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LIBERTÉ - ÉGALITÉ — FRATERNITÉ
GUIDE-ANNUAIRE
DE
MADAGASCAR
ET DÉPENDANCES
• »»
A.3srisr:É]E leoe
i
TANANARIVE
Imprimerie Officielle
Mars 10O5
%
A3
LE PRESENT GUIDE-ANNUAIRE
été, autant qu'il m pouT«it, mis à jour jusqu'à U date
du 1» Mars 1906
■♦•♦■
AVIS
Les personnes qui auraient à demander la rectification
d'erreurs sont priées d^adresser leurs réclamations au
bureau de la presse du Gouvernement Général.
-•<•>•-
PLAN GÉNÉRAL DE LANNUAIRE
1^ PARTIE
ANNUAIRE PROPREMENT DIT
Répertoire historique.
Présidence de la République et Ministères.
Ministère des Colonies (Administration centrale).
^^ j Gouvernement Général de Madagascar et Dépendances.
Conseils d'administration, du contentieux aclministratif, de défense
et d'hygiène.
Services militaires (Corps d'occupation, division navale et services
de la marine).
Services civils et annuaire du personnel.
3<» Les circonscriptions administratives.
Représentation des puissances étrangères.
Conseillers du commerce extérieur et membres du conseil d'admi-
nistration.
Etablissements financiers.
Cultes et enseignement libre.
Sociétés diverses.
L'Académie Malgache.
La presse à Madagascar.
2e PARTIE
PARTIE DOCUMENTAIRE
1 • Notices et monographies.
2-* Textes officiels.
^\
I
TABLE AI(PHABÉTI(JUE DES MATIÈRES
contenues dans le présent annuaire
Abrévialions • . . . • 751
Académie malgache * • 561
Adjudicalions publiques. 735
Administrateurs coloniaux 106
Administration indigène. 714
id. provinciale 713
Affaires civiles 112
Agricnllure 69, 116, 648, 727 735
AUiance française 556
Ambulances 60
Annuaire du personnel des divers corps ou administrations en service
dans la Ck)lonie 105
Assistance médicale indigène 84 86
Automobiles ^ 631
Avocats et agréés-défenseurs 737
Banques 704
B&timents civils 100 162
Boissons alcooliques 737
Brigade d'infanterie 49
Bureau de la Presse 45
Bureau militaire du Ministère des colonies 43
Bureau du Gouvernement Général 66
Cabinet civil du Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances 45
Cabinet du Ministre des colonies 41
Cabinet du Secrétaire Général 66
Calendrier agricole à T usage du centre de Madagascar 661
Calendrier grégorien (relation avec le calendrier malgache) 1
Canal des Pan^alanes 632
Cercle d'Analaïava 473
id. de Fort-Dauphin ; 525
id. de Maevatanana 487
id. des Mahafaly 517
id. de Maintirano 495
id. de Morondava «. 506
Cessions de graines et de plants aux particuliei*s • 656
Chambres consultatives de commerce et d'industrie 705 738
Chemin de fer de Tananarive à la côte orientale 738
Chemin de fer (formations sanitaires) 85
Circonscription agricole du Centre 658
id. de l'Est 668
id. de rOuest 679
Circonscriptions administratives * 169
Colis postaux 640
Colonisation 738
Comité consultatif de défense des colonies au Ministère-des colonies. ... 43
Comité consultatif du contentieux des colonies 44
Comité consultatif de Tagriculture, du commerce et de Findustrie des
colonies 44
Comité de Madagascar. . • 555
Comités de propagande française et de colonisation ^^5
Comités des travaux publics des colonies au Ministère des colonies 43
h
Comités d'hygiène de la Colonie 46
Commandement supérieur des troupes du groupe de TAfrique orientale.. 48
Commerce de Madagascar (Le) 693
Commerce 739
Commissariat [Services du) 55
Commission de surveillance des banques coloniales 44
id. des concessions territoriales 44
id. ■ du Service iritérieur au Ministère des colonies ' 43
id. permanente des marchés et des recettes au Ministère des
colonies.. 43
Commission permanente du régime pénitentiaire 44
Communes 740
Communications postales et télégraphiques 636
Compagnie de^ Chargeurs Réunis 628
id. des Messageries françaises de Madagascar 632
id. des Messageries Maritimes 627
id. Havraise péninsulaire 626
id. mixte d'ouvriers (11*^) , 54
id. id. (10«) 55
Compagnies de navigation 740
Comptabilité (Ministère des colonies) 43
Comptables Ii8
Conclitions juridiques des Français, des étrangers, des indigènes 7i6
Conseillers du commerce extérieur 541
Conseil d'administration de la Colonie. 45, 541 740
id. de défense de la Colonie 46
id. du contentieux administratif de la Colonie 45
id. supérieur de santé au Ministère des colonies 43
id. id. des colonies 44
Contentieux administratif 740
Contributions directes 740
Contributions indirectes 74 731
Contrôle [Ministère des colonies) 43
Contrôle hnancier de la Colonie 70, 124 717
Corps d'occupation de Madagascar 47
Cultes et enseignement libre 542
Débits 744
Dépêche de Madagascar (La) 565
Direction de l'Afrique au Ministère des colonies 42
id . de TAsie, de l'Amérique et de TOcéanie au Ministère des colonies 42
id . du contrôle 43
District de Beforona 323
id . de Fetraomby 314
Division navale 63
Domaines 70, 124, 125, 722 743
Douanes et régies 71, 124, 731 740
Droits 744
Droits civils des indigènes 716
Echo de Madagascar (L ) 565
Ecole coloniale 44
Ecole Franco-Malgache (L) 566
Ecole professionnelle 100 721
Elevage 680 742
Emigration 743
Enregistrement 743
Enseignement officiel 74, 132 724
Errata 795
Etablissements financiers « 542
m
Ital-majoT du groupe de l'Afrique orientale 46
ExporlatioQS 69^
¥\Bances 744
fortis 76, 134, 598 744
Garde régionale 136
Géologie de Madagascar (La) 588
fîoavernemcnt Général (Bureaux du) 66
Gouvernement Général de Madagascar et Dépendances. 45 66
Groupe de l'Afrique orientale (Commandant supérieur des troupes) 48
Hôpital municipal 711
Hôtels 744
Immigration 743
Importations • 694
Impôts 744
id. commerciaux 703
Imprimeries officielles 77, 140 732
Industrie à Madagascar (L*) 689
Industries : « 745
Infirmeries de garnison 60
id . régfmentaires • 61
Inspection générale des travaux publics des colonies 43
id . générale du service de santé des colonies et pays de protectorat. 43
Iraka(V) 567
Jardin colonial ... 43
Journal officiel de Madagascar et Dépendances 564
Journal du Commerce de Madagascar 566
Jaslice 745
id. militaire 49
I^oratoire d'analyses 746
Ligue française pour la défense des droits de Thomme et du citoyen (Sec-
tions de Tamatave et de Tananarive] 558
Madagascar (Le) 566
Maison militaire de la Présidence de la République 41
Médecins indigènes de colonisation 92
Ministres 41
Ministère des colonies [administration centrale, conseils, comités, com-
missions, etc.) 41
Missions catholiques 543
Missions étrangères 550
id. françaises 543
Monnaies 704
Moyens de communication 618
Mutations survenues pendant Timpression du présent annuaire 797
Navigation 696
Notice ethnographique 574
id. géographique ' 571
id. minière 591
Ny Fiangonana sy ny Sekoly 567
yy mpamafy 567
Ny mpamangy 567
yy MpUari-nàlana 567
yy Teny Soa 567
yy Sakaizan' ny Tanora 567
yy Varavarana mivoha • 567
CEuvre d'assistance aux Européens et indigènes 557
Œuvre des tombes. 558
Office colonial 43
Officiers commandant les territoires et cercles indépendants 49
IV
Officiers d'ordonnance du Gouverneur Général • 48
Officiers ministériels 746
Organisation médicale 705
id. politique et administrative 713
Opium 746
Paléontt)logie de Madagascar 58i
Patentes 746
Personne] ( Ministère des colonies) . • . '. 42
Petit Courrier (Le) 566
Poids et mesures 704
Point d\appui de Diego-Suarez 62
Police administrative et judiciaire 77, 142 733
Police sanitaire maritime 746
Ports et rades 102, 166 721
Postes et télégraphes 79, 144, 726 746
Postes médicaux 61
Présidence de la République • 41
Presse à Madagascar (La) 564
Propriété foncière 747
Province d'Ambositra 248
id. d'Andovoranto 305
id. de TAngavo-Mangoro-Alaotra 197
id. des Betsimisararaka du centre * 371
id. id. du Nord 393
id. • id. du Sud 296
id. de Diego-Suarez 412
id. ' de Farafangana 276
id. de Fianarantsoa 258
id. de rimerina centrale 187
id. dePImerina du Nord 215
id. de ritasy 226
id. de Majunp • 440
id. de Mananjary 286
id. de Mandntsara 272
id. de Nossi-Bé : 424
id. de Tamatave-ville 329
id. de Tananarive- ville 170
id. de Tulear 464
id. du* Vakinankaratra 233
id. de Vohemar * 401
Rapatriements 747
Régime de Talcool 703
id. douanier 697
id. politi(]^ue • 716
Régiment d'artillerie de l'Afrique orientale {7«) 54
id. de tirailleurs malgaches [A^^) 50
id. id. (20) 51
id. id. (3-) 62
id. dMnfanterie coloniale [13«) 49
id. de tirailleurs sénégalais (3*) 51
Répertoire chronologique des faiU; se rattachant à l'histoire de Madagas-
car et des îles Mascareignes 2
Représentation des puissances étrangères 541
Saj<es-femmes de l'assistance médicale 94
Samlc-Marie-de-Madagascar (commune de) • 385
Secrétaires d'Etat 41
Secrétariat Général 66
id. civil de la Présidence de la République 4i
Secrétariat Général du Ministère des colonies 42
id. militaire de la Présidence de la République 41
Service de Vartillerie 52
Services administratifs el militaires 747
Service de santé du Gronpe de TAfrique orientale 57 749
id. de santé (Service local et assistance médicale indigène) 84
îd. des mines 401, 164, 720 748
id. judiciaire 83, 452 718
id. topographique , 96, 454 723
id. vétérinaire 64, 97, 458 730
Services civils de la Colonie 65
id. de la marine de Diego-Suarez 64
Société d*assistance et de protection des enfants métis. . . .^ 559
id. d'encouragement de Tamatavc pour Tamélioration des races
de chevaux à Madagascar 560
id. d'encouragement de Tananarive pour ramélioration des races
chevalines sur la côte Est de Madagascar 560
id . de secours aux militaires coloniaux. Croix verte française 559
id. dite du » Rhônc-et- Loire » 559
id . dite u Les Cadets de Gascogne » 559
id. dite « Les Frères Italiens » 559
id. diverses • 558 749
id. du Souvenir français 558
id. française de bienfaisance de Tananarive 557
id. philharmonique de Tananarive 559
id. des Anciens militaires de Tinfanterie de marine et coloniale. . . . 559
Sport-Club de Tananarive 559
id. de Tulear 560
Substances explosibles et inflammables • 749
Table alphabétique des noms propres 753
Tarif des correspondances postales 638
Tarif des correspondances télégraphiques 645
Taux de l'intérêt , 749
Taxes t 744
id. de consommation 701 702
id. de séjour 704
Télégraphie optique 48
Textes of6ciels 735
Timbre 743
Trano zozoro 554
Travail 749
Travaux publics 98, 158, 720 749
Travaux publics exécu lés à Madagascar depuis Toccupation française ( Les) 740
Trésorerie 402, 166 719
Troupes dn génie 55
Union des Femmes de France 557
Va/curs déclarée» 638
Vaaoao Franistay-Malagasy 555
Voies de communication 618
4
vil
TABLE DES CAETES
contenues dans cet ouvrage
P«g«8 «otra
l««qiiell«i
OBJET DE LA CARTE Mt ituM»
la carte
Carte générale, politique et administrative de Madagascar 1
Plan de la commune de Tananarive 470-171
Carte administrative de la province de rimerina centrale 186-187
Carte économique de la province de Tlmerina centrale 190-191
Carte de la province de TÂngavo-Mangoro 196-197
Carte de la province de Tlmerina du Nord 214-215
Carte de la province de Tltasy 226-227
Carte de la province du Yakmankaratra 232-233
Carte de la province d'Ambositra 248-249
Carte de la province de Fianarantsoa 258-259
Carte de la province de Mandrilsara 272-273
Carte de la province de Farafangaoa 276-277
Carte de la province de Mananjary 286-287
Carte de la province des Betsimisaraka du Sud 296-297
Carte de la province des Betanimena 304-305
Plan de la ville de Tamatave 328-329
Plan du village de Tanambao 330-331
Carte de la province des Betsimisaraka du Centre « 370-371
Carte de Samte-Marie de Madagascar 384-385
Carte de la province des Betsimisaraka du Nord 392-393
Carte de la province de Vohemar. ... - 400-401
Carte de la province de Diego-Suarez 412-I-13
Carte de la province de Nossi-Bé 424-425
Carte de la province de Majunga 440-441
Carte de la province de Tulear 464-465
Carie du cercle d'Analalava 472-473
Carte du cercle de Maevatanana 486-487
Carte du cercle de Maintirano 494-495
Carte da cercle de Morondava 506-507
Carte du cercle des Mahafaly 516-517
Carte du cercle de Fort- Dauphin 524-525
Carte géologique et minière de Madagascar 588-589
Carte des voies de communication 618-619
^
4
r PARTIE
Annuaire proprement
\
t
CALENDRIER POUR L'ANNEE 1905
Année 1905 du calendrier gréporien ou de l'ère chrétienne établi en octobre 1582,
depuis 320 ans, le seul lé^al depuis 1806 ; elle commence le dimanche
1*' janvier.
— 1905 du calendrier julien ou russe ; commence 13 jours plus tard que Tannée
grégorienne, soit le samedi 14 janvier.
— 5665 de l'ère des juifs.
— 1322 de régirc (calendrier turc).
— 42 du 76« cycle du calendrier chinois.
— 113 du calendrier républicain, commencée le 23 septembre 1904 ; Tannée IH
commence le 23 septembre 1905.
Relation du calendrier grégorien avec le calendrier malgache
GONG0RDA5GB DBS MOIS
Les mois malgaches sont des mois lunaires ; ils correspondent aux douze signes du
zodiaque.
Alahamady, du 6 décembre 1904 an 4 janvier 1905.
Adaoro, du 4 janvier au 3 février.
Adizaoza, du 3 février au 1 mars.
Asorotany, du 7 mars au 5 avril.
Alahasaty, du 5 avril au 3 mai .
Asombola, du 3 mai au 2 juin.
Adimizana, du 2 juin au 1"' juillet.
Alakarabo, du i*' juillet au l*** août.
Alakaosy, du 1«' août au 29 août.
Adijady, du 29 août au 27 septembre.
. Adalo,*du 27 septembre au 27 octobre.
Alohotsy, du 27 octobre au 25 novembre.
Alahamady, du 25 novembre au 27 décembre.
I APPELLATION DBS JOURS MALGACHES
t
Lundi Alatsinainy.
Mardi Taiata.
Mercredi Alarobia.
Jeudi Alakamisy.
Vendredi Zoma.
Samedi Asabotsy.
Dimanche Alahady.
- 2 -
REPERTOIRE CHRONOLOGIOUE
DES
FAITS SE RATTACHANT A L'HISTOIRE DE MADAGASCAR
et des lies Mascareignes
815
950
1298
1420
1457
1487
1500
1501
1502
1503
1506
1 mai
2 mars
10 août
!•' fév.
18 —
19 —
2 mai
Fondation par les Arabes Emozaidy de plusieurs comptoirs
sur la côte d Afrique et premières immigrations à Madagascar.
Immigration sur la côte Est des ancêtres de la tribu des Zafy
Raminia.
Le célèbre navigateur vénitien Marco Polo publie la première
description de la Grande lie, dont il a recueilli des détails chez
les Arabes et les Chinois. Il n est cependant pas prouvé que
cette description s'appli(iue à Madagascar; elle semble plutôt
convenir à la côte de Mogdicho (Maçadoxo).
Un vaisseau indien, ainsi que rétablit une inscription décou-
verte au cap de Bonne-Espérance, louche à une Ile située à l'Est
du Sud de l'Afrique et qui parait être Madaç^ascar.
Le frère Mauro, de l'ordre vénitien de Samt-Michel de Murano,
dresse, pour le prince portugais Henri te Navigateur, une map-
pemonde qui porte, au Sud-Est de l'Afrique, une lie triangulaire
qui n'est aulre que Madagascar.
Le roi Jean II de Portugal envoie aux Indes Pedro de Covillan
et Alfonso de Payva. Le premier, séparé de son compagnon, en-
tend parler les Maures Sofala, sur la côte de Mozambique, d'une
grande Ile appelée par eux île de la Lune, qui est Madagascar.
Une Hotte de 13 navires, commandée par Pedralvarez Cabrai,
quitte Lisbonne pour aller explorer la mer des Indes.
L'un des navires de la flotte de Pedralvarez Cabrai, commandé
f)ar Dlogo Dias, que la tempête a séparé de ses compagnons,
onge la côte Est de Madagascar. Diogo Dias fait reconnaître un
point de Tllc à laquelle il donne le nom d'i/e Saint-Laurent, en
raison du jour de cette découverte.
Pedralvarez Cabrai apporte à Lisbonne la nouvelle de la dé-
couverte de l'île Saint-Laurenl.
A la suite des relations de Pedralvarez Cabrai, une carte de
l'île Saint Laurent est dressée pjir Cantino.
Alphonso d'Albuquerquc, allant dans l'Inde, passe dans l'Est
de l'Ile Saint-Laurent, ce qui n'est pas alors le chemin ordinaire-
ment suivi par les navigateurs.
DiOQO Femandes Petcira effectue sur la côte orientale de File
Saint-Laurent un voyage difllcile et se voit même obligé de sé-
journer, au cours dé la mauvaise saison, dans une baie qu'il quitte
en 1504.
L'amiral portugais Fernan Soares ou Suarez, allant de l'Inde
au Portugal, aperçoit une terre qu'il prend pour l'île de Mohély,
l'une des Comores, et qui n'est autre que rilc Saint-Laurent.
Fernan Soares passe devant Taolankara (Fort-Dauphin actuel),
où il subit un violent orage .
Fernan Soares double le cap Smnt^-Marie. ^ .^
Fernan Soares arrive à Lisbonne, ramenant quelques iudifèoc*
dont il s'est emparé en longeant l'ile Saint-Laurent.
Manocl Teles de Meneces psisso dans l'Est de l'île Saint-Laurent,
y atterrit et revient à Mozambique, où il rapporte à l'amiral Tristan
de Cunha que cette île renferme beaucoup de gingembre, de
cloua de girofle et d'argent. Sur ces renseignements, l'amiral se
décide à faire une expédition à Madagascar.
3 -
150*7
8 févr.
îsm
25 sept.
4 août
iO —
—
14 oct
1509
20 janv.
1510
20 sept
1514
»
1515
1516
1521
1521
sept.
Tristan de Cunha aborde la côte Nord^iiest de Madagascar, dans
la baie de Mahajamba, et entre en relations avec les indigènes.
Un navire portugais, commandé par Jean Gomez d'AbreUy sé-
{)aré de la flotte de Tristan de Cunha^ double le cap d'Ambre,
onge la côte orientale et jette l'ancre à l'embouchure du Matita-
nana. Descendu à terre avec 24 matelots, il est anandonné par
son navire à cause d'un raz de marée qui l'oblige à s'éloigner;
il meurt de désespoir, ainsi que 11 de ses compagnons.
Alplionso d'AWuqueraue, vice-roi des Indes, annonce par
lettre au roi de Portugal Manuel que l'Ile Saint-Laurent a été
explorée.
Les 13 compagnons survivants de Jean Gomez d'Ahreu retour-
nent à Mozambique dans une chaloupe.
Vasco Gomez d'Ahreu fait naufrage dans le canal de Mozam-
bique en allant à 1 Ile Saint-Laurent chercher des clous de girolle
et du gingembre.
Le roi de Portugal Dom Manuel annonce au pape Jules H la
découverte de Madagascar en 1507.
ijudoviea di Varthema passe à proximité de Madagascar et fait
une courte relation relative à cette île.
Diego Lopez de Sequeira, navigateur portugais, est envoyé par
le roi Dom Manuel pour explorer les cotes de Madagascar.'
Diego Lopez de Sequeira arrive en vue des côtes de Mada-
gascar.
Diego Lopez de Sequeira double un cap de la côte Sud-Est,
auquel il donne le nom de cap Saint-Laurent fcap Andavaka).
Diego Ijypez de Sequeira arrive au village de Turouaya
^Fort-Dauphm actuel), puis découvre un peu au Nord plusieurs
îlots qu'il nomme Santa-Clara (lies de Sainte-Glaire).
Diego Lopez de Sequeira atterrit près de l'embouchure du
Matitanana.
Diego lAipez de Sequeira arrive à une baie située à l'extrême
Nord de Madagascar et lui donne le nom de baie de Saint-Sébas-
tien (baie de Diego-Suarez).
Une nouvelle expédition portugaise, commandée par Juan
SerranOy est chargée de prendre une connaissance exacte du pays
et d'y organiser un établissement de traite.
Luis Ftgueira et Pedreanes, tous deux Portugais, visitent les
côtes Sud-Est et Nord-Est de Madagascar. Le premier établit
même un fortin et une factorerie à Matitanana, où il séjourne
six mois.
Le roi de Portugal envoie une flotte, sous le commandement
de Bastian de Sousa, pour établir des relations commerciales
avec 111e Saint-Laurent, mais le navire de traite se perd et Sousa
est obligé d'aller dans l'Inde.
Le ecographe et navigateur Duarte Barbosa fait, dans une
CoUeclion de notices refatives à l'histoire et à la géographie
des peuples d'outre-mer qui vivent sous la domination portugaise^
une description de Madagascar.
Bastian de Sousa vient de nouveau à Madagascar pour tenter
d'établir des relations commerciales avec l'Ile et y construire une
forteresse. Séparé de sa flottille par la tempête, il échoue dans
son entreprise et conduit dans l'Inde son navire San Bartholo-
meu.
L'amiral portugais Manoel de la Crcda fait naufrage avec son
navire Conceicao sur les hauts-fonds de la côte Ouest de Mada-
gascar, dans la baie de San tago (baie de Tsingilofllo). Un autre
navire de la môme flotte, commandé par Alexo d'Abreu, se met
à la côte à peu de distance. Les nauiragés, au nombre de 600,
meurent peu à peu de misère.
-. 4 - •
1527
1528
1528
1529
sept.
FAIT HISTORIQUE
9 février
1530
1539
1543
1545
février
i4 juillet
18 —
1547
1550
1555
1557
N
B
»
M
»
Un navire parti de Dieppe aborde à Madagascar. C'est le pre-
mier atterrissage des Français dans l'Ile. Il remporte une car-
gaison sans valeur.
Naufrage sur la côte Sud-Est de Madagascar de Pero Vaz 0
Roxo et de Père Anne Frances, qui, envoyés dans l'Inde par le roi
de Portugal, touchent à i lie St-Laurenl malgré les ordres du roi.
Un navire [mrtugais fait naufrage dans l'anse de Ranofot^^y.
Son équipage s'installe dans l'Ilot des Portugais (Tranovato*^),
mais il est massacré par les indigènes ; seuls, cmq hommes par-
viennent à s'échapper.
Epoque présumée do ravènement au trône du premier souve-
rain hova, la reine Rafohy, qui règne à Mrrimanjaka, près de
l'emplacement actuel de Tananarive.
Le célèbre navigateur portugais dom Pedro de Mascarenhas,
venant des Indes et retournant au Portugal, suit une autre route
que la voie ordinaire du canal de Mozambique, et arrive en vue
de l'archipel qui porte son nom. L'Ile, appelée par la suite Bour-
bon, puis la Réunion, prend d'abord le nom de Mascarenhas.
Nuno de Cunka, envoyé dans II «de en qualité de gouverneur,
atterrit dans la baie de San lago, au Sud-Est de l'ile S^-Laurent, et
y perd un <ie ses navires. Il retrouve là un des compagnons
de Manuel de la Cerda et lï' Alexis d'Abreu, naufragés en 1527.
Diego Ribero dresse une carte de l'Océan Indien, qui comprend
Madagascar et les Mascareignes.
Le roi de Portugal envoie Diogo Botelho explorer l'Ile S^Lau-
rent.
Les navigateurs dieppois Jean et Raoul Parmentier^ h la solde
de l'armateur Ango, arrivent en face de Madagascar, vis-à-vis des
côtes du Menabe.
Les frères Pai^mcntier envoient du monde à terre, mais trois
matelots sont massacrés par les indigènes.
Le roi de Portugal envoie à la recherche des Portugais nau-
fragés les années précédentes dans les parages de l'Ile S*-Laurent
les frères Duarte et Diogo da Fonseca. Le premier se noie dans
la baie d'Ampala/a ; le second retrouve (|uelqnes naufragés.
Diverses relations ra|H>orlent qu'un «* grand capitaine français »,
dont le nom n'est pas donné, effectue un voyage à l'ile S'-Lau-
rent en cette année 1539. Certains auteurs pensent (pi'il s'agit de
Jean FonieneaUy dit Alphonse de Saintonge ou Saintongcois.
Diogo Soares 0^1 envoyé à l'ile S^-Lauren't par 3/ar/i» Atfonso de
Sousa, gouverneur de l'Inde. Il s'y livre à des vols et à des pillages
et revient à Goa, en mai de la' même année, avec beauc:oap
d'argent et d'esclaves.
Le célèbre capil«*iine-pilole Jc<m Fontencau, dit Affonso le Sain-
tongeois^ et Raulin Secalart écrivent une « hydrographie » sur
Madagascar et l'archipel des Mascareignes, qui est la première
relation précise louchant ces régions. Elle renferme de curieux
renseignements sur les ressources de ces pays.
Alphonse le Saintongeois efteclue un voyage à Madagascar.
Uordone fait une description et dresse une carte de Madagascar.
La princesse Rangita succède à sa mère Rafohy et se trouve
être la seconde reine hova.
Ramusio écrit une relation fort laudative sur Madagascar.
Guillaume Iji TeslUy géographe français, dresse une carte de
Madagascar.
Sur les instructions du roi de Portugal, Francisco Rarreto,
vice-roi des Indes, envoie à l'ile S*-Laurent Balthazar Lobo de
Sousa, dans le but d'explorer celte Ile, de nouer des relations
commerciales avec les mdigènes et de les convertir à la foi
catholique. Sousa réussit dans sa mission.
i
— 5 —
1558
1559
1565
1561
1569
1572
1575
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7 sept
17 sept.
3 févr.
•24 oct.
1600
1601
12 sept.
André Thevet, historiographe et cosmographe du roi Henri Illy
fait de Madagascar une description fantaisiste.
La Nossa Senora de Barca^ commandée par D. Luis Feman-
dez de Vasconceilos^ fait naufrage dans le Sud de Madagascar.
Le géographe espagnol Marmol fait une description de Mada-
gascar.
Le roi Andriamanelo succède à sa mère Bangita sur le trône
hova et transporte le chef-lieu de sou gouvernement à Alasora.
Mercator dresse une carte de Madagascar.
Sébastien Munster fait de Madagascar une description assez
erronée.
Thomaso Porcacchi de Costiqlione fait une description géo-
graphique et ethnographique de Madagascar.
André Thevet écrit un chapitre plein d'imagination et d'erreurs
sur un déluge qui aurait ravagé Madagascar et sur son repeuple-
ment.
François de Belleforesi fait une description peu exacte de
Madagascar ; comme les autres géographes, il raconte ce qu'il a
entendu dire sur cette lie.
A la suite d'un voyage qu'il a effectué en Afrique, Jean Hugues
de Linschot fait une description de Madagascar.
Le frère dominicain Jean de Saint'Tlwmas^ un des premiers
prêtres venus pour évangëliser les Malgaches, est empoisonné
par eux.
Ed. Lopez, voyageur et géographe espagnol, écrit une relation
sur Madagascar.
André Tfievet revient sur Madagascar, dont ii fait une nouvelle
description.
Baiambo succède à Andriamanelo et règne à Alasora et à
Ambohitrabiby.
Une flotte anglaise, commandée par /. Lancaster, vient, pour
la première fois, sur les côtes de Madagascar, sans y aborder.
Une flotte hollandaise, sous les ordres de 1 amiral Cornelis de
Antongii
Magini fait de Madagascar une description aussi inexacte que
la plupart des {précédentes.
Lors du deuxième voyage des Hollandais aux Indes, leur flotte,
commandée par les amiraux Van Seck et Wartoyk et com-
posée de huit vaisseaux, est dispersée en vue de Madagascar.
Trois navires de la tlolte hollandaise abordent à Tile Sainte-Ma-
rie et restent sur les côtes de Madagascar jusqu'au 26 décembre,
après avoir exploré la baie d* Antongii.
Les cinq autres navires de la flotte hollandaise arrivent à Tile
Maurice, alors appelée lie de Cernée et l'explorent longuement ;
ils la trouvent inhabitée.
Le navire hollandais MiddUburg jette l'ancre dans la baie de
S^ Augustin ; son équipage essaye en vain d*entrer en relations
avec les indigènes.
L'amiral hollandais Van der Hagen aborde à Madagascar, où
il séjourne quelque temps, visitant la côte orientale, notamment
la baie d'Antonsil.
Arrivée à Madagascar des premiers jésuites et lazaristes.
Un navire hollandais fait naufrage dans le Sud-Est de Mada-
gascar.
L'amiral hollandais Wotphart Harmansen relâche à File Mau-
rice, puis visite ensuite quelques-unes des Mascareignes.
Les marchands de Saint-Malo, Vitré et Laval forment une com-
pagnie dans le but de rechercher les trésors des Indes et « d'en-
-e -
i602
19 fëv.
1603
1604
1606
1607
1608
!•' janv.
M
26 nov.
30 août
18 janv.
1609
1610
1611
1612
1613
1 sept.
7 nov.
5 janv.
27 mars
17 juin
1615
»
richir le public des singularités de TOriont ». Ils équipent deux
navires : le Croissant et le Corbiny pour elTectuer un premier
voyage.
Le Croissant et le Corbin mouillent dans la baie de S*-Auffus-
tin et y restent jusqu'au 15 mai. La relation de ce voyage est faite
par Fr, Martin, de Vitré, et Fr. Fyrard, de Laval.
Le navire hollandais le Bélwr, forcé par la tempête de relâcher
à Madagascar, se trouve dans la baie ae S^-Augustin en même
temps que le Croissant et le Corbin.
Mesiger, historiographe de l'élecleur de Saxe, publie à Franc-
fort un dictionnaire en plusieurs langues renfermant un vocabu-
laire de mots malgaches composé d'une vingtaine de mots.
Frédéric de Houtman van Gouda publie à Amsterdam un
ouvrage intitulé : Dialogues et dictionnaire malais et malgaches
avec de nombreux mots arabes et turcs.
Le navire hollandais Alckmaar est trouvé désemparé dans la
baie d* Antongil par un des vaisseaux de l'amiral hollandais Vander
Hagen.
L amiral hollandais C. Matelief de Jonge fait relâche à Ttle
Maurice.
Andrianjaka succède à Ralambo et fonde Tananarive, où il
transporte sa capitale.
L'amiral Van der Hagen fait relâche à l'Ile Maurice, qu'il visite
et décrit.
David Middleton, commandant le Consent, de la Compagnie
anglaise des Indes orientales, fait relâche dans la baie de S^Au-
guslin.
William Keeling, commandant les vaisseaux The Dragon et
The Hector, de la Compagnie anglaise des Indes orientales, abor-
de dans la baie de S^-Augustin.
William Fiiich, qui a visité la baie de S^-Augustin, écrit une
relation assez complète sur la région avoisinante.
Le capitaine anglais Rowles ayant abordé Madagascar dans la
baie de Sada (baie de Radama),' est fait prisonnier par les indi-
gènes avec six de ses compagnons. Son navire doit repartir sans
lui.
Mesiger, historiographe de l'électeur de Saxe, publie une Des-
cription véridique, complète et détaillée, aussi bien qu'histori-
que et chronographique, d^ Vile extrêmement riche, puissante
et célèbre de Madagascar, autrement nommée Saint-Laurent,
qui, de nos jours, est considérée comme la plus grande de toutes
celles du mondai ; une carte y est jointe et un dictionnaire de la
langue malgache la termine.'
Henry Mtddleton, commandant une flotte pour le compte de
la Compagnie anglaise des Indes orientales, fait relâche dans la
baie de S*-Aupustin.
L'amiral hollandais Verhuff aborde à l'île Maurice, où il reste
jusqu'au 24 décembre.
L amiral KcrAuyf atterrit à Madagascar dans la baie deS*«-Luce,
qu'il quitte le 12 du même mois.
Le capitaine anglais Co^t/eton fait relâche à l'ile Bourbon, alors
appelée l'Ile Mascareigne.
Le capitaine anglais Cristophe Newport, commandant le na-
vire The Expédition, aborde dans la baie de S*-Augustin, mais ne
peut entrer en rapport avec les indigènes, qui senfuient.
Gotard Arthus, de Dantzig, publie un vocabulaire et diction-
naire malgache qui n'est autre que l'ouvrage de Fr. de Houtman,
paru en 1603, traduit en allemand.
Purchas publie une description de Madagascar.
Andriandramakai jeune chef de la région de Taolanara, située
— 7 -
i6ie
1621
1638
1642
15 jauv.
26 juin
29 janv.
24 juin
1643
1643
1644
1646
24 sept.
1641
1646
1*' mai
20 sept,
sept.
Janv.
15 févr.
26 juil.
oc t.
août
août
19 mai
4 déc.
au Sad'Est de Madagascar, va faire ses études et recevoir le
baptême à Goa, chez les jésuites établis en cette ville ; il revient
ensuite dans son pays avec une mission de prêtres.
Le père Jean Garces est martyrisé dans le Sud-£st de llle par
les Mal{[aches.
Andrtanisitakatrandriana succède à Andrianjaka et consacre
son règne à encourager l'agriculture.
Berruyer et Desmartins, directeur et banquier de la Société
des tles d'Amérique, font partir de Dieppe les navires la Margue-
rite^ capitaine Grégoire Digard, et le Saint- Alexis, capitaine
Cauche^ pour visiter les Mascareignes et Madagascar.
Le capitaine Cauche prend possession de Diego-RoTz (Diego-
Suarez).
Le capitaine de marine dieppois Rigault obtient du cardinal
Richelieu le privilège exclusif ae fonder descolonies à Madagascar
et dans les lies voisines.
Le cardinal Richelieu fait signer par Louis XIII les lettres paten-
tes qui instituent la Société de l'Orient, fondée par le capitaine de
marine dieppois Rigault^ sous les auspices du surintendant Fou-
quet, du maréchal duc de la Meilleraye, du surintendant Fla-
courty de l*alchimiste de Beausse, des armateurs Berruyer et
Desmartins, etc.
Le navire Saint-Louis, envoyé par la Société de l'Orient, com-
mandé par le sieur Cocquet eiJenn Rézimon, touche Madagascar,
ayant à bord Pronis et Fouquemboura, agents de la compagnie.
Pronis prend possession, au nom ou roi, de Tlle S'^-Marie, de
la baie d'Àntougtl et s'établit dans la baie de S'*-Luce, où la ma-
ladie décime ses compagnons.
Le navire Saint-Laurent, commandé par Giles Rézimonj porte
secours et donne renfort à Pronis, qui quitte la baie de S^'-Luce
et se transporte sur la presqu'île taolanara, où il fonde Fort-
Dauphin.
Louis XIV confirme les lettres patentes accordées par le roi
son prédécesseur à la Société de fOrient.
Le navire le Royal, commandé par Lormeil, arrive à Fort-
Dauphin, où il amène quatre-vinet-dix colons envoyés à Pronis
par Rigault, Tàme de la Société ae VOrient.
Le navire le Royal quitte Fort-Dauphin pour rentrer en France,
après un long séjour a Madaffascar, emmenant Fouquembourg et
un riche chargement de produits du pays: ébène, cuirs, cire, etc.
Pronis, qui, pour se faire des alliés parmi les indigènes, a
épousé Dian Ravellon Manor, fille d'un grand du pays, mais qui
néglige complètement ses fonctions de gouverneur, est arrêté et
mis aux fers par ses compagnons.
Le navire Saint-Laurent, commandé par Roger Le Bourg, arrive
à Fort-Dauphin, amenant quarante-trois nouveaux colons. Le
Bourg délivre Pronis.
Pronis fait déporter à TUe Mascarenhas (Réunion), douze des
Principaux meneurs du mouvement organisé contre lui. C'est
origine du premier établissement français dans cette Ile.
Andriantsimitoviaminandriandehibe succède à Andriantsitaka-
trandriana sur le trône hova.
M. Bouguier et cinq autres colons français sont massacrés par
la tribu des Antaray, dans la région de Mananjary.
Embarquement à' La Rochelle de M. Estienne de Flacourt,
envoyé par la Société de l'Orient, dont il est l'un des directeurs,
Eour assurer, en remplacement de Pronis, la direction des éta-
lissemcnts de Madagascar.
Flacourt débarque à Fort-Dauphin avec le titre de comman-
dant général de llle de Madagascar.
" 8 ^
1649
1650
1651
1 sept.
ocl.
19 févr.
22 janv.
n avril
1652
1654
1655
août
12 févr.
23 mai
1 *' nov.
1656
12 févr.
21 nov.
1658
28 mai
1660
20 mai
10 juin
1602
La fièvre cause de terribles ravages parmi les colons français
de Forl-Daupbin.
Retour à Fort-Dauphin des douze Français transportés à file
Mascarenhas par ordre de Pr^onis et que FUtcourt a rappelés, il
lire d'eux des renseignements très avantageux sur cette lie, qu'il
appelle « paradis terrestre » dans une relation.
Le navire Saint- Laurent, de retour à Fort-Dauphin, est enyoyé
à rile Mascarenhas, et son commandant, Royer Le Bonrgy prend
possession au nom
nom d'Ue Bourbon.
possession au nom du roi de cette Ile, à laquelle il donne le
i, nom
, à la
Pronis s'embarque sur le Saint- Laurent, pour rentrer en
France.
Fort-Dauphin, est assiégé par plusieurs milliers d'indigènes, ré-
voltés contre la politique soupçonneuse de Flacourt, Celui-ci les
repousse.
Andriandramaka, chef des tribus de Fort-Dauphin, fait à Fla-
court des offres d'amitié qui sont acceptées.
Plus de trois cents villages font leur soumission à Flacourt,
jurent obéissance et s'engagent à payer tribut.
Mort de Rigault, le fondateur et 'directeur de la Société de
ronent.
Flacourt envoie à Bourbon, par mesure disciplinaire, un colon
de Fort- Dauphin, Antoine Couillard, dit Taureau, aui, avec
sept autres Français et six nègres, entreprend dans cetie île la
culture du tabac.
Le maréchal de la Meillcraye, l'un des gros actionnaires de la
Société de C Orient, fait partir pour Madagascar les navires
VOrient et le Saint-Georges, avec Pronis pour remplacer Fla-
court.
Flacourt s'embarque sur VOurs pour rentrer en France, en
laissant le commandement à Pronis.
Pronis meurt de maladie. Des Pcrriers lui succède avec de
Champmargou pour second.
Le marécnal de la Meilleraye, de compte à demi avec le su-
rintendant Fouqueti envoie une expédition commandée par M.
de la Roche de Saint-André et composée de quatce vaisseaux,
pour coloniser S^-Marie-de- Madagascar. Cette expédition a une
suite désastreuse ; seul, le navire la Duchesse, avec ie chef de
l'expédition, revient à grand peine à S^-Nazaire.
Reconstitution de la Société de l'Orient, dont le privilège est
expiré. Le maréchal de la Meilleraye la dirige et a les plus gros
intérêts dans cette compagnie.
Une escadre de quatre navires, commandée par de la Roche de
Saint-André, part de France avec 800 hommes pour Madagascar,
où elle arrive, complètement décimée, le 20 juin 1651.
Publication de V Histoire de la Grande Isle de Madagascar,
par le sieur de Flacourt, dédiée à Measire Nicolas Fouqùet, mi-
nistre d*Etat et surintendant des finances.
Un aventurier anglais, nommé Gosselin, commandant le navire
le T/iomas-Guillaume, persuade les quelques Français établis à
Bourbon de la nécessite où ils se trouvent de quitter cette lie ;
il les transporte dans l'Inde, où il les abandonne ftprès les avoir
dépouillés de tous leurs biens.
Flacourt quitte la France avec une llotlille bien pourvue de
marchandises et un certain nombre de colons pour coloniser l'ile
Bourbon.
Flacourt, attaqué en cours de traversée par des pirates de
Barbarie, est tué pendant le combat.
Le } acher, un des compagnons de de Ctiampmargou à Fort-
Dauphin, installé dans la province d'Ambolo» au Nord de Matita-
1662
i663
i664
21 août
1665
1 mars
!•' juil.
10 —
11 —
1666
'!'
n nov.
14 déc.
20 févr.
14 mars
mai
nana, ga^^e la conflance des indieènes et, à la mort de leur
chef, épouse sa fiUe et devient roi ae la tribu.
Un colon de Fort-Dauphin, nommé Payen^ ne pouvant réussir
à Madagascar, se transporte à Bourbon avec un autre Français,
sej)t Malgaches et trois femmes de même race. Ce sont les pre-
mières femmes venues aux Masc4ireignes.
Un chef indigène du Sud de Madagascar, Andriamanango, fait
mettre à mort les pères Esiienne et Patte,
Le major La Caze, un des compagnons de de Champmargou,
sort de Fort-Dauphin à la tête d'une troupe française pour ven-
ger la mort des pères EUienne et Patte et biit Andriamanango,
Mort du marécual de la Meilleraye, Son fils, le duc de Mazaririj
vend au roi, moyennant 20,000 livres, ses droits sur les établis-
sements de Madagascar.
Colbert, reprenant les vues de Richelieu ^ fonde, par un édit,
la Compagnie des Indes orienlaks^ qui remplace la Société de
l'Orient et obtient tous ses privilèges. La compagnie a un capi-
tal de quinze millions de livres; le roi, la noblesse, les grands
corps d Etat ont souscrit ; Madagascar est appelée France orien-
tale; Fort-Dauphin est désigné comme chef-lieu de la Colonie.
La Compagnie des .Indes orientales envoie à Madagascar une
flotte composée de quatre vaisseaux: le Saint-Paul, la Vierge-
de-Bon-Port, le Taureau et V Aigle-Blanc, avec son président,
M. Pierre de Beausse, ancien alchimiste, et son secrétaire, M.
Souchu de Hentiefort. Estienne Regnault est envoyé en même
temps à Bourbon avec une poignée de volontaires, pour y fon-
der un établissement sanitaire.
Un édit prescrit de nommer Madagascar lie Dauphine et éta-
blit les droits de la couronne sur celte possession.
M. Pierre de Beausse arrive à Madagascar avec le seul navire
Saint-Paul, les trois autres s'étant rendus à Tile Bourt>on, à la
suite de dissentiments entre les chefs de l'expédition.
N. Pierre de Beausse prend possession, en qualité de premier
conseiller du conseil souverain de Madagascar, de la colonie de
Fort-Daup!iin, en présence de M. de Rennefortj secrétaire d'Etat
de la France orientale ; il relève de leurs pouvoirs le gouverneur,
M. de ChampmargoUj et le major La Caze^ qui ont jusqu'alors
défendu les établissements de file.
Colbert remet à M. de Mondevergue, chargé de conduire une
expédition à Madagascar, des instructions remarquables par la
précision de leurs détails.
M. de Beausse meurt sans que l'expédition qu'il commandait
ail obtenu aucun résultat, par suite des dissentiments de ses
chefs. M. de Montaubon lui succède, mais ne réussit pas davan-
tage.
Souchu de Rennefort s'embarque à Fort-Dauphin sur le der-
nier navire de l'expédition, la Vierge-de-Bon-Port, et avec les
derniers compagnons de Pierre de Beausse, pour rentrer en
France, après un échec complet de cette tentative, il est pris par
les Anglais en cours de route.
Une flotte, commandée par le marquis de Mondevergue, ac-
compagné par le sieur Caron, quille La Rochelle pour se rendre
aux iHascareignes et à Madagasctar.
M. de C/uimpmargou,eommandantàFort-Dnuphin, M. Carpeau
du Saussay, commissaire provincial d'artillerie, et M. Cuveron,
missionnaire, font, sur le navire le Taureau, le tour, de l'Ue
Bourbon et en tracent une carte.
Andriamasinavalona succède à ATuiriatsimitoviaminandrian-
dehÙHs sur le trône hova.
L'qj^gauisation de la Compagnie des Indes orientales subit de
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1667
22 févr.
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29 mars
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27 déc.
4 avril
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Juin
16 juin
26 juin
17juil.
1672
21 janv.
6 déc.
profondes modifications ; le pouvoir exécutif est confié à un
vice-roi, messire François de Lopis, marquis de Mondevergue^
assisté de deux directeurs, MM. La Faye et Caron.
\jfL flotte deU. de Mondeverque touche à S»-Paul, à ille Bour-
bon, et y laisse le P. dom Louis Matonino de Matas, qui est le
premier prêtre installé dans l'île. C'est à partir de cette éjjoque
qu'on trouve dans cette colonie la trace des premières familles ;
200 malades sont aussi débarqués, parmi lesquels cinq jeunes
filles qui sont les premières Françaises établies à Bourbon.
Le marquis de Mondevergue débarque à Fort-Dauphin avec le
titre de gouverneur pour le roi des îles Dauphine et Bourbon et
gouverneur général des établissements de la Compagnie des
Indes orientales.
Esticnne Regnault, commandant de Bourbon, donne Tordre
à un certain nombre de colons de se transporter à TEst de l'Ile
pour en entreprendre le détrichement.
Estienne Regnanlt crée, au Nord de l'Ile Bourbon, la station
navale de S*-benis, destinée à remplacer celle de S*-Paul, moins
commode pour les navires, et à devenir le chef-lieu de cette île.
Le lieutenant-général Jacob Bfanquet de la Haye est nommé
vice-roi des Indes, avec mission de veiller aux établissements de
la Compagnie des Indes orientales, de concert avec le sieur
Caron, et de remplacer le marquis de Mondevergue dans ses
fondions de gouverneur général des lies Dauphine et Bourbon.
M. de la Ilaffe quitte Hochefort avec huit vaisseaux et 2.050
hommes, à destination de Madagascar, de Bourbon et des Indes.
Un arrêt royal supprime le conseil souverain de Fort-Dauphin
et remet entre les mains du roi les droits de la Compagnie des
Indes orientales sur Madagascar.
M. de la Haye arrive à Fort-Dauphin.
M. de la Haye est reçu solennellement à Fort-Dauphin en
qualité « d'admiral-gouvemeur et lieutenant-général pour le roi, »
en présence de MM. de Gratteloup, rfe Champmargou^ La Caze
et de toute la colonie européenne.
Le roi Louis XIV adresse à M. de la Haye des instructions
autographes sur la mission qui lui est confiée dans la mer des
Indes « pour le bien de son service et l'avantage de ses sujets •.
M. de la Haye quitte Fort-Dauphin avec cinq navires, se ren-
dant à Bourbon.
M. de la Haye arrive Saint-Denis (île Bourbon), où il est reçu
par M. Estienne Regnault et la colonie française.
Mort à Fort-Dauphin du major La Caze, qui a défendu depuis
de longues années les établissements français.
M. ai la Haye quitte l'Ile Bourbon, retournant à Fort-Dauphin,
après avoir remplacé Estienne Regnault, sur la demande de
celui-ci, dans ses fonctions de gouverneur, par le sieur Jacques
de la Hure et avoir créé dans cette colonie une assemblée de
notables appelée conseil provincial.
M. de la Haye est de retour à Fort-Dauphin.
M. de la Haye nomme major et commandant des troupes de
Fort-Dauphin m. de la Bretesche, officier d'infanterie embarqué
sur son escadre, qui épouse une des filles de l'ancien major
La Caze.
M. de la Haye part pour Surate, après avoir laissé M. de Champ-
margou comme gouverneur des établissements de Tlle Dauphine.
M. de Mondevergue meurt au château de Saumur, où il a été
enfermé par ordre du roi pour son échec dan.<i sa mission à Ma-
dagascar.
M. de Champmargou meurt à Fort-Dauphin ; le major de la
Bretesche prend le commandement. »
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1612
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1674
25 déc.
1" révr.
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octobre
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17 juin
20 nov.
janv.
4 juin
23 nov.
Les Français établis à fort-Dauphin sont attaqués parles indigè-
nes pendant la messe de minuit ; un grand nombre esl massacré.
Le navire le Robin^ capitaine Courbaçorij arrive à Fort-Dauphin,
où il trouve la colonie française dans le plus complet dénuement ;
il repart sans laisser aucun secours.
Le navire la Dunkerquoise, capitaine de Beauregard^ quitte
La Rochelle, emmenant a Bourbon, par ordre de Coïbert, quinze
jeunes filles destinées à être mariées avec les colons de cette lié.
Les soldats de Fort-Dauphin, n'ayant pas touché leur solde
depuis trois ans, se mutinent, malgré les efforts du major de la
Bretèche.
Le navire la Dunkerquaise arrive à Fort-Dauphin, où les jeu-
nes filles envoyées par Colbert à Bourbon, maltraitées par le
capitaine de Beauregard, veulent absolument rester.
La Dunkerquaise se perd complètement en rade par la faute
du capitaine de Beauregardy qui est obligé de rester à Fort-
Dauphin avec son équipage et les passagères qu'il a mission de
conauire à Bourbon et dont six d'entre elles se marient avec des
colons de ce poste.
Le navire le Blanc-Pignon^ capitaine Baron, arrive à Fort-
Dauphin, où il apporte des vivres, de l'argent et où il fait renaître
Tespérance.
Les femmes indigènes de Fort-Dauphin, jalouses de la venue
des jeunes tilles amenées par la Dunkerquoise et du mariage de
quelques-unes d'entre elles avec des colons, font massacrer par
les noirs soixante-quinze Français.
U,de la Haye, fait prisonnier par les Hollandais à San-Thomé,
sur la côte de Goromandei, retourne en France sur un vaisseau
batave avec les débris de l'expédition qui devait assurer la su-
prématie de la France dans la mer des Indes.
Le major de la Bretesche^ poussé par ses compagnons et effrayé
par le massacre du 27 août, s'embarque sur le Blanc-Pignon
avec toute la colonie française, abandonnant complètement Fort-
Dauphin.
M. de la Haye, rentrant en France, passe par Bourbon, où il
rend une ordonnance au nom du roi, interdisant la chasse et le
commerce extérieur aux habitants de Tlie, sous peine « d'être
pendus et étranglés *.
Il remplace le gouverneur Jacques de la Hure, qui s'est rendu
insupportable par sa dureté, par le sieur Henri Hesse d'Orgeret.
M. Baron, directeur de la Comj)aqnie des Indes à Surate, con-
damne, dans une lettre qu'il écrit a Colbert^ l'abandon de Fort-
Dauphin par le major de fa Bretesche.
M. d'Orgeret, gouverneur de Bourbon, meurt à S^-Denis. Il a eu
à lutter contre un mouvement des marrons, qui, informés du
massacre de Fort-Dauphin, se disposaient à faire subir le même
sort aux Français de 1 Ile. M. de Fleurimond le remplace.
M. de Fleurimond et di.\-neuf colons de Bourbon adressent
une supplique à Colbert pour obtenir les secours dont ils ont le
plus grand bes,oin.
M. de Fleurimond meurt d'apoplexie ; le P. Bernardin est élu
gouverneur par les colons de Bourbon. Les établissements fran-
çais de la mer des Indes, délaissés par le gouvernement du roi,
traversent une période critique.
Un arrêt du Conseil d'Etat réunit formellement l'Ile de Mada-
gascar à la couronne de France pour en disposer en toute pro-
priété, seigneurie et justice.
Un nommé Drouillard, passager à bord du navire le Saint-
François-d' Assises, qui fait escale à S^Denis, est élu gouverneur
de Bourbon au départ du P. Bernardin.
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31 OCt.
1 nov.
sept.
20 sept.
11 nov.
15 déc.
22 juil.
24 nov.
mm
FAIT HISTORIQUE
Andrianjakanavalomandifnby succède à Andriamasinavakma
sur le trône hova.
Le gouverneur de Bourbon, DrouUlardy découragé par les
luttes mlestines des habitants de celte colonie et persécuté par
eux, s'enfuit en France, où il est injustement emprisonné. Relâ-
ché au bout de treize mois, il a la consolation d apprendre que
ses anciens administres rendent un tardif hommage a sa politique.
M . de Vauboulon est nommé gouverneur de Vile Bourbon ; ii
s\ fait bientôt détester pour sa dureté et meurt dans un cachot
ou Tont jeté les colons exaspérés.
Andrianampoinwierina succède à Andrianjakanavaloman-
dimby sur le trône hova.
M. i*arat, gouverneur de l'Ile Bourbon, reçoit de la Compagnie
des Indes un rapport sur 1 lie Maurice, dans lequel cette Ile est
déclarée impropre à toute colonisation, par ce seul fait que les
Hollandais 1 ont abandonnée en 1108, après ravoir occupée depuis
1598.
Une escadre française, commandée par M. Guymond du Cou-
drav, mouille à Fort-Dauphin, où elle est reçue « avec affabilité »
par les indigènes. Elle y relève les traces de Toccupation anté-
rieure de ce point par lès Français.
M. Schonel, commissaire à bord de l'escadre de M. Guymond
du Coudray, publie sur la région de Fort-Dauphin une fort ins-
tructive relation.
M. Paraty gouverneur de l'île Bourbon, adresse k U. de
Ponte har train, ministre de la marine, un rapport sur Madagascar,
que ce dernier lui a demandé. Ce rapport, malheureusement
rempli d'erreurs, présente ccpendtint un grand hitérét. Il fait le
tour de l'Ile en décrivant ses richesses et ses habitants, et parle
pour la première fois des Hova, qu'il appelle « de beaux nom-
mes blancs, aux cheveux longs et fins, vivant à Teuropéenne». (
M. de Pontchartrain, ministre de la marine, donne I ordre de
prendre possession, au nom du roi, de llle appelée Mauritius.
Les directeurs de la Compagnie des Indes décident de faire
occuper l'Ile Maurice.
Le navire V Auguste, cotnmsinéé par M. Beaulieu-Tréhouard et
appartenant à la Compagnie Maritime de Saini-Malo, qui prend
la place de la Compagnie des Indes à son déclin, apporte a TUe
Bourbon les premiers plants de café cultivés dans cette colonie.
Le capitaine Guillaume Dufresne, commandant le Chasseur,
prend possession de Tlle Maurice au nom du roi et pour le
compte de la Compagnie Maritime de Saint-Malo.
Le conseil provmcial de Bourbon délibère sur la constatation
faite que le café pousse dans l'Ile à l'état sauvage et sur réta-
blissement du commerce du café entre cette colonie et la France.
La Compagnie Maritime de Saint-Malo adresse au comte de
Toulouse, amiral de France, un mémoire remarquable sur les
avantages de l'introduction du café dans les possessions françai-
ses de la mer des Indes.
M. de la Perche, commandant le Marquis-de-Maillcbois, apporte
à Dunkerque les cinquante premières livres de café originaire de
l'Ile Bourbon qui aient été exportées.
Un édit de M. BeauvoUier de Courchant, gouverneur de l'Ile
Bourbon, rendu après réunion en conseil secret, décide que la
culture du café sera rendue obligatoire dans cette lie.
Un é<lit royal expose les droits de la France et sa suprématie
sur Madagascar.
Le même édit décide que la Compagnie des Indes orientales,
tomt)ée dans une ruine complète, sera réunie à la Compagnie
d'Occident,
— 13 --
1120
1121
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juil.
23 sept.
déc.
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i* juin
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1*» mars
30 juil.
1752
lOOCt
Un nouvel édil roy^consacrc les droits de propriété de la cou-
ronne de France sur madagascîir.
M. Gamier du Fougeray, commandant le Triton, prend, pour
la seconde fois, possession de lUe Maurice au nom du roi, et lui
donne le nom Aile de France.
Un édit rendu sur la proposition de M. Antoine Desforges-Bou-
cher, gouverneur de 1 île Bourbon, remplace le conseil provin-
cial, créé par fi. de la Haye, par un conseil supérieur qui est à
la fois législatif, judiciaire et administratif et se compose de hauts
fonctionnaires. Le même édit réunit sous le mcme gouverne-
ment Bourbon et l'île de France et crée dans cette dernière colo-
nie un conseil provincial.
M. Des forges-Boucher, gouverneur de Bourbon, envoie le che-
valier de Parduillan, commandant la Vierge-de-Grâce, sur la
côte Est de Madagascar et, en particulier a S^'-Marie, pour y
organiser la grande traite.
Le roi Louis XV aflirme par un nouvel édit les droits de la
France sur Madagascar.
La traite des noirs est autorisée à Bourbon par la Compagnie
des Indes.
M. Pierre-Benoit Dumas, arrivé à Bourbon en qualité de direc-
teur général des îles Bourbon et de France, gouverne ces colo-
nies jusqu'en 1735 et, par sa sage administration, les rend floris-
santes.
Andrianavafobemihisatra succède à Andrianafhpoinimerina,
sur le trône hova.
Les habitants de Bourbon envoient en France une députation
pour plaider la cause du prix du café, dont la culture, très dé-
veloppée par le gouverneur Dumas, est une source de richesse.
Le gouvernement royal envoie Tingénieur de Cossigny explo-
rer la baie d'Antongil et y installer des établissements de colo-
nisation.
Mahé de La Bourdonnais prend la charge de gouverneur gé-
néral des lies Bourbon et de France, en remplacement de Du-
mas, nommé gouverneur général de l'Inde.
Mahé de La Bourdonnais décide que les habitants éliront un
député par quartier et constitue ainsi le conseil des notables.
Mahé de La Bourdonnais visite la côte Est de Madagascar
pour en étudier les ressources et essayer d'établir des refations
commerciales entre cette lie et les Mascareignes.
Nomination de Barthélémy David au poste de gouverneur
général des Iles Bourbon et de France, en remplacement de La
Bourdonnais.
Mahé de La Bourdonnais, se rendant dans l'Inde pour y com-
battre les Anglais, vient ravitailler sa flotte dans la baie d Anton-
Andriambalohery succède à Andrianavalobemihisatra sur le
trône hova.
Mahé de La Bourdonnais, dont on ne reconnaît pas les servi-
ces éminents rendus à la France dans la mer des Indes, est jeté
à la Bastille et n'en sort qu'eu 1761, son innocence ayant été
proclamée.
La reine malgache Bety, conseillée par le caporal Labigorne,
militaire au service de la Compagnie des Indes, cède solennelle-
ment à la France, représentée par le sieur Gosse, l'île de Sainte-
Marie et ses droits de suzeraineté sur la baie d'Antongil.
Le sieur Gosse est charge du gouvernement de Sainte-Marie et
des établissements français de la baie d'Antongil.
Naissance à l'île Bourbon du chevalier de Berlin, célèbre poète
élégiaque.
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1753
1754
6 fév.
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1" avril
I
Naissance à S^-Paui (lie BourDon) du poète Pamy, auteur des
Chansons madéc^ses.
Gosse est massacré par les Indigènes soulevés contre sa bruta-
lité. Un navire est envoyé de l1le de France à S*«-Marie pour
punir les meurtriers, et la reine Bety, soupçonnée de trahison,
est déportée à Port-Louis, doù elle revient, après avoir été
reconnue innocente.
Le Gouverneur des Iles de France et Bourbon, M. de Lozier-
Bouvet^ réserve, par un décret, pour le compte du roi, le privi-
lège du commerce sur toute la côte Est de Madagascar.
Vn traitant français. M. Laval^ installé à Foulpointe, parvient
à approvisionner complètement une escadre de douze vaisseaux
commandée par le comte (VAché.
Des établissements de commerce français sont établis sur la
côte Est de Madagascar, depuis Fort-Dauphin jusqu'à la baie
d'Autongil.
La Compagnie des Indes cède au roi tous les droits qu'elle
possède sur les !les Bourbon et de France.
Le gouvernement français revendique officiellement le privi-
lège exclusif du commerce malgache et fait de Foulpointe le
centre de ses opérations.
Création aux lies Bourbon et de France d'une milice, qui prend
le nom de légion de France et qui, dans Tesphl du goiiverne-
ment français, est chargée de participer à la protection des
établissements du roi dans la mer des Indes.
Andrianamboatsimarofy succède à Andriambalohery comme
roi des Uova à Anlananarivo.
Nomination à la charge d'intendant des Iles Bourbon et de
France de Pierre Poivre ^ qui consacre tous ses efiTorls à intro-
duire dans CCS colonies les cultures- riches telles c|ue celles du
giroflier et du muscadier et à développer l'agriculture sous
toutes ses formes.
M. d^ Maudavc, à la suite d'un mémoire adressé par lui au
duc de Praslin, ministre de la marine, est chargé d'aller rele-
ver à Fort Dauphin, dont il est nommé commandant; il suit une
politique de modération.
L'abbé Alexis-Marie de Rochon, astronome, visite Madagascar;
il détermine la position exacte de plusieurs points du littoral et
réunit pour le jardin du roi, aux Pamplemousses, k l'Ile de
France, une collection remarquable de plantes et de minéraux
malgaches.
Le comte de Maudam, laissé sans ressources, abandonne
Fort-Dauphin et rentre en France. Le gouvernement du roi,
absorbé par les préludes de la guerre d'Amérique, renonce, pour
[instant, à toute opération militaire et commerciale à Madagas-
car.
M. Philbert Gommer son^ compagnon de voyage de BougainmUe,
est envoyé h Madagascar, par ordre du gouvernement de Tlle
Maurice/pour y étudier la flore et la faune.
Des milices nationales importantes sont organisées aux îles
Bourbon et de France pour assurer la défense de ces colonies
et des établissements de Madagascar.
M. Philbert Commerson écrit à son ami l'astronome Lalande
que Madagascar est un admirable pays, qu'il appelle « la terre
promise pour les naturalistes ».
Le roi Louùi X V, informé du zèle et du courage qu'ont mon-
trés les habitants de Tile Bourbon dans les combats livrés par
les Français dans la mer des Indes, au cours de guerres anté-
rieures, crée un corps de volontaires de Bourbon, auquel il
accorde de grandes faveurs.
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1112
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ma
1114
1 déc.
14 février
1175
1716
16
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21
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10 oct.
11
«__
llBl
1183
15 —
10 déc.
M mnr.
13 Juin
Le comte de Benyowski^ officier hongrois prisonnier des Rus-
ses et évadé du Kamtchatka, arrive à Port-Louis (Ile de France)
et, tenté par ce qu'il a entendu dire de Madagascar, fait ses
offres de service à Pierre Poivre^ gouverneur des îles de France
et Bourbon, en vue de fonder des établissements dans la Gran-
de Ile pour le compte de la France. Ce dernier le renvoie au
ministre ChoiseuL
LoMîs XK confie à Benyowski le soin de lever un corps de
volontaires à pied pour le service des établissements français
au delà du cap de Bonne-Espérance.
Le duc d'Aiguillon, ministre de la marine, sur la recomman-
dation du duc de Choiseul, confie à Benymcskl le soin de fonder
un grand établissement dans la baie d'Antougil, malgré les pro-
testations de nombreux ofticicrs français, qui, par l'organe de
M. de Cossigny, réclament Thonneur d'être chargés de cette
mission.
Débarquement, dans la baie d'Antongil, des premières troupes
confiées a Benyowski.
Benyowski dt* barque dans la baie d'Antongil, où il bâtit la
ville de Louisbourg ; il élève des postes de défense le long de la
côte orientale.
Un naturaliste, H. Sonnerai, explore Madagascar ; on lui doit
la découverte du ravinala, arbre du voyageur, et du aye-aye,
curieux mammifère malgache.
Une sorcière malgache très considérée déclare aux indigènes
quelle reconnaît dans Benyowski le descendant et l'héritier des
ampanjaka be, dynastie souveraine éteinte depuis quelque temps
par le décès du dernier représentant, mort sans enfant. Getie
révélation produit une énorme agitation dans le pays, où Benyow-
ski est très aimé.
Benyowski, qui a su s'attirer Taffeclion des indigènes et dont
diverses prophéties ont bien servi la cause, est proclamé par
une foule de Malgaches et de chefs ampanjaka he.
Deux commissaires du roi, MM. de Beuecombe et Chevreau,
arrivent dans la baie d'Antongil, où ils viennent inspecter les
établissements créés par Benyowski,
Benyowski se démet entre les mains de MM. de BeUecombe
et Cfievreau de ses fondions de gouverneur général au nom du
roi des établissements de la baie d'Antongil, pour se consacrer
à sa charge d'ampanjaka be des indigènes.
Au cours d'un grand kabary, Benyowski déclare se considérer
comme le chef suprême de Madagascar.
L'acte solennel et définitif qui consacre l'élévation de Benyow-
ski à la dignité de chef suprême est approuvé par plus de
cinquante mille Malgaches et par les plus puissants rois et chefs
indigènes qui commandent depuis le cap d'Ambre jusqu'à S**-
Mane.
Une constitution malgache est acceptée après trois jours de
discussion. Elle porte, comme principal article, qu'un conseil
suprême, composé de vingt-deux chefs et placé sous l'autorité
de Benyowski, est institue.
Benyowski s'embanjue à Louisbourg pour aller conclure un
traité, au nom de la nation malgache, avec la France ou toute
autre nation.
Le bailli de Su/fren est envoyé comme commandant général
des forces françaises de terre et de mer au delà du cap de
^TnMie-£spérance .
Le marquis de Bussy bâties Anglais à Gondelour, dans Tlude,
après un combat acharné, au cours duquel les volontaires de
Bourbon font des prodiges de valeur.
- iQ
nsi
13 juin
1785
"7 juil.
1786
7 mai
23 —
1787
1790
1792
25 mars
1793
1795
1796
1801
août
19 mars
II
1803
1804
1806
15 août
Denyowski, n'ayant pas réussi à faire adopter ses projets par
la France, l'Autriche et l'Anj^lelerre, ni à sigtier de traité avec
ces nations, se rend aux Etats-Unis, où^ patronné par Franklin,
il intéresse la jeune république américaine au sort de Mada-
gascar.
Benyowski s'embarque à Baltimore pour retourner à Mada-
gascar, après avoir obtenu l'appui officieux et les subsides des
Etats-Unis
Benyowski arrive à l'Ile de Nossi-Bé. Il se rend de là sur la
côte Ouest et regaijnc Louisbourg par terre, au milieu d'un
concours immense de population. II se déclare alors souverain
indépendant et fortifie le village d'Ambodirofia, dont il a fait sa
capitale.
Le gouvernement français donne Tordre au vicomte de Souil-
lac, capitaine des vaisseaux du roi et gouverneur général des Iles
de France et de Bourbon, d'envoyer une expédition dans la baie
d'Antonjçil pour réduire BcnyowskU traité comme rebelle.
La frégate Louisa, commandée par le vicomte de la Croix,
arrive à Foulpointe, avec l'ordre de détruire l'établissement de
Benyowski.
Benyowski est tué dans un combat contre des troupes fran-
çaises envoyées contre lui de Bourbon pour rétablir les droits de
la couronne.
Andrianampoinimerina, le plus grand souverain malgache,
succède à Andrianamhoatsimarofy et fait runilji de la monarchie
hova, étendant sa puissance loin de Tananarivê.
Installation à Saint-Denis (île Bourbon) de la première assem-
blée coloniale émanée de la population.
Un voyageur, M . Hnchan de Calloc, fait une description curieuse de
la traite (les noirs qui s'effectue entre Madagascar et les Mascareignes.
Un jeune botaniste, M. Aubcrt Dupetit-Thouars, explore les
environs de Foulpointe et donne une doticription très savante de
la llore de cette région.
Daniel Lescallier est envové à Madagascar comme explora-
teur et commissaire civil. Il adresse plus tard à la Convention
un rapport très favorable au rélablisscmenl des relations de la
France avec Madagascar.
Un décret donne à l'île Bourbon le nom dlfe de la Réunion.
La constitution de l'an III réunît en un seul département les
îles de la Réunion, de France, Seychelles, Rodrigues et les éta-
blissements de Madagascar.
Lescalliery rentré eh France, présente 5 Plnstitut un rapport
remarquable dans le(piel il réfute le préjugé de l'insalubrité de
Madagascar.
Le premier consul Bonaparte envoie à Madagascar une mis-
sion scientifique. M. Bory de Saint- Vincent, qui en fait partie, dé-
clare (lue celte île est appelée à devenir la première colonie du
monde et peut seule donner à la France une position forte dans
la mer des Indes.
Le premier consul Bonaparte nomme le général Decaen capi-
taine général des possessions françaises à 1 Est du (;ap de Bonne-
Espérance.
Le général Decaen, à qui Napoléon i*' a confié la mission
d'établir solidement la puissance française à Madagascar, choisit
Tamalave pour chef-lieu de nos possessions dans cette île et y
envoie Sylvain Bou,r avec le titre d'agent général.
Les habitants de l'Ile de la Réunion demandent au capitaine
général Decaen de donner à celte colonie le nom d'île Bona-
parte. Le général Decaen souscrit à ce vœu, qui est sanctionné
par Napoléon /•'.
I
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1807
23 mars
1S09
isio
21 sept.
8 juil.
10 déc.
1811
1814
1815
18 févT.
30 mai
6 avril
1816
25 mai
n oct.
Le général Decaen institue par arrêté des délégués à Mada-
gascar, revêtus du titre d'agents commerciaux de l'empire fran-
Sais et ayant pour attributions de veiller aux intérêts réciproques
es Français et des naturels à l'occasion de leurs relations
commerciales.
Des Français de l'île de France essayent de créer des établis-
sements à Foulpointe : décimés par la fièvre, ils sont contraints
d abandonner leur tentative.
Le Commodore britannique Rowley fait un débarquement à la
Pointe-aux-Galets 'lie Bourbon) et incendie à S*-Paul les maga-
sins de l'Etat remplis du bulin pris aux Anglais par les corsaires
français.
Radama /«* succède à son père Andrianampoinimerina. Il
f)oursuit les idées conquérantes de ce dernier, vrai fondateur de
'hégémonie hova ; à partir de son règne, les tentatives colonisa-
trices de la France vont se trouver aux prises avec l'ambition
des rois de l'Imerina.
. Le colonel Sainte-Suzanne, commandant de l'Ile Bourbon, rend
cette lie au commodore anglais Rowley, qui l'a attaquée avec 82
navires et de nombreuses troupes et s'est emparé de la ville de
Saint-Denis, après un combat acharné, où se sont distingués les
habitants de la colonie. Sir Robert Farquhar devient gouverneur
de Bourbon.
Capitulation, dans des conditions honorables, de l'île de France,
assaillie par des forces anglaises extrêmement nombreuses.
Sir Robert Farquhar, ayant constaté dans les archives de 111e
de France que Madagascar était officiellement considérée par les
Français comme une dépendance de cette colonie, déclare Ma-
dagascar possession anglaise par droit de conquête.
Les Anglais décident de détruire les établissements français
de Madagascar.
Sylvain Roux est contraint de livrer Tamatave au capitaine
anglais Linné, commandant la corvette VEclipse,
Le traité de Paris rend à la France ses anciens droits sur
Madagascar.
Reprise solennelle par les Français de l'île Bourbon et des éta-
blissements de Sladaffascar. L'île Maurice, seule, reste aux Anglais.
Le gouverneur de l'île Maurice, sir Robert Farquhar, qui pré-
tend Madagascar colonie anglaise par ce fait que le traité de
Paris a livré aux Anglais nie Maurice et ses dépendances, fait
faire un essai de colonisation britannique à Port-Louquez, dans le
Nord-Est de la Grande Ile, mais les indigènes massacrent les
nouveaux venus.
Le gouverneur de l'île Maurice envoie le capitaine anglais
Lesage châtier les indigènes du massacre de Port-Louquez ; le
chef Tsitsipy, accusé a'être l'auteur du crime, est pendu.
Sir Robert Farquhar écrit au ffénéral Bonnet de Lozier, com-
mandant pour le roi de l'île Bourbon, pour revendiquer les
droits de l'Angleterre sur Madagascar, aux termes du traité de
Paris, qu'il interprète au profit ae la Grande-Bretagne.
Le gouvernement anglais confirme la décision du traité de
Paris, en désavouant sir Robert Farquhar, sur la réclamation du
gouvernement français.
Sir Robert Farquhar, décidé à combattre l'influence française
à Madagascar, fait monter à Tananarive un traitant, nommé
Chardenaux, pour gagner la confiance de Radama /*, assez
bien disposé en faveur des étrangers. Le roi hova envoie à Tîle
Maurice ses deux frères Marotofika et Rahova pour les faire
instruire à l'école des blancs; ils sont confiés k' James Hastie,
l'homme de confiance du gouverneur anglais. *
- 18 —
1816
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1818
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31 déc.
14 janv.
5 févT.
5 mars
6 août
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23 oct.
1 nov.
sept.
15 oct.
4 nov.
avril
1" août
M
sept.
3 oct.
Le capitaine anglais Lesage est envoyé à Tananarive par sir
Robert Farquhar pour achever de çapner Radama l" à la cause
anglaise ; il est accompagné par trente soldats et pourvu de
ricnes présents pour le roi.
Le vicomte Dubouchagc, ministre de la marine, donne l'ordre
au Kouverncur de Bouroon, M. Bonnet de Lozier, de régler avec
sir S. Farquhar la rétrocession de Madagascar à la France.
Lesage fait avec Radama l" le serment du sang.
Lesage quitte Tananarive, emportant de Radama /•' la pro-
messe qu'il signera un traité avantaj^eux pour l'Angleterre.
Le conseiller d'Etat Forestier rédige, sur la demande du mi-
nistre de la marine Duhouchage, un rapport sur Madagascar.
Après avoir consulté Sylvain Roux, il conclut à la nécessité
pour la France d'étendre les relations de son commerce dans la
Grande Ile.
M. Dubouchage engage les administrateurs de TUe Bourbon à
envoyer à Madagascar un agent commercial et des forces de
troupes.
Radama l*\ cédant aux conseils que lui a donnés Lesage,
s'empare de Tamalave avec une armée de 25.000 Hova com-
mandée par l'Anglais Brady et, soutenu par la présence en rade
du navire britannique le Phaèton, oblige le roi de cette ville, Jean
René, à accepter sa suzeraineté.
L'agent anglais James Hastie arrive à Tananarive avec de
nombreux présents pour signer un traité avec Radama J", au
nom de l'Angleterre.
Sir Robert Farquhar, poursuivant l'idée de disputer aux Fran-
çais la prépondérance à Madagascar, écrit au gouverneur de l'île
Bourbon pour revendiquer les droits de l'Angleterre d'établir
des relations commerciales avec la Grande Ile, à l'égal de la
France.
Le capitaine Stanfel et M. Pye signent avec Radama /•% con-
seillé par James Hastie, un traité de commerce et d'amitié
entre 1 Angleterre et Madagascar. L'une des clauses porte que la
traite des esclaves est abolie dans la Grande lie.
Le gouverneur de Bourbon, Lafite du Courteil, proteste contre
les prétentions exprimées le 30 août par sir Robert Farquhar,
Le comte de Mole, ministre de la marine, envoie le navire ie
Golo, commandé par le capitaine de Mackau, à Madagascar, avec
une mission composée de Sylvain Roux, de M. Schneider, ingé-
nieur hydrographe, d'un botaniste et d'un arpenteur, pour recon-
naître les points de la côte Est où il serait possible de fonder
des établissements de culture et de commerce.
Le baron de Mackau et Sylvain Roux reprennent possession
de Sainte-Marie.
Le baron de Mackau et Sylvain Roux reprennent possession
de Tintingue.'
Sylvain Roux retourne en France, emmenant avec lui deux
princes malgaches et porteur d'une lettre du roi de Tamatave,
Jean René, dans laauelle celui-ci réclame la protection de la
France et se réjouit ae son établissement à Madagascar.
M. Albrand reprend possession de Fort-Dauphin, qui n'est
plus qu'un monceau de ruines.
Arrivée à Tananarive du sergent français Robin, appelé à jouer
un rôle important à la cour de Radama /•'.
Sir Robert Farquhar envoie à Tananarive James Hastie et le
Kev. Jones pour entreprendre de nouvelles négociations avec
Radama I".
James Hastie et le Bev. Jones sont reçus à Tananarive par le
Français Robin, de la part de Radama /*'.
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8 déc.
7 Juin
1823
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14 févr.
20 mars
juin
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6 juil.
2 avril
31 mai
juin
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23 déc.
1825 ! 14 mars;
18 juin
1826
1827
8 oct.
f828 27 juil.
— 2S nov.
1829 28 janv.
Radama i^ signe avec Hastie un traité additionnel au traité
du 23 octobre 1817.
Le Rev. Jones ouvre à Tananarive, avec l'autorisation de Ra-
damoy la première école.
Radama I** entreprend une expédition contre les Sakalava.
Une nouvelle expédition française, commandée par Sylvain
Roux, débaruue à Sainte-Marie pour s'y livrer à des travaux de
colonisation, a l'aide d'un crédit de 420.000 francs accordé par
le gouvernement.
Le capitaine anglais Moresby vient à Sainte-Marie, au nom de
sir Robert FarquhaVf sur la frégate le Menai, demander raison
de l'établissement des Français dans cette région. Sylvain Roux
repousse ses prétentions.
Proclamation de Radama Z*', interdisant les ventes de terres
à des étrangers sans une autorisation royale.
Douze chefH de la côte située en face de Sainte-Marie font
une déclaration d'obédience et de vassalité à la France.
En réponse aux soumissions des chefs indigènes à la France,
Radama !•* envoie sur la côte un corps de trois mille hommes,
qui s'empare de Foulpointe, Tancien chef-lieu de nos établisse-
ments.
Radama 1*^ part en expédition contre Ramitraho, roi des Sa-
kalava du Menabe. Il lui impose un traité d'alliance et épouse
sa fille.
James Hastie arrive à Foulpointe, accompagnant Rafaralahy,
chef de l'expédition envoyée par Radama dans cette région.
Sylvain Roux, injustement relevé de ses fonctions, meurt à
Sainte-Marie ; il est remplacé par le capitaine du génie Blévec.
Radama t^ signe avec l'Angleterre un second traité addition-
nel au traité du 23 octobre 1817.
Sir Robert Farquhar. retournant en Angleterre, touche à Ta-
matave, avec l'espoir d'y rencontrer Radama, qui ne vient pas
en ce port.
Les Ho va. sous la conduite de Radama !•* en personne, pillent
la région côUère située en lace de Sainte-Marie et placée sous
l'influence française.
Le capitaine Blévec adresse à Radama V* une énergique pro-
testation contre ses empiétements, sa mauvaise foi et le litre
qu'il prend de roi de Madagascar.
Une société anonyme d'escompte, aucapitalde 2.250.000 francs,
est fondée à la Réunion, où elle fait disparaître Tusure et con-
solide le crédit.
Un corps hova de 4.000 hommes, commandé par RamananoUh
na, s'empare de Fort-Dauphin, qui n'était gardé que par un officier
et cinq soldats français.
Un décret de Radama /* permet' l'entrée de tous les navires
britanniques dans les ports de Madagascar et autorise les sujets
anglais à résider dans rile et à y commercer.
Le Français Robin est nomme par Radama I** grand maré-
chal du palais.
Mort a Tananarive de James Hastie, à qui Radama /" fait
faire de somptueuses funérailles.
L'agent anglais Robert Lyall est désigné pour remplacer Jame5
Hastie auprès de Radama /*'.
Mort de Radama /•» ; avènement de Ranavalona P*,
Ranavalona f déclare qu'elle n'est pas liée par le traité signé
par Radama I*', qu'en conséquence elfe ne reconnaît pas Robert
Lyall comme agent de l'Angleterre et refuse de le recevoir.
Charles X, sur les demandes réitérées du conseil privé de l'Ile
Bourbon et sur la proposition du ministre de la marine» décide
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9 juil.
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21 juil.
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27 oct
qu'une démonstration navale aura lieu à Madagascar et qu'une
escadre sera mobilisée dans ce but à Saint-Denis.
L'agent anç^lais Robert Lyall est assailli à Tananarive par une
multitude d*mdigcnes fanatisés et maltraité au point qu'il en
devient fou.
Robert Lyall quille Ambobipono, où il a été entraîné et gardé
à vue par les indigènes, et va mourir à Tlle Maurice des suites
des violences qui ont été exercées contre lui.
La reine Ranavalona /'« ^st couronnée à Tananarive au milieu
d»* cérémonies barbares.
Le prince de Polignac, président du conseil des ministres fran-
çais, écrit, avec l'assentiment de Charles X, une lettre autographe
a Ranavalona /'• pour lui exposer les prétentions de la France
sur Madagascar, dont il considère Toccupation comme le contre-
poids naturel de la puissance anglaise en Orient.
Arrivée à Tamalave d'une escadre française de six navires
commandée par le capitaine de vaisseau Gourbeyrcy qui est char-
gé de demander réparation des précédentes exactions des Hova
et reconnaissance (les droits de la France sur Madagascar avec
menace d'employer la force en cas de nécessité.
Gourbeyre, qui a reçu du gouvernement français la mission
d'envoyer à la reine une députation pour présenter ses revendi-
cations, se contente de lui écrire une lettre pour lui notitier les
prétentions et les griefs de la France, il fixe pour la réponse un
délai de vingt jours.
Gourbeyre reprend possession de Tintingue, qu'il fait fortifier.
Le drapeau français est solennellement arboré sur le fort de
Tintingue.
Gourbeyre, n'ayant reçu de Ranavalona /'• aucune réponse, re-
tourne à Tamalave après avoir laissé un vaisseau à Tintmgue.
Gourbeyre^ après avoir demandé au prince Coroller, comman-
dant hova de la côte orientale de Madagascar, s'il a des pouvoirs
pour traiter sur les bases proposées par la France et avoir reçu
une réponse négative, bombarde et prend le Tort de Tama-
lave.
Gourbeyre tente sans succès une expédition contre Foulpointe.
Gourbeyre s'empare de ta Pointe-à-Larrée.
Gourbeyre place une forte garnison k Sainte-Marie.
Deux ambassadeurs malgaches, le prince Coroller et le géné-
ral Ratsitohaina apportent à Gourbevre une lettre de la reine,
qui, épouvantée par les succès des Français, demande à traiter.
Les envoyés de Ranavalona !'• signent un traité avantageux
pour la France, mais que la reine ne ratifie pas.
Le prince Coroller, commandant malgache de la côte orientale,
invite les traitants français à rentrer dans tous les postes de la
côte occupés par les Hova
Malgré les instances du capitaine de vaisseau Gourbeyre et du
gouverneur de Bourbon, M. Duval d'Ailly^ et malgré le refus de
Ranavalona /" d'accéder aux justifications de la France, le mi-
nistre de la marine Scbastiani ordonne de faire en sorte qu'un
confiit avec les Hova soit évité.
MM. Tourette et Rontaunay sont envoyés auprès de Ranava-
lona /'• par M. Duval d'Ailly, gouverneur de Bourtwn, pour de-
mander à la reine un traité sur des t)ases avantageuses pour les
deux partis et éviter la reprise des hostilités.
M. Rontaunay arrive seul à Tananarive, M. Tourette ayant été
arrêté en route par ordre de la reine et obligé de relirousser
chemin : les négociations ne peuvent s'entamer par suite du mau-
vais vouloir du gouvernement hova.
Le roi Louis-Philippe signe, sur la proposition du ministre de
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!•' mars
14 août
déc.
1838
la marine Sébastiani, un acte abandonnant tous les avantages
précédemment acquis sur les Hova.
Le lieutenant de vaisseau de Marans est envoyé à Tamatave
avec la frégate la Junon pour sonder le prince CoroUer sur les
intentions de Tananarive a regard de la Trance; il rapporte de
sa mission des nouvelles peu satisfaisantes.
Jean Laborde est jeté par la tempête sur la côte de Madagas-
car, près de Mahela; il fera dans la Grande lie un long séjour,
pendant lequel il jouera un rôle important, profitable aux in-
térêts de la France; un Français déjà établi à Tananarive, M. de
Lastelle, lui facilite son premier établissemeilt.
Sur les instructions du gouvernement français, M. Duvald'AiUy^
gouverneur de Bourbon, ordonne Tévacuation de Tintinguc.
L'évacuation de Tintinçue s'achève en présence d'un corps de
troupes hova qui, le lenaemain, occupe la place.
M. de Salages, préfet apostolique de File Bourbon, vient à
Madagascar pour y prêcher le catholicisme. 11 est emprisonné et
meurt de fièvre à'Andovoranto.
M. de Rigny, ministre de la marine, charge le contre-amiral
CuvUlier, gouverneur de Bourbon, de faire explorer la baie de
Diego-Suarez, propice à la formation d'un établissement de lon-
gue durée.
La corvette la Nièvre, commandée par le capitaine Gamiery
explore la baie de Diego-Suarez et en constate tous les avantages.
Malheureusement, Tamiral Jacob, successeur de M. de Riany au
ministère de la marine, trouve trop élevées les dépenses d'établis-
sement et renonce à ce projet.
La reine Ranavalona f* publie un édit interdisant aux enfants
de faire leurs études hors des écoles établies par le gouverne-
ment hova.
Ranavafona P* adresse aux missionnaires un message leur en-
joignant de respecter les coutumes du pays, tout en suivant libre-
ment les leurs, et de s'abstenir de baptiser les indigènes ou de
leur faire observer le dimanche, actes contraires aux lois et cou-
tumes hova.
Un grand kabary est tenu à Mahamasina, le Champ de Mars
de Tananarive, au sujet de la pratique du christianisme par les
indigènes, qui sont obligés de déclarer s'ils ont reçu le baptême.
Un édit de la reine interdit la pratique du christianisme.
Un édit de la reine ordonne aes pénalités très sévères contre
ceux qui ont confessé leur qualité de chrétien.
Les missionnaires anglais sont contraints de quitter Tanana-
rive.
A la fin de cette année 1835, l'amiral Duperré, ministre de la
marine, est informé par un capitaine de navire marchand, qui
vient de Tamatave, que les Français sont bien reçus dans les
ports malgaches, y font des affaires avantageuses et que Rana-
valona r* a exprimé le désir de signer avec la France un traité
d'amitié.
Ranavalona l'* envoie une ambassade en Angleterre pour y
faire des propositions d'amitié.
L'ambassade hova envoyée par Ranavalona In est reçue par
le foi d'Angleterre Guillaume IV.
La première exécution publique de chrétiens a lieu à Tanana-
rive, par ordre de la reine.
Le capitaine de marine français Ganiot est envoyé à Tanana-
rive par l'amiral Duperré, pour jeter les bases d'un traité de
commerce et d'amitié avec les Hova ; il échoue dans sa mission.
Le gouverneur de nie Maurice, sir William Nicolay, envoie à
Tamauive deux navires pour demander réparation d'attentats
-2è-
1839
1840
1841
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14 juil.
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13 mai
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15 juin
—
1" juil.
1846
5 févr.
24 févr.
commis contre un capitaine anglais. Les vaisseaux trouvent en
rade les corvettes françaises le Lancier et le Colibri, venues de
Bourbon pour un motir analogue.
Un Français, M. de LastellCj jouissant d'une grande faveur à
la cour de Ranavalona r*, fait en Imerina des essais de planta-
tion de blé, d'orge, d'avoine et d'arbres fruitiers d'Europe.
Un négociant de Maurice vient à Tananarive, avec l'agrément
du gouvernement anglais, pour obtenir Taulorisation d'emmener
huit cents indigènes, qui fourniront de la main-d'œuvre dans la
colonie britannique ; il n'obtient aucun résultat.
Le gouverneur de Maurice envoie ofticiellement M. Campbell
à Tananarive pour demander de la main-d'œuvre malgache à
Ranavalona /'«. Celle-ci répond à l'envoyé anglais en faisant
sagayer sous ses yeux des indigènes qui ont traité avec lui pour
s'expatrier.
Des chefs sakalava et la reine Tsiomeko signent l'acte de
cession à la France de Nossi-Bé et de Nossi-Komba, grâce à la
politique habile de l'amiral de Hell, gouverneur de Bourbon, et
du capitaine d'infanterie de marine Passot. La France obtient
en même temps des droits de souveraineté sur la côte occiden-
tale de Madagascar, depuis la baie d'Âmpasindava jusqu'à la
baie de Saint-Vincent.
L'amiral de Hell, gouverneur de Bourbon, publie un arrêté
d'organisation des lies de Nossi-Bé et Nossi-Komoa, dont les con-
sidérants mettent en jeu l'exemple de l'Ançletcrre prenant pos-
session de Bolany-Bay pour se déclarer maîtresse de l'Australie,
et déclarant, d'apVès le môme principe, la souveraineté de la
France sur Madagascar.
M. de Lastelle fournit au gouvernement hova 33.000 fusils avec
l'autorisation du gouvernement français.
Tsimiaro, roi d Ankara, signe avec le capitaine Passot, délé-
gué de l'amiral de Ilell, un traité par lequel il abandonne à la
France l'Ile de Nossi-Mitsio.
A7idrianlsolo, roi des Sakalava émigrés à Mayolte, dont il est
devenu sultan, fait cession de cette Ile à la France.
Le roi Louis-Philippe approuve les conquêtes pacifiques de
l'amiral de Hell, mais n ose prendre possession de la côte
Nord-Ouest au nom de la France, non plus que d'Aniouan, la
principale des Comores, malgré les instances du maréchal SouU
et de l'amiral Duperré.
M. Laborde inaugure l'usine de Mantasoa.
Edits de Ranavalona P* soumettant les traitants et commer-
çants européens aux corvées de la reine, aux travaux imposés
aux indigènes et à la juridiction malgache, y compris la peine
du tanghin.
L'amiral Romain-Des fossés, avec les navires le Berceau et la
Zélée, et le capitaine anglais Kelfy, commandant le Conway,
bombardent les batteries nova de Tamatave.
Le conseil colonial de la Réunion fait parvenir une adresse à
Louis-Philippe pour lui demander l'installalion de la France à
Madagascar, en lui en démontrant tous les avantages.
La Chambre des députés française, entraînée par MM. Ber-
ruf/er, Odilon-Barot et Crémieux, se montre hostile à toute expé-
dition à Madagascar, malgré les efforts de MM. Guizot et de
Mackau.
Les chefs de la province de Vohemar cèdent à la France leurs
droits sur cette région.
Le conseil colonial de la Réunion fait parvenir à Louis-Philippe
une nouvelle adresse en faveur de l'établissement de la France
à Madagascar.
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3 juillet
13 cet.
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19 OCt.
1858
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24 sept.
30 mai
2 juin
3 juil.
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2 sept.
28 —
L'amiral français Cécifle, commandant la CUopâire^ à Sainte-
Marie, écrit au prince Rakoto, fils de Ranavalona /'*, une lettre
rencourageant a persister dans son amour pour la civilisation
européenne.
Le commissaire général Sarda-Garriga vient à la Réunion
avec la mission d'appliquer, dans les établissements finançais de
rOcéan Indien, la loi sur Taflranchissement des noirs.
La libération des noirs est chose consommée.
Une révolte, fomentée par les traitants sakalava, éclate à Nossi-
Bé, par suite de la suppression de l'esclavage.
L'amiral anglais Doctes essaye en vain d ouvrir des négocia-
tions avec Ranavalona r* ; il exprime des regrets au gouverne-
ment hova pour le bombardement de Tamatave de 1845 et offre
des indemnités. L(^ commandant des forces françaises de l'Océan
Indien refuse de s'associer à celte démarche.
Le prince Rakoto, fils et successeur de Ranavalona r*^ écrit à
M. Hubert Delisle, gouverneur de Bourbon, pour lui demander
assistance en vue d'arrêter les abus. sanguinaires du gouverne-
ment hova. Il reçoit, en réponse, des marques de sympathie.
Le commandant hova de Tamatave informe les Anglais que
le commerce de Madagascar ne sera permis aux étrangers que
lorsque l'indemnité due par l'Angleterre pour le bombardement
de Tamatave aura été payée.
Le prince héritier Rakoto, fils de Ranavalona /'*, fait appel à
l'intervention de Napoléon lïl pour mettre un terme à la bar-
barie hova.
Un Français, M. Lambert, vient s'installer à Tananarive, où il
obtient la faveur royale et l'amitié du prince héritier.
M. Lambert, qui a obtenu de Ranavalona /'* qu'un mission-
naire français pourra résider à Tananarive, fait célébrer le pre-
mier office religeux par le Père Finaz, en présence du pnnce
héritier Rakoto.
.Une bande de Hova massacre M. d'Orvoy, ancien consul, ins-
tallé dans la région des Bavatobe, en face de Nossi-Bé, pour le
compte de M. Lambert.
Les Anglais obtiennent qu'un résident britannique sera reçu à
Tananarive.
Le Révérend William Ellis arrive à Tananarive, envoyé en
mission auprès du gouvernement hova par le ministre anglais
lord Clarendon.
Le gouvernement de Maurice publie une proclamation, dans la-
quelle il rappelle les relations amicales existant entre l'Angle-
terre et les Hova.
M. Lambert, revenant de Paris, où il a été envoyé en mission
auprès de Napoléon Uï par le prince Rakoto, arrive à Tanana-
rive, accompagné par la célèbre voyageuse autrichienne, M"* Ida
Pfeiffer; il est accueilli avec de grands égards.
M. Lambert et M"» Pfeiffer sont solennellement reçus par
Ranavalona V*,
Les persécutions contre les chrétiens recommencent à Tana-
narive.
Ran(xtalùna r*, poussée par un favori, Rainizoary^ décrète
l'exil de tous les blancs et la confiscation de leurs biens. Les
Eurooéens, y compris Jean Laborde et M. Lambert, se retirent
à la Réunion. M"* Ida Pfeiffer quitte Tananarive avec eux.
Les Français, proscrits par Ranavalona r*, arrivent à Tama-
tave dans le plus complet dénument.
Le navire anglais le Roscawen vient mouiller en rade de Ta-
matave et prodigue aux Malgaches les assurances des bonnes
dispositions du gouvernement britannique à leur égard.
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lS6i
1862
1863
S févr.
10 août
26 sept.
24 Juil.
18 août.
26 sept.
9 nov.
8 févr.
1 avril
9 — .
28 juiK
31 —
il août
25 -.
12 sept.
*8 -^
23 -
29 -
2mû
Le capitaine de vaisseau Fleuriot de Langfe, à la suite d'une
expédition énergique nécessitée par ies mauvais traitements que
les Sakaiava ont Tait subir à des Français, conclut avec quel-
ques rois et chefs du Nord-Ouest de Madagascar des traités par
lesquels ils reconnaissent Tautorité de la France.
Le capitaine de vaisseau Fleuriot de Langle signe un traité
d'alliance avec le roi des Mahafaiy,
Le capitaine de vaisseau Fleuriot de Langle signe avec des
souverains sakaiava d'autres traités qui étendent les droits de
souveraineté de la France.
Le roi de la province de Fiherenana, Lahimerize, signe avec
MM. Rosier et Bellanger, officiers de marine français, un traité
reconnaissant la suprématie de la France.
Mort de Ranavalona !'• et accession au trône du prince Ra-
koto, qui prend le nom de Radama 11 et qui est déjà connu pour
son caractère débonnaire et ses sympathies pour les Européens.
11 signale son avènement par une série de mesures libérales, telles
que la liberté de pratiquer le christianisme et la suppression du
tanghin comme poison d'épreuve judiciaire.
Le colonel Middlcton, envoyé par le gouvernement de Maurice
pour complimenter Radama II sur son avènement, arrive à Ta-
matave à nord de la Jessie-Byrne.
Radama H envoie en Europe M. Lambert, qu'il a rappelé auprès
de lui dès son avènement, avec la mission d annoncer aux sou-
verains de France et d'Angleterre son désir de nouer des rela-
tions amicales avec ces deux pays.
Une mission française, conduite par le capitaine de frégate
Rrossard de Corbigny, arrive à Tananarive pour féliciter Rada-
ma //, et reconnaît pour la première fois, au nom de la France,
le souverain comme roi de Madagascar.
M. Lambert, créé duc d'imerina, arrive à Paris, en qualité
d'ambassadeur de Radama II,
M. Lambert adresse aux chancelleries européennes une note
déclarant le royaume de Madagascar ouvert au commerce de
toutes les nations.
Le capitaine de vaisseau Dupré, chargé de représenter la France
au couronnement de Radama II, arrive à Tananarive, où il
reçoit un brillant accueil, il est accompagné parles lieutenants de
vaisseau Ferrière et Dewatre, par le médecin Capitaine, par
quelques officiers envoyés de Bourbon, dont le colonel Lasseltne,
par le R. P. Jouen, par un colon, M. Soumagne, et par le docteur
Vinson, auteur de relations appréciées sur Madagascar.
Le capitaine de vaisseau Dupré est reçu solennellement par
Radama II, qui lui témoigne une sympathie extrême.
Arrivée à Tananarive de M. Conolly Pakenham, consul britanni-
que, qui doit remplir ces fonctions à Madagascar pendant vingt
et un ans.
M. Lambert, rentrant à Tananarive, est reçu avec les plus
grands honneurs par Radama II, en présence de tous les étran-
gers de la ville.
Signature d'un traité d'alliance et de commerce passé entre la
France, représentée par le capitaine de vaisseau Dupré, et le roi
Radama II.
Radama II prononce une amnistie générale à l'occasion de son
eo<ironnement.
Couronnement de Radama II, en présence des représentants
français et anglais, qu'il comble de marques d'amilié.
Le capitaine de vaisseau Dupré adopte le roi Radama II selon
la coutume malgache.
Un décret de Napoléon lll donne Texistence légale à une 1
- Î8-
iS63
1865
1866
ISSI
186a
1869
I
12 mai
30 août
4 sept.
13 —
14 juil.
21 juin
22 sept.
2 janv.
— 26 mars
12 juil.
31 déc.
14 févT.
»
6 oct.
1" avril
1 juil.
8 août
3 sept.
19 févr.
21 —
»
société commerciale appelée Compagnie de Madagascar, fondée
par M. Lambert sous les auspices de Radama H.
Radama II est assassiné par les membres du parti vieux hova»
dirigé par Ramboasalama ; sa femme RabodOy proclamée reine
sous le nom de Rasoherina, est obligée de laisser toute l'autorité
au premier ministre Rainivojiinafiilriniony.
Couronnement de Rasoherina.
Le capitaine de vaisseau Dupré, après enlenle avec Jean Labor-
de, consul de France à Tananarive, fait une démonstration navale
devant Tamiitave pour obtenir le respect du traité accordé
par Radama II et violé par le premier mmistre Rainivoninahitri-
niony.
Le gouvernement hova refuse de reconnaître le traité de 1862 ;
cependant, oblige de suivre les instructions qu'il a reçues, le
capitaine de vaisseau Dupré se retire sans user de la force pour
faire respecter tes droits de la France.
Le premier ministre Rainivoninahitriniony est renversé et
remplacé par Rainilaiarivony.
Sapoléon III écrit à Rasoherina une lettre autographe pour
réclamer le paiement d'une indemnité que le gouvernement
français exige en raison du tori causé à la Compagnie de Mada-
gascar parla violation du traité de 1862.
M. Grandidier commence dans Tlle ses célèbres voyages
d'exploration, qui doivent durer jusqu'en 1870.
Signature d'un traité anglo-malgache présenté au gouverne-
ment hova par le consul britannique Pakenham.
La frégate Junon^ commandée par M. Tricault, vient réclamer
l'indemnité accordée par le gouvernement hova à la Compagnie
die Madagascar.
Après bien des tergiversations, le gouvernement hova paye
enfin l'indemnité de 900.000 francs réclamée par le gouvernement
français au nom de la Compagnie de Madagascar.
Liquidation de la Compagnie de Madagascar^ à laquelle la
mort de Radama II a porte un coup fatal.
Arrivée à Tananarive du comte de Louvières^ plénipbtentiaire
français, envoyé pour négocier un traité avec le gouvernement
hova.
Mort mvsiérieuse du comte de Louvières^ qui n'a obtenu au-
cun succès dans ses négociationâ.
Signature, entre les Elat-Hnis et Madagascar, d'un traité conçu
sur les mêmes bases que le traité anglo-malgache du 21 juin 1865.
M. Gamicr^ plénipotentiaire français, arrive à Madagascar pour
poursuivre la négociation d'un traité.
L'ancien premier ministre Rainivoninahitriniony tente de ren-
verser la reine et Rainilairivony ; il échoue dans sa tentative
et est arrêté.
Mort de Rasoherina ; avènement de Ranavalona II ; le pre-
mier ministre conserve toute sa puissance.
Reprise des négociations avec la France.
Signature par M. Garnier^ plénipotentiaire français, d'un traité
avec Madagascar ; l'une des clauses de ce traité, qui autorise les
étrangers a acquérir des biens dans la Grande lie, sera, par la
suite, la raison de nombreux conflits.
Couronnement de Ranavalona II ; promulgation du premier
code malgache, comprenant 101 articles.
Mariage de Ranavalona II avec son premier ministre Raini-
laiarivony.
Baptême protestant de la reine et du premier minisire.
Le baptême de la reine et du premier ministre permet aux
missions protestantes d'étendre leur action d^s toute l'ile par H
— 26 -
1869
1871
1872
1873
1874
1875
1876
1877
1878
1879
1880
1881
nov.
9 nov.
2 oct.
1* jîinv.
3 août
7 —
10 —
juin
juillet
20
21
41
um
'év.
uil.
27 déc.
25 mars
6 juin
8 avril
18 sept.
29 mars
13 mat
29 —
1" juil.
la création de chapelles dans les provinces et renvoi de pré-
dicateurs.
Larelijçion protestante devient religion d'Etat; le premier mi-
nistre ne craint pas de faire détruire par les troupes, au village
sacré d'Ambohimanambola, les idoles publiques vénérées jus-
qu'alors par les souverains malgaches et leurs sujets.
M. Ozoux, commerçant à Fenerive, s'étant plaint de vexations
de la part des Hova, M. Lagougine, commandant le d*Assas,
se présente cans ce port et exige le paiement d'une indemnité.
Le premier ministre, en présence ae Jean Laborde, consul de
France, signifle aux missionnaires qu'ils ne pourront plus bâtir
sans son autorisation.
Le gouvernement de File Maurice envoie des instructeurs mi-
litaires pour l'armée hova.
Les âakalava se soulèvent contre les Hova, mais sont rapide-
ment réduits par les présents et les promesses.
Un édit royal proclame la liberté des esclaves mozambiques
amenés à Madagascar depuis le traité passé avec TAngleterre, le
27 juin 1865.
Apparition du premier journal fondé à Madagascar : Ny Gazeiy
Malagasy.
Pose de la première pierre de l'hôpital anglais d'Ankorahotra,
pour les femmes et les enfants.
Une promulgation royale déclare que tous les habitants de Ta-
nanarive recevront, autant que possible, les soins médicaux gra-
tuitement.
Un Français, M. Soumagne, ramène à Madagascar RadUifera,
fils du premier ministre, qui a été élevé en France.
L'émancipation des esclaves mozambiques soulève une émeute
à Tananarive.
Réorganisation de l'armée hova suivant les méthodes euro-
péennes.
Proclamation royale émancipant tous les esclaves africains.
Une loi réforme la justice à Madagascar.
Organisation du corps des Sakaizambohitraou Amis des villages.
Mort de Jean Laborde à Tananarive. Le gouvernement hova
refuse de reconnaître les droits de ses héritiers, prétendant, en
violation du traité du 8 août 1868, que les étrangers n'ont pas
le droit de posséder des terres à Madagascar.
Grand kabary promulguant la loi du recrutement malgache.
M. Cassas, consul de France, fait entendre en vain d'énergiques
réclamations contre les prétentions du gouvernement hova sur
la succession Jean Laborde.
Inau^ralion solennelle de la chapelle royale construite par
l'anglais Pool.
M. Meyer est nommé commissaire de la République française
près du gouvernement hova; ses protestations au sujet de la
succession Laborde restent sans effet.
Promulgation, dans un grand kabary, du nouveau code des
lois malgaches appelé Code des 305 articles, dont l'article 85,
dit Loi 85, est en opposition complète avec le paragraphe 4 du
traité du 8 août 1868, qui permet aux étrangers de posséder des
biens à Madagascar.
M. Robinson, consul des Etats-Unis à Madagascar, conclut un
traité de commerce avec le gouvernement hova.
Mort du docteur Hildebranlt, savant naturaliste allemand,
célèbre par ses explorations scientifiques à Madagascar.
Arrivée à Tananarive d'une mission anglaise, sous les ordres
de l'amiral Gore Jones, chargée de saluer la reine au nom du
gouvernement britannique.
Il
^21-
1881
1882
août
16 nov.
21 mai
12 juin
12 —
16 —
3 juil.
18 —
20 —
23 OCt.
1883
3 janv.
15 fév.
16 -
12 mars
17 -
25 —
15 mai
16 —
25 —
31 —
l^'juin
M. Bandais est nommé consul de France à Madagascar, en
remplacement de M. Meyer.
H. Bandais proteste contre les exactions des autorités hova
à l'égard des chefs sakalava placés sous le protectorat de la
France.
M. BandaiSj consul de France, ayant protesté en vain contre
l'installation du drapeau hova sur la côte Nord-Ouest de Tile,
soumise à notre influence, et n'ayant pu obtenir satisfaction au
sujet de la succession La6orcfe, quitte Tananarive et se rend à
Tamatave.
Le capitaine de vaisseau l^e Timbre^ commandant des forces
françaises de la mer des Indes, s'oppose à rembarquement, à
Tamatave, de troupes hova destinées a la côte Ouest.
M. Campan, chancelier du consulat, resté à Tananarive et en
butte aux menaces de la population malgache, reçoit de M.
Bandais Tordre de quitter la capitale.
Le capitaine de vaisseau U Timbre arrache les drapeaux hova
à Ampasimena, dans la baie d'Ampasindava, en présence de M.
Seignac-Ijcsseps, commandant de Nossi-Bé.
Le capitaine de vaisseau Le 7im&re met l'embargo, à Tamatave,
sur le navire AntananarivOy appartenant au gouvernement hova.
Le capitaine de vaisseau Le Timbre s'oppose au débarquement,
à Tamatave, d'armes et de munitions destinées au gouvernement
hova.
Départ pour la France d'une ambassade envoyée par le gou-
vernement hova pour obtenir la reconnaissance 'de 1 intégrité et
de rindépendance de Madagascar. Les membres de cette am-
bassade sont Bavaninahitriniarivo, ministre des affaires étran-
gères, et Ramaniraka.
Commencement, à Paris, des conférences entre les ambassa-
deurs du gouvernement hova et les représentants du gouverne-
ment françai8,*qui sont MM. Decrais et Billoty ministres plénipo-
tentiaires et l'amiral Peyron.
Le premier ministre Rainilaiarivony avertit les Européens
habitant Tananarive qu'ils ne sont pas en sécurité dans les
campagnes.
Le contre>amiral Pierre quitte Toulon à la télé d'une expédi-
tion chargée d'obtenir réparation du gouvernement hova. 11
prend à Zanzibar M. Bandais à son bord.
Signature, à Londres, entre lord Granville et les ambassadeurs
malgaches Bavaninahitriniarivo et Ramaniraka^ d'un accord
modifiant l'article 5 du traité du 27 juin 1865.
Signature, à Washington, d'un nouvel accord américano-mal-
gache par le président Chester A. Arthnr Qi\e% ambassadeurs
Ra'Oùmnahitnniarivo et Ramaniraka.
M. Ch. Bmn, ministre de la marine, adresse à l'amiral Pierre
des instructions très précises au sujet de son action à Madagas-
car.
M. Challemel-Lacour, ministre des affaires étrangères, adresse
à M. Bandais ses instructions sur la mission qui lui est conflée
à Madagascar.
Signature, à Berlin, d'un traité d'amitié passé entre l'empereur
d'Allemagne et Madagascar, représentée par ses deux ambas-
sadeurs RavaninahUriniarivo et Ramaniraka.
L'amiral Pierre s'empare de Majunga.
Le gouvernement hova enjoint aux Français résidant à Tana-
narive de quitter immédiatement la ville.
L'escadre de l'amiral Pierre arrive devant Tamatave.
M. Bandais remet au représentant du gouvernement hova
l'ultimatum de la France.
— 88 —
1883
1884
9 juin
10 —
12 —
13 -
18 —
22 -
23 —
24 ~
6juil.
13 —
24 —
août
sept
11 —
24 —
22 OCt.
31 —
11 nov.
14 —
16 -
19 —
22 —
23 —
3 janv.
9 —
14 —
7 févT.
24 mars
Le gouvernement ho va repousse rultimatum qui lui est adressé.
L'amiral Pierre bombarde et prend Tamatave.
L'amiral Pierre fait bombarder Ivondrona et Fenerive.
L'amiral f^ierre tait détruire les postes hova de Foulpointe.
M. Jules Ferry, président du conseil, chargé par intérim du
ministère des affaires étrangères, reçoit les ambassadeurs hova
Ravoninahilriniarivo et Ramaniraka, à oui il communique les ba-
ses du seul arrangement possible entre la France et Madagascar.
M. Conolly Pakenfiam, qui occupe, depuis 1862, le poste de
consul britannique à Madagascar, meurt a Tamatave.
Les Français, chassés de T<ananarive par le premier ministre,
arrivent à tamatave après un pénible voyage.
M. Jules Ferry j président du conseil et ministre des affaires
étrangères intérimaire, délivre aux ambassadeurs malgaches
Ravoninahitriniarivo et Ramaniraka un sauf-conduit pour re-
tourner à Madagascar.
Signature, à Londres, entre le comte Nigra, ambassadeur
d Italie, et les ambassadeurs hova Ravoninahitriniarivo et Ra-
mamrakay d'un traité d'amitié entre les gouvernements malgache
et italien.
Mort de Ranaval4)na II ; avènement de Ranavalona fil.
L'amiral Pierre , malade, abandonne son commandement et se
rend à la Réunion.
Le ministre de la marine envoie des renforts à l'expédition de
Madagascar.
Un corps de volontaires se forme à la Réunion pour partici-
per à la campagne de Madagascar.
L'amiral Pierre meurt en rentrant en France.
Le contre-amiral Galiber prend le commandement des forces
françaises à Madagascar.
Deux envoyés du gouvernement hova se présentent aux avant-
postes français, à Tamatave, pour offrir l'ouverture de négocia-
tions en vue de la paix.
Le capitaine de vaisseau Boutet, commandant l'aviso Boursaint,
bombarde Yohemar.
L'amiral Galiber fait bombarder Mahanoro.
Des navires français bombardent Mahela et Mananjary.
Fort-Dauphin est bombardé.
Des conférences pour la paix s'ouvrent à Ambodimanga, près
de Tamatave, entre Tamirai Galiber et M. Baudais^ dHme part,
et Rainandriamampandry^ assisté de trois plénipotentiaires mal-
gaches, représentant le gouvernement hova, d'autre part.
Ranavalona fil est solennellement couronnée à Tananarive.
Les négociations n'ayant pas interrompu les hostilités, l'esca-
dre française bombarde Fenerive et Mahambo.
L'aviso Boursaintj commandé par le capitaine de vaisseau Bou-
let, fait une démonstration devant le village de Ralazamay, au
Nord de la pointe Tanio, près de Tamatave.
L'aventurier anglais Digby Willoughby prend le commande-
ment de l'armée nova.
Un corps de troupes françaises de débarquement fait une re-
connaissance armée vers le camp hova le plus près de Tamatave.
Les troupes hova occupant le camp de Manjakandrianombana,
près de Tamatave, hissent le drapeau blanc pour proposer la
cessation des hostilités.
Pendant un débat à la Chambre des députés française sur les
affaires de Madagascar, M. de Mun prononce un éloquent dis-
cours et demande que Ion occupe Maevatanana, afin de rester
à demeure sur le chemin de Tananarive et d'eu imposer au gou-
vernement hova.
— 29 -
18S4
JOURS
et
MOIS
1885
I
21 mars
8 avril
9 —
8 mai
13 —
18 —
25 —
3 juil.
1 —
21 —
14 août
20 —
30 OCX.
31 —
21 nov.
10 dée.
12 Janv.
2 févr.
févr.
14 mars
19 —
23 —
3 juin
13 —
25 —
FAIT HISTORIQUE
La Chambre des députés adopte un ordre du jour par lequel
elle se déclare résolue à maintenir tous les droits de la France
sur Madagascar.
Les négociations entamées avec les plénipotentiaires malgaches
depuis le 19 novembre i883 sont rompues par les représentants
de la France.
Le contre-amiral Miot^ désigné pour remplacer l'amiral Gali-
ber à la tête des forces navales de la mer des Indes, s'embar-
que pour Madagascar.
L'amiral Miot met en état de blocus les ports de Mahanoro et
de Fenerive.
L'amiral Miot fait connaître aux plénipotentiaires malgaches
les nouvelles conditions imposées par le gouvernement fran-
çais à Madagascar, en vertu du vote de la Chambre du 21 mars.
Le général Digby y^illoughby, commandant les troupes hova,
arrive sur le théâtre des opérations.
Le gouverneur de la Réunion publie une proclamation deman-
dant aes volontaires pour Madagascar.
Les élèves des écoles de Tananarive sont appelés sous les
armes et la reine engage les Malgaches à se préparer à la guerre
à outrance.
M. de Lanessan dépose à la Chambre un rapport sur les affai-
res de Madagascar.
Pendant une discussion à la Chambre des députés française,
sur les affaires de Madagascar, Mp" Freppel prononce un remar-
quable discours pour demander qu'un coup décisif soit porté
contre le gouvernement hova et qu'on s'empare de Tananarive.
Le Sénat vote les crédits pour Madagascar à l'unanimité,
moins une voix.
Le navire Allier bombarde Mahanoro.
Reconnaissance du camp d'Ankaramy parle capitaine Pennequin.
Le premier ministre Rainiiaiarivony fait à l'amiral Mwt des
propositions en vue d'ouvrir des négociations pour la paix.
Des vaisseaux français occupent Ôlego-Suarez et Vonemar.
Deux canonnières remontent la Beisiboka et s'emparent de
Marovoay.
Un corps de troupes malgaches attaque Majunga, occupé par
des troupes françaises, et est repoussé.
Le gouvernement malgache envoie un corps de troupes contre
les Sakalava du Nord-Ouest et les Antankara, alliés de la France.
Le capitaine Pennequin visite le chef Mon ja et la reine Binao,
et forme une compagnie de cent hommes avec les Sakalava
gouvernés par ces deux chefs.
L'amiral Miot demande un renfort de trois mille hommes pour
rendre les opérations plus effectives.
Le gouvernement hova établit à Androhibe, près de Tanana-
rive, un camp d'instruction des troupes, qui sont placées sous les
ordres du colonel anglais Shei^vingion.
L'amiral Peyron, mmistre de la marine, dépose à la Chambre
une demande de crédit de douze millions pour couvrir les frais
de l'expédition de Madagascar.
M. Maigrot, consul d'Italie à Madagascar, avant offert sa mé-
diation omcieuse, se rend de Taniatave à tananarive, afin de
présenter à Rainilaiarivony des propositions pacifiques.
Bainilaiarivony conWe kU. M aigrot une lettre pour l'amiral
Miot et M. Bandais, dans laquelle il leur propose un armistice
et la réouverture des négociations.
L'amiral Miot et M. Baudais adressent au gouvernement hova
les conditions de la France, qui exige l'établissement de son
protectorat avec toutes ses conséquences.
— 30 -
1885
1886
26 juin
30 juil.
15 août
18 -
19 —
28 —
3 sept.
10 —
31 ocl.
11 nov.
21
n déc.
21 -
22 —
24 —
21 -
6 janv.
9 -
10 —
17 —
27 févr.
M. Bandais est rappelé par le gouvernement français.
Le Parlement français vote le crédit de douze millions deman-
dé par le ministre de la marine pour les affaires de Madagascar.
Rainitaiarivony rejetant les conditions de la France, les né-
gociations sont de nouveau rompues.
Bombardement de Mananjary.
M. PatHmoniOj consul général à Beyrouth, est chargé en qua-
lité de ministre plénipotentiaire, par M. de Freycineïj ministre
des affaires étrangères, de remplacer M. Baudais dans les né-
gociations à entreprendre avec le gouvernement hova.
Le capitaine Penneqiiin^ seconoé par le capitaine Marmet et
le lieutenant Titeux, bat à Andamby (baie de Passandava)
1.500 Hova commandés par le colonel anglais ShervingUm.
Bombardement de Fort-Dauphin.
Bombardement et destruction de Mahanoro.
RainilaiaritHyny accrédite auprès de Tamiral Miot le général
Diglpy Willoughby et son propre fils Rainizanamanga^ alm d'en-
tamer de nouvelles négociations.
Le gouvernement français, acceptant les ouvertures du pre-
mier ministre hova, confère pleins pouvoirs à M Patrimonio, en
mission temporaire à Zanzibar, pour traiter de la paix avec les
représentants de Madagascar.
M. PatrimoniOj ministre plénipotentiaire, \ient prendre à
Tamatave possession de ses fonctions d'agent diplomatique {à
Madagascar. i^t^t
Le gouvernement français demande au Parlement de nouveaux
crédits pour poursuivre, s'il en est besoin, les opérations de Ma-
dagascar.
Signature du traité de paix entre le contre-amiral Miot et M.
Patrimonio, pour la France, et le général hova Digby Willough-
by et Rainizanamanga, fils du premier ministre, pour le gouver-
nement malgache, (^e traité établit le protectorat de la France
sur Madagascar, lui concède Diego-Suarez et une indemnité de
10 millions.
La Chambre discute les nouveaux crédits pour Madagascar ;
Mr Freppel soutient avec éloquence la demande du gouver-
nemenl et se rr entre partisan d'une action énerfrique.
M. de Freycinet^ mmistre des affaires étrangères, annonce à
la Chambre la signature du traité de paix avec Madagascar.
Les crédits pour Madagascar sont votés par la Chambre avec
quatre voix seulement de niaiorité.
M. de Freycinet^ ministre des affaires étrangères, fait notifier
le traité du 17 décembre aux puissances et déclare que le traité
ne changera rien aux conventions antérieurement conclues par
le gouvernement malgache.
Le Sénat vote les crédits de Madagascar par 212 voix contre 59.
Le général hova Digby Willoughby demande aux plénipoten-
tiaires français, au nom de son gouvernement, quelques explica-
tions relatives au texte du traité.
MM. Patrimonio et Miot croient devoir donner au gouverne-
ment malgache des explications écrites sur les termes du traité,
qui en atténuent la portée et sont désapprouvées par M. de
Freycinet.
Le général Digby Willoughby remet à MM. Patrimonio et Miot
la ratification du traité de paix signée par la reine et le premier
ministre.
Le bataillon de volontaires de la Réunion, qui a rendu de
grands services pendant l'expédition, se rembarque à Tamatave.
Le traité du 16 décembre 1885 est ratifié par le Parlement
français.
— 31 —
1886
7 mars
28 avril
i^ mai
3 —
14 —
mai
Jwn
18 déc.
1881
1888
avril
15 sept.
14 mars
octobre
1889
1890
24 mars
avril
12 déc.
5 août
1891
11 DOV.
1* juin
13 août
Il oct.
29 —
M. Le Myre de Vilers est nommé Résident Général de France
à Madagascar : il est le premier fonctionnaire de ce rang dans
la Grande lie.
M. Le Myre de V'ders débarque à Tamatave.
L'état de siège est levé à Tamatave.
L'escadre de Tamiral Miot quitte Tamatave pour rentrer en
France.
M. Le Myre de Vilers fait son entrée solennelle à Tananarive.
Rainiiaiarivony tente d'emprunter vingt millions à un Anglais,
M. Abraham Kingdorij pour payer la contribution de guerre due
à la France.
Le Comptoir national d'escompte de Paris installe à Tananarive
une succursale placée sous la direction de MM. Blum et Louis
Delhorbe.
Le Comptoir national d'escompte de Paris, grâce à l'interven-
tion active de M. Le Myre de Vilers^ prête quinze millions de
francs au gouvernement malgache pour le paiement de l'indem-
nité de guerre et prend en garantie la perception des droits de
douane en divers ports.
Un incident est soulevé à Tananarive au sujet de Texequatur
accordé directement à MM. Campbell^ consul des Etats-Cnis, et
Buggard^ consul d'Angleterre, malgré la clause de l'article 2 du
traité de 1885.
Inauguration de la première ligne télégraphique entre Tamatave
et Tananarive construite par un personnel technique français.
M. P. Larrouyy adjoint au Résident Général, prend, pendant
l'absence de M. Le Myre de Vilers, parti en congé, la direction
des affaires.
Sur la demande du Résident Général de France, le gouver-
nement hova envoie une expédition contre les Mahafaly et les
Sakalava, qui attaquent les commerçants français établis sur la
côte Sud-Ouest. Cette expédition, commandée par Rainimiadana,
arrive péniblement à Tulear.
La lenteur de Rainimiadana ayant permis au roi sakalava
TomTOomanana de réunir des troupes nombreuses, larmée hova
s'embarque à Tulear sans avoir rien fait.
Une seconde expédition hova est envoyée dans le Sud-Ouest,
sous le commandement du prince Ramahatra ; elle obtient plein
succès.
M. Bampard est nommé Résident Général de France à Mada-
gascar ; il met le capitaine d'infanterie de marine Lavoisot et
eux ingénieurs français à la disposition du gouvernement hova.
L'Angleterre accède à une convention reconnaissant le protecto-
rat de la France sur Madagascar avec ses conséquences, notam-
ment en ce qui touche l'exequatur des consuls et agents britan-
niques, qui doit être demandé par l'intermédiaire du Résident
Général français.
L'Allemagne reconnaît officiellement le protectorat de la France
sur Madagascar.
Le premier ministre Rainiiaiarivony refuse d'observer la clause
de l'article 2 du traité de 1885, au sujet de l'exequatur accordé
à M. Tappenbeck, consul d'Allemagne à Madagascar.
Inauguration, en présence de la reine Ranavalona ///, de
l'hôpital d'Isoavinandriana, construit sur les plans et sous la direc-
tion du Rev. William Johnson, de la F. F. M. A.
A la suite de différends soulevés par Rainiiaiarivony, au sujet
de l'exequatur accordé aux consuls d'Angleterre, d'Allemagne et
des Etats-Unis, M. Bompard rentre en France et est remplacé
par M. Lacoste, délégué à la Résidence Générale.
Sur la proposition de M. de Mahy, la Chambre vote à l'unani-
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mile un crédit de 100.000 francs pour favoriser rémigralion fran-
çaise à Madagascar.
Inauguration, à Tananarive, de Thôtel delà Bésidence Générale
de France, dont M. Jully est l'architecte,
M. Larrouy est nommé Résident Général de France et M.
Ranchot lui est adjoint. — Un tribunal français et un commissariat
spécial de police sont installés à Tamatave.
Rainiiaiarivony veut s'emparer de la gestion du télégraphe de
Tananarivc à Tamatave. M. Larrouy s'y oppose énergiquement
et avec succès.
L'explorateur français George* 3fu/Zer est assassiné à une demi-
journée de marche du poste hova d'Iboka, région de Mandritsara.
Les fahavalo atta<iuent un des postes de M. Suberbie ; un Fran-
çais, M. Silanque^ est tué ; deux autres sont faits prisonniers.
M. Larrouy proteste auprès de Bainilaiarivoréf/ contre les ar-
memeiits contmus du gouvernement hova et les débarquements
de munitions qui ont lieu à Vatomandry.
Des Malgaches attaquent à TananariVe la maison d'un citoyen
français.
La Chambre des députés vote à l'unanimité un ordre du jour
par lequel elle se déclare résolue à soutenir le gouvernement
dans ce qu'il entreprendra « pour maintenir la situation et les
droits de la France a Madagascar, rétablir Tordre, protéger les
Français et faire respecter le drapeau ».
Rainiiaiarivony tient un conseil auquel assistent M. Parrett et
le colonel Shervinjfton, sujets anglais au service du gouverne-
ment hov8, et décide d'élever des fortifications pour défendre
l'accès de Tananarive.
Le gouvernement français décide de renforcer les garnisons
de Diego-Suarez et de la Réunion.
Le neveu de la reine Ranavalona III, Rakotomena^ et ses aides
de camp attaquent en plein Tananarive et blessent grièvement
un soldat de l'escorte du Résident Général.
Les aides de camp de Rakotomcna, neveu de la reine Rana-
valona ///, menacent de mort les serviteurs indigènes de la Ré-
sidence Générale.
M. Larrouy prévient le gouvernement français qu'en raison de
l'attitude du premier ministre, une rupture avec Madagascar est
inévitable.
En raison des provocations constantes du gouvernement hova,
M. Larrouy quitte Tananarive; fH. d'Anthoûard^ consul, reste
comme délégué intérimaire de la Résidence Générale.
Le çouvernemenl français ayant décidé de faire une dernière
tentative auprès du- premier ministre pour éviter un conflit et
ayant désigné M. Le Myre de Vilers en qualité de plénipoten-
tiaire, M. Hanotaux, ministre des affaires étrangères, donne à ce
dernier des instructions précises et lui confie un projet de traité
établissant nettement les droits de la France.
M. Le Myre de Vilers s'embarque pour Madagascar, accom-
pagné de M. Ranchot, afin d'accomplir sa mission.
M. Le Myre de Vilers, débarqué a Tamatave, avise le gouver-
nement français que !a surexcitation des Malgaches est telle qu'il
faut considérer la puerre comme inévitable.
M. Le Myre de Vilers' arrive à Tananarive et avertit Rainiiaia-
rivony quil ne restera qu'un mois à Madagascar pour régler
les questions pendantes.
Rainiiaiarivony ayant gravement manqué à M. Le Myre de
Vilers en refusant de le recevoir, celui-ci présente au premier
ministre un ultimatum lui donnant jusqu'au 26 pour accepter le
projet de traité élaboré par le gouvernement français.
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Une confërcnce, proposée par RainUaiarivony et acceptée par
M. Le Myre de V'UerSy ne donne aucun résultat, le premier mi-
nistre persistant à repousser le traité et à demander le statuqiio.
Le même jour, la colonie européenne de Tananarive (laitte la
ville.
M. Le Myre (le Vif ers quilte Tananarive, se dirigeant sur Ta-
matave, après (jue MM. Ranchot, d'Anthouard et les derniers
Français Habitant la capitale sont partis pour Maiunga, avec
Tescorlc de la Résidence Générale, que commande le capitaine
LamoUe.
M. Le Myre de Vilers arrive à Tamatave, où il assure l'évacua-
tion de tous les Européens installés sur la côte orientale.
Le gouvernement français, après un remarquable discours de
M. //ano^aiix, ministre desaffaires étrangères, exposant les griefs
de la France conlre Madagascar, dépose à la Chambre une de-
mande de crédit de 65 millions pour renvoi à Madagascar d'un
corps expéditionnaire de 15.000 hommes. Cette demande est
bien accueillie.
MM. Ranchot, d^AnUmiard, L. Delhorbe, les Européens et l'es-
corte qui se sont dirigés sur Majunga arnvcnt dans cette ville,
après avoir rencontré sur leur route des preuves de l'hostilité
des Malgaches à l'égard de la France et sont reçus par M. de
Saint-Laurent^ résident de France.
La Chambre des députés vote les crédits demandés par le
gouvernement pour rexpédition de Madagascar.
Le Sénat vote, par ICÎ voix contre 3, les crédits de Madagascar.
Une loi ouvre les crédits nécessaires pour pourvoir aux dé-
penses de rexpédition de Madagascar.
Le général Duchesne est nommé commandant du corps expé-
ditionnaire et le général de Torcy chef d 'état-major.
Notification de I étal de guerre est faite au gouvernement mal-
gache.
L'aviso le Papln occupe la rade de Tamatave ; dos troupes
débarquées du transport Pet-Ho, sous le commandement du
lieutenant-colonel Colonna de GiovelHna^ s'emparent de la ville
sans rencontrer de résistance.
La colonie de Diego-Suarez est déclarée en état de siège.
M. Le Myre de ViïerSy après avoir fait une dernière et infruc-
tueuse tentative de conciliation auprès de RainUaiarivony^ remet
tous pouvoirs entre les mains tiu commandant des forces mili-
taires à Tamatave et s'embarque pour la France.
Majunga est occupé par des marins français après bombarde-
ment*
La garnison de Diego- Suarez enlève un camp hova situé près
d'Antsirane.
Le général Metzinger, débarqué à Majun|ra avec l'avant-garde
du corps* expéditionnaire, dégage cette ville en repoussant les
Hova jusqu'à Marovoay.
Les lignes d'AmpariAilava, qui défendent les abords de Maro-
voay, sont enlevées par le commandant Pardes.
Lé général Duchesne débarque à Ma|unga, et la marche en
avant du corps expéditionnaire est aussitôt poussée avec activité.
Le lieutenant-colonel Pardes met les Hova en déroute à Am-
bodimonty ; le lieutenant Forestou est blessé.
Occupation de Maevalanana.
Le commandant Lentonnet repousse l'ennemi à Tarasaotra ;
le lieutenant Augey-Dufresse est tué pendant Taction.
Le corps expéditionnaire arrive à Ambato.
Le général vayron occupe Andriba, après un brillant engage-
ment.
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Le corps expéditionnaire est concentré à Mangasoavina, à l'Ouest
d'Andriba, où le général Duchesne organise la colonne légère.
La colonne légère quitte Mangasoavina et se met en roule vers
Tananarive.
Les Hova sont défaits à Tsinainondry.
La colonne légère franchit le massif' des Ami)ohimena, après
en avoir délogé Tennemi.
La colonne légère campe dans la plaine de Maharidaza.
Sabotsy est occupé par le général Duchesne!
La colonne légère est attaquée aux abords de Tananarive par
un corps hova, commandé par Rainianjalahy^ qu elle repousse
vigoureusement.
Prise de Tananarive.
Le général Duchesne fait signer par la reine Ranavalona II!
le traité qui consacre sa victoire et établit le protectorat de la
France sur Madagascar.
Capitulation de la garnison hova de Manjakandrianombana,
près de Tamatave, entre les mains du contre-amiral Bienaimé.
Massacre, à Arivonimamo, de la famille Johnson^ par des re-
belles fanatiques de la tribu des Zanakantitra.
Le traité de paix du !•' octobre, complété par la déclaration
de prise de possession de Madagascar, est porté à la connais-
sance du Parlement français.
Un décret rattache Tadministration de Madagascar au ministère
des colonies et règle les pouvoirs du Résident Général, poste
qui est confié à M. Laroche.
M. Laroche arrive à Tananarive.
M. Laroche fait signer à la reine Ranavalona III un acte uni-
latéral établissant la prise de possession de Madagascar par la
France.
Les généraux Duchesne et de Torcy, ainsi que M. Ranchot,
quittent Tananarive pour rentrer en France ; les pouvoirs mili-
taires sont passés au général Voyron.
Une bande de fahavalo attaque Foulpointe, mais est repoussée
avec de grosses pertes.
Rainilaiarivony quitte Tananarive pour aller en exil à Alger.
Rabezavana, ancien gouverneur d Antsatrana, rassemble une
forte troupe de fahavalo dans la région d'Ambatondrazaka et lève
contre l'autorité française l'étendard de la révolte.
Un ancien . chef de brigands, Rainibetsimisaraka, imite
l'exemple de Rabezavana au Sud-Rst de Tananarive et massa-
cre deux prospecteurs européens, MM. Mercier et Patrick Moli-
neux.
Le mouvement insurrectionnel fomenté par Rabezavana ayant
pris une grande extension, une colonne française quitte Tanana-
rive pour marcher contre les rebelles, sous le commandement
du lieutenant-colonel Borbal-Combrct.
Création d'un corps de milice à Madagascar.
MM. Duret de Bne, Grand et Michaux sont assassinés à Ma-
narintsoa, région de Tsinjoarivo, par les bandes de Rainibetsi-
misaraka.
Le colonel Combes^ qui a pris le comimandement de la colonne
du Nord, enlève le village a'Anjozorobe.
Cinq officiers hova, envoyés par l'autorité ftrancaise à Manja-
kandriana pour arrêter un rebelle, sont brûlés vifs par la popu-
lation.
L'interprète Gerbinis, aidé de trois sous-officiers européens et
de trente soldats de la milice, défend Antsirabe contre la bande
de Rainibetsimisaraka et n'est débloqué que le 27 par le rési-
dent Alby,
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Sur les injonctions du Résident Générai, la reine Ranàvalona III
ordonne aux rebelles de déposer les armes.
Les rebelles attaquent sans succès Soavina.
Le commandant Gendron est attaqué vigoureusement à Babay
par les rebelles, qu'il repousse.
Assassinat de MM. Emery, Colin, Rigal et Savonyau, dans la
forêt d'Anlieramadinika.
Assassinat du R. P. Berthieu à Ambohibemasoandro, près
d'Ambohimanga.
MM. Garnier, Ducrot, Grave et Louis sont massacrés à Anka-
zobe.
Les rebelles pillent un convoi à Manjakandriana.
La ligne télégraphique est coupée en plusieurs points par les
bandes insurgées.
Décret instituant une direction des finances et du contrôle
auprès de la Résidence Générale de Madagascar.
Mort à Alger de Tex-premier ministre Rainilaiarivony.
Le capitame Mahéas enlève aux insurgés du Sud la position
d'Ambonitsimafy.
Le lieutenant ArUoni est blessé mortellement en attaquant les
rebelles qui cernent Ambatondrazaka.
Décret organisant un conseil d'administration près la Résidence
Générale de Madagascar.
Loi déclarant Madagascar et les lies qui en dépendent colonie
française.
Le sergent Sandamianiy des tirailleurs malgaches, se distin-
gue en ravitaillant, malgré d'énormes difficultés, le poste d' Am-
batondrazaka, bloqué par les rebelles.
Le général Gallieni prend le commandement du corps d'oc-
cupation.
Proclamation de l'abolition de l'esclavage à Madagascar.
Le Général Gallieni est nommé Résident Général de France à
Madagascar.
Le colonel Combes débloque Ambatondrazaka.
La compagnie Tahon enlevé brillamment, à la baïonnette, la
position a'Ainbohimasina, fortement occupée par l'ennemi.
Arr^'té créant des chambres consultatives à Madagascar.
Arrêté fixant les conditions d'exercice de la médecine à Ma-
dagascar.
Arrêté instituant une école de médecine à Madagascar.
Arrêté créant, à Tananarive, l'école normale Le Myre-de-Vilers^
pour le recrutement des instituteurs et institutrices indigènes.
Le lieutenant Lacoste détruit, après un brillant engagement, à
Ambohijanamasoandro (cercle de Babay), la bande du chef re-
belle Rainizanaka.
Une bande d'insurgés attaque le poste de Nosivolo, près
d'Anjozorobe, occupé par quelques tirailleurs malgaches. Le ser-
gent Laquerbe, qui les commande, est tué pendant l'action, mais
les tirailleurs repoussent l'ennemi.
Arrêté abolissant la royauté en Imerina. La reine itanava ton a ///
est envoyée en exil à la Réunion.
Arrêté' supprimant la fête du Bain et la remplaçant par la Fête
nationale du 14 juillet. '
Le capitaine Liicciardi enlève, après une brillante action, le
camp de Mampidongy, occupé par Rabozaka, qui parvient à
s'échapper.
Transfert à Tananarive des cendres des anciens rois ho va
inhumés à Ambohimanga.
Loi portant application à Madagascar du tarif général des
douanes.
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Circulaire exposant le programme de colonisation à suivre à
Madagascar.
Assassinat de M. Paiy, colon, près d\Ambohimanga-du-Su<f,
par des insurgés.
Assassinat des pasteurs français Escande et Minault à Amba-
tondradama.
Reddition du chef rebelle Rabezavana au poste d'Antsatrana,
que commande le capitaine ReymonU.
Le sergent Ohmer prend, à Andratsy (cercle d'Ambatomanga),
le chef Rainibakovelo.
Reddition du chef rebelle Rainibetsimisaraka au poste d'Am-
bohimirary (cercle de Betafo), que commande le sergent Moii-
nié.
Le garde principal de milice Fitippini est tué dans une em-
buscade (Tsivory).
Le sergent M'atteiy à la trtc d'une faible troupe, attaque à la
baïonnette et met en déroute une bande de rebelles, dont il
enlève le campement, h Ambatomena, près d'Anjozorobe.
Le garde de milice Bligny est lâchement assassiné au poste
d'Andonabe (cercle de Tulear) par les gens du chef Tompoma-
nana.
Le résident Estèbe, de Tulear, à la tète d'une troupe de milice,
à la<|ucl1e se sont joints les colons de la région, défait le chef
Tompomanana.
Décret fixant le régime des mines autres que celles des mé-
taux précieux et des précieuses.
Décret nommant le général Gaffieni gouverneur général de
Madagascar et Dépendances.
Décision créant une commission d'études des travaux du che-
min de fer de Tananarivc à la côte orientale, sous la direction
du commandant du génie Roques.
Le sergent Bruneau et le caporal sénégalais Allah-Dimont
Sizoko sont tués en détendant, contre de nombreux rebelles,
un convoi d'argent et de munitions que sauve la résistance des
six tirailleurs d'escorte.
Le lieutenant Berge est tué à l'attaque de Hasakoamena (Boina).
Le commandant Gérard y de concert avec l'enseigne (le vais-
seau Blot, commandant la canonnière Surprise, enlève Ambikv,
occupé par le roi sakalava Tocra, qui est tué pendant l'action.
Enlèvement du camp de Rabiitavyy à Masakoamena, par le
commandant Rouland.
Mort du lieutenant Turquois et de l'adjudant Renaud, tués à
Ambikv par les Sakalava,
Mort* au lieutenant Chambaud, tué en défendant le poste
d'Ankalalobe contre les Sakalava.
Mort du lieutenant Randey, tué en défendant le poste d'An-
demba contre les Sakalava.
Le sergent Pierron est blessé mortellement au cours d'un
combat hvré contre les Sakalava par une faible escorte qu'il
commande, entre Ankalalobe et Bekopaka(Menabe).
Mort du lieutenant Dejoux et du sergent Divaux à l'affaire de
Bemena (Menabe).
L'état de siège est levé en Imerina et dans le pays betsileo.
Le résident Pradon occupe de vive force Mandritsara, dan-
gereux foyer d'agitation, avec quelques miliciens.
Une bande importante de rebelles est complètement détruite
auprès de Soavina par les garnisons des postes établis dans
cette région. Le lieutenant Guillet est tué pendant l'action.
Le lieutenant Baudoin enlève le poste a Amberovoky à la tête il
de cinquante tirailleurs sénégalais. il
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Soumission de RabotakOy l'un des derniers chefs de insur-
rection.
Le capitaine Flayclle et le lieutenant Mantagnole, de la légion
étrangère, sont tués à Tattaque du repaire du vohinçeza.
Arrêté créant un institut vaccinogène et antirabique à Mada-
gascar.
Le sergent Pulicani est tué à la prise du repaire d'Antsaham-
bo (Menabe).
Le lieutenant Chanaron est tué à Andrambe (cercle de Tuiear).
Le capitaine Lucciardi occupe de nouveau le poste d'Ankala-
lobe, enlevé par les Sakalava le 1 octobre 1891.
Arrêté édictant diverses mesures en vue de tavoriser Taccrois-
sèment de la population en Imerina.
Le premier concours agricole de TUe a lieu à Talata d'Ambo-
hitrabiby.
Occupation du Fonjia par les troupes du lieutenant-colonel
Lyautey.
Le lieutenant Hardy de Pierrehourg est blessé mortellement
à Antsoa (Menabe).
Le sergent Jacquot est tué dans un engagement près de Ki-
boy (Menabe).
Le sergent Désarménien est tué à TaRaire d'Ihorompotsy (Fihe-
renana).
Le garde de milice Ettori est tué à Taltaque d'Ambalavelona
(province d'Analalava).
Le garde principal Gouraud. après s'être défendu tout seul
1)endant une nuit contre une bande de Sakalava, est assassiné
e matin par un indigène à son senîce.
Le lieutenant Clavier meurt des suites de blessures reçues à
Tattaque d'Ihorompotsy (Fiherenana).
Un décret institue un Secrétariat Général à Madagascar; M.
LepreuXy inspecteur des colonies, en est nommé titulaire.
Premier concours agricole de Tananarive, tenu sur le plateau
d'Androhibe.
Arrêté organisant renseignement à Madagascar.
Arrêté organisant l'assistance médicale en Imerina.
Arrivée à Tananarive du général Pennequin, gouverneur géné-
ral intérimaire, pendant le con^é du général Galfieni.
Inauguration du chemin de rer de Tananarive à Ivondrona.
M. Coindé, administrateur-adjoint des colonieSf est tué par les
Sakalava, en aval de Bebozaka, sur le Manambolo.
M. Arraud, adjoint des affaires civiles, est tué par les rebelles
tanala à Sahasinaka.
Défaite des bandes ùlnapaka, au Vohingeza; le capitaine
Delavau est blessé mortellement.
Le garde de milice Guérif de Launay est assassiné par les
Tanala révoltés, à Morafeno, province de rarafangana.
Soumission de Mahafaka, ancien lieutenant de Rabezavana,
au poste d'Andriamena.
L^ tieutcnant-colonel Prud'homme, chef d'état-major du corps
d'occupation, à la suite d'une mission pacifique dans le Nord-
Ouest, ramène à Tananarive les trois cheis les plus influents de
cette région : la reine Binao et les princes Tsialana et Tsiaraso,
Inauguration de rinsUtut bactériologique de Tananarive.
Une loi auloritiC la colonie de Madagascar à emprunter une
somme de soixante million^ pour construire le chemin de fer de
Tananarive à la côte orientale et poursuivre les travaux publics.
Inauguration de la léproserie d'Arobohidratrimo.
Soumission dlangarezay dernier chef rebelle du Menabe.
Inauguration du pavillon de Madagascar à l'Exposition universelle.
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Le général Gallieni débarque à Majunga et reprend, après
une absence de quinze mois, la direction des affaires militaires
et civiles de la Colonie.
Création à Tananarive, par le docteur Fontoynont, de la Société
française d'assistance et de protection des enfants métis.
Ouverture de la première foire réçionale k Kenoarivo.
Retour à Madagascar, par suite aune mesure gracieuse, des
Malgaches exilés a la Réunion pendant les années 1897 et 1898.
Guet-apens de Mahafosa (cercle des Raraj ; belle conduite du
sous-lieutenant Frénée, qui est dangereusement blessé, et du
soldat d'infanterie de manne Ehrentrant.
Les cendres de l'ex-premier ministre Rainilaiarivony, décédé
à Alger, sont transférées solennellement à Tananarive, dans le
tombeau d'Isotry.
Ouverture de' la ligne télégraphique de Tananarive à Diego-
Suarez.
Arrêté créant Thôpital des vénériens d'Itaosy.
Achèvement de la route carrossable de Mahatsara à Tananarive.
Arrêté supprimant à Madagascar le régime de la prestation.
Ouverture a Tananarive diine maternité fondée par le docteur
VilleUe ; c'est le premier établissement de ce genre.
Le parcours de Tananarive à Mahatsara est effectué pour la
première fois en automobile, dans un délai de 39 heures.
Un arrêté réorganise les services de l'assistance médicale et de
l'hygiène publique indigènes dans les provinces de l'Imerina et
du Betsileo.
Ouverture à Tananarive du Musée commercial, de la Salle
des Dépêches et de la Bibliothèque des Editeurs parisiens.
Une magnanerie modèle est créée à Nanisana, près de Tana-
narive, pour développer l'industrie séricicole.
Création à Madagascar d'un ordre du Mérite pour récompen-
ser les indigènes.
Le vapeur VUf^-de-PemambticOy chargé du service maritime
et postal de la côte Est, inaugure son service.
Le garde principal Lavic est tué dans une embuscade près
d'Iampasika (cercle de TulearJ.
Organisation à Tananarive a'une inspection médicale gratuite.
Une circulaire prescrit d'étendre l'organisation de l'assistance
médicale et de l'hygiène publique indigènes aux provinces autres
que l'Imerina et le Betsileo.
Le lieutenant Mousnier-Buissoti est tué dans un engagement
contre les Antandroy.
Le capitaine Astoin meurt des suites de blessures reçues
dans un engagement contre les rebelles antandroy.
Inauguration à Tananarive, par le Gouvemeui Général, du
monument commémoratif de la reunion de Madagascar à la France.
Un décret décide que deux colons français notables feront
partie du conseil d'administration de la Colonie comme membres
titulaires, et deux autres comme membres suppléants.
Un arrêté crée à Tananarive une Académie Malgache.
Nouveau décret réglementant d'une façon plus complète la re-
cherche et l'exploitation de l'or, des métaux précieux et des
pierres précieuses.
Un arrêté institue à Madagascar des chambres d'agriculture
et des comices agricoles.
Mort du lieutenant Martel, tué à Tsiandro, au cours d'une
reconnaissance contre le chef sakalava Marobala.
La pacification étant complète dans la partie méridionale de Plie,
le commandement supérieur du Sud, organisé pour soumettre à
une action unique les tribus rebelles de cette région, est supprimé. |
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28 oct.
25 Janv.
15 juin
l'* août
16 —
22 —
12 oct.
1" nov.
2 —
18 —
22 —
30 —
30 —
30 —
FAIT HISTORIQUE
Suppression de la milice, qui est remplacée par une force de
police ré^onale.
Le territoire sakalava. groupement administratif créé pour
amener la pacification de rOuest, est supprimé, ce but étant atteint.
Un décret réglemente le domaine puolic à Madagascar.
Le général Gallieni inaugure, en présence d'un certain nom-
bre de fonctionnaires et de colons notables, des représentants
des puissances étrangères et de la presse locale, le premier
tronçon du chemin de fer de Tananarive à la cote orientale,
sur une longueur de 30 kilomètres, entre Brickaville et San-
drantsibona.
Un arrêté du Gouverneur Général organise renseignement
officiel laïque pour les enfants européens a Madagascar.
Un cyclone ravage la côte orientale.
Inauguration, à Tananarive, du buste de Jean Laborde, en pré-
sence de toute la population européenne et indigène.
Le transport des courriers et des voyageurs s'effectue pour
la première fois en automobile sur la route de TEst.
Réorganisation de renseignement à Madagascar.
Un arrêté organise un corps de sages-remmes indigènes de
colonisation.
Un arrêté réorganise Tadministration indigène et fait des fonc-
tionnaires malgaches de véritables agents a exécution.
Il est procédé, en présence du Gouverneur Général, au perce-
ment des derniers blocs de rochers qui ferment le tunnel de
Vongo-Vongo, lon^ de 788 mètres, au 48* kilomètre de la voie
ferrée de Tanananve à la mer.
Un arrêté du Gouverneur Général organise le service de ren-
seignement des indigènes à Madagascar.
Un arrêté réorganise Tadministration indigène et étend la nou-
velle réglementation aux provinces du centre de Tile.
Le transport des courriers Tamatave-Tananarive est assuré
Sar chemin de fer de Brickaville à Fanovana, et par automobiles
e ce point à Tananarive.
Un arrêté promulgue le décret du 24 septembre 1903, organisant
les réserves indigènes à Madagascar.
Un arrêté promulgue le décret du 6 juillet 1904, modifiant celui
du 3 juillet 1891, sur les déplacements et passages du personnel
colonial.
Arrêté ouvrant à Texploitation publique la voie ferrée BrickaviUe-
Fanovana.
Inaug^iration officielle du premier tronçon du chemin de fer
Brickaville-Fanovana (102 kilomètres).
Voyage à Tananarive du gouverneur de la Réunion et des re-
présentants des corps élus de cette colonie.
Troubles dans les tribus Antaisaka et Bara des districts de
Vangaindrano et de Midongy. Le sergent Vinay et M. Ckoppy
sont assassinés.
Le lieutenant Baguet est tué dans une reconnaissance à Am-
parihy.
L'adjoint des affaires civiles Hartmann est tué dans une ren-
contre à Vohimaro.
Réforme des impôts indigènes.
Nouvel arrêté sur Tindigenat à
Madagascar.
— 41 —
PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE
M. EMILE LOUBET
Président de la République française
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL ET MAISON MILITAIRE
M. Dubois, G. ^, général de brigade, chef de la maison militaire, secrétaire
général de la présidence.
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL CIVIL
MM. Combarien, ^, préfet honoraire, secrétaire général civil.
Poulet, ^, chef du secrétariat particulier.
MINISTRES SECRÉTAIRES D'ÉTAT
[Décret du 24 janvier 4904)
MM. Rou'vier, député, Ministre des finances, président du Conseil des ministres,
dianinié, sénateur, Garde des sceaux, Mmistre de la justice.
DelocMé» député, Ministre des affaires étrangères.
Etienne, député. Ministre de Tintérieur.
Berteaoz, député. Ministre de la guerre.
Thonuon, député, Ministre de la marine.
Bienvenn-Martin, député. Ministre de Tinstruction publique et des cultes.
Gauthier, sénateur. Ministre des travaux publies.
Dnbtef, député, Ministre du commerce, ae Tindustrie, des postes et des
télégraphes.
Rnan, député, Ministre de ragricul tu re.
(àémentel, député, Ministre des colonies.
Bérard, député, sous-secrétaire d'Etat au ministère du commerce, de
rindustrie, des postes et des télégraphes, spécialement chargé de Tadmi-
nistration des postes et télégraphes.
Dujardin-Banmets, député, sous-secrétaire d'Etat chargé des beaux-arts.
Merlon, député, sous-secrétaire d'Etat au ministère des finances.
MINISTÈRE DES COLONIES
ADMINISTRATION CENTRALE, CONSEILS, COMITÉS, COMMISSIONS; ETC.
M. démentel, député, ministre.
CABINET DU MINISTRE
BelatioDfl arec les chambres.— Affaires réaerTées.-*RelaUons avec la presse.~DemaiHl6S d'audience
MM. Méray, 0, ^, ^y inspecteur de l'* classe des colonies, directeur du cabi-
net, secrétaire général du ministère des colonies.
Gabelle, ^, Q^ chef de bureau à l'administration centrale du ministère
des colonies, chef du cabinet.
Lenunne, ^, 0, chef de bureau à Tadministration centrale du ministère
des colonies, chef adjoint du cabinet.
Wéber, y, ikisaot fooctions de sous-chef de bureau, sous^chef du cabinet.
— tt -
M. Richand, administrateur des services civils de Tlndo-Ghine, sous-chef du
cabinet.
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL
M. Héray, 0. ^, Q, inspecteur des colonies, secrétaire général.
DIRECTION DU CABINET
i" Bureau
Secrétariat technique. - Enregistrement — Distinctions honorifiques, — Chiffre
M. Gourbeil, ^, 0. ^, chef de bureau.
2* Bureau
Service géographique. — Missions. — Expovitioas. — Postes et télégraphes. — Archives. — Biblio-
thèqae. — EUt civil. — Papiers publics des colonies. — Légalisation — . Succe&sions vacantes
M. Barbotin, ^, 0. Q, chef de bureau.
SERVICE DU PERSONNEL
M. Dalmas, 0. ^, 0. Q, sous-directeur, chef du service du personnel.
3* Bureau
Personnel de l'administration centrale et des services civils autres que la magistrature,
renseignement et les cultes
M. Doubrère, ^, 0. Q, sous-directeur, chargé du bureau.
4* Bureau
Justice. — Instruction publique. — Affaires ressortissant à ces services
M. Dalmas, 0. ^;, 0. |]l, sous-directeur, chef du service du personnel, chargé
du bureau.
r« DIRECTION
AFRIQUE
Affaires politiques, administratives, économiques et commerciales
M. Binger, G. $, 0. Q, gouverneur des colonies H. G., directeur.
!•' Bureau
Afrique (& Texception de la Bénnion)
M. Dnchône, ^, 0. Qj chef de bureau.
2* Bureau
Madagascar, Mayotte et Comores
M. Ponsinet, ^, 0. Q, chef de bureau.
2« DIRECTION
ASIE, AMÉRIQUE, OCÉANIE
Affaires politiques, administratives, économiques et commerciales,* services péniteniiaires
M. VasseUe, 0. ^, O* directeur.
i*' Bureau
Amérique, Océanie et Réunion (moins les Comores et Mayotte)
M. Gerdret, ^, 0. 4^^, chef de bureau.
2« Bureau
^ Inde et IndcnChine
M. Ontrey, ^, 0. ^, chef de bureau.
3« Bureau
Services pénitentiaires
M. Sohmidt, 0. ^, 0. Q, sous-directeur, chargé du bureau.
— 43 —
3* DlftECTIOll
COMPTABILITÉ
M. lanrice Bloch, 0. ^, Q, inspecteur des finances, conseiller d'Etat en ser-
vice extraordinaire, directeur.
!•' Bureau
Budgets et comptes
M. Pnthoste, ^, Q, chef de bureau.
2® Bureau
Approvisionnements généraux, transports et service intérieur
M. laidon, O. ^, Q, sous*directeur, chargé du bureau.
3* Bureau
Solde. — Pensions. — Secours. — Vivres. — Habillement et couchage des troupes. — Hôpitaux
M. Ton, ^, 0y faisant fonctions de sous-directeur, chargé du bureau.
4* Bureau
MM. H. . . , chef de bureau.
Colin, Q, sous-chef.
DIRECTION DU CONTftOLE
M. Dnbard, C. ^, 0. Qj inspecteur général de 1^' classe des colonies, directeur
du contrôle.
BUREAU MILITAIRE
Penoonel. — Organisation militaire des colonies, travaux et armements, comptabilité et fonds
M. Barrand, :$, colonel d'artillerie coloniale, chef du bureau militaire.
Comité consultatif de difonse dos colonios
(Créé par décret du 99 juillet 1909)
Inspactîon générale du service de santé dos colonios et pays de protectorat
M. Kermorgant, C. *^, 0. (|, inspecteur général.
Conseil supérieur de santé
L'inspecteur général du service de santé des colonies, président.
Inspection générale des travaux publics des colonies
M. Bontteville, 0. ^, 0 Qy inspecteur général.
Comité dos travaux publics des colonies
M. Letier, inspecteur général des ponts et chaussées, président.
Commission permanente des marchés et dos recettes
M. M..., président.
Commission du service intérieur
Ritmen des fournitures faites au ministère des colonies. — Constatations des livraisons, etc.
M. Barbotin, ^, chef de bureau à l'administration centrale du ministère des
colonies, président.
Office colonial
(Galerie d'Orléans — Palais-Royal)
M. Anriooete, ^, 0. ^, directeur.
Jardin colonial
(Avtcue de Is Belle-Gabrielle, Nogent-sur-Marne)
M. Dybowski, inspecteur général de Tagriculture coloniale, directeur.
— 44 —
EiMie ctloniale
MM. Dislère, G. 0. #, 0. p, président de section au Conseil d^Etat, président
du Conseil d'administration.
Aymonier, 0! ^, 0. Q, directeur.
Commission de survoillanco des banques coloniales
M. Bouffet, conseiller d'Etat, président.
Commission permanente du régime pénitentiaire
M. Jaoqnin, ancien conseiller d'Etat, président.
Comité consultatif du contentieux des colonies
M. Bonffety conseiller d'Etat, président.
Comité supérieur consultatif de l'instruction publique des colonies
M. le Ministre des colonies, président.
Comité consultatif de Tagriculture, du commerce et de rindustrie doscolonios
M. Godin, sénateur, président.
Commission des concessions territoriales
M. Gotelle, conseiller d'Etat, président.
Conseil supérieur des colonies
M. le Ministre des colonieB, président.
1" Section
AnlîUot. — RéuoioQ. — Guyane. -^ S^Pierro et Miqueloa
M. Jules Siegfried, député, président.
2' SSGTIOfI
Colonies d'Afrique
M. Ronvier, sénateur, Ministre des finances, président.
3* Section
lodo-Cbine française
M. Gonatana, sénateur, ambassadeur, président.
4* Section
Inde française. — Nouvelle-Calédonie. — Tahiti. — Madagascar. — NossUBé
M. Deschanel, député, président.
— 45 —
GOUVERNEMENT GÉNÉRAL
DE
MM. Galfieiii, G. 0. $, 0. Q, général de division, commandant supérlear des
troopes du groupe de l'Afrique orientale et Gouverneur Général de
Madagascar et Dépendances.
GniM, capitaine d'infanterie coloniale II. G., )
LobM, capitaine de cavalerie H. G., > of liciers d'ordonnance.
Carboimier, lieutenant d'artillerie coloniale H. G., )
GABINET CIVIL
MM. 6iiy(m, l^j administrateur de l'« classe des colonies^ chef de cabinet.
Demany. administrateur-adjoint de 2* classe des colonies, ) attachés
Leooq, adjoint de f classe des affaires civiles, ) au cabinet.
OFFIGIER DÉTAGHÉ AUPRÈS DU GOUVERNEUR GÉNÉRAL
M. Dubois, ^, Ot *« chef d'escadron d'artillerie H. G.
BUREAU DE LA PRESSE
(PablieaUoos ofllciellet, renseignements, relaUons avec le comité de Madagaocar, etc.)
MM. GerMnis, ^, hg. mh., administratcnr de 2« classe des colonies, chef du bureau.
Roquet, adjoint de 2* classe des affaires civiles.
Steiaoi, commis de f clas.se des affaires civiles.
Flori, commis de I" classe des affaires civiles.
Launtet, commis de 2« classe des affaires civiles.
GONSEIL D'ADMINISTRATION
(réorganisé par le décret du 19 novembre 1903)
U conseil (fadmmktrationestamfi composé ;
MM. Le Gouverneur Général, président.
Le commandant supérieur des troupes,
Le Secrétaire Général du Gouvernement Général,
Le directeur du contrôle financier, ( membres
Le procureur général, chef du service judiciaire, ^^'"^ ^*-
Le directeur des travaux publics.
Le chef du service des domaines,
Deux colons notables, membres titulaires,
id. , membres suppléants,
Tn fonctionnaire attaché au Gouvernement Général et désigné par le Gou-
verneur Général remplit les fonctions de secrétaire-archiviste du conseil d'ad-
ministration.
GONSEIL DU CONTENTIEUX ADMINISTRATIF
(réorganisé par le décret du 12 novembre 190*^)
Il est composé des membres du conseil d'administration, auxquels sont
^joints des magistrats nommés par arrêtés du Gouverneur Général.
Les fonctions de ministère public sont remplies par le directeur du con-
Irole financier, qui prend le titre de commissaire du Gouvernement.
J^ secrétaire- archiviste du conseil d'administration remplit les fonctions de
«feffier.
- 40 —
CONSEIL DE DÉFENSE
(réorganisé par le décret du 81 octobre 1902)
Le conèeil de défense eet composé comme euh s
MM. le Gouverneur Général ou son intérimaire, présidt^nl,
le commandant supérieur des troupes, vice-président.
Tofficier général ou supérieur le plus élevé en grade après
le commandant supérieur, commandant des trou|eà
d'infanterie, ( membres
Tofficier général ou supérieur commandant rartillerie, ^ mcwi-wca.
le chef d'ctat-major ou Tofficier supérieur adjoint au com-
mandant supérieur,
Les fonctions de secrétaire seront remplies par le chef d'état-major ou,
à défaut, par Tun ou Tautre des deux autres membres.
Dans les colonies où Tofficier adjoint au commandant supérieur est un of-
ficier subalterne, celui-ci est.secrétaire du comité, mais n'a pas voix délibérative.
Le conseil est obligatoirement assisté, pour les questions d'ordre spécial et
suivant le cas :
Du représentant, civil ou militaire, du gouverneur sur le territoire duquel
portent les délibérations du conseil ;
Du commandant de la défense du point d*appai de la flotte ;
Du commandant de la marine ;
Du directeur du service administratif ;
Du directeur du service de santé ;
Du directeur des travaux publics ;
Du trésorier payeur,
qui ont voix délibérative au sein du comité.
Un arrêté ministériel du 6 avril 4903 a décidé que le conseil de défense
exerçait lés attributions dévolues en France aux commissions mixtes des travaux
publics pour l'étude des projets qui intéressent à la fois la défense du territoire
ou un ou plusieurs services civils et que le Gouverneur Général, sur sa propre
initiative ou sur la demande du commandant supérieur des troupes, juge utile
de lui soumettre.
Dans ce cas il est obligatoirement assisté :
Du représentant, civil ou militaire, du gouverneur sur le territoire duquel
portent les délibérations du conseil ;
Du commandant de la marine ;
Du directeur ou du chef du service des travaux publics ;
Du ou des ingénieurs chargés des services intéressés ;
Du trésorier-payeur ;
Du directeur du contrôle financier,
qui ont voix délibérative au sein du comité.
COMITÉ D'HYGIÈNE
(Arrêté du 25 novembre 1898)
MM. le directeur du service de santé, président ,
le chef du service judiciaire,
le directeur des travaux publics,
le sous-chef d etat-major,
l'administrateur maire de Tananarive,
le chef du !••• bureau du Gouvernement Général,
le pharmacien-chef,
le médecin -major chefde l'hôpital militaire de Tananarive, \ membrps
le médecin-major adjoint au directeur du service de santé, '
le médecin-major du 13* régiment d'infanterie coloniale,
le médecin-major directeur de l'école de médecine,
le médecin-major directeur de Tinsiitut Pasteur,
le chef du service vétérinaire,
le président de la chambre consultative de Tananarive,
le directeurdu Comptoir national d'escompte de Tananarive,
— 47 —
COEPS D'OCCUPATION DE MADAGASCAR
SERVICES HiLITtlRES ET CORPS DE TROUPES
SERVICES
Commandement supérieur des troupes.
Etat-major du commandement supérieur
Etat-major de la brigade d'infanterie.
Justice militaire.
Smice du commissariat
Serrioe de santé.
Commandement de l'artillerie.
Directions d'artillerie.
Commandement du génie.
Semoe îétérinaire.
CORPS DE TROUPES
13^ Régiment d'infanterie coloniale.
Bataillon étranger de Madagascar.
3^ Régiment de tirailleurs sénégalais.
V^ Régiment de tirailleurs malgiaches.
2^ Régiment de tirailleurs malgaches.
3^ Régiment de tirailleurs malgaches.
Bataillon sénégalais de Diego.
Section de discipline coloniale.
Génie.
Artillerie.
Point d'appui de Diego-Suarez
DIVISION NAVALE
ET SERVICES DE LA aARIIIE
-48 —
GROUPE DE L'AFRIQUE ORIENTALE
MM. Gallieni, G. 0. ^, 0. O* général de division, commandant supérieur des
troupes du groupe de TAfrique orientale.
Graas, capitaine d'infanteiie coloniale H. G., officier d^ordonnance.
Lobes, capitaine de cavalerie H. G., id.
Carbonnier, lieutenant d'artillerie coloniale H. G., id.
Etat-major du groupe de l'Afrique orientale
MM. Berdoolat, ^^, lieutenant-colonel breveté d'infanterie coloniale, chef d'état-
major.
Peyrègne, capitaine breveté d'artillerie coloniale, sous-chef d'état-major.
/"' Bureau
(PenoDDCl militaire. - Budget militaire. — Administralioo des corps et serviocs. — Justice
militnire. — Recruleroeni mnlgache. — Télégraphie optique)
MM. H , capitaine d'infanterie coloniale.
Verdier, lieutenant d'infanterie coloniale.
i« Bureau
Section A. — Artillerie. — Génie. ^ Travaux de construclioas. -^ Ftottilte
M. Peyrôgne, capitaine breveté d'artillerie coloniale.
Section B. — Mobllisalion générale. — Opérations militaires
M. Tienonnier, capitaine breveté d'infanterie coloniale.
Sectiom g. — Transports. — Ravitaillement. — Remonte. — Approvisionnements
M. Trettonmel, capitaine d'infanterie coloniale.
3" Bureau
(Recrutement. — Réserves. — Armée leiritoriale. — Knregislrement, — Répartition et expé-
dition de la correspondance. — Etat civil. — Décès. — Successions. -> Œuvre des tombes. —
Sociétés d'assistance. — Secours. — Pensions. — Réforme. — Emplois civils. — Bogagemeuts. —
Rengagements. — Distinctions honorifiques).
M. Broaase, ^^^ capitaine d'infanterie coloniale.
4« Bureau
(TopO{;raplile et géodésie) (1)
M. Giorgio, ^, ^, chef de bataillon d'infanterie coloniale.
Télégraphie optique
!,e service de la télcgi*aphie optique, rattaché au 13« régiment d'infanterie
coloniale par décision dn 12 septembre iOOl, est commande par le lieutenant
Glémençon, du 13« régiment d'infanterie coloniale, à Majunga.
(1) Ijes caitcs suivantes, publiées par le bureau topographique de l'Rtat-MaJor, sont en vente
aux prix ci-après :
Carte de la région centrale au ^q^-qq^ en couleur : 32 feuilles. 1 franc la feuille.
Carte de l'Ile »u— ' -^r^^ en gravure et couleurs : 6 feuilles. A 2 francs la feuille ou 10
francs l'ensemble.
Carte de l'Ile au -^'^ ■ en gravore et couleurs : 27 feuilles dont 5 publiées. 1 fr. 50 la feoille.
•ïOO.OOO
Plan de Tananarive "^ gô^oôn * * '*'• ^*
Plan des environs de Tananarive au «-^r^Tr^r^ à 1 fr. 50.
50.000
Carte minière au ^^^ qqq & 1 franc
— 49 —
Le réseaa a pour but, soit de suppléer à rinsoffisance du réseau électrique,
soit d*assurer les communications t«ylegraphiques dans le^ régions où les lignes
électriques ne présenteraient pas suffisamment de sécurité.
11 se compose des lignes, suivantes :
Ligne de Tananarive à Ambohimena, avec bifurcation sur Morafenobe,
d une part, sur Berevo et Mahabo, d'autre part.
Ligne de Diego-Suarcz à Nossi>Bé.
OFFICIERS COMMANDANT LES TERRITOIRES ET CERCLES INDÉPENDANTS
MM. de Pélaeot, C. $, colonel d'infanterie coloniale, commandant le point d'ap-
pui de Diego-Suarez.
Trtiboiix, ^, chef de bataillon d'infanterie coloniale, commandant le
cercle de Fort-Dauphin.
miot, ^, chef de bataillon breveté d'infanterie coloniale, comman-
dant le cercle de Morondava.
Dadonis, ^, chef de bataillon d'infanterie coloniale, commandant le
cercle de Maintirano.
VaBwaeteriiieiile&, $, capitaine d'infanterie coloniale, commandant le
cercle de Maevatanana.
Cliarboniiel, capitaine d'artillerie coloniale, commandant le cercle d'Ana-
lalava.
Gorre, capitaine d'infanterie coloniale, commandant le cercle des Maha-
faly.
Bondé, capitaine adjoint au commandant du district de Fetraomby, chemin
de fer.
Brigade d'infanterie
MM. deîreniiiiiaii, C.^, général de brigade, commandantlabrigadekTananarivc.
Chandeigiie, capitaine dlnfanterie coloniale, officier d'ordonnance.
Justice miKtaire
Le conseil de revision et un conseil de guerre siègent à Tananarive ; un
aotre conseil de guerre siège à Diego-Suarez.
Conseil de revision
M. Mckel, #, officier d'administration de 2* classe de la justice militaire.
Conseil de guerre de Tananarive
MM. Fortin, capitaine d'infanterie coloniale, commissaire du gouvernement,
rapporteur.
IGekel,4f9 officier d'administration de 2* classe de lajjustice militaire, greffier.
Conseil de guerre de Diego-Suarez
MM. Gaiitheret, capitaine d'infanterie coloniale, commissaire du gouvernement,
rapporteur,
langeard, lieutenant d'infanterie coloniale, substitut du commissaire du
gouvernement, rapporteur.
Damotte, adjudant d'mfanterie coloniale, greffier.
IS*" Régiment d'infanterie coloniale
^TAT-XâJOB ET PORTION CE.\TRALE : TANANARIVE. — PORTION SECONDAIRE A DlEGO-SUAREZ
Elat^major
MM. Yalet, ^, colonel commandant le régiment.
l^uiier, ^, chef de bataillon, major.
4
— 50 —
MM. Gériflola, lieutenant trésorier.
Delfaud, lieutenant d habillement.
If. . ., médecin-major de 1" classe
Castueil, médecin-major de 2« classe.
Chefs de bataillon
MM. Marciani, ^, commandant d'armes à Fianarantsoa.
Ânsart, ^,^, major de garnison à Tananarive.
Capitaines
l'« G'« MM. Crébessac.
2« — Bastide.
3« — Jacob, iS^.
4« — Gauthier, ^.
5« C'« MM. Gros.
6« — Foureix.
7e — Genest.
8* - Rey, *.
l'«C'«MM. Deltel.
2« — . Delpy.
Hinzelin.
Hazin.
Lieutenants et sous-lieutenents
6« G" MM. (H...
(Fianarantsoa ( "• ••
3« —
46 _
5«
^° ) Marchai.
(TamalaTC) (
S^' — j Tiret.
(Mantasoa) ( N. . .
Coutance.
Sapolin.
- Schilts.
Section optique : M. Clémençon, lieutenant (Majunga).
1 " Régiment de tirailleurs malgaches
ÉTAT-MAJOn ET PORTION CENTRALB: TANANARIVE
Etat-major
MM. Rondony ^h colonel commandant le régiment.
Bruner, capitaine-major.
Brousseau, lieutenant trésorier.
Bomand, lieutenant d'habillement.
Martel, médecin-major de 1" classe.
Gamier, médecin aide-major de 1" classe.
Chef de bataillon
M. Robard, 0. ^,5?.
Capitaines
'^
1«C»«MM. Maritz,
2* — Vanwaetermeulen
3« — Reitï, <iîî.
4* — Marion.
5« — Marie.
!'• Cî« MM \ Dardenne.
_ i Amaad.
^ } Scheer.
Ferville.
6« C'« MM. Destoup, *&?.
7<' — Sévignac.
g*" — Lan^elot.
9t «. Fortin.
!!• — Roy, f^.
Lieutenants et sous-lieutenants
4e _
5« —
Suzsoni.
H^elbacher.
Mahé.
de Bazelaire de Rupierre.
^détacbé aa Gourrr.if incal GénéralJ
8« —
ll»^ —
André.
Jeanson.
Tauchot.
Sicre.
I
( Simon.
{ Pelud.
Perron ,
— SI —
2* Régiment de tirailleurs malgaches
ÉTAT-MAJOn ET PORTION CENTRALE : TAMATAVE
Elal-major
MM. Grosjean, ^, lieutenant-colonel, commandant le régiment.
Epardeaux, capitaine-major.
Leroy, lieutenant trésorier.
SamàienB, lieutenant d'habillement.
Boilet, médecin-major de 2^ classe.
Roquemaure, médecin-major de 2*^ classe.
Bernard, médecin aide-major de !■*' classe.
Eberlé, id.
Cotard, id.
Chefs de bataillon
MM. Leblanc, ^.
Marchaisse,^, major de garnison & Tamatave.
Tralboux, *S?> commandant le cercle de Fort-Dauphin.
Capitaines
8« C'« MM. Fontenoy.
l*-* G*« MM. Quinque.
2« — Savy.
3« — Blanc.
5» — Boin, ^,
6^ — Hinary.
7« — Bieau.
i" C" MM. j ST_-TS?^f
9« --
10° —
H« —
12» —
Bastard.
Royer.
Gremillet.
Mauvilain.
2« —
3* —
,V
6* —
(Âlibert.
( Leriche.
Lesol. -- Mourey.
Âdeline.
S Planche.
Gautellier.
( Borgeat.
( Grozes.
Î Boulangé.
Garron.
Lieutetianis et sous-lieutenanis
«• c'" MM. j 5-;?!*
de Froisard Broissia.
9« —
10«
!!• —
12« —
Finet.
( Reymond.
< Harcaire.
( GrolL
Frénée, ^.
Jadart.
i BarbaBsat.
< Hasson.
( Maignan.
Suite :
MM. Gramont, capitaine, adjoint au commandant du cercle de Fort-Dauphin,
Cardon, capitaine.
Janvier de la Motte, lieutenant.
Leclerc, id.
Vacher, id.
3^ Régiment de tirailleurs sénégalais
ÉTAT MAJOR ET PORTION CENTRALE t MAJUNGA
Etat-major
MM. Lamiable, 0. ^, colonel commandant le régiment.
Gallois, ^, lieutenant-colonel.
Lambert, capitaine-major.
Roy, lieutenant trésorier.
— 82 —
MM. David, lieutenant d'habillement.
Bourdon, médecin-major del^« classe.
Briaemur, médecin-major de 2* classe
Gavasse, médecin aide-major de 1'* classe.
Grilliat, id.
Héel, id.
Lescure, id.
Hongie, id.
Levier, , id.
Chefs de bataillon
MM. Dadouis, i%, commandant le cercle de Maintirano.
Millot, ^, commandant le cercle de Morondava (breveté).
Capitaines
1" C»* MM. Defoort.
2* —
3« —
4« —
5«
6« —
7« —
8« —
1« C'« MM.
2* —
3« —
4«
6*
Mercier.
Colcanap.
Oudart.
Rey, ^.
Jénot.
Gorre.
Per^B.
90
C»«
MM.
Golonna d'Istria.
10«
—
Duchan.
!!•
•>—
Brasseaux.
12°
— .
Gressard.
43«
— .
Gellier.
14«
Bertrand.
15»
—
Gambav.
Dietricii.
1C«
— .
Lieutenants et sous-lieutenants
8" —
Foumier.
Médan Alexandre.
( Rémy.
] Gilles.
( Ferry.
L'Herrou.
Guénot. — Guillot.
Delettre. -- Roux.
Bruand. — Gorbel.
Lemoine.
Boumique.
Junilhon Monbeig.
Bûrher.
Rano.
Nivet.
Qe ri« uu ( Jeux. — Ghandelier.
j L M», ^ j^ Goupil. — Le Borgne
Jouannetaud, ^.
Millasseau.
Janson. — Pinson.
Lefranc. — Garenne.
( Pichon.
\ Doméjean.
Ghevet.
VaUin.
I Laurent. — Picard.
( Heysch.
Bourreau.
Boinet.
10*
11*
12*
13«
15»
16"
Service de rartillerie
Un lieutenant-colonel d'artillerie coloniale, qni prend le titre de comman-
dant de rartillerie du groupe de T Afrique orientale, est placé à la tête du service
de rartillerie à Madagascar.
Ce service comprend :
7'ananarive. — Une direction d*artillerie avec services annexes à Majunga
et Tamatave, une compîignio mixte d'ouvriers et un groupe de deux batteries
.détachées du régiment d'artillerie de Diego.
Diego-Suarez. — Une direction d artillerie, un régiment d'artillerie et une
compagnie mixte d'ouvriers.
I.e service de l'artillerie est charçé de la construclion et de l'entretien de
tous les bàlimcnls militaires, de la visite et de l'entretien, de l'armement et des
munitions.
Les directions et services annexes peuvent, avec l'autorisation du Couver-
- 63 —
neor Général, exécuter des travaux à titre de cessions remboursables pour les
différents services, si les ressources des localités où elles se trouvent sont insuf-
fisantes.
Elles peuvent passer, avec des entrepreneurs ou des commerçants, des
marchés de ^é à gré ou par adjudication publique pour Texécution de certains
travaux, ainsi que pour la fourniture de matières et objets de différentes natures
nécessaires à la constitution des approvisionnements.
Les industriels, constructeurs de machines ou fabricants d*objets de toutes
sortes, soit en France, soit à Madagascar, peuvent adresser leurs offres aux
directeurs d'artillerie, lesquels sont parfois en mesure de leur faire des com-
mandes plus ou moins importantes.
PERSONNEL
Commandement
MM. Mallié, ^, lieutenant-colonel, commandant Tartillerie du groupe de rAfri-
que orientale.
Gauthé, capitaine adjoint.
État- MAJOR particulier de l* artillerie coloniale
DirecUoD de Tananarive
MM. Lalnne, ^, chef d escadron, directeur de rartilleric.
H..., capitaine en i**', adjoint au directeur.
Mérier, capitaine en i*', employé au service des constructions.
Rodallec, 4^, capitaine en 2*, employé au service des constructions.
Mercier, capitaine en 2«, chargé de Tannexe de Majunga.
PreadliomBie, capitaine en 2% chargé de l'annexe de Tamatave.
Riochet, officier d'administration de 1''' classe -conducteur de travaux.
Paillotet, id. de 1'''' classe -ouvrier d'état.
Paachard, id. de 1^* classe - conducteur de travaux.
Audit, id. de 2^ classe -com})table.
Oberreiner, id. de 2^^ classe - ouvrier d'état.
Prigent, id. de 2« classe -conducteur de travaux.
Dardant, id. de 3* classe -conducteur de travaux.
Fontenean, id. de 3« classe -comptable.
Keryhuel, id. de 3» classe - contrôleur d'armes.
Direction de Diego-Suarez
MM. Deviteme, ^, lieutenant-colonel, directeur de rartillcrie.
6es, ^, chef d'escadron.
Landais, ^, chef d'escadron H. G.
Jacquin, capitaine en !«', adjoint au directeur.
Thomas, $, capitaine en 1*'.
Lemercier, capitaine en second.
Casanenve, id. en 2^
Anelin, id. en 2<*
Riffand, ^, oftlcier d*ad m inist ration principal -conducteur de travaux.
Hemiilat, ^, officier d'administration ae l''' classe -conducteur de travaux.
lasson, officier d'administration de 1'^ classe- conducteur de travaux.
Brice, officier d'administration de 2* classe -comptable.
Temant, id. de 2« classe- comptable.
Lignon, id. de 2* classe- comptable.
Jamond, id. de 2'' classe -comptable.
Boiye, id. de 2* classe -artihcier.
Givry, id. de 2« classe ■»■ ouvrier d'état.
Comard, id. de 2* classe -ouvrier d'état.
Thomas, id. de 2^ classe -ouvrier d'état.
lasson, id. do 2* classe -conducteur de travaux.
Gronhel, id. de 2« classe-conducteur de travaux.
Boslini, id. de 2* classe -conducteur de travaux.
-- 54 —
MM. Lamarre, officier d'administration de 2<* classe -conducteur de travaux.
Fllipi, id. de 2" classe -conducteur de travaux.
GrcBi, id. de 2** classe -contrôleur d'armes.
T Régiment d'artillerie de l'Afrique orientale
Groupe de Diego-Suarex
MM. Petitcol, ^, lieutenant-colonel commandant le régiment.
Fréby, ^, chef d'escadron, major.
Clotes, ^, chef d'escadron.
Doucet, sous-lieutenant, offîcier de détails,
Restoux, sous-lieutenant, officier d'habillement.
Lafaye de Michaux, médecin-major de 2^^ classe.
N. . ., médecin aide-major de 1" classe.
If..., vétérinaire en l'=^
Dasté, vétérinaire en second.
y* haiUrie montée
MM. François, capitaine en 1^% commandant la batterie.
Hervé, capitaine en 2".
Henriet, lieutenant en 2«.
Folliet, id.
Royol, sous-lieutenant.
2^ balierie de montagne
MM. Thomeaf, capitaine en 1°% commandant la batterie.
Reaard, capitaine en 2''.
DesaJbaye, sous-lieutenant.
Henry ^ id.
5» batterie à pied
MM. Sarrieu, capitaine en l'^'", commandant la batterie.
Michel, capitaine en 2<'.
Alix, lieutenant en 2°.
Faacompré, sous lieutennat.
6« batterie à pied
MM. Foumier, capitaine en l'^'*, commandant la batterie.
Horin, lieutenant en 2^
Caplon, sous-lieu tenant.
7" batterie à pied
MM. D'Herbez de la Tour, ^, capitaine en 4''% commandant la batterie.
Giroox, lieutenant on 2*^.
Michaud, id.
S' batterie à pied
MM. Lavarde, capitaine en i^% commandant la batterie.
Régnier, id.
Suite
M. Gharbonnel. capitaine en 1'''', commandant le cercle d*Ânalalava.
11^ Compagnie mixte d'ouvriers
MM. Robert, capitaine en second, commandant la coi*npagnie.
Petit, lieutenant*
Groupe de Tananarive
MM. Pointe], ^, chef d'escadron, commandant le groupe.
Bemelmans, lieutenant, officier de détails.
Maurras, médecin-major de 2<* classe.
Dufour, vétérinaire en second.
- 58-
5« batterie de montagne
MM. Ghérny, ^, capitaine en 1'', commandant la batterie. ,
Dandaleiz, capitaine en 2^.
Collier, lieutenant en 2®.
4' batterie de montagne
MM. Barré, capitaine en i®% commandant la batterie.
Charpentier, capitaine en 2''.
Amène, lieutenant en 2«.
Jean, \&.
1 0^ Compagnie mixte d'ouvriers
MM. Blanc, ^, capitaine en second, commandant la compagnie.
Bealaygue, lieutenant à Tananarive.
Troupes du génie
MM. Roqnes, 0. ^, colonel, commandant le génie.
Oiu, *^, chef de bataillon, commandant le district de Fetraomby.
43^ compagnie à Tananarive
MM. Qoillet, i^, capitaine, commandant la compagnie.
Vanniëre, capitaine.
/4« compagnie à Moramanga
M. Girod, capitaine, commandant la compagnie.
Service du commissariat
Le service du commissariat militaire et marilime est assuré par des
officiers du commissariat des troupes coloniales, ayant sous leurs ordres, pour
le service des bureaux et pour le service des magasins, des agents du commis-
sariat des troupes coloniales.
Tout ce personnel est placé sous la haute direction d'un officier supérieur
du commissariat, ordonnateur secondaire, dont les attributions sont déterminées
parles articles 85 et suivants de l'ordonnance du 21 août 1823, les articles 88
a 95 du décret organique du 28 décembre 1885, le décret financier du 20 novem-
bre 4882 elles décrets des 3 octobre 1882,20 octobre 1887, 5 octobre 1889,
li septembre 1896 et 11 juin 1901.
l-c directeur du commissariat prépare, en ce qui concerne le service
qo'il dirige :
1« Les projets de décrets, d'arrêtés et de rè{{lements ;
2» Les rapports concernant les plans, devis et comptes des travaux ; les
questions douteuses que présente l'application des lois, ordonnances, décrets,
arrêtés et règlements adinmistratifs, les affaires contentieuses.
11 contresigne, en ce qui a rapport à son administration, les arrêtés, règle-
ïnenU, ordres généraux de service, décisions du Gouverneur Général en conseil
et autres actes de rautorité locale et veille à leur enregistrement, partout où
l>esoin est.
11 prépare et propose, en ce qui concerne les services dont il a la direction,
la correspondance générale du Gouverneur Général avec le Ministre des colonies
Pt les ordres généraux de service.
11 tient enregistrement de la correspondance générale du Gouverneur Général
relative à son service. EnfiTi, il est membre du conseil de défense.
L administration des services militaires et maritimes comprend, en co qui
touche :
/. — Aux services militaires
1^ Etablissement du budget des services militaires. — Liquidation et ordon-^
l
nancement des dépenses du budget colonial (services militaires). — Surveillance
de remploi des crédits ourerts. — Reddition des comptes financiers.
• 20 Surveillance administrative des corps de troupes. — Revues. — Solde. —
Indemnités. — Fournitures en nature. — Solde des officiers sans troupes et
assimilés, des employés militaires et des agents entretenus. ^ Tenue des ma-
tricules et des contrôles. — Gestion des successions des militaires et fonction-
naires décédés dans la Colonie. — Prisons militaires.
3® Approvisionements. — Recette, carde, conservation et délivrance des
vivres aux corps de troupes. — Comptabilité du service des vivres.— Préparation
et passation des marchés. — Service de Thabillement, du campement, de la literie
et du casernement des troupes. — Liquidation des dépenses au matériel. — Eta-
blissement des comptes généraux du matériel.
4« Surveillance administrative des directions d'artillerie, du génie et du
service des hôpitaux. — Contrôle des travaux et entreprises et de remploi des
matières et de la main-d'œuvre. — Adjudications pour fournitures et entre-
prises. — Matricule et inventaire des immeubles.
5» Transports par terre et par mer. — Liquidation des dépenses y afférentes.
//. —Aux services maritimes
(Décret du 31 décembre 1899)
Liquidation et mandatement des dépenses du service de la marine dans la Co-
lonie. — Comptabilité du matériel et des vivres de la marine en dépôt dans la Co-
lonie. — Inscription maritime. — Bris et naufrages. — Police de la navigation et des
pèches maritimes. — Domanialité publique maritime. -- Pensions et secours.
PERSONNEL
Tananarive et arrondissements
Dircclion
UM. Noguôs, ^, commissaire principal de 1^* classe des troupes coloniales,
directeur du commissariat.
Théodore, commissaire de V^ classe, chef du secrétariat.
Sous-direction
MM. Louisy, *&, commissaire principal de 2<^ classe, des troupes coloniales,
sous-directeur du commissariat.
Ghabaud, comniissairc de 2^ classe.
Casamayott, officier d'administration de l'*' classe.
Malvoisin, ^, id.
de Balmann, id. de S^^ classe
Bedier-Damanoir, magasinier de 2^ classe.
Revues. — Inscription maritime,
MM. André, commissaire principal de 3° classe.
Maniel, commissaire de i^^ classe.
Approvisionnements. — Transports,
MM. Riohelot, commissaire de 2« classe.
Mongreville, sous-agent.
Qttinton, magasinier de 4*^ classe.
Berlique, id.
Tamatave
MM. Granier de Cassa^nac, commissaire principal de 3.' classe, chef du service.
Hany, commissaire de l*"" classe.
Féline, commissaire de 2*" classe.
Tiret, commissaire de 2® classe.
Samy-Tamby, commis de 2* classe.
Lasserre, agent.
- 87 --
MM. Hoèl, commis de i"^ classe.
Pofolei-Sesaoshaits, commis de 2* classe.
Gasparin, commis de 2* classe.
PongerottZy magasinier de t'* classe.
Daelo^ marinier de i'« classe.
Hortin, id. de 3^ classe.
Ricard, magasinier de 4* classe.
Abric, id.
Isnardy id.
S^Testre, id.
Magasin de transit de Mahalsara
M. Séyerin, agent-comptable de 3* classe.
Majunga
MM. Cartier, $, commissaire principal de 3' classe, chef du service.
Ride, commissaire de 1'* classe.
Hichanx, commissaire de 1<^* classe.
■icheloty officier d'administration de 3« classe.
Roflier, commis de i'^ classe.
Pompée, commis de 2* classe.
Calife, magasinier de 2« classe.
Marie, id.
Point d'appui de Diego-Suarez
MM. lartia, commissaire de l''^ classe.
Fraiiçois, commissaire de 1^' classe.
Petitgirard, commissaire de 2** classe.
Dejean de la Bâtie, commissaire de 2'' classe.
Barbe, commissaire de 2* classe.
Long, officier d'administration principal.
Basaon, oftîcier d'administration de S^» classe.
Trinqnefort, officier d'administration de 3* classe.
DennenonTiIle, commis de 2<' classe.
Hichely commis de 2* classe.
Fraiy, id.
Antenor, id.
Pineao, id.
Flage^et, commis de 3* classe.
Gérbnger, magasinier de 2* classe. '
Bemard-Aroqmaaaamy, magasinier de 2* classe.
Service de santé
Le service de santé du corps d'occupation est placé sous la direction d'un
médecin principal des troupes coloniales et assuré par 72 médecins des troupes
coloniales (46 du service général et 26 du service des troupes), 2 médecins de
la guerre et 9 pharmaciens, soit, au total, 83 officiers du service de santé.
I>es infirmiers des hôpitaux et des ambulances appartiennent à la section
d'infirmiers des troupes coloniales et sont prévus au nombre de 96.
Il leur est adjoint des infirmiers militaires indigènes, dont la section est
encore en formation, et des auxiliaires civils indigènes en nombre variable sui-
vant les besoins.
Les infirmiers des infirmeries de garnison, des infirmeries régimentaires
et des postes sont des infirmiers régimentaires fournis pas les corps de troupe,
formaiioas aairitaires. — Les formations sanitaires se divisent en : hôpitaux,
ambulances, infirmeries de garnison, infirmeries régimentaires et de postes. Les
hftpitanx et les ambulances sont sous l'autorité immédiate du directeur du ser-
vice de santé. Les infirmeries et les postes relèvent du service des troupes.
*
-88-
Hôpitaux. — Les hôpitaux reçoivcnl et traitent toutes les catégories de ma-
lades militaires et présentent des ressources sufiisantes pour assurer le traite-
ment de n'importe quelle affection chirurgicale et médicale.
Ils reçoivent et traitent également les malades civils, à charge derembour-,
sèment.
Chaque hôpital est placé sous la direction d'un médecin-major de 1" classe ;
un médecin-major de 2*^ classe remplit les fonctions de médecin résident. Les
médecins aides-majors assurent le j^iervice de garde. Le service de la pharmacie
est assuré par un pharmacien-major ou aide-major, chargé en môme temps du
ravitaillement des posles en médicaments.
L'administration est confiée à un agent comptable des troupes coloniales et
le service des entrées à un infirmier aux écritures.
Les hôpitaux sont au nombre do quatre : Tananarive, Tamatave, Dicgo-
Suarez, Majunga.
HôpUnl de Tananarive, ■— Cet hôpital est installé à un quart d'heure de la
ville, à Isoavinandriana, dans des bâtiments construits par les Anglais avant
l'occupation française et considérablement agrandis depuis cette époque. Il peut
recevoir 200 malades et présente tout le confortable désirable.
Ilôpilal de Tamalave, — Est installé provisoirement dans des cases Espita-
lier à étage en dehors de la ville, dans le quartier dit « les Man^^uiers » ; il peut
loger 200 malades. La construction d'un hôpital définitif en pierre à la Pointe
Tanio, près des autres bâtiments militaires, a été commencée en 1903.
Hôpital de Diego-Suarez. — C'est l'ancienne ambulance du Cap Diego,
transformée en hôpital depuis la création du point d'appui de la flotte. De non-
veaux baraquements ont été construits pour répondre a tous les besoins : 200
lits. Il doit être remplacé par un hôpital définitif édifié à Antsirane (Pointe du
Corail) et actuellement en voie d'exécution.
Hôpital de Majunga. — Est installé sur la hauteur qui domine la ville, dans
d'excellentes conditions de ventilation et de salubrité. Les baraques provisoires
installées au moment de la colonne expéditionnaire commencent à disparaître
I)Our faire place à des pavillons confortables en pierre, bien abrités de la cha-
cur et renfermant en tout 450 lits.
Ambulances. — Les ambulances assurent aux militaires et aux civils les
mêmes soins que les hôpitaux ; le régime des malades est le même, le matériel
et le personnel sont constitués de la même façon, mais plus sommairement. Le
service est dirigé par un médecin-major de 2« classe ou un aidc^mujor de 1"
classe, qui est médecin chef et en même temps médecin traitant.
Les conditions d'hospitalisation sont les mêmes que pour les hôpitaux. Des
médicaments peuvent, en outre, être délivrés contre remboursement aux taux
de la nomenclature, majorés de 2o O/o et de 0 fr, 60 par kilo pour frais de trans-
port.
Chaque matin, les ambulances ont une consultation gratuite, principalement
réservée aux indigènes, mais à laquelle tous les malades (Européens ou indigè-
nes) sont admis.
Le$ ambulances actuelles son tau nombre de sept et rattachées k l'hôpital de
Piego, qui leur fournit les médicaments et tout le matériel nécessaires.
Fianarantsoa « . . 80 lits
' Fort-Dauphin 40 —
Ma^^iYn'^na:::::::::::::::::::::::: S - H'^chésàniôpuaidcDiego
Morondava 40 ~
Tulear 40 —
Infirmeries de garnison. — Les infirmeries de garnison sont destinées à
assurer le traitement des hommes de troupe des difrérents corps atteints d'af-
fcctioTîs bénignes et dont l'état n'exige pas l'évacuation sur une formation hos-^
pitalicre ; exceptionnellement, elles peuvent admettre les civils européens ou
mdigènes. Elles fonctionnent conformément aux dispositions du règlement sur
-^ 59 —
!«• service de santé à rintérieur, sont administrées par un corps de troupe et
placées sons l'autorité technique du directeur du service de santé.
Les infirmeries de garnison actuelles sont au nombre de sept :
Antsifâne ; . • . • \
Cap d*Ambrc j
Ankorika > Territoire de Diego-Suarez.
Cap Diego \
Sakaramy /
Maintirano » 3« sénégalais.
Infirnieries régimentaires. — Les infirmeries régimentaires sont instituées
ponr permettre de traiter au corps les militaires atteints d'affections dont la
gravité n'exige pas l'envoi à rhôpita).
Ces infirmeries n'existent qu'à Tananarive, pour les portions centrales du
13« régiment d'infanterie coloniale, du i" régiment de tirailleurs malgaches
cides batteries d'artillerie de Madagascar.
Elles fonctionnent conformément aux dispositions du règlement sur le
service de santé à l'intérieur et sont dirigées par les médccms-ipajors des
corps.
Postes. — Les postes ne comportent pas l'hospitalisation des malades, ils
comprennent seulement un dépôt de médicaments et une salle de visite ; les
malades sont traités à la consultation de chaque jour ou à domtcile ; ils ne
^nt ni logés, ni nourris et continuent à compter à leur corps pour la sotlde
et les vivres.
La plupart de ces postes sont mobiles et sont des centres de rayonnement
pour une région déterminée. Ce sont actuellement : . .
Midongy-du-S«d district de Midongy.
Ambovombe et Imanambo cercle de Fort-Dauphin.
Androka cercle des Mahafaly.
Bclo cercle de Morondava.
Benjavilo cercle de Maintirano.
PERSONNEL
SERVICE GÉNÉRAL
IHreciion
MM. Yaysse, i«î, <|, médecin principal de 1" classe, directeur du service de
santé du corps d'occupation.
Caajole, médecin major de 2" classe, a.ljoint au directeur du service de
santé.
Esserteaa, médecin aide-major de i^* classe, adjoint au directeur du service
de santé.
r Laboraluire
M. Réland, ^, pharmacien-major de 1" classe, directeur.
HOPITAUX
Hôpital de Tanmiarive
MM. Preux, îS, médecin principal de 2« classe, médecin chef.
Hatre, médecin-major de 2° classe, médecin résident.
Garmouse, médecin aide-major de 1'* classe, médecin traitant.
Boin, pharmacien-major de 2'= classe.
Laden, agent conyptable.
Bonnet, officier d'administration de 3« classe, comptable.
Hôpital de Tamalave
MM. Renaud, ^, médecin-major de 1" classe.
Hogué, médecin-major de 2" classe, médecin traitant.
Contant, id. , id.
Grenn, id.
^60 —
MM. Garnaud, pharmacien-major de 29 classe.
LaKarre, officier d'administratiea de 3* classe, comptable.
P. Lacomme, ff'"^" d*aumdnicr.
Hôpilal de Diego-Suarez
MM. Galbruner^ i^, médecin>major de 1'* classe, médecin chef.
Bailly, ^, médecin-major de 1'** classe, médecin résident.
Lamort, médecin-major de 2« classe.
Mirville, pharmacien-major de 2« classe.
Colin, pharmacien aide-major de l'« classe.
Saffiré, officier d'administration de 1^* classe.
Moasean, officier d'administration de 3« classe.
Goringer, comptable de la pharmacie centrale.
P. Pichoi, ff«B* d'aumônier.
Hôpital de Majunga
MM. Logerai», ^, médecin-major de i'"" classe, médecin chef.
Petit, médecin-major de 2* classe, médecin résident.
Jauneau, médecin aidc-major de i'* classe, médecin traitant
Laurent, pharmacien aide-major de 2' classe.
Rogeon, agent comptable.
Rauzduel, comptable de la pharmacie.
P. Orimel, if*'" d'aumônier.
AMBULANCES
Fianaranisoa
MM. Guerchet, ^, médecin maior de 2« classe, médecin chef.
Francesohetti, médecin aide-major de 1'* classe.
FoiU'Dauphin
M. Legendre, ^, médecin-major de 2<' classe, médecin chef.
Morondava
M. Gartron, médecin-major de 2* classe, médecin chef.
Tulear
M. Martin, médecin-major de 2'' classe, médecin chef.
Maevatanana
M. Roi, médecin-major de 2' classe, médecin chef.
Afuxlalava
M. Lairao, médecin-major de 2' classe, médecin chef.
SERVICE DES TROUPES
Infirmeries de garnison
Anlsirane
M. Lefôvre, médecin-major de 2*^ classe, médecin chef.
Camp d'Ambre
M. Lafaye de Michaux, médecin-major de 2* classe, médecin chef.
Sakaramy
M. Régnier, médecin-major de 2' classe, médecin chef.
Cap Diego
M. Dubois, ^, médecin-major de l'* classe, médecin chef.
Ankorika
M. Poux, médecin aide-major de l'« classe, médecin chef.
— 61 —
Maintirano
M. Brisemur, médecin-major de 2'' classe.
Ittflnneries régimentaires
13* régiment d'infanterie coloniale (Tananarive)
M. Castiieily médecin-major de 2* classe, médecin chef.
1*' régiment de tirailleurs malgaches (Tananarive)
M. Hartel, jff, médecin-major de 2* classe, médccin|chcf.
Batteries d^artillerie de Madagascar (Tananarive)
M. lanrras, médecin-major de 2* classe.
Postes
Poste mobile de Midongy-du-Sud {district de Midongy)
M. Bemardy médecin aide-major do 1'*' classe.
Poste mobile d'Ambovombe [cercle de Fort- Dauphin)
M. Leacure, médecin aido-major de 1'* classe.
PoUe mobile de Tsivory {cercle de Fort-Dauphin]
M. Eberlé, médecin aide-major de 1^* classe.
Poste mobile d'Ampaniky {cercle des Mahafaly)
M. Léiier, médecin aide-major de 1'* classe.
Poste mobile d'Ankavandra {cercle de Maintirano)
M. Réel, médecin aide-major de 1^* classe stagiaire.
Poste mobile de Besalampy {cercle de la Mahavavy)
M. Cayasse, médecin aide-major de i'* classe.
Poste mobile de Maeoatanana
M. Gamier, médecin aide-major de 1'* classe stagiaire.
Poste mobile de Tulear
M. Gotard, médecin aide-major de 1'* classe stagiaire.
Poste mobile de Alanja {cercle de Moromlava)
M. Mongie, médecin aide-major de i^* classe.
Service vétérinaire
Le service vétérinaire est dirige par un vétérinaire en 1*', chef du service,
eo résidence à Tananarive.
La jamenterie et le haras, rattachés au Gouvernement Général par arrêté
<)q 12 juillet 1898, sont placés sous sa direction.
Les autres vétérinaires sont affectés aux batteries d'artillerie stationnées
à Madagascar et au service local.
PERSONNEL
MM. Rey, ^, vétérinaire en 1«', chef du service (Tananarive).
Paaté, vétérinaire en %^, artillerie coloniale (Diego Suarez).
Dafour, vétérinaire en 2', artillerie coloniale (Tananarive).
Schoumacher, vétérinaire en 2% service local (Tamatave).
Séguin, vétérinaire en 2«, service local \Die{?o-Suarez).
GeoffiroY, vétérinaire en 2«, service local (Tulear).
GaneYal, vétérinaire en 2«, service local (Fort-Dauphin).
Grandmon^, vétérinaire en 2<', service local (Majunga).
Dorât, vétérinaire en 2", service local (Vohemar).
Schaler, vétérinaire en 2*', service local (Majunga).
- 62 ^
POINT D'APPUI DE DIE60-SUAREZ
ÉTAT-MAJOR DE LA DÉFENSE
MM. de Pélacot, C.^, colonel d'infanterie coloniale, commandant la défense.
Killiani, ^, capitaine d'artillerie coloniale H. C, adjoint
Bataillon (infanterie coloniale de Diego-Suarez
MM. Béthouart, ^s chef de bataillon, commandant.
Rousseau, lieutenant d'habillement.
Lefèvre, médecin-major de 2'' classe.
1^« C»« MM. Boussot.
2* . — Bertrandon.
Capitaines
I 3« C'« MM. Grillet.
I 4« — Andouy.
Lictilenanls el sous-liculenants
1" C'« MM.
20 —
Noël.
Lejeune.
Maignan.
Clerc.
3« C»<» MM.
4« —
Maugeard.
Millot.
Jalat.
3^ Régiment de tirailleurs malgaches
ComprenaDt provisoirement le balaillon de UroilIcurR sénégalais de Diego el ? balaillôiiA'
de tirailleurs malgaches
Elal-major
MM. Orlanducci, 0. i^^, lieutenant-colonel, commandant.
Guillaumet, capitaine, major.
Plat, lieutenant trésorier.
Hartmann, lieutenant d'habillement.
Dubois, médecin- major de 1'*^ classe.
Germain, médecin-major de 2" classe.'
Poux, médecin aide-major de 1'° classe.
»
Chefs de balaillon
MM.
Imhaus, ^.
Vache, ^.
Testut, ii^
Millet, ^a;.
••
Capitaines
irc
C'«
MM. Bourgeron, ^, ê.
9» €»• MM. Chapuy.
2«
—
Fleuriotde Langle.
10« — Dagnaux.
3«
( Marvillet.
!!• — Dayvre.
\ Milot.
12« — Fiegenschuh.
40
Deshayes.
13« — Coste.
5«
.ii.
Barbazan.
14« — De Rostang.
6«
^_
Galisti.
!•)« — Richard.
7«
Redon.
16« — GuilleU
8«
—
Bonnefoy.
Lieutenants et j
wus-lieutenants
w^ s
( Griveau.
3« C'* MM. Guichon.
1"
C'«
*»**• 1 Guiraud.
2«
C Doré.
j Forgeron.
4« — Bouhaben,
5*
8»
11*
O' MM.
— 63 —
12- ce MM. j 5--^;.,,.
&• —
13*
16'
\ Thiry.
\ Rapine.
Bars.
Bleuses.
Sichère.
Paris.
Branche.
Salvetat.
1 Floransan.
i Vilbesseiz.
de la Chapelle
Derville.
Danche.
Hilot.
Ribes.
Goudouneiz
Barbaza.
DuBsui^ey.
Artillerie
Direction d'artillerie
(Voir page 52)
Régiment d'artillerie coloniale de T Afrique orientale
(Voir page h\)
Conseil de guerre
(Voir page 49)
Section de discipline coloniale
li. Voizard, lieutenant, commandant.
Service de santé
. (Voir pages 57 et eo)
Commissariat des colonies
(Voir page 55)
DIVISION NAVALE
ÉtAT-MAJOR DU CHEF DR DIVISlOX
MM. Forestier, O. ^, capiiaioc de vaisseau, chef de la division navale de rOc(}an
Indien, commandant Ylnfernet.
Gaillard, '^, lieutenant de vaisseau, adjudant de division.
Trotobas, ni'jcanicien prinnip:il de l'*'' clause, niéoanicion de divivsion.
Beligny, commissaire (le f® classe, commissaire de division.
Bonis, médecin de f classe, médecin de division.
INFERNET
Croiseur de 3« classe. — 8.000 chevaux.— G canons
MM* Forestier, 0. ^, capitaine de vaisseau, commandant.
Allemand, ^, capitaine de frégate, second.
Théroinne. lieutenant de vaisseau.
De Peytesde Montcabrier, enseigne de vaisseau.
^•^i d'or! c"*^'S"^s de vaisseau.
- 64 -
MM. Lacroix,
Rouche,
De Régnaald, | aspirants de 1'* classe.
De Beueaeise,!
Delage,
Trotobas, mécanicien principal de l'** classe.
Thomas, mécanicien principal de 2« classe.
Deligny, commissaire de 1"' classe.
8oau, médecin de l'« classe.
CAPRICORNE
Canonnière.— MO chevaux.— 4 canooa
MM. Gamault, ^, lieulenant de vaisseau, commandant.
Priottl, enseigne de vaisseau, second.
Lefebvre de HanrepasJ
Gaultier, [enseignes de vaisseau.
De Malerbe, )
Gloaguen, médecin de 2"" classe.
RANCE
Aviso transport. — SOO chevaux. — 6 canons. (En mission hydrographique).
MM. CourroQ, ^, capitaine de frégate, commandant.
Amanld, lieutenant de vaisseau, second.
Larras, ]
Laborde, / • j •
Ravel [enseignes de vaisseau.
Planchot,!
CourtecaiBse,
Pamart,
Teîreaux 'aspirants de 1" classe.
Leygue,
Devé,
Gauvet, ingénieur hydrographe principal.
Roussilhe, id. de 2^^ classe.
Bellanger de Reboorseaux, commissaire de 2' classe.
Bertaud du Chazaud, médecin de 2« classe.
Services de la Marine de Diego-Suarez
MM. Buchard, 0. ^^s capitaine de frégate, commandant la marine.
Le Blanc, lieutenant de vaisseau, adjoint au commandant.
N..., lieutenant de vaisseau, directeur des mouvements du port.
Baudrj, commissaire de i" classe, chargé des services administratifs delà
marine.
Hervé, médecin de l*^ classe, chargé du service de santé.
Flottille des torpilleurs de TOcéan Indien
La flottille des torpilleurs de TOcéan Indien se compose de 0 torpilleurs de !'• classe; 1 m, 2 m,
3 m, 4 m, 5 m, 6 m.
MM. Robez-Pagillon, lieutenant de vaisseau, commandant la défense mobile.
Michel, enseigne de vaisseau, adjoint.
Pons, mécanicien principal de 2« classe, chargé des aleliers.
/" Groupe de torpilleurs de /•"« classe, 1 m,3 mt 5 m,
MM. Robei Pagillon, lieutenant de vaisseau, conimandunt.
Perlemoine, enseigne de vaisseau, second.
2« Groupe de torpilleurs de /'" classe^ 2 m, 4 m, 6 m.
MM. Castagne, lieulenant de vaisseau, commandant.
Fahmer, enseigne de vaisseau, second.
— 65 -
I
SERVICES CIVILS
(4)
Bureanz da Gouvemement Général.
Agriculture.
Contrôle financier.
Domaines.
Douanes.
Contributions indirectes.
Enseignement.
Forêts.
Imprimeries officielles.
PoUce administrative et judiciaire.
Postes et télégraphes.
Service judiciaire.
Service de santé.
{Service local et assistance médicale indigène) .
Service topographique.
Service vétérinaire et haras.
Travaux publics.
Ecole professionnelle.
Mines,
Ports et rodes.
Trésorerie.
(I) Lei tervieet éDomérés ci-après ont été classés par ordre alphabétique pour faciliter les
recbefchet.
{
— 66 —
GOUVERNEMENT GÉNÉRAL
DE
Madagascar et Dépendances
M. Gallieni, G 0. ^, I. Oi général de division, Gouverneur Général de Mada-
gascar et Dépendances.
M. Lépreux, 0. ^, Q, gouverneur de !'• classe des colonies, chargé des fonc-
tions de Secrétaire Général du Gouvernement Général.
M. Verbes, ^, ne, administrateur en chef de 1''*' classe, adjoint au Secrétaire
Général.
BUREAUX DU GOUVERNEMENT GÉNÉRAL
CABINET DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL (C. S. G.)
BUREAU DU PERSONNEL
m
1^ Section. — Cabinet
Eorogistrement, répartition des correspondances à rirrirée.
Visa des corresponaanceit an d£parl.
Enregistrement de la eorrojtponaanee confldenlielle à l'arrivée. — Chiffre.
Conseil d'administration et eonfteil du contentieux administratif.
