,  ôhippopotamus 
lemerleU  de  potamochœrus,  de  crocodilus  robustus  et  de  deux  grandes  tortues,  avait 
été  fait  par  M.  J.  T.  Last,  dont  nous  avons  déjà  parlé  au  sujet  des  dinosauriens.  Ils 
avaient  été  trouvés  dans  le  marais  d'Ambolisalra  sous  une  couche  de  substance  blanche 
argileuse  {marne  coquilleuse),  à  environ  deux  pieds  de  profondeur. 

Emu  de  ces  trouvailles  nouvelles,  le  British  Muséum  confia  au  docteur  Forsytii 
Mayor  une  mission  à  Madagascar.  Le  savant  docteur  débarqua  sur  la  côte  Est,  à  Manân- 
jary,  en  189i  et  resta  deux  ans  dans  la  Grande  Ile,  où  il  fil  une  ample  moisson  tant  des 
espèces  existant  encore  que  de  celles  disparues.  Après  avoir  séjourné  quelques  mois 
dans  la  forêt,  il  se  rendit  en  mars  1895  à  Antsirabe,  où  des  fouilles  faites  dans  une 
grotte  des  environs  lui  permirent  de  recueillir  quelques  ossements  d'oiseaux  à  bréchet 
saillant  et  de  mammifères  de  petite  taille  :  la  quantité  d'eau  dans  le  marais  Pcmpécha 
d'y  travailler.  Il  quitta  donc  Antsirabe  pour  y  revenir  en  septembre  1895  et  attaqua 
cette  fois,  non  seulement  la  vallée  des  eaux,  mais  également  d'autres  points  où  M. 
Muller  avait  déjà  pratiqué  des  fouilles  en  1893  :  en  particulier  la  vallée  d'Andrangy. 
Outre  les  ossements  d'hippopotame,  en  très  grand  nombre  naturellement,  M.  Forsyth 
recueillit  des  restes  de  centetes,  de  rongeurs,  plusieurs  os  de  potamochsrus  (san- 
glier) et  surtout  des  fragments  appartenant,  suivant  ses  propres  expressions  *  à  deux 
espèces  d'une  nouvelle  famille  remarquable  de  singes  ônonkeys)  représentés  principa- 
lement par  un  crâne  incomplet,  une  partie  de  la  m&cnoire  inférieure,  des  dents  de 
lait,  des  humérus  ;  »  il  donna  une  première  description  de  ces  ossements  dans  le 
«  Géological  magazine  »  en  désignant  la  famille  sous  le  nom  de  nesopithecus. 

A  côté  de  ces  intéressants  fragments  figuraient  aussi  des  ossements  d^sepvomis  et 
de  mullerornis,  de  très  nombreux  os  d'oiseaux  à  bréchet  saillant,  appartenant  princi- 
palement à  des  oiseaux«quatiques. 

Deux  ans  après,  en  1898,  M.  Guillaume  Grandidier  accomplit  à  Madagascar  une 
mission  au  cours  de  laquelle  il  fit  effectuer  des  fouilles  à  Belo  qui  lui  procurèrent  deux 
fragments  de  mâchoires  de  deux  grands  lémuriens  disparus  qu  il  désigna  sous  le  nom 
de  palœopropithecus  ingens  et  de  hradylemur,  ce  dernier  intermédiaire  entre  la 
famille  des  lophiolemur  et  celle  des  nesopithecus.  Les  fouilles  faites  également  par  lui 
à  Ambolisalra  donnèrent  spécialement  deux  fémurs  :  le  plus  grand,  trouvé  avec  une 
mâchoire  de  mégaladapis  madagascariensis  fut  attribué  à  cet  animal  (?),  le  plus  petit 
semblait  appartenir  à  un  animal  du  même  groupe,  peut-être  de  genre  nouveau,  que  M. 
Grandidier  a  désigné  provisoirement  sous  le  nom  de  mégaladapis  filholi  (?).  Un  mor- 
ceau de  dent  et  un  fragment  de  maxillaire  appartenant  à  une  espèce  voisine  du  mégala- 
dapis, mais  de  taille  supérieure,  ont  conduit  M.  Guillaume  Grandidier  à  les  affectera  un 
nouveau  lémuridé  qu'il  désigne  sous  le  nom  de  peloriadapis  Edw/irdsi  En  1899,  M. 
Grandidier  reçut  les  ossements  découverts  :  i*  à  Ambolisatra  par  M.  Baslard  ;  2*  à 
Antsirabe  par  M.  Jully,  dans  les  fouilles  exécutées  par  le  Gouvernement  de  la  Colonie 
en  vue  de  l'Exposition  de  1900.  Parmi  les  premiers  figuraient  un  frajçinent  de  maxillaire 
supérieur  se  rattachant  au  peloriadapis  Edwardsi  et  pouvant  servir  à  le  caracténser 
davantage  ;  dans  les  derniers  se  trouvaient  deux  dents  rappelant  par  leur  forme  gé- 
nérale les  deux  dernières  molaires  supérieures  des  chirogales.  M.  Guillaume  Grandi- 
diea  les  rattacha  à  un  genre  présumé  nouveau,  le  paloœchirogalus  Jullyi,  Un  compte 


—  585  — 


rendu  détaillé  des  fouilles  exécutées  à  Antsirabe  a  été  publié  dt 
naissances  du  mois  de  septembre  1898,  page  lil5,  et  sous   le 
d'ossements  de  lémuriens  disparus  »,  M.  Guillaume  Grandidier  a 
découvertes  dans  le  Bulletin  du  Muséum  d'histoire  naturelle,  1 

Dans  ces  dernières  années,  plusieurs  ossements  ont  été  égal 
une  grotte  aux  environs  de  Fort-Dauphin,  par  M.  Sikora,  naturali 
longtemps  dans  la  Grande  Ile  en  faisant  commerce  des  spécii 
d'Europe.  Les  ossements  trouvés  par  M.  Sikora  ayant  été  dis{ 
musées,  nous  ne  savons  pas  exactement  quel  fut  le  résultat  de 

Telle  était  la  situation  en  1902  lorsque,  dans  des  recherches 
trateur  Raybaud,  chef  de  la  province  de  Miarinarivo,  en  vue  d 
d'un  banc  calcaire,  un  nouveau  gisement  de  subfossiles  fut  rei 
zîmba,  dans  un  terrain  orimitif  épar^c  par  deux  coulées  de  lav< 
rentesy  étaient  sorties  aes  volcans  situés  au  Nord  du  lac  Itasy. 
les  premiers  ossements.  M,  Raybaud  songea  immédiatement 'é 

8ui  venait  d'être  créée  et  organisée  par  M.  le  Gouverneur  Gcnér 
n  rapide  examen  confié  à  M.  Standing  permit  de  reconnaître  d 
ments  de  crânes  de  lémuriens,  dont  (luehjues  uns  en  bon  étal,c( 
particulièrement  intéressante,  étant  donne  que,  jusqu'alors,  les  ci 
été  parfois  représentées  par  de  simples  dents  ou  de  petits  fragir 
fui  donc  décidé  à  Tunanimité  que  rAcadémic  s'occuperait  de  ce 
baud  fut  instamment  prié  de  faire  continuer  les  fouilles  et  d'exj 
trouvé  à  Tananarive;  M.  Standing  se  chargea  d'étud'cr  les  osse 
tifier.  Malheureusement,  les  fouilles,  conduites  uniquement  pai 
faites  sans  méthode,  au  hasard  des  découvertes,  ce  qui  laissait  < 
parut  donc  préférable  de  les  suspendre  jusqu'au  jour  où,  sous 
pécn,  elles  pourrait  être  reprises. 

L'année  1903  et  le  premier  semestre  de  1904  se  passèrent  d 

Siochefut  donné  à  Ampasamhazimba.  En  août  1904  les  fouilles 
irection  de  M.  Juily  auquel  le  travail  fait  à  Antsirabe  en  1898,  ! 
de  MM.  Grandidier,  permettait  d'en  assurer  Texécution  progress 
la  collection  s'enrichit  de  nombreux  spécimens  appartenant  soit 
déjà,  soit  à  de  nouvelles.  Pendant  ce  temps,  M.  Standing  faisait 
tin  de  C Académie  (£•  année,  N*  4)  la  première  partie  de  son  é 
esDèce  de  mégaladapis  à  laquelle  il  donna  le  nom  de  notre  émit 
diaier,  et  deux  espèces  de  palaeopropithecus  plus  grands  que 
M.  Guillaume  Grandidier  et  idcnlihé  par  lui  sous  le  nom  de  p 
Une  nouvelle  campagne,  entreprise  en  décembre  par  MM.  Stanc 
ment  très  fructueuse. 

Pour  permettre  au  lecteur  de  se  rendre  compte  des  résultat 
serons  dans  le  tableau  ci-dessous  les  découvertes  principales 
travaux  de  TAcadémie  Malgache. 


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Nesopithecas. 

Gryptoproc- 
laferox. 

Cemelea. 

Potam< 
rus. 

Uédiiu 

Agilis. 

Lepto- 
rhyn- 

Palaeopropitccus 
ingens. 

kodes- 

lOB. 

RudîB. 

chas. 

Arcbœolcmur. 

logens. 

Bradilemar. 

Molleri 

Mégaladapis  M a- 
dagascarieasis 

Hi'.de. 
branti 

Peloriftdapis  Bd- 
ivardsi. 

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—  586  — 


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•  i[»ïnienis  lurent  dËcouverts,  eo  décembre  190 


—  888  — 

droits  distants  Tua  de  l'autre  de  IS  mètres  et  très  éloignés  du  premier,  à  la  même 

{profondeur  que  les  ossements.  11  semble  donc,  grâce  à  ce  faisceau  de  preuves,  que 
'homme  vivait  à  Madagascar  en  même  temps  que  les  animaux  appartenant  à  la  faune 
disparue,  qu'il  les  a  combattus  et  que  c'est  sous  sou  action  destructive  que  les  indivi- 
dus échappés  aux  grands  cataclysmes  volcaniques  et  fuyant  les  lieux  habités,  se  sont 
successivement  éteints. 

11  est  impossible  d'ailleurs  de  ne  pas  être  frappé  par  la  description  que  Flacourl 
donne  du  trairatratra,  qui  se  rapproche  si  bien  des  caractères  du  megaladapis  qup  nous 
révèlent  son  crâne  et  ses  os  du  bras  :  «  C'est  un  animal  grand  comme  un  veau  de  deux 
«'  ans,  qui  a  la  tète  ronde  et  une  face  d'homme  :  les  pieds  de  devant  comme  un  singe 
«  et  ceux  de  derrière  aussi.  Il  a  le  poil  frisoté,  la  queue  courte  et  les  oreilles  comme 
«  celle  d'un  homme.  Il  s'en  est  vu  un  proche  de  l'estang  de  Lipomami  aux  environs 
n  duquel  est  son  repaire.  C'est  un  animal  fort  solitaire  :  les  gens  du  paîs  en  ont  grand 
«  peur  et  s'enfuient  de  luy  comme  luy  aussi  d'eux  ».  Chassés  du  plateau  central  dans 
lequel  les  éruptions  successives  avaient  détruit  la  forêt  et  où  l'homme  s'installait,  les 
derniers  représentants  des  grands  lémuriens  traqués  et  ne  trouvant  plus  leur  nourri- 
ture ont  dû  se  réfugier  dans  les  solitudes  boisées  de  l'Est. 

Les  fouilles  d'Ampasamba/Jmba  ont  manifestement  prouvé,  en  effet,  l'existence  dans 
l'Ouest  de  forêts.  Quatre  sections,  faites  dans  des  troncs'  d'arbres  en  parfait  état  de 
conservation  et  trouvés  avec  les  ossements,  figurent  dans  les  collections  de  Tananarive: 
hazomena,  lalona  et  hilsikitsika  sont  les  espèces  auxquelles  ils  appartiennent  Les 
formidables  éruptions  de  l'Ouest  ont  donc  fait  table  rase  sur  plusieurs  milliers  de  kilo- 
mètres, anéantissant  la  faune  et  la  flore.  L'homme  a  été  le  témoin,  sans  doute  aussi  la 
victime,  de  ces  désastres,  puisque  les  traces  de  son  industrie  sont  constatées  avec  les 
autres  débris  sous  les  laves.  La  tradition,  d'ailleurs,  existe  chez  les  Malgaches,  bien 
déformée  il  est  vrai,  mais  réelle  cependant,  de  ces  phénomènes.  Les  habitants  d'Antsi- 
rabe  prétendent,  en  effet,  que  sur  le  cratère  qui  domine  la  vallée  d'Andrangy,  vécut  un 
Andnana  puissant  qui  détruisit  toutes  les  bétes  qui  mangeaient  alors  les  hommes.  Les 
habitants  cle  la  région  de  Vasiana  (Nord  d'itasy)  disent  qu'il  existait  autrefois  dans  la 
région  qui  s'étendait  à  l'Ouest  de  Mahavahy,  Ambohitrambo  et  vers  rifanja,un  immcmsc 
lac  aux  rives  couvertes  de  forêts.  Les  constatations  récentes  pouvent  que  ces  traditions  |  j 
ne  sont  pas  de  simples  légendes,  mais  l'écho  déformé  de  faits  authentiques.  Là  encore 
la  paléontologie  vient  aussi  compléter  la  géologie  et  de  nouvelles  découvertes  faites 
dans  la  première  permettront  peut-être  une  détermination  plus  complète  des  différents 
phénomènes  volcaniques  qui  ont  amené  tant  de  perturbations  dans  le  soi  et  le  sous-sol 
de  Madagascar,  depuis  les  âges  reculés  jusqu'aux  temps  modernes. 

A.  JULLY, 

Président  de  C Académie  Malgache. 


r\ 


Notice  géologique 


« 

L'Ile  de  Madagascar  peut  être  divisée,  grosso  modo,  au  point  de  vue  géologique, 
en  deux  régions  bien  distmctes  : 

1*  une  région  centrale  et  orientale  archéenne^  constituée  essentiellement  par  des 
schistes  cristallins  ;  il  existe  toutefois,  dans  cette  région,  une  légère  bande  sedimen- 
taire,  en  bordure  de  l'Océan  Indien,  à  peu  près  de  Mananjary  à  Vatomandry. 

2«  une  région  occidentale  sédimentaire  ;  cependant,  au  milieu  de  cette  région,  en 
arrière  du  Cap  Saint-André,  se  trouve  une  tache  de  roches  archéennes. 

On  trouve  en  outre,  dans  ces  deux  régions,  des  pointements,  épanchements  ou 
coulées  de  roches  éruptives  (plutoniques  et  volcaniques;  qui  ont  ça  et  là  percé  ou  re- 
couvert les  terrains  précédents. 

La  limite  entre  les  deux  régions  susvisées  est  indiquée  approximativement  sur  Tes- 
quisse  ci-jointe. 

Elle  part  à  peu  près  de  l'extrême  Nord  de  Hle  et,  laissant  le  long  de  la  côte  Nord- 
Ouest  une  bande  séaimentaire  qui  va  en  s'élai^issant,  passe  par  Maevatanana  et  Ankila- 
hila.  Un  peu  à  l'Ouest  de  ce  pomt,  elle  prend  une  direction  grossièrement  Nord-Ouest 
en  dessinant  de  grandes  intlexions,  ou,  si  l'on  préfère,  elle  dessine  une  ligne  suivant  à 
peu  près  la  direction  de  la  côte  Ouest.  Dans  le  Sud  (région  Mahafaly)  cette  ligne  de 
démarcation  n'est  pas  encore  sufflsamment  déterminée. 


GneijJ  tt  MAîjitj  cri^iniii-u 


Cette  limile  esl  souveol  marquée  par  une  ligne  de  collines  qui,  en  plusieurs  points, 
ont  reçu  des  indigèoes  le  nom  uniforme  de  Bongo-Lava,  ce  qui.  sans  qu'on  puisse  vou- 
loir attribuer  à  celte  expression  un  sens  géologique,  seniblerail  indiquer  tout  au  moins 
un  certain  esprit  d'observation  et  de  généralisation  chez  les  indigènes . 

1*  Région  arcIidcnBe 

La  presque  totalité  de  cette  région,  ainsi  qu'il  a  été  dit  ci-dessus,  est  formée  de 
schistes  cristallins  comprenant  prinripaicment  : 

Des  gneiss,  qui  consliluenl  les  roclies  les  plus  répandues  ; 

Des  schistes  amphiboliqties  (Esl  de  Mlandrivazo,  le  long  de  la  côlc  orientale  au 
Sud-Ouest  de  Maroantselra,  etr.)(l). 

Des  schistes  à  sUlimanite  (au  Sud  de  Handrilsara,  au  Nord-Ouest  de  Tananarîve, 
etc); 

Des  micaschistes,  (le  long  de  la  céte  orientale,  à  peu  près  à  hauteur  de  l'Ile  Sainie- 
Harie  et  vers  Fenerivc,  au  Sud-OuesldeTsinjoarivo,  etc.). 

•    Des  quarliites  (au   Sud-Ûuesl  de  Tsinjoarivo,  à  l'Est  de  Hiandrivazo,  etc.,),  quel- 
ques-uns de  ces  derniers  micacés  et  se  rapproctiant  plus  ou    moins  des  micaschistes  ; 

On  y  rencontre  accessoirement  : 

Des  calcaires  cipotins   (prés  de 
lesl  et  Oucsl  d'Ambositra,  nord  de  nn-..»!»!»,  <>ii..,. 

Du  graphite  (prés  de  Tanaoarive,  au  Sud-Ouesl  de  Tsinjoarivo.  etc.); 

Des  masses  doxyde  de  fer  magnétique  (à  l'Ouest  d'Arivonimamo,  région  de  Nan- 
tasoa,  au  Nord  du  lac  Alaotra,  etc.); 

Et  diverses  roches  à  grenats  (a  l'Ouest  d'Arivonimamo.  à  l'Ouesl  de  Fenerive,  etc). 

La  direction  des  couches  des  schisles  suit  souvent  la  direction  générale  de  l'axe  de 
nie,  c'esl-à-dire  N.-N.-N.  S.-S.-O-,  mais  on  trouve  aussi  fréquemment  une  autre  direc- 
tion N.-N.-O-  S.-3.-E.,  surtout  dans  la  pHrlic  occidentale  de  la  région  oui  nous  occupe. 
Cette  direction,  à  peuples  symétrique  de  la  précédente  par  rapport  à  la  ligne  Nord- 
Sud,  coïncide  avec  celle  d'une  longue  lizne  uéllnie  du  Sud  au  Nord  par  plusieurs  gran- 
des vallées  qui  se  suivent  à  peu  près  d'une  lacon  continue:  Nanambolo,  affluent  du 
Handrare  ;  lonaivo,  Ihosy.  Sakeny,  Hanandaiâ,  Hanamtwlo,  Celle  ligne  pourrait  donc 
correspondre  à  une  direction  de  plissement  des  roches  archëcnnes  ayant  servi  de  noyau 
à  la  constitution  de  l'Ile. 

Il  sera  parlé  plus  loin  des  roches  éruptlves  qui  onl  percé  celle  région,  mais  il  v  a 
lieu  de  signaler,  dès  mainlenani,  les  nombreux  liions  qui  s'y  trouvent:  Hlons  de  ijuàrtz 
Burirére,  de  cuivre,  de  plomb,  de  zinc,  el  aussi  quelques  nions  de  pegmatite  au  milieu 
desquels  on  rencontre  des  pierres  précieuses,  spécialement  :  béryl  et  tourmaline  verte, 
Jaune  el  rouge  (rubellite)  ;  la  tourmaline  noire  au^i  est  abondanle. 

A  peu  près  toute  celte  région  crislallophyllienne  est  recouverte  par  une  couche  pres- 
que ininterrompue  de  latérite,  celte  roche  terreuse,  rouge,  caraclcrislique  des  régions 
intertropicales,  consUluéc  par  une  sorte  d'argile  ferrugineuse  provenant  de  la   décom- 

K sillon  superllcielle,  sur  place,  ou  avec  un  léger  transport,  par  ruissellement  sur  les 
ncs  des  collines,  des  roches  gneissiques,  graiiiloldes  ou  basaltiques,,  ou,  plus  généra- 
lement, à  éléments  feldspath iqucs  et  ferrugineux. 

S*  Région  sédlmentalre 

Les  roches  sédimentaircs  ne  s'étendent  d'une  façon  continue  que  sur  le  versant 
Ouest  de  Madagascar.  Le  long  rie  la  côte  Esl  on  n'en  a.  jusqu'ici,  reconnu  qne  quelques 
lambeaux  ;  il  reste  vraisemblablement  encore  à  en  riécouvrir.  C'est  ainsi  que  la  seule 
petite  tache  sédimentaire  qu'on  connaissait  (vers  Mahanoro)  semble  s'élendre  en  (lon- 
gueur plus  qu'on  ne  l'avait  cru  d'abord  el,  en  outre,  semble  pénétrer  dans  les  terres 
plus  profondément  ainsi  qu'on  ne  l'avait  supposé,  mais  sans  que  loulefois  l'on  ail  en- 
core assez  de  données  précises  sur  ce  poinl. 

Les  dilTérentcs  ères,  périodes  ou  époques  de  formations  sédimenlaires  paraissent, 
d'après  la  connaissance  qu'on  en  a  acluellemenl,  très  inégalement  représentées  a 
Hadagasear. 

Terratns  primaires.  —  C'est  ainsi  que  les  terrains  primaires  n'ont  pas  été  juS()u'ici 
reconnus  d'une  façon  certaine,  ce  qui  ne  prouve  d'ailleurs  nullement  qu'ils  n  existent 

tas  dans  l'Ile,  dont  la  connaissance  géologique  est  encore  relativement  si  peu  avancée, 
eut-éire  y  aura-t-il  lieu  de  rapporter  à  cette  époque  certaines  couches  de  schisles 
ardoisiers  qui  onl  été  signalées  en  quelques  points. 

Terrains  secondaires.  —  Les  terrains  secondaires  sont,  au  contraire,  très  lai^e- 
menl  représentés. 

^mpte*  llniltttel  dc  préleadeot  nDlIcment  k 


_  590  — 

La  formation  8*appuyant  directement  sur  le  massif  cristaliophyllieD,  et  gai  est  cons- 
tituée de  grès,  de  conglomérats  et  d  argiles,  a  été  attribuée  au  trias,  mais  sans  que, 
jusqu'ici,  la  découverte  d'aucun  fossile  soit  venue  confirmer  cette  supposition,  basée 
uniquement  sur  des  ressemblances  pélrologigues. 

Au  dessus  de  celte  formation,  a'altribution  douteuse,  on  rencontre  le  juriissique, 
puis  le  crétacique  qui  se  manifestent  tous  deux  par  un  grand  développement  de  ro- 
ches calcaires  principalement  (calcaires  jurassiques  du  Bemara  en  particulier^.  De 
nombreux  fossiles  ont  été  recueillis  dans  les  couches  calcaires  de  ces  terrains,  qui 
présentent  aussi,  d  ailleurs,  des  couches  de  grès. 

C'est  aussi  à  la  période  crétacique,  semble-t-il,  que  doit  être  rapportée  la  bande 
sédimentaire  connue  incompièlement  sur  la  côte  orientale. 

Terrains  tertiaires.  —  De  1  ère  tertiaire,   on  connait   un  petit  lambeau   d'éocène 

Eres  de  Tulear  dans  le  Sud-Ouest  ;  puis  il  faut  remonter  jusqu'au  Nord  près  de  la 
aie  de  la  Mahaj[amba,  k  Nossi-Bé  et  près  de  Diego-Suarez,  pour  retrouver,  après  une 
longue  interruption  (qui  tient  peut-être  surtout  à  la  non  connaissance  de  ces  régions), 
queh^uos  affleurements  où  la  rencontre  de  nummulites  et  d'autres  foraminifères  a 
permis  d'attribuer  ces  terrains  à  la  période  éocène, 

11  a  été  signalé  récemment,  dans  la  presqu'île  de  Bobaomby,  au  Nord  de  Diego- 
Suarez,  des  couches  d'âge  oligocène^  constituées  par  des  calcaires  grossiers,  quelque- 
fois un  peu  marneux. 

Les  périodes  supérieures  de  Fère  tertiaire  (miocène  et  pliocène)  n'ont  pas  encore 
été  reconnues. 

Terrains  quaternaires  et  récents.  —  Les  terrains  quaternaires  et  récents  sont 
assez  nombreux.  Ils  constituent  notamment  les  dépôts  de  Tancien  bassin  du  lac  Alao- 
tra  et  de  la  vallée  du  Mangoro,  ceux  des  marais  d  Antsirabe,  d'Ifanja.  de  la  vallée  de 
rikopa  (plaine  de  Betsimitatatra,  rizières  de  Tananarive).  Une  mention  particulière  doit 
être  donnée  ici  à  la  cuvette,  de  découverte  relativement  récente,  d'Amnasambazimba 
ou  de  Tsarazaza.  sur  le  Mazy,  à  l'Ouest  de  Miarinarivo,  au  Nord-Ouest  du  lac  Itasy.  Les 
dépôts  récents  ue  ce  gisement,  riches  en  fossiles  —  ou  mieux  en  subfos&iles—  sont 
venus  apporter  un  appoint  sérieux  aux  découvertes  faites  primitivement  dans  la  cuvette 
d'Antsirabe. 

Enfin  la  ceinture  de  sables  marins  et  de  récifs  de  polypiers  qui  entoure  la  plus 
grande  partie  de  l'Ile  appartient  aussi  à  la  même  époque  géologique  récente. 

3«  Roches  érupiiTes 

a)  Roches  pfutoniques.  —  Les  roches  éruptives  anciennes  ou  plutontques  (familles 
des  granités,  syénites,  diorites,  gabbros,  diaoases,  porphyres  et  porphyriles,  rétinites) 
font  apparition  *en  divers  points  des  deux  régions  susviséés,  ainsi  qu  il  a  été  dit  précé- 
demment. 

Dans  la  région  archéenne,  on  trouve  assez  souvent  le  gneiss  passant  progressivement 
au  granité,  à  tel  point  que  la  démarcation  entre  ces  deux  roches  est  parfois  difficile. 
Cependant,  certains  massifs  granitiques  on»  une  individualité  assez  nette,  tels  sont  :  le 
pic  d'Andriba,  les  massifs  du  Vombonilra  et  du  Famolzankova  (Valalafotsy). 

De  même,  on  trouve,  principalement  dans  îa  région  Ouest-Sud-Ouest 'de  Tananarive 
(à  une  distance  d'environ  200  kilomètres  en  allant  vers  Miandrivazo),  des  massifs  assez 
caractérisés  de  roches  dioritiqiies  (telles  les  collines  d'Ambohimizana),  qui,  plus  à 
rOuest,  passent  aux  schistes  amphiboliques. 

Enfin  on  connaît  des  norites  dans  la  région  du  lac  Alaotra  et  de  l'Anosivolo,  et  des 
porphyres  le  long  de  la  côte  Est,  au  Nord  et  au  Sud  de  Vohemar. 

Au  milieu  de  la  région  sédimentaire,  on  connaît  particulièrement  deux  apparitions 
de  roches  plutoniques  :  l'une  dans  la  partie  Est  du  massif  de  TAmbohitsosy  (celle-ci  se 
trouve  donc  en  réalité  dans  le  noyau  archéen  de  la  région  du  cap  Saint-André)  ;  l'autre 
dans  la  région  de  la  baie  d'Ampasindava. 

Ces  roches  appartiennent  à  la  famille  des  syénites  (parfois  quartzifères)  à  éléments 
sodifères  ;  elles  constituent,  dans  la  région  d'Ampasindava,  une  province  pétrographi- 
que  qui  a  fait  l'objet  d'une  étude  magistrale  de  M.  le  professeur  Lacroix. 

b)  Roches  volcaniques.  —  Les  roches  éruptives  récentes  ou  volcaniques  (familles 
des  rhyolites,  tranchytes,  phonolites,  andésiites,  basaltes)  se  sont  donne  jour  en  un 
très  grand  nombre  de  points  à  travers  chacune  des  deux  régions  susviséés. 

Dans  la  ré(^ion  arcnéenne,  il  suffira  de  signaler  les  grandes  étendues  de  roches 
volcaniques  variées  : 

De  l'Ouest  du  lac  Itasy  ftrachyte,  andésite  et  basaltes)  ; 

De  VknkSirsLirà^basalte  et  phonolite)  ; 

D'Antsirabe  (basalte)  ; 

Du  massif  d  Ivohitsombe,  dans  le  Sud  (basalte)  \ 

Et  les  nombreuses  venues  de  roches  doléritiques  vraisemblablement  sorties  par 


—  894  — 

des  fissures,  le  long  de  la  côte  orientale  à  peu  près  parallèle: 

Dans  la  région  sédimentaire,  rénumération  rapide  et  :  i 
roches  volcaniques  devrait  comprendre  : 

Le  massif  basaltique  de  la  montagne  d'Ambre,  une  p<'  , 
de  l'île  de  Nossi-Bé  ; 

Des  dykes  de  basalte  dans  la  région  d'Àmbodimadiro  ; 

Des  andésites  et  phonolites,  à  l'Ouest  et  au  Sud-Ouest  d\   i 

Une  venue  de  rhyolite  près  d'Andranosamonta  ; 

De  très  nombreuses  taches  de  basalte  dispersées  sur 
créyaciques  du  Boina  et  de  l'Ambongo  ; 

La  moitié  Ouest  du  massif  de  TAmboliitsesy  qui  est  un  v(   : 

Le  massif  de  Fonjay  ; 

Puis  une  immense' étendue  de  basalte,  qui  a  coulé  sur 
crétaciques  au  pied  du  Bemara,  au  Nord-Est,  à  l'Est  et  Sud-€ 

Enfin  une  tache  volcanique,  encore  mal  déterminée,  exist 

Nous  terminerons  ici  cette  notice  très  succincte  sur  la  géc  ; 
sans  faire  remarquer  que  cette  géologie  n'est  connue  encc  i 
traits,  ce  qui  laisse  le  champ  largement  ouvert  aux  éludes  I 
giques  détaillées  et  précises,  dont  seules  très  peu  de  régio  • 
risées. 


Notice  minière 


La  connaissance  des  richesses  minières  a  fait,  durant  (  ' 
sensibles  progrès  et,  sMl  est  encore  difTicile  de  se  prononcer 
richesses,  on  peut  cependant  affirmer,  dès  aujourd'hui,  leur  exi  I 
éludes  et  les  expériences,  il  est  vrai,  n'ont  guère  porté,  jusqu  : 
tains  métaux  précieux,  principalement  l'or  et  quelques  piern  • 
ont  déjà  donne  des  résultats  intéressants*;  l'exploitation  de  l'or, 
de  réelles  espérances.  Quant  aux  mines  dites  communes,  ell  • 
exploitées  ;  on  connaît  de  façon  à  peu  près  sûre  l'existence  ( 
mais  on  ignore  leur  valeur  industrielle  et  les  richesses  qui  po 
Il  en  est  de  même  des  autres  minéraux  utiles,  qui  n'ont  enc 
étude  spéciale. 

I.— MÉTAUX   PRÉCIEUX    ET  PIERRES    PRÉ! 

Les  matières  précieuses  dont  Texistence  a  été  reconnue 
l'or,  les  pierres  précieuses,  l'argent  et  le  platine. 

!•  Op.  —  Les  terrains  aurifères  de  Madagascar,  sur  lesquel  • 
sont  faciles  à  déterminer  :  ils  pourraient  être  représentés  par 
geur  variable  suivant  les  régions,  formant  ensemble  un  trian  ; 

La  première  de  ces  bandes  longe  la  côte  Est,  tout  à  proxi 
maintient,  et  s'étend  de  Vohemar  à  Fort-Dauphin. 

La  seconde  se  détache  de  la  première  un  peu  au  Sud  de  ^ 
ra,  et  se  poursuit,  dans  une  direction  parallèle  a  la  côteNord-On 
restant  vraisemblablement  en  bordure  des  terrains  primitifs  qui 

Enfin,  la  troisième,  qui  apparaît  avec  moins  de  certitude, 
part  à  Ankavandra  et  suivrait  la  ligne  des  grandes  vallées  de 
keny  et  de  l'ihosy,  pour  aboutir  également  a  Fort-Dauphin.  Sui 
ses,  celte  troisième  bande  pourrait  plutôt  avoir  son  point  teri 
vers  lequel  elle  se  dirigerait,  en  ligne  directe,  d'Ankavandra  ; 
de  l'affirmer. 

Les  deux  dernières  bandes  longeraient  donc  les  chaînes  di 
go-Lava  par  les  indigènes,  qui  limitent  les  terrains  archéens. 

Les  principaux  gisements  aurifères  de  la  première  bandes, 
région  située  a  l'Ouest  d'Antalaha  ;  la  vallée  de  l'Antanambanji 
roantsetra  ;  les  vallées  de  la  Soamianina  et  de  la  Mauantsatra 
Ouest  de  nie  S"-Marie.  Ces  différentes  régions  sont  plutôt  enc( 
lion  que  d'exploitation  ;  celles  au  contraire  situées  à  hauteur  d 
1er  de  la  Manambintanina,  donnent  déjà  de  bons  rendements. 


—  59Î  — 

lées  de  rOnibe,  de  l'Ivoloina,  de  rivondrona,  qui  ne  sont  pas  encore  en  production  ; 
celles  de  la  Sahanavo,  du  Rongaronga,  du  Rianila  avec  ses  afTluents  la  Teza  et  flam- 
panffa,  jusqu'à  la  Yohitra,  qui  ont  été  récemment  couvertes  de  signaux.  Dans  la  région 
de  Belanitra  et  de  Beforona,  les  vallées  des  affluents  de  Tlaroka,  tels  que  :  la  FarimboDa 
et  TAndramary,  qui  sont  en  production  depuis  plusieurs  années  déjà  et  semblent  ména- 
ger avant  longtemps  de  belles  espérances.  Dans  les  bassins  du  Manampotsy,  de  la  Ma- 
nandra,  du  Mangoro  jusqu'à  son  confluent  avec  le  Nosivolo,  lui-même  et  de' son  affluent 
le  Sandranamby,  de  la  Masora  et  de  la  Lohariana,  on  trouve  également  des  gisements 
fort  intéressants  et  déjà  très  rémunérateurs.  Lc3  vallées  de  la  Sakaleona.  de  la  Fanan- 
tara,  de  la  Maha,  de  la  Saka  et  de  TAmoarasy  sont  aussi  des  centres  très  importants 
qui  donnent  actuellement  la  plus  grande  production.  Les  bords  de  la  Namorona,  du 
Faraony,  de  la  Matitanana  et  de  certains  affluents,  où  les  exploitations  sont,  chaque 
année/ plus  nombreuses.  Dans  la  province  de  Farafangana,  un  mouvement  nouveau 
conduit  les  prospecteurs  à  faire  des  recherches  dans  les  régions  de  Mazoarivo,  de  Von- 
drozi  et  d'Isonio.  Enfin,  il  est  possible  qu  il  existe  aussi  un  gisement  aux  environs  de 
Fort -Dauphin,  bien  que  les  recherches  faites  en  1896  et  plus  récemment  n'aient  pas  donné 
de  résultats  dans  cette  contrée,  qui  semble  au  reste  n'avoir  pas  été  suffisamment  par- 
courue. 

Si  Ion  envisage  maintenant  la  bande  du  Nord-Ouest,  les  contrées  aurifères  qui  per- 
mettent les  plus  belles  espérances  sont  :  les  régions  d'Ankavandra  et  de  Tsimivolovolo, 
les  exploitations  déjà  anciennes  de  la  Compagnie  occidentale  de  Madagascar,  vallées 
de  la  Mahetsamena  et  de  TAmbalantany,  postes  d'Ampasirihy,  Tainangidina,  Nandrojia, 
Mandraty  et  Mahilaka  ;  la  région  fort  intéressante  de  la  nahajamoa,  principalement 
d^ns  les  environs  de  Tsaratanana,  Betanatanana  et  Mahabe  ;  des  recherches  récentes 
faites  dans  cette  contrée  donnent  même  à  penser  qu'on  pourrait  peut-être  se  trouver 
en  présence  d'un  filon  ;  enfln  les  gisements  d'Antsevakely  et  de  Marovato,  exploités 
depuis  plusieurs  années  déjà. 

Quant  à  la  troisième  bande,  elle  n'est  pas  encore  bien  connue,  mais  on  commence 
déjà  à  s'y  livrer  à  d'activés  reciierches,  principalement  sur  certains  affluents  de  la  rive 
droite  dû  Mangoky  et  dans  la  région  d'imaina,  au  Nord-Ouest  dUkalamavony.  Plusieurs 
prospecteurs  ont  c{îalement  poussé  plus  au  Sud,  mais  il  n'est  pas  encore  possible  de  dé- 
finir, même  approximativement,  quel  sera  le  résultat  de  .'curs  travaux.  Quoiqu'il  en  soit, 
des  découvertes  fort  intéressantes  ont  déjà  été  faites  au  Sud  d'Ankavandra  et  dans  la 
région  si  productive  du  Bctsiriry  :  les  vallées  du  Dabolava,  du  Kiranomcna,  d'Ambata- 
kazo,  d'Ambatomainty  et  d'Ampandrana. 

Il  est  également  bien  diflicile  de  dégager  l'existence,  à  l'intérieur  de  ce  triangle, 
d'autres  lignes  aurifères.  Toutefois,  certaines  contrées,  qui  ont  déjà  été  travaillées  avec 
succès,  sont  toujours  le  siège  d'exploitations  suivies.  Ce  sont:  la  région  qui  s'-étend 
de  Tsinjoarivo  à  Ambositra,  celle  au  Valalafotsy,  au  Nord-Ouest  de  Tanananve  et  celle 
de  Sahomby-Kitsamby.  Enfin,  en  certains  points,  l'attention  est  plus  spécialement  por- 
tée sur  des'ç^isements  d'or  en  roche  sur  lesquels,  il  est  vrai,  on  ne  possède  encore  que 
des  probabilités.  L'un  de  ces  gisements,  cependant,  celui  de  Vahinambo,  donne  déjà  de 
belles  espérances,  aussi  les  recherches  sont-elles  menées  activement  dans  tous  les 
environs. 

Durant  les  années  précédentes,  l'exploitation  de  ces  différentes  contrées  a  été  faite 
d'une  manière  à  peu  près  uniforme.  D'une  façon  générale,  les  trois  bandes  qui  vien- 
nent d'être  décrites  ne  présentent  que  des  gisements  alluvionnaires.  Ces  gisements 
étaient  seuls  fouillés  suivant  la  métnode  de  la  battée  qui,  si  elle  demande  une  main- 
d'œuvre  abondante,  a  toujoui's  été  très  en  honneur  parmi  les  indigènes.  Ceux-ci  voient, 
en  effet,  dans  ce  procédé  la  certitude  d'être  rétribues  suivant  leur  travail  et  la  perspec- 
tive d  y  trouver  souvent  des  gains  plus  rémunérateurs.  En  quelques  points,  cependant, 
des  sluices  avaient  été  installés  pour  le  lavage  en  grand  des  terres  et  des  graviers  ;  mais 
c'était  là  l'exception  et  la  méthode  de  la  battée  prévalait  grandement.  Au  cours  de 
l'année  4904,  au  contraire,  un  nouveau  courant  a  semblé  vouloir  s'affirmer  dans  lexploi- 
tation  des  gisements  alluvionnaires  ;  du  moins  certaines  sociétés,  abandonnant  la  mé- 
thode trop  lente  de  la  battée,  doivent-elles  commencer  bientôt  le  dragage  des  grandes 
rivières  ;  Tune  d'elles  a  récemment  installé  une  drague  sur  la  Tsiribihina. 

Des  recherches  également  intéressantes,  faites  au  cours  de  l'année  dernière,  per- 
mettent aussi  d'espérer  qu'il  sera  bientôt  possible  d'exploiter  l'or  en  roche,  particulière- 
ment dans  les  régions  de  Menabe,  de  Belanitra,  de  Yaninambo,  d'Andranottto,  de  Soa- 
vinarivo,  du  Fandravazana,  d'Ambohitraina  et  d'imaina.  Deux  autres  gisements  d'or  en 
roche  méritent  d'attirer  plus  spécialement  l'attention  :  celui  de  Tsimivolovolo,  dont  les 
roches  paraissent  uniquement  composées  de  limonite  et  de  quelques  grains  de  quartz, 
et  celui  de  la  Sahofa,  affluent  du  Nosivolo,  où  l'or  apparaît  dans  une  roche  qui  semble 
être  une  norite  schisteuse.  Toutefois,  ces  récentes  découvertes  n'ont  jpas  encore  été 
suffisamment  étudiées  pour  qu'il  soit  déjà  possible  de  se  prononcer  sur  leur  valeur. 


—  893  — 

De  même,  ne  sait-on  pas  encore  si  les  derniers  travaux  qui  permettent  d'espérer 
la  découverte  d'un  filon  donneront  bien  tous  les  résultats  que  semblent  promettre  les 
premières  expériences  ;  il  serait  du  moins  prématuré  d'être  affirmatif  à  ce  sujet. 

En  revanche,  il  convient  de  signaler  Tausmentation,  sans  cesse  croissante,  du  nom- 
bre de  prospecteurs  qui  parcourent  la  Grande  Ile  dans  tous  les  sens.  En  1903,  1.131 
demandes  de  permis  de  recherche  avaient  été  adressées  au  service  des  mines  ;  ce 
chiffre  s'est  élevé  à  2.220  en  1904.  550  permis  avaient  été  délivrés  en  1903;  en  1904,  le 
nombre  de  ces  permis  atteint  1.003.  La  production  de  Tor  a  également  augmenté 
dans  des  proportions  très  satisfaisantes  —  elle  avait  été  successivement  de  — 

19  k.  600  en  1897 
125  000  en  1898 
381      000  en  1899 

i  4JX     AAA  ««  iOAA  {  année  de  la  découverte 
1.114     000  en  1900  J      ^^  FAmpasary. 

1.045      000  en  1901 
1.295     000  en  1902 
1.910      000.  en  1903 
et  elle  est  montée  à  2.458  k.  en  1904. 

Il  y  a  tout  lieu  d'espérer  que  cette  progression  s'affirmera  encore,  si  l'on  considère 
Tactiviié  avec  laquelle   les  recnerches  sont  poussées  chaque  jour. 

29  Pierres  précieuses.  ~  Il  est  inutile  de  revenir  ici  sur  les  nombreuses  natures  de 
pierres  précieuses  existant  à  Madagascar,  le  Guide  des  Immigrants  et  plusieurs  bro- 
chures ont  déjà  parlé  des  échantillons  recueillis  ;  il  suffira  donc  de  traiter  des  dsements 
connus  qui  paraissent  susceptibles  de  rendement.  Ces  gisements  sont  d'ailleurs  peu 
nombreux  ;   il  n'y  en  a  guère  que  trois  en  voie  d'exploitation. 

Le  premier  est  situé  dans  la  région  de  Morarano,  au  Sud  de  Tsinjoarivo  ;  il  donne 
des  rubis  dont  quelques  expéditions  ont  déjà  été  faites  en  Europe. 

Le  second  se  trouve  sur  la  rive  gauche  de  la  Manandona,  au  Sud  de  la  région 
d'Ibity.  Ce  gisement  donne  principalement  des  rubellites  (tourmalines  rouges)  que  l'on 
retire  d'un  filon  de  pegmatite.  Quelques  expéditions  de  ces  rubellites  ont  également 
été  faites  dans  le  courant  de  1904. 

Enfin,  récemment,  on  a  signale  de  Témeraude,  sous  sa  variété  béryl,  également 
dans  de  la  pegmatite.  Ce  gisement  est  situé  au  Nord  d'Ambositra,  dans  la  région  de  la 
Sahatorendrika,  bassin  de  la  Mania. 

Ces  trois  gisements  ne  sont  évidemment  pas  les  seuls  de  Madagascar  ;  on  a  trouvé, 
dans  les  sables  de  certaines  rivières,  nombre  d'échantillons  de  corindons  (saphirs, 
rubis),  tourmalines,  grenats,  zircons,  topazes,  améthystes  ;  mais  si  des  permis  de 
recherche  ont  été  accordés  à  divers  prospecteurs,  aucune  autre  exploitation  de  ces 
pierres  précieuses  n'a  encore  été  commencée. 

Des  échantillons  de  cristal  de  roche  ont  également  été  recueillis  dans  les  régions 
les  plus  diverses  de  l'Ile  :  à  Ambohibazîmba,  sur  les  bords  du  Kitsamby  ;  à  Maroan- 
Iselra  ;  près  d'Analaidirana,  secteur  du  Betsiriry  ;  à  Antokala,  au  Sud  d'Ambohilrolo- 
mahitsy  (nuartz,  améthvste);  sur  les  sommets  du  mont  lalatsara,  district  de  Tsinjoarivo  ; 
dans  la  vallée  de  la  Mahasora.  district  de  Mahanoro,  et  au  Sud  de  Vohemar. 

3"  Argent.  —  L'argent  n'a  donné  lieu  à  aucun  travail  de  recherche  ni  d'exploita- 
tion. On  n'est  d'ailleurs  pas  bien  fixé  sur  sa  présence  réelle  à  Madajçascar.  Toutefois, 
suivant  certaines  informations,  la  galène  de  Nossi-Bé  serait  argentifère  ;  mais  si  une 
déclaration  pour  recherche  d'argent  a  été  faite  en  1902,  on  ne  sait  pas  encore  qu'elle 
peut  bien  être  la  valeur  de  ce  gisement. 

Dès  1900,  une  déclaration  avait  été  également  faite  pour  un  gisement  de  minerai 
d'argent  situé  près  du  village  d'Antenibe,  cercle  d'Analalava;  mais  aucune  étude  n'a 
encore  été  commencée  et  le  terrain  a  d'ailleurs  été  abandonné. 

4»  Platine.  —  Le  platine  a  été  signalé  dans  les  gisements  aurifères  de  l'Isonjo,  pro- 
vince de  Farafangana.  On  le  retrouve  assez  communément  dans  les  fonds  de  bâtée  où 
d  reste  avec  l'or  ;  mais  il  n'a  encore  jamais  été  exploité. 

II.—  MÉTAUX  COMMUNS 

L'exploitation  des  métaux  communs  n'a  reçu  aucun  développement  \  on  ne  peut 
d'ailleurs  pas  en  attendre  avant  que  les  transports  à  l'intérieur  de  l'île  aient  été  suf- 
fisamment améliorés.  Déjà,  il  est  vrai,  ces  transports  sont  assurés  dans  les  régions 
traversées  par  le  chemin  de  fer  et  les  routes  construites  depuis  l'occupation  ;  mais 
il  serait  encore  difficile  d'approvisionner  nombre  de  points  de  l'outillage  industriel  né- 
cessaire à  l'exploitation  de  ces  différents  métaux  dont  certaines  réserves  déjà  connues 
pourront  ensuite  être  mises  en  valeur. 

38 


—  894  - 

Les  métaux  communs  dont  Texistence  a  été  reconnue  à  ce  jour  sont  :  le  fer,  le 

cuivre,  le  plomb,  le  zinc,  Tantimoine,  le  manganèse,  le  nickel  et  la  pyrite. 

1"  Fer.  —  Le  fer  se  trouve  à  l'étal  de  minera!  dans  nombre  de  points  de  ITle  et 

firincipalcnlcnt  le  long  de  la  lisière  Ouest  de  la  grande  forf't,  dans  les  environs  de 
[anlasoa,  Tsiazompaniry,  Angavo,  Anihohijanaka,  Ampanaletezana  et  Beampan^a  ;  il 
existe  aussi  en  assez  grande  quantité  près  acs  sources  du  Maugoro  et  du  confluent  de 
celle  rivière  avec  la  Sahava  (secteur  d'Anjozorobe)  ;  à  Marianony  et  Lohomby,  en  pavs 
tanala  ;  à  Bosalampv,  au  Sud  du  cap  S'-Andrè  (cercle-annexe  dé  la  Mahavavy)  ;  à  Ah- 
draina,  Voanalina  eE  aux  environs  (TAmbodivariona  (province  de  Fianarantsoa). 

Les  indigènes  extraient  encore  le  fer  par  réduction  de  minerai  au  charbon  de  bois, 
mais  celle  production  est  relativement  faible  ;  elle  ne  répond  guère  qu'aux  besoins  de 
la  quincaillerie  indigène  et  ne  saurait  suffire  à  ceux  de  la  constructioq  ou  de  Tindustrie 
européenne,  pour  lesquels  on  est  obligé  de  faire  venir  des  fers  laminés  d'origine  frao- 
çaise  qui,  au  point  de  vue  de  la  qualité,  l'emportent  de  beaucoup  d'ailleurs  sur  ceux 
obtenus  dans  le  pays. 

a«  Gnivre^  —  Quelques  minerais  complexes  de  cuivre  ont  été  autrefois  exploités 

Bar  le  gouvernement  malgache,  à  Ambalofangehana,  au  Sud-Ouest  d*Amoosîtra. 
'autres  minerais  du  même  genre  ont  été  signales  pn»  de  Hiandrivazo,  aux  environs 
de  Yohemar,  dans  1  lie  de  Nosi-Saba  et  au  Sud  de  Soalala  ;  mais  on  ne  sait  rien  de  bien 
précis  concernant  la  nature  et  l'importance  de  ces  différents  gisements  qui  ne  sont 
d'ailleurs  l'objet  d'aucune  exploitation. 

3"  Plombs  —  Ambatofangehana  était,  du  temps  du  gouvernement  malgache,  le 
centre  d'une  exploitation,  peu  importante  du  reste,  de  galène  ou  sulfure  de  plomb.  On 
a  signalé  aussi  la  présence  de  ce  minerai  dans  la  partie  Kord  de  l'Ile  de  NosshBé  ;  maïs 
ces  deux  gisements  sont  aujourd'hui  abandonnés. 

40  2inc.  —  Suivant  certains  renseignements  de  date  déjà  ancienne,  il  existerait  du 
minerai  de  zinc  à  Andraina,  au  Nord-Ouest  de  Betafo  ;  plus  récemment  on  signalait  un 
gisement  de  ce  minerai  au  Nord  de  Nossi-Bé  et  un  autre  au  Nord-Est  d'Ankaramy  ;  mais 
ni  les  uns  ni  les  autres  n*ont  encore  été  l'objet  d'études  spéciales. 

5*  Antimoine!  —  On  a  trouvé,  dans  un  filon  de  quartz  situé  dans  les  collines  d*An- 
tsiantsira  (région  d'Ambavatob^),  des  veinules  de  sulfure  d'antimoine,  mais  les  rensei- 
gnements qu  on  possède  sont  msufflsants  pour  qu'il  soit  possible  de  se  prononcer  sur 
la  valeur  de  ce  gisement. 

60  ManRanèsa.  •  Le  bassin  de  la  Mania -Yato,  situé  près  d'Ambatoffnandrahana,  au 
Sud-Ouest  d'Ambositra,  possède  des  oxydes  de  manganèse  en  assez  grande  quantité.  On  a 
aussi  découvert  récemment  des  gisements  de  ce  minerai  dans  la  région  d'Ambohijafv, 
au  Nord-Ouest  de  Tananarive. 

T*"  NickeL  —  Il  existe  du  minerai  de  nickel,  mélangé  d'amiante,  à  Valozoro,  dans 
la  vallée  de  la  Sahanirihitra)  affluent  du  Fanindrona,  au  Sud  d'Ambositra. 

8**  Pyrite.  —  On  trouve  de  la  pvrite  de  fer  ou  de  cuivre  au  Sud  du  village  d'Ambano, 
près  d'Antsirabe,  à  Madera  et  à  Bemananonv,  au  Nord  de  TAnkaratra  ;  ce  minerai  a 
également  été  signalé  près  d'Antanifotsy,  le  long  des  pangalanes,  et  en  divers  autres 
points. 

III.  —  AUTRES     MINÉRAUX     UTILES 

Les  autres  minéraux  utiles  sur  lesquels  on  a  quelques  données  sont  :  le  cbartM>n, 
le  bitume,  le  calcaire  et  les  ardoises,  mais,  comme  les  métaux  communs,  ces  miné- 
raux ne  seront  sans  doute  l'objet  d'aucune  exploitation  suivie,  tant  que  n'auront  pu  être 
assurés,  entre  les  différents  points  de  File,  d'abord  le  transport  économique  de  Tou- 
lillage  industriel  nécessaire  à  cette  exploitation  et,  d'autre  part,  le  transport  à  la  c6te 
et  cfans  les  meilleures  conditions  de  bon  marché  de  ces  minerais  lourds  et  de  peu  de 
valeur  relative. 

1«  Charbon.  —  Des  couches  charbonneuses  ont^té  signalées  depuis  longtemps  dans 
la  haie  d'Ambavatoby  et  à  Ankaramy  ;  toutefois  les  recherches  entreprises  dans  cette 
région  n'ont  pas  encore  donné  de  résultats  définitifs.  On  a  également  découvert  des 
gisements  de  lignite  sur  le  plateau  central,  notamment  à  Madera  (district  d'Arivonima- 
mo),  près  d'Antanifotsy,  de  Ramainandro  et  dans  !a  vallée  du  Mangoro.  Enfln  on  trouve 
du  graphite  dans  les  contrées  les  plus  diverses  de  l'île,  mais  plus  spécialement  dans  la 
province  de  Tananarive,  au  Sud-Ouest  d'Ambohimirakitra. 

2«  Bitome.  —  On  a  trouvé  du  bitume  aux  sources  de  la  rivière  Sakopanja.  affluent 
de  la  Blitsiotaka,  tributaire  du  Ranobe  (cercle  de  Haintirano);  sur  TAkondromena, 
affluent  du  Hanambolomaty,  et  près  de  la  montagne  Ambobitralika  (secteur  d'Anka- 


—  896  — 

vandra).  On  en  a  également  signalé  dans  la  baie  de  Narendry,  près  du  village  d*Anta- 
nibe. 

3*  Calcaire,  —  Le  calcaire  existe  sous  forme  de  cipolin,  à  Ambohimirakitra,  au  Sud 
de  Tananarive,  sur  les  deux  rives  du  Mahajilo,  en  amont  de  Miandrivazo,  et  en  un  cer- 
taiu  nombre  d'autres  lieux  ;  sous  forme  de  tuf,  à  Mahatsinjo,  à  Ampasambazimba  et  à 
ÀDtsirabe  ;  sous  forme  de  marbre,  au  Cap  Diego  et  à  la  montagne  des  Français  ;  sous 
forme  de  spath  d'Islande,  à  Ambatotlnandrahana,  à  TOuest  d'Ambositra.  On  en  trouve 
aussi  des  masses  inépuisables  dans  les  terrains  sédimentaires  de  TOuest,  principale- 
ment sur  le  Bemara,  où  une  spécialité  de  calcaire  à  grain  très  fin  pourrait  sans  doute 
être  utilisé  comme  pierre  lithographique. 

4«  Ardoises.  —  A  Ambatofangehana  et  à  Ambatoflnandrahana  (province  d'Ambosi- 
Ira),  on  trouve  des  ardoises  qui  pourraient  être  utilement  employées. 


minérales.  -*  Enfin,  Madagascar  possède  un  certain  nombre  de  sources  mi- 
nérales qui  ont  été  Tobiet  d'études  spéciales  et  dont  les  mieux  connues  sont  celles  de  : 
Antsirabe,  Andranomarana  et  Lempo  (province  du  Vakinankaratra)  ;  Ramaînandro  et 
Antsiravazo  (district  d'Ambatolampy)  ;  Ranomafanaet  Vohidravina  (province  deFianaran- 
tsoa)  ;  Mahatsinjo  et  Ampasambazimba  (province  de  Tltasy)  ;  Soavimaniaka  et  Anka- 
divato  (province  de  Tlmcrina  du  Nord^;  Ranomafana  (province  d  Andovoranto)  : 
Besakay.  sur  la  rive  droite  de  Tlvondrona  ;  llle  Marosy  (province  de  Haroantsetra)  et 
Ranomaiana  (province  de  Mananjary). 

IV.  —  RÊQLEMENTATION     MINIÈRE 

Gomment  on  obtient  une  concession  minière  à  Madamcar.  —  i'*  Mines  d'or^  de 
métaux  précieux  et  de  pierres  précieuses.  —  La  recherche  et  Texploitation  des  gîtes 
naturels  d'or,  de  métaux  précieux  et  de  pierres  précieuses,  en  alluvions,  amas,  cou- 
ches ou  filons  existant  dans  le  territoire  de  la  colonie  de  Madagascar,  sont  soumises 
aux  dispositions  du  décret  du  20  février  1902. 

La  nouvelle  réglementation,  si  elle  exige  du  prospecteur  et  de  l'exploitant  des 
garanties  plus  sérieuses,  simplifie  les  formalités  à  accomplir  et  assure  au  bénéficiaire 
d'un  permis  d'exploitation  la  propriété  du  terrain  minier  qui  lui  est  accordé. 

Les  Européens  et  assimilés  non  fonctionnaires  dans  la  Colonie,  les  sociétés  spé- 
cialement formées,  constituées  conformément  aux  lois  françaises,  ont  droit  à  l'obten- 
tion des  permis  de  recherche  et  d'exploitation.  Les  indigènes  doivent,  au  préalable, 
être  autorisés  par  le  Gouverneur  Général.  Enfin,  un  manoataire,  remplissant  lui-même 
les  conditions  requises  pour  obtenir  un  permis,  et  en  possession  d'une  procuration 
dûment  établie,  peut  remplir,  aux  lieux  et  place  d'une  personne  ou  société,  les  forma- 
lités exigées.  Les  uns  et  les  autres  sont  dans  l'obligation  d'élire  domicile  dans  la  Co- 
lonie et  de  faire  connaître  ce  domicile,  où  leur  seront  valablement  faites  toutes  notifi- 
cations utiles. 

Tous  travaux  de  recherche  et  d'exploitation  sont  interdits  dans  les  régions  fermées 
à  la  recherche  par  décret  ou  arrêté,  de  même  qu'à  l'intérieur  et  dans  une  zone  de  50  mè- 
tres à  l'entour  des  propriétés  closes,  maisons,  puits,  lieux  de  sépulture,  voies  de  com- 
munication et  tous  travaux  d'utilité  publique  ou  ouvrages  d'art,  à  moins  que  le  pro- 
priétaire ou  l'administration,  suivant  le  cas,  ne  lève  ou  ne  réduise  cette  interdiction. 

Toute  personne  désireuse  de  se  livrer  à  la  recherche  de  l'or,  des  métaux  précieux 
et  des  pierres  précieuses,  dans  un  terrain  choisi  par  elle,  sous  réserve  des  mterdic- 
lions  qui  viennent  d'être  stipulées,  marque  le  périmètre  de  recherche  dune  façon 
apparente,  en  plantant  au  centre  de  ce  périmètre  délimité  par  un  cercle  de  2  kilo- 
mètres de  rayon,  un  poteau-signal  avec  écriteau  portant,  en  langue  Irançaise,  l'indica- 
tion de  l'objet  de  la  recherche,  du  nom  de  fa  personne  ou  société  pour  qui  sera 
demandé  le  permis  et  la  date  de  pose  du  poteau.  Tout  poteau-signal  doit  se  trouver  à 
une  distance  minima  de  2  kilomètres  de  tout  autre  poteau  déjà  établi,  ainsi  qu'à  l'ex- 
térieur d'un  périmètre  d'exploitation  préexistant. 

La  marque  d'occupation  ainsi  placée,  l'explorateur  adresse,  au  chef  de  la  division 
«administrative  à  l'intérieur  de  laquelle  se  trouve  le  poteau,  une  demande  de  permis 
ée  recherche,  indiquant  la  personne  ou  la  société  pour  qui  il  agit  et  fournissant,  à  l'aide 
de  tous  pians  d'ensemble  et  de  détail,  ainsi  que  de  renseignements  précis,  la  situation 
«u  si^al  assez  exacte  pour  permettre  de  la  retrouver  sur  place  et  de  rattacher  sa 
position  à  celle  d'un  point  géographique  défini. 

La  demande  est  immédiatement  enregistrée  par  le  chef  de  la  division  adminis- 
trative, sur  un  registre  spécial,  avec  indication  de  la  date  et  de  Theure  auxquelles  elle  a 
été  reçue,  et  transmise  par  l'intermédiaire  du  commissaire  des  mines  de  la  région  et 
avec  son  avis,  au  chef  au  service  des  mines.  Après  examen,  ce  fonctionnaire  adresse 
au  demandeur  un  ordre  de  versement  de  la  somme  de  100  francs  ;  puis,  sur  le  vu  de 


—  596  — 

la  quittance  attestant  le  paiement  de  cette  somme  dans  one  caisse  publi<[ne  de   la 

Colonie,  délivre  le  permis  de  recherche. 

Ce  permis,  accordé  à  la  priorité  de  la  demande,  laquelle  est  déterminée  par  Theurc 
et  la  date  de  son  inscription  au  registre  spécial  du  cher  de  la  division  admmistrative, 
autorise  te  bénéficiaire  à  pratiquer  tous  travaux  de  fouilles  et  de  sondages,  à  toute 
profondeur,  à  Tinterieur  du  périmètre  délimité,  ainsi  qu'il  a  été  dit  plus  haut.  Il  est 
valable  pour  un  an  à  compter  du  jour  de  sa  délivrance  ;  la  durée  de  sa  validité  peut 
être  prorogée  par  périodes  d'un  an  et  deux  fois  au  maximiun,  moyennant  paiement 
d  un  droit  de  200  francs  pour  la  première  prorogation  et  de  500  f)*ancs  pour  la  deuxième, 
et  sur  demande  faite  au  commissaire  des  mines  de  la  région,  avant  rexpiration  du 
délai  à  proroger,  accompagnée  du  récépissé  de  versement  cfe  la  taxe  exigée. 

Le  titulaire  du  permis  peut  être  autorisé  à  disposer  du  produit  de  ses  recherches, 
s'il  acquitte  un  droit  de  iO  O/o  ad  valorem,  dont  la  base  est  réglée  par  arrêté  du 
Gouverneur  Général.  Le  permis  est  cessible  à  toute  personne  ou  société  remplissant 
les  conditions  requises,  après  versement  d  une  somme  de  100  francs  dans  une  caisse 
publique  de  la  Colonie.  En  cas  de  décès  du  titulaire,  la  mutation  du  permis  de  recher- 
che a  lieu  en  faveur  des  ayant's  droit,  sans  qu'il  soit  exigé  aucun  nouveau  droit. 

Dans  tous  les  cas,  la  cession  n'est  définitive  que  lorsqu'elle  a  été  régulièrement 
inscrite  sur  le  permis  par  le  commissaire  des  mines. 

Tout  bénéficiaire  d*un  permis  de  recherche  peut,  à  un  moment  quelconque  du 
cours  de  la  validité  du  dit  permis,  en  demander  la  transformation  en  un  permis  d^ex- 
ptoitation  qui,  seul,  donne  le  droit  d'exploiter. 

Le  périmètre  d'exploitation  est  constitué  par  un  rectangle  compris  à  rintérîeur 
du  périmètre  de  recherche,  dont  les  côtés  doivent  être  marqués  sur  le  terrain  au 
moyen  de  bornes  ou  poteaux  espacés  au  maximum  d'un  kilomètre,  et  sous  réserve, 
s'il  y  a  lieu,  des  droits  antérieurement  acquis.  Chaque  périmètre  doit  donner  lieu  à  un 
permis  spécial. 

La  demande  de  permis  d'exploitation  doit  être  adressée  par  le  titulaire  du  permis 
de  recherche  ou  par  son  mandataire  régulier,  au  commissaire  des  mines  dont  relève 
le  terrain  demandé.  Elle  doit  être  faite  avant  l'expiration  du  permis  de  recherche,  être 
accompagnée  d'un  plan  complet  du  périmètre  sollicité  à  l'écnelle  du  1/ 10. 000  et  rap- 
porté au  N.  vrai,  sur  lequel  sera  indiqué  l'emplacement  du  poteau-signal  ;  enfin 
fournir  tous  renseignements  sur  la  nature  du  gisement. 

Le  permis  est  délivré  dans  le  plus  bref  délai  possible  par  le  commissaire  des 
mines  ;  il  confère  à  son  titulaire,  toujours  sous  réserve  des  interdictions  précédem- 
ment énumérées.  le  droit  exclusif  d'extraire  l'or,  les  métaux  précieux  et  les  pierres 
précieuses  dans  l'étendue  du  périmètre  et  de  disposer  du  produit  de  ses  travaux,  en  se 
conformant  aux  instructions  en  vigueur,  relatives  à  la  circulation  et  au  commerce  des 
matières  précieuses. 

Le  permis  d'exploitation  constitue  un  titre  de  propriété  minière  :  il  est  cessihle, 
transmissible  et  susceptible  d'hypothèque  dans  les  formes  de  la  législation  appliquée 
dans  la  Colonie  sur  la  propriété  foncière  ;  les  mutations  de  propriété  sont  passibles 
d'un  droit  de  100  frances,  lorsqu'il  ne  s'agit  pas  des  ayants  droil  du  bénéficiaire  décédé. 

Droits  et  obligations  des  permissionnaires.  —  La  propriété  des  mines  est  dts> 
tincte  de  celle  de  la  surface. 

Le  titulaire  d'un  permis  de  recherche  ou  d'exploitation  a  le  droit,  toujours  sous 
les  réserves  ci-dessus  mentionnées,  d'occuper  librement,  e'est-à-dire  sans  autorisation 
préalable,  mais  moyennant  paiement  des  taxes  qui  pourront  être  fixées,  dans  l'inté- 
rieur du  périmètre  correspondant,  les  terrains  domaniaux  nécessaires  à  ses  travaux, 
d'y  abattre  les  bois,  d'y  établir  des  chemins  d'accès,  des  dérivations  et  des  canalisa- 
tions d'eau.  S'il  s'agit  de  propriétés  privées  ou  de  terrains  mis  en  culture,  ToccupatloQ 
ne  peut  avoir  lieu,  a  défaut  du  consentement  du  propriétaire  ou  de  Toccupant  régulier 
des  terrains,  que  moyennant  une  autorisation  donnée  par  le  chef  de  la  province,  les 
intéressés  entendus.  Les  travaux  autorisés  donnent  lieu,  s'il  s'agit  de  terrains  privés  et 
d'occupation  temporaire,  au  paiement  d'une  indemnité  fixée  au  double  du  produit  net 
du  terrain  occupé.  En  cas  d'occupation  prolongée,  le  propriétaire  peut  exiger  l'aoquisî- 
lion,  et  le  prix  en  est  fixé  au  double  de  la  valeur  du  sol.  En  terram  domanial,  les  taxes 
sont  fixées,  s'il  y  a  lieu,  par  le  Gouverneur  Général,  sur  la  proposition  des  chefs  des 
services  des  domaines  et  des  eaux  et  forêts.  Enfin,  les  tribunaux  civils  tranchent  toutes 
les  contestations  susceptibles  de  s'élever. 

Tout  permissionnaire  doit  tenir,  pour  chaque  périmètre,  un  registre  d'extraction 
et  un  registre  de  vente  ou  d'expédition  dressés  oans  les  formes  prescrites,  cotés  et 
paraphés  par  le  commissaire  des  mines.  Ces  registres  doivent  être  présentés  à  toute 
réquisition  des  agents  du  service  des  mines  ou  de  tous  autres  agents  de  l'administra- 
tion spécialement  délégués  à  TefTet  de  les  vérifier. 


—  897  — 


Après  rexpiration  de  chaque  trimestre,  à  compter  de  la  date  de  délivrance  du  per- 
mis d  exploitation  et  dans  le  plus  bref  délai  possible,  tout  exploitant  doit  adresser  au 
commissaire  des  mines  de  la  région  Tindication  du  total  de  sa  production  pendant  les 
trois  mois  écoulés  pour  chaque  périmètre.  D'après  cette  indication  est  flxee  Tévalua- 
tion  d'une  taxe,  que  doit  payer  trimestriellement  lexploitant  et  dont  le  montant  s  élève 
à  5  O/o  de  la  valeur  des  matières  extraites,  compté  suivant  une  base  que  détermine  cha- 
que année  le  Gouverneur  Général.  £n  aucun  cas^  cette  taxe,  payable  par  trimestre,  ne 
peut  être  inférieure  à  250  francs  pour  cette  période  et  par  |)érimètre.  Les  trimestres 
sont  comptés  à  partir  de  la  délivrance  du  permis  d'exploitation.  Une  somme  égale  au 
minimum  fixé  pour  un  trimestre,  soit  250  francs,  est  exigible  d'avance  ;  Tordre  de  paie- 
ment de  cette  somme  est  remis  à  Texploitant  en  même  temps  que  le  permis  d'exploita- 
tion. 

Tout  exploitant  qui  veut  abandonner  son  exploitation  doit  en  faire  la  déclaration  au 
commissaire  des  mines  et  lui  renvoyer  le  permis  d'exploitation  ;  la  taxe  d'exploitation 
est  exigible  pour  tout  le  trimestre  en  cours  ;  l'exploitation  abandonnée  fait  retour  aux 
terrains  ouverts  à  la  recherche,  si  elle  n'est  grevée  d'aucun  droit  réel. 

Des  sanctions  et  pénalités  sévères  consacrent  ces  dispositions  et  en  assurent  la 
stricte  application.  Les  contraventions  à  l'obligation  de  déclarer  dans  les  délais  pres- 
crits ce  qu'a  produit  le  périmètre  exploité  et  d'acquitter  les  droits  exigibles  entraînent 
la  déchéance  du  titre  a  exploitation  et  la  mise  en  vente  des  terrains  par  les  soins  de 
l'administration. 

Le  commerce  de  For,  des  métaux  précieux  et  des  pierres  précieuses  ne  peut  être 
fait  que  moyennant  le  paiement  d'un  droit  de  patente  iiors  classe  de  l.dOO  francs  par 
an.  Il  est  soumis  à  des  tormalités,  indiquées  par  un  arrêté  en  date  du  9  juin  1902,  que 
l'on  ne  saurait  outrepasser  sans  encounr  des  amendes  très  fortes  et  des  peines  d'em- 
prisonnement. 

L'or  qui  est  extrait  d'une  exploitation  régulière  ne  peut  circuler  sans  être  accom- 
pagné d'un  laissez-passer,  conrorinémenl  aux  prescriptions  d'un  arrêté  en  date  du 
9  juin  1902.  Ce  laissez-passer  est  extrait  d'un  carnet  à  souche,  que  l'exploitant  peut  se 
procurer  dans  un  bureau  des  mines  et  dont  les  pages  doivent  être  cotées  et  paraphées, 
soit  par  un  administrateur,  soit  par  un  agent  du  service  des  mines.  Cette  pièce  est  re- 
mise à  l'acheteur  ;  elle  constitue  une  pièce  d'identité  de  la  matière  précieuse  et  une 
pièce  justiiicative  d'entrée  pour  les  commerçants  d'or. 

9*  Mines  autres  que  celles  de  métaux  vrécievx  et  de  pierres  précieuses.  —  Toute 
personne,  toute  société,  autre  que  le  propriétaire  du  sol,  qui  veut  se  livrer  à  la  recher- 
che de  ces  mines  doit  se  munir  d'un  permis  de  recherche.  Celui-ci  est  délivré  par  le 
service  des  mines,  à  Tananarive,  ou  par  les  administrateurs  chefs  de  province,  contre 
le  paiement  d'une  somme  de  25  francs.  Ce  permis  est  valable  pour  une  année  :  il  donne 
le  droit  de  faire  des  recherches  en  dehors  du  périmètre  des  concessions  déjà  accor- 
dées et  des  terrains  de  recherches  déjà  bornés  ;  il  peut  être  renouvelé,  si  l'administra- 
tion le  juge  à  propos. 

Lorsque  l'explorateur  a  choisi  son  terrain  de  recherches,  il  doit  placer  et  mainte- 
nir aux  angles  de  ce  terrain,  qui  ne  peut  avoir  plus  de  2.500  hectares  de  superficie,  et 
à  chaque  kilomètre,  sur  les  alignements  droits,  des  poteaux-bornes  indiquant  :  1"  le 
nom  du  titulaire  ;  2"  la  date  du  permis  ;  3"  la  catégorie  du  minéral  chercné,  puis,  il 
informe  l'administrateur  chef  de  la  province  de  l'accomplissement  de  cette  formalité. 

Si  le  prospecteur  veut  obtenir  la  concession  de  la  mine  par  lui  découverte,  il  en 
fait  la  demande  au  service  des  mines  à  Tananarive. 

L'administration  procède  à  une  enquête  de  trois  mois  au  moins,  après  laquelle,  s*il 
n'y  a  pas  d'opposition,  la  concession  est  accordée  au  demandeur. 

Toute  mine  est  soumise  à  une  redevance  annuelle  fixe  de  : 

1  franc  par  hectare,  jasqa*à  900  hectares  ;  4  fraacs  par  hectare  ea  plus  jusqa'à  1.500  heo- 

-3                    id.                      500      id.  tares  ; 

3  francs  par  hectare  en  plus  jatqa'à  1.000  hec-      5  francs  par    hectare  en  pins   jnsqa'à   2.500 

tares;  hectares. 

Cette  redevance  n'est  exigible  qu'après  l'expiration  de  la  deuxième  année  de  la 
concession.  De  plus,  les  produits  extraits  paient  une  redevance  proportionnelle  de 
2.1/2  O/o  de  leur  valeur  marchande  sur  le  carreau  de  la  mine,  calculée  aaprès  Texlrac- 
tion  du  semestre  précédent.  Ces  deux  redevances  sont  payables  par  semestre  et  d'avance. 

Toute  mine  retirée  par  suite  de  non  paiement  ou  abandonnée  est  mise  en  adju- 
dication dans  un  délai  de  six  mois. 


Les  forêts  de  Madagascar  et  le  régime  forestier 


DispoBltioii.  —  Le  domaine  forestier  de  Madagascar  s'étend  sur  une  superficie 
d'environ  iO  à  12  millions  d'hectares.  Les  forets  ne  sont  pas  également  réparties  entre 
les  diverses  régions  ;  elles  forment  une  immense  ceinture  autour  du  plateau  central, 
complètement  dénudé.  Sur  le  versant  Est,  la  zone  boisée  se  prolonge,  en  une  ligne 
ininterrompue,  de  Diego-Suarez  à  Fort-Dauphin.  Vers  l'Ouest,  au  contraire,  elle  présente 
de  larges  trouées  qui  la  divisent  en  plusieurs  tronçons.  On  peut  ainsi  compter  cinq 
groupements  principaux,  savoir  : 

1«  La  partie  généralement  désignée  sous  le  nom  de  «  Grande  forêt  de  TEst  >.  Elle 
s'étend  en  un  massif  compact  sur  une  grande  partie  des  provinces  de  Vohemar,  Ma- 
roantsetra  et  Mandritsara,  depuis  la  zone  côtière  jusqu'à  la  ligne  de  partage  des  eaux, 

{>uis  se  déroute  vers  le  Sud,  à  une  distance  de  la  côte  d'environ  100  Kilomètres,  en  un 
arge  ruban,  d'une  profondeur  variant  entre  50  et  150  kilomètres  ; 

2*  Les  massifs  qui  couvrent  le  district  de  la  Grande-Terre  (province  de  Nossi-Bé)  et 
le  cercle  d'Analalava  et  que  l'on  peut  évaluer  à  1  million  d'hectares  ; 

3"  Les  forêts  des  bassins  de  la  Sofia  et  de  la  Mahajamba,  d'une  étendue  sensible- 
ment égale  ; 

4"  Les  va.stes  peuplements  compris  dans  les  cercles  de  la  Mahavavy,  MainUraDO  et 
Morondava ; 

5«  Les  massifs  situés  entre  le  Nan^oky  et  rOnilahy. 

II  convient  de  citer  encore  la  région  caclée  de  l'Xndroy  et  du  pays  mahafaly,  cou- 
verte d'une  végétation  étrange,  composée  de  plantes  épineuses,  dépourvues  de  feuilles, 
parmi  lesquelles  semblent  dominer  des  essences  riches  en  caoutchouc  et  en  résines 
diverses . 

La  flore  de  Madagascar  est  largement  pourvue  en  bois  de  toute  nature.  Le  nombre 
des  espèces  peut  être  évalué  à  prés  de  3.000,  mais  l'inventaire  de  toutes  les  richesses 
forestières  de  Tile  est  loin  d'être  terminé. 

Nous  allons  passer  en  revue  les  principales  essences  actuellement  connues,  en  les 
classant,  non  d'après  leurs  affinités  botaniques,  mais  les  usages  auxquels  elles  peuvent 
convenir. 

Nous  avons  ainsi  adopté  la  division  suivante  :  * 

I.  —  Bois  d'ébénisterie. 

H.  —  Bois  de  construction. 

in.  —  Gommes  et  résines. 

IV.  —  Plantes  diverses  :  textiles,  tannifères,  tinctoriales,  médicinales,  etc. 

I.  —  BOIS  D'ÉBÉNISTERIE 

Felamborona.  -^  Grand  arbre  dont  le  bois  est  gros,  demi-dur,  facile  à  travailler  ; 
c'est  une  essence  assez  commune,  employée  en  menuiserie  et  en  ébénisterie. 

Harahara.  —  Arbre  devenu  très  rare  en  raison  des  exploitations  abusives  dont  il  a 
été  l'objet  de  la  part  des  indigènes. 

Son  bois  est  très  dur,  presque  inusable  et,  en  même  temps,  fort  beau.  C'est  une 
variété  de  palissandre  à  fond  brun  chocolat,  veiné  de  noir  et  de  jaune  orangé. 


Quelques-unes  sont  à  bois  plus  ou  moins  gns 
de  larges  veines  d'un  blanc  sale.  Les  premières  sont  appelées  hazomainty  par  les  Be- 
tsimisaraka  et  les  Tsimihcty  ;  elles  fournissent  l'ébène  d'exportation.  Lès  plus  beaux 
sujets  se  rencontrent  aux  altitudes  les  plus  basses  ;  ils  peuvent  atteindre  12  et  14  mètres 
de  hauteur  et  10  centimètres  de  diamètre,  mais  seulement  à  un  âge  très  avancé  (130  à 
200  ans),  l'épaisseur  de  l'aubier  n'est  plus  alors  que  de  5  à  6  centimètres  ;  elle  est 
beaucoup  plus  forte  chez  les  sujets  d'un  faible  diamètre.  L'exploitation  intensive  de 
cette  essence  fait  que  les  arbres  de  belles  dimensions  sont  devenus  assez  rares:  sa 
disparition  n'est  cependant  pas  à  craindre,  car  elle  rejette  de  souche,  même  à  un  âge 
avancé .  De  plus,  les  jeunes  sujets  sont  nombreux  et  fourniront,  avant  d'avoir  atteint 
les  dimensions  d'exploitabilité,  une  quantité  suffisante  de  graines  pour  assurer  la  per- 
pétuation de  l'espèce.  >      ' 

A  côté  de  l'hazomainty  ou  ébène  noire,  on  rencontre  d'autres  espèces  dont  le  bois 
est  de  valeur  beaucoup  moindre  et  ne  fait  l'objet  d'aucun  commerce  d'exportation  ;  les 
indigènes  les  comprennent  toutes  sous  le  nom  de  hazomafana  ;  le  bois  est  très  lourd 


—  S89- 

et  très  dur,  il  a  un  aubier  blanc  très  abondant  ;  le  cœur  de  Tarbre,  gris  foncé  ou  4* un 
noir  sans  éclat,  est  généralement  taché  de  blanc.  Ces  espèces  ou  variétés  de  fausse 
cbène  sont  moins  intéressantes  que  Tébène  noire  ;  leur  croissance  est  aussi  lente. 

HasoTola.  —  Nom  donné  à  plusieurs  variétés  de  palissandre  appelées  aussi  andra- 
mena  ou  voamboana.  Ce  sont  des  arbres  dé  12  à  15  mètres  de  haut  et  de  1  mètre  de 
diamètre.  A  la  côte,  ils  donnent  un  bois  rouge  veiné  de  brun,  qui  a  d^autant  plus  de 
valeur  que  les  veines  sont  plus  nombreuses  et  plus  accusées. 

Dans  la  partie  centrale  de  la  grande  forêt,  le  bois  est  plus  foncé  et  légèrement 
veiné  de  noir  et  de  violet,  ce  qui  le  ferait  peut-être  plus  apprécier. 

Maintipotakai  —  Nom  donné  par  les  Tsimihely  à  un  arbre  qui  serait  susceptible  de 
fournir  un  t)ois  d'ébène.  Les  sujets  rencontres  jusqu'ici  sont  tous  de  laibles  dimensions 
et  à  bois  entièrement  blanc,  mais  qui  devient  noir  lors<iue  Tarbre  atteint  20  centi- 
mètres de  diamètre.  Les  caractères  de  l'essence  se  rapprochent,  d'ailleurs,  de  ceux  des 
hazomafana  ou  faux  ébénier. 

■ango.  —  Grand  arbre  qu'une  exploitation  intense  a  fait  disparaître  des  parties 
accessibles  de  la  forêt  de  l'Est.  Le  bois  est  lourd,  d'un  très  beau  rouge  devenant  cou- 
leur groseille  sods  une  légère  couche  de  vernis.  Le  grain  est  très  fin  et  rébénisterie 
pourrait  en  tirer  des  placages  d'un  très  bel  effet. 

Riomo.  —  Arbre  de  moyennes  dimensions,  à  écorce  épaisse,  ressemble  beaucoup 
à  celui  connu  sous  le  nom  de  vivoama.  L'essence  est  assez  commune  et  donne  un  bois 
d'ébénisterie  dur,  brun  clair. 

ScTalaby.  —  Arbre  assez  commun  dans  les  forêts  du  N.-E.,  de  12  à  14  mètres  de 
hauteur,  à  bon  bois  pouvant  convenir  pour  rébénisterie. 

Tonkatoho.  —  Arbre  de  petite  taille  qui  a  Tapparence  d'un  palmier.  Le  bois  est 
blanc,  assez  léaer,  tendre,  pouvant  néanmoins  servir  en  ébcnisterie,  car  son  grain  est 
fin  et  susceptible  d'un  beau  poli. 

▼arongimainty  (Varongy  noir).  --  Grand  arbre  très  répandu  ;  le  bois  est  dur,  solide, 
de  couleur  grise  et  veiné  brun,  il  se  travaille  et  se  conserve  bien  et  pourrait  être  utilisé 
pour  rébénisterie. 

IL  —  BOIS  DE  CONSTRUCTION 

Ambavy.  —  Les  indigènes  de  la  côte  désignent  sous  ce  nom  une  essence  de  grande 
taille,  à  bois  blanc  et  assez  employé  dans  la  construction. 

Ambora.  —  Arbres  du  genre  Tomborissa.  La  forêt  de  Beforona  en  possède  quatre 
espèces  au  moins,  ci-après  indiquées  : 

Amboramangidy.  —  Arbre  de  taille  moyenne  à  bois  jaune  orangé. 

Amboramainty.  —  A  bois  jaunâtre,  très  maillé. 

AmboraberaTina.  —  Amboratsaka.  —  Le  bois  de  ces  dernières  espèces  est  jaunâtre 
et  répand  une  odeur  balsamique  rappelant  quelque  peu  celle  du  santal,  ce  qui  fait 
rechercher  ces  essences  par  les  indigènes,  qui  les  désignent  sous  le  nom  d'amborama- 
nitra  ou  ambora  à  parfum.  A  part  cette  particularité  et  ses  reflets  généralement  cha- 
toyants, le  bois  des  ambora  n  a  rien  qui  te  recommande  à  rébénisterie. 

Dans  la  province  de  Maroantsetra  se  rencontrent  deux  autres  espèces  d'ambora  :  l'une, 
d'assez  grandes  dimensions,  l'amborabe,  sert  à  faire  des  pirogues  qui  ont  l'avantage  de  ne 
jamais  couler,  le  bois  d'ambora  étant  beaucoup  plus  léger  que  Teau  ;  l'autre,  dite  ambora- 
saha,  est  surtout  caractérisée  par  la  nature  de  son  bois  très  léger,  presque  spongieux 
et  qui  est  d'un  jaune  soufre  éclatant. 

On  a  essayé  d'extraire  du  bois  d'ambora  l'huile  essentielle  à  laquelle  certaines  espèces 
doivent  le  parfum  qui  en  émane  ;  il  est  à  présumer  que  l'essence  obtenue  par  dis- 
tillation jouirait  des  mêmes  propriétés  pharmaceutiques  que  les  produits  extraits  des 
bois  de  santal  et  de  cèdre,  mais  elle  ne  pourrait  être  obtenue  qu'en  assez  minime  quan- 
tilé  et,  à  moins  d'une  valeur  exceptionnelle  de  ce  produit,  ne  saurait  donner  lieu  à  une 
exploitation  rémunératrice. 

Anjananjana.  —  Grand  arbre  que  Ton  rencontre  dans  les  bas-fonds  de  la  région 
d'Analamazaotra.  Le  bois  est  rougeâlre,  assez  dur  et  de  très  bonne  qualité. 

Andrarezina.  —  Essence  commune  sur  les  talus  des  roules,  sur  les  bords  des  tran- 
chées et  dans  les  parties  exploitées  à  blanc.  Bois  léger,  blanc  jaunâtre  et  rapidement 
corruptible  ;  les  indigènes  remploient  dans  la  charpente  des  toitures  ;  l'andrarezina 
fournit  des  perches  droites,  légères  et  d'une  exploitation  facile. 

Antofanalai  —  Petit  arbre  assez  rare,  peut  fournir  des  perches  droites  et  plus  résis- 
tantes que  celles  de  l'andrarezina  ;  on  le  rencontre  dans.la  forêt  de  Blanjakandrianai 


—  eoo  — 

ÂTiaTy.  —  Ficus  de  grande  tailJe,  commun  dans  toute  Hmerina  ;  on  le  reneootre 
surtout  aux  abords  des  lieux  habités.  Il  en  existe,  à  Tananarive  même,  plnsieurs 
spécimens  de  belles  dimensions  ;  il  est,  par  contre,  rare  en  forêt. 

Bongo.  —Arbre  de  42  mètres  de  hauteur  et  pouvant  atteindre  i  m.  50  de  diamètre 
à  hauteur  d'homme.  Le  bois  est  d*un  rouse  foncé,  rappelant  celui  de  Thazomena,  dur 
et  diflicile  à  travailler.  On  le  rencontre  dans  les  forets  du  N.-E.  ;  il  est  assez  commun 
au  bord  des  ruisseaux,  entre  500  et  600  mètres  d'altitude.  Les  indigènes  remploient 
dans  leurs  constructions. 

Famalona.  —  Grand  arbre  à  rinlérieur  de  la  forêt,  plus  petit  sur  la  lisière,  fournît 
un  bois  blanc  très  employé  en  menuiserie. 

Le  fameloua  semble  se  rapprocher  de  Thazomena  et  du  lalona. 

Fatory.  —  Assez  grand  arbre  à  tronc  irrégulier,  peu  commun,  son  bois  est  blanc 
et  très  dur  à  travailler. 

Felambarika.  —  Petit  arbre  qu'on  rencontre  plus  particulièrement  dans  la  région 
de  Beforona.  G*est  une  des  plus  belles  espèces  ornementales  de  Tlle. 

Les  Tsimihety  donnent  le  nom  de  felambarika  à  une  essence  de  grande  taille,  qui 
n'a  rien  de  commun  avec  la  précédente  ;  Tarbre  peut  atteindre  16  à  18  mètres  de 
hauteur  et  1  mètre  de  diamètre. 

FUao.  —  Essence  ne  se  rencontrant  que  sur  les  bords  immédiats  de  la  mer  ;  s>on 
aire  de  distribution  ne  s  étend  pas  au  delà  de  la  zone  sablonneuse  du  littoral,  où  il  est 
très  largement  représenté.  Le  bois  de  filao  est  rougeàtre  et  à  aubier  blanc  assez 
abondant,  il  est  de  bonne  qualité  et  couramment  employé  dans  la  charpente  et  pour  la 
confection  de  planches. 

Foraha.  —  Arbre  de  moyennes  dimensions,  assez  commun  dans  la  région  du 
littoral,  à  tronc  généralement  tortueux,  fournit  un  bois  blanc,  dur  et  diflicile  à  travailler. 

Fotona.  —  Arbre  de  12  à  14  mètres  de  hauteur  et  de  40  centimètres  environ  de 
diamètre,  très  commun  dans  la  forêt  de  Beforona  ;  il  fournit  un  bois  blanc  sans  aubier, 
dur  et  de  bonne  qualité. 

FotsimaTo.  --  Arbre  de  15  à  j8  mètres  de  haut  et  40  centimètres  de  diamètre.  Le 
bois  est  gris,  Jaunâtre,  tendre,  assez  peu  employé  dans  les  constructions.  Cette  essence 
est  assez  répandue  dans  la  région  d'Analamazaotra  et  n'a  rien  de  commun  avec  celle 
désignée  sous  le  même  nom  dans  la  forêt  de  Manjakandriana. 

Hatoamboa.  —  Arbre  de  moyenne  taille,  se  rencontre  dans  la  forêt  de  Beforona,  où 
11  n'est  pas  très  commun.  Le  bois  est  rougeàtre,  assez  dur  et  de  très  bonne  qualité. 

Haioflana.  —  Arbre  d'assez  grande  taille  et  commun,  le  bois  est  blanc,  tendre, 
d'assez  bonne  qualité  et  employé  dans  la  charpente  et  la  menuiserie. 

Hasomalama.  —  Essence  d'assez  fortes  dimensions,  donnant  un  bois  blanc  violacé, 
assez  léger,  demi-dur,  propre  à  tout  travail  et  très  recherché  par  les  exploitants 
forestiers  débitant  à  la  scie. 

Haaomby.  —  Grand  arbre  commun,  le  bois  est  blanc  gris,  lourd,  très  dur  et  difficile 
à  travailler,  d'où  le  nom  de  bois  de  fer  ;  il  est,  malgré  son  poids,  couramment  emptové 
dans  la  charpente,  car  il  est  d'une  grande  durée  et  presque  imputrescible. 

Haxomena.  —  Arbre  de  grande  taille,  assez  commun  dans  les  forêts  de  Hanjalian- 
driana  et  de  Beforona.  Le  bois  est  de  bonne  qualité,  rouge,  dur,  à  aubier  peu  abondant 
et  rosé.  G'est  un  des  bois  les  plus  employés  dans  la  charpente  et  aussi  dans  la 
menuiserie. 

HaaomltT.  —  Assez  grand  arbre,  se  rencontrant  dans  la  forêt  de  Beforona,  où  il 
n'est  pas  très  alH>ndant.  Le  bois  est  blanc,  assez  dur  et  très  bon  comme  bois  de 
construction. 

Hasondomohlna.  —  Essence  de  grande  taille  de  la  forêt  de  Beforona,  où  elle  n*est 
pas  très  commune.  Le  bois  est  blanc,  demi-dur  et  propre  à  tous  les  usages. 

Haxondrano-Hazoranalahy.  —  Arbre  de  grande  taille,  se  rencontre  dans  la  rédon 
centrale  de  la  grande  forêt,  où  il  est  assez  rare.  Le  bois  est  rouge,  dur,  de  bonne  qualité. 

HasotambltfUui.  •—  Arbre  peu  commun,  se  rencontre  dans  la  forêt  de  Beforona  ; 
son  bois  blanc  et  demi-dur  convient  particulièrement  comme  bois  de  charpente. 

Hasotokana.  —  Cette  essence  se  rencontre  fréquemment  dans  les  forêts  de  Manja- 
liaudriana  et  de  Beforona  ;  elle  atteint  couramment  10  à  12  mètres  de  haut  et  30 
centimètres  de  diamètre.  Le  bois  est  blanc,  légèrement  veiné  de  gris  clair  ;  il  constitue 


—  «04  — 

un  très  bon  bois  de  construction,  bien  qu'ayant  le  défaut  de  présenter  toujours  beaucoup 
d'aubier. 

Hetatra.  —  Seule  espèce  résineuse  de  l'He,  où  elle  semble  être  localisée.  Elle  est 
peu  commune  dans  la  région  de  Manjakandriana,  où  elle  n'acquiert  que  de  faibles 
dimensions.  Son  bois  est  blanc-jaunàtre,  assez  lourd,  élastique  et  se  façonne  très  bien  ; 
il  est  très  recherché. 


ou  Hintsina.  —  C'edt  l'essence  la  plus  répandue  dans  les  forêts  de  la  zone 
sablonneuse  du  littoral.  Elle  peut  acquérir  de  très  fortes  dimensions  en  diamètre,  près 
de  2  mètres  au-dessus  de  l'empâtement  formé  par  les  racines.  Le  bois  est  rouge  clair, 
dur  et  d'excellente  qualité.  Il  est  employé  à  tous  les  usages,  particulièrement  à  la  confec- 
tion de  bardeaux  et  a  la  construction  des  pirogues.  C'est,  avec  le  copalier,  l'essence  la 
S  lus  commune  du  N.-E.  de  l'Ile  ;  son  aire  d'extension  ne  s'élève  pas  à  plus  de  200  mètres 
'altitude. 

HlteilritBika.  —  Arbre  de  dimensions  moyennes,  assez  rare  en  forêt,  commun  sur  la 
lisière  et  aux  abords  des  villages.  Le  bois  est  blanc,  demi-dur  et  d'assez  bonne  qualité. 

Lanona.  —  Nom  donné  à  plusieurs  essences  très  répandues  dans  toute  la  grande 
forêt,  depuis  le  bord  de  la  mer  jusqu'à  1.300  mètres  d'altitude.  Ce  sont  de  très  grands 
arbres  dont  le  bois  est  rose  violacé  ou  rouge  brun  et  d'excellente  qualité,  propre  aux  sciages 
et  à  la  charpente  et  susceptible  d'un  beau  poli. 

liainMnlana.  —  Petit  arbre  à  bois  blanc,  demi-dur  et  très  employé  dans  les  construc- 
tions, bien  qu'étant  de  faible  taille. 

Lanona.  —  Essence  se  rapprochant  beaucoup  de  l'hazomena  ;  le  bois  est  rouge,  dur 
et  a  les  mêmes  usages  que  ce  dernier. 

Maaaisanii.  —  Grand  arbre,  réparti  dans  presque  toute  la  forêt  de  l'Est.  Le  bois  est 
rougeàtre  et  de  très  bonne  qualité. 

Menahiliy.  —  Arbre  de  dimensions  au-dessous  de  la  moyenne,  se  rencontre  dans  la 
grande  forêt,  entre  600  et  1.200  mètres.  Le  bois  est  rouge,  demi-dur,  emplové  dans  la 
construction. 

Merana.  —  Grand  arbre  à  bois  très  dur,  gris  jaunâtre,  très  lourd  et  d'une  dureté 
exceptionnelle  ;  il  est  à  peu  près  imputrescible  et  pourrait  être,  dans  certains  cas,  subs- 
titué au  teck.  Il  n'est  malheureusement  jamais  de  fil  droit  et,  par  suite,  très  difficile  à 
travailler.  C'est  le  bois  de  la  Colonie  qui  convient  le  mieux  pour  la  confection  de  tra- 
verses de  chemin  de  fer. 

Manatady.  —  Grand  arbre  de  la  forêt  de  Beforona,  assez  commun.  Le  tx)is  est 
blanc,  demi-îiur,  assez  employé. 

Monty.  —  Grand  arbre  de  la  région  forestière  de  l'Est,  qui  fournit  un  assez  bon 
bois  jaunâtre. 

Nato  ou  Hanto.  —  Nom  donné  à  difTérentes  espèces  de  grande  taille  et  largement 
répandues  dans  la  région  littorale  ;  elles  deviennent  de  moins  en  moins  abondantes  à 
mesure  qu*on  s'éloigne  de  la  côte,  mais  on  en  rencontre  encore  à  900  et  1.000  mètres 
d'altitude.  Le  bois  est  rouge  vif  ou  brun  clair  ;  il  est  lourd,  dur  et  d'excellente  qualité. 
C'est,  avec  le  hintsy,  un  des  plus  employés  sur  le  littoral  pour  le  sciage  et  la  charpente. 
11  se  orête  particulfèrement  bien  à  la  fente,  grâce  à  son  fil  droit,  et  fournit  d'excel- 
lents bardeaux. 

Oditrava.  —  Assez  grand  arbre  de  la  forêt  de  l'Est  ;  son  bois  est  blanc,  dur  et  bon 
pour  la  construction. 

Ompa.  —  Arbre  de  dimensions  moyennes;  le  bois  est  de  bonne  qualité,  de  couleur 
rosée  se  fonçant  à  Tair. 

Hopotayi  —  Grand  arbre,  mais  n'atteignant  jamais  un  très  fort  diamètre.  Le  bois 
est  de  bonne  qualité  et  couramment  employé  à  tous  les  usages. 

Hotra.  —  Arbre  d'assez  grande  taille  dont  le  bois  brun  clair  est  très  employé  et 
propre  à  tous  les  usages  ;  il  est  souvent  appelé  faux  acajou. 

Sahana.  —  Grand  arbre  à  bois  blanc  légèrement  jaunâtre,  à  grain  fin,  couramment 
utilisé  pour  la  construction. 

Sahary.  —  Essence  de  grande  ta'dle  ;  le  bois,  d'un  gris  sale,  assez  lourd,  est  employé 
dans  La  menuiserie. 

TaaboloToaay.  —  Arbre  de  très  ^ande  taille  qui  donne  un  bois  blanc  assez  léger, 
bon  pour  la  charpente  et  la  menuiserie. 


TaTOlo.  —  Grand  arbre  commun.  Le  bots  est  blanc,  souvent  marqué  d*uiie  lîmure 
noire  au  centre,  de  qualité  médiocre,  mais  fréquemment  employé,  car  ses  dimensions 
permettent  d'en  tirer  des  pièces  de  fort  équarrissage. 

TsimahasasoUna.  ^  Essence  de  fortes  dimensions,  se  rencontre  dans  la  forêt  ée 
TEst  et  fournit  un  bois  jaunâtre,  dur. 

Taimatra.  —  Arbre  de  12  à  14  mètres,  assez  répandu  dans  la  forêt  de  TEst;  son 
bois  est  blanc,  dur  et  de  bonne  qualité. 

Tsokatoha.  —  Grand  arbre  de  la  forêt  de  Beforona  ;  le  bois  est  blanc,  dur  et 
d'assez  bonne  qualité. 

YarongiberaTinat  —  (Varongy  à  grandes  feuilles).  Essence  atteignant  de  très  grandes 
dimensions  aussi  bien  en  hauteur  qu  en  diamètre.  Le  bois  est  blanc,  violacé,  léger, 
tendre,  assez  employé. 

▼arongy  fotsy.  —  (Varongy  blanc).  Grand  arbre  commun.  Le  bois  est  blanc,  léger, 
demi-dur  et  d'un  emploi  courant. 

Varongy  laby.  —  (Varongy  mâle).  De  taille  inférieure  à  celle  des  espèces  précédentes. 
Le  bois,  de  couleur  grise,  est  assez  lourd,  se  travaille  bien,  peut  être  employé  en  me- 
nuiserie. 

Varongy  mena.  —  (Varongy  rouge).  Nom  commun  à  plusieurs  espèces,  de  moyenne 
ou  de  grande  taille.  Le  bois,  qui  varie  du  gris  au  rouge-brun,  est  lourd  et  de  nonne 
qualité. 

Vintanlna.  — ^Nom  commun  à  diverses  essences  répandues  dans  la  grande  forêt. 
Une  espèce  est  à  bois  jaune,  assez  commune,  une  autre  à  bois  rose»  veiné  de  brun  el 
très  maillé.  Celle  dernière  convient  très  bien  pour  l'ébénistcrie.  Les  vintanina  sont  les 
arbres  les  plus  estimés  pour  la  construction  des  pirogues.  L'écorce  donne,  par  incision, 
une  sorte  de  gomme-gulte. 

Voanana.  —  Grand  arbre  commun  dont  il  existe  trois  ou  quatre  variétés.  Le  bois 
est  gris,  violet  ou  l)run,  suivant  les  espèces,  mais  toujours  léger  tendre  et  assez  cassant  ; 
les  indigènes  l'emploient  comme  bois  de  construction. 

Zahana.  —  Essence  beaucoup  plus  commune  hors  forêt  où  elle  est  cultivée  en 
raison  de  son  feuillage  ornementai.  Le  bois  est  jaune,  légèrement  verdâtre,  assez  dur, 
mais  friable. 

III.  —  CAOUTCHOUCS,  GOMMES  ET  RÉSINES 

Ditimena.^  Essence  assez  commune  dans  la  forêt  de  TEst.  Le  fruit,  à  une  seule 
graine,  contient  une  résine  assez  parfumée,  Técorce  en  produit  également,  mais  en 
moindre  quantité.  Le  bois  est  rouge  pâle,  demi-dur  et  d'assez  bonne  qualité. 

DitlTahy.  —  Liane  pouvant  atteindre  30  à  35  mètres  de  longueur  et  10  centimètres 
de  diamètre  à  la  base.  Par  incision,  son  écorce  laisse  couler  un  latex  abondant  et  très 
fluide,  coagulable  par  évaporation.  Le  produit  est  grisâtre,  légèrement  poisseux  et 
semble  un  mélange  de  résmo,  de  gomme  plastique  el  de  caoutchouc.  Le  pilonnage  des 
écorces   suivi  d'un   tamisage  ne  donne  qu'un  très   faible  rendement.  Ce  ormluit  à 

S  eu  d'élasticité  et  présente  une  médiocre  valeur  au  point  de  vue  industriel.  La  liane 
itivahy  se  rencontre  depuis  le  litoral  jusqu'à  600  mètres  d'altitude. 

Famela.  —  Grand  arbre  de  la  forêt  de  TEst  où  il  est  assez  abondant.  Il  donne,  par 
incision  et  en  faible  quantité,  un  latex  difficilement  coagulable  dont  les  indigènes  ne 
tirent  aucun  parti. 

Fingopotsy.  —  Le  fingopotsy  donne,  par  sectionnement  de  la  tige,  un  latex  fluide  et 
abondant,  se  rapprochant  beaucoup  de  celui  fourni  par  l'évaporation,  ne  rappelle  que 
de  très  loin  le  caoutchouc.  La  liane  se  rencontre  aux  altitudes  les  plus  basses  et  jus- 
qu'à 700  mètres  environ. 

Fingibary.  •—  Liane  très  commune  et  d'une  aire  de  dispersion  très  étendue.  Elle 
fournit  actuellement  le  quart  environ  du  caoutchouc  exporte  du  Nord-Est  de  Tiie  ;  elle 
donne  un  bon  rendement  par  coagulation  du  latex. 

FingimalntT.  —  Le  rendement  en  latex  de  cette  liane  est  assez  bon  et  celui  par 
pilonnage  des  ecorces  quatre  fois  supérieur. 

Fingimena.  —  Cette  liane  est  rare  ;  on  ne  Ta  rencontrée  que  dans  la  moyenne  val- 
lée du  Mananara  où  elle  est,  d'ailleurs,  peu  répandue.  C'est  celle  qui  donne  le  latex  le 
plus  riche,  mais  ce  latex  n'est  jamais  abondant. 

Fingitrengitra.  ^  Cette  liane  ne  se  rencontre  que  dans  la  région  centrale  de  la 


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grande  forêt  et  sous  couvert  é|>ais  et  assez  élevé.  Elle  donne  en  assez  ffrande  abondance 
un  latex  très  fluide,  peu  riche  et  un  caoutchouc  généralement  de  très  bonne  qualité. 

Flngitra  Kalama.  —  Le  latex  de  cette  liane  est  moins  abondant  que  celui  de  la 
liane  fingipotsy  ;  il  coagule  incomplètement  par  les  acides  même  peu  étendus  et  donne 
un  produit  très  poisseux,  sans  valeur  au  pomt  de  vue  industriel.  Le  fingitra  kalama 
est  peu  répandu. 

Fingisahana.  —  Liane  à  latex  assez  semblable  à  la  liane  flngimena.  Elle  donne  en 
assez  grande  abondance  un  latex  coagulant  difficilement  en  une  substance  poisseuse 
qui  a  peu  de  rapport  avec  le  caoutchouc. 

Hazinai  Hazimo  ou  Kijy  ou  Kimba.  —  Noms  sous  lesquels  les  indigènes  désignent 
diverses  espèces  très  répandues  en  forêt,  dont  la  hauteur  peut  varier  de  18  à  20  et 
même  25  mètres,  qui  dépassent  rarement  60  centimètres  de  diamètre. 

Elles  donnent,  par  incision  dans  l'écorce  et  en  assez  grande  quantité,  une  cire- 
résine  qui  se  solidilie  rapidement  à  Tair  ;  jaune  soufre  nu  moment  où  elle  coule, 
elle  ne  tarde  pas  k  se  marbrer  de  taclies  brunes  ou  noires.  Elle  est  très  facilement 
fusible  et  peut,  sans  aucune  préparation,  être  utilisée  comme  cire  à  cacheter. 

Le  bois  du  hazina  est  jaune  clair;  celui  de  certaines  espèces  répand,  lorsqu*il  est 
débité  frais,  une  odeur  désagréable  ;  il  est  couramment  employé  comme  bois  de 
charpente  ;  on  en  fait  des  planches  légères  qui,  abritées  de  la  pfuie,  se  conservent 
longtemps. 

Haiondrano.  —  Appelé  aussi  herondrano  et  barabanja,  arbre  de  8  mètres  de  hau- 
teur et  de  20  centimètres  de  diamètre,  que  Ton  rencontre  fréquemment  dans  les  endroits 
humides  de  la  forêt  de  TEst.  L'écorce  du  tronc  est  d*un  gris  argenté,  le  bois  est  blanc, 
sans  aubier  apparent,  très  élastique  et  très  léger. 

L'espèce  se  rapproche  beaucoup  du  Manceps  (Bow),  que  MM.  Périer  de  la  Bathie  et 
Jumelle  ont  signalé  sur  la  côte  Ouest  de  Tlle  et  que  les  Sakalava  désignent  sous  le  nom 
de  Gidroa. 

Le  latex  de  Thazondrano  est  peu  abondant,  mais  très  riche  en  caoutchouc  ;  il 
coagule  lentement  à  Tair  et  donne  un  produit  de  très  bonne  qualité. 

■andrUmambo.  —  C'est  la  liane  la  plus  répandue,  celle  dont  Thabitat  a  le  plus 
d'extension  et  qui  donne  les  meilleurs  résultats  en  latex  ;  mais  le  caoutchouc  obtenu, 
s'il  est  très  abondant,  est  aussi  très  variable  en  qualité  ;  il  est  souvent  poisseux,  même 
dans  les  lianes  d'un  fort  diamètre.  Le  produit  obtenu  par  ie  pilonnage  des  écorces  n'a 

{»as  ce  défaut,  car  le  tamisage  élimine  toutes  les  autres  matières.  Le  rendement  par  te 
raitement  des  écorces  est  de  trois  fois  environ  le  poids  du  caoutchouc  déjà  obtenu  par 
coagulation. 

Xe  mandrianambo  peut  avoir  jusqu'à  trente  mètres  de  lone^ueur.  La  croissance  est 
rapide.  L'écorce  va  du  gris  au  brun  clair,  elle  est  assez  épaisse  et  se  laisse  broyer 
aisément. 

■angaTotka.  —  Arbuste  se  rencontrant  dans  les  régions  basses  de  la  Mananara  ;  il 
donne  un  latex  paraissant  sans  valeur. 

■ontaka.  ^  Arbre  de  faible  taille,  se  rencontrant  dans  les  parties  marécageuses  de 
la  forêt  de  Beforona.  Les  fruits  sécrètent,  en  plus  grande  abondance  que  toute  autre 
partie  du  végétal,  un  latex  épais,  coaculant  aisément  en  une  matière  gluante,  n  ayant 
aucun  rapport  avec  ie  caoutchouc  et  aont  l'utilisation  industrie!  le  est  encore  inconnue. 

Montafcalana  ou  Montafara.  —  Arbre  de  18  à  20  mètres  de  hauteur  et  de  1  mètre  de 
diamètre,  qui  fournit,  par  incision  pratiquée  dans  l'écorce,  un  latex  abondant  et  épais, 
coagulant  uicilement  par  la  chaleur  en  une  matière  non  élastique,  quelque  peu  pois- 
seuse et  qui  ne  tarde  pas  à  se  résinifier  au  contact  de  lair.  Ce  produit  n  est  pas  encore 
utilisé  par  l'industrie. 

Handrorofo.  —  Grand  arbre  très  abondant  dans  les  terrains  sablonneux  du  littoral 
où  il  domine,  le  plus  souvent,  une  brousse  épaisse  ;  le  bois  est  dur,  difficile  à  travailler 
et  par  suite,  peu  employé.  Le  tronc,  les  racmes  et  les  branches  laissent  exsuder  une 
résme  qui  se  solidifie  à  l'air  en  une  masse  vitreuse  d'un  très  beau  jaune,  très  appré- 
ciée autrefois  et  qui  n'est  plus  employée  aujourd'hui  que  dans  la  préparation  des 
vernis  tins.  Le  copal  récolte  sur  les  racines  serait,  paraît-il,  en  masses  plus  volumi- 
neuses et  plus  pures  et  aurait  une  valeur  plus  grande. 

Honoka.  —  Se  présente  parfois  sous  la  forme  d'arbre,  parfois  sous  celle  de  liane  ou  de 
végétal  épiphyte  ;  le  bois  est  blanc,  léger,  cassant. 

Toute  fa  plante  fournit  un  latex  très  atH)ndant  et  fluide,  coagulant  facilement  par 
la  chaleur  en  une  masse  blanche,  poisseuse,  qui  ne  tarde  pas  à  se  résinlHer  et  à 
devenir  cassante  au  contact  de  l'air.  Cette  substance  n'a  aucune  des  propriétés,  soit  du 
caoulchoiie,  soit  de  la  gutta  et  l'indastrie  ne  saurait  en  tirer  parU. 


—  604  — 

Ramy.  —  Un  des  plus  grands  arbres  de  la  forêt  de  l*E8t,  fournit  une  résine  blanche 
agréablement  odorante,  connue  depuis  longtemps  sous  le  nom  d'encens  d'Afrique, 
mais  qui  est  restée  sans  grande  utilisation  au  point  de  vue  industriel  ;  les  indigènes 
la  mélaugent  avec  du  suir  pour  le  calfatage  des  pirogues.  La  récolte  de  cette  résine  se 
fait  en  incisant  le  tronc  ou,  de  préférence,  les  contreforts  formant  à  la  base  de  Farbre 
une  sorte  d'empattement  ;  le  produit  s'écoule  avec  lenteur  et  reste  adhèrent  à  l'écorce. 

Raviaengitra.  —  Très  commune  dans  le  centre  de  la  grande  forêt  de  l'Est,  mais 
d'un  habitat  restreint.  C'est  une  des  lianes  à  caoutchouc  pouvant  ac4]uérir  le  plus  grand 
développement;  sa  croissance  est  lente.  Le  rendement  en  latex  est  abondant,  la  quan- 
tité de  caoutchouc  obtenue  par  coagulation  est  variable,  celui  donné  par  le  traitement 
des  écorces  est  de  très  bonne  qualité. 

Robanga.  —  Une  des  lianes  les  plus  communes  de  la  grande  forêt,  depuis  le 
niveau  de  la  mer  Jusqu'à  600  mètres  d'altitude  :  elle  peut  attemdre  40  mètres  de  long 
et  20  centimètres  de  diamètre. 

Le  latex  obtenu  par   sectionnement  de  la  tige   est  abondant  et   très    fluide;  le 

{)roduit  donné  par  évaporation  est  gris,  moins  poisseux  que  celui   obtenu   par  coagu- 
ation  ;  il  est  peu   élastique  et  pâteux,  durcit  après  une  longue  exposition  à  l'air. 

L'abondance  du  robança,  ses  d'unensions  relativement  fortes,  la  snrande  quantité  de 
latex  qu'il  peut  fournir,  méritent  de  retenir  l'attention  et  font  désirer  qu'une  étude 
approfondie  en  trouve  une  utilisation  industrielle. 

Samaiaty.  —  Petit  arbre  commun  dans  la  forêt  de  Beforona,  donne,  par  incision, 
un  latex  acide,  facilement  fermentescible,  coagulant  en  une  gomme  jaunâtre,  poisseuse. 
Ce  latex,  mélangé  à  celui  des  lianes  à  caoutchouc,  peut  en  amener  la  coagulation, 
mais  le  procède  n'est  pas  à  conseiller,  car  le  produit  obtenu  perd  en  qualité,  il  a  des 
propriétiés  vésicantes  qui  pourraient  le  faire  employer  en  médecine  au  même  titre  que 
le  tapsia.  Le  bois  est  blanc  et  sans  emploi. 

Tambenta  ou  Tambltsa.  —  Arbre  de  15  à  16  mètres  de  hauteur  et  40  à  50  centimètres 
de  diamètre.  Le  bois  est  rougeàtre,  assez  dur  et  de  bonne  qualité.  L'écorce  donne  en 
très  faible  quantité  une  résine  assez  semblable  à  celle  du  harongana. 

Talandoha.  —  Cette  liane  se  rencontre  sur  la  zone  sablonneuse  du  littoral.  Le  ren- 
dement en  latex  n'est  pas  très  considérable  et  le  caoutchouc  obtenu  par  coagulation 
est  assez  variable  en  qualité.  L'écorce,  brune  et  très  épaisse,  traitée  par  le  pilonnage, 
donne  un  caoutchouc  très  bon,  mais  en  faible  quantité. 

Tsiramiramy.  —  Arbre  assez  semblable  au  ramy,  mais  de  dimensions  un  peu  plus 
faibles,  commun  depuis  le  bord  de  la  mer  jusqu'à  près  de  1.000  mètres  d'altitude  ;  le 
bois  est  blanc,  léger.  Cette  essence  donne  une  gomme-résine  aromatique  à  peu  près 
semblable  à  celle  du  ramy,  mais  en  moins  grande  quantité. 

Yahikabo.  —  Liane  à  fruits  pouvant  acquérir  les  dimensions  d'une  prune.  Donne 
en  très  petite  quantité  un  lafex  poisseux  ayant  les  mêmes  caractères  que  celui  du 
nonoka. 

YaUnato.  —  Liane  de  20  à  25  mètres  de  longueur,  très  commune  dans  la  forêt  de 
l'Est,  donne  un  latex  poisseux  assez  abondant. 

▼ahihazo  ou  Tanankan^.  —  Arbrisseau  ou  petite  liane  très  commune  sur  toute  la 
côte  Est  ;  donne  en  très  faible  quantité  un  latex  poisseux. 

Voahe  ou  Yoasoky.  —  Noms  donnés  par  les  Betsimisaraka  à  plusieurs  petits  arbres 
de  la  zone  côtière.  Toutes  les  parties  du  végétal  laissent  écouler,  lorsqu'on  les  incise,  un 
latex  abondant  et  fluide  donnant  par  évaporation  une  substance  blanche  qui  ne  serait 
peut-être  pas  dépourvue  d'intérêt  industriel. 

Yongo.  --  Nom  donné,  dans  le  district  de  Mananara,  à  deux  essences  de  taille  et 
d'aspect  difl'érents.  L'une  est  un  grand  arbre  à  bois  blanc  et  dur,  souvent  utilisé  pour 
la  construction  des  pirogues,  qui  donne  en  faible  quantité  un  latex  coagulant  en  une 
résine  janne.  L'autre  reste  de  faibles  dimensions.  Le  bois  est  blanc,  dur  et  assez 
employé  ;  l'arbre  donne  également  du  latex  en  faible  quantité. 

IV.  —  PLANTES  DIVERSES 
TEXTILES 

Akondrosarika  (Banant^r).-— La  fibre  de  ce  bananier  est  employée  depuis  fort  longtemps 

1)ar  les  indigènes  qui  s'en  servent  pour  fabriquer  des  tissus  solides  de  consommation 
ocale. 

Bontakat  —  Se  trouve  dans  le  Nord-OuesL  Cette  fibre  est  employée  principalement 


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à  ia  confection  des  cordages,  mais  elle  est  trop  rare  pour  donner  lieu  à  une  exploita- 
tion de  longue  durée. 

FanorY.  —  Plante  de  1"  50  de  hauteur,  non  ligneuse,  très  abondante  sur  la  limite 
orientale  de  la  grande  forêt.  Les  fruits  portent  à  leur  partie  supérieure  une  aigrette 
de  poils  b  ancs  et  soyeux  que  les  indigènes  récoltent  pour  la  confection  des  matelas 
ou  le  rembourrage  des  sièges  de  fllanjana. 

Hafotra.  —  Nom  sous  lequel  les  indigènes  désignent  de  nombreux  petits  arbres  à 
écorce  textile  de  faible  taille  supportant  mal  le  couvert  d'un  étage  de  futaie.  On  les 
rencontre  en  assez  grand  nombre  dans  les  parties  de  forêt  incendiées  ou  dégarnies  par 
des  exploitations  intensives  ;  ils  ont  tous  une  croissance  relativement  rapide,  fructi- 
tient  abondamment  et  rejettent  aussi  très  bien  de  souche. 

Il  existe  de  nombreuses  espèces  de  hafotra  que  les  indigènes  désignent  sous  les 
noms  de  hafotra  mena,  hafotra  fotsy,  hafotra  hazo.  hafotra  hazomanga,  etc.  Ces  diverses 
espèces  ont  une  aire  très  étendue  ;  on  les  trouve  depuis  le  bord  de  la  mer  jus- 
quaux  altitudes  de  i.400  mètres. 

L'écorce  se  détache  aisément  suivant  de  longues  lanières  fibreuses  qui  présentent 
une  certaine  valeur. 

Lombiro.  ^  Liane  très  commune  dans  le  Boina  et  le  N.  du  Menabe.  Donne  un 
latex  très  peu  abondant  et  une  fibre  très  recherchée  pour  la  confection  de  cordages. 

Paka  ou  Sikilenjy  (ramie  sauvage).  —  Pousse  partout  à  l'état  sauvage,  même  dans 
les  plus  mauvais  terrains.  Cultivée  sur  un  sol  légèrement  remué,  elle  croit  très  rapi- 
dement Elle  se  rapproche  plus  du  jute  que  de  la  ramie  proprement  dite. 

Rafla  ou  Raphia.  ~  Ce  palmier  se  rencontre  rarement  en  forêt  ;  il  occupe  les  vallées 
basses  et  profondes  jusqu'à  400  et  500  mètres  d'altitude,  où  il  forme  des  bouquets  sans 
se  mêler  aux  autres  essences,  si  ce  n'est  quelquefois  aux  ravinala.  La  croissance  du 
ratia  est  très  lente.  Ses  feuilles  coupées  en  minces  lanières  sont  préparées  de  la 
manière  suivante  :  on  enlève  Tépiderme  qui  recouvre  la  face  intérieure  et  on  en  retire 
le  cœur  qui  contient  un  faisceau  de  fibres  ;  celles-ci  sont  alors  séparées  en  fUs  plus  ou 
moins  fins,  que  l'on  utilise  pour  la  confection  des  rabanes  ou  qui  sont  vendues  en 
tresses  pour  l'exporta tion. 

Reniala.  —  Baobab  de  grande  taille,  de  plus  de  10  mètres  de  hauteur  et  de  9  mètres 
de  circonférence.  Son  écorce  textile  sert  à  fabriquer  des  cordes  de  bonne  qualité. 

Taretra  (Aloès')t  —  Plante  très  répandue  à  Madagascar,  mais  que  l'on  trouve  surtout 
dans  la  régîDn  côtière,  où  elle  offre  de  nombreuses  espèces.  Les  reuilles  sont  riches  en 
fibres  textiles  d'une  grande  finesse  et  sécrètent  également  un  suc  résineux  très  amer, 
employé  comme  tonique,  purgatif  et  emménagogue* 

Tslndavora.  —  Sous-arbrisseau  dont  le  bois  est  sans  utilisation;  l'écorce  peut  don- 
ner une  fibre  textile. 

Tsidinditry.  —  Bandaory.  —  Ce  textile,  récemment  signalé  dans  la  province  de 
Farafangana,  où  il  croit  en  abondance,  n'a  encore  donné  lieu  à  aucune  application 
industrielle. 

,  Yalomena.  —  Arbre  d'assez  grande  taille,  commun  dans  toute  la  forêt  de  l'Est.  Le 
bois  est  d'un  rouge  brun,  léger,  tendre,  assez  employé  ;  le  liber  de  l'écorce  donne  des 
fibres  textiles. 

ÊCORCES  TANNIFÈRES 

Les  écorces  de  tannerie  les  plus  connues  à  Madagascar  sont  celles  du  harongana, 
du  lakitra,  du  lalona,  du  nato,  au  palétuvier,  du  pêcher,  du  volomborona  et  du  zambo- 
rozano. 

Des  analyses  ont  été  faites  au  laboratoire  de  Tananarive  ;  il  en  résulte  : 

!•  Que  les  quelques  chênes  qui  ont  poussé  en  Imerina  présentent  une  teneur  tan- 
nifère  sensiblement  égale  à  celle  de  leurs  congénères  de  France  ; 

2*  Que  les  écorces  de  lalona,  de  rotra  et  de  zamborozano  ont  une  teneur  en  acides 
astringents  analogue  à  celle  du  chêne  et  que  celles  du  lakitra,  du  nato  et  du  pêcher  lui 
sont  bien  supérieures. 

Mais  la  plupart  de  ces  écorces  ne  peuvent  être  avantageusement  employées,  tes 


exigeant,  pousse  très  rapidement  sur  le  plateau  de  l'imerina  ;  à  l'âge  de  1  ans,  il  peut 
être  abattu  et  donne  alors  25  kilos  d'écorces. 

Le  palétuvier,  également  très  riche  en  tanin  et  très  abondant  sur  le  littoral  N.-O. 
<ie  nie,  présenterait  à  l'exportation  un  fond  inépuisable. 


—  806  — 

PLANTES    TINCTORIALES 

Le  nombre  des  essences  qui  ont  des  propriétés  tinctoriales  est  très  considérable. 
Celles  qui  sont  communément  employées  par  les  indigènes  sont  les  suivantes  : 

Pour  le  noir  ;  le  voamboana,  espèce  de  palissandre  ;  le  manguier,  dont  on  emploie 
Fécorce  mélangée  à  celle  du  (ilao  pour  obtenir  une  teinture  noire  beaucoup  plus   fixe. 

Pour  le  blanc  :  le  ficus  nonoka. 

Pour  le  Jaune  :  le  tamotamo  (curcuma  ou  safran  des  Indes),  dont  on  fait  bouillir 
ensemble  l'écorce,  les  feuilles  et  les  racines. 

Pour  le  rouge  ;  le  bongo,  le  hazomby,  le  harongana,  le  hintsv,  le  ialona,  le  nato, 
le  palétuvier,  le  sakoa,  etc. 

Il  est  à  remarquer  que  les  essences  qui  donnent  la  teinture  rouge  sont  de  beau- 
coup les  plus  nombreuses  ;  la  plupart  sont  des  arbres  à  bois  très  dur,  propre  à  Vébé- 
nisteric. 

PLANTES    MÉDICINALES,    ETC. 

AmbarlTatrlndolo.  —  C'est  un  arbrisseau  de  1*50  de  hauteur  qui  se  rencontre  dans 
la  lisière  0.  de  la  forêt  de  Manjakandriana.  Les  indigènes  lui  attribuent  certaines  pro- 
priétés médicinales  ;  une  décoction  des  feuilles,  des  fleurs  ou  des  fruits  guérirait  les 
maux  de  ventre. 

Harongana.  —  C'est  le  végétal  ligneux  le  plus  répandu  dans  la  région  Nord-Est  de 
rUe.  On  le  trouve  principalement  sur  la  lisière  des  boisements;  dans  les  parties  incen- 
diées, il  forme  des  peuplements  presque  purs.  Il  ne  dépasse  pas  7  à  8  mètres  de  hauteur 
et  35  centimètres  de  diamètre.  Le  bois  est  blanc,  le  tronc  généralement  tortueux.  L'écorce 
sécrète  une  sorte  de  gomme-gutte  d'un  jaune  orangé  qui  devient  rouge  sang  au 
contact  de  Tair  et  est  employée,  par  les  indigènes,  contre  la  gale,  la  dysenterie,  les 
hémorroïdes,  etc. 

Hasina.  ~  Le  bois  est  blanc,  tendre,  léger,  sans  utilisation.  Une  infusion  de  leuilles 
est  réputée  contre  les  maux  de  ventre. 

Landeray.  —  Arbre  de  taille  au-dessous  de  la  moyenne,  assez  commun  ;  les  feuilles 
auraient,  suivant  les  indigènes,  des  propriétés  purgatives  et  fébrifuges.  Le  bois  est 
lourd,  dur  et  de  bonne  qualité. 

Odrara.  —  Une  décoction  des  feuilles  ou  de  l'écorce  est  employée  dans  la  phar- 
macopée indigène  contre  les  maux  de  ventre. 

Tangena  (tangin).  —  Plus  connu  par  Tamande  de  son  fruit  employée  autrefois 
comme  poison  d  épreuve  que  par  son  bois  blanc  et  sans  grande  qualité. 

Yalanirana.  —  Arbre  de  faible  taille,  à  bois  blanc,  assez  léger  et  pourrissant  ra- 
pidement. Les  feuilles  en  décoction  constituent  un  remède  contre  la  dysenterie. 

Farihazo.  —  Palmier  dont  le  bois  spongieux  et  léger  ne  peut  être  employé  dans 
les  charpentes  à  loiieue  portée  ou  ayant  à  supporter  une  charge  un  peu  lourde.  Il  est 
peu  commun  et  localisé  dans  les  parties  basses  et  humides  de  la  forél  de  TEsl.  Le 
cœur  de  son  bourgeon  terminal  est  comestible. 

Bongovavy.  —  Les  indigènes  se  servent  du  fruit,  qui  a  les  dimensions  d'une  grosse 
prune,  pour  se  noircir  les  dents.  Est  également  employé  au  même  usage  une  autre 
espèce  appelée  bongo'ahy. 

Fantailambo,  —  Espèce  de  mimosa  très  recherché  des  abeilles  ;  serait  à  propager 
aux  abords  des  ruchers. 

Fatraina.  —  Arbuste  dont  Técorce  est  utilisée  pour  activer  la  fermentation  de  Thy- 
dromel . 

Haka.  —  Fougère  très  commune  dans  toute  la  grande  forêt  ;  elle  s'implante  sur 
les  troncs  verticaux  qu'elle  entoure,  sur  toute  leur  circonférence,  d'un  ba'con  de  ver- 
dure. Les  jeunes  pousses  sont  comestibles  après  cuisson  et  rappellent  l'asperge 
sauvage. 

Takaaina.  —  Petit  arbuste  ou  liane  dont  les  indigènes  mangent  les  feuilles  qui  ont 
un  goût  d'oseille. 

▼oretra.  —  Arbre  de  dimensions  moyennes,  très  commun  dans  la  forêt  de  Befo- 
rona;  les  fruits  renferment  une  huile  essentielle  très  odorante,  rappelant  à  la  fois  le 
camphre  et  l'anis. 

Vonltra.  —  Pa'mier  de  moyenne  taille,  se  rencontrant  dans  la  forêt  de  î'Est,  sur 
les  bords  des  cours  d'eau  et  à  moins  de  600  mètres  d'attitude.  Le  vonitra  est  com- 
munément appelé  palmier  à  sel  ;  les  indigènes  tirent,  de  la  cendre  de  son  bois,  un  sel 
de  potasse  (font  ils  assaisonnent  leurs  aliments.  La  feuilSc  de  ce  palmier  fournit  le  crin 
végétal  connu  en  Europe  sous  le  nom  de  Piassava. 


—  fl07  — 


EXPLOITATIONS 

Les  grands  centres  d'exploitation  ont  été  jusqu'à  ce  jour  :  la  baie  d'Antongil  et  le 
Sud  de  la  province  de  Yohemar  (exportation  de  bois  de  construction  pour  ia  Réunion 
et  Maurice),  les  forêts  de  Tamatave  et  d'Andovoranto  (fourniture  de  traverses  pour  te 
chemin  de  ter  et  de  bois  pour  Tamatave),  la  forêt  de  Manjakandriana  (alimentation  du 
marché  de  Tananarivej;  les  forêts  de  la  province  de  Maiunga,  des  ccrcies  de 
Maintirano  et  de  Morondava.  pour  Texploilation  de  rébène.  Enfin,  les  indigènes  de 
toutes  les  régions  forestières  se  livrent  a  la  récolte  de  la  cire,  du  caoutchouc  et  du 
raphia,  qu'ils  vont  vendre  sur  les  marchés  de  la  côte. 

Le  tableau  suivant  fait  ressortir  le  nombre  et  retendue  des  concessions  forestières 
accordées,  au  cours  des  sept  dernières  années,  dans  les  diverses  régions  de  Tlie  : 


r 


GIACONSCBIPn02VS 


AOHIIOSTRATnm 


Profinc*  de  Diego-Soar« 

id.      de  TamsUTe 

id.      da  Feoerive 

id.      da  MaroaotMin 

îd.      d«  Vohemar 

id.      d«  Miyonga 

id.      d'Aodovoraoto 

id.      de  rAngaro-MsQgoro .  . 

id.      de  Pianarantsoe 

Distriet  de  Petrmofflb; 

ToTAirx. , 


9.S50 


1899 


10 


8. 

a 


heet. 

2.WS 

7S0 

80.000 


» 
S.610 


M.44S 


1900 


il 


-3 

•e 
s. 


heet. 

R.OOi 
C.600 
1.600 

• 


1.150 
9.900 


M.aSi 


1901 


li 


1 

s. 


(A 


heet. 

616 
1.063 


736 

19.800 

1.000 


88.914 


1902 


17 


S. 


ha«t. 

1.940 

939 

9B 

800 

8.000 


796 


900 


6.870 


1903 


I 


« 
■s 

1 

a 
en 


heet. 
64 

1.000 

■ 
10.000 


4.014 

■ 


18.078 


1904 


18 


1 


CA 


leet.  I 

l.llM 
ISO 


U.00( 

6.00< 


4.900 
1.876 


- 

is.U'n 


I 


Soit  un  total  de  72  exploitations  portant  sur  une  superficie  de  124.299  hectares. 

Enfin,  p'usieurs  grandes  concessions  territoriales,  demandées  dans  le  Nord-Ouest 
et  le  Sud-Est  de  nie  par  diverses  personnes  ou  sociétés,  comprennent  de  vastes  éten- 
dues boisées. 

,  Le  tableau  suivant  indique  la  va'eur  approximative  des  bois  exportés  pendant  les 
huit  dernières  années  et  les  onze  premiers  mois  de  1904  : 


1890 


1897 


1896 


1899 


1900 


1901 


1902 


1903 


1904 


•îC.W»  fr.    78.144  fr.    1d0.460fr.    71.466fr.    43.290fr.    15»9.009fr.    297.7» fr.  665.380 fr.    361.509 

Des  procédés  perfectionnés,  auxquels  on  commence  à  recourir  dans  les  exploita- 
tions forestières,  relèveront  certainement  les  cours,  car  ces  bois  arriveront  sur  les  mar- 
chés extérieurs  dans  de  bien  meilleures  conditions  que  par  le  passé.  Sur  plusieurs 
concessions,  en  effet,  on  a  remp  acé  la  scie  de  long  par  des  scies  mécan  iques,  mues 
soit  par  l'eau,  soit  par  la  vapeur. 

RÉCOLTE  DU  CAOUTCHOUC  PAR  LE  TRAJTEMENT  MÉCANIQUE 
DES    ÉCORCES.  —    MULTIPLICATION    DES    LIANES    PAR    BOUTURAGE 

Les  procédés  les  plus  couramment  utilisés  pour  la  récotte  du  caoutchouc  sont  i'aba- 
lage  ou  la  saignée  des  plantes  productrices  ;  le  latex  s'ccoulant  des  sections  est  re- 
cueilli, puis  coagulé  en  une  masse  gommeuse,  dont  la  qualité  peut  varier  suivant 
la  nature  du  réactif  employé  pour  provoquer  la  coagulation.  Ce  mode  d'obtention 
du  caoutchouc,  considéré,  il  y  a  quchries  années  encore,  comme  le  seul  suscep- 
tible de  fournir 'le  précieux  produit,  doit  être  aujourd'hui,  et  en  ce  qui  concerne 
les  lianes,  tout  au  moins,  regardé  comme  très  imparfait.  C'est  que  tout  le  caoutchouc 
renfermé  dans  la  plante  n'est  pas  entraîné  en  mr'me  temps  que  s'écoule  le  latex  ; 
lecorre  en  retient  une  quantité  considérable  dont  il  n'a  été  jusqu'ici  tenu  aucun 
compte;  les  lianes  saignées  à  mort  ou  débitées  en  tronçons  sont,  en  effet,  après  écou- 
lement du  latex,  définitivement  abandonnées,  alors  qu'elles  contiennent  encore  une 
proportion  importante  de  produit  utilisable. 

Ce  caoutchouc,  emprisonné  dans  Técorce,  est  d'une  extraction  relativement  facile 
^t  peut  être  obtenu  par  un  traitement  mécanique  consistant  en  un  broyage   de  récorce 


—  608~ 

avec  remploi  judicieux  de  Teau  chaude  servant  à  la  lévigation  de  la  masse    semî- 
pateuse, 

Les  expériences  entreprises  à  ce  sujet  ont  porté  sur  six  espèces  de  lianes,  dont 
cinq  au  moins  constituent  des  espèces  nouvelles  botaniquement  indéterminées. 
Les  résultats  obtenus  ont  été  ^excellents  à  tous  les  points  de  vue  :  le  rendement  en 
caoutchouc,  extrait  par  procédé  mécanique^  s'est  trouvé  en  général  deux  fois  et  demie 
à  trois  fois  plus  fort  que  celui  obtenu  par  récolte  et  coagulation  du  latex  ;  d'autre 
part,  le  procédé  d'extraction  mis  en  œuvre  pour  Tobtention  du  caoutchouc  est  d'une 
grande  simplicité  :  il  consiste  à  placer  les  ëcorces  (fraîches  ou  séchées)  dans  un  vul- 
gaire mortier  à  riz  et  à  les  pilonner  jusqu'à  pulvérisation  :  elles  sont  ensuite  tamisées, 
tes  poussières  passent  à  travers  les  mailles,  alors  que  le  caoutchouc,  aggloméré  en 
boules  ou  en  larges  filaments,  se  trouve  retenu  sur  la  toile  métallique.  Le  produit 
peut  être  obtenu  à  un  très  haut  degré  de  pureté  ;  il  suffit,  pour  cela,  de  multiplier  le 
nombre  ou  d'augmenter  la  durée  des  opérations  de  pilonnage  et  de  tamisage  ;  la  sé- 
paration du  caoutchouc  et  des  poussières  est  alors  parfaite. 

Les  appréciations  données  par  des  industriels  compétents  sur  la  valeur  du  caout- 
chouc obtenu  par  pilonnage  des  écorces  ne  laisse  aucun  doute  sur  les  avantages  du 
1)rocédé  et  montrent  tout  l'intérêt  qu'il  y  aurait  k  le  voir  adopter  par  les  indigènes  ; 
a  production  en  caoutchouc  atteindrait  â  ors  le  triple  de  ce  qu*elie  pourrait  être  par 
application  du  procédé  d'extraction  du  latex. 

En  présence  d'aussi  beaux  résultats,  on  peut  se  demander  si  les  nouvelles  espèces 
de  lianes  reconnues  :  Fingibary,  Fingimainty  et  Mandrianambo,  ne  mériteraieni  pas 
d'être  propagées  et  si  la  culture  intensive  de  ces  intéressants  végétaux  ne  donnerait  pas 
à  Madagascar  des  résultats  pécuniaires  comparables  à  ceux  obtenus  par  la  plantation 
d'Hevea,  de  Gastilloa,  de  Ficus,  dans  leurs  pays  d'origine. 

Les  études  qui  se  poursuivent  à  ce  propos  semblent  résoudre  la  question  dans  un 
sens  affirmatif  et  des  expériences  pratiquées  en  vue  de  la  mutipiicaUon  des  esnèces  de 
lianes  les  meilleures  paraissent  donner  de  bons  résultats.  Le  Gouvernement  Généra!  a, 
d'ores  et  déjà,  décide  qu'une  réserve  forestière  de  5.000  hectares  serait  affectée,  dans 
la  région  d'Analamazaotra,  à  des  essais  de  ce  genre.  Des  plantations  de  lianes  seront 
effectuées  sous  bois  et  dans  des  conditions  se  rapprochant  le  plus  possible  de  celles 
choisies  par  ces  végétaux  pour  croître  et  se  multiplier  naturellement. 

Suivant  les  prévisions  établies  d'après  des  observations  faites  en  forêt  sur  la  crois- 
sance et  le  rendement  des  lianes  aux  différents  âges  et,  aussi,  d'après  les  quelcpies 
essais  tentés  à  Analamazaotra,  de  telles  plantations  seraient  susceptibles  de  donner, 
après  dix  années,  un  revenu  annuel  variant  de  25  à  35*/«  du  capital  engagé.  Les  planta- 
tions devraient,  pour  cela,  porter  sur  400  hectares  environ  (40  hectares  chaque  année 
pendant  dix-  ans)  et  la  dépense  totale,  y  compris  les  intérêts  du  c-apital  engagé,  serait 
de  285.000  francs  environ,  intégralement  remboursés  à  ta  15*  année. 

II  semble  douteux  que  la  culture  de  caoutchouquiers  exotiques  puisse  donner,  à 
Madagascar,  de  semblables  résultats  et  tout  conduit  à  penser  que  cest  du  côté  des 
végétaux  indigènes  que  doivent  se  porter  les  efforts  des  co  ons  aésireux  de  s'adonner  à 
ia  cuture  des  plantes  à  caoutchouc.  Les  qualités  des  espèces  indigènes  récemment 
découvertes  ont  été  mises  en  évidence  par  les  expériences  de  MM.  Michelin  et  C", 
et  la  possibilité  d'en  tirer  un  parti  avantageux  par  une  culture  raisonnée  semble 
s'affirmer  assez  nettement  pour  qu'il  ne  soit  pas  téméraire  de  penser  que,  dans  un  ave- 
nir assez  prochain,  ces  intéressants  végétaux  contribueront,  pour  une  large  part,  à  la 
production  d'une  matière  première  dont  les  usages  vout  chaque  année  se  mutUpliant 

LÉGISLATION   FORESTIÈRE 

La  coupe  des  bois  dans  les  forêts  est  soumise  à  certaines  règles  qui  ont  été  fixées 
par  un  décret  en  date  du  10  février  1900  et  qui  assurent  leur  conservation,  en  même 
temps  que  leur  exploitation  prévoyante. 

Le  droit  d'exploitation  des  produits  forestiers  peut  être  concédé  à  toute  personne 
solvable  qui  en  fait  la  demande.  11  peut  également  être  concédé  à  toute  société  cons- 
tituée dans  ce  but,  sous  la  condition  que  les  statuts  de  cette  société  soient  approuvés 
par  le  Gouverneur  Général.  La  durée  des  contrats  est  invariablement  fixée  à  cinq 
ans  pour  les  superficies  inférieures  ou  égales  à  5.000  hectares;  elle  est  calculée  à 
raison  de  un  an  pour  1.000  hectares  pour  les  superficies  supérieures  à  5.000  hectares, 
sans  pouvoir,  toutefois,  excéder  vingt  années. 

Les  contrats  peuvent  être  renouvelés. 

Le  droit  d'exploitation  est  subordonné  au  dépôt  préalable  d'un  cautionnement  en 
numéraire  ou  à  la  présentation  d'une  caution  et  d'un  certificat  de  caution  reconnus 
solvables  et  qui  deviennent  solidairement  responsables  de  toutes  les  charges  incombant 
au  concessionnaire.  Le  cautionnement  en  numéraire  est  fixé  proportionnellement  au 


—  609  — 

nombre  d'hectares,  en  prenant  pour  base,  le  double  de  la  redevance  territoriale  annuelle. 

Toute  personne  ou  société  qui  désire  obtenir  la  concession  du  droit  d'exploi- 
tation d'une  forêt  ou  portion  de  forêt  en  adresse  la  demande  au  chef  de  la  province. 
Ce  dernier  fait  procéder,  par  un  acent  du  service  technique  ou  par  un  autre  fonc- 
tionnaire, à  la  reconnaissance  de  la  forêt  demandée,  reconnaissance  qui  a  lieu  en 
présence  du  demandeur  ou  de  son  délégué  dûment  convoqué  et  dont  il  e$t  dressé 
procès-verbal. 

Après  examen  de  ce  document,  le  chef  de  la  province,  s'il  s'agit  d*une  concession 
inférieure  ou  égale  à  i.OOO  hectares,  délivre  au  requérant  le  permis  d'exploiter  con- 
tre présentation  du  récépissé  de  versement  de  la  redevance  territoriale,  ainsi  ipie 
du  cautionnement  ou,  à  défaut,  l'engagement  des  cautions  présentées. 

Au  delà  de  i.OOO  hectares  de  superficie,  le  titre  de  concession  est  délivré  pai  le 
Gouverneur  Général  et,  pour  les  étendues  supérieures  à  10.000  hectares,  par  le  Ministre 
des  colonies.  Le  concessionnaire  est  tenu  de  procéder  aux  premiers  travaux  d'amé- 
nagement de  sa  concession,  d'en  commencer  l'exploitation  dans  des  délais  variables 
avec  son  étendue,  mais  qui  ne  peuvent  être  inférieurs  à  six  mois  pour  les  premiers 
travaux  et  à  un  an  pour  la  mise  en  exploitation  régulière. 

Le  droit  deiraioitation  concédé  à  un  particulier  ou  à  une  société  est  personnel  ; 
il  ne  peut  être  céaé  que  sur  une  décision  de  l'autorité  qui  a  concédé  la  concession. 

Toute  cession  irrégulière  de  ce  droit  entraine  le  retrait  sans  indemnité. 

Le  mode  d'exploitation  des  bois,  gommes,  résines,  etc.,  est  réglé  par  l'acte  de 
concession. 

Dans  le  délai  de  18  mois  à  dater  de  la  délivrance  du  permis  d'exploiter,  le  con- 
cessionnaire doit  faire  procéder,  à  ses  ft*ais,  par  lin  géomètre  assermenté,  à  l'établis- 
sement d'un  croquis  perimétral  et  au  bornage  de  la  forêt  à  lui  concédée. 

Le  concessionnaire  est  tenu  d'avancer  les  frais  occasionnés  par  ces  opérations. 
Ces  frais  sont  relativement  minimes  :  les  limites  des  concessions  doivent,  en  eflet, 
être  déterminées  par  des  lignes  naturelles,  telles  que  :  crêtes  de  montagne,  rivières, 
ravins,  etc.  En  cas  d'impossiblité  absolue,  la  position  des  limites  fictives  est  déter- 
minée par  rapport  à  l'emplacement  de  repères  connus  et  bien  déterminés. 

En  retour  du  droit  d'exploitation  à  lui  concédé,  le  concessionnaire  doit  payer  une 
redevance  exigible  chaque  année  et  d'avance  et  qui  est  fixée  à  0  ft*.  10  par  hectare, 
pour  les  concessions  d'une  superficie  égale  ou  inféneure  à  20.000  hectares. 

Pour  les  concessions  d'une  étendue  supérieure  20.000  hectares,  le  taux  de  la  rede- 
vance annuelle  à  l'hectare  est  augmenté  de  0  fr.  05  par  chaque  lot  ou  friiction  de  lot 
de  20.000  hectares  contenu  dans  la  concession. 

Le  concessionnaire  est,  en  outre,  tenu  de  fournir,  chaque  année,  vingt  journées 
d'ouvriers  terrassiers  par  500  hectares  de  forêt  concédés  ou  fraction  de  500  hectares. 
Ces  ouvriers  sont  emplovés  par  le  service  forestier  à  des  travaux  de  plantations  ou 
autres,  touchant  à  l'amélioration  des  forêts  de  la  province  où  se  trouve  l'exploitation. 

Certaines  régions  de  ille,  bien  que  pourvues  de  riches  peuplements  forestiers, 
ont  été  totalement  délaissées  par  les  concessionnaires,  soit  en  raison  de  leur  éloignc- 
ment  des  centres  de  consommation  ou  d'exportation,  soit  à  cause  des  difficultés  de 
recrutement  de  la  main-d'œuvre.  Tel  est  le  cas  de  toute  la  contrée  occupée  par  les 
populations  sakalava.  Sous  peine  de  laisser  ces  massifs  boisés  inexploités,  il  a  fallu 
adopter  une  législation  spéciale  qui,  sans  soumettre  les  habitants  du  pays,  dont  l'exis- 
tence est  encore  rudiraentaire,  à  des  obligations  multiples  et  compliquées,  fût  cepen- 
dant de  nature  à  assurer  la  récolte  et  l'écoulement  des  produits  forestiers,  ainsi  que  la 
perception,  au  profit  du  trésor,  d'un  revenu  appréciable. 

C  est  ainsi  que  l'administration  locale  a  été  amenée  à  délivrer,  à  tout  individu  qui 
en  fait  la  demande,  un  permis  d'exploiter  une  portion  de  forêt,  valable  pendant  trois 
mois,  moyennant  le  versement  préalable  d'une  redevance  de  cinq  francs  et  sous 
réserve  que  la  coupe  et  la  vidange  des  bois  seront  effectuées  dans  les  conditions  du 
décret  du  10  février  1900. 