Promulij^ation, de concert aree le service judiciaire, des lois et décrets. — Légalisation t.
Bibliothèque et archives.
Communications avec le bureau de la presse du Gouvernement Général en ce qui concerne le Journal Officiel et VAnnvaire de
la Colonie.
Communications avec l'Imprimerie ofBcielle pour le Bulletin Offiriel de la Colonie.
Préparation des fascicules destinés à V Annuaire du Ministère aes Colonies.
Centralisation des proponitions pour distinctions honorifiques.
Centralisation des notes annuelles des fonclionnairas ou agents relevant du Ministère des colonies ou empruntés à d'aoUnos Dépsr-
temenls.
Dossiers conndentiels.
Affaires générales ne ressortissant à aucun autre bureau.
2* Section. — Personnel
Personnel Jeu ropéen des divers services civils de la Colonie (.administrateur.* coloniaux. - Affaires civiles. — Comptables. — Ser-
vice judiciaire. — Trésor. — Douanes. — Contributions indirecte». — Poste» et télégraphes. — Domaines — Servie» topogra-
phique. — Travaux publies. — Biiimnnts civils. — Mines. — Ports et rades.. — Eoseignemeot. — Agriculture. —
llaras. — Forêts. —Imprimeries omcielle». — Garde régionale. — Polie*').
Préparation des arrêtés organiques du per.«oiinel local européen de ces différents acrvicet.
Demandes d'emploi dans I administration locale.
Recrutement et nominations du personnel local européen des différents services civils.
Commissions de classeinent et avancement.
Mutations, congés, passages du personnel européen des divers services civils coloniaux ou locaux. -^ Ordres de départ. — Mesuras
disciplinaires.
Envoi au Département des états mensuels de mutations et des feuilles de renseignements du personnel des différents serrices.
Envoi an Département des actes de décès du personnel européen.
Matricules du personnel.
Visa des ordres de route à l'arrivée et au départ.
Visa des billets d'hôpital à l'entrée et à la sortie.
Délivrance des réquisitions de transport pour le personnel en serriee à Tananarive, dana les cas de mutations, eongis, Koea-
cienients.
Centralisation et transmission à l'état-major des étals mensuels de mutations des hommes classés dans la noo-disponibiiité.
Contràle des non-disiM>nibles.
MM. Sasias, Ij, Mc, administraleur de 2^ classe, chef de cabinet et du bureau
du personnel.
Charvet, adminislralenr-adjoint de 3" classe, secrétaire-archiviste du conseil
d'administration et dn contentieux administratif.
Chardon, administrateur-adjoint de 3* classe.
TeysBandier, administrateur-adjoint de 3* classe.
Bourges, commis de 1" classe des affaires civiles.
Paris, commis de 1" classe des affaires civiles.
Sounier, écrivain de 1*"" classe des affaires civiles.
— 67 -
!•' BUREAU (A)
ADMINISTRATION céN^ALK BT GOMMUNALB, AFrA.tRBS POLITIQUES ET INDIGÈNES
i" Section, — Administration générale et provinciale
RapporU admioiBtratifs. — Justie». — Tréttor. — Travaux pabiies «t bàtimaals eivils. — Plan d» eanpafM. — Parts M nA»ê. —
Flottille loeale. — Postes, télégraphes et téléphonos. — Instroetioa publique et calles. — Imprimeries oflleiolles. — Gard*
réfionale. — Police et prisons. ...
Gomamnications avec l'Atat-roaior du corps d'occupation au sujet des oflleiers et militaires détachés dans les divers serviees eivils.
Ekamea de toutes les questions intéressant les travaux do construction du chemin de fer d'Anivorano au Mangoro.
Eut eiril européen. — Procédure de naturalisation. — Successions vaeanies. — Becherehes dans l'intérêt des ramilles.
Assistance publique. — Hôpitaux et hospices. — Etabli.'sements de bionr«is«nee. — Rapatriement des indigents.
Serriee et police sanitaires. — Exhumations.
Bst^sniemeot des divisions administratives.
Assiette de l'impdt.
Produits affermés.
B^eensament.
f • Section. — Administration communale
.AdminislratioD municipale. — Examen des délibérations des commissions municipales. — Classement des voies publiques. — Bo-
moloniion des projets d'alignements et de nivellements. — Expropriations. — Police municipale.
Examen aes budgets municipaux et présentation au conseil d'administration.
Examen et vériGcation des comptes administratifs des administrateurs-maires et des comptes de gestion des receveurs mu-
nicipaux.
S* Section, — Affaires politiques et indigènes
Eumen des rapports politiques.- Administration du personnel indigène des divers services civils des provinces et des cercles.- Dis-
tinctions honorifiques du personnel indigène. — Etat civil.— Justice indigène.- Examen des jugements rendus oar les tribunaux
indigcoes du 1- et du i- degré. — Code de l'indigénat. — Examnn des pénalités prononcées par application de ce code. - Im-
pôts indigènes. — Traductions. — Réclamations diverses des indigènes. — Arehives indigènes. — Délivraoees d'actes.
MM. Carde, O administrateur-adjoint de 1^* classe, chef du bureau.
Bntel, administrateur-adjoint de 2^ classe.
Dirai, administrateur-adjoint de 3' classe.
Lévy, administrateur-adjoint de 3® classe.
Colançon, adjoint de 1''*' classe des affaires civiles.
Longnemart, id.
La Barbe, id.
Fayont, adjoint de 2<' classe des affaires civiles.
Ribard, écrivain auxiliaire.
2« BUREAU (B)
FINANCES
i'* Section. — Budget et comptes. — Solde
Communications avec le 1 résor pour tout ce qui concerne la comptabilité, la signature des pièces envoyées au visa par ce service
ei les mouvements de fonds.
Étude, préparation et éublissemeot du budget local. — Examen et vériCeation des litres de perception de toute nature. — Présen-
tation au conseil d'administration des rôles d'impôts.
Prise eo charge des rôles d'impôts et envoi dans les provinces après approbation. — Statistique du recouvrement des impôts.
Cempûbilité des dépenses engagées et ouvertures des crédits de toute nature.
Centralisation et vériBcation £»» situations flnancièras mensuelles, des comptes rendus trimestriels, do la comptabilité de la garde
régionale et de l'assistance médicale.
Comptabilité des recettes.
Comptabilité des fonds. — Ordonnancement.
Budget loeal extraordinaire (réalisation des emprunts, paiement dos annuités et comptabilité des recettes et dos dépenses).
Tenue des brreis et des contrôles de solde, établissoment des carnets d-^ solde du personnel partant en congé.
Examen, de concert avec les bureaux intéressés, des questions ou dos réclamations concernant la solde et les indemnités accordées
on allouées au personnel et de toutes les questions de/comptabilité-flnaneoa.
Tenue des comptes de trésorrrie /provisions, retenues, pensions, caisse de réserve, primes personnelles des travaux publies, etc.).
Liquidation des dépenses de toute nature faites par les services de Tanaoarive, j compris les remboursements au budget local
(solde des militaires, transports, etc.).
Pensions — Secours. — Graiiflcatioos.
Elabliseenent des comptes définitifs de l'exercice.
f Section. — Centralisation des opérations financières des services et provinces
Régularisation des dépenses faites à l'extérieur do la Colonie pour le compte du budget loeal.
Centralisation et vérification de la comptabilité du service des aouanes et du service des postes et télégraphes.
Aparament des caisses d'avances civiles, des opérations faites par les caisses d'avances militaires pour le compte du budget loeal
et des ordres de paiement émis par les administrateurs des provinces.
Vérification des comptes de gestion dos receveurs des domaines et des receveurs principaux des douanes et des postes et télé-
graphes.
MM. de Guise, chef de bureau de i'* classe du corps des comptables, chef du
bureau.
Barincou, sous-chef de bureau de i*** classe du corps des comptables.
Costa, sous-chef de bureau de 1'^ classe du corps des comptables.
Gardel, comptable de l'« classe.
Yolpel, comptable de !'• classe.
- 68 —
MM. Hécart, comptable de l'« classe.
Aries, id. 2'* classe.
Clément, km mc. comptable de 2* classe.
Coader, comptable de 2* classe.
Devaux, mm. mc, comptable de 2* classe.
Philip, commis de 1^* classe du corps des comptables.
BuMy, id.
Hoarean, id.
Gastellani, id.
PniBBan, id.
Qero, commis de 2* classe.
Dreyer, id.
Labarre, id.
3- BUREAU (C)
COMMERCE, INDUSTRIE, AGRICULTURE ET COLONISATION
i'* Section. — Commerce et industrie
DoDMes. — Tarif douanier. — EnlrepAdi réels. — Entr«p6i« fletiff. — M«|^Kins irénArtoi.
P«teal0>. — Licence*. - Taxe 4e «éjonr. — Gontentie» de cet eoniribalions.
Contributions indirectes. — Taxe de eonMminaUoa : régime do l'alcool, droits de sortie. — Contentieu des eontribotlooi
indirectes.
Nari^tion. — Senriee» de nari (cation. — Police de la nari^tioa. — Naufrages. Taxe de'narigation.
Relations d'ordre économique avec les consuls. Exequalur.
Chambres eonsulialives de commerce et d'industrie.
Régime monétaire. Poids et mesures. Banques. Caisses d'épargne et mont-de-piété.
Siatistiqves commerciales. Commerce extérieur, commerce intérieur, naTigatlon.
Enquêtas commerciales et industrielles.
Rapports et statistiques économiques.
Mines. Eaux thermales.
Ecoles prufessionnelles.
Entreprises privées de traTaux publies.
Canal des Pangalana.
Chemin de fer de Tamatare à Ivondro.
Services et comp«gnies de transport à l'intérieur.
Brevets d'invention.
5 • Section. -- Agriculture et colonisation
Questions générales de colonisation. Périmètres de colonisation. Coneassioas territorialea. Grandet eooe«ations. Andeones
concessions. Demandes d'indemnités pour Taits de guerre.
Service topographique. Domaines. Aliénations et aequisiliona déterras domaniales. Régime de la propriété. Immatricsiation
foncière. Propriété indigène.
Constitution de périmètres urbains et suburbains. Loliasement des eentres ne jouissant pa« de l'organisation eommonale.
Affectation de terrains domaniaux aux services militaires. Domaine publie. Chutes d'ean. Marais satanl«.
Pêcheries.
Colonisation militaire.
Avances remboursables aux co'ons. Secours.
Sorvire do l'agriculture. Stations agronomiques et jardins d'essais. Concours agricoles. Industries agriro'rr. Primes.
Foires et marchés. Chambre d'agriculture et comices agricoles Sériciculture.
Élevage.
Haras et jumentories. Service vétérinaire. Police sanitaire des animaux.
Forêt» Concessions forestières.
Missions
Météorologie agricole.
S* Section. — Office central du traviil et des renseignements économigues
Main-d'va^Te locale : relation avec les oHle*** rigioniux et avee la co n nission coasultative du travail.
Main-d'fforre étrangère. Immigration. Emigration.
Offres et demandes d'emploi pour les entreprises privées.
Revue de la presse commerciale française et étrangère. Marchés intérieur*. Mercuriales. Marchés extérieurs.
Relations avee l'Onice colonial et l'OMee national dil commerce extérieur.
Statistiques éC'inomiques (agriculture, forêts, mines, autres industries, etc.).
Expositions. Musées.
Préparation du Bulletin économique de la Colonie.
MM. Fonniier, Q, h c. h h., administrateur de 3' classe, chef du bureau.
Deltel, administrateur-adjoint de 2« classe.
Cadier, m c, id.
Harohand (Jean-Henri), id.
Simon, administrateur-adjoint de 3* classe.
Jacquier, id .
Toussaint, adjoint de 2* classe des affaires civiles.
— 68 —
4* BUREAU (D)
TRAVAUX, APPROVISIOiNNBMRNTS ET COMPTABILITÉ-MATIÈRES
CeatraliMlioa «t TérifMtîoD d«i iareaUires «t pi«e«s juftU>ea(ivef d« la rooiDUbiliiiniiaticrat dM MrrieM, prorioMS et etrelo».
EmamMi «t féhSeatioD dct proeèt-verlMiu de pertu, de eoodaroDaiion on de dMiolilioa.
Vérifleatioa, réf^larîMlioii el envoi eu Déperlement des demendei d'approvisioonenienU à eeheter en Franee.
CeDiraKsnUoo et rigulariMUon de« eertifleeU de rAeeplion relelift ani eavoia.
PréparaiiM d«t mankés par adjndieations publique» on de gré à f ré pasaés par le GouTememeot Général.
B&aflBea de» eahiara des eharges et des marehés pour fonmilares et poor traTauz eaTojés à Tapprobatioa da GouTemenr Général
par les divers services. — Répartition des eiem plaire».
EégalariaalioB des cessions de naiériei faites par le budget coiootal pour les serricM ou fireonscriplioos «dminislraiivos n'étant
pas représentées an ebeT-Ueu.
Eavoi à riasertioa el à l'inipreMioci des avis coneemaot les foumitares et (ravau.
Acbat et déUvraace des fogmitnres aéeessaires aux burcanx du Gouvernement Général.
Teaao des écritnres coneemant le matériel en service dans les boreanx dn Seerétariat Général et dans l'bélal da Seerélaire
Générai.
PtaaMtn et transmission des demandes d'imprimés et de publications ofleiellas .
Coasmissioas cooceraaat le matériel et les travaux (adjadteationa, recensement», recettes, eoadamnaliont, remises, etc.).
Aebat de livras et de cartes. — Abonnements.
Constitntiea et envois des colleetions de publications locales oneielles et antres destinées aux areHives da Département.
CaatraliaatMNi et vérification de la comptabilité-travaux des services techniques et des provinces et cercles (liste nominative
fteéraie du personnel à la journée, situations administratives mensaelles des travaux, comptes de gestions).
Béccptioa, transit et réexpédition des colis destinés aux divers services de la Colonie et passant par Tananarive.
Deanamies da transport de matériel, transport du personnel civil.
MM. Gapnrro, chef de bureau de !''« classe du corps des comptables, chef du
Dureau.
Andio, sous-chef de bureau de l'*^ classe du corps des comptables.
Crémanlt, sous-chef de bureau de *Z^ classe du corps des comptables.
Daohtoe, comptable de 2* classe.
Dotsat, commis de 1'* classe du corps des comptables.
Morèle, id.
I^rgnier, commis de 2* classe du corps des comptables.
DIRECTION DE L'AGRICULTURE
Detlandes, 4c , sous-inspecteur d'agriculture, adjoint au directeur.
is de 17 classe des affaires civiles, ff»"» de secrétaire.
MM. Pnidhomme (Em.), ^, 0. 4k, directeur de Tagriculture.
Detlandes, 4c, sous-in
Baonlt (Jean), commis
GireoiiBcriptioli agrioole de l'Est
M. N. . ., sous-inspecteur, chef de la circonscription.
Station d'essais de Vfvoloina
HM. RoUot, agent de culture.
^ Jaeglé, » id.
Nicolas, contremaître d'agriculture, chef de la section des pépinières.
Hoareaa, jardinier.
Cocoterie de Vohidotra
M. Delage, agent de culture.
Station d'essais de Nahimpoana (Fort-Dauphin)
MM. Delgoye, a^ent de culture.
Bousquet, jardinier. -
Giroonscription agrieole da centre
M. Piret, sous-inspecteur d'agriculture, chet de la circonscription.
Station d'essais de Nanisana
M. Marchand, agent de culture.
Section séricicole
M. et M"* Agniel, sériciculteurs.
Section des pépinières
M. N..., jardinier.
Circonscription agricole de TOuest
M. Duchône, agent de culture, chargé de la circonscription.
Station (Tessais de Marovoay
M. Keating, contremaître d'agriculture.
Agents en congé
MM» Fanchère, 4c, sous-inspecteur d'agriculture.
Denis, comptable de 2« classe.
Desfougères, jardinier.
DIRECTION DU CONTROLE FINANCIER
MM. Fillon, ^, inspecteur de 2' classe des colonies H. C, directeur.
Astor, i^j chef de bureau de 1" classe du corps des comptables, chef de
bureau.
Sibon, sous-chef de bureau de l**» classe du corps des comptables.
Ficatier, comptable de l" classe.
Bonrffeat, comptable de 1'' classe.
David, commis de comptabilité de 1" classe.
Beauvoir, commis de comptabilité de !'• classe.
DOMAINES
DIRECTION
MM. Loussert, conservateur de la propriété foncière, chef du service, receveur
des domaines, curateur aux successions et biens vacants,
de Jttllien de Villeneuve, receveur des domaines, sans gestion.
Sohiélé, commis des domaines.
Bourval, id.
Arriçhi, id.
Camôre, id.
Noir, id. ^
Tamatave
M. Lota, receveur des domaines, curateur auv successions et biens vacants,
sous-conservateur de la propriété foncière.
Majunga
MM. Vieil, receveur des domaines, curateur aux successions et biens vacants,
sous-conservateur de la propriété foncière.
Lezaud, commis des domaines.
DiegO'Suarez
MM. de Saint-Quentin, receveur des domaines, curateur aux successions et
biens vacants, sous-conservatciir de la propriété foncière.
Texereau, receveur des domaines, sans gestion.
Fianarantsoa
M. Roussel, receveur des domaines, curateur aux successions et biens vacants,
sous-conservateur de la propriété foncière.
— 71 —
Mananja^^
M. de Berry, receveur des domaines, curateur aux successions et biens va-
cants, sous-conservateur de la propriété foncière.
Nossi'Bé
M. Mignardy receveur des domaines, curateur aux successions et biens vacants,
sous-conservateur de la propriété foncière.
Agents en congé
MM. Fonmier, commis des domaines.
Alans, id.
doJanes et Régies
PERSONNEL
Tamalave
MM. de Rocea-Serra, inspecteur de l'^^
classe, chef du service.
ThviUier, premier commis de la
direction.
Deiriea, contrôleur de r* classe
ffoDi ^e receveur principal.
Gontier, vérificateur de 2® classe.
Lorensoni, vérificateur de 2* classe
(en congé).
Dagomel, vérificateur de 2* classe
(en congé).
Deiber, vérificateur de 3' classe.
Witimaim, id.
Silber, vérificateur-adjoint de 1'*
classe.
Diagne, commis principal, ff^°*
de vérificateur-adjoint.
Hantouz, sous-lieutenant.
Assens, brigadier de 1^* classe (en
congé).
Bonia, brigadier de i'"* classe (en
congé).
Taasistro, brigadier de r* classe.
Bareyre, brigadier de 2« xlasse.
Lab, id.
Laine id.
Ondard, id.
Raineri, id. (en congé).
Fieschi, sous-brigadier de 1 '* clas-
se.
Jeffat, patron del'* classe.
Lumt, sous-brigadier de !''<' classe.
Barbasan, sous-brigadier de 2*
classe (en congé).
Qaaase, sous-brigadier de 2*" classe
Jaoobo, sous-brigadier de 2* classe
(en congé).
Laurent, id.
Yentnrini, sous- brigadier de 2«
classe (en congé).
Hinely sous-brigadier de 2* classe.
MM.
(en
Roaset- Fassiez, préposé hors
classe.
Vignal, préposé hors classe (en
concé).
Cavailie, préposé de i^^ classe.
Carolin, préposé de 1'*^ classe (en
con^é^.
DecngiB, préposé de l^"* classe.
Prat, préposé de 1" classe ((
congé).
Mattei, id. .
Teste, préposé de 2* classe.
Âncel, id.
Auffiret, matelot de 2*' classe.
Bellon, id.
Bordenave, préposé de 2^ classe.
Geniti, id.
Forestier, id.
Giacomoni, id .
Gruber, id.
GuiUiot, préposé de 2* classe (en
congé).
Incerti, préposé de 2* classe.
Merlande, id.
Paulet, préposé de 2« classe (en
congé).
Pérault, préposé de 2* classe (en
congé).
Saintillant, matelot de 1''' classe.
RouTière, matelot de 2* classe.
S^Sauveur, préposé de 2' classe.
VitaU, id.
Tavera, id.
Rassindirame, préposé auxiliaire.
Aroquiassamy, id.
Bignotti, id.
Veysseyrre, id.
Morisse, id.
Gastrein, id.
BosYiel, id.
Lebreton, id.
— 74 —
Tamanarwe
M. Porgne, brigadier de 2« classe.
Andovoranto
MM. Qneyrel, vérificateur-adjoint de 1'* classe.
Rousseau, brigadier de !''« classe (en congé).
Parent, sous-brigadier de 2* classe.
Oaledi, préposé auxiliaire.
Valomandry
MM. Lonys, brigadier de 2'' classe.
Aiema, préposé de l*"* classe. «
Mahanoro
MM. Gall, brigadier de 1*^« classe (en congé).
Prèrcgean, sous-brigadier de 1'^ classe.
Mananjary
MM. Poggioli, vérificateur de 3' classe.
Strula, sous-brigadier de 2* classe (en congé).
Arretteig-SouYie. sous-brigadier de 2* classe.
Mirmont, préposé de 2* classe.
Rosai, id. de 2* classe.
Port, préposé auxiliaire.
Farafangana
M. Cresp, brigadier de 2* classe.
Vangaindrano
MM. DeabroBses, brigadier de l*** classe (en congé).
Poublan, préposé de l'"* classe.
Fort-Dauphin
MM. Casanova, brigadier de !■'* classe.
Mariani, préposé de 2' classe.
Tulear
MM. Honoré, contrôleur de 2' classe.
Rermeilly, brigadier de 2« classe.
Le Bars, matelot de i*** classe.
Gérard, préposé auxiliaire.
Ambohibe
M. Le Mailot, brigadier de 1^* classe.
Morondava
MM. Darget, vérificateur de S** classe.
Bertrand, vérificateur-adjoint de 1'* classe (en congé).
Baret, brigadier de i'« classe.
Lannay, sous-brigadier d^ 1'* classe.
Carron, préposé auxiliaire.
Maintirano
M. RiUet, sous-brigadier de 2« classe.
Mmvtxmy
M. iobert, receveur auxiliaire.
— 73 —
Majunga'
MM. Gonttiires, vérificateur del'« classe. MM. Istria, préposé de l** classe (en
Le WtaAe de Beanfoiid, vérificatcar congé)
de i** «lasse (en con^.) Ba«det, préposé de 1'* classe.
Alberi, vérificateor-adjoint de i'"" Golonna, id.
classe. Giiilliot, id. de 2* classe.
Bonohirt, brigadier de 1''* classe. Santncci, id. de 2" classe [en
Bordeaux, id. de 2« classe. congé).
Gilet, id. Deji^iiigne, préposé auxiliaire.
Arraseau, préposé hors classe. Aliea, id.
Martin, id. id. (en Snault, id.
conffé). Babet, id.
Gristofari, id. de 2* classe.
GneloQ, matelot de 1^* classe (en
congé).
Analalava
MM. Granani, brigadier de 1'" classe.
Le Besaou, matelot de 2^^ classe [en congé)
Maro, id.
Nossi'Bé
MM. Lafoaae, vérificateur-adjoint de i" MM. Gollomb, préposé hors classe.
classe. Fondecave, préposé de l'« classe.
Corviaier, brigadier de i^ classe. Gonrtot, id.
Boyer sous-brigadier de 1 '''^ classe. (en congé).
Aballea, sous- patron de 1'* classe Laoombe, préposé de 2* classe.
[en congé). Lhermeneanx, id.
Pietrini, sous-patron de 2* classe. Gnimiauz, préposé auxiliaire.
Ambanoro
M. Thomas, brigadier de 1'* classe.
Diego-Suarez
MM. Galloni, vérificateur de 2'' classe. MM. àphesteguy, matelot de 2« classe.
Favrean, contrôleur de 2*- classe Mari, préposé hors classe.
(en congé). Nioolini, préposé de 1'* classe.
Dmet, vérificateur de 2« classe. Fabre, préposé de 2* classe (en
Bordes, commis de l'** classe. congé).
Frasseto, brigadier de 1'* classe. Lehmann, préposé de 2* classe.
GioFffi, sous-brigadier de i'* classe. Sillon, id. de 2* classe.
Mahé, id. Momei, préposé auxiliaire.
Thomas, sous-patron de {■'«classe. Pastel, id.
Defranciii, préposé de i'« classe Lépinaj, id.
(en congé). Yalentin, id.
Janlent, id. Léo, id. •
Casanova, préposé de 2* classe
(en congé).
Vokemar
MM. Grisou, commis principal.
Pieiri, sous-brigadier de 1*^ classe [en congé)
Biohard, matelot de 2« classe.
Sainle-Marie
MM. Artiffalet, commis de 2« classe.
Perdrianz, brigadier de 1*^ classe [en congé).
— 74 -
Maroantselra
M. Malart, sous-brigadîer de 1^« classe.
Feuerive
M. Bellot, brigadier de 2« classe.
CONTRIBUTIONS INDIRECTES
PERSONNEL
M. de Rocea-Serra, inspecteur de 1'* classe des douanes, chef du service.
ENSEIGNEMENT
MM. Deschamps, ^, (^, chef du service.
. Charlet; O, adjoint au chef du service, inspecteur de la circonscription
scolaire centrale.
Devaux, t^, inspecteur (en congé).
Igoult, secrétaire comptable.
Circonscription scolaire dn Centre
MM. Charlet, 0, inspecteur des écoles de la circonscription.
Rasaflndramanta, inspecteur indigène de 2« classe.
Rigaona, id. id. 5« classe.
Rajaofera, id. id. id.
ECOLE NORMALE LE MYRE-DE-VILERS
MM. Hivernaud, instituteur de 5*^ classe, directeur.
SaUé, id. id.
Igoiût, id. de 3« classe.
Razaflndralambo, \
Ramarohetra, > professeurs assistants.
Rigaona, )
Chargés de cours
MM. Gerbinis, ^, administrateur des colonies, chef du bureau de la presse
(langue malgache).
Marchand, agent de culture (agriculture).
D** Fontoynont (hygiène).
ÉCOLE ADMINISTRATIVE ET COMMERCIALE DE TANANARIVE
MM. Lendnd, instituteur de S*' classe, directeur.
Riou, id.
Hftrt^ ( professeurs assistants.
Chargés de cours
MM. Gerbinis, ^, administrateur des colonies, chef du bureau de la presse
(langue malgache).
Gros, négociant (comptabilité commerciale).
Coader, commis de i'« classe du corps des comptables (comptabilité admi-
nistrative).
Colançon, adjoint des affaires civiles (administration).
Vaillant, géomètre (topographie).
- 75-^
ÉCOLE ménagIebk db tananarive
M»« Hivemand, institutrice de 5« classe, directrice.
M"« Casenave, id.
Rigaobelina, professeur assistant.
ÉCOLE D*AMBONDRONA
M<"« Heyron, institutrice de 5* classe, directrice.
M"° Robert, institutrice de 4* classe.
ÉCOLES laïques EUROPEENNES DE TANANARIVE
Ecole de garçons
M. Beanvais, instituteur de 5« classe, directeur.
M. YeyrCy instituteur de T)** classe.
Ecole des filles
M<"<^" Beauvais, institutrice de 5* classe, directrice.
Caatellaiii, id . de S*' classe.
Fouchard, id. de 5* classe, école maternelle.
Chargés de cours
MM. Gasquet (sciences physiques et naturelles).
Hoarean (anglais).
Lenclnd [mathématiques).
Rion, id .
ÉCOLE RÉGIONALE D'APPRBNTISSAGB LNOUSTRIEL ET AGRICOLE d'aNTSIRABK
MM. Naadon, instituteur de 3* classe, directeur.
Riffaud, ly^, id. de 4* classe.
Riucotoarivony, professeur assistant.
ÉCOLE MÉNAGÈRE d'aNTSIRABE
M<"* Nandon, institutrice de 4* classe, directrice.
M"* DuYal, id. de 5* classe.
ÉCOLE RÉGIONALE D*APPRENTISSAGB INDUSTRIEL Et AGRICOLE OB MIARINARIVO
MM. Penlonp, instituteur de 5« classe, directeur,
Ralaivo, professeur assistant.
ÉCOLE RÉGIONALE DE FARAVOHITRA
M. Payet, instituteur de 2'' classe, directeur.
Rigery, professeur assistant.
Circonscription scolaire du Sud
M. Lefebvre, Q, inspecteur p. i. des écoles de la circonscription.
Rabemanantsoa, inspecteur indigène de 5« classe.
ÉCOLE RÉGIONALE FRANÇOIS-DE-UAHY
MM. Lefebvre, Q, instituteur de 2^" classe, directeur.
LaBassade, id. . de 4« classe.
Robinaon, Ramaroson, Randriamahaaoa, Germain RasaTy, professeurs assis-
tants.
Chargés de cours
UUi Ancelin (Org. administrative).
Galland (comptabilité).
ÉCOLE MÉNAGÈRE DE FIANARANTSOA
M**« Lefebvre, institutrice de Z* classe, directrice.
Lapasaade, id. de 2* classe.
ÉCOLE RÉGIONALE d'aMBOSITRA
M. TafForin, instituteur de 5« classe, directeur.
— 76 -
tfcOLB XrfNAGBRB d'aMBOSITBA
M"* Massé, institutrice de 6* classe, directrice.
CiroonseriptioB scolaire de l'Est
éCOLB atelONALB DB MAHANOBO
MM . Uecli, instituteur de 4<' classe, directeur.
de Cespédès, instituteur de 6* classe.
5*^*ï' . 5 professeurs assistants.
Rasafimaiiaiitsoa, ) ^
Chargés de cours
M. Rayon administrateur-adjoint, chef du district de Mahanoro (organisation
administrative].
M. le D' Devy (hygiène).
ÉCOLE MÉNAGÈBE DE MAHANORO
]f">« Llech, institutrice de 4* classe, directrice.
ÉCOLES LAÏOUES EUROPÉENNES
Ecole préparatoire de Tamatave (garçons)
MM. Maigre, instituteur de 4« classe, directeur.
Autret, id. 5« classe.
Avice, chargé du cours d'anglais.
Ecole mixte de Mananjary
M*i* Dauphin, institutrice de 6* classe, directrice.
Circonscription scolaire dn Nord-Onest
ÉCOLE RÉGIONALE D*ANALALAVA
MM. Brangier, instituteur de 5* classe, directeur.
Gataât, id. 5" classe.
RalaltMrivony, j processeurs assistants.
Chargé de cours
M. Bordes, vétérinaire.
ÉCOLE MÉNAGÈRE D*ANALALAVA
M"* Godard, institutrice de 5« classe, directrice
ÉCOLE RÉGIONALE DE MANDRITSARA
M. 11.**., directeur.
ÉCOLES LAÏQUES EUROPÉENNES
DiegO'Suarez
M. Monier, instituteur de 3"" classe, directeur.
M»«* Monier, institutrice de 4* classe
Condriet, id. 5« classe (école maternelle),
Majunga
M. Landeroin, instituteur de 5" classe, directeur.
M"** Landeroin, institutrice id.
FORÊTS
MM. Thiry, inspecteur-adjoint de 3« classe des eaux, et forêts (en congé).
Thouvenot, garde domanial de 1'* classe (Analamazaotra, province de
l'Angavo-Mangoro).
— 77 —
MM. LonTel, garde domanial de 2* classe (en congé).
Petit, préposé forestier de 4* classe (Diego-Suarez).
Lacassagne, id. (Tamatave).
IMPRIMERIES OFFICIELLES
Tananarive
MM. Leiffeit^^,^, officier d'administration de i''* classe d'artillerie coloniale H. G.,
directeur.
Bailly, chef d'imprimerie de 2* classe.
Desranx, agent principal.
Brot (Femand), agent de l'« classe.
Mousset, id.
Sibon, agent de 2^ classe.
Black, ^ id.
Thomas, agent de i^" classe
Devdze, id.
Joligeon, id.
Monelar, agent de 5« classe (en congé).
Aabert, id.
Détaché
M. Brigandat, commis de comptabilité de i'* classe, agent comptable.
Tamatave
MM. Fbnret, sons-chef d'imprimerie de 2* classe, chargé de la direction.
Ségnéla, agent de 2* classe.
Yérane, agent de 3« classe.
POLICE ADMINISTRATIVE ET JUDICIAIRE
Taiianarive [Sûreté)
MM. Baatel, chef des services de sAreté (H. G.)
Bonn, ^, commissaire de police de 2<> classe (sûreté).
Aniiaiii, brigadier de police de 1'* classe (prison).
Comte, brigadier de police de 1^' classe (service des renseipements).
Janifiret, brigadier de police de 1'* classe (comptabilité, matériel et
désinfection).
Police municipale
MM. Dediea, commissaire de police de 3^ classe (!*■' arrondissement).
Ungninou, éi commissaire de police de 3« classe (en con^é).
Biard, inspecteur de police de 2** classe (service de Tidenlification et bureau
militaire).
Boahard, brigadier de 2* classe.
Yiaud, id. l'* classe.
Troooon, id. 2« classe. (H. G).
Heyer, id. (H. G).
Smmannelli, inspecteur de police de 2« classe (en congé).
Andovoranto
M. ffilUon, commissaire de police de 3« classe.
— 78 ~
DiegthSuarez
HM. Ginestet, commissaîre de police de 1'* classe.
Gence, inspecteur principal de police.
Brasnn, inspecteur de police de 1*^ classe.
Lackermance, brigadier de police de l**' classe.
* Gendron, id.
Ângot, id. 2^ classe.
Deshayes, id. H. G.
Adviase, id.
Vix, id. (prison)
Rott. id.
Wernert, id.
Fianarantsoa
MM. Fargeaud, S; commisvsaire de police de 3' classe.
Dobrenil, brigadier de police de l'** classe.
Ivondro
M. Duplaia, inspecteur de police de f classe^ faisant fonctiona de commissaire
de police.
Majunga
MM. Lakermance, commissaire de police de3<^ classe.
GalUaB (Justin), commissaire de police de 3" classe (en congé).
Châtelain, inspecteur de police de f* classe.
Bérard, inspecteur de police de 2** classe.
Staklin, brigadier de police de i'^' classe H. G.
H. . ., brigadier de police de 2« classe.
Meuret, id.
Lallemand, brigadier de police de 1'^ clRSse.
Mananjary
MM. Benoiat, commissaire central de 2« classe (eu congé).
De Laneasan, inspecteur de police de 2** classe.
Bringard, brigadier de police de 1'* classe.
NossUBé
Durand, commissaire de police de 3° classe.
Bouvier, inspecteur do police de i'*" classe.
Gallian, brigadier de police de 1" classe ;en congé)
Sainte-MaHe
MM. Rey, commissaire de police de 3'' classe [directeur delà maison de force).
Bettachini, brigadier de police de 2<> classe.
Tamalave ,
MM. Despouys, commissaire de police de 2" classe, chef de la sûreté.
âHx, ê» commissaire de police de 3« classe.
Alberti, inspecteur de police de l'* classe (en congé).
Bouqidnet, brigadier de police de !'• classe (en congé).
Senratiua, id.
Henrion, id .
Robert, id .
Alin, inspecteur de police de 2* classe (H. G.)
Adeline, brigadier de police de 1" classe (H. G.)
Gapdevielle, id 1'" classe (prison).
Bernard, id. 1'" classe (en congé).
Maraaud, id. 2<' classe.
Douât, id.
Pignolet, id.
— 7» —
POSTES ET TÉLÉGRAPHES
Tananarive
MM. Poiraton, 0^ inspecteur, chef de service.
Abelhanser, i^, inspecteur [en congé).
BUREAUX DU GHBF BB SBRVICB
MM. Adier,. rédacteur métropolitain.
Car l'Ai' 6, id.
Defnme, id.
DnpuY, commis, faisant fonctions de rédacteur.
Bianchi, rédacteur local.
EacaUer des Orres, rédacteur local.
Lanàé, id.
ATELIERS
M. Barbier, agent mécanicien.
SERVICE TECHNIQUE
MM. Gonrtadon, ^^ chef surveillant. MM. Cani, surveillant local.
Yerdoux, id. Echer, id.
Bomlloudy surveillant métropoli- Hairan, id.
tûn. Lack, id.
Foucpie, id. Mépoint, id.
Bnm, surveillant local. Polge, id.
CaUlat, id. Stephan, id.
Vasselon, id.
RECETTE PRINCIPALE
MM. Duret, commis métropolitain, fai- MM. Trioard, commis local.
sant fonctions de receveur Yéron, id.
comptable. Bony, surveillant local détaché à
Dapoiiy, commis métropolitain. la R. P.
Pépin, id. Châtelain, surveillant local déta-
Bénard, commis local. chc à la R. P.
Bohle» id. Moussier, surveillant local déta-
CaiU, id. ché à la R. P.
Loliger, id. Pasquali, surveillant local déta-
lerlo, id. ché à la R. P.
SilUm, id.
BUREAU DE LA PLACE JEAN-LA BORDE
M. Sally, commis métropolitain faisant fonctions de receveur.
BUREAU CENTRAL TÉLÉPHONIQUE
M»« Gardai, employée auxiliaire.
M~ V^'Lhnimer, id.
M"" Loden, id.
Porte, id.
Ambalavao
M. Copinot, surveillant local faisant fonctions de gérant.
Ambatobe (poste de coupures)
M. Yinyand, surveillant local.
- 80 —
A mbohimahasaa
M. Anbril, receveur métropolitain.
AmbosUra
M. Bransiet, commis métropolitain faisant fonctions de receveur.
Ampatalcamaroreny [poste de coupures)
M. Knoèr, surveillant local.
Analalava
M. BosBon, receveur
M. Louiton, receveur*
M. Raymond, receveur.
M. Arnoox, receveur.
AndovârarUo
Anivorano
Ankcaobe
Antalaka
M. Charaase, receveur.
Antseralsera [poste de coupures)
M. Gmel, surveillant local.
Antsohihy
M. Delannay, surveillant local faisant fonctions de gérant.
Andranokoditra [poste de coupures)
M. Perret, surveillant local.
Antsirabe
M. Silvy, receveur.
Beforona
M. Ferrier, surveillant local faisant fonctions de gérant.
Behara
M. Luciani, surveillant local faisant fonctions de gérant.
Betroky
M. Coré, receveur.
Service des lignes
M. Joseph, surveillant local.
Brickaville
M. Inard, receveur.
Service des lignes
M. Macé, surveillant local.
DiegO'Suarez
MM. Barat, commis métropolitain, re- MM. Castellana, commis local.
ceveur. Jaquemin, id.
Maorein, receveur métropolitain Le Bihan, id.
faisant fonctions de commis. Noyon, id.
Attia, commis local. Paria, id.
Bayard, id. Scalabrino, id.
Breton, id.
— 81 —
Service des lignes
M. Ronzand, surveillant local.
Fdîwvana
M. Caillaud, commis métropolitain faisant fonctions de receveur.
Service des lignes
M. Badie, surveillant local.
Farafangana
M. Chevrier, receveur.
Fianarantsoa
MM. Lassaire, receveur.
Pabion, commis local.
Service des lignes
M. Plana, surveillant métropolitain.
M. Yentarini, commis métropolitain faisant fonctions de receveur.
fhosy
M. Cauvin, receveur.
Maevatanana
M. Veron Camille, receveur.
Service des lignes
M. Corrisy, surveillant local.
Mahajwro
H. Grondein, receveur.
Mainlirano
M. Grescence, receveur.
Service des lignes
M. Leygonte, surveillant local.
Majunga
MM. Averaein, commis métropolitain faisant fonctions de receveur.
Pezet, commis métropolitain.
Roussel, id.
Rodrigue, commis local.
Casier, id
Payet, id.
Ateliers
M. Grenier, agent mécanicien.
Service des lignes
M. Ghomette, surveillant local.
Manakana {poste de coupuv'js)
M. Octave, surveillant local.
Mananjary
MM. Merle, commis métropolitain,, faisant fonctions de receveur.
Maillot, commis local.
M""* Mondy, employée auxiliaire.
6
- 84 -
diandritsara
M. Kahn, receveur.
Maroanlsetra
M. Miot, receveur.
Service des lignes
M. Doytier, surveillant métropolitain.
Mai'ololo
M. Lesenfants, surveillant local faisant fonctions de gérant.
Marovoay
M. Roastan, receveur.
Service des lignes
M. PaUavicini, surveillant local.
Moramanga «
M. Garin, receveur.
Morondava
M. Hackenberger, receveur.
Nandihizana [posle de coupures)
M. Brun, Jean, surveillant local.
Nossi-Bé
M. Pirame, receveur.
Sambava
M. Bourdel R., surveillant local faisant fondions de gérant.
Sakaleona
M. Bourdel -Barbes, surveillant local faisant fonctions de gérant.
Tamalave
MM. Maurer, commis métropolitain, MM. Bthère, commis local.
ffoHs de receveur. Firinea, id.
Semmeley, commis métropolitain. Manifatra, id.
Bourval, commis local. Pourchet, id.
Brunet, Jacques, id. Wickers, id.
Brunet, Léonce, id.
Ateliers
M. Moyse-Frizé, agent mécanicien.
Service des lignes
MM. Duleroy, surveillant local.
Caries, id .
Central téléphonique
]^ma vve Castox, employée auxiliaire.
Tongobory
Service des lignes
M. Sarda, surveillant métropolitain.
Tulear
M. Royer, commis métropolitain faisant fonctions de receveur.
-- 88 —
Vatotnandry
M. Simariiii, receveur.
Vokemar
M. Pringle, receveur métropolitain.
Personnel en congé
MM. Abelhauser, inspecteur. MM. Sérafini,surveiUantmétropolitain.
Coste, receveur métropolitain. Bonhomme, id.
Delon, id. Dnpont, id.
Fanqne, id. Fortin, id.
Jn^in, id. Portay, id.
Ponton, commis métro()olitain. Bonifacio, commis local.
Bonvier-6ax G., commis métro- Bouvier-Gaz Gb.,' id.
politain. Giacomaggi, id.
De Bienassia de Cauluson, commis Jeanney , id .
métropolitain. Mialhe, id.
Malhet, receveur métropolitain. Ruff, td.
Tbévenet, id. Pavelli, id.
Belalbre, surveillant métropoli- Stefani, id.
tain. Tosza, id .
Planai, id. M™<^ Moyse-Frizé, dame téléphoniste.
SERVICE JUDICIAIRE
PERSONNEL
M. Girard, î^,^, procureur général, chef du service judiciaire.
Secrétariat
MM. Rioqn^bonrg, secrétaire en chef (en congé).
Le Bêle, secrétaire rédacteur.
Cour d'appel
MM. Cahnzac, ^, président de la Cour. MM. Magnan, conseiller-auditeur.
Gamon, conseiller à la Cour. Marmier, gref lier-notaire.
Legendre, ^, i(l. llicoleau, commis-greffier.
Mansencal, ^, id.
Parquet général
MM. Girard, ^, Q, procureur général.
Reynaud de Lyqnes, avocat général.
Le Bel, attaché.
Tribunal de /" instance de Tananarive
MM. Lefebvre d'Argencé, président du MM. Camo, juge suppléant.
tribunal. DeGniran, grertier.
Tonssaint, procureur de la Ré- Troly, commis-greffier.
publique. Vidot, secrétaire du parquet.
Motaia, lieutenant de juge.
Tribunal de /'« instance de Tamataae
MM. Lekmg, président du tribunal. MM. Lucas, juge-suppléant.
Ylllamur, Q, procureur de la Ré- Portier, greffier-notaire.
publique. Alin, commis-greffier.
Goionna, lieutenant de juge. Moisan, secrétaire du parquet.
- 84 —
Tribunal de /^« instance de Diego-Suarez
MM. Rouvin, président du tribunal. MM. Moncaup, greffier-notaire.
Préau, procureur de la Républi- Jouchouz, commis-greffier.
que. Lazard David, secrétaire du par-
Guérin, juge-suppléant. quet.
Tribunal de /•"« imlonce de Mnjunga
MM. Camoin, président du tribunal. MM. Manich, gi-cffier- notaire.
Dideloty procureur de la Républi- Lafon, commis-greffier.
que. llativel, secrétaire du parquet.
Ladocki, juge-suppléant.
Justice de paix à compllence étendue de Fiananmtsoa
MM. Fabre, juge de paix.
Séatelli, greffier-notaire.
Justice de paix à compétence étendue de Mananjary
MM. Veyrat, juge de paix.
Paoli, greffier- notaire.
Justice de paix ù compétence étendue de Nossi-Bé
MM. Boudoute, juge de paix.
Riondel, greffier- no taire.
A vocats-défenseurs
MM. Richard, ^, Tananarive. MM. Soucpiet-Basiège, Tamatave.
Jacquinot, id. Clavier, Diego-Suarez.
Bourgoin, id. André, id.
Favre, id. Pertinant, id.
Delahaye, id. Couteau, id.
Domec, id. Cavet, Majunga.
Le Carrée, Tamatave. Frénaud, id.
Dupuy, id. Larsey, id.
Gasparin, ^, id. Bazire, id.
Caunea, id. Fouinât, Fianarantsoa.
' Constans, id.
MM. Hugnin, ^, Tananarive.
Rives, Majunga.
Huissiers
MM. Troccon, Tananarive. MM. Adeline, Tamatave.
Meyer, id. Deshayea, Diego-Suarcz.
Alin, Tamatave. Staklin, Majunga.
A g rééS'défenseurs
SERVICE DE SANTÉ
(SERVICE LOCAL ET ASSISTANCE MÉDICALE INDIGÈNE)
MM. Vaysse, î^N médecin principal de 1^'' classe, directeur du service de santé.
Caujole, médecin-major de 2« classe, adjoint au directeur.
ETABLISSEMENTS SANITAIRES DU SERVICE LOCAL
Institut Pasteur
M. Ifeiret, médecin major de 1'* classe.
/
-88 —
Hôpital de No8$i-Bé
M. Mauceau, médecin civil.
Poste de S^^-Marie
M. Peltier, médecin aide-major de i^^ classe.
Poite de Mananjary
M. Galletde Santerre, médecin aide-major del" classe.
Ambulance de Farafangana
H. Hotchkiss, médecin-major de 2^ classe.
FORMATIONS SANITAIRES DU CHEMIN DE FER
Chantiers
M. Masse, médecin aîde-maior del" classe.
Rakotomanga, 10 hrs, médecin de colonisation de 3* classe.
Ravelomanantsoa, id. id. de 4* classe.
Rfl^onesaTh. id. id. id.
Ramahandry, id. id. id.
RflÛ&onah, médecin indigène.
Ambulance de Fanovana
M. Lasseire, médecin aide-major de 1*^ classe.
Service mobile
Rasamoelina, médecin de colonisation de 4*^ classe. *
SERVICE SANITAIRE
Direction de la Santé
M. Vayase, {.%, médecin principal de i'« classe, directeur de la santé.
Circonscription de Tamatave
(du cap Sain te- Marie au cap Masoala)
M. Renaud, '^, médecin-major de 1'* classe, agent principal.
Tamatave
M. Nogué, médecin-major de 2"^ classe, médecin arraisonneur.
Fenerive
M. Il , médecin-major de 2® classe, agent ordinaire de la santé.
Sainte-Marie
M. Peltier, médecin aide-major de r* classe, agent ordinaire de la santé.
A ndovoranto
M. Bireaud, médecin-major de 2* classe, agent ordinaire de la santé.
Mahanoro
M. Devy, médecin aide-major de l'« classe, agent ordinaire de la santé.
Mananjary
M. Gallet de Santerre, médecin aide-major de 1''" classe, agent ordinaire de la
santé.
Farafangana
M. Hotchkiss, médecin-major de 2« classe, agent ordinaire de la santé.
-86-
Fort'Dauphin
M. Legendre, médecin-major de 2® classe, agent ordinaire de la sanlé.
Circonscription de Diego-Suarei
(du cap Masoala & la baie de la Hahajamba)
M. Lafage, 0. ^, médecin principal de 2« classe, chef du service de santé,
agent principal.
Diego-Suarez
M. Bailly, *S?» médecin-major de \'^ classe, médecin arraisonneur.
Nossi-Bé
M. Manceau, médecin civil, agent ordinaire de la santé.
Analalava
M. Lairac, médecin-major de 2^ classe, agent ordinaire de la santé.
Circonscription de Mignnga
(de la baie de la Mahujamba au cap Sainle-Marie)
M. Logerais, médecin-major de 1'* classe, médecin chef de Thôpital, agent
principal.
Majuuga
M. Petit, médecin-major de 2* classe, médecin arraisonneur.
Maintirano
M. Brisemor, médecin-major de 2" classe, agent ordinaire de la santé.
Ilot Indien
M. Grilliat. médecin aide-major de l'^ classe, agent ordinaire de la santé.
AJorondava
M. Cartron, médecin-major de 2* classe, agent ordinaire de la santé.
Tulear
M. Martin, médecin-major de 2" classe, agent ordinaire de la santé.
SERVICES ET PERSONNEL DE L'ASSISTANCE MÉDICALE INDIGÈNE
DIRECTION
MM. Vaysse^ ^, directeur de Tassistance médicale indigène.
Caigole, médecin-major de 2° classe, adjoint au directeur de Tassistance
médicale indigène.
Robert, 10 hrs, a m., écrivain-interprète de 3* classe, secrétaire.
Ecole de médecine
MM. Jourdran, 0, médecin-major de !*"• classe, directeur.
Martel, ^, médecin-major de 4" classe, professeur.
ViUette, ^, médecin-major de 1'° classe, professeur.
Manrras, médecin-major de 2« classe, professeur.
Caigole, médecin-major de 2^ classe, professeur.
Fonto^ont, Qy médecin civil, professeur.
VentnUon, pharmacien-major de 2* classe, professeur.
Rasamimanana, O, a m., médecin civil, professeur.
Ândriaiyafy, médecin de colonisation de 3* classe, chargé de cours.
R^oelina, m., id.
Magasin central
MM. Ventrillon, pharmacien-roaior de 2* classe, inspecteur.
Devanx, comptable de 2« classe, agent comptanle.
— 87 -.
Comité central d'assistance médicale et dhygiène publique indigènes
MM. Vaysse, ^, directeur du service de santé, président,
Canjole, adjoint au directeur de Tassislance médicale, secrélaire,.
Estèbe, ^, Q, administrateur-maire de Tananarive, )
Carde, Q, chef du !•' bureau du Gouvernement Général,/
Plasse, ^, représentant de la chambre consultative, > membres.
Jonrdxwi, ^, directeur de Thôpital indigène, \
Raaanjy, ^, m, gouverneur principal de llmerina, j
Rafanoharana, A m, gouverneur principal de la province de Tlmcrina centrale.
Rasaminanana, O, a m, professeur à Técoie de médecine,
ÂBdiianjaly, médecin résident de Thôpital indigène de Tananarive, sccré-
tairc>adjoint.
Ville de Tananarive
Hôpital de Tananarive
MM. Jonrdran, 4U^, médecin-major de 1'* classe, directeur.
Fontojrnont, Q, médecin civil, médecin traitant.
Rasaminfanana, ^ am, id. id. id.
Andriawjafy, médecin de colonisation de 3* classe, médecin résident.
Rigoelina, id. id. id. dentiste.
Dispensaire d'Ambatovinaky
MM. Fontoynont. Q, médecin municipal.
Andrianasolo, id. indigène.
Raxaflndrafara I^ sage-femme id.
Assistance à domicile
MM. ViUette, ^, médecin-major de !'• classe, arrondissement d'Isotry-Tsoraka.
!)■' Ândrianavony, médecin indigène, id. id.
IKRadaflné, id. id. arrondissement d*Ambohitsiroa.
Rainibao, id. id. id.
Ândrianasolo, id. id. id. d*Anosipatrana.
IKR^aonah. M, id. id. id. d'Ankadifolsy.
ly Ramisiray, médecin indigène, arrondissement de FaravohUra.
Rabeflarana, id. id. id. id.
Rasallmahefa, id. id. id. de Mahazoarivo.
D*^ Ravelonahina, id. id. id. d'Ankadibevava.
D' Raaamimaaana^ Qj m, id. id. id.
Ranaivo, id. id. id. d' André fandrova-Soanierana.
D** Ch. RanaivOy id. id. id. id. id.
Société des enfants métis (1)
Maternité d'Isoraka
M. Yillette» ^, médecin-major de 1"* classe H. G., directeur.
ProTince de rimerina centrale
M. Pia, médecin-major de 2* classe^ inspecteur.
Hôpital d'Itaosy
Raiafimpanilo, m, médecin de colonisation de 3<^ classe, médecin résident.
Raïamaâanoro, sage-femme indigène de Z"" classe.
(1) Voir plat loin, aa chapitre (Earres d'assistance aax Européens et indigènes {U* partie,
S 3)» la composition da bureaa de cette société.
— 88 —
Hôpital de Fenoarivo
D^ Rakotobe, médecin de colonisation de 3* classe, médecin résident.
Ândrianary, médecin assistant.
Ramanandraisoa, sage-femme indigène de 3* classe.
Hôpital d'Arivonimamo
Rakotovao, médecin de colonisation de 3« classe, médecin résident.
Razaflnjanahary, sage-femme indigène de 2"* classe.
Hôpital d^ Ambohitrolomahitsy
Raiafindraiaka, 10 hrs, m, médecin de colonisation de 3« classe, médecin
résident.
Hôpital de Mahitsy
Rakotofiringa, médecin de colonisation de 4^ classe.
Ramanga I, sage-femme indigène de S'' classe.
Hôpital d\inosy
D' Rabary, médecin de colonisation de 3° classe, médecin résident.
Rafara I, sage-femme indigène de 3« classe.
Hôpital de Tshfahy
Ândriantsarafara, 10 hrs, m, médecin de colonisation de 3^ classe.
Léproserie rf'A mbohidrntrimo
Razafy, 12 lips, m, médecin de colonisation de 3« classe, mMecin résident.
Huit sœurs franciscaines hospitalières.
Léproserie de AJanankavaly
Rajaofera, .\lf., n)édecin de colonisation de 4'' classe, médecin résident.
Deux diaconesses des missions protestantes françaibcs.
Postes médicaux
Rabarîjaona, 11 hrs, m, médecin de colonisation de 3° classe à Imerin-
tsiatosika.
Ramarosy, médecin indigène à Ankadinandriana.
Rantompoaro, médecin indigène, gouvernement d'Ambohimanga.
Samuel Rigafetra, médecin de colonisation de 4** classe à Andramasina.
Ravahatra, 10 hrs, id. à Ambohimandr}'.
Raboana, médecin indigène, gouvernement d'Ambohitrimanjaka.
Rabamefy, id. d'Alasora.
Rakoto, médecin assistant à Ambatonianga.
Ramanga II, sage-femme indigène de 3"^ classe à Ambohimanga.
Province de rAngavo-Hangoro
M. Robert, médecin aide-major de 1"^ classe, inspecteur.
Hôpital de Manjakandriana
Rafidimanana, médecin de colonisation de 4* classe, médecin résident,
Rafara II, sage-femme indigène de 3« classe.
Hôpital de Moramanga
Salomon, médecin de colonisation de 4<> classe, médecin résident.
Poste d'Ambatondrazaka
Ratsimba, 9 hrs, médecin de colonisation de 3* classe.
Poste d'Anjozorobe
Rasailndraiaka, médecin de colonisation de 4* classe.
Ravoay, sage-femme indigène de S'' classe.
Poste iTAmbatomena
Rabe Régis, 6 hrs, médecin de colonisation de 4* classe.
Rafloasananoro, sage-femme indigène de 3* classe.
Poste (T Ambohimiadana
Ramelina, 10 hrs, médecin de colonisation de 3* classe.
Poste d'imerimandroso
Ranai^vo Pierre, médecin de colonisation de 4* classe.
Raaaflndrafara, sage-femme indigène de S^^ classe.
ProTÎiice de l'Imerina du Nord
M. Ferris, médecin-major de 2* classe, inspecteur.
Hôpital d'Ankazobe
Riyaona (Alfred), médecin de colonisation de 4" classe, médecin résident.
Hôpital de Fihaonana
Rajaofera. médecin de colonisation de 4« classe, médecin résident.
RamanamitoBy, sage-femme indigène de 3* classe.
Poste de Fenoarivo
R^jery, médecin de colonisation de 4« classe.
Proyinoe de Tltasy
M. Monfort, médecin aide-major de 1'" classe, inspecteur.
Hôpital de Aîiarinarivo
Raxafindralambo, médecin de colonisation de 3* classe, médecin résident.
Hôpital et biproserie de Soavhiamlrinna
Ramorasata, 12 hrs, médecin décolonisation de 4« classe, médecin résident.
Hôpital de Faratsiho
Ratairofo, médecin de colonisation de 4® classe, médecin résident.
Hôpital de Tsiroanomandidy
Rakotonoely, médecin de colonisation de 4'' classe, médecin résident.
Maternité de Minndrarivo
Raiafindrasay, sage-femme indigène de 3^ classe.
Postes
Rajaobelina, médecin de colonisation do 4<' classe, à Mandiavato.
Rakafy, s/ige-femme de 3' classe, à Manazary.
Razafindraaoa, sage-femme de 3* classe, à Soavimbazaha.
Ramananivo, id. à Ramainandro.
Province du Vakinankaratra
M. Rattarel, médecin-major de 2« classe, inspecteur.
Hôpital d*Antsirabe
Aadrianisa, médecin de colonisation de 3« classe.
Razanamanga, sage-femme indigène de 3^ classe.
— 90-
Hôpitai de Betafo
Martin Zakaria, médecin de colonisation de 4« classe.
RaBoarivony, sage-femme indigène de 3* classe.
Hdpiial (TAmbohimasina
Ralahatra, médecin de colonisation de 4* classe.
Hôpital d'Ambatolampy
Rabenantoandro, 8 hrs, médecin dé colonisation de 3^ classe.
Rasoamanantena, sage-femme indigène de S'' classe.
Léproserie d'Antsirabe
M. le D' Thesen, médecin de la Mission norvégienne.
Maternité de Tnnjoarivo
Rasafindravao, sage-femme indigène de 3* classe.
Maternité d*Antamfotsy
Rasanamino, sage femme indigène de 3« classe.
Province d'Ambositra
M. Navarre, médecin aide-major de 1<^« classe, inspecteur.
Hôpital d^Ambositra
Raharinosy, médecin de colonisation de 4* classe.
Ratsaraibe, sage-femme indigène de 3« classe.
Hôpital d*Ambatofinandrakana
Ratsimba II, médecin de colonisation de 4* classe.
Ranorovelo, sage-femme indigène de S'' classe.
Poste d'Ambohiinanga du Sud
Rabenjoro, médecin de colonisation de 4" classe.
Poste de Sahamadio
Ramanandraibe, sage-femme indigène de 3*^ classe.
Poste de Sandrandahy
Ramavo, sage-femme indigène de 3*" classe.
Léproserie de Midongy
H. • , , médecin résident.
Province de Fianarantsoa
M. Guerchet, ^, médecin-major de 1'^ classe, inspecteur.
Hôpital de Fianarantsoa
Raiakaria, médecin de colonisation de 3« classe.
Rarandrana, sage-femme indifîène de 3« classe.
Ratsiverinoro, id. auxiliaire.
Raketamanga, id . id .
Hôpital d'Ambalavao
Ramialisaona, médecin de colonisation de 3*^ classe.
Rasoanampoizina, sage-femme de 3* classe.
Hôpital de Fanjakana
Ramiaraka, médecin de colonisation de 4« classe.
Raiafindrataratra, sage-femme indigène de 3« classe.
- di —
Hâpital d*Afnbohiinuiha$oa
Bigaona (J.-B.), oiédecin de colonisation de 4« classe.
Basafinindrinay sage-femme indigène de 3' classe.
Hôpilal cflhosy
Rigaonsona» médecin de colonisation de 4* classe.
RafloariToiiy, sage-femme auxiliaire.
Hôpital (TAlakamisy
Ramanankoraisiaa, médecin résident.
Th. Razanamanga, sage-femme de 3« classe.
Malemités
RataarampiTola, sage-femme de 3* classe à Ambohimandroso.
Raaoariniaiiga, id. id. à Mahazony.
Ravolatsaray id. auxiliaire à Ambohimanamasina.
Rosy, id. id. à Alarobia-Vohiposa.
Pro^inoe des BetsimiBaraka du Sud
MM. Devy, médecin aide-major de 1^* classe, inspecteur.
Hinmier, médecin civil, inspecteur.
Hôpital de Vatomandry
Rigoelina-James, médecin de colonisation de 4<> classe.
Ralinoro, sage-femme de 3' classe.
Hôpital de Marolamho
Andriamahery, médecin résident.
Radarasy, sage-femme de 3« classe»
Hôpital de Mahanoro
M. Devyy médecin aide-major de 1'* classe.
Poste d'Ambinanindrano
Rabesetra, médecin de colonisation de 4« classe.
Province d'Andovoranto
H. Mreand, médecin-major de 2<^ classe, inspecteur.
Hôpital d^Andovwanto
RiQaobeliaa, J, médecin de colonisation de 4« classe.
Province de Tamatave
Bispemaxre de Tamatave
Ratnnûvooy» médecin de colonisation de 4* classe.
Province de Fenerive
Ravelojaoma, médecin de colonisation de 4« classe, service mobile.
Cercle de Fort-Dauphin
M. Legendre, médecin-major de 2* classe, inspecteur.
Hôpital de Fort-Dauphin
Rabary, médecin de colonisation de 4« classe.
Raxaflndraaoa, sage-femme indigène de 3« classe.
- 92 -
District de Fetraomby
M. Masse, médecin aiilo-major de l*^® classe, inspecteur.
Poste mobile
Ratsito, médecin de colonisation de 4« classe.
Province de Mandritsara
Ramamonjisoa, 8 hi*s, médecin de colonisation de Z"" classe.
Province de Maroantsetra
Rabesaiky, médecin de colonisation de ¥ classe k Maroantsetra.
Ramilisona^ id. à Mananara.
Province de Vohemar
Ratomponiony, médecin indigène.
Province de Ifossi-Bé
Hôpilalde Xossi-Bé
Ravaoary, sage-femme indigène de 3« classe.
Léproserie de Farafangana
M. Hotchkiss, médecin-major de 2* classe.
Léproserie de Maintirano
M. Brisemur, médecin- major de 2« classe.
Etat des médecins indigènes de colonisation au l«r Janvier 1905
NOM
R am i al i sao na
(Louis)
Uaioelioa (Joseph).
Uabarijaon.'i,1t nrs,
M
Uaïuamonjisoa,
8 hrs
jp' Rnbary-Ratsimba .
P'Uakotobc (Gabriel)
D'Andrianjafy
Razafimpaailo, M..
Hakolovao (M a r-
tin)
Razafy, l^hra. M..
Ratsimba, 0 hrs...
Ra k o t o m H n i; n
(Tilas), 10 hrs...
Andrianisa (Jean-
Alfred)
Rabenantoandro,
Charles, 8 hrs...
Ramclioa, 10 hrs..
Razafindrazaka ,
Thomas, 10 hrs..
EMPLOI
Medef in de
colooiflAlioB
de 3* clas.
id.
id.
id.
id.
iii.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
AFFECTATION
IhVpilal d'Ambalti
vao.
AnkadiDuudriaDa.
Iincrintsiatosika.
Province de Mandri-
tsara.
Hôpital d'Anosj.
Hôpital de Fcnoarivo
Hôpital de Tanana-
nve.
Hôpital d'Jtaoay.
id. d'Arivoni-
mamo.
i4eproserie d'Ambo
hidratrimo.
Ambatocdrazaka.
(^an liera du chouiiu
de fer.
HôpiUi d'Anlsirabe.
id. d'Anibato*
lampv.
Poste d'Ambohimia-
dana.
Hôpital d'Ambohi-
Irolomabitsy.
NO.M
Razakaria
Rajaobelina
Aitdrinntsarafara,
M. 10 hrs
Ravahalra, 10 hrs..
Razntind ralambo
(Charles)
Rakolonoely.......
RaveloiuaDaotsoa..
^tsiniba JI
Ralsito
Ralahatra Andria-
mancho
Rainilisona - Ra-
lambo
R a b c (Régis),
Chrs
Ra k 0 1 o fi r 1 n g a
(Georges)
Rajaona (J.-B.) —
Rajaoaa (Alfred)..
Ranaivo (Joseph).
I\aroora8ata,19nr8.
EMPLOI
de 3' clas.
)d.
id.
id.
id.
4< cUftte
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
AFFECTATION
Hôpital de Fiana
Poste de Mandia
valo.
Hôpital dcTsiafahy
Ambohimandry.
Hôpital de Miariua
HôpIUl de Tsiroa-
Cb"ar« ^'Jâ cbe
HôTu?d'Ambatofi
nandrahaoa.
District Fetraoriib)-
HApital d'Ambobi
masina -,
Province de *»»
roanlaelf**
Poste d'Ambatoiue
Hô^tai de^Mahit^^y^
H^»'inUaxoK
îl»deSoavioan|
driana*
- 93 -
L
riOM
Mdftin Zakaria —
Samuel Salonaon..
Rasamoeltoa
Ranaivo (Pierre)..
Rajoncsa (Tho-
mas)
Jaonson Rama-
tATkdrj
Ra*^irofo (Géles-
lin)
B a jenr( Albert)...
Rajaoretra (&er-
J main)
Rajaobelina ^Jas-
ta)
Raharino8y(Jo-
?eph)
R^jaofera (Alphor*-
^}
Raj^fetra (Samoel).
EMPLOI
4* classe
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
AFFECTATION
Hôpital de Betafo.
HôpiUl de Mora-
manga.
Ghemia de fer.
Poste d'Imeriman-
droso.
Cbemin de fer.
id.
Hôpital de Faratsi-
bo.
Poste de Fenoarivo,
Hôpital de Fihaona-
na.
Hôpital d'Ando70-
ranto.
Hôpital d'Ambosi-
Ira.
léproserie de Ma-
nankavaly.
Poste d'Andramasi-
na.
NOM
Hafidimanana (Al-
fred)
Rabesetra (Ma r-
tial)
Razdfin d raza k a
(Arsène)
Rabenjoro (Galva-
rin)
Raralaraka (Jus-
tin)
Raiaonsonrt (Wil
llam)
RaTelojaona (Char-
les)
RajoelinaUamcs;.
Rataimivony (Mi-
chclson)
Rabesaiky (Hippo-
'yle;
Rabary (Auguste).
Ratiaray
EMPLOI
4» classe
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
AFFECTATION
Hôpital de Manja-
kandriana.
Pof>te d'Ambinantn
drano.
Poste d'Anjozcrobe
Poste d'Ambohi «
manea-du-Sud.
Hôpitu de Fanjaka-
na.
Hôpital d'Ihosy.
Poste de Fenerivc.
Hôpital de Vato-
mandry.
Poste ie Tamatave
Poste de Maroan-
tsclra.
Hôpital de Fort*
Dnnpliin.
Hôpital de Fort-
I Dauphin,
Etat d«8 sages-femmes Indigènes do l'assistance médicale
NOM
EMPLOI
AFFECTATION
NOM
EMl^LOI
AFFECTATION
V
1 Razaimananoro. . . .
Rafara I
Stgo-Temme
de
3« classe
id-
id.
id.
id.
id.
id.
id.
îd.
id.
id.
id.
id-
id.
:d.
id.
id.
id.
id.
Maternité d'Itaosy.
id . d*Anosy.
Maternité de Fenoa-
rivo.
Maternité de Maro-
iambo.
Pustc d'Ambohi-
manga.
Maternité d'Antsira-
be
Maternité d'Anlani-
fotsy.
.Maternité de Fiana-
rantsca.
.Maternité d'Aniba-
lavao.
Maternité de Maha-
zony
Poste de Manazarv.
id. ^ahainadib.
Poste de Saodran-
dahy.
Maternité de Rama i-
naodro.
Maternité de Man-
jakandriana.
Maternité de Betafo.
Maternité de Fanja-
kana.
Maternité d'Ambo-
sitra.
.Maternité d'Amba-
tofinandrabana.
Razafindrasua VI..
Ra vaoarv
3« clasKe
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
Poste de Soaviroba-
zaha.
Maleriiilê de Nossi-
JJé.
.Maternité d'Amboh i-
nibndroso.
.Maternité d'Ambo-
bimahasoH.
Maternité de Fort-
Dauphin,
i'oste d'Anjozorobc.
Maternité de Vato-
tomaudry.
Maternité de Mabi-
tsy.
.Maternité d'Arivo-
niuiamo.
Poste d'Alakamisy.
Maternité de Fibao-
nana.
Hôpital d'Amb-to-
iHinpy.
H. C. hôpital mili-
taire de Tanena-
rive.
Mp terni le dlmcri-
mandroso.
Maternité d' A nibato-
mena.
Ambosiira.
RatsarampiTola ...
Razafiniodrina ....
RazaHndrasoa I...
Rflvonv
Ramanaodrai^oa . .
Radarasv
Ramaoga 11
Razanamanga III..
Razanamino
Rarandrana
1 Raj»oanampoizina..
RasoarimaDga....
Raiafy
R&Iinoro
Ramanga I
Razannjanabary...
Rnzanamaoga(1hé-
rèsfî^
Ramananittusy . ..
Rasoamanantcna ..
Rasoanandrasana. .
Razaflndrafara I...
Raza fi nd raza }-
Rasoazananoro. . . .
Rasoamavo
Razafindravao.....
Razanamanga
Usmanandraibc . . •
ItamaYO
RamananiYO
Rafara II
■
RapoariTony
Kazafindra tara tra. .
lUtèaraibe
Ranorovelo 11
— 94 -
Etat d68 médecins et sages-femmes sortis de l*éoole de médecine de TananariTC
NOM
Rafaralabimanjalo.
Ranaivo
Razafimahcfa
Rabefianna
Ramparany
ÀDdriaDasolo
J. Rajoelina
RamamoDJisoa ....
Ravalisaona
DATK
de la
BOETIB
arec diplAme
Rainibao
RamialisaoDa
Raiaona I
Gabriel Rakolobe..
Rabarijaona
Ralsimba I
Martin Rakotovao.
Razafimpnoilo ....
RanicltDa
RazaflDdrazakal..
Rabenantoaodro...
Razakaria
Raiaobelina I
RaKotonoely
RavelomanaDtsoa. .
Rakotomanga
Aodriantsarafara. . .
Ratsimba II
Ravahatra
Razafy
RalompoDiony ....
Aodriamboavoiijy .
Rajaofera I
Samuel Rasoama-
nana
Ravoavahy
lUkotonizâo
Ralsito
Ramarosy
Rabetany',
Raboana
Razafimaholy
Andriacisa
Razafindralambo ..
Ralahalra
Ramiiisaun
Rabe (Régis)
Rakotofiringa
Raiaona (J. B.) IH
Rajaona (Alfred) IV
Ranaivo J
Razafiniraioibe...
Radaniela
Raoelinal
Andriunary
Andriamahay (Jo<
hanesa)
Rajaooa V
Rajaona II
Raha aefy
Raoniana
Rafirioga
AndriaQUvy
Ralarosy
1897
1898
1899
1900
1900
id.
id.
1901
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
Id.
id.
1903
id.
Id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
ids
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
Id.
LIEU
de
BilSIDBKCB
Vangaina.
Isotry.
Ainbanidia.
Ankadifotay
Mahabo
Ambalonakanga.
Ankadinandriâna.
Mandritsara.
Nord d'Amboëitra
iFisanaka).
Amparibe.
Ambalavao.
Ambohimanjaka.
Fenoarivo.
Imerinlsiatosika.
Ambalondrazaka.
Arivonimamo.
lUusy.
AmbohimiadaDO.
Ambohitroloinahi-
lay.
Arobatolampy.
Fianarantsoal
MaDdiaTato.
Tsiroanomasdidy.
Chemin de fer.
id.
Tsiafahv.
Ambato&nandraha-
na.
Anibohiniandry.
Ambobidratrimo.
Vobemar.
Anjakarihaaina.
Ara pasaudratsaraho-
bv.
•
AukadiTito.
Ambohimalaza.
Alarobia.
ï''etraomby.
Ankadin>iiidriana.
Anlsampindrnno.
Ambohttrimunjaka.
Fiaaaraatsoa.
Antsirabc.
Miarinarivo.
Ambohimasina.
MaoaQara.
Ambalomena.
Mahilsy.
Ambobimahasoa.
Aokazobe.
En congé.
Soanieraoa.
Ivelo.
Ambohibeloma.
Penoarivo.
Soiivloimerioa.
Isotry.
A.iibohitrimanjaka.
Ambohijnnaka.
Soayinaudriaoa.
Namebana.
Ambohimanambola.
Ambohimabamasi-
Da.
NOM
Andriaoilana
Ramorasata
Rainiketàmanga. . .
Rafaralahitelo
RabemananUoa.. . .
Rakololabina.../. .
Rabarijoeiy
Rsjafelra
Raaamoelina
Ravalinera
Raaaroocla
Ramanana
Raiosefa
ZaKaria Martin....
Samuel Salomon..
Ranaivo P
RajoBCsa Tb
Jaonsooa
Ralsirofo
Rajery
DATR
delà
BQKTIB
ATee diplôme
Rajaofera G
Ranaivo Ch
Ratoropoaro
Razanamahato....
Raoeijna II
Ralrimosalama....
Andrianandraina..
Rajohanesa Ranai-
vo
Ramauunkoraisina.
RalHsnfoary
Ravalomauda
Rasalomona
Rasoamaharo
Rakotomanga
Rakoto J
Vontarisou Andria-
navonv
Jannarisona
Andriaraahery
Raiaobeiina /. 11..
Ranarinosy J
Rafidimanana Al..
Rajaofera Al. III..
Ramiaraka (Justio)
Ra jafetra
Razaflndrazaka II.
Rakoto P
Rabenjoro ,
Ravelojaona Gh..
Raioelina James ..
Raoesetra Mar. . . .
Ratsimivony ^Jic'•i.
Rajaoosaona Wil..
RaDesaiky, Hyp...
Rabarr, Aug
Ramanatafandry ..
Rahaingo, Aot —
Ratiaray
Raboarary
1909
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
Id.
iJ.
id.
id.
id
1903
id.
id.
id.
id.
id.
id
id.
id.
id.
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1904
LIEU
de
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Ambositra.
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Ampahitrosy.
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Tamatave.'
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Vondrona.
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FaraUilio.
Belafo.
Moramanga.
Imerinraodroso.
Chemin de fer.
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Miandrarivo.
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Pihaonana.
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Fieferana.
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Marovoay.
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Marolambo.
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Ambositra.
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ManankaTaiy*
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Vatomandry.
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Tamatave.
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Fort>f>oaphin.
ADkadifoUy-
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Ramainandro.
Sageg-femmes
Razafindrafara I
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RaaoanvoDy ....
1896
Antsahondra.
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Ankazotokaoa.
— 98 -
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DATE
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1896
1901
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Ankadflalana.
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Antanimena.
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Ramainandro.
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Isotry.
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Ramainandro.
Namehana.
Vatomandry.
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FaraYohttra.
Isoraka.
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Manazary.
Ankadifotsy.
Itaosy.
Anjozorobe-
Ambodiafolsy.
Ambohitongolra
Ankadivalo.
Ankadivoribe.
Andravoahangy.
Ankadifotsy.
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Kihaonana.
Fianarantaoa.
Ambalavao.
Ambatonakanga.
Attkorahotra
Ambohimanarina.
Moranianga.
Anaiakely.
Mahazoarivo.
Miandraiivo.
Amoronimania.
Antsirabe.
Anosy.
Ankadifotsy.
Ouest d'Ambohija-
lovo.
Isotry.
Ambohitsiroa.
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1909
1902
1903
1903
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Tsiafaby.
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Ambositra.
Forl-Daapbin.
AndamboKOzoro.
A mbohimaodroflo.
Avomalaza.
Antomitatana.
Alakamisy.
Ambohimanarina.
Sahamadio.
Manjakandriana.
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Ambalofotsy.
Ankazobe.
Belafo.
SandrandahY.
Ambatovinaiy.
Anabohimanga.
Andobarano.
Ambohitrarataaba.
Faniakana.
Ouest Ambohipo-
isy.
Ambositra.
Fianarantaoa.
Mahazony.
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Ambositra.
Anibatofinandraha -
na.
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Nossi-Bé.
Soanierana.
Tsaralalaua.
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Atsinanandrova.
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Ambohiniahasoa.
Alakamisy.
Ambatovory.
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Ainbohiiuaudroso.
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Razanaka I *..
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1 Karony
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Rasafimbaboaka...
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Ranorosoa
Ramnnana
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Razauamanga IV..
Rakelaka II
Rasoarivony III...
Razafindrasoa VII.
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Razafiodrasoa IV..
Rataimahamaika..
Raiaiveio
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Rasoanaodrasana. .
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DOMICILES
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- 96 —
SERVICE TOPOGRAPHIQUE
DIBBCTION
MM. Bourdier, ^éomctpc en chef, chef de service.
Bigot, chef de bureau.
Hugues, géomètre principal de 1" classe, chef des sections techniques.
Vailland, géomètre de 3" classe, attaché aux sections techniques.
CIRCONSCRIPTION DE TANANARIVE
MM. Lantz, géomètre principal de 2« classe, chargé des vérifications de Tlmerina
et du Betsileo.
Cambon, géomètre de 2« classe, chef de circonscription.
Pétin, id. 3* classe.
Longuefosse, id. 3*^ classe.
Delbos, id. 3' classe.
Gauthier, id. 3* classe.
Estébe, id. 3« classe.
Vidal, élève-géomètre titulaire.
PROVINCE DE l'iTASV
M. Gillis, géomètre de 2« classe, chef de circonscription.
PROVINCE DU VAKINANRARATRA
MM . Balliste, géomètre de !'• classe, breveté, chef de cironscription.
Lucas, géomètre de S** classe.
PROVINCE DE l'aNGAVO-MANGORO
MM. Hoffmann, géomètre de !'• classe, chef de circonscription.
Goiseand, géomètre de 2* classe.
PROVINCE DE FIANARANTSOA
MM. Saurin, géomètre de l*"" classe, chef de circonvscription.
Descarpentries, géomètre de 3® classe.
PROVINCE d'aMBOSITRA
MM. Jourdan, géomètre de 1" classe, breveté, chef de circonscription.
Morin, géomètre de 2« classe.
PROVINCE DE MANANJART
MM. Vallns, géomètre de 2* classe, chef de circonscription.
Buèche, géomètre de 3*^ classe.
PROVINCE d'aNDOVORANTO
M. Grondin Jules, géomètre de 3'' classe, chef de circonscription.
PROVINCE DE VATOMANDRY-MAHANORO
M. Moreau, géomètre principal de 2« classe, chef de circonscription.
PROVINCE DES DETSIMISARAKA DU CENTRE
MM. Martin, vérificateur de 1" classe, chargé des vérifications de la côte Est.
Lenoir, géomètre principal de 2° classe, chef de circonscription.
Vergoz, géomètre de l''* classe.
Haeokel, id.
Mathiaux, id .
— 97 —
MM. Decler, fféomètre àe29 classe.
AmaranlAe, géomètre de 2" classe, détaché à Sainte-Marie.
PROVINCE DE MAROACfT&ETRA
M. Geffiroy, géomètre de 3« classe, chef de circonscription.
PROVINCE DE DIBGO-SUAREZ
MM. Ghasalmartiii, géomètre principal de l'« classe, chef de circonscription.
Lefôvre, géofnetre de 2' classe.
Honnier, id.
Lambert-Gimey, géomètre de 3« classe.
PROVINCE DE VOHEMAR
MM. Talflin, géomètre de 2*^ classe, chef de circonscription.
Delpech, géomètre de 3** classe, chef de circonscription.
PROVINCE DE NOSSI-Bé
MM. Bianchi, géomètre de 2^ classe.
Reynier, géomètre de 3« classe.
PROVINCE DE MA JUNG A
MM. Grondin, Léonce, géomètre principal de 2® classe, chef de circonscription.
Dalancourt, géomètre de 2* classe.
Duteil, id.
CERCLE d'ANALALAVA
MM. Lncciani, géomètre de i'® classe, chef de circonscription.
RoQz, géomètre de 2"^ classe.
PROVINCE DE TULEAR
M. Pailloty géomètre de 2" classe, chef de circonscription.
Agents en congé
MM. Le Corbeiller, vérificateur de 2* classe.
Senne, géomètre de 1'* classe.
Achard, géomètre de 2« classe.
■ichas, id.
Largnier, géomètre de 3' classe.
Vétromile, id.
SERVICE VÉTÉRINAIRE ET HARAS
Personnel
MM. Rey (Léonj, ^, *, vétérinaire en !•% chef du service et directeur des haras.
Diuonr, vétérinaire en 2«
Segoin (Emile), vétérinaire en 2», 1" circonscription à Diego-Suarez (en
congé).
Dasié (Marcelin), vétérinaire en 2», chargé de la l'« circonscription pen-
dant le congé de M. Seguin.
Dorai (Léon), vétérinaire en 2*, 2« circonscription, Vohemar.
Schoamacher (Georges), vétérinaire en 2«, 3« circonscription, Tamatave.
H. . ., 4» circonscription, Fianarantsoa.
Ganeval (Charles) vétérinaire en 2% 5" circonscription, Fort-Dauphin (en
congé).
Grandmongin (Auguste), vétérinaire en 2«, 6« circonscription, Tulear.
7
- 98 —
MM. Geof&oy, vétérinaire en 2«, 5« circonscription, Fort-Dauphin.
Schiller (Jules), vétérinaire en 2% 7« circonscription, Majunga.
Bordes, vétérinaire civil, 8' circonscription, Analalava.
!!..., 9* circonscription, Nossi-Bé.
!!..., 10" id. Tananarive.
TRAVAUX PUBLICS
DIRKCTION
MM. Roques, 0. ^, colonel du génie, MM. Mathey, officier d'adfninistralion
directeur. de 2y classe d'artillerie coloniale.
Ribardj ^, capitaine du génie, Glévenot, commis principal,
adjomt au directeur. Montigny, commis de 3*» classe.
Papon, capitaine du génie. Guillaume, comptable de 2<^ classe.
Sampré, ife, officier d administra-
tion de 2* classe du génie.
Tananarive
CHRFFKRIB DES PONTS ET CHAUSsKES
MM. Quillet, ^, capitaine du génie, MM. Dorland, conducteur de 1'' classe,
chef du service. Pain, conducteur de 2* classe.
Couturier, ^, capitaine du {^énie. Boumel, commis principal.
Guyon, ^, capitaine du génie. Bernardin, commis de \^^ classe.
Bachellery, capitaine du génie. Ledieu, commis de 2- classe.
Baumier, (g, officier d'adminis- Nelson, commis de 3" classe.
tration de 3« classe du génie. Ledru, id.
Vidaud, conducteur de l*'" classe. Thores, contremaître de 4« classe.
VOIRIE MUMCIPALB
MM. Vailhé, conducteur de 2<> classe, MM. Fanvergne, surveillant de â"*
architecte voyer. classe.
HayeSy conducteur de 4* classe. Cambon, surveillant de 3* classe.
VOIRIE DE LA PROVINCE
MM. Vidot, conducteur principal de 2*^ classe, agent voyer.
Anivorano
MM. Oxil, ^, chef de bataillon du gé- MM. Lespy, officier d'administration
nie, chef du service. de 2» classe du génie.
Girod, ij^, capitaine du génie Tourel, stagiaire du génie.
Refroigney, {^, capitaine du génie. Lebon, conducteur de !'• classe.
Vannierre, capitaine du génie. de Grauw, conducteur de 2* classe
Rousseau, lieutenant du génie. Mangin, conducteur de 3" classe.
Maubemard, lieutenant du ^^énie. Volpesnil, id.
Durand, ^, officier d'administra- Gautier, conducteur de 4" classe.
tion de 2* classe du génie. Eygonnet, commis de !'• classe.
Kemevôs, officier d'administra- Lecarbonnier, commis de 2' classe.
tion de 2« classe du génie. Bouvet, commis de 3« classe.
Bernard, officier d'administra- Camoin, id.
tion de 2^ classe du génie. Pierre, commis de 4« classe.
Parfait, ^, officier d'administra- Baisse, contremaître principal.
tion de 2* classe du génie. Léglise, contremaître de 2« classe.
F6vre, officier d'administration Bigot, id.
de 2« classe du génie. Gesbert, contremaître de4«classe.
Roger, surveillant de 4* classe.
~ 99 -
Tamatcme
SERVICB DBS TRAVAUX PUBLICS
MM. TiMerand, capitaine du génie, MM. Dalais, commis de 3* classe,
chef du service. Grignon, id.
Fonohard, conducteur de 2® classe. L'OU^er. surveillant de 2« classe.
Guillaame, id. Alin, gardien-consigne de 3* classe.
SERVICE DE LA VOIRIE
MM. Bénard, conducteur de 1'^ classe, MM. Masselin, commis de 2* classe,
architecte voyer. Maury, commis de 3* classe.
yerrieaz, commis de i'* classe.
Majunga
SERVICE DES TRAVAUX PUBLICS
MM. Briaae, ingénieur de 1^* classe, MM. Allongue, contremaître de 3«
chef du service. classe.
Fetitean, conducteur de 3* classe. Xavier, surveillant de 4* classe.
Iribe, conducteur de 4* classe. Brosaard, gardien-consigne de 4«
classe.
SERVICE DE LA VOIRIE
MM. Anbourg, sous-ingénicHr, architecte voyer.
Lagache, conducteur de 4* classe.
Ambositra
M. Chailliey,^ conducteur de 3<> classe, agent voyer.
Province de VAngavo-Mangoro
MM. Ghadenaon, commis principal, agent voyer.
Pona, surveillant de 1'* classe.
Prat» surveillant de 4* classe.
Fenerive
M. Bëgné, conducteur de 3« classe.
Diego-Suarez
MM. Palu, conducteur principal de 2'' MM. delà llicheUerie, commis de 2«
classe, chef du service. classe du corps des compta-
Bemia, conducteur de 2« classe. blés.
Clonetr-d'Orral, commis de 2« Tannière, contremaitre de 4«
classe. classe*
Fianarantsoa
M. Boa^ala, surveillant de 4<' classe.
Province de Vlmerina du Nord
M. Lacroux, contremaître de 4* classe, faisant fonctions d'agent voyer.
Province de Vllasy
M. YiUemain, commis de 4* classe, agent voyer.
Mahatsara
M. LamaseroUe, commis de 1<^« classe, agent voyer.
Route de Mananjary à Fianarantsoa
M. Gaatrin, surveillant de 1'' classe.
Mananjary
M. Gantier, commis de !'• classe, agent voyer.
— iOO —
Maroantsetra
M. André, contremaître de 4* classe.
Afaevatanana
MM. Trigaloux, conducteur principal de 2* classe, agent voyer.
Claverie, commis de 2"^ classe.
Nossi'Bé
M. Hoarau-Desruisseaux, commis de !'• classe, agent voyer.
Forl-Dauphin
M. N
Tulear
M. Caritey, commis de 4* classe, agent voyer.
Province du Vakinankaratra
M. Lefortier, conducteur de 2« classe, agent voyer.
Vatomandry
MM. Marenil, conducteur de 3" classe, agent voyer.
Ténor, surveillant de 4'^ classe.
Vohemar
MM. Cordonnier, conducteur de 2* classe (charge de la construction du phare du
cap Est).
Rascalon, surveillant de 3<* classe. .
. Peiron, contremaître de 4« classe (employé à la construction du phare du
cap Est).
SERVICE DES BATIIVIENTS CIVILS
MM. Jolly, {^, i$^ architecte principal MM. Cabanis, commis de 4« classe.
de 2'' classe, chef du service. BourdcljContremRltre de {''«classe.
Cavrel, conducteur principal de Gustave, contremaitrede 2* classe.
2< classe. Lasëre, contremaître de 4* classe.
Cassaigne, inspecteur de 2*^ classe. Dreyer, contremaître de 4« classe.
Goutnres, commis de 2« classe du Gentilixii, surveillant de 4<' classe.
corps des comptables. Chasselon, gard i en -> consigne do
Brot (Edmond), commis de 2° 1" classe.
classe du corps des comptables. Hubatsch, gardien-consigne de
Berthon, commis de4« classe. 3* classe.
ÉCOLE PROFESSIONNELLE
MM. Roques, 0. ^;, colonel du génie, MM. Lavergne, contremaître de V*
directeur. classe, section du travail du
Rogné, conducteur principal de 2« bois (charpente, menuiserie,
claSxSe, sous-direcleur. ébénisterie).
Audoly, commis de 2* classe du Vacher, contremaître de l" classe,
corps des comptables. section de tissage-tilature.
Clément, instituteur de 4" classe. Merviel, contremaître de 2*^ classe,
Gagnant, professeur à l'Ecole na- section de peausserio.
tionale d'horlogerie de Cluses, Rebeix, contremaître de 4« classe,
en congé, commis provisoire section de forge,
de f* classe des travaux pu- Donzé, contremaître de 4* classe,
blics à Madagascar, professeur, section d'ajustage,
chef d'atelier, section d'horlo-
gerie-bijou teric.
2* classe
— 101 —
En congé
MV. Sifiray, capitaine du génie. MM. Jaquet, conducteur de 3* classe.
Gille, id. Roosûer, id.
Montai, ingénieur de i'" classe. Boorret, id.
Simonin, ingénieur de 2« classe. Jean, commis principal.
Beniardy conducteur principal de Nicolas, id«
!'• classe. Gamier, commis de 1" classe.
Amiel, conducteur principal de Mallac, id.
2« classe. Schnpp, surveillant de 2* classe.
Girardot, conducteur de 1'' classe. Pireaud, contrtmaitre de 3«
Qneyrel, conducteur de 2* classe. classe.
Roux, id. Allano, surveillant de i*' classe.
GouYemet, conducteur de 3« classe
MINES
Direction à Tananarive
MM. Rocpies, 0.^, colonel du génie, directeur.
Hooneyres, ^, capitaine du çénie, H. G., ingénieur principal de
des travaux publics des colonies, chef du service.
H. . ., contrôleur des mines, adjoint au chef du service.
de Longchamps, adjoint de 2^ classe des affaires civiles, gérant.
COMMISSARIATS
Tamaiave
MM. Breton, contrôleur principal des mines de i^^ classe, commissaire des mines
de la circonscri|)tion de TEst-Nord.
Villeneuve, commis de 2* classe des travaux publics.
Fianaranlsoa
MM. Casai, contrôleur des mines de l*"* classe, commissaire des mines de la cir-
conscription du Sud.
Bonnemaison, adjoint de 2« classe des affaires civiles, adjoint au commis-
saire des mines.
Tanananve
MM. Lacroix, contrôleur des mines de 1'* classe, commissaire des mines de la
circonscription du Nord.
Leoocq, Charles, commis de 1'* classe des affaires civiles, adjoint au com-
missaire des mines.
Mananjary
MM. Elié, contrôleur des mines de l'« classe, commissaire des mines de la cir-
conscription de TËst-Sud.
Yieme, commis auxiliaire des mines.
Ambosilra
MM. Bonrdevat, contrôleur des mines de 4" classe, commissaire des mines de
la circonscription du Centre.
Friaaard, commis de 1'* classe des affaires civiles, adjoint au commissaire
des mines.
Tsiroanortiandidy
M. M..., contrôleur des mines, commissaire des mines de la circonscription
de rOuest.
— 102 —
En congé
MM. Ghabert, contrôleur principal des mines de 2* classe.
Duvanehelle, contrôleur des mines de l*"' classe.
PORTS ET RADES
Tamatave
MM. Olive, lieutenant de port.
Serveauz, pilote de port.
Majunga
M. Homn, capitaine de port.
Diego-Sfiarez
M. Auboiiy, lieutenant de port.
Montage des phares
M. TalleOy contremaître principal.
Gardiens de phares
MM. Barrier, gardien de phare de 2* classe (Sainte-Marie).
Coiine, gardien de pnarc de 2* classe (Majunga).
Ghandet, gardien de phare de 3<> classe (Fort-Dauphin}
Mannequin, id. (Tamatave).
Dauvier, gardien de phare de 4'' classe (Diego-Suarez).
Moinard, ia. ( id. ).
En congé
MM. d'Argence, capitaine de port.
Azibert, capitaine de port.
TRÉSORERIE
Tananarive
BUREAU CENTRAL
MM. Millet, trésorier-payeur.
Ladebèze-Lurbe, payeur particulier de 3« classe, chef de comptabilité.
Martineau, payeur-adjoint de 2* classe.
MuUer, payeur-adjoint de 3" classe.
Levasaeur, id .
Bérard, id.
Covain, commis de trésorerie de !'• classe.
Eathéoule, id. 2« id.
Robert, id. 4« id.
Talandier-Lespinasse, id. 4* id.
Garot, id. 4* id.
Tamatave
MM. Ronget, payeur particulier de 3* classe, préposé payeur.
Rallion, commis de trésorerie de 4* classe.
Majunga
MM. Caatel, commis de trésorerie de 1'* classe, préposé payeur.
Leroaty, commis de trésorerie de 1'* classe.
— 103 ~
Diego-Suarez
M. F^alkowski, commis de trésorerie de 2* classe, préposé payeur.
Fianarantsoa
M. Lassaire, payeur-adjoint de l'« classe, préposé payeur.
Andovoranlo
M. Delom, payeur-adjoint de 1'* classe, préposé payeur.
Agents en congé
MM. Angniet, payeur-adjoint de l*** classe.
Arragon, id. 2'' id.
Bonrffeon, id. 2« id.
Tonfiia, id. 3* id.
— 108 —
ANÎÎUAIRE DU PERSONNEL
DBS
DIVERS CORPS OU ADMINISTRATIONS
en service dans la Colonie (1)
Administrateurs coioniaux.
Affaires oiviies,
Agricuiiure.
Comptabies,
Contrôie financier.
Domaines-
Douanes et régies.
Enseignement,
Forêts.
Garde régionale,
imprimeries officieiies .
Poiioe administrative et Judiciaire .
Postes et téiégraphes.
Service Judiciaire.
Service topographique.
Service vétérinaire et haras.
I Personnel du cadre régulier.
Personnel du cadre temporaire.
Personnel auxiliaire.
Personnel des bâtiments civils.
Personnel du cadre inférieur.
Ecofe professionnelle.
Mines.
Ports et rades.
Trésorerie.
(I) Lee corps ou administrations énumërés ci-après ont été placés par ordre alphabétiaue Dour
— i06 -
DATE
de
NAISSANCE
31 mai 18n
2 avril 1855
3 avril 1851
10 juin 1858
23 sept. 1863
22 janv. 1846
15 oct. 1860
3 avril 1803
22 avril 1859
26 mai 1868
16 août 1860
31 août 1810
8 déc. 1869
26 mars 1862
21 mai 1860
31 oct. 1864
9 déc. 1851
20 mai 1863
30 avril 1869
11 mars 1810
20 janv. 1861
10 avril 1851
1-' juillet 1811
15 sept. 1863
11 nov. 1851
3 août 1811
131 mars 1858
5 août 1861
28 mars 1813
11 août 1863
15 juin 1812
6 déc. 1868
t
5 avril 1865
NOM ET PnËNOMS
EMPLOI
DATE
de
l'entrée
au
SERVICE
ADMINISTRATEURS
Pradon (Alph.-Fél.-Christ.), *.
Besson (P.-L.), $, 0. O-
Faucon (Ch.-P.-A.), ^, mît, mg, m h.
Péaii(J.-J.-El.-Oct.), îj^, U.
Vergnes (Ch.-H.-Ed.-A.), :^;, mg.
Moriceaa(R.-J.-Ed.), {^^ Q.
Ck>mpérat (E.-.\lex.), ^, m g, mm.
BBtèbe(Fr.), *, O.
Titenz (Cyr.-Alex.), ^, mm.
Bchalier (Luc.-Em.).
Godel (P.-M.-Ed.).
Guyon (M.-C.-J.), O.
Heellng (Fr.-Cli.-Al.-Ed.), y.
Lacaze (Cl. Dés.), i^s mm.
Lemaire (L. C.-J.-B.], O, mt.
Gamier-Monton (Gab.-Sam.j.
Cardenan (J.-J.-J.),
Deville (M.- Alex.), M« mg.
Berthier (H. J.), (^, mm, mc, mo.
Julien (G.-H*.-J.), ^, O, mm, mg, mh.
Sasias (P.-B.-V.), W, mg.
Vanière (Emile), ^, O, mc.
GerblniB (L.-M.-l.), ^, mg, m h.
Bénévent(C.-M.-S.), ^, mm.
Duboac-Taret (E.-M.-B.-E.).
Guédès, ^, (A.-A.-M.), m H.
Lagriffonl (Etienne).
Demortière (G.-Ph.), m h.
Fonrnier (R.-V.-E.-M.), O» mh, mg.
Goujon (D.-J.), M, 4if MG.
Compagnon (F.-M.-J.-J.), mm.
Marcoi (Ch.-P.)
Louédin (M.).
Administrateur en chef de 1" classe
id.
id.
id.
id.
Administrateur en chef de 2* classe
id.
id.
id.
Administrateur de 1'* classe
id.
id.
id.
Administrateur de 2* classe
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
Administrateur de 3* classe
id.
id.
id.
id.
id.
id.
12 sept 181
il ana el 10 m. d'io
13 nov. 1814
20 oct. 1868
14 nov. 1887
6 CD* et 1 m. d'int.
12 fév. 1890
2 oct. 1862
26 oct. 1818
16 sept. 1882
7 mai 1811
1" déc. 188"
5 oct. 1892
26 nov. 1892
1" nov. 1890
2 dcc. 1885
6 ans d'iolerruptioD
28 janv. 1881
1 M 0t 4 m d'iot.
1* déc. 1885
9 moii d'iDlorroptioï
20 oct. 1869
ISanieti m. d'iol
29 ocl. 1884
1 avril 1881
1 avril 1881
28 mars 1881
10 mai 1810
22 août 1888
1"' nov. 1883
{•' mars 1891
20 août 1888
4 janv. 1882
{•' avril 188v
16 janv. 1893
24 juin 1894
!•' août 1890
19 déc. 1886
1 u et s moi* d'int
5 oct. 1883
9 noit d'iol«rrupli(»
— 1Ô7 -
f
1
DATES
delà
IÉ?lâ.\ATION
4a de la
YfKIlLITION
à
ftAX»itiASCAR
da
PREMlSa
DÉBARQUEMENT
dans la
COLONIE
de la
DERiNlÈRE
PROMOTION
RÏÏSIDENCE
COLONIAUX
I fév. 1896
• j^iin 1888
5 fev. J896
I aov. 1 891
H déc. 1895
II J\TiI 1899
» lec. 1893
^ 5^pt. 1888
«juillet 1897
n mars 1902
tx mars 1901
r «1%^-. !895
U 4êe. 1893
€ mai 1896
i» déc. 1895
tS t\Til 1891
& iuÎD 1902
t* a\ril 1887
^^ avril 1887
1 " mars 1901
i^aoùt 1900
août 1888
sept. 1896
15 avril 1896
13 avril 18%
5 jaov. 1892
14 fév. 1896
4 juin 1899
5 fev. 18%
!•' nov. 1888
4 sept. 1897
6 mai 1902
6 juin 1901
5 fév. 1896
5 mars 1896
6 janv. 18% 20 fév. 1902
28 fév. 1899
28 fév. 1899
20 fév. 1902
1" juillet 1903
29 juillet 1904
20 fév. 1902
20 fév. 1902
19 fév. 1903
29 juillet 1904
23 mars 1901
29 juillet 1%4
29 juillet 1904
29 juillet 1904
1» juillet 1901
31 oct. 1%1
Maodritsara
Fianarantsoa
Tamatave
17 avril 1897
2 août 1902
2 mai 1887
2 mai 1887
8 mai 1901
7 oct. 1%0
nov. 1888
Recruté à Mad.
ocl. 1897
août 1888
[^ Qov. 1896
im. 1896
'JaDv. 1896
airil i897
f< août 1897
'î ièc. ms
'}m. iS96
5 fév. 1898
8 nov. 1888
l3i déc. 18%
[15 avril 1896
5 fév. 1896
I22 août 1897
[13 sept. 1897
5 fév. 1896
9 mars 18%
20 fév. 1902
20 fév. 1902
1" juillet 1%2
1" juillet 1%2
f juillet 1902
1*' juillet 1902
19 fév. 1903
19 fév. 1903
29 juillet 1904
29 juillet 1%4
1- juillet 1%1
20 fév. 1902
19 fév. 1%3
f juillet 1903
1- juillet 1%3
29 juillet 1%4
29 juillet 1904
Tananarive
Majunga
Manjakandriana
Tananarive
Nossi-Bé
En congé
Mananj^ry
Tananarive
En congé
Tananarive
Vohemar
Ambositra
Diègo-Suarez
En congé
Miarinarivo
En congé
Tananarive
En congé
Tananarive
Farafangana
Tamatave
En congé
id.
Tulear
Tananarive
Antsirabe
Ankazobe
Vatomandry
Majunga
Chef de province.
id.
id.
Adjoint au Secrétaire Génér.
Chef de province.
id.
Maire.
Chef de province.
Chef de province.
Chef de cab. du Gouv. Gén.
Chef de la prov.de l'Imerina Ccn
Chef de province.
id.
id.
Chef de la province de l'Itasy.
Chef de cab. du Secret. Gén.
Chef du bureau de la presse.
Chef de province.
Maire.
id.
Chef du 3- bur.duGouv. Gén.
Chef de province.
id.
id.
Chef du distr. de Port-Bergé.
— 108 —
DATE
de
NAISSANCE
1- avril 1866
15 juin 1871
23 mars 1814
23 avril 1866
2 avril 1871
7 Juillet 1865
13 avril 1861
8 sepl. 1870
3 juin 1875
10 oct. 1871
18 août 1859
3 juin 1874
22 févr. 1866
20 sept. 1861
10 sept. 1871
lOjanv. 1869
13 juillet 1876
27 oct. 1876
31 mai 1874
13 juin 1874
22 avril 1875
14 sept. 1868
2 août 1872
11 avril 1868
20 fév. 1870
16 nov. 1862
17 nov. 1864
13 oct. 1865
l-'fév. 1868
24 juin 1874
25 nov. 1875
29 avril 1877
24 sept. 1877
22 sept. 1868
9 août 1867
31 mars 1874
9 mai 1868
NOM ET PRÉNOMS
Fontfk^yde (Paul), m. g.
Gerças (L.-N.-J.-M).
Ghessé (H.-L.-J.).
Vally (Ad.-Tutelly).
Tairas (G.-Ë.).
Bastard (Eugène).
Garron (P.-AI.-Mar.).
Delpit (V.-J.-Ev.).
Grise (P.-G.-L.-G.).
Sainjon (P.-M.-L.-A.).
Vergely (J.-E.-J.).
Garde (Jules).
Bonneval (Em.-Mich.).
Goggia (Charies-Fréd.).
Alglave (Mar.-Em.)
Ravon (Gélestin).
Demarsy (Eugène).
Leniez (P.-Gh.).
Sllvie (Ar.-J.-Laur.)
Gochard (J.-G.).
Deltel (G.-Al.-Fer.).
Gadier (Ed.-Emile).
Huré (P.-E.-L.).
Barthe (M.-J.-B.-H.).
Maria (Aristide).
Falqne (Maurice).
Marchand (Henri).
Ponperon (Paul).
Bensch (E.-J.-H.).
Lamazière (Hippolyte).
Laporte (D.-F.-.\n.).
Ghardon (Louis-Roger).
Poirier (Charies-ISicolas).
Lapalnd (Maurice).
Royet (Maurice).
Marcband (A.-M.).
de Jnzancourt (M.-Et.).
EMPLOI
Administrateur-adjoint de l'* classe
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
Administrateur-adjoint de 2< classe
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
Administrateur-adjoint de Z* classe
id.
id.
id.
id.
id.
I
DATE
de
l'entbée
au
SBRTICK
!•' oct. 18^
10
30
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nov. 189Î
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: janv. 188
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1881 .
7 ans d'iDlcrrnptl
23 juin 1891
13 juin 1890
l*- oct. 188
29 nov. 1893
1» mars 18
30 janv. 1881
7 «os 5 moi^ '''''
17 oct. 1881
29 juillet 183
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23 juillet 188
i ans i otM à m
!•' sept- 18]
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!• sept. 18!
26 nov. 1898,
9 juillet m
29 janv. 18^
!•' janv. 1^
23 août 1893
28 déc. 1895
14 oct. 1898
1887
10 mars 1886^
5 ans 4 m*»» «"^"J
25 juillet 189
25 juillet 189
28 mai 1900
28 mai 1900
22 janv. 1901 1
l-r juillet 185^1
11 déc. 1895
1895
i" mars
— 109 -
delà
KSlGXATlOFt
Ml delà
XOILNATION
à
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I
H vm 1901
Iodée. 1895
Nâ\rill897
l' janv. 1894
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h mars 1899
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t^sept. 1899
'"sept 1899
3 août 1901
^•'lillel 1898
•juin 1898
i^ août 1896
M"inl902
i' déc. 1893
li'K'l. 1898
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^^ août 1896
-^ juillet 1897
-Muillet 1897
<8 mal 1900
IS mai 1900
^janv. 1901
^^ ocl. 1899
'•' ^léf. 1895
*' déc. 1902
•^ fév. 1897
DATES
PREMIER
DÉBARQUEMENT
dans la
COLONIE
1 juin 1901
Recr. à Mad.
7 mai 1897
23 juillet 1894
5 mars 1896
4 mars 1901
3 mai 1899
2 sept 1900
6 déc. 1897
1" avril 1902
6 sept. 1900
7 mai 1898
5 mars 1896
5 fév. 1903
6 sept. 1898
7 janv. 1900
15 juin 1899
l*'janv. 1900
18 nov. 1901
7 août 1898
7juUlet 1898
7 sept. 18%
5 août 1902
mars 1896
Recr. à Mad.
6 mai 1898
7 sept 1896
16 août 1897
Recr. à Mad.
6 août 1900
l*' août 1900
9 mars 1901
10 déc. 1899
1 janv. 18%
3 mars 1903
7 mars 1899
delà
DERNiiRE
PROMOTION
RÉSIDENCE
20 avril 1%1
!•' juillet 1901
1" juillet 1%1
20 fév. 1902
19 fév. 1903
19 fév. 1903
26 juillet 1903
26 juillet 1%3
26 juillet 1903
29 juillet 1904
29 juillet 1904
29 juillet 1904
!•' juillet 1%2
24 juillet 1902
19 fév. 1903
19 fév. 1903
19 fév. 1903
19 fév. 1903
19 fév. 1903
19 fév. 1903
19 fév. 1%3
19 îév. 1903
26 juillet 1903
26 juillet 1903
26 juillet 1903
26 juillet 1903
29 juillet 1904
29 juillet 1904
29 juillet 1%4
29 juillet 1904
29 juillet 1904
17 ocl. 1901
22 janv. 1902
28 fév. 1902
28 fév. 1902
28 fév. 1902
28 nov. 1902
Vohemar
Fianarantsoa
Andovoranto
Vohemar
Ambositra
Tananarive
Fianarantsoa
Fianarantsoa
Angavo-Mangoro
Arivonimamo
Tananarive
Itasy
Tamalave
Mananjary
Belsimisaraka du Sud
Tananarive
Belsimisaraka du Sud
Fianarantsoa
Itasy
Tananarive
Tananarive •
Majunga
Itasy
En congé
Tamalave
Tananarive
Ambositra
Majunga
linerina centrale
Itfandritsara
Tananarive
Mananjary
Tananarive
Angavo-Mangoro
Andovoranto
Belsimisaraka du Centre
FONCTIONS REMPLIES
Chef du district d'Antalaha.
Chef du dist. d'Ambohimahasoa.
Chef de province.
Chef du district de Vohemar.
Chef du district d'Ambohi-
manga-du-Sud.
Chef du district d'Avaradra-
no-Marovatana.
Chef du district de Solila.
Chef du dist. de Fianarantsoa.
Chef du district d'Ambaton-
drazaka.
Chef du district d'Imamo.
Chef du {•' bureau du Gou-
vernement Général.
Chef du dist. d'Anlsenavolo.
Chef du distr. de Mahanoro.
Cabinet civil.
Chef du dist. d'Ambalavao.
Chef du district de Kilsamby.
3« bureau du Gouv. Général.
3- bureau du Gouv. Général.
Chef du district de Soalala.
Chef du dist. de Mandridrano.
Adj. au chef de la province.
3- bureau du Gouv. Général.
Chef du district de Midongy.
Chef du district de Majunga.
Chef du district de Tsiafahy.
Cabinet du Secret. Général.
Chef du distr. de Mananjary.
Adjoint au maire.
Chef du dist. de Moramanga
HO —
DATE
de
NAISSANCE
28 avril 1871
10 sept. 1858
!•' fév. 1812
31 oct. 1869
22 mai 18*72
14 fév. 1875
19 juillet 1871
16 janv. 1878
3 mai 1868
10 fév. 1870
10 oct. 1869
12 mai 1870
19 nov. 1860
30 oct. 1870
13 mai 1857
27 déc. 1877
25 juillet 1875
12 juin 1879
6 mars 1871
26 juillet 1867
11 oct. 1876
19 mars 1871
31 août 1874
10 mars 187i
30 mai 1862
20 sept. 1872
2 nov. 1862
17 oct. 1867
9 fév. 1872
30 avril 187&
23 nov. 1873
20 fév. 1880
9 avril 1819
15 août 1879
28 juin 1858
18 sept. 1871
24 mai 1870
9 oct. 1873
30 avril 1874
2 juillet 1876
7 août 1880
26 juillet 1877
NOM ET PRÉNOMS
du Ghaxel (F.-G.-M.).
Bontamps (Alb.-Aug.).
Voyron (J.-A.-J. E.).
Monttet (L.-H.).
GlaHde (P.-E.).
LeloHp (M.-G.).
Frand (Fl.-A.-M.).
Chanret (A.-Ph.-H).
Ravel (L.-G.).
BoveU (A.-L.).
Roméas (L.-M.-Al).
Didelot (P.-J.-H.).
Marcband (Gh.-R.-V.-O.-H.).
Teyasandier (Antoine).
Charles (V.-A.).
Gircsse (J.-F.-R.-B.).
Gampan (L.-L.-F.).
Butcl (J.-L.-J.-B.).
de Laborderie (P.-L.-Gyp.).
Barrier (Al.-Em.).
Anjas (L.-G.).
Simon (F.-M.-J.).
Sicre de Fontbmne (P.-M.-J.-H.).
Pechmarty (Ch.-P.-O.).
Vivié (J.-B.-P.-F.).
Dirat (H.-A.-Alph.).
Fays (M.-B. F.).
Roncayrol (E.-X.-C.).
Berthier (Aimé).
Prétrel(J.-Ant.).
Girard (L.-J.-C).
Lévy (Gaston;.
Gnitou (Jean-Paul).
GaHtier (Henri).
Bosquet (Léon).
Potin (Henri).
Lassalle (J.-Aug.-L.-P.).
Pouperon (Théop.-Eug.).
Gerbinis (E.-Aug.).
Hubert.
Jacquier (Léonce).
Pont (Louis-Eward).
EMPLOI
Administrateur-adjoint de 3* classe
id.
id.
id.
id.
id.
id.
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id.
id.
id.
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id.
id.
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id.
id.
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id.
id.
id.
id.
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DATE
de
L^ENTRÉE
au
SiaVlCB
27 mars 1901
23 fév. 1897
9 août 1900
7 août 1889
8 août 1898
!•' fév. 1893
19 oct. 1893
28 mai 1900
6 mars 1889
{•' avril 189"
9 juin 1899
11 nov. 1893
30 nov. 1878
18 fév. 1890
2 oct. 1879
25 fév. 1902
25 fév. 1902
25 fév. 1902
2 mai 1891
24 août 1888
1895
14 nov. 1892
9 déc. 1899
12 nov. 1895
26 oct. 1880
juillet 1888
20 juillet 188'
23 août 1900
22 oct. 1898
11 nov. 1892
18 jtiin 189*2
14 nov. 1901
3 déc. 1902
3 déc. 1902
l.r juillet 1871
9 mai 1901
24 août 1899
24 mai 1899
24 avril 1899
9 juillet 1901
i» oct. 1901
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-^ 411 —
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■' fn. 1902
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^ avril 1900
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^ juin 1900
' mai 1901
'♦ août 1899
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J" oct. 1902
^ ^Pt 1903
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dan» la
COLONIE
8 mai 4901
Recr. à Mad.
7 sept. 1900
Recr. à Mad.
Recr. à Mad.
2 avril 1900
l*' juillet 1900
6 août 1902
Recr. à Mad.
Recr. à Mad.
8 juillet 1899
11 mars 1900
6 avril 1900
1" nov. 1899
7 juillet 1897
6 avril 1902
6 avnl 19Câ
7 mai 1902
8 juillet 1899
16 juillet 1897
9 mai 1900
5 janv. 1901
6 janv. 1900
19 déc. 1899
2 sept. 1896
18 fév. 1904
14 janv. 1897
Recr. à Mad.
1* fév. 1899
Recr. à Mad.
Recr. à Mad.
6 fév. 1903
6 fév. 1903
6 fév. 1903
9juUIell900
7 juin 1901
16 sept. 1899
15 juin 1899
16 mai 1899
9 août 1901
16 déc. 1900
Recr. à Had.i
de la
DBRNiias
PROMOTION
RÉSIDENCE
15 mai 1902
23 août 1902
22 sept. 1902
21 sept. 1902
21 sepU 1902
21 sept. 1902
21 sept. 1902
5 oct. 1902
29 oct. 1902
16 déc. 1902
16 déc. 1902
IG déc. 1902
19 fév. 1903
19 fév. 1903
19 fév. 1903
15 avril 1903
15 avril 1903
7 mai 1903
7 août 1903
7 août 1903
7 août 1903
7 août 1903
13 nov 1903
13 nov. 1903
13 nov. 1903
22 nov. 1903
12 janv. 1904
12 janv. 1904
12 janv. 1904
12 janv. 1904
12 janv. 1904
21 fév. 1904
21 fév. 1904
21 fév. 1904
octobre 1904
octobre 1904
octobre 1904
octobre 1904
octobre 1904
octobre 1904
janv. 1905
janv. 1905
En congé
Betsimisaraka du Centre
Farafangana
Vakinankaratra
Analaiava
Betsimisaraka du Sud
Vakinankaratra
Tananarive
Mananjary
Tulear
Tulear
En congé
Vakinankaratra
Tananarive
Itasy
Betsimisaraka du Centre
Ambositra
Tananarive
Diego- Suarez
En congé «
Betsimisaraka du Centre
Tananarive
Tananarive
Betsimisaraka du Centre
Mananjary
Tananarive
Angavo-Mangoro
Mandritsara
Tananarive
En congé
Mananjary
Tananavive
Tulear
Betsimisaraka du Sud
Farafangana
Tulear
Fianarantsoa
Fort-Dauphin
Imerina centrale
Ankazobe
Tananarive
Maroantsetra
FONCTIONS REMPLIES
Chef du district de Vohipcno.
Chef du district de Betafo,
Adjoint au comm. de cercle
Chef du distr. de Marolambo
Chef du district d Antsirabe.
Cabinet du Secrétaire Gén.
Chef du district de Lohoioka.
Chef du distr. de Tongobory.
Chef du distr. d'Ankazoabo.
Chef du dist. d*Ambatolampy .
Cabinet du Secrétaire Gén.
Adjoint au chef de la prov.
Chef du distr. de Mahambo.
Chef du district d'Ambositra.
1*' bureau du Gouvem. Gén.
Clief du district de Diego.
Chef du district de Fenerive.
3* bureau du Gouvern. Gén.
Prov. de limerina centrale.
Chef de district.
Chef du dist. de Vohitrarivo
1" bureau du Gouvern. Gén.
Chef du dist. de l'Imerina Est
Chef du dist. de Befandriana.
Chef du distr. de Sakaleona
l'' bureau du Gouvem. Gén
Chef du district de Fionana
Chef du poste administratif
d'Anosibe .
Adjoint au chef de province.
Chef du district de Belroky.
Chef du dist. de Fort-Dauphin.
Chef du dist. du Valalafotsy.
3* bureau du Gouv. Général .
Chef du dist. de Mananara.
- 112 —
DATE
DATE
de
de
NOM ET PRÉNOMS
EMPLOI
l'entrée
NAISSANCE
au
SERVICE
•
2 mai 1879
Re8te(D.-F.-J.-M.).
Admmistrateur-adjoinl de 3* classe
14 nov. 1900
29 janv. 1819
Deltte (Ad.).
Administrateur stagiaire
14 nov. 1902
21 fév. 1881
Legonx (Marcel).
id.
10 nov. 1899
26 nov. 1880
Stryenskl (Al. -Th. -Cas.).
id.
7 janv. 1904
12 déc. 1878
Lamy (J.-G.).
id.
16 nov. 1899
AFFAIRES
1
14 fév. 1873
Mathieu (Charies).
Adjoint de 1" classe
24 août 1899
6 sept. 1876
Besson fFr.-Jos.).
id.
8 sept. 1900
18 juillet 1871
Fontoynont (Alf.-Gaston).
id.
9 juillet 1901
16 avril 1872
de Hanfly (N.-J.-E).
id.
24 janv. 1901
10 juillet 1867
Gauthier (Em . -Alex . ) .
id.
9 juin 1903
26 oct. 1871
DauTin (Louis-Rey).
id.
24 juillet 1899
19 mars 1880
La Barhe(Fcl.-L.-J.).
id
9 fév. 1902
20 mars 1874
Declerc (P.-M.-J.-F.)
id. •
24 fév. 1902
8 sept. 1872
Golançon (Nar.-Marc.)*
id.
25 août 1900
29 juillet 1871
Longuemart (J.-B.-J.).
id.
9 juillet 1900
25 déc. 1867
de vmèle.
id.
5 fév. 1898
9 oct. 1875
Berecki ( Henri- A 1 ex . ) •
id.
9 juillet 1899
31 janv. 1873
Pédéiert(J.-E.-H.).
id.
24 juin 1899
14 juin 1864
Bonrnas (Aug.-J.-F.) M 6-
id.
24 juin 1901
19 juin 1872
Ponvreau (L.-J.).
id.
24 juillet 1896
10 fév. 1876
Ancelin(Fréd.-Ed.).
id.
1«' juillet 1899
9 janv. 1873
Goureaii (Yict.-Ger ).
id.
l«r juin 1899
6 août 1877
B8tèv6(J.-R).
id.
9 avril 1901
9 oct. 1872
Krotoff (Georjîos-And.).
id.
U sept. 1900
9 avril 1876
Uchat (E.-P.-F.)
id.
9 avril 1900
20 avril 1877
Bonrdet(E -V.-H.).
id.
9 avril 1902
31 janv. 1878
Vautrain (Pierre-Henri).
id.
24 janv. 1899
28 mars 1879
Lecocq (Eu((ènc-Laurent).
id.
9 fév. 1901
7 mars 1868
Barallier (Louis-Thomas).
id.
9 déc. 1899
13 oct. 1862
Ramband (St. -Au. -Al.).
id.
9 aoùl 1900
27 mars 1866
Bastard (R.-J.-J.).
id.
9 avril 1902
22 sept. 1876
Mérignant (M.-P.-F.)
id.
9 juillet liK)0
10 oct. 1858
du Ghalret du Rien.
Adjoint de 2- classe
9 oct. 1899
22 avril 1871
d»ArUniys(M.-G.-R.-P.).
id.
24 sept. 1896
18 juillet 1872
Morat (Jos.-M.-Eug.).
id.
31 mars 1897
25 avril 1870
Bouché (André-Ern.).
id.
26 déc. 1899
— H3 —
^
'aoQl 1903
ijaov. 1904
iJaQv. 1904
Ijanv. 1904
'jaov. 1904
3VILES
lao'jt 1899
ls**pl- 1900
ijîiinet 1901
ijanv. 1901
^jiira 1903
(jidlel 1899
K-^r. 15»2
if^. 1902
Uoât 1900
IjiillH 1900
\h'\. 1898
'riiliet 1899
SKni 1899
Ijiiin 19G1
lijïiaiet 1896
^juillet 1899
t*iuin 1899
U^ril 1901
J^'pt. 1900
* avril 1900
t avril 1902
4ian¥. 1899
» ft^v. 1901
DATES
da
PREMIER
DÉBARQUEMENT
dans la
COLONIE
15 déc. 1903
7 mars 1904
7 mars 1904
7 mars 1904
7 mars 1904
delà
DERNIÈRE
PROMOTION
jaav. 1905
7janv. 1904
7 janv. 1904
7 janv. 4904
RÉSIDENCE
Nossi-Bé
Valomandry
Tananarive
Beforona
7 janv. 1904 iFetraomby
16 sept. 1899
Recr. à Mad.
9 août 1901
16 fév. 1901
5 juillet 1903
17 août 1899
3 mars 1902
18 mars 1902
Recr. à Mad.
6 août 1900
Recr. à Mad.
7 août 1899
16 juillet 1899
18 juUlet 1901
15 août 1896
Recr. à Mad.
7 juin 1899
8 mai 1901
Recr. à Mad.
9 mai 1900
7 mai 1902
Recr. à Mad.
9 mars 1901
Mêf. 1899 I 7 janv. 1900
l»»ùt 1900 I 6 sept. 1900
Javril 1902 I 2 mai 1902
P^nliet 1900 / 6 août 1900
•w-l- im lie nov 1899
^^pi 1896 he oct. 1896
*»«97 / 2 avril 1897
^i'ir.im iReer. à Mad.
1" juillet 1902
l*' juillet 1902
l*' sept. 1902
1" fév. 1903
9 juin 1903
1" juillet 1903
1- juillet 1903
1" juillet 1903
1*' juillet 1903
1*' juillet 1903
!•' oct. 1903
1" janv. 1904
l»' janv. 1904
1" janv. 1904
1" mars 1904
1** avril 1904
1* avril 1904
1" juillet 1904
1« juillet 1904
1" oct. 1904
!•' oct. 1904
l-' oct. 1904
1* oct. 1904
1" OCl. 1904
16 oct. 1904
1" janv. 1905
l-' janv. 1905
9 oct. 1899
1*' janv. 1902
l'' avril 1902
1»' janv. 1903
Majunga
Ankazobe
En congé
Valomandry
Vatomandry
Belsimisaraka du centre
Tananarive
Maroantsetra
Tananarive
Tananarive
Fort-Dauphin
Tulear
Tulear
En congé
Majunga
Fianarantsoa
Morondava
Mandritsara
Fianarantsoa
Imcrina du Nord
Andovoranto
Nossi-Bé
Tananarive
Vakinankaratra
Tananarive
Farafangana
Tamatave
En congé
En congé
Maroantsetra
En congé
FONCTIONS REMPLIES
Chef du dist. de Nossi-Bé,
Chef du poste administratil
d' Ambinanindrano .
Mairie de Tananarive.
Chef du dist. de Marovoay .
Chef du dist. d' Ankazobe.
Chef du poste administratif
de Befotaka.
Chef du dist. de Soanierana.
!•' bureau du Gouv. Général
1*' bureau du Gouv. Général.
1" bureau du Gouv. Général.
Commandant le secteur de
Manambara.
Chef du distr. de Fanadiana.
Chef du poste administratif}
de Fihaonana.
Cabinet civil.
Chef du poste administratif
d'Ambonimasina.
Mairie.
Chef du district de Karianga
Chef du district.
8
— m —
.
DAl
DATE
de
de
NOM ET PRÉNOMS
EMPLOI
LE.NT
NAISSANCE
SERV
16 fév. 1816
•
Cornet (Fr.-J.-L.).
Adjoint de 2* classe
1" fév.
10 fév. 1869
Grange (Pierre).
id.
9 fév.
19 sept. 181i
Avignon (M.-J.-P.-M.).
id.
9 juille
19 ocl. 1873
Furet (G.-L.-M.).
id
9 mai 1
26 nov. 1811
Ronx (E.-G.-L.).
id.
9 ocl. i
8 janv. 1813
Roquet (M.-P.-B.).
id.
9 déc. 1
15 août 1814
.Vignerie (E.-E.-M.-Ch.).
id.
9 juillet
18 oet. 1880
Oiraud (M.-J.-H.-P.-J.-E.).
id.
5 avril :
21 nov. 1816
Graff(Alex.-J.).
id.
28 juin i
26 juillet 1816
Paul (F.-J.).
id.
1 3 avril I
31 juillet 1813
Lioneton (M.).
id.
9 juin i
29 juillet 181o
Payent (R.-J.-B.).
id.
9 juillet
25 sept. 1880
Toussaint.
id.
24 oct. f!
4 avril 1813
de Longchamps (G.).
id.
9 juin 1
24 oct. 1812
Baron (E.-F.).
id.
24 ocl. li
2 avril 1816
Janssen (D.-L.-H.).
id.
9 mai IS
10 cet. 1815
Bonnemaison (E.-A.).
id.
15 fév. la
30 janv. 1813
Doche (P.-E.j.
id.
. 9 déc i\
26 mai 1816
Théron (P.-M.-A.).
id.
9 juillet
21 juillet 1811
Martine (M.-J.-E.-H.).
id.
i" août
20 juillet 1812
Preychet (P.-H.).
id.
9 nov. 1
21 avril 1861
Payret (H.-A.-J.V
id.
9 juin 1^
2 mars 1816
Oélélée-Desloges (J.-G.).
id.
10 août iS
18 mars 1819
Martin (V.-J.-A.). .
id.
9 janv. i
21 nov. 1869
Pftilb «Ch -P.-H.).
Commis de 1'* crasse
10 nov. !î
1 août 1816
Bourges (C.-E.-M.).
id.
9 août l^
20 août 1819
Vaucheret (L.-A.-A.).
id.
9 sepl. l'
18 août 1818
Stefani (G.-R.-H.).
id.
18 nov. IS
11 juin 1880
Girard (C.-E.-C).
id.
!•' aoûl 1
8 ocl. 1811
Frissard (J.-A.).
id.
9 avril 1!
31 déc. 1811
de Peich (M.-J.-F.-H.).
id.
16 fév. 1»
16 août 1818
Cortade (L.-J.).
id.
9 sept. 1'
14 janv. 1874
Teissonnière (M.-G -L.).
id.
15 avril 18
l^'janv. 1815
Meinard (Au g.).
id.
9 ocl. 19<
1 n
22 sept. 1819
GaUand (H.-F.-M.-J.).
id.
9 nov. 19
19 Icv. 1816
Flori (Ch.).
id.
9 juillet 1
1 Ml
6 mars 1813
Jourdran (P.-F.).
id.
24 mai 18V
13 nov. 1813
Dubois (Al. -Ger.).
id.
1" janv. i
6 ocl. 1814
de Alma(J.-V.).
id.
!•' déc l
2 déc. 1811
Lecocq (Ch.-E.).
id.
24 mai IP^''
9 janv. 19
9 juillet 1816
Raonlt (J.-M.).
id.
— H5 —
DATES
l
f''v. 1897
V. 1903
da
PRBSIIER
DRBARQUBXENT
dans la
COLONIK
Ilet 1900
mm 1900
Oft. !900
^é^. 1900
luîllel 1900
tThl 1901
juin 1901
t\^\l 1901
fa-Q 1901
j'JiUet 1901
fort. 1903
tjoln 1899
*ort. 189«
>mai 1901
Ifev. 1901
étr. 1898
juillet 1901
' aoôl 1891
♦ nov. 1901
^^Jin 1899
lacût 1901
ijanv. 1902
Ibot. 1897
Uoût 1899
fv^pl. 1901.
Iûov. 1901
' aoùl 1900
} ivril 1901
i trv. 1903
Recr. à Mad.
8 mars 1903
6 août 1900
l** juin 1900
3 nov. 1900
5 janv. 1901
1 août 1900
Recr. à Mad.
id.
id.
3 juillet 1901
9 août 1901
6 nov. 1903
8 juillet 1899
Recr. à Mad.
7 juin 1901
Recr. à Mad.
1" janv. 1899
9 août 1901
Recr. à Mad.
6 déc. 1901
7 juillet 1899
Recr. à Mad.
6 fév. 1902
Recr. à Mad.
1 sept. 1899
6 oct 1901
id.
id.
8 mai 1901
Recr. à Mad.
de la
DERNIERE
PROMOTION
RÉSIDENCE
I scpl. 1900 1 7 oct. 1900
« a\Til 1902 j Recr. à Mad.
Oft. 1901 I 6 nov. 1901
Dov. 1901 1 6 déc. 1901
Met 1902/ 5 août 1902
^ i899 lis juin 1899
m.i899JKecr. à Mad
*r. imi 5 janv. 1902
^im 15 juin i902
V. im 6 fév. 1902
1» fév. 1903
9 fév. 1903
1" juillet 1903
1" juillet 1903
!•' juillet 1903
!•' juillet 1903
l-' juillet 1903
!•' sept. 1903
!•' oct. 1903
1* oct. 1903
1" oct. 1903
!•' oct 1903
24 oct. 1903
!•' janv. 1904
1" janv. 1904
!•' avril 1904
1" avril 1904
1-juiIlet 1904
!•' juillet 1904
1*' oct. 1904
i^ oct. 1904
1" janv. 1905
1*' janv. 1905
1" janv. 1905
.1" janv. 1902
1" janv. 1903
1" avril 1903
f juillet 1903
1" juillet 1903
f juillet 1903
1" juillet 1903
!•' juillet 1903
1" juillet 1903
1- oct. 1903
1" oct. 1903
l** oct. 1903
15 déc. 1903
l"janv. 1904
f'janv. 1904
1" janv. 1904
1* avril 1904
FONCTIONS REMPLIES
Andovoranto
Maroantsetra
Itasv
Fort-Dauphin
Vakinankaratra
Tananarive
Vohemar
Tamalave
En congé
Vakinankaratra
Najunga
Tananarive
Tananarive
Tananarive
Diegft
En congé
Fianarantsoa
AngaVO-MangOrO (Horanunga)
Hors cadres
Mananjary
Tulear
Vatomandry
Majunga.
Angavo-Mangoro.
En congé
Tananarive
Fetraomby
Tananarive
Maevatanana
Ambositra
Fort-Dauphin
En congé
Tananarive
Tamatave
Vatomandrv
Tananarive
Ambositra
Andovoranto
Tananarive
Tananarive
Tananarive
Chef du district.
Chef du district d'Ambohi
manga.
Bureau de la presse.
Chef du poste ad. de Tsinjoarivo.
l»' bureau du Gouv. Génér.
3" bureau du Gouv. Génér.
Service des mines.
En service à Mayotte.
Cabinet du Secrétaire Gén.
Bureau de la presse.
Chef du poste ad. d'AmbodilazanaJ
Bureau de la presse.
Mairie
Service des mines.
Direction de l'agriculture .
— «6 -
DATE
de
NAISSANCE
6 Janv. 1816
20 fév. 1877
4 déc. 1863
28 janv. 1877
4 déc. 1869
5 déc. 1877
6 oct. 1879
23 fév. 1878
28 nov. 1881
27 janv. 1876
13 mai 1862
19 fév. 1879
»
20 sept. 1880
22 août 1869
1- avril 1859
29 juillet 1879
16 oct. 1874
15 oct. 1873
21 fév. 1882
5 août 1883
20 mai 1877
27 janv. 1870
28 fév. 1876
20 août 1883
19 fév. 1880
23 déc. 1882
8 nov. 1879
24 sept. 1871
4 mai 1877
6 avril 1876
5 juin 1865
13 mars 1850
7 sept. 1875
29 août 1878
15 janv. 1878
j 27 juillet 1872
NOM ET PRÉNOMS
Mondy (Jules) .
Paris (G.-M.-P-J.-F.).
Joly (E.-A.).
Rousseau (Emile).
Greusot.
Foumiol (L.-M.).
Unratat (L.-M. -G.).
Dnmont (J.-P.-D.-Gh.).
Lacondray (Thé.-Am.).
Aqnadro (Jacques).
Tandrya (Gab.)-
Bréjard (Au. -Ed.).
Le Barbier.
Jaubert.
Mavia (Fleury).
Wagner vAl.-Mich.).
Piringa (Ig.-S.).
Sonnier (Mar..-Gl.).
Torchet (Luc).
Le Camus (J.-F.-E.).
Dauphin (G.-L.-G.-M.).
Adolphe (M.-J.).
Mimy.
Bénard(J.-J.-A.-J.-B.).
Bignotti(AuK.-Ai.).
Sévère (H. -Gh.-Hip.).
Tliéraud(J.>B.)-
BeauUeu (E.-P.-M.-Ar.).
EMPLOI
DA'
d(
l'en!
ai
SER\
Commis de l'«
classe
14 juillc
id.
25 sept.
id.
!•' ocl.
id.
24 juiile
id.
3 mai i
Commis de 2* classe
6 mai \
id.
6 juilIe
id.
16 Juiile
id.
5 juin i
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25 sept.
id.
!•' juin i
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1« mai
id.
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13 avril 1
i an» 10 iD<H
Ecrivain de 1"
classe
1* juin
id.
2 ocl. !!
id.
l* juin
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5 mars i
8 mois A i-
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7 mars |
id.
14 janv.
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15 fév. 1!
id.
18 avril i
id.
!•' avril
id.
8 mars 1
id.
24 juillet
id.
1«' nov.
id.
•
9 oct. 11
Ecrivain de 2*
classe 1
23 avril II
SERVICE 1
Prudbomme(E.-E.-L.), U *
Deslandes (R. -M.).
Fauchère (E.-A.).
Pirct (Al. -Ed.).
Martin (E. -H.).
Marcliand (Et. -Denis).
Rollot (Ch.).
Delgove (Em. -Louis).
Duchêne (G.-J.-N.).
Chef de service
Sous-inspecleur
id.
id.
Agent de culture de 2* classe
id.
id.
id.
id.
20 janv. 1
25 mars li
24 juillt'l i
24 janv. H
!•' janv.
19 juillet i
19 juillet 1
I an d'inierra
9 nov. IS
24 janv. 1
- m -
kikXATlON
«a de la
*iy\Tio:«
à
tAG^S4l.%R
DATES
du
PREMIBR
D^BARQUEMKNT
dans la
COLONIE
fïiH 1899
.*pl 1901
•irt. 1899
juillet 1901
lË.ii 1903
n;iî 1901
UlU-l 1901
\iv\'^X 1902
>iini901
jlfpt- 1904
JUID 1899
'aoj 1899
•
ivhl 1899
•juin 1899
*r. 1899
'juin 1899
Eurs 1902
adfs 1901
j.mv. 1903
fr\. 1901
inil 1900
*i\ril 1901
\si2r% 1902
Ijullet 1901
r IM)\ . 1900
).xl 1900
l2\nl 1899
Recr. à Mad
id.
id.
id.
id.
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id.
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id.
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»
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id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
jpAGRICULTDRE
lefév. 1896
8 mai 1899
16 août 1891
)im. i896
imars 1899
ilQilH i897|
ijiDT. 1902 ji6 fév- 1902
fmv. iSdSjHeer. à Mad
IIH iml 7 sept' i^^
M 1899 I 9 août 1899
L,m hdéc. 1900
fjlDv. 1902 lie rév. i902
de la
DERNISRB
PHOMOTION
•' avril 1904
" avril 1904
" juillet 1904
« cet. 1904
1** janvier 1905
•' cet. 1903
" ocl. 1903
"juillet 1903
"juillet 1904
25 sept. 1904
" cet. 1904
*' oct. 1904
•' janv. 1901
-'janv. 1901
* avril 1901
•'janv. 1902
5 mars 1902
14 juillet 1902
14 janv. 1903
•' oct. 1903
* juillet 1904
•'juillet 1904
•'juillet 1904
•'juillet 1904
•' oct. 1904
•' janv. 1902
23 avril 1899
!•' mai 1900
25 mars 1899
1*' janv. 1901
24 janv. 1902
1^' oct. 1901
!•' janv. 1902
10 juillet 1899
9 npv. 1900
24 janv. 1902
RÉSIDENCE
FONCTIONS REMPLIES
Fort-Dauphin
Tanauarive
En congé
Voheraar
Diego-Suarez
En congé
Tananarive
En congé
Tamatave
Fianarantsoa
En congé
Maroantsetra
Maintirano
Diego-Suarez
Majunga
Vatomandry
Mananjary
Tananarive
En congé
Betafo
Vatomandry
Betsimisaraka du centre
Tamatave
Tamatave
Andovoranto
Majunga (Port-Bergé)
Cabinet du Secrétaire Génér-
Bureau de la presse.
Cabinet du Secrétaire Génér
Appelé sous les drapeaux.
Appelé sous les drapeaux.
Tananarive
Tananarive
Tananarive'
Tananarive
Tananarive
Tamatave
Fort-Dauphin
Marovoay
Chef du serv. de Tagricult.
Chef de la circons. du Centre
Service municipal.
Jardin d'essais de Nanisana
- H8-
DATE
de
NAISSANCE
15 juiri 1819
4 nov. 1880
23 juin 1861
18 juillet 1841
26 avril 1811
31 mai 1880
23janv. 1811
6 sept. 1866
18 nov. 1819
11 nov. 1814
0 j anv. 1818
NOM ET PRÉNOMS
31 mai 1865
5 juin 1812
21 janv. 1864
2 juillet 1810
16 sept. 1860
12 janv. 1869
11 mars 1868
21 sept. 1862
6 ocl. 1812
6 oct. 1811
16 juillet 1814
12 nov. 1811
16 oct. 1868
22 fév. 1869
28 janv. 1863
9 mai 1854
11 avril 1861
1-' juillell8o8
15 juin 1811
12 juin 1861
12 juillet 1864
22 juillet 1816
25 janv. 1869
4 janv. 1858
1*' sept. 1811
20 déc. 1861
30 déc. 1856
{*' déc. 1816
5 avril 1856
Delage(H.-J.-.G.).
Ja6glé(Ch.-Eug.).
Agniel(Paul).
Naturelle (Jean^ .
Keatlng(P.-B.-Al.).
Micolas (Maurice).
M»* Agnlel.
Desfongères (L.-G.).
Hoarean (Amb.-Odon).
Langelier.
Bousquet (J . Ant.-Et . ) .
EMPLOI
Agent de culture de 2* classe
id.
Agent de culture de 2* classe
Contremaître
id.
id.
Sériciculteur
Jardinier
id.
id.
id.
Astor (Mic.-J.-P.), O, M M.
de Guise (R.-P.-M.).
Gapurro (Ant.).
Vergé (Cons.-M.).
Reymond (P. -F.), g.
Cadet (Léonce).
Oilbert-Pieppe (J.-B.-A.-M.).
Audlc (Georg.-Noël).
Brondeau (Em.).
Sibon (Ed.-Léan.\ m g.
Waramann (Louis-Eug.).
Hubert (Ch.), m c.
Bariocon (Jos -Laur.), mc.
Costa (Jos.-Ant.).
Thibers (Gast. Ver.).
Durand (L.-E.-M.-A.-G).
Gbabeau (J.-P.).
Sévère (Rob.).
Rabec (Em.-Aug.).
Thonvenin (A.-M.-P.).
Collard (G.-L.-J.).
Astor (Ch.-Fr.).
Crémault (Eug.-P.-J.-F.).
Terrentroy (Fran.).
Ratinaud (Em.-Gast.), m g.
Marc (Ad.-Alp.).
Cloché (Louis-Isid.).
FicaUer (Lu.-E.).
Garde! (Guill.).
Chef de bureau de l'« classe
id.
id.
Chef de bureau de 2* classe
id.
id.
Sous-chef de bureau de 1" classe
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
Sous-chef de bureau de 2" classe
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
Comptable de 1" classe
id.
id.
id.
id.
id.
DATE
de
l'entr*R
au
SERVICE
24 janv. 1902
9 nov. 1902
10 fév. 1901
10 sept. 1900
24 juillet 1899
9 nov. 190-2
10 fév. 1901
1" mars 1900
l-r ocl. 1901
l.'oct. 190' I
1- nov. 1903
COMP
5 juin 1883
10 oct. 1896
1" janv. 1896
25 juin 1896
l-rjuil. 189*
2 avril 1894
13 avril 188j
{•' mai 1896
10 janv. 1898|
30 ocl. 1893
10 oct. 1895
9 août 1896
10 août 1896
11 nov. 1896
6 juillet 1883
l-r juin 18'76
29 sept *P
5 juin 1891
'25 août 189^'
l.r juin 1891
iJjanv. i^^
9 janv. 1899
9 juUl. i896
9 août 189'
10 mars 1898
l.r fév. 1896
janv. 189^
sept. 18'^^
1* avril 1889
•r
9
9
-. U2
S=
DATES
du
PREMIER
DÉBARQUEMERT
dans la
COLONIE
||aDV. 1902
l»uv. 1902
)âe\. 1901
Wpt. 1900
[luillet 1899
iaov. 1902
\ie\. 1901
r mars 1900
hûcl. 1901
l^oct, 1901
I-Dov. 1902
6 fév. 1902
16 déc. 1902
6 mars 1901
Recr. à Mad.
16 août 1899
6 dér. 1902
6 mars 1901
Recr. à Mad.
Recr. à Mad.
Recr. à Mad.
Recr. à Mad.
TABLES
1 **l»t 1 887
\o< 1.1896
*ianv. 1896
)Ji:d 1896
'juillet 1891
)dT. 1896
'mai 1896
tiiiiu 1898
tfii.trs 1899
l«^pL 1894
i*ifU 1896
li'M I894>
)iiMit 1896
lDr>. 1896
»f"v. i8;n
^i'Jillel 1897
»-j»L 1896
ta\ril 189*2
^ ati'it 1896
"juiD 1891
'lanv. 1898
Maûv. 1899
M'Jil. 1896
» toûl 1897
Hirs 1898
JMi'v. 1896
'j4iiv. 1899
• ^ pL 1898
« Q-iV. 1903
Recr. à Mad.
5 nov. 1896
Recr. à Mad.
id.
4 oct. 1894
Recr. à Mad.
id.
a fév. 1898
Recr. à Mad.
id.
5 DOV. 1896
6 sept. 1896
16 sept. 1896
5 fév. 1897
Recr. à Mad.
id.
5 nov. 1896
5 juin 1891
14 sept. 18%
Recr. à Mad.
id.
1»' fév. 1899
6 août 1896
Recr. à Mad.
Recr. à Mad.
id.
6- fév- i899
7 ocU 1898
16 BOV' *^3
de la
DERNIÈRE
PROMOTION
24 juin 1902
9 nov. 1902
f oct. 1904
10 sept. 1901
24 juillet 1899
9 nov. 1902
10 fév. 1901
1" mars 1900
1" oct. 1902
l^'janv. 1903
1" août 1903
RËSIDENGE
Tamatave
Station de Tlvoloina
Tananarive
Tananarive
Marovoav
Tamatave
Tananarive
En congé
Tamatave
Tamatave
Fort-Dauphin
1*' août 1898
1** janv. 1901
1" janv. 1901
l-' juillet 1903
1* juillet 1904
!•' juillet 1901
!•' juillet 1901
l'' juillet 1901
l-* janv. 1905
{•' oct. 1902
i" janv. 1903
!•' janv. 1904
1» déc. 1904
l" janv. 1905
!•' janv. 1900
1^ juillet 1901
1* janv. 1902
i* janv. 1903
!•' juillet 1903
1" juillet 1903
1*' nov. 1903
1-' avril 1904
l*' janv. 1905
1* janv. 1900
1" janv. 1903
f juillet 1903
1- juillet 1903
1*' oct. 1903
24 oct. 1903
Tananarive
Tananarive
Tananarive
En con^é
Betsimisaraka du Centre
Fianarantsoa
Tananarive
Tananarive
Majunga
Tananarive
Fort- Dauphin
Majunga
Tananarive
Tananarive
En congé
Nossi-Bé
Betsimisaraka du Centre
Andovoranto
Manjakandriana
En congé
Diego-Suarez
Tananarive
Tananarive
Majunga
Ambositra
En congé
En congé
Tananarive
Tananarive
Cocoterie de Yohidrotra.
AUaobé à la magnAnorie de Naoisaoa.
Charge de l'ealret. do parc de la résideacc
Chargé de la slalion d'eftaû.
Jardin d'essais de rivoloina
Aiiachée à la magnanerio do Naoisaua.
Station de rivoloina.
Service municipal.
Adj. au Dir. du Canlr6ie financier.
Chef du 2* bur. du Gouv. Gén
Chef du 4' bur. du Gouv. Gén
Chef de la comptabilité.
Chef de la comptabilité,
i* bureau du Gouv. Gén.
Province de l'Imerina cent.
Chef de la comptabilité.
Direction du Contrôle fin.
Gérant de la caisse d'avances
2« bureau du Gouv. Gén.
■2' bureau du Gouv. Gén.
Gérant de la caisse d'avances
Gérant de la caisse d'avances.
Adj. an chef do la pr. de l'Angavo-Hangoro
Chef de la comptabilité.
Mairie.
4- bur. dn Gonr. Gén. eh. dos tranap. eiv.
Gérant de la caisse d'avances
Direction du Contrôle fin.
2* bureau du Gouv. Génér.
- m ^
DATE
DATE
de
de
NOM ET PRÉNOMS
EMPLOI
l'entrée
NAISSANCE
au
.
SERVICE
8 fév. 1868
Martlnes (Vinc.-J. de Matha).
Comptable de 1'* classe
9 fév. 1902
5 sept. 1861
Volpel (Jean).
id.
29 avril 1899
1 nov. 1866
Hécart (Ch.-Hen.).
id.
24 juin 1899
14 mars 1865
Bourgeat (Paul-Fréd.).
id.
29 sept. 1899
16 oct. 1863
Folio (Louis).
(Comptable de 2* classe
8 avril 1897
14 Juillet 1869
Gnillaïune (H.-J.), m m, M c.
id.
{•' oct. 1899
16 mars 1812
Aries (Cyp.-F.-Maur.).
id.
24 janv. 1899
31 oct. 1865
Panon (M.-H.-G.-E.).
id.
1*' janv. 4893
30 août 1865
aément (J.-F.-M.), S, mm, mc.
id.
24 nov. 1899
13 oct. 1810
Devanx (E.-V.-H.), mm, m g.
id.
{•^ mars 1899
29 sept. 1862
Delaconrt (H.-E.-Ch.).
id.
9 juillet 1900
15 oct. 1816
Goader(J.-L.-M.^.
id.
14 fév. 1900
9 janv. 1815
Dauphin (C.-A.-M.).
id.
11 oct. 4891
28 août 1810
Lafosse (M.-L.-G.).
id.
1*' juin 1895
31 août 1812
Dennemont (R.-G.-J.-R.).
id.
1" ocl. 1898
11 fcv. 1816
Lebon (V.-P.).
id.
10 janv. 1898
25 mars 1815
Defaud (Alf.-Aug.-Herm.).
id.
1*' janv. 1895
25 nov. 1812
Denis (Eutrope).
id.
24 déc. 4900
12 fév. 1815
Piélat (El.-Mar.).
id.
30 mars 4898
1 mars 1816
PhUip (L.-An.).
id.
12 juillet 4898
11 juillet 1816
Descottes (L.-G.).
id.
1-' fév. 4898
19 mars 1813
Vivaldi (P.-J.).
id.
25 mars 1900
24 janv. 186i
Duchène (J.-B.-C).
id.
1-' mars 4901
18 oct. 1861
Paoli (Jean).
id.
{•' janv. 4899
12 mars 1812
Bernis (Vic.-P.).
id.
9 juin 4901
18 juillet 1866
Bussy (V.-E.).
id.
25 janv. 4900
15 dcc. 1866
Poitevin (E.-A.)
Commis de i'* classe
9 juiliel 1899
12 août 1863
Bacnlard (Em.).
id.
12 sept. 4899
10 oct. 1815
Lucien (Gh.-Ed.).
id.
15 nov. 1898
16 août 1866
Drimaracci (Nicol.).
id.
3 nov. 4899
19 mars 1812
Gontier (J.-R.-C.).
id.
46 janv. 4902
21 août 1869
Savin (Aug.-Fer.).
id.
9 juillet 4900
1 juillet 1869
Cerceau (R.-M.-J.-G.).
id.
9 août 1899
16 août 1862
Vivier (Alex.-Vic).
id.
9 avril.! 901
28 mars 1861
Morêle (Jules).
id.
28 juin 4898
6 fév. 1811
Brlgandat (J.-F.).
id.
5 oct. 4899
25 mars 1866
Audoly (Aug.-L.-B.).
id.
9 août 4901
23 avril 1869
Debeuns ("Aug.).
id.
30 avril 4899
5 déc. 1810
David (L.-Ch.-M.).
id.
21 déc. 4899
23 mars 1810
DoBsat (P.-P.-D).
id.
9 déc. 1901
11 juin 1862
25 Juillet 1814
Philippe (J.-F.).
id.
16 déc. 1901
Dyon(J.-L.-E.).
id.
15 oct. 1900
— IM —
'
DATES
«
1 ieU
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11*105 A TIOX
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PREMIKR
RÉSIDENCE
FONCTIONS REMPLIES
»a deU
DÉBARQUEMENT
DERNIERE
^OIIXATIOK
à
dans la
PROMOTION
l.\DAGASCAR
COLONIE
.
t f(h . 1902
8 mars 1902
l*' jaUlet 1904
Analalava
Gérant de la caisse d'avances.
• arrU 1899
16 mai 1899
1" juUlet 1904
Tananarive
2* bureau du Gouv. Gén.
il juin 1899
18 juillet 1899
1^'janv. 1905
Tananarive
2* bureau du Gouv. Gén.
• s»»pt. 1899
1 a^ril 1897
Recr. à Mad.
l"janv. 1905
Tananarive
Direction du Contrôle fin.
id.
1* janv. 1903
Majunga
k oct. 1899
id.
1-' mars 1903
Tananarive
Travaux Publics.
ijanv. 1899
n fév. 1899
!•' mars 1903
Tananarive
2- bureau du Gouv. Gén.
Pjanv. 1893
Recr. à Mad.
!•' avril 1903
Tamatave
Détaché aux Travaux Publ.
Il iio\. 1899
15 déc. 1899
!•' avril 1903
Tananarive
2« bureau du Gouv. Gén.
K mars 1899
Recr. à Mad.
1*' juillet 1903
Tananarive
Assistance médicale.
9 juiUel 1900
6 août 1900
i*' juillet 1903
Tananarive
14 .'êT. 1900
Recr. à Mad.
i*' juillet 1903
Tananarive
2- bureau du Gouv. Géii.
n ort. 1897
id.
l*' juillet 1903
Tulear
Gérant de la caisse d'avances.
l'juin 1895
id.
1" oct. 1903
Nossi-Bé
l*' Oft 1898
id.
1" janv. 1904
Fort-Dauphin
tvjanv. 1898
l- fév. 1898
l*' janv. 1904
Vatomandry
Gérant de la caisse d'avances.
1- janv. 1893
Recr. à Mad.
!•' janv. 1904
En congé
•
i« dér. 1900
id.
f avril 1904
En congé
ttmars 1898
id.
!•' avril 1904
Itasy
Gérant de la caisse d'avances.
M juillet 1898
id.
!•' avril 1904
Maintirano
id.
!• fév. 1898
id.
1*' juillet 1904
Fetraomby
id.
P mars 1900
id.
f oct. 1904
Manjakandriana
id.
i" mars 1901
II'' janv. 1899
Id.
i" oct. 1904
Tananarive
4* bureau du Gouv. Gén.
• id.
l-* oct. 1904
Mananjary
Gérant de la caisse d'avances.
Jj juin 1901
3 juillet 1901
1^'janv. 1905
Tananarive
Détaché au serv. des autom.
pjanv. 1900
Recr. à Mad.
l^janv. 1905
Tananarive
2* bureau du Gouv. Gén.
muiUetl899
6 août 1899
!•' juil. 1901
En congé de 3 ans
tt ^pt 1899
Recr. à Mad.
f janv. 1902
Tananarive
Mairie.
I- D0\. 1898
id.
l*' janv. 1902
Tananarive
Détaché à l'InsUtut Pasteur.
3 oov. 1899
id.
i*' janv. 1902
Vohemar (Antalaha}
hf^ jaav. 1902
19 janv. 1902
16 janv. 1902
En congé de 3 ans
^ juillet 1900
6 août 1900
1* avril 1902
Tamatave
» aoàt 1899
7 sept. 1899
!•' oct. 1902
Vohemar
5 avril 1901
8 mai 1901
9 oct; 1902
En congé
ft juin 1898 Re«r. à Mad.
1" janv. 1903
Tananarive
'* oci 1899 id.
i" mars 1903
Tananarive
Détaché à i'imprimene offlc.
"«août 1901 6 oct. 1901
!•' mars 1903
Tananarive
Détaché à l'école profession.
^ avril 1899 Recr. à Mad.
f' juillet 1903
Antsirabé
Gérant de la caisse d'avances.
!î dpr. 1899 id.
!•' juillet 1903
Tananarive
Direction du Contrôle fin.
> déf. 1901 5 janv. 1902
l-* juillet 1903
Tananarive
4* bureau du Gouv. Gén.
1^ déc. 1901 {Recr. à Mad.
l*' juillet 1903
Tananarive
2* bureau du Gouv. Gén.
1^ oct. 1900 jj
Recr. à Mad.
1- juillet 1903
Nossi-Bé
142 —
■
•
D.VTE
DATE
de
de
NOM ET PRÉNOMS
EMPLOI
L'ENTRltE
NAIS9AN0R
au
SKRVICE
23 mars 1861
HeymaiiB (J.-A.).
Commis de 1" classe
18 janv. 1902
9 août i816
Hoarean (P. -Ed.).
id.
7 janv. 1899
26 oct. ISli
VaUelii(Ch.-Vic.).
id.
9 sept. 1899
0
20 août 1871
l8trla(J.-M.).
id.
24 mai 1900
10 juillet 1875
Beauvoir (J.-A.-A.).
id.
16 juin 1900
31 mars 1876
Gayrand (L.).
id.
l"jaiiv. 1901
14 fév. 1867
CasteHaiii (xnt.-J.).
id.
31 déc. 1901
15 janv. 1875
Pniasan (J.-M.).
id.
5 avril 1902
21 janv. 1866
Barihe (Louis).
id.
24 janv. 1898
. 30 juin 1878
Mondiet (And . -Cons . ) .
id.
23 mars 1898
16 avril 1869
Montagner (L.-B.-Al ).
id.
23 fév. 1903
!«' sept. 1870
Paris (E. -H. -G.).
Commis de 2* classe
f janv. 1899
5 mai 1870
delaMlelieUerie(H.).
id.
6 déc. 1891
il mai 1873
Gondriet (Paui-Aug . ) .
id.
24 avril 1900
27 juillet 1864
Durand (V. -G. -J.).
id.
2 oct. 1899
4 janv. 1876
Naialre (Alcide).
id.
16 août 1900
27 juin 1868
L'Homme (Jules-Eug.).
id.
11 juillet 1902
17 août 1873
Béqnet (Henri).
id.
24 juin 1899
14 juin 1868
Carpentier (J.-G.).
id.
28 août 1902
26 mai 1875
Clerc (Adrien)
id.
9 oct. 1899
19 avril 1873
Fournie (J.-Jos.).
id.
9 avril 1901
11 janv. 1876
Mayaadon (P.-Er.).
id.
1-nov. 1900
26 avril 1877
Ludès (Georges-Louis).
id.
l-' avril 1903
18 déc. 1863
Prancon (D.-J.).
id.
21 avril 1903
23jm'llet 1861
6oviB(J.-G.).
id.
21 mai 1903
17 oct. 1877
Gontores (Michel-Fernand).
id.
13 mars 1901
24 déc. 1872
Labarre (Dav.-Ed.).
id.
28 sept. 1900
1" mai 1878
Dapnia ( André-Gh . -Denis) .
id.
2 sept. 1901
10 oct. 1877
Dreyer (P. -A.).
id.
l«nov 1901
10 janv. 1878
SnbtU (Ed. -J.-M.).
id.
31 juUlet 1903
12 sept. 1877
Martel (P. >L.).
id.
28 sept. 1903
20 oct. 1866
Martin (J. -M. -L.).
\i\.
2 nov. 1901
28 fév. 1874
Barrand (Pierre).
id.
1*' janv. 1898
24 mat 1872
Brot (Edmond-L.-H.).
id.
20 janv. 1902
19 juillet 1870
Campistron.
id.
27 avril 1901
21 janv. 1877
Meunier (Emile).
id.
13 fév. 1901
23 juillet 1875
Dandrade(M.-A.-0.).
id.
22 oct. 1901
28 juin 1875
Galland (J.-P.-Y.-J.)
id.
1-' août 1902
14 juillet 1867
Boisson (H.-Femand).
id.
15 fév. 1893
2i déc. 1877
Larguier (André).
id.
13 nov. 1902
28 déc. 1873
8a¥atler(P.-L.-L.-P.).
Commis de 3* classe
9 avril 1899
13 mars 1878
Gonlon (Eugène) .
id.
19 juin 1901
~ m
4e lA
l'^GîïATlON
do de I«
'MLVATIO:*
à
[HvDiiGASCAR
jan\. 1902
janv. 1899
^pt. 1899
biai 19M
jaîn 1900
janv. 1901
»lt,T. ISOl
a\Ttl 190â
janT. i898
mars 1898
fê^. 1903
l^'jaoT. 1899
idée. 1891
a\TU 1900
, i oct. 1899
U août 1900
lljttiUet 1902
illjuia 1899
^âoàt 1902
Hiyti. 1899
9 ami 1901
l'Dov. 1900
l'avril 1903
avril 1903
mai 1903
nuirs 1901
^\A. 1900
ÏH\A. 190i
hnov. 1901
U juillet 4903
b>»|>L 1903
Inov. 1901
l'jaiiv- «898
^janr. 1902
fi ami 1901
13 fev. 1901
Uocl. 1901
f" août 1902
^ août 1902
:^^DOV. 1902
^^'iVTil 1899
DATES
du
PREMIER
DiBARQUEMENT
dana la
COLONIE
m
'\m 1901
I
Recr. à Mad.
id.
1 oct. 1899
16 juin 1900
Recr. à Mad.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
18 mai 1900
Recr. à Mad.
id.
id.
19 juillet 1899
Recr. à Mad.
1 nov. 1899
8 mai 1901
Recr. à Mad.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
23 août 1902
Recr- à Mad.
8 mai 1899
Recr. à Mad.
de la
DERNIERE
PROMOTIO.N
1'' juillet 1903
1* juillet 1903
•'janv. 1904
•' avril 1904
•• avril 1904
•^juillet 190*
•'juillet 1904
•'cet. 1904
•• sept. 1904
•'janv. 1905
«*janv. 1905
•'juillet 1901
" janv. 1902
•'janv. 1902
•'janv. 1902
^ avril 1908
I juillet 1902
1 juillet 1902
28 août 19Q2
•'janv. 1903
•' janv. 1903
•* mars 1903
•* avril 1903
avril 1903
'H mai 1903
•'juillet 1903
•'juillet 1903
juillet 1903
juillet 1903
11 juillet 1903
28 sept. 1903
9 janv. 1902
•'juillet 1903
•' oct. 1903
•'janv. 1904
" avril 1904
-juillet 1904
•'OCt. 1904
•' oct. 1904
•' oct. 1904
12 sept. 1899
19 juin 1901
•r
•f
RÉSIDENCE
Farafangana
Tananarive
Maroantsetra
En congé
Tananarive
En congé
Tananarive
Tananarive
Diego-Suarez
Tulear
Tananarive
Morondava
Diego-Suarez
Diego-Suarez
Majunga
Farafangana
En congé
Tamatave
En congé
Tananarive
Bcforona
En congé
Mandritsara
Ankazobe
Fianarantsoa
Tananarive
Tananarive
Mananjary
Tananarive
Maevatanana
Fianârantsoa
imerina centrale
En congé
Tananarive
Tamatave
Ambositra
Tamatave
Fianârantsoa
Majunga
Tananarive
Majunga (Marovoay)
Diego-Suarez
FONCTIONS REMPLIES
2" bureau du Gouv. Général
Direction du contr. financier
2* bureau du Gouv. Général
2* bureau du Gouv. Général
Prov. de l'Imerina Centrale.
Détaché au serv. du Trésor.
£• bureau du Gouv. Général.
Gérant de ta caisse d'avances
Gérant de la caisse d'avances
Gérant de la caisse d'avances
Dét. au scrv. des bât. civils.
2* bureau du Gouv. Général.
2" bureau du Gouv. Général
Gér. de la caisse d'avances.
Dét. au serv. des bât. civils.
Détaché au service du trésor.
Cherda poste nlininitlratir d\ftmbobiiiiiera
Détaché au serv. du trésor.
4^ bureau du Gouv. Général.
Détaché au serv. du trésor
— 124 -
DATE
de
NAISSANCE
13 août 1874
28 mars 1877
NOM ET PRÉNOMS
Redonly (P. -A.].
Thibault (Raoul).
EMPLOI
Commis de 3* classe
id.
DATE
de
L*BNTRiB
au
SERVICE
22 OCt. 1901
14 mai 1900
CONTROLE
18 avril 1863 I FUion (V.-M.), ^, u u.
I Inspecteur de 2« classe des colonies | l"nov. 1885|
-
^
SERVICE
29 août 1856
Loii88ert(M.A.-E.).
Sous-inspecteur de 1'* classe
19 avril 1879
23 juin 1866
BoQdlUo]i(C.-A.).
Sous-inspecteur de 2* classe
i" août 1889
8 avril 1862
VieU(F.-M -S.).
Receveur de 4* classe
13 mai 1890
2 janv. 1869
Lota (Alexandre).
id.
4 juin 1894
31 mars 1874
Roussel ( M. -Ch. -A.).
Receveur de 5" classe
l''sept. 1897
28 oct. 1878
de Berry (E.-J.).
id.
29 sept. 1898
8déc. 1874
Mlgnard (L.-Aug.-Ch.-E.).
id.
16 déc. 1898
4 déc. 1874
de Saint-Quentin.
Receveur de 6* classe
•
1" oct. 1891
31 août 1879
de Jnllien de YlUenevve.
id.
12 sept. 1902
7 sept. 1879
Tezerean (L.-P.-M.-A.).
id.
12 juin 1903
9 janv. 1863
Bchlélé (Victor;.
Commis de 2* classe
1-' avril 1900
29 oct. 1874
Bourrai (Jules).
Commis de 3* classe
22 avril 1900
20 mai 1876
Arrighi (Joseph).
id.
!•' août 1900
24 mai 1880
Carrière (Fr.-Ant.).
id.
1" août 1900
12fév. 1866
Ponmier (Jacques; .
id.
10 juin 1901
31 juillet 1868
Hoir (J.-J.).
id.
10 juin 1901
21 déc. 1876
Alau8(E.-G.-N.).
id.
10 juin 1901
25 sept. 1876
Vally (J.-J.).
id.
1" août 1900
19 fév. 1869
de Co8ta(L. H.-L.-M.).
Commis de 4* classe
1*' août 1900
19 juin 1879
Mercier (L.-H.-J.).
id.
10 juin 1901
8 juin 1867
Lezaud (Léo.-Eug.).
id.
8 juin 1902
SERVICE
6 déc. 1853
de Rocca-Serra (Cam.).
Inspecteur dé 1'* classe
l"juin 1875
8 oct. 1853
Delrieu (M.-A.-E.).
Contrôleur de 1" classe
1" juin 1875
29 mai 1860
Honoré (F.-P.).
Contrôleur de 2* classe
1« juilieH88i
25 juin 1864
Thuillier (G.-F.-Eug.).
Vérificateur de 1" classe
1" nov. 1883
26 fév. 1855
Gouttures (Pierre).
id.
1-' août 1883
14 nov. 1861
Le Merle de Beaufond (Ces.).
id.
1" fév. 1887
24 juin 1864
Lorenionl (Marc).
Vérilicateur de 2« classe
1" juillet 1890
1" août 1896
31 mai 1870
GonUer (X.-A.-Ch.).
id.
— 128 —
DATES
RÉSIDENCE
FONCTIONS REMPLIES
de la
SÉSlG.'fATION
du
PRKMISR
de la
ea de la
1 90ïirCATIO.N
à
K.VDAGA9CAR
DÉBARQOBICENT
dan» la
COLONIE
DRRNiiRE
PROMOTION
[
boct. 1901
Recr. à Mad.
22 0Ct. 1901
Diego-Suarez
Détaché au serv. du trésor.
14 mai 1900
Recr. à Mad.
18 juin 1902
Appelé sous les drapeaux
•
FINANCIER
j 1*' août 19001 3 sept. 1900 1'' janv. 1902 Tananarive
1 Directeur.
DES DOMAINES
IVocl. 1899 1 2déc. 1899 \ 1*' mars 1901 ; Tananarive •
Chef du service.
JtjanT. 189T
3 mars 1891
l'^janv. 1903
En congé
l * ûix. 1892
18 rév. 1901
16 fév. 1899
Majunga
Receveur des domaines.
liiuiars 1898
6 avril 1898
20 fév. 1903
Tamatave
Receveur, sous-conservateur
de la propriiîté foncière.
p mars 1898
6 avril 1898
1" fév. 1902
Fianarantsoa
id.
p mars 1900
p juillet 1901
1*» juin 1900
20 fév. 1903
Mananjary
id.
17 sept. 1901
21 janv. 1902
Nossi-Bé
id.
rjuin 1902
19 août 1902
U janv. 1900
Diego-Suarez
id.
■î^pl. 1902
15 nov. 1902
l-'janv. 1903
Tananarive
Lijuin 1903
6 août 1903
14 mars 1904
Diego-Suarez
1- avril 1900
Recr. à Mad.
1-' juillet 1904
Tananarive
âa>ril 1900
id.
22 avril 1902
Tananarive
1^ août 1900
id.
1« août 1902
Tananarive
i" août 1900
id.
l*» août 1902
Tananarive
pjuin 1901
id.
l-'oct. 1903
En congé
•
hym 1901
id.
1" oct. 1903
Tananarive
l^juin 1901
id.
1" oct. 1903
En congé
l'' août 1900
id.
l"janv. 1904
Tamatave
H août 1900
id.
1" août 1900
Congé de 3 ans
l'»jum 1901
id.
10 juin 1901
Tamatave
H juin 1902
id. 8 juin 1902
Majunga
DES DOUANES
l" 56pt 1899
16 nov. 1899
f mars 1898
Tamatave
Chef du service.
1" août 1900
r [JOv. 1897
7 juin 1901
4 janv. 1898
1-' août 1900
1*' mars 1900
Tamatave
Tulear
Clukrgéde la recelt» prise. d« TsmaUTP.
Receveur.
1- nov. 1901
«'janv. 1896
6 janv. 1902
5 fév. 18%
!•• nov. 1901
1-' avril 1902
Tamatave
Majunga
!•' commis et receveur p. i.
Receveur.
I*'déc. 1898 14 Janv. 1899
l*' août 1901
En congé
l'janv. 1896 5 fév. 1896
l-* avril 1902
En congé
'!î nov. 1897 U
17 déc. 1897 I
1* sept. 1902
Tamatave
.
- i26 —
DATE
de
NAISSANCE
NOM ET PRÉNOMS
EMPLOI
26 janv. 1866
22 mars 18G4
4 OCt. 1869
»
26 sept. 1812
8 fév. 1875
20 mars 1871
21 juin 1872
25 mars 1875
13 OCt. 1872
10 Juillet 1874
28 sept. 1869
29 mars 1872
21 fév. 1871
28 janv. 186(
24 dëc. 1867
24 fév. 1868
8 juillet 1867
8 OCt. 1869
4 juin 1871
30 avril 1867
11 OCt. 1872
6 déc. 1872
2 OCt. 1867
24 avril 1870
24 juin 1862
14 déc. 1870
13 OCt. 1872
12 janv. 1874
31 janv. 1874
9 mars 1870
21 mai 1872
24 fév. 1872
25 sept. 1868
10 nov. 1873
26 déc. 1872
2 sept. 1873
15 juin 1871
7 mai 1872
22 fév. 1869
13 juillet 1872
1" fév. 1862
GaUoni (A.-M.-D).
Dargct (P.-M.).
PoggioU (F.-X.).
Delber.
Witsman (Louis).
Silber (Gh.-Cél.).
Ufosse (P. M.-J.-J.).
Albert (K.-A.-J.).
Qneyrel (L.).
Diagne (Biaise).
Grison (Goo.)-
ArUgalet (F.-J.-D.).
Hantonx (Cl.-Sera).
Rousseau (U.-J.).
Le HaUot(P.-M.).
Grazianl (F.-X.).
Thomas (J.).
CasanoTa (D.).
Perdriaux (G.).
Tassistro (J.).
I Assens (A.-E.).
Frasseto (D.-J.).
Bonis (A.-J.-E.).
Gall (J.-L.).
Bnret (J.-T.).
Desbrosses (Mar.-Zéph.).
Bouchot (Mare).
Ck^rrisier (Paul).
GUet(J.-M.-A.).
Bermeilly (A.-E.).
Forgae (B.).
Laine (And.-Lë.-G.).
Bareyre (Pierre).
Bordeanx (Jules).
Bellot (Edouard).
Lab (Em.-L.).
Raineri (F.-A.).
Ondard (F.-D.-A.).
Lonys (Henri).
Frèrejean (A.-S.)-
Gresp (Ch.-L.).
Boyer (M.).
Vérîflcalenr de 2* classe
id.
VériHcateur de 3« classe
id.
id.
Vérificateur-adjoint de 1'* classe
id.
id.
id.
Commis principal de 4* classe
Commis principal de 5* classe
Commis de 2» classe
Sous -lieutenant des douanes
Brigadier de 1" classe
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
^ id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
Brigadier de 2* classe
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
Sous-brigadier de !'• classe
DATE
de
l'kntr&e
au
SEfiVIGB
1" juin 1892
{•' mars 1893
1" janv. 1893
»
1" juillet 1893
1*' OCt. 1893
l%sept. 1894
f' juillet 1895
!•' juillet 1896
1" nov, 1892
1-^ sept. 1891
i" mai 1899
1" mai 1896
f fév. 1892
1" avril 1887
l*'janv. 1896
24 fév. 1897
{•' janv. 1896
!•' sept. 1892
!•' avril 1895
14 OCt. 1891
1- août 1895
!•' déc. 1894
l** avril 1892
l*' déc. 1896
l-r OCt. 1891
!•' sept. 1808
10 déc. 1896
10 fév. 1897
1893
1-' mai 1895
10 déc. 1896
10 déc. 1896
1" janv. 1895
10 déc. 1896
!•' mai 1891
10 déc. 1896
l«déc. 1896
id.
!•' juin 1892
1" août 1897
18 août 1893
— 127 —
de la
CfSIGNATIOM
oa de la
! TtUCINATlON
à
■.\OAGASCAB
)
* déo- 1896
H» août 1896
r if*îr. 1896
•
1" mai 1902
h féT. 1900
h jQÎn 1900
i9 mai 1900
!•' T*ov. 1901
l" avril 1902
l" ort 1901
l-'f^'v. «897
Il jcnilet 1897
n iaav. 1897
0 mars 1898
■
M fêv. !897
|*'jaDv. 1896
tii%av. 1897
b ort. 1900
b mai 1900
jaov. 1904
août 1897
hillet 1897
• fév. 18971
jaov. 1897
^pt. 1898
« déc. 1896
^fév. 1897
fév. 1897
«août 1897
fi dér. 1896
id.
3 août 1896
«dér. 1896
m. 1899
déf. 1896
dPT. 1896
id.
'jaov. 18961
«epl. 18981
mai 1901
DATES
do
PREMIER
DÂBAROUEIIBiNT
dao8 itt
COLONIE
31 déG. 1896
3 sept. 1896
3 janv. 1891
M
16 juin 1902
7 avril 1900
2 nov. 1900
9 fév. 1901
6 dcc. 1901
18 juUIetl902
6 déc. 1901
3 mars 1891
5 sept. 1891
15 fév. 1891
13 avril 1898
10 janv. 1899
19 mars 1897-
5 fév. 1896
12 fév. 1897
15 DOV. 1900
5 janv. 1901
9 mars 1901
5 sept. 1891
5 sept. 1891
3 mars 1897
12 fév. 1897
6 oct. 1899
31 déc. 1896
5 mars 1897
18 janv. 1897
5 sept. 1897
6 janv. 1897
2 janv. 1897
2 sept. 1896
2 janv 1897
16 nov. 1899
2 janv. 1897
5 janv. 1897
2 janv. 1897
5 fév. 1896
7 nov. 1898
6 Juin 1901
de la
DERNIÈRE
PROMOTION
1" août 1903
f janv. 1901
l*» nov. 1902
!•' juin 1903
21 avril 1904
1*' sept. 1902
1* sept. 1902
1* nov. 1902
21 avril 1904
21 avril 1904
1" oct. 1903
14 oct. 1904
1" août 1903
l-' oct. 1898
l-' avril 1900
!•' mai 1900
1- janv. 1901
1*' mai 1901
l*' mai 1901
!•' mai 1901
l"' juillet 1302
l'' juiUet 1902
!•' janv. 1903
l** janv. 1903
1" juillet 1903
1* janv. 1904
f'juU. 1904
i" oct. 1902
!•» janv. 1903
id.
id.
id.
id.
l-* janv. 1904
l*' juil. 1904
id.
1" janv. 1905
id.
l-'juil. 1902
RÉSIDENCE
Diego-Suarez
Morondava
Mananjary
Tamatave
Tamalave
Tamatave
Nossi-fié
Majunga
Andovoranto
Tamatave
Vohemar
Diégo-Suarcz
Tamatave
En congé
Tulear (Ambohibe)
Analulava
Nossi-Bé
Fort-Dauphin
En congé
Tamatave
En congé
Diego-Suarez
En congé
En congé
Morondava
En congé
Majunga
Nossi-Bé
Majunga
Tulear
Tananarive
Tamatave
id.
Majunga
Fenerive
Tamatave
En congé
Tamatave
Vatomandry
Mahanoro
Farafangana
Nossi-Bé
FONCTIONS REMPLIES
Receveur.
fl^«" de receveur.
- IM —
DATE
de
NAISSANCE
2 OCt. 1874
31 août 1875
19 avril 1871
26 janv. 1874
12 juillet 1867
8 fév. 1872
!•' août 1872
1-' fév. 1869
6 juillet 1873
14 avril 1872
28 OCt. 1870
25 janv. 1873
25 sept. 1869
11 déc. 1871
16 mai 1877
6 janv. 1875
11 juillet 1873
15 déc. 1870
13 juin 1870
l"juilletl872
26 juillet 1871
28 mai 1867
12 déc. 1868
3 mai 1868
23 mai 1870
26 nov. 1869
20 août 1868
9 mars 1867
17 juillet 1871
15 oct. 1872
14 mars 1869
19 mars 1872
24 déc. 1873
3 mars 1872
15 janv. 1874
9 avril 1870
26 nov. 1871
3 oct. 1871
30 nov. 1862
27 mars 1872
8 avril 1873
24 janv. 1876
NOM ET PRÉNOMS
Pietri (G.-F.).
Malart (T.-J.-D.).
Pieschi (F.)
Giorgl (Ant.).
Mahé (Louis).
Lannay (L.>M.).
Laurent (Jos.).
Ventarlnl (Pierre).
Barbazan (J.-M.J.
Jacobo (Ë.-L.-H.).
ClavBse (Geo.).
Rlblet (Louis).
Labat (M.-G.-F.;.
Strulln (F.-U.).
Minelle (Geo.)-
Parent (Pierre).
Aireteig-Sonvie (Jos.).
Jégat (J.).
Aballéa (Y.).
Thomas (J.).
Plétrini (CD.).
Gollomp (J.-B.).
Vlgnal tProsp.-Aug.),
Arrazeaa (J.-J.).
Rosset-Faaaloz (M -J.)
Martin (R -A.-J.-H.).
Mari (J.-B.).
Nicolini(Fort.).
Goiirtet(Y.).
Prat(D.-M.).
Fondecave (J.).
Mattei(J.-B.).
Carolin (L.-A.).
Janlent (Pierre).
Deft'anc]ii(Ant.).
Povblan (Henri).
Baudet (Henri).
Décugia (Adolphe).
Aiéma(Jos.-And.).
GavaUlé (Marc).
Golonna (J.-B.).
Âncel (Aug.-Célestin).
DATE
de
EMPLOI
L*ENTRÉE
aa
SERVICE
Sous-brigadier de l'* classe
1« mai 1899
id.
1" mai 1898
id.
1" fév. 1898
id.
i^ juillet 1898
id.
1-' mai 1895
id.
1* sept 1897
id.
10 déc. 1896
Sous-brigadier de 2* classe
id.
id.
1- sept. 1888
id.
!•' sept. 1897
id.
1-' mars 1890
id.
1" nov. 1899
id.
1» mars 1896
id.
10 déc. 1896
id.
2 nov. 1899
id.
l- juillet 189:
id.
i« juillet 1898
Patron
1" janv. 4895
Sous-patron de 1'* classe
id.
id.
24 lév. 1897
Sous-patron de 2» classe
10 déc. 1896
Préposé hors classe
1" juil. 1891
id.
1-' mai 1895
Préposé hors classe
!•' oct. 1893
id.
1* août 1894
id.
10 déc. 1890
id.
l-'janv. 1896
Préposé de {'• classe
1»' fév. 1894
id.
4 janv. i89r>
id.
16 oct. 1895
id.
l*' mai 1896
id.
10 déc. 1896
id.
1- juillet 1897
id.
10 fév. 1897
id.
l-* oct. 1897
id.
!•' mars 1894
id.
1" juillet 1898
id.
l-' avril 1900
id.
1" mars 1889
id.
1* mars 1899
Préposé de V* classe
!•' déc. 1900
id.
1" mars 1901
— 1Î9 —
mm
delà
D^.S1GNATI0N
ou de la
IfOMINATION
à
MADAGASCAR
1" mai 1899
l*' mai 1898
10 janv. 1901
i" juillet 1899
10 oct. 1896
!•* sept. 1891
10 déc. 1896
i- janv. 1896
l'' juiUet 1899
1" sept. 1897
!•' oct. 1896
1" nov. 1899
10 août 1896
10 (Icc. 1896
2 nov. 1899
1** juUiet 1891
1 juillet 1899
ai juiUet 1891
10 déc. 1896
24 fév. 1891
10 déc. 1896
1^'janv. 1897
13 juin 1960
l"janv. 1896
l"janv. 1896
10 déc. 1896
l*'janv. 18%
10 janv. 1896
4 déc. 1896
16 oct. 1896
1 juillet 1899
10 déc. 1896
1** juiUet 1893
10 fév. 1891
l- oct 1891
1" avril 1891
'i juillet 1899
i* avril 1900
9 sept. 1900
"i juillet 1899
l*'déc. 1900
1" mars 1901
DATES
du
PHKMfBR
oébaaqueiunt
dans la
COLONIE
Rec. à Nad.
Recr. à Mad.
9 fév. 1901
1 août 1899
2 nov. 18%
Recr. à Mad.
2 janv. 1891
4 fév. 18%
1 août 1899
Recr. à Mad.
6 nov. 18%
Recr. à Mad.
3 sept. 18%
5 janv. 1891
Recr. à Mad.
id.
1 août 1899
16 août 1891
2 janv. 4891
19 mars 1891
2 janv. 1891
10 fév. 1891
18 juillet 1900
1" fév. 18%
5 fév. 18%
l*'janv. 1891
5 fév. 18%
5 fév. 18%
14 janv. 1891
Recr. à Mad.
1 août 1899
5 janv. 1891
Recr. à Mad.
3 mars 1891
Recr. à Mad.
16 mai 1891
1 août 1899
Recr. à Mad.
1 oct. 1900
1 août 1899
Reer. à Mad.
Recr. à Mad.
delà
DBRNlfcai
PROMOTION
1*' juillet 1903
id.
f juillet 1904
id.
id.
1" janv. 1%5
!•' janv. 1%5
l-* juin 1%1
l*' mai 1%3
id.
1-' juiUet 1903
1" janv. 1%4
1" juillet 1905
id.
id.
id.
{•' janv. 1%1
1-" Juillet 1903
1*' janv. 1%2
fjuin 1894
l^mai 1%1
1" janv. 1%3
l-'janv. 1903
l^'juUletlMS
1* juillet 1%4
l» fév. 1899
1« mai 1899
i*' août 1900
1 janv. 1 901
l-'janv. 1%1
!•' mai 1%1
1" mai 1901
l*'jumetl%2
l«'lmUetl%2
i-* juillet 1%3
1" janv. 1904
l-* juiUet 1%4
1« juillet 1904
1" janv. 1%5
id.
RÉSIDENCE
En congé
Maroantsetra
Tamatave
Diego-Suarez
id.
Morondava
Tamatave
En congé
Tamatave
En congé
Tamatave
Maintirano
Tamatave
En congé
Tamatave
Andovoranto
Mananjary
Tamatave
En congé
Diego-Suarez
En congé
Nossi-Bé
Tamatave
Majunga
Tamatave
En congé
Diego-Suarez
Diego-Suarez
En congé
En congé
Nossi-Bé
Tamatave
En congé
Diego-Suarez
En congé
Vangaindrano
Majunga
Tamatave
Yatomandry
Tamatave
Majunga
Tamatave
FONCTIONS REMPLIES
9
^ 130 —
DATE
de
NAISSANCE
25 juillet isn
22 mars 1865
24 ocl. 1871
31 juillet 1874
9 nov 1872
I 13 sept. 1877
9déc. 1878
22 mai 1872
19fev. 1879
12 sept. 1877
20 nov. 1872
10 oa. 1878
16 juillet 1880
13 mai 1879
5 août 1879
5 fév. 1873
18 juin 1878
l«'juilletl878
10 mai 1879
6 juillet 1875
2 déc. 1873
9 déc. 1881
20 sept. 1879
28 mars 1881
»
30 juin 1881
23 sept. 1872
24 cet. 1876
14 fév. 1877
18 fév. 1877
31 déc. 1877
6 juillet 1877
6 juin 1878
6 OCt. 1877
l*janv.l873
26 août 1836
16 nov. 1874
20 mars 1865
30 mars 1867
12 OCt. 1870
NOM ET PRÉNOMS
Lhermeneaux ( E . -H . ) .
Péranlt (Ferdinand) .
8antiicci(Marc).
Gri8tofari(P.-D ).
Fabre(J.-A.).
GaUliot (Louis-Eug.).
GniUiot (Henri).
Lehmann (L.-J.).
Cérutl(P.-Au.).
Marlaiii(Fr.).
Merlande (M.).
Sillon (Gh.).
CasanoTa ;X.).
Saint-Saayear (E.).
Mirmont(Gh.).
Teste (L.).
Paulct (J.-H.-G.-M.;.
Graber (F.-G.-A.).
Ro88l (Innocent).
Forestier (Geo . -Em . ) .
Lacombe (F.-X.).
BonlenaTe (J.-M.-A.-E.).
Giacomoni (François).
Ineerti (Léon).
Vital! (Dom.).
Tarera (Auge).
Le Bars (Fr.).
Saiiitmo]i(J.-L.-P.).
Le Besson (Jules).
Apheetégny (Raymond).
Richard (François).
Ronvière (Marie).
Anft^t (Jean) .
Marc(Aug.-Gab.).
BeUon (Gamille).
Anbert (Théogène).
Degvigne (Albert).
Momet (Léon) .
Pastel (Adrien).
Gérard (Emile).
Valentin (Charles).
Veyseype (Pierre).
Préposé de !'• classe
Préposé de 2* classe
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
Matelot de 2* classe
id.
id.
id.
id.
id.
id.
Receveur
Préposé auxiliaire
id.
id.
id.
id.
id.
l"janv. 1902
!•' mai 1892
9 mai 1899
9 nov. 1900
1« janv. 1901
1-janv. i90i
1- janv. 1902
1" fév. 1902
1«» mars 1902
1« avril 1902
!•' mai 1902
i^ mai 1902
1« juillet 1902
l-r juillet 1902
1« août 1902
1" déc. 1896
1« sept. 1902
l»ocl. 1902
l-r mars 1903
!•' mai 1903
!•' mai 1903
l-r sept. 1903
fr sept. 1^^
l-r oct. 190*
»
l-r déc. 1904
l-r déc. 18»^
14 sept. 1901
16 OCt. 1901^
1er avril 1902
{•' mai 1902
l.r juin 1902
l-r août 1902
l.e déc. 1902
l«r août 1903
l.r déc. 1895
l^rjuin 18^
3 janv. 1899
l.'oct. i89«
1^ juillet I8î»9
4./juilletl903
l*uinctl9«^
— 131 —
8lG:«ATlON
Ml de \»
^lirMAXION
DAGASdAB
janv. 4902
Kppt. i900
»»v. iooo
janv. 1901
'janv. 1902
';anv. 1902
»rev- 1902
Maars 1902
U^TÎI 1902
•mai 1902
'naai 1902
'juillet 1902
^jjîUei 1902
''août 1902
*déc. 1896
^sept. 1902
^M-t. 1902
1903
1903
i903
. 1903
. 1903
I904
*iaai
'œt.
déf. 1904
liBars 1891
t^i. 1901
1901
^ïvril 1902
niai 1902
i\KiD 1902
)oùt 1902
dèc. 1902
[«t>ût 1903
fiée. 1895
[^n 1898
1899
[trt. 1896
lift 1899
]hiUetl903
Anllet 19031
DATES
du
PRSIilBR
DiBARQUEMENT
dans la
COLONIl
Reer. à Mad.
8dée. 1897
1 oct. 1900
-7 déc. 1900
Recr. à Mad.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
i" déc. 1896
Recr. à Mad.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
•
Recr. à Mad.
31 mars 1891
Recr. à Mad.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
delà
oerniIers
promotion
1"' janv. 1905
l<»Diai 1902
10 sept. 1900
1 déc. 1900
!•' janv. 1901
l- janv. 1902
l"janv. 1902
1" fév. 1902
1*' mars 1902
1*' avril 1902
{•' mai 1902
{•' mai 1902
1-' juillet 1902
1" juillet 1902
1*' août 1902
1** août 1902
1*' sept. 1902
1" oct. 1902
1*' mars 1903
1" mai 1903
1" mai 1903
1*' sept. 1903
1*» sept. 1903
1*' oct. 1904
1- déc. 1904
14 sept. 1901
16 oct. 1901
1* avril 1903
1" mai 1902
l*- juin 1902
1*' août 1902
1* déc. 1902
1" août 1903
l*' déc. 1895
1" janv. 1901
1*' juin 1901
1* oct. 1900
1" avril 1901
1** avril 1904
l" mai 1904
RÉSIDENCE
Nossl-Bé
En eon^
Majunga
Majunga
En congé
En congé
Tamalave
Diego-Suarez
Tamatave
Fort-Dauphin
Tamatave
Diego-Suarez
id.
Tamatave
Mananjary
Tamatave
id.
id.
Manai^ary
Tamatave
Nossi-Bé
Tamatave
id.
id.
id.
id.
Tulear
Tamatave
En congé
Diego-Suarez
Vohemar
Tamatave
Tamatave
Analalava
Tamatave
Marovoay
Majunga
Diego-Suarez
Diego-suarez
Tulear
Diego-Suarez
Tamatave
FONCTIONS REMPLIES
- 132 —
DATE
DATE
de
de
NOM ET PRÉNOMS
EMPLOr
L'ENTRéS
NAISSANCE
au
•
SBRVICS
Gastrin (François).
Préposé auxiliaire
1- juillet 190:<
MoriBse (Félix).
id.
1" juillet 1903
Garron (Léon).
id.
!•' juillet 1903
Babet (Arsène).
id.
1» juillet iîM)3
26 sept. 1879
Allés (Alphonse).
Préposé
1" janv. 1901
2i mars !812
Léo (Jauffrct).
id.
25 mai 1901
20 juin 1871
Bnanlt (Louis).
id.
l"janv. 1902
7 mars 1875
Fort (Louis).
id.
i'T sept. 1900
25 fév. 1870
Gromlanx (Charles] .
id.
l*' oct. 1901
26 sept. 1872
Rassindlrame.
id. •
1" oct. 1901
22 juin 1865
Onlédl (Paul).
id.
1" juillet 1902
14 mai 1880-
Aroqulaasamy.
id.
1" août 1902
29 juin 1873
8 sept. 1869
10 nov. 1866
12 mars 1857
30 mars 1874
11 mars 1865
5 juillet 1853
22 juillet 1869
30 avril 1868
17 oct. 1867
!•' août 1866
3 juillet 1862
24 déc. 1875
22 avril 1872
6 fév. 1870
16 mars 1876
1- juillet 1872
23 déc. 1866
23 sept. 1862
29 sept. 1871
25 oct. 1868
12 oct. 1871
Deachamps (P.), ^, 0.
Deyanz (L.-S.), O.
Chariot (H.-A.).
Lofebyro (J<-P.), O.
Payot (J.-L).
M"« Lapaasade (L.-Cl.).
Igoult (P.-D.)..
Monler (Ë.).
Ifandon (L. E.).
M- Naadon (P.-A.).
M- Monlor (J.-A.).
M-"* Lofebyro.
Hibou (Luc.-M.).
Lapa88ado(J.-J.).
Tafforiik (P.-C).
M"' Brissac.
Glémont (J.).
Rigaad (L.-H.-A), Q.
Malgro.
Uocb (P.-M.-E.).
M- Uoch (M.-M.-T.).
M-* Hiyornaiid.
O.
SERVICE DE
Chef de service 129 sept. 1894
Inspecteur primaire de 2* classe 11* déc. 1887
Inspecteur primaire de 3* classe
Instituteur de 2* classe
id.
Institutrice de 2* classe
Instituteur de 3* classe
id.
id.
institutrice de 3« classe
id.
id.
Instituteur de 3* classe
id.
id.
Institutrice de 4* classe
Instituteur de 4* classe
id.
id.
id.
Institutrice de 4* classe
id.
1*' oct. 1873
19 déc. 1893
10 avril 1887
18 janv. 1873
6 nov. 1887
1" oct. 1888
4 oct. 1886
1" oct. 1883
7 janv. IW
13 sept. 1894
H nov. 1892
23 oct. 1888
9 juin 1902
1" oct 1892
18 août 1901
1" oct. 1884
13 nov. 1890
29 oct 1898
— 133 —
lisJGHATION
OQ de I»
A/KOTATIOlf
à,
hl^AG\SGA&
juillet 1903
hjuiUet 1903
juillet 1903
h«iiUet 1903
hanv. 1901
JBiai 190i
Manv. 1902
rsiept. 1900
^ort- 1901
Ir^rl. 1901
hiùllet 1902
hâoût 1902
DATES
du
PRKMIBR
DÉBARQUEMENT
dans U
COLONIE
Recr. à Mad.
id.
id.
id.
id.
id.
■ id.
id.
id.
id.
id.
id.
de la
DERNIÈRE
PROMOTION
1*' juillet 1903
l*' ocl. 1903
1" août 1903
1- mars 1904
!•' ocl. 1901
i^ ocl. 1901
1- juillet 1902
1" juillet 1902
1" iuillell902
l«fév. 1902
l** juillet 1902
!•' août 1902
HËSIDENGE
Tamalave
Tamalave
Morondava
MajuQga
Majun^ça
Diego-Suarez
Majunga
Mananjary
Nossi'Bé
Tamalave
AndoYoranto
Tamalave
l'ENSEIGNEâlENT
tfév. 1898
i&ai 1901
imai 1904
lât/ùt 1899
tjQiJIet 1898
îvril 1899
imv. 1903
iliov. 1901
li&ars 1902
linars 1902
lc{>\. 1901
Ukùt 1899
mai 1900
ivril 1900
U^. 1902
tjiiiii 1902
avril 1898
11 juin 1901
15 juin 1904
3 sept. 1899
18 juillet 1898
16 mai 1899
16 fév. 1903
3 déc. 1901
16 avril 1902
id.
3 déc. 1901
3 sept. 1899
18 mai 1900
18 mai 1900
16 janv. 1903
8 juillet 1902
iitiil. 1901 |i5 août 1901
iloùt 1901
>t 1903
[Recr. à Mad.
id.
iiSQD 1903 |16 août 1903
^m 1903 J >d.
^ïRarelWi / 5 avril 1904
2^ déc. 1901
1" janv. 1904
21 mai 1904
15 mai 1903
1" juillet 1903
{•' janv. 1904
24 janv. 1903
1* janv. 1904
i" janv. 1904
1" avril 1904
1» avril 1904
1" juillet 1904
l** ocl. 1904
1» janv. 1905
l** janv. 1905
9 juin 1902
1* ocl. 1903
1» ocl. 1903
1*' ocl. 1903
25 juin 1903
25 juin 1903
9 mars 1904
Tananarive
En congé
Tananarive
Fianaranlsoa
Tananarive
Fianaranlsoa
Tananarive
Diego-Suarez
Yakinankaralra
Antsisabe
Diego-Suarez
Fianaranlsoa
En congé
Fianaranlsoa
Ambositra
Tananarive
Tananarive
Antsirabe
Tamalave
Mahanoro
id.
Tananarive
FONCTIONS REMPLIES
Chef du service.
Adjoint au chef du service
Directeur de l'école François
de Mahv.
m
Ecole régionale.
Directrice de l'école des en
fants métis. Placée h. c.
Censeur des études à l'école
professionnelle.
Directeur de l'école des en-
fants européens.
Chargé de la direction de
récole régionale.
Chargée de la direction de
l'école normale des filles.
— \u —
DATE
• dé
NAISSANCE
2 janv. 1811
16 juillet 1869
19 nov. 1811
2 oct. 1815
12 fév. 1814
21 fév. 1862
2 dôc. 1869
28 déc. 1819
16 déc. 1855
26 nov. 1813
29 sept. 1880
21 août 1811
5 janv. 1816
9 mars 1815
5 août 1819
22 janv. 1880
11 nov. 1819
2 fév. 1880
13 mai 1881
20 mars 1818
28 sept. 1815
4 fév. 1819
15 sept. 1813
22 fév. 1819
8 juin 1881
11 juillet 1880
14 oct. 1811
24 août 1816
NOM ET PRÉNOMS
HiTernand (P.).
BeavTais (L.).
Dnbocq (Ludovic).
M"* Dnbocq
Dandonaiit
W^* Robert-Altemer.
Brangier (L.-H).
M"« Gasiellani (Luc).
M"« Ponchard (Eug.-Em.).
M- Goudriet (M.-M.).
M"* Dnval (B.-M.-L.).
Veyre (F.-A.-E.).
Penloup (J.-H.).
MU* Godard.
Oatanlt.
Landeroin (V).
M"* Landeroin.
doux (G.-C.).
M— Hibon.
Lenelnd.
M- Meyroa(L.-A).
Rion (G.-L.)
M-« Beanvais (J.)
Antret.
Balle (Eug.).
MM* Dauphin.
de Gespédès (Al.-M.-J.).
MU* Kaasé (L.-M.).
EMPLOI
Instituteur de 4* classe
id.
DATE
de
l'bntr£e
an
SERVICE
id.
sept. 1891
Institutrice de 4* classe
sept. 1896
Instituteur de 4* classe
23 sept. 1893
Institutrice de 4* classe
10 mai 1898
Instituteur de 4* classe
24 mai 1900
Institutrice de 5* classe
!•' oct. 1899
(1 «a s moisint«r.)
id.
1" mai 1898
id.
28 avril 1894
•^^ •
(S «BS 8 mois int^r.
id.
18 oct. 1898
Instituteur de 5* classe
30 oct. 1891
id.
1" oct. 1895
Institutrice de 5' classe
5 juillet 1894
Instituteur de 5* classe
26 fév. 1900
id.
1" oct. 1898
Institutrice de 5* classe
1« oct. 1900
Instituteur de 5* classe
3 oct. 1900
Institutrice de 5* classe
31 juillet 1901
Instituteur de 5* classe
1" déc. 1891
Institutrice de 5* classe
24 nov. 1901
Instituteur de 5* classe
Institutrice de 5* classe
Instituteur de 5* classe
24 avril 1904
id.
24 avril 1901
Institutrice de 5* classe
l-'jan. 1901
Instituteur de 5* classe
1" oct. 1895
t uii d'intemiption
Institutrice de 6* classe
!•' nov. 1898
SERVICE DES
13 avTil 1869
16 nov. 1813
11 déc. 1811
21 mai 1813
24 oct. 1862
Thiry (M.-F.-M.).
Thotfrenot (E.-E.).
LouTol (M.-F.-C).
Petit (P.-A.-E).
LacasMgne (J.-A.).
Inspecteur-adjoint de 3* classe
Garde domanial de 1** classe
Garde domanial de 2* classe
Préposé de 4* classe
id.
1 OCl. 1899
24 oct. 1900
12 nov. 1901
6 janv. 1901
16 août 1901
-. 135 -
ATJOlf
I
ca de la
I
aOKOf^TION
à
lOAGASCAR
f
hiars 1904
knars 1904
ijuiUel 1901
IjuîUet 1901
Uoùl 1901
iatai 1898
iW*\-, 1903
Ijaav. 1902
dinars 1898
fiaoût 1900
«(1«^. 1902
«fev. 1903
(mars 1903
^mai 1903
iik%ril 1903
mai 1903
kl.
H&oût 1901
liuillei 1901
Ui>û\ 1903
liDO%'. 1901
Imars 1904
Imars 1904
liavnl 1904
id.
1-janv. 1901
t^pU 1901
Idée. 1902
lORÊTS
oet 1901
\\ mars 1902
DOY. 1901
h )aov. 1901
( août idOl
DATES
dn
PREMIER
DÉBARQUEMENT
dans la
COLONIE
5 avril 1904
5 avril 1904
15 août 1901
id.
6 sept. 1901
Recr. à Mad.
6 mars 1903
Recr. à Mad.
id.
id.
1 janv. 1903
18 mars 1903
16 avril 1903
6 juin 1903
16 mai 1903
6 juin 1903
id.
n sept. 1901
2 août 1901
16 sept. 1903
18 déc. 1901
5 avril 1904
id.
15 juin 1904
id.
Recr. à Mad.
id.
7 janv. 1903
deU
DERNIÈRE
PROMOTION
RËSIOENCe
5 janv. 1902
8 mai 1902
Recr à Mad.
id.
id.
9 mars 1904
9 mars 1904
1*' juillet 1904
1«' juillet 1904
1*' juillet 1904
i" juillet 1904
1*' janv. 1905
8 janv. 1902
1«' avril 1902
!•' juin 1902
9 déc. 1902
16 fév. 1903
16 mars 1903
24 avril 1903
id.
l*' mal 1903
id.
1* oct. 1903
id.
24 août 1903
l** janv. 1904
9 mars 1904
id.
24 avril 1904
id.
f juillet 1904
1« janv. 1905
Tananarive
id.
En congé
id.
Tananarive
En congé
Analalava
Tananarive
id.
Diego-Suarez
Antsirabe
Tananarive
Miarinarivo
Analalava
id.
Majunga
id.
En congé
id.
Tanaoarive
id.
id.
id.
Tamatave
Tananarive
Mananjary
Mahanoro
9 dec. 1902 I Ambositra
11 oct. 1901
14 mars 1902
30 mars 1903
5 avril 1901
16 août 1901
En congé
Analamazaotra (ADnv«-M«BRoro)
En congé
Diego (Montagne d*Aini>re)
Tamatave
FONCTIONS REMPLIES
Directeur de l'école « Le Myre
de Vilers », section norm.
Directeur de récole des gar-l
çons de Faravohitra.
Directeur de Técolc régionale
Directeur de Técole.
Adjointe à la directrice de
I école d'Ambondrona.
Ecole d'Ambondrona.
Ecole des garçons européens.
Directeur de Técole.
Directrice de l'école.
Ecole administrative.
Direetricfl d« l'école d'Amboodroat.
Dinel. d« Péeole de* flilet d« Fanrobilral
Adjoint av direct, de l'icole normale.
Il
— 136 —
JSÊm
DATE
de
NAISSANCE
NOM ET PRÉNOMS
EMPLOI
DATE
de
l'entrée
an
SERVICE
GARDE
I
12 déc. 1862
26 août 1868
12 déc. 1862
31 janv. 1865
26 juin 1866
8 mai 1855
2 déc. 1860
24 avril 1865
22 avril 1810
25 mai 1857
11 juin 1869
16 mars 1864
8 juin 1869
26 sept. 1864
24 déc. 1865
9 janv. 1872
31 mars 1858
!•' août 1864
2 avril 1873
6 mai 1872
9 juillet 1872
17 oct. 1856
6 sept. 1858
1^' avril 1872
28 fév. 1872
16 fév. 1869
7 juillet 1859
28 fév. 1872
10 mai 1872
2 déc. 1859
23 janv. 1869
23 juin 1864
18 mai 1867
1** avril 1874
4 juin 1870
19 mai 1871
30 janv. 1872
6 août 1871
Lescarret (L.-G.).
Hnet (Adnen), ^.
Ufond (Em.-Ed,).
Gaffori (J.-Th.).
Devoise (J.-M.).
Pntin(L.-J.).
Ck)imord (Louis).
Laferrère (Ernest).
Dil>art de la VUle-Tanet (P.-L.-Ch.).
Toysonnier (Fran.).
Gnggla (Em.-Louis).
Nérandan (AI.-Fr.-Er.).
Saby (Jos.-Lé.).
jammes (Lé.-Lo.).
Lacoste (Jos.-Jac.-Luc).
Montéléon (R.-M.-G.).
PaoU (J.-A.).
Lamée (Edm.).
Génot (F.-J.-L.).
Galendlni (Hen.-€.-E.).
Favey (Aug.).
Ondlnot (J.-P.).
Saillant (E.-G.-A.).
Bonnemaison (Ant.).
Bancliot (Jul.-Vic).
▼ignioboul (H.-M.-Dc).
BibiUot (Al.-Cel.).
Morel (Al.-Mar.).
Dimier (L.-Léo).
Gorteggiani (Franc.).
Destigny (Ra.-Aiex.).
Néand (Glé.-FIor.).
Hébert (Nicoi.-Fét.).
PreoTeille (Ad.-L.-P.).
Bénard (And.-Léo.).
Dupont (P.-M.-J.).
DreToton (H.-J.).
Grtrier (Gilb.).
Inspecteur régional princ. de 2* cl.
id.
id.
Inspecteur régional de l'* classe
id.
id.
Inspecteur régional de 2* classe
id.
id.
id.
id.
Inspecteur régional de 3* classe
id.
id.
id.
id.
id.
Garde régional de 1" classe
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
Id.
id.
Garde régional de 2* classe
9 août 1896
25 mars 1896
9 août 1896
12 sept. 1896
9 août 1896
9 août 1896
24 juillet 1896
12 mai 1896
24 déc. 1896
24 déc. 1896
9 août 1896
24 déc. 1896
9 juillet 1896
9 août 1896
9 août 1896
25 déc. 1896
24 juillet 1896
9 août 1896
9 août 1896
9 fév. 1897
21 janv. 1899
18 fév. 1897
1« août 1896
9 août 1896
1-' sept. 1896
25 août 1897
9 août 1896
27 oct. 1897
1" sept. 1896
1" sept 1896
9 août 1896
12 fév. 1897
9 août 1896
24 août 1897
12 juillet 1897
24 juillet 1896
11 nov. 1898
24 juillet 1896
— I3t -
DATES
de I» da
de la
lft«IONATI0N
PREMIER
RÉSIDENCE
FONCTIONS REMPLIES
na de la
DéBARQUlMBNT
OERNIBRB
innnxATiON
A.
d«DB la
»
PROMOTION
14DAGASCAB COLONIl
■
RÉGIONALE
1
|)août 1896
7 sept. 1896
1*' juillet 1%2
Fianarantsoa
ISmars 4896
Recr. à Mad.
!•' janv. 1%3
Farafangana
Il août 1896
n sepC 1896
7 sept. 18%
1^'janv. 1904
Âmbositra
Recr. à Mad.
14 juillet 1899
En congé
Commandant la brigade.
) auàt 1896
6 sept 18%
1- juiUet 1901
Majunga
) amûl 1896
6 sept 18%
1* janv. 1903
imerina centrale
Commandant la brigade.
14 juilleil896
7 sept 18%
1»' nov. 1%3
Fenerive
là mai 1896
Recr. à Mad.
1" janv. 1%4
Itasy
Commandant la brigade.
^ lier. 1896
1-' janv. 1897
1" janv. 1%4
Fort-Dauphin
Commissaire de police.
hdér. 1896
14 jaov. 1897
{•'juillet 1904
Ântsirabe
) août 1896
6 sept 1897
!•' Janv. 1%5
Vatdmandry
lidéc. 1896
14 jaov. 1897
l-' juillet 1%1
Mananjary
Commandant la brigade.
\ juiUet 1896
6 août 18%
1» juUletl901
Angavo-Mangoro
9 août 1896
7 sept. 18%
l-* juillet 1%1
Tulear
«août 1896
7 sept 18%
l*» janv. 1903
Vohemar
Chef du poste adm. de Sambava.
Cdér. 1896
il juiUet 1896
14 jaav. 1897
1* janv. 1903
Betanimena
15 août 18%
16 oct 1%0
Diego -Suarez
Commissairc-priseur.
9 août 1896
7 sept. 18%
1*' août 1898
Tulear (Maumbo)
)août 1896
7 sept 18%
1»' janv. 1%1
En congé
Jfév. 1897
7 mars 1897
1«» janv. .1%!
Farafangana (Vaunau)
Ijaav. 1899
Recr. à Mad.
1" avril 1%1
Ambositra
Ifév. 1897
id.
f juillet 1%1
Ambatondrazaka (inerimuMiroM)
1* août 1896
id.
!•» janv. 1903
Manjakandriana (TtiMompaoïrihy)
ïaoùt 1896
7 sept 18%
!•' janv. 1%3
En congé
•sept- 1896
Recr. à Mad.
1* janv. 1%3
Farafangana
Chef du B0UB-di8tr. d'Ankarana.
'i août 1897
14 sept. 1897
1* janv. 1%3
En congé
'
s août 1896 l*' sept. 1896
i" janv. 1%3
Anivorano
' ocl. 1897 Recr. à Mad.
!•• janv. 1%3
Majunga (B«mahai«U)
1' sept 1896 id.
l*' janv. 1%3
Mandritsara
Y <wpt. 1896 id.
f' janv. 1%3
Miarinarivo
V août 1896 7 sept. 1896
l*' juillet 1%3
Analalava
lifév. 1897 12fév. 1897
1" juillet 1903
Fianarantsoa (AmiraiompoM;
\ août 1896 7 sept- 1896
1* janv. 1%4
En congé
f W)ùt 1897 Î5 sept 1897
1- avril 1%4
Miarinarivo (TsiroMomaMiidy)
fjQilIeH8^ /Recr. à «ad-
l** juillet 1%4
Mananjary /VohiiaTa;
►juillet im U5 août 1896
l-* janv; 1%5
Ambositra (UUonn)
Wm.tm iBecr. à »aa.
1- janv. 1%5
Ambatondrazaka
F juillet i«W liS
août 18««
1** mars 1900
En congé
— 188 —
«
BATE
^
DilTE
de
de
NOM ET PRÉNOMS
EMPLOI
l'entrï^b
NAISSANCE
*
au
SERVICE
2 mars 1870
Macheconrt (J.).
Garde régional de 2* classe
9 fév. 1891
30 août 1814
Galiaon (M.-L.-F.).
id.
1" août 1898
2 juillet 1816
Sonnet (Arm.-Aug.).
id.
10 sept. t898
24janv. 1815
BatUgUni (L.-N.).
id.
18 mai 1898
28 nov. 1863
Toysonnler (Stanis).
id.
9 oct. 1898
16 avril 1869
Richard (Alex.).
id.
13 juin 1903
21 avril 1862
Bronat (Pierre).
id.
24 août 1891
8 mars 1812
Rebeillean (Ed.).
id.
24 août 1891
25 fév. 1811
Vergonjeanne (Léo.).
id.
9 mars 1891
13 oct. 1869
Thiéband (Cl. F. dit Marcel.).
id.
16 oct. 1898
19 sept. 1810
Bergerot (Pierre).
id.