CULTURES  SOUS  BOIS 

L'arrêté  du  23  janvier  1903,  qui  autorise  et  réglemente  les  cultures  sous  bois,  a 
été  pris  dans  le  but  de  favoriser  le  développement  de  la  culture  de  certaines  plantes 


^recr  d'abord  l'abri  avant  de  procéder  aux  premiers  semis,  d'où  une  perte  considérable 
de  temps  et  d'argent.  L'autorisation  d'aménager  des  parcelles  de  forêt  fera  bénéficier 
le  locataire,  non  seulement  d'un  abri  tout  préparé,  mais  aussi  d'un  sol  plus  riche  que 
celui  des  terres  nues. 

En  vertu  du  texte  précité,  le  Gouvernement  de  la  Colonie  loue  des  parcelles  de 


-  MO  — 

forêt,  d^une  étendue  de  i.OOO  hectares  au  maximum,  à  toute  persomie  solvable  ou  à 
toute  société  constituée  qui  s^engage  à  enti'eprendre  des  cultures  compatibles  avec 
le  maintien  de  Tétat  boisé. 

Le  prix  de  location,  qui  doit  être  versé  chaque  année  et  d*avance  entre  les  mains 
du  receveur  des  domaines,  est  de  1  franc  par  hectare  et  par  an  ;  il  s*élève  seulement  à 
0  fr.  50  pour  les  plantations  d'essences  caoutchoutifères.  A  partir  de  rentrée  en  pro- 
duction, le  prix  est  universellement  fixé  à  5  francs  par  hectare  et  par  an.  La  durée  du 
bail  est  de  30  ans,  renouvelable  jusqu'à  90  ans. 

Toute  personne  ou  société  désirant  obtenir  la  location  (l'une  parcelle  de  forêt 
adresse  au  chef  de  circonscription  une  demande  stipulant  nettement  : 

1*  Les  nom,  nationalité  et  qualité  du  demandeur  et,  s'il  s'agit  d'une  société,  les 
statuts  de  la  dite  société  ; 

2'  La  superficie  de  la  partie  de  forêt  demandée  et  sa  situation  géographique  appuyée 
d'un  croquis  en  fixant  exactement  les  limites; 

3*  La  durée  du  bail  à  intervenir  ; 

4«  La  nature  des  cultures  que  le  demandeur  se  propose  d'entreprendre  et  les  capi- 
taux qu*il  compte  y  employer  ; 

5°  L'épo<]ue  probable  où  ses  plantations  entreront  en  production  ; 

6»  La  déclaration  que  le  d^mandeur  a  pris  connaissance  du  décret  du  10  février 
1900; 

V  La  déclaration  d'élection  de  domicile  au  chef-lieu  de  la  province. 

Le  pétitionnaire  est  en  même  temps  tenu  de  déposer  un  cautionnement  c-alculé  à 
raison  de  5  francs  l'hectare,  mais  ne  pouvant  être  inférieur  à  200  francs.  Il  a  toutefois 
la  faculté  de  fournir  une  caution  et  un  certificat  de  caution. 

Les  produits  de  la  forêt  concédée,  ainsi  que  les  bois  abattus  pour  l'aménagement 
de  cette  dernière,  sont  la  propriété  du  concessionnaire. 

Le  bail  est  cessible,  sous  réserve  de  l'approbation  de  l'autorité  supérieure. 

En  cas  de  décès  du  concessionnaire,  le  bail  est  transmissible  à  ses  héritiers. 

L'administration  peut  encore  concéder,  soit  de  gré  à  gré.  soit  aux  enchèreN 
publiques,  le  droit  de  récolte  d'un  produit  forestier  bien  défini,  à  l'exclusion  de  tous  les 
autres.  C'est  ainsi  qu'est  adjugé  le  monopole  de  la  récolte  des  cocons  de  vers  à  soie 
(landibe)  dans  certaines  forêts  de  tapia. 


Les  travaux  pubUcs  exécutés  à  Madagascar 

depuis  l'occupation  française 

Tous  ceux  qui  ont  suivi  avec  quelque  intérêt  l'évolution  économique  de  Mada- 
gascar depuis  les  débuts  de  l'occupation  française  savent  comment,  au  lendemain 
même  de  cette  occupation,  la  Grande  Ile  était  dotée  en  constructions,  voies  de  com- 
munication, phares  et  ports. 

Madagascar  n'était  pas,  à  la  vérité,  un  pays  absolument  neuf,  puisque,  bien  avant 
1895,  des  établissements  français  avaient  été  créés  à  Fort-Dauphm,  Nossi-Bé,  Sainte- 
Marie  et  Diego-Suarez.  Majunga  et  Tamatave,  elles-mêmes,  possédaient  des  colonies 
européennes  assez,  nombreuses.  À  Tananarive  et  dans  ses  environs,  les  constructions 
dues  aux  efforts  de  Jean  Laborde  et  à  l'initiative  éclairée  de  M.  Le  Myre  de  Vilers- 
montraient  suffisamment  que  Madagascar  n^était  pas  restée  pendant  de  longues  années 
fermée  à  la  civisation  européenne.  Kt  cependant,  tout  était  a  créer,  en  fait  de  travaux 
publics,  ou  h  peu  près. 

Aussi,  avant  même  que  la  pacification  du  pays  fût  complète,  l'administration  se 

§  réoccupa  de  doter  la  Colonie  naissante  de  l'outillage  économique  qui  lui  manquait  ; 
ans  cet  esprit,  un  arrêté  du  Gouverneur  Général,  en  date  du  12  septembre  1897,  insti- 
tua une  direction  des  travaux  publics  et,  aussitôt,  tout  un  programme  de  grands  tra- 
vaux publics  fut  élaboré. 

Ces  travaux  peuvent  être  rapportés  à  trois  besoins  distincts  : 

!•  Installation  des  services  et  du  personnel  ; 

2**  Amélioration  et  création  des  voies  de  communication  ; 

Z"*  Amélioration  et  création  des  ports,  rades,  phares  et  balises. 

Ils  vont  être  examinés  successivement. 

I.  ^  Installation  des  services  et  du  personnel 

Sur  toute  la  côte,  et  dans  une  certaine  zone  intérieure,  toutes  les  maisons  indigè- 
nes sont  de  simples  rez-de-chaussée  avec  charpentes  en  bois  inontées  sur  poteaux. 


—  M4  — 

parois  en  JeuiUag«8  ou  clayonnages,  treués  quelquefois  avec  un  certain  soin,  totluce 
en  chaume.  Le  sol  est  presque  toujours  constitué  par  un  plancher  en  bois  isolé  du 
terrain.  On  n'a  donc  pu  songer  à  utiliser  ces  constructions  niaimentaires  pour  Tinstalla- 
lion  des  premiers  services.  Aussi,  au  début  de  Torganisation  de  la  Colonie,  comme  il 
fallait  a!ler  vite,  on  s*est  arrêté  à  un  type  de  consuructions  provisoires,  démontables, 
légères,  mais  néanmoins  suffisamment  confortables,  du  système  Espitalier-Werlhin. 
Ces  constructions,  expédiées  par  la  métropole,  sont  formées  de  fermes  métalliques, 
dont  tes  intervaltes  sont  remplis  par  des  panneaux  mobiles  en  bois.  Une  véranda 
lé((ère  règne  sur  les  quatre  cdtés  du  rectangle.  Les  bâtiments  à  édifier  sont  constitués 
suivant  leur  dimension  par  la  juxtaposition  d*un  nombre  variable  de  travées.  Ainsi 
sont  constniits  à  Tamatave  la  résidence  générale,  les  bâtiments  de  la  province,  du 
service  topographique,  des  ponts  et  chaussées  et  ceux  de  la  plupart  des  services. 
Ultérieurement,  une  modification  importante  toi  apportée  à  ce  mode  de  construction 
pi^r  la  substitution  des  briques  aux  panneaux  en  bois.  La  nouvelle  résidence  d*Ando- 
ypranto  ap])artient  à  ce  genre  de  constructions.  Vais,  au  fur  et  à  mesure  que  les  pre- 
miers besoins  furent  assurés,  on  s'efforça  d'édifier  des  constructions  permanentes, 
plus  confortables  et  plus  soignées.  La  nouvelle  résidence  de  Majunga,  entièrement 
construite  en  moellons,  fer  et  briques,  appartient  à  cette  catégorie.  Le  trésor  de  Ta- 
matave est  également  une  construction  neuve  entièrement  en  maçonnerie. 

A  Tananarive,  les  conditions  fUrent  un  peu  différentes.  En  dehors  des  quelques 
édifices  cpii,  comme  le  Palais  de  la  Reine,  le  Palais  d'Argent,  le  Palais  du  Premier  Mi- 
nistre, la  cathédrale  catholique,  représentent  un  véritable  eflbrt  architectural,  exis- 
taient un  grand  nombre  d'assez  jolies  maisons  construites  en  briques  et  couvertes  en 
tuiles.  Il  fut  possible,  en  y  apportant  quelques  modifications  de  détail,  d*y  mstaller,  au 
moins  provisoirement,  les  services  publics.  Seuls,  jusqu'à  ce  jour,  les  bureaux  du  Gou- 
vernement Général,  l'école  normafe  Le-Vyre-de-Vilers.  Tabattoir  d'Androrosy  ont  été 
construits  à  neuf  suivant  des  plans  étudiés  en  vue  des  besoins  à  satisfaire.  D'autres 
établissements,  comme  Thôpitai  indigène  d'Ankadinandriana,  installés  dans  des  maisons 
indigènes,  ont  subi  des  transformations  et  des  additions  considérables. 

Pour  l'édification  des  constructions  idlleurs  que  dans  les  grandes  villes^  une 
difficulté  s'est  présentée  ;  le  peu  d'importance  des  travaux  à  exécuter  ne  justifiait  pas, 
en  effet,  Torganisation  d'un  service  technique  spécial.  On  fut  alors  conduit  à  adopter 
un  système  analogue  à  celui  de  la  masse  de  baraquement,  emp'oyé  pour  les  construc- 
tjons  militaires.  Des  crédits  étaient  alloués  chaque  année  au  chef  de  province  pour 
l'exécution  de  travaux  inscrits  au  plan  de  campajgne.  Un  agent  des  travaux  publics, 
relevant  au  poitt  de  vue  technique  du  directeur  des  travaux  publics,  lui  était  adjoint 
pour  la  préparation  des  plans  et  l'exécution  matérielle  des  travaux.  Le  chef  de  province 
justifiait,  dans  les  formes  ordinaires^  de  l'emploi  des  crédits  alloués. 

Par  ce  système  ont  été  construites  !a  résidence  de  Moramanga,  coquette  construc- 
tion en  briques,  qui  s'élève  à  l'emplacement  de  l'ancienne  cheffrie  ou  génie,  celles 
d'Antsirabe  et  de  Hahanoro. 


province, 

me  très  simple  et  relativement  économique 

En.  dehors  des  constructions  principales  que  nous  venons  de  citer,  beaucoup 
d'autres,  secondaires  ou  annexes  des  premières,  ont  été  édifiées  un  peu  partout  dans 
la  Colonie. 

n.  —  Amélioration  et  création  de  voiea  de  conuniuiioation 

.  Cette  partie  du  programme  des  travaux  était  de  beaucoup  la  plus  importante,  celle 
<ltti  paraissait  devoir  le  plus  influer  sur  le  développement  du  pays.  Mais,  en  même 
lemps,  eUec»onstituail  une  œuvre  de  longue  haleine  et  dune  réalisation  difficile. 

Avant  l'occupation  française,  aucune  route  n'avait  été  construite  à  Madagascar.  Le 
seul  mode  de  transport  pratiqué  était  le  portage  à  dos  d'homme,  portage  particulière- 
ment dur  et  pénible  en  raison  de  la  nature  accidentée  du  pavs.  Les  porteurs  en  étaient 
réduits  à  suivre  d'étroites  pistes  à  peine  tracées  sur  le  terrain  par  le  passage  de 
plusieivs  généralions  de  bourianes.  Ces  pistes  évitaient  systématiquement  les  flancs 
de  coteau  et  suivaient  de  préférence  les  lignes  de  faite .  Elles  étaient  ainsi  obligées  de 
s  élever  de  plusieurs  centaines  de  mètres  pour  redescendre  ensuite  au  même  niveau. 

Tous  les  cours  d'eau  étaient  franchis  a  gué  ou  en  pirogue. 

Cette  situation  a  exercé,  au  lendemain  de  la  conquête,  une  influence  considérable 
^  rétablissement  du  réseau  des  communications  nécessaires  pour  Toccupation  et 
1  organiflilion  du  pays.  Devait-on  constituer  d'emblée  ce  réseau  au  moyen  de  routes 
CMTQsaabk» eonstpuites  régulièrement  et  sur  un  type  définitif?— Ou  bien  se  contenter, 
P^DJ^iaoiipevMnsl,  de  routes  imparfaites,  sans  doute,  mais  d'une  exécution  rapide,  utili- 
sable» à  bref  délai,  et  susceptibles,  d'ailleurs,  d'améliorations  ultérieures  ?  —  On  adopta 


—  6«  — 

la  dernière  -splation,  celle  du  provisoire,'  la  seule  d'ailleurs  .qui  pût  convenir  à  un  pays 
neuf. 

Le  Gouverneur  Général,  en  présence  de  la  nécessité  d'occuper  immédiatement  cer- 
taines régions,  donna  Tordre  (Ty  établir  des  routes  en  utilisant  les  ressources  locales 
et  en  employant  à  la  direction  des  travaux  tout  le  personnel  européen  en  senice  dans 
la  région. 

En  même  temps,  tout  le  personnel  technique  dont  disposait  la  CoIojiMe  fut  concentré 
sur  les  deux  routes  de  Tananarive  à  Tamatave  et  de  Tananarive  à  Maiunga,  avec  mis- 
sion de  les  construire  avec  tout  le  soin  désirable.  Mais  ces  routes  elles-mêmes,  ainsi 
qu'on  va  le  voir,  durent  passer  par  une  phase  provisoire  qui  a  affecté,  dans  chaque 
cas,  une  forme  différente  en  rapport  avec  la  nature  de  la  région  traversée. 

Rout9  de  Tananarive  à  Tamatave.  —  La  région  qui  sépare  Tananarive  de  la  côte 
orientale  est  bien  connue.  C'est  k  l'amélioration  ou  au  remplacement  du  sentier  mal- 
gache qui  la  traversait  que  furent  consacrés  les  premiers  efforts. 

Entre  Tamatave  et  Andovoranto,  première  section  du  sentier,  la  dune  est  enser- 
rée entre  la  mer  et  une  ligne  de  lagunes  dont  la  continuité  n'était  interrompue  que 
par  quelques  seuils  dénommés  «  Pangalanes  ». 

un  canal  dont  il  sera  parlé  plus  loin,  utilisant  ces  lagunes,  semblait  facile  à  amé- 
nager; sa  constniction  fut  décidée  et  concédée  à  une  compagnie. 

Dès  lors,  la  route  de  terre  entre  Tamatave  et  Andovoranto  fut  aménagée  d'une 
manière  très  sommaire,  notamment  par  la  construction  de  quelques  ponts  sur  l'embou- 
chure  des  rivières.  Les  passages  de  Vlvondrona  et  de  l'Iaroka  étaient  assurés  par  des 
chaloupes  à  vapeur. 

Entre  Mahatsara  et  Tananarive,  on  commença,  comme  il  vient  d'être  dit,  par  amé- 
liorer le  sentier  malgache,  et  on  lui  substitua,  finalement,  un  sentier  muletier  qui  fut 
terminé  vers  la  (in  ae  1891.  Il  comportait  des  ponts  sur  toutes  les  rivières,  sauf  sur  le 
Mangoro,  où  furent  installés  deux  oacs.  La  construction  de  la  route  carrossable  pro- 
prement dite  ne  fut  donc  entreprise  que  fin  1897.  Encore,  dut-on  renoncer  à  un  pro- 
gramme trop  luxueux.  On  résout  de  diminuer  la  masse  des  travaux  pour  les  exécuter 
avec  le  plus  grand  soin  et  donner  immédiatement  aux  diverses  parties  de  la  route  leur 
forme  définitive. 

C'est  en  s'inspirant  de  ces  considérations  que  furent  fixées  pour. le  tracé  les  carac- 
téristiques suivantes  : 

Largeur  de  la  chaussée 5  mètres 

Largeur  de  la  partie  empierrée 8     — 

Déclivité  maxima 8/100 

Rayon  minimum  des  courbes 10  mètres 

La  route  entièrement  empierrée  a  été  terminée  le  1*  janvier  1901  et  li\Tée  aussitôt 
à  la  circulation. 

Sa  longueur  est  de  250  kilomètres.  Depuis,  l'achèvement  du  canal  de  Pangalanes 
a  fait  disparaître  la  section  de  route  Ivondro-Mahatsara,  dont  le  parcours  s'effectue 
aujourd'hui  exclusivement  par  voie  d'eau.  Depuis  l'ouverture  à  l'exploitation  publique, 
le  1"  novembre  1904,  du  tronçon  de  voie  ferrée  Brickaville-Fanovana,  le  trafic  tend  à 
délaisser  la  section  de  route  Mahatsara-Ambavaniasy  au  profit  du  chemin  de  fer. 

L'ouverture  à  'a  circulation  de  la  route  de  Maliatsara  à  Tananarive  a  eu  pour  pre- 
mière conséquence  la  disparition  à  peu  près  complète  du  mode  de  portage  à  dos  d'hom- 
me et,  conséquemment,  une  réduction  de  plus  de  50  •/•  dans  les  prix  de  transport. 

Route  de  Tananarive  à  Majunga^  —  Pendant  un  temps  assez  long  la  situation  de 
la  route  de  Majunga  à  Tananarive  resta  dans  l'état  où  le  corps  expéditionnaire  l'avait 
laissée.  Cependant,  une  bonne  communication  par  Majunga  était  indispensable  pour  le 
service  des  postes  plus  rapprochés  de  ce  port  que  de  tamatave  et  ces  postes  eux- 
mêmes  devaient  être  relies  à  la  capitale.  Pour  ces  raisons,  la  nécessité  de  la  route  de 
Majunga  ne  tarda  pas  à  s'imposer. 

A  ce  moment,  les  mouvements  entre  Majunga  et  Tananarive  pouvaient  se  faire 
successivement  : 

a)  Par  eau,  sur  la  Betsiboka  :  228  kilomètres. 

6)  Par  la  route  du  corps  expéditionnaire,  entre  Maevatanana  et  Andriba  ;  125  kilo- 
mètres. 

c)  Par  le  sentier  malgache,  entre  Andriba  et  Tananarive:  225  kilomètres. 

Les  premiers  efforts  furent  consacrés  à  remplacer  ce  sentier  par  une  route  carros- 
sable. Celle-ci  était  plus  facile  à  construire  que  la  route  de  l'Est,  pour  deux  raisons 
principales  :  sur  le  versant  Ouest,  il  ne  pleut  que  pendant  les  quatre  ou  cinq  mois  de  Tété 
et  la  saison  d'hiver  est  efttièrement  sèche  ;  d'autre  part,  les  mouvements  de  terrain, 
au  lieu  d'être  orientés  normalement  à  la  direction  à  suivre,  comme  pour  la  route  de 
Tamatave,  sont,  entre  Tananarive  et  Majunga,  orientés  dans  le  sens  de  la  ligne  qui 
joint  ces  deux  points. 


—  61  a  — 

Les-  caractéristiques  adoptées  furent  les  mêmes  que  jpour  la  route  de  FEst,  mais  on 
eut  moins  souvent  à  recounr  aux  courbes  et  aux  déclivités  limites. 

Les  travaux  furent  commencés  vers  le  miJIieude  1897  et  on  se  proposa,. tout  d'abord, 
d'obtenir,  par  le  moindre  effort  possible,  que  des  envois  de  voitures  pussent  monter  en 
Imerina.  A  cet  effet,  on  traça  une  route  suivant  le  plus  possible  les  flancs  de  coteau  et 
épousi|nt  toutes  les  sinuosités  et  les  dénivellations  au  terrain.  Au  mois  de  septembre 
1891,  le  premier  convoi  de  voitures  montait  à  Tananarive. 

On  se  mit  alors  à  rectifier  le  tracé  en  contournant  les  flancs  de  coteau  des  mame- 
lons, dont  on  avait  d'abord  épousé  les  sommets  eî  on  arriva  ainsi  à  obtenir,  avec  un  mini- 
mum de  travail,  une  piste  de  210  kilomètres  de  lon^eur  qui,  malgré  les  dénivellations 
incessantes,  dont  quelques-unes  dépassent  |)lusieurs  centaines  de  mètres,  n'a  pas  de 
déclivités  supérieures  a  8  centimètres  par  mètre. 

Par  contre,  la  route  se  trouve  en  grande  partie  à  une  altitude  supérieure  à  1.200 
mètres  et  traverse  un  pays  balayé  par  des  vents  violents. 

Elle  a  été  terminée  au  commencement  de  1901,  mais  n'est  pas  empierrée.  Son 
développement  est  de  325  kilomètres.  On  effectue  le  trajet  complet  de  Majunga  à  Tana- 
narive en  empruntant,  sur  225  kilomètres,  le  cours  de  la  Betsiboka,  sur  laquelle  la 
Compagnie  Occidentale  a  organisé  un  service  de  canonnières. 

Houie  de  FîMtirtintsoti  à  Mananjary.  —  Fianarantsoa  est  au  Betsileo  ce  que  Tana- 
narive est  à  rimerina.  Cependant,  malgré  sa  situation  avantageuse  au  centre  d'une 
région  peuplée,  productrice  de  riz  et  favorable  à  l'élevage  du  bétail,  elle  resta  jusqu'à 
res  derniers  temps  pour  ainsi  dire  isolée  de  la  mer  et  du  reste  de  l'Ue.  Consequem- 
ment,  son  développement  économique  demeura  stationnaire. 

Aussi,  après  avoir  défini  dans  ses  instructions  du  29  janvier  1901  le  réseau  de 
routes  à  créer  à  Madagascar,  le  Gouverneur  Général,  en  vue  d'ouvrir  aux  produits 
du  Betsileo  un  débouché  vers  la  mer,  décida  la'  construction  immédiate  de  la  route 
Fianaranisoa*Vananjary. 

Les  premiers  travaux  furent  ouverts  dès  le  commencement  de  l'année  1901.  Les 
caracténstiques  de  cette  route  sont  celles  prescrites  par  les  instructions  du  29  janvier 
1901  susvisëes. 

Largeur 3  mètres. 

Rampe  maxima ' 10  O/o 

Rayon  minimum 5  mètres. 

Elle  emprunte  d'abord  la  route  du  Sud  jusqu'à  Alakamisy,  soit  sur  25  kilomètres. 

Elle  dévie  ensuite  brusquement  l'Est,  en  franchissant  la  iigne  des  crêtes  que  sépare 
le  bassin  du  Matsietrade  celui  de  la  Namorona,  suit  que'que  temps  la  vallée  de  cette 
rivière  et  l'abandonne  ensuite  pour  pénétrer  dans  le  bassm  du  Mananjary.  A  partir  de 
Vohiparana,  point  de  jonction  ae  la  route  en  projet  conduisant  à  Ambohimabasoa,  les 
régions  traversées  sont  très  accidentées,  par  suite,  il  n'a  été  possibie,  qu'à  de  rares 
intervaMes,  de  suivre  l'ancien  sentier  malgache  et  son  exécution  a  présenté  certaines 
difficultés  techniques.  A  Antanambao  elle  se  dirige  franchement  sur  le  Mananjary  où 
elle  arrive  après  avoir  traversé  le  fleuve  de  ce  nom,  large  à  cet  endroit  de  355  mètres. 

Sur  la  nve  gauche  du  fleuve,  la  route  se  développe  sur  6  kilomètres.  Dans  cette 
partie  sa  largeur  a  été  portée  à  4  mètres. 

Le  développement  total  de  la  route  est  de  210  kilomètres. 

Elle  a  été  achevée  au  mois  d'août  1903  et  livrée  à  la  circulation  dans  les  conditions 
définies  par  l'arrêté,  en  date  du  9  décembre,  du  Gouverneur  Général. 

Elle  sera  améliorée  par  l'empierrement  successif  des  tronçons  les  plus  exposés  à 
l'action  destructive  des  eaux.  Cet  empierrement  commencé  aussitôt  après  l'achèvement 
de  la  plateforme  sera  vraisemblablement  terminé  en  1905. 

Route  du  Sud,  de  Tananarive  à  Fianarantsoa.  t-  Les  instructions  du  29  janvier 
1901,  dont  on  a  déjà  parié,  ont  défini  les  conditions  suivant  lesquelles  la  route  du  Sud 
doit  être  construite.  Ses  caractéristiques  sont  à  peu  près  celles  de  la  route  de  l'Est. 
Une  première  étude  du  tracé  a  été  faite  par  le  capitaine  Périnet  en  1899.  Ce  tracé 
s'écarte  du  sentier  ancien  entre  Ambositra  et  Ambatolampy,  il  passe  par  Antsirabe  et 
eiPprunte  la  vallée  de  la  Manandona. 

Les  travaux  déjà  commencés  entre  Tananarive  et  Tsiafahy,  au  début  de  l'occupation, 
ont  été  repris  en  1901.  La  route  fut  attaquée  par  ses  deux  extrémités:  d'une  part,  entre 
Alakamisy  et  Ambohimabasoa,  par  le  service  des  travaux  publics  de  Fianarantsoa  ; 
d'autre  part,  entre  Tsiafahy  et  Amlmtolampy,  par  la  province  de  Manjakandriana.  Inter- 
rompus pendant  l'année  1903,  ils  seront  incessamment  repris.  Dans  ce  but,  l'étude 
définitive  et  le  piquetage  du  tracé  entre  Antsirabe  et  la  limite  N.  du  district  d'Amba- 
lolampy  ont  été  exécutés  au  commencement  de  Tannée  1904.  Do  confluent  de  l'Onive 
et  de  I  llempona^  le  tracé  s'appuiera  d'une  façon  générale  sur  le  projet  Périnet.  De  ce 
confluent  à  Antsutibe,  il  empruntera  les  vallées  de  l'ilempona  et  de  la  Sabatsio. 


—  «4  — 

Rout€ê  divenêê.  —  A  12  kilomètres  kn  N.  de  Tamatave  se  trouve  une  vallée  fertile  : 


leiiore   la  circumuun   ut;s   vuiiunn»   e\    auuiinuuiies.    ïïasv   uiub   lufiurumies  uui.  cic 

doutées  en  1901  et  1902  :  celé  d'Ambcbimangakeiy  à  Alarooia  (12  kilomètresV,  celle 
Ranomangalsiaka  à  Sambaina  par  M a^jakandriana  (1  kilomètres)  et  d'Inaiwithiiana 


Une  route  carrossable,  dite  d^Ambavaniasy.  d'un  développement  de  5  kilomètres, 
relie  Fanovana,  station  terminus  provisoire  du  chemin  de  fer,  à  la  route  de  Mahataara 
à  Tananarive.  Elle  suit  la  vallée  d'un  afHuent  de  la  Sahantandra,  entre  son  confluent 
avec  cette  rivière  et  le  village  d'Ambavaniasy. 

En  Imerina,  des  déviations  importantes  de  la  route  de  l'Est  ont  singutièremenl 
amélioré  la  circulation  des  voitures  et  automobiles.   Les  plus  importantes  ont  été 
exécutées 
de 
à  Alarobia. 

Dans  le  territoire  militaire  de  Diego-Suarez,  on  a  construit  une  route  carrossable 
reliant  Antsirane  à  la  montagne  d'Ambre  et  une  voie  Decauville  d'Antsirane  au  Sakaramy . 

Enfin»  les  voiries  municinales  de  Tananarive,  Tamatave,  Majunga  et  Diego  ont 
exécuté  tout  un  programme  d'amélioration  et  de  création  de  voies  urbaines  qui  ont 
puissamment  contribué  à  rembellissement  et  à  Tassainissement  de  ces  villes. 

CmmJ  des  PangàiAna.  -^  De  Tamatave  à  Farafangana,  sur  une  longueur  d'environ 
600  kilomètres,  règnCi  le  long  du  rivage,  un  cordon  de  sable  séparé  oe  la  terre  ferme 
par  une  dépression  que  viennent  remplir  les  rivières  de  l'intérieur. 

Dans  la  plus  grande  partie  de  son  cours,  la  dépression  est  assez  nette  et  assez  pro- 
fonde pour  que  les  eaux  qui  Toccupent  forment  de  belles  lagunes  navigables.  Pairois, 
s'élevant  jusqu'au  niveau  de  la  mer,  elle  s'étale  en  marécage  où  croissent  les  niantes 
aquatiques,  vacoas  et  vi(u  ;  en  quelques  points,  enfin,  elle  émerge  au-dessus  au  olan 
d'eau,  formant  des  seuils  minces  et  de  faible  relief  —  les  pangalanes  —  qui  se  soudent 
au  cordon  de  sab!e.  Celui-ci  est  échancré  par  des  embouchures  —  les  tnnoi^— dont 
les  unes  assurent  aux  eaux  intérieures  un  écoulement  permanent  à  la  mer  et  dont  les 
autres,  les  plus  nombreuses,  véritables  agents  de  régularisation,  sont  obstruées  aux 
époques  de  sécheresse  et  s'ouvrent  au  moment  des  crues,  limitant  ainsi  Timporlanee 
de  celles-ci  et  atténuant  la  violence  des  courants  qui  sillonneraient  alors  les  embou- 
chures permanentes. 

L'heureuse  disposition  de  ces  lagunes  n'échappa  pas  à  l'esprit  entreprenant  de 
Radama  I*',  qui,  dans  le  but  de  créer,  en  arrière  du  cordon  de  sable,  une  voie  d'eau 
intérieure  sûre  et  commode,  s'attaqua  au  pangalane  de  Tanifotsy.  Cette  idée  de  percer 
les  pangalanes  est  la  conséquence  forcée  des  grosses  difficultés  d'un  cabotage  sur  cette 
c6te  sans  abri  utilisable  pour  la  navigation.  Lldée  de  Radama  ne  réussit  pas.  Elle  fut 
reprise  après  la  conquête  française  sans  aucun  succès.  Est-il  besoin  d'ailleurs  d'aiouter 

Sue  la  possibilité  de  réaliser  le  canal  des  pangalana  trouvait  beaucoup  d'incrédules, 
e  détracteurs  et  de  critiques  incompétents  f 

Plus  tard,  néanmoins,  le  projet  de  canal  fut  étudié  entre  Tamatave  et  Andovoranto 
(100  kilomètres)  et  reconnu  d  Andovoranto  à  l'embouchure  du  Faraony  (352  kilomètres). 

L'exécution  du  canal  dans  la  première  section  étant  décidée,  sa  construction  et  son 
exploitation  furent  concédées  à  la  Comoagnie  Française  de  Madagascar,  en  vertu  d'une 
convention  en  date  du  6  octobre  1897.  Cette  même  convention  attribuait  à  la  compagnie 
un  droit  d'option  pour  les  prolongements  du  canal  vers  le  Nord  de  Tamatave  et  vers  le 
Sud  d'Andovoranto. 

Les  travaux,  comprenant  le  percement  de  trois  pangalana  (Tanifotsy,  Anopanotoa- 
maizina,  Andavaka),  l'élargissement  et  l'approfondissement  du  Ranomainty,  le  dragage 
des  lagunes,  commencés  en  1891,  ont  été  achevés  en  1901. 

La  voie  navigable,  mesurant  122  km.  920,  dont  3.181  mètres  pour  les  trois  panga- 
lana, a  été  mise  en  exploitation  aussitôt  après  son  achèvement. 

Quant  à  la  partie  du  canal  au  Sud  d'Andovoranto,  les  ressources  financières  de 
la  Colonie  n'ont  pas  encore  permis  d'en  envisager  la  construction  immédiate,  sauf  aux 
environs  de  Vatomandrv,  où  un  tronçon  a  été  aménagé  simplement  pour  le  passage  des 
grosses  pirogues.  Mais  il  est  permis  d'espérer  qu'un  jour  une  voie  d'eau  continue  reliera 
Tamatave  à  Farafangana,  permettant  ainsi  de  mettre  en  valeur  une  région  de  plus  d'un 
million  d'hectares,  jouissant  d'un  climat  fertilisant  et  dotée  d'un  superbe  réseau  de  voies 
de  communications  fluviales. 

Chemin  de  fêr  de  Tananariv  à  la  côte  orientale,  «  L'Annuaire  de  Madagascar 
pour  l'année  1903  a  publié,  sur  la  construction  du  chemin  de  fer  de  Tananarive  à  li 
mer,  une  notice  historique  et  descriptive  très  documentée.  Sans  revenir  lel  sur  les  dis* 
eussions  auxquelles  a  donné  lieu  cette  importante  entreprise  et  sur  les  phases  soeees- 
sives  par  lesquelles  elle  dut  passer,  on  se  rappettera  brièvement  que  le  projet  défini- 
tif auquel  on  s'est  finalement  arrêté  consiste  à  se  diriger  par  vole  d'eau  et  Àmatav« 
au  terminus  navigable  de  la  Vohitna,  en  un  point  dénommé  BrickaviUii  ;  puis  à 


—  6f  5  — 

ter  cette  vallée  et  son  affluent,  la  Sahantandra,  jusqu*à  ia  crête  des  monts  Betsimisa- 
raka,  traverser  la  plaine  du  Mangoro,  franchir  la  chaîne  de  TAngavo,  en  empruntant  la 
vallée  de  la  Mandraka  jusqu'au  col  d'Ambohitraniavidy,  qui  sépare  son  bassin  de  celui 
de  rikopa  et  gagner  Tananarive  en  suivant  la  vallée  de  cette  rivière. 

Malgré  l^aspect  chaotique  de  la  région  qui  sépare  Tananarive  de  la  côte  orientale, 
le  profil  en  long  n'a,  en  somme,  que  aes  points  hauts  :  la  crête  des  monts  Betsimisa- 
raka,  que  la  ligne  franchit  aux  cols  d'Ampasimpotsy  etduTangaina,  et  le  col  d*Ambohi- 
tranjavidy,  par  lequel  elle  pénètre  dans  la  vallée  de  l'ikopa. 

Le  chemin  de  fer  est  à  voie  unique  d*un  mètre  de  largeur  ;  le  rayon  minimun  des 
courbes  est  de  80  mètres  ;  ses  déclivités  maxima  de  25  millimètres. 

La  loi  du  14  avril  1900,  concernant  Temprunt  de  60  millions  à  contracter  par  la 
Colonie  pour  rétablissement  du  chemin  de  fer  et  Texécution  de  divers  travaux  oublies, 
a  aiitonsé  la  construction  immédiate  de  la  section  Brickaville-Mangoro.  sur  ces 
60mit  JODS,  48  étaient  affectés  au  chemin  de  fer  et  cette  somme  de  48  millions  était  elle- 
même  divisée  en  deux  parties  dont  une,  de  27  millions,  immédiatement  réalisable,  était 
affectée  aux  travaux  de  la  voie  ferrée  entre  la  côte  et  le  Mangoro.  On  dira  tout  de  suite 
()ue  la  loi  du  5  juillet  1903  a  autorisé  la  Colonie,  sous  certaines  conditions,  à  affecter  à 
laclièvement  du  chemin  de  fer  les  21  millions  qui  constituaient  le  reliquat  de  l'emprunt 
autorisé  par  la  loi  du  14  avril  1900. 

La  longueur  totale  de  la  ligne  sera  de  270  ki.omètres,  dont  165  kilomètres  de  Bric- 
kaville  au  Mangoro. 

La  lisie  ne  comportera  pas,  sauf  en  trois  points,  de  courbes  de  rayon  inférieur  à  80 
mètres  et  de  déclivités  nettes  (déclivités  réelles  augmentées  des  déclivités  fictives  cor- 
respondant à  la  résistance  des  courbes)  supérieures  à  25  m/m  par  mètre. 

L'avant-projet  comportait  un  usage  courant  des  courbes  de  50  mètres  et  des  ram- 
pes de  25  millimètres. 

Quoique  Torigine  du  chemin  de  fer  ait  été  descendue  d'Anivorano  à  Brickaville  et 

aoe  le  parcours  prévu  ait  été,  de  ce  fait,  allongé  de  15  kilomètres,  *on  a  donc  pu,  en 
éfinitive,  réaliser  une  réduction  de  longueur  de  40  ki  omètres  sur  ce  parcours. 

Ce  résultat  a  été  atteint  : 

1*  Par  l'adoption,  pour  le  franchissement  de  la  chaîne  de  TAngavo,  de  la  vallée  de 
la  Mandraka,  k  la  place  de  celle  de  la  Salianjonjona. 

2*  Par  le  percement,  sous  l'extrémité  de  ia  chaîne  de  Vonga-Vonga,  du  tunnel 
Gailieni,  remplaçant  le  tronçon  de  voie  ([ui  devait  contourner  l'extrémité  ae  cette  chaîne, 
en  suivant  la  boucle  de  la  Vohitra. 

3*  Par  l'usage  constant,  sauf  en  trois  points  particulièrement  difnciles  pour  lesquels 
on  a  dâ  avoir  recours  à  la  courbe  de  50  mètres,  de  courbes  dont  le  rayon  ne  descend 
pas  au-dessous  de  80  mètres. 

L'emploi  de  ces  courbes  n'a  pas  nermis,  il  est  vrai,  de  plier  aussi  facilement  qu'on 
aurait  pu  le  faire  avec  des  courbes  de  50  mètres  le  tracé  aux  formes  du  terrain  et  a 
eu  pour  effet  d'augmenter  un  i>eu  l'importance  des  travaux  de  terrassements.  Mais,  en 
revanche,  la  voie  pénétrant  beaucoup  moins  dans  les  vallées  secondaires,  ne  suivant 
pas  tontes  les  saillies,  son  tracé  se  trouve  plus  «  tendu  »»  c'est-à-dire  p!us  court. 

Le  raccourcissement  provenant  de  cette  «  tension  »  du  tracé  a  largement  compensé 
la  cause  d'ailongement  due  à  la  substitution  de  la  rampe  limite  de  25  m/m  à  celle  de 
35  m/m. 

Il  importe,  en  effet,  de  considérer  que,  dans  la  construction  d'un  chemin  de  fer, 
rétablissement  de  la  voie  proprement  dite  n'est  qu'un  des  éléments  de  ta  question,  la 
valeur  de  cette  voie,  consiaéree  au  point  de  vue  de  la  traction  des  trains  et  de  l'ex- 
ploitation de  a  ligne,  en  est  un  autre,  et  non  le  moins  important. 

L'amélioration  du  tracé  (rampes  plus  douces,  courbes  de  plus  grand  rayon)  per- 
mettra aux  locomotives  de  remorquer  des  charges  deux  fois  plus  lourdes,  'avec  une 
vitesse  plus  grande. 

La  réduction  de  la  longueur  du  parcours  diminue  encore  la  durée  du  voyage.  Les 
dépenses  d'exploitation  et  par  suite  les  taxes  à  imposer  à  la  marchandise,  seront,  de  ce 
'ail,  sérieusement  diminuées. 

.  Ces  avantages  :  vitesse  plus  grande,  chargement  plus  lourd,  frais  d'exploitation  et  ta- 
rifs moins  élevés,  auront  vite  fait,  par  les  économies  qu'ils  procureront,  de  compenser 
I  excédent  de  dépense  au  prix  duquel  ils  sont  acquis,  au  moment  de  la  construction. 

Les  études  et  installations  relatives  à  la  première  partie  furent  commencées  vers 
le  milieu  de  l'année  1900.  La  longueur  prévue  pour  cette  partie  était  de  185  kilomètres  : 
e»le  fut  divisée,  en  vue  de  l'exécution,  en  onze  lots  de  valeur  comparable.  Le  onzième 
lot,  Brickaviile-Anivorano,  d'une  longueur  de  15  kilomètres,  n'était  pas  prévu.  Sa  cons- 
truction a  été  nécessitée  pour  permettre  l'accès,  en  tous  temps,  à  rorigine  de  la  voie 
ferrée,  des  bateaux  fréquentant  le  canal  des  pangalana. 

Les  travaux  d'exécution  proprement  dits  commencèrent  le  1*'  avril  1901.  Les  deux 


premiers  lots  donnés  à  fentreprise  furent  seuls  attaqués.  Après  la  résiliation  des  deux 
entreprises,  les  travaux  furent  continues  en  régie. 

A  la  date  du  l*'  janvier  1905^  c'est-à-dire  exactement  45  mois  après  que  le  premier 
coup  de  pioche  eût  été  donné,  la  situation  des  travaux  était  la  suivante.  Elle  donne  une 
idée  de  1  effort  considérable  déployé  dans  ce  court  laps  de  temps. 

La  voie  est  en  exploitation  depuis  le  l"*  novembre  1904,  entre  Brickaville  et  Fano- 
vana  (102  k.  100)  et  le  rail  posé  jusqu'au  105  k.  200.  De  Fanovana  à  Analamazaotn 
(122  k.  200).  les  gros  travaux  sont  achevés,  il  reste  seulement  à  terminer  queioues 
ouvrages  aart  sans  importance.  L'infrastructure  de  cette  section  sera  vraisemblable- 
ment terminée  en  février  1905,  à  cette  date,  la  plate-forme  entièrement  prête  à  recevoir 
le  lail. 

D'Analamazaotra  au  Pénnet,  au  pied  Est  du  Tangaina,  la  voie  ferrée  suit  la  route 
carrossable  convenablement  élargie.  Les  maçonneries  des  ouvrages  d'art  sont  en  cours 
d'achèvement. 

La  partie  comprise  entre  le  pied  Est  du  Tangaina  et  Moramanga  (148  km.  800), 
partie  qui  comporte  un  tunnel  de  95"  de  longueur,  a  été  commencée  en  Janvier  1904 
et  connée  à  un  entrepreneur.  Elle  est  en  cours  d*achèvement 

De  Moramanga  au  Mangoro  (165  km.  000),  les  travaux  sont  sérieusement  attaqués 
et,  si  l'allure  ne  se  ralentit  pas.  le  rail  pourra  atteindre  ce  fleuve  en  mai  1905. 

Au  delà  du  Mangoro,  les  études  définitives  sont  à  peu  près  terminées  et  le  terrain 
préparé  pour  les  travaux  d'infrastructure . 

m.  —  Amélioration  et  création  des  poriSf  rades,  phares  et  baUses 

Ports  et  rades,  —  La  construction  de  véritables  ports  comportant  digues,  [)assiiis, 
quais,  absorbe  un  nombre  considérable  de  millions. 

La  Colonie  est  trop  jeune  pour  que  ses  ressources  financières  lui  aient  permis  et 
lui  permettent  encore  de  songer  à  des  travaux  de  ce  ffenre. 

On  s'est  donc  borné  à  améliorer  les  moyens  d'embarquement  et  de  débarquement. . 

On  a  eu  recours,  pour  cela,  à  la  construction  d'appontements  ou  wharfs  perpen- 
diculaires à  la  côte.  Ces  ouvrages,  montés  sur  pieux,  sont  plus  faciles  à  mettre  en  place 
que  les  maçonneries  et,  grâce  aux  faibles  dimensions  de  leurs  supports,  offirent  peu  de 
prise  à  la  lame. 

A  Tamatave,  une  société  privée,  «  la  Banque  franco-suisse  »,  a  construit  un  beau 
wharf  métallique,  dont  les  éléments  ont  été  fournis  par  les  ateliers  de  Levallois-Perrel 
Ce  wharf,  perpendiculaire  au  rivage,  a  été  prolongé  jusqu'aux  fonds  de  7»  50  ;  sa  lon- 
gueur est  de  300  mètres,  il  est  terminé  par  un  élargissement  en  forme  de  T  ayant  52 
mètres  dans  le  sens  parallèle  à  l'axe  et  15  mètres  dans  le  sens  perpendiculaire.  Il  est 
muni  de  tous  les  apparaux  nécessaires  au  chargement  et  déchargement  des  navires. 

A  Majunga,  existe  le  wharf  métallique  construit  au  moment  ae  l'expédition  et  dune 
longueur  de  50  mètres.  La  Société  de  Datelagc  a  construit  un  wharf  en  maçonnerie. 

A  Diego-Suarez,  les  diverses  compagnies  de  navigation  et  l'administration  possé- 
daient chacune  des  appontements  qui,  établis  dans  une  partie  très  abritée  de  la  rade, 
ont  pu  être  économiquement  construits  en  maçonnerie.  Un  grand  wharf  métallique 
analogue  à  celui  de  Tamatave  a  été  concédé  à  la  Société  Schneider,  du  Creusot. 

11  est  d'autres  travaux  auxquels  on  a  été  contraint  à  Majunga  et  Tamatave,  pour 
protéger  ces  villes  contre  les  érosions  de  la  mer. 

A  Majunga,  la  pointe  de  sable  qui  protège  la  partie  la  plus  intéressante  de  la  ville 
est  constamment  menacée  par  la  mer,  qui  en  modifie  incessamment  la  forme. 

En  1881,  une  largeur  de  50  mètres  de  plage  fut  enlevée  par  la  mer.  Ce  phénomène 
se  renouvela  avec  la  même  violence  en  1891,  causant  ainsi  dans  les  constructions  rive- 
raines des  dégâts  considérables. 

Des  études  furent  entreprises  en  vue  de  déterminer  les  moyens  à  employer  pour 
paier  le  plus  tôt  possible  au  péril  qui  menaçait  la  ville.  Elles  concluisirent  à  une  solution 
provisoire,  consistant  à  implanter  dans  l'estran  des  lignes  de  pieux  qui,  en  brisant  le 
choc  des  lames  à  l'aller  et  au  retour,  devaient  provoquer  le  dépôt  des  matières  tenues 
en  suspension.  A  l'heure  actuelle,  on  procède  progressivement  au  remplacement  de 
cette  ligne  de  pieux  par  une  digue  de  protection  maçonnée,  protégée  elle-même  à 
l'avant  par  une  série  de  pilots  jointifs  enfoncés  à  refus  jusqu'au  sol  résistant 

Près  de  200  mètres  de  cette  digue  sont  aujourd'hui  construits. 

Un  phénomène  de  même  genre  se  manifeste  à  Tamatave.  Le  rivage  de  la  baie  en 
boidure  de  laquelle  est  construite  la  vieille  ville  était  attaqué  par  la  mer.  Des  rangées 
d'arbres  qui  existaient  autrefois  ont  été  engloutis. 

Toutefois,  on  remarqua  que  si  le  danger  était  aussi  çrave  qu'à  Majunga,  y  pouvait 
être  plus  facilement  conjuré.  L'amplitude  de  la  marée  n  est  à  Tamatave  que  de  1*  36 
et  l'estran  n'a  que  quelques  mètres  de  largeur.  La  surface  à  protéger  était  donc  relati- 
vement restreinte. 


—  6*7  — 

L'ouvrage  de  protecUoD  exécuté  est  une  digue  continue  en  moellons,  large  de 
5  mètres,  à  parement  maçooné,  formant  la  bordure  extérieure  da  boulevard  llarinme. 

Dans  les  ports  moins  importants  (Vohemar,  Tulear^,  des  appontements  en  bois  ont 
été  construits. 

Phares  et  Mises.  —  Quelques  phares  avaient  été  construits  dans  nos  anciennes 
possessions  :  Nossi-Bé,  Sainte-Marie  et  Diego-Suarez.  Partout  ailleurs,  la  côte  était  obs- 
cure. C'était  une  source  de  graves  préoccupations  pour  les  marins,  non  seulement  à 
cause  des  dangers  qui  résultaient  de  celte  situation,  mais  aussi  à  cause  des  lenteurs 
qu'elle  imposait  à  la  navigation. 

Lorsque  les  principales  saillies  d'une  côte  sont  dépourvues  de  feux,  les  navires 
doivent,  la  nuit,  passer  à  grande  distance  et  adopter,  par  suite,  une  route  trop  longue. 

De  plus,  s'ils  arrivent  à  la  tombée  de  la  nuit  en  face  d'un  port  non  éclairé,  ils 
doivent  attendre  le  lendemain  matin  pour  y  entrer  Un  bon  système  d'éclairage  des 
caps  et  rades  permet  donc  de  diminuer  les  chances  de  naufrages,  où  peuvent  s'englou- 
tir des  centaines  d'existences  et  l'énorme  capital  que  représente  un  navire  moderne 
et,  en  môme  temps,  il  donne  le  moyen  d'augmenter  le  rendement  de  ce  capital. 

On  s'est  mis  a  l'œuvre  dès  le  lendemain  de  la  conquête. 

D'une  manière  générale,  pour  diminuer  le  nombre  des  feux  à  édifier  sur  la  côte,  on 
s'est  attaché  dans  la  mesure  du  possible  à  faire  grand  usage  des  secteurs  colorés  qui, 
en  projetant  des  faisceaux  blancs  dans  les  bonnes  directions,  couvrent  les  points  dan- 
gereux par  des  feux  colorés  et  peuvent  souvent  remplacer  un  alignement  déterminé 
par  deux  feux. 

Un  ffrand  feu  d'atterrissage  k  éclair  a  été  construit  au  cap  d'Ambre.  Il  permet  de 
reconnaître  à  grande  distance  la  partie  Nord  de  Madagascar. 

Le  système  d'éclairage  de  biego-Suarez   a    été  complété  et^  amélioré.  L'ancien 


permetl 
nuit  dans  la  rade. 

Deux  phares  :  l'un  à  la  pointe  Hastie  et  l'autre  à  la  pointe  Tanio,  ont  été  construits 
à  Tamatave. 

A  Maiunga,  un  ffrand  phare  d'atterrissage  a  été  construit  à  Katsepe.  Ce  phare, 
avec  les  aeux  feux  du  port  d'Anorombato  et  de  la  Pointe  de  Sable,  assure,  d'une  ma- 
nière complète,  l'éclairage  de  la  baie. 

Un  simple  feu,  d'une  portée  de  quatre  ou  cinq  milles,  éclaire  pour  le  moment  la  ra^e 
de  Fort-Dauphin. 

Le  programme  complet  dont  la  réalisation  se  poursuit  comprend  :  la  construction  de 
grands  leux  côtiers  sur  VUot  Boisé,  à  moitié  route  entre  Nossi-Bé  et  le  cap  d'Ambre,  sur 
le  cap  N'Gontsy  ou  cap  Est,  sur  la  pointe  Nord  de  l'Ile  S'*-Marie,  sur  la  pointe  Itaperina 
aux  abords  de  Fort-Dauphin,  S^- Vincent  et  sur  le  cap  S^ André. 

Pour  le  mode  de  construction  de  tous  ces  phares,  on  doit  tenir  compte  de  la  situa- 
tion créée  par  la  rareté  de  la  main-d'œuvre.  On  a  été  amené  ainsi  à  adopter  des  tou- 
relles métalliques.  Le  bloc  de  fondation  est  constitué  par  du  béton,  dont  la  confection 
exige  une  moins  grande  quantité  d'ouvriers  d'art  que  la  maçonnerie  ordinaire. 

La  tour  métallique  du  phare  de  la  pointe  Albrand  (pointe  Nord  de  S^-Marie)  est 
arrivée  à  Tamatave  et  le  soubassement  est  exécuté. 

Les  phares  N'Gontsy  et  de  la  pointe  Itaperina  ont  été  commandés  en  France,  en 
même  temps  qu'un -feu  de  port  pour  Fort-Dauphin.  Les  travaux  de  cqnstruction  du  sou- 
bassement de  ces  deux  phares  sont  en  cours. 

Enfin,  on  a  poursuivi  le  balisage  des  ports.  En  particulier,  le  balisage  de  la  baie 
de  Vohemar  a  été  amélioré  et  entièrement  translormé  par  la  substitution  à  l'ancien 
mode  de  balisage,  par  bouées  flottantes,  reconnues  incapables  de  résister  aux  coups  de 
mer  si  fréquents  dans  ces  parages,  un  système  de  balisage  au  moyen  d'amers  établis 
sur  la  terre  ferme.  Le  Journal  Officiel  N"  716,  du  7  février  1903,  a  publié  une  note  his- 
torique et  descriptive  sur  le  balisage  de  cette  baie. 

A  Tamatave,  la  balise  qui  définit,  avec  le  phare  de  la  pointe  Tanio,  l'alignement  de 
la  passe  Nord,  a  été  refaite  et  construite  en  fer. 

Il  est  certain  qu'il  reste  encore  beaucoup  à  faire  pour  que  Madagascar  soit  doté 
û  un  outillage  économique  complet,  mais  la  simple  énumération  qui  précède  des  travaux 
exécutés  depuis  la  conquête  montre  que  ces  dernières  années  ont  été  particulière- 
ment laborieuses  et  fécondes. 


—  6f8  — 

Les  voies  et  moyens  de  commii]iieatîo& 

La  notice  ci-dessous  traite  des  voies  et  moyens  mis  à  la  disposition  du  public  tant 

r»ur  se  rendre  de  France  k  Madagascar  et  réciproquement  que  pour  voyager  autour  ou 
rintérieur  de  Plie  et  pour  correspondrej  soit  par  poste,  soit  par  télégraphe,  avec  l'ex- 
térieur et  les  différents  points  de  la  Colonie.  Aussi  a-t-etle  été  divisée  en  trois  parties  : 
i*>  Conmiunicatioos   de  Madagascar  avec  Textérieiur  ; 
2*^  Communications  dans  Hnterieur  et  autour  de  Ile  ; 
3«  Communications  postales  et  télégraphiques. 

GOllMUinCATIOro  DB  MADAGASCAR  ATIC  IPEXTiMIBUR 

Ibdagascar  est  relié  à  la  Métropo!e  par  les  services  réguliers  de  deux  grandes  com- 
pagnies de  navigation  :  ia  C**  des  Messageries  Maritimes  et  la  C'«  Havraise  péninsulaire. 
Mais,  avant  de  donner  des  détails  sur  les  horaires,  les  çrix  de  passage,  le  fret,  etc., 
coBcenianl  les  paouehots  de  ces  compagnies,  il  convient  d'énumérer  quelques  for- 
malités de  départ  et  préparatifs  auxquels  sont  astreints  les  voyageurs,  en  ^rticulier 
lorsqu'ils  se  rendent  pour  la  première  fois  à  Madagascar.  Ces  questions  se  rabâchent  à 
ceJfer  si  importante,  ae  Timmigration. 

Renseignementf  généraaz  ooneenumt  I0  voyage  de  limmignnt 

Avant  de  s'embarquer,  Timmigrant  doit  connaître  les  formalités  qu^H-  lui  faut  rem- 
plir non  seulement  pour  voyager  dans  de  bonnes  conditions,  mais  aussi  pour  se  con- 
rormcr  aux  règlements  en  vigueur. 

L'arrêté  du  45  juin  1903  exige  de  quiconque  veut  débarquer  à  Madagascar  hi  preuve 
qui!  a  un  établissement  ou  qu'il  possède  un  capital  non  inférieur  à  5. Ma  fraies  ou 
encore  un  emploi  assuré  par  contrat,  aux  termes  duquel  un  employeur  solvable  s'en- 
gage à  supporter  les  frais  de  son  rapatriement,  quelle  qu'en  soit*  la  cause,  à  moins 
quime  personne  connue  et  sohrable  s'engage  à  supporter  le  montant  de  ces  irais. 

Faute  de  fournir  ces  justifications,  l'immigrant  est  tenu  de  consigner  aux  maîDS  de 
radnriiiistrateur  &û  port  de  débarquement  une  somme  de  250  francs  s1l  vient  de  Fran- 
ce, de  160  francs  s'il  vient  de  la  Reunion,  destinée  à  couvrir  les  fhiis  éventuels  d'hos- 
pitalisation ou  de  rapatriement.  Cette  somme  peut  lui  être  restituée  par  décision  du 
Gouverneur  Général,  sur  le  vu  de  sa  situation,  après  au  moins  deux  ans  de  séjour: 
après  cinq  ans,  la  restitution  a  lieu  de  plein  droit,  de  même  qu'en  cas  de  départ  de 
la  Colonie.  Ces  précautions  ont  été  prises  autant  pour  éviter  renvahissement  de  la 
Grande  lie  par  des  gens  sans  aveu  et  sans  ressources  que  pour  éviter  au  budget 
local  des  dépenses  considérables  ;  de  semblables  mesures  ont,  d'ailleurs,  été  émç- 
tées  dans  un  but  analogue  dans  des  possessions  étrangères,  notamment  dans  la  colonie 
du  Cap  et  au  Natal,  où  l'immigration  est  très  sévèrement  réglementée. 

Par  contre,  des  mesures  ont  été  prises  dans  le  but  de  favoriser  les  entreprises 
sérieuses  de  colonisation.  Tout  colon  ae  nationalité  française  peut  solliciter  et  obtenir, 
s'il  remplK  certaines  conditions,  un  passage  gratuit  ou  tout  au  moins  une  réducUon  de 

£rix  à  bord  des  paquebots  de  la  C*«  des  Messageries  Maritimes,  faisant  le  service  entre 
arseille  et  Madagascar.  C'est  le  Ministre  des  colonies  qui,  disposant  à  cet  effet  d'un 
crédit  fort  limité,  accorde  cette  faveur  à  laquelle  l'émigrant  n'a,  en  principe,  aucun  droit  ; 
le  Ministre  reste  donc  seul  Juge  des  raisons  invoquées  par  le  coloft  pour  obtenir  cet 
avantase. 

La  section  de  colonisation  et  d'émigration  de  TOffice  colonial  est  chargée  de  l'étude  des 
demandes  de  passage  gratuit  ou  de  réduction  de  passage.  Un  capital  suffisant  pour  créer 
à  Madagascar  une  entreprise  sérieuse  est  la  principale  des  conditions  à  remplir;  on  y 
supplée  par  la  production  d'un  contrat  justifiant  de  la  possession  d'emploi  dans  la  Colonie. 

L'émigrant  qui  veut  obtenir  la  faveur  dont  il  est  question  pour  lui-même  et  pour  sa 
famille  doit  adresser  au  Ministre,  par  Tintermédiaire  de  l'ofYlce  colonial,  les  pièces  sui- 

vantes  r 

1»  Une  demande  sur  papier  libre,  donnant  sur  le  requérant  et  les  personnes  qui 
doivent  l'accompagner  tous  les  renseignements  d'état  civil  habituellement  requis.  Cette 
demande  indique,  en  outre,  le  genre  d'entreprise  que  le  f^tur  émigrant  a  l'intention  de 
créer,  le  capital  dont  il  dispose  ou  le  contrat  passé  avec  la  maison  qui  l'a  engagé. 

En  ce  qui  concerne  le  capital,  qui  ne  doit  pas  être  inférieur  à  5.000  francs,  un  reçu 
de  la  maison  de  banque  chargée  de  la  garde  et  du  virement  des  fonds  est  la  meilleure 
preuve  justificative  à  fournir.  Quant  au  contrat,  il  doit  porier  l'engagement,  par  la 
maison  ou  le  particulier  qui  fait  venir  l'émigrant,  de  supporter  les  frais  de  rapatrie- 
ment de  ce  dernier,  quelle  qu'en  soit  la  cause,  l'administration  n'accordant,  en  aucun 
cas,  de  passage  gratuit  ou  même  réduit  pour  le  voyage  de  retour; 


.vV 


/ 


■^  / 


■< 

10 


H  I 


*  I. 


9*  Un  extrait  de  casier  judiciaire  ; 

3*  Un  certificat  de  bonnes  vie  et  mœurs  ; 

4*  Un  certificat  médical  spécifiant  que  le  requérant  Jouit  d'une  constitution  et  d'un 
état  êe  santé  favorables  à  son  établissement  aux  colonies. 

GeB  trois  dernières  pièces  doivent  naturellement  être  fournies  pour  chacune  des 
personnes  qutsolUdtentla  même  faveur. 

Le  passage  à  litre  gratuit  est  accordé  pour  la  dernière  classe  seulement  (passagers 
de  pont);  les  femmes  et  les  enfants  sont  toujours  placés  .en  3"  classé.  En  payant  le 
supplément  que  comporte  le  différence  des  tarifs,  les  voyageur»  peuvent  se  faire  ad- 
mettre à  une  classe  supérieure,  sauf  la  première.  Leurs  t>agages  sont  transportés  ffra- 
tuitèment  jusqu'à  concurrence  de  15  kilos  pour  un  adulte  et  de  Zl  kilos  pour  un  enfant 
de  3  à  12  ans.  * 

Le  passage  à  tarif  réduit,  dont  le  prix  se  règle  au  départ  du  paquebot,  peut  être 
obtenu  pour  toutes  les  classes,  à  rexciusion  expresse  de  la  première. 

Les  émigrants.qui  ont  obtenu  Tune  au  Tautre  de  ces  faveurs  reçoivent  un  avis 
officiel  d'embarquement  et  une  invitation  à  se  présenter  à  Marseille,  lâ  veille  de  leur 
départ  au  plus  tard,  au  chef  du  service  colonial  en  cette  viUe,  63,  boulevard  des  Dames. 

Le  Ministre  peut  aus^  accorder  la  gratuité  du  voyage  en  chemin  de  f^r,  en  3*  classe 
seulemept,  et,  pour  les  famiHes  nombreuses,  la  fraachise  du  transport  de  lûQ  kilos 
de  bagages  par  adulte  et  de  50  kilos  par  enfant  de  3  à  12  ans.  Dans  ce  cas,  le  futur  colon 
doit  indiquer  sur  sa  demande  la  ou  les  compagnies  de  chenûB  de  fer  sur  le  réseau 
desquelles  il  voyagera  ;  'il  est,  à  ce  sujet,  prévenu  de  la  même  façon  et  en  même 
temps  que  pour  ce  qui  concerne  son  passage  sur  le  paquebot. 

L^immigrant  doit  faire  avec  le  plus  grand  soin  ses  preparatifs  matériels  ;  des  guides 
qu*il  trouvera  aux  ports  de  départ  (tel  le  Guide  du  coton  à  Madagascar^  édité  par  le 
comité  de  Madagascar,  44,  rue  de  la  Chaussée  d'Antin.  Paris,  au  pnx  modique  de 
0  fr.  50j  le  renseigneront  complètement  à  ce  sujet  et  le  mettront  à  même  de  se  pourvoir 
du  nécessaire  pour  un  voyage  et  un  séjour  lointain  de  longue  durée. 

COMPAGNIE  DES  MESSAGERIES  MARITIMES 

Paris 

Administration  centrale,  i,  rue  lignon. 

Service  spécial  des  passagers,  {  .  _„_  vi^^^ 

Renseignemente,  réciamaUoos,^  *'  ^^  Vignon. 

Service  spécial  des  marchandises,/  .^  ^.^   ^  ,^  nènuhliauéf 

Passagers  (bureau  auxiliaire),        S  ^^'  ^^^       *  Repuùiique. 

Marssillb 
Direction  de  Texploitatlon,  i,  quai  de  la  JolieUe, 

Service  spécial  des  passagers,!  .-  ^.^  ré^^m^hiàm^ 
Renseignements.     ^    ^     ']  ^^»  rue  CmmMèrt, 

Service  spécial  des  marchandises,  traverse  Nord  de  la  JolieUe, 

BonoiAUZ 

Agence  générale,  èo,  allées  d'Orléans, 

Agence  de  Tamatave  :  MM.  Aupiliatrk,  agent. 

—  de  Nossi-Bé  :  Randon  di  Saint-Ahaiid,  agent. 

—  de  Diego-Suarez  :  Brnoist. 

—  de  Majunga  :  Langlois. 

—  de  Mayotte  :  Bklz. 

Les  prix  de  fret  varient  selon  les  escales  ;  celui  pratiqué  habituellement  entre 
Tamatave  et  Marseille  est,  selon  la  nature  des  marchandises,  de  50  à  70  D'ânes  la  tonne 
ca'cuiée  au  mètre  cube. 

Le  fret  de  certaines  marchandises  dites  «  riches  »  est  un  peu  plus  élevé. 

Le  prix  du  fret  de  Majunga  à  Marseille  est  en  moyenne  de  50  francs  la  tonne  pour 
la  cire,  rébèné,  les  cuirs  et  de  55  francs  la  tonne  pour  le  caoutchouc. 

Les  marchandises  pesant  plus  de  1.000  kilogrammes  au  mètre  cube  sont  taxées 
suivant  leur  poids  et  non  selon  leur  volume.  Certaines  marchandises,  classées  comme 
marchandises  riches,  ont  un  tarif  spécial  que  fixe  la  compagnie. 

Le  bétail  est  transporté  aux  pnx  suivants,  qui  ne  comportent  pas  la  nourriture  : 
1.000 francs  environ  pour  un  cheval:  de  500  à  1.000  firancs  pour  un  animal  de  race 
bovine  ;  500  francs  pour  un  bélier  ;  de  200  à  300  francs  pour  un  moutotl  ou  une  brebis. 

Il  est  nosrible  aaamirer  lea  marchandiiet  et  les  bittage»  contre  les  risques  de  mer, 
moyennant  le  paiement  d'una  taxe  de  0  fr.  65  */w  oaleuiée  suivant  leur  valeur;  s'ii<s'agit 
de  bijoux,  de  titres  ou^'espèeas^  ee  droit  n^attainl  que  0  fiv  25  */•. 


.    _*  6Î0  — 


MARCBE 

LIGNES 

OÔI6  orientale  d'Afrique,  les  Seychc 


» 

ALLER 

==] 

DÉPARTS 

de 

j 

tf 

ARRIVÉES    A 

Maneille 

Port-Saïd 

^ez    . 

DjibosU 

Aden 

MaM 

(Seyehvllet) 

Manknt 

Zuiibir 

M 

la) 

ia> 

10  janvier 

15  janvier 

16  janvier 

21  janvier 

• 

— 

27  janvier 

28  janvier 

— 

25  janvier 

30  janvier 

31  janvier 

5  février 

6  février 

U  février 

—  • 

— 

- 

iO  février 

15  février 

• 

16  février 

1 

«l  février 

— 

— 

27  février 

28  février 

Sma^ 

25  février 

2  mars 

3  mars 

6  mars 

9  mars 

14  mars 

— 

— 

- 

10  mars 

15  mars 

16  mars 

21  mars 

— 

— 

• 

97  mars 

26  mars 

- 

25  mars 

30  mars 

31  mars 

5  avril 

6  avril 

11  avril 

— 

— 

- 

10  avril 

15  avril 

16  avril 

21  avril 

• 

— 

— 

27  avril 

28  avril 

30  am 

25  avril 

30  avril 

l«r  mai 

6  mai 

7  mai 

* 

12  mai 

— 

— 

- 

10  mai 

15  mai 

16  mai 

21  mai 

— 

— 

27  mai 

28  mai 

25  mai 

30  mai 

31  mai 

5  juin 

6  juin 

11  juin 

— 

— 

— 

10  juin 

15  juin 

16  juin 

21  juin 

— 

— 

27  juin 

28jnin 

SOjois 

25  juin 

30  juin 

!•'  juillet 

6  juillet 

7  juillet 

12  juillet 

— 

— 

- 

10  juillet 

15  juillet 

16  juillet 

21  juillet 

— 

— 

27  juillet 

28  juillet 

- 

?5  juillet 

30  juillet 

31  juillet 

5  août 

6  août 

U  août 

—    • 

— 

- 

10  août 

15  août 

16  août 

21  août 

— 

— 

27  août 

28  août 

30a(H)l 

25  août 

30  août 

31  août 

> 
5  sept. 

6  sept. 

11  sept. 

— 

— 

- 

10  septembre 

15  sept. 

16  sept. 

21  sept.. 

— 

— 

27  sept. 

28  sept. 

- 

25  septembre 

30  sept. 

l«r  octob. 

6  octobre 

7  octobre 

12  oct. 

— 

— 

- 

IQ.  octobre 

15  octobre 

16  octobre 

21  octobre 

— 

— 

27  octobre 

28  octobre 

aOoctoHt 

25  octobre 

30  octobre 

31  octobre 

5  nov. 

6  nov. 

11  nov. 

— 

— 

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10  novembre 

1*5  nov. 

16  nov.    , 

21  nov. 

— 

i 

27  nôv. 

28  nov. 

- 

25  novembre 

30  nov. 

i"  déc. 

6  déc. 

7  déc. 

1 

12  déc. 

— 

— 

- 

10  décembre 

15  d^c 

16  déc. 

21  déc. 

« 

— 

77  déc. 

28  déc. 

30dée. 

25  décembre 

30  déc. 

31  déc. 

5  j'anv.l906 

• 

6  janvier 

11  janvier 

— 

^ 

H.  B.  —  Les  dites- des  départs  de  Marseille  sont  seules  impératives. 
(a)  Ces  parcours  sont  exécutés  faeultatitement  par  la  Compagnie. 


_    ^  641  — 


urooTs 
►GÉA.N;  INDIEN 

asascar,  la  Béunion  et  MMVtoe 


AL.L.ER 

ARRIVÉES      A 

1 

— . 

May«tte 

M^Hga 

Noni-Bé 

Di«|;»-8«fis 

Sla^Mvie 

TuQitiîe 

pi'dciGikili 

(Réunion) 

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31  janTier 

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2  février 

3  février 

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13  février 

15  février 

16  février 

18  février 

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13  avril 

15  avril 

16  avril 

18  avril 

20  avril  • 

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3  mai 

4  mai 

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l^'jan.  1906 

2  janvier 

3  janvier 

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5  janvier 

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10  janvier 

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13  JaoTicr 

15  janvier 

16  Janvier 

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RETOUR 


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DÉPARTS     DB 


(Bé«BkMl) 


13  février 
35  férricî 

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17  Janvier 

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18  février 

4  mars 
18  mars 

9  avril 
18  avril 

3  mai 
18  mai 

9  Jttin 
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8  Juillet 
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18  sept. 

3  octobre 
18  octobre 
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3  déc. 
18  déc. 

9  Janvier 
18  Janvier 

9  février 


19  février 


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19  avril 


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ARRIVÉES    A 


91  février 


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91  sept. 

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6  déc. 
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91  JaoTier 

5  février 


99  mai 


99  Juin 


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99  nov. 


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93  avril         94  avril 


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93  sept. 


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94  déc. 


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H.  B.  —  Les  dates  des  départs  de  la  Pointe  des  Galets  (Réunion)  sont  seules  impératives. 
(a)  Ces  parcours  sont  exécutée  facultativement  par  la  Compagnie. 


—  823-^ 


PâOfUBBOTE 

L'OCÉAN  INDIEN 

Madaipasoar,  U  Réunion  et  Maurice 


RETOUR ' 

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ARRIVÉES 

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98  février 

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10  mars 

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91  mars 

99  mars 

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8  avril 

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14  avril 

19  avril 

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96  avril 

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9  mai 

10  mai 

15  mai 

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14  mai 

15  mai 

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3  août 

6  août 

9  août 

14  août 

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14  août 

19  août 

90  août 

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3  sept. 

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8  sept. 

13  sept. 

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96  sept. 

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4  octobre 

9  octobre 

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8  Janvier 

9  Janvier 

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98  Janvier 

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8  février 

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90  février 

95  février 

—  684  — 


DeMarsaUle. 


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MoroaL 


OBSERVATIONS 

1**  Toat  voyageur  de  l^*  classe  qui  demanderait  à  occuper  seul  une  cabine  à  deox  couchettes  de  1**' 
aurait  à  payer  50  0/0  en  sus  du  prix  de  sa  place. 

9*  Au  cas  où  une  cabine  de  luxe  pourrait  être  affectée  k  l'installation  d'un  ou  de  deux  passagers  de  lyl^ 
il  serait  perçu  un  suppiénienl  de  50  OfO  du  prix  de  la  place  du  voyageur  qui  l'occuperait  seul,  et  15  0/0  du  prix  d« 
général  par  voyageur,  s'ils  sont  deux. 

3*  Comme  par  le  passé,  le  ^In  de  table  est  oomprU  dans  loa  prix  do  pagaago. 


BilletB  Mtlw  et  retour 

11  est  délivré  des  billets  d'aller  et  retour  pour  Marseille  au  prix  du  tarif  plein  d'un 
Mllel  simple  au{]^menté  de  50  O/o.  Ces  billets  sont  valables  pour  24  mois;  leur  durée  de 
validité  ne  peut  être  prolongée. 

En  cas  de  non  retour,  if  est  remboursé  au  passager  la  différence  moins  5  O/o  entre 
la  somme  versée  par  lui  et  la  valeur  d'un  billet  d'aller. 


PRIX    DE    PASSAOE 

L'OCÉAN    INDIEN 


Il  est  délivré  des  billets  daller  el  retour  dans  les  mêmes  conditions  pour  les  esca- 
les, pour  une  durée  de  six  mois. 

Tarif  des  billets  d'aller  et  retour  pour  Marseille  au  dépari  de: 

lamataTe .      1,743  j.saa  »i 

grM"!* i.iœ        i.soo  «38 

Di«go-3ukr«i ,   1     .  .,.  ■  ,~  -™ 

fioMl-B*  el  UsJQog» '■*"  '"S  ••" 


—  626  — 
COMPAGNIE    HAVRAISE    PÉNINSULAIRE 

DE    NAVIGATION    A    VAPEUR 


Siège  social  :  Rue  de  la  Grange-Batelière  y  Paris, 
Directeur  général:  E.  Grosos,  Le  Havre.' 

Ligne  régulière  du  Havre,  Saint- Nazaire,  Bordeaux,  Marseille,  ix>ur  Djibouti,  Mada- 
gascar, Maurice  et  la  Réunion  (voie  du  canal  de  Suez). 

Départ  tous  les  30  jours. 

Escales  à  Madagascar:   Majunga.  Diego-Suarez,  Tamatave,  Mananjary,  Yatomandry, 

Andovoranto,  Tamatave. 

Agences  de  Madagascar 

MM.  G.  Baillrt,  agent  général,  à  Tamatave  et  Andovoranto. 
G'*  DE  Batelagb  et  i>e  Gbarbonnagb,  à  Majunga. 

id.  à  Diego-Suarez. 

A.  Lauratet,  agent,  à  Mananjary. 
Itey  et  RoDET,  agents  à  Vatomandry. 

Flotte  de  la  ligne 

Havraise 7.200T»  Ville-du-Havre 6.560T» 

Djibouit 7.500  ViUe-de-Metz 6.500 

Ville-de-Majunga 6 . 500  Ville-de-Paris 7.000 

Ville-de-Tamatave 6.500  Madagascar 4.000 

Diego-Suarez 6.500  Ville-d' Alger 2.200 

Tarif  des  frais  de  passage 

tr«  classe  Pont 

De  Marseille  à  JifajuDsa 650  francs 

—  à  Diego-Suarei 700  —  — 

—  à  Tamalave 150  —  — 

—  à  la  RéuQion 960  —  — . 

—  à  Maurice 960  —  — 

De  Majunga   à  Diego-Suarez 90  —  — 

—  à  Tamatave 159  —  — 

—  à  la  Réunion 259  —  — 

De  Diego-Suares  k  Tamatave lOO  —  — 

—  &  la  Réunion 18?  —  — 

De  Tamatave  à  la  Réunion 100  —  95  00 

La  compagnie,  n'ayant  pas  d'aménagements  pour  passagers  de  4*  classe,  ne  peut 
admettre  ces  derniers 'que  comme  passagers  de  pont  pour  les  petits  parcours,  c'est-<- 
dire  : 

De  Majunga  pour  Diego-Suarez,  Tamatave  et  la  Réunion. 

De  Diego-Suarez  pour  Tamatave  et  la  Réunion. 

De  Tamatave  pour  la  Réunion. 

Pour  les  prix  de  fret,  s'adresser  aux  agences. 

Compagnies  étrangèresi  seirices  irrégulien 

Concurremment  avec  les  grandes  compagnies  françaises  de  navigation,  il  ens(« 
d'autres  services,  assurés  par  des  compagnies  étrangères,  qui  augmentent  ainsi  les 
communications  entre  l'Europe  et  Madagascar. 

Une  compagnie  anglaise,  The  Castle  Mail  Packets  Company,  dessert  mensuelle- 
ment le  port  de  Tamatave  ;  ses  paquebots  partent  de  Londres»  touchent  à  Bordeaux, 
Lisbonne,  Dakar,  Cape-Town,  Port-Elisabeth,  East-London,  Lourenço-Marquès,  Beira, 


—  627  — 

mais,  à  part  Tamatave,  ne  font  escale  dans  aucun  port  de  la  Grande  Ile.  Les  tarifs  de 
passage  entre  Londres  et  Madagascar  sont  : 

En  Irtclarae r 1.31?fr.50 

En  '>  classe 892      50 

En  3«  classe h'^     00 

Les  navires  de  la  compagnie  allemande  Deustche  ùst  Africa  Unie  visitent  de  plus 
en  plus  régulièrement  Majunga  et  Nossi-Bé  à  leur  retour  des  ports  de  la  côte  orientale 
d  Afrique  ;  enfln,  des  voiliers  de  diverses  nationalités  mouillent  assez  fréquemment» 
mais  irrégulièrement,  dans  les  ports  des  côtes  Est  et  Ouest,  les  mettant  en  communi- 
cation soit  avec  les  îles  Maurice  et  la  Réunion,  soit  avec  l'Europe  et  les  ports  de 
rOrieul. 

H  V  a  lieu  d'ajouter  que  les  relations  maritimes  avec  la  rive  opposée  du  canal  de 
Mozambique  sont  très  fréquentes.  De  nombreux  vapeurs,  tant  français  qu'étrangers, 
viennent  charger  dans  les  ports  de  Vohcmar,  Diego-Suarez,  Analalava,  Soalala,  Moron- 
dava,  Tulcar  et  Fort-Daupnin  des  bœufs,  des  produits  d'alimentation  et  des  bois  ;  la 
plupart  d'entre  eux  prennent  à  leur  bord  des  voyageurs,  de  même  que  le  Zanzibar, 
cargo-boat  de  la  maison  allemande  O'Swald,  qui  fait  deux  ou  trois  voyages  par  an 
entre  Hambourg  et  les  divers  ports  de  la  Grande  Ile. 


GOMMUHIGATKmS  DAHS  LIlfTÉRISUR  ET  AUTOUR  DE  LOLB 


Commimications  maritimes  côtières  ^ 

Tamatave  et  Majunga  sont  reliés  à  tous  les  ports  des  c6tes  Est  et  Ouest  par  des  ser- 
vices réguliers  de  vapeurs  et  par  de  nombreux  voiliers  qui  subordonnent  leurs  voyages 
au  fret  dont  ils  sont  assurés  et  aux  facilités  de  la  navigation. 

Le  paquebot  de  la  compagnie  des  Messageries  Maritimes  qui  part  de  Marseille  le 
10  de  cnaque  mois  met  eu  communication,  comme  on  l'a  dit  plus  haut,  Maitinga, 
Kossi-Bé,  Diego-Suarez  et  Tamatave  ;  le  paquebot  quittant  la  France  le  25  relie,  d'autre 
part,  Diego-Suarez  à  S»*-Marie.  La  même  compagnie  a  établi  un  service  annexe  en 
correspondance  avfec  le  courrier  de  France  partant  de  Marseille  le  25  de  chaque  mois 
et  qui  dessert  Diego-Suarez,  Nossi-Bé,  Analalava,  Majunga,  Namela, Morondava,  Ambo- 
hibe  et  Tulear.  C'est  le  Persépoiis  (lui  fait  le  service  de  celte  ligne  annexe  ;  son  itinéraire 
est  fixé  ci- dessous  : 


BATES  DES 


ABBIViSS 


16  9  h.  m. 

17  6 

18  5 
91  8 
29  7 

93  6 

94  7 


DÉPARTS 


15     5   h.   S. 


16 
17 


7 
4 


20    5  h»  m, 


91 
99 
93 
96 


4  b.  8. 
5 
4 
5 


AmBPOETBB. 


T7 

i  1 
«  1 

1^ 


157 
97 
115 
966 
138 
80 
140 


1.009 


STATIONS 


Diego-Suarez 

Noêsi'Bé 

AnatAlavê. 

Majun^ 

Namela 

Morondava 

Ambohibe 

Tulear 


DATES  DES 


ARRIVÉRS 


97  8h.  m. 

98  5 

99  6 

31  ou  1«' 

&  4  h.  m. 

9  8h.  m. 

3  3 

4  7  h.  m. 


DKPARTS 


97  4  h.  8. 

98  3 

99  1 

1"    10 
9    4 
3    9 


•••••• 


STATIONS 


Rbport. 


Ambohibe 

Morondafa 

Namela 

Majunga 
Analalava 
.  NossI'Bé 
Diego-Suarez 

Total 


j 

Ê 

-8 


1.009 

14C 

80 

138 

96Q 
115 
9ÎI 
15' 


i.96( 


—  es»  — 

Le  tarif  des  prix  de  passage  sur  le  Persépolis  est  indiqué  dans  le  tableau  ci-des- 
sous : 

ligne  annexe  de  la  côte   Ouest  d«^  Madagascar  (Sarvlee   colonial) 


DeDief»-Saarei 

Ntni-Bé 

Aulakivi 

Majanga 

Niméla      MiroDdan 

1 

Anbahibe 

Til»    1 

g 

75 

III 

35 

IV 
94 

1 

132 
55 

III 

45 
95 

IV 

33 

16 

c 

M 

6 

ê 

155 
90 
55 

III 

60 
35 
95 

IV 

40 
94 
16 

954 

188 
150 
100 

m 

85 
65 
55 
40 

IV 

63 
47 
40 
95 

1 

E 

ê 

314 
950 
900 
160 
60 

m 

105 
90 
•75 
60 
95 

IV 

•78 
69 
50 
40 
15 

1 

B 

ê 

354 
990 
940 
900 
100 
40 

* 

190 
100 
85 
T5 
40 
90 

IV 

Ô8 
79 
60 
50 
95 

1 

0 

414 
350 
300 
950 
150 

m 

145 
1» 
110 
95 
55 
40 
95 

IV 

10: 

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75 
6S 

40 

35 

NoMJ-Bé 

AnabliTa 

M^aagt 

Naaida 

• 

Htroadan 

tff 

100 
60 

Ambahibe 

1 

•     Les  vapeurs  de  la  Compagnie  Havraise  péninsulaire  touchent  régulièrement  tous 
les  mois  à  Majunga,  Diego-Suarez,  Tamatave,  Andovoranto,  Vatomandry  et  Mananjary. 


COMPAGNIE  DES  CHARGEURS  RÉUNIS 

Société  anonyme  au  capital  de  lî.SûCOOO  francs 


Siège  social:  1,  boulevard  Malesherbes,  à  Paris ^  agences  générales  à  Bordeaux^ 
Dunkerque,  Buenos-Ayrcs,  Montevideo,  Rio-de-Janeiro,  Libreville,  Dakar,  Saigon  et 
Diego-Suarez  ;  agence  "principale  :  101,  boulevard  de  Strasboui^,  au  Havre. 

Président  du  conseil  d'administration  :  M.  Mirabaud  ;  directeur  :  H.  J.  Brally. 

Sous- directeur  :  M.  N 

Agent  général  p.  i.  pour  Madagascar  et  la  côte  orientale  d'Afrique  :  M.  Tippon. 
Agent  a  Tamatave  :  M.  G.  Rbbut. 
Ligne  annexe  de  Madagascar. 

Service  postal  mensuel,  installé  depuis  le  mois  de  mai  4901  et  effectué  par  lesteainer 
Ville-de-PemambucOy  qui  dessert  à  l'aller  les  ports  de  Diego-Suarez,  vohemar,  Ta- 
matave, Andovoranlo,  Vatomandry,  Manaryary,  Fort-Dauphin  et,  au  retour,  ceux  ^J* 
Farafangana,  Mahanoro,  Vatomandry',  Tamatave,  Fenerive,  S*»-Marie,  Maroantsctra, 
Vohemar.  H  correspond  à  Diego-Suarez  avec  les  courriers  qui  viennent  de  France  ou 
qui  rentrent  à  Marseille. 

Le  départ  de  Dieg^-Suarez  ,a  lieu  le  15  de  chaque  mois*  à  5  heures  du  soir.  Ce  dé- 
part est  néanmoins  subordonné  à  l'arrivée  à  Diego-Suarez  de  la  malle  d'Europe. 


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-630  — 

On  voit  par  ce  qui  précède  que  tous  les  centres  côtiers  ou  ports  de  la  Grande  Ile 
sonl  réunis  enlre  eux  par  un  réseau  marilime  facilitant  les  déplacements  et  les  transac- 
tions commerciales. 

Gommimicationfl  terreatres.  —  Les  routes. —  Différents  modes  de  looomotioB 

Les  voies  de  communications  à  Fintérieur,  qui  autrefois,  n'existaient  pas,  ont  été. 
depuis  six  ans,  multipliées  à  tel  point  que  tous  les  centres  de  TOe  se  trouvent 
aujourd'hui  reliés  entre  eux.  Des  routes  carrossables  et  muletières  ont  été  construites 
depuis  la  conquête  française  ;  elles  permettent  au  voyageur  de  se  rendre  aisément  d'un 
pomt  à  un  autre  à  Taide  des  moyens  de  locomotion*  les  plus  divers.  De  vastes  régions 
^nt  parcourues  par  des  voies  en  excellent  état  d'entretien,  conçues  selon  un  plan 
méthodique,  dont  on  poursuit  sans  trêve  l'exécution,  malgré  des  diflicultés  parfois  très 
grandes.  On  trouvera  plus  haut,  dans  les  notices  qui  précèdent,  relatives  aux  circons- 
criptions, les  renseignements  les  plus  variés  sur  les  routes  et  chemins  qui  les  parcou- 
rent et  les  mettent  en  relation  avec  les  circonscriptions  voisines  ;  les  étapes  y  sonl 
indiquées  avec  la  distance  qui  les  sépare  et  les  ressources  que  l'on  y  trouve  ;  en  un 
mot,  le  voyageur  puisera  dans  ces  rapports  tous  les  renseignements  susceptibles  de 
lui  rendre  aisés  les  déplacements  en  pays  inconnu. 

Le  klaniana.  —  Les  transports  terrestres  sont  encore  effectués  dans  la  plus  grande 
partie  de  l'Ile  à  dos  d'homme  ;  les  prix  sont  naturellement  très  variables  selon  les 
régions  et  les  facilités  plus  ou  moins  grandes  qu'on  a  de  s'y  procurer  des  porteurs  de 
profession  ;  on  peut,  cependant,  poser  en  principe  qu'un  homme  portant  une  charge  de 
25  kilos  et  marchant  à  raison  de  25  à  30  kilomètres  par  jour  se  paie  en  moyenne 
1  fr.  25  par  journée  de  trajet. 

Les  porteurs  de  tilamana  (sorte  de  chaise  utilisée  pour  le  transport  des  voyageur? 
se  paient,  en  général,  de  r  fr.  25  à  1  fr.  50  par  jour.  Mais,  sur  les  voies  fréquentées, 
telles  que  les  routes  de  Tamatave  à  Tananarive  et  de  Majunga  à  Tananarive,  les  tarifs, 
en  raison  de  l'importance  des  demandes,  sont  fort  élevés.  Lorsque  les  porteurs  de 
bagages  doivent  se  déplacer  avec  la  même  rapidité  que  les  porteurs  de  (ilanjana.  ils 
touchent  le  môme  salaire  que  ces  derniers  et  il  est  pmdent  de  ne  pas  les  charger  au 
delà  de  25  kilogrammes  chacun. 

Le  recrutement  et  l'engagement  des  bourjanes  ou  porteurs  sont  assez  délicats  et 
on  ne  saurait  trop  recommander  aux  voyageurs  de  s'adresser,  autant  que  possible,  aux 
maisons  de  transport  qui  leur  procureront  des  hommes  vigoureux  et  sûrs.  Le  convoi 
se  forme  à  raison  de  8  nommes  pour  le  filanjana  et  autant  d  autres  pour  les  bagages  que 
ceux-ci  représentent  de  fois  25  ou  30  kilos.  Trente  kilos  est  une  charge  maxima  et  un 
peu  élevée  pour  les  porteurs  d'une  caravane  devant  se  déplacer  avec  quelque  rapidité; 
25  kilos  est  une  limite  raisonnable.  Le  voyageur  sera  bien  inspiré  en  répartissant  ses 
bagages  de  telle  façon  que  chaque  colis  pèse  exactement  25,  50  ou  75  kilogrammes,  selon 
qinls  devront  être  transportés  par  un,  deux  ou  trois  hommes.  11  convient  d'éviter  au- 
tant que  possible  les  malles  et  caisses  encombrantes  qui  exigent  plus  de  trois  hommes. 

Le  pousse-pousse,  —  Des  pousse-pousse,  assez  semblables  à  ceux  en  usage  dans 
les  pays  d'Extrême-Orient,  ont  été  mis  en  service  sur  la  route  dite  de  l'Est,  qui  relie 
Tananarive  à  Mahatsara,  et  sur  les  meilleures  routes  de  l'intérieur.  Ces  véhiculas,  affec- 
tés au  transport  des  voyageurs,  offrent  des  conditions  meilleures  de  confortable  et  une 
réduction  notable  du  coût  du  voyage.  Ce  mode  de  déplacement  se  généralise  au  fur  et 
à  mesure  Je  l'ouverture  de  nouvelles  voies  carrossables. 

Les  voyageurs  qui  s'adressent  aux  maisons  de  transport  peuvent  obtenir  des  con- 
ditions peu  onéreuses  pour  aller  de  Mahatsara  à  Tananarive  et  inversement  Le  prix 
ordinaire  du  voyage  en  pousse-pousse  est  de  150  francs  pour  monter  à  la  capitale  et 
de  15  pour  descendre,  à  la  côte  ;  la  personne  transportée  a  droit  à  25  kilos  de  Dagages 
circulant  avec  elle.  Les  autres  bagages  paient  les  tarifs  indiqués  plus  loin  au  chapitre 
«  Industrie  des  transports,  »  sous  la  rubrique  générale  «  Industrie  ». 

Depuis  l'inauguration  du  chemin  de  fer,  le  point  de  transit  de  Mahatsara  a  perdu 
toute  son.  importance  au  protit  de  Fanovana,  terminus  actuel  de  la  voie  ferrée,  où  foules 
les  maisons  s  occupant  de  transports  à  l'intérieur  ont  transféré  leur  siège  et  leur  matériel. 

Les  animaux  de  monture,  ^UBnsV'miéneur,  et  principalement  dans  les  régions  mon- 
tagneuses de  la  partie  centrale^  les  voyages  à  dos  de  mulet  sont  de  plus  en  plus  fré- 
quents ;  aussi,  de  nombreuses  pistes,  dites  muletières,  ont-elles  été  construites  en  maintes 
directions.  Les  tentatives  d'élevage  faites  jusqu'à  ce  jour  permettent  de  penser  que, 
dan^  un  avenir  peu  éloigné,  on  aura  créé  dans  le  pays  une  race  d'animaux  de  monture 
bien  adaptée  aux  conditions  climatériques  et  pouvant  rendre  les  plus  grands  services. 
Dans  les  provinces  d'Antsirabe  et  de  Fianarantsoa,  des  colons  entrepenants,  bientôt 
imités  par  quelques  indigènes,  ont  recouru  à  des  ânes  pour  organiser  leurs  transports. 
Ces  animaux,  qu'on  peut  sans  exagération  charger  à  soixante  kilos,  constituent  un 
moyen  nouveau  et  très  économique,  plusieurs  animaux  pouvant  être  expédiés  sous  U 


—  631  — 

garde  â*un  seul  conducteur.  En  outre,  ils  offrent  l'avantage,  inestimable  dans  certaines 
parties  de  File,  de  n'avoir  pour  tinsi  dire  aucune  exigence  au  point  de  vue  de  la  nour- 
riture et  d'être  peu  exposés  aux  affections  résultant  d'une  alimentation  insuffisante. 

Vautomobilisme,  —  Depuis  quelques  années  déjà,  les  voitures  automobiles  ont  fait 
leur  apparition  dans  la  Colonie  et  effectué  sur  les  routes  de  FEst  et  de  rOuest  des  par- 
cours excessivement  ra|)ides  qui  montrent,  en  même  temps  que  la  parfaite  viabilité  de 
ces  voies,  Pavenir  certain  qui  est  réservé  à  Tautomobliisme  à  Madagascar. 

Les  conditions  remarquables  dans  lesquelles  circulent  les  véhiculés  à  moteur  sur 
les  routes  malgaches  ont  déterminé  le  gouvernement  local  à  créer,  par  arrêté  du  20 
mai  1903,  un  service  des  automobiles  assurant  le  transport  de  la  poste  et  des  voyageurs 

entre  Mahatsara  et  Tananarive  ' '—  ^    "*  ""^'   - *-   ^- ^ 

depuis  Tarrivée  du  chemin  de 

M.  le  capitaine  Grûss,  fonctionne 

tien  complète  qu'il  a  reçue,  tant  au  point  de  vue  du  matériel  que  du  personnel. 

Le  matériel  mis  au  service  du  transport  de  la  poste  comprend:  9  camions  de  15 
chevaux. 

Pour  Tentretien  du  matériel,  il  a  été  créé  :  à  Tananarive,  un  atelier  de  mécanique, 
comprenant  un  outillage  complet  pour  réparation  et  confection  de  pièces  diverses,  un 
magasin  à  essence,  un  autre  pour  les  pièces  de  rechange,  une  forge  et  des  hangars. 

A  Manjakandriana  :  unj^Ite  pour  les  conducteurs. 

A  Moramanga  :  un  atelier  pour  réparations  rapides,  un  magasin  à  essence,  un  hangar. 

A  Fanovana:  une  installation  semblable  à  celle  de  Moramanga. 

Le  personnel  préposé  à  la  conduite  et  à  Fentretien  des  automobiles  est  essentiel- 
lement militaire,  les  conducteurs  proviennent  de  rinfanîerie  ou  de  Tartillerie  coloniale 
et  de  la  légion  étrangère  ;  tous  sont  mécaniciens  de  profession  et  apprennent  à  Tana- 
narive la  conduite  des  voitures. 

a)  Le  transport  du  courrier  bi-hebdomadaire  de  Fanovana  à  Tananarive  et  inver- 
sement se  fait  régulièrement  en  deux  jours.  Les  voitures  partent  de  Fanovana  à  midi 
ou  1  heure  du  soir,  de  Tananarive  à  1  heures  du  matin  et  arrivent  le  lendemain  à 
destination,  après  avoir  passé  la  nuit  à  Moramanga,  qu'elles  atteignent  généralement 
entre  4  et  5  heures  du  soir. 

Ci-contre  Thoraire  de  marche  des  courriers  ordinaires. 

i  Départ  de  Fanovana,  les  mercredis  et  samedis  à  1  h.  du  soir. 
Départ  de  Moramanga,  les  jeudis  et  dimanches  à  6  h.  du  matin. 
Départ  Manjakandriana,         id.  id.         à  midi. 

Arrivée  à  Tananarive,  id.  id.         à  2  h.  du  soir. 

1  Départ  de  Tananarive,  les  lundis  et  jeudis  à  7  h.  du  matin. 
Départ  de  Mahazina,  id.  id.    à  1  h.  du  soir. 

Départ  de  Moramanga,  les  mardis  et  vendredis  à  6  h.  du  matin. 
Arrivée  à  Fanovana,  les       id.  id.        à  9  h.  du  matin. 

h)  Un  service  spécial  fonctionne  pour  le  transport  des  courriers  pour  France .  et 
venant  de  France  ;  les  voitures  n'ont  pas  d'horaire  Hxe  et  marchent  jour  et  nuit. 

Le  courrier  est  monté  de  Fanovana  k  Tananarive  en  14  heures  pendant  la  saison 
sèche  et  16  heures  pendant  la  saison  des  pluies. 

Son  poids  atteind  souvent  trois  tonnes  et  nécessite  3  camions  pour  le  transport. 

e)  Les  9  camions  de  45  chevaux  qui  font  le  service  de  la  poste  ont  été  aménagés 
de  façon  à  pouvoir  transporter  4  voyageurs  en  plus  du  chargement  postal. 

Les  particuliers  peuvent  utiliser  ce  mode  de  transport.  Le  prix  de  ta  place  est  tixé 
à  100  francs  pour  la  montée  de  Fanovana  à  Tananarive  et  65  francs  pour  la  descente  de 
Tananarive  à  Fanovana  ;  chaque  voyageur  a  droit  à  40  kilos  de  bagages  sous  un  faible 
volume. 

Du  l*'  juin  1903  au  31  décembre  1904,  les  automobiles  affectées  au  transport  de  la 
poste  ont  parcouru  li2.570  kilomètres,  transportant  367  tonnes  de  courrier  et  652 
voyageurs.  Ces  chiffres  montrent  que  l'expérience,  jugée  impossible  par  beaucoup,  a 
pleinement  réussi,  malgré  les  énormes  difficultés  provenant  du  pays,  du  climat  et  des 
circonstances  particulières  de  la  Colonie. 

Le  chemin  de  fer.  —  Un  premier  tronçon  du  chemin  de  fer  de  la  côte  Est  à  Tana- 
narive a  été  ouvert  à  l'exploitation  publique  le  1"  novembre  4904.  Il  s'étend  sur  une 
longueur  de  102  kilomètres  100  mètres,  entre  Brickaville,  nouveau  débarcadère  des  ba- 
teaux de  la  Compagnie  des  Messageries  françaises  de  Madagascar,  et  Fanovana,  termi- 
nus actuel,  porot  de  transit,  où  les  voyageurs  ayant  suivi  cette  voie  et  se  rendant  à 
Tananarive  ont  la  faculté  de  prendre,  s'oit  la  correspondance  des  voitures  automobiles, 
soit  un  des  movens  de  locomotion  signalés  plus  haut.  Les  prix  du  chemin  de  fer  sont 
calculés  d'après  la  dislance  kilométrique  parcourue  : 


—  63Î  - 

1^  classe  :    0,40  par  voyageur  et  par  kilomètre.    • 
2"  classe  :    0,20  id. 

3«  classe  :  0,195  id. 

4*  classe  :    0,04  id. 

Un  tarif  général  affiché  dans  toutes  les  gares  permet  d'ailleurs  au  voyageur  de  se 
renseigner  exactement.  Les  courriers  postaux  de  Tamatave  à  Tananarivê  emi^runteDt 
également  la  voie  ferrée  jusqu'à  Fanovana  et  de  là  sont  conduits  en  automobiles  jus- 
qu'à la  capitale. 

Yoles  fliiTlales 

• 

Il  existe  dans  nie  des  voies  fluviales  susceptibles  d'être  utilisées.  Bon  nombre  de 
rivières,  parfois  navigables  pour  les  grandes  embarcations,  constituent  de  précieuses 
voies  de  pénétration  naturelles  :  ç|uelques-uncs,  telles  que  la  Mahajainba,  la  Betsiboka, 
la  Tsiribinina  et  TOnilaby,  tributaires  du  canal  de  Mozambique,  peuvent  être  remontées 
assez  loin  dans  l'intérieur  et  des  services  de  bateaux  à  vapeur  ont  été  créés  sur  cer- 
taines d'entrés  elles. 

Mais  la  principale  voie  navigable  de  la  Colonie  est  le  canal  despangalanes,  qui,  par 
son  importance  et  les  services  qu'il  rend,  mérite  une  mention  spéciale. 

Canal  des  pangalanes.  —  Le  canal  des  pangalanes  a  été  creusé  pour  relier  Tama- 
tave à  la  tète  de  ligne  du  chemin  de  fer  en  utilisant  la  configuration  du  terrain  qui, 
entre  ce  port  et  Andovoranto,  est  d'une  nature  particulière. 

La  côte  Est,  exposée  aux  moussons,  souvent  fortes,  de  l'Océan  indien,  est  presque 
impraticable  aux  navires,  et  il  est  très  difficile  d'y  créer  un  service  commercial  régulier. 

Par  contre,  les  sables,  soulevés  par  les  vents,  ont  formé  des  dunes  élevées  contre 
lesquelles  les  cours  d'eau  descendant  des  montagnes  sont  venus  se  heurter,  créant 
derrière  la  ligne  des  dunes  une  série  de  bassins  lacustres,  plus  ou  moins  tarses,  plus 
ou  moins  profonds,  mais  qui  forment,  entre  la  rivière  Ivondrona,  au  Nord,  et  ta  rivière 
laroka,  au  Sud,  une  vaste  nappe  d'eau.  Cette  nappe  deau  était  coupée  par  trois 
isthmes,  désignés  dans  la  langue  du  pays  sous  le  nom  de  ampanalana.  On  a  pensé  à 
utiliser  ces  lacs  intérieurs  naturels  en  lés  faisant  communiquer  entre  eux  par  la  rup- 
ture des  pan{ralanes,  et  de  créer  ainsi  une  première  voie  de  pénétration  navigable,  entre 
Tamatave  et  i  origine  du  chemin  de  fer,  sur  la  rivière  laroka. 

La  Compagnie  des  Messageries  Françaises  de  Madagascar  fut  fondée  dans  ce  but.  Sa 
création  date  ae  décembre  1898  ;  elle  eut  pour  objectif  la  construction  et  l'exploitation 
d'une  voie  navigable,  dite  «canal  des  Pangalanes  »,  à  établir  le  long  de  la  côte  Est  de 
Madagascar,  entre  Tamatave  et  Andovoranto,  suivant  concession  accordée  le  6  octobre 
1897  et  devenue  définitive  le  5  décembre  1898.  La  durée  de  la  concession  est  de  50  ans. 

Les  travaux  entrepris  par  la  Compagnie  des  Messageries  Françaises  de  Madagascar 
sont  aujourd'hui  presque  complètement  achevés  ;  les  voyageurs  et  les  marchandises 
sont  transportés  avec  rapidité  et  sécurité  de  Tamatave  à  Brickaville,  point  de  départ  de 
la  voie  ferrée  dont  l'inauguration  des  trente  premiers  kilomètres  eut  lieu  en  octobre 
1902  et  dont  les  cent  trois  premiers  kilomètres  sont  livrés  à  lexploitatlon  depuis  le 
4  novembre  1904. 

La  voie  exploitée  par  la  Compagnie  des  Messageries  Françaises  de  Madagascar  se 
compose  : 

1*  D'une  ligne  de  chemin  de  fer  à  voie  d'un  mètre,  reliant  Tamatave  à  la  rivière 
Ivondrona  ; 

2"  D'une  voie  navigable,  allant  d'Ivondrona  à  Mahatsara  ou  à  Brickaville. 

Chemin  de  fer  de  Tamatave  à  Ivondrona,  —  La  voie  ferrée  est  à  la  largeur  d'un 
mètre  et  s'étend  sur  une  longueur  de  douze  kilomètres. 

Elle  part  de  la  pointe  Hastie,  au  Sud-Est  de  Tamatave,  et  se  dirige  sur  rivondroaa 
en  suivant  le  bord  de  la  mer.  Au  kilomètre  3,  elle  traverse  la  rivière  Manangareza  en 
passant  sur  un  pont  métallique,  le  premier  qui  ait  été  établi  à  Madagascar. 

En  arrivant  à  Ivondrona,  la  ligne  se  subdivise  en  plusieurs  tronçons  :  un  gui  tra- 
verse la  gare,  un  autre  qui  mène  aux  ateliers  de  réparations,  un  troisième  qui  mène 
aux  bâtiments  du  lazaret  d'Ivondrona,  un  quatrième  qui  se  dirige  sur  la  gare  de  la 
petite  vitesse,  commune  à  la  voie  ferrée  et  à  la  voie  navigable.  Là,  les  marchandises, 
a  l'abri  sous  im  vaste  bâtiment  couvert,  sont  enlevées  des  wagons  par  une  grue  puis- 
sante et  déposées,  soit  dans  les  chalands  amarrés  eux-mêmes  sous  un  grand  abri,  soit 
dans  deux  vastes  magasins  situés  à  l'opposé  du  port. 

A  Tamatave  se  trouvent  : 

1*  Une  gare  pour  les  voyaeeurs  et  les  marchandises  expédiées  en  grande  vitesse  ; 

2«  Un  vaste  magasin  pour  la  petite  vitesse  ; 

S*  Ld  magasin  général  ; 

4*  Les  bureaux  de  la  direction  ; 

b*  Les  maisons  d'habitation  du  directeur  général,  du  chef  de  gare,  etc. 


—  638  — 

La  gare  de  Tamatave  est  reliée^  par  une  voie  spéciale  appartenant  à  la  Compagnie^ 
aux  Magasins  généraux,  aux  magasins  de  la  douane  et  au  quai  de  débarquement,  ainsi 
qu*au  ciiemin  de  fer  de  Taniû. 

A  ivondrona  se  trouvent  : 

!•  Une  gare  pour  les  voyaeeurs  et  pour  les  marchandises  en  grande  vitesse: 

2**  Deux  magasins  et  un  bâtiment  spécialement  aménagés  pour  la  petite  vitesse, 
le  déchargement  des  wagons,  le  déchargement  des  chalands  ou  des  vapeurs  et  réci- 
proquement ; 

3*»  Un  atelier  de  réparations  des  plus  complets  ; 

4*  Une  cale  de  lancement  ; 

5»  Un  quai  couvert  ; 

e*»  Une  maison  d'habitation  pour  le  chef  de  gare  ; 

7«  Une  maison  d'habitation  pour  le  chef  des  ateliers  ; 
•     8"  Une  maison  pour  le  chef  d'exploitation  de  la  voie  navigable  ; 

9**  Des  maisons  d'habitation  pour  le  personnel. 

lO*  Une  buveite  pour  les  voyageurs. 

Matériel  de  la  voie  ferrée.  —  Le  matériel  de  la  voie  ferrée  se.  compose  de  : 

Cinq  locomotives  ; 

Cinq  wagons  de  voyageurs  ; 

Six  fourgons  ; 

Vingt  et  un  wagons  plates-formes, 
suffisants   pour  assurer  un  service  régulier  de  trois  trains    par  jour   dans   chaque 
sens,  et  permettre  la  mise  en  circulation  de  trains  supplémentaires   en  cas  d'encom- 
brement. ■ 

La  durée  du  trajet  de  Tamatave  à  Ivondrona  est  de  25  minutes. 

Voie  navigable.  —  La  voie  navigable  mesure  135  kilom.  096.  Âu  départ  d'Ivondrona, 
elle  suit  le  cours  de  la  rivière  du  même  nom  et  de  son  affluent,  Ambavarano,  traverse 
les  lacs  Nosi-Ve  et  Sarobakina  et  arrive  au  premier  pangalanc  près  du  village  de  Ta- 
nifotsy  ;  puis  elle  traverse  les  lacs  de  Tanifotsy.  Tampina,  Antampina,  suit  les  lits  des 
rivières  Irangy  et  Àmpitabc  et  atteint  le  second  pangalane,  d'Ampanôloâmâizina.  £lle 
entre  ensuite  dans  les  lacs  Rasoa-Masay  et  Rasoa-Be,  jusqu'au  village  de  Vavony,  où 
elle  emprunte  le  cours  de  la  rivière  Imàhasoa,  à  l'extrémité  de  laquelle  elle  rencontre 
le  troisième  et  dernier  pangalane  d'Andavakininienarana,  plus  connu  sous  l'abréviation 
d'Andavaka. 

Aussitôt  après  cette  tranchée,  la  voie  navigable  se  confond  avec  le  lit  dû  Ràïiomainty, 
rivière  sinueuse,  encombrée  de  troncs  d'arbres  renversés,  que  la  Compagnie  des 
Messageries  Françaises  de  Madagascar  a  dû  régulariser  en  l'élargissant  à  20  mètres  au 
minimum.  Cette  rivière  va  jusqu'à  la  ville  d'Andovoranlo,  où  elle  se  jette  dans  l'Iaroka. 
C'est  en  remontant  cette  dernière  que  les  bateaux  de  la  compagnie  se  rendent  à  Bric- 
kaville,  tête  de  ligne  de  la  voie  ferrée  vers  Tananarive. 

Les  trois  pangalanes  de  Tanifotsy,  d'Ampanotoamaizina  et  d'Andavaka  ont  ensemble 
une  longueur  de  3.181  mètres  et  représentent  un  volume  de  626.800  mètres  cubes. 

Il  faut'  ajouter  à  ce  chiffre,  tant  pour  les  dragages  eii  rivière  que  pour  le  percement 
des  seuils  ireliaht  les  lacs  entre  eux,  environ  800.000  mètres  cubes. 

Les  terrassements  et  les  dragages  donnent  ainsi  un  cubage  de  plus  de  1.426.800 
mètres  cubes. 

Matériel  de  navigation.  —  Le  service  est  assuré  sur  ta  voie  navigable  par  une 
flottille  de  dix-huit  ctialands  se  décomposant  ainsi  : 

4  chalands  d'une  portée  de  18  à  20  tonnes  pontés  (n"  y,  f,  Sy  4); 

4  id.  id.  ouverts  (n*»  tf,  7,  *,»)  ; 

2  id.  28  à  30  tonnes  pontés  (n-  ii,  yi^; 

1  id.  25      id.     ponté   (n*  5); 

4  :        id.       *  35  à  40     id.     pontés  (n«»"  iS,  U,  15,  i6); 

1  id.  maximum  de  60  tonnes  ponté  (n*  tO)  ; 

2  .  id.  30  à  35  tonnes  pontés,  eu  montage .(n*^'  47 y  U). 

La  Compagnie  possède  en  outre  dix  vapeurs  dont  les  noms  suivent  : 

ChàrleS'Bncka,  de  150  chevaux,  pour  voyageurs. 

Andavoranto,  30  id.                       id. 

Ivoiidro,-  30  id.                       id.            • 

Mahatsara,  45  id.                      id. 

Tamatave,  30  id.   '                   Id. 

Tanifotsy^  15  id...    .    pour  remorque. 

Passe-Partout,  50  id.                       id. 

Vavony,  40  id.                      id. 

Irangy f  90  id.            pour  vovageurs  et  remorque. 

Général-Gallieniy  90  id ia. 


—  634  — 

m 

D'importants  ateliers  de  réparations,  installés  à  Ivondrona,  permettent  à  la  Com- 
pagnie d^ntrctenir  son  matériel  roulant  et  flottant  dans  un  contmuel  parfait  état  ;  ses 
ateliers,  pourvus  d'un  outillage  perfectionné,  comprennent  notamment  : 


1  locomobile  de  15  chevaux. 
3  machines  à  percer. 
1  machine  à  raboter. 
1  machine  à  rouler. 

1  étau  limeur. 

2  tours  parallèles. 
1  tour  à  roues. 

1  presse  à  rails. 


2  scies  à  ruban. 

1  scie  circulaire. 

1  poinçonneuse-cisaille. 

1  forge. 

1  fonderie  de  cuivre. 

1  fonderie  de  fer. 

i  appareil  de  levage  pour  locomotive. 


TraflCi  —  Depuis  que  les  marchandises  vont  sans  interruption  jde  Tamatave  à  Ha- 
hatsara  et  à  Brickaville,  le  trafic  suit  une  marche  ascendante  remarquable  dont  le  ta- 
bleau suivant  donnera  une  idée  ; 


Il  a  été  transporté: 
1*  Sur  la  voie  ferrée: 
Voyageurs  (nombre). 
Marcnandises  (ton- 
nes)   

1"S«Mstrs 
INI 

2«  StsMstrs 
INI 

1«r  SiMttrs 
1N2 

1N2 

1«rS«Deitri 
1N3 

!•  SMBaiti* 
1N3 

1«SmiIii 
INI 

13.385 
6.727 

2.538 
2.765 

14.636 
6.996 

3.005 
3.153 

16.356 
8.188 

4.091 
4.11)6 

13.583 
13.108 

4.385 
9.176 

10.718 
13.355 

3.3G9 
10.881 

7.309 
11.375 

9.5U 
14.397 

5.865 
8.5% 

3.33! 
10.714 

M^W^     .•••.■•..«•... 

9»  Sur  la  voie  na- 
Tigable  : 

Voyaseurs  (nombre). 

Marcnandises  (ton- 
nes)   

Tarifs.  —  Les  distances  servant  de  base  pour  Tapplication  des  tarifs  qui  vont  suivre 
sont  les  suivantes  : 


De  Tamaiaye  &  iTondrona 10  kiloro. 

id.  Tanifotsy 48     — 

id.  Ampaootomaiiina     76     — 


De  Tamatave  i  Andavaka 104  kiloffl . 

id.  Andovoraoto 130     — 

id.  Brickaville 146     - 


A.  —  Voyageurs 


GAABS 


de  Tamatave  à  Ivondrona 

id.  Tanifotiiy 

id.  Ampanotoamaizina 

id.  Aaaavaka 

id .  Andovoraoto 

id.  Brickaville 


BILLETS    SIMPLES 


U»  CLA88B 


4  00 

19  90 
30  40 
41  60 
48  00 
58  40 


9*  CLASiB 


9  00 
960 
15  90 
90  80 
94  00 
99  20 


ALLER  ET  RETOCR 


l'«  CLASSB 


6  00 


» 
» 


9*  CLAKI 


300 


Les  enfants  au-dessous  de  4  ans  ne  paient  pas. 
Les  enfants  de  4  à  7  ans  paient  demi-tarif. 


—  635  — 

B.  —  Marchandises 


QARES 

BAGAGES 

MESSAGERIES 

PETITE 

VITB8SB 

RIZ 

cAIiAalbs 
etc. 

De  TamalaTC  à  I vondrona 

10  fp. 

48  •» 

76  . 

104  * 

120  . 

146  * 

146  » 

120  • 

104  « 

76  » 

48  • 

10  u 

5fr. 
24  > 
38  - 
52  • 
60  - 
73  . 
73  . 
60  » 
52  . 
38  » 
24  • 

5  - 

3     * 

14  40 
22  80 
31  20 
36    » 
43  80 
26  30 
21  60 
18  70 

13  70 

14  40 
3    » 

14  6e 

12  > 

10  40 
7  60 

14  40 
3    . 

id.             Anlanifotav 

id.            Ampanotoamaizina. 

id.             Anaavaka 

id.            Adovoranto 

id.            Brickaville 

I>e  Brickaville  à  Tamatave 

Andovoraotû            id 

Andavaka                id 

Amoanoloaniaizina  id 

Tanifotsv                 id 

Ivondrona               id 

Les  pnx  ci-dessous  s'appliquent  au  tonneau  d'affrètement,  tel  qu  il  est  défini  au 
décret  du  25  août  1861  : 


C.  Petits  colis 

Grande  vitesse.  —  Bagages de    0  à  20 

id.  id de  20  &  40 

id.  Messageries de    0  à  40 

Petite  vitesse de   0  à  40 


kilos,  0  fr.  20  le  myriamèlre. 

id.  0         40  id. 

id.  0         20  id. 

id.  0         12  id. 


D.  —  Péages 

Les  tarifs  ci-après  s'appliquent  aux  bateaux  n'appartenant  pas  à  la  Compagnie,  ainsi 
qu'aux  voyageurs  et  marcnandises  qu'ils  transportent  : 

1**  Voyageurs  au-Kiessas  do  7  ans 5  fr.  00  par  pangalane  traversé. 

9*         id.        au-dessous  de  7  ans 9  50  id. 

3**  Marchandises,  par  tonne  de  1  000  kilos  on  par  tonneau 

d'affrètemeat 5  00  id. 

4*  Bateau  vide  ne  pouvant  pas  contenir  plus  de  10  tonnes...  1  00  id. 

5*  Bateau  vide  d'une  contenance  supérieure  à  10  tonnes 2  00  id. 

6**  Bateau  non  destiné  au  transport  des  voyagears  ni  des 

marchandises 20  00  id. 

7*  Droits  d'accostage  aui  quais  et  appontements  d'Ivondrona  : 

€1)  Pierres,  briques,  engrais 1  50  par  1.000  kilos. 

6)  Autres  marcnandises 3  00  id. 


Marche  des  trains  à  partir  du  iO  octobre  i90S 


SEMAINE 


IIATIM 


Départ  de  Tamatave 

Arrivée  A  Ivondrona 

Dépj^rt  d'Ivondrona 

Arrivée  à  Tamatave 

DIMANCHE 

Départ  de  Tamatave 

Arrivée  à  Ivondrona 

Départ  d'Ivondrona < 

Arrivée  à  Tamatave 


6  h.  15 
6  h.  45 

8  h.  30 
g  h.  00 


MAllN 


7  h.  30 

8  h. 

10  h:  45 

11  h.  15 


soia 


1  h.  15 

1  h.  45 

2  h.  30 

3  h. 


soxa 


2  h.  30 

3  h. 

6  h.  15 
6  h.  45 


SOtB 


4  h.  45 

5  h.  15 

6  b.  15 
6  h.  45 


—  836  — 


J>épaHs  des  bateaux 

Semce  des  voyageurs.  —  Départs  d'Ivondrona  pour  Tanifotoy,  Ampanotoamaizina, 
Andavaka,  Andovoranlo,  Brickavitie  : 

Les  mardis  et  vendredis,  à  7  heures  du  matin. 

Départs  de  Brickaville  pour  Andovoranto,  Andavaka,  Ampanoloamaî^na,  Tanirotsy, 
Ivondrona : 

Les  mercredis  et  samedis,  à  5  heures  du  matin. 

Les  voyageurs  sont  priés  de  prendre  leurs  billets  et  de  faire  enregistrer  leurs 
bagages  la  veille  du  départ. 

Les  travaux  d'amélioration  de  !a  voie  navigable  que  la  Compagnie  des  Messageries 
Françaises  de  Madagascar  a  entrepris  depuis  1902,  Taugmentation  et  la  mise  en  état  de 
son  matériel  faits  durant  cette  même  période  ont  si  heureusement  moditié  la  condi- 
tion des  transports  que  la  Co:onic  n'a  pas  hésité,  au  moment  de  ta  réorganisation  des 
services  postaux,  le  1"  mai  1902,  à  lui  confier  la  totalité  de  ce  service  entre  Tamaiave 
et  Mahatsara  et  depuis  le  4  novembre  1904,  entre  Tamatave  et  Brickaville.  La  Compagnie 
a,  depuis,  assuré  le  transport  de  Ja  poste  avec  une  grande  régularité. 

L'augmentation  constante  des  recettes  est  la  preuve  de  la  régularité  et  de  la  sécu- 
rité que  la  Compagnie  des  Messageries  Françaises  de  Madagascar  a  su  donner  au  ser- 
vice qu'elle  avait  à  assurer. 

Les  renseignements  ci-dessus  montrent  que  les  déplacements  sont  aujourd'hui 
relativement  faciles  à  Madagascar.  Mais  il  convient  encore  de  recommander  au 
voyageur  de  ne  pas  se  mettre  en  route,  dans  la  plupart  des  cas,  c'est-à-dire  toutes  les 
fois  qu'il  circulera  en  dehors  des  voies  maritimes  et  de  ia  route  de  !'Est  par  automobi'e, 
sans  la  popote  dont  il  aura,  dès  la  France,  pris  la  précaution  de  se  munir,  ainsi  que  sans 
les  aliments,  conserves,  vin,  etc.,  dont  l'approvisionnement  doit  être  ca'cu'é  d'après  la 
durée  probable  du  voyage  et  les  ressources  que  pourra  oflFrir  la  route  parcourue;  il  va 
sans  dire  qu'il  ne  devra  jamais  se  séparer  ni  de  son  caoutchouc,  ni  de  son  lit  de  camp, 
pas  plus  ^ue  des  colis  renfermant  les  effets  de  rechange  dont  il  peut,  à  tout  instanl, 
avoir  besoin.  Il  trouvera,  dans  ta  p  upart  des  localités  traversées,  des  gîtes  d'étapes 
pour  s'abriter  et  se  procurera,  sans  trop  de  peine  et  presque  partout,  de  la  viande 
fraîche,  de  la  votaille,  des  légumes  etdesœufs.  h  va  sans  dire,  aussi,  que  tous  cesappro- 
visionnements  ne  sont  pas  nécessaires,  lorsqu'il  s'agit  de  voyager  sur  une  voie  fréquentée 
comme  la  route  de  l'Est,  de  Mahatsara  à  Tananarive,  où  il  est  toujours  facile  de  combiner 
des  étapes  de  façon  à  pouvoir  déjeuner  ou  dîner  dans  des  hôtels  qui,  pour  n'être  pas 
luxueux,  offrent  néanmoins  au  voyageur  le  minimum  de  confort  exigible.  Les  hôte  leries 
installées  à  Mahatsara,  Ampasimbe,  Ranomafana,  Beforona.  Moramanga,  Mafaazina  et 
Manjakandriana  sont  bien  tenues  et  évitent  aux  voyageurs  de  passage  bien  des  tracas 
et  des  ennuis. 

GOlEMXmiCATIONS  POSTALES  ET  TÉLÉGRAPHIQnES 

Les  communications  postales  et  télégraphiques  sont  assurées  à  Madagascar  d'une 
manière  aussi  complète  que  le  permettent  l'étendue  de  la  Co'onie  et  la  nature  du  terrain- 
Des  courriers  réguliers  ont  été  établis,  qui  relient  la  plupart  des  centres,  même  dans 
les  régions  les  p  us  éloignées  ;  le  réseau  télégraphique  est  aujourd'hui  fort  étendu  et 
parcourt  l'ile  dans  ses  pius  grandes  dimensions,  Tananarive  se  trouvant  relié  à  Tama- 
tave, Diego-Suaréz,  Majunga,  Tulear,  Fort-Dauphin  et  les  ports  de  la  côte  orientale. 

Liste  des  bureaux  ouverts  au  service  de  la  télégraphie  officielle  et  privée 


AmbalaTao. 

Ambato  (Boina). 

Ambatolampy. 

AmbatoQdrasaka. 

Âmbohimabasoa. 

Ambobiiniangara. 

Ambosilra. 

Andovoranto. 

Andriba. 

Anivorano. 

Anjoiorobe. 

Ankazobe. 

Antalaba. 

Antsiafabotitra. 

Aotsirabe. 

Beforona. 


Bebara. 

Reneaitra. 

Betato. 

Betroky. 

Diego>Suarez. 

FarafangaDa. 

Fianaraïitsoa. 

Fibaonana. 

Port- Dauphin. 

Ibosy. 

Ifanadiana. 

Imefimandroso. 

Maevatanana. 

Mahaaoro. 

Mahatsara. 

aaai  iMiPao  vi  *  " 


MaiuDga. 

ManitS}'. 

.Mananjary. 

Maodritaara. 

Maneriaerina. 

Manjakandriana. 

Maroanlsetra. . 

Marololo. 

Marovoay. 

Morafenobe. 

Miarinarivo. 

Moramanga. 

Morondara. 

Ramartioa.    - 

Soalala. 

cwiHninvaTak 


Tamatave. 
TaaanariTe,  R.  P- 
Tanaoarive-ADdohilo. 

Tongobory. 

TsiTory. 

Tnlear. 

Vatomandry. 

Vohemar. 

AnboKtpeno* 

Aoalalava. 

Andranokodilra* 

Antsohihy. 

Arivonimamo. 

Befandriana  {Sckd). 

Brickaville. 


--637- 

Liste  des   bureaux  ouverts  à  la  délivrance  et  au  paiement  des  mandats- 
poste  iTitérieurs  (1) 


Tinanarive  R.  P.  T 
Tananarive-Andohiilo.  T 
Tamatave.  T 
Majmiga.  T 

AmbaUK  (Orande-Terre). 
Ambalarao. 
Ambatolampy. 
AriTonimamo. 
Aokazobe.  T 
AmbbtoDdrazaka.  T 
Anibohimahasoa.  T 
Andovoranto.  T 
Anivorano.  T 
Antalaba. 


Analalava. 
Ambotitra.  T 
Anlsirabe.  T 
Beforoaa.  T 
Betroky.  T 
Cap  d'Ambre. 
Diego-Suarez.  T 
Fori-Dauphio.  T 
Farafangana. 
Fianarantsoa.  T 
Ilot  Indien. 
Ihosy.  T 
Tvobibe. 
FanoTana. 


MiarinariYo. 
Moramanga.  T 
Mahatsara.  T 
Maroantsetra    T 
Mahanoro.  T 
Mananara. 
Mananjary.  T 
Maiutirano. 
Mandritsara.  T 
ManjakaodrUna. 
Marovoay.  T 
Marolambo. 
Maevatanana.  T 
MoroDdava. 


No88l-Bé. 

Sainte-Marie. 

Soalala. 

Tulear.  T 

Vatomandrv.  T 

Voheniar.  T 

Ampanihy. 

Benenitra. 

Tongobory. 

Manombo. 

Ankazoabo. 

Ambohibe. 

Brickaviile. 

Antsohihy. 


Lignes  de  navigation  reliant  Madagascar  aux  pays  voisins 


BATES 

DBF  PA8SAOK8 

à  Tamatave 


2  on  3 

6  ou  7 

15  ou  16 

18 

Vers  le  90 
Vers  le  95 

Vers  le  27 


COMPAGNIES 


Messageries  Maritimes 

id. 
id. 
id. 

CaBtle  Line 
Chargeurs  Réunis 

Compagnie  Havraise 


PAQUEBOTS 

VBNANT  Die 


Maurice 

France 

id. 
Maurice 

Jje  Cap 
Lourenço-Marquës 

(par  Maiunga) 
France  (p.  Majunga) 


PAQUEBOTS  ALLANT  A 


Sainte-Marie,  Diego-Suarez,  Mahé 
des  Seycheiles,  Aden,  France. 

Réunion,  Maurice, 
id. 

Diego,  Nossi-Bé,  Majunga,  MayoU 
le,  Moroni,  Zanzibar,  France. 

Maurice. 

Majuoga,  Lourenco-Marquèi. 

Réunion,  Maurice. 


Service  spécial  de  la   côte  Daest 
{Annexe  des  Messageries  Maritimes) 

Le  paquebot  annexe  des  Messageries  Maritimes  le  Persépolis  dessert  mensuelle- 
ment iacôte  Ouest,  de  Diego-Suare%  à  Tulear,  en  passant  par  Nossi-Bé,Anala(ava,  Majunga, 
Mantirano,  Morondava  et  Ambohibe. 

Le  départ  pour  les  ports  du  Sud  a  lieu  le  14  ou  le  15  de  chaque  mois,  le  lendemain 
de  Tarrivee  sur  rade  de  Diego  du  paquebot  quittant  Marseille  le  25. 

Le  retour  à  Diego  (le  3  ou  4  du  mois  suivant  coïncide  avec  le  départ  du  paquebot 
pour  France  (5  ou  6). 

Service  maritime  postal  de  la  côte  Est 
(  Ville-de-Pernambuco.  —  Chargeurs  Réunis) 

ALLER 

Diego-Suares départ  le  15  à  4  h.  soir 

>ohemar arrivée  le  16  à  6  h.  ra.  départ  le  16  à  midi. 

^ainle-Marie —          17  à  midi.  —  17  à  6  h.  soir. 

Tamatave —          18  à  6  h.  m.  —  19  à  6  h.  soir. 

yatomandry —          20  à  6  h.  ra.  —  90  à  6  h.  soir. 

Mananjary —          2là6h.m.  -  22  à  6  h.  soir. 

Farafangana —          23  à  6  h.  m.  —  23  à  midi. 

Fort-Dauphin -^  24  à  6  h .  m. 

RETOUR 

Fort-Dauphin départ  le  24  à  4  h.  soir 

rarafangana arrivée  le  25  &  midi  dép%rt  le  25  à  6  h.  soir. 

Mananjary —  26  à  6  h.  m.  -  27  à  6  h.  soir. 

Mahanoro —  28  à  6  h.  m.  —  28  à  raidi 

Vatomandry —  29  à  6  h.  m.  —  30  à  6  h    soir. 

TamaUve —  l«'à  6  h.  m.  —  l'àôh.  soir. 

Fcnerlve..; -  2  à  6  h.  m.  —           2  à  midi. 

Maroantsetra —  3  à  6  h.  m.  —           3  à  midi. 

J^ohemar —  4  à  6  h.  m.  —  4  à  midi. 

Diego-Suarez —  5  â  6  h.  m. 


(1)  T.  —  Bureaux  ouverts  au  service  des  mandats  télégraphiques. 


--638  — 

Nota.  —  La  date  du  dépari  de  Diego  est  seule  impêralive. 

Au  retour,  l'arrivée  à  Diego  correspond,  autant  que  possible,  avec  le  départ  du 
courrier  allant  en  France,  le  5  ou  le  6  ae  chaque  mois. 

Tarif  des  correspondances  postales 

1"  Pour  rin teneur  de  Madagascar,  la  France  et  tes  colonies  françaises  : 

Lettres  ordinaires  :  0  fr.  15  par  15  grammes  ou  fraction  de  15  grammes. 

Autres  objets  de  correspondance  :  0  fr.  05  par  50  grammes,  avec  un  maximum  de 
350  gammes  pour  les  échantillons  et  de  3  kilos  pour  imprimés,  journaux,  papiers 
d'affaires,  etc. 

Exceptionnellement,  la  taxe  applicab'e  aux  journaux  et  écrits  périodiques  publiés 
dans  la  Colonie  est  de  0  fr.  01  jusqu  à  50  grammes,  avec  augmentation  d'un  cenlime 
par  25  grammes  en  excédent. 

Les  lettres  non  affranchies  sont  taxées  à  l'arrivée  à  raison  de  0  fr.  30  par  15  gram- 
mes ou  fraction  de  15  grammes.  Celles  insuffisamment  aifiranchies  sont  ta.xees  au  double 
de  l'insuffisance. 

2»  Pour  les  autres  pays  faisant  partie  de  l'union  postale  : 

Lettres  ordinaires  :  Ofr.  25  par  15  grammes  ou  fraction  de  15  grammes. 

Journaux  et  imprimés  :  0  fr.  05  par  50  grammes  ou  fraction  de  50  grammes.  Poids 
maximum  :  2  kilos. 

Papiers  d'affaires  :  0  fr.  05  par  50  grammes  avec  un  minimum  de  perception  de 
0  fr.  25  (1).  Poids  maximum  :  2  kilos. 

Echantillons:  0  fr.  05  par  50  grammes  avec  un  minimum  de  perception  de  0  fr.  10. 
Poids  maximum:  350  grammes. 

Objets  recommandés  :  0  fr.  25  en  plus  de  l'afifranchissement  ordinaire. 

il  existe  dans  les  bureaux  de  poste  un  tarif  général  indiquant  les  conditions  d'envoi 
des  journaux,  imprimés,  papiers  a'affîaires  et  écJhantillons  a  destination  des  pays  ne 
faisant  pas  partie  de  l'union  postale.  Ce  tarif  est  tenu  à  la  disposition  du  public. 

Valeurs  déclarées:  Des  lettres  et  boites  contenant  des  valeurs  déclarées  peuvent 
être  expédiées  de  Madagascar  à  destination  des  pays  de  l'union  postale  qui  admettent 
ces  envois. 

Les  chargements,  lettres  ou  boUes  de  valeurs  déclarées  sont  admis  à  circuler  sur 
les  lignes  suivantes  :  Tananarive-Tamalave,  Tananarive-Majunga,  Tananarive-Fianaran- 
tsoa,  ainsi  que  sur  les  lignes  côtières,  par  bateaux  (2). 

Ils  ne  sont  admis  à  circuler,  sur  les  autres  lignes,  qu'aux  risques  et  périls  des 
expéditeurs  et  sont  alors  considérés  comme  lettres  ou  objets  recommandés  jusqu'à  leur 
arrivée  dans  l'un  des  bureaux  désignés  ci-dessus. 

Les  valeurs  admises  à  circuler  par  la  poste  sous  la  dénomination  de  valeurs  décla- 
rées sont  : 

1*  Pour  les  valeurs  expédiées  sous  enveloppe  :  les  billets  de  banque,  les  chèques, 
les  bons,  les  coupons  de  dividende  ou  d'intérêt  échus,  payables  au  porteur  ; 

2»  Pour  les  valeurs  expédiées  dans  des  boîtes  :  les  bijoux  ou  objets  précieux  de 
petite  dimension,  la  poudre  d'or. 

La  déclaration  des  valeurs  insérées  doit  être  portée  d'avance  sur  l'adresse,  sans 
ratures  ni  surcharges,  même  approuvées,  sous  peine  de  refus  d'admission. 

Le  montant  des  valeurs  est  énoncé  en  langue  française,  en  toute  lettres,  en  francs 
et  en  centimes,  sans  indication  de  leur  nature. 

L'adresse  ne  peut  être  écrite  au  crayon,  ni  le  destinataire  désigné  par  des  initiales. 

Lettres  valeurs  déclarées 

Les  lettres  contenant  des  valeurs  déclarées  doivent  êtres  mises  sous  enveloppes 
scellées  de  cachets  en  cire  fine  de  même  couleur,  avec  empreinte  :  les  cachets 
doivent  être  placés  de  manière  à  retenir  suffisamment  tous  les  plis  de  l'enveloppe. 
L'empreinte  de  tous  les  cachets  doit  être  unifonne,  sans  surcharge  apparente  ol 
reproduire  un  signe  particulier  à  l'envoyeur.  Les  empreintes  banales,  telles  que  celles 
omenues  au  moyen  d'une  pièce  de  monnaie,  d'un  aé  à  coudre  ou  de  tout  autre  objet 
semblable,  ne  peuvent  êtres  employées. 

La  partie  du  cachet  frappée  de  l'empreinte  doit  porter  sur  les  plis.  Le  nombre 
des  cachets  doit  être  de  deux  au  moins  ;  il  peut  être  porté  jusqu'à  cinq  et  même  au 
delà,  si  la  forme  ou  la  dimension  do  l'enveloppe  rend  ce  nombre  nécessaire. 

Toute  déclaration  frauduleuse  de  valeur  supérieure  à  la  valeur  réellement 
insérée  est  interdite.  Par  contre,  on  peut  ne  déclarer  qu'une  partie  de  la  valeur 
réellement  insérée. 

(1)  0  fr.  15  dans  les  relations  avec  la  France  et  les  colonies  françaises. 
(9;  Par  terre  à  Tamatave-Mananjary,  Pianarantsoa-Mananjary. 


-  «39  - 

Les  taxes  et  droits  applicables  aux  chargements  doivent  toujours  êtres  acquittés 
d'avance  par  les  expéditeurs  par  l'apposition  de  timbres-poste,  qui  ne  doivent  ni  se 
toucher,  ni  être  repliés  sur  les  deux  côtés  de  Tenveloppe.  Les  lettres  contenant  des 
valeurs  déclarées  doivent  être  déposées  aux  guichets  des  bureaux  de  poste,  où  il 
en  est  donné  reçu  à  Texpéditeur. 

11  est  interdit  d'insérer  dans  les  lettres  contenant  des*  valeurs  déclarées  des  pièces 
de  monnaie,  des  matières  d'or  et  d'argent,  des  bijoux  ou  autres  objets  précieux. 

Les  lettres  contenant  des  valeurs  déclarées  adressées  sous  des  initiales  ne  sont 
pas  admises. 

Il  n'y  a  aucun  minimum  de  déclaration:  le  maximum  est  10.000  francs. 

II  est  interdit  d'envoyer  des  valeurs  déclarées  sous  enveloppes  de  deuil  ou  à  bords 
de  couleur. 

Taxe  des  lettres  de  valeurs  déclarées 

Cette  taxe  se  compose  de  celle  d'une  lettre  recommandée  de  môme  poids,  plus 
un  droit  d'assurance,  tixé  à  0  fr.  10  par  500  francs  de  valeurs  déclarées  pour  l'inténeur 
de  Madagascar,  et  de  0  fr.  20  par  300  francs  ou  fraction  de  300  francs  pour  : 

La  France,  La  Gochinchiae,  La   NouYelte-Calédonîe,  Ile  Maurice, 

L'Algérie,  Cambodge,  Djibouti,  lies  Seychelles, 

La  TunisîA,  Etablissemt*  du  Détroit,  Mayottè,  Ceylan, 

La  Réunion,  L'Aunam,  L'Egypte,  Hong-Kong. 

PondJchéry,  Le  Tonkin,  Le  Japon, 

0  fr.  35  par  300  francs  pour  : 

I^  Guadeloupe,  L'Espagne,  L'Allemagne,  La  Russie, 

La  Martinique,  L'Italie,  L'Autriche-Hongrie,  La  Serbie, 

La  Guyane  française.  Le  Luxembourg,  La  Belgique,  La  Suède, 

Le  Sénégal,  La  Norvège,  La  Bosnie-Herzégovine.  La  Suisse, 

Le  Danemark,  Les  Pays-Bas,  La  Bulgarie,  Le  Gabon, 

Les  Aninies  danoises,  Le  Portugal,  La  Roumanie,  Confédération  argentine* 

0  fr.  45  par  300  francs  pour  : 

Le  Groenland,  lies  I^eward,  lie  de  Malte,  Trinité,  lies  Falkland,  Gambie,  Lagos,  Guyane 
britannique,  Jamaïque,  Terre-Neuve,  la  Grande-Bretagne,  llnde  britannique,  Sierra-Leone,  Côte 
d'Or,  Grenade,  Saint- Vincent,  Sainte-Luce,,Proctectorat  allemand  de  l'Afrique  orientale 

Les  colonies  portugaises,  Saintiago, Cap-Vert,  San-Thomé,  Loanda,  Angola,  l'Erythrée  (colonie 
italienne). 

Les  lettres  de  valeurs  déclarées  ne  sont  pas  admises  pour  d'autres  destinations. 

B<Âtes  de  valeurs  déclarées 

Les  bijoux  et  objets  précieux  et  la  poudre  d*or  expédiés  dans  des  boites  et  dont 
la  circulation  est  autorisée  avec  la  France,  TAlgérie  et  les  colonies  françaises,  ainsi 

Sue  certains  pays  étrangers  désignés  ci-après,  sont  assimilés  aux  lettres  contenant 
es  valeurs  déclarées,  quant  aux  formalités  de  dépôt  et  de  remise  au  destinataire. 

Le  maximum  de  la  déclaration  est  fixé  à  10.000  francs  par  envoi  ;  il  n'y  a  pas  de 
minimum. 

Les  taxes  et  droits  spéciaux  à  percevoir  sur  ces  envois  sont  énoncés  ci-après. 

Les  boites  contenant  des  valeurs  déclarées  doivent  être  présentées  closes  d'avance. 

11  est  interdit  aux  agents  des  postes  de  prêter  leur  concours  à  la  fermeture  de  ces 
boîtes. 

Le  poids  de  chaque  envoi  ne  peut  dépasser  un  kilogramme  dans  le  service 
international.  Il  n'est  pas  limité  dans  le  service  intérieur.  Les  dimensions  maxima  des 
bottes  sont  fixées  à  30  centimètres  en  longueur  et  10  centimètres  en  largeur  et  en 
hauteur.  L'épaisseur  des  parois  de  boites  aoit  être  de  8  millimètres  au  moins. 

Elles  doivent  être  entourées  d'un  croisé  de  ficelle  solide,  scellées  sur  les  faces 
•  latérales  au  moyen  de  cachets  en  cire  fine  de  même  couleur  et  portant  une  même 
empreinte  particulière.  Le  nœud  de  la  ficelle  doit  être  pris  sous  un  des  cachets.  Les 
autres  faces  doivent  être  garnies,  sur  toute  leur  étendue,  de  feuilles  de  papier  blanc  y 
adhérant  fortement  et  destmées  à  recevoir,  indépendamment  de  l'adresse  du  destina- 
taire et  de  la  déclaration  de  la  valeur,  les  différents  timbres  que  les  agents  doivent  y 
apposer. 

En  cas  de  perte  ou  de  détérioration  résultant  de  la  fracture  des  boites  dont  les 
parois,  n'auraient  pas  au  moins  8  millimètres  d  épaisseur,  l'administration  des  postes  n'est 
tenue  à  aucune  indemnité. 

Il  est  interdit  d'expédier  dans  des  bottes,  comme  valeur  déclarées,  des  monnaies 
françaises  ou  étraïigères  avant  cours  et  d'y  insérer  des  lettres. 

Il  est  également  interdît  d'expédier  en  France  des  bijoux  d'un  titre  inférieur  au 
titre  légal.  Les  objets  de  cette  nature  sont  retournés  aux  expéditeurs  par  le  bureau  de 
garantie. 


—  640  — 

Les  hottes  à  destination  de  ta  France  ou  de  l'étranger  doivent  être  aecompagnées 
de  déclarations  en  douane.  Les  fonnuies  de  déclarations  sont  mises  gratuitement  à  la 
disposition  du  public  dans  les  bureaux  de  postes  et  sont  centralisées  par  les  bureaux  de 
Tamatave,  de  Diego-Suarez  et  de  Majunga  pour  être  soumises  à  la  douane. 

Taxe  des  boîtes  de  valeurs  déclarées 

La  taxe  des  boites  de  valeurs  déclarées  se  compose  : 

1"  Dans  le  service  intérieur; 

D'une  taxe  de  transport  de  0  fr.  05  par  50  grammes  ; 

D'un  droit  de  recommandation  de  0  fr.  25  ; 

D'un  droit  proportionnel  de  0  fr.  10  par  500  francs  ou  fraction  de  500  fhincs 
déclarés. 

2'  Dans  le  service  international  (France  et  colonies  françaises  comprises)  : 

Les  bottes  de  valeurs  déclarées  sont  soumises  à  une  taxe  tixe  et  un  droit  propor- 
tionnel calculé  sur  chaque  300  francs  ou  fraction  de  300  francs  de  la  valeur  déclarée 
conformément  aux  indications  du  tableau  ci-dessous. 


DESTINATION  DES  ENVOIS 


Fntnce,  Algérie,  Tunisie,  la  Réunion,  Indo-Chine,  Pondichéry, 
Nourelle-Calédonic,  Mayotie,  Djibouli,  Egypte ; 

Colonies  françaises  ne  correspondant  avec  Madagascar  que  par 
la  voie  de  France 

Allemagne,  Bel|fique,  Italie,  Suisse,  Portugal 

Autriche-Hongrie,  Pays-Bas 

Bulgarie 

Turquie  (voie  d'Autriche) 

Er\  Ihrée 

Japon  

Luxembourg : 


DROIT   FIXE 


Sfr.OO 


2 
3 
4 
4 
5 
Q 
9 


50 
50 
00 
00 
50 
50 
00 
95 


DROIT 

PROPORTIOKNBL 

par 

SOOfr.ou  fraction 

de  300  fr. 


0fr.2O 


0 
0 
0 
0 
0 
0 
0 
0 


35 
35 
35 
35 
45 
45 
«0 
35 


L'accusé  de  réception  (facultatif  pour  les  expéditeurs)  est  uniformément  de  0  fr.  10. 


COUS   POSTAUX 

Le  service  des  colis  postaux  est  assuré  par  les  administrations  des  postes  des  pavs 
participant  à  la  convention  internationale  de  1897,  par  les  compagnies  maritimes  et  ae 
chemins  de  fer  et  par  les  courriers  de  la  poste. 

II  se  divise  en  deux  régimes  qui  sont  : 

Le  régime  intérieur  et  le  régime  international. 

Régime  intériear 

Le  régime  intérieur  comporte  les  échanges  de  colis  postaux  entre  les  bureaux  de 
poste  (de  plein  exercice  et  auxiliaires)  de  la  Colonie. 

Dans  ce  régime,  il  est  accepté  des  colis  postaux  de  0  à  3  kilos,  de  3  à  5  kilos  et, 
exclusivement  pour  les  localités  suivantes,  des  colis  avec  valeur  déclarée  et  des  colis 
de  10  kilos  : 

Ce  sont  :  Tamatave,  S^*-Marie,  Diego-Suarez,  Nossi-Bé,  Analalava,  Majunga,  Mainti- 
rano,  Morondava,  Ambohibe,  Tulear,  Vohemar,  Yatomandry,  Matianoro,  Mananjary, 
Farafangana,  Fort-Dauphin  et  Tananarive. 

Tarif  : 

Transport  par  mer de  0  &  3  kg.  0  fr.  50       Transport  dans 

id.  de0&5—    1       »  rintériour       de  0  &  3  kg.  2  fr.  00 

id.  de  0  à  10—    3       »  id.  de  0  à  5  —   3        • 

Id.  de  0  à  10-   6        •  (ezclasive- 

ment  pour 
TaDanari  - 
▼e.) 

Régime  international 

Le  régime  international  comporte  les  échanges  de  colis  postaux,  de  0  à  3  kilos»  de  3 


—  641  — 

à  5  kilos,  de  5  à  10  kilos,  et  des  colis  avec  déclaration  de  valeur  aux  conditions  et  prix 
tixés  par  le  tarif  ci-après. 

Les  colis  débarquant  dans  la  Colonie  sont,  en  outre,  frappés  d'un  droit,  dit  de 
factage,  de  0  fr.  25  par  colis,  sans  préjudice  des  droits  de  douane  ou  de  consommation 
fixés  par  les  tarifs  en  vigueur. 

Conditions  générales 

Conditionnement^  emballage.  —  Pour  être  admis  à  Texpédition,  tout  colis  postal 
doit  être  accompagne  d'un  bulletin  d'expédition  et  des  déclarations  en  douane,  s'il  y  a 
lieu,  à  remplir  par  l'expéditeur  et  présenter  les  conditions  d'emballage,  de  poids,  de 
volume,  etc.,  exigées  parles  règlements. 

Prohibitions,  —  Il  est  interdit  d'expédier  par  colis  postal  des  lettres  ou  notes  avant 
le  caractère  de  correspondance  ;  les  colis  ordinaires  ne  doivent  pas  contenir  d'espèces 
monnayées,  ni  des  matières  d'or,  d'argent  et  autres  objets  précieux. 