9 nov. 1891
6 août 1812
Carie (Pierre).
id.
9 déc. 1898
29 mai 1866
Vaaielon ^Léon).
id.
f août 1903
19 juin 1869
Slchel (J.-A.).
id.
9 août 1896
5 juin 1811
BMlatlne (F.-E.-E.).
id.
9 juillet 1896
26 mars 1869
Onini (Yict.).
id.
1-' nov. 1898
29 sept. 1869
Dagnerre (P.-M.).
id.
10 fév. 1891
6 juillet 1869
Falque (L.-A.).
id.
1" août 1898
24 déc. 1812
Gharbotel (M.-J.).
id.
4 août 1899
8 fév. 1814
Bloy (Charles).
id.
9 oct. 1900
21 déc. 1861
Mercier (Geor.).
Garde régional de 3* classe
9 mars 1891
30 mai 1860
Lacdoni (Libérât).
id.
9 mai 1900
1 avril 1811
MnscatelU (Alb.).
id.
!•» nov. 1900
21 janv. 1815
Bacnre (P.-M.-L.-O.).
id.
24 fév. 1901
23 mars 1868
Honssart (D.-M.).
id.
8 mars 1902
1 mars 1869
Pfron (Luc.-Leo.).
id.
20 nov. 1902
30 nov. 1863
Bchaubard (H.-J.-B.).
id.
24 juillet 1896
8 août 1811
Borderon (V.-U.-Al.).
id.
1- nov. 1900
23 janv. 1866
Romanet (An.-Ant.).
id.
f' oct. 1903
16 OCU 1863
Garbonel (L.F.).
id.
9 oct. 1900
19 juillet 1812
BaiUy (P.).
id.
15 janv. 1901
15 avril 1813
Vlco (MaL-P.-Ant.).
id.
24 août 1899
21 avril 1812
Gregorowioi (Stan.-Sigis).
id.
24 juin 1899
8 août 1862
Dnfond (Ferd.).
id.
f oct. 1903
25 juin 1864
Janfft^t (Guil.-Lou.).
id.
20 nov. 1903
1 août 1861
Debange (Cel.-P.-M.).
id.
20 nov. 1903
21 nov. 1865
Albert (Geo-Alex.-Leo.-Ch.).
id.
9 déc. 1903
12 mai 1868
Vivant (Eug.-El.).
id.
25 janv. 1904
16 juin 1869
GreUet (Ferd.-Alex.).
•
id.
9 déc. 1900
— 18Ô -
ielt
StSlGUTlOH
«de la
TOUXATION
i
jllOAGASGAR
»fêv. 1897
*aoùti898
I$ept.i898
I mai 1898
»wl. 1898
3 juin 1903
i^ août 1897
i août 1891
^ mars 1891
« of L 1898
? nov. 1891
** àif. 1898
" août 1903
9 août 1896
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'• nov. 1898
1«K 1891
1" aoQl 1898
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« OPl, 1900
Hjarsi891
3 mai 1900
l" nov. 1900
^ fér. 1901
Uarsl902
**QOv. 1902
*^ i'iillet 1896
Kov. 1900
'"Oft 1903
«Ofl 1900
^m. 1901
N août 1899
* mn 1899
" Of l. 1903
» nov. 1903
;*aOï. 1903
^'^^t. 1903
;'^WïT.1904
^lec. 1900
DATES
da
PRBllIEa .
DÉBAROUniENT
dans la
COLONIE
3 mars 1891
Recr. à Mad.
id.
id.
6 nov. 1898
id.
15 sept. 1891
15 sept. 1891
6 avril 1897
Recr. à Mad.
3 déc. 1897
l-» janv. 1899
Recr. à Mad.
•r
sept. 1896
6 août 1896
Recr. à Mad.
6 mare 18^7
Recr. à Mad.
id.
5 nov. 1900
6 avril 1897
6 juin 1900
Recr. à Mad.
18 mars 1901
Recr. à Mad.
id.
15 août 1896
Recr. à Mad.
id.
5 nov. 1900
Recr. à Mad.
16 sept 1899
18 juil. 1899
Recr. à Mad.
id.
id.
id.
id.
id.
deU
DERNIÈRE
PROMOTION
•r
•r
•» janv. 1903
" janv. 1903
•' janv. 1903
" janv. 1903
* janv. 1903
3 juin 19i»3
juillet 1903
juillet 1903
« juillet 1903
« juillet 1903
" juillet 1903
" juillet 1903
^ août 1903
•' oct. 1903
" oct. 1903
•' oct. 1903
« janv. 1904
*' juillet 1904
" oct. 1904
•'janv. 1905
" sept. 1900
6 janv. 1901
- janv. 1903
•'janv. 1903
- juin 1903
•' juin 1903
juillet 1903
juillet 1903
•* oct. 1903
•' oct. 1903
•' oct. 1903
•• oct. 1903
•• oct. 1903
•' oct. 1903
20 nov. 1903
20 nov. 1903
9 déc. 1903
25 janv. 1904
1" avril 1904
•r
•r
Majunga
id.
En congé
Vohemar
En congé
Imerioa centrale /'imamo)
Mananjary
Maroantsctra
En congé
Fenerive
En congé
AngaVO-MangOrO (AigoioroLe)
Moramanga
ItaSy (Kitsamby)
Vakinankaratra (AmbaioitnpT)
Imerina centrale
Farafangana
Majunga [Sosuu]
AmbOSitra [AmpAsimadimltal
Beforona
Mananjary [sbIuImos]
Majunga .AmbenJA)
AmbOSitra (AmbatoflaaodmiA)
Imerina centrale
Mananjary
Moramanga (AnuajoM)
En congé
Farafangana ,Fort-ci«Ti«r)
Ankazobe
Fianarantsoa
Farafangana
AntSirabe (Ainbohimaii«nbol«)
Am^bOSitra [AmboMini«r«J
Angavo-Mangoro (AmbaioiMo»)
Itasy
Imerina centrale
Mananjary
Angavo-Mangoro fMAuiM)
En congé
FDNCTIONS REMPLIES
Chef de poste d^Amparafara-
vola.
Commandant la brigade.
Chef du poste administratif!
d'Andravarivato.
Chef du poste administratil
de Sahasianaka.
140 —
DATE
DATE
de
de
NOM ET PRÉNOMS
EMPLOI .
l'entriêe
NAISSANCE
au
SBRVICB
20 juillet 1868
Grenonfllean (AI. -Des.)»
Garde régional de 3* classe
f avril 1904
12 janv. 1810
Bandichon (Ch.-And.).
id.
1* mai 1904
14 août 1872
Gnerrlnl (P.).
id.
20 juillet 1900
4 sept. 1810
Lambert (Aug.-Eug.).
id.
19 juiUet 1904
•
François.
id.
11 OCt. 1904
•
Salât.
id.
11 OCt. 1904
15 août 1863
Lavedan (Mau.).
id.
13 juillet 1901
12 ocl. 1873
Bérard (G.-R.).
id.
12 nov. 1898
2 âOf 8 m. d'iol.
14 avril 1874
DuTien (Al.-M.>An.).
id.
20 juin 1901
10 avril 1874
Fabre (Fél. -Louis).
Garde régional de 4* classe
1» sep. 1902
16 avril 1872
Jail f Aug.-Lo.).
id.
1" nov. 1902
28 déc. 1873
Dnran (Ed.).
id.
1" nov. 1902
19 juin 1877
Bontet (Fél.-Emile).
id.
9 fév. 1902
22 mars 1873
SaTeUi (J.-B.).
id.
24juUletl899
8 avril 1876
SalTan (Le.-J.).
id.
20 janv. 1903
4 mai 1870
Boyer (M.-C.-E.-G.).
id.
9 juillet 1903
24 juin 1880
Boaroamean (J.-G.).
id.
9 avril 1903
21 janv. 1878
Liger (Jean.).
id.
9 juin 1903
17 janv. 1871
PonUe (J.-H.-Em.).
id.
1" mars 1902
24 fév. 1875
Andréncd (J.-F.)*
id.
27 août 1902f
16 avril 1872
MnccUeUi (Ant.-Noble).
id.
l*' janv. 1901
IMPRIMERIES
10 nov. 1864
LeiffMt (Félix), !j^, tf.
•
Officier d'administration de 1'* classe
d'artillerie coloniale. H. C.
1" janv. 1883
26 fév. 1862
BaUiy (Paul).
Chef d'imprimerie de 2* classe
3 juin 1897
14 janv. 1859
Fanret (Pierre), ê •
Sous-chof d'imprimerie de 2» classe
24 août 1899
12 fév. 1868
Desranx (Maxime).
Agent principal
26 dcc. 1899
10 janv. 1874
Brot (Femand-Aug.-Al.).
Agent de 1" classe
26 sept. 1898
1 "janv. 1871
Moussât (Alphonse).
id.
9 juillet 1900
8 nov. 1875
Bibon (Ernest).
Agent de 2* classe
24 OCt. 1900
19 mars 1867
Seguéla (Alexandre).
id.
24 mai 1902
28 mars 1871
Black (Johannès).
id.
24 mars 1901
18 janv. 1870
▼énuie(M.-J.).
Agent de 3* classe
9 janv. 1901
13 août 1873
Tbomas (Firm. -Adonis).
Agent de 4* classe
9 avril 1902
18 fév. 1873
DeTès6(Paul-Ch.).
id.
9 avril 1902
28 juin 1879
Joligeon (Louis. -Ch).
id.
14 OCt. ^902
18 nov. 1874
Monclar (Louis- A .-Ch . ).
Agent de 5* classe
9 juin 1903
11 juillet 1877
▲nbert (Eugène)
id.
24 juin 1904
— m —
ée la
K>lG7iATtON
ijn de la
•i)XX>ATION
à,
i&\GA9CAR
a\Til 1904
mai i904
juiUet 1900
juUlet 1904
ort. 1904
oci. 4904
juillet 1901
Dov. 1898
juin 1901
s^.pU 1902
nov. 1902
' DOV. 1902
I fév. 1902
juillet 1899 «
I janv. 1903
I juillet 1903
I aviil 1903
) juin 1903
* mars 1902
; août 1902
" janv. 1901
DATES
du
PREMIER
DiiBARQUBlIRNT
daoB la
COLONIE
Recr. à Mad.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
8 mars 1902
16 août 1899
Recr. à Mad.
2 août 1903
1 mai 1903
Recr. à Mad.
id.
id.
id.
id.
OFFICIELLES
1* avril 1891
1 juin 1891
V août 1899
t déc. 1899
R >ept. 1898
> juillet 1900
\ oct. 1900
\ mai 1902
!; mars 1901
ijanv. 1901
-^avril 1902
f âvrii 1902
!v iici. 1902
»juio 1903
^ jain 1904
delà
DERNIÈRE
PROMOTION
!•' avril 1904
1" mai 1904
1-' juillet 1904
19 juUlet 1904
11 oct. 1904
11 oct. 1904
{•^ déc. 1904
l"janv. 1905
!•' janv. 1905
1« sept. 1902
1" nov. 1902
l** nov. 1902
l** nov. 1902
16 janv. 1903
20 janv. 1903
9 juillet 1903
9 avril 1903
19 juin 1963.
!•' juillet 1903
1" juillet 1903
f juillet 1903
RÉSIDENCE
fmerina centrale
Mananjary
En congé
Yakinankaratra (poi. de Ramartina)
Pm BélïimiMraka du Sod (Marolambo)
Ilasy
Fenerive
Fianarantsoa
Fenerive
Fanovana
Imerina du Nord (Maoeriatrina)
Tamatave
Farafangana
Ambositra
id. (Ranomena)
Tulear (Rara Imamono)
Mananjary (Ambohimalaja)
Farafangana
Miyunga (Boeni)
En congé
Yakinankaratra
Chef du pOS. ad'f d'Amboanana.
Chef de poste de Tsilokarivo
15 déc. 18%
Recr. à Mad .
16 sept. 1899
Recr. à Mad.
Recr. à Mad.
6 août 1900
15 nov. 1900
16 juin 1902
Recr. à Mad.
ii fév. 1901
1 mai 1902
7 mai 1902
Recr. à Mad.
7 Juillet 1903
17 juillet 1904
10 juin 1900
1- juillet 1904
f'OCt. 1903
1" janv. 1905
!•' janv. 1903
l'^ juillet 1904
l^juillet 1904
l-'juillet 1904
1" oct. 1904
l"juUlet 1902
!•' nov. 1903
!•' nov. 1903
1" juillet 1904
9 juin 1903
24 juin 1904
Tananarive
Tananarive
Tamatave
Tananarive
Tananarive
Tananarive
Tananarive
Tamatave
(Tananarive
, Tamatave
Tananarive
Tananarive
Tananarive
En congé
Tananarive
Directeur de T Imprimerie
Qf(icieUe.
— 142 —
A-rfeas
DATE
de
NAISSANGS
24 juillet i854
22 janv. 1860
24 juin 1859
11 (léc. 1868
28 nov. 1871
17 fév. 1861
I 21 nov. 1871
117 sept. 1870
25 août 1864
_ 15 janv. 1870
30 août 1864
31 mai 1865
22 oct. 1858
29 juillet 1877
26 juin 1854
5 août 1862
6 juin 1867
!•' oct. 1864
27 sept. 1868
14 juin 1865
7 juin 1873
3 oct. 1866
14 fév. 1864
19 mars 1876
13 mai 1874
12 sept. 1872
26 oct. 1861
22 janv. 1875
13 mai 1871
25 déc. 1877
14 sept. 1876
19 juillet 1871
4 janv. 1866
23 mars 1873
31 mars 1877
4 juin 1878
29 avril 1867
16 sept. 1872
NOM ET PRÉNOMS
EMPLOI
DATE
de
au
SERVICE
POLICE ADMINISTRATIVE
Bastel (M.-Fr.-J.-B.-J.).
Benoiflt (i.-L.).
Glnestet a.-Pr.).
Bonn (Albert), $.
DMpovys(J.-B.J.-M.).
Darand (Macstrée-Pierre).
Lakermance (Cié.-M.).
Dcdlen (M.-l.-P-R.).
HUlion (Arm.-J ).
Gallian (l.-P.-F.).
lingalnoii (M.-G.).
Fargeand (P.-B.-L.).
Alix (L.-M.).
Rey (G.-A.).
O^nce (Jul.-ios.).
Dnplalfl (Cl.-Em.).
Caiatelain (Fr.-Gus.).
BoiiTier ("J.-J.).
Albert! (Ant. -Francis).
Brasnii (Théo.-V.-Geo.).
Alin (Emilien).
Smmanaelli (P.-L.).
de Lanessan (G.-M.).
Biard (L.-M.-J.).
Bérard (And.-H.).
Staklin (J.-B.-E.-E.).
Adeline (Jos.).
Henrion (Em.-Ad.).
Bonquinet (P.-C).
Bringard (Cam.).
GalUan (H.-M.-F.).
Robert (Léon-Adolp.).
Janffret (G.-M.).
Gendron (Stan.).
Conte (J.-Ant.).
Senratinfl (Charles).
Lakermance.
Dabrenil (Geor.-Chris.).
YUnd (L.-M.).
[ Chef des services de sûreté
31 août 1885
Commissaire central àe 2* classe
5 avril 1886
Commissaire de 1'* classe
10 déc. 1895
Commissaire de 2* classe
7 juin 1901
id.
29 déc. 1899
Commissaire de 3« classe
1* juillet 1897
id.
10 juin 1898
id.
25 avril 1898
id.
9 août 1896
id.
9 mai 1899
id.
11 mai 1901
id.
1" août 1903
id.
21 fév. 1902
id.
13 août 1901
Inspecteur principal
1" juin 1899
Inspecteur de 1" classe
15 avril 1899
id.
9 mars 1899
id.
22 mars 1901
id.
20 juin 1901
id.
9 sept. 1902
Inspecteur de 2« classe
1" janv. 1899
id.
1" juillet 1891
Sans 6 m. 13 j. d'int.
id.
9 juillet 1900
id.
28 oct. 1899
id.
!•' janv. 1900
Brigadier de 1" classe
11 janv. 1897
id.
1" mai 1900
id.
1" janv. 1900
id.
22 fév. 1900
id.
9 oct. 1901
id.
9 juillet 1900
id.
!•* juin 1900
id.
8 fév. 1901
id.
16 avril 1901
id.
16 nov. 1900
id.
1" nov. 1901
id.
id.
1» nov. 1901
id.
13 déc. 1901
— 143 —
DATES
«
delà
du
DESIGNATION
ou de la
.NOMINATION
à
MADAGASCAR
PREMIER
DiBARQUBMRNT
dans ta
COLONIE
delà
DEnNIÈRR
PROMOTION
RÉSIDENCE
FONCTIONS REMPLIES
ET JUDK
1 1
ClAIRE
10 dée. 1895
29 déc. 1895
15 juillet 1903
Tananarive
*
5 avril 1896
Rccr. à Mad.
1« juillet 1904
En congé
tO déc. 1895
id.
!•' juillet 1901
Diégo-Suarez
1 juin 1901
id.
17 juin 1904
Tananarive
•
29 déc. 1899
id.
f juillet 1904
Tamatave
1" juillet 1891
id.
1" nov. 1901
Nossi-Bé
Commissaire de police.
10 juin 1898
id.
i^ nov. 1901
Majunga
id.
25 avril 1898
17 mai 1898
1- nov. 1901
Tananarive
9 août 1896
Recr. à Mad.
6 déc. 1901
Andovoranlo
id.
9 mai 1899
7 juin 1899
!•' fév. 1902
En congé
11 mai 1901
Recr. à Mad.
11 nov. 1902
En congé
1" août 1903
id.-
1" août 1903
Fianarantsoa
i\ fév. 1902
id.
1- ort. 1903
Tamatave
13 août 1901
id.
1" oct. 1904
Sainte-Marie
Gardien-cbef de la prison.
1" juin 1899
id.
1* jan. 1905
Diego-Snarez
15 avril 1899
id.
!•' nov. 1901
Tamatave
9 mars 1899
6 avril 1899
f juillet 1902
.Vajunga
22 mars 1901
Recr. à Mad.
1" avril 1903
Nossi-Bé
20 juin 1901
id.
1" janv. 1904
En congé
9 sept. 1902
6 oct. 1902
1«» jan. 1905
Diego-Su»rez
l"ianv. 1899
Recr. à Mad.
27 nov. 1900
Tamatave
H. C. fF— d'huissier.
24 juillet 1900
16 août 1900
1*' juin 1902
En congé
9 juUlet 1900
!•* août 1900
l** août 1902
Mananjary
28 cet 1899
Recr. à Maé.
!<" juillet 1904
Tananarive
!•' janv. 1900
id.
1" jan. 1905
Majunga
11 janv. 1897
id.
11 janv. 1897
Majunga
H. C. fF— d'huissier.
1** mai 1900
id.
1" mai 1900
Tamatave
id.
l** janv. 1900
id.
!•' nov. 1901
Tamatave
22 fév. 1900
id.
1" nov. 1901
En congé
9 oct. 1901
6 nov. 1901
1" nov. 1901
Mananjary
9 juillet 1900
5 août 1900
5 janv. 1902
En congé
l*' juin 1900
Recr. à Mad.
30 avril 1902
Tamatave
8 fév. 1901
id.
8 août 1902
Tananarive
Service de la sûreté.
16 avril 1901
id.
16 oct. 1902
Diego-Suarez
i6 nov. 1900
id.
f' fév. 1903
Tananarive
*•' nov. 1901
Recr. à Mad.
1- nov. 1903
Tamatave
€liargé des fonc. de coin, de pol.
id.
l*' janv. 1902
DIego-Suarez
i» nov. 1901 id.
1*' avril 1904
FianaraolMM
13 déc. 1901
id.
!•' avril 1904
Tananarive
•
— 144 —
DATE
de
MAISSANCB
5 août 1876
24 sept. 1869
28 avril 1868
28 OCt. 1812
13 août 1869
10 avril 1814
16 juillet 1815
18 nov. 1810
3 janv. 1818
14 fév. 1810
3 avril 1815
14 mars 1858
30 nov. 1811
14 OCt. 1869
18 janv. 1811
NOM ET PRÉNOMS
Lallemand (Jos.).
GapdeyieUle (J.-M.-Th.).
Bernard (J.-F.).
Aniianl (Sextus-Scévola-Eug.).
Deshayes (L.-J.-Eug.).
Pignolet Art.-M.-J.).
AdTisse (Aug-Gaët.).
Rouhard (F.-Aug.)
Vix (^Ch.-Ber.-Hen.).
Mearet (Conrad).
Rott (Ne.-L).
Troccon (J.-E.).
Rolland (J.-E.-M.).
Wemert (Arm.-Eug -Al.)«
«arsamd (M.-J.-B.).
JI«tUcbini.
Meyer.
Ango (Hy.-El.).
Doat.
EMPLOI
Brigadier de 1" classe
id.
id.
id.
Brigadier de 2* classe
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
i^ATE
de
L'BNTRiK
SERTICE
2 juin 1901
9 mars 1902
1" nov. 1901
14 juin 1902
6 dec. 1900
16 déc. 1901
31 déc. 1901
{•' janv. 1902
1-' fév. 1902
9 avril 1902
18 avril 1902
10 avril 1901
11 juii. 1902
1 déc. 1902
20 avril 1904
1*' août 1904
1- nov. 1904
SERVICE DES POSTES
PERSONNEL
20 fév. 1855
Poiraton (Ch.-Oct.), Q.
Inspecteur
1-' août 1814
s ans 9 m. 10 j. d'int
2 avril 1864
AbeUiauer (Luc.-Mar.), O.
id.
nov. 1882
13 nov. 1811
Carrère (Franc. -Mar.).
Rédacteur
1* juin 189â
1 an d'interrupt.
19 mars 1866
Adler (J.-P.).
id.
1- nov. 1882
iMll m. lOj.tnl.
6 nov. 1816
Defume.
id.
l-* nov. 1898
23 nov. 1855
Delon (Jean).
Commis principal de 1'* classe
1" juin 1816
13 mars 186i
Faaqne.
id.
16 avril 1880
21 mars 1860
Costa.
id.
l* juillet 1880
4 ans d^Alerrupt.
14 nov. 1851
Javin.
id.
2 mars 1811
1 aa d'iatemipt.
21 fév. 1862
Védère (J.-L.).
Commis principal de 3* 'classe
1« avril 1882
20 janv. 1810
Ponton (L.-C).
Commis hors classe
6 mai 1888
i «os i m. tS j. inl
4 avril 1868
Merle (Eug.).
id.
1" sept. 1893
18 janv. 1861
Peiet (J.-J.-P.-L.).
Commis de 1" classe
16 août 1888
1 an* 11 m. tt j. int
II
Averselnt
id.
1»
»
Dnret
id.
u
»
Barat.
id.
m
— i48 —
t juin 1901
Inars 1902
^nov. mi
I juin 1902
licf. 1900
Uéc. 1901
1 «ièf , 1901
'janv. 1902
*fév.l902
\ avril 1902
i a\Til 1902
i avril 1901
f juillet 1902
I «léc. 1902
' ïvril 1904
•août 1904
* BOT. 1904
DATES
du
PRBMIER
D^BARQUBlUin'
dans U
COLONIE
Recr. à Mad.
6 avnl 1902
Recr. à Mad.
id.
id.
23 déc. 1901
2 janv. 1902
Recr. à Mad.
id.
8 mai 1902
18 avril 1902
Recr. à Mad.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
delà
DBRNIBRS
PROMOTION
!•' Juillet 1904
1" juillet 1904
1" oct. 1903
1»' OCt. 1903
6 déc. 1900
16 déc. 1901
31 déc. 1901
i*' jaov. 1902
1" fév. 1902
9 avril 1902
18 avril 1902
31 mai 1902
17 juillet 1902
7 déc. 1902
1»' janv. 1903
f mars 1904
20 avril 1904
1" août 1904
1" nov. 1904
ET TÉLÉGRAlPHES
Ktropolitain
'no?. 1902
'îmli892
' Of 1. 1900
*JK)v. 1901
'i«in 1902
' «Mit 1901
'mars 1893
'fév. 1895
' 0*1 1901
[«Oùt ia98
Méc. 1899
'*^. 1899
hQilletl902
6 fév. 1903
9 mai 1892
15 nov. 1900
6 déc. 1901
17 juUIet 1902
17 oct. 1901
mars 1895
27 mars 1895
3 déc. 1901
3 oct. 1898
17 janv. 1900
njanv. 1900
!•' sept. 1900
it
15 déc. 1904
1" janv. 1901
16 août 1903
1*' juin 1903
20 juin 1904
1* oct. 1904
1«' déc. 1903
1^' mars 1903
l-* août 1904
1" sept. 1904
16 juin 1900
1«' juillet 1904
i" oct. 1904
RÉSIDENCE
Majunga
Tamatave
En congé
Tananarive
Diego-Suarez
Tamatave
Diego*Suarez
Tananarive
Nossi-6é
Majunga
Diego-^uarez
Tananarive
Tananarive
Diego-Suarez
Tamatave
Sainte-Marie
Tananarive
Diego-Suarez
Tamatave
Tananarive
En congé
Tananarive
id.
id.
En congé
id.
id.
id.
id.
id.
Mananjary
Majunga
Majunga
Tananarive
Diego
FONCTIONS REMPLIES
Prison civile.
H. C. If»" d'huissier.
Municipalité.
H. C. ff— d^huissier.
id.
Chef du service.
Direction.
Direction.
Receveur.
id.
id.
Receveur principal,
id.
10
140 —
DATE
DATE
de
de
NOM ET PRÊt<QM9
EMPLOI
l'entrée
NAISSANCE
au
SERVICE
5 nov. i869
Manrer (Geo.-Ch.-L.-F.).
Commis de 2* classe
l-r juillet 1886
s M» interrupl.
SI août 1863
Dnpony (Pierre).
id.
i" nov. 1883
8 «m • m. iotAmipt.
aomars 1874
Royer (L.-J.).
id.
!•' juin 1892
16 mars i856
de Bienaasifde GaiaiiMoii(Edff.).
M.
16 août 1884
8 «os il m. intprrupi.
»
Bemmeley
id.
H
20 juin 1875
Lasserre (Aug.).
Commis de 3* classe
16 oct. 1894
jSans inlemipl.
14 avril 1876
Bransiet (M.-Al.-M.-Ph.).
id.
août 1895
1 aa inlerrupt.
29 mars 1876
Ponflin (J.-M.).
id.
23 avril 1897
i «09 inlerrupt.
17 oct. 1876
Roussel (Cb.-M.-J.).
id.
!•' fév. 1897
25 nov. 1878
Dapny (Dom.).
id.
16 oct. 1897
24 déc. i873
Sally (Em.-J.-M.).
id.
15 avril 1899
9 avril 1878
Ventnrlni (M.-J.).
id.
21 mars 1899
■ ^\ A A
i4 oct. i876
GaiUaiid (M.-J.-L.).
id.
1" mars 1900
16 juin 1878
Pépin (P.-L.).
id.
20 nov. 1900
9 avril 1878
BouYier-Oaz /'Et-Ant.-Gus.).
Commis de 4* classe
1« oct. 1896
13 avril 1864
Pringle (Geo.-Wal.-Lou.).
Receveur
1* fév. 1897
4 nov. 1860
Manrein (Alb.-Lo.).
id.
1" ;iuillcl 189T
24 juillet 1861
TheTenet (Gab.-P.-C).
id
H nov. 1898
30 déc. 1861
MaUiet(L.-H.).
id.
22 sept. 1900
16 avril 1862
Aobril (Cv.-P.).
id.
1" sept. 1901
8 jaov. 1867
Barbier (L.-Aug.-Em.).
Mécanicien
6 juin 1893
4 juin 1878
Moyse Prisé (Ch.-Em.).
Mécanicien
août 1901
30 sept. 1879
Grenier (Fer.-Alf.-Em.).
id.
1-' sept. 1902
12 avril 1856
Gonrtadon (Mich.), ^.
Chef surveillant
1" août 1882
9 juin 4858
Verdonx (Jean-L.ouis).
id.
6 mars 1886
9 août 1873
Fouqae (Jos.-Louis).
Surveillant
16 fév. 1899
s anft intrrr.
2 avril 1877
Belalbre (F.-P.).
id
l«'mai 1901
24 nov. 1876
Plana (Franc).
id.
!•' nov. 1901
31 mars 1878
Doytier (Jos.-Ant).
id.
1" noT. 1901
6 oct. 1873
Bonilloid (Aug.-J.)
id.
9 janv. 1900
10 fév. 1876
Dnpont (Am.-Oct.).
id.
janv. 189.-.
s «w 1 noU 9 j inl
3 juillet 1870
Serapbini (Anl.-Pierre).
id.
1-r nov. 1901
1" juillet 1873
Barda (Marc).
id.
H août 1901
PERSONNEL
26 déc. 1860
Lassaire (Franc).
Commis de 1" classe
10 nov. 1896
15 sept. 1867
Biancbi (Sylv.).
Commis de 2* classe
28 oct. 1899
5 oct. 1870
Kscalier des Orres (And.).
id.
i" déc. 1899
r- 147 -
DATES
deU
an
ÉâlG:iAT101«
>« de U
PREMIBR
delà
RÉSID6KGB
FONCTIONS REMPLIES
IOV]X\TION
DiBARQUBMBNT
DKBNiiBB
à
dans la
PROMOTION
U&4GASGAR
COLONIR
Ijanv. i893
7 mars 1897
!•' avril 1901
Tamatave
f juin 1902
17 juillet 1902
16 déc. 1902
Tananarive
Recette principale.
^mars 1900
3 juin 1900
1*' juillet 1902
Tulear
i*ièc. 1899
1
17 janv. 1900
1" oct. 1902
En congé
»
•
!•' nov. 1904
Tamatave
tooL 1900
7 déc. 1900
m mai 1901
id.
Kjuîn 1902
17 juillet 1902
1" sept. 1902
Ambositra
Receveur.
e a\nl 1901
Recr. à Mad.
!•' déc. 1902
En congé
\i ocl. 1900
15 nov. 1900
1" janv. 1903
Majunga
h juiUet 1902
16 août 1902
1*' mal 1903
Tananarive
!■ juin 1902
17 juillet 1902
1*' sept 1903
id.
Bureau d*Andohalo.
huUIel 1902
17 juillet 1902
1" août 1903
Fort-Dauphin
huin 1902
17 juillet 1902
1* avril 1904
Fanovana
Mina 1902
17 juillet 1902
!•* nov. 1904
Tananarive
Recette principale.
i"ort. 1896
1
Recr. à Mad.
!•' sept. 1903
En congé
•NcpL 1901
7 sept 1901
1" déc. 1902
Yohemap
'H^pL 1901
6 oct. 1901
IT mars 1903
Diego-Suarez
" sept. 1901
6 0€t. 1901
i" nov. 1901
En congé
' ^>pt. 1901
ir oct. 1901
22 sept. 1901
id.
" ^pt 1901
6 oct. 1901
1* sept. 1901
Fianarantsoa
Receveur à Ambohimabasoa
• fév. 1897
7 mars 1897
f mai 1901
Tananarive
Direction. *
' mai 1902
6 juillet 1902
l*' mai 1902
Tamatave
•*epU 1902
5 nov. 1902
1" sept. 1902
Majunga
{ août 1886
13 sept. 1886
!•' janv. 1902
Tananarive
1 juillet 1896
1" oct 1902
id.
Direction.
\té\. 1899
15 avril 1899
16 déc. 1900
id.
id.
" mai 1901
3 juillet 1901
1" mai 1901
En congé
• nov. 1901
6 janv. 1902 !•' nov. 1901
Fianarantsoa
i-nov. 1901
31 déc. 1901
1" nov. 1901
Maroantsetra
' nov. 1901
31 déc. 1901
1«' nov. 1901
Tananarive
• nov. 1901
2 janv. 1902
i'* nov. 1901
Majunga
* nov. 1901
5 janv. 1902
1«' nov. 1901
En congé
t* août 1902
1
6 oct. 1902 'l«' août 1902 |Tulear(iho.T) |
:Uk:al
p DOT. 1896 |l
tecr. à Mad.
l-* août 1904
Fianarantsoa ]
[Receveur.
F of L 1899 1
Jd.
1" nov. 1903
Tananarive ]
Direction.
fd^. 1899 1
id.
f janv. 1904
id.
id.
— t48 —
BATE
DATE
de
de
NOM ET PRÉNOMS
EMPLOI
l'entrée
NAISSANGK
au
SERTICR
10 juin 1878
Toua (François).
Commis de 2* classe
13 avril 1897
31 août 1815
AtUs (Em.-Cam.).
id.
28 avril 1898
4 mars 1818
Grondein (Luci.-M.-J.).
Commis de 3* classe
20 oct. 1899
27 août 1876
Glieyrier (Mar.-R.-J.),
id.
f juillet 1899
16 mars 1876
Pirame (Cam.-H.-Ch.-F.).
id.
19 sept. 1897
27 juillet 1873
Magnet (J.-F.-Er.).
id.
23 juin 1900
28 fév. 1871
Arnonx (Alex.).
id.
m
!•' nov. 1899
23 nov. 1873
GaBtellana (Barth.).
id.
11 avril 1898
25 juillet 1874
Stefani (Dominique).
id.
!•* déc. 1899
20 sept. 1867
Hoyon (Vict.-Ch.-Mar.).
id.
6 déc. 1900
8 mai 1864
8ilvy(J.-M.-D.).
id.
24 fév. 1902
28 fév. 1866
Rnf (Jos.-Guill.).
id.
16 juin 1898
10 déc. 1877
Roastan (Emile).
Commis de 4* classe
f juillet 1900
11 jahv. 1851
Canvin (J.-P.-A.-F.).
id.
4 mars 1898
27 mars 1870
Hackemberger (Ch.-J. Ar.-Er.).
id.
14 août 1897
14 sept. 1870
Mialhe (P.<Aug.).
id.
11 juin 1900.
29 dcc. 1870
PaTeUy (Phi.-Ant.).
id.
6 sept. 1900
16 OCl. 1873
EthèTe (Lou.-Jul.).
id.
6 sept. 1900
12 avril 1869
Jacqnemln (Oct.).
id.
i" sept. 1900
1" déc. 1878
Miot (Fir.-L.).
id.
47 juin 1900
21 janv. 1875
Bpiiiiet(L.-Ch.-J.-J.).
id.
40 mars 1900
16 déc. 1867
Bonifaclo(Sylv.).
id.
1" mars 1901
^ !•' nov. 1867
Plrlnga (M.-An.-Tau-J.-Mag. j.
id.
1* juin 1899
* 6 nov. 1868
Lonlton (Aug.).
id.
2 oct. 1900
14 nov. 1875
Wlckers (André-Thimo.)
id.
l«'oct. 1900
1- fév. 1875
Snzxarinl (Mat.).
id.
21 jum 1897
18 déc. 1867
Manifatra (Eug. -Henri).
id.
1" avril 1898
16 oct. 187i
Jeanney (Aug.-Em.-M.).
id.
20 sept. 1900
12 déc. 1870
Kahn (François).
id.
15 janv. 1901
2 juillet 1874
Iiiard(H.-F.-R.).
id.
1" mars 1901
22 fév. 1879
Bénard (V.-E.-B.).
id.
20 sept. 1900
10 mars 1876
Brune t (Paul).
id.
19 sept. 1900
21 sept. 1881
Veroii(Ch.-R.).
id.
1" juin 1898
1" mars 1865
UnziéCEm.).
id.
9 fév. 1902
2 août 1870
Giacomaggi (Pascal).
id.
13 fév. i90i
27 janv. 1880
SiUoii(Em.).
id.
1" oct. 1900
30 déc. 1873
Bo880ii(J.-B.-F.).
id.
23 sept. 1900
9 mars 1864
Bayard(M.-D.).
id.
28 juillet 1904
23 juillet 1877
Copé (J.-Em.-J.).
id.
19 sept. 1900
29 avril 1871
Ga8t6r(Em.-Art.).
id.
16 oct. 4904
9 mars 1870
Reymond(Ëng.-M.).
id.
1" janv. 1899
10 mars 1872
Le BibAB (J.-R.).
id.
if août 1900
— 149 -
ses
OésiGNATlON
OU de U
NOMINATION
à
MADAGASCAR
13 avril 1897
28 avril 1898
DATES
da
PBEMIBR
DÉBARQUEMENT
dao8 la
COLONIE
Recr. à Mad.
id.
20 oct. 1899
' juillet 1899
19 sept. 1891
23 juin 1900
l*' Dov. 1899
il avril 1898
l« déc. 1899
6 déc. 1900
24 fév. 1902
16 juin 1898
f juillet 1900
4 mars 1898
14 août 1897
il juin 1900
6 sept. 1900
6 sept. 1900
!•' sept. 1900
17 juin 1900
10 mars 1900
f mars 1901
1* juin 1899
2 oct. 1900
l*» oct. 1900
21 juin 1897
1*' avril 1898
20 sept. 1900
13 janv. 1901
f mars 1901
20 sept. 1900
19 sept. 1900
1* juin 1898
9 fév. 1902
13 fév. 1904
1- oct. 1900
23 sept. 1900
28 juillet 1904
19 sept. 1900
16 oct. 1904
1*' jan. 1899
i"* août 1900
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
19 mars 1902
Recr. à Mad.
id.
id.
id.
19 mars 1902
id.
id.
id.
Recr. à Mad.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
3 mars 1902
Recr. à Mad.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
de la
DERNIÈRE
PROMOTION
l-' juillet 1904
!•* janv.
1905
!•* janv. 1903
1- janv. 1903
l-'oct. 1903
1« nov. 1903
1" janv. 1904
!•' juillet 1904
1- juillet 1904
l-'janv. 1905
1" janv. 1905
l"janv. 1905
1*' juillet 1902
i" juillet 1902
1" luillet 1902
\*' sept. 1902
f janv. 1903
1* janv. 1903
i^ janv. 1903
l*' janv. 1903
l-'janv. 1903
l"janv. 1903
1* janv. 1903
1« janv. 1903
l*' janv. 1903
l^'janv. 1903
1-juillel 1903
1« juillet 1903
1* oct. 1903
i** oct. 1903
1* oct. 1903
1- oct. 1903
i« oct. 1903
!•' nov. 1903
13 fév. 1904
1»' avril 1904
1« avril 1904
28 juillet 1904
l^' oct. 1904
7 oct. 1904
1- jan. 1905
1" nov. 1902
En congé
Diego-Suarez
Mahanoro
Farafangana
Nossi-Bé
Ankazobe
Diego -Suarez
En congé
Diego-Suarez
Àntsirabe
Majunga
Majunga (mux»vo«t)
Fianarantsoa (Uost)
Morondava
Tamatave
En congé
Tamatave
Diego-Suarez
Maroantsetra
Tamatave
En congé
Tamatave
Andovoranto
Tamatave
Vatomandrv
m
Tamatave
En csngé
Mandritsara
Brickaville
Tananarive
Tamatave
Tananarive
Tananarive
En congé
Tananarive
Analalava
Diego-Suarez
Tulear, Betroka
Majunga.
Anivorano
Diego-Suarez.
FONCTIONS REMPLIES
Faisant fonctions de rece-
veur.
Receveur.
Receveur.
Receveur.
Receveur.
Receveur.
Receveur.
Receveur.
Recette principale.
Recette principale.
Direction.
Recelte principale
II
— 180 —
i
DATE
DATE
de
de
NOM ET PRËN0M8
EMPLOI
L'ENiaiE
NAISSANCE
.
aa
SKBVIGK
6 sep. 1815
MaUlot (A.-J.-B.).
Commis de 4* classe
10 juin 1901
21 oct. 1880
Payet(G.-Th.).
id.
10 juin 1901
9 avril isn
BouTier-Gai (Ch.-Mar.).
Commis de 5* classe
!•' oct. 1896
2i août 1815
6arlii(Ach.>Gui.).
id.
10 juillet 1899
2 juillet 1880
GreBcence (Abel).
id.
9 oct. 1900
1 juin 1865
Breton (Sylv.-Sauv.).
id.
19 sept. 1900
4 juillet 1816
Boiirval(J.-Al.-Eug.).
id.
1" mars 1901
9 fév. 1819
Scalabrino (P.-H.-E.).
id.
24 déc. 1900
8 mars 1811
Rodrigue (G. -J. -A.).
id.
8 mai 1902
21 juin 1880
Sparon (Gabriel).
id.
21 fév. 1902
12 août 1811 •
Pabion (André).
id.
21 fév. 1902
21 janv. 1816
Gaill(Ch.).
id.
11 mai 1902
9 nov. 1814
Lollger(i.-J.-R.).
id.
22 juillet 1899
31 mars 1882
Tricard(J.-B.).
id.
6 sept. 1900
29 mars 1815
Ponrchet (Henri).
id.
4 oct. 1900
20 mai 1880
Véron (Cam.).
id.
1" août 1901
(1 an d'ioterrupt)
22 août 181S
Merlo (Charles).
id.
l«' août 1901
5 sept. 1819
Paria (Eug.-E.-Yic).
id.
28 mai 1902
2 sept. 1811
Gharasse Théo.-Ant).
Surveillant de 2* classe
19 juiUet 1902
9 août 1814
Leygonte (Geo.).
id.
13 mai 1899
4 janv. 1858
. Haran (Art.-J.-Ant.).
Surveillant de 3« classe
24 mars 1899
{•' mai 1812
Gopinot (Henri).
id.
25 mai 1900
31 déc. 1869
Joseph (Germain-Emile).
id.
14 fév. 1900
18 oct. 1816
Gmel (Aug.).
id.
28 fév. 1900
3 fév. 1812
Mépoint (Jos.-P.).
SuFveiiitat de 4* classe
25 mai 1900
6 juillet 1819
Perret (Félix).
id.
15 janv. 1901
21 sept. 1865
Badie (G.-I.-Jos.).
id.
l*' juiUet 190Û
20 oct. 1869
Polge(J.-F.).
id.
1 avril 1900
1" avril 1881
Bourdel (Ar.-Ze.-AI.-Bar.).
id.
25 mai 1899
5 janv. 1861
PasquaU (Laz.-Fél.).
id.
21 nov. 1901
1" janv. 1812
Châtelain (Gam.-Fél.).
id.
21 nov. 1901
21 mai 1815
Hoarean (Silvius).
id.
1» nov. 1901
28 mai 1811
Octare (Mar.-Em.).
id.
i*^ nov. 1901
28 déc. 1819
Dnleroy (P.-Eug.-In.).
id.
21 sept. 1901
11 mai 1818
▼aaselon (Le.).
id.
1" août 1901
4 sept. 1859
Uck(Danicl-Gust.).
id
1*' août 1901
10 août 1866
Caries (Jos.).
id.
16 janv. 1902
8 déc. 1851
Macé (Jos. -Franc.).
id.
10 mars 1902
9 juin 1819
Bonrdel (Jos.-Raph.).
id.
2 fév. 1899
1" mars 1810
Viravand (Ch. dit Petrus).
id.
1" fév. 1898
1« fév. 1811 Btephan (L.-E.). |
id.
25 nov. 1960
5 juillet 1815
PaUaTicini(P.-M.)' 1
id.
in «0?. 1003
— «« —
piSi&lATIOX
'XI de la
SÛOATION
i
lîDAGAS(I\R
I
Ijaini90i
h oct. i896
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K mars I90i
Uéf. 1900
k mai 1902
I fét. 1902
1 fê\. «902
! mai 1902
2 joUet 1899
( ^pt. 1900
I Oft. 1900
" loùl 1901
'août 1901
S mai 1902
*JQiiiell902
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*i«N. 1900
i>fév. 1900
^ mai 1900
^inv. mi
^juiliet 1900
^ ivril 1900
^nai 1899
» BOV. 1901
tl DOV. 1901
*• QOV. 1901
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'' août 1901
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'• mars 1901
-fév. 1899
"în. 1898
«wv. 1900
DATES
du
PRBIIIBR
DÂBARQUEMENT
dans la
COLONIE
de la
DBRNIKRK
PROMOTION
JMfi^—M tt^
W^
RÉSiMlieB
Recr
. à
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id.
id.
éd.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
Id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
Mad.
l" avril 1904
1" avril 1904
15 mai 1901
16 mai 1901
1*' juin 1901
!•' juin 1901
i*' déc. 1901
16 rév. 1902
8 mai 1902
21 août 1902
21 août 1902
17 sept. 1902
1" janv. 1903
l^janv. 1903
1»' janv. 1903
1« avril 1903
1" avril 1903
1" avril 1903
1** janv. 1904
1*' janv. 1903
!•' janv. 190a
1" avnl 1904
1" avril 1904
l"janv. 1903
1" juillet 1902
i" juîUet 1902
l^janv. 1903
1" janv. 1903
1** janv. 1903
1* janv. 1904
1" janv. 1904
1" janv. 1904
l" janv. I1M)4
1« janv. 1904
1" janv. 1904
1« janv. 1904
l«'janv. 1904
1" janv. 1904
i- janv. 1904
1- janv. 1904
l''janv. 1904
1-janv. 1904
Mananjary
Majunga
En congé
Moramanga
Maintîrano
Diego-Suarez
Tamatave.
Diego-Suarez
Majunga
Tamatave
Fianarantsoa
Tananarive
Tananarive
Tananarive
Tamatave
Maevatanana
Tananarive
Diego-Suarez
Vohemar
Maintîrano
Tananarive
AmiMdavao
Betroky
Antseratsera
Tananarive
Andranokoditra
Fanovana
Tanaaarive
Mananjary
Tananarive
Tananarive
Mananjary
Farafangana
Tamatave
Tananarive
Tananarive
Tamatave
Briclcaville
Sambava
Ambatobe
Tananarive
Marovoay
FONCTIONS REMPLIES
Receveur.
Recct*©» f^rincipalc .
Recette principale .
Recette principale.
Antalaha.
ProviiMe de Fianarantaoa.
Province de Diego-Suarez.
FroviOM 4m iHsiiiiiunifca 4a Mrire.
Cenltai téléphonique,
id.
Provinrc de Vohemar.
Province Hie Majunga.
— m —
ffS
DATE
de
NAISSANCE
II
12 nov. 1813
10 OCt. 1875
29 mars 1875
8 sept. 1872
6 oct. 1869
7 nov. 1879
13 fév. 1880
26 juillet 1879
24 nov. 1873
28 juillet 1879
21 août 1878
14 avril 1878
22 oct. 1877
17 fév. 1876
7 sept. 1876
13 sept. 1878
31 déc. 1852
6 fév. 1862
1«' juin 1879
2 mars 1879
9 juin 1872
12 fév. 1856
16 mai 1854
11 avril 1863
I 9 juin 1851
2 déc . 1866
9janv. 1869
3 déc. 1864
18 déc. 1867
4 juillet 1868
12janv. 1862
15 juin 1873
2 fév. 1857
10 déc. 1856
NOM ET PRfiNOMS
Lesenfant8(P.-y.).
Delaunay (Frédé.).
GaiUat(Marc.-Laz.).
Kcher (Alf.-Cel.).
Knoér(J.-G.).
Coirisy (Maur. -Louis).
Ghomette (Pierre).
Ronzaad (Aug.-Ars.-Mé.-R.).
Bony (Const.-Pienre).
Lnciani (Louis).
Brnn (Jean).
Ghambal (Al.-Art.-Aug.).
Moassier (Jos.-Mar.).
Cani (Ern.-Art.).
Bnm (J.-6.).
Ferrier (L.-AU.).
EMPLOI
Surveillant de 4* classe
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
Surveillant de 5* classe
Surveillant stagiaire
id.
id.
id.
DATE
de
l'entrée
•u
SERVICE
17 janv. 1901
16 juin 1901
21 juin 1901
16 juillet 1901
6 janv. 1902
3 déc. 1901
22 fév. 1902
1» juillet 1902
1" janv. 1903
30 juin 1902
l** nov. 1V02
1" août 1901
6 sept. 1902
!•' janv. 1903
1« jum 1903
14 oct. 1903
Girard (P.-C. ),*,<]».
Reynand de Lyques (Gust.-Aug.).
Le Bel (Jules).
Riqveboiirg(Jos.).
Le Bêle (AU).).
Cahuac (AU).), #.
Legendre (Ch.-L.-M.), $.
Gamon (Am.-M.-L.).
Manseneal (Henri), ^.
Mag;iiai|(P.-H.).
Tonssalnt (Gust.-F.-Ch.).
Dldelot(Al.-Th.).
Préan (Adrien).
Ymamur(P.-Rog.).
LefébTre d'Argeneé (Geo.).
RouTia (Louis).
LelOBg (Aib.).
Gamoia(P.-M.-V.-E.).
SERVICE
Procureur général
Avocat générai
Attac. au Parquet du Proc. général
Chef du Secrétariat du Parq. général
Secrétaire-rédacteur
18 oct. 1876
3 mai 1890
SOjanv. 1904
20 mars 1902
1- mai 1902
COUR
Président de la Cour d'appel
Conseiller à la Cour
2 juillet 1883
2t déc. 1885
id.
id.
ConseiUer auditeur
19 juin 1888
5 sept. 1890
8 fév. 1896
PROCUREURS DE
Procureur de la République
13 nov. 1893
id.
id.
31 janv. 1890
17 nov. 1900
id.
25 avril 1893
PRÉSIDENTS DE TRIBUNAUX
Juge-Président
9 déc. 1886
id.
27 fév. 1900
id.
2 mai 1899
id.
!•' avril 1903
— 1S8 -
Recr.
^
ieU
en de la
johmation
lADAtiASGAR
Ijaor. 190!
I juin 1801
IjuinitKK
I juillet 1901
Ijanv. 1902
Nêf. 1901
itPv. 1902
'•juillet 1902
^ m. 1903
^ m 1902
l" DOV. 1902
l''aoûH901
< s^'pl. 1902
^ janv. 1903
'•juin 1903
liOfL1903
JCDICIAIRE
«■hm
DATES
da
PHEMiBR
DiBARQUBMENT
dans la
COLONIE
à
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
Mad.
*iliY. 1899
n mars 1899
>*ianv. 1904
to mars 1902
i" mai 1902
D'APPEL
*<!«. 1895
13 oui 1902
iSivriH895
*^ièc. 1895
f'<léc,1900
6 août 4900
1 juiUet 1890
5 avril 1904
Recr. à Mad.
id.
6 mai 1896
1 août 1902
juin 1895
6 sept. 1896
1 juin 1901
U RÉPUBLIQUE
I Art tOfkl» m .^ ... . AAfli
l^Of 1.1896
hfev. 1902
f'W>v.l900
' nov. 1903
5 juin 1897
20 mai 1902
Recr. à Mad.
ÛE l" INSTANCE
I «
^'^. 1895
^t«V.1900
^ lûai 1899
•• avril 1903
6 janv. 1897
2 avril 1900
16 juiUet 1899
Recr. à Mad.
de la
DBRiHiiRB
PaOMOTlOIf
•' janv.
•* janv.
1904
1904
•' janv. 1904
•' janv. 1904
"janv. 1904
•' juUiet 1904
*' juillet 1904
« juillet 1904
" juillet 1904
•' juiUet 1904
••• nov. 1905
" nov. 1901
6 sept 1902
•' janv. 1903
•* juin 1903
4 oeU 1903,
29 mai 1893
17 mars 1899
30 janv. 1904
20 mars 1902
l** mai 1902
23 août 1902
!•' déc. 1897
1« avril 1903
24 fév. 1902
16 OCt. 1896
12 août 1903
12 août 1903
20 nov. 1903
25 déc. 1895
24 fév. 1902
24fôv. 1902
12 août 1903
RÉSIDBNGE
Marololo
Analalava
Tananarive
Tananarive
Mandritsara
Maevatanana
Majung;a
Diego-Suarez
Tananarive
Bebara
Nandihizana
Congé de 3 ans
Tananarive
Tananarive
id.
Beforona
FONCTIONS REMPLIES
Cercle de Maevatanana.
Service téléphonique.
Cercle de Fort-Daûphin.
Provinee de Maroantsetra.
Tananarive
Tananarive
Tananarive
En congé •
Tananarive
Tananarive
Tananarive
Tananarive
Tananarive
En congé
Tananarive
Majunga
Majunga
Tamatave
Tananarive
En congé
Tamatave
En congé
Chef du service judiciaire.
Président de la Cour d'appel.
— 184 —
■
DATE
DATE
de
de
ROM ET PRÊNOm
EMPLOI
l'entrée
NAISSANCE
ao
SEUVIGE
LIEUTENANTS
l«rfév. 1864 GolonBa(J.-M.).
12 mai 1875 Kotai8(J.).
Lieutenant de juge 1- déc. 1897 J
id. 24 fév. 1902 j
JUGES
23 sept. 1872
1" mars 1870
16 déc. 1877
Lacafl (Gh.-M.-Aug.-L.).
Gnérln (Con.-Ch.-Eug.)
Gamo (Pierre).
Lasoki.
Juge suppléant
id.
id.
id.
3 juillet 1897
26 juUlct 1903
28 mars 1903
«
JUGES DE PAIX
20 août 1858
6 juillet 1860
13 déc. 1863
BoiidOBte (B . -J . -Ad . ) .
Fabre (J,-M.-L.).
Yeyrat (Ant.-M.).
Juge de paix à compétence étendue 22 juillet 1883
id. 6 août 1901
id. 31 oct. 1898
GREFFIERS, COMMIS-GREFFIERS ET SECRÉTAIRES
6 août 1856
28 janv. 1853
14 mai 1859
9 août 1844
15 mai 1863
20 mars 1878
12 nov. 1877
Marmier (F.-X.).
de Gniran (P.).
Portier (Vaubert).
Kanlch (J. Cam.}.
Moncaap (J.-L.-E.-J.).
Nicolean (L.-J.-M.-J.).
de PeretU (Greg.).
GrefRer^en chef de la Cour d'Appel
Greffier du tribunal de !'• inst.
id.
id.
id.
Commis-greffier de la Cour d'Appel
24 août 1892
18 janv. 1893
M oct. 1898
24 avril 1899
24 fév. 1902
i" août 1900
27 fév. 1864
23 OCt. 1878
25 dôc. 1849
24 fév. 1866
23 sept. 1867
Alin (Luc).
Troly (Emil.).
Joachoux (Glém.).
Lafon (Noël).
Vldot (Oct.).
Holsan (Em.-Jos.-Xav.).
Lazare (David).
NaUvel.
id.
id.
id.
id.
Secrétaire du parquet d^ i** inst.
id.
id.
31 mai 4902
16 fév. 1903
Î7 mars 1904
4 mai f1N)l
4 avril 1902
id.
id.
1
GREFFIERS DE JUSTICE DE PAIX
5 fév. 1852
1" sept. 1875
l*' mars 1852
Riondel (Louis-Ant.).
SeaieUi (J.-B.).
PaoU (J.-F.).
Grefller de justice de paix à C. E.
id.
id.
1880
l*'juiUetl900
1" mai 1898
SERVICE
26 mars 1856
25 fév. 1864
1"janv. 1867
23 sept. 1863
24 juin 1860
Boardier (Philippe).
Bigot (Emile).
Kartin Louis-Jos.).
Le GorbeUler ( Aug . -Aim . ) .
C]uuMliiiartiA(B.-C.).
Géomètre en chef
Chef de bureau
Vériflcateur de {'• classe
Vériiicateur de 2* classe
Géohièire priacipal de 1'* classe
9 fév. 1896
9 fév. 1897
9 fév. 1896
9 f«v. 1896
9 «V. 189Î
-488-
mm
aies
de la
biG.NATION
OU de la
miEKATIOfî
a
kI>AGA5CAR
I
BÂTES
du
PaEMIKR
DÉBARQUEMENT
dao8 la
COLONIE
delà
DERNIÈRE
PROMOTION
RÉSIDfilICfi
FONGTIO.^S REMPLIES
[>Ë JUGE
déc. 4891 [16 fév. 1898 |24 fév. 1902
1^^ . 1902 7 mai 1902
SUPPLÉANTS
tè\. 1902
pnillei 1903
mars 1903
Recr. à Mad.
13 sept. 1903
6 juin 1903
24 fév. 1902
10 déc. 1900
28 .mars 1903
A COMPÉTENCE ÉTENDUE
dcY. 1900
août 1901
]auv. 1900
6 mars 1901
1- nov. 1901
10 mars 1900
10 déc. 1900
24 fév. 1902
24 fév. 1902
Tamatave
Tananarive
Tamatave
Diego-Suarez
Tananarive
Majunga
Nossi-Bé
Fianarantsoa
Mananjary
DE COUR D'APPEL ET DE TRIBUNAUX DE !'• INSTANCE
loût 1892
ïé\. 1902
oct. 1898
aiTÎl 1899
fév. 1903
mars 1901
naii903
lev. 1903
mzn 1904
mai 1901
^ a\nl 1902
6 nov. 1892
18 mai 1902
Recr. à Mad.
1- juillet 1899
5 mai 1902
8 mars 1901
•
Recr. à Mad.
18 fév. 1903
Recr. à Mad.
Recr. à Mad.
id.
24 avril 1899
24 fév. 1902
24 fév. 1902
24 avril 1899
24 fév. 1902
25 mars 1902
12 juin 1903
31 mai 11102
16 fév. 1903
17 mars 1904
5 juillet 1004
4 avril 1902
l»'janv. 1903
l"janv. 1904
A COMPÉTENCE ÉTENDUE
I mars 1896
^ jaiJiet 1900
' mai 1898
3 juin 1896
Recr. à Mad.
id. •
12 fév. 1897
24 fév. 1902
24 fév. 1902
TOPOGRAPHIQUE
iiev. 1896
U^\. 1897
iCév. 1806
Kêv. 1896
9 fév. 1897
5 mars 18%
7 mars 1897
7 mars 1896
6 mars 1896
Tmars 1897
9 fév. 1896
i" avril 1900
l^'janv. 1902
20janv. 1899
14 juillet 1902
Tananarive
Tananarive
Tamatave
Majunga
Diego-Suarez
En congé
Tananarive
Tamatave
Tananarive
Diego-Suarez
Majunga
Tananarive
Tamatave
Oiego-Suarez
Majunga
Nossi-Bé
Fianarantsoa
Manamjary
Tananarive
Tananarive
Tamatave
En congé
Diego-Suarez
CoMBiiiit piiner pfèt U C^iir
d'A{^>d« A Mue provisoire.
Greffier p.. i.
Chef du service.
Chirgé4* llMpee. des b«r. àe !• •êto Bbi
Chef de subdivision.
I
- 186 -
DATE
DATE
•
de
de
NOM ET PRÉNOMS
EMPLOI
l'entrée
NAISSANGB
au
•
SERVICE
11 août 1868
Hagvei (Rémy-Franç.).
Géomètre principal de 1'* classe
9 janv. 1901
31 oct. 1815
Grondin (Léonce-Joseph).
Géomètre principal de 2* classe
30 août 1891
23 mars 1868
Moreaa(J.-G.).
id.
14 janv. 1891
9 juillet 1861
Lenoir (Clément) .
id.
9 fév. 1891
22 oct. 1868
Lanti(Geo.).
id.
9 mai 1901
10 mai 1868
Vepgoi(L.-F.-Ed.).
Géomètre de 1* classe
30 juin 1891
10 mai 1863
Hadckel(Fréd.).
id.
30 sept. 1891
5nov. 1868
Jonrdan(Alf.-F.-V.).
id.
9 avril 1901
1 avril 1810
Saurin.
id.
9 oct. 1898
24 imllei 1861
Balliste
id.
9 avril 1901
3 mai 1810
MaihUax(Alex.-Gil.).
id.
9 avril 1898
23 sept. 1865
Senne (Théop.).
id.
9 avril 1901
26 déc. 1868
Luciani (Pascal).
id.
9 déc. 1898
11 déc. 1813
Hoffniann (F.-Ant.).
id.
22 sept. 1891
4 déc. 1862
Achard (Art.-Th.-Jos.).
Géomètre de 2* classe
9 août 1898
24janv. 1811
Decler (Philippe).
id.
30 sept. 1997
14 fév. 1863
Talsin (Paul-Louis).
id.
9 févr. 1898
16ianv. 1812
Ronx (Jean-Esp.-Aug.).
id.
1- marsl89f
16 juillet 1815
6iU8-Boiiieran(H.-E.).
id.
24 fév. 1899
30 juillet 1816
Dalanconrt (G.-E.-O.).
id.
3 août 1899
10 août 1860
Duteil (Pierre).
id.
9 janv. 1900
10 oct. 1811
GoiBsaud (Ant.-J.-P.-M.-E.).
id.
24 nov. 1899
22 déc. 1869
Paillot (August.-Jean).
id.
9 avril 1901
12janv. 1880
YaUns (Ant.).
id.
16 mars 1899
9 sept. 1811
Moiln (Urb.-Léon).
id.
9 mars 1901
31 juillet 1869
Lefèrre (Gh.).
id.
2 mars 1901
18 avril 1816
id.
9 août 1901
26 juillet 1816
Amaranthe (Geo.-Ab.)
id.
!•' juin 1898
16 juin 1812
Monnier (Joseph).
id.
31 août 1900
16 juillet 1814
Gambon (L.-Al.)*
id.
9 mai 1902
16 fév. 1811
Blanchi (Louis).
id.
22 mars 1900
14 janv. 1813
Lambert-Gimey (Aug.-H.-M.).
Géomètre de 3* classe
9 nov. 1900
13 janv. 1868
Buècbe (Aimé-Virg.).
id.
8 déc. 1900
5 juillet 1818
Grondin (J.-F.).
id.
16 mars 1899
t4 mai 1816
Delbos (Cam.-And.).
id.
9 fév. 1901
21 mal 1810
Yetromile (Gaêt.)-
id.
21 mars 1901
22 août 1812
Reynier (Théo.).
id.
1*' avril 1899
4 fév. 1881
Detcarpontries (Jules).
id.
!•' janv. 1902
5 avril 1815
Largvier (Gast.).
id.
9 juillet 1900
5 oct. 1869
GeAroy v'Louis).
id.
1 mai 1900
15 sept. 1814
latèbe (U.*-N.-M.).
id.
13 avril 1901
16 avril 1816
Gautbier (J.-Geo.-Jos.).
id.
13 avril 1991
— 187 —
1 Lij_:i
DATES
m
delà
da
DÉSIGNATION
ou de la
PRBMIBR
de la
RÉSIDENCE
FONCTIONS REMPLIES
DiBARQOBMBNT
OBRMI&RB
DOMINATION
à
dans la
PROMOTION
MADAGASCAR
COLONIB
'
9janv. 1901
14 fév. 1901
10 janv. 1903
Tananarive
Chef des sections techniques.
30 août 1891
2 sept. 1897
1- juillet 1901
Majunga
14janv. 1891
l-'juUlet 1901
Betsimisaraka du Sud
9 fév. 1897
5 mars 1897
1- juillet 1901
Tamatave
Chef de subdivision.
9 mai 1901
8 juin 1901
14 juillet 1902
Tananarive
Chef de subdivision.
30 juin 1897
3 juillet 1897
30 août 1898
Tamatave
30 sept. 1897
2 oct. 1897
l^'janv 1902
id.
9 avril 1901
8 mai 1901
fjanv. 1903
Aml)ositra
Chef de circonscription.
9 oc t. 1898
l- nov. 1898
l"janv. 1904
Fianarantsoa
Chef de circonscription.
9 avril 1901
8 mai 1901
1« janv. 1904
Antsirabe
Chef de circonscription.
9 avril 1898
7 mars 1898
1» avril 1904
Betsimisaraka du centre
Chef de circonscription.
9 avril 1901
8 mai 1901
1" avril 1904
Miarinarivo
9déC. 1898
l"janv. 1899
1-' juillet 1904
Analalava
22 sept. 1897
Recr. à Mad.
focl. 1904
Tananarive
9 août 1898
4 sept 1898
16 sept. 1900
En congé
30 sept. 1897
3 oct. 1897
l-* janv. 1901
Tamatave
9 fév. 1898
8 mars 1898
1* avril 1901
Vohemar
1" mars 1898
Recr. à Mad.
1" juillet 1901
Analalava
-
24 lév. 1899
16 mars 1899
1" avril 1902
Diego-Suarez
3 août 1899
l^' nov. 1899
1*' avril 1902
i\ossi-Bé
9 janv. 1900
2 fév. 1900
14 juillet 1902
En congé
24 nov. 1899
19déc. 1899
1" oct. 1902
Manjakandriana
9 avril 1901
8 mai 1901
!•' oct. 1903
En congé
16 mars 1899
24 mars 1899
l*'janv. 1904
Mananjary
Chef de circonscription.
9 mars 1901
5 avril 1901
l»» avril 1904
En congé
2 mars 1901
Recr. à Mad.
1*' juillet 1904
En congé
9 août 1901
1*- sept. 1901
1" juillet 1904
En congé
1- juin 1898
2 juin 1898
l-'oct, 1904
Fenerive
Détaché à Sainte>Maric .
31 août 1900
Recr. à Mad.
1* oct. 1904
DIego-Suarez
9 mai 1902
7 juin 1902
1" janv. 1905
Tananarive
•
22 mars 1900
Recr. à Mad.
f'janv. 1905
Ambositra
9 nov. 1900
6 déc. 1900
9 nov. 1900
Diego-Suarez
8 dcc. 1900
Recr. à Mad.
8 juin 1900
Majunga
16 mars 1899
24 mars 1899
1» janv. 1901
Andovoranto
Chef de circonscription.
9 fév. 1901
3 mars 1901
9 fév. 1901
Manjakandriana
Ch. de cire, de l'ADgavo-Mangorn
27 mars 1901
Recr. à Mad.
27 mars 1901
En congé
!•* avril 1899
id.
l** sept. 1901
En congé
!•' janv. 1902
id.
1* janv. 1902
Fianarantsoa
9 juillet 1900
f août 1900
1"janv. 1902
En congé d'un an
•
7 mai 1900
Recr. à Mad.
l*'janv. 1902
Maroantsetra
13 avril 1901
id.
f avril 1902
Tananarive
13 avril 1901
id.
f' avril 1902
Tananarive
— iBa —
DATE
de
Naissance
i^ avril 4879
9 mars 1871
10 juin 1882
8 mai 1878
26 mars 1870
3 sepl. 1880
mu ET PRÊifom
5 sept. 4865
25 nov. 1875
15 sept. 1865
19 fév. 1867
27 mars 1870
30 sept. 1875
13 juin 1876
20 mai 1869
15 sept. 1858
29 dëc. 1869
28 déc. 1856
21 avril 1858
12 Juillet 1870
30 mai 1856
17 mai 1660
19 sept. 1861
15 juin 1867
27 avril 1867
22janv. 1864
8 fév. 1870
23 juin 1859
17 août 1878
26 fév. 1865
17 avril 1861
Y«Ulaiid (Geo.).
Petin (P.-L.).
Delpeeh (Léo).
Lucas (Gaston).
LongnefoiM (J.-L.-M.-R.).
Yidal (Alpb.-Scipion).
Rey, *.
G6off^y*
Dorai.
Seguin (Emile).
Schammacher (Georges).
Schiller.
GanneYal.
Grandmoagin (François).
Dasté.
Dafoar.
Bordes (Geo).
Uurent (F.-C.).
Goudnrier (Ch.).
Roques (Pierre), 0.
Ribard, ^.
Brlsse (L.-Alb.).
Simoidn (Em.).
Aubourg(L.-J.).
Palu(H.-A.).
Ainiel(H.-Alex.).
Nogué (Luc).
Trigalonx (Léon).
Glrardot (Atf.).
Vidand (Franc. -Gab.).
Renard (Silv.j.
Borland (Vict.).
6DilUod(J.-P.-Luc).
Lefortier ( Aujç.-Pros . -H . ) .
EMPLOI
Géomètre de 3* classe
id.
id.
id.
id.
Elève géomètre
DATE
de
l'entrée
an
SERVICE
9 mai 1902
9 mai 1902
18 avril 1901
9 mai 1902
15 fév. 1904
SERVICE VÉTÉRINAIRE
Vétérinaire en premier
Vétérinaire en deuxième
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
Vétérinaire de 5« classe
Surveillant-chef
Surveillant
1886
4897
1897
n
n
1896
»
4890
»
9 juillet 1903
13 sept. 1900
TRAVAUX
Colonel du génie
Capitaine du génie
PERSONNEL DU
Ingénieur de 1'* classe
Ingénieur de 2* classe
Sous-ingénieur
Conducteur principal de !'• classe
Conducteur principal de 2* classe
id.
id.
Conducteur de 1" classe
id.
id.
id.
id.
Conducteur de 2* classe |
1882
30 sepl. 1890
17 août 1882
f déc. 1879
9 août 1898
12 juin 1897
!•' juillet 1896
15 août 1880
1" oct. 1891
nov. 1891
9 sepl. 1902
juillet 1898
nov. 1877
— 1» —
p
w^
iwui 190S
^Ti\ 1901
inai 1902
lihr. 1004
t «k^r. 1903
DATES
da
PREMIER
D^EARQUBMBNT
dans U
COLONIE
7 juin leos
7 juin 1902
Recr. àMad.
7 juin 19<»
Recr. àMad.
delà
DERNIERE
PROMOTION
9 mai 1902
9 mai 1902
t"janv 1903
1« avril 1904
1" juillet 1904
1» juiUei 1994
RÉSIMUQB
Tananarive
Tananarive
Vohemar
Autsirabe
Tananarive
Tananarive
^ HARAS
KJBLICS
liMn. 1699
CADRE REGULIER
12 déo. 1901
Tananarive
Tananarive
l-'M'pt. 1893
I juin 1900
f i'iio 1900
É<i<*r. 1895
^ août 1898
itiîn 1897
-jmllel 18961
iYril 1897
Sdiip. 1895
Inmi 1902
Wpl. 1902
*janv. 1904
î:'iin!900
14 juillet 1900
6 sept. 1898
Recr. à Mad.
id.
15 avril 1897
8 Janv. 1896
18 mai 1902
6 ocl. 1902
18 fév. 1904
S août 1900
l*janv. 1903
1- juin 1902
l-'janv. 1903
1" janv. 1904
\" janv. 1904
1- avril 1904
1'' juillet 1904
13 juin 1900
14 juillet 1903
14 juillet 1903
8 oct. 1903
23 nov. 1903
13 juin 1900
Majunga
En congé
Majunga
Oiego-Suarez
En congé
Tananarive
Maevatanana
En congé
Ambatolaona
Tamalave
Tananarive
Anlsirabe
9B
FONCTIONS REMPLIES
1 »pU iOOO
20 sept. 1899
1» oct. 1902
Tananarive
i fèv. 1903
23 fév. 1900
1* sept. 1900
En congé
» ter. 1903
13 avril 1903
f sept 1900
Vohemar
UfT 1903
25 mai 1900
30 déc. 1894
En congé
) août 1904
10 oct. 1896
27 oct 1994
Tamatave
) fn . 1903
16 juillet 1901
1" sept, 1899
Majunga
\ fé>. 1903
:6 juillet 1901
1* sept 1899
En congé
^juiBet 1902
23 mai 1900
10 oet. 1894
En congé
•
•
»
Diego-Suarez
•
»
»
Tananarive
)Mitett903
3 août i903
9 juillet 1903
Analalava
isept. 1900
Recr. à Mad.
13 sept. 1900
Tananarive
m
id.
t
Tananarive
[Chef du service vétérinaire.
Surveillant à Ampasika.
Directeurdes travaux publies
Adjoint au dir. des trav. pubi
Architecte vover
Sous-dir. de l'école profes
Agent voyer
Architecte voyer
Ponts et chaussées
- 160 —
• DATE
bATE
.
de
de
NOM ET PRENONS
EMPLOI
L*KNTRte
NAISSANCE
an
•
•
SERVICE
14 sept. 1859
Cordonnier (Elie) .
Conducteur de 2* classe
25 avril 1877
29 nov. 1867
Berni£(J.-D.-M.).
id.
5 fév. 1896
23 déc. 1852
Queyrel (Gust. -Franc.).
id.
18 août 1893
Yailhé.
id.
30janv. 1853
Gnillaïune (L.-Ch.-Jos.).
id.
26 déc. 1898
2 avril 1856
Marenil (Pierre-Eug.).
Conducteur de 3* classe
31 mars 1881
10 avril 1857
Bonmel (Firm.-Nicol.).
Commis principal
1" juin 1875
16janv. 1865
Jean (Em. -Franc.).
id.
1« mai 1887
4janv. 1869
Nicolas (Âlb.).
id.
13 juillet 1895
9 fév. 1856
Hoareau-Deernlsseanx (J . -Al . ) .
Commis de l'* classe
19 déc. 1885
12 juillet 1860
Lamaxerolle (Jean).
id.
10 janv. 1896
21 mai 1857
Mallac (Adrien).
id.
1- mai 1899
7 mai 1874
Garnier (Ed.).
id.
25 mars 1898
26janv. 1865
Glaverie (Marius).
Commis de 2* classe
25 mars 1898
l"déc. 1866
VilleneuTe (Pierrc-J.-B.-El.).
id.
23 janv. 1898
18 oct. 1874
Masselin (Hya.).
id.
!•• oct. 1892
4 sept. 1864
Grignon .
Commis de 3* classe
9 oct. 1903
29 nov. 1881
Mariol.
Expéditionnaire-calculateur
24 juin 1960
•
PERSONNEL DU
8 mai 1850
Montel (Louis).
Ingénieur de 1'* classe
9 juillet 1901
3 juillet 1864
Bernard (Fernand).
Conducteur principal de 1'* classe
9 juillet 1901
21 sept. 1873
Vldot (Pierre).
Conducteur principal de 2* classe
26 août 1897
19 mars 1855
CaTrel (Ferdinand-L.-M.).
id.
21 nov 1900
25 sept. 1856
Lebon (A.-A.-Paul).
Conducteur de l'* classe
9 avril 1902
20 mars 1873
deOranw (Ëd.-Aug.-^.).
Conducteur de 2» classe
9 juin 1901
14 mai 1880
Pain (L.-Paul-R.).
id.
9 fév. 1901
2 mai 1867
Ronx(Alf.-Emile).
id.
9 nov. 1901
21 fév. 1847
Fonchard (G.-Aug.).
id.
9 fév. 1901
2 déc. 1855
GouTemet (Henri).
Conducteur de 3« classe
9 juin 1901
13janv. 1859
Bégné (Marcel).
id.
9 juillet 1901
7 déc. 1870
Rousaier (Mathieu).
id.
i» juin 1901
2janv. 1864
Bovrret (Louis-Et.).
id.
!•' juin 1901
U nov. 1853
PeUtean (P.-E.-Eug.).
id.
27 fév. 1899
28 oct. 1873
Jaqaet(Claude-Alf.).
id.
9 mars 1897
16 sept. 1871
Mangin (Eug.).
id.
il mai 1902
19 mai 1861
Gikaillley(René).
id.
il août 1900
27 août 1868
Yolpeanil^.-M.-L.-E.).
id.
l** oct. 1902
!•' avril 1876
Iribe (Dominique).
Conducteur de 4* classe
l«juin 1901
3 nov. 1875
Lagache (Léon).
id.
i*' oct. 1902
9 déc. 1874
Gautier (Jean).
id.
9 nov. i902
— 161 —
M5IÛXATI0M
ÏO»5AT10N
à
lADiGASCAR
15 anil i897
juiilet 1$98
♦ sept. 1901
i mars 1899
l*jaD\M891
janv. 1096
mai 1898
mars 1898
<" janv. 1901
jaDv. 1896
i* mai 1899
mars 1898
mars 1898
jaov. 1898
1" oci. 1891
^wt. 1903
ijuio 1900
DATES
du
PREMIER
DiBARQUEMBNT
dans la
COLONIE
i6 mai 1897
7 OCl. 1898
6 nov. 1901
1" f6v. 1904
15 avril 1899
18 avril 14%
8 janv. 18%
6 juin 1898
6 juin 1898
Recr. à Mad.
7 fëv. 1896
Aecr. à Mad.
15 avril 1898
15 avril 1898
Rccr. à Mad.
ici.
6 nov. 1903
15 juillet 1900
de la
DERNIERE
PROMOTION
l"janv. 1902
10 mai 1903
14 juiilet 1983
19 janv. 1904
!•' janv. 1897
1*' juillet 1901
!•' juillet 1903
1»' juillet 1904
l" juillet 1903
1*' juillet 1903
{•' avril 1904
!•' avril 1904
1* janv. 1902
1" janv. 1903
1" juillet 1903
9 oct. 1903
24 juin 1900
RÉSIDENCE
Gap Est (Prov. de Yohcmar)
Diego-Suarez
En congé
Tananarive-Ville
Tamatave
Mahanoro
Ambatolaona
En congé
En congé
No8si-Bé
Mahatsara
En congé
En congé
Maevatanana
Tamatave
Tamatave
Tamatave
En congé
FUNCTIOrCS REMPLIES
Travaux publics.
Agent voyer.
Agent voyer.
Voirie.
CADRE TEMPORAIRE
'juillet l%t
9 juillet 1901
^ août 1897
^ Dov. 1900
5 a>ril 1902
'JtiiQ 1901
S f^v. 1901
'aov. i9tH
' fê\ . 1901
^ juin 1901
^iuilie(l901
**' juin 1901
*" juin 1901
'fév. 1899
' mars 1891
il mai 1902
* u)ût 1900
W Oft. 1902
^" juin 1901
^*' oct. 1902
^ OOY. 1902
9 août 1901
9 août 1901
3 oct. 1897
Recr. à Mad
2 mal 1902
1 juiilet 1901
9 mars 1901
6déc. 1901
3 mars 1901
7 Juillet 1901
9 août 1901
Recr. à Mad.
îd.
id.
6 avril 1897
Recr. à Mad.
îd.
id.
id.
id.
6 déc. 1902
1" sept. 1903
l-'janv. 1904
l*'juin 1901
!•' déc. 1902
!•' janv. 1904
3*' janv. 1903
1" mars 1903
1*' juillet 1903
1*' avril 1904
9 juin 1901
9 juillet 1901
1" Janv. 1903
l^'-janv. 1903
l" juillet 1903
!•' avril 1904
!•' juillet 1904
1- juillet 1904
25 nov. 1905
l*' juin 1901
1" oct. 1902
I 9 nov. 1902
En congé
En congé
Imerina centrale
Tananarive
Anivorano
Anivorano
Ampaisokely
En congé
Tamatave
En congé
Fencrivc
En congé
Eu congé
Majunga
En congé
Anivorano
Ambositra
Moramanga
Majimga
Majunga
Anivorano
Agent voyer.
Bâtiments civils.
Voirie.
[Rirection.
11
162 —
DATE
de
NAISSANCE
26 avril 1875
5 avril 1861
16 ocl. 1873
lOnov. 1877
4nov. 1873
14 fév. 1870
27 juin 1872
19 déc. 1870
5 avril 1870
20 fév. 1867
23 août 1871
18 avril 1876
25janv. 1870
27 mai 1871
25 mars 1877
M
20 mars 1875
M
9 nov. 1868
27 fév. 1859
30 janv. 1870
21 déc. 1866
26 août 1879
25 oct. 1862
28 nov. 1864
13 nov. 1860
20 fév. 1870
25 mai 1851
23 mai 1854
13 fév. 1877
10 nov. 1867
8 oct. 1878
6 oct. 1861
11 mai 1866
1" oct. 1875
15 mars 1875
NOM ET PRÉNOMS
Hayes (Jean-Louis).
Glevenot (François).
Ghadenson (M.).
Bernardin ((Louis-L.-J.;.
Verrleux (An t. -François).
Bygonnet (J . -Cas . -Faust) .
Ganthier (Jacques).
Gagnant (Léon).
aonet d'Onral (Pierre-L.).
Ledien (Emile).
Lecarbonnier (Paul).
Palais (J.-R.).
BoaTet(Eug.-All).).
Manry (Luc.-Ern.-Em.).
Nelson (Victor).
Montigny.
Ledrn (Eug.-Louis).
Gamoin (Charies).
Cabanis (Ch.-Alex.-Aug.).
Villemain (P.-Et.-Jos.).
Caritey (Hen.-Xav.).
Berthon.
Pierre (Em-C h.).
EMPLOI
Conducteur de ♦• classe
Commis principal
id.
Commis de 1" classe
id.
id.
id.
id.
Commis de 2« classe
id.
id.
Commis de 3« classe
id.
id.
Id.
id.
id.
Commis de 4* classe
id.
id.
id.
• id.
DATE
de
l'entrer
au
SERVICE
9 sept. 1903
24 juin 1902
9 avril 1901
l"OCl. 1902
9 juin 1901
1" mars 1903
9 nov. 1901
9 juillet 1903
25 juin 1902
21 avril 1902
!•' sept. 1902
{•' oct. 1902
1*' mars 1903
9 juin 1901
25 mai 1902
1*' oct. 1904
25 juin 1902
9 mars 1903
9 janv. 1901
25 juin 1902
!•' oct. 1902
!•' mars 1903
9 avril 1903
JnUy (Anlony), ^, y.
Gassaigne fGeo.-Fran.-Méd.),
Pous (Emile).
Gautrin (Bapl.).
Schnpp (Emile).
L'OliTiepiL.'Alex.).
FaaTergne (Auguste).
Gambon(fiart.-Art.).
Rascalon (Feb.-C).
Xavier (A. -A).
GentilIni(M.-J.-J.).
Ténor (Jos.).
Prat (Jean).
SERVICE DES
Architecte principal de 2* classe !•' sept. 1893
Inspecteur de 2* classe
PERSONNEL DU
6 juin 1898
15 fév. 1899
1« juin 1898
6 fév. 1800
9 juillet 1900
l«r janv. 1901
14 juin 1901
1-' juin 1898
25 avril 1901
16 janv. 1901
16 fév. 1902
Surveillant de 1" classe
id.
Surveillant de 2» classe
id.
id.
Surveillant de 3* classe
id. •
id.
Surveillant de 4* classe
id.
id.
I
- 163 —
delà
toCglG NATION
oa de la
!5'>lll3iATION
à
^
tsept. 1903
juin 1902
9 avril 1901
i" ocl. 1902
9]mD 1901
1^' mars 1903
jfaov. 1901
If juUIet 1903
bjuin 1902
\i avril 1902
l-'sepl. 1902
il" of l. 1902
1- mars 1903
9 juin 1901
Z mai 1902
•oct 1904
juin 1902
9 mars 1903
9 janT. 1901
Ti Juin 1902
oel. 1902
mars 1903
9 avril 1903
DATES
du
PREMIER
DÉBARQUEMENT
dans la
COLONIE
7 OCt. 1903
15 juillet 1902
9 mai 1901
Recr. à Mad.
1 juillet 1901
Recr. à Mad.
6 déc. 1901
6 août 1903
Recr. à Mad.
id.
id.
id.
id.
1 juillet 1901
16 juin 1902
Recr. à Mad.
id.
6 avril 1903
6 fév. 1901
Recr. à Mad.
6 avril 1903
id.
6 sept. 1903
de la
DERNIÈRE
PROMOTION
9 sept. 1903
24 juin 1902
l"juilieH903
1" OCt. 1902
1" ianv. 1903
1*' mars 1903
1" juillet 1903
6 août 1903
25 juin 1902
1^' juillet 1904
!•' juillet 1904
1»' OCt. 1902
1»' mars 1903
1*' avril 1904
l" juillet 1904
1« OCt. 1904
l"janv. 1905
1* janv. 1905
25 juin 1902
25' juin 1902
1" OCt. 1902
1" mars 1903
9 août 1903
RÉSIDENCE
Tananarive
Tananarive
Manjakandriana
Ambatolaona
Tamatave
Anivorano
Mananiary
Tananarive
Diego-Suarez
Tananarive
Anivorano
Tamatave
Tananarive
Tamatave
Tananarive
Tananarive
Antanifotsy [Ma^jaluDdifana]
Anivorano
Tananarive
Miarinarivo
Tulear
Tananarive
Tananarive
FONCTIONS REMPLIES
BATINŒNTS CIVILS
I- mars 1896
3 mai 1899
19 août 1901
14 juillet 1903
Tananarive
Tananarive
CADBE INFERIEUR
e juin 1898
15 fév. 1899
l^'joio 1898
6 f«vr. 1900
9 juiUel 1900
I i«r janv. 1901
kijoiiiUOft
[l-* juin 1898
£ avril 1901
16 janv. 1901
16 féy. 1902
15 avril 1898
Recr. à Mad.
id.
id.
id.
id.
id.
id
• id.
id.
id.
1*' juillet 1904
l*' juillet 1904
22 janv. 1900
1" juillet 1903
1*' juillet 1904
l^imHetiaOi
1« juillet 1904
1" janv. 1905
25 avril 1901
{•' sept. 1901
16 fév. 1902
Manjakandriana
Mananjary
En congé
Tamatave
Tananarive
Tananarire
Vohemar
Majunga
Tananarive
Vatomandry
Manjakandriana
Agent voyer.
Ecole professionnelle.
Ponts et chaussées.
Voirie.
Agent voyer.
RAtiments civils.
Direction.
Chef du service des bâti
ments civils.
Mairie.
Mairie.
Bâtiments civils.
— 164 —
»'
DATE
DATE
de
de
NOM ET PRÉNOMS
EMPLOI
l'entrée
NAISSANCE
au
'
SKRVIGE
23 OCt. 1874
Allaiio(L.-M.).
Surveillant de 4* classe
24 mars 19 Qfi
lOjanv. 1877
Roger (L.-J.).
id.
23 mai 1902
22 août 1872
BouTiala (Cyp.-Syl.)-
id.
24 mai 1902
Tallec (Edouard).
Contremaître principal
16 août 1892
22 fév. 1863
Baisse ( A. nj.).
id.
juillet 1896
6 fév. 1857
Lavergne (Laur.-AIex.).
Contremaître de 1'* classe
9 mai 18%
27 avril 1870
Yacher (Maurice).
id.
9 juillet 1897
fl 24 avril 1855
Bonrdel (Pierre).
id.
f janv. 1900
1 4 déc. 1862
Merrlel (Jul. -Henri).
Contremaître de 2* classe
10 juillet 1897
2S mars 1863
LégUse (Pierre).
id.
1- OCt. 1902
14 OCt. 1860
Gostare (Joseph).
id.
1« avril 1900
10 juin 1865
Blgot(Alf.-A.).
id.
25 mars 1898
28 août 1868
Pireaad (Pierre).
Contremaître de 3* classe
9 juillet 1901
6 sept. 1870
Allongne (Théophile).
id.
16 mars 1901
13 nov. 1876
Thorei (G.-Aug.).
id.
9 janv, 1902
6 OCt. 1869
Peyron (HonoréJ.
Contremaître de 4* classe
20 juin 1901
19 OCt. 1869
Lasère (Albert- Armand).
id.
!•' OCt. 1901
27 OCt. 1871
Dadicoort (Paul).
id.
1*' OCt. 1901
14 fév. 1875
André (Louis- Aug.).
îd.
1- nov. 1901
26 sept. 1871
Dreyer (Philippe).
id.-
13 nov. 1901
11 avril 1870
Gesbert (François-J.).
id.
1" janv. 1901
18 juin 1877
Rebeix (Sim.).
id.
9 août 1902
16 déc. 1873
Tannière (F.-Edm.).
id.
1" sept. 1902
26 avril 1874
Doué (X.-Em.).
id.
1« sept. 1902
njanv. 1855
Lacroux (J.-Ant.).
id.
1- sept. 1903
GARDIENS-
»
Gardien-consigne de 1" classe
16 fév. 1901
«
Hnbatsch.
Gardien-consigne de 3* classe
26 janv. 1904
SI
SRVICE
3 mai 1867
Konneyres (Pierre), ^.
Capitaine du génie H. C, ingénieur
•
5 juillet 1868
Baaer (Louis).
Contrôleur principal de !'• classe
10 janv. 1896
5 déc. 1862
Breton (Ant.).
id.
!•' juillet 1897
6 avril 1873
Chabert (Fél.-Paul).
Contrôleur principal de 2* classe
{•' août 1897
14 sept. 1868
Gazai (M.-Emile).
Contrôleur de 1" classe
!•' nov. 1899
8 OCt. 1874
Davauchelle (Ars.-Ad.-Ken.).
id.
!•' jullleH901
2 OCt. 1877
Lacroix (Em.-Ch.).
id.
1* juillet! 901
!•* déc 1873
BUé (F.-Cons.-Ben.-And.).
id.
1« juillet 1902
»
Bonrderat (Eug.-P.-M.).
Contrôleur de 4' classe
» •
\
m
- 165 —
\ DATES
1 de U
du
»FSIGRAT10N
PREMIER
de U
RÉSIDENCE
FONCTIONS REMPLIES
on de la
DÉBARQUEMENT
DERNIÈRE
DOMINATION
dans la
à
PROMOTION
1 MADAGASCAR
COLONIE
U mars 1902
Recr. à Mad.
24 mars 1902
En congé
23 mai 1902
id.
23 mai 1902
Anivorano
U mai 4902
16 juin 1902
24 mai 1902
Fianarantsoa
•
»
»
»
S^Marie
»
»
»
Anivorano
9 mai 1896
6 juin 1896
1*' janv. 1901
Tananarive
9 juillet 1897
8 août 1897
f juillet 1902
Tananarive
Ecole professionnelle.
1'* janv. 1900
Recr. à Mad.
!•' juillet 1903
Tananarive
Ecole professionnelle.
10 juillet 1897
id.
1" juillet 1902
Tananarive
1" oct. 1902
id.
1" oct. 1902
Ambatolaona
Ecole professionnelle.
1- avril 1900
30 avril 1900
f avril 1904
Tananarive
25 mars 1898
Recr. à Mad.
1« juillet 1904
Anivorano
9 juillet 1901
9 août 1901
9 juillet 1901
En congé
IG mars 1901
Recr. à Mad.
1" juillet 1904
Majunga
9 janv. 1902
7f«v. 1962
f'janv. 1905
Tananarive (Antanifotsy)
^ juin 1901
l** oct. 1901
Recr. à Mad.
id.
17 juin 1901
f oct. 1901
Vohemar
Tananarive
1
Rfttiments civils.
1-oct. 1901
id.
1« cet: 1901
Angavo-Mangoro
1
1- nov. 1901
id.
f nov. 1901
En congé
Unov. 1901
id.
13 nov. 1901
Tananarive
l 'janv. 1901
id.
1" janv. 1902
Anivorano
9 août 1902
6 sept. 1902
9 août 1902
Tananarive
Ecole professionnelle.
i" sept. 1902
Recr. à Mad.
l^sept. 1902
Diego-Suarez
1* sept. 1902
id.
!•' sept. 1902
Tananarive
Ecole professionnelle.
1- sept. 1903
id.
i" sept. 1903
Ankazobe
Imerina du Nord.
CONSIGNES
<I6 fév. 1901 Recr. à Mad.
16 fév. 1901
Tananarive
Gardien du palais de la Rein
;â6janv. 1904 id.
26 janv. 1904
Tananarive
DES MINES
I* nov. 1901
• *
m
Tananarive
Chef de service.
10 janv. 1896
3 fév. 1896
20 sept 1899
En congé de 3 ans
If juillet 1897
6 août 1897 '
19 janv. 1904
Tamatave
l' Mât 1897
!•' sept. 1897
14 janv. 1904
En congé
1* Bov. 1899
•
14 juillet 1903
Fianarantsoa
i*' juillet 1901
7 sept 1901
14 janv. 1904
En congé
t* juillet 1901
6 oct. 1901
14 janv. 1904
Tananarive
jl«' juillet 1902
16 août 1902
1*' juillet 1904
Mananjary
i
•
29 juin 1904
•
Ambositra ^
— 166 -
DATK
de
NAISSANCE
14 avril 1858
20 mars 1844
22 déc. 1861
4 fév. 1870
25 août 1869
8 janv. 1860
3 avril 1871
6 oet. 1878
1" oct. 1860
10 déc. 1851
19 oct. 1863
12 sept. 1854
13 fév. 1846
l«'nov. 1868
23 déc. 1867
23 avril 1869
18 nov. 1866
5 sept. 1872
23 juillet 1868
8 nov. 1872
13gept.l858
2 juin 1876
14 juillet 1870
15 déc. 1875
8 mai 1861
25 janv. 1876
20 sept. 1877
9 janv. 1878
6 nov. 1862
NOM ET PRÉNOMS
EMPLOI
DATE
de
l'entrée
au
SEHYICE
PORTS ET
Momu.
011ive(Jos.-Jér.).
Anbouy (Anselme).
Barrier (Ch.-L.).
Gonne (M.-J.-Eug.).
Gbaudet (Henri).
Mannequin (Em.).
DauTier (Théo-M.).
Moinard (Isid.).
Capitaine de port de 2* classe
Lieutenant de port de 1'* classe
id.
Gardien de phare de 2* classe
id.
Gardien de phare de 3* classe
id.
Gardien de phare de 4* classe
id.
17 mai 1904
16 juin 1898
24 juillet 1903
6 mai 1900
30 sept. 1902
1*' mars 1896
!•' avril 1903
15 nov. 1903
l24 nov 1903
SERVICE DE
Millet (Alf.).
Ronget (L.-M.-H.-E.i.
Ladebèse-Lnrbe (J.-F.)
LaBBaire (Pierre).
Deloni(V.-A.).
Aiigaet(E.-L.).
Bourgeon (J.-L.).
Arragon (G.).
Martineau.
Muller (L.-A ).
Toafllin (Ch.).
Levasseur.
Bérard fJ.-Luc).
Gastel (Paul).
Govaln (Emile).
Loroaty (H.-J.).
FUalkow8U(M.-Al.).
S8théoiile(P.).
RaUlon (P.).
Robert.
Talandier^Lespinasse .
6arot(Ar8.-Zéph.).
Trésorier-payeur de 1»* classe
Paveur particulier de 3* classe
id.
Payeur-adjoint de l'* classe
id.
id.
Payeur-adjoint de 2" classe
id.
id.
Payeur-adjoint de 3» classe
id.
id.
id.
Commis de î** classe
id.
id.
Commis de 2* classe
id.
Commis de 4* Mc^sse
id.
. id.' .
id.
5 janv. 1889
9 janv. 1883
l*' mars 1886
20 avril 1886
25 mai 1872
{•' août 1890
16 juin 1891
18 janv. 1890
l.r juillet 189<Î
l.r juillet 189«
16 mars 1897
l-r fév. 189T
l.r juillet 189^
31 mars 1898
5 mai 1899
l-r nov. 1898
18 sept. 1902
1.' fév. 1903
10 janv. i900
10 mars 1900
afi
— 167 —
delà
KSIGNATION
oa de la
NOMINATION
à
&AOAGASGAR
DATES
da
PREMIER
DtoARQinniSIlT
dans la
COLONIE
de la
DERNIÈRE
PROMOTION
RÉSIDENCE
FONCTIONS REMPLIES
RADES
17 mai i904
16 juin 1898
juillet 1903
6 mai 1900
M sept. 1902
l** mars 1896
l«'a\TiI 1903
i'> nov. 1903
24 DOT. 1903 I
14 juillet 1904
Recruté à Mad.
16 août 1903
Recruté à Mad.
id.
id.
id.
id.
id.
11 mai 1904
21 nov. 1901
U juin 1903
{•' janv. 1901
30 sept. 1902
l** juillet 1903
!•' déc. 1904
15 nov. 1903
13 déc. 1903
LA TRESORERIE
23 juin 1903
l*' mars 1891
l( sept. 1901
!•' mars 1891
f mars 1891
1» mars 1891
1- mars 1901
!• janv. 1901
n juUIet 1904
•1 l- mars 1897
16 déc. 1897
9
16 déc. 1897
16 déc. 1897
f juin 1899
1* août 1902
l-juU. 1900
^ l" août 1902
ISfév. 1903
9 janv. 1904
1-déc. 19031
10 mars 1900 I
5 fév. 1904
4 août 1891
1*» nov. 1901
2avrU 1891
4 avril 1891
4 avril 1891
11 mai 1901
16 fév. 1901
11 juUlet i<904
4 avril 1897
1» fév. 1898
5 fév. 1898,
5 fév. 1898
6 juillet 1899
6 sept. 1902
6 août 1900
6 sept. 1902
8 mars 1903
5 fév. 1904
19 janv. 1904
Recr. à Mad
1*' mars 1904
{•' mars 1904
l»'déc. 1899
1»' juin 1902
1*' juillet 1904
1* nov. 1903
!•' déc. 1903
!•' oct. 1904
1*' janv. 1904
l-' juillet 1904
1«' déc. 1904
l-'déc. 1904
f nov. 1903
!• oct. 1904
1" oct. 1904
1*' déc. 1903
l-'sept. 1904
1- mai 1904
l-' mai 1904
1" août 1904
1- oct. 1904
Majunga
Tamatave
Diego-Suarez
Sainte-Marie
Majunga
Fort-Dauphin
Tamatave
Diego-Suaroz
Diego-Suarez
Tananarive
Tamatave
Tananarive
Fianarantsoa
Andovoranto
En congé
En congé
En congé
Tananarive
Tananarive
En congé
Tananarive
Tananarive
Majunga
Tananarive
Majunga
Diego-Suarez
Tananarive
Tamatave
Tananarive
Tananarive
Tananarive
Capitaine de port.
Capitaine de port p. i.
id.
Katsepe.
Itaperina.
Cap d* Ambre.
Orangea.
Chef du service.
Payeur de la place.
Chef de la comptabilité
Payeur de la place.
Payeur de la place.
Payeur de la place.
Payeur de la place.
— 169 -
CIRCONSCRIPTIONS ADMINISTRATIVES
La classification adoptée dans le présent annuaire a été guidée par deux
considérations d'ordre différent. La (première est celle qui touche au régime
administratif des circonscriptions territoriales Ja seconde à leur situation géo-
graphique ou à leurs similitudes ethniques et climatériques.
Selon que le régime est civil ou militaire, les circonscriptions sont dési-
gnées sous des appellations différentes. Dans le premier cas, elles portent le
nom de provinceB, celui de cercleB dans le deuxième.
Le régime civil- étant établi au fur et à mesure des progrès de la pacifica-
tion et du retour de la sécurité, les provinces sont, pour la plupart, réparti«*s
dans le centre de Fflc, où notre occupation a, dès. le début, été plus etrective
que partout ailleurs, de même que sur la côte Est (sauf dans la zone extrême
Sud), où, de tout temps, les populations habituées à notre contact sont restées
paisibles. Au cours de Tannée 1902, de grandes circonscriptions où la tranquil-
lité paraissait définitivement assurée ont .été ainsi remises à Tadministration ci-
vile, de sorte que celles où sont maintenus des effectifs et une administration
purement militaire ne constituent plus que des exceptions.
Les circonscriptions civiles seront passées en revue, selon Tordre ci-des-
sous établi, non d'après leur importance, mais d'après leurs analogies et, sur-
tout, leur position géographique.
Une première série comprendra neuf provinces centrales, formées par l'an-
cienne Imerina, le Betsileo et la région sihanaka-bezanozano, toutes situées
dans la partie la plus montagneuse de la (Grande Ile. Ce sont :
Province de Tananarive-ville.
id. de rimerina centrale,
id. de TAngavo-Mangoro.
id. de rimerina du Nord,
id. de ritasy.
Province du Vakinankaratra.
id. , d'Ambositra.
id. de Fianarantsoa.
id. de Mandritsara.
Une deuxième série comprendra, dans Tordre ci*dessous, les provinces
s'écheloanant, du Sud au Nord, le long de la côte orientale :
Province de Farafangana.
id. de Mananjary.
id. de Vatomanory-Mahanoro.
id. des Betanimena.
id. des Betsimisaraka du centre.
Commune et île de S'*-Marie-de-Ma-
da^ascar.
Provmce des Betsimisaraka du Nord.
id. de Vohemar.
id. de Diego-Suarcz.
Sur le versant occidental de Tile trois autres provinces termineront la liste
des circonscriptions civiles. Ce sont:
Les provinces de Nossi-Bé, Majunga et Tulear.
Les provinces civiles ayant été passées en revue, les territoires militaires
existant dans toutes les régions où les nécessités de Toccupation et de la défense
de la Colonie exigent un régime d'exception seront, à leur tour, examinés dans
Tordre ci-dessous indiqué :
Cercle d'Analalava.
id. de Maevatanana.
id. de Maintirano.
Cercle de Morondava.
id. des Mahafaly.
id. de Fort-Dauphin.
- 470 -
Province de Tananarive-Ville
La province de Tananarivc- ville constitue un centre autonome au point de
vue administratif et Knancier; elle est placée sous la direction d'un administra-
teur des colonies, qui a le titre d'administrateur* maire. 11 est assisté d'un admi-
nistrateur-adjoint, oui remplit également les fonctions d adjoint au maire et est
spécialement chargé de l'administration indigène.
La province de Tananarive-ville, outre la ville proprement dite, oui est
limitée parla route circulaire, comprend aussi les villages suburbains, prolonge-
ment naturel du chef-lieu de la Colonie et formant sa banlieue. La superficie
totale est de 3.312 hectares, avec 1.960 hectares environ de cultures, dont près de
1.355 hectares de rizières cultivées.
L'Ikopa forme la limite de la circonscription au S. et à rO.,sur une longueur
d'environ 14 kilomètres; à TE., la. circonscription est bornée par la chaîne de
hauteurs sur laijuelle sont édifiés l'observatoire et le fort Duchesne et où s'adosse
l'hôpital militaire d'isoavirlandriana; la limite N.-O. est formée par les canaux
d'irrigation de la magnifique plaine de Betsimitatatra, grenier de l'Imcrioa cen-
trale.
Tananarive est bâtie sur une colline en forme dT, dont la place Jean-Laborde
(anciennement Andohalo) marque à peu près le milieu.
Andohalo est, du reste, le point d'où rayonnent les grandes voies de com-
munication desservant les différents quartiers de la ville. Le point le plus élevé
est la butte du blockhaus, au S. du palais de la Reine, où est établi le poste
de télégraphie optique; il est à une altitude de 1.477" 75, aloi's oue celle des
bords de l'ikopa, au S. de la ville, n'est (|ue de 1.288™ 80. Depuis deux ans, la
ville s'étend vers le N.-O., dans les quartiers d'lsolry,d'Analakely,d'Ambondrona
et d'Ankadifotsy, au contre desquels sera édifiée la gare de Tananarive.
Un grand nombre de maisons de rapport ont été construites ou sont actuelle-
ment en construction dans ces quartiers, qui seront les plus importants de Tana-
narive.
Voies de oomoiiuiication arbainea. - De grands travaux d'utilité publi(][ue
ont été entrepris à Tananarive depuis l'occupation française; ils ont eu spécia-
lement pour objet l'amélioration et la création de voies de communication que
le gouvernement malgache avait complètement négligées. A cette époque, en
effet, Tananarive était un véritable labyrinthe et les habitants ne pouvaient
accéder à leurs demeures que par d'étroits et tortueux sentiers ou par de mauvais
escaliers en pierre, qui, pendant la saison des pluies, se transformaient en tor-
rents et devenaient impraticables.
De nombreuses trailsformations ont été accomplies. Il faut citer, parmi les
plus importantes, la place Jean-Laborde, qui était un ravin en 1896 ; la place
Colbert, dont les terrassements descendent jusqu'au grand marché d'Analakely;
l'avenue de France, conduisant au Gouvernement Général ; l'avenue La Bourdon-
nais, grande artère du haut quartier de Faravohitra ; les rues Amiral-Pierre,
Augey-Dufresse, (iuillet et Antoni, la rue Benyowsky, la nouvelle rue Gour-
beyre,la rue Ranchot, le lotissement d'Analakelv, l'hippodrome de Mahamasina,
la route de l'abattoir, la route de Mahazoarivo, la route de Nosizato. A ce réseau
de routes carrossables viennent s'ajouter les nouvelles voies de communi-
cation ouvertes en 1903: le premier tronçon de la rue Carayon, qui conduit de
la rue Amiral-Pierre à la place du Gouvernement Général; fa rue Colbert, ma-
gnifique voie empierrée descendant en longeant les contreforts de la place'Colbert
jusqu'à Analakoly et la place Flacourt; la rueGallieni,dontles travaux, commen-
cés en 1902, ont été terminés cette année ; cette belle et pittoresque artère coupe le
versant 0.. de Faravohitradans toute son étendue en traversant lesquartiers d Am-
bohijatovo, de Soarano et d'Ambondrona; la route de l'Abattoir, traversant la
f
— 171 —
partie 0. de la splendide plaine de Betsimiiatatra, relie le nouvel abattoir d*Ân-
drorosy avec le quartier d'Isotry et la ville. L'empierrement des rues, commencé
en 1903 par la roe Colbert, la route de T Abattoir, la route de Mujunga, la rou-
te d'Ambohimanga, le boulevard Sylvain-Roux, la route d Andohatapenaka et
la rampe S. de Soanierana, formant un parcours total de 9 k. 500, sera terminé
dant le courant de la présente année.
Les rues les plus importantes ont été parachevées par rétablissement de ca-
niveaux, pavés et de boronres de trottoirs ; ces travaux, tout en faisant disparaî-
tre les fossés maçonnés qui étaient un danger pour la circulation des voitures,
ont provoqué une meilleure viabilité de ces voies et ont, en outre, contribué à
remoeillssement et à Fassainissement de la ville.
POPULATION
La population indigène de Tananarive augmente chaque année dans des
proportions notables et rassurantes pour Tavenir économique de la capitale. Elle
était, en 1902, de 54.620 Âmes et atteignait, au recensement du 20 novembre 1903,
le chiffre de 6i>.263 habitants, auxquels s'ajoutent aujourd'hui 2.797 Européens et
assimilés, qui se décomposent ainsi :
PnDçaii.
ChUa 1340
( OfGcierteias-
MiliiAirM ) BimlléjJ.. . 95
MUiUires < gotts-offlcieis
( et BoldnU.. 1.910
Solets briUnniqaes "TS
Allemands ^
Italiens S
Norvégieas 8
Grecs 30
Saisses ; 3
Hongrois 1
ludiens ih
Persans 1
Chinois 4
Hollandais i
2.725
H
Total général 2.797
La densité de la population est également intéressante à noter ;
Commune : 33 kinq. 12.
Denaité: 1.819,533.
Partie urbaine : 6 kmq. 59.
Densité: 5.405,06.
Banlieue : 26 kmq. 60.
Densité : 933,16.
SUBDIVISIONS ADHIKISTRATIVES
iA province de Tananarive-ville est divisée, au point de vue administratif, eo 8 arrondis-
sements et en 33 quartiers qui sont :
Àrronfiijfse- Quartiers
menU
C k l'Est d'Andohalo.
. . ^.. , J Ambobiisiroa
Ambohilabroa... < n. de Mahamasina.
( Ambatovinaky.....
Ambobitsirohitra. .
Isotry
laotry { Isoraka .
Anjoma l
Ambatonakanga.... ;
Anosizato
Anosipatiana... { Anosipatrana....
Andohatapenaka.
Ankadifotsy
Andravonangy...
Anjanahary
Manjakaray
Popula-
tion
5.000
L
696
Ankadifotsy ....
4.573
10.121
Arrondisse-
ments
Faravohilra...
Mahazoarivo
Ankadibevava.
Andrefandrova
Quartiers
Faravobitra
AiubondrooB
Ankadivato
Faliarivo
Mahazoarivo
Ambohimiandra ...
Androndra.. .
Ambohipo
Ankadibevava
Ankadinandriana...
Ambohimitsitiibina.
Attibohipotsy
Andrefandrova
Amoamarioana
S. de Mahamasina-
Maoanjara
Soanierana
Popula-
tion
5.050
6.691
7.766
8.366
Total. «., 60.263
A la tète de chaque arrondissement est placé un gouverneur madinika et
chaque quartier est sous la surveillance d'un mpiadidy. Ces fonctionnaires indi
gCDes relèvent directement de Tadministrateur-maire.
— 172 —
RENSBIGlIEHElfTS ÊGOUOHIQIIES
Agrionltiire.— L'affriculti]i*e est entièrement entre les mains des indigènes.
L'activité agricole de la population de Tananarive est assurément considérable ;
la presque totalité des terres cultivables pouvant donner quelque rendement est
mise en valeur ; pas un coin de terre ne reste inculte dans Timmense plaine
de Betsimitatatra ou au fond des vallées qui avoisinent la ville.
La statistique consignée ci-dessous donne une idée exacte de ia production
agricole :
Riz décortiqué 2.900.000 kiios Haricots 3.000 kilos
Maïs 10.000 — Collures maraîchères 95.000 —
Manioc iO.OOO — Pommes de terre 30.000 —
P«^^8 10.000 T^^^l 3.978.000
Le tableau ci-dessous indique la superficie des terrains cultivés :
Ris 1.35i h.33a. 85 Maïs Il h. 48 a. 0
Canneàsocre 9'2 24 47 Haricots 7 62 0
Café 4 65 62 Pois du Cap il 2
Manguiers 12 60 00 Saonjo i 10 5
Bananiers 2 27 43 PisUiches 34 2
Manioc 368 71 45 Cultures maraîchères 15 28 7
Patates 35 45 49
Soit ensemble une superficie totale de 1.906 hectares 30 ares, superficie consi-
dérable si Ton songe que rétendue territoriale de la commune de Tananarive ne
mesure que 3.312 hectares.
Quelques rares colons européens exploitent au point de vue maraîcher, soit
des concessions obtenues gratuitement, soit des terrains acquis par voie d'achat
aux indigènes. Ces terres sont mises en Valeur par des Malgaches, et les produits
partagés entre le métayer et le propriétaire, suivant les termes de la convention
intervenue entre eux.'
Elevage.— A part quelques vaches laitières ou quelques animaux constituant
un troupeau de minime importance, on peut dire que l élevage proprement dit
n'existe pas à Tananarive. La circonscription n'a, en effet, pas de pâturage et le
bétail servant à la consommation locale provient en totalité des provinces avoi-
sinantes.
Induatrie. — Tananarive n'a rien de ce qui peut offrir à Tindustrie un champ
d'action appréciable. Les ressources actuelles du pays, à ce point de vue, sont
d'ailleurs minimes ; pas de mines, pa$ de forêts, pas de chutes d'eau, rien de ce
qui peut alimenter la grande industrie dans le sens propre du mot. L'industrie
européenne n'est actuellement représentée que par des entreprises de ferblan-
terie, de quincaillerie, une fabrique de meubles, des ateliers de peinture, de vitrerie
et de menuiserie.
Industrie des transports. — La question des transports semble résolue en ce
moment, en attendant la construction définitive du chemin de fer. Le transport
actuel par charrettes à bœufs ou à mulets et par petites voitures à bras sitffit au
commerce local et à la rapidité des transactions. Les conditions dans lesquelles
la circulation s'est établie sur les deux grandes voies de communication qui joi-
gnent Tananarive aux côtes Est et Ouest sont, autant que possible, favorables et
suffisantes au développement économique. Le portage à dos d'hommes, sans être
complètement abandonné, a, néanmoins, diminué d'importance dans de nota-
bles proportions et ne subsiste plus guère que sur les routes de Fianarantsoa et
de Vatomandry, et, pour une partie aussi, sur la route de l'Ouest. Aussi, le mou-
vement des bourjanes révèle-t-il cette transformation dans le mode de transport.
Après avoir été de 65.000 en 1900, il est tombé k 49.000 en 1901, à 39.200 en
1902, pour remonter à 40.215 en 1903; encore faut-il comprendre dans ce der-
nier cniffre les bourjanes affectés à la traction des voitures à bras, à raison de
trois par voiture.
L'entreprise des transports à Tananarive est actuellement entre les mains
des agences suivantes :
- 173 —
La lifuidaiion Pochard et Wilson, ]a Société des Messageries de Tanana^
rive, MM. Septe, Modrin, ClaisseetNocent.
D'autres petits entrepreneurs et des maisons de commerce possèdent des
voitures à traction animale ou à bras, qu'ils utilisent à leur service personnel et
au transport de leurs propres marchandises*
Le transport des personnes, voyageurs et autres est effectué au moyen de
pousse-pousse légers traînés à bras ; mais la plupart des fonctionnaires et colons
sont transportés, entre Tananarive et le terminus actuel du chemin de fer (Fa-
novana), soit par automobiles, soit par voitures à mulets.
Une statistique récente a relevé à Tananarive :
Véhicules Animaux de trait
Voitarea de luxe 29 Chevaux 139
Voitares à bras 1.3^9 Jqments 45
Ch*rr«tles à mulets 133 MuleU 189
Cbarrettes à bœofe 166 Anes et ànesses 37
Y~^ 3œuf& porteurs 133
513
Les spécialités de Tindustrie indigène sont les chapeaux de paille, les den-
telles, les fromages et le beurre, la quincaillerie, la bimbeloterie, les objets en
corne et en aloès, les meubles, chaises, fauteuils, la soie filée, les dentelles de
soie et de coton, rabanes, nattes, matelas, cordages, cigares, savons, chandelles,
le suif fondu, le bois de construction, le bois à brûler, le charbon et divers ob-
jets de vannerie. Toutes ces industries sont encore à Tétat embryonnaire, sauf
la chapellerie et les dentelles, qui, depuis 1903, prennent un essor inattendu.
Commerce. — Le commerce de Tananarive a pris un certain essor depuis
loiiverture des importantes voies carrossables de Tamatave et de Majunga, qui
facilitent, dans une mesure appréciable, le transport des marchandises, des pro-
duits et celui des voyageurs, tant par voiturettes, pousse-pousse et attelages di-
vers que par automobiles.
Les principales sociétés commerciales ou compagnies représentées à Tanana-
rive sont les suivantes :
Société des Grands Magasins du Louvre : place Colbert, M. Berger, açent.
Société anonyme des Etabiissements Gratry : place Colbert, M. Premont,
administrateur-gérant.
Compagnie Lyonnaise de Madagascar: place Flacourt (Analakely), M, Hallot,
directeur.
Compagnie coloniale de Madagascar: rueGuillet, M. Bourdariat.
Compagnie Occidentale de Madagascar: rue Amiral-Pierre, M. Engelhard.
Société des gisements aurifères d'Anasaka: rue Auguey-Dufresse, M. Sescau,
directeur.
Compagnie Marseillaise de Mculagascàr : rue Dupré, M. Pascal.
Compagnie Parisienne (Ancienne maison Delacre): M. N. . ., représentant.
Syndicat Lyonnais d'exploration à Madagascar: M. N. .., administrateur
délégué.
Société des Messageries de Tananarive : siège social, 26, rue Amiral-Pierre.
M. Hugnin, administrateur-délégué.
Madagascar (Société française de commerce colonial). Ed. Anquetil et G**,
agents. M. Gros, représentant.
Maisons d'importation et d'exportation
MM.Hoi&iian, rue Amiral-Pierre (M. Poitevin, représentant)*
Aflhwell, me Auguey-Dufresse.
Wnce Âmédée, rue Gourbcyre (M. Grandjean, représentant).
Ed. Anquetil etC'% rue Amiral-Pierre (Agents de MM. Schneider et C'% du
Creuset ; du Comité des Assureurs maritimes de Bordeaux ; de la maison P. Haff-
jjer, fabricants de coffres-forts à Paris; de la Société anonyme des fourneaux
Bnffault, à Paris): M. Ulysse Gros, représentant.
— 174 —
MM. Novas, rue Amiral-Pierre.
Dadabhoy et G'^*, nie Garayon.
O'Swaldet C'«, place Flaconrl (M. Nachtwey, représentant).
Georges Ghapin, rue Amiral-Pierre (M. Frapart, représentant).
Bazar Parisien (M. Tessier), me Amiral-Pierre.
Bigot, rue Amiral-Pierre.
Laubé, rue Amiral-Pierre.
Guyard, rue Amiral-Pierre.
DIVERS
Médecins civils européens
MM. le D^ Fontoynont, rue Gourbeyre.
le û'' Moss, médecin de la Mission anglaise, avenue La Bourdonnais.
Pharmaciens
MM. Grandjean (pharmacie de la Métropole), rue Amiral-Pierre.
Dandrieu père, rue Amiral-Pierre.
Dandrieu tils, avenue La Bourdonnais.
Banque
Gomptoir national d'escompte de Paris : M. Fiasse, ^, directeur.
Tailleurs
MM. Laffrave, rue Gourbeyre.
Delmas, rue Amiral-Pierre.
BoUaerts, id*.
Boulangers
MM. Fumaroli, avenue Grandidier.
Ricco fils, rue Amiral-Pierre.
Vassilio frères, place Flacourt (Analakcly).
Grafouillère, rue Romain-Desfossés.
Charcutiers
MM. Âmblard et Villecrose, rue Amiral-Pierre.
Salaisons et produits alimentaires
M. Rey, usine d'Androrosy.
Teinture et dégraissage
M"« ¥▼• Jarretont, place Golbert.
Coiffeurs
MM. Blion, place Jean-Laborde.
» Genty, rue Amiral-Pierre.
Pâtissiers
MM. Martel frères, rue Ranchot.
Ricco fils, rue Amiral-Pierre.
Eaux gazeuses et limonades
Société des limonadiers, rue Amiral-Pierre.
MM. Loubier, rue Dupré.
Louyari, Analakely.
L'activité commerciale est encore alimentée par les entrepreneurs de
- 176 —
Entrepreneurs de travaux publics
MU. Alen. MM. Dussol.
Barran. Gorneboû.
Bonreau. Jeampierre-Giraud.
Brusque. Lanier.
Cotte. Hamaggi.
Gontnre. Peyrand.
Charpentiers, menuisiers, charrons
MU. Bernard. ' MM. Normand.
Bénaset. Parrain.
Bourean. Richard.
Lebourg. Rossignol.
Fabrique de meubles
U. Boorean, rue Gourbeyre.
Commerce de bois et de fer
MM. Bonreau.
Bouts, Isoraka.
Bd. Anquetil et C^^', rue AmiraUPierrc.
Architectes
MM. Alers, avenue Grandîdier.
Groléas, rue Gourbeyre.
Ferblantiers, zingueurs
MM. Bonnet, frères, me Amiral-Pierre.
Uienninier, rue Amiral-Pierre.
Serruriers-mécaniciens
MM. Bénaset, Analakely.
Bonnet, rue Amiral-Pierre.
Geissert, Isotry.
Peinturej vitrerie
MM. Duran et Sayarit, rue Carayon.
Tapissier décorateur
M. Roussier.
Horlogers
MM. Hèche, rue Augey-Dufrese.
Grosperrin, id.
Couturières-modistes
M»« Gautret, rue Amiral-Pierre. M™« Vaucheret, rue Augey-Dufresse.
H"* Gofflnet, id. M""» Sanches, rue Amiral-Pierre.
Imprimeries
Société de l'Echo de Madagascar, rue Augey-Dufressc.
M. Ed. Anquetil et G**, rue Dupré.
Librairie, papeterie, journaux
MM. Laubé, rue Amiral-Pierre. MM. Hoifinan, rue Amiral-Pierre.
Ashwell, rue Augey-Dufresse. Gurrie, avenue La Bourdonnais.
Notaires
MM. Marmier, greffier en cbef de la Cour d'appel,
de Guiran, greffier du tribunal de 1*^ instance.
— 176 —
A vocals-dëfenseurs
MM. Bourrin, rue Dupré. MM. Martin, nie Augey-Dufresse.
Jaoqumot, rue Antony. Richard, ^, rue Augey-Dufressc.
Delahaye, rue Romain-Desfossés. Hugnin, rue Augey-Dufresse.
Domec, avenue La Rourdonaais.
Commissaire-priseur
M. Leaueur, rue Garayon.
Huissiers
MM. Troccon, avenue La Bourdonnais.
Meyer, rue Guiliairi.
Distillateurs-liquoristes
MM. AUain (Jules), Analakely.
Louyari, id .
Polifonte, Ambanidia.
Cordonniers
M. Bernard, rue Dupré.
Mécanique, forge
MM. Bernard, Bénazet, Bonnet, Parrain.
Compagnie d'assurances contre Vincendie
La Confiance, compagnie française, siège social à Paris. Représentant à
Tananarive : M. Poitevin, maison Hoifman.
L'Union, compagnie françaivsc, siège social, 9, place Vendôme, à Paris.
Représentant à Tananarive : M. U. Gros, représentant ae la maison Anquetil.
Hanséalique, compagnie allemande, siège social à Hambourg. Représen-
tant à Tananarive : M. Nachtwey, représentant de la maison O'Swald.
Norlh Briiish and Mercantile Insurance compagnie, siège social à Londres.
Représentant à Tananarive : M. A.-G. Riddell.
Hôtels et restaurants de la ville et prix divers
Cercle de l'Union
Hôicl Martel
— do Louvre
— Trianon
— de Pnris
— de France
RetUaraiil Cotsoyannis
DÉJEUNER
SANS VIN
3 fr. 50
3 r>0
3 00
? 50
3 00
3 00
AVEC VIN
4 fr. 50
k
4
3
3
'»
3
r>o
00
50
00
75
00
DINER
SANS VIM
4 fr. 00
4 00
3 00
9 fr. 50
2 50
9 00
AVEC VIN
5 fr. 00
5 00
4 00
4 00
00
25
00
3
3
3
CHAMBRE
à la
JOURNÂK
3f.00à5f.0C
3 fr. 00
2 00
1 00
tf.lf.50,2f
Cercle de l'Ualon
HAtel Martel
— du î^uvre
~ Trianon
— de Paris
— de France
Restaurant Cotsoyannis
PAR VOYAGEUR
déjeuner
et
dîner
8 fr. avec vin
8 fr. 00
5 00
6 00
6 00
déjeuner
dîner
et chambre
10 fr. avec
déjeuner matio
10 fr. 00
10 £>0
6 00
8 00
pan de lof;;emenl
PENSIONS AU MOIS
SANS VIN
105 fr. 00
105 00
90
100
60
70
70
00
00
00
00
00
AVKG VIN
150 fr. 00
150 00
150
140
VO
115
110
00
00
00
00
00
AVBC
LOOBMBNT
910 fr. 00
180
170
120
150
00
00
00
00
— m —
Karohës.— Les marchés de la ville de Tananarive sont très fréquentés et
Tadministration municipale apporte tous ses soins k leur amélioration cons-
tante.
Peu à peu, les indigènes, qui constituent la totalité des vendeurs, ont ac-
cepté nos coutumes et suivi nos règlements. Les mesures françaises étant seules
employées, les transactions ont gagné en célérité et en simplicité.
Un bureau de pesage public gratuit a été installé sur le plus important
marché de la ville, place Flacourt (Ânalakely), et cet essai, ayant donné a*excel-
Icnts résultats, sera prochainement étendu aux autres marchés secondaires, qui
sont, par rang d'importance, ceux d^Isotry (riz en gros et paille à brûler), d'Am-
baoidia, de Soanierana, etc.
Le marché de la place Flacourt, connu sous le nom de Zoma, est le plus ac-
tif ; chaque vendredi, plus de 4.000 marchands y viennent de toutes les locali-
tés environnantes, et on estime à plus de 10.000 le nombre des personnes qui y
circulent ce jour-là. On peut s'y procurer tous les produits d'importation et la
plupart de ceux d'exportation.
Le commerce des tissus est le plus important de Tananarive ; il donne lieu
à des transactions considérables. Les produits de ce genre viennent presque
exclusivement de France.
Parmi les autres produits d'importation donnant lieu à un chittre élevé
d'affaires se placent, en premier lieu, les vins, les spiritueux et liqueurs, les
farines ; viennent ensuite les denrées et conserves alimentaires.
Les vins sont tous d'origine française ; ils arrivent soit en dames-jeannes de
18 à 20 litiges, dont le prix varie, suivant la qualité, entre 23 et 36 francs, soit en
barriques on demi-barriques.
Les maisons de Bordeaux importent aujourd'hui d'assez grandes quantités de
rhum, alors que ce produit venait jadis exclusivement de Maurice.
Les spiritueux et liqueurs sont représentés par les marques françaises les
pins connues.
Les conserves, autrefois d'origine étrangère, sont aujourd'hui importées en
majeure partie par les maisons françaises Amieux, Louit, Potin, Rodel, etc. Le
pétrole vient d'Amérique ; son prix varie entre 13 et 18 francs le bidon de 20
litres.
Les articles de quincaillerie sont, pour la plupart, d'origine anglaise et alle-
mande et veridus à des prix assez peu élevés.
La parfumerie est exclusivement française, mais les bonnes marques sont
rarcs^ et, seules, quelques maisons en sont pourvues.
Les chapeaux et les chaussures sont fournies en quantités égales par la
France et l'Angleterre.
La faïence, la verrerie, les lampes viennent surtout d'Allemagne et consti-
tuent des produits assurés d'un écoulement d'autant plus grand qu'ils ont peu
de valeur.
Les allumettes sont presque toutes de fabrication étrangère.
Le tabac vient de France et d'Algérie ; on trouve sur place toutes les quali-
tés de cigares et de cigarettes. L'indigcnq use du tabac du pays ; un industriel
français, M. de Beauregard, vend, aujourd'hui, ô l'usage des Européens, du tabac
malgache sous toutes les formes, qu'il prépare lui-même.
Industries indigènes. — Le Malgache excelle dans la menuiserie et des
ouvriers habiles fabriquent, d'après des modèles fournis, des meubles ayant
un réel cachet.
La fabricfition des tables, liU, chaises, armoires de style grossier a pris
un grand essor, et la vente de ces divers objets mobiliers donne lieu, sur le
marché du Zoma, à un important trafic.
L'industrie du fer est la moins avancée, les indigènes ne produisant qu'un
fer médiocre dont l'emploi est limité.
L'industrie du tissage est fort ancienne, mais, en raison de l'introduction
des tissus européens et des étoffes à bon marché, elle périclite chaque jour. Les
1$
— 178 —
lamba ou suaires en soie, qui se fabriquent encore aujourd'hui sur place, ont
seuls une valeur et un véritable cachet d^originalité.
Les rabanes, tissus fabriqués avec la fibre du rafîa, sont d'une vente courante
et d'une utilisation répandue.
Il y a lieu d'ajouter à cette énumération la confection des chapeaux indigè-
nes avec delà paille de riz et diverses herbes, les dentelles, quelques menus ob-
jets faits en libre d'aloès, quelques articles grossiers de poterie, ia tuilerie et la
briqueterie, ces deux dernières constituant deux brancnes importantes de l'in-
dustrie indigène.
Tananarive exporte peu de produits; le riz, les peaux de bœufs et les soies
de porcs donnent cependant lieu à un mouvement d'exportation digne d'être
note.
reuseigheheuts généraux
Monuments. — Les monuments de Tananarive, sauf ceux de construction
purement européenne, produisent à distance lephis pittoresque effet. Vus de près,
ils ont quelque chose de barbare et d'inachevé qui désillusionné. Néanmoins,
quelques-uns méritent de fixer l'attention. En voici la liste :
Le Palais de Manjakamiailana ou Palais de la Reine, sur le point culmi-
nant de la ville. C'est une ancienne maison en bois qui a, plus tard, été englo-
bée dans une massive construction en pierres détaille, flanquée d'une tour à
chaque angle. Le bâtiment actuel affecte une allure très monumentale, grâce a»
site et à l'architecture, visant surtout l'effet. L'intérieur ne comprend que d'im-
menses salles, mal distribuées et inhabitables.
L'école normale Le Myre-de-Vilers avait été installée dans le palais de Man-
jakamiadana en i897 ; elle a été transférée, dans le courant de Tannée 1902, à
Mahamasina, dans un superbe groupe de bâtiments terminés depuis peu.
Le Palais d'A rgent est ainsi nommé à cause de quelques ornements de ce
métal autrefois suspendus à la toiture. Vaste maison en bois, du même modèle
3ue la partie interne du palais précédent et aussi peu confortable. Ancien salon
iplomatique où l'ex-premier ministre recevait les ambassadeurs et traitait les
grandes affaires politiques de l'Etat ; il abrite aujourd'hui les séances de l'Aca-
démie Malgache et son musée d'histoire naturelle.
A titre de curiosité et au S. du Palais de Manjakamiadana, à signaler l'an-
cienne case en bois, avec toiture en paillote, d'Andrianampbinimerina (1794-1810),
le créateur de l'hégémonie hova et le fondateur de la dynastie disparue en 1897.
Cette misérable demeure royale contraste étonnamment avec les deux édifices
grandioses décrits ci-dessus et qui ne lui sont postérieurs que d'un demi-siècle.
Le Palais de Alanampisoay maison en bois assez confortable qu'habitait, en
dernier lieu, l'ex-reine Ranavalona III et transformée aujourd'hui en Musée
historique. On y trouve exposés les emblèmes royaux, les armes, les monnaies,
les vêtements, la vaisselle, les objets consacrés au culte et autres, ayant appar-
tenu aux rois de l'Imerina depuis Andrianampoinimerina. La grande salle dn
rez-de-chaussée renferme de belles collections de vêtements chamarrés d'or,
offerts par la France et l'Angleterre aux souverains malgaches, particulière-
ment à Hadama II, Ranavalona II et Ranavalona III.
Quelques pièces sont spécialement réservées aux objets se rapportant aux
règnes d'Andrianampoinimerina, de Radama I'% de Ranavalona I", de Radaniall,
de Ranavalona II et de Ranavalona III.
Le musée est ouvert, le dimanche et le jeudi de chaque semaine, de 2 heu-
res à 5 heures du soir. Prix d'entrée : 1 franc.
L'ensemble de ces anciennes résidences constitue le Rova, A remarquer
encore les tombeaux royaux abritant les restes des rois de l'Imerina.
Le Palais du Premier Minisire, ancienne demeure de Rainilaiàrivony, *
environ 400 mètres au N. du Rova, est un grand édifice en pierres de taille et
briques, construit de 1872 à 1884 par l'architecte anglais Pool. Un dôme
central vitré surmonte une immense salle de spectacle, d'ailleurs assez mal dis-
posée. Les angles du bâtiment sont flanqués de tours carrées, terminées p^i"
- 179 —
d'élégants clochetons. Cet édifice sert actuellement de caserne à une fraction
du 13* régiment d'infanterie coloniale.
La Place et le Jardin Jean-Laborde {Andohalo) marquent le centre de l'an-
cien Tananarive. Dans le jardin public, à côt^ du kiosque où la musique mili-
taire joue les jeudis et dimanches, a été inauguré un superbe buste de Viilustre
Jean-Laborde, (jui, de 1831 à 1878, joua un si grand rôle politique et social à Ma-
dagascar et qui fut rinitiateur des Malgaches à la plupart de nos industries. Au-
tour de la place sont situés quelques-uns des services les plus importants :
Secrétariat Général, Etat-Major, contrôle financier, service de santé. Mairie,
direction d'artillerie, direction des travaux publics.
VHôtel du Quartier Général^ occupé par le général de brigade commandant
d'armes de la place de Tananarive, est situé au S.-E. de la place Jean-Laborde,
sur une éminence dominant la plus grande partie de la ville. C'est une ancienne
maison malgache, restaurée, aménagée et agrandie en vue de sa destination
actuelle.
VHôtel du Secrétaire Général et les bureaux du Gouvernement Général^
au S. et sur la ()lace Jean-Laborde. Bel immeuble, construiten 1899; les bureaux
adjacents sont installés, depuis 1897, dans une ancienne maison malgache res-
taurée et agrandie, ainsi que dans une aile nouvellement construite en contre-
bas du Quartier Général.
Les bâtiments de V Etat-Major y à l'Est et sur la place Jean-Laborde. Belle
résidence jadis occupée par les princes Ratsimamanga et Razatimanantsoa.
Le bÀtiment du Cercle de l Union, sur la place Jean-Laborde, vis-à-vis ceux
de TEtat-Major. Elégante demeure habitée autrefois par la princesse Ramasin-
drazana.
Le Cercle de l'Union, ancien Cercle Français de Tananarive, a été fondé le
11 novembre 1896, sous les auspices du général Gallieni. Il comprend une salle
de restaurant, un cabinet de lecture, une bibliothèque, salle de fêtes, salle de
billard, café, etc. Les cotisations sont de 10 francs par mois.
11 est exclusivement composé de membres français.
Le Temple anglican, massive construction en pierres de taille, très bien
située sur une émmence, à l'Est de la place Jean-Laborde.
La Cathédrale catholique, achevée en 1878. C'est un bel édifice religieux
construit par les pères Jésuites.
Le Théâtre Municipal, bâti en 1899, au carrefour Lubert.
Le cahier des charges impose au directeur un répertoire d'opérette, de vaude-
ville et comédie.
La commission théAtrale est ainsi composée : administrateur- maire, prési-
dent; deux dél»^gués du Gouvernement Général (1 officier, 1 fonctionnaire) ; un
délégué de ia chambre consultative de Tananarive ; le chef de musique du 13"
régiment d'infanterie coloniale ; le représentant de la Société des auteurs et com-
positeurs dramatiques ; le représentant de la Société des compositeurs et éditeurs
de musique ; soit au total 7 membres.
Les représentations ont lieu trois fois par semaine et la saison théâtrale de
1905 commencera le 2 mai pour finir le 30 août.
Le prix des places est ainsi fixé :
Logwde côté 5fr. 00 SUllea dorehestre 2 fr. 50
f«uleuils d*orchestre 5 00 Premières de balcon 2 00
^ge« de face 4 00 Secondes 1 50
^«Qteoilt de balcon 3 50 Troisième»» 0 60
Ces prix sont les mêmes pour les civils et militaires; les abonnements don-
nent droit à une réduction de 25 <»/o, les carnets de 10 entrées à une réduction
de 20 •/••
, De temps en temps, des troupes d'amateurs indigènes donnent des représen-
tations de drames historiques avec chœurs et chants.
Le Gouvernement Général, ancienne Résidence Générale de France, sur la
place Golbert. Magnifique monument, œuvre de M. Jully, architecte principal
des colonies, édifié pendant le séjour à Tananarive de M. Bompard, résident
général deFrance (1889-1892).
- 180 —
Derrière le Gouvernement Général, on remarque Tancienne caserne de
Fescorle du Résident Général de France, où se trouve aujourd'hui Ylmprimerie
Officielle.
VHôleldes Postes et Télégraphes, à Tangle de la rue Amiral-Pierre et de
Tavenuc de France, en face de la place Golbert, construit en 1901 et occupé par
l'administration des postes en 1902 ; sert à la fois aux bureaux du service et à la
recette principale.
Sur la place Golbert, au milieu d'un beau sauare et dominant la plaine
d'Anaîakely, se dresse le Monument commémoratif de la réunion de Madagas-
car à la France, érigé sur l'initiative du Comité de Madagascar et acquis par
souscription publique. L'œuvre a été exécutée par le sculpteur Barrias. C'est un
groupe allégorique représentant la France prenant sous sa tutelle Madagascar.
Au pied du socle, un soldat en tenue de campagne veille tout en se reposant ;
sur les côtés Est et Ouest du socle, deux cartoucnes reproduisent les traits de
Richelieu et de Golbert, ces deux grandes figures d'une première occupation de
Madagascar. Le monument a été solennellement inaugure le 23 novembre 1901.
Le Collège St-Michel, des pères Jésuites, au N. de la place de Mahamasina
et près du lac Anosy. Monumentale construction de style gothique, remarqua-
ble par ses proportions grandioses et son élégante architecture.
Le Palais de Justice, situé avenue La Bourdonnais, à Faravohitra. Vaste bâ-
timent autrefois occupé par l'école normale des missions anglaises.
VHôpilal militai7*e dlsoavinandriana, à 3 kilomètres au N.-E. do Tanana-
rive, près de la nouvelle route de Tamatave. Ancien hôpital anglais acheté pour
les besoins du corps d'occupation et considérablement agrandi depuis 1897.
L'Observatoire d'Ambohidempona, sur la colline de ce nom, à 3 kilomètres»
à l'Est de la ville. Construit une première fois en 1890 par les Jésuites, les Ho va
le détruisirent quelques jours avant la prise de Tanananve, en 1895 ; il a été re-
bâti, en 1899, par les soins du P. Colin, qui le dirige actuellement avec la colla-
boration du F. Soula, et a reçu depuis des appareils de la plus haute précision»
Le Fort Duchesne, édifié, de 1896 à 1897, sur la colline d'Andrainarivo, fai-
sant suite, au Nord, à celle d'Ambohidempona, esta environ 1.500 mètres de
l'Observatoire.
Le Fort Voyron se dresse sur le mamelon d'Ambohijanahary, à l'Ouest
de la ville.
La Bibliothèque des Editeurs Parisiens, dont le premier fonds d'ouvrages a
été constitué par les dons de plusieurs éditeurs parisiens ; installée dans le pa-
villon Nord-Est des dépendances du Gouvernement Général. Elle comprend des
collections d'ouvrages se rapportant aux diverses catégories ci-après : Enseigne-
ment professionnel, arts industriels, agriculture, élevage, littérature, voyages,
histoire et géographie, enseignement scolaire, sciences, droit, médecine et
hygiène.
La bibliothèque reçoit, en outre, de nombreuses publications périodiques,
littéraires, scientifiques et coloniales, ainsi que les principaux journaux delà
Métropole et de la Colonie.
Jours et heures d'ouverture. — Jours ordinaires : de 7h.l/2k 11 h. du matin
etde2h. à 5h. 1/2 du soir. Dimanches et jours fériés ; le matin, deSh.àll heures.
Salle des dépêches : Dans le même pavillon que la bibliothèque, une salle des
dépêches analogue à celle des grands journaux de la Métropole a été installée pour
raftichage de tous les documents d'actualité, dépêches, cablogramsnes, cours
commerciaux, offres et demandes d'emplois, vues, photographies des principaux
sites de l'île, cartes, croquis divers, etc.
Enfin, dans un but d'agrément pour la population européenne et de vul-
garisation pour la population indigène, la salle des dépêches a été garnie de pho-
nographes, nuitoscopcs, stéréoscopes à fonctionnement automatique, du modelé
de ceux dont l'usage s'est répandu en France dans ces dernières années.
Le Musée commercial ouvert depuis le 21 avril 1901 et installé au premier
étage du même pavillon qui abrite la Bibliothèque des Editeurs parisiens. 1{ ^^^
destiné à l'exposition des produits divers de la Colonie : agricoles, forestiers,
— m -
miniers, commerciaux et industriels, des produits similaires des autres colo-
nies françaises ou étrangères et, enfin, des produits du commerce et de Tinçlus-
trie de la Métropole.
Les envois faits par les producteurs ou commerçants au Musée commercial
sont signalés au Journal Officiel de la Colonie.
Heures et jours d'ouverture. Tous les jours de la semaine non fériés : de
7 h.1/2 à li heures du matin et de 2 h. à 5 n. 1/2 du soir. Dimanches et jours
féri^ : de 8 à 11 heures du matin.
V Abattoir Municipal^ b&ti en 1903 à Androrosy, dans la banlieue Ouest
de la ville, près de Tlkopa.
Concerts publics, — La musique du 13* régiment d'infanterie coloniale se fait
entendre au kiosque de la place Jean-Laborde le dimanche et le jeudi de cha-
que semaine, de 5 à 6 heures du soir.
La musique malgache du Gouvernement Général joue dans le parc d'Anta-
ninarenina, ouvert au public européen le jeudi de chaque semaine, de 5 heures
à 6 heures du soir et au public malgache tous les samedis, à la même heure.
Administrations publiques. — Tananarive est le siège du GouvernemcntGéné-
ral et de tous les services de la Colonie, à Texception de celui des douanes, dont le
centre tout indiqué est Tamatave.
Ces services sont : Direction du contrôle financier, Parquet général et Cour
d'appel. Travaux publics. Mines, Trésor, Postes et Télégraphes, Domaines et
conservation de la propriété foncière. Service topographique, Agriculture, En-
seignement.
Tananarive est aussi le siège du Quartier général du commandant supérieur
dn groupe de l'Afrique orientale, de 1 état-major, des directions de rArtillerie,
du Service de santé et des Services administratifs maritimes et militaires.
Emplaoements des serv/ces, ad/n/n/strat/ons, édiUoes, btmqu^s
et établissements divers
Gouvernement Général. — Avenue de France.
Bureaux du Gouvernement Général et cabijiet du Secrétaire Général. — Rue
du Coionel-Gillon, place Jean-Laborde et rue Ranchot.
Cabinet civil du Gouvernement Général. — Rue Carayon.
Bureau de la presse du Gouvernement Général. — Rue Carayon.
Quartier Général. — Côté Sud-Est de la place Jean-Laborde.
Mairie. — Côté Sud-Est de la place Jean-Laborde.
Bureaux de la province de Vlmerina centrale. — Rue Augey-Dufresse.
Etat-major. — Côté Nord-Est de la place Jean-Laborde.
Direction du contrôle financier. — Rue Augey-Dufresse (ex-prévôté).
Direction des services administratif s. — R\ie Romain-Dcsfossés, à Analakely-
Trésor, — Rue du Colonel-Gillon.
Direction des postes et télégraphes. — Avenue de France.
Bureau central des postes et télégraphes. — Avenue de France.
Imprimerie officielle* — Antaninarenina, près le Gouvernement Général.
Pdais de justice. — Avenue La Bourdonnais.
Travcmx publics. — Rue du Génie, près d'Andohalo.
Service des domaines. — Avenue La Bourdonnais.
Service topographique. — Avenue La Bourdonnais.
Commissariat central de police. — Rue Augey-Dufresse.
Salle des dépêches et Musée commercial. — Avenue de France.
Directionde Ta^/ncu^ttre.— Nanisana(Quartiersuburbain au N.-E. delà Ville).
Service des forêts. — Dépend du 3* bureau du Secrétariat Général.
Service de renseignement. — Mahamasina [Ecole normale).
Commandant darmes. — Hôtel du quartier général, au S.-E. de la place
Jean-Laborde.
Direction d^ artillerie. — Place Jean-Laborde.
Bureau de la Place. — Place Jean-Laborde.
Êvêché» — Rue Augey-Dtt£resse (près la cathédrale).
— 182 —
Direction du service de santé. - - Rue Augey-Dufresse.
Service des mines, — Avenue La Bourdonnais.
ADMimSTRATION
MM. Estèbe, ^, Q, administrateur en chef de 2* classe des colonies, adminis-
traleur-maire, chef de la province de Tananarive-Ville.
Lapalud, administrateur-aajoint de 3« classe des colonies, adjoint à
radministrateur-maire.
Etat civil, — Secrétariat
M. de Aima, commis de \^^ classe des affaires civiles, secrétaire.
Comptabilité
MN. Aster, sous-chef de bureau de 2* classe.
Bacolard, commis de l**' classe du corps des comptables.
Voirie
MM. Vailhé, conducteur des travaux publics, architecte voyer.
Hayes, conducteur-adjoint.
Service médical et vétérinaire
MM. le docteur Fontoyiioiit, ^, médecin municipal.
Rey? ^j chef du service vétérinaire, chargé de Tinspection de Tabattoir.
Police
MM. Bastel, commissaire central de i^^ classe, chef des services de sûreté,
linguinon, £, commissaire de police de 3* classe (en congé).
Deuea, commissaire de police de 3' classe.
• Viaud, brigadier de 1" classe.
Roohard, brigadier de 2« classe.
Sûreté
MM. Bonn, et commissaire de police de 2<' classe.
Biard, inspecteur de 2" classe, service anthropométrique.
Janffret, brigadier de l'« classe.
Combe, id.
Prison
M. Anxiani, brigadier de police de l^"" classe.
Tribunaux indigènes de Tananarive-ville
M. Ramband, adjoint de 1'* classe des affaires civiles, greffiA*.
Abattoir^ halles et marchés
MM. Reynaud, contrôleur des taxes municipales.
Papin, préposé à Tabattoir.
Cap, adjoint au contrôleur des taxes municipales.
Jardins publics
M. Martin, agent de culture.
Chambre consultative de commerce
MM. Seacan, ^, président. MM. Prémont, négociant.
Plasse, ^, directeur du Comptoir Bonreau, entrepreneur.
d'escompte, vice-président. Jonve, industnel.
Gros (Ulysse), secrétaire. Bonnet, ferblantier.
Cotte, entrepreneur. Bigot, commerçant.
Ballot, négociant. Pascal, id.
Berger, id. Poitevin, id.
— 183 —
LISTE DES HABITANTS EUROPÉENS ET ASSIMILÉS
MM.
M-
MM.
M-
M-
MM.
M-
M-
MM.
M«-
M.
Abr.\n, commerçant.
Agron, comptable.
Alkrs, entrepreneur.
Allalx E., employé de commerce.
Allais J..., commerçant.
Allard, peintre.
Amblard, charcutier.
Ancel, comptable.
Arnoult, représentant de commerce.
AZEMARD, colon.
Bailly, débitant.
Barinier, comptable.
Barrau, entrepreneur.
Baudin, colon.
Baudin fils, colon.
Baudin.
Baudix.
BEAUvom père, employé de commerce.
BEDELaviiBE. commerçant.
BÉNAZBT, mécanicien.
B^NARD, prospecteur.
B^ARD, colon.
BÉRARO, charpentier.
Bermeilly, employé de commerce.
Bbluer, colon.
Berger, agent des Grands Magasins
du Louvre.
Berger.
Bbrmont, colon.
Bernard L., charron.
Bernard V.. cordonnier.
Berthé, colon.
Bertrand, maréchal-f errant.
Bigot, mécanicien.
Bigot, négociant.
Biltigen, maçon.
Blanc.
Blanc, employé de commerce.
Blavet, id.
BuoN, coiffeur.
Bollaerts, tailleur.
Bonnet frères, ferblantiers-zingueurs.
BoREL, négociant.
BOREL.
Bouillon, employé de commerce.
BOUJASSY, colo».
BOUJASSY.
BouREAU, entrepreneur.
BouRJEAC, hôtelier.
Bourgoln, avocat-défenseur.
Bouts, L., industriel.
Breinond, employé de commerce.
BrAhono, imprimeur.
Bréxono.
Brenans, entrepreneur de transports.
Brissag, employé de commerce.
Brouard, comptable.
Brozy, prospecteur.
Bruelle, colon.
Brublle flis.
Bruelle.
Brusque, entrepreneur de travaux.
M-
MM.
Mr
MM .
M»*
MH.
MM. BusLNE, employé de commerce.
Cannet, coton.
Garde.n-Reynal, f)rospecteur.
Carré, transporteur.
Gastanet, industriel.
Castanet,
Cavrel Paul, colon.
Cazal Louis, colon.
Cazal Luc, colon.
Cazet, évoque.
Cbamaillâ, commerçant.
Chah bal, employé.
Chaplin, ingénieur.
Ghardar, comptable.
Charles-Emile, dessinateur.
Gharney, prospecteur.
Chastanier, instituteur.
Ghazel, professeur.
Chullia, commerçant.
CL.MSSE, convoyeur.
Goghard, entrepreneur de transports.
Coffinet, couturière-modist€.
GoLBERT, cuisinier
GoLLiNET. charron.
CoLLOT, débitant de boissons.
GoLONNA, colon.
GoMHEYNE, mécanicien.
GoNSTANs, colon.
GoRmoN, forgeron.
GoRNEBois, entrepreneur.
GorrAard, institutrice.
CoTTE, entrepreneur de travaux.
GOULHAC de MAZéRlEUX.
GOULHAC DE MaZI^RIEUX.
Couture, entrepreneur.
GRiiTiN, cafetier,
Dandrieu père, pharmacien.
Dandrieu nls, id.
Daniel Marie, S. P.
Darles, employé de commerce.
De Costa, commerçant.
De Gotolbndy de Beauregard, Indus-
triel.
Degoul, colon.
De Lagarde, employé de commerce.
Delà HAYE, avocat-défenseur.
Delmas, tailleur.
Delord, missionnaire.
Deharez, emplové de commerce.
Desgarrega, inaustriel.
M"* Deschaups, rentière.
MM. Desvaux de Marigny, employé de
commerce.
DoMEc, avocat-défenseur.
Dorvidal, employé de commerce.
Drby, commerçant.
Driez, colon.
Dubox, id.
Du Cor de Duprat» industriel.
DuMARTY, tailleur.
DussoL, entrepreneur.
Eganardy, employé.
M"-
MM.
M-
MM.
MM I
— 184 —
MM
M-
MM.
M
MM
M-"
MM •
M*"-
MM .
M—
MM
M-
MM«
M-
MM •
Eggly, commerçant.
EiiERY, colon.
EiiiLiEN, forgeron.
Engelhard, représentant de la C'*
occidentale de Madagascar.
EsTÈvE, employé de commerce.
FADDAf mineurl.
FAUaLLON.
Fautre, prospecteur.
Fayolle, employé de commerce.
Februnet, . id.
Festor, Id.
Festor.
Ferrand, institutrice.
Flauen, colon.
Florens Orvillb père, entrepreneur.
Florbns Orville tils, prospecteur.
FoNTOYNONT, doctcur en médecine.
FONTOYNONT.
Fort, entrepreneur.
Frapart, représentant de commerce.
Frohent, institutrice.
Frontaro, boulanger.
FuHAROu frères, hôteliers- boulan-
gers.
Gallais, employé de commerce.
Garby, id.
GassixN, prospecteur.
GAUTmER, commerçante.
Gautret, couturière.
Gautret fils, prospecteur.
Garda N, typographe.
Garron, comptable.
Geissert, serrurier.
Genoud, colon.
Genty, coiffeur.
Girard, colon.
Girard, boulanger.
Girard, cafetier.
Gonaux, dessinateur.
Gozzi, comptable.
Graffouillère, boulanger.
Grall, prospecteur.
Grandjean, pharmacien.
Grimaud, prospecteur.
Groléas, architecte.
Gros, commerçant.
GR0.<PERRiN, horloger.
GuEiT, prospecteur.
Guyard, négociant
GUYARD.
Hallot, administrateur délégué de
la Compagnie Lyonnaise.
Hardea, entrepreneur.
Hartelet, emplo>é de commerce
Harter, transporteur.
Harter.
HécART. comptable.
Hbcue, horloger.
HéLOisE, employé à la mairie.
HuBNER, typographe.
HuGNLN, O, agréé-défenseur.
HuGNiN P..., administrateur délégué
de la Société des Messageries de
Tananarive.
Haut, colon.
M-
MM .
M-
MM.
M-
M"-
M-
Miu.
M-
MM
M-
MM.
M"«
MM.
HuiuRY, employé <le eommeroe.
Jagquikot, avocat.
Jan, commerçant.
Jarretout, teinturière.
Jaussan, employé à la Compagnie
Parisienne.
Jeudy, entrepreneur.
JOLY, rédacteur en chef de VEcko de
Madagascar,
Jules François, débitant.
Kaspar, missionnaire.
Kodesgh, commerçant.
Lagravb, marchand-tailleur.
Lamaze, employé de commerce.
Lambert, agent de la mutuelle Lyon-
naise.
Lanier, entrepreneur.
Laroque, représentant de commerce.
Lasèrb, mécanicien.
Laubé, commençant.
Laussier, colon.
La vigne, employé de commerce.
Lrbourg, menuisier.
Lebourg, hôtelière.
Lebla.nc, entrepreneur.
Leclerc, employé de commerce.
Lefèvre, prospecteur.
Legour.
Lbgour.
Lemaire.
Lehignon, comptable.
Le Penven, employé de commerce.
Le Samedi, forgeron.
Lksueur, commissaire-priseur.
Lherminier, ferblantier.
Lièvre, commerçant.
Lobbedez.
Lombardin, cuisinier.
Lo.NG, tailleur.
LouBiER, distillateur-Uquorîste.
LouYS, marchand de cnarbon.
LouvARi, distillateur.
LouvEAU nis, colon.
Louveau.
LowEN Richard, mineur.
Macchi, maçon.
Mag-nus, institutrice
Malcor, employé à la Compagnie
Marseillaise,
Mano, boucher. .
Marchand, représentant de cooi*
merce.
Marchât, colon.
Mariaggi Joseph, entrepreneur.
Maroger, pasteuh
Martel frères, hôteliers - restaura-
teurs.
Martin, avocat.
Martin, charcutier.
Massé, colon.
Maurel, prospecteur.
Meyer, avocat.
Mithridatr, propriétaire.
MoDRiN, entrepreneur de transports-
Mondain, pasteur.
Multedo, colon.
- IW —
IN. Natal-Nagim», RMçan.
Navahre, coton.
NocRNT, entrepreneur ée Ifinsports.
NoBVANo frères, mesuisiers.
Odooz, forgeron.
Oluvikb, colon.
OuBSEL, employé ée commerce.
Ozoux, G., id.
Pagno^d, J., m.
Paolrtti, commerçant.
Papin, boucher.
Parralx, forgeron.
Pascal, agent général de la Com-
pagnie Narseinaise de Madagascar.
Pastor, employé de commerce.
Pavie, maçon.
Pbyraud, entrepreneur.
PicHELiN, entrepreneur.
M"* PiCUSUN.
XM. Plasse, ^, directeur du Comptoir
national d'escompte de Paris.
Plat, employé de commerce. .
PocHARD Ë.| entrepreneur de trans-
ports.
PocHARD, R., comptable.
Poitevin, commerçant.
PoLiFONTE, distillateur.
PosT, agnculteur.
PR^MONT, adminiâlrateur-gërant des
établissements Gratry.
QuARRé, épicier.
hicHE, colon.
R^MY, éleveur.
Rbt, industriel.
Reymoxd, colon.
Richard, ^, avocat»
Richard, entrepreneur.
RiGHARDSo.x, prospecteur.
RiBiÈREs, débitant.
RiGco, commerçant
RioGO frères, boulangers.
' Robert, industriel.
Robert Henri, journalier.
Robert Jules, prospecteur.
RoBERTS EUts, mineur.
Roche, journalier.
Rossignol frères, entrepreneurs.
RoussiER, tapissier.
Saxche^, commerçant.
R"* Sanchrz, couturière.
Mp de Saune, évoque.
RM. Satory, maçon.
Savaron, colon.
Savarit, peintre.
SsnsRRE, colon.
Septb frères, épiciers et transpor-
teurs.
Serivole, employé de commerce.
Sbsc\u, ^, airecteur de la société
des gisements aurifères d'Anasaha.
Seurin, colon.
SiNCAT, id.
ftuiNniBiiB, ^, inënstriel.
ToucHERON, prospecteur.
Yauton, mécanicien.
Yalluit, id.
MM.
MM.
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M.
M-
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M.
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M.
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M.
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M.
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MM.
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MM.
M—
MM.
M-
M.
M-
MM.
M-
M.
M-
MM .
M-
MM.
M-
M»*
M.
Vauchhret, couturière-modiste.
Veynachter, commerçant.
Vella, entrepreneur de transports.
Villecrose, charcutier.
Yillediru, représentant de commerce.
Virgile, commerçant.
Weyl, colon
Anglais
Ashwell, imprimeur.
Baron, pasteur»
Baron.
Bell, cmplové de commerce.
V»* Bell.
Bell.
BlDDLECOllBnE.
L. Briggs, institutrice.
Brousse, mécanicien*
Brousse.
Bruosse de La borde.
Bruossb de Labordr.
BucKLE, institutrice.
BvRAiiJéB, négociant.
Byrahjér.
Capiron, négociant.
Chavpneys, id.
Clark, missionnaire.
Currib, imprimeur.
Evans, pasteur.
Evans, id.
Fairbairn, id.
French, prospecteur.
Florens, E. R., prospecteur.
Florens, J. R.^ id.
Gage, H. D., missionnaire.
Grégors, instituteur.
Grubb, institutrice.
Grulles, id.
Harrel (V»«).
Harrel.
Hodghisi, instituteur.
Jean-Louis Seymour, colon.
Jones, ingénieur.
KiNo, évéque anglican.
KiNG, instiiutrice.
KlNGZETT.
Lord.
LoLuoT, employé de commerce.
Lynch.
Matthey, instituteur.
Matthey, institutrice.
Moss, docteur.
Moss.
Ollier, employé de commerce.
Pearse.
Pearse.
Peill.
Peill.
PoDMOKE, emplové de commerce.
Porter, consul d'Angleterre.
Porter.
RiDDEL, employé de commerce.
Sibrée, missionnaire.
SlBRÉE.
SlBRÉB.
Standing, missionnaire.
-186 —
M~« Standing.
M"' Standing.
M. Thorne, missioDDaire.
M"* Thorne.
MM. Tessier, commerçant.
Tyack, négociaDt.
M"« Tyack.
MM. WiLsoN, négociants.
M"' WiLSON.
M— ¥'• WiLSON.
M»* WiLSON.
Suisses
MM. Leu, professeur.
Hbche, horloger.
Haag, prospecteur.
Mathey, instituteur.
AHemands
MM. Haller, tailleur.
Hariis, employé de commerce.
Karnir, id .
Nachtwey, agent de la maison
0' Swald.
Ralph, représentant de commerce.
Italiens
MM. BiANCHi, surveillant.
Fazincani, maçon.
MiLANETTi, bôtelier.
Norvégiens
MM. BoRCHGREviNCK, ^, Superintendant
de la mission norvégienne.
M"« Itafsethe, institutrice.
MM. Jacobsen, pasteur.
JORGENSEN, ïd .
JORGENSEN, tVDOgraphe.
M"» Karen, institutrice.
MM. Nelinz, pasteur.
M"' Valborg, directrice de pension.
Hollandais
M. de Villeneuve la Colette, rentier.
Hongrois
M . IzANTBAY IzABo, Commerçant.
Grecs
MM. Angellonidis, employé.
Angellonidis, commerçant.
AlAKATSIKA, id.
AiAK.\TsiKA, employé.
Bakalis, employé de commerce.
Car A KIT AS, commerçant.
Carakitas, employé.
Catavenidis, commerçiint.
CoLLÉAS Nicolas, employé de com-
merce.
MM. Cotsoyannis, commerçant.
COTSOYANNIS, id.
COTSOYANNIS, id.
Crysaus, tailleur.
Crysaus, employé.
Crysalis, id.
Fa1tis,J., employé de commerce.
Faïtis, N., id.
Genâraus, g., commerçait.
GÉNÉRA LIS, id.
Georges, pâtissier.
Goye, employé.
Karakitsos, commerçant.
Crysantqos, id.
LlNGRlS, id.
Malitsopoulos, pâtissier.
Métis, commerçant.
Métis, employé.
NovAS, commerçant.
NovAs, id.
Pantégis, id.
PÉTRIDIS, id.
pRASA, employé.
Sam ARAS, commerçant.
Samaras, id.
TsouvALos, id.
Varouxis, id.
Varouxis, id.
Varouxis, id.
Varouxis, id.
Varouxis, employé.
Vassilios, boulanger.
Vassilios, id.
Venetnasopoulos, commerçant.
Veneinasopoulos, employé.
Viscaze-Lazare, id.
Zblon, commerçant.
Indiens
MM. Ahmode-Issop-Atcbia, commerçant.
Abraham, coiffeur.
Ibrahim Mousajee Patell, commer-
çant.
IsMAEL Amode Mayet, Commerçant.
IsMABL Issac, id.
ISMAEL Mamode Saker, employé.
Kerdin Salabodin, commerçant.
Mamode Cassim Locate, employé.
Mamode Lassim Va waba, commerçant.
Mamode Sidate, id.
Mamonjee Lokhat, employé.
Saybd Uoosnaly, employé.
Chinois
MM. J. AssAM, commerçant.
LÉONG-SON, employé.
Sam-Tang, id.
Sam-Tave, id.
Persan
M. Korso-Vagha, employé de commerce.
Boer
M. Van-Zyl, colon.
/
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'^A^
187 -*
Province de rimerina centrale
REHSEIGHEHEIITS GÉOGRAPHIQUES
La province de l'Imerina centrale, ainsi dénommée à la suite du remaniement
des provinces en date du 5 juillet 1903, est Tancienne province de Tananarive
augmentée des gouvernements d'Ambohitrolomahitsy, d Andramasina et d'Aia-
robia, de la partie Est du gouvernement de Faliarivo, qui faisaient partie de
rancienne province de Manjakandriana, des gouvernements de Mahitsy et
dWntsahafilo, pris ù Tancienne province d'Ankazobe, et diminuée des gouverne-
ments de Faratsiho, Ramainandro et Mandiavato.
Elle se divise en trois districts : les districts de TAvaradrano-Marovatana,
du Yakinisisaony et de l'Imamo.
District de VAvaradrano-Marovatana. — C'est Tancien district central,
moins le gouvernement dAlasora et les cantons de Miadanimerina, d'Ambohi-
joky et de Manjaka. Il s'est accru de l'ancien district de Mahitsy et des gouverne-
ments d^Ambohitrolomahitsy et d'Alarobia.
Sa superficie est de 2.333 kilomètres carrés.
La frontière suit la rive droite de l'Ikopa, depuis le confluent de ce fleuve
avec le Kotoratsy jusqu'en aval de Mahabotrv ; de ce point, elle prend la direc-
tion N.-E., laisse à la province deTImerina du Nord les marchés deTalata et de
Zoma, atteint TAnjomoka près de Sàhafa, suit la rive gauche de cette rivière
jus(^u'à la route de l'Ouest, qu'elle coupe pour se diriger vers le massif du Loha-
vohitra et celui du Faravato. Elle traverse TAndranobe au-dessous d'Anosy,
longe la crête jusqu'à l'Ambatokitsikitsika, puis, laissant ù l'imerina du Nord le
village d'Andrambotany, atteint successivement l'Ambohimanalina et l'Ambohi-
'imo et prend la direction N., en laissant à droite le village d'Anjozorokely.
Elle passe par le pic d'Ampanataovana, puis se dirige vers l'E., coupe l'Am-
paribe, au N. du Mangidirano, atteint le confluent du Jabo et de la Sahasarotra,
remonte cette dernière, la quitte pour faire un angle droit vers le S. et la
rejoint à son confluent avec l'Andranomahavelona, quelle remonte pour gagner
ensuite le pic Mafaidroa.
De ce point, elle prend la direction S., passe au Lohavohitra, coupe la route
du Nord au col d'Ankadilalandalina ; elle suit alors la ligne de partage des eaux
entre la Sahasarotra et la Mananara, atteint la route de l'Est à l'O. d'Ambohi-
traivo, l'emprunte jusqu'au col d'An tan ifotsy, passe par l'Angavokciy, atteint
TAmpanisana, fait un angle vers le S., reprend le cours de l'Ampunisana jusqu'à
^n confluent avec Tlkopa, longe ensuite l'ikopa jusqu'à Anosizato, gagne la
Sisaony, la remonte jusqu'à Fiadanana et, de ce point, se dirige enfin sur l'An-
droQiba, qu'elle suit jusqu'à son confluent avec l Ikopa.
Comme la plus grande partie de l'imerina, le district est couvert d'un
enchevêtrement de mamelons d'aspect uniforme et revêtus d'une herbe courte
et peu touffue.
Il y a lieu cependant de signaler quelques massifs importants, dont l'altitude
varie entre 1 .400 et 1 .700 mètres ; le principal d'entre eux est l'Andringitra.
Le district est arrosé par Tlkopa et ses affluents : la Mamba, le Moriandro,
TAndromba et la Sisaony, ainsi que par les affluents de la Betsiboka : l'Ampa-
Hbe et le Jabo, grossi de la Sahasarotra. A l'exception de l'ikopa et de l'An-
dromba, ces cours d>.au sont d'un faible débit pendant la plus grande partie de
Tannée et en tout temps inutilisables à la navigation.
District du \akinisisaony, — Détaché de 1 ancienne province de Manjakan-
driana, il comprend les gouvernements d'Alasora, les cantons d'Ambohijoky et
de Manjaka, enfin Fancien district d'Andramasina, moins la moitié du gouver-
nement de Faliarivo, et le gouvernement d'Ambohitrandriamanitra.
— las-
ses limites sont: an N., Tlkopa dans la partie de son cours comprise en-
tre Anosizato et Ambohimiarina et, de ce point, une Hgne conventionnelle se
dirigeant en diagonale jusqu'au village d'Ankatso, sur ki rive droite de Tlkopa,
au S. du gros bourg d'Antanamalaza.
A TE., formant séparation des provinces de TAngavo-Mangoro et de Time-
rina centrale, une crôte secondaire passant par les sommets de Fianerenana,
d'Ambatomalaza, d'Aniboniloha et aboutissant au Faitranombo, puis la ligne de
partage des eaux entre Tlkopa et la Sisaony jusqu'aux sources de ce dernier
cours d'eau.
Au S., le faite des hauteurs qui séparent les bassins de Flkopa et de TOnive
des sources de la Sisaony jusqu'au mont Ambohipeno.
A ro., un petit ruisseau, affluent de droite de l'Andromba, jusqu'à Andriam-
bilany ; ensuite, se développant vers le N., les collines qui s'élèvent entre TAn-
drom'ba, d'une part, l'Andavabato et laKatsaoka, de l'autre, jusqu'au mont Ivatobe;
de ce point, un tracé fictif coupant l'Andromba au S.-O. d'Ambohijoky et attei-
gnant la Sisaony un peu auN. du rocher d'Ambatomalaza, qu'il laisscà TAvara-
drano-Marovatana, enfin, le cours de la Sisaony jusqu'à hauteur d'Anosizato.
Le relief du sol ne présente aucune particularité au point de vue de sa con-
lexture géologique.
La région de la Sisaony présente une alternance de collines irrégulières et
de talions étroits et peu profonds.
Au S., la ligne de démarcation entre l'Ikopa et l'Onive est très peu accentuée.
Les rivières qui arrosent le district sont tributaires de la nve gauche de
rikopa. Deux sont a^sez importantes : la Sisaony et l'Andromba ; les autres sont
de petits ruisseaux, tous guéables à la bonne saison, mais non navigables.
District de VJmamo, — Le district occupe la partie 0. de la province et couvre
une superficie de 5.000 kilomètres carrés.
Ses limites sont: au N., l'Ikopa, dans la partie de son cours comprise entre
le confluent de l'Andromba et celui du Kotoratsy.
A ro., les rivières Kotoratsy, Onibe, Kalariana. Irihitra. les grands massifs
d'Amindravaonony et d'Ankifafa et la rivière Andohavaranana, affluent de la
Kitsamby.
Au S., les monts Ampohitsampana, qui le séparent du gouvernement de Ra-
mainandro, les monts Ambohiboaka, Analapan^aina et Antapoketso, contigus
au gouvernement d'Ambatolampy, les monts d Ambohimalaza^ d'Ambarihova,
d'Ambohitratsanga, sur la frontière du gouvernement de Behenjy.
A TE., les monts Ambatomboromahery et Fiaferana, au delà desquels se
trouve le gouvernement de Tsiafahy ; enfin, l'Andromba, qui le sépara du district
de l'Avaradrano-Marovalana.
Orographie. — Le relief du sol est formé par des ondulations s*aIlongeant
parallèlement dans une direction N.-S. et dont le premier pli, à 1*6., est cons-
titué par une chaîne aux nombreux sommets qui domine la rive gauche de
l'Andromba. Quatre autres chaînons se succèdent ensuite à mesure que l'on
avance vers l'O., se rattachant au système de l'Ankaratra. Quelques pitons sur-
gissent : l'Antongona, l'Ambohitrambo, l'Ambohibeloma, l'Ambohimasina,
1 Ambohimavony.
son tour l'irihitra et la Kalariana.
POPULATIOll
La population indigène de la province de l'Imerina centrale est de 388.04r8
habitants, se répartissant ainsi par district :
District de TAvarâdraDO-MarovataDa 909.194
id. du Vakioiaaony M.990
id. de riroamo 97.334
388.048
— 189 —
Le tableau ci-dessous fait ressortir, par district, le dénombrement de cette
pofttl«tioii en hommes, femmes et enfants :
F
DISTRICT
ATaradrano...
VakioiftisaoDj
Immo
o
?09.79i
86.990
91.334
d'hommet
5-2.318
21.909
94.596
NOMBRE
de
femmes
68.933
99.139
97.331
de
garçons
45.917
18817
19.769
de
ailes
43.996
«7.695
19.645
Le nombre des Européens, fonctionnaires non compris, résidant dans la
province est de 92, ainsi repartis par sexe et nationalité :
NATIONALITÉ
Français . .
Aoclais....
llalieas . .
vrocB. • . . •<
Allemands .
Autrichien
Suines . . . .
Mauriciens
HOMMES
47
8
6
7
9
1
1
9
FKMMGS
9
6
SNFANTS
2
■
I)
»
»
8U1DIVI8I01I8 ADMINISTRATIVES
La province de Tlmerina centrale, ainsi qu'il a déjà été dit, se divise en trois
districts : t'Avaradrano-Marovatana, le Vakinisisaony et riiuamo.
Les tableaux ci-dessous font ressortir, pour chacune de ces circonscriptions,
le nombre de gouvernements indigènes, le chef-lieu de chacun d'eux, leur
population et le nombre de villages qu'ils renferment :
GOUVERNC^nSKT
Ambohiraaoga
Amboliitroloinahitsy. .
Alarobia
IlafT
Ambufeidralrimo
Ambobitrimanjalia . . ,
riwo
GHBP'LIEU
POPULATION
NOMBRE DE VILLAGES
farilany
fokobtany
District de t'Àvat*andrano-Ma»*ovalana
Ambobimanira
MahiUy
AcnbAhitroloiuahitsy. . .
Alarofoia
Ilafy
Ainoohidraiiiino
Anibohitrimanjaka —
FenoariTO.
93.667
99.168
91.980
91.768
30.990
98.867
9-2.707
30.6i7
7
.37
7
4'«
5
38
4
91
7
39
5
9'J
5
19
5
96
villages
tfm
39i
599
4t'9
.306
181
vr»7
917
359
- 190 —
GOUVERNEMENT
CHEF-LIEU
POPULATION
Alasora
Tsiafahy
Behenjy
Arivonimamo . .
VakindraDu
ImerinUiatosika
Ambohimandry.
Alasora..
Tsiafahy
BeheDjy.
District du Vakiniaisaony
34.433
26.019
96.408
District de Vlmamo
Arivonimamo . .
Ambatomanga..
Imehntsiatosika
Ambohimandry.
S8.490
16.832
24.066
21. 93^7
NOMBRE DE VILLAGES
farilany
fokontanv
6
5
4
6
4
5
5
Tillages
36
28
26
18
10
15
18
401
6T3
783
647
381
419
627
REHSEIGREMEIITS ÉCONOMIQUES
Agricnlture. — Entreprises européennes, — Le tableau ci-dessous présente
rimportance des concessions accordées auiL Européens dans la province.
CORCESSIOmiMRES
SITUATION
SUPERFICIES
CONCtokBS
OBSERVATIONS
Distnct de l'Avaradrano-Afarovatana
J. LouTeau
Hallot
Hoffmann
Massé
CouesooD
Giraudel
Boureau
Wander
Garrassin
Vincent
Ulysse Gros
Mm* Cannet
Jouve
Tapie
Lacroix-Laval
Peake
Savaron
Constans
Tannicre
G. Richard
Chervalier
Bourdel
PaolelU .* .
C^« occidenL de Mad.
Mère Zénalde
Tessier
Armani
Hermet
Fantou
Frère Norbert
R. P. Braud
Lherminier
Radiey
R. p. Crancq
Dreyfus
LeBarh
Gregory
Anosimanjaka..
Vfanerinerina...
Amboditsiry
Ampanj^abe
Ambohidaraioa
Manandriana
Sahafa
Mahitsy
Ambohimalaza
Ouest d'Antsahadinta.
Androhibe
Arabohimangakely
Aokadindravola
Antaïamokely
Soavina
Soavinimerina
Andrazary
Mananiara
Manankasina
Benasanaratra
Ampomanjakn
Ilafy
Ampanotokana
Androhibe
Belsiza raina
Masomanga
Anjozorokely
Tsimahanary ,
Soavinibahoaka ,
Imerimandroso
Ambatolampy
Amboaiany
Ambohitrolomahitsy .
Andriantany '. .
Ambohidratrimo
Ambohimarina
h. a. c
448.03,34
=?0.21.00
89.87.00
102. 89. 76
14.22.00
10. 5t. 00
49.20,40
1.93.40
1.00.00
35.60.00
15.31.00
43.20.00
16.36.10
260.85.39
O.ri8.ti0
168.38.77
83.00.00
74.76.25
25.42.23
71.32.42
46.33.40
2.18.78
2.95.00
26.80.00
75 84.12
100.00.00
29.10.8T
2 58 66
22.V6.37
69.06.29
87.93.00
14.49.95
28.19.45
105.00.00
2.58.37
3.76.50
Gaone i sacre» café, vigne.
Cultures vivriëres.
Riv.
Blé, seigle, pommes de terre.
Cultures indigènes.
Cultures textiles.
Cuil. vivrièresetiodust., arb. fruit
Café.
Verger et cultures maraîchères.
Cultures vivrières.
Vigae.
Riz.
Cultures indigènes.
id.
id.
Riz.
Riz.
Ris.
Cultures indigènes.
Id.
id.
Riz.
Riz.
Cu!tures indigènes.
id.
Café, mûriers, pommes de terre.
Café, canne à sucre, tabac.
Cultures indigènes.
Cultures vivrières et textiles.
Ris.
Cultures vivrières.
Cultures indigènes, mûriers, rafia-
Riz, cultures secondaires.
Cultures vivriëres, arbres fruitiers
Cultures textiles, arbres fruitiers
Cultures vivrières et textiles.
z
■1°
►J
H©» •
Qll
— 191 —
CORCESSIMNAIRES
Maltedo
R. P. de VUlèle....
Foit Camille
Simonnoi.
RussilloD
K. P. Labaate
Fort.
Oiraadel
Ttpie
Rumeau
ChrlsUment
PaR*«
Meiffren
StTaroD
M»* Darchtt
R. P. Oauchjr. ...
Oaep^ria
Gommes
AittTOl
Asé
Prère Norbert
R. P. Grancq
Bl»« Driex
Sbarman
Suberbie
Scurin
C. de Beaaregard . .
Ginndel
«3nTes
L. BoaU
VaD Pachterbeke...
R. Pochard
Modrin
Baudîn
JJiyBte Gros
Deihorbe (rcprésen-
, tant, M. Gro»>....
DQrïeQX
M«« FonlcynonU...
R. P. Gardea
SITUATION
Anosilaya
Ambodirano
AatanimeDa
Ankadibe
Mahereza
Mahitsy
AmbalaDjanakomby
SUPERFICIES
coNGÉoâas
h. a. c.
100.00.00
91.08.86
19.96.00
3.56.00
14.59.10
1.10.00
106.67.00
OBSERVATIONS
Herana.
Riz, cultures secondaires.
Cultures indigènes.
Riz.
Cultures yiyrières et textiles,
Riz.
Riz, cultures secondaires.
DishHct du Vakinisisaony
Alasora
Angodongodona
Ampanokely
Mandriankenibeny . .
Ambalanirana
Behenjy
Farihy- 4ndrorosy . . .
Anibodivona
Taniobato
Amboanjobe
Sabotsy
Alasora
Farihy
Alasora
Ambatomainty
Ambalanjanakoinby .
Amboasary
b. a. c*
857.14.24
97.00.00
100.00.00
87.75.87
71.21.92
60.57.07
140.78.60
115.87.75
40.45.96
26.88.32
992.72.70
2.65.00
43.91.91
7.65.40
18.04.40
307.43.00
3.03.30
DUtrict de OJmamo
Farahantsana . .
MiantsoariYO . . .
Farahantsana . .
Arivonimamo . ,
Anlanifiaaka...
VoQtoYorona . . .
Ambohitranibo.
Ambohidava ...
Ambohitsara . . .
Vinaninarivo...
Masioandriana .
Andihazo
Imerintsiaflndra
Vciromahcry . .
Anjanamahazo .
h. a. c.
269.93.68
45.83.50
106.94.08
219.97.86
256.62.87
30 90.00
86.38.30
123.39.37
3.26.01
69.0i.l8
38.29.53
m
130.83.02
86 96.%
26.24.22
3.13.10
Cultures vivrières, ris, vigne.
Cultures indigènes.
id.
Arachides.
Cultures vivrières.
id.
Riz, arachides indigènes.
Cultures indigènes.
id.
Riz, cuit, industrielles et Yivrières
MOriers, cultures vivriëres.
Cultures indigènes.
Riz.
Riz, cultures îndigènes.
id.
id.
Riz.
Aloès et riz.
Riz.
Viçne, café, tabac, primeurs.
Cultures indigènes.
id.
Riz, canne à sucre.
Riz.
Cultures indigènes.
id.
Riz.
Cultures textiles.
Cultures vi Trières et indastriellen
id.
Cultures indigènes.
s
526
C allures indigènes, — La superficie des rizières cultivées par les indigène
dans le district de TAvaradrano-Marovatana est de 19.078 hectares, de 7.52»
ncctares dans le Vakinisisaony, de 13.228 hectares dans rimamo.
Les antres cultures, relativement peu importantes dans l'Avaradrano, ont
*ssez d'extension dans les deux autres circonscriptions. Les principales sont le
inanioc, les patates, les saonjo, les pommes de terre,, le maïs, les haricots, les
wiaridrafy, les voavahy, les voanjôbory, les ananas, la canne à sucre et le ba-
nanier. K
La production en riz de la province est supérieure aux besoins. L'excédent
est consommé dans la ville de Tananarive ou dirigé sur la côte.
Qerage. — Les tableaux suivants font ressortir, pour les différents districts,
'es chiffres dn cheptel :
— Ifl"
bbskuatioii
Espèce bovine.
Bœufs . . .
Vaches..'
Veaux...
Géaisses.
Totaux
B. X u - is*« S Chevtux et poulains.
Espèce chevaline., j juments et pouliches
Totaux
Espèce asine.
Anes....
Aoesscs
MuleU
Espèce ovine.
Béliers et moutons
Brebis
,, . . ^ ( Bou
kspèce caprine. ...j q^^
Boucs. . .
vres.
Espèce porcine — !
Porcs et verrat»
Truies
Totaux
Totaux
Totaux
Totaux
A rexcepUon de 1 Iinamo, les pàtiirage.s sont rares, surtotilen saison sèche ;
à part quelques Européens, qui tentent dcdonner à Télevage une vive impiilsion,
le chiffre existant n'est que le complément indispensable à toute exploitation
agricole ; les animaux se trouvent disséminés sur tout le territoire en tine lon-
nitc de petits trouoeaux, qu'il est toujours possible aux indigènes de faire sub-
sister sans aucun irais.
Industrie. ~ Parmi les établissements industriels de la province, on peut
signaler principalement :
La distillerie de M. Louveau à Ampangabe.
La brasserie de M. Jouve à Ambohimangakely, sur la route de l'Est : une gla
cicre y est annexée.
La manufacture de tabacs de M. Cotolendy de Beauregard, à la Malmaison
(Uafv), sur la route d'Ambohimanga.
La rizerie de M, Suberbie, à Farahantsana (parMahitsy), reliée par une roule
carrossable à la loutc de l'Ouest, comprenant deux groupes de bâtiments- »^]
chambre des turbines et le moulin. L^appareil moteur comprend 2 dynamos ei
une turbine d'une force de 75 chevaux. L'usine, en pleine marche, peut dé-
cortiquer et blanchir vingt tonnes de riz en 24 heures.
Les rapides de Farariana, à 3 kil. en aval des précédents, sont aussi ijnP^'*:
tants ; ceux de Kianjamalaza, la chute de l'Andriamanara, d'un très fort déDJt^J
d'une hauteur de t2 mètres, celles d'Ampivalanana et d'Amboniriana so"^
— i9â —
encore susceptibles de produire Ténergie électrique et de donner naissance à
de nombreuses exploitations industrielles.
Can-içres et mines, — 6 déclarations d'ouverture de caiTÎères ont été enre-
gistrées du !•' janvier au !«' décembre 1904.
Pendant la même période, le service des mines a accepté; dans la province,
52 déclarations de pose de signaux aurifères.
Industries indigènes. L'élevage du ver à soie est une des industries no-
tables de la province et tend à se développer cbaque année.
Les ftls ae soie, obtenus par des procédés encore défectueux, servent à la
confection de quelques lamba nationaux, des draps mortuaires et du tissu dit
landy.
Les autres industries embrassent la fabrication d'objets destinés aux besoins
de la consommation locale, tels que angady, poteries, objets en corne, nattes,
rabanes, qui ne présentent aue peu d'intérêt pour l'exportation. 11 est cependant
à mentionner les dentelles dé soie, qui occupent bon nombre de femmes indi-
gènes et qui se vendent fort bien ; on en fabrique surtout dans les gouverne-
ments d'Alarobja, Âmbohimanga et Ilafy. Enfin, les chapeaux de paille fine, à la
fabrication desquels les indigènes ont été vivement exhortés et pour laquelle ils
montrent un certain goût, méritent également une mention spéciale.
Conmierce. — La vie commerciale a sa principale manifestation sur les
marchés hebdomadaires, au nombre de 36 dans 1 Imamo, 23 dans le Vakinisisaony
et 44 dans TAvaradrano-Marovatana.
Les trinsacUons portent principalement sur les denrées d'alimentation, le
riz surtout, et sur les tissus ; les premières représentent la production locale et
comprennent également le bétail, les seconds représentent la marchandise do-
minant dans les importations européennes, qui se sont \.uvert sur les marchés
un débouché dont 1 imporlancfi est considéraole. Les marques françaises ont à
peu près complètement remplacé les marques étrangères.
Les toiles écrues les plus recherchées sont celles introduites par la Compa-
gnie Lyonnaise.
Les toiles blanches, les tissus de flanelle et les indiennes proviennent sur-
tout des Etablissements Gratry.
A rimportation figurent encore les vêtements confectionnés, les boissons, la
verrerie, la chapellerie, la vaisselle grossière, les articles de cordonnerie, de
mercerie et de bimbeloterie.
Les commerçants européens installés dans la province, tous épiciers et dé-
bitants de boissons, sont :
Dans le district de VAvaradrano-Marovatana
A Asabotsy Namehana : M. Rabba-ben-Ali.
A Alarobia : M. Zappavigna.
A Ambohimangakely : M. Slawitsy.
A Mahitsy : MM, Garassin, Tessier.
A Atanambao : M. Grau.
A Itaosy : M. Damour.
A Nosizato : M . Constantin A jacatsicas.
A Ambohidratrimo : M. Alexandre Papadopoulos.
A Ambohimanarina : M. Généralis.
A Ambohimirary : M. Jules François.
Dans le district de V Imamo
A Arivonîraamo f M. Battesti.
Dans le district du Vakinisisaony
A Tsiafahy ; M. Dimitri Tratolos.
A Bfhenjy : M. Meiffren, hôtel-restaurant.
A Bôngatsara: MM. Commes, Pages.
A Alasora : MM. Apavot, Emmanuel Joseph.
— 194 —
RE1I8EIG1Œ1IE11T8 GÉRÉRinX
Distl'ict de Vlmamo. — Arivonimamo, situc^ à 50 kilomètres E.-S.-E. de Tana-
Barivc, est relié à la capitale par une belle route carrossable, qui se prolonge
à 20 kilonièties au delà, dans la direction de Miarinarivo. Elle est jalonnée
surtout son parcours par de nombreux villages dont les plus importants sont
Fenoarivo et Imerintsiatosika, tous deux siôj^os de gouvernement indlg.ne.
Le premier, situé à 10 kilomètres, possède un ^îtc d'étapes, un hôpital, plu-
sieurs ctablisscmonis de missions. Le second est à 30 kilomètres de Tanananve;
on y trouve un gîte d'étapes très conforlable où s'arrêtent généralement pour
déjeuner les voyageurs venant d^Arivonimamo, situé à 3 lieues i/2 de 1«^, et sur-
tout ceux de Tananarivc, partis le matin delà capitale. On trouve à Arivonimamo,
comu)e dans la plupart des principaux villages du district, des œufs à 0 fr. 05
pièce, des poulets à 0 fr. 30 et presque toujours de la viande de porc, a Ofr. 40 le
Kilogramme ; un j^ite d'étapes avec jardin ; un bureau de poste, pourvu d'un
appareil téléphonique communiquant avec Tananarivc et mis, jusqu'à ce jour,
à la disposition des passagers; un senice postal bi-hebdomadaire ; un poste de
milice, une pépinière ; une mûraie et un vignoble, constitué en* grande partie
avec des plants français.
Un commerçant français, M. Benoit, chez lequel on trouve quelques con-
serves et divers articles cf'épicerie, a ouvert depuis peu un débit de boissons et
liqueurs, rapidement achalandé par suite de nombreux passages dans la ré-
gion d'agents prospecteurs ou acheteurs de riz.
Les missions sont représentées à Arivonimamo par deux pères Jésuites et
quatre sœurs de l'ordre de la Providence de Corens (Isère) et par deux diacones-
ses de la F. F. M. A., l'une Française, l'autre Anglaise.
Indépendamment des établissements d'Arivonimamo, les Jésuites possèdent
dans le aisirict 98 écoles et les protestants 117.
Il n'existe, d'autre part, crue 7 écoles officielles.
Un poste de milice, sous les ordres d'un garde régional, est installé à Anaboa-
nana, dans le S.-E. de la circonscription.
District du Vakinisisaotty. — On peut se procurer partout des vivres à des
prix modérés. La viande de bœuf ou de porc, les volailles, les œufs, le riz, le
manioc, les fruits sont en abondance sur tous les marchés locaux et môme
dans la plupart des villages.
Pour 15 francs par mois, on peut obtenir assez facilement un domestique.
Un cuisinier, s'il est de la région, se paie de 20 francs à 30 francs, suiviint ses
connaissances culinaires.
Le voyageur trouvera tous les porteurs de filanjana ou de bagages qui lui
seront nécessaires par l'intermédiaire des fonctionnaires indigènes, aux prix
de i franc pour les porteurs de filanzana et 0 fr. 80 pour les porteurs de bagages;
quand il s'agira de s éloigner de l'imerina, les salaires devront être débattus
et pourront atteindre i fr. 25 et même i fr. 50 par homme et par jour.
Le cavalier pourra se procurer en tout temps et dans n'importe quelle
maison malgache du paddy pour sa monture.
District de V Avaradrano-Mnrovatana, — Ce district est desservi par les
routes de l'Est, de l'Ouest et du Nord. La route de Tamatave à Tanananve
traverse les villages importants d'Alarobia, Ambohimalaza, Ambohimangakely.
Dans chacun de ces centres, le voyageur pourra se procurer les vivres néces-
saires à sa route et trouvera un gfte d'étapes, un bureau de poste, un hôpital
indigène, un médecin indigène. A Alarobia et Ambohimangakely sont trois
hôtels louant des chambres pour la nuit. La route, fort belle et sans pente rapide,
est accessible à tous moyens de locomotion.
La roule de l'Ouest parcourt la circonscription jusqu'au delà de Mahitsy.
Là encore, le voyageur peut user de Fautomobiie, de la bicyclette, de la voilure
ou du pousse- pousse. La route traverse les agglomérations d'Ambohimanarina,
d'Ambohidratrimo (téléphone), de Mahitsy (postes et télégraphes, restaurant,
gîte d'étapes, important hôpital indigène).
— 195 —
La route du Nord dessert^ entre autres localités, les villages d'Ambohi-
. mauga, d'ilafy, d'Ambqhidrabiby et d'Âmbohitroioaiahitsy, assez bien pourvus
en ressources ulimeulaires.
La circoDscription possède un grand nombre de chemins muletiers et un
service de bacs & péage permettant de traverser en tous temps les nombreux
cours d'eau ; elle peut être parcourue aisément en tous sens.
ADMINISTRATION
MM. Laoase^ $, administrateur de 2* classe des colonies, chef de la province.
Carron, administrateur-adjoint de i''' classe, chef du district ae TAvara-
drano-Marovatana, adjomt au chef de la province.
Yergel^, administrateur-adjoint de \^' classe, chef du district de Tlmamo.
Lamanère, administrateur-adjoint de2« classe, chef du district du Vakini-
sisaony.
Sicre de Fontbnme, administrateur-adjoint de 3* classe.
Berthier, Aimé, id.
Gerbinis, id.
Brondeaii, sous-chef de bureau de f* classe, comptable de la province.
Hontagner, commis de 2* classe du corps des comptables*.
Garde régionale et police
MM. Fatin. inspecteur de 1" classe de la garde régionale, commandant la bri-
gade.
Si&llot, garde régional de i^^ classe.
Richard, id. de 2* id. chargé du service des bacs.
Eaonre, id. de 2* id. chef du pénilentier d'Anjanamasina.
Ornni, id. de 2* id. à Tsiafahy.
GrenoniUean, id. de 3* id. chef de poste à Amboanana.
Assistance médicale
MM. D' Reyret. médecin-major de f* classe, médecin inspecteur de Tassistance
médicale.
D' Pin, médecin-major de 2* classe, médecin inspecteur de l'assistance mé-
dicale.
Yentrillon, pharmacien -major de f* classe, pharmacien inspecteur de
Tassistance médicale.
Marchés
M. Barbaza, contrôleur des marchés de la province.
LISTE DES HABITANTS EUROPÉENS ET ASSIMILÉS
MM. Armani, cultivateur à Masomanga.
BENorr, id. Arivonimamo.
M"* Bosc, religeuse à Arivonimamo.
MM. CAMBOué, missionnaire à Ambohibe-
loma.
Gapdevibllb, missionnaire à Arivo-
nimamo.
Carré, entrepreneur à Mahitsy.
Chapun.
M"« Charreton, religieuse à Arivonima-
mo.
. ChevatLUEr, commerçant à Ampitata-
flka.
Cher va LIER, missionnaire à Fenoari-
vo.
MM. Chrishent, cultivateur à Mandrian-
keniheny.
Gommes, cultivateur à Tanjombato.
CouESNON, agriculteur à Farafasika.
Crancq, missionnaire à Ambohibe-
masoandro.
Damour, commerçant à Behenjy.
De Cotolendy de Beauregard, mdus-
triel à llafy.
DiETRicH, agriculteur à Manjaka.
DuRiEUx, cultivateur à Imeritsiafindra.
Ernoul, iules, prospecteur à Andrian-
tany.
Falguetrbttes, missionnaire à Ime-
rimandroso.
— «96 -
MM. Gaignaurr, missionnaire à Mahere-
£a.
Garassin, commerçant h Mahitsy.
Gasparin, cultivateur à Amboanjobe.
Gauchy, missionnaire à Tanjombalo.
GiRAiDSL, agriculteur à Aiubohima-
rina.
M*»* GiRAUDBL.
M"« GlRAUDEL.
M. Ghan, commerçant à Ambohimanga-
kely.
M"** GuenÂud, religieuse à Arivonimamo.
MM. Haegele, cultivateur à Bctsisiolra.
Hermet, - id. à Anjanandoria.
M"** HuGURTf religieuse à Arivonimamo.
M"* JÉGU, à Sabafa.
MM. J^.GU, agriculteur à Sahafa.
Jouve, industriel à Ambohimanga-
kcly.
Judith, commerçant à Ambohimanga-
kely.
KoLLBR, cultivateur à Manankasina.
La BOURG A DE, missionnaire à Tsiafahy.
Labourgade, id.
Laclos, cultivateur à Analamahitsy.
LamaiNDRe, id. à Analamahana.
Lobardi.n, cuisinier à Tanjombato.
LouvBAU fils, colon à Ampangabe.
Louveau, à Ampangabe.
M^.DA, prêtre à Ambobidratrimo.
.Mripfrf.n, cultivateur à Behenjy.
SuBERBiE, industriel à Tendro.
Vincexnt, cultivateur à Ambohimalaza.
Winder, colon à Sahafa.
Pages, commerçant à Ambalanirana.
PécHix, pasteur h Ambohibeloma.
PÉcHiN,à Ambohibeloma.
Raba BEN Au, cultivateur à Sabotsy.
SAVAnoN, colon à Androsy.
Ta IX, missionnaire à Ambohimanam-
bola.
Allemands
MM. Découse, ingénieur à Farahantsana.
KiRMSE Fritz, id.
Anglais
M. Denis, Frederick, missionnaire à Am-
bohidratrimo.
M-
MM .
M-
MM
M-
M-
MM.
M-
M.
M-
M.
M-
M.
MM.
M
»•
MN
MM
M
M-
Denis, Ambohidratrimo.
Graves, éleveur à Anlanifisaka.
Griffiths, missionnaire à Ambohi-
inanga.
Griffiths, Ambohimanga.
MiULBDGB, missionnaire à Ambobi*
trolomabitsy.
MiLLKDGE, Ambohitrolomahilsy.
Peakb, missionnaire à Isoivina.
Prake, id.
Radley, missionnaire à Ambatoha-
ranana.
Radley, à Ambatoharanana.
Taldot, Industriel à Antsolabato.
Tester, id. à Ambohidratri-
mo.
Tester, à Ambohidratrimo.
AutrUsSden
Slawitz, à Amboromania.
Grecs
Aquadro, commerçant à Ambohi-
mangakcly.
DiMiTRi, commerçant à Tsiafahy.
GENERALES, id. à Ambohimana-
rina.
Mococos, id. à Mahitsy.
Papa oopoulos, commerçante Ambohi-
dratrimo. .
Tratolos, commerçant à Tsiafahy.
Trisog, id. à Alarobia.
Italiens
Bblla, commerçant à Manjaka.
BoNis<:oNTRO, agriculteur à Ainboni-
mandroso.
Di ^Jasqua, commerçant à Amboni-
mangakely.
MiRANDO, mineur à Alarobia.
Morando, id. » , K-
Zappavyna, commerçant a AlaroDia.
Suisses
RussiLLON, missionnaire à Mahereia.
■ Ru^siLU)N, M^ihcreza.
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'PJBQ
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!^ 5 ^
m
Qli
— 197 —
Province de l'Angavo-Mangoro-Alaotra
La province de rAngavo-Man^oro-Alaotra comprend trois régions distinctes:
1» La région de l'inierîna, formant le district de Tlmerina-Est, chef-lieu
Manjakandriana ;
2<> Le pays bezanozano, dont Tensemble constitue le district bezonozano,
chef-lieu Moramanga;
3<> Le pays sihanaka, qui compose le district sihanaka, chef-lieu Am>
batondrazaka.
I. — DISTRICT DE L'IMERINA-EST
RE1I8EI61IEHE1IT8 GÉOGRAPHIQUES
Limites. — Le district de Tlmerina-Est, formé en grande partie par Tan-
cienne province de Manjakandriana, a été créé par arrêté du 5 juillet 4903.
il est limité au N. par le cercle de Maevatanana et le district sihanaka ; à TE.
par la lisière de la forêt, le district bezanozano et la province des Betsimisaraka du
Sud ; au S., parla province du )^kinankaratraet à TO. par la province deTImerina
centrale et la province de rimerina du Nord.
Le district deTlmerinaEst représente un long rectangle dont les plus grands
côtés, longs d'environ 165 kilomètres, descendent dans la direction N.-S. ; sa
plus grande largeur est de 35 kilomètres, sa superficie d'environ 4.125 kilomètres
carrés.
De par sa situation géographique, il est une des circonscriptions les plus
privilégiées de Tlmerina ; sa proximité de Tananarive et la roule de TEst, qui le
traverse, facilitent Timportance des transactions.
Orographie. — L'aspect général du district ne diffère en rien de celui de tout
le plateau central ; c'est une suite de mamelons recouverts d'une herbe basse cl
peu épaisse. Les principaux sommets sont TAmbohitsitakatra (1.680 mètres
d altitude), l'Ampamoizankova, qui sépare les vallées de la Mananara et de la
Mananta, le Sompatra (1.640 mètres) et, au S. de la route de l'Est, TAngavo-
l^ely [1.825 mètres), dont la chaîne dessine la limite 0. du district.
Hydrographie. — Parmi les principaux cours d'eau qui arrosent la circons-
cription, il convient de citer la Hananara, qui appartient au bassin de la Betsl-
boka et traverse la région dans toute sa largeur ; ses principaux affluents
sont la Mananta, la Souvinaky, la Sahasarotra etl'Andranobe. Au S. (gouverne-
ment d'Ambohitrandfiamanitra), l'Ikopa permet aux concessionnaires forestiers
d'user de son cours pour amener les bois jusqu'à Tananarive ; mais des chutes
nombreuses rendent néanmoins ce moyen de transport très pénible. Les princi-
pales chutes de celte rivière sont celles de Manandriana, d'Andravololona, d^Am-
bodirianu, d'Anlatatra, d'Andriambe, etc.
POPOLATIOH
Le chiffre total de la population indigène est de 81.428 âmes ; cette popula-
tion est composée surtout ae Hova.
Les Européens habitant le district sont au nombre de 69, se répartissant
ainsi : 59 hommes, 7 femmes et 3 enfants. Le nombre de ménages réguliers est
do. sept ; on trouve en outre un Chinois et un Sénégalais.
Le dénombrement de la population indigène est le suivant :
Hommes 19.T97
Femmes 96.443
BofMto 35.J88
— m -
Le recensemeat accuse sur Tan dernier une diminution sensible de la popu-
lation, conséquence de la nouvelle délimitation des provinces de l'Angavo-
Mangoro-Alaotra et de Tlmerina centrale ; le gouvernement d'Antanamalaza
étant en partie rattaché à cette dernière province, qui ne perd que quelques
villages du gouvernement d'Alarobia, lesquels passent à celui d'Ambatomena
(district de rimerina-Est).
SUBDIVISIONS ADHimSTRATIYES
Le district de Tlmerina-Est est divisé en cinq gouvernements, savoir :
Gouvernement d'Anjozorobe ;
— d'Ambatomena ;
— de Manjakandriana ;
— d Ambohitrandriamauitra ;
— d'Ambohimiadana.
Il comprend également doux postes administratifs, Tun an Nord, à Anjozoro-
be, Tautre au Sud, à Ambobimiaaana.
RENSEIGNEHEIITS ÉCONOMIQUES
Ag[riciiltiire. — Entreprises européennes, — Les exploitations agricoles des
Européens ne concernent que la culture du riz, du manioc, des patates ; quelques
colons entreprennent la culture du café et du tabac.
Gi-dessons la liste des exploitations agricoles^
MM.Surgand
Deinrd
Ribiëre ,
Oiraudel (11 coocei*-
sions)
R. P. Crancq.
Martin-EscAode
R. P. Oauchy (2 coD-
cessions)
R. P. laïx
BommariiQ
Rauch
De Lacroix-Laval (4
conceasiona)
Deacarréga
R. P. Delpuech
Aché
Superficie
totaie
100 h
. OOa.OO c.
13
14
00
in
90
07
641
28
25
110
15
05
3
07
00
13
98
00
S4
55
110
42
94
T2
00
00
S.39S
08
es
50
00
00
18
14
33
101
1A
50
MM.Driez
Mouraran
R. P. Goinbea (5 c<in-
cesaioas)
Laverai
Richard (misaionnai-
M)
Prince Ramahaira
Richard (entrepreneur)
Richard (Pleuriot de
Langle)
Rieu
Louyapère
Rainizanaka
Rainivelo
Rainikotomaaaaa
Paal Rafiriaga...
Superficie
totale
307 h
18
.43a
00
.00 c.
00
69
4
30
73
50
80
2
9
100
81
88
00
00
00
00
5.746
•200
99
00
22
00
00
00
00
934
00
00
349
40
00
Les concessions accordées aux colons militaires sont fort nombreuses,
comme Tindique Ténumération ci-dessous :
Concessionnaires Superficie totale
MM. LouTs et Mioet 199 h* 61 a 00 c
Goffltet 100
Legaet 109
Soria 100
Pinçon (9 conceafllona). . 193
Haëgelé 113
Dufour 100
00
00
58
00
79
00
12
00
25
00
00
00
Concessionnaires Superficie totale
MM. Fort « 106h.67a.00c
Anton 45
Teacher 34
Leblanc 71
Lalandre 100
Louys, Lauis-HeDri.... 109
Riquier 85
Découzon 107
80
W>
06
OR
40
00
00
00
65
00
99
50
35
00
Dans la région du Nord (ffouvernement d*Anjôzorobe), la culture en grand
du mûrier pourrait être tentée avec succès ; cet arbre pousse très vite, exige
peu de soins et vient i>ar boutures, que Ton plante au commencement de la
saison des pluies. Les indigènes élevaient le landikely avant^J'insurrection et
obtenaient une assez belle soie ; les colons européens pourraient procéder de
même; ils trouveraient, d'ailleurs, nombre d'indigènes possédant d'utiles
notions sur ce genre de travail.
Le café pousse vigoureusement et donne d'excellents produits.
!<e terrain semble également propice à la culture du tabac, qui a fourni
jusqu'ici des résultats satisfaisants.
Cultures indigènes. — Les indigènes s'adonnent surtout à la culture de riz,
- 199 —
céréale qui constitue leur principale nourriture; la superficie totale des rizières
est de 7.385 hectares 9 ares. Quant aux autres cultures vivrières : manioc,
patates, saonjo^ haricots, maïs, voanjobory, le Malgache ne s'y livre que pour
produire ce qui lui parait nécessaire à ses pro[)res besoins.
En dehors de ces cultures, l'indigène cultive encore le tabac, la canne à
sucre, le café, les arachides et le mûrier.
Elevage. — L'élevage n'est, à proprement parler, l'objet d'aucune entreprise
sérieuse ; c'est en petit que les indigènes essaient de reformer les troupeaux,
décimés par l'insurrection. II convient d'aionter que la région n'est pas très
riche en pâturages et que le Malgache est obligé de diriger ses troupeaux, pen-
daut la saison sèche, du côté de Betatao et d'Ambatondrazaka.
Le tableau ci>dessous donne, d'après le dernier recensement, le chiffre des
bœufs, porcs et chèvi*es existant dans le district :
Espèce bovioe 96.738
id. porcine 9.9S&
td. caprine 398
Industrie. — Parmi les industries c[ui paraissent pouvoir être tentées avec
succès dans la région, on peut ranger l industrie des produits alimentaires tirés
de la fécule du manioc.
Pour le moment, il n'y a lieu de citer que les industries minière et fores-
lière. La lisière orientale Se la forêt contient du minerai de fer et ceKains
industriels tels que MM. Bouts, Rolin, Louys et Minet s'adonnent à cette exploi-
tation. Trois indigènes possèdent également des concessions minières ; ce sont
les nommés Rainizaivelo, Rainiboto etRajaonary. Ce fer ne fait l'objet d'aucune
oiportation ; il est vendu sur les marchés environnants, où de petits industriels
indigènes l'utilisent pour la fabrication d'angady, couteaux, serrures, etc.
Les concessions forestières sont assez nombreuses ; certains concession-
naires alimentent les marchés de Tananarive en bois de construction et ébénis-
lerie.
Les concessionnaires forestiers du district sont :
MM. Bouts 6.800 bectares MM. Cannet 9.000 hectares
Giraodel (1 lot 1 1.576 — De Lacroix-I^aTal 4.539 —
Rainizaivelo (t lot) 1.180 — Linard 1.000 —
Louys (Abel) 1.000 — Savaron 400 —
Descarreffa 900 — - Multedo 1.000 —
Razakarivony 1.600 — V^* Lobbedez l.OOO —
Goaget • •.. 1.000 — AnqueUl et 0 900 —
RoUiD «SO '-
Les essences principales que Ton rencontre sont: le voamboana,le varongy,
le foraka, le nato, le voanana, le famelona, Tambora, le hazomena, le harahara,
le zahana, l*ambavy, l'ampody, le vandrika, le manga.
Une chute d'eau pourrait principalement être utilisée comme force mo-
trice : c'est la chute dite Angadanoro, située à environ 7 kilomètres au S.-E.
d'Ânalabe.
L'ikopa comprend également plusieurs chutes signalées dans les renseigne-
ments géographiques.
Industries indigènes. — 11 n'existe que de petites industries locales : fabri-
cation de laniba mortuaires, de spartcrie, poterie, briqueterie, sucre non raffiné,
savon malgache, d'outils en fer et, dans quelques villages, de charbon de bois.
Commeroe. — En dehors des localités situées sur la route de l'Est, sauf à
Mantasoa,ii n'existe aucun marchand tenant des magasins ou des entrepôts. Les
opérations commerciales se font sur les différents marchés de l'intérieur, qui
font journaliers ou hebdomadaires, ces derniers étant de beaucoup les plus
importants. Sur quelques-uns d'entre eux se tiennent des foires annuelles : tels
H)nt les marchés d'Alakamisy d'Anjozorobe, de Talata, d'Imerinarivo, de Zoma
de Vohidrazana.
Les principaux articles vendus sur ces marchés sont :
1* Les objets fabriques dans la Colonie (dentelles, lamba, rabanes, outils,
l>ougies, savon, cigares, charbon, meubles et rafia, etc.) ;
— 4Ô0 —
2* Les objets de provenance européenne (toiles, parfumerie, quîncailleHe,
articles de Paris, etc.) ;
3<* Les produits du sol [denrées alimentaires, feuilles de tabac, etc.) ;
4<* Les bœufs, moutons, porcs et animaux de basse-cour.
C'est toujours le bétail qui donne le plus gros chiffre d'affaires.
Le Malgache a un faible pour la bimbeloterie et surtout pour les articles dits
de Paris.
Les marques les plus répandues sont, pour les conserves, les maisons Potin
et Hodel ; pour les toiles, la maison Gratry, la Compagnie Lyonnaise, la Com-
pagnie Parisienne.
Les maisons de commerce qui sont installées dans le district sont les
suivantes :
Mantasoa M. Berthé (Eugène), débitant de boissons et épicier.
!MM. Contopoulos, débitant de boissons et épicier.
Male^ui Kamara, débitant de boissons et mercier.
Vassilious, boulanger.
Mani»bo»,i»;.»o iMM. Barbe, hôtelier, boulanger et débitant de boissons.
JuanjaRanariana ^ Ah-Hon, épicier, débitant de boissons.
RERSEIGIIKMBIITS GÈlf£RAUX
Le district est traversé par la route de TEst entre les kilomètres 182 et 207.
Maniakandrîana se trouve sur ce parcours et le voyageur peut s'y rendre, de
Brickaville, en chemin de fer, puis en automobile, en voiture attelée, en filan-
jana ou en pousse-pousse, etc. C'est la dernière étape que l'on rencontre avant
d'arriver dans la capitale.
Manjakandriana est le chef-lieu de la province de TAngavo-Mangoro-Alao-
tra, à la tète de laquelle se trouve un administrateur en cnef. C'est un beau
village de 600 habitants, situé au millieu d'une région très peuplée et très cul-
tivée (gîte d'étape^ bureau postal et télégraphique, hôpital dirigé par un médecin
inspecteur européen, hôtei-restaurant, iinportantes ressources alimentaires).
Avec 300 francs par mois environ, TEuropéen peut vivre confortablement
dans les différentes localités où existent des hôteliers.
De Manjakandriana partent quatre routes se dirigeant, au N., sur Anjozorobe,
par Ankazondandy ; au S., sur Mantasoa, Ambohitrandriamanitra et Faliarivo ;
au S.-O., sur Tsiafahy; au N.-E., vers Antsahambavy. Dans cette énumé-
ration n'est pas comprise la route de l'Est, qui conduit kTananarive (46 kilomè-
tres) et à Manatsara.
AsÛBiance médicale. — L'hôpital indigène de Manjakandriana, à la télé
duquel se trouve un médecin inspecteur européen, possède, en outre, un méde-
cin de colonisation et une sage-femme indigènes.
Enseiffnement. — Les écoles et les élèves qui les fréquentent sont énumérés
dans le tableau ci-dessous :
r
GOUVBRNBMBNTS
Anjoiorobe
Ambatomeaa
MaojAk&ndriana. . ..
Ambohitrandriainaiii
Ira
Ambohimiadana. ....