U  est  également  interdit  d'expédier  des  colis  postaux  renfermant  des  matières 
explosibles,  mflammablcs  ou  dangereuses,  des  articles  prohibés  par  les  lois  ou  règle- 
ments de  douane  ou  autres.  Les  contraventions  aux  dispositions  qui  précèdent  sont 
poursuivies  conformément  aux  lois  en  vigueur. 

Dimensions,  volume.  —  Les  colis  postaux  de  0  à  3  ou  à  5  kilogrammes  ne  peuvent 
dépasser  le  volume  de  25  vléciipèlres  cubes,  ni  la  dimension  de  60  cenlimélres  ;  sont  admis, 
dans  tous  les  cas,  lorsqu'ils  ne  dépassent  pas  i  mètre  en  longueur  et  io  centimètres 
ou  largeur  ou  épaisseur,  les  colis  postaux  oui  renferment  des  parapluies,  cannes,  plans 
au  cartes  en  rouleau,  toiles,  étoffes  enroulées,  fusils,  armes  blancnes  (sauf  proliibilioâ 
spéciale)  et  autres  objets  similaires. 

Les  colis  postaux  de  3  à  10  kilogrammes  peuvent  atteindre  la  dimension  de  1  m.  50 
sur  une  face  quelconque,  mais  ne  pas  excéder  le  volume  de  55  décimètres  cubes. 

Déclaration  de  valeur.  —  Les  colis  postaux  sont  acceptés  avec  déclaration  de  valeur 
jusqu'à  la  limite  de  300  francs. 

Le  droit  supplémentaire  d'assurance  exigible  pour  la  déclaration  de  valeur  est 
uniformément  nxé  à  0  fr.  10  par  500  francs,  à  Tinlérieur  de  la  Colonie. 

Le  droit  d'assurance  par  300  francs  ou  fraction  de  300  francs  pavable  pour  les  colis 
postaux  à  destination  des  pays  qui  acceptent  la  déclaration  de  valeur  est  tixé,  pour 
chacun  de  ces  pays,  d'après  le  tarif  ci-annexé. 

Avis  de  réception.  —  L'envoyeur  d'un  colis  postal  peut  obtenir  un  avis  de  réception 
de  cet  objet  en  payant  d'avance  un  droit  fixe  de  0  fr.  15. 

,  A /franchissement.  —  L'aff*ranchissçment  des  colis  postaux  par  les  expéditeurs  est 
obligatoire  au  départ,  tant  pour  les  colis  du  régime  international  que  pour  ceux  du 
régime  intérieur. 

Responsabilité.  —  Sauf  le  cas  de  force  majeure,  lorsqu'un  colis  postal  a  été  perdu, 
spolié  ou  avarié,  l'expéditeur  et,  à  défaut  ou  sur  la  demande  de  celui-ci,  le  destinataire 
a  droit  à  une  indemnité  correspondant  au  montant  réel  de  la  perte,  de  la  spoliation 
ou  de  l'avarie,  à  moins  que  le  nommage  n'ait  été  causé  par  la  faute  ou  la  négligence 
de  l'expéditeur  ou  ne  provienne  de  la  nature  de  l'objet  et  sans  «lue  cette  indemnité 
puisse  dépasser,  pour  les  colis  ordinaires  de  : 

Oà   3  kg 15  francs. 

3  à   5  — 25     — 

5  à  10  — 40     — 

et,  pour  les  colis  avec  valeur  décFarée,  le  montant  de  cette  valeur. 

L'expéditeur  d'un  colis  postal  perdu  a,  en  outre,  droit  à  la  restitution  des  frais 
<1  expédition,  ainsi  que  des  frais  postaux  de  réclamation  lorsque  la  réclamation  a  été 
motivée  par  une  faute  du  service. 

Toutefois,  le  droit  d'assurance  reste  acquis  à  l'administration  postale. 

.Les  administrations  cessent  d'être  responsables  des  colis  postaux  dont  les  ayants 
droit  ont  pris  livraison. 

Il  n'est  pas  dû  d'indemnité  en  cas  de  retard  accidentel  dans  la  remise  d'un  colis 
iwslal,  sauf  dans  le  cas  où  ce  retard  a  eu  pour  effet  immédiat  d'occasionner  l'avarie  du 
<*ontenu,  mais  sans  que  l'indemnité  à  paver  puisse  dépasscT  celle  prévue  pour  la 
perte  elle-même  d«  colis. 

Toute  déclaration  frauduleuse  de  la  valeur  supérieure  à  la  valeur  réelle  du  contenu 
est  interdite.  En  cas  de  déclaration  frauduleuse  de  cette  nature,  l'expéditeur  perd  tout; 
Uroit  aune  indemnité,  sans  préjudice  des  poursuites  judiciaires  que  peut  comporter  la* 
législation  sur  la  matière. 

Il 


TARIF 


DIKâTINATIONS 


FraDC«  (1) 

Corse  (1)     

Algérie  H) 

TuDme(l) 

Guadeloupe  et  Mertioiqtte 

Qnyane  française  (3) 

Réunion 

Iode  française 

Indo-Chine    francise   (Cochinchine,    Cambodge,    Laos, 

Aonam  et  Jonkin) 

Archipel  des  Comores  (Mayotte,  Orande-Gomore  et  An- 

jouan)  (S) 

Tahiti   

Nouvelle-Calédooie  et  Dépendances 

C6le  française  des  Somalis  (Djibouti) 

Sénégal,  Soudan  français  et  Uuinée  française 

■Gcngo  français,  G6te  oMroire,  Dahoiiipy  et  Dépendances... 

St-Pieire  et  Miqoelon , 

Aile  magne , 

Afrique  Orientale 

Afrique  du  8ud-0uest • 

Cameroun 

Togo, 


NouTelle-Ouinée 

Iles  Samoa 

Iles  Carolines,  Mariannes,  Marshall  et  Paiaos. 

Argentine  <Bepubliqne) 

Autriche-Hongrie 

Belgique • 

Boliyfe • 

Bosnie-Herzégovine 

Brésil 


Bulgarie 

ChiR 

Chine  :  I.  Bureaux  français  :  Shape-Hal 

Pékin.  Tien-Tsin,  Chéfou,  Hankéou •• 

^  Il .  PoriM  chinois  compris  dans  te  traité  :  Amoy, 
Canton,  Fou^Tchéou  Han^-Kow,  Hoihow,  Ma* 
cao,  Ningpo,  Swatow 

—  III.  Bureaux  attemands:  Kiantschou,   Futachao, 

Hankan,  Tohifo,  Kanni,  Tongku,  ShanhalUang, 
Tschinkiang,  Nanking,  Weihsien 

—  IV.  ITvreaicx/ay^iitft»:  Foo-Tchéoo,  Hang-Théoo, 

Hha>hé,  Ntnkin,  Nion-Tehouang 

Colombie ••• 

Conflo(Eut  libre) 

ée 


3 

EILOB 


7.50 
7.00 


Corée. 

Costa-Rica 

Danemark  (y  compris  ilslande  et  les  Iles  Féroé) 

Antilles  danoises  (S^-Thornss.  S^-Jean,  St-Croix) 

Dominicaine  (République) 

Kgypte 

Lquateor 

Espagne  

Finlande  (Grand-Duché  de) 

Grande-Bretagne  (4>  (y  compris  les  Iles  de  la  Manche 

Jersey,  Ouemesey,  etc.) 

Gibralur 

Malte 

Chypre 


3.75 


4.50 
5.75 

. . 


5 

KILOS 


3.00 
3.50 
3.50 
4.95 
5.00 
5.00 
1.00 
9.60 

3.50 

1.00 
5.50 
350 
1.50 
4.00 
4.00 
6.00 
350 
6.00 
6.00 
5.00 
5.00 
600 
6.00 
6.00 
5.95 
4.00 
3.50 

iiÔO 

5!95 
6.50 
4.00 
5.00 


4.75 


6.00 


4.50 

5.95 

5.50 

4.» 

4.50 

4.00 

4.50 

4.90 

3.95 

7.00 

6.00 

5.00 
7.00 
4.95 
4.75 


5  4  10 

KILOS 


4*60 
5.45 
5.45 
6.35 
'.60 
7.60 
1.60 
380 

5.80 

1.60 
7.80 
5.80 
9.56 
6.35 
7.60 


5.90 


6.60 


DBOIT 

4*sMiirMc«Mr 

aoa  fr.  d«  vaieaii 

•«  frwUoK 
w  MO  fraaes 


0.90 
0.35 
0.35 
0.45 
0.45 
0.45 
0.15 
0.15 

0,15 

0.15 

o!i5 

0  15 
0.45 

•  • 

•  « 

0.35 

•  a 

o!â5 


0.É0 
.0.i5 

0*45 


0.90 

•  • 

o.te 

0.45 


0.40 
0.45 

0.90 


0.60 

0.45 
0.55 
0.45 


(1)  Remise  h  domicile  comporunt  on  droit  de  factage  de  0,99  c.  par  coUs. 
(9)  Les  colis  de  Tsleur  déclarée  ne  sont  acceptés  qva  po«r  Cayenoé  sevlement. 

(3)  Las  oolts  de  valeur  déclarée  ne  sont  accepta  qne  pour  Mayotte  seolameal. 

(4)  Le  prix  de  factage  pour  la  remise  à  domicile  est  perça  d^oflioa  au  départ* 


i 


—  643  — 


DE&TIffilTIONS 


Indes  brltêimtques.  Ports  de  rArabfe  (BagdMt,  Babrahi, 

BasIHre,  Bosrah,  GiMdw,  Mascaie).- 

Ad«fi 


Gflylan .,....,. 

KMIUi«9eiiieiitt  des  dëtroks  (llalarctr,  Pcnnang-,  prorfiioa 

de  Weftest^,  Stirgapore,  Jolior«> 

HoRg-Koor. .' 

Laboin  et  le  territoif^  brHanniqoe  de  Bom^  du  Nord  : 


Saodakan,  Oaya,  Kvda,  Menphakolf  Silam. 


Australie  :  Noorelles-Oalies  dii  Sud,  Victorfai  Australie 

Bfl^ridionale,  losintie  occidenUtle,  Tasmaoie. 

—  Queessiand * 

Noavelle^Oiiinée  britannique 

N<HiT6lle-2SâaDde  (y  compris  les  tlto  Gook  et  iles 
Hervey). 

NooVsItes-lfArides  (fies  Banks  et  les  Iles  de  8ahiit»4!roix). 

Iles  Fidji ' ^ 

DominioB  du  Canada 

Terre-NeuTé.. 

ABlilles  anglaiiea:  Antigay  Barbades,  Doniiniqi|ie,  Gre- 
nade, Jamaïque  (y  compris  les  lies  CA;yman  et  Torques}, 
Leeward,  Montterrat,  Nevis,  Saint-Kitts,  Sainte-Luoie, 
Tabago,  Saint- Vincent,  Tortola,  Trinité 

Honduras  britlmnique-Bélise 

Bahanaas  ou  Lucayes.  ."ï 

Bef modes  ■•• «.•••••••  .•.••.••.••>••••••■••••••■•• 

Guyane 

Il«a  Palklnd 


Beyehelles • 

Ascension.  St*-llélèn« 

€«ôte  occidentale  d^Afriqve  :   colonies  de  Gambie,  Sierra- 

Leone,  Côte  d^Or,  Laços 

NIgérIe  méridionale  :  Aiiassa,   Bénin    Boony,  Brass,  Bu- 

ruiu.  Nouveau  Calabar,  Vieux  Calabar,  Opobo  et  Wari 

IPorcados). 


Afrique  centrale  britannique  (protectorat)  .... 
Colonie  da  Cap  (y  compris  le  Bechouanaland) 


Natal  (^  compris  le  Zoulouland) 

RbodesM  du  Sud  (Ifashouanaland,  Matabeleland,  Protec- 
torat du  Bechouanaland) 

Rbodesia  du  Nord-Est * 

Afrique  orientale  britannique 

Grèce 

Guatemala. 

Honduras  (République  de). 

Italie  (y  compris  la  rënuliaue  de  Saint-Marin 

Colonie  italienne  de  TErytlirée  (Assab,  Massouah,  Asmara 
etGhinda) 

Japon  et  ile  de  Formose 

Ubëria 

Luxembourg  (Qrand-Ducbë) 

Maroc 

Mexique 

I  Monténégro 

Nicaragua 

Norvège...... 

Orange 

Paraguay 

Pays-Bas' 

Curaçao 

I  Antilles  néerlandaises 

Guyane  néerlandaise 

Indes  orientales  néerlandaises 

Pérou 

Perse  

Agences  postales  indiennes  en  Perse  (Barhaîn,  Bada- 
Abas,  Bushire-Jisk,  Llnga,  Mohamered) 


3 

KILOS 


•  ■ 


5.T5 

6.00 
6.95 
8.S5 

5.7S 
9.95 
9.35 
1.95 
5.75 


5.75 
5.75 
5.75 
5.75 

•  • 
5.75 


5.75 
5.75 


5.75 
7.00 

«  • 
m  • 

9.10 
9.10 
5.75 

•  • 


5.50 


8.00 


5 

KILOS 


4.00 
3.50 
3.75 

4.75 
4.50 

7.00 
7.00 

7.90 

7.45 

tO.75 

17.00 

19.95 

1*2.95 

9.95 

7.00 


7.00 
7.00 
7.00 
7.00 
5.95 
7.00 
1.50 
1,50 
7.00 

7.00 


7.00 
8.95 
9.10 
9.10 


7.00 
3.75 
5.75 
7.00 
3.75 

5.95 
4.95 
4.50 
3.95 
4.00 
4.50 
4.60 
6.00 
4.95 
9.90 

4!Ô0 
5.95 
7.95 
5.95 
5.95 
7.95 


4.50 


5  à  10 

KILOS 


«  P 


P  • 


5.00 
6.90 


•  ■ 


1>E0IT 

d'Mtwmiiee  par 

800  tr.  d«  TtJeoi 

déclarée 

on  fraetioD 

de  800  francs 


0.90 
0.90 
0.90 

0.90 
0.90 

0.55 
0.55 


0.55 


0.55 


0.55 

0.'55 
0.55 

0.45 
0.90 
0.90 
0  45 

0.55 


0.55 


•  ■ 


0.55 


0.90 

0.35 
0.90 

o!35 
0.45 

0.45 

o!45 


0.35 
0.54 

o!45 


—  6«  — 


DESTINATIONS 


Portugal  (y  compris  les  Açorcs  et  Madère) 

Provinces  du  Cap- Vert  et  de  Guin^ 

Provinces  de  S>-ïhoraas-de-Principc  rt  dWngola 

Province  de  Mozambique *, .- 

Inde  Portugaise  (Daman,  Din  et  Oood)  (3)  

Macao  (voir  Chine) 

Roumanie -. 

Russie  (y  compris  la  Finlande  et  le  Caucase) 

Salvador  

Serbie 

Siam 

Suède • 

Suisse 

Tripolilaine  :  Tripoli  de  Barbarie 

—  Benghazi  

Transvaal 

Turquie:  \,  Uureaux  français:  AlezandreUe,  heyrouth, 
Cavalle,  Conslantmople,  [>irdanolles,  D«dragli, 
JafTa,  Jérusalem,  Keras^sunde,  LatlaquiiSMessiiia, 
Rhodes,  Saloniqué.  Samsotm,  Sniyrne,  Trébt- 
zonde,  Tripoli  de  Syrie,  Valhy 

—  II.  Bureaux  autrichiens  :  "Andrînople,  Bey- 
routh, Caïfa,  Candie,  Canc'r,  Cavalle,  Gonstanti- 
nople,  Dardanrllrs  Dcd/aKh,  Dur  kz*s  (îallifioli, 
Inebolif  JafTa,  Janina,  Jérusalem,  Kdrassundo, 
Lagos,  Mclclin,  Pîe'vesa,  Hethymo,  Hho  'es,  Bo- 
dodoslo,  Siloniqui*,  Sanisoun,  San  Giovrnni  de 
Medua,  Sanli-Quarnnta-Soio,  Scutari  d^ Albanie, 
Smvrnc,  Tchesne,  Tre'biz«inde,  Valona,  V'iithi. 

—  II  ois.  Bureaux  autrichiens:  Du razzo,  Janina, 
Provesa,  S>-Jean-dc-Medua,  Sainii-Qnaranta  et 
Volona  seulement  

—  III.  Bureaux  allemands'.  1- Constanlinoplo.... 
'    2*  Beyrouth,  Jaffti,  Jcru.salem,  Smyrnc 

—  IV.  Bureau  italien  de  la  Canée  (Crrte) 

—  V.  Muniuio  d'iLuropo  (Bur.  ottomans) 

Turquie  d'Asie  (Bur.  oltomann)   

—  VI.  Gares  des  chemins  de  fer  ottomans: 
AniJrianople,    Baba-Eski,  Gonslantinople,  Dodé:- 

Satob,  Dcmetica,   Lulel-Bourgas,   Mustafa-Pacha, 
uzoun-Keufori,  Soufdi,  Tohalaldja,  Tehorlou.... 

l)  ruçuay 

Venezuela  

Zanzibar  (Bureau  anglais) ; 


3 

KILOS 


.5 

KILOS 


T.75(t) 
3. 15 


i.T5 
5.95 
4.50 
5.00 
5.00 
3.50 
4.00 
4.55 
9.10 


3.00 


4.% 


4.00 
4.75 
4.75 
4.00 
5.25 
5.75 


5.70 
5.95 
5. -25 
3.50 


5  à  10 

KILOS 


4.66 


DROIT 

d'atsiiniicf  nar 

300  fr.  de  Tawiti 

déclat^ 

ou  fraction 

de  300  rranct 


5.30     « 
6.20 


0.J5 
0.45 

o:i5 


0.45 
0.40 

0.45 

o!40 
0.35 
0.45 
0.45 


0  30 


0.i5 


0.45 
0.55 
0.45 
0.45 
0.45 
0.'i5 


OSO 


•     Mandats  intérieurs 

Le  service  des  mandals-posle  intérieurs  fôfîciionne  h  Madagascar  depuis  le  1"*  mai 
1898. 

Le  maximum  est  Cwé  à  2.000  francs  (4). 

Le  droit  perçu  à  l'émission  est  de  1  O/o  sans  maximum. 

Le  délai  de  validité  est  lixé  à  6  mois. 

Les  bureaux  indiqués  par  la  lettre  T  au  tableau  de  la  page  132  sont  ouverts  au  ser- 
vice des  mandats  téle^rapnlques. 

Le  maximum  des  mandats  télégraphiques  est  de  5.000  francs,  le  droit  postal  de 
1  O/o  sans  minimum,  le  délai  de  validité  do  dix  jours,  non  compris  le  jour  de  larrivéc 
au  bureau  de  destination.  La  taxe  télégraphique  est  de  0  fr.  Oo  par  mot,  plus  0  fr.  50 
pour  1  avis  au  deslinalHire. 

Les  délais  de  validité  expirés,  les  titres  sont  transmis  à  la  direction  du  service, 
a(in  d'être  visés  pour  date.  Cette  formalité  est  gratuite. 


(i)  Voie  de  France  et  d^Ëspagne. 

(9)  Voie  de  France,  Bordeaux,  Lisbonne  cl  Portugal. 

(3)  Comme  Indes  britanniques, 

(4)  L'élévaUoQ  à  5.000  francs  du  maxinrum  des  mandats-poste  est  en  ce  moment  à  l'étude. 


—  fttô  — 

Mandats-poste  fraixçaU  où  coloniaux 

Le  service  des  mandats-poste  français  ou  coloniaux,  précé'lemment  assuré  par  le 
Trésor,  a  été  confié,  à  la  date  du  1*"  août  1900,  au  service  des  postes  et  téléffraphes 
J.  O.  N«  :;ii,  du  4  juillet  1000). 

Tous  les  bureaux  de  poste  de  plein  exercice  de  la  Colonie  et  les  localités  pourvues 
<i'une  caisse  d'avances  participent  au  paiement  des  mandats-poste  métro politams,  bons 
de  poste,  mandats  tunisiens  et  internationaux. 

Mais,  seuls,  les  bureaux  dont  la  nomenclature  suit  sont  autorisés  à  émettre  des 
mandats  sur  la  France,  lés  colonies  et  les  localités  à  l'étranger  où  il  existe  un  bureau 
français. 

• 

Tan&narive  R.  P.  Diego-Sanrez  Maroantsetra 

Tananarivc-Andobalo  Farafangana  MaroToay 

Ambatondrazaka  Kianarantftoa  Moramanga 

Ambohimahafioa  Fort-Dauphin  Morondava 

Ambositra  Ihosy  Nossi-Bé 

Analalava  Maevatanana  TamataVe 

Andovoranio  .  -Mahanoro  Tnl^ar 

Anivorano  Maintirano  Vatomaudry  * 

Ankazobe  Majunça  Vohemar 

Anlsirabe  Mananjary  Fanovana 

Beforona  Mandritsafa  Antaiaha 

Belroky  Manjakandriana  Brickaville 


fr.  Oi  à  300  francs, 


Le  droit  perçu  .pour  les  mandats  français  est  lixé  ainsi  qu'il  suit  : 

0  fr.  2rj  jusqu'à  50  francs,  de  50  fr.  01  a  100  francs,  0  fr.  50,  de  100 
0  fr.  15,  «le  300  fr.  01  à  50.0  francs,  1  fr. 

Le  droit  perçu  pour  les  mandats  échanj^cs  .entre  les  bureaux  français  à  l'étranger 
d'une  part,  et  les  colonies  françaises  d'autre  part,  ne  peut  être  inférieur  à  0  fr;  25 
(décret  du  4  août  1901,  J.  0.  N*  641). 

Le  droit  perçu  pour  ces  mandats  est  H xé. ainsi  : 

0  fr.  25  jusqu'à  25  francs,  de  25  fr.  01  à  30  Irancs,  .0  fr.  30,  de  30  fr.  01  à  35  francs, 
0  fr.  35,  de  35  fr.  01  à  40  francs,  0  fr.  40,  de  40  fr.  01  à  45  francs,  0  fr.  45,  de  45  fr.  01* 'à 
50  francs,  0  fr.  50;  aurdessus  de  50  francs  jusqu'à  500  francs,  la  taxe  est  de  0  fr.  05  par 
10  francs  ou  fraction  de  10  francs. 

Le  maximum  des  mandats  français  ou  coloniaux  est  de  500  francs,  et  il  ne  doit  en 
rire  délivré  qu'un  seul  de  cette  somme,  le  même  joup  au  même  expéditeur  pour  le  même 
destinataire. 

Le  délai  de  validité  des  mandats  français  est  de.^euf  mois.  Les  mandats  périmés 
doivent  être  renvoyés  en  France,  alin  .d'être  visés  pour  date. 

Après  un  délai'  de  3  ans,  à  compter  du  jour  de  réuiission,  lo  montant  des  mandats 

non  payés  est  acquis  à  l'Klats  (Lois  des  15  juillet  1882  et  4  avril  1898). 

» 

Tarif  des  correspondances  télégraphiques 

Dispositions  générales 

L'Etat  n'est  soumis  à  aucune  responsabilité,  à  raison  du  service  de  la  correspon- 
dance privée  parla  voie  télé^'raphique  (art.  6  do  la  loi  du  20  novembre  1850). 

Dans  aucun  cas,  radministration  ne  {garantit  au  public  l'arrivée  d*un  léléjrramme 
dans  un  temps  donné.  Elle  ne  peut  même  indiquer  le  délai  approximatif  de  cette  arri- 
vée ;  à  la  demande  du  déposant,  jnenlioa  peut  être  faite,  sur  un  reçu  présenté  par  ce 
dernier,  de  l'heure  du  dépùt  inscrite  sur  rorijçinal. 

Les  ori{;inaux  des  lé rép:rammes  doivent  être  écrits  lisiblement  et  sans  abréviation. 
Tout  interligne,  renvoi,  rature  ou  surcharçe  doit  être  approuvé  par  re:;p*éditeur. 

L'adresse  d'un  télégramme  peut  être  écrite  sousufte  forme  abrégée  ou  convenue. 

La  l        "   ■ 
courant 
du 

porter  toutes  les  in dica lions. néces.saires  pour 
que  la  remise  ^u. destinataire  pui.sse  avoir  lieu  sans  recherches  Jii  demandes  de  ren- 
seignements  

l-c  texte  des  télégrammes  peut  être  rédigé  en  langage. clair  ou.enJangage  secret, 
ou  partie  en  langage  clair  et  partie  en  lançjage  secret. 

Les  télégrammes  sans  texte  sont  admis. 

Un  télégramme  est  en  langage  clair,  lorsqu'il  est  entièrement  rédigé  et  offre  un 
^ens  compréhensible  dans  une  des  langues  [admises  dans  la  correspondance  interna- 
tionale-      «.'*  *     •  


—  646  — 


Le  laogage  secret  se  distingue  es  langage  caavenu  et  enJangage  <ikàBré.  Ces  langages 
,  peuvent  être  employés  simultanément  dans  un  même  télégranune. 

on  entend  par  télégrammes  en  lang^age  convenu  ceux  où  il  est  fait  emploi  de  mots 
qui,  tout  en  présentant  chacun  un  sens  mtrinsèque,  ne  forment  pas  de  phrases  ayant  un 
sens  apparent  intelligible. 

Ces  mots  doivent  être  empruntés  à  Tune  ou  plusieurs  des  langues  française,  latine, 
allemande,  anglaise,  espagnole,  hollandaise,  italienne  et  portugaise. 

Les  mots  du  langage  convenu  ne  peuvent  contenir  au  maximum  que  dix  caractères. 

Le  bureau  d'origine  peut,  dans  tous  les  cas,  demander  la  production  du  vocabulaire 
ayant  servi  à  la  rédaction  du  télégramme. 

On  entend  par  télégrammes  en  langage  chiffré  ceux  dont  le  texte  est  intégralement 
OU  partiellement  forme  de  groupes  ou  bien  de  séries  de  chiffres  ayant  une  signification 
secrète. 

La  signature  peut  être  convenue,  abrégée  ou  omise.  L^expéditeur  a  la  faculté  de 
comprendre  dans  son  télégramme  la  légalisation  de  sa  signature. 

L'expéditeur  d'un  télégramme  est  tenu  d'établir  son  identité  lorsqu'il  y  est  invité 
par  le  bureau  d'origine. 

Il  a  le  droit  de  demander  reçu  d'un  télégramme  contre  paiement  d'une  taxe  uni- 
forme de  0  fr.  iO  par  reçu  délivré. 

Compte  des  mots 

Tout  ce  que  l'expéditeur  écrit  sur  sa  minute  pour  être  transmis  à  son  correspon- 
dant est  taxé,  sauf  les  indications  de  voie,  qui  sont  transmises  gratuitement  et  obliga- 
toirement. 

Les  signes  de  ponctuation  sont  transmis,  mais  non  taxés.  Sont  comptés  pour  un 
mot,  tout  caractère,  toute  lettre,  tout  chiffre,  isolé,  souligné,  la  parenthèse,  les  guille- 
mets. Sont  comptés  pour  un  chiffre,  dans  le  groupe  où  us  ngurent,  les  points,  les  vir- 
gules, les  tirets  et  les  barres  de  fraction.  Il  en  est  de  même  de  chacune  des  lettres 
iyoutées  aux  chiffres  pour  désigner  les  nombres  ordinaux. 

Chaque  groupe  de  chiffres  compte  pour  autant  de  mots  qu'il  contient  de  fois  cinq 
chiffres  ou  signes  analogues,  plus  un  mot  pour  l'excédent 

Les  groupes  de  lettres  employés  comme  marques  de  commerce  sont  comptés 
comme  les  groupes  de  chiffres. 

Chaque  mot  du  langage  convenu  compte  pour  un  mot,  si  toutefois  il  n'excède  pas 
dix  caractères,  l'excédent  étant  compté  pour  un  mot  par  série  indivisible  de  dix  carac- 
tères. 

Lorsçiue  le  texte  est  formé  de  passages  en  langage  convenu  et  de  passages  en  lan- 
gage clair,  les  mots  du  langage  clair  sont  également  comptés  pour  un  mot  jusqu'à  con- 
currence de  dix  caractères. 

Dans  le  régime  intérieur,  les  mots  simples  ou  composés,  en  usage  dans  la  langue 
française,  comptent  pour  un  mot.  Chaque  groupement  autorisé  et  les  mots  des  langues 
étrangères  comptent  pour  autant  de  mots  qu'ils  contiennent  de  fois  quinze  caractères, 
plus  un  mot  pour  l'excédent,  s'il  y  a  lieu. 

Dans  le  régime  international,  pour  les  télégrammes  rédigés  entièrement  en  langage 
clair  ou  contenant  des  passages  en  chiffres  à  Fexclusion  de  tout  mot  convenu,  ctiaque 
mot  simple  et  chaque  groupement  autorisé  est  compté  pour  autant  de  mots  qu'il  con- 
tient de  fois  quinze  caractères,  plus  un  mot  pour  l'excédentr  s'il  y  a  lieu. 

Taxe  des  télégrammes  pour  l'intérUtir 

La  taxe  des  télégrammes  pour  l'intérieur  est  fixée  à  0  fjr.  10  par  mot  avec  minimum 
de  perception  de  1  franc.  Quand  il  s'agit  de  télégrammes  de  presse,  la  taxe  est  deOfr.  05 
par  mot  de  1  à  20  mots,  et  de  0  fr.  025  au^essus  de  20  mots,  avec  minimum  de  0  fr.  50. 

Taxe  par  mot  des  télégrammes  pour  l'extérieur 


Europe 8,9*5 

TuDisie BfiH^ 

Adea        ] 

3f7Chelle8(  335 

Maurice    C ***^ 

aodriguez; 

&Qzibar   )  o  |A 

Golfe  Pertioiie  (via  Bombay) '7,93 

Coloaie  da  Cap 3,55 


TraoiYaal 3,45 

OraoKe-RiTer 3,56 

RbodeiiA  du  Sud ^ 3.65 

Swakopmund 8J55 

Rhodesia  du  Nord 3,K 

Nyatsalaud 4,06 

Beira 3.'75 

Mozambique 3,85 

Zambéaia 4,10 

Afrique  orieatale  allemande 9,i6 


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StGN 


ORId 


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■^  iDgani 

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29 


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30 


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raoo 


•^ 


«^ 


—  647  — 


Oayane  française 13,40 

Goba  Havane 0«'30 

Autres  bureaux 6,90 

New-York  City • 5»» 

Autres  bureaux 6,06 

WîacoDSirf 5^95 

>te.... 6,60 

^uegal 5,5<J5 

Annam  {via  Sinfiapore) 9,^ 

iVtâKey-West 11,06 

Ouadeloupes  id.    GalvestciQ S0,35 

f  id.   SaititrYincent 11,05 

(  via  Siogapore 9.10 

}  id.  Mouîmein 9,496 

Mossamedés  ) 

fSlgS"     '■«> 

Sierra-Leone  ; 

Delajcoa-BaT 9,15 

Lonrenço-Marqiiës 2,15 

Durban 9,35 

Antres  bureaux  du  Natal. 3,35 

Dmhomey .  : 9,45 

Congo  f raiiçais  et  Oalnn 6,4*75 

Chine  (Hoog-Kong»  Shangal»  Amoy, 

Foocbon) 9,10 

Sainte-Hélène 4«80 


Tonkin 


Ascension 

Saint-Vincent... 

Victoria 

Annam  {via  Mouîmein) 

Java 

République   Argentine 

Ville  de  Mexico 

Saint-Pierre  et  Miquelop 

Australie  (  Nouvel le-Oalle  du  Sud  ( 

via  Cocos  t  Queensland ) 

Tasmanie  

Nouvelle-Zélande 

Nouvelle-Calédonie 

Indes  {via  Aden),  Havane 

Amérique  du  Nord,  Canada 

Venezuela , 

Buenos-Ayres 

Cûehliichin«»i  •*<*  SingSpore 

uocnincûinej  jj    Mouîmein 

Colombo 

DJ'»-»"!  «.*-::::;::::;.v.v.:::: 

Obock 

Obock  (officiels). 
Port-Said 
Sues 
Alexandrie 


rie) 


6,05 

6,615 

4,15 

8,995 

8,915 

9,80 

7,15 

5,925 

3,8706 

4,1708 

4,9706 

4,7906 

6.70 

5,85 

16,575 

9,80 

8,30 

8,095 

6,85 

9,84 

4y30 

4,10 
2,85 

6,60 


France  (Télégrammes    officiels     9.15 

Corse,  Algérie  )         id.  de  presse     1,60 


Télégrammes  du  goaver-(  Europe  9,4195 

nement  anglais  )  Zansibar         1,475 


Télégrammes-LeUres 

Les  télégrammes  échangés  entre  la  France,  TAIgérie  et  la  Tunisie,  d*une  part,  et  les 
colonies  françaises,  d'autre  part,  ou  entre  les  colonies  seules,  peuvent  être  transmis 
par  téléfiâpbe  sur  les  lignes  du  pays  d'origine,  ensuite  par  paquebot-poste  jusqu'au 
port  de  oenarquement  du  pays  de  destination  et,  enfln,  par  le  télégraphe,  sur  les  lignes 
de  ce  dernier  pays.  L'adresse  doit  être  conforme  au  modèle  ci-après  : 

Poste.  —  Marseille.  —  Majunga.  ~  N ,  négociant,  Tananarive,  c'est-à-dire  com- 
prendre : 

i*  La  mention  poste  ou  poste  recommandée  ; 

2*  Le  nom  du  bureau  télégraphique  chargé  de  mettre  le  télégramme  à  la  poste  ; 

3*  Le  nom  du  bureau  télégraphique  auquel  le  télégramme  doit  être  remis  par  le 
service  dés  paquebots  ; 

4*  Les  indications  éventuelles  autorisées  ; 

(F.  S.  —  Jf.  P.  —  R.  0.  —  jir.  P.  —  r./r.  -  p.g.)  ; 

5*  Le  nom  et  l'adresse  du  destinataire. 

Ces  térégrammes  doivent  acquitter  une  taxe  de  0  fr.  10  par  mot,  pour  Madagascar  et 
0  fr.  10  pour  rofllce  auquel  ils  sont  destinés,  à  l'exception  de  fa  France,  pour  laquelle 
la  taxe  esC  Hxée  à  0  f^.  05  par  mot. 

Toutefois,  un  télégramme  déposé  au  port  d'embarquement  ou  destiné  à  un  port 
de  débarquement  ne  paierait,  selon  les  cas,  aue  la  taxe  d'arrivée  ou  de  départ.  Il  est 
perçu  0  fr.  15  pour  le  transport  postal  des  télégrammes-lettres  et  0  fr.  40  pour  ceux 
portant  la  mention  poste  recommandée. 

Les  télégrammes  peuvent  être  acheminés  par  poste  depuis  le  port  d'embarque- 
ment jusqu*a  destination. 

L'adresse  comprend  :  la  mention  P.  A,  poste  recommandée,  le  nom  et  l'adresse 
du  destinataire,  le  nom  du  bureau  télégraphique  chargé  de  mettre  le  télégramme  à  la 
poste. 

La  taxe  postale  à  percevoir  est  de  0  flr.  40  pour  la  France  et  les  colonies  françaises 
0  fr.  50  pour  les  pays  de  l'union  postale  ;  0  fr.  75  pour  les  autres  destinations. 


L'agriculture  à  Madagascar 


•  "  •     • 


La  première  question  qui  se  pose  pour  le  colon  voulant  se  livrer  à  Pagricuiture  est 
le  choix  du  terrain  sur  lequel  il  devra  s  installer. 

Son  instaMation  ne  doit  être  faite  qu'après  une  mûre  réflexion  et  en  tenant  compte 
de  tous  les  facteurs  favorables  ou  défavorables  auxquels  le  résultat  de  ses  efforts  sera 
subordonné. 

11  estboït,  dès  à  présent,  de  poser  ce  principe  que  l'agriculture  tropicale,  seulement, 
présente  à  Madagascar  un  grand. champ  d  action,  constitué  par  les  terres  alluvionnaires 
des  côtes  Est  et  Ouest,  ainsi  que  par  les  vallées  d'altitude  moyenne  de  ces  deux 
versants.  En  Imerina  et  dans  toute  la  région  centrale,  4e  sol  est  mgrat  et  les  seules 
terres  fertiles  susceptibles  d'être  mises  avantageusemant  en  valeur  sont  les  fonds  des 
vallées  accaparés  par  les  indigènes,  premier^  occupants  du  soi,  et  dont  le  nombre  allant 
croissant' laisse  de  moins  en  inoins  .de  disponibilités  pour  Ta  {délite  colonisation. 
L'Européen  qui  s'expatrie,  abandonne  sa  famille  etrenidnce  à  ses  habitudes  de  bien-éine, 
ne  saurait  le  faire  (|u'avec  Tambilion  de  se  préparer  un  avenir  plus  l>riUaat  et  de  se 
procurer  TaisancOr  sinon  la  fortune.  

11  est  donc  prudent  de  bien  établir,  dès  maintenant,  que  l'agriculture  sur  les  bants 
plateaux  ne  répondra  jamais  à  de  telles  espérances.  Sans  doute,  en  Imerina.  comme 
dans  le  Betsiieo  et  les  régions  analogues,  l'Européen  peut,  à  force  d'énergie, 
arriver  à  se  créer  une  existence  facile  de  «  propriétaire  campagnard  »,  mais  l'aisance 
dont  il  pourra,  il  est  vrai,  jouir  au  bout  de  peu  de  temps  ne  lui  ouvrira,  en  aucun  c^s. 
la  perspective  de  retourner  au  pays  natal,  après  avpir  amassé  un  gros  capital.  Il  devra 
rester  dans  le  pays  et  renoncer  à;  louto  idée  de  renlf er  en  France.  On  ne  saurait  mieux 
faire,  en  un  mot,*  que  de  conseiller  les  entreprises  agricoles  sur  les  hauts  plateaux  à 
ceux,  uniquement,  qui  partiraient  de  leur  pays  sans  esprit  de  retour  et  seraient  résolus 
à  s'installer  définitivement,  à  nrendre  raeinel  en  quelque  sorte,  dans  la  Grande  Ile.  A 
ceux-là  qui  sauront  vivre  modestement  du  produit  de  leurs  terres  et  de  celui  de  l'élevage, 
on  peut  prédire  sans  aucune  réserve  une  heureuse  médiocrité,  mais  combien  n'y  a-t-il 
pas,  dans  certaines  régions  de  la  Métropole,  de  familles  laborieuses  qu'une  telle"  pers- 
pective séduirait?  C'est  de  celle  seule  raçon  qu'il  faut  entendre  les  encouragements 
donnés  jusqu'ici  à  la  colonisation  militaire,  qui  a  pour  artisans  des  hommes  avant 
derrière  eux  un  long  passé  colonial,  que  la  vie  de  pionnier  passionne  au  plus  haut 
point,  qui,  rompus  à  toutes  les  fatigues,  sont  toujours  prêts  à  la  lutte  et  dotit  I  ambition, 
très  modérée,  se  borne,  après  une  rude  carrière  de  soldat,  k  vouloir  devenir  quelque 
chose  comme  de  petits  propriétaires,  dans  un  pays  où  le  sol  n'a  pas  encore  acquis  une 
grosse  valeur  et  où  leur  q[ualilé  d'étranger  leur  vaut,  de  la  part  du  naysi^n  indigène, 
une  considération  et  des  égards  (jui  sumsent  k  les  attacher,  plus  fortement  qu'on  ne 
saurait  le  croire,  là  où  ils  ont  décidé  de  vivre. 

Au  contraire,  les  colons  possesseurs  de  capitaux  et  qui  voudront  tenter  la  fortune 
dans  les  cultures  riches,  tels  nue  le  café,  le  cacao,  la  vanille,  les  plantations  de  coco- 
tiers en  vue  de  l'exploitation  du  coprah,  le  girofle,  la  canne  à  sucre,  etc.,  devront  aller 
s'installer  dans  les  régions  chaudes  et  basses  du  littoral  oriental  ou  du  canal  de  Mozam- 
bique, qui,  seules,  leur  conviennent,  ou  ne  pas  dépasser,  sur  les  contrefoHs  des  hauts 
plateaux,,  l'altitude  de  huit  à  neuf  cents  mètres,*au  delà  de  laquelle  aucun  des  végétaux 
précités,  y  compris  le  thé,  ne  sauraient  prospérer.  Les  efl'orts  individuels,  soutenus  par 
de  petites*  ressources,  pourront,  parfois,,  aocutir  .'à  dés  réussites  partielles,  pour^ 
qu'ils  soient  intelligemment  et  prudemmment  conduits,  mais  on  ne  saurait  sérieusement 
encourager  ce  genre  de  colonisation,  qui  offre  beaucoup  d'aléas,  indépendants,  bien 
des  fois,  de  la  valeur  et  du  mérite  de  l'individu.  Mais  les  sociétés  à  gros  capitaux, 
pourvu  quelles  portent  leur  choix  sur  des  hommes  expérimentés,  qui  ne  se  lanceront 
qu'après  des  études  quelquefois  longues,  faites  sur  le  terrain  même,  auront  les  plus 
grandes  chances  d'obtenir  des  résultats  avantageux. 

Il  est  peu  d'entreprises  agricole^;  parmi  celles  citées  plus  haut,  qyi  soient  sus- 
ceptibles déporter  leurs  premiers  fruits  avant  une  période  de  trois,  .ans  au  minimum^ 
Or,  les  capitaux  limités,  ceux  de  10.000,15.000,  20.000  francs  même,  ne  permettent  pas 
à  leurs  détenteurs  une  au^si  longue  attente  de  la  rémunération  et,  pour  peu  Qu'une 
catastrophe  survienne:  sécheresse,  criquets,  cvclone,  inondation,  c'est  la  ruine,  à  moins 
qu'on  n'ait  pris  la  sage  précaution  de  mener  deux  affaires  de  front,  dont  Tune,  com- 
merciale, destinée  à  soutenir  l'autre  en  obviant  aux  inconvénients  d'une  trop  tardive 
production.  •  " 


Gomment  on  ol»Uent  nne  eoneession  de  terre.  —  Aux  termes  de  Tarrèté  àvLïQ  février 
1899,  remplaçant  l*arrêté  du  2  novembre  1896,  les  terres  du  domaine  peuvent  être  con- 
cédées par  voie  de  vente,  (le  location  ou  à  titre  gratuit. 

Les  concessions  par  voie  de  vente  sont  accordées  au  prix  minimum  de  2  franco  par 
hectare,  dans  les  régions  de  l'Ouest  et  du  Nord,  et  de  5  francs  par  hectare,  sur  la  côte 
Est  et  dans  le  haut  pays. 

Les  locations  sont  consenties  par  baux  renouvelables  de  quinze  ans  au  maximum, 
au  prix  minimum,  payable  d'avance,  de  0  fr.  25  par  hectare  et  par  an,  dans  les  ré^ns 
de  l'Ouest  et  du  Nord,  et  de  0  fr.  50  sur  la  cùte  Est  et  dans  le  haut  pays.  Pendant  la 
durée  de  son  bail,  le  locataire  d'une  terre  a  le  droit  de  préemption  pour  Tacquérir  aux 
prix  indiqués  ci-dessus. 

Les  concessions  gratuites  sont  exclusivement  réservées  aux  citoyens  firançais  ;  leur 
superficie  maxima  est  de  100  hectares  et  la  même  personne  ne  peut  en  obtenir  qu'une  seule. 
Toute  concession  située  dans  la  zone  du  chemin  de  fer  de  Tahanarive  à  Tamatave  (zone 
déterminée  par  deux  lignes  parallèles  à  Taxe  de  la  voie  et  distantes  chacune  de  15  ki- 
lomètres du  dit  axe)  ne  peut  être  obtenue  qu'après  mise  en  adjudication. 

Toute  personne  qui  désire  une  concession  de  terre  domaniale,  résidant  à  Madagas- 
car ou  dûment  représentée,  doit  adresser  au  chef  de  la  i)rovince  une  demande  dans 
laquelle  elle  spécifie  l'étendue  de  terre  qui  lui  est  nécessaire  et  les  limites  du  lot  qu'elle 
a  choisi  et  consigne  entre  ses  mains,  s'il  s'agit  d'une  concession  à  litre  onéreux,  le  prix 
correspondant  à  la  superficie  demandée.  Cependant,  si  le  demandeur  est  Français,  le 
prix  de  la  concession  sera  versé,  moitié  lors  de  la  tiélivrance  du  titre  d'occupation  pro- 
visoire, moitié  lors  de  la  remise  du  titre  définitif. 

Le  chef  de  la  province  fait  lever,  aux  frais  du  demandeur,  le  plan  de  la  concession 
sollicitée  et  lui  défivre  ensuite,  après  enquête  et  s'il  est  Français,  un  titre  provisoire  ou 
de  bail  amiable.  Si  le  demandeur  est  de  nationalité  étrangère,  le  titre  est  remis  par  le 
Gouverneur  Général. 

Le  titulaire  d'un  titre  d'occupation  provisoire  est  tenu,  sous  peine  de  déchéance,  de 
former  sur  son  lot  un  commencement  ({exploitation  ou  d'établissement  dans  le  délai 
de  six  mois  à  dater  de  la  délivrance  "du  titre  provisoire  et  de  résider  sur  sa  concession 
ou  d'y  avoir  un  représentant. 

Le  titre  d'occupation  provisoire  est  remplacé  par  un  titre  définitif  de  propriété, 
délivré  par  le  Gouverneur  Général  en  conseil  d'administration,  après  justification  d'une 
installation  sur  le  lot  en  rapport  avec  l'étendue  de  ce  lot,  de  la  mise  en  valeur  des 
terrains  et  de  l'accomplissement,  dans  unWlélai  de  trois  ans  au  maximum,  des  forma- 
lités d'immatriculation,  que  l'intéressé  doit  provoquer  et  dont  les  frais  restent  à  sa 
charge. 

Toutefois,  des  concessions,  dont  la  superficie  ne  saurait,  en  aucun  cas,  être  infé- 
rieure à  50  hectares  d'un  seul  tenant,  peuvent  être  accordées  sans  condition  d'instal- 
lation et  de  mise  en  valeur,  aussitôt  après  accomplissement  des  formalités  d'immalri- 
nilation,  au  prix  minimum  de  100  francs  l'hectare,  dans  les  régions  de  l'Ouest  et  du 
Nord,  et  de  150  francs,  sur  la  côte  Est  et  dans  le  haut  pays.' Dans  ce  cas,  le  demandeur 
lie  peut  occuper  le  sol  qu'après  avoir  versé  le  montant  iritégral  du  prix  afférent  à  la 
rontenancc  demandée  et  avoir  obtenu  le  titre  de  vente,  qui  est  délivré  par  le  Gouver- 
neur Générai,  le  conseil  d'administration  consulté. 

Les  concessions  d'une  superficie  supérieure  à  10.000  hectares  font  l'objet  de  contrats' 
spéciaux  soumis  à  l'approbation  du  Ministre  des  colonies. 

Tarif  des  frais  de  leyé  de  plan  et  de  bornaffe.  —  Toute  personne  requérant  l'im- 
matriculation d'un  immeuble  ou  adressant  une  demande  de  concession,  de  location  ou 
do  reconnaissance  de  terres  domaniales,  devra,  pour  obtenir  la  délivrance  des  plans 
ou  croquis,  verser  au  service  topographique  une   somme   calculée  d'après  les  tarifs. 
suivants  : 

\:  —  Tarif  urbain.  —  Ce  tarif  est  applicable  aux  propriétés  situées  dans  l'intérieur 
oïl  dans  les  faubourf;s  des  villes  et  dans  l'intérieur  des  villages. 

y»  Propriétés  bâties.  —  Quelle  que  soit  la  nature  des  constructions  élevées  sur 
l'une  des  parcelles  de  l'immeuble  borné,  il  sera  perçu  : 

(a)  Une  somme  de  20  francs,  si  le  nombre  des  constructions  ne  dépasse  pas  huit. 
S'il  va  plus  de-huit  constniction^  édifiées  sur  la  propriété,  le  droit  fixe  sera  augmenté 
de  5'  francs  par  construction  en  plus  des  huit  premières. 

C&)Une  somme  proportionnelle  au  nombre  de  bornes  figurées  sur  le  plan  et  calcu- 
lée comme  il  suit  : 

Pour  les  bornes  numérotées  de  1  à  5  inclus,  5  francs  par  borne  ; 
Pour  les  bornes  numérotées  de  6  à  10  inclus,  3  francs  par  borne  ; 
Pour  les  bornes  numérotées  de  11  à  20  inclus,  2  francs  par  borne  ; 
Pour  lès  bornes  numérotées  au-dessus  de  20,  1  franc  par  borne. 


—  650  — 

f  Propriétés  nues  (sans  constructions  sur  aucune  des  parcelles  de  llmmeuble).  ^ 
II  sera  perçu  : 

la)  iJne  somme  fixe  de  20  francs. 

(b)  Une  somme  proportionnelle  au  nombre  de  bornes  figurées  sur  le  plan  et  calcu- 
lée comme  il  suit  : 

Pour  les  bornes  numérotées  de  1  à  5  inclus,  3  francs  par  borne  ; 

Pour  les  bornes  numérotées  de  6  à  10  inclus,  2  francs  par  borne  ; 

Pour  les  bornes  numérotées  au-dessus  de  iO,  1  franc  par  borae. 

II.  —  Tarif  ruaal.  —  Ce  tarif  est  applicable  aux  propriétés  situées  en  debors  des 
faubourgs  des  villes  et  en  debors  des  viflages.  Il  sera  perçu  ; 
Jusqu*à  10  hectares  : 

(a)  Un  droit  fixe  de  30  francs. 

(b)  Par  borne  numérotée  de  1  à  5,  3  francs. 
Par  borne  numérotée  de  6  à  10,  2  francs. 

Par  borne  numérotée  au-dessus  de  10,  1  franc 
Au-dessus  de  10  hectares  jusqu*à  100  hectares  : 

(a)  Un  droit  fixe  de  40  francs  pour  les  10  premiers  hectares. 

(b)  1  franc  par  hectare  en  plus  des  10  premiers. 

(c)  l  franc  par  borne  figurée  sur  le  plan. 
De  100  à  500  hectares  : 

fa)  Un  droit  fixe  de  130  francs  pour  les  500  premiers  hectares. 

(b)  0  fr.  50  par  hectare  en  plus  des  500  premiers. 

(c)  1  franc  par  borne  figurée  sur  le  plan. 
De  1 .000  à  10.000  hectares  : 

(a)  Un  droit  fixe  de  680  francs  pour  les  1.000  premiers  hectares. 

(b)  0  fr.  30  par  hectare  en  plus  des  1.000  premiers. 

(c)  1  franc  par  borne  figurée  sur  le  plan. 
De  10.000  à  100.000  hectares  : 

la)  Un  droit  fixe  de  3.380  francs  pour  les  10.000  premiers  hectares. 

\b)  0  fr.  20  par  hectare  en  plus  des  10.000  premiers. 

(c)  1  franc  par  borne  figurée  sur  le  plan* 

Au-dessus  de  100.000  hectares  : 

(a)  Un  droit  fixe  de  21.380  francs  pour  les  100.000  premiers  hectares. 

Ib)  0  fr.  15  par  hectare  en  plus  des  100.000  premiers. 

Ic)  1  franc  par  borne  figurée  sur  le  plan. 

Il  sera  perçu,  en  outre,  quelle  que  soit  la  surface  du  plan,  un  droit  pour  construc- 
tion comprise  olans  l'immatriculation  en  plus  des  8  premières  et  calculé  comme  il  suit  : 

Pour  les  plans  au  1/100,  1/200  et  1/500,  5  francs  par  construction. 

Pour  tes  plans  au  1/1000  et  1/2000,  2  francs  par  construction. 

11  ne  sera  perçu  aucun  droit  pour  construction  à  partir  de  l'échelle  du  1  /5.000  inclu- 
sivement; toutefois,  lorsqu'il  aura  été  nécessaire,  dans  un  plan    au  1/5.006  on  au 


pour  construction  sera  perçu 

veloppés  et  conformément  au  tarif  ci-dessus. 

111.  —  Tarif  des  opérations  en  pays  couvert 

Ce  tarif  est  applicable  aux  propriétés  dont  le  levé  nécessite  des  cheminements  sous 
bois  ou  à  travers  la  brousse  ou  des  hautes  herbes  dépassant  la  hauteur  de  Thonmie. 

Lorsqu'une  partie  de  la  propriété  est  nue  et  l'autre  couverte,  les  tarifs  ruraux  et  en 
«  pavs  couverts  •  sont  appliqués  à  la  surface  levée  proportionnellement  à  la  longueur 
du  périmètre  à  ciel  ouvert  et  en  pavs  couvert. 

Le  tarif  en  pavs  couvert  est  double  du  tarif  rural  en  ce  qui  concerne  le  droit  à  sa 
surface  seulement 

IV.  -^  Tarif  des  morcbllements 

L'exécution  du  morcellement  d'une  propriété  donne  lieu,  pour  chaque  parcelle  dis- 
traite, ou  groupe  de  parcelles  distraites  de  Timmeuble  originel,  dans  le  but  de  former 
une  nouvelle  propriété  distincte,  à  la  perception  de  droits  calculés  comme  il  est  indi- 
qué ci-dessus  aux  tarifs  urbains,  ruraux,  mixtes  ou  en  pays  couvert  et  comme  s'il 
Vagissait  d'une  nouvelle  opération  ;  mais  le  total  des  frais  est  réduit  de  moitié. 

JHspositUms  générales.  —  (a)  Quelle  que  soit  la  nature  des  opérations  à  exécuter,  il 
est  dû  une  indemnité  de  0  fr.  25  par  kilomètre  à  l'aller  et  au  retour,  au-delà  d'une 
distance  de  4  kilomètres  à  compter,  à  partir  de  la  résidence  du  géomètre,  pour  les 
déplacements  de  ce  dernier  et  répondant  à  la  perte  du  temps  passé  en  voyage. 

(b)  Le  requérant  fournit  intégralement  les  moyens  de  transport  du  géomètre  et  de 


—  651  — 

ses  iostnunents,  il  supporte  tous  les  frais  relatifs  à  la  fourniti 
mise  en  place  des  boroes  et  tous  les  frais  occasionnés  par  le  d 
l'exécution  du  levé  de  plan. 

ùispogUUms  spéciales  en  faveur  des  concessionnaires,  —  I 
mande  une  concession,  des  opérations  de  reconnaissance  sont  ( 
\ue  de  rétablissement  d'un  croquis  des  lieux  et  de  différentes 
délivrance  du  titre  d*occupation  provisoire.  Les  tarifs  appliqués 
sont  ceux  précédemment  prévus  pour  Timmatriculation  réduits 
niers  tiers  n*étant  versés  que  lors  de  la  délivrance  du  titre  défii 
malriculatioQ  de  la  concession. 

Il  résulte  de  là  que,  sauf  les  frais  prévus  aux  p§  a  et  &  ( 
frais  qui  sont  toujours  dus  intégralement,  les  frais  pour  op< 
relatives  à  la  reconnaissance  viennent  en  déduction  des  frais  o< 
triculation. 

Valeur  agrioole  des  terres.  —  Pour  compléter  ces  rensei 
d'ajouter  quelques  mots  sur  la  valeur  agricole  des  terres  de  Ha 
faire  connaître  au  colon  quelles  sont  les  régions  où  la  composit 
avec  le  plus  de  chances  de  succès,  aux  entreprises  culturales  qu 
i^ul  n*ignore  aujourd'hui  de  quelle  importance  est  la  connaissa 
chimique  des  terres  à  mettre  en  valeur  :  il  est  certains  élén 
phosphore,  azote,  dont  la  présence  est  indispensable  aux  plante 
et  ne  sauraient  prospérer  sans  eux  ;  c'est  donc  afin  d'éviter  à  la 
et  des  attentes  coûteuses  que  le  gouvernement  de  la  Colonie 
chimistes  distingués,  MM.  Muntz  et  Rousseaux,  pour  connaître 
valeur  agricole  des  terres  de  la  Grande  Ile. 

Dans  ce  but,  des  échantillons,  choisis  avec  soin,  ont  été  pr 
régions  agricoles  de  Tlle  et  expédiés  à  Paris  au  laboratoire  de  1 
nomique,  où  nos  deux  éminenis  compatriotes  ont  procédé  à  c 
ciencieuses  et  qu'il  sufRra  de  résumer  ici  en  citant  leurs  prop 
qu'elles  ont  fait  l'objet  d'une  communication  à  l'Académie  des 
1901. 

•  Aujourd'hui  que  la  pacification  de  Madagascar  est  à  peu 
presque  toutes  les  régions  sont  accessibles  au  colon  européen, 
la  eomposition  des  terres  de  la  Grande  Ile,  afin  de  diriger  les  el 
vers  les  points  qui  sont  susceptibles  d'être  exploités.  L'appréci 
cole  d'un  pays  neuf  repose  sur  des  données  complexes  ;  les  c 
et,  surtout,  fe  régime  des  eaux,  la  facilité  des  communication: 
d'œuvre,  etc.,  jouent  un  grand  rôle.  Mais  un  des  facteurs  les  plus  i 
rite  d'une  région  est  la  composition  du  sol,  qui  doit  fournir  les 
cessaires  h  lA  production  des  récoltes.  Les  sols  qui  ne  contien 
en  quantité  sufllsante  ont  peu  de  fertilité.  On  peut  les  exploiter 
satiou  agricole  avancée,  où  les  voies  de  communication  sont  i 
engrais  peuvent  leur  être  donnés  ;  mais  dans  les  pays  neufs, 
existant  dans  le  sol  que  l'agriculteur  doit  demander  les  principe 
sables  à  la  prospérité  d'une  exploitation  et  le  colon  doit  recher 
de  la  terre  que  rétendue  de  la  concession. 

«  L'étude  que  nous  avons  faite  de  plus  de  500  échantillons  de 
diverses  régions  de  nie  apportera  à  la  détermination  de  sa  vale 
gent  de  données  positives.  Elle  a  été  entreprise  à  la  demande  du 
revient  une  si  large  part  dans  l'impulsion  donnée  à  Torganisatio 
la  recherche  des  ressources  qu'elle  offre  à  la  colonisation. 

«  Lorsqu'il  s'agit  de  déterminer  le  fonds  de  fertilité  d'une  r 
vierges,  à  celles  qui  n'ont  pas  été  modifiées  par  la  culture,  qu'il 
sont  elles  qui  représentent  le  type  des  terrains  et  qui  doivent  se 
ciations  générales. 

«  Cela  est  particuiièrementvraipour  un  pays  où  les  terres  in 
grandes  surfaces,  comme  c'est  le  cas  de  Madagascar.  Aussi,  avo 
tenu  compte,  dans  nos  appréciations,  des  terres  prises  dans  leu 
«  D'après  les  observations  faites  en  Europe  et  principaleme 
dans  une  certaine  mesure,  à  quelle  fertilité  relative  correspond 
du  sol,  en  azote,  acide  phosphorique,  potasse,  chaux,  etc.  Les 
quent-elles  à  des  climats  dinérents  ?  Nous  avons  fréquemment 
pas  tout  à  fait  ainsi,  et  qu'à  égalité  de  richesse  en  éléments  nut 
gions  tropicales  sont  plus  fertiles  que  celles  des  régions  temp< 
mes,  qu'on  ne  peut  pas  appliquer  le  même  coefficient  de  fertilit 
composition,  prises  dans  (es  situations  de  climat  différentes.   J 


—  688  — 

prêté  les  résultats  de  l'analyse  des  sols  de  Madagascar  avec  moins  de  sévérifé  que  s'il 
s'était  agi  des  sols  de  la  France.  Mais,  il  n*en  est  pas  moins  vrai  que  l'abondance  on  la 
pénurie  dos  principes  indispensables  à  la  vie  des  plantes  permet  cPétablir  une  classifi- 
cation des  terrains  en  rapport  avec  leur  degré  de  fertilité. 

«  A  côté  de  l'analyse  chimique,  l'expérimentalion  culturale  est  un  moyen  «Tmve^li- 
gation  utile,  mais  elle  conduit  quelquefois  à  des  conclusions  erronées,  surtout  lorsquu 
s^agit  de  terres  vierges,  comme  c'est  ici  le  cas.  Même  qtiand  celles-ci  sont  très  pamnr»^. 
elles  donnent  presque  toujours,  après  un  défrichement  une  végétation  a}>ondaDte.  Mâi^ 
cotte  fertilité  apparente  ne  se  soutient  pas,  quand  les  réserves  du  sol  sont  tro|i  fail[de>. 
La  détermination  quantitative  de  ces  réserves  est  donc  une  base  d  appréciation  plu« 
solide  pour  ju^er  de  l'avenir  agricole  d'un  pays. 

«  Le  massif  central,  très  étendu,  est  cons'litué  par  un  amoncellement  de  monlagn<*< 
ou  plutôt  de  mamelons,  dont  les  ramifications  s'étendent  dans  toutes  les  directions  vers 
le  littoral  et  nui  sont  séparées  par  des  vallons  le  plus  souvent  étroits.  Ces  mameion? 
sont  constitues  par  une  terre  rouge,  provenant  ordinairemejit  de  la  décomposition  des 
gneiss  et  où  l'oxyde  de  fer  hydrate  est  en  forte  proportion  (quelquefois  plus  de  ^i 
pour  100).  Cette  nature  du  sol  donne  à  l'ensemble  ne  1  Ile  son  aspect  particulier. 

«  Les  résultats  obtenus  pour  Tlmerina,  de  même  <|ue  pour  le  Betsileo  et  nmerina 
Nord,  montrent  que  le  sol  de  ce  vaste  massif  est,  en  général,  très  pauvre,  surtout  celui 
des  mamelons  et  des  coteaux,  qui  occupent  la  surface  de  beaucoup  la  plus  considéra- 
ble. L'azote  dépasse  rarement 0,5  pour  i.OOO,  l'acide  phosphorique' 0,3,  tapotasse  0,i  : 
la  chaux  n'existe  qu'à  l'état  de  traces.  La  péaurie  de  la  chaux  et  de  la  potasse  e5l 
partictiMèrement  frappante.  Il  n'y  a  pas,  dans  la  majeure  partie  de  ces  terres,  des  réser- 
ves de  fertilité  suffisantes  pour  'qu'une  colonisation  agricole  intensive  puisse  v  i>ro>pé- 
rer.  Elles  sont,  en  outre,  d  une  nature  argileuse,  compacte  et  imperméable,  «fun  travail 
difticile. 

«(  On  a  souvent  parlé  de  les  améliorer  par  des  chaulagcs,  mais  ce  serait  là  une  opér&- 
tion  coûteuse  et,  d'ailleurs,  peu  eflicace,  car  noAis  avons  remarqué  qu'elles  ne  sont  pas 
moditlées  quand  on  y  introduit  les  petites  ({uantités  de  chaux  qui,  dans  les  terres  ar^ 
leuses  ordinaires,  ainèuent  rameublissement.  L'élément  plastique  de  ces  terres,  ca 
grande  partie  tonnées  par  de  l'oxyde  de  fer  et  du  silicate  d'alumine,  est  dîflérent  de 
celui  des  argiles  que  l'on  rencontré  habituellement,  et  qui  sont  à  base  de  silicate  cïoutilc 
d'alumine  et  de  potasse. 

«  Ces  terres  routes  sont,  au  contraire,  ameublies  par  l'humus;  c'est  le  cas  de  celtes 
qui  occupent  les  fonas  de  vallées  ou  qui  sont  cultivées  depuis  longtemps  ;  la  roalièrp 
or^ani(iue  s'y  est  alors  accumulée  et  en  a  fait  des  terres  meubles  d'un  travail  -  facile. 
Cette  oDservation  montre  qu'une  longue  suite  d'améUorations  peut  amener  leur  transr 
formation  en  terre  arable.  Mais  c'est  là  l'œuvre  des  siècles  et  la  génération  qui  voudrait 
entreprendre  ces  modifications  s'y  userait  sans  profit. 

«  Si  le  vaste  massif  central  présente  surtout  des  mamelons  aux  terres  in^tes,  mii 
ne  constituent,  en  réalité,  qu'une  place  au  soleil,  on  y  trouve  aussi  des  vallées  el  des 
bas- fond  s  qui  occupent  des  surfaces  d'une  certaine  importance  et  dont  les  terres,  quoi- 
que de  constitution  fondamentale  identique,  se  présentent  dans  de  meilleures  condi> 
tions  d'utilisation  agricole.  En  eflet,  les  résidus  des  végétations  antérieures  y  ont  forme 
de  l'humus  et  les  matériaux  fertilisants  des  terrains  avoisinants  s'y  sont  concentré>. 
Aussi,  ces  terres  contiennent-elles,  pour  1.000,  environ  ifi  d'azote,*  0,6  d'acide  phos- 
phorique,  0,4  de  potasse  ;  elles  sont  donc  beaucoup  plus  riches  que  les  précédentes^. 
Souvent,  ou  peut  les  arroser. 

H  C'est  donc  sur  les  vallées  que  le  colon  doit  porter  ses  efforts,  mais  elles   sont  le 
plus  souvent  étroites  et  conviennent  particulièrement  à  la  petite  culture. 

«  Il  a  été  queh|uefois  (luestion  de  boiser  les  terres  dénudées  du  massif*  central  ou 
plutôt  de  les  reboiser,  dans  la  pensée  que  ces  terrains  étaient  autrefois  couverts 
de  foréls.  Nous  croyons,  avec  M.  Alfred  Grandidier,  que  les  sacrifices  que  Ton 
ferait  dans  ce  but  seraient  stériles.  L'étude  que  nous  avons  faite   du  sol    de  cette   n^- 

f:ion  nous  fait  croire  qu'elle  n'a  pas  été  boisée  dans  la  période  géologique  actuelle,  car 
c  sol  particulièrement  imperméable  qui  la  forme,  se  prêtant  difficilement  à  la  com- 
bustion des  matériaux  organiques,  eût  gardé,  à  l'état  d'humus,  les  restes  d'une  végéta- 
tion ancienne. 

«  La  province  de  l'Angavo-Mangoro,  quoique  appartenant  à  la  même  formation 
géologique,  ofl*re,  en  quelques  poinLs,  des  terres  d'une  grande  richesse,  constituée'^ 
par  des  dépôts  d'anciens  lacs.  L'azote  atteint  ordinairement  un  millième  ;  l'acide 
phosphorique  est  souvent  supérieur  à  deux,  millièmes  et  atteint  quelquefois  de  douze 
a  quinze  millièmes.  Il  y  a,  dans  ces  parties  privilégiées,  de  grandes  ressources  pour  la 
colonisation. 

«  A  l'Ouest  du  massif  central  s'étend  le  Betsiriry,  région  relativement  plate  et  formée 
de  terrains  sédin^entairei  ;  l'argile  devient  plus  v*afe;   le  calcaire  apparaît   et  souvent 


{irédomine  ;  les  terres  sont  meubles  et  perméables.   Quoique    i 
rés  ffrande  (environ  0,6  d'azote,  0.5  d'acide  phosphorique,  1,0  i 
physique  peut  en^ger  les  colons  a  en  tirer  parti. 

«  La  zone  littorale  présente  un  grand  développement  rom  i 
geur  est  <iuelquefois  extrêmement  restreinte,  les  derniers  conl  i 
tagneuse   s'étcndanl  souvent  jus<iu'à  la  mer.  Elle  est  princit 
terres  alluviales  de  constitutions  très  variables. 

n  La  partie  Nord  de  l'île,  comprenant  la  pro\incc  de  Dieço-  I 
{)ar  des    terres  humifères,  perméables  et  faciles  à  travailler 
soit,  environ  1,5  pour  1.000  d'a/ote,  2  à  3  d'acide  çhosphori 
peu  de  calcaire.  Le  voisinage  d'anciens  volcans  a  dû  influencer 
composition. 

«  La  partie  Sud,  comprenant  le  cercle  de  Fort-Dauphin,  se  U  : 
presque  analogues.  Là  aussi,  les  terres  ocreuses   ont  disparu   i 
des  terres  meubles,  riches  en  éléments  fertilisants  et  constitue 
la  composition  a  été  heureusement  modiliée  par  les  débris 
Elles  contiennent,  pour  1.000,  environ  2  d'azote,  1  à  2  d'acide 
tasse,  très  peu  de  calcaire. 

et  Entre  ces  deux  points  extrêmes,  distants  de  plus  de  1.0( 
sur  la  côte  Est: 

«  La  jirovince  de  Vohemar,  constituée  par  des  terres  rouges 
ques  parties  voisines  du  littoral.  Elles  ne  renferment  ordin;  \ 
pour  1.000  d'azotef  0,2  d'acide  phosphorique,  0,3  de  potasse  el 
H  La  province  de  Maroanlsetra,  dont  les  terres  sont,  on  { i 
que  les  précédentes,  tenant  environ  1  pour  1.000  d'azote  et 
0,2  de  potasse  el  des  traces  de  calcaire. 

«  Les  provinces  dcTamalave,  d'Andovoranto,  de  Farafangf  i 
des  terres  tantôt  analogues  à  celles  du  massif  central,  bien 
(azote,  pour  1.000,  0,1,   acide  phosphorique,  0,6,  potasse,  0,i\ 
l'humus,  avec  près  de  deuk  millièmes  d'azote  et  d'acide   phosp 
Cette  région  offre  donc  des  ressources  sérieuses  à  la  colonisa ti  i 
«  Les  terres  du  cercle  de  Mainlirano  sont  moins  riches  (0, 
lasse). 

«  En  résumé,  la  zone  littorale  se  présente  dans  des  conditi 
santés,  mais  les  terres  ocreuses  du  massif  central  sont  pauvi  i 
culture,  sauf  dans  les  fonds  des  vallées.  L'île,  considérée  dans 
ment  pourvue  des  matériaux  nécessaires  à  la  production  des  1 1 

Sas  nu' .«lie  puisse  être  îimenée  à  suffire  aux  besoins  d'une 
[.   Alfred  Grandidier  avait  rapporté   de  ce  pays  la  même  im| 
observations  se  trouvent  conlinnées  nar  nos  études. 

«  En  présence  de  la  pauvreté  d  une  grande  partie  des  l< 
pensée  de  recourir  aux  engrais  et  aux  amendements  pour  ei 
vient  à  l'esprit.  On  sait  quels  heureux  résultats  celte  pratupie  \ 
ici,  les  conditions  économiques  sont  différentes.  Les  difliculté 
la  grandeur  des  distances,  qui  rendent  les  transports  coûteux,  ii 
ner  ces  matériaux  fertilisants  qu'à  un  prix  de  revient  hors  de  | 
value  des  récoltes.  Ce  n'est  que  dans  les  points  d'un  accès  faci] 
spéciales  d'un  grand  rapport,  que  l'on  pourrait  recourir  h  dei 
reste  de  l'Ue  a  plus  d'intérêt  à  utiliser  exclusivement  les  ressoi; 
fumiers,  résidus  de  la  vie  humaine,  cendres  végétales,  calcaires 

«  Parmi  les  ressources  naturelles  propres  à  augmenter  la  f( 
laquelle  on  ne  saurait  trop  appeler  f  attention.  C'est  l'eau  des 
si  abondamment  distribuée  dans  presque  toutes  les  parties  i 
employée  à  l'arrosage.  Non  seulement  elle  agit  comme  exritîi 
mais  elle  apporte  encore  en  solution  ou  en  suspension  des  éléii 
localités  où  l'arrosage  peut  être  praticiué,  il  y  a  moins  à  s'inqui 
du  sol,  qui  sert  alors  de  support  plus  que  d  aliment.  En  effet,  \ 
Meiiient  irrigué,  est  susceptible  tfe  produire  des  récoltes  plus 
riche  auquefreau  fait  défaut, 

•  Là  où  les  conditions  cliraatériques  le  permellent,  il  y  a  \U 
férence  à  la  culture  des  plantes  peu  épuisantes,  qui  est  souvimiI 
peut  faire  l'objet  d'une  exportation.  La  production  des  récoltes 
tion  de  l'homme  et  des  animaux  domestiques  et  <pii  enlèvent  j 
lités  d'éléments  fertilisants,  semble  moms  indiquée  et  paraît 
besoins  de  la  consommation  intérieure. 

«  Les  terres  de  qualité  très  inférieure  peuvent  être  laissées  d 


—  654  — 

et  forestière,  où  rhonune  ne  tire  parti  que  de  la  végétation  spontanée  ;  les  fumiers 
produits  par  les  troupeaux  qui  y  trouvent  leur  nourriture  serviront  à  renricbiBsemeot 
des  parties  cultivées. 

«  Dans  les  cas  où  Ton  voudra  recourir  à  l^emploi  des  engrais  importés,  îl  sera  pré- 
férable de  s'adresser  aux  plus  concentrés,  afin  d'éviter  le  transport  oe  matières  inertes. 
Les  engrais  phosphatés  et  potassiques  paraissent  les  plus  indiqués.  L'emploi  de  ce» 
produits  se  Domera  nécessairement  aux  exploitations  situées  à  proximité  des  ports 
et  sur  le  parcours  des  rivières  et  voies  ferrées. 

«  Madagascar  offre  une  superficie  notablement  supérieure  à  celle  de  la  France  et 
qu*on  ne  peut  pas  penser  à  mettre  entièrement  en  valeur.  En  choisissant  les  poinu 
privilégiés  sous  le  rapport  du  climat,  de  la  nature  des  terres  et  du  régime  des  eaux»  ea 
V  concentrant  ses  efforts,  en  y  développant  des  cultures  spéciales,  on  pourra  arriver  à 
donner  à  la  colonisation  agricole  une  certaine  prospérité  ». 

Et  MM.  Mûntz  et  Rousseaux  concluent  en  donnant  au  colon  d  utiles  consuls  sur  la 
nécessité  d^approprier  les  cultures  à  la  valeur  agricole  des  terres  que  Ton  possède. 
Après  avoir  expliqué  que  des  raisons  économiques  s'opposent,  dans  la  plupart  des  cas, 
à  ce  que  ces  terres  soient  améliorées  par  importation  d*engrais  ou  par  des  amende- 
ments que  l'état  des  moyens  de  transports  rendraient  par  trop  onéreux,  ils  montrent 
qu'il  est  préférable  de  les  exploiter  dans  leur  état  naturel. 

«  Là  où  poussent  des  herbes  propres  à  la  nourriture  du  bétail,  c'est  comme  pays 
d'élevage  qu  on  doit  les  utiliser  et  les  terrains  gazonnés  doivent  être  soigneusement 
conservés.  On  tirera  ainsi  du  sol,  avec  peu  de  frais,  ce  que  celui-ci  est  susceptible  de 
donner. 

«  Là  où  la  végétation  forestière  est  développée,  on  aurait  tort  de  la  faire  disparaître, 
et  il  faudrait  empêcher  les  indigènes  de  la  brûler  ;  d'ailleurs,  le  terrain  qu'on  gagne 
ainsi  n'a  qu'une  fertilité  éphémère,  tandis  que  les  essences  qui  s'y  trouvent  sont  aoa- 
vent  susceptibles  d'utilisation. 

«  Les  bas-fonds,  les  vallées  où  les  terres  sont  plus  riches  et  où  il  existe  des  condi- 
tions d'humidité  favorables  à  la  végétation,  sont  les  plus  susceptibles  d'être  exploités. 

«  Souvent,  ces  terres  sont  déjà  occupées  par  des  indigènes.  Le  colon  devra  porter 
ses  efforts  sur  celles  d'entre  elles  qui  restent  disponibles  et  éviter  d'user  ses  forces  sif 
une  terre  trop  ingrate. 

«  Il  devra  donc  choisir  avec  un  grand  soin  la  terre  qu'il  veut  mettre  en  culture  et 
bien  se  pénétrer  de  cette  idée  que  ce  n'est  pas  l'importance  de  la  surface  concéda 
qui  peut  devenir  pour  lui  une  source  de  pronts,  mais  la  nature  du  soi  et  son  i^^tude 
à  être  transformé  en  terre  arable. 

«  Il  devra  surtout  s'inquiéter  de  la  présence  de  l'eau,  qui  est  l'agent  de  fertilisation 
par  excellence  ». 

Les  ealtvres  à  entreprendre  à  Madagascar.  --  Madagascar  offre  à  rinitlative  êa  colon 
la  possibilité  de  se  livrer  à  la  culture  d'une  grande  variété  de  végétaux,  selon  Paltitude. 
la  constitution  géologique  et  topographique  des  points  où  il  s'installera.  Qu^l  suffise  in 
de  dire  quelques  mots  de  chacune  d  elles  et  de  tracer  les  caractères  généraux  qu'elles 
présentent  : 

Le  caféier  est  surtout  cultivé  sur  la  côte  Est,  bien  qu'on  en  trouve  des  spécimens 
dans  presque  toute  l'étendue  de  l'Ile  ;  la  région  orientale  lui  est  plus  particufièremeet 
favorable  et  c'est  là  que  cette  culture  mérite  d'être  encouragée,  ainsi  que  dans  les  zones 
d'altitude  moyenne.  De  grandes  plantations  faites  en  Imerina  et  dans  le  Betsileo  ont  con- 
duit à  des  déboires  et,  seuls,  quelques  fonds  de  vallées,  humides  et  chaudes  parce 
Î|u'elles  sont  abritées  des  vents  violents  du  Sud-Est,  peuvent,  dans  les  hautes  régions, 
avoriser  La  croissance  d'un  nombre  toujours  assez  restreint  de  ces  végétaux. 

Les  principales  variétés  cultivées  par  les  planteurs  sont  :  le  café  arabica  ou  café  à 
petites  feuilles  et  le  café  libéria  ou  café  à  grandes  feuilles  ;  cette  dernière  est  la  plus 
en  faveur  sur  la  côte  Est  à  cause  de  sa  résistance  à  la  maladie  causée  par  un  parasite 
portant  le  nom  d'hemileia  vastatrix  ;  sa  qualité,  bien  qu'inférieure  aux  deux  autres 
n'est  pas  telle  qu'on  doive  désespérer  de  l'écouler  en  grand  dans  la  Métropole.  Ces 
divers  végétaux  ne  donnent  de  récoltes  que  quatre  ou  cmq  ans  après  leur  mise  eo 
terre. 

Le  cacaoyer  réussit  particulièrement  bien  dans  les  provinces  de  Tamatave,  Maha- 
noro,  Vatomandry.  Andovoranto  et  Maniinjary.  Il  viendrait  également  fort  bien  dans  les 
provinces  de  Fenerive  et  de  Maroantsetra  ;  il  en  existe  quelques  plantations  à  Nossi-Bé 
et  dans  le  cercle  d'Analalava. 

Cet  arbre  de  grand  rapport  parait  devoir  être  cultivé  à  Madagascar  sur  une  échelle 
de  plus  en  plus  grande.  Le  cacao  ver  ne  rapporte  qu'au  bout  de  cinq  à  six  ans,  quel- 
quefois même  plus  tard. 


Lie  vaniUUr,  Cette  plante  est  presque  partout  cultivée  sur  la  côte  Est  ;  elle  pousse 
aussi  avec  vigueur  sur  le  littoral  du  Nord  et  du  Nord-Ouest.  Bien  qu^exigeant  des  mani- 

Eulalions  délicates  et  assez  nombreuses,  sa  culture  prend  une  extension  considérable. 
es  premières  récoltes  ont  lieu  au  bout  de  trois  ans. 

l«e  grirofUer  n*a  guère  été  cultivé,  jusqu'ici,  d'une  manière  suivie  que  dans  Tlle  de 
S**-!! arie,  ou  il  a  produit,  en  1899,  environ  100.000  kilogrammes  de  clous. 

Les  essences  à  caoutchouc,  sur  lesquelles  on  ne  peut  jusqu'ici  se  prononcer  à  cause 
des  tentatives  non  encore  concluantes  auxquelles  elles  ont  donné  lieu,  ont  été  plantées 
sur  une  Rrande  échelle  dans  les  provinces  de  Mananjary  et  de  Farafangana.  Des  essais 
moins  étendus  ont  été  pratiqués  dans  les  régions  de  Mahanoro,  Vatomandry,  Tama- 
tave>  Diego-Suarez,  Anaialava  et  Majunga.  Les  colons,  aidés  par  la  direction  de  Tagri- 
culture,  ont  surtout  porté  leurs  efforts  sur  les  espèces  Ceara,  Castilloa,  Hevea  Brtui- 
liensis  ;  l'avenir  déterminera  l'essence  qu'il  conviendra  de  propager  dans  Tile.  Il 
semble  que  Ton  puisse,  dès  à  présent,  affirmer  que  la  côte  Ouest  est  plus  favorable  au 
déyeloppement  du  Ceara,  Les  essences  forestières  (arbres  et  lianes  locales)  méritent 

3u*on  s*occupe  de  rechercher  les  moyens  pratiques  de  les  propager  de  façon  à  en  faire 
es  plantations  rationnelles  ;  elles  abondent  dans  toutes  les  forêts  de  l'Est  et  de  l'Ouest 
et  dans  toute  la  zone  broussailleuse  qui  constitue  la  majeure  partie  de  l'ancien  com- 
mandement supérieur  du  Sud. 

La  canne  a  «ticre,  (frécieuse  pour  la  production  du  sucre  et  du  rhum,  vient  dans 
les  régions  entières  ;  néanmoins,  elle  n'a  encore  fait  Tobjet  de  grandes  entreprises  que 
dans  les  régions  de  Nossi-Bé,  Tamatave  et  Vatomandry,  où  des  usines  pourvues  d  un 
outillage  complet  fonctionnent  depuis  plusieurs  années  ou  viennent  de  s'mstaller. 

Le  vrai  poivrier  (Piper  nigrum)  a  été  introduit  à  Madagascar  par  les  soins  de  la 
direction  de  l'agriculture.  Il  est  permis  d'espérer  que  cette  culture  donnera  de  bons 
résultats  sur  une  grande  partie  de  la  côte  Est.  Il  existe,  en  outre,  dans  les  forêts  de  la 
Grande  lie,  une  sorte  de  poivre  indigène*  dont  il  sera  peut-être  possible  de  tirer  parti. 


fibre 
sa 

d'aléas.  Les  cocotiers  commencent  à  rapporter  à  l'âge  de  sept 
giieiit  leur  maximum  de  rendement  à  douze  ans  ou  quatorze  ans  seulement.  La  partie 
cbanrae  de  lenrs  noix,  sous  le  nom  de  coprah,  s'expédie  en  Europe,  où  on  Tutilise  dans 
la  fabrication  du  savtm. 

Le  cotonnier  pourra  donner  de  très  bons  résultats  sur  toute  la  côte  Ouest. 
Le  thé  parait  être  appelé  à  un  certaia  avenir  dans  toutes  les  régions  d'altitude 
moyenne  (de  600  à  800  mètres)  chaudes  et  humides  des  pentes  orientales  de  nie. 
Divers  essais  pratiqués  à  Sabotsy,  dans  la  vallée  de  Moramanga,  à  Beforona,  dans  la 
province  de  Farafangana  et  dans  celle  de  Mananjary,  sont  également  encourageants. 

La  ramie  est  une  plante  qui  se  complaît  dans  les  régions  où  les  pluies  sont  abon- 
dantes ;  elle  présente  une  tige  dont  les  nbres  textiles  sont  obtenues  par  décortication. 
BÉft  essais  tentés  dans  la  province  de  Farafangana  ont  donné  d'assez  beaux  résultats, 
mHk  la  question  de  l'écoulement  du  textile  ne  paraît  pas  encore  suffisamment  résolue. 
Le  riz  est,  par  excellence,  la  céréale  de  Madagascar,  et  constitue  la  base  de  l'ali- 
nMM^tion  des  indigènes.  Il  pousse  partout  où  il  v  a  de  l'eau  ;  sa  culture  est,  de  toutes, 
la  plus  répandue,  il  existe  dans  l'Ile  deux  grandes  variétés  de  riz  :  celle  de  marais  et 
ceue  de  montagne  ;  cette  dernière  est  plus  estimée. 

Le  manioc,  qui  vient  dans  les  terres  les  plus  ingrates,  entre  pour  une  grosse  part 
éans  l'alimentation  des  indigènes  ;  on  en  cultive  dans  l'Ile  trois  espèces  :  le  manioc 
bourbonnais,  le  manioc  malgache  et  le  manioc  dit  mozambique.  La  culture  de  cette 
euphorbiacëe,  pratiquée  en  grand,  pourrait  donner  lieu  à  des  industries  pour  la  fabri- 
cation des  fécules  ou  du  tapioca.  Les  éleveurs  devront  y  avoir  recours  pour  la  nour- 
riture de  leurs  animaux  aux  périodes  de  sécheresse. 

Les  patates  viennent  dans  les  terres  remuées  et  légèrement  humides.  Les  tuber- 
cules deviennent  très  gros  et  sont  de  bonne  qualité  ;  ils  sont  consommés  par  les  pro- 
ducteurs indigènes,  qui  en  engnûssent  aussi  leurs  bestiaux. 

Le  maïs  est  cultivé  avec  succès  dans  toutes  les  parties  de  l'Ile  présentant  une  bonne 
fertilité.  Les  indigènes  s'en  nourrissent,  mais  Télevage  des  chevaux,  ânes  et  mulets, 
de  plus  en  plus  en  vogue  depuis  quelques  années,  est  de  nature  à  assurer  à  cette  cul- 
ture une  importance  capitale  sur  les  sols  suffisamment  pourvus  d'éléments  fertilisants. 
Le  topinambour  vient  sur  la  côte  N.-O.  et  à  Nossi-Bé. 

Le  pois  du  Cap^  sorte  de  gros  haricot,  dont  une  large  consommation  se  ùnt  aux 
lies  Maurice  et  de  la  Réunion,  est  surtout  récollé  dans  le  S.  et  le  S.-O. 
.    VarrouHrooti  qui  réussit  bien   dans  toutes  les  régions  entières,  est  une  plante  pré- 
cieuse, à  cause  de  la  fécule  qu'elle  fournit. 


—  tjOtJ  — 

Le  ricin  existe  en  grande  quantité  dans  certaines  régions  el  donne  des  graines 
d'excellente  oualité  ;  il  serait  possible  de  réxploiler  industriellement. 

Les  arachideSj  cultivées  principalement  sur  le  plateau  central,  entrent  pour  une 
faible  part  dans  Talimentation  des  indigènes. 

Les  plantes  fourragères  spontanées  ne  sont  guère  représentées  dans  le  centre  que 
par  une  graminee  appelée  vero  el  dont  les  variétés,  fort  nombreuses,  sont  répandues 
dans  toute  l'Ile. 

Parmi  les  céréales  d'introduction  :  le  blé,  le  seigle,  Vorge,  Vavoine  n'ont  donné. 
jusqu'ici,  que  de  médiocres  résultats  ;  seul,  le  sarrasin  parait  s'accommoder  desierres 
peu  riches  de  rimerina  et  des  hauts  plateaux. 

La  pomme  de  terre  réussit  fort  bien  dans  les  hautes  régions,  mais  surtout  dans  le 
massif  de  TAnkaratra,  où  elle  donne  d'abondantes  récoltes  et  des  tubercules  d'excel- 
lente qualité  ;  elle  est  entrée  maintenant  d'une  façon  courante  dans  raiimentation  des 
indigènes. 

Le  tabaOy  consomme  exclusivement  sur  place,  est  très  répandu  dans  toute  lllc  :  les 
indigènes  réduisent  ses  feuilles  en  poudre  pour  le  chiquer  et  fabriquent  des  ci^reb 
d'assez  belle  apparence.  Cette  plante,  dont  la  qualité  est  bonne,  est  susceptible  de  don- 
ner de  jolis  rendements  pour  peu  qu'on  ^'occupe  de  la  cultiver  avec  méthode  et  d'en 
préparer  les  feuilles  selon  des  procédés  perfectionnés. 

Les  cultures  mhmichères  sont  pratiquées  près  de  tous  les  grands  centres  par  des 
agriculteurs  indigîèlies  ou  européens.  Les  choux,  carottes,  navets,  petits  pois,  choux- 
fleurs,  aubergines,  concombres,  asperges^  salades,  cresson,  réussissent  à  peu  près 
partout,  pourvu  qu'on  ail  de  l'eau  à  proximité. 

Le  miirier.  La  facilité  surprenante  avec  laquelle  il  pousse  est  d'autant  plus  à  retenir 
que  les  essais  de  séricicullure  ont  donné  jus<iu'ici  sur  les  hauts  plateaux  d'admirables 
résultats.  Le  jour  où  de  grosses  plantations  de  mûriers  permettraient  à  des  éleveurs 
de  compter  sur  une  nourriture  assez  abondante  pour  leurs  vers,  les  magnaneries  fon- 
dées dans  le  pavs  seraient  assurées  d'une  réussite  complète. 

Les  arbres  fruitiers,  presque  tous  d'introduction  et  qu'on  rencontre  dans  les  diver- 
ses régions  de  1  ile,  sont  :  le  pécher,  le  manguier,  l'oranger,  le  mandarinier,  le  citron- 
nier, le  pamplemoussier,  le  corosol,  le  lelchi,  le  goyavier,  l'avocatier*  Tarbre  à  pain,  le 
bibassicr,  le  cœur-do-bœuf,  qui  poussent  plus  vigoureusement  dans  les  zones  cotières. 
Sur  les  hauts  plateaux,  on  commence  à  trouver  en  assez  grand  nombre  des  {pruniers, 
des  pommiers,  des  cognassiers,  des  abricotiers  et  des  pêchers,  ces  derniers  à  profu- 
sion. 

Ananas  et  bananiers.  Ces  deux  végétaux,  quoi(jue  venant  dans  de  meilleures  con- 
ditions dans  les  régions  chaudes  des  cotes  E.  et  0.,  sont,  en  très  grand  nombre,  repré- 
sentés dans  le  massif  central,  où  leurs  fruits  sont  parfaitement  présentables,  quoique 
moins  savoureux. 

Tels  sont  les  végétaux  dont  la  culture  peut  être,  selon  les  régions,  tentée  par  le 
colon.  Afin  de  l'aider  dans  son  ontrenrise  et  de  lui  permettre  de  benélicier  d'emblée  d<* 
rexpérience  acquise,  la  direction  de  l'agriculture  tient  à  sa  disposition,  dans  ses  jardins 
d'essais  cl  stations  agronomiques,  tous  les  plants  ou  semences  dont  il  peut  avoir 
besoin.  Ces  stations  agronomioues  et  jardins  dessaisont  été  créés  en  différents  points  el 
sont  en  mesure  de  fournir,  à  des  conditions  très  peu  onéreuses,  les  végétaux  dont  on 
veut  tenter  l'exploitation. 

Circonscriptions  agricoles  et  stations  d'essais 

L'Ile  de  Madagascar  a  été  divisée  en  trois  circonscriptions  agricoles  qui  seront 
successivement  examinées  en  dctiiil. 

Tout  d'abord,  il  y  a  lieu  de  fournir  ici  (pielques  indications  sur  le  service  des  ces- 
sions commun  à  ces' trois  circonscriptions. 

SERVICE    DES  CESSIONS 

RÈGLEMENT     SUR    L'ORGaMSATIO.V  BT    LB    FONCTION. NEME.NT.  D'UN  SERVICE    DE    CESSION     DE 

GRAINES  ET   DE  PLANTS  AUX    PAHTKUJLl.ERS 

En  vue  do  faciliter  la  création  dos  entreprises  agricoles  et  l'introduction  dans  la 
Colonie  do  niituros  non  voiles,  le  Gouverneur  Général  a  chargé  la  direction  de  l'auricul- 
tnre  de  faire  venir  de  France  et  de  l'étranger  ou  rie  faire  recueillir  dans  rîle  les 
semences  et  plants  qui  seront  demandés  par  les  particuliers  et  dont  la  Hvraison  sera 
faite  dans  les  conditions  suivantes  : 

1"  Les  demandes  adressées,  soit  au  Gouvernement  Général,  soit  directement  à  M.  le 
directeur  de  l'agriculture,  devront  parvenir  à  destination'  avant  le  1*  janvier,  le  1" 
avril,  le  !•'  juillet  ou  le  1"  octobre  de  chaiiue  année. 


—  657  — 

2*  Dès  la  réception  des  demandes,  le  service  de  Tagriculture  fera  connaître  aux 
intéressés  ia  date  probable  de  la  livraison,  les  invitera  à  verser  comme  cautionnement, 
soit  au  -Trésor,  soii  dans  les  caisses  d*avances  des  provinces,  cercles  ou  districts,  une 
somme  représentant  approximativement  ia  valeur  aes  graines,  majorée  des  frais  d'em- 
ballage et  de  transport  jusqu'au  port  d'arrivée.  Il  sera  fait  recette  de  cette  somme  au 
titre  du  budget  local,  paragraphe  «  Recettes  diverses  et  accidentelles  •.  Il  en  sera 
délivré  à  la  partie  versante  reçu  du  quittancier  à  souche  ;  ce  reçu  sera  transmis  par 
rintéressé  au  directeur  de  l'agriculture,  qui,  au  vu  de  cette  pièce,  établira  la  com- 
mande. 

Le  premier  jour  de  chaque  mois,  le  directeur  de  l'agriculture  enverra,  sous  borde- 
reau, au  bureau  de  la  comptabilité  du  Gouvernement  Général,  pour  régularisation 
ultérieure  des  opérations,  tous  les  récépissé^  qui  lui  auront  été  transmis  pendant  le 
mois  précédent. 

Z"*  Les  graines  expédiées  par  paquets  recommandés  ou  par  colis  seront  délivrées 
par  les  soins  des  agents  de  la  direction  de  l'agriculture,  partout  où  cette  administration 
est  représentée,  et,  dans  le  cas  contraire,  par  les  chefs  de  province,  de  cercle  ou  de 
district. 

4*''  Le  règlement  de  compte  définitif  sera  effectué  aussitôt  après  la  réception  des 
envois. 

S*"  L'administration  s'efforcera  de  faire  venir  des  semences  de  bonne  qualité,  mais 
un  grand  nombre  de  celles-ci  s'altérant  avec  la  plus  grande  rapidité,  toutes  les  com- 
mandes seront  faites  aux  risques  et  périls  des  colons  intéresses  ;  aucune  réclamation 
ne  pourra  être  acceptée  pour  cause  d'avarie,  de  mauvaise  qualité  ou  de  retard  dans  la 
livraison  de  graines. 

6*  Les. livraisons  de  semences  et  de  plants  provenant  des  stations  d'essais  agrico- 
les continueront  à  être  faites  comme  par  le  passé,  sans  que  le  dépôt  d'un  cautionne- 
ment soit  exige,  mais  la  direction  de  ragriculture  fera  paraître  dorénavant  au  Journal 
Officiel  de  la  Colonie,  en  Janvier,  avril,  juillet  et  octobre,  le  tarif  et  la  liste  des  grai- 
nes et  plants  mis  en  distribution  par  les  stations  d'essais  de  Tananarive  Alakamisy, 
Tamatave  et  Fort-Dauphin. 

Les  personnes  désirant  commander  un  nombre  assez  considérable  de  plants  à  ces 
établissements  devront  s'entendre  quelques  mois  à  J'avance  avec  les  directeurs  des 
différentes  stations  d'essais. 

Remarques  générales.  —  a)  Toute  personne  désirant  obtenir  ia  cession  de  plants 

grovenant  des  stations  d'essais  de.Nanisana,  de  Tamatave,  d'Alakamisy  ou  de  Fort- 
auphin  doit  faire  la  demande  par  écrit  au  directeur  de  l'agriculture  ou  aux  personnes 
indiquées  ci-dessous  : 

i'*  Pour  la  station  d'essais  de  Nanisàha,  au  sous-inspecteur  chef  de  la  circonscrip- 
tion agricole  du  centre  (Tananarive). 

2"  Pour  la  station  agricole  d'Alakamisy,  à  M.  le  directeur  de  la  station  agricole. 

3<>  Pour  la  station  d'essais  de  Tamatave,  au  sous-inspecteur  chef  de  la  circonscrip- 
cion  agricole  de  l'Est  (Tamatave). 

4''  Pour  la  station  d'essais  de  Fort-Dauphin,  au  sous<  inspecteur  chef  de  la  circons- 
cription  agricole  de  l'Est  ou  à  l'agent  de  culture  chargé  de  la  station  de  Nahimpoana. 

b)  Toutes  les  p'antes  sont  livrables  aux  stations  d'essais  à  la  date  fixée  après 
entente  avec  le  service  de  l'agriculture. 

c)  Les  ouvriers  ou  bourjaucs  chargés  de  prendre  possession  des  livraisons  doivent 
être  munis  de  tout  ce  qui  est  nécessaire  au  transport  des  plantes. 

d)  Toute  personne  qui  ne  prendra  pas  livraison  des  plantes  retenues  ou  comman- 
dées par  elle  à  la  date  qu'elle  aura  choisie  après  entente  avec  la  direction  de  l'agri- 
culture sera  tenue  d'en  régler  le  prix  d'achat,  comme  si  la  cession  avait  eu  lieu,  à 
moins  de  demander,  15  jours  à  l'avance  au  minimum,  de  changer,  si  possible,  l'époque 
de  livraison  primitivement  acceptée. 

e)  Les  graines  sont  délivrées  aussitôt  après  la  maturité. 

Lorsquli  s'agit  de  petites  quantités,  elles  sont  cédées  gratuitement  à  titre  d'essais  ; 
s'il  s'agit,  au  contraire,  de  quantités  très  importantes  d'espèces  de  grande  culture,  elles 
sont  cédées  au  cours  des  marchés. 

Remarques  relatives  aux  livraisons  de  la  station  d'eiisais  de  Tananarive.  —  1"  Les 
cessions  de  plants,  d'arbres,  faites  par  la  station  de  Nanisana  ne  commencent  qu'avec 
les  pluies,  c'est-à-dire  en  décembre. 

2*  Les  commandes  comprenant  plus  de  cent  plants  doivent  parvenir  au  directeur 
de  ia  station  d'essais  de  Nanisana  avant  le  1"  août  de  chaque  année. 

3**  Les  livraisons  sont  faites  à  Nanisana  tous  les  jours,  excepté  les  samedis, 
dimanches  et  jours  fériés.  Les  plantes  sont  emballées  dans  des  caisses  qui  doivent  être 
fournies  par  le  cessionnaire.  Un  bourjane  peut  porter  environ  trente  plants.  Les  cordes 
et  bambous  nécessaires  au  transport  doivent  être  apportés  par  les  ouvriers  chargés 

49 


—  (08  — 

de  prendre  possession  de  ia  commande.  Le  paiement  doit  être  eflèetoé  en  prenant 
livraison  ;  les  bourjanes  ou  ouvriers  envoyés  pour  chercher  les  plantes  doivent  donc 
toujours  être  munis  de  Targeut  nécessaire  pour  ré|i^ler  le  montant  de  la  cession. 

Remarques  relatives  avx  livraisons  de  la  station  d'essais  de  Tamatave.  —  1*  Les 
demandes  devront  être  faites  aussi  longtemps  que  possible  avant  Tépoque  de  la  livrai- 
son, surtout  quand  il  s'agit  de  la  cession  d'un  grand  nombre  de  plants. 

2*  En  ce  qui  concerne  les  plantes  du  pays,  les  demandes  devront  parvenir,  au 
plus  tard,  au  moment  de  la  maturation  des  graines,  afin  qu'en  cas  de  livraison  impor- 
tante, la  direction  de  Tagriculture  puisse  prendre  les  dispositions  nécessaires  pour  y 
donner  satisfation. 

3*  Les  plantes  livrables  avec  la  motte  et,  surtout,  les  plantes  à  racines  nues  ne 
peuvent  être  transplantées  avec  succès  qu'au  moment  des  grandes  pluies. 

4''  Les  plants  de  certaines  espèces  pç\i  demandées,  telles  que  :  copalîer,  hintsy, 
Jamcrosa,  jac()uier.  arbre  à  pain,  manguier,  etc.,  et  dont  on  ne  conserve  pas  toujours 
un  stock  en  pépinière,  peuvent  être  préparés  sur  demandes  faites  à  l'avance. 

Remarques  relatives  avx  Uvraiflons  de  la  station  d'enais  de  Fort-l>a«pliiA.  —  1*  Les 

demandes  devront  être  faites  aussi  longtemps  que  possible  avant  l'époque  de  la 
livraison. 

2*  Les  plantes  à  racines  nues  ou  en  mottes  ne  pouvant  être  transplanlées  avec 
succès  qu'au  moment  des  pluies,  les  plantes  demandées  devront  être  prises  de  pré- 
férence lorsque  les  pluies  seront  établies. 

3*  Lies  ouvriers  chargés  de  prendre  possession  des  commandes  devTont  être 
munis  de  caisses  pour  l'emballaçe,  de  bâtons  de  charge  et  de  cordes. 

4*  Les  plantes  sont  prêtes  à  être  mises  en  place  ou  en  pépinière  d'attente. 

CntGOHSCaUPTIOK  AGRICOLE  DU  GBRTRS 

La  circonscription  agricole  du  centre  comprend  la  station  d'essais  de  Nanisana  et 
la  station  agricole  d'Alakamisy  fprès  Fianarantsoa)  ;  l'organisation  de  murales  provin- 
ciales et  la  création  d'une  magnanerie,  prévues  k  l'arrêté  du  1  mai  190i,  donnent  à 
cette  circonscription  une  grande  importance  sous  le  rapport  des  cultures  indigènes. 

Station  d'essais  de  Hanisana.  —  La  station  d'essais  de  Tananarive,  créée  par  arrêté 
du  i2  février  1891,  fut  installée  sur  une  propriété  couvrant  une  superficie  de  18  hec- 
tares, située  à  trois  kilomètres  au  Nord  de  la  capitale  et  ayant  appartenu  à  Tex-pre- 
mier  ministre  Rainilaiarivony. 

Sans  être  très  accidenté,*  le  sol  du  jardin  p^ut,  tant  sous  le  rapport  de  la  fertilité 
que  sous  celui  de  l'humidité,  être  divisé  en  trois  parties  distinctes  : 

La  première,  la  plus  étendue,  comprend  les  terrains  élevés,  de  couleur  rouge, 
analogues  à  tous  ceux  des  mamelons  d'imerina  ;  ils  sont  peu  fertiles  et  très  secs. 

La  deuxième,  formée  des  terrains  les  plus  bas,  très  humides,  humifères,  est 
spécialement  affectée  aux  essais  de  culture  du  riz  et  de  plantes  fourragères. 

Enfin,  la  troisième  partie,  intermédiaire  entre  les  deux  premières  sous  le  rapport  de 
l'humidité,  est  formée  a'une  terre  relativement  riche.  Plantée  d'assez  beaux  arbres  : 
camphrier  (Laurus  camp/iora),  rotra  {Eugenia  jambolana),  jamtwsier  (Jambosa 
viUgaris),  lilas  (Melia  azederach),  manguier  (Mangifera  Jndica),  elle  a  été  Iranformée 
en  parc,  dans  lequel  on  plante,  très  en  vue,  les  espèces  récemment  introduites,  dont  le 
nombre  n'est  encore  pas  suffisant  pour  que  l'on  puisse  les  grouper  avantageusement 
dans  un  carré  spécial. 

Sur  la  première  partie,  celle  qui  comprend  les  terrains  secs,  on  a  tracé,  dès  1897, 
deux  champs  d'expériencee  d'une  surface  de  deux  hectares  et  demi  environ,  dans 
lesquels  la  plupart  des  plantes  économiques  européennes  ont  été  mises  à  l'étude,  dès 
l'hivomage  1897-1898. 

Les  carrés  de  pépinières  et  de  multiplication,  créés  à  la  même  époque,  ont  dû,  en 
raison  dos  demanaes  considérables  de  plants  qui  affluent  à  la  station,  être,  depuis,  sans 
cesse  agrandis.  Ils  couvrent  actuellement  plus  d'un  hectare  et  demi.  Une  trentaine 
de  châssis  vitrés,  installes  dans  le  courant  ae  1899,  ont  déjà  rendu  de  crands  services 
pour  les  multiplications  délicates;  ces  dernières,  devenant  de  plus  en  plus  nombreuses, 
ont  nécessité,  en  avril  1902,  la  construction  d'une  bâche  à  multiplication  et  de  deux 
ombrières. 

Le  potager,  créé  au  début,  a  été  considérablement  étendu  dans  le  courant  de  1900; 
tous  les  légumes  y  sont  représentés  et  plusieurs  plantes  potagères  des  régions  tropicales 
y  ont  été  multipliées. 

Le  verger,  créé  un  peu  plus  tard,  est  actuellement  planté  d'arbres  fruitiers  du  pays 
etd'e.s$cnces  fruitières  européennes  introduites  parle  Muséum;  ils  occupent  deux  parcelles 
de  terrain  de  plus  d'un  hectare. 


—  68g  - 

A  la  fin  de  1899,  un  carré  de  60  ares  a  été  phinté  avec  600  caféiers  (Goffea  arabica), 
qui  sont  à  Theure  actuelle  d'assez  belle  venue. 

Les  rizières  elles-mêmes  ont  été  divisées  en  parcelles  expérimentales  séparées  par 
des  chemins  qui  permettent  la  circulation,  même  en  plein  hivernage. 

Ainsi  distnbues,  les  18  hectares  ont  été  bientôt  complètement  couverts  d'emplace- 
ments utiles,  qui  ne  laissaient  aucune  olace  pour  les  essais  de  culture  en  grand. 

Dès  1898,  il  fallut  songer  à  adjoindre  d'autres  champs  au  jardin  d'essais.  Dans  les 
premiers  mois  de  1899,  l'acquisition  de  terrains  environnant  la  station  est  venue  très 
heureusement  agrandir  le  domaine  de  Nanisana,  qui  comprend  aujourd'hui  à  peu  près 
50  hectares  de  terres. 

IDans  les  nouveaux  achats,  on  a  pu  trouver  environ  14  hectares  de  terres  labourables, 

§ui  sont  couverts  de  cultures  :  10  hectares  ont  été  labourés  à  la  charrue  et  plantés 
^espèces  diverses  ;  4  hectares  sont  plantés  en  mûriers.  De  nombreux  travaux  d'irrigation 
ont  été  exécutés  au  cours  de  ces  dernières  années. 

Nature  du  sol  de  la  station.  —  Le  sol  de  la  station  est  à  peu  près  de  même  com- 
position que  tous  ceux  de  l'Imerina.  C'est  une  terre  pauvre,  formée  par  la  décom- 
position des  roches  primitives,  gneiss,  granit,  quartz,  etc. 

Les  parties  sèches  sont  d'une  couleur  rougeâtre  très  uniforme,  due  à  la  présence 
d^une  grande  quantité  de  sesquioxyde  de  fer.  Avant  d'avoir  été  travaillées,  ces  terres 
sont  excessivement  compactes  et  dures  ;  lorsqu'elles  ont  été  remuées  et  fUmées,  elles 
sont  légères,  faciles  à  travailler,  même  les  lendemains  de  grandes  pluies.  Elles  n'ont, 
par  conséquent,  aucun  des  caractères  des  terres  franchement  argileuses. 

Elles  sont  à  peu  près  complètement  dépourvues  de  matières  organiques. 

Au  point  de  vue  chimique,  les  aaalyses  reproduites  ci-après,  exécutées  par  MM. 
Mûntz  et  Rousseaux,  on  fait  connaître  leur  valeur. 

Terre  du  champ  d'expériences  N'*  i 

Azote 1,15  pour  mille 

Acide  phosphorique 0,27       — 

Potasse 0,12       — 

Carbonate  de  chaux 0,19      — 

Terre  du  champ  d'expériences  N*  2 

Azote 0,69  pour  mille 

Acide  phosphorique 0,26       — 

Potasse 0,06      — 

Carbonate  de  chaux 0,83       — 

La  teneur  générale  de  ces  terres  en  sesquioxyde  de  fer  varie  entre  60  et  70  pour 
mille. 

Les  terres  de  rizières  sont  de  même  nature  que  celles  des  collines,  mais  elles 
sont  très  riches  en  humus  et  de  couleur  noire  ;  elles  ne  sont  jamais  compactes.  Ordi- 
nairement^ l'eau  les  recouvre  ;  elles  ne  se  prêtent  alors  qu'à  la  culture  au  riz.  Après 
avoir  été  bien  drainées,  elles  font  de  bonnes  terres  de  culture,  dans  lesquelles  les  plantes 
potaffères,  les  patates,  etc.,  viennent  j)arfaitement. 

L'analyse  ci-dessous,  due  à  M.  Muntz,  donne  la  composition  d'une  terre  de  rizières 
de  la  station  agronomique  : 

Azote 1,83  pour  mille 

Acide  phosphorique 0,90        — 

Potasse 0,10        — 

Carbonate  de  chaux 2,20        — 

Sesquioxyde  de  fer 36,84        — 

Accès.  —  La  station  agronomique  de  Nanisana  est  reliée  par  une  allée  de  4  mètres 
de  large  et  d'un  kilomètre  de  long  à  la  nouvelle  route  de  Tamatave  ;  on  peut,  par 
conséquent,  y  accéder  très  facilement  en  voiture  et  à  bicyclette.  La  durée  du  trajet 
en  filanjana,  du  square  d'Andoha'o  à  Nanisana,  est  de  trois  quarts  d'heure  environ. 

Le  personnel  européen  se  compose  d'un  sous-inspecteur,  chef  de  la  circonscription 
agricole  du  centre,  d'un  agent  de  culture,  d'un  jardinier  et  d'un  ménage  de  séricicul- 
teurs. 

But  de  la  station.  —  En  principe,  la  station  agronomique  de  Tananarive  a  pour 
mission  d'étudier  toutes  les  questions  intéressant  l'agriculture  dans  le  centre  de 
Madagascar.  Elle  doit  aussi  fournir  aux  administrations,  aux  colons  et  aux  indigènes 
tous  les  plants,  graines  et  boutures  dont  ils  ont  besoin  et  les  renseigner  sur  toutes  les 
questions  agricoles. 

Depuis  sa  création,  le  jardin  d'essais  de  Nanisana  s'est  efforcé  de  remplir  ce 
programme  aussi  complètement  que  possible.  Dès  la  saison  pluvieuse  1897-1898,  toutes 


—  880  — 

iës  plantes  économiques  européennes  et  quelques  plânfes  exotiques  étaient  mises  à 
l'étude  dans  les  champs  d  expériences  ;  depuis,  les  essais  méthodiques  sont  continués 
à  chaque  hivernage. 

Malgré  les  tâtonnements  inévitables  du  début,  les  pépinières,  installées  à  Nanisana 
en  1897,  commencèrent  à  fournir  de  nombreux  plants  d  arbres,  dès  les  premiers  mois 
de  1898.  Depuis,  le  nombre  des  arbustes  cédés  va  en  croissant  chaque  année. 

La  plus  grande  partie  de  ces  plantes  est  cédée  aux  Européens  et  aux  diverses 
adininislfations  de  la  Colonie,  mais  on  constate  aussi,  depuis  deux  ans  environ,  une 
teiidancc  de  plus  en  plus  accentuée  de  la  part  des  indigènes  à  venir  chercher  des 
plantes  à  iNamsana. 

La  station  dresse  des  ouvriers  pour  les  mettre  à  la  disposition  des  cultivateurs  qui 
en  feraient  la  demande. 

L'observatoire  météorologique,  installé  au  commencement  de  1901  et  muni  dlnstru- 
ments  de  précision,  permet  de  faire  des  observations  rigoureusement  exactes  sur  les 
températures  de  Tair  et  du  Sot,  Tétai  hygrométrique  et  la  pression  barométrique. 

Lintroduction  des  espèces  utiles  est  poussée  activement  et  le  nombre  de  plantes 
ntroduiles  est  déj^  grand. 

La  multiplication  des  espèces  fruitières  européennes  est  en  bonne  voie. 

Le  poirier  et  le  pommier  sont  greffés  sur  bibassier.  Les  variétés  françaises  de 
pèches  reprennent  très  bien  greffées  sur  le  pécher  du  pays. 

Signalons,  enlin,  Tintroduction  d'un  matériel  agricole  moderne,  qui  permettra,  en 
saison  des  pluies,  de  remuer  le  terrain  à  0"  40  de  profondeur,  alors  que  les  moyens 
dont  on  disposait  autrefois  ne  permettaient  pas  de  depas|er  O**  20. 

Kldrage.  —  i*  Bovidés.  ~  On  s'est  aussi  préoccupé,  à  Nanisana,  des  questions  d'éle- 
vage et  une  bouveric  fut  édifiée  en  1891.  Elle  renterme  actuellement  25  têtes  de  bétail, 
parmi  lesquelles  un  certain  nombre  de  vaches,  qui  pourront  servir  plus  tard  à  Tali- 
menlation  d'une  petite  laiterie. 

Dix  bœufs  dresses  sont,  chaque  jour,  attelés  à  la  charrette  et  à  la  charme.  Les 
résultats  obtenus  avec  ces  animaux  permettent  de  dire  que  la  race  zébu  est  susceptible 
de  rendre  de  grands  services  pour  la  traction  des  voitures  et  les  travaux  culturaux. 

2*  Ovidés.  —  La  direction  de  l'agriculture  a  reçu,  à  la  fin  de  1901,  sur  le  contingent 
amené  par  M.  le  vétérinaire  Rey,  21  ovidés  solognots  et  algériens,  introduits  dans  la 
Colonie  pour  faire  des  essais  de'  croisement  avec  la  race  indigène. 

Devant  l'intérêt  aue  présente  la  propagation  de  ces  essais,  un  certain  nombre  de 
béliers  et  de  brebis  a  importation  ont  été  confiés,  au  début  de  1902,  à  la  ferme  hippi- 
que d'Alakamisy,  près  Fianarantsoa  ;  un  autre  troupeau  a  été  amené  de  la  Camargue 
en  1904. 

Enfin,  la  direction  de  l'agriculture  a  mis  gratuitement  à  la  disposition  des  colons 
et  des  indigènes  un  certain  nombre  de  saillies  de  ces  béliers.  II  est  délivré  pour  chaque 
saillie  une  tiche  indiquant,  outre  le  signalement  sommaire  de  la  brebis  luttêe,  la  date 
de  raccouplemcnt,  la  race  et  le  numéro  du  bélier  employé. 

On  peut  espérer  de  bons  résultats  de  ces  e.Kpéricncês,  tant  au  point  de  vue  de  la 
production  de  la  laine  que  de  l'amélioration  de  la  qualité  de  la  viande  chez  la  race 
mdigène. 

Séricicaltiire.  —L'arrêté  du  1  mai  1901  a  créé,  à  la  station  dressais  de  Nanisana, 
une  station  d'études  techniques  et  de  travaux  pratiques  de  sériciculture  ;  cette  station 
séricicole  devait  comprendre  des  champs  d'expériences  pour  la  culture  du  mûrier  et 
une  magnanerie  modèle. 

D'importants  crédits,  prévus  au  budget  de  1903,  ont  permis  démettre  àexécutionla 
construction  d'une  magnanerie  modèle  et  la  création  d'un  village  d'ouvriers  séricicul- 
teurs qui  seront  terminés  dans  le  courant  de  1904. 

Toutefois,  la  direction  de  l'agriculture,  désireuse  de  commencer  des  essais,  a  trans- 
formé une  maison  malgache  en  magnanerie  qui  fonctionne  depuis  le  commencement 
de  1902  et  dont  les  produits,  très  remarqués  au  concours  général  agricole  de  Paris 
de  1903,  lui  ont  valu  le  grand  diplôme  d'honneur,  la  plus  haute  récompense  réservée 
k  la  section  coloniale. 

Ce  fut  en  1902  que  la  station  séricicole  de  Nanisana,  s'inspirantdubutquilui  avait  été 
trace,  mit  gratuitement  en  distribution  des  graines  de  ver  à  soie  soigneusement  sélec- 
tionnées et  exemptes  de  toute  maladie.  Dix  éducations  ont  déjà  eu  lieu  et  d'importantes 
cessions  ont  été  faites  aux  administrateurs,  aux  colons  et  aux  indigènes.  Le  nombre 
total  de  cellules  cédées  depuis  1902  a  été  de  15.000. 

Les  variétés  offertes  en  cession  gratuite  comprennent  actuellement  : 

{•  Une  variété  à  cocons  blancs  ; 

2»  id.  de  couleur  jaune  mat  ; 

3*  id.  de  couleur  jaune  d'or  ; 

4*  id.  de  couleur  jaune  pâle  ; 


5*  Des  variétés  de  France  ; 
6*  Une  variété  de  Turquie. 

D  un  autre  côté^  il  a  été  procédé  à  la  plantation  de  quatre  hectares  de  mûriers  à 
demi-tige  et  en  haies,  destinés,  les  premiers,  à  former  des  mûraies  stables  et  les 
deuxièmes  à  produire,  immédiatement  les  feuilles  nécessaires  à  la  nourriture  des 
vers  élevés  à  la  magnanerie. 

Enfin,  la  station  de  Nanisana  a  mis  en  cession,  dans  le  cx)urant  de  ces  deux  der- 
nières années,  40.000  mûriers  de  variétés  indigènes,  blancs  ou  multicaules  ;  d*autres 
variétés  seront  mises  en  cession  dans  le  courant  de  1905  ;  des  graines  de  mûriers  ont 
également  été  cédées. 

GALBin»aiR  AORIGOIiB  A  L'USAGE  DU  GKNTRB  DB  MADAGASCAR 

MOIS    DB  JANVIER 

Il  est  ordinairement  très  humide,  il  tombe  de  30  à  40  centimètres  de  pluie  dans  le 
courant  du  mois. 


Température  de  Pair 

La  moyenoe  Tarie  entre  91  et  3*?''  centigrades. 
Le  miDimam         —        13  et  16*  — 

Le  maximuoi       —        38  et  31"  — 


Températuire  du  sol  à  0^10  de  profondeur 

La  moyenoe  Tarie  entre  93  et  35»  centigrades. 
Ije  miDioium        —         18  et  30«  — 

Le  mazimuio        —         37  et  34*  — 


Température  du  sol  à  9*6$  de  profondeur 

La  moyenne  varie  entre  33  et  34*  centigrades. 
Le  minimuBi         --        33  et  83»  — 

Le  maximam       —        34  et  36*         — 

Travaux.  --  Potager.  —  Faire  les  semis  des  différentes  plantes  légumières,  prendre 
garde  à  Texcès  d*humidité  qui  peut  se  produire. 

Verger.  —  Mettre  en  place  les  arbres  qui  ne  font  pas  été  le  mois  précédent. 

Commencement  de  la  floraison  du  bibassier. 

Pleine  floraison  du  goyavier  ordinaire  et  du  goyavier  de  Chine. 

Fin  de  la  floraison  au  goyavier  de  Chine  dans  les  derniers  jours  du  mois. 

Commencement  de  la  malurité  des  pommes  et  des  man^^ues. 

Pleine  maturité  du  raisin,  des  pèches,  des  prunes,  des  ananas,  des  grenadelles,  des 
fruits  de  zahana  et  du  tapia. 

Fin  de  la  maturité  des  prunes  dans  les  derniers  jours  du  mois. 

Pépinière.  —  Greffer  les  pèches  en  écusson  à  œil  poussant,  faire  quelques  bou- 
tures sur  bois  tendre  et  les  semis  de  pruniers,  choisir  des  graines  provenant  des  fruits 
arrivés  à  maturité  sur  l'arbre. 

Plantes  industrielles  et  à  épices.  —  Traiter  les  caféiers  avec  les  bouillies  cupriques. 

Commencement  de  la  floraison  des  cinchona  succirubra  ((|uinquina  rouge). 

Grande  culture.  —  Semer  les  engrais  verts  dans  les  cuHures  d'arbres  fruitiers  ou 
de  mûriers  et  procéder  aux  semis  de  pois  mascate,  pois  du  Cap,  ampemby,  téosinte, 
voanjobory,  si  ces  semis  n'ont  pas  été  faits  au  mois  de  décembre.  Semer  du  sarrasin, 
terminer  le  repiquage  du  riz  de  deuxième  saison  dans  la  1"  quinzaine  du  mois. 

Commencement  de  la  floraison  des  voanjot)ory  semés  dans  les  derniers  jours  de 
novembre  ou  les  premiers  jours  de  décembre. 

Pleine  floraison  du  sarrasin  semé  en  décembre. 

Commencement  de  la  maturité  des  riz  de  première  saison . 

Sériciculture.  —  Commencement  de  la  troisième  éducation  à  compter  du  départ  de 
la  végétation.  Mettre  en  place  les  mûriers  qui  n'ont  pu  être  plantés  en  décembre.  Surveiller 
leB  cultures  de  mûriers  et  couper  les  extrémités  des  rameaux  attaqués  par  les  larves 
du  longicome.  Les  pluies  étant  très  abondantes,  il  faut  veiller  à  ce  au'il  n'y  ait  pas 
d^excès  d'humidité  dans  les  magnaneries,  ne  pas  laisser  accumuler  les  litières  sous 
les  vers,  aérer  fortement  pendant  les  heures  de  brise  et  de  soleil.  Cueillir  les  feuilles 
entre  9  et  il  heures  du  matin,  les  soirées  étant  très  souvent  pluvieuses. 

MOIS  os  FÉVRIER 

Les  forts  orages  sont  encore  fréquents  dans  te  courant  de  ce  mois  ;  il  tombe  de 
20  à  30  centimètres  de  pluie. 

Température  de  Vair  Température  dueatà  9H9  de  profondeur 

La  moyenne  varie  entre  90  et  d?""  cenUgra'fes.        La  moyenne  varie  entre  93  et  95*  centigrades. 
Le  minimum         —        19  et  1&*  —  Le  minimum         •<-        17  et  90»         — 

Le  maximum        —        97  et  30*         —     #         Le  maximvm        —        97  ^t  33*         r* 


—  eeî  — 


Températurt  du  80l  à  d^M  de  profùndetir 

La  moyenoe  ^arie  entre  93  et  Si*  cenligradet. 
Le  niinimiun        —        91  et  33*         — 
Le  maximum        —        ?4  et  36*         — 

Tr&yaiix.  —  Potager.  —  Les  mêmes  que  le  mois  précédent, -refaire  les  plantations 
de  fraisiers. 

Verger.  —  Pleine  floraison  du  bibassier  au  commencement  du  mois. 

Fin  de  la  floraison  du  goyavier  ordinaire  et  du  bibassier. 

Commencement  de  la  maturité  des  grenades,  des  mangues,  des  fhiits  du  colea 
telfairea  (Hitsikitsika). 

Pleine  maturité  des  pommes,  des  ananas,  des  grenadelles. 

Fin  de  la  maturité  des  raisins,  des  pêches,  des  zahana  et  du  tapia. 

Pépinière.  —  Semer  les  eucalyptus,  tîlao  et  acacia  dcalbata  qui  doivent  être  mis 
en  place  au  mois  de  iuillet.   Faire  les  semis  de  zahana,  de  tapia,  de  pêches.  Pour  les 

f)êcners,  il  est  préférable  de  casser  les  noyaux,  on  obtient  de  cette  façon  une  germina- 
ion  plus  régulière  et  plus  rapide. 

plantes  industrielles  et  à  épices.  —  Traiter  les  caféiers  au  fur  et  à  mesure  des 
besoins. 

Commencement  de  la  floraison  des  cinchona  ledj^eriana  (quinquina  jaune). 

Pleine  floraison  des  cinchona  succirubra  (quinquma  rouge). 

Grande  culture.  —  Faire  les  derniers  semis  de  sarrasin.  Pleine  floraison  des 
voanjobory,  pois  mascate,  pois  du  Cap,  semés  en  décembre  et  du  sarrasin  semé 
dans  les  premiers  jours  de  janvier.  Récolte  du  riz  de  première  saison  et  des  sarrasins 
semés  en  décembre. 

Séricicuiture.  —  Fin  de  Téducation  des  vers  à  soie  commencée  en  janvier  ;  les 
mêmes  précautions  que  pendant  le  mois  précédent  sont  à  prendre. 

MOIS  OE  MARS 

Le  régime  météorologique  ne  diffère  guère  de  celui  du  mois  de  février  ;  la  chute 
d^eau  est  sensiblement  la  même  que  pendant  le  mois  précédent. 


Températut^e  de  Vair 

La  moyenne  varie  entre  SO  et  91**  centigrades. 
Le  minimum         —        19  et  14*  — 

Le  maximum        —        98  et  30*  — 


Température  du  sol  à  0^10  de  profondeur 

La  moyenne  varie  entre  93  et  95*  centigrades. 
Le  rainimum         —        18  et  9i^  — 

Le  maximum        —        30  et  33»  — 


Température  du  sol  à  €^50  de  profondeur 

La  moyenne  varie  entre  93  et  95»  centifçradea. 
Le  minimum         —        10  et  99»  — 

I«e  maximum        —        95  et  99*         — 

Travaux.  ^  Potager.  — >  Mêmes  travaux  que  pendant  les  mots  de  janvier  et  février  ; 
on  peut  semer  des  cornichons  et  des  concombres  ;  ces  plantes  risquent  moins  d*étre 
détruites  par  la  maladie  cryptogamique  qui  se  développe  sur  les  feuilles  pendant  les 
mois  de  grande  humidité. 

Verger.  —  Commencement  de  la  maturalion  des  oranges,  des  goyaves,  des  rotra 
(Eugenia  jambolana). 

Pleine  maturation  des  mangues,  des  pommes,  des  grenades,  des  colea  telfairea 
(Hitsikitsika). 

Fin  de  la  maturation  des  ananas  et  des  colea  telfairea  vers  la  fln  du  mois. 

Pépinière.  —  Paire  les  semis  de  manguiers,  de  grenadier  et  de  colea  telfairea  au 
fur  et  à  mesure  de  la  maturité  des  graines.  Repiauer  les  eucalyptus,  fllao,  mimosas 
semés  le  mois  précédent,  commencer  le  repiçiuage'des  caféiers  et  des  théiers. 

Plantes  inaustrielks  et  à  épices.  ~  Continuer  les  soins  aux  caféiers. 

Pleine  floraison  des  cinchona  ledgeriana  (quinquina  jaune). 

Fin  de  la  floraison  des  cinchona  succirubra  (quinquina  rouge). 

Grande  culture.  —  Commencement  de  la  floraison  du  riz  de  deuxième  saison,  de 
Tampemby,  du  téosinte  et  du  sarrasin  semé  en  fln  janvier  et  février.  Fin  de  la  floraison 
des  voanjobory,  pois  mascate»  pois  du  Cap.  Buttage  des  voanjobory,  des  maïs.  Récolte 
du  sarrasm  semé  en  fln  décembre  et  commencement  de  janvier.  Ensiler  Tampemby  et 
le  verotsanjy. 

Sériciculture.  —  Commencement  de  la  quatrième  éducation  de  la  période  de  végé- 
tation. 

Maturité  des  fruits  du  tsitoavina  (Dodonea  Madagascariensis),  plante  servant  ànourrii 
le  ver  à  soie  indigène  dit  landibe*  ^ 


—  663  - 


MOIS  D*AVRIL 

Les  pluies  deviennent  peu  fréquentes  et  peu  abondantes.  La  chute  d'eau  varie 
entre  quelques  millimètres  et  5  ou  6  centimètres. 


Température  de  l'air 

La  moyenne  varie  entre  18  et  19*  cenJgrades. 
Le  mini. nom        —        11  et  IS*»  —• 

Le  maximum       —        37  et  38"  — 


Température  du  sol  à  ù^iO  de  profondeur\ 

La  moyenne  varie  cnlre  V3  et  94*  centigrades. 
Le  minimum         —         17  et  19»  — 

Le  maximum         —         98  et  30*  — 


Température  du  sol  à  0*50  de  profondeur 

La  moyenne  varie  entre  93  el  94**  centigrades. 
Le  minimum         —         91  et  93**  — 

Le  maximum        —        91  et  7b^  — 

Travaux.—  Potager.  —  Mêmes  travaux  que  le  mois  précédent. 

Verger.  —  Donner  un  labour  pour  aérer  le  sol  durci  par  les  grosses  pluies  des 
mois  précédents  ;  ce  labour  sert  en  même  temps  à  enfouir  les  engrais  verts,  que  l'on  a 
pu  cultiver  entre  les  arbres. 

Maturation  des  bibasses  et  coines. 

Pleine  maturation  des  oranges,  des  goyaves,  des  rotra. 

Fin  de  la  maturation  des  mangues,  des  pommes,  des  grenades. 

Commencer  la  trouaison  ou  le  défoncement  pour  les  nouvelles  plantations. 

Pépinière,  —  Continuer  les  semis  de  manguiers,  grenadiers,  faire  ceux  d'orangers, 
de  govaviers,  de  rotra,  de  colea  telfairea,  terminer  le  repiquage  des  caféiers  et  théiers. 
Pour  le  rotra,  chaque  fois  que  cela  est  possible,  il  est  préférable  de  semer  directement 
en  place,  cet  arbre  .supportant  difficilement  la  transplan tion. 

Plantes  industrielles  et  à  épices.  —  Il  sera  bon  d'irriguer  un  peu  les  caféiers  si 
le  mois  est  sec  pour  leur  permettre  déformer  leurs  fruits.  Commencement  de  la  matu- 
ration des  fruits  du  bakolv  et  du  thé. 

'  Grande  cuUure.  —  Pleine  floraison  des  riz  de  deuxième  saison  dans  la  première 
quinzaine  du  mois  ;  récolte  du  voanjobory.  du  sarrasin.  Terminer  Tensilage,  procéder 
à  la  confectioi^  du  foin.  Donner  le  premier  labour  aux  terrains  incultes  ou  débarrassés 
de  leur  culture,  faire  les  semis  des  riz  de  première  saison. 

Sériciculture,  —  Donner  un  labour  aux  murales  pour  aérer  le  sol  durci  par  les 

grosses  pluies  et  pour  enfouir  les  engrais  verts  si  l'on  en  a  cultivé  dans  les  intervalles 
es  arbres,  préparer  le  sol  pour  les  nouvelles  plantations. 

Fin  de  la  quatrième  éducation  des  vers  à  soie.  Le  froid  est  à  craindre  vers  la  tin 
du  mois,  surtout  dans  les  magnaneries  qui  ne  peuvent  être  facilement  closes. 

MOIS  DE  MAI 

Les  pluies  sont  à  peu  près  nulles.  Vers  la  fin  du  mois,  il  y  a  souvent  des  bruines 
assez  fortes.  La  température  est  déjà  assez  basse  la  nuit. 


Tempéi*ature  de  Cair 

La  moTenne  varie  entre  16  el  18**  centigrades. 
Le  minimum         —  6  et    8"  — 

Le  maximum        —        93  et  96»         — 


Température  du  sol  ào*to  de  profondeur 

La  moyenne  varie  entre  90  et  99*  centigrades. 
Le  minimum        —        15  et  17»  — 

Le  maximum        •—         95  et  27*  — 


Température  du  sol  à  $"50  de  pt*ofondeur 

La  moyenne  varie  entre  99  et  93»  centigrades. 
Le  minimum         —         91  et  99*  — 

Le  maximum        —        93  et  94*  — 

Travaux.  —  Potager.  —  Dans  les  premiers  jours  du  mois,  il  est  bon  de  faire  des 
semis  abondants  des  différents  légumes  pour  avoir  des  plants  pendant  la  saison  froide. 
H  faut  commencer  à  découvrir  les  asperges. 

Verger.  —  Continuer  les  labours,  si  ceux-ci  n'ont  pas  été  terminés  les  mois 
précédents. 

Maturation  du  kaki. 

Pleine  maturation  des  oranges,  bibasses,  des  goyaves,  des  coings. 

Fin  de  la  maturation  des  rotra. 

Continuer  la  trouaison  ou  le  défoncement  pour  les  nouvelles  plantations. 

Pépinière.  —  Faire  les  semis  de  bakoly  et  de  thé. 

Continuer  les  semis  d'orangers,  de  bibassiers,  de  goyaviers  et  de  cognassiers. 

Finir  les  repiquages  de  caféiers. 

Pour  le  bakolv,  il  est  préférable  de  semer  directement  en  place  lorsque  Ton  dispose 
de  terrains  irrigables. 


—  684  — 


Plantes  industrieUes  et  à  épiées.  —  Inpigiicr  légèrement  les  caféiers  si  le  temps 
est  sec  et  ehaod  pour  leur  permettre  de  môrir  leurs  fruits.  MatiiratioD  des  gniaes  de 
camphrier.  Pleine  maturation  des  fruits  du  bakolv  et  du  tbé. 

Grande  culture.  —  Continuer  les  semis  de  riz  de  première  saison.  Finir  les 
récolles  de  voanjobor}*,  pois  mascate.  pois  du  Cap,  am|>emby  pour  graines,  téosinte. 
Terminer  le  fanage  si'ron  n*a  pu  le  faire  dans  le  mois  précédent.  Conlinua*  les 
labours. 

Sériciculture.  —  On  procède  à  la  cinquième  éducation  de  la  saison,  mais  cette 
éducation  ne  sera  plus  possible  dans  beaucoup  d'endroits,  faute  de  feuilles  ;  elle  sera 
^aite  avec  une  petite  quantité  de  graines  pour  la  consenation  des  espèces.  Continuer 
les  labours.  Pour  les  nouvelles  muraies.  faire  les  trous  ou  les  défoncements  qui  n'ont 
pas  été  faits  le  mois  précédent. 

MOIS  DE  JUIN 

Pendant  ce  mois,  les  bruines  et  les  rosées  sont  plus  fortes,  les  premières  gelées 
blanches  sont  à  craindre  dans  les  localités  au-dessus  de  1.200  ou  1.300'  mètres  d^al- 
titude.  Les  brouillards  sont  très  fréquents  le  matin. 


Température  de  Cair 

Ijk  moyenne  Tarie  entre  13  et  !&•  centigrades. 
Le  mlnimooi         —  3  et    8»  — 

Le  maximom        —        93  et  25*  — 


Température  du  $ol  é  ihtsde  profondeur 

La  moyenne  rarie  entre  18  et  94*  centigradei. 
Le  minimam         —         ii  et  IS"  — 

Le  mazimam        —        94  et  ^S^  — 


Température  du  sol  à  P^Sù  de  profondeur 

La  moyenne  varie  entre  19  el  91*  centiip^es. 
Jje  minimum         —         1S  et  90*  ~ 

Le  maximum        —        99  et  93*  — 

Travaux.  ^  Potager.  —  Il  n'est  plus  guère  possible  de  faire  de  semis  ;  on  peut 
repiauer  les  semis  du  mois  précédent. 

Vers  la  fin  du  mois,  donner  une  bonne  fumure  et  un  labour  aux  asperges  ;  enlever 
les  tiges  mortes. 

Verger.  —  Pleine  maturation  du  kaki. 

Fin  de  la  maturation  des  oranges,  des  bibasses,  des  goyaves,  des  coings.  Tenniner 
la  trouaison  et  le  défoncement  pour  les  nouvelles  plantations,  fîimer  et  reboucher  les 
trous  qui  devront  être  plantés  en  juillet  et  en  août. 

Pépinière.  —  Commencer  les  semis  d'eucalyptus,  de  filaos,  de  mimosas,  pour  les 
plants  devant  être  mis  en  place  au  début  de  la  saison  des  pluies.  Continuer  les  semis 
d'orangers,  de  bibassiers,  de  goyaviers  et  de  cognassiers.  Faire  les  semis  de  kaki,  de 
camphriers.  Préparer  le  sol  pouf  les  bouturages. 

Plantes  indtistrielles  et  a  épices.  —  Commencement  de  la  maturation  du  caféier. 
Pleide  maturation  des  graines  de  camphrier. 

Grande  culture.  —  Continuer  les  semis  de  riz  de  première  saison.  Récolter  les 
riz  de  deuxième  saison.  Donner  le  premier  labour  aux  rizières  de  première  saison. 
Faire  écouler  l'eau  le  plus  rapidement  possible  pour  permettre  l'aération  du  sol.  Con- 
tinuer les  labours  sur  les  coteaux.  Commencer  la  préparation  du  terrain  pour  la  plan- 
tation des  maniocs. 

Sériciculture,— ¥m  de  la  cinquième  éducation  des  vers  à  soie.  Repos  de  la  végétation; 
vers  le  20  du  mois,  on  peut  commencer  la  taille  des  mûriers.  Récolte  des  graines 
d'ambre vade  (L'ambre vaae  sert  à  nourrir  le  ver  à  soie  indigène  dit  landibe), 

MOIS   DE  JUILLET 

Les  bruines  et  les  rosées  sont  toujours  très  fortes.  Les  gelées  blanches  sont  à 
craindre  dans  les  localités  au-dessus  de  1.100  à  1.200  mètres  d'altitude.  Les  brouillards 
sont  très  fréquents. 


Température  de  Cair 

lia  moyenne  varie  entre  13  et  16*  centigrades. 
Le  minimum         —  4  et    8*  — 

I^  maximum        —        99  et  95»  — 


Température  du  sot  à  O^fO  de  profondeur 

La  moyenne  varie  entre  18  et  96»  centieradee. 
Le  minimum         —        19  et  14«  — 

Le  maximum        ~        99  et  94»  — 


Température  du  sol  à  O^bO  de  profondeur 

La  moyenne  varie  entre  10  et  90*  centigrades. 
Le  minimum        —         18  et  lO""  — 

Le  maximum        —        90  et  99*  — 

Travaux.  —  Potager.  —  On  peut  commencer  les  semis  de  concombres  et 
cornichons  dans  les  parties  très  abritées  des  vents  froids.  Continuer  le  labour  et  la 
fumure  des  asperges. 


—  66B  — 

Ver§er,  -^'  Fin  de  la  matoralion  <hi  kaki.  On  trouve  encore  quelques  bibasses.  Com- 
mencer la  taille  des  arbres  fruitiers,  enlever  les  bois  morts,  echeniller  les  arbres  et 
chauler  les  tiges.  Vers  la  liu  du  mois,  mise  en  place  des  arbres  fruitiers  dans  les 
terrains  irrigables  ou  dans  les  terrains  où  les  arrosages  peuvent  être  pratiqués  écono- 
miquement  ;  transporter  les  engrais  et  les  enfouir  par  un  labour. 

Pépinière.  —  Continuer  les  semis  d'eucalyptus,  de  filaos,  mimosas  et  de  kaki  ;  faire 
les  semis  de  lilas  de  Perse.  Commencer  les  bouturages  de  mûriers,  saules,  cognas- 
siers, pruniers  indigènes,  quinquinas,  vignes,  ainsi  (lue  des  divers  arbres  et  arbustes 
d'ornement  qui  peuvent  se  multiplier  par  bouturage.  Faire  les  semis  de  caféiers,  le 
marcottage  au  pommier. 

Plantes  industrielles  et  à  épiées.  —  Pleine  maturation  du  caféier. 

Grande  culture,  —  Labourer  les  rizières  de  première  saison.  Finir  de  préparer  le 
sol  destiné  aux  plantations  de  manioc.  Vers  la  fin  du  mois,  commencer  la  plantation  des 
boutures  du  manioc. 

Sériciculture.  —  Tailler  les  mûriers,  commencer  la  plantation  de  mûriers  dans  les 
terrains  irrigables  ou  dan^^ies  endroits  où  les  arrosages  peuvent  être  pratiqués  écono- 
miquement, chauler  les  troncs  des  mûriers  s'il  v  a  eu  des  traces  de  maladies  crypto- 
eamiques.  Faire  tomber  les  vieilles  feuilles  et  les  enfouir  dans  le  sol  ou  les  brûler. 
Transporter  les  engrais  dans  les  mûraies  et  les  enfouir  par  un  labour. 

MOIS  d'aodt 

La  température  commence  à  se  relever  vers  la  fm  du  mois,  les  gelées  sont  encore 
à  craindre  aans  le  courant  de  la  première  quinzaine.  Les  brouillards  sont  toujours  fré- 
quents. 


Température  de  l'air 

La  moyenne  varie  entre  14  et  18**  centigrades. 
Le  minimum    .     —  3  et    8*  — 

Le  maximam        —         34  et  96^  — 


Température  du  sol  à  0*10  de  profondeur 

La  moyenne  varie  entre  18  et  ^i°  centigrades. 
Le  minimum         —         12  et  14"         — 
Le  maximum        —         S5  et  38°         — 


Température  du  sol  à  0*50  de  profondeur 

La  moyenne  varie  entre  19  et  31*  cenUgrades. 
Le  minimum         —         18  et  30*"  — 

Le  maximum        —        90  et  33»  — 

Travaux.  —  Potager.  —  Mêmes  travaux  que  le  mois  précédent.  Séparer  les  œille- 
tons d'artichauts  ;  butter  les  asperges  ;  on  peut  faire  des  semis  de  melun  sur  couche. 
Mettre  en  première  terre  les  pommes  de  terre  dans  un  terrain  frais  ou  irrigable. 

Veraer.  —  Continuer  la  taille  des  pommiers,  des  vignes,  des  pêchers,  des  pru- 
niers ;  nnir  de  chauler  les  arbres.  Continuer  la  mise  en  place  des  arores  dans  les  ter-, 
rains  irrigables. 

Commencer  Tirrigation  des  arbres  fruitiers  dans  la  deuxième  quinzaine  du  mois. 
.    Commencement  de  la  floraison  des  pêchers,  des    pruniers. 

Pleine  floraison  xies  premiers  vers  la  fin  du  mois. 

Pépinière,  —  Continuer  les  semis  d'eucalyptus,  de  fllaos,  de  mimosas  ;  faire  les 
semis  de  Jacaranda  mimosœfolia.  Continuer  ie^s  b'tuturages  des  mûriers,  cognassiers, 
de  la  vigne,  ainsi  que  des  divers  arbres  et  arbustes  d'ornement,  les  semis  de  caféiers. 
Faire  les  boutures  de  pruniers,  de  flguiers.  Continuer  les  marcottages  de  pommiers  ; 
faire  les  premiers  semis  de  fleurs  annuelles. 

Commencer  les  repiquages  en  tente  des  premiers  semis  d'eucalyptus,  de  fllaos,  de 
mimosas. 

Greffage  en  fente  ou  en  couronne  de  pommiers  sur  pommier  indigène  ou  sur 
bibassier. 

Plantes  industrielles  et  à  épices.  —  Commencement  de  la  maturation  des  graines 
de  quinquina.  Fin  de  la  maturation  des  caféiers. 

Grande  culture.  —  Finir  les  labours  pour  les  rizières  de  première  saison.  Com- 
mencer à  aérer  le  sol  dans  les  rizières  de  deuxième  saison.  Le  repiquage  des  riz  de 
première  saison  peut  être  commencé  dans  la  deuxième  quinzaine  du  mois.  Continuer  le 
bouturage  du  manioc,  commencer  le  bouturage  des  patates. 

Sériciculture.  —  La  taille  des  mûriers  doit  être  terminée  dans  la  première  quin- 
zaine du  mois.  Le  départ  de  la  végétation  a  ordinairement  lieu  vers  le  15  ;  il  est  donc  bon 
de  donner  la  première  irrigation  aans  la  deuxième  quinzaine  du  mois.  Les  plantations 
doivent  être  terminées  vers  le  15  dans  lesterrains  irrigables. 

MOIS    DE   SEPTEMBRE 

Le  température  se  relève  sensiblement.  Les  premiers  orages  se  font  entendre,  les 
rosées. jspAjt  toujours  tf $3  fortes^  ^1  y  a  ordinairement  quelques  jours  de  pluie. 


—  666  — 


Température  de  l'air 

La  motenne  varie  entre  16  et  90*  centigrades. 
Le  miDimum         —  6  et  10*  — 

Le  maximum       —        S6  et  99*  — 


Température  du  eolào^lû  de  prof&Héeur 

La  moyenne  varie  entre  93  et  $5»  centigrades. 
Le  minimum        —        14  et  17*  — 

Le  maximum        —        97  et  31*  — 


Température  du  sol  à  0*50  de  profondeur 

La  moyenne  varie  entre  90  et  99*  centigradei. 
Le  minimum        —        19  et  20*  — 

Le  maximum        ~        99  et  94*  — 

Travaux.  —  Potager.  —  Faire  les  semis  des  différents  légumes.  Continuer  les 
semis  de  cornichons,  concombres,  melons  (ces  derniers  sur  couche).  Donner  un  bon 
binage  et  un  fort  paillis  aux  fraisiers,  les  arroser  fortement.  Les  semis  devront  être 
protégés  du  soleil  pendant  les  heures  chaudes  de  la  journée.  Récolter  les  fraises  et  les 
asperges. 

Verger.  —  Continuer  les  irrigations  tous  les  10  ou  12  jours. 

Commencement  de  la  floraison  de  la  vigne,  du  manguier,  de  Toranger,  du  mûrier. 

Pleine  floraison  du  pécher 'et  du  mûrier  vers  la  fln  du  mois. 

Fin  de  la  floraison  du  prunier. 

Pépinière,  —  Continuer  les  semis  d*eucalyptus,  de  filaos,  de  mimosas.  Continuer  les 
boutures  de  pommiers,  de  figuiers,  ainsi  que  des  arbres  et  des  arbustes  d'ornement. 
Finir  les  semis  de  caféiers.  Continuer  les  semis  de  plantes  annuelles.  Il  faut  protéger 
les  semis  et  les  boutures  du  soleil  pendant  les  heures  chaudes  de  la  journée  et  recou- 
vrir le  sol  d'un  bon  paillis  pour  éviter  le  durcissement  de  la  surface  du  sol.  Continuer 
les  repiuuages  au  fur  et  à  mesure  du  développement  des  jeunes  plantes.  Protéger  les 
jeunes  plantes  repiquées  du  vent  d'Est  et  du  soleil  pendant  13  ou  20  jours  pour  leur 
permettre  de  reprendre.  Les  semis  de  caféiers  doivent  être  constamment  protégés 
contre  les  rayons  du  soleil.  Finir  le  greffage  en  fente  du  pommier. 

plantes  industrielles  et  à  épices.  —  Recommencer  Tirrigation  des  caféiers. 

Commencement  de  la  floraison  du  bakoly,  du  camphrier  et  du  thé. 

Pleine  maturation  des  graines  deçiuinquina. 

Grande  cu/ture.  —  Contmuer  le  repiquage  des  riz  de  première  saison.  Commencer  les 
semis  des  riz  de  deuxième  saison.  Contmuer  Taération  des  rizières  destinées  aux  riz  de 
deuxième  saison.  Finir  les  bouturages  de  manioc  et  de  patate.  Commencer  la  préparation 
des  terrains  pour  les  semis  de  novembre,  c'est-à-dire  donner  les  deuxièmes  laDours  et 
enfouir  les  engrais. 

Sériciculture.  —  Commencer  la  première  éducation  des  vers  à  soie.  Le  froid  étant  à 
craindre  pour  cette  première  éducation,  il  sera  bon  de  se  ménager  la  possibilité  de 
chauffer,  si  cela  devient  nécessaire;  continuer  Tirrigation  des  roùraiestous  les  iOou 
15  jours. 

MOIS  D'ocroBaB 

La  température  augmente  et  les  arbres  souffrent  beaucoup  de  la  sécheresse.  Quel- 
ques orages  se  font  entendre,  malheureusement  souvent  sans  pluie.  La  température  du 
sol  s'élève  et  devient  excessive,  vu  le  peu  d'humidité.  Il  tombe  de  3  à  8  centimètres  de 
pluie  dans  le  courant  du  mois. 


Température  de  fair 

La  moyenne  varie  entre  18  et  90»  centigrades. 
Le  minimum        —  7  et  10*  — 

Le  maximum        —        98  et  31«  — 


Température  du  sot  à  o^to  de  profondeur 

La  moyenne  varie  entre  99  et  94*  oentiKrades. 
Le  minimum         —        13  et  18*  — 

Le  maximum       —        96  et  34"  — 


Température  du  sot  à  0*50  de  profondeur 

La  moyenne  ▼arie  entre  91  et  93*  centigr^dea. 
Le  minimum         —         19  et  9*>  — 

Le  maximum        —         93  et  95*  — 

Travaux.  —  Potager,  —  Mêmes  travaux  que  le  mois  précédent  Continuer  la  recolle 
des  fraises  et  des  asperges. 

Verger.  —  Continuer  les  irrigations.  Reboucher  les  trous  el  fumer  le  terrain  pour  les 
mises  en  place  d'arbres  fruitiers  devant  être  plantés  en  terrains  irrigables. 

Commencement  de  la  floraison  du  pommier,  du  grenadier,  du  l^aki,  du  jamerosa. 

Pleine  floraison  de  la  vigne,  du  manguier,  de  l'oranger,  de  la  grenadelle,  et,  vers 
la  fln  du  mois,  du  kaki  et  du  pommier. 

Fin  de  la  floraison  du  pécher,  du  mûrier  et  de  l'oranger  dans  les  derniers  jours  du 
mois. 

Commencement  de  la  maturation  des  mûres. 

Pépinière.  —  Faire  les  derniers  semis  d'eucalyptus,  de  ftlaos  et  de  mimosas  ;  on 
peut  encore  faire  des  boutures-de  pommier,  ainsi  que  des  arbres  et  des  arbustes»  d'orne- 


. 


_6«7  — 

ment  dont  la  végétation  est  à  peine  en  mouvement.  Continuer  les  semis  des  plantes 
annuelles  et  les  repiquages  des  jeunes  plantes  au  fur  et  à  mesure  des  besoins.  Mêmes 
précautions  à  prendre  contre  le  soleil  que  le  mois  précédent. 

Plantes  industrielles  et  à  épices.  —  Continuer  les  irrigations  des  caféiers.  Surveil- 
ler Tapparition  des  pucerons  et  traiter  les  caféiers  dès  cette  apparition  avec  du  pétrole, 
2  kilogrammes,  savon  malgache  i  /2  kilogramme  pour  30  litres  d  eau  ;  on  peut  remplacer 
le  pétrole  par  du  tabac. 

Ce  traitement  devra  être  renouvelé  chaque  fois  que  les  pucerons  apparaîtront. 

Pleine  floraison  du  bakoly,  du  camphrier  et  des  théiers. 

Fin  de  la  maturation  des  graines  de  quinquina. 

Grande  culture.  —  Finir  le  repiquage  des  riz  de  première  saison. 

Faire  les  derniers  semis  des  riz  de  deuxième  saison. 

Labourer  les  rizières  destinées  à  être  plantées  en  décembre. 

Continuer  la  préparation  des  terrains  pour  les  semis  de  novembre  et  décembre. 

Sériciculture.  —Continuation  de  la  première  éducation  des  vers  à  soie. 

Continuer  les  irrigations  des  mùraies. 

Reboucher  les  trous  et  enfouir  les  engrais  pour  les  plantations  du  début  de  la 
saison  des  pluies,  c'est-à-dire  les  plantations  à  faire  dans  les  terrains  qui  ne  sont  pas 
irrigables. 

MOIS  DE  NOVEMBRE 

Les  pluies  commencent  à  devenir  plus  fréquentes  et  plus  abondantes,  surtout  vers 
la  (in  du  mois. 

La  quantité  d'eau  qui  tombe  dans  le  courant  de  novembre  est  très  variable  ;  elle 
peut  atteindre  15  à  18  centimètres,  mais,  -en  1901,  elle  n'a  pas  dépassé  2  millimètres. 


Tempéi^ature  de  tair 

La  moyenne  varie  entre  90  et  23^  centigrades. 

Le  minimum        —        11  et  13"^ 

Le  maximum        —        39  et  32*  — 


Température  du  sol  à  On»to  de  profondeur 

La  moyenne  Tarie  entre  35  et  37*  centigrades. 
Le  minimum         —        18  et  39*  — 

I^e  maximum       —        31  et  37*         — 


Température  du  sol  à  0*50  de  profondeur 

La  moyenne  varie  entre  34  et  96*  centigrades. 
Le  minimum         —        33  et  34»  — 

Le  maximum        —        35  et  37»  — 

Travaux.  —  Potager.  —  Mêmes  travaux  qu'au  mois  de  septembre.  Continuer  à 
récolter  les  fraises  et  les  asperges. 

Verger.  —  Continuer  les  irrigations. 

Terminer  la  préparation  des  terrains  destinés  à  recevoir  de  nouvelles  plantations, 
c'est-à-dire  finir  de  boucher  les  trous  et  d'enfouir  les  engrais. 

Commencement  de  la  floraison  du  rotra. 

Pleine  floraison  du  jamerosa,  du  grenadier,  de  la  grenadelle. 

Fin  de  la  floraison  de  la  vigne,  du  manguier,  du  kaki,  du  pommier. 

Pleine  maturation  des  mûres. 

Pépinière.  —  Terminer  les  semis  des  plantes  annuelles. 

Continuer  le  repiquaj^e  en  tente  des  jeunes  plantes  au  fur  et  à  mesure  de  leur 
développement.  Vers  la  nn  du  mois,  habituer  graduellement  aux  rayons  du  soleil  les 
jeunes  caféiers  qui  doivent  être  mis  en  place  dans  le  courant  de  décembre. 

Plantes  industrielles  et  à  épices,  —  Continuer  les  soins  aux  caféiers. 

Commencement  de  la  floraison  du  caféier. 

Fin  de  la  floraison  du  bakoly,  du  camphrier  et  du  thé. 

Grande  culture.  —Continuer  les  labours  des  rizières  de  deuxième  saison. 

Commencer  les  semis  de  voanjobory,  de  pois  mascate,  de  pois  du  Cap,  d'ampemby, 
de  téosinte,  de  verotsanjy. 

Sériciculture.  —  Commencement  de  la  deuxième  éducation  de  vers  à  soie. 

Continuer  les  irrigations  des  mùraies  jusqu'aux  premières  pluies. 

Vers  la  fin  du  mois,  surveiller  l'apparition  des  iongicornes  rouges  dont  les  larves 
vivent  dans  les  tiges  du  mûrier.  Ces  insectes  sont  faciles  à  récolter  à  la  main,  ils  volent 
didicilement  pendant  le  jour. 

Faire  les  semis  en  place  d'ambrevade  et  de  tsitoavina. 

MOIS  DE  OéCEHBllE 

Les  pluies  deviennent  fréquentes  et  abondantes,  surtout  dans  le  courant  de  la  deuxième 
quinzaine  du  mois;  il  tombe  ordinairement  25  à  30  centimètres  de  pluie. 

Tempéralw^  de  fair  Température  du  sol  à  0*10  de  profondeur 

La  moyeDoe  varie  entre  30  et  31*  centigrades.        La  moyenne  varie  entre  35  et  37*  centigrades. 
Le  minimum         —        13  et  15*        —  Le  minimum         —        18  et  30»  — 

Le  maximum        —        30  et  31o        —  I^  maximum        —        30  et  35«  — 


-  668  — 

Température  du  sol  à  d^M  de  profondeur 

La  moyenne  rarie  entre  93  et  96*  centif^radea. 

Le  minimum         —        i5  et  94«         —  • 

Le  maximum        —        ^  et  VI"         — 

Trayaaz.  —  Potager.  —  Contiuuer  la  récolle  des  fraises,  finir  celle  des  asperges. 
Les  haricols  sont  attaqués  par  un  insecte  qui  troue  les  feuilles  et  arrête  le  déve- 
loppement des  plantes.  Les  cornichons  et  les  concombres  pourrissent  dans  les  endroits 
humides,  les  feuilles  sont  attaquées  par  une  maladie  cryplogamique  qni  les  détruit 

Verger.  —  Commencer  les  nouvelles  plantations  dès  que  le  sol  est  bien  mouillé. 

Surveiller  les  orangers  et,  en  général,  les  arbres  fruitiers  qui  sont  très  attaqués  par 
les  chenilles  dans  le  début  des  pluies. 

Commencement  de  la  floraison  du  goyavier  ordinaire  et  du  goyavier  de  Chine. 

Pleine  floraison  du  rotra. 

Fin  de  floraison  du  grenadier  et  du  rotra  vers  la  fin  du  mois. 

Commencement  de  la  maturation  des  prunes,  du  raisin,  des  pèches,  des  ananas, 
dés  grenadelles. 

Fin  de  la  maturation  des  mûres. 

Pépinière.  —  Commencer  le  greffage  des  pêchers  et  des  rosiers  en  écusson. 

Faire  les  semis  de  mûriers. 

Plantes  industrielles  et  à  épices.  —  Pleine  floraison  des  caféiers. 

Fin  de  la  floraison  des  caféiers  dans  le  derniers  jours  du  mois. 

Semer  les  ricins  en  place. 

Grande  culture.  —  Fin  de  la  deuxième  saison. 

Semer  les  voanjobory,  pois  mascate,  pois  du  Cap,  ampemby,  téosinte. 

Faire  les  premiers  sémis  de  sarrasin. 

Vers  la  fin  du  mois,  l'on  commence  la  récolte  des  riz  de  première  saison  les  plus 
avancés. 

Sériciculture.  —  Fin  de  la  deuxième  éducation  des  vers  à  soie. 

Dans  la  première  quin7.aine  du  mois,  continuer  la  chasse  des  longicornes  du  mûrier. 

Continuer  les  semis  d'ambrevade  et  de  tsitoavina. 

Commencer  le  semis,  entre  les  mûriers,  des  légumineuses  destinées  à  être  enfouies 
comme  engrais  vert. 

Remarque.  —  Les  températures  indiquées  au  calendrier  agricole  ont  été  calculées 
d'après  les  observations  météorologiques  faites  à  la  station  d'essais  de  Nanisana.  Dans 
le  centre  de  Madagascar,  il  est  préférable  de  faire  les  plantations  d'arbres  au  départ 
de  la  végétation,  c  est-à-dire  vers  les  mois  de  juillet  et  d'août,  chaque  fois  que  Ton 
dispose  de  terrains  irrigables.  Dans  les  autres  cas,  les  plantations  doivent  être  faites  en 
décembre;  mais  les  plantes  étant  en  pleine  végétation,  il  est  nécessaire,  pour  enasairer 
la  reprise,  d'enlever  les  feuilles  et  une  partie  des  jeunes  pousses. 

Le  longicorne  attaquant  le  mûrier  est  le  Callimation  venustum  (Guér.). 

L'insecte  attaquant  les  plantations  de  haricots  est  TApoderus  humeralis  (OL). 

Station  agricole  d'Alakamisy.  —  La  station  agricole  d'Alakamisy  a  été  créée  par 
arrêté  du  8  février  1901,  en  remplacement  du  jardin  dessais  de  Fianarantsoa,  et  pla- 
cée sous  le  contrôle  technique  de  la  direction  de  l'agriculture;  elle  est  située  dans  la 
vallée  de  l'Iboaka,  à  18  kilomètres  de  Fianarantsoa,  sur  la  route  d'Ambositnu 

Une  partie  des  terrains  est  en  prairies  naturelles  servant  de  pftturages  pour  les 
animaux  de  la  ferme  hippique,  où  1  on  s'occupe  surtout  de  l'élevage  du  cheval  et  de 
l'àne.  Comme  il  a  été  dit  plus  haut,  la  station  d'essais  de  Nanisana  a  envoyé  à  Alaka* 
misy  3  béliers  algériens,  2  brebis  solognotes  et  2  brebis  algériennes,  en  vue 'de  faire  des 
essais  de  croisement. 

Les  bâtiments  de  la  ferme  sont  situés  sur  un  petit  monticule,  au  centre  du  jardio 
d'essais. 

Le  but  de  la  station  agricole  d'Alakamisy  est  bien  déterminé  : 

I.  —  Etude  de  la  culture  des  plantes  fourragères  intéressant  la  question  d'élevage. 

II.  —  Etude  de  toute  culture  pouvant  réussir  dans  la  région. 

Un  poste  météorologique  a  été  installé  à  Alakamisy  et  fournit  tous  les  mois  de 
précieuses  indications  sur  le  climajt  de  la  région  de  Fianarantsoa. 

Quoique  d'organisation  récente,  la  station  agricole  met,  dès  à  présent,  en  distribu- 
tion des  plantes  utiles  au  colon  et  à  l'indigène  et  est  ainsi  appelée  à  rendre  les  plus 
grands  services  dans  le  Betsileo,  qui  est  une  région  essentiellement  agricole. 

CIRCONSCRIPTION   AGRICOLE  DE    L'EST 

La  circonscription  agricole  de  l'Est  comprend  : 

1*  La  station  d'essais  de  l'ivoloina,  créée  par  arrêté  du  11  décembre  iSffl;- 


—  889  — 

.      t*  La  cocotcrie  de  Vohidrotra,  créée  par  arrêté  du  21  décembre  1900  ; 

3*  La  station  d'essais  de  Nahimpoana,  près  Fort-Dauphin,  créée  par  arrêté  du 
21  avril  1899. 

Station  d'essais  de  llyoloina.  —  La  station  d*e<ssais  est  située  à  14  kilomètres 
environ  de  Tamatave,  au  lieu  dit  Mahanorokely,  sur  les  rives  de  la  rivière  Ivoloina,  et 
bordée  en  amont  par  plusieurs  exploitations  agricoles. 

Une  bonne  route  gazonnée  et  empierrée  conduit  déjà  au  Ranomainty,  affluent  de 
droite  de  l'Ivoloina.  Un  pont  métallique  est  jeté  sur  celte  rivière  et  donne  accès  sur 
Tautre  rive,  où  Ton  atteint  bientôt,  en  continuant  à  suivre  la  route,  le  pied  de  la  colline 
du  grand  Mahanoro,  que  domine  le  tombeau  de  Jean  René,  ancien  roi  des  Betsimisa- 
raka.  A  partir  de  ce  point,  un  chemin  de  quatre  mètres  de  lart^e  longe  l'Ivoloina  et 
aboutit  au  bord  d'un  petit  ruisseau,  l'Ivoloina,  qu'on  traverse  sur  une  passerelle,  vis-à- 
vls  de  l'avenue  d'entrée  de  la  station. 

On  peut  se  rendre  très  facilement  à  la  station  d'essais  en  voiture,  à  cheval  ou  à 
bicyclette,  avec  un  trajet  maximum  d'une  heure  et  demie.  On  s'y  rend  de  même  en 
passant  par  le  village  d'Ampanalana,  où  on  s'embarque  en  pirogue;  de  là,  ou  suit 
d'abord  la  lagune  littorale,  puis  on  remonte  l'Ivoloina  iusqu'à  la  station. 

L'avenue  d'entrée,  large  et  droite,  bordant  la  rivière,  a  été  plantée  récemment  en 
Adenanthere  pavonina  (légumincuse  arborescente),  plante  d'ombrage  et  d'avenue, 
alternant  avec  des  Permentiera  cereifera  (arbre  aux  chandelles  de  Panama),  dont  le 
fruît  a  un  port  si  caractéristique  et  des  crotons  variés. 

Sur  la  gauche,  le  terrain  utilisable  forme  une  bande  étroite  qui  a  sçrvi  à  l'établis- 
sement de  pépinières  ;  on  y  trouve  des  semis  de  bancouliers  ^Aleurites  triloba},  de  bois 
noir  (Aibizzia  lebbeck),  des  Albizzia  moluccana  (arbre  d'ombrage)  des  kinkeliba  (Corn- 
bretum  Baimbaultii,  employé  contre  la  fièvre  bilieuse  hématurinue)  et  aussi  des  ananas 
importés  de  CeyIan  (  trois  variétés),  de  Singapore  (ananas  Bastiani)  et  les  variétés  de 
cette  précieuse  broméliacée  qu'on  cultive  en  Europe  dans  les  serres  (Emiie-Gontier, 
Baronnc*de  Rotschild,  Comte-ae*Paris,  Armand-Gontier,  Mont-Saran). 

Une  colline  domine  cette  partie  et  son  sommet  est  occupé  par  la  maison  du  sous- 
inspecteur,  chef  de  la  circonscription  agricole  de  l'Est,  qui,  parmi  les  stations  dont  il 
a  la  direction,  peut  aussi  spécialement  s\)ccuper  de  celle  de  l'Ivoloina,  qu'il  voit  de 
plus  près  qu'aucune  autre. 

bu  côte  droit  et  en  bordure  de  l'avenue,  quelques  massifs  ont  été  jetés  et  contien- 
nent différentes  plantes  industrielles,  parmi  lesquelles  il  faut  citer  les  Gossypium  mu- 
ra tum  et  punctatum  (cotonniers),  l'Eriodendron  anfractuosum  (ouatier),  le  Ginnamomum 
aseylanicum  (cannellier). 

Plus  lom,  l'avenue  aboutit  à  une  partie  ornementale,  où  l'on  trouve,  dispersés  sur 
les  pelouses,  des  plantes  d'introduction  et  quelques  massifs  de  fleurs.  Cette  sorte  de 
iaroin  anglais  tapisse  le  fond  d'un  petit  vallon  qu'occupait  autrefois  un  marais,  sur 
l'emplacement  duquel  on  a  récemment  construit  un  hangar  en  tôle. 

La  partie  moyenne  de  ce  hangar  sert  à  mettre  à  l'abri  les  bois,  les  gros  instruments  ; 
les  deux  extrémiiés  ont  été  transformées  en  deux  chambres,  dont  l'une  sert  de  maga- 
sin à  outils  et  dont  l'autre  contient  les  collections  de  graines,  de  fruits,  les  herbiers, 
etc.,  de  la  station. 

En  traversant  la  partie  ornementale,  on  arrive  par  un  chemin  en  pente  au  sommet 
du  second  mamelon,  que  domine  Thabitation  d'un  acent  de  culture. 

L'allée  qui  prolonge  l'avenue  d'entrée  gravit  le  mamelon  en  pente  douce,  lais- 
sant, à  droite,  le  débarcadère  de  la  rivière  et  surplombant,  à  gauche,  la  partie  orne- 
mentale. On  rencontre  dans  celte  dernière  les  principales  plantes  suivantes  :  Trichilia 
nalalensis,  Oreodoxa  regia  (palmier-colonne),  Grevillea  rohusta  (bol  arbre  d'ombrage  et 
d'avenue),  Khaya  Senogalensis  (acajou  du  Sénégal),  Ficus  clasUca  (très  bel  arbre  à 
caoutchouc),  Cedrala  odorata  (acajou  femelle,  très  bon  bois),  Pandanus  vcichii  (feuil- 
lage ornemental),  Stryax  benjoin  (plante  à  baume),  Plerocarpus  saxatilis  (grand  arbre), 
Joanesia  princeps,  Cœsalpinia  sapan  (bois  de  sapan.t,  Tiglium  purgans  (fournit  l'huile  de 
croton),  Fourcroya  Cubcnsis  (plante  textile).  Agave  Mexicana  (fournit  une  boisson 
alcoolique),  Colvfllea  racemosa  (flamboyant),  bambou  de  la  Réunion,  etc. 

Le  fond  du  vallon  est  occupé  par  un  bassin  "entouré  de  rocailles,  entre  lesquelles 
sorti  dispersées  quelques  fougères  arborescentes  de  marais.  Cette  partie  d'agrément 
se  prolonge  jusqu'à  Tnabitation,  d'où  l'on  découvre,  en  un  beau  panorama  d'ensemble, 
tout  le  domaine,  les  deux  rives  de  l'Ivoloina,  les  cultures,  les  pôpinières,  la  campagne 
environnante  et,  enfin,  dans  le  lointain,  l'embouchure  de  la  rivière  et  l'océan.  Ce  site 
est  assurément  l'un  des  plus  pittoresques  de  la  région. 

Au  sommet  d'une  colline  voisine,  où  l'on  accède  par  une  allée  serpentant  au  milieu 
de  Céara  (Manihot  Glaziovii,  arbre  à  caoutchouc),  s'élève  le  poste  météorologique,  où 
des  observations  sont  prises  trois  fois  par  jour. 

En  partant  de  l'habitation,  l'avenue  d'entrée  prolongée  descend  vers  les  pépinières 


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at>ritées  par  une  pente  rapide,  dont  les  terres  sont  retenues  par  des  ananas  Ytetbria, 
qui  en  empêchent  le  ravinement. 

Le  bord  de  la  rivière  étant  submergé  chaque  année  au  moment  des  grandes  crues, 
on  n'a  pu  Tutiliser  que  pour  des  plantations  d  espèces  peu  délicates  (baneouliers,  bana- 
niers, arbres  à  pain,  Adenathera  pavonina,  etc.).  Toute  celte  banquette  a  été  plantée  en 
bambous  de  Birmanie,  bambous  panachés,  bambous  de  la  Réunion,  etc.  £n  outre,  on 
y  a  déjà  placé  quelques  autres  espèces  telles  que  les  Tarminalia  arjuna  et  les  Tarmi- 
nalia  bellcrica  f  arbres  à  tanin),  les  Leucena  glauca  (légumineuses  fourragères). 

L'avenue  elle-même,  qui  domine  la  banquette,  est  plantée  en  caoutchoucs  de  Ceara. 

A  150  mètres  environ  de  la  maison  d'habitation,  on  rencontre,  perpendiculairement 
à  Tavenue  et  venant  d*un  second  débarcadère,  un  chemin  planté  en  arbres  à  pain 
alternant  avec  de  jeunes  pieds  de  coca  de  fort  belle  venue. 

Le  croisement  des  deux  routes  est  marqué  par  deux  Swietenia  mahogoni  (acagoa 
des  ébénistes). 

On  se  trouve  là  dans  la  section  des  ombrières  (pépinières  abritées)  d*où  provien- 
nent les  végétaux  mis  en  place  à  la  station  d'essais  et  les  nombreux  plants  qui  sont 
livrés  à  Taoïninistration  et  aux  particuliers. 

11  serait  trop  long  d'énumérer  les  espèces  qu'elles  renferment  à  différents  états  de 
développement  et  qui,  d'ailleurs,  se  renouvellent  constamment. 

On  y  trouve  actuellement  des  semis  de  caféiers,  de  poivriers,  de  palmiers,  parmi 
lesquels'  il  convient  de  signaler  particulièrement  l'Eœls  guineensis  (palmier  à  nmle), 
de  coca,  de  Swietenia  macrophylla  (arbre  d'avenue). 

Sous  ces  ombrières  sont  effectués,  en  outre,  des  bouturages  de  Ficus  (Ficus  Yo- 
gelii,  Ficus  elaslica^  Ficus  Benjamina,  Ficus  retusa),  de  poivriers  (Piper  niffrujn,  Piper 
clusii,  Piper  volubilis),  de  Crescentia  cujete  (caleoassier),  de  patchouly  (Pogostemon 
patchouly).  On  y  rencontre  encore,  dans  une  partie  spéciale,  les  plantes  rempotées. 

Enfin,  signalons  la  présence  de  lianes  de  poivre  introduites  par  le  service  de  l'agri- 
culture et  dont  les  plus  vigoureuses  ont  fleuri  cette  année  et  d'un  espace  réservé  aux 
lianes  à  caoutchouc. 

11  est  utile  aussi  d'indiquer  le  mode  d'installation  de  ces  ombrières  : 

Leur  hauteur  est  de  1-  80  et  permet  de  circuler  sans  difficulté  sous  leur  couvert 
De  forts  piquets  de  bois,  espacés  de  4  mètres  sur  2-  80  et  dont  les  sonunets  sont  réunis 
par  des  gaulettes  (ordinairement  des  pétioles  de  raphia),  forment  la  charpente.  Sur  les 
gaulettes  entrecroisées,  on  place  des  bruyères,  que  l'on  prend  soin  d'attacher,  car  les 
vents  sont  parfois  violents  dans  la  vallée. 

L'ombre  fournie  par  la  bru  \  ère,  régulière  et  fort  bien  tamisée,  est  très  propice  à 
toutes  les  espèces.  On  la  règle 'à  volonté  en  enlevant  ou  en  ajoutant  des  Joranchages, 
selon  les  besoins  des  semis  ou  des  jeunes  plants  à  garantir. 

Les  planches  des  pépinières  ont  1  mètre  de  large,  sont  élevées  de  0*  10  au-dessus 
du  sol  et  séparées  par  des  petits  sentiers  de  0-  70.  Leur  sol  est  travaillé  avec  soin 
après  chaque  semis  et  amendé  ;  puis,  on  recouvre  les  grains  de  terreau  bien  consommé 
et  la  planche  entière  d'une  couche  de  sable  de  rivière,  qui  répartit  également  Thumi- 
dité,  éloigne  les  insectes  et  empêche  la  pousse  des  herbes. 

Touchant  aux  ombrières,  un  certain  emplacement  est  réservé  à  la  multiplication 
de  quelques  espèces  ornementales  courantes  :  crotons,  rosiers,  ac<alvphas.  Un  grand 
hangar  à  serais  permet  deflTectuer  en  toute  saison  des  semis  de  graines*^  fines.  La  station 
possède,  en  outre,  des  cloches  pour  bouturages  et  on  organise  une  nouvelle  série  de 
châssis  à  multiplication. 


_  passerelle  de  32  mètres,  d  autre  part,  le  chemin  perL 

les  ombrières,  qui  se  continue  par  une  passerelle  de  4  mètres  de  largeur. 

En  franchissant  cette  dernière,  on  arrive  sur  une  petite  presqu'île  qu'occupe  un 
groupement  de  sapotacées.  On  y  trouve,  en  particulier,  les  essences  à  gutta-percha, 
si  difficiles  à  introduire  et  que  possèdent  très  peu  de  jardins  coloniaux. 

Le  transport  des  jeunes  plants  a  été  effectué  par  les  soins  de  M.  Prudhomme, 
directeur  de  l'agriculture,  qui  a  rapporté  d'une  mission  en  Extrême-Orient  une  précieuse 
collection  de  végétaux  économiques.  Les  plantes  à  gutta  (Palaquium  Treubii,  Bomeense, 
oblongifolium,  spruceanum.  paycna  Leerii),  protégées  par  des  abris  artificiels  en  bruyère, 
semblent  donner  un  résultat  'satisfaisant  a  Mananorokely,  bien  que  poussant  avec 
lenteur. 

A  proximité  de  là,  on  remarque  le  Mimusops  elengi,  le  Mimusops  kauki,  TAchras 
sapola,  le  Cyrtanthera  maniflca. 

L'allée  suivant  la  petite  rivière,  bordée  de  filao  (Casuarini  sumatrana),  conduit  au 
verger  qui  a  été  créé  Vannée  dernière.  Il  comprend  déjà  cinquante  espèces  fhiitières 
(formant  en  tout  soixante-dix  variétés  différentes)  et  doit  recevoir,  en  outre,  toutes  les 


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espèces  qui  seront  introduites  par  la  suite  et,  en  particulier,  les  fhiitîers  indigènes.  Ce 
verger  offrira  donc  au  visiteur  une  collection  complète  des  fruitiers  susceptibles  de 
venir  dans  la  région  de  TEst.  dans  laquelle  les  espèces  qui  présentent  le  plus  d'intérêt 
au  point  de  vue  de  Texploiiation  seront  représentées  par  un  plus  grand  nombre  de 
sujets.  C'est  ainsi  qu'on  a  planté  cinquante  Garcinia  mangostana  et  seulement  deux 
jacquiers  (Artocarpus  integnfolia). 

La  plantation  a  été  faue  en  ligne,  h  des  écartements  variables,  suivant  les  dimen- 
sions que  doivent  atteindre  les  différentes  espèces.  L'allée  qui  longe  le  verger,  plantée 
d'un  coté  en  Eucalyptus  leptopbleba,  est  bordée  de  Tautre  par  une  plate-bande  où 
sont  représentées  les  différentes  variétés  d'ananas. 

Parmi  les  espèces  fruitières,  on  remarque  :  la  collection  des  bananiers  à  fruits 
comestibles  de  la  région  (onze  variétés),  le  Nephelium  lappaceum  (letchi  chevelu),  le 
Nephelium  mutable,  le  Nephelium  letchi,  Lansium  domesticum,  des  manguiers 
divers,  TAchras  sapota,  TAnona  discolor,  TAnona  murcata.  TAnona  reticulata  (cœur-de- 
bœuO.  l'Anona  spuamosa  (pomme  cannelle),  TAnona  cœrimolia,  le  Diospyros  discolor, 
le  Flacourtia  cataphacta  (prunier  de  Madagascar),  le  Mammea  Americana,  le  Garcinia 
mangostana,  le  Durio  zibethinus  (Durian),  des  avocatiers,  des  orangers,  des  mandari- 
niers, des  citronniers,  des  passiflores,  des  papayers,  des  bibassiers,  des  fruits  de 
Cythère,  etc.,  etc. 

En  continuant  à  suivre  la  même  allée,  on  arrive  dans  une  autre  partie  :  la  section 
des  palmiers.  On  y  trouve  déià  une  cinquantaine  d'espèces,  et  'a  collection  s'accroît 
rapidement  :  néanmoins,  un  délai  de  quelques  années  est  nécessaire,  avant  que  les 
sujets  acquièrent  une  laïUe  suffisante  pour  former  de  beaux  groupements. 

Sont  à  citer,  parmi  beaucoup  d'autres,  les  espèces  suivantes  :  Arenga  saccharifera, 
Martinezia  coralina,  Hyophorbe^  Pinangakiihlii,  Sabal  palmette  et  princeps,  Latania 
borbonica,  Thrinax  radiata,  Kenlia  arthurei,  Dyctosperma  (ilba,  Bactris  major,  Caryota 
urens,  Oncosprima  fasciculatum,  Oreodoxa  oléracea  et  regia,  Livistona  Sinensis.  etc. 

A  environ  50  mètres  de  la  section  des  pabniers,  on  traverse  'de  nouveau  le  petit 
ruisseau,  et  l'on  tourne  bientôt  à  droite  dans  une  allée  que  bordent  des  Swietenia 
macrophylia  (arbres  d'avenue),  alternant  avec  des  Anacardmm  occidentale. 

Sur  la  droite,  se  trouvent  les  «  plantes-mères  »,  spécimens  d'un  grand  nombre  de 
variétés,  qui  doivent  fournir  les  semences  et  les  boutures  nécessaires  à  la  multipli- 
cation. 

Vis-à-vis  de  celte  première  section  de  plantes-mères,  on  trouve,  en  bordure  du 
ruisseau,  une  très  belle  collection  de  ficus.  En  continuant  la  même  allée,  on  longe,  à 
gauche,  une  petite  plantation  de  thé  de  quelques  centaines  de  pieds,  qui  fournissent 
les  graines  nécessaires  aux  cessions  et,  à  droite,  de  nouvelles  ombrières,  peu  distantes 
de  celles  dont  il  a  été  question  précédemment. 

Deux  de  ces  ombrières  sont  séparées  par  une  avenue  plantée  en  cocotiers,  en 
Lonchocarpus  formosianus  et  en  Scnizolobium  exceisum,  essence  dont  la  croissance 
est  extrêmement  rapide  et  dont  le  port  tout  particulier  attire  le  regard  du  visiteur. 
Ces  pépinières  abritées  sont  occupées  par  des  cafés  :  café  stcnophylla^  canephora, 
libéria,  des  cacaos,  des  girofliers,  des  mandariniers,  des  orangers,  des  citronniers  et 
de  nouveaux  semis  d'espèces  introduites. 

Dans  cette  même  partie  et  en  arrière  de  la  plantation  de  thé.  se  trouve  un  autre 
carré  de  plantes-mères,  mises  en  place  il  y  a  deux  ans  et  demi  et  dont  les  sujets, 
malgré  un  sol  de  qualité  médiocre,  sont  'arrivés  à  une  croissance  très  satisfaisante  ; 
certains  sont  doués  d'une  vigueur  remarquable. 

Dans  ce  groupe  sont  des  plantes  à  caoutchouc  comme  :  le  Kickxia  africana,  le 
Tabemœmontana,  le  Ficus  Vogelii,  le  Ficus  altissima,  le  Ficus  prolixa,  le  Landolphia 
pubescens,  puis,  des  Parmentiera  cereifera,  des  Pterocarpus  Dalbergioïdes.  des  Stro- 
phantus  (ipraius  (médicinal),  des  Monodora  myristica  (mêmes  usages  que  le  muscadier}, 
des  Ghavica  offîcinarum  (médicinal),  et  des  Cfrescentia  toxicaria  (caleoassier  vénéneux), 
TAmomum  cardamomum  (cardamome,  épice),  le  Zyziphus  orthacantha  (sorte  de  juju- 
bier), ieCopaifera  ofUcinalis  (copahu,  plante  médicinale),  le  Khava  Senegalensis  (acajou 
du  Sénégal),  le  Quassia  amara  (plante  médicinale),  le  Passiflora*  laurifoua  (fruitier),  le 
Cola  acuminata  (kolatier),  le  Terminalia  arjuna  (plante  à  tanin),  le  Citharexyton  quadran- 
gulare  (bois  de  valeur),  le  Paritium  tiliaceum  (écorce  textile),  TErythyna  fusca(ombrage 
et  support),  le  Thespesia  populnea  (bois  de  rose  des  Seychelles),M'Eriodendron  anf^ac- 
tuosum  (ouatier),  le  Pogostemon  patchouly  (plante  à  pai^um),  la  ramie,  etc. 

Section  de  grande  culture.  ^  C'est  sur  la  rive  droite  de  Tlvoloina  qne  sont  pratiqués 
les  essais  de  grande  culture. 

Deux  avenues  parallèles,  formées  de  tronçons  rectilignes  et  suivant  à  peu  près  la 
direction  de  la  rivière,  limitent  entre  elles  une  bande  de  terrain  de  50  mètres  de 
largeur  ;  des  chemins  étroits,  perpendiculaires  à  la  direclion  du  premier  tronçon  des 
avenues,  sont  tracés  à  50  mètres  de  distance.  On  a  ainsi  une  séné  de  carrés  ou  de 


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parallëtommines  mesurant  un  quart  d'hectare  et  les  résultais  oMenus,  étant  effectues 
sur  une  étendue  suffisante,  peuvent  être  généralisés.' 

Enfin,  te  plateau,  peu  éievé,  qui  iiorcie  immédiatement  la  rivière  et  que  submergent 
parfois  les  fortes  crues,  est  déjà  cultivé  en  partie  pour  divers  essais. 

L'allée  centrale  (avenue  Gallieni>,  de  10  mètres  de  large,  a  plus  de  SOO  mètres  de 
longueur  dans  la  partie  actuellement  cultivée  ;  elle  a  été  nivelée  et  doit  être  plantée 
prochainement  en  Oreodoxia  regia  (palmier  colonne  de  Cayenne^. 

L*allée  Maxime-Cornu,  située  à  50  mètres  de  la  première,  comprend  plusieurs 
tronçons  :  le  premier,  de  600  mètres  de  lon&ucur,  est  planté  en  eucalyptus  alternant 
avec  des  cocotiers  de  S^'-Marie  ;  le  second,  de  200  mètres  de  long,'  est  bordé  de 
Cedrela  odorata,  séparés  par  des  Dillenia  indica  ;  enfin,  une  troisième  partie,  nouvel- 
lement réglée,  a  été  plantée  en  Sterculia  a  la  ta. 

Un  bon  débarcadère  permet  un  accès  facile  sur  cette  rive  et  l'allée  quf  v  aboutit 
conduit  à  l'habitation  de  ragent  de  culture  chargé  de  la  section  de  grande  culture. 

Les  chemins  de  service  transversaux  sont  plantés,  de  chaque  côté,  d'essences 
diverses  qui,  ainsi  dispersées  et  étiquetées,  offriront  un  attrait  de  plus  au  visiteur  venu 
spécialement  pour  se  renseigner.  Enfin,  on  en  tirera  des  semences  variées  pour  la 
multiplication. 

L  allée  formant  la  limite  Nord  du  domaine  est  plantée  en  Hura  crepitans  (sablier). 
Le  côté  voisin  du  premier  carré  de  culture  est  borde  de  théiers  de  Gambong,  variété 
de  Sumatra  à  feuilies  très  grandes  et  de  très  bonne  qualité,  rapporté  de  son  pavs 
d'origine  par  le  directeur  de  l'agriculture. 

Le  premier  carré  de  culture  est  planté  en  cacaoyers  des  Antilles  (variété  Ame- 
lanado,  Criolo,  Calabacillo.  Forastero).  Le  nombre  de  ces  plants  étant  limité  et  leur 
introduction  offrant  des  difficultés  sérieuses,  on  a  pris  des  soins  particuliers  pour  leur 
transplantation. 

L'ombrage  fourni  par  les  bananiers  étant  insuffisant,  on  a  entouré  chaque  cacaoyer 
d'un  abri  artificiel  en  bruyère,  qui  le  protège  contre  le  soleil  et  le  vent. 

Le  résultat  obtenu  a  été  très  remarquable  et  les  plantes,  qui  étaient  en  pleine  pousse 
au  moment  de  la  plantation,  ont  continué  de  croître  sans  perdre  une  seule  feuille. 
Actuellement,  à  l'âge  de  deux  ans,  ces  cacaoyers  sont  très  vigoureux  et  à  charpente 
bien  établie,  l^ne  plantation,  faite  un  an  auparavant,  à  titre  d'essai,  sans  qu'on  ait  pris 
les  mêmes  précautions,  est  en  retard  sur  celle  ci,  bien  que  les  plants  aient  un  âge 
double  des  premier».  C'est  une  preuve  de  plus  au'il  est  avantageux,  pour  le  planteur, 
de  prendre  le  plus  grand  soin  de  sa  pépinière,  a'éliminer  tous  les  sujets  cbétifs  et  de 
ne  mettre  les  plantes  en  place  que  sous  un  abri  suffisant,  en  y  suppléant,  au  besoin, 
par  un  abri  artificiel. 

En  prenant  toutes  les  précautions  voulues,  le  prix  de  chaque  pied  de  cacaoyer 
sera  augmenté  de  0  fr.  25  ou  0  fr.  30,  mais  il  est  certain  qu'on  gagnera  ainsi  un  'an, 
peut-être  même  davantasre,  sur  l'âge  de  la  production,  et  que,  d'autre  part,  les  plants 
obtenus  de  cette  façon  étant  plus  vigoureux,  l'ensembre  de  Topëration  se  traduira  en 
fin  de  compte  par  un  plus  grand  bénéfice. 

Le  cacaoyer,  antérieurement  introduit  à  Madagascar  par  les  planteurs  de  la  côte 
Est,  se  ressent  de  même  des  soins  qui  lui  sont  donnés. 

Sur  la  banquette,  en  face  du  premier  carré  de  cacaoyer,  se  trouve  une  plantation 
d'Abaca  (bananier  textile)  et,  du  côté  opposé,  des  caoutchoutiers  du  Para  (Hevea  bra- 
siliensis). 

Les  essais  sur  le  cacaoyer  comprennent,  en  outre,  un  carré  de  cacao  à  cal)osses 
jaunes  et  un  autre  où  le  semis  a  été  fait  en  place  ;  ce  procédé  est  préconisé  par  cer- 
tains planteurs,  mais  le  résultat  obtenu  semole  prouverfortnettement  qu'il  est  oe  beau- 
coup préférable  de  préparer  les  plants  en  pépinière. 

Le  sixième  carré,  planté  en  kolatiers,  a  été  préparé  avec  les  mêmes  soins  que  les 
précédents  ;  les  jeunes  plants  ont  été  pourvus,  au  début,  d'abris  artificiels,  remplacés 
maintenant  par  un  abri  de  bananiers,  plus  clair  que  celui  des  cacaoyers,  mais  suffisant 
pour  fournir  l'ombrage  nécessaire.  Aussi,  la  venue  des  jeunes  plants,  âgés  de  deux  ans 
environ,  est  très  satisfaisante  et  permet  d'espérer  la  réussite  complète  de  celte  culture 
à  .Madagascar. 

Bien  que  le  giroflier  soit,  depuis  longtemps,  introduit  et  cultivé  sur  la  côte  Est,  il 
n'a  pas  paru  superflu  de  planter  un  quart  d  hectare  de  cette  espèce  (carré  N»  7),  afin 
de  pouvoir  établir  des  comptes  de  culture  exacts  et  de  recueillir  des  données  certaines 
sur  l'âge  de  production,  le  rendement,  etc. 

En  contre-bas  du  carré  de  kolatiers,  on  a  fait  récemment,  sur  4/8  d'hectare,  un 
essai  de  cardamome,  épice  introduite  par  la  direction  de  l'agriculture;  à  côté,  un  essai 
de  Castilloa  elastica  (caoutchouc  de  Panama)  présente  une  croissance  satisfaisante. 

A  cette  parcelle  fait  suite  un  potager,  récemment  installé  sur  cet  emplacement,  qui 
comprend  la  plupart  des  légumes  d'Europe.  Une  série  de  planches  a  été  réservée  pour 


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des  semis  de  fleurs  et  la  multiplication  de  rhizomes.  L'ampemby  (grand  sorgho  indi- 
gène), que  l'on  rencontre  ensuite,  a  réussi  d'une  façon  remarquante  ;  les  tiges  ont 
atteint  jusqu*à  6  mètres  de  hauteur  et  la  récoite  opérée  en  juin  a  été  considérable. 

Toujours  sur  la  banquette  et  plus  loin,  on  remarque  des  cultures  de  pois  mascate, 
de  pois  d'Achery,  de  manioc,  etc. 

La  série  d'essais  de  grande  culture  se  continue  par  deux  carrés  (9  et  10)  de  café 
Libéria  ;  dans  le  premier,  les  plants,  âgés  de  3  ans,  sont  entretenus  en  rapport  ;  le 
deuxième  carré  n  a  été  planté  qu'en  mars  dernier. 

Le  carré  11  est  occupé  par  des  Eriodendron  anfractuosum  (ouatier)  destinés  à  servir 
de  support  aux  poivriers,  qui  sont  préparés  en  pépinières. 

Puis,  viennent  trois  parcelles  oie  caféiers  mis  en  place  en  août  1901  et  dont  un 
certain  nombre  de  pieds  entrent  déjà  en  floraison.  Les  espèces  ou  variétés  plantées, 
dont  quelques-unes  sont  particulièrement  précieuses,  sont  les  suivantes  : 

Café  hybride  (Liberica  arabica,  var.  Java),  café  de  Java  à  petites  feuilles,  café. du 
Congo,  café  stenophylla  et  café  dit  «  du  pays  »,  café  hybride  et  café  greffé. 

Non  loin,  on  rencontre  encore  le  café  du  Bengale  et  le  café  de  TAndroy,  espèce 
indigène  du  Sud  de  Madagascar. 

La  venue  de  toutes  ces  variétés  est  satisfaisante  en  général,  mais  certaines  sont 
attaquées,  d'une  façon  peu  accentuée,  par  TUemileia  vastatrix.  Beaucoup  de  sujets  sont 
d'une  vigueur  remarquable  pour  leur  âge,  particulièrement  les  hybrides  de  caré  greffé, 
à  qui  l'Hemileia  n'a  causé  aucun  mal  jusqu'à  présent  et  qui  paraissent  pouvoir  se 
passer  d'abri  sans  en  souffrir  sensiblement.  Avant  de  recommander  ces  hybrides,  il 
reste  à  connaître  le  rendement  et  la  qualité  du  produit. 

Enfln,  on  arrive  à  un  essai  de  muscadier,  espèce  introduite  par  la  direction  de 
l'agriculture,  qui,  bien  que  jeune  encore,  s'annonce  fort  bien  jusqu  ici. 

De  l'autre  côté  de  l'avenue  Gallieni,  une  ligne  de  carrés  d'essais  contient  des  Ficus 
Vogelii  (essence  à  caoutchouc),  plantés  il  va  un  an  et  de  véjîétation très  vigoureuse;  des 
plantes  à  parfum,  comprenant  actuellement  des  variétés  d  ylang-ylang,  iies  Artabotrys 
odoratissima,  des  Cananga  odorata,  auxquelles  on  ajoutera  prochainement  des  planches 
de  patchouly,  do  citronnelle  et  de  géranium  odorant. 

En  arrière,  sur  une  ligne  de  mamelons,  une  plantation  de  théiers,  faite  en  mars-juin 
1902,  comprend  environ  4.500  plants,  représentant  les  variétés  de  théier  d'Assam,  de 
Hanipury,  de  Maurice  et  de  Nanisana. 

C  est  là  qu'actuellement  se  terminent  les  cultures  de  la  station  d'essais  de  l'Ivoloina, 
mais  d'autres  essais  doivent  être  entrepris  sur  la. coca,  l'Areca  catechu,  le  tabac,  etc. 

Toutes  les  parcelles,  ainsi  uu'on  l'a  déjà  dit,  sont  séparées  par  des  allées  de  service 
de  i  mètres  de  large,  dont  les  deux  côtés  sont  plantés  d'espèces  variées.  On  y  rencontre 
rUura  crepitans,  le  thé  d'Assam,  le  thé  de  Manipury,  le  Garcinia  mangostana^  le  Nephe- 
liuni  lappaceum,  le  Myroxylon  toluifenim,-  T.ï^glê  marmelos,  le  Sabal  palmetto,  le 
Duranta  brachypoda,  etc. 

Les  essais  devant  bientôt  occuper  entièrement  tous  les  terrains  affectés  à  la  station 
d'essais,  on  a  dû  songer  à  acquérir  de  nouvelles  surfaces  et  à  les  réunir  à  la  station 
primitive. 

Ainsi  qu'on  a  pu  s'en  rendre  compte  par  ce  qui  précède,  la  station  d'essais  de 
rivoloina  possède  déjà  d'importantes  richesses  végétales,  qui  s'accroissent  de  jour  en 
jour  par  voie  d'échange.  En  outre,  son  organisation  se  complète  et  s'améliore  chaque 
année. 

Les  services  effectifs  rendus  sont,  dès^naintonanl,  très  importants.  La  section  des 
pépinières,  qui  cède  un  grand  nombre  de  plants,  peut  en  préparer  300.000  par  an  pour 
la  livraison  el  les  cessions  aux  particuliers  sont  faites  à  titre  onéreux,  mais  à  des  prix 
très  faibles.  Le  nombre  des  espèces  mises  en  distribution  et  des  graines  livrées  s'accroît 
sans  cesse.  Enfin,  les  rapports  avec  le  Jardin  colonial,  les  jardins  botaniques  des  colonies 
françaises  et  de  Tétranger  deviennent  de  plus  en  plus  fréquents,  permettant  ainsi  Tenri- 
chissement  des  collections  de  plantes  économiques  de  la  station. 

Des  collections  botaniques,  rameaux,  fleurs,  fruits  dans  le  formol,  ainsi  que  des 
échantillons  de  produits  agricoles,  sont  réunis,  étiquetés  et  mis  à  la  disposition  des 
visiteurs.  Un  registre  spécial  contient  sur  chaque  écnantillon  tous  les  renseignements 
qu'on  a  pu  se  procurer. 

Les  archives  relatives  aux  résultats  obtenus  dans  les  diff'érents  essais,  les  notes 
recueillies  chaque  jour  peuvent,  de  même,  être  consultées  et  sont  classées  suivant  un 
ordre  méthodique. 

Les  différentes  plantes  dispersées  dans  la  station,  plantes-mères  en  groupe,  espè- 
ces en  bordure  d'allées,  etc.,  sont  soigneusement  étiquetées,  les  étiquettes  portant  le 
nom  et  l'usage  de  la  plante,  ainsi  qu'un  numéro  d'ordre  permettant  ae  se  reporter  au 
registre  des  renseignements. 

Le  catalogue  vivant  des  végétaux  se  trouvera,  d'ailleurs,  sur  le  terrain  même,  à  la 

43 


—  674  — 

partie  bctaincjuo.  La  seront  rassemblés  deux  exemplaires  de  chacune  des  espèces 
vrjîétales  que  i)Ossêde  la  slaliou,  espèces  introduites  ou  espèces  indigènes  offrant  un 
iiilènH  quelconque. 

Le  poste  uiétéoroloi(i(|ue,  (|ui  fonctionne  depuis  plusieurs  mois,  recevra  des 
tnstninunts  plus  nombreux  et  plus  précis,  et,  un  peu  plus  tard,  la  station  de  rivoloîna 
sera  pourvue  aussi  d'un  laboratoire  chimique  et  micrographinue,  où  Ton  pourra  faire 
les  analyses  de  terre,  d'engrais,  ainsi  que  la  détennination  des  maladies  crj-plogami- 
ques  sur  envoi  dVchantilious. 

Des  travaux  d'instailat'en  miportants  compléteront  cette  organisation  :  une  étable 
pour  le  troupeau  de  reproduction  et  les  bœufs  de  labour,  une  écurie,  un  hao^r-ma- 
gasin,  un  hangar  à  semis.  Une  vinptaine  de  châssis  seront  adjoints  aux  pépinières  et 
celles  ci  seront  arrosi  es  pendant  la  période  sèche,  à  l'aide  de  canalisations  alimentées 
par  une  noria. 

Quelque  considérables  que  soient  encore  les  travaux  à  eflectuor  et  l'elTort  à  fournir 
avant  d'arriver  à  cette  organisation,  on  peut  espérer  <pie,  dans  un  délai  d«*  moins  d'une 
îumée,  le  fonctionnement  de  l'établissement  sera  assuré  sur  les  bases  que  l'on  vient 
d'indiquer.  Ainï^i  outillée,  la  station  d'essais  de  l'Ivoloina  rendra  d»*s  ser>ices  considé- 
rables à  la  Colonie  et  aux  particuliers,  services  déj?i  appréciables,  sans  doute,  mais  qui 
avaient  été  forcément  Umilés,  jusqu'alors,  par  des  moyens  encore  restreints,  les  seuls 
dont  on  ait  pu  d'sposer  à  Madagascar  pendant  la  périocle  de  première  organisation. 

Gocoterie  do  Vohidrotra.  —  La  cocoteric  de  Vohidrolra  est  située  à  proximité  de 
l'embouchure  de  l'Ivoloina,  entre  les  villages  de  Vohidrotra  et  de  Belambo  ;  elle  s'étend 
des  deux  côtés  de  la  route  de  Fenerive  et  n'est  .*  éparéc  de  la  mer  que  par  une  étroite 
iHgune  (lune  petite  bande  de  sable 

Le  domaine  a  une  superficie  totale  de  iT\\  hectares  56  ares.  Le  sol  y  est  sablonneux 
cl  assez  pa'ivre  ;  avant  le  défrichement  une  brousse  maigre,  peu  élevée,  le  couvrait 
y\\r  presque  loulc  sa  superficie  cl  la  partie  Sud  offrait  seule  une  végétation  spontanée 
un  peu  vigoureuse. 

On  se  rend  h  la  cocoteric  de  Vohidrotra  en  suivant  le  bord  de  la  mer  depuis  Tama- 
lave  jusqu'à  l'embouchure  de  l'Ivoloina,  où  on  traverse  la  rivière  en  pirosue.  pour  atter- 
rir au  fond  d'une  petite  anse  formée  par  la  lagune,  près  du  village  de  Vohidrotra. 

On  peut  aussi  s'embarquer  au  village  d'Ampanalana,  situé  à  4  kilomètres  de  Tama> 
tave  sur  la  lapuue,  et  continuer  ainsi  par  eau  juscju'à  Vohidrotra;  de  là,  la  route  de 
Fenerive  conduit  le  visiteur  à  la  cocoteric,  dont  la  maison  d'habitation  s'élève  à  t. 500 
mètres  du  village.  Enfin,  on  peut  encore  j)oursuivre  le  trajet  en  pirogue  par  la  lagune 
juscpi'à  un  petit  débarcadère  installé  près  de  la  cocoteric,  qu'on  aoorde  ainsi  à  200  mè- 
tres de  l'habitation. 

Ce  nouvel  établissement  agricole  a  été  créé  par  un  arrêté  en  date  du  21  décembre 
1000.  Son  but,  analogue  dans  sa  spécialité  à  celui  du  jardin  d'essais,  est  de  déterminer 
les  meilleures  espèces  à  cultiver  sur  la  côte  Est,  en  vue  de  la  production  du  coprah  et, 
en  même  temps,  de  fournir  aux  colons  et  aux  cultivateurs  indigènes  des  semences  et 
plants  de  cocotiers. 

Les  travaux  de  première  installation,  poussés  avec  la  plus  grande  acUvilc,  ont  été 
tcnirnrs  en  mars  1001.  Des  améliorations  notables  ont  élé  apportées  à  la  lîn  de  la 
inVne  année. 

A  rentrée,  une  large  avenue,  perpendiculaire  à  la  route  de  Fenerive,  conduit  à 
une  habtal'on  simple,  mais  confortable,  surélevée  de  un  mètre  au-dessus  du  sol  et 
d'où,  par  i:ne  large  coupure  faite  dans  la  brousse,  la  perspective  de  la  mer  vient  s'offrir 
aux  regards. 

Toute  la  partie  du  domaine  voisine  de  l'habitation  forme  une  division  spéciale.  On 
y  a  réuni  une  collection  de  plantes  économiques,  sujets  isolés,  répartis  en  massifs  et 
f,>rinant  une  section  bolani<|ue. 

On  y  trouve  aussi  les  diverses  espèces  ci-anrès  : 

Café  de  Java,  café  de  Ptidang,  cafés  bybritles,  Cola,  Uymenea  courbaril  mn  des 
copnliers),  Auona  luuricata  (corosol),  Anôna  discolor,  Anona  squamosa,  Passiflora 
quadnngularis  (grenadier),  Achras  sapota  (sapotille),  Ncphelium  lappaceum  (ietchi 
chevelu).  Mandarinier  de  Z<in7.ibar,  Carcinia  mangoslana  (manj^oustan),  Ananas,  Ficus 
i5  esj>èces  difl'érentes),  des  palmiers,  des  arbres  dombrapc,  d avenue,  etc. 

Entre  l'imbitation  et  la  Ivgune,  l'avenue  est  plantée  d  Eucalyptus  robusta. 

Perpendicula'reinent  à  la  grande  avenue,  une  allée  conduit  an  hangar-masasin 
contenant  les  outils,  haches,  instruments  de  piuuetage  et  d'arpentage, une  charrue  Bajac 
et  un  sfariliraleiir,  provis'on  do  riz,  etc.,  et  enfin  des  cocos  conservés  pour  les  collée 
l'fuis.  Des  étagères  i^ermettent,  en  outre,  le  classement  des  échantillons  de  graines,  des 
plants  de  la  ré^'ion  sablonneuse,  des  échantillons  botaniques,  etc. 

Plus  loin,  diMjx  hangars  à  bœufs  sont  disposés  symétriquement  par  rapport  à  l'allée 
centrale.  Enfin,  un  potager  a  été  créé  auprès  de  la  lagune. 


—  «75  — 

Le  premier  travail  de  culture  a  consisté  dans  la  création  d'ombrières  pour  les  jeunes 
plants  de  cocotiers.  Ces  abris  sont  disposés  comme  ceux  qui  ont  été  décrits  plus  haut 
pour  la  station  d'essais  de  Tlvoloina,  à  cette  différence  près  que  les  planches  sont  plus 
larges,  1*50  au  lieu  de  1  mètre,  et  que  le  couvert  de  bruyères  est  plus  léger.  L'ombrage 
nécessaire  au  cocotier  pouvant  être  moins  épais  que  celui  nécessité  par  la  plupart  des 
autres  plantes. 

Le  sol  des  ombrières  a  été  défoncé  à  0*  50  et  a  reçu  du  fumier  et  des  cendres  Les 
cocos  sont  enfouis  dans  le  sol  sur  la  moitié  seulement  de  leur  hauteur,  placés  à  0*50  de 
distance  les  uns  des  autres  et  légèrement  inclinés  pour  que  Teau  ne  séjourne  pas  à  la 
surface. 

La  direction  de  Tagriculture  a  semé,  en  190i,  environ  5.000  cocos,  se  répartissant 
ainsi: 

Cocos  de  Sainte-Marie 565 

Cocos  de  Zanzibar 1 .  500 

Cocos  des  Seychelles 1 .500 

Cocos  de  Cevlan 1 .500 

Tous  les  plants  provenant  de  ces  cocos  n'ont  pas  été  plantés.  Un  des  avantages 
principaux  de  la  pépinière  est,  en  effet,  de  permettre  une  sélection  qui  élimine  les 
plants  chétifs  et  mal  venus. 

D'ailleurs,  la  perte  de  20  à  30  centimes  que  représente  un  coco  non  planté  ne  sau- 
rait entrer  en  ligne  de  compte  par  rapport  à  i'intcrét  qui  s'attache  à  n'avoir  que  des 
arbres  de  choix,  présentant  toutes  les  conditions  voulues  pour  donner  de  fortes  récoites. 
Or,  si  Ton  songe  qu'un  cocotier  rapportera  pendant  30  ou  40  ans,  on  comprend  qu'il  soit 
indispensable  de  se  montrer  extrêmement  sévère  pour  la  sélection  en  pépinière. 

Aussi,  la  mise  en  place  n'a-t-elle  compris  que  : 

780    cocos  des  Sevchelles  ; 
no       -      de    Cevlan; 
413      — '     de    Samte-Marie  ; 
716      —     de    Zanzibar. 
Soit  en  tout  2.679  cocos. 

A  la  fin  de  1902,  les  cocos  mis  en  place  étaient  au  nombre  de  : 

985  cocos  des  Sevchelles 

1.055  -     de    Ceylan; 

995  —      de    Sainte-Marie  ; 

708  —      de    Zanzibar. 

Enfin,  la  direction  de  lagriculture  a  semé  en  1902  : 

Cocos  de  Sainte-Marie » 

Cocos  de  Zanzibar 1 .955 

Cocos  des  Sevchelles 5.565 

Cocos  de  Cevlan 1 .572 

Cocos  de  riride 490 

Préparation  du  sol.  — •  Le  terrain  de  plantation  a  été  d'abord  soigneusement 
débroussaillé,  ce  qui  n'a  exigé  que  25  journées  d'homme  par  hectare,  dans  les  parties  où 
la  végétation  était  de  vigueur  moyenne. 

La  brousse  a  été  coupée  et  ê'ntassée,  puis  brûlée,  quand  elle  a  été  suffisamment 
sèche. 

Troupeau,  —  La  cocolerie  possède  un  troupeau  de  25  vaches  et  1  taureau  qui 
n'exigent,  pour  ainsi  dire,  aucun  frais  d'entretien,  et,  en  outre,  deux  paires  de  bœufs 
pour  la  traction  de  la  charrue  et  du  scarificateur.  Ces  instniments  sont  destinés  à  la 
préparation  du  sol  pour  les  essais  de  culture  sur  les  fourrages,  le  manioc,  les  cultures 
mtercalaires,  etc. 

Enfin,  le  domaine  possède  2  ànesses  et  1  baudet,  (|ui  ont  fait  le  transport  en  char- 
rette de  tous  les  plants  de  cocotiers  et  du  fumier  ;  les  ânes  se  comportent  jusqu'ici  très 
bien  sous  le  climat  de  Tamatave. 

La  culture  du  cocotier  semble  être,  jusqu'à  présent,  une  de  celles  qui  offrent  le 
moins  d'aléas  et  qu'il  est  facile  d'entreprendre  sur  la  côte  Est. 

Hais,  en  dehors  de  cette  culture,  qu'avant  toute  autre  on  doit  étudier  pratiquement 
à  la  cocoterie  de  Vohidrotra,  la  direction  de  l'agriculture  a  déjà  mis  à  l'essai  dans  cet 
établissement  deux  autres  cultures  qui  pourraient  offrir  un  grand  intérêt  dans  les  ter- 
rains sablonneux  de  la  côte  Est. 

Cann^Uiers.  —  Dès  le  début  de  la  création,  un  semis  de  cannelliers  a  été  fait  à 
Vohidrolra  et  a  fourni  près  de  2.000  plants.  Un  terrain  d'environ  1  hectare,  réservé 


—  676  — 

pour  cette  culture,  a  été  creusé  à  des  distances  réf^Uères  de  2*  30  sur  2  mètres  de 
trous  mesurant  0«  40  de  côté  et  0-  60  de  profondeur. 

Jusqu'ici,  Tessai  s^annoncc  fort  bien.  Des  graines  de  cannelle  de  Gevlan  dernière- 
ment reçues  vont  permettre  de  compléter  la  plantation  d'une  façon  intéressante  par 
Tmlroduction  d'une  nouvelle  espèce  économique. 

Lianes  à  caoutchouc.  —  Le  second  essai  de  cultures  complémentaires  coocenie  les 
lianes  à  caoutchouc  ;  sur  la  surface  de  la  cocolerie,  une  superficie  de  deux  hectares  de 
brousse  élevée  a  été  réservée  et  de  jeunes  lianes  mises  en  place.  Actuellement,  on  ne 
peut  encore  se  prononcer  sur  l'intérêt  pratique  de  cette  culture  de  lianes,  res.sai  étant 
encore  tout  récent,  mais  tout  semble  indiquer  c|ue  les  lianes  viendront  sans   difKcultè. 

La  surface  plantée  est  actuellement  d'environ  30  hectares.  En  3  ans,  la  direction 
de  ragricullure  compte  mettre  en  valeur  100  hectares,  plantés  en  cocotiers,  indépen- 
damment des  terrains  réservc^s  pour  d'autres  essais. 

La  cocoteric  de  Vohidrotra  acquerra,  en  outre,  avant  peu,  un  autre  intérêt  au  point 
de  vue  de  la  colonisation.  Le  Gouverneur  Général  avant  décidé  d'encourajîcr  les  indi- 
gènes à  pratiquer  une  culture  rémunératrice  pouvant  servir  de  base  à  des  transactions 
conunerciales  entre  eux  et  les  différenles  maisons  de  la  côte,  la  culture  du  cocotier,  si 
simple,  et,  en  même  temps,  si  productive,  s'est  trouvée  naturellement  indiquée. 

La  cocoterie  de  Vohidrotra  a  reçu  au  mois  d'août  un  stock  important  de  cocos  des 
Sevf  belles,  variélë  commerciale  renommée  pour  la  qualité  de  son  coprah,  et  ces  cocos 
ont  été  répartis  sur  la  côte  Est,  jusqu'à  la  latitude  de  Farafangana,  pour  être  distribués 
aux  indigènes  des  différentes  régions,  qui  devront  en  assurer  la  culture. 

Telle  qu'elle  est  actuellement  installée,  et  surtout  par  son  plan  d'organisation  pro- 
gressive, la  cocoterie  de  Vohidrotra  est  appelée  à  rendre  de  grands  services,  en  pro- 
pageant sur  la  côte  Est  de  Madagascar  une  culture  facile,  rémunératrice,  qui  s*arcom- 
modc  fort  bien  avec  les  besoins  de  la  Colonie  et  les  desiderata  des  planteurs. 

Le  cocotier  est,  en  effet,  très  robuste  ;  il  demande  peu  de  soins  et  donne  un  pro- 
duit à  peu  près  constant,  dont  la  récolte  et  les  frais  de  préparation  n'exigent  qu  une 
main-d  œuvre  très  limitée.  On  peut  donc  espérer  que  l'essai  entrepris  à  Vohidrotra 
vulgarisera  cette  culture  encore  très  peu  répandue  a  Madagascar  et  incitera  les  plan- 
teurs à  créer  des  cocoteries  dans  toute  la  zone  côtière,  qui  s'étend  depuis  le  Nord  de 
l'île  jusqu'à  Farafangana. 

Station  d'essais  de  Fort-Danpliin.  —  La  station  d'essais  de  Fort-Dauphin  est  située  à 
environ  1  kilomètres  de  la  ville,  au  lieu  dit  Nahimpoana  ;  une  bonne  route  carrossable 
permet  de  s'y  rendre  facilement. 

La  direction  de  l'agriculture  y  est  représentée  par  un  agent  de  culture,  depuis  le 
commencement  de  l'année  1901  seulement,  mais  cet  éUiblissement  englobe  dans  ses 
limites  un  domaine  qui  appartenait  à  M.  Marchai,  de  Fort-Dauphin,  et  où  cehii-ci  avait 
réuni,  de  1888  à  1895,  sous  le  nom  «Pépinières  du  Sud  »,  une  collection  fort  intéres- 
sante de  plantes  économiques,  constituant  un  noyau  précieux  pour  une  station  nou- 
velle. 

Parmi  les  espèces  que  le  senice  de  l'agriculture  a  trouvées  à  Nahimpoana  et  dont 

filusieurs  sont  représentées  par  de  fort  beaux  spécimens,  citons,  en  première  ligne  : 
e  caféier  Libéria,  le  caféier  d'Arabie,  le  Manihot  glaziovii  (caoulchouquier  Geara:,  le 
vanillier,  le  giroflier,  l'Abaca  (bananier  textile),  le  ouatier,  le  rocouyer,  le  bambou  de 
Birmanie,  de  nombreux  fruitiers  comme  le  carambolier,  le  goyavier*  le  Ictchi,  le  coro- 
sol,  l'atier,  le  cœur-de-bœuf,  le  mandarinier,  l'avocatier,  le  pamplemoussier,  le  pécher, 
le  bibassier,  le  grenadier,  etc. 

Ges  différentes  espèces  ont  ime  valeur  d'autant  plus  grande  que,  dans  la  région  de 
Fort-Dauphin,  si  l'on  excepte  les  jeunes  plants  distribués j)ar  la  station  d'essais,  on  ne 
peut  les  rencontrer  qu'à  I^ahimpoana.  Le  résultat  de  l'effort  qui  a  été  donné  est  une 
belle  collection  de  plantes-mères,  où  chaque  esi»èce  est  représentée  par  des  exem- 
jilaires,  peu  nombreux  sans  doute,  mais  fournissant  les  semences  nécessaires  à  la  multi- 
plication. 

Une  multiplication  régulière  a  été  entreprise,  celle  du  caféier  de  Libéria,  Il  est  au- 
jourd'hui prouvé,  en  effet,  que  celle  espèce  prospère  convenablement  sous  le  climat 
de  Fort-Dauphin  et  peut  y  donner  des  récolles  abondantes. 

Aménagement  de  la  station.  —  Le  premier  soin  de  la  direction  de  ragricullure,  en 
prenant  possession  de  ce  domaine,  considérablement  agrandi  par  radxonction  de  terrains 
voisins,  rut  d'aménager  la  propriété  en  vue  de  son  nouveau  but  tout  en  s'efforçanl,  dès 
le  premier  jour,  d'en  tirer  le  meilleur  parti  possible  pour  la  région  et  d'y  poursui\Te  la 
multiplication  des  plants  économiques  et  l'introduction  de  végétaux  nouveaux. 

La  station  a  été  aménagée  en  un  certain  nombre  de  sections.  Le  plan  déflnitif  a  été 
élabli  de  manière  à  utiliser  le  sol  de  la  façon  la  plus  complète,  tout  en  respectant  les 
végétaux  à  conserver  ;  ceux-ci  sont  souvent  dispersés,  ce  qui  explique  rirrégularité  du 
plan. 


—  677  - 

Sans  parler  des  nettoyages  complets  nécessités  par  l'envahissement  de  la  brousse 
dans  les  plantations,  il  fallut  d'abord  élaguer  considérablement  dans  les  végétaux  sans 
ordre,  les  transplanter,  les  tailler,  etc.,  avant  de  pouvoir  étudier  et  exécuter  le  tracé 
des  allées  qui  fîmitent  les  différentes  sections  et  servent  à  leur  exploitation. 

L'examen  de  ces  différentes  sections  nous  montrera  quel  est  le  plan  d'aménage- 
ment adopté. 

Le  visiteur  venant  de  Fort-Dauphin,  après  avoir  traversé  le  pont  jeté  sur  la  petite 
rivière  de  Nahimpoana,  entre  immédiatement  dans  la  station.  A  sa  droite  et  à  s,a  gauche, 
se  trouvent  de  fort  beaux  caféiers  de  Libéria,  mais,  dans  cette  partie,  la  plantation  est 
très  étroite. 

Trois  chemins  s'offrent  à  lui  ;  celui  du  milieu  conduit  tout  droit,  en  j^ravissant  une 

Eente  rapide,  au  petit  plateau  sur  lequel  se  trouve  l'habitation.  Ce  chemm  est  bordé  de 
atania  rubra  et  chaque  ligne  se  termine  par  un  fort  beau  spécimen  de  Latania  bor- 
bonica. 

Le  chemin  de  gauche  sépare  un  petit  carré  de  caféiers  d'une  parcelle  réservée  aux 
plantes-mères.  Celui  de  droite,  entin,  traverse  une  plantation  de  Libéria.  C'est  là  (fue  se 
trouve  la  majeure  partie  des  plants  de  cette  essence.  Ils  ont  de  6  à  19  ans  et  leur 
vigueur  est  très  satisfaisante  ;  ils  ne  sont  que  très  légèrement  attaqués  par  l'Hemileia 
vastatrix. 

Les  expériences  faites  en  1901-1902  sur  50  pieds  moyens  ont  donné  les  résultats 
suivants  : 

La  récolte  totale  a  été  de  305  kilogrammes  de  cerises,  soit  6  kilog.  100  par  arbre. 

Le  kilogramme  de  cerises  a  donné  0  k.  172  de  café  en  parche  sec  et  0  k.  080  de 
café  en  graine.  Le  rendement  moyen  par  arbre  âgé  d'au  moins  6  ans  serait  donc  de 
488  grammes. 

Ce  chiffre  est  peu  élevé  sans  doute  ;  la  région  de  Fort-Dauphin  ne  se  trouve  pas, 
en  effet,  dans  la  zone  intertropicale*  et  ne  peut  être  représentée  comme  une  des  plus 
favorables  à  la  production  du  Libéria,  mais  il  faut  tenir  compte  que  les  caféiers  de 
Nahimpoana  avaient  beaucoup  souffert  d'un  long  envahissement  de  la  brousse. 

Le  marché  local  permet  d'écouler  ce  café  à  2  fr.  25  le  kilogramme,  prix  tout  à  fait 
exceptionnel. 

L'allée  de  droite  se  termine  à  un  rond-point  dominé  par  un  manguier  centenaire, 
magnifique  spécimen  de  l'espèce,  qui,  tous  les  ans,  se  charge  de  fruits  de  bonne 
qualité. 

Du  rond-point  part  une  allée  droite,  plantée  d'arbres  fruitiers,  d*orançers  principa- 
lement, qui  sépare  les  caféiers  d'une  section  de  plantes-mères  et  de  pépinières.  Cette 
allée  aboutit,  a  l'E.,  à  un  petit  ruisseau,  dans  lequel  se  déverse  un  large  fossé  de  drai- 
nage, ancienne  limite  de  fa  propriété.  L'allée  de  ceinture  est  plantée  en  cet  endroit  de 
grands  eucalyptus  citriodora  très  vigoureux  et  qui  fructifient  abondamment. 

On  remarque  aussi,  non  loin,  une  magnifique  touffe  de  bambous  de  Birmanie.  La 
station  en  possède  3  ;  tout  à  côté  se  trouvent  des  spécimens  de  bambou  panaché. 

C'est  entre  ce  point  et  le  manguier  déjà  mentionné  que  s'étendent  les  pépinières 
récemment  organisées  et  le  potager. 

Pépinière.  —  Une  première  partie,  sensiblement  carrée,  comprend  une  cour  bordée 
de  bâtiments  sur  trois  côtés  ;  ce  sont  :  une  maison  d'habitation  pour  le  jardinier  adjoint 
à  l'agent  de  culture,  un  hangar-magasin  de  14  mètres  de  long  etiin  hangar  à  semis  et 
à  rempotages.  A  côté  de  ce  dernier  hangar,  se  trouvent  une  série  de  châssis  et  une 
petite  serre  que  l'on  est  en  train  de  construire. 

A  l'Est  de  ces  bâtiments  et  séparées  d'eux  par  une  allée  de  jamerosa  et  de  bigaradiers, 
se  trouvent  les  pépinières  abritées,  dans  lesquelles  on  fait  les  semis  des  plantes  qui 
préfèrent  l'ombre  au  soleil,  les  repiquages  et  les  rempotages  délicats.  TJn  rideau 
d'eucalyptus  sépare  les  pépinières  abritées  des  pépinières  en  plein  air  pour  les  plantes 
moins  ilclicates. 

Potager.  —  Au  Nord  des  pépinières,  on  a  placé  le  potager,  où  ont  été  déjà 
essavés  la  plupart  des  légumes  courants  d'Europe.  Presque  tous  y  viennent  d'une  façon 
satisTaisante  et  Fort-Dauphin  semble  être,  sur  la  côte  Est,  une  des  régions  les  plus 
favorisées  sous  le  rapport  de  la  culture  potagère.  Salades,  carottes,  choux,  navets, 
poireaux,  radis,  etc.,  y  viennent  fort  bien  pendant  8  mois  de  Tannée. 

A  rOucst  du  potager  et  séparée  de  lui  par  une  allée  de  jacquiers,  se  trouve  une 
nouvelle  section  de  plantes-mères  et,  un  peu  plus  loin,  l'habitation  de  l'agent  de  cul- 
ture, au  milieu  d'un  petit  plateau  dominé  par  un  magnifique  flamboyant  (Colvillea  race- 
mosa).On  remarque,  dans  cette  section,  un  certain  nombre  de  plantes  intéressantes, 
disposées  de  façon  à  ce  que  leurs  caractères  distinctifs  soient  bien  apparents,  tout  en 
offrant  aux  visiteurs  des  groupements  agréables.  Ce  sont,  entre  autres  :  jacquiers, 
ouatiers,  trancaria,  rocouyers,  bougainvilliers,  pêchers,  petits  caféiers,  Anona  squamosa 


-  678  — 

et  Anona  reticulata,  camphriers,  jujubierSi  Garludovica  palmata,  arbres-guitares,  rotins, 
goyaviers,  etc. 

Si  Ton  quitte  cette  section  en  allant  vers  le  Nord,  on  suit  une  allée  plantée  de 
magnitiques  palmiers  indigènes  ;  on  arrive  à  des  plantations  de  caoutchouquiers  de 
Céara,  à  droite,  et  de  caoutchoucs  antandroy  (Euphorbia  intisy},  à  gauche.  De  ce  même 
côté  se  trouvent  aussi  quelques  girofliers  et  une  caféière. 

Une  allée,  plantée  en  Céara  dans  sa  première  partie  mène,  après  avoir  contourné 
un  massif  rocheux  transformé  en  partie  ornementale,  au  verger  de  la  station. 

Verger»  —  Les  espèces  fruitières  sont  nombreuses  à  Nahimpoana  :  un  cextain 
nombre  ne  sont  représentées  au  verger  que  par  de  jeunes  sujets,  les  plantes  trop  âçées 
n'ayant  pas  été  transplantées.  La  collection  ancienne  s'est  enrichie  de  plusieurs  espèces 
introduites  par  la  direction  de  Tagricuiture  : 

Mandarinier  de  Zanzibar, 

Mammca  americana,  « 

Nephelium  lappaceum. 

Ananas  de  Singapore. 

Nahimpoana  possède  actuellement  52  espèces  fruitières.  Le  pécher  v  est  représenté 
par  13  variétés.  Les  fruitiers  d'Europe  réussissent  mal,  en  général,  mais  végètent;  le 
letchi,  le  iambosier,  les  anones,  le  papayer,  les  goyaviers,  le  manguier  et  toutes  les 
aurantiacces  sont,  par  contre,  très  vigoureux. 

Le  verger  est  borné  par  la  rivière  Nahimpoana,  et,  vers  le  Sud,  par  une  allée  plantée 
en  théiers  de  différentes  variétés  et  dont  la  vigeur  est  remarquable.  Ce  sont  des  arbres 
atteignant  de  4  à  5  mètres  de  haut 

L'allée  qui  limite  le  verger  le  sépare  d'un  des  carrés  de  plantes-mères  qui  s'étend 
jusqu'auprès  de  l'habitation.  Cette  allée  conduit  à  l'entrée  de  la  station  et  se  termine 
entre  deux  parcelles  de  Libéria. 

Depuis  que  la  station  de  Nahimpoana  a  été  confiée  à  la  direction  de  F  agriculture, 
de  nombreuses  introductions  de  plantes  ont  été  faites.  Citons  parmi  les  plus  intéres- 
santes : 

Cinchona  succirubra  (quinquina  rouge).  Erythroxylon  coca  (coca),  CofTea  stenophylia, 
Coffea  du  Congo,  CofTea  laurina,  Coffea  hybride,  Coffea  de  Pàndang,  Cinnamomiuii  zev- 
lanicum  (canneiier),  Combretum  Baimbaulti.  Copaîfera  ofHcinalis,  Khava  Senegalensb 
(acajou  du  Sénégal],  Ficus  altissima.  Ficus  Benjamina,  Ficus  sourori,  l^cus  laurifolia. 
Ficus  macrophylJa,  Landolphia  owariensis,  Laudolphia  Heudelotii,  Landolphia  Klainii, 
Artabotrys  odoratissima,  Cedreia  odorata  (acajou  femelle),  Arenga  saccharifera,  Ne- 
phelium lappaceum,  mandarinier  de  Zanzibar,  ananas  de  Singapore^  cotons  (variétés 
de  valeur),  tabacs  (variétés  de  valeurs),  Cananga  odorata,  Fourcroya  gigantea,  Paspalum 
dilatatum  (fourrage),  graines  de  fleurs,  graines  potagères.  Acacia  dealbata,  eucalyptus 
divers,  pois  mascate,  Mammea  Americana,  Cocos  australis,  Oreodoxa  regia,  Duranta 
brachypoda,  Duranta  ellisia,  .Vrlhrophyllum  bojerianum  (zahana),  Santalum  album,  gé- 
ranium odorant,  etc.  La  station  de  Nahimpoana  est,  par  rintermediaire  de  la  direction 
de  l'agriculture,  en  relation  d'échanges  avec  plusieurs  stations  étrangères.  Le  Jardin 
colonial,  la  station  d'essais  de  l'ivoloina,  celle  de  Nanisana  lui  font  des  envois  de 
graines  et  de  plantes  en  serres  Ward  et  en  reçoivent  les  espèces  qui  leur  font  défaut 

Des  cessions  de,  graines,  plants,  fruits,  ont  été  faites,  dès  le  début,  aux  particuliers 
et  aux  postes  de  rinterieur.  Les  résultats  obtenus  ont  été  au-dessus  de  ce  qu'on  pou- 
vait espérer  de  la  première  année;  il  a  été  cédé,  en  efl'et,  en  1901,. 2. 813  plants  et  bou- 
tures, 63  kilogrammes  de  graines  pour  semence,  224  fruits  comptés  et  2.097  kilogram- 
mes de  fruits  variés.  En  1902,  les  chift'res  de  cession  ont  considérablement  augmenté. 

Signalons,  enfin,  que  la  station  est  pourvue  d'instruments  météorologiques  permet- 
tant une  étude  suffisamment  précise  du  climat. 

Troupeau.  —  La  station  possède  un  troupeau  comprenant  15  vaches  et  un  taureau, 
qui  suffit  à  fournir  le  fumier  nécessaire  aux  pépinières  et  aux  diverses  cultures. 

Un  vaste  hangar  abrite  la  nuit  ce  troupeau,  qui  s'accroît  avec  rapidité. 
Un  essai  d'introduction  de  moutons  solognots  et  algériens  a  été  tenté.  Les  résul- 
tats obtenus  portent  à  croire  que  Télevage  de  ces  espèces,  au  moins  à  la   première 
génération,  sera  difficile. 

Mais  on  trouve  dans  l'intérieur  (région  de  TAndroy)  des  parties  plus  riches  et 
bien  favorisées  sous  le  rapport  de  l'élevage  des  ovidés. 

A  la  station  de  Nahimpoana  sont  recueillis  les  renseignements  agricoles  concer- 
nant la  région.  Des  collections  de  matières  premières,  de  produits  spontanés  ou  cul- 
tivés y  sont  réunies  et  classées,  permettant  ae  se  rendre  compte  en  peu  de  temps  des 
richesses  agricoles  de  la  région  et  de  se  renseigner  sur  leur  prix  et  leur  rareté. 

Essais  de  grande  culture,  —  L'ancien  domaine,  complètement  aménagé  à  l'heure 
actuelle,  ne  permettait  pas,  par  ses  dimensions  restreintes,  d'entreprendre  les  essai:^: 


—  679  — 

de  grande  culture  indispensables  dans  cette  région  encore  neuve  à  la  colonisation 
agricole. 

Aussi,  en  septembre  1901,  de  nouveaux  terrains  furent-ils  réunis  h  la  slat'on  à 
rOucsl,  au  ISord  et  à  l'Est,  cl,  dès  à  présent,  ils  commencent  à  être  aménagés. 

Un  essai  de  culture  du  Libéria,  déjà  entrepris  depuis  plusieurs  années,  a  été  con- 
tinué au  point  de  vue  de  l'élude  des  rendements,  des  fumures,  etc. 

Les  essais  de  grande  culture  doivent  occuper  un  certain  nombre  de  purcelle-^ 
autant  que  possible  carrées,  de  50  mètres  de  côté  et  ayant,  |)ar  conséquent,  1/4  d'hcct.irvî 
en  superficie. 

Les  essais  prévus  dès  aujourd'hui  concernent  les  e.sjx^ccs  suivantes  : 

Variétés  de  riz  i  en  terrains 
Jute  i  marécageux. 

Tabac,  coton,  ricin,  indigo,  coca,  abaca,  poivre,  thé,  mûrier,  c^rdamonuî,  giro- 
flier, canneilier,  céara,  agave,  fourcroya,  rai(^ic,  manioc,  arachide,  plantes  l'uurra,^'ôres, 
vanille  sous  abris  de  filao,  etc. 

Enfin,  une  certaine  surface  de  haute  brousse  a  été  réservée  pour  permettre 
d'eflfectuer  des  essais  sur  les  lianes  à  caoutchouc  introduites  ou  de  la  région. 

Dans  la  même  partie  doit  prendre  place  un  essai  de  vanille  sous  abri  naturel  de 

{Nantes  spontanées.  Sans  nui  doute,  la  réalisation  complète  de  ce  plan  demandera  du 
emps,  mais,  lorsque  son  exécution  sera  terminée,  les  planteurs  auront  là  des  base.) 
certaines  pour  entreprendre  telle  ou  telle  culture. 

Ils  trouveront,  en  outre,  en  nombre  de  plus  en  plus  grand,  des  plants  des  espèces 
à  propager. 

Desli  présent,  la  station  d'essais  de  Nahimpoana  est  en  mesure  de  rendre  à  la 
région  de  très  appréciables  services  au  point  de  vue  agricole. 

CIRCONSCRIPTION  AGRICOLE  DB  L'OUEST 

L'organisation  de  cette  circonscription  sera  prochainement  commencée. 

L'administration  locale  ne  s'est  pas  bornée  à  créer  des  stations  agrononiii|ues  dont 
rutilité  expérimentale  et  pratliiue  se  passe  de  commontaires,  mais  elle  s'est  aussi 
efforcée  d'aider,  à  leurs  débuts,  les  entrepris  'S  dos  colons.  Au  nombre  des  facilités 
mises  à  leur  portée  se  rangent,  en  premier  lieu,  les  Bureaiw  de  colomsation^  dont  il  a 
été  parlé  plus  haut,  les  .Vt/.s'6'^5  commerciaux  de  Tamatave,  Tananarive  etMajunga; 
enfin,  les  publications  ofticieiles  telles  que  le  Bulletin  économique,  le  Journal  Officiel 
et  la  Revue  du  Comité  de  Madagascar^  subventionnée,  qui  donnent,  sur  le  conunerce, 
l'agriculture  et  l'industrie,  les  renseignements  les  plus  complets.  Il  serait  trop  long 
d'enumérer  ici  les  circulaires  ou  actes  admiuistralifs  conçus  dans  le  mC^mc  sens  ;  il 
sufiira  de  rappeler  les  encouragements  donnes  à  la  colonisation  nvlitaire  sur  les  hauts 
plateaux,  colonisat'oa  d'un  caractère  tout  spicial  et  qui  peut  devenir  le  noyau  d'un 
peuplement  de  race  blanche,  et  l'appui  linancier  accordé,  i)ioyennant  ccriaines  garanties 
morales  et  matérielles,  aux  Français  nouvellement  installés 'dans  Tlle.  Ces  prêts,  dont 
le  maximum  ne  peut  dépasser  la  somme  de  6.000  francs,  sont  consentis  sans  intérv't  et 
sont  renouvelables,  pourvu  que  les  bénéficiaires  se  montrent,  par  leur  travail  et 
leur  conduite,  dignes  de  cette  exceptionnelle  faveur. 

Capitaux  nécesmires  à  la  création  d'une  entreprise  agricole.  —  Il  semble  résulter 
de  l'expérience  acquise  que,  dans  les  zones  côtières,  une  somme  de  800  à  i.OUO  francs 
par  hectare  est  indispensable  pour  la  création  et  l'entretien,  jusqu'au  momont  de  la 
période  de  production,  d'une  plantation  portant  sur  l'une  des  ricnes  essences  tropica'es 
qui  croissent  dans  ces  régions.  On  peut  donc  estimer  que,  pour  créer  et  mettre  en 
valeur,  sur  le  littoral,  une  concession  de  100  hectares  renfermant  60  hectares  de  tories 
se  prêtant  à  la  culture  du  caféier,  du  cacaoyer,  de  la  vanille,  etc.,  il  ne  faut  pas 
dépenser  moins  de  10.000  à  80.000  francs,  jusuu'à  répo(]ue  des  premiers  bénéfices.  Il 
est  vrai 'qu'une  plantation  de  60  hectares  de  caféiers,  |)ar  exemple,  peut  être  la  source 
de  très  gros  revenus,  r/est  surtout  vers  les  régions  presque  vierges  encore  de  tenta- 
tives de  colonisation  agricole,  telle  que  les  provinces  de  Fenerive,  Maroantsetra,  Vohemar 
et  la  cA\A  Ouest,  que  devront  désormais  se  porter  de  préférence  les  planteurs. 

Sur  le  plateau  central,  le  colon  ne  pourra  guère  s'altîicher  qu'aux  cultures  indigènes. 
En  Iraerina  ou  dans  le  Betsileo,  la  mise  en  valeur  d'une  concession  de  100  hectares 
exige  un  capital  variant  entre  12.000  et  15.000  francs  au  minimum. 

Centres  de  colonisation,  -—  C'est  surt(tut  sur  la  cote  Est,  notamment  dans  les 
provinces  de  Mananjary  et  Farafangana,  les  districts  de  Mahonoro,  Vatomandry,  Mido- 
voranto  et  la  circonscription  de  Tamatave,  que  s'est  portée  jusqu'ici  l'activité  dés  colons 
s'occuoant  de  cultures  tropicales.  Malgré  le  nombre  considérable  des  concessions 
accordées,  tant  à  titre  gratuit  qu'à  titre  onéreux,  il  reste  encore  dans  ces  régions  un 


—  680  — 

vaste  champ  d'action  ouvert  aux  efforts  individuels,  de  même  qu'aux  grandes  eatre- 
prises  collectives  (compagnies,  sociétés,  etc.)- 

Bien  que  cela  puisse  paraître  une  redite,  il  n'est  pas  inutile  de  recommander  à 
ceux  quittant  la  Métropole  avec  des  idées  arrêtées  sur  ce  qu'ils  entreprendront  à  M ada- 
gascar,  de  faire,  en  débarquant  dans  Tlle,  table  rase  de  toutes  idées  préconçues,  de  tous 
projets  prématurément  élaoorés,  et  de  se  livrer  tout  de  suite  à  une  enquête  minutieuse, 
qui  leur  permettra  de  discerner  ce  qu'il  convient  de  faire  ou  d'éviter  dans  tel  lieu  qu'ils 
auront  cnoisi  pour  leur  établissement.  Qu'ils  se  pénètrent  toujours  bien  de  cet  axiome, 
c'est  qu'on  doïi  adapter  au  terrain  les  cultures  qui  lui  conviennent  et  non  essayer  de 
donner  au  sol  les  qualités  qui  lui  manquent  pour  être  propice  à  telle  ou  telle  varié tr 
de  végétaux.  En  un  mot,  fa  qualité  du  fonds  doit,  en  tous  cas,  indiquer  le  genre  de 
culture  que  l'on  devra  y  entreprendre. 


Lelévage 


L'élevage  est,  à  juste  titre,  considéré  comme  l'une  des  principales  sources  de 
richesse  de  la  Grande  Ile,  une  de  celles  qui,  dans  l'avenir,  quand  les  méthodes  rationnelles 
usitées  dans  les  pays  civilisés  seront  mises  en  pratique  à  Madagascar  et  quand  un  courant 
commercial  conlmu  aura  été  établi  avec  certaines  régions  voisines  et  même  cioignéear 
contribueront  à  assurer  à  la  Colonie  une  réelle  prospérité. 

L'élevage,  d'ailleurs,  est  à  peu  près  partout  possible  ;  dans  toutes  les  régions,  des 
pâturages  couvrent  le  sol  et  de  leur  richesse  plus  ou  moins  grande,  de  leur   étendue 

Elus  ou  moins  considérable  dépend  seul  le  degré  d'intensité  de  cette  industrie  lucrative, 
e  Nord,  l'Ouest  et  le  Sud-Ouest  sont  les  parties  de  la  Grande  Ile  les  plus  favo- 
rables aux  éleveurs.  Les  herbages  y  sont  de  bonne  qualité  et  y  restent  verts 
pendant  la  plus  grande  partie  de  l'année.  La  région  de  Die^o-Suarèz,  la  montage 
d'Ambre,  toute  la  province  de  Vohcmar,  les  vallées  de  la  i^oha  et  de  la  MahajamiMi. 
celles  de  la  Betsiboka,  de  la  Mahavavy,  de  la  Tsiribihina,  de  l'Onilahv,  de  môme  que 
la  cuvette  constituée  par  les  rives  du  lac  Alaotra  et  toute  la  vallée  de  Moramanga  se 
prêtent  merveilleusement  aux  entreprises  de  ce  genre.  Les  troupeaux  y  sont  nombreux 
et  constitués  j)ar  cette  race  de  zébus  à  bosse  exceptionnellement  rustique  et  résistante, 
d'un  modèle  irréprochable  pour  la  boucherie  et  susceptibles  d'être  employés  soit  pour 
les  labours,  soit  comme  animaux  de  traiL  Dans  le  Sud,  les  verdoyantes  vallées  dé 
rilomampy  et  du  cours  supérieur  du  Fierenana  et  de  l'Onilahv  nourrissent  d'abondants 
troupeaux  ;  la  récente  pénétration  des  territoires  mahafaly  ei  antandroy  a  révélé  que 
des  zones,  en  apparence  déshéritées,  sont,  non  seulement  peuplées  par  une  population 
dense,  mais  qu'eues  possèdent  aussi  des  reserves  considérables  en  bestiaux. 

La  proximité  des  colonies  de  l'Afrique  australe  et  des  lies  Maurice  et  de  la  Réunion 
assure  aes  débouchés  considérables  pour  l'exportation  des  produits  d'élevage. 

Les  animaux  dont  l  élevage  est  à  conseiller  à  Madagascar  sont,  par  ordre  d'impor- 
tance, les  bovidés,  le  porc,  le  mouton,  la  chèvre  et  les  equidés  qui,  quoique  d'introauc- 
tion  récente,  paraissent  pouvoir  donner  lieu  à  des  entreprises  prospères. 

La  race  bovine  tient,  sans  contredit,  la  première  place  parmi  les  animaux  domes- 
tiques de  la  Grande  Ile  ;  elle  constitue,  d'ailleurs,  le  principal  élément  de  la  richesse 
des  indigènes.  L'espèce  zébu,  caractérisée  par  la  présence,  sur  le  garot  de  l'animal, 
d'une  loupe  graisseuse  qui  peut  atteindre  de  très  grosses  dimensions,  est  la  plus  ré- 
pandue. En  certaines  régions,  on  trouve  une  espèce  de  bœufs  utilisables  comme  ani- 
maux de  monture  et  qui  sont  appelés,  par  les  Malgaches,  bœufs-chevaux.  Le  croisement 
des  espèces  locales  avec  des  bœufs  introduits  dans  le  pays  par  le  Français  Jean  La- 
borde  a  donné  naissance  à  une  nouvelle  espèce  de  plus  en  plus  nombreuse  et  appré- 
ciée, chez  laquelle  la  loupe  dorsale  est  à  peine  accusée  et,  parfois  même,  n'existe 
nullement;  les  vaches  de  cette  espèce  hybride  présentent  sur  celles  de  la  race  locale 
pure  l'avantage  de  donner  beaucoup  plus  de  lait  ;  les  mâles  sont,  en  outre,  de  beaux 
animaux  de  boucherie. 

Les  troupeaux,  décimés  pendant  l'insurrection,  se  reconstituent  actuellement  avec 
une  rapidité  de  bon  augure  ;  ce  résultat  a  été  favorisé  par  un  arrêté  local  du  22  janvier 
1891,  interdisant  Tabatage,  et  par  un  décret  du  19  septembre  1903,  interdisant  jusqu'au 
31  décembre  1904  l'exportation  des  vaches  et  des  génisses.  Cette  interdiction  a  été  pro- 
rogée par  décret  en  date  du  16  décembre  1904,  jusqu'au  31  décembre  1905,  sous  la  ré- 
serve suivante  :  «  Tout  exportateur  de  bœufs  peut  exporter  en  même  temps  un  nom- 
bre de  vaches  ou  de  génisses  égal  au  vingtième  du  nombre  de  bœufs  exportés.  Cette 


—  681  — 

faculté  ne  pourra  être  reportée  d^un  chargement  sur  un  autre.  »  Les  bœufs  adultes  suffisent 
actuellement  à  la  consommation  et  peuvent  fournir  à  l'exportation  des  contingents 
élevés.  Leur  chair  est  de  bonne  qualité  ;  chaque  animal  donne  en  moyenne  100  kilo- 
grammes de  viande.  Les  vaches  fournissent  peu  de  lait,  trois  litres  par  jour  au  maxi- 
mum, ce  qui  parait  tenir  à  ce  que  les  indigènes  ne  prennent  pour  ainsi  dire  aucun 
soin  de  leurs  animaux.  Les  cornes  sont  utilisées  dans  Pindustric  mdigènc  pour  la  fabri- 
cation de  menus  ustensiles,  tels  que  fourchettes  et  cuillers  ;  les  peaux  sont,  soit  traitées 
sur  place  pour  être  utilisées  dans  les  petites  industries  de  sellerie  et  de  cordonnerie, 
soit  salées  ou  traitées  à  l'arsenic  en  vue  de  leurs  livraisons  au  commerce  d*exportation. 

Un  bœuf  ordinaire  se  vend  de  70  à  100  francs  sur  les  hauts  plateaux,  un  taureau 
120  francs,  une  vache  100  francs  ;  dans  les  régions  côtiéres,  ces  prix  baissent  notable- 
ment: ils  n'atteignent  guère  que  100  francs  pour  un  bœuf  de  très  forte  taille,  10  francs 
f»our  un  taureau,  40  francs  pour  une  vache,  maiscDs  prix  sont  soumis  à  des  fluctuations 
réquentes  et  ne  sont  qu  approximatifs. 

Les  procédés  d'élevage  des  Malgaches  sont  loin  d'être  parfaits.  La  stabulation 
n'est  pas  encore  pratiquée  à  Madagascar.  Les  animaux  vivent  en  troupeaux  d'un  nombre 
de  tètes  variable  ;  en  général,  chaque  village  en  possède  une  certaine  quantité, 
très  élevée  dans  les  agglomérations  que  renferment  les  régions  particulièrement  favo* 
râbles  à  l'élevage.  Bœufs,  vaches,  veaux  et  génisses  vivent  en  plein  air,  souvent  loin 
du  village  ;  pan]ués  dans  des  enclos  entoures  de  branchages  ou  de  murs  d'argile  qui  ne 
les  garantissent  en  aucune  façon  des  intempéries,  ils  passent  leurs  nuits  dans  des  con- 
ditions défavorables  auxquelles  sont  imputables  tes  grosses  mortalités  que  l'on  cons- 
tate souvent  chez  les  jeunes  animaux.  Les  vaches  mettent  bas  au  pâturage,  sans  être 
nullement  abritées  ;  cet  état  de  choses  occasionne  encore  un  supplément  d'affections 
mortelles.  Ces  négligences  des  indigènes,  contre  lesquelles  luttent  énergiquement  les 
administrateurs,  causent  aussi  les  (piehiues  épizooties  (|ue  l'on  signale  parfois  dans 
l'Ile  ;  mais,  heureusement,  celles-ci  sont  fort  rares  et  ne  présentent  nullement  le  même 
caractère  de  gravité  que  dans  certaines  régions  du  globe,  où  les  troupeaux  sont  parfois 
décimés  ;  au  surplus,  depuis  la  création,  à  Tananarive,  de  Tlnstitut  Pasteur,  qui  possède 
un  service  bactériologique  à  même  de  fournir  des  séruuis  contre  la  plupart  des  maladies 
qui  frappent  les  animaux,  on  peut  envisager  les  affections  existant  à  Madagascar  sans 
inquiétude. 

Comme  on  l'a  vu  plus  haut,  les  bovidés  peuvent  trouver  la  plupart  du  temps  une  herbe 
abondante  qui  les  maintient  en  excellent  état  d'embonnoint  ;  ce  n'est  guère  que  dans 
certaines  régions  et  pendant  une  partie  de  Tannée,  la  plus  minime,  au  cours  de  laciuelle 
les  pluies  ne  tombent  pas,  que  le  sol,  desséché,  cesse  de  porter  une  nourriture  abon- 
dante  et  que  les  animaux  maigrissent  parfois  considérablement.  Il  serait  aisé  d'obvier 
à  cet  inconvénient  et  d'améliorer,  en  saison  sèche,  ralimentation  des  bovidés  en  cul- 
tivant certaines  planies  nutritives  susceptibles  de  se  reproduire  pendant  cette  période 
ou  de  se  conserver  ;  telles  sont  le  cactus  inerme,  le  pois  mascate,  le  manioc,  le  mais, 
le  téosinte,  etc.  ;  les  fourrages  concentrés,  obtenus  par  voie  de  fanage  ou  d'ensilage, 
donneraient  aussi  d'excellents  résultats  et  ces  vérités,  répétées  sans  cesse  aux  Ukl- 
gâches,  finiront  par  modifier  heureusement  les  conditions  de  l'élevage. 

Les  frais  d'entretien  d'un  troupeau  dans  les  régions  favorables  à  l'élevage  sont 
minimes,  car  ils  se  bornent  pour  ainsi  dire  aux  salaires  de  j[rardiennage  ;  or,  un  gar- 
dien est  pajé  de  15  à  20  francs  par  mois  et  suffit  à  la  surveillance  d'une  centaine  de 
tôtes  de  bétail.  Mais  l'élevage  en  grand  des  bovidés,  c'est-à-dire  le  rassemblement  de 
gros  troupeaux  de  dix  à  vingt  mille  tètes,  n'est  guère  po.ssible  dans  la  Colonie  ;  le  pays, 
mamelonné,  chaotique,  ne  permet  que  rarement  de  trouver  les  pâturages  d'un  seul 
tenant  nécessaires  a  la  nourriture  d  un  troupeau  considérable.  Les  vastes  espaces  qui 
conviendraient,  situés  en  général  près  des  estuaires  des  grandes  fleuves,  aux  points  où 
le  lit  de  ceux-ci  s'élargit,  sont  souvent  inondés  cl  ne  peuvent  constituer  que  (les  pàtu-  ' 
rages  de  saison  sèche.  De  celte  constatation,  il  ressort  que  les  entreprises  d'élevage  ne 
pourront  jamais  se  faire  sur  la  même  échelle  que  dans  certaines  autres  parties  du 
monde,  l'Amérique  ou  r.4ustralie,  par  exemple.  La  configuration  du  terrain  morcelle  les 
troupeaux  qui  ne  peuvent  guère  compter,  sauf  rare  exception,  que  deux  ou  trois  mille 
tètes  au  maximum. 

Il  est  absolument  inutile  d'introduire,  dans  les  conditions  actuelles,  des  bovidés 
améliorateurs  étrangers,  quelles  que  soient  les  qualités  (ju'ils  possèdent  dans  leur  pavs 
d'origine  :  les  races  locales  sont  largement  suffisantes  à  tous  les  besoins  ;  une  sélection 
bien  comprise  doit  permettre  toute  l'amélioration  désirable,  surtout  si  l'on  se  préoccuue 
sérieusement  de  pourvoir  à  la  «luestion  de  la  nourriture. 

Dans  les  vastes  herbages  du  N.  de  l'île  et  de  tout  l'O.  sakalava,  vivent  à  l'état  sauvage 
de  grands  troupeaux  de  bœufs  oui  constituent  une  i»récieuse  réserve  en  sujets  vigou- 
reux et  parfaitement  sains.  En  diverses  circonscriptions,  la  capture  de  ces  animaux 
est  autorisée,  mais  en  même  temps  réglementée,  afin  de  ne  pas  épuiser  les  troupeaux. 


Le  tableau  ci-après  indique  la  population  bovine  de  l'île  au  commencement  de  1905 
et  la  facullé  exportatrice  de  chaque  circonscription  calculée  sur  l'importance  du  chep- 
tel et  la  facilité  des  communications  avec  les  ports  de  sortie.  


ROIS  DES  CIRCONSCRIPTIONS 


Analalava. 


Àndovoranto 


Amàosibxi. 


À  ngavo-Mangoro 


Beforona. 


Diego-Suarez 


Farafangana. 


Fenerive  . 


Fetrûomby 


Fianarantsoa^ 


Fort-Dauphin 


Imerina  centrale. 


ImeHna  du  Nord. 


itasy 


Maevatanana. 


DÉNOMBRRMENT 


BcBufs 

Vaches.... 
Bnurillons. 
Génioses. . 


Bœufs  .... 
Bouvillons. 
Génisses... 


Bœufs 

Vaches  ... 
B'^uvillons. 
Génisses. . . 


Vaches 

Bœufs 

Bouvillons. 
Génisses... 


Vaches.... 
Bœufs..  .. 
Bouvillons. 
Génisses... 


Vache» 8-?. 000 

Bœufs 47.800 

Bouvillons 35.800 

Génisses V9.U00 

Bœufs 175. ROO 

Vache» 9l.'î.5O0 

Bouvillons 76.500 

Génisses 68.3oo 


Vaches. .  .. 

Bœufs 

Bouvillons. 
Génisses... 


Î4.5'>» 
S0.500 
13.8J0 
IV.UOO 


(Vaches 47.00J)  i 

1  Bœufs 36.000/ 

î  Bouvillons 17.000  i 

(Génisses 17.000] 


rî.400 
5  900 
1.600 
2.100 


Vaches 2-?.0O0  \ 

92  000  f 


W.OfiO 
6.500 


Vaches 5-2.6  0 

Bœuf» :^.300 

Bouvillontj 2-i.lOO 

Génisses IS.iOO 


r.00 
1.000 
1.000 

800 


Vaches 5?.800 

Bœufs ei.200 

Bouvillons 21.:KiO 

Gi.  nisses 1 4 .500 

Vaches 8I.060 

Bœufs 70.000 

Bouvillons 37.500 

Génisses 3:t.800 


8  300 
7.900 
3.600 
4.000 

3.400 

1.600 

900 

1.900 


Bœufs 13.700  , 

Vaches 29.800  ( 

Génisses 12.300  ( 

Bouvillons 18.800) 


Bœufs 

Vaches.... 
Bouvillons. 
Génisses. . . 


13.900 
59.900 
53  6<I0 
22.000 


Vcchcs ...  40.400 

Bœufs 23.200 

Bouvillons I8.O0O 

Génisses VO.OOO 


TOTAUX 


117.000 


12.000 


62.500 


131.100 


2.900 


149.800 


222.300 


23.800 


7.800 


191.500 


r.33.800 


70.800 


7i.000 


142.400 


101.600 


FACULTÉ 
d'exportation 


15.000 


4.000 


3.003 


15.00J 


10.000 


6.000 


7.000 


20.000 


7.000 


8.000 


9.000 


—  683  — 


iMS  DES  CIRCillSeillPTIOiS 


DÉNOMBREMENT 


Mahafaly. 


Vaches 

Bœufs 

BourilloDS. 
Génisses.  .. 


Mahavavy. 


Maintirano 


Vâche« 

Bœufs.  ... 
BouvHloQS. 
Génisses. . . 

Bœufs 

Vaches.... 
Bou  vil  Ions. 
Génisses.  . 


Majunga. 


Vaches — 
Bœufs...  . 
Bouvillons 
Génisses... 


Mananjary, 


Mandritsara 


Vaches 

Bœufs 

Bouvillons. 
Génisses.  .< 


Maroantseii^a. 


Vaches — 
Bœufs — 

BOHViUOBS. 

Génissen... 

Vaches. . . . 

Bœufs 

Bouvillons. 
Génisses. . . 


Morondava. 


Vaches 

Bœufs...  . 
Génisses... 
Bouvillons. 


Nossi'Bé' 


Sainte-Marie. 


t  Vaches.... 

Bœufs 

Bousillons 
Génisses . . 

Vaches  ... 

Bœufs 

Bouvillons 
Génisses  . . 


Tamaiave. 


Bœufs  .... 

Vaches 

Bouvillons 
Génisses  .. 


Jiiiear. 


Vachei» — 
Bœufs  .... 
Bouvillons 
Génisses . 


VaAinankaraira. 


Vaches.... 
Bœufs  .... 
Bouvillons 
Génisses . . 


Vohemar 


Beisimisaraka-du-Sud . 


Vaches 

Bœufs  .... 
Bouvillons 
Génisses .. 

Vaches. . . . 
Bœufs  . . . 
Bouvillons 
Génisses . . 


3-2.000 

U.OOO 

16.400 

3.000 

16.500 
4.300 

1^.400 
6.300 

12.000 

14.500 

5.100 

5.100 

36.100 
20.500 
li.100 
19.000 

9.500  ) 
13.500  r 

v.aoo  ( 

2.000  ) 

46.100  ) 
23.800  ( 
14.800  ( 
15.900  ) 

7.400 
5.700 

\.:m 

1.900 

12.500 
7.000 

10.300 
7.600 

5.900 

16.000 

5.900 

3.300 

430 
140 
160 
170 

.  1.800 

1.70iJ 
3.500 

82.600  . 
44.300  ' 
40.600  ' 
32.  00  ^ 

33.100 
17.200 
19.600 
16.'400 

45.000 
19.600 
37  500 
25.200 

11.600 
9.500  , 

12.000  f 
7.800  \ 


Total  oénfcaAL 


TOTAUX 


61.900 


39  500 


34.300 


89.700 


29.200 


100  600 


16.300 


38.000 


35.100 


900 


:3.500 


199.CO0 


86.300 


127.300 


40.900 


9.651.100 


FACULTÉ 
d'exportation 

5.000 

4.000 


6.000 


1.000 


8.000 


1.500 


5.000 


12.000 


2.000 


6.000 


2.000 


u^ 


—  684  - 

Le  mouvement  d'exportation  des  bœafs  dans  TAfrique  du  Sud  s'est  ralenti  au  cours 
de  Tannée  1904.  Cela  provient  de  ce  que  la  République  Argentine  a  été  un  fournisseur 
sérieux  des  colonies  an<(laises,  par  suite  un  concurrent  redoutable  pour  Madagascar. 

La  cause  de  rinfériorité  de  la  Grande  lie  sur  le  marché  Sud-Africain  a  sa  source 
dans  le  reproche  fait  aux  bœufs  qui  en  sortent  de  ne  pas  donner  assez  de  viande,  d'où, 
pour  Tacheleur,  un  bénéfice  moindre  par  rapport  au  prix  de  revient.  En  eftet,*un  bœuf 
arffcntin  produit  en  mo>;cnne  800  livres  anglaises  de  viande  et  le  bœuf  malgache  seu- 
lement 5U0  à  600,  c'esl-iVdire  que  deux  bœufs  américains  représentent  le  même  poids 
que  trois  bœufs  malgaches.  Or,  si  Ton  considère  que  les  frais  supportés  à  Tarrivée  : 
droits  de  douane,  de  quai,  de  débarquement,  de  conduite,  etc.,  sont  calculés  par  tôle 
et  non  d'après  la  corpulence  de  l'animal,  que  la  place  occupée  sur  un  navire  par  un 
bœuf  de  grosse  taille  ou  par  un  bœuf  moyen  est  sensiblement  la  même,  on  reconnaîtra 

Î[ue  l'avantage  est  du  côlé  de  la  République  Argentine.  L'équilibre  devraitétre  rétabli  par  la 
réquence  des  transports  et  le  bas  prix  du  fret,  ce  qui  n'est  malheureusement  pas  le  cas. 

Il  faut  ajouter  que  les  nombreuses  épizooties  qui,  depuis  plusieurs  années,  sévis- 
sent dans  l'Afrique  australe  ont  rendu  les  acheteurs  excessivement  timorés.  Dans  beau- 
coup de  fermes  on  emploie  le  mulet,  l'âne,  le  chameau  pour  les  travaux  et  les  trans- 
ports de  préférence  au  bœuf,  dans  la  crainte  que  ce  dernier  ne  succombe  sans  pouvoir 
rendre  aucun  service. 

11  faut  espérer,  pourtant,  que  les  bœufs  malgaches  .prendront  sur  le  marché  de 
l'Afrique  du  Sud  un  rang  honorable,  ils  sont,  notamment  les  zébus,  très  susceptibles 
d'engraissement  et,  eu  n  exportant  que  du  bétail  spécialement  choisi  pour  la  boucherie, 
la  Colonie  arriverait  d'autant  plus  facilement  à  concurrencer  les  animaux  d'autre  pro- 
venance que  le  pays  consommateur  est  très  rapproché  et  que  l'Ile  peut  fourni^  annuel- 
lement plus  de  oO.boO  bœufs  au  commerce. 

La  fièvre  aphteuse,  ({ui  sévit  toujours  en  Argentine,  a  déterminé  le  gouverne- 
ment Sud-africam  à  fermer  ses  portes  aux  animaux  de  celte  provenance,  circonstance 
dont  les  exportateurs  peuvent  profiter.  Il  est  vrai  que  la  République  américaine  a 
tourné  en  partie  la  difficulté  en  remplaçant  les  convois  d'animaux  par  des  expéditions 
de  viande  congeli^e  que,  seule,  l'Australie  fournissait  jusqu'alors  et  dont  elle  a  envoyé 
en  1903  pour  un  total  de  10.059.92.5  francs.  Ces  chiffres  sont  suffisamment  élo- 
quents pour  démontrer  loute  Timportancc  de  ce  débouché  et  justifieraient  peut-étn* 
les  efforts  et  sacrifices  (luc  pourraient  faire  les  Industriels  de  .Madagascar  afin  do 
)rendre  une  part  aussi  large  que  possible  dans  l'alimentation  en  viande  congelée  do 
'immense  territoire  Sud-africam,  car  ce  n'est  pas  seulement  la  colonie  du  Cap  qui  a 
ait  une  place  si  importante  à  cette  denrée  cians  son  alimentation,  mai!;  aussi  lo 
Vatal,  le  fransvaal  et  l'Orange,  la  Rhodesia  et  la  colonie  portugaise  de  Mozambique.  Ce 
commerce  entraînerait,  il  est  vrai,  l'établissement  d'appareils  spéciaux  et  exigerait  des 
navires  aménagés  à  cet  effet  ;  il  semble,  cependant,  que  Madagascar,  en  raison  de  sa 
proximité  et  de  l'abondance  de  son  cheptel,  pourrait  soutenir  avantageusement  la  lutte. 
Cette  question  mériterait  détre  sérieusement  étudiée. 

En  attendant,  le  commerce  de  la  viande  de  boucherie  pourrait  être  tenté  avec 
succès  au  Cap,  où  la  viande  fraîche  est  actuerement,  pour  ainsi  dire,  un  objet  de  luxe 
et  où  le  consommateur  est  généralement  réduit  à  consommer  exclusivement  de  la 
ivande  congelée,  souvent  de  qualité  tout  à  fait  inférieure.  Un  exportateur  sérieux  qui 
irait  au  préalable  étudier  la  place,  voir  ses  futurs  correspondants,  se  faire  connaltri» 
personnellement  et  engager  des  négociations,  pourrait  trouver  là  un  débouché  trèb 
avantageux. 

Dans  le  but  de  favoriser  dans  la  plus  large  mesure  l'élevage  et  l'exportation  du 
bétail,  le  gouvernement  local  a  organisé  un  service  vétérinaire  auquel  le  décret  du 
10  septembre  1903  a  donné  l'existence  et  qui  a  pour  mission  d'étudier  tout  ce  qui  se  rat- 
tache aux  questions  d'oir'vage,  notamment  de  lutter  contre  les  maladies  qui  peuvent 
atteindre  les  troupeaux.  Ce  service,  placé  sous  les  ordres  d'un  vétérinaire  en  premier, 
est  appelé  à  rendre  de  grands  services.  Dans  le  Sud  de  l'Ile,  où  la  tuberculose  bovine 
exerce  une  fâcheuse  influence  sur  l'état  général  des  troupeaux,  la  lutte  a  été  entre- 
prise énergiquemenl  et  scientifiquement  et  viendra  sans  nul  doute  à  bout  d'une  épidé- 
mie qui  n'est,  du  reste,  nullement  incurable. 

Le  service  vétérinaire  est  encore  chargé  d'assurer  la  police  sanitaire  des  animaux. 
En  ce  qui  concerne  les  exportations,  ses  agents  ont  un  rôle  prépondérant  puisqu'ils 
délivrent  les  certificats  de  santé  indispensables  pour  introduire  les  bœufs  dans  l'Afri- 
que du  Sud.  Dans  les  jwrts  d'embarquement  de  Fort-Dauphin,  Tulear,  Analalava^  Ma- 
junga,  Nossi-Bé.  Diego-Suarez,  Voheraar  et  Tamatave,  des  parcs-lazarets  ont  été  dispo- 
sés dans  lesquels  les  animaux  destinés  à  être  exportés  sont  tenus  de  rester  quelques 
jours  aux  fins  d'examen.  Aux  animaux  reconnus  sains  est  délivré  un  certificat  ;  dans 
le  cas  de  tuberculose,  il  est  procédé  à  l'épreuve  de  la  tuberculioisatioQ,  si  l'exporta- 


—  688  — 

teur  le  désire  et,  dans  ce  cas,  le  certificat  de  santé  mentionne  les  résultats  de  T opéra- 
tion ;  il  y  est  joint  la  courbe  thermique  de  chaque  animal  tuberculiné. 

Les  'ports  ouverts  à  l'introduction  des  animaux  dans  la  colonie  du  Gap  sont  Gape- 
Town,  Mossel-Bay,  Est-London  et  Port-Elisabeth.  Dans  ces  deux  derniers  ports,  les 
animaux  sont  soumis  à  la  présentation  de  la  patente  nettCi  inspectés  par  les  autorités 
locales  et  admis  s'ils  sont  déclarés  sains.  A  Cape-Town  et  à  Mossel-Bay,  tout  bétail 

f)eut  être  débarqué  s'il  est  accompagné  d'un  certificat,  en  langue  anglaise,  établi  par 
es  autorités  compétentes  du  pays  d'origine.  A  la  suite  .  des  démarches  du  consul 
général  de  France  au  Cap,  le  Ministre  de  1  agriculture  de  cette  colonie  a  décidé  que,  pour 
ce  qui  regarde  Madagascar,  les  certificats  seraient  établis  dans  les  deux  langues  fran- 
çaise et  anglaise  et  ngoureusement  conformes  au  modèle  ci-après  : 

CERTIFICATS 

Je  certifie  par  les  préseates  que   les    be«Uaux   meotionoés   ci-dessous  soot 
/  do  hereby  cerUfy  ihal  the  undei^menlioned  caille  are  free  from  disease^ 
exempts  de  toute  maladie  et  qu'ils  dc  sont  pa«  venus  d'une  localité 
and  hâve  nol  corn  from  a  localihj  in  wht'ch  the  disease  knomi  as  Red  Water^ 
où    régnent    les   maladies    connues  sou^  les  noms  »  de   ■  Red  Water  »,  fièvre   du 
T^exas  fever^  Tick  fever,  or  Trisleza,  is  indigenou9,  and  in  which  healthy  caille 
TQjias,  fièvre  «  TicK  »,  ou  Tristeza,  et  où  les  bestiaux  sains,  q^ui  proviennent 
from  non  infecled  are  as  are  liable  lo  become  infecled  wilh  Ike  said 
des  endroits  non  contaminés,  sont  exposés  au  danger  de  contracter  les  dites  maladies. 
diseeue. 

Nombre  et  descrption  générale  des  bestiaux. 

Numàer  and  gênerai  description  of  caille. 

fSodroit  d'où  proviennent  les  nesllaux. 

Place  from  which  caille  hâve  corne. 

Nom  du  consignataire  à  Cape-Town  ou  à  Mossel-Bay. 

Name  of  consignée  at  Cape-Town  or  Mossel-Bay, 

Signature. 

Titre 
Title 
Endroit 
Place 
Date. 

Le  certificat  doit  être  signé  par  un  officier  spécialement  auto- 
The  certificale  musl  be  signed  by  an  officier  specialli*  authorised  lo 
risé  pour  remplir  cette  fonction  par  le  gouvernement  on  par  l'ad- 
pei'form  Ihis,  duty  by  the  govemement  of  State  administration  of  the 
ministraiion  de  l'Etat  du  pays  où  les  bestiaux  ont  été  embarqués. 
country  from  which  the  caille  are  shipped. 

11  faut  ajouter  que  le  gouvernement  dc  l'île  Maurice  n'autorise  le  débarquement 
d'animaux  que  s'ils  sont  accompagnés  d'un  certificat  établi  par  les  autorités  compé- 
tentes, attestant  que  les  animaux  débarqués  sont  sains  et  qu'ils  proviennent  d'une  région 
également  indemne  de  toute  épizootic. 

D'autre  part,  l'importation  au  Transvaal  des  bœufs  débarqués  à  Lourenço-Marquès 
est  interdite  jusqu'à  nouvel  ordre  par  suite  de  la  maladie  cpizootique  qui  règne  dans 
lo  district  dc  Lourenço-Marquès  et  dans  le  bas  Transvaal,  réjçions  que  les  animaux 
devraient  traverser  pour  arriver  dans  le  Haut-Pays. 

Le  service  vétérinaire  est  encore  chargé  de  veiller,  dans  les  huit  ports  désignés 
plus  haut,  à  ce  qu'il  n'entre  à  Madagascar  des  animaux  venant  du  dehors  qu'en  excel- 
lent état  de  santé.  Ces  animaux  sont  tous,  à  leur  dcbaniucinent,  jsoumis  à  une  qua- 
rantaine rigoureuse  et  on  ne  les  admet  à  l'intérieur  que  (luand  ils  sont  reconnus  sams. 
Encore  que  liraportation  des  bovidés  n'ait  çuèrc  besoin a'<*tre  pratiquée  à  Madagascar, 
même  pour  améliorer  les  races  existantes,  les  mesures  prises  peuvent,  à  l'occasion, 
protéger  les  troupeaux  de  l'île  contre  des  dangers  d'épidémie. 

* 

Les  porcs  sont  des  animaux  d'introduction  ;  l'espèce  en  est  belle  ;  ils  ont  la  tète 
allongée,  le  groin  peu  épais,  les  oreilles  en  général  tombantes,  le  pelage  noir,  rare- 
ment pie.  L'indigène  les  élève  en  grand  dans  l'Imerina  et  le  Betsilco  ;  autour  de  Tana- 
uarive,  la  production  est  intensive,  la  consommation  considérable  cl  représente  pour 
la  capitale  plus  de  6.000  tètes  par  an.  LesSakalavadu^'o^d-Oueslet  les  Betsimisaraka. 
(lui  avaient,  jusqu'ici,  considéré  le  porc  comme  immonde,  ont  surmonté  cette  aversion, 
depuis  qu'ils  ont  compris  les  bénéfices  qu'ils  pouvaient  en  tirer. 

Les  indigènes  nourrissent  leurs  animaux  avec  des  pommes  de  terre,  des  patates, 
du  riz  avarié,  du  mais,  du  saonjo  et,  sur  la  côte,  avec  des  bananes  et  des  herbages 
nutritifs.  Le  porc  de  Madagascar  a  conservé  de  ses  croisements  avec  le  sanglier  indi- 
gène une  forte  crinière,  dont  les  soies  ont  une  valeur  mai:;chande  fort  appréciable.  Il 


-^  68ff — 

sera  aisé,  plus  tard,  quand  la  côte  sera  reliée  à  rintérieur  i>ar  le  chemin  de  fer,  de 
créer  en  linerina  et  dans  le  Betsileo  des  fabriques  de  saindoux  et  de  salaisons. 

Ces  animaux,  qui  ont  constitué  à  Madagascar  une  véritable  race,  présentent  beaucoup 
de  qualités  :  les  femelles  sont  très  prolitiques  et  font  d'ordinaire  dix  à  douze  petits  ; 
respèce  est  peu  exposée  aux  maladies  et  possède  une  forte  propension  à  acquérir  un 
embonpoint  considérable.  Un  porc  de  grande  taille  vaut,  selon  son  poids,  de  25  à  125 
francs.  L'entretien  en  est  peu  onéreux,  mais  il  faut  reprocher  aux  indigènes  de  les 
laisser  courir  librement  à  travers  les  villages,  où  ils  dévorent  tous  les  immondices  et 
contractent  ainsi  les  germes  de  la  ladrerie. 

Les  derniers  recensements  effectués  montrent  que,  partout  dans  llle.  Téleyage  da 
porc  est  en  progrès  :  on  peut  évaluer  à  près  de  410.000  le  nombre  actuellement  exîs- 

Des  croisements  heureux  ont  été  tentés  avec  des  spécimens  choisis  d'espèces 
européennes  :  peut-être  pourra-t-K>n  ainsi  améliorer  la  race  porcine  malgache,  à  laquelle 
un  débouché  serait  sans  nul  doute  assuré  dans  l'Afrique  du  Sud  sous  forme  de' viande 
fraîche  ou  de  salaisons  si,  comme  pour  les  bœufs,  on  passait  dans  cette  contrée  des 
marchés  qui  procureraient  d'autant  plus  de  bénéfices  que  les  porcs  supporteraient 
aisément  une  traversée  et  exigeraient  un  aménagement  des  navires  beaucoup  moins 
coûteux. 


* 

m   • 


Le  mouton  de  Madagascar  appartient  à  l'espèce  Ovis  Asi(Uica,  dont  Taire  géogra- 
phique csl  étendue.  Cette  espère  est  remarquable  dans  le  plus  grand  nombre  des  cas 
par  une  particularité  qui  lui  est  exclusivement  propre  et  çiui  l'avait  fait  considérer  par 
tous  les  zoologistes  comme  constituant  une  espèce  distincte  parmi  les  ovidés,  à  la- 
quelle Dcsmarets  a  donné  le  nom  d'O.  laticanda  ;  elle  a  été  nommée  aussi  0.  steatopyga: 
cette  particularité,  c'est  la  grosseur  de  sa  queue. 

Le  mouton  malgache  est  très  rustique,  mais  n'est  pas  producteur  de  laine  et  sa 
viande  est  souvent  dépourvue  de  suif  et  peu  agréable  au  palais  des  Européens.  En 
revanche,  il  fournit  pour  la  tannerie  des  peaux  dont  le  grain  très  fln  est  fort  apprécié. 
Le  littoral  de  Madagascar  parait  peu  propre  à  l'élevage  du  mouton  ;  par  contre,  le 
plateau  central,  Imerinaj  Betsileo,  lui  convient  parfaitement  ;  aussi,  s'y  multiplie-t-il 
dans  d'excellentes  conditions.  Il  faut  aussi  accorder  une  mention  spéciale  au  Sud  de 
rile,  à  la  province  de  Tulear  et  au  cercle  de  Fort-Dauphin  notamment,  qui,  par  leur 
sol  et  leurs  conditions  climatériques,  sont  des  pays  privilégiés  à  ce  point  de  vue  et 
dont  les  habitants  possèdent  des  troupeaux  assez  nombreux. 

Le  prix  d'un  mouton  de  belle  taille  varie  de  8  à  15  francs.  Le  gouvernement  local 
s'est  préoccupé  de  pousser  activement  à  l'élevage  de  cet  animal  et  a  fait  procéder  à 
des  croisements  avec  des  espèces  étrangères  choisies.  C'est  ainsi  qu'en  1901  et  1904  le 
chef  du  service  vétérinaire  a  introduit  à  Madagascar  des  béliers  soioemots,  algériens  et 
camargais  qui  ont  été  livrés  au  service  de  l'agriculture  et  répartis  aans  les  circons- 
criptions agricoles  de  l'ile.  La  première  génération  des  métis  a  été  très  satisfaisante  et 
a  marqué  une  amélioration  notable  du  type  primitif;  les  croisements  se  poursuivent 
méthoai(|uement. 

Quelques  colons  de  i'imerina  ont  aussi  introduit  des  béliers  de  races  étrangères: 
variétés  ovines  de  La  Mecque  et  algérienne,  Jiéliers  des  plaines  de  la  Crau.  Ces  tenta- 
tives sont  toutes  récentes  ;  il  est  permis  de  croire  qu'elles  seront  couronnées  de  suc- 
cès. 


»  » 


Les  chèvres  sont  encore  peu  nombreuses  dans  l'île,  malgré  la  facilité  avec  laquelle 
elles  vivent  et  prospèrent,  en  particulier  sur  les  hauts  plateaux  et  sur  la  côte  Ouest 
Au  point  de  vue  du  climat,  elles  paraissent  moins  sensibles  que  le  mouton  et  peuvent 
beaucoup  mieux  vivre  sur  la  côte  ;  d'autre  part,  leurs  besoins  alimentaires  étant  peu 
considérables,  rien  ne  s'oppose  à  ce  qu'elles  soient  élevées  dans  des  contrées  pauvres. 

11  n'existe  pas  de  race  autochtone  ;  tous  les  caprins  importés  viennent  du  continent 
africain  ;  l'espèce  se  rattache  à  0.  C.  Afncana  dont  la  patrie  originaire  est  la  Nubie, 
d'où  elle  s'est  répandue  sur  tout  le  littoral  africain  baigné  par  l'Océan  Indien. 

Les  Malgaches  mangent  la  chair  de  la  chèvre,  mais  l'apprécient  moins  que  celle  du 
mouton  ;  les  jeunes  cabris  sont  très  recherchés  par  les  nombreux  Indiens  habitant  la 
Grande  Ile;  ccst  là  une  source  de  bénéfices  assurés.  Mais  l'élevaçe  de  la  chèvre 
donnerait  de  réels  profits  aux  éleveurs  qui  auraient  en  vue  l'exportation  des  peaux  de 
jeunes  chevreaux,  aestinées  à  la  mégisserie  et  aux  industries  de  pelleterie  ;  ces  peaux, 
assure-tron,  ne  se  vendraient  pas  moins  de  2  fr.  50  pièce  sur  les  marchés  de  la  Mé; 
tropole.  A  ces  divers  titres,  on  peut  encourager  les  tentatives  d'élevage  ;  celles  qui 
ont  été  faites,  sur  une  petite  échelle,  ont  parfaitement  réussi.  Il  y  aurait  lieu  de  tenter 
des  essais  d'acclimatement  des  chèvres  angora.  11  a  été  question 'd'importer  des  sujets 


—  687  — 

de  cette  variété  de  la  colonie  du  Cap  ;  mais,  à  la  suite  d'épidémies  de  rinder  pest  qui  ont 
désolé  le  Sud-Africain,  on  a  dû  renoncer  à  ces  importations  par  crainte  de  transmettre 
la  maladie  aux  troupeaux  malgaches. 


* 


Les  équidés  sont  représentés  à  Madagascar  par  le  cheval,  Tâne  et  le  mulet. 

Les  premieTs  chevaux  ont  été  introduits  dans  l'Ile  vers  1810  ;  ils  provenaient  de  111e 
Maurice,  mais  étaient  originaires  du  Cap  et  de  rAustralie,  peut-être  aussi  de  Tlnde  et 
de  Java.  Ces  animaux  de  races  diverses  se  sont  acclimates  et,  par  leur  croisement, 
ont  constitué  une  autre  race  qui  n'est  pas  sans  présenter  de  réelles  qualités.  De  petite 
taille,  puisqu'il  atteint  de  1"  25  à  1"  38,  ce  cheval  est  résistant,  assez  bien  membre,  a 
un  tK>n  dessus,  est  énergique  et  rustique. 

Les  sujets  existants,  presque  tous  des  juments,  étaient  groupés  aux  environs  de 
Tananarive  et  appartenaient  avant  1895  aux  Malgaches  aisés  des  environs  de  la  capitale. 
L'élevace  n'avait  encore  fait  l'objet  d'aucune  tentative  sérieuse  ;  il  n'en  est  plus  ainsi 
aujourd'hui.  Le  gouvernement  de  la  Colonie  se  préoccupa,  dès  h  prise  de  possession 
de  Madagascar,  de  la  création  d'une  race  chevanne.  Trente  juments  de  Tarbes  furent 
envoyées  de  France  et  placées  à  la  jumcnterle  d'Ampasika,  à  quelques  kilomètres  de 
Tananarive. 

Les  deux  tiers  environ  de  ces  juments  ont  disparu  peu  à  peu,  atteintes  de  cachexie 
osseuse,  l'alimentation  fournie  par  le  pays  étant  trop  pauvre  en  sels  calcaires  et  insuffi- 
sante. La  mission  d'amorcer  1  élevage  *df  s  chevaux  fut  confiée,  en  1898^  au  service 
vétérinaire  et  la  jumenterie  supprimée  devint  un  dépôt  d'étalons.  L'idée  dirigeante  fut 
de  se  servir  des  juments  rusticiues  qui  existaient  et  de  faire  des  croisements  avec  une 
race  chevaline  également  rustique  et  résistante.  La  race  barbe  fut  choisie  et  des  étalons 
achetés  en  Algérie  furent  introduits  en  1899.  L'étalon  abyssin,  de  même  origine  que 
le  barbe,  a  été  aussi  employé  depuis  1901. 

Les  chiffres  ci-dessous  montrent  les  résultats  obtenus  depuis  décembre  1899  : 


ANNËK8 

NOMBRE 

de 

PRODUITS 

1899-ldOO 
1900-1901 
190I-I90-? 
1902-1903 

163 
no 

190 
913 

38 

W 

47 

(39]usqo'àfln 

décembre  1903) 

La  saison  de  monte  commence  en  novembre  et  se  termine  fin  avril  ;  elle  a  une  durée 
de  six  mois. 

Le.s  poulains  provenant  du  croisement  des  juments  de  race  locale  avec  l'étalon 
barbe  repondent  au  but  que  l'on  s'est  proposé  de  fournir  dans  quelques  années  des 
chevaux  aux  co'ons  et  de  subvenir  aux  besoins  du  corps  d'occupation  et  de  l'adminis- 
tration  civile. 

La  formation  d'une  race  à  caractères  fixes  demandera  un  certain  temps  ;  il  est 
permis  de  bien  augurer  de  l'avenir,  d'après  les  résultats  obtenus.  Les  exhibitions  che- 
valines qui  ont  lieu  tous  les  ans  permettent  en  eft'et  de  constater  d'année  en  année 
les  progrès  accomplis  dans  l'élevage  du  cheval.  Des  prix  et  primes  distribués  aux  éle- 
veurs les  encouragent,  d'ailleurs,  a  s'occuper  activement  de  leurs  élèves.  D'excellents 
résultats  ont  été  acquis  dans  ce  sens  et  les  Malgaches  font  preuve  de  bonne  volonté 
dans  les  soins  qu'ils  donnent  aux  mères  et  aux  produits. 

Il  y  a  peu  de  colons  qui  se  livrent  à  l'élevage  du  cheval,  celui-ci  étant  surtout  aux 
mains  des  indigènes. 

Pourtant,  ii  convient  de  citer  M.  Ceorger,  d'Antsirabe,  propriétaire  d'un  haras 
modèle.  Il  est  possesseur  d'une  dizaine  de  juments  de  Tarbes  qui  lui  ont  été  cédées 
par  la  Colonie  et  avec  lesquelles  il  a  formé  un  haras,  dont  les  étalons  lui  sont  fournis 
par  le  dépôt  d'Ampasika.  Les  produits  de  trois  ans  de  son  haras  ont  montré  des  qualités 
supérieures  aux  chevaux  de  trois  ans  du  pays,  sur  le  champ  de  courses  de  Tananarive  : 
ils  sont  d'un  bon  modèle. 

M.  Couesoon,  agriculteur  des  environs  de  Tananarive,  possède  quelques  juments  indi- 
gènes qui  lui  ont  donné  de  bous  produits  issusdo  croisements  avec  les  étalons  de  la  Colonie. 

Une  ferme  hippique  a  été,  en  outre,  instarée  dans  le  Betsileo,  à  Iboaka,  près  de 
Fianarantsoa.  Son  effectif  est  d'environ  quarante  juments  barbes  et  abyssines,  qui  sont 


-  688  — 

croisées  avec  des  étalons  de  même  race.  Quoique  fonctionnant  depuis  peu  de  temps, 
cet  établissement  a  obtenu  des  résultats  qui  iront  en  s'améliorant  Inaépeudamment 
de  l'élevage  du  cheval,  la  ferme  s'occupe  des  études  sur  l'amélioration  de  la  race 
ovine  indigène  et  de  la  culture  fourragère. 

Les  efforts  officiels  et  privés  dont  il  vient  d'être  question  sont  efficacement  sou- 
tenus par  les  Sociétés  d'encouragement  de  Tananarive  et  de  Tamata^e  pour  l'amé- 
lioration des  races  chevalines  de  Madagascar,  de  création  encore  récente  et  dont  le 
but,  pour  l'une  comme  pour  l'autre,  est  de  déve'opper  chez  Tindigène  le  goût  de 
l'écmitation  et  de  l'initier  aux  meilleures  méthodes  à  suivre  pour  obtenir  de  beaux  pro- 
duits, de  jolis  animaux  de  selle  ou  de  robustes  animaux  de  trait. 


•  « 


L'&ne,  qui  a  fait  l'objet  de  tentatives  analogues,  se  reproduit  très  bien  et  semble 
parfaitement  se  contenter  des  ressources  précaires  qu'otfrent  les  pâturages  naturels. 
A  cause  de  sa  rusticilé,  de  sa  force  de  résistance  et  dfe  son  bas  pnx,  cet  animal  est 
appelé  à  rendre  de  réels  services  pour  les  transports  à  l'intérieur,  là  où  des  route:» 
carrossables  n'existent  pas  encore.  Une  centaine  de  ces  animaux  ont  été  introduits 
dans  la  Colonie  au  cours  de  l'année  1902  et  confiés  aux  haras  d'Ampasika  et  d'Ala- 
kamisy,  en  vue  d'y  constituer  un  premier  noyau  de  reproduction.  Cette  expérience 
est  en*  tous  points  encourac^eante  et  constitue  là  démonstration  que  la  race  asine  est 
appelée  à  prospérer  dans  l'ile.  Plusieurs  baudets  et  ânesses  cédés  à  des  particuliers  n'ont 
pas  donné  de  moins  bons  résultats  et  M.  Georjger,  cité  plus  haut,  entre  autres,  se  sert 
déjà  de  caravanes  d'ânes  pour  faire,  entre  sa  résidence  et  le  chef-lieu  de  la  Colonie, 
des  transports  dont  le  prix  de  revient,  autrefois  lort  onéreux,  est  devenu  par  ce  moyen 
insignifiant.  Il  semble  que,  partout  où  des  voies  de  communication  bien  établies  auront 

fiu  être  construites,  l'âne  doit  être  adopté  de  préférence  à  tout  autre  animal  pour  le 
ransport  des  marchandises  ou  des  ravitaillements.  Une  béte  porte  jusqu'à  60  kilos 
de  charge  ;  un  seul  conducteur  peut  condyire  un  convoi  de  six  bétes  et  la  nour- 
riture, SI  on  ne  dispose  pas  de  relais  approvisionnés,  peut,  à  la  rigueur,  se  trouver, 
partout  où  il  pousse  tant  soit  peu  d'herbe,  c'est-à-dire  en  quelque  localité  que  ce  soit. 


Une  certaine  quantité  de  mulets  survivants  du  contingent  de  5.000  apporté 
par  le  corps  expéditionnaire,  existent  un  peu  partout  dans  l'île  et  s'y  montrent  vigoureux, 

Sourvu  qu'ils  soient  bien  soignés  et  bien  nourris.  On  a,  à  diverses  reprises,  importé 
es  mulets  de  l'Amérique  du  Sud,  d'Algérie,  d'Abyssinie  et  même  de  France,  mais  il 
semble  (|uc  ceux  qui  sont  originaires  du  continent  africain  soient  plus  à  recommander 
que  les  autres.  A  mesure  que  le  réseau  des  routes  carrossables  s'étend  et  que  le  trafic 
commercial  et  l'industrie  des  transports,  qui  en  est  la  conséquence,  augmentent,  le 
besoin  de  se  procurer  de  nouveaux  animaux  de  trait  se  fait  de  plus  en  plus  vivement 
sentir. 

Volatiles  et  animaux  de  basse-cour.  —  Les  poules,  canards,  oies,  dindons,  pigeons 
se  trouvent  presque  partout  dans  l'île  en  quantités  considérables.  Leur  prix  est  fort 
peu  élevé  ;  les  races  sont  belles,  mais  pgneraient  cependant  à  être  améliorées  par 
voie  de  croisement  avec  des  espèces  choisies  d'importation. 

Les  lapins,  «lui  se  vendaient,  il  y  a  (jueJques  années,  à  des  prix  exorbitants  et  qiii, 
à  une  époque  plus  éloignée,  s'échangeaient,  de  même  que  les  pigeons,  contre  des 
esclaves,  commencent  a  pulluler,  de  sorte  que  leur  prix  est  tombé  à  des  proportions 
fort  al)ordables,  1  franc  ou  1  fr.  50  par  animal  adulte  en  Imerina  et  dans  le  Betsileo. 

Depuis  la  fin  de  1902,  on  a  commencé  à  Tulear  réleva^çe  de  l'autruche.  Cet  animal, 
qui  trouverait  dans  le  Sud  de  l'île  le  terrain  le  plus  propice  à  sa  multiplication,  de- 
viendra l'objet  d'entreprises  très  ininorlantes  et  très  lucratives  si  les  expériences 
tentées  actuellement  donnent  les  excellents  résultats  que  l'on  est  en  droit  d  attendre. 


* 
»  * 


L'élevage  est,  on  le  voit,  susceptible  de  devenir  à  Madagascar  une  vraie  source  de 
prospérité.  Les  maladies  du  gros  bétail  sont  assez  rares  et  les  épizooties  ne  font  leur 
apparition  que  dans  des  circonstances  exceptionnelles  de  trop  grande  sécheresse  ou 
d  excessive  numidité  sans  toutefois  causer  des  ravages  pouvant  compromettre  Tavenir. 
Des  septicémies  se  déclarent  parfois  parmi  les  animaux  de  basse-cour  et  les  déciment, 
mais  il  est  à  prévoir  qu'on  sera  d'ici  peu  à  même  de  lutter  contre  ces  causes  de 
déchets,  grâce  aux  travaux  poursuivis  à  l'Institut  bactériologique  de  Tananarive  et  aux 
sérums  que  l'on  pourra  efficacement  emplover,  notamment  dans  les  cas  de  charbon, 
de  morve,  de  metéorisalion,  etc. 


—  «89  — 

Avec  la  question  d'élevaee  se  pose  aussi  celle  de  la  constitution  de  prairies 
artificielles  ou,  tout  au  moins,  de  l'amélioration  des  pâturages  naturels.  On  a  attribué 
à  la  mauvaise  qualité  de  ceux-ci  les  nombreux  cas  d'ostéomalacie  qui  ont  frappé  les 
premiers  chevaux  algériens  venus  avec  le  corps  expéditionnaire  et  ceux  introduits 
par  la  suite  pour  le  service  de  la  remonte.  Cette  dégénérescence  de  la  charpente  est 

généralement  imputée  au  défaut  presque  absolu  de  matières  calcaires  et  phosphorées 
ans  le  sol.  Cela  semblerait  indiquer  que  le  remède  réside  dans  le  choix  de  bons  ter- 
rains ou  bien  dans  les  soins  qu'on  apportera  dans  Talimentation  des  animaux.  Il  est 
évident  qu'on  ne  saurait  sérieusement  songer  à  donner  au  sol,  par  des  amendements, 
les  qualités  chimiques  qui  lui  font  défaut  :  ce  serait  une  entreprise  hors  de  proportion 
avec  les  résultats  a  en  tirer.  Quoi  qu'il  en  soit,  on  peut  espérer  que  les  essais  partout 
entrepris  pour  faire  pousser,  là  où  les  terres  paraissent  favorables,  de  l'avoine,  de 
Torge  et  des  fourrages,  seront  couronnés  de  bons  résultats  et  fourniront  des  ressources 
nouvelles  aux  éleveurs. 

Le  ffouvemement  local,  très  justement  préoccupé  de  tout  ce  qui  peut  contribuer 
au  développement  des  richesses,  a  institue  en  plusieurs  grands  centres  des  concours 
agricoles  périodiques  et  des  expositions  animales  qui  ont  déjà  permis  de  vérifier  les 
progrès  très  sensibles  réalisés  en  élevage  depuis  quelques  années. 


L'industrie  à  Madagascar 


L'industrie,  dont  le  développement  est  subordonné  à  la  connaissance  des  ressources 
naturelles  du  pays,  aux  facilites  offertes  pour  les  communications  et  les  transports  à 
l'intérieur,  est  restée,  on  le  conçoit,  jusqu'à  ce  jour,  hésitante,  bien  que  de  sensibles 
progrès  aient  été  réalisés  depuis  peu.  L'état  primitif  de  la  société  indigène  autant  que 
son  manque  de  besoins,  ont,  avant  l'occupation  française,  été  un  obstacle  au  dévelop- 
pement de  toutes  les  branches  de  l'activité  humaine.  C'est  à  l'initiative  énergique  de 
plusieurs  de  nos  compatriotes,  tels  que  les  Robin  et  les  Laborde,  que  les  indigènes, 
secouant  leur  torpeur,  s'essayèrent  aux  premières  industries  qu'on  voit  encore  pratiquer 
en  quelques  points.  L  énumération  en  est  donnée  ci-dessous  : 

INDUSTRIES  INDIGÈNES 

Les  tissus  de  soie  font,  depuis  longtemps,  l'objet  d'une  fabrication  active  et  d'un 
commerce  prospère,  surtout  en  Imerina  et  dans  le  Bctsileo  ;  on  en  confectionne  aussi 
en  divers  points  de  la  région  Ouest,  notamment  à  Marovoay  et  à  Maevarano. 

Un  bombyx  indigène  produit  une  soie  grise,  assez  grossière,  avec  laquelle,  dans 
le  Betsileo  et  les  parties  Ouest  des  provinces  d'Ambositra  et  de  Tananarive,  on  tisse 
une  étoffe  d'une  grande  solidité  et  d'une  grande  valeur,  connue  sous  le  nom  de  landy, 
nom  de  l'insecte  producteur. 

Les  tissus  de  coton  et  de  chanvre^  autrefois  très  appréciés,  ont  fait  place  aux 
tissus  d'importation  en  raison  du  bas  prix  de  ces  derniers. 