Totaux
ECOLES
OFFICISLLra
ECOLES
CàTHOLIQUBS
ECOLES
PROTIMTANTBS
FRAMÇAI8B8
B
o
15
15
30
a
o
es
733
590
t.253
0»
390
300
690
5
e
H
1.1S3
830
ECOLES
PROTRSTAIfTBS
ANOLAiaBS
1.943
fi
a
o
8
16
9
33
c
o
m
C9
316
570
510
157
198
._
1.996 837
a
o
1.06S
7W
9 133
- 401 —
I. — DISTRICT BEZANOZANO
REHSEIGHBIIEIITS GÉOGRAPHIQUES
La région bczanozano est bornée au N. par le Ranofotsy et une ligne
allant du confluent de cette rivière avec le Mangoro au mont Ankerotra ;
à l'E., par une ligne conventionnelle posant dans la forêt à hauteur du col
d'Amboasary (limite des districts de Beforona et bezanozano) ; à TO., par la bor-
dure E. de la forêi ; au S., par le cours de riofika à Ambohinanindrano jusqu'à
rembouchure de la Sahandrakoto, le cours de la Sahandrakoto jusqu'à sa source
et à celle du Manimpotsy, une ligne partant des sources du Manimpotsy, coupant
le Mangoro un peu au S. d'Andakana et se dirigeant vers le S.-O. pour venir
rejoindre ensuite le mont d'Ambohitriniandriana.
La superficie est de 7.010 kilomètres carres environ.
Orographie. — Dans le N. se trouvent deux crêtes parallèles et à peu près
continues, laissant entre elles la vallée du Mangoro ; plus au S., à hauteur du Fo-
dy, on voit le? crêtes se rapprocher insensiblement et se rejoindre en décrivant
un vaste cirque; puis vient TAngavo [1.370 mètres), qui étale sur le pays deux
ramifications importantes. Tout à fait au S. se dresse le massif de Lohavohitra,
qui se soude aux massifs montagneux de Tlmerina.
Hydrographie. — Le district est traversé du N. au S. par un fleuve impor-
tant : le Mangoro.
Ainsi que son étymologie rindique (Manangona ny rano madinika), le Man-
goro est le fleuve '< qui ramasse des affluents ».
Cette grande artère fluviale reçoit depuis son origine, au N. d'Antanimena-
kely, jusqu'à son embouchure, à Mahanoro, de nombreux affluents, dont les
principaux sont le Sahamitso, la Sandrinety, le Sahara, le Mandiamaso, le Saha-
jonjona, TAndranobeseva, le Manambolo et le Sambotanana, sur la rive droite ; le
Kanofotsy, TAmbarimadiniks, le Marovoalavo, la Marovoay et la Sahamarirana,
sur la rive gauche.
Indépendamment du Mangoro et de ses affluents, on trouve dans la partie
S.-E. roflka et ses affluents : le Lakato, la Sahanakondro et le Sandrakoto.
Aucun cours d'eau n'est navigable, sauf le Mangoro, qui peut être utilisé
comme voie de pénétration d'Antanjona à Andriambondro.
POPULATIOH
Le district a une population totale de 18.854 habitants, se répartissant de la
façon suivante :
NATIONAUTK OU RAGE
Français
Orect
GhiDoit
Besanoiano
BeUlmisanka
Hova
Sakalav»
Antaimoroiia
Totaux
BaaBaBBBBBBBB^Bm
NOMBRE DES
HOMMK0
FBMMB8
35
3
4
4.197
1.C09
951
1
9
5.598
3
u
»
4.031
1.190
9%
6.399
GARÇOICI
9
>
»
Q.9on
713
137
riLLBS
4
»
«
M
9.917
893
160
■
»
TOTAL
par nationalilë
oarace
3.659
3.904
44
3
4
14.159
3.895
893
1
9
18.854
U
SUBDIVISIONS ADMIinSTaàTIVBS
Le district bezanozano est divisé en 5 gourernenienls, savoir :
Gouvernement de Moramanga ;
id. d'Amboasary ;
id. de Mahazina ;
id. de Beparasy ;
id. de Lakato.
II renferme également deux postes administratifs, l'un au Nord : Amboa-
sary, Tautre au Sud : Lakato.
RENSEIGlfEHElfTS ËC0N0HIQUE8
Agricnltnre — Six Européens ont des entreprises dans le district : !• M. Cotte,
qui possède à Antatabe une concession de 3.500 hectares environ, dont la mise
en valeur est représentée par des pâturagps, des rizières, des plantations de café,
de caoutchouc, de thé, de bananiers et d'antres arbres à fruits.
2*» M. LeRouzic, qui, dans sa concession d'environ 1.500 hectares, située à
côté d'Ampasimpotsy, s'occupe surtout de pâturages, de canne à sucre et de café.
3" M. Azémard, qui s'est attaché à mettre en valeur sa concession de cent
hectares, à Benarosv, en > créant des pâturages et en y faisant des cultures riches :
théii'rs, caféiers, arbres fruitiers de France, vignes, et des cultures secondaires :
manioc, maïs, patates ; à mentionner un superbe champ d'asperges, en plein
rapport.
4** M. Navoiseau, dont la concession, située à Analamazaotra (40 hectares
environ), est plantée en majeure partie de caféiers, de théiers, de caoutchou-
quiers, de vignes, de canne à sucre et dont cinq hectares produisent des légu-
mes.
5» M. Junot, qui possède des pâturages, des rizières, des cultures secon-
daires et quelques cultures riches (théiei's, caféiers) dans sa concession de Sam-
baina, d'une superficie d*environ 30 hectares.
&* M.Salomon, propriétaire, à Andohavolotara, d'une concession (36 hectares)
transformée en pâturages, plantations de caféiers, pêchers et manguiers.
Les expériences faites par ces colons prouvent que le café, le tlié, le mûrier,
la canne à sucre et le tabac peuvent être cultivés avec succès.
CuLlures indigènes. — Le riz est la principale culture des Bezanozano ; aussi
les rizières occupent-elles une superficie de 4.270 hectares, sans compter les
nombreuses lavy (rizières de montagne) faites par les Betsiinisaraka (régions
de Lakato et de Manakana.
On peut évaluer à 4.000 hectares les terrains plantés en cultures secondaires
(patates, manioc, maïs) et à 40 hectares ceux remplis de cultures riches : caféiers,
pêchers, canne à sucre, etc.
Les récoltes dépassent les besoins des habitants, qui écoulent le surplus
en le vendant aux nombreux bourjanes qui sillonnent la route de TEst. Cer-
tains de vendre cet excédent, les Bezanozano augmentent leurs cultures, et
le chemin de fer, qui leur ouvrira sous peu un autre débouché, ne peut que
les encourager à persévérer dans cette voie.
Elevage. — Le tableau ci-dessous donne par race le nombre d'animaux do-
mestiques existant dans le district :
DÉSIGNATION
NOIME
DÉSIGNATION
NOMBRE
DÉSIGNATION
.»««
Diodes
Oies
9-2
2.015
1.400
12.000
80
Lapins
120
150
20
16.400
Cheval
6.T50
1
6i
2
155
Porcs
Canards
Poulets
Pieeons
Moutons
Chèvres
Bœufs
Mulets
Anes
Chieus
— 208 —
Les animaux de basse-cour et quelques bœufs sont vendus sur place. Le
Bezanozano ne se défait pas facilement d'un bœuf; il fait de l'importance de son
troupeau une «question d amour-propre, d'orgueil, et ce n'est qu'un cas de force
majeure qui lui fait vendre une tète de bétail.
Au point de vue de l'élevage, les Européens ont d'abord cherché à améliorer
les pâturages et à les rendre plus nourrissants en transformant d'anciennes ri-
zières en prairies, et ensuite a perfectionner la race, soit par des croisements,
soit, surtout, par une sélection faite parmi les bovidés du pays, qui sont très
vigoureux et généralement très doux.
Le mot élevage ne s'applique ici qu'à la race bovine, qui est la seule dont on
s'occupe sérieusement.
Malgré les améliorations apportées, les pâturages laissent encore à désirer.
Sans vouloir créer des prairies artificielles, il serait bon de procédera uolabour
rage succinct et de remplacer les herbages actuels, composés de graminées
peu appréciées des bœufs, par des variétés d'origine européenne. Cette façon de
procéder aurait le double avantage de procurer une nourriture plus fortifiante
aux animaux et de permettre de faire une provision de fourrage sec indispensable
pendant la saison sèche. Il serait prudent, aussi, de ménager dans chaque concession
une certaine superficie de terrain favorable à la culture du manioc ou du maïs, pro-
duits qui serviraient à améliorer la nourriture des vaches mères et à engraisser
des animaux destinés à la boucherie ; de plus, afin d'éviter des mortalités nom-
breuses, rélcveur devrait construire de vastes parcs couverts où les troupeaux
trouveraient un abri contre le mauvais temps. Ces précautions lui épargneraient,
pour améliorer la race, le recours à des croisements étrangers, la race bovine
locale n'étant d'ailleurs pas dégénérée.
La région comprend plusieurs points riches en pàturaffes, notamment : la
vallée de la Mandatanana (sous-gouvernement de Mandialaza-Amboasary) ; la
vallée de la Sahamarirana (sous-gouvernement de Moramanga) ; la vallée de la
Saharo (sous-gouvernement de Mandialaza) ; la vallée du Marozano (sous-gou-
vemement de Beparasy) ; la vallée du Manimbolo (sous- gouvernement de Sabo-
tsyj ; les vallées du Manampahy et de la Sahakondro (sous-gouvernement de
Lakato).
Il a été dît plus haut que la race bovine seule faisait l'objet d'un élevage
sérieux. Cependant, les queloues ovidés qui paissent dans la vallée de Mandita-
naua sont vigoureux et cTun nel aspect. Il y a tout lieu de croire qu'un élevage
bien compris aurait des chances de réussir.
Depuis quelques années, les Bezanozano se sont attachés d'une façon parti-
culière à la reconstitution des troupeaux. Malheureusement, leur méthode d'éle-
vage est des plus rudimentalres. Les troupeaux sont, en effet, constamment aux
pâturages et ne sont Tobjet d'aucun soin ; il s'ensuit une mortalité considérable.
Néanmoins, le nombre de têtes a augmenté d'une façon sensible, car, de 7.000
qu'il atteignait en 4899, il dépasse 11.110 aujourd'hui ; dans ce chiffre ne sont pas
compris 12.000 bœufs environ, appartenant à des Hova qui en confient la garde
aux Bezanozano, lesquels s'en servent pour faire piétiner les rizières.
Industrie. - Aucune industrie proprement dite n'existe dans le district: toute-
fois, on peut citer, parmi les branches d'activité susceptibles d'un bon râppoil,
la sériciculture. La région se prête très bien, en effet, à la culture du mûrier
et^ grâce à Taltitude moyenne de la circonscription f 1.000 mètres environ) et au
climat tempéré qui en est la conséquence, les vers à soie sont dans une atmosphère
qui leur convient ; aussi sont-ils vigoureux et donnent-ils de beaux produits.
D'autre part, la sériciculture réclame, en somme, une main-d'œuvre peu
considérable, d'autant plus facile à trouver que les femmes peuvent être
employées pour la majeure partie du travail.
De plus, la route carrossable traversant la circonscription, le transport des
produits à l'extérieur se trouve facilité dans une mesure qui ira en s'agrandis-
saut encore après l'achèvement de la voie ferrée.
L'industrie extractive n'est encore qu'à ses débuts ; il n'est donc guère pos-
sible de donaer une appréciation ferme sur les richesses minimes ou district.
— 204 —
Environ 30 poteaux-signaux pour la recherche de For ont été plantés par diffé-
rents prospecteurs, mais aucun piquet n^est encore exploité.
Le district peut alimenter, dans de très bonnes conditions, Tindustrie fores-
tière. Outre qu'il renferme une partie de la grande forôt, appelée communément
forêt d'Analamazaotra, on y trouve encore des massifs boises indépendants (Tan-
gaina, Fody, Angavo, etc.) peuplés d'essences variées dont les principales sont:
le herana, Thazomena, le rotra, le lalanaje nato, etc., comme bois de construc-
tion ; Fumbora, le nienahiby, le voamboana, comme bois* d'ébénisterie ; le he-
rondrano, le dipatiku, le famelona, comme arbres à latex ; le ramy, lehasina, le
harongana, comme arbres à gomme et à résine.
On peut aussi récolter des produits tinctoriaux et pharmaceutiques. Malheu-
reusement, les débouchés font défaut ; la consommation locale est à peu près
nulleetles frais de transport rendent pour Tinstant tout commerce presque impos-
sible avec les régions voisine^s susceptibles d'offrir des débouchés avec rétranger.
Le district possède des chutes d'eau : celle de TAndranobe, affluent de la
Sahajonjo, qui a actionné autrefois une scierie mécanique, et celles de TAmbo-
divokoka et de Tlhotika, sous-district de Lakato.
Sauf la Société Parisienne, qui a un agent à Ampasimpolsy, les autres mai-
sons de transport n'ont pas de représentant dans la circonscription. Cependant,
MM. Claisse et Nocent ont échelonné trois relais pour abriter leurs mulets
(Ampasimpotsy, Antanjona, Sabotsy).
Quelques mdigènes de Moramanga font également, pour leur propre compte,
des transports qui s'effectuent sur la route Mahat^ara-Moramanga-Tananarive,
qui est la seule carrossable.
A part la route de l'Est, le district comprend six chemins muletiers bien en-
tretenus : chemin de Moramanga k Ambatondrazaka, de Moramanga à Beparasy,
de Beparasy à Mantasoa (Imerina), de Sabotsy à Mandialaza, de Sabotsy à Bepa-
rasy, de Moramanga à Mandialaza.
Industrie indigène.— L'industrie indigène est très limitée et se borne à la fabri-
cation, par les Bezanozano,de nattes et de manches d'angady, par les Betsimisa-
raka, de rabanes (lakato) ; d'autre part, les Malgaches extraient la cire de la forêt.
Commerce, — Les produits d'importation, venant tous des ports de la côte
Est, sont transportés à Moramanga par le chemin de fer, par des voitures ou
charrettes à bœufs, à mulets et h bras ; ils sont ensuite répandus dans rintérieur
de la circonscription à dos d'hommes.
Les bourjanes employés pour les transporta à l'intérieur se paient de 1 fr. à
1 fr. 20 par jour et portent environ 25 kilos.
Quoique les frais de transport majorent les marchandises, le tarif de ces
dernières, ainsi que l'indique le tableau ci-dessous, n'est pas excessif :
NATURE
des
MARCHANDISES
! Toile écrue .
Calicot
SaUoette
Vin ordinaire
Vins fins
Champagne
Rhum (Réunion)
Liqueur»
Viande de bœuf
id. de cochon
Poulet
Canard
NaUe
Parapluie, ombrelle...
Pain
Sardines
UNITÉ
le mètre
id.
id.
la dame-jeanne
la bouteille
id.
le litre
la bouteille
la boite
id.
le kilo
id.
l'un
id.
Tune
l'ua
la ration
la boite
PRIX
0
0
0
92
2
4
6
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50 à 1 95
OBSERVATIONS
Ces murchandises, quoique
d'un usa^e couranti ne se trou-
vent qu'a Moramanim et Am-
parafara, sauf la viande de
bœuf, de cochon et lea volail-
les, qui te trouvent surd'autres
marchés.
— i08 —
Les Jours de grand marché sont le lundi à Moramanga et le samedi à
Sabotsy.
Le riz et les tissus sont les facteurs les plus importants du mouvement com-
mercial de la région.
Les produits français tiennent la tête, notamment les marques Gratr^,
Compagnie Marseillaise, Compagnie Lyonnaise pour les tissus ; Amieux, Potin
pour les conserves et denrées alimentaires.
Sous leur air apathique, les Bezanozano sont extrêmement capricieux et diffi-
ciles à satisfaire; toutefois, les tissus aux couleurs voyantes, aux dessins gros et
bien tranchants et surtout à des prix peu élevés sont assurés d'obtenir un vif
succès auprès d'eux ; la qualité ne passe, à leurs yeux, qu'après Tapparence.
En eénéral, tout objet qui charme l'œil et peut attirer l'attention d'au-
tnii sur la personne qui le porte se vend rapidement.
Si les tissus et vins français tiennent la tête, il n'en est pas de même pour
les objets de quincaillerie, bimbeloterie, coutellerie, etc., qui sont, en majeure
partfc, d'importation étrangère et surtout allemande.
Userait possible de concurrencer ces produits étrangère si les manufactures
françaises s'attachaient à produire selon le goût de Tindigène que l'on vient d'ex-
primer ci-dessus ; d'autre part, il importe de ne mettre en vente que de la
marchandise & bon marche.
Trois Européens, MM. Chaumont, Navoiseau et Azémard, tiennent, l'un à
Moramanga, l'antre à Amparafara, le troisième à Antanjona, une maison de dé-
tail où Ton trouve à peu près toutes sortes de marchandises d'origine française.
Ils sont concurrencés par quatre maisons chinoises, dont deux à Moramanga et
deux à Amparafara.
M. Louvari, de Tananarive, a, à Moramanga, une succursale pour les bois-
sons, vins, sirops et liqueurs, à laquelle il a adjoint une épicerie.
A côté des maisons européennes et asiatiques, se trouvent de nombreux com-
merçants hova qui, pour la plupart, vont chercher leurs marchandises à la
côte. Ils ne sont plus, comme précédemment, tributaires des maison^ asiatiques
de la localité, et leur font an contraire une sérieuse concurrence, que, seule^
peut-on dire, la vente de l'alcool permet à ces dernières de soutenir.
RENSEIGNElIElfTS GËNËRAUX
Moramanga, chef-lieu du district bezanozano, est traversé par la route car-
rossable et par la voie ferrée ; les communications avec les ports de la côte
Est sont donc faciles.
Le voyageur qui désire se rendre de Tamatave à Moramanga doit prendre :
1® le train de Tamatave à Ivondro ; 2<» les pangalana d'Ivondro à Brickaville ;
3® enfin le train de Brickaville à Moramanga.
A Moramanga existent deux hôtels qui logent et nourrissent les voyageurs
au prix moyen de B à 10 francs par jour.
Pour se rendre de Moramanga dans Tintérieur de la circonscription, le filan-
jana, seul, peut être employé ; huit porteurs suffisent pour le transport d'une
personne ; quant aux bagages, le nombre de bourjanes sera calculé suivant leur
poids, à raison de 20 à 25 kilos par homme.
Les distances pour de rendre de Moramanga aux chefs-lieux des sous- gou-
vernements ou localités suivantes sont :
Moramanga-Beparasy 41 km. (1 Jour)
Moramanga-Mandialaza 65 km. (1 ^our 1/2)
Moramanga-Sabolsy 36 km. 780 (1 jour)
Moramanga-Amboasary 54 km. (1 jour 1/2)
Moramanga-Lakato 46 km. (1 jour)
Les voies qjiii relient Morama nga à ces chefs-lieux sont des chemins muletiers
bien entretenus, mais parfois accidentés. •
Dans chacun des chefs-lieux ci-dessus désignés, se trouve une belle case
— 206 —
pour les passagers, mais dépourvue de tout ameublement. Le voyageur devra
donc se munir d'un lit et de tous les ustensiles nécessaires.
Il ne faut guère compter sur les ressources alimentaires, sauf le riz, les
poulets, les œufs. Dans certains endroits : Sabotsy, Beparasy, Amboasary, Man-
dialaza, Ampasimpotsy, on irouve de temps à autre de la viande fraîche.
Des hôtels avec chambres sont échelonnés sur la route de l'Est, à Ampara-
fara, Moramanga, Mahazina, Ambodiamontana.
A Moramanga, se trouvent le bureau du district, dirigé par un administra-
teur-adjoint chef de circonscription, officier de police judiciaire, un grefife-nota-
riat, un bureau des postes et télégraphes, un relais postal, un marché quotidien
assez bien achalandé, où Ton trouve de la viande fraîche tous les jours, et divere
commerçants européens, chinois, hova.
Les villages d'Amparafara et de Mahazina possèdent également Sn relais
postal.
Les domestiques (cuisiniers) se trouvent difficilement et se paient de 20 à
30 francs par mois.
Il faut compter, pour vivre, sur une somme mensuelle de 250 à 300 francs ;
ces frais peuvent ensuite diminuer si Ton prend, dès le début, la précaution de
créer un potager, qui commencera à rapporter au bout de trois mois environ.
Le colon qui s'installe doit faire un choix, judicieux des terrains et de l'em-
placement de son habitation. Douze à quinze cents francs suffisent pour une
maison convenable. Quant à la main-d'œuvre, on peut dire qu'elle dépend en
grande partie du colon. S'il ne commet pas d'abus, s'il vit en bonne intelligence
avec ses voisins indigènes, les travailleurs ne lui feront pas défaut ; il n'aura pas
besoin d'avoir recours à l'administration pour se la procurer; le Dezanozano
viendra de son propre gré contracter un engagement avec lui.
Le prix de la journée de travail est de 0 fr. 40 à 0 fr. 60 pour les cultiva-
teurs ; quant aux ouvriers d'art, il e.st très difficile de se les attacher pour une
période un peu longue ; ce ne sont, en général, que des Hova momentanément
nxés dans le district. Ils aiment mieux travailler à la journée, à la t&che oci à
l'entreprise. Le pHx moyen est de 2 A 4 francs pour un charpentier, 4 fr. 50 à
3 francs pour un maçon, 3 francs à 5 francs pour un menuisier-ébéniste.
Il existe à Moramanga un hôpital indigène, où les soins sont donnés par un
médecin de colonisation.
L'enseignement est donné aux enfants dans 10 écoles officielles situées à
Moramanga, Ankarahara, Ampasimpot-^y, Sabotsy, Beparasy, Amboasary, Man-
dialaza, Ambilona, Mahatsara, f^akato ; dans deux écoles catholiques à Amba-
lahorona et Antanambao 'sous-gouvernement de Beparasy* ; dans une école
protestante française à Moramanga; enfin, dans cinq écoles créées par la
London MUsionnry Society k Amboasary, Ambodinifody, Aotanifotsy, Ambilona
(Les trois dernièrf^s sont dans le sous -gouvernement de Mahazina).
Les bâtiments d'écoles libres servent également de temple et le tout est
placé sous la direction de Hova qui dépendent respectivement des sociétés énu-
mérées plus haut.
III. — DISTRICT SIHANAKA
RENSEIGlŒMBlITS GÉOGRAPHIQUES
limites. — Le district sihanaka est situé approximativement entre les 50® 20
et 52» de longitude E. et les 18° et 20« 60' de latitude S.
11 s'étend du N. au S., sur une longueur de 250 kilomètres environ, sa plus
grande largeur n'atteignant que 175 kilomètres. Sa superficie est de 26.000 kilo-
mètres carrés.
La frontière est formée au N. par la Sahavoay et le massif du Tampoketsa. A
TE., elle suit la lisière de la grande forêt, passe entre Sahamalazà et Fotsialana
(piste d'Ambatondrazaka à Foulpoint», par Manakambahiny-Est), suit le cours
du Manambato [affluent du Maningory) et le Sahavoay ; au S., elle est constituée
— 207 —
par le sous-gouvernement d'Annbossary (district de Horamanga) ; à TO., elJe
coupe la route d'Âmbatondrazaka à Tananarive, entre Mandanivatsy et Tanifotsy,
passe à l'E. du Vohitsilongo, suit la lisière orientale de la forôt a Ambakireny
et aboutit au plateau du Tampoketsa.
Orographie. — D\ine chaîne centrale dont les principaux sommets attei-
gnent des hauteurs variant de 1.000 à 1.500 mètres, partent, vers TE. et vers FO.,
un grand nombre de ramifications dont les points culminants ont de 1.000 à
1.250 mètres; de la plus importante de ces ramifications, celle qui se dirige
vers TE. et limite au S. le bassin du lac Alaotra et du Maningorv, s'en détachent
d'autres dont les orincipalcs séparent le bassin de Tlvondrona ae celui du Man-
goro et le bassin ae la Lakana ae celui de rAndranofotsy.
Hydrographie. — Les principaux cours d'eau sont, en partant du S., le Man-
goro, rivondrona, TOnibe, le Maningory et la Soamanina.
1<> Le Mangoro n'a qu'une faible partie de son cours dans la région sibanaka;
deux de ses affluents de droite y prennent toutefois naissance : l Amboasana et
le Sahamaitso.
2^ Llvondrona ne traverse pas le district, mais trois de ses affluents, l'Am*
bohimaniaka, l'Anjozorovola et le Sabanandro, y prennent leur source.
3<^ LOnibe prend sa source à environ 15 kilomètres à l'Ë. du village d'Am-
batondrazaka, il n'a qu'une faible partie de son cours dans le district ; ses prin-
cipaux affluents sont l'Andranomaintv, le Tsaratsara et la Sahamalaza.
4° Le Maningory porteie nom de Sahabe avant son entrée dans le lac Aloatra,
ou'il traverse du S.-O. au N.-O. ; à la sortie, il prend le nom de Maningory (on
I appelle aussi Andromba), qu'il conserve jusc[u à l'Océan.
Le lac Alaotra occupe le centre de la région. 11 a une longueur d'envi-
ron 35 kilomètres, sur une largeur moyenne de 7 kilomètres. Sa superficie appro*
ximative est de 245 kilomètres carré», sa profondeur moyenne atteint 7 mètres.
II est parsemé d'herbes aquatiques. Les nombreuses rivières qui viennent s'y
jeter le comblent insensiblement par les apports que leurs eaux entraînent en
grande quantité pendant la saison des pluies. Les oords en sont marécageux.
POPULATION
La population totale du district est de 34.406 habitants, y compris les Euro-
péens ou assimilés, qui sont au nombre de 17, dont 15 de nationalité française
et 2 créoles mauriciens : il n'existe ni femmes ni enfants européens.
La population indigène se décompose comme suit :
Race sihanaka : hommes, 8.804;femmes, iO.llO; enfants, 11.827, soit 30. 741;
Race hova: hommes, 1.053; femmes, 961 : enfants, 806, soit 2.820;
Race betsimisaraka : hommes, 129 ; femmes, 132 ; enfants, 147, soit 408 ;
Race bezanozano : hommes, 138; femmes, 135 ; enfants, 140, soit 413 ;
Race sakalava : hommes, 6 ; femme, 1, soit 7 ;
Au total, 34.38U indigènes.
Le recensement de l'année 1903 avait donné un chiffre de 31.109 indigènes,
ce qui constitue, pour 1904, une augmentation de 3.280 habitants.
8UBDIVISI01I8 AOMIinSTRATIVES
Le district sihaBaka est divisé en cinq gouvernements indigènes administrés
par des gouverneurs sous la direction d'un gouverneur principal qui a sa rési-
dence à A m batondrazaka. Ces gouvernements sont:
Gouvernement d'Ambatondrazaka Nord ;
» d'Ambatondrazaka Sud ;
» d'Amparafaravola ;
»» d'Imerimandroso ;
» d'Anosimboahangy.
Il comprend également deux postes administratifs : l'un au Nord-Ouest :
Anosimboaiiangy ; l'autre au Sud-Ouest: Amparafaravola.
— «08 —
RSlfSBIGHKMBlfTS ÉCONOMIQUES
Agriculture. — Entreprises européennes, — 11 n'exisle dans le district que
deux entreprises agricoles dirigées par des Européens.
L'une s'exerce sur une étendue de 6.300 hectares de pâturages et de terrains
de rizières situés dans la vallée du Maningorj, loués à la Compagnie du lac
Alaotra. Cette société, dont les établissements sont situés à Ambatomafana, près
d'imerimandroso, se livre surtout à Téievage ; elle possède un millier de porcs et
un troupeau de près de 2.000 bœufs. 11 y est aussi cultivé 92 hectares 40 de
rizières, du tabac, du maïs.
L'autr*». entreprise consiste en une concession de 100 hectares environ,
détenue par M. Bouzigues, colon militaire ; elle est située à Ambohijanahary, sur
la rive gauche du lac Alaotra. Elle comporte environ 40.000 pieds de tabac,
2.000 caféiers, de la canne à sucre, quelques hectares de rizières pour la nourri-
ture des travailleurs et des cultures vivrières diverses. Cette concession possède,
en outre, environ 200 porcs et un troupeau de 430 boeufs.
Le sol do la région est propice à toutes sortes de cultures. Les légumes
d'Europe viennent très bien partout, principalement pendant la saison sèche,
mais ils demandent beaucoup de soins.
Entreprises indigènes, — Jusqu'ici, les indigènes n'ont porté leurs efforts
que vers les cultures vivrières, qui prennent tous les jours une plus grande exten-
sion. Les cultures riches les tentent peu et, en dehors du tabac et de la canne
à sucre, qui sont relativement peu cultivés, il n'est possible de signaler que
quelques tentatives de plantations de café faites dans les environs d'Ambaton-
arazaKa, Amparafaravola et Ambatobe. Ces essais, toutefois, paraissent devoir
réussir ; il est permis d'espérer que l'exemple et les conseils qui leur sont jour-
nellement donnés inciteront les Sihanaka à persévérer dans cette voie.
Elevage. — La Compagnie du lac Alaotra, a Ambatomafana ; la Compagnie
Lyonnaise de Madagascar et M. Bouzigues, colon militaire à Ambohijanahary,
sont les seules entreprises européennes s'occupant d'élevage dans la région.
Les bœufs qu'elles possèdent sont au nombre de 2.991, se ciécomposant ainsi :
Compagnie du lac Alaotra 4.927
Compagnie Lyonnaise 934
M . Bouzigues 430
La Compa^mie du lac Alaotra et M. Bouzigues élèvent des porcs en assez
grande quantité ; on compte un millier pour la Compagnie et environ 200 pour
M. Bouzigues.
Les pâturages étant très nombreux et fort bons dans tout le district, mais
principalement dans les environs du lac Alaotra, l'élevage est susceptible de
prendre une plus grande extension.
De la comparaison des recensements faits en 1903 et 4904, il résulte une
augmentation de 17.408 animaux de race bovine en faveur de cette dernière an-
née. A l'heure actuelle, en effet, Européens et indigènes possèdent, un total de
87.080 bœufs (jeunes veaux et génisses compris), alors que, l'an passé, ce chiffre
ne s'élevait qu'a 69.672 tètes.
La race ovine, bien que le pays paraisse très favorable à son élevage, n'est
représentée que par 500 têtes environ.
La race porcine compte 5.670 individus, non compris ceux appartenant aux
Européens.
La race caprine a 464 têtes.
Les volailles de toute espèce sont en j^rand nombre. Le recensement appro-
ximatif qui en a tté fait chez les indigènes a fait ressortir un chiffre de
52.848 têtes se décomposant ainsi : poulets, 22.243 ; oies, 24.343 ; canards, 7.794;
dindes, 504 ; pigeons, 997.
Les lapins ne sont qu'au nombre de 50 environ.
Le nombre des chiens, utilisés principalement pour la chasse aux sangliers,
qui pullulent dans le pays, est d'environ 500.
— 209 —
ixs exportations portent surtout sur les boeufs, porcs et volailles, qui sont
dirigés sur Fenerivé,Tamaiave et Moramaoga pour la plus grande partie; Time-
rina en reçoit aussi, mais eu quantité moindre.
Les sarcelles et canards sauvages, très nombreux, dans les parages du lac
Alaotra, font aussi Tobjct d'un assez important commerce avec les régions avoi-
sinantes.
Industrie. — Entreprises européennes. — Aucune industrie européenne
n*existe dans la région sihanaka.
De nombreux poteaux-si{jnaux [près d'une cin(|uantainc) ont été posés dans
le courant de 1904 dans le district sihanaka, mais ]*exploitation étant à ses
débuis il n'estpas possible de se prononcer définitivement encore sur l'avenir de
rindustrie aurifère dans cette région.
La.grande forêt de TEst, dont une partie se trouve sur le territoire du dis-
trict qu elle parcourt dans toute sa longueur, offre les essences les plus variées
et les plus riches : palissandre, acajou, etc. Los lianes et les arbres à latex y
abondent, ainsi que la cire, mais rien de tout cela n'est exploité par TEuropéen ;
les indigènes seuls exploitent quelque peu la cire et la caoutchouc, mais sans
aucune régularité et dans des conditions très défectueuses. L'exploitation des
bols, qui serait susceptible d'une grande extension, ne peut se faire actuelle-
ment, par suite de la difficulté des communications aves les régions voisines et
du man<}ue de moyens de transport pratiques.
La force motrice ne manquerait pas, car les chutes d'eau sont nombreuses
et susceptibles d'être utilisées. Aucun essai dans ce sens n'a été fait.
Aucune entreprise de transport n'a été tentée, l'état des voies de commu-
nication ne le permettant pas ; les routes les meilleures sont tout au plus bonnes
muletières.
Voies de communication, — Un chemin traverse la province dans toute sa
longueur, du S.-O. au N. Il vient de Tananarive par Anjozorobe, passe par
Amoatondrazaka et Imerimandroso et se dirige vers Mandritsara.
Un chemin va d'Ambatondrazaka à Moraman^a. Une piste mène d'Amba-
tondrazaka à Tamatave par Ambohimasina, Ivohidrazana et Didy. Une seconde
piste va d'Ambatondrazaka à Tamatave par Mangalaza, Manakambahiny-Est,
à Mahanoro-sur-Ivoloina.
Une troisième piste va d'Ambatondrazaka à Foulpointe, par Manakambahi-
ny-Est, Sahamalaza, Folsialana, Manandriambe, Antsaha et Ampasimbe. Une
quatrième piste va d'Imeriraandroso à Fenerive et àMahambo par Sahantavy.
Industrie indigène. — L'industrie indigène est très peu développée. Elle se
réduit à la préparation du poisson fumé, que les Sihanaka pèchent en grande
quantité dans le lac Alaotra etexpédienten abondance dans les provinces voisines,
à la fabrication de poteries grossières, de nattes et de différents objets d'un usage
courant qui trouvent leur écoulement sur place.
Commerce. - Le commerce européen n'est représenté dans le distri7;t que
par un Mauricien qui a grand'poine à soutenir la concurrence des nombreux
commerçants indigènes qui, n'ayant que peu de besoins, peuvent livrer leurs
marchandises à des prix beaucoup moins élevés. Cinq ou six de ces derniers,
tant à Ambatondrazaka qu'à Imerimandroso, apportent de Tamatave du vin, du
sacre, du vermouth et de l'absinthe, mais, en général, la place est dépourvue de
ces denrées, que les Européens habitant le district sont obligés de laire venir
par leurs propres moyens, ainsi que la farine nécessaire à leur alimentation.
Le seul commerce vraiment important est celui des tissus, mais il est tout
entier entre les mains des indigènes.
Oans cette catégorie, ce sont les toiles qui font Tobiet du plus gros trafic ;
toutes se vendent très bien, mais les indigènes recherchent surtout les toiles
de coton, les indiennes et les toiles pour chemises, sans toutefois s'attacher
aux marques de fabrique.
n
— 210 —
En deuxième liea viennent, par ordre d'importance, le sel, le savon blanc
de Marseille, les allumettes (genre suédoises), les bougies et le pétrole.
Le commerce d'exportation consiste principalement dans Tenvoi à Fenerive,
à Tamatave et aussi quelque peu en Imcrina, de poissons fumés et volailles
diverses.
Sont aussi expédiées sur la côte quelques peaux de bœufs, de la cire et de
petites quantités de caoutchouc.
RENSEIGREIIEIITS GÉlfËRAUX
A Fexception des produits indigènes d'alimentation, que Ton peut se procu-
rer à des prix relativement peu élevés dans presque tous les villages, tous les
autres font défaut. Les denrées courantes se trouvent aux prix suivants : œufs,
0 fr. 60 la douzaine ; poulets, de 0 fr. 50 à 0 fr. 80 Tun ; canard (dans quelques
villages seulement), de i franc à 1 fr. 50 pièce; le riz, suivant la saison, se vend
de 0 fr. 20 à 0 fr. 50 le kilo ; dans les environs du lac Alaotra, on peut facilement
se procurer des sarcelles, canards sauvages, canards à bosse, poules d'eau, à des
prix très minimes, pour lesquels il est assez difficile de fixer une moyenne, mais
ne dépassant jamais, suivant la saison et l'espèce du gibier, 0 fr. 25 au minimum
et 0 fr. 50 au maximum ; on trouve aussi du poisson frais k 0 fr. 20 le kilo.
A Ambatondrazaka, les mardi et samedi, à îmerimandroso, les lundi et
jeudi, on peut acheter de la viande de bœuf ou de porc aux prix de 0 fr. 50 le
kilo de bœuf et 0 fr. 70 le kilo de porc.
Les fruits et légumes indigènes se trouvent très facilement et à bon marché,
mais, ainsi qu'il a été dit plus haut, les denrées alimentaires d'Europe sont rares
et se paient très cher. En outre, l'Européen devra avoir avec lui sa provision de
farine et pourvoir k la fabrication de son pain dans toutes les localités de la
région. Il n'existe d'hôtel nulle part.
Les villages les plus importants sont Ambatondrazaka et Imerimandroso ;
dans le premier, seul, existe un gîte d'étape assez confortable, construit en
briques. Dans les autres localités, on peut trouver à louer des cases maladies
en zozoro, couvertes en herana. A Ambatondrazaka, chçf-lieu du district, se
trouve un bureau de pjoste et télégraphe de plein exercice ; un bureau postal et
télégraphique est aussi installé à Imerimandroso, mais il ne délivre ni ne paie
de mandats.
Chez quelques commerçants d' Ambatondrazaka et dlmeriinandroso, FEuro-
pécn pourra se procurer, mais très irrégulièrement en ce qui concerne les pro-
duits européens, des denrées ou articles importés aux prix suivants :
Vin rouge ordinaire de 99 fr. 50 à 85 francs la dame-jeanne.
Café de 3 à 3 fr. 50 le kilo (suiTant l'époque).
Sucre 1 fr. 10 le kilo.
Sel de cuisine 0 50 le kilo.
Beurre 1 50 la bolle de 950 gr»mmea.
Saindoux 1 50 le kilo.
Huile d'olives 3 00 le litre.
Bougies — ^ 1 90 le paquet.
Endn, on trouve aussi, à Ambatondrazaka et Imerimandroso, dans les roénie.«^
conditions, des spiritueux et liqueurs, des conserves alimentaires, des toile-s et
indiennes, (le la mercerie, des clous (2 fr.25 le kilo) et quelques ustensiles de mé-
nage.
Le logement est généralement constitué par des cases en claies de jonc
recouvertes de herana. A Ambatondrazaka et Imerimandroso, il existe des maisons
en briques crues, mais les propriéUiires indigènes ne les louent pas volontiers
ou bien s'en dessaisissent à des prix élevés (de 30 à 40 francs par mois pour
deux pièces ; de 60 à 75 francs par mois pour un appartement de quatre pièces
avec cuisine). Le locataire est, en outre, dans l'obligation de faire, presque tou-
jours, de nombreuses réparations pour rendre son nabitation propre et confo»^
table.
L'apathie et la paresse des Sihanaka les rendent impropres à un travail sou-
— 2H -
tenti. Ce sont, h la rigueur, des manœuvres et des journaliers médiocres, mais
peu désireux de s'engager pour des Uches de longue haleine.
Trouver dans la région un bon domestique est presque impossible. Il faut
traiter avec douceur et justice le peu d'hommes qu'on parvient à grand^pcine à
recruter et ne pas se montrer trop exigeant sur la question d'assiduité.
Les salaires sont à débattre. Ils varient, pour les ouvriers agricoles, de
0 fr. 60 à 0 fr. 80 par jour (sans supplémenten nature); pour les ouvriers d'art (très
difficiles à trouver), maçons, charpentiers, forgerons, de 0 fr. 80 à 2 francs par
jour.
Les porteurs de filanjana ou de bagages (les premiers en très petit nombre)
^nt également payés entre 20 et 25 francs par homme pour un voyage à Tama-
tave (par Fenerive ou par Manakambahiny-Est), à Tananarive ou k Mandritsara,
el de 10 à 15 francs par porteur pour un voyage à M oramanga.
Les porteurs de bagages portent environ 20 kilos lorsqu'ils doivent suivre
UD filanjana, et 30 kilos lorsqu'ils marchent sans délai fixé.
Somme toute, la vie est très chère en pays sihanaka et l'Européen ne doit
pas compter pouvoir y vivre, même avec un confortable tout à fait relatif, avec
moins de 300 francs par mois.
Les moyens de communication sont encore assez rudimentaires; il n'existe
que deux bonnes routes muletières ; l'une vient de Taïianarive par Anjozorobe,
Mandanivatsy et Andranokobaka ; d'Ambatondrazaka, elle se din^e ensuite vers
Mandritsara, en passant par Imerimandroso et Ambatobe. La deuxième, qui n'est
qu'une variante de la première, sur laquelle elle se greffe à Andranokobaka, va
vers Moramanga.
Une piste, bonne jusqu'au village de Manambato, va* d'Imcrimandroso
sur Fenerive ; deux autres, praticables seulement par les indigènes, et encore
pendant la saison sèche, vont d'Ambatondrazaka à Tamatave, en passant la pre-
mière par Mangalaza, Manakambahiny-Est, Ambohijanahary, Didy et Tolongoina;
la deuxième par Ambohimasina, Ivandrozana et Didy.
L'administration est représentée à Ambatondrazaka par un administrateur-
adjoint des colonies, chef du district, un garde régional, qui cumule les fonctions
de chef du détachement de police, d'adjoint au chef du district et de gérant du
bureau des postes et télégraphes d'Ambatondrazaka ; ce bureau délivre et paie
les mandats postaux et télégraphiques. Un médecin indigène de colonisation
est aussi en résidence à Ambatondrazaka, un autre à Imerimandroso.
Enfin, outre le chef- lieu, deux postes de police régionale, commandés par des
Européens, existent à Amparafaravola et à Ano&imbohangy.
Les écoles actuellement en exercice sont au nombre de seize, réparties dans
les villages suivants : Ambatondrazaka, Imerimandroso, Amparafaravola, Ano-
^imboahangy, Ambatobe, Ambohimanga, Ambohidava, Amboniboatavo, Manga-
laza, Mans£ambahiny-Est, Tsarahonenana, Vohitsara, Manakambahiny-Ouest,
Morarano-Est (Sud), Andranokobaka et Vohimena.
Quatre pasteurs protestants indigènes de la Mission évangélique de Paris
exercent leur ministère à Ambatondrazaka, Imerimandroso, Amparafaravola et
^ Anosimbohangy.
Il n'existe pas dans la ré^on de société commerciale proprement dite ; les
deux seules sociétés qyi y soient représentées, la Compagnie du lac Alaotra et
la Compagnie Lyonnaise, ne se livrent guère qu'à Télevage des bœufs, mais ne
possèdent ni magasins ni boutiques.
ADMINISTRATION
MM. Gompérat, ^, administrateur en chef de 2« classe des colonies, chef de la
province.
Sainjcm, ^, administrateur-adjoint de 1'' classe des colonies, chef du
district Sihanaka, à Ambatondrazaka.
Royet, administrateur-adjoint de 3* classe des colonies, chef du district
Bezanozano, Moramanga.
MM. Fays, ^, admioistrateur-adjoint de 3* classe des colonies, chef da district
de rimerina-Est, Maojakandriana.
Rabec, souschef de bureau de 2" classe du corps des comptables, adjoint
à radministrateur eu chef des colonies cher de la provioce, Manjakan-
driana.
Vivaldi, comptable de 2« classe, gérant de la caisse de fonds d'avances de
Manjakandriana.
Doohe, adjoint de 2' classe des affaires civiles, Moramanga.
Martin, id. Manjakandriana.
Travaux publics
MM. Gbadenson, commis principal du cadre temporaire des travaux publics,
agent voyer de la province, Moramanga.
Pous, surveillant de 1'* classe, Ankazoina.
Prat, id. de 4" id. Manjakandriana.
Service topographique
MM. Hoffinann, géomètre de l*** classe, chef de circonscription, Manjakandriana.
Goissaad, géomètre de 2* classe.
Eaux et forêts
M. Thonvenot, garde domanial de 1'* classe, Ânalamazaotra.
Garde régionale
MM. Saby, inspecteur régional de 3* classe, Manjakandriana.
Oudinot, garde régional de !'• classe, chef de poste administratif, Ampa-
rafaravola.
Saillant, êi garde régional de !*'• classe, chef de poste administratif,
Ambohimiadana.
Dreveton, garde régional de !'• classe, chef de poste administratif, Lakato.
Carie, garde régional de 2* classe, adjoint au chef du district sihanaka,
Ambatondrazaka.
Vasselon, ê, garde régional de 2« classe, chef de poste administratif,
Anosimboahangy.
Péron, ô, garde régional de 3« classe, chef de poste administratif, Am-
boasary.
Dufond, garde régional de 3« classe, chef de poste administratif, Anjozoro-
zobe.
Vivant, garde régional de 3« classe, Moramanga, chef de relais.
Service de santé
MM. Robert, médecin aide-major de l'® classe, médecin inspecteur de l'assis-
tance médicale, Manjakandriana.
Salomon Samuel, médecm de colonisation, Moramanga.
Rafldimanana, id. Manjakandriana.
Ratsimba, id. Ambatondrazaka.
Ramelina, id. Ambohimiadana.
Razaflndrazaka, id. ^ Anjozorobe.
Rabe Régis, id. ' Ambatomena.
Ranaivo Pierre, id. Imerimandroso.
Rafarall, sage-femme, Manjakandriana.
Ravony, id. Anjozorobe.
Postes et télégraphes
Bureau de Manjakandriana
Rabarijaona, télégraphiste de 1" classe.
Bureau d'Ânjozorobe
Ralaitaflka, télégraphiste de 4* classe.
— 213 —
Bureau d'AmbatondrazaJui
i, télégraphiste de 4* classe.
Bureau d'Imerimandroso
RatOTonony, télégraphiste de r* classe.
Cultes et Enseignement
Mission catholique
R. P. Talasae, à Ambohimiadana.
. Mission protestante française
MM. Verniery à Ambatomanga.
Forget, id.
Richard, instituteur missionnaire à Anosibe.
LISTE DES HABITANTS EUROPÉENS ET ASSIMILÉS
Français
MM. Anton, colon militaire à Analabe*
Az^MARD, éleveur et cultivateur à
Benarosy.
Barbe, hôtelier à Manjakandriana.
Bbrthb, commerçant à Mantasoa.
BoHMARTiN, colon militaire à Nosi-
Vola.
BouziGUKS, colon militaire à Ambo-
hijanahary,
Br A M VILLE, employé de la C" Pari-
sienne à Ampasimpolsy.
€ap, concessionnaire forestier, repré-
sentant de H. Liénard à Ankadma-
hahary.
Crauhont, commerçant à Moraman-
(ça.
CoHTET, colon à Sahambaina.
Decouzon, colon militaire, Ambohi-
manjaka.
M-* Defoulnay, hôtelière, Moramanga.
MM. DE Ganay. agent de la C'* du lac
Alaotra a Ambatomafana.
Degussrau, ap^ent de la C* du lac
Alaotra à Ambatomafana.
Descarrï^ga, colon à Mantasoa.
Dupoun, colon à Andranolava.
DuROs, commerçant à Moramanga.
M— DuROS id.
MM. EsGOXBART, gérant de la concession
de H. Cotte à Lavatandraka.
FoRGET, pasteur à Ambatomanga.
Fort, colon à Ambalanjanakomby.
GivAUDAN, colon à Maniakandrianà.
Haegelr. colon à Betsilra.
Henri, hôtel-débit à Ambodiamontana.
JuNOT, colon à Sambaina.
Lalandrb, colon à Betsitra.
Laportb, id. à Antokonana.
Leblanc, id. à Ambohidravoay.
Légué, id. à Andranofotsy.
Le RouziG, négociant et cultivateur à
Ampasimpotsy-Nord.
MM. LouYs, Alban-Auguste-Abel, colon
militaire, associé de M. Minet, Ke-
limafana.
LouYS, Louis-Joseph, colon à Keli-
mafana.
LouYS, Alfred, colon à Ampasimpotsy.
LouYs, Henri-Edmond, colon muitaire
à Antsarazaza.
MiLHAC, employé de M. du Cor de
Duprat, mécanicien à Behorona.
Minet, associé de M. Louvs Alban,
colon militaire à Kelimafana.
M"* Navoiseau, hôtelière à Amparafara.
MM. Navoiseau, Michel, cultivateur à Am-
parafara.
Navoisbau, Louis, commerçant à Ana-
lamazaotra.
NoEL, commerçant à Moramanga.
Plnçon, colon militaire à Antsara-
zaza.
Raucu, colon à Anjozorobe.
Richard, instituteur de la Mission
protestante française à Anosibe.
RiQuiER, colon militaire à Ambato-
mivahy.
RoLiN, colon militaire à Ankazonan-
driana.
SoRiA, colon militaire à Analabe.
Trscher, colon militaire à Mantasea?
Thivollet, employé chez M. Navoi-
seau, à Analamâzaotra.
ToucHËRON, débitant de boissons à
Analamâzaotra.
Vernier, pasteur de la Mission pro-
testante française, à Ambatomanga.
Vecchioni, commerçant à Moramanga.
Anglais
M. de Ligeac, commerçant à Ambaton-
drazaka.
Grecs
M. Bazil Carradoutra, commerçant à
Mahazina.
MM. CoNTOPOULOs, commerçant à Amba-
tolaona.
Pappadapoulos, boulanger, représen-
tant de M. Louvari à Horamanga.
Pappageorgio,. commerçant, à la
Mandraka.
Yassiuous, boulanger à Ambatolaona.
ZiNziNVAKOs, employé chez M. Pappa-
dapouloSf à Moramanga.
Chinois
M. Ah-Hon, commerçant à Manjakandria-
na.
— 214 —
MM.
Ah-Yam, commerçant à Moramanga.
Lbi-Isson, id. à Moramanga,
maison Cham-Ko.
Sam-Toun, commerçant à Moramanga.
Sàm-Cuoun-SeN| commerçant à Am-
pararara.
TmoN-KoNG, commerçant à Ampara-
fara, maison Sam-Toun.
Sénégalais
Malbgui-KamarAi commerçant à Am-
batolaona.
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CARTE
PROVINCE DE L'IMERINA DU NORD
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— 215 -
Province de Tlmerina du Nord
RENSEIGREMEIITS GÉOGRAPHIQUES
limiteft. — La province de l'Imerina du Nord est limitée : aa S., par une
ligne passant par les crêtes qui séparent le bassin de Tlsandrano et de la Maha-
vavy ac ceux du Mahatito et du Manambolo, par la Manandriana et Tlkopa
jusqu'au mont Manohilahy, près de Morarano ; elle continue par la montagne
d Âmbobimalefaka et traverse la route de TOnest à la rivière Anjomoka, près
da village d'Ambatomasina. Elle se dirige ensuite vers les monts Lohavohitra,
Ambatokitsikitsika, le village de Mangarano, le mont Ampananoana, passe la
rivière Aniparibe à Manffidirano, revient à la colline d'Ampasampito et traverse
le Jabo an confluent de la Sahasarotra, qu'elle suit iusqu'au village d'Antsotso-
raka; à TE., par une ligne passant à la rivière Ankobakobaka, affluent de gauche
de la Soavinakv, qu'elle suit jusqu'à son confluent avec la Mananara, où elle
prend alors le lit de la Mananta jusqu'à Yohitsara. De Vohitsara, elle atteint,
par le mont Vobilena, la Betsiboka, qu'elle remonte du gué de Miarinkifeno au
confluent du Manambolo avec cette rivière; au N., par une ligne qui, parlant
du confluent du Manambolo avec la Betsiboka, passe par le village d An tongom-
balo, par les monts Belambo, par le village d'Amboasary, les monts Andrango-
lona, Manantsoa et Irindra. Elle traverse la route de l'Ouest à Antanimietry, va
de là, par le mont Antsirampotsy et le col de Mananjary, rejoindre Tlkopa au
confluent de l'Andranomaîntikely, passe Tlkopa, longe la rivière Marobiby et va
en ligne droite, à travers le TampoKetsa, rciomdre la Mahavavy au confluent de
Bokarana ; à l'O., par une ligne qui suit la Mahavavy à partir de Bokarana
jusqu'aux, crôtes qui séparent le bassin de l'Isandrano et de la Mahavavy de ceux
du Mahaflto et du Manambolo.
La superficie de la province est d'environ 22.000 kilomètres carrés.
Orographie. — La plus grande partie de la province présente cet aspect
montueux. propre à tout le centre de Tile. Au dessus des mamelons, où paissent
quelques troupeaux de bœufs, se dressent des massifs escarpés d'une altitude
moyenne de 1 . 600 mètres. Entre ces collines un peu monotones, Tlkopa et la
Betsiboka, les deux fleuves les plus importants de la réçion, se fraient un pas-
sage et donnent naissance à de grandes vallées. A quelques kilomètres au N.
d'Ankazobe, se trouve le plateau du Manankazo, aune altitude moyenne de
1.600 mètres. Il se continue, au N., vers Manerinerina, par une même crête
s'épanouissant en de nombreuses ramifications et se prolonge au S., vers Mana-
Mry et Andrambontany, par la montagne du Vazobe.
Les montagnes de Lohavohitra à l'E., et l'Ankarahara au N. de Fihaonana,
TAngavo et les Ambohimena au N. d'Ankazobe, séparent entre eux les bassins
dos aniuents de l'Ikopa. A l'O., dans la région du Valalafotsy, on remarque la
chaîne des Bon^o-Lava et deux grands plateaux : le Pamoizankova et le Tampo-
ketsa, dont l'ai titade moyenne est de i.400 mètres. Les ramifications de ces
deux derniers massifs forment une série de petits mamelons au miUeu desquels
coulent la Jangoany, la Masiaka et leurs affluents.
Hydrographie. — Les deux principaux fleuves de Madagascar ont une
partie de leur cours comprise dans la province.
La Betsiboka est formée à Tiakoderaina par la réunion du Jabobe et de
TAmparibe.
— ne —
Les affluents de la Bctsiboka sont, dans la province : sur la rive droite, la
Mananara et la Mananta; sur la rive gauche, la Lahimena, le Kisompy et le
Manambolo.
L'Ikopa a dans la province un lit encaisse et un cours tumultueux qui va
du S. au N. Ses affluents sont, sur la rive droite : TAndranobe, qui pa$5c au
pied d'Ankazobe, TAntoby et le Manankazo ; sur la rive gauche : la Manandriana
et risandrano, formés par la réunion de la Jangoany et de la Masiaka.
Dans le Valalafotsy, la Manamindona, la Kiranomena et le Masambokely
sont trois affluents de droite de la Mahavavy.
POPULATION
Les derniers recensements ont donné les résultats suivants :
(a) La population européenne atteint le chiflfre de 34 habitant*;, y compris
les fonctionnaires ; on compte 4 ménages européens.
Tableau de la populatloii européanne et asâimllée
■t
DISTRICTS
ADkazobe
Valalafolsy.
Totaux.
m
o
X
21
2
1
3
27
TOTAL
26
2
1
3
32
E.NKANTS
Garçons
Filles
TOTAL
2
TOTAH
28
2
1
3
34
NATIONALITÉ
Françali.
Grecs.
Sujet «agi. (UMm)
Français.
(b) La population indigène atteint le chiffre de 41.673 habitants :
DISTRICTS
"■ 1
GOCVBUNEMEIÏTS
o
n3
<
O
H
ENF^
«
a
o
o
LNTS
TOTAL
•
< a So
O •»
14.385
12.567
1.907
4.917
7.511
Ankazobe
Valalafolsy
•
Ankazcbe
4.371
3.793
405
1.406
2.351
5.785
5.953
458
1.780
2.957
10.156
9.016
863
3.186
5.308
2.520
2.454
180
909
1.224
1.965
1.927
133
8i5
957
4.485
4.381
313
1.754
2.181
14.641
13.427
1.176
4.940
7.489
1 Fihaonana
1 Kianfirara
i Vohllcna
Fenoarivu
Totaux
12.326
lô.sa-i
28.559
7.287
5.827
13.114
41.673
40.587
soit un accroissement de 1.086 habitants pour Tannée 1904.
— «7 —
Cette popnlation de 41.673 habitants compread les racés suivantes :
HoTa
Hnuui
FauM
Gaitni
Pillfli
Ttlai
4.896
19
349
• 451
938
69
5.502
6.375
18
377.
507
1.123
-8t
7.692
^2.706
43
173
240
385
i9
3.721
• < ■
41 .6T
1.952
22
124
185
329
2Î
3.194
1 ■ • • • •
15.928
215
1.0?3
1.383
2.825
190
20.109
Bennozano
Sakalava l
Maiiendv
Triaf^mdthT ........ t . . r r r t t . t . . ^ x . . . . t * - t ^ r . . r
Maffomlfltir - r 1
HoTaVao
î
SUBDIVISIONS ADMINISTRATIVES
DISTRICTS
fiOCVSINEHEUTS
I2IDIOklfKS
FARITANT
Ânkazobe
Aokazobe ( VohilçnB.
Fi^aoDaDa.
\
Kiangara.
VaiaUrotov . . . .< Peaoarivo
Ankazobe (chef-lieu de la province).
Ambobitroraby (ebef-Keu da fhrit.do Mnom]
Ambobimenakely id.
Mangabe id.
Maharidaza id.
Manazaij Id.
Pcnohasma id .
Scavitiianjaka H .
Taisanf^aina id .
AmbohiUitakady id.
Ambatomanoiaa id.
Vobilena id.
Tiankoderaina id .
Fibaonaoa id .
Ambatoraalnty id.
Mahavelona id .
Mianiso id.
Ampanokely id .
Ihasy id .
Kiangara id.
Miadanantaaha id.
Tsaramaaoaodro ■ id.
AmbAlabe ' id.
Marambitey id.
Mabaimandnr id.
Anisimoniboiiitra id.
Ambobijananiasoandro id.
Ampizarantany id.
NOMBRE
de
VILLAOKS
23
72
21
52
40
80
77
51
28
27
2i
90
28
73
92
102
56
83
66
10
10
8
192
POPULATION
des
PAIITAKT
Totaux.
1.235
1.330
2.256
504
1.84C
2.133
1.101
2.295
1.335
1.247
1.131
1.693
887
1.229
2.180
2.097
2.524
2.621
1 .772
2.233
431
3'.X)
355
7.489
41.673
RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES
I. — Enlrèprises européennes. — La nature du sol,, le climat de
1a province, ainsi que son éloignement de la côte, ne permettent guère aux
petites entreprises agricoles de s'y installer et d'y prospérer. Les colons établis
dans la province, qui s'étaient jusqu'^ ce jour occupés principalement des cul-
— «18 —
tures vivrières, ont dû y renoncer, ne pouvant lutter contre ia concurreDce
indigène ; quelques-uns ont tenté d'autres cultures, telles aue celles du café,
du mûrier, tout en se livrant à riodustrie eitraclive et à celle des transports.
La culture du mûrier est celle qui semble appelée au plus bel avenir.
Le tableau suivant donne la situation et l'étendue des concessions des Euro-
péens dans la province :
NOM
delà
CONCBSSION
SITUATION
NOM
da
COMCBSSIOMMMBB
SUPKRFICIB
deU
COHGBSaiOlV
La Prairie
Àmnamaho
PaoleUi
h. a. c.
360 00 15
117 90 00
91 19 80
48 79 48
156 00 00
97 77 85
iO» 33 96
183 01 80
100 00 00
93 00 00
96 00 00
Plaine-André
Ambohiirandriandahy ..
Manaxsr;
ManazsrY
Teissonnier
Franchê'ConUé I
Oaudumei K.. •>•
Franche-Comté II
id
Baule-Saâne
AmbalamaDca
Gaudumet Gh
Charleviile .
Metz
AodramboDtaDy
Maharidaia
Valalafotsv
Bmerr
Hartmann
Prince et €'•
Princêboura
L*A Igérienne
Fihaooana
Briat
Moni-Jalabert
FihaooaDa
Bianauis
MantavoanJo
MantaToaDlo
SvWestre
1 = —
Aucun lot de colonisation n'a été choisi dans la circonscription de Tlmerina
du Nord. À moins d'avoir de gros capitaux, il serait imprudent de tenter des
entreprises agricoles sans s'occuper à la fois de l'élevage des bœufs et des vers à
soie, ou d'autres industries immédiatement rémunératrices.
Cultures indigènes, — La population indigène constitue en réalité le seul
élément de mise en valeur de la région. L'agriculture est presque entièrement
entre leurs mains. La principale culture est celle du riz. L'augmentation dans
les achats, grâce aux nouvelles voies de communication récemment créées, et
à l'adoption de charrettes, par les indigènes, pour eflfectuer au loin les trans-
f^orts de cette céréale, signalée en 1903, tend à augmenter de plus en plus. Ainsi,
e riz, qui valait aux mois de juillet et d'août de 0 fr. ^ k 1 franc la vata de
16 litres, vaut maintenant de 3 fr. 50 à 4 francs.
pilo, celui-ci ayant la feuille plus allongée que la première.
Voici quelle est, au 1" décembre, l'étendue des surfaces cultivées dans la
province :
Surfaces cultivées au 1" décembre 1904 :
RiKfères. 6.9D0h.00 a.00
Tabac 51 40 00
Manioc 9.875 90 47
Patates 560 19 80
Pommes de terre 37 65 00
Saonjo 47h.61a.6î
Voanjobory 34 06 53
Café..... 15 91 JJ
Canne à sucre ^ ^ K
Maïs 364 59 0»
Elevage. — Les chiffres du cheptel de toutes les races d^animanx domesti-
ques sont donnés dans le tableau ci-après :
— 219 —
TiDIUlAIIi
•
YEAUi
cnncx
AIRS
HCUTS
et
toofi
VACHES
et
gènlnes
lOCTONS
CHÈYRES
PORCS
Au h
1
>r décembre tsoi
3 3 9
14.009 36.196 33.1S7
5.300
700
39.800
Total des bOTidéa....
83.292
Au 81 décernait i90S
3
11.092 1 3)^.908 29.239
4.293
603
98.939
Total des bovidés...
72.539
Augmentation en faveur de IfKM.
10.753
1.077
^
3.861
La faculté d'exportation de la province, pour les bovidés, semble être pour
le moment de 10.000 à 12.000 tètes.
Jusqu'à ce jour, les Européens se sont très peu occupés d'élevage. Toute-
fois, une entreprise d'élevage nien dirigée aurait des chances de réussite en lui
adjoignant un peu d'agriculture, d'arboriculture et la sériciculture en grand, si
elle 8 établissait dans certains endroits de la province où se trouvent, à la fois,
des p&tarages très beaux et de belles chutes susceptibles d'actionner des usines
dont la création se justifierait ultérieurement par les produits de l'entreprise.
D'autre part, il serait facile de créer des prairies artitîciclles, irrigables en toute
saison, qui, presque toute l'année, pourraient fournir aux troupeaux la nourri-
ture nécessaire pour supporter sans inconvénient les quelques mois de sécheresse
pendant lesquels la nourriture est moins abondante.
On trouve de riches pâturages dans la province ; on peut citer ceux de l'Ana-
livolo (Vohilena), d'Ankazobe, de Kiangara (k Tsarahonenana} et du Valalafotsy,
sar les rives de l'Ikopa et de l'isandrano.
Le climat sec et la basse température de certains plateaux permettraient
rélevage du mouton.
Bien que les indigènes soignent peu leurs troupeaux^ ces derniers augmen-
tent dans d'assez fortes proportions. L'accroissement des bovidés en 1904 a été
de 10.753 têtes ; le cheptel, qui était au 1" janvier 1903 de 72.539 têtes, est
maintenant de 83.292. Aussi, les Malgaches commencent-ils à chercher des
débouchés pour écouler la surproduction mâle de leurs troupeaux.
Industrie. — Entreprises européennes, — Aucune industrie manufactu-
rière n'existe dans la province. Les chutes d'eau sont cependant nombreuses et
fourniraient aisément la force motrice nécessaire pour actionner des usines
importantes.
La sériciculture, qui est fortement stimulée, commence déjà à donner des
résultats. Les indi{;èncs s'occupent avec plaisir et succès de l'élevage du ver à
soie ; cet animal vient très bien et on peut aisément faire trois éducations par
^•^ Il y aurait quelque chose à tenter dans celte voie, mais il semble prudent
d'ajouter à cette entreprise l'élevage dos bœufs et un peu de culture.
L'industrie extractive est assez bien représentée. Les prospecteurs ne s'oc-
cu])ent que de la recherche des terrains aurifères. On trouve partout de l'or,
mais en petite quantité, et son extraction n'est réellement rémunératrice que
pour celui qui emploie un très grand nombre d'ouvriers, mais ceux-ci sont dif-
ucilcs à recruter en raison du peu do main-d'œuvre disponible. Les principales
eipioitatioDs sont situées dans le Valalafotsy.
— 2M —
La rareté de la population dans cette ré|pon est un obstacle à Textension
de rindustrie minière ; aussi, on peut conseiller anx prospecteurs d'amener du
dehors la main-d'œuvre nécessaire à leurs eiploitations. Le système de la battée
est le seul employé et parait être le seul pratique dans ce pays. Il n'existe au-
cune autre industrie entraclive et il ne semble pas qu'à part l'or, il y ait dans la
province des métaux pouvant se prêter à une exploitation sérieuse. '
Forêts, — La seul forêt importante existant dans la province est celle d'Am-
bohitantely, située à 30 kilomètres au N.-E. d'Ankazobe, qui alimente en boi;^
les particuliers et les travaux publics. Elle a une superficie approximative ée
20.000 hectares. Aucune exploitation particulière ny a été entreprise. Les
diverses essences qui la peuplent sont les suivantes :
NOMS
EMP1/>YÉ
à la
FABRICATION
NOMS .
EMPLOYÉ
àU
rABBICATI«N
Fatsikahitra
Ranga
Pamohalambo
Lalona
HeUtra
Trongomanana
Tokandilana
Vandrika
Fotsivolo
Valoinena
Hazondrano
Vohina
Vivaona
des manches de sagaie
des petites tringles pour
le tissage
des portes
des lits et de» caisses
des ballants de portes
des faites
des manches d'angady
des lila
des encadrements de por-
tes et de fenêtres
des battants de portes
des filanjana
des chevrons
des chevrona
Viunina
Ramy
Arabora
Maintipototra
Beiaoka
Ampangaravina
Ampelafaona
Sandrinosy
Fisa tendra
llasemena
Ravinavautra
Irina
des battants de portes
des pirogues
dea eereuéila
des tables et des pieds de
IfU
des chevrona
des chevrons
des encadremeoU de portes
et de fenêtres
des encadremenU de portes
et de fenêtres
des fait s
des chevrons
des portos et des fenêtres
des portes et des fenêtres
lies plus beaux arbres sont disséminés à raison de 80 à 100 à rhectarc
dans les parties les plus boisées. Mais, en raison des difficultés et du prix élevé
des transports, aucune exploitation sérieuse de ce bois n'a pu être entreprise.
Hydrologie, — Il existe de nombreuses chutes naturelles dans la province.
Doux se trouvent près d'Ankazobe, Tune en amont, l'autre en aval ; leur
hauteur est de tO mètres environ et leur débit relativement importanL Deux
autres chutes existent au Manankazo; Tune sur la rivière de ce nom, la roule
de l'Ouest la traverse sur un pont de 39 mètres ; l'autre à environ 20 minutes
de la première. Il y a de nombreuses chutes dans le Valalafotsy et dans les
gouvernements de Kiangara et de Fihaonana, mais elles sont assez loin de toute
voie de communication. Toutes peuvent être utilisées comme force motrice,
surtout celles qui se trouvent à proximité de la route de l'Ouest [Ankazobe et
Manankazo). Il existe aussi deux sources d'eau thermale sulfureuse : Tune à
Andranomafana, qui rappelle par sa composition celles de Brides (Savoie),
SMiervais et Thonon (IP«-Savoie) ; sa température est de 45» à 50®, variable
avec les saisons, ol l'autre à Ihasy (district d'Ankazobe).
Transports, — L'industrie des transports, autrefois très prospère sur 1«
route de l'Ouest, a perdu toute son importance. Les commerçants de Tanana-
rive font monter toutes leurs marchandises par la route de l'Est, et Ankazotx?
lui-même s'approvisionne h Tananarive. Les transporteurs de la province (!<*
proMHce
: * ^ i*rk..
l'Imerina du ISôrd ont, faute de fret, abandonné également la route de l'Ouest
pour se livrer à leur industrie sur la route de l'Est. Les principaux marchés de
la province sont reliés par des chemins carrossables à la route de l'Ouest. An
kazobe est relié par des sentiers muletiers à Fenoarivo, Valalafotsy, Kiangara et
Vohilena. Aucun cours d eau n'est réellement navigable, même pour les pi-
rogues.
— 221 —
Industrie indigène. — Le*; indigènes fabriquent en petite quantité et uni-
quement pour la consommation lof'.ale des nattes, des poteries, des sobika, des
étoffes de -raphia, du savon, des , chandelles et des objets en corne travaillée.
Le gouvernement de Vohilena alimente les marchés de la province et ceux des
circonscriptions voisines de cigares et de tabac en feuille et en pondre. La soie
Î)rovenant des cocons de vers a soie (landibc) sert à la confection d'étoffes, dont
es plus belles sont employées à faire des lambamena (linceuls); celle prove*
nant des vers de Chine (landikely) sert à la fabrication des dentelles.
Commerce. — L*importance du commerce local ne peut être appréciée que
par le chiffre global des droits ac marché perçus en 1904, qui s'élève à 36.000
francs. Le commerce local d'importation en gros se fait par lintermédiairc des
commerçants de Tananarive. On s approvisionne rarement à Mievatanana ; ta
plus grande partie des produits importés vient par la route de TEst. L'énumé-
ration de ces produits comprend tous les articles qui sont plus ou moins
indispensables à la vie des Européens et les boissons alcooliques. Les produits
ordinaires de la mercerie, de la quincaillerie, de la parfumerie et surtout les
toiles et les lamba sont importés dans la province par des petits commerçants
hova qui s'approvisionnent h Tananarive et visitent tous les marchés.
Le commerce d'exportation est en progrès sur les années précédentes. La
province expédie du riz en grande quantité sur Maevatanana et les différents
centres de la route de l'Est. Le tabac fait toujours l'objet de nombreuses
transactions avec les circonscriptions voisines.
Le commerce de transit est peu important. La route de l'Ouest est cepen-
dant très favorable aux entreprises de transport, pendant toute l'année.
Les transactions se font prescfue exclusivement en numéraire ; le troc,
pratiqué autrefois sur une grande échelle par les Hindous, disparaît, fort heu-
reusement pour les indigènes, qui n'y trouvaient pas leur profil ; les transports
dans l'intérieur do la province se font toujours à dos d'hommes.
Les principaux marchés se tiennent dans les villages ci-après: Ankazobe,
le lundi ; Ambohidambinana, le mardi ; Sambaina, le mercredi ; Fihaonana, le
jeudi ; Mahavelona, le mardi ; Andrambazina, le samedi ; Ambohijanamasoan-
dro, le jeudi ; Andriamanjaka, le mercredi ; Ambohitromby, le samedi ; Amba-
toharanana, le mardi.
Les objets qui donnent lieu au plus gros chiffre d'affaires sont les suivants :
MARCHANDISES
Cabot
Cretonne
I^mba vorombc
Gatalier mal^che
Ambanfacdro ,
Liberté
Satrok' Andriana (calicot)
Compagnie malgache
Indiennes .'
Assiettes émailiées
Angady
Sel
Tabac
Ris décortiqué
Sacre malgache
Papier blanc
Savon malgache
Raphia
Boeuf gro8
Bœuf moyen
Vache
Porc gros
Oie
Ganaid muaqné
ia.
id.
le mètre
la pièce
id.
le litre
40 feuilles
la va la
la tablette
25 feuilles
la tablette
la charge
l'un
id.
id.
id.
id.
id.
SOfr.OO
18 10
18 60
18 ^
18 00
18 40
19 00
18 80
0 70 À 1 00
0 "îO
3 90
1 40
0 70
0 80àl 60et2 50
0 40
0 95
6 80
20 00
40 à 90 00
Si à 45 00
45 00
25 00
1 50
i 10
MARCHANDISES
Canard
Cochon de iait. ...
Poule
Bananes
Vache et son Teau
GéniRse
Veau
UNITÉ
l'on
0
50
id.
3
90
id.
0
55
la sobika
0
55
51
00
Tune
23
00
run
10
00
(
PRIX
Parmi les toiles, le cabot, la cretonne, le latnba vorombe sont très répandus
et très recherchés.
11 existe au chef-lion une maison de commerce tenue par H. Catsimatidis.
Il n'existe pas de foire dans la province.
Le commerce indigène se borne à la vente des produits de Tindustrie locale
et des diverses denrées : quincaillerie malgache, lerblanterie, poterie, soies,
savon, canne à sucre, sucre, raphia, tabac, cigares, objets en corne, nattes,
rabanes, sobika, chapeaui, riz, nœufs, volailles, fniits et légumes.
reuseigiiemeiits gëhéraux
On peut se rendre à Ankazobe, qui est situé sur la grande route de TOuest,
par Majunga et Maevatanana ou par lamatave et Tananarive.
La route de TOucst commence à Maevatanana ; celle de l'Est à Mabatsara.
Tananarive leur sert de trait d'union.
1® De Tamataviî à Ankazobe, par Tananarive : la distance de Tananarive à
Ankazobe est de 102 kilomètres 1/2 en suivant la grande route de l'Ouest; le
trajet peut se faire facilement en trois jours. 1" jour : de Tananarive k Mahitsy ".
30 kilomètres (5 à 6 heures de marche environ), gîte d'étape, bureau postal et
télégraphique, hôpital indigène, médecin de colonisation. 2* jour : de MahiUy h
Fihaonana ; 30 kilomètres (5 à 6 heures de marche), gite d'étape, bureau postal
et télégraphiaue, hôpital indigène, médecin de colonisation, marché tous les
jours et ^rand marché le jeudi, chef-lieu du gouvernement indigène de ce nom,
approvisionnements faciles en viande, volailles, riz et quelques denrées d'expor-
tation. 3« jour: Fihaonana h Ankazobe: 43 kilomètres (6 neuresl/2dcmarcbe). Ce
Ç^arcours peut être abrégé d'un jour en s'assurant des relais ou en s'entendantayec
es transporteurs. Ankazobe (400 habitants), altitude de 1.243 mètres, chefs-lieo
de la province de Tlmerina du Nord et chef-lieu du district d'Ankazobe. Rési-
dence de l'administrateur chef de la province, justice de paix, tribunaux indi-
gènes des 2* et 1" degrés, hôpital indigène dirigé par un médecin de colonisa-
tion, sous la surveillance d'un médecm européen, inspecteur de Tassistance
médicale, bureau postal et télégraphique, un commerçant européen, ressources
variées, gite d'étape très confortable, marché tous les jours et grand marché k
lundi. On peut se ravitailler facilement. Ankazobe est relié à tous les chefs-lieu^
de gouvernement par des sentiers muletiers (Kiangara, Valalafotsy, Ambohitsi-
takady, Vohilena).
De Majunga k Ankazobe^ la durée du voyage est très variable, le service flu-
vial de la Betsiboka n'étant plus fait régulièrement. On remonte en chaloupe
la Betsiboka jusqu'à Maevatanana. De Maevatanana à Ankazobe, on peut faire le
trajet en 3 jours :
i"* En quittant Maevatanana à une heure de laprès-midi, on va coucher à
Andranobevava.
2^» D'Andranobevava, coucher à Antsiafabositra.
3<> D' Antsiafabositra, déjeuner à Tsimadify et coucher à Andriba.
4° D'Andriba, déjeuner à Mabatsinjo et, de là, si l'on voyage en filanjana, oa
peut passer par Kiangara, où l'on couche. Gîte d'étape.
— 223 —
route de
bureau
5^ De Kiangara» déjeuner à Maharidaza el coucher à Ankazobe.
6* En pousse-pousse, en quittant Mahatsinjo, Ton continue par la i
l'Ouest et 1 on va concher à Manerinerîna. Gîte d'étape, poste de police,
po&tal et télégraphique.
7« De Manennerina, déieuner au Manaokazo (au kilomètre 127). Gite d'étape
ci coucher à Ankazobe (au kilomètre 102).
Tous ces points, sauf Kiangara, offrent peu de ressources au voyageur.
Dans toute la province de Tlmerina du Nord, niais notamment à Ankazobe,
les moyens de transport sont difficiles à se procurer, lorsqu'on est obligé d'avoir
recours aux indigènes. Le prix des voyages varie avec le nombre de porteurs et
la durée du voyage. Un bourjane se paie ordinairement de 1 franc à 1 fr. 25 par
jour. Les chemins qui desservent les divers centres sont très accidentés ; la
marche est excessivement irrégulière et, pour fixer le voyageur, les distances
sQDt généralement appréciées par le temps nécessaire à les parcourir.
D'Ankazobe à Fenoarivo, chef-lieu du district du Yalalufotsy, un jour et
rtemi; après cinq heures démarche, on arrive à Andranomafana, où se trouve
une petite installation ; on peut y déjeuner et coucher à Soavimanjaka, situé à
30 on 40 minutes de là.
Le lendemain, après 5 h. 1/2 à 6 heures de marche, on déjeune à Morafeno
et couche à Fenoarivo, situé à 3 ou 4 heures pins loin. Soavimanjaka offre
quelques ressources, Morafeno peu.
Uo trouve à Fenoarivo une case pour passagers, mais peu de ressources ;
médecin de colonisation, tribunal indigène du 1«' degré.
On se rend d' Ankazobe à Ambohitsitakady (Vonilena) en deux jours, en
passant par Manazary :
l*'jour: départ d' Ankazobe, déjeuner à Manazary, coucher à Ampiadiam-
bola ; pas de ressources.
2* jour: départ d'Ampiadiambola, déjeuner à Antanetibe et coucher à Am-
bohitsitakady ; pas de ressources.
On se rend d'Ankazobe à Kiangara en un jour, en déjeunant à Maharidaza.
A Kiangara, gf te d'étape ; peu de ressources.
D'Ankazobe à Fihaonana, par la grande route, le trajet se fait en une demi-
journée.
Dans presque tous les villages qui n'ont pas de gite d'étape, on peut trouver
«ne case convenable. Gomme cela a déjà été dit, les entreprises agricoles ou
iodustrielles ne peuvent être tentées dans la province qu'avec de gros capitaux,
au minimum de 80.000 francs à 100.000 francs. Gette somme est nécessaire
pour permettre une première mise sérieuse, une attente variable des résultats
et de faire face aux aléas. Il est difficile de se procurer des domestiques, notam-
ment des cuisiniers. On peut vivre partout très confortablement avec 100 francs
par personne et par mois, vin non compris. 11 existe des potagers où poussent
tons les légumes d'Europe et les indigènes fournissent les marchés de carottes,
choux, navets, etc.
Le tableau ci-dessous donne les prix des principales marchandises vendues
'à Ankazobe :
DÉSIGNATION
des
OmBÉBS
Pain
Vin roon
Viande de bœuf
Viande de pore..
Café
Sucre
Hii
UiNITÉ
PRIX
de
l'unité
kUo
Ifr.»
litre
1 50
kilo
0 35
id.
0 35
id.
3 50
id.
lf.90àlf.40
00 kilos
variable
DÉSIGNATION
des
DBMBBES
Sel
Lait
Œuf»
Poalcl moyen
Cbou gros
Pommes de terre
Graisse de porc...
UNITÉ
kilo
lilrc
la dous.
la pièce
id.
^ kilos
kilo
PRIX
de
l'unité
orr.60
0 10
0 60
0f.30à0f.6(
0 30à0 50
3 50à4 OC
Ofr.35
— «4 —
Main-d'œuvre, — Lés habitants de la province tirant dasol ou de Télevage
da bétail de quoi suffire à leurs besoins limités et au paiement des impôts, ne
fournissent qu'un très |)etit nombre de travailleurs. On peut évaluer à 1.500
hommes environ la main-d'œuvre disponible.
Les prix auxquels les indigènes consentent h s'enjçager sont de i franc par
jour, s'il s'agit de faire des voyages à la côte, et 0 fr. 60 à 0 fr. 80, s'ils ne doi-
vent pas sortir des limites de la province. Les porteurs de filanjana ou de baga-
ges se paient sans engagement de 1 franc à 1 fr. 25. Les contrats sont ordinaire-
ment passés pour un an ou deux et les salaires payés à la fin de chaque mois.
Le recrutemeni dos engagés se fait soit au moyen de recruteurs indigÔne«î, k qui
l'administration délivre un certificat de recruteur, ou directement par les colons
eux-mêmes. Cette dernière façon de faire donne de meilleurs résultats. Le
meilleur moyen d'assurer le recrutement régulier et de fixer la main-d'œuvre
est d'observer scrupuleusement les clauses librement consenties.
Les laveurs d'or sont payés à raison de 1 fr. 80 à 2 fr. le gramme.
Les Européens peuvent recevoir des soins à rhô|)ital indigène d'Ankazobe,
dirige par un médecin de colonisation sous la surveillance d'un médecin-major
des troupes coloniales. Deux autres hôpitaux, dirigés également par des méde-
cins de colonisation, existent à Fihaonana et Fenoarivo. Les médicaments peuvent
être délivrés à titre remboursable à tous ceux qui en font la demande.
L'enseignement est donné concurremment par les écoles officielles et les
diverses missions établies dans l'ile. On compte 21 écoles officielles, 8 écoles
catholiques, 43 écoles protestantes françaises et 5 écoles libres, avec une popula-
tion scolaire de 4.250 élèves.
ADMINISTRATION
MM. Compagnon, administrateur de 3* classe des colonies, chef de la province.
Hubert, administrateur adjoint de 3® classe, chef du district du ValalafoU^y.
BesBon, adjoint de f" classe des affaires civiles, chef du district d'Ankazobe
et adjoint au chef de la province.
Lâchât, adjoint de 1" classe des affaires civiles, chef de poste de Fibao*
nana.
Francou, commis de 2« classe du corps des comptables (Ankazobe)*
Service de santé
M. Ferris, médecin-major de 2« classe des troupes coloniales, inspecteur de
l'assistance médicale.
Rf^aona (Alfred), médecin de colonisation de 4« classe u Ankazobe. '
Rigery, médecin de colonisation de 4* classe à Fenoarivo.
Rigaofera, médecin de colonisation de 4* classe à Fihaonana.
Travaux publics
M. Lacroax, contremaître de4« classe, agent voyerdela province.-
Postes et télégraphes
M. Âmonx, commis local de 4« classe des postes et télégraphes.
Ecole professionnelle
MM. X..., directeur.
Lacroux, contremaître de 4« classe des travaux publics.
Garde régionale
MM. Il ..., commandant la brigade.
Jail, garde régional de 4« classe et chef du poste administratif de Kiangara
Romanet, garde régional de 3« classe à Ankazobe. Commissaire de police..
— 228 —
LISTE DES HABITANTS EUROPÉENS ET ASSIMILÉS
Français
M. Brut, François, colon militaire, Fi-
haonana.
-M»*BRiATt Fihaonana.
IH. Briat, commerçant, Fihaonana.
Chatclot, Ankazobe.
Drbyfus, prospecteur, Ambazaha(Va-
lalafotsv).
ÊMiRT, càion militaire, Andrambon-
taoy.
FERRiND, colon, Mahavelona.
N"* Ferrajvd, Mahavelona.
W^ Ferrakd, Mahavelona.
HH. Gaudumet, Charles, colon, Manazary.
Gaudumet, Edouard, colon militaire,
Manazary.
MM. Hartmann, colon militaire, Maharida-
za.
Larguier, colon à Ambohidambinana.
Parisot, pasteur protestant à Fihao-
nana.
pRUNBT, instituteur protestant à Fi-
haonana.
Sylvestre, colon militaire, Manta-
voanjo.
Grec
M. Catsimatidis, commerçant, Ankazobe.
Anglais
M. Djivadjéb Norbay, commerçant, An-
kazobe.
15
Province de Htasy^^)
RERSEIGHEHEIITS GÉOGRAPHIQUES
Limites. — La province de-iltasy a pour limites:
Au Nord, les rivières Manandriana et Poakandro, puis la ligue de crêtes des
massifs du Bongatsara et de rAmbatomirukaratra, d'Ambohitraodafy, Ambalo-
mirahavavy, d'Ankirioka, d'Ambatomenatrafo et de Famoizaukova ; à TOuest,
la ligne de partage des eaux entre le Bebao et le Bepoka et ses affluents (du pic
Ankadimafto h Arabohiianahary, par le pic d'Ampondrana), la crête du Bongo-
Lava, avec les pics d'Antsirasira, d'Ampamarinandoha» d'Andohanandriana,
d'AmbohimaDarivo, d'Ambobitromby, d'Andasimorarano ; enfin, la li^c de
crAtcs qui sépare les bassins de Tolohana et du Kirano jusqu'au Mahajilo ; au
Sud, le Mahajilo, TAntsampandrano, le Kitsamby, TAndranonandriana, Tlngala-
na, le massif d'Ambohitritaiinamo, la ligne de partage des eaux du Vinaninony
et ses affluents, la ligne de cr^^tes jusqu'au Fandnandratsy ; à TEsl, la ligne
de crûtes passant par les pics d'Inanokely, Inanobe, Kihoka, Ankadilamano,
vitra,
nana,
na,
Kotoratsy.
Orographie. — La province présente dans son ensemble quatre régions très
différentes l'une de l'autre :
i^ La région du Mamolakazo proprement dite, qui s'étend de la limite Nord
de la province au lac Itasy. Cette réçjion présente l'aspect chaotique de rimeri-
na : plateaux étroits, collines dénudées, vallées très resserrées.
Les massifs les plus remarquables que l'on y trouve sont: rAmbohiraianga-
ra, qui domine le lac Itasy au Nord, l'Ambatomanjaka, dont la crête, très décou-
pée et surmontée d'énormes blocs granitiques, surplombe la partie Est do
marais dlfanja.
2® La région volcanique, qui revêt un caractère tout spécial, avec ses cra-
tères parfaitement accuses, ses mouvements de terrain imprévus et ses lacs.
Des sources thermales et minérales se rencontrent assez fréquemment à la
limite des terrains volcaniques.
3« La troisième région s'étend de la Sakay à la limite Ouest de la province.
vers la région d'Ankavandra.
Les massifs les plus importants de cette région sont l'Ambohiby, le Bevato
et l'Ampamanina.
4» Enfin la quatrième région est celle du versant Ouest de TAnkaratra et
qui est limitée à l'Ouest par le Kitsamby. Cette région est très montagneuse ;on
y trouve les massifs les plus élevés de la partie centrale de Tile, tels que 1p
Tsiafajavona, le Tsiafakafo, l'Ambohipoloahna, etc.
Hydrographie. — Au point de vue hydrographique, la province se divise
en trois bassins :
1® Celui de l'Ikopa, séparé du Mahajilo par le plateau de rAmbohimang».
le massif du Mahajija, TAmbohimahiratra, l'Ambohidrcny et l'Ambatobe, à la
sortie de la province.
L'Ikopa sépare la province de l'itasy de celle de l'Imerina du Nord sur une
(1) Uq arrêté du 31 décembre 1904 a rattaché à la province derita«v U région de TsimbolorofOi
3 ai faisait précédemment partie du cercle de Morondava et reoonstftae le district de Tairoaooinao-
idy, où existait seulement un poste administratif.
^ Î27 -
étendue d'environ 10 kilomètres, de l*Est du confluent de la Manandrianaau gué
de Tafaina. Le principal affluent de ce fleuve est le Kotoratsy, formé de la
réunion de TOnine, de TOmbifotsy et de leurs affluents. L'Onibe et son affluent
la Kalariana et Tlrihitra servent de frontière entre la province de Tltasy et la
province de rimerina centrale.
2« Le bassin du Kitsamby-Mahejilo, limité à l'Est et au Sud par la ligne de
crêtes passant par les sommets de Tsiafakafo, Ankafotra, Vohimena, Inanobe,
Fandriandratsy, Manarilefona, Ambatovaventy et Vavavato ; au Nord, par Tim-
mense système montagneux du Famoizankova, TAmpanataovana ; à l'Ouest,
par le massif de TAmbohiby, TAmbohidrangaby, TAmbatoalika, le massif de
J imbatobe, le massif du Bongo-Lava vers Andovoka.
3<* Le bassin du Manambolo. Ce fleuve prend sa source dans la région d'Ana-
labe, passe à 5 kilomètres au Nord du Tsiroanomandidy, traverse la falaise du
lk)n^o-Lava et se joint au Manambolo m aty près d'Ankavandra. Ses bords sont
boises et offrent des points de vue ravissants ; il reçoit sur sa rive droite le
Sahagoma, le Bepoaka, le Rebao, et, sur sa rive gauene, le Kifay.
Le lac Itasv a environ 40 kilomètres de TEst à TOuest et 7 kilomètres du
Nord au Sud. 6'est le réservoir des eaux qui s'écoulent au Nord de l'Ambohipa-
nilo, à rOucst de TAn^avo, TAmbobitsakarivu, l'Ambohibe, au Sud le Sahadimy
etioute rimmense région volcanique de TOuest. Les bords, couverts de joncs,
servent de refuge à un grand nombre de caïmans, ce qui n'empêche nullement
les habitants riverains de se livrer à la pèche, très 'fructueuse, des poissons et des
anguilles, qui pullulent dans cette nappe lacustre. Ampefy est le cenéfc des
{Pécheurs cranguilles.
Le lac Itasy est alimenté par le Loharano, venant de TAmbohimiangara, la
Maliandrano, venant de la même région, la Varana et l'Ampitandambo.
Les autres lacs et étangs de cette région sont : le Kasanga, rAndranome'na»
TAngilofolsy, l'Andempona, etc.
Les principales sources minérales et thermales sont celles de Mahatbinjo,
traversant un banc d'albâtre que les eaux chargées d'acide carbonique ont
constitué, la Ranomafana- du Mandridrano, la Ranomafana qui jaillit du marais
d'Ifanja, enfin les sources d'Antsiravazo et de Ramainandro, qui sont exploitées
par la Société des Limonadiers et par M. Dandrieu, de Tananarive.
L'or se rencontre à peu près partout dans la province, sM'onen juge d'après
les poteaux-signaux poses par les prospecteurs.
POPULATION
l^ recensement de 1904 accuse^ au i^' octobre, une population de 125.490,
CD augmentation de 2.470 sur le chiff're de l'année précédente.
Ce chiffre comprend 34.712 hommes, 41.421 femmes, 26.366 garçons et
22.991 filles.
L'élément européen est représenté dans la province par 56 personnes dont
5 femmes et 5 enfants répartis par nationalité conformément au tableau suivant:
NATIONAUTE
PrancaU
Anglais... .
Grec
Boér
Totaux .
HOMMES
37
7
3
1
48
FEMMES
3
3
6
ENFANTS
GARÇONS
PILLK8
TOTAUX
1
1
4?
11
3
1
57
SUBDIVISIONS ADMINISTRATIVES
La province est divisée en trois districts comprenant huit gouvernements et
U cantons.
-«8 —
Les trois districts sont :
l*" Gouvernement de Miarioarivo, 33.337 habttaots, 8 cantons.
?** Gouvernement d'Ambohitrondrana, 12.135 habitants, 6 cantons.
3* Gouvernement de Mandiavato, 91.?41 habitants, 4 cantons.
4° Posie administratif de Tsiroanomandidy, 6.643 habitants, 6 canioas.
1« Gouvernement de Faratsiho, 90.701 habitants, 3 cantons.
?•* (iouvernement de Ramainandro, 16.982 habitants, 4 cantons.
3' Gouvernement de Miandiarivo, 7.737 habitants, 7 cantons.
Dis^lrictdu Mamolakazo,
chef-lieu Miarinarivo
District du Kitsamby,
chef-lieu Faratsiho
fh^'Ni-cu'^Soivrnlndn^^^^^^^ | Gouvernement du Mandridrano, 17.924 habita^U, 6 eantona.
RERSEIGlfEHEirrS ÉCONOMIQUES
Agriculture. — Au point de vue des productions du sol, la province peut se
diviser en trois régions:
i^ La région du Mamolakazo ne diffère en rien des circonscriptions de
rimerina; néanmoins, c'est particulièrement la région des tapias ; on peut lui
rattacher celle du district du Kitsamby, qui est cependant beaucoup plus riche
en patates, pommes de terre, maïs et tabac, et quelques pâturages dans la
région du Mandridrano.
Dans la région volcanique, la fertilité du sol est plus grande ; c*estla région
qui paraît propre à la culture du maïs, du tabac, des pommes de terre, etc. ;
1 élevage du porc y est facile, l'herbe y est abondante, mais la sécheresse d'avril
à novembre empêche cette contrée d'ôtre un pays d'élevage.
f^a région de Tsiroanomandidv est, au contraire^ celle des pâturages par
excellence, mais elle est peu peuplée. Les colons européens qui aésireraient se
livrer à Télevage des bœufs devront s'établir de préférence dans cette partie de
la province.
La colonisation européenne est insignifiante dans la province.
La population indigène constitue en réalité le seul élément de mise en
valeur agricole de la contrée, Tagriculture est tout entière entre ses mains.
Voici quelle était, au i*' octobre 1903, l'étendue des surfaces cultivées dans
la province.
Rizières 11.655h. 44
Manioc 5.4'24 26
Patates 1.531 98
Maïs 1.121 68
Tabac 122 76
Elevage. — L'élevage est pratiqué par oiiatrc colons, dont deux sont établis
dans le Mamolakazo, un dans la région de Tsiroanomandidy et un dans le Man-
dridrano.
Néanmoins, les Malgaches détiennent la presque totalité des bœufs de la
province. Le recensement du !•' octobre a accusé 118.088 têtes au lieu de
116.5<i9en 1003.
Il faut encore compter 80.935 porcs, 12.644 moutons et 309 chèvres.
Industrie* — L'activité industrielle des Européens se borne pour l'instant à
l'exploitation des richesses minières de la région.
Le tableau ci-dessous indique les principaux exploitants et le lieu de leur
exploitation :
Tania 2.383 h. 82
Taitoavina 1.360 06
Ambrevade 903 54
Cultures diverses 3.133 23 a. 36 c.
NOMS
LIEU BB L'BXPLOITATMHK
NOMS
LHH M L'imOITATIOll
Bourcroin
Vohinambo.
Tsirabolovolo.
Mamolakazo.
Mandiavato.
Mamolakazo.
Analabe.
Mandiavato.
Mandiavato.
Vohinambo.
Kitsamby.
M" Maurel
Nevière
Société Parisienne (re-
présentée par M . Tugot)
Sociéié Volamena (repré-
sentée par M. EgRly).
Seurin
Mamolakazo-.
Mandiavato et Kitsamby
Tsimbolovolo:
Mamolakazo.
Mandiavato.
Mamolakazo.
Vohinambo.
Brusque et Cotte
Collln
Deeoul
Drevfus
Dusouchet
Oroléas
Husnin
Suberbifi
I^nier
LfC Sueur
Talbot père et fils
— 229 —
L'indastrie indigène est à peu près nulle. Elle se borne à la fabrication de
lamba mortuaires et de quelques poteries grossières. Le Mandridrano et la
région d'Ifanja fabriquent dfes nattes; quelques rabanes sont tissées dans le gou-
Teroemeot d'Âmbohitrondrana.
Une école rédonale officielle fonctionne depuis peu à Miarinarivo ; elle
comprend un atelier de menuiserie, une forge et une ferblanterie et prépare
Mes ouvriers qui, plus tard, développeront les industries locales.
Commerce. — Six Européens sont établis comme commerçants dans la
province : M. Rémond h Soavinandriana ; MM. Golltn et Zclon à Miarinarivo ;
M. Salomon à Miandrarivo, et MM. Montocos frères à Tsiroanomandidy.
On compte, d'autre part, dans la province, 60 patentés indigènes qui sont
installés à Miarinarivo, Soavinandriana, Tsiroanomandidy, Fiakarantsoa, etc.
La plus grande partie des transactions commerciales a lieu sur les marchés,
doDt les plus importants sont ceux d'Alatsinainy de Mandridrano, de Zoma de
Manazarv et de Bealoka, Alakamisv de Miarinarivo, Alatsinainy de Mandiavato,
Talata d Ambohimahiratra, Alarooia d'Ambatomanjaka et Andranomavo, Sabo-
tsY d'Ampefv, Z«upa d'Ambohidreny, Talata de Faratsiho, Alakamisy de Bealoka,
Alatsinainy âe Maiialalondo, Zoma d'Anjahana.
Les marciics servent d'écoulement à une quantité importante de produits
locaux.
A Soavinandriana, Manazary, Faratsiho se tiennent annuellement des foires
qui sont assez fréquentées.
Le tableau suivant indique les prix moyens de quelques produits d'impor-
tation et locaux :
DÉSIGNATIO.N
.des
MABCHAMOISfcfl
UNITÉ
PMX
DÉSIGNATION
des
MARCHaNDISKS
UNITÉ
PRIX
Produits d'importation
Toile cotm écra
Toile blanche oa calicot
ludîenoe
Vin roQge
Bière
Absinthe Pernod
Sel
Sucre...
Thé
Riz bisnc
Ptëdy
Pitâiea
Uaaioc
Boeuf Tirant gros
id. moyeo...
id. petit....
Vftche .v;
Veau
Mouton
Porc
le mètre
Ofr.60
id.
0 60
Id.
0 10
le litre
2 50
(a bout.
3 00
-le litre
5 00
le kilo
0 45
id.
1 %
le paq.
0 80
Pétrole
Bougies
Savon
Bols en fer émaiilé....
Ombrelles
Chapeaux de paille....
Parapluies
Cuvette ec fer émaiilé.
1 litre
le paq.
le more.
l'un
ii.
id.
id.
l'une
lfr.25
1
0
0
4
3
4
0
30
55
60
00
50
00
75
Produits locaux
yata 20 2fr.20 Viande de bœuf
litres
id.
la sob.
id.
la pièce
id.
id.
id.
id.
id.
id.
1
0
0
•75
50
20
40
15
3
00
îdO
30
00
00
00
00
00
00
20 00
Viande de porc.
Poulet
Canard
Oie
Dinde
Œufs
Poisson
Canne & sucre. .
Raphia
Natte fine
Naite ordinaire
le kilo
id.
!a pièce
(i.
d.
d.
ia douz.
le kilo
le paq.
le kilo
la pièce
id.
0fr.40
0 50
0
30
0
40
1
80
1
50
0
60
0
40
1
00
0
80
0
40
0
25
RERSEIGHEMENTS GÉNÉRAUX
Le voyageur qui arrive dans la province ne doit compter sur aucune des
commodités auxquelles il est habitué dans les pays civilisés. La région est de-
ineurée à ce point iodiffène qu'il n'existe ni hôtel, ni restaurant ; tout au plus,
trouve-t-on oes gttes d'étapes établis par Tadministration sur les principales
— 230 —
voies. Les marchés rroffrent d'aatres ressources que celles fournies par la pro-
duction indigène : riz, volaille, manioc, patates, poissons, sel, etc. On trouve
quelques produits alimentaires d'importation chez les débitants européens.
Il est à peu près impossible de se procurer dans la contrée un personnel
indigène convenable : cuisinier, domestique, interprète. En un mot, le voya-
geur (jui désire parcourir la région doit, au préalable, se munir de tout le né-
cessaire.
On trouve quelques porteurs à Miarinarivo, ceux-ci sont payés à raison de
i fr. 2r> par jour; Miarinarivo est pourvu d'un bureau de poste et d'un poste de
télégrapnie optique au sommet de TAmbohimiangara.
Les centres les plus importants de la province sont :
Miarinarivo. — Chef-liou de la province, bureau auxiliaire de poste, poste
de télégraphie optique ouvert au public. Ecole régionale professionnelle, in-
dustrielle et agricole. Marché du jeudi. Maison de commerce européenne.
Hôpital indigène.
Soavinaiidriana. — Chef-lieu du district du Mandridrano, bureau de
poste auxiliaire, marché important du lundi. Hôpital.
Faralsiho, — Chef -lieu dw district du Kitsamby, marché du jeudi. Hôpital.
Tsiroanomandidy. — Marché du jeudi, centre important d'élevage. Hôpital.
Ramainandro. — Maternité, marché du lundi, sources d'eaux minérales de
Ramainandro.
Manazary. — Important marché du vendredi, maternité.
Soavimbazaha. — Marché du mardi, maternité.
Maruliavalo. — Marché important du lundi, poste médical.
Les efforts de l'administration sont consacrés à assurer des communications
faciles entre les diverses localités. Des sentiers relient aujourd'hui presque tous
les points habités.
L'exposé des ressources locales de la province a permis de constater oue la
région offrait un large champ à l'initiative et à l'activité des colons. Il y a oeau-
coup à faire en comparaison de ce qui a été déjà fait.
La voie commerciale de l'Imerina ccnti^ale vers Ankavandra passe par
Miarinarivo : la branche plus régulièrement fréquentée à Tépoque actuelle tra-
verse Soavinandriana ; ces routes sont surtout suivies par un nombre assez
important de commerçants hovaqui vont en \tixys sakalava échanger des articles
de quincaillerie, chapeaux de paille, coutellerie, angady, savon et bougies indi-
gènes contre des bœufs.
En ce qui concerne l'élevage des bœufs, la circonscription est véritablement
une terre d'élection ; les animaux trouvent dans les immenses prairies de l'Ouest
une pÀture abondante, nutritive et toujours assurée.
L'extraction des richesses minières parait être, cependant, par la nature
môme de cette industrie, la seule' entreprise capable de donner des bénéfices
rémunérateurs et immédiats.
Une magnanerie modèle est installée à l'école régionale de Miarinarivo, une
contremaîtresse de sériciculture y est affectée ; les fokonolona de la province
entretiennent des mùraies et celui du gouvernement de Miarinarivo a construit
une magnanerie au chef-lieu du eouvernemcnt, où les éleveurs de vers à soie
peuvent venir prendre des conseils.
La main-d'œuvre se recrute actuellement' avec beaucoup de peine, les
ouvriers d'art sont extrêmement rares. 11 n'y a que jjuelques charpentiers, for-
gerons, tailleurs de pierre et briquetiers pour façon indigène.
ADMINISTRATION
MM. Berthier, administrateur de 2* classe des colonies, chef de la province.
Gochard, administrateur-adjoint de 2« classe des colonies, chef du district
du Kitsamb^r.
Barthe, administrateur-adjoint de 2* classe des colonies, chef du district
du Mandridrano.
— 231 —
MM. Charles, adminisiratear-adjoint de 3* classe des colonies, chef du district
du Mamolakazo.
Afkaon, adjoint de 2* classe des affaires civiles.
PiéUt, comptable de 2« classe.
Travaux publics
M. WiUemaiii, commis temporaire de 4* classe des travaux publics, agent voyer.
Service topographique •
*
M. Gillia, géomètre de 2« classe.
Enseignement
M. Penkmp, instituteur de 5* classe, directeur de l'école régionale.
Garde régionale
MM. Laferrère, inspecteur régional de 2« classe, Miarinarivo.
Corteg^ani, garde régional de 1'* classe, Faratsiho.
PrenTeille, garde régional de 1'* classe, Mandiavato.
Siebel, garde régional de 2« classe, Miarinarivo.
JauiEret, garde régional de 3« classe, Tsiroanomandidy.
Assistance médicale
M. lonfort, médecin aide-major de 1'* classe, inspecteur de Tassistance mé-
dicale indigène.
Hôpital de Miarinarivo
Raiafladralambo, médecin de colonisation de 4« classe.
Hôpital de Soavinandriana
Ramoratata, 12 h", médecin de colonisation de 4« classe.
Hôpital de Faratsiho
Ratairofo, médecin de colonisation de 4<> classe.
Hôpital de Tsiroanomamlidy
Rakotonoely, médecin de colonisation de 4« classe.
Poste médical de Mandiavato
R^aobeUna, médecin de colonisation de 4« classe.
Maternité de Manazary
Raiafy, sage-femme de colonisation de 3' classe.
Maternité de Soavimbazaha
Raiallndrasoa, sage-femme de colonisation de 3* classe.
LISTE DES HABITANTS EUROPÉENS ET ASSIMILÉS
Français
MM. Amarnieb, agriculteur, Ijely (gouver-
nement de Miarinarivo;.
BE.10IT, commerçant à Soavinandria-
na (gouvernement du Mandridrano).
CoLUN, commerçant à Miarinarivo.
Co.'fHAD, prospecteur à Tsimbolovolo
(gouvernement de Tsiroanoman-
(fidv).
MM. DusoûcHET, éleveur à Ankadimainty
(gouvernement de Tsiroanoman-
didy).
FoNGY, soldat colon à Ijely (gouver-
nement de Miarinarivo).
— 432 —
MM. Ja¥ves, missionnaire catholique à
Miarinarivo (gouveraement de Mia-
rinarivo).
MoussET, missionnaire catholique à
Faratsiho (gouvernement de Tara-
tsiho).
Ozoux Robert, prospecteur à Soama-
hatoanina (gouvernement de Miari
narivo).
Ozoux Paul, prospecteur à Soamaha-
manina (gouvernement de Miarina-
rivo).
PÂNART, missionnaire catholique à
Faratsiho (gouvernement de Fara-
tsiho;. .
^ RÉMOND, commerçant à Soavinan-
driana (gouvernement du Mandri-
drano).
RiGHAND, éleveur à Soavinandriana
(gouvernement du Mandridrano).
Richard, prospecteur à Tsimholovolo
(gouvernement de Tsiroanomandi*
dy).
RiGOT, éleveur à Miarinari\o (gou-
vernement de Miarinarivo).
Robert, prospecteur à Tsimholovolo
(gouvernement de Tsiroanomandi-
dy).
Robert, colon à Ambohitrombv (gou-
vernement de Tsiroanomandicly).
Salomon, commerçant à Miandràrivo
(gouvernement de Miandràrivo).
Sevin (de), prospecteur à Faravalo
(gouvernement de Miarinarivo).
SuBERcXzB, prospecteur à Miandrà-
rivo).
ToucHERON, prospecteur à Ampasipo-
tsy (gouvernement de Miandràrivo).
Warnet, instituteur de la mission
protestante française à Miarinarivo
(gouvernement de Miarinarivo).
■"• Warnbt, MiariDarivo.
Anglais
MM. Mac Mahon, missionnaire anglican à
Ramainandro (gouvernement de Ra-
mainandro).
M"* Mac Mahon, Ramainandro.
M^'* Mac Mabon, Ramainandro.
M. PiM, missionnaire à Amboniriana (gou-
vernement de Maudiavato).
M-« PïM, Amboniriana.
MM. Ryan, missionnaire à Soavinandriana
(gouvernement du Mandridrano).
Smitu, prospecteur à Yohinambo
(gouvernement de Mandiavato).
Taluot a. (père), propriétaire minier
à Yohinambo (gouvernement de
Mandiavato).
Talbot Elisée, industriel, représen-
tant Talbot père à Yohinambo (gou-
veraement de Mandiavato).
Talbot Jean, prospecteur à Yohi-
nambo (gouveraement de Mandia-
vato).
BoVr
M. YXn Zyl, prospecteur à Ambohima-
narivo (gouvernement de Mandia-
vato).
Grecs
MM. Montocos Gostir, commerçant à Tsi-
roanomandidv (gouvernement de
Tsiroanomanaidy).
Montocos Nicolas, commerçant à Tsi-
roanomandidv (gouveraement de
Tsiroanomandidy) .
ZÉLON, commerçant à Miarinarivo
(gouveraement de Miarinarivo).
— 233 —
Province du Vakinankaratra
RSHSEIGlIElIElfTS 6É06RÂPHIQDBS
liiaitès. — La province du Vakinankaratra, créée par Tarrèté du 15 juillet
i903, est formée de Tancienne province d'Antsirabe augmentée des districts de
Tsinioarivo et d'Ambatolampy, moins les gouvernements de Ramainandro et Fa-
ratsino et le faritany de Miantsoarivo, et diminuée du gouvernement du Miandra^
rivo, sauf le faritany d'Antoby, rattaché au district de Betafo. Ses limites sont :
1^ Au N. : Une ligne qui, partant du massif d'Ambohitriniandriana, va
rejoindre le mont Tsararana, puis prend une direction N.-O. suivant la
ligne de partage des eaux entre les affluents de la Sisaonv et de TOnibe, et par
le mont Analabe, atteint le mont Bevilany. De là, s'inflécnîssant vers TOuest, la
frontière, par la ligne de partage des eaux entre les affluents de TOnive et de
TAndromba, atteint la rivière de Taolana, qu'elle suit jusqu'à son confluent avec
TAndranomaria, puis traverse cette dernière pour aller aboutir au massif du
Tampoketsa. De ce dernier point, elle s'inflécnit franchement vers le S., em-
hitritaimamo.
Du pic de Manarilefona, la frontière passe successivement par les monts
Tokotanitsara, Bekatsaka, Vavavato^ et suit le cours de Tlngalana, puis de l'An-
dranonaridriana et le Kitsamby jusqu'en face le mont Ambaladirano.
2^ A ro. : La frontière, toute conventionnelle, part du Kitsamby pour
gagner directement au S. le mont Ambaladirano, dessine une enclave en. rec-
tangle dans le Betsiriry.pour englober le poste de Ramartina^ -puis, de Fétang
d'Ajeie, reprend la direction S. pour aboutir au confluent de TAndratsay et de
la Mania.
3<* Au S. : La limite S. est formée par le cours de la Mania et de la Ma-
nandona jusqu'au mont Yorondolo : de là, elle emprunte la ligne de partage des
eaux entre la Mania et le Manandona, passe au pied des monts Andranomainty,
Analasarotro, Namalaona, Ambatomirauga, Yohitropiana, et pénètre dans la
forêt au village d'Ampasimadinika.
4® A TE. : De ce côté, la frontière est formée par la ligne de partage des
eaux de la haute Nosivolo, du Sandranomby, du Manorika, affluents de droite
de i*Onive et de la Sahatorendrika jusqu'à l'Onive, puis suit les collines situées
à TEst de la rivière Soanindrariny jusqu'au massif d'Ambohitrinandriana.
La superficie de la province est de 13.500 kilomètres carrés environ. .
Orographie — L'orographie de la province ne peut être ramenée à un sys-
tème montagneux déterminé ; elle est constituée par des chaînes parsemées de
tous côtés sans liaison entre elles.
Au N., se trouve le massif de l'Ankaratra, dont l'altitude varie de 1.800 à
2.800 mètres, avec les pics de Tsiafakafo (2.557 mètres) et Tsiafajavona (2.827
mètres).
A TE., il faut citer le Tsararano fl.788 mètres), l'Ambohimanjaka (1.733
mètres), le Sarobaratra (1.855 mètres), le lalatsara (1.784 mètres), le Vontovo-
rona, remarquable par sa forme arrondie (2.040 mètres), le lankiana (2.090 mè'^
très), le Vorondolo (2.045 mètres), le Bity (2.265 mètres), célèbre pour ses gise-
ments de tourmaline ; au N.-O., le massif du Famoizankova (2.364 mètres), le
Vavavato (2.000 mètres), l'ivehibe (2.900 mètres), l'Ingiana (1.675 mètres).
Au S., une Urne de hauteurs avec les pitons de Tongafeno, Andriamahavo,
sépare la région ae Betafo du Bernahazembona, qui s'étend au delà de la Mania
jusque dans la province d'Ambosilra. .
Il faut encore signaler le soulèvement volcanique existant entre Betafo et
Antsirabe, dont les sommets arrondis et cratériformes, aux pentes co|i vertes de
laves et de scories, rappellent les fameux dômes et puys de TAuvergne. Parmi ces
cratères, deux surtout méritent d*être signalés : le tritriva (1.890 mètres) et TAn-
tsahafatra, qui a projeté vers le Nord une énorme coulée lavique d'une lon^eur
de 4 kilomètres sur une largeur de 1.500 mètres, barrant la route d'Antsirabe
à Betafo et emprisonnant dans ses replis le petit lac d'Anosy.
Hydrographie. — La position géographique de la province sur les pentes
méridionales de TAnkaratra fait (jue presque tous ses cours d*eau sont tributaires
du canal de Mozambique ; seul 1 Onive est tributaire de FOcéan Indien.
La province est pour ainsi dire encadrée entre la Mania au S. et le Kitsamby
au N., dont la réunion en territoire sakalava forme la Tsiribihina.
Le Kitsamby, qui forme la limite avec la province de Titasy, a pour affluent
de gauche TAndranonandriana, grossie à gauche du laniana et de Tlbisy, et à
droite de Tlngalana, qui draine les eaux du massif du Vavavato.
La Mania, qui sépare la province de celle d'Ambositra, reçoit à droite la
Manandona, grossie elle-même sur le même versant de la Sahatsio et de la
Sahaomby, et à gauche de la Sahatsio et TAndrantsav, grossie à droite du Loba-
lambo, arrosant Betafo, de la Fitamalama, de la Sakovy, de TAntsiriry dit du
Kambiana, à gauche, de la Mahatanana, de TAngalatsoa et de rAndranototabaka.
A TE., sur le versant de TOcéan indien, se trouve TOnive, qui reçoit à
gauche Tllempona, la Rongaina, Tlhazolava, TAmbatolampy, grossie de i*Amba-
tovondrona, 1 Ambodinànkafotra, augmentée de TAmozokely ; à droite, TOnive
reçoit TAmbatolampikely, FAmbohimanjaka, le Sarobaratra^ la Sahonamalona..
POPULATIOH
La population totale de la province, donnée par le recensement d'octobre
1904, est de 145.725 habitants, dont :
iQdigèoei 145.003 .
Eoropéens 119
Asiatiques et Africains 3
se répartissant comme l'indiquent les tableaux ci-joints, qui font ressortir une
augmentation de 1.972 unités pour la population indigène, augmentation pro-
venant d'un recensement plus minutieux et des bienfaits de TAssistance
médicale.
A . — Population indigène
DISTRICTS
HOMMES
FEMMES
ENFANTS
TOTAUX
ADUirabe
10.489
18. 341
10.986
13.061
30.194
12.491
16.499
34.871
18.665
40.049
63.413
42.143
Betafo...
AmbatolaniDV
Totaux
39.89?
45.746
60.035
145.603
B. — Populai
lion européenne
DISTRICTS
HOMMES
FEMMES
ENFANTS
TOTAOX
Anlsirabe
43
13
19
31
9
3
•
73
35
33
Betafo
Ambatolampy
Totaux
75
33
11
119
—.23» -
C. —PopuUUion asiatique, ei africaine
DISTRICTS
HOMMES
Aotoiralx
BeUfo
Ambaiolampy . . . .
Totaux,
1
1
T*"
FEMMES
ENFANTS
' TOTAUX
7
i^'— Tableau par natUmalUé des Français et étrangers résidant dans la province
- ■ ' ■ ••' —
NATIONALITÉS
Fraoçaifl . . .
Américain .
AogUU
Aatricbien .
<
Allemind» .
Grec»
Norrégiens
Suisses
Totaux.
HOMMES
FEMMES
54
90
i
3
1
^
9
4
• •
8
13
S
•
7S
33
. ENFANTS
GARÇONS
FiLLRS
3
4
•
a
i <
.
■
»
u
1
4
■
■
3
8
TOTAUX
80
1
3
1
9
4
96
3
119
D'autre; part, la comparaison entré le nonobrë d'indigènes : 145.603, et h
superficie de la province: 15.500 kilomètres carrés, donne une moyenne de
9.30 habitants par kilomètre carré.
I ' •
8UBDIYISI01I8 ADHIHISTRATiyKS
La province du Yakinankaratra compte trois districts :
District d'Antsirabe, chef-lieu Airtsirabe.
District de Betafo, cbef-lieu Betàfo.
District d'Ambatolampy., chef-lieu Ambatolamp^r.
Ces subdivisions admmistratives comprennent six gouvernements :
r District d'Antsirabe, Gouvernement d'Antsirabe^ .
Gouvernement de Betafo.
District de Betafo ^ id. d'Ambohimasina.
(Poste adnrfnistratif).
Gouvernement d'Ambatolampy.
District d'Amba- > id. d'Antanifotsy.
id. de.Tsinjoarivo.
(Poste administratif).
6147 gonvéi*nèmënCs madinikà répartis comme suit: ,
, .tolam^y
— 286 ^
NOM
da
^OUVgBNtMVNT
NOM
du
i
ROI BU Glff-Uni
du
NKLifira
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CHBr-LIKU '
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fitafWMMit
■adjiifca
ADtsirabe
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VatoUara
Vinaninoujr ........
Arobohijafy
Morarano
Ambano
AiidranomaDelutra .
Ambohfmiarivo . ..
Ainbalomena
SoaoiQdrMriny
Antanamalaxa
Vlnaninkarena
Manandona
Betafo.
Ambotiimasina^
Betafo
Amboanjobe
AmbohioaoriBa ....
Amborondrei
Antanainaiaza
Ambohimanjaka. . . .
AmbobitraDqriaDa. .
Belazao
FitsaD^anana
Furaanjana
lavonarivo
Mahalza
MandriUara
Sambaina
Soavina
Ambohimanaoa ....
Ambohimasioa
ADtoby
.Manaoïara
MeriDkomasina
Nanaloqtpa
Ambobimaaainbola .
LaondaDy.«.
District d'Antsirabe
AnUirabe
Vatotsara
AmbohiiDeoanabarjr
Ambohijafy
Morarano
Ambano
^Ddranonaanelalra .
ArabohimlarlTo'
Ambâtoinena
àoaDindrariny
Autanamalaza
Vinaoinkareua.
Ambohipnoana |
District de Betafo
Betafo
Amboanjobe
Ambobinaorina
Amborondreo
Antananialaza
AmbohJmaniaka. . . .
Ambohitranariana..
belazao
Pit8an|[anaua
Poraanjana
lavonarivo
Mahaiza
MandriU^ara
itenibaina
Soavina
Ambohimanana ....
Anibobimaaina
Antobjr
Mananjara
Merinkomasina....
Nanalonana
Ambohimanambola.
Laondany
District d'Àmbatotampy
Ambatolampy .
Ambatolampy { Manjakatompo
Kelilaliaa
Antanifotsy
Tsinjoarivo
li
Antanifotsy
Ambohibary
Ambatomiady
Tainjoarivo
Belanitra
Ankafotra
Tsarahonenana. . . .
Antsiriribe
Ambatolampy.
Manjakatompo.
Kelilalina
Antanifotsy
Ambobibary....
Ambatomiady..
TsinjoariTo
Belanitra
Ankafotra
Tsarahonenana.
Antsiriribe
1.019
90
^
940
48
150
102
30
186
59
185
195
690
91
8
89
54
39
38
85
99
49
85
37
41
91
59
59
315
41
56
69
95i
81
33
1.005
101
115
961
115
61
160
81
981
191
160
66
63
99
T7
101
103
100
140
69
91
49
49
84
168
180
934
950
130
191
117
157
195
171
114
116
145
158
900
957
85
113
90
75
77
76
li
93
57
69
101
147
115
39
35
30
S6
98
TOTAU
do
fiMWMMit
■aliiika
4.396
9.003
9.391
3.939
9.819
4.70S
3.929
957
9.814
9.949
9.335
9.683
4.855
9.909
4.709
3.903
4.836
9.575
9.869
1.890
3.880
9.490
9.608
9.410
3.560
4.959
9.805
9.985
4.610
9.090
9.990
9.953
1.354
9.975
1.478
965
5.760
3.651
5.030
4.503
7.397
3.908
9.014
9.950
9.985
9.040
3.314
RElIftBIGlIBlIBlITS ÉGOHOHIQUES
Agrionltnre. — Entreprises européennes, — Le tableau ci-dessous fait res-
sortir le nombre des concessions accordées dans la province au titre gratuit,
onéreux, provisoire ou définitif.
^ 437 -
II
III
IV
•Y
▼I
▼n
TUI
II
X
XI
XII
xni
XIT
xv
XTI
XTU
XTIII
XIX
XX
XXI
XXII
NOM
delà
COHCtfSSION
8«-TlftUICDl8
S««-llarle d'AnUira-
be
Naadihlssna
Beigco
MalToisinl et !!<
Fomanjaiu
Uahaixa
AmbohitraniTO.
Matoandro.
Alexander
Talbot I...
Bebosaka .
Bourreau .
Fnnoeachi
Talbot II..
Jambut.
S**«Antonie.
S^Edouard
La Reconnaissance.
La Belle Jardinière.
Annexe T..
Ankerana
Annexe II
VoUna
/Y
Quand-Mèttie..'
llftadera IT
iDToàisienne II.
|S«-Maried'AiiUlrabe
\ Il
lAonelte
1 Soamahataoana
f Jean i
(La Tannerie
I Sopbie
^SaccurMle
NOM
du
SITUATION
de la
CONCMSIOlf
R P. Félix
R.P. DupU7
R. P. Félix
LOBO
MalToisin
Georger
R. P. Dantin
Massé
Alexander
Talbot (père)
Oeorger
Bourreau
Francescbi
Talbot (6U)
Jambut
M-* Alice Tbo
mas
R. P. Roataing
Sinca
Oiiville
Behrmaan
Id.
id.
Soost et Bran-
don
MalYoisitt
Alexander
Georger
Alexander
R« P. Dapuy
Mal voisin
Rainialijaonina
Anjoulat
C'« Lyonnaise
Prunel
G'* Lyonnaise
Ankaiobe (près Be-
tsifo
Banlieue d'Antsirabe
Ambohimasioa
Lobafano (Ambohi-
marivo)
Banlieue d'Antsirabe
Fomanjana d'Antsi-
rabe)
Mahaisa (Betafo)
Ambobitranivo (dis-
trict d'Antsirabe
Antsirabe (banlieue)
id.
id
A l'Est du Tritriya
(Betafo)
Ambohitrandriana
(Antsirabe)
Antanikatsaka
(Antsirabe)
Bemahazembana
(Betafo)
Id.
id.
I^mbamaitso (Am-
batolampy)
Tsaramody id.
Bezezika id.
Ravendriana id.
Belflimba id*
AnUirabe (ville)
fd.
id.
Antsirabe (ban lieue)
Antsirabe (ville)
id.
id.
Antsirabe (banlieue)
Betafo (ville)
Antsirabe
Anibalolampv (ville)
Antsirabe (ville)
-
SUPERFICIE
appfKwittve
H. A.
27 96
38 46
3 50
0 50
36 53
1 79
37 38
t 37
300 00
35 00
101 00
3 35
61 78
174 53
103 37
34 90
100 00
86 78
3Q 93
73 50
30 80
377 65
413 73
39 49
0 18
0 49
0 03
39 14
0 13
0
0
3
0
1
06
36
33
10
38
1 74
0 46
OBSERVATIONS
Ces concessions
sont situées dans
les villes ou très
près de celles-ci et
n'ont pu, pour cel-
te raison, être por-
tées sur la carte.
La plupart d^entre elles sont exclusivement consacrées aux cultures indi-
gènes. Poartant» les très intéressants essais faits à Antsirabeet à Betafo sur diffé-
rentes céréales, l'orge entre autres, prouvent que les terres de cette région,
ratioQnellen.ent amendées, ne se montrent pas plus ingrates que beaucoup de
terres de France. La culture du blé et de Torge se répand de plus en plus : la
qu 11 sera assure de recouiement ae ses produits.
On peut citer encore la concession du colon militaire Francescbi, sise à Am-
bohitranandriana, à quelques beures d'Antsirabe, et celle du colon militaire
Jambu, au S. de la province, dans la fertile plaine du Bemabazembina, qui
démontrent que Ton doit attendre beaucoup dans la circonscription d'une cul-
ture rationnelle et intelligente.
Les terrains de la province et plus spécialement ceux du district de Betafo,
mieux abrités des vents d*E., se prêtent a la culture du café, du coton, de la
canne à sucre, du tabac, du chanvre, de Torge, du sorgho ou ampemby et du
mûrier, et c'est sur ces plantes que doit se porter toute l'attention du colon,
car ce n'est qu'accessoirement qu'il produica, du moins pendant encore une
certaine période, du blé et de l'avoine.
Il n'est pas douteux, d'autre part, que la vigne, une fois qu*on sera d^accord
sur les plants à importer dans File, réussira fort bien, notamment dans la
zone calcaire (Antsirabe-Betafo). I^es amandiers, pruniers, pêchers, pommiers,
doivent être signalés aux colons. La Mission norvégienne possède à Anlsiral^e
de très beaux pommiers dont les fruits ne le cèdent en rien en grosseur et en
saveur aux meilleurs fruits de France.
Cultures indigènes, — La culture indigène est toujours consacrée au riz, au
manioc, aux pommes de terre, au maïs, à la canne à sucre, au tabac, aux
patates; quelques Malgaches, de plus en plus nombreux, se sont pourtant
décidés k semer de l'orge et du blé. Un essai d'emploi d'instruments agricoles
n'a pas eu beaucoup de succès, plusieurs indigènes qui avaient adopté la chariue
sont revenus à l'angady ; il faut attribuer ce découragement au dressage dé-
fectueux des animaux de labour. Cet inconvénient disparaîtra dès que la section
agricole de l'école régionale d'Antsirabe fonctionnera normalement.
La production locale, qui reste limitée aux besoins des habitants, se déve-
loppera, sans aucun doute, lors(]ue le chemin de fer atteindra Tananarive, per-
mettant d'écouler au loin l'excédent qu'il est facile d'obtenir ; d'ici là, on ne
constatera pas une augmentation marquée, qui n est d'ailleurs pas indispensable.
En attendant, les indigènes sont, par les soins de l'administration, poussés vers
les cultures du coton, du tabac, de l'orge et du mûrier, qui présentent pour
l'avenir un intérêt considérable.
Les terrains cultivés représentent k peu près 25.000 hectares.
Élovage. — Les Européens ne se sont pais encore consacrés à l'élevage, bien
qu'il y ait à faire dans cette voie, car< sous ce rapport, la province est extrême-
ment privilégiée. Quant aux indigènes, ils commencent à se mettre résolument
à la reconstitution des troupeaux et déjà un petit nombre d'entre eux possèdent
un nombre considérable de têtes do bétail ; malheureusement, les animaux ne
sont jusqu'ici l'objet d'aucune sélection ni d'aucun soin.
L'exportation des bœufs de la province est difficile actuellement, son' éloi-
gnement de tout port oriental ou occidental présentant des difficultés qui. seront
surmontées plus tard ; à l'heure actuelle, les éleveurs peuvent, en toute tran-
quillité, se consacrer à la constitution de leurs troupeaux et sont déjà assurés de
la vente des animaux gras comme viande de boucherie.
En dehors de bœufs, l'élevage du porc est une source certaine de revenus :
aussi, a-t-il pris un important développement. L'expoilation de ces animaux en
pays bctsimisaraka, antaifasy et antaisaka donnera de beaux bénéfices quand
ces régions seront en communication facile avec le Vakinankaratra.
Le mouton et la chèvre méritent également de retenir l'attention des
éleveurs.
En outre des plateaux, où les feux de brousse renouvellent chaque année
le» pâturages, deux régions sont naturellement indiquées pour l'élevage : ce
sont, à rO., rimmense plaine qui s^étend depuis Inanatonana (district de
Betafo-Ambohimasina) jusqu'au Bet>iriry, pendant plusieurs journées de marche,
et les fertiles vallées de la Manandona et de la Mania, qui, en toute saison, sont
recouvertes de hautes herbrs pouvant nourrir des quantités énormes d'animaux';
malheureusement, ces régions sont aujourd'hui désertes et peu saines.
L'élevage du cheval reste la spécialité de quelques ricjies indigènes, mais,
de longtemps encore le cheval sera un luxe et un moyen de transport intermit-
tent qui ne détrônera pas de sitôt le légendaire nlanjana; tant du moins
qu'un réseau de routes carrossables ne sillonnera pas la province et les
circonscriptions voisines.
•— 239*—
A côte du cheval, il convient de citer Tâne, qui se comporte très bien sur
les plateaux et est appelé à rendre les plus grands services en tant que béte de
somme. M. Georger, propriétaire à Antsiraue, possède une quarantaine de ces
animaux.
Le dernier recensement a donné les chiffres suivants:
Bœufs (y compris vaches, Chevaux 70
veaux, génisses) 80.828 Mulets 30
Porcs 50.366 Anes 54
Moutons 23.320
Industrie. — Lindustrie européenne se borne à la distillerie de M. Anjoula,
à Betafo, et à la brasserie de M. Isaert, à Antsirabe; le premier établissement
fonctionne depuis deux ans et a déjà donné de beaux bénéfices à son proprié-
taire; quant au second, ouvert depuis le mois de mai 1904, Texcellente bière
fabriauée par M. Isaert est le plus sûr garant de sa prospérité.
Plusieurs produits locaux peuvent donner lieu à des entreprises variées:
tels sont le riz et le tabac; une tannerie pourrait également tirer profit des
cuirs de bœufs et de porcs, mais on ne saurait engager personne & la fonder,
tant que le chemin de fer n'atteindra pas Tananarive.
L industrie minière fait chaque jour des progrès senisibles; les poses de
signauxse multiplientet le nombre des chercheurs djoraugmente. Les pierres pré-
cieuses : tourmalines, rubellites, corindons, etc., semblent raireconcurrcnce à 1 or ;
les premières découvertes faites par la société Lefenvre-Furst sont, parait-il,
des plus intéressantes et des plus encourageantes.
L'industrie forestière a un bel avenir dans la province et Tsinjoarivo est
tout indiqué pour être le siège d'une importante scierie, avec la forêt voi-
sine et sa magnifique cascade ; la rareté du bois sur les hauts plateaux et son
prix élevé a.ssurerait à telle scierie une marche florissante.
Par dessus tout, rindustrie séricicole semble devoir brillamment réussir
dans la circonscription, où les indigènes se montrent très disposés à suivre les
enseignements qu'on leur donne et à entrer dans la voie du pi*o)i;rès. Plusieurs
magnaneries fonctionnent ù Belafo, une autre est installée à l'école régionale
d'Antsirabe; enfin, pendant le dernier trimestre de 1904, plus de huit cents cet-
lulles ont élé réparties, dans la circonscription, entre les magnaneries de Betafo
et les éleveurs indigènes. Vingt-quatre mùraies sont actueileunânt en plein
rapport.
Si Ton songe que, quelle que soit la production de soie de Madagascar,
l'écoulement en est certainement assuré, ne serait-ce que sur la place de Lyon,
on voit qu'il y a là pour les Européens un magnifique champ d action, où leur
initiative et leurs capitaux trouveront aisément un placement des plus heureux
Il n'existe dans la province aucune industrie de transport, niais cette lacune
sem vite comblée dès uu'une roule carrossable reliera Antsirabe à Tananarive.
Au point de vue (tes routes, peu de provinces sont dotées d'un réseau
comparable à celui qui sillonne la province; non seulement les chefs-lieux de
district sont reliés à Antsirabe par des voies larges, entretenues avec soin, mais
encore les sièges des gouvernements madinika et les principaux villages sont
tous reliés entre eux, sinon par des routes, du moins par d exeellenls sentiers
malgaches^ tous muletiers, voire accessibles aux cyclistes.
/}i^u^/rtVùi(/tj/èn^. — Aucune initiative heureuse delà part de^^ indigènes
n'est à signaler. La confection de quelques nattes ordinaires, de rabanes sans
aucun cachet, la fabrication des angady et articles de poterie et de menuiserie
ne varient pas et sonl limitées aux besoins de la consommation courante. A
signaler seulement la tendance de plus en plus marquée qu'ont les indigènes
à abandonner le pisé et la brique crue pour la brique cuite, mais là encore au-
cun progrès appréciable n'est à enregistrer.
Goamerce. — Le mouvement commercial de la province atteint un chiffre
moyen et variable de 1.110.000 francs, dans lequel n'est pas compris celui des
transactions sur l'or.
— 240 —
Ge chiffre global de 1.110.000 francs se divise approximativement en
Exportations 300.000 fr.
Importations 810.000 »
répartis comme l'indique le tableau ci-dessous :
EXPORTATIONS
IMPORTATIONS
Bœufs 190.000 fr.
Porcs 90. 000
MouUiDS 2.MK)
Toiles 450.000 fr.
Alcools, vJQs el liqueurs 120.000
Sel, mercerie, quiDcaillerie,
oulils, chaussures, cha-
peaux, etc 240.000
Chèvres 500
Riz 75.000
Maïs 3.000
Pommes de lerre 2.000
Sacre malcrache 1 .800
Peaux de bœufs 4.500
Peaux de moulons 300
Chapeaux et pailles pour cha-
peaux 400
300.000 fr.
•
810.000 fr.
La plus grande partie du trafic a !ieu dans les foires annuelles tenues aui
chefs-lieux des districts d'Antsirabe et Betafo, et surtout sur les marchés, au
nombre de 31, aux dates indiquées ci -après :
Foire d'Antsirabe^ les premiers vendredi et samedi d'avril.
Foire de BetafOy les premiers lundi et mardi de septembre.
Grands marchés de la province du Vakinankaralra
SOUVEiREMERTS
MARCHÉS
Aotoirabe.
BeUfo.
Ambohimiarinarivo, le .nardi
Ambano, le mardi.
Ambatomena, le mercredi*
Morerano, le mardi.
Moraraoo, le jeudi.
Ambohipooena, le jeudi.
Aotsirabe, le samedi.
Betafo, le luodi.
Belazao, le mardi.
Amborondreo. le mardi.
Amborondreo, le jeudi.
FitsançaDana, le jeudi.
Mandrilsara, le Tendredi.
Antanamalaza, le veodredi.
Ambohimanjaka, le vendredi.
Sambaina, le samedi.
SOUVEIINMEIITS
MARCHÉS
Ambohima-
sina
Ambohimasina, le lundi.
Nanatonana, le mercredi.
Antobv, le samedi.
Ambatoiampy, le lundi.
Ambalolampj^ Arabalofolsy, le jeudi .
'^' ^ Manan jara, le vendredi.
Itaolana, le samedi.
Talatsara, le mardi.
Ambohibary, le jeudi
Ambohimenakely (AmbdiUx
ry), le vendredi.
AntanifoUy, le samedi.
SAmbohipoIoalina, le mardi.
AmbpaUvo, le mercredi.
Tsinjoarivo, le Tendredi.
Aolevamena, le samedi.
Antaoifolsy
7
Les transactions portent surtout sur les produits locaux suivants :
Riz décortiqué, Savon indigène,
Bœufs, Sobika,
Porcs, Nattes,
Moutons, Maïs,
Sucre indigène. Tabac.
et sur les produits ci-après, d'origine européenne :
— 244 —
Toiles écrues, Bonneterie,
Indiennes, Chapeaux de paille,
Confections communes, Chapeaux de feutre,
Parasolerie, Chaussures.
Tous ces produits sont d*origine française. Les marques de cotonnades
écrues- les plus recherchées sont celles de la C'« Lyonnaise (Kavalery, Befaran-
Uiay, Libarty, Tsara indrindra), des Etablissements Gratry (Pavillon, Betaimpa-
rasy).
îi'émail de Japy a une bonne demande, de môme les chapeaux de paille
dits canotiers. Les parapluies sont de cotonnades de qualités inférieures. Dans
rarliclc chaussures^ le verni est très recherché, puis les bottines et souliers jau-
nes ; les femmes aiment particulièrement les bottines à boutons d'étoffe noire
avec bouts rapportés vernis et les souliers d'étoffe noire avec perles noires ou
mordorées ; les espadrilles et les souliers dits bains de mer à semelle de caout-
chouc sont aussi assez demandés.
Les soies et taffetas à bon marché, de teintes rose, rouge, bleue, mauve ou
jaune, nnt un petit écpulement.
Le sel, qui donne lieu k un trafic assez important, vient de Marseille ou de
Diego-Suai-ez.
En outre de la qualité, la meilleure condition pour la bonne vente d'un
produit est un aspect engageant ; il doit Hatter Tceil et surtout être bon marché.
À noter que, pour les indiennes, coutils de coton, toiles imprimées, les petits
dessins sont préférés, et que, pour les lamba, les fleurs assez grandes dans les
loinles rouge, jaune, verte et mauve obtiennent le plus de succès.
Les maisons de commerce existant dans la province sont :
C'« Lyonnaise, — Toiles, denrées alimentaires, vins, spiritueux. — Agences
à ÀDtsirabe, Betafo, Ambatolampy.
Mada^askara. — Toiles, denrées alimentaires, vins, spiritueux. — Antsjrabe.
El(û)ltss€ments Gratry. — Toiles. — Antsirabe.
En dehors de ces sociétés, toutes françaises, il existe un certain nombre
de petites maisons de commerce tenues par des Européens :
MoreL — Agences à Antsirabe et Betafo.
Heil, — Antsirabe.
Novas. — Ambatolampy.
A signaler aussi deux magasins de détail, tenus respectivement par un Grec
et un Arabe à Antsirabe.
REHSEIGREHEIITS GÉNÉRAUX
Le voyageur désireux de se rendre dans le Yakinankaratra débarque ordi-
nairement à Tamatave ; de ce port, deux routes s'offrent à lui : l'une, la plus
pratique et la plus économique, consiste à gagner Tananarive, où il trouvera
facilement des bourjanes qui, moyennant un salaire variant de 8 à 10 francs par
homme, se chargeront du transport de sa personne et de ses bagages jusgu'à
Antsirabe, chef-lieu de la province. La durée ordinaire du trajet entre la capitale
6t Antsirabe est de S jours :
#'• journée i* journée 3* journée
Tanaoarive-Tsiafahy Behenjv-Ambatolamp> Ambatotsipihina-Anjamana
Tsiafahy-Behenjy " Ambatolampy-Ambatobi- Anjamana-Antsirane
7 h. 1/2. pihma 7 h. 1/2.
7 h. d/2.
Un autre itinéraire, plusspécialement recommandé aux Européens voyageant
<în famille, en raison de ses commodités, passe par Antanifotsy. Parti le matin
de Tananarive, le voyageur arrive le lendemain, vers 41 heures, à Ambatolampy,
repos Taprès-midi, départ le lendemain matin :
16
— 242 —
/'• journée 2^ journée
Ambatolarnpy-Kelilallna Antanîfotsy-Ainbatotapaka
Keiilalina-Antanifotsy Ambatotapaka-Anisirabe
6 h. 1/2. 6 h. 1/2.
En quittant Tananarlvc, le voyageur devra s'approvisionner pour la durée
de son voyage, les vivres et autres denrées augmentant de prix a mesure que
Ton s*cloi^ne de la capitale ; cependant, il trouvera à Ambatolampy des res-
sources très suffisantes.
Il n'y a pas d'hôtel dans cette dernière localité ; un gtte d'étape très con-
fortable est, à toute heure du jour et de la nuit, à la disposition dos passagers.
Ambatolampy est le chef-lieu du district de ce nom, à la tête duquel se
trouve un administrateur-adjoint.
Bureau auxiliaire des postes et télégraphes, détachement de la brigade de
la carde régionale commandé par un garde régional. — Hôpital indigène. —
Eglise catholiaue et temple- protestant.
D'AmbatoIampy, une route conduit à Tsinjoarivo, gros village construit en
pleine forôt, k 1.600 mètres d'altitude, ancienne résidence d'été des souverains
dlmerina, siège actuel d'un poste administratif relevant d'Ambatolampy et dirigé
par un adjoint des affaires civiles, résidence du contrôleur des mines, infirme-
rie indigène, école officielle, ressources modestes. La durée du trajet est de
5 h. 1/2. Le voyageur devra partir assez tôt d'Ambatolampy pour aller coucher
à Tsinjoarivo, là région à parcourir étant à peu près déserte.
La région est, d'autre part, particulièrement riche en or ; plusieurs gise-
ments sont ouverts à l'exploitation ; ensemble, ils occupent environ 5.000 ou-
vriers.
Antanifotsy, où l'on fait étape, est le siège d'un gouvernement indigène, gîte
d'étape, ressources ordinaires, .sauf le samedi, jour de marché. Temple protes-
tant norvégien, maternité dirigée par une sage-femme diplômée, bifurcation
sur Antsirabe par Ambatotapaka et sur Ambositra.
Antsirabe se trouve au rond d'une riante plaine, dans un bosquet d'euca-
lyptus, de lilas et de mimosas ; elle compte environ 3.500 habitants. Percé de lar-
ges et belles rues, arrosé par les eaux de la Sahatsio, qu'amène en ville un ca-
nal de 20 kilomètres de longueur, le chef-lieu de la province devient progres-
sivement un des points les plus importants de la région centrale.
Gomme station thermale, sa réputation est unique dans l'île ; une source
froide, d'autres chaudes, d'une composition chimique analogue aux sources de
Vichy, attirent chaque année nombre de malades et de curieux.
Le climat d' Antsirabe est froid et sain ; pendant la saison fraîche, c'est-à-
dire d'avril à fin octobre, il n'est pas rare de voir le thermomètre descendre
au-dessous de zéro ; les gelées sont fréquentes ; la moyenne de la température
oscille entre 17» et 19®. Par contre, la saison des pluies est très désagréable,
non pas à cause des trombes d'eau qui transforment la plaine en un véritable
lac, mais à cause des orages épouvantables qui éclatent presque chaque jour.
La moyenne de la température oscille alors entre 24° et 27» ; les nuits demeurent
toujours très fraîches.
Antsirabe offre au voyageur des ressources muhiples et variées : gîte
d'étape et hôtel des Voyageurs tenu par M. Heil (prix de la journée : 8 fr. 50 ;
déjeuner et dîner: 3 fr. 50, vin compris^, recette des postes et télégraphes, justice
de paix, hôpital indigène, hôpital norvégien dirigé par le docteur Tnesen, école
régionale, école maternelle, école officielle, champ de courses appartenant à
M. Georger, brasserie Isaert, etc. — Grand marché le samedi, de 9 heures à
3 heures. — Grande foire, la première semaine de mars.
La mission norvégienne possède également une vaste léproserie pouvant
hospitaliser 800 lépreux ; cet établissement est subventionné par la Colonie. —
Eglise catholique aes Pères de la Salette, temple protestant norvégien, école
des sœurs de la Providence, école norvégienne.
Les autres centres les plus importants de la province sont Betafo et Am-
bohimasina. D'Antsirabe à Betafo, il y a 19 kilomètres par la route directe, 25
— 243 —
kilomètres en (passant par le pittoresque lac de Tritriva, ancien cratère d'une su-
perficie approximative d'un peu plus d'un hectare.
Bclafo (1.200 habitants), chei-lieu du district de ce nom : gîte d'étape, res-
sources ordinaires, sauf le lundi, où se tient le marché le plus suivi de la région
comprise entre Tananarive et Ambositra, bureau auxiliaire des postes et télégra-
phes, école officielle et école des missions, hôpital indigène et résidence d'un
médecin-major des troupes coloniales, médecin inspecteur de l'assistance mé-
dicale indigène de la province. — Eglise catholique et temple protestant. Admi-
nistrateur-adjoint des colonies et un commis des affaires civiles, détachement
de la garde régionale.
Betafo est beaucoup plus chand qu*Antsirabe ; le climat est moins bon ;
aussi, les fièvres y sont-elles à redouter, principalement de décembre à fin
mars. Pendant la saison froide, le thermomètre ne descend presque jamais au-
dessous de ?• et monte Jusqu'à 30« pendant la saison des pluies.
De Betafo à Ambohimasina : durée du trajet, 5 h. 1/2, belle roule, aucune
ressource en cours de route. Ambohimasina, ancien chef-lieu du district de ce
nom, qui a été rattaché à Betafo, est de création récente. La village se compose
d'une cinquantaine de maisons*: ffîte d'étape, ressources modestes, hôpital indi-
gène, marché assez important le lundi de chaque semaine, église catholique,
lemple protestant. C'est le siège d'un poste administratif commandé par un
garde régional, qui a également sous ses ordres un détachement d'agents de la
garde régionale.
D'Ambohimasina, un mauvais sentier, difficilement accessible au filanjana
en mauvaise saison, conduit à Ambohimanambolo (6 heures), poste de police
commandé par un garde régional.
C'est à Inanatonana, situé à l'O. d*Ambohimasina et à deux heures de ce
village, qu'aboutit la roiite d'Antsirabe au Betsiriry. A partir de ce point, un
sentier muletier conduit au poste de Ramartina, commandé par un garde régio-
nal ; c'est le point extrême de la province du côté de l'O.; durée du trajet:
deux jours, pendant lesquels il faut camper, le pays étant absolument déserl et
ne présentant aucune ressource ; le voyageur devra donc se munir à Antsirabe
ou à Betafo des denrées et objets de consommation les plus élémentaires : œufs,
volailles, etc., et ne pas oublier sa tente et une solide moustiquaire.
Un autre itinéraire, qui passe par le port de Mahanoro, mène également
de la côte à la province, mais il est long, fatigant et coûteux, quoique plus inté-
ressant.
A Mahanoro, on trouve aisément, avec l'aide de l'administrution, de bons
bourjanes oui portent le voyageur k Antsirabe en traversant une des régions
les plus ricnes et les plus feKiles de Madagascar.
1" ^APB 5» éTAPB
UahiBoro à Ampasioibola par Ifenagity: 8 heu- Marolarnbo à Ambohimilanja.
res, bonne roule, gUe d'étape.
2. ÉTAPII «' ^^^^«
Ampasimboia à Ambioanindrano par Tanam- Ambohimilanja à Marosanja : 7 heures, roule
beTala .* 8 heorea, bonne route, gîte d'étape, difficile, ressources ordinaires,
ressources indigènes ordinaires.
3- frrAPK ''• ^*^^^
AmbinaniDdrano à Ankadona par Marojira : 8 ^ÎL^f^J^Lii H^JÎÎnl^'* ^" Antanambao : 11
heure», route difficile, mauvaises cases. *^®""f^»' «Ue d éUp«.
4» ATAPR • 8« éTAPB
Aakadona A Marolanibo : 4 heures, roule diffi- De Belanitra à Ambatolampy par Tsinjoa-
«le. nvo: 8 heures 1/2.
On peut couper ce long trajet par un arrêt à Marolarnbo, localité asssez im-
portante.
Le colon qui désire s'installer dans la province du Vakinankaratra, où la
vie est chère, doit posséder des ressources calculées sur le pied de 150 francs par
mois, s'il est célibataire, et d'au moins 200 à 250 francs, sll est en famille, res-
sources indépendantes du capital qu'il désire affecter à une entreprise agricole
— Î44 —
ou industrielle. Si les produits locaux : œufs, riz, vollailes, pommes de terre,
fruits, etc., sont à des prix très bas, il n*(Hi est pas de même des aliments et
denrées d'importation indispensables à l'Européen, qui sont hors de prix : pain,
i fr. 50 le kilo ; vin, 30 francs la dame-joanne de 18 à 20 litres ; if n'est pas
jusqu'au bois à feu, qui ne constitue une i*ée lie dépense : 0 fr. 60 environ le kilo.
Les bons domestiques sont rares ; les cuisiniers, presque introuvables, se paient
en moyenne 20 francs par mois ; quant aux domestiques de maison, leur recru-
tement est facile, mais défectueux, leur salaire varie de 6 à 12 francs par mois.
Toute la province peut ôtre parcourue h dos de mulet ; il est assez facile de
se procurer cet animal, qui se paie de 1;>0 à 400 francs. D'autre part, des essais
de transport à dos d'àne ont été tentés avec succès et sont recommandés. Sous
réserve de ces considérations, qui no concernent que le petit nombre, le fîlan-
jana constitue le seul procédé pratique et sûr de voyage. Le recrutement des
bourjancs est facile, leur salaire varie de 0 fr. 75 à 1 franc par iour et par hom-
me ; un prix établi ù forfait intervient toujours lorsqu'il s agit d'un long voyage.
Les Européens de la province, colons, commerçants et prospecteurs, n'éprouvent
aucune difficulté pour le recrutement de la main-d'œuvre qui leur est nécessaire
et cela directement, sans le concours de l'admin/stration, qui peut mettre à la
disposition des employeurs un nombre d'indigènes toujours au-dessus des be-
soins du commerce ou de la colonisation. Les indigènes du Yakinankaratra,
race de monta^çuards, sont généralement forts et mieux constitués que les
Hova ; leur résistance les fait apprécier de tous ceux qui les emploient ; malheu-
reusement, ils ne vont à la côte qu'avec répugnance, la vie y étant d'abord plus
chère et la tièvre ayant raison de leur bonne constitution.
Les salaire de l'ouvrier varie de 0 fr. 40 à 0 fr. 50 par jour, sauf pour les
orpailleurs, dont le gain est proportionné au produit de leur travail ; l'or leur
est payé en moyenne 2 francs le gramme.
ADMINISTRATION
MM. Goujon, Of administrateur de 3« classe des colonies, chef de la province.
Hoattet, administrateur-adjoint de 3<» classe, chef du district de Betafo.
Frand, id. id. d'Antsirabe.
Marchand (C.-R.-V.-O.-H,) id. id. d'Ambatolamçy.
Barallier, adjoint de l**** classe des affaires civiles, chef du poste adminis-
tratif d'Ambohimasina.
Roux, adjoint de 2« classe des affaires civiles (Antsirabe).
Paul, adjoint de 2" classe des affaires civiles, chef du poste administratif
de Tsinjoarivo.
Le Camus, écrivain de l'* classe des affaires civiles (Betafo).
Debeuns, commis de 1'* classe du corps des comptables, gérant de la caisse
d'avances de la province (Antsirabe).
Travaux publics
M. Lefortier, conducteur de 2* classe des travaux publics, agent voyer.
Enseignement
M.llandon, instituteur de V classe (cadre métropolitain), directeur de l'école
régionale d'Antsirabe.
M»« Haudon, institutrice de 3» classe (cadre métropolitain], directrice de l'école
maternelle d'Antsirabe.
M. Riffaud, instituteur de 4" classe (cadre local), adjoint au directeur de
Pécolc régionale.
M"« DuTal, institutrice de 5« classe (cadre métropolitain), adjointe à la directrice
de l'école maternelle.
RakotoariTony, professeur assistant à l'école régionale.
Service topographique
MM. Balliste, géomètre de 1'" classe, breveté, chef de circonscription à Antsirabe.
Lucas, géomètre de 3* classe.
- 246 —
Postes et télégraphes
M. Silvy, commis local de 3* classe, receveur à Antsirabe.
Raiafindravoaiga, télégraphiste de 3* classe à Antsirabe.
RaTelomanantaca, id à Ambatolampy.
Ranobel, télégraphiste de 4* classe k Anlsirabe.
-.v _.. j^^ à Betafo.
Assistance médicale
M. leD' Battarel, médecin-major de 2« classe des troupes coloniales, mé-
decin inspecteur de lassistance médicale indigène de la province.
Léproserie éC Antsirabe
M. le H^ Thesen, médecin de la mission norvégienne, directeur.
Médecin de colonisaiion
Andrianisa, médecin de colonisation de Z^ classe, hôpital indigène d'Antsi-
rabe.
RobeBântoandrO) médecin de colonisation de 3* classe, hôpital indigène d'Am-
batolampy.
Martin Zakaria, médecin de colonisation de 4* classe, hôpital indigène de
Betafo.
Ralabatra, médecin de colonisation de 3^* classe, hôpital indigène d'Ambo-
himasina.
Rasanamanga, sage-femme de colonisation de 3* classe à Antsirabe.
Ratanamino, id. id. à Antanifotsy.
Rasoarivony, id. id. à Betafo.
Razaflndrayao, id. id. à Tsinjoarivo.
Commission régionale de V assistance médicale indigène
MM. radministratenr, chef de laprovinae, président;
le D' Batiarel, j
Ratsimba, gouverneur indigène, /
Ratsûnba, notable indigène, ? membres ;
Radafy, id. \
Randrianiaa, médecin de colonisation, j
Ronx, adjoint de 2* classe des affaires civiles, secrétaire.
Garde régionale
MM. Toyaonnier, inspecteur régional de 2* classe (Antsirabe).
Esâatine, garde régional de 2' classe (Antanifotsy).
Yioo id. de 3* classe (Ambohimanambola).
Lambert, id. de 3* class8(Ramartina).
Hncchielliy id. de 4' classe.
Sociétéa et compagnies commeroialea
Compagnie Lyonnaise de Madagascar
Représentant à Antsirabe, M. Bonyalot.
Représentant à Ambatolampy, RazaRmoria.
Madagaskara
Représentant à Antsirabe, M. Kœnig.
Société anonyme des établissements Gratry
Représentant à Antsirabe, RATOlojaona.
Compagnie coloniale de Madagascar
(Exploitatioos aurifères)
Représentant à Soavinariyo, M. Fort.
Représentant à Androka, M. Mortel.
— 246 —
LISTE DES EUROPÉENS ET ASSIMILÉS
M. AuJouLAT, distillateur à Betaro.
M"" Beaumr. religieuse de la congréga-
tion aes sœurs de la providence à
Betafo.
Beneyton, religieuse de la congréga-
tion des sœurs de la providence à
Betafo.
BoGE, religieuse de la congrégation
des sœurs de la providence à Be-
tafo.
MM. BoNVALOT, agent de la C* Lyonnaise
à Antsirabe, avenue GalUeni.
BucH.sENCHUTz, Dasteur à Antsirabe,
rue de Louvieres.
M"* Buisson, religieuse de la congréga-
tion des sœurs de la providence à
Anlsirabe, rue de Louvieres.
M"~ Danon, religieuse de la congrégation
des sœurs de la providence a Be-
tafo.
MM. Danti.n, missionnaire catholique à
Betafo.
Darrigrand, prospecteur à Saroba-
ratra.
Drops> , prospecteur à Antsirabe.
M"' EscLATiNE, à Antanifotsy.
MM. FoNTANiR (père Jésuite), à Ambato-
lainpy.
Fort, prospecteur à Soavinarivo.
Francëschi Adrien, colon à Ambohi-
dranandriana.
Francesghi Simon, colon à Ambohi-
dranandriana.
M"* Fraud, à Antsirabe.
M"" Fraud, à Antsirabe.
M. FuRST, prospecteur à Antsirabe.
M. Cachet, religieux de la congréga-
tion des PP. de la Salette à Be-
tafo.
Garralon, prospecteur à Ambohidra-
nandriana.
Georger Louis, colon à Antsirabe,
rue de La Bourdonnais.
M»^* Georger. à Antsirabe.
Goujon, a Antsirabe (Résidence).
M. GuEiT, prospecteur à Andranoflto.
M"* GuiLLEMART, reiigieuse de la congré-
gation des sœurs de la providence
à Betafo.
M. Heil, commerçant à Antsirabe, ave-
nue Gallieni.
M"* HuGUET, religieuse de la congréga-
tion des sœurs de la providence à
Betafo.
MM. IzAERT, brasseur à Antsirabe, route
d'Ambositra.
Jaiibut, colon militaire à Bemaha-
zombina.
M"" Malvoisln, avenue Gallieni, à Antsi-
rabe.
M*** Marchand, à Ambatolampy.
Marcoz, religieuse de la congréga-
tion des sœurs de la providence à
Betafo.
MM. Mistral Auguste, religieux de la
congréj^ation des PP. de la Salette
à Antsirat)e.
Morrl, commerçant et prospecteur
à Antsirabe.
Mortel, prospecteur à Androka.
Naudon Louis, à Antsirabe.
N AU DON Jean, à Antsirabe.
M"« Naudon, à Antsirabe.
MM. Pra, religieux de la congrégation
des PP. de la Salette à Antsirabe,
avenue Gallieni.
Raboln, prospecteur à Ankazoabo.
Rrnou, prospecteur à Antsirabe.
Ricou, prospecteur à Antsirabe.
RosTAiNG, religieux de la congréga-
tion des PP. de la Salette.
M"* Roux, à Antsirabe.
M. RuTTY, religieux de la congrégation
des PP. de la Salette à Betafo.
M""* Thomas, religieuse de la congréga-
tion des sœurs de la providence.
ToYsoNNiER, à Anlsirabe.
M"* ToYsoNNiER, à Antsirabe.
M** Trente, religieuse de la congréga-
tion des sœurs de la providence à
Antsirabe.
TaiyuET, religieuse de la congréga-
tion des sœurs de la providence à
Betafo.
MM. VoLLARD, prospecteur à Anjamanga.
Weil, prospecteur à Ambatomiady.
Américain
M. NiQRO, prospecteur à Ankafobe.
Anglais
MM. Champnbys, ingénieuri prospecteur à
Andranofito.
Talbot, prospecteur à Andranofito.
Tyack, prospecteur à Andranoman-
gatsiasa.
Autrichien
M. Sartori, prospecteur à Ankafobe.
Aflemands
MM. Alexander, prospecteur à Antsirabe.
Kœnig, agent de la iMadagaskara* à
Antsirabe, avenue Gallieni.
Grecs
MM. Fix, prospecteur à Andranofito.
NovAs Philippe, commerçant à Am-
batolampy.
NovAs Miltiade, commerçant à Amba-
tolampy.
Venetsanopoulos, commerç4int à An-
tsirabe.
- 247 ~
Norvégiens
M"* Ai«ORAssBN, diaconesse à Ambohi-
ptantrana.
Bbiig, id.
FoRKio, id.
M"* Hbimbbck, institutrice à Betafo.
M. Johnson, pasteur à Masinandraina.
M"** LoKEN, diaconesse à Ambohipiantrana.
M"* RoDJB, diaconesse à Antsirabe.
M. RosAAS, pasteur à Antsirat)e, avenue
Gallieni.
M"* RosAAS, à Ansirabe, avenue Gallieni.
M"* RosAAS, à Antsirabe.
MM. RusTAD, Ame, pasteur à Antanifotsy.
RusTAD Ditlef, id.
RusTAD, à Antanifotsy.
M"* SMrtH Lina, à Ambohimasina.
M"** SMrrH Alwide, à Ambohimasina.
Smith Sofie, à Aml)ohimasina.
MM. Smith Johannis, pasteur à Ambohi-
masina.
Smfth Wohelm, pasteur Ambohimasi-
na.
M—
M9f.
M-
MM.
M.
M.
M.
Thkskn, à Antsirabe.
TuoRBJORNSKN Dîna, à Loharano.
Thorbjornsen Agnès, à Loharano.
Thorbjornsen m agdalene, à Loharano.
Thorbjornsen, pasteur à Loharano.
Thorbjornsen, id.
Wbtterstad à Betafo.
Wetterstad, pasteur à Betafo.
Wetterstad, bjorue, à Betafo.
Suisses
CÉSAR, frère lai à Betafo.
Dantan, lapidaire à Antsirabe.
Syrien
CussA, coion à Antsirabe.
Indien
Nasser Djamau, commerçant à Betafo.
Arabe Algérien
Mohammed ben Lakdar, commerçant
à Antsirabe, route de Betafo.
— 448 —
Province d'Ambositra
REHSEIGHEKBIITS GÉOGiUPHIQUBS
limites. — La province d'Ambositra est limitée:
Au N., par la ligne de partage des eaux du Mananjary et de TOnive et
par la ligne de faite qui la prolon<(e à TO. jusqu'à la Manandoiia, par cette
rivière elic-môme jusqu'à son confluent avec la Mania, enfin, par la Mania
jusqu*au point où ce cours d'caii traverse le sou te veinent du Bongo-l-ava ;
A ]'()., parla ligne de faite du Bongo-Lava ;
Au N.-E., par la ligne de partage des eaux du haut Mananjary et du
Sakaleona ;
A TE., par la ligne de partage de eaux des rivières Ampoasary et Saka,
puis par le cours du torrent Sandrakomoro jusqu'à son confluent avec le
Mananjary, enfin, parle Mananjary lui-même ;
Au S., par la Faravory jusqu'à ses sources, par la ligne de partage des
eaux du Mananjary et do Tlboaka jusqu'à l'arôle centrale et, de là, par la ligne
de partage des eaux des rivières Manandriana et Fanindrona jusqu*au confluent
de cette dernière avec la Manandriana, par le cours de ta Manandriana jusqu'à
son confluent avec la Matsiatra, et, enfin, par la Matsiatra elle-même jusqu'au
point où celle-ci franchit le soulèvement au Bongo-Lava.
La province est limitrophe :
Au N., de la province du Vakinankaratra ;
Au N.-E., de la province des Betsimisaraka du Sud, par le district de Maro-
lambo;
A l'E., de la province de Mananjary ;
Au S., de la province de Fianarantsoa ;
Au ro., du territoire sakalava.
Sa superficie est d'environ 20.900 kilomètres carrés.
Orographie. — Traversée par l'arête centrale, la province présente, au point
de vue orographique, deux aspects difl'érents. La partie comprise sur le versant
Ouest se trouve entièrement formée de hauts plateaux d'une altitude variant de
800 à 1 .800 mètres. Le point le plus élevé, l'Antety, sommet voisin d'Ambositra,
atteint 1.895 mètres.
Les soulèvements parallèles et mamelonnés présentent une orientation
générale sensiblement N.-S. avec une légère inclinaison vers le N.-E. Des chaî-
nons secondaires, généralement orientés de TE. à 0., coupent ce premier système
et déterminent la direction générale des cours d'eau.
Les soulèvements principaux sont :
4o L'arête centrale ;
2* La chaîne d'Ambohimena, qui, partant de la Mania au N., travei'se le
district de Midongy et se prolonge, au S., jusque dans la province de Fianarantsoa ;
3° Le massif du Bongo-Lava, dont l'arête forme la limite 0. de la province.
Le versant Est, au contraire, présente une suite de soulèvements couverts
de forêts qui s'enchevêtrent confusément, séparés par des vallées profondes, où
coulent en torrents le Mananjary et ses affluents. Les principaux sommets ne
dépassent pas 1.200 mètres.
Hydrographie. — La province d'Ambositra touche à la fois aux bassins :
1» Du Mananjary, dont elle possède tout le haut cours ;
2° De la Tsinbihina, par un de ses principaux affluents, la rivière Mania, qui
prend ses sources non loin du Mananjary et qui est alimentée par les rivières
Sandrandahy, Imady, Ivato, Tsindro et Imoroua.
3® De là Mangoka, par la Matsiatra et ses affluents de droite, depuis la
Manandriana, qui prend ses sources au mont Ambohitsara.
^ 449 -
POPULATION
La province renferme 144.306 habitants, dont 19.000 Tanala, 7.000 Zafi-
maniry et 3.000 Sakalava.
Le tableau ci-dessous indique la répartition de cette population par catégorie
et par gouvernement. ^
GOUVERNEMENTS
HOMMES
FEMMES
ENFANTS
TOTAL
Aiubositra
8.088
5.001
4.434
6.683
t.'M)\
5.920
1.586
9.9%
7.225
6.192
8.000
6.640
5. 520
1.937
14.634
9.364
10.461 -
9.797
6.896
7.738
3.964
32.647
31.590
21.087
24.480
17 837
19.178
7.487
SandrandahT
S<<haniadîo '.
Aoiojia
Miaoncv
AmbohimaDga
RaDomeoa
Totaux
1
36.013
45.439
62.854
144.306
l^s Européens et assimilés, cotons, missionnaires et leurs familles, sont au
nombre de 145, ainsi répartis : hommes, 87; femmes 38; enfants, 20; dans ce
nombre ne sont pas compris 2 Chinois et 2 Indiens.
SUBDIVISIONS ADHimSTRATIVES
La province est divisée en trois districts : celui d'Ambositra, celui de
Midon^ et celui d'Ambohimanga-du-Sud; elle compte, de plus, quatre postes
administratifs installés, un à Ambatofinandrahana, dépendant du district de
Midongy, et trois autres à Ambohimiera, Ranomena et Ampasimadinika, dépen-
dant du district d'Ambohimanga-du-Sud.
Ces subdivisions sont elles-mêmes partagées et peuplées de la façon indiquée
par le tableau suivant :
L
HEFS-LIEtfl DE flMIVEBWElEIIT
HABITARn PAR LOCALITÉS
Ainbositra 9.775. habit
Sandrandaby... 419 —
Sahamadio 180 ~
ADjoma 193 —
Midongy 177 —
AmbobimaDga
RaDomeoa
nombre:
de fokonUDy
par
gooTMiiainent
NOMBRE
de villages
par
^ooTonieinant
NOMBRE
d'hobilanla
par
f^onTamement
Disiricl d'Ambosilra
31
98
39
91
1.319
1.131
712
519
39.647
91 .590
91.087
94.480
Distnct de Midongy
30 1 637 1 17.837
District d'A mboh imanga
98
17
174
191
150
4.659
19.178
7.487
144.306
RAGE
DIS POPULATIONfl
BeUileo et Hova (AmlMniandro^
id.
id.
id.
Betsileo, Sakalava, Bara.
Taoala.
Zafimaniry
RER8EI6REME1IT8 ÉCONOMIQUES
Agricnltiire. — Entreprises européennes, — Une seule entreprise mérite
vraiment d'être citée : c est celle de la Doctrine chrétienne, oui a obtenu
une concession de 6.000 hectares, à cheval sur les deux versants de Tlle, pour
^'y livrer à Télevage raisonpé et pratiquer la culture des végétaux nécessaires
— 450 —
à l'alimentation du bétail. Les essais ont été concluants et tout permet d'escomp-
ter la réussite. M. Béziat, qui la dirige, emploie avec succès la charrue et la
herse, suppléant ainsi à une partie de la main-d'œuvre indigène, qu'il est parfois
difficile oc se procurer dans la région où il est installé.
Plusieurs cultures paraissent pouvoir être entreprises par les Européens.
Celle du >;oton pourrait être entreprise dans la vallée de la Manantsahala,
affluent de la Matsiatra, partie 0. de la province. Peu peuplée, cette vallée, dans
laquelle les altitudes varient de 400 à 800 mètres, est très facilement irrigable ;
le climat y est tempéré.
La culture du chanvre donnerait également d'excellents résultats. Pratiouée
précédemment par les indigènes, qui n'utilisaient que peu les qualités inaus-
trielles de ce textile, mais par contre le fumaient beaucoup, elle dut être inter-
dite par le gouvernement malgache, dans un but de salubrité publique.
De nombreux lots de colonisation pourront être ouverts aux initiatives
privées, dans les différentes parties de la province, dès que les voies de com-
munication entreprises seront terminées. L'eau abonde de toutes parts, la main-
d'œuvre est presque partout facile à recruter et l'indigène, attaché au sol, est
en général habitué aux travaux de la terre.
Cultures indigènes, — Les cultures indigènes sont nombreuses. La
Srincipale est celle du riz, qui se développe encore, notamment dans les régions
'Antsimondrano, de Sahamadio et du Mady. Presque toutes les vallées sont
utilisées pour la culture de cette céréale, mais de nombreuses rizières sont
aussi établies en gradins sur le flanc des montagnes, grftce à un système
d'irrigution fort ingénieux.
Les Bctsileo cultivent également le manioc, les patates^ le maïs, les haricots,
un peu de tabac et la canne à sucre, dont le principal centre de production est
Id région comprise entre Ambatofangehana et Ambatoflnandrahana.
Les cultures riches ne sont entreprises que sur de très petits espaces; le
café paraît cependant devoir réussir dans la vallées d'Ambohimiera et d'Am-
batofangehana.
Le tableau qui suit indique la nature et l'étendue des diverses cultures
indigènes :
CANTONS
Ambositra
Sahamadio
Sandrandahy
Anjoma
Ambatofinandrahana.
Ambohimahazo
Ilaka'
Arabohimitombo
Midongy
Totaux ...
RIZIÈRES
970 h. 50a.
1.486 61
1.116
755
213
103
IW
90-2
56-2
96
16
10
00
00
00
95
6.956 h. 48a
MANIOC
SWh.OOj
371 00
?79
300
910
no
2j
22G
12
11
00
00
00
00
75
2.328 h. 98a.
PATATES
MAIS
500 h. 00».
93h.00a.
4U0 00
195 00
372 00
44 65
226 00
155 67
212 00
212 00
210 0*)
210 00
15 00
15 00
360 W
400 00
70 57
85 18
2.500 b. 90 a.
1410h.5 a.
HARICOTS
93 h. 00a.
195 00
44
155
212
212
15
350
5
65
67
00
00
00
00
00
1.279 h. 31 a.
SUPEIFICfE
totale
CULTIVÉE
9.195h.r>0ii
2.6i7 61
1.85i 68
1.592 00
1.061 00
1.050 00
1 090 OO
2.302 00
950 15
14 475h.2i>
ÉleTage. — Au point de vue de l'élevage, les Européen» n'ont presque rien
du N. et du S.-E. de la région, notamment sur celui de Tananarive. On peut
évaluera environ 1.100 têtes le nombre de bœufs exportés mensucliémenl de
la province. En raison de l'avilissement des prix actuels des bovidés, il y aurait
peut-être, pour un capitaliste, des opérations fructueuses à réaliser dans l'ave-
nir ; en effet, les cours ne sauraient fléchir davantage et Timportation des
- 45i -
bestiaux dand les colonies de la côte orientale d'Afrique, reprise sur des bases
sérieuses, pourrait donner des résultats satisfaisants pendant plusieurs années.
Aucune nouvelle espèce d'animal domestique ne semble susceptible d'être
élevée dans le pays. Des essais dirigés dans ce sens par M. Béziat ont échoué.
Situation du cheptel
fiOOVEIIEKNT
Ambositra.
Sabaniadie
Sandraodaby • • • •
An ioroa
MidooKy
Aiiibohimanga...
Raoouiena
Totaux
KSiPfcCB
?.605
5.900
6.9^ê
8.001
400
903
4.501
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7.00<J
8.-Î9I
51 .170 30.89-:>
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1
31
21
« •
3
1
25
ASINE
S
8
10
1
67
67
OVtNE
301
3i0
4U
583
819
• •
3C
2.520
600
306
669
1.553
980
• •
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3.318
M
7
1
9
I
Indnfltria. — Enlrepnses européennes, -- Les exploitations aurifères devien-
nent tous les jours plus nombreuses et constituent la seule industrie pratiquée
par les Européens.
De la vaUée de TAmpoasary, où elles s'étaient spécialement portées au cours
des années 1900-1901, elles se sont étendues dans le district d Ambohimanga-
du-Sud, dans le bassin supérieur du Mananjary et de la Mania. On peut évaluer
à 300 kilos d'or la production, pour 1904, des placers situés dans la province.
Tous les autres minerais, à part le fer, généralement traité par l'indigène,
le cuivre, le plomb, le mercure, etc., (jui abondent à l'O., principalement dans la
vallée de Tlvato, nont encore fait l'objet d aucune exploitation sérieuse.
En dehors des mines, aucun effort n'a été tenté par les Européens.
Une industrie déjà florissante chez les indigènes et cependant susceptible de
recevoir un développement considérable : c'est l'industrie séricicole. Au N. et à
l'C, entre Ambodinakarana et Midongy, se trouvent de nombreux bouquets de
lapia, sur lesquels vivent des vers appelés landy. Ces vers fournissent un beau
cocon d'une soie grossière, mais résistante, avec laquelle les femmes betsileo
fabriquent les lamnamena destinés, selon la coutume malgache, à servir de linceul
aux membres de leur famille. Le bombyx de Chine, également élevé par les indi-
gènes, mais en faible quantité, produit une belle soie employée par les femmes
pour faire, sur des modèles d«»nnés, une dentelle des plus fines et fort élégante.
joma, Ambohimanga et à Midongy par les soins de l'administration.
Une magnanerie créée à Ambositra a déjà permis de distribuer une cer-
taine quantité de graines aux indigènes qui s'occupent spécialement de l'éduca-
cation des vers à soie, d'autres sont en construction à Ambohimanga et Midongy.
Il est donc permis d'affirmer que l'industrie séricicole, pratiquée jusqu'ici par
le Malgache seul et, par suite, susceptible de nombreux peilectionncments, est
appelée à devenir des plus florissantes, si les Européens veulent s'y livrer d'une
fa^'on rationnelle et méthodique.
Une filature comportant un certain nombre de bobines et de métiers de tis-
sage pourrait être également installée dans la province, où la matière première
serait avantagensement trouvée sur place.
Sans parier du coton, au sujet duquel des essais sont actuellement tentés, le
chanvre constitnerait avec la soie les principaux textiles.
— 254 —
De nombreuses chutes sont susceptibles de fournir une force motrice suffi-
sante. La principale, formant une nappe unique de 60 mètres de haut sur 20
mètres de large, est située, à 3 kilomètres en amont d'Ambohimitombo, sur le
chemin muletier d'Ambositra à Mananjary ; une autre se trouve à Textrémité
0. de la riche vallée d'Antsimondrano, au confluent de la Saonja et du Vato,
à 3 heures d'Ambositra. Sur ce dernier point, la main-d'œuvre serait facile à
recruter, la vallée d'Ant&imondrano (Andma) étant très peuplée. Les matériairx
de construction peuvent se trouver sur place, au moins en ce qui concerne la
maçonnerie (pierres, chaux et terre de brique).
[/industrie forestière, susceptible d'un certain développement dans Tavenir,
n'existe pour ainsi dire pas aujouM'hui. On ne trouve pour ainsi dire de forêts
que dans le district d'Ambohimanga-du-Sud, où l'on rencontre des essences
rares, telles que l'ébène et le bois de rose ; les difficultés du transport en empê-
chent encore Texploitation.
Des petites étendues boisées dans le canton d'Ambohimitombo et une pointe
entre Ambalainanaka et Fiadana sont mises en exploitation par les indigènes et
suffisent aux besoins actuels de la province.
Le caoutchouc, assez abondant dans le district d'Ambohimanga, est peu et
mal exploité par Tindigène tanala.
[nduslries indigènes. — Elles ne portent que sur la confection d'objets
d'usage courant, tels que nattes, sobika, angady, articles de poterie, etc.
Commerce.— Depuis deux ans, le commerce 'subit un ralentissement
dans les afiaires d'autant plus sensible qu'il a succédé à la période florissante de
l'ouverture des placers de l'Ampoasary.
Les produits d'origine européenne sont importés par les maisons d*Ambosi-
tra : la Compagnie Lyonnaise, les Comptoirs Thiziens, les Etablissements Gra.-
try, la Société des (irands Bazars du Bet.sileo et la maison Pachoud frères ; des
vendeurs indigènes les écoulent sur les marchés, parmi lesquels les plus
fréquentés sont ceux d'Ambositra, de Sandrandahy, de Hadanana et de
Nandihizana.
Deux foires annuelles se tiennent à Ambositra les 1»' et 2 janvier et les
!•' et 2 octobre.
La Compagnie Lyonnaise, les Etablissements Gratry et les Comptoirs Thi-
ziens alimentent la province en toiles et étoffes très prisées par les indigènes.
Les autres articles, le sel, la quincaillerie, Tépicerie, la parfumerie, les spi-
ritueux, les faïences, la bimbeloterie, articles de vente très courante, tous de
fabrication française, sont importés par les Grands Bazai*s du Betsileo et la mai-
son Pachoud.
Un seul article d'origine étrangère, la machine à coudre, jouit d'un écoule-
ment facile, mais peu rémunérateur et dilYîcile à concurrencer, étant donnée la
modicité des prix auxquels il est livré.
Le commerce d'exportation, qui était autrefois entre les mains de la Compa-
gnie Lyonnaise, est fait par toutes les maisons d'Ambositra, qui exportent, par
Mananjary principalement, les peaux, la cire et la poudre d'or.
Les transports se font encore exclusivement à dos d'hommes et atteignent
un prix assez élevé.
Un homme transportant de 25 à 35 kilos est payé :
D'Ambositra à Mananjary (aller et retour) 12fr.50
id. à Tananarive (aller et retour) \o 00
id. à Fianarantsoa (aller et retour) 6 00
id. à Antsirabe (aller et retour) 3 00
A la journée, le prix moyen par homme et par jour varie de 4 franc à 1 fr. 50,
sans nourriture.
Les importations ont atteint, en 1904, le chifi'rede. . . 600.000 francs.
Los exportations celui de 70.000 —
L'exportation de l'or représente un chifl're de 900.000 —
Soit un total de. • • . 1.570.000 francs.
^ 253 -
Le tarif des marchandises d'importation ]es plits courantes est le suivant :
Produits d'importation
DÉSIGNATION DES MARCHANDISES
Tistiis
Toile de colon écru lr« qualité
id. 2* —
id. 3- -
Toile blanche ou calicot i'* qualité
Id. 2« —
id. 3» —
Indiennes U« qualité
id. «• -
id. 3« -
Flanelle
Patnas
Mousseline
QuinoalUerle
Serrure grande
id. petite
Cadenas grands
id. petits
Marteaux
Tenailles
Limes
Clous ordinaires
Scies à main
Vis grosses. ... :
Vis petites
Pelles
Pioches
Angady
Couteaux de table
id. de cuisine
Cuillers en fer battu.
Fourchette
Ciseaux *
Rasoirs
Articles de ménage
Marmites en fer grandes. . .'
id. moyennes
id. |)etites
Assiettes couleur (faïence ou porcelaine).
Assiettes blanches
td. émaillées creuses
id. plates
Bols en faïence
id. en fer émaillé
Carafe en verre
Verres grands
id. petits
Cuvettes en fer émaillé
Tasses à thé avec soucoupe
id. & café id.
Peignes
Balais
Brosses à cheveux
Id. à habits
id . à souliers
Glaces carrées
Id. rendes
Parapluies
Ombrelles
Chapeaux de paille
GROS
UNIT&
la balle
la grosse
100 kilos
la grosse
tOO kilos
•
la grosse
la grosse
la grosse
■
■
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la pièce
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la coupe
»
»
la pièce
la douz.
la douz.
la douz.
PRIX
DÉTAIL
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00
50
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0 20
0 20
2 50
3 50
1 50
1 50
0 60
0 70
0 50
1
2
1
1
00
75
75
00
2à3
1 25
2A8
1 50
200
1 25
0 40
0 15
3à7
3àlO
2 50
— 2S4 —
RElfSEIGHEMElITS GtMÉRAUX
Située à 200 kilomètres environ au S. de Tananarive, la petite ville d'Am-
bositra, surnommée Ambosi Ira -los-Roscs, grâce à la haie de rosiers fleuris qui
Tentoure, est directement desservie par le port de Mananjar^. On peut donc s'y
rendre, soit par la capitale, que l'on traversera, après avoir débarqué à Tamatave,
soit en s'embarquant dans notre grand port de TEst, sur le steamer Viile-de^
itholiques et protestantes françaises (l^.
lique et temple). Le voyageur peut y trouver un bon gîte d'étape et se ravitailler
complètement dans les différentes maisons de commerce. Le recrutement des
porteurs de fîlanjana et de bagages y est facile. On y trouve un bureau des postes
et télégraphes de plein exercice (le seul de la province). Un médecin inspecteur
de l'assistance médicale indigène et trois médecins de colonisation attachés aux
hôpitaux indigènes donnent leurs soins aux particuliers et leur délivrent les
médicaments contre remboursement. Il y existe un hôtel; il est relativement
facile de s'y procurer une domesticité à assez bon marché.
Le loyer d'une maison de auatre pièces varie de 50 à 75 francs par mois,
suivant la situation de l'immeunle et la durée de la location.
Un marché important s'y tient tous les jours, mais spécialement le samedi,
bien approvisionné en viande, volailles, œufs et légumes.
Aucun établissement scolaire n'est susceptible d'assurer l'instruction des
jeunes Européens.
De Tananarive à Ambositra, il faut de 4 à 5 jours de marche, en lilanjana;
p indispensable
il trouvera sur place l'eau et le bois et pourra partout se ravitailler en poules,
porc, œufs, riz et, le plus souvent, en pommes en terre.
Les principaux centres de la région sont : Midongy, à 3 jours 1/2 d 'Ambositra,
chef-lieu de district ; léproserie, pharmacie, mission protestante norwégienne,
chemin praticable aux hianjana et aux cavaliers, passage des rivières à gué ou
sur solides ponceaux. Les principales étapes pour s'y rendre sont : Aiidina (mis-
sion catholique), Ambatofangehana, Ambatohnandrahana (poste commande par
un Européen ; mission protestante norvégienne, hôpital inaigènc et médecin de
colonisation, marché le lundi), Itremo et Ankilanila. Prix du voyage : de
100 à 150 frîjncs (aller et retour) ;
Ambohimanga, à 2 jours d'Ambositra, chef-lieu de district; pharmacie, mis-
sion protestante norvégienne, gîte d'étape. Route muletière bien entretenue.
Etape à Ambohimitombo et Betampona. Prix du voyage : de 60 à 75 francs (aller et
retour) ;
Fandriana. à une journée d'Ambositra (hôpital et médecin àSahamadio, à une
heure de marche; mission prolestante norvégienne; marchéle samedi). Très belle
route muletière accessible aux charrettes jusqu'au point de bifurcation de la route
de Tananarive, à 10 kilomètres au N.d'Alarobia-Sandrandahy (mission catholiqo<^»
poste médical). Prix du voyage: de 25 à 30 francs aller et retour.
D'Ambositra k Fianarantsoa, la route est large et facile : 2 jours 1/2 de mar^
che. Les gites d'étapes situés dans la province sont Ivato et Ambalanimanakao*
(de 75 à 100 francs aller et retour).
Pour se rendre d'Ambositra à Antsirabe, il faut une journée et demie de uiar*
che sur une route de 4 mètres de large. Passage de la Mania en bac à traillc;
de la Manandona, en bac k traille également.
Les gîtes d'étapes situés dans la province sontllakaet Ambohimanjaka(de40a
50 francs aller et retour).
Le retour des porteurs est généralement payé le même prix, que ceux-ci
reviennent k vide ou charjjés.
Le& voies de communication ne consistent eucore qu'en pistes muletières
- 286 -
réuDissant Ambositra aux divers centres. Quelques-unes sont praticables aux
voitures, mais seulement aux environsimmédiats du chef-lieu. Ce sont: la route
de Tananarive à Fianarantsoa, oui traverse la province du N. au S., et la
route d'Ambositra à Antsirabe. Un sentier conduit à Mananjary en passant par
Ambohimanga-du-Sud, un autre va à Morondava par Midongy.
L^étabiissemcnt d'une route carrossable entre Ambositra et Ambohimahasoa
sera entreprise en 1905, reliant ainsi le chef-lieu de la province à la route de
Mananjary à Fianarantsoa par Alakamisy.
Les principaux centres de recrutement pour la main-d'œuvre indispensable
à la mise en valeur des terrains sont :
Alarobia-Sandrandahy, à 4 heures de marche d'Ambositra.
Ilaka, ," ^ ^ heures.
Sahamadio, à 6 heures.
Ambohimahazo, à 5 heures.
Anjoma, à 7 heures.
Les indigènes s'engagent volontiers pour le compte des Européens. Le taux
moyen des salaires est de 0 fr. 60 par jour avec la nourriture, ou 1 franc sans
nourriture.
Les engagements peuvent se faire avec ou sans l'assistance de l'administra-
tion. Mais, si îa main-d'œuvre ordinaire est facile à recruter, les ouvriers d'art
font presque complètement défaut. Une école professionnelle fonctionne depuis
octobre 1904 pour former des indigènes aux différents travaux d'art usuels et
remédier par suite k cet inconvénient.
L'émigrant qui désire venir se fixer à Ambositra doit, en tout cas, ne pas
perdre de vue qu'il habitera un pays sain, mais froid; il devra donc se naunir,
en même temps que de vêtements de toile, de bonnes couvertures de laine et
d'effets chauds. Des vêtements im|)crméables sont également indispensables pour
se prémunir contre les pluies, qui tombent journellement de la mi-novembre à
la mi-mars.
Il pourra se procurer facilement logement, domesticité et vivres aux prix
cirdessous, fournissant un aperçu :
LocemenI 60 fr. par mois
Cuisinier S5&30 —
Domestique, dit bolo. . 15 à 90 —
Bois de chaaiTage (fa-
got) , .
CbarlMin (la sobika de
5kilo8
Viande (le liilo)
Poulet et canard
Dinde et oie
Œufs (ia pièce)
f^it (le litre)
Choux et choux-fleum
Salade (le pied)
Navets, carottes, radis,
(la botte)
0 fr. 30 à 0 fr. 40
0
0
0
9
0
0
0
0
15
50 à 0
30 à 0
00 à 2
05
20 à 0
10 à 0
05
05
•75
50
50
30
50
Pommes de terre (la
sobika de 6 kilos)...
Farine (le kilo)
Vin (la darae-jeanne
de 18 à ^ litres)
Champagne (la bouteil-
le)
Rhum (le litre)
Sucre (le kilo)
Huile (la bouteille)
Vinaigre :\e litre
Thé (le kilo)
Confitures (le pot)
Pétrole (le bidon) ....
Bougies (le paquet) . .
Pain (le kilo)
t fr
.00
1
50
95
00 à 30 fr. 00
6
00 h 12 00
3
00 à 5 00
l
25
3
00
1
50
10
00
9
00
22
00
1
00
l
60
ADMINISTRATION
MM. Gamier-MontoB, administrateur de 2* classe, chef de la province.
Bastard, administrateur-adjoint de 1" classe, chct du district d' Ambo-
himanga-du-Sud.
Ponperon (P.-E.-F.), administrateur-adjoint de 2« classe, chef du district
de Midongy.
Campan, administrateur-adjoint de 3« classe, chef du district d'Ambositra.
Joiirdran^ commis de l" classe des affaires civiles (Ambositra).
Ratinaud, comptable de i'^' classe, gérant de la caisse de fonds d'avances
d'Ambositra.
Monnier, commis de comptabilité de 2'' clasle, chef du poste administra-
tif d'Arabohimiera.
~ 286 -
Postes et télégraphes
M. Bransiet, commis métropolitain, faisant fonctions de receveur.
Service topographique
MM. Jonrdan, géomètre de 1^'' cla&se, chef de circonscription.
Morin» géomètre de 2" classe.
Travaux publics
M. Chailliey, conducteur de 3« classe du cadre temporaire.
Garde régionale
MM. Lafifond, inspecteur régional principal de 2^ classe, commandant la brigade
(Ambositra).
Favey, garde régional de !'• classe (Ambositra).
Dupont, garde régional de 2^ classe (Ambositra).
Gharbotel, garde régional de 2» classe, chef du poste administratif d'Am-
pasimadinika.
Hnscatelli, garde régional de 3* classe, chef du poste administratif d'Am-
batofinandrahana.
Gregorowicz, garde régional de 3* classe (Ambohimanga).
Salvan, garde régional de 4« classe, chef du poste administratif de Rano-
mena.
SaTelli, garde régional de 4* classe (Midongy).
Mines
MM. Bourdevat, contrôleur des mines de 4* classe [service local).
Frissard, commis de l**" classe des affaires civiles.
Enseignement
M. Tafforin, instituteur de 4« classe, directeur de Técole régionale d'Ambositra.
M"« Massé, institutrice de Q° classe.
Service de santé
M. Ifavarre, médecin aide-major de !'• classe, inspecteur de Tassistance
médicale indigène.
Cultes et enseignement
(MiBsion catholique)
RR.PP. Chesnay, supérieur. FF. Joël, instituteur.
Fabre, missionnaire. Marcel, id.
Villaume, id. Patrice, communauté de S^-
Dupuy. Anne.
Peyrilhe. Joseph, communauté de S*«-
Leroy. Anne.
Giethlen. Robert, communauté de S*«-
FF. Basile, directeur de l'école Anne.
d' Ambositra. Vétule, communauté de S**-
Jean, instituteur. Anne.
Sœurs de St-Joaepb-de-Gluny
I M. Geneviève, directrice. SS. Casimir, institutrice.
S. Bertille, institutrice. Henriette, id.
Mission protestante française
j MM. le pasteur Gaignaire, et l^""* Gai- M. Galland, instituteur, et M"^" Gai-
^aire. land.
Kaspar et M"« Kaspar. M"* Vidil, institutrice.
- 2S7 —
Mission NorTégienne
MM. llilsen et M™* Ifilsen, Fandriana. MM. Berthnea et M"^* Berthnes, Fihasi-
Brlandsen et M^^ Erlandaen, Am- nana.
batofinandrahana. Olsen et M"^* Olsen, Ambohiman-
ga-du-Sud.
LISTE DES HABITANTS EUROPÉENS ET ASSIMILES
Français
MM. AuERf prospecteur à Ambositra.
BbyriRi id.
BÉziAT, culUvaleur à Ambositra.
Boucher, prospecteur à Ambositra.
Cambrez Y, prospecteur à Ambositra.
Combes, représentant des Comptoirs
thiziens à Ambositra.
Courtois, prospecteur à Ambositra.
de Costa, id.
CuRNiBR, commerçant à Ambohiman-
Dblmottb, prospecteur à Ambositra.
Demarbz, représentant des Etablisse-
ments Gratry à Ambositra.
Fichter, prospecteur à Ambohimanga.
Fin, prospecteur à Ambositra.
Fraghb, représentani des Grands Ba-
zars du Betsiteo à Ambositra.
Gaffori, prospecteur à Ambositra.
Gallois, id.
Gourg, id .
Lautier, id.
Lavanti, horloger à Ambositra.
Lbbois, colon a Narainony.
P. Louis, prospecteur à Ambositra.
Mariller, agent de la Compagnie
lyonnaise a Ambositra.
Muller, prospecteur à Ambositra.
NAUDi, prospecteur à Ambositra.
Pachoud, commerçant à Ambositra.
M"* Paquet /"¥'•), prospectrice à Ambo-
sitra.
MM. Rolland, représentant de la Com-
pagnie lyonnaise à Ambositra.
Roques, prospecteur à Ambositra.
Sauze, prospecteur à Ambohimanga.
Truchet, id.
ViNCËNNEux, agent de de Compagnie
lyonnaise à Ambohimanga.
Anglais
MM. Ansellne, prospecteur à Ambositra.
Ashnoder, id.
Button, id.
Duponsel, id.
Hanning, id.
MuRGHissoN, ingénieur, agent de la
Compagnie lyonnaise à Ambositra.
Américams
MM. BuDER, prospecteur à Ambohimanga.
Napbegyi, prospecteur à Ambohi-
manga.
Allemand
M. Holste, prospecteur à Ambositra.
Suisse
M. Haag, prospecteur à Ambositra.
Belges
MM. Renard, prospecteur à Ambohimanga.
UoLSTELN, prospecteur à Ambositra.
n
S88 -
Province de Fianarantsoa
REHSEIGHBHEIITS GÉOGRAPHIQUES
La province de Fianarantsoa est située entre 21® et 22<^ de latitude Sud et entre
43® et 45* de longitude Est.
Elle est limitée :
Au N . , par le Matsiatra et une ligne fictive qui part de Tembouchure de la
Manandriana, affluent de la Matsialra, et rejoint la haute Manaoonoka ;
A TE., par le massif du Vohonala et une ligne qui passe par le village d'An-
doharano, rejoint ensuite le Faraony au point où il reçoit son afVuent, l'Ampi-
tabc, et aboutit à Sahasinaka, sur le Faraony ;
Au S. >E., par la ligne de partage des eaux des bassins de la Rianana et de la Ma-
titanana ;
Au S., par les montagnes de rAngavo,de TAndrangitra, la chaîne de Lambo-
any et les contreforts orientaux de la chaîne de TAnalarnavo ;
A ro., par les crêtes qui limitent dans cette direction la vallée de Tlhosy,
par la Lalana, le plateau de THorombe et le Zomandao jusqu'à son confluent
avec la Matsiatra.
Orographie. — La province est traversée du N. au S., dans sa partie
orientale, par Tarète faîtière de l'île, dont les pics le^ plus remarquables, du
Nord au Sud, sont: TAmbohitrakolaby (1.780 mètres) ;lcMandalahy (1.410 mètres);
TAnkaramainty (1.495 mètres) ; TAmbohitrimaniaka (1.620 mètres) ; le Mitongoa
(1.450 mètres) ; l'itrimo (l.SlOmètres) ; TAmbondombe (1. 850 mètres) ; l'Itrongay
(1.540 mètres). La chaîne de TAndrangitra, au S., se maintient à des hauteurs de
1 . 600 à 1 . 800 mètres ; enfin à l'O., les derniers ressauts du plateau central, Tlngaro,
rifandana, le Lamboany et TAndrapenaka atteignent encore des altitudes de 1.450
mètres.
Hydrographie. — Les quatre cinquièmes des cours d'eau de la province se
jettent dans le canal de Mozambique par la Matsiatra et ses affluents.
La Matsiatra, qui prend le nom de Mangoky en aval de son confluent avec
le Zomandao, a sa source non loin du village de Vinanitelo ; pendant 150 kilo-
mètres environ, il coule dans une direction S.-N., pour se diriger ensuite vers
ro. Son cours total, de 600 kilomètres, en fait Fun des plus grands fleuves
de nie. Ses principaux affluents dans la province sont, sur la rive gauche :
Le Mandranofotsy, qui passe au pied de Fianarantsoa ; la Mananantanana,
qui arrose Ambohimandroso, Ambalavao, Ankaranosy ; le Zomandao, qui passe
à Ankaramena et Ambinaniroa et dans lequel se jette Tlhosy.
Ses tributaires de droite sont :
l/lboaka, qui fertilise les belles rizières d'Alakamisy ; rAnkova,prèsd'Ambo-
himahusoa ; la Fanindrona, coulant au N. d'Alarobia-Vohiposa.
Le bassin oriental ou de TOcéan Indien comprend le haut cours de nom-
breuses rivières ou fleuves gui vont du N. au S. : la Faravory et son affluent,
la Sakanany, la Sandrananta, la Mananarobondro et la haute Matitanana.
La superficie de la province de Fianarantsoa est de 50.000 kilomètres carrés
en chifi'res ronds.
POPULATION
Le tableau ci-après fait ressortir le chiffre de la population de la province
de Fianarantsoa.
— 259 -
HOllIS
FEUB8
fiAR€OIfS
FILLK8
TOTAUX
Population indigène
District d'AmhalaTao
id. d'Ambobîmabasoa
id . de Solila (eh.-lim Puyakana)
id. de Fianaraotsot
id. d'Ibosy
id. d'Ifanadiana
Commane
19.614
11.918
15.537
33.899
5.600
4.152
1.433
Totaux.
91.384
19.987
19.88 'i
16.909
30.593
5.880
4.398
1.519
90.700
13.966
8.060
11.819
91.975
3.340
3.793
1.030
63.906
19.115
7.417
9.153
93.673
9.800
4.017
1.017
60.199
64.989
39.579
59.711
110.000
17.690
16.990
5.000
Population européenne et assimilée
District d'ArobaUvao
id. d'Ambohimahasoa.
id. de8«UI«
id. de Pianamitaoa...
id. d'Ibosy
id . d'If aoadiaoa
Commane
Totaux.
15
15
9
7
8
3
93
150
3
3
1
1
37
45
t
94
96
»
1
95
99
305.489
18
90
19
7
8
6
179
950
La province compte, d'après le dernier recensement, 305.482 habitants indi*
fs'ênes. Les districts ae Fianarantsoa, Ambalavao, Ambohimahasoa sont exclu-
sivement peuplés de Betsileo, d'affranchis et de Hova émigrés ; dans le Sud du
district d'Ambalavao^ on compte quelques cantons bara ; le district d'ifanadiana,
situé à TEst de la province, est peuplé de Tanala, mêlés d'une émigration
betsileo assez marquée.
Le district de Solila, peuplé en très grande majorité de Betsileo, compte
aussi quelques groupes de Bara et de Sakalava.
En6n, le district d'Ihosy est peuplé de Bara-Be et de Bara-Manonga.
Les Européens en résidence dans la province de Fianarantsoa sont au nombre
de 2.50, population assimilée comprise. Ces éléments comprennent 195 Français
^t55 étrangers, dont : 150 hommes, 45 femmes, 26 garçons et 29 tilles.
SUBDIVISIONS ADMINISTRATIVES
La province de Fianarantsoa est divisée, au point de vue administratif, de
ia façon suivante :
"'
DISTRICTS
Fianaranisoa
AmbalaTao
Antbohimahasoa
Solila
IbosT
Hanadiana
CHEFS- LIEUX
FianaranUoa
A mbalavoa
Ambohimahasoa
Fanjakana
Ibosy
Ifanadiatia
80U8-OOUVRII-
NBMBNT8
CHEFS-LIEUX
Fianaranlaoa ( Fianarantsoa
Alakamisy } Alakamisy
Ambalavao I Ambalavo
Ambohimahaaoa | Ambohlmabasoa
Solila
Fanjakana
Ihosy
Ifanadiana
Sulila
Fanjakana
Ihosy
Ifanadiana
■«>■■■
g
NOMBRE
o
H
d'habitants
du
-<
O
eouf-goaT«raeiDMt
n
T5.000
7
35.000
Î3
64.282
15
39.579
10
18.924
19
33.787
14
17.620
8
16.290
J
RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES
Entrefrises européennes. — Les entreprises européennes sont nombreuses,
comme l'indique le tableau ci-après. Tons les arbres fruitiers d'Europe
- 280 —
viennent très bien dans le Betsileo. La vigne pousse assez bien : MM. Pélrod,
George! et les Pères Jcsnites font, au coramenccment de chaque année, une
récolte assez abondante de raisin. Les échantillons de vin, sans être parfaits,
représentent d'acceptables spécimens de consommation courante.
Concessions des Européens
DISTRICTS
Pionarantftoa .
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
Alakamisy... .
id
Ambohimaha-
NOMS
des
GOKCESBIONMAIHKS
de Chalain.
soa
Solila
Arobalavao.
id.
Rigard
Focard
Georffct
Gibelin
Gouloumès.
Orall
Lenglel . . . .
Leroy
Mantelan...
Smadja
Stapoundzi
Pétrod
Frères de la Doct chrél.
PP. Jésuites
Arnaud
Brcgeras
Couchoad
Aroiot
Kocnrd (A.)
Conty (représentant An-
driampnrany)
SITUATION
delà
COKCBSSIOM
Ainpopok».
Uena
ADtambohorory
AmbaloTora....
Uena
Antnmbohobe ..
Andrahito
.Maroniby
Ftnnarantsaa...
Kiaujesoa
Vatosola
Antambohobe ..
Ambohiinalaza.
Kiaujasoa
Ambohimnlnza .
ivoamba
Alakainisy
Ainboasary
Aoknrambory ..
Amhalavao
Ambohiman-
droi^o
NiTURB
du
BOL
Argilo-sili-
ceux(laté-
id.
id.
id.
id.
id.
id
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
NATURE
des
CULTOavS KXT«BPai«l
Arbres et vigne.
Guitares indigènes.
Arbres divers.
Arbres fruitiers, vigne.
Cuit, indig., ambrevade
id.
id.
Cuil. indigène, élevage.
Essais div., coton, mûriers
Pftturages, arbres.
Elevage, arbres, essais de
coton et de tabac. .
Ananas, arbres, vigne.
Vigne, pàtarages.
Arbres div., vigne, légum
Cnllures indigènes, vigne
Légumes, pâturage».
Cultures diverses, arbres.
Café, vigne, élevage.
Pâturages, élevage.
Arbres divers.
Thé, mùricsrs.
Cullures inditjènos, — Les indigènes se livrent en général à la cnlturo /l^^
rizières, qui sont fort belles dans le pays betsileo, et aux cultures secondaire
(manioc, patates, arachides, l/anibrevade, plantée en vue do Tel ev âge du ver
à soie indigène, est Tobjet d'une culture importante dans le district d'Anibalavao;
le maïs, le haricot, la pomme de terre, le tabac sont aussi cultivés dans la
province.
Les légumes viennent bien ; beaucoup d'indigènes ont des jardins potagers.
dont les produits sont facilement écoulés sur le marché.
Elevage. — La population bovine de la province de Fianarantsoa est indiquée
dans le tableau suivant.
DISTRICTS
Ambohimahasoa.
Fianarnntsoa
Anibalavao
Ihosy
Solila
Ifanadiana
Total.
NOMBRK
des
UOVlDéS
OBSERVATIONS
12.200
69.515
48.134
40.000
45.9*76
3.997
Zone du plateau betsileo.
id.
id.
Pays bara
Région de l'Ouest
Pays ianala
•219.8*»
La vallée de la Mananantanana est la région de la province la plus propice à
rélevage. Cette région, abondamment pourvue de pâturages et bien arrosée,
- 261 —
est susceptible de nourrir de nombreux troupeaux et de produire du riz en
abondance.
On rencontre également des prairies de montagne couvertes en toute saison
(le pâturages qui conviennent aux bœufs et aux moutons et, en quelques points,
au cbeval.
Des prairies de plaine de plusieurs milliers d'hectares se trouvent entre la
Malsiatra et la Mananantanana, les vallées de Flmorona, de Tlsahandaka, de
rioninarivo et de la M anambona.
II y a, enfin, sur les hauts plateaux, des pâturages faits d'herbe courte, fine,
douce au toucher, et déplantes variées que les chevaux goûteraient très proba-
blement.
Tels sont les pâturages de la haute Manambona, aux environs d'Ambohi-
inila et de Mahazoarivo, du cirque d'Ambohibolamcna, large de plus de dix
iiilonictres, de la haute vallée de Sariho à Textrémité occidentale de la grande
plaine d'ikalamavony.
Les principaux cours d'eau, Matsiatra, Mananantanana, Zamandao, arrosent
et entretiennent des prairies d'assez bonne qualité et des pacages.
En môme temps que des pâturages pour ses bœufs, Tindi^ène trouve dans
la province des terrains propres à ses cultures couturaières : riz, manioc, maïs,
'te, etc.
Malheureusement, toutes les entreprises de culture ou d'élevage en grand
lentées jusqu'à ce jour par des Européens ont entièrement échoué par suite des
qualités médiocres du sol et de la main-d'œuvre indigène.
Toutefois, l'instiillalion d'Européens dans la vallée de la Mananantanana, la
plus chaude et la plus riche en pâturages, serait peut-être suivie d'heureux ré-
sultats, si la rigueur d'un climat torride et le paludisme ne rendaient cette
expérience tout particulièrement dangereuse.
Quoi qu'il en soit, l'élevage est très en honneur dans la province et les indi-
jîèncs s'y adonnent avec succès, surtout dans le Sud. Le bétail ainsi produit est
la source d'un commerce important avec l'Imerina et la province de Tulear.
Ferme hippique. — La ferme hippique de l'Iboaka, située à 18 kilomètres de
Fianarantsoa, sur la route d'Alakamisy, est dirigée par M. le lieutenant Amène,
«ta rartillerie coloniale.
Cet établissement occupe une surface totale de 73 hectares, dont 14 sont
uitivés en mats, avoine, sarrasin, carottes fourragères, betteraves pour l'alimen-
jari
«ultures intéressant l'avenir agricole et économique du Betsileo.
Le tableau ci-dessous fait ressortir le nombre des animaux entretenus dans
la ferme. •
Î' Barbes 3
AbTSSiiiB 3
Malgaches »
roulinièreii * Barbes 12
"unnieres. ^ Abyssines 19
(de 3 ans 5
rtitilnins el pooltchesl de 2 ans 6
Désàlboaka i de 1 an 6
( sous la mère... 6
l'iodete d'Algérie 1
Auesses 21
•'•^nae* àaesses \ °^* * iDoaM. . . g^
Jr^ufs detravaii 18
T<iareaux sans bosse 2
Vaches sans bosse 6
Vaches à bosse \i
Génisses el taurillons à bosâe 9
Génisses et taurillons sans bosse 15
RAijpp» I de Proyence 9
**^''®*^* 1 de Sologne 1
B'*^^" dl^rg'nT:::::::: 1
.Agneaux et agnelles. . j f^ |X|nef;: ! \\\\\ 2
Brebis malgaches* 44
Brebis el agnelles du le' croisement 38
id . du S* croisement 6
Moutons castrés des !•« et 2* croisements. . 17
Les ventes d'animaux se font soit par la voie des enchères, soit à Tamiable.
bans ce dernier cas, les prix sont fixés par une commission de vente composée
du directeur de la ferme, du receveur des domaines el d'un notable de Fiana-
rantsoa. Après entente, le demandeur signe un engagement de verser le prix
-.262 —
fixé dans la caisse du receveur des domaines dès approbation par l'administra-
teur chef de la province, par délégation du Gouverneur Général.
La livraison de Tanimai suit immédiatement ce versement.
Si deux demandes d*achat sont formulées pour le môme animal et si les in-
téressés acceptent tous deux le prix fixé, il est procédé à une mise aux enchères
au lieu indiqué paria commission.
Le domaine de la Ferme hippique est prolongé jusqu'au Matsiatra par une
longue bande d'excellents p&turagc,s présentant une surface d'une centaine
d'hectares environ.
Ces prairies sont louées à raison de 4 fr. par an et par hectare aux éleveui*s
de chevaux du Betsileo, qui commencent k se grouper autour de l'iboaka.
La monte est absolument gratuite ; en principe, les saillies doivent se faire
de novembre à mai. Néanmoins, toutes les juments ou toutes les Unesses qui sont
présentées sont acceptées, quelle que soit répoque de leur venue à l'IboaKa. Los
juments reçoivent trois sauts à cinq jours d intervalle et sont revues encore un
mois après. Les &nesses sont saillies trois jours de suite.
L'étalon est choisi par le pro|)ri^taire.
L'exploitation agricole et le jardin d'essais de l'ïboaka, annexés à la Ferme
hippique, ont pour but de fournir les denrées alimentaires nécessaires h la nour-
riture des animaux et d'étudier les cultures intéressant l'avenir agricole et écono-
mique du Belsileo.
Industrie. — Entreprises européennes. -— L'industrie manufacturière n'existe
pas dans la province de Fianarantsoa.
Parmi 1 industrie cxtractive, il y a lieu de citer, en premier lieu, l'industrie
minière, qui a pris un grand essor dans la circonscription. Un certain nombre
de prospecteurs, notamment MM. Gattin, Staponndzi,Gouloumès et Leconite ont
essayé ae substituer à la bâtée le travail au sluice.
Avec ce procédé d'exploitation, le prix de revient du kilo d'or a pu être
abaissé à environ 1.020 francs, alors qu'a la bâtée, le kilo d'or revient à 2.000 et
même 2.100 francs.
Pendant l'année 1903, les déclarations de pose de signaux s'étaient élevées an
chiffre de 113; pendant les onze premiers mois de l'année 1904, on en a enre-
gistré 200.
Il y a actuellement, dans la province, une soixantaine de périmètres miniers
régulièrementexploitésineuf, en vertu d'un permis d'exploitation et cinquante-
quatre, environ, en vertu d'un permis de recherches.
Il n'a cas été découvert, jusqu'à ce jour, dans la province, de filons aurifè-
res ; touteiois, l'exploitation de M. Lecomte, dénommée Imaina, située au Nord-
Ouest de Fianarantsoa, dans le district de Solila, renferme des quartz aurifères
très riches.
Il y a lieu de citer également l'exploitation d'un gisement de pierre à chaux
due à l'initiative d'un habitant de Fianarantsoa, Iternard Ranaivo. La chaux qu'il
fabrique n'a pas la qualité de celle qui est importée d'Europe, mais a l'avantage
de n'être pas trop chère. Il la vend, rendue a Fianarantsoa, à raison de 0 fr. 40
le kilo, soit 400 fr. la tonne.
Industrie forestière. — La forêt tanala, qui couvre la région intermédiaire
comprise entre la côte Est et le Betsileo proprement dit, dont elle suit les limites
orientales formées par la ligne de partage des eaux qui sépare les bassins des
fleuves tributaires de l'Océan Indien et du canal de Mozambique, occupe
une superficie totale approximative de 1.000 à 1.200 kilomètres carrés.
La haute futaie est distante du centre Betsileo de 30 à 40 kilomètres; de
Fianarantsoa aux abords de la grande forêt, il faut compter six heures de mai^
che en ligne directe. Les bois provenant des exploitations des Européens sont
acheminés sur Fianarantsoa par la Matsiatra, accessible aux pirogues et aux
chalands à fond plat dans la haute partie de son cours, depuis Vinanitelo
i'usqu'au pont de l'ivoamba, situé sur la route de Tananarive. De ce point à
fianarantsoa, oui en est éloigné de 12 kilomètres, les bois sont transportés
par chariots à bœufs, très rarement à dos d'hommes.
^ 263 —
L'économie de transport qui en résulte et la concurrence des exploitants
européens ont amené une baisse appréciable du prix du bois à Fianarantsoa.
Le mètre cube de bois de charpente vaut actuellement 75 francs.