Les  rabanes,  étoffes  tissées  avec  la  fibre  du  raphia,  sont  fabriquées  par  grandes 
quantités  chez  les  Betsimisaraka  et  par  les  populations  du  Vonizongo.  Elles  sont  d'une 
réelle  solidité  et  résistent  fort  bien  à  l'humidité  ;  elles  servent  à  faire  des  vêlements 
imperméables  à  l'usage  des  indigènes  exerçant  la  profession  de  porteur  ou  voyageant. 
Les  rabanes  sont  également  utilisées  pour  ta  confection  des  sacs,   de  tentures,  et,  les 

Elus  grossières,  pour  l'emballage  de  certaines  denrées  tels  que  :  sucre,  café,  sel,  etc. 
es  tissus,  paritculiers  à  Madagascar,  commencent  à  être  exportés  sur  les  marchés 
européens  ;  à  ce  point  de  vue,  l'année  1903.  au  cours  de  laquelle  les  demandes  de 
rabanes  par  des  commerçants  européens  furent  beaucoup  plus  nombreuses  que  de 
coutume,  est  significative.  Leur  bon  marché,  leur  originalité,  leur  solidité  les  rendent 
propices,  en  Europe  même,  à  des  usages  variés  à  cause  desquels  l'importation  peut 
prendre  par  la  suite  une  réelle  importance. 

L'industrie  des  dentelles,  introduite  dans  l'Ile  par  les  missions  religieuses,  mais 
restée  stationnaire  pendant  de  longues  années,  a  pris,  depuis  quelque  temps, un  certain 
développement  en  Imerina,  principalement  dans  fa  région  de  Tananarive.  Ces  dentelles 
sont  en  fil  ou  en  soie  malgache  (mais  la  soie  malgache  étant  simplement  cardée,  l'ar- 
ticle en  soie  n'est  pas  à  recommander)  ;  elles  sont  confectionnées  sur  des  modèles  expé- 
diés de  France  et  il  est  facile  aujourd'hui  de  se  procurer  de  fort  belles  pièces  :  cols, 
chemins  de  tables,  mouchoirs,  dentelles  au  mètre,  d'une  exécution  irréprochable  et 
soutenant  la  comparaison  avec  les  articles  du  même  genre  de  provenance  européenne. 

44 


-  690  — 

L'administration  de  la  Colonie  s^est  vivement  préoccupée,  princi|>alement  pendant  ces 
deux  dernières  années^  de  développer  et  de  perfectionner  cette  intéressante  industrie 
locale.  Des  cours  spéciaux  ont  été  créés  dans  quelques  écoles  officielles  en  vue  de 
donner  aux  dentellières  la  méthode  qui  leur  manquait;  en  outre  des  modèles  variés 
ont  été  tirés  à  un  grand  nombre  d'exemplaires  et  dislribués  (xatuilement.  Enfin,  des 
encouragements  de  toute  nature  ont  été  prodigués  aux  ouvnéres  et  ont  contribué  à 
rendre  populaire  une  industrie  susceptible  de  devenir  rémunératrice  pour  la  partie  de 
la  population  qui  s*v  emploie.  Ces  efforts  ont  porté  leurs  fruits  et  penaant  les  derniers 
mois  de  1904,  d'importantes  commandes  de  dentelles  ont  été  faites  à  Tananarive  par 
plusieurs  industriels  de  France.  Quelques  maisons  européennes  de  la  Colonie  se  préoc- 
cupent, en  ce  moment  de  canaliser  cette  production  et  de  constituer  des  ateliers  qui 
permettront  d'assurer  avec  régularité  les  commandes  de  la  métropole. 

Les  Malgaches  fabriquent  couramment  des  objets  de  sparterieeide  menus  bibelots 
en  corne  et  en  os  ;  ils  tressent  des  chapeaux  de  paille  avec  des  herl>e$  très  souples  et 
très  fines  i\\n  donnent  à  certains  articles  l'apparence  de  véritables  panamas  ;  de  même, 
ils  confectionnent  avec  des  ioncs  de  qualités  diverses  et  parfois  d'une  grande  résis- 
tance des  nattes  et  des  corneilles  offrant  un  cachet  original,  qui  donnent  déjà  lieu  à 
quelques  exportations.  Comme  Tindustrie  des  dentelles,  celle  aes  chapeaux  de  paille 
a  été  particulièrement  encouragée  par  Tadministration  et  a  pris  aussi  depuis  deux  ans 
un  très  important  développement.  Plusieurs  expositions  ont  pennis  de  constater  et  de 
stimuler  les  progrès  faits  par  les  nombreux  chapeliers  maljçaches,  qui,  auparavant, 
n'avaient  confectionné  que  des  articles  assez  imparfaits,  uniquement  destinés  à  la 
consommation  indigène.  A  l'heure  actuelle,  la  fabrication  des  chapeaux  de  paille,  réglée 
sur  des  modèles  envoyés  d'Europe,  se  fait  en  grand  dans  la  région  de  Tanananve  ; 
plusieurs  maisons  pansiennes  ont  déjà  fait  dans  la  Colonie  de  très  importantes  com- 
mandes, dont  certaines  ont  dépassé  20.000  chapeaux.  Plusieurs  commerçants  européens 
et  quelques  maisons  indigènes  de  Tananarive  ont  entrepris  des  affaires  de  chapeaux  qui 
prennent  une  extension  sans  cesse  croissante  et  qui  pourront  s'étendre,  en  outre,  à  cer- 
taines autres  répons  de  Madagascar,  où  se  rencontrent  des  pailles  fines  et  souples, 
utilisables  pour  cette  industrie. 

Sur  la  plupart  des  marchés,  on  rencontre  des  articles  de  fabrication  locale  peu 
recommanaablcs  par  leur  qualité,  mais  qui  n'en  sont  pas  moins  assurés  dans  rélément 
indigène  d'un  écoulement  considérable  ;  ce  sont  :  le  sucre,  vendu  en  pains  ressemblant 
quelque  peu  aux  pains  de  cire  connus  dans  le  commerce  ;  des  bougies^  faites  avec  du 
suif  de  mouton  ou  de  bœuf;  du  savon  noir,  obtenu  avec  Thuile  extraite  des  pieds  de 
bœuf,  d'autres  corps  gras  d*origine  animale  et  des  cendres  ;  de  VhuUe  animaU^ 
employée  pour  Téclairage  et  les  enduits  ;  du  sel  végétaL  obtenu  par  un  traitement 
particulier  des  cendres  de  certaines  plantes  ;  des  alcools  de  mauvaise  qualité,  connus 
sous  le  nom  de  toaka,  et  une  boisson  fermentée  appelée  betsabetsa,  etc. 

Des  ouvriers  assez  habiles  travaillent  le  fer  et  confectionnent  des  bêches,  couteaux, 
ustensiles  rudimentaires,  outils  primitifs,  clous,  serrures,  massues,  auxquels  on  préfère 
de  plus  en  plus  les  articles  d'importation,  plus  solides  et  de  meilleure  apparence.  Les 
gisements  de  fer  sont,  on  Ta  dit  plus  haut,  nombreux  à  Madagascar  et,  depuis  long- 
temps, les  indigènes  en  connaissent  l'utilisation  ;  ils  traitent  le  minerai  d'après  Ta 
métnode  dite  catalane,  identique  à  celle  qui  fut,  de  temps  inunémoriaux,  en  usage. 

INDUSTRISS    GRÉiSS    PAR    LIS    SUR0PÉBH8 

L*actîvité  industriel  c  des  Européens  s*est  manifestée  à  Madagascar  sous  plusieurs 
aspects.  Grâce  aux  améliorations  apportées  progressivement  aux  diverses  installations, 
au  fur  et  à  mesure  du  développement  des  voies  de  communication,  certaines  industries 
ont  pris  un  esso.»-  marqué,  essor  qui  ne  saurait  qu'augmenter  par  suite  de  l'extension 
(tu  commerce  local.  Les  industries  les  plus  répandues  dans  îa  Colonie  sont  :  l'industrie 
dos  transports  à  Tinlérieur,  l'industrie  au  bâtiment,  les  exploitations  forestières,  les  dis- 
tilleries ou  rhummeries,  l'exploitation  des  salines  et  les  décortiqueries  ou  rizeries.  A 
côté  de  celles-ci,  il  faut  encore  citer  deux  brasseries  dont  l'une  (installée  à  peu  de 
distance  de  Tananarive  par  un  industriel  français,  M.  Jouve),  est  pourvue  de  tout  le 
matériel  moderne  et  fournit  à  la  consommation  une  bière  excellente,  Quelques  fabri- 
ques de  salaisons,  enfin  des  manufactures  de  tabac  installées  à  proximité  de  Tamatave 
et  de  Tananarive. 

D'autre  part,  l'industrie  séricicole  semble  devoir  fournir  dans  un  temps  assez  rap- 
proché un  nouvel  élément  à  Tactivité  des  Européens  :  les  expériences  tentées  un  peu 
partout  et  notamment  dans  la  partie  centrale  de  l'Ile  ont  été  assez  concluantes  pour 
permettre  d'augurer  le  succès  final  ;  en  effet,  le  mûrier  y  pousse  bien  et  rapidement, 
plusieurs  éducations  de  vers  à  soie  peuvent  être  entreprises  avec  succès  dans  une  mê- 
me année  et  les  échantillons  de  soie  obtenus  ont  été  à  diverses  reprises  classés  par- 
mi les  meilleures  qualités.  Enfin  l'écoulement  de  cette  matière  est  certain  sur  le  marriié 


^  691  — 


de  Lyon,  dont  la  €hainbre  de  commerce  est  en  relations  avec  le  Gouvernement  de 
Madagascar. 

Le  tableau  ci-dessous  indique  les  principales  industries  entreprises  jusqu'à  ce  jour 
par  tes  Européens  : 

Principales  induatrlea  entreprises  par  les  Européens 


PROVINCES 


NOMS  DES  INDUSTRIELS 


Diego-Snarez. 


G"  française  des  Salines  . . 

Imhaos  et  Pivsrl 

Lëques  et  Grenet 

Ci*     d'AntODgombato    (M. 
Darbec) 


NATURE  DE  L'INDUSTRIE 


Miaka  et  Hoareau. 


Exploitation  de  sel. 

Briqueterie. 

Manutention 

Exploitation  de  forêts. 


Vohemar 


Société  de  Viaany-Be 

Loumeau  (représentant  de 

M.  Cayeux)   

Collin  et  G»- ;.... 


Maroantsetra 


Lecomte  .... 
Gi«  forestière 
Archambaud 
Maigret 


Industrie  des  salaisons  de  viandes  pour 
l'exportation. 
Exploitation  forestière. 

id. 
id. 


Exploitation  forestière, 
id. 
id. 
id. 


Penerive 


Biendiné  (frères) 

BruAscher 

de  Busschère 

Marquet 

G'*  Marseillaise  . 


Bonâ.me  et  C>«. 
Mori 


Exploitation  forestière. 

id. 

id. 

id. 
Exploitation  scierie  à  vapeur  de  Fandra- 
razana. 


Bernardon 

Edmond 

Gabriel 

Gérant 

^  ,  Nadaud 

Tamatave (  Orieux 

Prune 

Petitjcan 

Bridler 

Imbert  

G'«  des  Messageries  fran- 
çaises   

S»«  Anonyme  du  wharf.... 

Baran 


I 


Disiitlerie. 

Entreprise  de  travaux  de  voirie.~  Scierie 
à  vapeur. 
■  Entrepreneur  de  constrncUons. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 
Fabrique  de  tabaé. 
Fabrique  de  glace. 

id. 
Transports. 

id. 
id. 


Beforona. 


I 


Glaisse . 

Andovoranto \  Nocent 

Arter  .. 

Presto 


T.  .  .    .       .     j    «  3  I  ^^^^^  (Cî*  parisienne) 
Retsimisaraka-dn-Sud .  \  Lcusier 


Guénot. 


Farafangana Bouquet 


Nossi-Bé 


S»«  allemande  D.-O.-A.-G. 

de  Villecourt 

.Mersanne 

Ci*  franco-malgache 


Une  fabrique  d'eau  gazeuse  a  été  récem- 
ment installée  à  Ambavaniasy  (rapport 
économique,  l«r  semestre  1904). 


Transports, 
id. 
id. 
id. 


Distillerie. 

id. 
Transports  maritimes. 


Briqueterie. 


Fabrique  de  savon. 
Fabrique  de  glace. 
Fabrique  de  sucre. 
Scierie  à  vapeur. 


PROVINCES 


Acalaliva. 


NOMS  DES  INDUSTRIELS 


I 


Majunga 


Maiaonj  Tesset   et   Trava- 
Frager  )    let,  répréseDlaots 

S^  Occidentale  de  Madagas- 
car  

Pabre  de  Rteunègre 

Jeancler 

Balauze 

ThomaDD 

Sainlier 

Boyer 

c'.oussediëre i 

Dijour 

Doinelle 

Roustan 


Maevatanana. 


Ci*  Occidentale  de   Mada- 
gascar  


Morondava. 


Tulear. 


Joachim. 


Boucanceau 


Angavo-Mangoro. 


de  Lacroix- Laval. 

Rolin 

Loays  (frères) 

nirard-Reydet 

Descarréga , 

Bonis 

Colle 

Ducor  de  Duprai. 


Imerina  centrale. 


Suberbie , 

Gololendy  de  Beauregard, 

Jouve 

Florens 

Louveaa 


lananarive. 


Louvari 

Benazei 

Bernard 

Saulon 

Groléas 

Bourreau 

Colle 

Brusque  

Alers • 

Mariaggi 

Rossignol 

Jeudy  

Pochard  el  Wilson. 

Modrin 

Hugnin 

Emery 

Dussol 

Flamen 

Faucillon 

Girard  

IIuKnin 


Yakinankaratra 


I 


Aujoulat 
Izaert... 


Fianarantsoa. 


i  Leroy 

^  Oouloumès 

Langlet 

du  Go^tslosquet. 


/ 


NATURE  DE  L'INOUSTRtB 


Salines. 


Décoritquerie,  scierie,  briqueterie. 
Rizerie  et  briqueterie. 
Scierie. 

Fabrique  de  glace, 
id. 
id. 
Relieur. 
Entrepreneur. 

id. 

id. 
Entrepreneur  de  transports. 


Industries  diverses. 


Constructeur  de  goSlettes. 


Briqueterie. 


Exploitation  forestière, 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id 


Rizeries  mécaniques. 
Fabrique  de  tabac. 
Brasserie  et  fabrique  de  glace. 
Fabrique  dé  cbaux. 
Distillerie. 


Distillerie. 
Charronnage. 

id* 
Architecte. 

id. 
Entrepreneur. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

Transports. 

id. 

id. 

id. 

Entrepreneur. 

id. 

id. 

id. 
Limonade,  eaux  gazeuses. 


Distillerie. 
Brasserie. 


Scierie  et  exploitation  forestière. 
Exploitation  forestière. 

id. 

id. 


-  693  — 


Le  commerce  de  Madagascar 

Importations.  — Exportations.— -Navigation. ~ Régime  douanier.  —  Régime  de  l'alcool, 

Imp6t8  commerciaux.  —  Taxe  do  séjour.  —  Monnaies.  —  Banques. 

Poids  et  mesures.  —  Chambres  consultatives 


L*existence  dans  la  Colonie  de  maisons  puissantes  disposant  de  gros  capitaux  et 
possédant  des  comptoirs  dans  tous  les  centres  n'est  pas  sans  causer  quelque  gône  au 


donc  nécessaire,  pour  le  colon  qui  veut  installer  un  commerce  en  un  lieu  quelconque, 


de  se  renseigner  très  exactement  sur  la  situation  qui  lui  sera  faite  par  rapport  aux 
concurrents,  à  moins  qu'il  n'ait  l'intention  de  se  livrer  à  un  genre  spécial  u  aflaires 
pour  lesquelles  il  n'aura  pas  à  redouter  le  voisinage  d'autres  commerçants. 

11  semble  puéril  de  recommander  à  tous  ceux  qui  veulent  faire  du  négoce  à  Mada- 
gascar de  bien  s'enquérir  du  goût  des  indigènes,  de  façon  à  leur  livrer  les  '  produits 
qu'ils  préfèrent  ;  c'est  pourtant  là,  souvent,  le  secret  de  bien  des  succès  en  cette 
matière. 

Tout  commerçant  qui  ne  disposera  que  de  capitaux  limités  et  qui,  par  suite,  ne 
saurait,  sans  risquer  des  pertes,  les  laisser  longtemps  immobilises  sous  forme  de 
marchandises  d'un  écoulement  quelquefois  difficile,  fera  bien  de  ne  pas  limiter  ses 
opérations  à  tel  ou  tel  objet  particulier,  mais  de  les  étendre,  au  contraire,  à  un  nombre 
considérable  d'articles  qui  lui  assureront  un  roulement  continu  de  ses  fonds.  Les 
opérations  de  troc,  dans  les  régions  éloignées  des  grands  centres,  sont  souvent  le 
movea  de  réaliser  des  bénéftces  plus  considérables,  elles  ne  doivent  pas  être  négligées  ; 
seul,  le  commerçant  qui  réside  dans  une  ville  importante, comme  Tananarive,  lama- 
tave  ou  Majunga,  peut  se  limiter  et  entreprendre,  avec  quelque  chance  de  réussite,  la 
vente  d'une  spécialité,  bien  que  la  plupart  des  maisons  qui  y  sont  établies  sont,  en 
réalité,  achalandées  en  toute  sorte  d'articles  et  traitent,  le  plus  souvent,  tous  les  genres 
d'affaires. 

La  localité  à  choisir  pour  l'établissement  d'une  maison  commerciale  varie  suivant 
la  nature  du  commerce  auquel  on  veut  se  livrer.  11  est  préférable  de  se  fixer  dans  les 
zones  côtières  ou  intermédiaires,  si  Ton  a  l'intention  de  traiter  des  affaires  d'expor- 
tation, mais  il  ne  faudra  jamais  perdre  de  vue  qu'il  faut,  autant  que  possible,  se 
rapprocher  des  lieux  de  production,  où  les  achats  peuvent  être  faits  à  meilleur  compte 
et  par  plus  grosses  quantités.  A  cet  effet,  on  pourra,  tout  en  résidant  soi-même  au  port 
d'exportation,  avoir  un  agent  à  l'intérieur  chargé  spécialement  des  achats.  Ce  système 
est  à  recommander  pour  les  approvisionnements  à  faire  en  caoutchouc,  en  cire,  en 
raphia,  en  crin  végétal  et  autres  produits  forestiers  d'un  écoulement  assuré  en  perma- 
nence sur  les  marchés  d'Europe.  Il  va  sans  dire  que  les  maisons  qui  ne  s'occuperont 
que  d'importation  auront  intérêt  à  fixer  leur  principal  établissement  dans  les  grands 
centres,  tout  en  s'efforçant  de  se  procurer  à  Pinténeur  des  agents,  indigènes  autant 
que  possible,  lesquels  contribueront  à  augmenter  le  chiffre  de  leurs  transactions  en 
écoulant  chez  les  populations  elles-mêmes  les  marchandises  pour  lesquelles  les  con- 
sommateurs ne  viendraient  probablement  jamais  s'approvisionner  à  la  maison-mère, 
trop  éloignée  ou  inconnue  d'eux. 

GOMMSRCB    GÉNÉRAL 

Pendant  Tannée  1904,  le  chiffre  général  du  commerce  de  Madagascar  avec  Texté- 
rieur  s'est  élevé  à  45.914.922  francs,  soit  26.442.555  francs  pour  les  importations  et 
19.412.367  francs  pour  les  exportations.  Ces  valeurs  sont  quelque  peu  inférieures 
à  celles  de  1903,  qui  ont  atteint  au  total  49.335.301  francs.  Cette  diminution  porte 
exclusivement  sur  les  importations. 

Par  contre,  les  exportations  ont  sensiblement  augmenté.  Alors  que,  pour  Tannée 
1903,  leur  valeur  était  de  16.411.128  francs,  elles  ont  atteint,  en  1904, 19.472.361  francs 
accusant  ainsi  une  augmentation  relativement  importante  de  3.001.239  francs. 

Comme  précédemment,  la  France  tient  le  premier  ranç  parmi  les  pays  en  rela- 
tions commerciales  avec  Madagascar  et  la  différence  entre  le  commerce  national  et  le 
commerce  purement  étranger,  qui  augmentait  sans  cesse  depuis  1899,  n'a  fait  que 
s'accentuer  en  1904. 


—  694  — 

Les  importations  et  exportations  vont  être  étudiées  ci-dessous  en  détail,  mais  il 
ne  sera  possible  de  donner  gue  les  chiflires  relatifs  à  1903  ou  ceux  afférents  aux  onze 
premiers  mois  de  1904,  les  résultats  de  Tannée  dernière  n'ayant  pu  encore  être  com- 
plètement recueillis  et  groupés. 

IMPORTATIONS 

Tissus.  —  Les  achats  de  tissus  ont  été  encore  plus  réduits  qu'en  1903,  par  suite 
de  la  crise  sur  le  coton  qui  a  sévi  en  Europe.  L'indigène  préfère  se  passer  d'un  lamba 
plutôt  que  de  le  paver  plus  cher  et  il  attend  patiemment  que  les  cours  aient  de  nou- 
veau baissé  pour  effectuer  ses  achats.  Il  est  donc  à  présumer  que  les  entrées  de  tissus 
remonteront  dès  que  la  hausse  constatée  en  1903  aura  disparu,  les  stocks  eo  magasin 
étant  sur  le  point  d'être  écoulés. 

Riz.  —  Madagascar  doit  être,  au  premier  chef,  un  pays  exportateur  de  riz.  La 
mise  en  exploitation  de  ses  immenses  marais,  pour  la  plupart' encore  vierges  de  toute 
culture,  contribuera  à  Talimentation  delà  population  de  TAfrique  du  Sud,  de  Maurice 
et  de  la  Réunion  le  Jour  où  les  indigènes,  ayant  acquis  Thabitude  d'un  travail  suivi, 
s'appliqueront  assidûment  à  les  transformer  en  rizières. 

Déjà,  de  notables  progrès  ont  été  réalisés.  Les  Malgaches  du  plateau  central  ont, 
depuis  trois  ans,  sensiblement  augmenté  la  superficie  des  terres  cultivées.  Grftee  à  la 
route  de,  1  Est  et  au  premier  tronçon  du  chemin  de  fer,  les  riz  de  Tlmerina  parviennent  à 
concurrencer  avec  avantage  ceux  de  Saïgon,  dans  le  voisinage  de  la  côte. 

Dans  les  circonscriptions  côtières,  les  populations  se  sont  mises  avec  plus  d'en- 
train à  la  culture,  grâce  aux  conseils  réitérés  des  administrateurs.  Il  faut  attribuer  les 
grosses  importations  de  cette  céréale  faites  jusqu'à  ce  jour,  aux  ravages  causés  par  les 
vols  de  criquels  dans  la  plupart  des  régions  productrices  du  versant  oriental  et  aux 
travailleurs  malgaches  employés  sur  les  chantiers  de  construction  du  chemin  de  fer 
d'Anivôrano  à  Tananarlve,  ainsi  qu'aux  ouvriers  hindous  et  chinois  utilisés  à  cette 
époque  par  le  service  des  travaux  publics,  qui  avaient  incontestablement  augm^ité 
l'importance  de  la  consommation  de  cette  céréale  dans  la  Colonie. 

Quoi  qu'il  en  soit,  dans  un  bref  délai,  Madagascar  suffira  à  la  nourriture  de  ses 
habitants  et  pourra  même,  grâce  aux  perfectionnements  des  moyens  de  transport,  expé- 
dier au  dehors  ses  excédents  de  production. 

ViJis  ordinaires.  —  La  valeur  des  importations  devins  ordinaires  accusait,  en  1902, 
une  certaine  augmentation  sur  Tannée  précédente.  L'accroissement  de  la  consommation 
de  ce  produit  ne  s'est  malheureusement  pas  maintenu  et  les  statistiques  douanières 
accusent,  pour  1903,  une  diminution  de  493.225  francs. 

Ouvrages  en  métaux^  métaux  et  ferronnerie.  —  Ces  articles,  qui,  déjà  en  1902. 
avaient  vu  leur  importation  diminuer  considérablement,  ont  encore  fait  l'objet,  en  1903, 
et  pendant  les  11  premiers  mois  de  1904,  d'un  commerce  moins  élevé.  II  convient  de 
signaler  que  les  importations  faites  pour  le  compte  du  service  des  travaux  publics  ne 
figurent  pas  sur  les  statistiques  commerciales.  De  plus,  il  faut  considérer  que  les  entre- 
prises industrielles  privées  de  la  Colonie  se  sont  sérieusement  développées  et,  en  livrant 
sans  cesse  davantag:e  au  client  des  ouvrages  fabriqués  sur  place,  ont  provoqué  un  abais- 
sement sensible  de  l'introduction  à  Madagascar  d'objets  tout  faits,  onginatres  de  France 
ou  de  Télranger.  On  ne  peut  que  se  féliciter  de  cette  conséquence  du  développement 
de  l'industrie  locale. 

Eaux-de-vie  diverses  {rhuniy  tafia,  etc.).  ■—  L'usage  du  vin  commençant  à  se  ré- 
pandre dans  la  population  malgache,  c'est  à  cette  heureuse  tendance  qu'il  faut  attribuer 
en  partie  la  dimmution  très  considérable  et  en  augmentation  persistante  constatée  à 
Timportation  des  alcools  depuis  1901.  Les  mesures  restrictives  apportées  à  la  vente  des 
absinthes  et  eaux-de-vie  anisées  de  mauvaise  qualité,  notamment  l'institution  d'un 
contrôle  hygiénique  des  boissous  alcooliques,  ne  sont  également  pas  étrangères  à  cette 
diminution. 

Farine  de  froment.  —  L'importation  de  cette  denrée  reste  sensiblement  la  même, 
car  l'augmentation  de  la  colonie  européenne,  si  elle  continue  à  se  produire,  a  été 
contrebalancée,  en  1903,  par  des  diminutions  d'effectifs  de  troupe.  Quant  aux  indi- 
gènes, ils  semblent,  même  dans  les  grands  centres,  où  les  usages  européens  sont  les 
plus  répandus,  se  mettre  fort  lentement  à  consommer  du  pain  ;  une  très  faible  mino- 
rité, seulement,  a  renoncé  à  Tusagc  du  riz  :  on  ne  peut  donc  compter  sur  cet  clément 
pour  alimenter  le  commerce  de  la  farine.  Toutefois,  les  11  premiers  mois  de  1904  accu- 
sent une  légère  augmentations  sur  le  chiffre  des  importations  de  1903. 

Pierre,  terres,  combustibles  minéraux.  —  A  signaler  sur  ce  chapitre  une  augmen- 
tation qui  procède  des  mêmes  causes  que  Taccroissement  accusé  par  les  articles  en 
métaux  et  la  ferronnerie,  c'est-à-dire  qu'elle  est  la  résultante  du  développement  des 
entreprises  industrielles  et  notamment  des  travaux  de  construction. 

Uouitle,  —  Les  importations  de  ce  combustible,  qui  avaient  énormément   fléchi  en 


—  a95  — 

i903,  se  sont  un  peu  relevées  en  1904.  Le  tableau  qui  suit  donne  le  chiffre  des  importa- 
tions de  houille  faites  de  1899  en  1903. 

1899 176.378  fr.  00 

1900 1 .501  824      00 

1901 957.999   00 

1902 999 .  343   00 

1903 600.184   00 

Bois  équarrU  OU  sciés.  —  L*année  1902  accusait  sur  1901  une  augmentation  sur 
ces  matières  de  632.272  francs,  avec  un  total  de  1.507.063  trancs.  11  est  possible  qu'une 
diminution  se  fasse  remarquer  prochainement  sur  les  bois  que  les  industriels  fores- 
tiers de  la  Colonie  deviennent  ae  plus  en  plus  susceptibles  de  fournir,  au  fur  et  à 
mesure  que  Texploitation  des  belles  forêts  de  la  Grande  fie  prend  de  Tactivitc. 

Importance  des  importations  de  la  métropole 

Le  marché  ouvert  au  commerce  purement  français  s'élève,  pour  1903,  à  30.755.629 
francs,  dont  29.547.317  francs  pour  la  France  proprement  dite  et  1.208.312  francs 
pour  ses  colonies.  Dans  ces  chifrires  ne  sont  pas  comprises  les  importations  des  services 
publics  de  Madagascar. 

Les  principaux  produits  d'origine  française  sont  :  les  tissus  (11.336.833  francs), 
les  produits  et  dépouilles  d'animaux  (958.392  francs),  les  farineux  alimentaires 
(1.694.541  francs),  les  denrées  coloniales  de  consommation  (1.256.351  francs),  les  bois- 
sons (4.348.147  francs),  les  ouvrages  en  métaux  (2.292.209  francs),  les  ouvrages  en  ma- 
tières diverses  (1.140.762  francs),  les  marbres,  pierres  et  terres  (1.434.254  Trancs),  les 
huiles  et  sucs  végétaux  (346.082  francs),  etc.,  etc. 

Les  pays  étrangers  qui  iinportenl  à  Madagascar  ont  tenu,  en  1903,  les  rangs 
suivants  :  Angleterre  [564.430  francs).  Suède  et  Norvège  (279.923  francs),  colonies 
anglaises  (503.851  francs),  côte  orientale  d'Afrioue  (563.102  francs),  Allemagne  (295.464 
francs),  Amérique  (7.702  francs),  Egypte  (4.395  francs),  etc. 

11  est  à  présumer  que  les  prodiiits  français  arriveront,  dans  un  avenir  peu  éloigné, 
à  supplanter  d'une  façon  plus  grande  encore,  sur  le  marché  de  la  Grande  Ile,  les  pro- 
duits étrangers.  L'activité  déplo^'éc  dans  ce  but  par  les  industriels  métropolitains,  no- 
tamment par  les  fabricants  de  tfssus  des  départements  du  Nord,  du  Rhône,  de  la  Seine- 
Inférieure  et  des  Vosges,  ainsi  que  les  résultais  déjà  obtenus,  paraissent  ne  laisser  aucun 
doute  à  cet  égard.  Il  faut  constater,  cependant,  que  l'Allemagne  conserve  une  grande 
partie  du  marché  de  la  quincaillerie  et  de  la  bimt>eIoterie,  alors  que  nos  industriels  pour- 
raient aisément  s'en  emparer,  la  faveur  des  droits  qui  les  protègent,  s'ils  se  décidaient 
à  produire  des  articles  répondant  aux  préférences  des  indigènes,  lesquels,  en  cette  ma- 
tière, recherchent  avant  tout  le  bon  marché. 

KXPORTATIOIIS 

On  a  vu  plus  haut  que  les  exportations  étaient,  en  1904,  en  notable  augmentation 
sur  1903.  Du  1*'  janvier  18%  au  31  décembre  190  i,  les  sorties  se  sont  accrues  de 
I5.86è.416fhincs  en  passant  de  3.605.951  francs  à  19.472.367  francs.  A  part  Tannée  1901, 
où  un  certain  arrêt  a  semblé  se  manilester,  on  n'a  cessé  de  remarquer  une  progres- 
sion constante.  L'examen  des  principaux  produits  fera  ressortir  les  causes  de  ces 
progrès,  dont  la  continuation  n'e^t  guère  douteuse. 

L'or  est  l'objet  .d'une  aupnentation  sensible,  résultat  de  l'extraordinaire  activité 
déployée  dans  la  recherche  du  métal  précieux  par  les  prospecteurs  et  du  perfectionne- 
ments des  méthodes  d'exploitation.  Alors  qu'en  1903,  2.299  kilos  avaient  été  exportés, 
on  peut,  dès  à  présent,  affirmer  que  la  production  totale  de  1904  atteindra  près  de  8 
millions  de  francs.  En  1903,  elle  atteignit  5.856.778  francs,  en  augmentation,  déjà  de 
1.733.166  francs  sur  1902. 

La  presque  totalité  des  envois  d'or  s'effectue,  comme  précédemment,  par  Tamatave. 

Le  raphia  est  aussi  en  augmentation  sensible,  malgré  la  baisse  qui  continue  à 
frapper  ce  produit  en  Europe.  Mais  l'excellente  qualité  du  raphia  malgache  et  l'usage 
de  cette  fibre,  qui  semble  se  répandre  de  plus,  en  plus  fait  qu'il  en  est  sorti,  du  1** 
janvier  au  30  novembre  1904,  pour  1.95i.508  francs,  alors  que  1903  en  entier  donnait 
seulement  1.838.368  francs.  La  production  augmentera  encore,  car  le  palmier-raphia  est 
très  répandu  dans  la  plupart  des  régions  côtières,  où  il  croit  spontanément,  et  certaines 
maisons  se  préoccupent  beaucoup  de  son  exploitation. 

Les  bomdés  accuseront,  au  contraire,  à  la  fin  de  l'année,  une  diminution  certaine 
sur  1903,  au  cours  de  laquelle  il  en  était  sorti  pour  2.475.185  francs  ;  le  1*'  décembre 
1904,  les  statistiques  montraient  que  Madagascar  n'avait  exporté  que  pour  870.655 


francs.  H  faut  attribuer  cet  écart  à  la  concurrence  de  la  République  Argentine,  qui  a 
introduit  dans  l'Afrique  du  Sud,  le  principal  marché  ouvert  aux  bovidés,  non  seulement 
des  animaux  vivants  par  milliers,  mais  surtout  des  viandes  congelées.  Mais,  en  admet- 
tant même  qu'une  industrie  analogue  ne  se  crée  pas  à  Madagascar,  il  est  permis 
de  penser  que  ia  Grande  lie  aura  toujours,  dans  les  colonies  anglaises  et  porti^aises 
voisines,  des  marchés  où  ses  bœufs  seront  fort  recherchés,  aussi  Dien  comme  animaux 
de  travail  que  comme  producteurs  de  viande  fraîche.  On  peut  donc  dire  que  la 
richesse  bovine  de  Madagascar  est  toujours  Tune  des  moins  aléatoires  de  ses  ressour- 
ces ;  des  mesures  sérieuses  ont  d'ailleurs  été  prises  par  le  gouvernement  local, 
comme  on  peut  s'en  rendre  compte  à  la  notice  consacrée  à  l'élevage,  pour  la  sau> 
vegarder  et  l'accroître  rapidement. 

L'exportation  des  peaux  brutes  grandes  fraîches,  ou  salées  e»i  en  progrès  sensible; 
elle  s'est  élevée,  en  valeur,  pendant  les  onze  premiers  mois  de  1904,  à  2.122.3^  financs, 
contre  1.149.985  francs  en  1902.  Sans  doute,  cet  heureux  résultat  implique  l'abatage  d'uni 
plus  grand  nombre  de  tôtes  de  bétail  ;  les  Malgaches  améliorent  de  plus  en  plus  leur 
nourriture  à  notre  contact  et  notamment  consomment  plus  de  viande,  mais  il  faut  aussi 
l'attribuer  au  nombre  croissant  des  Européens  venant  se  fixer  dans  le  pstys  et  à  la 
facilité  donnée  aux  transports. 

La  diminution  considérable  constatée  en  1901  et  en  1902  sur  les  expéditions  de 
caoutchouc  ne  s'est  pas  renouvelée  ;  alors  que  ces  deux  années  accusaient  respective- 


jusqu 

relèvement  réside  dans  la  faveur  croissante  dont  jouissent,  sur  les  marchés  européens, 
les  caoutchoucs  de  Madagascar.  La  dépréciation,  motivée  jusqu'alors  par  les  fraudes 
nombreuses  que  les  indigènes,  dans  l'espoir  d'un  gain  plus  facile,  avaient  pris  l'habitude 
d'apporter  dans  la  préparation  de  la  gomme,  a  cessé  avec  ses  causes  *  en  effet,  les  con- 
seils réitérés  de  l'administration  à  ce  sujet  ont  été  entendus  et  les  Malgaches,  surveillés 
d'autre  part  attentivement  par  les  commerçants  européens  auxquels  ils  vendent   les 

f)roduits  de  leur  récolte  de  caoutchouc,  commencent  à  devenir  plus  consciencieux  dans 
eurs  livraisons.  Le  résultat  s'en  est  fait  sentir,  comme  on  le  voit,  en  1903  et  en 
1904,  il  s  accesituera  certainement  par  la  suite,  étant  donné  le  besoin  de  plus  en  plus 
urgent  de  l'industrie. 

Les  autres  produits  d'exportation  sont  :  la  c/re,  la  vanille,  les  légumes  secs,  les 
bois  d'ébéniste  ne,  les  écailles  de  tortue,  le  crin  végétal,  le  girofle,  les  peaux  petites^  la 

f^omme  copale,  les  sacs  vides  en  paille  de  7Ûz  et  en  fibre  de  raphia.  A  signaler  encore 
e  sel  de  Diego-Suarez,  qui  trouve  dans  l'Inde  quelques  débouchés,  le  cacao,  sur  lequel 
on  signale  une  augmentation  croissante  depuis  trois  ans,  les  chapeaux  de  paUUy  qui 
font  Pobjet,  depuis  peu,  d'une  industrie  fort  encouragée  tant  par  leS'Conseils  de  l'admi- 
nistration que  par  les  commandes,  sans  cesse  renouvelées  des  acheteurs  européens. 
Il  est  à  supposer  que  les  chiffres  relevés  en  1903,  déjà  fort  encourageants,  feront  encore 
de  notables  progrès  en  1904  et  que,  de  plus  en  plus,  on  se  rapprochera  de  l'équilibre 
entre  les  importations  et  les  exportations,  qui  est  ia  condition  de  la  prospérité  de  la 
Colonie. 

Comme  précédemment,  c'est  la  France  qui  tient  le  premier  rang  parmi  les  pay^  de 
destination  aes  produits  exportés  ;  après  elle,  viennent,  dan.<i  l'orare,  les  colon^ 
anglaises,  notamment  les  possessions  nritanniques  du  Sud-Africain  et  de  la  côte  orien- 
tale d'Afrique,  Maurice  et  l'Inde,  l'Allemagne,  les  colonies  françaises  et  rAngleterre. 

NàVIOàTION 

Il  n'est  pas  encore  possible,  étant  donnée  l'époque  de  l'impression  de  ces  lignes, 
de  donner  le  mouvement  détaillé  de  la  navigation  pour  1904.  En  1903,  ce  mouvement 
a  été  très  actif. 

II  est,  en  effet,  entré  dans  les  différents  ports  de  Madagascar,  en  1903,  6.468  navires 
jaugeant  1.209.945  tonneaux. 

Ces  6.468  navires  ont  débarqué  141.366  tonneaux  de  marchandises  et  26.093  pas- 
sagers. 

Par  contre,  il  est  sorti  en  1903,  des  différents  ports  de  la  Colonie,  6.464  navires 
jaugeant  1.231.821  tonneaux;  ils  ont  embarqué  61.365  tonneaux  de  marchandises  et 
2T.  732  passagers. 

11  en  résulte  que  le  mouvement  général  de  la  navigation  a  porte  sur  12.932  na>ires 
jaugeant  2.441.164  tonneaux. 

Ces  navires  se  classent  de  la  façon  suivante  par  nationalité  : 


—  697  — 


A*^  Au  point  de  vue  du  nombre 

nmacais «7,58  •/, 

AoglaU «7,80  — 

Allemands IfW  — 

Indiens i,08 — 

Autres  pavilloos 1»94  — 

D.  —  itf  point  de  vue  du  tonnage  dee  navifte 

Français ; 85,07  •/, 

Anglais 8^  — 

Allemands 5^ — 

Indiens 0,40  — 

Antres  pavillons 0,99  — 

C.  —  Ati  point  de  vue  du  toMuige  dee  marchandieee  embarguiee  ou  déèeurquéee 

Français , .  76,66  «/o 

Anglais 16,06  — 

Allemands 3,90  — 

Indiens 1^39  — 

Autres  pavillons 9,64  — 

D,  —  Au  point  de  vue  du  nombre  dee passaget^s  embarquée  ou  débarquée 

FrsDçais 89,66»/o 

Allemands >  8^16  — 

Anglais 0,56  — 

Indiens 0,88  — 

Autres  pavillons 0,'75  — 

Les  ports  de  la  Colonie  se  classent  de  la  façon  suivante  au  point  de  vue  de  l'im- 
portance des  exportations  et  importations  qui  y  ont  été  opérées  : 


Tamatave U,65o/o 

Majunga 16,35  — 

Diego-Suarez 11,98  — 

Nos8i-Bé 5,29  — 

Mananjary 5,13  — 

Tulear 3,36  — 

Andovoranto. 3,13  — 

Yohemar 2,67  — 

Analalava 1,59  — 


Fort-Dannhln 1,64  */« 

Vatomannry 1,63  — 

Farafangana 0,80  — 

Morondava 0,78  » 

8«--Marle 0,69  — 

Mahanoro 0,90  -  - 

Ambohibe 0,10  — 

llaintirano 0,10  -« 


RÉGIMB  DOUAHOR 

Le  tarif  des  douanes  appliqué  à  la  Grande  Ile  est  esaenlieilement  protecteur;  il 

f>aratt  définitivement  assis  et  répond  bien  aux  exigences  de  industrie  nationale,  que 
'on  a  voulu  satisfaire;  rien  ne  parait,  d'ailleurs,  plus  légitime  et  il  faut  considérer 
comme  un  des  plus  heureux  résultats  obtenus  pendant  ces  sept  dernières  années  la 
création  par  la  Prauce,  à  Madagascar,  d*un  débouché  dont  la  valeur  annuelle  atteint  une 
trentaine  de  millions  de  francs. 

Peu  de  modifications  ont  été  apportées,  en  1904,  au  tarif  douanier  en  vigueur  à 
Madagascar.  Il  a  été  promulgué  dans  la  Colonie  plusieurs  lois,  décrets  ou  conventions 
concernant  des  produits  étrangers  tels  que  la  convention  de  commerce  signée  le  S  août 
1902,  entre  la  France  et  la  Grande  Bretagne,  pour  la  Jamaïque,  et  le  décret  du  19  septem- 
bre 1903,  portant  promulgation  de  ladite  convention;  la  convention  de  commerce  et  de 
navigation  signée  le  1% février,  entre  la  France  et  les  Etats-Unis  du  Venezuela,  et  le 
décret  du  23  août  1903,  portant  promulgation  de  la  dite  convention;  la  convention  du 
27  janvier  1902.  entre  la  France  et  la  république  du  Nicaragua,  et  la  loi  du  18 Juillet  4903; 
la  foi  du  31  juillet  1903,  modifiant  le  tarif  des  douanes  en  ce  qui  concerne  les  bestiaux 
et  les  viandes  ;  Tarticle  4  du  titre  I  de  la  loi  des  finances  du  30  décembre  1903,  fixant 
à  1  fr.  20  le  droit  de  congé  pour  les  bateaux  au-dessus  de  30  tonneaux  pontés  ou  non, 

Sontés  affectés  à  la  petite  pèche  ;  le  décret  du  16  avril  1904,  portant  exemption  des 
roits  de  douane  à  rentrée  dans  les  colonies  françaises  autres  que  la  Nouvelle-Calé- 
donie, des  produits  originaires  des  Nouvelles-Hébrides  ;  le  Journal  Officiel  du  8  octo- 
bre 1904  a  également  promulgué  dans  la  Colonie  Tarticle  3  de  la  loi  du  22  Janvier 
1872,  établissant  un  droit  de  statistique  de  0,10  soit  par  colis,  soit  par  tonne  pour  les 


—  698  rr 

marchandises  transportées  en  vrac,  soit  par  tête  d'animal  tant  à  Timportatioa  qu'à 
l'exportation. 

Entrepôts  réels  et  magasins  généraux  —  Un  décret  du  {*'  juillet  1900  avait  con- 
cédé à  la  G'«  Coloniale  de  Madagascar  rétablissement  et  Texploitation  d'un  entrepôt  de 
douane  et  de  magasins  généraux  à  Tamatave.  A  cette  société  s'est  substituée  pour 
l'exercice  de  ce  privilèjge  la  Société  des  Magasins  généraux  et  Entrepôts  de  Madagascar 
qui;  en  1902,  a  entrepris  la  construction  des  bâtiments  prévus  au  contrat  de  concession* 

Un  décret  du  15  octobre  1901  a  également  accordé  le  bénéfice  de  Fentrepôt  réel 
des  douanes  à  la  commune  de  Diego-Suarez.  L'exploitation  de  cet  entrepôt  et  oe  maga- 
sins généraux  à  créer  dans  cette  localité  a  été  sollicitée  et  obtenue  par  H.  Lèques. 

Ports  oaverts  an  commerce.  —  Les  ports  ouverts  à  l'imporlalion  et  à  l'exportation 
directes  sont  les  suivants  :  Dicgo-Suarez,  Vohemar,  S**-Marie,  Tamatave,  Andovoranto, 
Valomandry,  Mahanoro,  Mananjary,  Farafangana,  Fort-Dauphin,  Tulear,  Moronda%*a, 
Majunga,  Analalava,  Nossi-Bé. 

Les  objets  de  trafic  sont  soumis  au  contrôle  du  service  des  douanes,  spécialement 
chaîné  de  la  surveillance  des  côtes,  de  la  vérification  de  la  marchandise  et  de  la  per- 
ception des  droits  imposés  tant  à  l'entrée  qu'à  la  sortie  et  qui  sont  : 

1"  Des  droits  de  douane  proprement  dits,  perçus  à  l'Importation  ; 

2<*  Des  droits  de  sortie  sur  les  bovidés  ; 

3"*  Des  droits  de  consommation,  perçus  sur  un  certain  nombre  de  produits  limitati- 
vement  énumérés  consommés  dans  la  Colonie,  qu'ils  aient  été  introduits  ou  fabri- 
qués sur  place.  Dans  ce  dernier  cas,  c'est  le  service  des  contributions  indirectes  qui 
assure  la  perception  du  droit,  en  dehors  des  zones  côtières. 

f»  Droits  de  douane  proprement  dits.  —  La  loi  du  16  avril  1897  a  eu  pour  effet  de 
ranger  la  colonie  de  Madagascar  et  Dépendances  parmi  celles  de  nos  possessions  gui 
sont  soumises  au  régime  douanier  de  la  Métropole,  résultant  de  la  loi  du  11  janvier 
1892.  Les  décrets  des  28  juillet  1897,  31  mai  1898  et  10  août  1900  ont  déterminé  les 
produits  auxquels  i:  y  avait  lieu  d'appliquer  une  tarification  spéciale. 

Les  autres  marchandises  acquittent,  suivant  l'origine,  les  droits  du  tarif  général  ou 
ceux  du  tarif  minimum.  Ce  dernier  tarir  est  applicable  aux  produits  originaires  des  pays 
ci-après  :  Allemagne,  Autriche,  Danemark,  Espagne,  Grande-Bretagne,  Monténégro. 
Roumanie,  Russie,  Serbie,  Suisse,  Turquie,  Suède  et  Norvège,   Italie  (1),  Belgique.    Bul- 

garie,  Grèce,  Pays-Bas,  Bolivie,  Brésil,  Canada  (2),  Colombie,  République  d*Haîti. 
lexique,  Paraguay,  Uruguay,  Perse,  République  Argentine,  République  Dominicaine, 
République  Sud- Africaine,  Japon,  lies  Canaries,  Egypte,  Etats-Unis  d'Amérique,  Maroc, 
possessions  espagnoles  de  la  côte  du  Maroc,  régence  de  Tripoli,  Turquie  d'Asie. 

Les  surtaxes  d'entrepôt  et  d'origine  ne  sont  perçues  en  aucun- cas.- 

Les  produits  exportés  de  France  à  la  décharge  des  comptes  d'admission  tem- 
poraire sont  soumis,  à  leur  arrivée  dans  la  Colonie,  aux  droits  afférents  aux  matières 
premières  étrangères  qui  les  composent  ;  les  passavants  délivrés  par  les  douanes 
métropolitaines  contiennent  les  indications  nécessaires  à  cette  perception. 

Pour  les  produits  étrangers  expédiés  des  douanes  de  la  Métropole  à  la  sorUe 
d'entrepôt  ou  de  transit,  le  aroit  au  oénéfice  du  tarif  minimum  est  justifié  au  moyen 
d'un  double  permis  de  réexportation. 

Les  denrées  ou  marchandises  originaires  des  colonies  françaises,  soumises  ou  non 
au  tarif  métropolitain,  sont  exemptées  des  droits  de  douane  à  l'entrée  à   Mada^scar. 

Î)uant  aux  produits  étranjjcrs  importés  d'une  autre  colonie,  ils  sont  assujettis,  s  11  y  a 
leu,  au  paiement  de  la  différence  entre  le  droit  spécial  à  celte  colonie  (il  ne  s'agit  ici 
que  du  oroit  de  douane  proprement  dit  et  non  des  taxes  de  consommation  qui  frap- 
pent même  les  produits  français)  et  le  droit  applicable  à  Madagascar. 

L'admission  en  franchise  du  droit  de  douane  n'est  acquise  aux  produits  originaires 
de  France  ou  d'une  colonie  française  qu'autant  : 

1»  Qu'Us  sont  transportés  en  droiture  ; 

2«  Qu'ils  sont  l'objet  de  passavants  délivrés  par  la  douane  française  aux  ports 
d'embarquement. 

Aucune  marchandise  française  ou  étrangère  ne  peut  être  importée  directement  de 
l'extérieur  que  par  certains  bureaux  désignés  ;  mais,  après  avoir  acquitté  les  droits  de 
douane  et  ae  consommation,  lorsqu'elle  en  est  passible,  elle  peut  être  dirigée  sous 
passavant  vers  les  ports  où  existe  un  poste  de  douane. 


(1)  A  l'exception  des  soies  et  soieries  (N**  -27,  379,  380,  381  et  4»9  du  UrSf).  ^    ,. 

(9)  Le  tarif  oiinioiuni  n'est  applicable  qu'aux  produits  canadiens  énomérés  à  l'article  3  de  I  ar- 
rangement commercial  inlervenu  fe  ô  férrier  1893. 


—  699  — 


Tableau  fixant  les  exceptions  au  tarif  général  des  douanes,  en  ce  qtti  concerne 
les  produits  étrangers  importés  à  Madagascar 


DÉSIONATIOM    i)B8    PRODUITS 


//.  —  Produits  et  dépouHles  d'animaux 


Chevaux  entiers  oo  hongres  de  5  ans  et  an-dessus. 

Juments  au-dessous  de  5  ans . 

Poulains^ v 

Mulets  et  mules « . . 

Anes  et  aînesses 

Bétail  destiné  à  la  reproduction 

Lait  concentré  pur 

Lait  additionné  de  sucre • 


///.  —  Pêches 

Poissons  secs,  salés  ou  fumés,  autres  que  les  moruesi  stok> 
fisha,  harengs,  maquereaux,  sardines  et  anchois 

VIL  —  Fruits  et  graines 
Graines  4  ensemencer 


V/If.  —  Denrées  coloniales  de  consommation 


Poivre. 
Piment. 
Thé 


XV.  —  Bois 

Bois  communs  : 

Bois  bruts,  équarris  on  sciés 

Bois  en  éclisse 

Mermins 


XVI.  —  Marbres,  pierres,  terres,  combustibles 
minéraux,  etc. 

Soufre  trituré 

Houille. 

Huiles  de  pétrole,  de  schiste  et  autres  huiles  minérales  propres 
à  r éclairage  : 

—  brutes 

—  raffinées  et  essences 

Huiles  lourdes  et  résidus  de  pétrole  et  d'autres  huiles  minérales. 


XXVI,  —  Fils  polis,  ficelles,  cordages  en  chanvre, 
lin.  Jute,  phormium 


Sacs  de  jute  neufs  et  vieux 

Cordages  ou  fils  retors  à  double  torsion  et  câblés,  polis  ou  non, 

goudronnés  ou  non,  ayant  un  diamètre  de  plus  de   10  mil- 
mètres  : 

—  écrus 

—  blanchis  ou  teints. 


XXX.  —  Tissus  de  coton  et  coutils 

Tissus  de  coton  pur,  unis,  croisés  et  coutils: 

—  écrus,  pesant: 

13  kilogrammes  et  plus  les  100  mètres  carrés,  présentant 
en  chaîne  et  en  trame  (dans  le.  compte  des  fils  de  chaîne 
et  de  trame,  les  fractions  sont  négligés;  dans  un  carré 
de  5  millimètres  de  c6lé  : 

—  30  fils  et  moius 

—  38  fils  et  plus 

11  kilogrammes  inclusivement  à  13  kilogrammes  exclusi- 
vement : 

—  35  fils  et  moins 

—  36  fils  et  plus 


UNITÉS 

sur  lesquelles 

portent 

les   droits 


Tête 
Id. 
id. 
id. 
id.     • 

100  kUogr. 
id. 


id. 


100  kilogr. 
•     id. 
id. 


id. 
id. 


100  kilogr. 


id. 
id. 
id. 


100  kilogr. 
id. 


100  kil<^r. 
id. 


id. 
Id. 


DROITS 


20  fr.  00 

30  00 
10       00 

5       00 
Exempt 

id. 
5fr.  00 

31  90 


50  p.  100  des 

droits  du  tarif 

minimum 


Exemptes 


104  fr.  00 
104  00 
104       00 


Exempt 
I  fr.  50 
0       75 


2  f r.  » 

Exempte 


3  fr.  00 
3  00 
3        00 


Exempts 


90  f  r.  00 
30       00 


118 


87 
131 


00 
00 


00 
00 


r 


m 


—  700  — 


DÉSIGNATION    DES    PRODUITS 


9-  fcitogriimnftâ    ioduBlvemeDl  à  11  Ulogrammes    ezclusi- 
▼ement  : 

—  35  fils  et  moins 

—  36  fils  et  plus 

7  kilogrammes  inelHslvemeot  à  9  kilogrammes  exoiusive- 

meni  : 

—  35  fils  et  moins 

—  36  fils  et  plus 

5  kilogrammes  inclasivement  à  7  kilogrammes  exclusive- 
ment: 

<—  3R  fils  et  moins 

—  36  fils  et  plus 

3  kilogrammes  inclusivement  i  5  kilogrammes  exclusive- 
ment : 

—  35  fils  et  moins 

—  36  fils  et  plus 

Moins  de  3  Kilogrammes  les  100  mètres  carrés 

—  405.  Blanchis 

Droit  du  tissu  écru  augmenté  de  la  surcharge  de  blan- 
chiment inscrite  au  tarir  minimum  de  la  Métropole. 

—  406.  Teints. 

Droit  du  tissu  écru  augmenté  de  la  surtaxe  de  teinture 
inscrite  au  tarit  minimum  de  la  Métropole. 

—  Imprimés 

Droit  du  tissu  écru  augmenté  de  la  surtaxe  d'impres- 
sion inscrite  au  tarif  minimum  de  la  Métropole. 

XLVri. -^  Meubles 

Meubles  en  bois  courbé  : 

—  vernis 

—  non  vernis 

Sièges  sans  sculptures,  ni  marqueteries,  ni  ornements  de  cui- 
vre, ni  dorures,  ni  laques,  en  bois  commun 

Meubles  autres  que  sièges  massifs,  en  bois  commun 

XL  VII»  —  Ouvrages  en  bois 

Futailles  vides,  cerclées  en  bois  ou  en  fer 

Pièces  de  charpente  : 

—  bois  dur 

—  bois  tendre 

Bois  rabotés,  rainés  ei  (ou)  bouvetés,  planches,  frises  ou  lames 

de  parquet  rabotées,  rainées  et  (ou)  bouvelées  : 

—  chêne  eu  bois  dur. 

—  sapin  ou  bois  tendre 

Portes,  fenêtres,  lambris  et  pièces  de  menuiserie,  assemblées 

ou  non  : 

—  en  bois  dur 

—  en  bois  tendre 


Accordéons 


XL12C  —  Instruments  de  musique 


Ouvrages  en  matières  diverses 


L 


Voitures  de* commerce  et  d'agriculture  : 

—  suspendues 

—  non  suspendues 

Wagons  de  terrassement 

Allumettes 


UNITÉS 

sur  lesquelles 

portent 

les  droits 


100  kilogr. 
id. 


id. 
id. 


id. 
id. 


id. 
id. 
id. 


id. 


100  kiiO)^. 
id. 

id. 

id. 


100  kilogr. 

id. 
id. 


id. 
id. 


id. 
id. 


Pièce 


100  kilogr. 
id. 
id. 

■ 


DROITS 


111  fr.  00 

m     00 


131 
930 


139 
300 


987 
550 
090 


18 

19 

9 
5 


9 
9 


5 
3 


90 
19 


00 
00 


00 
00 


00 
00 
00 


00 
00 

00 
00 


00 

50 

00 


50 


00 
00 


1        00 


19       00 
6       00 
5       00 
Exemples 


1 


i«  Droits  de  sortie.  —  Cn  arrêté,  pris  à  la  date  du   24   février 
d'administration  de  la  Co'onie  entendu,  a,  dans  le  but  de  donner 
impulsion  au  commerce  d'exportation,  supprimé  tous  les  droits  de 
faite  pour  le  bétail,  qui  continuera  à  payer  a  l'exportation  les  droits 
tableau  ciHiemous  : 


1903,  te  conseil 
une  plus  grande 
sortie,  exception 
indiqués  dans  le 


—  TOI  — 


INDICATION   DES  ANIMAUX 

BA8E 
deU 

TAXATION 

DROIT       H 

Animaux  vivants 
Bœafs.  tanreaux.  Teaux 

Tète 

15  fr.  00 

Le  décret  du  16  décembre  1904  a  maintenu  jusqu'au  31  décembre  1905rinterdictk>n 
qui  frappe  Texportation  des  vaches  ;  toutefois,  les  exportateurs  peuvent  exporter  des 
vaches  jusqu'à  concurrence  du  1/20*  de  boeufs. 

Les  produits  de  la  Grande  He  sont  soumis  à  leur  entrée  dans  les  ports  de  la  Métro- 
pole aux  droits  dont  l'énumératioa  est  indiquée  dans  le  tableau  ci-dessous  : 


3(5 


Produits  d'o- 
rigine colo- 
niale (1) 


SacreSf  inélaHe,  »oa  destioés  à  la  distilla- 
tion 

Sirops  et  bonbons,  biscuits  sucrés 

Confitures  et  fruits  de  tonte  sorte  confite  au 
sucre  et  an  miel 

Cacao » 

Cacao  broyé  .* 

Chocolat 

Gafé  en  fèves  et  pellicules 


Café  torréfié  ou  moulu 

Thé 

I  Poivre,  piment, f^irofle,  cannelle,  casaia  lignes, 
'arômes  et  cardamomes,  muscades,  maos  et 
vanille 

Non  spécifiés  ci-dessus,  originaires  des. colo- 
nies oo  possessions v 


/    Après  y  svoir  été  nationalisés 
I  par  le  psiement  des  droits  du 


Produits  cTo- 
rigine  étran- 
gère 


Importés 
de  rAl|j;érie 


irif  de  la  Métropole 
\  Après  y   avoir  acquitté   des 
jtaxes  spéciales 

i  Ayant  joui  de  la  franchise  en 
I Algérie  ou  en  arrivant  par  suite 
(d'entrepôt  on  de   transborda 

\  ment. 

Importés  des  autres  colonies  ou  possessions 
françaises 


Régime 


Droits  du  tarif  métropolitain 
id. 


id. 


mélroi 


Moitié  droits  du  tarif 
liUin 
id. 
id. 

Droits  dn  tarif  minimum  métro- 
politain diminués  de  78  fr. 
Moitié  des  droits  dn  tarif  métro- 
politain 
id. 


id. 
Exempts 
Régime 


Bxempts 

Paiement  de  la  di^Térenoe  entre 
les  droits  du  tarif  algérien  et 
ceux  du  tarif  métropolitain. 


Droits  du  Urif  métropolitain 
id. 


Les  prohibitions  ou  restrictions  établies  par  le  tarif  des  'douanes,  dans  un  intérêt  d'ordre 
public  ou  comme  conséquence  de  monopoles,  sont  applicables  aux  importations  des  colonies  oo 
possessions  françaises,  soit  qu'il  s'agisse  de  produits  coloniaux,  soit  qu'il  s'agisse  de  produits 
étrangers. 


5*  Taxes  de  consommation.  —  Les  taxes  de  consommation,  régies  par  un  décret 
du  H  janvier  1903,  viennent  d'être  modifiées  par  le  décret  du|26aout  1904,  qui  a  réduit 
les  droits  sur  Talcool  et  sur  le  sel,  augmenté  certaines  taxes  et  frappé  quelques  nou- 
veaux produits,  ainsi  que  Tindique  le  tableau  reproduit  ci-aprés. 


(1 1  Les  produits  des  colonies  et  possessions  françaises  ne  sont  admis  au  régime  de  faveur  qu'à  la 
^'ODdiiion  de  l'impnrtatign  direct*  et  sur  ta  prodoctton  des  juatifioations  d'ori^ne  réglemeataiffea. 


Tableau  annexé  au  décret  du  2S  août  i904,  remplaçant  le  tableau  cmneré 
ttu  décret  du  H  janvier  1908,  relatif  aux  taxes  de  consommation  à  percevoir 
à  Madagascar  et  Dépendances. 


NUMÉRO 
du 

TÀBLBÀU 

dei 

Dmom 

de  douane 


n 

19 

19  biê 
i9ter 

sa 

47 

48 
49 

109 

110 

1S) 

158 

158  6i9 

159 

171 

171 

i7l 

171 

171 
171 
iT9  biê 

172 /«• 

174 

174 


174 

174  M« 

197 

%1 
^kMiOhis 
inclus  6W 
§§2,3,5 

474 
583 
589 
6i8 
314 
321 

3U 

91 
91 


HAROHANDISBS   TAXÉES 


YUndes  salées  de  porc,  de  bœuf  et  aatret 

Charcuterie  fabriquée 

Consenret  de  Tisnde  en  bottes 

Conserves  de  gibier  en  boites,  en  terrines  ou  en  croûtes. 
Pàlés  de  foie  gras  id, 

Balraitsde  viande ^an  pains  ou  autres ...^ 

Poissons  secs,  fumés  ou  salés 

Poissons  conservés  au  naturel,  marines  on  autrement 

préparés • 

Huîtres  marinées 

Homards  et  langoustes  conservés  au  natnrel  ou  prépares 

Tabacs  fabriqués)  sSJ?J^^*f.?A'?^^•:;;:::::::::;^ 

nniti».  A«— t^M«f  d'olives  comestibles , 

Huiies  nxcs  pures j  ^uu-es que doJives comesUbJes 

Opium • • • 

Légumes  salés  ou  confits  conservés  on  desséchés 

Choux  i  cboucrrule 

Truffes  fraîches,  sèches  ou  marinées 

Vins  ordinaires  titrant  14  degrés  et  au-desaouseo  fats 

id.  en  bouteilles. 

Vins  ordinaires  titrant  plus  de  14  degrés  et.  vins  de  U- 

qoeurs  en  fûts 

Vins  ordinaires  titrant  plus  4e  15  degrés  et  vins  de  li- 

'   queurs  en  bouteilles 

Vins  de  Champagne  et  vins  mousseux 

id.  

Cidres  el  poirés .- 

Rl'iroftî    «O   'ÛU » 

"^'^'^^i  en  bouteilles 

Alcool,  pur  cou tenu  dans  les  eaux-de-vie  et  esprits  de 

tuute  sorte  en  fûts  ou  en  bouteilles 

Alcool  pur  contenu  dans  les  vins  de  composition,  vins 

de  raisins  secs  mouillés,  vins  mntés,  vins  vinés,'  vins 

de  marcs 

Alcool  pur  contenu  dans  les  eaux  distillées  alcooliques, 

les  parfumeries  alcooliques 

Liqueurs  (C)  en  fûts 

id,  en  bouteilles 

Huiles  de  pétrole,  de  schiste  et  autres   huiles  minérales 

propres  à  l'éclairage,  brutes  ou  raffinées,  et  essences. 


UNITÉ 
de 

PSEOCPTIOM 


kiiof^.  net 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 

id. 

id. 

id. 
.    id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 
l'hectolitre 
bouteille  (B) 


l'hectolitre 


la 


(B) 


Sel  marin,  sel  de  salines  et  sel  gemme,  bruts  on  raffinés 

Tissus  de  toutes  sortes,  4  l'exception  des  sacs  vieux  ou 
neufs  en  tisitn  de  jute,  mais  v  compris  les  ouvrages 
en  caoutchouc,  en  tissus  élastiques  sur  tissus  en 
pièce  et  vélemonts  confectionnés 

Cartes  à  jouer 

Poudre  a  tirer 

Artifices  pour  divertissements 

A ilumetles  chimiques  en  bois  et  autres 

Epices  préparées,  moutardes,  sauces  et  autres 

Bougies  de  toutes  sortes  en  paraffine  et  autres  (non  com- 
prises les  bougies  de  suif) 

Parfumeries,  savons  et  parfumeries  autres  non  alcooli- 
ques   ■ 

Sucres  bruts  et  raffinés 

Sucres  candis 


bouteille 

id. 

1/2  bouteille 

la  bouteille  (B) 

l'hectolitre 
la  bouteille  (R) 

l'hect.  d'alé.  pur 


id. 

id. 

l'hect.  de  liquide 

la  bouteille 


kilogramme  net 
id. 


Md  valorem 

le  jeu 

kilogramme  net 

id. 

id. 

id. 

id. 

id. 
100  kil,  suc,  raf, 
100  kil,  poids  eff. 


■•■TAIT 
de  U 

TAXB 


0fr.05 

0  05 

0  10 

0  25 

0  10 

0^  10 

0  0& 


0 
0 
0 

1 

3 
0 
0 
50 
0 
0 
0 
5 
0 


0 
0 
0 
0 
5 
0 


l 


9») 

125 

1 

0 
0 


2 
1 
3 
0 


0 

25 
26 


05 
20 

20 
50 
50 
15 
10 
00 
10 
10 
25 
OO 
05 


IS      00 


15 

50 
25 
10 
00 
10  ^ 


250      00 


250      00 


00 
00 
25 

10 
02 


8    OfO 
0      50 


00 
00 
00 
10 

ÎO 

50 
00 

75 


B.  —  Sont  considérés  comme  bouteilles,  les  récipients  dont  la  contenance  est  supérieure 
à  0  lit.  50  ou  égale  à  1  titre.  Si  la  contenance  est  de  0  lit.  50  ou  moins,  le  droit  est  perçu  sur 
la  contenaiicc  réelle.  --  G.  -  Telle  que  l'entend  le  tarif  des  douanes  en  France. 


-  708  ^ 

Colis  ffostaux.  —  Les  colis  postaux  sont  vérifiés  par  le  service  des  douanes.  Les 
colis  d'origine  française,  simplement  soumis  à  la  taxe  ae  consommation,  sont  délivrés 
au  public  par  le  service  des  postes,  qui  perçoit,  au  préalable,  les  taxes  dues  après 
liquidation  par  la  douane. 

Rendement  fiscal.  —  Le  tableau  ci-dessous,  qui  indique  le  produit  des  impôts  (droits 
de  douane  à  l'importation,  droits  de  sortie  et  taxes  de  consommation)  penoant  les  six 
dernières  années,  est  intéressant  à  consulter,  car  il  donne  une  idée  de  l'importance  des 
transactions  et  complète  les  tableaux  précédents  relatifs  au  mouvement  des  importa- 
tions et  des  exportations. 


NATURE 

de 

l'impôt 

1897 

1898 

1899 

1900 

1901 

1903 

1903 

Droits  de  douane 
à  rimportation.. 

Droits  de    sortie. . 

Droits  de  coosom- 
icatlon  à  l'impor- 
tation    

fr. 
13.S43  01 

fr. 
1.464.546  08 
419.335  65 

1.663.494  19 

fr. 
764.428  43 
529.799  97 

?>366.e33  93 

fr. 
1.166.033  46 
-355.913  00 

3.708.186  56 

fr. 
833.656  00 
363.151  51 

3.503.304  00 

fr. 
833.014  13 
945.535  17 

3.433.335  67 

fr. 
749.969  K 
436.130  60 

3.059.016  95 

La  diminution  constatée  sur  les  droits  de  douane  à  1  importa tion,  depuis  1898,  ré- 
sulte de  rétablisement  d'un  tarif  protecteur  en  faveur  de  rindustrie  métropolitaine. 

RÉGIME  DE  L'ALCOOL 

La  fabrication,  la  circulation  et  la  vente  des  boissons  alcooliques  ne  sont  pas  libres  à 
Madagascar  ;  de  nombreux  arrêtés,  pris  depuis  1896,  onl  réglementé  ces  opérations  et  les 
ont  soumises  à  la  surveillance  contmuc  de  Tadministration.  Les  arrêtés  des  25  août  et 
31  octobre  1896,  28  janvier  et  25  décembre  1897,  19  avril  1898,  19  février  1899,  7  avril 
et  30  juin  1900,  26  janvier  et  7  juin  1901,  les  décrets  des  30  avril  1898  et  29  août  1901 
sont  consacrés  à  celte  matière. 

La  fabrication  est  subordonnée  à  une  autorisation  du  gouvernement  local  qui  doit 
exercer  un  contrôle  sévère  sur  les  opérations  de  distillation.  La  circulation. des  bois- 
sons a'çooiiques  n'est  tolérée  que  si  elles  sont  accompagnées  de  laissez-passer.  La 
vente  n'est  permise  qu'aux  personnes  dûment  autorisées  et  pourvues  d'une  licence, 
dont  le  prix  est  de  100  à  900  francs,  suivant  l'importance  des  localités  et  la  classe  à 
laquelle  appartient  le  commerçant. 

Entin,  1  alcool  consommé  aans  la  Go'onic,  qu'il  y  ait  été  introduit  ou  fabriqué,  est 
soumis  à  une  taxe  de  consommation  de  250  francs  par  hectolitre  d'alcool  pur.  * 

IMPOTS  COMMERCIAUX 

Les  commerçants  sont  assujettis  au  droit  de  o  patente  »  ;  ceux  qui  vendent  des 
boissons  alcooliques  sont,  en  outre,  astreints  à  la  «  licence  >». 

La  contribution  des  patentes  a  été  instituée  à  Madagascar  par  un  arrêté  en  date 
du  3  novembre  1896,  modifié  par  un  texte  de  même  nature  du  31  décembre  1898,  qui 
vient  d'être  à  son  tour  remanié  par  l'arrêté  du  28  octobre  1904. 

Tout  commerçant  est  assujetti  à  une  patente  pouvant  varier  de  10  francs  à  1.000 
francs,  suivant  l'importance  des  villes  où  il  exerce  son  négoce  et  suivant  la  classe 
dans  laquelle  celui-ci  doit  être  rangé. 

On  compte  trois  catégories  de  population  et  six  classes  différentes  de  patentables. 
Le  taux  de  rimpôt  est  (fxe  conformément  au  tableau  ci-après  : 


CATÉGORIE   DB   POPULATION 

< 

w 

GO 

< 

o 

eo 

< 
U 

m 

< 

H 

Villes  de  plus  de  5.000   habitants 

1.000  fr. 

1.000 

1.000 

600  fr. 

400 

<200 

400  fr. 

900 

100 

200  fr. 
100 
50 

100  fr. 

50 
25 

50  fr. 

25 

10 

—    de  1,000  à  5.000  habitants 

—    au-dessous  de  10)00' habitants 

—  TOI  — 

Les  maisons  de  banque  et  les  commerçants  d*or  sont  soumis  à  une  patente  escep- 

tionnelle  de  1.800  francs. 

L'impôt  de  la  licence  a  été  institué  à  Madagascar  et  Dépendances  par  un  airélé  du 
Gouverneur  Général,  en  date  du  25  décembre  1897,  complété  par  les  arrêtés  des 
42  mars  1898  et  19  février  1899.  Deux  décrets  des  13  décembre  1902  et  1*'  juin  1903  ont 
réglementé  comme  suit  la  vente  des  boissons  alcooliques  ou  spiritueuses  dans  la 
colonie  de  Madagascar  et  Dépendances  et  fixé  les  licences  applicables  au  commerce  de 
ces  boissons. 

Les  diverses  professions  soumises  aux  droits  de  licence  sont  classées  de  la  manière 
suivante  : 

1'*  classe.  —  Débitants  de  boissons  vendant  à  consommer  sur  place. 

2*   classe.  —  Débitants  et  marchands  de  boissons  en  demi-gros,  vendant  jezchisi- 

vement  à  emporter. 

3*    classe.  —  Distillateurs,  brasseurs  et  marchands  de  boissons  en  gros. 


1                                      CATÉGORIES 

lr«  CLASSE 

9- CLASSE 

3<  CIJkSSE 

!'•  catégorie.  —  ViUes  de  dIus  de  5.000  habitants 

900  fr. 

000 

300 

400  fr. 

300 

300 

900  fr. 

9*         —           Localités  de  1.000  à  5.000  babiUnta 

3*         —           Localités  au-dessoas  de  1.000  habitants... 

ISO 
100 

' ^ 

Les  débitants  ne  peuvent,  sous  aucun  prétexte,  faire  gérer  leur  débit  par  des 
indigènes.  En  Imerina,  ces  derniers  ne  peuvent  même  pas  exercer  le  commerce  de 
débitant  de  boissons  alcooliques  pour  leur  propre  compte. 

Un  arrêté,  pris  en  date  au  31  décembre  1901,  moditié  par  Tarticle  8  de  rarrèté  dn 
28  octobre  1904,  a  établi  un  impôt  de  patente  sur  les  compagnies  et  entreprises  de 
transports  terrestres,  qui  sont  classées  d'après  le  tableau  suivant  : 


CATÉGORIE 

CLASSE 

NOMBRE 
de 

VÉHfOULSa 

TAXE 

t'«  catégorie. . . 

^■^                    •  •  • 

4« 

an-dessus  de  tOO.... 
de  31  à  100 

900  francs 
100    — 

50    - 

5* 

6* 

de  1  à  30 

TAXS8   DK  SiJOUR 

Dans  le  but  de  protéger  les  commerçants  européens  contre  la  concurrence  des 
Asiatiques  et  des  Africains,  une  taxe  spéciale  dite  «de  séjour»  a  été  imposée  à  ces 
derniers  étrangers  par  un  arrêté  du  3  novembre  18%,  modifié  par  un  texte  de  même 
nature  en  date  des  26  juillet  1897  et  25  janvier  1899.  Ces  divers  textes  ont  été  fondus 
et  remaniés  par  un  arrêté  en  date  du  28  octobre  1904. 

MONNAISSi  BARQUBSy  POIDB  BT  MBBUBBB 

Les  échanges  se  font,  à  Madagascar,  avec  de  la  monnaie  française,  la  monnaie 
coupée,  autrefois  en  usage  dans  lUe  entière,  ayant  été  retirée  de  la  circulation  par  les 
soins  du  Trésor.  Les  billets  del)anque  et  les  pièces  d'or  sont  très  rares  hors  de  Tama- 
tave  et  de  quelques  autres  centres  importants. 

Les  échanges  en  nature  sont  à  peu  près  limités  à  quelques  régions  du  Sud  et  de 
rOuest,  où  notre  influence  n*a  pas  encore  bien  pénétré. 

Les  établissements  de  crédit  sont  représentés  dans  la  Colonie  par  le  C4)mpioir 
national  d'escompte  de  Paris,  qui  possède  cinq  agences  installées  à  Tananarive. 
Tamatave,  Majunga,  Mananjary  et  Dicgo-Suarez,  et  la  banque  Grenard,  installée  à 
Tamatave. 

L'usage  du  système  métrique  décimal  a  été  déclaré  obligatoire  dans  la  Colonie 
par  un  arrêté  du  4  mars  189T;  il  est  généralement  adopté  dans  toutes  les  régions 
autres  que  celles  où  le  caractère  primitif  des  habitants  et  Tabsence  d'Européens  ren- 
dent les  transactions  nulles. 


—  708  — 

GEAMBRBS  GONStîLTATIVBS  DE  GOMMBRCB  BT  D»Iin>U8TRIB 

Par  arrêté  du  26  février  1902,  ces  assemblées  ont  remplacé  celles  existant  au- 
trefois sous  la  dénomination  de  chambres  consultatives  de  commerce  et  d'agriculture. 
L'administration  locale  s'est  inspirée  dans  cette  création  de  la  nécessité  qui  s'im- 
posait, en  présence  du  développement  des  entreprises  commerciales  et  industrielles, 
de  leur  assurer  une  représentation  ofticielle  dans  des  conditions  répondant,  aussi 
exactement  que  possible,  aux  exigences  présentes  et  éventuelles  de  l'essor  écono- 
mique. Une  chambre  consultative  de  commerce  et  d'industrie  existe  au  chef-lieu  de 
chaque  circonscription  comptant  au  moins  dix  commerçants  ou  industriels,  les- 
quels doivent  être  citoyens  français,  jouir  de  leurs  droits  civils  et  politiques  et  diriger, 
pour  leur  compte  ou  en  qualité  ae  représentant,  des  établissements  ou  des  succursales 
patentés  dans  la  circonscription  de  la  chambre. 


Organisation  médicale 


Les  Européens  peuvent  aisément  se  procurer  à  Madagascar  les  soins  et  remèdes 
nécessaires  tant  à  eux  qu'à  leurs  employés  européens  et  indigènes.  Le  service  de  santé 
du  corps  d'occupation,  en  effet,  n'assure  pas  seulement  le  bon  état  sanitaire  des  troupes 
de  la  Colonie  ;  if  met  aussi  son  personnel  k  la  disposition  des  malades  civils,  en  ouvrant 
à  ceux-ci  les  établissements  sanitaires  militaires  et  en  faisant  diriger  par  des  oftlciers 
du  corps  de  santé  d'aulres  établissements  ou  institutions  énumcrés  plus  loin  et  qui 
concourent  à  rendre  aussi  complète  que  possible  l'organisation  médicale  de  la  Grande 
lie. 

Dès  le  début  de  l'occupation  française,  le  Gouvernement  local  s'est  préoccupé 
d'inslaller  sur  un  grand  pied  un  service  de  santé  auxqucl  appartient  également  la 
surveillance  sanitaire  des  côtes  et  des  populations.  Madagascar  qui,  en  1895,  n'était 
doté  que  de  rares  établissements  hospitafiers  dus  à  l'initiative  des  missions  religieuses, 
est,  aujourd'hui,  Tune  des  nos  colonies  les  plus  largement  pourvues  en  hôpuaux  de 
toutes  catégories. 

Les  villes  de  Tananarive,  Tamatave,  Diego-Suarez  et  Majunga  possèdent  chacune, 
en  raison  de  leur  importance,  un  hôpital  admirablement  installe  et  (^ui,  bien  que  place 
sous  la  surveillance  de  l'autorité  militaire,  reçoit  les  civils  européens,  à  charge  par 
eux  d*acquittcr  une  taxe  de  remboursement  suivant  les  assimilations  du  tarif  ci-dessous  : 

OfHciers 10  francs  par  jour. 

Sous-ofticiers 6  — 

Soldats 5  — 

Moyennant  de  faibles  dépenses,  les  malades  sont,  comme  on  le  voit,  assurés  d'un 
grand  confortable  et  de  soins  (lu'il  est  souvent  difficile,  sinon  impossible,  d'obtenir  à 
domicile.  Il  est  presque  puéril  de  dire  que  le  colon  indigent  est,  en  toute  circonstance, 
assuré  d'être  soigne  gratuitement  dans  l'un  quelconque  des  établissements  de  la 
Colonie. 

D'autre  part,  les  colons  peuvent  recevoir  les  soins  que  réclame  leur  état,  dans  les 
mêmes  conditions  que  dans  les  hôpitaux,  à  l'une  des  six  ambulances  qui  sont  installées 
aux  points  suivants  : 

Fianarantsoa,  Fort-Dauphin,  Analalavn,  Maevatanana,  Morondava,  Tulear.  Les  con- 
sultations gratuites  et  journalières  données  par  les  médecins  de  ces  ambulances,  les 
facilités  avec  lesquelles  les  médicaments  sont  délivrés  donnent  à  ces  formations  une 
utilité  indubitable. 

Enfin,  les  inDrmeries  de  garnison,  au  nombre  de  six  dans  toute  l'ile  —  dont  cinq  dans 
le  territoire  de  Diego-Suarez  et  une  à  Maintirano -^,  bien()ue  p^MS  spécialement  desti- 
nées au  traitement  des  hommes  de  troupe,  reçoivent  aussi  des  civils,  de  même  que  les 
autres  postes  sanitaires  ouverts  à  toutes  les  catégories  de  malades. 

Outre  les  formations  sanitaires  (|ui  sont  essentiellement  militaires  et  ne  reçoivent 
les  malades  civils  que  d'une  façon  accidentelle,  par  suite  de  l'absence  d'autres  hôpitaux 
ou  ambulances,  il  existe  encore  des  établissements  sanitaires  appartenant  au  service 
local  et  également  placés  sous  t'aulorité  du  directeur  du  service  de  santé  du  corps 
d'occupation,  qui  a  le  contrôle  technique  de  tous  les  services  sanitaires  de  la  Colonie. 

Le  personnel  de  ces  établissements  est  pris  parmi  les  médecins  des  troupes  colo- 

45 


—  706  — 

niales,  conformément  «u  décret  du  4  décembre  1898,  et  à  défaut  parmi  les  médecins 

civils  présents  dans  la  Colonie. 
Ces  établissements  sont  : 
L'institut  Pasteur  de  Tananarive  ; 
Le  parc  vaccinogène  de  Diego-Suarez  ; 
L'hopilal  de  Nossi-Bé; 

Les  postes  médicaux  de  S**-Marie,  Mahanoro,  Mananjary,  Fenerive,  Farafangana  ; 
Les  formations  du  chemin  de  fer. 

L'institut  Pasteur  de  Tananarive  est  situé  à  AmbalofotsikelVf  dans  la  partie  Nord- 
Ouest  de  la  commune  de  Tananarive,  non  loin  de  l'hôpital  militaire  de  Soavinandriana. 
Il  est  dirigé  par  un  médecin-major  des  troupes  coloniales.  Créé  au  c^nunenoement  de 
1899,  il  fut  chargé  tout  d'abord  de  fournir  du  vaccin  jennerien.  Les  premien^  cas  de 
morsures  par  chiens  enrajjés  y  furent  Iraités  en  février  1901. 

Actuellement,  il  fournit  du  vaccin  jennerien  à  toutes  les  formations  sanitaires  du 
centre  de  Tlle  (de  2  à  3.O00  tubes  par  mois).  La  proportion  de  succès  dépasse  93  Oq  à 
Tananarive.  Dans  les  provinces  éloignées,  il  perd  un  peu  de  sa  virulence  proportion- 
nellement à  la  longueur  et  à  la  durée  des  trajets.  La  moyenne  générale  n  en  est  p&s 
moins  de  87  O/q. 

L'institut  Pasteur  traite  par  an  une  moyenne  de  iOO  à  150  personnes  mordues  par 
des  chiens  enragés,  avec  une  mortalité  de  0*,28  pour  cent. 

11  peut  fournir  tous  les  vaccins  pastoriens.  On  lui  a  demandé  jusqulci  du  vaccin 
du  choléra  des  poules  et  très  fréquemment  du  vaccin  charbonneux. 

Il  prépare  également  la  tuberculine  nécessaire  pour  le  senice  vétérinaire. 
11  peut  fournir  des  levures  pures  aux  industriels. 

Il  pratique  de  200  à  300  analyses  par  an.  Ce  sont  des  analyses  cliniques  pour  la  plu- 
part, demandées  par  les  hôpitaux  et  les  médecins.  Des  analyses  d'eau  sont  quelquefois 
demandées  par  des  municipalités  ou  des  particuliers. 

En  attendant  qu'il  les  fabrique  lui-même,  ce  qui  aura  lieu  dans  quelques  années, 
l'institut  Pasteur  sert  de  dépôt  pour  tous  les  serums  (antipesteux,  antidiphtérique, 
antitétanique,  etc.). 

Enfin  il  faut  citer  deux  maladies  qui  sont  l'objet  de  recherches  spéciales  :  la  lèpre 
et  l'osléomalacie  des  chevaux.  Malheureusement,  on  n'est  encore  amvé,  en  ce  qui  les 
concerne,  à  aucun  résultat  appréciable. 

L'hôpital  de  Nossi-Bé,  les  postes  médicaux  de  S^'-Marie^  Mahanoro,  Vananjary, 
Fenerive  et  Farafangana  fonctionnent  dans  d'excellentes  conditions. 

Le  service  de  santé  du  chemin  de  fer  est  un  service  autonome,  placé  sous  Tauto- 
rité  d'un  médecin  aide-maior  de  1'*  classe  et  sous  le  haut  contrôle  technique  du  diree- 
leur  du  service  de  santé.  Il  fonctionne  conformément  au  règlement  local  du  20  mars 
1901  et  est  assuré  par  des  médecins  militaires  des  troupes  coloniales  et  des  médecins 
indigènes  de  colonisation. 

Le  chef  du  service  réside  à  Anivorano  ;  les  magasins  d'approvisionnement  sont  à 
Andovoranto.  Chaque  lot  ou  groupe  de  lots  d'entreprise  comporte  une  ambulance  et 
un  service  mobile  ;  l'ambulance  (TAndovoranto  est  une  formation  sanitaire  d'évacua- 
tion ;  des  chalands  et  des  wagonnets  spécialement  aménages  servent  aux  évacuatioD» 
^ur  Andovoranto  et  Tamatave.  C'est  ce  service  remarquablement  organisé  qui  pennel 
de  poursuivre  activement  les  travaux  du  chemin  de  fer  sous  un  climat  meurtrier  dans 
des  conditions  sanitaires  qui  forcent  l'admirat'on  générale  et  favorisent  puissamment 
l'entreprise  en  cours  ;  il  contribue  pour  une  bonne  part  au  succès  final,  aujourd'hui  peu 
éloigne. 

Le  service  de  santé  est  également  chargé  d'assurer  le  service  sanitaire,  c'est-à-dire 
la  police  sanitaire  maritime  dans  les  ports  de  la  Colonie,  conformément  au  décret  du 
31  mars  1897. 

Le  directeur  du  service  de  santé  est  directeur  de  la  santé,  les  médecins  chefs  de^ 
hôpitaux  des  ports  sont  agents  principaux  et  les  médecins  des  autres  formations  saoi* 
taires  du  littoral  sont  agents  ordinaires  ;  les  sous-agents  et  les  gardes  sanitaires  sont 
choisis  parmi  les  préposés,  sous-brigadiers,'  brigadiers  du  service  des  douanes. 


•  « 


Mais,  au  point  d&  vue  de  la  colonisation,  l'œuvre  principale  du  service  de  santi* 
est  le  fonctionnement  de  l'assistance  médicale  indigène,  créée  dans  le  but  de  donner  aux 
Malgaches  tous  les  soins  et  conseils  d'hygiène  qui  leur  font  défaut,  d'installer  des  éta- 
blissements hospitaliers  et  de  permettre  ainsi  l'accroissement  de  la  population,  condi- 
tion indispensable  pour  assurer  l'avenir  de  la  Colonie.  Cette  institution  mérite  qu'on 
lui  consacre  un  assez  long  développement,  au  début  duquel  il  est  bon  d'esqwsser 
l'historique  des  mesures  prises  avant  1895  en  vue  d'améliorer  les  conditions  sanitaires 
d'une  population  autrefois  plongée  dans  une  misère  physiologique  indescriptible  et 
littéralement  menacée  de  disparaître. 


—  707  ~ 

Dans  les  campagnes,  Tassistance  médicale  n'existait  pas  ;  les  praticiens  indigènes 
ne  voulaient  pas  quitter  Tananarive  ;  les  populations,  privées  de  soins  et  de  médica- 
ments, s'adressaient  exclusivement  aux  devins,  qui  jouissaient  d'une  puissance  morale 
considérable  autant  que  néfaste. 

Au  lendemain  de  la  conquête,  on  s'aperçut  vite  que,  pour  permettre  la  mise  en 
valeur  de  l'immense  pavs  qui  venait  d'être  conquis,  il  fallait  une  population  infiniment 
plus  importante  que  cefie  qui  y  vivait  alors.  3.000.000  à  peine  d'individus  habitaient,  en 
effet,  un  territoire  beaucoup  plus  grand  que  la  France  ;  l'administration  s'attacha  aus- 
sitôt à  pourvoir  à  cette  nécessilé  ;  elle  avait  devant  les  yeux  l'exemple  de  Java,  qui,  au 
début  au  siècle,  n'était  guère  plus  peuplée  que  Madagascar  cl  qui,  grâce  à  une  repo. 
pulation  intensive,  compte  aujourd'hui  plus  ac  30.000.000  d'habitants.  Il  était  possible, 
li  était  même  facile  d'imiter  les  Hollandais  ;  le  Malgache  étant  une  race  très  prolifique^ 
il  fallait  le  pousser  à  l'être  encore  davantage,  pratiquer  la  puériculture  intensive  et 
entin,  arrêter  la  mortalité  excessive  dans  la  grande  Ile.  ' 

Pour  arriver  à  ces  différents  résultats,  le  gouvernement  local  adopta  successive- 
ment les  mesures  suivantes  : 

i«  Création  de  l'école  de  médecine  et  de  Thôpital  indigènes  de  Tananarive  (arrêté 
da  H  décembre  18%)  ; 

2*  Prescriptions  à  tous  les  médecins  du  corps  d'occupation  de  distribuer  gratuite- 
ment à  tous  les  indigènes  des  soins  et  des  médicaments  et  de  pratiquer  des  vaccina- 
tions (Circulaire  du  16  février  1897)  ; 

3»  Instructions  relatives  aux  mesures  à  prendre  pour  favoriser  l'accroissement  de 
la  population  en  Emyme  ; 

4*  Première  organisation  de  l'assistance  médicale  en  Imerina  (arrêté  du  20  avril 
1898); 

5»  Création  de  l'institut  Pasteur,  vaccinogène  et  antirabique  de  Tananarive  (mai 
1899); 

6»  Création  d'un  corps  de  médecins  indigènes  de  colonisation  (arrêté  du  15  octobre 
1900); 

!•  Fondation  du  parc  vaccinogène  de  Diego  vl901)  ;   - 

8»  Réorganisation  des  services  de  l'assistance  médicale  et  de  l'hygiène  publique 
indigènes  dans  les  provinces  de  l'Iinerina  et  du  Betsileo  (17  mars  1901)  ; 

9»  Création  d'un  corps  de  sages-femmes  de  l'assistance  médicale  (1*  juillet  1903); 
10»  Protection  et  subventions  aux  œuvres  particulières  telles  que  la  société  d'assis- 
tance des  enfants  métis,  la  maternité  créée  dans  le  quartier  d'Isoraka»  à  Tananarive, 
par  le  docteur  Villelte,  etc.  ; 

11*"  Réorganisation  définitive  de  l'assistance  médicale  et  création  des  budgets  auto- 
nomes ; 

12*  Promulgation  dans  la  Colonie  des  lois  de  France  réglementant  l'exercice  de  la 
médecine  et  de  la  pharmacie. 

En  même  temps  que  se  développaient  ces  premières  institutions,  on  mettait  à  profit 
l'instruction  assez  répandue  parmi  nos  populations  du  plateau  central  et  le  directeur 
de  l'assistance  médicale  préparait  de  véritables  proclamations  indiquant  aux  Malgaches, 
sous  forme  de  conseils,  les  dangers  des  différentes  maladies,  les  moyens  de  les  éviter, 
les  règles  de  l'hygiène  qui  doivent  présider  à  l'élevage  des  enfants. 

Ces  proclamations  sont  d'abord  publiées  dans  le  journal  malgache  le  VaovaOy  puis 
en  petites  brochures  tirées  à  un  grand  nombre  d'exemplaires  et  répandues  dans  les 
villes  et  les  campagnes  où  c'Ies  doivent  être  lues  et  commentées  par  les  médecins 
malgaches  et  les  autorités  administratives  indigènes.  Elles  sont  accompagnées  de 
gravures  naïves  propre  à  frapper  l'imagination  des  indigènnes  et  ayant  trait  à  certai- 
nes maladies  et  aux  pratiques  d'hygiène  préconisées. 

A  Tananarive,  le  service  médical  a  été  organisé  dans  des  conditions  particulières 
et  sur  des  bases  spéciales  qui  le  font  marcher  de  pair  avec  celui  des  pius  grandes 
villes  de  la  métropole. 

Dès  l'année  1899  furent  jetées  à  Tananarive  les  premières  bases  d'une  organisation 
médicale,  à  l'heure  actuelle  complètement  achevée.  Cette  organisation  en  (|uelque 
sorte  perfectionnée,  beaucoup  plus  complète  que  dans  toute  autre  province,  était  néces- 
saire vu  la  situation  particulière  de  Tananarive  comme  capitale,  son  emplacement 
au  centre  de  l'Emyrne,  l'agglomération  considérable  d'Européens  et  d'indigènes  qui 
constituent  sa  population,  sans  compter  les  nombreux  indigènes  de  passage,  plus  nom- 
breux nue  partout  ailleurs  et  surtout  ce  fait  que,  contrairement  à  la  plupart  des  villes 
coloniales.  Vêlement  blanc  et  l'élément  indigène  se  trouvent  réunis  cote  à  côte,  porte  à 
porte,  à  Tananarive. 

Tous  les  services  médicaux  furent  centralisés  entre  les  mains  d'un,  médecin  qui 
prit  le  titre  de  médecin. municipal,  jouant  le  rôle  d'inspecteur  de  l'assistance  médicale 


^108  — 

indiffène  de  îa  ville  avec,  en  plus,  la  mission  de  créer  et  de  diriger  un  bureau  municipal 
de  slatislique,  d'hygiène  et  de  désinfection. 

Le  26  février  1900  fut  institué  le  service  de  la  statistique,  service  chargé  de  rëmsir 
tous  les  documents  de  Tétat  civil  européen  et  indij^ène,  naissances,  décès,  mariages, 
adoptions  d^enfants,  rejets  d'enfants,  causes  de  décès,  maladies  épidémiques  ou  con- 
tagieuses et  de  fournir  de  ses  travaux  des  rapports  mensuels  et  un  rapport  général 
annuel. 

Son  fonctionnement  appelait  nécessairement  la  centralisation  au  bureau  des 
affaires  indigènes  de  tous  les  actes  de  Tétat  civil  iusque  là  disséminés  chez  chacun  des 
gouverneurs  de  la  ville.  Dans  ce  but,  le  15  déceml)re  1900,  un  arrêté  municipal  créa  un 
centre  unique  d*état  civil  pour  la  ville  tout  entière. 

En  janvier  1900  commença  à  fonctionner  une  inspection  médicale  mensuelle  gra- 
tuite des  enfants  indigènes  du  premier  âge  et  des  femmes  enceintes*  La  ville  étant 
divisée  en  huit  arrondissements^  il  fut  affecté  à  chacun  des  arrondissements  un  ou 
deux  médecins  malgaches  choisis  parmi  les  docteurs  en  médecine  de  Montpellier  ou 
de  Paris  et  des  praticiens  sortis  de  Técole  de  médecine  de  Tananarive.  Leur  mission 
fut  la  suivante  : 

!•  Inspection  médicale  des  enfants  du  premier  âge  et  des  femmes  indigentes 
enceintes  ; 

2'  Vaccinations  et  revaccinalions  ; 

3*  Surveillance  de  leur  arrondissement  au  point  de  vue  des  maladies  épidé- 
miques ou  contagieuses  et  de  Thygiène. 

Presque  simultanément,  en  janvier  1901,  fut  organisé  un  dispensaire  municipal 
devant  repondre  à  trois  buts  : 

1*  Inspecter  hebdomadairement  les  filles  soumises; 

2*  Donner  des  consultations  gratuites  et  distribuer  les  médicaments  nécessaires  aux 
hommes  et  aux  femmes  atteints  de  maladies  vénériennes,  aux  femmes  atteintes  de 
maladies  gynécologiques,  enfin  aux  enfants  malades. 

De  plus,  au  dispensaire  se  trouvent,  jour  et  nuit,  à  la  disposition  des  médecins  de 
la  ville  : 

1*  Des  tubes  préparés  pour  faire  des  ensemencements  en  cas  de  maladies  suspectes 
et  en  particulier  de  niphléne  ; 

2<»  Du  sérum  antidiphtérique  et  antitreptococcique. 

Les  tubes  ensemencés  sont  de  suite  envoyés  à  IMnstîtut  Pasteur  de  Tananarive. 

En  janvier  1905,  c'est-à-dire  cette  année  même,  a  été  institué  un  service  de  cons- 
tatation des  décès  indigènes  par  des  médecins  indigènes  assermentés. 

De  plus,  Tadministrateur-maire  a  saisi  Tadministration  supérieure  d'un  projet  ten- 
dant à  rendre  en  ville  la  vaccination  et  la  revaccination  obligatoires. 

Les  médecins  inspecteurs  des  arrondissements  procéderont  méthodiquement  aux 
opérations  de  vaccination,  conformément  aux  indications  de  l'arrêté  en  préparation. 

Le  sen'ice  de  la  désinfection  relevant  du  service  de  Thygiène,  c'est-a-dire  du  mé- 
decin municipal,  est  assuré  par  un  inspecteur  de  police  européen  aidé  d'agents. 

Dans  chacun  des  postes  de  police,  ainsi  qu'au  théâtre  municipal,  existent  des  boites 
de  secours. 

Chaque  mois,  sous  la  présidence  de  l'administratcur-maire,  le  médecin  municipal 
réunit  les  médecins  indigènes  inspecteurs,  qui  l'entretiennent  de  tout  ce  qu'ils  ont  pu 
remarquer  dans  le  courant  du  mois,  reçoivent  les  ordres  et  les  conseils  nécessaires 
pour  le  mois  suivant  et  proposent  les  améliorations  qu'ils  pourraient  juger  utiles. 

Il  est  à  remarquer  que  ces  médecins  remplissent  leurs  fonctions  sans  la  moindre 
rétribution. 

Un  des  médecins  inpecteurs  est  chargé,  sous  le  contrôle  du  médecin  mimîcipal,  do 
fonctionnement  du  dispensaire  d'Ambatovinnky. 

Les  services  médicaux,  la  surveillance  et  l'assistance  de  la  ville  de  Tananarive 
comprennent  donc  : 

1«  Un  médecin  européen,  médecin  municipal,  chef  du  service,  D'  Fontoynont  ; 

2'  Pour  le  dispensaire  municipal  : 

Un  médecin  indigène  :  AndrianasolOt 

Une  sage-femme  :  Razafindrafara. 

3»  Pour  l'inspection  des  arrondissements,  onze  médecins  inspecteurs  indigènes  : 

1-  Arrondissement  :Rainil)ao  |  ^^araî?M  Ma^amasina. 

(  ïsotrv 
2*  Arrondissement:  D' Andrianavony  \  Ambbhidahy. 

(Le  docteur  Ville  tte  a  bien  voulu  donner  son  acceptation  pour  Isoraka). 


—  709  — 

ÎAnosipatrana. 
Anosizato 
Andohatapenaka. 

Antanimena. 
Ankadifolsy. 

A*  Arrondissement:  D'Rajoanah  ^  Aniravohangy. 

Manjakaraj. 
Andrainanvo. 

5*  Arrondissement  :  Rabefierana  |  Anïadivalo. 

D'  Ramisiray  .  Ambondrona. 
i  Faliarivo. 

6*  Arrondissement:  Razafimahefa  |  M^hazoaril^o"^^^ 

'  Androndra. 

• 

ÎAmbatoiampy. 
Ankazotokana. 
Ankadinandriana. 

»'  Ravelonahina  |  j^^aSbina. 

D'  Charles  Ranaivo     Ambatovinaky. 

SAndrefandrova.     - 
Soanierana. 
AntetezanafoYOany. 

4»  Pour  les  désinfections  : 

Un  brigadier  de  police  européen  :  M.  Jauffret. 

Un  agent  de  police  aidant  à  la  désinfection  est  chargé  des  boites  de  secours  :  Ra- 
jaonarivo. 

Telles  sont  les  mesures  au  moyen  desque.les  la  Colonie  a  été  dotée  du  système 
d'assistance  publique  aujourd'hui  en  vigueur.  Ce  système  est  évidemment  encore 
incomplet  puisqu'il  ne  fonctionne  que  dans  quel()ucs  provinces,  mais  il  est  susceptible 
d'application  facile  aux  autres  provinces  au  tur  et  à  mesure  de  leur  développement 
économique  et  de  Taccroissement  de  leurs  ressources  budgétaires. 

Il  ne  fallait  point,  en  effet,  songer  tout  d'abord  à  installer  l'assistance  médicale  sur 
des  bases  identiques  dans  toute  l'étendue  de  la  grande  île.  Une  pareille  organisation 
eût  nécessité  un  persM^nnel  médical  considérable,  dont  on  ne  disposait  point,  des  res- 
sources budgétaires  trop  importantes  et  des  populations  également  préparées  à  béné- 
ticier  de  cette  assistance,  ahn  d'obtenir  des  résultats  en  rapport  avec  les  sacrifices. 
Pour  ces  différentes  raisons,  l'administration  décida  que  les  provinces  du  plateau  cen- 
tral, les  plus  peuplées  de  Pile,  les  plus  civilisées  et  les  plus  riches  seraient  les  pre- 
mières dotées  d'un  organisme  complet  d'assistance  médicale,  pendant  que  Ton  vien- 
drait en  aide  aux  autres  populations  de  nie,  en  mettant  en  œuvre  toutes  les  ressour- 
ces médicales  dont  on  pourrait  disposer^  jusqu'au  jour  où  les  ressources  en  personnel 
et  les  ressources  budgétaires  permettraient  d'organiser  sur  les  mêmes  bases  que  sur 
le  plateau  central  l'assistance  médicale  chez  des  populations  préparées  à  en  recevoir 
tout  le  bénéfice  désirable. 

Au  point  de  vue  technique,  l'assistance  publique  indigène  de  Madagascar  est  placée 
sous  la  naule  direction  du  chef  du  service  de  santé,  directeur  de  l'assistance  médicale. 

Dans  chacune  des  provinces  du  plateau  central,  un  médecin  des  troupes  coloniales, 
inspecteur  de  l'assistance  médicale,  est  chargé  de  la  direction  de  tous  les  services 
médicaux  et  hygiéniques  de  la  province. 

Il  inspecte  au  moins  une  fois  par  mois  toutes  les  formations  sanitaires  de  la  pro- 
vince, dirige,  conseille  et  contrôle  les  médecins  indigènes  de  colonisation  et  les  sagesr 
femmes  de  l'assistance  médicale. 

Les  médecins  de  colonisation,  qui  constituent  un  corps  bien  défini,  assurent  le  ser- 
vice des  hôpitaux  et  des  différentes  formations  sanitaires,  font  des  tournées  dans  tous 


'hygiène  et  des  règles  élémentaires  de  la  médecine  domestique, 
expliquent  dans  ces  conférences  les  proclamations  sanitaires  dont  il  a  été  parlé  plus 
haut  ;  enfin,  ils  pratiquent  des  vaccinations. 

Dans  chaque  province,  un  certain  nombre  de>  sages-femmes  diplômées,  apparte- 


—  74»  — 

nant  au  corps  des  sages-femmes  de  PassisUiHce  médicale^  sont  chargées,  sous  la  sur- 
vciliance  technique  immédiate  des  médecins  de  colonisabont  de  donner  des  soins  et 
d'accoucher  gratuitement  toules  les  femmes  indigentes.  Elles  doivent  opérer  des  vac- 
cinations gratuites,  initier  les  femmes  enceintes  ou  nourrices  aux  règles  de  rhygiène  ett 
au  besom,  conduire  elles-mêmes  aux  médecins  les  femmes  enceintes  qui  auraient 
besoin  de  soins  spéciaux. 

Au  point  de  vue  administratif,  la  direction  de  Tassislance  publique  est  placée  dans 
les  attributions  du  Secrétaire  Général  de  la  Colonie  et  des  administrateurs  chefs  di^ 
provinces.  Ces  derniers  sont  des  ordonnateurs  du  budget  d'assistance  de  leur  province. 

Le  directeur  de  l'assistance  médicale  est  assisté  d'un  cx)mité  central  consultatif  sié- 

geant  à  Tanauarive  ;  ce  comité,  dont  il  est  le  président,  est  composé  d'administraleuns 
e  médecins  européens  et  indigènes,  de  gouverneurs  indigènes  et  d'un  menâbre  de  la 
chambre  consultative  de  Tananarive.  Il  a  pour  mission  L'initiative  et  l'examen  de  touU^ 
les  mesures  à  prendre  pour  améliorer  et  étendre  le  fonctionnement  des  services  d'assis- 
tance et  d'hydène,  pour  organiser  les  élablissemenls  hospitaliers  indigènes,  assurer  la 
prophylaxie  des  maladies  transmissibics,  etc.,  et  de  toutes  les  questions  relevant  de 
l'assistance  et  de  l'hygiène  publique  indigènes. 

L'administrateur  est  assisté,  dans  chaque  province,  d'une  commission  régionale,  qui 
est  chargée  de  l'examen  de  toutes  les  queshoas  sanitaires  et  d'hygiène  intéressant  la 
province,  ainsi  que  de  la  préparation  du  budget  spécial  à  ce  service* 

Celte  commission,  présidée  par  Tadministrateur,  est  composée  de  fonctionnaires 
européens  et  indigènes,  du  médecin  inspecteur,  des  médecins  indigènes  et  de  notables 
indigènes. 

Les  budgets  provinciaux  de  l'assistance  publique  sont  alimentés  par  une  taxe  spé- 
ciale, dite  taxe  de  l'assistance,  perçue  dans  la  province  et  affectée  uniquement  aux 
dépenses  d'assistance  de  la  circonscription. 

Des  dons  volontaires  peuvent  être  reçus  au  profit  de  Tassistance. 

Le  budget  supporte  toutes  les  dépenses  au  titre  de  l'assistance  médicale. 

L'assistance  médicale  dispose  d  un  certain  nombre  d'établissements  chargés,  les 
uns  de  lui  fournir  le  personnel  et  les  médicaments  :  école  de  médecine  et  pharmacie 
centrale,  les  autres  de  recevoir  les  indigènes  malades  :  ce  sont  les  hôpitaux  et  dispen- 
saires, dont  le  nombre  s'accroU  sans  cesse. 

Madagascar,  la  dernière  des  acijuisitons  territoriales  de  la  France,  est  la  seule  de 
nos  colonies  où  une  organisation  médicale  complète  ait  été  installée  ;  par  là  nous  com- 
prenons un  centre  d'études  régulièrement  organisé  avec  une  école  de  médecine,  fonc- 
tionnant comme  les  écoles  de  plein  exercice  de  France,  régie  par  décret  (7  mars  1904 
mais  dont  la  juridiction  ne  s'étend  qu'aux  indigènes. 

Un  hôpital  d'application,  véritable  polyclinique  de  cette  école  et  comprenant  lâO  lils, 
permet  de  donner  renseignement  pratique  de  la  médecine  au  lit  du  malade. 

Cette  école  a  déjà  8  ans  de  fonctionnement.  Elle  a  été  régie  d'abord  par  un  arrêté 
(i\  décembre  1896)  et  a  été  installée  au  début  dans  une  vieille  maison  de  bois  transfor- 
mée actuellement  en  arsenal  de  chirurgie. 

Les  directeurs  i\\iï  se  sont  succédés  à  la  tète  de  ce  brilant  établissement  ont  été 
les  D"  Mestayer,  Rousselot,  Bonnaud,  Chauveau,  Jourdran.  Le  D'  Chauveau  est  mort  à  la 
peine,  victime  de  son  activité  infatigable.  Elle  est  placée  sous  le  haut  contrô!e  du 
directeur  du  service  de  santé. 

L'école  a  pris  d'année  en  année  une  importance  plus  grande  et  elle  a  été  transtéréo 
dans  un  local  plus  vaste  servant  actuellement  de  pharmacie. 

En  dernier  lieu,  enfin,  elle  a  été  réinstallée  un  peu  plus  confortablement  dans  la 
maison  du  prince  Ramahatra,  achetée  à  cet  effet  par  l'administration. 

L'enseignement  comprend  cinq  années  d'études  conformes  au  programme  prê\'u 
par  le  décret  du  1  mars  1904. 

Toutefois,  depuis  trois  ans,  en  raison  de  l'installation  de  l'assistance  médicale,  la 
durée  des  études  a  été  réduite  de  quelques  mois  ;  les  élèves  n'ayant  fait  que  4  ans  et 
demi  de  scolarité. 

A  l'examen  de  sortie,  les  élèves  reçoivent  un  diplôme  de  médecin  et  ont  le  droit 
d'exercer  dans  toute  l'étendue  de  Madagascar  et  Dépendances. 

La  plupart  des  élèves  sortis  jusqu'ici  sont  dans  l'administration  comme  médecins 
de  colonisation  ;  désormais,  ils  ne  peuvent  entrer  à  l'école  qu'après  avoir  signé  renga- 
gement de  servir  trois  ans  la  colonie  en  qualité  de  médecin  de  colonisation. 

Les  élèves  sont  admis  au  concours  à  la  suite  d'un  examen  prévu  par  Parrêté  du 
30  décembre  1903. 

Une  maternité,  une  école  de  sages-femmes  complètent  cette  organisation.  Les 
sages-femmes  font  trois  ans  d'études  et  ont  aussi  la  ressource  d'entrer  dans  !*administra- 
tion  à  leur  sortie  de  l'école. 

Depuis  sa  création,  l'école  a  fourni' 120  médecins  et  96  sages-femmes. 


—  711  --- 

Une  clinique  dentaire  vient  d'être  annexée  à  Técole  de  médecine  et  un  cours  de 
dentisterie  opératoire  a  été  créé  récemment.  Il  est  professé  par  le  médecin  de  coloni- 
sation Rajoelma,  diplômé  de  Técoie  dentaire  de  Pans. 

La  comptabilité  de  Técole  est  tenue  (par  M.  Devaux,  comptable  de  2*  classe. 

Le  Secrétariat  de  Técole  comprend  deux  écrivains  auxiliaires  :  Rasamoelina  Hippo- 
Ivte,  Rasamoelina  Charles-Paul. 

Hôpital  municipal 

L'hôpital  d*Ankadinandriana  a  été  créé  par  M.  le  Général  Gallieni  (arrêté  du 
11  décembre  1896),  le  lendemain,  pour  ainsi  dire,  de  Toccupation  française  dans  la  Gran- 
de Ile. 

Le  D*"  Mestayer,  alors  médecin-major  de  1^*  classe,  fut  le  premier  directeur  de  cet 
établissement  sanitaire.  Le  service,  au  début,  comprenait  deux  maisons,  dont  une  affec- 
tée aux  malades  de  médecine  et  Tautre  aux  blesses  ou  ulcéreux. 

HM.  les  docteurs  Jourdran  et  Rasamimanana  ont  été  les  premiers  médecins  trai- 
tants et  ils  sont  encore  aujourd'hui  attachés  à  cet  établissement. 

L'importance  du  service  a  obligé  l'administration  à  agrandir  les  locaux  et  deux 
maisons  indigènes  environnantes  ont  été  achetées  quelques  mois  plus  tard. 

Au  cours  de  Tannée  1897,  M.  le  docteur  Rousselot  remplaça  M.  Mestayer  et  fit  le 
service  de  chirurgie  et  le  docteur  Rasamimanana  assurait  le  service  de  médecine. 

Les  lits,  à  ce  moment,  étaient  au  nombre  de  60  environ  et  563  malades  ont  été  hos- 
pitalisés dans  la  première  année  de  sa  création. 

Avec  le  temps  et  les  progrès  réalisés,  le  service  s'améliora  de  jour  en  jour  et  une 
grande  maison  voisine  fut  encore  achetée  pour  le  service  de  médecme,  tandis  que  les 
autres  locaux  étaient  laissés  pour  le  service  de  la  maternité  et  de  la  chirurgie  en  général. 

Vers  Tannée  1898,  M.  le  D'  Fontoynont  fut  affecté  à  cet  établissement  et  prit  la 
direction  du  service  de  chirurgie  aseptique. 

Depuis  cet  époque,  l'hôpital  fut  divisé  en  trois  parties,  la  première  dite  service  de 
médecme,  comprenant  30  lits,  dirigé  par  M.  le  D'  Jourdran,  qui  est  directeur  depuis  le 
30  mai  1900  ; 

La  seconde  partie,  dite  service  de  chirurgie  aseptique,  par  M.  le  D'  Fontoynont. 

Et  enfin,  la  troisième,  dite  chirurgie  scptique  et  comprenant  les  malades  conta- 
gieux, par  le  D'  Rasamimanana. 

Dans  la  deuxième  année  de  la  création,  le  nombre  des  malades  soignés  à  cet  éta- 
blissement a  sensiblement  augmenté  ;  il  répond  au  chiffre  de  1.381  au  lieu  de  563  de 
ia  première  année. 

Les  malades  soignés  dans  le  service  sont  recrutés  au  dispensaire  qui  est  annexé  à 
Thôpital  depuis  la  date  de  sa  formation. 

Le  personnel  actuel  de  Thôpital  comprend  :  Le  directeur,  qui  est  en  même  temj>s 
médecin  traitant  au  service  de  médecine,  2  médecins  traitants  au  service  de  chirurgie, 
i  médecin  résident,  médecin  de  colonisation,  le  D'  Andrianjafy,  4  internes  et  6  externes 
nommés  au  concours  répartis  dans  les  différents  services. 

Les  infirmiers  et  aides-infirmiers  sont  au  nombre  de  17  :  1  infirmier  chef,  Ralay,  9 
la  surveillance  des  infirmiers. 

Actuellement,  Thôpital  possède  134  lits  et  une  salle  d'opérations  très  moderne  fonc- 
tionne depuis  4  ans. 

A  Tananarive,  sont  également  installés  les  magasins  de  la  pharmacie  centrale, 
chargée  de  fournir  les  médicaments  et  les  instruments  nécessaires  à  toutes  les  forma- 
tions sanitaires  de  Tassistance  médicale.  Les  magasins  sont  largement  approvisionnés, 
de  façon  à  répondre  à  toutes  les  demandes  qui  lui  sont  adressées  trimesinellement. 

Un  pharmarcien  militaire  est  placé  à  la  tète  de  cet  important  service. 

Toutes  les  provmces  où  fonctionne  régulièrement  Tassistance  médicale  sont  pour- 
vues d'hôpitaux,  de  dispensaires  et  de  léproseries. 

(  Hôpital  indigène,    annexe  de  Técole  de  médecine. 

Ville  de  Tananarive <     dispensaire  de  Thôpital  indigène. 

(  Consultations  gratuites,  dispensaire  municipal. 

Ce  dernier  dispensaire  est  particulièrement  destiné  aux  femmes  enceintes,  syphi- 
litiques et  à  toutes  celles  atteintes  de  maladies  spéciales. 

En  outre,  la  ville  de  Tananarive  possède  un  service  des  entants  en  bas-âge,  un 
service  de  vaccination,  de  statistique,  de  secours  urgents  et  de  désinfection. 

Maternité  d'Isoraka,  —  Cet  établissement,  fondé  et  dirigé  par  le  D^  Villette,  méde- 
cin-major des  troupes  coloniales  H.  C,  qui  en  est  le  propriétaire,  fonctionne  depuis  le 
mois  de  janvier  1901.  Depuis  cette  époque  jusqu'au  31  décembre  1904,  il  s'y  est  fait  plus 
de  2.000  accouchements  ainsi  répartis  : 


—  712  — 

1901 225 

1902 383,^^.^ 

1 903 557  ^2.045 

1904 880 

La  clientèle  se  compose  pour  les  5/6  de  femmes  indigentes  qui  ne  receraient  juiv- 

au'alors  que  des  soins  insuffisants  à  domicile.  La  progression  qui  s'est  faite  en  4  ans 
ans  le  nombre  des  accouchements  prouve  surabondamment  l'utilité  de  cet  établisse- 
ment. 

Le  nombre  de  lits,  qui  ëtait  de  20  au  début,  a  été  porté  à  50,  et  il  y  a  lieu  de  prévoir 
un  bâtiment  spécial  pour  les  Européennes  qui  viennent  faire  leurs  couches  à  la  mater- 
nité. 

Le  personnel  de  l'établissement  se  compose  du  directeur,  aidé  de  4  sages-femmes 
indigènes,  de  4  infirmières  et  de  8  autres  indigènes,  «lui  assurent  le  service  de  la  pro- 
preté générale,  des  cuisines,  de   l'eau,  du  blanchissage,  etc. 

Des  consultations  gratuites,  dont  le  nombre  varie  entre  800  et  900  par  mois,  sont 
donnés  tous  les  jours  aux  femmes  enceintes  indigentes,  ainsi  qu'aux  enfants  qui  sodI 
mis  à  la  maternité. 

Ceux-ci  sont  vaccinés  à  l'âge  de  deux  ou  trois  mois. 

Les  fondations  d'un  pavillon,  dont  les  salles  spacieuses  seront  isolées  et  qui 
contiendra  12  lits,  sont  terminées  cl  les  matériaux  pour  l'édifier  sont  rendus  sur  le 
terrain. 

La  maternité,  fondée  sous  les  auspices  de  M.  le  Général  Gallieni,  reçoit  de  la  munl- 
cipalilé  une  subvention  qui  a  été  élevée  de  3.000  à  5.500  francs. 

Les  élèves  sages- femmes  de  l'école  de  médecine  d'Ankadinandriana  y  font  unsUgc 
de  4  mois,  réparti  sur  deux  années. 

il  hôpitaux,  dont  1  spécial  de  vénériens. 
1  matemîté 
2  léproseries. 
7  postes  médicaux. 

(  2  hôpitaux. 

Province  de  l' Angavo-Mangoro J  1  maternité 

(  5  postes  médicaux. 

Province  de  llmerina  du  Nord |  |  J^Ple^^-^édicaux. 

!5  hôpitaux. 
\  [^"^nt/ical. 
3  maternités. 

14  hôpitaux. 
1  Maternité. 
Dans  cette  province,  la  Mission  norvégienne  possède  un  hôpital. 

Il  hôpital. 
i  stR"^DSultations. 
2  maternités. 

!6  hôpitaux. 
4  fé°proleSS*  uneomciel-e.  les  3  au- 
1res  appartenant  aux  missions. 

En  résumé,  Tassistance  médicale  dispose  actuellement,  sur  le  plateau  central,  de 
27  hôpitaux,  de  8  maternités,  de  7  léproseries  et  de  28  dispensaires. 

Les  hôpitaux  représentent  un  chiffre  global  de  1.569  lits.  2.040  lépreux  peuvent  élre 
reçus  dans  les  différentes  léproseries.  Ces  chiffres  seront  notablement  augmentés  dans 
le  courant  de  Tannée. 

Bien  que  l'assistance  médicale  des  autres  provinces  de  la  côte  ne  soit  pas  organisée 
comme  dans  llmerina  et  le  Betsileo,  il  ne  s'ensuit  pas  que  lés  indigènes  soient  abso- 
lument dépourvus  de  secours  médicaux. 

L'organisation  actuelle  utilise  aussi  complètement  que  possible  toutes  les  ressour- 


_  713  — 

ces  dont  dispose  le  directeur  du  service  de  santé  des  troupes  du  corps  d'occupation, 
directeur  de  l'assistance  médicale. 

Il  est  fait  appel  au  zèle  et  à  la  bonne  volonté  des  officiers  du  corps  de  santé  dos 
troupes  coloniales,  médecins  chefs  des  formations  sanitaires  du  corps  cToccupation,  mé- 
decins mobiles  des  cercles  qui,  tout  en  assurant  leur  service  militaire,  donnent  des  soins 
et  distribuent  des  médicaments  gratuitement  aux  indigents  de  leur  poste  ou  des  locali- 
tés où  ils  sont  appe  es  par  leur  service.  Ils  pratiquent  des  vaccinations  pendant  toute 
1  année  et  partout  où  ils  passent.  Ces  ofhciers  sont  d'excellents  missionnaires  de  l'assis- 
tance médicale  :  ils  savent  faire  entendre  le  langage  de  rhvgiène  aux  populations  les 
plus  réfractaires  à  notre  civilisation  et  poursuivent  sans  relâche  l'œuvre  de  pénétration. 

Les  formations  sanitaires  du  service  colonial  sont  utilisées  dans  les  provinces  côtiè- 
res  pour  les  besoins  de  l'assistaLce  médica  e  de  ces  provinces  ;  des  salies  spéciales  y 
sont  réservées  aux  indigènes. 

Le  prix  des  journées  d'hospitalisation  est  remboursé  au  service  colonial  par  le 
budget  local. 

Cette  organisation  des  provinces  côtières  prendra  fin,  en  grande  partie,  durant 
l'année  1905,  nombre  de  ces  dernières  ayant  demandé  à  installer  1  assistance. 

Le  budget  local  subxentionne  une  léproserie  à  Farafangana,  où  450  lépreux  sont 
internés. 

Pour  être  moins  faciles  à  constater  que  sur  les  hauts  plateaux,  !es  résultats  de 
cette  organisation  provisoire  ne  sont  pas  moins  tangibles  et  se  traduisent  chaque  année 
par  une  augmentation  progressive  de  la  population. 


Organisation  politique  et  administrative 


L'administration,  la  garde  et  la  défense  de  la  colonie  de  Madagascar  et  Dépen- 
dances sont  confiées,  sous  l'autorité  directe  du  Ministre  des  colonies,  à  un  Gouverneur 
Général,  qui  est  le  dépositaire  des  pouvoirs  du  Président  de  la  République  française 
et  a  sous  ses  ordres  le  commandant  des  troupes  de  terre  et  de  mer.  Le  Gouverneur 
Généra]  est  assisté  dans  ses  fonctions  par  un  Secrétaire  Général,  qui  est  son  auxiliaire 
administratif,  son  suppléant  en  cas  aabsence,  et  qui  assure  le  fonctionnement  des 
bureaux  du  Gouveniemont  Général  ;  ce  haut  fonctionnaire  est,  en  outre,  ordonnateur 
des  dépenses  du  budget  local.  L'ordonnateur  des  dépenses  du  budget  colonial  est 
le  commissaire  des  colonies,  directeur  du  commissariat  du  corps  d'occupation. 

Conseil  d'administration.  —  Un  conseil  consultatif,  appelé  «  conseil  d'administra- 
tion »  est  placé  près  du  Gouverneur  Général,  qui  en  a  la  présidence.  Composée  de 
principaux  chefs  de  service  de  la  Colonie,  celte  assemblée  est  ob  igatoirement  appelée 


de  désaccord  avec  la  majorité,  aviser  le  Ministre  des  colonies.  Un  décret  récent,  pris 
sur  la  demande  du  Gouverneur  Général,  admet  dans  ce  conseil  des  membres  notables 
de  la  colonie  française  ;  la  présidence  en  appartient  par  délégation  au  Secrétaire 
Général  ;  le  directeur  du  contrôle  financier  est  commissaire  du  gouvernement. 

Chefs  de  services  civils.  —  Près  du  Gouverneur  Général  sont  placés  divers  fonc- 
tionnaires chargés  d'assurer  la  direction  des  services  civils  par  lesquels  le  chef  de  la 
Colonie  exerce  une  partie  de  son  autorité  (directeur  des  travaux  publics,  chef  du 
service  des  douanes,  chef  du  service  des  domaines,  trésorier-payeur,  chef  du  service 
topographique,  chef  du  service  des  mines,  directeur  du  service  de  l'agriculture,  chef 
du  service  des  postes  et  télégraphes,  chef  du  service  de  l'enseignement).  En  outre,  un 
directeur  du  contrôle  financier,  placé  sous  les  ordres  immédiats  du  Gouverneur 
Général,  a  pour  mission  de  surveiller  le  fonctionnement  des  services  financiers. 

Juridiction  administrative.  —  Les  affaires  qui  ressortissent  en  France  aux  attribu- 
tions des  conseils  de  préfecture  sont,  en  thèse  générale,  dévolues,  à  Madagascar,  à  un 
tribunal  administratif^  (lui  porte  le  nom  de  «  Conseil  du  contentieux  ».  Ce  tribunal  est 
composé  des  membres  au  conseil  d'administration  auxquels  sont  adjoints  deux  magis- 
trats nommés  par  arrêté  du  Gouverneur  Général. 

Administration  provinciale.  —  La  Colonie  est  divisée  en  territoires  civils  et  ter- 
ritoires militaires.  Ces  divisions  territoriales  jouissent  du  même    régime    piftitiqùe, 


—  714  — 

admioistratif  ou  judiciaire  :  elles  ne  diflerenl  qu*au  point  de  vue  de  U  qualité  de  eeux 

qui  les  diri^eot. 

*  Le  temtoire  civil,  qui  comprend  les  régions  complètement  pacifiées,  était,  à  U  fin 
de  Tannée  1904,  composé  de  vingt-deux  provinces,  à  la  téie  de  cliacune  desçiueUes 
se  trouvait  un  administrateur  des  colonies,  assisté  d'un  ou  de  plusieurs  admimstra- 
teurs-adjoinls,  chefs  de  district  et  d'un  personnel  secondaire.  L'n  récent  arrêté,  en  date 
du  31  décembre  1904.  s'inspirant  de  l'intérêt  de  réunir  sous  la  même  autorité  des  grou- 
pements ethniques  autrefois  réiiartis  entre  diverses  circonscriptions  et  tenant  compte 
des  conditions  nouvelles  introduites,  dans  la  vie  économique  de  la  Colonie,  par  l'ou- 
verture à  l'exploitation  du  premier  tronçon  du  cheoiin  de  1er,  procéda  à  une  nouvelle 
réorganisation  territoriale,  intére:»sant  les  provinces  de  Fenerive,  Tamatave,  Andovo- 
ranto  et  les  districts  de  Beforooa  et  de  Fetraomby.  Les  deux  circonscriptions  de  Fe- 
nerive  et  Tamatave  sont  fondues  en  une  seule  province,  celle  des  Betsimisaraka  du 
centre,  placée  sous  l'autorité  d'un  administrateur  en  chef.  L'administrateur-maire  de 
Tamatave,  aujourd'hui  déchargé  de  l'administration  de  la  province  du  même  nom. 
consacrera,  désonnais,  exclusi\ement,  son  activité  à  l'adminislration  et  à  la  jgestioD 
des  intérêts  de  la  commune  de  Tamatave,  dont  l'importance,  sans  cesse  croissante, 
justifie  cette  spécialisation.  La  province  d'Andovoranlo  sera  augmentée,  le  i"  mai  190Ô. 
des  districts  de  Beforona  et  de  Fetraomby  et  prendra,  ainsi  constituée,  la  dénomination 
de  province  des  Belanimena.  Enfin,  la  province  de  Maroantsetra  devient  la  province 
des  Betsimisaraka  du  Nord. 

Le  territoire  militaire,  constitué  par  les  régions  dans  lesquelles  la  pacification  est 
trop  récente  pour  qu'il  soit  possible  de  les  placer  sous  le  régime  ci\il,  comprend 
actuellement  six  cercles  autonomes  :  Analalava,  Maevalanana,  Maintirano,  Moroiidava. 
Fort-Dauphin  et  le  cercle  des  Mahafaly.  L^aucien  cercle  de  la  Maha\'avy  fut,  au  cours 
Je  l'année  1904,  disIo4|ué  et  sou  territoire  rattaché,  partie  à  la  province  de  Majunga, 
partie  aux  cercles  limitrophes  de  Maintirano  et  de  Maevatanana.  Des  officiers  remplis- 
sent des  fonctions  administratives  dans  les  circonscriptions  militaires,  tout  en  exerçant 
le  commandement  des  troupes  stationnées  dans  le  pays. 

Les  administrateurs  chefs  de  province  et  les  commandants  de  cercle  ont  les  m^ 
mes  attributions  et  les  mêmes  pouvoirs.  Us  sont  les  délégués  directs  du  Gouverneur 
Général  et  ont  sous  leur  autorité,  sauf  au  point  de  vue  exclusivement  technique,  les 
représentants  des  divers  scrvi*M»s. 

Ils  ont  à  la  fois  un  rôle  politique,  administratif,  judiciaire  et  colonisateur. 

Au  point  de  vue  admintslratif.  ils  ont  pour  mission  de  faire  exécuter  les  lois,  arrêtés 
et  règlements  divers,  administratifs  ou  financiers,  auxquels  est  assujettie  la  population 
européenne  et  indi^'ène.  Ils  assurent  la  rentrée  des  impôts,  surveillent  Fexécution  des 
travaux  publics,  veillent  à  la  marche  régulière  des  services,  etc. 

Au  point  de  vue  judiciaire,  ils  remplissent  les  fonctions  de  juge  de  paix,  lors^ull 
n'existe  pas  de  tribunal  au  chef-lieu  de  leur  circonscription,  et  de  président  des  tribu- 
naux inaigênes  mixtes  du  l*'  ou  du  2**  degré,  lis  sont  ofliciers  d'état  civil  et  de  police 
judiciaire.  , 

Leurs  attributions,  en  matière  de  colonisation,  consistent  à  aider  les  colons  de  îeurs 
conseils,  à  leur  faciliter  le  recrutement  de  la  main-d'œuvre  qui  leur  est  nécessaire,  à 
leur  fournir  tous  les  renseignements  dont  ils  ont  besoin,  à  leur  prêter  aide  et  assis- 
tance dans  la  mesure  du  possible.  Ils  peuvent  délivrer,  à  titre  provisoire»  des  conces- 
siontf  de  terrain  de  i.OOO  hectares  et  au-dessus. 

Ils  instruisent  les  demandes  de  concession  d'une  étendue  supérieure  à  1.000  hec- 
tares ainsi  que  les  demandes  de  concessions  forestières  et  les  transmettent  au  Gouver- 
neur Général.  Us  délivrent  des  permis  de  recherches  minières  et  peuvent  être  chargés 
des  fonctions  de  commissaire  des  mines. 

Au  point  de  vue  politique,  ils  sont  charges  de  maintenir  Tordre  et  la  tranquillité 
dans  leurs  circonscriptions,  de  prévenir,  par  une  surveillance  étroite  et  incessante,  les 
actes  de  tontakely  et  tous  actes  séditieux  qui  seraient  de  nature  à  porter  atteinte  à 
notre  autorité,  enfin  d'achever  l'œuvre  de  pacification  dans  les  circonscriptions  de 
pénétration  récente  où  notre  influence  n'est  pas  encore  définitivement  assise. 

Administration  indigène.  —  Les  administrateurs  chefs  de  province  et  les  com- 
mandants de  cercle  ont  sous  leurs  ordres  un  personnel  de  fonctionnaires  indigènes, 
pour  les  aider  dans  ladministration  des  populations  placées  sous  leur  autorite.  Ces 
agents  portent  les  titres  de  gouverneurs  principaux,  gouverneurs,  ofliciers-adjoints. 
gouverneurs  madinika  ou  mpiadidy  ou  d'ampitantsaina. 

Au  cours  des  années  1903  et  1904.  les  attributions  des  fonctionnaires  indigènes  ont 
été  étendues  par  les  arrêtés  en  date  des  5  juillet  1903  et  14  juin  1904,  applicables  aux 
provinces  de  llmcrina  centrale,  de  l'Imerina  du  Nord,  de  rÀngavo-Mangoro,  du  Yaki- 

nankaralra  et  de  l'Itasy.  .     ,   .,.  .       , 

Antérieurement  à  1903  et  au  lendemain  de  1  insurrection,  le  Gouvernement  français. 


-  715  - 

amcn^-  ànM  \'\al6rtt  de  la  paciltcalion  et  de  l'alTcrraissDm 
mer  les  intermédiaires  hova,  agcnla  de  l'ancEen  gouvenii 
blement  hostiles  au  régime  de  fosliee  et  d'intégritô  inau^fur 
substituer  à  CCS  derniers  el  prendre  dîrertemcDt  en  mail 
dans  ses  multiples  et  plus  petits  détails.    La  paeificatioi 
directe  subsista.  Hais  on  recruta,  en  Imerina,  connue  at;et 
nouveaux,  qui,  subissant  Uireeteuieiit  notre  impulsion,  ont  | 
de  s  ans  ou  6  ans,  bien  igue  e.har^'os  seuleiuenf  de  la  transtn 
la  perception  des  impiMit,  se  former  â  nos  idées,  voir  de  p 
nos  înatilulions,  s'initier  à  certains  détails  de  nos  services  pi 
Aussi  l'adminisl ration  locale  se  préoccupa-t-ellc,  après 
qu'elle   jugeait  sufllsatile,  de  faire  un  plus  large  appel  au  eo 
indigènes  en  leur  accordant  une  plus  grande  part  dans  l'as 
sions  de  la  province,  ^iuivant  arrêté  en  date  dus  juillet  1903, 
centrale  fut  choisie  comme  champ  d'essai  pour  rcxpérimenlnl 
d'administration.  Cette  réglementation  nouvelle  devait,  si  les 
satisfaisants,  ^Irc  étendue  progressivement  aux  autres  clrconi 
Les  réformes  réalisées  par  cet  arrêté  mariiucnt  un  grand 
svstème' d'administration  directe  •  et  l'adoption  du  système  de  I 
Le  décret  du  9  murs  1902,  i|ui  a  prévu  l'organisation,  dan: 
rïna,  «le  gouvernements  principaux,  gauverncincnts,  gouverne 
tany,  de  iiuarticrs  ou  fORon-tany,  n'avait  détermine  <|ue  l'org 
lueiit  des Tokon-lan)-,  les  attributions,  obligalioiis.  droits  etjin 
Il  s'était  borné  à  déclarer,  en  ce  qui  concerne  les  autres  rc 
indigène,  qae  les  gouverneurs  madinika  eonserveraienl  leur 
en  ce  qui  eoncerne  l'étal  civil,  l'établissement  des  rôles  et 
indigènes  et  à  prévoir  que  les  autres  attributions  de   ces  agi 
ucurs  principaux  et  gouverneurs  seraient  lixécs  par  an-i>té  du 
pour  les  déterminer  qu'intervint  l'arrêté  du  S  juillet  1903. 

Antérieurement  à  la  mise  en  application  de  ce  texte, 
qui  constituent  la  cheville  ouvrière  de  l'administration  ini 
attributions  propres.  Hais  leur  réie,  d'ailleurs  imparfaltemei 
l'établissemeut  des  râles  et  la  perception  des  impùls,  I 
notaire,  d'oflicier  de  l'êtal  civil,  ne  l'était  point  du  tout  au  i 
important  de  la  police  et  île  la  sûreté,  ainsi  qu'au  point  de 
de  combler  ces  lacunes  en  précisant  leurs  pouvoirs  et  ol; 
leurs  attributions. 

Quant  aux  gouverneurs  et  aux  gouverneurs  principaux 
terminées  par  le  décret  du  9  mars  190i,  étaient  ioul  entic 
el  les  détails.  Leurs  fonctions  se  bornaient  à  la  transmissi 
des  ordres  du  chef  européen.  Ils  n'avaient  donc  aucune  in 
part  à  l'adminisl  ration  indigène.  Enlln,  pas  plus  que  ces  i 
n'avaient  de  fonctions  bien  précises. 

Avec  un  pareil  régime,  le  chet  de  district,  on  le  com[ 

1er  directement  toutes  les  atlaires  intéressant  sa  subdiv 

toutes  les  statistiques  concernant  les  indigènes,  la  situi 

ment.  Il  agissait  airecleinent  sur  la  population  au  moyei 

1  seuls  agents  d'exécuUon,  les  gouverneurs  et  gouverneur 

I  agents  ne  transmission  sans  initiative  ni  responsabilité. 

Sous  l'empire  de  la  nouvelle  réglementation,  fixée  ] 
\  l'administration  indigène  comporte  un  bureau  des  afEii 

1  ments  principaux,  des  gouvernements,  des  gouvcmemc 

qujrliers  ou  fokon-lanj. 
l  Le  bureau  des  alTaires  indigènes,  assuré  sous  la  dii 

\  par  UD  Fonctionnaire  indigène  expérimente,  centralise, 

I  |)ports  établis  par  les  gouverne 

\  ipal  devient  le  chef  des   fonc 

,  de  l'administration  indigène 

I  ;des  instructions  aux  gouvcn 

\  rapports  et  les  adresse  au  cl 

,  contrôle  l'adminislration  c 

I  d'esprit  des  indigènes,  rech 
i  lation  matérielle  de  la  popuir 

'  effet,  au  chef  du  district. 

Il  coBlréle  les  conditions  d'établissement  et  d'a[ 


—  716  — 

natifs  des  impôts  indigènes,  dresse  par  gouvernement  les  rôles  et  états  récapitulatifs, 
reçoit  des  gouverneurs,  deux  fois  par  mois,  les  recettes  des  impôts  dont  il  défivre  quit- 
tance ;  ii  étal)Iit  les  rôles  des  patentables  indigènes,  fait  procéder  au  payement  des 
solde  et  indemnités  de  son  personnel  indigène. 

En  dehors  de  ces  attributions  administratives  et  économiques,  il  a  des  attributions 
de  police  et  de  sûreté  ;  il  prend,  sous  sa  responsabilité,  en  cas  d'urgence,  les  mesures 
de  nature  à  rétablir  l'ordre  et  la  sécurité. 

Ai^point  de  vue  économique,  il  se  préoccupe,  d'une  manière  générale,  de  tout  ce 
qui  peut  intéresser  l'état  matériel  et  les  ressources  de  la  population. 

Il  établit,  en  outre,  de  nombreuses  statistiques  énumérées  à  l'arrêté  du  5  juin. 

Le  gouverneur  relève  directement  et  exclusivement  du  gouverneur  principal  et 
remplit  un  l'Ole  analogue  dans  sa  circonscription.  Un  ofticier-adjoint  ou  secrétaire  du 
gouvernement  est,  en  cas  de  besoin,  désigné  par  décision  du  chef  de  la  province  pour 
remplir  les  fonctions  d'adjoint  au  gouverneur  et  le  suppléer  en  cas  d'absence  ou 
d'empêchement. 

Le  gouverneur  madinika,  sur  aui  reposaient  au.  début  toutes  les  charges  de  l'ad- 
ministration indigène,  est  le  chef  du  faritany,  lequel  comprend  plusieurs  fokon-tanv. 
Il  relève  du  gouverneur,  à  qui  il  doit  signaler  toutes  les  affaires  dont  la  solution  excède 
ses  pouvoirs  ou  ne  rentre  pas  dans  ses  attributions. 

Il  dresse  et  enregistre  les  actes  de  l'état  civil  indigène,  établit  les  listes  de  cons- 
cription pour  le  service  militaire,  veille  à  l'exécution  des  travaux  qui  incombent  aux 
fokonolona,  s'assure  que  les  fokonolona  et  mpiadidy  s'acquittent  des  obli&ations  qui 
leur  sont  imposées  par  le  décret  du  9  mars  1902  eu  matière  de  salubrité,  dTiygiène  et 
d'assistance  publique  ;  dirige,  dans  les  faritany,  les  opérations  de  recensement  pres- 
crites par  l'autorité  supérieure.  Il  établit  et  apure  les  rôles  des  impôts  indigènes,  opère 
le  recouvrement  des  taxes  et  patentes  et  verse  les  fonds  recueillis,  par  quinzaine, 
entre  les  mains  du  gouverneur, 

Enfm,  il  s'assure  du  fonctionnement  régulier  du  service  des  gardes  de  nuit,  a  des 
attributions  de  police  et  de  sûreté,  ainsi  que  des  attributions  économiques  dans  reten- 
due de  son  faritany. 

Par  suite  de  celte  nouvelle  orçanisatiou,  les  fonctionnaires  européens  chefs  de 
province  et  de  district,  désormais  déchargés  des  multiples  détails  du  senice  qui  absor- 
Daient  la  majeure  partie  de  leur  temps,  peuvent  plus  efficacement  contrôler  l'exécu- 
tion des  ordres  émanant  de  l'autorité,  vérifier  la  sincérité  des  rôles,  découvrir  et 
réprimer  les  exactions,  les  abus  d  autorité  commis  par  les  fonct'onnaires  indigènes, 
prendre,  enfin,  un  contact  plus  intime  avec  les  populations  qu'ils  sont  chargés  d'ad- 
ministrer et  se  tenir  au  courant  de  leurs  besoins.  Les  districts  deviendront  de  vérita- 
bles «  circonscriptions  de  contrôle.  »  Le  chef  du  district,  pour  l'exercice  des  attribu- 
tions nouvelles  qui  lui  sont  conférées,  n'aura  plus  besoin,  comme  autrefois,  du 
concours  d'un  fonctionnaire  européen.  Il  en  résultera  donc  d'importantes  économies 
de  personnel  pour  le  budget  local. 

L'application  des  dispositions  de  l'arrêté  du  5  juillet  1903  ayant  produit  les  bons 
résultai  attendus,  un  arrêté,  en  date  du  15  juin  1904,  étendit,  sauf  de  légères  modifica- 
tions, la  même  formule  d'administration  aux  provinces  de  l'imerina  du  Nord,  de  l'An- 
gavo-Mangoro,  du  Vakinankaratra  et  de  Pïtasy. 

Ce  dernier  texte,  afin  de  permettre  au  gouverneur  principal  de  mener  à  bien  le 
travail  de  centralisation  qui  lui  est  confié,  le  décharge  de  toute  attribution  comptable. 
11  lui  impose  seulement,  en  matière  financière,  l'obligation  de  s'intéresser  au  recou- 
vrement des  impôts.  C'est  au  gouverneur  qu'incombera  désormais  le  soin  d'établir  les 
rôles  des  patentables  et  d'en  assurer  le  recouvrement. 

L'arrêté  du  15  juin  1901  est  d'application  trop  récente  pour  qu'on  puisse  en  appré- 
cier d'ores  et  déjà  les  conséquences  au  point  de  vue  adminislratif.  Il  est,  toutefois, 
permis  d'espérer  qu'il  produira,  dans  les  provinces  de  l'imerina  du  Nord,  de  Tllasy,  du 
Yakinankaratra  et  de  l'Angavo-Mangoro,  des  résultats  aussi  satisfaisants  que  dans  la 
circonscription  de  rimerina  centrale. 

Régime  politique.  —  Madagascar  n'est  pas  représenté  au  •  Parlement.  Il  n'existe, 
d'ailleurs,  dans  la  Colonie,  aucune  assemblée  élue. 

Droits  civifs  des  indigènes.  —  Condition  juridique  des  Français,  des  étrangers, 
des  indigènes.  Contrats  entre  Euiopécns  et  indigènes. 

Les  indigènes  de  Madagascar  n'ont  aucun  droit  politique. 

Au  point  de  vue  civil,  ils  sont  soumis  à  leurs  statuts  personnels,  qu'ils  ont  conservés 
et  régis  par  les  lois  et  coutumes  malgaches  qui  varient  suivant  les  races  diverses  peu- 
plant la  Grande  Ile.  .  .  . 

Les  Français  sont  justiciables,  au  point  de  vue  civil,  correchonnel,  commercial  et 
criminel,  des  justices  de  paix,  des  tribunaux  et  de  la  Cour  d'appel  organisés  par  le 
décret  du  9  juin  1896. 


—  717  — 


Les  étrangers  sont  également  justiciables  des  tribunaux  français.  Ils  demeurent 
soumis  à  leurs  statuts  personnels. 

Les  indigènes  de  Madagascar  sont  justiciables,  entre  eux,  des  tribunaux  indigènes 
mixtes.  Mais,  si  un  Français  ou  un  étranger  est  partie  dans  la  cause,  le  tribunal  fran- 
çais est  seul  compétent,  ainsi  :  '  ' 

Procès  ,'civil,  correctionnel,  commercial  ou  criminel)  entre  deux  Français,  ou 
entre  un  Français  et  un  étranger,  ou  entre  deux  étrangers  :  tribunal  français. 

Procès  entre  deux  Malgaches  :  tribunal  indigène  mixte. 

Procès  entre  un  Malgache  d'une  part  et  un  Français  ou  un  étranger  d'autre  part, 
tribunal  français. 

Les  contrats  entre  Français  ou  étrangers  et  indigènes  sont  exclusivement  régis  par 
la  loi  française. 

LMntérêt  légal  à  Madagascar  est  de  12  pour  100  ;  Tintérét  conventionnel'ost  libre. 

Système  fiscal.  —  Les  recettes  de  la  Colonie  sont  de  diverses  sortes  ;  on  les  trou- 
vera enumérées  ci-desous  suivant  5  chapitres  ; 


Produits  dti 
douiaioe 


II 
CootribuUoDs 

sur  rôles 
et  assimilées 


III 

L'ootributlons 

indirectes 
droits  perçus 

sur 
liquidations 


Produits  des  rentes  et  locations 
domaniales  ; 

Receltes  domaniales  diverses; 

Produits  du  domaine  forestier; 

Produits  des  permis  de  recher- 
ches minières; 

Redevances  dues  par  les  ex- 
ploitants des  mines  ; 

Produits  des  jardins  d'essais. 

Patentes  ; 

Licences  ; 

Taxes  de  séjour  ; 

Taxe  personoelle  ; 

Impôt  foncier  sui  les  maisons  ; 

Impôt  foncier  sur  les  rizières  ; 

Imf)ô(  sur  les  propriétaires  d'a- 
nimaux; 

Taxe  d'assistance  médicale  ; 

Impôt  sur  les  moulins  à  betsa- 
l^etsa; 

/  iJroiis  de  douane  à  l'importation  ; 
i   Droits  de  douane  à  l'exportation  ; 

Taxes  de  consommalio"  ; 

Droits  de  yisile  sur  les  animaux  à 
l'importation  et  à  l'exportation  : 

Droits  accessoires  de  douane  ; 

Amendes  et  confiscations  ; 

Droits  de  nnvigHtion  et  droits 
sanitaires; 

Droite  de  consommation  sur  les 
alcools  et  autres  procluits  fa- 
briqués à  l'intérieur. 


IV 

Divers 

produits 

et 
revenus 


V 

Recettes 

des 

exercices  clos 


/ 


Recettes  postales  et  télégraphi- 
ques : 

Recettes  des  imprimeries  offi- 
cielles ; 

Droits  d  enregistrement,  de  tim- 
bre et  de  chancellerie  ; 

Produilsdesamendcsetcondam- 
nations  pécuniaires; 

Remboursement  des  frais  d'hos- 
pitalisation ; 

Droits  de  place  sur  les  marchés  ; 

Produits  de  la  taxe  d'abatage  ; 

Droits  de  péaee  sur  les  rivières; 

Produits  de  1  école  profession- 
nelle ; 

Produits  du  travail  des  prison- 
niers ; 

Recettes  diverses  et  accidentel- 
les ; 

Remboursement  des  frais  d*im- 
matriculation  : 

Produitsdu  chemin  de  fer  de  la 
pointe  Tanio. 

Les  dépenses  portent  sur  le 
personnel  de  Fadministration 
française  et  indigène,  le  maté- 
riel, le  fonctionnement  des 
divers  services,  les  transports 
de  personnel  et  de  matériel, 
les  subventions  aux  budgets 
municipaux,  les  (dettes  exigi- 
bles les  dépenses  diverses, 
d'iutérél  général  et  imprévues. 


LES    SERVICES 

Les  divers  services  qui  assurent  le  fonctionnement  de  l'administration  et  la  mise 
en  valeur  de  la  Colonie  vont  être  successivement  passés  en  revue  dans  les  notices 
ci-dessous,  qui  indiquent  leur  rôle  et  leurs  attributions. 

GontrAle  financier.  —  La  direction  du  contrôle  financier,  telle  qu'elle  a  été  réorga- 
nisée par  le  décret  du  7  août  1898,  est  devenue  un  service  de  pur  contrôle,  toujours 
sous  les  ordres  directs  du  Gouverneur  Général. 

Son  action  s'étend  sur  divers  budgets. 

Le  directeur  est  nommé  par  décret,  sur  la  proposition  du  Ministre  des  colonies.  Il 
est  membre  du  conseil  d'administration,  où  il  prend  rang  après  le  Secrétaire  Général  et 
après  le  général  commandant  supérieur.  Il  occupe  le  siège  de  commissaire  du  gouver- 
nement au  conseil  du  contentieux  administratif. 


—  718  — 

La,  direction  du  contrôle  suit  la  comptabHilé  des  dépenses  engagées  ei  celle  des 
ordonnateurs.  Ces  derniers  lui  font  parvenir  mensuellement  un  double  des  bordereaux 
d'émission  des  mandats  et,  en  tin  d  exercice,  les  comptes  administratifs  pour  être  véri- 
fiés avant  d't^tre  présentés  au  conseil  d'administration. 

Le  directeur  du  contrôle  a  aussi  pour  mission  de  suivre  pas  à  pas  la  situation  finan- 
cière de  la  Colonie.  A  cet  eflFet,  tous  les  comptables  de  Madagascar  et  Dépendances 
doivent  lui  remettre  d'urgence,  au  début  de  chaque  mois,  la  situation  détaillée  des 
recetlcs  et  dépenses  effectuées  pendant  le  mois  précédent  La  surveillance  des  divers 
services  financiers  lui  est  confiée  dans  le  même  but.  En  fin  de  gestion  ou  d'exercice, 
les  comptes  de  gestion  sont  Foumis  à  son  examen  comme  les  comptes  adminis- 
tratifs. 

Tous  cahiers  des  charges,  marchés,  baux,  transnctions,  contrats  ou  engagements 
de  toute  nature,  toutes  affaires  litigieuses  tendant  à  constituer  la  Colonie  débitrice, 
doivent  être  soumis  à  l'examon  et  au  visa  du  directeur  du  contrôle,  avant  exécution 
ou  avant  décision.  Il  peut  assister  ou  se  faire  représenter  aux  séances  d'adjudication 
et  commissions  de  recettes,  faire  opérer,  le  cas  échéant,  des  recensements  inopinés  de 
matériel,  vivres,  etc.  Il  peut  également  requérir  des  administrations  civiles,  militaires 
et  financières  toutes  communications  et  y  effectuer  toutes  recherches  nécessaires  à 
l'exercice  de  son  contrôle. 

Enfin,  tout  projet  d'arrêté  ou  de  décision  pouvant  avoir  des  conséquences  finan- 
cières, qu'il  s'agisse  de  personnel  ou  de  matériel,  doit  être  soumis  à  Texamen  et  an 
visa  préalable  du  contrôle,  avant  d'être  présenté  à  la  signature  du  Gouverneur  Général. 

Le  directeur  adresse  au  Ministre,  par  l'intermédiaire  du  chef  de  la  Cotonie,  un 
rapport  trimestriel  et,  en  fin  d'année,  un  rapport  d'ensemble  sur  la  situation  budgétaire 
et  sur  le  fonctionnement  des  services  financiers  de  Madagascar  et  Dépendances. 

Service  Jndiciaire.  —  Le  service  de  la  justice  est  assuré,  à  Madagascar  et  DépeD- 
dances,  par  une  Cour  d'appel,  quatre  tribunaux  de  première  instance  et  quatre  ju^ices 
de  paix  a  compétence  étendue. 

La  Cour  d'appel  a  son  siège  à  Tananarive  ;  les. tribunaux  de  première  instance  à 
Tananarive,  Tamatave,  Diego-Suarez  et  Majunga  ;  les  justices  de  paix  à  compétence 
étendue,  à  Nossi-Bé,  Mananjary,  Fianarantsoa  et  Tulear. 

Outre  ces  juridictions,  il  existe  au  siège  de  chaque  pro>ince  ou  cercle,  dans  les 
localités  où  il  n'y  a  ni  tribunal  de  première  instance,  ni  justice  de  paix  à  compétence 
étendue,  un  tribunal  de  paix,  qui  a  la  compétence  correctionnelle  des  tribunaux  de 
première  instance  et  une  compétence  civile  plus  étendue  que  celle  des  justices  de  paix 
métropolitaines. 

indépendamment  de  leurs  autres  attributions,  les  juges  présidents  des  tribunaux 
de  première  instance,  les  juges  de  paix  à  compétence  étendue,  les  administrateurs  et 
commandants  de  cercle  investis  des  fonctions  judiciaires,  remplissent  la  mission  des 
juges  de  paix  et  font  les  actes  tutélaires  à  eux  attribués  par  la  loi  française,  par 
exemple  :  les  avis  des  parents,  les  actes  de  [  notoriété,  les  appositions  et  levées  de 
scellés,  etc. 

Le  service  criminel  est  assuré  par  des  cours  criminelles  instituées  à  Tananarive, 
Tamatave,  Majunga,  Diego-Suarex,  Fianarantsoa,  Mananjary,  Nossi-Bé  et  Tulear  et,  le  cas 
échéant,  par  des  cours  criminelles  spéciales  instituées  par  le  Gouverneur  Générai  dans 
d'autres  localités,  pour  connaître  des  crimes  commis  par  des  indigènes  contre  des 
Européens. 

Des  avocats-défenseurs  sont  institués  auprès  de  la  Cour  et  des  tribunaux.  (Décrets 
des  28  décembre  1895,  9  juin  1896,  25  octobre  1898,  24  février  1902,  arrêtés 
des  1  septembre  1896  (modifié  et  complété  par  les  arrêtés  des  16  février  1899,  20  avril 
1902  et  20  juillet  1903),  27  avril  1899  et  20  mars  1900). 

La  justice  civile  indigène  est  rendue  par  des  tribunaux  du  1*  et  du  2*  degré.  Les 
administrateurs  chefs  de  province,  les  commandants  de  cercle,  les  chefs  de  district  et 
commandants  de  secteur  président  ces  tribunaux  et  sont  assistés  de  deux  assesseurs 
indigènes,  qui  n'ont  que  voix  consultative  ;  ils  peuvent  tenir  des  audiences  foraines  dans 
l'étendue  de  leur  circonscription.  Les  tribunaux  indigènes  jugent  les  affaires  sous  le 
contrôle  de  la  Cour  d'appel.  Le  procureur  général,  cnef  du  service  judiciaire,  aie  droit 
d'appel  et  de  pourvoi  en  annulation  contre  les  jugements  de  ces  tribunaux  ^Décrets du 
24  novembre  1898). 

La  Cour  d'appel  lient  ses  audiences  au  Palais  de  justice  de  Tananarive,  les  mercredi, 
jeudi  et  samedi  ;  les  tribunaux  de  première  instance  et  les  justices  de  paix  à  compétence 
étendue,  les  lundi  et  mardi  (Arrêté  du  26  juin  1896),  sous  réserve  des  modittcatioos 
apportées  au  service  des  audiences. 

Les  tribunaux  indigènes  des  1*  et  2«  degré  tiennent  leurs  audiences,  autant  que 
possible,  une  fois  par  semaine  et  obligatoirement  tous  les  15  jours  dans  les  centres 
où  il  existe  des  tribunaux  de  première  instance   et  des  justices  de  paix  à  compétence 


—  7<9  — 

étendue.  Dans  les  autres  centres,  les  tribunaux  indigènes  et  les  justices  de  paix  simples 
tiennent  une  audience  tous  les  15  jours.  Les  jours  et  heures  des  audiences  sont  fixés 
par  le  président  de  chaque  juridiction  (Arrêté  du  27  août  1903;. 

Trésorerie.  —  Créée  par  le  décret  du  8  janvier  1891,  conformément  aux  dispositions 
contenues  dans  les  décrets  des  15  mai  1874  et  15  mars  1889,  et  l'arrêté  intermmistériel 
du  27  juillet  1903,  la  trésorerie  de  Madagascar  et  Dépendances  est  dirigée  par  un  tré- 
sorier-payeur nommé  par  décret  du  Président  de  la  Républi<iue  et  soumis  à  Tautorité 
des  Ministres  des  colonies  et  des  finances.  Il  est  justiciable  de  la  Cour  des  comptes. 

La  trésorerie  effectue  toutes  les  opérations  concernant  les  services  financiers 
métropolitains. 

Le  trésorier-payeur  est  préposé  de  la  caisse  des  dépôts  et  consignations  et  tréso- 
rier des  invalides  de  la  manne.  Il  est  chargé,  en  outre  de  la  gestion  des  recettes  et 
des  déi)enses  du  service  local  de  la  Colonie  et  remplit  les  fonctions  de  receveur  mu- 
nicipal de  la  ville  de  Tananarive. 

Le  service  est  assuré,  sous  ses  ordres  et  sous  sa  responsabilité,  par  des  agents  de 
la  trésorerie  d'Algérie. 

Les  payeurs  des  places  remplissent  les  fonctions  de  receveurs  municipaux,  là' où  il 
existe  des  municipalités. 

Les  receveurs  des  postes  de  la  Colonie  délivrent,  sans  frais,  des  mandats  postaux 
intérieurs  aux  officiers  et  fonctionnaires.  Ces  mandats  sont  établis  au  nom  du  trésorier- 
payeur  ou  des  payeurs  des  places.  A  la  réception  des  mandats  accompagnés  de  la 
demande  des  intéressés  visée  du  chef  direct,  le  trésorier-payeur  ou  le  payeur  de 
place  délivre,  en  échange,  des  mandats  sur  le  caissier  central  ou  des  traites  qu'il  fait 
parvenir  à  la  partie  versante.  Les  mandats  délivrés  sur  le  trésor  ne  doivent  pis  dépas- 
ser le  tiers  des  émoluments  annuels  du  preneur.  Le  trésorier-payeur  peut  seul  délivrer 
les  valeurs  de  l'espèce. 

Dans  le  cas  de  perte  d'un  mandat  sur  le  trésor,  le  trésorier-payeur  peut  délivrer 
un  duplicata  ;  mais  le  paiement  ne  peut  plus  être  effectué  qu'après  autorisation  spéciale 
de  la  direction  du  mouvement  général  des  fonds. 

Dans  le  cas  de  perte  d'une  traite,  il  doit  être  fait  opposition  à  son  paiement  à  la 
caisse  centrale  du  Ministère  des  finances.  Cette  opposition  doit  être  signifiée  par  minis- 
tère d'huissier. 

Le  trésorier-payeur  et  les  payeurs  des  places  délivrent  des  traites  à  dix  jours  de  vue 
sur  le  trésor  public  à  Paris.  Ces*^ traites  sont  assujetties  à  un  droit  de  0  fr.  50  pour  cent, 
fixé  par  arrête  du  Gouverneur  Général  en  date  du  25  février  1901, 

Les  traites  sont  de  sommes  fixes  :  100  francs,  200  francs,  500  francs,  1.000  francs, 
5.000  francs,  10.000  francs  et  20.000  francs.  Elles  sont  négociables  et  peuvent  être  pas- 
sées à  l'ordre  de  tiers  dans  la  Colonie,  en  France,  ou  même  dans  les  pays  étrangers. 
Le  trésorier-payeur  et  les  payeurs  des  places,  ainsi  que  les  caisses  publiques  de  la 
Colonie,  ne  peuvent  rembourser  les  traites  émises  à  Madagascar.  Le  premier  endos 
du  trésorier-paveur  ou  des  payeurs,  à  l'ordre  de  la  partie  versante,  est  un  exemple  de 
la  forme  dans  laquelle  les  traites  se  passent  à  l'ordre. 

Les  trésoriers-payeurs  généraux  et  les  trésoriers-payeurs  de  l'Algérie  et  des  colonies 
ne  sont  pas  tenus  de*  payer  les  mandats  sur  le  trésor,  sauf  ceux  émis  pour  les  services 
publics,  civant  réception  'de  Tavis  de  la  confirmation  des  dits  mandats.  Dans  ces  con- 
ditions, les  personnes  qui  prennent  dans  la  Colonie  des  mandats  sur  le  trésor,  payables 
dans  une  autre  colonie,  s  exposent  à  un  long  retard  dans  les  paiements  de  ces  mandats, 
les  avis  de  confirmation  étant  envoyés  de  Madagascar  à  Paris,  pour  être  renvoyés  en- 
suite dans  les  colonies  par  le  minisière  de  finances. 

Les  règles  générales  du  droit  commun  sont  applicables  aux  paiements  effectués  par 
les  services  du  trésor:  il  s'ensuit  que  les  bénéficiaires,  s'ils  ne  touchent  pas  eux-mêmes 
les  sommes  qui  peuvent  leur  être  dues  par  l'Etat  ou  la  Colonie,  sont  tenus  de  remettre 
à  leur  représentant  une  procuration  régulière  sous  seing  privé  dont  la  signature  doit 
être  légalisée;  celte  procuration*  doit  spécifier  que  le  fondé  de  pouvoirs  a  qualité  pour 
toucher,  recevoir  et  donner  bonne  et  valable  quittance. 

La  remise  d'une  procuration  au  trésor  n'exclut  point  la  production  de  la  même 
pièce  pour  toucher  de  la  caisse  des  dépôts  et  consignations,  de  la  caisse  des  invalides 
ou  d'un  service  municipal.  Les  actes  de  société  doivent  aussi  être  produits  au  trésor 
pour  les  paiements  (|u  il  peut  avoir  à  oflcctuer  à  des  compagnies  ou  à  des  sociétés. 
Cette  production  est  indépendante  de  celles  à  fournir  à  la  caisse  des  dépôts,  à  la 
caisse  des  invalides  et  aux  receveurs  municipaux,  comipe  il  est  dit  au  sujet  des  procu- 
rations. 

En  cas  de  décès  d'un  créancier  de  TEtat,  ses  héritiers  doivent  fournir  les  titres  et 
les  pièces  iustifiant  de  leurs  droits  et  qualités. 

Outre  les  renseignements  qui  précèdent,  il  y  a  lieu  de  consulter  les  numéros  du 
Journal  Officiel  de  Madagascar  et  Dépendances,  dont  détail  suit  : 


—  73»  — 

N"  159,  du  19  octobre  1897  ;  160,  du  27  octobre  1897  ;  165,  du  2  novembre  1897;  172, 
du  18  novembre  1897;  192,  du  4  janvier  1898;  196,  du  13  janvier  1898;  203,  du  29  jan- 
vier 1898;  206,  du  5  février  1898;  222,  du  15  mars  1898;  242,  du  30  avril  1898;  251, 
du  21  mai  1898;  268,  du  29  juin  1898;  297,  du  3  septembre  1898;' 299,  du  8  septembre 
1898;  325,  du  10  novembre  1898;  354,  du  17  janvier  1899;  356,  du  21  janvier  1899;  372, 
du  28  février  1899;  376,  du  9  mars  1899;  511,  du  23  juin  1900:  514,  du  4  juillet  1900; 
nio,  du  7  juillet  1900;  753,  du  15  novembre  1902  ;  et  765,  du  27  décembre  1902. 

Ces  numéros  donnent,  en  effet,  le  texte  de  plusieurs  décrets,  des  arrêtés,  des  cir- 
culaires et  des  avis  que  le  public  a  le  plus  d'intérêt  à  connaître. 

TraTanx  pnbllca.  —  La  direction  des  ti'a\aux  publics  fut  instituée  par  un  arrêté 
du  12  septembre  1897. 

Le  service  des  bâtiments  civils,  le  service  des  mines  et  Técole  professionoeiie 
ont  été  rattachés  à  la  direction  des  travaux  publics  par  les  arrêtés  des  27  juin  1898, 
31  mai  1898  et  21  mai  1898. 

Le  décret  du  2  juin  1899,  portant  organisation  du  jpersonnel  des  travaux  publics 
des  colonies,  a  été  promulgué  a  Madagascar  (Journal  Officiel  de  Madagascar  du  20 
septembre  1899)  et  a  été  mis  en  vigueur  à  partir  du  l"  janvier  1900.  Ce  décret  implique 
le  raltachemcst   du  service  des  bâtiments  civils  à  la  direction  des  travaux  publics. 

Un  arrêté  du  10  juin  1899,  du  Ministre  des  colonies,  pris  en  suite  du  décret  du  2 
juin  1899,  a  confirme  Tinstitution  d'une  direction  des  travaux  publics  dans  la  colonie 
de  Madagascar. 

Le  raltachement  du  service  des  mines  à  la  direction  des  travaux  publics  a  été 
confirmé  par  un  arrêté   ministériel  en  date  du  18  juin  1900. 

En  vertu  du  décret  du  2  juin  1899,  tout  le  personnel  des  travaux  pulics  de  li 
Colonie  est  placé  sous  l'autorité  du  directeur. 

En  vue  de  l'exécution  des  grands  travaux  autorisés  par  la  loi  du  4  a\TÎl  1900,  un 
décret  du  20  décembre  1900  a  créé  un  cadre  temporaire  du  personnel  des  travaux 
publics,  dont  la  solde  et  Tassimilation  hiérarchique  sont  les  mêmes  que  celles  du  cadre 
créé  par  le  décret  du  2  juin  1899. 

Un  arrêté  du  8  janvier  1901  a  créé  un  cadre  du  personnel  inférieur  des  travaux 
publics  (surveillants  et  contremaîtres]. 

Le  décret  du  17  mars  1901  a  fixe  la  composition  et  le  recrutement  du  personnel 
des  bâtiments  civi's. 

Un  arrêté  du  8  mars  1902  a  organisé  le  personnel  des  agents  inférieurs  du  ser- 
vice des  phares  et  balises. 

Un  arrêté  du  18  juin  1902  a  créé  un  corps  de  commis  indigènes  des  travaux 
publics. 

Une  décision  du  27  juillet  1903  réglemente  la  situation  des  gardiens  auxiliaires 
indigènes  de  phare. 

Un  arrêté  du  26  août  1903  répartit  le  service  des  travaux  exécutés  sur  les  fonds 
du  budget  local  entre  : 

le  directeur  des  travaux  publics, 

les  chefs  de  service  régionaux, 

les  agents  voyers  des  provinces  et  règle  également  les  attributions  des  admi- 
nistrateurs chefs  de  province  en  matière  de  travaux  publics. 

Le  directeur  des  travaux  publics  examine  les  plans  de  campagne  établis  par  les 
chefs  de  service  et  par  les  agents  voyers,  plans  qui  doivent  tous  lui  être  adressés  ; 
il  les  soumet  à  l'approbation  du  Gouverneur  Général.  Il  est  chargé  de  centraliser  les 
renseignements  sur  la  marche  de  tous  les  travaux  qui  s'exécutent  au  moven  des 
fonds  du  budget  local,  sur  les  dépenses  faites  ou  engagées  de  ce  chef,  sur  la  situa- 
tion des  immeubles  appartenant  à  la  Colonie,  sur  le  mobilier  qui  s'y  trouve  et  sur 
le  matériel  destiné  à  l'exécution  des  travaux. 

Les  chefs  de  service  régionaux  sont  chargés  de  Texécution  des  travaux  d'intérêt 
général,  répional  ou  local,  et  sont  placés  sous  l'autorité  immédiate  du  directeur  des 
travaux  publics.  Il  est  établi  sous  leur  autorité  une  gérance  permanente  dirigée  par 
un  comptable. 

Les  agents  voyers  sont  chargés  des  travaux  présentant  un  caractère  dlnlérêt 
local  :  ils  sont  placés  sous  l'autonté  immédiate  du  chef  de  province  et  n'ont  pas  de 
comptable  spécial  ;  les  attributions  de  gérant  sont  dévolues  au  comptable  de  la  pro- 
vince. 

Un  arrêté    du  1^'  octobre  190 i  a  créé  un  cadre  de  gardiens-consignes. 

Service  des  mines.  —  Le  service  des  mines  a  été  créé  en  même  temps  que  les  au- 
tres services  civils,  à  la  fin  de  l'année  1895  ;  il  a  été  rattaché  à  la  direction  des  travaux 
publics  le  6  mai  1896. 

Devenu  indépendant  à  la  dislocation  de  cette  directioui  le   8  mars  1897,  il  a,  de 


—  7M  — 

nouveau^  par  un  arrêté  du  Gouverneur  Général  en  date  du    I 
la  direction  des  travaux  publics  recréée. 

Ce  rattachement  a  été  consacré  par  un  arrêté  ministérit 
pris  en  conformité  du  décret  du2  iuin  1899. 

Le  service  des  mines  a  été,  à  ron^ine,  assuré  par  un  s< 
puis,  par  suite  du  développement  de  Tnidustrie  minière,  d*a  I 
créés  successivement  dans  diverses  localités.  Les  bureau 
trouvent  à  Tananarive,  M ananjary,  Âmbositra,  Tamatave  et  1  i 
aux  circonscriptions  minières  dites  du  Nord,  de  l'£st-Sud,  d 
du  Sud. 

La  circonscription  minière  de  TOucst,  dont  le  sièçe  étai 
en  étant  maintenue,  a  eu  son  sièffc  transféré  provisoiromcn 

La  recherctie  et  roxploilalion  des  mines  à  Madagascar  s( 
l'un,  du  20  février  1902,  se  rapporte  aux  mines  d'or,  de  mélj 
précieuses,  l'autre,  du  20  juillet  1897,  se  rapporte  aux  autre 

Divers  arrêtés  du  Gouverneur  Général,  pris  en  exécution 
1902,  réglementent  la  prospection,  la  tenue  des  livres  de  pr( 
taxation  et  de  circulation  de  l'or. 

Les  droits  acquis  par  les  personnes  qui  se  sont  livrées  î 
conformément  aux  règlements  leur  sont  garantis  par  des  t 
commissaires  des  mines,  soit  par  le  chef  du  service  des  mil  i 
par  le  Gouverneur  Général. 

Les  actes  du  service  des  mines  intéressant  le  public  soi  I 
ciel  de  la  Colonie  ;  tels  sont  ;  les  délivrances  de  permis  de  r 
les  déclarations  de  bornage  acceptées,  les  avis  de  demande  : 
cession,  les  permis  de  recherche   périmés  ou  annulés,  les 
abandonnés,  les  avis  de  vcntç  d'exploitation,  etc. 

Outre  les  renseignements  sur  l'cnsomble  de  la  Colonie  q  i 
au  bureau  central  à  Tananarive,  chai^ue  chef-lieu  administra 
aux  explorateurs,  en  outre  de  tous  renseignements  généraux 
ment  du  service  des  mines,  des  indications  spéciales  sur  1 
indique  la  situation  au  point  de  vue  minier. 

Bcole  professionnelle.  —  L'école  prolessionnelle  a  pour  t 
indigènes  des  différents  corps  de  métiers. 

Elle  est  régie  par  l'arrêté  224,  du  n  décembre  1896.  qi:  i 
fixe  Torganisation  :  par  l'arrêté  1296,  du  30  décembre  1897,  ( 
d*admission  des  élèves  ;  entin,  par  l'arrêté  du  21  mai  1898,  qi  ' 
des  travaux  publics  et  place  à  sa  tête  un  sous-directeur. 

"  Elle  a  participé  à  1  Exposition  de  1900  avec  succès  et  obt<  : 
penses,  ainsi  qu'a  l'Exposition  d'Hanoi  en  1902. 

Les  études  des  années  précédentes  sur  les  soies  indigèm  : 
soie   d'araignée  se  sont  poursuivies  normalement  en  1903. 

Les  résultats  obtenus  pour  les  soies  de  Chine  ont  été  em  ; 
des  travaux  publics  a  été  conduit,  afin  de  faire  entrer  dès  nu 
cocons  dans  la  période  de  pratique  commerciale,  à  autorise 
acheter,  à  un  taux  détermine,  tous  les  cocons  en  bon  état  de  d( 
les  indigènes. 

Lesjçrèges produites  en  1902  ont  été  classées  à  Sainte-Etieni 
la  condition  publique  des  soies,comme  belles  soies  de  brous  ! 
le  courant  de  juin,  au  titre  de  23-25  derniers,  53  à  54  francs   I 

La  soie  d'araignée  elle-même  semble  se  rapprocher  Oi 
couramment  utilisée  ;  un  industriel  de  France  a  demandé  réci 
pas  lui  assurer  la  production  de  quantités  relativement  iinpoi 

Dans  un  autre  ordre  d'idées  et  pour  stimuler  l'initiative  di 
trant  le  résultat  possible  d'une  culture  déterminée,  l'école  | 
une  culture  de  pêchers,  pour  la  production  d'écorces  à  tanr 
bois  de  chauffage. 

Les  cours  ont  été  suivis  en  1903  par  250  élèves,  et  Texair 
2  février  a  réuni  300  candidats,  pour  60  places  disponibles.  C*: 
nient  heureux  à  signaler,  car  il  montre  combien  l'école  est  ci 
indigènes. 

Le  transfert  de  l'école  professionnelle  dans  le  quartier  d'i 
à  entrer  dans  la  période  d'exécution  ;  les  terrains  sont  achel 
partie  et  l'autorisation  est  donnée  d'y  transférer  les  fosses  de 

Porto  et  Rades.  —  Le  service  des  ports  et  rades  peut  se  s 
1"  Le  service  des  ports  et  rades  proprement  dit,  comprei 


—  722  — 

de  port  coloniaux,  régis  par  le  décret  du  21  juin  1877  et  dépendant  directement  de 
i'adminis  Ira  lion  centrale  de  la  marine.  Leur  rôle  consiste  à  assurer  la  police  du  port, 
conformément  aux  règlements  en  vigueur  dans  la  Colonie  ; 

2<>  Le  service  des  phares  et  balises,  dont  le  fonctionnement  et  le  personnel  ont  été 
réglés  par  arrêté  du  8  mars  1902,  pour  Madagascar,  et  qui  relèvent  du  directeur  des 
travaux  publics.  Leurs  attributions  consistent  à  veiller  à  ce  que  les  feux  fixe^  flottants 
et  les  ouvrages  de  balisage  et  autres,  nécessaires  à  la  sécunté  de  la  navigation  sur  les 
côtes,  soient  toujours  en  état  de  bon  fonctionnement. 

Une  décision  du  27  juillet  1903  réglemente  la  situation  des  gardiens  auxiliaires  indi- 
gènes de  phare. 

Domaines.  —  Le  service  des  domaines  et  de  la  propriété  foncière,  créé  à  Mada- 
gascar dès  le  début  de  Toccupation  française,  a  dans  ses  attributions  : 

l"»  La  gestion  des  biens  domaniaux  : 

2*"  La  curatelle  aux  biens  vacants  : 

3*  La  conservation  de  la  propriété  foncière,  organisée  dans  les  conditons  et  sui- 
vant des  règles  établies  par  le  décret  du  15  juillet  1897  ; 

i"  La  perception  de  la  taxe  fiscale  créée  par  l'arrêté  du  31  décembre  1897. 

/.  —  Concessions  domaniales 

(Concessions  gratuites  et  à  titre  onéreux) 

(Arrêté  du  10  février  1899) 

i*  Titres  provisoires.  —  Pour  permettre  aux  colons  de  sMnstaller  sans  aucune 
perte  de  temps  sur  leurs  concessions,  il  est  délivré  des  titres  provisoires,  qui  sont 
convertis  en  titres  définitifs  au  bout  de  trois  ans,  après  justification  d'une  exploitation 
sérieuse  et  de  Timmatriculation  de  la  propriété. 

Chafiue  colon  français  a  la  faculté,  en  justifiant  de  sa  nationalité,  d  obtenir  udc 
concession  gratuite  de  100  hectares. 

I>ans  ce  but,  il  doit  adresser,  par  écrit,  aux  administrateurs  chefs  de  province  ou 
aux  commandants  de  cercle,  une  demande  spécifiant  Tendroit  précis  où  se  trouve  le 
territoire  choisi  et  acompagnée,  autant  que  possible,  d'un  croquis  du  terrain  ;  après 
une  enquête  rapide,  s'il  ne  survient  pas  d'oppositions,  un  titre  provisoire  est  déli\Té 
au  colon,  qui  n  a  à  supporter  que  les  frais  de  levé  du  plan. 

La  marche  à  suivre  pour  obtenir  de  suite  une  concession  à  titre  onéreux  est  la 
même,  à  charge  de  consigner  la  somme  afTérente  à  la  concession  demandée,  à  raison 
de  5  francs  l'hectare  sur  Ta  côte  Est  et  dans  le  haut  pays,  2  francs  l'hectare  sur  la  côte 
Ouest  et  dans  le  Nord.  Pour  les  colons  français,  le  versement  du  prix  peut  être 
scindé  en  deux  fractions,  l'une  payable  à  la  délivrance  du  titre  provisoire,  la  deuxiè- 
me lors  de  la  remise  du  titre  dénntif.  Le  titre  provisoire  est  déhvré,  pour  les  colons 
français,  par  le  chef  de  province  ;  pour  les  étrangers,  par  le  Gouverneur  Général. 

2"  Titres  définitifs  ;  immatriculation  des  propriétés.  —  Les  litres  définitifs  de  con- 
cessions sont  délivrés  par  le  Gouverneur  Général  en  conseil  d'administration  de  la 
Colonie,  après  constatation  de  la  mise  en  valeur  et  l'immatriculation  des  terrains,  aox 
frais  des  concessionnaires. 

Les  titres  de  propriété  sont  établis  sans  frais  à  la  conservation  foncière  pour  les 
concessions  à  titre  gratuit. 

//•  —  Transformation  en  contrat  de  vente  définitive  des   baux  emphytéotiques 
consentis  par  l'ancicji  gouvernement  malgache  ou  par  des  indigènes. 

Aux  termes  du  décret  du  9  juillet  1898,  les  titulaires  des  baux  emphytéotiques  con- 
sentis par  le  gouvernement  malgache  ont  la  faculté  de  demander  la  transformation  de 
leurs  baux  en  vente  définitive  en  ce  qui  concerne  les  immeubles  mis  en  >'aleur.  Une 
commission  évalue. la  somme  qui  représente  la  compensation  que  la  Colonie  est  en 
droit  d'attendre  en  échange  de  l'abandon  de  ses  droits  de  propriétaire.  Après  ve^?^ 
ment  de  cette  somme,  les  intéressés  peuvent  se  faire  délivrer  un  titre  de  propriété 
immatriculée.  Toutefois,  dans  le  but  de  favoriser  nos  nationaux,  tout  Français  qui 
justifiera  de  la  mise  en  valeur  de  son  immeuble  pourra  obtenir  la  concession  définitive 
sans  autre  dépense  que  les  frais  de  constitution  des  plans  et  des  titres  de  propriété. 

Les  titulaires  des  baux  emphyéoliques  consentis  par  des  indigènes  ne  pouvant 


3ui,  après  avoir  établi  que  les  biens  sont,    d'après   la  coutume  malgache,  toml>és  en 
éshérence,  accordera  la  concession  définitive  à  l'intéressé,  soit  à  titre  onéreux,  soit 
à  titre  gratuit,  selon  que  le  demandeur  est  un  étranger  ou  un  Français. 


—  7Î3  — 

///.  —  Immatriculation  des  propriétés  (décret  du  16  juillet  1897) 

Pour  attirer  et  retenir  les  capitaux  à  Madagascar,  il  importait  de  protéger  les 
acquéreurs  de  terre  contre  leur  ignorance  de  la  langue,  des  lois  et  dos  usages  du 
pays,  de  mettre  les  propriétaires  à  l'abri  de  revendications  imprévues,  d'assurer  à 
tous,  en  un  mot,  la  facilite  et  la  sécurité  des  transactions.  Le  service  de  Timmatricula- 
tion  a  été  créé  dans  ce  but. 

Le  colon  soucieux  de  ses  intérêts  trouvera  dans  Timmatriculation  des  propriétés 
çiuMl  veut  acquérir  ou  qu'il  possède  déjà  la  sécurité  la  plus  complète,  1  immeuble 
immatriculé  restant  libre  et  net  de  toutes  charges  entre  ses  mains  et  ne  pouvant  faire 
l'objet  d  aucune  immatriculation.  Après  insertion  au  Journal  Officiel  de  la  requête  en 
immatriculation  et  bornage  de  propriété,  le  tribunal  ordonne  l'immatriculation  au  protit 
du  requérant,  auquel  sont  délivrés  un  titre  de  propriété  et  un  pian  de  l'immeuble. 

Le  propriétaire  pourra  désormais  emprunter  avec  la  plus  grande  facilité,  en  remet- 
tant son  titre  au  préteur,  et  réaliser  ainsi  des  avances  sur  titre  de  propriété.  Si 
Temprunt  est  contracté  à  longue  échéance,  avec  affectation  hypothécaire  en  garantie, 
ou  SI  la  propriété  est  vendue,  les  parties  déposeront  à  la  conservation  de  la  propriété 
foncière,  en  même  temps  que  les  copies  des  titres  qui  leur  auront  été  délivrées,  les 
originaux  des  actes  sous-seing  privé  ou  les  expéditions  des  actes  authentiques  établis- 
sant leurs  conventions.  La  régularisation  en  sera  faite  par  le  conservateur. 

Cette  organisation  élargit  le  crédit  ;  elle  lui  donne  de  la  souplesse  et  de  grandes 
facilités  :  elle  mobilise^  en  quelque  sorte,  la  propriété. 

Pour  obtenir  Timmatriculation  d'un  immeuble,  il  suffit  de  transmettre  à  la  conser- 
vation de  la  propriété  foncière  : 

i**  Une  déclaration  signée  contenant: 
Les  nom,  prénoms,  surnoms,  qualité,  domicile  et  état  civil; 
Election  de  domicile  dans  une  localité  du  territoire  de  Madagascar  ; 
Description  de  Timmeuble  avec  déclaration  de  sa  valeur  vénale  et  de  sa  valeur 
locative,  indication  de  la  siti^ation,  c'est-à-dire  de  la  province,  de  la  ville  ou  du  village, 
de  la  contenance,  de  la  rue  et  du  numéro,  s1l  s'agit  d'un   immeuble  situé  dans  une 
ville,  du  nom  sous   lequel  il  sera  immatriculé,  de  ses  tenants  et  aboutissants,  ainsi 
que  des  constructions  et  des  plantations  qui  peuvent  s'y  trouver; 

2»  Tous  les  titres  de  propriété  du  requérant  (les  imprimés  nécessaires  pour  les 
requêtes  ou  immatriculations  se  trouvent  dans  les  conservations  et  aux  bureaux  des 
administrateurs)  ; 

3*  Les  frais  relatifs  k  la  constitution  du  titre  tels  qu'ils  sont  déterminés  par  l'arrêté 
du  31  décembre  1904. 

Service  topographique.  —  L'article  1"  de  l'arrêté  du  9  juin  1902,  revisant  les  arrêtés 
d'organisation  du  service  topographique,  en  fixe  ainsi  qu'il  suit  les  attributions. 

Le  service  topographiqne  est  chargé  : 

1«  Du  service  de  la  colonisation  organisé  par  les  circulaires  des  22  avril,  3  août, 
16  novembre  1897  et  du  10  février  1899; 

2«  Delà  reconnaissance,  du  levé  des  plans  et  du  lotissement  des  terres  domaniales; 

3»  De  rétablissement  des  plans  nécessaires  à  l'immatriculation  des  propriétés,  en 
exécution  des  prescriptions  du  décret  du  16  juillet  1897,  sur  la  propriété  foncière. 

1"*  Service  de  la  colonisation 
(Circulaires  des  '21  avril,  3  août,  16  novembre  1897  et  du  10  février  1899) 

Il  est  indispensable  que  l'immigrant  trouve  le  terrain  préparé  pour  le  recevoir  et 
qu'on  puisse  assurer  au  nouvel  arrivant  qu'il  disposera  des  plus  grandes  facilités  d'ins- 
tallation et  n'aura  pas  à  craindre  d'émietter  son  capital  dans  l'attente,  avant  qu'il  lui 
soit  permis  de  se  mettre  au  travail. 

En  conséquence,  un  géomètre  a  été  placé  dans  les  principaux  centres  de  nie  ;  le 
nombre  en  sera  augmenté  au  fur  et  à  mesure  des  oesoins;  les  colons  ont  donc 
partout  la  possibilité  d'être  mis  immédiatement  en  possession  des  lots  qu'ils  auront 
choisis. 

Les  agents  du  service  topographique  doivent,  non  seulement  indiquer  les  terres  à 
coloniser  dans  leur  circonscription  et  en  délivrer  les  plans,  mais  encore  donner  aux 
immigrants  des  renseignements  sur  les  conditions  agricoles,  industrielles  et  commer- 
ciales de  la  région.  Les  colons  peuvent  alors  prendre  un  parti  en  connaissance  de  cause 
et  ne  s'installer  qu'après  avoir  été  mis  à  même  d'apprécier  d'une  façon  exacte  les  res- 
sources de  la  localité.  Grâce  aux  renseignements  ainsi  recueillis  sur  tous  les  points  de 
nie,  il  sera  possible  d'éviter  aux  colons  les  mécontptes,  les  pertes  de  temps  et  d'ar- 
gent. 

Les  bureaux  des  ports  de  Majunga  et  Tamatave  ont  une  importance  particulière  et 
les  colons  peuvent,  à  leur  débarquement,  y  trouver  des  renseignements  précis  qui  leur 


—  714  — 

permettent  de  se  diriger  de  suite  sur  telle  ou  telle  localité^  suiyant  le  genre  d*entreprise 
qu'ils  désirent  tenter  dans  la  Colonie. 

L'arrêté  du  9  juin  1902  fixe  les  frais  divers  à  la  charge  des  propriétaires  requérant 
rimmatriculation  de  leurà  immeubles  ou  des  colons  demandant  une  concession. 

f  •  Service  des  reconnaissances  et  du  lotissenent  des  terres  domaniales 
(Circulaires  des  91  avril,  3  août  et  16  novembre  1897) 

Toutes  les  terres  de  Mada^^scar  qui  ne  sont  pas  régulièrement  aliénées  ou  déjà 
exploitées  sont  terres  du  domaine  et  peuvent,  en  conséquence,  être  mises  à  la  disposi- 
tion des  colons.  La  surface  des  terres  domaniales  étant  de  plus  de  50  millions  d  hec- 
tares, il  importe,  tout  d'abord,  d'en  opérer  la  reconnaissance,  afin  d'en  dresser  TinveiH 
taire  et  d'en  faire  le  classement  par  nature  et  par  valeur.  Chaque  géomètre  est  chargé 
^e  ce  soin  pour  sa  circonscription,  se  bornant,  dans  un  premier  travail,  à  faire  des  cro- 
quis rapides  des  terrains  parcourus  qui  suffiront  à  donner  une  première  indication  sur 
1  étendue  et  la  nature  des  terres  et  sur  leur  utilisation  possible  pour  la  colonisation. 
Toute  concession  ou  location  doit  être  précédée  de  la  reconnaissance  des  terrains.  Si 
celte  opération  n'a  pas  été  faite  au  préalable,  l'agent  du  service  topographique -de  la 

f)rovince  la  plus  voisine  accompaj[(ne  le  colon  sur  les  lieux,  en  dresse  immédiatement 
e  croquis  et  établit  un  rapport  qui  complète  la  description  physique  de  la  propriété  et 
fournit  tous  les  renseignements  utiles  au  service  des  domaines. 

Ce  rapport  présente,  en  même  temps,  un  devis  des  frais  d'immatriculation  de  la 
propriété. 

L'administration  se  réserve  de  choisir,  sur  différents  points  de  nie,  de  vastes  éten- 
dues de  terres  propres  à  la  culture,  dans  des  situations  salubres,  à  des  altitudes  diffé- 
rentes, et  d'en  former  des  territoire*  spécialement  désignés  sous  le  nom  de  :  «  Terrains 
ouverts  à  la  colonisation  ».  Plusieurs  ont  été  reconnus  dès  l'année  1897,  dans  le  voisi- 
nage des  points  occupés  :  Tananarive,  Tamatave,  Majunga,  Fort-Dauphin,  Fianarantsoa, 
Mananjary  et  sur  les  futures  voies  de  communication. 

Les  reconnaissances  ont  été  continuées  en  1898  et  1899  dans  toutes  les  provinces  et 
les  résultats  de  ces  travaux  ont  été  publiés  au  fur  et  à  mesure  de  leur  approbation  par 
la  Revue  trime striellCf  sous  le  titre  :  «  Eludes  de  colonisation  ». 

S*  Service  de  iimmatriculation 
(Décret  du  16  joillet  1897) 

Les  plans  levés  en  vue  de  l'immatriculation  des  propriétés  ont  pour  objet  de  com- 
pléter, par  leurs  indications,  le  procès-verbal  de  délimitation  de  la  propriété  et  le  titre 
du  propriétaire,  en  représentant,  à  une  échelle  convenable,  une  image  du  terrain  qui 
permette  de  retrouver  et,  au  besoin,  de  rétablir,  en  tout  temps,  sur  les  lieux,  les  limi- 
tes fixées  lors  de  la  lélimitation.  Ces  plans  devant  faire  Toi  vis-à-vis  de  tiers  et  repré- 
senter le  caractère  d'un  document  authentique,  il  ne  convient  pas  de  laisser  au  requé- 
rant le  soin  de  le  faire  établir  sans  contrôle  par  des  agents  de  son  choix  et  rétribués 
directement  par  lui  ;  il  a  paru,  au  contraire,  indispensable  d'en  conlier  l'exécution  à 
des  géomètres  tenus  de  justifier,  par  des  examens  théoriques  et  pratiques,  d'une  capa- 
cité suftisante  et  d'en  faire  contrôler  l'exactitude  par  des  vérificateurs. 

Le  chef  du  service  centralise  et  coordonne  tous  les  documents  fournis  par  les  géo- 
mètres. Les  plans  étant  tous  rattachés  aux  points  trigonométriques  du  réseau  du  ser\ice 
géographique  du  corps  d'occupation,  il  est  possible  de  poursuivre  ainsi  un  travail  d'en- 
semble qui  constituera  le  cadastre  de  l'Ile  entière. 

Enseignement.  —  L'organisation  de  renseignement  a  reçu  d'importantes  modifica- 
tions dans  le  courant  de  Tannée  1904. 

f»  Ecoles  indigènes 

L'arrêté  du  25  janvier  1904,  réorganisant  le  service  de  l'enseignement  des  indigènes 
à  Madagascar,  marque  la  dernière  étape  dans  l'application  progressive  des  principes 
sur  lesquels  sont  basés  les  règlements  scolaires  antérieurs  :  Circulaires  et  arrêtés  des 
16  avril  1899,  25  mars  1901  et  15  juin  1903.  Le  but  à  atteindre  est  le  suivant  :  1-  déve- 
lopper chez  les  jeunes  Malgaches  les  sentiments  de  fidélité  envers  la  France  et  élever 
progressivement  leur  état  mental  ;  2«  donner  à  l'enseignement  des  indigènes  un  carar- 
tère  industriel,  agricole  et  commercial,  de  manière  à  pouvoir,  d'une  part,  procurer 
aux  colons  et  aux  divers  services  pub  ics  de  la  Colonie  des  collaborateurs  et  agents 
instruits  et  exercés,  d'autre  part,  fournir  aux  élèves  les  moyens  d'apprendre  un  métier 
destiné  à  leur  assurer  des  moyens  d'existence  et  à  augmenter  ainsi  leur  bien-être 
matériel.  Des  modifications  ont  été  apportées  dans  les  dispositions  de  détail,  modifica- 
tions qui  peuvent  être  résumées  de  la  façon  suivante  : 


—  725  — 

Au  point  de  vue  des  princijyes  :  donner  à  renseignement  une  nouvelle  impulsion 
dans  le  sens  pratique  et  professionnel,  en  l'appropriant  aux  besoins  et  aux  intérêts 
généraux  de  la  Colonie. 

Eviter  de  surcharger  les  intelligences  des  jeunes  indigènes  de  connaissances  théo- 
riques qui  leur  seraient  inutiles  dans  Télat  actuel  de  leur  pays  et  leur  imposeraient  une 
tension  d'esprit  et  un  surmenage   au-dessus  de  leurs  forcesl 

De  plus,  tout  en  respectant,  dans  le  sens  le  plus  large  du  mot,  la  liberté  des  doc- 
trines, marquer  que  le  gouvernement  de  la  Colonie  tient  à  réserver  pour  renseigne- 
ment officiel  les  ressources  dont  la  Colonie  peut  disposer  pour  Téducation  des  indigènes. 
Au  point  de  vue  administratif:  division  de  l'Ile  en  quatre  grandes  circonscriptions 
scolaires  ayant  pour  chefs-lieux:  Tananarive,  pour  la  Circonscription  du  centre;  Maha- 
noro,  pour  la  circonscription  de  TEst  ;  Analalava,  pour  la  circonscription  du  Nord-Ouest,  et 
Fianarantsoa,  pour  la  circonscription  du  Sud.  Cette  incorporation  dans  une  circonscrip- 
tion scolaire  sera,  par  la  suite,  appliquée  de  môme  aux  régions  de  TOuesl  -et  de  l'ex- 
trême Sud,  lorsque  l'organisation  d'ensemble  encore  primitive  de  ces  contrées  aura 
sufGsamment  progressé. 

Au  point  de  vue  de  la  répartition  et  du  classement  des  écoles  :  réglementation  de 
l'enseignement  officiel  et  de  i  enseignement  privé  et  l'obligation  pour  le  second  de  suivre 
les  programmes  du  premier. 

Pour  l'enseignement  officiel:  distinction  entre  les  divers  degrés  de  l'enseignement: 
i*'  Degré  :  enseignement  primaire  donné  dans  les  écoles  rurales  mixtes  dirigées 
par  des  instituteurs  indigènes  pourvus  du  certificat  d'aptitude  à  l'enseignement. 

t*  Degré  :  pour  les  garçons  :  enseiçiement  professionnel  et  agricole  donné  dans 
les  écoles  régionales  d'apprentissage  créées  dans  les  chefs-lieiftc  de  provinces  et  diri- 
gées par  des  instituteurs  français  pourvus  de  diplômes  professionnels  et  agricoles. 

Pour  les  filles  :  enseignement  professionnel  donné  dans  les  écoles  ménagères 
établies  à  côte  des  écoles  régionales  et  dirigées  par  des  institutrices  françaises  pour-' 
^Ties  de  diplômes  professionnels. 

Les  écoles  régionales  des  chefs-lieux  de  circonscription  scolaire  possèdent,  en 
plus  des  sections  industrielle  et  agricole,  une  section  normale  destinée  à  former  des 
instituteurs  indigènes.  Seule,  la  circonscription  scolaire  centrale  possède  une  école  nor- 
male distincte. 

Les  écoles  ménagères  correspondantes  ont  aussi,  en  plus  de  leurs  sections  de 
couture,  de  blanchissage,  de  sériciculture,  etc.,  une  section  normale  destinée  à  former 
des  maîtresses  de  couture  pour  les  écoles  primaires. 

L'arrêté  du  5  juillet  1903  a  créé  des  écoles  administratives  et  commerciales  à 
Mahanoro  et  Analalava  et  transformé  en  établissement  distinct  la  section  administra- 
tive et  commerciale  de  l'école  «  Le  Myre-de-Vilers  ». 

Les  écoles  administratives  et  commerciales  ont  pour  but  de  former  des  agents 
indigènes  aptes  à  faire  acte  d'autorité  et  d'initiative,  ayant  l'exacte  compréhension  de 
rutilité  et  du  but  des  institutions  établies  dans  les  pays  du  fait  de  la  conquête,  en  con- 
naissant les  détails  en  même  temps  que  les  traditions'  et  les  coutumes  des  populations, 
de  façon  à  pouvoir  collaborer  directement  et  efficacement  h  l'administration  des  divers 
groupements  ethniques  de  la  Colonie.  Elles  doivent  aussi  former,  pour  les  colons,  des 
auxiliaires  indigènes  moralement  et  intellectuellement  aptes  à  leur  donner  un  concours 
productif. 

Les  écoles  administratives  et  commerciales  relèvent  du  service  de  l'enseignement 
et  comprennent  cinq  divisions  : 

1'*  division  :  candidats  aux  fonctions  administratives  proprement  dites. 

2«  division  :  candidats  aux  fonctions  d'écrivain-interprète. 

3*  division  :  candidats  aux  emplois  dans  le  commerce. 

♦•  division  :  candidats  à  l'école  de  médecine. 

5*  division  :  candidats  aux  emplois  du  service  topographique. 

On  distingue  également  de  renseignement  privé  des  écoles  primaires  dirigées  par 
î — *.•..-. f_  \._i —  i. a^_  _i  H__  i-  .__  j.-  «.  !___/   j=_î„.' — lardes  instituteurs 

des  écoles  indus- 


f  •  Ecoles  européennes 

Ayant  1903,  il  existait  déià  à  Madagascar  quelques  écoles  laïques  pour  les  enfants 
d'origine  européenne:  récole  des  fille  de  Tananarive,  les  écoles  mixtes  de  Diego- 
Suarez,  de  Mananjary  et  de  Majunga.  Les  enfants  recevaient  dans  ces  écoles  un  en- 
seignement analogue  à  celui  donné  dans  les  écoles  primaires  de  la  métropole.  L'ac- 
croissement de  la  population  européenne,  surtout  aans  les  centres  de  Tananarive, 
Tamatave  et  Diego-$uarez,  a  rendu  nécessaire  une  organisation  spéciale  de  l'enseigne- 
ment aux  enfants  d'origine  européenne.  Le  Journal  Officiel. àw.  4.  féyrier  1903  a  publié. 


—  726  — 

des  instructions  du  Gouverneur  Général  relatives  à  Inorganisation  d'écoles  primaires 
préparatoires  à  Madagascar,  suivies  d'arrêté  créant  des  écoles  de  ce  genre  à  Tama- 
tave,  Tananarive  et  Diego-Suârez. 

Ces  écoles  comprennent  :  une  première  division  correspondant  à  une  école  pn> 
maire  de  France  et  aux  classes  de  9*,  8*  et  V  des  lycées  et  collèges  ;  une  deitrieme 
division,  comprenant  quatre  sections  :  enseignement  générât,  commerce,  agriculture. 


pour   les   cours   pratiques,   les   programmes   de   l'enseignement   primaire   supérieur 
adaptés  aux  conditions  spéciales  a  Madagascar. 

Nombre  des  élèves  fréquentant  les  écoles  européennes  au  mois  de  décembre  1904  : 

»r-«  ...i»o         $  Ecole  laïque  pi éparatoire pour  les  garçons:    35  élèves 

.  Tananarive         }  Ecole  laïque  Se  ÏÏÎies 35     - 

Tatnatave.     Ecole  laïque  préparatoire    pour  les  garçons:    '70     — 

rk:»»^G.,..i>,      S  Ecole  laïque  préparatoire  pour  les  garçons  :    60     — 
Diego-Suarez      j  ^^^^  |^ï^,,g  ^^^^^ *y ...;.....    70     - 

fidajuD^a  :  Ecole  laïque  mixte 43     — 

Mananjary  :  ia .  95     —, 

Postes  et  télégraphes.  —  Personnel.  —  Le  service  des  postes  et  télégraphes  est 
assuré,  à  Madagascar,  par  des  fonctionnaires  et  des  agents  de  la  Métropole,  des  a$reuts 
du  cadre  local,  des  télégraphistes  indigènes,  et,  dans  les  localités  ou  il  n'exihte  pas 
d'agent  technique,  par  le  personnel  aaministratif,  les  commandants  de  cercle  et  les 
employés  des  douanes.' 

Au  début  de  Torganisation,  pour  parer  aux  nécessités  multiples  causées  par  le 
développement  rapide  du  service,  un  certain  nombre  de  soldats  avaient  été  mis  par 
le  Gouverneur  Général  à  la  disposition  de  l'administration  des  postes  et  télégraphes. 

Le  recrutement  d'agents  locaux  a  permis  de  restreindre  le  nombre  de  c  es  mîiî- 
taires  et.  à  bref  délai,  ils  seront  tous  rendus  à  leurs  corps,  à  Texception,  toutefois,  de 
ceux  qui  remplissent,  dans  les  régions  excentriques  de  Tlle,  les  fonctions  de  gérant 
des  bureaux  auxiliaires  de  distribution. 

Le  recrutement  des  agents  locaux  se  fait  par  voie  de  concours,  selon  les  besoins 
du  service.  Il  a  été  institué,  à  Tananarive,  une  école  théorique  et  pratique  des  postes 
et  télégraphes  pour  Tinstruclion  des  agents  du  cadre  local  et  des  télégraphistes  indi- 
gènes. 

Courriers.  —  Un  service  de  transports  des  dépêches  par  voitures  automo- 
biles fonctionne,  entre  le  point  terminus  de  la  voie  ferrée  et  Tananarive,  depuis  le  i" 
juin  1903.  Maigre  les  difficultés  de  la  route,  il  a  donné  de  très  bons  résultats.  Le  cour- 
rier de  France  parvient  à  Tananarive  environ  28  heures  après  son  débarquement  à 
Tamatave. 

Sur  les  Pangalancs,  la  Betsiboka,  Tlkopa  et  la  Tsiribihina,  le  transport  est  assun* 
par  bateaux  à  vapeur,  par  boulres  ou  par  pirogues.  Sur  les  autres  lignes,  dans  finté- 
rieur  de  l'ile,  le  courrier  est  transporté  a  dos  d'homme. 

La  plupart  des  lignes  sont  pourvues  de  relais  de  porteurs  chargés  spécialement  de 
ce  transport  (tsimandoa). 

Sur  la  plupart  d'entre  elles  également,  le  service  se  faisant  de  jour  et  de  nuit  sans 
autre  arrêt  que  celui  nécessité  par  le  changement  des  porteurs  aux  relais,  les  courriers 
marchent  avec  une  rapidité  qui,  en  Tétat  actuel  des  choses,  peut  difficilement  être 
augmentée.  C'est  ainsi  que  les  correspondances  mettent  moins  de  cinq  jours  pour 
aller  de  Tamatave  à  Mananjary  et  quatre  jours  à  peine  pour  franchir  les  distances  de 
Tananarive  à  Maevatanana  et  de  Tananarive  à  Fianarantsoa. 

Les  relais  ont  été  créés  de  distance  en  distance  dans  les  localités  les  plus  impor- 
tantes sur  les  lignes  qu'ils  desservent.  Ils  sont  placés  sous  la  surveillance  des  receveurs 
des  postes  et  télégraphes^  des  commandants  de  poste  et  même,  en  certains  cas,  sous 
celle  des  gouverneurs  indigènes. 

Pour  s'attacher  les  porteurs  et  obtenir  d'eux  le  maximum  de  résultats,  l'adminis- 
tration a  été  amenée,  après  quelques  tâtonnements,  à  j)rendre  les  dispositions 
suivantes  :  ne  faire  que  du  recrutement  régional,  qui,  en  ne  dépaysant  pas  les  nommes, 
leur  permet  de  résister  parfaitement  au  cumat  de  la  région  à  laquelle  ils  sont  affectés  ; 
mettre  dans  chaque  relai  des  cases  et  des  terrains  de  culture  à  la  disposition  des 
porteurs  et  pourvoir,  après  quelques  mois  de  service,  au  remplacement  de  ceux  qui 
sont  souffrants  ou  qui  ne  désirent  pas  servir  plus  longtemps. 

Entin,  pour  parer  à  l'imprévoyance  de  ce  personnel,  le  service  a  dû  régler,  au 
mieux  des  intérêts  des  hommes  qu'il  emploie,  le  salaire  alloué  à  chacun  d'eux  :  le 
karama  (partie  fixe)  est  soldé  mensuellement  et  le  vatsy  (avance  pour  la  nourriture)  est 
donné  chaque  fois  que  les  porteurs  sont  mis  en  route. 


—  72T  — 

Télégraphes,  -r-  Le  réseau  télégraphique  atteint  une  longeur  de  5.147  kilomètres  ; 
la  longueur  totale  des  conducteurs  est  de  9.776  kilomètres. 

Une  ligne  traverse  l'île  du  Nord  au  Sud,  de  Diego-Suarez  à  Fort-Dauphin  ;  une  autre 
la  barre  en  croix  de  Majunga  à  Tananarive  et  de  Tananarive  à  Tamatave.  Des  lignes 
secondaires  réunissent  Ândovoranto  à  Faralangana,  Antsirabe  à  Betafo.  Betroky  à 
Tulear,  Maintirano  à  Morafenobe,  Mananjary  à  Fianarantsoa  el  Mandritsara  a  Analaiava., 

De  nouvelles  lignes,  destinées  à  former  des  circuits  complets,  vont  bientôt  être 
entreprises:  Farafangana-Fort-Dauphin  ;  Analalava-Diego-Suarez;  Maintirano-Morondava- 
Betafo  ;  Tamatave-Fenerive. 

Aux  appareils  Morse  sont  venus  s'ajoutter  des  Hughes,  à  impression  automatique, 
dont  le  rendement,  triple  du  système  Morse,  permet  le  rapide  écoulement  des  télégram- 
mes sur  les  deux  grandes  artères  de  Tamatave  et  de  Majunga. 

Téléphones,  ~  Trois  réseaux  urbains  fonctionnent  à  Madagascar  :  celui  de  Tanana- 
rive, qui  compte  176  abonnés,  celui  de  Tamatave,  qui  en  compte  60,  et  celui  de  Majunga, 
construit  et  mis  en  activité  le  !•'  septembre  1903,  qui  en  comporte  42.  Tous  les  trois 
sont  sous  le  régime  forfaitaire. 

Le  réseau  urbain  de  Tananarive  est  complété  par  des  altères  suburbaines  reliant 
Soanierana,  Isoavinandriana,  Nanisana,  Mahazoarivo,  Ambohimanga^  Ilafy,  Arivonima- 
mo,  Ambohidratrimo,  Ampasika,  l'abattoir  et  l'observatoire  d'Ambohidcmpona. 

Un  arrêté  du  30  iuin  1903  a  réglementé  la  concession  des  postes  téléphoniques. 

Le  taux  annuel  des  abonnements  est  (Ixé  ainsi  qu'il  suit  : 

A  Tananarive,  350  francs  par  poste  principal  ; 

A  Tamatave,  300  francs  (provisoirement  240  francs,  pour  les  abonnés  qui  ont  fourni 
eux-mêmes  leurs  apôareils)  ; 

A  Majunga,  300  francs  par  poste. 

La  redevance  pour  les  abonnements  supplémentaires  à  Tananarive,  Tamatave  et 
Majunga  est  fixée  a  175  francs. 

Senrice  de  l'agriculture  (1).  —  Considérations  générales.  —  Le  service  de  l'agricul- 
ture, tel  qu'il  existe  actuellement  avec  son  fonctionnement  distinct,  date  du  3  octobre 
1896  et  relève  directement  du  Gouverneur  Général. 

Créé  pour  favoriser  les  entreprises  de  colonisation  et  pour  activer  le  dévelop- 
pement agricole  de  la  Colonie,  le  service  de  l'agriculture  s'occupe  de  toutes  les  ques- 
tions pouvant  intéresser  les  planteurs. 

Son  but  peut  se  définir  comme  il  suit  : 

1*  Etude  des  ressources  agricoles  de  la  Colonie  pouvant  donner  lieu  à  une  exploita- 
tion avantageuse; 

2''  Centralisation  et  contrôle  de  tous  les  renseignements  agronomiques  recueillis 
dans  la  Colonie  ; 

3"  Etude  des  progrès  réalisés  dans  d'autres  colonies  ou  à  l'étranger  ; 

4*  Etude  de  la  valeur  des  terres  de  Madagascar  (carte  agronomique  de  Madagascar); 

5«  Etude  du  régime  météorologique  de  Madagascar  ; 

6°  Recherche  des  meilleures  conditions  de  culture  des  plantes  tropicales  ; 

7»  Recherche,  sélection  et  vulgarisation  des  meilleures  variétés  de  plantes  utiles  ; 

8"  Introduction  ou  vulgarisation  des  plantes  pouvant  intéresser  le  colon  ou  l'indi- 
gène, à  un  titre  quelconque  :  plantes  économiques,  potagères,  fruitières,  médicinales, 
ornementales  ; 

9«  Livraison  aux  colons  et  aux  indigènes,  gratuitement  ou  à  titre  remboursable, 
des  plants,  graines  ou  boutures  dont  ils  ont  besoin  ; 

10*  Exécution  à  prix  réduits  d'analyses  agricoles  (terres,  engrais,  fourrages,  etc.)  ; 

11"  Formation  de  bons  ouvriers  agricoles  et  de  surveillants  indigènes  pour  les 
grandes  exploitations. 

Ce  programme,  pourra  être  complètement  rempli,  lorsque  les  stations  d'essais 
auront  quelques  années  d'existence  de  plus,  et  quand  le  service  possédera  un  labora- 
toire de  recherches  agricoles. 

La  ferme-école  de  Nanisana,  actuellement  en  voie  d'organisation,  permettra  de 
réaliser  prochainement  la  dernière  partie  de  ce  programme,  relative  à  la  formation 
d'ouvriers  de  ferme. 

La  Colonie  possède  en  outre  des  stations  d'essais  près  de  Tamatave,  de  Fort-Dauphin 
et  de  Majunga. 

Un  certain  nombre  de  mesures  sont  venues  compléter  cette  organisation,  de  façon  à 
donner  au  service  de  l'agriculture  toutes  les  facilités  de  poursuivre  son  but  et  à  lui  per- 

(1)  Lire,  platf  haut,  dans  la  notice  iotituiée  «  I/agricalture  à  Madagascar  »,  les  notions  généralen 
sur  les  conditions  dans  lesquelles  peut  se  fonder  et  se  développer,  à  Madagascar,  une  entreprise 
agricole. 


—  7Î8  — 

mettre  de  participer,  selon  son  importance;  au  développement  écoooQiiqae  de  la  Colo- 
nie. Ces  mesures  ont  consisté  dans  les  créations  suivantes: 

1"  Service  des  cessions  ; 

2"  Service  de  météorolo((ie  agricole  ; 

3*  Service  de  sêricicullure. 

Des  mesures  analo(2^es  ont  été  prises  pour  Tavoriser  Pexteiision  dans  nie  d'une 
des  plus  importantes  cultures  tropicales,  celte  du  cocotier  ;  enfin,  l'institutico  d  une 
chambre  d'agriculture  et  de  comices  apicoles  a  mis  à  même  les  agriculteurs  de  faire 
connaître  leurs  vœux  et  desiderata  et  de  collaborer  ainsi  à  l'œuvre  entreprise. 

A.  —  Service  des  cessions  (1) 

Ce  senice,  comme  l'indique  son  titre,  a  pour  objet  de  fournir  aux  colons  toutes 
les  semences  ou  végétaux  qui  leur  sont  nécessaires. 

B.  —  Service  de  météorologie  agricole 

Aux  circonscriptions  agricoles  a  été  adjoint,  au  commencement  de  1901,  un  sériée 
de  météorologie  ac^ricole. 

Ce  service,  créé  par  arrêté  du  16  février  1901,  a  pour  but  de  centraliser  et  d'inter- 
préter au  point  de  vue  agricole  toutes  les  observations  et  tous  les  renseignement 
météorologiques  recueillis  à  Madagascar. 

Le  nombre  de  ces  observatoires  se  composait,  tout  récemment  encore,  de  21  postes 
ou  stations  d'observations  météorologiques,  installés  aux  lieux  indiqués  ci-après  : 

/.  —  Sur  la  côte  Est 

1*  Diego-Suarez.  6*  VatomaDdry. 

2^  Vohemar.  1«  Mananjary. 

3*  Maroaiitsetra.  8*  Farafangana. 

4»  Feoerive.  9*  Port-Daupbin  (station   d'essais    de   Nahim- 

5®  Tamatave  (station  d'essais  de  rivoloioa).  poana). 

//.  —  Sur  la  côte  Ouest 

10"  Tulear.  13*  Majunga. 

11*  Morondava.  14*  N«ssi-Bé. 

V2*  Maintirano.  1&«  Anaialava. 

///.  —  Dans  le  Centre 

16*  Tanana rive  (station  dessais  de  Nanisana,  39»  Moramanga. 

poste  centrai).  23*  Beforona.. 

17«  Mandritsara.  94*  Antsirabe. 

IS*  Maevatanana.  25*  Ambositra. 

19*  Ambatoodrazaka.  26*  Pianarantsoa. 

20*  Ankazobe.  27»  Ihosy. 
21»  Miarinarivo. 

Par  décision  du  13  août  1901,  de  nouveaux  postes  d'observation  ont  été  créés  aux 
endroits  suivants  : 

Ambovombe  (cercle  de  Fort-Dauphin). 

Tsivory  (cercle  de  Fort-Dauphin).        r 

Betroky.  (cercle  de  TulearJ. 

Une  décision  du  2  septembre  1901  a  installé  une  station  semblable  à  Raibolo  (pro- 
vince de  Farafangana)  et  une  autre  à  Hahanoro  ;  enfin,  la  concession  privée  Providence, 
située  dans  le  district  de  Vatomandry,  a  été  également  pourvue  d*un  poste  d'obsenra- 
tion. 

Ce  sont  donc  33  postes  que  possède  actuellement  la  Colonie  ;  le  nombre  en  sera 
ultérieurement  augmenté. 

Chacun  d'eux  possède  le  nombre  d'instruments  nécessaires  pour  faire  toutes  ses 
observations.  Celles-ci  sont  enregistrées  par  les  agents  de  la  direction  de  Tagriculture, 

f)artout  où  celte  administration  est  représentée.  Les  autres  stations  sont  placées  sous 
a  surveillance  des  administrateurs  chefs  de  province  et  commandants  de  cercle,  qui 
sont  chargés  d'en  assurer  l'organisation  et  le  fonctionnement. 

C.  —  Service  de  sériciculture 

Le  développement  donné  depuis  peu  de  temps  à  l'industrie  de  Télevagc  des  vers  à 
soie  et  par  suile^  à  la  culture  du  mûrier,  a  déterminé  Tadininistration  à  créer  à  la  sta- 

(1)  Voir  plus  bautla  notice  intitulée  «  L'aiçriculture  à  Madagascar  ■,  qui  renferme  des  rensei- 
gnements détaillés  sur  les  circonscriptions  agricoles,  les  stations  d'essais  et  le  service  des  oessioss 
qui  s'y  rattache. 


—  789  — 

lion  agronomique  de  Nanisana  une  station  d'éludés  iechni* 

de  sériciculture,  qui.  sous  Tautorité  du  directeur  de  Ta 

déterminer  les  meilleures  variétés  de   mûriers  susceptiti 

utilisées  à  Madagascar,  les  meilleurs  procédés  de  culture 

espèces  de  vers  a  soie  pouvant  constituer  une  variété  indi^ 

)roduits  marchands  et  les   meilleurs  procédés  d'éducali 

)rovinces  et  dans  des  conditions  déterminées  des  semence 

graines  de  vers  à  soie  soigneusement  sélectionnées  et  exci 

ler  aux  méthodes  perfectionnées  délevage  du  bombyx  de 

sexes  qui  suivent  un  cours  d  apprentissage  en  qualité  d'int 

créée  a  cet  effet  ;  enfin,  de  préparer  la  publication  d  ins 

des  éleveurs  de  vers  à  soie,  instructions  basées  sur  des 

constantes. 

La  station  séricicole  instituée  à  rétablissement  agro 
prend  : 

i"  Des  champs  d'expériences  pour  la  culture  du  mûrie 
2'»  Une  magnanerie  modèle. 

Les  résultats  de  cette  création,  faite  par  l'arrêté  du 
également  les  encouragements  à  donner  a  la  culture  du  i 
faire  sentir,  comme  l'ont  prouvé  les  rapports  des  chefs  de 
l'industrie  séricicole  dans  la  population  mdigène. 

D.  —  Mesures  prises  pour  développer  la  culti 

L'intérêt  que  présente  pour  la  Colonie  le  dévéloppemer 
plante  utilisable  de  multiples  façons  et  dont  les  prouuits  .' 
nombreux  débouchés,  a  amené  le  service  de  l'agricultur 
spéciales  en  vue  de  propager  dans  l'ile  ce  précieux  palmier 
1902  a  donné  une  sanction  oflicielle  aux  efforts  tentés  jus 
culture,  qui  s'accommode  du  climat  des  côtes  Est  et  Ouest 
mentée. 

E.  —  Chambre  d'agriculture  et  comices 

Un  arrêté  du  26  février  1902  a  appelé  les  agriculteurs  t 
à  l'extension  des  moyens  employés  par  le  Gouvernement 
mise  en  valeur  toujours  plus  importante  du  sol  de  la  Col 
sur  les  questions  les  interes^nt  ;  cet  arr'Hé  crée  un  comic 
ci-après  : 

!•  A  Tamatave,  pour  la  province  de  Tamatave  ; 

2*  A  Majunga,  pour  la  province  de  Majun^^a  ; 

3"  A  Tananarive,  pour  les  provinces  de  Tananarive-vill 
TAngavo-Mangoro,  de  l'Imerina  du  Nord,  de  l'itasy  et  du  Va 

4»  A  Fianarantsoa,  pour  les  provinces  de  Fianarantsoa  ' 

5»  Au  chef-lieu  de  toutes  les  provinces  ou  dislricls  indi 
indiqués  ci-dessus,  pourvu  que  le  nombre  des  planteurs  g 
conditions  spécifiées  à  Tarticle  2  ne  soit  pas  inférieur  à  huit 

Les  comices  sont  composés  exclusivement  par  des  ci 

t'ouissant  de  leurs  droits  civils,  propriétaires,  concessionnai 
Mens  ruraux  ou  chefs  d'usines,  mettant  en  œuvre  des  prc 
tirés  du  sol,  avant  leur  propriété  ou  leur  usine  dans  la  circt 
planteurs  ou  cliefs  d'industrie  agricole  ayant  dans  la  Golonii 
usines  peuvent  faire  partie  du  comice  fonctionnant  dans  char 
sont  situés  ces  établissements.  Ces  membres  sont  choisis 
parmi  les  listes  sur  lesquelles  tous  les  colons  remplissai 
mdiiiuées  peuvent  se  faire  inscrire  (1). 

Ces  assemblées  s'occupent  de  questions  relatives  à  l'a; 
toute  autre.  Elles  sont  appelées  à  exprimer  leur  opinion  ou  à 
points  suivants  : 

i*  Encouragements  à  ragricullure  : 

2»  Mesures  de  protection  à  prendre  ; 

a)  Contre  l'introduction  des  insectes,  animaux  malfaisar 
aux  plantes,  aux  animaux  domestiques  ou  aux  troupeaux  ; 

0}  Pour  la  destruction  des  insectes  et  animaux  malfais 
contagieuse  des  troupeaux  ; 

(1)  Voiranx  noUces  relatives  aux  provinces  de  Tatnalave  ,  Val 
Nosai-Bé,  Tulear,  FianaraDtaoa,  le  territoire  de  Diego-Suarez,  la  com 
existant  dans    ces  circonscripUons. 


—  73U  — 

c)  En  faveur  des  oiseaux  utiles  à  l'agriculture  ; 

3«  Expériences  ci  recherches  à  entreprendre  dans  l'intérêt  de  Tagriculture  ; 

4*  Introduction  des  cultures  ou  procédés  de  cultures  susceptil>les  de  produire  des 
résultats  dans  la  Colonie  ; 

5«  Conservation  des  essences  susceptibles  d'être  utilisées  ; 

6*  Réglementation  forestière  ; 

!•  Question  d'élevage  ; 

8*  Crédit  agricole  ; 

9-*  Travaux  d'irrigation  et  de  drainage  ; 

10*  Moyens  de  transport  et  voies  de  communication. 

Elles  sont  spécialement  chargées  de  la  statistique  agricole  de  leurs  circonscriptions 
respectives,  de  Vélude  des  conditions  de  placement  et  d'exportation  des  produits  agri- 
coles, de  rétude  des  améliorations  à  apporter  aux  relations  entre  les  producteurs  et  les 
consommateurs  et  de  rétablissement  de  comptes  de  culture,  c'est-à-dire  de  la  recher- 
che du  prix  de  revient  des  diverses  denrées  agricoles  produites  dans  la  Colonie. 

Elles  sont  chargées,  en  outre,  de  préparer  la  participation  des  colons  et  planteurs 
aux  expositions  agricoles  locales,  au  concours  général  agricole  de  Paris,  aux  expositions 
annuelles  de  la  Société  nationale  d'horticulture  de  France,  ainsi  qu'aux  musées  com- 
merciaux ou  agricoles  et  sont  appelées,  d  une  manière  générale,  à  collaborer  à  l'instal- 
lation de  toutes  les  expositions,  (les  musées  et  concours  agricoles,  industriels  ou  com- 
merciaux organisés  par  la  Colonie. 

Elles  feront  procéder,  enfin,  quand  il  y  aura  lieu,  par  un  ou  plusieurs  de  leurs 
membres,  désignés  à  cet  efl'et,  à  toutes  les  enquêtes,  recherches  techniques  et  expé- 
riences agricoles  qu'elles  jugeront  nécessaires. 

Le  même  arrêté  a  créé,  à  Tamatave,  une  chambre  d'agriculture  composée  des  pré- 
sidents de  chaque  comice  agricole,  qui  peuvent  s'adjoindre  six  membres  élus  par  eux 
Î)Our  trois  ans  parmi  les  personnes  figurant  sur  les  listes  d'inscription  des  comices. 
leite  chambre  a  une  session  annuelle  obligatoire  ;  eile  a  pour  mission  de  centraliser  et 
d'étudier  les  desiderata,  les  avis  et  les  travaux  des  comices,  à  oui  elle  sert  d'intermé- 
diaire vis-à-vis  de  l'administration  supérieure  ;  elle  est,  enfin,  appelée  àrenseigner  le  Gou- 
vernement Général  sur  toutes  les  questions  rentrant  dans  l'attribution  des  comices,  peut 
présenter  des  vœux  et  publier  tous  les  ans  un  rapport  sur  les  sujets  de  ses  délil>ératiODS 


Ê 


Service  vétérinaire.  —  Le  service  vétérinaire  a  été  créé  et  orcanisé»  à  Madagascar, 
ar  l'arrêté  du  14  février  1903,  paru  au  Journal  Officiel  de  la  Colonie  du  21  février  de 
a  même  année.  • 

Ce  premier  arrêté  a  été  transformé  en  décret  le  10  septembre  1903  et  promulgué 
dans  la  Colonie  par  arrêté  du  28  octobre  1903. 

Le  service  vétérinaire  est  charçé  : 

1*  De  la  police  sanitaire  des  animaux  ; 

2*  De  l'étude  de  toutes  les  questions  se  rattachant  à  réle\'age. 

La  population  bovine  de  l'Ile  étant  une  de  ses  principales  richesses,  îl  était  impor- 
tant de  préserver  les  troupeaux  des  maladies  épidémiques  qui  pouvaient  les  décimer. 

Certains  ports  ont  donc  été  ouverts  à  l'importation. 

Ce  sont  ceux  de  Fort-Dauphin,  Tamatave,  Voheman  sur  la  côte  Est;  Diego-Suarei, 
au  Nord  ;  Nossi-Bé,  Analalava,  Majunga,  Tulear,  sur  la  côte  Ouest. 

Un  vétérinaire,  appelé  vétérinaire  de  circonscription,  est  en  résidence  dans  chacun 
de  ces  ports.  ^ 

Des  parcs-Iazarels  installés  à  proximité  des  débarcadères  permettent  d'appliquer 
aux  animaux  importés  une  quarantaine  rigoureuse  et  de  ne  les  admettre  à  rmténcur 
que  lorsqu'ils  ont  été  reconnus  sains. 

D'un  autre  côté,  il  y  avait  nécessité  d'assurer  aux  clients  en  bétail  de  la  Grande  lie 
une  marchandise  saine  et  de  bonne  qualité. 

A  l'exportation,  les  animaux  sont  donc  examinés  par  le  vétérinaire  de  circons- 
cription et  sont  tenus  à  un  séjour  dans  les  parcs -lazarets,  aux  fins  d'examen  par  ce 
vétérinaire. 

Les  mêmes  ports  ouverts  à  l'importation  le  sont  à  l'exportation. 

Aux  animaux  reconnus  sains,  il  est  délivré  un  certificat  de  santé  que  le  vendeur 
exhibe  aux  autorités  des  pays  destinataires. 

Dans  le  cas  de  tuberculinisation,  le  certificat  de  santé  mentionne  les  résultats  de 
l'opération.  La  courbe  thermique  de  chaque  animal  tuberculinisé  est  jointe  au  certificat 
de  santé 

La  tuberculinisation  est  facultative  à  l'exportation,  obligatoire  à  l'importation. 

CirconacHptIona  vétérinaires.  —  Le  territoire  de  Madagascar  a  été  divisé  en  dix 
circonscriptions  vétérinaires  par  arrêté  du  14  février  1903. 

Les  circonscriptions  vétérinaires  sont  les  suivantes  : 


-  734  — 

!•  Circonscription  de  Diego-Suarez,  comprenant  le  l 
Suarez  ; 

2*   Circonscription  de  Vohemar,  comprenant  les  pro^ 
roantsetra  ; 

3«  Circonscription  de  Tamatave,  comprenant  les  provi 
rie,  Tamalave,  Andovoranto,  Yatomandry,  Mahanoro,  les  d  < 
rona  et  de  Marolambo  ; 

4*  Circonscription  de  Fianarantsoa,  comprenant  les  p 
narantsoa,  de  Mananjary  et  de  Farafan^ana,  les  cercles  de  1 1 

5»  Circonscription  de  Fort-Dauphin,  comprenant  le  C(  i 

6»  Circonscription  de  Tulear^  comprenant  la  province 
Mahafaly  ; 

7*  Circonscription  de  Majunga,  comprenant  le  cercle  : 
de  Majunga  et  le  cercle  de  Maevalanana; 

8»  Circonscription  d^Analalava,  comprenant  le  cercle 
de  Mandritsara; 

9*  Circonscrij)tion  de  Nossi-Béy  comprenant  la  provinc  i 

10»  Circonscription  de  Tananarive,  comprenant  les  pi  i 
de  rimerina  centrale,  de  Tlmerina  du  Nord,  de  TAngavo-M  i 
nankaratra. 

Douanes.  —  Organisation,  —  Le  service  des  douanes  es 
métropolitain i  sous  la  direction  d'un  inspecteur,  chef  du  s  i 

Un    certam  nombre  d'auxiliaires  recrutés  dans  la  Col 
très  réduits  de  ce  service,  si  Ton  considère  la  grande  étend  i 

11  comprend  quatorze  recettes  particulières  dépendant  i 
comptabilité,  contentieux  et  statistique  commerciale,  de  la 
sont  les  bureaux  de  Diego-Suarez,  Vohemar,  S^*-Marie,  An  i 
hanoro,  Mananjary,  Fararangana,  Fort-Dauphin,  Tulear,  Moi  i 
et  Nossi-Bé. 

Des  postes  commandés  par  des  préposés  des  douanes  c  i 
à  Antalana,  Maroantsetra,  Fenertve,  Vangaindrano,  Ambohib  i 

Des  postes  supplémentaires,  confiés  à  des  agents  de  Ta 
officiers  de  Tarmée,  ont  pour  unique  objet  de  surveiller  le  1 1 
port,  sur  les  ports  ouyerts,  des  produits  destinés  à  Texports 

Gontribntioiis  indirectes.  —  Le  service  des  contribution:; 
ché  au  service  des  douanes  par  un  arrêté  en  date  du  6  ji 
chargé,  dans  la  Colonie  : 

i*  De  l'exercice  des  distilleries  ; 

2»  De  l'exercice  des  brasseries  : 

3»  De  la  surveillance  générale  des  débits  de  boissons  i 
hygiénique  ; 

4«  De  la  surveillance  générale  des  alcools  à  la  circulatici 
fraudes  en  matière  de  distillerie  et  de  brasserie  ; 

5«  Et  d'une  façon  générale  de  la  perception  des  taxes  de 
produits  fabriqués  dans  la  Colonie  figurant  sur  le  tablca 
août  1904. 

L'alcool  est  fabriqué  à  Madagascar  principalement  avi 
avec  du  sucre  indigène,  des  bananes,  du  riz,  des  fruits  de  s; 

Déjà,  avant  la  conquête  française,  le  gouvernement 

f>eines  très  sévères  au  sujet  des  infractions  à  la  loi  sur  Talci 
es  limites  dans  lesquelles  l'alcool  pouvait  être  fabriqué,  ve 

Une  loi  du  ^25  août  1896,  promulguée  par  Ranavalo 
M.  Laroche,  Résfdent  Général,  établissait  une  taxe  de  consd 
hectolitre  d'alcool  pur  sur  les  alcools  et  produits  à  base  d'{i 
à  Madagascar  et  autorisait  la  fabrication  ae  Talcoo!  à  Tanaii 
il  existait  une  résidence  ou  un  bureau  de  douanes  française 
cette  loi  prévoyait  la  concession  du  monopole  de  la  fabrica 
par  voie  d'adjudication. 

Depuis  Tannexion,  difTérents  décrets  et  arrêtés  sont 
façon  plus  absolue,  la  fabrication,  l'importation,  la  circulatio 
la  Colonie  et  la  surveillance  de  ces  opérations. 


(1)  Voir  dans  la  notice  intitulée  •  Le  Commerce  de  Madagascai 
Bur  le  régime  douanier  de  la  Colonie  et  les  taxes  douanières  qui  1 
dises. 


—  738  - 

Le  décret  du  7  mars  1897  a  maintenu  le  droit  de  consemmation  de  120  francs  par 
hectolitre  d'alcool  pur  importé  ou  fabriqué  à  Madagascar  et  établi  des  taxes  de  consom- 
mation sur  les  vins,  cidres,  bières,  liqueurs,  l'opîum,  les  poudres  à  feu,  les  tabacs,  les 
allumettes,  les  cartes  à  jouer  et  les  huiles  minérales. 

L'arrêté  du  29  mars  1891  a  fixé  le  tarif  général  des  taxes  de  consommation  dans  U 
Colonie. 

L'arrêté  du  26  mai  de  la  même  année  a  étendu  à  Madagascar  les  prescriptions  de 
la  loi  du  6  avril  1898,  concernant  la  labrication,  la  circulation  et  la  vente  des  vins 
artificiels. 

Le  décret  du  7  février  1893  a  modifié  certaines  taxes  de  consommation  établies  par 
le  décret  du  7  mars  1897. 

Le  décret  du  20  août  1899  a  régie  m  en  lé  la  fabrication  de  lalcool  et  en  a  confié  la 
surveillance  générale  au  service  des  contributions  indirectes.  La  surveillance  de  chaque 
établissement  est  exercée  par  des  surveillants  nommés  par  les  administrateurs,  char^^'ês 
de  l'exécution  de  ce  service.  Des  abonnements  peuvent  êlre  consentis  aux  distillateurs 
qui  ont  été  soumis  pendant  un  an  au  régime  de  l'exercice.  Les  indigènes  qui  distUIent 
le  produit  de  leurs  récoltes  (bouilleurs  de  cru),  pour  la  consommation  sur  place  ou 
dans  les  environs,  peuvent  être  autorisés  à  payer  par  abonnement  une  taxe  ae  fabri- 
cation, en  remplacement  du  droit  de  consommation  ;  cette  taxe  a  été  fixée  à  120  francs 
Bar  an  dans  les  cercles  de  Fort-Dauphin,  de  Maevatanana  et  la  province  de  TAngavo- 
langoro,  et  à  10  francs  seulement  dans  le  cercle  de  Mandritsara. 

Une  taxe  de  50  francs  par  an  a  été  également  établie  sur  les  moulins  à  betsabetsa, 
très  nombreux  sur  la  côte  Esl. 

Le  décret  du  22  février  1900  a  élevé  à  200  francs  le  droit  de  consommation  par- 
heclolitre  d'alcool  pur  et  augmenté  les  droits  sur  les  liqueurs  (portés  de  30  à  60  francs 
par  hectolitre),  sur  les  tabacs  et  les  cartes  à  jouer,  et  établi  des  droits  sur  le  sucre 
raffiné  et  sur  les  sels. 

L'arrêté  du  30  juin  1900,  modifié  par  celui  du  26  janvier  1901,  a  insitué  un  contrôle 
hygiénique  des  lioissons  alcooliques  importées  dans  la  Colonie  ;  il  est  exercé  à  l'entrée 
par  le  service  des  douanes. 

L'arrêté  du  8  janvier  1901  a  déterminé  les  conditions  d'application  du  droit  de 
consommation  sur  les  bières  fabriquées  à  Madagascar. 

L'arrêté  du  6  mars  1901  a  réglementé  la  perception  des  frais  de  surveillance  des 
distilleries  et  des  brasseries. 

L'arrêté  du  7  juin  1901  a  institué  un  contrôle  hygiénique  des  liquides  de  toute  espèce 
mise  en  vente  dans  les  débits  de  boissons  ou  en  cours  de  circulation  dans  la  Colonie. 

La  circulaire  du  2  novembre  1901  a  prescrit  l'établissement  d'un  état  mensuel 
indiquant  les  quantités  d'alcools  produites  par  chaque  distillateur. 

L'arrêté  du  31  décembre  1901  a  établi  un  taxe  annuelle  de  190  francs  sur  ralcool 
fabriqué  par  les  indigènes  dans  la  province  de  Farafangana. 

I/arrcté  du  17  février  1902  a  établi  une  taxe  de  50  francs  par  moulin  ou  appareil 
à  bcisabetsa  dans  la  province  de  Vohcmar. 

Le  décret  du  13  décembre  1902  a  porté  règlement  général  de  la  vente  des  boissons 
alcooliques  ou  spiritueuses  et  tixé  les  licences  ai)plicables  au  commerce  de  ces  boissons. 

Le  décret  du  11  janvier  1903  a  porté  à  300  francs  le  droit  de  consommation  par 
hectolitre  d'alcool  pur  et  établi  un  droit  sur  les  poissons  secs  de  toute  sorte,  salés  ou 
fumés,  conservés  au  naturel  et  marines,  sur  les  viandes  salées  ou  conservées  et  la 
charcuterie. 

L'arrêté  du  14  février  1903  a  élevé  à  950  francs  par  an  la  taxe  annuelle  de  190 
francs  qui  frappait  les  fabrications  indigènes  d'alcool  de  la  province  de  Farafangana. 

L'arrêté  ou  15  février  1903  a  fixé  uniformément  à  50  francs  par  moulin  ou  appareil 
l'impôt  à  percevoir  sur  la  fabrication  du  beUabetsa  dans  la  Colonie. 

Le  décret  du  7  mars  1903  a  réglementé  la  fabrication  de  Falcool  destiné  à  être 
dénaturé  et  la  dénaturation  de  l'alcool  destiné  à  des  usages  industriels,  ainsi  que  la 
circulation  et  la  vente  des  produits  en  provenant. 

Le  décret  du  1"  juin  1903  a  modifie  Tarticle  3  du  décret  du  13  décembre  1902,  ré- 
glementant la  vente  des  boissons  alcooliques  ou  spiritueuses  dans  la  Colonie. 

Le  décret  du  26  août  190i  a  établi  un  nouveau  tarif  des  taxes  de  consommation  per- 
çues à  Madagascar, 

Imprimeries  Officielles.  —  Tananarive.  —  L'imprimerie  officielle  de  Tananarive, 
ancienne  imprimerie  du  gouvernement  Malgache,  a  subi,  depuis  l'occupation  française, 
de  profondes  modifications  dans  son  organisation,  son  personnel  et  son  fonctionne- 
ment. 

Depuis  plusieurs  années,  cet  étabUssement  constitue  un  service  important  assurant 
l'édition  des  journaux  et  autres  publications  officielles  de  toute  nature  publiés  dans  la 
Colonie.  L'imprimerie  de  Tananarive   fournit,  en   outre,  en  très  grandes  quantités, 


—  733  ^ 

—  ...  >  -  '  * 

les  imprimés^  carnets,  registres  et  reliures  nécessaires  au  Gouvernement  Général,  à 
tous  les  services  du  chef-lieu,  ainsi  qu'aux  circonscriptions  administratives  de  l'Imerina. 

Le  Journal  Officiel,  dont  le  l*'  nmnéro  a  paru  le  20  mars  1896,  hebdomadaire  au 
début,  a  été  publie  trois  fois  par  semaine  jusqu'au  11  avril  1899,  époque  à  laquelle  il 
est  devenu  bi-hebdomadaire.  Tirage  habituel  :  1.800  exemplaires. 

Le  Vaovao  Frantsay-Malagasy,  créé  le  1*  janvier  1897,  comporte  4  grandes  pages 
en  langue  malgache;  il  parait  chaque  vendredi.  —  Tirace  actuel:  6.000  exemplaires. 

Le  Bulletin  o/^cte/,  recueil  des  actes  administratifs  intéressant  la  Colonie  et  les  diffé- 
rents services  se  fait  mensuellement.  —  Tirage  :  500  exemplaires. 

VEcole  franco-malgache  ou  Bulletin  mensuel  de  renseignement  primaire,  dont 
le  premier  numéro  remonte  à  septembre  1898,  se  tire  actuellement  à  900  exemplaires. 

Le  Bulletin  économique ^  paraissant  tous  les  trimestres,  est  une  brochure  de  125 
pages  en  moyenne,  avec  reproductions  lithographiques,  donnant  tous  les  renseignements 
commerciaux,  industriels,  agricoles,  etc.,  intéressant  la  Grande  lie.  Oe  périodique  arem- 
placé  les  Notes.  Reconnaissances  et  Explorations  et  a  paru  pour  la  première  fois  en 
février  1903.  Tirage  :  600  exemplaires. 

Le  Bulletin  de  l'Académie  malgache,  également  trimestriel,  publie  des  renseigne- 
ments sur  Tethnographie,  la  phiiolocie,  Thistoire,  les  institutions,  les  coutumes,  etr, 
malgaches.  Chaque  numéro,  depuis  le  l*'  trimestre  1902,  date  de  Torigine,  comporte 
environ  70  pages.  —  Tirage  :  400  exemplaires. 

UAlmanach  malgache,  édité  pour  la  première  fois  en  1899,  parait  régulièrement  à 
la  fin  de  décembre  de  chamie  année  pour  Tannée  suivante  ;  il  comprend  environ  200 
pages  avec  illustrations.  —  Tirage,  pour  1903  :  6.000  exemplaires. 

V Annuaire fàonl  la  1'*  édition  remonte  à  1898,  parait  maintenant  en  mars  de  chaque 
année.  C'est  un  document  d(^  800  à  900  pages,  non  compris  les  annonces  commerciales 
et  industrielles  (30  pages  environ],  les  cartes  et  plans  divers.  —  Tirage  :  1.000  exem- 
plaires. 

Les  Tables  générales  du  Journal  Officiel,  de  la  Colonie,  depuis  sa  création  jusqu'à 
la  fin  de  l'année  1901  et  celles  des  année  1902,  1903  et  1904,  comprennent:  la  première 
216  pages  et  chacune  des  trois  autres  50  pages,  du  format  du  Journal  Officiel.—  Tirage  : 
750  exemplaires. 

Les  imprimés  exécutés  en  dehors  des  périodiaues  et  autres  publications,  des  ins- 
tructions et  réglementations  diverses,  circulaires,  budgets,  ou  autres  nombreux  docu- 
ments du  même  genre  émanant  du  Gouvernement  Général,  représentent  environ  1.200 
modèles  différents  donnant  lieu  à  des  tirages  assez  fréquents  variant  entre  100  et  300.000 
exemplaires. 

Le  personnel  comprend  un  directeur,  un  chef  d'imprimer  e,  quatre  chefs  d'atelier, 
deux  correcteurs,  un  agent  comptable,  trois  agents  civils  et  six  militaires  de  professions 
diverses,  ainsi  que  quatre-vingt-cinq  ouvriers  ou  apprentis  indigènes  :  compositeurs,  impri- 
meurs et  tourneurs,  relieurs  et  plieurs,  interprèle  et  correcteur  malgache,  distributeurs, 
vendeurs  de  journaux,  plantons,  porteurs  d  eau,  etc. 

Tamatavè.  —  L'imprimerie  officielle  de  Tamatave,  placée  sous  l'autorité  de  l'admi- 
nistrateur-maire,  est  dirigée  par  un  sous-chef  d'imprimerie.  Elle  est  chargée  d'approvi- 
sionner en  impnmés  et  en  registres  divers  les  provinces  ou  cercles  du  littoral,  ainsi  que 
les  circonscriptions  limitrophes  suivantes  :  province  Fianarantsoa,  d'Ambcsitra  et  de 
Mand/itsara,  cercle  de  Maevalanana. 

Le  personnel  comprend  un  sous-chefd'imprimeriechargé  de  la  direction,  deux  agents 
du  cadrft  des  imprimeries  et  le  nombre  d'ouvriers  européens,  créoles  ou  indigènes, 
nécessaire  au  fonctionnement  de  l'établissement. 

Police  administrative  et  Judiciaire  et  serrice  des  prisons.  —  L'organisation  de  la 
police  remonte  au  9  octobre  1893,  date  à  laquelle  elle  fut  confiée  à  la  prévôté  du  corps 
expéditionnaire.  M.  le  chef  d'escadron  Gaudelelte,  de  la  garde  républicaine,  se  servit 
des  éléments  de  l'ancienne  police  de  la  reine  pour  former  un  corps  de  trois  cents 
gardiens  de  la  paix.  Ces  agents  étalent  habillés,  mais  ne  touchaient  pas  de  solde.  Au 
mois  de  mars  1896,  M.  Baslel,  commissaire  spécial  de  la  Résidence  Générale,  se 
conformant  aux  instructions  de  M.  le  Résident  Général  Laroche,  remania  complète- 
ment la  police  et  l'organisa  sur  de  nouvelles  bases,  la  dotant  de  brigades  du  sûreté  qui 
rendent  de  grands  services  et,  en  .1902,  y  ajouta  l'identification  anthropométrique 
et  un  atelier  de  photographie. 

A  l'arrivée  du  Général  Gallieni,  l'état  de  siège  fut  étiibli  à  Tananarive  ;  la 
police,  alors  placée  sous  la  direction  du  commandant  de  la  prévôté,  ne  reprit  son 
autonomie  que  quelques  mois  plus  tard.  Le  commissaire  spécial  fut  nommé  commissaire 
central  et  chef  du  service  pénitentiaire.  Au  mois  de  novembre  1898,  un  arrêté  organi- 
sait la  police  administrative  et  judiciaire  à  Madagascar  et  Dépendances.  La  capitale 
vit  alors  son  personnel  européen  augmenté  et  un  inspecteur  de  ce  cadre  fut  détaché 
à  la  prison  civile. 


—  734  ^ 

Le  personnel  européen  de  la  police  administrative  et  judiciaire  de  Madagascar  est 
régi  par  arrêtés  du  Gouverneur  Général  en  date  des  1*'  novembre  1901  eC  9  juUiel  1903. 

Prisons,  —  En  avril  1896,  le  service  des  prisons  civiles  fut  organisé  et  il  est 
aujourd'hui  régi,  au  point  de  vue  administratif,  par  Tarrélé  N*  1335  et,  au  point  de  vue 
disciplinaire,  par  le  règlement  du  24  décembre  1902. 

Les  prisons  civiles  sont   soumises  au  contrôle  d'une  commission  de  surveillance  ins- 
tituée par  arrêté  du  9  janvier  1898. 

Le  service  pénitentiaire  fonctionne  sous  la  direction  du  chef  des  services  de  sûreté 
assisté  d'un  agent  de  la  police  administrative  et  judiciaire  remplissant  les  fonctions  de 
gardien-chef  :  le  reste  du  personnel  est  indigène. 

Le  greffe  tient  les  registres  prévus  par  le  Code  dinstruction  criminelle. 

Les  prisons  reçoivent  aussi  bien  les  prévenus  et  accusés  que  les  indi\idus  condam- 
nés par  les  tribunaux  de  répression. 

Le  travail  est  obligatoire  pour  tous  les  condamnés  indigènes  valides. 

Les  hommes  sont  employés  aux  corvées  de  propreté  pour  les  écoles  et  les  ser- 
vices publics,  civils  ou  militaires,  au  transport  de  matériaux,  etc.  ;  les  femmes  fabri- 
quent les  corbeilles  et  les  nattes  en  usage  dans  la  prison  et  confectionnent  des  vête- 
ments de  toile  pour  les  prisonniers. 

Lorsque  reffectit  de  la  prison  le  permet,  des  équipes,  accompagnées  de  surveillaols, 
sont  mises  à  la  disposition  des  particuliers  moyennant  rétribution. 

Le  tarit  de  la  main-d'œuvre  pénale  est  le  suivant  :  0  fr.  40  par  homme  ou  sunreîl- 
lant  pour  les  services  publics  et  0  fr.  50  pour  les  particuliers,  par  journée  de  tra^-ail  de 
sept  heures. 

Chaque  individu  condamné  à  une  peine  supérieure  à  un  mois  de  prison  possède 
un  compte  auquel  est  versée  la  somme  de  0  fr.  05  par  journée  de  travail.  Ces  comp- 
tes sont  arrêtes  le  dernier  jour  du  mois  et  les  condamnés  reçoivent  le  même  jour 
une  allocation  de  deux  centimes  prélevés  sur  les  cinq  centimes  versés  à  la  masse. 
Le  restant  est  remis  au  détenu  à  l'expiration  de  sa  peine. 

Les  visites  des  parents  ont  lieu  le  dimanche  après-midi,  la  matinée  étant  résenée 
aux  soins  de  propreté  individuelle. 

Le  service  médical  est  assuré  par  un  médecin  et  par  un  infirmier. 


—  735  — 


IL  -  TEXTES  OFFIC 


ADJUDICATIONS   PUBLIQU 

Arrêté  du  3i  août  1897,  portant  règlement  sur  les  co 
fournitures  de  toute  espèce  et  pour  toutes 
en  vertu  de  marchés  passés  dans  la  colonie 
dances.  /.  0.  n»  148,  23  septembre  1897,  p.  \ 
1897,/.  0.  n°  160,  21  octobre,  p.  1061). 
Commeiitaires  et  instructioiu  du  20  octobre  1889,  pc 
tions  générales  relatives  aux  fournitures 
en  suite  de  marchés  passés  en  France.  /. 
1897,  p.  958. 

Circulaire  ministérielle  du  20  janvier  1900,  au  suj( 
arrêté  du  20  janvier  1899,  portant  fixation 
générales  imposées  aux  entrepreneurs  des  i 
nies.  /.  0.  n»  481,  7  mars  1900,  p.  4092. 

Arrêté  ministériel  du  20  janvier  1899,  nxant  les  cla 
les  imposées  aux  entrepreneurs  des  trav 
y.  0.  n»  481,  7  mars  1900,  p.  4094. 

Arrêté  du  7  février  1900,  portant  application  aux  ma 
dans  la  GQlonie,  pour  Je  compte  du  budget  co. 
raies  arrêtées  par  le  Ministre  lé  7  juillet  1 
1900,  p.  4901. 

Arrêté  du  7  février  1900,  rendant  applicables  aux  m 
dans  la  colonie  de  Madagascar,  pour  les  trava 
l'Etat,  des  conditions  générales  imposées  aun 
publics  des  colonies  par  l'arrêté  ministériel 
n»  481,  7  mars  1900,  p.  4091. 

Circulaire  du  3  mars  1900,  au  sujet  des  versements  effe 
visoires  ou  de  cautionnements  définitifs  pai 
marchés  ou  d^adjudications.  J.  0,  n^  483,  14 

Conditions  généridesdu  11  avril  1901,  pour  les  four 
exécuter  en  vertu  de  marchés  passés  dans  J 
Dépendances  pour  le  compte  des  services  lo 
n»  602, 15  mai  1901,  p.  5835. 

Circulaire  du  9  janvier  1903,  au  sujet  du  taux  suii 
d'acomptes  doivent  être  prévus  dans  les  man 
de  la  Colonie.  J,  0.  n«  769,  14  janvier  1903,  p 

Arrêté  du  13  février  1904,  modifiant  l'article  40,  §  3, 
du  11  avril  1901,  pour  les  fournitures  de 
vertu  de  marchés  passés  dans  la  Colonie  p< 
locaux  et  municipaux.  /.  0.  n<»  881,  du  24  fev 

AGRICULTURE 

Circulaire  du  30  juin  1897,  au  sujet  de  la  culture  des 

no  115,  6  juillet  1897,  p.  654. 
Circulaire  du  21  août  1897,   relative  à  la  surveillan 

/.  0.  n*  137,  28  août  1897,  p.  843. 
Circulaire  du  8  novembre  1897,  suivie  d'instructions 

en  vue  de  développer  l'industrie  séricicole.  J 


0)  Sous  cette  rubrique  ont  été  éDODcéi  les  règlements  les  pli 
«voir  le  pins  souvent  besoin  les  agriculteurs,  les  industriels  et  les 


—  •736  — 

1897,  p.  1195.  —  Voir,  sur  le  même  objet,  instructions  du  8  novembre 
1900,  /.  0.  n»  560,  12  décembre  «900,  p.  5128  ;  circulaire  du  19  novem- 
bre 1900,  /.  0.  n»560,  12  décembre  1900,  p.  5127  ;  arrêté  du  7  mai  !90l, 
J.  0.  n»  601,  11  mai  1901,  p.  5791  ;  lettre-circulaire  du  24  janvier  1902, 
J.  0.  n«  678,  12  février  1902,  p.  7033  ;  circulaire  du  28  janvier  1902,  J.  0 
n»  679,  15  février  1902,  p.  7044,  ;  arrêté  du  6  février  1902,  J.  O.  n»  684, 
5  mars  1902,  p.  7140. 

Ifcte-circnlaire  du  5  juin  1898,  relative  aux  sous-officiers  et  soldats  qui  veulent 
se  fixer  dans  la  Colonie  pour  y  créer  des  petites  exploitations  agrico- 
les. /.  0.  n«  259,  9  juin  1898,  p.  1961. 

Instmetions  du  19  novembre  1898,  au  sujet  des  mesures  à  prendre  pour  le  déve- 
loppement des  cultures  vivrières  et  industrielles  dans  la  Colonie.  /.  0. 
n*»  331,  24  novembre  1898,  p.  2691. 

Circulaire  du  3  avril  1900,  au  sujet  des  mesures  à  prendre  contre  les  invasions  do 
sauterelles. /.  0.  n»  491,  11  avril  1900,  p.  4240.  —  Voir,  sur  le  mémo 
obiet,  instructions  du  5  février  1901,  /.  0.  n«  576,  9  février  1901,  p.  5375; 
méthode  du  16  novembre  1901,  /.  0.  n*  654, 16  novembre  1901,  p.  6665. 

Règlement  du  6  mars  1901,  sur  l'organisation  et  le  fonctionnement  d'un  service' 
de  cession  de  graines  et  de  plants  aux  particuliers.  /.  p.  n«  588,  23 
mars  1901,  p.  5557. 

Circulaire  du  16  juillet  1901,  au  sujet  de  la  culture  des  légumes  et  arbres  frui- 
tiers. J.  0.  n»  622,  24  juillet  1901,  p.  6115. 

Circulaire  du  14  décembre  1901,  relative  à  la  préparation  d'herbiers.  /.  0. 
n»666,  28  décembrc  1901,  p.  6852. 

Instructions  du  24  décembre  1901,  pour  la  récolte  et  la  préparation  des  échantil- 
lons et  des  graines  destinés  à  l'étude.  /.  0.  n^  666,  28  décembre  1901, 
p.  6853. 

Circulaire  du  26  février  1902,  au  sujet  de  la  création  d'une  chambre  d'agricul- 
ture et  de  comices  agricoles.  /.  0.  n«684,  5  mars  1902,  p.  7137.—  Voir, 
sur  le  même  objet,  arrêtésdu  29février  1902,  /.  O.  n<>684,  du  7  mars  1902, 
p.  7137  et  9139  ;  circulaire  du  10  nxars  1902,/.  0.  n«  694,  12  avril  1902, 
p.  7312. 

Dcretdu  5  décembre  1901,  déterminant  les  mesures  à  prendre  en  vue  d'arrêter 
les  progrès  de  la  maladie  des  caféiers  dite  hemiieia  veutalrix,  J.  0. 
n*-  688,  19  mars  1902,  p.  7207. 

Arrêt  du  26  décembre  1901,  déterminant  les  colonies  envahies  par  VhemiUia 
vaslalrix.  /.  0.  n»  688,  19  mars  1902,  p.  7208. 

Circulaire  du  10  mars  1902,  au  sujet  du  transport  des  plants  demandés  au  ser- 
vice de  l'agriculture.  /.  0.  n°  694, 12  avril  1902,  p.  7313. 

Circulaire  du  25  mars  1902,  au  sujet  des  bulletins  météorologiques.  /.  0. 
n«695,  16  avril  1902,  p.  7333. 

Circulaire  du  22  mai  1902,  au  sujet  des  maladies  vermiculaires  attaquant  les 
caféiers.  /.  0.  n»708,  4  juin  1902,  p.  75i0- 

Arrèté  du  9  juin  1902,  interdisant  l'exploitation  des  végétaux  hors  des  territoi- 
res où  sévit  la  maladie  vermiculaire  du  caféier.  /.  O.  n»  715,  28 
juin  1902,  p.  7653. 

Décret  du  19  mars  1902,  portant  création  au  Jardin  colonial  d'un  enseignement 
agricole  sous  le  nom  de  •«  Ecole  nationale  supérieure  d'agriculture  co- 
loniale >  /.  0.  n°  739,  23  août  1902,  p.  7899.—  Voir  conditions  d'admis- 
sion, /.  0.  n°  632,  3  septembre  19J2,  p.  7962,  et  programme,  /.  0. 
n'  770,  17  janvier  1903,  p.  8691. 

Circulaire  du  2i  novembre  1902,  relative  k  l'envoi  des  comptes  rendus  sur  le^ 
travaux  des  pépinières  et  de  plantations,  ainsi  que  des  relevés  de«  pt»nnis 
teniporaires  de  coupes  de  bois./.  0.  n«  760,  lu  décembre  1902,  p.  8516. 

Arrêté  du  28  novembre  1902,  réglementant  les  encouragements  à  donnera  la 
culture  du  cocotier.  /.  0.  n^  762,  17  décembre  1902,  p.  8551. 

Circulaire  du  6  février  1903,  au  sujet  des  analvses  de  terre.  /.  O.  n<»  779,  18 
février  1903,  p.  8847. 


-  737  - 

GlMfVltiire  da  9  Juillet  1902,  au  sujet  de  la  création  et 
école  'agricole  et  séricicole  à  la  station  d' 
n«  8i8,  il  juillet  1903,  p.  9678. 

Arrêté  du  9  juillet  1903,  créant  et  annexant  une  éco 
la  station  d'essais  de  Nanisana  (  fonction nem 
d'admission,  programme  des  cours).  /.  0. 
p.  9688. 

Déeret  du  24  Juin  1903,  relatif  aux  mesures  &  prc 
coutagieuse  et  parasitaire  des  plantations  à  M 
J,  0.  n«  827, 15  aoftt  1903,  p.  9865. 

Gireolaire  du  22  août  1904,  au  sujet  de  la  participai 
agricole  de  Paris  en  1905.  /.  O.,  n*"  932  du  31 

Circnlaire  du  9  novembre  1904,  au  sujet  du  concour 
en  1905.  Liste  des  prix.  /.  0.  n«  11907. 

AVOCATS  ET  AGRÉÈS-DÊFENS 

Arrêté  du  27  avril  1897,  sur  les  défenseurs.  /.  0.  n»  89 
Arrêté  du  27  avril  1899,  sur  les  avocats-défenseurs.  J 

p.  3353. 
Arrêté  du  20  mars  1900^  abrogeant  le  paragraphe  4  de 

27  mars  1899  sur  les  avocats-défenseurs.  /.  ( 

p.  4164. 
Arrêté  modifiant  le  paragraphe  4  de  l'article  1*'  de  arré! 

avocats-défenseurs.  /.  0.  n"*  489,  4  avril  1900, 

BOISSONS     ALCOOLIQUE 

Loi  du  25  août  1896,  établissant  une  taxe  de  consomi 
n«  26,  11  septembre  1896. 

Arrêté  du  31  octobre  1896,  appliquant  la  taxe  de  conso 
à  base  d  alcool.  /.  0.  n<*  35,  6  novembre  1896, 

Avis  du  11  décembre  1897,  relatif  à  Tapplication  de  la 
n»  182,  11  décembre  1897,  p.  1250. 

Arrêté  du  25  décembre  1897,  réglementant  le  commen 
des  boissons  alcooliques.  /.  0.  n»  193,  6  janvic 
sur  le  même  objet,  arrêté  du  19  février  1899, , 
p.  3081  ;  erratum  du  12  juillet  1898,  /.  0.  n»  21 

Hpte-circulaire  du  7  février  1898,  prescrivant  d'ctab 
donnés,  les  licences  et  autorisations  exigées  ps 
du  25  décembre  1897.  /.  0.  n«  211,  17  février  '. 

Arrêté  du  19  avril  1898,  exemptant  des  droits  de  sor 
fabriqués  dans  la  Colonie.  /.  0.  n*  242,  30  avri 

Décret  du  30  avril  1898,  approuvant  les  pénalités 
25  décembre  1897,  sur  le  commerce  de  la  ven 
alcooliques.  J,  0,  n»  273,  9  juillet  1898,  p.  21:^ 

Décret  du  20  août  1899,  poKant  réglementation  de  l 
/.  0.  n«459,  20  décembre  1899,  p.  3863.  —  N 
errata  du  25  avril  1900.  /.  O.  n«  494,  25  avril 
circulaire  du  7  avril  1900.  /.  0.  n»  495,  28  avri 

Ciroolaire  du  16  février  1901,  au  sujet  de  la  vente 
alcooliques  sur  les  champs  de  foire.  /.  0.  n^  581 

Décret  du  29  août  1901,  instituant  un  contrôle  hyg 
alcooliques  mises  en  vente  ou  en  circuit 
Madagascar  et  Dépendances.  /.  0.  n«  647, 19  o( 

iSroQlaire  du  2  novembre  1901,  relative  à  rétablisse 
indiquant  les  quantités  d*alcool  produites  pai 
montant  des  droits  perçus.  /.  0.  n^  655,  20  no 


—  738  — 

Décret  du  13  décembre  1902,  portant  règlement  général  de  la  vente  des  boîssoDs 
alcooliques  ou  spiritueuses  dans  la  colonie  de  Madagascar  et  Dépendances 
et  fixation  des  licences  applicables  au  commerce  de  ces  boissons.  J.  O. 
n<»  775,  4  février  1903,  p.  879i.  —  Voir,  sur  le  même  objet,  arrêté  du 
31  mars  1993.  /.  0.  n»  794,  11  avril  1903,  p.  9117;  décret  du  1"  juin  1903. 
/.  0.  n«813,  24  juin  1903,  p.  9495;  erratum  du  18  juillet  1903.  J.  O. 
no  819,  18  juillet  1903,  p.  9716. 

arrêté  du  14  février  1903,  établissant  une  taie  annuelle  d'abonnement  de 
950  francs  sur  Talcool  fabriqué  par  les  indigènes  dans  la  province  de 
Farafangana.  /.  0.  n«  781,  25  février  1903,  p.  8882. 

Arrêté  du  15  février  1903,  fixant  à  50  francs  par  moulin  ou  appareil  Tiaipôt  à 
percevoir  sur  la  fabrication  du  betsabetsa  dans  la  Colonie.  /..  O.   no  78i, 

28  février  1903,  p.  8902. 

Circulaire  du  29  juin  1903,  portant  règlement  des  boissons  alcooliques  ou 
spirilueuses  dans  la  Colonie  et  fixation  des  licences  applicables  an 
commerce  de  ces  boissons.  /.  0.  n*  818, 11  juillet  1903,  p.  9681. 

CAUTIONNEMENTS 

Circulaire  du  15  octobre  4897,  relative  à  la   réalisation    des  cautionnements 

concernant  les  marchés  de  gré  &  gré  et  les  adjudications  publiques. 

/.  0.  n«  160,  21  octobre  1897,  p.  1061. 
Circulaire  ministérielle  du   29  août   1898,   relative  à  la    transformation    des 

cautionnements  des  comptables  et  fonctionnaires  des  administrations 

publiques.  /.  0.  n'»  316,  18  octobre  1898,  p.  2571. 
Arrêté  du  2  décembre  1899,  fixant  le  cautionnement  que  doivent  fournir  les 

agents  du  service  des  domaines  en  garantie  de  leurs  fonctions.  /.  Ô. 

n°  465,  10  janvier  1900,  p.  3931. 
Arrêté  du  2  décembre  1899,  fixant  le  cautionnement  que  doivent  fournir  les 

curateurs  aux  successions  et  biens  vacants  en  garantie  de  leur  gestion 

envers  les  ayants  droit.  /.  0.  n»  465,  10  janvier  1900,  p.  3931. 

CHAMBRES     CONSULTATIVES 

Arrêté  du  7  novembre  1897,  créant  des  chambres  consultatives  françaises  à 

Madagascar.  J.  0.  n^"  36,  13  novembre  1896,  p.  110. 
Arrêté   du  26  février  1902,   portant   création   et  organisation  des  chambres 

consultatives  de  commerce  et  d'industrie./.  0.  n*'664,  5  mars  1902,  p.  7139. 

CHEMIN     DE     FER 

Arrêté  du  10  octobre  1904,  réglementant  la  police  des  chemins  de  fera  Madagascar. 

/.  0.  n*»  945,  du  15  octobre  1904,  p.  11821. 
Arrêté  du  10  octobre  1904  portant  fixation  des  tarifs  généraux  de  transport  et 

des  frais  accessoires  sur  le  chemin  do  fer  de  Brickaville  à  Tananarive. 

/.  0.  n»  945,  du  15  octobre  1904,  p.  11822. 
Arrêté  du   12  octobre  1904,  portant  déclaration  d'ouverture   &    Texploitation 

publique  de  la  section  de  voie  ferrée  Brickaville-Fanovana.  /.   0.  du 

29  octobre  1904,  p.  11870. 

COLONISATION 

Loi  du  9  mars  1896,  sur  les  concessions  de  terres.  /.  0.  n<*  2,  27  mars  1896. 

Circulaire  du  21  avril  1897,  relative  à  la  colonisation,  suivie  de  que.stionnaires 
relatifs  à  Tinstallation  des  colons,  à  l'agriculture,  à  l'industrie  et  tu 
commerce.  /.  0.  n»  84,  24  avril  1897,  p.  393.  -  Voir,  sur  le  même  objet, 
circulaire  du  30  août  1897,  /.  0.  n**  142,  9  septembre  1897,  p.  893; 
circulaire  du  H  décembre  1897.  /.  0.  16  décembre  1897,  p.  1266; 
circulaire  du  26  septembre  1898.  /.  0.  n»  315,  15  octobre  1898,  p.  2559. 

Circulaire  du  12  août  1897,  relative  à  la  nécessité  de  renseigner  le  Gouverneur 


—  739  — 

Général  sur  tout  ce  qui  touche  à  la  colonisation.  /.  O.  n^  133, 19  août  1897, 

p.  808. 
Cftreiiliire  du  6  septembre  1897,  relative  aux  renseignements  à  recueillir  dans 

le  but  de  faciliter  les  transactions.  /.  O.  n^  142,  9  septembre  1897,  p.  894. 
Gircnlaire  du  16  novembre  1897,  faisant  ressortir  la  nécessité  de  préparer  des 

terrains  de  culture  et  d'élevage  pour  la  colonisation  et  indiquant  les 

fonctions  des  agents  du  corps  des  géomètres  du  service  tbpographiqiie.  • 

/.  0.  n«  174,  20  novembre  1897,  p.  1187. 
ArrHé  du  3  décembre  1897,  exilant  de  toute  personne    ayant   obtenu  la 

concession  de  lots  de  colonisation  le  remboursement  de  frais  de  bornage 

et  de  levé  de  plan.  /.  0.  n»  181,  9  décembre  1897,  p.  1242. 
Giroulaire  minigtérielle  du  12  novembre  1897,  au  sujet  de  la  colonisation  libre 

et  des  contrats  d'engagements.  /.  0.  n*»  193,  6  janvier  1898,  p.  1348. 
Circulaire  du  31  décembre  1897,  relative  aux  bureaux  de  colonisation.  /.  0. 

n«  195,  11  janvier  1898,  p.  1564. 
Hôte-circulaire  du  5  juin  1898,  relative  aux  sous-officiers  ou  soldats  européens 

qui  veulent  se  fixer  dans  la  Colonie  pour  y  créer  de  petites  exploitations 

agricoles.  /.  0.  n«  259,  9  juin  1898,  p.  1961. 
Instmciions  du  29  janvier  1899,  au  sujet  des  principes  de  colonisation  k  appliquer 

à  Madagascar.  /.  0.  n«  357,  24  janvier  1899,  p.  2923. 
Arrôi  du  10  février  1899,  remplaçant  Tarrôté  du  2  novembre  1896,  réglementant 

Tattribution  des  concessions    de    terres    domaniales.  /.   0.    n®  370, 

23  février  1899,  p.  3039. 
Circulaire  du  10  février  1899,  relative  à  l'attribution  des  concessions  de  terres, 

fonctionnement  des  bureaux  de  colonisation,  choix  des  périmètres  de 

colonisation.  /.  0.  n*»  370,  23  février  1899,  p.  3040. 
Arrêté  du  21  avril  1899,  sur  la  colonisation  militaire.  /.  0.  n«  399^  17  mai  1899, 

p.  3319.  —  Voir,  sur  le  môme  objet,  circulaire  du  21  jum  1899.  /.    0. 

n»  419,  29  juillet  1899,  p.   3479;  circulaire  du  5  décembre  1899. /.  0. 

n«  459,  20  décembre  1899,  p.  3868;  circulaire  du  3  septembre  1900. 

/.  0.  n«  537,  22  septembre  1900,  p.  4789;  instructions  du  29  janvier  1901. 

/.  0.  n*>  575,  6  février  1901,  p.  5355;  instructions  du  4   décembre  1902 

/.  0.  n«  759,  6  décembre  1902,  p.  8495. 
Circulaire  du  6  mai  1899,  au  sujet  de  la  concession,  à  titre  définitif,  de  propriétés 

après  leur  mise  en  valeur.  /.  0.  n»  404,  3  juin  1899,  u.  3360. 
Circulaire  du  6  juin  1899,  au  sujet  du  mode  de  délivrance  aes  concessions  de 

50  hectares.  /.  0.  n«  410,  24  juin  1899,  p.  3408. 
Circulaire  du  22  novembre  1899,  au  sujet  de  la  procédure  usitée  en  matière 

d'attributions  de  concessions  domaniales.  /.  0.  n®  456,  9  décembre  1899, 

p.  3840. 
Circulaire  du  23  novembre  1899,  au  sujet  de  la  concession  par  voie  de  vente  de 

terrains  marécageux  susceptibles  d'être  transformes  en  rizières.  /.  0. 

n*»  456,  9  décembre  1899,  p.  3840. 
Circulaire  et  arrêté  du  29  janvier  .1901,  au  suiet  des  avances  remboursables  à 

consentir  aux  colons.  /.  0.  n»  575,  6  février  1901,  p.  5357  et  5358. 
Lettre-circulaire  du  28  octobre  1901,  au  sujet  du  placement  de  jeunes  gens  chez 

des  colons.  /.  0.  n»  652,  9  novembre  1901,  p.  6608. 

COMMERCE 

Avis  du  13  septembre  1898,  au  sujet  des  passades  gratuits  accordés  à  titre 
ffratuit  ou  à  prix  réduit  aux  personnes  qui  justifient  d'un  emploi  dans 
le  commerce.  /.  0.  n»  301,  13  septembre  1898,  p.  2418. 

Circulaire  du  5  juin  1900,  au  sujet  de  la  création  des  foires  périodiques.  /.  0. 
n»  509,  16  juin  1900,  p.  4435. 

Décret  réglementant  la  création  et  l'exploitation  des  magasins  généraux  dans 
la  colonie  de  Madagascar.  /.  0.  n»  530,  29  août  1900,  p.  4688. 

Décret  du  15  octobre  1902,  fixant  les  langues  dans  lesquelles  devront  être  tenus 
les  livres  de  commerce  à  Madagascar.  /.  0.  n»  757,  26  novembre  1902, 


—  740  — 

p.  8463.  —  Voir,  sur  le  même  objet)  note  du  21  féTtîer  i903^  /.  0. 
n»  789,  21  février  1903,  p.  8865. 
Décret  du  7  août  1903,  modifiant  les  dispositions  da  décret  du   21  mai  IM. 
relatives  à  la  durée  des  fonctions  de  conseiller  da  commerce  extérieor 
de  la  France.  /.  0.  n»  872,  23  janvier  1904,  p.  10539. 

COMMUNES 

Décret  du  2  février  1899,  érigeant  en  communes  les  principaux  centres  de  i< 
colonie  de  Madagascar  et  Dépendances  /.  O.  n*"  382, 23  mars  1899,  p.  3151. 

Arrêté  du  24  mars  1903,  modifiant  le  mode  d'allocation  des  subventions  au 
budget  des  communes.  /.  0.  n**  795, 18  avril  1903,  p.  9131. 

COMPAGNIES     DE     NAVIGATtOM 

Arrêté  du  29  décembre  1899,  déterminant  la  patente  à  laquelle  sont  assiyetti» 
les  compagnies  de  navigation  ou  armateurs  dans  les  ports  de  Madagascar. 
/.  0.  n»  463,  3  janvier  1900,  p.  3915.  —  Voir,  sur  le  même  objet, 
erratum  du  18  juin  1902.  /.  0.  n«  712»  18  juin  1802,  p.  7606. 

CONSEIL     D'ADMINISTRATION 

Décret  du  3  août  1896,  organisant  un  conseil  d'administration  près  la  Résideoce 
Générale  de  Madagascar.  J.  0.  n»  28,  27  septembre  1896,  p.  2.  —  Voir, 
sur  le  môme  objet,  décret  du  9  août  1898.  /.  0.  n»  311,  6  octobre  1898, 
p.  2523. 

Décret  dfu  2  janvier  1902,  portant  admission  au  conseil  d'administration  de 
Madagascar  de  deux  habitants  notables  comme  membres  titulaires  cl 
de  deux  habitants  notables  comme  membres  suppléants.  /.  0.  o*  684, 
5  mars  1902,  p.  7136.  —  Voir,  sur  le  môme  objet,  erratum  du  5  juin 
1902.  y.O.  no  714,  25  juin  1902,  p.  7639. 

Déoret  du  12  novembre  1902,  fixant  Torganisation,  la  composition  et  la  com- 
pctence  du  conseil  d^administration  et  du  conseil  du  contentieax 
administratif  de  la  colonie  de  Madagascar.  /.  0.  n®  764,  24  décembre 
1902,  p.  8592. 

CONTENTIEUX  ADMINISTRATIF 

Arrêté  du  30  décembre  1896,  créant  un  conseil  du  contentieux  administratif. 
/.  0.  n«  50,  2  janvier  1897,  p.  2. 

Arrêté  du  22  décembre  1902,  promulguant  dans  la  colonie  de  Madagascar  et 
Dépendances  le  décret  du  12  novembre  1902,  fixant  Torganisation,  la 
composition  et  la  compétence  du  conseil  d'administration  et  du 
conseil  du  contentieux  administratif  de  la  colonie  de  Madagascar.  J.  0- 
n*  764,  24  décembre  1902,  p.  8592. 

CONTRIBUTIONS    DIRECTES 

Circulaire  du  8  septembre  1899,  au  sujet  des  réclamations  en  matière  de  contri- 
butions directes.  /.  0.  n«  434,  23  septembre  1899,  p.  3639. 

DOUANES  ET  RÉGIES 

Régime  douanier  de  Madagascar.  /.  0.  n^  28,  27  septembre  1896,  p.  1. 

Arrêté  du  7  octobre  1896,  concernant  les  droits  de  douane.  /.  O.  N^3i,  16  octobre 

1896,  p.  53. 
Arrêté  du  12  juillet  1897,  portant  modification  au   tarif  des  droits   de  sortie  à 

Madagascar.  /.  0.  n"  120,  30  juillet  1897,  p.  690. 
Loi  du  16  avril  1897,  portant  application  à  Madagascar  et  à  ses  dépendances  du 


—  741  — 

tarif  général  des  douanes.  /.  0.  n»  i26,  3  août  1897,  p.  742.  —  Voir,  sur  le 
môme  objet,  loi  du  4  avril  1898,  /.  0.  n»  273,   9  juillet  1898,  p.  2122  ; 
loi  du  5  avril  1898,/.  0.  n»  273,  9  juillet  1898,   p.   2122;  lois  du  9 
avril  1898,  /.  0.  n«  273,  9  juilllet  1898,  pp.  2122  et  2123. 

▲vis  du  3  août  1897,  relatif  aux  conséquences  de  la  loi  portant  application  du 
tarif  général  des  douanes.  /.  0.  n<>  126,  3  août  1897,  p.  732. 

Décret  du  28  juillet  1877,  portant  fixation  des  exceptions  au  tarif  général  des 
douanes  en  ce  qui  concerne  les  produits  étrangers  importés  à  Madagas- 
car. /  0.  n*  131, 14  août  1897,  p.  789.  —  Voir,  sur  le  môme  objet,  décret 
du  31  mai  1898,  /.  0.  n«  257,  4  juin  1898,  g.  1942. 

Arrêté  du  19  septembre  1897,  fixant  le  taril  des  droits  de  sortie  de  divers  pro- 
duits. /.  0.  n»  149,  25  septembre  1897,  p.  967. 

Arrêté  du  1*'  décembre  1897,  exonérant  de  droits  certains  produits  destinés  aux 
administrations  de  la  guerre  et  de  la  marine.  /.  0.  n*  181,  9  décembre 
1897,  p.  1241 

Décret  du  25  octobre  1897,  portant  application  aux  colonies  de  divers  actes  rela- 
tifs aux  douanes  /.  0.  n»  250,  26  avril  1898,  p.  1353. 

Décret  du  25  octobre  1893,  portant  application  aux  colonies  de  divers  actes  réla-' 
tifs  aux  douanes.  /.  0.  n«  250,  26  avril  1898,  p.  1770. 

Arrêté  du  19  avril  1898,  autorisant  la  douane  de  Tamatave  à  recevoir  dans  ses 
magasins  certaines  marchandises  en  suspension  de  droits.  /.  0.  n*'  242, 
30  avril  1898,  p.  189.  —  Voir,  sur  le  même  objet,  arrêté  du  4  avril  1899, 
/.  0,  n«  388,  8  avril  1899,  p.  3199. 

Décret  du  27  juillet  1898,  établissant  un  entrepôt  de  douane  à  Tamatave.  /.  0. 
n»  309,  1«'  octobre  1898,  p.  2504. 

Décret  du  7  février  1899,  portant  application  du  tarif  minimun[i  résultant  des 
lois  des  11  janvier  1892  et  2  février  1899  à  certaines  marchandises  ori- 
ginaires de  ritalie.  /.  0.  n«  404,  3  juin  1899,  p.  3359. 

Arrêté  du  23  juin  1899,  exonérant  des  droits  de  sortie  les  graisses  provenant  du 
traitement  industriel  du  bétail  et  distinées  aux  approvisionnements  des 
administrations  de  la  guerre,  de  la  marine  et  des  colonies.  /.  0.  n''  415, 
12  juiUet  1899,  p.  3447. 

Arrêté  du  23  juin  1899,  exonérant  des  droits  de  sortie  les  produits  provenant  du 
traitement  industriel  du  bétail  et  destinés  aux  approvisionnments  de 
l'administration  des  colonies  /.  0.  n»  415,  12  juillet  1899.  p.  3447. 

Loi  du  1''  février  1899,  portant  modification  des  numéros  171  (vins),  84  (raisins 
de  vendanges  et  moûts)  et  373  •»*»  (boissons  non  dénommées)  du  tableau 
A  annexé  à  la  loi  de  douane  du  14  janvier  1892.  /,  0.  n<»  417,  22  juillet 

1899,  p.  3464. 

Décret  du  19  juin  1900,  concédant  Fentrepôt  réel  des  douanes  à  la  commune  de 
Tamatave.  /.  0  n°  530,  29  août  1900,  p.  4688.  —  Voir  sur  le  même  objet, 
arrêté  du  12  septembre  1902,  /.  0.  n'»  741,  4  octobre  1902,  p.  8927. 

Arrêté  du  24  septembre  1900,  promulguant  dans  la  Colonie  la  loi  et  les  deux 
décrets  en  date  du  17  juillet  1900,  modifiant  le  tarif  des  douanes  relatif 
aux  cafés,  loi  et  décrets  du  17  juillet  1900.  /.  0.  n^  530,   29  septembre 

1900,  p.  4819. 

Décret  du  1*'  juiUet  1900,  approuvant  la  convention  passée,  le  29^uin  1900,  entre 
M.  le  Ministre  des  colonies  et  la  Compagnie  Coloniale  de  Madagascar, 
pour  rétablissement  et  TinstallatioB  dun  entrepôt  des  douanes  et  de 
magasins  généraux  à  Tamatave.  —  Convention  du  29  juin  1900.  /.  0 
n»  551, 10  novembre  1900,  p.  4987. 

Airêté  du  16  janvier  1901,  rangeant  dans  la  catégorie  des  «produits  non  dénom- 
més» les  bois  vermoulus  ne  pouvant  servir  que  comme  bois  à  brûler 
et  les  frappant,  dès  leur  sortie  de  Madagascar,  d'un  droit  de  10  0/0  ad 
valorem.  J,  0.  n»  572,  26  janvier  1901,  p.  5313. 

Loi  du  3  mars  1890,  portant  établissement  d^un  droit  d'entrée  sur  le  plomb,  ses 
minerais  enrichis  et  ses  dérivés  divers./.  0.  n<»  596,  24  avril  1904, 
p.  5686. 


—  742  - 

Loi  du  28  février  1899,  portant  modification  du  tableau  A  du  tarif  général  de> 
douanes  (tissus  de  soie  pure).  /.  0.  n^  596,  24  avril  1901,  p.  5687. 

Décret  du  19  octobre  1901,  accordant  l'entrepôt  réel  des  douanes  a  la  comniune 
de  Diego-Suarez.  /.  0.  n«  665,  25  décembre  1901,  p.  6835. 

Arrêté  du  10  décembre  1901,  promulguant  dans  la  colonie  de  Madagascar  et 
Dépendances  les  lois  et  décrets  portant  modification  au  tarif  général 
des  douanes.  /.  0.  n«  665,  25  décembre  1901,  p.  6836. 

Décret  du  28  mai  1898,  admettant  la  charcuterie  fabriquée  et  le  saindoux  origi- 
naires des  Etats-Unis  d'Amérique  au  bénéfice  du  tarif  minimum.  J.  O. 
n«  665,  25  décembre  1901,  p.  6836. 

Loi  du  10  juillet  1899,  fixant  le  régime  douanier  du  permanganate  de  potasse. 
/.  0.  n»  665,  25  décembre  1901,  p.  6836. 

Loi  du  24  février  1900,  modifiant  le  tarif  général  des  douanes  (denrées  colonîale> 
de  consommation).  /.  0.  n°  665,  25  décembre  1901,  p.  6836. 

Décret  du  16  janvier  1901,  fixant  la  taxe  légale  afférente  aux  cafés  en  sacs  ou  en 
balles  de  jute.  /.  0.  n»  665,  25  décembre  1901,  p.  6839. 

Loi  du  26  juillet  1901,  relative  à  rétablissement  d'une  surtaxe  sur  les  fïgiios 
d'origine  européenne.  /.  0.  n'»  665,  25  décembre  1901,  p.  6840. 

Circulaire  ministérielle  du  26  mai  1902,  transmettant  le  rès^Iement  du  30  décem- 
bre 1901,  relatif  à  la  création  d'agences  spéciales  ae  la  régie  française, 
ainsi  que  la  notice  concernant  Texportation  de  droit  commun.  /.  O. 
n»  723,  30  juillet  1902,  p.  7799. 

Décret  du  5  juin  1903,  modifiant  le  tableau  annexé  au  décret  du  28  juillet  1897, 
portant  fixation  des  exceptions  au  tarif  général  des  douanes,  en  ce  qoi 
concerne  les  produits  étrangers  importés  à  Madagascar.  /.  O.  n«  823, 
1"  août  1903,  p.  9795. 

Loi  du  22  février  1902,  relative  au  régime  douanier  des  denrées  coloniales.  /.O. 
n»  841,  3  octobre  1903,  p.  10078. 

Décret  du  22  février  1902,  autorisant  l'application  provisoire  du  tarif  minimum 
aux  denrées  coloniales  originaires  de  certains  pays.  /.  0.  n*  844,  3  oc- 
tobre 1903,  p.  10078. 

Décret  du  21  août  1903,  déclarant  applicables  aux  colonies  françaises  les  dispo- 
sitions du  décret  du  28  mai  1903,  qui  a  promulgué  dans  la  métropole 
la  convention  de  Bruxelles,  relative  au  régime  des  sucres.  /.  0.  n»  847, 
24  octobre  1903,  p.  10160. 

Loi  du  31  juillet  1903,  modifiant  le  tarif  général  des  douanes  (tableau  A  —  droits 
d entrée  sur  les  bestiaux  et  viandes  abattues]./.  Ô.  du  27  avril  1904, 
n»  898,  p.  10957. 

Décret  du  16  avril  1904,  portant  exemption  des  droits  de  douane,  à  l'entrée  dans 
les  colonies  françaises  autres  que  la  Nouvelle-Calédonie,  des  produits 
originaires  des  Nouvelles-Hébrides,  récoltés  ou  fabriqués  par  les  éta- 
blissements possédés  par  des  Français  ou  par  des  sociétés  civiles  ou 
agricoles  françaises.  /.  0,  du  29  juin  1904,  n<>  915,  p..  11387. 

ÉLEVAGE 

Circulaire  du  3  novembre  1896,  au  sujet  de  la  reproduction  du  bétail.  J,  O.  n* 
35,  6  novembre  1896,  p.  94.  —  Voir,  sur  le  même  objet,  circulaire  du 
17  mars  1893,  /.  0.  n»  224, 19  mars  1898,  p.  1625. 

Arrêté  du  22  janvier  1897,  portant  défense  d'abattre  les  vaches,  génisses  et  bre- 
bis sans  autorisation.  /.  0.  n<^  58,  30  janvier  1897,  p.  96. 

Arrêté  du  12  juillet  1897,  portant  modification  au  tarif  des  droits  de  sortie  snr 
les  animaux  de  Tespère  bovine  à  Madagascar.  /.  0.  n»  120,  20  juillet 
1897,  p.  690. 

Arrêté  du  4  septembre  1897,  interdisant  Texportation  des  vaches  et  génisses. 
/.  0.  n«  142,  9  septembre  1897,  p.  893. 

Arrêté  du  24  mai  1898,  interdisant  Timportation  des  animaux  vivants  de  prove- 
nance asiatique  ou  africaine.  /.  0.  n<>  257,  4  juin  1898,  p.  1942. 


—  743  — 

Gircolaire  dif  24  mai  i898,  relative  à  Tappiicatioa  de  Tarrêté  interdisant  Timpor- 
tation  des  animaux  vivants  de  provenance  asiatique  ou  africaine.  /.  0. 
n«  257,  4  juin  1898,  p.  1942. 

Circulaire  du  2  décembre  1899,  au  sujet  de  Télevage  et  du  commerce  des  bœufs. 
/.  0.  n^  455,  6  décembre  1899,  p.  3828.  —  Voir,  sur  le  môme  objet, 
erratum  du  13  décembre  1899.  /.  0.  n»  457,  13  décembre  1899,  p.  3849. 

Décret  du  10  août  1900,  portant  modification  au  tableau  annexé  au  décret  du  28 
juillet  1897,  modifié  par  le  décret  du  31  mai  1898,  en  ce  qui  concerne 
les  droits  d'importation  sur  les  chevaux  et  mulets.  /.  0.  n»  544,  18  oc- 
tobre 1900,  p.  4891. 

Décret  du  19  septembre  1903,  interdisant  Texportalion  des  vaches  et  génisses 
hors  de  la  colonie  de  Madagascar  et  Dépendances,  jusqu'au  31  décem- 
bre 1904,  /.  0.  No  838,  23  septembre  1903,  p.  10031. 

Décret  du  16  décembre  1904,  prorogeant  jusqu'au  31  décembre  1905  Tinterdic- 
tien  d'exporter  des  vaches  et  génisses  hors  de  la  Colonie  et  mainte- 
nant à  15  francs  le  droit  de  sortie  sur  les  oœufs.  /.  0.  N<>  966,  du 
31  décembre  1904,  p.  12163. 

ÉMIGRATION    ET    IMMIÛRATIOM 

Décret  du  6  mai  1903,  réglementant  l'émigration  indigène.  /.  0.  n^'  813,  24  juin 

1903,  p.  9496. 
Décret  du  6  mai  1903,  portant  réglementation  de  l'immigration  à  Madagascar  et 

Dépendances.  /.  0  n*  813,  24  uiin  1903,  p.  9497, 
Arrêté  du  15  juin  1903,  réglementant  1  immigration  à  Madagascar.  /.  0.  n«811, 

17  juin  1903,  p.  9456. 
Circulaire  du  20  juin  1903,  au  sujet  de  l'application  du  décret  du  6  mai  1903,  sur 

l'émigration  des  indigènes  de  Madagascar  et  Dépendances.  /.  0.  n'813, 

24  juin  1903,  p.  9503. 


ENREGISTREMENT,  DOMAINES  ET  TIMBRE 

Décret  du  16  juillet  1897,  portant  organisation  du  domaine  public  à  Madagascar. 
/.  0.  n«  141,  7  septembre  1897,  p.  881. 

Arrêté  du  31  décembre  1897,  fixant  les  droits  remplaçant  les  anciens  droits  de 
chancellerie.  /.  0.  n*  196, 13  janvier  1898,  p.  1371.  —  Voir,  sur  le  mô- 
me objet,  circulaire  du  21  janvier  1898,  /.  0.  n«  201,  25  janvier  1898, 
p.  1419  ;  arrêté  et  circulaire  du  30  avril  1898.  /.  0.  n'»  245,  7  mai  1898, 
p.  1821. 

Décret  du  5  juillet  1899,  fixant  les  conditions  d'expropriation  de  terrains  qui 
doivent  être  compris  dans  le  domaine* public  à  Madagascar.  /.  0  u^  307, 
27  septembre  1898,  p.  2481. 

Décret  du  26  septembre  1902,  relatif  au  domaine  public  à  Madagascar.  /.  0.  n* 
754, 19  novembre  1902,  p.  8407.  —  Voir,  sur  le  même  objet,  erratum 
du  19  novembre  1902,  /.  0  n<»  754, 19  novembre  1902,  p.  8408. 

Arrêté  du  23  janvier  1903,  fixant  les  conditions  de  la  location  de  parcelles  de 
forêts  domaniales  en  vue  de  la  culture  sous  bois.  J,  0.  n^  774,  31  jan- 
vier 1903,  p.  8760. 

Arrêté  du  19  juillet  1904,  réduisant  les  remises  allouées  aux  receveurs  de^ 
domaineâ'chargés  d'assurer  la  vente  des  terrains  communaux,  ainsi  aue 
le  recouvrement  des  prix  afférents  à  ces  aliénations»  /.  0.  du  23  juillet 
1904,  n»  921,  p.  11503. 

Rapport  et  décret  du  3  juillet  1904,  réglementant  le  régime  des  terres  domania- 
les à  Madagascar.  /.  0.  du  17  août  1904,  n»  928,  p.  11580. 

Arrêté  du  10  décembre  1904,  portant  coordination  des  droits  d'enregistrement, 


—  744  — 

de  timbre  et  de  marchés  à  percevoir  dans  la  Colonie.  /.  O.  n*»  960,  du 
10  décembre  d904,  p.  12049. 
Arrêté  du  31  décembre  1904,  portant  réduction  des  salaires  attribués  aux  con- 
servateurs de  la  p^roprrété  foncière  et  aux  greffiers  des  tribunaun.  J.   O. 
n»  966,  du  31  décembre  1904,  p.  12169. 

FINANCES   ET  CONTROLE 

Décret  du  20  novembre  1882,  sur  le  régime  financier  des  colonies.  /.  O.  n<»  192, 
4  janvier  1898,  p.  1333.  —  Voir,  sur  le  même  objet,  décret  du  16  niai 
1891,  /,  0.  n*  203,  29  janvier  1898,  p.  1433. 

FORÊTS 

Cirovlaire  du  20  janvier  1897,  au  sujet  des  concessions  de  terres  contenant  des 
terrains  boisés.  /.  On<»  58,  30  janvier  1897,  p.  97.  —  Voir,  sur  le  m^me 
objet,  circulaire  du  1«'  avril  1897,  J.  0.  n<»  79,  10  avril  1897,  p.  343  ; 
instructions  du  23  août  1897,  /.  0.  n°  145,  16  septembre  1897,  p.  922. 

Décret  du  10  février  1900,  établissant  le  régime  forestier  applicable  à  la  colonie 
de  Madagascar  et  Dépendances.  /.  0.  n»  490,  7  avril  1900,  p.  4224.  Voir 
errata  du  14  avril  1900.  /.  0.  n»  492, 14  avril  1900,  p.  4252. 

Circulaire  du  11  mai  1900,  au  sujet  des  conditions  d'attribution  de^  concessions 
forestières.  J,  0.  n^  504,  30  mai  1900,  p.  4387. 

Rote-circulaire  du  2  juin  1900,  au  sujet  des  demandes  de  concessions  forestières. 
J.  0.  no  509,  46  juin  1900,  p.  4435. 

InatructioBs  du  31  janvier  1901,  adressées  aux  chefs  de  province  et  de  district 
parcourus  par  la  route  et  le  tracé  du  chemin  de  fer  de  Tananarive  à  la 
côte  orientale,  au  sujet  de  Tattribution,  par  voie  d*ajudication,  des 
concessions  de  terres  et  de  forêts.  /.  0.  n*  574,  2  février  1901,  p.  5343. 

Arrêté  du  23  ianvier  1903,  fixant  les  conditions  de  la  location  de  parcelles  de  fo- 
rêts aomaniales  en  vue  de  la  culture  sous  bois.  /.  0.  n*  774,  31  janvier 
1903,  p.  8760. 

HOTELS  ET  DÉBITS 

Arrêté  du  5  mai  1896,  concernant  la  réglementation  des  cafés  et  débits  de  bois> 

sons.  /.  0  n"  8,  8  mai  1896. 
Arrêté  du  5  mai  1896,  concernant  les  locations  d'appartements  et  les  registres 

d'hôtels.  /.  0.  n«  8,  8  mai  1896. 

IMPOTS,  DROITS  ET  TAXES 

Arrêté  du  31  décembre  1897,  fixant  les  droits  remplaçant  les  anciens  droits  de 

chancellerie.  /.  0.  n*»  196,  13  janvier  1898,  p.  1371. 
Circulaire 


5  novembre  1902,  p.  §334. 
Arrêté  du  9  juin  1902,  fixant  la  base  de  calcul  de  la  taxe  des  exploitations 

aurifères.  /.  0.  n»  713,  21  juin  1902,  p.  7622. 
Déoret  du  11  janvier  1903,  relatif  aux  taxes  de  consommation  à  percevoir  à 

Madagascar  et  Dépendances.  /.  0.  n»  781,  25  février  1903,  p.  8879. 
Arrêté  du    24  février  1903,  supprimant  les  droits  de  sortie  à  BlAdagascar  et 

Dépendances,  à  IVxception  de  ceux  qui  frappent  le  bétail.  /.  0,  n*>  781, 

25  lévrier  1903,  p.  8880. 
Circulaire  du  11  juin  1903,  au  sujet  de  la  taxe  sur  les  animaux  de  Tespèce 

bovine.  /.  0.  n«^  813,  24  juin  4903,  p.  9510. 
Circulaire  du  25  juin  1903^,  au  sujet  des  droits  de  place  sur  les  marchés. /.  0. 

n«  815,  !•'  juillet  1903,  p.  9B44. 