Plusieurs concessions forestières sont représentées dans la province. Ce sont
celles de :
M. Lero^, qui occupe une superficie de 200 hectares et est située à Àmbodi-
variony, près du confluent du Ranomainty, affluent de la Matsiatra, à 38 kilo-
mètres de Fianarantsoa ;
M. Gouloumès, qui occupe une surperflcie de 100 hectares environ, située
à 20 kilomètres au S. de celle de M. Leroy ;
Du R. P. du Goëtlosquet et de M»« V^« Lenglet; Tune et l'autre sont
situées dans la forêt d'Ambodivariony, à 50 kilomètres environ de Fianarantsoa.
Au cours de Tannée i904, trois concessions ont été accordées :
A M. Dantonyj qui occupe une superficie de 600 hectares environ située au
Nord de la concession du R. P. du Goëtlosquet;
A une société de charpentiers malgaches (Ranaivo et autres) qui occupent
une superficie de 2.000 hectares dans la forêt de Vinanitelo ;
Enfin à M. Smadja, qui occupe une superficie de 1.000 hectares, également
située dans la forêt de Vinanitelo.
M. Lerov, seul, fait de l'exploitation industrielle. La scierie mécanique
au'il a in«itallée à Ambodivariony marche régulièrement» Les autres exploitants
ébitent le bois à Taide de scies à main.
Industrie des transports, — Bien qu'à ses débuts» Tindustrie des transports
tend à progresser dans la province. L'achèvement de la route carrossable
Fianarantsoa-Mananjary a permis de mettre en circulation des voitures à
bras.
(^ Société française ,de Commerce et de Navigation et la Société des Grands
Bazars ne se servent plus que de voitures pour faire monter leurs marchandises
de la côte.
Des essais de transport par éines ont été tentés par la Compagnie Lyon->
naise et la Société des Comptoirs Thiziens entre Mananjary, Ambohimahasoa et
Ambositra.
Ces deux sociétés n'cfl*ectuent plus leurs transports, entre Ambohimahasoa
et Ambositra, qu*au moyen d'ànes qu'elles chargent, pour ce parcours, à 80 kilos.
Ces animaux, parfaitement acclimatés aujourd'hui, résistent bien à la fatigue
sur les routes des hauts plateaux et supportent aisément le travail qui leur
est demandé.
En prévision du développement que le roulage est appelé à prendre, un
colon militaire, M. Gibelin, a installé un atelier de charronnage à Fianarantsoa.
M. Leroy a l'intention d'annexer à sa scierie mécanique d' Ambodivariony une
carrosserie.
Industries indigènes. — L'industrie indigène est assez développée dans
la province^ Les bois (planches et madriers) font l'objet d'un commerce local
important. Dans les principaux centres : Fianarantsoa, Ambalavao, Alakamisv et
Ambohimahasoa, quelques indigènes fabriquent des briques cuites, qu'ils venoent
à des prix élevés : 25 à 35 francs le mille.
Lindustrie du fer est représentée par plusieurs groupes de forgerons, ins-
tallés à proximité de la forêt de l'Est; ils façonnent aes angady (bêches),
haches, faucilles, couteaux, .qu'ils vendent sur les marchés de la place.
A signaler encore, parmi les industries indigènes, la fabrication des poteries
et d'objets de sparterie, la confection des étoffes de soie, lamba, le travail de
la cire. Des ouvrais en raphia et en paille tressée, des panneaux peints sont
fabriqués par de jeunes artistes hova et betsileo. Ces objets, de jour en jour
plus connus et appréciés, trouvent de nombreux acquéreurs.
Commerce. — Fianarantsoa est un centre de transactions importantes avec le
Sud de l'ile. La base des transactions commerciales avec les indigènes est cons-
tituée par la vente des toiles, indiennes et autres tissus.
Aucun produit de marque étrangère^ à l'exception des allumettes, qui pro*
— 264 —
viennent en grande partie de Suède, des bières d'Allemagne et du pétrole, qui
vient d'Amérique, n'est importé dans la province.
Les marques de toile les plus prisées des indigènes sont : Cabot Supérieur,
Tsara dia tsara, Longottc, Bouvillon, Tète de Cer^ Angora.
Ces toiles se vendent à des prix variant entre 400 et 450 francs la balle de
mille yards.
Les transactions commerciales se font sur les marchés de la province, qui
sont au nombre de 37.
Parmi les produits d'exportation, les principaux sont : le riz, le bétail, l'or,
les cocons de soie, les peaux, la cire, le caoutchouc. Les principales maisons de
commerce échangent autant que possible les produits qu'elles reçoivent d'Europe
contre des produits locaux.
Les transports se font généralement à dos de bourjanes et aussi à l'aide de
voitures à bras, depuis l'ouverture de la route charretière Fianarantsoa-Ma-
nanjary. La Société française de Commerce et de Navigation a fait un essai de
transport à l'aide de voitures à bœufs. Cet essai n'a pas encore donné de résul-
tats très satisfaisants du fait de l'utilisation de bœufs non ferrés et insuffisam-
ment nourris en cours de route.
Les porteurs sont payés, par l'administration, à raison de i franc par jour.
Cénéralement, les commerçants et les particuliers traitent à forfait avec les
bourjanes ; les prix habituels sont de 10 à 12 francs de Fianarantsoa à Manan-
jary et de 20 à 25 francs de Fianarantsoa à Tananarive.
Une tonne de marchandises rendue à Mananjary revient à peu près à 280
francs.
11 y a chaque année dans la province six foires d'une durée de deux jours.
Elles se tiennent à Fianarantsoa le premier vendredi de l'année et le vendredi
qui précède le 14 juillet ; à Ambalavao, le dernier mercredi de l'année et celui
qui précède le 14 uiillet; à Ambohimahasoa, le dernier samedi de l'année et le
samedi qui précède le 44 juillet.
En outre, les marchés hebdomadaires les plus fréquentés de la province se
tiennent les jours et aux lieux suivants :
A Ambohinamboarina, Mahazony, Ambohîdrazana, le lundi.
A Fandrandava, Fiadanana, le mardi.
A Alarobia-Befcta, Ambalavao, Alarobia-Vohiposa, le mercredi.
A Alakamisy-Ambohimaha, Fanjakana, Alakamisy-Itenona, le jeudi.
A Fianarantsoa, Andranovorivato, le vendredi.
A Ambohimahasoa, Ambohimandroso et Ifanadiana, le samedi.
On peut se procurer dans ces marchés, avec les produits d'importation,
ceux de l'agriculture et de Tindustric locales.
Les maisons de commerce sont nombreuses dans la province de Fianaran-
tsoa; presque toutes se livrent au môme genre de commerce. Il y a lieu de
citer parmi les principales :
Maison Cattin. — Gros, demi-gros, détail, exportation, importation, boissons
alcooliques^ denrées alimentaires.
Grands Bazars du Betsileo. — Gros, demi-gros, détail, exportation, impor-
tation, boissons alcooliques, denrées alimentaires.
Compagnie Parisienne de Madagascar. — Gros, demi-eros, détail, exporta-
tion, importation, denrées alimentaires, tissus, quincaillerie, vins, liqueurs,
alcooU au pays.
Société Française de Commerce et de Navigation à Madagascar. — Commerce
de gros, tissus écrus et blanchis, alcools, échanges avec les indigènes, cuirs,
cire, caoutchouc, quincaillerie.
O'Swald et C^^*. — Alcools, tissus, cuirs, cire, caoutchouc.
Madagaskara. — - Tissus, alcools, cuirs, cire, caoutchouc.
Maison Procter Brothers.
Hôtel du Betsileo, M. Guillaume Loyens, propriétaire.
Maison Pachoud. — Importation, exportation, détail, or,
— 26S —
Maison Dantony. — Demi-gros, détail, boissons alcooliques, denrées alimen-
taires.
Les maisons indigènes de la place ne vendent qu'au détail ; elles font leurs
approvisionnements tant à Mananjarv qu'à Fianarantsoa chez les commerçants
européens. Elles ne se livrent, en général, qu'au commerce des toiles et tissus.
RENSEIGIIBIENTS GÉNÉRAUX
Le voyageur qui a l'intention de se rendre à Fianarantsoa doit, autant que
possible, prendre la voie de mer. Cette voie, outre qu'elle est la plus rapide, a
l'avantage d'être plus économique que la voie terrestre. A Tamatave, le voyageur
s'embarque sur la ViUe-de-Pernambuco, qui quitte ce port vers le 46 ou 17 de cha-
que mois et arrive à Mananjary vers le 22. Les prix de passage sont fixés comme
suit:
V* classe, 200 francs ; 2« classe, 100 francs ; pont, 50 francs.
A Mananjary, après une ou deux journées de repos, le voyaçeur s'occupera
du recrutement de bourjanes pour son transport personnel et celui de ses baga-
ges. 11 formera son convoi à raison de huit Dourjanes pour le tilanjana et doux
banrjanes pour chaque charge de 50 kilos. Les bourjanes seront payés à raison de
1 fr. 25 par journée de trajet.
Le tableau ci-dessous indique l'itinéraire de la route de Mananjary-Fiana-
rantsoa.
( Départ: Mananjary. .^„„ ( Déjeuner : Ifanadiana.
|T iour } PMuner : Tsaravary. ^ ^ , ,^ ^ •** JO"r Coucher : Ranomafana.
^dl.te* ^"*»^"^°'^ (chef-lieu du ^ Sahavondronina.
^ <>»'rtcl). 4. jour I i;oicher : Alakamisy.
^- J<>-' 1 Çbtrr^^nkof?^^^^^^ ^- ^o.r Déjeuner : Fianarantsoa.
Le voyageur trouvera généralement dans la plupart des localités traversées
des gîtes d'étapes pour s'abriter et se procurera, sans trop de peine et presque
partout, de la viande fraîche, de la volaille, des légumes et des œufs.
Le colon qui désire se fixer dans le BcUileo trouvera assez facilement la
est
proportion)
payé en moyenne au taux de 50 francs les 27 grammes.
Entre Fianaranlsoa et Ambalavao, il existe une route muletière. Les chefs-
lieux des cantons de la province sont reliés entre eux par des chemins muletiers.
Les cours d'eau de la province ne sont utilisables en partie que pour la navi-
gation en pirogue ou pour le flottage.
BAtie sur un cola reliefs accentués, Fianarantsoa se divise en ville haute et
ville basse.
Dans la ville haute, que domine le Rova, se pressent sans ordre de vieilles
constructions malgache. Les rues sont étroites et mal alignées. C'est le quartier
du temps passé que modernisent quelques édifices religieux d'architecture
sévère, quelques maisons de commerce, le trésor et le tribunal.
Plus loin, vei*s le N., sont: la cathédrale, les établissements des sœurs
de S'-Joseph de Gluny, des Frères des écoles chrétiennes, des père^ Jésuites ;
puis, au milieu d'un parc que bordent les avenues Le Myre-de-Vilers et Gallieni,
conduisant à la ville nasse, la Résidence.
Bans le nouveau quartier s'élèvent plusieurs malsons de commerce, les
écoles officielles, la poste, le Cercle Français, les prisons, les bâtiments de la
place et le logement du commandant d'armes, le commissariat dé police, la
direction des travaux publics et, enfin, le grand marché, comprenant six pavil-
lons couverts
— Î66 —
A TE., sur la colline de Tsaramandroso, se trouvent les casernes du 13*
régiment d'infanterie coloniale.
Emplacement des services. — Administration provinciale : avenue Le
Myre-de-Vilers.
Mairie : rue François-de-Mahy.
Trésor : place du Marché.
Postes et télégraphes : avenue de Fianarantsoa.
Tribunal : près au marché (ville haute].
Commandant d'armes : rue Almand.
Service des domaines : avenue Le Myre-de-Vilers.
Service topographique : avenue Le Mvre-de-Yilers.
Service des mines : près de la cathédrale.
Ecole normale : rue Almand.
Cercle : le Cercle Français est le lieu de réunion des fonctionnaires, colons
et officiers. Une salle de café est attenante au cercle.
La ville de Fianarantsoa compte 5.000 habitants.
En dehors de Fianarantsoa, il convient de citer, comme centres administra-
tifs et commerciaux, les localités ci-après : Alakamisy-Ambohimaha, Ambohi-
mahasoa, Ambalavao, Fanjakana, Ifanadiana, Ambohinamboarina, Alarobîa*
Vohiposa, Solila, Alarobia-Befeta*
Renseignements utiles, — L'Euro[>éen trouve à Fianarantsoa toutes commo-
dités pour son installation. Il peut y vivre à bon marché. Les prix des princi-
pales denrées alimentaires sont les*^suivants :
Parine.
Sel
Café
Beurre frais
Fromaf$es frais
Sardines à l'huile
Sucre en morceaux.
Sucre cristallisa
Poivre en grains. . . .
Chocolat
Thé
ifr.90 1ekilo
0 30 —
4 00 —
1 75 la motte
0 30 le petit fromage
0 40 la boite
1 % le kilo
1 » —
6 00 —
4 00 —
0 80 le paquet
Boissons
Mais
Chou
Carottes
Navets
Haricots
Aulx
Cresson
Pommea de terre
PaUies
Manioc
Viande de bœuf
(filet)
(cervelle)
(langue)
Porc
Mouton
Côtelette de mouton.
— de porc
I^pin
Poulet
Canard
Oie
Pigeon
Œufs de poule
4fr.00 les 100 kilos
0
90lspièCft
0
06 le paquet
0
30 —
0
10 —
0
10 —
0
05 -
1
00 U sobika
0
50 —
0
60 —
0
50 le kilo
1
» —
0
60 —
0
60 —
0
40 —
0
30 —
0
10
0
15
1
60
0
40
0
50
1
90
1
90
0
40 la doQsaine
Vin rouge 13 A 35 francs la dame-
jeanne
Vin blanc 9 fr. 50 la bouteille
Champagne Mômm.. 15 00 —
— Moët ei
Cbandon 7 60 —
Bière 9 W -
Absinthe Pernod 5 50 —
Produits locaux
Rt£ blanc 7fr.50 les 100 kilos.
Paddy 3 90 —
Un domesti(}ue est généralement payé à raison de 12 fr. 50 à 20 francs par
mois ; un cuisinier à raison de 25 à 30 francs. Une maison non meublée se loue
de 50 à 80 francs.
Il n'existe pas de médecin ni de pharmacien civils à Fianarantsoa ; les
Européens malades peuvent se faire soigner à Thôpital militaire, soit à leurs frais
soit a la charge de la Colonie ; dans ce dernier cas, ils devront prouver qu'ils
sont indigents.
Enseignement, — L'enseignement primaire est confié h des établîssemenls
officiels et libres. En dehors des écoles primaires, renseignement officiel com-
prend à Fianarantsoa une école régionale à laquelle est annexée une école
professionnelle de filles dirigée par deux institutrices assistées d'une maîtresse
dentellî^re indigène. Les tableaux ci-contre font ressortir la situation des écoles
officielles et privées et des élèves qui les fréquentent.
— 867 —
Enseignement officiel
CIRCONSCRIPTIONS
Fiaoaranlsoa (école rég.)<*
FiaDarantsoa (école profes-
Bionnelle de filles)
District de Fiacarantsoa. .
id. d'Ambalayao . . ..
id. deSoliia
id. de IbosT
id. d'Ambobimabasoa
id. d'Ifaoadiana
Nonu
Totaux ,
5
4
4
1
1
6
23
PERSONNEL ENSEIGNANT
IsititstMn
doat s Bnrop.
6
4
4
1
1
6
98
Isititstriccf
5
8 Earop.
■
u
M
TOTAL
6
6
4
4
1
i
6
6ai^
ÉLÈVES
Filki
193
33
346
118
100
66
27
955
1.106
X
94
•
41
49
19
107
373
TOTAL
193
70
440
118
141-
115
39
369
1.478
Nota. — En dehors de l'école professionnelle des filles de Fianaraotsoa, les travaux A
l'aiguille sont enseignés par des maîtresses spéciales dans onze écoles primaires rorales.
il
Enseignement privé
HISSIONS
1 Ecoles 1
^ 1 normales
(Sections
agricoles
(Sections 1
industrielles
(Ecoles
de filles
(Ecoles
primaires
1
1
1
s
1
ÉLÉY
ES INSC
Filks
RITS
TOTAL
Hission cathollqne ....
5
m
109
»
109
doDtSBorop.
id . • . * .
c
•
8
Buropéeonat
0
300
300
id . . • . .
n
3
7
dont S Earop.
■
315
•
315
Mission protest, franc.
•
•
»
15
•
15
id. '•..•
1
6
doot 1 Eorop.
m
117
»
117
Uission de Londres . .
»
4
dont 1 Earop.
•
49
»
49
id. • . . .
»
■
1
EaropéeoDO
•
109
109
id* ....
1
9
»
64
4
68
Mission norvégienne...
■
9
doot 1 Eorop.
■
60
•
60
id.
»
•
1
m
49
49
EoropéooM
id. ....
9
3
i
BaropéoaM
156
94
950
Totaux
3
1
»
3
7
99
11
878
549
1.490
dont 8 Earop.
Eoropéennot
Le nombre des écoles d'églises est sensiblement le même qu'en 1904. Elles
^nt au nombre de 1.225 et comprennent environ 55.000 élèves.
ADMINISTRATION
MM. le D' Besson, ^, 1. 1|, administrateur en chef de 1^ classe des colonies,
chef de la province et administrateur-maire de Fianarantsoa.
Qrise. administrateur-adjoint de 1'* classe, adjoint au chef de la province
et chef du district de Fianarantsoa.
- 268 —
MM. Stryensky. administrateur stagiaire.
Ancelin, adjoint de 1^* classe des affaires civiles.
Aquadro, commis de 2« classe id.
Gilbert-Pierre, sous-chef de bureau de !••• classe du corps des comptables.
Goviiiy commis de 2*' classe du corps des comptables, comptable de l'assis-
tance médicale. ^
Martel, commis de 2'' classe du corps des comptables.
Galland, id. id.
Chefs de circonscriplion
MM. Chessé, administrateur-adjoint de !■'<' classe, chef du district d'Âmbohima>
hasoa.
Griae, administrateur-adjoint de lf« classe, chef du district de Fianaran-
tsoa.
Delpit, administrateur-adjoint de 1'^ classe, chef du district de Fanjakana.
SUvie, administrateur-adjoint de 2« classe, chef du district d'Ambalavao.
Le capitaine Royer, chef du district d'ihosy.
Krotoff, adjoint de !'• classe des affaires civiles, chef du district dlfana-
diana.
Justice
MM. Fabre, juge de paix à compétence étendue.
Fargeaud, officier du ministère public.
Seatelli, greffier-notaire.
Trésorerie
M. Lasaaire, payeur-adjoint de V^ classe.
Travaux publics
M. Bouviala, surveillant de 4° classe des travaux publics.
Mines
MM. Gazai, contrôleur des mines de l"^* classe, commissaire des mines de la
circonscription du Sud (Fianarantsoa)
Bonnemaiaon, adjoint de 2*^ classe des affaires civiles, adjoint.
Enseignement
MM- Lefebvre, U, inspecteur p. i. de la circonscription scolaire du Sud, direc-
teur de l'école François-de-Mahy.
Lapaaaade, instituteur de 5° classe.
M«« Leiébvre, institutrice de 4® classe, directrice de l'école des filles.
Lapaaaade, institutrice de 2* classe.
Rabemanantsoa, inspecteur indigène de 5<' classe.
Police
MM. Fargeaud, S, commissaire de police de 3* classe et officier du ministère
public.
DuDreuil, brigadier de police de f* classe.
Postes et télégraphes
MM. LaasairOt commis local de V classe, receveur.
Pabion, commis local, Fianarantsoa.
Attbril, receveur métropolitain (Âmbohimahasoa).
Cauvin, commis local de 4* classe (ihosy).
Gopinot, surveillant local de4<' classe (Ambalavao).
Plana, surveillant métropolitain (Fianarantsoa).
Domaines
M« Ronsaeli receveur de 5* classe, curateur aux surxessions et bierts vacants.
— 269-
Service topographique
MM. Saurio, géomètre de l'* classe, chef de circonscription.
DescaipentrieB, géomètre de 3* classe.
Jumenlerie
MM. Ameno, lieutenant d'artillerie coloniale, directeur.
Rolland, maréchal des logis de cavalerie; piqueur.
Garde régionale
MM. Lescarret, inspecteur de i'* classe.
Néand, garde de 1^* classe.
Carbonnel, garde de 3<» classe (Ifanadiana).
Bérard, id .
Service de santé
MM. Gaerchet, ^, médecin-major de 1'° classe, médecin chef de rinfirmerie-
ambulance de Fianarantsoa, médecin inspecteur de Tassislance médicale.
Franceschetti, médecin aide-major de 1'* classe.
Assistance médicale
(Voir service de santé, p. 86).
Cultes
Sœurs de Saint-Joseph de Cluny
Mère Marie- ânne de Jésus, supérieure.
SS. Imelda de l'Eucharistie, bominique, Antoine, Anne-Marie, Mathilde, Jean-
Baptiste.
Mission catholique
RR. PP. Gastel, supérieur, Givelet, directeur de Técole normale, Décès, procu-
reur, Verley, curé de la paroisse de Fiunaranlsoa, Du Goetlosquot, noyer,
Ghesnay, Leroy, Dellemme, Amal, Murât, Valette, Geneaud, Delmond, Faure,
Dubois, Dismidt, Beyiym, Iliobey, De Villèle, Maniiatra.
FF. Léhé, Laraya, Alphonse, Ziemmer, Dursap, Bourcier.
Frères de la doctrine chrétienne
FF. Monorius, directeur, Netire, Vincent-Denis, Jullicn, Irénée, Blanchard.
, Mission protestante française
MM. Siegriat, pasteur, directeur.
Robert, instituteur.
•M"* Robert, institutrice.
M'i' Metley, institutrice.
Société des missions de Londres
MM. Mnokett, directeur, Johnson, Green, Rowlands, Baille, Gollins, Rees, Royer,
Peake.
M*** Raille, Ruokett, Royer, M"" Rare, institutrices.
Mission norvégienne
MM. Rorland, pasteur, lindo. directeur du colloge d'Ivory, Jensenius, Pederaen,
Wiig, Thunem, Beaudroit, Jakobson.
M"^* Lindo, Jensenius, Pedersen, Ghristiansen, Thunem, Rorland, et M'**"' Rjerve,
Signelane, Ueland.
Chambre consultative
MM. Smadja, président.
Leroy, vice-président.
Rot, secrétaire.
Cattin, Lecomte, Dantony, Gouloumès, Pétrod, Dargeat, Blin, Pachoud,
Hnffnenin, Gros, membres.
Aqnadro, commis de 2* classe des affaires civiles, secrétaire-archiviste.
— 270 —
Comice agricole
MM. Georget, président, 8ma4)a, Grall, assesseurs, Goiiknuièa, Leroy, Fouinai»
BUponndai, Bigard, Brégena, Pétrod, Gibelin, Gros, Rolland (d'Ambosi-
tra).
Aquailro, commis de 2* classe des affaires civiles, secrétaire- archiviste.
Sociétés de commerce
Françaises
Grands Bazars du Betsileo, représentant: M. Smadja.
Société française de Commerce et de Navigation k Madagascar, représentant:
M. Hot.
Compagnie Parisienne de Madagascar, représentant: M. Dnrgeat.
Allemandes
O'Swald et C**, représentant : M. Harms.
Madagaskara, représentant : M. Hagen.
CbiQoises
MM. Chan-Lai, Mon-Po, Ghang-Hang.
Hindoues
MM, Amode-Jiva, Mamod-Kanne.
LISTE DES HABITANTS EUROPÉENS ET ASSIMILÉS
MM. BiGARo, colon, avenue Gailieni, Fia-
narantsoa.
Blavettk, prospecteur, Ambodiva-
riony.
Blln, Douianger, avenue Gailieni, Fia-
narantsoa.
Brégeras, prospecteur, Alakamisy.
Cattin, négociant, boulevard Louis-
Besson, Fianarantsoa.
Cksar Joseph, colon, Ihosy.
Collet, prospecteur, Fianarantsoa.
CoucHOUD, planteur, domaine de Sia-
ra, Amboasary, parAmbohimahasoa.
Dantony, commerçant, rue du Rova,
Fianarantsoa.
Durgeat, représentant de la Com-
pagnie parisienne de Madagascar,
avenue Le Myre-de-Vilers, Fiana-
rantsoa.
Edmond frères, colons, Ihosy.
FoumAT, avocat-défenseur, quartier
de Tsaramandroso, Fianarantsoa.
Gallkron, prospecteur, Solila.
Gaugk, id.
Georget, prospecteur, quartier d'Am-
batoYory, Fianarantsoa.
Gibelin, planteur, quartier d*Amba-
lavao, Fianarantsoa.
GouLOUMÈs, planteur à Yinanitelo, dis-
trict de Fianarantsoa.
GoNYN, prospecteur à Ambohimaha-
masina, district d'Ambalavao.
Gros, commerçant, Ifanadiana.
HuGUENiN, prospecteur, Ambohima-
hasoa.
MM. Hot, représentant de la Société fran-
çaise de Commerce et de Naviga-
tion, place de TEglise, Fianaran-
tsoa.
Lebrrton, charoenlier, Fianarantsoa.
LacoMTB, représentant de la Com-
pagnie lyonnaise et hôtelier, place
de TEglise, Fianarantsoa.
M"« Lenglbt (¥»•), commerçante, Marom-
by, district de Fianarantsoa.
MM. Leroy, colon, quartier d*Andoanisa,
Fianarantsoa.
Mallbt. colon à Amboasary, distnc^
d' Ambohhnabasoa .
Niss, colon, Ambohimahasoa.
Pachoud, commerçant, rue du Rova,
Fianarantsoa.
PAtroo, prospecteur, Ambohimaiaia,
district de Fianarantsoa.
pRKMONT, colon, Ambodivarionyï dis-
trict de Fianarantsoa.
QuiNTARD, prospecteur, Fianarantsoa.
Ripochb, prospecteur, Fianarantsoa.
RouYBR, agent des Grands Bazars au
Betsileo, avenue Le Myre-de-VilerSt
Fianarantsoa. .
Smadja, représentant, des GranjJs
Bazars du Betsileo, avenue Le
Myre-de-Yilers. Fianarantsoa.
Sbrrib, colon, Fianarantsoa.
Stapoudnzi, colon, Antambohobc.
district de Fianarantsoa.
Thibibr, prospecteur, Fianarantsoa.
Vidal, agent d'affalrm, Raiiiran-
tsoa.
— 271 —
AngUds
O. BuTTOif, prospecteur, Ambohimaha-
soa.
Di Chaladv, y. . ., colon, avenue Le
Myre-de-Tilers, Fianarantsoa.
DucHiNNB, prospecteur, Ambalavao.
DucHiNNS fils, Ambalavao.
Hartbr, employé de commerce, Am-
bohimahasoa.
Spibal, prospeçteun Ambohimaha-
masina, district d'Àmbalavao.
WuYDLBT, maison Procter Brothers.
AUemands
IM. Harms, représentant de la maison
0*Swald et G'% place de T Eglise,
Fianarantsoa.
Ha<^in, représentant de la Société
Nadagaskara, Fianarantsoa.
Belge
M. LoYKxs, hôtelier, place de l'Eglise,
Fianarantsoa.
Autrichien
ï. BRAUNBcx,'^rospecteur, Fianarantsoa.
Hindous
MM. Amodb-Jiva, me du Rova, Fianaran-
tsoa.
Djiva-Kamaly, commerçant, rue du
Rova, Fianarantsoa.
Mebjanb Ismael, employé de com-
merce, Ambalavao.
MoHAMBO, commerçant, rue du Rova,
Fianarantsoa.
Sadi-Aojum, commerçant, rue du
Rova, Fianarantsoa.
Chinois
MM. Ah-Thu-Long-Tsiou, emplo}'é de com-
merce.
Ah-Tho, employé de commerce.
AssBC, id.
Chang-Young, id.
Gh an-Lai, commerçant, rue du Rova,
Fianarantsoa.
Hi-Ho-TiouME, employé de commerce.
Lbon At-Tghu, employé de commerce.
Log-Hy, commerçant, Ambalavao.
Long-Thik, employé de commerce.
MoN-Po, commerçant, rue du Rova,
Fianarantsoa.
— 27* -
Province de Mandritsara
RElfSEIGlIEMEinrS GÉOGRAPHIQUES
limites. — Située entre 16« 9' et 18» 5V de latitude S., 5(>> 73' et 52» 35\de
longitude E., la province de Mandritsara est limitée: auN., en partant de YE,
Kour aller vers TO., par les montagnes de TAnjozoromandozy et de FAnlsa-
amahalana, la rive gauche de la Sofia sur un parcours de 50 kilomètres,
un de ses affluents, la Benara, pendant 10 kilomètres, enfin, par une ligne
conventionnelle aboutissant au coude extrême X. de TAndobomby.
A ro., par l'Andobomy, affluent de TAnjinjo, TAnjinjo, sur un trajet de
7 km. 500, une ligne conventionnelle francbement dirigée vers le S., coupant
FAnkofla, affluent de TAnjinjo, à 4 km. 500 à TE. d'Ambalahady, TAntsinjorno-
rona à 5 kilomètres à TO. d'Ankobakobako et allant rejoindre TAntapokazo, dont
elle suit le cours jusqu'à sa rencontre avec la Sofia, le cours de la Sofia pendant
auelaues kilomètres, la ligne de partage des eaux de TAmbodivango et de
lAmoongabc jusqu'à la route de Vatobe à Mandritsara, celle roule jusqu'à
TAndravina, le pied E. des massifs Antsinanzavavy, Andaingalainça, Mana-
tsinjo et Anjohy, TAnjobony jusqu'à la ligne de partage des eaux du Lovia-
lampy et de l'Antsiratsira, les monts Analamailso et la chaîne du TampokoUa.
Au S., par une ligne droite orientée O.-E., coupant le plateau du Tam-
poketsa et anoutissant à la petite riuère Ambodivelatra, le «ours de celle
rivière, celui de la Tsimihanona jusqu'à son confluent avec l'Andrano. A l'Est,
par la Sovela iusqu au moment où elle se perd dans l'Antelombato, la chaîne
de l'Anjiabe, les monts Andohandranomena, Andohatsokay, Andohamangara-
bary, Ankirikiboro, Isahanialaza, Imanja, Vohibe, jusqu'aux sources de l'Anka-
ramv, une ligne partant de l'Ankaramy et aboutissant au confluent de la Sahft-
varibc cl de la Mananara, enfin, le cours de la Sabavanbe, les montagnes do
Kongolaza et de la Mahovoniambo.
La superficie de la province est d'environ 26.000 kilomètres carrés.
Orographie. — La région extrêmement tourmentée et très chaotique de la
province de Mandritsara peut être divisée en son ensemble en deux parties,
très dissemblables de caractère et de forme et paraissant issues de bouleverse-
ments dilférents : l»La région du Sud, contenant la grande dépression Sofia-Man-
garahara, qui, après avoir traversé des plaines relativement vastes, des vallées
bien ouvertes au S., rejoint à l'F
soulèvement transversal au pavs sil
l'E. un grand plateau qui se soude par un
sihanaka, tandis qu'elle pénètre, vers 1 0., par
les trouées profondes des affluents de l'Anjobony, dans le Tampoketsa, où elle
se trouve raccordée au soulèvement occidental de l'île ; 2° La région du Nord,
beaucoup plus tourmentée, plus heurtée, plus tassée que celle du Sud, se rele-
vant brusquement, atteignant d'un bond une altitude de 900 à 1.000 mètres, la
dépassant presque aussitôt pour se rattacher à plus de 2.500 mètres au massif
N. du Tsihomantrondro.
A côté des grands massifs, çà et là se dressent quelques masses isolées,
comme des poussées secondaires qui se seraient élevées parallèlement aux mou-
vements généraux ; tels sont, parmi les plus remarquables : TAndaingalainga,
entre l'Anjobony et la Sofia; le Maringibato, l'Ambatovaky, le Maingeny, entre
l'Anjobony, l'Amboaboa et le Mangarahara ; les monts d'Ambalo, de Befandriana
et les mouvements de la Sofia.
Hydrographie. — Le système hydrographique de la province appartient dans
sa presque totalité au bassin du canal de Mozambique.
Parmi les cours d'eau oui font partie de ce bassin, les plus importants sont :
i^ La Sofia, très beau fleuve dont la largeur moyenne dépasse 60 mètres, quj
prend sa source dans le mont Antilaha, à plus de 1.000 mètres d'altitude. Elle est
— «78 —
presque entièremeat contenue dans la province et va se jeter dans la baie de la
Mahajamba. Ses affluents, à Texception du Mangarahara et de TAnjobony, sont
presque tous des cours d'eau rapides, torrentueux, aux rives escarpées, très en-
caisses. Parmi les affluents de droite, il convient de citer le Manamparena et
TAntampokazo.
Ses affluents de gauche, le Mangarahara et TAnjombony, prennent leur source
le premier à TE. d'Antsakabary, dans le massif d'Antsahaovy, à 1.000 mètres
d'altitude, et le second dans le massif du Manakambolana. L'Anjombony est, avec
le Bemarivo, le collecteur des eaux du Tampoketsa.
2** L'Antsinjomorona, affluent de la Loza; il reçoit la Simboa et TAnkazoambo
et abandonne le territoire de la province un peu après avoir traversé le village
d'Ankobakobaka.
3** L'Ankofla, autre affluent de la Loza.
Parmi les tributaires de TOcéan Indien, les principaux sont :
L'Antsaribe, le Manampatra et TAmparihy, qui se réunissent après avoir
quitté la province et forment le Taingaimbàlala, dont rembouchure est à
Maroantsetra.
La Mananara, dont le cours supérieur arrose la partie S.-E. de la province
de Mandritsara [district de Mandritsara).
POPULATION
Population européenne» — La population européenne ou assimilée com-
prend deux Français, quelques Sainte-Mariens et six Indiens.
Population indigène — La population indigène de la province s'élève à
27,499 nabitants, dont 8.326 hommes, 7.825 femmes et 11.348 enfants.
Le tableau ci-dessous fait connaître le chiffre de la population de chacune
des tribus qui sont fixées dans la province :
DISTRICTS
1
1
1
f
-3
fr
%
1
m
1
TOTAL
Mandritsara
7.772
7.869
2.688
540
3.523
•
1.505
703
349
1.610
206
81
463
17
73
68
■
»
14.971
8.797
3.731
Btifftodriana
ÂnisakabarY
Totaux
18.329
5i0
3.523
2.557
1.929
L— — •
553
68
27.499
SUBDIVISIORS ADMimSTRATIVES
La province de Mandritsara se subdivise en trois districts : le district de
Mandritsara, le district de Befandriana, le district d'Antsakabary, 22 cantons
et 542 villages.
Les chefs-lieux des districts sont :
Mandritsara : 369 habitants.
Befandriana : 325 id.
Antsakabary : 171 id.
REIf SEIGIfEKElITS ÉCONOMIQUES
Agriculture. — Entreprises .européennes, — D'une façon générale, la pro-
vince de Mandritsara, par son sol, Tabondance de ses eaux et son climat, se
18
— 874 —
prête à la fois à la moyenne colonisation européenne et à ce ^u'on est convenu
d'appeler les cultures riches. Pour la premièi*is le district d*Antsakabary et la
partie S.-E. du district de Mandritsara semblent devoir offrir un champ très
propice à son développement. Les districts de Mandritsara et de Befanariana
paraissent très favoranics aux cultures tropicales.
On a préparé dans la province de Mandritsara sept lots pour la colonisation.
Les cmq premiers, situés entre la Manampatra et TAmparihy, au N.-E.
d'Antsakabary, ont une superficie totale de 100.900 hectares. Ils renferment de
nombreuses vallées abondamment arrosées et sont couverts de bons pÀtunif^os.
Le sixième lot, d'une superficie de 17.000 hectares, est placé entre la Mana-
nara et TAnjiro, àl'Ë. de Marotandrano (district de Mandritsara). 11 est traversé
en son milieu, du N. au S., par la Mananara.
Le septième lot, d'une superficie de i.500 hectares, est situé au N. de Man-
dritsara, entre la Sofia, la Saloa et le Mangarahara.
Cultures indiçènes. — Malgré un sol très favorable à la culture du riz et des
cultures secondaires indigènes, la population de la province, principalemcnl
orientée vers Télevage, ne cultive que la superficie de terrain indispensable à
la production de ce qui est nécessaire à sa consommation. Quelques indigène.*^,
cependant, se livrent à la culture du tabac et de la canne à sucre, dont ils expor-
tent une certaine quantité.
Elevage. — Grâce à l'étendue et à la richesse de ses pAturages, la province de
Mandritsara est essentiellement une région d'élevage. Les beaux troupeaux n'y
sont pas rares et malgré leur manque absolu de méthode, les indigènes voient
leurs troupeaux s'accroître presque sans efforts. Ils ne s'occupent que de l'élevajîc
du bœuf, dont le cheptel s'élève, d'après les derniers recensements, à 97.321 télcs.
La Compagnie du lac Alaotra, ciont un représentant est établi à Amparihv,
au N.-E, d'Antsakabary, s'occupe spécialement de l'élevage du bœuf du pays.
Industrie. — Entreprisps européennes. — Aucune entreprise industrielle
n'a été tentée par des Européens dans la province.
Des permis de recherches pour l'or ont été demandés, mais aucune exploi-
tation n'a encore été faite.
Il semble qu'un assez grand nombre de chutes d'eau, formées par les nom-
breux affluents de la Sofia, soient ^pelées à rendre plus tard des services à
l'industrie.
Malgré le grand nombre des cours d'eau qui sillonnent en tous sens la
province, il n'y en a aucun qui soit navigable.
A l'exception de la roule de Mandritsara-Analalava, dont la piste est géné-
ralement bonne, les sentiers et chemins de grande ou de petite communication
ne se prélent pas au transpoK autrement qu àdos d'hommes.
Industries indigènes. — L'industrie indigène se réduit à peu do chose : les
hommes fabriquent quelaues poteries grossières, les femmes lissent des nattes
et des étoffes en fil de#ana.
l'ne école professionnelle, ouverte depuis plus de trois ans, s'occupe de tra-
vaux de menuiserie, de charpente, de forge et de maçonnerie.
Elle a déjà rendu de très bons services.
Gommerce. —L'importation donne lieu à un mouvement commercial assez
accentué. Elle consiste surtout dans la vente des cotonnades, satinettes, indiennes,
ustensiles de ménage, bimbeloterie, mercerie. Les bols et les assiettes en faïence
(bacoly), les plats émaillés et les petites marmites en fonte sont très recherches
par les indigènes.
L'exportation des bœufs, en ce moment interrompue, crée un mouvement <le
transactions très vif. Les indigènes dirigent leurs bœufs sur les divers ports "?
la côte avoisinant Mandritsara ou bien sur le marché d'imerimandroso, q"'
sert de trait d'union entre la province et l'imerina.
Le tabac, les fibres de rafia, la cire et le caoutchouc sont au.ssi l'objet àe
trafics très rémunérateurs.
- 278 ^
Tous les transports se font à dos d'hommes. Le s>alaire journalier d'un por-
teor estde 1 franc.
Le principal marché de bétail se tient le mercredi, au chef-lieu de la pro-
unce. Ont été également créées deux foires annuelles qui fonctionnent les pre-
miers mercredis d'avril et d'octobre.
BBMiiGiinBurra GiHiRAux
De Mandritsara on peut se rendre soit à Analalava^ soit à Majunga» soit à
Maroantsetra.
La durée du trajet entre Majunga et Mandritsara est de huit à neuf jours.
Malgré son éioignement, le mouvement des transactions des indigènes semble
!»c porter vers ce port. On se rend à Majunga par un sentier muletier passant
par Vatobe, Leanja, Porl-Berfjé, etc.
Analalava vient après Majunga pour le mouvement commercial avec la pro-
vince. La durée du trajet est de six jours ; la route qui y conduit est en assez
bon état ; elle passe par Bcfandriana-Antsohihy.
Avec Maroantsetra, les relations sont beaucou*) moins fréquentes que pour
Iftsdeux premiers ports. La durée du voyage est de cinq jours. On passe par
Iinaoja, ^fa^dihizana, Vohibe, etc.
La main-d'œuvre est rare et difficile. On peut cependant se procurer un
certain nombre de travailleurs à un salaire journalier ne dépassant pas 0 fr. 80.
ADMINISTRATION
MM. Pradon, ^, administrateur en chef de i'** classe, chef de la province.
Roncayrol, administrateur-adjoint de ^^ classe, chef du district de Befan-
driana.
Laporte, administrateur-adjoint de 3"^ classe.
Ssiève, adjoint de 2^ classe des affaires civiles, chef du district d'Antsa-
kabary.
Lndôs, commis de comptabilité de 2* classe, gérant de la caisse d'avances.
Garde régionale
\ M. Dimier, garde régional de i^^ classe, commandant la brigade.
LISTE DES HABITANTS EUROPÉENS ET ASSIMILÉS
Français
MM. BiBAULT, Vital, commerçant, em-
ployé à la C'* du lac Alaotra.
Eu)i, Daniel, commerçant à Mandri-
tsara.
Passe, François (Sainte-Marien), com-
merçant à Mandritsara.
Indiens
N. GouL.\MSEN TaibjÎk, Commerçant à
Mandritsara.
MM. Djivonjeb Aliba y, commerçant à Man-
dritsara.
IssAEDJi LvTTAMËNOJi, Commerçant à
Befandriaua.
Kasso, commerçant à Befandriana.
Karamaly Noor Mohamde, commer-
çant à Mandritsara.
Rehemtoulah, commerçant à Befan-
driana.
— 276 —
Province de Farafangana
RENSEIGNEMEirrS 6É06IUPHIQUE8
Limites. — Au Nord, la province de Farafangana, augmentée du district
d'Ikongo par arrête du 9 mai 190i, estcontigue aux provinces de Mananjary et
de Fianarantsoa.
Le fleuve Itampolo constitue la limite entre les deux circonscriptions de
Mananjary et de Farafangana. A partir de la source de Tltampolo, la limite se
dirige vers Sahasinaka en laissant ce village à la province de Farafangana, pais
elle suit la rive gauche du Faraony qu'elle laisse dans le district dlfanadiana
pour prendre la ligne de crêtes qui contient les sources des affluents de l'Onilahy
(affluent de droite du Faraony .
A partir du moment où elle atteint celte ligne de ci êtes, la limite tourne
brusquement vers le Sud, formant un rentrant très prononcé dans lequel entre
le district d'Ambalavao Fianarantsoa) ; elle suit les sources de rOnilahy, de
risandrananta, de la Malitana et de la Rcnana laissant Angalampona au district
d*Ambalavao, De l'i, elle rejoint les sources de Tiantara et celles de la Menaha-
raka, bordant sur pres(iuc toute sa longueur la région désertique du Lamboany.
A rOuest, les limites sont la province de Fianarantsoa et la province de
Tulear ; allant du iNord au Sud, les rivières Injçly et Sahambana, les monts
Manivalana et Ihunja, la haute vallée de l'Ihosy [limites avec le district d'ihosy),
la chaîne séparant le versant de l'Océan Indien du versant du canal de
Mozambique limites avec le district de Betroky).
Au Sud, le cercle de Fort-Dauphin, dont la limite est particulièrement
marquée par la grande dépression (300 mètres environ) constituant la ceinture
du bassin du Ma nd rare, puis jusqu'à la mer, la rivière Andrangita.
A l'Est, l'Océan Indien.
La superficie de la province vsi d'environ 3K400 kilomètres carres.
Oro-hydrographie. — La province de Farafangana est tout entière tributaire
de l'Océan Indien, sauf cepondant la haute vallée de l'Ihosy, qui appartient au
versant du canal de Mozamhitiue.
Le système orographiqiKî est constitué par trois grandes lignes de monta-
gnes partant des sommets de Ténor me cjrque formé par la vallée du Mandrare
et se dirigeant vers le Nord.
La preunère ligue est la falaise boisée qiii sépare la région côtière des hauts
plateaux, ligne conlinue avec failles, çà et là, pour laisser passer les rivières se
dirigeant vers la mer ; altitude : de 300 à 900 mètres.
La deuxième ligne, interrompue en plusieurs endroits, est jalonnée par les
géants Papanga (2.200 mètres), lampondro (1.400 mètres) et Ivohibe (2.000 mè-
tres). Cette ligne est continuée vers le N. par le grand massif de l'Andrangita.
La troisième ligne sépare le versant de l'Océan Indien du versant du canal
de Mozambique.
La région côtière, allant de la mer à la première ligne de montagnes (à la
falaise), est sablonneuse, marécageuse et couverte de brousse sur une largeur
variant de 3 k 6 kilomètres, puis devient fortement mamelonnée, avec, un peu
partout, des palmiers éventails.
Au point de vue hydrographique, la province de Farafangana renferme en
entier le bassin de la Mananara, qui englobe, comme dans d'immenses bras, tons
les autres réseaux hydrographiques, par la Menaharaka au N. et l'Itsimampy
et rionaivo au S. qui se réunissent en amont de Soakibana pour former la
Mananara. Outre cet immense bassin, la province possède en entier les eaux de
la Matitana, de la Manampatra (lantara), de la Menambato, de la Mananivo, de la
Masianaka, de la Manambondro et de i'Isandra.
PROV
n
— j
1
-- 277 —
La Mananara (jui, sous le nom de Menaharaka, prend sa source dans le mas-»
sif de TAndrangita, coule d'abord E.-O., puis N. -S., en arrosant avec ses
affluents la plus grande partie du district dlvohibc. Elle change ensuite brus-
quement de direction, et coule N.-O. S.-E. jusqu'à la mer; avant de
traverser la falaise, elle reçoit Tltoinampy grossi de Tlonaivo ; c'est alors qu'elle
prend le nom de Mananara.
I/Ionaivo et TUomampy sont deux rivières coulant S.-N. et traversant
entièrement le district de Midongy, fermant deux vallées bien distinctes. La
vallée de l'Ionaivô n'est qu'une large rigole formée à la rencontre de deux ver-
sants rapides ; la rivière est peu navigable ; les p&turages des flancs des mon-
tagnes sont très bons.
L'Itomampy, au contraire, coule en méandres dans une large et jolie vallée.
I^ rivière est navigable pendant 100 kilomètres, de Midongy à son confluent,
constituant ainsi une voie de pénétration qui fait suite, à Soakibana, à la route
charretière venant de Farafangana,
Dans le district de Vangaindrano, la Mananara est navi$^able pour les cha-
lands jusqu'à Vangaindrano et pour les pirogues pendant 50 kilomètres.
L'Iantara (Manampatrana) sort également du massif do l'Andrangita, coule
N.-S. jusqu'au massif de l'iampondro, point où elle change do direction à
angle droit pour couler E.-O. jusqu'à la mer. Non navigable et torrentueuse
jusqu'après la chute de la falaise, elle prend alors le nom de Manampatrana,
devient navigable et se jette dans la mer à Farafangana, permettant ainsi les
communications par chalands avec la pleine mer.
La Matitana, venant de l'ikongo, traverse le district de Vohipeno pendant
son cours inférieur ; elle est navigable aux chalands jusqu'à Vohipeno et ensuite
aux pirogues. Un de ses affluents, la Renana, a sa vallée des plus riches et
des mieux cultivées.
D'autres cours d'eau arrosent la région côtière ; ce sont, on commençant par
le Nord : l'Itampolo, la Manana, la Manakara, la Mcnambato, la Manatsimoa,
la Mananiva, la Masianaka, la Manambondro, l'isandra.
Toutes ces rivières sont navigables aux pirogues sur un parcours variant
de 30 à 60 kilomètres. LaMasinaka, à son embouchure, forme un lac immense,
de 5 kilomètres de largeur, au milieu duquel se trouvent l'île et le grand village
de Nossi-Bé. La profondeur des eaux de la M.isianaka permettrait aux plus
grands navires de trouver un abri sur, si l'embouchure, ensablée par la barre,
était draguée.
POPULATION
De toutes les circonscriptions côtières de l'île, la province de Farafangana
est celle où la densité de la population indigène est la plus élevée. Elle dépasse
d habitants par kilomètre carré et forme un total de 308.013 habitants, se
décomposant comme suit :
Hommes 90.401 1
Femmes 91.339 [ 308.013
EofanU 120.2T3 )
Cette population se divise en 130 groupements distincts.
Le nombre des Européens et d'assimilés est de 101, dont 23 appartiennent au
personnel administratif, 22 aux diverses missions et 56 au commerce et à la co-
lonisation. Cette dernière catégorie comprend 39 hommes et 17 femmes et se
divise comme suit :
Français 33 )
Anjflai».. H f 56
AIlemaiid.<« 3 C
Africains ei Asiatiques : 3 ]
SUBDIVISIONS ADMimSTRATIVES
Il n'existe pas de groupements indigènes proprement dits dans la province.
Elle est administrativement divisée en huit districts, désignés par les noms de
leurs chefs-lieux respectifs, sauf en ce qui concerne le district d'Ikongo, dont
le chef-lieu est Fort-Carnot. Ces divisions sont :
— Î78 —
ParafaDgaDa 45.407 Irohibe 30. 4U
Vohipeao 53.535 Voodroio «.?31
Vangaiodrano 94.207 Midongy 4I.Ti3
Karianga Î3.100 Ikongo «.**)
RENSEIGHEMERTS ÉCOHOMIQUBS
Âgricttlinre. — Entreprises européennes. — Les exploitations agricoles de
la province sont an nombre de cinq. .
Les plus importantes sont celles de If. Lecomte, àRaibolo^qui porte sur 736
hectares, et celle de M. Richard, à Andemaka, dont 100 hectares environ sont
cultivés.
Ces concessions ne sont pas entrées dans la période de production, mais les
terrains qui les composent, dojà riches par eux-mêmes et mis en état par des
amendements méthodiques, donnent des plantations de belle venue qui per-
mettent d'envisager avec confiance Favenir de ces entreprises.
A citer encore, quoiçjue de bien moindre importance, les exploitations de
M. Ferrières, à Sahamadio, de M"« Dalais, à Fanarambaka, de M. Bégué, à Van-
gaindrano, qui constituent des essais de colonisation d'un certain intérêt.
La région de Vohipeno semble convenir particulièrement à la culture du
cocotier et un essai officiel y est suivi depuis Vannée 1901. En 1904, la province
a reçu 15.000 noix provenant de Nossi-Bé: leur germination active depuis leur
complantation dans les régions propices de la province permet d'augurer favo-
rablement de ces nouveaux essais.
Les points où la constitution du sol et les conditions climatériques présen-
tent le plus d'éléments de fertilité n'ont pas encore fait l'objet d'études spéciales
et il n'existe pas de lots de colonisation. Il n'est pas douteux, tout(sfois, que
certaines parties de la circonscription peuvent être considérées comime pou-
vant otfrir des ressources sérieuses à la culture.
Cultures indigènes. — La culture du riz mérite seule une mention spéciale.
La production peut être évaluée k environ 34.000 tonnes de riz blanc et permet
dès maintenant d'en exporter de 1.200 k 1.500 tonnes.
Les cultures accessoires, patates, manioc, haricots, tabac, sont limitées aiu
besoins de la consommation locale. Le maïs est cultivé dans les districts du
haut de la falaise (Ivohibe et Midongy). La culture de la canne à sucre se fait
dans les districts de Vohipeno et de Yangaindrano, dans les limites nécessaires
à la fabrication du toaka.
Elevage. — Les quantités d'animaux existant dans la province sont les sui-
vantes :
ÉQUIDÉS
BOVIDÉS
Bœufs 71 &?3
Vacheii 89.412 i ««. «.-
Veaux 42.580 ^ ^*'^'^
GéBisses 37.800
OVIDÉS
2.179
SUIDÉS
18.800
J
L'élevage du bœuf constitua la principale richesse des indigènes de la cir-
conscription.
La faculté d'exportation atteindrait de 8 à 10.000 têtes par an ; malheureu-
sement, faute de débouchés, une partie de ce bétail est consommée sur place et
notamment dans les cérémonies rituelles où les bœufs sont abattus en grand
nombre.
Cet état de choses a donné essor à un important commerce de peaux.
Le développement de l'élevage, qui pourrait être appelé k un grand avenir,
est intimement lié à la solution de deux questions de la plus haute importance*
/• La subsistance. — Le manque d'alimentation pendant les quatre mois
de la saison sèche cause le dépérissement général des troupeaux et une nom-
breuse mortalité parmi les jeunes animaux.
On ne pourra obvier à ce grave inconvénient que par l'acclimatement d'une
- 279 —
plante foarragère pouvant, sinon supporter la période de sécheresse, tout au
'objet
2« Lexporialion. — L'embarquement du bétail est impossible à Farafan-
gana. Son acheminement par Fort-Dauphin, Tulear ou Tamatave ne semble pas
pouvoir être envisagé en raison de la longueur du trajet, des aléas qu'il comporte
et de la difficulté d'acheminer les troupeaux par des régions offrant le p&turage
nécessaire.
Certains points de la côte, rapprochés des lieux de production et favora-
bles à l'embarquement des bœufs, pourraient sans doute être trouvés. De 1855
à 1858, le Mascareignes mouillait a chacun de ses voyages à 6 heures Nord de
Farafan^na, près de l'embouchure de la rivière Andranamby. Ce vapeur venait
assez près de terre pour jeter une haussière permettant le va-et-vient pour
rembarçiuement du bétail. En 1899, la goélette Espérance, jetée par gros temps
sur le rivage près de l'endroit où opérait autrefois le Mascareignes, ne subit pas
la moindre avarie, ce oui donne lieu de supposer qu'il existe des fonds suffisants
pour oue des navires d un tonnage moyen s approchent assez près de terre pour
procéder à l'embarquement des bœufs.
H est à espérer que les études hydrographiques qui seront entreprises à ce
sujet tiennent en réserve une heureuse surprise.
Actuellement, les quelques Européens de la province n'entretiennent que de
petits troupeaux ; quant aux indigènes, ils continuent à s'immobiliser dans leur
défaut de méthode.
D'excellents pâturages existent dans les vallées de l'Ionaivo et de l'Itomampy
(district de Midongy), amsi que dans celles de la Menaharaka, de la Ranomena
K de riantara (district d'Ivohibe).
L'élevage du porc se poursuit dans les parties 0. et S. delà province,
où les suides augmentent sensiblement d'une année à l'autre. En dehors de ces
réjnons, l'élevage du porc est très limité, cet animal étant considéré comme
f(uly par les indigènes.
Quelques ovidés existent dans le district d'Ivohibe; ils sont consommés sur
place.
Indastrie. — Entreprises européennes. — Une briqueterie, installée par
M. Bouquet, aux environs de Farafangana, peut livrer de 30 à 40.000 briques
par mois.
Dans le district de Vangaindrano, la création d'une usine de saindoux et de
liaisons pourrait être envisagée. La matière première et la main-d'œuvre sur
place y sont abondantes. ,
L'mdustrie extractive de l'or semble donner de sérieuses espérances.
Dans les districts de Yohipeno, d'ikongo, de Karianga, de Vondrozo et de
y*fngaindrano, quarante signaux miniei*s, acceptés ou actuellement soumis à
Vacceptation du service compétent, ont été plantés au cours de cette année.
L or existe à Tétat d'ailuvions dans la plupart des vallées des rivières.
Plusieurs exploitations intelligemment dirigées et installées presaue sans
frais datent de plusieurs années. Celles de MM. Slapoundzi et Cattin, à Vohimi-
1*%, M. Bénéval, à Sahalava, M. Joson, à Bemahala, M. Gonyn, à Lakatoa, sem-
blent devoir confirmer leur prospérité pendant encore longtemps.
En dehors de l'élément tanala du district d'ikongo, les travailleurs se re-
crutent facilement dans les régions exploitées.
En 1904, de nouvelles fouilles ont été entreprises avec succès par MM. But-
Ion, Raoul, Gros, Panier, Viallet, Bénézech, actuellement titulaires de permis de
recherches.
L'année 1905 nous apportera certainement un important élément d'appré-
ciation en ce qui concerne l'avenir de la province au point de vue de l'exploita-
tion aurifère. La parole est aux prospecteurs.
, l/industrie forestière n'existe pas en *
■'t^gulière; on trouve cependant dans ta prov
l/industrie forestière n'existe "pas en tant qu'exploitation rationnelle et
la province de nombreuses forêts, indépen-
— Î80 --
damment des ^estiffes qui subsistent encore dans certaines parties de la région
côtière ; un massif Doisé couvre la falaise qui, du Nord au Sud, sépare la circons-
cription en deux parties. De plus, le prolongement de la grande forêt de TEst
traverse le district d*Ivohibe. Mais ces ressources ne peuvent être utilisées que
pour la consommation locale, très restreinte. Les bois nécessaires à la construc-
tion des maisons et des chalands font Tobjet de permis de coupe de bois tempo-
raires. Les parties boisées les plus riches sont les plus éloignées de la côte, la
plupart des essences ne flottent pas, ce qui ne permet pas d'employer les cours
d'eau et, en Tétat actuel des routes, le transport à dos a'hommc serait seul pos-
sible. Dans ces conditions, le succès d'une tentative d'exploitation serait très
aléatoire.
Les principales essences sont : l'ébène, le palissandre, le bois de rose,
l'acajou, le copalier, le nato, le varongy, le manary ou maaantoloho, le lalona,
l'ambora, le vmtana, le monongo, le tanira, le vana, le ramy, etc. On trouve du
caoutchouc dans la région septentrionale.
Aucune entreprise de transport n'est créée.
Il n'existe, d'ailleurs, au'une route charretière en bon état, comprenant les
deux tronçons : Ifandana-ivohibe et Ifandana-Soakibana en communication
naturelle jusqu'à Midongy-du-Sud par Tltomampy.
Les autres voies sont àcssentiei*s. D'autre part,'les nombreuses rivières ne sont
guère accessibles qu'aux embarcations indigènes et sur une partie de leur cours.
Industries inftigènes. — Fabrication du taoka, de sacs en jonc, nattes, ra-
banes. Dans les régions Sud et Ouest, haches, couteaux, angady, mais cette
fabrication est aujourd'hui presque complètement tombée, par suite de l'envahis-
sement des marchés par des articles similaires de provenance européenne, qui
sont vendus à l'indigène à meilleur compte.
Commerce
Commerce d'importation du 1*' janvier au 3t octobre 1904
NATURE
dai
PmODClTS
Produits et d«pouiileB
d'animaiix
PêefaM
Farineax «liinentairet. .
Fruits ol gninet ....
DeorMt eolooiaies . . .
Huile* et Met végétaux.
Filaments, tigea et fruits
à ouYrer
Produiu et déebeu di-
vers
Boissons
Maxi»r«s, pierres, ter-
res, ate
MéUQX
Produits chimiques . . .
Couleurs
Compositions diverses .
Poteries, verres et cris-
taux , . .
Fils . ,
Tissus
Papier et ses applîeatiofts
Peaux et pelleteries . .
Ouvrages en métaux . .
Armes, poudres et roo-
nilions
Meubles
Ouvrages en roatièrea
diverses
Totaux
FRAiNCE
POIDS
kil.
1.085
4.&80
6.76i
3.tll
634
90.382
1.031
10.811
».7ri6
iMI
12.0M
917
885
U.041
1.937
iU
7.6*}S
BO
SM
1.654
199.668
VALSCR
fr.
3.060
306
2.875
900
6.168
3.317
945
34.00i
B7S
5.688
1 iîM
791
8.4U
7i6
1.334
117.750
2.464
640
6.7Si
KO
380
8.SS0
ANGLETERRE
P0ID8
kil.
800.913
106
100
S17
280
706
VALXim
fr.
130
300
1»4
1.316
1.900
ALLEMAGNE
POUM
kil.
867
19
118
181
108
8.879
72.792
SOI
1.978
6&
S97
83
641
188
86.872
VALCVR
fr.
7ï8
64
ISi
239
131
5.580
9000
419
402
9i
827
411
954
296
19 247
POIDS
DIVERS
VALBUR
TOTAUX
kil.
378
57
99
230
660
651
118
68 400
895
fr.
826
100
272
690
981
2.630
80
60
473
Danemark
Hollande
Inde
Algérie
Réunion
Pondichér.
Suède
Etats-Unis
SuAde
POIDS
3.596 440 5.652
kil.
3.443
842
4.580
146
7.809
8.298
106
654
100.088
9.13!
10.871
88.548
1.978
18.094
8.896
950
46.369
9.188
lU
8.988 400
50
406
9.048
980.984 400
YALmtm
4.834
860
2.878
800
7.561
8.560
181
946
88.967
875
S.688
10.266
1.910
8.4U
1.138
1.446
199.328
2.955
. 640
7.746
60
615
8.893
997.719
U
^ 384 -^^
Commerce d*exporlalion du f juin au 5/ octobre 4904
DÉSIGNATION DES PRODUITS
Produits et dépouilles d'animaux
Matières dores à tailler
Huiles et sucs végétaux
Filameats, tiges et fruits à ouTrer ....
Bois
Farioeux alimentaires
Totaux
POIDS
103.691
T74
18.882
6.119
MO
3.300
134.303
VALEUR
149.040
40
78.909
3.350
500
430
335.909
La province de Farafan^ana ne possédant pas d'agence de crédit se trouve
placée dans des conditions défavorables en raison des frais de retour d'argent
3UC supportent les commerçants. L'ouverture du port à Texporlation directe,
epuisjuin 1903, a supprimé les transbordements, les frais de manutention et
de courtage et rendu l'écoulement des produits plus rapide. Il n'en est pas
moins vrai que le prix du fret imposé par la Compagnie des Chargeurs [cuirs et
cire : 75 francs les 900 kilos ; — caoutcnouc : 90 francs les 800 kilos ; — rafia :
2 fr. 30 par balle, plus 81 francs par 1.000 kilos) grève les divers produits de
frais considérables qui les mettent en état d'infériorité sur les marches d'Europe.
Les transactions des maisons européennes s'eftectuent par l'intermédiaire
de succursales établies dans Quelques points de la province et gérées soit par
des Européens, soit par des inaigènes.
Tous les transports s'effectuent à dos d'hommes et à. raison de 1 franc à
1 fr. 25 par homme et par jour. Sur ce prix, l'indigène pourvoit lui-môme k
sa nourriture.
Les tarifs de vente des marchandises les plus courantes sont :
Toile écr. Belambanana. 17 50 à 18 00 la pièce
l'oile écrue Kelilambanana ... 15 00 Id.
Toile cbem. mar. BBBB. 18 00 à 90 00 Id .
Indiennes 0 70 le mètre
Satinettes 1 00 id.
Parapluies 30 00 la douz.
Chapeaux de paille 9 50 à 3 00 la pièce
Accordéons 7 50 à 15 00 id.
Marmites 3 00 le galon
SaTon de Marseille 15 00 la caisse
Sel de Marseille 15 OO'.cs 100 kil.
Ris blanc du pays 90 00 id.
Farine 90 00 id.
Rhum de la Réunion 3 00 le litre
Vin 100 le litre
Absinthe Pernod 60 00 la caisse
VermouUi 35 00 id.
Champagne Moët 90 00 id.
id. Mûmm 190 06 id.
Pétrole 19 50 le bid.dfl t8 1.
Eau-de-Yie anisée 90 00 la caisse
Bière 00 00 id.
Huile Piagniol 50 00 id.
Saindoux 9 00 le kilo
Beurre 6 00 id .
Bougies 99 50 la caisse
Sucre 115 le kilo
Café 4 00 id.
11 n'existe pas de foires périodiques dans la province. Un marché perma-
nent à Vangaindrano et des marchés hebdomadaires à Farafangana, Ankarana,
Befotaka, Midongy-du-Sud, Soarano, Iakora, Ivohibe, Sakalalina, Karianga,
Fort-Clavier, Vohipeno, Bekatra, Sahasinaka, Fort-Carnot et Ankarimbelo. Tous
ces marchés sont sans grande importance, même celui du chef- lieu de. la cir-
conscription. Les tissus, les bœurs, le sel et le riz sont les seules marchandises
donnant lieu à un chiffre d'affaires appréciable.
Aucun produit nouveau de nature à créer un courant d'importation n'est à
signaler ; quant à ceux de provenance étrangère qu'il serait possible de concur-
rencer, on aura pu remarquer que l'importation française représente dans la
province la presque totalité de l'importation.
En dehors de quelques articles tels que les accordéOûs, dont le débit est
insignifiant, l'importation nationale a toute la faveur du commerce.
— 288 —
On doit cependant signaler la tôle ondulée, qui est prise en grande partie à
rélranger, en raison de son prix boaucoijip moins élevé qu'en France.
AJaisons de commerce. — Maisons A. Armel, Bellegard, Bouquet, Grands
Bazars dn Betsileo, Evaux et C>«, Société v Madagaskara », Desjardins, R. Armel,
Bivalland, Ghan-Beng, Ibrahim-Moussa-Bidji.
Ces maisons tiennent tous les articles européens et indigènes. C'est à
Tactivité de quelques-unes d'entre elles qu'est dû le mouvement d'exportation
signalé plus haut.
Le commerce indigène ne donne lieu à aucune mention particulière.
Le port de Farafangana n'est qu'une rade foraine. Il est desservi mensuel-
des Chargeurs
-Fort-Dauphin.
.^».<» ^.> 1904. Le vapeur
CoLonia, des Chargeurs Réunis, est venu une fois et le Zanzibar, de la
maison O'swald, a louché deux fois au cours de l'année. La rade n'est pas
reconnue, les navires mouillent à grande distance et la barre est quelquefois
difficile, mais assez rarement impraticable.
RElfSEIGIfEMENTS GÉNÉRAUX
Farafangana, chef-lieu de la province, port sur l'Océan Indien, est desservi
f>ar le service mensuel du vapeur ViUe-de~Pernambuco, des Chargeurs Réunis.
1 n'existe pas d'hôtel. L'administration locale a établi une case contenant 4
lo{çements séparés pour les voyageurs. Une autre case est afifectée aux passagers
militaires. Les commerçants européens peuvent fournir tout ce qui est néces-
saire à Talimentation. Le recrutement des domestiaues et des bourjanes est très
facile. Bureau de poste et télégraphe. Marché tous les jeudis. Pour s'installer à
Farafangana, 11 faut construire sa maison. Il existe beaucoup de terrains tW*s
bien situés au bord de la mer. Pour vivre confortablement, il faut par mois :
1 personne, 220 francs ; 2 personnes, 320 francs ; 3 personnes, 375 francs ; ces
chifiFres ne concernent que fa nourriture.
Boutes, moyens de communication, gîtes d'étapes. — De Farafangana, roule
charretière jusqu'à Ivohibe, par Vondrozo et Ifandana, bifurcation de celle
roule jusqu'à Soakibana, sur la Mananara. De Soakibana, la rivière Itomampy
est navigable jusqu'à Midongy-du-Sud en toutes saisons, pour les pirogues.
Cette route charretière et Tltomampy constituent une sérieuse voie de pénétra-
tion permettant de s'enfoncer très avant dans les districts d'Ivohibe et de
Midongy-du-Sud.
Farafangana est relié à Karianga, Ikongo, Vohipeno, Vangaindrano par des
chemins accessibles au filanjana, avec ponceaux ou pirogues partout. De plus,
tous les centres des districts sont reliés entre eux, aux postes et aux points
importants, également par de bonnes routes ; des sentiers permettent de circuler
dans toute la région. Aucun hôlel, mais partout des cases affectées aux
voyageurs, qui peuvent s'arrêter en cours de route ou séjourner dans les
centres. On trouve partout les ressources indispensables à l'alimentation.
Les commerçants font un service par mer, en chaland, sur Vohipeno et sur
Vangaindrano.
AJain-d' œuvre. — Dans tous les districts de la province, la main-d'œuvre
s'obtient facilement. Les colons et commerçants trouvent les travailleurs qui
leur sont nécessaires, sans Tintervention de Tadministration, aux prix ci-après:
Dans les districts de Vohipeno, Farafangana et Vangaindrano.
BourjancB de filanjana 1 fr.OO par jour au minimum ou 20 francs par mois.
Boto, doraesUque 30 00 par mois.
Cuisinier 30 00 par mois.
Ouvrier agricole 0 70 i>ar j[our.
Charpentier 9 00 par jour.
Dans les districts de Midong]r-du-Sud, Vondrozo, Karianga et Ikongo, on
commence k pouvoir recruter soi-même, sans avoir à s'adresser à Fadministra-
— 483 —
tioo, la main-d'œuvre nécessaire. Prix variant de 0 fr. 75 à 1 fr. 25 par jour, ou
au mois de 18 à 25 francs, suivant le genre de travail.
Service (le santé. — Un poste médicai, avec moyen d'hospitalisation, existe
à Farafangana ; un médecin-major des troupes coloniales en est le chef.
 Midong^-du-Sud, un médecin mobile, aide-major des troupes coloniales,
assure le service des troupes.
Pas de pharmacien ; les postes sont pourvus de médicaments.
Etablissements scolaires, — Ecoles officielles pour indigènes dirigées par
des instituteurs inalgaches brevetés {écoles mixtes). — Tanj^ainon^, Sahafoza,
Andemaka, Karianga, Ivohibe, Midongy-du-Sud, Nosy-Be, Sahasinaka, Beku-
tra, Sahalalony, Fort-Garnot, Ambalafotsy, Belemoka, Antaranjaha, Andreray,
Anivorano, Ivoena, Ambolomborona, Faiiarivo, Ambatoarano, laborano, Anka-
rimbelo, Ambatofîsotry, Ambalafatsy.
Ecoles libres dirigées par les RR. PP, Lazaristes
Ecole de \ RR. PP. Hiard.
.garçons, { Fabia.
Farafangana ) Ecole professionnelle, F. Joseph-Vincent-Van-den- t menuiserie
Heuven. \ charpente
Ecole de C SS. Looise Jourdain. .
de C
filles, \ Geneviève Martin.
Vohipeno, école mixte, R. P. Bertrand,
lyaio, id. R. P. Marty.
Vangaindrano, id. R. P. Leclercq.
Ecoles libres dirigées par la mission luthérienne de Norvège
Farafangana, école mixte^ Pasteur Karlsen Lund : 2 instituteurs,
^ohipeno, id. id. Stokstad, 1 instituteur,
^'angaindrano, id. id. Horiie, 1 instituteur.
Manambondro, id. id. Nikolaisen, 1 instituteur,
ivohibe, id. id. Pedersen, 1 instituteur.
Anosy, id. Instituteur indigène.
Ankarana, id. id.
lokanosy, id. id.
Ambatosarotra, id. id.
Ponilaza, id. id.
ADMINISTRATION
MM. Bénévent, ^, Q, administrateur de 2* classe des colonies, chef de la pro-
vince.
ll...,chef du district de Vangaindrano,
Voyron, administrateur-adjomtde 3« classe, chef du district de Vohipeno.
Bosquet, £, id. chef du district de Farafan-
gana.
Bom, ^, capitaine d'infanterie coloniale, chef du district d'Ivohibe.
Qninmie, id. chef du district de Midongv.
Gantâlier, lieutenant d'infanterie coloniale, chef du district de Vondrozo.
Croll, id. chef du district d'Ikongo.
Bastard, adjoint de 1'*' classe des affaires civiles, chef du district de Ka-
rianga.
Comptabilité . .
MM. Heymaiin, £, commis de i'" classe du corps des comptables, gérant de
fa caisse de fonds d'avances.
Rasaire, commis de 2" classe du corps des. comptables.
— 184-*
Service de santé
M. Hotchkiss, médecin-major de 2* classe des troupes coloniales, chef du
poste médical de Farafangana.
Postes et télégraphes
MM. GhCTrier, commis de 3* classe, faisant fonctions de receveur.
Octave^ surveillant local de 4« classe.
Douanes
MM. Cresp brigadier de 2* classe, faisant fonctions de receveur à Farafangana.
PoiiÛaii, préposé de !'<" classe, chef de poste à Yangaindrano.
Service topographique
(Brigade de Fort-Daaphin)
Voirie
M. Liger, garde régional de 4* classe, faisant fonctions d^agent voyer.
Forêts
MM. Bootet, garde régional de 4« classe, faisant fonctions de préposé assormen té
Liger, id. id.
Notaire
M. Boequet, £, faisant fonctions de greffier-^notaire.
Garde régionale
MM. Huet, ^, £, inspecteur régional principal de 2* classe, commandant la bri-
gade.
Caleiidini, garde régional de 1'* classe, chef du poste adnainistratif de Va-
tanata.
Bauchot, garde régional de !'<* classe, chef du poste administratif d*An-
karana.
Borderon, garde régional de 3* classe, chef du poste administratif de Fort-
Clavier.
Baillv, garde régional de 3* classe, chef du poste administratif de Sahasi-
naka.
Boutet, garde régional de 4* classe, chef du poste administratif de Tsilo-
karivo.
Liger, garde régional de 4* classe, à Farafangana.
Stations météorologiques
MM. Hotchkiss, directeur à Farafangana.
Bernard, id. Midongy-du-Sud.
Léproserie
R. P. Lasne, de la Mission Lazariste, directeur.
S. Antoinette Vollaro, supérieure.
SS. Pauline Porte, Marthe Leroy et deux autres sœurs nouvellement débar-
quées dans la Colonie.
M>^'* Payet, Marie Gettlife, Marie, coadjulrices.
M. Hotchkiss, chef du poste médical, médecin-inspecteur.
Cultes •
CaUioljque (MissioD Lazariste)
RR. PP. Lasne, supérieur k Farafangana.
Hiard, missionnaire id.
Fabia, id. id.
Bertrand, supérieur à Yohipeno.
RR. pp. Marty, missionnaire àdvato.
Leclercq, id. Vangaindrano.
F. Josepli- Vincent- Vanden>Heaven, frère à Farafangana.
ProkestaDi luthérien (Mission Norvégienne)
Pasteurs Karlsen Lvnd» à Farafangana.
Stokfltad, à Vohipeno.
Home, à Vansaindrano.
Borne fÙB, à Vangaindrano.
Hikolaisen, à Manambondro.
Pedersen, à Ivohibe.
M"« Home, à Vangaindrano.
M"« Home, id.
LISTE DES HABITANTS EUROPÉENS ET ASSIMILÉS
Français
M. Armel, Auguste, commerçant à Fara-
fangana.
M— Armbl, a.
%. Armel, Raoul, commerçant à Van-
gaindrano.
M— Armel, R.
MM. Bellbgardb, commerçant à Farafau-
cana.
Renard, employé.
Bouquet, commerçant à Farafangana.
RLNâvAL, prospecteur à Sahalava.
M-- BÉNÉVAL.
MM. BiLLON, employé.
EvAUX, commerçant à Farafangana.
Ferrière, représentant de la maison
Bellegarde, à Vangaindrano.
Legomte, agriculteur à Raibolo.
Marchand, reprélsentant de la mai-
son Bouquet, à Vangaindrano.
Mitra, charpentier à Farafangana.
MouNiÉ, représentant de la Société
MadagasiLara, à Vangaindrano.
M"* MouNié.
MM Pacot Pierre, préparateur de vanille
à Andemaka.
Pacot Slephens, typographe.
Pacot Léopold. sans profession.
Pacot Lows, charpentier.
M"* Pacot.
M"" Pacot Adèle.
Pacot Armandine.
Pacot Lucie.
Pacot Prénard.
MM. Peyiiomaure-Debord, agriculteur à
Vohidrava.
P0UI.L0T, commerçant à Farafanga-
na.
Richard, agriculteur à Andemaka.
Sabatier, commerçant à Manakara.
TécHER. prospecteur à Ivato.
ViALLBT, prospecteur à Miarinarivo.
Anglais
MM. Baguant Emile, charpentier à Fara-
tangana. *
Baguant Xavier, charpentier à Fara-
fan{^ana.
Béguk Germain, agriculteur à Van-
gaindrano.
Bkguk Emmanuel.
M»»- BÉGué Cécile.
M~« Dalais, agriculteur à Fandrambaka.
M"" Balais Lucie.
Dalais Marlha.
Dalais Ida.
M. Desjardins, commerçant à Farafan-
gana.
M"" Desjardins Eva.
Desjardins Berthe.
MM. Enouf, représentant des Grands Ba-
zars du Betsileo à Farafangana.
FÉLIX» employé.
- JosoN, prospecteur à Bemahalo.
RivALLAND, commerçant à Ivohibe.
De Tknermont, représentant des
Grands Bazars du Betsileo à Van-
gaindrano.
Allemands
BfM. Hennig, représentant de la société
« Madagaskara» à Farafangana.
LÛDEMANN, représentant de fa société
» Madagaskara » à Farafangana.
Mezger, représentant de la société
« MadagasKara » à Farafangana.
Africains et Asiatiques
MM. Chan-Beng, rommerçant chinois à
Farafangana.
Ibrahim-Moussa-Bidji, commerçant
arabe à Farafangana.
Ibrahim-Mamode, commerçant arabe
à Sahasinaka.
Province de Manaijary
RENSEIGlIEMElfTS GÉOGRAPHIQUES
Limites. — La province de Mananjary est bornée : à rB^^ par TOcéaD Indien;
an N., par le district autonome de Marolambo et la pro¥ince des Betsiinîsa-
raka du Sud ; à 10., par les provinces d'Ambositra et de Fîanarantsoa ; au S.,
par celle de Farafan^na.
Elle est comprise entre 45*30' et 56» 15' de longitude E. et 20* 30' et 21» 50' de
latitude S. Sa superficie est d'environ 14.000 kilomètres carrés.
Orographie. — L'aspect physique du sol de la province permet de la diviser
en deux zones distinctes :
1* Près de 1 Océan Indien, une bande de terrain as.sez étroite, plate et sa-
blonneuse, ç|ue baignent à TO. des marais et des lagunes occupant toute la ré-
gion comprise entre l'océan et les premiers contreforts des chaînes d'où sortent
plusieurs petits fleuves côliers. Cette zone, d'une largeur variable, mais qui
n'excède jamais une dizaine de kilomètres, est couverte d'une végétation spéciale
dont les pandanus, les filaos, les copalicrs, Iqs ravinala, les cycas, les caliadinins
et des palmiers d'essences diverses forment les principaux spécimens. Elle est
peu favorable k la culture, mais, par contre, les indigènes y récoltent olusieurs
produits naturels, tels que le suc delà liane voahena^ la gomme copal, les feuil-
les de dara et les joncs ou harefo servant à la confection de sacs.
29 Une zone de terrains rouge&tres, où les sommets et les mamelons, d'une
altitude généralement inférieure à 400 mètres, s'enchevêtrent confusément,
et qui occupe toute la région située à l'O. des lagunes et marais côUers ; le sol
y est silico-argileux, recouvert parfois d'une mince couche de terre végétale;
la plupart des planteurs se sont installés dans cette partie de la province, cepen-
dant peu propice aux cultures riches ; la flore y est principalement représentée
par des bambous et des ravinala.
En arrière <le cette zone mamelonnée, à laquelle une trop fréquente nudité
donne un aspect de tristesse, existe une région montueuse, ou la forêt remplace
les bambous et les raviriala, où de frais ruisseaux coulent sur des fonds de sa-
bles souvent aurifères pour venir ensuite mêler leurs eaux k celles du Mananja-
ry, du Sakaleona, du Fanantara, du Namorona ou du Faraony. Le Vatovavy (la
pierre femelle), dont l'altitude est d'environ 575 mètres, en constitue avec ses
ramifications la partie la plus caractéristique.
Hydrograiihie. — Tous les cours d'eau de la province de Mananjary se jet-
tent dans POcéan Indien ; ils présentent tous, à une journée de pirogue environ
do la côte, des seuils rocheux qui rendent la navigation difficile et dangereuse et
souvent impossible, même pour les embarcations du pays. Parmi les plus impor-
tants, il convient de citer, du N. au S. : le Sakaleona, qui descend des hautes
montagnes situées à la partie septentrionale du pays d'Ambositra ; le Fananta-
ra, grossi à droite de la Maroantovo, de Tlsahapaka et de la Sahandrambo ; le
Mananjary, qui prend sa source dans le même massif que le Sakaleona et reçoit
sur sa rive droite la Mananonoka et la Faravory, sur la rive gauche l'Ampoasa-
ry, la Saka et la Mana ; enfin, les fleuves Namorona et Faraony,- qui prennent
naissance dans le Betsileo.
Les bassins du Mananjary et du Fanantara sont particulièrement riches en
alluvions aurifères.
POPULATION
La population indigène appartient à quatre groupes ethniques qui, par leur
origine, leurs coutumes, leurs genres de travaux, dift'èrent sensiblement entre
eux. Les Anlaimorona ont de nombreux caractères communs avec les Antamba-
hoaka, mais ils présentent tous deux des caractères distincts de ceux des Tanala
ou des Betsimisaraka ; en outre, de nombreuses familles hova et betsileo
habitent Mananjary et les principaux centres de commerce de la province.
— 287 —
Lapopalation autochtone atteint le chiffre de 53.180 habitants, se répartis-
sant ainsi : 14.680 homme», 16.200 femmes, 11.200 çarçons et 11.100 filles.
La population européenne et assimilée comprend 290 individus ; ce nombre
se décompose de la façon suivante :
Eoropéent
hommes 89, don t 70 Fran-
çais,
femmes 15, dont 15 Fran-
çaises.
S garçons. 7, dont 4 Fran-
filles... 3.^dônt 2 Fran-
hommes 68
Français et étrangers) femme.4 36
nos aux colonies
cnfanu>[ gî.ST.
20
17
Hindous * . . . 20
Chinois « 22
f çaises.
Sons le terme d'Européens sont compris des Anglais, des Allemands, des
Belges, etc. ; la dénomination de Français et étrangers nés aux colonies s'appli-
que aux Français orig^inaires des îles de la Réunion, de la Guadeloupe ou ae la
Martinique, et aux sujets anglais orginaires de Maurice.
SUBDIVISIONS ADMINISTRATIVES
Administrativement, la province est divisée en cinr^ districts qui sont le-s
suivants: Mananjary (environ 4.500 habitants), Vohitrarivo, Antscnavaio, Saha-
vato et Loholoka; ces trois derniers centres ont une population vaiiant entre
100 et 300 habitants. Les cinq circonscriptions' administratives dont il vient
d'(Hre parlé comprennent 24 cantons, savoir : district de Mananjary, 5 ; district
d'Antsenavalo, 4 ; district de Loholoka, 4 ; district de Sahavato, 7 ; district de
Vohitrarivo, 4. Chaque canton compte un nombre de villages variable d'une
année à Tautrc, toute agglomération de trois ou quatre cases prenant ce nom.
RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES
Affricnltnre. — Entreprises européennes. — Située à peu près à la même
latitude que TUe de la Réunion, la province de Mananjary jouit d'un climat des
plus favorables aux cultures tropicales. Malheureusement, la nature du sol ne
permet pas d'y entreprendre avec un succès certain la culture des plantes riches
telles que le café, le cacao, le caoutchouc. Seul, le vanillier parait devoir don>
nerde bons résultats dans certaines concessions à sol légèrement humifère et
avec des ombrages appropriés ; le théier pousse aussi avec facilité, placé à Tabri
des grands vents ; mais les caoutchouquiers ne rencontrent pas partout dans
cette province les conditions climatériques et telluriques favorables à la pro-
duction du latex.
Beaucoup de colons ont abandonné leurs entreprises agricoles pour la
recherche de Tor et rénumération suivante ne comprend que les concessions
dont Texploitation se poursuit méthodiquement :
CMCESSIONRAIRCS
NOMS
des
C0NCRS9I0NS
SUPERFICIE
TOTALR
CORCESSIONRAIRES
NOMS
des
CONCESSIONS
SUPERFICIE
TOTALB
St« Nanteise de cul-
tures colouiales . .
id.
C>* Lyonnaise de Ma-
daeascar
AmiciUa
Bakora
Ampangari-
namaro
Mantasoa
Si*-Ëléonore
Bon Espoir II
Ambatofari-
tany
Salambo
Marohita
Les Cocotiers
h. a. c.
2.548 58 08
367 65 00
1.635 28 08
969 47 59
1C2 88 05
17 23 88
98 66 60
105 38 30
11 31 46
a)7 40 98
MM. Jean Louis...
Lauratet Adr. .
id.
id.
id.
id.
id.
Payet Florent .
id.
id.
Venot
Géinozac
Tsaravary
Tsaravolo
Antsirika I
Antsirika II
Antsirika kelv
Désespoir II
La Réunion 1
La Réunion II
Aalsiriry
Tsaravary
Pas comme ça
Le8.Manf;uiers
L'Ardéche
h. a. c.
20 80 12
35 00 00
60 14 38
31 46 12
23 57 68
21 87 90
4 34 56
9 55 00
7 86 68
110 23 44
37 79 57
111 65 22
3 85 87
46 62 69
S^ des plantalions
de Mananjary ....
MM. Bigoaret ..*....
Boyer
Clément
Colombel
Grimaait
Griniault
id.
id.
Vernet
— «6 —
Les planteurs se sont portés exclnsi veinent dans les t>a
Mananjary et du Fanantara , où des étendues de terres considéra
fertiles, sont encore disponibles.
Cultures indigènes, — La culture du riz, base de la noui
gènes, a pris une assez grande extension ; de nombreux marais <
ces chez les Bctsimisaraka et les Antaimorona, alors^que les Ta
valeur les coteaux et les montagnes autrefois boisés*. La canii<
tabac poussent dans de bonnes conditions autour des villages
ces cultures sont limitées aux besoins de la population. Au cor
gênes, et surtout les Tanala, s'adonnent à la culture, sur de vas
haricots et du voanjobory, dont Mananjary a cx{)orlé Tannée de
grande quantité sur les ports cùtiers de la Colonie.
Élevage. — On compte environ 26.480 bêles à cornes et 5
toute rétendue de la province, ^ui n'est pas à proprement park
vagc, bien que, sur certaines pomts, notamment dans le canton d(
N. et sur les rives du Faraony, au S., Bctsimisaraka et Antaimc
centré quelques troupeaux importants. Aucun colon ne se livre
bétail en vue de Texportation. On ne peut songer à sortir des bœ
de Mananjary, par suite des difficultés d'embarquement jde ces i
des chalands actuels, qui ont à contourner le récif pendant une h
avant de pouvoir accoster les navires (^ui stationnent en pleine m
Les volailles, non plus que le bélail, du reste, ne forment «
Tobjot d'un élevage rationnel. Plusieurs colons ont introduit
France, race Houaan ou Crèvecœur, mais le nombre en est ei
treint.
Industrie. — Enlrcfrisps européonnes. — Plusieurs colons
ù utiliser diverses machmes, pour le décorticaçc du riz ou la fab
glace, mais ils se sont rendu compte que les prix de revient serai
pour qu'il leur soit possible de réaliser des bénéfices. Deux colon
machines à décortiquer le café et un commerçant fabrique de
la Compagnie Lyonnaise est en possession d'un alambic de laboi
distillation des alcools de bananes, enfin M. Grimault a installé, ai
katafana, une imj^ortante briqueterie.
L'industrie minière est en pleine prospérité. Elle consiste di
tion des sables aurifères ; le travail d'extraction se fait avec
sluice est cependant employé sur plusieurs exploitations. Les a
particulièrement riches dans les nautes vallées du Fanantara,
et des affluents de ces deux fleuves ; les exploitants sont égalerai
sur le haut Mananjary, dans les vallées de la Mana, de la Saka, de l
bo. Malgré les recherches constantes des prospecteurs, il n*a pas
jusqu'à ce jour, dans la province, de filon aurifcre, mais seulement
quartz aurifères sur lesquels se basent des espérances.
Pendant l'année 1902, les déclarations de pose de signaux s'éi
au chiffre de 115; pendant les dix premiers mois de 1903, on en '
121; au 17 août 1904, le nombre des déclarations de poses de pot ..-s'^*^^
atteignait déjà 155 .Les exploitationsactuelles suivent une marcne croissante ej
emploient près de 10.000 travailleurs venus de rimqrina ou du Betsilco, wnsi
que quelques Tanala. • ,
Il n'existe aucune exploitation forestière. Les massifs forestiers sont repar-
tis par groupes de faible importance immédiatement sur la côte ou à deux jour-
nées de marche dans l'intérieur, mais, partout, les défrichements par le »euj
payt ^ ^ .- - ,
plus que des bouquets d'arbres, au sommet de montagnes rocheuses difficilenioni
accessibles. Les difficultés du transport, même par eau, par suite de riDnaii^a*
bilité des fleuves et rivières, rendent toute exploitation forestière impossibi'-
pour l'Européen.
— 9B9-
* contre, rindi^ène et notamment le Tanala se livre à l'extraction de la
' copal, de la résine, du kimba, du caoutchouc extrait de lianes dites voa-
t de la cire.
ndustrie des transports est encore à créer, malgré la construction de la
lananjary-Fianarantsoa, par où circulent les proanils naturels, destinés à
tation venant des hauts plateaux [région de Fianarantsoa et d'Ambositra)
produits d'importation destinés à ces régions. Les commerçants, il est
3 sont munis de charrettes à bras qui leur permettent ainsi de transporter
rtic de leurs marchandises par leurs propres moyens, surtout pendant la
sèche, mais de nombeux porteurs betsileo assurent encore le transport des
andises, soit sur cette route, soitsur lesentier allant à Ambohimanga-du-Sud.
duslries indigènes, — L'industrie indigène proprement dite ne com-
mue la confection des nattes, rabanes et sacs en jonc. Il y a quelques an*
la province de Mananjary exportait à Maurice pour phis de 300.000 francs
s ; aujourd'hui, l'importance de ce commerce a beaucoup baissé ; cette
ution provient surtout de la rareté des communications avec cette colonie
ère ; les sacs- que les Mauriciens font venir de l'Inde ont fait, d'ailleurs, une
*rence victorieuse aux sacs en jonc de Madagascar, par échange avec les
mauriciens.
lelaues forgerons indigènes fabriquent des haches et des pelles ; les Be-
raxa et les Antaimorona confectionnent des pirogues et des engins de
tels que filets ou nasses.
nmerce. — Au point de vue commercial, Mananjary est un des ports les
iportants de la côte Est ; c'est là qye transitent presque toutes les marchan-
estinées aux provinces d'Ambositra ou de Fianarantsoa et en provenant.
y importations ont diminué depuis 1903, en raison du stock excessif créé
3mment, alors que les exportations augmentaient, ainsi qu'il est facile de
n vaincre par les tableaux comparatifs ci-dessous.
1^.
Recettes de la douane de Mananjary
MOIS
1902
1908
1904
îr
27.706 fr.2d
25.474 98
39.416 04
56.158 27
20.964 61
52.290 25
(1)
36.441 43
103.965 07
11.590 04
13.971 83
8.349 69
16.397 88
13.136 10
10.038 20
15.576 04
26.542 51
18.714 11
24.622 14
>r : . .
215.009 fr.43
190.715 fr. 94
106.629 fr.10
2) Correspondent à l'époque de la mise en vigueur des nouveaux tarifs ; les commerçants
empressés de dédouaner aHn d'échapper à des taxes plus élevées.
Imporialions des (•'* semestres l90S-t904 comparés (principaux produits)
Parineox alimentaires
^eprees colooiales de consommation
Boissons alcooliques
Tisons ...ï.". V.
Ouvrages en métaux! !!'.]'.'.*.'.!!*.!'.!!
tnsunmenls de musique
VALEURS
1908
14.647fr.00
25.896 00
197.788 00
16.490 00
709.470 eo
81.359 00
2.748 00
1904
15.998 fr. 00
30.032 00
96.483 00
5.458 00
563.615 00
38.21Ô 00
1.320 00
DIFFÉRENCE
BN PLUS
1.351 fr.OO
4.136 00
BN MOINS
101. 305 fr. OC
11 032 00
145 857 00
43 141 00
1 428 00
19
— MO —
Exportations des /•" semestres I90i't904 comparés (principaux produits)
Peaux sèchen brutes grandes,
id. liclite^. . .
Soie brute
Cire animale brute
Cornes de bœufs
Café
Riz en paille
Sacs vides
Caoutcbouc
Résines brutes
Gomme copai
Raphia. ..'.
Dara
.
VALEURS
DIFFÉRENGR
1968
1904
BN PLUS
BN MOINS
70 398fr.O0
139 infr.OO
68 755fr.00
2 59* fr.aO
13 751 00
11 160
00
• *
115 00
6lft
00
529 00
• •
129 446 00
156 559
00
27.113 00
• •
80 00
810
00
730 00
« •
800 00
6.678
00
5.878 00
• •
300 00
■ •
• «
300 OC
10 600 00
29 040
00
18.440 00
•• }
13 600 00
Il 300
00
• •
3300 0
60 00
■ ■
• •
60 0(
1 ass 00
915
00
• B
640 0(
•25 405 00
39 041
00
6.636 00
■ •
iOO 00
•
• •
100 oc
Les principaux produits d'importation sont incontestablement les fils et
tissus de coton, presque tous d'origine française, par suite du régime douanier
protecteur en vigueur k Madagascar.
Les marques les plus en faveur pour les tissus de coton sont les suivantes:
Marques françaises : Bouvillon, Eléphant, Dromadaire, Chasseur français,
Drapeau français, Sagaie, Paix, Coq, Cabot, Chameau, G. B. B. Arobaniandro.
Marques anglaises ou américaines : Colombia, Kanguroo, Ketamanga, Tsara
indrindra.
Marques allemandes : Mahatanjaka et Lohaomby.
Pour les fils de coton, la marque qui trouve le plus facilement preneur est
la marque « Croissant ».
Il est de toute importance de ne présenter au consommateur indigène jjue
des tissus possédant les dimensions, qualité, teintes et dessins qu'il préfère.
Pour s'assurer le marché, les industriels doivent se conformer aux indications
suivantes sur les types, dessins et couleurs surtout demandés par les indigènes.
Tissus de coton écrus: entrent pour 90 °/o dans la vente des divers tissus de
coton) : largeur variable, entn- 0™ 70 et 0*" 92.
Tissus de coton blanchis en pièces (entrent pour 10 o/o dans la consom-
mation) : les indigènes cherchent les nuances blanc azuré et surtout blanc
d'ivoire ou crème.
Tissus teints en pièces: les seuls tissus de ce genre importés dans la province
sont des tissus revêtus de la même coloration sur les deux faces, encore sont-
ils très peu demandés par les indigènes; couleurs : violet, vert, rouge.
Tissus de coton imprimés: par contre, ces tissus trouvent un écoulement
facile, surtout chez les Betsimisaraka et les Antambahoaka ; les impressions
consistent en guirlandes de fleurs bleues ou roses, en dessins variés occupant le
centre de la pièce (horloge, tour Eiffel, dromadaire), en rayures longituainalcs
rouges sur fond bleu, roses sur fond ivoire.
Couvertures : se vendent ourlées, à couleurs assorties blanches avec rayures
roses sur les bords;* mais «assez souvent, elles sont teintes en rouge* avec
cadre noir ; leur dimension est de 1 " 50 à 1 " 80.
Bonneterie: les jerseys avec larges rayures transversales noires et jaunes,
rouges et blanches ou rouges et jaunes sont d'un placement facile.
Les principales maisons faisant l'importation des tissus et filés de colon
sont les suivantes :
Etablissements Gratry.
(îrand Bazars du Betsileo.
Comptoirs Thyziens.
Compagnie Lyonnaise.
Société française de Commerce et de Navigation.
Société de commerce colonial « La Madagaskara ».
Maisons françaises
— «w —
Maison anglaise : Procter and Brothers limited.
Maison allemande : O'Swald, de Hambourg.
Presque toutes les maisons de commerce de Mananjary ne sont que des
comptoirs de grandes sociétés dont le siège social est en France ou à Londres
et beaucoup d'entre elles reçoivent leurs marchandises par l'intermédiaire de
leur maison-mère de la Colonie ; pour les autres, les marchandises leur par-
viennent par les Chargeurs Réunis, par les navires de la Compagnie havraise
péninsulaire, quelquefois ^ar des voiliers a£frétés en Europe ou par le vapeur
ViUe-de-PernamhucOy qui a pris à Diego-Saarez ou à Tamatave les marchan-
dises en transbordement arrivées par les vapeurs de la Compagnie des Chargeurs
Réunis ou des Messageries Maritimes. Le port de Mananjary est desservi men-
suellement par un vapeur de la Compagnie havraise péninsulaire et par la Ville-
(ff'Pemamouco ; le vapeur Zanzibar^ de la maison O'Swald, de Hambourg, tou-
che Mananiary trois fois par an en movenne.
Outre les maisons européennes, des traitants indigènes installés dans les
villages importants échangentles produits d'importation, soit contre argent comp-
tant, soit contre les produits naturels: cire, raphia, crin végétal, gomme copal,
feuilles de dara, sacs en jonc, etc.
Les transports de ces marchandises s'effectuent dans l'intérieur de la
province à dos d'hçmmes, par voitures à bras ou par pirogues ; les transports par
DOurjanes se font à forfait aans les conditions suivantes :
De Mananjary à Fianarantsoa : il francs par charge de 45 à 50 kilos environ ;
de Hananjarv à Ambositra : 12 francs les 50 Kilogrammes environ ; de Manan-
jary à Auibohimanga, 10 francs.
Ces prix ne sont pas fixes ; ils varient d'un moment à l'autre de l'année,
suivant nmportance des transactions.
L'embarquement ou le débarquement des marchandises coûte 12 francs la
tonne pour le transport du quai de la douane à bord des navires, qui mouillent
à 5.500 mètres environ au large de ce point. F,e transport d'une tonne de
marchandises est de 35 francs de Mananjary à Tamatave et de 60 à 65 francs de
Mananjary à l'un des ports de France.
Il n'existe ni foires, ni marchés proprement dits dans la province ; au mar-
ché de Mananjary, en effet, ne se vendent que des produits alimentaires origi-
Diiires de la région ou des bibelots de fabrication indigène à Tusage des Malgaches.
Le tableau qui suit indique le prix moyen des principaux produits alimen-
taires :
Kœuf (taille moyenne) 65 fr. 00
Vcan 15 00
MoQion 5 00
Pore 20 00
HfHilel 0 50
Oie « 00
Le commerce indigène n'est qu'un succédané du commerce européen ; Tin-
di^ène apporte au négociant établi à Mananjary ou dans les principaux centres
du riz, de la gomme copal, des sacs en raphia, des soies de porc, des peaux et
cornes de bœufs, du caoutchouc, des feuilles de dara et du raphia.
REN8EI6IIEMENT8 GÉNÉRAUX
Mananiary, chef-lieu de la province, compte environ 4.500 habitants ; on y
trouve un bureau des postes et des télégraphes, un bureau de douane, un com-
missariat des mines, un tribunal, de nombreuses maisons de commerce euro-
péennes et une succursale du Comptoir national d'escompte.
Dindon 5 f r. 95
Pain,leklio 0 80
Vin, la dame-j&«une n à 93 00
Pommes de terre, le kilo 0 40
Rif, les 100 kilos 18 à 95 00
KOurs
del; ^
prendre passage sur un navire de la C'^ Havraise péninsu faire qui
transbordement et à un prix moins élevé de France h Mananjary.
_ J92 —
Les principaux itinéraires <iue le commerçant, le prospecteur on le colon
peuvent être appelés à parcourir sont les suivants :
Mananiary aFianarantsoa (188 km.) : 4 jours et demi de voyage en filan-
jana jusqu à Alakamisy ; d'Alakamisy à Fianarantsoa, 24 km.
Mananjary à Ambositra : 5 journées de filanjana.
Mananjary à Tsiatosika (en pirogue] : 18 km., 3 h. 30.
Mananjary à Loholoka (60 km.) : 1 jour i/2 en tilanjana.
Mananjary à Sahavato : i jour 1/2 en filanjana. «
Mananiary à Sakaleona : 1 jour 1/2 en filanjana.
Seule, la route Mananjary-Fianarantsoa est accessible aux voitures légère.<i,
chevaux, mulets, bicyclettes ; les autres chemins ne peuvent être parcourtts
qu'en tilaniana, avec huit pcifteurs pour le voyageur et un porteur par 25 kilo-
grammes de bagage.
Salaire journalier d'un porteur de filanjana ou de bagages : 2 francs.
Sur les fleuves, voyage en pirogue et du N. au S. de la province, le
long de la côte, règne une voie fluviale qui est fréauemmcnt employée pour
aller de Mananjary à Loholoka, à Sahavato ou à Sakaleona.
Location d'une pirogue avec ses pagayeurs : 6 francs par jour. Salaire journa-
lier d'un pagayeur : 1 fr.- 50. Salaire journalier d'un patron de pirogue : 1 fr. 75.
A Mananjary, il n'existe plus qu'un seul hôtel, celui de la Plage, place de
la Poste et boulevard Maritime ; le prix d'une journée, chambre comprise, est
de 9 francs, le prix d'un repas de 3 rrancs. Lorsqu'il se déplace dans l intérieur
de la province et bien qu'il puisse se procurer dans presque tous les villages des
poulets et des œufs, le voyageur, avant de se mettre en route, doit s'approvision-
ner à Mananjary en pain et conserves variées.
A Mananjary, une petite case située au bord de la mer ^e loue de 75 k 100
francs par mois ; les loyers sont très élevés.
Les domestiques sont rares et rendent des services médiocres ; ils deman-
dent néanmoins 20 à 35 francs de salaire par-mois ; les cuisiniers exigent 40 et
45 francs; il est vrai qu'avec ces salaires, us se nourrissent, se logent et s'habil-
lent.
Les manœuvres se paient en ville deO fr. 75 à 1 franc, suivant qu'il reçoi-
vent ou non leur nournture.
Les cultivateurs sont engagés à raison de 10 francs à 12 fr. 50 par mois, à la
condition de disposer pour leurs travaux personnels de la moitié de leur temps.
Les Betsimisaraka et lesTanala fournissent peu d'engagés, de même que le»
Antambahoaka ; les meilleurs travailleurs doivent être recrutés chez les Antai-
morona, dans le district de Loholoka ou dans la province de Farafanj^ana.
Enseignement. — Quatre écoles officielles existent dans la province à Ma-
nanjary, Mahela, Sahavato et Marofody.
Les autres établissements scolaires sont ceux de la Mission anglicane à Ma-
nanjary, Marohita, Namorona, Vohimasina, Ampasimanjeva, ceux des Jésuites
et des sœurs de S^-Joseph de Gluny à Mananjary, enfin, les chapelles-école-s des
protestants français à Mananjary, Marofody et Androrangovola.
SeiDice médical, — Le service médical est assuré a Mananjary par un mé-
decin aide-maior des troupes coloniales. Un pharmacien civil est établi à Manan-
jary, rue d'Ankadirano.
ADMINISTRATION
MM. Godel, administrateur de 1'* classe des colonies, chef de la pi
Alçlave, administrateur-adjoint de 2" classe, chef du district d\A
>rovince.
*Anliienavolo.
Poirier, administrateur-adjoint de 3« classe, chef du district de Mananjary.
Ravel, id. id. Loholoka.
Vivié, id. id. Vohitrarivo.
Girard, id. id. Sahavato.
Martine, adjoint de 2* classe des affaires civiles (Mananjai^).
— M3 —
MM. Piringa, écrivain de 1'* classe des affaires civiles (Nosi-Varika).
Paoli, commis de comptabilité de 1'* classe (Mananjary).
Justice
MM. Veyrat, juee de paix à compétence étendue.
PaoU, greffier-notaire.
, Service topographique
MM. Vallns, géomètre de 2« classe, chef de circonscription.
Bnèche, géomètre de 3« classe.
Police
MM. de Lanessan, inspecteur de police de 2« classe.
Bringard, brigadier de police de 1'* classe.
Travaux publics
MM. Gantier, commis de 1'* classe des travaux publics, agent voyer.
Gautrin, surveillant de 1'''' classe des travaux publics.
Mines
MM. Elié, contrôleur de K<> classe, commissaire des mines de la circonscription
du Sud-Est.
Vieme, commis auxiliaire du service des mines.
Enseignement
M"«* Dauphin, institutrice de 5« classe.
OlUer, institutrice auxiliaire.
Douanes
MM. Poggioli, vérificateur de 3^ classe, receveur des douanes.
Strniln, sous-brigadier de 2* classe.
Aretteig-Sonvie, id .
Rossi, préposé de 2« classe.
Hirmont. id .
Fort, préposé auxiliaire.
Postes et télégraphes
MM. Merle, commis de 1'° classe, ff»"* de receveur.
Maillot, commis local.
M"« Mondy [Alice), télégraphiste auxiliaire.
Domaines
M. de ViUenenve, receveur des domaines de 6* classe, sous-conservateur de la
propriété foncière.
Garde régionale
MM. Bénard, garde de 1'* classe (Vohilava-du-Sud).
Bmnat, garde de 2<> classe (Yohitrarivo).
HooBsart, garde de 3« classe (MananjaryJ.
Mercier, id. (Ampasmambo).
Albert, id. (Ifasmambony).
Bandichon, id. (Nosi-Varika).
Bonroumean, garde de 4<* classe (Tsiatosika).
Service médical
M. Gallet de Santerre, médecin aide-major de 1^ classe.
Dépôt des isolés et transports
MM. Poset, sergent.
Ghabrosy, soldat de i'* classe.
— 294 —
LISTR DES HABITANTS EUROPÉEKS ET ASSIMILÉS
Français
M. Amour, employé ae commerce, che-
min circulaire.
M— Arnaud, en religion sœur Augustine,
rue du Commerce.
MM. Badr#., emplové de la Société du Ba-
telage, rue (TAnkadirano.
Barens, employé de commerce.
Bauby, prospecteur, agent de la Com-
pagnie Lyonnaise.
Bbrrnis, cnarpentier.
M"* BiooT, en religion sœur Henri, rue du
Commerce.
MM. BiGOURET, colon et prospecteur à Sa-
foindrano.
BocARD, colon et prospecteur, boule-
vard Maritime.
BoYER, colon, rue d^Ankadirano.
BoYKR DELA GiRODAY père, prospccteur
BOYERDE LA GiRODAY flls, DrOSpCCtCUr.
Bridoux, hôtelier à Marorody.
Broum, colon sur le Fanantara.
BuTTON, commerçant à Ifasinambony.
Chaponnière, prospecteur.
Chataignet, prospecteur, rue du Com-
merce,
Chardin, prospecteur, rue d'Ankadi-
rano.
CLéMENT, colon et prospecteur à Am-
batofaritany.
CoLOMBEL, commerçant à Mahela.
Crémazy, colon, rue d'Ankadirano.
CuRNiER, colon à TArdèche (district
d'Antsenavalo).
D'Anselme, comptablç.
Dauphin Théobald, prospecteur.
De Villemandy, prospecteur.
DoRMOY, directeurde la succursale du
Comptoir d'escompte de Mananjary.
DupouR, agent des Etablissem. Gratry.
DupiERRB, tailleur au Tanambe.
Etard, colon.
Etesse, employé de commerce, rue du
Commerce. "
Garniohet, prospecteur.
Godefroy, commissaire-priseur, rue
d'Ankadirano.
Grimault, colon et prospecteur à
Ankatafana.
Hardelrt, chef d'une exploitation
agricole de la Compagnie Lyonnai-
se à Ampangarinainaro.
Laborde, chef d'exploitation agricole
de la Société des plantations de
Mananjary à Antanambao.
Langeron, hôtelier.
Larose-Marga, colon sur le Fananta-
ra, à Betaiomby.
Lauratbt, Adrien, colon, agent de la
Compagnie havraise et des Comp-
toirs thiziens.
MM. Lemeunier, hôtelier, place de la Poste.
Leroy, missionnaire.
M"« Letaudou, en religion sœur Sainte-
Jeanne de Chantai, rue du Com-
merce.
MM. Levivier, prospecteur à Mananjary.
LuRAT, colon a Ampasimbola.
Malet, employé de commerce au Ta-
nambe.
Martin H., prospecteur.
Martln J., agent de la C'* Parisienne,
rue du Commerce.
Meunier, agent de la S.F.C.N. et
prospecteur.
Moller, comptable des Comptoirs
thiziens.
MoRiN P., agent des Grands Bazars
du Betsileo, rue du Commerce.
MoRiN H., employé de commerce.
MouTiER, prospecteur, à Mananjary,
rue du Commerce.
Narras, prospecteur, rue d'Ankadi-
rano.
Pa(]houd, commerçant, rue d'Anka-
dirano.
Paris, pharmacien, rue d'Ankadirano.
Paulet, colon et prospecteur, roule
de Fianarantsoa.
Payet père, colon, à Tsiatosika.
Payet fils, prospecteur, à Tsiatosika.
Petit, prospecteur, à Mananjary.
Beilhac, colon, sur le Fanantara.
Sauze, colon et prospecteur, à Saha-
sondraka.
Solesse, employé de commerce.
Varigault, comptable, chemin cir-
culaire.
Vasemont, charpentier, route de Fia-
narantsoa.
Venot, commerçant et colon, rue du
Commerce.
Vernet, colon, à l'Ardèche (district
d'Antsenavolo).
Vesta, charpentier, au Tanambe.
Anglais
MM. Albert, propriétaire, rue d'Ankadi-
rano.
Appacanon, prospecteur, à Tsiatosika.
Baraut, employé de commerce, rue
du Commercé.
M"*« Bridoux (V»"), rentière, au Tanambe.
MM. BouvAs, serrurier-forgeron, au Ta-
nambe.
De la Butte, commerçant, à Mahela.
De Perlndorge, prospecteur, rue
d'Ankadirano.
Desgreux, commerçant, à Ambodi-
riana-Fanantara.
Desperles, employé de commerce,
rue d'Ankadirano.
— 295 —
HM. Dbspéroux père, commerçant, a >o-
himasina, district de Loholoka.
DuPAviLLON, colon, h Ambato.
DupoNT-ViNTouR, employé de com-
merce, au Tanambe.
DupoRT, charpentier, au Tanambe.
Du Rhône, prospecteur, à Mananiary.
Enouf, commerçant, rue du Com-
merce
Fort, employé de commerce, au
Tanambe.
Grandemange, commerçant, à Saka-
leona.
Jamin, boulanger, rue du Commerce.
JRAN-Louis, colon, à Gemozac.
Langlois, employé de commerce,
rue du Commerce.
LAAÉSBRvéB, prospecteur, au Tanambe
LouMEAU, commerçant, au Tanambe.
Maidku, agent de la Maison Procter
B'«» limited.
Mairs, commerçant et prospecteur,
à Sakaleona. ,
Marchand, prospecteur, a Mananjary.
Marday, planteur, près Mananjary,
Martinet, commerçant, à Marofody.
Martinet Victor, prospecteur, Tsia-
tfksika
Mongelard, colon, sur le Fanantara.
MiLius, charpentier, roule de Fiana-
rantsoa.
PoLLET, employé de commerce.
M— UaphaklCV»-), rentière, au Tanambe.
MM. R*LPH, prospecteur, à Mananiary.
Rivet, prospecteur, à Marofody.
SiMONET, prospecteur.
Webstkr Neill AUan, prêtre do la
Mission anglicane, rue du Com-
merce.
Zéphyr, employé de commerce, au
Tanambe.
Charles François, charpentier, au
Tanambe.
Emile, charpentier, au Tanambe.
Tamby, journalier, au Tanambe.
AUemands
MM. OEmighen, agent de la Madagaskara,
rue du Commerce.
SuuTz, agent de la Maison 0 Swald,
rue du Commerce.
Walther, prospecteur, Mananjary.
Suisses
MM. Berohtholi), commerçant, rue du
Commerce.
HiRscHBRUNNER, prospeclcur, ù Ma-
nanjary.
Chinois
Hollandais
M. Ledeboer.
MM. Chan-Hong.
Ch an-Lai.
Chan-Ham.
M AGE a M,
Tsio Tsan.
CUYN-KlOU.
Chan-Tion.
Chan-Foc.
Sam-Tai,
Lai-Kham.
Chan-Kio.
CUAN-YOUM.
Lai-Thon.
Chan-Dai.
Au-Thi.
ah-Thion.
Li-Thu.
FOYOC.
Chan-Dim.
Au-Diu.
Lo-Yam.
Hindous
MM. Daod Cassim.
llossEN Amode.
Mamode Mamodjee.
Mamooe Daodjee.
M A MODE Khan.
Mamode Hossen Danchorat.
Amodjke.
M\M()DK Moussa. •
Adam cassim.
Ali ïsmael.
Mamode.
Kassim.
Said adjim.
Said Ali.
Said Ohsman.
Said Amode.
Mamode Mossadjee.
Mamode Bapou.
Perr Khan.
Seik Ajam.
Comorien
I M. Abdool Ibrahim.
— 296 -
Province des Betsimisaraka du Sud
REN8EI6IIE1IEHT8 GÉOGRAPHIQUES
La province des Betsiinisaraka^du Sud, créée par arrêté du 21 avril 1904, a
été formée par la réunion de Tancien district de Marolambo à la province de
Vatomandry-Mahanoro. Elle est limitée : au N., parles provinces d'Andovoranto
et de TAngavo-Mangoro. La frontière s'amorce sur la côte au Sud du village
d'Antsiramihana, suit la rivière lefitra jusqu'au mont Ambatoriana, atteint le
village du Marovato, emprunte la Talaviana, reprend riofika au village d'Anibi-
nanindrano, adopte la Sandrakata et utilise, enfin, la ligne rationnelle de
partage des eaux entre le Manambolo et le Mangoro jusqu*à Andakana. A partir
de ce point elle se dirige vers TO. par la ligne de partage des eaux entre TAmbo-
lomamnika et le Mangoro ; cette partie de frontière est assez capricieuse vers
certains points.
A ro., la province confine à celle du Vakinankaratra ; la frontière est
marquée par une succession de sommets d'altitudes variables ; accrochée au
mont Ambohitrinandriana, elle domine le cours du Soanindrarina, affluent de
rOnive, et suit la grande li&ne de partage qui divise les eaux appartenant aux
derniers affluents de droite au Mangoro de celles qui concourent à former les
hautes sources de la Mania, vers TO.
Au S., c'est la province de Mananjary ; la frontière redescend vers la mer
par les hauteurs qui séparent le bassin du Sakaleona du cours de la Nosivolo,
franchit la plaine côtière d'abord en suivant TIvolo, puis à Taide d'une ligne
conventionnelle qui atteint l'Océan en passant à trois kilomètres au Sud de Be-
fotaka.
A TE., c'est la ligne littorale sur un développement rectiligne de près de
150 kilomètres.
La superficie ainsi délimitée dépasse 15.000 kilomètres carrés.
Orographie. — La province présente trois zones très distinctes, mais formant
un tout de liaison très homogène dans toutes ses parties et à tous les points de
vue. Ces trois zones ont néanmoins des caractères propres par lesquels elles se
complètent mutuellement. Elles forment :
i^ Une zone côtière, étroite bande de quarante kilomètres de profondeur,
comprise entre la mer et le pied des monts Ambalavato. D'abord uniforme et
sablonneuse, coupée de marécages reliés par des lac^unes, elle est éminemment
propice à la navigation fluviale dans sa partie la plus basse, celle voisine des
embouchures des rivières et des fleuves. C'est là que se sont installées les en-
treprises de colonisation et que la population indigène s'est mise depuis quelques
années à cultiver le riz de vallée après avoir dévasté par Tincendie les massifs
forestiers qui allaient jadis jusqu'à la mer et dont, auiourd'hui, on ne trouve
que des vestiges très clairsemés. Région productive du raphia dont le port de
Vatomandry exporte cha(j[ue année de grandes quantités ; mais la plaine ne tarde
pas à faire place à une région aux plissements de terrain innombranles, de faibles
dénivellations, résultat de soulèvements latéraux qui ont donné à la topographie
du pays un aspect compliqué et sans orientation générale déterminée ; les col-
lines se succèdent heurtées, brisées, dénudées jusqu'au moment où, passant
brusquement des basses altitudes côtières à une altitude moyenne de 450 à 500
mètres, se présente la deuxième zone.
2» Zone des moyens plateaux dont la bordure orientale, parallèle à la mer,
est nettement arrêtée par la crête de l'Ambalavato, première assise où viennent
se souder, dans un abaissement progressif, les rameaux montagneux et acciden-
tés qui font comme de puissants étais au gros massif de l'Angavo. La végétation
spontanée est ici plus abondante, quoique le feu y ait aussi exercé de terribles
PROVrNCE
DES 8ETSIMISARAKA I
EeKsIic : 1 ,0!Jff~ftôû
Légende
___. td. tU lii.rb-H»
-- .fi-*-
— 297 —
ravages et fait disparaître, en bien des points, sous prétexte de cultures de riz,
aujourd'hui rendues impossibles d'ailleurs, les précieuses réserves de caoutchouc
et de cire que la nature y avait voulu accumuler. Les fonds de vallées renfer-
ment encore d'importants massifs de raphia.
3^ La zone montagneuse proprement dite qui commence et se renferme
dans une altitude moyenne de 700 à 1.000 mètres, avec quelques^ sommets
émergeant sur la masse, tels rAmbatofot««y (vallée du Menakaronga), le Vohitsi-
tondrina (vallée du Mangoro), le Vohitrakoholahy (Nord de la Sandranamby), les
monts Mahanara et Andranobe (vallée de la Nosivolo). Toutes les pentes sont
couvertes de forêts qui s'éclaircissent rapidement et de la plus irrémédiable
manière, là encore, sous l'action des incendies allumés annuellement pour
la culture des riz de montagne : les indigènes, en délaissant la vallée, pré-
'gilcuses semblables à celles de l'Imerma. Les arbres y^ „
racines peu profondes que la flamme dévore, faisant disparaître, aune saison à
l'autre, toute trace, même souterraine, des végétations anciennes.
Il importait donc d'entrer résolument dans la voie des mesures énergiques
en vue de préserver le pays de l'appauvrissement qui le menace et de substituer
au régime de tolérance du passé des règles moins élastiques.
Hydrographie. — La province est arrosée par d'innombrables rivières et
ruisseaux qui roulent des eaux généralement limpides. Le régime des crues su-
bit cependant des modiftcations sensibles d'année en année, sous Tinfluence du
déboisement rapide des hautes régions. A l'hivernage, tous ces cours d^eau en-
flent et se précipitent en torrents impétueux, rendant en maints endroits les
communications très difficiles. Dans la partie basse, ils coulent plus paisibles ;
quelaues-uns d'entre eux sont navigables pendant dix et parfois vingt kilomè-
tres ae leur embouchure. Deux orientations exclusives, N.-S. ou de TO. à TE.,
les font contribuer dans une convergence constante et parfaite à la liaison intime
de toutes les parties du système. Les principaux d'entre eux qui aboutissent à la
mer sont :
Le Sandramamongy, avec son affluent très important, l'Iofika ;
Le Sakanila, belle rivière malheureusement obstruée par des rapides à
moins de 15 kilomètres de la côte ;
Le Manampotsy (200 kilomètres], qui communique avec le lac Yangona ;
Le Manandra, avec un affluent important, le Vatana ;
Le Hosy et la Lohariana, dont les eaux se confondent dans le lac Hosy et qui
viennent se jeter dans la mer à Mahanoro sous le nom de Sasaka ;
Le Mangoro, le plus beau fleuve de la côte Est, malheureusement coupé
par des rapides très près de la mer ;
Le Sahantsio et le Masora, dont les embouchures se confondent presque ;
L'Ivolo, qui forme la limite S. de la province.
Les travaux de percement de pangalana sont en cours entre Vatomandry
et le Sakanila» entre Vatomandry et Andovoranto et près de Beparasy sur un
très petit parcours. Le plus gros effort a été accompli et on peut espérer qu'a-
vant la fin de l'année la communication fluviale, par un canal latéral à la mer,
sera défmitivement ouverte aux populations riveraines depuis Tamatave jusqu'à
l'embouchure du Mangoro par Anaovoranto, Vatomandry et Mahanoro. La con-
tinuation de la ligne au-delà, jusqu'à Mananjary, a môme été envisagée.
POPULATION
La population de la province se compose en majeure partie de Betsimisa-
raka. Un groupe, sous la dénomination ae Vorimo, habite le S. du district de
Mahanoro. On trouve dans les grands centres quelques Hova ou Ambaniandro
qui tous se livrent au commerce.
— 998 —
L'indigène autochtone est, en g;énéral, de mœurs paisibles, mais il est dis-
simulé, insouciant, apathique, paresseux, rebelle à tout travail suivi. Sans be-
soins, il est encouragé par la libéralité avec laquelle la nature lui a dispensé
ses faveurs, à vivre dans l'inaction. Il évolue lentement vers Tidée de travail,
qu'il n'admet qu'à son corps défendant. Le dernier recensement a donné les
résultats suivants :
NATIONALITÉ
Français métropolitains
Bourbonnaif
Anglais
Mauriciens....
Allemands
Italiens
Chinois
Indiens
Indigènes
HOMMES
59
99
1
48
3
2
22
9
31.499
3I.6T8
FBMMES
11
11
5
17
29.4i6
99.490
ENFANTS
4
11
■ •
18
40.936
40.979
TOTAUX
74
61
19
83
3
9
92
9
101.181
181.447
SUBDIVISIONS ÂDHIlfISTRATIVES
La province se divise en trois districts, subdivisés eux-mêmes en postes
administratifs, en gouvernements et cantons.
1° Le district de Vatomandry, qui comprend les gouvernements de Vaio-
mandry ou de la côte, et le gouvernement de Saivaza ou de la montagne ; il est
séparé du district de Mahanoro par la Manandra et la Fasasy ;
2° Le district de Mahanoro, formé du gouvernement de Mahanoro et du
gouvernement d'Ambinanindrano, siège du posle administratif de ce nom;
3^^ Le district de Marolambo ou de Tinterieur, enfermé entre l'Ambalavato
et l'Angavo et qui comprend deux postes administratifs, l'un ayant son chef-
lieu à Anosibe, pour la région au Nord du Mangoro ; l'autre, a Ambohimilauja,
pour la région montagneuse située entre l'Onive et la Nosivolo. La région
située au Sud et à l'Est de la Sandranoraby, ainsi que tout le cours inférieur de
la Nosivolo dépendent directement du chef-lieu du district, établi à Marolam-
bo. Tous les chefs-lieux de poste administratif, ainsi que le chef-lieu du district
sont doublés d'un gouvernement indigène; le chef-lieu de gouvernement ma-
dinika en Imerina ; le saina, ou fokonolona avec cependant une moindre idée
de cohésion et de communauté, idée que l'administration s'eflForce d'introduire
dans la mesntalité du Betsimisaraka.
L'administration est centralisée dans les mains du personnel européen.
RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES
Quarante entreprises aç;ricoles européennes, couvrant une superficie de
une tentative, encore à ses débuts, faite par M. Louveau, a été complètement
— 299 —
laissé de côté par les colons agricoles. La raison en est dans le manque de com-
munications et réloignement des centres d'écoulement des produits. Les princi-
pales cultures sont: le café, la vanille, le cacao, la canne à sucre.
Il convient de citer dans le district de Vatomandry les concessions suivantes :
u Providence » à la Compagnie Parisienne de Madagascar, dirigée par M.
Fénot, ingénieur agronome : 630 hectares ; dont 80 cultivés ;
Propriété A. Lousier : 130 hectares; dont 25 cultivés;
Propriété Brée : 1.500 hectares ; dont 50 cultivés ;
Propriété J. Lousier : 102 hectares ; dont 52 cultivés.
Concession Robin : 1.400 hectares ; dont 49 cultivés.
A Mahanoro se trouvent les plantations suivantes :
Propriété Deville de Sardel^s : 300 hectares ; dont 137 cultivés.
Propriété Campan (Société des plantations de Mahanoro): 5.000 hectares.
Propriété Girard (Société Hosy-Mahanoro) : 2.500 hectares.
Au total, il existe dans la province 389 hectares cultivés en café, 317 hec-
tares en vanille, 129 hectares en cacao, 46 hectares en caoutchouc.
De nombreux lots de colonisation sont encorft disponibles, notamment 600
hectares sur le Mangoro, 600 autres sur le Mahasora et 300 sur la Loharina [rive
gauche).
Les cultures indij^cnes couvrent une superficie approximative de 20.000
hectares environ pour les districts de Mahanoro et de Vatomandry. A Mahagoro,
le dernier recensement a donné 6.900 hectares de riz, 1.100 de manioc, 350 de
patates et 300 de maïs. La culture de la canne à sucre a pris également un
grand développement. Malheureusement, les indigènes ne se mettent que lente-
ment à la culture des rizières de marais, préférant celle dite de tavy ou de mon-
tagne. Cette coutume a entraîné la disparition, depuis une quinzaine d'années,
de grandes étendues de forêts ; le district de Mahanoro, autrefois très boisé, est
aujourd'hui à peu près complètement dénudé. C'est ce (jui explique Tarrét
î^urvenu dans les exportations des riz qui sortaient autrefois par le port de Ma-
hanoro ; la montagne, privée de végétation, ne fournit plus Taliment indispen-
sable à la production des cendres d'amendement dépouillée de ses riches essences
qui fournissaient le caoutchouc et la cire ; elle est devenue, à la longue, inapte
à la culture du riz. Devant la nécessité, Tindigène a dû enfin descendre dans la
vallée ; la transformation qui va s'en suivre dans ses méthodes de culture aura
sa répercussion forcée dans les conditions générales de son existence et, pour
premiers effets, tendra à le fixer au sol, développer en lui l'idée de propriété,
d'augmenter son avoir et ses facultés de consommHtion par la loi de stabilité à
laquelle il devra sacrifier ses vieilles traditions de nomade que la méthode du
tavy entretenait, en l'obligeant chaque année h chercher, dans l'épaisseur de la
forêt, de nouveaux terrains pour remplacer ceux épuisés par la récolte précé-
dente. C'est notamment dans le district de Marolambo que le tavy est en usage.
En dehors de ces tavy dévastateurs, le Betsimisaraka ne cultive presque
rien. A peine rencontre-t-on autour des villages quelques petits champs de
manioc, de patates ou de haricots; moins encore aperçoit-on des champs de
maïSj de tabac, d'arachides, etc., que le pays pourrait fournir si ses habitants le
désiraient. La récolte de riz terminée, le Betsimisaraka se cou tente de planter dans
le tavy quelques pieds de manioc ou de patates qui poussent à l'abandon, sans
soins particuliers et qu'il ira chercher, souvent à l'aventure, au moment où la
provision de riz commence à s'épuiser. De belles rizières de marais cependant
ont été aménagées aux environs d'Ambohimilanja et d'Anosibe dans le district
de Marolambo. Tous les efforts de l'administration tendent à encourager ce
premier effort et à le généraliser.
Elevage. — Le recensement des animaux à cornes indique un chiffre de :
29.348 tôles.
Peu de colons se livrent à l'élevage ; néanmoins, il faut signaler les trou-
peaux des héritiers Michel (1.500 têtes], de M. Brée (700 têtes), de M.Robin
(500 têtes).
- 300 —
On trouve de bons p&lurages dans les régions dllaka, Manakambahiny et
Ambodivandrika {district de Vatomandry), dans celles d'Andranotsara et de
Madiolamba (district de Mahanoro) et dans tout le district de Marolambo qui
pourraient nourrir d'innombrables troupeaux.
Industrie. — Entreprises européennes. — Deux distilleries fonctionnent
dans la province : celle du domaine de Providence^ dirigée par M. Jénot, est la
plus importante.
Un essai de distillation de vétyver et de géranium a été entrepris par
M. Choix ; les résultats ne sont pas encore probants.
Au point de vue minier, la province a commencé à attirer lattention de nom-
breux prospecteurs. 11 faut signaler l'exploitation d'Ambodimanga (M. de Floris'
qui occupe un millier de laveurs d'or. L'exploitation, qui semble donner de très
beaux résultats, occupe trois périmètres contigus dans la partie moyenne du
bassin de la Lohotraet du Sahantsio. 157 permië de recherches ont été demandés
en 1904 et tout fait espérer que dans ({uelque temps les gisements de la province
seront mis en exploitation. Le district de Marolambo contient quelques placers,
au premier rang desquels il convient de citer celui de M. Lautier, très intéressant
pour ses belles apparences Pionnières.
Aucune autre industrie n'existe dans la province.
Aucun massif forestier n'est assez important pour donner lieu à une exploi-
tation régulière dans les districts de Yatomandry et de Mahanoro; mais dans
celui de Marolambo il sera possible d'en installer quand les moyens d'écoulement
s'y prêteront.
Presque tous les fleuves de la province présentent des chutes importantes qui
pourraient être utilisées comme force motrice et se bornent actuellement à faire
du pays un des plus pittoresques de la Colonie.
Une décortiquerie à vapeur a été installée à Marosika par MM. Itey et Rodet.
Les résultats n'en seront connus qu'ultérieurement.
L'industrie des transports n'a pas eu l'occasion de se créer, chacun trouvant
assez aisément à se procurer les moyens de se déplacer. La circonscription est sil-
lonnée par denombrcux sentiers muletiers en bon état d'entretien. La route côlière
de Tamatave à Mananjary passe à Yatomandry et Mahanoro. Les autres sentiers
facilitant les communications entre l'intérieur et les ports de la côte Est sont
ceux de Yatomandry à Reforona, à Anosibeet à Marolambo, etcelui de Mahanoro
à Marolambo par Ambinanindrano. Ils sont très fréquentés par les indigènes qui
viennent vendre à la côte les produits de l'intérieur.
En dehors des communications par voie de terre, les relations entre le^^^
centres les plus importants sont assurées par les cours d'eau, presque tous navi-
gables, et par les lagunes qui longent la cote.
Industries indigènes, — Elles sont presque nulles. L'indigène Retsimisaraka
fabrique des rabanes, des nattes, quelques, antsy et des angady. De nombreux
moulins à betsabetsa fonctionnent dans les régions plantées de canne à sucre.
Commerce. — Le commerce a considérablement diminué d'importance depuis
l'ouverture de la route carrossable Tamatave-Tananarive. Yatomandry était avant
1901 un point de transit important, tandis que, maintenant, les chiffres de
l'importation ne représentent plus que la consommation de la province.
Importations, —Les principaux produits d'importation sont les cotonnades,
toiles, tissus, vins, liqueurs, conserves, farine, bimbeloterie et quincaillerie.
En 1904, les importations ont atteint, tant par le cabotage, que par transport
direct, pour Yatomandry: 330 tonneaux 302 représentant: 322.741 fr. 33; pour
le port de Mahanoro : 229 tonneaux 185 représentant : ^77.996 francs.
Exportations, — Les principaux produits exportés sont le raphia, la cire,
les peaux, etc.
En 1904 les exportations (directes et par cabotage) ont atteint:
Par le port de Yatomandry : 560 tonneaux 737 représentant : 484.997 fr. 50.
Par le port de Mahanoro : 124 tonneaux 620 représentant : 139.283 francs au
— 301 —
total et, constatation satisfaisante, la valeur des expoilations de la province est
supérieure à celle des importations:
4904 } Importations : 559 tonneaux 487 représentant une valeur de 600.737 fr. 35.
(Exportations: 685 tonneaux 357 représentant une valeur de 624.280 50.
Le raphia tient une place importante dans Texportation, 11 en est sorti près
de 482 tonnes en 1904, en diminution de 272 tonnes sur Tannée 1899 et
inférieure, quoique dans une proportion moindre, sur la moyenne des autres
années antérieures. L'exportation porte encore sur la cire et le caoutchouc.
Des marchés ont été installés à Marolambo, Ambohimilanja et Anosibe. Us com-
mencent à prendre une certaine importance. Ils ont lien, en général, deux fois
par mois.
Les principales maisons de commerce sont ;
1« à Vatomandry:
NOMS DES MAISONS
REPRÉSENTANT
SPÉCIALITÉS
EtobiiMcmeota Gralry . . . . \
MM. Barnier.
Tissus.
Compagnie Lyonnaise /
> Maisons françaises,
id. Marseillaise . . i
Iley.
Héberl.
Tissus, produits divers.
Produits divers.
MM. Itey et Rodet ]
Rodet.
Conimissionf divers.
O'SwaM et G>« (allemande)
Albrecht.
Divers.
Procter Brothers (anglaise)
Edkios.
Divers.
Toutes ces maisons font l'exportation directe des produits du pays.
11 faut citer aussi MM. Dauvergne (demi-gros d'articles divers), Gucnot,
Pélicier, Virieux, Debellaire, Bossu, Goy, Ismaël Docrat, Issey (ces deux derniers
Indiens représentés par Atchia et Abdoul) et les Chinois Sani-Ko et Ah-Lock,
enfin, un grand nombre de détaillants répartis dans toute la province.
2« A Mahanoro, un seul commerçant en gros, M. Jean-Louis. Il faut aussi
citer MM. Daviot^ Presto, Tlndien Ibranim-Moussa, tous commerçants en demi-
gros et détail, et plusieurs traitants de diverses nationalités.
Le port de Vatomandry est d'accès relativement facile et la barre y est très
rarement impraticable. De nombreux navires le fréquentent; d'autre part, il est
desservi régulièrement par la VULe-de-Pemarnbuco, vapeur postal de la 0° des
est très souvent fermée par les bancs de sable. Les communications avec la
rade sont donc intermittentes et, de ce fait, les navires ont peu à peu déserté
Mahanoro pour Vatomandry, où ils peuvent constamment opérer les charge-
ments et déchargements de marchandises.
RENSEIGREMEIITS GÉIIËRAUX
Le voyageur quittant Tamatave a deux moyens de se rendre à Vatomandrv
et à Mahanoro: il peut prendre la ViHe-de-Pemambuco^ vapeur côtier et postaf,
aaittant Tamatave le 20 ou 21 de chaque mois, ou suivre la route du littoral ;
e Tamatave à Andovoranto par chaloupe à vapeur (100 kilomètres) ; d'Andovo-
rantoà Vatomandry par filanjana (45 kilomètres); enfin, de Vatomandry à Ma-
hanoro, un jour et demi (72 kilomètres) en filanjana.
Par Vatomandry, on peut aller à Beforona (100 km. environ), à Anosibe et
à Marolambo (275 km.).
On ne trouve dans la province aucun hôtel ; dans tous les villages on trouve
du riz, de la volaille et des œufs.
— 302 —
Les bourjanes se paient à raison de 1 fr. SM) par jour pour circuler dans
toute rétendue de Ja circonscription.
La main-d'œuvre devient de plus en plus exigeante sur les salaires à me-
sure que les besoins de l'indigène s accroissent. C'est la contre-partie inévitable
des prix relativement élevés que tiennent les objets d'importation que le com-
nierce européen offre à la consommation. L'indigène est payé 15 fr. par mois
et nourri pour les travaux agricoles ou pour la manipulation des marcnandises
chez les commerçants.
UndomestiqHCsepaiede 15 à 30 francs par mois; un cuisinier de 25 à 45 francs
avec ou sans nourriture, selon ses services.
On trouve du pain à Vatomandry et à Mahanoro, au prix de 1 fr. le kilo ; un
poulet coûte 0 fr. 60, un canard 1 fr. à 1 fr. 25, une oie 2 fr. à 2 fr. 50 ; la viande
de bœuf 0 fr. 60 le kilo ; la viande de porc 0 fr. 80 à Vatomandry, 1 fr. 20 ù Ma-
hanoro. A Vatomandry, le voyageur trouve un gîte d'étape èi une chambre
meublée à l'infirmerie, s'il est malade. Tous les gros villages ont un bon gitc
d'étape.
Le service de santé est assuré à Vatomandry et à Mahanoro par un méde-
cin des troupes coloniales, à Marolambo, par un médecin de colonisation assisté
d'une sage-femme ; les voyageurs peuvent se procurer aux infirmeries de ces
trois villes, les soins et les médicaments dont ils peuvent avoir besoin eu cours
de route.
L'ensciçnement est donné dans une é"cole régionale (à Mahanoro), quatre
écoles officielles, trois écoles de missions et une école privée. A Mahanoro et à
Vatomandry, il existe une église catholique et un temple protestant. Anosibe et
Marolambo possèdent des écoles officielles en petit nombre.
ADMINISTRATION
MM. Marcoz, administrateur do 3® clavsso, chef de la province.
Léniez, administrateur-adjoint de 2'' classe, adjoint au chef de la province
et chef du district de Vatomandry.
Ravon, administrateur-adjoint de 2* classe, chef du district de Mahanoro.
Leloup, adininistrateur-adioint de 3« classe, chef du district de Marolambo.
Gautier, administrateur-adjoint de 3" classe, chef du poste administratif
d'Anosibe.
Deitte, administrateur-stagiaire, chef du poste administratif d'Ambinanin-
drano.
Emonin, administrateur-stagiaire à Vatomandry.
de Hansy, adjoint de f* classe des affaires civiles, chef du poste adminis-
tratif de Befotaka.
Gauthier, adjoint de l'" classe des affaires civiles à Marolambo.
Payret, adjoint de 2« classe des affaires civiles à Vatomandry.
Adolphe, écrivain do 1" classe des afl'aires civiles à Vatomandry.
Wagner, id. id.
Lebon, comptable de 2« classe, gérant de la caisse d'avances.
Assistance viédicaLe
MM. le D' Honnier, médecin civil chargé de l'assistance médicale à Vatomandry.
Devy, aide-major de I" classe, chargé de l'assistance médicale à Mahanoro.
Travaux publics
MM. Mareuil, conducteur de 3" classe des travaux publics, agent voyer à Ma-
hanoro.
Ténor, surveillant de 4*= classe des travaux publics, agent voyer à Valo-
mandrv.
Postes et télégraphes
MM. Suzzarini, commis local de 4» classe, receveur du bureau de Vatomandry.
Grondein, commis local de 4« classe, receveur du bureau de Mahanoro.
- 303 —
Douanes
MM. Loays, brigadier des douanes, receveur du bureau de Vatomandry.
Aiéma, prépose de i*"* classe.
CavaiUé, id.
Service topographique
MM. Morean, géomètre principal de 2« classe, chef de la circonscription.
Vergoz, géomètre ae !'• classe.
Garde régionale et police
MM. GuRgia, inspecteur régional de 2® classe, chef de la brigade et commissaire
de police à Vatomandry.
François, garde régional de 3« classe, chef du poste d'Androrangavola.
Enseignement
MM. Llech, instituteur de 4« classe, directeur de récolc régionale à Mahanoro.
de Ge8i»édè8, instituteur de 5* classe à Mahanoro.
M»« Uech, institutrice de 4« classe à Mahanoro.
LISTE DES HABITANTS EUROPÉENS ET ASSIMILÉS
Français
NM. Agron, planteur à Ampasimavo, Va-
tomandry.
Barnier, agent commercial à Vato-
mandry.
Bastard," planteur à Vatomandry.
Bas TARD, M . , commerçant id .
Br^e I*., planteur id.
BaéE M., id. id.
Cahpan, id. Mahanoro.
Choix, id. Vatomandry.
CoRioN, id. id. "
Dauvergne, commerçant id.
ue Floris, exploitant d'or et piantour
à Mahanoro.
DE Sardelys, planteur, Mahanoro.
DépREz, id . id .
Embr Y, prospecteur, Mahanoro.
Fery o'Esclands, commerçant à Va-
tomandry.
Girard, Francis, planteur^à Mahanoro.
GwousT, id. * id.
I.NKANTE, id. id.
Hautkkort, exploitant dor à Vato-
mandry .
HÉBERT, agent commercial à Vato-
mandry.
HiBON, commerçant à Vatomandry.
Jknot, directeur de plantation à Va-
tomandry.
Le Bihan, planteur h Vatomandry.
LenaItre, id. id. '
Nonsgours, commerçant à Vatoman-
dry.
Paoutou, exploitant dor à Mahanoro.
Raud, employé de commerce à Va-
tomandry.
MM. Richard, employé de culture à Vato-
mandry.
Rodet, commerçant à Vatomandry .
Thibault, A., prospecteur à Maha-
noro.
Thibault, Alphonse, planteur à Ma-
hanoro .
Anglais
MM. Agathe, employé de commerce à Ma-
hanoro .
Agathe, employé de commerce à
Vatomandry.
Andria.msa, commerçant à Mahanoro.
Arioe, employé de commerce à Va-
tomandry .
Arnulphy,' employé d'agriculture à
Mahanoro.
BÉNiER, prospecteur à Mahanoro.
Bernardëau, planteur id.
BcAiR, missionnaire id.
Blava, commerçant, à Vatomandry.
Bois VIN, id. Mahanoro.
BoNAR, prospecteur id.
Camille, employé agriculteur à Va-
tomandry.
Daviot, h., commerçant à Mahanoro.
Daviot, E., id. id.
Debellairk, commerçant à Vatoman-
dry.
DE LA Roche, prospecteur à Mahano-
ro.
DE LA Tour, employé agriculteur à
Mahanoro.
Edklns, agent commercial à Vato-
mandry .
Fabre, prospecteur commerçant à
Mahanoro.
•-304 ^
MM . FoGARD, propecteur commerçant à Va-
tomanary.
Gentil, planteur à Vatoraandry.
HoDOUL, A., planteur à Mahanoro.
HoDOULf Gm i(l- i<l*
HoDOUL, S., prospecteur id.
Jean-Louis volçy, commerçant à
Mahanoro.
Jean-Louis, F., planteur à Mahanoro.
JuuE, commerçant à Yatomandry.
Kestell-Kornish, missionnaire à
Mahanoro.
La VICTOIRE, commerçant à Mahanoro .
Lecordier, employé industriel à Ya-
tomandry.
Legour, commerçant à Yatomandry.
LousiER A., planteur, id.
LousiER J., planteur distillateur à
Yatomandry.
MiLius, ferblantier à Mahanoro.
Motet, commerçant à Yatomandry.
MONET, agriculteur à Mahanoro.
MoNTOEcmo, planteur, id.
NoMORiN, charpentier, id.
PÉLiciER, agenl d'alTaires à Yatoman-
dry.
PiERRE-JuLES, boulaugcr à Yatoman-
dry.
PouMAROUX, planteur à Mahanoro.
Presto, commerçant, id.
TouRis, planteur à Yatomandry.
Trémoulet, planteur id.
YiRiEux, commerçant à Yatomandry.
Allemand
M. Albbechit, agent commercial à Ya-
tomandry.
Indiens
MM.IsMAEL Atchia, Commerçant à Yato-
mandry.
Gassim Ravbt, commerçant à Yato-
mandry.
Abdoul, commerçant à Yatomandry.
Ibrahim, commerçant id.
Cadjée-Mamode, commerçant id.
Chinois
MM. Sam-Ko, commerçant à Yatomandry.
Sam-Kane, employé de commerce à
Yatomandry.
Sam-Lone, employé de commerce à
Yatomandry.
Sam One, employé de commerce à
Yatomandry.
Sam-Sone, employé de commerce à
Yatomandry.
Sam-Din, employé de conunerce a
Yatomandry.
TsAM-KoN, employé de commerce a
Yatomandry.
Ah-Tsiagne, employé de commerce
à Yatomandry.
Samoung, commerçant à Mahanoro.
Lai-Son, id. id.
Ha-Pong, id. id.
Ha-Shen, id. id.
PROVINCE det BETANIMENA
Echolli du 1.000.000
Logondo*
— 305 -
Province d'Andovoranto
(1)
REHSEIGlfEMENTS GÉOGRAPHIQUES
Limites. — La province d'Audovoranto, baignée par l'Océan Indien sur sa
frontière orientale, offre un développement de côles de 80 kilomètres environ.
Elle confine : au N., à la province de Tamatave et au district do Fetraomby ; à
i'O., an district de Bcforona ; au S.*", à la province des Betsimisaraka du Sud.
Les limites terrestres sont approximativement les suivantes :
A ro., la ligne de crêtes qui, commençant aux sources de la Sahamanta, va
jusqu'au N. du village de Vakampotsy, se prolonge en ligne droite pour rejoin-
dre le confluent de la Sahantnndra et de TAmbavuniasy en laissant au district
de Beforona le village de Sahandramady, situé près de ce confluent, et contenue en
ligne droite du N. au S. jusqu'à la rivière Sakanila.
Au S., une ligne O.-Ë. empruntant sur une faible partie de son cours la
rivière lefllra et rejoignant la cote au S. du village d'Antsiramihanana.
Orograpliie. — La province se divise à ce point de vue en deux régions assez
tranchées :
La première va de la mer jusqu'à 14 kilomètres environ dans l'intérieur et se
présente sons la forme d'une plaine parsemée de quelques mamelons verdoyants.
La seconde région, qui s'étend derrière celle-ci, est formée d'une suite inin-
terrompue de vallées et de montagnes qui, & mesure qne l'on se dirige vers l'O.,
commencent à prendre l'aspect cnaotique qui caractérise la région centrale de
Madagascar.
C'est sur les mamelons de la première région que se trouvent, au milieu
d'une végétation arborescente, le ravinala ou arbre du voyageur, tandis que
dans les dépressions de la seconde poussent les raphia.
Hydrographie. •— La province d'Andovoranto est arrosée par l'Iaroka, qui
a son embouchure à Andovoranto, et par ses affluents de gauche : le Ranoma-
fana, le Rianila, le Ranomainty, ainsi que par Tlefitra, qui se jette à Vatomandry.
Une suite de lagunes, séparées par d'étroites bandes de terre appelées
•• ampanalana », court le long de la côte.
Les ampanalana du Nord ont été percés par laC^*' des Messageries françaises
de Madagascar et offrent actuellement des canaux qui, par l'Ivondrona et le Ra-
nomainty, relient entre elles toutes les lagunes d'Ivondrona à Andovoranto,
formant ainsi une voie accessible aux chaloupes et autres embarcations.
a
Le percement des ampanalana du Sud jusqu'à Vatomandry vient d'être mis
rétuae et les travaux commenceront dans un avenir procham.
POPULATIOH
La population indigène de la province s'élève à 14.450 habitants, compre-
nant 14.000 Betsimisaraka et 450 Ho va et se décomposant ainsi :
Hommes 5.000
Femmes 5.500
(1) ConfAnnément aax dispositions de Tarrété du 31 décemt>re i904, remaniant les circonscriptions
adminUtratives de la côte Bst de Madagascar, la province actuelle d'Andovoranto sera augmentée,
le l«r mai prochain, des territoires suivants :
1» de la partie de l'ancienne province de Tamatave située au Sud du bassin de Tlvondro ;
2p des districts de Beforona et de Petraomby.
La province d'Andovoranto, ainsi constituée, prendra le nom de province des Betanimena.
90
— 306 —
Enfants..
Vieillards
3.350
600
ToUl 14.450
La population européenne ou assimilée est de 192 personnes, comprenant :
Hommes Femmes Enfants
87 33 20
28 14 10
Français
Anglais
Dans ce nombre sont compris 25 ménages. Les enfants sont peu nombreux,
mais on constate qu'ils se développent bien sur les bords immédiats de la mer,
où Tair est pur et vivifiant.
On compte, en outre, 51 Chinois, 16 Indiens, i Egyptien et 2 Gomoriens.
SUBDIVISIONS ÂDMimSTRATIVES
La province est divisée en un district et un poste administratif qui sont
subdivisés en saina :
SAIiNA
Andovoranto .
VohUrenivo..
Ambodilavolo
Vohibohazo .
Maromandia.
Raoomafana.
POPULATION
CHEF-LIEU
POPULATION
3.594
9.006
3.500
District d' Andovoranto
Andovoranto
Vohitranivo
AmboditaTolo
2.000
160
900
Poste administratif de Mahatsara
9.904
1.400
1.869
Vohiboazo
Maromandia ......
RanomafAni
498
169
138
NOMBRE
de
ynxàGBS
36
99
53
43
19
48
RENSEIOIIEMENTS ÉCONOMIQUES
Agriculture. — Entreprises européennes, — Le tableau ci-joint indique le
propriétés rurales concédées ou immatriculées, ainsi que les entreprises aux-
quelles se livrent les colons :
NOM
de la
paoPBtàrfc
Akama II
I«a Renaissance...
Cbarlemagae
Avenir
NOM
du
G0NGB8810NMAIBK
ou du
PBOPfiléTAIBB
Sidambron
Messageries françai-
ses de Madagascar
Parr
Sidambron
id
I<e Henair, PerroUn
Brée
Le Henaflf, Perrotin
Société Grande Ile..
Q. AUj
eONTCllANCE
h* a. c.
3 39 15
3.656 49 50
41 91 75
999 73 88
34 78 65
97 65 38
18 55 50
1 60 46
736 60 40
3 98 »
OBSERVATIONS
9i3 de la coDces. plant, vauil.; 1/3enarb:
Exploitation forestière, bois de cons-
truction et de chaufiage.
Exploit, forestière, bois deconstraction.
id.
id.
Vanille, canne à sucre, manioc, élerage
Riz, élevage.
Café, vanille.
Exploitation forestière.
Cultures indigènes.
- 307 -
NOM
de la
PHOPRlATli
La Lucienne.
U Julie II...
L*Algace....
Perle Noire.
SaTana
Karotthe}
Ivonne
Mon Trésor
Ilot d'Unienville...
Ëspagae l
Eapa^oe II
Safazie U
Beaucbamp II
Sainte-Therèse —
Nosiogaro
Tânimandry
M.1 romand ia
Espérance IV
Mabafaly II
UuioD 111
.Mes Bcas
Villa-Kotuvao
Mananibonitra I. ..
Paul d'Rmmiannoe
Frank d'Emmian-
née
Frank
l*erle Noire.
Copahu
La Marphise
Issis
Chateaucoale
VilU Fleuri...
Permanganate
II
NOM
do
CO.NCKSSION^AIBR
ou du
PBOPRléTAlRB
Lucien Mary
Kousstflle
Sidambron
Seli^iann
Kiringa
Payef
Odon Sully
Zamire
Oirardière
Uicret Bourg
!^ociété In Grande Ilv
Walaon
Brce
Hurnn
Mesa&seriea françai-
ses de Madagascar
I^inbcrt
Ueynaud-Valensolc»
Naiiean
Desjardios
Panousainy
AValson
Qabiou
Renibemana
Perrolin
id
D'Unienvillc
Mathieu
I^éonce Xavier
Reynaud-Valeosol^'S
D'Unienvir.e
EUena Marianna ..
Rainivoolavo
Uakolomanga
Delaine
Meuli
Rcniliza
Laurent
id
id
id
Scnèque
Reynaud-Valensoles
(Charles)
Parr
Reynaud-Valensoles
(Charles)
Louis Rabezesika.. .
Héritiers I^ r.our .
id.
id.
Meuli
Delval
Héritiers Lo «our..
CMrrCMNCE
h. a. c.
1 18 80
19 9? ».
7 60 76
6 85 »
10^ 02 »
3 52 80
5 05 40
W 89 60
1 55 88
r>8 97 33
53 46 13
5 50 76
43 89 52
4i » 90
2.000 » »
9 31 31
67 59 46
3 98 99
15 46 22
5 72 U
3
69
21
43
5
77
11
82
12
6i
1
24
6
4
15
■
»
m
87
16
94
10
47
16
07 97
81 17
77 67
63 >
34 »
05 37
11 81
08 36
68 96
87
42
51
76
45
17
00
13
13 97
01 50
» 01 89
. 01 55
. 05 44
>. 26 78
» 36 39
67 23 45
» 03 40
1 57 31
22 33 79
■ ■ »
. 96 91
38 46 91
6 48 76
OBSERVATIONS
Canne à sucre, élevage.
Vanille, canne h sucre, élevage.
Riz, élevage.
Riz, arbres fruitiers.
Riz, élevage.
Vanille, café.
(■Anne à sucre, riz.
Riz, canne à sucre.
Arbres fruitiers.
GanneÀsuc^snil., café, mani., riz, élev
Expl. forest., bois de chauff. et de constr
Riz, manioc, élevage.
Riz, élevage.
Café, canne à sucre, élevage, potager.
Exploitation forestière. Bois mort.
Canne à sucre. Elevage.
Elev,, canne k suc, manioc, trb. frnit.
Bananiers, arbres.
Canne à sucre, café, élevage.
Bananiers, vanille.
Elevage. ,
id.
Propriété indigène, élevage.
Café, mais, riz, élevage.
id.
Arbres fruitiers.
Vanille.
Riz, canne k sucre, élevage.
Elevage.
Arbres fruitiers.
Cultures diverses.
Riz, canne à sucre, fruits.
Riz, fruits, élevage.
id.
Elevage.
Fruits, élevage, propriété indigène.
Vanille, café, bananiers,
id.
id.
id.
Elevage.
Fruits.
El<^vage.
Elevage, cultures diverses.
id.
Cnlturas diverses.
Vanille, café, cacaoyer.
id.
id.
Cultures possibles pour les Européens. - La première région, ainsi qu on
Ta vu phis haut, s'étend sur une largeur de près de 14 kilomètres, ou se trouvent
les meilleures terres; elle offre, de plus, cet avantage de présenter de vastes
étendues plates où il esi possible de se servir d'instruments agricoles qm
réduisent les frais de main-d^œuvre. Un Européen entreprenant, possédant une
quinzaine de mille francs, peut tenter avec des chances de succès la culture
de la* vanille, du cacaoyer, ainsi que celle de la canne à sucre, à condition d avoir
61
)
•A)
4«
i 33.132 H.
«9
a.
55
/
16
138 H.
08
a.
G5 C
se
251 H.
35
a.
»
S^.531 H.
5«
a.
31
— 308 —
un outillage suffisant pour fabriquer Talcool et utiliser ainsi sur place cette
dernière plante.
La carie de la province montre Tiniportance des étendues concédées ; elles
correspondent à la statistique ci-dessous, qui indique, année par année, le nom-
bre des exploitations de toute nature entreprises par les Français et les étran-
gers:
1898 87 concessions
1899
1900
1901
190-2
1903 16 ■ 138 H. 06 a. G5 c.
1904
Cultures indigènes. — Bien qu'il y ait lieu de constater chaque année un
nouveau, mais faible effort de la part des Betsiroisaraka, les cultures indigènes
sont loin d'avoir atteint toute la diversité et retendue possibles. Le Bctsimisaraka
réduit ses cultures au strict nécessaire pour sa consommation et celle de sa
famille. Toutefois, les encouragements qu'on ne cesse de lui donner secouent
peu à peu sa torpeur et il est particulièrement heureux d'avoir à noter que, loin
de se laisser abattre par les dé^&ts qu'occasionnent trop souvent les vols de
criquets, les cyclones et inondations, il se livre chaque fois avec ardeur à la
réparation des dégâts éprouvés par sa plantation.
En 1904, 1.500 hectares étaient cultivés en rizières, 400 hectares en manioc
et 250 hectares en patates.
La province ne produit pas assez de riz pour sa consommation ; aussi est-elle
obligée d'avoir recours à celui d'Imerina et de Saigon.
Elevage. — Recensement des animaux en 1904.
Chevaux 3 vaches 5.400
Anes.... 9 Veaux et génisses 4.695
Mulets 3 Chèvres S
Bœufs 2.31Î Porcs 100
Le cheptel de la province est trop réduit poHr songer à l'exportation.
Grâce aux pluies fréquentes qui tombent pendant toute Tannée, le bétail
trouve constamment sur place sa nourriture dans la région, sans que l'on soit
obligé de recourir k la transhumance.
Industrie. — Entreprises européennes. — Industrie manufacturière. —
Cette industrie n'est représentée dans la province par aucun établissement.
Industne extrnctive. — La prospection de l'or commence à se faire dans la
région du Ronga-Ronga et dans la circonscription de Mahatsara. Des poteaux-
signaux ont été déclarés et il est probable que les recherches actuelles feront
découvrir d'autres gisements.
Industne forestière. — Les concessions forestières sont au nombre de
huit, presque toutes situées au N. d'Andovoranto, sur les bords du Ranomainty
et des Pangalana ; les concessionnaires sont les suivants ;
Compagnie des Pangalana, à Andavaka et Ampanotomaizina ;
Société La Grande Ile, à Ampanotomaizina.
MM. Parr, sur le Ronga-Ronga.
Sidambron, à Ambokambatsy et Sondrara.
Société La Grande Ile, & Andàvakamonarana.
Reynaud-Valensoles, à Kalomala.
Aucun exploitant ne se livre à l'exportation des belles essences que contien-
nent les forêts de la province.
Les bois extraits servent aux chantiers du chemin de fer, à la construction
de bâtiments et de chalands, au chauffage des fours et machines.
Industrie des transports. — Mahatsara, point terminus de la route de l'Est,
où il existait de nombreux transporteurs, a perdu, depuis tel*' novembre 1904.
date de la mise en exploitation au !•' tronçon du chemin de fer (Brickaville-
Fanovana), toute son importance.
— 309 —
Les entrepreneurs de transports ont presque tous abandonné cette localité
pour se fixer a Fanovana.
Pendant les 10 premiers mois de Tannée 1904, la Compagnie des Pangalanes
a transporté à la montée, c'est-àniire d'Ivondronaà Mahatsara, 5.473 tonnes de
marchandises diverses.
Le mouvement général du commerce en 1904, pour les dix premiers mois, a
atteint la somme de 1.501.369 fr. 90, se décomposant c6mme suit:
Importations 1 .246.802 fr. 90
Exportations 254.567 00
Ces dernières portent principalement sur le raphia et les peaux ; on n'y
compte pas les produits exportés par les Pangalana sur Tamatave.
Le port d'Andovoranto, desservi mensuellement par le vapeur Ville-de-
PemamimcOj n'est qu'une rade foraine. Le chargement et le déchargement des
navires sont assurés par des chalands pontés de 5 à 8 tonnes appartenant à des
particuliers.
Les principales maisons de commerce sont :
Compagnie Marseillaise de Madagascar — Siège social à Tamatave. Agent :
M. Goudard. — Gros et demi-gros. •
Compagnie Lyonnaise de Mculagascar. — Siège social à Tananarive. M.
M. Ythier, agent à Andovoranto. — Commerce de gros et demi-gros. Transportsau
moyen de charrettes à bras.
Maison Bonnet, — Siège social à Tamatave. — Fait à Andovoranto le com-
merce de gros, demi-gros et détail. Agent : M. Raphèle.
Claisse et Nocent, — Transport par charrettes à mulets. Commerce de
bois.
Hase, — Représentant de la maison O'Swald. — Commerce de gros et demi-
gros. Commission.
Procter and Brothers, — Siège social : Tamatave. — Commerce de gros et
demi-gros. — M. Spcnce, agent.
Amod-Khan, — Fait à Andovoranto le commerce de gros, demi-gros et
détail.
Comptoir Rouennais. — Siège social à Tamatave. Agent : M. I^afalaise. —
Commerce de détail.
De Ligeac, - Commerce de détail. — Conserves, liqueurs.
Perrotin, - Commerçant à Manambonitra, petit commerce de détail pour
les indigènes. Transports.
Septe,
Lvénard, — Commerçant à Ranomafana, petit commerce de détail pour les
Européens et les indigènes.
Le commerce indigène consiste presque exclusivement dans la vente au
détail sur les marchés des objets et des produits de consommation courante. Les
Blus importants de ces petits centres commerciaux se trouvent à Andovoranto,
lahatsara, Mahela, Manambonitra et Ranomafana ; ils sont très fréquentés
t>ar les Malgaches et fort bien achalandés; ils donnent lieu, d'ailleurs, pour
e prélèvement des droits et taxes, à des recettes qui témoignent ae leur impor-
tance ; ces droits atteignent annuellement 12.000 francs environ.
REHSEIGIIEHEIITS GÉRÉRAUX
Leiis moyens pour le voyageur de se rendre de Tamatave dans la province
d'Andovoranto et du chef-lieu de cette circonscription ou de Mahatsara à Tana-
narive, ainsi que dans les diverses localités qui jalonnent la ligne d'étapes
consistent, aujourd'hui, à aller par le train de Tamatave à Ivondro, d'emprunter
ensuite Je canal des Pangalana, jusqu'à Andovoranto et de là gagner Mahatsara,
soit par la rivière^ soit par une route récente praticable aux pousse-pousse et qui
longe TYaroka.
Les voyageurs trouveront à Mahatsara des entrepreneurs qui mettront à leur
— 3f0 —
disposition des pousse-pousse ou des filanjana aux prix suivants, avec faculté
d'emporter quelques légers bagages :
De Mabatsara à Beforona 5& francs
id. Moranianfca 85 —
id. Ifanjakandriana 140 —
id. Tananarive 180 —
Suivant accord intervenu entre la Colonie et les Messageries françaises de
Madagascar, le service des voyageurs et grande vitesse Taraatave-Andovoranto-
Mahatsara est remplacé par le service Tamatave-Andovoranto-Brickaville, UHe
de ligne du chemin de ferdeTananarive à la côte Est. Les stations de Tamatave.
Ivondro et Andovorantocorrrespondent directement avec les gares d'Anivorano
et Terminus situées sur le chemin de fer, pour la délivrance des billets.
Pour se rendre d^Andovoranto à Vatomandry, on suit une route qui em-
Îirunte, en se dirigeant constamment vers le Sud, soit d'agréables bois mame-
onnés, soit le bord delà mer. Le trajet s effectue en six heures en filanjana. A mi-
chemin se trouve le gite d'étape d'Analalava.
La colonisation européenne de la province d'Andovoranto en est encore à
la période de début. Les vallées de Tiaroka, du Rianila, de la Vohitra et du
Ronga-Rongîf présentent cependant des terres fertiles et offrent un vaste champ
d*exploitation pour les cultures tropicales. Le nombre déjà élevé des colons ne
peut donc que s'augmenter au fur et à mesure des heureuses transformations
qui se produisent chaque jour dans les conditions de Texistence.
Sans présenter encore tout le confort désirable, la vie matérielle est assurée
dans d'assez bonnes conditions. Les vivres sont venxlus à des prix abordables.
Tous les articles venant de Textérieur sont évidemment majorés du prix de
transport, mais on peut toujours se les procurer ai.sément, grâce à la proximité
de Tamatave.
Les logements sont difficiles à trouver, surtout au chef-lif u de la circons-
cription ; tous les immeubles y sont loués à des prix assez élevés relativement
au peu de commodité qu'ils présentent.
Un hôtel est installé à Andovoranto, le prix de la pension varie de 100 à 130
francs par mois ; celui d'une chambre, de 50 k 60 francs.
A Andovoranto se trouve le chef-lieu de la circonscription administrative, et
des marchés journaliers bien approvisionués. Andovoranto possède un bureau
de postes et télégraphes de plein exercice et Mahatsara un bureau auxiliaire de
4" catégorie.
La main-d'œuvre se recrute assez facilement; les travaux du chemin de fer
ont eu pour effet de faire naître le goût du travail chez les indigènes.
Le tableau suivant indique les salaires des différentes catégories d'ouvriers
à la journée et au mois :
PROFESSIONS
GharpenUer
Boariane de charreUe
Bourjane de ftlanjana.
Galli valeur
Gaisinier
Dome»tique
PRIX
TARIF
delà
,
MSN8UKL
jouBMaa
Sfr.OO
40 francs
1 (K)
25 —
1 50
30 -
1 00
95 —
«
30 -
■
«) -
Le
.e service de l'assistance médicale indigène fonctionne régulièrement de-
le 1" juin 1904. Les malades sont hospitalisés dans les bâtiments de la
formation sanitaire du chef-lieu, dirigée par un médecin-inspecteur assisté d'un
médecin de colonisation.
puis
— 3H —
Il existe deux postes médicaux dans la province^ Fun à Yohitranivono, l'autre
à Amboditavola. Ln pharmacien civil est également établi à Andovoranto.
La circonscription possède à Andovoranto, à Amboditavola et à Vohitrani-
vono quatre écoles officielles et une école libre qui appartient à la mission anglicane.
Le district de Mahatsara a également trois écoles officielles à Manatsara,
Manarabonitra et Ranomafana. La Mission anglicane possède deux écoles k
Vohiboazo et à Ranomaint^. Deux écoles ofricielles, Tune à Maromàndia et l'au-
tre à Ranomainly, ont été installées au mois de janvier i90S.
Le culte catholique est assuré, à Andovoranto, par un missionnaire de la
Compagnie de Jésus.
Le culte anglican est représenté, à Andovoranto, par un missionnaire ; il a
des lieux de réunion à Mahatsara, Vohibozo, Ranomamty et Ambohimanarivo.
ADMINISTRATION
MM. Vally, administrateur-adjoint de 1'* classe, chef de la province.
lasson, officier d'administration de i"** classe d'artillerie coloniale, chet
du district de Mahatsara.
Gomeiy adjoint de 2* classe des affaires civiles, chef du district d'Andovo-
ranto, adjoint au chef de la province.
Bonrdety adjoint de l*"* classe des affaires civiles (Mahatsara).
DoboiB, commis de !''*> classe des affaires civiles ^Andovoranto).
SéYôre Henry, écrivain de i'^ des affaires civiles (Andovoranto).
Sévère Robert, sous-chef de bureau de 2* classe au corps des comptables
(Andovoranto).
Service de Vassislance médicale indigène
M. Bireaad, médecin-major de 2« classe des colonies, médecin-inspecteur
(Andovoranto).
Ri^aobelina, médecin de colonisation (Andovoranto).
Travaux publics
M. Lamaserolle, commis de f classe des travaux publics, agent voyer de la
province (Mahatsara).
Sertice topographique
M. Grondin, géomètre de 3* classe, chef de circonscription (Andovoranto).
Trésor
M. Delom, payeur-adjoint de 1'* classe (Andovoranto).
Postes et télégraphes
M. Loniton, commis local de 4« classe, receveur à Andovoranto.
Douanes
MM. Qneyrel, vérificateur-adioint de !'• classe.
Parent, sous-brigadier de 2* classe.
Onlédi, préposé auxiliaire.
Garde régionale
M. lontéléon, inspecteur régional de 3* classe.
Police
M. Hillion, commissaire de police de 3* classe, à Andovoranto.
Port
M. Bérard, ff^»* de maître de port.
Enseignement officiel
M"« Baptiste, institutrice à Andovoranto.
— 312 —
Service du commissariat
MM. Séyerin, a^ent comptable de 3« classe, Mahatsara.
Odon, auxiliaire, Mahatsara.
Botsen, id.
Mission anglicane
M. le Rev. Pyddoke.
LISTE DES HABITANTS EUROPÉENS ET ASSIMILÉS
Français
MM. AouNB, J.-B., commerçant, Mahela.
ALLiits, forgeron, Manatsara.
Altbssb, colon, id.
Arlebourgbt charron, id.
Adzbr Pierre, id.
BoxEL^., charpentier, id.
BÈGUB, colon, id.
BéNARD, charpentier, id.
Bourg, colon, id.
Carrer B, commerçant, id.
Cazottb, colon, Maromandia.
C LAISSE, transporteur, Mahatsara.
Delval, employé de commerce, An-
dovoranto.
Dbsjardins, colon, Mahatsara.
Dolphin, sans profession, id.
Durand, colon, id.
V»« Fantoni, commerçante, id .
MM. Floris, colon, id.
Gabiou, id. id.
GiQUBL, id. id.
GiRARDiBRE, prospecteur, Andavaka.
GiROz, commerçant, Andovoranto.
Grosset, colon, Mahatsara.
GouDARD, agent de la G'* Marseillaise,
Andovoranto.
GuicHARD, colon, Mahatsara.
HoAREAU, sans profession, Mahatsara.
Kayser, colon, Mahatsara.
Lambert, colon, Ranomainly.
Laportr, agent des Messageries fran-
çaises, Mahatsara.
Laurent, colon, Manambonitra.
Le Breton, pharmacien, Andovoranto.
Lefèvre, sans profession, Mahatsara.
Leclerc, colon, Manambonitra.
Le HéNALL, id.
Lisador, g., employé, Mahatsara.
LiSADOR, M., " id.
Louis, colon, Mahatsara.
Macé, commerçant, Vohiboazo.
Magne Y, agent des Messageries fran-
çaises, Andovoranto.
Mary, colon, Ampeta.
Mathieu, colon, Maromandia.
Malllard, colon, Antsahavolo.
Melis, charpentier, Maromaniry.
Meuli, commissaire-priseur, Andovo-
ranto.
MM. Naobau, capitaine au long cours, An-
dovoranto.
NocBXT, transporteur, Mahatsara.
Odon Sully, employé, Mahatsara.
Paykt, E. colon, Màromby.
Payet, J., forgeron, Mahatsara.
Perdreau, colon, Farihivato.
Pbrrotln, F., commerçant, Manambo-
nitra.
Pbkrotin, sans profession, Manam-
bonitra.
PiTOis, employé de la C* Marseillaise.
Raphel, représentant de la maison
Bonnet, Andovoranto.
Rbynaud-Valbnsolbs, colon, Ando-
voranto.
RoussBLLE, colon, Antsahavolo.
Sauvette, sans profession, Andovo-
ranto.
Seugmann, colon, Mahatsara.
SiDAMBRO.H, V., colon, Audovoraoto.
iBRHiBR, charron, Andovoranto.
TÉGHBR, colon, Mahatsara.
Vally, E., agent d'affaires, Andovo-
ranto.
ViDOT, menuisier, Mahatsara.
.Xavier, colon, Menarano.
Zamèrb, a., colon, Vohibary.
Zambre, id.
Anglais
MM. Altibndor, charpentier, Vohiboazo.
Gazeneuve, peintre, Andovoranto.
DE Ligbac, commerçant, Andovoranto.
db Robillaro père, colon, id.
DE Robill.\rd tlls, employé, id.
Dorestand Rioux, commerçant, Yo-
hitrasasaka.
Dugassb, cordonnier, Andovoranto.
Lafalaisb, agent de la G'* Rouen-
naise, Andovoranto. *
Lavictoire, commerçant, Manambo-
nitra.
LiéNARD, commerçant, Ranomafana.
Madar, J., employé de commerce,
Andovoranto.
Madar, W., horloger, Andovoranto.
Malot, courtier, id.
ParRjW., commerçant, Andovoranto.
PiNÉGUY, prospecteur, id.
— 313 —
MM. Ptddogi, missionnaire, Andovoranto.
ftiLEY, agent Procter Brothers, id.
Skbiixe, employé de commerce, id.
SÉNÈQUE, mécanicien, id.
Spence, employé de commerce, id.
WiNTEH, commerçant, Voliibary.
Ythier, agent de la Compagnie Lyon-
naise, Andovoranto.
AUemands
MM. Albrectb, employé de commerce,
Andovoranto.
Hase, agent de la maison 0*Swald,
Andovoranto.
Egyptien
M. Bermann Weinberg, commerçant,
Mahatsara.
Indiens
MM. Amodk-Kban, commerçant, Andovo-
ranto.
Mamode-Karim, commerçant, Ando-
voranto.
Hossbn-Kban, commerçant, Andovo-
ranto.
Doolbah, commerçant, Andovoranto.
MamodrBappoo, id
Hamooe Mansoor, id.
S\BABADY, id.
TmiMONDY, , id.
Pakiry Shbity, commerçant, Ando-
voranto.
Vira PIN, commerçant, Andovoranto.
PoNOUssAMY, colon, id.
MooToo CoMARY, employé, id.
Paché, jardinier, id.
Vengadalmy, id.
PoNSussAMY, commerçant, id.
Chinois
MM. Ah Tbonb, commerçant, Andovoranto.
Ah Kon, commis, id.
Ghantong Ah Tuone, commerçant,
Andovoranto.
Tang Sbng, commerçant, Andovo-
ranto.
Layune ah Thon, commerçant, An-
dovoranto.
. Ghan Hipp, commerçant, Andovoranto
Chan-Niong, commis, Andovoranto.
AH-NIONGf id.
Ch\n Hune, commerçant, id.
Cham-Kai, commis, id.
Cbam-Yeng, id. id.
Gham-Thuno, id. id.
Ah Ka.^e, id. id.
Sam-Seng, id. id.
Cham-Yeck, id. id.
Tang-Hume, commerçant, id.
GûANG-Kv, id. id.
Ah-Thion, id. id.
Mau-Thon, commis, id.
Ah-man, id. id.
Ha-Thion, id. id.
Ah-Thon, commerçant, Mahatsara.
Chan-Weng, id. Mahela.
Lai-Uam, id. Mahatsara.
Long AI, id. Mahela.
Ahleg, id. id.
AïoNG, commis, Mahatsara.
Long-Srg, commerçant, Ranomainty.
Long-Tho, commis, id.
Au-Man, id. id.
ah-Meig.n, commerçant, id.
Long-Sham, id. id.
. Ah-Thi, commis, Ranomafana.
Mon-Srng, id. id.
YoN-Ko.NG, id. Manambonitra.
Lai Pane, commerçant, Mahela.
Lai-Thion, commis, id.
Mon-Yame, id. id.
Ah Pio, commerçant, id.
La-Yong, commis, id.
Cham-Pane, commerçant, id.
Lai-Gan, id. id.
Wa-Seng, commis, id.
La-Yio, commerçant, Mahatsara.
Ghan-Rine, iii. id.
Ah-Thieng, commis, id.
Ghan-Fou, id. id.
Ghan-Pane, id . id.
La-Yiong, id. id.
Ah-Leng, id . id.
Ah-Thune, id. id.
Li-YONG, id. id.
Ah-Thong, id. id.
— 314 —
District de Fetraomby
REN8EI61IEME1ITS GÉOGRAPHIQUES
limites. — Le district de Fetraomby ou district du chemin de fer a été
créé par arrêté du 20 septembre 1900, au moment où commençaient les travaux
du chemin du fer.
La création de cette circonscription territoriale, dont le commandement n*a
cessé d'ôtre dévolu à Tingénieur du chemin dft fer, a été motivée par la néces-
sité .d'établir, dans les régions où devaient <^tre exécutés les premiers travaux,
Tunité complète de direction et le concours absolu de tous les services au suc-
cès de l'cKuvre entreprise.
Formé d'une partie des districts d'Andovoranto et de Beforona, le district
du chemin de fer est borné: par la province de Tamatave, à l'Est et au Nord;
par la province do TAngavo-Mangoro au Nord et à TOuest; par le district de Be-
forono au Sud; par la province d'Andovoranto au Sud et à 1 Est.
Orographie. — Le système orographique du district est constitué par les
avant-monts de la grande chaîne des monts Betsimisaraka, qui étayent, du côté
de TEst, le plateau de Tlmerina et dont les dernières assises sont séparées de 1h
plaine côtière d*Andovoranto par la rivière Rongaronga et le bas Rianila.
Au point de vue de l'aspect général et dos ressources que présente le dis-
trict pour les installations agricoles, il peut être divisé en deux régions, d'à peu
près égale étendue, ayant des caractères nettement tranchés.
La région haute, extrêmement tourmentée, présente une succession ininter-
rompue de plissements à arêtes vives séparés par de profonds ravins; parfois
la vallée s'élargit légèrement, présentant alors des fonds plats, assez faciles ^
irriguer, et que les indigènes ont transformés en rizières avec beaucoup de soin
et de méthode. Ces terrains ne sauraient toutefois suffire aux indigènes, qui en
sont réduits à établir leurs cultures sur des pentes souvent extrêmement raides
et qui, à priori, sembleraient inutilisables.
Toute cette région, qui, parallèlement à la côte, s'étend de l'Ouest à l'Est de
Fanovana à Sandrakazomena, ne saurait fournir à un colon sérieux des terrain!^
favorables k une culture de quelque importance.
La région du district qui s'étend de l'Ouest à l'Est, de Sandrakazomena à
Brickaville, sans être une région basse, est cependant beaucoup moins acciden-
tée que la précédente et se prête beaucoup mieux à la culture. Les mouvement
de terrain y sent beaucoup moins importants, les pentes beaucoup moins raides,
les vallées oeaucoup moins resserrées.
C'est dans cette région que l'on doit rechercher les terrains propres à la
grande et à la moyenne culture et c'est là, en effet, que sont établis les quel-
ques colons qui, jusqu'à présent, sont venus se fixer dans le district. Les résul-
tats qu'ils y obtiennent sont assez encourageants.
Hydrographie. — Compris entièrement et exclusivement dans le bassin du
Rianila, le district de Fetraomby est particulièrement bien arrosé.
Le Rianila est, par liy-même et par ses deux principaux affluents, la Yohitra
et le Rongaronga, une rivière très importante, tant par la longueur de son cours
que par le débit de ses eaux.
Il prend sa source dans les forêts du Nord-Ouest, dans les environs du
mont Ambavadiala ; ses affluents principaux sont :
La Sandranotra.
A droite
à droite
La Vohitra,
qui reçoit
3iB —
la Sahantandra.
la Sahanzarina.
la Mantaoa.
la Sahanzaviavy.
à gauche
la Sahanandrazana.
la Sahatiana.
la Sahafara.
la Sahatolampy.
L'Irihitra.
La Teza.
 gauche{ Llarnpanga.
La Ranofotsy.
Le Rongaronga.
Climatologie. — Pas plus que dans presque toutes les aulres circonscrip-
tions de la côte Est de Tile, oo ne saurait dire qu'il existe dans le district deux
saisons bien distinctes, la saison sèche et la saison des pluies.
Le climat de la circonscription est particulièrement pluvieux, il y tombe de
l'eau en abondance pendant toute Tannée, on pourrait presque dire qu'il y pleut
tous les jours.
On a néanmoins beaucoup exagéré l'insalubrité de la région, car on peut
affirmer qu'en pratiquant une hygiène sévère, l'Européen peut y vivre partout,
même dans les régions basses, sans graves inconvénients.
POPULATION
Ethnographie. — La population indigène du district, qui appartient à la race
Betsimisaraka, comptt^ environ 12.000 à 13.000 individus. Deux tribus princi-
pales se partaient la région : l^* les Zafindianambo, au nombre d'environ 8.000,
qui occupent les villages de la vallée du Rianila; 2° les Zafimosana, au nombre
(le 4.000 a 5.000 environ, cantonnés dans la vallée de la Vohitra.
Quant aux Européens ou assimilés, ils composent une population très flot-
tante. A part quelques colons et commerçants installés à demeure dans le dis-
trict, la plupart d'entre eux sent employés aux ateliers ou sur les chantiers
du chemin de fer et leur résidence varie par conséquent suivant les besoins du
service et à mesure que les travaux avancent. Beaucoup d'entre exi< disparaî-
tront même certainement dès que les travaux auront atteint la future station de
Périnet.
SUBDIVISIONS ADMINISTRATIVES
Au point de vue indigène, le district ne forme qu'un gouvernement dont le
siège est Anivorano et à la tôte duquel est placé un sous-gouverneur indigène.
Ce gouvernement se divise on huit sama au cantons, à la tète desquels se
trouvent les ampitansaina ou gouverneurs madinika.
La population se répartit comme l'indique le tableau suivant :
FAMILLES OU CASTES
SAINA
POPULATION
UUMMBS
FBMMKB
INFANTS
i
( SahamoroMa
702
283
713
1.0S6
507
523
502
603
242
641
962
452
191
480
443
577
141
382
871
440
381
503
1
\ Anivorano
Zafiadiaoambo
( Vohioeno
1 Felraomby
[ AmDinani^aTODv
ZafimoMDa
[ Saudrakazomena
} Lohariendava
( Vohibazaba
1 Totaux
4.910
4 3U
3.680
- 316 —
RENSEIOlfEMEirrS ÉCONOMIQUES
Agricultare. — Cultures indigènes. — La culture principale des indigènes est
le riz. Les rizières irriguées sont toutes cuilivées, mais comme elles sont in-
su fhsan tes, rindigcne demande à la rizière de montagne, «tavy», le complément
de riz dont il a besoin pour sa consommation. Le riz que fournit le district est
de très bonne qualité. Jusqu'à présent, Findigène n'a jamais fait de riz qu'en vue
de sa propre consommation ; toutefois, dès que Ton sera parvenu à vaincre sa
paresse naturelle, on peut espérer le faire produire beaucoup au delà de ce qu'il
pourra normalement consommer.
En dehors du riz, Tindigène cultive encore, d'une manière suivie, le ma-
nioc, le maïs, la patate, la canne à sucre, le saonjo et le haricot. Quelques-uns
même s'offrent le luxe de quelques caféiers et de quelques pieds de tabac.
Entreprises européennes. — Les entreprises européennes agricoles sont
encore peu nombreuses et surtout peu étendues.
La propriété « La Bourdonnais », à M. Maricot, 19.550 hectares, entre le
Ronga-Konga, le Rianila et le Uanofotsy, n'est mise en valeur que dans les
environs de Sahamorona, sur le Rianila. On y cultive le cacao, la canne à sucre,
mais principalement le café libéria: 1.900 pieds environ qui, répartis sur une
superficie de 15 hectares, produisent une moyenne annuelle de l.OOO à 1.200
kilogrammes de café en grains.
Aux environs immédiats d'Anivorano. snr la Vohitra, la Compagnie colo-
niale de Madagascar a obtenu, en 1903, une concession de 4-500 hectares de
bons terrains, mais cette concession n'est encore nullement mise en valeur.
La propriété « Moka », sur le Rianiala R. D., au Nord d'Anivorano, appartient
à M. Maigrot, consul général d'Italie à Tamatave; elle comprend 700 hectares.
Les principales cultures faites sur cette propriété sont celles du caeaoyer et
du giroflier, réparties sur 40 hectares de terrains, 10 hectares de café libéria et
un demi hectare de vanille. La récolte de 1904 s'est chiffrée par:
1.000 k. de cacao en cabosses;
300 k. de clous de girofle;
80 k. de café en grains.
La propriété « Intarissable », à M"^* Veuve Dupont, est située sur le Rianila^à
Brickaville. Elle a une superficie de 3 hectares environ, dont un hectare est
planté en vanille. On y trouve également quelques pieds de café et de cacao.
M. Cerneaux, à Vohipeno, sur la Vohitra, dans ses concessions de : « Eydil »,
3 hectares, « André »>, 4 hectares, « Sainte- Vivienne », 104 hectares, « Ambonima-
nana n, 8 hectares, se livre surtout à la culture indigène, riz, manioc, canne à
sucre, maïs.
M. Pasta, à Sandranola, aux environs de Brickaville, a obtenu une conces-
sion de 300 hectares environ, où il se propose de faire l'élevage rationnel et
méthodique.
MM. Vincent, k Fanasana, Bonhomme frères, à Sandrananjo, Philotée, surle
Rianila, viennent d'obtenir récemment de petites concessions qu'ils commencent
à mettre en valeur.
Elevage. — Il y a dans le district environ 5 . 000 bêtes à cornes ; cependant étant
données les conditions climatériques exceptionnelles et l'abondance des pâtura-
ges, leur nombre pourrait et devrait même être 'beaucoup plus considérable.
Mais, s'il est vrai que le Betsimisaraka est heureux de posséder des bœufs, il
n'est pas moins exact qu'il n'entend se donner aucun mal pour leur élevage.
Les animaux ne sont de sa part l'objet d'aucune espèce de soins. Laissés la
plupart du temps à l'abandon, ils vivent à leur guise, exposés à toutes les
intempéries, se nourrissent comme ils peuvent, se reproouisent au hasard.
Maigre tous les conseils qui leur sont prodigués tant par 1 administration que par
les colons européens, les indigènes ne font encore rien, ni castration, ni sélection,
pour améliorer ou conserver la race.
La race porcine ne compte que peu de représentants.
— 317 —
La chèvre s'acclimaterait facilement, mais Tindigène a une répugnance
pour cet animal, qu'il déclare « fady ».
Quant aux moutons, tous les essais tentés jusqu'à présent pour les accli-
mater sont restés infructueux.
Industrie. — L'industrie ne porte guère que sur l'exploitation de produits
forestiers et miniers.
Les approvisionnements de bois (planches, poutrelles, traverses) réclamés
par le service du chemin de fer ont attiré dans la région de nombreux entre-
preneurs ou tâcherons, tant Européens qu'indigènes, qui, pendant ces dernières
années, ofit exploité les forêts. Actuellement, il nexiste plus dans le district que
deux concessionnaires de forêts : la compagnie coloniale de Madagascar, 4.500
hectares, dans la vallée de la Sahantandra, aux environs de l'Ambavaniasy, et M.
Bonnet, 400 hectares, dans la vallée de la Vohitra.
La recherche de l'or devient de plus en plus active dans la région ; il suffit,
pour s'en convaincre, de jeter les yeux sur le tableau suivant :
ANNf:R8
NOMBRE
de
DECLARA-
TIONS
enregistrées
NOMBRE
DB PBRMIS
de
RRCBBRCHRS
délivrés
PBRMIS AGI
ea
rechercbe
TELLEMENT
en
exploitaUon
OBSERVATIONS
1901
190Î
1903
1904
Totaux . .
9
13
111
113
1
7
5?
39
t
9
43
39
»
1
4
1
Les renseignements four-
nis, pour 1904, 80 Dt arrêtés
au 1" décembre 1904. A
cette date, le service des
mines n'a pas encore statué
sur plusieurs demandes de
recherches.
939
99
84
6
Parmi les prospecteurs les plus importants, il y a lieu de citer :
La société d'Anasaha et M. Panier, àSuhabe.
MM. J. Pignéguy, à Vanjabira.
Presto, à Behofika.
Parr, à Ifilo.
L'exploitation de l'or se fait à la batlée.
Commerce. — Les produits alimentaires ayant un écoulement assuré au-
près des nombreux travailleurs du chemin de fer, le commerce d'exportation
est naturellement très restreint dans le district ; il ne s'exporte que aes peaux
de bœufs et des produits naturels que les indigènes récoltent h certaines époques
de l'année : tels sont le rapbia, le crin végétal, la cire et le caoutchouc.
Le commerce d'importation est constitué par les denrées et objets néces-
saires à la vie courante.
Pratiqué par quelques rares Européenset créoles, ce commerce est surtout
"apanage de^ Asiatiques, des Hovi^ et de quelques Africains. Ces détaillants sont,
pour la plupart, tributaires des grosses maisons de commerce de Tamatave et
d'Andovoranto.
, Très florissant pendant les années 1901, 1902 et 1903, ce commerce d'rmpor-
lalion a été en aécroissance rapide dans le cours de l'année 1904. Il est à
présumer qu'en 1905, les travaux du chemin de fer étant terminés dans le
district, il sera réduit dans de très fortes proportions et nombreux seront les
commerçants qui abandonneront la région.
RENSEIGREHENTS GÉlfÊRÂUX
Pour se rendre de Tamatave à Tananarive, le voyageur sera désormais
jppelé à traverser le district de Fetraomby sur un pj^rcours de 102 kilomètres, à
ti^vers un pays absolument pittoresque, offrant aux regards du curieux des sites
wut à fait charmants. En arrivant à Brickaviîle, point d'origine de la voie ferrée.
— 318 —
où !c conduit le bateau des M. F. M. (compagnie des Pangalanes), il trouvera
dans cette ville le buffet hôtel du chemin de fer (M»* Baget, gérante). Cet établis-
sement, très confortable, est parfaitement installé. On y trouve de très bonnes
chambres et une cuisine soignée au tarif suivant :
r-i,«^K«^ l par lit à une olace 3fr.00
Chambre j par lit à deu/ places 5 00
Déjeuner 3 50
Dîner 4 00
Petit déjeuner 1 00
Los couverts d'enfant (jusqu'à 40 ans) paient moitié prix.
De Brick avilie à Fanovana, où la voie ferrée pénètre dans la district de
Beforona, le voyageur traversera successivement les gares d'Anivorano, Vohi-
peno, Fanavsana, Lohariendava. Andekaleka, Ambatovola, Fanovana. La durée
normale du trajet est de cinq heures.
A Fanovana, actuellement point terminus de la voie ferrée et aux abords
immédiats de la gare, il existe plusieurs établissements assez proprement tenus
et où, à des prix modérés, le voyageur peut prendre un repas et trouver au
besoin un gltc convenable pour la nuit.
Anivorano est le chef-lieu du district; c'est là que se trouvent groupés
les services et bureaux de l'administration et aussi les ateliers importants du
chemin de fer. Si le voyageur a besoin de s'y arrêter, il est certain d'y trouver un
hôteJ suffisamment couforlable (M. Millon).
Brickaviile, Anivorano et Fanovana possèdent un bureau des postes et
télégraphes.
Le service de l'assistance médicale publique a été créé dans le district pat
décision du 31 mars 1904. A la tôte de ce service a été placé un médecin in-
digène de colonisation dont la résidence officielle est Anivorano. Il n'a pas
encore été créé dans le district de formation sanitaire, l'hôpital du chemin de
fer étant en mesure de recevoir et de soigner les malades (Européens et
indigènes) qui ont besoin d'être hospitalisés.
Main-dceuvre. — Le recrutement de la main-d'œuvre s'est beaucoup amé-
lioré. L'indigène, se créant des besoins nouveaux, éprouve la nécessité de s'em-
ployer, lorsque les travaux de la campagne ne rendent pas sa présence indis-
pensable dans les villages. Paresseux par tempérament, le Betsimisaraka possède
cependant des qualités qu'on ne saurait négliger. Endurant, docile, intelligent,
il est susceptible de rendre de réels services au colon auprès duquel il désire
s'engager. Les conditions d'engagement sont actuellement de 20 francs par mois,
plus le riz.
Voies de communication, — En dehors de la voie ferrée, il n'y a dans le
district d'autres voies de communication que les sentiers malgaches. Quelques-
uns de ces sentiers ont été très améliorés pendant ces derniers temps, soit par
l'initiative privée, soit par l'administration locale: Sentier de Lohariendava à
Belanitra, district de Beforona ; sentier d'Anivorano à Brickaviile ; sentier d'Ani-
vorano à Sahabe, parFetraomby et Ambinanivavony.
Presque tous sont pratiçiuables au tilanjana, mais certains cependant, étant
donnés la topographie spéciale de la région et leur mauvais état d'entretien,
rendent les voyages exceptionnellement longs et fatigants.
Les gros cours d'eaux qui arrosent le district, Rianila, Vohitra, Rongaronga,
ne sont navigables en pirogue que sur une faible partie de leur cours,
une vingtaine de kilomètres environ.
Le voyageur, prospecteur ou colon, qui veut se rendre dans l'intérieur du
district doit se procurer à Anivorano les bourjanes qui lui seront nécessaires et
emporter avec lui tout ce qui lui est indispensable pour assurer sa vie maté-
rielle. On peut certainementse procurer, dans la plupart des villages indigènes, de
la volaille, des œufs et du riz ; mais il ne faut pas trop y compter et il serait
imprudent de s'aventurer dans la brousse sans se munir au préalable de tout
ce dont on peut avoir besoin.
— 319 —
ADMINISTRATION
MM. Osil, ^, chef de bataillon du génie, chefdu district.
Ronde, ^, capitaine d'infanterie métropolitaine H. G., officier-adjoint.
Lamy, administrateur stagiaire des colonies.
Vancheret, commis de 4'« classe des affaires civiles.
Descottes, comptable de 2** classe.
Postes et télégraphes
MM. Reymond, commis local de 5<^ classe, receveur h Anivorano.
Caâlanz, commis local métropolitain de 3" classe, Fanovana.
Laard, commis local de 4« classe, Brickaville.
Maoé, surveillant local convoyeur.
Garde régionale
M. Sibillot, garde régnai de 1'® classe commaadant la brigade, ff^°' de com-
missaire de police.
Assistance médicale
Ratsito, médecin de colonisation de 4*" classe.
Enseignement, école officielle indigène
Rasolo, instituteur breveté de 5« classe, à Anivorano.
Philippe, instituteur-adjoint.
LISTE DES HABITANTS EUROPÉENS ET ASSIMILÉS
Français
MM. A LLARD, chef peintre au chemin de
fer, à Anivorano.
Amill.\rd, g., pointeur au chemin de
fer, à Anivorano.
Amillard, E. ajusteur au chemin de
fer à Anivorano.
Aroulapin^ charpentier au chemin de
fer, à Anivorano.
M"" Aroulapin, sans profession, .\nivora-
no.
Baget, hôtelière à Brickaville.
MM. Balazuc, poseur au chemin de fer,
Fanovana.
Balflemuert, tôlier au chemin de fer,
Anivorano.
BéNONY, J.y colon à Sandrananjo.
M"* BÉNONY, sans profession, à Sandra-
nanjo.
M. Brnony, p., menuisier au chemin de
fer, Anivorano.
M"* ¥▼• Berton, colon à Brickaville.
MM. Berisardin, s., employé au chemin de
fer, Anivorano.
Bernardin,?., forgeron, Ambalahady.
Bernardin, R., sans profession, Anivo-
rano.
BoNNEMAisoN, Aug.,prospecteur à Ana-
ladraraka.
BoNNEMAisoN Aug.. coutremaître char-
pentier au chemin de fer, Anivora-
no.
MM. BoNNOT, surveillant au chemin de fer,
à Manarantsandry.
Bordes, chef de gare à Fanovana.
M"« Bordes, sans profession, à Fanovana.
MM. Bordenave, chef maçon au chemin
de fer, àAmbalovola.
BoRELLi, employé à Vohipeno.
BouLAMOi, surveillant au chemin de
fer, à Ambalovola.
BouLARD, infirmier au chemin de fer,
à Fanovana.
BouoiiiLLARD, surveillant au chemin
de fer, à Brickaville.
BoYER Violaine, forgeron au chemin
de fer, à Fanovana.
Brissac, comptable au chemin de fer,
à Fanovana.
Brissont, surveillant au chemin de
fer, à Ambalovola.
Brossette, colon à Brickaville.
M"** Brossette, sans profession, à Bricka-
ville.
MM. Brenans, hôtelier à Fanovana.
Brust, sous-chef de gare au chemin
de fer, à Fanovana.
BREYJfANN, secrétaire, au chemin de
fer, à Anivorano.
Cacheux, chef de gare au chemin de
fer, à Brickaville.
Cerneaux, J., colon à Vohipeno.
M"* Cerneaux, propriétaire à vohipeno.
M. Chanson» dépositaire, comptable au
chemin de fer, à Anivorano.
— 320 —
MM. Chavign^, commerçant à Fanovana.
Coït Joseph, cordonnier à Anivorano.
CouRViLLK, écrivain au chemin de fer,
à Anivorano.
David, surveillant au chemin de fer,
à Brickaville.
D'E.splanels, chef de gare au chemin
de fer, à Anivorano.
De la Michellerie. surveillant au
chemin de fer, à Ambalahoraka.
DouYKRE, écrivain au chemin de fer.
Erèbe, forgeron au chemin de fer.
à Anivorano.
Fabre, chef de train au chemin de
fer, à Anivorano.
Fauconnier, surveillant au chemin de
fer, à Ambatovola.
Favkreau, charcutier à Anivorano.
M""' Favereau, sans profession, à Anivo-
rano.
FiLMAR, ménagère à Anivorano.
MM. FouiLLOUx, comptable au chemin de
fer, à Anivorano.
FouRGs, dessinateur au chemin de
fer, à Anivorano.
Flahaut, comptable au chemin de
fer, à Anivorano.
Franceschi, comptable à Téconomat
du chemin de fer, à Anivorano.
Geisert, ajusteur au chemin de fer,
à Anivorano.
Gellé.. commerçant à Brickaville.
Gênez, tâcheron à Ambalahoraka.
GiRAUD, gérant économe au chemin
de fer, à Fîinovana.
GiviN père, charpentier au chemin
de fer, à Anivorano.
GiviN M., menuisier au chemin de
fer, à Anivorano.
GoNTHiER E., représentant à Anivo-
rano.
GoNTHiER, surveillant au chemin de
fer, à Fanovana.
GouTRAUD. commerçant à Anivorano.
GuiLLERANET, chcf poscur au che-
min de fer, à Andokalcka.
Hamonière, prospecteur, Société Ana-
saha, à Sahabe.
Halder^ magasinier au chemin de fer,
à Anivorano.
Haton, transitaire à Fanovana.
Heitjen, dessinateur au chemin de fer,
à Andobarano.
Hermant, mécanicien au chemin de
(ér, à Anivorano.
Hermont, peintre au chemin de fer, à
Brickaville.
Jean-Baptiste, jardinier à Anivorano.
Jeaugot, P, charpentier au chemin
de fer, Anivorano.
Joneau, comptable au chemin de fer,
Anivorano.
M"* Joneau, sans profession, à Anivorano.
MM. JounDAN, ajusteur au chemin de fer,
à Anivorano.
La CM AL, forgeron à Behoflka.
MM. Lacoudray, peintre au chemin de fer,
Anivorano.
La FRANCHI, infirmier à Fanovana.
Larose, mécanicien au chemin de fer,
à Anivorano.
Leanorb, forgeron au chemin de fer,
à Anivorano.
Lebruni, débitant à Brickaville.
Léger, surveillant au chemin de fer,
à Ambatovola.
Letellier, surveillant au chemin de
fer, à Andekaleka.
Lin, mécanicien au chemin de fer,
à Anivorano.
LossY, employé à Brickaville.
Louisin F., forgeron au chemin de
fer, à Anivorano.
Louisin J.,* chaudronnier au chemin
de fer, à Anivorano.
Louisin H., tourneur au chemin de
fer, à Anivorano.
LuGiANi, comptable au chemin de fer,
à Ambatovola.
Mandret, comptable au chemin de
fer, à Anivorano.
Marmier, surveillant au chemin de
fer, à Ambatovola.
Maurel, pointeur au chemin de fer,
à Fanovana.
Maurice, F., bourrelier au chemin de
fer, à Anivorano.
Mayol, comotable au chemin de fer,
à Andekaleka.
MévEL, chaudronnier au chemin de
fer, à Anivorano.
M'néhonide, boulanger à Sahamoro-
na.
MiLON, hôtelier à Anivorano.
Moratti, infîrmier à Fanovana.
MoRiN, bijoutier à Anivorano.
Muller, hôtelier à Fanovana.
Naxède père, sans profession, Anivo-
rano.
Naxède nis, magasinier au chemin
de fer, à Anivorano.
Nestor, commerçant à Anivorano.
M"» Nestor, sans profession, à Anivora-
no.
M . Orlxnoy, menuisier au chemin de fer,
à Anivorano.
M-« Orlandy, sans profession, à Anivora-
no.
MM. Orsini, surveillant au chemin de fer,
à Ambatovola.
Padeau. dessinateur à Brickaville.
Palu, chef d'atelier au chemin de
fer, à Fanovana.
Parthenay, cultivateur à Sahananto.
Parthenay, colon à Vohipeno.
Passot, comptable au chemin de fer,
à Ambatovola.
Paviet, chef de gare au chemin de
fer, a Fanasana.
Payrac, surveillant au chemin de fer,
à Ambatovola.
PÉNOL, employé à Anivorano.
— 324 —
XM . P^QUiGNOT, surveillant au chemin de
fer, à Brickaviiie.
Pebrot,G. , commerçant à Andobarano.
Perrot, L., id.
PiGNOLET, pointeur au chemin de fer,
à Anivorano.
Philotbe, boulanger à Anivorano.
PuNs, surveillant au chemin de fer, à
Ambatovola.
PouRiLLE, surveillant au chemin de
fer, à Ambatovola.
Ratane, commerçant à Brickaviiie.
Rana UD, surveillant au chemin de fer.
Râteau, cultivateur à Sahananto.
RoTT, chef mécanicien au chemin de
fer, à Anivorano.
Roux, chef magasinier au chemin de
fer, à Ambatovola.
M— Veuve Roux, sans profession, à Ani-
vorano.
MM. Roux, A., écrivain au chemin de fer,
à Anivorano.
Roux, M., peintre au chemin de fer,
à Anivorano.
RoMEL, écrivain au chemin de fer,
à Anivorano.
M"« RoMEL, sans profession, à Anivorano.
M. RoPAUL, monteur au chemin de fer,
à Anivorano.
M*** RoPAUL, sans profession, à Anivorano.
M""* Saucé, débitante à Anivorano.
MM. Savoyat, ajusteur au chemin de fer,
à Anivorano.
SouBiROUs, hôtelier à Fanovana.
M"« SouBiROus, sans profession, à Fano-
vana.
MM. Spindler. surveillant au chemin de
fer, à Ambatovola.
Valette, agent des M. (. M., à Bric-
kaviiie.
VixELDA, prospecteur à Behofika.
Vincent, colon, près de Fanasana.
Vivarès, prospecteur à Ambalahady.
Zmi. charpentier au chemin de fer,
à Anivorano.
Anglais
MM. Arragon, charpentier au chemin de
fer, à Anivorano.
Bauristhêne, E., colon, représentant,
à Anivorano.
Bauristhène, a., colon, à Vinani-
Sahambitsy.
Bermeilly, écrivain au chemin de fer,
à Fanovana.
Bru.nox, gérant à l'économat du che-
min de fer, à Fanovana.
FiTz Patrick, prospecteur à Fanja-
hira.
Hope R., prospecteur à Ifilo.
Lamarque, employé, représentant à
Andobarano.
Lio.>NET, représentant àSahamorona.
M— Li0N.\BT, sans profession, à Sahamo-
rona.
M. Mariette, chef de gare au chemin
de fer, à Vohipeno.
M"»* Paya, sans profession, à Anivorano.
MM. PiGNEGUY, G., prospecteur à Fanja-
hira.
PiGiNEGUY, L., prospecteur à Amba-
lahady.
PoupiNEL DE Valence, comptable au
chemin de fer, à Anivorano.
Presto, prospecteur à Behofika.
M"* Presto, sans profession, à Vohipe-
no.
MM. RoBLES, prospecteur à Fetraomby.
Saint-Lambert, comptable au chemin
de fer, à Anivorano.
M-» V»» Seymour. hôtelière à Brickaviiie.
MM. TuDOR, E., aide-magasinier au che-
min de fer, à Anivorano.
Watson, prospecteur à Behofika.
Italiens
MM . Angelo, surveillant au chemin de fer,
à Ambatovola.
Benedetto, surveillant au chemin de
fer, à Ambatovola.
Boglio, maçon au chemin de fer, à
Ambatovola.
Fabiano, surveillant au chemin de
fer, à Ambatovola.
Ferlatti, surveillant au chemin de
fer, à Ambatovola.
Gaetano, mineur au chemin de fer,
à Ambatovola.
LiNGi, surveillant au chemin de fer,
à Ambatovola.
LoMBARDO, chef maçon au chemin de
fer, à Andekaleka.
Mandis, surveillant au chemin de fer,
à Ambatovola.
Pasta, colon et éleveur, à Sandra-
nola.
Peano, surveillant à Ambatovola.
Stkfano, mineur au chemin de fer,
à Ambatovola.
Grecs
MM. BanouiUs, surveillant au chemin de
fer, à Ambotovola.
Carocop, e., maçon au chemin de
fer, à Ambatovola.
CoNSTANTicH, M., maçou au chemin
de fer, à Ambatovola.
Elias, P., boulanger à Fanovana.
GioRGiDis, boulanger à Fanovana.
Istral's, Economilis, forgeron à
Fanovana*
Lorenzi, chef poseur au chemin de
fer, à Fanovana.
Marty. charpentier au chemin de
fer, a Anivorano.
Mo^EANos, G., macou au chemin de
fer, à Ambatovola.
PAPAVAsiLis, G., surveillîint au che-
min de fer, à Ambatovola.
Seeelis, N., maçon au chemin de
fer, à Ambatovola.
Tsiros, débitant, maison louvari,
à Fanovana.
ZizivoKOs, boulanger à Fanovana.
21
AuÈrichien
M. jA!fiTSCHn, ebefde chantiers an che-
min de fer, à Brickaville.
Suisse
M. Leschot, surveillant au chemin de
fer, à Andekalclia.
Portugais
M. FiBN.%?ioi<>, N., tailleur à Anivorano.
Persan
M, DjtVA!<vJY, commerçant à Anivorano.
Arménien
M. MowsEs, sur>'eillant au chemin de
fer, à Anivorano.
Indiens
[. A MODE isiiAEL, Commerçant à Am-
bodivoangibe.
AaMON, commerçant à Anivorano.
BiRAMJi Talati, commerçant à Ani-
vorano.
Cassim Affidji, commerçant à Ani-
vorano.
DosiTB J., commerçant à Anivorano.
Hassem-Kan-Gaussan, commerçant
à Bnckavilie.
Ibrahim iJoxEn, commerçant à Ani-
vorano.
Ismael I^sop, commerçant à Fano-
vana.
issop Mansour, commerçant à Ani-
vorano.
Hansour, commerçant ï Anivorano.
Rangaya GovixDAssAiiy, commer-
çant à Anivorano.
SuLEYMAN Mamodb, Commerçant à
Maroserana.
Tamby, commerçant à Anivorano.
Vardo Assrto, commerçant à Anivo-
rano.
Zanimamode, commerçant à Ambala-
hady.
CMnùis
MI . Ah-Wbng, commerçant à Ampitabe.
Au-OuEN, employé à Anivorano.
Ah-Hing, commerçant à Anivorano.
Ah-Kong, commerçant à Anivorano.
Ah-Ton, commerçant à Ani vorano.
Ah-Tc.n, employé à Andekaleka.
Chan-Lai, commerçant à Anivorano.
. CflAii-Soii, employé à Ambalahoraka.
Chaxg-Ky, employé à Anivorano.
CBAKG-Taio, employé i Anivorano.
Cha.ng-Koan, employé à Anivorano.
Cb ANC Mo Y, employé k Loharien-
dava.
Cra!i(g-So!i, employé à Ampitabe.
Lao-Tao, employé 'i AndobaniBO.
La-Vok, emplovë à Anivorano.
La Thion, employé à Anivorano.
La Sam, employé à Anivorano.
Tang-To, commerçant à Anivorano.
Tang-Sa, commerçant à Anivorano.
Ta.\g-Sam, commerçant à Anivorano.
Tang-Lam, commerçant à Farariana.
Ta.ng-Slng, employée Farariana.
T.<u«H-PoY, employé à Anivorano.
Tang-Yon, employé à Anivorano.
Tang-Sao, employé à Anivonmo.
Sam-Ko, commerçante Lohariendava.
SaM'Kai, commerçant k Fanovank.
Sam-Yok, commerçante Ambatovola.
Sax-Tae, commerçant à Loharien-
dava.
Sam-Fok, commerçant i Fanovana.
Sam-Chion, commerçant à Fanovana.
Sam-Sam, commerçant à Anivorano.
Sam-San, employé à Brickaville.
Sam-Hu, employé à Andekaleka.
Sam-Tio.n, employé à Lohariendava.
Sam-Toy, employé à Andobarano.
Sam-Kan, employé à Andobarano.
Sam-Seck, employé à Brickaville.
Sam-Tu, employé' à Ambatovola.
Sam-Hout, employé à Anivorano.
Sam Ti, employé a Anivorano.
Sam-Lat, employé à Anivorano.
Sam-Tal, commerçant à Brickaville.
Ya-Hinb, commerçant à Anivorano.
Sénégalais
. Amadou-Ram ARA, commerçant à Bric-
kaville.
Baba-Kamara, commerçant à Fano-
vana.
Baba-Kardi, commerçant à Antsira-
nambe.
Drachet-Au, commerçant à Bricka-
ville.
MoussA-Cissé, commerçant à Fana-
sana.
Saidon-N'garé, commerçant à San-
drakazomena.
Sambo-Boulo.n, conunerçant à Ani-
vorano.
Districi é9 Beférona
RENSEIGHEHEIITS GÉOGRAPHIQUES
Limites. — Les limites du district sont: au N., la ligne de partage des eaux
entre îes bassins de l'faroka et de la Vohitra, jusqu'au village de Yakompotsy, une
ligne conventionnelle parallèle à la route carrossable de Vakompotsy a Sandra-
nady et le cours de la Sahatandra, de Sandranadv au col d'Amboasary.
A ro., une ligne N.-S. traversant la grande forêt et réunissant le col d'Am-
boasary aux sources de la Talaviana.
Au S., le cours de la Talaviana.
A TE., et du S. au N., le cours du Rlampamafana (haut Sakanila)^ la chaîne
du Vohidrazana et la ligne de hauteurs passant par le coi d'Antongombato et
limitant à 1^. le bassin du Fanakona, affluent de la Mahela.
Orographie. — Le système orographique est très développé ; c'est un enche-
vêtrement parfois inextricable de mouvements de terram d'une certaine
élévalioB, suivant toutes les directions.