-   746  — 

Arrêté  du  5  octobre  4904,  promulguant  Tarticle  III  de  la  loi  du  22  janvier  1872, 
concernant  les  sucres,  la  statistique  commerciale  et  les  allumettes. 
/.  O.  8  octobre  1904,  n*  943,  p.  11791. 

Rapi^orl  et  décret  du  26  août  1904,  relatif  aux  taxes  de  consommation  à  perce- 
voir à  Madagascar.  /.  0.  n«  945, 15  octobre  1904,  p.  11819. 

Arrêté  du  28  octobre  1904,  sur  la  contribution  des  patentes.  /.  O.  n*  952,  du  12 
novembre  1904,  p.  11934. 

INDUSTRIE 

Décret  du   28  octobre  1902,   rendant  applicable  à  Madagascar  les  lois  des 

5  juillet  1844,  31  mai  1856,  23  mai  1868  et  7  avril  1902,  sur  les  brevets 
d'mvention.  /.  0.  n'763,  20  décembre  1902,  p.  8571. 

Déeret  du  7  mars  1903,  réglementant  la  fabrication  de  Talcool  destiné  à  être 
dénaturé  et  la  dénaturation  de  Talcool  destiné  à  des  usages  industriels, 
ainsi  ^ue  la  circulation  et  la  vente  des  produits  en  provenant.  /.  0. 
B»  807,  30  mai  1903,  p.  9371. 

JUSTICE 

Décret  du  9  juin  1896,  organisant  la  justice  à  Madagascar.  /.  0.  n^  19, 24  juillet  1896. 
—  Voir,  sur  le  même  objet,  décret  du  12  février  1897,  /.  O.  »•  77, 

6  avril  1897,  p.  323  ;  décret  du  25  octobre  1898,  /.  O,  n^  349, 
5  janvier  1899,  p.  2855;  décret  du  24  février  1902,  /.  0.  n»  697, 
23  avril  1902,  p.  7363. 

Arrêté  du  7  septembre  1896,  fixant  la  compétence  des  cours  criminelles  de 
Madagascar  et  de  ses  dépendances  pour  le  jugement  des  affaires  réservées 
k  ces  juridictions.  /.  0.  n»  26,  11  septembre  1896.  —  Voir,  sur  le  même 
objet,  arrêté  du  16  février  1899,  /.  0.  n«  374,  4  mars  lg|?9,  p.  3079; 
arrête  du  26  juillet  1903,  /.  0.  o''  824,,  5  août  1903,  p.  9812. 

Arrêté  du  9  janvier  1897,  fixant  les  distances  servant  à  calculer  les  délais  de 
distance  prévus  en  matière  judiciaire.  /.  0.  n^  54, 16  janvier  1897,  p.  45. 

Avrèlé  dM  3  mai  1897,  fixant  le  tarif  des  frais  et  dépens  en  matière  civile.  /.  0. 
n®  98i,  18  mai  1897,  p.  473.  —  Voir,  sur  le  même  objet,  arrêté  du 
14  mars  1900,  /.  0.  n»  487,  28  mars  1900,  p.  4175  ;  arrêté  du 
17  décembre  1900,  /.  0.  n^*  564,  26  décembre  1900,  p.  5191  ;  arrêté  du 
16  décembre  190^,  /.  0.  n<»  766,  31  décembre  1902,  p.  8627. 

Arrêté  du  3  mai  1897,  concernant  les  frais  de  justice  criminelle.  /.  0.  n9  100, 
1"  juin  1897,  p.  527.  —  Voir,  sur  le  même  objet,  arrêté  du  14  mars  1900, 
/.  0.  n»  487,  28  mars  1900,  p.  4175;  arrêté  du  17  décembre  1900,  /.  0. 
B«  564,  26  décembre  1900,  p.  5191  ;  arrêté  du  16  décembre  1902,  /.  O. 
B^"  766,  31  déceq^bre  1901,  p.  8627. 

Déore^du9janvierl902>rend4nt  applicable  aux  colonies  la  loi  du  5  décembre  1901, 
portant  adjonction  d'un  paragraphe  à  Tarticle  355  du  Gode  pénal.  /.  0. 
n*»  691,  29  mars  1902,  p.  7263. 

Déoret  du  8  janvier  1903,  modifiant  Tarticle  5  de  Tordonnance  du  26  décembre  1827 
et  rarticle  6  de  Tordonnance  du  19  octobre  1828,  /.  0.  n^  789, 
25  mars  1903,  p.  9036. 

Déoret  du  19  février  1903,  rendant  applicables  dans  la  Colonie  les  kûs  et  décrets 
veiatils  aux  mai:(|ues  de  laWiques  et  de  commerce.  /.  0.  q<*  791, 
1"  avril  1903,  p.  9067. 

Loi  du  &  août  1890t,  sur  le  casier  iediciaireet  sur  la  réhabUitatlon  de  droit  /.  (X 
n*  804,  20  mai  1903,  p.  9304. 

Loi  du  11  juillet  1900,  portant  moditication  de  la  loi  du  5  août  1899,  sur  le  casier 
judiciaire  et  la  réhabiliiaiion  de  droit.  /.  (X  n«  804,  20  mai  1903,  p.  9305. 

Décret  du  13  février  1898,  portant  approbation  des  pénalités  prévues  par  un 
arrêté  du  Gouverneur  Général  de  Madaffascar,  fixant  les  droks  de  seriîe 
dans  cette  Colonie.  /.  0.  n"*  830,  16  août  1903,  p.  9924. 


—  746  — 

ÂrrMé  du  i5  mars  1904,  modifiant  rarrété  du  3  mai  1897,  sur  les  frais  de  justice 

criminelle.  /.  0.  n»  889,  23  avril  1904,  p.  10811. 
Loi  du  23  décembre  1904,  portant  qu'aucun  paiement  ne  peut  être  exigé  ni 

aucun  protêt  dressé  les  2  Janvier,  15  juillet,  15  août,  2  novembre  et 

26  décembre,  lorsque  ces  jours  tombent  un  lundi.  /.  0.  n*  966,  du 

31  décembre  1904,  p.  12163. 

LABORATOIRE     D'ANALYSES 

Arrêté  du  l*''  octobre  1902,  portant  règlement  du  laboratoire  de  chimie  de 
Tananarive.  /.  0.  n»  756,  26  novembre  1902,  p.  8443. 

OFFICIERS     MINISTÉRIELS 

Loi  du  24  décembre  1897,  relative  au  recouvrement  des  frais  dus  aux  notaires, 
avoués  ou  huissiers.  /.  0.  n°  222,  15  mars  1898,  p.  1600. 

Arrêté  du  15  octobre  1903,  complétant  le  tarif  des  honoraires  prévu  par  l'arrêté 
du  2  mai  1897,  pour  les  différents  actes  du  ministère  aes  notaires.  /.  0. 
n«  849,  31  octobre  1903,  p.  10192. 

OPIUM 

Circulaire  du  5  décembre  1898,  au  sujet  du  commerce  de  Topium.  J.  0.  n^  347, 
31  décembre  1898,  p.  2840. 

PATENTES 

Arrêté   du  9  décembre  1896,   relatif    à    rirapftt  des  patentes.    /.   0.  n*  48, 

26  décembre  1890,  p.  242. 
Arrêté  du  28  octobre  1898,  nxant  un  droit  de  patente  hors  classe  de  1.800  francs 

par  an  à  payer  par  les  trafiquants  d'or.  /.  0.  n»  328, 17  novembre  1898, 

p.    2667.    —    Voir    erratum    du    5    décembre    1898,   /.    0.    n»   342, 

20  décembre  1898,  p.  3797. 
Arrêté  du  29  décembre  1896,  déterminant  la  patente  à  laquelle  sont  assujettis 

les  compagnies  de  navigation  ou  armateurs  dans  les  ports  de  Madagascar. 

/.  0.  n«  463,  3  janvier  1900,  p.  3915.  —  Voir  erratum  du  18  juin  1902, 

/.  0.  n«  712,  18  juin  1902,  p.  7606. 
Arrêté  du  31  décembre  1901,  fixant  le  taux  des  patentes  à  exiger  des  compagnies 

et  entrepreneurs  de  transports  terrestres.  /.  0.  n»  674,  29  janvier  1902, 

p.  6971. 

POLICE     SANITAIRE     MARITIME 

Décret  du  31  mars  1897,  portant  règlement  de  police  sanitaire  maritime  dans  les 
colonies  et  pays  de  protectorat. /.  0.  n®  116,  8  juillet  1897,  p.  657.— 
Voir,  sur  le  môme  objet,  arrêté  du  23  novembre  1897,  /.  0.  n*  177, 
30  novembre  1897,  p.  1210;  arrêté  du  10  juillet  1898,  /.  0.  n»  290, 
18  août  1898,  p.  2301. 

Arrêté  du  28  mai  1898,  organisant  le  service  de.  la  police  sanitaire  maritime. 
/.  0.  n«  258,  6  juin  1898,  p.  1953. 

Circulaire  du  15  octobre  1898,  au  sujet  de  la  police  sanitaire  maritime.  /.O. 
n»  325,  10  novembre  1898,  p.  2644. 

Loi  du  3  mars  1822,  relative  à  la  police  sanitaire.  /.  0.  n»  335,  3  décembre  1898, 
p.  2731. 

Décret  du  21  juin  1903,  portant  règlement  de  police  sanitaire  des  animaux  à 
Madagascar  et  Dépendances.  /.  O.  n»  827,  15  août  1903,  p.  9863. 

POSTES     ET    TÉLÉGRAPHES 

Arrêté  du  25  janvier  1897,  fixant  le  poids  maximum  des  paquets  de  service 
expédiés  par  la  poste.  /.  0.  n«  59,  3  février  1897,  p.  106. 


-r-  747  — 

Arrêté  du  5  avril  1897,  concernant  le  service  des  ma 

17  avril  1897,  p.  366. 
Loi  du  4  avril  1898,  modifiant  le  droit  à  percevoi 

Sortant  réduction  à  trois  ans  du  délai  de  ] 
es  valeurs  de  toute  nature  confiées  à  la 
service.  /.  0.  n«  349,  5  janvier  1899,  p.  285( 

Décret  du  26  décembre  1898,  fixant  les  taxes  à  perce' 
ordinaires  et  recommandées  à  destination  oi 
ainsi  que  le  prix  des  livrets  d'identité.  / 
p.  3063. 

Arrêté  du  6  juin  1899,  concernant  les  franchises  post 
n«413,  5  juillet  1899,  p.  3431.  -   Voir,  s 
29  juillet  1899,  /.    0.  n»  419,   29  juillet 
3    mars    1901,    /.    0.    n»    585,    13   mars 
i*'  octobre  1903,  /.  O.  n»  842,  7  octobre  1903 

Décret  du  13  juin  1899,  fixant  la  taxe  applicable  aux 
ablations  entre  la  France  et  les  colonies^ 
/.  0.  n»  428,  2  septembre  1899,  p.  3579. 

Décret  du  21  juin  1899,  relatif  à  l'expédition  des  h 
déclarées  avec  garantie  du  montant  de  la  d< 
rinde  britannique./.  0.  n«  470,  27  janvier  i 

Arrêté  du  28  janvier  1900,  fixant  les  droits  à  percevoi 
délivré  par  le  service  du  trésor  pour  Text 
n»  474,  10  février  1900,  p.  4015. 

Décret  du  29  mai  1902,  modifiant  le  décret  du  6  juin 
de  la  reprise  du  service  des  mandats-poste  er 
/.  0.  n«  725,  6  août  1902,  p.  7827. 

Arrêté  du  2  octobre  1903,  réglementant  l'envoi  des 
par  Tintermédiaire  des  navires  non  sub 
24  octobre  1903,  p.  10160. 

PROPRIÉTÉ     FONCIER 

Loi    du    27   avril   1896,   sur   les   acquisitions    amis 

d'immeubles  pour  Texécution  de  travaux  pul 
Arrêté  du  4  octobre  1896,  sur  la  propriété  foncière.  * 

p.  17.  —  Voir,  sur  le  même  objet,  décret  du 

7  septembre  1897,  p.  881. 
Arrêté  du  2  novembre  1806,  abrogeant  et  remplaçant  h 

J.  0.  n"  35,  6  novembre  1896,  p.  86. 
Arrêté  du  2  mai  1897,  exemptant  de  tous  droits  l 

relatifs  aux  arrêtés  ou  décrets  sur  la  proj 

13  mai  1897,  p.  458. 
Arrêté  du  4  novembre  <897,  portant  règlement  sur 

foncière  et  les  frais  d'immatriculation  à  Mai 

en  dépendent.  /.  0.  n«  109, 11  novembre  18i 

même  objet,  arrêté  du  28  octobre  1899,  /.  0 

p.  3783. 

RAPATRIEMENTS 

Dépêche  et  lettre  ministériellea  du  18  juillet  1899,  rel 
indigents  français,  comptant  moins  d'un  £ 
J.  O.  n*449,  15  novembre  d899,  p.  3763. 

Girenlaire  du  23  juin  1900»  au  sujet  des  rapatriements 
budget  du  ministère  de  rintérieur.  /.  0.  n° 

SERVICES     ADMINISTRATIFS     ET 
Lettre  ministérielle  du  9  décembre  1898,  au  sujet  du 


—  7«  — 

à  radmission  des  cafés  coloniaux  dans  les  fournitares  de  Faniiée.  /.  0. 
no  556,  21  janvier  1899,  p.  2917. 
Conditions  générales  da  11  avril  1901,  pour  les  fournitures  de  toute  espèce  à 
exécuter  en  vertu  des  marchés  passés .  dans  la  colonie  de  Madagascar  et 
Dépendances  pour  le  compte  des  services  locaux  et  municipaux.  /.  0. 
n»  602,  15  mai  1901  (supplément). 

SERVICE     DES     MINES 

Loi  du  31  Juillet  1896,  sur  Texploitation  de  Tor,  des  métaux  précieux  et  des  pierres 
précieuses  à  Madagascar.  /.  0.  n"  20,  31  juillet  1896.  —  Voir,  sur  le 
même  objet,  décision  du  3  mai  1897,  /.  0.  a®  92,  14  mai  1897,  p.  460; 
arrêté  du  9  février  1898,  /.  0.  n<»  211,  17  février  1898,  p.  1506. 

Arrêté  du  20  septembre  1896,  portant  ré^ementation  à  Madagascar  des  mines 
autres  que  les  mines  d'or,  de  métaux  précieux  et  de  pierres  précieuses. 
/.  O.  n»  30, 9  octobrai897,  p.  37.  —  Voir,  sur  le  même  objet. tiécrel  dn 
20  juillet  1897,  /.  0.  n«  150,  28  septembre  1897,  p.  976;  arrêté  du 
4  janvier  1901,  /.  O.  n«  509,  16  janvier  1901,  p.  5268. 

Arrêté  du  20  septembre  1896,  sur  Texploitation  des  métaux  précieux  et  des 

f «erres  précieuses.  /.  0.  n«  41,  l»*^  décembre  1896,  p.  158.  —  Voir,  sur 
e  même  objet,  arrêté  du  21  janvier  1897,  /.  0.  n^  58,  30  janvier  i897, 

p.  96. 
Avifl  du  12  novembre  1898,  relatif  à  la  déclaration  en  douane  à  joindre  aux  envois 

à  Textérieur  de  bijoux  fabriqués  à  Madagascar  ou  de  poudre  d'or .  /.  0. 

n*  326,  12  novembre  1898,  p.  2653» 
Cironlaire  du  11  octobre  1900,  relative  k  la  transmission  directe  au  service  des 

mines  des  talons  des  ordres  de  versement  acquittés  i>ar  les  redevables 

dans    les   diverses   caisses   publiques    de   la  Colonie.   /.  O.  n^  545, 

20  octobre  1900,  p.  4913. 
Arrêté  du  6  décembre  1900,  réglementant  les  travaux  de  fouilles  ou  recherches 

proprement  dites,  en  terrain  réservé  pour  Tor,  les  métaux  précieux  et 

Sierres  précieuses  et  fixant  les  conditions  de  circulation  des  produits 
e  ces  travaux,  /.  0.  n^  562, 19  décembre  1900,  p.  5159. 
Déoret  du  20  février  4902,    portant  réglementation    de  la  recherche  et  de 

Texploitation  de  Tor,  des  métaux  précieux  et  des  pierres  précieuses  i 

Madagascar.  /.  0.  n«  691,  29  mars  1902,  p.  7263. 
CSireilairo  du  6  mai  1902,  au  sujet  de  la  perception  des  droits  et  taxes  minières 

fixées  par  le  décret  du  20  février  1902.  /.  0.  n*  706, 28  mai  1902,  p.  7509. 
Arrêté  du  9  juin  1902,  réglementant  Tutilisation  du  produit  des  travaux  faits  eo 

vertu  de  permis  de  recherche  pour  les  mines  d'or,  de  métaux  précieui 

et  de  pierres  précieuses.  /.  0.  n»  713,  21  juin  1902,  p.  7620. 
Arrêté  du  9  jum  1902,  donnant  les  formes  des  registres  prescrits  à  tout  titulaire 

de  permis  d'exploitation.  /.  0.  n»  713,  21  juin  1902,  p.  7621. 
Arrêté  du  9  juin  1902,  établissant  les  conditions  de  circulation  de  For  provenant 

d'exploitations  régulières.  /.  O.  u**  713,  21  juin  1902^  p.  7622. 
Arrêté  du  9  juin,  1902,  réglementant  le  commerce  de  l'or,  de^  métaux  précieux 

et  des  pierres  précieuses.  /.  0.  n"  713,  21  juin  1902,  p.  7622. 
Arrêté  du  9  juin  1902,  réglementant  la  prospection  des  mines  d'or,  de  métaux 

précieux  et  de  pierres  précieuses  dans  la  colonie  de  Madagascar  et 

Dépendances.  /.  0.  n«  713,  21  juin  1902,  p:  7925. 
Arrêté  du  30  janvier  1904,  interdisant  la  recherche  des  gisements  d'or,  des 

métaux  précieux  et  des  pierres  précieuses  dans  une  zone  de  600  mètres 

de  part  et  d'autre  de  l'axe  de  la  voie  ferrée  de  Tananarive  à  la  côte 

orientale.  /.  0.  n»  878,  p.  10635,  du  13  février  1904. 
Arrêté  du  28  décembre  1904,  fixant,  pour  Tannée  1905,  le  caieul  des  taxes  ad 

oatoftfm  k  percevoir  sur  les  produits  des  mines  d'or,  de  métaux  précieux 

et  de  pierres  précieuses.  /.  0.  n^  966,  du  31  décembre  1904,  p.  12165. 


i 


—  749  — 

SERVICE     DE     SANTÉ 

Arrêté  du  l***  décembre  i896,  fixant  les  conditions 
J,  0.n«44, 12 décembre  1896,  p.  193.  — Voire 
/.  0.  n»  45,  16  décembre  1896,  p.  207. 

Atîs  du  6  février  1897,  relatif  aux  mesures  à  prendn 
chien  enragé.  /.  0.  n»  60,  6  février  1897,  p. 

SOCIÉTÉS     DIVERSES 

Arrêté  du  25  novembre  1902,  promulguant  dans  \i 
Dépendances  :  1®  le  décret  du  17  janvier  19( 
colonies  la  loi  du  \^  avril  1898,   sur  les  so 
2*  le  décret  du  6  septembre  1902,  déclarant 
le  §  4  de  l'article  20  de  la  dite  loi.  /.  0.  n»  7S 

Loi  du  i*' avril  1898,  relative  aux  sociétés  de  seco 
3  décembre  1902,  p.  8480. 

SUBSTANCES     EXPLOSIBLES     ET     I 

Loi  du  il  mai  1896,  réglementant  la  fabrication  et  Ti 
Madagascar.  /.  0.  n<>  10,  22  mai  1896. 

Arrêté  du  25  mars  1898,  rendant  obligatoire  le  dépôt 
des  poudres  et  explosifs  appartenant  à  des 
7  avril  1898,  p.  1693. 

TAUX     DE     L'INTÉRÊT 

Arrêté  du  2  décembre  1898,  fixant  Fintérèt  d< 
20  décembre  1898,  p.  2797. 

TRAVAIL 

Avis  du  17  novembre  1896,  autorisant  les  colons  à 
pénitentiaire,  moyennant  rétribution.  /.  0. 
p.  151. 

TRAVAUX     PUBLICS 

Loi  du  27  avril  1896,  sur  les  acquisitions  ami( 
d'immeubles  pour  Texécution  des  travaux  pu 
—  Voir,  sur  le  même  objet,  arrêté  du  22  se] 
6  octobre  1900,  p.  4848. 


—  783  — 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


Aas(Past.) 514 

AasfM-') 5!4 

Abadie 583 

Abailea 73  428 

Abeille 346 

Âbelhauser 18,  83  144 

AbémoDti 349 

Abillon 349 

Abinelle 381 

Abraham 349 

Abraham  (M**) 349 

Abraham 460 

Abran 183 

Abric îH 

Abrottsse  (D.) 349 

Abrousse  (Al.) 349 

Abrousse  (Lu.) :i49 

'Abrousse  (L.)   349 

Achard 406 

Achard 97  156 

Aché 198 

Acnesien •  349 

Adam 460 

Adavilmart  (N.) 349 

Adavilmart  (Léo.) 349 

Adavilmart  (L.) 349 

Adavilmart  (M-) 349 

Adavilmart  (Zélie) 349 

Adélaïde  (Oc.) 4:j6 

Adélaïde 456 

Adelé 470,542  560 

Adeline 51 

Adeline 78,  84,  142  343 

Adeline  (M-*) 349 

Ader 349 

Adier 78  144 

Adline 3i2 

Admeth 349 

Adolphe  (Afr.  c.)...  116  302 

Adolphe  (J.) 362 

Adolphe  (Ed.) 362 

Adonis 362 

Adrien  (M—) 349 

Adrien  (V»-) 538 

Adrienae  (S.) 546 

Advisse 78,  144  419 

Adzer 312 

AfTcudakis 422 

Agathe 303 

Agathe .^03 

Agénor 349 

Agénor(M— ) 349 

Agnès(S.) 547 

Agniel 69  118 

Agniel(M-) 69  118 

Agron 183 

Agron 303 


Aiakatsika 

Aiakatsika 

Aiguilhon  fUT"'). 

Ailbert 

Aiacatsicas  — 
Alabéatrice 


A  agamah 

A  ard 

Aard  (M-) 

aus 71 

Albert 

Albert 73,  126 

Albert  (Gard,  rcg  ).138 

Albert 

AlberU 78 

Alberty 

Albon* 

Albrand 

Albrecht 301,304 

Albv 

Alcfde(M— ) 

Aldorciedtt"-) 

Alera  

Alers 175 

Alexander 238 

Alexandre 

Alexandre  (M.) 

Alexandre  (J.) 

Aiexis-Marie  de  Rochon 

Alexod'Abreu 3 

Alfonst 

Alfonso  d'Albuquerque. 
Alfonso  de  Payva  .  .  . 
Alfonso  de  Sbusa  .  .  . 

Alfred  (F.) 

Alfred  (Jean).. 373,  378 

Alglave 108 

Alice  (M-) 

Alice  (M-; 

Alice  Thomas  (M-*) . . . 

Allés 73,  132 

Alin  (M"'» 

Alin   (Sec  jud.i  83,  154 

Alin 78,  84,  142 

Alin   (Tx  p.)  

Alin 

Alin 

Alinval 

Alix  (Art.  col.) 

Alix  rPol.) 78,  142 

Alix.. 

AUain 

Allain  (Jules 176 

Allain  (E.) 

Allano 101 

Allard 

Allard 

Allard  (Marie) 

Allard  (Léa) 


186 
186 
346 

51 
193 
346 
362 
382 
382 
124 
468 
455 
293 
294 
142 
349 
349 

18 
313 

34 
362 
362 
349 
183 
246 

52 
340 
349 

14 

4 

346 

3 

2 

4 

545 

383 

292 

456 

456 

237 

455 

349 

343 

343 

99 
349 
349 
349 

54 
344 
434 
346 
183 
185 
164 
183 
319 
349 
349 


Casaneuve 53 

Casanova 451 

Casanova  (Du.) 73  130 

Casanova 72,  126  537 

Casimir  (P.) 331 

Casimir  (Ju.) 351 

Casimir  (S.) 256  547 

Cassadin 383 

Cassaigne 100  162 

Cassas 26 

Cassegnel 382 

Cassou 3i7 

Castagna. 367 

Caslagoé 64 

Castauig 421 

Caston  (R.  P.) 469 

Castanet  (M— ) 18:) 

Casianet 183 

Castau 549 

Casteix 524 

Castel 102, 166  45i 

CastcKR.  P.) 269  545 

Caslel-Dugenet  345, 374. 

•     376  382 

Castellana 80,  148  418 

Castellani  (M-^) 73  134 

Castellani(C.  compt.)  68  122 

Casier 81,  148  455 

Castets(R.  P.) 543  544 

Caslex  (M-) 82  382 

CaslilloD  du  Perron  ...  347 

Caslleton 6 

Caslrécaso 461 

Caslro  ^J.) 3iil 

Castro  (Th.) 351 

Castueil  (S.  S.) 50  61 

Catacouzinos 461 

Catavcuidis 186 

Catier 351 

Catisa 363 

Catsimatidis  (J.) 493 

Calsimatidis 222  225 

Catsimatidis. . .  490,  491  493 

Catteri 351 

Catlin ....  262,  269,  270  279 

Caubin 351 

Caucé 347 

Cauche 7 

Caujole 59,  84,  86  87 

Caunes 84 

Caussèquc 543,  545  562 

Cautellier 51  283 

Cauvet 64 

Cauvin 81,  148  268 

Cavaillé 71.  128  303 

Cavalier 457 

Cavasse  (S.  S.) 52 

61  505 

Cavéry 538 

Cavet 84,454,  456  457 

Cavrel   183 

Cavrei 100  160 

Caycux 405 

Cayssalié 543 

Cazal  (Louis) 183 

Cazal(Luc.) 183 


-766- 

Cazal 101,  164  268 

Cazal  (FI.) 351 

Cazal  (S.) 331 

Cazalis 347 

Cazamayou 56 

Cazeaux 549 

Cazenave  (M»»*) 75 

Cazeneuve 312 

Cazet  (Mr) 183  543 

Cazivalios 461 

Ca7X)ttc 312 

Cécille 23 

Célaï(M-) 351 

Céleslin 457 

Célina  (N-j 251 

Cellier 52  514 

Cerceau 120  409 

Cercus 108  408 

Cérisola ,.  50 

Cernain 351 

Cerneaux 316  319 

Cerneaux  (M—) 31 9 

Certier 351 

Cerlier  (M-) 351 

Céruti 71,  130  38! 

Cerveaux 457 

César  (R.  P.) 544 

César 270 

César 247 

Césary 419 

Chabas 332  347 

Chabaud 56 

Chabberl 550 

Chabeau 118  380 

Chabert 427,  429  435 

Chabert..  102,  164,  490  493 

Chabrozy 293 

Chadenson 99,  162  212 

Chafcoulofl'. 415 

Chaiilet-Rert 427  435 

Chaiiley-Bert 555 

Chailliey 99,  160  256 

Chair 378 

Challemel-Lacour 27 

Chamaillé 183 

Chambai 183 

Chambal 152 

Chambaud 36 

Champneys 185  246 

Chanaron S7 

Chandeigne 49 

Chandelier S^2  505 

Chanson 319 

Chantepie  (Maur.).  337 
345,  346,  347,  374,  376 

382  541 

Chanussot 347 

Chapelain 413 

Chapelut  (An.) 351 

Chapelul 351 

Chapert 428  435 

Chapin 174 

Chaplin 183  195 

Chaponnière 294 

Chappy 327 

Chapuy 62 


Ghansse 80,  iSô 

Cbarbotcl iZè 

Charbonnei   (Art.   coi.j 

49,  5( 

Chard  (M"*) 

Chardar 

Chardenaux 

Chardin 

Chardon 6*.; 

Charifou 

Charilos 

Charitos 

Chariemagne 

Charles 

Charles  (M—) 

Charles  (L.) 

Charles  (V»-) 

Charles 

Charles  (F.) 

Charles  (X.) lo 

Charles lie 

Charles  (Emile) 

Charles-Roux 

Charlel 74 

Chamey 

Chaniiêr 

Charpentier 

Charreton  (M—) 

Charson 

Charson 

Charvet 66 

Chasselon ioo 

Chassonnaud 

Chastanier 183 

Chataignet 

ChaUi^ 415,  420 

Chatard 

Château 

Châtelain 78,  142 

Châtelain  (Pos.  t.)... 7» 

Chalelot 

ChalUlon 

Chaudet 102,  166 

Chaumeil(R.  P.) 537 

Chaumeny 

Chaumié  ! 

Chaumont 203 

Chauveau  

Chauvin  (Is.) 337 

Chauvin  (M-) 

Chavigné 

Chazalmartin...97,  154 

Chazel 183 

Chenardde  la  Giraudais 

347 
Chenard  de  la  Gtroday 

Chenaud  ' 

Chentall 

Chéruv 

Chéry*(J.) 

Chérv(V.) 

Chéry  (M.) 

Chervalier 190,  195 

Chesnav  (R.  P.)  2S6,  269 

Chessé.' 108 

Chester  (A.-Arthur) . . . 


M 

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26^ 

27 


Àugey-Dufresse 33 

Augier 45T 

Auguet 103  166 

Auguste  (F.) 5*6 

Augustin 451 

Augustine  (S.) 541 

Augustine  (S.) 541 

Aujas no  380 

Aujoulat 237,  239  246 

Auricoste 43 

Autrepas 410 

Autret 16,134  381 

Ava 362 

Avcrscin 81,  IW  4Î)5 

Avice 16 

Avignon 114  231 

Avisée  ( Ar.) 362 

Avisée  (Ein.) 362 

Avmonier 44 

Azema 12, 128  303 

Azémar 410 

Az(^Tnard 183 

Azémarci 202,  205  213 

Azibcrt 102 

Azor  (M»') 538 

Azor 538 

Azor 362 


Babet 73,  132  455 

Babou  (M—) 362 

Babou  (Is.) 362 

Bara 362 

Bacatolat 3H2 

Baeehi 410 

Baehasse 346 

Bachel 350 

Bachel  (M—) 350 

Bachelier  (Augusla)...  350 

Bachelier  <V>-) 3:io 

Bachelier  (Lucie- 350 

Bachellerv fl8 

Baculard.'. 120, 182  5fi0 

Badie 81  150 

Badré 29i 

Bagel 350 

Baget  (M-^ 318  319 

Baguant   (K.) 285 

Baguant  fX.) 285 

Baguet 3.J 

Bahans 452,  456  451 

Baillet . . .  345,  346,  .560  626 

Baillel  (M-) 551 

Baillv(S.  S.) 60,80  421 

Baillv  (Imp.  oft.) 11  140 

Bailly  (Gard,  rég.) . .  138  284 

Ballly 183 

Baka 4!9 

Bakah's 186 

Balacoron 362 

Balam 362 

Balancourt  (M—) 350 

Balauze 456  451 

Balazuc 319 


—  785  — 

Balbé  (M-) 

Balbine  (  »  mélie) . . . 

Balbine  (Aub.) 

Balbine  (L.) 

Balbine  (SI.) 

Balbine  (Th) 

Balflembert 

Balisson 

Baiisson 

Balisson  (L.) 

Balissou  (Léo.) 

Balisson 

Ballez 

Balli 

Ballion 

Ballisl ,..m), 

Balthazan 

Bamboiidakis 

Bandou 

Bang   (Chr.)    332,   3 

368, 

Banouris 

Bapli8te  fM»-) 

Baptiste 

Baraka 

Barallier 

Barat 

Barau 3li,  ; 

Barau 

Haraul 

Barbarin  fCèl) 

Barbarin  (Mar.) 

Barbassat  

Barbaza 

Barbaza 

Barbazan 

Barbazan  (Dn)  .1», 

Barbe  (L.) 

Barbe  (G.) 

Barbe  (V»«) 

Barbe  (Sce  roin.). . . 

Barbe : 

Barbe  (Er.* 

Barbier 

Barbier 

Barbier 

Barbotin 

Bardic(*l 

Bardon  (B.  I*.) 

Bareau  

Barège 

Barens 

Baretiv 

Baretly(M-) 

Bareyre n, 

Barevl 

Bar^ôin...  3i5,  3i6, 

Barinrou 

Barinier 

Barnabi^ 

Bamier 

Barolin 

Baron 

Baron  f  AIT.  c.^...  11 4. 
Baron.  185  551,561, 
Baron  (M"") 


-  76«  — 


Corteggiani 136  231 

Corvisier 73,  126  434 

Corvisv 81,  152  492 

Cossin(M-') 4:n 

Costa  61  118 

Cosle  62 

Cosle  (Pos.t.) 83  14* 

Cosli 461 

Colard(S.  S) 51  (il 

Colel 352 

Colelle 4t 

Cotsoyannis 18(> 

Cotsoyannis 18G 

Gotsovannis 186 

CoUa(R.  P.) 531  549 

Colle  115,  182,  183,  202 

228  556 

Couacaud  (H) 363 

Couacaud  (M.)  363 

Couclioud 260  210 

Couderc 5ii 

Coudriel(C  compt.)122  411 

Coudriet...l6,  134,  419  12i 

Coudurier  ( Haras) 1 58 

Couesnon 190,  195  681 

Cougel 199 

CouUlard 8 

Coulhac  de    Maz<^rieux  183 
Coulhac  de   Mazérieux 

(M"-)  183 

Coulon 122  411 

Coune 102,  166  454 

Counord 136  382 

Courau 383 

Courbaçon il 

Coureau 112  514 

Coureau 313 

Gourrou 64 

Courtadon 19  146 

Courlccuisse 64 

Courlet 13  128 

Courlin  (M-* 363 

Courtois  (M"-) 342  352 

Courlois 251 

Courville 320 

Cousins 562 

Coussedière 451 

Coustai 420 

Couslures 13,  124  455 

Coutance 50 

Couteau 84  421 

Couteau  (M-) 42! 

Coutures(C.  compt.)  100  122 

Coutures 175  183 

Couturier 98 

Covain 102  166 

Cox  Douglas 490  493 

Coyonnas 461 

Crancq   190,  191,    195, 

198  544 

Crave 35 

Crébessac 5o 

Crémault 118  560 

Créinazv 294 

Crémazy 352 

Crémazy 435 


Crémieux 

Crenn 

Crescenoe 81, 150 

Crescent 

Crescent 

Cresp 72,  126 

Gressan 

Crest  

Crétin ' 

Creusot 116,  411 

Creux 

Crevssels  (M"")    

Crislofari 13,  130 

Cristofari 

Crislofini 

Cristophe  Ncwport  ... 

Croisier 

Croll 51 

Cros 

Crosmier  (M-') 

Crousse 

Crouzet  (Mr).. 531,  548 

Crozes  

Cry  salis 

Crysalis 

Crvsalis 

Crysanlhos 

Cuchietli 415 

Cuggia 136 

Cula  (D.) 

Cula  (L.) 

Cunat 

CunattC.) 403 

Cunat  (F.) 

Cupidon  (M"") 

Curnier 

Curnicr 

Currie 115,  185 

Curlos  Barrabuli  (»"•) 

Cuvplier  (BeniJ 

Cuvelier  (Gas.) 

Cuveron  . , 

Cuvier...: 

Cuvillier 

Cyprien  (F.) 

Cypricn  (J.)  

Cvprien(Au.) 

Cyrille 

Cyryanis 


Dabrelon 454 

D'Aché ; 

Dacres 

Dadabhoy 

Daffreville 

Da  Fonseca 

Dafrique 

Dagnaux 

Dagomel 

Daguerre 

Dabi  (M»*) 

Dahlc 562 

D'Aiguillon 

Datais  (Léo.) 


22 

59 
505 
435 
399 
284 
352 

54 
183 
421 
435 
341 

4.1   M 

451 
451 
6 
421 
283 

50 
421 
383 
562 

51 
186 
186 
186 
186 
422 
303 
341 
341 
538 
410 
410 
363 
251 
294 
552 
321 
352 
352 
9 
584 

21 
451 
451 
451 
351 
493 


451 

14 

23 

114 

352 

4 

451 

62 

11 

138 

55  i 

515 

15 

460 


Dalais(ïda^ 

Dalais  fM.) 

DaUis  (Lucie) 

Dalais  /^N— ) 278 

Dalais 99,   i6i 

Dalais  (Br.i 

Dalais  (M.) 

Dalancourl.  97,  156,  431 

Dalbret  

Dalieau 469 

Dalmar 

Dalmas 

Dalphé 

Dalphê  (M—) 

Damien  (S.) 

Dainisol 

Damond-Duniazpl. . .  363. 

314,  38-2 

Damolte 

Damour 419,420 

Dainour  (M-*} 

Damour j  93 

Damour 403,  408 

Damour  (Léo.) 41 

Damour  (Lu.) 41- 

Damour 4=îT 

Damour :•» 

Dandaleix 

Dandouau î  ; 

Dandrade ii2    Vî 

Dandrieu  (père) 174    \y 

Dandrieu  (lîls) 114    is 

Dangest '^^'i 

Dangesl  ;M— ) 

Dangol  (Del.) 

Dangol  (L.) 

Dangol  (F.) 

Daniel-Lescallier 


If 


1^" 


XI 

ri 

Xi 

«  •  •  •  •>*'*• 

1* 

Daniel  ;M»'*) i^. 

Daniel ".w 

Danon  (M"*) i;t. 

D'Anselme 294  'H 

Dantan 2»" 

Dantin  (M»«) 2ir, 

Dantin  (R.P.) 237  'i^ 

Dantin lùi* 

Dautony..  283,  263,  2r»9  2:< 

D'Anthoûard 32  s; 

Darche  (M-*) !•.»; 

Dardant :»" 

Dardenne '»'» 

D'Argence {Oi 

Dargel 12, 13,  126  M  J 

Darlcs is.. 

Darmagnac i  *.: 

Darpenon i'il 

Darrac(]    4"»" 

Darrigrand ii»i 

D'Artnuys Uj 

Damtv  de  Grandpré...  5iii 

Darvèze 4i! 

Dary  (M") r^l 

Darzac 52i 

Dassonville  (M»-) v^i 

Dassou ville  (H.) r.i 

Dassot 35.» 


Berthier  (Adm.  coL) .  106, 

230  561 

Berthier  (Aimé) .....  i  1 0  1 95 

Berthier 514 

Berthieu 35 

Berthnes 251 

Berthnes  (W^) 251 

Berthon 100  162 

Berthoux 386 

Bertile 351 

Bertille  (S.) 256  541 

BerUa 421 

Berlin  (M-) 363 

Berton(V'-) 319 

Bertrand 451 

Bertrand 183 

Bertrand 52  505 

Bertrand  ^Dn;  12 

Bertrand  R.  P.).283, 284  548 

Bertrandon —  62 

Besançon 451 

Besançon 498  505 

Besset 363 

Besson(M-) 551 

Besson(Adm.  col.).  106, 

261  562 

Besson  (AfT.  c).  .'....112  224 

Best  (M-; 363 

Béthouart 62 

BetUchini 18,  144  391 

Bety 13  14 

Beiilaygue '55 

Beulin 392 

Beurard  (M—^ 451 

Beynet 492 

Beyrie 251 

Beyzym  (R.  P.) 269  545 

Beaat 250,251  251 

Biaka :...  4t9 

Blanchi 186 

Bianchi  (Sce  top.)... 91  156 

Blanchi 19  146 

Bianquis 218 

Biard. 11,  142  182 

Bibault 215 

Biberon 435 

Biberon 351 

Bicarma 435 

Bidalon(ll— ) 382 

Bidalon 318  382 

Biddlecombre 185 

Bidot(M— ) 294 

Bieau 51  536 

Bielly 351 

Bienâinié 34 

Biendiné 345 

Biendiné 313  382 

Biendiné 382  392 

Bienvenu-Martin 41 

Bielte 514 

Bigard 260  210 

Bignolti 11  382 

BigDOtti   (AfT.  c.)... 116  343 

Bigot 183 

Bigot 114,  182  183 

Bigot 96  154 


Bigot  (Txp.) 98 

Bigouret 281 

Bijoux 

Biilamour 

Billaud 

Bilaud...  443,  452,  456 

Billet 381 

Billet  (E.) 381 

Billier 

BiUon 

Billot 

Biltigen 

Binao 29,  31 

Binger 

Bireaud 85,  91 

Birkely 

Bjelde 

Bjelde  (M-) 

Bjertnes 


B. 
B 
B 
B 
B 


B 
B 
B 
B 
B 
B 
B 
B 
B 
B 


0- 


11 


ertnes  (M 

ack 

ainvilie 

ainvilie 

air  (mis.) 303 

air 

aison 

anc  (M—) 

anc 

lanc 

anc  (Art.  col.) 

anchar  (F.) 269 

anchay  

anchay  

anquet  de  la  Haye  10, 

11 

Blava  

Blavet 

Blavette 

Blavette 

Bleusez 63 

Blévec 

Bligny 

Blin 269 

Blion 114 

Bloch 

Blondeau  (>>•) 

Blondeau  (M"») 

Blondeau 

Blot 

Blum 451 

Blum  — 

Bocage  (M"") 

Bocage 

Bocard 

Bocard 

Bodemer 452,  456 

Bodomia 

Body  (M-) 

Bofïochcr :452,  456 

Boge  (M»*) 

Boggio 

Bog 


164 

294 
351 
451 
346 
451 
391 
391 
451 
2S5 

21 
183 
426 

42 
311 
514 
554 
554 
553 
553 
140 
351 
524 


no 


Bog  10... 
Bonle... 
Boiffin.. 
Boileau . 


411 
492 
183 
183 
51 
55 
545 
514 
451 

13 
303 
183 
210 
346 
411 

19 

36 
210 
183 

43 
538 
538 
538 

36 
451 

31 
351 
351 
521 
294 
451 
363 
346 
451 
246 
422 
431 
321 

19 
346 
321 


Boilet.. 51 

Boin  (S.  S.) 59 

Boin  (Tir. malg.). .  .  .51  283 

Boinet 52  514 

Boiramier 451 

Boinon 451 

Boiron 483 

Boissard 314  382 

Boisson 122,  453  454 

Boisvin 303 

Boivin 451 

Boiye 53 

Bollaerts 114  183 

Bolten 421  431 

Bommartin 198  213 

Bompard 31  119 

Boname 382 

Bonaparte 16 

Bonar 303 

Bonhomme  (frères) —  316 

Bonhomme 83 

Bonhotal  (M»*) 549 

Bonifacio 83  148 

Boniscontro 196 

Bonn 11,142  182 

Bonnaud 110 

Bonne 363 

Bonneau 451 

Bonnefoy 62 

Bonnemaison.  421,  431  431 

Bonnemaison 415 

Bonnemaison 345  346 

Bonnemaison 319 

Bonnemaison 319 

Bonnemaison    101,  114  268 
Bonnemaison      (Gard. 

rég.)  136 

Bonnet....  115,  116,  182  183 
Bonnet  309,   311,  331, 

345,  346  541 

Bonnet 415,  421  542 

Bonnet  de  Lozier...ll  18 

Bonneval 108 

Bonnot 321 

Bonnot 319 

Bonroi 351 

Bontemps  (Adm.   col.) 

110  380 

Bontoux  (D.) 451 

Bontoux  (C.) 451 

Bonvalot 245  246 

Bony 19  152 

Booz  (Au.) 351 

Booz(Al.) 351 

Booz  (Ju.) 351 

Borbai-Combrel 34 

Borchgrevinck 186  552 

Borchgrevinck  (M—). . .  552 

Bordeaux 13,126  455 

Bordenave 351 

Bordenave  (V»-) 351 

Bordenave 319 

Bordenave 11,  130  381 

Borderon 138  284 

Bordes  (S.  vét.) 16, 

98,  158  483 


—  758  — 


Bordes... 

Bordes 

Bordes  (M—) 

Bordone  

Borcl 

BoreKM") 

Borelli 

Romand 

Bory  de  S*  Vincent 

Bosc  (M—) 

Bosc 

Boselia 

Bosquet tiO,  283 

Bosson 

Bossu 80,  148 

Bosviel  ...11,  382,  452 

Bosviel 

Bosviel 420 

Botobe 

Bolomilia 

Botzen 

Bouas 

Bouas 397 

Boubon 

Boucaussaud 

Bouché 

Boucher 

Boucher 

Boucher 

Bouchot 13, 126 

BoudhiafJ.) 

Boudhia  (Ar.) 

Boudiiion 124 

Boudoute 84,154 

Bouffet 

Boug:ainviIle 

Bouffuier 

Bounaben 

Bouil'on    

Bouilloud 19 

Bouis 71 

Boujassy 

Bouiassy  (M**) 

Bou  u 

Boul 

Boulamoi 

Boulangé 

Boulanger  (M*"-) 

Boularci 

Boulay 

Boulineau 

Boulincau  (M-«) 

Bounet 

Bouquet 279,  282 

Bouquillard 

Bouquinel 78 

Bourcier  (F.) 269 

Bourdageîiu 

Bourdariat 

Bourdel 

Bourdel  (Tx  pub.). .  loo 
Bourdel  (R.)....82,  150 

Bourdei-Barbès 82 

Bourde! 112 

Bourdevat 101, 164 

Bourdier 96 


73 

319 

319 

4 

183 

183 

319 

50 

16 

195 

5.56 


284 
301 
483 
451 
351 
421 
301 
391 
312 
345 
399 
363 
469 
112 

ft*  M  fc« 

aoo 
251 
382 
455 
351 
351 
562 
433 

44 

14 
1 

62 
183 
146 
126 
183 
183 
346 
363 
319 

51 
419 
319 
451 
383 
383 

59 
285 
319 
142 
545 
399 
113 
190 
164 
409 
150 
311 
256 
154 


Bourdon  (S.  S.) 

Boureau..ll5,  182,  183, 
190,  231,  556 

Bourg 301 

Bourgeal 70 

Bourgeon 103 

Bourgeron 

Bourges 66 

Bourges 

Bourgoin.  .84,  176, 183 

Bourjîoin 

Bourjeac 

Bournas 

Bournel 98 

Bournique 

Bouroumeau 140 

Bourreau  (Tir.  sén.)... . 

Bouiret 101 

Bourrillon 

Bourval(Post.)..82, 150 

Bourval 70 

Bouschil 

Bousquet  (Agric.)69, 118 

Bousquet  (V") 

Boussmgo  (V") 

Boussiago 

Boussot 

Boulet 

Boulet  (Gard.  rég.)..  140 

Boutillot 346,  469 

Boutreux  (M—) 

Bouts....  175,  183,  191 

Boutleville 

Bouvas.... 

Bouvet 98 

Bouviala 99,  164 

Bouvié 

Bouvier...  78,  142,  433 

Bouvier 427 

Bouvier 


52 

5j/ 
312 
120 
166 

62 
114 
435 
228 
346 

83 
112 
160 

52 
293 

52 
160 
457 
382 
124 
367 


531 


Bouvier-Gaz  (G) 83 

(Ch.)...  83 
Bouviez 


Bouvier-Gaz  (Ch). 


Bouzigues 208 

Bouzon 

Bovalot 

Boveil 110 

Boxelé 

Boyer  (J.) 

Boyer 

Boyer * 

Boyer 386 

Boyer  (Vél.) 

Boyer  (Au.) 

Boyer  (Fél.) 

Boyer  (Jos.) 

Boyer  (Mes.) 

Bovcr(Cam.) 

Bover  (J.) 

Bover 281 

Boyer  13,  126 

Bover  (Gard,  rég.)  140 

Boyer 331,  345 

Boyer  (R.) 

Boyer  (Ern.) 

Boyer  (Am.) 


351 
351 
62 
28 
284 
410 
346 
199 
43 
294 
162 
268 
582 
434 
434 
451 
146 
150 
341 
213 
435 
351 
468 
312 
410 
410 
391 
392 
351 
351 
351 
351 
351 
351 
351 
294 
434 
469 
341 
351 
.351 
351 


Boyer  (M-*). 4.TI 

Boyer  (.Ar.)- 431 

Boyer  (Fer.  4'j1 

Bover  (Léo.) 451 

Bover  (G.)... 451 

Boyer  (El.) 4r.l 

Boyer 470 

Bover 435 

Bover  (M—) 435 

Bover 456  r>l 

Bover   de  la    Giroday 

(père)  294 
Bover  de   la    Girodar 

(rtls)  294 

Boyer- Violaine :ii? 

Bracadina %fi^ 

Bracassac 5  4i 

Brady is 

Bramvide 2!3 

Branche f.3 

Brandes 5*12 

Brandon iTi 

Brançier 76,  134  4S*i 

Bransiet 80,  1 46  t'ii 

Brasnu 78,  442  41S 

Braud(R.P) 190  '.\\ 

Brauneck 211 

Brauneck 509  51 4 

Bréda  (Au.) 35i 

Bréda(L.) 351 

Bréda 451 

Brée 299  303 

Brée 303,  306  307 

Brégand 524 

Bregéras 260  21« 

Bré^ère  (R.  P.) 5  43 

Breinond iS3 

Bréjardé 116  399 

Brémanatou sr.i 

Brémond 1S3 

Brémond  (M-«) 183 

Brenans 183 

Brenans 3iu 

Brenier 347 

Bresse  (V»«) 435 

Breton  (Min.)..  101, 164  3Sl 

Breton 80,  150  lis 

BrévaI(V»») 351 

Bréval  (Th) 351 

Breymann 319 

Briat..C 218  22" 

Briat(M-) 225 

Briat 225 

Briault 54S 

Brice 51 

Bridelange  (V»*) 435 

Bridoux 29i 

Brldoux  (V»») 29i 

Brigandat 77  120 

Briffgs(M»**) 185  551 

Briliand 391 

Bringard 78,  142  i\}^ 

Brisemur  (S.  S.)  52,  6i, 

86,  92  50' 

Brissac 319 

Brissac 483 


—  759  — 


Bnssac  (M"*) 132 

Brisse 99,  158  45i 

Brtssont 319 

Brizard 451 

Bron   (M—) 43i 

Brondeau 118,  195  557 

Brossard 99 

Brossard 457 

Brossard  de  Corbigny..  24 

Brossetle 319 

Brosselte  (M—) 3*9 

Brot 100,  122  559 

Brol(Iinp.  off.) 11  140 

Brouard 183 

Broum 351 

Broum 294 

Brousse 451 

Brousse 48 

Brousse 185 

Brousse   (M-) 185 

Brousscau 50 

Brown 5U 

Brozy 183 

Bruaod 52 

Bruanlon  (M"") 341 

Bruchaud 341 

BrueUe 183 

BrueUe  (M"-) 183 

Brun 21 

Brun  (Ju.) 19  152 

Brun  (Jean) 82  152 

Brunat 138  293 

Bruncher 316,  317  382 

Bruneau 36 

Bruneaù 451 

Bninel 469  549 

Brunel  (R.  P.) 549 

Bruner 50 

Brunet 512  514 

Brunel  (M"-) 351 

Brunel  (M—) 351 

Brunet  ;Ja('.)...  82,  148  382 

Brunet  (Léo.).. .  82, 148  382 

Brung 451 

Bruno  (»>0 382 

Bruno 363 

Brunox 410 

Brunox 32i 

Bruosse  de  Laborde ...  185 
Bruosse    de    Laborde 

(M-)  185 

Brusque 115,  183  228 

Brusseaux 52 

Brusl 319 

Bruyère 341 

Buchan  de  Calloë 16 

Buchard 64 

Buchsenr.hulz 246  553 

Buckle(M»*) 185  550 

Bucquet 341 

Buèche 96,156  293 

Buhot  de  Launev..  313  382 

Buhol  de  Launey  (M—).  382 

Buisson  (M-) 246 

Bullen 471 

Bungué 351 


Buret 12,126  51 

Burgal  ^M-) 3« 

Burgal.....' 318  31 

Burgeat .^ 

Burgheim 41 

Bûrher r 

Burleau 41 

Burv 4.' 

Bury 4î 

Busme l^ 

Bussv : 68  VI 

Butel 61  11 

Butlet 4:^ 

Button 257,  211  21 

Bullon   21 

Buyniski 4r 

Byfamjée U 

Byramjée  (M—) 1^ 


Cabanis 100  K 

Cacheux 3] 

Cadet 452  4r 

Cadet  (EL) 3; 

Cadet  (Fr.) 3; 

Cadet îl8  4: 

Cadet 4: 

Cadet... 4" 

Cadet 5) 

Cadet  (R.P.) 5( 

Cadier....  68,  108,  559  5» 

Cadine 3( 

Caliuzac 83,  152  5( 

Caill 79  i: 

Caillai 79  1i 

Caillaud 81,146  31 

Caion 4: 

Calatzis 4i 

Calendini 136  2i 

Calife 51  Ai 

Calinicos 4i 

Caliognito 4( 

Calisti t 

Calli 3:: 

Calli 3' 

Calmels 4' 

Calouzavavy  (M"*) 4:i 

Calrap ' 55 

Caltaux 4ï 

Caltaux 41 

Carnbay 52  5i 

Cambon 96  i:i 

Cambon  (Tx  p.) 98  16 

Camboué  (U.  P.).  .195, 

544  5(i 

Cambrézy 2: 

Cambropoulos 42 

Camille 3(] 

Camille  (S.; 5î 

Camo 83  i:: 

Camoin 84  1."^ 

CaraoinlTxp.) 98  iC 

Camoin 4.': 

Campan "^ 


—  766- 


Bupetil-Thouars i  6 

Bupierre 294 

Dupin  de  la  Ferriére  . .  483 

Duplais 18,  142  344 

Duponsel 251 

Dupont 410 

Dupont  (V'-) 316 

Dupont 83  146 

Dupont  (Gar.  réjf.)-  136  2r»6 

Dupont  (Gab.) 3î58 

Dupont  {M"«) 353 

Dupont- Vinlour 295 

Duport 295 

Duportail 364 

Duportail 321 

Dupouy 19  146 

Dupré  (P.) 364 

Dupré  (Ch.) 364 

Dupré 24  25 

Dupré 411 

Dupuis 122 

Dupuy  (R.) 364 

Dupuy  (Jean) 364 

Dupuy  (i.) 364 

Dupuv.... 338  364 

Dupuy.  (R.  P.)  231,  256  545 
Dupuy(Scejud.i84,  343 

353  558 

Dupuy  (Tir.  malg.) 5i 

Dupuv  (Pos.  t.) 19  146 

Dupuv  313.  314,  316,  383  391 

Dupuy  (Iî».)....314,  318  383 

Dupuy 538 

Duran 345 

Duran 140  382 

Duran  (indus)     115 

Durand 436 

Durand 420  42i 

Durand 301  312 

Durand  (Pol.)...18,  142  434 

Durand  (Tx  p.) 98 

Durand  (G.  compt.)  118, 

433  453 

Durand  (commis) 1 22 

Durand 415 

Durand 458 

Durbeo. 341 

Durbec 414,  420  421 

Duret 19  144 

Duretde  Brie 34 

Durgeat 269  210 

Du  Rhône 295 

Durieux 191  195 

Duros 213 

Duros  (M"») 213 

Durrieu 140  382 

Dursap  (F.) 269  545 

Dusouchet 228  231 

Dussarj^es  de  Colom- 
bier    341 

Dusseau   415  483 

Dusseau  (M"») 483 

Dusseau  (E.)....; 483 

Dussol 115  184 

Dussourd 458 

Dussurgey 63 


DutaufM") 436 

D»lau(V»-) 436 

Duteil 91,  156  455 

Duval 313  392 

Duval 345 

Duval  (M"*) 15,  134  244 

Duval 416  483 

Duval  d'Ailly 20  21 

Duvauchelle 1 02  1 64 

Duvernav 436 

Duvernav  (E.) 416  483 

Duvcrnay  (J.) 416  483 

Dvrnes  (past.)  469,   410  554 


Eambelle 458 

Ebeling 383 

EberIé(S.  S.).... 51,  61  531 

Echalier 106 

Echaubard 138 

Eche 341 

Echer 19  152 

Eches  (F.) 545 

Eckman 421,  435  436 

Eckman 346 

Eclappier 353 

Eclappier  (M*-) 353 

Economidis 493 

Edgar 383 

Edith  (S.) 546 

Edkins 301  303 

Edmond  (Frères) 210 

Edmond  (Léo.) 364 

Edmond  (It.) 364 

Edmond  (Hu.) 364 

Edmond  (S.) ■ . . . .  541 

Edouard  (M-*) 364 

Edouard  (S.) 546 

Eganardv 184 

Eggly..; 184 

Edouard 544 

Ehrentrant 38 

Einrem 553 

Einrem  (M*«) 553 

Elair 458 

Eléfthériadis 493 

Eléonore(S.) 546 

Elias 321 

Elié 101,  164  293 

Eliés 538 

Eline  (M-) 458 

Eline 353 

ElisafS.) 541 

Elisabeth  (X.) 456 

Elisabeth 458 

Elise  (Ch.) 364 

Elise  (Léo.) 364 

Elle  (Past.) 410 

Ellias 461 

Elmour 460 

Eloi 215 

Eloy 138  321 

Embary 538 


Embry *: 

EmeraDcienDe *:• 

Emerlin -: 

Emery 218   ±- 

Emery :• 

Emery 

Emile t 

Emile » 

Emilicn 405» 

Emilien '^• 

Emmanuel . .  ^ *- 

Emmanuel  (S.) 

Emmanuel :i 

Emmanuel  Joseph t 

Emmanuelli n    '  : 

Emonin ^ ...    - . 

Enauit .  ^ 

EnauU(Th.) :  ' 

Enauit 73,  i:î^    *  ' 

Enauit  (Em.) ^ 

Enauit  (Lu.} 

Enauit  (M-) r* 

Engelhard.  113,  184,  55"    :-' 

Enouf i** 

Enouf 1"^ 

Ensa 1*^» 

Epardeaux î 

Erèbe ^j^' 

Erlandsen '•3 

Erlandsen 251    *  ~ 

Erlandsen  CM--) 2r.i    ' 

Ernest 4> 

Ernouf  (Ed.) 3^i 

Emouf  ^CL) 5*1 

Ernouf(M«) »» 

Emoul  (Z.) »l 

Ernoul 1!>' 

Erthuse 4"« 

Erudel 4-* 

Escalier  des  Orres ...  19    U*» 

Escande >> 

Escande y*' 

Esclapon 410 

Esclatine  (M— ) iiS 

Esclatinc 138   ii*^ 

Escombart i  3 

Escudicr *»' 

Escure 138    1^ 

Esnouf >i 

EsnouF 353 

Espagne ^^ 

Esparon ^^ 

Espiègle 3.%3 

Espiègle  (M-0 353 

Espinasse ^^ 

Esserleau 59 

Estèbe  (M-) 3il 

Estèbe  36,  81,  106,  18â, 

551    561 
Estèbe  (Sf.e.  top.). . .  96    i-'^ 

Estèbe  (M"") r<û 

Estelle 353 

Estève 142   «75 

Estève 18* 

Eslhéoule 102   1«6 


Chevalier 361 

Chevalier 35i 

Chevalier 195 

Chevet 52  503 

Chevreau 13 

Chevrier 81,  148  284 

Chîfoliau 421 

Choiseul 13 

Choix 300  303 

Chomette,   81,  152  455 

ChoneUe 457 

Chopparl  (M—) 451 

Chop|>y 39 

Chossègro9 5i3 

Chot-Plassol 451 

Chrétien 538 

Chrisliansen  fM'»-j..269  553 

Chrisliment 191  193 

Chrislofini 433 

Chrlstos 461 

Chrvsanthos 493 

Chullia 183 

ChuUiat 32î 

Clada 420  421 

Clain  (Reine) 351 

Clain  (R.) 331 

Clain  (V.) :i5i 

Claln(F.) 331 

Clain  (H.) 331 

Clain  (Rose) 331 

Clain 344  351 

Clain  (M—) 331 

Clainge 331 

Clair 383 

Clair(M— ( 383 

Clair 363 

Clair  (V>-).. 363 

Clair  (S) 5i9 

Claisfte.113, 183, 204, 309  312 

Clapet 331 

Clarendon 23 

Clariste 435 

Clark 185  532 

Clark  (M'>* 532 

Claude 110  482 

Claude 451 

Clausse il,  128  381 

Claverie 100,  160  492 

Clavier. 31 

aavier  (Sce  jud) 84 

Clé 413 

Clémençon 50 

C'émenl 433 

Clément..   316,  371,  378  383 

Clément 363 

Clément  (M-) 332 

Clément  (C.  compt) . .  68  120 

Clément  (Ens.) 100  132 

Clément 281  294 

Clémentel 41 

Clémentine 332 

Clerc 451 

Clerc(M-'; 341 

Clerc 62 

Clerc  (C.  compt; 68  122 

Clerget  (M-; 341 


Clermont 352 

Clermont 383 

Clermont :  . .  451 

Cléveiiot 98  162 

Clique 553 

Cioarec 524 

Cloché 118 

Clopon 352 

Cloridor 410 

Clorintie  (M»') 538 

Cloles 54 

Clouet-d'Orval. .  .99, 162  419 

Ceux 134 

Clovis 363 

Clunet 431 

Clunet 492 

Coader 68,14  120 

Gochard 108,  183  230 

Cocuet 1 

Codéro(M-) 363 

Coflinel  (M'^-) 113  183 

Cojîgia 108  380 

Coindard(R.  P) 531  549 

Coindé 31 

Con 320 

Colançon 61,  14  112 

Coibert 9,  11  180 

Coibert 183 

Colcanap 32  491 

Coles 331 

Colette 433 

Colette  (V") 435 

Co  ianidis 461 

Colin  (S.  S.) 60 

Colin  (P.) 35,  180  544 

Colin 43 

Colin  (R.  P.) 361 

Co'lard 118  411 

Coiléas    186 

Collet 270 

Collier 33 

Col>ignoii 514 

Collin 451 

Collin 228,229  231 

Collin 332 

Collin  (R.) 405 

Collinel 183 

Collins 269  532 

Collomer 341 

Collomp  (J.) 341 

Collomp  (M.) 341 

Collomp 13,  128  434 

CollOt 183 

Cologon .  (M"") 435 

Colof^on 332 

Colojçon    M«-) 332 

Colombel 281  294 

Colonna  f  Dn.) . .  .13,  128  433 

Golonna(Scejud.)83,134  343 

Colonna... 183 

Colonna  de  Giovellina . .  33 

Colonna  d'Istria 32 

Colonna  de  Leca 431 

Comard 33 

Comarotakif) 461 

Combarel. 451 


Combarieu 41 

Combe 182 

Combes 251 

Combes 34  35 

Combes  (R.P 198  544 

Combes 341 

Gommes 191,  193  195 

Commeyne 183 

Comminos 493 

Commis 363 

Compagnon 106  224 

Compérat 106  211 

Comlet 198  213 

Comly  (Mar.) 363 

Comty  (Mat.) 363 

Comty  (El.) 363 

Comtv  (Al.) 363 

Comty 410 

Conchon  521 

Conchon  (M»"-). 538 

Condamies 543 

Condapin :  352 

Condenhore 433 

Conolly  Pakenham  24, 

25  28 

Conrad 231 

Constance 410 

Constans  (M—) 341 

Constans 183  190 

Constans 44 

Constans  (Sec  jud.).  84  343 

Constant 493 

Constant 341  352 

Constant 363 

Constant  (R.) 363 

Constant 316  383 

Constantich 321 

Constantin 461 

Constanline  (M—) 332 

Contant 59 

Conte 11  142 

Conte *  • 451 

Contopoulos 200  214 

Conty 260 

Contv 562 

Cope'tte 352 

Copelle  (M-) 352 

Copinot 19,  150  268 

Coppilet 435 

Corbel 52 

Corbet  (mis.) 420  541 

Cordonnier — 1 00,  1 60  409 

Coré 80,  148  468 

CoreUi  461 

Coridon 183 

Corion 303 

Cormaho 352 

Cornebois 115  183 

Cornelis  de  Houtmao..  5 

Cornet 114  311 

Coro  1er 20 

Corre 49,52  523 

Corréard 183  552 

Corros  46i 

Cortade. 114 

Corte 352 


Fleuriot  de  Langle  (Tir. 

mal.) 

Fleury 

Floransan 

Florence  (M-! 

Florens  (E.) 

Florens  (J.) 

Florens  Orville 184 

Florens  Orville  (ais)... 

Florent 403 

Florent 

Florent  

Flori 45 

Florin 

Focard 

Focard 

Foed 

Folio 

Folio 120 

Folio 

Follet 

Folliet 

Fonarmes 481 

Fonarmes 

Fondecave 13,  128 

Fongy-v 

Fonsegrive 

Fontaine  (Ara.) 

Fontaine  (Léo.) 

Fontaine  (Gas.) 

Fontaine  (Ph.) 

Fontaine  (L.) . 

Fontaine  (L.) 

Fontaine  (Léo.) 

Fontaine  (J.) 

Fontaine  (Alex.) 

Fontaine  (Aug.) 

Fontaine  (Alb.) 

FonUnié  (R.P.). ...  246 

Fontcneau 

Fonteneau  (Jean) 

Fontenoy 51 

Fontfrevdc 

Fonloynont  (M— )..  184 

191 

Fontoynont  ^D')..  38,  74 

86,   81,  114,  182,   184 

556,  551,  562,  108 

Fontovnont    (Aff.  c.).. 

Foreid  (M"") 241 

Korestier 

Forestier 

Forestier  (Dn.)  11,  130 

Forestier  (M—) 

Forestou 

Forgeron 

Forget  (past.) 213 

Forgue 12 

Fornier 

Forsvth 584 

Fort*. 243 

Fort 12,  132 

Fort 184,  191,  198 

Fort 

Fort(M-) 

Fort 


62 

458 
63 
353 
185 
185 
558 
184 
410 
460 
545 
114 
493 
260 
304 
46U 
353 
453 
421 
458 
54 
483 
483 
434 
231 
346 
353 
333 
353 
353 
353 
353 
353 
353 
353 
353 
353 
544 
53 
4 
468 
108 

551 


m 

112 

i>i)à 

18 

63 

38 1 

434 

33 

62 

519 

126 

321 

581 

246 

293 

213 

295 

353 

353 


~  768  — 

ForKCh.) 353 

Fortier 83,  154  343 

Fortin  (M-) 353 

Fortin  (Pos.  t) 83 

Fortin 49  50 

Fortineau 548 

Fortuné 434  436 

Fortuné  (Oc.) 458 

Fortuné  (X.) 458 

Foslat  (M-) 353 

Fostim 353 

Foucaud  (M—)-  * 353 

Foucnard(M-) 15  134 

Fouchard  (Tx  p.). . .  99  160 

Foucher 541 

Fougeroux., 353 

Fougeroux  ( Aris.) 353 

Fougeroux  (Eléo.) 353 

Fougeroux 51 

FouiUoux 320 

Fouinant 84  210 

Fouque 19  146 

Fouquembourg .........  l 

Fouquet 1  8 

Fourcadier 543 

Foureix 50 

Fourgs 320 

Fournie 122  327 

Fournier  (Art.    col.)...  54 

Fournier  (Tir.  sénés. )  52  492 

Fournier  (Adm.  col.) 68  106 

Fournier  (Dom.) 11  124 

Foumiol 116 

Fourtuné  (M—) 353 

Fox  (L.) 364 

Fox     Ed.) 364 

Fox  (M—) 364 

Frache 251 J 

Fragas 367 

Frager  41 5, 152,  458,475 

418  480 

Fraise 399 

Frances<^hetti 60  269 

Franceschi 246 

Franceschi . .  : 237  246 

Franceschi 320 

Franchin 353 

Francisco  Barreto 4 

François  (S.) 546 

François   (F.) 546 

François 421 

François  fGard  rég.)  1 40  303 

François  (Sce  corn.)  ...  57 

François 54 

François  (V'-) 353 

François  (Jés.) 353 

François  ( Arm.) 353 

François  de  Belleforest.  5 

Françoise  (J.) 458 

Françoise 458 

Françoise  (M-j 458 

Françoise  (Ant.) 458 

Francou 122  224 

Francy 354 

Francy  (M—) 354 

Francy 354 


Frandiabokis Slâ  ': 

Frangopoulos  (AnL)...  ^ 

Frangopoulos  fAr.) * 

Frangopoulos 452  v 

Frangopoulos 512  ! 

Franklin. 

Franquelip • *i. 

Franquis. +• 

Frantz x. 

Frapart 174  i* 

Frasselo 13,126  ii 

Fratani *-■ 

Fraud  (M-) i 

Fraud HO  :-. 

Fraud  (M"-) f> 

Frazy  

Fréby 

Frédéric   de    HouUnaii 

Van  Gouda • 

Frédéric  de  Jésus *-' 

Frederick ♦* 

Frédulphe  (S.) ^t* 

Frénaud 84,  i54    r* 

French i* 

Frénée Se     M 

Freppél  (Mgr.) 29     » 

Frèreiean 72    i:* 

Freycnet m    ♦*  ^ 

Freydier 347    '»►• 

Fribourg  (Gab.) ss* 

Fribour^  (Léo.) S'^i 

Friederich 431 

Frimeuse 554 

Frissard  (Aff.   c.)  .iOh 

114    2> 

Froelich ïw 

Froget *f^ 

Froideveaux vi 

Froment  (M»»*) 184    54^ 

Fromont i>'* 

FronUird «84 

FrouUn(M-) 3:»» 

Frost(M-*) 4a 

Fullet 4^0 

Fumaroli 174    1S4 

Funol(M-) 3:.4 

Furcv 334 

Furcy  (M-) 354 

Furcy  (Mér.) 354 

Furet 114    536 

Furst 239    246 

Fursy  (M-) 514 

Futin    136    l^ 


Gabelle H 

Gabet 548 

Gabiou 307  312 

Gaboriau 420,  421  42i 

Gaboriaut 493 

Gaboriaut  (M-) 493 

Gabriel  (V'-) 381 

Gabriel 4M 


-  18»  — 


Dasté  (Sce.  Vcl.)54,6i, 

«Jl,  158  4ifl 

Dauche 63 

Dault  (M—) 341 

Dauphin  fW»^*) «T 

Dauphin  (M-) 451 

Dauphin 451 

Dauphin  (H.) 352 

Dauphin  (M.) 35â 

Dauphin  (C.  compl.j.i20  4fi8 

Dauphin  (AIT.  c.) 1!6 

Dauphin  (Th.) 294 

Dauphin  (M»»). .  .76,  134  293 

Dauvergne 301  303 

Dauvier 102,  166  419 

Davance 352 

David 52 

Dauvîn 112  380 

David  (C.  conipt.)....10  120 

David 320 

David  (Léon.) 338 

David(Laxare) 411 

David  Middletou 6 

Daviot 363 

Daviot 301  303 

Daviot  (E.) 303 

Davdé  (Jeanne; 341 

Davdé  (Marie) 341 

Davvrc 62 

De"  Aima.. 114  182 

DeBalmann 56 

De  Balmann  (M—) 341 

Debauge 138 

De  Bazelaire  de  Rupier- 

re 50 

De  Beaurogani 11 

De  Beaurejîard  Indus. ) 

m,  183,  191,  192  495 

De  Beauregard 405  408 

De  Beausse 1  9 

Debellaire 301  303 

De  Bcllecombe 15 

De   Belleseize 64 

De  Bcrry 11  124 

De  BerUn 13 

Debeuns 120  244 

De  Biarrolle(Ar.) 341 

De  Biarrotle  (L.) 341 

De  BiarroUe 316  382 

De  filenassis  de  Caulu- 

son 83  146 

De  Boîsvillcrs 341 

DeBourdeau  d'Audéjrvs  34B 

De  Busschère 341  558 

De  Busschère     311  383 

De  Bussy 15 

Decaen   -...16  n 

Décès  (B.  P.) 269  545 

De  Cespédès  . .  .16,  134  303 

De  Chalain 260  211 

De  Champinargou .  8,9  lo 

De  Chazal  (01.)  363 

DeChazal  fR.)  363 

Dec.ler.... 91,  156  344 

Declerc 112  399 

De  Condehore  ........  435 


DeCossîgnv 13  13 

De  Costa  .  * 251 

De  Costa 124 

De  Costa 183 

De  Cotte     435 

Découse 196 

Decouzon 198  213 

Decrais 21 

Dccugis 11,  128  381 

De  Cugnac  544 

Dedieu 11,  142  182 

Defaud  (M—) 435 

Defaud      120 

De  Faria   4 1 5 

De  Fayard f.34l  353 

De  Fle'urimond 11 

De  Floris  300,   303,    31 2  541 

Defoort 52  492 

Defoulnav  («-»•) 213 

Defranchî "i3  128 

De  Freycinet 30 

De  Froisard-Broissia. ..  51 

Defurnc 19  144 

De  Ganav 213 

De  Giovanni 415  483 

Degoul 183  228 

De  Gratteloup 10 

De  Grauw 98  160 

De  Groot  (.M»') 552 

Deguignc 13,  130  45:i 

De  Guiran 83,  454  115 

De  Guise..  61,  118,556  551 

Degusscau 213 

De  Hansy 112  30»j 

Dehaut 410 

De  Hell 22 

De  Houtman{Fr.) 6 

Deiber 11,  126  381 

Dcitte 112  302 

Dejean  de  la  Balie.  ..51  41" 

Dejoux 36 

De  iullien  de  Villeneu- 
ve  10  12Î 

DeJuzancourt 108  38t 

De  Laborderie  110,  411  42( 

De  Laborderie 541 

De  la  Bourdonnais....  i: 

De  la  Brctesche 10  11 

De  la  Butte 29 

De  la  Chapelle 6: 

Delacourt 12( 

Delacre 39' 

De  la  Croix U 

De  Lagarde 18; 

Delage 6 

Délace  (Agr.)...69,  118  38: 

Delahaye  (J.) 4T 

Delahave  ..'. 428  431 

Delahave 84,  116  18: 

De  la  Hogue 35: 

De  la  Hogue  (V^') 3.5: 

Delaine 30 

De  la  Meilerave...  1,  8  ! 

De  la  Michelleric 32» 

De   la   Michcllerie  (C. 

compt.) 09,  122  41' 


—  TTe  — 


fîcrbtnis ilO 

(ierdrel ,....* 

Gerhardl 

Orhing 

(iorîone 

(rormain  (M.) 

4;ormain 443,  456 

ilormain  'S.  S.) 

(lertrudf» 

Orûn^er 

Ik»r\ais 

Ctvrx 

r,«'sbort 98 

(;«'slin 403 

(foUlife  (Mariej 

r»(*z. 

(fhangir 

«hijriasso  (Pierre)... 338 

i;iaroma^''çri 83 

(^aromoni 1!,  130 

(liboliD 260,  263 

r.ibert 

Giethlen  (Mis.) 256 

Gilbert 

Gilbert-Piorre Ii8 

Giles  Rè/Jnion 

Gilet 73,  426 

Gillc 

Giîle 

Gilles 52 

Gilles 

Gillet 

Gillis 96,  156 

Giniel 

Gineslel 78,  142 

Gin{(nabert 

Giorpi 73,  128,  381 

Giorfodis 

Cfiortîio 48 

Giquel(Fer.) 

Giqiiel 364 

Giquel 

Girard  (Al.) 

(iirard 

Girard  (Augj.) 

Girard '. 

Girard 

Girard  (Aff.  civ.)  ...114 
Girard  fAdiii.  col.).  .110 

Girard  *.... 83 

Girard.... 299 

(Jirardière 307 

(iirardi(^re 

Girardot .101 

Giraud 

(iiraud ....  * 

Giraud 

(iiraiid . .  ^ 

Giraud ...114,  313 

Giraudel  (M™') 

Giraudcl  (M»-)- 

Giraudel..l90,191,  196, 

198 
Giraudon  ............. 

(;irault  (M-») 

Gircsse 110 


19" 
42 

550 
458 
35  i 
4".9 
4%8 

6i 
420 

57 
436 
538 
164 
410 
284 

53 
364 
347 
148 
381 
270 
450 
.•>4.> 
538 
268 
7 
4.>a 
101 
343 
482 
545 
354 
231 
364 
418 
493 
418 
321 
562 
364 
307 
312 
354 
184 
354 
184 
184 
491 
292 
152 
303 
312 
327 
158 
559 
436 
3ir) 
320 
345 
196 
196 

199 
403 
364 
380 


GirodfArt.  col) 35 

Girodon 

Girol 

Girol  M-^ 

Girousl 303 

Giroux 

Giroz 

Gtvaudan 

Givelet  R.  P.) 269 

Givin 

Gi\in 

Givin  (M.) 

Givrv 

Givry  (M-) 

Gloajruen 

Goa  

Gohon  (M—) 

Gobon 

Gobheu 

Godard  (M»'*).... 76,  134 

Godefrov 

Godel..'.... 106 

Godin 

Godin 

Godin 

Goissaod 96,  156 

Goion 

Golaz  (P.H.).. 339 

Golaz  \Al) 

Goldoni 

Gomez  d'Abreu 

Gonaux 

Gonthier  (E.) 

Gonlhier 

Gontier(Dn.>....71,  124 

Gonlier  ^C.  compt.) 

Gontran 

Gonnyn  

Gonzague  (S.) 

GoDzapie 

Gonzalès 

Gonzalvès 

Gopal 

Gore  Jones 

Gorinjîcr 

Gomcl 408 

Gosse 13 

Gosselin 

Got 

Gotard  Arthus 

(iouaux 

Goudard 309 

Goudard  

(ioudot 

Goudouneix 

Goujîos 


Gou"is 

Gouion 106 

Goujon  (M"*) 

Goulan  (Liid.); 

Goidan  (L.) 

Gouluumès  260,  262,  263 

269 

Gouraud 

I  Gourbeil 

I  Gourbevre 


98 
347 
364 
364 
346 

54 
312 
213 
545 
354 
320 
320 

53 
421 

64 
500 
354 
354 
546 
483 
294 
292 

44 
347 
383 
212 
559 
368 
368 
347 
3 
184 
320 
320 
381 
120 
459 
270 
546 
408 
516 
383 
364 

26 

60 
410 

14 
8 
458 
6 
348 
312 
348 
583 

63 
400 
458 
244 
246 
354 
354 

270 
37 
42 
20 


Gourr ................. 

Gourdial 

Goureanx 

GouniUe  f  M— 

GouniUe  (M*-/ 

Goutraud 

GoureraeL fOI 

Gouvet.  -• .- 

Gouvn î" 

Govm I±2    - 

Goy 

Goye î- 

Goâod 

GrafouiUère 174    :  • 

Graham 

Graindorge 415    «_. 

Grall 184.  260    z 

Gramont 51 

Gran !  - 

Grand 

Grand "•  ■• 

Grandeman^re -• 

Grandidier  25,  535,  562. 
575,  576,  577, 583,  584. 

585,  587    ^'z 

Grandidier 562    >* 

Grandin :i - 

Grandin i> 

Grandjean i73,  174    i^- 

GrandmaisoB  (M—; i'T 

Grandmaisoo 435    *3' 

Grandmougia  (S.  vét) 

61,  97,  158,469,470    '^ 

Grange ?r 

Grange 114    S"^* 

Granper h' 

Granier  de  Cassagnac.     >• 

Granl 'U 

Granville ; i". 

Gratry 173    53? 

Grau l« 

Graves , 191    l'^ 

Gravier 1> 

Gray w...    5li 

Gravon î53^ 

Graziani 73,  126    4S3 

Green  (Mis.) 269    53i 

Greffeuille 347 

Grégoire  Digard ' 

Grégorowicz 138    f^ 

Grégors m 

Grégorv lî*" 

Grellet! 13S 

Grelot  (M-) 436 

Greniillet 51    fi^ 

Grenard(Ein.) 35i 

Grenard  (H.) 3ôi 

Grenier 81,  146   4V) 

Grenier 35i 

Grenier  (M-) 3n* 

Grenouilleau 140  I9i 

Grossard 5i 

Griflilhs  (Mis. ).....  196   55> 

Grifnths(M-) 196 

Grignon 99,160   iU 


—  768  - 


dier. 

Ldier.  •• 

ieço  Lopez  de  Sequeira 

ie{ço     Ribero 

iélricti  (Tir.  séneg.).  52 

^iétricli 

ieudonné  (M"*) 

ieudonné 

ri{çby-Vrillougghby.  .28, 

29 

^'\ipu 120,  433 

i>î  ion 

Dijoux   (Léo.) 

Oiloux    ^Ant.) 

D\}oux 

Di^oux 

Di^oux 434 

D\]|Oux  (E.) 

Dijoux   

Ditlac  (Marie) 

"DUlac  (Rose) 

Dimier 136 

Dimitri 

bimilnou 

Dimitri  Tratolos 193 

Dincka  (R.  P.) 531 

Dinnemartin  (M.)  — > 

Dinnemariin  ( V»*; 

Dinnemartin  (Ed.) 

Diego  Boteiho 

Diego  Dias 

Die^o    Femandes    Pe- 

teira 

Diego  Soarcz 

Di  Pasqua 

Dirai 67 

Dislère 

Dismidt  (R.  P.) 

Dissaud 

DWsiux 

Djénob 

Djibar 

D^iméris 

D|ivadjée  Norbav 

Doat '....144 

Doche 114 

Doineile  (G.) 

Doinelle  (Ed.) 

Doinelle  (M—) 

Dolphin 

Dombale 

Dombalie 

Dombaile 

Dombalie  (M-) 

Doraec 84,  116 

Doméjean 

Domingé 469 

Dominique  (S.) 269 

Dom  Louis  llalonino  de 

Matos 

Dom  Pedro  de  Masca- 

renhas 

Domy 

Donald 

Donzë 100 

Doquin  ^M-*) 


410   Doquin 345 

428    Doquin  (Gh.) 

3  Dor 

4  Dorassamv 

.51 4   Dorai  (S.  vét.) ....  61 ,  91 

195  158 

3.52   Doré 

546   Dorestand  Rioux 

Doriand 98 

30    Dormov 294 

434  Dorr..*. 

415   Dorsamy 

451   Dorsenil 

451   Dorsenil  (M"*) 

352   Dorsivai 

399   Dorval 

435  Dorvidal 

435   D'Orvoy 

410   Dosica  

352  Dossat 69 

352   Douane  (M—) 

275    Douane  (Ca.) 

461    Douane  ;Ch.) 

461    Douât 

196  Doubrère 

549   Doucet 

363    Douyère 

363    Douyère 

363    Doytier ...  82,  146,  399 

4   Dracit  (Iv.) 

2   Drack  (G.) 

Drapier 

2   Drège 

4   Dreveton 136 

196   Drexant 

110   Drey 

44   Drever(Tx  p.) 100 

269   Drever 68 

547    Dreyfus..  190,225,228 

36    Driez 183,  191 

363    Driez •..  489 

363  Drimaracci 120 

461    Dropsy 

225    Drossm  (Fr.) 

344   Drossin  ('Mar.) 

212   Drossin  (Ros.) 

458   Drouillard 11 

458    Drurv 

458   Duarle  Barbosa 

312   Dubard 

470    Dubief 

458    Duborq *.. 

436    Dubocq  f^l— ) 

458   Dubois  (G^ 

183    Dubois  (G'  G>) 45 

52    Dubois  (S.  S.) 60' 

470    Dubois    (Xfï.  c.)     114 

546    Dubois  ,R.  P.)  269 

Dubois  (M—} 

10    Dubois 

Dubois  (W.) 

4    Dubois 

352   Dubois  (P.) 

364  Dubosc 408 

164    Dubosc 476 

347   Dubosc-Taret  (M—)  . . . 


34 
34 
40 
36 

401 
6! 
31! 
151 
541 
.58! 
36 
35: 
35: 
36] 
32" 

18: 
2: 

35^ 
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354 
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544 
4t€ 
483 
551 


-160- 


Casaneuve 53 

Casanova 451 

CasaDOva  (Dn.) 73  130 

Casanova 72,  126  537 

Casimir  (P.) 351 

Casimir  (Ju.) 354 

Casimir  (S.) 256  5i7 

Cassadin 383 

Cassaigne 100  162 

Cassas 26 

Cassegnel 382 

Cassou 317 

Castagna.. 367 

Casla|{nc 6i 

Caslautg 421 

Castan  (R.  P.) 469 

Castanet  (M-*) 183 

Cafitanet 183 

Castau 5i9 

Casleix 524 

Caste! 102,  166  454 

CasteUR.  P.) 269  5(5 

Castel-Dugenel345,374. 

•     376  382 

Castcllana 80,  148  418 

Caslellani  (M"-) 75  134 

GasteUani(G.  rompt.)  68  122 

Caster 81,  148  455 

Castets(R.  P.) 543  544 

Caslex  (M-) 82  382 

Castillon  du  Perron  ...  347 

Caslleton 6 

Castrécaso 461 

Castro  \J.) 3:»1 

Castro  (Th.) 351 

Castueil  (S.  S.) 50  61 

CatacouyJnos 461 

Catavcuidis 186 

Catier 351 

Catisa 363 

Catsimatidis  (J.) 493 

Catsimatidis 222  225 

Catsimatidis. . .  490,  491  493 

Catteri 351 

Catlin ....  262,  269,  270  279 

Caubin 351 

Caucé 347 

Cauchc 7 

Caujole 59,  84,  86  87 

Caunes 84 

Causséque 543,  545  562 

Cautellier 51  283 

Cauvet 64 

Cauvin 81,  148  268 

Cavaillé 71.  128  303 

Cavalier 457 

Gavasse  (S.  S.) 52 

61  505 

Cavéry 538 

Cavet 84,454,  456  457 

Gavrel  183 

Cavrel 100  160 

Caycux 405 

Gavssalié 545 

Gazai  (Louis) 183 

Ga2al(Luc.) 183 


Gazai 101,  164  268 

Gazai  (Fi.) 351 

Gazai  (S.) 351 

Gazaiis 3i7 

Gazamayou. 56 

Gazeaux 5(9 

Gazenave  (M"^) 75 

Gazeneuve 312 

Gazet(Mr) 183  543 

Gazivalios 46i 

Gazotte 312 

Cécille 23 

Gélaï(M-) 351 

Gélestm 457 

Célina  (N-) 251 

Cellier 52  514 

Cerceau 120  409 

Gercus 108  408 

Gérisola «.  50 

Gernain 351 

Cerneaux 316  319 

Cerneaux  (M—) ai  9 

Gertier 351 

Gerticr  (M-) 351 

Géruti 71,  130  381 

Cerveaux 4.57 

César  (R.  P.) 544 

César 270 

César 247 

Césary 419 

Chabas 332  347 

Ghabaud 56 

Chabberl 5.50 

Ghabeau 118  380 

Ghabert 427,  429  435 

Chabert..  102,  164,  490  493 

Chabrozy 293 

Ghadenson 99,  162  212 

Ghafcouloff. 415 

Ghaillet-Bert 427  435 

Ghailley-Bert 555 

Cbailliey 99,  160  256 

Chair 378 

Ghallemel-Lacour 27 

Chamaillé 183 

Ghambal 183 

Ghambal 152 

Ghanibaud 36 

Ghampneys 185  246 

Ghanaron 37 

Ghandeigne 49 

Chandelier ^2  505 

Chanson 319 

Ghantepie  (Naur.).  337 
345,  346,  347,  374,  376 

382  541 

Chanussot 347 

Chapelain 413 

Ghapelut  (An.) 351 

Chapelul 351 

Ghapert 428  435 

Ghapin 174 

Chaplin 183  195 

Ghaponnière 294 

Ghappy 327 

Chapuy 62 


Ghanisse 80,  150  409 

Gliarbotel 138  256 

Charbonnel  (Art.  coL) 

49,  54  482 

Ghard(ll-) 514 

Chardar 183 

Chardenaux 17 

Chardin 294 

Chardon 66  108 

Gharifou 415 

Gharitos 4f>l 

Gharitos 483 

Gharlemagne 435 

Charles 547 

Charles  (M—) 382 

Charles  (L.) 363 

Charles  (V**) 363 

Charles 351 

Charles  (F.) 295 

Charles  (X.) 19  20 

Oharles 110  231 

Charles  (Emile) 183 

Charles-Roux 5:J5 

Charlel 74  132 

Gharney 183 

Charnier 419 

Charpentier 55 

Gharreton  (M"*) 195 

Gharson 347 

Charson 383 

Gharvet 66  110 

Ghasselon 100  164 

Ghassonnaud 421 

Chastanier 183  5.50 

Ghataignet 294 

Ghatard 415,  4*20  421 

Chatord 421 

Château 351 

Châtelain 78,  142  455 

Châtelain  (Pos.  t.)... 79  150 

Chatelot 225 

Chatillon 347 

Chaudet 102,  166  537 

Ghaumeil(R.  P.)....537  548 

Ghaumeny 327 

Ghaumié  ! 41 

Ghaumont 205  213 

Ghauveau 710 

Chauvin  (Is.) 337  363 

Chauvin  (M—) 363 

Ghavigné 320 

Ghazalmarttn...97,  154  418 

Chazel 183  549 

Ghcnardde  la  Giraudais 

347  363 

Chenard  de  la  Giroday  400 

Ghenaud            410 

Ghenlail 347 

Chéruv .55 

Ghéry*(J.) 363 

GhérvfV.) 363 

Chéry  (M.) 363 

Chervalier 190,195  544 

Ghesnav  (R.  P.)  256,  269  545 

Chessé.*^ 108  268 

Ghester  (A.-Arlhur) ...  27 


-  167  .« 


Estienne 9 

EsUenne  Régnault — 9  10 

Etard 29t 

Etesse 294 

Ethève 82,  148,  382  SaS 

Elhève  (H.) 413  421 

Ethève  (Ch.^ 458 

Ethoublau  353 

Etienne  (S.) 546 

Etienne 515 

Etienne il  555 

EUcnne 421 

Eltori 31 

Eudes ; . . .  .444,  452  458 

Eudor 458 

Eudor  (M—) 458 

Eugène 460 

Eugène 469  470 

Eugène  (F.) 545 

Eulamife 461 

Eulentin 418 

Euphrasie 353 

Euphrosine 458 

Euslration 500  505 

Euzel 408  410 

Eva 458 

E  vangélidis 461 

E\ans 185  551 

Evans  (M—) 185 

Evarisse 364 

Evarné  (M-»0 353 

Evaux 282  285 

Evenord 353 

Evrard 458 

Eygonnet 98  162 


Fabia  (R.  P.). . .  .283,284  548 

Fabiano 321 

Fabre(Dn  ) 13  130 

Fabre  (Soe.  jud.)84,  154  268 

Fabre  (  G anf.  rég. ) 1 40 

Fabre  (Mis.) 2.56  545 

Fabre 303 

Fabre 320 

Fabre 458 

Fabre  de  Rieunègre...  458 

Fadda 184 

Fael  (M»«) 353 

Facereng  (M-) 514 

Fanmer 64 

Faidherbe 316  383 

Fairbaim 185  550 

Faïlis 186 

Faïlis 186 

Faivre 505 

Falgueyrelles  (R.P.)  195  544 

Falque 108  343 

Falque  (Gard,  rég.)  138  4.55 

Falret 341 

Fanchin  (V") 353 

Fanchin 353 

Fanloni(V'«)   312 


Fantou 

Fararally 

Farcy 

Farge 

Fargeaud 18, 

Kargeot 

Fauchard  (M—) 

Fauchard 

Faucher 

Faurhère 

Faucillon  (M-) 

Faucompré 

Faucon 

Fauconnier 

Fauquc 

Fauque 

Faure  iR.  P.) 

Fauret 11, 

Fautoc 

Fautre 

Fautrisot 

Fauvergne 

Favart: 

Fave 

Favereau 

Favereau  (M»«) 

Favey 

Favien 

Favier 

Favoulet  f  *!•»•) 

Favre 

Favreau 

Fayet 

Favolle 

Fayout 61, 

Fays 

Fazarelly 

Fazincani 

Fazio 

Fébninel 

Fédérici(B) 

Fédérici(Er.) 

Feilliafé 

Fdlicilé  (S.) 

FtMine 

Félix  Marie) 

Félix  (Elis.) 

Félix  iR.  P.) 

Félix 

Félix  (F.' 

Fénot 

Féraud  

Féraud  fM"*) 

Ff rber 

Ferblantier 

FerlalU 

Fermand  (¥*•) 

Fermv  (Fer/. 

Fermy  (P.) 

Femand 

Femandis 

Feman  Soarez 

Fernante 

Fernanto 

Fernel  

ferrand 


-  76*  — 


Cortesgiani 136  231 

Corvisier 13,  126  434 

Corvisv 81,  152  492 

Cossin(M-) 451 

CosU  61  118 

Cosle  6-^ 

Cosle(Pos.t.) 83  144 

Cosli 461 

Colard(S.  S) 51  61 

Cotel 352 

Colelle 4* 

Cotsoyannis  18B 

Gotsoyannis 186 

Colsovannis 186 

Coita(R.  P.) 531  5i9 

Colle  115,  182,  183,  202 

228  556 

Gouacaud  (H  ) 363 

Couacaud  (!tt.)  363 

Couchoud 260  210 

Couderc 544 

CoudrieUC  coinpt.)122  411 

Coudriet...l6,  134,  419  124 

Coudurier  ( Haras) 1 58 

Couesnon 190,  195  681 

Couget 199 

Couillard 8 

Coulhac  de    Mazérieux  183 
Coulhac  de   Mazérieux 

(M-)  183 

Coulon 122  411 

Coune 102,  166  454 

Coimord 136  382 

Courau 383 

Courbaçon 1 1 

Coureau 112  514 

Coureau 313 

Courrou 64 

Courladon 19  146 

Courtccuisse 64 

Courlel 13  128 

Courtin  (M-* 363 

Courlois  (M"-) 342  352 

Courtois 251 

Courville 320 

Cousins 562 

Coussedière 451 

CousUi 420 

Couslures 13,  124  45:> 

Goutance 50 

Couteau 84  421 

Couteau  (M—) 421 

Coutures(C.  compl.)  100  122 

Coutures 115  183 

Couturier 98 

Covain 102  166 

Cox  Douglas 490  493 

Coyonnas 461 

Crancq   190,   191,    195, 

198  544 

Grave 35 

Cr<^hcssac 50 

Crêmault 118  500 

Crêmazy 294 

Crémazy 352 

Créniazy 435 


Crémieux 

Crenn  

Crescence 81, 150 

Cresccnt 

Cresp 12,  126 

Gressan 

Crest  

Crétin ' 

Creusot 116,  411 

Creux 

Creyssels  (M-')    

Crislofari 13,  430 

Crislofari 

Cristofini 

Crislophe  Newport  . . . 

Croisier 

Croll 51 

Gros 

Crosmier  (M"*) 

Crousse 

Crouzet  (Mp).. 531,  548 

Crozes  

Crysalis 

Crysalis 

Cr\  salis 

Crysanlhos 

Cuchietti 415 

Cuggia 136 

%iUl<l    ^U>J    •.••••••••••• 

Gua  (L.) 

Cunal 

CunatiC.) 403 

Gunat(F.) 

Cupidon  (M—) 

Curnier 

Curnier 

Curric 115,  185 

Curtos  Barrabuti  (M—) 

Cuvelicr  (Boni.; 

Cuvelier  (Gasi) 

Cuveron  . , 

Cuvillier 

Cyprien(F.) 

Cyprien  (J)   

Gvprien(Au.) 

Cyrille....... 

Gyryanis 


Dabrelon 454 

D'Aché 

Dacros 

Dadabhoy 

Daffre  ville 

Da  Fonseca 

Dafrique 

Dagnaux 


Dagoniel  • 


Daguerro 

Dabi  (M"-) 

Dahie 562 

DWiguillon 

Datais  (Léo.) 


22 

59 
505 
435 
399 
284 
332 

54 
183 
421 
435 

3n 

455 
451 
451 
6 
421 
283 

50 
421 
383 
562 

51 
186 
186 
186 
186 
422 
303 
341 
341 
538 
410 
410 
303 
251 
294 
552 
321 
352 
352 
9 
584 

21 
451 
451 
451 
351 
493 


451 

14 

23 

114 

352 

4 

451 

62 

11 

138 

554 

515 

15 

460 


Dalais(Ida) 285 

Dalais  fM.) 285 

Dalais  (Lucie) 285 

Dalais  TM"*) 218  285 

Dalais 99,  162  344 

Dalais  (Br.) 460 

Dalais  (M.) 460 

Dalancourt.  91,  156,  434  455 

Dalbret 363 

Dalleau 469  410 

Dalmar 352 

Dalmas 42 

Dalphê 3G3 

Dalphé  (M-) 363 

Damien  (S.) 541 

Dainisol 434 

Damond-Duniazel. .  .363, 

314,  382  383 

Damotle 49 

Damour 419,420  421 

Damour  (M—) 352 

Damour 193  195 

Damour 403,  408  410 

Damour  (Léo.) 410 

Damour  (Lu.) 410 

Damour 451 

Damour 514 

Dandaleix .55 

Dandouau 134 

Dandrade 122  381 

Dandrieu  (père) 114  183 

Dandrieu  itils) 114  183 

Dangest 352 

Dangcst  ;M—) 352 

Dangol  (DcL).  352 

Dangol  (L.) 352 

Dangol  (F.) 352 

Daniel-Lescallier 16 

Daniel  (M"*) 183 

Daniel 541 

Danon  (M"«) 246 

D  Anselme 294  542 

Dantan 241 

Dantin  (M-) 246 

Dantin  (R.P.) 231  544 

Dantin 460 

Dautonv. .  233,  263,  269  210 

D'Anlhôuard 32  33 

Darche  (M-) !9l 

Dardant 53 

Dardcnne 30 

D'Argcnce 102 

Dargct 72,13,  126  514 

Dartes 183 

Darmagnac 451 

Darpenon 451 

Darracq    451 

Darrigrand 246 

D'Arthuys 112 

Darutv  àe  Grandprô. . .  562 

Darvèze 421 

Dary  (M-) 352 

Darzac 524 

Dassonville  (M-') 352 

Dassonville  (H.) 352 

Dassot 352 


Grigoon. 421  48S 

GiiDet  <lnf.  col.) 62 

GrilUai  (S.  S.) 52  86 

Grillo 582 

Grimaud 354 

Grimaud 332  354 

Grimaud 184 

Grimaud 344  354 

Grimault 287,  288  294 

Grise. ^ 108,  267  268 

Grison 73,126  409 

Gri  veau 62 

GroLard 347 

Groléas. 175,  184  228 

GroUeau 347 

Grondein 81, 148  302 

GroDdin 436 

Grondin  (M-) 458 

Grondin. 383 

Grondin  (Léo) 354 

Grondin  tJos.) 354 

Grondin  (An.) 354 

Grondin  (Luc) 354 

Grondin  (Char.) 354 

Grondin  (Juli.) 354 

Grondin  (Laur.) 354 

Grondin  (JuL) 354 

Grondin  (Léo.).. 97,  156 

311  455 

Grondin  (iules)  . . .  < .  96  156 

Gros(R.  P.) 545 

Gros 352 

Gros  (NéK.)....74,  173, 

176,.  182,  184,  190  191 

Gros ...269,  270  219 

Gros  (Léo) 352 

Gro.«jean 51  345 

Groslambert  ..434,  435  436 

Groslard 459 

Grosos 619 

Grosperrin 175  184 

Grosset.. 312 

Grosset  (V^e, 354 

Grosset  (Mf) 410 

Gros- Yeux  (M»-) 364 

Gros-Yeux  (Mar.) 364 

Gros-Yeux  [Ceci 364 

Gros-Yeux  (Léo.) 364 

Groth 437 

Grouhel .  53 

Groult 347  549 

Grubl){M>'«) :..185  532 

Gruber 71,  130  381 

Gruchet  354 

Gnichel  (M-) 354 

Gruchet 410 

Gruel 80,  150  409 

Grulles.(M»-> 186 

Gnimiaux 73, 132  434 

Gruss 45,  48  636 

Guédès 106  562 

Gueit 184  246 

Guelou 73  455 

Guenaud  (M—) 196 

Guenon 459 

Gucnol.... 52  .513 


-   TH  — 

Guénot aoi 

Guerchet.  (S.  S.)  60,90  269 

Guerif.de  Launay.  ...  37 

GuériD 84,  154  417 

Guerrini 140 

Gucsné   348 

Gueyinard  (Léo.) 354 

Gueymard  (Mar.) 353 

Gueyinard  ..,403,408  410 

Geylon 347  559 

Gu'glielnii 347 

Guichard 459 

Guichard 312 

Guichard 347  559 

Guichard  (F.) 410 

Guichard  (G.) 410 

Guichard 422 

Guichard  (M-) 436 

Guichon. 62 

Guidon 459 

Guilbol 347 

GuilCOt    456  459 

Guilhot  de  Lagarde  ...  538 

Guillaume  (M»*) 435 

Guillaume    (Tx  p.)  99 

160  344 

Guillaume  (G.  compt.)98  120 

Guillaume  Dufresne ...  12 

Guillaum   Le  Teslu 4 

Guillaume  IV 21 

Guiilaumet 62 

Guillemart  (M-) 246 

Guillerauet 320 

Guillet 36 

Guillet  (Tir.  malg.) 62 

Guilliod 158 

Guilliot 71,130  455 

Guilliot 73  130 

Guillonl  fM»»«) 436 

Guillot 400 

Guillol  (M—; 364 

Guillot 52  514 

Guilmain 354 

Guimber  (M-) 538 

Guimber  (Del.) 538 

Guimber(M"-). 538 

Guimbrelière 459 

Guine  Lépine 383 

Guinet(H).« 410 

Guinet 405,  408  410 

Guinet(Rd) 408  410 

Guinot 347 

Guinot 491 

Guiraud 62 

Guiraud 63 

Guiraut 348 

Guitou 110  466 

Guizot 22 

Guldberg 584 

Gustamont  (Aug) 354 

Gustamont  (Mar.) 354 

Gustamont  (Jos.). 354 

GusUve 100  164 

Guvader 63 

Guyard 174  184 

Guvard  (M-) 184 


Guy  moud  du  Coudray .  12 

Guyon  (Tx  pub.). 98 

Guyon  ( Adm.  coL) . .  45 

106  562 


Haag 186  257 

Hache 354 

Hackenberger. .  82,148  514 

Haeckel 96,  156  344 

Haegelé 196,198  213 

Hagen 270  271 

Haille 269 

Haille.(M-) 269 

Halder 320 

Haller 186 

Hallot  173,  182,  184, 190 

542  556 

Halvorson 55S  554 

Halvorson  (M*»*) 553 

Hamgo 354 

Hamon  (M"*) 354 

Hamonière , . 320 

Hamonière 327 

Hang-Ho 354 

Hanning 257 

Hanotaux 32  33 

Hansen 368 

Haoust 437 

Haran 79  150 

Hardea. 184 

Hardelet 294 

Hardy.... 355 

Hardy  dePierrcbourg.  37 

Hare  (M««') 269 

Harisson. 490 

Harms 186 

Harms 270  271 

Harmide 458 

Harmide 355 

Harrel(M— ) 185 

Harrel(M».') 185 

Hartelet I8i 

Harter 184  271 

HartGr(M-«) 184 

Hartina 355 

Hartmann... 30 

Hartmann  (Tir.  mal.)..  62 

Hartmann '.  21 8  225 

Hase 309  313 

Haskett 410 

Haline S64 

Halon N...  320 

Haury 344  348 

Hausswirtcb    348 

Haut.. 184 

Hautefort. 303 

Haviland.... 551 

Hayes 98,  162  182 

Havert 458 

Hébert 136 

Hébert 301  303 

Hécamp a78  383 

Hécamp  (M-) 383 


—  764- 


De  Marans 

Demarez 

Demarez 

Demarsy.., 45 

Demassieux 

De  Maudave 

De  Mazariu 

Démétrius 

Démétrius 

Demilriou  

De  Mole 

De  MondeverKiie 9 

De  Montarna! 

De  Moutaubon 

Demorlière 106 

De  MuQ 

Denage 434 

Denamiel 

Denis 

Denis 

Denis  (C.  comp.) 70 

Denis  (Mis.) i96 

Denis  (M»*) 

Denis  (P.) 409 

Denis  (V»«) 

Denis 

Denis  (M»-) 

Denis  (V")..- 

Denis 533 

Denis  (S) 544 

Dénivelle 538 

Dennemont 120 

Dennemonl 

Dennis  (P.) 

Dennis  (F.) 

De  Pardaillan 

De  Peich H4 

De  Pélacot 49 

Depérel 

De  Peretli 

De  Perindorce 

De  Peytes  de  Montca- 

brier 

De  Poliffnac 

De  Pontchartrain 

De  Praslin 

Déprez 

Dérand  (A.) 

Dérand  (C.) 

De  Rëgnauld 

Dereilia 

Derfla/Aug.) 

Derfla(M— ) 

Dertla  (Noé.) 

Dériaz(M"") 

Déricourt 

De  Rignv 

Dérivièrè ....378 

Dcrmenonville 

De  RobiUard  (fils) 

DeRobillard  (Père).... 
De  Rocca-Serra. .  71, 74 

124   381 

De  Rolland 344,434 

Derost 

De  Rostang 


21 

183 
257 
108 
542 

14 

9 

515 

493 

461 

18 

10 

470 

9 

468 

28 
435 
352 
352 
352 
120 
545 
196 
548 
410 
435 
435 
435 
538 
546 
554 
536 
541 
552 
552 

13 
536 

62 
582 
1.54 
294 

63 
20 
12 
14 

303 

457 

457 
64 

352 

352 

352 

352 

549 

352 
21 

383 
57 

.312 

312 

556 

435 

347 

62 


Deroux 

De  Ruilié 

Derunffs 

Derville 

Derviilers 

Desabaye 

De  Saint-Laurent 

De  Saint-Quentin. . .  70 

124 

Désarniénien 

De  Saune  (Ms^) 185 

Desautels 

Desbiods 

Desbrosses 72 

Des  Canitllc 

Descarpentries. .  96, 156 
Descarrega. . .  183,  198 

199 
Deschamps  (Rns.)...74 

132,  556 

Deschamps  (M">*) 

Deschanei  

Deschaux 

Deschaux 489,  490 

Descotte  (M-»-) 

Descottes 120 

Descreux 

Désestal 

De  Sevin 

Desforges-Boucher 

Desfossés 

Dcsfossez. .  . , 

Desfougères  (Agr.).  70 

Deshayes 

Deshayes  (L.) 

Deshayes  (Jo.) 

Deshayes 

Deshaves 

Deshayes  (Pol.)   78,  84 

144 
Deshayes 

Deshommes 

Desjardins  (Eva) 

Desjardins 282 

Desiardins  (Berthe) 

Desiardins.  ..  307,  312 

Desiardins  (M"") 

Desiardins 

Deslandes  (Agr.) 69 

Deslignières 

Deslov(P.) 427,429 

Desloy  (R.) 427 

Desmartins 

Desmidt 

De  Solages 

De  Souiîlac 

D*Espagnac  

Despayrous  

Despayrous  * 

Desperles 

Despérous  

Despëroux  

Des  Perrichon 

Des  Perriers 

Despinasse 

D*Esplanel8 


386 

493 

338 

63 

470 

54 

33 

418 
37 
543 
470 
363 
126 
352 
269 

213 

562 
183 

44 
457 
493 
435 
319 
294 
352 
232 

13 
538 
470 
118 
470 
457 
457 

62 
457 

417 
417 
352 
285 
285 
285 
345 
352 
363 
116 
327 
435 
435 
7 
545 

21 

16 
410 
559 
542 
294 
347 
295 
538 
8 
457 
320 


D'Esplanels  (W^) 

Despouys. .  78, 142,  344 

Desraux 77 

Desrivières 

Desrosiers 

Desrosiers 

Desrosiers 378 

Destainges  

Dcstigny J36 

Destoup 50 

De  Suffren 

Desvantes  

Desvaux  de  Marigny . . . 

Desventes ' ... 

De  Ténermont 

De  Torcy .33 

De  Toulouse 

De  Trentinian  (M—)  . . . 

De  Trentinian . 

DétrieuA 

De  Vauboulon 

Devaux  (Ens.) 74 

Devaux 68,  86,  120 

Devaux  

Devé 

Devèze 77 

Devigne 

Devijle 

De  Villecourt 429 

Deville  de  Sardelys  299, 

303 

De  Villèle 112 

De  Villèle  (R.  P.)..  269 
De  Villèle(R.P.)  191,543 

De  Villemandy 

De  Villeneuve 

De  Villeneuve  Lacolette 
ifcviicrnc  •••••«•••«••« 

Devy  (Dr.). . .  76,  85,  91 

Dcwatre 

D'Hautman  de  ViUers. . 
D'Hautman  de  Villers.. 
D'Hautman   de    Villers 

(An.) 
D'Hautman    de   Villers 

(AI.) 
D'Hautman   de   Villers 

(Ch.) 
D^Haulman   de   Villers 

(Gas.) 
D'Herbez  de  la  Tour. . . 
Diagne....  71,  126,  381 
Dian  Ravellon  Manor. . . 

Diaz 

Dibart  de   la  Ville-Ta- 

net 136 

Dibart   de   la  Ville-Ta- 

net 

Di  Bella 

Dibowski 

Didelot 84,152 

Didelot  (Adm.  col.)  ... 

Didelot 347 

Didier 

Didier  (M-) 


419 

559 
140 
400 
387 
352 
383 
470 
483 
492 

15 
410 
183 
392 
285 

34 

12 
557 

49 
544 

12 
132 
711 
457 

64 
140 
457 
106 
435 

345 
536 
514 
545 
294 
293 
186 

53 
136 
302 

24 
363 
363 

363 

363 

363 

863 

54 

558 

7 

544 

537 

475 
544 
43 
454 
110 
560 
352 
352 


I  iV 


Imtiaus  (M-) 421 

InapaJia 37 

Inard 80,  148  319 

Inard  (Y*-) 355 

Ineerii 11,  130  381 

Indis 355 

Indry 365 

Infante 303 

Infante 344 

Infante 458 

Inné 514 

lo vanovitch 460 

Irënée  (F.) 269  545 

Iribe 99,160  451 

Irmance 458 

lsat)elte  (S.) 547 

Isaert 239,242  246 

Isambert 355 

lsaml>ert  (Fr.) 355 

Isberg 368  541 

Isîque 545 

Isnard 57 

Isnard  (Ach.) 355 

Isnard  (Alp.) 355 

Isnard  (M—) 355 

Issaly 399 

Istralîs 321 

Islria  (Dn.). 73 

Istria  (C.  compt.) 122 

Itafsethe  (M»-). 186 

Ilev  (M-) 348 

Itey  . .  .300,  301,  339,348  626 

llouse  (M-) 355 

Itoulse  fV.) 355 

lloulse  (Jos.) 355 

Iturri 543 

Ivard : 355 

Ivard  (M-) 355 

[woDbull 514 

Izanne 458 

Izanthay  Izabo 186 

a- 

Jacob  (Inf.  col) 50 

Jacob 21 

Jacobo 71  128 

Jacobsen 186 

lacquemont 327 

Jacques  de  la  Hure.  10  11 

Jacquier  (Adm.  col.)  68  110 

Jacquin  (Art.  col) 53 

Jacquin 41 

Jacquinot 84,  176  181 

Jac(|uot 37 

Jadart ..  51 

Jaeglé  (A^c.)  ..69, 118  381 

Jail 140  224 

Jakobsen 269,  553  562 

iakobsen  (M-O 553 

Jalat 62 

Jarabut 237  246 

Jame 482 

James  Hastie  . .    17,  18  19 

Jamet 365 

Jamin 295 


amme 544 

ammes 136  469 

ammes  (Mis.) 232 

amond 53 

an 184 

aniaud 51 

anitschek 322 

auson 52 

anssen 114 

anvier  de  la  Motte...  51 

aquemin 80,..  148  418 

aquet 101  160 

anllol 348 

arretoul(M-) 174  181 

arrige , 542 

arva 355 

asmin 458 

asmin  (Luc.) 355 

asmin  (Cl.) 355 

asmin  (Ed.) 355 

atop 470 

aubert 116 

aubin  470 

auffret  ....77, 142,  182  709 

auffret  (Gard,  rég.)  138  231 

auffret 434,  435  436 

aulent 73,  128  418 

auneau  (S.  S.) 60  456 

aussan  * 184 

aussaud 533 

aussaud 469  470 

aussaume    (Em. ) . 470 

aussaume  (Gas.) 470 

ayère 353 

eampierre-Giraud 175 

can  (S.) 546 

canfF.) 545  546 

can  (R.  P.) 543 

ean  (F.) 537  548 

ean 400 

ean  (Art.  col.) 55 

ean(Tx.    p.) 101  160 

ean 256 

ean-Baptiste  (S.). . . 269  546 

ean-Baptiste 320 

ean-Baptiste 458 

ean-Bart 458 

eancler 541 

ean  de    Saint-Thomas  5 

ean  II  de  Portugal ...  2 

ean  Garces 7 

ean-Jacques  j(L.) 355 

ean- Jacques  (M.) 355 

ean  Hugues  de  Linschot  5 

ean-Louis 287  295 

ean-Louis 301 

ean-Louis  (V.) 304 

ean-Louis  (F.)  304 

canne  (S.).... 537,  547  549 

eanney 83  148 

eannot 373,  378  383 

eannot  (M— ) 383 

eanot  (R.) 383 

ean-René 18 

ean-René 669 

ean-Rézimon 7 


Jeanson 50 

Jeanson      415,  420,  421  422 

Jeansopoulos 493 

Jeaugot 320 

Jcgat 71,  128  381 

Jégu 196 

Jégu(M»*; 196 

Jenkins 493 

Jenny 533  539 

Jénot 52 

Jénot 300,  303  345 

Jensenius 269  553 

Jcnsenius  (M—) ...    269  553 

JersUdt  (Past.) 524  554 

Jerstadt  (M-') 554 

Jeudy 184 

Jcunehomme 422 

Jeux 52  505 

Joachim 514 

Joël 256,545,  546 

Johnson  (M-) 552 

Johnson. 269  552 

Johnson(  Past.) 247  552 

Johnson 34 

Johnston 461 

Joligeon 77  140 

Joly  (Aff.  c.) 116 

Joly 184 

Jonas 355 

Joneau 320 

Joneau  (M-) 320 

Jones 18  19 

Jones 185 

Joncs  Nelville 493 

Jonin(M-j 355 

Jorgensen  (Past.) ...  186  552 

Jorgensen 186  552 

Jorgine  (M»»*) 554 

Joseph  (S.) 547 

Joseph  (F.) 545 

Joseph  (S.) 544  546 

Joseph  (S.). . . .  537,  546  549 

Joseph 468 

Joseph 460 

Joseph 418 

Joseph 80,150  256 

Joséphine 355 

Joseph-Marie  (S.) 547 

Joseph  -  Vincent-Van 

Den-Heuven 283  285 

Jcslain 355 

Joson 279  285 

Josse 415  422 

Josse(M-) 355 

Josserand 327 

Jottras 492 

Jouannetaud 52 

Jouau 421 

Jouchoux 84  154 

Jouen 24 

Jouen 458 

Joulia(M-) 348 

Jourda(M-) 348 

Jourda 348 

Jourdan. 96,156  256 

Jourdan.; 320 


-766- 


tiupelil-Thouars 16 

Dupierre 29i 

Dupin  de  la  Ferriére  . .  *83 

Duplais 18,  142  344 

Duponsel 251 

Dupont 410 

Dupont  (V*«) 316 

Dupont 83  146 

Dupont  (Gar.  rég.)-  136  2r)6 

Dupont  (Gab.) 353 

Dupont  (M"*) 353 

Dupont-Vintour 295 

Duport 295 

Duportail 364 

Duportail 321 

Dupouy 19  146 

Dupré  (P.) 364 

Dupré  (Ch.) 364 

Dupré 24  25 

Dupré 411 

Dupuis 122 

Dupuy  (R.) 364 

DupuY  (Jean) 364 

Dupuy  (J.) 364 

Dupuy.... 338  364 

Dupuy.  (R.  P.)  231,  256  545 
Dupuv(Scejud.i84,  343 

353  558 

Dupuy  (Tir.  malg.) 51 

Dupuy  (Pos.  t.) 19  1 46 

Dupuy  313,  314,  316,  383  391 

Dupuy  (lî».)....314,  318  383 

Dupuy 538 

Duran 345 

Duran 140  382 

Duran  (indus)     115 

Durand 436 

Durand 420  421 

Durand 301  312 

Durand  (Pol.)...18,  142  434 

Durand  (Tx  p.) 98 

Durand  (G.  compt.)  118, 

433  453 

Durand  (commis) 1 22 

Durand 415 

Durand 458 

Durbec 341 

Durbec 414,  420  421 

Duret 19  li4 

Duret  de  Brie 34 

Durgeat 269  210 

Du  Rhône 295 

Durieux 191  195 

Duros 213 

Duros  (M««) 213 

Durrieu 140  382 

Dursap  (F.) 269  545 

Dusourhet 228  231 

Dussargncs  de  Colom- 
bier    341 

Dusseau    415  483 

Dusseau  (M—) 483 

Dusseau  (E.)..... 483 

Dussol 115  184 

Dussourd 458 

Dussurgey 63 


DuUu  (!*••) 436 

Dutau(V") 436 

Duteil 91,  156  455 

Duval 313  392 

Duval 345 

Duval  (M»-) 15,  134  244 

Duval 416  483 

Duval  d'Ailly 20  21 

Duvaiichelle 1 02  1 64 

Duvernav 436 

Duvernay  (E.> 416  483 

Duvemay  (J.) 416  483 

Dyrnes  (past.)  469,  410  554 


Eambelle 458 

Ebellng 383 

Eberlé  (S.  S.).... 51,  61  531 

Echaiier 106 

Echaubard 138 

Eche 341 

Echer 19  152 

Eches  (F.) 545 

Eckman 421,  435  436 

Eckraan 346 

Eclappier 353 

Eclappier  (M"-«) 353 

Ef  onomidis 493 

Edgar 383 

Edith  (S.) 546 

Edkins 301  303 

Edmond  (Frères) 210 

Edmond  (Léo.) 364 

Edmond  (It.) 364 

Edmond  (Hu.) 364 

Edmond  (S.) •....  541 

Edouard  (M—) 364 

Edouard  (S) 546 

Eganardv 184 

Eggly...' 184 

Edouard 544 

Ehrentrant 38 

Einrem 553 

EInrem  (M—) 553 

Elair 458 

Eléflhériadis 493 

Eléonore  (S.) 546 

Elias 321 

Elié 101,  164  293 

Elles 538 

Eline  (M-) 458 

Eline 353 

EIisa(S.) 541 

Elisabeth  (X.) 456 

Elisabeth 458 

EIisé(Ch.) 3H4 

Elise  ]Léo.) 364 

Elle  (Past.) 410 

Ellias 461 

Elmour 460 

Eloi 215 

Eloy 138  321 

Embary 538 


Embry 

Emerancienne 

Emerlin 

Emery 218 

Emery 

Emery 

Emig' 

Emile  

Emi  e 

Emilien 408 

Kmilien 

Emmanuel.. % 

Emmanuel  (S.) 

Emmanuel 

Emmanuel  Joseph 

Emnianuelli 11 

Emonin .... 

Enault 

Enaull  (Th.) 

Enault 13,  132 

Enault  (Em.) 

Enault  (Lu.) 

Enault  (M-) 

Engelhard.  113, 184,  551 

Enouf 

Enouf  

Ensa 

Epardoaux  

Erèbe 

Erlandsen 

Erlandsen 251 

Erlandsen  fM-)....251 

Ernest 

Emouf  (Ed.) 

Ernouf  (Cl.) 

Emouf  (M") 

Emoul  (Z.) 

Emoul 

Erthuse 

Enidel 

Escalier  desOrres...19 

Escandc  

Escande  

Esclapon 

Esclatine  (M—) 

Esclaline 138 

Escombart 

Escudicr 

Escure 138 

Esnouf  

Esnouf 

Espagne  

fisparon  

Espiègle 

Espiègle  (M—) 

Espinasse 

Esserteau 

Estèbe  (M-) 

Estèbe  36,  81,  106,  182, 


rj; 


Estèbe  (Sf.e.  top.). . .  96 
hsteoe  \n  ^)  .......... 

Estelle 

Estève 112 

Eslève 

Esttiéouic 102 


303 
436 
42i 
22.5 

184 

35 

524 

295 

410 
«84 
4B{ 
546 
3,^3 
193 
142 
302 
458 
353 
4.~5 
353 
353 
3."»3 
550 
285 
295 
364 
TA 
320 
553 
5.53 
553 
436 
361 
364 
364 
361 
195 
410 
458 
146 
36 
550 
410 
246 
245 
213 
436 
195 
S64 
353 
458 
353 
3.53 
353 
458 
59 

an 

561 
156 
551 
353 
215 
184 
166 


—  775  — 


.alane  (M~) 365 

^alanne ; 356 

..alleniaiici 78,  144  456 

LallemaTii . .  : 458 

Laiune 53 

Luinani 356 

l-anianivie 321 

Lamarre 54 

Lamaze 184 

L.ama7.erolle 99,  160  311 

Lamaztère 108  195 

Lambëris. 461 

V.axïvbert 509  514 

Lambert    469,  470  471 

Lambert 356 

l^ambert 307  312 

Lambert 458 

Lambert 399 

Lambert  (Tir.  sén.j 51 

Lambert 23,24  25 

Lambert  (Gard,  rég.)  140  245 

Lambert 184 

Lambert-Gimey  97,  156  418 

Lame 458 

Lameyère 356 

Lamîable 51 

Lamolie 33 

Lamort  (S.  S.) 69 

Lamy. 112  319 

Lancaster 5 

Landais 53 

Laaderoin 76,  134  454 

Landeroin  (M—)  76, 134  454 

Laneuville 356 

Lanfranchi 320 

Langelier 118,344  348 

Langelier 383 

Laugeron 294 

Langlois 295 

Langlois 452  456 

Lan^lois 619 

Lanicr A27 

Lanier 175,  184  228 

Lansac  (Aug.) 356 

Lansac  (Ant.) 356 

Lantz 96  156 

Lapaiud 108  182 

Lapassade 75,  132  268 

Lapassade  (M—)  75,  132  268 

Lapérouse 356 

Lapierre 356 

Uplaine 410 

Laplaine 356 

Laplanche  (M—) 383 

Laportc 312 

Laporte 108  275 

l-Aporte 213 

Laporte 327 

Uquerbe 35 

Uraya(F.) 269  545 

Lareîne .• 460 

Laréservée  <Rod.) .....  365 

Larésepvëe  (Ed.)..?...  365 

Laréservée  (Yv.) 365 

Laréservée  (EL) .  i 365 

Laréservée  (L.) 365 


Laréservée 

Largev 84,454,456 

Larguîer 97,  156 

Larguier  (C.  compl }. . . 

Larmée .136 

Laroche 34,  731 

Laroque 374,  376 

Laroque  339,  345,   356, 

556 

Laroque  

Larose 


Larose-Marga 
Larose 


Larozi.. 

Larras   

Larrouy 31 

Larseu  (M"*) 

Larue  

Lascagne  (M-*) 

Lasère 100 

Lasère 

Lasne(R.  P.) 284 

Lasocki 84,  154 

Lassalle 

Lassaire 81,  146 

Lassaire  (Très.)  103, 166 

Lassavane 

Lasseline 

Lasserre  (Pos.  T.) 

Lasserre  (S.  S.) 

Lasserre  (Com.  CoL) . . . 

Lasl 582 

Latapie 405 

Latapie  (M**) 

Lalapie  (D.) 

Latapie  (Ar.) 

Lalapie  (Al.) 

Latour 

Laubé 174,  175 

Laudié 415,  420 

Lauga 420 

Laugelot 

Lauhay 72,    128 

Lauratet 45 

Laiiralel(Adr.)287,  294 

Laurencia 

Laurent 

Laurent  (Jos.) 

Laurent  (Get.) 

Laurent  (M*"-) 

Laurent  (L.) 

Laurent  (Mar.) 

Laurent  (M"*) 

Laurent 

Laurent  (V**) 

Laurent.. 307 

Laurent  (Haras) 

Laurent 52 

Laurent  (S.  S.) 60 

Laurent  (Dn.)... 71,  128 

Lauret 

Laurelte 420 

Laurier  (Jeanne) 

Laurier  (Virg.) 

Laurier  (Jul.) 

Laussier 


29 
45 
22 
12 

4() 
73 
38 

55 
18 
32 
29 
35i 
36, 
6 

3: 

55: 
36, 
351 
16 
18 
541 
45 
111 
261 
261 
36i 

2 
lii 

8i 

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58 
41i 
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4:; 
3 
3 
3 
3 
3 
3 
1 

4 
3 
3 
4 
3 
3 
3 
1 


Fleuriot  de  Langle  (Tir. 

mal.) 

Fleury 

Floransan 

Florence  (M-») 

Florens  (E.) 

Florens  (/.) 

Florens  Orville 184 

Florens  Orville  (Dis)... 

Florent 403 

Florent 

Florent  

Flori 45 

Florin 

Focard 

Focard 

Foed 

Folio 

Folio 120 

Folio 

Follet 

Folliet 

Foiiarmes 481 

Fonamies 

Fondecave 13,  128 

S;ongy..,. 

Fonsegnve 

Fontaine  (Am.) 

Fontaine  (Léo.) 

Fontaine  (Gas.) 

Fontaine  (Ph.) 

Fontaine  (L.) 

Fontaine  (L.) 

Fontaine  (Léo.) 

Fontaine  (J.) 

Fontaine  (Alex.) 

Fontaine  (Aug.) 

Fontaine  (Alb.) 

Fontanié  (R.P.). ...  246 

Fonteneau 

Fontcneau  (Jean) 

Fontenoy 51 

Fontfrevdc 

Fontoynont  (M—). .  184 

191 

Fontoynont  ^D')..  38,  14 

86,  87,  114,  182,  184 

556,  551,  562,  108 

Fontoynont    (Aff.  c.).. 

Foreid(M-) 241 

Corestier 

Forestier 

Forestier  (Dn.)  11,  130 

Forestier  (M"») 

Forestou 

Forgeron 

Forget  (past.) 213 

Foi^ue 12 

Fomier 

Forsvlh 584 

Fort*. 245 

Forl 12,  132 

Fort 184,  191,  198 

Fort 

Forl(M-) 

Fort 


62 
458 

63 
353 
185 
185 
558 
184 
410 
460 
545 
114 
493 
260 
304 
46U 
353 
453 
421 
458 

54 
483 
483 
434 
231 
346 
353 
353 
.333 
353 
353 
353 
353 
353 
353 
353 
353 
544 

53 

4 

468 

108 

551 


111 

112 

?•  f  «1 

18 

63 

381 

434 

33 

62 

549 

126 

321 

581 

246 

293 

213 

295 


353 
353 


~  768  — 

Fort(Ch.) 353 

Fortier 83,  154  343 

Fortin  (M-) 353 

Fortin  (Pos.  t.) 83 

Fortin 49  50 

Fortineau 548 

Fortuné 434  436 

Fortuné  (Oc.) 458 

Fortuné  (X.) 458 

Fostat(M-) 353 

Fostim 353 

Foucaud  (M—) 353 

Foucnard(M— ) 73  134 

Fouchard  (Tx  p.). . .  99  160 

Foucher 541 

Fougeroux., 353 

Fougeroux  (  Aris.) 353 

Fougeroux  (  Eléo.) 353 

Fougeroux 51 

Fouilioux 320 

Fouinant 84  210 

Fouque 19  146 

Fouquembourg l 

Fouquet 1  8 

Fourcadier 543 

Foureix 50 

Fourgs 320 

Fournie 122  321 

Fournier  (Art.    col.)...  54 

Fournier  (Tir.  sénés  )  52  492 

Fournier  (Adm.  col.) 68  106 

Fournier  (Dom.) 11  124 

Foumiol 116 

Fourtuné  (M—) 333 

Fox  (L.) 364 

Fox     Ed.) 364 

Fox  (M—) 364 

Frache 251 

Fragas 361 

Frager  415, 452,  458,415 

418  480 

Fraise 399 

Francesclietti 60  269 

Franceschi 246 

Franceschi . .  : 231  246 

Franceschi 320 

Franchin 353 

Francisco  Barreto 4 

François  (SJ 546 

François   (F.) 546 

François 421 

François  ("Gard  rég.  )  1 40  303 

François  (Sce  com.)  ...  51 

François 54 

François  (V) 353 

François  (Jés.) 353 

François  (  Arm.} 353 

François  de  Belleforest .  5 

Françoise  (J .) 458 

Françoise 458 

Françoise  (M—j 458 

Françoise  (Aul.) 458 

Francou 122  224 

Francy 354 

Francy  (M—) 354 

Francy 354 


Frandiabokis 51S  515 

Frangopoulos  (Ant)...  461 

Frangopoulos  (Ar.) 46 i 

Frangopoulos 452  461 

Frangopoulos 512  51 5 

FranKlin 16 

Franquelin 421 

Franquis.* 458 

Frantz 353 

Frapart 114  184 

Frasseto 13, 126  418 

Fratoni 421 

Fraud  (M-) 246 

Fraud 110  244 

Fraud  (M»-) 246 

Fravsse 4,'>8 

Frazy 51 

Fréby 54 

Frédéric   de   Houtman 

Van  Gouda \.  6 

Frédéric  de  Jésus 420 

Frederick 460 

Frédulphe  (S.) 546 

Frénaud 84,  454  458 

French 185 

Frénée 38  51 

Freppél  (Mgr.) 29  30 

FrèreJean 12  126 

Freycnet 114  468 

Frevdier 341  545 

Friliourg  (Gab.) 354 

Fribour^  (Léo.) 354 

Friedench 437 

Frimeuse 354 

Frissard  (AflT.   c.).101, 

114  236 

Froelich 368 

Froget 460 

Froideveaux 562 

Froment  (M"*) 184  549 

Fromont 458 

Frontard 184 

Frontin  (M—) 354 

Fr08t(M-) 422 

Fullet 410 

Fumaroli 114  181 

Funol(M-) 354 

Furcv 354 

Furcy  (M—) 334 

Furcy  (Mer.) 334 

Furet 114  536 

Furst 239  246 

Fursy(ll-) 514 

Fulin 136  193 


Gabelle 41 

Gabet 348 

Gabiou 301  312 

Gaboriau 420,  421  422 

Gaboriaut 493 

Gaboriaut  (M-) 493 

Gabriel  (V^-) 381 

Gabriel 400 


-  T77  — 


Lin 458 

Lînard 199 

Undo 269  553 

Lindo  (M—) 269  553 

Lindor 365 

Lingi 321 

Lingris   186 

Linguinou  17,142  182 

Linstead  (M-) 383 

Lioneton 114,  453  456 

Lioni 356 

Lionis 461 

Lionnet 321 

Lionnet  (M-) 3il 

Lioleau(ïi-) 356 

Lipparher 422 

Lisador  (G.) 312 

Lisador  (M.) 312 

Liziard 458 

Llech  (M—) 76,  132  303 

LIech 76,  132  303 

Llondres  — 471 

Lloyd 493 

Lobbedcz  (M»*) 184  199 

Lobez 45,48  560 

Lobo  de  Sousa 4 

Locamus 429,  435  436 

Logerais  (Sce.  San.)  60, 

86  456 

Logerot 422 

Loiseau 348 

Loiscau  (P.) 318 

Lokc 3.j6 

Loken  (M— ^ 247  553 

Loliger 79  150 

L'Olive 539 

L'Olivier 99.  162  344 

Lolliot 185 

Lombard 458 

Lombardin 184  196 

Lombardo 321 

Long 184 

Long 57 

liOnguefossc 96  158 

Longuemart 67  112 

Longuet  (M—) 348 

Lono 237 

Loord 365 

Lope2(Ed..) 5 

Lord 185  551 

Lorenzi 321 

Lorenzoni 71  124 

Loret 348 

Loretle 356 

Lormeil 7 

Lossy 320 

Lota 70,  124,  381  556 

loubel 41 

Loubier 174  184 

Louédin 106  454 

Louis  (Em.) 356 

Louis 35 

Louis  fP.) 257 

Louis 312 

Louis  (M-) 356 

Louis  (F.) 356 


36^ 
53- 
28: 

m 

1( 

ir 

32( 
32( 
32( 
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17" 
311 
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12 
201 

295 
19( 
45Î 
13 

2i: 
21  : 


Louis 

Louise  (S.) 

Louise  Jourdain  (S.). . . 

Louis-Philippe 20 

Louis  Xlir 

Louis  XIV 7 

Louis  XV 13,  14 

Louisin  (F.) 

Lousin  (G.) 

Louisin  (H.; 

Louisy 

Louit'(Com.) 

Louiton 80,  148 

Loumeau 

Loumcau 

Loumeau 

Louque-Olivry  (¥»•) 

Louser 

Lousier(J.) 299 

Lousier  (A.) 299 

Lousserl 70 

Louvari...l74,  176,  184 
Louveau..l84,  190,  192, 

196 

Louveau  (M"*) 184 

Louvei 

Louvcl 77 

Louys  (Alf.) 

Louvs(L.  H.)..  198,  199 
Louys.  72,  126,184,  198, 

199.  213    30; 

Louys  (H.  E.) 2i: 

Lowen  Richard 18 

Lowinsky  (J.) 35( 

Lowinsky  (Gas.) 35i 

Lowinsky  (M—) 35 

Lovens(GuiI.;....,.264    27 

Lozère 386,  388    39! 

Lozier-Bouvet 1 

Lucas 83,  154    34! 

Lucas  rSce  top.)  96,  158    2'f 

Lucciani 97,  156    48: 

Lucciardi 35      3' 

Lucchini 47^ 

Luccioni 138    4.",; 

Lucet 341 

Luciani 80,  152    53" 

Luciani 32( 

Lucie  (M-) 35" 

Lucien 59    12i 

Lucien 35' 

Lucien  (Pos.  t.) 71 

Lucos 35" 

Lucrèce  (M*V 3:i' 

Lûdemann 28; 

Ludès 122    27; 

Ludovico  diVarthema.        : 
Luis  Fernandez  de  Vas- 

concellos l 

LuisFigucira : 

Lurat 29 

Lutschman 427    43' 

Lyaulcy 3' 

Lynam(M-«) 36- 

Lynch 18* 


—  770  - 


Gerbinis 110 

(îcrdrcl / 

(îorhardt 

(iorhing  

(iérione 

Germain  (M,) 

Germain 443,  456 

Germain  (S. S.).... 

Gerlnide 

Geriinjçer 

Gervais 


Gerv 

Gesberl 98 

Geslin 403 

Gelllife  (Marie) 

VfOA 

Ghangir 

Ghigiasso  (Pierre)... 338 

(Jiacomag^i 83 

Gacomoni 71,  130 

Gibelin 260,  263 

Gibert 

Giethlen  (Mis.) 256 

Gilbert 

Gilberl-Pierrc 118 

(îiles  Rczimon 

Gilet 73,  126 

Gille 

Gille 

Gilles 52 

Gillel 

Gillis 96,  156 

Gimel 

Ginestet 78,  142 

Gingnabert — 

Giorgi 73,  128,  381 

Giorgidis 

Giorgio 48 

Giquel  (Fer.) 

Giqiiel 364 

Gi<iuel 

Girard  (AL). 

Girard 

Girard  (Aug.) 

Girard ! 

Girard 

Girard  (Aff.  civ.)  ...114 
Girard  ^Adm.  col.).  .110 

Girard 83 

Girard 299 

Girardière 307 

Girardi(^re 

(;irardol .101 

Giraud  

(iiraud 

Giraud 

Giraud..^.. 

Giraud ...114,  343 

Giraudol  (M™*) 

Giraudel  (M"') 

Giraudel.. 190,191,  196, 

198 

Giraudon  . .  < 

Girault  <M~») 

Gircssc 110 


195 
42 
550 
458 
35  i 
459 
458 
62 
420 
57 
436 
538 
164 
410 
284 
53 
364 
347 
148 
381 
270 
459 
545 
538 
268 
7 
455 
101 
343 
482 
545 
354 
231 
36i 
418 
493 
418 
321 
562 
364 
397 
312 
,354 
184 
354 
184 
184 
491 
292 
152 
303 
312 
327 
158 
559 
436 
345 
320 
345 
196 
196 

199 
403 
364 
380 


Girod  (Art.  col) .55 

Girodon 

Girot 

Girot(M-) 

Girousl 303 

Giroux 

Giroz 

Givaudan 

GiveleKR.  P.) 269 

Givin 

Givin 

Givin  (M.) 

Givry 

Givry  (M-) 

Gloagijen.. 

Goa  

Gobon  (M—) 

Gobon 

Gobrieu 

Godard  (M»"). ••.'7^  134 

Godefroy — ; 

TfOdel 106 

Godin 

Godin 

Godin i 

Goissaud 96,  156 

Goion 

Golaz  (P.H.).. 339 

Golaz  (Al.) 

Goldoni 

Gomez  d' Abreu 

Gonaux 

Gonlhier(E.) 

Gonthier 

Gontier  (Dn.>....71,  124 

Gontier  (C.  compt.) 

Gonlran 

Gonnyn 

Gonzague  (S.) 

Gonzapue 

Gonzalès 

Gonzalvès 

Gopal 

Gorc  Jones 

Goringer 

Gornel 408 

Gosse 13 

Gosselin 

Got 

Gotard  Arthus 

Gouaux  

Goudard 309 

Goudard  

(ioudol 

Goudouneix 


(iougos« 


Go  u  pi  s 


Gou 
Gou 
(]ou 
(;i)u 


106 


on 

on  (M«'«) 

an  (Lud.) 

an  (L.) 

Gouloumès  260,  262,  263 

269 

Gouraud 

(îourbeil 

Gourbevrc  


98 
347 
364 
364 
346 

54 
312 
213 
545 
354 
320 
320 

53 
421 

64 
500 
354 
354 
546 
483 
294 
292 

44 
347 
383 
212 
559 
368 
368 
347 
3 
184 
320 
320 
381 
120 
459 
270 
546 
408 
546 
383 
364 

26 

60 
410 

14 
8 
458 
6 
348 
312 
348 
583 

63 
400 
458 
244 
246 
354 
354 

270 
37 
42 
20 


Goure 257 

Gourdial 354 

Goureaux 413 

Gourville  (M—) 451» 

GourviUe  (M"*) 436 

Goutraud 320 

Gouvernel lOi  160 

Gouvet.; 422 

Gouyn 279 

Govin 122  268 

Gov 301 

Goye 186 

Goizi 184 

Graflf 114 

Grafouiïlère 174  184 

Graham 514 

Graindorge 415  422 

Grall 184,260  270 

Gramont 51  5.% 

Gran  1% 

Grand 34 

Grand 544 

Grandcmange 293 

Grandidier  25,  555,  562, 
575,576,577,583,584, 

585,  587  652 

Grandidier 562  585 

Grandin 354 

Grandin 420 

Grandjean 173,  174  184 

Grandmaison  (!!••) —  437 

Grandmaison 435  436 

Grandmougin  (S.  vét.) 

61,97,158,469,470  560 

Grange..... 347 

Grange 114  399 

Granger 347 

Granier  de  Gassaguac.  56 

Grant 514 

Granville ;......  27 

Gratry. 173  533 

Grau 193 

Graves , 191  196 

Gravier 136 

Grav 514 

Gravon 538 

Graziani 73,  126  483 

Green  (Mis.) 269  552 

Greffeuille 347 

Grégoire  Oigard 7 

Grêgorowicz 138  256 

Grégors 18;> 

Grégory 19i> 

Grellel 138 

Grelot  (M-) 436 

Gremillet 51  536 

Grenard(Em.) 354 

Grenard(H.) 354 

Grenier 81,  146  45.-» 

Grenier 354 

Grenier  (M-) 354 

Grenouilleau 140  19^. 

Grossard 5-i 

GrinUh$(Mi9.) 196  55:! 

Griffiths  (M-) I9i'. 

Grignon 99,160  344 


i  i^  — 


atVln  ^M**) 

artin 

artin  î(eharles) 

arlm  (Past.) 

artin    (H.) 

larliii     (J.) 

\arl\neau 102 

farlin-Escande  —  — 

dartînet 

larlinet  (V.) 

lartînez  —  ........  120 

Harlino  .....: 114 

^arlingal 

Martin-%akaria 90 

Martv    (M—) 

îlarly   (R.    P.)    283,285 

Marlvi 

Marvïllet 

Mary  (L.) 307 

Masse  . .  .*. 85 

Massé       184,     190,    191 
Massé   (M"*)        76,    134 

Massé... 

Masseihi 99,    160 

Massîkati 

massm 

Masson 53 

Masson   (Tir.  matg.)... 

Massot 

Matelief  de  Jonge 

Mathey ; 

Malhey 

Mathiaux  .......^,156 

Mathieu 7.475,482 

Mathieu 346 

Mathieu 307 

Mathieu ..112 

Mathiide  (S.) 269 

Malte ;..; *.. 

Mattei 

Mattel  (Dn.)  ....71,  128 

Mallhey 

Matthey  (M—) 

Maubernard 

Maudrïn 

Mauduit(L.) 

.Mauduit(V«) 

Mauduit 

Maugcard 49 

Maunié ..456 

Maunier.    452,  456,  459 

Maurein 80 

Jlaurei 

Maurci 

Maurel 

Maurel(M— ) 

Maurer 82,  146 

Mauri 

Maurice 

Maurice 

Mauro 

Mauroy 

MaurrasCS.S.)..    54,  61 

Maury 99,  162 

Mauvilain  ....• 51 

Mavia..; 116 


421 
422 

542 
549 
294 
294 
166 
198 
295 
295 
482 
292 
245 
365 
348 
549 
321 

62 
312 

92 
237 
256 
383 
344 
337 
471 
311 

51 

422 

6 

98 
186 
382 
483 
428 
312 
454 
546 
422 

36 
381 
185 
185 

98 
357 
357 
357 
357 

62 
459 
542 
146 
422 
320 
184 
228 
382 
365 
320 
459 

538 

86 

344 

536 


Ma\'inta...387,  388,  391 

Mavinta 

Max  de  Thian 

Maxance  (Vie.) 

Maxancc  (Mar.) 

Maxance  (Lou.) 

Maximin(M-) 

May 

Mayaudon 

Maycr  

Mayer  (M«) 

Maver  (Al.) 

Mayer  (Val.) 

Mayer  (Osv.) 

Mayol 

Mazeau 

MazJD 

Ma/oué 403 

Méda 196 

Médan..r 

Médéa  

Médise  (Fr.) 

Médise  (V.). 


Médise  (M-) 

Mogrot(M-) 

Méhé 

Meiffren...:...191,  193 

Meinard 114 

Mclachrinidrs. ..... .490 

Mélanion 

Mélidor 

Meiing 

Mélis 

Melius 

Mellerand  de  Villard ... 

Melobosis 

Mellior(M«) 

Mcllzeins 528 

Ménétrier  (Fer) 

Ménétrier  (P.) 

Mcngin 

Mengin 

Menichini 


Mépoint 79 

Mépoint 

Mépoint 

Méralot 

Mérault  (V»«) 

Mérault  (ily.) 

Mérault  (J.) 

Méray 41 

Mercator 

Mercet 

Mercher 434,433 

Mcrcher  (P.) 

Mercher  (T.) 

Mercier  (Dom.). 

Mercier  (Art.  col.) 

Mercier 

Mercier  (lïrf.  col.) 