De la chaîne qui traverse la grande forêt dans la direction N.-S., et quia
pour point culminant dans la région le Vohidrazana (1 .242 mètres), se détachent
des rameaux de direction générale O.-E., limitant les bassins de llaroka, de la
Mofia et de la Talaviana. Les sommets les plus élevés de ces chaînes secondaires
dépassent 700 mètres. Ces chaînes se raminent elles-mêmes suivant une direc-
lion N.-S. pour séparer les affluents de ces trois grands cours d'eau.
Hydrographie. — Les principaux cours d'eau du district sont :
i* L'Iaroka, qui sort de la grande forêt, traverse le district de l'E. à FO.
et pénètre dans la province d'Andovoranto. Ce fleuve reçoit sur sa rive droite'
rilazana, grossie de l'Aharana, la Mahela, grossie du Beanandrambo et du Fana-
kona, et, sur sa rive gauche, Hfasina, grossie de l'Androrangavola et du Kobany ;
2* Là Sakanila, formée par la réunion du Riampamafana, de la Mofla et de
la Talaviana.
Ces cours d'eau principaux reçoivent un très grand nombre d'affluents
secondaires arrosant anondaroment la circonscription dans tous les sens.
POPUUTION
La population indigène du district, d'après le dernier recensement, com-
prend 10,250 habitants se décomposant de la façon suivante :
Hommes 3.150
Femmes 4 .000
Epfants 3.100
ToTiL .' 10.250
Au point de vue ethnographique, la population indigène comprend :
Bp tsimi^apak» ) '''"^^ ^^^ Zafimosana 5 . 761
ueisimisaraKa ^ ^nbu des Zafimahafefy 2.650
Rova 1.830
Population européenne. — La population européenne, en dehors des fonc-
tionnaires, comprend 24 personnes se répartissant ainsi : Français 19 ; Italien, 1 ;
Grec, 1 ; Anglais (Mauriciens), 23.
. Outne lea Européens et les indigènes, le district compte 9 Chinois et 3 Séné-
galais.
- 8Î4 —
8UBDIVI8I01I8 ÂDHimSTRATIVES
Le district ne compte qu'un gouvernement indigène, dont le chef-lieu est
Beforona.
La circonsciiption est divisée en 7 saina ou cantons qui portent le nom de
leur chef-lieu et qui sont indiqués dans le tableau suivant ;
8AINA
E K VniAfiES
comprit
DAMS LB SAIICA.
Bef«ron«
Ampasimbe....
Anton^ombato.
Ifasina
Arapasipolsy. . .
Ambalabe
Ampasimazava
3»
18
10
96
9
7
87
RENSEIOllEmiTS ÉC01I0MIQUE8
Âgricoltare. — EnlreprUes européennes. — Deux entreprises agricoles
existent dans le district.
1° La Société du Betanimena, située à Antsirambelona, dans la vallée de
rifasina. Elle se livi*e à la culture du vanillier, des caféiers, des cacaoyers
et des caoutchouquiers.
2^ La Société Anasaha, qui a une exploitation agricole à Belanitra. Ses plan-
tations comprennent des vanilliers, des» caféiers et des cacaoyers.
Les cultures riches semblent très bien réussir dans la partie S.-E. du
district (vallées de Tlfasina et du Riampamafana).
Cultures indiçènes, — La principale culture des indigènes est le riz.
Les rizières irriguées tendent à se répandre de plus en plus ; cependant, il existe
encore de très nombreuses rizières de montagne (tavy) ; 4. 200 hectares sont plan-
tés en rizières dans toute revendue delà circonscription. A côté de cette céréale,
les indigènes cultivent encqre 250 hectares en manioc, 50 hectares en patates,
600 hectares en maïs, 200 hectares en haricots, 30 hectares en saonjo, 50
hectares en canne à sucre et 1 hectare 50 en caféiers.
La culture du riz est susceptible de prendre une grande extension dans le
district, où les conditions climatériques et la richesse du sol permettent d'ob-
tenir facilement deux récoltes par an.
Blevage. — Les pâturages sont abondants, notamment dans les vallées
de rifasina et de ses affluepts. L'élevage est en progrès. Le deraier recense-
ment a donné les chiffres suivants :
Boeufs ou Taches 9.650
Veaux ou génisses : 1.180
Total 4.490
Les porcs, moutons, chèvres n'existent qu'en nombre insignifiant dans la
région.
Les bovidés ne sont pas encore assez nombreux pour qu'il puisse en être
exporté. Les Betsimisaraka sont eux-mômes de grands consommateurs de
viande de bœuf. Ils tuent de ces animaux à toute occasion : naissances, ma-
riages, décès, en général à tout événement important, heureux ou malheureux,
de leur existence.
Industrie. -^ Entreprises européennes. — La Société Anasaha a une
exploitation aurifère très importante comprenant tout le bassin de la Mahela.
— 328 —
De nombreux piquets sont i)Osés dans le district, en dehors de cette zone,
mais ne sont pas encore exploites.
La grande forêt, qui limite le district à TO., est riche en essences donnant
des bois de construction et d'ébénisterie de bonne qualité.
Une concession forestière d'environ 2.600 hectares, limitée par la route de
FEst et par le chemin de fer, a été accordée à la Compagnie coloniale de Mada-
gascar.
Des essais de culture de vers à soie faits a Beforona ont démontré que Tin-
dnstrie séricicole réussirait parfaitement dans la région. De nombreuses bou-
tures de mûrier ont été distrinuées aux indigènes, mais l'éducation des Betsimi-
saraka est entièrement k faire au point de vue de Télevage du ver à soie, et il
est certain que, d'ici quelques années, ils se borneront à vendre tels quels les
cocons sans les dévider.
En dehors de la chute d'eau de Belanitra, concédée à la Société Anasaha, la
Talaviana présente à sa source, en lisière de la forêt, une ma^ifique chute
pouvant donner une force de plusieurs milliers de chevaux. Malneureusement,
elle est éloignée de toute voie de communication.
Le district est traversé de TE. k TO. par la route carrossable de Mahatsara k
Tananarive. A Ambavaniasy, une route carrossable relie la route précédente au
chemin de fer en construction [d'Ambavaniasy kla station de Fanovana}.
Le^ convoyeurs peuvent faire réparer leurs véhicules aux ateliers du dis-
trict, k Beforona. Il leur suffit d'adresser une demande au commandant de la
circonscription.
Industries indigènes, — L'industrie indigène est k peu près nulle. Un très
petit nombre de femmes tissent encore des rabanes. La pfiterie est inconnue,
bu reste, la plupart des indig.ènes, assez intelligents et assez industrieux pour
se livrer k une occupation régulière, préfèrent le lavage des terres aurifères au
moyen de la battée, qui ne reclame en réalité que peu d'efforts et leur procure
de beaux bénéfices.
Aux ateliers du district est adjointe une sorte d'école d'apprentissage où 50
jeunes Betsimisaraka apprennent les métiers de charpentier, menuisier, forge-
ron, ferblantier. Dans quelque temps, il sera facile aux colons de recruter dans
la région des ouvriers de ces diverses spécialités, suffisamment habiles pour
exécuter les travaux usuels.
CoBuneroe. — La situation commerciale du district est très satisfaisante.
Le nombre considérable de convois utilisant la route de l'Est, les salaires que
rapportent les bourjanes employés au chemin de fer, dont les travaux sont en
cours d'exécution sur le territoire et aux abords immédiats du district, consti-
tuent un élément sérieux d'activité pour le commerce.
Dans les principaux villages de la ligne d'étapes (Anevoka, Ambavaniasy,
Beforona, Marozeva, Beanandrambo, Ampasimbe) se tiennent des marchés jour-
naliers où le voyageur peut se procurer de la viande fraîche.
La mercuriale ci-dessous inoique le prix courant des principales denrées :
DÉSIGNATION DES DENRÉES
UNITÉ
PRIX
sur
LB UABCBA
BcBof gras
rua
id.
Id.
le kilo
id.
rua
id.
le kilo
id.
la douiaine
300rr.00
7 50
4& 00
0 90
1 00
1 00
1 00
0 15
0 15
0 âO
MoBton
Pore cns •
Vianoe de bœuf
— d6 porc.
Poolct....!r
Canard
Manioc
Ptutes
^^■aeir*.... x .^.^ ^
Les maisons de commerce eiisUiDt dans le district sont indiqttées dans le
tableau suivant : *
NOM
des
COMMKRÇANTS
iMM.LiénaM...
Sam-Ko...
8am-Ki...
Saïu-Kane
«am-Po . . .
Sam-Sea ..
Sam-So...
LIEU
où est Bitaé
l'^ablissrment
itm
Ambayaniasy.
Beforooa.
Beforooa.
Beanandrambo.
Ampasimbe.
Ambavanîasy.
E^anandrambo.
NATURE DU COMMERCE
Débitant de boissons.
Produits alim., tissas, objets diTers.
kl.
id.
id.
id.
id.
assCE
msà
Les marchandises les plus demandées par les indigènes sont les tissus
[cotonnades et indiennes], ainsi que les vins et boissons alcooliques.
n y a lieu de signaler aine tendance très marquée des indigènes à consom-
mer du vin de préférence à Teau-de-vie anisée.
Le commerce d'exportation (en n'y comprenant pas Tor) commence à pren-
dre de l'importance. L'ouverture à la circulation du tronçon du chemin de fer
Brickaville-Fanovana a créé un débouché pour les produits de la forêt (caout-
chouc, cire, gommes et résines diverses) qui étaient inexploités jusqu'à pré-
sent, et que les indigènes se mettent h récolter pour livrer à des commerçants
d'Ambavaniasy.
RENSEIGHEHENTS GÉNÉRAUX
Pour se rendre à Beforona, le voyageur débarquant à Tamatave est trans-
Çorté jusqu'à Brickaville par la C** des Messageries françaises (chemin de fer de
amatave à Ivondro et canal des Pangalanes).
De Brickaville, le chemin de fer le conduit jusqu'à la station de Fanovana,
reliée à la route de l'Est (Arabavaniasy) par une route carrossable de 5 kilo-
mètres de longueur.
La route de l'Est traverse le district du col d'Amboasary (près d'Anevoka)
à Antongombato.
Un voyageur débarquant à Vatomandry ne peut se rendre à Beforona qu'en
filanjana (8 porteurs pour sa personne et 1 par 25 kilos de ba^gages. Prix
moyen : 1 fr. 50 par homme et par jour. Durée au trajet : 2 jours).
D'Andovoranto, on peut venir en pirogne jusqu'à Mahatsara et empronter
la route de l'Est jusqu'à Beforona !81 kilomètres). •
Le chef-lieu du district est à Beforona, où se trouvent les représentants de
l'administration. H y existe également un bureau des postes et télé^apfa«s.
La vie dans le district e^t relativement facile. On peut s'y procurer daas de
bonnes conditions la volaille, les œufs, le lait et quelques légumes et, dans les
principaux centres, de la viande de porc ou de bœuf.
Le colon venant s'établir dans le district doit apporter avec lui tout ce qui
lui est nécessaire, comme mobilier et ustensiles de cuisine.
Faute de trouver à son arrivée une habitation convenable, il sera tenu de
B'en faire construire une. Cette construction devra réunir les conditions sui-
vantes : être surélevée de un à deux mètres au-dessus du sol, à cause de l'ha-
midité et des miasmes qui se dégagent de la terre ; être placée, autant qnc
possible, sur un terrain en pente, sec et perméable.
En ce qui concerne le régime alimentaire, les repas devront être légers et
pris à des heures fixes. Quant aux alcools divers ou prétendus apéritifs, ils de-
vront être rigoureusement écartés ; il en est de même de la bière d'imporUtioo,
très chargée en alcool.
— 8*7 —
En revanche, le thé elle café forment «ne excellente boisson, inoffensive
et rafraichissante.
Le colon devra avoir avec lui des vêtements de drap et toile ; il est de pre-
mière importance qu'il évite les fatigues et les excès de quelque nature qu'ils
soient.
Le service médical est assuré par le médecin-major chef de Tambulance du
chemin dé fer, près d'Anevoka.
ADMINISTRATION
MM. Laporie, ^, Q, capitaine d'infanterie coloniale, commandant le district.
Stryenski, administrateur sta^aire adjoint au commandant du district.
Ponmié, commis de 2« classe da corps des conlptables, gérant de la caisse de
fonds d'avances.
Chappy, adjudant d'infanterie coloniale, secrétaire.
Rambean, caporal d'infanterie coloniale, secrétaire.
Postes et télégraphes
M. Perrier, surveillant stagiaire local.
Travaux publics
M. Chanmeny, adjudant d'infanterie coloniale, ff'X's d'agent voyer.
• Garde régiofiale
M. Bloy, garde ré^onal de 2* classe, commandant la brigade, ffon« de commis-
saire de police.
LISTE DES HABITANTS EUROPÉENS ET ASSIMILÉS
Français
MM. Amiet, directeur de la Société du Be-
tanimena, à Antsinanambelona.
BéNARO, commerçant à Beforona.
Bernard, cmoloyé de la Société
Anasaha, à Belanitra.
BERNiARDt prospecteur, Ambavaniasy.
BoiLEAU, employé de M. ChuUiat, à
Ambavaniasy.
BoNNOT, employé de la Société Ana-
saha, à Belanitra.
Cbuluat, entrepreneur, Ambavania-
sy.
Besugnierrs, employé de la Société
Anasaha, à Belanitra.
Dumas, employé de la Société Anasa-
ha, a Belanitra.
DupoRTAiL, employé de la Société
Anasaha, à Belanitra.
FoRNiER, employé de la Société Ana-
saha, à Belanitra.
GiRARDiÈRB, employé de la Société
Anasaha, à Belanitra.
Hamonikrr, employé de la Société
Anasaha, à Belanitra.
JACQOKMONT9 emplové de la Société
Anasaha, à Befanftra.
MM. JossERANO, employé de la Société
Anasaha, à Belanitra.
Panier, directeur de la Société Ana-
saha, à Belanitra.
Rabaste, transitaire, Ambavaniasy.
RoLL, employé de M. Chulliat, Anc-
voka.
Toussaint, employé de la Société
Anasaha, à Belanitra.
Italiens
M. NiGRO, employé de M. Chulliat, Am-
bavaniasy.
Grecque
M"* RosA CuRTOs Barrabuti, commer-
çante (4* Camp) près d'Anevoka.
Anglais {Mauriciens)
MM. Berger, employé de la €•* Marseil-
laise, Ambavaniasy.
DoRVAL, employé de M. Liénard,
Ambavaniasy.
LiéNARD, commerçant, Ambavaniasy.
Sénégalais
Ahmaoou-S'mi, employé de la Société
Anasaha, à Belanitra.
— 348 —
MM. Ahmadi-Sise, employé de la Société i MM. Lai-Seck, employé de Sara-Ko,Beforo-
Anasaha, feelanilrà.
Omali-Somari, employé de la Société
Anasalia, Belanitra.'
Chinois
»
MM. Ah-Kaint,, employé do Sam-Son, Am-
havaniasy.
Lai-Him, eiiiployé de Sam-Ko, Beforo-
na.
na.
Sam-Kaxe, commerçant, Beanandram-
1)0.
Sah-Ki, commerçant, Beforona.
Sam-Po. représentant de Sam-So,
Ampasimbe.
Sam-Skn. commerçant. Ambavaniasy.
Sam-So. commerçant, Beanandrambb.
Sam-Tai, employé de Sam-Son, Am-
bavaniasv.
l*S^ni*
Echtftl» du ~ilrv««
— 329 -
Province de Tamatave-Vilie
La province de Tamatave-Ville a été constituée par arrêté dn 3i décembre
i904. Ce texte, quia remanié les provinces Betsimisaraka, a séparé le territoire
de l'ancienne province de Tamalave de celui de la commune proprement dite,
qui est placée sous Tautorité d'un administrateur-maire.
Indépendamment de ses attributions purement municipales, Tadministra-
leur-maire est chargé de la direction des affaires relevant des services ci-après
désignés :
Service de la sûreté et des prisons.
Musée commercial.
Service des transports civils.
Service des travaux publics (bâtiments civils, ports, rades et phares).
Service de l'Imprimerie officielle.
Service topographique.
Le territoire de la province de Tamatave-Ville comprend, outre Taggîomé-
ralion urbaine, le village indigène de Tanambao, qui constitue la banlieue de la
ville; sa superficie est de 375 licctares. Ses limites sont déterminées, au Nord-
Ouest, à rOuest et au Sud-Ouest, par une ligne suivant le ruisseau bordant à
rOucst le terrain Bazeilles, la dépression marécageuse qui s'étend de ce ruis-
seau h la rivière du Manangarèze et les francs bords de la rive droite du Ma-
nangarèze ; au Sud et à l'Est, la limite est formée par le domaine public mari-
lime.
Ville de Tamalave
Tamatave, en malgache Toamasina: l'étvmologie de ce nom serait, disent
les uns, une corruption du nom de Sainttliomas, sous le vocable de qui ce
point de la côte aurait été placé par des navigateurs portugais oui y atterrirent,
on bien, prétendent les autres (en faisant intervenir la légenae), proviendrait
des deux mots malgaches toa masina^ c'est-à-dire (Veau esl salée)^ exclamation
qu'aurait poussée le roi Radama, descendant de Tananarivc à la côte et ayant
pour la première fois goûté Teau de la mer.
Quoi qu'il en soit, l'origine de Tamatave est très lointaine et c'est depuis
longtemps le port le plus fréquenté de la côte Est.
Depuis quelques années, Tamatave s'est complètement transformée. A l'ag-
glomération informe, mal percée, insalubre, constituant la vieille bourgade,
sorte de campement avec ses maisons en bois ou en feuillage jetées au hasard snr
un sable mouvant, a succédé une véritable ville, bien bâtie, propre, élégante,
très animée, suggérant l'impression du travail, du progrès et de la confiance
en l'avenir.
La ville, bâtie sur une profonde couche de sable, couvre un rectangle d'en-
viron deux kilomètres de long sur un demi-kilomètre de large, les grands côtés
orientés E.-O, Les rues principales sont parallèles à ces côtés et sont reliées
entre elles par des rues transversales. Les arbres et arbustes plantés autour
des maisons procurent une réelle fraîcheur, reposent agréablement la vue et
contribuent à donner à l'ensemble un certain cachet colonial.
L'impulsion très active donnée aux divers travaux delà ville et de la région,
Tutilisation judicieuse des ressources qui y ont été affectées, et, enfin, l'empres-
sement des assemblées locales et des particuliers à faciliter l'exécution des projets
sont les principales causes du développement considérable de Tamatave dans
ces derniers temps,
Depuis une année, notamment, d'importants travaux ont été effectués. Un
réseau d'égouts a été construit pour l'écoulement des eaux pluviales qui s'ac-
cumulaient dans la rue du Commerce et dans les voies aojacentes, Sylvain-
— S3Ô-
Roux, Dupetit-Thouars, Romain-Desfossés. Ces mêmes rues ont été macada-
misées et pourvues de trottoirs.
Des améliorations ont encore été apportées dans Tancien Tamatave, dont
le réseau de rues est actuellement presque entièrement ouvert, nivelé et maca-
damisé.
Le quartier indien, qui était un danger permanent pour la santé publique,
a été percé de voies spacieuses permettant son aération et diminuant singu-
lièrement, en cas d'épidémie, les risques de contamination.
La construction et Templerrement du boulevard Militaire et du boulevard
du Cimetière ajoutent, par deux belles artères, à l'agrément et aux facilités de
communication de cette partie de la ville.
Dans les nouveaux quartiers, plusieurs rues et boulevards ont été percés
et empierrés.
L'assèchement des marais de Tanambao, conçu en 1902, a été exécuté en
un très court délai. Une grande partie de la plaine marécageuse qui contribuait
au renom d'insalubrité de Tamatave est mamtenant assainie et ce travail a été
mis à profit pour perfectionner la voirie du village indigène de Tanambao, au
grand avantage de la population malgache. Le village de Tanambao a été recons-
truit sur remplacement qui a été comblé et nivelé en 1903. De nombreuses rues,
larges et bien disposées, assurent une ventilation rationnelle de ce village; quatre
ponceaux et huit passerelles en maçonnerie et fer à double-T ont été jetés sur
les collecteurs de Tanambao et permettent une communication facile entre les
divers quartiers de ce village. Les collecteurs, bien entretenus, assurent Técoule-
ment des eaux vers le Manangarèze et vers la pointe Tanio et la mer.
Grâce à cet ensemble de travaux, Tamatave, perdant sa réputation d'insa-
lubrité, est aujourd'hui une ville coquette et confortable. Elle possède un jardin
public, très bien entretenu, situé sur la place de l'Ancien Marché. Ce square a
vu en 1904 ses avenues élargies et ses plates-bandes légèrement modinées. La
place Bienaimé a été, d'autre part, remblayée et aménagée en jardin public. Il
convient d'ajouter que, dans l'ancienne comme dans la nouvelle ville et dans le
village de Tanambao, les plantations d'arbres (et notamment d'eucalyptus) ont
été continuées en 1904. Plus de 8.000 encalyptus on arbres divers et environ 2.500
cocotiers ont été transplantés.
Parmi les travaux précédemment effectués dans cette ville, il y a lieu éga-
lement de mentionner le wharf inétallique, de 300 mètres de long. Le mon-
tage en a été entrepris par la Société de construction de Levallois-Perret pour
le compte du Svndicat du wharf. Cet important travail facilite, dans une large
mesure, les opérations d'embarquement et de débarquement, tant des marchan-
dises que des voyageurs. I^e wharf est relié à la voie ferrée d'Ivondro et, par
conséquent, au canal des Pangalana, par deux voies de 1 mètre qui permettent
d'expédier, sans transbordement, vers leurs destinations respectives, les mar-
chandises débarquées des paquebots ou des voiliers. De vastes magasins des-
tinés à recevoir les marchandises sont construits à proximité de Tapp^ntement,
ainsi qu'un parc à charbon.
A la p<nnte Hastie se trouvent les magasins de transit destinés à l'entrepôt,
pendant les épidémies, des marchandises à destination de rintérieur ou des
autres points de la côte. C'est également dans ce ouartier de la ville que la C'*
Coloniale de Madagascar a fait conslrire, dans les conditions prévues par le
décret du 1®' juillet 1900, des magasins généi*aux, constitués par de vastes bâti-
ments sur soubassements en maçonnerie avec ossature métallique, remplissage
en briques cl couverts avec des tuiles.
SU[
Sortation).
es bureaux pour la douane et' des logements de ffarde-ma^asins.
Ces installations sont reliées à la voie d'Ivondro à Tanio par une voie d'un
mètre desserrant tous les magasins.
I^a Société des Magasins généraux et entrepôts de Madagascar est actuelle-
— 331 —
ment propriéuire de cette concession. Elle exploite également les magasins à
pétrole.
Le bfttiment primitivement destiné à la poste, en bordure du boulevard
Militaire, a été afiecté au trésor.
A la pointe Tanio s'élèvent les casernes et les nouveaux bfttiments des ser-
vices administratifs, deux vastes constructions k étages, avec charpentes métal-
liques, toitures en briques et pour lesquelles toutes les prescriptions hygié-
niques ont été observées ; on y a également installé le dépôt des isolés et le
camp des tirailleurs malgaches. Sur le boulevard Gallieni se trouvent les bu-
reaux du commandant d armes.
Au large, à deux heures de Tamatave et en face Tembouchure de Tlvolcnna,
se trouve Ttle aux Prunes, où a été édifié un lazaret.
De nombreux travaux effectués pendant Tannée 1904 achèvent de donner h
la ville la salubrité, en même temps qu'ils contribuent à Tembellir. C'est ainsi
âue le marché couvert à été repeint entièrement ; le hangar à charbon agrandi
'une longueur de 16 mètres sur 3 mètres de largeur. L*abatioir mu-
nicipal a été amélioré dans la partie servant à l'abatage des porcs ; une 2* chau- .
POPULATION
Les indigènes de Tamatave appartiennent, en majorité, à la grande tribu
des Betsimisaraka» fixée dans le pays depuis des temps très reculés.
D'après les indications fournies par le dernier recensement» on évalue à
8.646 le nombre de ces indigènes, dont: 5.429 hommes, 2.147 femmes et 1.070
enfants.
Après rélémeat betsimîsaraka, c'est l'élément antaifasy qui constitue le
fond travailleur de la population. Quant à l'élément bourjane, aussi très impor-
tant en raison des transports qui s'effectuent entre les hanis plateaux et la côte,
il est essentiellement industriel et commerçant. On trouve aussi quelques Ho-
vas, S^*-Mariens et Mozambiques.
D'autre part, le dernier recensement fait à Tamatave accuse un total de
3.163 Européens ou assimilés, parmi lesquels 1.353 hommes, 973 femmes, 837
enfants, se répartissant, sous le rapport de la nationalité, ainsi qu'il suit :
Français
métropolf
taim
Français
aés
aux colonies
Anglais
Utes
AnKlais
nés
aux colonies
Allemands
-I
!
i
Hommes 946
Femmes 199
Enraiils 103
Hommes t99
Femmes SOO
Eafants 465
Hommes 7
Femmes
Baffant..
Hommes 913
Femmes 195
Enfante 169
Hommes 5 )
iwmme^
Bnfant
\
plus 193
mililaires
478
pivs 96
militaires
1.684
10
577
Femmes.. ..... 9 /
1 )
Aatricbiens Hommes 9
Amërieains
( Homme 1 {
) Femme 1 )
8
9
Belge
Espagnol
Orec
Italiens
Norrégiens
Suisses
Syriens
Turc
Chinois
et loéiens..
1
il
Homme 1
Homme 1
Homme I
Hommes Il
Femmes.
Enfante
Homme» 6
Femmes 9
Enfante 7
Hommes 6
Femme 1
Enfante 5
Hommes 6
Femmes 3
Enfante 9
Homme 1
Hommes 917
Femmes 46
Enfante 73
17
15
19
18
336
Le chiffre total de la population de Tamatave- Ville atteint donc, si aux
Européens et assimilés on ajoute les indigènes, H .809 habitants.
REHSBKHBnilTS ÉCOHOVIQUES
sor
jÉfiMItafe it iki^Êigt. «^ Personne ne se livre à Tagriculture ni à Télevage
le territoire de tamatave : les denrées et le bétail nécessaires k Talimen-
— 332 —
talion viennent en totalité de Textérieur. On pourrait seulement mentionner
ânelques entreprises de cultures maraîchères faites principalement par des
ovas et des Indiens. Encore sont-elles en petit nombre et insuffisantes pour
alimenter à elles seules le marché de la riile.
Industrie. — Entreprises européennes, >- Tamatave possède aujourd'hui la
plupart des petites industries courantes existant en France dans les villes de
même importance. Par contre, la véritable industrie de production, pourvue d*un
outillage miportant et perfectionné, n'est encore qu'à ses dél^uts ; elle n^est ^lère
représentée actuellement que par deux établissements : deux scieries mécaniques
dont la coexistence est, d ailleurs, à elle seule, un indice de Tactivité apportée
dans tous les travaux de construction, soit des services publics, soit des parti-
culiers.
L'une de ces scieries est celle de M. Christian Bang, consul de Suède et
Norvège, l'autre appartient à M. Mori ; elles sont pourvues Tune et Vautre d*un
maténel très perfectionné et fonctionnent dans les meilleures conditions.
Une manufacture'de tabacs, installée depuis plus d'un an par M. Bensch, débite
environ 10.000 kilogrammes de tabac par an.
M. Ghabas a ouvert, au cours de l'année dernière, un atelier de carrosserie
pour la construction et la réparation de voitures et de pousse-pousse.
Tamatave possède aussi quatre glacières : celle de la maison Collin et C'*,
anciennement a M. Grimaud, qui peut fabriquer 800 kilos de glace par jour ;
celle de M. André Imbert, qui donne 50 kilos à l'heure ; celles enfin de M. Fara-
rally, situées place Duchesne et boulevard Militaire, qui peuvent fabriquer,
l'une 350 kilos, lautre 1.000 kilos de glace par jour.
L'industrie des transports est représentée par la O^ des Messageries Françaises
de Madagascar, dont il sera fait mention ci après et par M. Bareau, entrepreneur
de transports à Tamatave, qui fait aussi occasionnellement les transports entre
cette ville et Ampanalana (à 6 kilomètres). D'autre part, quelques commerçants
possesseurs de charrettes assurent eux-mêmes le transport de leurs marcnan-
dises de Tappontement à leur magasin de dépôt ou k leur maison de vente.
Commerce. — Tamatave est le centre commercial le plus important de la
cète Est de Madagascar ; c'est, en outre, le débouché naturel, vers les marchés
d'Europe, des produits d*une notable paKie des régions intermédiaires et du
plateau central.
L'importance de son trafic est très grande et représente le tiers environ du
mouvement commercial total de l'ile. Pour l'exportation seule, qui est en pro-
gression, cette proportion est aujourd'hui de plus de 50 O/o* Gomme on peut le
prévoir, l'importation dépasse considérablement la consommation locale. De
môme, il s'en faut de beaucoup que la totalité de l'exportation provienne de la
région même de Tamatave.
Les quelques chiffres généraux suivants, s'appliquant aux cinq dernières
années, permettent de se rendre compte du mouvement commercial de ce port:
Importations
Année 1900 19.999.374 fr. 9I.319.6']9 kUos
— 1901 16.901.360 33.540.534 —
— 1909 17.994.078 30.451.513 —
— 1903 14.199.585 17.811.377 —
— 1904 10.463.881 18.899.838 —
Exportations
AnDéel900 4.943.913 rir. 1.860.066 kilo*
— 1901 4 560.095 9.167.779 —
— 1909 5.488.394 9.113.919 —
— 1903 8.006.499 3.590.333 —
— 1904 10.190.699 3.549.196 i-
Les principaux produits d'importation sont, sous le rapport de la valeur:
les tissus, les boissons, les ouvrages en métaux et les matériaux de construction.
- 333 —
Quant aux produits d*exportatioD, ce sont, également suivant Timportance
de la valeur: la poudre d'or, les filaments, tiges et fruits à ouvrer (raphia, crin
végétal), les proauits et dépouilles d'animaux, les huiles et sucs végétaux (caout-
chouc), les animaux vivants (bœufs), les denrées coloniales, etc.
Le mode de transaction le plus couramment adopté est la vente au comp-
tant ou à terme. Quant au troc, il est très rarement employée Toutefois, certaines
compagnies commerciales, s'occupaot également d'exploitations aurifères,
échangent, d'une manière constante, l'or qui leur est apporté par l'indigène
contre des tissus ou des spiritueux.
Les opérations d'embarquement et de débarquement des marchandises sont
faites à Tamatave .par l'intermédiaire de la « Société anonyme du wharf » et le
» Bateiage du commerce ».
Les modes de transport en usage dans la province varient suivant la destina*
tion des marchandises^
Les produits débarqués à Tamatave et destinés aux autres ports moins
importants de la côte Est, tels que Fenerive, Maroantsetra, dans le N., Vatoman-
dry, Mahanoro, Mananjary, Farafangana, dans le S., sont dirigés sur leur destina-
tion en transbordement et sous le régime du cabotage, soit par le vapeur
Ville^'PernambiLco, de la C*« des Chargeurs Réunis, qui a un service men-
suel côtier, soit au moyen de petits voiliers.
Les marchandises destinées à rintéricur (Imerina) sont, en presque totalité,
transportées de Tamatave à Mahatsara ou Brickaville, point ae départ de la
route carrossable de Tananarive et de la voie ferrée, par la G^^ des Eessageries
françaises de Madagascar. La voie exploitée par cette dernière se compose d'une
ligne de chemin de fer de 10 kilomètres [de Tamatave à Ivondro) et d'une voie
navigable de 122 km. 920 mètres (d'Ivondro à Mahatsara).
Enfin, les marchandises appelées à être consommées dans les provinces
avoisiaantes sont transportées par bourjanes ou par pirogues, suivant le cas.
Les prix du fret de la G** des Ghargeurs Réunis pour les marchandises
embarquées sur le vapeur ViHe-de-Pemamouco sont les suivants :
De Tamatave à Fenerive, Sainte-Marie, Vatomandry : 25 francs la tonne.
De Tamatave à Maroantse tra, Vohemar, Diego-Suarez, Mahanoro, Manan-
jary : 30 francs la tonne.
De Tamatave à Farafangana, Fort-Dauphin : 40 francs la tonne.
Les transports par voiliers reviennent aux prix moyens de 15 francs à 25
francs par tonne, suivant quantités, pour les ports extrêmes : Maroantsetra dans
le Nord et Mahanoro dans le Sud.
Le tarif appliqué par la G** des M. F. M. est le suivant :
OARES
De TamataTe à lyondro
id. TanifotoT
id. Âmpanaloamaizina
id. Anaayaka
id. Andovoranto
id. Brickaville
De BrickaviUe à Tamataye
D'Andovoranto id
D'Andaraka id
D'AinpaiiaU»ainaiiiaa id
DeTaoifol^y id
D'iToodro id
BAGAGES
10 fr.
48
76
104
1-20
146
146
190
140
■76
48
10
■ESSAtfRIES
5 fr.
24
38
59
60
7A
73
60
52
38
24
5
PETITE
▼ITKtSB
3fr.
14 40
22 80
31 20
36
43
43
21
10
80
80
60
18 70
13 7o
14
3
40
00
— 334 —
Les prix ci-dessus s'appliquent au tonneau d'aflrèieiDeni, tel qu*ii est défini
au décret du 25 août 1861.
c. — PetUê colis
Grande Titesse -^ Bagages de
id. de
id. Mewageries de
Petite Tiletse de
0 à 90 kilof •> 0fr.90 le mjriaiDèlfe
90 à 40 0 40 id.
0 à 40 0 90 M.
Oà40 0 19 id.
Les tarifs ci-après s'appliquent aux bateaux n'appartenant pas à la Com-
pagnie des Messageries et aux marchandises qu'ils transportent :
MarchandUes, par tonne de 1.000 kiiosou par tooneau d'aiTrète-
meiit
Bateau vide ne pouvant pas contenir pins de 10 tonnes
Bateau vide d'une a^ntenance supérieure à 10 tontea
Bateau non destiné au transport des vo> ageurs ni des marchan-
dises
Droits d'acostaçe au quai et appontement d'Ivondro :
n) Pierres, briques» engrais
5 fr. par paofalana traversé
1 hI
9 14.
90
M.
1 fr. 50 par 1 .000 kilos.
b) Autres marchandises 3 fr. par 1.000 kilos
Les prix des marchandises les plus courantes sont portés aux tableaux
ci-après :
Produits (V importation
1 1
DÉSIONATlOiN
des
MARCHANDISKS
I
TISSUS
Toile de coton écru !'• qualité
— 9« . -
— 3- - .•
Toile blanche ou calicot 1^* qualilé
— 9» — ....
"*" (j* ~"~ . • . «
Indiennes ir* qualité
— 9« —
Flanelle .V. .*.*!.".!!!.!!.....!
Patnas
Satinette
Mousseline
BOISSONS
Vin rouge
Vin blanc .•
Champagne (Moët et Chandon) •
—> (Mumm et C^«)
Bière •
Absinthe Pernod •
Absinthe suisse (de traite)
Batt-d«-vi« aniaée •
Rhum de la Réunion •
Cognac •
Vermouth Noilly
Amer Picon
PRODUITS ALIMENTAIRES
Farine
Sel
Huile d'Olive Plagniol
— Artaud
Vinaigre
Café (Réunion)
la balle
le mètre
la pièce
le nictre
barrique
bacrique
100 kilos
400
3r>
300
440
400
350
0
0
la pièce
55
50
1 35
0 7C
125
140
400
45
19 50
400
darae-j.
la caisse
la caisse
la caisse
dame-j.
50 luloa
13
15
70
90
45
49
18
iS
17
94
39
13 50
35
91 50
7 50
200
la pièœ
le mètre
bouteille
lekHo
leîure
le kilo
060
075
1
850
1
4
1 60
i«0
2
166
9 -25
350
056
0^
350
660
4»
— 338
^—
•
DÉSIGNATION
des
MABCHAMOIBKS
GRC
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unitA
3ROS
PRIX
DÊTi
UNXTé
UL
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Saiodooi
100 kilos
100 kilos
la caisse
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100 kilos
100 kilos
la grosse
la grosse
le point
115
58
42 50
400
300
19
17 50
9
336
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156
1%
70 .
150
2 50
8
8
1 %
1 7h
1 35
la botte
la caisse
la caisse
le kilog
la caisse
le bidon
la barre
douzaine
a
le point
douzaine
•
350
«!>
95
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4
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30
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30
45
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4-2
15
10
25
0 75
0 75
6
tu
1 35
1 35
1 35
2 50
2 75
5
5
5
3
5
5
7
3 50
25
8
8
S
12
12 50
14
9
5
1
30
25
20
le kilo
la boite
la livre
le Tilo
le paquet
le litre
le paquet
morceau
l'une
l'un
la paire
l'une
le kilo
l'une
le kilo
douzaine
Tune
l'un
l'une
la paire
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ie poln t
l'une
1 75
1 00
1 00
3 50
1 C5
0 70
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4 50
3 5C
060
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080
020
3 00
2 50
1 50
1 25
2 50
3 00
3 00
0 80
4 00
1 60
0 35
2 00
3 75
1 50
1 50
2 50
0 10
0 10
0 60
1 00
1 50
1 50
1 50
0 25
0 35
0 50
0 50 1
Beorre
1 Sardines à rhuile fAmienx)
1 Saucisson
Jamtion cru
Sacre en morceaux
Sucre cristallisé
PoiTre fn crains
Cbooolat ^Menier)
Thé .*...*./..;. '...;..:
DIVERS
Pétrole
Bouxies
Savons
QUINCAILLERIE
Senure grande
Cadenas grand
— petit
Marleanx
Limes •
Scies & main
Vis crusses calvanisees
Vis petites en fer
Pelles
Pioches
Angady
Couteaux de table
— * de cuisine
Cuillers en fer battu
Ciseaux
Rasoirs
ARTICLES DE MÉNAGE
Marmiles en fer grandes*
— moyennes
Assiettes couleur (faïence).
— émai liées creuses
— couleur (iK»rceIaine)
~ 0 50 11
Bols en faïence
la pièce
030
0 50
0 50
0 75
030
250
1 00
1 00
030
1 25
1 25
1 50
1 00
0 60
0 10
3 00
9 50
200
Bota en fer émaillé
Carafes en rerrc
Verres petits
Cuvettes en fer éroaillé
Tasses à thé avec soucoune
— à café — r
Balais
Brosses à cheveux
— à habita
— à souliers
Glac's carrées
Paranluies •
"~
Cbaoeauz de oaille
1 _ 1
1
1
— 336 —
Produits locaux
DÉSIGNATION
des
VARGHANDISBS
CÉRÉALBS
Riz blanc
Riz rouge <
Paddy
Maïs
VI4NDE
Bœufs virant gros...
— . jioyen
— peut...
Vache ,
Veau
Mouton
Porc
Chèvre
Lapin
UNITÉ
100 kilos
la pièce
PRIX
30 00
37 50 à30
18 00
SO 00
120 00
90 00
75 00
90 00
AO 00
15 00
60 00
90 00
1 50
DÉSIGNATION
des
MARCHANOISBB
PRODUITS DIVERS
Savon
Canne à sucre
Sucre
Charbon
0«fé
Cire
Miel
Raphia
Vanille
Girofle
Cacao
Crin végélal
Rabanes fine
— ordiuaire ....
Tabac
Cigares
UNITÉ
la barre
les 90
le kilo
la charge
50 kilos
le kilo
le litre
100 kilos
le kilo
100 kilos
la pièce
90 feuilles
les 100
PRIX
0 80
2 00
0 75
9 r>o
100 00
2 80
1 00
55 à 60
20 00
1 50 à 3 m
1 50à3 00
60â65
2*50
0 35
2 25
Le marché couvcrl de Tamatavc, ouvert en 1899 entre l'ancienne et la nou-
velle ville, est des plus fréfjuentés et a dû, dans le courant de Tannée 4903,
être agrandi par la construction d'une annexe réservée à la vente .du charbon.
Les chiffres suivants, indiquant le montant des recettes annuelles procu-
rées au budget municipal par le produit des taxes, depuis Tannée 1900, montre
Je développement que ce marche prend chaque jour :
Année 1900 3i .658 fr. 75
— 1901 4i.029 00
— 190'2 53.591 45
— 1903 57.6?8 70
— 1904 53.263 75
En raison du nombre de maisons de commerce que renferme la ville, les
produits vendus au marché couvert concernent uniquement Talimen talion
quotidienne.
La mercuriale ci-après indique le prix moyen des denrées que Ton peut y
trouver chaque jour en abondance :
Coq 2 fr. 50
Petit poulet 1 25
Poulet moyen 1 75
Poularde 2 50
Canard moyen 2 00
Dinde... 5 00
Œufs de poule, l'un 0 10
— cane, ~ 0 10
Lapin 1 50
Pigeon 1 25
Gros canard 2 50
Canard raulard ? 50
Jars 4 00
Oie 4 50
Dindon 6 00
Bananes, les six o C^
Citrons, les deux o 10
Concombre 0 10
Bœuf, la livre o 50
— filet, la livre 1 00
Sarcelle .-^ 1 00
Gros chou 1 00
Petit chou 0 40
Carolles, 1 petite 0 01
Navels, l'un 0 01
Pommes de ter re, le kilo 0 25
Oignons, le kilo.... Ofr-60
Oignons verts, la botte de 4 0
Aulx, la livre 0
Radis, le paquet de 5 0
Choucboute, le».2 0
Aubergine 0
Oseille, le paquet 0
Laitue ou romaine 0
Chicorée, l'une. . 0
Tomales, les 5 petites 0
Bœuf, langue, la livre.
1
— cervelle, — i
— rognon, — 1
— foie, - 0
Mouton, — 1
Veau, — 1
Porc, — 0
Boudin, — 0
Saucisse, l'une 0
1 mulet moyen 1
1 pelii poisson 0
1 capitaine ...,.., i
Grevé lies, 50 petites ou dix grosses 0
l charge de charbon de bois 2
1 paquet de bois à brûler 0
05
60
05
10
05
05
05
05
00
25
25
70
50
50
&)
60
10
25
31)
l«)
?5
50
2t»
— 337 —
Parmi les objets qui, en dehors des produits d'alimentation écoulés sur le
marché couvert, donnent lieu, dans le^ maisons de la place, au plus gros chiffre
d^affaires de la part de Tindigène, il faut citer les toiles écrues, les toiles
blanches, les tissus imprimés, les tissus dits de Vichy [fils croisés), les vins et
spiritueux, la faïence commune, les articles de petite quincaillerie, les marmites
ei les carails en fonte, les machines & coudre, les parapluies et les accor-
déons. Ces quatre derniers produits sont de fabrication allemande et livrés à des
prix tels que la concurrence française a semblé, jusqu'à ce jour, impossible.
Il est superflu de mentionner que tout article destiné à Tindigène doit être
d*un jprix très modique. C'est là une condition essentielle.
Quant aux préférences du Malgache de Tamatave pour tel objet, elles
sont assez difficiles à déterminer, étant donné Tassortisseroent considérable qui
lui est offert sur la place, assortiment au millieu duquel s'égare son choix. Toute-
fois, en ce qui concerne les tissus, on peu signaler le goût très vif qu'il mani-
feste pour les couleurs voyantes, criardes même, le rouge notamment.
Tamatave, en outre de son commerce essentiellement français, com[)te
plusieurs importantes maisons étrangères et de nombreux commerçants asia-
tiques, chinois ou indiens, qui, à l'heure actuelle, s'approvisionnent presque tous
dans les maisons françaises de la place.
On trouvera ci-après l'énumération des diverses maisons de commerce
de la ville avec l'indication de leur genre d'affaires, d'après les renseignements
que la plupart d'entre elles ont fourni à ce sujet :
Amulphy (E), — Commerce de mercerie, quincaillerie, parfumerie, arti-
cles de Paris, chaussures, quelques tissus, etc., le tout destiné à la consommation
locale.
Bang (Christian), — Grand commerce de gros et demi-gros, quincaillerie,
conserves d'Amérique et d'Australie. Bois de Norvège. (L étalon est le ma-
drier de 0»075 X 0»225. Ces bois se vendent de 2 fr. 30 à 2 fr. 50 le mètre
courant).
La maison exj)orte le caoutchouc et le raphia.
Importante scierie mécanique (Voir ci-dessus au chapitre Industrie).
Bonnet. — Tous articles de quincaillerie : commerce de bois et matériaux
de construction tels que : ciment, chaux, etc. ; la maison importe aussi du riz
et reçoit des articles de carrosserie et sellerie. Exporte en France une grande
quantité de produits du pays, tels que : raphia, ébène, crin végétal, cire, palis-
sandre.
L. Boyer Frères et €•• (Société des comptoirs franco-malgaches). — Impor-
tation. — Exportation. — Vins et liqueurs.
Chan-Ming et C*'. — Maison chinoise. — Commerce d'épicerie en gros
et en détail. La maison importe de France le.s spiritueux, légumes, con-
serves et vins fins; seules, quelques conserves sont de provenance étran-
gère.
Chantepie (Maurice). — Quincaillerie. — Matériaux de construction d'im-
portation française, tôles ondulées de provenance anglaise.
Chaumn (Herschell). — Grand assortissement d'articles de ménage. Epicerie,
âuincaillerie, literie, vins fins. Photographies, vues, cartes postales et curiosités
u pays.
Compagnie Lyonnaise. — Importation et exportation.
Les principaux articles d'importation sont: les toiles écrues, les calicots
blancs, cotonnades imprimées, vms ordinaires et vins fins. Pour les vins de
Champagne, la maison est seule concessionnaire de la marque G.-H. Mumm et
G^*. Liqueurs de marques, spiritueux, produits alimentaires, farines, huiles, sel,
tabac, chaux, ciment, peintures, articles de ferronnerie» tôles galvanisées.
Toutes ces marchandises, de provenance française, sont, en majeure partie,
dirigées sur les postes de la côte Est: Andovoranto, Vatomandry, Mananjary,
Mahanoro, etc., sur ceux de l'intérieur: Ambositra et Antsirabe et sur l'agence
de Tananarive.
Les produits d'exportation sont: le crin végétal, le raphia, la cire, le caout-
39
— 338 —
choiic, les peaux de bœufs, soies de porc, etc., provenant de Tamatave, Ândovo-
ranto, Tananarive, Mahambo, Imerimandroso, etc. Leurs principales destina-
tions sont : Marseille, Le Havre et Hambourg.
Comptoir colonial rouennais, — Gros et détail. — Importation et expor-
tation.
Tissus imprimés, indiennes, velours, flanelle de Mulhouse, homespun, etc. ;
écrus, confection, chapellerie, chaussures, lingerie, ameublements, places,
tapis, tentures, articles de bureau, quincaillerie, articles de ménage et de jardin,
boulon nerie, tôles galvanisées, services de table, porcelaine, verrerie, amiante
en feuilles pour toitures et revêtements. — Ghampagnes, cidres, bières. — Lait
condensé. — Les tissus écrus et imprimés, tous de âbrication rouen naisse, soiit
écoulés sur place et dans Fintérieur.
Fournitures de chaux, ciments de premières marques, de tuiles et de bri-
ques pleines et creuses.
Achat des produits du pays.
Compagnie Marseillaise de Madagascar. — Le siège social de la compagnie
est à Marseille. La maison de Tamatave, oui ne fait que le commerce de ^ros,
étend ses affaires sur toute la côte Est et aans l'intérieur. Les principaux articles
>ont: les matérieux de construction, tels aue chaux, ciments, bois, fer, tôle,
etc., les articles d'alimentation, les denrées diverses: riz, liquides sel, etc., et,
enfin, les tissus de toutes sortes.
Les articles importés sont expédiés en partie sur la côte, en partie à Tanana-
rive ; ils alimentent, en outre, la consommation locale.
Les articles de provenance étrangère sont : les bois de Suède et de Belgique,
le savon d'Angleterre et des Seychelles, quelques tissus d'Angleterre.
Les articles do provenance française sont : les tissus en général, les liquides
et les articles d'alimentation.
La maison exporte tous les produits du pays en France et à l'étranger.
Compagnie commerciale de Madagascar, — Sièse social à Lyon. — Impor-
tation de tissus, produits d'alimentation, vins, métaux et matériaux de cons-
truction, peintures, etc.
Exportation de tous produits du pays.
Compagnie Parisienne de Madagascar, — Commerce en gros d'importation :
tissus, vins, quincaillerie, matériaux de construction, liqueurs diverses, etc. Les '
marchandises sont, en grande partie, réexpédiées dans les succursales de la côte
ou de l'intérieur. — Grosse quincaillerie de France, bois de Suède et du Canada.
David [Léon). — Commerce local du sel de Diego, des rhums et tabac de
Bourbon, du tabac de France (Marque Le Globe), du tabac malgache (Marque
Btiusch), des farines (Grands Moulins de Corbeil), des vins fins et liqueurs de
marque. -— Exportation du bétail.
Derungs frères, — Maison lyonnaise. — Commerce général et principale-
ment des tissus. — La majeure partie des marchandises est réexpédiée sur
Tananarive et sur divers points de la côte. — Articles d'alimentation, de quin-
caillerie et de mercerie. — M. Guichard, représentant.
Docrat (Ismaël Cassim). — Maison indienne. — Tissus. — Maison de gros à
Tamatave, maisons de détail à Tananarive et Vatomandry. Tous les articles sont
importés de France et portent sur les toiles écrues ou blanchies et les tissus impri-
més.
Dupuy, — Importation et exportation, spécialité pour les toiles, cordages,
vins, spiritueux venant de France, tôles, fers et clous, fournitures pour la
marine, cuivre, ancres, etc., venant d'Angleterre, articles de chasse, articles
émaillés, peintures, huiles, essences venant de France, goudron et coaltar venant
d'Angleterre, riz de Saigon et pétrole d'Amérique.
Exportation de caoutchouc, raphia, cire, crin végétal, le tout à destination
des marchés de France.
Farcy. — Articles de Paris.
Ghigiasso (Pierre), — Maison française. — Tapisserie, literie et ameublement,
— 339 —
dictionnaires de toutes langues, nouveautés littéraires, romans français et ita-
liens.
Tous les articles proviennent de France et sont, soit vendus sur place, soit
expédiés sur la côte ou dans Tintérieur.
Golaz [P.-H.) — La maison traite surtout avec les maisons françaises et
importe des articles de bijouterie, argenterie, orfèvrerie, objets d'art, lunetterie,
cristaux, maroquinerie, parfumerie chapellerie, articles de bureau, de voyage,
de chasse et de sellerie.
Reçoit également de Suisse des articles d'horlogerje, fromagerie et du lait
condensé.
A. Itey et G. Rodet. — Epicerie, transit. Conserves alimentaires, fruits et
légumes secs, salaisons, fromages, vins, Champagne, eaux minérales. Vente sur
place et réexpéditions dans Fintérieur et sur la cote.
Maison à Yatomandrv.
Laroque. — Importation et exportation. La maison fait également le
commerce des boeufs.
Louvre, — Très important commerce d'articles de toute nature, expédiés
en totalité par la maison de Paris.
O'Swald et O^. — Maison allemande de gros. — Importations de France de
toiles écrueSy principalement blanchies et imprimées, destinées à Tintéricur.
Les exportations s*effectuent sur la cire et le raphia, que la maison reçoit de
ses postes de Vatomandry et d'Andovoranto, le caoutchouc, le bois et les cuirs,
qui viennent des maisons du Nord et de l'intérieur.
Tous ces objets sont vendus sur les marchés de France et d'Allemagne.
Possède un vapeur, le Zanzibar ^ qui fait un service régulier entre les
différents ports de Madagascar, Marseille et Hambourg.
Payet (Edgard), — Maison de commission. — Importation de riz. Exploi-
tation forestière.
Pochard (Salez^ successeur], —Pharmacien, produits chimiques, droguerie
couleurs, etc.
Poux. — lmf)ortation de chaussures de fabrication française (Chaussures de
Umoges). — Articles de f)éche, chasse. — Porcelaines de Limoges. — Fils et
cordeaux. — Cuirs. — Graines potagères de la maison Vilmorin, Andrieux et C*.
Procter and brothers Limited, — Maison anglaise, agence principale à
Tamatave. — Succursales à Tananarive, Andovoranto, Vatomandry, Mananjary.
Correspondants sur tous les points de la côte et dans Tintérieur.
Importe de France tous les produits tels que: tissus, toiles écrues blanchies
el imprimées, quincaillerie, ferronnerie, tôles galvanisées, matériaux de cons-
truction, liqueurs, vins, etc.
Exporte tous les produits de la Colonie qui sont vendus sur les marchés de
France, d'Angleterre et d*Allcmagne.
Rabanit(P). —Transit.
Rebut, — Représentant des établissements Decauville atné et de la Société
J> et A. Pavin de Lafarge. Importe des chaux hydrauliques et des ciments Port-
land de Lafarge du Teil. Ciments Vicat artificiels ; ciment Méditerranéen, sapin
de Norwège de tous sciages ;charbon de terre, etc.
Ribot, — Salon de coffure parisien ; parfumerie des principales marques
françaises.
Robin (Louis). — Pharmacien. — Produits chimiques, pharmaceutiques
et de distillation. — Droguerie. — Dépôt des spécialités médicinales et d'eaux
minérales naturelles. — Représentation à Mananjary (J. Pachoud). - Articles
photographiques.
Ruffai (C.-iV. j.— Commerce de gros, importation et exportation, commis-
sion, consignation. — Liquides, tissus écrus, comestibles, savons, ferronnerie et
tous articles de vente courante venant de Fxance. Ces marchandises sont des-
tinées k la consommation locale ou à être réexpédiées sur la côte Est.
Le commerce d'exportation porte sur le raphia, la cire et le caoutchouc. Les
exportations se font exclusivement sur la France.
— 340 —
Socxélé française de commerce et de navigation à Madagascar. — Com-
merce de gros. — Matériaux de construction, articles d'alimentation, tissus
écrus, blanchis et imprimes, sel de Diego, savons, alcools, rhums, eaux-de-vie
et absinthes, saindoux, bougies, bois et pétrole.
Les marchandises sont réexpédiées en presque totalité dans les agences de
la société établies sur la côte Sud-Est.
La maison exporte le raphia et la cire provenant de ses comptoirs de la
côte.
TorleL — Pharmacien, produits chimiques, droguerie.
Vérol. — Epicerie. — Gros, demi-gros et détail. — Primeurs.
Comptoir national d'escompte de Paris. — Très importante agence du
Comptoir national d'escompte de Paris.
Le commerce indi(;ène n'est guère représenté gue par quelques marchands au
Betit détail de comestibles et de tissus. On doit signaler, en outre, quelques
ova qui, achetant certains produits de Tindustrie locale en Imerina ou dans le
Betsileo, viennent les revenarc à la côte.
En dehors de l'importance due à son propre commerce, Tamatave doit
aussi, en grande partie, son développement au transit considérable qui s'y fait
et les statistiques montrent que, malgré la création d'un service annexe de
cabotage à vapeur ayant sa tête de ligne à Diego-Suarez, Tamatave est resté le
port de transbordement de la côte Est préféré par la plupart des grandes mai-
sons de commerce de la Colonie, qui y ont presque toutes leur siège principal et
leurs agents directeurs.
Les services de navigation sont assurés à Tamatave par :
Les Messageries Maritimes, qui y font escale postale quatre fois par mois
(deux à l'aller, deux au retour), sans préjudice des bateaux commerciaux supplé-
mentaires qui apportent le fret que le service postal bi-mensuel régulier a dû
laisser à Marseille par suite d'encombrement.
La C** Havraise Péninsulaire, qui touche à Tamatave au moins une fois par
mois.
Les Chargeurs Réunis, qui, en dehors de leur service mensuel de cabotage
côtier, assuré dans de très bonnes conditions par le vapeur Ville-de-Pcmambuco,
effectuent une fois par mois un voyage de grande ligne.
RENSEIGIfEHEHTS GÉNÉRAUX
Le voyageur qui, venant de l'extérieur, se rend à Tamatave, choisit de pré-
férence la liçne la plus directe et la plus pratique, c'est-à-dire celle des Messa-
geries Maritimes. Cette compagnie, en effet, fait q^uatre fois escale par mois
(deux fois à l'aller et deux fois au retour de la Réunion et de l'île Maurice) dans
ce port.
Les voyageurs provenant des ports moins importants de la côte Est, comme
Vohemar, Maroantsetra, Fenerive, Andovoranto, Vatomandry, Mahanoro,
Mananjary et Fort-Dauphin, prennent le plus souvent, pour se rendre à Tamatave,
le vapeur Ville-de-Pernambuco, de la C'« des Chargeurs Réunis, qui a orga-
nisé, ainsi qu'on Ta vu ci-dessus, un service mensuel de cabotage côtier s'éteo-
dant de Diego-Suarez à Fort-Dauphin.
Débarqué à Tamatave et désirant se rendre dans l'intérieur (Imerina^. le
voyaffeur peut gagner Ivondro, Andovoranto, puis Mahatsara, soit en utili-
sant ta voie ferrée et le canal des Pangalana, soit en suivant en filanjana la route
parallèle à la côte. Dans le premier cas, le trajet peut s'effectuer en un minimum
de dix heures ; dans le second cas, il faut en compter au moins 24.
La gare terminus delà voie ferrée se trouve à Ivondro, à 10 kilomètres de Tama-
tave. La ligne suit constamment le bord de la mer et ne traverse qu*une rivière,
le Manangareze, qui délimite au S. la commune de Tamatave. Sur cette rivière
existe un pont métallique système Eiffel, de 20 mètres de long.
Des bateaux à vapeur aménagés pour le transport des voyageurs prennent
ceux-ci à leur arrivée à Ivondro et les conduisent jusqu'à BricKaville, point im-
— 341 —
tial de la voie ferrée qui relie la côte à Tananarive, et qui est actuellement en
ciçloitation jusqu'à Fanovana, à 102 kilomètres du point de départ. (Pour les
tarifs, voir le chapitre intitulé : Moyens de transport et de communication^ 2*
partie, § I).
En outre de la voie rapide de communication du chemin de fer et des Pan-
galana (C** des Messageries Françaises de Madagascar j, une route part de Tama-
tavR vers Fenerive et Maroantsetra.
11 existe également une route carrossable conduisant de Tamatave à la
station d'essais de Tlvoloina (12 kilomètres). Cette route se continue par un
sentier ffagnant Ambatondrazaka.
Enfin une piste va également de Tamatave à Ambatondrazaka en passant
par l'ancien fort de Farafata.
Les salaires sont élevés ; un simple manœuvre se paie à Tamatave 1 fr. 50
par jour, plus la nourriture.
Pour faciliter aux colons rengagement de travailleurs en les mettant à
môme de recourir à l'intermédiaire de Tadministration et afin de régulariser le
jeu de Toffre et de la demande en matière de contrat de louage d'ouvrage, il a
été, par arrêté du 31 décembre 1900, institué dans chaque province, et notam-
ment à Tamatave, un « Office régional du travail » ayant pour but de
faciliter à chacun la recherche d'un emploi et, aux entreprises privées, le recru-
tement de la main-d'œuvre.
Les demandes de travailleurs adressées au fonctionnaire chargé de ce ser-
vice reçoivent lar plus grande publicité, tant par l'affichage d'un avis ad hoc^
en français et en malpiache, que par leur insertion aux publications officielles de
la Colonie, et sas^isfaction y est donnée dans la mesure du possible.
D'autre part, dans un but de vulgarisation général, un Musée commercial,
ayant pour principal objet de fournir au public, par l'exposition d'échantillons,
les renseignements aussi complets et aussi exacts que possible sur les produits
donnant ou pouvant donner lieu aux transactions les plus importantes
dans les régions côtières de la Grande Ile, et principalement dans celles de
la côte Est, a été installé à Tamatave dans un mi meuble spécial où se
trouvent également l'Office régional du travail, dont il a été parlé ci-dessus,
et le service des renseignements économiques. Ce service a pour but de cen-
traliser tous les documents statistiques, commerciaux, industriels et agri-
coles des régions côtières de la Grande lie. Il tient à la disposition du
public les renseignements de toute nature qui lui sont fournis periodiauement,
soit par les différents services de l'ile, tels que celui des douanes, de l'agricul-
ture, des travaux publics, etc., soit par les chambres de commerce, les chambres
consultatives et les chambres d'agriculture de la Métropole, ainsi aue les mar-
chés d'Europe, de la Réunion et de l'île Maurice, soit encore par les chefs des
provinces côtières, par les différents comices agricoles et par la chambre d'agri-
culture de la Colonie.
Dans une salle adjacente au bureau de l'Office régional du travail et du ser-
vice des renseignements économiques est installée une bibliothèque, riche d'en-
viron 300 volumes. Cette bibliothèque, ouverte tous les jours au ]^ublic, com-
prend des ouvrages ayant notamment trait au commerce, à l'agriculture, aux
arts industriels, aux sciences pures et appliquées, à l'enseignement, à la cons-
truction, etc.
Elle possède, outre de nombreux annuaires, un grand nombre de dic-
tionnaires et reçoit les principaux quotidiens de la métropole, prescjue toutes
les revues et tous les illustrés français, ainsi que certaines publications étrangères.
A la bibliothèque est annexée une salle de dépêches ou sont affichés les cablo-
grammcs, cours commerciaux, avis officiels, offres et demandes d'emploi, etc.
Les médecins civils à Tamatave sont au nombre de deux : M. le D'' Vie, rue
Amiral-Pierre, et M. le D' de Fayard, rue Nationale.
Les pharmaciens civils sont au nombre de trois : MM. Robin et Salez, rue du
Commerce, et Tortel, boulevard Militaire.
Il existe à Tanambao une école créée p^r l'Alliance irançaise : 51 élèves.
-3^2 —
La ville de Tamatavc, d'autre part, possède une école ofâcielle, Técole pri-
maire préparatoire pour les garçons d'origine européenne, 3 écoles particulières
[écolesde M»o" Rabanit, Panon etrieM"** Courtois) et deux écoles également privées
fondées par les missions etdirigées. Tune (école aes garçons) par les frères des
écoles chrétiennes et Tautre (école des filles) par les sœurs de S^-Joseph-de
Cluny.
Enfin, il existe également à Tamatave une école dirigée par la mission pro-
testante française et une autre par la mission anglicane.
La ville ae Tamatave possède quelq^ues édifices religieux : Téglise de S'-Jo-
seph, desservie par les pères de la mission catholique, et deux temples protes-
tants, dont un construit à Tanambao.
Conditions et facilités de l'existence à Tamatave. — Gomme dans toutes les
villes coloniales ae quelque importance, la vie matérielle à Tamatave est plutôt
chère. La viande, les légumes, tes volailles y sont d'un prix élevé et, pour se
loger convenablement, il faut compter de 100 à 150 francs par mois. Les domes-
tiques indigènes coûtent de 20 à 30 francs par mois et un bon cuisinier se paye
au moins 40 francs. Ce sont les Malgaches ou les Malabars qui font métier de
blanchisseurs et de repasseurs.
Avec les améliorations considérables apportées, dans ces derniers temps, à
Tassainissement de la ville, les conditions hygiéniques y sont devenues très
bonnes et les dernières statistiques montrent que Tétat sanitaire de Tamatave ne
laisse rien h désirer. Grftce aux précautions prises. Tannée 1904^ comme celles
de 1901, de 1902 et 1903, s'est passée sans qu un seul cas de peste ait été constaté
et tout fait espérer que le fléau ne reparaîtra plus sur ce point de Madagascar.
Tamatave possède un certain nombre de cafés, restaurants et hôtels, où les
voyageurs peuvent trouver un suffisant confortable à des prix relativement mo-
dérés.
Les principaux sont :
NOMS DES HOTELS
PRIX
de la pension
mensuelle
de la pension
mensuelle avec
chambre
de la pension
journalière
de la pension 1
journalière svec
chambre
HdteldePrance et continental
Hôtel de l'Univer»
130 fr.
130
100
90
?10 fr.
180
170
130
8 fr.
7
5
6
10 fr.
8
6
7
H6tel da Nouveao-Marcbé..
Hôtel du Midi
Les
transports de personnes et les promenades en ville se font généralement
par bourjanes, en filanjana, au prix de 1 fr. 20 la course ou Theure, par équipe.
et en pousse-pousse au prix de :
Pousse-pouse à 1 place 40
id. à 2 places 60
id. à 1 place 4
id. à 2 places 6
id. "
id.
fr. par mois.
- id.
— la journée.
- id.
à 1 place 0 fr. 50 Theure.
à 2 places 0 75 id.
Un tarif a été également fixé pour les transports des colis et des voyageurs
dans la rade de Tamatave. Il est de 1 franc par personne, 0 tr. 50 par petit colis
et 1 franc par gros colis.
Emplacement des différents services représentés dans la province
Services civils
*• tu!^''^i^'^^'ZJiiS^iï:S^ \ Administration proTinciale.
Sttcenff? Oef^^*9araka | Bureau dél finances,
Aux Mangnien.
- 343 —
I' AdminisiratioQ moaicipale,
nomiqnet,
3. Tribunal Aux Manguiers.
SDireclioD, plftce de l'AncieD-M arche.
Recette priocipale id.
VérlficatioQ et poste, sur la pUge.
5. Trésor Boulevard Militaire.
6 . Travaux publics Rue Amiral-Pierre .
Mines Bouleyard Gallieoi .
Pùrl Rue du Commerce proloogée.
1. Domaines Rue de la Batterie.
8. Service topographique ... Id.
9. Ecole primaire prépara-
toire (Immeuble les Deux-Sœurs). Près du maiobé.
10. Postes et télégraphes Rue du Commerce et rueBlévec.
Téléphone Près du maiché, rue N*^ 5.
1 1 . Agriculture Jardin d'essais, au grand Mahanoro.
19. Imprimerie Près du marché, ru^ N** 5.
13. Votrie Près du marché, rue N*' 5.
14. Forêts A la Résidence.
.K pniiv» $ Commissariat, rue Amiral-Pierre.
lo. r-Qiice j VwXe de police, rue de TananariTe, Tanambao.
Services militaires
1 . Bureau de la Place Boulevard Oaliieni.
Casernes Pointe Tanio.
9. SetTices administratifs Pointe Tanio.
3. Service de Santé Aux Manguiers.
Hôpital Aux Manguiers.
4. Artillerie Pointe Tanio.
5. Service vétérinaire Près des abattoirs.
PERSONNEL DE LA PROVINCE DE TAMATAVE-YILLE
MM. DnboflC-Taret, administrateur de 2^' classe des colonies, administrateur-
maire de la ville de Tamatave.
Falcnie, administrateur-adjoint de 2* classe des colonies.
Méngnant, adjoint de 1" cla.sse des affaires civiles.
Girand, adjoint de 2* classe des affaires civiles, secrétaire de la mairie.
Lacondray, commis de 2* classe des affaires civiles.
Bénard, écrivain de 1'* classe des affaires civiles.
BiffBOtti, écrivain de 1'* classe des affaires civiles.
DiuK>8C-Taret (Roger), écrivain auxiliaire.
Bardicel, écrivain auxiliaire (état civil).
Panon, comptable de 2<^ classe, transports civils.
Gille, écrivain auxiliaire (municipalité).
Justice
MM. Lelong, président du tribunal de 1'* instance.
Villamur, procureur de la République.
Collonna, lieutenant de juge.
Lucas, juge-suppléant.
Fortier, greffier.
AUn (L.), commis-greffier.
Moisan, secrétaire du parquet.
Dupuy, avocat-défenseur.
Gonstans, id.
Gasparin, 4^^, id.
Le Garrec, id.
Sonquet-Basidga, id.
Alin (L.), huissier.
AdeUnO; id.
Zegon, interprète.
— 344 -
Travaux publics
Penoooel militaire
M. Tisserand, capitaine de f classe du génie, chef du service des trayaui
publics.
Personnel ciyil
MM. Roux, conducteur de 2* classe du cadre temporaii'e (en congé).
Guillaiime, conducteur de 2* classe du cadre colonial.
Dalais, commis de 3« classe du cadre temporaire.
Grignon, commis de 3* classe du cadre colonial, gérant.
' L'OuTier, surveillant de 2* classe du cadre colonial.
Porto, RadcB, Phares et Lazarets
MM. OUive, lieutenant de port de 1'* classe.
Serveauz, pilote.
Mannequin, gardien de phare de Z^ classe.
Aly Combo, gardien auxiliaire (phare d'Hastie).
Stfoboko, gardien auxiliaire rpnare de Tanio).
Noël, gardien du Lazaret de rUe aux Prunes.
Sei'vice topographique
MM. Martin, vérificateur de 1'* classe (pour la côte Est|.
Lenoir, géomètre principal de 2<> classe, chef de circonscription.
Haeckel, fféomctre de 1'* classe.
Deoler, géomètre de 2* classe.
Radaftsolo, élève-géomètre indigène de 1'* classe.
Rijaonarivelo, id.
Ramamoi^isoa, id. de 2* classe.
Imprimerie officielle
MM. Faoret, £, sous-chef d'imprimerie de 2fi classe, chargé de la direction.
Séguéla, agent de 2* classe.
Vérane, agent de 3* classe.
Voirie
MM. Bénard, conducteur de 1'* classe des travaux publics, architecte voyer.
Verrienx, commis Ae i'* classe des travaux publics.
Masielin, commis de 2* classe des travaux publics.
Maury, commis de 4« classe des travaux publics, inspecteur de voirie.
Langelier, jardinier chef.
Grimaud, gardien du marché.
Lafttte, id. de l'abattoir.
Haury, id. du cimetière.
Police
MM. Despouys, commissaire de police de 2* classe, chef de la Sûreté.
Alix, commissaire de police de 3« classe.
Duplais, inspecteur de 2« classe.
Henrion, bngadier de 1'* classe du cadre local.
Gapdevielle, id.
Servatias, id.
Marsand, brigadier de 2* classe du cadre local.
Pignolet, id.
Doat, id.
Infante, brigadier de 1'* classe du cadre municipal.
Hoarean, id.
De Rolland, brigadier de 2« classe du cadre municipal.
Leperlier, id.
Clain, id.
Mérillao, id.
— 345 —
Services militaires
* Baraaa de la place
MM. Gro^ean, ^, lieutenant-colonel, commandant d'armes.
Marehaiflse, ^, chef de bataillon, major de garnison.
Marchai, lieutenant, adjudant*de garnison.
2* Régiment de tirailleurs malgaches
EUt-malor et portion centrale. — Tainatave.
État-major et 0* compagnie (1)
7* compagnie du 43* colonial (*)
Services administratifs (*)
Service de santé {^)
Service de l'artillerie (5)
Service vétérinaire (®)
Assemblées locales
ComraiMioD maoicipale
Président : M. Diuboao-Taret, administrateur-maire.
/•' adjoint : M. Bonnemaiaon.
2* adjoint : M. Le Garrec.
Membres : MM. Baretty, Bonnet, Mori, Ravier, Vie, 11. . . .
Secrétaire : M. Girand, adjoint des affaires civiles.
Chambre consul tative
Président: M. Mori.
Vice-président: M. àafllifttre.
Secrétaire : M. ViMen.
Membres: MM. Baillet, Bonnet, Doqnin, Julia, Sendresse, Mirio, Perben,
Ravier, Rnifat, Rodrignei.
Secrétaire-archiviste : M. Mérignant, adjoint des affaires civiles.
Chambre d'agriculture (Toir page 90 bis ci-an nezée)
Comice agricole
Président: M. Mori.
Assesseurs : MM. Ravier, Laroqae.
Membres : MM. Baran, Bargoin, Bensch, Ghantepie, Gaatel-Dugenet, Deloate,
Dumont, Girand, Le Garrec, Orienz, Payet, Rnffat.
Membres affiliés : MM. Duran, Xavier, Deajardins [d'Ândovoranto] ; M.
Bonaa (de Maroantsetra) ; MM. Biendiné, Boyer, Dnval, Marqnet, Ulliet [de
Sainte-Marie).
Secrétaire-archiviste : M. H..., administrateur-adjoint des colonies.
Sociétés
Comité de Madajgascar (section de Tamatave) C).
Alliance Française (comité de Tamatave) (^).
Chambre d'agriculture
MM. Benach, membre du Comice agricole de Tamatave, résidant à Tamatave,
président,
de Sardelys, président du Comice agricole de Mahanoro, résidant à Am-
petika, /•' vice-président,
Jénotj président du Comice agricole de Yatomandry, résidant à Arabala-
tenma, ^ vice-président,
Campan, membre du Comice agricole de Mahanoro, résidant à Maromitety,
secrétaire.
(i) Voir corps d'occupation, pages 65 et 66.
(S) Voir corps d'occupation, page 64.
(3) Voir corps d'occupation^ page 79.
(i) Voir corps d'occupation, page '75.
(5) Voir corps d'occupation, page 67-
(6> Voir corps d'occupation, page 77.
(7) Voir 1~ partie, § III.
— 346 —
Membres
MM. Mogenet, président du Comice agricole de Diego-Suarez.
Eckman, président du Comice agricole d'Ambato.
Mathieu, président du Comice agricole d'Ânalalava.
Richard, président du Comice agricole d'Antalaha.
Georget, président du Comice agricole de Fianarantsoa.
Billaud, président du Comice agricole de Majun^a.
Mersaime, président du Comice agricole de Nossi-Bé.
Mon, président du Comice agricole de Tamatave.
Boutillot, président du Comice agricole de Tulear.
Membres élus
MM. Chantepie, membre du Comice agricole de Tamatave.
Fonsegriye, membre du Comice agricole de Vatomandry.
D' Raulin, membre du Comice agricole de Fianarantsoa.
Moyaux, membre du Comice agricole de Nossi-Bé.
Giroust, membre du Comice agricole de Mahanoro.
Union des Femmes de France (i)
Société du Souvenir Français (1)
Œuvre des Tombes (1)
Société dite « Les Frères Italiens» (1).
Société dite « Les Cadets de Gascogne » (1)
Société dite « de Rhône-ct-Loire » (t).
Société d'encouragement pour Tamélioration de la race chevaline sur la
côte Est de Madagascar (1 ).
Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen (section
de Tamatave) (1).
LISTE DES HABITANTS EUROPÉENS ET ASSIMILÉS
Français nés dans la Métropole
M. Abeille, agent de ta C>* Française,
pointe Hastie.
M"* AiGUiLHON, rentière, nie de la Bat-
terie.
MM. Alabéatrice, marchand de bois, rue
Lambert.
Alfo.nsi, colon, place Bienaimc.
All.\in, cordonnier, rue de la Réu-
nion.
Amiot, employé de commerce, rue
Nationale.
Arnous, employé à la G'* Marseil-
laise.
AudulloTj empîoyé de commerce,
rue Amiral-Pierre.
AuKiUATRB, agent des Messageries
Maritimes, rue du Commerce.
Bâchasse, Ernest, colon, concession
De Biarotte.
Baillet, agent de la €*• Havraise pé-
ninsulaire, rue Amiral-Pierre.
Barbier, Louis, caissier au Louvre.
Baretty, commissaire- priseur, rue
Nationale.
MM. Bargouin, horloger, rue du Com-
merce.
Baron, Paul, employé à la C** Pari-
sienne, rue du Commerce.
Barrault, agent des magasins du
Louvre, rue du Commerce.
Bensch, Osman, avocat-défenseur,
rue Nationale.
BéRAUD, négociant, rue Amiral-Pierre.
Berna Dou, entrepreneur, rue Amiral-
Billard.
Blavette, Ernest, surveillant des
travaux, chez M. Mori.
BoDY,couturière,rue Amiral -Pierre,!!.
■•
M
MM. BoiFFiN Henri , hôtel de l'Univers.
BoNNEMAisoN , propriétaire, rue Fia-
court.
Bonnet, négociant, boulevard Ga!-
lieni.
Bouju, comptable, rue Lieutenant-
Noël.
Db Bourdeau d*Au0éjos, employé de
commerce, 8, rue Louvières.
BouRGOiN, tonnelier, rue N" 1.
M"* BouTREUx, infirmière religieuse, hô-
pital.
(1) Voir 1" partie, §IIL
- 347 —
MM. fiouvisz, agent des magasins géné-
raux, rue Amiral-Pierre, 9.
BOYER, commerçant, rue du Com-
merce.
Brbnivr, sans profession, boulevard
Militaire.
Bruïbre, employé de commerce, rue
Amiral-Pierre, 9.
M"* BuANTON, Angèle, couturière, place
Bienaimé.
MM . BucQUBT, colons, rue Amiral-Pierre,20.
Bruchaud, prospecteur, rue de Tana-
narive.
Castillon du Perron, négociant, rue
du Commerce, 41.
Cassou, cmp'oyé de commerce, rue
de la Gendarmerie.
CAUcié, directeur du wharf, boule-
vard Gallieni.
Cazalis, sans profession, pointe Has-
tie.
Chabas, Louis, entrepreneur, rue de
la Batterie.
Chantepie, négociant, rue du Com-
merce.
Cbanussot, René, employé aux Ma-
gasins généraux.
Cbarson, directeur de théâtre, route
de rivoioina.
Chatillon, comptable aux Message-
ries françaises.
M"* Chenard de la Giraudais, rentière*
rue des Yoloffs.
M. Cbentail, menuisier, rue de Tanana-
rive.
!!"•• Clerc, institutrice religieuse.
Clerget, inHrmière religieuse.
MM. CoLLOMER, limonadier, rue du Com-
merce.
CoLLOMP, Julien, commerçant, boule-
vard Militaire.
CoLLOMP, Marins, commerçant, boule-
vard Militaire,
Coxbbs, Joseph, négociant, rue N« 1.
M"* CoNSTANs, Marthe, institutrice reli-
gieuse.
M. Constant, Antoine, commerçant, rue
du Commerce.
M**' Creyssbls, institutrice religieuse, rue
du Commerce.
MM. CuLA, Désiré, charcutier, rue de Ta-
nanarive.
GuLA, Louis, charcutier, rue de Ta-
nanarive.
M"»' Dault, institutrice religieuse, rue du
Commerce.
DAYDi, Jeanne, couturière, rue du
Commerce.
Datdé, Marie, modiste.
M. DE BussGUÈRE, joumatistc, rue Natio-
nale.
M"* DE Balmann, Marie, rue de TArtil-
lerie.
MM. DE Biarrotte, Armand, sans profes-
sion, rue Maudave.
DE Biarrotte, Léon, commerçant, rue
de la Batterie.
de Boisvillers, Calus, rue Louvière.
M— Delon, Sylvia, sans profession, rue
Amiral-Pierre.
MM . Derost, Benoit, menuisier, rue du Lieu-
tenant-Lubcrt.
Despkrous, employé au génie, rue du
Lieutenant Noël.
Didelot, Maurice, agent de la G'*
Havraise, pointe Hastie.
DoQULN, Ch.-Théodore, directeur des
magasins généraux, villa Cvrano.
DoQuiN, Charles, comptable, villa
Cyrano.
M-* DouuLN, Ellen, sans profession, vilJa
Cyrano.
MM. Durbec, capitaine au long cours, rue
Lagougine.
DUSSARGNES DE COLOMBIER, CmplOVé
aux Messageries françaises, rue au
Commerce, hôtel de l'Univers.
EcHK, missionnaire, rue du Commerce.
M"* Estèbe, Blanche, caissière, Taverne
Parisienne.
MM. Falret, instituteur, école chrétienne.
Fargy, Gaston, commerçant, rue du
Commerce.
Feuillatre, tailleur d'habits, xue du
Commerce.
Freydier, prêtre, Mission catholique.
Fazio, commerçant, rue de l'Artille-
rie.
Gal, instituteur, frères des écoles
chrétiennes.
M— GÉLiN, institutrice religieuse. Mis-
sion catholique.
MM. Genez, commerçant, boulevard NM4.
Ghigiasso, commerçant, rue du Com-
merce.
GiRODON, menuisier, rue L^-Lubert.
Godin, mécanicien rue Amiral-Pierre.
Granger, boulanger, rue Nationale.
Greffeuille, agent de la C* Marseil-
laise, rue du Commerce.
Grolard, cuisinier, impasse L^-Noël.
Grolleau, commerçant, rue Amiral-
Pierre, 75.
Groult, tailleur d'habits, rue du
Commerce.
Gueyton, agent d'affaires, place Du-
chesne.
Guguelmi, boucher, rue Ile-de-Fran-
ce.
Guichard, agent de la maison De-
rungs, rue Nationale, 1.
GuiLBOT, négociant, rue du Commerce.
GuiNOT, Clerc d'avocat, rue L*-Noël.
Grange, Jean, commerçant, rue Na-
tionale prolongée.
Goldoni, commissionnaire, rue Na-
tionale.
- 348 -
MM. GouAUX, Louis, négociant, rue N" 1.
GouDARD, Henri, employé à la G'*
Marseillaise.
GuBSNé, Gustave, surveillant des
travaux, Tanio.
GuiRAUT, entrepteneur, boulevard Mi-
litaire.
Haury, sous-officier en retraite (gar-
dien du cimetière).
Hausswirtch, infirmière religieuse,
hôpital.
M"* HoGUKT, couturière, rue S*'-Marie.
MM. Imbault^ magasinier, Messageries
françaises.
IxBERT, fabricant de glace, place Du-
chesne.
Itey, Armand, commerçant, rue du
Commerce.
M"* Itey, sans profession, rue du Com-
merce.
•M. Jarillot, Ernest, entrepreneur, bou-
levard N- 20.
M"«* JouLiA, hôtelière, hôtel du Midi.
JouRDA, Anne, sans profession, rue
Amiral-Pierre.
MM. JouRDA, François, employé au génie,
rue Amiral-Pi erro.
JusELON, menuisier, rue Lagougine.
Krafft, Léon, employé à la C'* Mar-
seillaise.
Lacome, missionnaire, Mission catho-
lique.
Lafitte, Alfred, comptable, Comptoir
d'escompte.
Laffon, commerçant, rue du Com-
merce .
Langelier, jardinier, rue de la Bat-
terie.
M"* Le Bâtard, Louise, sans profession,
café d'Alger.
M"« Lefebvre, sans profession, bou'evard
«• 20.
M. Le Garrec, avocat défenseur, rue
Lieutenant-Noël .
M-* Lennox, sans profession, rue des
Dunes.
MM. Lerour, colon, Tanio.
Le Sire, chef de gare, hôtel de
l'Univers.
Loiseau, comptable, rue du Com-
merce, 29. *
Loiseau, Pierre, maçon, nie Louvières.
■-• Lonouet, rentière, rue des Yoloffs.
MM. Loret, Jean- Pierre, ferb'antier, square
Beckman.
LucET, Adolphe, surveillant au génie.
Magnï^, entrepreneur de peinture, rue
Flacourt.
M"* Marchand, Marie, institutrice religieu-
se, Mission catholique.
MM. Marrz, employé de commerce, rue
de la Gendarmerie.
Marteau, boulanger, bou'evard Mili-
taire.
Martin, Jules, limonadier, café des
Voyageurs.
M—
MM .
M. Martin, André, industriel, Tanio.
M"* M art Y, infirmière religieuse, hôpital.
MM. May, Marce', chirurgien-dentiste,
rue Nationale, 42.
Mengin, dessinateur, pointe Hastie.
MiRio, administrateur des Messageries
françaises.
Monferran, missionnaire. Mission ca-
tholique.
MoBEL, emp'o)réde commerce. Comp-
toir rouennais.
MoRi, entrepreneur, rue Sylvain-Roux.
NicoLLE, agent du Comptoir rouennais,
rue du Commerce.
Niveau, Henri, peintre, rue de TAr-
tillerie.
NÉGRO, comptab'e, C** Marseillaise.
Pascal, Etienne, employé des Messa-
geries françaises, pointe Hastie.
Pbrtinant, Ernest, avocat, rue Ami-
ral-Pierre .
Pastoral, institutrice religieuse, Mis-
sion catholique.
Petitjban, rue Nationale,
Pey bonnet, représentant de commer-
ce, rue de la Gendarmerie.
Perben, agent de la C'* Lyonnaise,
boulevard Gallieni.
Pierre, Alfred, employé C. N. E. P.
PiG.NABD, comptable à laC'* Lyonnaise.
Pillet, comptable, Magasins géné-
raux.
Plnget, instituteur religieux, frères
des écoles chrétiennest
PiTOis, employé à la C^* Marseilaise,
rue du Commerce.
Planes, magasinier, magasins à pé-
trole.
Plasse, Henri, comptable C. N. E. P,
Plume Y, comptable, boulevard Gal-
lieni.
PoGGioLi, entrepreneur, rue Louvières.
Poux, Albert, commerçant, rue du
Commerce
Poux, Marcel, employé de commerce.
Prune, charpentier, rue N» i.
Ravier, sans profession, Tanio.
Rebuffat, Félicien, prospecteur, bou-
levard N" 2.
RÉGIS, menuisier, rue N* 1.
M"" Reibel, institutrice religieuse, Mission
catholique.
MM. Renn, co:on, Tanambao.
RiBOT, coiffeur, rue du Commerce.
Robert, entrepreneur de transports,
rue Amiral-Pierre.
M"*' Roussel, sans profession, hôtel du
Midi.
RuAD, infirmière religieuse, hôpital.
RucH, id. id.
M. RuFFAT, négociant, rue du Commerce.
M"" RoBiLLARD, rentière, boulevard Gal-
lieni.
Salann, infirmière religieuse, hôpital '
MM. Sallks, employé de commerce, rue
du Commerce.
Septb, Auguste, entrepreneur de trans-
ports, rue Aiiîiral-Pierre.
Serre, Georges, représentant de la
maison Marchand, rue Nationale.
Sers, instituteur, frères des écoles
chrétiennes.
Soudée, commerçant, rue du Com-
merce •
SizAiRB, Henri, négociant, rue N' 1 .
Ta'solle, gérant, nôtel de France.
TrahanOi employé. Messageries fran-
çaises, pointe Haslie.
M-" Train, lingère, hôtel de TUnivers.
MM. Travès, menuisier, rue N» 14.
Tréal, Gaston, comptable, rue Ami-
ral-Pierre, 53.
TattAL, Edmond, comptable, rue Jean-
Laborde.
M"* Trégherel, infirmière religieuse, hô-
pital militaire.
MM. Torelli, employé, rue Hôpital-Mili-
taire.
Vallette, empîové. Messageries fran-
çaises, pointe Hastie.
Vaugon, marchand de chevaux, rue
des Dunes.
Vautes, coiffeur, rue du Commerce.
Vernaz, directeur des Pangalanes,
Messageries françaises.
VÉRON, architecte, Messageries fran-
çaises.
VÉROT, commerçant, rue du Com-
merce .
ViAL, gérant, café Glacier.
YiBiEN, directeur du Comptoir d'es-
compte, rue du Commerce.
ViÉ. docteur en médecine, rue Ami-
ral-Pierre.
YiGiNE, employé de commerce. Maga-
sins généraux.
ViTALi, Dominique, employé aux tra-
vaux publics.
M»« WicEEHs, Joséphine, rentière, rue des
Yoloffs.
Français nés aux colonies françaises
MM. Abémonti, comptabie, rue Amiral-
Pierre .
Abillon, charpentier, boulevard Mili-
taire.
Abraham, peintre, rue de Pronis.
M"^ Abraham, blanchisseuse, rue de Pro-
nis.
MM. Abroussb, Denis, commerçant, Am-
pasimazava.
Abrousse, Albert, charpentiers, bou-
. levard Militaire.
Abrousse, Lucien, marin, Ampasi-
mazava.
Abrousse, Louis, cordonnier, rue
Louvière.
Adavilmart, Nicolas, ferblantier, rue
Le Timbre.
— 849 -
MM.
M
M.
M-
MM.
M-
MM.
MM
M
MM.
M-
M.
M—
MM.
Adavilmart, Léopold, charpentier,
boulevard Militaire.
Adavilmart, Louis, sans profession,
Anjoma.
Adavilmart, Azélia, sans profession,
Anzoma.
Adavilmart, Zélie, sans profession,
Anjoma.
Adeline, Juliette, sans profession,
rue duXII-Décembre.
Ader, sans profession, Anjoma.
Admeth, domestique, rue de la Bat-
terie.
Adrien, Alice, sans profession, An-
joma.
Agénor, Ludovic, emplové, service de
rartillerie. pointe Haslie.
AoéxoR, blanchisseuse, rue de la
Réunion.
Alberty, sans profession, Anjoma.
Albon, tvpographe, rue du Lieutenant-
Luberi.
Alera, charpentier, Ampasimazava.
Alexandre, Martin, commis, rue
Sainte-Marie.
Alexandre, Joseph, voilier, rue de la
Réunion.
AuN, Eulalie, sans profession, rue de
la Réunion.
Alin, Ludovic, garde-mcubies, Gou-
vernement Général.
Aline, cordonnier, rue de l'Artillerie.
Alinval, marin, pointe Hastie.
Allard, Marie, couturière, rue du
Lieutenant-Lubert.
Allard, Léa, sans profession, rue du
Lieutenant-Lubert.
Alliés, sans profession, boulevard
du Cimetière.
Altiéri, Camille, couturière, rue
Sainte-Marie.
Amat, commis, pointe Haslie.
Amarat, boulanger, rue Louvières.
Amarat, couturière.
Ambroise, Marguerite, couturière, rue
du Lieutenant-Noel.
Amenville, entrepreneur, pointe Has-
tie.
Amila RO, Paul, forgeron, pointe
Hastie.
Amila rd, Joseph, charron, rue Sainte-
Marie.
Amat, écrivain, pointe Hastie.
Amourdou, Ju ien, chauffeur, rue du
Lieutenant-Lubert.
Amourdou, sans profession, rue du
Lieutenant-Lubert.
. AndrI^., Julien, maçon, Ampasimazava.
Angklie, sans profession, rue du
Lieutenant-Noël.
Acnesiën, sans profession, rue de
l'Artillerie.
ANTli, J.-B., maçon, rue Nationa'e.
Anté, Edgar, mécanicien, rue Na-
tionale.
Anubal, charpentier, Anjoma.
— 380 —
M"*' Anubal, Marguerite, sans profession,
Anjoma.
Antoine, Séraphine, couturière, rue
du Cimetière.
Antoine, couturière, rue du Cime-
tière.
M. Appels, Jean, maçon, rue Ile-de-
France.
M"** Appels, Stéphanie, couturière, rue de
Tananarive.
Appels, Phi:omène, couturière, bou-
levard du Cimetière.
Ardouin, couturière, rue de Tanana-
rive.
Argien, Elise, sans profession, rue
Louvières.
Armand, Ëugénia, couturière, pointe
Hastie.
M. Armand, Alexandre, pécheur, poinle
Hastie.
Armonette, sans profession, rue du
Cimetière.
Aricombe, sans profession, rue du
Capitaine- Schoèl.
Ary, cuisinier, rue du Lieutenant-Lu-
bert.
AssEN, sans profession, rue du Lieu-
lenant-Berthoid.
AssiDON, modiste, rue Amiral-Billard.
Atan, sans profession, pointe Hastie.
Audressv, Marie, sans profession,
rue des Bancouliers.
Bacuel, Emiiien, bijoutier, rue du
Commerce.
Bachel, Emilienne, sans profession,
rue du Commerce.
Bachelier, Augusta, sans profession,
Ampasimazava.
Bachelier (V»«), sans profession, rue
Pronis.
Bachelier, Lucie, couturière, boule-
vard Militaire.
M. Baget, employé aux Messageries
françaises, pointe Hastie.
M-" Balangourt, epiciére, rue de ['Hôpital-
Militaire.
Balbi.ne, Amélie, sans profession, rue
Ile-de-France.
Balbine, Aubeïda, sans profession,
rue Ile-de-France.
MM. Balbine, Louis, emplové, services
administratifs, rue Ile-de-France.
Balbine, Stéphen, sans profession,
rue ile-de-Trance.
Balbine, Théodore, entrepreneur, An-
joma.
M"" Balbê, domestioue, Tanambao.
Baraka, blancnisseuse, bou'evard
Gallieni.
MM. Barau, entrepreneur, Anjoma.
Le Barbier, Hippolyte, employé de
commerce, rue N" 1.
M""* Barbarin, Célina, sans profession,
pointe Hastie.
Barbarin, Marguerite, blanchisseuse,
poinle Hastie.
M
MM .
M-
M.
M-
M.
M—
MM . BiaKGB, mécanicien, nie Louvières.
Baroissbl, écrivain auxiliaire, rue de
TArtillerie.
Barthélémy, maçon, AmpAsimazava.
M"« Basson, blanchisseuse, rue de Tana-
narive.
Batty, sans profession, rue de THÔ-
pital-Miiitaire.
Baunaudet, sans profession, rue Na-
tionale.
M. Bauval, Joseph, chaudronnier, rue
Sainte-Marie.
M"" Bauval, sans profession, pointe Hastie.
Bazélioub, sans profession, rue du
Cimetière.
M. Beaublamg, commis, pointe Hastie.
M"" llEAUVAL, sans profession, Itwulevard
Militaire .
BÈGUE, Uyachilie, sans profession,
pointe Hastie.
MM. BÈGUE, Edmond, employé de com-
merce, rue Lambert.
BÈGUE. Gérard, sans profession, rue
Lambert.
BÈGUE, Henri, comptable, rue de Ta-
nanarive.
BilGUiNE, sans profession, école chré-
tienne.
M—' Bi^LEM, Stéphanie, couturière, rue
du Lieutenant-Lubert.
Bellon, Chariine, sans profession,
abattoir.
MM. Bellon, Charles, sans profession,
abattoir.
Bellon, Pascal, sans profession, rue
des Pêcheurs.
Bélamie, domestique, rue Nationale.
BÉNARD, Timoté, sans profession, rue
de la Gendarmerie.
Béneval, Augustin, tailleur d'habits,
rue de 1 Hôpital-Militaire.
M«" Benoiton (V"), sans profession, rue
Amiral-Pierre, 15.
Benoiton, Léoncine, sans profession,
rue de Tanauarive.
Benoiton, Elisabeth, sans profession,
rue de Tananarive.
Benoiton, Julie, domestique, boule-
vard N« 20.
BÉRAUD, Armand, épicière, me Lam-
bert.
MM. BÂRAUD, Ernest, sans profession, rue
Sylvain-Roux.
Berchon, sans profession, rue Ami-
ral-Pierre.
M"*" BÉRET, blanchisseuse, pointe Hastie.
Bercez, sans profession, rue du Lieu-
tenant-Lubert.
Bernard (¥»•), couturière, pointe Has-
tie.
Bernard, Vivienne, couturière, rue
Nationale prolongée.
BernoTj Augusta, couturière, rue de
THÔpital-Miiitaire.
— 8M —
flifll ,
H"* Bernot, Joséphine, couturière, rue
Amiral-Billard. .
MM. Bbrnot, Alfred, menuisier, rue Ami-
ral-Billard.
Bertile, pêcheur, pointe Hastie.
Biberon, employé de commerce, rue
du Cimetière.
fiiBLLY, peintre, Tanambao.
MM. Buoux, employé à la C'* Marseillaise,
rue Amiral-Dupré.
Bocage, Albert, pécheur, pointe Has-
tie.
!-• Bocage, Thérésine, blanchisseuse,
pointe Hastie.
MM. Blainville, maçon, pointe Haslie.
BoNROi, charpentier, Ampasimazava.
Booz, Augustin, charpentier, rue
du Lieutenant-Lubert.
Booz, Albert, charpentier, rue N* 14.
Booz, Jules, tailleur d'habits, rue N«
14.
M"« Bordenave (¥▼•), sans profession,
pointe Hastie.
MM. Bordenave, Jean, douanier.
Bosviel, employé de commerce, bou-
levard N» 20.
BooDHiA, Joseph, menuisier, route de
Tanaqarive.
fiouDHiA, Arsène, employé de com-
merce, route de Tananarive.
M—' Bousquet (V^*), couturière, rue de
THôpital.
BoussiNGO (¥»•), épicière, pointe Has-
tie.
MM. BoussiNGO, Alix, contremaître, pointe
Hastie.
BovALOT, boulanger, Ampasimazava.
BoTER, Joseph, sans profession, rue
Amiral-Pierre.
M"«« BoYER, Camille, chapelière, rue Ami-
ral-Billard.
BoYER, Mésine, sans profession, rue
Nationale.
BoYER, Joséphine, sans profession,
rue N" 1.
BoYER, Félicie, sans profession, rue
du Lieutenant-Noël.
BOYER, Augustine, couturière, rue du
Lieutenant-Noël.
M. BOYER, Raoul, sans profession, rue
de l'Abattoir.
M»» BoYER, Ernestine, bonne, pointe Has-
tie. ,
BoYER, Amélie, couturière, pointe
Hastie.
BoYER, Vélie, couturière^ rue Ami-
ral-Pierre.
MM. Bréda, Augustin, commerçant, rue
de la Réunion.
BaÉDA, Louis, forgeron, rue N" 17.
Brémanatou, domestique, rue du Lieu-
tenant-Noêl.
M— Bréval (Y'*), sans profession, pointe
Hastie.
M-
MM.
M—
MM
M—
MM .
M"-
MM
M
■>•■
MM
M-
MM.
Bréval, Théodore, forgeron, pointe
Hastie.
Broum, sans profession, rue de THÔ-
Sital.
»• Brunet, sans profession, rue
Ile-de-France.
BuNGué, Antoine, employé de com-
merce, Lieutenant-Lubert.
Cadet, François, charpentier, pointe
Hastie.
Cadet, Etienne, commis, pointe Has-
tie.
Calli, Papin-Joseph, cuisinier, Ta-
nambao.
Calli, Papin-Louis, charpentier, Ta-
nambao.
Casimir, Julienne, couturière, rue de
la Réunion.
Casimir, Poia, sans profession, pointe
Hisiie
Castro, Joseph, bonbonnier, Anjoma.
Castro, Thiogène, boulanger, Anjo-
ma.
Catier, garçon de café, hôtel Con-
tinental.
Catteri, forgeron, pointe Hastie. ^
C AUBIN, sans profession, rue du Lieu-
tenant-Lubert.
Cazal, Salustier, sans profession, rue
Nationale.
Cazal, Fiorisse, menuisier, Anjoma.
CéLAï, couturière, pointe Hastie.
CÉLiNA, sans profession, boulevard
d'Ivondro. ^ ,,„^
Cernain, tailleur d'habits, rue de 1 Hô-
pital-Militaire.
Certier, Georges, garçon de café, rue
de la Réunion.
Certier, Lena, blanchisseuse, rue de
la Réunion.
Chapelut, Anna, sans profession, rue
du Chnetière.
Chapelut, née Lejcune, sans profes-
sion, rue Louvières.
Charles, Jean, pécheur, pointe Has-
tie. ,
Château, sans profession, rue de
l'Hôpital.
Chevalier, sans profession, rue Syl-
vain-Roux. .
Cyrille, forgeron, rue de la Réunion.
Clain, Blancne, sans profession, rue
du Lieutenant-Lubert,
Clain, Rose, sans profession, rue de
la Réunion.
Clain, Léopold, limonadier, rue de la
Réunion.
Clain, Henri, charpentier, pointe Has-
tie.
Claln, Furcy, pécheur.
Clain, Valence, marin, pointe Hastie.
Clain, René, sans profession, id.
Clain, Reine, sans profession, rue du
XII-Décembre.
Clainge, charpentier, rue S^-Marie.
Clapet, . ia. ruedeTArtillerie.
— 35« —
M—
MM.
M-
MM.
M-
M.
M
MM.
M-
MM.
M-
MM >
M-
M.
M—
MM.
M»-
MM.
M-
••
Clément, domestique, chez M. Ba<
relty.
Clémentine, sans profession, pointe
Hastie.
Clermont, Zilh, charpentier, me des
Pêcheurs.
Clopon, maçon, Tanambao.
Cologon, Chéry, charpentier, Anjoma.
CoLOGON, Fortuna, journalière, rue
Ile-de-France-
CoNDAPiN, cigarier, Tanambao.
Constant, Frédéric, négociant, rue du
Commerce.
CoNSTANTiNB, couturière, Anjoma.
CoPETTE, Augustin, charpentier, rue
du Lieutenant-Lubert.
CopETTE, Henriette, couturière, me
du Lieutenant-Lubert.
Cormaho, blanchisseuse, pointe Has-
tie.
CoRTE, cordonnier, points Hastie.
CoTEL, charpentier, id.
Courtois, Maria, institutrice, me Na-
tiona'e.
Crémazy, Albert, commis des Messa-
geries Maritimes, me des Dunes. '
Cresssan, charpentier de la marine,
me Ile-de-France.
Gros, Emmanuel, sans profession, me
Blévec.
Gros^ Lôontine, sans profession, me
Blevec.
Cuvelier, Benjamin, sans profession,
pointe Hastie.
Cuvelier, Gaston, propriétaire, pointe
Hastie.
Daffreville, Joseph, frère des écoles
chrétiennes.
Dalmar, domestiaue, me du Papin.
Damour, dame de compagnie, rue
Amiral-Billard.
Dangest, employé de commerce, me
des Dunes.
Dangest, rue des Dunes.
Dangol, Delphine, modiste, rue S**-
Harie.
Dangol, Louis, charpentier, pointe
Hastie.
Dangol, Fortuné, pêcheur, me S*«-
Marie.
Dary, blanchisseuse, me de Pronis.
Dassonville, Henriette, sans profes-
sion, rue Louvières.
Dassonville, Henri, forgeron, me
Ile-de-France.
Dassot, pêcheur, Tanambao.
Dauphin, Maurice, employé de com-
merce, C'* Lyonnaise.
Dauphin, Uenrf, charpentier, Tanam-
bao.
Davancb, tailleur d'habits, me Lieu-
tenant-Lubert.
DE la Hogue, Arthur, comptable, me
de THôpiUi.
OE LA Hogub (V»«;, sans profession,
me de l'Hôpital .
M-« DE LéPERYBNG&E ÇV**), SEttS pfOfeS-
sion, chez M. Bensch.
MM . Delettre, cuisinier, rue I le-de-France.
DE Ligeac, propriétaire, me Ile-de-
Prance.
Delislb, sans profession, marché
• couvert.
M*»* Delphine, bonne, me Nationale.
MM. Denamibl, comptable, Comptoir d^es-
compte.
Denis, Félix, sans profession, rue
du Lieutenant-Lubert.
Denis, Palmer, commerçant, Tanam-
bao.
Derbiua, charpentier, pointe Ha-
stie.
DERFLA,Auguste,charpentier, Anjoma.
M"* Derfla, Auffusta, sans profession,
chez M. Christian Bang.
Derfla, Noélie, blanchisseuse, An-
ioma.
MM. Dkricourt, sans profession, pointe
Hastie.
DBS Camille, id.
DÉSESTAL, écrivain, pointe Hastie.
Deshommes, charron, id.
M"* Desjardins, sans profession, chez
M. Lucas.
M. Dbsrosier, mécanicien, me de la Bat-
terie.
M"» Didier, sans professiod, me de Ta-
nanarive .
M. Didier, commis, pointe Hastie.
M"* DiRUDONNÉ, sans profession, pointe
Hastie.
M. Duoux, sans profession, me de THd-
pital.
M"** DiLLAC, Marie, sans profession, me
S»'-Marie.
DiLLAC, Roseline, sans profession,
pointe Hastie.
MM. DoMY, charpentier, me de Tanana-
rive.
DoRSEUiL, Eugène, employé.
M"* DORSEUiL, cuisinière, chez M. Rabanit.
M. DosiGA, Joseph, ferblantier, rue de
THôpiUl.
M"" Douane, Charline, couturière, me
du Lieutenant-Noël.
MM. Douane, Camille, peintre, me du Lieu-
tenant-Noël.
Douane, Charles, sans profession, me
du Lieutenant-Noël.
DouYÈRE, Georges, emjjloyé, voirie.
Drexant, Florian, imprimeur, rue du
Capitaine-Schoêl.
Drossin, François, charpentier, rae
Nationale.
M""*^ Drossin, Marie, sans profession, rue
Nationale.
Drossin, Rosalie, couturière, me Lou-
vières.
Dubourg, Célima, sans profession, me
du Lieutenant-Lubert.
M. Dubourg, Gaston, préparateur de va-
nille, rue du Commerce.
— 38» —
M-
H.
MM.
M-
MM.
M—
M.
M-
MM.
MM. DcDDBLBj sans profesion, rue du
Gapitame-Schoel.
DuFHESNE, menuisier, Tanambao.
DuLEROY, Pierre-Eugène, surveillant
des postes et télégraphes, rue de la
Réunion.
DuLSROY, Jules-Jean, élève en phar-
macie, rue de la Réunion.
DupERRON, couturière, rue de la Gen-
darmerie.
Ddfont, Gabriel, sans profession, rue
du Cimetière.
Dupont, Marie, écolièrc, rue Amiral-
Pierre.
DupUY, Eugène, avocat, rue de la Réu-
nion.
Eglappier, Gaspard, écrivain, route de
Tananarive.
Eglappier, Andrée, blanchisseuse, rue
du XI 1- Décembre.
EuNB, mécanicien, rue Amiral-Pierre.
Emmanuel, typographe, imprimerie
officielle.
Enault, Emilie, marin, rue S^-Marie.
Enault, Lucien, forgeron, id.
Enauli, Antonie, sans profession, rue
S»^Marie.
EsNoup, sans profession, rue Ile-de-
France.
Esparon, écrivain, rue Nationale.
Espiègle, Andréa, sans profession,
Anjoma.
EspiÈGLB,EmestrCharpentier, Anjoma.
Estelle, dit Stephen, pécheur, rue de
la Réunion.
Ethoublau, employé au batelage,
Anjoma.
EupHBAsiB. écrivain, rue Nationale
prolongée.
M"* EvARNé, sans profession, rue N» 14.
M. EvBNORD, sans profession, rue de la
Réunion.
M"« Enaolt, Thérèse, sans profession, rue
S*--Marie.
Fael, blanchisseuse, rue de Tanana-
rive.
Fanchin (V»*;, sans profession, pointe
Hastie.
MM. Fanchin, Paul, cordonnier, pointe
Hastie
Fargb, charpentier, Anjoma.
Fargeot, infirmier, rue de Tanana-
rive.
M** Fauchard, couturière, rue de la Gen-
darmerie.
MM. Fautoc, maçon, Ampasimazava.
Favien, tonnelier, Tanambao.
DE FoYART, docteur en médecine, rue
Nationale.
M"- Favoulet, sans profession, rue Mul-
1er.
FftLix, Elisabeth, cuisinière, Ampasi-
mazava.
Viui, Marie, sans profession, rue de
THôpital.
M. Fbrblantibr, tôlier, pointe Hastie.
MM, Fernanto, boulanger, pointe Hastie.
Fernand, charpentier, id.
Ferrier, peintre, Anjoma.
FÈVE, marin, pointe nastie.
Fibacq, charpentier, pointe Hastie.
FiBERGLiE, marin, id.
M"* FiGULiA, sans profession, id.
M. FiLÉzACDE Létang, agent en douane,
rue Ile-de-France.
M"* Finette, sans profession, rueLouvière.
FiRET, id. boulevard
Militaire.
Florence, Berthe, blanchisseuse, rue
Ile-de-France.
Fontaine, Amélie, blanchisseuse, rue
de la Réunion.
Fontaine, Léonie, blanchisseuse, rue
Ile-de-France.
MM. Fontalne, Gaston, employé de com-
merce, rue Ile-de-France.
Fontaine, Philogène, mécanicien, rue
S»«-Marie.
Fontalne, Louis, sans profession,
pointe Hastie.
Fontaine, Louis, marin, pointe Hastie.
M"* Fontaine, Léonie, sans profession,
pointe Hastie.
MM. Fontaine, Joseph, marin, pointe Has-
tie.
Fontaine, Alexandre, marin, pointe
Hastie.
M"«» Fontaine, Augustine, sans profession,
rue Amiral-Pierre.
Fontaine, Albertine, sans profession,
rue Amiral-Pierre.
M. Fouo, charpentier, pointe Hastie.
M"« Fort, Marie, couturière, rue Nationale
prolongée.
M. Fort, Charles-Louis, douanier.
M*" Fort, Christine, commerçante, rue
t de l'Artillerie.
Fortin, Noémie, sans profession, rue
Amiral-Pierre.
FouRTUNÉ, Marie, blanchisseuse, im-
passe de THÔpital.
FosTAT. Antoinette, sans profession,
rue de Tananarive.
M. FosTiM, peintre, Tanambao.
M""» FouGAUD, sans profession, pointe Has-
tie.
Fougeroux, Eléonore, couturière, rue
du Lieutenant-Lubert.
MM. Fougeroux, Aristide, sans profession,
rue du Lieutenant-Lubert.
Fougeroux, magasinier, services
administratifs.
Franchin, sans profession, rue Lou-
vières.
Frantz, sans profession, pointe Has-
tie.
M— François, Eugène (V^O, sans profes-
sion, rue des Bancouliers.
François, Joséphine, sans profession,
rue de la Réunion.
François, Armande, domestique, pom-
te Hastie.
93
— 854 —
M. Prangy, Emile, charpentier, boule-
vard Militaire.
M»*" Francy, Augustine, sans profession,
boulevard N» 20.
Franc Y, Lucida, sans profession,
boulevard N* 20.
MM. Fribourg, Gabriel, sans profession,
Anjoma.
Fribourg, Léon, menuisier, pointe
Hastie.
I|m*t Frontln, sans profession, route de
Tananarive.
FuNOL, Aimée, couturière, square
Beckman.
M. FuRCY, comptable, rue N** 1.
M"*» FuRGY, Célina, sans profession, rue
No 1.
MM. FuRcv, Méranciennes, pêcheur, pointe
Hastie.
Frimeuse, sans profession, rue S^-
Marie. '
M»' Galassb, Anne-Marie, sans profes-
sion, Tanambao.
MM. GaUiNER, cordonnier, rue Amiral-
Pierre.
Galtier, pécheur, place Duchesne.
M"* GamÏ^lie, sans profession, rue de la
Réunion.
MM. Ga NOVA, charpentier, rue dePronis.
Gardognb, maçon, Ampasimazava.
M""* Garnier, sans profession, rue du
Cimetière.
MM. Gasparin, Lucien, avocat-délenseur,
rue Nationale.
Gasparin, Charles, employé de com-
merce, rue Nationale.
Gaspard, André, employé M. M., place
du Xll-Dôcerabre.
Gaspard, Maxime, employé de com-
merce, boulevard Gallieni.
M"»*' Gaspard, Urène, sans profession,
boulevard Gallieni.
Gaspard, Marthe, sans profession,
boulevard Gallieni.
MM. Gassibr, erap'oyé, rue Amiral-Pierre.
Gassin, Lucien, charpentier, rue
du Lieutenant-Lubert.
M"" Gassin, Louise, couturière, rue du
Lieutenant-Lubert.
Gelmard, sans profession, rue du
Papin.
MM. Geneviève, charpentier, pointe Hastie.
Gérant, Emile, menuisier, id.
M*"" Gérant, Gabrielle, commerçante, id .
GÉRANT, Joséphine,coulurière,rue N» 1 .
M. GÉR\NT, Joseph, entrepreneur, id.
M»* GÉRANT, Augusla, sans profession,
rue N" 1.
MM. GÉRioNE, charpentier, pointe Hastie.
GiLLET, écrivam, Résidence.
M"*' Girard, AugusUne, blanchisseuse, rue
de la Réunion.
Girard, Alice, sans profession, chez
M— V»- Bénard.
M. Givi.M, mécanicien, boulevard Mili-
taire.
M*"* GoBON, Pauline, sans profession, rue
N» 1.
MM. GouBON, Hyacinthe, charpentier, rue
NT
GouLAN, Ludovic, sans profession,
impasse de THôpital.
GouLAN Louis, forgeron, rue du Lieu-
tenant-Lubert.
GouRDiAL, ferblantier, pointe Hastie.
Grandln, employé à la Compagnie
Lyonnaise, rue Amiral-Billara.
Grenaro, Emile, banquier, rue Na-
tionale.
Grenard, Henri, employé de banque,
rue Nationale.
Grenier, Gabriel, pécheur, rue de la
Réunion.
M-* Grenier, couturière, rue de la Réu-
nion.
MM. Grimaud, percepteur du marché,
marché couvert.
Grimaud, Jules, employé de commerce,
rue Ile-de-France. '
Grimaud, Auguste, maréchal-ferrant,
rue de Pronis.
Grondin, Julien, comptable, rue
Amiral-Pierre.
M"" Grondin, Laurence, sans profession,
rue Louvières.
M. Grondin, Julien, sans profession rue
Louvières.
M"" Grondin, Charline, couturière, rue
Ile-de-France.
MM. Grondin, Lucien, mécanicien, rue
Amiral-Pierre.
Grondin, Anaclet, forgeron, rue S"-
Marie.
Grondin, Joseph, sans profession,
chez M. Bosviel.
Grondin, Léonce, sans profession,
chez M. Bosviel.
M"" Grosset (¥»•), sans profession, rue
de la Batterie.
M. Grughet, Gaston, commis de voirie,
voirie.
M"" Gruchet, Marguerite, sans profes-
sion, voirie.
GuBYMARD, Léonie, sans profession,
rue des Dunes.
GuEYMARD, Maria, sans profession-
rue des Dunes.
GuiLMAiN, sans profession, rue ^'a,
tionale. ^
Gustamont, Angélina, blanchisseuse,
rue de Tananarive.
Gustamont, Marguerite,blanchisseuse,
rue de Tananarive.
Gustamont, Joséphine, blanchisseuse,
rue de Tananarive.
M. Hache, sans profession, pointe Has-
tie.
M- Hamon, id. ,rue Ile-de-France.
MM. H\ng-Ho, employé decommerce, rue
Ile-de-France. "
Hamgo, employé de commerce, rue
Ile-de-France.
— 358 —
MM. Hardy, employé aux Messageries fran-
çaises, Âmpasimazava.
Harnidb, boucher, rue Amirai-BiU
lard.
M"" Hartina, blanchisseuse, rue de Ta-
nanarive.
M. Héraudb, Joseph, tailleur, Aropasiina-
zava.
M"* HéRAUDE, Antoinette, blanchisseuse,
rue du Commerce.
Mil. Herhann, courtier, rue du Lieutenant-
Lubert
Hermass, cultivateur, près de la pou-
drière.
M"* Herv^., Marie, sans profession.
MM. Hervé, Elie, charpentier, rue Natio-
nale prolongée.
Hervé, Samandira, sans profession,
Ampasimazava.
HiLARioN, René, employé de commer-
ce, rue du Cimetière.
HiLARioM, Noël, cuisinier, rue du Ci-
metière.
HnjcR, mécanicien, Anjoma.
HoAREAU, Noël, cultivateur, rue du
Lieutenant- Lubert.
HoAREAU, Léopold, écrivain, Anjoma.
HoAREAU, Antoine, charpentier, pointe
Hastie.
Ho.AREAU, Emmanuel, épicier, pointe
Hastie.
HoARRAU, Théophan, épicier, rue de
la Réunion.
HoAREAU, Ludovic, sans profession,
chez M. Yally Julien.
HoAREAU, Bertrand, instituteur reli-
gieux, frères des écoles chrétiennes.
HoAREAU, Camille, charpentier, An-
joma.
HoAREAU, Raphaël, sans profession,
Anjoma.
HoAREAU, Louis, sans profession,
Anjoma.
M"« HoARKAU, Julie, sans profession, An-
joma.
HoAREAU, Scholastique, sans profes-
sion, rue des Dunes.
HoAREAU, Emilienne, sans profession,
rue de Hôpital.
HoAREAU, Marie, sans profession,
place de la Co'onne.
HoAREAU, Simonne, sans profession,
rue des Bancouliers.
HoAREAU, Virginie, sans profession,
boulevard Gallieni.
HoAREAU, Alix, couturière, boulevard
Gallieni.
HoAREAU, Marie, sans profession,
Anjoma.
MM. HocHARD, employé de commerce, rue
lle-de-i^rance.
HoRTiN, comptable, rue Nationale
prolongée.
M-* HospiTAL, sans profession, rue du Lieu-
tenant-Lubert.
M. Hyla, charpentier, rue Ile-de-France.
M"* Hyppolite, blanchisseusse, Ampasi-
mazava.
M. IcHAisE, Fircard, charcutier, rue de
la Gendarmerie.
M*» Inard, fV'^*), sans profession, pointe
Hastie.
MM. Indis, Alfred, menuisier, Tanambao.
IsAMBERT, Frédéric, industriel, rue
du Papin.
IsAMBERT, François, boulanger, près
du consulat anglais.
IsNARD, Achille, typographe, pointe
Hastie.
IsNARD, Alphonse, magasinier des trou-
pes coloniales, pointe Hastie.
M^'MsNARO, Antoinette, sans profession,
pointe Hastie.
Itoulse, Louise, blanchisseuse.
M. Itoulse, Pierre, sans profession.
M»* Itoulse, Joséphine, sans profession
M. IvARD, Julien, charpentier, Anjomat
M"»»* IvARD, Emilie, bonne d'enfants, id.
Jarva, sans profession, pointe Hastie.
Jasmin, Lucie, ia.
Jasmin, Claire, sans profession, rue
Sainte-Marie.
MM. JasmiNj Edouard, charpentier, pointe
Hastie.
Jayère, boulanger, Tanambao.
Jean-Jacques, Louis, commis, rue
Ile-de-France.
Jean-Jacques, Marc, employé de com-
merce, chez M. Desbleds.
M"* JoNiN, blanchisseuse, Tanambao.
MM. Jonas, marin, rue Louvière.
Joséphine, charpentier, Anjoma.
JosLAiN, boulanger, rue de la Réunion.
M-* JossE, sans profession, rue Ile-de-
France.
M. JuDE, Emmanuel, directeur dubatelage
Nemo, rue Ile-de-France.
M"* JuDE, Charles (¥»•), propriétaire, route
de rivoloina.
M. JuDON, entrepreneur de transports, rue
Marmet.
M"*' JuzY, sans profession, rue du Lieute-
nant-Noël.
Julie, sans profession, rue S*"-Marîe.
Julien, Jélonie, sans profession, rue
S^-Marie.
Julien, Juliana, sans profession, rue
S»*-Marie.
MM. Julien, Antoine, peintre, Tanambao.
Julienne, marchand de bibelots, bou-
levard d'Ivondro.
M— Jullian, Augustine, sans profession,
hôtel des Voyageurs.
MM. JuLUAN, cuisinier, rue du Licutenant-
Lubert.
Kichenama, cuisinier, rue de Pronis.
M"* Labadie, couturière, rue des Bancou-
liers.
MM. Lagmal, Gabriel, mécanicien, rue de
la Gendarmerie.
Lacoudray, Théodore, employé à la
Résidence.
-386 —
H. Lagoudrat, Gaston, mécanicien, rae
Louvière.
!!■• Lacoudray (Vve), propriétaire, rue
Louviéres.
MM . Lacouture, Léopold, horloger, rue de
l'Artillerie.
Lacouturb, Alexandre, sans profes-
sion, rue Nationale prolongée.
Lakittk, directeur de labattoir.
M-* La ha, couturière, rue Louviéres.
MM. Laimablr., Joseph, charpentier, pointe
Hastie.
La iM a BLE, Michel, sans profession,
pointe Hastie.
M"** Laimable, Amolde, couturière, pointe
Hastie.
Laine, sans profession, rue des
Dunes.
MM. Lakermbngb, Ernest, chef de train,
pointe Hastie.
Lalannb, Alexandre, charpentier,
route de Tananarive.
Lamani, charpentier, Anjoma.
Lambert, marin, pointe Hastie,
Lameybre, employé aux Messageries
françaises, rue Louviéres.
M"«' Lansac, Auguste, couturière, rue de
la Gendarmerie.
Lansac, Antoinette, couturière, rue
de la Gendarmerie.
La NEUVILLE, blanchisseuse, boulevard
Militaire.
MM. L^pÉROuss, sans profession, rue Ile-
de-France.
Lapusrre, propriétaire, rue Sainte»
Marie.
Laplainb, maçon, Anjoma.
Larooue, commerçant, rue du Com-
merce prolongée.
M*** Larose, couturière, pointe Hastie.
Lascagne, hôtelière, rue de Pronis
Latapib, sans profession, chez M. Gal-
let.
M. Latour, boucher, pointe Hastie.
M- Laurent (V'«), sans profession, rue
Lagougine.
MM. Laurent, Pierre, charpentier, rue de
Tananarive.
Lauret, charron, rue du XII-Décem-
bre.
M-"' Laurier, Jeanne, sans profession,
boulevard du Cimetière.
Laurier, Virginie, sans profossion,
boulevard du Cimetière.
M. Laurier, Julien, bourreli ère boulevard
du Cimetière.
M— Lavictoire, sans profession.
Laxalde, sans profession, pointe
Hastie.
Laxalde, Emma, sans profession,
pointe Hastie.
Laimard, Julie, couturière, rue de
Pronis.
MM, Laimard, marin, rue de Pronis.
Lazare, cuisinier, pointe Hastie.
M. Lebdaii, comptable, pointe Hastie.
M"* Leblé, blanchisseuse, rue du Lieute-
nant-Lubert
M. Lebon, Jean-Baptiste, sans profes-
sion, rue Amiral-Pierre.
M"* Lebon, Cécile, sons profession, An-
joma.
M. Lebon, Félix, surveillant des travaux,
Anjoma.
M"* Lebon, Cécile (Y^*), sans profession
Anjoma.
MM. Lebrbton, Charles, sans profession,
boulevard Militaire.
Lebrbton, Dick, pharmacien, boule-
vard Militaire.
Lbbreton, Jules, employé de commer-
ce, rue du Lieutenant-Lubert.
M"* Lebrbton, Marie, blanchisseuse, nie
du Lieutenant-Lubert.
Lebrbton, Maria (V^*), sans profession,
boulevard Militaire.
Lecudennbc, sans profession, près de
la poudrière.
MM. Lbgros, marin, pointe Hastie.
Lbcuideg, sans profession, hôtel
dOriept.
M"*' Lemaho, sans profession, rue de la
Réunion
Lbmoine, Marie, sans profession,
pointe Hastie.
MM. Lemoinb, Frédéric, distributeur, hô-
pital, rue de THôpitat.
Leneveu, commerçant, pointe Hastie.
M-« LioNiE, couturière. id.
MM. LÉONNET, forgeron, route de l'ivo-
ioina.
Lepinay, charpentier, rue des Du-
nes.
M"* Lerroyer, sans profession, près du
nouveau cimetière.
MM. Lesieur, marin, route de Tananarive
Letide, sans profession, rue du Lieute-
nant-Lubert.
M"* Lezain, blanchisseuse, Ampasimazaza.
MM. LiDOR, charpentier, pointe Hastie-
. Lin, forgeron, impasse du Lieutenant-
Noël.
LioNi, Albert, mécanicien, pointe
Hastie.
M"«' LiOTEAU, couturière, rue de la Gen-
darmerie.
LoKé, couturière, rue de la Gendar-
darmcrie.
M. LoRETTE, sans profession, rue des
Dunes.
M-* LouQUE, sans profession, rue de la
Réunion.
Louis, Fëlicie, blanchisseuse, boule-
vard d'ivondro.
MM. Louis, Emilien, colporteur, Ai^oma.
Louis, Félix, cordonier, boulevard
N» 14.
LowiNSKY Joseph, typographe, bou-
• levardN*i4.
LowiNSKY. Gaston, employé de com-
merce, boulevard P(* 14.
— 357 —
]«■•• LowiNSKT, laès, couturière, rue du
Lieutenant-Lubert.
Lucie, couturière.
Lucien, sans profession, pointe Hastie.
M. Lucos, marin, rue Lambert,
H"* LucaiM^E, sans profession, rue de
l'Artillerie.
MM. MAcé, Josephe, surveillant des télégra-
phes, rue du Lieutenant-Lubert.
MAcé, Alexandre, caissier, banque
Grenard, rue de la Réunion.
M-« Macé, Alexandre (V»«), restaurateur,
rue de la Réunion.
MM. Maculgia, typographe, rue du XII-Dé-
cembre.
Madeleine, Xavier, sans profession
boulevard N* 20.
M"" Madeleine (¥»•;, blanchisseuse, bou-
levard N» 20.
Madeleine, Ange, blanchisseuse, bou-
levard N« 20
Madran, sans profession, pointe Hastie
Magquet, Augusta, sans profession,
me Nationale.
Mage, tapissier, pointe Hastie.
Magny, écolier.
Maillot, Jacques, ouvner boulanger.
Maillot, Ernest, employé aux vidan-
ges, rué N» n.
M"** Maillot, Mathilde, sans profession,
me Lieutenant Noël.
Maillot, Denise (V»*,) couturière,
pointe Hastie
M. Maillot, Jean-Baptiste, charpentier,
près de l'abattoir.
M"* Maillot. Ju'ie, sans profession, près
de Tabattoir.
MM. Halaci, sans profession Ampasima-
zava.
Mallbt, sans profession, boulevard
d'Ivondro.
Ma ELLA pin, cuisinier, me du Lieutenant-
Lubert.
M-*' Maillapin, Angéla, domestique, rue
du Lieutenant-Lubert.
Maillapin, Phiiomène, domestique,
rue du Lieutenant-Lubert.
M. Mallobt, employé, pointe Hastie.
M"« Malvoisin, Clarisse, couturière, rue
de rH6pital.
M. MAUDRm, peintre, Tanambao.
M»* Mangata, servante, rue Louvières.
MM. Mangatini, épicier, pointe Hastie.
Manipatra, Médor, employé aux Mes-
sageries françaises, me des Dunes.
M"« Mampré, sans profession, rue de
Pronis.
MM. Mara, cultivateur, pointe Hastie.
Marc, charcutier, rue de la Gendar-
merie.
Marsely, forgeron. Anjoma.
Margotin, cordonnier, me de Pronis.
M-« Marguerite, sans profession, pointe
Hastie.
. Marib^ Alphonsine, domestique, me
NationiMQ. |
MM. Marie, Joseph, peintre, me du Lieute-
nant-Noël.
Marie, Paul, employé, des Messageries
françaises, rue S»«-Marie.
M"*" Marie, Louise, modiste, me Sainte-
Marie.
Marie, Paul, blanchisseuse, me de
Lieutenant-fierthoid.
MM. Marie-Jeanne, Gustave, peintre, me
Nationale.
Marie-Jeanne, Joseph, boulanger, me
Nationale.
M''* Marion, Amélie, sans profession, rue
des Pêcheurs.
Marion, Didier, écrivain, chez M"«
Macé.
. M"« Marin couturière, pointe Hastie.
MM. Maroc, Victor, chaudronnier, me du
Lieutenant-Lubert.
MaroCj Gérôme, chaudronnier, me
du Lieutenant-Lubert.
Maroc, Félicien, sans j)rofession, me
du Lieutenant-Lubert.
M""** Massikati, couturière, Ampasimazava.
Mauduit, Victorine, blanchisseuse, me
du Lieutenant-Lubert.
Mauduit, Ajgathe (V''"), blanchisseuse,
rue du Lieutenant-Lubert.
MM. Mauduit, Louis-Aifred, peintre» rue
du Lieutenant-Lubert.
Maxanc», Victoire, sans profession,
me des Bancouliers.
Maxance, Marie, sans profession, me
des Bancouliers.
Maxance, Louise, sans profession,
me des Bancouliers.
M"** Maximin, Gélôstine, blanchisseuse,
me de la Réunion,
MayeR} Alice, sans profession, pointe
Hastie.
Ma YER, Valérie, sans profession, poin-
te Hastie.
MéoéA, couturière, pointe Hastie.
MM. M é DISE, François, forgeron, me de la
Réunion.
MI^dise. Victor, charpentier, me de
la Réunion.
M"*' MéoisE, Félicie, sans profession, me
de la Réunion.
Mégrot, sans profession, chez M'^*
Panon.
M. M^LANiON, clerc d'avoué, pointe Has-
tie.
M"« Meltior, sans profession, me Lou-
vières.
MM. MÉNÉTRIER, Fernand, charpentier, me
de la Réunion,
MÉNÉTRIER, Pierre, charpentier, me
de la Réunion.
MÉRALOT, charpentier, me Flacourt.
M"* MArault (V^*), sans profession, me
du Papin.
MM. Mérault, Hyacinthe, horloger, bou-
levard d'Ivondro.
Mérault, Jean, charpentier, me l^nir
vières.
-â8è-
M"* MéRiLLAc, Roseline, sans profession,
rue du Lieutenant-Lubert.
M. MÉRiLLAc, Charles, charpentier, rue
du Lieutenant-Lubert.
M-« Merlin, couturière, nie des Pécheurs.
MM. Michel, forgeron, rue des Dunes.
MiGHKLET, commerçant, rue du Com-
merce.
Millet, cuisinier, hôtel de TUnivers.
M"" Millot, Marie, couturière, rue de la
Gendarmerie.
M. MiRALO, charpentier, rue Louvières.
M"»* MiRCiLE, bonne d enfants, chez M. Bang.
M. Misa, charpentier à Ânioma.
M"* MOAG, couturière, rue ae Tananarive.
MoNDO.N, Angélina, sans profession,
rue Amiral- Pierre.
MoNGBLARD, saus profcssiou, chez
M. Girault.
MoNiBR, sans profession, chez M. Vidus.
MM. MoNTAUBAN, Alexandre, cuisinier,
pointe Hastie.
MoNTAUBAN, ChaHes, cuisinier, hôtel
de France.
M»* MoNTDURT, sans profession, rue de
la Réunion.
MoNTAULART, couturière à Anioma.
MoRANGE, cultivatrice, Tanamoao,
MoREAU, bonne d'enfants, rue Natio-
nale.
MORiN, Sophie, sans profession, bou-
levard N« 20.
MM. MoRiN, Eugène, peintre, rue de TAr-
liHerie.
Mortier, imprimeur. Anjoma.
Myrtho, chaudro.nnier. rue S*«-Marie.
M"" Martin, Rose, colon, pointe Tanio.
Nagapin, commerçante, Anjoma.
Nages, A., sans profession, rue du
Lieutcnant-Lubert.
Nages. Alphonsine, couturière, rue
Ilc-ae-France.
MM. Nages, Alphonse, mécanicien, rue
Ile-de-France.
Nages, A., typographe, rue Ile-de-
France.
Nagout, boucher, rue du Lieutenant-
Lubert.
Nal, forgeron, rue de la Gendarmerie.
Nativel, employé des Messageries
françaises, rue du Cimetière.
M"* Naxos, couturière, rue de Pronis.
NÉM0NDE, servante, rue Amiral-Pierre.
NiLLER,sansprofes8ion,chezVynissale.
MM. NiLON, maçon, pointe Hastie.-
Noël, Hervé, employé de commerce,
rue Louvières.
NoEL, Charles, maçon, Tanambao.
NoEL, François, maçon, Tanambao.
M"* NoFLÉ, blanchisseuse, rue de Pronis.
MM. Norbert, Bibert, charpentier, pointe
Hastie.
Octave, surveillant des postes et télé-
graphes, pointe Hastie.
M"« Odou, V^«, sans profession, rue Ami-
ral-Pierre.
M-«* Odocx, blanchisseuse.
Olivier, ¥'•, sans profession, rue
Lagougine.
M. Orieux, commerçant, rue Amiral-
Pierre.
M"»' OuDiBR, sans profession, rue N» 14.
OzAR, sans profession, rue Amiral-
Dupré.
M. Padior, sans profession, pointe Has-
tie.
M"" P A DOUCE, sans profe.ssion rue Ile-de-
France.
Pages, modiste, rue de la Réunion.
M. Pagnès, Joseph, maçon, rue Sylvain»
Roux.
M"«* Pagnès, Angelina, couturière, rue de
la Réunion.
Paslhasard, blanchisseuse, rue Lou-
vières.
MM. Palher, Denis, voiturier, rue de la
Réunion.
Palher, Ëmilien, commerçant, Ta-
nambao.
MM. Panon, Henri, comptable, rue Natio-
nale.
M"* Papille, couturière, rue N" i.
Paralion, id. rue de la Réu-
nion.
MM. Paravelli, cuisinier, me du Lieute-
nant-Lubert.
Paris, Leclerc, mécanicien,Tanaml)ao.
Paris, Alix, marin, pointe Hastie.
Paris, Etienne, mann, pointe Hastie.
Paris, Marcel, charpentier, id.
M"** Paris, Marie, blanchisseuse, pointe
Hastie.
Paris, Augustin, couturière, pointe
Hastie.
M. Parny, pâtissier, près du consulat
anglais.
M"* Parthenay, Julie, sans profession,
rue de Pronis.
MM. Parthenay, Albert, cordonnier, rue
de Pronis.
Patché, navigateur, Ampasimazava.
M">* Pauliïmie, blanchisseuse, boulevard
Militaire.
MM. Paulbt, Jean-Louis, navigateur, rue
des Dunes.
Paulet, Charles, commis, rue Ami-
ral-Pierre, 12.
M»* Payant, sans profession, rue de
TAbattoir.
MM. Payet, Emmanuel, épicier, pointe
Hastie.
Payet, Joseph, épicier, pointe Hastie.
Payet, Amedée, comptable, Comp-
toir d'escompte.
Payet, René, marin, pointe Hastie.
PaYET, Joseph, id.
Payet, Victor, sans profession, poin-
te Hastie.
Payet, Joseph, marin, pointe Hastie.
Payet, Camille, marin, pointe Hastie.
M"** Patet, Anita, sans profession, id.
Payet, Octavie, id. id»
— 380 —
m*
M-
MM <
M—
M-
MM.
M—
M
M-
MM.
M-
MM.
M
net
M.
M-
MM.
Patet, Charles, sans profession, chez
M- Mérol.
Paybtb, coifTeuse, chez M. de Bus-
schère.
Pkgher, marin, rue Louvières.
PÉGOUT, sans profession, marché
couvert.
Penaud, Damien, charpentier, pointe
Hastie.
Penaud, Emile, charpentier, pointe
Hastie.
Permal, sans profession, Ampasima-
zava,
Perhot, pécheur, pointe Hastie.
Pbilagor, couturière, rue Ile-de-Fran-
ce.
Phiu-Gibert, Marie, couturière, pointe
Hastie.
Philippo, modiste, rue S*«-Marie.
Pbilogène, domestique.
Picard, Pierre, porteur de contraintes,
rue N« 17.
Picard, Abert, chaudronnier, rue
S'^-Marie.
Picard (V**), sans profession, pointe
Hastie.
Pierre, sans profession, rue Amiral-
Pierre.
Pbngukt, sans profession, rue de
Pronis.
PiONOHi, tailleur, rue du Flacourt.
PioNARiN (V^*), cuisinière, rue du
Papin.
Pitou, Charlotte (V'^*), couturière, rue
du Lieutenant-Lubert.
Pitou, Julien, relieur, rue du Lieute-
nant Lubert.
Plumety, sans profession, Anjoma.
PoiNRN, Emmanuel, chaudronnier, im-
Sasse de l'Hôpital .
NEN, Ernest, commerçant, rue de
la Colonne.
PoNCEUN, Robert, charpentier, pointe
Hastie.
PoNCELLN, Pierre, sans profession,
pointe Hastie .
PoNGELiN, Remuai, forgeron, pointe
Hastie.
PoNGBT, modiste, pointe Hastie.
PoNEN, chaudronnier, rue Lagougine.
PoTHiN, Hippoiyte, comptable, pointe
Hastie.
PoTBiN, Jules, sans profession, pointe
Hastie.
PoTBiN, Félicie, sans profession, pointe
Hastie.
PoTBiN, Léonorc, sans profession,
pointe Hastie.
Prémont, Camille, sans profes.Hion,
rue S**-Marie.
Prudent, blanchisseuse, Ampasima*
zava.
Prunier, sans profession, rue Natio- .
nale.
Ptéoneinb, maréchal-ferrant, rue de
Pronis,
M. Putipbar, maçon, rue Louvières.
M"" QuiNELoc,.l.ouise (V^-), domestique,
chez M. constant.
. QuLNELOc, Joséphine, sans profession,
rue du Cimetière.
MM. Rabanit, Paul, commerçant, rue Na-
tionale .
Rallion, Marie, sans profession, bou-
levard Militaire.
Rallion, Paul, secrétaire du trésor,
boulevard Militaire.
Ramaud, ferblantier, pointe Hastie.
Raoul, boulanger, rue de la Gendar-
merie.
Rapuel, employé de commerce, rue
Amiral-Pierre.
Rasi, cordonnier, rue du Lieutenant-
Lubert.
RATiNaN, commerçant, rue N» 1.
Ratinot, Gabriel, chaudronnier, rue
du Lieutenant-Lubert.
M"*' Ratinot, Louise, sans profession, rue
du Lieutenant-Lubert.
Ratinot, Marie, blanchisseuse, rue
du Lieutenant-Lubert.
M. Raux, Albert, commis, pointe Hastie.
M"" Raux, couturière, id.
MM. Ravilly, Emmanuel, entrepreneur,
Tanambao.
Ravilly, Vincent, peintre, rue Ile-
de-France.
Ravilly, Julien, charpentier, impasse
du Lieutenant-IHoêl.
Repane, maçon, pointe Hastie.
M"*" Reilhac, Zélie, sans profession, rue
de la Réunion.
Reilhac, Marie, sans profession, rue
des Dunes.
Reilbag (V^*), sans profession, rue
des Dunes.
MM. Remus, sans profession, Ampasima-
zava.
Renaud, Alfred, employé de commer-
ce, boulevard Gallieni.
M*"* Renaud, Alice, sans profession, An-
joma.
MM . Renaud, Edgar,employé chezM.Maury,
rue Marmet.
René, manœuvre^ Ampasimazava.
M"« Resgent, couturière, Anjoma.
M. Ressette, menuisier, rue de TArtil-
lerie.
M"** RiBEs, sans profession, Tanambao.
MM. RiBOLET, Paul, charpentier, boule-
vard Militaire.
RiBOLET, Casimir, charpentier, bou-
levard Militaire.
M"* RiOQUEBouRG (V'v, sRus profession,
rue Mandée.
RiCQUEBOURG, Marie, sans profession,
rue Maudave.
RiCQUEBOURG, Louisc, SRUS profcssiou,
Tanambao.
MM. Richard, Victor, commerçant, rue de
Tananarive.
RiLLAC, charpentier, rue Louvières.
^360 —
M. RiOT, Charles^ maçon, Tanaiiil>ao.
M** RiviBRE, Lucia, sans profession, rue
du Cimetière.
M. RiviBRE, Julien, employé à rartillerie,
pointe Haslie.
M"* RiviÈRK, Anaîs, institutrice religieuse,
Mission catholique.
RiviRRB. Emma, sans profession, bou
levara du Cimetière.
MM. Robert, Paul, sans profession, im-
passe de rH6pitaI.
Robert, Ferdinand, sans profession,
pointe Hastie.
M*** Robert, Anaîs, sans profession, rue
des Bancouliers.
Robert, Berthe, sans profession.
Robert, Marie, sans profession, poin-
te Hastie.
Robert, Olivet, blanchisseuse, rue
Flacourt.
MM. Robert, Louis, comptable, pointe
Hastie.
Robin, Louis, pharmacien, rue du
Commerce.
RoBUR, Albert, lorgeron, pointe Hastie.
■ RoBUR, Gustave, peintre, rue Natio-
nale prolongée.
RoBUR, Paul, charpentier, rue Na-
tionale prolongée.
RoGGA, garçon d^hôtel, hôtel d'Orient.
Rocher, encaisseur, pointe Hastie.
M*** Rochery, Léontine, sans profession,
rue Ile de France.
Rock, sans profession, route de Ta-
nanarive.
MM. Rodolphe, Paulin, sans profession,
rue de TArtillerie.
Rodolphe, Gaston, tailleur, rue de
l'Artillerie.
Roger, Paul, maçon, Ampasimazava.
Roger, Jules, pécneur, Tanambao.
Roger, Joseph, sans profession, Am-
pasimazava .
M"* Rogon (V^*), blanchisseuse, impasse
de l'Hôpital.
Rogon, Marie, repasseuse, impasse
de l'Hôpital.
Rohel, écrivain, rue Nationale pro-
longée.
Ronéo, ferblantier, pointe Hastie.
M*** Rose, blanchisseuse, rue de Pronis.
Rosine, Marie, sans profession, Ta-
nambao.
MM: Rosine, Pierre, sans profession Ta-
nambao.
RosTO, carrossier, rue de la Gendar-
mene.
•M"« RovERsi, blanchisseuse, ruedeS»«-Ma-
ne.
MM. RoYER, maçon, rue de la Réunion.
. RuBÈGUE, typographe, rue Amiral-
Dupré.
M"** Sabatier, sans profession, pointe
Hastie.
Sacavar, sans profession, pointe Has-
lie,
MM
H**' Saint-F£ux, Madeline, couturière, rue
Amiral-Pierre.
Saint-F^ux, domestique, rue Amiral-
Pierre.
Saint-Sauveur, Amélie, sans profes-
sion, pointe Hastie.
Salbris, domestique, rue Nationale.
Sa LAMA, sans profession, Tanambao.
M. Salez, pharmacien, rue du Commer-
ce.
M"* Salomon, blanchisseuse» rue de l' Ar-
tillerie.
MM. Salles, ferblantier, rue des Bancou-
liers.
Samandira, Julien, marin, route de
Tananarive.
Samandira, Jules, domestique, près
la poudrière.
Samandira, Emilien, marin, près la
poudrière.
M** Samandira, Ivola, blanchisseuse, près
la poudrière.
MM. Samandira, Suza, boulanger, Ampa-
simazava.
Samary, lchom,jouma'ier, immeuble
Dupuy.
Samary* Samanga, charpentier, pointe
Hastie.
M"« Samiotty, sans profession, chez M"*
¥'• Jude.
M. Samory, tailleur, rue de Lieutenanl-
Lubert.
M"" Samy, Marie, couturière, Ampasi-
mazava.
Samy, Prudence, servante, rue de
l'Hôpital.
MM. Sanglier^ Charles, clerc d'avocat» rue
Lagougine.
Sanglier, Frédéric, employé à la
voirie, rue Amiral-Pierre.
Sanio, tailleur, rue de l'ArUllerie.
M"* Sanquoi, ménajg^ère, pointe Hastie.
MM . Sarpâdon, Eugène, mécanicien, ruelle
de l'Artillerie.
SarpAdoR} Léopold, pâtissier, ruelle
de TArtiUerie.
Sarpédon, César, sans profession,
ruelle de l'Artillerie.
M"* Sarpédon, Marie, sans profession,
ruelle de l'Artillerie.
MM. Saumon, tabatier, rue du Lieutenant-
Berthold.
Sauvage, journalier, pointe Haslie.
Sghmith, Lucien, S. P., boulevard
militaire. .
Sghmith, Joseph, commerçant, rue
de IHÔpilal. ;
Segta, cuisinier^ rue du Liculenant-
Luberl.
Séhasola, charcutier, id.
M"« SéNAG, couturière, rue Amiral-Pierre.
MM. SéNAGLiA, charpentier, id.
SiNARiHA, id. rue de l'Hôpital.
Sensé, id.
M** SÉRisiA, couturière, impasse duUeute-
tenant-Noël.
— 361 —
MM. Servantes, journalier, rae S**lane.
Sbrvbau, Joseph, pilote, pointe Hastie.
SAvé, sans profession, rue S^-Marie.
SévERiN, Elise, pécheur, pointe Hastie.
M"** Sbvkrin, Angérina,repasseuse> pointe
Hastie.
SAzANNB, sans profession, Tanio.
MM. SiLOVA, maçon, pointe Hastie.
Simon, Eugène, forgeron, rue de
Pronis.
SiNKA, charcutier, rue du Lieutenant-
Berthold.
M*** SiNOP,sans profession, rue Louvières.
SiNQUoi, couturière, pointe Hastie.
SoRTEL, Léonie, cafetière, rue de Ta-
oanarive.
SoRTEL, Andrésia, blanchisseuse, rue
de Tananarive.
SOHTEL, Joséphine, cafetière, rue de
Tananarive.
MM. SouN, charcutier, rue du Lieutenant-
Lubert.
SouQUET, avocat^éfenseur, 12, rue
Nationale.
Saint-Bertin, employé de commerce,
rue Nationale.
SiLVESTRE, Etienne commerçant, rue
Amiral-Pierre.
Tabou, Augustin, ouvrier boulanger.
Tabou, employé.
Tacchy, sans profession, rue Marmet.
Tagar, bonne d'enfants, chez M. Lota.
Talbot, employé de commerce, rue
de THôpital.
Taranne, sans profession, rue N** 20.
Tarnet, blanchisseuse, boulevard
d'Ivondro.
Taupia, tôlier, pointe Hastie.
Técher, Emilien^ employé chez M"»
Lascagne.
TécHER, S*- Ange, employé chez M"«
Lascagne.
TécHER, Léopold, peintre, pointe Has-
tie.
TécHER, Antoine, mécanicien, pointe
Hastie.
M-«» TÉCHBR; Berthe, couturière, impasse
du Lieutenant-Noël.
TécHER, Pauia, sans profession, pointe
Hastie. I
TécHBR, Léontine, sans profession,
impasse de THÔpital.
TÉGHER, Reine, sans profession, rue
de TAbattoir.
TécHBR, Jean, ouvrièref rue de TA-
battoir.
M. Ti^NOR, Louis, mécanicien, pointe
Hastie.
M*« TÉNOR, Ernest, couturière, pointe Has-
tie.
MM. Tergiran, tailleur, rue de TArtillerie.
Tbrmineau, commerçant, Tanambao.
Ternier, forgeron, pointe Hastie.
M-« Terrasse, blanchisseuse, pointe Has-
tie.
Terrier, blanchisseuse, rue Louvières,
M—
MM.
M—
M.
MM.
M. Tflt^NOR, mécanicien, rue N* 35.
M"*' Thégosb, sans profession, rue de la
Gendarmerie.
MM. Ti^.niLLON, sans profession, rue Lou-
vières.
Thon Y, commerçant, Tanambao.
MM. Thibaut, comptable, pointe Has-
tie.
Thiuaut, Raoul, comptable, pointe
Hastie.
Thomas, Paul, écrivain aux services
administratifs.
TiGUfiUR, sans profession, pointe Has-
tie.
Thébalagb, chaudronnier, pointe Has-
tie.
Trébalagb, maçon, pointe Hastie.
Trim, Joseph, employé aux magasins
généraux, rue Ile de-France.
Trim Thomy, pâtissier, 10, rue Amiral-
Pierre.
TristaNj sans profession, boulevard
Militaire.
M"" ToLÉDA, Henrina, blanchisseuse, bou
levard Militaire.
ToLÉDA, Madeleine, blanchisseuse,
boulevard Militaire.
ToLLET, Eugénia, modiste, rue du XIl-
Décembre.
Tonneuer (¥'•)> sans profession, rue
Amiral-Dupré.
MM. ToRiNiER, charpentier, près de Tabat-
toir.
ToRTBL, pharmacien, boulevard Mili-
taire.
TouFA , gardien, chemin de fer de Tanio.
M"^ Toussaint, Angela, sans profession,
pointe Hastie.
Toussaint, Gormaho, préparateur de
vanille, Anjoma.
Toussaint, Fanchette, couturière, An-
zoma.
TuRBiE, sans profession, Tanambao.
TuRBiE, couturière, pointe Hastie.
Valentin, Berthe, sans profession,
rue du XU-Décembre.
Valentin, Albert, surveillant, T. P.,
pointe Hastie.
Vally^ Eugène, journaliste, boulevard
Galiieni.
VéLiAGio, sans profession, abattoirs.
Véuo, tailleur, rue de l'Hôpital.
M"* Velna, blanchisseuse, pointe Hastie.
MM. VéROT, François, forgeron, pointe
Hastie.
YéROT, Léofa, forgeron, pointe Hastie.
ViisEMONT, sans profession, rue S**-
Marie.
VÉTOLi, Gharles, pécheur, impasse
du Lieutenant-Noël.
y^TOLi, Emilien. garçon d'hôtel, chez
M"» Lascagne.
M"* ViGTORiN, couturière, pointe Hastie.
MM. ViDOT, distributeur, hôpital.
ViDus, Augustin» charpentier, route
de Tananarive.
- 362 —
. M. ViDus, Charles, charpeDtier, route de
Tananarive.
M"» ViEN. sans profession, rue Sylvain-
Roux.
M . ViENNK, Azéma, maçon, pointe Hastie.
H"* Vigne, Gharline, sans profession,
pointe Hastie.
MM. Vigne, Gharli, sans profession, pointe
Hastie.
Vigne, Emilien, commerçant, Tanam-
bao.
ViGOURKtx, Charles, magasinier, rue
du Lieutenant-Nocl.
ViLMAiN, Epldarisse, comptable, An-
joma.
M"" ViLMARD, Cécile, couturière, rue du
Lieutenant-Bertoid.
VivtKNNE, sans profession, rue Le
Timbre.
MM. VoLEiN, sans profession, chez M. La-
couture.
Voua, charpentier, Anjoma.
M"** VoLPÉï, Pau le, sans profession, rue
des Pêcheurs, chez M. Potin.
MM. VoLPKï, DanélY, sans profession, rue
des Pêcheurs.
VoLPÉï, Raphaël, sans profession, rue
des Pêcheurs.
M"" VoLSAN, Victoria, sans profession, rue
du Lieutenant-Lubert.
VoLSAN, Antonia, couturière.
Vynisales, Julienne, sans profession,
pointe Hastie.
MM. Vynisales, Charles, pêcheur, pointe
Hastie.
WicKERS, Joseph, mécanicien, rue
des Yoloffs.
M"*' WiGKERS, Félicité, sans profession,
rue des Yoloflls.
MM. WoLFF, Achille, charpentier, pointe
Hastie.
M"* WuiLMANN, Euphémie, sans profession,
rue des Bancouliers.
WuiLMANN, Emilie^ sans profession,
rue des Bancouliers.
MM. YcAT, sans profession, chez M. Mamo-
de-Mail-ismaël.
Zanatta, Fortuné, boucher, rue de
la Gendarmerie.
M-* ZÉPHiN, Olivia, sans profession, rue
Nationale.
Anglais
MM. Adolphe, Juinard, charpentier, rue
du Lieutenant-Lubert.
Adolphe, Edgar, tailleur, rue Natio-
nale prolongée.
Adonis, charpentier, rue du Lieute-
nant-Lubert.
Alagamah, sans profession, Anjoma.
M"*» Alcide, domestique, rue de la Réu-
nion.
Aldorcib, Nina, sans profession, rue
du Lieutenant-Lubert.
M. Ally, Georges, courtier, rue de
rÂbattoir.
MM. Ally, Arthur, courtier, rue Harmet.
Amougom, marchand de bibelots.
M"" Anatole, couturière, place du XII-
Décembre.
Amiran, sans profession, rue de la
Gendarmerie.
Amir!enne, blanchisseuse, rue du Lieu-
tenant-Lubert.
M. André, Isidore, forgeron, route de
Tananarive.
M*»*' André, Rachel, sans profession, route
de Tananarive.
Anifa, sans profession, rue du Lieu-
tenant-Lubert.
Antoni, Emilia, couturière, villa Che-
vreau.
Antoni, Alcida, couturière, rue du
Lieutenant-Lubert.
Aaiste, Ameline, sans profession, rue
du XII-Décembre,
MM. Arlanda^ Antoine, cuisinier, hôtel
du Midi.
Arlanda, Frau£ois-Auguste, employé
au Louvre, rue du Lieutenant-Lu-
bert.
Arlanda, François, charron, rue du
Lieutenant-Lubert.
Arlandin, employé de commerce, rue
de la Réunion.
Armagon, jardinier. Anloma.
Arnold, cuisinier, hôtel dînent.
Arnulphy, commerçant, 15, rue Na-
tionale.
AsGA, sans profession, rue du capi-
taine-Schoel.
Aubin, Léon, employé de commer-
ce, rue Nationale.
Aubin, Georges, employé de commer-
ce, rue Nationale.
AuDLNBT, maçon, rue N" 1.
Ava, sans profession, rue du Lieute-
nant-Lubert.
Avisge, Arthur, professeur, rue du
Capitaine-Schoêl.
AviscE, Enmianuel, employé de com-
merce, rue du Capitaine-SchoëL
AzoR, peintre, boulevard Militaire.
M"" Babou, Randjame, blanchisseuse, rue
du Lieutenant-Lubert.
Babou, Ismaël, blanchisseuse, rue
du Lieutenant-Lubert.
Baga, blanchisseuse, rue du Lieute-
nant-Lubert.
MM . Bacatolat, coiffeur, rue de rArlillerie.
Ballion, employé de commerce, nie
Blévec.
Balacoron, employé de commerce,
rue de l'Artillerie.
Balam. domestique, rue du XII-Dé-
cembre.
Bausson, Lucien, mùcamcien, rue
Jean-Laborde.
Bausson, Léon, mécanicien, me Jean-
Laborde
BosELiA, mécanicien, rue Amiral-
Pierre, n*
M"« Bary, sans profession, boulevard
Militaire.
MM. Bastien, peinlre, Ampasimazava.
Baziliac, sans ()rofession, rue Marmet.
M"*' Beeghbng, Cécile, propriétaire, roule
de Tananarive.
Beecheng, Rose, sans profession,
route de Tanan<irive.
Besset, employé de commerce, rue de
Pronis.
M"*" Berge, Marie, sans profession, bou-
levard Militaire.
Berge, Alice, sans profession, bou-
levard Militaire.
Berge, Louise, sans protcssion, bou-
levard Militaire.
Bernard, Angèle. sans profession,
rue des Bancouliers.
M. Brrnard, Àu{^ste, charpentier, rue
Nationale prolonj^çée.
M"" Berti.n, sans profession, rue Lou-
vières.
Best, sans profession, rue de ia Réu-
nion.
MM. Bodomia, employé de commerce, rue
du Lieutenant-Lubert.
BouBONt charpentier, pointe Hastie.
Bonne, charpentier, pointe Hastie.
Beauristhêne, Gustave, employé de
commerce, rue Nationale, 28.
Beauristhêne, Auguste, employé de
commerce, rue Nationale, 28.
BouL, charpentier, rue Amiral-Pierre.
Bragadlna, sans profession, rue du
Lieutenant-Lubert,
Bruno, employé de commerce, chez
M. Bang.
Cadine, coiffeur, rue du Lieutenant-
Lubert.
Gaepln, blanchisseur, rue de l'Artil-
lerie.
Gatisa^ sans profession, rue de T Ar-
tillerie.
M"« Charles (V'«), servante, rue du Lieu-
tenant-Noël.
M. Charles, Louis, mécanicien, rue Mu!-
ler.
M"* Chauvin,A., rentière, rue Nationale, 32.
MM. Chauvin, Herschell, commerçant, rue
du Commerce.
Chenaru, comptable. Comptoir d'Es-
compte.
Chéry, Jean, cultivateur, villa Beila,
Tanambao.
Chéry, Victor, mécanicien, rue lie-de-
France.
Chéry, Mélidor, charpentier, rue de
rArtillerie.
Chevalier, typographe, concession du
docteur Chevreau.
- Clair, Léon, mécanicien, boulevard
Militaire.
M"* Cuir (V»«), sans profession, rue Mul-
ler.
M. Clément, Emile, chaipentier, rue Mul-
ler.
— 368 —
M.
M.
M—
MM
iBr*
MM.
M-
MM.
M-
•a
MM.
M-
•a
Clovis, employé de commerce, rue du
. Lieutenant-Lubert.
Codrro, sans profession, chez M"* Din-
nemartin.
Commis, cuisinier, rue de TArtilierie.
CoMTY, Marie, sans profession, rue
Marmet.
CoMTY, Mathilde, sans profession,
rue Marmet.
CoMTY, Elise, sans profession, rue
Marmet.
CoMTY, Albert, représentant de com-
merce, rue Marmet.
CouACAUD, Henri, mécanicien, rue
Jean-Laborde.
CouACAUD. Maurice, mécanicien, rue
Jean-Laborde.
Constant, Charles, commis, pointe
Hastie.
Constant. Ernest, peintre, route de
Tananarive.
CouRTiN, sans profession, rue de
THôpital.
CupiDON, sans profession, rue de
l'Artillerie.
Dalbret, tailleur, rue de Tananarive.
Dalphé, mécanicien, boulevard Mili-
taire.
Dalphé, blanchisseuse, boulevard Mi-
litaire.
Damond Dumazel. empolyé de com-
merce route de Tananarive.
Daviot, commerçant, rue Amiral-
Pierre.
DE Cuazal, Olvier, agent en douane,
boulevard. N" 20.
DE Chazal, Ravenal, employé de com-
merce, boulevard N» 20.
Desjardins, employé de commerce,
rue Amira' -Pierre.
Desbleds commerçant, place de la
Colonne.
Delarmont, charpentier, route de Ta-
nanarive.
d*Hautman de Villers, S*-Paul (V'*),
rentière, rue Flacourt.
o'Hautman de Villers, S*-Paul-Auro-
re, sans profession, rue Flacourt.
d'Hautman de Villers, Angèle, sans
profession, rue Flacourt.
d'Hautman de Villers, Alice, sans
profession, rue Flacourt.
o'Hautman de Villers, Charles, sans
profession, rue Fiacourt.
d'Hautman de Villers, Gaston, sans
profession, rue Flacourt.
Dlnnemartin, Mindsey, sans profes-
sion, chez M"« Laffont.
Dlnnemartin (V**), sans profession,
rue Lagougine.
DiNNEMARTiN, Edith, saos profession,
chez M— Laffont.
Djénob, sans profession, rue du Lieu-
tenant-Lubert.
DjiBAR, sans profession, place Du-
chesne.
— 364 —
MM. Donald, employé de commerce, An-
joma.
BoRASSAMY, commerçant, Anjoma.
DoRSAMY, blanchisseur, rue du Lieute-
nant-Lubert.
Drack, Ivanof, commis, rue du Lieu-
tenanl-Luberl.
Drack, Georges, boucher, rue du
Lieutenant-Noël.
M"«* Dubois, Eveline, sans profession, An-
joma.
Dubois, sans profession, Anjoma.
MM. Dubois, Willy, peintre, Anjoma.
DucHESNB, sans profession, rue des
Pêcheurs.
M"* Duc AT, Mathilde, couturière, rue Mar-
met.
DuGAT, Elmie, couturière, rue Marmet.
' MM. DupRÉ, Charles, sans profession, rue
du Lieulenant-Lubert
DuPRé, Paul, sans profession, rue
du Lieutenant-Lubert.
DupoRTAiL, Amédée, charpentier,
pointe Hastie.
DupuY, Jules, peintre, Ampasimazava.
DupUY, Jean-Paul, employé de com-
merce.
DupuY, Isaïe, négociant, rue du Com-
merce .
DuPUY, René, employé de commerce,
rue du Commerce.
Edmond, Léonce, forgeron, rue de la
Batterie.
Edmond, Itié, infirmier, près la scierie
Bang.
Edmond, Hubert, mécanicien, rue Na-
tionale prolongée.
M"* Edouard, couturière, rue de Tana-
rive.
MM. Elisi^, Charles, charpentier, rue Na-
tionale prolongée.
Eusé, Léon, imprimeur, rue Marmet.
Ensa, sans profession, rue de la Gen-
darmerie.
Ernouf, Edmond, sans profession,
rue Ile-de-France.
Ernouf, Clovis, employé de batela-
ge, rue Ile-de-France.
M**" Ernouf, Louisnia, sans profession,
rue Ile-de-France.
Ernouf, Zélie (V^*)» sans profession,
rue Ile-de-France.
EsNOUF, couturière, rue Nationale.
MM. EvARissE, cuisinier, rue de la Réunion.
Fauchkr, ouvrier, rue de Pronis.
Fazarelly, sans profession, place
Duchesne.
Feilliafé, mécanicien, Anjoma.
Fidèle, pointeur, rue du xll- Décem-
bre.
Fidèle, Elise, sans profession, rue
du XU-Décembre.
Fin, Léonard, sans profession, rue
de Pronis.
M"* Fin, Cécile, sans profession, rue de
Pronis.
MM. Fox, Lucien, sans profession, rue du
Lieutenant-Lubert.
Fox. Edme, sans profession, rue du
Lieutenant-Lubert.
M"^' Fox, Cécile, sans profession, rue du
Lieutenant-LuberU
Gabrielle, Emilie, sans profession,
rue des Yoloffs.
M. Gabrielle, Xavier, peintre, Tanam-
bao.
M*» Gabrielle (V»*), servante, rue du
Commerce.
MM. Gabrielle, Charies flis, entrepre-
neur, rue Nationale prolongée.
Gabrielle, Charles, entrepreneur,
rue Nationale prolongée.
Galais, Louis, courtier, rue Ile-de-
France.
Galais, Sébastien, employé de com-
merce, rue Ile-de-France.
M. Galais, Femand, sans profession,
route de Tananarive.
M. Galais, Emmanuel, sans profession,
Te-de-France.
M*** Galais, Judith, sans profession, me
lle-de-Frauce.
Galais, Marie, sans profession, rue
Ile-de-France.
Galais. Luciana, sans profession, rue
Ile-de-France.
Galais, Smiralda, sans profession,
rue Ile-de-France.
Galais. Mathilde, sans professioD»
route de Tananarive.
Georges, sans profession, pointe
Hastie.
GhangiRv sans profession, me de
l'Artillerie.
MM. GiMEL, journaliste, me Nationale.
GiQUEL, Edouard, conmierçant, rue
du Lieutenant-Noël.
GiQUEL, Ferdinand, employé de
commerce, me de TAbattoir.
M"» GiRAULT, sans profession, me Nalio-
na'e.
M. GiROT. Charles, employé de batelage,
M*"* GiROT, Léonide, sans profession, nie
Marmet.
M. GoPAL, ciseleur, me Nationale pro-
longée.
M"" Gros-yeux, Léoncia, sans profes-
sion, me de la Gendarmerie.
Gros-Yeux, Marguerite, sans profes-
sion, rue de la Gendarmerie.
Gros-YEUX, Ceci lia, sans profession,
me de la Gendarmerie.
Gros-Yeux, Léonie, sans profession,
me de la Gendarmerie.
M** GuiLLOT, sans profession, me Ami-
ral-Pierre, 53.
M. Hatine, limonadier, rue de IHÔpital.
M"« Hermans, sans profession, rue rialio-
na!e prolongée.
MM. HéROFiLD, manœuvre, me Marmet.
HiLARiON, Fernand, charpentier, rtie
du Cimetière.
M. HiLARiON. Lucien, mécanicien, nie du
Cimetière.
M"« HuTEAU, saus profession, rue Amiral-
Dupré.
MM. IcERY, agent commercial, rue du Ga*
pitame-Schoêl.
Indry, cuisinier, boulevard N* 20.
Jamet, pharmacien, rue du Cimetière.
M*** JuuEN, Eléna, sans profession, chez
M. Sanola.
JuLY, Angèle, sans profession, rue
Nationale prolongée.
MM. Keisler, chirurgien-dentiste, 19, rue
du Commerce.
KÉRUZEC DE RuNÂMBERT, courticr, rue
Ile-de-France.
KiDANY, cocher, boulevard N* 20.
Laboni^e, Léon, employé de com-
merce, Comptoir Rouennais.
Labonnb, Frédéric, charpentier, pointe
Hastie.
Labute, Alfred, employé, rue Amiral-
Pierre.
Labute, Alexandre, employé de com-
merce, rue de la Réunion.
Laokmai^, Jules, emplové au wharf,
rue du Lieutenant-Luoert.
Lackxal, Modeste, sans profession,
rue de rArtilierie.
M»» Laffon, sans 'profession, rue Ile-de-
France.
Lafleur, couturière, rue du Lieute-
nant-Noël.
MM. Lafleur, Antoni, mécanicen, rue du
du Lieutenant-Luberr.
I^fleur, Edouard, mécanicien, rue
du Lieutenant-Lubert.
M"** Lalane, blanchisseuse, route de Ta-
nanarive.
LarésbrvéB; Louisa, couturière, rue
du Cimetière.
L\RÉsERvéB, Elise, couturière, rue du
Cimetière.
MM. Laréservéb, Yvanof, entrepreneur,
boulevard Militaire.
Laréservée, Edouard, charpentier,
boulevard Militaire.
LARKSERvéE, Rodotphc, entrepreneur,
boulevard Militaire.
Larozi, ctiarpentier, Tanambao.
Larue, charpentier, rue de la Réu-
nion.
L.issAVANE, mécanicien, rue du Lieu-
tenant-Lubert.
M"'« Laure»nt, Léonie, sans profession, rue
l?e-de-France.
Laurent, Marcelle, sans profession,
rue Ile-de-France.
Laurent, Louise, sans profession,
rue Ile-de-France.
M. La VICTOIRE, Paul, employé de com-
merce, rue Amiral-Pierre.
■■•• La VICTOIRE, Polinia, sans prolession,
rue de la Batterie
La VICTOIRE, Wilhelmina, sans profes-
sion, rue de la Batterie.
— 365 —
M.
M—
MM.
M-
MB •
M-
MM.
M-
MM.
M—
M.
M—
M-
MM ■
M-
MM
Lawles, employé de commerce,
maison Procter Bro'.
Lazard, sans profession, boulevard
N» 20.
Lebidan, Léocadie, sans profession,
rue du Capitaine-Schoël.
Leblanc, mécanicien, rue Ile de-
France.
Lebourgeois, commis, boulevard Mi-
litaire.
Lecacheur, Julie, sans profession,
rue du Lieutenant-Lubert.
Lecàcheur, Joseph, charpentier, rue
du Liculenant-Lubert.
Lecacheur, Jules, charpentier, rue
du Lieutcnant-Lubert.
Lecorbier. employé de commerce,
rue du Lieutcnant-Lubert.
Legris, employé de commerce, rue
Ile-de-France.
Lelot, peintre, Tanambao.
Léon, ctiarpentier, Tanambao.
Lbtarn, g., mécanicien, rue des Pé-
cheurs.
Letarn, h., sans profession, rue des
Pêcheurs.
Letarn, Antony, mécanicien, rue
des Pécheurs.
LiÉTER, sans profession, rue des Pé-
cheurs.
Lin, sans profession, rue du Cimetière,
LiNDOR, charpentier, Tanambao.
LooRD; sans profession, rue du Ci-
metière.
Louis, cuisinier, rue Nationale.
LouMEAU, relieur, rue Nationale pro-
longée
LousER, planteur, Yatomandry.
Lynam, Agnès, sans profession, rue
du Lieutenant-Lubert.
Hacqué, François, mécanicien, rue
Nationale.
Macquê, Ernest, employé de com-
merce, rue Nationale,
Macqué, Louisa, sans profession, rue
Nationale.
Macqué, Claire, couturière, rue N* 37.
Magon, horloger, rue du Lieutenant-
Lubert.
Majaste, propriétaire, rue Nationale,
32.
Maupa, blanchisseuse, Tanambao.
Ma NIKON, sans profession, route de
Tananarive.
Marie, cordonnier, rue Nationale pro-
longée.
Martingal, tailleur, *rue de la Gen-
darmerie .
Mauri, charpentier, rue Nationale
prolongée .
Mayer, Elise, bonne, chez M. Baretty.
Mayer, Osvald, sans profession, chez
M. Baretty.
MèLiDOR, pécheur, pointe Hastie.
Merle, employé de commerce, rue
Nationale prolongée.
M"» MéRY, blanchisseuse, chemin de Tanio.
MM. Meunier, laillcur, rue de rArlilleric.
MÉLius, domestique, rue de l'Hôpital.
M"" MiMi, sans profession, rue Ile-de-Fran-
ce.
Minatï, sans profession, scierie Chris-
tian Bang.
Mln.\tschy, b!anchisseuse, rue de
TArtillerie.
MM. MoNGELARD, chaudronuicr, rue Lam-
bert.
MoNTMiRAiL, agent en douane, Anjoma.
MoNTMiRAiL, employé de commerce.
M"*' MoAG, sans profession, route de Ta-
nanarive.
MooTOcURpEN, jardinière, Anjoma. .
M. MouTou, jardinier, Anjoma.
M"* MuRATORio, sans profession, rue de
l'Artillerie.
MM. ISagamal, sans profession, route de
Tananarive .
Nandal, colon, rue du Papin.
Naren, jardinier, rue de l' Artillerie.
M"*' NÉMOUR, Emiiia, .sans profession, rue
Muller.
Nrmour, Léonie, couturière, rue Mul-
ler.
NÉMouR, Ortensia, couturière, rue
Muller.
Neumojean, Eveline, couturière, rue
du Lieutenant-Lubert.
Neumojean, Eva, couturière, rue du
Lieutenant-Lubert.
MM. Neumojean, François, commis, rue
du Lieutenant-Lubert.
Nicolle, employé au wharf, rue de
la Réunion.
M"* Noël, Augusta, couturière, rue du
Lieutenant-Lubert.
M. NoKL, Léon, publiciste, boulevard N*
20.
M"" Neumor, sans profession, rue de la
Réunion.
Ogtain, Mélia, sans profession, Ta-
nambao .
MM. Ogir, commerçant, rue du Lieutenant-
Lubert.
Omarie, gardien, pointe Hastie.
Packery, sans profession, chez M. Vi-
rassamy .
MM. Paoon, sans profession, pointe Hastie.
Palmir, ferblantier, rue Louvières.
M™ Pancée, couturière, pointe Hastie.
MM. Papin, forgeron, rue du Lieutenant-
Lubert.
Papie, foreeron, rue N" 1.
M"» Papie, Gabrielle, id.
MM. Papou, cuisinier, Ampasimazava.
Parisot, employé de commerce, chez
M. Issey.
Paul, Jules, cuisinier au Louvre.
Paya, sans profession.
Pentnay John, emplové de commer-
ce, maison Procter brolhers.
M"* Pierraly, sans profession, rue de
Xll Décembre.
— 366 —
An .
M-
>••
MM.
M-"
M.
M—
MM.
M—
MM.
!••
M.
M-
MM.
M
■>•
Pierre, Louis, charpentier, villa Che-
vreau.
Pierre, Théodore, peintre, rue de
TAbattoir.
PiGNÉGUY, employé de commerce, rue
du Lieutenant-Noël.
Philogènb, Clotilde, sans profession,
rue de Tananarive.
Philogène, Uc la, sans profession, rue
de Tananarive.
Philogène, Noémie, sans profession,
rue de Tananarive
Philogène, Jeanne, sans profession,
rue de Tananarive.
Rauia, sans profession, rue du Lieu-
tenant-Lut)ert
Ragossa, Mathi'de, blanchisseuse.
Ragossa, Emilie^ sans profession bou-
levard Gallieni.
Ragossa, Blanche, sans profession,
boulevard N- 20.
Randy, domestique, rue du Com-
merce, 19.
Rampal, bijoutier, rue de la Batterie.
Ramueld, cuisinier, rue Ile-de-France.
Raoul, sans profession, rue du Lieu-
tenant-Lubert.
Renaud, Elise, commerçante, Tanam-
bao.
Renaud, Bernard-Alfred, propriétaire,
boulevard Gailieni.
RÉpécoT, sans profession, rue de
Pronis.
RiBET, propriétaire, rue de la Réu-
nion.
RicHEGOTEL, tailleur, rue du Lieu-
tenant-Lubert.
Rivière, peintre, Anjoma.
RoBERTsoN, Marie, sans profession,
rue Nationale prolongée.
RoBERTSON, Inès, sans profession,
rue Nationale.
Rowntree Albert, employé de com-
merce, maison Procter B'rolhers.
RoHy employé de commerce, Comp-
toir Rouennais.
Roger, sans profession,' rue Natio-
nale prolongée.
Romain, Louise, sans profession, rue
Nationale prolongée.
Romain, El vire, sans profession, rue
Lagougine.
Sapet, employé de commerce, rue du
XIl-Dccembre.
Sarassoa, blanchisseuse, rue de la
Gendarmerie.
Sauzier, consul anglais, consulat an-
glais.
Savoureux, comptable.
Schelemben» coiffeur, rue de la Bat-
terie .
Seddon, employé de commerce.
Seguier, employé de commerce, rue
Ile-de-France.
Simon, Marthe, sans profession, roule
de Tananarive.
— 367 —
MM. Simon, Alexandre, recouvreur, route
de Tananarive.
Simon, Hippolyte, cordonnier, rue La
Bourdonnais.
SiNNASSAMif domestique, rue du Com-
merce.
M"*» SiTiA, Marguerite, domestique, rue
Nationale, 28.
SoissoN, Maria, blanchisseuse, rue
de Tananarive.
SoissoN, sans profession, rue de Ta-
nanarive.
Sol, sans profession, rue de la Réu-
nion.
ScziE, bonne d'enfants chez M. Chris-
tian Bang.
MM . Tagghi, Antony, chancelier du consulat
des Etats-Unis, rue de la Réunion.
Tacchi, Aimé, sans profession, rue
de la Réunion.
M<^ Tacgbi, Victoria, sans profession, rue
de la Réunion.
Tacchi, Elisabeth, sans profession,
rue de la Réunion.
MM. Tacchi, César, sans profession, rue de
la Réunion.'
Talary, sans profession, rue de la
Réunion.
Théodore, calfat, rue Louvières.
Thévemst, Gustave, employé de com-
merce, rue de la Réunion.
M-« Thévenkt, France, sans profession,
rue de la Réunion.
Thévenet, sans profession, rue de la
Réunion.
MM. Thomas, Charles, sans profession,
rue de l'Artillerie,
Thomas. Ernest, charpentier, rue de
rArtillerie.
Thomas, Léonard, sans profession,
rue de l'Artillerie.
ToLsoN, Ernest, employé de com-
merce, maison Procter Brothers.
TaoucHET, Louis, propriétaire, bou-
levard Gallieni.
M"^ Yandrijb, sans profession, rue Ami-
ral-Dupré .
MM. Vaudagne, Casimir, directeur du Bate-
lage, rue de la Réunion.
Vaudagne, Edouard, propriétaire, rue
de la Réunion.
Vegkrangb, commerçant, rue du Ci-
metière.
M*« Victor, Berlhe, modiste, rue Ile-de-
France.
M, Victor, Pierre, bûcheron, Tanambao.
M*" Vié, sans profession, Tanambao.
ViLMAiN, Marie-Aiice, sans profession,
Anjoma.
ViLMOND, Elise, sans profession, rue
de Pronîs.
ViLMOND, Angelina, sans profession,
rue de Pronis.
M. ViNEY, agent de commerce, place
Duchesne.
M-* VisoisoN, sans profession, au Louvre.
M"" VoLGY, Régina, sans profession, rue
de !a Réunion.
VoLCY, sans profession, rue de la
Réunion.
MM. VoLLAiRE, employé de commerce, rue
des Bancouliers.
Waterhouse, directeur de la maison
Procter Brothers, rue du Commerce.
WiNTER, Samuel employé de com-
merce, rue Marmet.
WiNTBR, Marc, pharmacien, rue Mar-
met.
M"» WiNTER, Antonine, institutrice, rue
Marmet.
MM. WiNTER, Samuel, employé de com-
merce, rue Marmet.
WiNTER, William, employé de ban-
que, rue Marmet.
WiNTER, Gems, employé à la gare,
rue Manuel.
M"*' WiNTER, Clarisse, sans profession,
rue Marmet.
WiEiNSON, sans profession, rue Ami-
ral-Pierre.
AUemands
MM. Oehlerking, consul d'Allemagne, con-
sulat d'Allemagne.
Stoltenberg, employé de commerce,
rue du Commerce, 18.
Schulze, employé de commerce, rue
du Commerce, \S.
Gbhrmann, mécanicien-ingénieur, chez
M. Christian Bang.
Autrichien
M. RossEGGBR, Taverne Parisienne.
Américain
M. HuNT, consul des Etals-Unis.
Befge
M. Wkauters, employé de commerce,
chez M. Mori.
Espagnol
M. Fragas, maçou, rue L'eutenant-
Lubert.
Turc
M. Bouschil, commerçant, rue Amiral-
Billard.
Grecs
MM. Garras NiGOiE, employé de com-
merce, hôlel du Midi.
ScLAvo, employé de commerce.
Itafiefis
MM. Arnone, Pascal, entrepreneur, bou-
levard N*» 20.
LÉGé Santino, conrfucteur des ma-
chines, usine Mori.
Ca STAGNA, maçon, chez M. Collomp.
MÉGROT, consul géRérui, rue du Lieu-
tenant-Noël.
— 368 —
HM. ZiNGONx Angblo, chef maçon, nie
Amiral-Billard.
Sassi Adolphe, maçon, Tanio.
AsTA GuisEPPE, maçoD, TaRio.
Cartaginksb Paolo, maçon, Tanio.
Pierke, Félix, caviste, hôtel de France.
ToLLi, vice-consul, rue de l*Uôpital*
Militaire.
Norvégiens
MM. Bang, Christiang, consul, rue du
Commerce
Hansen, employé de conrmerce chez
M. Bang.
Thommassbn, mécanicien, chez M.
Bang.
Klanerud, mécanicien, chez M. Bang.
Kl.\nerud. id .
IsBBRG, comptable, chez M. Bang.
Suisses
MM. GoLAz, Alfred, négociant, rue du
Commerce.
GoLAz, Paul, négociant, rue du Com-
merce.
Spiller, employé de commerce, rue
du Commercé.
Froeugh. négociant, rue Lambert.
Gbiser, commis de magasin, rue Lam-
bert.
DoRsivAL, magasinier, travaux pu-
blics.
Syriens
MM. Allibgb, sans profession, chez M.
Montmirail.
BouLoss, commerçant, rue Amiral-
Biilaud.
Maxouchb, commerçant, rue Amiral-
Biliard.
Michel, commerçant, rue Amiral-
Billard.
Josephe, commerçant, rue Amiral- Bil-
lard.
Julien, Joseph, commerçant, rue
Amiral-Biiiard.
Indiens et Arabes
MM. Abdoo-Abdool, ferblantier, rue du
XII Décembre.
Abdollah-Arabe, commerçant, rue
du Lieutenant- Lubert.
Ardool-Hamide-Kham. employé de
commerce. 49, rue du Commerce.
AFFÉjéE-CASsiM, commerçant, rue de
la Gendarmerie.
Alim, sans profession chezM.Mamo-
de-Mansoor.
M** Anine, cuisinière, chez M. Mamode-
Mansoor.
MM. Amode-MoussadjéE) commerçant, rue
de rArtiilerie.
Ahodb-Noussadji^.e, employé de com-
merce, place Duchesne.
Ancent, sans profession, rue N"* 1.
MM
M-
MM.
Assbb-Gadbb,* ferblantier, nie ta
Bourdonnais.
Assen-Ibrahim, ferblantier, me Li
Bourdonnais.
Antoni-Josbph, domestique, chez
M. Bonnemaison.
Abiocassamy-Frangiiie, domestique,
rue du Xll-Décembre.
Bamiam Moussaiuéb SuLiMAK, commer-
çant, rue du Commerce.
Bazire-Abdool, tailleur, rue des
Yoloflfs.
BiscHLA, palefrenier, chez Mamode-
Issey.
Booia-Batanb, boucher, roule de
Tananarive.
Cauda-Doby, blanchisseur.
Carsamdas, bazardier, rue du Xll-Dé-
cembre
CASSiM-KiVAL-BiBÉ, sans profession,
rue du Gipitaine-Schoêl.
CASSiM-KivALA, sans profession, rue
du Capitaine-Schoet.
Cassim-Mamoob-Mall, employé de
commerce, rue de la Gendarmerie.
CopALSAMY, sans profession.
Dahode-Cassam, coifteur, près l'église
indienne.
Dawood. coiffeur, rue du Commerce.
Djouvarlah, pâtissier, rue N« 1
Djiva-Hassem, employé de commerce,
place Duchesne.
Fazarelly-Amia, limonadier, place
Duches:ie.
Fazarblly, limonadier, place Du-
chesne.
Gafoor-Abdaol, sans profession, pla-
ce Duchesne.
GovENDASAMY, Commerçant, rue de
TArtillerie.
CovENDASAMv. jardinier, Tanambao.
GoN5tAMY, jardinier, Anjoma.
Goolamy-Mamodb-Mansoor, employé
de commerce, rue du Commerce,
49.
Goolam-Mostapha, comptable, chez
M. Issey.
G0PAL-K.1SNA, commerçant, rue de
Tananarive.
GopALSAMY, commerçant, rue du Ca-
pitaine-Schoël.
Goolam-Kadjbb, commerçant, rue de
la Gendarmerie.
Hassah-Mansoor, commerçant, rue
d'Artillerie.
Bossen-Mossagbb-Ditho, employé de
commerce, 49, rue du Com-
merce.
HossEN Mahode, employé de commer-
ce, chez M. Mansoor,'
Ibrahim-Cassim-Bhamjeb, employé
de commerce, 49, rue du Commerce.
Ibrahim Mamode-Cadjbb, commerçant,
place Duchesne.
Ibrahim-Mamodb-Logat, employé de
commerce, chez Issey.
— 369 —
MM. Ismael-€assih-Docrat, commerçant,
rue du Commerce.
Imael-Amode, sans profession, chez
M. S:dat.
l880P-Mous9A, marchand de légumes,
impasse du Lieutennnt-Noël.
Issop Mohamed- MANi^Ot commerçant,
run du XII Décembre. •
Juvala-Casbim-Amodb. employé de
commerce, chez M. Oâsen-Mansoor.
KADER-MoNDBa, commerçaot, rue de
Pronis.
Kamadchy, sans proression, chez H.
Virasamy.
Keradjre, trazardier, rue du Xll-Dé-
cembre.
KerodinE'Ismael, prêtre musulman,
mosquée.
Katidje-Bhaisjëe, sans profession, rue
du Commerce.
KiNASSAMY, employé de commerce,
chez Govendasamv*
. KoDABAGAS, bUnchisseur, rue du Lieu-
tenant-Lubert.
Rodabagab-Amode, empio}é de com-
merce, rue du Lieutenant- Lubert.
Letsimo, sans profession, rue de la
Gendarmerie.
Lutghmeb Singavaraiso, Fans proles-
sion, rue du XH-Déccmbre.
MANDON,cliarpentier, impasseduLieu-
tenant-Noêl.
M» Madré, servante, rue de la Gendar-
merie.
MM. Mamode-Mall-Isvael, interprète, Zo-
ma.
Hamode-Auode-Mall, commerçant,
rue de I* Artillerie.
Mamode-Mansoor, commerçant, rue
de TArtillerie.
Mamode-Issop, commerçant, rue du
CapitMine-Schoël.
Maiio0e-Isxael-Mayat, employé de
commerce, place Duchesne.
MAMODB-Issop-ATcmA, cmployâ de
commerce, chez M. Issey .
Manicou-Marondapln, cuisinier, route
de Tananarive.
Mansoor Baoodjee, commis, chez M.
Mamode -Assam.
Marik, sans profession, rue du XII-
Décembre.
Mosadjre-Maxode, commerçant, chez
M. Sida t.
MoRTiER-MARiA-PaécossAM, typo{;ra-
phe, rue du Xll-Déccmbre.
Morou-Gassama, employé de com-
merce.
Moussa - A mode - Mall, commerçant,
rue N» 1.
Nababilly, tailleur, rue de TArtillerie.
Nagaran, cuisinier, rue de rArtllerie.
Narausaha, employé de commerce,
rue de la Gendarmerie.
Natobica, charpentier, rue deTArtil-
lerie.
MM. Noor-Mamode, blanchisseur, rue de
TArtilierie.
NooRJA, sans profession, rue de la
Gendarmerie.
Omah Saïdr, employé de commerce,
chez M. Ossen-Ma'nsoor.
Padarokf, blanchisseur, rue du XII-
Décembre.
Pernold, blanchisseur, Anjoma.
M"" PiRANNE (¥▼•), blanchis9«u3e, rue de
l'Artillerie.
Ramatol-assa, sans profession, rue
du Capitaine-Schoël.
Ramsama Raxanam, blanchisseur, rue
des Yoloffs.
M'^Raxatol-Fatma, sans profession,
rue de la Gendarmerie.
MM. Randamy-Nirginn, blanchisseur, rue
des Yoloffs.
Ramsamy, sans profession, rue de la
Gendarmerie.
Raxsamy, sans profession, rue Ami-
ral-Billard.
Ranchoor, cuisinier, chez M. Issey.
M"» Rassagamou, couturière, rue du Lieu-
tenant-Lubert.
MM« Sababada, prêtre, rue du Capitaine-
Schoël.
Sadech-Mamode-Cadjeb, employé de
commerce, chez M. Issey.
Saïdb-Wacyrodine, commerçant, rue
de la Gendarmerie.
Saminardin, bazardier, rue du Xlï-Dé-
cembre.
Sa M Y, blanchisseur, hôtel d'Orient.
5AD0N0M, sans profession, Anjoma.
Sanola, nijoiilier, rue de rAriillerie.
Savany, sans profession, rue de Ta-
nanarive.
Seck-Paisoo, commerçant, Anjoma.
SmAT- Mamode Daoodjee, commer-
çant, rue du Commerce.
Simon, cuisinier, chez M. Bonnemai-
son.
Segk-Mamo'de Codabagas, blanchis-
seur, rue du Lieulenanl-Lubert.
SiD-AMON, commerçant, rue de i* Artil-
lerie.
Sondron, sans profession, rue Ami-
ral-Billard.
SoupREMANiEM, employé de commerce,
cher. M. Govcndas.imy.
SouPREMANiEM, jardinier, Tanambao.
SoupRAYEN-PiLE, Commerçant, Ta-
nambaos
SorpRAMANiA, commerçant, rue N» 1.
Sulliman-Ibrarim-Patel. commer-
çant, rue de rAriillerie.
M-** Tailamé (V'-), sans profession, rue
de rAriillerie.
Taïni-Aïlou-Naken, blanchisseuse,
rue de l'Artillerie.
M. Tambousamy-Antoni, boulanger, rue
de l'Artillerie. . .,
M— Tambousamy-Marie, cuismière, rue
du Lieutenant- Lubert.
•24
-^370 —
M. Taiibousahy-Antoni. boulanger, rue
du Lieutenani-Lubert.
M"" Tambousamy-Anamam« servante, rue
du Lieutenant- Lubert.
Tamboubsama-Marie, servante, rue du
\ll -Décembre.
MM. TévANi, sans prpfessioii, Anjoma.
ToLLAssi. employé de coraoïprce, ctiez
M. Govendaso'mv.
Yatdirçn« sans proression, chex M.
Namode-MaiiSuor.
Vala1k)n, employé de commeree, rue
«• 1.
Vanou, sans proression Anjoma.
VARAT-KAÎR^ulanchisseuri rue du XII-
Décembre.
M»* YitLADAM, sans profession, rue du
Lculenanl-Luberl.
MM. Woumaly-Marsi, blanchisseur, rue
N- 14.
ZéNOBE, sans profession, rue de
l*ArtiUerie.
Chinois
MM . A h<-Thion, épicier, riie A mirai- pierre.
AH-LoNGy épicier, rue de la R^ittcrse.
Ah -Long, commerçant, rue de l'Ar-
tillerie.
Ah-Sing, employé de cammerce, rue
N* 1.
AssomTan-Seng, commerçait, rue
du Commerce.
CiiAM-ATHiy commerçant, rue du
Lieutenant Lubert.
Gham-Cham, épicier, rue S^ i .
CmamFo, f'picier, pointe Hastie.
Ciiam-Hang, commerçant, rue lle-de
France.
Chal-Ip, commerçant, Tanambao.
Cham-Hun, id. rue du Com-
merce .
Chym-Ki, commis, Tanambao,
Cham-Koa, employé de commerce,
rue du Lieule.'iint Lubert.
ChamLok, commerçant, me du XII-
Décembre.
Cham-Long, commerçant, rue de la
Reunion.
Cham-Man-Dun, épicier, rue do Pro-
nis.
Cham-Kuan, épicier, pointe Hastie.
Chan SoNGy id. au cercle.
ChamSing, emplo>é de commerce.
CiiAM-THO.épic er,'ruedu Commerce.
Cham-Tsb, id. chez H. Cham-Lay.
Chau«Tuo.ng, employé de commerce,
rue du L'eulcnant Lubert.
MM, Cham^Thang, employé de commeree,
chez M. Cliam-niiig.
Chan-Thin, épiciet. au cercle.
Chan-Thong, id. pointe Hastie.
Cham-Hun, id. rue du Commerce.
Gham-Vuth Chib£, employé de com-
merce, rue de Tananarive.
Chah Won. épicier, rue Amiral-Pierre.
Chan-Yave. id. rue de l'Hôpital.
Chax-Yoth, épicier, pointe Hastie.
Cuam-Ybng, commerçant, rue de la
Batterie.
Chan Ying, commis, rue N* 1 .
Cuan-Çon, employé de commerce,
place du NouveaVMarché.
Chan- chan. commerçant, place du
Nouveau- Marché,
Cham-ki, employé de commerce, rue
Ile-de-France.
Chang-Weng, employé de commerce,
rue du Commerce.
Ha-Hin, commerçant, Tanambao.
Ha-nam. emplo)é de conumerce, rue
de la Réunion*
Hango. Joseph, commerçant, rue
Ile ae-Prance.
Ha-Song, commis.
Laî-Sang, commerçant, Tanambao.
Lai-Ping, épicier, rue Amiral- Pier-
re, 2.
Liong-Meng. commis, rueN* i.
LiONG Hi, employé de commerce,
rue du Commerce.
LioNG KiNG, employé de commerce,
rue du Commerce.
LoNo-Hoî, employé de commerce»
place de la Colonne.
MoN-TcHiy employé de commerce,
rue de TArtillerie.
Sax-Thou, emploxé de commerce,
place de la Coiônne.
Sam-Uoh, épicicr, rue du Commerce.
8am-Soy, commerçant Ampasirobe.
Tan-Fog, employé de commerce,
rue NM .
THAN-Kob, commerçant, boulevard
Militaire.
Than Tack, employé de commerce,
boulevard Militaire.
Tham Hoy, employé de commerce,
boulevard Militaire.
Tham Thion-Him, épicieri rue du
Commerce.
Tuiong-Thing, employé de . commer-
ce, rue du Commerce.
WoA-MoHJi, épicier, rue du Lieu-
tenant-Noël.
-. 874 —
Proiince des Betsimisaraka du Cantra
La province des BeUimisaraka do Centre est limitée : au Nord par la
rivière Anovey et le cours sapérieur de TAndramy ; à TOiiest, par une ligne
conventionnelle suivant la crête des hauteurs qui sépare le bassin du lac
Alaetra du versant de TOcéan Indien et passant entre Saiiamalaza et Fotsialana
etàTEst de Manakambahiny. De là, elle reioint le confinent de la Saha-
naoto avec Tlvondro et remonte cette dernière rivière jusqu'au campement
de Fitoantsondrona.
La frontière Sud, partant de Fitoantsondrona, rejoint la ligne de partage
des eaux entre le bassin de Tlvondro d'une part et celui du Ronga-Ronga
d'autre ]>ftrt ; elle gagne la mer en laissant au Nord le bassin du lac Nossi-Ve
et aboutit au Sud du village de Tampolo. A l'Est, la province est bornée par
rOcéan Indien.
Dans son aspect général, lai^ôte offre, à partir du Nord : d'abord, l'échan-
cnire de la baie de Tmtingue, puis une vaste courbe dont les extrémités sont
la Pointe-à-I^rrée et Foulpointe. Au sud de Foulpointe, la côte dessine deux
arcs très ouverts séparés par la Pointe-Uastie. En face de la Pointe-à-Larrée
se trouve Ttle S^- Marie. L Ile aux Prunes est située au large de Tembouchure
de rivoloina.
Orographie. — Le système orographique est formé par un massif montagneux
très boisé, d'une direction générale N.-S. et d'une altitude moyenne de 400 à
500 mètres qui côtoie la limite Ouest de la province et se rattache à la chaîne cen-
trale. De ce massif se détachent de nombreux contreforts qui séparent les
cours d'eau, dont est sillonnée la province, et qui vont en s'abaissant vers
la mer : tombant à pic sur le rivage, dans la région Nord, ils s'en éloignent peu
à peu et, dans la région Sud, une plaine d'une dizaine de kilomètres, à peine
oodulée, les sépare de l'Océan Indien.
Hydrographie. —La province des Betsimisaraka du Centre est bien arrosée ;
elle est pourvue, dans la région montagneuse, de sources nombreuses et excellen-
tes. Les embouchures des rivières sont quelquefois obstruées par des dunes de
sab]e,leseauxs'étendent alors parallèlement au rivage et forment des lagunes
séparées par des sortes d'isthmes appelés ampanalana (Pangalanes).
On trouve, en partant du Nord, l'Anovey, le Manampana, qui se jette dans la
baie de Tintingue : le Fandrarazana, qui traverse une région boisée, exploitée par
la Compagnie Marseillaise ; la Soaminina et le Miarimbona, qui débouchent sur
Soanierana ; le Manankatafana, la Manantsatrana, le Maningory, déversoir du lac
Alaotra et dont les nombreux affiuents de droite sont le centre de l'exploitation
aurifère du Syndicat Lyonnais ; l'Iazafv, qui sépare le district deMahambo du dis-
trict de Fenerive et dont la haute vallée offre des milliers d'hectares susceptibles
d être transformés en rizières ; le Fanifarn, l'Onibe et la Mamandrana, dont les
vallées très peuplées sont couvertes de rizières ; l'Ifontsy, qui sépare le district de
Foulpointe ae celui de Tamatave.
Le district de Tamatave comprend deux bassins principaux, ceux de l'Ivoloina
et de rivondro, et des bassins secondaires.
En partant du N., les principaux cours d'eau sont : Tlfontsy, semé de rapi-
des jusqu'à 25 kilomètres de son embouchure, grossi sur sa droite du I^mpon-
tsara, du Tolongaina, du Sahabeandra, de l'Iiontsy-Lanana, et se jette dans
la mer après avoir formé^près de son embouchure. Vile de Nossi-Bé.
Le Rangazava, qui se jette dans la mer au village du même nom, après
avoir reçu sur sa droite le Ranofotsy.
L'Ivoloina, le plus important oes fleuves de la province avec l'Ivondro,
reçoit, sur sa droite, le Sahavondrona, le Manamandraozana, le Sahandrahatra,
^874 —
le Sahaniavy, le Sahameloka, Je Sahatodina, le Ranomainty, et, sur sa rive
gauche, le Sahambaia, rifolsimavo, le Sahavitra.
L'Ivoloina est encombré de rapides jusqu'à 30 kilomètres de son embouchure.
Le Ranomadio, petit ruisseau au N. de Tamatave, qui ne communique avec
la mer que pendant les grandes eaux.
Le Manangareza, peu important, au. S. deTamatave.
L'Ivondro, très sinueux, est le plus important des fleuves de la province ;
il vient de la région deDidy, dans la province d'AmbatondraEaka ; il est encom-
bré de nombreux rapides qui en rendent la navigation très difficile. Sa vallée
est très large en certains endroits ; dans d'autres régions, au contraire, le lit du
fleuve est encaissé. Ses affluents sont nombreux et assez importants. Sa profon-
deur et son débit sont bien supérieurs à ceux de Tlvoloina.
L'Ivondro reçoit sur sa rive droite les affluents suivants : le Sahantana,
le Sahafatra, le Sahaviavy, le Sahamalaza, TOrifitra, le Vinany, le Tsarahindona,
FAndakambe, le Manjozoro et le Fanandrana.
Ses affluents .de gauche sont les suivants : le Sahavolo, le Namolasana, le
Ranohanina, le Takasy, le Sandranoaka, le Sahambendrana, le Vorinkina.
Au S. de rivondrona est une région couverte de lagunes et de lacs. Ce sont
les lacs Nosi-Ve, qui communique par un bras avec Tembouchure de rivondrona
et sert de déversoir au Manampototra et au Manambolo ; Sarobaktna, qui corn-
muniqiie avec le précédent et sert de déversoir au Tarasina et à TAndovolalina ;
puis, après Antanifotsy, celui- de Takanirona, celui d'Irongy, ^ui reçoit le Lo-
vondrano, le Marovotra, le Lakaloatra, le Manambolo, leSaharihma etl Alompatra.
POPULATION
Les indigènes peuplant la province appartiennent en majorité à la grande
tribu des Botsimisaraka, flxée'dans le pays depuis des temps tivs reculés. Après
l'élément Betsimisaraka, c'est Télément antaifasy qui constitue le fond tra-
vailleur de lapopuialion. Quant à l'élément bourjane, très important en raison dos
transports qui s effectuent entre les hauts plateaux et la côte, il est essentielle'
ment industriel et commerçant.
Le chiff're de la population indigène peut être évalué à 80.000 environ. On
ne saurait le préciser davantage en raison de Texode considérable qni s'est pro-
duit vers la rorél, dans la partie Nord de la province, dès les premiers mois de
rannéo 1903. Actuellement, par suite des mesures prises, un mouvement de
retour semble se produire.
La population européenne et assimilée comprend environ 110 habitants,
auxquels il faut ajouter 8 Indiens et 9 Chinois.
SUBDIVISIONS ADMINISTRATIVES
La province des Betsimisaraka du Centre est divisée en cinq districts:
i« Le district d'Ivongo, chef-lieu Soanierana, 359 habitanL«:. Soanierana,
Fandrarazana et Tintingue sont trois petits ports fréquentés par les voiliers de
Tamatave et de Sain te- Marie.
2» Le district do Fenerive, divisé en neuf lapa ou faritany. Le chef-lieu,
Fenerivo, compte 862 habitants.
3® Le district de Mahambo, divisé on sept lapa: le cho.f-lieu, Mahaqibo, a
387 habitants. De gros villages sont situés dans ce district, sur la roule d'Imeri-
mandroso ; ce sont : Vavatenina, poste administratif, centre do Texploilation
aurifère du Syndicat Lyonnais, Ambohibo et Sahatavy, aux confins de la forêt.
4* Le district de Foulpointe, dont une partie de la population a émigré sur
la rive droite de Tlfontsy, est le moins peuplé. Foulpointe, ou Mahavelona, excel-
lent petit port, n'a que 184 habitants.
5« Le district de Tamatave^ qui comprend :
i^ La région d'Ambodilazana-Sanahana.
2<» Le sous-gouvernement d'ïvondro.
3® Le sons-gouvernement de Tlvoloina.
1« La région d'Ambodilazana-Sahahaira, chef-lien Ambodîlazana, a une po-
pulation indigène d'environ 5.504 habitants, répartie dans les dix cantons ou
sâina suivants :
Canton d'Ambodirafia (chef-lieu Ambpdirafia)} sur la rivière Sahambala.
Cantons d'Ambodiiazana (chef-lieu Ambodilazana) et de Vinany (chef-lieu
Vinany), sur le haut Ivondro. .
Cantons de Lomboka (cheMieu liOmboka), d'Anibodijàrina (chef-lieu Am-
bodijarina) et de Sahahana, sur la rivière Fanandrana.
Canton de Besakav (chef-lieu Besakay), sur la rivière Morongoto.
Canton de Sahambèndrana (chef-lieu Sahambendrana), sur rlvondro.
2® Le sous-gouvernement dlvondro, c|ui a à sa tête un sous-gouverneur
indigène, a pour cbef-lien Ivondro, sur la rivière du niémc nom. La population
indigène est de 4.734 habitants.
78 villages indigènes sont répartis dans trois vastes cantons de ce sous-
gouvernement :
Canton d'Ivondro (chef-lieu Ivondro), qui renferme le grand village indigène
d'An tateiampasina.
Canton a'Ambodinonoka (chef-lieu Ambodinonoka), situé sur les rives du
Fanandrana.
Canton du Manambolo, situé sur le lac Nosi-Ye.
3* Le chef-lieu du sous-gouvernement de Tlvoloina est à Vohidotra, sur
ITvoloina ; 3.357 indigènes habitent ce district, qui possède 81 villages indi-
gènes situés dans les 4 cantons, dont les chefs-lieux sont :
Vohidotra, près dé Tembouchure de la rivière de Tlvoloina et non loin du
grand village d'Ampanalana; Ambodivanio, sur la rivière de Sahandahalra; Nossi-
Bé, au N., a la limite de la province, situé surTIfontsy, et Ambodiriana, sKué sur
le haut Ivoloina.
RENSEIGIfEHENTS ÉCONOMIQUES
jA^culture. — Entreprises européennes, — La véritable exploitation agri-
cole diBins la province est entièrement due à rinitiattve des Européens ou assi-
milés.
On peut citer, dans le district de Fenerive, la concession de M. Allaud, k
AmbatODelo, d'une superficie de 10 hectares, plantée en vanille et café ; la con-
cession de M. Berger du Jenet, Arnbokarioo, 3 hectares, plantée en girofliers ;
la concession de M. Buhot de Launcy, & Vohitrambo : 1.200 caféiers et quelques
cultures vivrières.
. Dans le district de Mahambo, M. Coureau possède quelques pieds de vanille,
M. Jeannot s*adonne à la culture du tabac, du riz et du mais.
Dans le district de Tlvon^o, les frères Biendiné et M. Duval, à peine installés,
tentent d'importantes plantations de cacaoyers et cocotiers. La Compagnie Mar-
seillaise cultive la vanille à Fandrarazana et a créé une cocoterie à la Pointe-à-
Larrée.
Pans le district de Fou Ipoin te se trouvent les concessions de MM. Alfred
Jean etPuren, à Tembouchure de TOnibe : une plantation de café Libéria et
quelques pieds de petit café en plein rapport y sont de fort belle venue. Ces
aeux colons ont d'importantes cultures de tabac, maïs et haricots. La concession
Julienne^ quiconipi-enait une vanillerie et quelques centaines de caféiers Libéria,
est abandonnée, depuis la mort du propriétaire.
Dans le district de Tamatave, presque toutes les propriétés ou concessions
sont situées soit sur les rives de rivoloina, soit sur celles de Tlvondrona, où les
terres d'alluvions permettent d'obtenir de bons rendements.
Lies principales d'entre elles sont les suivantes :
Vallée de VIvoloina
Propriété Sahanambo. — H. Dupuy. 30 hectares, dont 15 cultivés : ca-
caoyers, caféiers, bananiers.
-•374 —
Propriété VEsp&ir. — M. Dapûy. 90 hectares, dont 12 en colture : caeaoyers
et bananiers.
Propriété Vohilava, — -M. Dupuy. 12 hectares, dont 10 plantés en canne à
sucre.
Propriété Jurançon. — M. Bauristhène. 50 hectares, dont 15 hectares cultivés :
cacaoyers, bananiers', bois noirs, manioc et maïs.
Propriété Belle-Eau. — M. Barau. Situation sur le Sahandranto, en amont
des chutes : caféiers, bananiers, cacaoyers, manioc, riz.
Propriété Cyrano — M. Bensch. 60 hectares : caféiers Libéria et divers spé-
cimens de Marogo^pe, Java, Sumatra, Bantang, Congo, Sténophylla, et quelques
hybrides, de Libéria et Arabica ; cacaoyers, cocotiers, vanille, nananiers, tabac de
la Havane et de Gros Bleu : jardin potager riche en légumes cultivés sur planches,
basse-cour et arbres fniitiers^
Propriété ChantecaïUe. — M. Bensch. 35 hectares : 10 hectares de tabac et
cultures vivrières.
Propriété Tivoli. — M. Bensch. 40 hectares : tabac et cultures vivrières.
Propriété ^^0/6^^. -^ M. Bauristhène. 50 hectares, dont 25 cultivés : caféiers,
cacaos, bananiers, maïs, manioc, arbres fruitiers, eucalyptus, élevage.
Propriété Mauricia. — M. Laroque. 350 hectares : 30 hectares cultivés en
cacaoyers, caféiers, girofliers.
Propriété La Chance. — M. Dnmont. 200 hectares : cacaoyers, caféiers, pota-
t^er, salade, choux, carottes, oseille, salsiQs, persil, piment, etc... ; 14 tètes de
Détail.
Propriété L'Avenir. — M. Isaïe Dupuy ; directeur, M. Bauristhène. 1.000
hectares. Une des plus belles de la province : 125 hectares de cannes à sucre ;
élevage.
Cette propriété comprend également une fabrique de sucre et une distillerie:
ces deux établissements n*ont pas fonctionné au cours des derniers mois de
Tannée 1904.
Propriété Bokalava, — M. l. Dupuy. 100 hectares : 20 hectares cultivés en
cacaoyers, caféiers et bananiers.
Propriété Ampirarazana. — M. L Dupuy. 25 hectares, dont 15 en culture :
cacaoyers, bananiers, bois noirs.
Propriété Mont-Ida. — M. Bauristhène. 50 hectares, dont 20 en culture :
cacaoyers et bananiers.
Propriété Eurêka. — M. Damond-Dumazel : caféiers, cacaoyers, bananiers,
arbres rrnitiers.
Concession Robin. — 70 hectares : cacaoyers, caféiers Libéria, ylang-ylang;
élevage.
Vallée de Vlvondro
Concession Germaine. — M. Ruffat. — 10 hectares, dont 8 plantés de vanille,
cocotiers et arbres fruitiers.
Propriété Deloute fiU. — Locataire : M. Mazeau, à Amhokarivo ; 49 hectares,
superficie cultivée, 12 hectares, dont 4 plantés en céréales, potager, etc., 4 en
manioc» bananiers, maïs, et 4 en vanille. — Café de la Réunion.
Propriété Fayet. — A Antamiranty. 75 hectares, superficie cultivée, 10 hec-
tares.
Propriété Andrahovola. - M. I. Dupuy. 100 hectares, superficie cultivée,
25 hectares : café Libéria, pépinière Céara, bananiers et manioc.
Propriété H^elvUle. — MM. Maricot, Dupuy et consorts. — 700 hectares, dont
125 hectares cultivés. Fabrique de sucre et distillerie. Cannes cultivées : canne
Penang, canne Lousier, canne Port-Makay.
Propriété Mon Repos. — M. Damond Dumazel, 20 hectares cultivés : café
Libéria, bananiers et manioc.
Propriété de M. Castel Dugenet — Très belle cacaoyère.
Sur rivondro est encore installé M. Chantepie.
Sur le Fanandrana sont les concessions de MM. Bôissard frères et Tonnelier
— 375 —
A Farafate, M. Mon, en dehors de sa carrière de pierres, a commencé une
exploitation agricole. Des rizières irriguées, 260 hectares environ, y ont été
créées, ainsi qu*à Mahanoro-Be, où cent hectares ont été ensemencés en riz. 11 y
a en outre douze mille pieds de vanille et deux mille ylang-ylang plantés, ainsi
que cinq mille cacaoyers actuellement en pépinière. M. Mori projette de porter
sa piantantion à 20.000 pieds de vanille et 20.000 ylang-ylang.
Les cultures pratiquées avec le phis de succès sur les concessions de TIvo-
loina et de Tlvondrona sont : le café, le cacao, la vanille, la canne à sucre et le
tabac.
Les concessions, situées dans un rayon de 3 kilomètres autour de Tamatavc,
c'est-à-dire dans la région sablonneuse jusqu'à Vohidotra, Farafate et Ivondro,
ne comportent que des plantations de Hlaos, d'eucalyptus et de cocotiers. Le ma-
nioc et la patate y sont cultivés et, avec beaucoup de soin et de fumier, les légu-
mes d'Europe.
Les terrains de laprovince des Betsimisaraka du Centre peuvent être compris
parmi les meilleurs ae la Colonie. La culture du cacaoyer parait appelée à
donner les meilleurs résultats, à la condition que le terrain soit judicieusement
choisi dans les vallées abritées des grands vents et à humus profond. Le petit
café, très répandu dans le Nord de la province, offre beaucoup plus d'aléas et l'on
a eu à enregistrer deux échecs. Le-Hbéria vient admirablement.
- Le cocotier est répandu dans presque tous les villages de la côte et des
environs ; il parait de belle venue, mais sa croissance est ici plus lente que dans
le Nord-Ouest delà Grande Ile (Grande terre et Ânalalava).
La vanille, le giroflier viennent fort bien et si leurs produits n'étaient
dépréciés, il y aurait là une réussite certaine.