Mercier  (Gard,  rég.) .  138 

Méridien 

Mérier 

Mcrignant 112,  343 

Merifiac  (M-). ••••••  •• 


454  I  Merillat; 


392 
378 
524 
357 
557 
337 
357 
348 
122 
422 
365 
357 
357 
363 
320 
374 

50 
410 
544 

52 
357 
357 
337 
357 
357 
459 
196 
380 
493 
337 
365 
552 
312 
366 
410 
459 
357 
538 
357 
357 

51 
348 
461 

i.no 

439 

483 

357 

337 

337 

357 

42 

5 

542 

436 

436 

436 

124 

53 

34 

52 

293 

439 

53 

345 

358 

344 


Merinac(Ch.) 358 

Werlandé 71,  130  361 

Merle.  . .  : 365 

Merle ....81,  144,  293 

Meriin(M-«) 358 

Merlo 79  130 

Merlou 41 

Mersanne.  346, 426,  429, 

434,  435  436 

Mersanne  (M*»*) 436 

Merviel  ..: 100  164 

Merville 459 

Méry  (M»»-).:.... 366 

Mesiger 6 

Mcsley 439 

Mestayer 710  711 

Mctaxas 471 

Métis '. 186 

Métis 186 

Mettey(M«'«) ..269  550 

Metzinger 33 

Meuli 307  312 

Meunier 49  559 

Meunier  .^ 294 

Meunier 366 

Meuret..: 78,  144  456 

Heutonidis 422 

Mével 320 

Meyer 26  27 

Mcyer  (Pol.)  77,  84,  144  176 

Meyer 184 

Mever. 410 

Meyrou(M**) 75  134 

Mezger 285 

Miaka 410 

Miaka 391 

Mialhe 83,  148  382 

Miaoulis .* 461 

Michat 415  422 

Micliaud 54 

Michaux 34 

Michaux  (corn.  col.).. 57  456 

Michat ....97  136 

Michel  (R.P.) 543 

Michel 472 

M  ichel  (com.  col.) 57 

Michel 54 

Michel  (Mar.) 64 

Michel 358 

Michelet 358 

Michelin 608 

Michelot ...57  436 

Middleton 24 

Mignard 71,124  434 

Mignolet 383 

Mijnot 422 

Mikopoulos 472 

Mianetti 186 

Milette 

Mihac 

Mi  lus 

Mi  ius 

Milasseau 

MiUedge 196 

Milledge  (M— ^ 196 

Millet.... 62 


387 
213 
293 
304 


^2 


Hécart 68  120 

Hécart  184 

Hèche 175,  184  186 

Hegelbacher 50 

Heu 241,242  246 

HeimbecK 241  552 

Heitjen 320 

Heitz    541 

Héline 538 

Héliot 458 

Helluy 436 

Héloise 184 

Hennig 285 

Henri 213 

Henri  Hesse   d'Orgeret  11 

Henri  le  Navigateur —  2 

Henri  111  5 

Henriet 54 

Henrielte  (S.) 256  641 

Hcnrion 18,  142  344 

Henriot  (Mis.) 469  549 

Henrique 493 

Henrique  (Th.) 458 

Henrique  (Gas.) 458 

Henry 54 

Henry   (S.) 541 

Henry  Middleton 6 

Héraude '  355 

Héraude  (M-) 355 

Herbault. . . . .  451,   456  458 

Herbert 541 

Hercher 421,  435  436 

Hermann 562 

Hermann 458 

Hermann 422 

Hermann 355 

Hermann  (M-) 354 

Hermant 422 

Hermant 320 

Hermass 355 

Hermel 190  196 

Hcrmode 410 

Hermont 320 

Hérofild 364 

Hervé(S.S.) 64 

Hervé 54 

Hervé  (M-) 355 

Hervé  (Elie) 355 

Hervé  (Sam.) 355 

Hervé  (Al.) 458 

Hervé  (S.  M.) 458 

Hesling 106 

Heymann 122  283 

Hcysch 62 

Hiard(R.  P.)...283,  284  548 

Hibon 132 

Hibon  (M-) 134 

Hibon 303 

Hilarion  (Ren.) ,..  365 

Hilarion  (N.) 355 

Hilarion  (Fer.) 364 

Hilarion  (Lu.) 365 

Hildebrandt 26,515  583 

Hiler 355 

Billion 11,  142  311 

HinchlifTedftU")........  552 


—  77»  — 

Hinzelin 50 

Hirch 410 

Hirraanse 410 

Hirschbrunner 295 

His(Ad.) 538 

His  (Ar.) 538 

His  (Léo.) 539 

His  (Em.) 539 

Hivemaud 14  134 

Hivernaud  ;M-) 15  132 

Hoareau  -  Desruisseaux 

(Lucie) 436 

Hoareau  -  Desruisseaux 

(Nelly.) 436 

Hoareau  -  Desruisseaux 

100,  160  434 
Hoareau  -  Dcsruisscaux 

421  436 

Hoareau 344 

Hoareau  (G.  compt.)  68, 

15  122 

Hoareau  (Àgric.)69. 118  381 

Hoareau  (Pos.  t.) ...... .  1 50 

Hoareau 312 

Hoareau  (N.) 355 

Hoareau  (L.) 356 

Hoareau  (An.) 355 

Hoareau  (M.) 355 

Hoareau  (Th.) 355 

Hoareau  (Lua.) 365 

Hoareau  (Ber.) 355 

Hoareau  (Gam.) 355 

Hoareau  (Rap.) 355 

Hoareau  (L.) 355 

Hoareau  (J.) 355 

Hoareau  (Se.) 355 

Hoareau  (Em. .) 355 

Hoareau  (Mas.) 355 

Hoareau  (Sim.) 355 

Hoareau  ( Virg.) 355 

Hoareau  (Al.) 355 

Hoareau  (Mar.) 355 

Hoareau 410 

Hoareau 410 

Hoareau 413 

Hoareau 419  422 

Hoareau 422 

Hoareau 422 

Hoareau  (M-) 434 

Hoareau 436 

Hoareau  (Em.) 436 

Hoareau  IL.) 458 

Hoareau  (Au.) 458 

Hoareau  (M—) 458 

Hoareau  (F.) 544 

Hochard 355 

Hodghisi 185 

Hodnefield  553 

Hodoul(^A.) 304 

Hodoul(G.) 304 

Hodoul(S.) 304 

Hoffmann 96,  156  212 

Hoflinann 113,115  190 

Hoguet  rM-) 348 

Holden 493 

Holste 251 


Hoistein 231 

Holtz 452 

Honoré 12,124  465 

Honorius(F.; 269  548 

Honsi 512 

Hope 321 

Home(M-»-) 285 

Home  ("M— ) 285 

Home(Past) 283  285 

Home  (fils) 285 

Hortin 51 

Hortin 355 

Hospital  (M-) 355 

Hot 269  210 

Hotchkiss 85,92  284 

Houdié 458 

Houssard 138  293 

Howe 514 

Hubatsch 100  164 

Hubert  (G.  compt.) —  118 

Hubert 110  224 

Hubert-Delisle 23 

Hubner 184 

Huckett 269  552 

Huckett  (M-) 269 

Huen 460 

Huet 458 

Huet 421,  435  436 

Huet 136  284 

Huet 460 

Huggard 31 

Hugnin 113,  184  228 

Hugnin 84,  116  184 

Huguenin 269  210 

Hugues 96  156 

Hugues  (R.  P.) 391  548 

Huguel(M-) 196 

Huguet(M-) 246 

Huilery 184 

Humbert 460 

Hunl 361  541 

Huot 421,  434,  435  436 

Huré 108  454 

Husch 514 

Huteau(M-) 365 

Hulre(S.S.)      59 

Hutlemann 410  411 

Huwé .  460 

Hvla 353 

Hyppolile 353 


Knngare/ii 31 

Icery 363 

Ichaise 353 

Ida  Pfeiffer 23 

lester 552 

Ignace 546 

Igoult 14  132 

Imbault 348 

Imbert(And)     332,348  559 
Imelda  de  rSucharisUe 

(S.) 269  546 

Imhaus 62 


—  T»l  - 


Cadeau a07  312 

Nagamal 366 

Masapîn  (M—) 358 

Nages  (A.) 358 

Nages  ( Alph.) 358 

Nages 358 

Nages  (A.) 358 

Nagout 358 

Nal 358 

Nall 459 

Namur  (E.) 538 

Namur  (M—) 638 

Namur  f  Jeanne) 538 

:<amur  (Siéph.)  538 

Namur 471 

NaodaJ 366 

Napheggvi 251 

Napo  . ./. 391* 

Napoléon  !•' 16 

Napoléon  111 23,  24  25 

Naranin  (Ch.) 459 

Naranin  (An.) 459 

Narayanen 459 

Nareh 366 

Narras 294 

Natal-Nagoms 185 

Nathalie  (S.) 546 

Nathanaêl  (F.)  547 

Nativel  358 

Nativel 84,  154  454 

Nativelie  436 

Naturelle     (Agr.) 118 

Naudé 257 

Naudon 75,  132  244 

Naudon  (M— )••  ^5,  132  244 

Naudon  (Louis.) .  246 

Naudon  (Jean.) 246 

Naudon  (M"*) 246 

Navarre 185 

Navarre  (Sce  San.) .  .90  256 

Navoiseau  (Louis)  —  213 

Navoiseau 202,  205  213 

Navoiseau  (M-*) 213 

Naxède 320 

Naxède 320 

Naxède 459 

Naxos  (M—) 358 

Naylor 550 

Nayna 378  383 

Nayna  (N.) 410 

Nayna  (J.) 410 

Nazaire 122  283 

Néaud 136  269 

Néel  (Sce  San.).  52,  61  514 

Néçro 3i8 

Neiret 84  195 

Nelinz 186 

Nelson  (S.) 554 

Nelson 98  162 

Némonde 358 

Némour  (M-«) 366 

Némour  (Léo.) 366 

Némour  (Or.) 366 

NéocUs 461 

Nérant 422 

Néraudau 136 


Nestor 320 

Nestor  (M-) 320 

Netire(F.) 269  545 

Neumojean  (Ev.) 366 

Neumojean  (Eva.) 366 

Neumojean  (Fr.) 366 

Neumor  (M-) 366 

Neveu 459 

Nevière 228 

Newton 582 

Nevrolles 399 

Nickel 49 

Nicolaï 456  459 

Nicolaîdis » 515 

Nicolas 461 

Nicolas 386 

Nicolas  (Tx  pub.).  101  160 

Nicolas    (Agr.)  69,  118  381 

Nicolas 459 

Nicolatos 461 

Nicolatos  (N.) 461 

Nicole 400 

Nicoleau 83  154 

Nicolini 73  128 

Nicolini 459 

Nicolle 348  366 

Nicolle  (Juli) 403  410 

Nicolle  (Jules) 403  410 

Nicolle  (Fer.) 403  410 

Nicolle  (M"-) 408  410 

Nicolle  (G.) 410 

Nicomède  (S.; 546 

Nicot 459 

Nigra 28 

Nigro 327 

Niffro 246 

Nikiforidès 461 

Nikitas 461 

Nikolaisen 283  285 

Niiaire  459 

Niller  (M-) 358 

Nilon 358 

Nilsen 257  553 

Nilsen  (M—) 257  553 

Niobey 269  545 

Niochet  ...  .." 53 

Niss 270 

Niveau 348 

Nivet 52  492 

Njerve(M»«) 269  553 

Nobert 445  459 

Nocent.173. 185, 204, 309  312 

Noël   422 

Noël 383 

Noël 366 

Noël  (M-) 366 

Noël  (Fr.) 358 

Noël(Ch.) 358 

Noël  (H.) 358 

Noël   344 

Noël 213 

Noël  (Inf.  Col.) 62 

Noël 57 

Noné(M-) 358 

Nogué  (Sce  San.). ...  59  85 

Nogué(Tx.  Pub.)  ..100  158 


iourdau  (S.) 

Jourdil 452,  456 

iourdan 86,  87,710 

iourdan  (Aff.  c.)---  il4 

iouvc 182,  190,  192 

Joviel 

Jouan  Serrano... 

îucourd 

iude 

Jude 

Jude(M-) 

Judith 

Judon 

iugaiid  (V»') 

Jutfe 

Jules  H 

Ju  es  Ferry 

Ju  es  François 184 

Julia 

Juliana  (S.) 

Julie 

Julie  (M-) 

Julien 106 

Julien  (Jcl.) 

Julien  (Jul.) 

Julien  (An.) 

Julien  (S.) 

Julien  (F.) 

Julien  (Bi"«-) 

Julien 

Julienne 

Juliette  (S.) 

Jullepinte 452 

JuUian  (M-) 

Jullian 

Jullien  (F.) 

Jullv.  32,  100.  162,  179, 
556,562,063,584,585, 

587 

July  fM— ) 

Jumelle 

Junilhon 

Junot 202 

Jusclon '. 

Juvin 83 


549 
458 
711 
255 
196 
458 

3 
458 
383 
355 
355 
196 
355 
422 
436 

3 
28 
193 
345 
547 
304 
345 
562 
355 
355 

ÏKtt 


547 
545 
3G5 
458 
355 
546 
458 
355 
355 
269 


588 
365 
603 
52 
213 
348 
144 


Kagiafas  461 

Kagiafas 461 

Karakilsos 186 

Karen  (M»-) 186 

Karlalambo 461 

Karlsen  Lund 283  285 

Karnir 186 

Kaspar 184 

Raspar...: 256  550 

Karpar  (M-) 256 

Katakogmos 515 

Kayser 312 

Keating....; 70  118 

Keisler ;: 365 

Kellv : 22 

Kenîpf —  386 

Kcrmorganl 43 


Kcracvôs — 98 

Keruzec  de  Runambert  365 

Kervhuel... 53 

Kesiell-Kornish ....  304  550 

Kichenamà. 355 

Kidany 365 

Killiani 62 

King 185  550 

King(M'i*) 185  550 

KingdoQ 31 

Kingzéll  (M-) 185 

Kiotche 461 

Kipitzakos 461 

Kirmsc 196 

Klanerud 368 

Klanerud 368 

Kling-Koller. 489  493 

Knoer 80  152 

Kodesoh 184 

Koehier 505 

Kœnig 245  246 

Kœnig^R.  P.) 544 

Koller 196 

Koussatris 461 

Krafft 348 

Kriesel 436 

Kroll 544 

Krotoff .112  268 

Kuhn 82  148 


Lab 71,  126  381 

Labadie  (M-) 355 

La  Barbe 67  112 

Labarre 68  122 

Labaste  (K.P.)  ....  191  544 

Labat 71,  128  381 

Labigorne 13 

Labonne  (Léo.) 365 

Labonne  (Fr.) 365 

Labonne 458 

Laborde 405 

Laborde  (Jean)  .  21,  22 

23,  25,  26,  27,  39  179 

Laborde  (Mar.) 64 

Laborde 294 

Labourgade 196  550 

Labourgade  (M— )..  196  550 

Labute  (Al.) 365 

Labute  (Alex.), 365 

Lacassagne 77  134 

La  Gaze 9  10 

Lacaze...  106,  195,  557  562 

Lâchai 112  224 

Lack 79  150 

Lackennance..  78,  142  418 

LackmaUJ.J 365 

Lackmal  (M.) 365 

Laclos 196 

Lacmal 320 

Lacmal 355 

Lacombe 73,  130  434 

Lacome 348 

Lacomme  (Père) 60  545 


Lacoste... 

Lacoste  (Gard,  règ.)  136 

Lacoste 

Lacoste 

Lacoudray  (M—) 

Lacoudray  (Gasl.) 

Lacoudray 116 

Lacoudrav 

Lacoudray 

Lacoudray  (V**)*. 

Lacoulure  (Lë'oi) 

Lacouture  <  Alex.) 

LacrouL 405 

Lacroix i 

Lacroix  (Hln.) 101 

Lacroix-Laval.  190,  198 

Lacroux 99,  164 

Ladebèze-Lurbe. . .  102 

Lafage 

Lafalaise 309 

La  Faye 

Lafaye  de  Michaux  (S, 
S.). :54 

Laferrère 13S 

Laftleur 

Lafton  (M-0 

LaSbn  

Lafibnt 

Lafite 

L.atite  du  Courteil 

Lafitle 344 

Lalitte 

Lafleur  (M-*) 

Lafleur  (Ant.) 

Lalleur  (Ed.) 

Lafon 84,  154 

Lafond 136 

Lafosse  (C.  compl.)  120 

433 

Lafosse 73,  126 

Lafosse  fM»«) 

Lafosse  (Louise) 

Lagachc 99,  160 

Laggiard 

Lagougine 

Lagrave 174 

Lagrave  

LagrifToal 

Laha(ll-) 

Lahimerize 

Laimable 

Laimable  (Jos.) 

Laimable  (Mic.j 

Uimable  (M-) 

Laimard  (»••) 

Laimard 

Laine.; 71,  126 

Laine  (M—) 

Uirac(S.  S.).... 60,  86 

Laismar 

Lakermaûcc  ...  78,  142 

Lakcrmance  .: 

Lalais(M-M 

Ulais  (M*'-) 

Lalande  .' 

Lalandre 196,  198 


452 
409 

31 

35 
3S3 
350 
343 
32U 
355 
356 
356 
35n 
422 

64 
164 
199 
224 
166 

86 

312 

lU 

60 
231 
436 
365 
348 
436 
458 

18 
356 
348 
365 
365 
365 
454 
256 

434 

434 
436 
436 
454 
383 

26 
184 
458 
106 
3% 

24 
458 
336 
356 
356 
35<i 
353 
381 
356 
482 

455 
356 
43ti 
436 
14 
213 


Pavet 47! 

PayetCAu:). .% . . . ......  459 

Pavet  (L-) «9 

Vavet  iFer.) 459 

Payet 524 

Pay ele  (M— ^ 359 

Payrac  320 

Payrel. ..  ; H4  302 

Peake    (Mis.) 269  552 

Veake !90,  196  551 

Peake  (M—) 1%  551 

Péan 106 

1  CnllO     ■••«••.«•.......  VAX 

Pearse 185 

Pearse  (M—) 185 

Vcc\\er...- 359 

Péchîn  (Pasl.) 196  549 

Péchin  (M—} 196 

Vec.htnarly 110  380 

Pederacn(Past.)  283, 285  553 

Pedersen  (M  is.) 269 

Vedersen  (M—) 269 

Pédézert. 112  468 

Pedro  •  de  CovillaD 2 

Pedralvarez  Cabrai 2 

Pedreanes 3 

Pégout  (M—) 359 

Penr 185  551 

PeilUM— ) 185  551 

Peiron 100,  164  409 

Pélicicr 301  304 

PèWssier 410 

Pellegrino 461 

Pellekrinis 461 

VeWier 459 

PelUer  (S.  S.)...  85,382  391 

Pelud ! 50 

Venart  (Mis.) 232  545 

Penaud 359 

Penaud 359 

Venguet  (M—) 359 

Pcnloup.... 75,134  231 

PenoU 320 

Pennequin 29,  30  37 

Pentnay 366 

Pépin 79  146 

Pépin  (Ad.) 471 

Pépin  (And.) 471 

Pépin  (Ces.) 471 

Pépin  (Anl.) 471 

Pépin  (Eu.) 471 

Péquipnol 321 

Pérancia 459 

Péraul 71  130 

Perbcn 345  348 

Perdreau 312 

Perdriaux 73  126 

Péré.  ;.;:.;.: 459 

Pcre  Anne  Frances 4 

Pérès 52  492 

Périnel 613 

Perlemoine 64 

Perli 459 

Permal 359 


—  Tsa- 

Péroche  

Péron 

Pero  VaiO'Roxo... 

Perret 80, 

Perrier 

Perrier  (A.) 

Perrier  (E.J 

Perrier  de  la  Bathie 

Pérrissé 

Perrol 

Perrot  (L.) 

Perrot  (G.) 

Perrotin..  306,. 307, 

Perrolin 

Personne 

Pertinant 

Pelifera 

Petin 

Petit 

Petit  (For.) 77 

Petit  .  (S.    S.)    60 

Petit 

Petit 

Petit 

Petitcol 

Peliteau 99, 

Petilpirard 

Petilican 

Pctitjean 

Petnconne 

Petrides  

Pétridis 

Pétrod 260, 

Peyraud 

Peyrègne 

Peyrilhe  (Mis.).... 
Peyromaure-Debor 

Peyron  

Peyronnet 

Pevtel  (M-) 

Peytel 

Peytel 

Pezet 81, 

Pfranck 

Pfulb 

Philagor  (M-)  .... 

Philagor  

Philbert  Commcrsi 
Philibert  (M-)  .... 

Philibert 

Philibert 

Philibert 

Phi'i-Gibert 

Philip 68, 

Philippe  (S.) 

Philippe  (F.)  

Philippe 

Philippe 

Philippe 

Philippidis 

Phiiippo  (M-«) 

Philogène  (M-j... 

Philogène 

Philogène  (Ucia)... 
Philogène  (Noe.).. 
Philogènc  (j.)  


-m  — 


Lebrelon  (M-') 538 

Lebreton  (R.) 538 

Lebreton 527 

Lebrelon  (V'^-) 356 

Lebrelon  (Mar.) 356 

Lebreton  (Ja.) 356 

Lebreton  (D.)   356 

Lebreton  (Ch.) 356 

Lebreton     11  382 

Lebreton 270 

Lebrelon    312 

Lebreton 417 

Lebruni 320 

Lecacheur  (M"«). . . 365 

Lecacheur  (J.) 365 

Lecacheur  (Ju) 365 

Le  Camus 116  244 

Lecarbonnier 98  162 

Leclerc 428,435  436 

Leclerc 312 

Leclerc  (Tir.  malg.) 51 

Leclerc  184 

Leclecq  (R.  P.)  283, 285  549 

Le  Cloirec 458 

Lecocq  (Eug.) 45  112 

Lecocq  (Char.)  101,  114  559 

Lecomte  471 

Lecomte 278  285 

Lecomte 262,  269  270 

Lecomte 397  399 

Lecorbeiller....97,  154  434 

Lecorbier 365 

Lecordier 304 

Lecudennec  (M"*)  ....  356 

Lecuidec    356 

Ledcboer  295 

Ledieu    98  162 

Ledru 98  162 

Lefebvre 75,  132  268 

Lefebvre  (M-)   75,  132  268 

Lefebvre  (M-) 348 

Lefebvre  d'Argencé  83  152 

Lefebvre  de  Maurepas  64 

Lefeuvre  239 

Lefèvre  (S.   S.) 60  62 

Lefèvre(S.  top.) 97, 156  418 

Lefèvre  184 

Lefèvre 312 

Lefèvre 458 

Lefèvre  (P.) 458 

Lefortier 100,158  244 

Lefrànc 52 

Lefranc 458 

Le  Garrec 383 

Le  Garrec. 84,  343,345, 

348  557 

Legendre  (S.  S.) 60, 

86,  91  537 

Legendre  (Sce  jud.).  .83  1 52 

Léger 320 

Légé-Santino 367 

L(^glise 98  164 

Le  Goupil 52 

Legour 304 

Legour(M-) 184  185 

Legour  (M»-) 184  185 


Legoux 112,557  560 

Legras...426,  434,  435, 

436  541 

Legris 365 

Legros 356 

Leguet 198  213 

Lehé(F.) 269  545 

Le  Henalf 306  312 

Lehmann 73,  130  418 

Le  Hot 458 

Leiffeit 77  140 

Lein 471 

Lejeune 62 

Lejeune(F.) 543 

Lelong 83,  152  343 

Leiol 365 

Leioup 110  302 

Leraaho  (M-) 336 

Le  Mailot 72,  126  468 

Le  Maire 458 

Lemaire 106  408 

Lemaire  (M'-) 184 

Lemailre 303 

Le  Mée 452  458 

Lemercier 53 

Le  Merle  de  Beaufond 

73  124 

Leraeunier 294 

Lemiere 538 

Lemi{{non 184  542 

Lemoine 41 

Lemoine  (Inf.  col.) ....  52 

Lemoine  (M-*) 356 

Lemoine  (Fréd.) 356 

Le  Moy 483 

Le  Mvfc  de  Yilers..  31 

32  33 

Lenclud 74,  75  134 

Leneveu 356 

Lenglet  (V'^») . .  260,  263  270 

Leniez 108  302 

Lenoir 458 

Lenoir 96,  156  344 

Lennox  (M—) 348 

Lentonnct 33 

Léo 73  132 

Léon 365 

Léon 471 

Léon 562 

Léon  (F.) « 548 

Léonard  (F.) 546 

Léonie  (M-) 356 

Léonnct 356 

Léopold 435 

Lepeigneux 422 

Le  Penven 184 

Lepenvcn 458 

LeperlÎQr 344 

Lépinay 73  418 

Leplnay 356 

Lepoigueux  (M—) 376 

Leponloux 458 

Lépreux..; 37  66 

Lèques  . .  419,  422,  541  698 

Lenche 51 

Lerosty 102,  166  454 


Lerour 384 

Leroux Ar»s 

Le  Rouzic 202  213 

Leroy r»i 

Leroy  (Mis.) 2o6 

Leroy ....  260,  263,  269  270 

Leroy  (R.  P.) 269 

Leroy 294 

Lerroyer  (M"?) 356 

Lesage 17  18 

Le  Samedi 184 

Lescarret 136  269 

Lescazes  420 

Leschot 322 

Lescure  (V") 410 

Lescure  (S.  S.)     52,  61  .537 

Lesenfants  82,  152,  455  492 

Lesieur  3ô6 

Le  Sire 3^8 

Lesol :îi 

Lespv 98 

Lesuèur 176,  184  228 

Lesueur 475  483 

Lesueur  (M»0 483 

Letam  (G.) 365 

Letam(H) 365 

Letarn  (An.) 365 

Letaudou  (M»') 294 

Letellier 320 

Letenon 458 

Lelidc 356 

Letler 43 

Le  Timbre 27 

Leu 186  552 

Le  Vacher 8 

Levasseur 102  166 

Levier  (S.  S.)       52,  61  .524 

Levivier 294 

Levrav 456 

Lêvy  '. 67  110 

Lewison    470  471 

Leygoute  8J,  150  503 

Levgue 64 

Lezain  (M-*) 356 

Lezaud 70,  124  455 

Lhermeneaux...73,  130  434 

Lherminier — 175,  184  190 

L'Herrou 52 

L'Homme 122 

Lhuillier 79 

Lidor 356 

Liénard 326  327 

Liénard 309  312 

Liéter  (M-) 362 

Lieutaud 425 

Lieutier 422 

Lieux 420  422 

Lièvre 184 

Lièvre 489,490  493 

Liger 140  284 

Lignon 53 

Limare 458 

Limpan  458 

Lin 363 

Lin 356 

Lin 320 


Radilifera 26  560 

Radlev 190,  196  550 

Radley  CM-) 196 

Rafanoharnna 87  556 

Kafara-I  88 

Rafara  II 88  212 

Rafaralaliy 19 

Rafidimanana 88  2i2 

Ratirînga  (Paul,i 198 

Rafohv  4 

Ragossa  (Math.) 366 

Ragossa  (Em.) 366 

Ragossa  (Bl.) 366 

Rahamefy 88 

Rabarlnosy 90 

Raharisona 213 

Rahova 11 

RaUleroux 460 

Raimbaud 435 

Raimbault 548 

Raxnandriamampandry  28 

Raineri 71  126 

Rainialiiaonina 237 

Rainianjalahy 34 

Rainiangavao 555 

Rainbakovelo 36 

Rainibao 87 

Rainibetsimisaraka .  ■  34  36 

Rainiboto 199 

Rainiketamanga 554 

Rainikotomanana 198 

Rainilaiarivony    25,  27, 
29,  30,  31,  32,  33,  34, 

35  38 

B  ainimiadana 31 

Bainisoa 448 

Rainitavy 36 

Bainivelo 198 

Bainivoninahitriniony..  25 

Ramizaivelo 199 

Bainizanaka 35 

Bainizanaka 198 

Kaiaizanamaoga 30 

BainîaM)ary 23 

Bajafetra 88 

Baiaobelina 75 

Rajaobelina  (S.  S.).  . . 

89  231 

Rajaobelina  (J.) 91  311 

Baiaofera 74 

Baiaofera  (S.  S.) 88  224 

Bajaofera 89 

Kalaona 74  76 

Ba]aona(Sce.  san.)..89  224 

Raiaona  (J.-B.) 91 

Ba)aonah 85  87 

Kajaonarivelo 468 

Baiaonarivelo 344 

Bajaonarivelo 434 

Ralaonary 199 

Rajaonsona 91 

Raiery  (S.  S.) 89  224 

Rajery 75 

Rajoelina .....86  87 

Raioelina  James 91 

RajoDesa 85 


^  786^  — 

Baketamanga 90 

Rakolo 537 

Bakoto  (S.  S.) ..  88 

Bakoto 23  24 

Rakoto 468 

Rakotoarivony 75, 

76  244 

Bakolobe 88 

Rakototiringa 88 

Rakotomalala 418 

Rakotomanga 85 

Bakotomena 32 

Rakotonoely 89  231 

Bakotovao 88 

Balahalra 90  245 

BalaiUfika 212 

Ralaivo 75 

Balambo 6 

Balay 76 

Ralinoro 91 

Ballion(P.) 359 

Rallion 102,  166  381 

Ballion  (M.) 359 

Ralph 186 

Ralph 295 

Bamahandry 85 

Ramahatra 31  198 

Bamamonjisoa 92 

Ramamonjisoa 344 

Ramanamitosy 89 

Bamanandraioe 90 

Ramanandra'tsoa 88 

Ramananivo 89 

Rainanankoraisina  —  91 

Rarnananolona 19 

Bamanga  1 88 

Bamanga  H 88 

Ramaniraka 27  28 

Ramanitra '  —  554 

Ramarohetra 74 

Ramaroson 75  505 

Ramaroson  468 

Ramarosy 88 

Ramaud  *. 359 

Ràmavo 90 

Rambaud 112  182 

Rambeau 327 

Ramboasalama  25 

Ramelina 89  212 

Ramialisaona 90 

Ramiaraka 90 

Raniilisona 92 

Ramisiray  87 

Ramitraho 19 

Ramorasata  89  231 

Rampai 366 

Ramueld 366 

Ramusio 4 

Ranaivo 87 

Ranaivo  (Pierre) 89  212 

Ranaivo  418 

Ranarivelo 560 

Ranaud   321 

Ranavalona  1".    19,  20, 

21,  22,  23  24 

Banavalona  II 25  28 


RanavalonallI.  28,31, 32 

34  35 

Ranc 52  492 

Ranc 459 

Ranchot 32,  33  34 

Randey  .; 36 

Randon.  427,   435,    436  619 

Randriamahasoa 75 

Randriaman^a 468 

Randriamifiay 562 

Randrianisa  245 

Randy  366 

Rangita  4  5 

Ranobel 245 

Ranorovelo 90 

Rantompoaro    88 

Raoul 279 

Raoul 359 

Raoul  (M-) 366 

Raoull    (Aff.     c).     69 

114  560 

Raphaël  (F.J 545  562 

Raphaël  (>>•) 295 

Raphel 359 

Baphèle 309  312 

Rapine 63 

Rarandrana 90 

Rasamimanana 86  87 

Rasamoelina 85 

Rasanjv 87,  560  562 

Rascalôn  100,  162  409 

Rasi 359 

Rasoamanantena 90 

Basoanampoizina 90 

Basoarimanga 91 

Rasoarivony 90  245 

Rasoarivony 91 

Basoazananoro 89 

Basoherina 25 

Basolo 319 

Rassindirame  ..71,  132  382 

Ralane 321 

Râteau 321 

Ralinaud  118  255 

Ratinon 359 

RalinoKG.) 359 

Ratînot  (M-) 359 

Ratinot  (Mar.)  350 

Ratomponiony 92  409 

RatoYO .' 74 

Ratovonony 213 

Ratsaraibe  90 

Ratsarampivola 91 

Balsimba    (S.  S.) 88...  212 

Ratsimba  II 90 

Batsimba 245 

Balsimba 245 

Batsimba 468 

Batsimba 544 

Ratsimivony 91 

Ratsirofo 89  231 

Ratsito 92  319 

Ratsitohaina 20 

Ratsiverinoro 90 

Rau 383 

Bauch 198  213 

50 


—  778  — 


Maillot  (Math.). 
Maillot  (J.)  ... 
MaiUot(Jul.)... 


Mainguy 

Mairs 

Maisonneuve...476,  478 

Maisonneuve  (M**) 

Majaste  (M-) 

Makoio. 

Malachie 

Mahachv 

Malaci .'. 

Maiart 74,  128 

Malaurent 

Maicor 

Malécol 

Malenfer 454,  459 

Malel 

Malhet 83 

Malipa 

Malitsopoulos 

Mallac 101 

Mallet 

Mallet 451 

Mallet 

Mallet 

Mallet 

Mallié 

Malloet 

Malot 

Mal  voisin  (M<>») 237 

Malvoisin 

Mal  voisin  (M«) 

Malzac  543 

Maniireille  (M-) 

Manipré  (M-) 

Manceau    85,    86,  427, 

434 

Mandar 

Mandis 

Manditschi 

Mandoucos 

Mandret 

Mangata  (M"*} 

Mangatini 

Mangin 93 

Man^ola  

Maniel 


Hanifatra 

Manifatra 82,  148 

ManifatraCR.  P.)... 269 

Manikon  (M«*) 

Mannequin  ....102,  166 

Mano 

Manoel  de  la  Creda  . .  3 
Manoel  Telcs    de  Me- 

neces 

Mansencal 83 

Mantelan 

Nantoux 71,  126 

Mantoux 

Manuel  (Dom.) 

Many 

Many : 

Mara 

Marc 


357 
357 
357 
436 
295 
483 
483 
365 
418 
471 
459 
357 
399 
386 
184 
459 
548 
294 
146 
365 
186 
160 
483 
459 
357 
270 
399 
53 
357 
312 
246 
56 
357 
562 
460 
357 

436 
459 
321 
460 
461 
320 
357 
357 
160 
461 
56 
357 
382 
545 
365 
344 
18i 
4 

2 
152 
260 
381 
381 

3 

459 

56 

357 

357 


Marc  73,  130 

Marc  (C.  comp.) 

Marcaire  

Marcel  (F.) 

Marcel  

MarcelUn 470 

Marceily 

Marchaîsse 51 

Marchai  (Ern.) 

Marchai  (Ed.) 533 

Marchai  (En.) 533 

Marchai  (An.).  533,  538 

Marchai 

Marchai 50 

Marchand  (J.  H.)  68,  108 
Marchand  (Agr.)  69,  74 

Marchand  (A.  M.) 

Marchand  (Ch.    R.  0.) 

110 

Marchand  

Marchand  (M—) 

Marchand 

Marchand 

Marchand  (M"«) 

Marchand 

Marchand 

Marchât 

Marciani 

Marco  Polo 

Marcoz 106 

Marcoz  (M—) 

Marcy 

Mardky 

Mareuil 100,  160 

Marez 

Nargotin 

Marguerite  (S.). 


Marguerite  (S.) 537 

Marguerite  (M»«) 

Marguet 

Mari. 73,128 

Maria  (S.) 537 

Maria 

Mariaggi 175 

Mariani. 72,  130 

Marianne 

Marianne  de  Jésus  (S.). 

Maricot 

Maricot 374 

Marie  (S.) 537 

Marie   

Marie  (P.) 

Marie  (L.)   

Marie  (P.)  

Marie  (Jos.) 

Marie  (M-) 

Marie  (Tir.  malg.) 

Marie  (Sce  com.) 57 

Marie- Alphonse 

Marie-Anne  de  Jésus.. 

Marie-Auxiliatrice 

Marie-Camille 

Marie  de  Jésus 

Marie  de  la  Croix  (S)... 
Marie  de  la  présenta- 
tion  


244 
184 
246 
285 
294 
348 
431 
459 
184 
50 
2 
302 
246 
459 
295 
302 
348 
357 
546 
549 
357 
387 
418 
549 
108 
184 
537 
459 
546 
316 
383 
549 
365 
357 
357 
357 
357 
357 
50 
456 
420 
269 
391 
391 
420 
546 


483  Marie  de  la  visitaUoo. . 

1 18  Marie  de  S'-Servant 

51  Marie  du  Carmel 

546  Marie  du  Crucifix 

25&  Marie  du  Saint-Rédcm  - 

410    Marie-Laure 

345   Marie-Madeleine 

539   Marie  Sainte-Cécile 

539   Mariette 

539   Marie-Jeanne 

676   Marie  Jeanne  (Jos.) 

528    Marie-Joséphat 

345   Marie-Lydie  de  la  croix 

556    Marie-Pancrace 

116   Marie-Paul 

108    Marie-Thérèse 

Marie-Yvonne 

Marigo 

Marigoritis 

Marigue 

Mariller 

Marin  (M-) 

Mariol 

Marion 

MarionfM— ) 

Marion  (Did.) 

Marilz 

Marivier 

Murmet 

Marmier 83,  154 

Marinier 

Marmol 

Marobala 

Maroc 

Maroc* 

Maroc 

Maroger 184 

Marototika 

Marquet 345 

Marque!  .  : ; 

Marre 562 

Marsaud 78,144 

Marsely 

Marteau 

Martel 

Martel  (S.  S.).... 50,  61 
Martel  (C.  comp.)..  122 

Martel  (Frères) 174 

Marthe-Leroy  (S.).. 284 

Martin 

Martin  (Sce  jud.) . .  .176 

Martin  (C.  comp.) 

Martin  (Agr.) 116 

Martin  (Aff.  civ)  ..114 

Martin  (Fr.) 

Martin  (Sce  com.;  — 
Martin  (S.  S.)  .  .60,  86 
Martin  rDn.)73, 128,  381 

Martin  (Rns.) 

Martin  (Sce.  top.) 96, 154 

Martin 

Martin  (J.V 

Martin  (A.) — 

Martin  (M-) 

420lMartin 


409 

409 
517 
4ii 

5i: 
5i: 

547 
3?i 
3}7 
357 
400 
400 
400 
391 
547 
409 
459 
461 
471 
257 
351 
160 
50 
357 
357 
50 
471 
30 
173 
320 

38 
357 
337 
357 
550 

17 
377 
392 
576 
344 
337 
34{s 

3S 

85 
2fU$ 
18S 
549 
459 
184 
125 
182 
212 

6 

57 
46!« 
4.^>:i 

74 
344 
181 
348 
34S 
358 
383 


nv  — 


Martin  (M—) 421 

MariiD  >  m  w  • '••••••«■  422 

H  artin  UCharles) 5 i2 

Martin  (Pasl.) 549 

Martin    (H.) 294 

,    Martin    (J.) 294 

Martineau 102  166 

Martin-Escande  —  —  198 

Martinet 295 

Martinet  (V.) 295 

Martinez ......120  482 

Martino 114  292 

Marlingat 245 

Martin-ZBkaria 90  365 

Marty    (M—).... 348 

Marty   (R.   P.)    283,285  549 

Martyi 321 

Marvillet 62 

Barv  (L.) 307  312 

Masse 85  92 

Massé       184,    190,    191  231 

Massé   (M"->       76,    134  256 

Massé... 383 

Masseltn 99,    160  344 

MassikaU 357 

Massin 471 

Masson 53  311 

Masson   (Tir.  malg.)...  51 

Massot 422 

Matelief  de  Jonge 6 

Malhey 98 

Mathcy 186 

Mathianx.......96, 196  382 

Mathieu î. 475,  482  483 

Mathieu 346  428 

Mathieu 307  312 

Mathieu ..112  454 

Mathilde  (S.) 269  546 

Malte ...; 422 

Mattei 36 

Mattei  (Dn.)  ....71,  128  381 

Matthey 185 

Matthey  (M—} 185 

Maubemard. 98 

Maudrin 357 

Mauduît(L.) 357 

Maiiduit(V^) 357 

Mauduit 357 

Maugeard 49  62 

Maunié ..456  459 

Maunier.    452,  456,  459  542 

Maurein 80  146 

Maurel 422 

Maurcl 320 

Maurel... 184 

Maurel  (M—) 228 

Maurer 82,  146  382 

Mauri 365 

Maurice 320 

Maurice. 459 

Mauro — .....  2 

Mauroy 538 

Maurras(S.S.)..    54,61  86 

Maury 99,  162  344 

Mauvilaiïi . . . .  • 51  536 

Mavîa..-. 116  45* 


Ma\'inta...387,  388,  391 

Mavinta 

Max  de  Thian 

Maxance  (Vie.) 

Maxancc  (Mar.) 

Maxance  (Lou.) 

Maximin  (M*-) 

May 

Mayaudon 

Mayer  

Mayer  (M—) 

Maver(Al.) 

Mayer  (Val.) 

Mayer  (Osv.) 

Mayol 

Mazeau 

Maziii 

Mazoué 403 

Méda 196 

Médan..T 

Médéa  

Médise  (Fr.) 

Médise  (V.). 


Médise  (M-) 

Mècrot(M-) 

Méfié 

Meiffren...;...191,  193 

Meiuard 114 

Melachrinldrs.......490 

Mélanion 

Mélidor 

Meling 

Mélis... 

Melius 

Mellerand  de  Villard ... 

Melobosis 

Meitior(M-) 

Meitzeins 528 

Ménétrier  (Fer) 

Ménétrier  (P.) 

Mcngin 

Menjçin 

Menichini 


Mépoint 79 

Mépoint 

Mépoint 

Méralot 

Méraull  (V-) 

Mérault  (fly.) 

Mérault(J.). 

Méray 41 

Mercator 

Mercet 

Mercher :  434,  435 

Mercher  (P.) 

Mercher  (T.) 

Mercier  (Dom.). 

Mercier  (Art.  col.) 

Mercier 

Mercier  flirf.  col.) 

Mercier  (Gard .  rég.) .  138 

Méridien 

Mérier ..'....... 

Merignant .112,  343 

Merillac  (M— )•..-....... 

Merillatr...  ..•......'.... 


392 
378 
524 
357 
557 
357 
357 
348 
122 
422 
365 
357 
357 
365 
320 
374 

50 
410 
544 

52 
.^7 
357 
357 
357 
357 
459 
196 
380 
493 
357 
365 
552 
312 
366 
410 
459 
357 
538 
357 
357 

51 
348 
461 
150 
459 
483 
357 
357 
357 
357 

42 
5 
542 
436 
436 
436 
124 

53 

34 

52 
293 
459 

53 
345 
358 
344 


Merillac (Ch.) 338 

Meriandé .71,  130  361 

Merie 365 

Merle ....81,  144,  293 

Meriin(M-*) 358 

Merlo 79  150 

Merlou 41 

Mersanne.  346, 426, 429, 

434,  435  436 

Mersanne  (*■•) 436 

Merviel  ............100  164 

Merville 459 

Méry  (M»»-)...... 366 

Mesiger 6 

Mesley 459 

Mestayer 710  711 

Melaxas 471 

Métis 186 

Métis •.... 186 

Metley  (M»'-) 269  550 

Metzinger 33 

Meuli ......307  312 

Meunier 49  559 

Meunier  .^ 294 

Meunier 366 

Meuret..: 78,  144  456 

Meutonidis 422 

Mével 320 

Meyer 26  27 

Mcver  (Pol.)  77,  84, 144  176 

Meyer 184 

Mever.  .1 410 

Mcvrou(M*») 75  134 

Mezger 285 

Miaka 410 

Miaka 391 

Mialhe 83,  148  382 

Miaoulis 461 

Michat 415  422 

Michaud 54 

Michaux 34 

Michaux  (corn.  côl.)..57  456 

Michat 97  156 

Michel  (R.P.) 543 

Michel 472 

Michel  (com.  col.) 57 

Michel 54 

Michel  (Mar.)..... 64 

Michel : 358 

Michelel 358 

Michelin 608 

Michelot ...57  456 

Middleton 24 

Mignard 71,124  434 

Mignolet 383 

Miirnol 422 


Mi 

Mi 

Mi 

Mil 

Mi 

Mi 

Mi 


iopoulos 472 

anetti 186 


elle 387 

hac 213 

ius 293 

ius 304 

tasseau 52 

MiUedge 196  552 

Milledge  (M-M 196 

Millet........ 62 


MUlet(Trés) 102  166 

MiUel 358 

Millon  318 

Millon 459 

Miiiot(Inf.COl.)...49,  52  513 

Millot  (Lieut.) 62 

Millot  (M-) 358 

Millot 436 

Milne  (Ed.) 583 

Millon 320 

Milot 62 

Milol 63 

Mimi  (M-) 366 

Mimy 116  380 

Minarv 51  536 

Minalf. 366 

Minatschy 3G6 

Minault 36 

Minel 71  128 

Minet 198,  199  213 

Minn 514 

Minosier 459 

Miot..' 29,  30  31 

Miot  (Post.)  82,  148,  399  418 

Miralo 358 

MirHndo 196 

Mirbel 410 

Mircile  (M-) 338 

Mirio 345,  348  556 

Mirmont 72,  130  293 

Mirville  (S.  S.) 60 

Misa 358 

Mistral  (Mis.) 246  544 

Mithridate 184 

Mitra 285 

Mitride 459 

Mitsakis 493 

M'némonide 320 

MoagCM"-) 358 

Moag  (M—) 366 

Mococos ' 196 

Modeste 383 

Modrin 173,  184  191 

Modusius 459 

Mogenet 346,  420  422 

Moinard..  415,  419,  420  422 

Moinard 102,  166  419 

Moinard 452,459  541 

Moisan 83,  154  343 

Molinié 36 

Molle 514 

Moller 294 

Monbeig 52 

Moncaup 84,  154  417 

Monclar 77  140 

Mondain 184,549  562 

Mondie 81 

Mondon  fM—) 358 

Mondréas 461 

Mondy ....116  536 

Moody  (M"-) 293 

Monet 304 

Monterran 348 

Monfort 89  231 

Mongelard 366 

Mongelard  (M-) 358 


—  780  - 

Mongelard 295 

Mongie         (S.  S.).. 52, 

61  514 

MongreviUe 56 

Monitr 76,  132  419 

Monier  (M-).... 76,  132  419 

Monier  (M—) 338 

Monja 29 

Monnier(D') 91  302 

Monnier  (Sce  top.). 97, 

156  418 

Monnier  (C.  compt.) ...  255 

Monscours 303 

Montagne 420  422 

Montagner 122  195 

Montagnoie ., 37 

Montaner 422 

Montauban 358 

Montauban  (Ch.) 358 

Montaularl, 358 

Montdurt  (M-) 358 

Montel 101  160 

Montéléon 136  311 

Monlferrand 545 

Monti 471 

Montigny 98  162 

Montizon 459 

Montjoie 420  422 

Montmirail 366 

Montmirail 366 

Montocos  (C.) 229  232 

Montocos  (N.) 229  232 

Montoechio 304 

MontreUil  (C.) 436 

Mohtrcuil  (P.) 436 

Montrouge 538 

Monlrouge  (M-«) 538 

Moolocurpen 366 

Moracchini 410 

Morance{M-) 358 

Morando 196 

Morash 462 

Moratti 320 

Morcau 436 

Moreau 96,  156  303 

Moreau  (M—) 338 

Moreau 422 

Moreau  (M—) 436 

Moreau  (M"»-) 436 

Morel 413  422 

Morel 348 

Morel 136 

Morel 241  246 

Morel 471 

Mor^e 120 

Moresby 19 

Mori..332,  345,  346  348, 

375,  376,  383,  556  560 

Moriceau 106,  453  454 

Morin(M-) 358 

Morin 54 

Morin  (Sec  top.)  96, 156  256 

Morin  (P.) 294 

Morin(H.) 294 

Morin 320 

Morin 358 


Morisse 7i,  132     382 

Morland 553 

Morland(M— ). 553 

Mornet  73,  130  418 

Mornu 102,  166  456 

Morlages 420  42i 

Mortel 245  246 

Mortier 358 

Moskanos 321 

Moss 174,  185  552 

Moss(M— ) 185  552 

Mot 451 

Motais 83  154 

Motet 304 

Moth 459 

Mouchel   122  468 

Moulin 410 

Mouneyres 101, 164  562 

Mounié" • 285 

Mounié(M-) 285 

Mounier 122 

Mouraran 198 

Mouren  410 

Mouren   459 

Mourey •. 51 

Mourier 418 

Mouseau 60 

Mousnier-BuissOD 38 

Moussa 418 

Mousset  (Mis.)  . 232  545 

Mousset... 77  140 

Moussier 79  152 

Moutier 294 

Moutou 366 

Mouttet 110  244 

Moyaux 346,  427  435 

Moyse-Frizé  ...  82,  146  382 

Movse-Frizé  (M— ) 83 

Muccbielli 140  245 

MuUer  (Georges) 32 

Muller  (Très.)  102  166 

Muller 251 

Muller 320 

Muller 584 

Multcdo 185,191  199 

Munich 84,154  454 

Mûntz 387,  651,  654  659 

Murât  (R.  P.) 269  545 

Murât .112  399 

Muratet 459 

Muratorio  (M-) 366 

Murchisson 237 

Murou 459 

Muscatelli 138  256 

Muscateili  413 

Mbssard 459 

Mussard  (E.) 410 

Mussard 408  410 

Mussard  (M—) 421 

Mussard 422 

Myrtho 358 

3sr 

Naastad  (Past.) 469 

Nachtwey  164,  176,  186  560 


Nadeau 307  312 

Nagamal 366 

Nagapin  (M-) 358 

Nages  (A.) 358 

Nages  ( Alph.) 358 

Nages 358 

Nages  (A.) 358 

Nagout 358 

Nal 358 

Nall 459 

Namur  (E.) 538 

NamurcM— ) 538 

Namur  (Jeanne) 538 

Namur  (Stéph.) 538 

Namur 471 

Nandal 366 

Napheggvi 257 

Napo  ../. 391- 

Napoléon  I" 16 

Napoléon  I II  ....23,  24  23 

Naranin  (Ch.) 459 

Naranin  (An.) 459 

Narayancn 459 

Nareh 366 

Narras 294 

Natal-Nagoms 185 

Nathalie  (S.) 546 

Nathanaël  (F.) 547 

Nativel 358 

Nativel 84,  154  454 

Nativelle  436 

Naturelle    (Agr.) 118 

Naudé 237 

Naudon 75,  132  244 

Naudon  (M—)-  •  "ï»»  *32  244 

Naudon  (Louis.) 246 

Naudon  (Jean.) 246 

Naudon  (M"*) 246 

Navarre 185 

Navarre  (Sce  San.) .  .90  256 

Navoiseau  (Louis) 213 

Navoiseau 202,  205  213 

Navoiseau  (M-^) 213 

Naxède 320 

Naxède 320 

Naxède 459 

Naxos(M— ) 358 

Naylor 550 

Nayna 378  383 

Nayna  (N.^ 410 

Nayna  (J.) 410 

Nazaire 122  283 

Néaud 136  269 

Néel  (Sce  San.).  52,  61  514 

Négro 348 

Neirel 84  195 

Nelinz 186 

Nelson  (S.) 554 

Nelson 98  162 

Némonde 338 

Némour  (M-«) 366 

Némour  (Léo.) 366 

Némour  (Or.) 366 

Néoclis 461 

Nérant 422 

Néraudau 136 


—  781  ^ 

Nestor 

Nestor  (M-) 

Nelire(F.) S 

Neumojean  (Ev.) ... 
Neumoiean  (Eva.) . . 
Neumojean  (Fr.)  ... 

Neumor  (!!■•) 

Neveu  

Nevière 

Newton ..,., 

Nevrolles 

Nickel 

Nicolaï ^ 

Nicoiafdis ,.... 

Nicolas  

Nicolas 

Nicolas  (Tx  pub.).  ! 
Nicolas    (Agr.)  69,  \ 

Nicolas 

Nicolatos 

Nicolatos  (N.) 

Nicole 

Nicoleau 

Nicolini 

Nicolini 

Nicolle î 

Nicolle  (Juli) ^ 

Nicolle  (Jules) ^ 

Nicolle  (Fer.) \ 

Nicolle  (M»»-) i 

Nicolle  (g.) 

Nicoraède  (S.  J 

Nicot 

Nigra  

Nigro 

Niffro 

Nikiforidès 

Nikitas 

Nikoiaisen i 

INiiaire  

Niller(M-) 

Nilon 

Nîlsen S 

Nilsen(M-) 5 

Niobey 2 

Niochet  ...  .: 

Niss 

Niveau 

Nivet 

Njerve(M»-) 5 

Nobert ^ 

Nocenl.173.185,204,3 

Noël   

Noël 

Noël 

Noël  (M-) 

Noël  (Fr.) 

Noël(Ch.)  

Noël  (H.) 

Noël  

Noël 

Noël  (Inf.  Col.) 

Noël 

Noflé  (M-) 

Nogué  (Sce  San.).... 
Nogué  (Tx.  Pub.)  ..1 


Orsoni I 

Orlhéiief»-).,..:....  i 

Orlhézie  (M"*).. < 

O'Swald 114,  339  J 

Oudard Il,  lie  : 

Oudart  53,  514  '. 

Oudicr(M-) ; 

OudiDot IJ6  '. 

Ouledi 73,  lis  : 

Oursel ) 

Outrev  

Ozarm-l.: 

Ozil(GéD.j 55,98  : 

Ozoux 

Qmu\' (h.) '.'.'.'.'.'.'.'.'.'.'.'.    '. 
Omui(p.) : ! 

Pabion 81,  150    ! 

Parhoud tTiî    : 

Pachoud SG9   : 

Pachoud ! 

Packery...' 

Pacot(P.). 

PacoKS.) : 

Pacol  (Léo.) 

Pacot{L.) 

PacotiM-'l ; 

Pacot  (Adèle) : 

Pacot  (Arma.) : 

Pacol  ÏLurie) : 

PacoliPrd.) : 

Padcau 

Padior 

Padon 

Padoucc  (M--) 

Pagèa 191,  193    . 

Pagèsfll") 

Paunès 

Pagnèsri") 

Pagnoud 

PaULardy 

Paillieux «6    . 

Paillot ...91,  156    . 

Paillotlel 

Pain 98 

Pallavicini Si,  150    . 

Pallaviriini 

Palmer  (D.) 

Palmf  r  (Em.) 

Palmir 

Palmont 

Palmonim-) 

Palmont  (Gus.) 

Palu 99,  158 

l'alu 

Pamarl 

Panagfolou 

Panayoti «. 

PancSe  (M-) 

Panier 

Panier 

Panier 


-  78*- 

-_jn,(ll«) S 

PiDOn IM,  SU  3 

Panousamy : 

Panoussos à 

PanouBsos i 

PanlalËon 4 

Panlaiis i 

Pantegis I 

Paolcti  ...185,  190,  SIS  t 

Paoli 4 

Paoli S4,  ISt  i 

Paoli  {C.  compt.)...l!0  S 

Paoli  (Gard.  r5g.) I 

Paoli 419  i 

Paouiou : 

Papadimilrion i 

PapadopoiiloB 193  I 

PapadopoulOB  i 

Papadopoulos i 

Papanlcolai  , I 

Papavasilis : 

Papie : 

Papie(M") 

Papille  (M") : 

Papin IBi  I 

Papin  : 

Papon  J 

Papou  : 

Pappaseorgio : 

Paquer(M") ! 

Paradet  ' 

Paradios  i 

Parai  ion  (H  ■•) : 

Parai 

Paravclli  î 

Pardes  

Parent 12,  138  : 

Parfail 

Pargaa  (I.)  t 

Parcas  (J.) ! 

Panncl 4 

Paria(L.) ; 

Paris  IPos.  t.)    80,  iso  t 

Paris  (Tir.  malg.) 

Paris   (AIT.  cl  M,  lis  ! 

Paris  (C.  compt.)      123  1 

Paris 1 

ParisfAI.) ; 

Paris  (Et) ; 

ParislMar.) 

Paris  M-) 

PnrisfAug.) ; 

Parisol  (Past.) 235  ! 

Parisol    ; 

Parmentier  (Fres) 

Paniv 

Pamy 

Parouclly   

Parr.  306,  307,  308,  313  : 

Parrain 175,  176 

Parrel    

Parlenay 

Parttienay  

Parthenay 

Parthenay  (M-) 


h«Hy 3C8 

al!B.) «» 

al lis,  1B2  183 

al 3M 

al  (L.J 45» 

hasard  (M-) 358 

luali... 19  1541 

e 275 

Ot 23 

Ot 330 

n 318  331 

el 13,    )3«  4t8 

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DraltH»; 34« 

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hé 35* 

ice Î56  543 

ick-Houtînciu 14 

imoDÎo 30 

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ouns  461 

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114  344 

émié(ll«)  358 

et  H  130 

et ■....  394 

et    (J.) 3S8 

et  (th.) 358 

ins 54.1 

ine  (S.) 531  549 

ine  Porte  (S.)  ....  384 

^Ui SI  148 

e  '(1.) 459 

e  (G.). 459 

e' 18.n 

Et 338 

os 461 

1 366 

1  (M") 331 

int  («") 338 

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;t    (V*) 358 

)t  (J.; 358- 

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ît   Am.) 358 

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!t{Ëdg.)  ...339,145  358 

ît   (Fils) 394 

3l  (Florent) 381  394 

ïl M,  1»  458 

?t  (Ens.ol).J  15,  132  557 

;t  (Marie) 384 

H SOI  313 

Bl  'J.) 313 

Cl  (ios.) 358 

cl(Cam.) as 

el   lAû.) 358 

Bl(Oc.) S5H 

el(Ch.i. 359 

el  31*  3M 


Payet ! 

Pavet  

VayetCAu:)..- 

Pavet  (L.) 

PaVet  (Fer.) 

l'ayet 

Payei 

Payete  (M— J 

Payrac   

Payrel lli 

l'eake    (Mis.) Ï69 

Peake 190,  196 

l'eakc  (M—) 196 

l'éau 

l'carae 

Pearse  (M—) 

Pécher...- 

Péchin  (Past.) 196 

Péchin  (M-*i 

Pechmarly HO 

Pederacn  (  Past.)  !S3, 385 

J'cderscn  (Kis.) 

Pederscn  (M"*) 

Pédézerl. 112 

Pedro- de  Covillao 

Pedralvarez  Cabrai — 

Pedrcanes  

Pégout  (M"") 

Peîll 185 

PeilKM") 185 

l'eiron 100,  164 

Péiicier 3UI    : 

l'éliaaier 

Vellegrino 

l'elleErinis 

Pellicr 

Pellier  (S.  &.)■  ■ .  83, 3«2   ; 

Pelud 

Penart(Mis.) 232    ! 

Penaud 

l'enaud 

Penpet(M-) 

Penfoup 15.13*    i 

Pi^noL. 

l'ennequin ï9,  30 

Penloay 

PÉpin 19 

Pèpm(Ad.) 

l'épin  (And.) 

l'ppia  (Ces.) 

Pépin  tAnt.) 

P<?pin!Eu.) 

Pèguignot 

PéraDcia 

Péraui 11 

Perbcn 315 

Perdreau 

l'crdrhiux 13 

Pérè. ..;:.;.: 

Porc  Anne  Franccs 

Perèa 52 

Wriaet . 

Perlemoine 

J'erli ; 

Permal 


Pérochc 

Péron 131 

Pero  VawRoxo 

Perret 80,150 

Perrier 

Perrier  (A.) 

PerrieriE.j 

Perrier  de  la  Bathie  tS9 

Pérrissé 

Perrot 

Perrol  (L.) 

Perrot  (G-i 

Perrotin..  306,. 30i,  309 

Perrotin 

Personne 

PertÎDBDt Si 

Pctifera 

Petin 96 

Petil 

Petit  (For.) n,l34 

Petit  .  [S.    S.)    60,  86 

Petit 

Petit 

Petit 

Peliteol 

Petiteau 99, 160 

Potitffimrd 

Petitjcnn 

Pctiliean 

Petneoniie *15 

Pelrides 

Pélridis 

i'élrod 260,  269   : 

Pevraud 115 

PeyrAcne  

Peyrilhe  (Kis.)....  256    : 
Pevromaure-Debord  .. 

Pe  jron !1 

PeyroDuel 

Pevlel(M«) 

Pejtel 

Pevlel 

Peiet 81,  IH 

Pfranek 452 

Pfulb 

Pliil^for  (M") 

Philagor  

Philtiert  Commcrson.. 

Philibert  (M-) 

Philibert 

PhUiberl 

Philibert 

Phii-Gibcrt 

Philip 68,  120 

Philippe  (S.) 

Philippe  (K.J  

Philippe 

Philippe 

Philippe 

Philippidia 

Philippo  (M-) 

PhiloR^ne  (M-J 

Philokfèiie 

Phtiogène  (Dm) 

Philogène  (Moé.) 

Philogènc  ().)  


Philotée 316   : 

Phocas i 

Phocion 

Picard  (V") 

Picard  (AI.)  

Picard  (P.;..... 

Picard 

Picard 

Pichelin 

Pichelin  (•— ; 

Pichon 

Pichot  (Mis.) 420 

Pichot  iPére) 

Piélat 120    ; 

Pillard  (Mis.) 434 

Pierraly  (M-) 

Pierre 

Pierre ! 

Pierre  (F.) 531 

Pierre  

Pierre  (Fél.) 

Pierre 21 

Pierre  (Tï  p.) 98 

Pierre  (Al.) 

Pierre 

Pierre  fl«) 

Pierre  (Th.) 

Pierre-Benoît  Dumas.. 

Pierre-Jules 

Pierre  Poivre 14 

Pierron 415    ■ 

Pierron 

Pierrus  

Pietri 13,  128    ' 

Pieirini 13   ■ 

r  ■      |(R.  P.) 

I  jy'. '.".'.'.'.".'.'.'."  317    ; 

I        iy(L.) 

I  JV 

I  il'. 78,  144 

1  1 

I  t 

1..,.-- 

Pillard 

Piliet 

Pjltoranl 

Pilol-bebienne .....  459 

PimfMis.) !32 

Piin(M-| 232 

Pimprenclle 

Pin 81 

Pinçon 198 

Pineau 

Pinémiy. , ., 

Pinel 

Pinet 

Pinfiet 

Pinson 

Piolet 

Pionarin  (V") 

Ptonori 

Pirame 82,  148 

Pirame 512 

Pircaud 101 


li^^- 


—  784  — 


Piret  (Agric.) ..69  116 

Pitaori 461 

Pitois 312 

Pilois 3i8 

Pilou  (M—) 359 

Pitou 339 

Pilous • 64 

Piloux 459 

Pivert 414  422 

Plaideau 410 

Plaire 386,  391  392 

Plana 81,  83,  146  268 

Planche 51 

Planchot 64 

Planes 348 

Plasse  87,  174,  182,  185  541 

Plasse  (H.) 348  542 

Plat 185 

Plat , 62 

Plumëty  (M--)  .*!*.*.!!!'.!  359 

Plumev 348 

Pochafd 173  185 

Pochard  (R.)  ..185,  191  536 

Podias 461 

Podmore 185 

PogpoH 72,  126  293 

Poggioli 348  376 

Poinen  (Em.) 3.s9 

Poïnen  (Er.) 359 

Poinlel 54 

Poiraton 79  144 

Poire 436 

Poirier 420  422 

Poirier 108  292 

Poissonnier 63 

Poitevin..  120,  173,  176, 

182,  183  557 

Polpe 79  130 

PoHfonle 176  183 

Poliet 295 

Pompée 57  456 

Poncelin 483 

Poncelin  fR.) 339 

Poncelin  (P.) 339 

Poncelin  (Rém.) 359 

Poncel  (M"») 359 

Ponction 459 

Ponem 359 

Pons 321 

Pons 64 

Ponsi 461 

Ponsin 146 

Ponsinet 42 

Pont 110  399 

Ponton 83  144 

P,ool 26 

Portails 460 

Porlay 83 

Porte    459 

Porte 79 

Porter 185  3il 

Porter  (M—) 185 

Porter  (M"-) 551 

Poset 293 

Post 185  191 

Postaire 493 


Polhin   (J.) 

Pothin  (H.) 

Polhin    (M-) 

Pothin  (Léo.) 

Pothin 

Polhin  (M-) 

Potm 110,  468 

Potin  (Com.) 

Poublan 72,  128 

Pouîol 

Poulet 

Poulet-Messouhaits .... 

Poulie 140 

Poullot 

Poumaroux 

Pouperon  (Paul) 108 

Pouperon  (Th.i 110 

Poupine!  de  Valence. . . 

Pouquet  

Pourchet 82,150 

Pourille 

Pous 99,  162 

Pouvreau 112 

Poux    (M.) 

Poux  (S.  S.) 60,62 

Poux 339 

Pra  (R.  P.) 246 

Pradon 36,  106 

Praneuf  (R.  P.) 537 

Prasa  

Prat 71 

Prat  (Txp.) 99,  162 

Préau  (Sce  jud.).84, 152 

Prémont  (Cam.)   

Prémont 

Prémont..l73,  182,  185, 

541 
Prenveille  136 

Presto 301,  304,  317 

Presto  (M»-) 

Prélrel 

Prcud"homme(Art.  col.) 

Preux  

Prèves.. 

Prieux  (F.) 469 

Prigent 

Prince 173 

Pringle 83,  146 

Prioul 

Privât 

Privât 

Procter 264,  309 

Pronis 7 

Prossa 

Prosmoguer  (M~«) 

Prudent   (Eu.) 

Prudent  (M"") 

Prudent  (P.) 

Prudhomme  (Agric.)  69 

Prud'homme 37 

Prune  

Prunel 225,  237 

Prunier 

Pruvot 476 

Psaltis 490 

Psaltis  (A) :... 


359 
359 
359 
359 
459 
459 
469 
177 
284 
459 
41 
57 
455 
285 
304 
255 
536 
321 
410 
382 
321 
212 
224 
348 
421 
348 
544 
275 
548 
186 
128 
212 
454 
359 
270 

560 
231 
321 
321 
110 

53 

59 
422 
549 

53 
218 
409 

64 
391 
548 
339 
8 
461 
435 
439 
359 
459 
116 
560 
348 
550 
359 
483 
493 
493 


Psaltis 461 

Psaltis 444 

Ptéoneine 359 

Puissan 68  I2â 

Pulicani 37 

Purchas 6 

Puren 373  383 

Puren  (HT»') 383 

Puthoste 43 

Putiphar 339 

Pvddoke.(Rév.)  312,313  551 

Pye 18 

Pyrard  (Fr.) 6 

Quarré 1S3 

Quevrel 72,  126  311 

Suevrel  (Tx  p.)....  101  160 

uilict 55  98 

Quineloc  (M-*) 359 

Quineloc  (Jos.) 359 

Quinque 51  283 

Quintard 270 

Quinton 36 


Raba  Ben  AU 196 

Rabanil(P.) 339  359 

Rabanit  rM-) 342 

Rabariiaona 243 

Rabarijaona 88  212 

Rabary 554 

Rabary 8S 

Rabarv  (S.  S.) 91  537 

Rabasle 327 

Rabec 118  212 

Rabefiarana 87 

Rabemananjara 409 

Rabemanantsoa 75  268 

Rabenantoandro 90  24o 

Rabenjoro *  90 

Rabe     Régis 89  212 

Rabesaiky 92 

Rabesetra 91 

Rabetokotanv 544 

Rabezavana.'. ...  34,  36  37 

Rabia.- 366 

Rabibisoa 556 

Rabibisoa 544 

Raboana 88 

Rabodo 25 

Raboin 246 

Rabozaka 35  37 

Rack. 459 

Rack 459 

Radaflné 87 

Radafisolo 344 

Radafy 245 

Radama  I" 17,  18  19 

Radama  fî 24  25 

Radarasy 91 

Radegonde  (S) 546 


^  7185 -- 


Radilifera 26 

Radlev 190,  196 

Radiey  TM— ) 

Rafanbharana 87 

Rafaral 

Rafara  11 88 

Rafaralahy 

Rafîdimanana 88 

Ratiringa  (Paul) 

Rafohy 

Ragossa  (Math.) 

Ragossa  (Em.) 

Ragossa  (Bl.) 

Ranamefy  

Raharinosy 

Raharisona 

Rahova  

Railleroux 

Raimbaud 

Raimbault 

Rainandriamampandry 

Raineri 71 

Rainialijaonina 

Rainianjalahy 

Rainiangavao 

Rainbakovelo 

Rainibao 

Rainibetsimisaraka .  .34 

Rainiboto 

Rainiketamanga 

Raînikotomanana 

RaiDÎIaiarivony    25,  27, 
29,  30,  31,  32,  33,  34, 

33 

Rainimiadana 

Rainisoa 

Rainitavy 

Rainivelo 

RainivoninabitrinioDy. . 

Rainizaivelo 

Rainizanaka — 

Rainîzanaka 

Rainizanamanga 

Rainizoary 

Rajafetra 

Raiaobelina 

Rajaobelina  (S.  S.)... 

89 

Raiaobelina  (J.) 91 

Ra,  aofera 

Rajaofera(S.  S.) 88 

Ra,  aofera 

Ra,  aona 74 

Ra]aona  (Sce.  san.).  .89 

Rajaona  (J.-B.) 

RaaoDah 85 

Ra^aonariveio 

Raiaonarivelo 

Ra]aonarivelo 

Ralaonary 

Rajaonsona 

Ra  ery  (S.  S.) 89 

Rajery 

Rcuoelina ,...86 

Rafoelîna  James 

Rajonesa 


560 
550 
196 
556 

88 
212 

19 
212 
198 
4 
366 
366 
366 

88 

90 
2i3 

17 
460 
435 
548 

28 
126 
237 

34 
555 

36 

87 

36 
199 
554 
198 


38 
31 

448 
36 

198 
25 

199 
35 

198 
30 
23 
88 
75 

231 

311 

74 

224 

89 

76 

224 

91 

87 

468 

344 

434 

199 

91 

224 

75 

87 

91 

85 


Raketamanga — 

Rakoto 

Rakoto  (S.  S.) 

Rakoto 

Rakoto 

Rakotoarivonv 1  l 

•  I 

Rakotobe 

Rakototiringa 

Rakotomalala 

Rakotomanga 

Rakotomena 

Rakotonoely i 

Rakotovao 

Ralahatra ^ 

Ralaiunka 

Ralaivo 

Ralambo 

Ralay 

Ralinoro 

RaUion(P.) 

Rallion 102,  1( 

Rallion  (M.) 

Ralph  

Ralph 

Ramahandry 

Ramahatra i 

Ramamonjisoa 

Ramamonjisoa 

Ramanamitosy 

RamanandraiDe 

Ramanandraisoa 

Ramananivo 

Rainanankoraisina  ... 

Ramananolona 

Ramanga  I 

Ramanga  H 

Ramaniraka S 

Ramanitra ' . . . 

Ramarohetra 

Ramaroson 1 

Ramaroson  

Ramarosy 

Ramaud  \ 

Râmavo 

Rambaud 11 

Rambeau 

Ramboasalama  

Ramelina 8 

Ramialisaona 

Ramiaraka 

Ramilisona 

Ramisiray  

Ramitraho 

Ramorasata  8 

Rampai 

Ramueld 

Ramusio 

Ranaîvo 

Ranaivo  (Pierre) 8 

Ranaîvo  

Ranarivelo 

Ranaad  

Ranavalona  l'*.    19,  2(: 

21,  22,  S 

Ranavalona  II 2 


Raud 303 

Raufast 459 

Raalet 490  493 

Raulet 460 

Raulin^D') 346 

Raulin  Secalart 4 

Raux •..  .  359 

Raux  (M-*; •.,..  359 

Raazduel 60  456 

Ravahatra 88 

Ravaoary 92 

Ravel  (Adm.  col.)-  ilO  292 

Ravel  (Mar.) 64 

Ravelo^aona 245 

Ravelojaona 91 

RavelomaDantsoa  ....85  245 

Ravelonahina 87 

Ravier 345,  348  559 

Ravier 383 

Ravilly  (Em.) 359 

Ravinv(Vin.) 359 

Ravilly  (Ju.; 359 

Ravolatsara 91 

Ravon  (Adm.  col.)... 76 

108  302 

Ravoninahitriniarivo  27  28 

Ravony 89  212 

Ravan 552 

Raybaud 585 

Raycl 50  491 

Raynal-Batty  (M—) ....  383 

Razanmaliefa 87 

Razafimanantsoa 76 

Razatimoria 245 

Razafimpanilo 87 

RazaUndrafara  I  ....87  89 

Razalindralambo  — 74  556 
Razatindralambo  (S.  S.) 

89  231 

Razaflndramanta 74 

Razaflndrasata 409 

R  azafmdrasoa 91  537 

Razaflndrasoa 89  231 

Razafindrataratra 90 

Razafiiidra vao , 90  245 

Razafindravoanja 245 

Razatindrazaka 89 

Razatindrazaka 88  212 

Razafmdrazay 89 

Razafinindrina 91 

Razatinjanahary  88 

Razafy  75  537 

Razaty  (S.  S.) 88  231 

Razafv 89 

Razaty -. 544 

Razakaria 90 

Razakarivony 199 

Razamananoro. 87 

Razanamanga 89  245 

Razananianga  (Th.)....  -   91 

Razanamino 90  245 

Razanatefy 556 

Razatovo  .* 456 

Rebetlleau 138 

Rebeix 100  164 

RebuflTat  (Art.  col.) ....  53 


—  788  — 

RebuflTat 348 

Rebut 339 

Rèche 185 

RedoD 62 

Redouly 124  417 

Rees(Mis.) 269 

Refane 359 

Refroigney 98 

Régis  348 

Régnier 54 

Régnier  (S.  S.) 60 

Reibel  (M-V 348 

Reid(V''') 397 

Reilhac  (M-) 359 

Reilhac 294 

Reilhac  (Z.) 359 

Reilhac  (V'^*) 359 

Reitz 50 

Réland 59 

Relling 471 

Rémond 229  232 

Remov    459 

Remua 359 

Rémy  (Inf.  col.) 52  482 

Rémy 185 

Remy 459 

Renard 54 

Renard 257 

Renaud 36 

Renaud  (S.  S.) 59  85 

Renaud  (Al.) 359 

Renaud  (M-) 359 

Renaud  (Ed.) 359 

Renaud  (EU) 366 

Renaud  (Ber.) 366 

René 359 

René 459 

Renn 348 

Renneçon 459 

Renoncé 471 

Renou 246 

Renouf. 359 

Répécot(M-)- 366  557 

Rescent  (M—) 359 

Ressctle 359 

Reste 112  433 

Restoux 54 

Reuter 452  460 

Revel   Moreau 459 

Rev .174  185 

Rev  (Sce  vél.)...61,  97, 

158*  182  660 

Rey  (Tir.  sén.) 52  514 

Rey  (Inf.  col.) 50 

Rey  (Pol.) 78,  142  391 

Reydelet 459 

Reymond 36 

Revmond  (Tir.  mal.)...  Ôl 

Reymond  (Pos.  t.)  80, 148  319 

Reymond  ^G.  compt.)  1 18  380 

Reymond 185 

Rcynaud 182 

Reynàud     de    Lyques 

(M-)  557 
Reynaud  de  Lyques  83, 

152  560 


Reynaud-Valensoles  307 

308  3iâ 

Reynier 97  156 

Reynier 421 

Ribard  (Afll.  c.) 67 

Ribard  (Tx.  p.) 98  15S 

Ribeira 538 

Ribeira    538 

Ribeira  (M—) 538 

Ribes 436 

Ribes(M-) 359 

Ribes 63 

Ribet 366 

Rjbières 185  19S 

Riblet .-.72,  128  503 

Ribolet  (P.) 359 

Ribolet  (C.) 3^9 

Ribot 339  348 

Ricard 57 

Ricard 397  399 

Ricard  (Ed.) 399 

Ricard  (Al.) 399 

Ricco  '.  i^ 

Ricco  (Fils) 174  liS5 

Richard 469  471 

Richard 460 

Richard 408 

Richard 346  3:>9 

Richard 278  2S5 

Richard  (Mis.).  198,  213  550 

Richard  (Tir.  malg.)  ...  62 

Richard  (Dn.). .  .73,  130  409 
Richard  (Sce.  jud.}.  84, 

176,  185  542 

Richard  (Gard,  rég.)  138  193 

Richard  ..  175, 185,  190  1^ 

Richard  (F.  de  L.)...  .  198 

Richard 232 

Richard 303 

Ricliardot  459 

Richardson  185 

Richardson 562  582 

Richaud 42 

Richaud 232 

Richecotel 366 

Richelieu 7,  9  180 

Richelot 56 

Richman 461 

Ricou 246 

Ricourt 527  538 

Ricourt(M— ) 538 

Ricourt  (  Louise) 538 

Ricourt  (Berthe) 538 

Ricquebourgi 83  1 32 

Ricquebourg  fV»*) 359 

Ricquebourg  f M .) 359 

Ricquebourg  (L.) 3.H9 

Ricquebourg 459 

Riddel  509 

Riddell   176  185 

Ride  57  456 

Rieu  189 

Rigal 35 

Rigaud  . .'. 53 

Rigaud  (Ens.  oflT.)  75, 132  244 

Rlgault 7  8 


fO>l 


Rilev 343 

RîUâc 359 

Riondel 84J54  433 

Riot 360 

Riou 14,  75  131 

Rioul  (M^*) 459 

Ripoche 210 

Kmuîer 198-213 

Rivalland .282  285 

Rives 84,454  459 

KWes  (M.)   459 

Rives  (R-)-- *59 

Rivet 295 

Wvière  (M-) 360 

Rivière  <J.) 360 

Rivière  (An.) 360 

Rivière  (femO 360 

Rivière 366 

Rivière 380 

Rivière 436 

Robard     5o 

Robert 550 

Robert 435  436 

Robert  (V^') 422 

Robert    ...403  410 

Robert  (L.; 360 

Robert  (O:.) 360 

Robert  (M.) 360 

Robert  (Ber.) 360 

Robert  (M-i) 360 

Robert  (Fer.) .  - 360 

Robert  (P.)   360 

Robert 232 

Robert 232 

Robert  (Ju,)  185 

Robert  (H.) 185 

Robert 185 

Robert  (Très) 102  166 

Robert  (S.  S.)  88  212 

Robert 86 

Robert  (M"*) 75 

Robert   54 

Robert  (Pol.) 78  142 

Robert 256 

Robert 269 

Robert  (M—) 269 

Robert  848 

Robert- Alterner  .......  134 

Robert  Farquhar  17,18.  19 

Robert  Lyall    19  20 

Roberts  ÉUift    185 

Roberteon  (M—) 366 

RobertsoD    366 

Robez-Pagîllon   64 

KobîUard  (M-) 348 

Robin 18  19 

Robin 299 

Robin  (Louis)   339,  341, 

360,  314,  376  558 

Robin -. 383 

Robinson 26 

Robinson  (Ens«  off.) ...  75 

Robies 821 

Robiet 643 

Robur(Al.)    860 


Robur(G.) 

Robur  (P.)    

Rocca  

Roche  

Roche  

Rocher 

Rochery  (!!•»•)  

Rock(M-) 

Rodallec 

Rodel :... 

Rodet300,301,303,  339, 

Rodje(M"«) 

Rodolphe  (P.) 

Rodolphe  (G.) 

Rodopoulos 452 

Rodrigue 81,  150 

Hodriguez 

Rodriguez  

Rogemont 

Rogeon 60. 

Roger  (P.) 

Roger 98 

Roger  (J.) 

Roger  (Jos.) 

Roger  (M—; 

Roger  Le  Bourg 7 

Rogon  (¥»•) 

Rogon  (Mar) 

Roh 

Ro 

Ro 

Ro 

Ro 

Ro 

Ro 

Ro 

Ro 

Ro 


360 
360 
360 
185 
471 
360 
360 
360 
53 
177 
626 
247 
360 
360 
461 
455 
542 
345 
493 
456 
360 
164 
360 
360 
366 
8 


■  •••  #B*a*»'*v«*>>«*^  • 


Roques . . 

Roquet 45 

Rosaas 247,  553 


Rosaas  (M-«) 

RAaaaa  fMlW. 


257 

114 

584 
247    553 


ai  (X.) 
lai  (Au. 


ai  (M 

in 

1 


) 


•• 


199 


land 

land  

land  257 

land  

Rolland 

Rollin  

Rollo 378 

Rollol(Agric.)     69,  116 

Romain  

Romain    

Romain-Desfossés 

Roraanet    138 

Roméas 110 

Romel 

Romel 

Rômel(M—) 

Roméo 

Romihain  (Geo.) 

Rommain  iJoa.)     

Roncy  (R.  P.)    475,  483 

Ronde- 49 

Rondeau  

Rondi  

Rondony 

Rouget 102,  166 

Rontaunay 

Ropaul ...  I 

Ropaul  (M—) 

Roquemaure 

Roques  (M"*)  

Roques  36,  55^  98,  100, 

101 


Rosaas  (M"«) 247  553 

Rose 360 

Rosier   M 

Rosier  (Com.  col.) 57  456 

Rosiers  (M—)    469 

Rosiers   469  471 

Rosiers  Œm.) 471 

Rosine  (Mar.) 360 

Rosine  360 

Rosis    ...  460 

Rossegger 367 

Rosset-Kassioz   71,  128  3&1 

Rossi 72,130  293 

Rossignol 175 

Rossignol 185 

Rostaing  (R.  P.)  237,246  544 

Rostand. 542 

Rosllni 53 

Rosto 3U0 

Rott    78,  144,  419  431 

Rotl.; 321 

»    Roubelat 41 5,  420  422 

360  I  Roucavrol 110  275 

360    Rouchë 64 

366   Rouchet    de    ChazoUe 

459                                        469  471 

459    Rouffiac 544 

459  Rouhard 77,144  182 

213    Rouiat 460 

327    Rouland   36 

460  Rou  ands 552 

144    Rouman 524 

!?70    Roupnel    548 

269    Roussakis 461 

399   Rousseau 460 

460    Rousseau (AflT.c.)  116  409 

383    Rousseau 62 

381    Rousseau  (Dn.) 72  126 

366   Rousseau  (Tx  p.)  98 

366    Rousseau 387 

22    Rousseaux 651  654 

224    Roussel  420 

468    Roussel  (M-)     348 

360    Roussel  (Dm.)... 70,  124  268 

321    Roussel    (Post.)  81,  146  455 

321    Rousselel 452,  456  460 

360   Rousselet 460 

471    Roussellière 547 

471  Rousseiot 710  711 

548    Rousselle 307  312 

319    Roussier 175  185 

422    Roussier   101  160 

472  Roussilhe 64 

50  Roustan   (P.) 460 

381    Roustan  (J.) 460 

20   Roustan 82  148 

321    Rouvier  (M-).é 436 

321    Rouvier 427,  431  436 

51  Rouvier 41  44 

557    Rouvière 71 ,  130  382 

Rouvin    84,  152  417 

158    Roux » 


—  788  — 


Roux 438 

Roux  (V'-) 32i 

Roux  (M.) 321 

Roux  (T.) 324 

Roux(M-) 246 

RouxÎAff.  C.)..114,  244  245 

Roux  (Tx  p.)... 101, 160  344 

Roux  (Sce  top.).91,  156  483 

Roux  (Inf.  col.) 52 

Rouxel 420 

Rouxel  (M-) 421 

Rouyer  210 

Rouzaud 81, 152  418 

Roversi(M-) 360 

Rowlands  (Mis.) 269 

Rowles 6 

Rowley 583 

Rowlev n 

Rowntree 366 

Roy    (Tir.  son.) 51 

Rov 50 

Rover    (R.  P.) 269  545 

Royer  51  268 

Rover  (Past.)... 82,  146  468 

Rover 360 

Rover 492 

Royet 108  211 

Rovot 54 

Rozy 91 

Ruad    ^M-) 348 

Ruau 41 

Ruault  (y^*) 538 

Rubègue 360 

Ruch    (M-) 348 

Ruff    83  148 

Ruimi  (M-) 551 

Ruff&t  (CM.).  339,  345 

348,     374,    316  383 

Ruggera 422 

Rul/'S.  S.) 60  492 

Rumeau 191 

Russtlion 191,  196  519 

Russillon  (M-) 196 

Rustad 241  553 

Rustad 241  553 

Rustad 241 

Rutlv(R.  P.) 246 

Ryan 232 


Sabatier 285 

Sabalier  (M"') 360 

Sabatier 396  392 

Sabine(M'>') 436 

Sabv 136  212 

Sacâvar  (M"') 360 

Sacieux  562 

Saffré  (Off*.  adm.) 60 

Sageng 554 

Sanores 500  505 

Saïdi 418 

Saldina 426  428 

Saillant 136  212 

Baimbou 436 


Sainjon 108.  211 

Saint 413 

Saint-Anselme 420 

Saint-Berlin 361 

Saint- Charles 420 

Sainl-Claire 420 

Saint-Edmond 420 

Saint-Georges 420 

Saint-Jëronie 420 

Saint-Joâeph 420 

Saint-JuUien 420 

Saint-Martin 420 

Saint-Philippe 420 

Saint-Pierre 420 

Sainto-Marie-Léonard...  420 

Saintc-Mathilde 544 

Sainte-Philomène 544 

Sainte-Marie-Angélique  544 

Sainte-Marie -Atlianasie  544 

Sainte-Marguerite 544 

Saint-Paul  544 

Sninte-Roseline 544 

Sainte  Suzanne 11 

Sainte-Philibert 545 

Samte-Just 545 

Saint-Denis  (S.) 541 

Saint  Félix  (M-) 360 

Saint-Félix 366 

Sainl-<;eorges  (S.) 546 

Saint-Girons 431  468 

SainUer 452  460 

SainUllon 11  130 

Saint-Jean-Berchmans .  544 

Saint-Joseph  (S.) 541 

Saint-Lambert 321 

Saint-Leu  (S.) 546 

Saint-LouisdeGonzague  544 

Saint-Pierre  (S.) 541 

Saint-Prisque 546 

Saint-Sauveur  (M—)  ...  360 

Saint  Sauveur..  11,  130  382 

SaTsse 98  164 

Sakellariadis 461 

Salama(M-) 360 

Salann(M-) 348 

Salât 140 

Salbris  (M-; 360 

Salez.... «.339,  341,360  558 
Salimon  Ben  Mahama- 

dou 419 

Salin  490  493 

Salle  14  134 

Salles 349  360 

Sallv 19  146 

Salomon  (M—) 360 

Salomon 229  232 

Salomon  (S.  S.) 88  212 

Salomon  202 

Salomon 460 

Salomon  493 

Salomon  (M-) 493 

Salva 460 

Salvan  140  256 

Salvan 460 

Salvetat 63 

Samalons 51 


Samandîra  (J.) 36C 

Samandira  (Jules^ 361 

Samandîra  lEmA 36€ 

Samandira  (M"*) 360 

Samandira  (S.) 360 

Samaras 186 

Samaras 186 

Samaras 5oo  503 

Samat 508,  512  514 

Samary(L) 3S0 

Samary  (S.) 3» 

Samiofty  (M-) 360 

Samory 360 

Sampre  96 

Samson 401 

Samuel  (R.  P.).415,  4S3  548 

SamvfM-) 360 

Samy  TPr.) 360 

Samv-Tamby 56 

Sanchez  (M-) 115  185 

Sanchez 18S 

Sandamiani 15 

Sandoz 4ie 

Sanglier  (Ch.) 360 

Sanglier  (Fr.) 360 

Sanguinei 544 

SanguinetU 436 

Sanio 360 

Sanquoi  (M**) 360 

Santano 461 

Santoro  422 

Santoura 461 

Santucci 13,  130  455 

Sapet 366 

Sapinot  (M-*) 550 

Sapolin 50 

Sarassoa 366 

Sarda 82,  146  468 

Sarda-Garriga 23 

Saroboko 344 

Sarpédon  (Eu.) 360 

Sarpédon  (Léo.) S60 

Sarpédon  (Ces.) 360 

Sarpédon  ^M-) 360 

Sarranga, 460 

Sarraule  452,  436  460 

Sarrieu 54 

Sartori 246 

Sasias 66  i06 

Sassi 368 

Satory 185 

Satta 412 

Saucé  (M-) 321 

Saumon 360 

Saurin 96,156  269 

Sautron 411 

Sautron 460 

Sautron(L.) 436 

Sautron 318  383 

Sautron  (M-) 383 

Sautron  (P.) 436 

Ssutron 483 

Sauvage 360 

Sauvette 312 

Sauze 399 

Sauze £»1 


Sauze 294 

Sauzier 366  541 

Savage 551 

Savaril 115  185 

Savaroa..l85,  190,  191, 

196  199 

Savas-Pappas 515 

Savatier. 122  454 

SavelU 140  256 

Savin 120  380 

Savonyau 35 

Savoureux 366 

Savovat 321 

Savy' 436 

Savy 51 

Sazarin 543  544 

Scalabrino 80,15  418 

Schaaning  (Mu*) 552 

Soheer 50  433 

Schclemben 366 

Schiélé  (Dom.) 10  124 

Schilte 50 

Schraidt. 490 

Schmidt 410  411 

Schmidt 42 

Schmilh 360 

Schmith 360 

Schmoldl 411 

Schneider 18 

Schneider 422 

Schonel 12 

Schoumacher  (S.  vét) 

61,  98,  158  560 

Schreiber 422 

Schuch 539 

Schuler  (S.  vét.)..61,  98  158 

Schullze 411 

Schulze 361 

Schupp 101  162 

Sclavo 361 

ScopéUtis  (Em.) 484 

Scopélitis 415,480  483 

ScopéliUs 452  461 

Scopélitis 461 

Scouloudis 412 

SeateUi 84, 154  268 

SealeWi  (M-) 551 

Sébastiani 20  21 

Sébastien  Munster  —  5 

SebiUe 313 

Secta 360 

Seddon. 366 

Séguéla 11,140  344 

Seguier 366 

Séguin  (S.  vét.)...  .61 ,  91  158 

Séhasola 360 

SeignaC'Lesseps 21 

Sckelis 321 

Seletoupolos 512  5i5 

Seletoupoios 5i5 

Seiîgmann 301  312 

Semmeley 82, 146  382 

Sénag(M-) 360 

Sénaglia   360 

Sénardia  360 

Sendresse 345 


—  19^ 

Senèque 3^ 

Senne- 9t 

Sensé  3^ 

Sensé 460  K 

Sepierre  185 

Septe 113,  185  309 

Septe 349 

Seraflni 83  146 

Séraphme 460 

Sérlsia  /M-) 360 

Sérivolë 185 

Serre 349 

Serrie 210 

Sers 349 

Servantes 361 

Servatius 18,  142  344 

Serveaux 102,  344  361 

Sescau  113, 182, 185,490 

541  562 

Settedone 410 

Seurin 185,  191  228 

Sovastos 461 

Sévé  361 

Sévère 411 

Sévère  (Aff!  c.) . .' . . .  1 16  311 

Sévère 118  311 

Séverin 51  3t* 

Séverin 361 

Séverin  rM-) 361 

Sévignac 50 

Seyraour  (¥»•) 321 

Seyinour  (J.  L.) 185 

Sézanue 361 

Sharmaiï 191  551 

Sharman  (M"-; 551 

Shervington 29,  30      32 

Shulz 295 

Sibillot 136,195  319 

Sibou  (C.  coinpt.).  ...10  118 

Sibon  (Imp.  off.)....n  140 

Sibrée(M"-) 186  551 

Sibrée  ....185,  551,562  582 

Sibrée(M-) 186  551 

Sichel 138  231 

Sichère 03 

gif  PQ 50 

Sicre  de  Fonîbrune  îio  195 

Sidambron 460 

Sidambron  306,  301, 308  312 

Siegfried  44 

Siegrist  (M—) 551 

SIegrist  (Past.) 269  550 

Siflrav 101 

Signelane  (M»») 269 

Sikora 585 

Silanquc ^    32 

Silber 11,  126  381 

Sillon 13,  180  418 

Sillon  (Pos.) 19  148 

Silova 361 

Silvestre 361 

Silvie  (Adm.  col.)     108  268 

Silvy 80,148  245 

Simon 469 

Simon • 468 

Simon 399 


S67 


SÎlK 

SinioH 
Simon.. . 

Simon 

Simon  (M—)... 

Simonet , 

Simonetti T.. 

Simonin lOi 

Stmonnot ^ 

Simpoha 46b 

Sincal 231 

Sincat 185 

Sinka. 361 

Sinnassami 361 

Sinop  CM-) 361 

Sin(JUOi(M-) 361 

Sipiliotis 461 

Si(iucland  (M»») 553 

Sissamis 461 

Silia(M-) 361 

Sizairc 349 

Skodic(M"-) 553 

Skouloes 461 

Slawitsy 193  196 

Sluzanski 443,  456  460 

Smadja 260,269  210 

Smith  (M-«) 552 

Smith 460 

Smith 420  422 

Smith 413 

Smith  (Sotie) 241 

Smith  (M»*) 241 

Smith  (Lina) 241 

Smith 232 

Smith  (J.) 241 

Smith  (W.) 241 

Sohr 410  411 

Soisson  (M-*) 361 

Soisson  361 

Sol 361 

Sol 460 

Solene 294 

Sonnerai 15 

Sonnet 138 

Soost 231 

Sophie 384 

Sophie 318  383 

Sophie  (M-) 384 

Sorel 483 

Soria 198  213 

Sortel(Léo.) 361 

Sortcl  (An.) 361 

Sortel  (Jos.) 361 

Soubirous  321 

Soubirous  (M-) 321 

Souchu  de  Rennefort..  9 

Soudée 349 

Soula 544 

Soulange 436 

Soûls  (S.  S.) 63  64 

Soult 22 

Soumagne 24  26 


—  790  — 


,  ■«tso 
^rt,348 

!!!!!!!49Ô 

150 

(ence 309 

Speyer  

Spiliepouios 

»Spmer 

Spjndler 

Spiral 
Spiror 
Stafseth 
SUklin  18,  84,  142,  454 
SUnding  186,  552,  562, 

585 

Standing  (M-) 

Standing  (M»*) 

Stanfei •.... 

Stanislas  

Stapoundzi    260,    262, 

210 

Stefani(Pos.  t.) 83 

Stefani 45 

Stéfano 

Stene  (Pasl.) 

Slenviette  (S.) 

Stéphan  

Stéphaa 19 

Steptianis  

Stokslad  (Past.)  ....283 

Stolée 

Stolé(M-)  

StoUenbcrg 367 

Struliu 12,  128 

Stryenski 112,  268 

Stulchbury 

Suberbie  32,  185,  191, 

192, 196 

Subercaze    

Subtil 122,  491 

Suc 

Surgand  

Suzie 

Suzor  

Suzzarini 83, 148 

Suzzoni  50 

Sylvain 

Sylvain  Roux  16,  11,  18 

Sylvander 

Sylvestre 

sylvestre 218 


Tabére 

Tabet 500 

Tabou  (Attg.) 

Tabou 

TacchiCAn)  367 

Tacrhi  (Ai.) 

Tacchi  (Rie.) 

Taochi  (El.) 

Tacchi  (Ces.)  


361    TacchyKM-) 364 

116   Taffbrin 15, 132  256 

361    Tagar(M— ) 361 

460   TahOD 35 

493    Ta1x(R.P.).   ...196,196  544 

382  Talandier-Lespinasse 

313                                      102  166 

524    Taiary 361 

515  Talazac  (R.P.) 213  543 

368    Talbot  ...196,  228,  232  231 

321    Talbot 228,  232  231 

2H    Talbot 232  246 

515    Talbot   361 

552  Taliec 102  164 

456    Talsin 91,156  409 

Talvas  108  408 

581   Tamby 295 

186   Tandrya 116 

186   Tanniëre 190 

18  Tannière   99,164  419 

460    Tapie 190  191 

Tappenbeck 31 

219   Taranne 361 

148   Tarby 471 

114   Tarnet(M-) 361 

321    Tartipis   461 

514  Tassistro il  126 

554   Tauchot 50 

493    Taulier 469  411 

150   Taupta 361 

484    Tavera 11,  130  382 

285   Tavolie 349 

653   Técher 285 

553  Técher 312 

541    Técher  (Era.) 361 

293   Técher  (An.)  .........  361 

321   Técher  (Léo) 361 

493   Técher  ( Anl.) 361 

Téchcr(M-)  361 

228   Técher  (P.) 361 

232   Técher  (Léo.) 361 

492  Técher  (Rev.) 361 

460  Técher  (J) 361 

198   Técher 385 

361    Técher 460 

411    Teissère 460 

302    Teissère  415,   418,  480  483 

492   Teissère  (M—) 483 

436   Teissonnier 218 

19  Teissonnier 114 

461  Ténor 100,  162  302 

61   Ténor(D.) 361 

225    Ténor  (M-) 460 

Téocaris 461 

Tergiron 361 

TérUlon 361 

Termincau 361 

411   Termineau 460 

505   Temant 53 

361   Temier 361 

361    Temier 312 

541    Terrasse  (M-) 361 

861   Terreanx 64 

861   Terrentroy 118  453 

361   Terrier 361 

36l|T«rtipis    493 


Tartipis 500  sr 

Tescher 198  ^13 

Tessier  114,    186,   196  193 

Teste 71,  130  JJii 

Tester 19»^ 

Tester  (M-) 1». 

Testut 6i 

Texereau 10,  124  4iti 

Teyssandier 66  lio 

Th'ébalage 361 

Thégosc(M-«) 3hl 

Thély 361  4I> 

Thénor 3éî 

Théodore îf 

Théodore  3*1 

Théodore  (P.) 409  3i» 

Théophin iho 

Théraud 116  43 

Théroinne 6-1 

Théron 428  4** 

Théron 114 

Thesen  iD'.)  90,  242, 245  S'C 

Thesen  (M-) 247  553 

Thévenet  (F.) 40v 

Thévenet 83  ik*> 

Thévenet  fJus.) »7 

Thévenet  (M—; 36: 

Thévenet 361 

Thevet 

Thibaudier  63 

Thibault  (A.) 303 

Thibault  ( Alp.) 303 

Thibault 469  411 

Thibault    411 

Thibault   124 

Thibaut 361 

Thibaut  (R.) 361 

Thîbers 118 

Thibier 21ij 

TbibOD SI 

Thiébaut  138  382 

Thiery 493 

Thirv*(For.) 16  134 

Thiry 6: 

ThivoUet 213 

Thomann  452  46» 

Thomas 56S 

Thomas  46i' 

Thomas  (L.) 46tf 

Thomas  (Ar.) 460 

Thomas  (Léo.) 361 

Thomas  (Art.  col.)  ...  53 

Thomas  (Mar.) 64 

Thomas  (I>n.)...13,  126  434 

Thomas(Dn.,S.P.)13,128  418 

Thomas  (Imp.  ofT.) . .  .11  \A» 

Thomas  (!!••) 246 

Thomas    361 

Thomas  (Ch.) 33: 

Thomas  (R.) 31: 

Thomas 400 

Thomaso  Horcacchi  de 

Castiglione 

Thomeuf 54 

Thommassen 368 

Thomson 41 


Valmary , . . .  80 

Valmir 460 

Valsin 410 

Valvis 461 

Vambourg 460 

Van  der  Hagen 5  6 

Vaudrije(M-) 361 

Vanière 106 

Yanillel 460 

Van  Neck 5 

Vannière  (Gén.) 55  98 

Van  Pachterbeke 191 

Vanwaetenneulen49,  50  491 

Van  Zyl 186  232 

Variganet 294 

Varouxis 186 

Varouxis 186 

Varouxis 186 

Varouxis; 186 

Varouxis 186 

Vasco  Gomez  d'Abreu  .  3 

Vasemont 294 

Vassacos 415  422 

Vasselon 19  150 

Vasselon  (Gard,  rég.)  138  212 

Vasselle 42 

Vassilacopoulos  500, 501  505 

Vassilacopoulos 505 

Vassilacos  (Oem) 461 

Vassilacos 452  461 

Vassilacos  (J.) 491 

Vassilios 114  186 

Vassiiios 186 

Vassiiious .200  214 

Vaubourg 560 

Vaucheret 114  319 

Vaucherel(M-) 115  185 

Vaudagne  (Cas.) 361 

Vaudagne  (Ed.) 361 

Vaudagne  383 

Vaugon 349 

Vautes 349 

Vautrain 112,556  560 

Vavsse  (M-) 651 

Vaysse...59,  8i,  85,  86  81 

Vechioni 213 

Veckrange., 361 

Védère 144 

Veillât 460 

Veillel  (P.) 435 

Véliacio 361 

Veligel  (M"-) 419 

Vélio 361 

Vélio 460 

Vella 185 

Veina  (M-) 361 

Vendammes 383 

Veneroai(R.) 411 

Venerozi  (Ed.) 410 

Venerozi  (J.) 411 

Venetnasopoulos 186 

Venetnasopoulos 186 

Venetnasopoulos 246 

Venol 281  294 

Ventrillon 86  195 

Venturini il  128 


—  m  -^ 

Venturini  (Post.)  81, 146  591 

Vérane 11,  140  544 

Vérane 422 

Verdier 48 

Verdoux 146 

Verdun 460 

Vergé 118 

Vergely 108  195 

Vergnes 66  108 

Vergonjeanne 1 38 

Vergoz 96,     156  303 

Vergoz 386  392 

VerRuff 6 

Verly 269  545 

Vermaz 349 

Verne  (A.-J.)    452,   456  460 

Vemet 281  294 

Vernier 213,    549  562 

Véron(Gam.)...81,  150  492 

Véron 19  148 

Véron 349  383 

Véron 460 

Véronien 545 

Véronique  (S) 546 

Vérot 460 

Vérot  (Fr.) 361 

Vérot  ....340,  349,  361  558 

Verrier 536 

Verrieux 99,  163  344 

Vergault  (R.  P.) 531  548 

Vésemont 361 

Vesta 294 

Vétoli(Ch.) 361 

Vétoli  (Em.) 361 

Vétromile 91  156 

Vélule  266 

Veynachler 185 

Vevrat 84,  154  293 

Veyre 15  134 

Veyssevre 460 

Veyssevrre 11,  130  382 

Vezan." 383 

Vial 349 

Vial 460 

Vialalte 505 

Viallet 219  285 

Viaud 11,  142  182 

Vibien 345,  349,  542 

556  560 

Vrco 138  245 

Victor  (M-) 361 

Victor(P.) 361 

Victorin  (M-) 361 

Vidal 96  158 

Vidal...". 210 

Vidaud  98  158 

Vidil(My-) 256  550 

Vidot 83  154 

VidotfTxp.) 98  160 

Vidot , 361 

Vidot 312 

Vidot 422 

Vidot(L.) 460 

Vidot  (R.) 460 

Vidus 361 

Vidus  (Ch.) 362 


Vié(D.)..>341,  34a»  U9    956 

Vlé{M-) 381 

Vieil(Dom.) 70,124    455 

Vieillard AU 

Vien  (M—) 362 

Vienne 410 

Vienne 36i 

Vierne 101    293 

Vignal 71    12g 

Vigne.(Ch.) 362 

Vigne 349    362 

Vigne  (M-*) 3«2 

Vignioboul i» 

Vigoureux 362 

Vigoureux  (F.) 543 

Viguerie 114  .  4W 

Viibesseix 63 

Vilcourt 460 

Villamur 83,  152    343 

Villanova 411 

Villaume  (Mis.) 256 

Villebrey 460 

Villecrose 174    185 

Villedieu ifô 

Villemain  99,  162    231 

Villeneuve        101,  160    38i 
Villette  (D'.)  38,  86,  87 

562,  107,  708    711 

Villiaume 429 

Vilmain 362 

Vilmain  (M-) 361 

Vilmard  (M-) 362 

Vilmond 361 

Vilmond  ( Aug.) 361 

Vinay 39 

Vînceneux 514 

Vincenneux 251 

Vincent  (S.) 557   549 

Vincent 403    410 

Vincent 190    196 

Vincent 316    321 

Vincent-Denis  (F.) 269 

Vinelda 321 

Vincy 361 

Vingàdassalom 460 

Vingent 460 

Vinson' 24 

Violet 431    431 

Virapin 460 

Viravaud 19    150 

Virelisicr 418 

Virgile 185 

Virieux 301    304 

Viscaze-Lazare 186 

Visoison  (M—) 361 

Visser 460 

Vital 431 

Vital 524 

Vitali li    130 

Vitali 349 

Vitali 382 

Vivaldi 120    212 

Vivant 138    212 

Vivarès 321 

Vivié 110    292 

Vivienne 362 


Vivier i20 

Vix 78,  U4  419 

Vœltzkow 563 

Voizard 63 

Volcy 367 

Volcy{M-) 367 

Volein 362 

Volia(ll-) 437 

Volia 362 

Volaire 367 

Vollaire 400 

Vollard 246 

Vollard 509 

Volpel 382 

VolpeI(R.) 362 

Volpel 67  120 

Volpeï(M-) 362 

Volpel  (D.) 362 

Volpesnil 98  160 

VolsaD  <!-•) 362 

Volsan  (An.) 362 

Voyatjis 472 

Voyron 33  34 

Voyron  (Adm.  cet.)  ^10  283 

Vrettinann 460 

Vuillerme 451 ,  456  460 

Vynisales  (J.) 362 

Vynisales  (Gh.) 362 


Wagner. .%....  116,  302  433 

WalUier 295 

W^amet 232  549 

Wamel  (M-^) 232 

IW^arsmann 118  536 

Warvoyk 5 

IW'arternouse 367 

Watson.; 307 

Watson 321 

Weauters 367 

Weber 44 

Weber 541 

Webster 295  558 

Weckanges 378 


—  793  — 

Weil S46 

Welment 422 

Wcrmer 514 

Wermert 383 

Wemerl             78,  144  419 

WettersladCM— )....247  552 

Welterstad  (Pa8t)..247  552 

Wetlerstad 247 

Wey 460 

Weyl 185 

WhitUker 493 

Wickkers 82,  148  382 

Wickers  (M—) 349  362 

Wickers  (Jos.) 362 

Wig(Past.) 470 

Wug(Mis.) 269  562 

WikiDSOn 367 

Wilde 483 

William  Ellis 23 

William  Finch 6 

William  Johnson 31 

William  Keeling....:..  6 

William  Nicolav 21 

Wilson .'....173  186 

Wilson(M-) 186 

Wilso(V»*) 186 

Wiison(l|w«) 186 

Windley 271 

Winler 313 

Winler(S.) 367 

Winler  (M.) 367 

Winler(M-) 867 

Winler  (W.) 367 

Winler  (G.)  367 

Winler  (Cl.) 367 

Winler 471 

WiUmann 71,126  381 

Wœflin 552 

Wolf 563 

WolfT 362 

Wolphart-Harmanseu  •  5 

Wood 514 

Wreford 514 

Wrelmann 460 

Wuilmann  (M-) 362 

Wuiimann  (Em.) 362 


Wunder   190    196 


Xavier 307,  312  345 

Xavier    99,  162  454 

Aavier  (G.) 437 

xavier(L.)  437 


Yantapily 460 

Ycat 362 

You 43 

Ythier 307,  309  313 

Yvonne  (S.) 546 


Zamère 307  312 

Zamère 312 

Zanatia  362 

Zaneltos   515 

Zappavigna 193  196 

Zarocostas    461 

Zegou 343 

Zelon 229  232 

Zelon 186 

Zénalde  (M-*) 190  546 

Zéphin(M-) 362 

Zéphyr 295 

Zervos 493 

Ziemmer(F.) 269  545 

Zingone    368 

Zinzinvakos  214 

Zith 321 

Zizivokos 321 

Zoél  (S.)    546 

Zoé 419 

Zon 460 

Zotier 414  422 


•  ■    ■ 


•  9 


»      ft  ■ 


—  795  — 


ERRATA 


Page    41 .  —  Ministres  secrétaires  d'Etat.  Lire  décret  du  24  janvier  1906,  au  lieu 

de  décret  du  24  janvier  1904. 
Page    45.  —  Cabinet  civil.  Lire  M.  Lecocq,  adjoint  de  1'*  classe  des  affaires 

civiles,  au  lieu  de  Lecoq. 
Pages  96  et  169.  —  Lire  province  des  BetaiiiiiBaraka  da  Sud,  au  lieu  de  province 

de  Yatomaiidry-Mahanoro. 
Page  169.  —  Après  province  des  Betanimena,  ajouter  province  de  Tamatave- 

Yille. 
Page  173.  —  Compagnie  coloniale  de  Madagascar,  tire  M.  Bonrdariat,  directeor, 

au  lieu  de  M.  Boordariat. 
Page  175.  —  Lire  M.  Mariaggi,  au  lieu  de^Marriaggi. 
Page  182.  —  Lire  M.  Conte,  au  lieu  de  Combe. 
Page  183.  —  Ajouter  à  la  liste  des  habitants  de  Tananarive  : 

MM.  Boardariaty  directeur  de  la  C^*  Coloniale; 
Leclère,  agent  de  la  C*  Coloniale  ; 
Manrin,  ingénieur  de  la  O*  Coloniale. 
Page  246.  —  Ajouter  à  la  liste  des  habitants  :  MM.  Giraad,  ingénieur  de  la 

C**  Coloniale  ;  Fort,  agent  minier  de  la  O*  Coloniale  à  Soavinarivo. 
Page  257.  —  Ajouter  à  la  liste  des  habitants  :  M.  Mortel,  agent  de  la  O*  Colo- 
niale à  Antanidita. 
Page  275.  —  Lire  M.  Bstôve,  adjoint  de  1"  classe  des  affaires  civiles,  au  lieu 

de  adjoint  de  2«  classe. 
Page  320.  —  Ajouter  à  la  liste  des  habitants  :  M.  Monteil,  agent  minier   de  la 

O*  Coloniale  à  Voambohitra. 
Page  327.  —  Ajouter  à  la  liste  des  habitants  :  M.  Picand,  agent  de  la  C'«  Colo- 
niale à  Ambavaniasy. 
Page  417.  —  Service  judiciaire.  Lire  M.  Dejean  de  la  Bâtie,  au  lieu  de  Jean  de 

la  Bâtie. 
Page  418.  —  Lire  M.  Ronsand,  surveillant  des  postes  et  télégraphes,  au   lieu 

de  M.  Rouand. 
Page  514.  —  Ajouter  à  la  liste  des  habitants  :  M.  de  Bonal,  agent  minier  de  la 

C>«  Coloniale  au  Betsiriry. 

Mission  des  Lazaristes 

Page  537.  —  Remplacer  le  R.  P.  Pietroa,  par  le  R.  P.  Gaber. 

Page  548.  -^  Lire  R.  P.  Gaber,  au  lieu  de  R  P.  Gabet,  et  ajouter  à  la  suite  de  ce 

nom,  le  P.  P.  Dinkha. 
Page  549.  —  Remplacer  à  Ivato  le  R.  P.  Dinkha,  par  le  R.  P.  Marty.  Supprimer 

ce  dernier  à  Ranomafana. 

Sœurs  de  S^  Vincent  de  Paul 

Page  549.  —  Remplacer  les  Sœars  Pauline  et  Claire  h  Fort-Dauphin  par  les 
Sœurs  Louise  et  Julie. 

Remplacer  la  Sœur  Marie-Madeleine  à  Farafangana,  par  les  Sœurs 
Pauline,  Elisabeth  et  Maria. 


—  797  — 


MUTATIONS 

survenues  pendant  Timpression  du  présent  annuaire 


Page  66.  —  Gibm«t  du  Sicrétaira  Bénéral  : 

Ajouter  M.  Damont,  commis  de  2*  classe  des  affaires  civiles,  rentrant 
de  congé. 

Page  67.   —  !•'  BUREAU. 

Ajouter  M.  Dafoar,  administratcnr  stagiaire. 

Page  68.  -*  2*  bubbau. 

Supprimer  M.  Glero,  affecté  à  Analalava. 

M.  Philippe,  commis  de  comptabilité  de  1'*  classe»  parti  ea  congé. 

3*  BUREAU. 

Ajouter  M.  Chanel,  administrateur  stagiaire. 

Page  72.  —  Douanes  : 

M.  Honoré,  contrôleur  de  2*  classe,  parti  en  congé. 

Page  73.  —  MM.  Casanova  et  Lehmami,  partis  en  congé.  * 

Enseigntment  : 
Page  75.  -*  M'^*  Meyron,  partie  en  congé. 

Page  76.    —   CfRGOIfSGRIPTION  SCOLAIRE  DU   NORD-OUEST. 

M.  Monter,  parti  en  congé,  est  remplacé  par  M.  Dandoaan. 
M*«  Monier,  partie  en  congé,  est  remplacée  par  M"**  Condriet. 

Pofict  administrativa  tt  Judiciaire  : 
Page  77.  —  M.  Yiand  et  Comte  partis  en  congé. 

Page  78.  —  Remplacer  M.  Adeline,  ffons  d'huissier  à  Tamatave,  par  M.  Vidot. 

Pastas  tt  télégraphaa  : 
Page  80.  —  M.  Knœr,  surveillant  des  postes  et  télégraphes»  parti  en  congé. 

Page  82.  —  M.  Knhn,  commis  des  postes  et  télégraphes,  parti  en  congé. 

Page  83.  —  M.  Pringle,  parti  en  congé. 

Sanrica  judiciaire  : 

M.  Vidot,  secrétaire  du  parauet,  est  nommé  brigadier  de  la  police 
hors  cadres  pour  remplir  les  fonctions  d'huissier  près  le  tribunal  de 
1^*  instance  de  Tamatave,  en  remplacement  de  M.  Adeline. 

Page  84.  —  Supprimer  M.  Adeline,  huissier  à  Tamatave,  et  remplacer  par  M. 
Vidot. 

Page  102.  —  Trésarerie  : 

Tananarive  :  Supprimer  M.  Martinean,  payeur-adjoint  de  2*  classe, 
affecté  à  Tamatave  en  remplacement  de  M.  Ron^et,  rentrant  en  congé. 
Tamatave  :  Remplacer  M.  Ronget  par  M.  Martinean. 

Page  103.  —  Diego-Suarez  :  Ajouter  M.  Protin,   commis  de  !*•  classe,  récem- 
ment nommé  à  Madagascar. 


Administrateurs  coloniaux: 

Page  li2.  —  Ajouter  MM.  Vmé  'CtnHle,  adiaimstrateur-adjoint  de  3*  classe. 
MM.  Dnfoor,  GhaneirBAonin,  Faatesr,  Ri^ôre,  Sanglier,  administn- 
teurs  stagiaires. 

Affaires  civiles  : 

M.  Krotoff,  adjoint  de  i***  classe  des  affaires  civiles,  parti  en  congé. 

Page  114.  —  MM.  Delélée-DeslM^Sy  adjoint  des  aDures  cîvileB,  Oattand  et  de 
Aima,  commis  dea  affaires  civiles,  partis  eo^îOQgé. 

Page  116.  —  M.  Dnmont,  rentrant  de  congé,  est  affecté  au  cabinet  du  Secrétaire 
Général,  à  Tananarive. 

M.  Tandrya,  commis  de  2*  classé,  rettlrant  de  congé,  est  affecté  ait 
province  de  Majunga. 
M.  Bréjard,  commis  de  9*  classe  des  affaires  ôiviles,  parti  en  congé. 

GomptaUss: 

Page  118.  —  M.  Hubert,  sous^hef  de  bureau  de  1'*  classe  k  Majun^,  est  affecté 
à  Tamatave,  en  remplacement  de  H.  Reymond,  chef  de  bnreau  de  f 
classe,  rentrant  en  congé. 

Supprimer  M.  Vergé  Camille,  nommé  administrateur-açyoint  de  3* 
classe. 

Page  120.  —  M.  Martinés,  comptable  de  1**  classe  k  Analala va.  rentrant  de  congé, 
est  remplacé  par  M.  Clero  (page  122), commis  de;2*  classe. 
M.  Philippe,  commis  de  1'*  classe,  parti  en  congé. 

Douanes: 
Page  124.  -^  M.  Boneré,  cootrôleur  de  2«  classe  des  douanes^  parti  en  congé. 

Page  130.  —  MM.  Casanova  et  Lehmann,  partis  en  congé. 

Enseignement: 
Page  132.  —  M""*  et  M.  Monier,  instituteurs,  partis  en  congé. 

Page  134.  —  H.  Dandouan,  affecté  à  Diego-Suarez. 

Ajouter  M"«  Gaienave,  nommée  institulriee  de  5*  «lasse  à  Jfadagascar, 
et  M™*  Alaric/  nommée  institutrice  auxiliaire  à  Nossi-Bé. 
M"'  tteyron,  partie  en  congé. 

PoHce  admîmstrative  et  judiciaire  :  ' 

Page  142.  —  MM.  Viand  et  Comte  partis  en  congé. 

M.  Adeline,  brigadier  de  police  hors  cadres,  remplissant  les  fonctions 
d'huissier  à  Tamatave,  est  réintégré  dans  les  cadres  de  la  police  et  reste 
•      affecté  à  Tamatave. 

Page  144.  —  Ajouter  M.  Vidol,  nommé  brigadier  de  police  de  2«  classe  hors 
cadres  et  affecté  ^Tamatave. 

'    '    Postes  et  télégraphes  :  ' 
Page  146.  —  M.  Pringle,  parti  en  congé. 

Page'  148.  —  MM.  Kuhn  et  Mialhe,  partis  en  congé. 

Page  152!  —  M.  Knoër,  parti  en  coi\gé. 

Page  154.  —  Service  Judiciaire  : 

Supprimer  M.  Yidot,'  nommé  brigadier  dejpllce  de.2«  classe. 


^  799--- 

Sarvica  iopographique  : 
Page  156.  —  M.  Senne,  parti  en  congé,  est  remplacé  par  M.  Gillis.* 

Travaux  publics  : 
Page  164.  —  Supprimer  M.  Dadiconrt,  licencié  de  son  emploi. 

Trésoraria: 

•     .  .     • 

Page  166.  —  M.  Ronget,  payeur  particulier  à  Tamatave,  rentrant  en  congé,  est 
remplacé  par  M.  Martineau,  pavenr-adjoint  de  2*  classe. 
Ajouter  M.  Protin,  commis  de  l'<>  classe,  affecté  à  Diego-Suarez. 

Provinca  da  Tananariva-Yilla  : 
Page  182.   -    MM.  De  Aima,  Yiaud  et  Comte,  partis  en  congé. 

Provinca  da  Fianarantsoa  : 
Page  268.—  M.  Kroto£P,  adjoint  de  1'*  classe  des  affaires  civiles,  parti  en  congé. 

Provinca  da  Farafangana  : 

Page  283.—  Ajouter  M.  Sanglier,    admiuistrateur  stagiaire.  M.  le   lieutenant 
Adeline  est  nommé  cnef  du  district  de  Vangaindrano. 

Provinca  d'Andovoranto: 

Page  311.—  Ajouter  M.   Marchand  Henri-Auguste,   administrateur-adjoint    de 
3«  classe,  affecté  à  la  province  d'Andovoranto. 

Provinca  da  Tamatava- Villa  : 
Page  343.—  /îemp^acer  M.  Adeline,  huissier,  par  M.  Vidot. 

Provinca  das  Batsimisaraka  du  Cantra  : 

Page  380.—  Ajouter   H.    Rivière,    administrateur    stagiaire.     Remplacer   M. 
Reymond  par  M.  Hubert. 

Page  381.—  Remplacer  M.  Ronget  par  M.  Martinean. 
Page  382. —  M.  Mialhe,  parti  en  congé. 

Provinca  das  Batsimisaraka  du  Nord  : 

Page  399.—  Supprimer  M.  Bréjard,  commis  des  affaires  civiles,  rentrant  en 
congé. 

Provinca  da  Yohamar  : 
Page  409. —  Supprimer  M.  Pringle,  parti  en  congé. 

Provinca  da  Diago-Suaraz  : 
Page  417.  —  Ajouter  M.  Protin,  commis  de  l'«  classe,  affecté  à  Diego-Suarez. 

Page  418.  —  M.  Lehmann,  parti  en  congé. 

Provinca  da  Miyunga  : 

Page  453.  —  Ajouter  M.  Pasteur,  administrateur  stagiaire,  et  M.  Tandrya,  com- 
mis de  2«  classe  des  affaires  civiles. 
Supprimer  M.  Delélée -Desloges,  parti  en  congé. 

Page  454.    -  Supprimer  M.  Delélée-Desloges,  parti  en  congé. 


-i-  800  - 

Page  455.  —  Supprimer  M.  Gaftwi,  fmrti  en  congé,  et  le  remplaeer  par  M.  De- 
Toite. 

Provinct  de  Tulear  : 

Page  4(V8.  —  Supprimer  M.  Hoaoré,  contrôleur  de  2*  classe  des  douanes,  ptrti 
en  congé  ;  ajouter  M.  Dalanconrt,  géomètre  de  2«  classe,airecté  à  Tulear. 

Cercle  d'Analalava  : 
Page  482.  —  Retnplacer  M.  Hartinei  par  M.  Qerc. 


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ANNUAIRE  DE  MADAGASCAR  ET  DÉPENDANCES 
1905 


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DE    PARIS 

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seille   35 

Alcool  de  menthe  de  Ricqlès.  Sainl-Ouen  . .  5 

Artaud  frère»  (J.-B.  et  A.),  Vins,  Marseille.  40 

Bajac  (A.),  Machines  agricoles,  LiancourL..  ^ 

Bataille,  Billards  et  Jeux,  Paris 12 

Bazars  du  Betsileo,  Articles  de  Piris,  etc..  10 
Bécot  (Portet  et  Bernard,  successeurs),  Son- 
dantes, Pans 40 

Béranger  (M.),  Distillateur,  Paris 16 

Besson  (F.).  Instruments  de  musique,  96-98, 

rue  d'Augoulême,  Paris 30 

L.  Besson  et  C>«,  Compagnie  de  navigation, 

Marseille 15 

Bertin  frères.  Constructeurs  de  navires,  Be 

ions  <S.-et-0.) 15 

Beurre  Lepelletier 43 

Bézagu  (L.)  et  C'*,  Vins,  Bordeaux 41 

Blanchard  (A.), Balloos-réclame,  Paris 13 

Blanchisserie  eU  Teinturerie  de    Thaon-les- 

Vosges 10 

BouchacourtetC'*,  Manufacture  de  bernions, 

Paris 12 

Boulet  et  C»,  Machines   pour   tuileries  et 

briquettes 34 

BruIé  (H.>etC'%  Appareils  à  boissons  gazeu- 
ses et  machines  à  vapeur,  Paris 18  35 

Burton  fils,  Mécanicien-constructeur,  Paris..  99 

Byrrh   (Violet  frères),  Thuir 43 

Caizergue  (Eugène),  Constructeur,  Avignon .  33 
Caizergue  aine.  Appareils    pour  entrepre- 
neurs, Avignon 5 

Camille  (Alp.)  et  fils.  Sellerie,  Paria  39 

Carde  (0.)  et  fils.  Meubles,  Bordeaux 35 

Chastenet  frères.  Vins,  Bordeaux 41 

Cazaubon  et  fils.  Appareils  à  eaux  gazeuses, 

Paris 1 

Compagnie  des  Messageries  Maritimes,  Paris.  14 

Comptoir  national  d'Escompte  de  Paris 11 

Coq  (Vor),  Machines  agricoles,  Aix-en-Pro- 

vence 31 

Decauvitle,  Chemins  de  fer^ai^  commence- 
ment du  volume). 
DeDietrich  et  C**,  Automobiles.  Lunéville..  9 
Defrancc  et  C",  Pavages  et  Carrelages  céra- 
miques, Pont-Sainte-Maxence. 36 

Delaroche  aîné.  Bains,  Buanderie,  Paris —  10 

'Delcttrez,  Parfumerie,  Paris 2 

Demaria  frères,  Appareils  photographiques, 

Paris 6 

Duchesne(E),  Instruments  de  pesage,  Lyon.  31 

Dnmont  (L.),  Pompes,  Paris 35 

Durafort  et  fils,  Appareils  à  eaux  gazeuses, 

Paris 43 

Egrot  et  Orangé,  Appareils  de   distillation, 

Paris 6 


Evette  et  ShaëfTer,  Instruments  de  musique, 

Paris 90 

Faber  (A.-W.),  Cra>onK,  Paris 15 

Fouclausc  (A.),   Jacqueniet  et   C'«,  Instru- 
ments de  musique,  Paris 30 

Fortin  et  C»,  PHpeterio,  Paris 19 

Fournier,  Désinfectants  et  f>ro<luils  pharma- 
ceutiques, Paris 16    43 

Gallié,  Constructeur,  La  Charité-sur-LiOire..    33 

Gaucher  (J.),  Armes,  S'-Btienne 9 

Gautier   et   C**,  Mécaniciens-constructeurs, 

Quimperlé 31 

Gazagne,  Pharmacien,  A  Pont-S'-Esprit...î      1 
Geneste-HerscheretC'*,  Mécaniciens,  Paris.    36 

Get  frères.  Distillateurs,  Hevel 16 

Grimault  et  L'«,  Produits  pharmaceutiques. 

Pans 38 

Guéret  frères.  Appareils  à  eaux  gazeuses  et 

filtres.  Paria 7    17 

R.  Guilleminot,  Boespflug  et  C'«,  Appareils 

photographiques,  Paris 8 

Haffner,  Pierre,  Coffres-forts,  Paris 13 

Hérault  (P.),  Mécanicien,  Paris 33 

Jouffray  (A.)  et  CS  Constructeurs,  Orléans.    33 

De  Laafffï,  Eaux-de-vie,  Cognac 17 

Léonard  (F.)  et  P.  Pouquet,  Appareils  à  eaux 

gazeuses,  Paris 6 

Lepelletier,  Beurre 43 

Louvre  (Magasins  du),  Paris 43 

Mallet  (E.-L.;,  Constructeur,  .Marseille 30 

De  .Ueixmoron  de  Dombasle,  Machines  agri- 
coles     33 

Millot  et  C'",  Ciments.  54,  quai  de  la  Bapée, 

Paris 13 

Mongin  (Pierre),  Constructeur,  Marseille...    34 
Mothe  Aristide  et  V*r  Crozatier,  Représen- 

tant.s  de  commerce,  Bordeaux 33 

Panhard  et    Levassor,    Machines-outils    et 

voitures  automobiles,  Paris 9    33 

Phénol-Bobœuf,  Désinfectant,  Paris 17 

Philippe,  Fillrps,  Paris 19 

Pinette  (G.),  Mécanicien-constructeur,  Cha- 
lon-sur-Saône   {au    commencement  du 
volume). 
Potin  Félix,  Produifcir alimentaires,  Paris...    36 

Poulain,  Chocolat,  Blois 13 

Promsy  (V^o),  Di»tillBt«ur,  Marseille 16 

Richard  (Jutes),  Appareils  de  photographie, 
Paris  Ipofie  4,  au  commencement   du 
volume). 
Ricqlès  et  C**,  Alcool  de  menthe,  S'-Ouen . .      5 

Bivolier  père  et  fils,  Armes,  S*-Ktienne 8 

Rochefort  (O.),  Machines  à  écrire,  46,  bou- 
levard Haussmann,  Paris 34 

Rondony  de  Dupont,  Instruments  de  pesage, 
Marseille 31 


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Salle  (H.)  et  C**,  Pioduib  pharDiaceutiqnei, 

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QuIncalUerie,  Outils,  Fournitures  pour  la  Marine,  Voiture*.  Bollerte 

COTONNADES,    TOILES,    LINGERIE     OON  FEOTlOil  NÉE 

Exportation  de  tous  produits,  Cire,  Caoutchouc,  Cuirs,  etc. 


BLANCHISSERIE  ET  TEINTURERIE  DE  THAOII 

Société    anonyme  nti  capital  de  3.B0O.OO0  francs 

à  THAON-LES-VOSGES,  près  Epinal 

Blanc,  Teint,  Impression,  Apprêts    et  Finissage  de   tous  genres, 

sur  tous  tissus  de  coton 

et    spécialement  sur  les  genres  pour  l'exportation 

en  usage  à  Madagascar 


BANQUES  11 


COMPTOIR   NATIONAL  D'ESCOMPTE 


DE    PARIS 

Capital  :  i&O  millions  de  francs 

ENTIÈREMENT      VËRSHS 


SIÈGE  SOCIAL  :  14,  rue  Bergère     p  .  r^yç. 

Succursale  :'  %  place  de  TOpéra 


37   BUREAUX   DE  QUARTIER  DANS  PARIS  ET  LA   BANLIEUE 

i60  Agences  en  Fr&nce  —  22  Agfinoes  à  l'étranger 


AGENCES    A    MADAGASCAR 

Tananarive,  Tamatave,  Majunga,  Mananjary, 

Diego-Suarez,  Tulear 

Ces  agences  reçoivent  tous  dépôts  de  fonds  dont  les  sommes  sont  tenues 
à  la  disposition  des  déposants,  oui  peuvent  les  retirer  au  moyen  de  carnets  de 

chèques  délivrés  par  ces  agences 


Achat  et  vente  de  billets  de  banque  et  d'or  français 

Achat  et  vente  de  traites' sur  l'Europe  et  Madagascar 

Achat  et  vente  de  transferts  télégraphiques  sur  l'Europe  et  Madagascar 

Délivrance  de  lettres  de  crédit  sur  tous  pays 

Consignation  de  marchandise^  pour  la  vente  en  Europe 

Escompte,  Avances  et  Recouvrements 

Transmission  en  Europe  d'ordres  de  bourse,  Encaissements  de  coupons,  etc. 


LETTRES  DE  CRÉDIT  POUR  VOYAGES 

Le  Comptoir  National  d'Escomptk  déUvre  des  Lettres  de  Crédit  circulaires  payables  dans  le 
monde  entier  auprès  de  ses  agences  et  correspondanU;  ces  I^ettres  de  Crédit  sont' accompagnées 
d'un  carnet  d'identité  et  d'indications  <t  offrent  aux  voyageurs  les  plus  grandes  commcMiitcs, 
en  même  temps  qu'une  sécurité  incontestable. 


Le  Comptoir  National  d'Escomptk  est  le  Banquier  des  Banques  des  Colonies  françaises   en 
Algérie,  en  Indo-Chine,  à  la  Guadeloupe,  à  la  Guyane,  à  la  Martinique,  à  la  Réunion  et  au  Sénégal. 


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700  et75«  fr.  en  neuf  et  depuis  380  fr.  en  occasion.  —  ACClSASOlItEii 

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nos, jacquets,  jeu  Nicolas,  petits  billards,  etc. 

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BOUCHACOURT  &  (T 

PARIS  —  4,  rue  du  Grand-Prieuré  —  Usine  à  FOURGHlIBillT  {mm) 

Fournisseurs  des  MinUières  {Guerre,  Marine,  Cktlonies)  et  des  Compsignies  de  Chemins  de  fer 

Exposition  Universelle  Paris  1900   -  GRAND  PRES 

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litmions  mécaniffuf^s.  Boulons  pour  chfit-pejitns,  Boulxyiis  de  quincaiilerk 
Boulons   (If  cari'o.sse7'if\   Boulons  de  charrues,  d'exHipaieursy   dMmbas^  etc. 

Ecrous,  Rivets,  Vis.ô  bois  et  à  métaux,  Clefs,  Tendeurs  à  lanterne  pour  charpente 
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pour  Cheminb  de  fer,  Tramw^ays,  voies  d'entrepreneurs  1 

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CONSOLES,    ENTRETOISES,    FERRURES    GALVANISEES 

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Outillages  pour  taraudâge,  perçage,  fraisage,  —  Fers  et  Aciers  étirés 
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gazj  Bibis,  Eocbets,  Serpents,  Diables,  etc.  —  Automobilesl 
pour  Camelots.  —  GLOBITOS  pour  Carnaval.  —  Singesl 
en  chenille  pour  forains.  —  Lance-pierres.  —  Lanternesl 
vénitiennes.  —  drapeaux  —  Montgolfières  —  Sujets  gro-  ! 
tesques  en  baudruche.  ! 


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d'eaux,  moulage  de  tuyaux  et  divers,  revête^ 
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Marques  :  A  L* AIGLE»  PHÉNIX 


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Fabrication   parfaite  au   moyen  de^*  fours  tour- 
nants et  tubes  broyeuis  Davois 

Supériorité   incontestable 

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Mirqoe  :  ACX  ARMES  DB  LA  VILLE  DE  LILLE 


N.  B.  —  Cdk  marques  «ont  iidini»^v  ofReieilt^ment  p«r  loi  GunM^iex  de  chemins  do  tpr,  pour  les  travaux  maritime»,  pour  ceux  de 

la  Ville  de  P«ri«,  notamment  du  Mélmpolitain,  du  Génio,  don  Coiooieo,  ete. 

DIplAmes  d'honneur  et  nombreuses  Médailles  aux  Expositions 


COFFRES-FORTS  Pierre  HAFFNER  *,»i^i 

12,  passage  Jouffroy.  -r  PARIS 

Exposition  Universelle  1900 

HORS     CONCOURS 
Seul    Membre  du  Jury  pour   les   Coffres-Forts 


El  Anïuetll  et  C'*,  à  Tananarlve 


Seul  Aèrent 


14  COMPAGNIES  DE  NAVIGATION 


COMPAGNIE 

DES 


MESSAGERIES  MARITIMES 

Société  anonyme  au  (Capital  do  30.000.000  de  francs 


GfcXTEBOXS-OPOSXB      FR-A-ISTÇ 


LIGNES    DE    L'OCÉAN    INDIEN 

Défyarts  de  Marseille:  1°  Le  10  de  chaque  mois  pour  Port-Saïd,  Suez,  Djil>ouU. 
Monbassa,  Zanzibar,  Mut^amadu  ou  Moroni,  Mayotte,  Majunga,  Nossi-Bé,  Diego- 
Suarez,  Tamatave,  La  Réunion  et  Maurice  ;  2°  le  25  de  chaque  mois  pour  | 
Port-Saïd,  Suez,  Djibouti,  Aden,  Mahé  (Seycbelles),  Diego  Su arez,  Sainte-Mari^ 
Tamatavo,  La  Réunion  et  Maurice  (correspondance  à  Diego-Suarez  :  pour  Nossi- 
3é,  Analalava,  Majunga,  Namela,  Morondava,  Ambohibe  et  Tulear). 


LIGNES    DE    L'INDO-CHINE 

desservant  l'Egypte,  Djibouti,  Aden,  les  Indes,  Java,  Singapour,  la  Cochinchino, 
i'Annani,le  Tonkin,  la  Chine  et  le  Japon  (et  par  transbordement  à  Colombo, 
pour  l'Australie  et  la  Nouvelle-Calédonie,  tous  les  28  jours). 


LIGNES    DE    L'AUSTRALIE 

desservant  TEgypte,  Aden,  Bombay,  Ceylan,  TAustralie  et  la  Nouvelle-Calédonie. 


LIGNES    DE    LA    MEDITERRANEE 

desservant  Naplcs,  la  Crète,  la  Grèce,  la  Turquie,  la  Syrie,  l'Egypte  et  les  princi- 
paux ports  de  la  mer  Noire. 


LIGNES    DE    L'OCEAN    ATLANTIQUE 

desservant  l'Espagne,  le  Portugal,  le  Sénégal,  le  Brésil  et  la  Plata. 


PARIS,  l,rue  Vigiion  ;  14,  boulevard  de  la  Madeleine 

MARSEILLE,  16,  rue  Cannebière.  —  BORDEAUX,  20,  allées  d'Orléans, 

et  dans  tous  les  ports  desservis  par  les  paquebots  de  la  Compagnie 


COMPAGNIE  COMMERCIALE  -  CONSTRUCTEUR  DE  NAVIRES  -  CRAYONS      1 

\  COMPAGNIE  MARSEILLAISE  DE  MADAGASCAR 

L.  BESSON   ET  C'^ 

Société  en  commandite   par  actions.  —  Capital  :  2.400.0OO   francs 
Siège  social  :  5,  rue  de  la  Répubilique,    MARSEILLE 

COMMERCE  GÉNÉRAL  D'IMPORTATION   ET  D'EXPORTATION 

AGENCES  :  TanamrivBf  Tamâtave,  Andovoranto,  Vatomandry, 
Mananjary,  Diego- Suarez^  Majunga,  Tulear 

EXPLOITATION  AGRICOLE  ET  FORESTIÈRE  ET  SCIERIE  A  VAPEUR,  FANDRARAZANA  (PoiiM-Urrée) 

MAISOIV  FOiUBÉE    EIV    IS8& 





o*  '<^. 


BERTIN     FRÈRES  \ 

Ingénieurs- Constructeurs  ^ 

Usine  et  Cliaiitlers  de  Construction  à  BE20;iS  (Selne-et-Oise) 

Fonriilsaears  des  Hflnlatèrea  de  la  Marine  et  de»  Colonies 


.     .  RAATERIEL    DE    NAVIOATION 

Navires  a  voile»  et  a  vapeur  de  toutes  dimensions,  Toueurs.  Remorqueurs,  Chalutiers.  Chalands,  Péniches, 

Pontons,  Draoues  i  podets  et  à  suocion,  Canots  de  plaisance,  Yachts,  Pirogues, 

Bateaux  à  taibie  tirant  d'eau,  etc.  Réservoirs,  Poutres.  CharpMtes  en  fer,  Ponts,  etc.,  Chaudières,  MKhtaas  diverses,  etc. 

Rivetage  hydraulique.  Haoitatioas  défflootabies  pour  tes  Colonies. 

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CRAYONS  POLYGRADES,  CRAYONS  DE  COULEURS 

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Usine  à  NOISY-LE-SEC  fSeine) 


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simple  mélange  : 

SIROPS,  LIQUEURS,  SPIRITUEUX 

NOTA.—  Le  litre  étant  en  général  dosé  pour  50  litres,  utie  caiste  de  lililres 
représente  600  litres  de  lù/u^urs  ou  sirops  fabriqués.  On  écottomise  le  transport 
de  300  litres  d'eau  contenus  dans  ces  lU/ufurs  ou  sirops. 


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FABRICATION  DE  LA  DYNAMITE 

Procédés  A.  NOBEL 

PttrlB  IHSS  :  Benx  Médailles  d'Or 

P«rtB   i9%0  I  Hors  (^•neonra,  Membre  du  Jury 

SIÈGS  SOCIAL  :  12,  Place  Vendôme,  PARIS 


UN   DÉPÔT  A  MADAGASCAR 

A  TAHAT&VE,  tenu  par  la  Compagnie  Parisienne  de  ifatlagascar 

[Anciens  établissemenU  L.  Delacrb) 

Ce  dépôt  est  (onslamment  approvisionné  de  dynamite,  ainsi  que  des  capsules 

et  des  mèches  de  mineur  nécessaires  pour  leur  emploi. 


EAUX-DE-VrE    FINES    DE    COGNAC 


DE  LAAGE  FILS  ET  G" 
COGNAC 

Maison  fondée  en  1856 
12    MÉDAILLES 


La  Ualson  accErpteialt  des  Agents  pour  Uadagascai 
et  iDur  l'Âfriiiue  au  Sua 


PARIS  -  72,  Boulevard  de  la  Gare  -  PARIS 

Scultf    ConcesHlonnaire» 

deiFILTRES  A  PORCELAINE  D  AMIANTE  de  M.  GARROS 

I"  Prii  IwljH  ikati  fu  flutlimit  ta  Srinta  |Mr  n^triij  lar  Itoi  iDlmllDN 

I^  FII.TKK  BAHHWt  A  une  Tnleur  épuralrice  lix  foi»  lupérienre  »  CFlle  du  fiUre  rimXi  |a»- 
qu'à  preienl  le  plua  sérieux.  III  eiluliltïé  nolammeat  ï  l'InsUlut  PasUar  de  Paris,  de  Lille.) 

Le  riLTSK  G*HH*8  donne  un  ri^Mt  tw*M  élrvr.  el,  ina1|rré  celle  perméabililé  resiar- 
quiiblc,  il  ■  un  pouvoir  tlérilimnt  considinble  {Extrait  du  «apport,  tinnée  I90i,  D'  Henri 
MiuKiCB.  m^nibre  du  Conseil  d'hyKii-ne). 


s  FILTRES  ET  APPAREILS  A  BOISSONS  GAZEUSES 

Maison  HEBHANN-LACHAPELLE  ET  J.  BOOLET.  ^  | 

H.  BRULÉ^  A  C\  S" 

tNCÉNIEUR   DES  ARTS   ET  MANUFACTURES 
PARIS  -  31-33,  rue   Boinod.   31-33  —  PARIS 


4  MÉDAILLES  D'OR,  EXPOSITION  UNIVERSELLE    DE    1880 

HORS    CORCOURS  -   MEiBRG    DU    JURY   -  EXPOSITIDI    URIVERSEUf    R    >f» 


FILTRE    "  L'INCOMPARABLE  ' 

StériliÊation  absolue  des  eaux   d'alimentation 

par  la  bougie  on  biscuit  de  porcelaine 


Filtres  de   divers  madéles  pour  Ménages 


«BANDES  miklMi  m  TOLE  «UVAnsÉI 

pour  Ecoles, 
HApltanx,  Gares  de  Chemlos  de  for 


FILTRES  INDUSTRIELS 
avec  ou  sans  pression 


Envoi  franco  des  Catalogues  sur  deinands     .  _   .  I 


APPAREILS    CONTINUS 

Four  la  Fabrication  des  Boissons  Gazeuses  de  toute  espèce 

EAUX    DE    SELTZ,     LIMONADES,     SODA   WATER,    VINS    MOUSSEUX,     CIMES,    m. 

(  Les  leult  argeotéi  i  l'intérieur  et  qui  produiKQt  des  boinoni  Hiaes) 

s  : 

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Eaux,  Vins,  Liqueurs,  Sirops,  Alcools,  Extraits,  Essences,  Huiles, 
Produits  chimiques  et  pharmaceutiques,  etc. 

FILTRES    DE    LABORATOIRES 


FILTRES   PRESSES,   FILTRES   A  PLATEAUX 

TISSUS    ET   MATIÈRES    FILTRANTES 


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Epuration  et  Filtrâtion  des  Eaux  industrielles  et  alimentaires 

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188  et  190,  Faubourg  Saint-Denis,  PARIS 

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cuivre  de  haute  conductibilité  électrique.  —  Fils  de  cuivre  ordinaire.  —  Fils  de  laiton.  —  Fers- 
blancs.  —  Pointes  ordinaires.  —  Pointes  fines.  —  Pointes  spéciales.  —   Becquets,  —  Chevilles. 

—  Clous  pour  chaussures.  —  Clous  à  ferrer.  —  fiivets.  —Essieux.  —  Ressorts  pour  meubles.  — 
Liens.  -  Ronces  artificielles.  —  Piquets  en  fer.  —  Roues  en  fer.  —  Etudes  et  exécution  de  tous 
travaux  métalliques.  —  Ponts.  —  Planchers.  —  Charpentes.  —  Chaudières.  —  Réservoirs. 

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de  gnilBE  de  reiLEBEB 

Elles  sont  souveraines  pour  com- 
battre lesrAuiRes,  la  grippe  ^Vinfluenza. 
les  migraines,  névralgies,  et  en  général 
les  accès  fébriles  qui  se  manifestent 
au  début  de  toutes  les  maladies. 

UNE  CAPSULE  est  plus  active 

qu'un  grand  verre  de  quinquina.^^^^v 

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Contient  la  viande  de  bœuf  digérée 
et  rendue  soluble  par  la  Pepsine.  Il 
est  recommandé  dans  les  maladies 
d'estomac,  les  digestions  difTlciles  et 
l'insuffisance  de  l'alimentation.  On 
nourrit  avec  lui  les  Anémiques,  les 
ConoalssGsnts,\e9  PMlsiguss.  les  Vieillards 
et  tous  ceux  privés  d'appétit»  dégoûtés 
des  aliments  e«  ne  pouvant  iei  supporter. 
U  rareté  de  la  PEPTONE  GHAPOTEAUT 
l'a  M  adopter  ^ar  I  INSTITUT  PASTEUR. 

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l  CEREYISINE 

(Levure  de  bière  sèche) 

Ce  médicament,  bien  dosé  et  facile  à 
conserver,  est  doué,  sous  un  faible  vo- 
lume, de  la  même  activité  que  la  meil- 
leure levure  fraiche,  sans  être,  comme 
elle,  irrégulière  dans  ses  effets.  Nous  la 
délivrons  sous  la  forme  granulée,  afin 
d'en  faciliter  l'emploi.  Mise  en  contact 
avec  l'eau,  elle  s'y  délaye  rapidement. 

La  Cerevisine  réussit  merveilleuse- 
ment dans  le  traitement  des  furoncles 
dont  elle  amène  la  disparition.  Cbez  les 
malades  atteints  de  psoriasis,  d'herpès 
ou  d'eczéma,  elle  a  donné  les  meilleurs  S£ 
résultats  et  a  rapidement  amélioré  leur  M 
état  général.  La  Cerevisine  se  recom- 
mande  encore  dans  le  traitement  de  l'ac- 
né, de  l'urticaire,  etc. 

La  Cerevisine  n'occasionne  pas,  comme 
certaines  levures  fraîches,  de  la  pesan- 
teur d'estomac  ou  des  renvois  acides  et 
peut  être  employée  sans  danger  par  les 
dyspeptiques. 

PARIS.  8,  me  Vlfieime  et  toatei  Phamaciet. 


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Combat  les  microbes  ou  germes  de 
maladies  de  poitrine,  réussit  merveilleu- 
sement dans  les 

Toax,  Rhumes,  Catarrhes,  Bronchites, 
Grippe,  Enrouements^  Influenza, 

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de  GHAPOTEAUT 

Contient  les  principes  actifs  de  la 
cr<iosote  de  hêtre  associés  au  Mor- 
rhuol  ;  c'est  un  puissant  raîcrobiride, 
il  constitue  le  remède  le  plus  efficace 
connu  contre  les  Bronchites,  et 
Catarrhes  rebelles,  la  Phti- 
sie laryngée,  la  Consomp- 
tion, les  Maladies  de  poitrine 
au  2°»"  et  3"*  degré. 

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du  sang  à  leur  état  naturel.  Reconstituant  énergique,  il  coinbut  mer- 
veilltiusement  Yanêmle,  les  pâtês  coulBurs.  les  maax  d'estomac,  la  tbt- 
JitBSSB,  la  décoloration  des  lèvres,  des  gencives  et  des  [jaupiéres. 

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les  écoulemeots  qui  exigeaient  autrefois  des 
semaines  de  traitement  par  le  copahu,  te 
cubèbe,  les  opiats  et  les  injectioas,  sans 
provoquer  les  douleurs  de  reios  que  pro- 
duisent les  saotals  impurs  ou  associés  à 
d'autres  médicaments.  Très  efficace  dans  les 
maladies  de  vessie,  cystite  du  col ,  etc.  /""^ 
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Représente  la  forme  sous  laquelle  le  Phosphate  de  Chaux  existe 
dans  l'organisme.  C'est  un  reconstituant  de  premier  ordre,  indiqué 
dans  la  Phosphaturie,  la  Chlorose.  l'Anémie,  les  Convalescences 
et,  en  général,  dans  tiuis  les  cas  oii  la  nutrition  est  conipi'inni.se. 
Se  prépare  aussi  sous  formes  de  SIROP,  CAPSULES  et  GRAlftLÉ. 
PÂIIIS,     4,  r.  finasAs,  et  dans  les  principales  p&armBoIaa. 


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