La culture du tabac donnerait d'excellents résultats si l'écoulement du pro*
duit était assuré.
On peut encore recommander aux Européens la culture du maïs, des haricots,
des pommes de terre.
Les vallées les plus propices à la colonisation sont celles de la Soamianina,
de la Marimbona, qui ont leur débouché à Soanierana ; celle de l'iazafy, tribu-
taire du port de Mahambo ; celles de TOnibe et de la Mamandrana, à proximité
de Foulpointe : enfin, celles de l'Ivoloina et de Tlvondro, dans le district de
Tamatave. Dans l'intérieur, on pourrait encore signaler de nombreux terrains
propres à la colonisation, mais l'absence de routes carrossables ne permet
guère de s'éloigner des voies fluviales qui peuvent assurer le transport pratique
des produits.
Cultures indigènes. — La culture du riz était très développée autrefois,
dans l'ancienne province de Fenerive, qui a été longtemps le grenier de Tama-
tave. Mais, cette année, la production a été inférieure à ses besoins. La canne à
sucre, plantée dans le seul but de fabriquer la betsabetsa; se trouve dans tous les
villages. Le manioc, la patate, les haricots ne sont cultivés que dans la limite
des besoins de leurs propriétaires. On peut signaler la présence, dans la région
de Sahatavy et dans les environs de Mahambo, d'importantes cultures de taoac.
La plupart des villages possèdent quelques pieds de calé. Les plantations les
Élus belles sont situées sur la route d'imerimandroso à Nossi-Be, Vavatenina,
iahanoro et Sahatavy.
Il V a lieu de signaler également la tendance très marquée que certains
Hova de la province ont, depuis quelque temps, à s'adonner à la culture marai-
l'h^re en vue d'approvisionner le marché de Tamatave. Ces Hova, au nombre
d'une douzaine environ, emploient les Betsimisaraka comme main-d'œuvre et
sont établis, soit au village indigène de Tanambao, soit dans le district de l'Ivon-
drona, aux villages de Mahasoa, d'Ambilona ou de Mahatsara.
I^es principaux légumes cultivés avec succès par ces indigènes sont les
choux, tomates, carottes, aubergines, pommes de terre, citrouilles, haricots,
salades, etc.
-m-
Elerage. — La population bovine de la province p*est pias.très importante ;
le dernier recensement accusait les chiffres ci-apirès :
. TftiirC'&ux, bœuf:! et vaches, 24.442.
Veaux et génisses, 12.721.
Il n'y a pas plus de deux milliers de porcs dans la province : mais, par con- -
tre, réleva^e de .la volaille, oies, dindons, canards, poulets, est très prospère
et un grand nombre de ces animaux est exporté surTamatave. Les Européens
qui s'adonnent à Télevage sont peu nombreux :
A citer, parmi eux, M. Clément, k Mahambo, qui possède de 600 à 800
tôtes ; M. Bruncher, dans le district dlvongo, 42 têtes ; M. Belle, à Yavatenina,
une centaine de tètes. La Compagnie du lac Alaotra et M. Laroqae, de Tama-
tave, ont une partie de leurs troupeaux dans les pâturages des enTÎrons de
Yavatcnina (vallée delà Mananonoka) : M. Laroque possède encore des troupeaux
dans le sous-gouvernement d'Ivondro, ainsi que MM. Castel Dugenet et Faidnerbe.
Il existe dans le district de Tamatave quelques colons comme MM. Baiisson,
Pupuy, Robin, Chuntepie, Bargoin, deTEtang, Orieux, Barau, etc., qui, proprié-
taires chacun d'une moyenne de 30 à 40 bœufs, ne peuvent pas être consiaérés
comme des éleveurs; leurs troupeaux sont les accessoires de leurs concessions,
fournissent la fumure et piétinent les rizières.
Ne peuvent pas non plus être considérés comme pratiquant l'élevage^
M. Bang et M*"* Lepoigneux, qui possèdent chacun, en vue de la production du
lait, un troupeau d'une trentame de vaches.
Enfin, d'autres commerj^ants, comme MM. Constant, Caperre, de Biarrotte,
Ruffat et les indigènes Rainianga, Andriamper;, ont, il est vrai, du bétail, mais
ce sont des troupeaux provenant d'Ambatondrazaka et de Fenerive, voire même
4e l'Imerina, qui sont constamment renouvelés et uniquement destinés à la
boucherie ou à l'exportation.
Les plus beaux pâturages du district de Tamatave se trouvent dans les
plaines d'Ankarefo, le long de l'ancienne ligne d'étapes. .
Beaucoup d'indigènes de cette région sont propriétaires de petits troupeaux,
dont l'importance varie entre 10 et 15 tôtes de Détail.
Dans le sous-gouvernement d'Ivondro, les emplacements susceptibles d'être
utilisés comme pâturages sont les plaines d'Andranomamy,. Mangazona, de
Tanandava et du Haut-Manambolo.
Quant au sous-gouvernement de l'Ivoloina, il possède peu de pâturages, sauf
cependant dans la vallée de llfontsy.
Indastrie. — Entreprises européennes. — L'industrie extractive est rela-
tivement prospère dans la province. Le Syndicat Lyonnais, installé à Vavateni-
na, exploite l'or des nombreux signaux qu'il a plantes dans la vallée de la
Saranindrara, de la Manambitanona, de la Sahavatoina et de leurs affluents:
dans les quatre districts qui formaient la province de Fenerive, un millier
d'hommes et autant de femmes se livrent k la recherche de l'or. Cette seule
exploitation répand dans la région près de 200.000 francs de salaires annuels.
L'effort des prospecteurs se porte depuis quelques mois sur l'Ouest du district
de Foulpointe. Le district de Tamatave, qui, jusqu'à présent, n'avait fait l'objet
d'aucune déclaration de pose de signal, semble depuis quelque temps être
appelé à prendre une assez grande importance; en 1903, un assez ^rand nombre de
poses de signaux ont été faites : 26 permis de recherche ont été délivrés dans cette
même année et 15 en 1904 (3 premiers trimestres). La production d'or, qal
avait été nulle jusqu'en 1904, a atteint cette année 1.576 grammes.
M. Mori exploite à Farafate et Mahanoro-Be des carrières de pierre qui,
situées aux environs de Ts^atave, sont reliées par des voies Decau ville aux
différents chantiers de cette ville et fournissent la presc[ue totalité des maté-
riaux de construction qui lui sont nécessaires. 11 y a lieu de signaler égale-
ment la carrière de pierre exploitée par M. Poggioli, sur l'Ivoloina, à côté de
V Avenir, carrière dont l'ouverture est oeaucoup plus récente.
L'industrie forestière est également prospère, surtout dans le Nqrd de 1*
arovipce (district d'ivoa^o). .Leii easences * prpcieuses, roscf, ébène, palissandre^
abondent. La Compagnie Marseillaise a fait , établir à FandrarazaBa, dans le
Nord.de la Pointe- à-Larréc, un outillage d'exploitation forestière perfectionné.
D*autrefe ext)lojtations, moins importantes, sont également prospères. Ce
§ont celles de'MM. de Bosschère etMarquet, à Manompana ; do M. Brunscher à
Mâinànkalafana; de M. 'Desrosiers, à Soanierana, et, dans le district de Mu-
hambo, celles de M. Clément. Tous les produits de ces exploitations sont diri-
gés sur TamatavB ou Sainte-Marie: ' ' *
Au point de vue forestier, le district -dé Tamatave, quoique peu favorisé,
renferme cependant quelques massifs importants dans l'.O. et dans le S., autour
des lagunes.
:Ca3 qaiâsifs, aptrefois tcè^. riches en essences de tontes sortes, sont sur le
point d'atteindre leur complète exploitabilité, car, vu leur proximité des cen-
tres de Tamatave et Andovoranto, us ont été explottés k outrance au temps des
Hova et le sont encore à ri|eure actuelle. Le moment est proche où les conces-
sioijuaires forestiers seront donc dans l'obligation d'abandonner leurs conces-
sions, à' moins qu'ils ne pratiquent, dès maintenant, la culture sous bois. Cet
arrêt dans la coupe permefttra d'opérer la sélection nécessitire au dégagement
du sous-bois et ne pourra Qu'aider à la régénération de ces forêts, dont les
sujets n*ont plus la taille Réglementaire pour l'exploitation, <
Çans la région montagneuse,, coupée d'innombrables ruisseaux, on trouve
de beaiix'massifs vers les sources du Fanandrana, du Manjozoro, du Tsarahindano,
de rivondrona, de Tlvoloinà, dé Vlfontsy.
Malheureusement, les rapides nombreux et souvent infranchissables dont
sont remplies toutes les rivières dans leur h^ut cours rendent presque impos-
sible leur exploitation. Toutefois, il semble qu'une . société, en possession de
capitaux importants lui permettant l'emploi d'un matériel approprié, pourrait en
tirer de beaux bénéfices. L'emploi de transpoo'teurs aériens est tout indiqué
pour ce genre d'exploitation.
Les principaux concessionnaires forestiers du district sont : Samba-Djalo h
Ambodirotra et Botosoa à Betoahitra. . / ; -»
Les cascades ou chutes d'eau pouvant actionner des moteurs hydraiiligues
se rencontrent à chaque pas dans la région montagneuse. A^^ignaler parmi les
pins importantes les chutes de la Manompana, celle du Volobe, petit affluent de
rivondro, qui a une dizaine de mètres de hauteur, et celle a'Antoro, de 2Ô à 25
mètres de nauteur, formée pac le Sandrantsoa, petit ri^sseau se jetant dans le
Fanandrana au lieu dit Antsirantsara.
L'industrie des transports, est représentée par la C*® de^ Messageries Fran-
çiases de Madagascar. /
Industries indigènes. — Le Betsimisaraka n*est pas industrieux, les femmes
seules tissent quelques rabanes el confectionnent des nattes, mais uniquement
pour leur usage personnel. Les travaux de la forge et la poterie n^existent qu'à
léiat rudimentaire.
Commerce. — La province des Betsimisaraka du Centre est, au point de vue
commercial, sous la dépendance complète de la ville de Tamatave : toutes les
mprehaildises d'importation qu. d'exportation proviennent de cette, place ouisont
dirigées vers elle.
- les marchandises d'importation sont débarquées par de petits voiliers
côtiersdans les. ports de Fenerive, Foulpointe, Mahambo» Soanierana, qui alimen-*
tent les quatre oistriets formant l'ancienne province de Fenerive ; le district dâ
Tamatave est alimenté par le port de Tamatave.
l^ port de Fenerive, l'un des plus importants de la province, est cependant
peu fréquenté en raison de sa rade ouverte à tous les vents. Les opérations
d'embarquement et débarquement y sont difficiles et les concessionnaires fores-
Mers ont obtenu de la douane la liberté de faire leurs expéditions des points où
ils sont établis^ La Compagnie Marseillaise opè^e à Fandrarazana et .M. de.Bus^
— 878 —
schère dans la baie de Tintingae. Le transport de la tonne de marchandises de
Fenerive à Tamatave est de quinze francs.
Deux marchés seulement, de création récente, existent dans la province :
celui de Vavatenina, qui a lieu tous les lundis et semble devoir se développer
rapidement, et celui d Ivondro, qui, créé lé 17 juillet 1903, a été ouvert le i^'
octobre suivant.
* Le Betsimisaraka est un mauvail client pour les maisons de commerce, ses
besoins sont pour ainsi dire nuls et il a une tendance de plus en plus marquée
h exiger le paiement de ses produits, ris, caoutchouc, cire, raphia, en argent
plutôt qu'en marchandises, comme il faisait auparavant.
Les principales maisons de commerce de la province sont les suivantes :
MM. L Dupuy (RoUo représentant)
Bidaion
Dans le district de] SodÎiSb^ f Articles dMmportation et
Fenerive ) Bercer t produits du pays
Amode Mail
Gham-Chi
MM. Dérivière, représentant de la Ck>mpagnie Lyonnaise.
E. Chair représentant de M. Dupuy.
Nayna, représentant de M. Wcckanges.
Dans le district de] 5®?^'?:
Soanieraa. { g^f^";
Bénard .
Desrosiers.
Mavinta.
Dans le district de( MM. Clément
Mahambo ) Jeannot.
Dans le district dc( Alfred Jean.
Foulpointe ( Sautron.
MM. Léon Dim à Ampanalana.
Chan-Fou, id.
Burgal, à Ivondro.
,...,_ Narraissam Poulay, id.
Dans le distncl dej Ah-Hime, id.
Tamatave \ Chan-Hune, id.
Chan-Foune, id.
Chan-Lenv, à Ambodisiny.
Ah-Peny, a Ambodiriana<
Laï^Thuon, à Ambodilazana.
Le commerce indigène est représenté dans la province par des débitants de
betsabetsa et quelques marchands au petit détail de comestibles et de tissus.
On doit en outre signaler quelque Hova qui, achetant certains produits de Tin-
dustrie locale en Imerina ou dans le Betsileo, viennent les revendre à la cAte.
Enfin, mention peut être faite d'une douzaine d'indigènes, hova pour la plupart,
2ui se livrent, avec le plus grand succès, & la cuUui*e maraîchère aux enviroDi)
e Tamatave et alimentent en partie le marché couvert de la ville en légumes
frais.
f,e poste de receveur des douanes de Fenerive vient d'être supprimé récem-
ment etconfiéau chefde district. Le mouvement commercial est en décroissance.
Le tableau ci-dessous en établit la statistique durant Tannée 1903*.
— 3T9 —
PAVILLONS
Français
Anglais..
Tutàxjx
NOMBRE DB NAVIRE^
RtTBte
5i
57
111
SORTIS
54
56
110
TONNAGE
DBS NAVIBBS
KNTRéS
17.T71 T.
1.1W T.
18.964 T.
SORTIS
TONNAGE
DB8 MARCRAMDISBS
dAbarqu^ks
17.771 T.
1.186 T.
18.967 T.
307 T. 700
131 T. 100
438 T. 800
RMBARQUftBI
900 T. 900
335 T. 400
535 T. 600
BBHSBIGIIEHBIITS GÉlffilliUX
Le colon oui désire se rendre dans la province peu t y accéder par deux ports :
Tun, celui de Tamatave, le plus important de la Colonie, est desservi d'une façon
régulière par plusieurs grandes compagnies de navigation (Messageries Maritimes,
Compagnie des Chargeurs Réunis) ; Tautre, celui deFenerive, est desservi par la
Ville de PernàmimcOj vapeur de la Compagnie des Chargeurs réunis qui, cnargé
d'assurer le service maritime postal de la côte Est de Madagascar entre Diego
et Fort-Dauphin, exécute ce trajet, aller et retour, une fois par mois et passe k
Fenerive, soit en descendant vers le Sud, soit en remontant vers le Nord.
La province possède la route de la côte, qui s'éloigne peu du rivage et se
déroule sur le sable ; elle vient de Maroantsetra, passe à Manompana, Fandrara-
zana, Soanierana, Fenerive Mahambo et Foulpointe.
Elle traverse Tlfontsy (passage en pirogue*, passe à Nosi-Be^ Antanimena-
kely, Rangazava, traverse la rivière du même nom (passage en pirogue), passe
à Belambo, à Vohidotra, coupe Testuaire de Tlvoloina [passage en pirogue],
passe à Tamatave, traverse le Manangareza (pont), passe à Betainomby, Ivon-
drona, traverse Tembonchure de l'Ivondrona (passage en pirogue), passe ensuite
à Ambodisiny, Ankarefo et continue ensuite sur Andovoranto.
Il existe également une route carrossable conduisant de Tamatave à la
station d'essais de Flvoloina (12 kilomètres). Cette route se continue de l'autre
côté de la rivière par une piste très bien entretenue jusqu'au village d'Ambodi-
molena (concession VAvenir). A partir de ce point, la piste devient un sen-
^^^ gagnant Ambatondrazaka en suivant la haute vallée de l'Ivoloina.
, Bn dehors de ces deux routes principales, il y a lieu de signaler la piste
qui relie Tamatave à Ambatondrazaka (province limitrophe) en passant par les
villages de Farafate, Soanierana, Ambodibonaro, Andapatsirakana, Ambodilaza-
na(29km.), Ankaraina, Ambodiharamy (46km.),Vinary, Marovato, Ambodibonaro,
Anivorano ou Fito (90 km,), Sahavory, traverse l'Ivondro, limite de la province, à
1 ex-villagede Fitoantsondrona ^ii 5 km.), pour continuer, dans la province voisine,
par les villages de Tolongoina, Didy, Ivandrojana et aboutira Ambatondrazaka
(190 km.)
De Fenerive part une route qui, se dirigeant sur Imerimandroso, passe par
yavatenina, centre important, cBef-lieu de poste administratif, et par sahatavy ;
a partir de ce dernier point, le sentier est très mauvais et non praticable aux
mulets.
Dans rintérieur de la province les bourjanes se paient 1 fr. 50 à 2 francs
par jour ; ils prennent généralement dix francs pour faire le trajet Tamatave-
renerive.
11 n'existe d'hôtel dans Fintérieur qu'à Ivondro, où un établissement de cette
nature, « l'Hôtel de U Gare », est tenu par un Européen, M. Burgal.
— 380 —
' Il y a à Foulpointe, Hahabo et Soanicrana des ' gttes â*ëtàpes suffisants ;
quant auxçUes a'étapes qui existaient précédemment à Ivondro et Ankarcfo, ils
ont, par suite des facilités de transport ^ue présente la Compagnie des Mes*
saoeries Françaises de Madagascar, été désaffectés. Dans presque tous les
villages, 'une case est réservée aux passagers.
La vie est facile et les vivres bon marché. Un Européen peut facilement
vivre avec 200 francs par mois.
En ce qui concerne la main-d'œuvre, question présentant le *plus haut
intérêt pour la colonisation, il y a lieu de constater que si, dans les quatre districts
de Soanicrana, Fenerive, Mahambo, Foulpointe, elle se trouve facilement au prix
4e i2 fr. 50 à 20 frailcs avec la nourritui'e, selon les travaux exigés, elle est, par
contre, trè^ chère et à peine suffisante dans le district de Tamatave où elle
devient rare qiiand arrive la récolte du riz»
i Cette pénurie se fait d'autknt plus sentir que les différentes plantations
ëucrièresde la région ont besoin, notammentau moment de la coupe de la canne,
d'un personnel très nombreux, dont le recrutement est, par suite, difficile.
Fenerive possède un médecin militaire qui dirige actuellement le service
de rhôpital et qui dirigera sous peu celui de la léproserie qu'on doit construire
à la Pointe-i-Larréc.
L'hôpital a été inauguré le 17 octobre : il se compose de cinq grands
pavillons et de plusieurs dépendances. Les cinq pavillons se décomposent en loge-
ment du docteur européen, logement des infirmiers et infirmières, pharmacie,
logement du docteur indigène, bâtiment pour malades indigènes. Ces derniers,
qui refusaient de se faire traiter jusqu'ici par nos docteurs, viennent déplus en
plus nombreux et trouvent un grand avantage à se faire soigner pour la taxe
minime qu'on leur demande.
Un jJ30ste médical a été créé à Âmbodilazana : il est placé sous la direction
d'un médecin indigène de colonisation.
Les établissements scolaires sont peu nombreux : l'enseignement officiel est
i:eprésenté à Mahambo, Yavatenina, Soanicrana, Foulpointe, dont l'école est de
création récente, Ambodisiny, Ivondro, Ambodilazana.
Les pères du Saint-Esprit sont installés à Fenerive et Tsaranambao, ces
deux points possèdent une église; il existe à Ivondro une chapelle desservie
par les Jésuites de Tamatave.
ADMINISTRATION
MM. Faucon, ^, administrateur en chef de 1'* classe des colonies, chef de la
province
de Juzancourt, administrateur-adjoint de S^' classe.
Giresse, administrateur-adjoint de 3* classe, adjoint au chef de la province.
Rivière, administrateur-stagiaire.
Heinard, commis de l^** classe des affaires civiles.
Mimy, écrivain des affaires civiles.
Raymond, chef de bureau de 2* classe.
Chabeau, sous-chef de bureau de 2* classe.
Savin, commis de i^^ classe du corps des «omptables.
Béquet, commis de 2* classe du corps des comptables.
Coggia, administrateur-adjoint de 2<> classe, chef du district de Tamatave.
Bontemps^ id. 3* classe id. Mahambo.
Aujaa, id. id. id. Fenerive.
Pechmarty, id. id. id. Foulpointe.
Daavin, adjoint de 1'* classe des affaires civiles, chef jdii district de
Soanicrana.
Dimaine$ ' * .
M. Lota, receveur des domaines, curateur aux successions et biens vacants,
sous-conservateur de la propriété foncière*
AgricuUure
MM. Rollot, agent de culture, chef p. i. de la circonscription agricole de TEst.
Jaëglé, agent de culture.
Delage, id . .
Nicolas, contremaître d^agricuiture.
Hoareau, jardinier.
Ecole primaire préparatoire
MM. Maigre, instituteur de 4* classe, directeur.
Aatret, instituteur de 5' classe.
Jftnes
MM. Breton, contrôleur principal des mines de r^ cla.sse, commissaire de la
circonscription de TEst.
Villeneuve, commis de 2<' classe des travaux publics.
Trésorerie
« i • . ' *
MM. Ronçet, payeur particulier de 3« classe.
Rallion; commis de trésorerie de 4« classe.
Campistron, commis de 2° classe du corps des comptables.
Dandrade, id. id.
Picard, porteur de contraintes.
MM. de Rocca-Serra, inspecteur de i^^
classe, chef de service.
Thuillier, vérificateur de 1" clas-
se, !•' commis de la direction.
Dia(pe, commis principal.
Delrieu, contrôleur de l"^* classe.
Gontier, vérificateur de l**® classe,
ffons de receveur principal.
Delber, vérificateur de 3* classe.
Witzmann, id.
SiUier, vérificateur-adjoint de 1*^"
classe.
Artigalet, commis de 2* classe.
Hantoux, sous-lieutenant.
Bellbt, brigadier de 2" classe.
Bareyre^ brigadier de 2* classe.
Laine, id.
Lab, id.
Oâdai:d, id.
Jégat, patron de 2« classe.
Fieschi, sous-brigadier de l'«
classe..
Laurent, sous-brigadier de l"
.. .. clj^fi^e.
Douanes
MM*
6iorgi,'sous-brigadier de f* classe.
Labat, sous- brigadier de 2* classe.
Barbaxan, id.
Abinelle, id.
Clausse, id.
RoBset-Fassiot, préposé hors clas-
se.
Martin, id.
Decugifl, préposé de i^* classe.
Mattei, id.
Barolin, id.
Teate, préposé de 2*^ classe.
Aneel, préposé de ?* classe.
Auffret, matelot de 2« classe.
Geruti, préposé de 2* classe.
Bordenave, id.
Ballon, id.
Forestier, id.
Giacomini. id.
Gruber, id.
Incerti, id.
Merlande, id.
Mantouz-Firmin, id.
— 3M -
MM. S^-SaaTenr, préposé de 2* classe.
Tayera, id.
YitaU, id.
Bouvière, matelot de 2* classe.
Rassindirame préposé auxiliaire.
Yeysseyre id.
Berand, id.
Volpéi, préposé auxiliaire.
LebretOA id.
Bignottl id.
Bosviel id.
Gastrein id.
Horiase id.
Assistance médicale
M. Peltier, médecin aide-major de V classe à Fenerive.
Travaux publics
M. Begné, conducteur de 3* classe à Fenerive.
Service topographique
M. Hathianz, géomètre de l'^" classe à Fenerive.
Garde régionale
MM. Coanord, inspecteur de 2* classe, commandant la brigade à Fenerive.
Thiéband, garde régional de 2* classe à Mangabe.
Durrieu, id. 3« classe à Tsarasambo.
Layedan id. 4** classe à Vohipeno.
Dnran
id. 4* classe à Ambodilazana.
Postes et télégraphes
MM. Haurer, commis de l'''classe (ca- MM. Firinga, commis local de 4* classe
dre métropolitain) fS^^* de rece-
veur.
Semmeley, commis de 2* classe
(cadre métropolitain).
Hoyse-Frizé, mécanicien.
Hialbe, commis local de 4° classe.
Wichers, id.
Ethève, id.
Bninet Léonce, id .
Hanifatra, id .
Bnmet, id.
Bourval, commislocal de 5^^ classe.
Pourchet, id .
Sparon» id.
Perret, surveillant de 4* classe.
Carlea, id •
Duleroy, id .
M"** Yve Casiez, dame téléphoniste.
LISTE DES HABITANTS EUROPÉENS OU ASSIMILÉS
M. Alard, agriculteur, à Fenerive.
M»* Alard, sans profession, \ Fenerive.
MM. Anselmb, propriétaire, à Farafate.
Barau, colon, à Aropanalana.
Bastidb. propriétaire à Ivondro.
BellEp directeur du syndicat Lyon-
nais à Fenjrive.
Bensh, concessionnaire de )a pro-
priété Cyrano.
Benard, employé de commerce à
Soanierana.
DE BlARROTTE.
BiENDiNÉ, planteur à Aotondy.
BiENDiNÉ, planteur à Anovey.
BiDALON, commerçant et lK)ulanger à
Fenerive.
M"** BiDALONy sans profession à Fenerive.
M. BoissARD, colon sur le Fanaodraaa.
MM. BoNAME, directeur de l'usine de Mol-
ville.
Boucher, propriétaire à Ivondro.
Bruncher, éleveur et industriel à
Manattatafana.
M"* Bruno, propriétaire à Ivondro.
M. Buhot db Launay, planteur à Votii-
trambo.
M-^ BuHOT de Launay, s. p., à Votiitram-
tK).
M Burgal, hôtelier, à Ivondro.
M-* BuRGAL,s. p., à Ivondro.
MM. Cassbgnet, industriel à Foulpointe.
Castbl-Dugbnkt. concessionDaire de
la propriété Constantine.
Cbantepie, concessionnaire de la
propriété Marguerite.
M"* Charles, H., institutrice à Mabambo.
^ 388 —
M-
M.
M-
H.
M-
MM.
NU.
MM.
Charbon, coacesuonnaire «mr la rou-
te de livoloina.
Clament, Albert, commerçant et
pianteur à Maharobo.
CuBRMONT, concessionnaire de la pro-
priété Betaiaomby.
Constant, concessionnaire sur la
Varavarana.
CouBAU, Victor, planteur et éleveur
à Mahambo.
Crousse, traitant sur la Macambitana.
Daiiond*Duna£Bl, concessionaaire.
DE BusscHÈRE, iodustrieL forestier
à Manompana.
DE l^Etang, propriétaire à Ivondro.
Dbloutb, concessionnaire à Ivondro
Desrosiers, employé de commerce à
Soanierana.
Dumont, concess-onnaire de la pro-
priété La Chance.
DupijY, Eugène.
Ebbung, employé.
Favart, Avérant de la propriété Mar-
guerite. ~
Gbrault, concessionnaire ft Vohido-
tra.
GooiN, concessionnaire i Kalvarana.
Gonzalv&s, prospecteur à Andrano-
bola.
Grondin, propriétaire h Ivondro.
HécAMP, commerçant à Ifenenve.
HÉCAMP, sins profession à Penerive.
JUDB, colon, à Ampanalana.
Lagoudray, concessionnaire sur le
Nossi-Ve.
Laggiard, chef de culture de la C
Marseillaise, à Fandrarazana.
Langbubr, concessionnaire à Ampa-
nalana.
Laplangbe, sans prolession à Ma-
ttambo.
Larroqub, concessionnaire de la pro-
priété Maurice.
Lebon, propriétaire à Ivondro.
Le Garreg, concessionnaire à Am-
panalana.
Magrin, propriétaire à Ivondro.
Martin, concessionnaire sur la route
de rivoloina.
Massé, propriétaire à Ivondro
MiGNOLBT, emplové à Fandravazana
MoDBSTB, Martin.'
MoRi, concessionnaire à Farafate.
OuvB, concessionnsiire sur Tlvondro.
OuviER, employé de commerce à
Fenerive.
Oral, propriétaire à Ivondro.
Oribux, concessionnaire à Ivondro.
Patbt, concessionnaire à Antanana-
ranty.
GoinbLepinb, colon sur le Fanan-
drana.
PuREN, agriculteur à Foulpointe.
PuRBN, sans profession à Foulpointe.
Rau, colon à Ivondro.
Ravier, concessionnaire à Ampana-
lana.
!■«
MM
MM
M-
MM.
M-
MM.
M—
MM.
1Uynal*Batty, propriétaire à Ivon-
dro.
Robin, concessionnaire dans la vallée
de rivoloina.
RuFFAT, concessionnaire de la pro-
preté Germaine.
Sautron, charpentier à Foulpointe.
Sautron, sans profession à Soanie-
rana.
TuppiN, mécanicien & Fandrarazana.
Tegher, gérant de la propriété de
M. Delacre.
Tonnelier, colon sur le Fanandrana.
Traverse, employé agricole à Fan-
* drarazana
Yaudagne, concessionnaire sur la
route de rivoloina.
Yendammes, employé de commerce &
Fenerive.
VerOxN, propriétaire à Ivondro.
Vezan, propriétaire à ivondro.
Wernbrt.
Anglais
Afred, Jean, commerçant et planteur
à Foulpointe.
Ballison Edouard, concessionnaire
sur rivondro.
Ballison Henri, concessionnaire sur
rivondro.
Bauristhbnr, concessionnaire de la
propriété Bagatelle.
Boulinbau, sans profession
BouLiNEAU (V«*), sans profession
Cassa DiN, employé de commerce à
Soanierana.
Clair, employé de commerce à Soa-
nierana.
Clair, employé de commerce à Soa-
nierana.
Damond-Dunazel, concessionnaire de
la propriété Eurêka.
Deri VIBRE, employé de commerce à
Soanierana.
DupUY, Isaîe, concessionnaire, pro-
priété l'Avenir.
Edgar, colon à Ampasindava.
Faioherbe, concessionnaire k Kala-
varara.
Jbannot Arthur, commerçant et agri-
culteur à Mahambo.
Jbannot, Rosier, employé à Maham-
bo.
Jeannot, sans profession à Maham-
bo.
Linstbad, commerçante h Maharol>o.
Marigot, propriétaire sur rivondro.
Nayna, employé de commerce A Soa-
nierana.
NOBL.
PiERRus, employé de commerce
Fenerive.
RoLLO. employé de commerce à Fe-
nerive.
Sophie, Henri, commerçant à Fene-
rive,
— 8«^
nierana.
' M. SopHiB, propriétaire à Ivondro. -
MM. Abdal-Bary, commerçant.
Dawdjbe, id.
GOLABDAS, id.
ISMAELDJEE, id.
Moussa- A môud-Mall, commerçant
Ossbn-Amodb-Mall, id.
MouRGUEssiN - Narainssamy- Poulay.
commerçant.
■*• V^'^ViiiMrAH, commerçante.
. Chinois
MM. AH-HniB, commerçant.
Ah-Pbno,
id.
Chan-Foune,
id.
Ch.ui-Lbng,
id.
Ch.\n-Hune,
id.
Cram-^hi«
♦id.
LaiThion,
id.
Long-Keng, .
id.
»T.
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'•<•-'» . '.
1 •• .
— 385 -
Sainto-Marie-de-Madagascar
REIISEIGIIEHEIITS GÉOGRAPHIQUES
Situation. — LMIe de Sainte-Marie ou Nosy-Boraha (ile d'Abraham) s'étend
parallèlement à la côte Estde Madagascar, suivant une direction générale N.-N.-E.
S.-S.-O. Elle est .coniprise entre 16« 40' et 17» 8' de latitude S. et 47» 8' 39"
et 47<* 55' de longitude E. Sa longueur est d'environ 55 kilomètres du N. au S.,
sur une largeur moyenne de 4 kilomètres. Elle mesure 16.500 hectares de super-
ficie.
Sainte- Marie est séparée de Madagascar par un chenal qui, dans sa partie
la plus étroite entre laPointe-à-Larree et Lokintsy, mesure environ deux milles
et demi et s'élargit de plus en plus vers le Sud et' vers le Nord ; il atteint 30
kilomètres de largeur à ses extrémités.
Côtes. — La mer, calme dans le canal, est continuellement houleuse sur la
côte orientale de l'île, oui est bordée, sur toute sa longueur, par une barrière de
récifs, quelquefois double ou triple, peu éloignée du rivage et interrompue
seulement, vers le Sud, par quelques passages accessibles aux pirogues. Parallè-
lement à la côte occidentale, on rencontre aussi quelques brisants, mais de
moindre étendue.
Le littoral de l'Ile est assez découpé ; il est sablonneux à l'O. et présente,
du côté opposé, des promontoires rocn.'iux. En partant du N., le rivage occi-
dental forme les pointes d^'Albrand, d'Antsirakaraiky, d'Antsirakalana, d'Anivo-
rano, d'Ankirihiry, la baie et la pointe de Lokintsy, les baies de Tafondro et
d'Ambatokokohy, la pointe d'Anzaha, la pointe aux Sorciers, la baie de Tllot-
Madame, la plus vaste, qui renferme Ttlot aux Forbans et l'Ilot-Madame, siège
de l'administration, la pointe de Belle-Vue, celle§d*Antevabe, d'Andapanangony
et de Ravorahe. La côte orientale forme une ligne presque droite ; on y remar-
que seulement la profonde baie de Sahasifotra, qui s'avance jusau'à six kilomè-
tres environ dans les terres, sur une largeur moyenne de 300 mètres. Les points
facilement abordables sont : la plage d'Ambatoro, la baie de Lokintsy et surtout
celle de l'Ilot-Madame. A part ce dernier Ilot, on trouve encore, autour de Sainte-
Marie, l'Ile aux Nattes, l'ile aux Forbans, qui est inhabitée, de même que les
îles aux Sables et de la Baleine.
Orographie. — L'ile Sainte-Marie est couverte de mamelons irréguliers et
peu élevés qui la partagent, du N. au S., en deux versants (Est et Ouest} ;
le point culminant n'atteint pas plus de 70 mètres.
Hydrographie. — D'une façon générale, le pays est bien arrosé ; la rivière la
plus importante et la seule navigable est TAntsaha ; les autres cours d'eau sont
petits et d'un très faible débit pendant la saison sèche.
POPULATIOll
Le dernier recensement, en ce qui concerne les indigènes, a donné les chif-
fres suivants :
EofanU au dessous de
Adultes...
Vieillards
Garçons 1.476
16 ans I ViUcs 1.Î78 ^'^^
Hommes 167
femmes 1 .996
Hommes 169
femmes 147
9.003
316
5.073
L'augmentation de la population, qui est de 58 unités, est exclusivement
due à un fort excédent des naissances sur les décès.
35
— 386 —
créole, de u Réaoïoo ,' ^^^^\v.:::::::v.::\:\ \l
ï FoncUoDDSîres 3
Baropéens ] Religieux 3
( Colons et Plaoteurs 6
SUBDIVISIONS ADMINISTRATIVES
Lile de Sainte-Marie de Madaf^ascar a été érigée en commune par rarrètc
du 13 février 1897, avec Ambodifotatra comme chef-lieu. Il n'existe aucune
subdivision administrative, mais les neuf principaux villages ont des chefs et les
autres des sou:»-chefs indigènes nommes par décision de l'administra leur.
RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES
A|[riculture. — Les produits agricoles de Sainte-Marie sont: le girofle,
la vanille, le café, le cacao, les cocos, le maïs, le manioc, la patate, le riz, la
canne à sucre, Tananas, la banane, le letchi, Torange, la manjrue.
La culture du café, malgré tous les soins dont elle est Tonjet, se trouve en
voie de décroissance, le sol n'étant pas propice au développement du café
d'Arabie et le café Libéria y poussant avec moins de vigueur que sur la côte
Est de Madagascar.
Le giroflier, au contraire, pousse avec une très grande facilité à Sainte-
Marie, au point qu'on n'a, pour ainsi dire, que la peine de le planter. Il en est
de même nu cocotier. La vanille et le cacao sont aussi assurés d'un avenir
non douteux.
Plusieurs exploitations consacrées à ces cultures sont dès à présent prospère^<
et prendront chaque année une extension plus considérable.
Entreprises européennes. — Le dernier relevé des cultures européennes
donne le tableau suivant :
«
H
M
<
91 M SB
O "O "^
^ «s
u
X
O
u
MM.
Boycr..
Kempf . .
Jjozëre ....
Malaurcnt.
Nicolas....
Plaire
Sabatier...
Vergoz ....
Berthoux ..
Deroux. . . .
LOCALITÉS
Antevibe
ARtsdha
AntsiranandiA.
Antsarahaka ..
Antsirakaraiky
Ankarena
id. . . . .
Sahavamba —
Vohidravy
jîainle-Thérèse
Totaux
SUPER-
FICIE
•■a
•a
Q
O
10
91
5
169
100
68
68
10
100
290
911
=3
h.
6
80
4
70
32
20
CACAO-
YERS
a
16.000
300
2.500
300
1.000
2.000
30
10
AbandoDDée
id
o
o.
c
s
CAFÉIERS
«
ta
150
21.000
2.000
g.
o.
«a
lU
a
21.000
2.000
23.150
1
23.000
COCOTIERS
s
300
150
300
300
3.300
500
i.750
o
o.
«
d
100
150
120
300
500
OIROFLIERS
3
300
4.000
15.000
10.000
400
8.000
t
a
300
50
5.000
2.00d
5.000
• ■
l.nO 37.'Ï00 12.350
T
VANILLIERS
4.000
80.000
600
31.000
<4!û00
30.000
35.000
184.600
u
t
w
o. '
9t
«
«
u
y
C
9
d5.000
isiôoo
4!Ô00
6.000
1.500
58.800
Anattï'i
10.w«
Caool-
600 p 1
• I
Harir<'|
ibecui
Entreprises indigènes. — Los indigènes occupent 4.000 hectares environ,
dont i. 683 en cultures (riz, manioc, fwitates, ambrevadcs) et cultures riches
f girofle, café, vanille).
Il est difficile de connaître d'une manière exacte retendue des cultures
vivrières, les chefs indigènes étant incapables de fournir des renseignements
— 387 —
précis et ces cultures variant cbaqiic année dans d'assez notables proportions,
surtout en ce qui concerne les rizières.
Les cultures riches se prôlent mieux à un dénombrement.
D'après les indications fournies par les principaux planteurs indigènes, elles
comprendraient actuellement :
Oiroie 63 800 pieds
Café 9.600 —
Vanille 12.100 —
appartenant, en grande partie, aux indigènes dont les noms suivent, par
ordre d'importance : Navinta Kirroflfb, Victor Tsiahona, Cécile Tsivato» Grégoire
Todivelo, les héritiers Desrosiers, Thélv, Tsiliana, les frères Billet, Milette Kiroffo,
Marguet, Vv« Gabriel.
Les entreprises créées par les Malgaches sont station naires. Quelque-unes
m^me émigrent sur la côte Est de Madagascar, du côté de Fencrive, cle préfé-
rance, où certaines cultures, le caféier notamment, donneraient de meilleurs
résultats qu'à Sainte-Marie.
Dans leur ensemble, en effet, les terres de Sainte-Marie sont faiblement
pourvues d'éléments fertilisants. L'acide phosphorique et la potasse n'y sont
qu'en petite quantité, d'après les analyses de MM. MiJntz et Honsseau. Cependant,
le régime des eaux corrige en partie la coniposition-défecluouse du sol, qui est
heureusement modifiée par l'abondance des débris végétaux sur plusieurs points
de l'île.
Eleyage. — L'absence presque complète do pâturages empêche la constitu-
tion de forts troupeaux. Aucun Européen ne s'adonne à l'élevage.
Le dernier recensement du bétail appartenant aux indigènes a accusé les
chiflTres suivants :
Bœufs ( e4«
Taureaux — i
Vaches ) J 6^8
Taurassins ../ 151
Génisses. .
:l
Les ovidés et les suidés sont en nombre insignifiant. H existe dans l'ile
un mulet appartenant aux Pères de la Mission.
Industrie. — Industrie européenne, — L'industrie européenne peut être
considérée comme nulle.
La distillation du girofle pouraitétre faite dans d'excellentes conditions. Les
frais de première installation, en dehors de l'arhat des appareils, seraient mini-
mes et ne dépasseraient certainement pas 4.000 à 5.000 francs. Le girofle, acheté
sur place à 0 fr. 50 ou 0 fr. 60 le kilo, laisserait à l'indigène un bénéfice suffisant
et en assurerait un considérable k l'industriel qui prendrait l'initiative d'utiliser
ce produit sur les lieux.
On trouve dans le centre de l'ile quelques massifs boisés (forêt de Kalalao),
d'autres petites forêts dans le Nord ^Ambodirano) et dans le Sud (Ankeranaj.
Pas d'essences exploitables.
Aucun gisement important n'a été signalé jusqu'à ce jour.
Deux chutes naturelles sont susceptibles d'être utilisées comme forcemotrice.
^e sont les chutes de Sahavamba et Antsarahaka. Cette dernière a servi, d'ailleurs,
autrefois, à rinstallation d'une sucrerie, dont il reste encore quelques débris
1827 >.
Industries indigènes, — L'industrie indigène est peu importante. Elle con-
siste surtout dans la confection de nattes, rananes et objets de spartorie et dans
la fabrication d'huile de coco et de belsabetsa.
H faut signaler l'installation d'une presse à raphia chez M. Simon, négociant.
En 190.3-1904, cinq goélettes ont été misî's en carène et réparées, plusieurs
pirogues ont été construites, ainsi qu'une baleinière pour le service du port.
Commerce. — Les transactions commerciales tendent à prendre de Tini-
Porlance et Sainte-Marie à devenir, de plus en plus, par suite de la sécurité
— 388 -
qu'offre le port de riIot-Madame, Tentrepôt d'exportation des produits de la
côte Est.
L'île fait, en particulier, le transit du raphia, desébènes, des |)alissandres, des
bois de rose provenant de Fenerive et de Maroantsetra, des. bois de construc-
tion sortant de la scierie de Fandrarazana et, en général, de tous les produits
forestiers.
Elle exporte directement de la vanille, du café, du girofle, mais la recolle
du girofle en 1904 ne dépasse pas cinq tonnes.
Le tableau ci-après résume les importations et exportations des quatre der-
nières années.
ANNÉES
IMPORTATIONS
EXPORTATIONS
OIBKCTBS
C4B0T40B
TOTAL
DIRRGTE8
CABOTAGB
TOTAL
1900
68.750 f".
112.837
96 839
88 210
234.640 fr.
591. 50u
644.877
259.777
303.390 fr.
704.337
741.716
347.987
115.152 fr.
115.184
122.748
246.067
160.650 fr.
457.100
862.750
95.434
275. «« fr.
572.284
965.498
341.501
1901
1902
1903
Les principales maisons de commerce françaises établies à Sainte-Marie
sont:
La Compagnie commerciale de Madagascar : commerce d'importation et d ex-
portation, comptoirs à Mahompa et à Mananara, produits alimentaires, spiritueux,
tissus, débit de boi>sons au détail.
La Compagnie Lyonnaise : produits alimentaires, spiritueux, tissus, débit
de boissons au détail.
Simon (Paul) : conserves, spiritueux, cotonnades et divers comptoirs àSoa-
nierana, débit de boissons à emporter.
Victor Tsiahona : tissus et comestibles, débitant de boissons à emporter.
Finet, Hilaire-Lozère, Mavinta : marchands au détail.
Plaire : commerçant en demi-gros, épicerie, vin, liqueurs.
Maisons étrangères tenues par les Indiens : Abdolossen, Baxabay, Ossen Ma-
mode, Mamode Bay, vendent des toiles écrues, des toiles blanches, des calirots
et des cotonnadcs,'^ des chAles, des accordéons, etc.
Ces derniers articles, châles et tissus aux couleurs voyantes, accordéons,
ainsi que la faïence et la verrerie courantes, pourraient être vendus par des
Français et trouver dans le pays un écoulement assuré.
Le chef-lieu possède un marché, mais les indigènes n'y viennent jamais.
Les habitants, peu nombreux, et dont les cultures vivrières suffisent à peine à
leurs besoins, ont peu de produits agricoles ky apporter. L'arrivée sur rade des
courriers ou navires de cabotage donne lieu, chaque fois, à un mouvement
d'affaires plus actif qu'à l'ordinaire. Le port de Sainte-Marie est, en effet, de
plus en plus fréquenté. L'Ilot-Madame, situé dans la baie principale, où peuvent
accoster des bateaux d'un fort tonnage, offre toutes facilités à la navigation.
Il est entouré de ouais, possède un entrepôt qui vient d'être remis à neuf,
un dépôt de charbon ae la marine.
La nuit, l'entrée du port est indiquée par un feu rouge situé à l'extrémité de
rilot-Madame et d'une portée de huit milles. Une bouée sphéro-conique,
éclairée par un feu rouge les jours de passage des courriers réguliers, a été placée
sur la roche de 6 mètres qui se trouve sur la route des navires.
Le barachois d'Amboaifototra, destiné aux petites goélettes, aux chalands et
aux pirogcs, a été reconstruit, curé, balisé et éclairé à l'entrée par des fanaux
blancs en 1902- 1903, mais il s'ensable trop rapidement, au point de devenir im-
praticable par périodes aux embarcations, même les plus légères.
Depuis 1880, la pointe Blévec (Sud) possède un phare d'une portée de
douze milles. Un nouveau phare, d'une portée de trente milles, est en construe-
. — 389 —
tion à la pointe Albrand (Nord), les travaux de maçonnerie ont été terminés
en août 1904 ; la lanterne est à pied d'œuvre ; le montage seul reste à effectuer
Le tableau ci-dessous donne les mouvements du port pendant les années
1900, 1901, 1902, 1903:
-J M
^ « flS
K S C:
2 ^ ^
Français .
Anglais .
Autres . . .
1900
E
56
s
56
3-?
B
50.404
480
S
B
50.104
480
1%
61
S
125
60
B
6i.ll5
799
64.086
799
K
1T7
83
4
1T7
84
4
73.919
1.379
556
S
73.219
1.379
556
E
112
35
4
S
113
35
3
B I S
76.254
850
184
76.267
850
14S
Le tonnage des marchandises débarquées en 1903 a été de 839 T. 985, celui
des marchandises embarquées de 944 T. 105.
Le mouvement des passagers a été de 547 débarqués et 588 embarqués.
Les recettes du bureau de douanes ont subi une diminution extrêmement
considérable pendant Tannée 1903.
Recettes du bureau des douanes
1900
1901
1902
1908
: «2.376 fr. 39
22.614 fr. 04
38.497 fr. 88
14.663 fr. 83
REN8EI61ŒMENT8 GÉNÉRAUX
Le voyageur qui veut se rendre directement de Marseille à Sainte-Marie doit
prendre passage à bord du paquebot des Messageries Maritimes partant de France
le 25 de chaque mois. Il arrive à Sainte-Marie le 15 ou le 16 du mois suivant.
Le prix du passage est de 1 . 550 fr. en première classe, 800 fr. en deuxième, 425 fr.
en troisième; le tarif pour le passage de pont est de 310 fr. avec nourriture et
230 fr. sans nourriture. Pour les marchandises, le prix du fret est de 50 fr. la
tonne, avec un minimum de 25 fr.
Le paquebot des Messageries Maritimes touche à Sainte-Marie au retour, le
19 ou le 20 de chaque mois, venant de Tamatave et rentrant en France par Diego-
Suarez. Des billets d'aller ei retour sont délivrés au départ de Marseille au prix
(le 1.726 fr. pour les premières, 1.200 fr. pour les secondes et 638 fr, pour les
troisièmes.
Si le colon préfère s'arrêter d'abord à Tamatave ou à Diego-Suarez, il peut
se rendre ensuite à Sainte-Marie par la VilLe-de-Pemambuco^ des Chargeurs
réunis, qui, faisant le service entre Diego-Suarez, Tamatave et les ports du Sud,
fait escale à Sainte-Marie à l'aller et au retour. Le prix des passages de Tamatave
est de 50 fr. en première, 30 fr. en troisième et 11 fr. sur le pont ; de Diego-Sua-
rez, de 100 fr. en première, 40 fr. en troisième et 25 fr. sur le pont. La tonne de
marchandises paie de 20 à 25 francs.
Il existe, en outre, des communications assez fréquentes par pirogues et voi«
liers avec les ports de Fenerive, M.inankatafana, Soanierana, Manompa et Ma-
nanara. Prix a débattre.
Installation-- Le nouveau débarqué trouve à Sainte-Marie peu de commo-
dités ; cependant, il existe depuis peu, à Ambodifotatra, près du marché et du
- 390 ^ .
barachois, un petit restaurant où le voyageur trouve, à défaut d'installation
luxueuse, un logis propre et presque confortable.
Le prix de la nourriture est élevé et TEuropéen ne trouvera pas une cham-
bre, si modeste soit-elle, à moins de 20 à 25 francs par mois.
Les prix movens des denrées de première nécessité sont les suivants :
Pain Ofr. 80 le kilo
Viandfîdebœuf 1 00 id.
Viandedeporc 1 dO id.
PouleU 1 00 l'un
Canards 1 50 l'un.
Vin 0 » la bouleillc
Œufs 0 10 luo.
II est assez difficile de se procurer un cuisinier sur place, les cuisiniers
indigènes préférant servir à Tauiatavc ou àDiego-Suarez; l&sautres domestiques
se trouvent facilement et à bon compte : 10 à 20 francs par mois.
Pour vivre confortablement, le colon doit dépenser de 150 à 200 francs par
mois.
Main-d'œuvre — La main-d'œuvre est relativement facile à recruter: elle
suffit, dans tous les cas, aux besoins des colons et à ceux de Tadministration. L(s
engagements se font à des tarifs modérés.
Les salaires pour les ouvriers indigènes (forgeron, charpentier, maçon)
varient de 2 francs à 4 francs, pour les manœuvres de 1 franc à 1 f r. 50 avec
la ration.
La construction d'une case en falafa couverte en ravimpotsy, avec plancher,
portes et fenêtres en bois du pays et comprenant quatre pièces, coûte de 1.200 à
1.500 francs.
Les colons paient la main-d'œuvre à raison de :
A» «,«.-. S Hommes 15 fr. et la ration de riz 1 . i. ;„,.»„a^ { Hommes 1 fr. et laralion de m
Au mois.... pgjjj^gg 10 id. A la journée. pemmesOM id.
Depuis le 28 octobre 1902, il existe à Sainte-Marie une maison de force des-
tinée exclusivement aux réclusionnaires hommes et comptant actuellement 250
détenus. Les particuliers peuvent être autorisés à employer la main-d'œnvre
pénale au taux de 0 fr. 55 par jour et par prisonnier. Ils doivent, en outre, verser
0 fr. 50 pour chaque surveillant chargé de la garde des réclusionnaires mis à leur
diposition.
Communications avec iinlérieur. — Pour se rendre du chef-lieu aux diffé-
rents points de Tlle, le moyen le plus commode et le moins coûteux consiste à
louer une pirogue fl franc par jour) avec un nombre d'hommes variable suivant
les dimensions de la pirogue (1 franc par jour et par homme).
Les villages importants sctrouventtous sur la côte et la largeur moyenne de
Tîle n'est pas supérieure à 4 kilomètres.
Il est possible d'effectuer ces trajets par terre mais il n'existe pas de bour-
janes dans la dépendance.
Deux routes principales forment à l'île comme une ceinture longeant les
côtes Est et Ouest. En partant d'Ambodifototra, le voyageur qui se dirige dans
le Nord, en suivant lacôte Ouest, passe àSahabe, Agnalaradzy, Marosoroko, And-
zaha (concession Victor Tsiahona) Tafondro, Sahavamba [Vanillerie Vergoz),
LokinLsy, Antsarahaka (concession Malaurentj, Ankirihiry, Irian, Ifotatra, Am-
batorio, A^tsirakaraiky (cocoterie Nicolas).
Contournant la pointe Albrand (phare en construction), il peut rejoindre la
route de la côte Est qui passe à Ambodirano, Sahasifotra, Agnafiafi, Fitariha,
Ilampy, faire un crochet pour visiter Antsaha (propriété Kempf, vanille, cacao,
girofle), el continuer sur Ambodivampeny, Ankalamare, Vobilava, Ankarena(va-
nillerie Plaire et Sabatier), revenir sur la côte Ouest en laissant au Sud l'île aux
Nattes et le phare Blévec et par Ravorahe, Mangalimaso, Andapanangoy. Anle-
vibe (concession Boyer), Manavelo, Lahambatsira (propriété Mavintaj et Belle-
vue, rentrer à Ambodifototra.
Ces routes sont en Ce moment, l'objet de gros travaux de réparation qui les
rendront praticables, môme aux charrettes à bœufs lourdement chargées.
004
— oVl .—
Renseignements administra tifs, — Sur i'Uot-Madame, le colon trouve réunis
tous les services de la commune, mairie, justice de paix, bureau de poste, com-
missariat de police, assistance médicale (consultation et délivrance gratuite de
médicaments tous les matins).
A Ambodifototra se trouvent des écoles subventionnées, une de garçons et
une de filles, placées sous le patronage de la Mission catholique du Nord de
Madagascar, tenues, la première par des Pères Prémontrés, la seconde par des
institutrices Filles de Marie, venues de la Réunion. Une école professionnelle
adjointe fonctionne depuis le l*"" janvier 1903.
Sainte-Marie ne possède qu'un seul édifice religieux appartenant à la com-
mune et consacré au culte catholique.
ADMINISTRATION
MM. Peltier, médecin aide-major de l*** classe, administrateur-maire.
BiUet, M., secrétaire-archiviste, receveur municipal, gérant de caisse.
BiUet, E., écrivain-auxiliaire, gérant du service postal.
Douanes
M. Artigalet, commis de 2* classe, ff^"' de receveur.
Culte
R. P. Hugues, supérieur de la Mission, chargé du culte.
Enseignement
Ecole des garçons
R. P. Privât, ) „«^r««««.,«„
MM. Brilland, ÇP*^^^®^^®"^^-
Miaka, instituteur-adjoint.
Eccle profeMionnelle
N...., directeur.
£Sr"*' I contremaîtres.
Ecole des filles
SS. Marie-Camille.
Marie-Paul.
Marie-Auziliatrîce .
Service de santé
M. Peltier, médecin aide-major de 1" classe dos troupes coloniales, médecin
du poste et agent de la santé.
Maison de force
M. Rey, commissaire de police de 3» classe, gardien-chef comptable.
Bettachini, brigadier de police de 2^^ classe.
\ surveillant de !'• classe, 3 surveiUanLs de 2" classe, M surveillants de
3« classe.
Travaux publics
M. Rey, ET*" d'agent voyer.
Port et phares
MM. Barrier gardien de phare de 2* classe.
Botobe, chef canotier, fl'"" de maître de port, 2 gardiens de phare indigènes,
7 canotiers.
Municipalité
MM. Peltier, administrateur-maire.
UUiet,
Plaire, \ membres.
Mavinta,
— 392 —
Chambre consuUaHve
MM. Boyer, président.
MaYinta,
Simon,
H. Loière,
Marquet,
MM. mendiné,
Boyer,
Daval,
Marquet,
UUiet.
membres.
Comice cigricole
(Membres affiliés au Comice de lamatare)
LISTE DES HABITANTS EUROPÉENS ET ASSIMILÉS
MM. Bbuun, Julien, colon à Antsarahaka.
BoYKR, Julien, a^ent de la C'* des
Chargeurs réunis, à Ambodifototra.
Desventes, Georges, cordonnier, à
Ambodifototra.
FiNBT, Emmanuel, commerçant à Am-
bodifototra.
FiNBT, Raphaël, commerçant à Ambo-
difototra.
Mavinta, Kiroffo, armateur à Ambo-
difototra.
Lozère, Hilaire, commerçant à Am-
bodifototra.
Marquet. courtier à Ambodifototra.
Plaire, Paul, colon à Ankarena.
Sabatibr, Hippolvte, agent des Mes
sageries Maritunes a Ambodifoto-
tra.
MM. SmoN. Paul, commerçant à Ambodi-
fototra.
TsiAHONA, Victor, commerçant a Am-
bodifototra.
Ulliet, René, colon à Anlsaha.
Yergoz, Gustave, colon à Sahavamba.
Indiens
MM. Abdolossen-Djivanwi, commerçant
à Ambodifototra.
Baxabay, commerçant à Ambodi-
fototra.
Daouoa-Alibay, commerçant à Am-
bodifototra. .
Ossen-Mamode-Aly, commerçant à
Ambodifototra.
Mamodb-Bay, commerçant à Ambodi-
fototra.
Echelle : ifio^MA
:uetlement BaL&ioÙAdrakA, du N^rd
— 393 —
Province des Betsimisaraka du Nord
RENSEIGNEMENTS GÉOGRAPHIQUES
Limites et saperiicie. — La province des Betsimisaraka du Nord, d'une super-
ficie approximative de 13.000 kilomètres carrés, s'étend sur 250 kilomètres de
côtes de FAnove au cap Masoala ; elle borde la baie d'Antongil du cap Masoala
au cap Bellone et s'étend ensuite vers le S. jusqu'à TAnove, on face de l'extré-
mité Nord de nie Sainte-Marie. Limitrophe au N. et à TE. de la province de
Vohemar, à l'O. de la province de Mandritsara, au S. de la province des Betsimi*
saraka du Centre, la province a pour limites :
i^ La petite rivière Latranavo, au S. de la presqu'île Masoala, et la ligne
de crêtes qui partage en deux parties cette presqu'île. La frontière s'incline en-
suite rers l'O. au col de Radama et Sépare le^ bassins de la Mahavelona, de
l'Andranofotsv et de FAntanambalana (province des Betsimisaraka du Nord),
du bassin de TAnkarana (province de Vonemar) ;
2<* La rivière Soavero jusqu'à son confluent avec l'Antanambalana ; puis, la
limite se dirige du N. au S. en 'suivant la ligne faîtière qui sépare les deux ver-
au S.
Orographie. — La province des Betsimisaraka du Nord est couverte, sur la
Ï presque totalité de sa surface, de hautes montagnes à arêtes vives qui se pressent
es unes contre les autres. La région du littoral est un amas de montagnes dis-
posées sans ordre et affectant des formes bizarres avec des dépressions énormes
et de subites élévations se terminant en lame de couteau. Le massif monta-
gneux qui se rattache à l'arête principale s'étend dans toute la région 0. et
N.-O. de la province et comprend également la partie N.-E. de la province de
Mandritsara. Les plus hauts sommets atteignent de 900 à 1.100 mètres.
Hydrographie. — La province est sillonnée de nombreux cours d'eau qui
prennent naissance dans les montagnes environnantes et ont un develoopement
peu considérable. Ce sont, pour la plupart, des rivières torrentueuses ooslruées
à leur embouchure par des dunes de sable et qui ne sont navigables dans leurs
parties basses que sur quelques kilomètres. Les principales rivières sont :
La Mahavelona, qui vient du col de Radama ; l'Antanambalana, qui prend
sa source an massif de l'Ankaizinana et dont les débordements assez fréquents
pendant la saison des pluies causent quelquefois de grands dé^Ats ; elle se jette
a la mer près de Maroantsetra par plusieurs bras et est navigable pendant 40
kilomètres, sa vallée est très fertile ; la Varingohitra, qui prend sa source à la
hauteur de Sadikamonjo, passe à une faible distance de l'Antanambalana, dont
elle n'est séparée à cet endroit que par une élévation insignifiante ; la Manam-
bia la Voloina, qui se jette à la mer près du village de ce nom ; l'Anotratro,
qui;prend sa source au mont Analambongo et déverse ses eaux à Rantabe ; le
cnemin de Maroantsetra à Mandritsara remonte cette vallée ; on peut encore
citer la Fananehana, qui sert de limite entre les districts de Maroantsetra et de
Mananara et vient déboucher dans la mer à Tanjona ; la Falambahy, qui des-
cend de Tarète principale ; la Mananara, qui prend sa source aux environs de
Marotandrano (province de Mandritsara), est navigable sur un parcours de 12
kilomètres environ et possède une vallée très fertile et très peuplée ; l'Anove,
limite naturelle du Sud de la province et dont le cours, qui n'est pas encore
connu, traverse une zone entièrement forestière.
- 394 —
POPULATIOll
La population est composée de Bntsimîsaraka et de Tsimihety, auxquels
viennent s'ajouter en petit nombre des Hova, des Ântaimorona et des Anlanosy
("émigrés de Stiintc-Mariej.
Les Hova sont commerçants ou bourjanes et les Saintc-Mariens bûcherons
et charpentiers.
Le chiffre de la population est .sensiblement )e môme depuis plusieurs an-
nées ; le tableau ci-dessous représente les résultats du recensement pour Tannée
1904 ; les chiffres en sont aussi exacts que possible, mais il est bon de remarquer
aue la partie de la population formée par les Tsimihetj- est très flottante, se
déplace facilement pour aller vivre dans les provinces voisines ou dans la forêt
et rend très difficile un recensement exact.
RAGKS
HOMMES
FEMMES
ENFANTS
TOTAL
Betsimisaraka
5.359
90
410
2.369
■
165
223
6.611
95
362
2.772
130 ,
177
7.376
84
251
3.861
»
162
190
19.346
969
1.023 •
9.002
■
457
590
Hova
Borozano
Tsimihetv
Antaimorona
ADtanosy (indigènes de Sain-
le-Marie
8.616
10.147
11.924
30.687
repartis comme 1
indique le
tableau ci
[-dessous :
FRA^
de la
HÎCTROPOLB
[ÇAIS
de la
REUNION
■AURICIENS
ITALIEN
INDIENS
TOTAL
Hommes
20
i>
6
18
4
6
21
3
7
1
•
»
9
»
»
69
7
19
Femmes
Enfants
26
28
31
1
9
05
SUBDIVISIONS ADMINISTRATIVES
La province est divisée en trois districts : Maroantsetra, chef-lieu, où réside
le chef de la province, Mananara et Ambodimanga ; chacun des districts est
divisé lui-même en cantons à la tôte desquels se trouve un officier^adjoint assiste
d'un secrétaire.
Le tableau suivant fait ressortir Timportance des districts par rapport au
nombre d'habitants que compte chacun d'eux :
DISTRICTS
District de Maroantsetra
id. de Mananara....
id. d'Ambodimanga.
POPULATION
15.004
13.297
2.386
30.687
VlLLAîOBS
71
62
21
154
— 995 -
Chaque canton est divisé en un certain nombre de groupements ; ce sont
des villages à la tête desquels est un chef chargé de veiller k la rentrée des
impôts et de rendre compte an chef de canton de tous les événements qui se
passent dans le village. En tin, à la tète du personnel indigène est le gouverneur,
qui réside à Maroantsetra et qui a comme collaboraleurs des sous-gouvernours,
à Mananara et à Ambodimanga.
Le tableau suivant don'ne la divi.<;ion.de la province en gouvernements,
sous-gouvernements, cantons et villages.
GOUVERNEMENTS
et
80U8-G0UVKRNRM8MTB
CANTONS
VILLAGES
POPULATION
MaronnUclra
i Raolabe
20
14
15
U
8
4.701
2.506
2.802
2.428
2.567
MaroanUelra <
( Ambioanilclo
1 Andranofot8«
[ Mahaievona
(
MaoaDsrA <
Mananara
1 Andratambe
71
15.004
.36
13
6
7
5.978
2.988
2.628
1.703
A m Krwl î m •■! (VA
1 Ani&oambe
Mananaboio8v
Ambodimanga
62
13.297
10
11
1.100
1.286
Vanono
21
2.386
RENSEIGHEMElfTS ÉCONOMIQUES
Agrionltnre. — Entreprises européennes. — Le sol de la baie d'Antongil
est favorable à toutes les cultures tropicales, mais tout spécialement à la cul-
ture de la vanille. Cette orchidée y rencontre à la fois les conditions climatéri-
qaes, les éléments fertilisants et les fourrés ombreux qu'elle affectionne. Elle
est vigoureuse, vivace, produit énormément et assure en môme temps un bon
produit, très marchand, très parfumé. Des oieds de vanille ont donné au bout
de trois mois de mise en terre des gousses ae 15 à 20 centimètres et des fleurs
trop hâtives qu'il a fallu enlever.
Actuellement, on peut évaluer à plus de 700.000 1c nombre de pieds de
vanille qui existent dans la province ; ce chiffre sera encore sous peu augmenté.
La quantité de vanille sèche qui a été exportée après la récolte de 1903 a dépassé
2.000 kilos.
Le café Libéria se comporte très bien aussi, à condition que Ton fasse un
choix éclairé du terrain qui lui convient; on peut voir, autour de certains vil-
lages, des caféiecs Agés de 15 à 20 ans qui fournissent encore de très belles récol-
tes et les e.ssais qui ont été faits par quelques colons promettent les meilleurs
résultats.
Le cacao jouit aussi d'une grande faveur ; on a commencé depuis deux an-
nées surtout à en planter un peu partout, ce qui prouve que les colons ont con-
fîaDce dans le succès.
La culture des cocotiers est aussi une de celles auxquelles un bel avenir
semble réservé dans la province. Les semences qui ont été faites dans chaque
village, au jardin dressais de Maroantsetra et chez quelques colons, ont partout
— 396 —
admirablement réussi et permettent dès maintenant d^assurer un succès certain
à tous ceux qui se livreront à cette culture.
Les terrains accordés en concession forment une étendue de plus de 800
hectares, tous situés dans les districts de Maroantsetra et Mananara, a proximité
de la côte et arrosés par les nombreux cours d'eau qui sillonnent la pro-
vince ; ils doivent leur valeur au climat chaud et hiimido, qui est particulière-
ment favorable à la culture de la vanille.
Cultures indigènes. — Parmi les cultures entreprises par les indigènes,
celle des rizières est de beaucoup la plus importante. Les Malgaches cultivent
h la fois le riz de marais ci le riz de montagne ; il semble pourtant qu'ils aient
une tendance à délaisser celui-ci, qui produit de moins bons résultats et exige
un plus grand travail. L'étendue des rizières a augmenté dans une notable pro-
portion. La production du riz, plus que suffisante pour len besoins de la pro-
vince, a déjà permis d'exporter, dans le cours de l'année 1903, plus de 4 .000 ton-
nes de riz blanc ou paddy. Encouragés sans cesse par les prix rémunérateurs
qu'ils obtiennent de celte denrée sur les ruarrhés de la province, les indigènes
créent de nouvelles rizières et on évalue actuellement à 11.000 hectares environ
la superficie des terrains mis en culture. On peut évaluer k plus de 10.000 hec-
tares la superficie des rizières en rapport.
Les produits tels gue le manioc, les patates, etc., viennent bien partout,
mais ne sont cultivés que pour les besoins de la consommation locale ; les
légumes d'Europe réussissent très bien. Les dernières semences faites au jardin
d'essais ont permis d'avoir des légumes pendant une bonne partie de l'année.
Depuis plusieurs années, les indigènes ont montré qu'ils étaient aptes à se
livrer aux cultures riches ; un certain nombre d'entre eux, encouragés dans
cette voie par l'administration et pourvus gratuitement de lianes, se livrent
avec ardeur à la culture de la vanille.
Les planteurs peuvent être assurés maintenant de trouver sur place des
travailleurs au couranl des soins que réclame cette plante. Les Malgaches ne
sont pas encore initiés à la préparation des gousses, mais il sera facile de for-
mer parmi eux des manipulateurs habiles. Déjà, bon nombre de jeunes gens
sont capables d'aider sérieusement les colons pour le travail délicat de la
fécondation ; pendant les vacances, les enfants des écoles sont admis à venir au
jardin d'essais pour apprendre, sous la surveillance du jardinier, à féconder les
fleurs.
Elevage. — L'élevage est resté jusqu'à ce jour un élément secondaire de
production: le dernier recensement des bovidés a indiqué le chiffre de 17.298
animaux, se décomposant ainsi:
Taureaux 1.0'/4 Bouvillon» 2.133
Vaches 5.96i Génisses 2.822
Bœufs 5.535
Aucune tentative sérieuse n'a encore été faite dans la province au point
de vue de l'élevage. 11 semble pourtant que cette industrie doive réussir et être
une source de i-c venus sérieux ; en effet, les pA tu rages abondent partout et les
nombreuses petites rades de la baie d'Antongil rendent facile l'exportation.
Quant aux autres races d'animaux domestimies, elles n'existent pas dans
la province, les porcs exceptés, mais leur nombre est juste siiffisant pour la
consommation oes habitants.
Industrie. — L'industrie manufacturière n'existe pas dans ia .province, à
moins que l'on ne classe dans cette catégorie la fabrication des lamba en raphia,
des nattes et des sacs à riz que fabriquent les indigènes et qu'ils vendent sur
les différents marchés de la province.
L'industrie forestière, seule, paraît pour l'instant susceptible de se déve-
lopper et prend une extension plus grande de jour en jour. Des massifs boisés
- 397 -
recouvrent la plus grande partie de la superficie de la province, mais ceux pla-
cés sur la côle sont jusqu'ici exclusivement exploités, par suite des grands
avantages qu'ils offrent pour le transport des bois. Les essences les plus répan-
dues sont en premier lieu Tintisy, employé dans toutes les constructions du
pays, puis toutes les essences riches : ebène, palissandre^ bois de rose, aux-
quels il faut ajouter le copalier et toutes les lianes à caoutchouc.
Les exploitants des forêts sont sensiblement les mêmes que ceux de Tan
dernier. L'exploitation de Tor, commencée et abandonnée plusieurs fois, a repris
cette année. Un prospecleur vient de s'installer dans la province, dont le sol, sur
les bords des grandes rivières qui la traversent, ne semble pas devoir être tout à
fait dépourvu d'or. Des essais sont actuellement tentés et il serait à souhaiter
qu'ils soient couronnés de succès, car ce scraitlà une nouvelle source de richesse
pour la province^ qui occupe, à l'heure actuelle, une des premières places au
point de vue agricole.
MM. Archambeaud frères, à \Dlalavia Compaçnie parisienne, à Am-
(scterie mécanique mae [»ar une batonilaona 10.000 hect.
turbine hydraulique) 7.000h. MM. J^conte, à Antanambe 5.000 hect.
Maigroty à Kiaraka et Ambodifo- Ricard, k Rantabe et à Am-
raha 14.820h. balelava 1.890 hecl.
ne très
expor
a
Commerce. — Le commerce est très florissant dans la région, et l'expor-
tation des bois, du riz, du caoutchouc ot du raphia croit sans cesse. Il a été
exporté, pendant le dernier trimestre de 1902 et les trois premiers trimestres
do 1903, 2.500 tonnes de marchandises diverses dont \ .000 tonnes de bois, 300
tonnes de riz, 30 tonnes de caoutchouc, 50 tonnes de raphia, 1.500 kilogram-
mes de vanille.
Le caoutchouc et le raphia peuvent être la source de bénéfices importants
et donner lieu à des transactions plus actives.
L'importation, quoique bien moins active que l'exportation, tend cependant
à augmenter ; jelle porte surtout sur hvs tissus et sur tout ce qui est nécessaire
à l'existence des indigènes et des Européens. La grande majorité des produits
importés viennent ae Tamatave, où s'approvisionnent presque tous les com-
merçants de la place, qui sont, du reste, pour la plupart^ des représentants de
maisons ayant leur siège h Tamatave ou les commanditaires de nuiisons de
cette ville.
Les maisons de commerce établies dans la province ou y ayant des repré-
sentants sont les suivantes :
Compagnie Lyonnaise (succurs<iles à Maroantsetraet à Mana-
nara.
Compagnie Pari»ienne de Madagascar (ancienne maison De-
lacre), succursales à Maroantsetra et à Mananara.
Maison tiiquel, de Tamatave, succursale à Maroantsetra.
Maisons j Maison Dupuy, de Tamatave, succursales à Maroantsetra et à
^ropéennes . . . .\ Mananara.
Maison Maigret, à Maroantsetra.
Maison Vv« Reid, à Maroantsetra.
Maison Boyer, à Maroantsetra.
Maison Bouas, à Mananara.
Maison Leconte, à Antanambe.
Maison Kadre Bay, à Maroantsetra.
Maison Djivadjée, à Maroantsetra.
Maisons 1 Maison Sarafaly, à Maroantsetra.
indietines ] Maison Valijée-Karimidjée, à Mananara.
Maison Sméeldjée, à Maroantsetra.
Maison Abdalah-Assin, à Maroantsetra.
- 398 —
Les commerçants indigènes sont fort peu nombreux, leur chiffre d'affaires
est très peu important; ils sont tous tributaires des maisons de commerce
européennes et méritent à peine une mention.
Toute la côte de la baie d'Antongil est visitée par de nombreux voiliers qui
ont un accès facile dans toutes les petites rades ; un vapeur fait le service de
la côte, la YUle-de-Pemambuco, des Chargeurs Réunis, qui, mensuellement,
fait escale à Maroantsetra.
RENSEIGREIIENTS GÉNÉRAUX
On se rend à Maroantsetra de Tamatavc et de Diego-Suarez par le vapeur
ViUe-de Perndmhuco^ qui effectue mensuellement un service régulier dans les
différents ports de la côte Est. Le prix du transport au départ de Tamatave est
de 120 francs en !'"<' classe, 60 francs en 3» classe et 35 francs sur le pont ; la
durée du trajet est de 36 heures environ. De Diego-Suarez, les prix sont respec-
tivement, pour les mômes classes, 150 francs, 75 francs et 35 trancs.
Les petits voiliers prennent également des passagers suivant un prix à
débattre à Tamiable.
De nombreuses routes permettent de circuler facilement dans la province
et de se rendre dans les provinces voisines. Les routes actuellement existantes
sont les suivantes : routes de TAnove, limite S.-O. de la province, à Maroantsetra;
de Maroantsetra à Fampotabe, limite S.-E. de la province : de Maroantsetra au
col de Rudama, limite N.-E., par Mahalevona, vers Antalaha (province de Vo-
hemar) et Diego-Suarez ; de Maroantsetra à Mandntsara, par Rantabe et Ambo-
dinianga, jusqu'au col de Manja, limite 0. ; de Maroantsetra à Antsakabary,
par Satiantaha, limite N.-E. ; de Maroantsetra à Ambodimanga, par Voloina et
Vinanibe ; de Mananara à Ambodimanga, par Vanono.
Sur toutes ces routes, les transports se font à dos d'homme ; le voyageur
sera prudent en s'approvisionnant, dans les deux grands centres de Maroan-
tsetra ou de Mananara, de vivres pour la route.
(iuant aux moyens de transport, il pourra aisément se les procurer au
chef-lieu de la province ou Mananara ; les bourjanes se paient a raison de
i fr. 50 par jour ou suivant un prix à forfait et à débattre pour uh voyage.
Les conditions de Texistence à Maroantsetra ou dans la province sont les
mômes que sur les différents points de la côte. La (][uestion du logement est
la seule un peu difficile à résoudre, mais on peut se taire construire une case
en falafa ou en bois moyennant 800 oû 1.000 francs.
On ne trouve dans la province ni café ni hôtel : au chef-lieu existe un cercle,
le Cerclp. Français^ qui est un lieu agréable de réunion pour les fonctioanaires
et les colons.
l/alimcntation est facile, surtout au chef-lieu et à Mananara, où le marche
est régulièrement approvisionné de viande de boucherie et de volailles. Les
légumes poussent également très bien partout.
Les domestiques et serviteurs de toute catégorie se recrutent assez facile-
ment au prix de 15 à 20 francs par mois.
La main-d'œuvre, sans ô Ire abondante, est cependant suffisante^ les ouvriers
d'art seuls font défaut. Les engagements de la main-d'œuvre ont lieu de gré à
gré. Los manœuvres se paient de 15 à 20 francs par mois et les ouvriers d'art de
2 à 5 francs par jour.
Los communications postales avec l'intérieur sont assurées par la Ville-de-
Pernamlmco^ qui relie Maroantsetra aux ports de la côte, et par un courrier
terrestre hebdomadaire qui relie la province k Tamatave. il cxiaie en outre un
bureau de poste h Mananara, dess(Tvi par les courriers hebdomadaires de Ma-
roantsetra k Tamatave. Des courriers mensuels relient également le chef- lieu
de la province à Ambodimanga et Antalaha.
La ligne télégraphique de Tananarive k Diego-Suarez traverse la circonscrip-
tion et dessert Maroantsetra.
— 399 —
Tous les services administratifs sont représentés et centralisés au chef-lieu.
Un médecin européen y sera probablement attaché prochainement.
Il n'existe dans la circonscription aucun représentant des différents cultes
ou missions.
ADMINISTRATION
MM . N , chef de la province.
Pont, administrateur-adjoint do ^^ classe (Mananara).
Dealer, adjoint de i^^ classe des affaires civiles (Maroantsetra).
Murai, adjoint de 2* classe des affaires civiles (Maroantsetra). .
Grange, adjoint de 2^ classe des affaires civiles (Ambodimanga).
Bréjard, commis de 2* classe des affaires civiles (Mananara).
Service iopographique
M. 6e£Eroy, géomètre de 3* classe, chef de circonscription.
Comptabilité
.M. Vallein, commis de 1" classe, gérant de la caisse de fonds d'avances.
Postes et télégraphes
MM. Miot, commis local de 4' classe.
Doytier, surveillant métropolitain.
Garde régionale
M Bergerot, garde régional de 2" classe, commandant la brigade.
Police
M. Bergerot, faisant fonctions dccommissaire de police.
Douanes
M. Malart, sous-brigadiei de 1^® classe (Maroantsetra).
LISTE DES HABITANTS EUROPÉENS ET ASSIMILÉS
Français
MM. AncMAMBEAUD, conccssiounairc fores-
tier (Antalavia).
BÈGUE, planteur (Antanambe).
Bknard, préparateur de vanille (Ma-
roantsetra).
Br!4ard, planteur (Antsiranandakana).
Boitas, planteur (Mananara).
BouRDAGEAU, plauteuf (Antanambe).
Cresgent. id. •
Duoux, planteur (Maroantsetra).
DvBOURG, préparateur de vanille (Ma-
roantsetra).
Fraise, représentant de la C** Pari-
sienne (Maroantsetra).
IssALY, représentant de la Compa-
gnie Parisienne f'Maroantsetra).
Lecontk, planteur (Antanambe).
MM. Lamdrrt, préparateur de vanille (Ma-
nanara).
Mallbt, agent de la Compagnie P<v
risienno (Mananara).
Machuret, prospecteur.
Neyrolles, directeur de Texploita-
tion forestière de la Compagnie
Parisienne à Malotoandra (Mana-
nara).
Ricard, Auguste, planteur (Rantam-
be).
Ricard, Edouard, id.
Ricard, Alfred, id.
Rolland, planteur (Mananara).
Sauze, représentant de la Compa-
gnie Lyonnaise (Mananara).
Simon, employé de commerce (Ma-
nanara).
— 400 —
M. Thomas, employé de commerce (Ma-
roantsetra).
Anglais
MM. Aubin, Léon, représentant de la mai-
son Dupuy (Mananara).
Aubin, Gustave, représentant de la
maison Dupuy (Maroantsetra).
Balisson, employé à Texploitation fo-
restière de M. Maigrot (Ambodi-
foraha).
Berger, représentant de la maison
Boyer (Maroantsetra).
Canton, charpentier (Tanjona).
Ghenard de la GiRODAY, préparateur
de vanille (Nosi-Manasa).
Garmes, commerçant (Mananara).
Desiuvières, emplové sur l'exploita-
tion forestière cfe la Compagnie
Parisienne (Ambatomilona).
Dupa VILLON, planteur (Maroantsetra).
Gabriel, charpentier (Mananara).
Gouges, cominerrant ( Maroantsetra).
GuiLLOT, employé de la maison Dupuy
(Mananara).
Jean, commerçant (Mananara).
Latapie, Donald, industriel (Maroan-
tsetra).
Latapie, Arthur, id.
Latapie, Alfred, id.
MM. MaIlhol.
Nicole, représentant de la Compa-
gnie Lyonnaise (Maroantsetra).
Samson, commerçant (Antanambe).
Thévenrt, Félix, planteur (Antsera-
nandakana).
YoLLAiRB, représentant de la maison
Giquel (Maroantsetra).
Hafien
M. Maigrot, commerçant (Maroantsetra).
Indiens
MM. Abdalah Assen, commerçant (Ma-
roantsetra).
DiAFADJÉE, employé de commerce
(Maroantsetra).
Djifadjée, commerçant (Maroantse-
tra).
DosAJltK, employé de commerce (Ma-
roantsetra).
Iassany, employé de commerce (Ma-
roantsetra).
Mamoo Aly, employé de commerce
(Maroantsetra).
Sarafaly, commerçant (Maroantse-
tra).
Smildjee, id.
Vahjée Karimidjée, commerçant (Ma-
nanara^.
— 401 —
Province de Vohemar
RERSEIGREIElfTS GÉOGRAPHIQUES
limites. — La province de Vohemar est située entre 12*40* et 16o de latitudes.,
47* et 48* de longitude E. Elle a pour limites : au N., la rivière Rodo, qui la sépare
de la province de Diego-Suarez ; à TO., la ligne de paKagc des eaux qui la
sépare de la province de Die^o-Suarez (secteur d'Ambakirano), de la province
de Mandriisara et de la province des Retsimisaraka'du Nord ; à TE. et au S.,
rOcéan Indien.
Sa superficie est d^environ 20.000 kilomètres carrés.
Orographie. — La chaîne de montagnes formant la limite Ouest de la pro-
vince est la continuation du grand massif central ; elle paraît se terminer assez
brusquement au mont Antsanavorona, au Sud de la vallée de Loky, détachant
cependant des contreforts peu élevés jusqu'à la chaîne calcaire, de direction E.-O.,
qui sépare le bassin du Loky de celui du Rodo, ce dernier presque entièrement
couvert de déjections volcaniques, laves et basaltes qui proviennent de la monta-
gne d'Ambre.
La grande chaîne est exclusivemnnt composée de roches primitives, granit,
gneiss, micaschistes, avec de nombreux et puissants filons de quartz.
Quelques affleurements de calcaire siliceux se rencontrent à peu de distance
de la côte, notamment à Barabanja, Amboaniho et sur la rive droite du Bemarivo ;
ils sont le prolongement de la formation remarquable qui constitue la partie
orientale de la province de Die^o-Suarez.
De nombreux filons de diorites traversent les contre-forts détachés de la
chaîne centrale, principalement vers son extrémité Nord ; dans les vallées
d'Antalaha, de Belanevoka, d'Ampanihy, ces diorites sont assez fortement miné-
ralisés ; on y rencontre le fer titane et le fer séculaire ; un gîte important de
fer titane se rencontre dans la vallée de Marovato, affluent de rAinbasotra, haut
Manambato.
Des nappes de basalte, d'une étendue et d'une épaisseur variables, ont recou-
vert, dans plusieurs vallées, le sol primitif. Toute la vallée de Tlrodo est ainsi
comblée et il serait intéressant d'y pratiquer quelques sondages, car il est possi-
ble que la formation carbonifère de la province de Nossi-Bé s'étende jusqu'à la
côte Est. On observe, en effet, sur la rive gauche de Tlrodo et près de son em-
bouchure, des grès ayant toute l'apparence de grès houillers.
La chaîne calcaire de Loky est d'origine récente ; elle renferme de nombreux
fossiles marins dont les espèces vivent encore sur les récifs ; au pied de cette
chaîne, des alluvions anciennes, provenant du fond de la vallée de Loky, contien-
nent de faibles traces d'or.
La présence de ce métal a été reconnue sur plusieurs points de la province,
notamment à Andranovola, dans l'Ankavia ; à Beankova, dans le bassin de Tsa-
raravina ; à Antalaha, dans la vallée du Fanambe; à Belanevoka, dans le haut
Manambery ; à Ampanihv, dans la haute Loky.
Le cristal de roche abonde dans plusieurs vallées ; il a été autrefois l'objet
d'un commerce assez important, mais la teinte bleu&tre qui caractérise les
quartz hyalins de Madagascar en diminue beaucoup la valeur.
Hydroj[rayhie. — La province est sillonnée de nombreux cours d'eau. Dans
la région située entre Vohemar et le Rodo, la plupart d'entre eux sont des tor-
rents desséchés pendant une partie de l'année, qui s'enflent et sont parfois redou-
tables pendant la saison des pluies, de janvier à avril principalement ; ils ne
sont pas utilisables pour la pénétration dans l'intérieur, sauf de rares exceptions.
Les plus importantes sont les rivières, de Loky et de Manambato, traversant
toutes deux des régions de pâturages qui contiennent aussi des gisements auri-
fères récemment reconnus.
96
— 402 --
Au Sud de Vohemar, les cours d*eau deviennent plus importants et peuvent
^tre utilisés en partie pendant plusieurs mois de Tannée. Les plus considérables
sont le Manambery, le Fanamnana, TAmpanobe, la rivière de Mahanara, ^iii
arrose une région de pâturages entremêlée de quelques forêts. Seule, la rivière
de Mahanara est d'un accès relativement facile par mer.
L'importance des cours d'eau s'accroît en approchant de la région foresticre.
Le Bomarivo, qui va prendre sa source dans le môme massif que le Fanambana
et le Sambirano, est une large rivière arrosant une très belle vallée.
Au Sud du Bemarivo se trouve la peUte rivière de Sahambavany, d'un cours
très restreint et qui n'a d'importance qu'en raison des vanilleries établies sur ses
rives.
Viennent ensuite les deux grosses rivières de Lokoho et de Mananara. Cette
dernière, appelée aussi rivière d'Antalaba, est formée de deux bras, TAnkaviaet
l'Ankavanana. Les rivières de Lokoho et de Mananara traversent des vallées ferti-
les et de riches massifs forestiers.
Les cours d'eau de la presqu'île d'Antongila, entre Antalaha et le cap Slasoala,
notamment les rivières d'Anonibe, Ratsianarana, Fampotakely, sont presque
tous navigables en pirogue sur un assez long parcours ; ils sortent d'un massif
très boisé et de nombreuses cascades permettraient d'y installer des turbines
pour le débit du bois.
POPULATION
La population de la province s'élève, d'après le dernier recensement, à
35.300 habitants, se décomposant ainsi :
Hommes 12.350 Garçons 6.130
Femmes 11.570 Filles 5. 250
d'où une augmentation de 7.476 individus sur les chiffres accusés en 4904.
Cette augmentation doit être attribuée à ce fait que la dernière opération de
dénombrement, conduite avec beaucoup de soin, a fourni des résultats plus
exacts que les précédentes.
L'élément dominant de la population est lélément betsimisaraka (16.480) ;
viennent ensuite les Sakalava (9.720) et les Tsimihety (7.350). Le surplus est
formé de Hova, de Makoa et de Comoriens.
La population européenne ou assimilée de la province, fonctionnaires
compris, s élève à 163 personnes, dont 99 hommes, 36 femmes et 28 enfants.
Sur ce nombre, 47 sont de natipnalité anglaise.
Les sujets indo-britanniques sont au nombre de 90, les Chinois au nombre
de 7.
SUBDIVISIONS ADMINISTRATIVES
La province de Vohemar se compOvSC de deux districts :
Le district de Vohemar.
Le district d'Antalaha.
Ledistrictde Vohemar est formé des trois sous-gouvernements d'Ambohanio,
du Nord (sous-gouvernement d'Andravina) et de Mahanara.
Le sous-gouvernement d'Ambohanio comprend 184 villages répartis en 14
cantons ; son chef-lieu est Ambohanio, village hova, ancienne résidence du
gouverneur hova.
Le sous-gouvernement du Nord comprend 81 villages répartis en 9 can-
tons ; son chef-lieu est Andravina.
Le sous-gouvernement de Mahanara comprend 89 villages répartis en 9
cantons ; son chef-lieu est Mahanara.
Le district d'Antalaha est formé des trois sous-gouvernements d'Antalaha,
de Sambava et de Masoala.
Le sous-gouvernement d'Antalaha renferme 93 villages répartis en 9 can-
tons ; son chef-lieu est Antalaha.
— 403 —
Le sous-goiîvernement de Sambava renferme 67 villages répartis en 10
cantons ; son chef-lieu est Sambava.
Le sous-gouvernement de Masoala renferme 30 villages répartis en 5 can-
tons ; son chef-lieu est Masoala.
RENSEIGIfEHElITS ÉCONOMIQUES
Agricnltiire. — Entreprises européennes. — Les exploitations agricoles delà
province de Vohemar se trouvent surtout dans le Sua fdistrict d'Ântalaha). A
partir de Sambava, en effet, la nature du sol varie complètement ; au lieu des
terrains sablonneux ou siliceux du Nord de la province, on trouve souvent des
terres argilo-sablonneuses, recouvertes d'une couche d'humus qui varie de
0»30ài»20.
Les terrains généralement boisés et légèrement en pente de cette partie de
la circonscription se prêtent à la culture de la vanille et du café.
Les principales entreprises créées par les Européens et les créoles ou assi-
milés sont les suivantes :
t* SouS'gouvernement de Sambava. — Propriété Florent. — Vanillerie en très
bon état et augmentée chaaue année (iO.OOO piedsj;
Propriété Julien Nicolle. — Vanillerie rapportant chaque année d*une façon
normale (20.000 pieds) ;
Propriété Jules Nicolle. — Vanillerie en rapport (10.000 pieds) ;
Propriété Ferdinand Mcolle. — 65.000 pieds de vanille ;
Propriété Cunat Célicourt. — 2.000 pieds de caoutchouc et 2.000 pieds de
vanille ;
Propriété Dor et C'«. - 40.000 pieds de vanille ;
Propriété Damour Delry. — 15.000 plants de vanille ;
Propriété Tofique et Petifera. — 15.000 pieds de vanille en excellent état
de production. La culture raisonnée et non poussée d'une manière intensive
donne des produits de très belle qualité ;
Propriété de Lescure et Robert, — 35.000 pieds de vanille en plein rapport ;
Propriété Vincent. — 15.000 pieds de vanille et < .500 pieds de café ;
Propriété Mazoués et P, Bf^guine. — 10.000 pieds de vanille chacune ;
Propriété Gueymard. — N'est pas encore en rapport, mais est en très bon
étet.
2« Sous-^oi/vernement d'Antalaha. — Comme dans le sous-gouvernement
de Sambava, les principales entreprises créées par les colons consistent en plan-
tations de vanille et de café.
Le terrain de cette partie du district d'Antalaha, légèrement graveleux, per-
met l'infiltration des eaux ; les quelques arbres de haute futaie qui tamisent les
rayons dn soleil entretiennent une certaine fraîcheur dans les vanilleries ; ces
diverses circonstances permettent aux planteurs d'obtenir d'excellents résultats.
Propriété Dumaresq. — 25.000 pieds de café (Libéria et Arabica).
Propriété Giraudon. -— 24.000 pitds de café, 6.500 pieds de vanille.
Propriété Gestin. — 45.0U0 pieds de vanille environ.
A citer aussi, les propriétés Affoka^ Les Trois AniiSj Canton, Opium, An-
dripiky, Beau-Bassin, qui sont de très belles vanilleries.
Les autres concessions sont de création récente et ne seront en rapport
qu'en 1905.
Les colons européens ou créoles peuvent entreprendre presque toutes les
cultures dans le district d'Antalaha ; en même temps que la vanille, le café et le
caoutchouc, qui viennent bien, il est possible de tenter avec chances de succès
la culture du maïs, du sorgho, des hancots, etc. Ces produits, dont l'écoulement
tantes surfaces de terrains propres aux diverses cultures, surtout dans le Sud
(district d'Antalaha).
— 404 —
Dans le N. de la province, les terres se prêtent moins aux entreprises agri-
coles ; on peut cependant utiliser des lots assez étendus pour y faire de Télevage
ot entreprendre en môme temps des cultures de colon, tabac, indigo, céréales,
tubercules, fourrages, etc.
A quatre kilomètres environ de Vohemar, on trouverait, dans la jolie vallée
de l'Antanamisondrotra, environ 1.200 hectares de tenains arrosés par TAnkiriry,
affluent du Manamberv. Cette vallée pourrait être facilement irriguée. La partie
intérieure fournirait d.'excellentes rizières, la pente des collines se prêterait à la
culture du manioc, de Tindigo, du coton.
De plus, les terrains qui entourent ce lot, surtout ceux situés à TE. du Ma-
nambery et dont on peut évaluer la surface à 5.000 hectares environ, sont en
plaine el fournissent d'excellents pâturages.
Entre la rivière de Manambato et le village d'Andringahely, on trouverait
aussi 2.500 hectares environ de terrains propres à l'élevage et la culture.
Mais ces terrains n'ont fait Tobjet que de reconnaissances et n'ont pas encore
été délimités^
Dans le district Sud (Antalaha, Sambava, N Gontsy), presque tous les terrains
sont cultivables avec chances de succès. Malheureusement, la difticulté de se
procurer la main-d'œuvre nécessaire et le manque de voies de communication
oblige le colon à se fixer près des centres assez importants pour qu'il puisse y
trouver, outre les denrées nécessaires à son existence, le nombre de journaliers
dont il aura besoin.
A la source de la Sambava, près de son embouchure et sur la rive droite,
on trouve de très beaux terrains, amsi que dans la région du Lokoho, aux envi-
rons de Maheva et de Benavony.
A partir d'Antalaha, sur l'Ankavana, le Marambo, le Ratsianarana, le Fam-
potakely, l'Anovandrano, TAnjananianga, le colon pourra également trouver
des terrains propres à toutes les cultures.
Dans l'Ankaibe, du côté d'Andapa et de Doany, on rencontre aussi d'a.ssez
grandes étendues de terrain où Ton pourrait entreprendre des plantations de
quinquina, des caféeries, ainsi que des cultures de céréales. On pourrait
aussi y faire de l'élevage, les pâturages de cette partie de la région étant impor-
tai! ts et de très bonne qualité.
Cultures indigènes. — Elles sont de peu d'importance, sauf deux ou trois.
i*» Propriété Totozafy. — 25.000 pieds de vanille, en rapport depuis deux ans
déjà.
2° Propriétés Rainindamina et Razoelina, à Antalaha. Vanillerics créées en
4901 et 1902, qui entrent en rapport.
Les autres concessions accordées aux indigènes sont d'une superficie ne
dépassant guère un hectare. Ils cultivent surtout quelques pieds de café d'un
rapport peu élevé, du maïs, de la canne à sucre, du manioc et des patates.
Les indigènes, voyant les résultats obtenus par les colons européens, com-
mencent à demander quelques concessions et il est à prévoir que d'ici deux ou
trois ans leurs cultures seront assez importantes.
Elevage. — La province de Vohemar, surtout dans le district Nord, est
favorisée par de très beaux pâturages et un climat sain, propices à l'élevajfe du
bétail. Celui-ci constitue d'ailleurs la principale source de richesse de la région.
Le dernier recensement accuse 134.951 têtes de bétail, contre 424.249 en
1903 et 116.810 en 1902.
Taureaux 2.900
Vaches 45.300
Kœufs 19. 85»
BouvUlon» 36.i40
Génifses 30.65g
Totaux 134.951
Ces chiffres ont leur éloquence. Quand on les rapproche de la statistique
des exportations, on peut se convaincre que l'important mouvement constaté en
fin 1902 et au commencement de 1903 n'a en rien nui k l'accroissement du chep-
-1 405 —
tel, et que la province peut sans danger exporter annuellement une moyenne de
20.000 bœufs. 12.656 animaux sont sortis de la province en 1903.
|.es animaux fournis k l'exportation donnent une excellente viande de bou-
cherie ; sains, robustes, de taiÛe moyenne, ils produisent à quatre ans 150 ki-
los nets de viande, en moyenne. Ce chiffre pourrait être élevé par une sélection
judicieuse, des soins et une alimentation appropriée. Mais ceci est encore trop
demander au Sakalava, pasteur fataliste, aussi paresseux que routinier, d'ail-
leurs riche de capitaux improductifs, i/installation du service vétérinaire a
néanmoins rendu le service d ouvrir les yeux à un petit nombre d'éleveurs. On se
préoccupe sérieusement, parmi eux, de la possibilité d'obtenir de meilleurs pro-
duits, en faisant saillir les vaches malgaches par des taureaux européens. Les
conseils du vétérinaire sont volontiers écoutés, s'ils ne sont pas encore toujours
suivis.
Le service vétérinaire fonctionne actuellement suivant les prescriptions de
l'arrêté du 14 février 1903. A proximité de l'appontement de Vohemar, des han-
gars à tuberculinisation et un lazaret sont construits en face d'un bâtiment
affecté au bureau du service et au logement des surveillants.
Industrie. — La seule industrie à laquelle se livrent les Européens établis
dans la province est l'exploitation des. forêts de la ré{^ion du Sud, où existent
actuellement sept importantes concessions ou exploitations.
Une à Vinany-Be de 10.000 hectares (concessions Laborde).
« Une autre k Vinany-Be de 2.000 hectares (Société de Vinany-Be).
Une à Ratsianarana de 20.000 hectares (concessions Gayeux).
Une près de N'Gontsv de 10.000 hectares (concession R. Gollin et G'*) et la
cinquième dans la baie d'Anovandrano, de 1.000 hectares (concession Tsialefi-
trv^, une de l.OOO.hectares, [concession GuinetJ, située k 17 kilomètres d'Anta-
laha, à Ampahana, et une de 3. 000 hectares, ù Latranara ("concession Maigrotj,
sur la frontière de la province des Betsimisaraka du Nord.
Dans la partie N., on ne rencontre pas de forêts véritablement exploitables,
exception faite de quelques massifs forestiers peu importants, abîmés par les
indigènes.
Par contre, la partie S., et principalement la région d'Antalaha, renferme
des forêts de réelle valeur dont l'importance a été cependant diminuée par des
exploitations irré^lières et mal comprises, pratiquées surtout aux environs de
Sambaina, d'Antalaha et de N'Gontsy.
Les principaux bois exportés sont : l'ébène, le palissandre, le bois de rose,
le nato. ils sont expédiés en presque totalité sur le marché de Hambourg.
MM. Latapie et de Beauregard ont entrepris k N'Gontsy une tentative de salaison
de poissons et de trépanas ("holothuries). Ils se proposent, dès leurs essais^terminés,
de poursuivre cette opération susceptible d'obtenir un bon résultat.
Commerce. — Le commerce général de la province a été moins important
que celui de l'année 1903.
Les importations consistent surtout en tissus de coton, de toile, en indien-
nes, en absinthe, vins, liqueurs et quelques produits d'alimentation ; le bois de
8a^in et les tôles ondulées constitueraient aussi d'importants articles d'impor-
tation, mais ces produits sont déjk dédouanés k Diego-Suarez ou k Tamatave
et sont introduits dans le port francs de droits.
Les principaux articles d'exportation sont les peaux de bœufs, le caoutchouc,
la gomme copal, l'écaillé et la cire, en très petites quantités, et les bois k essence.
H existe plusieurs modes de transaction pratiques avec l'indigène. Le
premier consiste k lui acheter au comptant les produits du pays, mais il est très
difficile à appliquer, car les commerçants indiens et quelques créoles emploient
surtout le second ; suivant celui-ci, on achète les produits payables une partie
en espèces, l'autre en tissus ou articles d'importation. A 1 heure actuelle, les
Malgaches semblent pourtant commencer k se rendre compte des inconvénients
que présente cette manière d'opérer et l'on ne doit pas désespérer de les voir
— 406 —
arriver peu à peu à vendre directement leurs denrées aux commerçants sérieux
et consciencieux établis dans la province.
Un. des (grands empêchements aux transactions pour certaines parties de la
province éloignées des grands centres provient surtout de la difficulté des trans-
ports et de leur prix élevé. Sauf de Vohemar à Antalaha et Sambava, où Ton
f^eut envoyer des marchandises par voiliers à certaines époques de Tannée
octobre à mars), pour tous les autres points le transport à dos d'homme s'impose
et les prix sont de 45 fr.50 aller et retour par porteur, de VohemHr à Sambava,
et de 22 fr. 50 à 25 francs, de Vohemar à Antalaha.
Dans la province, il n y a pas de foires ou de marchés périodiques, sauf pour
les produits de consommation journalière. Tous les autres sont achetés sur
place par les agents de certains commerçants ou sont apportés directement par
les indigènes chez les trafiquants avec lesquels ils ont rhabitude de traiter.
Les opérations les plus importantes ont surtout le riz pour base ; cette denrée,
en effet, demande très peu d'efforts et sa culture suffit au Malgache pour se
procurer Fargenl nécessaire à ses diverses dépenses, tout en lui laissant beaucoup
de loisirs.
Les produits les plus appréciés de la population sont les indiennes, les zéphyrs
et les tissés de fil^et de coton ; que la qualité soit ordinaire, mais que les couleurs
soient vives, quofque de peu de goût, ou bien que, par leur simplicité môme, elles
plaisent à l'œil de l'acheteur, mais qiie leur prix puisse concurrencer celui des
produits similaires étrangers et un débouché sera facilement créé aux marques
françaises.
Comme coutellerie, outils divers (angady, antsy, bêche), parapluies, chapel-
lerie, savon et parfumerie, la provenance est surtout étrangère. Pour faciliter
récoulement des marchandises françaises, il suffirait d'une marque particulière
que rindigène puisse connaître facilement et d'une certaine amélioration dans ta
qualité.
11 a été exporté de la province, du !•' janvier au 22 novembi*e :
NOMBRE ou POIDS DES MARCHANDISES
S 093 Bœnf8
lG.0â3 kil. Peaux brutes
7.541 — Viandes salées
2.715 — Cire
18) — Ecaille de tortue..
6.580 — Oomme copal
6.390 — Caoutchouc
9.6?4 - Ecorce à tan
40 — Vanille (poids net)
1.493 — Divers
VALEUR
DESTINATION
149.985 fr.
Maurice, Réunion
16.104 —
France
5.400 —
RéuDioD
6.969 -
France
8.457 —
id.
11.194 —
Id.
39.295 -
id.
382-
id.
600 —
id.
1.284 —
id.
RENSEIGIIEMElfTS GÉNÉRAUX
Vohemar est desservi régulièrement deux fois par mois par le vapeur Ville-
de-PemamhucOy de la Compagnie des Chargeurs Réunis, le 4, à son retour de
Tamataveet escales, et le 16, à son voyage de Diego-Suarez aux ports du Sud.
Les pnx du fret de Diego à Vohemar sont, ainsi que de Vohemar k Tamatave,
de 30 francs par tonne.
Antalaha et Sambava sont desservis par des voiliers de 40 à 60 tonneaux
endant les mois d'octobre à mars ou avril. Les prix du fret sont de 20 a 25
rancs la tonne de Vohemar à Antalaha et de 30 francs la tonne de Tamatave à
Vohemar.
Un sentier, praticable aux filanjana sur toute son étendue, longe la côte
jusqu'à Angontsy, sur une longueur de 340 kilomètres à partir de la rivière de
Rodo ; un autre sentier de 104 kilomètres conduit de Voneraar à la frontière C
de la province, par Mangily ; un autre dessert la vallée de TAnkavia ; toutes les
— 407 —
Tatlées sont, du reste, sillonnées de chemins, assez mauvais en générai^ car le
haut pays est très accidenté.
I«es ports de la province sont en assez grand nombre ; quelques-uns d*entre
eux offrent de très bons mouillages et leur accès est généralement facile.
Les baies de Rodo, de Loky, des îles Lewen, d*Andravina sont très bien
abritées par des récifs de coraux qui s'étendent, presque sans interruption, de
la pointe Nord de la baie d'Andravina jusqu'à la province de Die^o-Suarez. Les
caboteurs peuvent^ sur presque tout ce parcoui's, naviguer en dedans des récifs.
Il y a lieu, pour les navires venant du large et se rendant à Diego-Suaroz, de se
méfier de la pointe Est du récif des îles Lewen, en face de Tîle Baracounta, dont
il sera utile d'éclairer les approches.
La rade de Vohemar est excellente et offre une tenue parfaite, même en
temps de cyclone.. Le balisage en a été fait en décembre 1902.
Le port de N'Gontsy^est bien abrité des vents du S.-E., mais la largeur de la
passe rend le mouillage Intenable, lorsque le vent souffle du N.-E. au N. ; la
tenue y est médiocre.
Le petit port de Ratsianarana est parsemé de récifs ; la tenue y est bonne.
Les baies de Tanjona, Anivondrano, Vinanivao et Yinanibe sont accessibles
à des bâtiments de 300 à 500 tonneaux ; la tenue y est bonne.
Tous les ports de la province seront prochainement signalés par des amers
et des feux de port visibles à 4 milles; un phare de 48 mètres de haut est
actuellement en voie de construction à N'gontsy.
Les nombreux points de la côte offrent aux navires des mouillages en
haute mer par des fonds de 15 à 25 mètres, où la tenue est assez bonne ; mais,
fréquemment, les ancres et les chaînes sont prises dans des pâtés de coraux où
Ton est obligé de les abandonner.
La navigation à voile est pénible sur la côte, de mai à novembre, aux
époques de iorle mousson ; la mer est très ^rOvSse et les courants portent dans
le Nord à une vitesse de 2 à 4 milles ; aussi, les caboteurs ne frequentent-ils
les mouillages de la province que de décembre à mai.
Les moyens de transport sont assez difficiles à se procurer à Vohemar ;
avec beaucoup de peine, on arrive à recruter 45 bourjanes de filanjana ou de
bagages en une journée. Le salaire de ces porteurs atteint un taux assez élevé ;
on les paye soit à forfait pour la durée du voyage, soit plus généralement à la
journée, a raison de 2 francs.
La province de Vohemar, par son climat, sa situation, sa fertilité dans le
Sud, la richesse de ses pâturages et de ses gisements aurifères dans le Nord, a
attiré et attirera encore de nombreux colons, planteurs, commerçants, éleveurs
et prospecteurs. La ville de Vohemar présente à l'immigrant de réelles res-
sources : on n'y trouve pas encore d'hôtel, mais il est facile de looer une case
confortable h des prix variant de 30 à 60 francs par mois. Les marchandises
d'Europe y atteignent un prix élevé ; en revanche, les produits du pays, le
bœuf notamment, y sont à bon compte. Le poisson est abondant et à bas prix.
On trouve toujours à Vohemar un personnel domestique plus ou moins
bien dressé, mais assez exigeant ; un cuisinier se paie de 30 à 40 francs par
fûois, un boto de 10 à 15 francs ; de plus, on leur fournit le riz nécessaire à
leur nourriture.
U est relativement facile de se meubler sans grands frais ; plusieurs menui-
siers créoles installés à Vohemar fabriquent assez habilement des meubles un
peu lourds, mais solides et confortables.
On peut évaluer environ à 200 francs par mois les frais d'un ménage
modeste et tenu convenablement. .
Vohemar est situé sur la ligne télégraphique de Tananarive k Diego-Suarez ;
on bureau de postes et télégraphes de plem exercice s'y trouve, où l'on peut
exécuter toutes les opérations postales prévues par les règlements. 11 existe
^^lement à Sambava et à Antalaha un bureau des postes et télégraphes. Le
bureau d'Antalaha peut, comme celui de Vohemar, exécuter toutes les opéra-
^ODs postales prévues par les règlement.
— 408 —
La main-d'œuvre s'obtient à des conditions très variables, suivant lanatare
du travail ; les indigènes employés à la garde des bœufs sont payés environ
15 francs par mois ; ceux qui travaillent sur des plantations reçoivent 20 francs
par mois et 750 grammes de riz par jour. Le salaire des porteurs de filanjana ou
de bagages atteint un taux élevé en raison de leur rareté ; ils sont payés à
forfait pour la durée du voyage, ou à la journée, à raison de 2 francs.
La main-d'œuvre fait totalement défaut dans la région, où la population est
très clairsemée ; on n'y trouve d'approvisionnements d'aucune sorte. Le cher-
cheur devra donc amener avec lui ses travailleurs et les moyens de transport
nécessaires au ravitaillement.
La main-d'œuvre suffit pour los entreprises actuelles, mais elle serait
insuffisante pour une exploitation réclamant un fort contingent de travailleurs,
pour l'exploitation des terrains aurifères par exemple.
Il existe à Vohemar un office du travail chargé de centraliser les offres et
les demandes d'emploi et de mettre en rapport en^agistes et ouvriers.
L'assistance médicale fonctionne sous la direction d'un médecin indigène.
Il a été construit, dans le courant de l'année 1903, une maison d'habitation pour
le médecin, ainsi qu'une salle de consultations et une pharmacie ; un hôpital
indigène pouvant contenir 6 lits est actuellement en voie de construction. Le
médecin donne des consultations ou fait des visites gratuites. Il fournit éga-
lement les médicaments.
Depuis le commencement de l'année, il a été donné 4.191 consultations
gratuites.
Il existe dans la province de Vohemar quinze écoles officielles : à Vohemar,
Amboaniho, Antsampanela, Antsirabe, Mahanara, Sambava, Antalaha, Fampo-
takely, Fampotabe, Ambodimadiro, Ampanobe, Tsarabaria, Antindra, Ankin-
jomantsina, Ampanefena.
Il y a de plus dans la province une école de mission et une école privée.
La prismiere, située à vohemar, est divisée en deux sections : la section des
garçons, dirigée par les pères Prémontrés ; la section des filles, dirigée par les
religieuses franciscaines de Marie. La seconde, située à Sambava, est dirigée par
M"- Nicolle.
Les cultes catholique, protestant et musulman sont représentés au chef-lieu
de la province.
La mission catholique des Prémontrés a construit une église à Vohemar;
récemment, un couvent y a été installé par les soins des religieuses francis-
caines de Marie.
Un temple protestant a été édifié par la colonie ho va du chef-lieu, et deux mos-
quées, construites, l'une par les Indiens Voras, l'autre parles Gomoriens, servent
aux musulmans.
Chambre consultative et comice agncole
La chambre consultative de Vohemar se compose de :
MM. Euzet, président.
Gornet, vice-président. '
Gonzague, secrétaire.
Dubosc, Emilien, Mussard, Damour, Gueymard, Guinet, membres.
Un comice agricole a été également créé dans la province ; son siège se
trouve à Antalaha.
Le bureau se compose de :
MM. ^ichurà, président.
Sourdeau de Beauregard, ) ^™„--.^,
Guinet Edouard, \ ««««"«*«•
ADMINISTRATION
MM* Lemaire, O, administrateur de 2* classe, chef de la province.
CercoB, administrateur-adjoint de 1'* classe, chef du district d' Antalaha.
Talvas, id. de Vobemar.
I
•
— 400 —
MM. Jigaetie, adjoint de 2« classe des affaires civiles, à Vohemar.
RoQBseaiiy commis de 1'* classe des affaires civiles, à Vohemar. •
Cerceau, commis de 1'* classe du corps des comptables, gérant de la caisse
de fonds d'avances, à Vohemar.
Drimaracoi» commis de i'« classe du corps des comptables, à Antalaha.
Douanes
MM. Griflcm, commis principal de 5* classe, receveur à Vohemar.
Piétri, sous-brigadier de 1^* classe, à Vohemar.
Richard, matelot de 2^ classe, à Vohemar.
Lacoste, inspecteur de 3* classe de la garde régionale faisant fonctions de
chef de poste à Sambava.
Drimaracci, commis de l***" classe du corps des comptables, faisant fonc-
tions de chef de poste à Antalaha.
Postes et télégraphes
MM. Priagle, receveur métropolitain, à Vohemar.
Charasse, commis local de 5« classe, faisant fonctions de receveur à Anta-
laha.
Bourdel, surveillant local de 4* classe, à Sambava.
Gmel, id. à Antserasera.
BawiflndraBata, télégraphiste indigène, gérant du bureau de Sambava.
Cultes
Mission catholique des Prémootrés, à Vobemar
PP. Théodore, supérieur.
Denis, charge de Técole d*église, école de garçons.
GooTenk des religieuses Franciscaioes de Marie, à Vohemar
Mère Marie-Lydie delà Croix, supérieure.
SS. Marie de S^-Serrant, institutrice à Técole des jeunes filles.
Marie-Pancrace.
Marie-Yvonne.
Marie de la Visitation.
Marie-Joséphat.
Service topographique
MM. Talsin, géomètre de 2' classe, chef de circonscription.
Delpech, géomètre de 3* classe.
Service vétérinaire
M. Dorât, vétérinaire en 2*, chef de la 2* circonscription (Vohemar-Maroan-
tsetra).
Garde régionale
MM. Lacoste, inspecteur de 3* classe, chef du poste administratif, à Sambava. .
Battaglini, garde régional de 2« classe, commandant Ja brigade, à Vohemar.
Travaux publics
MM. Cordonaier, conducteur de 2« classe du cadre régulier (constructiion du
phare du Cap Est), N'Gontsy.
RascaloB, surveillant de 3* classe, à Vohemar.
Peinm, contremaître de 4« classe (employé à la construction du phare du
cap Est].
Assistance médicale
Ratomponiony, médecin indigène.
École officielle
Rakemanam'ara, instituteur breveté, à Vohemar.
— 410 —
USTE DES HABITANTS EUROPÉENS ET ASSIMILÉS
Français
MM. Angély, tailleur à Voheraar.
Beauséjour, charpentier à Anlsam-
panela.
BoYER, employé, Antalaha.
BoYBR, J., planteur, Antalaha.
Caltaux, entrepreneur, Vohemar.
Chenaud, prospecteur, Antalaha.
Damour, D., planteur, Sambava.
Damour, L^^oogard, planteur, Sambava.
Damour Lucien, planteur, Antalaha.
Desvantes, commerçant, Ampoanio.
DuBosc, commerçant, Vohemar.
Dupont, colporteur, Maheva.
Emiuen, boulanger, Vofaernar.
EuzET, directeur du comptoir L.
Frager, Vohemar.
Hermode, charpentier, Voheraar.
Gérard, commerçant, Antalaha.
^ESLiN, planteur, id.
Gohnet, commerçant, Vohemar.
GROssET(V^*),commercante,Vohemar.
Gruchet, employé de commerce,
Anamborona.
Gueymard, planteur, Sambava.
Guichard, r., planteur, Antalaha.
GUICHARD, G., id.
Guinet, C., id.
Guinet, E., commerçant, Sambava.
Guinet, H., employé de commerce,
Vohemar.
Hoareau, employé, Vohemar.
Laplaine, charpentier, Vohemar.
Lbscure (V»«), planteur, Sambava.
Marcelly, employé, Antalaha.
Mellerand de Vu lard, préparateur
de vanille, Antalaha.
Meyer, employé, Sambava.
MiAKA, éleveur, Vohemar.
MoRAGGHiNi, commerçant, Sambava.
Moulin, colon, Vohemar.
MouREM, commissionnaire, Vohemar.
Mussard, E., employé de commerce,
MussARD, F., commerçant, Vohemar.
Payet, employé de commerce, Vo-
heraar.
PéROcuR, prospecteur, Antalaha.
Phiubert, charpentier, Sambava.
Picard, id. Vohemar.
Pouquet, concessionnaire lorestier,
Vinany-Re.
Robert, Ph., planteur, Sambava.
Sandoz, négociant, Vohemar.
Vienne, charpentier, id.
Anglais
MM. Beckbr, colporteur, Andrafaînkona.
Bedos, ferblantier, Vohemar.
Brunox, directeur d'exploitation fo-
restière, Ratsianara.
Gloridor, charpentier, Vohemar
Gomtt, boulanger, - id.
MM. Constance, commerçant, Antsirabe.
CuNAT, C., id. Sambava.
Cunat,F., id. Anjinjaomby.
Denis (V")» couturière, Vohemar.
Didier, commerçant, Antalaha.
EscxAPON, emplové, Antalaha.
Espagnag (d), employé, Ratsiauarana.
Florent, commerçant, Sambava.
Haskett, employé de commerce, An-
talaha.
Hoarkau, tonnelier, Sambava.
L\TAPiE E., employé, N'Gonlsy.
La vigilant, planteur, Antalaha.
LouMBAU, employé, Ratsianara.
Mazoué, commerçant, Maheva.
MiRBEL, charpentier, Vohemar.
NAyNA,N., limonadier, Vohemar.
Nayna,J., commerçant, id.
NiGOLLE G., planteur, Sambava.
NicoLLB,F., id.
NicoLLB, Jules, id.
NiGOLLE, Julien, id.
NiGOLLE (M»'j, institutrice, Sambava.
PÉLissiER, boulanger, Vohemar.
Perrier, Arthur, employé, Sambava.
Perrier,E., planteur, id.
Plaidbau, éleveur, Andriapalra.
Settedonb, employé, N'Gonlsy.
Valsin, charpentier, Vohemar.
Vincent, commerçant, Sambava.
Chinois
MM. Akfoka, commerçant, Antalaha.
Ah-Sam, id.
Aii-SoN, planteur, Antalaha*
Attave id.
Ay-Yam, cultivateur, Antalaha.
Ly-Namh, planteur. id.
WoGii-SuH, id.
Indiens
MM. Abdallah Aly Razoobay, employé
de commerce, Vohemar.
Abdallah Hossein Miandjee, com-
merçant, Vohemar. , , za^
Abdallah Kader Moussa , employé oe
commerce, Vohemar.
Abder Aman Obaya, employé de com-
merce, Vohemar. ,
Abdool Hossein Karimibb, employé
de commerce, Vohemar. .
Abdool Hossein LoioiiANJEE,empiO)e
de cx)mmerce, Vohemar.
Abdool Hossein Mahmod Alt, em-
plové de commerce, Antalaha.
AbdoolKarim, commerçant, Vohemar.
AD.^it Obaya, commerçant, Vonenjar.
Adamjee Kahimjee, commerçant, isa-
rabaria.
Arbar Aly, employé de commerce,
- • • Antalaha- ^
MM. AuAR Alt Akimjbe, commerçant, Ma-
nakana.
AuAR Aly Ali Bay, employé de com-
merce, Vohemar.
Amar Aly Djivanmee, employé de
commerce, Antalaha.
Aly Bay, employé de commerce, An-
talaha.
Aly Bay Ismaueb, empIo\é de com-
merce, Antalaha.
Aly Bay Mitabay, employé de com-
merce, Vohemar.
Aly-Uassan, employé de commerce,
• Vohemar.
AssAN Aly Bay, commerçant, Tsara-
baria.
AssAN Aly Daoud Bay, commerçant,
Hanambato.
AssAN ALY Samsoodine, Commerçant,
Tsarabaria.
AssAN Aly Vauojee, commerçant, Vo-
hemar.
Dada Moussa, employé de commerce,
Vohemar.
Daoud Alt Bay, commerçant, Mana-
kana.
Djivandjeb Aly Bay, commerçant, Vo-
hemar.
Ojivandjeb Tawar Bay, commerçant,
Antalaha.
GooLAsisEiN Abdool Hossein, employé
de commerce, Vohemar.
GooLAMSEN Baksoobay, commcrçatit,
Tsarabaria.
Ibrahjeb Baksoobay, employé de com-
merce. Samba va.
Ibramjbb Dossadjbe, employé de
commerce, Antalaha.
IsMAEL Obaya, employé de commer-
ce, Vohemar.
IsMALDJEE Abdol Hossein, Commer-
çant, Vohemar.
IsMALDfBB ALY Ba Y, Commerçant, Vo~
hemar.
IsMALDJEE .Djivandjeb, employé de
commerce, Vohemar.
MM.
IsMALDJEE Hossein Miandjbe, employé
de commerce, Vohemar.
ISIt\LDJEE SOLOMANJEE, CmplOVé dC
commerce, Vohemar.
IssADJBE Taïbjee, commcrçant, Vo-
hemar.
IssoB Aly Jivanjbe, employé de com-
merce, Sambava.
IssoB Aly Baksoobay, commerçant,
Tsarabaria.
Jacob Ismael, commerçant, Vohemar.
Kadrb Bay Noossadjee, commerçant,
Vohemar.
Kamoordine Tchanda Bay, commer-
çant, Tsarabaria.
Karimjee Babodjbe, commerçant, Vo-
hemar.
Karimjeb Lokomanjeb, commerçant,
Vohemar.
Karimjee Rbmandjeb, commerçant,
Vohemar.
Kassanjee Aly Bay, employé de com-
merce, Vohemar.
Kasson Mooldjek, employé de com-
merce Vohemar.
Mahmod Aly Nanton Bay, employé
de commerce, Vohemar.
Mauhodo Aly Bay Issadjbb, commer-
çant, Antalaha.
Mollah Aly Bay Issaldjeb, commer-
çant, Vohemar.
MoossADJBE Ibramjee, Commerçant,
Vohemar.
Moossaojee Values, commerçant, Vo-
hemar.
Moussa Ismael, commerçant, Vohemar.
Naton Bay Djivandjeb, commerçant,
Manakana.
Noorbay Values, commerçant, Vohe-
mar.
TaIbjbb Adamjee, commerçant, Anta-
laha.
Tavarbay Valibay, employé de com-
merce, Vohemar.
ToFiQUE Aly Bay, commerçant, Vo-
hemar.
— 448 —
Province de Diego-Suarez
RERSEIGIIEHEIITS GÉOGRAPHIQUES
limites. — La province de Diejjo-Suarez est située à Textrémité Nord de
Madagascar, entre 12« et 13® 5 de latitude Sud.
Orographie. — Un chaînon montagneux de composition calcaire parcourt la
province du Nord au Sud. Il comprend les sommets d'Andramahimbe (^Wind-
sor Castle), sur lequel est établi un poste optique ; d'Ankaramisampana (Dover
Castlej, de la Table, du Coq et de la Poule.
Au Sud de la baie de Diego, un soulèvement calcaire et basaltique appelé
la montagne des Français s'étend dans la direction N.-S. sur quinze kilomètres.
Le sommet le plus élevé, le barata, mesure 440 mètres de hauteur. A 35 kilomè-
tres d*Antsirane, le massif d'Ambre, très boisé, d'origine volcanique, qui a de
900 à 1.400 mètres d'altitude» constitue le noeud orographique de la région ; il
a une direction N.-E.-S.-O.
Tout le Sud de la province ne comprend que des plaines d*où émergent
quelques hauteurs d'une altitude moyenne de deux cents mètres.
Hydrographie. — Du massif d'Ambre s'échappent de nombreuses rivières
qui coulent dans des ravins à bords escarpés et qui se jettent :
1<» Dans la baie de Diego-Suarez : la rivière des Maques, de la Main, des Caï-
mans et de la Betaïtra ;
2<* Dans le canal de Mozambique : l'Ambararatra, le Mananara, le Sandra-
piana, l'Irohono ;
3* Dans TOcéan Indien [versant E.) : la Besokatra, le Tsarainana et le Rodo.
DIVISIONS ADMUnSTRATIVES
La province de Diego-Suarez se divise en deux circonscriptions administra-
tions : 1<^ la commune ; 2* la province.
Territoire de la commune. — Les limites de la commune de Diego-Suarez
sont déterminées :
1<» Au Nord du plateau du cap Diego, par la baie des Cailloux Blancs;
2^ A rOuest, par une ligne droite coupant la presqu'île de Diego dans sa
Sartie la plus resserrée, c'est-à-dire de l'emboucnure de la rivière se jetant
ans la baie du Sépulcre jusqu'à l'anse d'Antsahazo. La limite suit la côte Ouest
jusqu'à la pointe des Mapons, traverse le cul-de-sac Gallois et suit la rive droite
de la rivière d'Anton gombato ou des Maques jusqu'au Sud d'Anamakîa.
3<> L'autre direction de la limite va de l'Est à l'Ouest en suivant la route
d'Anamakia jusqu'à la rivière des Caïmans, remonte du Sud au Nord en suivant
toujours la même route jusqu'à la hauteur de l'ilot dit n Pain de Sucre » situé
dans la baie des Français ; la limite Est e«t formée par la baie de Diego-Suarez,
domaine public maritime.
Territoire de la province. — La frontière part du Nord de la baie de Befotaka.
suit la ligne de partage des eaux, va rejoindre au Sud de la montafi;ne d'Ambre
les sources du Rodo et suit le cours de cette rivière jusqu'à son emnouchure.
La province de Diego est bornée &u Sud par la province de Vohemar et au
Sud-Ouest par la province de Nossi-Bé.
''^•''* Cap d'Âmbr9
1
qu'jlé
KTtau"- ' i;? n^
XMaf\-ptiv
\
Nosv'ABtalibe
/ — ^' — ^ V
^^i^é^f^"^
PROVINCE de DIE60-SUAREZ
Eohelle: ne^QSb
Légende
^ùniée cU- la Pr*ovùtce^
Afutt^ oarriiMjtidie'
CA&run TTtuUéùerK
^418 —
POPULATION
La population de la province de Diego est de 12.444 habitants, dont 5.936 pour
la commune a'Antsirane (nom compris les troupes de Diego et aes autres points
de garnison de la province).
8UBDIVI8I01I8 ADMINISTRATIVES
La [)rovince de Die^o-Suarez, qui comprenait Fan dernier trois subdivisions,
est réduite à deux depuis le passajçe du secteur Antankara à la province deNossi-
Bé : le district d*Antsirane et le district du massif d'Ambre.
I. — Le district d'Antsirane, placé sous les ordres d'un administrateur-
adjoint des colonies, a pour chef-lieu Antsirane.
11 comprend la partie Nord de la province jusqu'à une ligne sensiblement
E.-O. passant à mi>distance entre Antsirane et le camp d'Ambre. Il englobe la
commune d'Antsirane.
Le district d'Antsirane comprend deux cantons: Ambararatra et Babaomby.
Ambararatra compte il villages comprenant en tout 645 habitants.
Babaomby se compose de huit villages comptant 564 habitants.
La commune d'Antsirane, qui fait partie du district d'Antsirane, compte 5.936
habitants, dont 3.881 au village indigène du Tanambao.
II. — Le district du massif d'Ambre a son chef-lieu au camp d'Ambre.
Placé sous«la direction d'un lieutenant d'infanterie coloniale, il est divisé
CD trois cantons :
1^ Canton du Rodo, chef-lieu Ambohivohibe (87 habitants], vingt villages,
1.160 habitants ;
2« Canton de Besokatra, chef-lieu Besokatra (62 habitants), 18 villages, 1.260
habitants ;
3* Canton d'Andranofanjava, chef-lieu Andranofanjava (26 habitants), 12
villages, 415 habiUnts.
commune d'Antsirane. — La commune d'Antsirane a gardé son autonomie
administrative et budgétaire. Le Maire est l'administrateur des colonies chef
de la province.
11 est assisté d'une commission de sept membres choisis parmi les notables
et dont l'un remplit les fonctions d'adjoint au maire.
La commune comprend deux, centres d'état civil : Antsirane et Anamakia.
A Anamakia, les fonctions d'olficier d*élat civil sont remplies par un briga-
dier de police qui est en même temps chargé de la police d'Anamakia et a sous
ses ordres des agents indigènes.
RBHSEIGlfEMEHTS ËCOlfOMIQUES
Agricnltiire. — Entreprises européennes, — Les efforts des colons agricul-
teurs se sont portés sur deux points :
1^ A Anamakia, à neuf kilomètres d'Antsirane, de nombreux colons bour-
hoonais ont entrepris la culture maraîchère, qui réussit assez bien. Parmi ceux
chez lesquels cette culture a* donné le.s meilleurs résultats, on peut citer MM.
Damour, Antony et Timoléon Hoareau, Ethève Henri, Smith, Goureaux, Cha*
pelain, Morel, Saint, Clé, qui viennent chaque jour apporter au^marché d'Antai-
^e les produits de leurs concessions. D'importantes plantations de maïs ont
très bien réussi, de même que des champs de patates, manioc et haricots.
A huit kilomètres d'Anamakia, la compagnie d'Antongombato a cultivé
d importantes rizières et d'immenses champs de cannes à sucre.
. . 2^ Au Sakaramy, à la montagne d'Amore et à Mahagaga, la culture maraî-
chère réussit très bien.
Seuls, quelques colons de la montagne d'Ambre semblent vouloir étendre la
nature de leurs cultures et on compte chez les principaux colons quelques essais
^e plantations riches comme le taré, la vanille, le caoutchouc.
- AU —
CONCESSIONNAIRES
Mé
Vaiite
CaoïtdioM
Bowfl
Emis divsrs
OBSERVATIONS
Jeansoo
2.000
8.000
9.000
18.000
■
•
500
■
9 hect.
»
»
■
10.000
•
50
90
»
•
•
3 hect.
»
»
»
4 hect.
m
Verger.
Verger, tabac.
Mais et potager.
Mais et ambrerade.
Maïs et ambrerade.
Mogeoet
Poirier
Trovalet.
Séguéia
François.
l^nM
*■••"«•*• ••••
M. Zotier a obtenu le moDopole pour rexploitation da lombiry.
La canne à sucre, le tabac, le thé et la coca donnent des résultats très
satisfaisants.
Des essais d'arbres fruitiers d'Europe et de Vigne ont très bien réussi.
Cultures indigènes. — Les Malfçacnes s'adonnent presque exclusivement à
)a culture du riz. Les rizières les plus belles se trouvent dans les vallées de la
Besokatra et d'Andranofanjeva.
La culture des patates, du manioc, des haricots est très peu étendue dans la
province.
Le ricin crott k Tétat sauvage.
Elevage. — La province ne possède pas de nombreuses régions riches en
§&turages et les bœufs souffrent pendant la saison sèche. Cependant, la presqu'île
e Babaomby, la région d'Ambavobibe et les vallées d'Andiranoftfnjeva sont très
fertiles et fournissent une grande quantité de bœufs.
Industrie. — La Compagnie française des salines est représentée à Diego par
M, Durbec.
M. Pivert possède à Ankorika une briqueterie très prospère.
Les usines d'Anton go mbato comprennent une distillerie, une scierie mécani-
que et une décortiqucuse.
On ne possède, sur les richesses minières de la région, aucun renseigne-
ment précis. 11 existe cependant auelques gisements de tourmaline et quelques
échantillons de grenats et d'araétnystes dans le massif d'Ambre.
Le Compagnie d'Antongombato et le Comptoir colonial de Marseille pos-
sèdent des exploitations forestières.
La province est très riche en forêts : mais Tabsence de routes praticables
et de cours d'eau navigables en rend l'exploitation très difficile. Les rivières
Î possèdent presque toutes des cascades gui pourraient être utilisées pour
'établissement de scieries et pourraient fournir, en énergie électrique, une
grande force motrice.
Il existe deux routes carrossables dans la province:
i® Celle d'Antsirane au camp d'Ambre par le Sakaramy (30 kilomètres) ;
2^ Celle d'Antsirane à Anamakia (9 kilomètres).
Industrie indigène. — L'industrie indigène se borne à la fabrication de nattes
et de poteries.
Commerce. — Diego est un port de transit important, surtout depuis qu'on
en a fait la tête de ligne des services de navigation annexes desservis par le
Persépolis, pour la cote Ouest de l'île, et la Vitle-de-Pemambuco^ pour la côte
Est.
La situation de Diego au Nord de l'île et surtout la transformation en port de
guerre et en point d'appui de la flotte ont sensiblement augmenté le commerce
local.
11 est permis d'espérer que la construction- d'un wharf, d'un bassin de radoub
et de routes projetées depuis longtemps donneront au commerce, légèrement
stationna ire depuis 1903, un nouvel et hrillant essor.
Il n'existe ni foires, ni marchés dans la province de Dicgo-Suarez.
Diego-Suarez est desservi par les paquebots des Messageries Maritimes par-
tant de Marseille les 10 et 25 de chaque mois.
— 415 —
Ces paquebots, qui vont à la Réunion et à Maurice, font escale pendant vingt
heures à Diego-Suarez, à Taller et au retour.
La Compagnie havraise péninsulaire touche aussi à Diego-Suarez une fois,
par mois.
Antsirane est relié au Sakaramy par une voie ferrée. L'autorité militaire a
établi un service de voitures entre le Sakaramy et le Camp d'Ambre.
Le Camp d'Ambre est relié à Antsirane par un fil téléphonique.
Parmi les principales maisons de commerce, on peut citer :
Bœufs : MM. Ganu et Pierron.
Alimentation : MM. Bonnemaison, Gharifou, Ghatard, Compagnie Marseil-
laise, Comptoir Colonial de Madagascar, Frager, Graindorge, Laudié, Moinard,
Teng-Keng, Vassacos.
Bois : MM. Ganu, Jeanson, Comptoir colonial.
Peaux de bœufs : M. Chafcoulon.
Bazars : MM. Gharifou, Chatard, Petriconne, Thomy de la Nux.
Vins : Comptoir colonial, Durand, Josse.
Droguerie : Aubertin.
Tissus : Ibramjee A If Bay, Ismaël Mahmode Issey, Molon Kandjy.
Quincaillerie : MM. Bonnet, Gharifou, Thomy de la Nux, Petriconne.
Pharmaciens : MM. Lacroix et Roubelat.
Médecin civil : M. de Faria.
REIISEIGIIEHEHTS GÊRÉRAUX
Le voyageur qui débarque à Antsirane trouve, le long du bord, des embar-
cations montées par des Somalis. Le débarquement s'effectue au prix de 0 Ir. 50
par personne et ae 0 fr. 50 par colis, malle.
Tout voyageur doit soumettre ses bagages à la visite douanière. Des Arabes
transportent des colis de 30 h 60 kilos, dans tous les hôtels de la ville, pour le
prix ae 0 fr. 50.
11 y a trois hôtels principaux :
1» Hôtel des Colonies (restaurant et café), rue Golbert, tenu par M. Miehat;
Pension de 420 à 130 francs par mois. Repas : trois francs, chambre : 4 francs.
2* Hôtel de la Poste, rue Flacourt, tenu par M. Tristani [Restaurant et
café>, m^mes prix.
3<» Hôtel du Piémont et de Provence, rue Flacourt, tenu par M. Cuchietti
(Restaurant et café), mêmes prix.
Tout voyageur arrivant aans la Colonie doit, dans les quarante-huit heures
ui suivent son débarquement, faire une déclaration d'arrivée au commissariat
e police et y donner tous les renseignements nécessaires à la constatation de
son identité. Cette déclaration est indépendante de celle que doivent faire, à la
gendarmerie, les Français astreints aux obligations du service militaire.
Un service quotidien de chaloupes dessert les divers points de la rade. An-
tsirane communique ainsi avec Cap-Diego, Vatomainty et Orangea.
Les voyages dans l'intérieur de la province se font à fllanjana, excepté le
trajet d'Antsirane au Camp d'Ambre, qui s'exécute par la voie ferrée. Prix : 4
francs l'aller; 5 francs, aller et retour.
Les bourjanes se recrutent très difficilement et Ton n'en trouve pas à moins
de deux francs ou deux francs cinquante par homme et par jour.
On peut aller d'Antsirane àVonemar en cinq jours par voie d^ terre, mais,
chaque mois, le vapeur ViUe-de-Pernamburo effectue à date fixe (le 15) le
trajet en quelques heures.
Le Camp d'Ambre, situé à trente-deux kilomètres d'Antsirane, se trouve sur
le versant Nord de la Montagne d'Ambre, à trois kilomètres du sanatorium.
Cette montagne, désignée comme emplacement d'une future ville, jouit d'une
situation et d'un climat exceptionnels. A côté du camp militaire, il y a plu-
sieurs restaurants et un hôtel. Un bureau de poste y a été créé Tannée dernière
et le public est admis à se servir, moyennant un tarif spécial, du réseau télé-
phonique.
2
son
— 446 —
Le service sanitaire est assaré par le médecin chef de rinfirmeiie de garni-
. Les malades non militaires sont admis à Tinfirmerie de garnison, sur leur
demande et selon un tarif spécial.
On trouve quelques habitations k louer et Ton peut s*approvisionner facile-
ment sur place.
Des sentiers tracés dans la forêt, tout à côté du camp, permettent d'aller
visiter quelques lacs formés dans des cratères de volcans éteints et une cascade
de quatre-vingts mètres.
On trouve assez facilement la main-d'œuvre, surtout & Diego-Suarez, mais
le taux des salaires est très élevé. Un terrassier ou un manoeuvre indigène se
paie trente francs par mois, plus la nourriture. Un domestique coûte de trente
a quarante francs ; un cuisiner de cinquante à soixante francs.
La population indigène de Diego est en partie composée d*étrangers : aussi
n'est-il pas rare de voir les domestiques vous quitter pour la moindre contrariété,
parfois même en abandonnant leur salaire.
Voici les prix des différentes denrées que Ton trouve à Antsirane. En con-
sultant cette mercuriale, établie diaprés une mo venue, le nouveau débarqué
pourra immédiatement établir son budget mensuel.
Mercuriale
Toiles de coton écru t" quftlité, le mètre 1
id. 2« — — 0
id. 3' — — 0
Toile blaoebe oo cal.* 1r« onal., le met. 9
id. 2- _ — i
id. 3- - - 1
Indiennes, !•-* qualité, le mètre 0
tT,
id. $
id. 3
Flanelles
Bâtiaelte
Mousseline
0
0
1
1
0
00
75
60
00
60
15
90
T5
50
90
80
80
Boissons
Vin rouge, la barriq. 190 4140 fr., le litre Ofr. 50
Vin blanc ^ leo ^0*10
Chumpagoe, la caisse 75 fr.
Bière, la caisse, 38 fr., la bouteille 1 00
Absinthe Pemody laçais., 37 fr. 50~la bout 4 00
Produits divers
Farine, les 100 k ilos, 40 francs le kilo 0 f r . 50
Sel - 6 — - 0 10
Huile d'olive Plagniol le litre
— Artaud —
Vinaigre —
Café (Réun'on) le kilo
Saindoux la boite
Beurre —
Sardine» à rbuile la boite 0.30 à
Bauci«80o run
Jambon —
Sucre en morceaux le kilo
Sucre cristallisé ->
Poivre en grains —
Chocolat —
Thé —
Pétrole .*. ; le bidon
Bougies le paquet
Savon la barre
Quincaillerie
Serrure grande l'une 3 fr. 50
petite — 9 25
Cadenas grand - 3 00
Cadenas petit — 1 75
Marteaux — 3 00
Tenailles — 3 00
Limes — 1 50
Clous le kilo 0 60
1
90
1
80
1
00
4
00
4
95
1
00
0
00
5
00
6
00
1
00
0
40
4
00
3
50
0
40
9
00
0
60
0
60
3rr. 00
2
S
9
0
3
0
0
3
6
50
00
00
75
00
10
10
00
00
6fr. 00
Scies à main l'une
Pelles —
Pioche —
Angady —
Couteaux de table —
Couteaux de cuisine —
Cuiller en fer battu —
Fourchette en fer battu >-
Ciseaux ->
Rasoirs —
À rlicles de ménage
Marmite en fer grande l'une
— moyenne —
— petite —
Asaiettes couleur —
— blanches —
— émaillées creuses —
— — platea —
Bols en faïence —
Bols en fer émaillé —
Carafes en verre —
Verres grands «-
— petits —
Cuvettes en fer émaillé —
Tasses A thé avec soucoupes —
— à café — —
Peignes *-
Balais —
Brosses à cheveux —
— habita —
— souliers —
Glaces carrées ~
— rondes —
Parapluies —
Ombrelles —
Chapeaux de paille ->
Produits locaux
Ris blanc, la vata de 90 litres 5 fr. 00
Paddy 9 50
Mais, les 100 kilos 10 00
Légumes
Choux gros run 0 fr. 30
— petits — 0 15
Carottes les 4 0 10
Navets le paquet 0 10
UariooU letas 0 95
Oignons le paquet 0 10
Aulx — 0 10
Radis — 0 10
4
00
9
00
0
50
0
15
0
75
0
75
0
80
0
60
0
50
1
00
0
95
3
50
0
60
0
60
0
50
9
00
1
50
1
50
0
75
0
75
0
15
6
00
7
so
4
00
— w —
Salade le pied 0 fr. 05
Tomates les 5 0 10
Aubergines les 3 0 10
Cllrouille 0 SO
Cresson le psquet 0 10
Patates la sobika 0 10
Fruité
Oranges la douzaine 1 fr. 00
Citrons — 0 90
Bananes — 0 30
Maogoes les 3 0 10
Ananas — 0 40
Fraises 9 50
Viande
Bœuf TiTant gros la pièce 60 fr. 00
Vache.
Veau...
Mouton.
Porc...
moyen .
peut..
50
25
45
90
95
60
00
00
00
00
00
00
Cbèvre la pièce 35 fr. 00
Lapin —
Viande de bœuf le kilo
— filet
Cervelle la pièce
Langue —
Veau le kilo
Porc —
Mouton —
Côtelette de veau la pièce
id de mouton ■—
id de porc —
2
0
1
0
0
9
9
3
0
0
0
50
50
50
TO
80
50
00
00
75
50
50
Volailles
Poularde la pièce 1 fr. 75
Poule ■- 1 9E
Canard — 9
Oie — 5
Dinde — T
Pigeons — 9
Œufs de poule la doux. 1
— de cane — 1
Poissons le kilo 0
9E
X
00
50
50
80
90
90
SERVICE DE LA RADE
D'Antsirane à Gap Diego
DeCap Diego à Antsirane
U'ADtsirane à Ankorika
Arrivée à Ankorika
Départ d'Ankorika à Oraogea
— d'Orangea pour Vatomainty". .
— de Vatomsiaty pour Antsimne
matin
6 h.
6 b. 1/9
6 h. 45
7 h. 90
7 h. 45
8 b. 15
8 h. 50
Départ d'Antsirane à Cap Diego. ..
— de Cap Diego à Antsirane.
— d'Antsirane h Cap Diego.
—- de Chp Diego
" d'Antsirane à Gap Diego.
— de Gap Diego
matin
9 h. 1/9
10 h.
soir
9 h.
9 h. 1/9
» h.
5 h. 1/9
ADMINISTRATION
MM. Cardenaiiy administrateur de 2* classe des colonies, ^, chef de la province
et maire de Diego-Siiarez.
De Laborderie, administrateur-adjoint de 3* classe, adjoint au maire et chef
du district d'Antsirane.
Blenseï, lieutenant d'infanterie coloniale, chef du district de la Montagne
d'Ambre.
Baron, adjoint de 2« classe des affaires civiles, secrétaire de la mairie.
Creuset, commis de l""* classe des affaires civiles (province).
Gollard, sous-chef de bureau de 2* classe du corps des comptables.
Barthe, commis de 1" classe du corps des comptables, chargé de la comp-
tabilité de la marine.
Gondriet, commis de 2* classe du corps des comptables, vérificateur des
poids et mesures.
Service judiciaire
MM. Rouvin, président.
Jean de la BAtie, commissaire des troupes coloniales, faisant fonctions
de Procureur de la République.
Guérin, juge -suppléant.
Moncanp, greffier-notaire.
Deehayes (Eugène), huissier.
David Lasare, secrétaire du parquet.
Deshayes (Antoine-Gaëtan), commis greffier p. i.
Trésorerie
MM, F^alkowski, commis de 2« classe de la trésorerie d'Algérie, faisant fonètions
de payeur.
GonloB, commis de 3* classe du corps des comptables.
Redonly, id.
LebreUm» porteur de contraintes.
97
— 418 -
Dotianes
MM. Galloni, vériticateiir de 2*' classe, faisant fonctions de receveur.
FraBsetto, brigadier.
Giorgi, sous-brigadier.
Mahé, id.
Thomas, sous-patron.
Jaulent, préposé métropolitain.
Mari, id.
Aphestégny, id.
Lehmaxm, id.
Sillo, id.
Momet, préposé auxiliaire.
Pastel, id.
Valentin, id.
Lépinay, id.
Postes et télégraphes
MM. Mourier, receveur des postes, chef du service.
Attis, commis local de 3*" classe.
Gastellana, id.
Jacquemin, commis local de 4** classe.
Noyon, id.
Miot, id.
Bayard, id.
Breton, commis local de 5* classe.
Scalabrino, id.
Paris, id.
Doytier, surveillant mclropolilain.
Rouzand, surveillant local de 4<^ classe.
Makolo, facteur de 2« classe.
Tsitady, id.
Moussa, facteur de 3° classe.
Virelisier, id.
Joseph, id.
Eulentin, id.
Saidi, id. (Sakararay).
Maevatanana, id. (Sakaramy).
Anjouan, id. (Camp d'Ambre).
Rainisoa, aide-surveillant.
Turpin, élève facteur.
Domaines
MM. de Saint-Quentin, receveur des domaines, curateur aux successions vacantes,
sous-conservateur.
Texereau, receveur des domaines, sans gestion.
Sei^ice topographique
MM. Ghazalmartin, géomètre principal de V^ classe.
Lefèvre, géomètre de 2« classe.
Monnier, id.
Lambert-Gimey, géomètre de 3* classe.
Rakotomalala, élève géomètre indigène de 2« classe.
Ranaivo, élève géomètre indigène de 2' classe.
• Police administrative et judiciaire
MM. Ginestet, commissaire de police de 1'* classe, chef de la sûreté de Diego.
Gence, inspecteur principal.
Brasnu, id. de l**® classe.
Lackermance, brigadier de i'^ classe.
Gendron, brigadier de 1'* classe.
— 419-
MM. ¥iz, brigadier de 2* classe, Antsîrane (prison}.
Angot, id.
AdyisBe, brigadier de 2* classe, chef du poste de TOctroi.
Rott, brigadier de 2« classe, chef du poste d'Anamakia.
Wemert, brigadier de 2* classe, chef du poste de Tanambao.
Travaux communaux
MM. Pala, conducteur principal des travaux publics, chef du service des travaux
communaux.
6a«taldi, agent de voirie, crieur public.
IMge, fontainier municipal.
Zoé, gardien des eaux.
Tréjety caporal d'infanterie coloniale, chargé du cadastre.
Bengni, caporal d'infanterie coloniale, détaché aux travaux communaux.
Lebland, soldat, surveillant des travaux communaux.
Charnier, soldat, dessinateur auxiliaire.
Travaux publics
MM. Pain, conducteur principal des travaux publics, chargé du service des tra-
vaux* publics de la province.
Bemis, conducteur de 2* classe.
donet-d'Orral, commis de 2^ classe des travaux publics.
de la Hichellerie, commis de 2*^ classe du corps des comptables.
Taonière, contremaître de 4« classe.
DauYier, gardien de phare de 4* classe (phare d'Ambre).
Moinard, gardien de phare de 4*^ classe (phare d'Orangea).
Salimon ben Mahamadou Assiry, gardien auxiliaire (phare d'Ambre).
Césary, gardien de phare (phare d'Ambre).
Biaka, id. [phare des Aigrettes).
Baka, id. id.
Port
M. Aubony, lieutenant de poK.
Vétérinaire
M. Dasté, vétérinaire en second, cbef de circonscription.
Commissaire-priseur
M. Paoli.
Enseignement
M. Monier, instituteur de 3« classe.
M"«» Monier, institutrice de 4« classe.
Ck>adriet, institutrice de 5* classe.
M"'" Veligel, institutrice auxiliaire.
d'E^lanélfl, id.
Boulanger, institutrice auxiliaire (Gap Diego).
Thély, instituteur indigène.
Commission municipale
MM. Cardenau, {^, administrateur-maire, président.
Garni, négociant, adjoint.
Moinard, id.
Damoor, colon, membre.
Hoaraii, employé au comptoir d'escompte, membre.
Chambre consultative
MM. Ld<pe8, directeur de la glacière, président.
Homard, négociant, vice-président.
— 4» -
•
MM. Canu, négociant, secrétaire.
Chatard, id. membre.
Durand, id. id.
Gagnade, id. id.
Montagne, id. id.
Mortages, id. id.
Glada, agent en douane, membre.
Gaboriaa, représentant de commerce, membre.
Ronbelat, pharmacien, id.
Landié, négociant, id.
Tiifon, agent des Chargeurs Réunis, id.
Baron, adjoint des affaires civiles, secrétaire-archiviste.
Comice agricole
MM. Mogenet, agriculteur, président.
Jeanaon, directeur de la Société d'Antongombato, assesseur.
de la Hux (Pierre), colon, assesseur.
Langa, négociant, secrétaire.
Mon^oie, colon, membre.
Poirier, id.
Constal, id.
Chatard, négociant, membre.
Damoor, colon, membre.
Lieux, id .
Dorbeo, id.
Smith, id .
Bosviel, id.
Grandin, id.
Lanrette, id .
Baron, adjoint des affaires civiles, secrétaire-archiviste.
Mùsion catkolique
MM. Corbet, vicaire apostolique de Madagascar-Nord.
Piohot, missionnaire.
Anbry, id.
Congrégation des Filles de Marie
S. S. Sainte-Marie Léonard, Saint-Anselme, Mario-Alphonse, SainWérdme,
Marie du Crucifix, Marie d^ la Présentation, Frédéric do Jésus, Saint-Geor^f
Saint-Philippe, Marie de Jésus, Gertrude, Saint-Martin, Saint-Joseph, Saint-Claire.
Congrégation de S^-Joseph de Cluny (Blutai du Cap Diego)
S.S. Saint-Pierre, Saint-Charles, Saint-Edmond, Saint-JuBien.
Cercle Français
MM. Z...., président.
Roussel, vice-président.
Lescazes, trésorier.
Fieffenschne, secrétaire.
De Laborderie, membre.
H. . . ., membre.
* Compagnies de navigation ou sociétés commerciales
Messageries Maritimes : M. Benoit.
Chargeurs Réunis : M. Tiifon.
Compagnie Havraise péninsulaire : M. Booxel.
Société de batelage : M. Rouxel.
Compagnie d'assurances contre Tincendie TUnion : M. Moinard.
— 424 —
Compagnie franco-antankara : M. Grigaon.
Compagnie marseillaise de Madagascar : M. Grignon.
Compagnie française d^élevage et d'alimentation : M. Jeanaon.
Comptoir colonial de Madagascar : M. Jouau.
Comptoir national d'escompte: M. Reynier.
Société française de' commerce et de navigation : M. Gaboriau.
Union det Femmes de France
M"** Ronzol, présidente.
Gi^ry» vice -présidente.
MttBMurd, secrétaire.
Coadriet, trésoriëre.
Imhaas» assesseur.
Couteau» id.
Martin, id.
Médecins de la municipalité
MM. Bailly, médecin-major des troupes coloniales.
Poux, médecin aide-major des troupes coloniales.
Service des forêts
MM. Lairedan, préposé forestier de 4* classe (camp d'Ambre).
Petit, id.
Greaaot, commis des affaires civiles, faisant fonctions de préposé forestier.
Rott, brigadier de police, chef du poste d'Anamakia, faisant fonctions de
préposé forestier.
LISTE DES HABITANTS EUROPÉENS ET ASSIMILES
MM. AuBBBTTC, droguiste, rueCoibert.
BuTTET, entrepreneur, rue Sadi-Car-
not.
BoNNiT, négociant, rue Flacouri.
Berrurier, cantinier, camp d'Am-
bre.
BsRTiN, caulinier, à Sakaramy.
Bariaud, menuisier, boulevard de
Bazeilles.
Barrkt, proj^riétaire, me Colbert.
M«* Barrbt, débitante, rue Nielly.
M. BosviBL, commerçant, rue de Pro-
vence.
M"« ¥▼- Brnaro, débitante, place de
rOctroi.
MM. Croisikb, coiffeur, rue Colbert,
Chatard, Martial, commerçant, rue
Colbert
Chatard.
Ganu, marchand de bois et de bes-
tiaux, rue François-de-Mahy.
Claoa, agent en douane, rue Flacourt.
CouTKAU, avocat, rue Colbert.
Chassonnaud, charcutier, rue du
d'Estaing.
CA3TA1NG, représentant de commerce,
rue Colben.
Cbifoliau, horloger, rue Caîllet.
M"* Crosnikr, commerçante, rue Coibeit.
MM. Durand, marchand de vin et mer-
cier, rue Colbert.
DucLOSy marchand de vin, rue Col-
bert.
DuFOUR, commerçant, rue Nietly.
De La Nux, Emile, commerçant, rue
de la République.
Db La Nux, Thomy, commerçant, rue
Colbert.
Dr La Nux, Pierre, agriculteur, Maha-
tsinjo.
DuGOURTHiEux, blauchisseur, rue Col-
bert.
Darvbzb, représentant de commerce,'
rue Colbert.
Durbbc, agent du Comptoir Colonial,
rue du Catinat.
Damour, agriculteur, Anamakia.
Dugubt, commerçant, Diego.
Embrun, menuisier, boulevard de Ba-
zeilles.
Etienne, boucher, rue Colbert.
Ethève, colon, Anamakia.
Fratani, restaurateur. Camp d*Am-
bre.
Franqublin, employé de commerce,
Sakaramj.
Fouo, agriculteur, Anamakia.
François, id. Sakaramy.
M"* Frost, débitante, Camp d'Ambre.
MM. Gaboriaud. directeur de la S. F. C. N.,
rue de Bretagne.
GouYRT, commerçant, Ankorika.
Graindorge. frères, commerçauls,
rue Flacourt.
Grignon. industriel, boulevard do
Bazeilles.
Guigharo, charroyeur, rue Riclielieu.
Hermann, id. ,ruc Larruy.
Hrrmaist, photographe, boulevard de
Bazeilles.
HoAREAu, charroyeur, rue Lapérouse.
HoARBAU, agriculteur, Anamakia.
HOAREAU, id.
Jeanson, directeur de la société
d'Antongobato, camp d'Ambre.
Jeunehomme, entrepreneur, camp
d'Ambre.
JossE, négociant, Camp d'Ambre.
M"* ¥»• JuGAND, propriétaire, rue de la
Réunion.
MM. Lagroix, pharmacien, rue Flacourt.
LAUOié, commerçant, rue Flacourt.
Lauga, agent du comptoir Frager,
rue Colbert.
Lauret, boucher, rue Lafayette.
Lebon, colon, Mabagaga.
Lepbigneux, agriculteur, Sakaramy.
LÈQUES, industriel, rue de la Manu-
tention.
Ueutaud, cantinier, quartier de l'Ar-
tillerie.
LiEUTiER, emplové de la G'* Marseil-
laise, rue du Câlinât.
Lieux, cordonnier, boulevard de Ba-
zeilles.
LiPPACHER, entrepreneur, rue Sadi-
Carnot.
LoGF.ROTy employé du Comptoir
d'escompte, rue' Escande.
Martin, Torgeron-mécanicicn, rue
Meiville.
Massot, entrepreneur, rue Colbert.
Matte, industriel, Sakaramy.
Maurel, employé de commerce, An-
tsirane.
Maykr, limonadier, rue Nielly.
MicHAT, restaurateur, rue Colbert.
MiGNOT, employé de commerce, rue
Richelieu.
MoGENET, colon, montagnc d'Ambre.
MoiNARD, négociant, rue Flacourt.
Montagne, négociant, rue Flacourt.
MoNTANER, menuisier, rue Nielly.
Montjoie, courtier, rue Lafayette,
MoREAU, commerçant, rue de la Ré-
publique.
MoREL, colon, Anamakia.
Mortages, fournisseur, rue Nielly.
MussARD, représentant de commerce,
rue Richelieu.
Nkrant, colon, Mahagaga.
Noël, restaurateur, camp d'Ambre.
Oltz, représentant de commerce,
rue du Fort-Melville.
_ 43a —
MM, Paoli. commissaire-priseur, boule-
vard de Bazeilles.
Paronelly, entrepreneur, rue Camot.
Paykt, agriculteur, Anamakia.
PRRRi8sé,employé aecoiiunerce,Diego.
Pktrico.nk, commerçant, rue CoU>ert.
PiERRON, E.; éleveur et boucher, rue
Colbert.
PiNEL, boulanger, rue de Bretagne.
Pivert, briquetier, Ankorika.
Poirier, agriculteur,' rue du Général-
Duchesne
Prèves, restaurateur. Camp d'Ambre.
M"« Robert (¥▼•), fabrique de glace, rue
Colbert.
MM ., RoNDBAU,agricuIteur, Antanamilarana.
RouBBLAT, pharmacien, rue Golberl
Schneider, marchand de boîs, rue
Richelieu.
ScHRRiBBR, horloger, rue Colbert.
SniONaTTi, entrepreneur, nie Sadi-
Carnot
SiiiTH, agriculteur, Anamakia.
TiFFON, agent des Chargeurs Réunis,
rue Flacourt.
Trovalet, agriculteur, montagne
d'Ambre.
VALEiVriN, forgeron, rue de la Creuse.
Yallarguer, commerçant, me d'Am-
bre (Tanambao).
VÉRANE, employé de commerce, rue
de Provence.
ViDOT, rue de Provence.
Welment, cultivateur, boulevard Cail-
let. •
ZoTiER, entrepreneur, rue Richelieu.
Italiens
MM. BoGGiO» entrepreneur, rue Flacourt.
CucuKTTi, restaurateur, id.
RuGGERA, débitant, Antanamitarana.
Grées
MM. AffeudakiS, commerçant, rue Col-
bert.
Cambropoulos, commerçant, rue Fla-
court.
MEUTOxims, boulanger, rue Colbert.
Santoro, Dimitri, restaurateur, place
Gallieni.
VASsAros, Pantelli, commerçant, me
Colbert.
Indiens
MM. Abdallos Rarim, commerçant, rue de
l'Octroi.
Abdoul Oussem Ali Ba y, commerçant,
rue de l'Octroi.
Abdoul Ocsseni Mamode Bay, com-
merçant, rue Colbert.
Aly Bay Validjy, commerçant, rue
Colbert.
Anandjt Bahadora» commerçant,
rue de l'Infemet.
Charifou JEEWA, Commerçant, rue
. Colbert,
— 423 —
MM. GouLOXE OussENi, commerçant, rue
de rinfernet.
Ibramdjy Aly Bay, commerçant, rue
de la République.
IssADJY, commerçant, rue de l'Octroi.
IssA Moussa, id. rue de l'Infcr-
net.
IsMAEL Mamodou, Commerçant, rue
de rinfernet.
Karim Bay, pâtissier, me de TOctroi.
Ma modo Bay Validjy, commerçant,
rue de FOctroi.
Mamoudou Locomandjv, commecçant,
rue Colbert.
Mamoudou Aly Issady, commerçant,
rue Colbert.
Mamoudou Daodjy, commerçant, rue
Faidherbe.
Mamoudou Bay Pire Bay, commer-
çant, rue de la Fontaine.
Miandjy Nourbay, commerçant, rue
Faidherbe.
M. Molou Kakdjy, commerçant, rue Fia-
court.
Chinois
MM. Ah-Cam, débitiint.
Ah-Thio.n, commerçant et débitant,
Oranj^oa.
Cuam-Dy, commerçant et débitant,
rue de la Poste.
Cham-Po, commerçant et débitant
rue de rOclroi.
Laou-Seng, limonadier, rue (le l'Octroi.
Laou-Bïng, commerçant, id.
Laou-Thion, id. Tanambao.
id.
id.
id.
id.
id.
Lou-LiON,
&\NY-TON,
Sam-Kam,
Tkng-Kkng,
TONG-CONG,
rue de l'Octroi,
rue Colbert.
id.
id.
id.
Mîng-Cam, limonadier, rue du ISielly
— 484-
Province do Notsi-Bé
RBNSEI61Œ1IE1IT8 GÉOGRAPHIQUES
La province de Nossi-Bé comprend :
1« l/île de Nossi-Bé et les îles ou îlots annexes, qui sont : Nossî-Komba,
Nossi'Faiy, Sakatia, Nossi-Mitsiou, Nossy-Lava, Nossy-liangiho ;
2<* Lbl région de la Grande-Terre dont le littoral avoisine les parages de Plie
de Nossi-Bé et des Iles ou ilôts sus-désiffnés, et oui a pour limite, au NcHtl, la
baie de Befotaka et, au Sud, la rivière de Berondra. au Sud d'Anorontsangana,
soit un développement de côtes d'environ 375 kilomètres.
L'ile de Nossi-Bé, située dans le canal de Mozambique au Nord-Ouest de
Madagascar, dont elle est très rapprochée (15 à 20 kilomètres) entre 13M0' et
13»24' de latitude Sud et 45»53' et 46<>04' de longitude Est, a la forme d un
quadrilatère très irrégulier, prolongé au Nord par la presqu'île de Navetsy et an
Sud par celle de Lokobe. Sa superficie est de 30.000 hectares environ ; sa plus
grande longueur atteint près de 25 kilomètres et sa largeur une quinzaine.
Le district de la Grande-Terre touche au Nord au territoire militaire de
Diego-Suarez, dont le sépare un contrefort de la montagne d'Ambre: à l'Est la
ligne de partage des eaux entre les deux versants de Madagascar forme si limite
avec la province de Vohemar ; au Sud, il est borné par le cercle d'Analalava
(rivière de BerondroJ ; sa superficie est d'environ 13.000 kilomètres carrés.
Orographie. —Dans l'île de Nossi-Bé, le système montagneux forme trois
groupes distincts :
i^ Le groupe de Lokobe, au Sud (point culminant : 450 mètres), forme
surtout par des roches primitives (frranits à gros grains de quartz mêlés de
larges paillettes de mica et à feldspaths gris ou légèrement rosés), découpées de
profonds ravins:
2* Au Nord: le groupe de Navetsy, constitué entièrement par des grès
quartzeux, d'une épaisseur considérable, très régulièrement stratifiés;
3<^ Le groupe du centre [point culminant Tany Latsaka, 500 mètres) se com-
pose exclusivement de roches volcaniques récentes.
En outre, une quantité de monts, dépitons, de cratères d'effondrement, de
contreforts irréguliers sans aucune direction déchirent le sol de tous côtés.
L'ilôt de Nossi-Komba (sur le sommet duquel a été b&ti un sanatorium)
se rattache, au point de vue géologique, au massif de Lokobe.
Le district ae la Grande-Terre est très montagneux.
Au delà d'une plaine basse, dont la largeur très variable ne dépasse nulle
Rart 25 kilomètres, se dressent une série d'alignements dirigés du Sud-Onest au
ord Ouest, dont les principaux atteignent une altitude d'environ 800 mètres au
Kalobenono et au Galoko. ils limitent à l'Ouest une région montagneuse très
tourmentée d'où émergent une série de chaînes d'altitude croissante jusqu'à la
limite de la province de Vohemar et de TAnkaizinana. Les sommets dépassant
1 .500 mètres n'y sont pas rares ; le massif du Tsaratanana, à l'angle Sud-Est du
district, atteint 2.800 mètres; au Nord, les chaînes s'abaissent vers la dépression
d'Anivorano, au delà de laquelle se trouve le massif d'Ambre.
La région montagneuse est d'accès assez difficile : cependant, vers le Sud-
Ouest, les communications sont possibles entre Ambodimadiro et Ankaramy.
Les deux dépressions d'Ambakirano et d'Anivorano ouvrent aussi de bonnes
roules vers Vohemar.
Hydrographie. — L'île de Nossi-Bé est arrosée par trois petites rivières : le
Djabaf à l'Ouest, avec l'Antourtorou, le Sadiona*et l'Androdoatra comme affluents;
l'Andriana au Nord-Est et l'Ankarankely a l'Est.
Il existe encore d'autres cours d'eau, mais ce ne sont que des torrents qui.
PROVINCE de NOSSI-BE
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HELLVILL
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iXMt
— 43d —
à sec du mois du juin au mois de novembre, coulent i freins bords pendant la
saison des pluies.
Il existe quelques lacs dans File: les principaux sont le Djabal, Ampom-
bilava, Ampanhibe, Ankiabe. Ces lacs, comme les rivières du reste, sont infestés
de crocodiles.
Dans le district de la Grande-Terre les principales rivières sont, du Nord au
Sud : FAnkarana, la Mananjeba, la Mahavavy, Flfasy, le Sambirano, le Jangoa
et le Berondra.
Elles débouchent toutes dans la mer par une série de bras sinueux et envasés
qui y rendent la navigation difficile en dehors des heures de marée.
La Mahavavy seule atteint un développement de 450 kilomètres.
Cette rivière vient du voisinage de Tsaratanana, elle sort des montagnes de
Tarandahy et sa basse vallée est très fertile et peuplée ; elfe se jette dans la
mer par un delta de cinq branches.
L'Ifasy, grossi à droite du Mamoro, se jette dans la mer, au Nord des collines
d'Ambohimanga, par deux embouchures dont la plus septentrionale est presque
obstruée.
Le Sambirano vient» comme la Mahavavy, du Tsaratanana.
Il sort des montagnes à Marotolana. A partir de ce point, sa vallée s'élargit ;
sa fertilité est exceptionnelle. Le Sambirano reçoit à la droite la Ramena, qui
sort, comme d'ailleurs le Sambirano, d'une riche région forestière et traverse
des terrains de culture de premier choix.
POPULATION
de 46
suit
La population indigène de la province est, d'après le dernier recensement,
5.045 habitants (y compris le secteur Antankara),' se décomposant comme
Hommes ^
Femmes
Eofaots
Totaux
NOSSI-BÉ
3.014
3.23S
2.96T
9.219
fiRAHDE-TElIRE
19.496
10.979
13.338
36.796
TOTAUX
15.510
14.910
16.995
46.015
Les indigènes de la dépendance sont, en majeure partie, des Sakalava aptes
à tous les travaux de culture qu'entreprennent les' colons. On compte encore
environ 800 Makoa, 300 Gomoricns et Anjouanais et une vingtaine de Hova.
A la Grande-Terre, la population se décompose de la façon suivante :
16.003 SakaUva AoUokara (secteur AaUoksrs et presaa lie d'Ambato).
id. Hemazaya (presqu'île d'Ankify et Sambirano).
id. Bemlhisatra (ptesqu'ile d'Ampasimeoa;.
Makoa.
Tsimihetf.
Comoriens.
La population européenne ou assimilée s^élève pour la province à 634« dont
^t3 de nationalité française se décomposant comme il suit :
11.165
8.398
665
443
199
Méoages (53)
HOMMES
FEMMES
GARÇONS
FILLES
53
71
53
17
48
19
49.
10
Célibataires, veufs «t veuves
Totaux
194
70
60
59
Total ob^Abal...
31
13 II
= \\
- 426 —
SUBDIVISIONS ADHIHISTRATIVES
La province de Nossi-Bé est divisée en deux districts :
1* Le district de Nossi-Bé, comprenant Tile de Nossi-Bc et les îlots environ-
nants.
2® Le district de la Grande-Terre, comprenant :
a) Sons- district d'Ampasimena.
b) id. du Samnirano.
c) id. Antankara, rattaché à la province par TaritHé du 10 avril i90i^.
Nossi-Bé a conservé l'ancienne division en cinq quartiers qu'elle avait lors-
qu'elle était colonie autonome.
L'administration indigène y ost représentée par un gouverneur et un sous-
gouverneur indigènes.
La police de chaque quartier est confiée à un fonctionnaire de la police
municipale. Les points habités dans Tile sont nombreux, mais ce ne sont en
général que de petits villages, qui portent les noms des grandes propriétés près
desquelles ils sont établis.
DÉSIGNATION
des
QUABTIBHB
CHIFFRE
de la
POPULATION
NOM
de»
CURFS-LIBUX
NOMBRE
de viUages dam
chaque
groupement
1« Hell-Vîlle
3.888
9.090
678
991
1.649
Hell-Ville (9.199 h.)
Aokarankely
Dzamandzara
19
15
10
11
9
9* Ankaraokely
3* Dzamandzara
4* Kalempo
5* Ambanoro
Total
KaleiUDO
Ambanoro (689 hab . )
9.919
Le district de la Grande-Terre est divisé en 4 sous-districts à la t^te desquels
se trouvent des gouverneurs indigènes.
A Texception du gouverneur principal de i^* classe, qui est le prince Saï-
dina, les trois autres gouverneurs principaux, le roi Tsiarasso, la reine Binao et
le roi Tsialana, sont les descendants des anciens possesseur^ du pays.
DÉSIGNATION
des
80U8-D18TBIGTS
CHIFFRE
delà
POPULATION
NOMS
des
GHBF8-LTBUX
NOMBRE
de villages dans
chaque
groupement
!• Ambato
1.349
15.954
11.165
8.398
Ambalo
47
86
67
94
9* Sanibirano
Ambania
3* Amoasimena
AmoaHimena
4o Secieur antankars
Ambakiraoo
REHSEIGNEMEIITS ËGONOMIOinSS
kgriouMuTe. —- Enlr éprises eui^opéenties. ^hans nie de Nossi-Bé, les pro-
priétés des Européens sont en grande partie consacrées à la culture de la va^
nillc.
Les principales sont celles des colons ci-dessous désignés :
MM. de Lastelle frères, à Ankarankely 310.000 lianes environ
C*« Allemande D. 0. A. G., k Saoulang.... àOO.OOO —
Mersanne, à Androdoatra et Fascène 90 . 000 —
Lcgras, Ampombilava 70,000 —
- 447 —
MM. ValentiD, à Hell-Yilie 65.000 lianes enviroo
Moyaux, à Hell- Ville et Ankarankely 60.000 ~
Le I)' Manceau, à Marokindro * 40.000 —
Bouvier, à Djabal 20.000 ^
Haareau-Desruisseaux, Tsimarmara 30.000 —
Paul Gaston, Voririky 25.000 -
Bouvier, à Andilla 18.000 —
Bonnemaison, k Ampasimena 30.000 —
Hiiet, àlaVitfie 16.000 -
Huot, à Nossi-Komba 10.000 —
Randon, à Voririky 12.000 -
Le sol de Nossi-Bé se pnHe à toutes les cultures coloniales ; il est d'une
fertilité remarquable et la végétation }[ est vigoureuse. Les principales cultu*
res à pratiquer sont : la vanille, le café, le cocotier, la canne à sucre, le riz et
le coton.
La culture de la vanille a pri.s, dans ces dernières années, une grande ex-
tension ; elle est aujourd'hui 1 objet de plantations sérieuses de la part de pres-
que tous les colons et de quelques indigènes. Environ 400 hectares de terre, à rai-
son de 4.000 pieds à Theclare, y sont déjà consacrés. Les quelques lots de colo-
nisation qui restent disponibles se trouvent dans le centre et le Nord de nie et
se réduisent à quelques parties boisées.
Le café» jadis une des principales richesses de la région, avait été abandonné
k cause des ravages causés par Vffemileia vculatrix ; mais, à Fheure actuelle,
celte culture a été reprise sérieusement et est menée concurremment avec celle
de la vanille dans les mômes plantations. On compte déjà plus de 150.000
caféiers.
Le littoral presaue tout entier convient à la culture du cocotier, qui vient
admirablement sur les bords de la mer. De nombreuses cocoteries existent déjà.
La canne à sucre^ si en honneur autrefois dans l'île, vient loin derrière la
vanille. Quelques usines cependant continuent à fabriquer du sucre et du
rhum et réalisent encore de beaux bénéfices en écoulant les produits surplace.
La culture du riz est surtout pratiquée par les indigènes ; les récoltes sont
généralement belles, mais le manque de vastes étendues de terres disponibles
ne permet pas d'en iaire une exploitation en grand, sérieuse et rémunératrice.
11 existe aussi quelques plantations de cacao et d'arachides, mais de créa-
tion encore récente. Enfin, la culture du cotonnier parait devoir donner de
très beaux résultats ; plusieurs essais intéressants ont été faits à ce sujet.
11 faut ajouter que presque tous les légumes de France poussent très bien à
Nossi-Bé, ou Ton vient faire les approvisionnements et où se ravitaillent les
courriers.
Aussi le^ cultures maraîchères prennent-elles beaucoup d'extension.
Dans le district de la Grande-Terre, les concessions et exploitations de tou-
tes sortes sont déjà nombreuses, la plupart en bonne voie de prospérité ; les
principaux concessionnaires sont :
La Compagnie française du Sambirano( président du conseil d'administration:
M. Chaillet-Bert), dans la vallée de ce fleuve : cultures vivrières, élevage,
exploitation d'essences forestières, de la plante textile appelée « paka » ou
ramie sauvage, etc.
La Compagnie générale franco-malgache, dans la presqu'île d'Ampasi-
mena: M. Eeckman, directeur -.cocotiers, élevage, prospections (charbon et mine-
rais divers), exploitation forestière.
MM. Ghabert a Antanimandry : cocotiers, café, élevage, prospection pour le
charbon.
Bolten et Lutschman, k Bedara: cocotiers.
P. Desloy, à Nosy-Faly : vanille, café, cocotiers.
Hercher, à Ambato id.
Lanier, à Ampampana : cultures vivrières, cocotiers.
R. et P. Desloy, colons à Ambaniou et Mosorolava : cocotiers, café, vanille.
— 428 -
MM. Didier, à Ankâufa : caf<^, cocotiers.
Lecier, à Antsampana : cultures viviières.
Delahaye, à Ankir^ ; vanille, café.
De la Motte et Theron, à Ambanja : cultures vivrières, élevage.
Ghapert, à Mosorokely : cocotiers.
Matnieu, à Auorotsangana : cocotiers.
Roux, à Djoza : vanille.
Obclt, à Antsamala : coton, cocotiers.
Prince Saïdina, à Nosy-Faly : vanille, cocotiers.
Le sol de la Grande-Terre est, lui aussi, tout particulièrement favorable aux
cultures variées, principalement celles du cocotier, du caféier, de la vanille, du
TÏ% et du coton. Les vallées de la Mahavavy et du Sambirano paraissent convenir
merveilleusement à cette dernière plante textile. Des essais de tabac ont été faits
dans le Sambirano et ont donné de bons résultats ; l'arachide serait susceptible
de beaux rendements.
G'est surtout dans la vallée fertile du Sambirano que Tagriculture a pris
le plus d'importance et que de nombreux colons ont porté leurs efforts. Aussi,
s'il est possible actuellement d'^ trouver encore de petites concessions [5, 10 à
45 hectares), n'est-il plus permis à une grande exploitation agricole de s*y
installer.
La fertilité des terres de cette région justifie la faveur dont elles sont
TobjeU En remontant la vallée, à paKir de la mer, on trouve d'abord une zone
uniquement sablonneuse, de peu d'étendue, qui convient parfaitement à la
culture des cocotiers ; pui», un peu an delà, les terres constituées par des mé-
langes d'argile, de sable et d'alluvions, excellentes pour les cultures vivriè-
res. Enfin, plus en amont encore, les terrains, devenus franchement alluvion-
naires et d une richesse beaucoup plus marquée en principes fertilisants, con-
viennent à toutes les cultures tropicales.
La vallée de la Mahavavy est non moins fertile que celle du Sambirano, et
les nombreux pAturages qui en font la caractéristique la rendent très favorable
à l'élevage.
Le district d'Ambato, en partie marécageux, possède encore Quelques terrains
poor l'élevage. Le sous district d'Ampasimena, montagneux et ooise, appartient
presque tout entier à la Compagnie générale franco-malgache.
Cultures indigènes. — Dans File de Nossi-Bé, les indigènes cultivent prin-
.cipalement le riz, qu'ils plantent soit en plaine, soif en montagne ; puis, pour
leur consommation propre, le manioc, le maïs, la patate, TampemDy et le
tabac.
A la Grande-Terre, ce sont à peu près les mêmes cultures qui sont entre-
prises par les indigènes ; les Makoa v ajoutent le sorgho et l'arachide. Beaucoup
de gens possèdent quelques pieds cfe canne à sucre et de tabac, pour faire face
à leurs besoins. La culture du riz a pris, ces temps derniers, une certaine exten-
sion chez les indigènes, qui ont été stimulés à cet effet par l'administration.
C'est ainsi que 800 tonnes de paddy ont pu être fournies Tannée dernière aux
services militaires de Diego -Suarez.
Les procédés de culture des indigènes sont primitifs et ils ne semblent
guère disposés à les améliorer, malgré plusieurs essais de labourage à la charrue
très concluants tentés par quelques-uns.
, taqt par
^ ^ , , liane bien
connue sous le nom malgache de « Voamoro », dont l'ingestion est funeste aux
ovidés.
Plusieurs colons se livrent, pour les besoins de la consommation locale, A
— 489 —
rélevage dn porc oui, avec plus de terres disponibles, réussirait admirable-
ment. Il faut citer M. Locamus, qui pratique cet élevage en grand et compte se
livrer à Tindnstrie des salaisons et des viandes de conserve.
A la Grande-Terre, on compte environ 150.000 têtes de bétail, nombre
susceptible d'augmentation, car les pâturages sont abondants et de bonne
qualité (vallées de la Mahavavy et de llfasy principalement). Les indigènes, en
particulier, se livrent à Télevage et réussissent. Quelques Européens tentent,
en ce moment, des essais de ce genre ; tels sont :
La Compagnie franco-malgache 150 bœufs.
Les diverses fermes boêrs du Sambirano 300 •-
•MM. de la Motte et Théron . : 700 — •
Chaber 1.400 —
P. Desloy ^ 280 —
Les Gomoriens font l'élevage des chèvres et des cabris, mais seulement pour
leur consommation.
Le recensement des équides, bovidés^ ovidés et suidés, dans la province,
a donné en décembre 1904 les chiffres suivants : 15 chevaux, 23 mulets et ânes,
132.254 bœufs, 55 moutons, 2.021 cabris et chèvres, 2.378 porcs.
Soit à Hell-Ville pour Nossi-Bé, soit à Ankify pour la Grande-Terre, les
éleveurs peuvent embarquer facilement les animaux.
Industrie. — Entreprises européennes. — Dans Vile de Nossi-Bé, les indus-
tries européennes concernent le sucre, le rhum, le savon et la vanille.
La fabrication du sucre et du rhum, autrefois si importante, n'occupe plus
Que deux usines : Fascène et Androdoatra, à M. Mersanne ; les produits sont
écoulés sur place.
La fabrication du savon, à base d'huile de coco provenant des Seychelles, est
entreprise par la Société allemande D. 0. A. G. [Deutsche Ost Afrlkanische Ge-
sellscnaft), dans Tusine de Sardavoay, à 5 kilomètres d'Hell- Ville. La production
annuelle est d'environ 200.000 kilos trouvant un écoulement sur place et sur
la côte Ouest.
La préparation de la vanille, pratiquée autrefois par la D. 0. A. G. seule>
tend de plus en plus à se généraliser, parce qu'elle nécessite peu de capitaux et
(jue la récolte s'augmente chaque année dans de fortes proportions. Déjà, plu-
sieurs propriétaires préparent eux-mêmes leurs produits.
11 faut mentionner encore, à Hell-Ville, la glacière de M. de Villecourt.
Dans le district de la Grande-Terre, on peut citer, parmi les entreprises
européennes, la scierie à vapeur établie à l'emnouchure du Bandakorony (pres-
qu'île d'Ampasimena) par la Compagnie générale franco-malgache pour l'exploi-
tation de ses forêts.
Un essai très intéressant sera l'exploitation du « paka » ou rainio sauvage,
pour peu que cette plante textile, supérieure au raphia, analogue au chanvre, qui
pousse partout en quantité, reçoive une application industrielle.
Enfin, la maison O'Swald se propose d entreprendre l'utilisation des écorces
de palétuviers.
A Nossi-Bé, comme à la Grand-Terre, il n'existe encore aucune entreprise
minière. On en est encore à la période des recherches et des essais. C'est surtout
dans la presqu'île de Bavato-Be, où l'on espère trouver des mines de charbon ou
de métaux précieux, que se portent les efforts des prospecteurs (Compagnie
générale franco-malgache, mission Villiaume). Des puits ont été creusés et des
échantillons mis à jour.
A Nossi-Bé il ne peut être tenté aucune exploitation forestière en grand, car,
à l'exception des beaux massifs de Lokobe et ae Nossi-Komba, dont l'existence
est nécessaire pour régulariser les pluies, on ne trouve aucune belle forêt.
11 n'en est plus de môme dans le district de la Grande-Terre, riche en essen-
ces forestières de toutes sortes : bois d'ébène, bois de rose, palissandre, etc.,
et où il V a de belles forêts, surtout du côté de Marotoalana, dans le haut Sam-
birano. Le cours de ce fleuve permet, en touttemps, à des radeaux moyens, de
— 430 —
deseendre jusqu'à son embouchure et, de là, il est facile de traosporter par
boutrcft ou par pirogues les bois à Hell-Yiile, soit pour la consommation locale,
soit pour l'exportation.
il n'existe dans la province aucune entreprise de transports, entreprise qui
d'ailleurs ne se justifierait pas. Chacun se sert des moyens de transports ordi-
naires, qui sont les bourjanes, les animaux de selle, les voitures et les char-
rettes à bœufs. C'est ce dernier mode de locomotion oui est surtout employé
pour le transport des produits naturels et des marchandises à Nossi-Bé, ou des
voies de communication, carrossables toute Tannée, traversent l'fle dans les
principales directions.
A la lirande-Terre, on emploie surtout Tes . bourjanes, car aucune rOute
digne de ce nom n'existe encore. La grande artère projetée entre Analalava et
Diego-Suarez traversera le distriijt dans toute sa longueur, du Sud-Ouest au
Nord-Est. Dans la basse vallée du Sambirano, quelques sentiers indigènes ont
été aménagés et élargis et sont carrossables pendant la saison sèche.
En toutes saisons, les rivières sont les voies de communication les plus
fréquentées.
Entre Nossi-Bé et la Grande-Terre, les communications sont assurées an
moyen de pirogues, baleinières ou boutres, embarcations qui existent en grand
nombre.
Industries indigènes. — A Nossi-Bé, l'industrie indigène se borne à la
confection de nattes, de gargoulettes en terre cuite et de diverses poteries dont
la production est limitée aux besoins de la consommation locale. En dehors de
ces objets d'un usage courant, la fabrication, en bois d'ébène ou de palissandre,
de pirogues, fiteky et filanjana en réduction, et de cuillers agrémentées de sujets
divers, trouve unpiacement facile et rémunérateur au moment du passage des
paquebots.
Quelques Indiens Banians font des objets de bijouterie indigène.
A la (irande-Terre, les indigènes se livrent à la récolte du caoutchouc et de
la cire ; ils fabriquent également des poteries pour leur usage courant, des
rabanes, des nattes, des chapeaux de paille, des haches et des bêches.
Commerce. — Quoique placée entre deux grands centres, Majunga et Diego,
et malgré le voisinage d'Analalava, dont l'importance s'accroît, en grande partie,
à son détriment, Nossi-Bé n'en reste pas moins, au point de vue commercial,
un des points importants de la côte Ouest de Madagascar.
Le trafic, qui allait en diminuant depuis 1901, attire sans doute vers \os
nouvelles villes, a paru se ressaisir et a augmenté, en 1903 et 1904, dans de
fortes proportions, surtout en ce qui concerne les exportations.
Les principaux produits sont :
Pour l'importation : les vins et spiritueux, les tissus, l<?s denrées alimen-
taires, la farine, la quincaillerie, les vêtements confectionnés, les articles de
ménage, le riz, le pétrole, etc.
Pour l'exportation : la vanille, les peaux brutes, les huiles, le caoutchouc,
le raphia, les écailles de tortue, la cire, les bois, les bœufs, etc.
Dans la province, les transactions les plus nombreuses sont faites par les
petits commerçants, qui, ne disposant pas de gros capitaux pour traiter airecte-
ment avec les maisons de l'extérieur, s'adressent sur place aux maisons de gros
et de demi-gros. Les petits commerçants indiens font de même, et, vivant de
peu, se contentant d'un petit bénéfice, faisant au besoin les colporteurs, sont
les niHÎtres du commerce indigène. On ne pourrait arriver à concurrencer ces
Indiens ciu'en établissant un peu partout oie nombreux petits comptoirs bien
achalandés de marchandises les plus courantes, telles que: indienne, toile de
coton écru, calicot, vin, sol, sucre, bougies» couteaux, cuillers, marmites, etc.
Il devient cependant de plus en plus désirable que les commerçants français
se mettent enfin directement en relations avec les indigènes, aussi bien en vue
de favoriser notre commerce national que pour faire disparaître, dans la mesure
du possible, cette sorte d'exploitation que les Malgaches subissent de la part
des Indiens.
— 431 —
Il faudrait que toutes ies marchandises offertes à la vente fussent de bonne
qualité tout en étant d'un prix relativement peu élevé ; Tindigène attache une
grande importance à la durée des objets qu'il achète.
Actuellement, les prix les plus ordinaires sont les suivants : le mètre d'indien-
ne : de 0 fr. 80 à 1 fr. 80 ; le mètre de toile de colon écru : de 0 fr. 60 à 1 fr. 40 ;
le mètre de calicot : 0 fr. 75 à 4 fr. 20 ; le litre de vin : de 0 fr. 60 à 0 fr. 90 ; le
kilo de sel : de 0 fr. i 5 à 0 fr. 20 ; le couteau : de 0 fr. 60 à 1 fr. 50 ; la marmite :
de 3 francs à 10 francs.
Les bourjanes, pour le transport des marchandises, se paient en moyenne
i fr. 25 par jour ; un homme porte un poids d'environ 20 kilos.
Le commerce intérieur de la provmce s'effectue par boutres ou par pirogues
partant pour la plupart du chef-lieu et transportant, sur tons les points de la
Grande-Terre, les marchandises diverses importées à "Nossi-Bé. Au retour, elles
apportent des bœufs, des volailles, etc., pour la consommation locale ; du caout-
chouc, des peaux brutes, du raphia, de la cire, des bois, etc., pour l'exportation.
Dans l'ile de Nossi-Bé il existe deux marchés quotidiens : l'un à Hell- Ville,
l'autre à Ambanoro. On y vend des volailles, des fruits, des œufs, des poissons,
les produits des cultures maraîchères, etc. Les achats de tissus, de boissons,
conserves, etc., ainsi que les ventes des produits indigènes, se font dans les
magasins.
Les maisons de commerce les plus importantes de la province sont établies
à Hell- Ville, centre de toutes les affaires.
Ce sont :
i^ La maison allemande D. 0. A. G. : achat et préparation de vanille, im-
portation de faïences stannifères, de tissus, d'outils, de bière; exportation de
vanille, de cire, de raphia, de caoutchouc, etc.
2^ La maison allemande O'Swald et G'" : importations et exportations analo-
gues aux précédentes, auxquelles s'ajoutent l'exportation des écailles de tortue
venant du Sud.
3^ La maison française V. Rouvier: importations générales, principalement
tissus, boissons, etc.
4<^ La Compagnie françai.se : importation de tissus, vins, comestibles, etc.
5<^ La maison Boggio (représentée par M. Bonnemaison) : importations, com-
mission ; exportation de vanille.
6' La maison Marchand (représentée par M. Violet).
1^ Les maisons indiennes Kandjy Djwarkanass, Damodar-Amandjy, Alibave-
Karimdjy, Mamodjy-Dossadjy : importations de tissus en tous geures, achat des
produits indigènes dans une quantité de comptoirs établis à la Grande-Terre ;
ces produits sont ensuite revendus sur place.
Le commerce indigène est peu important ; il.se borne à quelques articles
de consommation courante : haches, bêches, épices, vêtements confectionnés,
riz, etc.
1^ rade d'Hell- Ville, avec son abri naturel et son excelleoi mouillage, est
une des meilleures et des plus sûres de la Colonie.
Les navires de tous tonnages y ont accès.
Elle est souvent visitée par les navires de guerre ; les grands paç^uebots des
Messageries Maritimes (ligne Marseille-Maurice} s'y arrêtent deux fois par mois
à l'aller et au retour; lePersépoliSj bateau annexe que cette Compagnie possède sur
la côte Ouest de Madagascar, y fait escale à son départ de Diego et à son retour;
enfin, les navires des Chargeurs réunis y viennent de temps en temps, et, à
intervalles réguliers, les vapeurs des maisons allemandes D. 0. A. G et O'Swald
et C*-.
La rade d'Ambanoro, à proximité de celle d'Hell-Ville, e^t le mouillage des
boutres venant de Tlnde ou de ceux faisant le cabotage sur la côte Ouest.
Ces rades ont deux entrées principales éclairées : au N. par le phare de Nosi-
Voro et au S. par celui de Tany Kely.
Le mouillage d'Hell-Ville est signalé par un feu rouge à l'extrémité d'une
belle jetée de 250 mètres de longueur.
- 431 —
Le port possède un dépôt de charbon pour les navires de guerre, un petit
quai appartenant aux Messageries Maritimes, un autre de 70 mètres de longueur
muni d une grue de 2 tonnes servant à la manutention des marchandises, et ud
grand magasin d*entrepôt pour la douane.
Les navires peuvent s'approvisionner d'eau douce au moyen d'une conduite
qui amène Teau de la ville à Vextrémité de la jetée.
A la Grande-Terre, U n*y a encore aucun port digne de ce nom, mais Taccè^
du rivage est facile en beaucoup de points dans la grande baie de Passandava e(
dans celle de Bavato-Be.
RENSEIGIŒMERTS GfiRÉRADX
Le voyageur qui veut se rendre directement à Nossi-Bé prend à Marseille le
paquebot des Messageries Maritimes qui part le 10 de chaque mois et fait escale
a Nossi-Bé le 2 on 3 du mois suivant ; le paquebot quittant Marseille le 25 Tobli-
Fe, au contraire, à séjourner à Diego-Suarez pour y attendre le départ de
annexe qiii fait le service de la côte Ouest. Le débarquement en rade d'Hall-
Ville se fait très facilement et sans aucun danger.
On trouve à Hell- Ville un restaurant, un nôtel et plusieurs cafés. Le»prix
de la pension pour un Européen varie de 100 à 150 francs par mois; un logement
de plusieurs pièces se loue mensuellement de 40 à 50 francs ; on peut trouver
des chambres à la journée au prix de 2 fr. 50 à 3 francs.
A Nossi-Bé, la vie matérielle est relativement facile, mais le climat est pé-
nible h supporter pendant Thivernaffe, de décembre à mai. Les Européens doivenl
éviter les travaux fatigants ; ils doivent surtout éviter l'usage des boissons
alcooliques, qui font plus de mal que le climat lui-même.
L'ilot tout proche de Nossi-Komba jouit, par contre, d'une température très
supportable et d'un climatsalubre. L'administration y possède, àpresdeôOOmè-
très d'altitude, deux petits sanatoria où les fonctionnaires et le^ colons fatiguée
peuvent aller se rétablir et se reposer pendant la mauvaise saison.
Holl-Villc et Ambanoro, les deux seuls et principaux centres de l'ile, sont
reliés par une belle route de 6 kilomètres, carrossable en tout temps. Beaucoap
de colons résident sur leurs propriétés.
Tous les approvisionnements, ventes ou achats, se font à Hell- Ville et à
Ambanoro.
On V trouve facilement des bourjanes pour se rendre en un point quelcon-
que de Plie, au prix mo3[en de 1 fr. 50 par journée de marche ; das domestiquées
et des cuisiniers au mois, entre 15 et 25 francs pour les premiers, entre 25
et 50 francs pour les seconds ; des travailleurs au prix moyen de 1 franc par
jour. Ceux-ci se divisent en deux castes : Makoa et Sakalava ; ces derniers
se recrutent assez difficilement Les engagements se font généralement de
gré à gré entre l'employeur et l'employé, pour une durée quelconque. On peut
aussi, si l'on a une concession d'une certaine étendue, attacner à son entreprise
une main-d'œuvre permanente en donnant à l'indigène, qui résidera sur la pro-
priété et fournira un nombre déterminé de journées de travail, une portion
de terrain pour ses plantations et ses rizières.
Hell-Ville, ancienne capitale de la colonie de Nossi-Bé, aujourd'hui chef-lien
de la province du même nom, est située au Sud de l'île, sur un plateau dont le
périmètre est de 4.000 mètres environ ; elle compte près de 4.000 habitants;
ses rues sont larges et empierrées, bien alignées, plantées de manguiers qui lui
doni
résidence
nal
Esprit et des sœurs"deS*-JosephdeGluny,ragencedesMessageriesMaritimes, la je-
tée, la douane, les deux marchés couverts, la maison Mante et Boreili, le comptoir
Frager. la maison Bouvier, etc. — Ses principales promenades sont : le cours
de Hell, la rue Gallieni, bordée de beaux trottoirs, le boulevard d'Andonane, l'al-
lée des cocotiers, etc.
— 433 -
L'Européen oui désire se fixer à la Grande-Terre débarque à Hell-Yille, où
il se procure un nlanjana, engage ses domestiques et achète des conserves, du
vin et des épices, les prix de lintérieur, majorés du transport, étant beaucoup
plus élevés ; puis il loue un boutreou une grande pirogue, aux prix suivants :
Petite pirogue, pour la journée 3 à 5 francs
Grande pirogue, ppur la journée 7 à 10 —
Boutre de 15 à 20 tonneaux 20 à 25 —
Ambato, chef-lieu du district de la Grande-Terre, est situé sur un petit res-
saut de terrain, à environ 1.200 mètres de la mer. Ni hôtel ni café, maison peut
y trouver un gîte convenable et gratuit. Il y existe un bureau de poste qui, cha-
que lundi, correspond, par voie de terre, avec Diego-Suarez, Analalava et Hell-
Ville; une école officielle; quelques petits comptoirs, succursales de maisons
indiennes ou chinoises ; 108 hommes de ti^oupe y tiennent garnison (8 sous-offi-
ciers et 100 tirailleurs.
Si le voyageur débarque à Ankify, il doit remonter en pirogue la zone des
palétuviers pour arriver k Antsanhampana, où il lui est facile de trouver des
bourjanespour se rendre à Ambanja, le principal centre du Sambirano, résidence
du chef du sous-district ; pour remonter en pirogue le fleuve lui-même, il
vaut mieux profiter de la marée haute.
Pas de route proprement dite dans le district de la Grande-Terre ; le trans-
port est néanmoins facile sur de bons sentiers et assuré par des bourjanes que
l'on se procure facilement; en outre, les communications se font en grande par-
tie par les rivières.
La main-d'œuvre se trouve aisément au prix .moyen de 20 à 25 francs par
mois.
On peut acheter dans les villages malgaches des poulets (de 0 fr. 50 à 1 franc
suivant la grosseur) ; des œufs [0 fr. 80 la douzaine) ; du lait, du riz et, de temps
en temps, de la viande de bœui (0 fr. 50 le kilo) ; on y trouve également une
case propre pour y passer la nuit.
11 n'v a ni hôpital, ni église dans le district. Ceux qui sont fatigués vien-
nent se faire soigner à Hell- Ville; dans certains cas urgents, le docteur se rend
à la Grande-Terre.
Une ligne de télégraphie optique relie Nossi-Bé à Diego-Suarez.
ADMINISTRATION
MM. nteux, ^, administrateur en chef, maire de la commune et chef de la pro-
vince.
Reste, administrateur-adjoint de 3* classe.
Wagner, écrivain de i"** classe des affaires civiles (Nossi-Bé).
Durand, Gaston, sous-chef de bureau de 2*" classe du corps des comptables
(service local), gérant de la caisse d'avances de la provmce.
Lafosse, comptable de 2*^ classe du corps des comptables, faisant fonctions
de comptable-pharmacien de l'hôpital.
Dijon, commis de V^ classe du corps des comptables.
District de la Grande-Terre
MM. Amand, lieutenant d'infanterie coloniale, chef du district de la Grande-
Terre.
Scheer, lieutenant d'infanterie coloniale, chef du district Antakara.
Justice de paix à compétence étendue
MM. Bondonte, juge de paix à compétence étendue.
RioBdel, grefner-notaire.
Bouvier, inspecteur de police, huissier.
98
— 434 —
Travaux publics
M. Hoaran-Desmisseanx, commis de 1*^* classe des travaux publics, agent yoycr.
Dépôt de la marine
MM. Dijon, Jules, commis de 1" classe du corps des comptables, chargé du
service administratif de la marine.
Alix, second maître fourrier, gérant.
Postes et télégraphes
MM. Pirame, commis local de 3^ classe, receveur à Nossi-Bé.
Damisol, facteur de 2« classe.
Valentin, id. de 3' classe.
Maillot, id.
Domaines '
M. Mignard, receveur des domaines, curateur aux biens vacants, sous-con-
servateur de la propriété foncière.
Service topographique
MM. Le Gorbeiller, vérificateur de 2« classe, chef de circonscription.
Dalancourt, géomètre de 2* classe.
Nourry, géomètre indigène de 1" classe.
Rajaonanvelô, élève-géomètre indigène de 2« classe.
Police administrative et judiciaire
MM. Durand, commissaire de police de 3^ classe.
Bouvier, inspecteur de police de 1''° classe.
Service de santé
MM. Manceau, docteur, chargé de rhôpital, médecin arraisonneur.
LafoBse, comptable de 2® classe, ff*»"» de comptable de l'hôpital.
M™*» Forestier, sœur SWoseph de Cluny, supérieure.
Bron, id. sœur hospitalière.
Hoareau, id. id.
Service des douanes
MM. Lafoase, receveur.
Corvisier, brigadier.
Boyer, sous-brigadier.
Gollomp, préposé.
Fondecave, id.
Lhermeneaux^ préposé.
Lacombe, prépose.
Grumianx, id. auxiliaire.
Poste d'Ambanoro
M. Thomas, brigadier.
Assemblées et sociétés diverses
Commission raunicipole
MM. Titeux, '^^y administrateur en chef, maire, président.
Legras, * , !•'• adjoint. Groslambert, 2* adjoint.
Manceau, Jauffret, Totokipiky, membres.
Chambre consultative de commerce
MM. Jauffret, président, Mersanne, ♦, vice-président, Legras, i. Fortuné, Bi-
joux, Barbier, Bergognon, Huot, Denage, Barrier, de Roland, Mereher,
Bonvier, membres.
^ 488 -
Chambre da comice agricole (comice de Nossi-Bé)
MM. Hersaime, 4e t président, Locamus, Groslambert, assesseurs, dément, 0. 4e,
iry de VUlecourt, Gaston D., Gaston P., Grandmaison, Hencher, Huet,
Hnot, Janffret, Legras, 4^ « Mercher, Moyaox, Randon de 8^-Amand, Yalen-
tin, membres.
Comice d'Ambato
MM. Eckman, président, Desloy Panl, Grandmaison, assesseurs ; Ghaber, Gha-
pert, Creux, de Condehove, Delahaye, Dealoy, Robert, Herscher, Leclero
Léopold, membres.
Culte el enseignement libre
MM. Raimbaud, père du Saint-Esprit, supérieur. — Veillet, père du Saint-
Esprit. — Carel, frère, instituteur.
M*^ Prosmogner, sœur inslitutrice. — Gnillaame, sœur institutrice.
Compagnies ou Sociétés commerciales
Compagnie générale franco-malgache ; directeur: M. Eckman.
Société française du Sambirano: Ghailley-Bert, président du conseil d*admi-
nistration de la Société.'
LISTES DES HABITANTS EUROPÉENS OU ASSIMILÉS
Français
M— AxédAb (Veuve), coulurière, Hell-
Ville.
H. AiNDRÉ, forgeron, Hell-Ville.
H<**Anorbze, sans professioD, Hell-Ville.
MM. Arpon, relieur, Hell- Ville.
AssAiLUT, ferblantier, HcII-Ville.
!-•■ AssAiLUT (Veuve), sans professioB,
Hell-Ville.
Barbe (Veuve^', coulurière, Hell-Ville.
M. Barbier, cantinier, Andoana.
M»« Barret (Veuve), couturière, Hell-
Ville.
MM. Barrier. commerçant, Anorontsanga-
na (Grande-Terre).
Bergognon, représentant de la Com-
pagnie française, Hell-Ville.
Biberon, gérant de M. Kouvier, Dja-
bal..
BiCARMA, planteur, Ambatozavavy.
Bourges, maçon, Hell-Ville.
BouzoN, planteur, id.
Boyer, cordonnier, id.
M"" Boyer (Veuve), sans profession, Hell-
Ville.
Bresse (Veuve), logeuse, Hell-Ville.
Bbidelangb (Veuve), sans profession,
Hell-Ville.
MM. Cadet, employé de cul tare, Hell-Ville.
Caltaux, commerçant, Hell-Ville.
M"* Calouzavavy (Veuve), logeuse, Hell-
Ville.
M. Canon, couturier, Hell-Ville.
M-* Garolus (Veuve), planteur, Ampasi-
mena.
M. Chabert, planteur, Antanimandry
(Grande-Terre).
MM. Charlemagne, colon, Hell-Ville.
Chapert, planteur, Mosorokcly.
Clariste, employé de culture, Hell-
Ville.
Christofini, pêcheur, Hell-Ville.
Colette, employé de culture, Hell-
Ville.
M"*" Collette (Veuve), couturière, Hell-
Ville. '
CoLOGON, couturière, Hell-Ville.
MM. CoppiLET, représentant de la (Compa-
gnie française, Hell-Ville.
Crébiazy, cmplové aux Messageries
Maritimes, Hell-Ville.
CafecENT, employé de culture, Hell-
Ville.
CoNDENHORR. agriculteur, Ambanja.
DE CoTTE, planteur, Bebatata.
M"* Defaud, planteur, Hell-Ville.
MM. Delahaye, F., colon, Ankify.
Delahaye, J., id.
Denis, emplové de commerce, Hell-
Ville. •
M»»** Denage, commerçante, Hell-Vilie.
M"' Denis (Veuve), sans profession, Hell-
Ville.
Denis'Maillot (Veuve), sans profes-
sion, Hell-Ville.
M. DE Rolland, planteur, Hell-Ville.
M^'* Descottb (Mina), sans profession,
Hell-Ville.
MM. de ViLLECouRT, glacicr, Hell-Ville.
Desloy, p., planteur, a mbaniou.
Desloy, B , planteur, Mosorolava.
DiJoux, Ernest, cantinier, Hell-Ville.
Dijoux, Léon, planteur, Hell-Ville.
— 436 —
M
MM
IDM
M-
M.
Un*
M»»*
M.
M-
MM. DoMBALLK, employé de commerce,
Hell-Ville.
Durand, Henri, représentant de com-
merce, Hell-Ville.
DuTAU, Emilie, couturière, Hell-Ville.
DuTAU (Veuve), sans profession,
Hell-Ville.
DcvERNAY, planteur, Diabal-
EcKMAN, directeur de h Compagnie
Franco-Malgache, Hell-VUle.
Emeranciknnr, planteur, Hell-Ville.
Er.nest, forgeron, Hell-Ville.
EscuDiER, horloger, Hell-Ville.
FcRMAND (Veuve)» planteur, Amba-
noro.
Finette, sans profession, Hell-Ville
Finette, sans profession, Hell-Vîlle.
Finette, Louise, sans profession, Hell-
Ville.
FoRTUNi^, boulanger, Hell-Ville.
Ganrt (Veuve), institutrice, Hell-
Ville.
MM. Gaston, D., planteur, Voririky.
Gaston, P., id.
Gervais, employé de culture, Am-
banja.
Giraud, planteur, Saoulany.
GouRviLLK, couturière, Hell-Viile.
Grandmaison, planteur, Ampombi-
lava.
Grelot (Veuve), sans profession,
Hell-Ville.
Grondin, boulanger, Hell-Ville.
Groslambert, planteur, Hell-Ville.
GiiiGHARD, représentant de commer-
ce, Hell-Ville.
GuiLLONT, Laure, sans profession,
Hell-Ville.
Helluy, charpentier, Hell-Ville.
Herscher, représentant de commer-
ce, Hell-Ville.
HoAREAU, planteur, Hell-Ville.
Hoarëau-Desruisseaux, planteur,
Hell-Ville
Hoareau-Desri^isseaux, Lucie, sans
profession, Hell-Ville.
Hoareau-Desruisseaux, Nelly, sans
profession, Hell-Ville.
MM. HoAREAu, Emmanuel, boulanger, Hell-
Ville.
HuET, planteur, Hell-Ville.
HuET, restaurateur, Hell-Ville.
Jauffret, commissionnaire planteur,
Hell-Ville.
Juge, comptable de la Compagnie
Franco-Malgache, Andasi-Be (Gran-
de-Terre).
Kriesel, agent dWaires, Hell-Ville.
Laffleur, maçon, Hell-Ville.
Laffont, ajçent d'affaires, Hell-Ville.
Lafossk, Camille, sans profession,
Hell-Ville.
Lafosse Louise, sans profession, Hell-
Ville.
M"« Lalais (Veuve), sans profession,
Hell-Ville.
M"*
M.
M-
MM.
M-'
M»*
MM .
M>i
M"
M-'
MM
W* Lalais, sans profession, Hell-Ville.
Laurent, Claire, s. p., Hell-Ville.
MM. Laurent, Germain, employé au greffe
(Hell-Ville).
Laurent, Joseph, s. p., Hell-Ville.
Lavaivre, a., colon, Malilio (Grande-
Terre).
Lava ivre, J., colon, Malilio (Grande -
Terre).
Leclèrr, colon, Antsapana (Grand^
Terre).
Legras, planteur, Ampombilava.
M"« Leauprez, s. p., Hell-ViUe.
M. Logamus, industriel, planteur, Pas-
sandava.
M"« Louque-Olivrv (V»«), planteur, Vori-
riky.
MM . Mainguy, colon, Marotoalano, G^and^
Terre.
Maillot, planteur, Hell-Ville.
Mangeau, docteur, planteur, Hell-
Ville. •
Mercher, J., planteur, Fascène.
Mercher, p., id.
Mercer, T, id.
Mbrsanne, industriel, planteur, An-
drodoatra.
Mersanne (Veuve) s. p., Androdoalra.
Millot, planteur, Andasibe Grande-
Terre.
MoNTREUiL, Camille, colon, Hell-Ville.
Montreuil, Pierre, id.
MoRRAU Ulysse, planteur, Hell-Ville.
MoREAU, Veuve, professeur de musique
Hell-Ville.
MoREAU, couturière, Hell-Ville.
Nativelle, journalier, id.
Payet, charpentier, id.
Phil.\gor, mécanicien, Andasi-Be
(Grande-Terre J.
Poire, charron, Hell-Ville.
RandondkS'-Am.\nd, agent de la Com-
pagnie des Messageries roaritimeSi
Hell-Ville.
RiBEs, cantinier, Marolonv (Grande-
Terre).
Rivière, employé de commerce,
Hell-Ville.
M"* Robert, planteur, Bcbatata.
M. RouviER, ^, négociant, Hell- Ville.
M** RouviER (Veuve), s. p., id.
M"' Sabine, institutrice, id.
MM. Saimbou. emplové de culture, HcH-
Ville.
Sanguinetti. employé de culture, An-
tanimandry.
Sautron, L., employé de culture, Pas-
sandava.
Sautron, P., manœuvre, Hell-Vîlle.
Savy, débitant de boissons, Ampam-
pana (Grande-Terre).
Soulange, domestique, Grande-Ter-
re.
Sylvain, employé de culture, Grande-
Terre.
Valentin, planteur, Hell-ViUe.
M
MM
— 437 —
M-* VALENTiN,(Veuve),bUnchi88euse,HeU- ] MM
Ville.
M. Vital, préparateur de vanille, Hell-
Ville.
M— VoLiA,(Veuve)blanchisseuse»HeIl-Ville.
M. ViOLBT, id.
MM. Xavier, G., charpentier, id.
Xavier, L., id. id.
Hollandais
MM. BoLTEN, colon, Bedara.
LUTCHMANNS, îd.
Obelt, colon, Antsamala.
Egyptienne
!!»• Barthélémy, domestique, Heli- Ville.
Anglais
MM. BoNNEMAisoN, représentant de com-
merce, planteur, Heli-Vilte.
De Lastblle, Nemours, planteur. An-
karankely.
De Lastelle, Lionel, planteur, Anka-
rankely.
M-« Grandmaison (Veuve), s. p., Ankaran-
kely.
M. Haoust, pécheur, Hell-Ville.
Allemands
MM. Fribderich, employé de commerce,
Sardavoay.
Groth, employé de commerce, Lo-
kobe.
Tritau, représentant de laD. 0. A. G.,
Sardavoay.
Chinois
MM. Ah-King, employé de commerce, Hell-
Ville.
Ah-Nam, employé de commerce, Hell-
• Ville.
Aii-Thion, emplové de commerce, Hell-
Ville.
Chan-Mun, employé de commerce,
Hell-Ville.
FoNG-PoNNE, commerçant, Hell-Ville.
Hune Léon, emplové de commerce,
Hell-Ville.
Thon, emplové de commerce, Hell-
Ville.
Indiens et Anjouanais
MM. Abdouloncine, employé de commer-
ce, Hell-Ville.
Abdouloncinb, Alibay, employé de
commerce, Hell-Ville.
Abdouloncène-Assanaly, employé de
commerce, Hell-Ville.
Abdouloncène-Karimdjy, employé de
commerce, Hell-Ville.
Abdoulongène-Moula-Moussadjy, em-
ployé de commerce, Hell-Ville.
Abouôon-Boudalaye, commerçant.
AcHiM Tayb, coiffeur, Ambanoro.
. A DAM JY Moussaojy, Commerçant, Hell-
Ville.
Adam Omar, commerçant, Ambanoro.
Adamjy-Validjy, employé de commer-
ce, Hell-Ville.
Aib Dossa, employé de commerce,
Ambanoro.
Alarakia Lada, employé de commer-
ce, Ambanoro.
Alibaye, employé de commerce, Am-
banoro.
Alibaye Daoud, commerçant, Amba-
noro.
Alibaye Djivandjy, commerçant, Am-
banoro.
Alibaye Nourbaye, commerçant, Hell-
Ville.
Alibaye Karimojy, commerçant. An-
doaiie.
Amady Abdallah, boucher, Hell-Ville.
Amady Baghiry, commerçant, Hell-
Ville.
Amady-Ben Abdalbak, boucher, Hell-
Vllle.
A miss Y, commerçant, Andavakotoko.
Amsay Dramisy, employé de commer-
ce, Ambanoro.
Amsray Rantsor, bijoutier, Amba-
noro.
Ary Dcossy, employé de commerce,
Ambanoro.
AssANALY Alibaye, employé de com-
merce, Ambanoro.
AssANALY Djapardjy, ferblantier, Am-
banoro.
AssANALY Ibramdjy, Commerçant,
Hell-Ville.
Assanaly Mamoud Baye, employé de
commerce, Ambanoro.
Assanaly Moula Isadjy, employé de
commerce, Ambanoro.
Assany Bay Djafardjy, commerçant,
Hell-Ville.
Assany Bay Ibramjy, employé de
commerce, Hell-Ville.
Atoula Tailahy, employé de com-
merce, Ambanoro.
Badrone Assanaly, employé de com-
merce, Ambanoro.
Batsio Abdérémane, commerçant,
Ambanoro.
Cansurdine, employé de commerce,
Hell-Ville.
Gharifo Vahy, employé de commer-
ce, Ambanoro.
Chei, boucher, Andoane.
Darmodar . Amandjy, commerçant,
Ambanoro.
Daodjy Saldjt, commerçant, Amba-
noro.
Daodjy Mamoudjy, commerçant, Am-
banoro.
Daya Lagkmi Dotier, commerçant,
Ambanoro.
Djapardjy Akxmdjy, commerçant, Hell-
VlUe.
MM. Djapardjy Alibayr, potier, Amba-
noro.
Djafardjy Vourrayk, commerçant,
Hell-Ville.
Djenah Mohamed Admin, employé de
commerce, Hell-Ville.
Djivandjy, ferblantier, employé de
commerce, Hell-Ville.
Djivandjy IsMALDJY, employé de com-
merce, Hell-Ville.
Djiva Pato, employé de commerce,
Hell-Ville.
Djiva Remtolla, commerçant, Amba-
noro.
Djivima. Kandji, employé de commer-
ce, Ambanoro.
DossADJY Okabaye, Commerçant, An-
doane.
Elias Bey, coiflFeur, Hell-Ville.
Elias Mohamed, potier, Ambanoro.
Gandjy Aridass, employé de com-
merce, Ambanoro.
GouLAM Aly Kandjy, employé de
commerce, Andoane.
GouLAN GÊNE Djaffardjy, employé de
commerce, Hell-Ville.
Ibramdjy Gelmandjy, commerçant,
Ambanoro.
Ibrahim, employé de commerce, Hell-
Ville.
Ibrahim Vourlaye, employé de com-
merce, Hell-Ville.
Ibrahim Ramandjy, employé de com-
merce, Hell-Ville.
Ismaldjy, employé de commerce,
Hell-Ville.
Imaeldjy Karmdjy, employé de com-
merce, Ambanoro.
Imaeldjy Mamodaly, employé de
commerce, Hell-Ville.
Ismaldjy Moussadjy, lampiste, Hell-
Ville.
tssA. propriétaire, commerçant, Hell-
Ville .
IssA Akabaye, employé de commerce,
Ambanoro .
IssouBALY Alibaye, employé de com-
merce, Ambanoro.
IssouBALY Assanaly, Commerçant,
Hell-Ville.
Kambaye, employé de commerce,
Hell-Ville.
Kandjy Djivarkandass, commerçant,
Ambanoro.
Kandjy Paraud, bijoutier, Ambanoro.
Kandjy PiTA MBA Y, coiffeur, Hell-Ville.
Karindjy Alibaye Moula, commer-
çant, Ambanoro.
Karimdjy Alibaye, employé de com-
merce, Ambanoro.
Karimdjy Djaffardjy, commerçant,
Ambanoro .
Karimdjy Djinadjt, commerçant,
Ambanoro.
Karimdjy Pourbayb, commerçant,
Hell-Ville.
— 438 —
MM.
Karihbayb Pourbatb, employé de
commerce, Ambanoro.
KA8S0UB Alt, propriétaire, ArobaBoro.
Kersan Katchera, bijoutier, Amba-
noro.
KiMDY Herdjb, employé de commerce,
Ambanoro.
KiMDY Karsandas, employc de com-
merce, Ambanoro.
KiMDY Herdjeb, cuisinier, Ambanoro.
LOHAMANDJY DJIMANDJY, poUcr, .^IR-
banoro.
LoKOMANDjY Okabuye, Commerçant,
Hell-Ville.
Mamoud Bay Mousbaojy, commercaDl,
Hell-Ville.
Mamoudaly Aubaye, employé de
commerce, Ambanoro.
Mamoudaly Moula, employé de com-
merce, Hetl- Ville.
Mamoudaly Vatobayb, employé de
commerce, Hell-Ville.
Mamoudaly Nourbayr, ferblantier,
Hell-Ville.
Mamoudbay Taibjy, commerçant, .am-
banoro.
Mamondjy Doadjy, commerçant, Am-
banoro.
Mamond Kanjy, employé de commer-
ce, Ambanoro.
Mamoudsneinb Kandjy, commerçant,
Hell-Ville.
Manionaly, boucher, Hell-Ville.
Moula Celimandjy, commerçant, Hell-
Ville.
Moula Gadjibaye, employé de com-
merçant, Hell-Ville.
Moussadjy Adamjy, employé de com-
merce, Hell-Ville.
Moussadjy Alibaye Moula, limona-
dier, Hell-Ville.
MouàSADJY Amidjy, Commerçant, Am-
banoro.
Megdjy Goulmaly, commerçant, Am-
banoro.
Naram Osray, employé de commer-
ce, Ambanoro.
Narandass Lecxmidass, commerçant,
Ambanoro.
Nourbaye Karimdjy, commerçant,
Hell-Ville.
Nourbaye Moussadjy, charroyeur,
Hell-Ville.
NouR Mohamed, employé de commer-
ce, Ambanoro.
NouR Mohamed Amt, commerçant,
Ambanoro.
OisiRY BoNiA, commerçant, Hell-Villc.
Osmann Abder^mane, employé de
commerce, Ambanoro.
Panatghon Ardjy, employé de com-
merce, Ambanoro.
Popar Kessouadjy, employé de com-
merce, Ambanoro.
Radjy Bay Assombayb, employé de
commerce, Ambanoro.
MM. Radjibaly ÂKiMDJYyCommerçantfAm
banoro.
Ramdjy, horloger, Ambanoro.
Ramtardjy Kantsoroass, bijoutier,
Ambanoro.
Rantghor Kara, bijoutier, Ambanoro.
Raoudjy Kalandjy, bijoutier, Amba-
noro.
Rasouldjy Djivandjy, commerçant,
Axnbonoro.
- 439 —
MM .
Tadjy Bay, employé de commerce,
Ambanoro.
Taib Omar, coiffeur, Hell-Ville.
Taib, emplové de commerce, Hell-
Ville.
Taeer, ferblantier, Hell-Ville.
Validass Dkhéramk, employé de com-
merce, Ambanoro.
Validjy Adamjy, commerçant, Hell-
Ville.
- 440 —
Profinee de Miyunga
RER8EI61IE1IE1IT8 GÉOGRAPHIQUES
Limites. — La province de Majunga est bornée au N. par la Sofia, qui la
sépare du cercle a'Analalava depuis son embouchure ; à i'E. et partant de la
Sofia, la ligne départage des eaux deTAmbodivongo et de TA mbongabe jusqu'à
la route de Vatobe à Mandritsara ; cette route jusqu'à TAndranovina, puis une
ligne longeant le pied E. des massifs Antsirazavavy, Andani^analiga, Mahatsinjo
et Antsohy jusqu'à TAnjombony, enfin, de ce point la frontière est marquée par
la ligne de parta(;edes eaux du Lovialampy, de l'Antsiratsira et de TAnalamailso
et rejoint la Betsiboka au Sud de Tllot en aval du village.de Sakaizana.
Elle est séparée au Sud des cercles de Maevatanana et de Maintirano par une
ligne O.-E. partant en aval de Sakaizana et coupant TAndranomena à son
confluent avec la Djalaiza. La limite suit ensuite la ligne de partage des eaux
entre la Betsiboka et laMahavavy jusqu'aux sources de TAmbolodia. De ce point,
elle se dirige vers l'O. pour couper la Mahavavy au confluent de cette rivière
et de TAmbja ; à partir de Manandrava, elle suit le cours supérieur de THopy
jusqu'à la source ae TAndranomavo dans le mont Tampoketsa.
Une lifçne droite relie cette source à celle du fleuve Manombo, la frontière
longe ensuite le cours de ce fleuve jusqu'à une jonction faite par une ligne E.-O.
à l'embouchure de l'Andragimainly, tributaire du lacTsibirany au Manombo, de
l'embouchure de l Andrangimainty, une ligne S.-N. jusqu'au déversoir du lac
Tsibirahy, enfin le cours de ce déversoir et celui du Manombo jusqu'à son em-
bouchure.
Orographie. — Le système montagneux de la province est composé de
quatre groupes de hauteurs bien distinctes :
Le premier groupe forme un massif peu élevé entre la baie de la Betsiboka
et celle de la Mahajamba. II comprend les hauteurs de Miadaua et de Maeva-
rano, passe Ambatokely et Marohogo, effleure Amborovy et tourne au N. pour
aller finir à Andrakobaka. Le plateau immense qui couronne ce massif a pour
point culminant le pic d'Ambohimira.
Le deuxième groupe comprend les hauteurs d'Ankarafantsika et du Bongo-
lava. Ces deux chaînes, en prolongement l'une de Tautre, ont une direction E.-O.
et vont de la Betsiboka au Bemarivo, en.Iaissant entre elles la trouée de Bero-
nono, par laquelle passe le fleuve Mahajamba.
Les plateaux couronnant ces chaînes sont boisés, mais absolument dépour-
vus d'eau. La largeur moyenne de l'Ankarafantsika, du S. au N., est de 20 kilo-
mètres.
Le troisième groupe comprend toutes les hauteurs de la Betsiboka entre
Mahabo et Madirovalo. Leur point culminant est au S. de Beseva; elles déta-
chent un contrefort vers le S., qui se termine par le pic de Tsitondroina. Ces
hauteurs vont mourir à l'O., sur le fleuve Mahavavy.
Au Sud de ce fleuve se trouve le quatrième groupe, (jui comprend quelques
massifs calcaires dont l'altitude varie entre 400 et 700 mètres. Les plus impor-
tants de ces massifs sont le Vitanandro et le Mamorotro.
Celui-ci remarquable par les formes étranges et imposantes des roches dont
il est formé.
Quelques collines, faisant partie d'un soulèvement distinct, vallonnent le
pays longeant la côte entre Katscpe et Boina.
Hydrographie. — Au N. de la province, la Sofia se jette dans la baie de la
Mahajamba près d'Ampasindava; ce fleuve est accessible aux boutres jusqu'à
Ambovongo et navigable pour une embarcation à vapeur d'un faible tirant d'eau
PROVINCE d. MAJUNGA
Eohelia du i soo-oôô
— 441 —
jusqu'à Maroala. La Sofia reçoit comme affluent important le Bemarivo, qui
passe à Port-Bergé, petit centre appelé à un grand avenir.
Dans la même baie se jette la Mahajamba, qui traverse toute la province
après avoir pris sa source près d'Anjozorobe (province de l Angavo Mangoro).
Près de son embouchure se trouve Antsinjomitondraka. Ces deux fleuves
importants sont navigables pendant huit mois de Tannée jusqu'aux rapides qui
se trouvent :
1* Sur la Sofia, en amont d'Ankazomcna ;
2° Sur la Mahajamba, à Tendroit où cette rivière se fraye un passage à tra-
vers le Bongolava.
Le Bemarivo reçoit, à droite, un gros affluent, TAnjobony, venant de la
région d'Ambatondrazaka.
La Bctsiboka, le plus grand fleuve traversant la province, se jette dans la
mer à Mcijunga. Il est navigable, en toute saison, jusqu'à Marololo, et, pendant
quelques mois de Tannée, jusqu'à Maevatanana, pour les canonnières assurant le
service fluvial de ce point à Majunga. Son bassin atteint la région de TImerina,
jusqu'au delà de Tananarive, par la vallée de TIkopa, son affluent de gauche.
La province ne contient pas de grands lacs : les principaux sont ceux d'An-
kazomena, d'Itsena, d'Ampanhy, dans le bassin du Bemarivo, le lac Tsiambara,
entre Katsepe et Boina, et le lac Bevary, au S. de TAnkarafantsika.
POPULATIOR
La population indigène de la province est très variée et se compose de Saka-
lava, de Betsileo, d'Antandrony ou Tsimihety, de Makoa, de Comoriens et
dlndiens.
Les Sakalava sont principalement établis dans les bassins de la Betsiboka et
de la Mahajamba. Ils forment avant tout un peuple pasteur.
Les Betsileo sont très nombreux ; ils furent introduits comme esclaves par
les Hova. A présent, ils se sont groupés sur certains points, TsinjomitondraKa,
f>ar exemple. Ils se sont attachés au sol qu'ils cultivent. Il subsiste en eux, de
our ancienne condition, une docilité affectée avec un peu de dissimulation. Au
demeurant, c'est une race travailleuse.
Il en est de même des Antandrony pu Tsimihety de TEst de la province,
doux, craintifs, travaillant pour satisfaire juste leurs besoins, d'ailleurs assez
restreints. Cette population est animée d'un très bon esprit.
Un peu partout se trouvent des groupes de Makoa, originaires de TAfrique,
anciens esclaves, tranquilles, laborieux, mais souvent ivrognes.
A Majunga, principalement, se sont fixés des Anjouanais dits « Silamo »,
arrogants vis-à-vis des Malgaches et même, parfois, des Européens, tantôt domes-
tiques, tantôt errants. Par contre, ils sont très intelligents et souvent plus cons-
ciencieux que les Malgaches.
Enfin, un certain nombre de Sénégalais et Haoussas libérés, 100 environ,
sont restés à Majunga. Leur caractère est assez connu pour qu'il soit inutile de
parler d'eux. Le Silamo et le Sénégalais, étant musulmans^ s'enivrent, en général,
moins souvent que les Malgaches.
Cette population d'indigènes est surtout groupée dans les vallées. Les régions
où elle est le plus dense sont celles de Marovoay, Ambato, Tsinjomitondraka,
Soalala, la vallée du Bemarivo, Ankazomena.
La population indigène de la province de Majunga, oui était en 1903 de
34.382 habitants, s'élève, d'après les derniers recensements enectués à la fin de
Tannée 1904, à 53.680, soit une augmentation de 19.298 motivée par le rattache-
ment du district de Soalala à la circonscription de Majunga.
Les 53.680 individus se divisent en 11 races ou tribus différentes, réparties
comme le montre le tableau ci-après :
RACES
Sakalava
BeUikeo
Makoa
Hova
Comorient, Anjouanais
Ttimihety
Antaimorona
AnUlaotra ^
Sihanaka
Africains
Totaux. . .
lAJUnfiA
4.135
1.731
1.815
304
714
300
99
8.998
lAIOVOAY
3.409
5.672
1.998
1.395
3U0
■
405
377
19.156
POIT-BEUI
3 500
1.100
1 !S01
304
■
7.742
»
505
lt.353
SOALALA
13.949
3.700
160
1.065
18.174
TOTAn
24.S93
7.9n3
8.014
9.003
1.014
7.719
605
.065
99
1
53.680
La population européenne est surtout concentrée à Majunga. Les districts
de Marovoay et de Port-Beraé comptent ensemble 60 Européens.
La population delà vilTe de Majunga est essentiellement hétérogène; elle
comprend des Européens de toutes nationalités et, comme dans la plupart des
ports, une infinité ae races y sont représentées, parmi lesquelles la majorité de
celles d'Afrique.
Le recensement fait à la fin de Tannée 1903 a donné, pour la ville de Ma-
junga, un total de 7.908 habitants, soit une augmentation de 873 habitants sur
le recensement de 1902.
Les Indiens, répartis en quatre castes : Banians, Borahs, Sudbis, Kodjas, sont
au nombre de 646, comprenant: 287 hommes, 138 femmes, 112 garçons, 109
tiUes.
Les indigènes, au nombre de 5.362, comprennent:
205 Hova, 1.145 Sakalava, 924 Betsileo, 215 Tsimihety, 115 Antaimoroaa,
200 Betsimisaraka, 1.460 Anjouanais et Comoriens, 1.098 Africains.
On compte parmi eux 2.790 hommes, 1.616 femmes, 489 garçons, 458
filles.
Le tableau ci-après indique la répartition de la partie non indigène de la
population, qui s'élève à 1.260 habitants:
NATIONALITÉ
Praoçaifl métropolitains
Français de la Réunioo . . .
Français d'autres colouies.
Anglais Mauricteas
Anglais d'aatres colonies ..
Allemands
Autrichiens
Orecs
Italiens
Espagnols et Portugaisi
Danois
Norv^teoset Suédois.
Turcs
Syriens et Egyptiens .
Japonais
Chinois
Indiens
HOMMBS
FEMMES
335
181
8
-25
o
6
«
68
10
1
1
4
5
5
1
14
371
81
164
5
i«
1
»
•
2
3
1
1
3
5
»
1W
ENFANTS
OÀBÇOIfS
•28
91
3
8
1
»
m
1
I
»
o
2
»
100
nLLBS
36
97
3
10
»
m
3
m
3
3
06
TOTAUX
486
333
18
(55
«
74
13
7
1
4
11
9
6
14
684
Les militaires européens et indigènes et leur famille n'ont pas été compris
dans les statistiques précédentes : ils sont au nombre de 609, se répartissant
comme suit :
— 443 —
HOMMES
FRMMBS
BNPANT8
TOTAUX
Français
997
105
11
70
g
18
317
-
Indiflfifenea ■
Il y a donc, au total, 486 Français métropolitains, dont 52 fonctionnaires,
533 Français de la Bcunion et autres colonies, dont 25 fonctionnaires, 118 Eu-
ropéens étrangers et 783 étrangers non Européens.
SUBDIVISIONS ADMINISTRATIVES
La province de Majunga est divisée en trois districts : Majunga, Marovoay et
Port-Berçé, plus le secteur de TAnibongo et la région de TAndranoniavo, pro-
venant oe l'ancien cercle de la Mahavavy, supprimé par arrêté du 26 mars
1904.
Le district de Majunga forme, an point de vne administratif indigène, trois
sous Kouvernements : Majunga (4 cantons, 37 villages) ; Boina-Katsepe (2 cantons,
12 villages) ; Andranoboka (3 cantons, 19 villages].
Le district de Marovoay comprend un sous-gouvernement indigène, divisé
eosix cantons, comprenant 85 villages.
Au point de vue de l'administration indigène, le district de Poi*t-Bergé forme
un sous-^ouvernement indigène, divisé en cinq cantons qui comprennent en
tout 115 villages. L'ancien district militaire de Soalala, qui vient d'être rattaché
à province de Majunga, n'a pas encore reçu Tor^anisation administrative indi-
gène conforme à celte des autres districts de la circonscription.
RERSEIGlŒHEirrS ÉCOIIOIIIQUES
Agricnltnre. ~ Entremises européennes, — Les essais d'exploitation agricole
n'ont pas donné partout de bons résultais : cela tient en grande partie à ce fait
que les colons sont arrivés avec des capitaux insuffisants et mal renseignés sur
le pays ; cependant, il convient de citer une véritable exploitation agricole créée
par M. BîUaud, à Marohogo, dans le district de Majunga, avec des plantations de
de canne a sucre, vanille, caoutchouc, cotonnier ; le coton, dont la culture en
grand a été tentée par ce colon, promet de donner d'excellents résultats^
MM. Sluzanski et Germain, dans le district de Marovoay, ont fait des plan-
tations de caoutchouc et de cocotiers ; dans le même district, un autre colon,
M. Dnchemann, a particulièrement été heureux dans la culture maraîchère et
dans la tentative d introduction de la vigne.
La culture principale de la région de la Betsiboka est le riz. Au point de vue
de l'exploitation, le principal centre de récolte du riz est la plaine de Marovoay.
U surface cultivée en riz occupe près de 13.000 hectares et une étendue égale
pourrait encore être, avec fruit, consacrée à cette céréale.
Les quantités de riz exportés par Marovoay ont été ;
En 1903 1 .666.023 kilos
En 1904 2.625.727 —
soit une augmentation de 959.704 kilos pour l'année.
L'exportation est faite par divei*ses maisons indiennes et la Compagnie Occi-
dentale.
Le raphia, très abondant dans la région entière et dans le district de Port-
Bergé, donne des produits assez importants.
Le caoutchouc actuellement lait l'objet d'échanges très actifs ; il est de
bonne qualité et très demandé.
Les plus importantes concessions se trouvent à proximité des rives de la
Betsiboka, qui présente l'avantage d'être navigable et facilite, «lans des cou-
— 441 -
diùoDS uniques peut-être à Madagascar, les communications entre les divers
centres de production et la ville de Majunga, leur débouché naturel.
La vallée de la Mahajamba est également fertile, ainsi d'ailleurs que la
plupart des bords des rivières sillonnant la province. Les colons se porteront
sur ces points avec la même confiance, dès que les transports y seront devenus
plus faciles et plus économiques.
Cultures indigènes. — La grande et on peut dire Tunique culture entreprise
f>ar les indigènes est le riz : ils s'y sont adonnes d'une façon presque exclusive.
Is en font deux récoltes, en mars et en octobre. La première est généralement
supérieure, mais c'est aussi celle qui est la plus exposée aux ravages des criquets.
Ils cultivent également, mais pour leur consommation seulement, le manioc,
la patate, qui réussit parliculièrement bien dans la région fertile delà Mahajamba.
Dans la province de Majunga, les travaux de culture, d'élevage et de récolte
des produits naturels du sol sont exécutés à peu près exclusivement parles indi-
gènes. Le nombre de ces travailleurs peut être évalué à 6.000, dont 1.800 Be-
tsileo et 400 Makoa, tous éleveurs et cultivateurs. Ils possèdent plus de boeufs
que les Sakalava et Tsimihety, paresseux et souvent intempérants.
Elevage. — Les colons propriétaires de bœufs sont au nombre de 37, dont
5 de nationalité étrangère, et possèdent, entre eux tous, 12.0U0 bœufs. A part
MM. Eudes et Psaltis, ils ont leurs troupeaux sur la Betsiboka et dans le Borna.
Il existe dans la province 118.637 bœufs recensés, répartis comme suit :
Adultes Veaux et Géoisses
District de Majanga 90.543 14.904
~ de Maroroay 15.073 10.003
— dePort-BerRÔ 34.049 6.197
— deSoalala 12.868 4.890
Total 118.637
Le bétail se trouve partout dans la province ; en posséder est un besoin et,
en même temps, un signe de richesse pour l'indigène ; d'autre part, les pâtu-
rages étant nombreux partout, l'élevage est partout facile.
Le principal marché d'exportation est Marovoay.
Il convient d'ajouter que le« bêtes achetées à' Marovoay viennent souvent
d'assez loin, même de Maevatanana, Ambato, etc. Dans la\Mahajamba, où les
bœufs existent eomparativement en plus grande Quantité, les plus forts trou-
peaux jsont gi'oupés à Amparihy, Ampasimantera, Leanja et Marosakoa.
Dans le Botna, les villages de Miadana, Betsakoa et Andranokobaka sont les
centres principaux.
L'exportation des bœufs, qui avait diminué en 1903, a repris en 1904 une
certaine importance. Un vapeur portugais, le Zambéze, et divers vapeurs de la
British India ont embarqué, pourBeira etLourenço-Marquës, un chiffre de bœufs
relativement élevé.
L'élevage du porc, que les indigènes ont entrepris dans tous leurs villages,
pourrait fournir un appoint sérieux à l'exportation. La bonne qualité des pâtu-
rages de la Mahajamba permettrait aussi de tenter avec succès l'élevage du
cheval, du mulet et de l'âne ; ces deux derniers surtout seraient appelés à ren-
dre de très grands services.
Industrie. — Entreprises européennes. — I/essor industriel de Majunga
a suivi son développement commercial. 11 a été favorisé par les ressources na-
iqueterie et d'une fabriqi
ciment.
Majunga est, en efï'et, l'une des villes de la Colonie où l'on aie plus bâti:
près de 70 maisons se sont élevées en deux ans et le mouvement de construction
se continue activement.
— 446 -
L'exploitation des bois d'ébène, palissandre, korobv, nato» a donné nais-
sance & plusieurs scieries mécaniques. La vallée de la Mahajamba, oui est parti-
culièrement riche en forêts, pourrait permettre le développement d importantes
exploitations forestières, le jour où des voies de communication la mettront en
relations avec un point de la côte.
Toutes les rivières ont, dans leur haut parcours, des chutes d'eau dont la
force motrice pourrait être utilisée par des scieries, qui débiteraient sur place les
essences du pays.
Le raphia, qu'on récolte en grande quantité dans toute la province, est dirigé
vers Biajunga; au moyen de presses, cette fibre est mise en ballots pour faciliter
son exportation.
A proximité de Majunga, la Compagnie occidentale de Madagascar possède
d'importants ateliers mécaniques à Amboaniho : elle se propose d'y créer une
tannerie, une huilerie, une fabrique de chaux et de ciment. En outre, tant à
Majunga qu'à Amboaniho, cette compagnie possède des décortiçiuetirs à vapeur
pour le riz, une scierie mécanique, une oriaueterie et des* machines à glace.
Une autre usine à glace, également établie k Majunga, travaille avec le même
succès.
Mines. — Aucune recherche sérieuse de gisements miniers n'a encore été
entreprise dans la province de Majunga, sauf sur les terrains de la Compagnie
occidentale, et, cependant, un vaste champ est ouvert aux explorateurs dans
les vallées du Kamory, du Kimangony, de Mampikomy, etc., tout le long de la
chaîne du Tampoketsa. La présence de Tor d'alluvion a été reconnue dans toute
cette région, et il n'est pas douteux qu'il n'ait son origine dans la chaîne pré-
citée. On rencontre fréquemment, dans l'Est de la province, des calcédoines de
grande dimension, qui pourraient être utilisées, des pierres de lune, et le nom-
bre de débris de stalactites siliceuses que l'on découvre partout est un indice
probable de la présence des opales.
M. Nobcrt, établi dans la région de Mampikomy depuis 1896, y a opéré des
recherches et trouvé de l'or de bonne qualité en paillettes minces. Jusqu'à pré-
sent, il est seul à explorer cette ré§[ion incontestablement aurifère et dont cer-
taines parties pourraient être étudiées sérieusement. Quelques traces d'or ont
été trouvées dansla latérite à Analamandrotra, surlarivegauche de la Betsiboka.
Il a été délivré, en 4904, trois permis de recherches.
Le fer abonde dans tout le Bongolava et le Tampoketsa ; il n'a pas été
trouvé trace d'autres métaux, à part le manganèse.
La province est riche en matériaux de construction d'excellente (|ualité,
calcaire, plâtre, dolomies. La terre à briques est néanmoins de qualité inférieure,
l'argile étant fortement chargée de magnésie provenant de la décomposition
des dolomies.
Drsamas assez importants de gypse existent dans la chaîne, entre Miadana
et Marohogo ; cette dernière renferme également des fossiles très curieux.
I/industrie indigène consiste simplement dans la fabrication de poteries, à
Marovoay et aux environs de cette ville ; dans la confection de tissus de raphia,
à l'E. de la province. De rares indigènes se livrent aussi à l'extraction du sel,
en quelques points.
Commercé. — La province de Majunga peut être, au point de vue économi-
que, divisée en trois régions bien distinctes : la région côtière, la région de
Marovoay et la région de la Sofia et de la Mahajamba.
i^ La région cfttière, qui comprend les ports de Boina, Katsepe, Ampasi-
niarina, Marosakoa, Ambenja, Tsinjomitondraka et Ampasindava, exporte prin-
cipalement des caoutchoucs, de la cire, des cuirs, de l'ébcne et autres essen-
ces précieuses, du raphia et des bois communs.
Caoutchoac Cire Cuirs Ébène Raphia Bois comrouDS
1M3 16.525 k. 4.535 k. 5.310 k. 16. -300 k. 36.777 k. 1S0.600 k.
1904 (!•' semestre). . . . aO.^OO k. 4.933 k. 6.700 k. 11.700 k. 53.950 k. 107.498 k.
— 446 -
2* La région de Marovoay est exploitée par d^asses nombreux colons. C'est
un marcké sérieux où les produits affluent de fort loin et qui reçoit même par
voie de terre une partie des produits de la vallée supérieure de la Mahajamba,
par Mampikomy. Les quantités apportées à Marovoay et exportées par ce mar-
ché ont été les suivantes :
1903 1904
RU 1.666.093 k. 9. 685. 777 k.
Raphia 92.700 tOÎ.T»
C.aoatchoac 57.610 7«.900
BoBufi 610 7«
Il existe donc, h Marovoay, un fort courant de transactions et les chiffres
fournis par ce marché entrent pour une grande part dans les totaux d'expor-
tation fournis par les relevés aouaniers à Majunga.
3* La région de la Mahajamba et de la Sofia est fertile, riche en produits
naturels et en bœufs, mais elle ne donnera tout ce que Ton peut en attendre
que lorsque ses moyens de communication seront plus perfectionnés.
Le caoutchouc, la cire, les bœufs et les bois y abonaent.
Par les seuls ports de Tsinjomitondraka et Ampasindava, cette région a
exporté :
Gaoatchoue Cire Raphia
1903 93.600 k. 15.459k. 16 300 k.
1904 99.395 8.900 35.995
Gomme on le voit, il y a là aussi une très grosse augmentation de trafic, eu
1904, sur Tannée précédente.
D'une façon générale, les exportations réelles ont dépassé, au cours de 1904,
les exportations de 1903.
Le riz, notamment, présente pour 1904 une augmentation de 960 tonnes s«ir
les exportations de Tannée 1903. De même, Tébène a fourni, dans le premier
semestre 1903, une exportation de 578.623 kilos formant déjà un excédent de
340.455 kilos sur Tcnsemble de 1902. Ce bois provient en grande partie de Main-
tirano et de Soalala.
La province emporte dans le Sud-Africain une moyenne de 1.000 bœufs par
mois.
\je raphia a été Tobjet de transactions importantes : 943 tonnes ont été
exportées.
Le caoutchouc est en augmentation considérable : 284.214 kilos en 1904.
Sur ces chiffres, 72.900 kilos ont été fournis par Marovoay, où la qualité e^t
supérieure et atteint, bnite, le prix de 5 fr. 50 le kilo.
l^s peaux de bœufs et la cire sont exportées en quantité notable et achetées
principalement par Hambourg.
Les prix du fret par boutres des différents points de la côte à Majunga sodL
plus ou moins élevés, selon la nature de la marchandise et son encombrement.
Pour le riz et le caoutchouc, ils sont les suivants :
Tulear 95 à 40 fr. 00 / De Marovoay à Majunga
Morondara 90 4 80 00 ( Par boutreje fret eside 5 francs la toonede rii
Tsimanandrafozana 90 à 30 00 l et 30 francs *.a tonne de raphia.
Maintirano 90 00 I Sur les chalands de la Compagnie occiden-
Soalala 10 00 I taie, les prix sont lea suivants :
Boina * 5 00 \ là 95 kilos : 1 franc la tonne.
Marosakoa 1 50 i 95 à 100 id. 90 id.
Arobenja 10 00 f 101 à l.UOO id. 15 id.
Analalava 19 50 I Au-dessus d'une tonne : 7 fr. 50 la tonne-
Nossi-Bé 15 00 ^ Raphia : 90 francs la tonne.
Le comnierce d'importation subit une baisse qui est corrélative à la hausse
constatée dans le commerce d'exportation. La province tend de plus en plus à
se suffire à elle-même. C'est ainsi que le riï importé a progressivement diminnê
d'une année à l'autre.
Les bois bruts sont en diminution de près de 1.000 tonnes, parce que les
constructions en pierre se généralisent à Maiunga et que le peu de bois utilise
est pris dans le pays même. L'importation des fers ouvrés a également dimi-
nué, par suite de linstallation à Majunga, dans les ateliers Balauze, de machines-
- 447 -
outils perfectionnées qui font subir au fer brut toutes les transformations
industrielles demandées.
Les savons ont aussi diminué, mais cela tient à la faveur dont jouit main-
tenant sur la place le savon fabriqué à Nossi-Bc. Les briques, fabriquées dans la
province par des industries privées, semblent devoir remplacer complètement
celles de France; là encore 1 importation de cet article se trouve supprimée.
Quant aux autres matières, telles ({ue la houille, le ciment, le pétrole, le
café et les sucres, leur importation a été, en i904, aussi active qu'elle le fut en
1902.
En résumé, la situation commerciale est bonne et il n'y a pas de meilleur
symptôme pour l'activité économique d'un pays que de le voir tendre de plus
on plus à chercher à vivre de ses propres ressources et à se suffire à lui-même.
La province de Majunsa est entrée dans cette voie, ainsi qu'on vient de le voir,
et c'était là un point aes plus importants à signaler.
C'est de France que vient la majeure partie des produits importés : denrées
d'alimentation, objets fabriqués et la plus grande partie des tissus.
On reçoit d'Allemagne des fers, des outils en fer et en acier, la poterie
de fonte, la faïence commune, les machines à coudre, la bière, les accordéons ;
l'Angleterre expédie, par transbordement au Havre, des tôles ondulées et des
tissus ; la Norvège et la Suède fournissent des bois et des allumettes ; la Hollande,
enfin, également par transbordement au Havre, fait avec Majunga un certain
nombre d'affaires.
Mayotte, Anjouan et les Comores envoient, par vapeurs et par voiliers, des
cocos, du sucre et des cordes en fibres de coco ; les marchandises importées des
Indes et de Zanzibar se chiffrent par un total assez élevé : les produits originaires
de ces pays sont les graines, dont se nourrissent habituellement les nombreux
Indiens et Arabes qui habitent Majunga et la côte Ouest, ainsi que les beurres,
les huiles de coco, de sésame et les meubles ; d'autres marchandises provien-
nent également des Indes et de Zanzibar par vapeurs et par boutres de 60 à 130
tonneaux ; mais elles sont d'origines très diverses.
L'Algérie fournit la presque totalité du tabac importé à Majunga ; la Réu-
nion et Mayotte envoient du rhum, la Nouvelle-Calédonie du café et la Cochin-
chine du riz.
En 1904, il a été importé parle port de Majunga 7. 228 et exporté 4.494 tonnes
commerciales, représentant une valeur totale de 7.613.584 francs 99. — Les ex-
portations seulcmement ont donné une plus-value d'environ 700.000 francs.
Le mouvement du port est des plus actiTs: la rade de Majunga, qui est
une des plus sûres de Madagascar, est fréquentée par une grande quantité de
navires de toutes nationalités et desservie par des lignes régulières de navigation
qui mettent Majunga en relations directes avec les différents ports de la Colonie
et de la France, ainsi qu'avec l'Allemagne, l'Angleterre et le Sud de l'Afrique.
Ces différents services sont assurés par :
!• Les Messageries Maritimes, dont le courrier postal passe à Majunga les 1"
(venant de France) et 23 (rentrant en France) de chaque mois.
2*> L'annexe des Messageries Maritimes, deuxième courrier postal, corres-
pond, par transbordement à Diego, avec le courrier régulier Marseille- A den-
Héunion-Maurice, qui arrive à Diego le 13 de chaque mois. Le courrier annexe
dessert toute la côte Ouest, depuis Diego, jusqu'à Tulear ; il remonte ensuite de
Tulear vers Diego, où il arrive le 4, pour correspondre avec le courrier régulier
qui quitte Tamatave le 2 ou le 3.
3^ La Compagnie Havraise péninsulaire, qui touche une fois par mois.
Les Chargeurs Réunis font également une escale mensuelle, les vapeurs de
D. 0. A. G. ne viennent plus régulièrement comme autrefois ; ils ne touchent a
Majunga que lorsqu'ils ont un fret assuré.
Enfin, des vapeurs anglais viennent régulièrement tous les mois, pour charger
des bœufs à destmation de l'Afrique du Sud.
— 448 —
REHSKIGHKHIUlTfl GtHÊBàUX
La Compagnie occidentale assure le service des transports fluviaux de
Majunga à Maevatanana, au moyen de neuf grandes canonnières, et de Maeva-
tanana à Tananarive, celui des transports terrestres.
Un service régulier et hebdomadaire de canonnières relie Marovoay à Ma-
junga et des boutres voyagent journellement entre ces deux points.
Le service et les prix de la Compagnie occidentale sont les suivants :
Départ de Majunga : le jeudi, à la marée basse.
Retour de Marovoay : le samedi, à la marée haute.
1" classe : aller, 10 francs ; aller et retour, 15 francs.
2« classe : aller, 2 fr. 50.
Marchandises: 15 francs la tonne au-dessous d'une tonne; 7 fr. 50 pour
plus d'une tonne.
Le trajet s'effectue en 5 ou 6 heures suivant la durée de larrét à Amboaniho,
siège de la Compagnie occidentale.
Les canonnières de la ligne sont confortables ; elles possèdent salon et cuisine
à bord.
Quant aux routes terrestres, elle ont été aménagées dans la mesure du pos-
sible. Il n'y a pas d'hôtel à Marovoay, mais trois des principaux commerçants de
détail tiennent café et on y trouve, à peu près aux mêmes prix, toutes les denrées
et objets du commerce de Majunga.
Pour se rendre de Majunga à Port-Bergé, il y a deux voies : la première, qui
est la plus pratique, consiste à se rendre directement de Majunga à Tsinjomiton-
draka. Le voyage en fîlanjana dure deux jours et demi. Le second consiste à
remonter la Betsiboka jusqu'à Marovoay, pour de là gagner Tsinjomitondraka,
après deux jours de filanjana. De Tsinjo'mitondraka, on se rend à Port-Berge
en deux petites journées. La distance entre ces deux points est de 63 kilomètres,
et, entre les deux, est situé le village important de Marolopotra, à 36 kilomètres
de Port-Bergé.
11 n'y a pas de routes dans le district; le sentier malgache a été débroussaillé et
élargi en de nombreux endroits et le passage en filanjana est partout assez facile.
Dans tous les principaux villages, le voyageur trouvera un abri et pourra se
procurer des volailles, des œufs et du riz à de bonnes conditions. Il n'y a pas
d'hôtel dans le district et le passager devra être approvisionné de tout ce qui
est indispensable à la nourriture et au couchage. 11 n'y a pas de bureau de poste
ni de télégraphe, mais les lettres peuvent être déposées a Tsinjomitondraka et
à Port-Bergé, qui sont des relais postaux du courrier bi-mensuel Majunga-Man-
dritsara. Ln courrier relie Analalava à Port-Bergé deux fois par mois.
Il n'y a pas de médecin dans les districts de Marovoay et de Port-Bergé et
on doit se rendre, en cas de nécessité, à l'hôpital de Majunga.
A/ain-d'œuvre, — Le recrutement des travailleurs présente, dans l'intérieur
de la province, plus ou moins de difficultés, suivant les divers éléments de po-
pulation indigène auxquels on s'adresse.
Les Makoa et les Betsileo, en leur qualité d'anciens esclaves, ont été habi-
tués à travailler pour autrui et le font encore volontiers. Mais, à présent, ils
sont presque tous propriétaires et se préoccupent avant tout d'entretenir leurs
terres*. Ils acceptent dimciiement un travail prolongé et ne contractent pas d'enga-
gements. Pour des travaux de courte durée, ils sont bons et peu exigeants.
Les Sakalava subissent et considèrent d'ailleurs tout travail, en particulier
celui de porteur, comme dégradant; on ne peut trop compter avec eux sur le
respect des engagements pris. On peut, toutefois, les employer à des travaux ou
à des fonctions n exigeant pas un effort soutenu. Dans un chantier, il est absolu-
ment nécessaire de les surveiller et de bien les encadrer. Livrés à eux-mêmes,
ils restent oisifs.
Les Tsimihety n'ont pas encore été en contact avec les colons européens.
Dans la région de Port-Bergé, où ils résident, il n'y a pas eu d'essai d'entreprise
ou de recrutement de travailleurs. Comme porteurs, ils s'offrent volontiers, à
— 449 -
condition de ne pas s'éloigner de leur village ; en tous cas, ils respectent les
engagements pris.
' A Majuuj^a même, les Makoa, Anjouanais, Gomoriens et Malgaches venus
d'antres parties de nie s'emploient volontiers sur les travaux, au prix moyen
de i fr. 50 par jour pour les manœuvres et de 2 fr. 50 pour les contremaîtres
ou ouvriers de profession. Plusieurs de ces derniers réclament même des salaires
plus élevés, notamment les maçons et les charpentiers ; quelques-uns sont
assez habiles. Dans Tintérieur, il est facile de se procurer des travailleurs pour
un temps donné, mais, en général, la population ne consent pas à s'engager pour
une longue période et, au moment des, travaux de culture, la main-d'œuvre
devient rare.
Les Itfdiens venus librement à Majunga, à la recherche d'un travail manuel,
appartiennent à deux castes : les Banians et les Borahs ; une troisième caste, les
Kodjas, se livre exclusivement au commerce et ne fournit pas d'ouvriers. Les
premiers sont plus spécialement pécheurs, biîoutiers, blanchisseurs ; les seconds,
menuisiers, maçons, forgerons ; ils rendent ne bons services et leurs employeurs
en sont généralement contents.
Les coolies indiens venus de Pardenbar ont donné une excellente main-d'œuvre.
Les compagnies de navigation ont introduit 60 Somalis qui exercent leur
métier habituel de chargeurs de marchandises ; ils touchent un salaire de trente
francs par mois, plus une ration journalière. Ce sont de bons travailleurs, en
général fort doux.
La main-d'œuvre européenne ou assimilée comprend :
^1 Français;
64 étrangers, dont 10 Italiens ;
97 personnes d'origines diverses.
Les très bons ouvriers gagnent jusqu'à 12 et 15 francs par jour ; les ouvriers
ordinaires, de 7 à 8 francs ; les manœuvres, de 4 à 5 francs. Les contremaîtres
font totalement défaut.
l^ navigation trouve aisément de bons marins chez les Gomoriens, les
Zanzibarites, les indigènes de Nossi-Bé et même les Indiens. Les gages varient
entre 25 et 40 francs ; on rencontre d'excellents patrons parmi ces indigènes ;
plusieurs villages sakalava de la côte fournissent aussi de bons marins.
La flottille a pu former des mécaniciens indigènes suffisants pour la conduite
des machines ; leurs gages s'élèvent jusqu'à 75 francs par mois, plus la nourriture.
En résumé, la main-d'œuvre, à Majunga, suffit numériquement à satisfaire
les besoins actuels ; le prix en est assez élevé, en raison de la concurrence. Dans
l'intérieur, la main-d'œuvre est, certes, plus difficile à recruter ; pourtant,
aucune entreprise n'a échoué faute de travailleurs, chaque fois, surtout, qu'il
leur a été offert un salaire raisonnable etau'ils ont été traités humainement. Les
gardiens de bétail se trouvent sans trop de aifficuités ; la vie un peu paresseuvse du
pasteur convient aux Sakalava, qui ne pensent pas déroger en gardant les trou-
peaux, tandis qu'ils considèrent encore le travail manuel comme une déchéance
et une besogn ed'esclave. Les ffages des gardiens de troupeaux varient entre 10 et
25 francs par mois ; souvent. Te eardien ne reçoit que des vêtements et une
vache suitée à la fin de Tannée ; il doit toujours pourvoir à sa nourriture.
Travaux publics et d'intérêt généraL — La province est pauvre en routes ;
seule, l'ancienne route militaire, quoique endommagée, est praticable en toutes
saisons. Les autres voies ne sont que des sentiers frayés par les bourjanes pen-
dant la saison sèche.
La ville et le port de Majunga ont bénéficié, au cours de l'année 1904, d'amé-
liorations importantes dues autant & l'initiative gouvernementale qu'à l'initiative
privée. Un quai et des magasins viennent d'être terminés et sont de nature à
faciliter dans une grande mesure le mouvement commercial, tous les jours çlus
actif. Une captation d'eau, (pi doit alimenter tous les quartiers de la ville, l'éta-
blissement projeté d'une usine àffaz, la construction d'un vaste marché couvert,
le percement de grandes rues et l'exécution de travaux divers depuis longtemps
39
-T^ 480 —
réciamés dans Tintérôt de rhvgicDC et du confort de la population, ont vérita-
blement transformé la ville de Majunga.
Facilités de l'existence, — Les pensions, pain et vin compris, ne dépassent
pas 150 francs par mois. Il y a trois restaurants bien tenus, d'autres, plus
modestes, où la pension revient à 90 et 100 francs. Pour manger seul chez soi, il
idut compter sur une dépense de 180 francs, cuisinier compris ; plusieurs per-
sonnes reunies en popote peuvent se tirei d'affaire avec 120 ou 130 francs.
Les prix des diverses denrées ou marchandises sont modérés : toile blanche,
1 franc le mètre ; complet blanc, 15 francs ; barrique de vin, de 100 à 160 franco;
rhum, 2 fr. 50 la bouteille ; farine, 80 francs les 100 kilos ; pain de bonne qualité,
0 fr. 50 le kilo ; pétrole, 0 fr. 70 le litre : sucre, 1 franc le Kilo; bœuf ,gras, de
90 à 120 francs ; Wuf gnis, à l'intérieur, de 60 à 70 francs; vache, à/Majunga,
75 francs ; vache, dans l'intérieur, 50 francs ; le kilo de viande de bœuf, 0 fr. 70.
Les locations d'immeubles étaient, jusqu'en 1001, d'un prix fort élevé ; une
chambre non meublée se louait de 40 à 50 francs. De nouvelles constructions
ayant été faites, les prix ont déjà subi une baisse appréciable j dans des cases en
bois couvertes de tôle, on trouve à louer des chambres au pnx de 25 francs.
Deux hôtels meublés seulement existent à Majunga: 1° celui de^ Colonies,
tenu par un commerçant grec qui ne peut mettre que six chambres à la dispo-
sition des voyageurs ; 2® le Grand Hôtel, construit récemment parla Société des
Grands hôtels de Madagascar, contenant vingt chambres très confortables.
Il faut donc, avant tout, se préoccuper d'un logement en arrivant à Majunga.
Cultes. — Il existe à Majunga une Mission catholique.
Chambre consultative de commerce et d'industrie. — La chambre consulta-
tive de Majunga comprend un certain nombre de membres connaissant très bien
la province, ce qui a permis à cette assemblée de rendre des services déjà
nombreux.
Enseignement. — Deux écoles communales mixtes : l'une, réservée aux
enfants européens et assimilés, est fréquentée par soixante élèves (35 filles et 25
Çarçons) ; l'autre, réservée exclusivement aux indigènes, compte environ 200
élèves : l'instituteur est malgache. Une école libre, dirigée par les scRurs de
Saint-Joseph de Cluny, compte 60 jeunes filles européennes, créoles, métis
ou malgaches.
Trois écoles existent à Marovoay, une laïq^ue, l'autre catholique et la troi-
sième protestante ; elles réunissent en tout près de 200 élcvcî? ; il y a des écoles
libres a Tsinjomitondraka, Tsinjoarivo, Marolopotra, Port-Berge, Mampinonv,
dans le district de Port-Bergé, et, enfin, l'école de S'*-Mary, sur la concession de
M. Sluzanski.
HôpitaL — L'hôpital militaire de Majunga est une très importante formation
sanitaire comprenant trois médecins, dont un médecin-major de 1'® classe. La
construction de nouveaux pavillons en pierre le rend très confortable. Sa situa-
tion sur la presqu'île du Caïman, dominant la mer de près de 50 mètres, est
exceptionnellement bien choisie.
Service médical. — Un médecin civil réside à Majunga et assure le service
municipal, la surveillance de l'hygiène générale et la vaccination des indigènes.
Etablissements financiers. — Il y a à Majunga une succursale du Comp-
toir national d'escompte de Paris" effectuant des mouvements de fonds
considérables, mais dont les opérations ne s'étendent pas aux prêts sur hypo-
proprietaires des avantages sérieux. Les opérations, jointes à celles de créiiil et
de trésorerie (escompte, avances, ouvertures de crédit, encaissements, tirages
dépôts de marchandises) s'étendraient sur toute la côte Ouest, où il n'existe du
reste aucune maison de crédit jusqu'à Tulear,
Aspect général de Majunga. —Gyùlcq aux nombreuses constructions eji pierre
très confortables qu'elle possède, et dont le nombre s'accroît chaque jour, Ma-
junga revêt l'aspect d'une ville mi-européenne, mi-arabe, très coquette et fort
— 451 —
habitable. Des travaux considérables de voirie et des artères bien percées amé-
liorent chaque jour son cachet général et sa commodité. Nulle part, d'ailleurs,
on ne rencontre d'aussi jolies et confortables habitations de pierre.
Port. — La mise en valeur de la province sera facilitée par son port, qui est
un des meilleurs de Madagascar.
Il est éclairé actuellement par deux feux, Tun à la pointe d'Anorombato,
latitude S., 15* i4' 58* 73 ; lengitude E., 43* 58' 17" 43 ; le second, à la pointe
de Sable, latitude S., 15" 43' 24" 20; longitude E., 43" 58*^ 3" 04. A partir du
mois de février 1902, le grand phare de Katsepe, Tun des plus puissants de
1 Océan Indien, laUtude S., 15" 43' 0" 61 ; longitude E., 43" 53*^ 14" 87, visible à
28 milles, a complété très heureusement réclairaffe actuel et rend les entrées de
nuit extrêmement faciles. Ce phare, à feu-éclair ae troisième ordre, de seconde
en seconde, est (îestiné à signaler rentrée de la baie de Bombetoka. Sa mise
en service date du 17 février 1902. La disposition de la peinture adoptée a été de
partager la tour, mesurant 30 m. 45, en zones de 8 mètres de hauteur, qui
sont peintes alternativement en blanc et en noir. Le phare est ainsi d'une visibi-
lité remarquable et peut servir d'amer pendant le jour.
Une bouée, peinte en rouge, signale le point S.-Ë. du banc de Narcissus ;
une autre, peinte en noir, est placée sur la rociie Antsahambingo.
Les dangers de l'entrée de la rade sont ainsi parfaitement signalés, et la pyra-
mide de l'île Verte contribue encore à la sûreté de la navigation. La rade est
très sûre, les fonds sont excellents et, à part un clapotis, quelquefois assez fort
aux changements de marée et qui rend le mouvement des embarcations un
peu pénible, le mouillage est parfait. L'eau est pou abondante, mais, en 1904,
une conduite amènera en ville l'eàu des sources d'Ambobokakcly et une
prise sera établie à proximité du wharf.
11 est probable gue, par sa situation à l'entrée d'une des principales vallées de
Tile, par sa proximité de la côte d'Afrique, par la richesse de 1 hinterland des
vallées voisines, Majunga est appelé à rester le principal port de la côte Ouest.
D'autres points, la Loza, la Mahajamba, Soaiala, Tulear, deviendront certaine-
ment, dans l'avenir, des postes importants, mais Majunga, relié directement à
la France par quatre services maritimes mensuels, recevra toujoui^s les mar-
chandises destinées aux ports précités et leur servira, pour ainsi dire, d'en-
trepôt.
En dehors de sa valeur propre, Majunga profitera donc également du
développement du commerce de la côte. D'autre part, le commerce avec le Sud
africain et le réveil des affaires qui a suivi la fin de la guerre du Transvaal assu-
rent à la côte Ouest de Madagascar un avenir prospère, si nos négociants veu-
lent profiter d'une situation exceptionnelle.
Edifices publics, — Les principaux édifices publics sont: la résidence et ses
bni-eaux, les magasins des services administratifs, la douane, le trésor, l'arse-
nal, le marché, 1 abattoir, etc.
Il convient d'y ajouter un grand nombre de maisons particulières ayant
très belle allure.
Principaux hôtels et restaui^anU
Grand Hôtel, avenue du Colonel-Gillon.
Café-restaurant Blum, avenue du Colonel-Gillon.
Café-restaurant Mallet, rue du Rova.
Café-restaurant de la Métropole, rue du Rova.
Sociétés commej^ciales et industrielles
Compagnie Française : M. Herbault, agent.
— Lvonnaise de Madagascar: M. Vuillerme, agent.
— Marseillaise : M. Mot, représentant.
— Occidentale de Madagascar: M. Saint-Girons, directeur.
— Française de charbonnage et de batelage de Madagascçir: M.
OrBioi, directeur.
— 452 —
Compagnie de batelage de la côte Ouest de Madagascar : M. Tisserand,
directeur.
— Française d'importation et d'exportation de la côte Ouest de
Madagascar : M. Eudes, représentant.
r-^«.,x«nr«;oo «ii««^o«^nc { I^- ^- À- G. : M. Pfranck, représentant.
Compagnies allemandes | ^,3^3^^ ^^ c»« : M. Renier, ^ id.
Comptoir national d'escompte de Paris : M. Maunicr, directeur.
Société Bordelaise : M. Bahans, représentant.
Comptoir Frager: M Ducasse, représentant.
A. Lacoste et nls : M. Btllaud, id.
Moinard : M. Holtz. id.
Compagnies de navigation
Messageries Maritimes [agence| : M. Langlois, agent.
Chargeurs Réunis fagence; : M. Sarraute, id.
Havrdise Péninsulaire (agence) : M. Tisserand, id.
Principaux commerçants français
Compagnie Française.
MM. BofFocher, quincaillier.
Bodemer, pharmacien.
Cadet, maison de détail.
Gamier, ^, maison de gros et de détail.
Barri((uaBd et C'*', meubles, entreprise de menuiserie»
Jullepinte, bazar.
Lavauz, maison de détail.
Le Mée, bazar.
M°»« Peytel, id.
MM. Saintier, directeur de la glacière.
Sarraute, négociant en bestiaux, commission.
Thomann, glacière de Majunga.
A.-J. Verne, pharmacien. .
RouBselet, photographe.
Jourdil, id.
Principaux commerçants étrangers
MM. Rodopoulos, Grec, épicier.
Frangopouios, Grec, maison de gros et détail, épicier.
Dumam, Turc, bazar.
Raggi frères. Syriens, bazar.
Scopélitis, Grec, cafetier.
Ah-Keng, Chinois, épicier.
Aninos, Grec, cafetier.
Vassilaoos, id.
Amad-Kodja, Indien, bazar.
Ismaël-Amode, id.
Svathos Premje, id.
M. le D' Bosviel.
Médecin
MAROVOAY
A 75 kilomètres de Majunga se trouve Marovoay, ville de 3.500 habitants,
centre d'approvisionnement et débouché des produits indigènes de l'intérieur.
Le climat de Marovoay est plus pénible à supporter aue celui de Majunga,
mais les ressources en produits du pays y sont plus consiaérables et la vie beau-
— 4S3 —
coup moins chère. Un appontement, constiniil récemment, permet de débarquer
facilement.
La population de Marovoay se répartit comme suit :
Européens ou assimilés 43
Indiens : 340
Indigènes 3.117
Marovoay comprend de nombreuses constructions en pierre et torchis dans le
quartier indo-européen, qui en occupe le centre. La ville indigène est en deux
parties, au N. et au S. de la ville européenne. A une demi-heure de la ville se
trouve la station d'essais de la côte Ouest, but d'excursion agréable et instructif.
Le plan d'alignement a déjà été appliqué pour les quartiers indigènes, dont
les cases en raphia ou torchis sont alignées sur de larges avenues.
Les canonnières et les boutres accostent près de Tappontement construit
sur la rivière de Marovoay, accessible aux navires de 50 tonneaux.
Marchés. — Le petit marché, au Sud, se tient tous les jours. Le grand marché,
au Nord, se tient le vendredi. Les étalages sont couverts. On y trouve en abon-
dance la viande, certains légumes, suivant la saison, des poissons secs en quan-
tité, des pistaches, des poulets, des œufs, du lait, etc.
APERÇU DB QUELQUES PRIX
Bœaf.lekflo 0 f r. 70 Poulets, l'^in 0 fr. 60 à 0 fr. 80
Oie«,Vuoe 5 00 Gbëvres, Pane 95 00
Dindons l'uo 6 00 Porc gras, lu o 45 00 à 75 00
Commerce. — Il n'y a pas d*h6te] à Marovoay, mais trois des principaux
marchands de détail tiennent café. On trouve chez eux, k peu près an môme
prix, toutes les denrées et objets du commerce de Majunga.
Il y a 20 licences et 311 patentes dans la ville.
TSINJOMITONDRAKA
Tsinjomitondraka, avec son annexe sakalava, Tsinjoarivo, forme un grou-
pement indigène très important, a TembouchUre de la Mahajamba : 2.000
nabitants. Les troupeaux de bœufs y sont nombreux, de même que les pâtura-
ges et les rizières. Deux écoles fréquentées. Deux commerçants européens, neuf
indiens.
Ce point est accessible aux boutres en tout temps.
PORT-BERQÉ
Port-Bergé, chef-lien de district, est un point de transit à cause de sa situa-
tion à la limite de la navigation des boutres sur le Bemarivo, de décembre en
avril, et des pirogues, de juin en novembre.
Un commerçant européen, neuf indiens, deux anjouanais, une école libre.
Port-Bergé est appelé à devenir un centre commercial considérable pour
les importations et exportations de la région de Mandritsara.
ADMINISTRATION
MM. Moriceaa, ^, Q, administrateur en chef de 2* classe, chef de la province.
Lioneton, adjoint de 2* classe des affaires civiles.
Delélée-Desloges, id. ^
Théraud, écrivain de f** classe des afi'aires civiles.
Cadet, chef de bureau de 2" classe du corps des comptables.
Terrentroy, comptable de l***^ classe.
Folio, comptable de 2* classe.
Durand (Dest), commis de 2* classe du corps des comptables (Trésor).
Boisson, id. id. (Voirie).
— 454 —
DISTRICT DE MAJUNGA
MM. BenBch, adminîslrateur-ad joint de 2* classe, chef du district.
Mavia, écrivain de 1"» classe des affaires civiles.
DISTRICT DE MAROVOAY
MM. Mathien, adjoint de i*'® classe des affaires civiles, chef dn district.
Savatier, commis de 2* classe du corps des comptables.
DISTRICT DE PORT-BERGÉ
M. Louédin, administrateur de 3« classe des colonies.
DISTRICT DE SOALALA
M. Hnré, administrateur-adjoint de 2* classe, chef du district.
Service judiciaire
MM. Préau, président du tribunal de l*"* instance p. i.
Didelot, procureur de la République.
Laaold, juge suppléant.
Munich, greffier-notaire.
Lafon, commis-greffier.
Ifativel, secrétaire du parquet.
Gavet, avocat-défenseur.
Frénaud, id.
Largey, id.
Rives, agréé-défenseur.
Staklin, nuissier.
Tré8(n*erie
MM. Castel, commis de trésorerie de !'• classe, ff"" de payeur.
Lerosty, id .
Basque, porteur de contraintes.
Service des travaux publics
MM. Brisse, ingénieur de !*'• classe, chef du service.
Petiteau, conducteur de 3« classe, régisseur comptable.
Iribe, conducteur de 4* classe.
AUongttO» contremaître de 3* classe.
Xavier, surveillant de 4« classe.
Coune, gardien de phare de â* classe.
Mairie
MM. Moriceau, i^, ^, administrateur en chef de 2* classe, maire.
Deléiée-Desloges, secrétaire.
Dabreton, employé.
Service de ta voirie
MM. Âuboorg, sous-ingénieur des travaux publics, architecte voyer.
La^ache, conducteur de ^^ classe des travaux publics.
Boisson, commis de 3<> classe du corps des comptables.
Cultes
MM. Pillard, supérieur.
drinel.
Malenfer, à Marovoay.
Enseignement
M. Landeroin, instituteur de 5^ classe, directeur.
M"^*' Landeroin, institutrice de 5** classe, directrice.
— 4S5 ^
Un instituteur indigène.
Une maîtresse dé couture.
Ecole des sœurs de SWosejjh-de^luny
Mère Anne, de la Présentation, supérieure.
SS. Madeleine, du Saint-Cœur de >larie.
André, du Calvaire.
Dowines
MM. Goustares, vérificateur de l'« classe.
Albert, vérificateur-adjoint de l*"" classe.
Bouchot, brigadier de i" classe.
Bordeaux, brigadier de 2" classe.
Gilet, id.
Arrazeau, préposé hors classe.
Martin. id.
Gristofari, préposé de 2' classe.
Guelou, matelot de V* classe.
Baudet, préposé de l'« classe.
Golonna, id.
Guilliot, préposé de 2* classe.
Santucci, id.
Degnigne, préposé auiciliairc.
Alies, id.
Enault, id.
Babet, id.
Postes et télégraplies
MM. Aversein, commis métropolitain faisant fonctions de receveur.
Peset, commis métropolitain de l'* classe.
Roussel, id. de S"" classe.
Rodrigue, commis local.
Caster, id.
Payet, id. •
Grenier, mécanicien.
Ghomette, surveillant local.
Lesenfants, surveillant local de ">« classe.
Pallavicini, • id. de S^ classe (à Marovoay).
Domaines
MM. Vieil, receveur, curateur aux successions et biens vacants, sous-conser-
vateur de la propriété foncière.
Lezand, commis des domaine-s.
Service lopof/raphiqHe
MM. Grondin (Léonce), géomètre principal de 2« classe, chef de circonscrip-
tion.
Dalanconrty géomètre de 2« classe.
Dnteil, id.
Garde régionale
MM. GaiTori, inspecteur régional de f® classe, commandant la brigade.
Falqne, garde régional de 2' classe.
Lnccioni, id. de Z"" classe.
Poulie, id. de 4« classe.
Police administrative et judiciaire
MM. Lakermance, commissaire de police de 2' classe.
Châtelain, inspecteur de i'^ classe.
— 486 —
MM. Bérard, inspecteur de police de 2« classe.
StaUin, briffadier de police de l'* classe H. G., ff*** d'huissier.
Lallemand, brigadier de police de 1*^ classe.
Meuret, brigadier de police de 2* classe.
CommUsaricU
MM . Cartier, ^, commissaire principal de 3* classe, chef du service.
Ride, commissaire de 1'* classe.
Michaux, id.
Service des Bureaux
MM. Michelot, officier d'administratioQ de 3* classe.
Rosier, commis de 1'* classe du commissariat.
Pompée, commis de 2« classe.
2 caporaux et 1 soldat détachés à la section des secrétaires et ouvriers du
. commissariat, 2 auxiliaires civils.
Service des magatine
MM. Calife, magasinier de 2* classe.
Marie, id.
1 sergent et 3 soldats européens détachés à la section des secrétaires et ou-
vriers du commissariat, 4 auxiliaires civils.
Service de santé {HôpUed)
MM. Logerais, médecin-major de 1'* classe, médecin chef.
Petit, médecin-major de 2* classe, médecin résident.
Janneauz, médecin aide-major de l'* classe, médecin traitant.
Laurent, pharmacien aide-major de 2« classe.
Rogeon, agent comptable.
Rauzdnel, comptable de la pharmacie.
Port
M. Momn, capitaine de port de 2« classe.
Commission municipale
MM. Cavet, adjoint.
Mannié, adjoint.
Guilgot, Boyer, Bodemer, Bahans, Rouaaelet, RazatbTO, membres.
Chambre consultative de commerce et d'industrie
MM. Gamier, ^, président.
Guilgot, BÎalauze, Verne, Boifocher, Vnillerme, i
Jourdil, Bahans, Oraini, Herbanlt, Mannier, ^menUfres.
Billand, Langloia, Sarraute, Ifioolid, )
Lioneton, aojoint de 2^ classe des affaires civiles, secrétaire-archiviste.
Comice agricole
MM. Billand, président.
Rouaaelet, Lar^ey, Antoni, Germain, Slusianski, membres.
Lioneton, adjoint de 2* classe des affaires civiles, secrétaire.
LISTE DES HABITANTS EUROPÉENS ET ASSIMILES
Français
MM. AcHARO, Charles, charpentier.
Adélau>b, Octave, cordonnier.
Adélaidb, mécanicien.
mas
Antrana, blanchisseuse.
Alice, sans profession.
AuGR, Henriette^ sans profession.
MM. Amourdom, cuisinier.
— 487 —
[. ÀNTiwi, employé de commerce.
Appold, charpentier.
Argillet, commerçant.
ARMAND, négociant.
M"* Arigk, sans profession.
MM. Armanbt, employé, C" Occidentale.
Arnal, commerçant.
Arnouillb, colon.
Arrb£gros. retraité.
Augustin, forgeron.
Angapanaikenaj retraité.
AssRNAT, inffémeur.
AuGiBH, C** ik^cidentale.
Bahans, employé de commerce.
Balauzk, entrepreneur.
Balthazan, forgeron.
Barbe, GaMel, conducteur de tra-
vaux.
Barbb, Laurent, charpentier.
Barbe, Ernest, employé.
Barnabe, colon.
Barriquand, empové de commerce.
Baudry, peintre décorateur.
Basque, mécanicien.
Bazirb, avocat-défenseur.
M** Béatrix, sans profession.
MM. Bbaugbnorb, charpentier.
Beauueu, tailleur de pierre.
M"* BsAUMARD, sans profession.
MM. Belle venue, employé.
Bellissent» employé de commerce.
M** bENARD, blanche, sans profession.
MM. BÉNARD, Louis^ menuisier.
Benne, Frédéric, commerçant.
Benne, Louis, employé de commerce.
Benoist, Paul, agent des Messageries
Maritimes.
Bbnraro, charpentier.
Berger, blanchisseur.
Bergeron, employé de commerce.
Bergon, cultivateur.
Bernon, charpentier.
Bertrand, magasinier.
Besançon, colon.
M** Beurard, Camille, sans profession.
MM. Billamour, prospecteur.
BiLLAUD, représentant de commerce.
BiLUER, mécanicien.
Blanchay, employé.
Blum, commerçant.
BoDEMER, pharmacien.
BoFFOcniER, commerçant
BoQiAMiBR, maçon.
BoiRON, agent commercial.
BoiviN, employé de commerce.
BoNNBAU, Achille, dessinateur (travaux
publics).
BoNTOUX, David, comptable. Com-
pagnie Lyonnaise.
BoNTOUX, Camille, employé de com-
merce.
BosviEL, docteur en médecine.
BouRRiLLON, cultivateur.
BoYER, André, ingénieur.
BoYBR, Elie, charpentier.
M-
MM.
M-
flM.
M-
MM .
M-
MM-
MM.
BoYER, Gonzague, boulanger.
BoYER, Léon, magasinier.
BoYER, Fernand, relieur.
BoYER, Aristide, charpentier.
BoYER, gérante de magasin.
BouLAY, missionnaire.
Bouvier, mécanicien.
Bréda, id.
Brizard, imprimeur.
Brousse, puoliciste.
Brossard, gardien de phare.
Brunbau, maçon.
Brung, forgeron.
Bury, comptable, C^ Occidentale.
BuYNiSEï, capitaine au long cours.
Cadet, Félix, commerçant
Cajon, colon.
Calmbls, charpentier.
Camoin, Paul, C'' Marseillaise.
Caratini, marin.
C A RUER, mécanicien-ajusteur.
Carrrt, employé aux travaux publics.
Casanova, employé.
Cavauer, employé de commerce.
Cavet, avocat
CïtLBSTIN.
Cerveaux, maçon.
Chonbtte, cordonnier.
Choppart, modiste.
Chot-Plassol, employé.
Claude, boulanger.
Clerc, mécanicien.
Clermont, charpentier.
Clunet, employé, C*- Occidentale.
CoLLiN, colon. '
COLONNA DE LeCA, COlOtt.
Combarel, employé de commerce.
Conte, employé de M. Gamler.
CossiN, sans profession.
Coussedière, entrepreneur de travaux.
Cristofari, commerçant
Cristopini, id.
Cyprien, Joseph, menuisier.
Cypribn, Fréoenc, charbonnier.
Cyprien, Auguste, charpentier.
Dabreton, employé.
D AFRIQUE, matelassier.
D AMOUR, tourneur.
Darmagnag, boucher.
Darpenon, clerc d*avocat.
Darragq, id.
Dauphin, Jean-Baptiste, employé.
Dauphin, modiste.
Dauphin, id.
DÉRAND, Aimé, commerçant.
D^jiAND, Colipien id.
Desghaux, employé.
Deshayes, commissaire-priseur.
Deshayes, Joseph, employé.
Deshayes, Louis, id.
Despinassb, charpentier.
Devaux, Eugène, commerçant.
Devignb, employé.
Duoux, Ant., entrepreneur de tra-
vaux.
Dijoux, Léon, apprenti forgeron.
— *•« -
MM. GoT, colon.
GOUGIS, COlOD.
M— Grondin, commerçante.
MM. Harhid, colon.
Hayert, retpailé.
Hkliot, maçon.
Hknriquk, Théodore, employé.
Henrique, Gaston, Tor^eron.
* Herbault, directeur de la C^ Fran
çaise.
Hehmann, Frédéric, propriétaire.
HERvé, Albert, maçon.
HERvé, Smith, commerçant.
Hoareau, Labrune, sans profession.
Hoarkau, Aug;uslin, charbonnier.
M*' Hoareau, Rosina, blanchisseuse.
MM. HouDi^i, employé de bureau.
HuET, colon.
Infante, écrivain (Messageries Mari-
times).
Irhange, menuisier.
Ikanne, cuisinier.
Jasmin, employé de commerce.
Jean-Baptiste.' Joseph, forgeron.
Jean-Bart, colon.
JucouRD, charpentier.
JouBN, représentant de commerce.
.JOURDIL, id.
Joviel, maçon.
Julien, Joseph, charpentier.
JuLLEPiNTE, négociant.
La DONNE, maçon.
Lafite, forgeron.
Lagrave, Joseph, maçon.
Lame, charpentier.
Laihable, id.
Laishar, mécanicien.
Lallbmant, maitre-charpentier.
Lambert, typocraphe.
Largby, avocat.
Mum \r* Layalle, commerçante.
. La VIGNE Stéphen, maçon.
Le Cloireg restaurateur.
Lepèvrb, Rustique, entrepreneur.
Lefèvre, Pierre, charpentier.
Lefranc, agent de la Société colo-
niale.
Le Hot, commerçant.
Le Maire, négociant.
Le Méb, employé de commerce.
Lenoir, colon. '
Lepenvbn, comptable.
Lepontoux, chauffeur.
Leroux, employé.
Levray, comptable, €'• Occidentale.
Letenon, ferblantier.
Lima RE, employé de commerce.
Limpan, fondeur.
Lin, forgeron.
LiziARD, clerc d'avocat.
Lombard, clerc d'huissier.
LouvEL, employé de comptabilité.
La vaux, négociant.
Mag^^ menuisier.
Macarty, ajusteur.
DoiNBLLB, Georges, élève pharmacien.
M. DoiNBiXrB, Edouard, entrepreneur.
M** DoiNELLE, concessionnaire.
M. Domballr, maçon.
M** Domballe, sans profession.
MM . DucASSE, Léon, du Comptoir Frager.
BuGHEMANN, Elle, colon.
DuGHEMANN, Paul, Commerçant.
Bujardin-Delacour, comptable, G**
Occidentale.
Dura NDr Gabriel, charpentier.
DussouRD, colon.
Ea M BELLE, boulanger.
Elair, propriétaire.
M*' Eline, ratme, sans profession.
MM. Eusabeth, dit Joseph Marcel, com-
merçant.
Elisabeth, Xavier, employé.
Enault, employé.
Erudbl, id.'
Espagne, id. de commerce.
Ethbve, Charles, boulanger.
Eudes, colon.
Eudor, boulanger.
M"** Eudor, sans profession.
EUPHROSINS, id.
Eva, Marie, id.
Evrard, id .
MM. EspiNASsB, maçon.
Fabre de Rieunègrb, colon.
Fabre, Emile, boulanger.
Fauchard, Jean-Baptiste, charpentier.
Favts, coiffeur.
Fayet, colon.
Fernante, boulanger.
Fermy, Fernand, charpentier.
Fbrmy, Pierre, charpentier.
FiNNEz, employé de commerce.
Follet, menuisier.
Fleuret, cultivateur.
Fleury, ajusteur-mécanicien.
Fortuné, Octave, mécanicien.
Fortuné, Xavier, forgeron.
Frager, ^, négociant.
Françoise, Jérôme, commerçant.
Françoise, id fils, id.
M**» Françoise, HéloTse (¥'•), (entreprise
de transports).
Françoise, Antoinette, sans profes-
sion.
MM. Frayssb, horioger.
Franquis, entrepreneur.
Frénaud, avocat.
Fromont, colon.
Gaget, colon.
Gardon, commerçant.
Garnier, Arthur, $, négociant.
Garnibr, Albert, employé de C4)m-
merce.
M»* V»* Gassier, sans profession.
MM. Gasparin, Augustave, contremaître.
Gaza, maçon.
Gaux, ouvrier.
Gerbing, commerçant.
Gelmard, charpentier.
Gerbandier, id.
Germain, Charles, colon.
— 450 -
MM. Grrmain, Maurice, cofon
GiBERT, employé.
Contran, employé.
GuéNON, comptable.
GuicHARD, représentant de ia maison
L. Marchand.
Guidon, charpentier.
GuiLGOT, colon.
GUIMBRRTIÈRE, COlOH
U"* GouRviLLE, ménagère.
MM. Groslard, pâtissier
Magnan, Paul, commis de ia com-
pagnie des Messageries Maritimes.
Magny, boulanger.
Maillot, Louis, charpentier.
Malacoy, employé de commerce.
Malkcot, colon.
Malbnper, missionnaire.
M.\LLET, Jules, employé de commerce.
Manoar, boulanger.
Marchand, Léon, employé, C* Occi-
dentale. *
BIarcy, charcutier.
Marianne, forgeron-mécanicien.
Mabigo, négociant.
Martin, Julien, commerçant.
Maurice, capitaine au long cours.
MAUNié, Camille, caissier-comptable,
Comptoir d'escompte.
Maunib, Gaston, employé. Comptoir
d'escompte.
Many, coiffeur.
Méué, colon.
MERIDIEN, maçon.
Merville, menuisier.
MipoiNT, surveillant de travaux.
Meslby, employé.
Millon, employé de commerce.
MiNOSiER, forgeron.
MiTRiDR, cultivateur .
MoDUsius, charpentier.
MoiNARD, agent d'assurance.
MoNTizoN, négociant.
MoTH, directeur de laC* Marseillaise.
MouREN, employé de commerce.
MuRATET, Jean, missionnaire catho-
lique.
MuROU, charpentier.
MussARD, id.
Mblobosis, dit Parfait, commerçant.
Nall, charpentier.
N.\RANiN, Charles, charpentiert
Naranin, Antoine, id.
Narayanen, jardinier.
Naxbde, écnvain au trésor.
Neveu, employé à la C'* Marseillaise.
NICOL48, decoupeur en marqueterie.
NicolaT, employé de commerce.
Nigolini, Edouard, colon, mécanicien
NicoT, prospecteur,
Nilaire, commerçant.
Nobert, prospecteur.
Nortal, charpentier.
Oltz, représentant de commerce.
Orinbl, missionnaire catholique.
Orsini, Jacques, chef de batelage.
MM. Orsini, Jean-Philippe, employé du
batelage.
Opifex, charpentier.
M-« Orthézie, Suzette, ménagère
M"* Orturzie, Julie, couturière.
M. Palmo.vt, Emile, tailleur de pierre.
M«« Palmont, couturière.
MM. Palmont, Gustave, maçon.
Pallaviccini, André, employé de
commerce.
Pantaléon, relieur
Pascal, Louis, mécanicien.
Pascal, Benoît, cordonnier.
Pavie, Georges, maçon.
Pavie, Joseph, id.
Payet, Femand, commerçant.
Paybt, Louis-Léon, id.
Payet, Augustin, cordonnier.
Paradet, sans profossion.
Partenay, menuisier-ébéniste.
Parinet, charpentier.
Patris, fondeur, forgeron.
PéRANaA, forgeron.
PÉRÉ, scieur de long.
Personne, charpentier.
Pellier, cultivateur.
pERLi, maçon.
Petit, commerçant.
Peytel, colon.
Peytel, instituteur.
Philippe, Eugène, représentant de
commerce.
Pillard, missionnaire.
PiLLORANT, tailleur de pierre.
Pilot-Debienne, colon.
Pierre, Paul, cuisinier.
PiGNOLET, comptable chez M. Balauze.
Pitodx, ajusteur-mécanicien.
PoNCHON, mécanicien.
Porte, restaurateur.
Pothin, cultivateur.
M— PoTHiN (V»-)/ Cornélic.
MM. Prudent, Pierre, tôlier.
Prudent, Eugène, employé de com-
merce.
PoujOL, commerçant.
Rack, agent de la C'* Occidentale.
Rack, comptable.
Rang, mécanicien.
Raufast, pharmacien.
Remoy. employé, Comptoir d'es-
compte w
Rem Y, scieur.
René, forgeron.
Ren.neçon, employé de commerce.
Renoof, boucher.
Revbl Moreau, bourrelier.
Rbydelet, cultivateur.
RlCHARDOT, colon.
Ricqueboûrg, Alphonse, employé.
M»* V^« Rioul, blancnisseuse.
MM. Rives, Alfred, avocat-défenseur.
Rives, Max, colon militaire.
Rives, Raoul, colon.
Rolai, Xavier, mécanicien.
RoLAi, Auguste, id.
— 460
M"* RoLAi (¥▼•), couturière.
MM. Rolland, Alfred, ingénieur civil.
RoLUN, charpentier.
RoujAT, menuisier.
Rousseau, commerçant.
RoussELfiT, contrôleur des douanes.
RousTAN, Joseph, entrepreneur de
transports .
RousTAN, Pierre, employé.
•Rosis, employé de commerce .
Raulet, agent de la C'* Française.
RoussELET, photographe .
Saint-Girons, directeur de la C" Oc-
cidentale de Madagascar.
Saintier, ingénieur civil.
Salomon, cuisinier.
Salva, charpentier.
Salvan, employé de commerce.
Sarraute, négociant.
Sarranga, employé.
Sautron, employé au batelage.
SioAMBARON, charbounicr.
Simon, boulanger.
SiMPOHA, employé.
Smith, commerçant.
SoL, Jean, chef des travaux à la C»
Occidentale.
Sourjeux, négociant.
Suc, tourneur.
Sensé, peintre.
Séraphine, mécanicien .
Sluszanski, colon.
Stanislas, colon.
TÉGHER, mécanicien.
Teissère. employé de commerce.
TÉNOR, charpentier.
Termineau, charpentier.
Théophin, maçon.
Thomann, directeur de la glacière,
C" Occidentale.
Thomas, Louis, colon.
Thomas, Aristide, maçon.
Tibère, employé à la flottille.
TiBURCE, chaudronnier.
Tisserand, directeur de l'agence de la
C'* Française du Batelage.
Tongo, employé.
M-" ToNco, gérante de magasin.
MM. Topaze, Paul, boulanger.
Topaze, Adolphe, charpentier.
Trébalag, tôlier.
Trigoloux, Léon, colon.
Touche, Eugène, éleveur.
Trouillet, menuisier.
UsALON, Augustave, cordonnier.
M»' UsALON, Rosélia, domestique.
MM. Valdo, Joseph, chaudronnier.
Vallet, boulanger.
Valmir, tailleur de pierre.
Vambourg, employé de commerce.
Vanillet, maçon . *
Vaubourg, colon.
Veillant, forgeron.
VÉuo, charpentier.
Verdun, ajusteur.
Verne, pharmacien de 1'* classe.
MM. VÊRON, Joseph, charpentier.
VÉROT, garçon boucher.
Veysseyre, marchand.
Vu>OT, Louis, commerçant.
ViDOT, Raoul, courtier.
ViLcouRT, charpentier.
ViNGENT, Gabriel, coiffeur.
ViNGADASSALOM, cuisinicr.
Virapin, forgeron.
Vrettmann, employé de commerce.
VuiLLERME, négociant.
Wey, surveillant des travaux publics.
Wretmann, employé de commerce.
ZoîL, charpentier.*
M"' V»* Yantapily, sans profession.
AnglMs
MM. Abraham, mécanicien.
Adam, forgeron.
Bastil, journalier.
Cantal, Lucien, -employé de com-
merce.
Balais Bruno, employé au Comptoir
national d'escompte.
Balais, Marie, écrivain auxiliaire.
Balais, Léon, employé de commerce.
Bantin, cuisinier.
Blmour, mécanicien.
Eugène, Louis, charretier.
Fauque, ajusteur.
Florent, mécancien.
Froget, clerc d'avocat.
HuET, tôlier.
HuMBERT, employé.
Joseph, coiffeur.
Lareine, maçon.
M-« Ma MIREILLE, ménagère.
MM. Palmir, ferblantier.
Paul, Louis, cuisinier.
Petit, Charles, expert-comptable.
Philibert, fondeur.
Portaus, mécanicien.
Ra ILLEROUX, id.
Richard, Thomas, voilier.
Thomas, Aristide, maçon.
ViAL, mécanicien.
ViLLEBREY, Charpentier.
Visser, ouvrier.
Allemands
MM. Bergmann, employé de commerce,
B. 0. A. G.
Foed, maison O'Swald.
Frederick, B. 0. A. G.
HuEN, employé de commerce, maison
O'Swald.
Huwé, vétémaire chez M. Billaud.
Pfrank, directeur de la D.O.A.G.
Reuter, directeur de la compagnie
O'Swald.
Autrichiens
MM. Gasparovski, colon.
Iovanovitch, chef de chantier.
Manditschi, surveillant de travaux.
UzovrrcH, menuisier.
— 461 —
Grecs
MM. Angéudis, Michel, employé de com-
merce.
Angi^lidis, Théodore, commerçant.
Anjoulatos, négociant en bœufs.
Anninos. Epammondas, id.
Anninos, Panais, id.
Anninos, Panagin, employé de eom-
meree.
Anninos, Denis-Géravien, employé de
commerce.
Antonio, commerçant.
Baskos, cordonnier.
CoMAKOTAKis, employé de commerce.
Gapsopoulos, id.
Caramasis, id.
Carofilaris, commerçant.
Castrégaso, employé de commerce.
Catacouzinos, id.
Caziyalios, maçon.
Gharitos, employé de commerce.
Ghristos, boulanger.
GouANiDis, charpentier.
Caliognito, garçon d'hôtel.
Constantin, employé de commerce.
Corros, maçon.
CosTi, commis.
CoYONNAS, hôtelier.
DiMiTRi, employé de commerce.
Dbmitriou, commerçant.
DiMiTRiou, Pscaitis, commerçant.
DjiiiéRis, id.
Ellias, maçon.
Emmanuel, employé de commerce.
EuLAMPE, commerçant.
EvANGiLiDis, boulanger.
FiGHios, commerçant.
Frangopoulos, Jean, commerçant.
Frangopoulos, Argiris, négociant.
Frangopoulos, Antoni, employé de
commerce.
Kagiafas, Jean, employé de com-
merce.
Kagiafas, Panagoti, employé de com-
merce.
Karlalambo, commis.
KiOTCHB, maçon.
KiPiTZAKOS, employé de commerce.
Koussatris, id.
Lambéris, id.
LiONis, commerçant.
Mandoucos, employé.
Marigoritis, maçon.
MiAOULis, employé de commerce.
MoNORÉAS, ouvrier.
NÉOGUS, maçon.
Nicolas, Sitinas, commerçant.
NicoLATos, Stavroz, employé de com-
merce.
NicoLATOs, Nestor, ouvrier boulanger.
NiKiFORiDÈs, employé de commerce.
NiKiTAS, maçon.
Panayoti, boulanger.
Papaoopoulos, maçon.
Papanicolas, id.
Paradios, id.
MM. Pàtsouris, commerçant.
Pavlos, Nicolas, maçon.
Pbllkilrinis, id.
Piliois, commerçant.
PiTAORi, cuisinier.
PoDiAS, commerçant.
Prossa, employé de commerce.
PsALTis, commerçant.
Rodopoulos, id.
RoussAKis, maçon.
Sakellariadis. employé.
Santoura, cuisinier.
Sgopélitis, Emmanuel, commerçant.
Sgopâlitis, Diamanti, id.
Skouloes, maçon.
SÉVASTOs, menuisier.
SissAMis, maçon.
SiPiLiOTis, emplové de commerce.
Tartipis, id.
TéoGARis, commerçant.
Ts.\yoLOs, Dimitri, boulanger.
TsAVOLOs, Panayotis, id.
TsAVOLOs, Panayoto, employé.
TsAVOLOs, loné,' commis.
Valvis, charpentier.
Vassilagos, Démétrius, comptable.
Vassilagos, Panaytis, commerçant.
Vassilagos, Jean-Georges, maçon.
Zarocostas, employé.
Italiens
MM. CoRELLi, surveillant.
FÉDéRiGi, Bernard, maçon.
FÉoéRiGi, Ernest, id.
Flaminio, id.
M ANGOLA, menusicr.
Memchini, maçon.
Orsolini, id .
Pellegrino, id.
PoNsi, Arténio, id.
Portugais
M. Santano, tailleur.
Danois
M. Carl Grau, mécanicien.
Bandais
M. Johnston, mineur, prospecteur.
Suédois
MM. Bergstrom, négociant.
Nyolin, menuisier.
RiGHMAN, négociant.
Sylvander, commerçant.
Turcs
MM. DuMANi, commerçant,
DuMANi, Fadelo, id.
Haranas, employé de commerce.
ILATJIMANOLIS, maçOU.
Ibrahim Ali, terrassier.
Moussa Yaya, id.
KissouLis, maçon.
— 4ÔÎ —
MM. Namani, commerçiint.
NÉGiL, commis.
PSARA, id.
Raggi, id .
Raggi, commis.
Américain
M. MoRASH, charpentier.
Japonais
M. AssAKi, commerçant.
Chinois
MM. Ah-Chau, commerçant.
Ah-Fou, id .
Ah-Hoai, id.
AhKeng, id.
Ah-Konang, id.
Ah-Thonk, id.
AH-Th\G, commis.
Bar, Dominique, cuisinier.
Chang-Noi, commis.
Chan-Lamb, commerçant.
Chang-Ouyon'ne, commerçant.
Chan-Way, id.
LowYNNE, employé.
Ly-Keng, id.
TchaiN-Tain, commis.
Indiens
MM. Abdallah Ala\a, bijoutier.
Abdoul Dijssen Issoi -Ali, ferblantier.
ABD0UL Karim Scheick A DAM. com-
merçant.
Abdoul Ali Validjée, ferblantier.
Abdull Karim Schu Kadamon, com-
merçant.
Abdulouiseim Djakfardjée, commer-
çant.
Adamjée Karimjée, commerçant.
Alibay IbramjkeTapori, id
Alibay Mossajék, i(j"
Alibay Norbay Anjary, id!
Aubay Ramatola, id
Ali Validjkk, i^[
Au Kara, id*
Alibay Seharif, i(j|
Amir Mamaya, coiffeur.
Amraz Oumarsy, commerçant.
Andji Parasci, id.
AssamalAdamjée, ferblantier.
Bandjke Guéla, commerçant.
Bandjée Irramjée, id.
Bandjée Ka.valy, id
Ban'jer Samjek, id.
CASsiMSGFjEiKMAMODE,aKentd'affaires.
Chakou ViRJÉE, bijoutier.
Dama^ commerçant.
Danjee Ojiva, id.
Daya SoMDARjéE» bijouticr.
Baya Kouber, id.
Djafar Panjo, commerçant
Djamal Dandjée, id.
Bjewa RAMJéE, bijoutier.
MM. Djivan Lala, commerçant.
Djivonojéb Adamj£b Lada, commer-
çant.
GoKAL Varsan, commerçant
Goulah Ossen lesADJÉE, commerçant
Gukla Sala y, id.
Hassan Au Ijafarjéb, id.
Hassan Suliman, limonadier.
Hassi Djiva Codja, commerçant
Hassin Rallpar, id.
Hirdjée Moudjée, bijoutier.
Jassa Mkkjée, conunerçant.
Jessa Megdjy, id.
iiVA Oumarsy, tailleur.
JiVANOJés Adamjée Lava, commerçant
Kadirbay Adamjée, id.
K.\MOURDINE ABDOUb Au, id.
Kana Sa RM a ne, id.
KaxNDée Jetha, id.
Kandji^e HiRDJés, id.
Kara Govln, tailleur.
Kessaoudjée MADAOUJltB, Commer-
çant.
Lada Kara, c/)mmerçant.
Mamode H.\ji^e Ibrahim, commerçant
Mandjke Mandaix, id.
Meralli Ballon, id.
MoLA Aladine Issandjée, id.
MoLA Sadirbay Aubay, id.
Moussa DJÉE DJEVANiuéE Anjary, com-
merçant.
Moussadjée Skeik D ja FF a RDJéfi, com-
merçant
Meggi Go va, commerçant.
MÉRALI Vitsiram, id.
- MolaIbramjéeAntsema, commerçant
Mekji Aman, id.
Mathoo Pemjée, id.
MouDJÉE Harjée, bijoutier.
Moula Hadirbhay Alibhay, commer-
çant
Moussa Ahmadi, commerçant
Moussadjée Scheick Djaffarjék, né-
gociant
Naudjék Devoy, bijoutier.
Naram Kssaodjée, maçon.
Nathoo Premjke, négociant
Natoho Goa, commerçant
N Y A LACHA nd-Ta LA SKI, commerçaot
Odayadjée Bimjée, id.
Poorsosam Bandjée, bijoutier.
PouDJA McKJÉE, forgeron.
Premjke Katchera, commerçant
Ramjée Laoda. . id.
Ramotola Raogj, id.
Ramtola Jan Mamode, id.
Rangar Narangar, charpentier.
Rasamsy Kolan, tailleur.
Roussi Djetha, commerçant
Ravjee Djbvjee, id.
Ramatola L^vkou, id.
Ratamsy Monnaz, id.
SONNDARJEE LaDA id.
Sa JAN Normamooë, bijoutier.
Saliman Djoumah, coiffeur.
SOUNDANJBE ZODAODJEE, tailleUf.
— 463 —
MM. SouNDAJEB LoDJA, entrepreneur de
transports.
SuLUMAN Ahodb, Commerçant.
SuLiMAN Bandjee, id.
Sarip Lada, id.
TaIbjbe Issadjbe, négociant.
MM. Taibjeb Issadjbe, dit Djapou» com-
merçant.
Yaudjee Alibhay Tghopra, commer-
çant.
Vblla Oumary, tailleur.
YoiDJEE Ouka, maçon.
— 464 —
Province de Tulear
REHSEIGRElEirrS GÉOGRAPHIQUES
Limites. — L'arrêté créant la province de Tiilear et le cercle des Ma-
hafaly a fine ainsi qu'il suit les limites de la province: au N., le Mangokv,
oui la sépare du cercle de Morondava; à TE., une ligne parcourant le massif de
1 Horombe, lui laissant les vallées du Menamatv, de la Malio^ de la Lalana et du
haut Onilahy et aboutissant au sommet du Tsiombivositra ; au S., une ligne
conventionnelle partant de la côte, au Sud d'Anakao, en face de rtlot Nossi-
Antsatra et allant rejoindre TOnilahy en aval du village de Langeaa. Puis, le
fleuve Onilahy jusqu'au ravin Ambatomialy et, de là, la ligne ae partage des
eaux entre la Sakamena et la Lin ta, la Savasy et la Sakoa, en passant par Vohi-
potsy et Vohilava ; à TO., le canal de Mozambique.
La superficie de la province est de 70.000 kilomètres carrés.
Orographie. -- Le massif de THorombe, d'une altitude moyenne de 800
mètres, présentant quelques sommets de plus de 1 .500 mètres, s'étend entre le^
vallées d Ihosy et du Menamaty ; il ofifre dans ses vallées de bons pâturages et des
terrains propres aux cultures indigènes. A l'Horombe se rattache la chaîne
volcani(}ue de l'isalo, creusée de vallées profondes et pittoresques.
Enfin, à proximité de la mer se dresse le massif de l'Analavelona, d'une
altitude moyenne de 800 mètres. Ce massif argilo- calcaire, dont quelques som-
mets atteignent 1.200 mètres, renferme de bons pâturages et les vallées qui le
découpent sont assez habitées, grâce à la présence de terres alUivionoaires se
prêtant bien à la culture.
Hydrographie. ~ Le bassin fluvial de la province de Tulear est tributaire du
canal de Mozambique. Les principaux cours a'eau sont, du Nord au Sud: le Man-
goky, grossi du Menamaty, de la Malio et du Sakanavaka; le Manombo, le Fihc-
renana et rOnilahv.
Tous ces fleuves, guéables en saison sèche, sont sujets, pendant la saison des
pluies, ù de forts débordements qui fertilisent les terres basses de leur vallée. A
part le Mangoky et TOnilaby, aucun des autres cours d'eau n'est navigable.
POPULATIOH
La population indigène de la province se compose, par ordre d'importance, de
Bara, Masikoro, Tanosy, Vezo.
Les quelques Hova, Betsileo, Makoa et Mahafaly, presque tous établis à Tulear,
ne comptent que pour 1/70 à peine dans le total de la population.
A la date du 4 septembre 1903, la population de la province se décomposait
ainsi :
^S^:::::::::::::::::.::::::::::::.^Z «^0-™::;:;:::::;:::::::::::
Vefo.. ll.TSO Mahafaly \
Total 138.6»)
Les Européens installés dans la province sont au nombre de 126, se décom-
posant ainsi :
Français 95 Italiens 2
Allemands 1 Belee 1
AigUis 9 Autrichien 1
Norvégiens 6 Turcs S
Grecs 5 Suisse • l
Total 1S6
^^
"^•
»^ .^««11
^
*
-m-
U convient d'ajouter iiO Indiens, presque tous commerçants et dont une
quinzaine seulement sont ouvriers charpentiers, maçons et ferblantiers, et trois
Chinois, installés depuis quelque temps déjà.
SUBDIVISIOHS ADinUSTRATIVES
( Tale«r 1^ vi liages 12.000 imposable*.
Districl de Fihercnana < n^nombo 3« — 8.800 —
( SainV-AogosUn 34 — 3.150 —
District des Antaoosy émi-( Sakamare 138 — 3.013
grés \ Tongobory 203 — 3.210 —
( Heoenitra 304 — 4.000 —
nuiPio» /lA l'Toftin ) Ranohira 71 — 1.200 —
District de 1 Isalo < Vohliaalas» 56 - 669 -
f Montagnolc 33 — 165 —
District de Betroky 1 Belrokjr 381 > 9.800 —
/ A.Tibohibe 40 — 900 —
\ iforombe 18 — 459 —
wiricidu BM-ii«HP*y...j lirdriî'oi::::::.:::::;: ÎE = m -
I TsilokariYO 14 — 210 —
V Behalaka.. --^ ~
I Aokazoabo 293 — 2.800 —
\ Maoera 185 — 2.020 —
District des Bara-ImamODO.^ Malio l44 — 1.500 —
i Maromiandro 24 — 530 —
\ Voarangotra » — » —
REHSEIGlfEMEHTS ÈC01I01IIQUE8
Agricnlture. — Entreprises européennes. — D'une manière générale et
grâce surtout à la sécheresse du climat, les terrains de la province se prêtent
mal aux exploitations agricoles.
Les cultures riches : vanille^ cacao, café, ne peuvent réussir. Seul, Télevage
peut rémunérer le colon de ses peines et soins et des capitaux engagés.
La petite colonisation n'a pas grande chance de réussite. Les cultures
vivrières sont trop peu importantes pour assurer des bénéfices suffisants.
Laculturede la vigne semble, par contre, devoit donner des résultats satis-
faisants si on peut en juger par les essais tentés aux environs de Tulear par
3ue]ques colons qui ont obtenu, en peu de temps, des vignes de belle venue avec
es plants importés de la Réunion. Un essai ne ce genre de culture est égale-
ment fait an jardin de la province, où il paraît en nleine voie de réussite.
Cultures indigènes. — Les cultures anuquelles les indigènes s'adonnent
de préférence sont, par ordre d'importance : le manioc, le maïs, les pois du
Cap, le riz, les patates, les haricots, le mil, la canne à sucre. La culture du m
De donne pas toujours à Tindigène ce qu'il serait en droit d'en attendre : les
criquets et la sécheresse sont deux ennemis redoutables qui, trop souvent, cau-
sent de graves dégAts.
Depuis le 1*' janvier de l'année courante, dii concessions rurales ont été
accordées, représentant une superficie de 589 hectares 56 ares 25 centiares ; il a
été également délivré six concessions urbaines d'une contenance de 66 ares
40 centiares.
Il n'a pas été reconnu de lots de colonisation
Elevage. — Toutes les populations de la province, sauf les Vezo, s'occupent
sérieusement de l'élevage. Les Bara réussissent tout particulièrement par suite
des soins qu'ils apportent à l'élevage des animaux destinés à la boucherie et
des excellents pAtura^es qui existent dans leur pays.
Quant aux Vezo, ils tirent leurs moyens d'existence de la pèche, du trans-
port au petit cabotage et de quelques plantations de pois du Gap aux embou-
chures des fleuves.
Quelques Européens se livrent à l'élevage, mais ils ont recours jusqu'à
présent aux seuls procédés indigènes. Des essais entrepris dans la région de
30
Bekongo pour l'élevage dos moatons à laine et des chèvres laitières n*ont pas
donné de résultats, les animaux innportés ayant succombé par suite de mala-
dies contractées pendant leur séjour dans des pâturages trop numides.
Il n*a pas été fait d autre tentative d'élevage d'espèces d'origine étrangère,
les colons préférant s'en tenir aux procédés en usage parmi les indigènes.
L'essai d'élevage d'autruches entrepris à Tulear, sous la direction de l'admi-
nistration, se poursuit dans de bonnes conditions ; une couveuse perfectionnée
a été dernièrement importée et permetde donner aux œufs la température régu-
lière que les grands vents, régnant à Tulear une bonne partie de l'année, ren-
daient trop souvent impossible. Une quantité assez importante d*œufs vient d'y
être placée et nul doute qu'à l'expiration de la période d'incubation voulue on
ne constate l'éclosion d'un certain nombre de jeunes autruches.
Le tableau suivant donne le recensement fait dans la province des divers
animaux domestiques à la date du i" octobre 1904:
RÉGIONS
Tolear
Ambohibe
Ankazoabo
Benenitra
Tongobory
Detroky
Totaux
RACE
BOVlSfB
11.000
10.49:>
01.930
33.700
38.900
43.939
219.894
RAGE
OTISIB
2.600
215
500
9.590
11.530
3.150
27.515
RAGE
CAPBIICB
1.675
1.010
30îî
115
3.000
450
6.552
=3=
RACE
POBCINB
1.054
2d5
2.010
309
300
3.908
Industrie. — Entrepnses européennes. — Aucune industrie à proprement
parler n'a encore été créée par les Européens. Tous les produits manufacturés
proviennent de France.
Signalons toutefois une briqueterie créée à proximité de la ville de Tnlear,
qui fournit des produits utilisables uour des constructions légères.
Une société de négociants et inaustriels de Kimberley étudie actuellement la
ftossibilité d'installer à Tulear uoe usine frigorifique pour l'expoi^tation, sur
'Afrique du Sud, des animaux de boucherie, dont la longueur et la difficulté du
trajet rendent le transpoi:t sur pied peu rémunérateur. Un représentant de cette
compagnie parcourt le pays pour se rendre compte de l'importance de la pro-
duction bovine dans la province.
L'établissement de cette industrie nouvelle sera d'une heureuse influence
sur le développement économi(]ue de la région.
Industries indigènes. — L'industrie indigène est à peu près nulle ; elle se
borne à la fabrication de quelques poteries grossières et de tissus de soie de peu
de valeur.
Les Vezo de Maoombo construisent les pirogues à balancier utilisées sur
toute la côte pour la pêche ou les transports.
Commorce. — La orovince de Tulear compte à l'heure actuelle plus de 400
commerçants patentables français, grecs, indiens et malgaches. Les Indiens sur-
tout ne s'occupent que de vente au détail et font leurs approvisionnements soit
directement en France, soit dans les maisons de gros de la place, presque toutes
succursales des compagnies commerciales établies dans Tile.
Les marchandises que reçoivent ces maisons sont, par ordre d'importance :
les tissus, denrées alimentaires, vins, spiritueux, etc.
Le caoutchouc, que les traitants établis dans la province se procurent dans
le Sud, surtout par voie d'échange, serait un aliment sérieux a'exportation si
les indis^ènes s^adonnaient davantage à l'extraction de ce produit. Mais, pour des
causes diversçs: manque d'eau potable, indolence des natifs, etc., ce commerce
ne' prendra nrobable ment pas avant longtemps une grande importance.
Au N.-O. de Tulear, une petite Ile. défendue par de redoutables écueils.
... 46T —
nie Europa, vient d'être signalée à Tattention de la Colonie par des fructueux
essais de pôcherie interrompus à Theure actuelle par suite des difficultés de
communication entre Tulear et l'tlot. De nombreuses tortues de mer, dites
carets, quelques bu! très perlicres et de jolis coquillages ont été rapportés de
cette île.
Situalion statistique au 1" octobre 1904
Valeur Poids brut Droits'
ImportaUons d96.S!i9fr..94 397.831 k. 17.745fr.95
Exportations 567.606 00 866.836 13.665 00
Consomma (ion 376.615 16 • »'
L'exportation du bétail, gui avait subi, an cours de Tannée 1903, une dimi-
nution très sensible, a repris cette année dans une assez forte proportion ; on
peut estimer à plus de 4.000 le nombre des bœufs exportés pendant les neuf
premiers mois ae Tannée à destination de TAfrique du Sud ou achetés par des
marchands betsileo pour Texpédition sur les marchés de l'intérieur de Tile.
RENSEIGNEMEIITS GÉNÉRAUX
La proximité de Tulear de la côte d'Afrique et la sûreté de son port réser-
vent à cette ville une ftrospérité et un avenir incontestables.
Tulear mérite d'autant plus de devenir une ville importante, par Tachève»
ment des travaux en cours et l'installation convenable des services publics, que
ce port jouit d'un climat sain et tempéré et que ses communications avec Tin-
térieur du pays peuvent être assurées à peu de frais d'une façon définitive et
parfaitement suffisante.
Le système routier consiste, sans parler des sentiers muletiers permettant
de se rendre à peu près partout, en pistes charretières praticables en toutes
saisons.
Seules, les crues des rivières sont un obstacle infranchissable peedant la
saison de^ pluies, qui est d'ailleurs très courte.
A mentionner :
l*" de Tulear à Betroky, 300 kilomètres environ par Sakavilana, Tanilehy,
Sakamarc et Bcnenitra ;
2** de Tulear à Ankazoabo par Sakavilana et Manera ;
3^ de Sakavilana à Tongobory, par Beraketa et Tanileby.
Les voyageurs qui veulent se rendre dans l'intérieur n'ont que le choix
entre le filanjana et le mulet ou cheval. Les porteurs de filanjana et de paquets
se paient 1 fr. 50 par jour.
L'autre mode de locomotion, le mulet, est peu coûteux une fois l'acquisi-
tion de l'animal efifectuée.
Par suite de la prohibition absolue jusqu'à ce jour d'importer de la côte
d'Afrique des chevaux et mulets, en raison des maladies contagieuses que Ton
risquerait d'introduire à Madagascar, le prix des animaux de trait ou de trans-
port est allé s'augmentant de jour en jour. Actuellement, on paie Tun de ces
animaux de 600 à 800 francs.
Le prix de location d'une case en vondro (jonc) varie de 30 à 60 francs par
mois ; en bois, de 50 à 80 francs. Les locaux pour magasins se paient jusqu'à
150 francs. Un restaurant existe au chef-lieu : le prix de la pension y est de 120
francs par mois.
Un marché se tient tous les matins à Tulear ; il est abondamment pourvu
(le toutes les denrées d'alimentation. Il faut de 225 à 250 francs par mois à un
Européen pour vivre convenablement à Tulear.
Service sanitaire. — Les soins médicaux sont donnés par le médecin chef
de l'ambulance de Tulear ; les prix d'hospitalisation sont de 5 à 6 et 10 francs
par jour.
Enseignement, — Les écoles congréganistes sont fréquentées uniquement
par les indigènes. Seule, une. classe enfantine existe à Tulear pour les Euro-
péens et assimilés.
— 468 —
Cultes. — La provioce compte deux missions : rune catholiaae, Fautre
anglicane-norvégienDe, qui possède cinq établissements répartis dans la province.
Maifi'd* œuvre. — La main-d'œuvj-e indigène est assez difficile à se procu-
rer. Les Makoa et les Vezo consentent seuls à louer leurs services pour des prix
variant de 20 à 30 ft^ancs par mois.
Le M asikoro peut être utilisé par le colon pour les plantations ou l'élevage
si on rintéresse à Tentreprise. Le salaire qa*il demande ne dépasse pas 15 francs
par mois.
Les domestiques et cuisiniers se trouvent an prix de 20 et 30 francs par
mois.
ADMINISTRATION
MM. Demortière» administrateur de 3* classe, chef de la province.
Pédésert, adjoint de i*^ classe des affaires civiles.
Bérecki, id.
Freychety adjoint de 2« classe des affaires civiles, faisant fonctions de
greffier-notaire.
Béjot, sergent de légion étrangère, secrétaire-archiviste.
Comptabilité
MM. Danphia, comptable de 2« classe, gérant de la caisse de fonds d'avances.
Mondiet, commis 3e 2* classe du corps des comptables.
Chefs de drconscripHon
MM. Albert, lieutenant d'infanterie coloniale, commandant le district du Bas-
Mangoky (Ambohibe).
Fcatenoy, capitaine d'infanterie coloniale, commandant le district de l'Isalo
(Benenitra).
Rottéas, administrateur-adjoint de 3* classe, chef du district d^Ankazoabo.
BoTeil, administrateur-adjoint de 3* classe, chef du district des Antanosy
émigrés (Tongobory).
Guitou, administrateur-adjoint de 3^ classe, chef du district du Fiherena-
na.
Potin, administrateur-adjoint de 3* classe, chef du district de Betroky.
Travaux publics
M. Caritey, commis de 4« classe des travaux publics, agent voyer.
Service topographique
MM. Paillot, géomètre de 2* classe, chef de circonscription.
Albert Randriamanga, élève géomètre de 3* classe.
Postes et télégraphes
MM. Royer, commis métropolitain de 2* classe, faisant fonctions de receveur
à Tulear.
Coré, commis local de 5* classe, Betroky.
Joseph, surveillant local de4« cla.sse, Betroky.
Sarda, surveillant métropolitain, Tongobory.
Rakoto, télégraphiste de 4* classe, Tulear.
Rigaonarivelo, id. id.
Ratsimba. id. Tongobory.
Ramaroson, id. Benenitra.
Douanes
MM. Honoré, contrôleur 2« classe, faisant fonctions de receveur, Tulear.
Bermeilly, brigadier de 2<* classe, Tulear.
Le Mailot, brigadier de i'* classe, Ambohibe*.
MM. Le Bars, matelot de t~ «lasse, Tir|ear.
Gërttrd, préposé auxiliaire, Tulear.
Garde régionale
MM. Jammes, inspecteur régional de 3* classe, chef de la brigade.
Larmëe, garde régional de 1^ classe, Manombo.
Boyer, garde régional de 4* classe, Ankazoabo.
Police administiralive et judiciaire
M. Jammes, inspecteur régional de 3« classe, chargé des fonctions de coin<-
missaire de police.
Service de ganté
M. Martin, médecin-major de 2<* classe, chef de Vlnfirmerie^ambulance de
Tulear.
Service vétérinaire
M. Grandmongin, vétérinaire en second, chef de la 6* circonscription, Tulear.
Météorologie agricole
MM. Potin, administrateur-adjoint de 3* classe, poste de Betroky.
Béjot, sergent de la légion étrangère, poste de Tulear.
Enseignement officiel
M. X professeur, Ambohîbe.
Enseignement libre
U^ Rosien, institutrice, Tulear.
R.P. Gaatan, missionnaire, Tulear
MM. Oaraes, inspecteur ecclésiastique, Tulear.
Dymea. pasteur, Tongobory.
Autrucherie
M. Simon, soldat de la légion étrangère, gardien^éleveur.
Chambre consuUatioe
MM. Janasaud, président, Tulear. MM. André, Tulear.
Rouohet de Chasotte, vice-prési- Duboord, Tulear.
dent, Tulear. Lambert, Tulear.
Rosiers, Tulear. Domioffé. Tulear.
Tréflei, Tulear. Garibaldi, Tulear.
Comice agricole
MM. BontiRot, président, Tulear. MM. DaRean, Tulear.
Eugène, assesseur, Belimboka. Tbibanlt, Tulear.
Castan, assesseur, Tulear. Roaeanaaaiid, Tulear.
Richard, Vineta. Tanlier, Tulear.
CuUes
Mission catholique
RR.PP. Castan, missionnaire, Tulear.
Bnmel, missionnaire, Tulear.
Henriot, missionnaire, Tulear.
FF. Gaiean, Tulear.
Prienz, Tulear.
Missiùti norvégienne
MM. Oarnes, inspecteur ecclésiaque, Tulear.
Haastad, pasteur, Manombo. , . .
Rome, pasteur, Ambohîbe.
— 470 —
Mission luthérienne canéricaitM
Mil. Wig, pasteur, Ankazoabo.
Hle, pasteur, Manasoa.
Dyrnes, pasteur, Tongobory.
Sociétés diverses et commerciales
Compagnie Marseillaise: M. Maroellm, agent, me desiardins.
Compagnie Lyonnaise : M. Lambert, agent, plage.
Société commerciale et agricole de Madagascar : M. Janssand, directeur, rue
des Messageries.
Comptoir national d'escompte de Paris : Garibaldi, directeur, rue du Mar-
ché.
Société française de commerce colonial *iMadaaaskaran : M. Hnttemam,
inspecteur générai de la société: M. Sdimidt, agent, plage.
Société commerciale malgache: M. Lewisou, directeur, plage.
Shor Madagascar Trading Syndicate : M. 8ohr, directeur, plage.
Sport-Club
MM. N...9 président.
Grandmougin, vice-président.
Adelé, trésorier.
LISTE DES HABITANTS EUROPÉENS ET ASSIMILÉS
Français
MM. Adelé, comptable, rue du Lieutenant-
ChaûaroD.
ÀNDRé, commerçant, Tulear, rue du
Marché.
AuTREPAS, charpentier, Tulear, quar-
tier de Besakoa.
AzÉMAR, commerçant, Tulear, place
du Marché,
Bacghi, colon, Tulear, rue Thépaut.
BouTiLLOT, colon, Tulear, avenue de
Belihoka.
BoYER, charpentier, Tulear, quartier
de Sianaingeha.
BuRLSAU, colon, Tulear, quartier de
Besakoa.
Cadet, commerçant, Tulear, boule-
vard Delavau.
Dallea u , colon, Tulear, rue de PEglise.
Despossez, commerçant, Ambohibe.
Dehaut, colon, Ambohibe.
De Lbsgurb, armateur, Tulear, quar-
tier de Besakoa.
De Lanux, commerçant, Tongobory.
De Montarnal, colon, Tulear, plage.
Dervillers, menuisier, André va.
Desbayes, colon, Tulear, quartier de
Besakoa.
DssTAiNGESy charpentier, Tulear, quar-
tier de Sianaingeha.
Dbsautels, colon, Vineta.
Dijoux, charpentier, Tulear, quartier
de Sianaingeha.
DOMBALB, maçon, Tulear, quartier de
Sianaingeha.
MM. DoMiNGÉ,commerçaDt,Saint-AugustiD
Drapier, employé de commerce, Tu-
lear, rue ces Jardins.
DuBOURD, agent de la Compagnie des
Messageries Maritimes, Tulear,
plage.
Erthusb, charpentier, Tulear, quar-
tier de Besakoa,
Eugène, colon, Belimboka.
Favisr, colon, Ambohibe
Ferber, colon, Tulear, rue duLieute
nant-Chanaron. •
Fernet, employé de commerce, An-
ketaka.
FuLLET, sans profession^ Ankilibe.
Gaillard, maître d'équipage, Tulear,
rue de Paris.
Garibaldi, directeur du Comptoir
d'escompte, Tulear, rue du Marché.
Galban, industriel, Tulear, quartier
de Besakoa.
HiRGH, commerçant, Tulear, avenue
de Belimboka.
HiRMANSE, employé de commerce,
Tulear, rue du Marché.
Jatop, commerçant, Ankaioabo.
Jaubdî, maçon, Tulear, rue du Temple.
Jaussaud, commerçant, Tulear, nie
des Messageries.
jAUSSAUifE, Emmanuel* employé de
commerce, Tulear, quartier de
Sianaingeha.
Jaussaumb, Gaston, emplové de com-
merce, Tulear, quartier 'de Sianaio-
geha.
- 471 —
Lahbert, agent de la Compagnie
Lyonnaise, Tnlear, plage.
Laurent, employé de commerce, rue
des Dunes.
Lbcomte, colon, ManomJ^.
LÉON, Gaston, colon, Amtx)hibe.
Llondres, employé de banque, Tu-
lear, rue du Marché.
Mabchler, employé de commerce,
quartier de Besaîkoa.
Mahgelun, agent de la C^ Marseil-
laise, Tulear, plage.
Malaghos, commerçant, Saint-Augus-
tin.
Marivier, charpentier, Tulear, rue du
Marché.
Massin, colon, Ambohlbe.
MoREL, colon, Tulear, rue de TEglise.
Namur, charpentier, Tulear, boule-
vard Delavau.
Paillardy, mécanicien, Tulear, quar-
tier de Besakoa.
Pastour, employé de commerce, Tu-
lear, rue des Dunes.
Patet, Pacifique, employé de com-
merce, Mahayatsy.
PÉPIN, Adolphe, colon, Tulear, rue
du Marche.
PÉPIN, André, charpentier, Ambohibe.
PÉPIN, Antoine, colon, Tulear, rue du
Marché.
PÉPIN, César, colon, Ambohibe.
PÉPIN, Eugène, id.
Perrier. employé de banque, Tulear,
quartier de Bèsakoa.
Richard, colon, Vineta.
Renoncé, capitaine au long cours,
Tulear, rue de TEglise. -
ROMNAiN, Georges, charpentier, Tu-
lear, boulevard Delavau.
RoMNAiN, Joachim, charpentier, Tu-
lear, boulevard Delavau.
RoGHÉ, employé de commerce, Bene-
nitra.
Rosiers, Albert, commerçant et ar-
mateur, Tulear, plage.
Rosiers, Bmilien, employé de com-
merce, Tulear, plage.
RoucHBR Di Chazotte, rcstaurateur,
Tulear, rue du Commerce.
Sautron, Henry, charpentier, Anki-
libe.
Tabàre, colon, Ambohibe.
Tarby, commerçant, Tongobory.
Tauuer, colon, Miary.
Thibault, commerçant, Tulear, rue
du Commerce.
Thibault, forgeron, rue du Commerce.
TivERNÉ, Soulange, propriétaire, Tu-
lear, quartier de Betela.
TivERNÉ, Franchin, colon, Belimbo-
ka.
Trépier, employé de commerce, rue
des Messagenes.
Vabois, agent d'affaires, Tulear, rue
du Marché.
MM. Valéry, torgcron, Tulear, quartier
de Besakoa.
Valincourt, commerçant, Ankazaobo.
Vensrozi, Rotschild, colon, Tulear,
quartier de Besakoa.
VflNEROzi, Edouard, colon, Anakao.
Venkrozi, Joseph, colon, Tulear,
quartier de Besakoa.
Vieillard, employé de commerce,
Tulear, plage.
Villanova, colon, Miary.
WiNTER, colon, Manomoo.
Allemands
MM. Huttemann, ins[)ecteur général de la
Société française de commerce co-
lonial « Madagaskara ».
Lewison, directeur de la Société
commerciale malgache, Tulear,
plage.
Relling, Karl, commerçant, Tulear,
plage.
Sghultzb, Tulear, rue des Dames.
BuRGHEiM, employé de commerce,
Tulear, plage.
Schmoldt, employé de commerce,
Tulear, plage.
ScHMiDT, employé de commerce, Tu-
lear, plage.
Anglais
MM. Blair, employé de commerce, Tu-
lear, plage.
BuLLEN, colon, Tulear, plage.
DuFTY, prospecteur, Tulear, rue du
Marche.
DuPRÉ, employé de commerce, Tu-
lear, quartier de Sainaingeha.
Lein, employé de commerce, Tulear,
plage.
MoNTi, charoentier, Tulear, quartier
de Besakoa.
Oman, commerçant, Tulear, plage.
SuzoR, Zelby, employé de commer-
ce, Tulear, boulevard Delavau.
SÉVÈRE, employé de commerce, Tu-
lear, quartier de Betela.
Autrichien
M. SoHR, directeur de Sohr Madagascar
Trading Syndicate, Tulear, plage.
Belge
M. Marigue, tailleur, Tulear, boulevard
Delavau.
Chinois
MM. Aku, commerçant, Tulear, quartier
de Besakoa.
ToMsi, commerçant, Tulear, quartier
de Besakoa.
Chan-Ha-Kang, commerçant, luiear,
place du Marché.
Grecs
M. Mbtaxas, employé de commerce, Tu-
lear, quartier de Stimenatsy.
— 47Î —
MM. MiGBKL, Jean, commerçant, Tulear,
bouierard Deiavau.
MiKOPOULOs, commerçant, Tulear,
place du Marché.
ScouLOUDis, commerçant, Tulear, quar-
tier de Besakoa.
VoYATiis, Aristide, Tulear, quartier
de Besakoa.
italiens
MM. LuccHiNi, maçon, Tulear, rue des
Norwcgiens
Satta, Tulear, quartier.de Besakoa.
Suisse
M. RoNDi, agent du Comptoir colonial,
Tulear, rue des Norvégiens.
Turcs
MM. Abdallah Tyan Ghbbli, commer-
çant, Tulear, quartier de Besakoa.
Abdallah Tyan Maroun, commer-
çant, Tulear, quartier de Besakoa.
Indiens
MM . Alibbt Moussadjbb, commerçant, chef
de la congrégation.
iBRAHJés Bogabay, employé.
Sal manjéb Abdoul Au, employé.
LONKMANJÉE YaLIDJEE, id.
Taiabaly Safy, commerçant.
NouRBAY Moussadjbb, employé (suc-
cursale marché).
Mahodaly Radjibay, employé (suc-
cursale marché).
Hassahali Taiabau, ferblantier*
Hassamali Moula Daondjbb, com-
merçant.
Mamoudjb, employé (succursale mar-
ché).
Goulamau Mamodaly, commerçant.
Adamjeb Moula Isvaube, employé.
Hassanali, ferblantier, Bcthela.
Abdoulhusen, employé.
GouLAVBUSBN Radjibay, Commerçant.
Mamoudaly, employé.
ABDOULHBRflBN IssADJB, employé (suc-
cursale marché).
Daoud, employé (succursale marché).
. Taiabalt Ibhamjbb, commerçant.
Aubay Djivamjbb, employé.
Rajabau Kamrodinb, ; commerçant.
Moula Fabalax^, id.
IsfiODFALY, employé.
Mahombdbay Amidjbb, commerçant.
Daoudbay Maaohbdbay, id.
Daya Daonbjbb, id.
NouRMAMOOANJBB, employé.
ISMABL DOUDJBB, employé (succursale
marché) .
Banjbe Nourmamodb, employé.
Lauee Daondjbb, employé.
R A UNiA, employé.
GuÉLA Salb, commerçant.
HoussBN SoimfiARJBB, employé (suc-
cursale marché).
Mamodb Djouha, employé (succursale
marché).
Amodjbsoa, commerçant.
Djina Djasoa, employé.
Aubay Samjeb, employé (succursale
marché;.
Tabim Mamooe, employé.
Mahonnobay Noubbay, commerçant.
Aubay Howudjbe, employé.
Abdoulbuson Taibjbb, employé (suc-
cursale marché).
Issoupala Moula Hassanali, em-
plové.
Noubbay Moussadjbb, commerçant.
Kadarray Moussadjbb, employé.
Adamjbb Moussadjbb, id.
Ibramjeb Moussadjeb, employé (suc-
cursale Besakoa).
Kadarbay Aubay, employé (succur-
sale marché).
Mamodaly Hassaiib.ay, employé.
Vira Mamaua, coiffeur.
Dana Vira, id.
Anan Djébad, id.
Djiya Mamaja, cultivateur.
OuKA Kara, charpentier.
Djéram, id.
Nato Naranb, bijoutier.
Labmanb, blanchisseur.
Kana, tailleur.
Kadar Alibay Hibany, ferblantier.
Damooar Ananjbb, commerçant.
-478 -
Cercle d'Analalava
RENSEIGNEMEHTS GÉOGRAPHIQUES
Lunites. — Le cercle d^Analalava est borné : à TO., par le canal de Mozam-
bique ; au N., par la Bcrondra, rÂnkelliDahavoky, rAnjiabory, la ligne de partage
des eaux des bassins du Sambirano et du Maevarano ; à TE., par le cours supérieur
de la Sofia, la rivière Sahantona jusqu'à ses sources, puis la forêt allant du N. au
S-, qui s*étend à TE. d'Âmpooibilava jusqu'au village de Mahalina, sur la Sofia ;
au S., la Sofia. Il est limitrophe des provinces de Nossi-Bé, Mandritsara et Majunga.
Sa superficie est d'environ 1.800.000 hectares.
Orographie. — En partant de la mer, on rencontre une première chaîne de
hauteurs allant du N. au S., de la pointe Berongonv à l'embouchure de la Sofia,
et jalonnée par TAnaboahazo, TAndovotsivotraka, 1 Ambohitsampy (ballon Loza,
200 mètres), TAmbobangy et le Manasamody (400 mètres). La Loza traverse cette
chaîne en son milieu entre deux murailles élevées au pied du ballon Loza.
Les hauts plateaux, d'une altitude approximative ae 1.300 mètres, commen-
cent à environ 130 kilomètres delà mer. Leur accès est très difficile, car ils
tombent à pic du côté de TO. De ces plateaux descendent la Sofia et le Maeva-
rano, formant vers ses sources une dépression lacustre (1.000 mètres d'altitude)
qui est la région d'élevage de l'Ankaizina.
Hydrographie. — Le cercle d'Analalava est arrosé par la Berondra, l'An-
dranomalaza et le Manambaro, le Maevarano, l'Anjango et l'Antsinjomorona,
qui se jettent dans la Loza, enfin, par la Sofia et ses affluenis de droite.
Les bassins secondaires sont ceux de la presqu'île Radama (rivières An^
davenona, Âmbobangy et Anjanffo) et ceux de la baie de Narindra (rivières
Ampasikely, Analalava, Ovary, Mahaferinaina, Marovato et Narindra).
La Berondra est peu importante ; elle sert de limite entre le cercle d'Anala-
lava et le district de la Grande-Terre, province de Nossi-Bé.
L'Andranomalaza est navigable jusqu'à Maromandia (les pirogues peuvent
Je remonter jusqu'à Bejofo pendant les hantes eaux). Il reçoit à gaucne l'An-
kingafohy, à droite le Manongarivo, grossi de l'Ankaramy, qui passe à Anka-
ramy.
Le Manambaro se jette dans le Port-Radama, à côté d'Andranosamonta.
Le Maevarano est navigable îusqn'à Befotaka et flottable jusqu'à Amboay.
Il arrose les riches pâturages de l'Ankaizina ; reçoit à droite le Bealanana, qui
passe à Bealanana, le Sandrakoto, le Maehavinja et l'Andranofeda.
L'Anjanço passe à Irony, oue l'on peut atteindre en pirogue.
L'Antsiniomorona reçoit l'Ankazoambo, puis arrose Befandriana ; il passe
ensuite à Ankobak<M!>ftka, est grossi à gauche par la Doroa et se jette dans la
Loza. Il est navigable jusqu'à son confluent avec la Doroa.
La Sofia est navigaMe jusqu'à Morafeno et flottable jusqu'à Mahalina. De ses
affluents de droite, peu importante, trois sont à citer : l'Antamponkazo et l'Am-
Eotamandrevo, qui arrosent des terrains de rizières assez fertiles, et la Tsiri-
ihina, qui arrose le secteur d'Antonibe et forme à son embouchure de vastes
marais.
POPULATION
Le dernier recensement, effectué en octobre 1904, a donné un chiffre de
42.074 habitants, dont 470 Européens ou assimilés et 41.604 Malgaches.
Les Européens ou assimilés se dénombrent de la façon suivante :
Pnnfais <m BMâmiléa 67 Tore 1
Autrichiens 9 Asiatiques-HiQdoas 167
Greof 13 Africains M4
- 474 —
La diminution par rapport à 1903, 470 Européens ou assimilés an lien de
668 en 1903, vient des Gomoriens^ portés comme étrangers en 4903 et comme
Malgaches en 1904.
Dans ce total, on compte sur 470 personnes, 281 hommes, 94 femmes et
95 enfants.
La population indigène atteintle chiffre de 41 .604 habitants, dont 12.229 hom-
mes, 12.389 femmes et 16.986 enfants.
Le tableau suivant montre la progression croissante de la population
du cercle.
ReceDsement de 1902 36.990
id. 1903 38.296
id. 1904 41.604
La très forte proportion des enfants montre que cet accroissement est dû
principalement à Texcédent des naissances sur les décès.
SUBDIVISIONS ADlIIinSTRATIVES
Le cercle d'Analalava est divisé en cinq secteurs ; k chaque commandant
de secteur est attaché un gouverneur ou sous-gouverneur, indigène.
Les différents secteurs sont :
Celui d'Analalava, chef-lieu Analalava (1.100 habitants), 58 villages ;
Le secteur de Maromandia, chef-lieu Maromandia (700 habitants), 130 vil-
lages ;
Le secteur d'Antsohihy, chef-lieu Antsohihy (900 habitants), 104 villages ;
Le secteur de Bealanana, chef-lieu Bealanana (400 habitants), 44 villages ;
Enfin, le secteur d'Antonibe, chef-lieu Antonibe (650 habitants), 40 villages.
RENSEIGREMEIITS ÉCONOMIQUES
Agriculture. — Au point de vue de la production du sol, le cercle d'Analalava
peut être divisé en trois zones :
10 La zone côtière, particulièrement fertile dans la presqu'île de Radama,
où toutes les cultures tropicales (cocotier, vanille, tabac, canne à sucre, manioc,
riz, arachides) sont praticables ; d'importants essais de cultures du coton
et du kapok sont actuellement entrepris dans cette zone.
2*^ La zone intermédiaire (comprise entre la zone côtière et celle des hauts
plateaux), région de pâturages et de forAts, dont on peut utiliser les fonds de
vallées pour les cultures tropicales ;
Z^ La zone des hauts plateaux (Ankaizina, 1 .100 à 1 .500 mètres). Le climat y
est sain, la température peu élevée : on y trouve de beaux pâturages, de nom-
breuses rizières. Malheureusement, les difficultés de communication ont, jus-
qu'à ce jour, nui au développement agricole de cette partie du cercle, où les
cultures des climats tempères pourraient être entreprises avec succès.
Un assez grand nombre de concessions, soit urbaines, soit rurales, ont été
demandées pendant Tannée 1904.
Le tableau suivant indique le nombre des demande» de conce^on faites
chaque année depuis 1901.
CONCESSIONS DEMANDÉES
EnlMl
En 1902
En 1903
Ea 1904
CONCESSIONS
UBBAINB8
90
21
9
10
CONCESSIONS
RURALK8
15
99
96
91
L'ensemble des concessions demandées en 1904 représente une superficie
de 12.000 hectares environ.
- 478 -
L'état de ta mise en valear des concessions da cercle est indigné par le
relevé suivant :
CaiICCSSIORIIAIRES
MM. Mathuu
DB GlOTANAI elv
DXJON
Ile de Berafia
2 500 hect.
Berangoma
Ub2S hecUrefi
AndavaraTina
.031 h. 01 a. en 9 lots'
Ile d'Antanimora
336 h. 55 a.
DlBABT DB la) ADJaOgO
Villb-Tambt.) 168 hectares
BsUiOT
LBSUBim
Ampassimorieka
1.708 h. 02 a.
Ankabamby
'7.937 hectares
lie do Nossi-Valiha
1.000 hectares
F.mlU« DuMiuu . . .< «,* ïi^t-e^Q aTote
M. SCOPBLITIH G..<
Iles Laago et Fahona]
13 hect. en 3 lots
Ankiabé
135 hectares
RR. PP. RONCT^
et Samubl . .
GOMPAOK» FbANCO-(
BIaloachb }
MM.MUSCATBLU
L. PBAaXB ....
(M. TsissàBB,
représentant).
Ampandrakofa
191 hectares
Analalava
1 hectare
Aokaizina
50 000 hectares
Ambodimanga
eu hectares
Ambodimadiro
430 hectares
Antonibe
188 hectares
40.000 cocotiers de 3, 4 et 5 ans
1.500 cocotiers en rapport
6.000 pieds de vanille de 4 ans
Rizières
500 pieds de ca/é Libéria
103 bovidés
54 ovidés
137 chèvres
Rizières
780 bovidés
3.000 cocotiers de 3 ans
Rizières
Manioc
Mais
Cultures maraîchères
Cultures fruitières (kola, oranges, etc.)
480 bovidés
34 ovidés
31 porcs
5.000 cocotiers de 3 ans
5.000 cocotiers en pépinière
Rizières
Manioc
1.300 cocotiers de 4 ans
Rizières
Manioc
370 bovidés.
8.000 cocotiors de 3 ans
15.000 cocotiers en pépinière
150 bovidés
3.500 bovidés
3.500 cocotiers .♦.
150 bovidés
Rizières
3.000 cocotiers de 3 ans
300 bovidés
■5 ovidés '
Rizières
Manioc
Cultures maraîchères
3.000 cocotiers en pépinière
3.000 cocotiers en pépinière
Rizières
Manioc
Mais
33 bovidés
Rizières
Manioc
30 bovidés
Kapok
Cultures diverses
Guitares maraîchères
(fôO bovidés
10.000 cocotiers de 1 et 3 ans
Rizières
Manioc
75 bovidés
15 ovidés
Canne à sucre
Manioc
Maïs
Coton
150 bovidés
30 suidés
4.000 cocotiers de 3 ans
Salines
SUPERFICIE
CUI^TlVte
h.
a.
400
•
15
»
1
50
80
n
1
»
»
n
»
35
»
»
30
»
65
•
10
»
4
Jt
1
»
0
bO
•
■
■
50
■
»
6
0
7
•
13
»
13
m
5
»
80
2b »
5>)
90
45
5
0
30
30
13
1
3
3
1
10
3
1
100
15
8
30
5
4
1
40
30
50
— 476 -
maaaasBBaBC
■a
CULTURB8 BNTRBPRIdflS
StfPEtFICIC
cuLTrrfe
MM. Du VAL frères..}
BefoUka (
148 h. 90 a. }
Balli
(M. Pruvot,
représenUat).
Mauommbutb..'
duvbrnat e..<
Bertuklot du)
Ghbsnat ....
Paillxbdx....
Ddbosg..... ..
Karim Ibrahim.
Abdallah Achimo..<
Adamja Validjbb...
Vfta
Salimo Mabamadt .
BaobA Bbnalo
Abdallah Mouub-^
hivm
Maromandia
1 1.000 heci. en6k»t8
Ampasimainty
85 hectares
Andranomena
906 hectares
Antsohihy
3i hectares
Ampassifilo
106 h. 89 a.
Mahitsiataoza
150 hectares
Maromandia
157 hectares
Marotaolaoa
95 h. 86 a
Antsahamanara
46 h. 13 a.
Ampassipitily
13$ h. 1-2 a.
Ambaibo
23 h. 09 a.
Ambendrano
60 hectares
AnipanantBOYa
90 h 69 a.
Angorona
1.700 nectares
Anjango
54 h. 14 a.
Androzana
51 h. 95 a.
Ambarijeby
416 hectares
Antanambaribe
414 h. 64 a.
Omart BBir Abdal-
lah
Rama bbn Focmblou
Alt bbn Oussbut..^
Rama
AmbarikoHgo
9! hectares
Aekoroyako
987 hectares
Aniiabory
919 nectares
Ambolikely
146 hectares
ALT OusSBRT ^334 èScU^l lots
5.000 cocotiers en pépinière
90 bovidés
10-000 cocotiers de 1, 9 et 3 ana
Kapok
Rizières .
Arachides
Cultures diverses ,
158 bovidés
1.000 cocotiers^
Rizières
Rizières
Rizières
*/50 cocotiers.
500 cocotiers en pépinière
Mais
Cultures maraîchères
50 bovidés
Rizières
30 bovidés
300 cocotiers de 9 ans
9.000 cocotiers en pépinière. . . .
Cultures diverses
900 cocotiers de 5 ans
940 cocotiers de 3 ans
100 bovidés
50 bovidés
50 cocotiers en rapport
900 cocotiers de 3 ans
500 cocotiers de 9 ans
Rizières
9.000 cocotiers.
Rizières
100 bovidés
80 bovidés
1 .000 cocotiers de 9 ans
600 bovidés
Rizières
Manioc
Cultures diverses
1.200 cocotiers
60 bovidés
Rizières —
Manioc
Maïs....
55 bovidés
150 bovidés
Rizières
9.000 cocotiers
900 bovidés
4.000 cocotiers
400 bovidés
Rizières
Mais
Manioc
50 chèvres
900 cocotiers
Rizières
195 bovidés
Rizières ,
Mais
Manioc
Fautes
Mrachides
Rizières ,
Maïs
50 bovidés
h.
50
100
60
90
30
5
10
11
?5
9
9
5
6
1
19
1
9
3
0
9
5
90
90
10
50
50
10." »
•
50 »
30
90 »
19 »
95 * I.
9 »
0 50
95
90
40
30
5
4
9
95
S5
S
5
3
9
10
3
— 477 —
Tariudrasaiia Dsa-J
OBB
TOTO
IIOUIMO.
Livoo..
Antsangabe
406 h. 59 «.
Kitoooffona
311 h. 71 a.
AndnhlalaYa
146 h. 47 a.
Ajijango
92 heclares
3.000 cocotiers.
Rizières
Mais
Maoioc
70 bovidés . . . .
3.000 cocotiers.
199 bovidés...
Riiièrea
Manioc
Patates
Mais
95 bovidés ...
Rizières
Manioc
Maïs
97 bovidés. . . .
h.
30
10
5
4
30
5
3
1
1
10
1
S
»
»
»
»
»
La plupart des concessions des Européens se trouvent sur la c6te, car le
littoral est très propice à la culture du cocotier.
Des plantations de café Libéria et de cacaoyer peuvent être tentées avec
chance de succès dans le cercle, mais le cocotier doit être considéré comme
constituant la meilleure culture à faire dans la région ; les plantes vivrières
(manioc, patates, maïs) sont susceptibles d'un grand développement.
L*arachide vient bien dans les teires mi-sablonneuses, mi-argileuses du
cercle. Cultivée en grande quantité, elle pourrait être Tobjet d'un commerce
frac tu eux.
Quelques indigènes ricbes et intelligents ont suivi, dans la voie de la coloni-
sation, Texemple qui leur était donné par les Européens et quelques-uns ont
déjà mis en valeur des concessions assez importantes.
Cependant, la majeure partie des indigènes n'entreprennent que les cultures
indispensables h. leur subsistance : riz, manioc, patates, maïs, etc. Ils cultivent
égaleoient quelques plantations de canne à sucre et de tabac ; mais ces plan-
tations suffisent à peine à la consommation locale.
Les Hova cultivent des légumes d'Europe qui viennent très bien du mois
d'avril au mois d'octobre.
En résumé, depuis quelques années, l'agriculture a fait un progrès considé-
rable dans le cercle d'Analalava.
EleTage. — Les p&tu rages se rencontrent dans le cercle sur des terrains se
présentant sous l'aspect de mamelons d'une certaine étendue, parfois de plaines
petites et grandes, généralement arrosées par des quantités de ruisseaux. Les
terrains marécageux ne sont pas rares ; ils produisent les meilleurs pâturages de
la saison sèche.
Pour arriver à se constituer un troupeau sans trop de difficultés, il est
nécessaire de parler quelque peu la langue indigène, d attendre les occasions
propices, et, autant que possible, de ne pas les acheter sui-inême, car l'Européen
paye tout plus cher que le Malgache. Il faut se servir d'un intermédiaire (Gomo-
rien ou Hova], à qui l'on donne une commission de tant par tète, 2 fr. 50 à 5
francs. Un troupeau d'élevage comprendra un certain nombre de taureaux,
vaches, génisses ; le croit dans la région peut être estimé à 60 ^/o. A deux ans,
une génisse donne un veau ; une vache met généralement bas tous les quinze
ou seize mois.
Le recrutement des gardiens est facile ; on admet qu'il faut un gardien pour
cent bêtes ; en ne dépassant pas ce chiffre, on peut être certain que les gardiens
connaîtront tous leurs animaux. Si le troupeau est plus important, il est bon
d'avoir un commandeur, qui sera rendu responsable des hommes placés sous ses
ordres. Un gardien ordinaire se paye de 15 francs à 17 fr. 50 par mois, sans
nourriture, et le commandeur de 20 à 25 francs par mois.
Le dernier recensement a donné pour la population bovine du cercle le
- 478 —
chiffre de 132.500, auquel il faut ajouter environ 5.000 bœufs sans maîtres et
2.000 à 3.000 bœufs qui ont encore pn échapper au recensement.
Le décompte par classe donne :
Taureaax 6.000 BouvillonB et Uuranins 14.000
Vache» 60.000 Génisses 15.000
Bœufs de boucherie 4&.000
Le bétail est une des principales richesses du cercle d'Analala va. Les animaux
de cette région sont rustiques et robustes. Aucune maladie sérieuse n'est, dans le
cercle d'Analalava, un obstacle à Télevage. La mortalité des Jeunes animaux est
très faible: 5 °/o environ. La mortalité chez les adultes est insignifiante. L'élevage
est pratiqué presque exclusivement par les indigènes, qui laissent les animaux
en complète liberté, môme souvent sans gardien.
Les p&tu rages du cercle d'Analalava sont excellents et très réputés dans
tout le Nord de la Colonie. Très vastes, ils pourraient nourrir 500.000 bœufs.
L'élevage du mouton, de la chèvre et du porc n'a pas encore été entrepris
sérieusement dans le cercle. Les quelques tentatives individuelles qui ont été
faites ont donné de très bons résultats et il est fort probable que, d'ici peu d'an-
nées, cet élevage sera entrepris sur une grande échelle.
Au 1*' novembre 1904, le nombre des animaux des diverses races possédés
par les colons et les indigènes étaient le suivant :
Espèce bovine 133.500
— ovine 179
— caprine.... BS9
— porcine 6f3
Industrie. •— Entreprises européennes, — L'industrie commence à se déve-
lopper dans le cercle d'Analalava. Onze presses à raphia fonctionnent en
permanence au chef-lieu du cercle.
La maison Frager installe une distillerie pour fabriquer du rhum de canne,
les essais faits en 1904 ont été satisfaisants. Dès 1905, la fabrication industrielle
du rhum sera entreprise.
La maison Frager a également installé à Antonibe de vastes salines où la
récolte du sel a été entreprise avec succès dès 1904. M. Teissère, représentant de
la maison Frager, évalue a huit cents tonnes la production annuelle de ces salines
à partir de 1905. Cette maison s'est munie d'un matériel de batelage, remor-
queur de cent chevaux et chalands, qui lui permettra de transporter facilement
lesel récolté dans les grands centres de la côte Ouest et en particulier à Majunga.
M. Maisonneuve a, en 1904, installé à Analalava une savonnerie en utilisant
Thuile de coco. Les résultats qu'il a obtenus sont très encourageants et cette
nouvelle industrie semble devoir prospérer.
Le cercled'Analalava est richement pourvu en forêts, dont il possède envi-
ron 200.000 hectares (groupe de Bejofo et d'Ampombilava). Le boisd'ébène elle
palissandre existent en grande quantité ; cette dernière essence n*est guère
exploitable en raison de son peu de valeur à Marseille, mais on peut réaliser de
sérieux bénéfices sur le bois d'ébcne. Le massif boisé de B^ofo est traversé par
plusieurs ruisseaux flottables pendant la saison des pluies, pouvant amener des
radeaux jusqu'à Maromandia, accessible aux boutres à marée haute. La main-
d'œuvre est facile à trouver, mais il vaut mieux traiter à la tâche plutôt qu'à la
journée.
L'Européen désireux d'entreprendre l'exploitation des bois précieux devra
en môme temps se livrer au commerce, acheter les produits forestiers, tels que
le raphia, la cire, le caoutchouc, etc.
Les principales essences forestières sont : Tébène, le palissandre, le santal,
le bois de rose et une sorte de bois de teck.
Dans les régions forestières de Bejofo et d'Ampombilava, on pourrait uti-
liser facilement les chutes d'eau pour l'installalion a'une scierie, soit par l'utili-
sation directe de la force motrice, soit par l'installation de turbines.
L'industrie minière est aussi susceptible de développement. Mais aucune
exploitation sérieuse du çous-sol n^a encore été fait€ dans le cercle.
— 479 —
Le sol renferme beaucoup de carbonates et de silicates de chaux [Ambalia,
Manambaiia, Nosi-Lava, Anaravoanka). Un four construit par l'école profes-
sionnelle d'Analalava fournit d'excellente chaux grasse.
En 1904, M. Raggi a installé une entreprise de transports qui dispose actuel-
lement de la chaloupe h vapeur Commandanl-Rémond, au canot à vapeur Ana-
lalava^ d*un chaland en acier de 40 tonnes.
Ce service relie périodiquement Analalava aux centres les plus importants
du cercle, qui se trouvent, soit au fond de baies, soit au bord de fleuves navigables.
Chaque mois, Antsohihy est ainsi desservi deux fois, Maromandia et Antonibe
une fois. Le matériel dont dispose M. Raggi est également employé pour les
embarc[uements et débarquements en rade ; il rend possible dans de bonnes
conditions rembarquement des bœufs en rade d*Analalava.
De nombreux boutres et pirogues relient les autres points du littoral, ce
qui rend les communications assez fréquentes et assez rapides sur la côte.
A rintérieur, un grand nombre de chemins muletiers relient les principaux
centres ; mais tous les transports se font encore par bourjanes.
IndusMe indigène. — Rien de particulier à signaler. L'industrie indigène
se résume à la confection d'un peu de chaux, de quelques briques cuites, de
quelques poteries, ainsi que de tissus en fibres de raphia (rabanes) et des natter.
Gommerce. — Le commerce est assez actif, tant à l'importation qu'à l'expor-
tation.
Les matières importées sont surtout les conserves, les alcools, vins et spiri-
tueux, les ustensiles de ménage, les outils, les objets de parure et, en première
ligne, les tissus.
Parmi ceux-ci, le coton (marque allemande GescllschafftJ et le coton blanc
ccru (Compagnie Lyonnaise) ont la préférence des indigènes ; puis, viennent les
lamba de coton et les pièces de coton imprimées. Les couleurs voyantes et les
dessins simples, grands et distincts, sont les plus appréciés.
Les principales matières d'exportation sont: le raphia, le caoutchouc, les
peaux des bœufs, la cire, le miel et les bœufs.pepuis 1902, le cercle expédie des
animaux en grand nombre dans l'Afrique australe.
Le commerce d'exportation du raphia a pris dans ces deux dernières années
une grande extention. Le tableau suivant indique la valeur du raphia exporté
dans les trois dernières années :
1901 164.000 francs
1902 174.496 franc»
1903 321.974 franc»
Pour Tannée 4904, la statistique complète n'a pu être établie, mais il est
certain que le chiffre de 430.000 francs sera dépassé.
L'arrêt qu'a subi en 1903 Texpoi^tation des bœufs s'est continué en 1904.
Pendant cette année, 940 bœufs seulement ont été embarqués directement d'Ana-
lalava à destination de l'Afrique du Sud ; de 600 à i .000 bœufs provenant du cercle
d' Analalava ont été embarq^ués à Majunga pour la môme destination.
Mais tout permet d'espérer que les efforts intelligents des exportateurs seront
bientôt couronnés de succès et qu'un courant d'exportation régulier s'établira
bientôt d'Analalava vers l'Afrique du Sud.
La création prochaine d'un service de navigation à vapeur reliant périodi-
quement Analalava à la côte d'Afrique facilitera beaucoup ce mouvement d'expor-
tation.
La création de foires trimestrielles à Antsohihy a grandement facilité les
opérations commerciales. Ces foires ont eu en particulier pour résultat de per-
mettre aux Européens qui achètent des bœufs pour 1 exportation d'entrer facile-
nient en relations avec les éleveurs indigènes san.s avoir besoin de recourir aux
intermédiaires.
A la foire d'Antsohihy, de novembre 1904, 138 tonnes de raphia ont été
achetées au prix moyen de 400 francs. Les indigènes ont présenté à cette foire
1.200 bœufs de boucherie; les prix de vente ont varié entre 45 et 55 francs.
Les principales maisons de commerce du cercle sont :
— 4J»-
10 Maisons européennes. — La maison L. Frayer (vins et spiritueux, eon-
serves et tissus), représentée à Analalava par M . Teissière ; commerce de demi-
gros ; possède plusieurs succursales dans le cercle.
La maison Raggi (denrées alimentaires, spiritueux, tissus) ; demi-gros et
détail ; plusieurs succursales.
La maison Scopélitis (denrées alimentaires, vins et spiritueux) ; demi-gros
et détail. M. Scopélitis tient en outre un hôtel-restaurant à Analalava.
La maison Garnier, de Majunga, a une succursale à Analalava (vins et spiri-
tueux, denrées alimentaires).
La Compagnie Lyonnaise vient de fonder un comptoir à Analalava : cet
établissement compte parmi les plus importantes maisons commerciales de la
place ; commerce en gros (tissus, matériaux de constniction, etc.).
2<^ Maisons indiennes. — Abdallah Achimo, 32 succursales dans le cercle.
Karim Ibrahim, 22 succursales.
Ali Bay Branjee Taposy, de Nossi-Bé, représenté à Analalava par Adamje
Validjee, 6 succursales.
Gouiamsen Mamadou Bay, de Nos$i<Bé, i*eprésenté à Analalava par Abdallah
Adamjee, 8 succursales.
Mamadou Bay Karimjee Samuel^ 6 succursales.
* Abdallah Ousseni Akimjee, 3 succursales.
Fazil Ibrahim.
Jaffa Fanjee.
Jewa Wissaram.
Adamjee Mossadjee.
Mamod Bay Karimjee Patel.
Ousseni Bay Validjee.
Moula Kadjee Bay Karimjee.
Djivoudjee Korbay.
Les Indiens font le commerce de tous les objets achetés d'habitude par les
indigènes, à l'exception de Talcool. Les succursales sont tenues par des Indiens
ou des Siiamo.
Les indigènes trafiquants se livrent au commerce des bœufs, mais comme
mandataires de commerçants européens. D'autres gèrent des succursales établies
à l'intérieur et sont consignataires de marchandises fournies par les maisons
européennes ou indiennes. Les commerçants indigènes sont presque exclusive-
ment des Hova.
Les marchandises sonl transportées sur les divers points de la côte à l'aide
de boutres ; le transport coûte en moyenne 40 francs la tonne.
A l'intérieur, les transports se font uniquement par bourjanes, qu'on paye
à raison de d fr. 50 par jour.
Analalava est le port et le centre le plus important du cercle.
Cette ville est pourvue depuis le !•' janvier 1901 d'une recette des douanes.
Une ligne télégraphique joignant Analalava à Mandritsara relie depuis le
mois de juillet 1904 le cercle d'Analalava au réseau télégraphique de la Colonie.
Les villes d'Analalava et d'Antsohihy sont desservies par cette ligne. Les bu-
reaux postaux de ces villes reçoivent et émettent des mandats.
Le tableau comparatif suivant indique le mouvement de ce port depuis
Tannée 1900 :
ANNÉES
1900
IQûl
190-2
1903
NAVIRES
RlfTRBn
865
874
93*2
1.134
80BTIS8
868
854
931
1.143
TOKNAOB
B^TRte8
tonnes
35.838
44.733
80.570
41.728
SORTIRS
tonnes
35 800
44.50«
80.570
41.835
ton«es
9.760
9.683
3.4159
2.979
tonnei
1.931
1.600
4.503
3.833
-484 ^
Les statistiques de 1904 n'ont pu encore être établies. On peut dès main-
tenant affirmer qu'elles donneront des résultats sensiblement supérieurs à ceux
de Tannée 1903.
Ânalaiava est desservi régulièrement par un courrier des Messageries Ma-
ritimes, qui ^f mouille le 1*' et le 17 de chaque mois. La Compagnie des Mes-
sageries Maritimes à Analaiava a une agence gérée par M. Fonarmes.
D'autres navires touchent fréquemment à Ânalaiava, où ils viennent charger
soit des bœufs, soit du raphia.
On peut encore citer comme centres de transaction importants : Antsohihy,
qui communique par la Loza avec Analaiava et où les marchandises peuvent
être débarquées à quai^ ^ndranosamonta et Maromandia, oui sont accessibles
aux boutres de dix. tonnes ; enfin, Antonibe, au fond de la baie de Narindra
et Arapasindava, à l'embouchure de la Sofia.
RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX
Le voyageur qui se rend à Analaiava en venant d'un des grands ports de
la Colonie utilise le Persf^polis, courrier des Messageries Maritimes, qui fait le
service de la côte Ouest et louche à Analaiava le 17 de chaque mois, venant de
Diego-Suarez et de Nossi-Bé, ou le 1«' du mois, venant de Majunga.
Les prix de passage sont donnés par le tableau suivant :
ANALALAVA
Majunga
No8»i-Bê
Diego-Suarez
!'• CLASSE
55 francs
55 —
13? —
3« CLASSE
% francs
25 -
45 —
PONT
avec
N'OURRITUUK
16 franca
16 -
33 -
Bans
NOURRITURE
14 francs
14 —
?8 -
Le tarif pour le fret est le suivant :
Pour Marseille, la tonne 80 francs
Pour Hambourg et Londres, la tonne 90 —
Pour Majunga, id 15 —
Pour Nossi-Bé, , id 15 —
Pour Diego-Suarez et les ports de la côte Ouest, la tonne 30 —
De nombreux boutre^ font également le cabotage entre Analaiava et Nossi-
Bé ou Majunga. On peut facilement utiliser ce moyen de transport, surtout pen-
dant la saison sèche. Le prix de passage est très peu élevé, mais il faut pourvoir
à sa nourriture pendant la durée de la traversée.
D'Analalava, on peut se rendre sur les différents points de la côte par boutre
ou par pirogue. Les prix de passage d'Analalava aux principaux centres du
cercle par la compagnie de batelage de M. Raggi sont les suivants :
TRAJET EFFECTUÉ
PRIX PAR PERSONNE
OBSERVATIONS
ALLBR
▲LLBRBTBBTOUB
Analaiava à Antsohihy
id à Antooibe«
Id. & Maromandia
10 francs
12 —
15 -
17 fr. 50
20 00
25 00
Les bagages au-dessous de
50 iLilograrames par passager
soBt embarqués de droit.
Pour les déplacements dans l'intérieur, il faut se servir d'un fllanjana. II
existe de bons chemins muletiers dans le cercle ; cependant, il ne faut pas comp-
ter sur le mulet pour entreprendre un voyage de longue durée, à cause des
31
— 482 —
difficultés que présente le passage des rivières, très nombreuses et peuplées de
caïmans.
On recrute facilement des bourjanes au prix de 1 fr. 50 par jour.
Le nouvel arrivé trouve au marché aAnalalava les principales denrées
d'alimentation aux prix suivants :
Bœuf Ofr.eoiekilo. Canard Ifr.OOàlfr.^
Porc 9 50 — Poisson à très bti prix.
Mouton 3 00 — Pain 0 fr. 90 le kao.
Poulet 0 50&lfr.
On se procure assez facilement un bon domestique, qui se paie de 15 à25fr.
par mois.
La main-d'œuvre étrangère n'existe pas dans le cercle et le peu de geùt
que montrent les indigènes pour le travail rend difficile le recrutement de ia
main-d'œuvre disponible. D'une façon générale, le colon traite de gré à gré avec
le Sakalava et ne lui fait prendre un engagement qu'après que l'entente esi
reconnue possible de part et d'autre. Les conditions (rengagement varient avec
le travail demandé.
11 y a lieu de noter ici lafaçon dontun colon, M. Matbieu, a résolu le problème
de la main-d'œuvre : il a autorisé cent familles à s'installer sur sa conces-
sion; chacun des cbefs de famille cultive et transforme en rizières pour son
propre compte le terrain qui lui a été attribué. En écban^e de ces avantages, les
nommes s'engagent à travailler pour lui une dizaine de jours par mois moyen-
nant un salaire journalier de 0 fr. 60.
Une infirmerie-ambulance existe à Analalava. Les malades sont rares dans
le cercle ; quelques cas de paludisme sans gravité, pas de dysenterie. Avec une
bonne installation, en évitant les imprudences et les fatigues exagérées, ud
Européen peut vivre de longues années dans ce pays.
Analalava est le chef-lieu de la circonscription scolaire du N.-O. Une école
régionale, qui compte de nombreux élèves, fonctionne depuis plusieurs années
et est en pleine prospérité.
En 1902. les pères de la mission du Saint-Esprit ont fait construire une
église à Analalava.
ADMINISTRATION
MM. Gharbonnel, $, capitaine d'artillerie coloniale, commandant le cercle.
Remy, lieutenant aïnfanterie coloniale, officier de renseignements,
llariinezy comptable de V^ classe, gérant de la caisse d'avances.
Secteur de Marotnandia
M. Ferry, lieutenant d'infanterie coloniale, commandant le secteur.
District d'Antsohihy
M. Glande, administrateur-adjoint de 3° classe, chef de district.
Secteur de Bealanana
M. Jame, adjudant d'infanterie coloniale, commandant le secteur.
Secteur d'Antonibe
M. Gilles, lieutenant d'infanterie coloniale, commandant le secteur.
Secteur d* Analalava
M. Remy, lieutenant d'infanterie coloniale, commandant le secteur.
Service de santé
M. Lairac, médecin-major de 2* classe, médecin chef de Tambulance.
Enseignement
MM. Brangier, instituteur de 5* classe, directeur de l'école régionale.
Gatault, instituteur de 5* classe.
— 483 —
M"* Godard, institutrice de 5« classe, directrice de Técole primaire mixte.
M"^* MaisonneuTe, auxiliaire.
Douanes
MM« Granani, brigadier de i'* classe, flf^"* de receveur.
Le Besaon, matelot de 2* classe.
Karo, id.
Service vétérinaire
M. Bordes, vétérinaire de 5« classe, chef de la 8* circonscription.
Postes et télégraphes
MM. Bosaon, commis local de 4« classe, receveur.
Delamiay, surveillant.
Service topographique
MM. Lucciani. géomètre de 1'* classe, chef de circonscription.
Roux, géomètre de 2* classe.
Garde régionale
M. Destigny, garde régional de 1'* classe, fi^°* de commissaire de police.
Culte catholique
RR.PP. Roncy.
Samnel.
LISTE DES HABITANTS EUROPÉENS ET ASSIMILÉS
Français
MM. Bbllot, colon, Analalava.
BoiRON, représentant de la Compa-
gnie Lyonnaise de Madagascar,
Analalava.
Berthelot du Chesney, colon mili-
taire, Ampasindava N.
DE Giovanni, colon, Andavaravina.
DuBOsc, colon, Maromandia.
DupiN DE LA Ferrièrk, employé,
Analalava.
M"* et M. DussEAU, Ch., colon, Amben-
drano.
MM. DussEAU, E., colon militaire, Amben-
drano.
DuvAL, G., etDuvAL, colons à Befotaka.
DuvBRNAY, Edouard, colon, Anlso-
hihy.
DuvbrnaV, Joseph, employé, Antso-
hihy.
FoNARHEs, père, représentant des
Messageries Maritimes, Analalava.
FoNARHES, fils, emplové, Analalava.
Gazan, commerçant, Àmpasikely.
Le Moy, stockman, Analalava.
M*"* et M. Lesubur, colon, Analalava.
MM. Mépoint, commerçant, Antsamala.
Maisonneuve, colon, Analalava.
Mathieu, id .
Pauxieux, employé, Analalava.
Pongelin, charpentier, Analalava.
MM. pRuvoT, représentant de M. Balli,
Maromanoia.
Sgop^xitis, Georges, commerçant et
colon, Analalava.
M"* et M. Teissère, représentant de la
maison Frager.
TouLZA, colon. Ampasindava N.
Sautron. employé, Befotaka.
SoREL, charpentier, Antsohihy.
Trovalet, représentant de la maison
Frager, Antonibe.
Wilde, commerçant, Antsohihy.
Anglais
M. Mallet, employé, Berafla.
Autrichiens
MM. Gasparowski, commerçant, Antsira.
Mader, représentant de la maison
Gamier, Analalava.
Grecs
MM. Anagnostou. employé, Maromandia.
Calatzis, commerçant, Antonibe.
Galinicos, employé, Analalava.
CHARfros, employé, Analalava.
Carathanassis, commerçant, Anto-
nibe.
Garathanassis, commerçant, Man-
goaka.
MM . Panagiotou, commerçant, Antonibe.
Pantazis, commerçant, Analalava.
Petrides, Nicolas, commerçant, An-
tsohihy.
ScopéLiTis, Emmanuel, commerçant,
Analalava.
Stkphanis, commerçant, Maromandia.
Turcs
MM. Akoury, mécanicien, Analalava.
Naime, représentant de la maison
Raggi E., Antonibe.
NousRALLO, représentant de la maison
Raggi E., Antsohihy.
Pacha, André, repnésentant de la
maison Raggi E., Maromandia.
Pacha, Pierre, comptable, Analalava.
Raggi, Elle, commerçant, Analalava.
Raggi, Salim, employé, Analalava.
Indiens
MM. Abdallah Aghimo, commerçant, Ana-
lalava.
Abdoulousen Akihjeb, commerçant.
Adamjbs Valiiuee, commerçant, Ana-
lalava.
Adanjeb Moussodjee, commerçant,
Andranosamonta .
Au Bay Moussadjee, employé, Maro-
mandia.
Ali Bay Kadrabay, employé, Maro-
mandia.
Ali Bay Brandjee, sans profession,
Andranosamonta.
Ali Bay Mangauee, employé, Antso-
hihy.
Ali Bay Karimdjee, employé, Ana-
lalava.
AmtuEE Au Bay, employé, Analalava. •
Abdoulah Ali Bay, id.
Ali Bay Moula, employé, Antonibe.
Assany Bay Vaudjee, commerçant,
Analalava.
Abdallah Mola Dossadjee, employé,
Maromandia.
Ali Bay Dassadjee, commerçant, Am-
bodimadiro.
Ali Bay Kamoudln, commerçant, An-
tonibe.
Ali Bay Djetra, employé, Analalava.
Ali Bay Mitra, employé, Antsohihy.
Ali Bay Uerdjee, employé, Anala-
lava.
Ali Bay Moty, employé, Andranosa-
monta.
Ali Bay Asaanv, commerçant, Am-
bodimadiro.
Charifou Rahemtola, employé, Ana-
lalava.
Daoud Bay Akihdjee, employé, Ana-
lalava.
Daoud Adamjee, commerçant, Ambo-
dimadiro.
Dassadjee Kam Bay, commerçant
Analalava.
Djivoudjee Norbay, commerçant,
Analalava.
-484 —
MM.
Djetra Kordjkk, tailleur. Analalava.
DUERAM Djiva, id.
DossA, potier, Analalava.
Djivoudjee Moula Abdoulaisenb, em-
ployé, Maromandia.
Djaafardjbb Amidjse, commerçant,
Antsohihy.
Djivadjbe Au Bay, commerçant, An-
tsohihy.
Djivah Kandjbb, employé, Andrano-
samonta.
DjviAN Djivan, tailleur, Analalava.
Djivah Nandjee, employé, Antsohihy.
Daoud Bay Arihjee, employé, Ana-
lalava.
Djivah Mandjbe, commerçant, Am-
passindava.
Dossadjee Adamjee, commerçant, Be-
fotaka.
Djakra Djetra, employé, Analalava.
Djivrajee Djetra, employé, Ankeriky.
Djiva Mamed, id. Antsangabe.
Fadjil Ibrahim, commerçant, Anala-
lava.
Goulasène Mamod Aly, employé, Ma-
romandia.
GouLANSEM Ibrahandjee, cmplové,
Maromandia.
GouLANSÈNE Djivadjee, Commerçant,
Antsohihv.
Hadjee, employé, Analalava.
Uachim Djiva, employé, Analalava.
Hadjy Mohamed Faly, sans profes-
sion, Maromandia.
Issomadjbe Issadjbe, employé, Maro-
mandia.
IssoBo Ali Bay, employé, Tsaralanja.
H A MED Bossa, employé, Antonibe.
IsoBOA MossADJEE, Commerçant» Ma-
romandia.
Ismael Mamajbe, employé, Andrano-
samonta.
IssADJEE Validjee, employé, Anala-
lava.
Ibrahim Dossa, potier, Analalava.
Jbva Mamady, employé, Antonibe.
Kaodjee Gowing, tailleur, Analalava.
Kandjbb, employé, Antsohihy.
Kader Bay Ôussany Bay, employé,
Befolaka.
Karimdjee Ousseny, commerçant, An-
tonibe.
Karim Ibrahim, commerçant, Anala-
lava.
Karimdjee Mola Au Bay, employé,
Analalava.
Kahana, charpentier, Analalava.
Kador Adamjee, commerçant, Antso-
hihy.
Kader Moula GoulamsAnb, employé,
Antsohihy.
Kadra, commerçant, Befotaka.
KassemDossa, employé, AQJiamaqjira.
Kala Rora, tailleur, Analalava.
Katsara Pitembara, coiffeur, Anala-
lava.
- 485 -
HM. IUka, charpentier. Analalava.
Karim Djoha, employé, Analalava.
LouNANDJKE Karimoj£b, employé,
Analalava.
LOKINANDJEB MOLA ABDOULOUSÈNE,
employé, Antsohihy.
Mahaoaly Au Bay, employé, Maro-
mandia.
IIamadi Aboolahy, employé, Maro-
mandia.
Moussa NEE Akiiuee, employé, Maro-
mandia.
Mahambd Aly Kam Rodine, employé,
Antsohihy.
Moula Abdoulousènk Pirbay, fer-
blantier, Analalava.
Mamodaly Lajmbe employé, Anala-
lava.
Maodieb Nandjeb, employé, Antso-
hihy.
Mahamadi Aladine, employé, Amba-
liha.
Mamod Hossen Prbmjee, tailleur, An-
tsalama.
Mamadou Moula BRATiDJRE, commer-
çant, Maromandia.
Mahomet Au, commerçant, Antonibe.
Moula Raojeb Bay Karemjee, com-
merçant, Andranosamonta.
Moula Aly Bay Adamjeë, employé,
Andranosamonta.
Mousi<ADJEE, employé, Andranosa-
monta.
Mamod Aly Abdoulousène, employé,
Maromandia.
Mangauee MoussAnjEE, commerçant,
Antsohihy.
Mamodjeb Akimjée commerçant, An-
tsohihy.
Mamod Aly Booa Bay, commerçant,
Ampanimoricka.
Mamod Aly Kamoridin, commerçant,
Andamoly.
Mamod Bay Karimdjee Potel, com-
merçant, Ambodimadiro.
Nanjaraly Ajotra, employé, Anala-
lava.
Nato Ben Parahay, employé, Anto-
nibe.
NouRBAY Akimjeb, employé, Anala-
lava.
NouRBAY Taibjee, Commerçant, Ma-
romandia.
Nasoor Goulamsène, eommerçant,
Ampasindava.
PiRiBAYDJiVADJEE,employé. Analalava.
Pasghoten Mbyadjbe, charpentier,
Analalava.
Rajabaly Amor Bay, employé, Ana-
lalava.
Rbmadjee Djtvandjek, employé, Am-
balahanko.
Rahamatola Banibb, employé, Ana-
lalava.
Ratamssb Kaondjbb, tailleur, Anala-
lava.
MM. Raubmtola Dossa, employé, Mao-
goaka.
Mohamed Ben Amady Lahibo, hijou-
tier, Analalava.
Mohamed Bbn Adjbe, propriétaire,
Analalava*
Tahibo Dossa, potier, Analalava.
Sansodln Amuxieh, employé, Mahitsi-
hazo.
Taïb Bay Ghandjee, employé, Antso-
hihy.
Somodasjbb Dossa, commerçant, An-
tonibe.
Validjee Adamjee, commerçant, Am-
bodimadiro.
Vadjee Kam y Bay, commerçant, Am-
bodimadiro.
Vaeiojee Mandjee, charpentier, Ana-
lalava.
Comoriens
MM . Abdallah Amissy, commerçant, Am-
bohikely.
Amady Abdallah Jao, colon, Abalo-
honka.
Amady Ben Amady Samba, commer-
çant, Antsohihy.
Amada Ben Ghei 'Abdallah, bijoutier,
Analalava.
Amady Bkn Aly, propriétaire à Ana-
lalava.
Amassy Ibaody Sblla, commerçant, '
Antodibe.
Char y, employé, Andamota.
Djiady, commerçant, Ampasipîtily.
Idarossy Bfn Amady, colon, Nosi-
Lava.
IsoK Ahadi Samba, commerçant, An-
kingabe.
Omary Ben AsDAUiAH Jao, colon,
Ambalahonka.
Sahanany, commerçant, Ankingabe.
Saum Bahavedy, colon, Anjango.
Selimany, commerçant, Bedo.
Abdallah Ben Abdallah, propriétai-
re, Analalava.
Amady Ben Sultan, commerçant,
Analalava.
Amady Ben Ousseny, employé à Man-
goaka.
AssANY Arou Iaffar, commcrçant,
Analalava.
^LY Ben Gambila, employé, à An-
dranosamonta.
Aly Ben Sefo, commerçant, Nosi-Lava
Aly Ben Saum, commerçant, Nosi-
Lava.
Aldbrmany, commerçant, Berafla.
Aly Ben Abdallah, commerçant, Ma-
nambaliha.
Anjouanais
MM. Amassy, employé, Analalava.
Assany, colon, Ambalahonka.
AuMAssY, colon, Nosi-Lava.
— 486 -
HM. Amady Bbn àly, em)[>1oyé, Aihpana- j
tsova.
Bao Bbn Alaodt, employé, Andava-
ravina.
Bakary, employé, Analalava.
Barabimo, employé, Kitsongony.
Bakaly Siko, employé, Analalava.
Boana Moussy, employé, Ambaliha.
Charifo Bongary, commerçant, An-
tonibe.
Charifo Ben Mahamady, commerçant,
Anjajavy.
Charifo Ben Darossy, employé, Nosi-
Lava.
Chebany Ben Alaohy, commerçant,
Androniana.
Chabiho Amady Aly, employé, Ana-
lalava.
SoALEHY Ben Aly, commerçant, Am-
bokely .
Mayottaiê
[. Amady Barahoa, colon, Antonibe.
Aly Bbn Ousseny, bijoutier, Anto-
nibe.
Aman Mauindy,* bijoutier, Analalava.
Aran Malandy, id.
Bakary Ben Oussbny, bijoutier, An-
tonibe.
Bao Poly Bararona, colon, Antsaha-
manara.
Barohana, colon, Nosi-Lava.
Baraka Mageda, colon, Analalava.
BoANA Ben Omary, commerçant, An-
tsohihy.
Boana Omary Ben Aly, colon, Nosi-
Lava .
Fondy Assamy, bijoutier, Nosi-Lava.
FoNOY Somahily, bijoutier, Analalava.
Idi Ben Assany, colon, Analalava.
M asooy Ben Ousseny, bijoutier, Man-
goaka.
Mohamady Bbn OossBinr, bqduliefi
Antonibe.
Mokadara, colon, Nosi-Lava.
SouFOu Bbn Amady, employé, Ankin-
gabe.
Zanzibcttites
Abdallah Ben Amady, commerçant
Analalava.
Abdallah SaTdy, commerçant, Anala-
lava.
AsPANY Bbn Fanamana, employé.
Ambalahonka.
Ali Abdallah, commerçant, Anala-
lava.
Abdallah Mahatenary, conmierc4uit,
Aniingo.
Au Saîdy, commerçant, Analalava.
Amady Abdallah, commerçant, Ana-
lalava.
Amady Yolana, commerçant, Anala-
lava.
Amady Bakary, commerçant, Anala-
lava.
Aly Bbn Talisman y, conunerçant
Ambodimadiro. , ,
Ibrahim Ben Youssoup, employé, a
Kitsongona.
KoMBO ZoNiA, commerçant, Ambodh
bonara .
Mahomed Ben Aballah, employé.
Ampassindava .
Marohabily, colon, Ambodibonara.
M'Dahoma Osoamondra, commerçant
Ambodimadiro.
Safiny Ben Sultan» employé, Ami»-
dimadiro.
Tadjiry, commerçant, Analalava.
Rachidy Ben Aly, commerçant, Ana-
lalava.
— 487 —
Cercle de Maevatanana
RElfSBIGHElIElITS GÉOGRAPHIQUES
limites. — Le cercle de Maevataaana se trouve circonscrit entre les provin-
ces de Majun^a et de Maadritsara au Nord, la province de TAngavo-Mangoro à
TEst, la province de Tlmerina du Nord au Sud, le cercle de Maintirano et la
province de Majunga à TOuest.
Orographie. — A TOuest de la Mahavavy se trouvent les plateaux calcaires
du Tampoketsa et de Tlkahavo, qui commencent à 10 kilomètres au Sud de
Sitampiky, plus bas, le Bongolava vient s'encastrer dans les terrains anciens qui
couvrent les régions d'Ambaliha et dAnkilahila.
Entre la Mahavavv et la Menavava s'étend le plateau calcaire de l'Ankara,
désert infertile, dont les dernières ramifications viennent s'éteindre en face de
Maevatanana.
Du plateau de l'Ankara jaillit, au Nord de l'Iabohazo, le massif volcanique
du Tsitondroïna, qui domine tout le pays environnant et peut s'apercevoir à
50 kilomètres à la ronde.
La Menavava et Tlkopa sont séparées par une série de plateaux dénudés,
coupés de larges crevasses, garnie de raphias.
Du plateau d'Ankarabe se détachent deux chaînes qui se réunissent à hau-
teur d'Antsiafabositra pour se prolonger vers le Nord par le massif de Beritsoka.
La chaîne occidentale, appelée Ambonimenakely, suit la rive droite de Tlkopa
et présente de profondes coupures au passage du Mamokiraita, du Kamolandy et
deTAndranomiangona. La chaîne orientale, plus importante, forme la ligne de
partage des eaux entre l'ikopa et la Betsiboka. D'une constitution tourmentée,
elle est très difficile à franchir ; aussi a-t-elle intercepté presque complète-
ment les communications entre les habitants des deux vallées. Les principaux
sommets sont TAntsirapotsv, le Tsiafajavona (i.280m.} et le pic de Fanjavarivo.
Le pic d'Andriba (1.060 m.) domine la plaine de Mangasoavina.
Une nouvelle ramification du plateau central sépare la Betsiboka de la Ma-
hajamba. Elle a comme contrefort le massif d'Antongodrahoja, dont le point le
dIus élevé atteint 1.350 m ; à 4 kilomètres au N.-O. de ce massif, le pic de
Namakia (1.200 m.) forme un bassin détaché.
Plus au Sud se trouve un autre contrefort de moindre importance ; c'est le
massif isolé de Vohimbohitra, au pied duquel passe la BetsiboKa.
A VEst de la Mahajamba, les hauteurs boisées d'Ambakireny et le plateau
désert du Tampoketsa complètent l'orographie du cercle.
Presque tout ce système montagneux a une constitution analogue à celle
du plateau central : terrains primitifs où dominent les quartz et les argiles
rouges mélangées de silicates. Une min^e bande de terrains triasiques sépare
les terrains primitifs du plateau central, les terrains jurassiques de TAnkara et
de riahavo.
L'Ankarafantsika, au Nord du Kamoro, ainsi que le Tompoketsa, à TOuest
de la Mahavavy, appartiennent au terrain crétacé. Le Vohorobohitra et le pic
d'Andriba sont des roches éruptives anciennes (granit et porphyre).
Le Tsitondroina et quelques points du Tampoketsa sont formés de roches
éruptives récentes (basaltes).
Hydrographie. — La Mahavavv, l'ikopa, la Betsiboka et son affluent la Maha-
jamba sont les grandes voies fluviales du cercle. La Mahavavy est navigable sur une
longueur de 120 kilomètres pour les pirogues d'un fort tonnage entre Ambaliha
et les chutes du Bzony, à 22 kilomètres au Nord de Sitampiky, entre le 1
cembre et le 1*' juin, et pendant toute l'année pour les petites pirogues
" dé-
ayan
— 48à —
un faible tirant d'eau. Les chutes du Dzony et les rapides qui barrent son coars
jusqu'à Bekipay, sur 20 kilomètres, rendent à peu près impossibles les transports
par cette voie. La destruction de ces obstacles permettra peut-être de rendre
navigable la plus grande partie de ce cours d'eau pour les pirogues ordinaires.
En raison sêcne, les bateaux plats remontent Tlkopa jusqu'à Marololo. En sai-
son des pluies, le volume d'eau charrié est tel que les deux fleuves débordent et
atteignent plusieurs kilomètres de large. Les canonnières peuvent alors, sans
difficulté, remonter jusqu'au seuil d'Ambodiroka, où la navigation est arrMée
par les chutes de l'ikopa.
L'isandrano et la Menavava sont les deux pincipaux affluenU de gauche
de l'ikopa. Pendant la saison des pluies, les bateaux plats remontent la Menavava
jusqu'aux environs d'Ankadibe.
L'iaboazo, affluent de gauche de la Betsiboka, peut être remontée en toute
saison par des pirogues et, pendant rhiverna^^c, par des canonnières, jusqua un
seuil rocheux situe un peu en aval d'Ankirihitra.
La Mahajamba, affluent de droite de la Betsiboka, traverse du Sud au Xonl
le secteur d^Vndriamena. Elle n'est pas navigable ; les biefs acce^bles aux
pirogues ont au maximum 10 kilomètres ; elle rejoint la Betsiboka à Anibato.
POPULATION
EUROPÉENS ET ASSIMILES
NATIONALITE
Français
Anglais.
Grecs
Indiens.
NOMBRE
49
23
63
DECOMPOSITION
I>K LA POPULATION
INDIGÈNES
NOMBBB
Hommes
Femmes.
Enfants .
Total.
Existant en 190i
Augmentation.
15.414
14.708
10.556
40.738
33.004
7.734
BACBS
Sakalava
Makoa
Hova
Betsileo
MarofoUy
Betsimisaraka
Sihanaka
Comoriens....
Mancndy. ...
KOMBRK
18.595
l.*i
5 «7
tl.4i*7
l.l3i
9. m
4»
w^
Soit une augmentation de 7.743 individus provenant de rimniigration de
chercheurs d'or, d'un recensement plus complet et surtout du rattachement au
cercle du secteur de Sitampiky.
SUBDIVISIONS ADMIHISTRÂTIVES
Le cercle de Maevatanana comprend 5 secteurs :
1° Le secteur de Maevatanana (9.131 habitants), chef-lieu Maevatanana
(1.570 habitants), divisé en 6 districts comprenant 103 villages : Maevatanana,
Andranobevava, Antanandava, Ankirihitra, Madirondrafy et Marololo.
2° Le secteur (VAndrlamena (11.611 habitants), chef-lieu Andriamena
(35 habitants), divisé en 3 sous-secteurs : sous-secteur d'Andriamena, avec les dis-
tricts d'Antsatrana, d'Ambakireny et d'Andakana ; sous-secteur de Tsaratanana,
avec le district de Miarinarivo, et le sous-secteur de Maroadabo.
3° Le secteur d'Andriba (3.910 habitants), chef-lieu Andriba (2.400 habitants,
comprenant 46 villages, dont 10 forment le sous-secteur d'Ankadibe.
4® Le secteur de Sitampiky, chef-lieu Sitampiky, se subdivise en 3 districts :
Le district de Sitampiky, comprenant 15 villages et 926 habitants;
Le district d'Ambalina, comprenant 14 villages et 1.430 habitants ;
Le district d*Ankilahila, formé par 19 villages et 3.841 habitants.
50 Le secteur d'Ambato, chef-lieu Ambato, comprend les districts d'Ambato
et d'Andjiaja et le sous-secteur de Madirovalo.
— 489 —
Le district d'Ambato compte 2.813 habitants et i8 villages.
Le district d'Andjiaja compte 3.344 habitants et 36 villages.
Le sous-secteur de Madirovalo compte 3.736 habitants et il villages.
REHSEIGlfEMElITS ÉGOlfOMIQDES
Agriculture. — Enh'eprises européennes. — Secteur de Sitampiky. — M.
Driez a loué une concession de 4.000 hectares pour la chasse aux tfbeufs sau-
vages sur le plateau de i'Ikahavo, et a obtenu le monopole de la chasse sur une
étendue dix l'ois plus considérable.
M. Perrier delà Batliie s'occupe également de cette chasse dans la région.
Secteur d'Andriamena. — Dans sa concession de Maroadabo, M. Deschaux
a mis en culture 6 hectares de rizières et a un troupeau de 45 bœufs qu'il a
l'intention de porter sous peu ù 150.
Trois lots de colonisation : Ambaratabe II (208 hectares, N° 56), Tsararova
(200 hectares, N® 62), Mahatsinjo (100 hectares, N« 63), situés aux environs de
Tsaratanana, restent ouverts aux initiatives privées. Nature du sol : argile rouge
et humus, en terrain mamelonné.
Secteur cCAmbato, — MM. Lièvre et Kling-Koller, qui ont obtenu un titre
d'occupation provisoire pour des concessions situées dans la région du Kamoro,
ont l'intention de se livrer à l'élevage.
Secteur d'Andriba, — Quatre concessionnaire^^ se livrent à l'élevage et font
cultiver seulement le riz destiné à la nourriture de leur personnel.
Les alluvions de la Mahajamba conviendraient éminemment à la culture
du tabac. La vanille et le café pourraient être cultivés avec succès sur le ver-
sant Sud de l'Ankarafantsika ; cette région présente des parties boisées et arro-
sées particulièrement favorables à ces cultures. Il n'existe guère que 1.000
hectares de terrains susceptibles d'être concédés.
Cultures indigènes. — Le riz, le manioc, les patates et le tabac sont les
principales cultures indigènes.
Elevage. -- Les pâturages couvrent approximativement le quart de la
superficie du cercle. Le tableau suivant donne une idée de la richesse en bétail :
SECTEURS
BOVIDÉS
OVIDÉS
CAPRINS
SUIDÉS
Maf^vatATisna
12.288
43.746
13.000
4-2. Til
1-2.095
475
403
110
907
70
357
65
720
610
2.150
712
1.573
2.014
32
A ndriampn A
Andriba
Sitamiiikv
Aoibâlû •... •
129.850
1.196
1.822
6.481
Ces nombres pourraient facilement être triplés. Les pâturages de la Maha-
jamba et de la plaine de Madirovalo sont particulièrement riches en bovidés.
Le secteur d'Ambato a exporté, pendant l'année 1904, 1.700 bœufs d'une
valeur moyenne de 10 francs. Le secteur d'Andriamena a exporté pendant l'année
1904, 500 6œufs sur Marovoay et 800 ont été dirigés sur l'Imerina.
Aucune tentative n'a étéïaite pour l'amélioration des races.
Industrie. — La Compagnie occidentale de Madagascar possède k Maevata-
nana un atelier, une machine k glace, une puissante pompe aspirante et refou-
lante actionnée par deux turbines du système Hercule.
Le cercle possède des alluvions aurifères assez riches, surtout aux environs
de Tsaratanana et sur les boi*ds de la Mahetsamena.
Elles sont exploitées : par la Compagnie occidentale de Madagascar, qui a établi
des postes aurifères dans les secteurs de Maevatanana^Andriamena, Andriba, Am-
— 490 —
bato ; par M. Sescau dans la région de Mahabe ; par la Société des Mines d*or du
Sibanaka dans les districts de Tsaratanana, Miarinarivo et Maroadabo, ainsi que
par MM. Sescau, Raulet, Descbaux, Goi Douglas et Souvaltzis dans les mêmes
régions.
La Société Harisson-Scbmidt se livre à la même exploitation dans le district
de Miarinarivo et MM. Lièvre, Ansaldi, Salin et Dreyfus, dans les régions du
Kamoro et de la Mabetsamena, ont planté de nombreux piquets.
L'extraction de Tor se fait par le procédé de la battée.
Plusieurs filons de quartz aurifères déjà reconnus en 1903 par M. Chabert,
contrôleur principal des mines, en congé, sont l'objet de nouvelles études de sa
part en vue d'une exploitation moderne. Des travaux souterrains très inijwr-
tants sont faits dans ce but à Mababe, où il est question d'installer sous peu une
macbine industrielle.
Le cercle est relativement pauvre en forêts ; seule dans le secteur dft
^itampiky, l'exploitation forestière a pris pendant l'année 1904 un développement
digne de remarque.
L'ébène et le caoutchouc se récoltent en abondance dans les nombreuses
forêts de ce secteur et leur exploitation a donné lieu à un mouvement com-
mercial important.
La vallée del'Iaboaza et quelques revers de l'Ânkarafantsika possèdent de
beaux ébéniers et palissandres.
On trouve un peu partout des forces naturelles, malheureu. sèment inutili-
sables.
Le raphia pousse dans tous les bas-fonds et constitue la seule exploitation
des indigènes.
Commerce. — Maevatanana, point de transit important, est en même temps
un grand centre commercial.
On y trouve deux maisons françaises : Coopérative de Maevatanana et mai-
son Garnier ; trois maisons grecques : Gatsimatidis Elefthériadis, Psaltes et
Melachrinidis, pourvues de toutes sortes d'articles, et de nombreuses maisons
indiennes.
Ces maisons détiennent tout le commerce d'importation, qui, pendant les
onze premiers mois de 1904, a donné lieu aux entrées suivantes :
Alcools et dcqrées alimentaires 93.000 k. Riz (paddy décortiqué) 170.000 k.
Vins 72.000 Pétrole 8.000 -
Farine 7.500 Tabac 500 -
Tissus 42.500 Charbon (de terre) 1.000 -
Chaux et ciment 45.000 Café 2.500 -
Denrées alLuentaires 42.000 Divers (poteaux en fer.
Sucre 2.900 quincaillerie; 250.000 -
Le commerce d'exportation était jusqu'à ce jour presque tout entier entre les
mains de la Compagnie occidentale de Madagascar, a laquelle, le 28 mars 1899,
il a été octroyé, avec une concession de 1.500 000 hectares, dont 400 situés surla
orovince de Majunga, une situation privilégiée à plusieurs points de vue. Le
décret du 22 mai 1904 a réduit cette concession à 100.000 hectares de terrains
en toute propriété et à un privilège pour la recherche et l'exploitation des
alluvions aurifères sur toute l'étendue de l'ancienne concession.
Les produits exportés en 1904 sont énumérés ci-dessous:
^, > Compagnie OccidentaU(1904) 166 kilos Peaux de bœufs 2.800 neanx
"'lAutres exploilatioas 75 — Ebène 6.500 kilos
Bapbia 100.000 — Cire 325 —
Caoutchouc 2i 000 — Bœufs 3.200 télea
Le Malgache produit peu et consomme peu.
Les marchés nebdomadaires d'Andriba, d'Andriamena et de Tsaratanana
sont les plus fréquentés ; les habitants de l'Imerina y amènent des moutons,
des porcs, du riz, du savon malgache et repartent avec du sel et du gros bétail.
Les transactions entre Tsaratanana et Marovoay sont également très actives.
— 491 —
Le tableau suivant fait ressortir le chiffre des affaires commerciales pendant
Tannée 1904 :
Importations 383.9ï)0 francs
Ex|>ortationa 932.000 —
L*importation porte surtout sur les alcools et les tissus, qui trouvent un
écoulement facile.
L'exportation porte sur Tor, les bœufs, les peaux, le riz, le raphia, le caout-
chouc.
RENSEIGNEMEIITS GÉNÉRAUX
On va de Majunga à Maevatanana en trois jours ; il en faut huit pour venir
de Tananarive. Quelques améliorations à la route permettront bientôt de faire
en toute saison le trajet dans les meilleures conditions.
On trouve au chef-lieu du cercle un hôtel confortable tenu par M. Féraud ;
le prix de la journée revient à 10 fr. 50, la pension est de 150 francs par mois.
M. Catsimatidis tient aussi un restaurant, au prix moyen de 100 francs par mois.
Maevalanana est relié à tous les chefs-lieux de secteur par des sentiers
muletiers- facilement praticables. Le bourjane se paie en moyenne 1 fr. 25 par
jour.
On trouve partout des gîtes confortables et des vivres à bon marché, des
poulets à 0 fr. 30, des œufs a 0 fr. 10.
La route de Maevatanana-Tananarive devient de jour en jour meilleure. Elle
vient d'être livrée à la circulation des véhicules jusqu'à 500 kilos.
La route est prolongée par voie fluviale jusqu'à Majunga. Les transports
sont effectués soit par pirogues, soit par les bateaux de la Compagnie occiden-
tale de Madagascar, dont les départs, subordonnes à la quantité du fret, sont très
irréguliers.
Les autres voies terrestres méritant mention sont :
i^ La route de Tananarive à Marovoay, par Vohilena, Andriamena etMaroa-
dabo.
2® L'ancienne route malgache, qui se détache de la précédente à 5 kilomè-
tres au Nord d' Andriamena et passe par Ambalanjanakomby, Andjiajia, pour
aboutir à MarovOay.
Le télégraphe reliant Majunga à Tananarive passe par Ambato, Marololo,
Maevatanana, Antsiafabositra et Andriba.
Le colon éprouve de la difficulté pour recruter de la main-d'œuvre, par
suite de la paresse et de la défiance du Sakalava. Actuellement, le prix de la
journée est de un franc. Le système des contrats d'engagement ne parait pas
donner de bons résultats. L'immigration des gens d'Imerina se fait difficile-
ment, par suite de l'insalubrité du climat.
Maevatanana possède une ambulance, une école, un temple protestant et
une église catholique.
ADMINISTRATION
MM. VAnvaetermeulen, ^, capitaine d'infanterie coloniale, commandant le
cercle.
Golcanap, capitaine d*infanterie coloniale, officier-adjoint.
Rayai, lieutenant d'infanterie coloniale» officier de renseignements.
Girard, commis de 1'* classe des affaires civiles.
Subtil, commis de 2* classe du corps des comptables, gérant de la caisse
des fonds d'avances du cercle.
Secteur DE Maevatanana
M. Guinot, lieutenant d'infanterie coloniale, conimandant le secteur.
- »-
- 498 —
Secteur d'Andriamena
MM. Jottras, capitaine d'infanterie coloniale, commandant le secteur.
Sunoni, lieutenant d'infanterie coloniale, commandant le sous-secteur
de la Mahajamba.
FerviUe, lieutenant d'infanterie coloniale, commandant le sous-secteur
de Maroadabo.
Secteur d'Andriba
MM. Destoup, ^, capitaine d'infanterie coloniale, commandant le secteur.
Rover, lieutenant d'infanterie coloniale, commandant le sous-secteur
d'Ankadibe.
Secteur de Sitampiky
MM. Pérès, capitaine d'infanterie coloniale, commandant le secteur de Sitampiky.
Hivet, lieutenant d'infanterie coloniale,commandant le district d'Ambaiiha.
Ranc, lieutenant d'infanterie coloniale, commandant le district d'AnkOa-
hila.
Secteur d'Ambato
MM. Defoort, capitaine d'infanterie coloniale, commandant le secteur.
Foumier, lieutenant d'infanterie coloniale, commandant le sous-secteur
de Madirovalo.
SeiDice de santé
MM. Rul, médecin-major de 2* classe, des troupes coloniales, médecin chef
de l'ambulance de Macvatanana.
Gamier, médecin-aidc-major de 1'* classe stagiaire, médecin mobile.
Travaux publics
MM. Trigalouz, conducteur principal de i^* classe des travaux publics, agent
voyer.
Clavèrie, commis de 2* classe des travaux publics.
Postes et télégraphes
MM. Véron, commis local de 5* classe, receveur à Maevatanana.
Gorvisy, surveillant local de 4* classe, à Macvatanana.
Lesenfants, surveillant local de 4« classe, gérant à Marololo.
Service des transports
MM. Subtil, commis de 2^" classe du corps des comptables, chargé des trans-
ports civils.
Evin, sergent d'infanterie coloniale, chargé des transports militaires.
LISTE DES HABITANTS EUROPÉENS ET ASSIMILÉS
Français
MM. André, surveillant des travaux de la
roule de TOuest.
Ansaldi, prospecteur à Macvatanana
Antoni, Eugène, commerçant à Mae-
vatanana.
Antoni, Marlus, id.
Antoni, mineur à Mahabe (Andria-
mena).
BLAison, agent de la C* occiden-
tale, au Taniandjidma.
MM. Bernard, agent de la Société des
Mines d'or du Sihanaka, à Tsara-
tanana.
Beynrt, agent de la G'* occidentale,
Andriba.
Bandou, employé de commerce, à
Andjiajia.
BuRY, agent de la G'* occidenUle, à
Maevatanana.
Glunet, agent de la G'* occidentale,
à Maevatanana.
MM. Chabkrt, contrôleur principal des
mines, en congé, à Mahabe.
Constant, chasseur de bœufs sau-
vages à A ntsakoamadinika (secteur
d'Andriamena).
Delaykn, agent de la G'* Occidentale,
à Morafeno.
Desghaux, colon à Maroadabo.
Driez, colon éleveur à Kely-Fcly (sec-
teur de Sitampiky).
Dujaroin-Dblagour, prospecteur àMa-
dirovato (secteur d'Ambato).
DucREY, commerçant, à Andjiajia.
Dugheman, J., commerçant à Madi-
rovalo.
BucHEMAN, V., commerçant à Anka-
rambilo (Madirovalo).
îilRAND, commerçant à Maevatanana.
M- FÉRAND.
MM. Florin, agent de la C^- Occidentale,
au Firingalava (secteur d'Andriba).
GiNGNABERT, Surveillant des travaux
de la route de l'Ouest.
Gaboriaut, colon éleveur au Kely-Fely .
M-* Gaboriaut.
MM. Hbnriqub, commerçant à Madirovalo.
Kling, colon militaire à Marovoalavo
(secteur d'Ambato).
LiEVRg, prospecteur à Kelimaizina
(secteur d'Ambato).
Postaire, transporteur-éleveur à
Maevatanana.
Paou, mineur à Mahabe.
DE RuiLLÉ, agent de la €*• Occiden-
tale, à Andriamena.
Raulbt, prospecteur à Bekabidja (An-
driamena).
Rogemoxt, agent de la C^* Occiden-
tale, au Mandrasy.
Fautriot, agent de la C»* Occiden-
tale, à Maevatanana.
Salui, colon à Andriba.
Salomon, colon éleveur au Kelv-Felv.
M-* Salomon. ^
MM. Stéphan, colon au Kely-Fely.
Simon, agent de la 0^* Occidentale, à
Madirovalo.
M-« Simon.
MM. Thiery, employé au Kelimaizina (sec-
teur d'Ambato).
^ ^y^l^ commerçants à Ambato.
M- et M-"« TuRBY.
Anglais
MM. Cox-DoNGLAs, prospecteur à Bema-
nary (Andriamena).
UOLOBN, chimiste à Tsaratanana.
J^«2««N8, chefde l'exploitation delà
Société des mines d'or du Sihanaka.
Jones Nelvillb, ingénieur des mines
aTsaratanana.
Lloyd, ingénieur des mines à Maro-
vato (Andriamena).
Stutchbury, ingénieur des mines à
Tsaratanana..
— 498 —
M
MM
MM
Whittaxbb, ingénieur des mines t
Tsaratanana.
Grecs
. Bâtis, Nicolas, emplové de commerce.
Bamboudakis, commerçant à Madi-
rovalo.
Catsimatidis, Jean, commerçant à
Maevatanana.
Catsimatidis, Emmanuel, commer-
çant à Maevatanana.
Chrysanthos, frères, commerçants à
Ambaliha.
Cyryam«, commerçant à Sitampiky.
Commnos, employé de commerce à
Tsaratanana.
Bémétrius, employé de commerce à
Madirovalo.
EcoNOMiDis, commerçante Ankadibe.
Elefthériadis, commerçant à Anta-
nandava.
Jeansopoulos, Belios, commerçant à
Andriba.
MéLACHRiMiDis, commcrçRUt à Mae-
vatanana.
MiTSAKis, commerçant à Ambato.
PsALTis, A. et H., commerçants à
Maevatanana.
Panoussos, transporteur à Maeva-
tanana.
PsALTis, N., commerçant à Andria-
mena.
Phocion, commis à Andriba.
Phiuppidis, commerçant à Ambaliha.
Pamoussos, id.
SouvALTzis, commerçant à Tsarata-
nana.-
Tertipis, commerçante Ankilahila.
Zervos, commerçant à Andriba.
Indiens
Abdoulousen, ferblantier.
ABDOULousKrî Alibay, employé de
commerce.
Abdoul Cader.
Abdoul Karim.
Abdoulousen Séumanjy.
Abdoulousen Taibadjy.
Amnidjy Séumandjy.
AuBAY Sir A.
AssAN Aly, commis.
Abdoul K.\rim, commerçant.
Alibay Sadjy, id.
Adramjee Samjeb. id.
Alibai Issadjee, id.
AssANALY Galanssen, commcrçRut.
Adamjee Mola Karemjee, id.
Baoud Natho, id.
Baodjbe-Saodjeb, id.
Baoud Bey, id.
BzA BziRA BzY, id.
BjETTA VlRJEB, id.
Bjetta Karansy, id.
Gogardjee Karannsy, id.
— 494; —
Hàrdjt Snanbjy, transporteur.
Hassanolt Alîbay, commerçant.
Ha ss A NUL Y Dossamy, employé de
commerce.
Hassanou Dossadjy, commerçant.
Hassanou Sivadjy, id.
HissopAli, employé de commerce.
iBRAHAMJY ALY, id.
IssADJY Remtola, ferblantier.
IiNA Mrdjy, conducteur de charrettes.
IsovAY Nandjy, employé de com-
merce .
IsOFAHY MoLA NoRBAY, Commerçant.
JoMA Ramjy, employé de commerce.
Jafo Jetha, ' id.
JoussA MouRMAMAN, poUer.
KoHBAY PiRBAY, Commerçant.
KoNJi Versi, charpentier.
Kassiii Nanwy, employé de com-
merce.
Kasso Lada, commerçant.
KaDIR JlVADJIE, id.
Kandjee Vers y, id.
Kamibay Abdabay, commerçant.
Karimjeb Isofahy, id.
Lada Jesa, id.
Laromanjy, commerçant.
Mamadaly Ivadjy, employé de com-
merce.
Mamady Giva, employé de commerce.
Maiiady Givadjy, employé de com-
merce.
SuANDJY Nandjy, employé de com-
merce.
Mohamed Somar, transporteur.
Moula Mamadau, employé de com-
merce.
MoussADJY Radjibay, transporteur.
MouRDJY SouM.\R, employé de com-
merce .
Mandali Nandjee, employé de com-
merce.
MM. Merka Soura, empltf]^ decommerce .
MiNTRA Ismael, potier.
Mamadou Djabarojy, commerçant.
Nandjy Kanjy, employé de commerce.
Nabay Norbay, transporteur.
Narsy Vers y, commerçant.
Nassor Kara, employé de commerce.
Pirbay Tandjibay, id.
PmA Mahamed, potier.
Rantsor Lala, charpentier.
Kaojy Kabsanb, forgeron.
Razabali Soudandjy, employé de
• commerce .
Ramato La ka rima, employé de com-
merce.
Sajo Gubla, employé de commerce.
Selimany Pramjy, transporteur.
Seyleman YAâTAy employé de com-
merce.
SiRDJY Nandjy, employé de com-
merce.
Sercep Ramjee, employé de com-
merce.
Sulbyman Lahka, employé de com-
merce.
Samesoudine, commerçant.
Taibau Ibramji, employé de com-
merce .
Taibau Jivadjy, commerçant.
Taibau Norbay, employé de com-
merce.
Tabay Amijee, commerçant.
Valdjy Derdjy, employé de com-
merce.
Valdjy, Kassiv, employé de com-
merce.
Valdjy Merau, employé de commer-
ce.
VissANDJY Dargnata, employé de
commerce.
Vis s AND Y ViRDJY, commerçant.
Verje Samjee, id.
— 496 —
Cercle de Maintirano
RERSEIGlfEMElITS GÉOGRAPHIQUES
Limites. — Le cercle de Maintirano a pour limites : à l'O. et au N.,
le canal de Mozambique ; au N.-E., le cours du Manambo, depuis son embou-
chure jusqu'à son confluent avec le déversoir du lac Tsiribirahv, le cours de
ce déversoir, une ligne droite ioignant, à travers le lac Tsiribirahy, la tête de ce
déversoir à Tembouchure de 1 Andragimainty dans le lac Tsiribirahy, une ligne
E.-O. joignant cette embouchure au Manambo, le cours de ce fleuve jus-
qu'à sa source, une ligne droite joignant cette source à celle deTAndranomava,
puis la falaise du Tampoketsa jusqu'au point géodésique Ikahavo ;
A TE., une ligne O.-E., allant de Tlkabavo au pic Bodahy, une ligne de
direction générale N. -S. allant du Bodahy au confluent du Manambaho et du
ruisseau Marotevoy, en passant par les pics Ambohimenoky et Ambohitromby,
Suis le cours du Manamoaho jusqu'au point où ce fleuve est traversé parla route
e Makarainga à Ankilahila, une ligne O.-E., allant'de ce point au confluent
de la Mabavavy et de la Kelilalina, et enfm le cours de la Mahavavy jusqu'à sa
source ;
Au S., la ligne de partage des eaux entre les bassins du Manambolo et de
la Sobanina, d'une part, et ceux du Manambaho, de la Demoka et de la Ton-
drolo, d'autre part.
L'Ile Juan de Nova et les îles Barren (stériles), dont la superficie e^t de 29.900
mètres carrés environ, dépendent du cercle.
Orographie. — Le cercle comprend cinq régions bien distinctes, qui sont,
en allant de l'O, à l'E. :
1° La zone côtière, large de 2 à 4 kilomètres, sablonneuse et couverte, en
beaucoup d'endroits, de palétuviers;
2* Une plaine s'étendant, parallèlement à la mer, sur une largeur moyenne
de 50 kilomètres, peu accidentée, bien arrosée, présentant de nombreux lacs et
marécages, boisée et herbeuse ;
3<» Dans la partie située au S. du Manambaho, un plateau calcaire, d'une
altitude moyenne de 400 mètres, parallèle à la côte, large en moyenne d'une
dizaine de kilomètres, escarpé et très boisé, appelé Bemaraha ;
4« A l'E. du Bemaraha, une région de composition analogue à celle de la
plaine de l'O., mais plus tourmentée ; elle est limitée à l'E. par le Bongo-
Lava et comprend les iiautes vallées du Manambaho, du Ranobe et de la Ma-
nangoza et se termine sur le moyen Sambao ; elle est parsemée de nombreux
massifs éruptifs, dont les principaux sont :
L'Ambohitrosy ou Ambohibengy (790 mètres) ;
Le Fonjay (650 mètres) ;
Le Tsimilaratra (650 mètres) ; •
L'Ambohitsiraindray (700 mètres) ;
Et l'Ambohimirahavavy (700 mètres) ;
5<» Au N.-E., la région de Bekodoka, comprenant les hautes vallées du Sam-
bao et de ses affluents, la Kalonga et la Sahondra; ellclest limitée, à l'O., par
'Ç mont Ambohitrosy et, à l'E., par le plateau du Tampoketsa ; elle est de cons-
titution mica-schisteuse, analogue à celle des plateaux de l'Imerina, tandis que,
»ans autre exception, tous les terrains de la cote Ouest sont d'origine sédimen-
^ire. Elle s'étend en ondulations lentes, souvent creusées de crevasses profon-
des ; les vallées y sont nombreuses. Elle est généralement déboisée, sauf dans
|e Nord, où se trouve la forêt d'Analaomby ; son point culminant est au massif
d'Ambohitrambaniandro (500 mètres d'altitude).
— 496 --
Hydrographie. — Les cours d'eau qui arrosent le cercle sont, en partant du
N., les suivants :
Le Manambolo, dont la partie supérieure, très boisée, renferme diverses
essences précieuses (ébène et caoutchouc principalement);
Le Sambao, dans lequel se déverse le lac Ampary et qui reçoit à gauche
le Manangoza, rivière assez importante, qui peut être remontée, en toute saison,
par les boutres jusqu'à Tsavonga, à 55 kilomètres de la côte ;
Le Marotondro;
Le Berna ri vo ;
Le Tsarapitsaha ;
Le Ranobe, qui vient des dernières pentes 0. du Bongo-Lava ; les nioiir-
langues le remontent jusqu'à 50 kilomètres de la mer. A son embouchure est le
port de Be ravin a ;
La Kingala, qui a des marais et une courte vallée large, plate et fertile ; les
mourlangues la remontent pendant 15 kilomètres ;
La Betsisiky, courte et véritable bras de mer ; à Tembouchure se trouve Je
port de Tamboharano. Les petits boutres la remontent jusqu'à 40 kilomètres.
Le Manambaho, qui vient du mont Makarain^a>Be, éperon du Bongo-Lava.
On le remonte jusqu'à 25 kilomètres avec de petits navires ; plus haut, il est
barré par des roches. Son cours impétueux se fait sentir, aux hautes eaux, jus-
qu'à trois kilomètres en mer ;
Le Mangomba ;
Le Namela, qui se réunit au Kimajimaji à Andemba et se jette dans la baie
de la Kilandrano ;
La Demoka, à l'embouchure de laquelle se trouve l'îlot, aujourd'hui à
demi-submergé, sur lequel était construit l'ancien Maintirano ;
La Tondrolo.
Ces quatre dernières rivières descendent du Bemaraha. Les embouchures
de la Namela et de la Demoka constituent de véritables ports ; elles sont, en
outre, réunies entre elles par un système amélioré de canaux naturels, qui per-
met, aux grandes marées, aux boulres de 10 tonnes et aux goélettes de 16 ton-
nes, et, aux marées ordinaires, aux navires ayant un tonnage moitié moin-
dre, d'aller de Maintirano à Andemba et à Demoka.
POPULATION
La population indigène du cercle se rattache à trois races distinctes :
La race Sakalava, comprenant les Sakalava proprement dits, répartis sur
toute rétendue du cercle, les Vezo, pécheurs établis sur la côte, les Behosy et les
Vazimba, habitant le plateau du Bemaraha et ses deux versants ;
La race Hova (Amboalambo), issue d anciens captifs et résidant surtout dans
le N. (Milanja), et la race Makoa. composée d'esclaves importés d'Afrique et
cantonnée à 10. du Bemaraha.
On contpte :
Sakalava iS.lH
Hova 408
M a koa 9803
au total 38.938 lodigènes,
dont 1*1.620 hommes, 14.002 femmes et 6.316 enfants.
Le nombre des Européens et assimilés est de 435, se répartissant comme suit :
Français : 3 Zanzibaristcs 5
Grecs 9 Gomorien» 35ft
Portugais 15 Bourbonn is Q
Hindous 99 Tunisien 1
Arabes 7 Syrien i
Sénégalais 9
La population totale est donc de 28,938 + 435 = 29.373 habitants.
DIVISIONS ADMINISTRATIVES
Le cercle comprend les anciens royaumes Sakalava de Mahllaka, de Mahara,
de Milanja et une partie de celui d'Ambongo.
— 497 —
Il est aujourd'hui divisé en 3 secteurs (Maintirano, Ranofoe et Mîlanja),
divisés eux mômes en sous-secteurs.
DIVISIONS ADIIHISTRÂTIVES
HABITANTS
INDiaftNKS
EUROPÉENS
et
ASSIMILAS
Secteur de MaiDUrano
8.048
9.784
11.106
77
336
22
id. du Ranobe
id. du Milanfa
Totaux
28.938
435
REN&EIGREIIERTS ÉCONOMIQUES
Agriculture. — Le Tunisien Ismaël ben Hanafy possède à Demok^ une con-
cession de 100 hectares en bon état : il a l'intention d'y essayer certains produits
d'Egypte.
Un lot de 10.000 hectares a été reconnu sur la Kingala, à 25 kilomètres de
Tambohonino. On y trouve des étangs avec de l'herbe toujours verte, des terrains
à rizières, des bouquets de bois pour la construction.
A Behcridjy, 10 kilomètres de Maintirano (route carrossable), à Demoky
(24 kilomètres. Voûte carrossable, ou 12 kilomètres par voie d'eauj,les Européens
peuvent trouver des lots de 100 hectares en bonne teire. Les (rais de mise en
valeur sont dé 150 francs l'hectare ; il est difficile d'avoir de la main-d'œuvre.
Des essais de cultures diverses sont à tenter, sauf en ce qui concerne les produits
du pays. Les essais de sarrazin n'ont rien donné, le téosjnte, herbe fourragère
à coupe, est bien venue à Demoky ; en 1900, on a semé en divers points des
grains de Manihot Gloziovii de belle venue oui n'ont pas été saignés encore. Des
Comoriens récoltent tous les ans, à Tambonarano, environ 5.000 kilogrammes
d'oignons.
Les Malgaches cultivent le riz, le manioc, le mil, l'arachide, la patate, le
haricot, l'ambrevade, la canne h sucre, les courges, la banane, le tabac.
Ils coifnmencent à se décider à augmenter un peu l'étendue de leurs rizières ;
néanmoins, il n'y a encore pas d'excédent de production dans le pays.
Eleyage. — Le dernier recensement a donné les résultats détaillés ci-après :
Secteur de Maiotirano.
id. du Rsinobe
id. du Milan ja
BŒUFS
VAGBES
YBAUX
CHÈVRES
PORCS
MOUTONS
492
1.951
3.727
8S8
3.926
7.122
503
2.222
9.072
530
1.482»
1.250
150
1.4%2
200
20
90
6.170
11.936
99.903
11.797
3.262
1.838
50
Il n'y a pas d'éleveurs européens ; ceux-ci auraient, d'ailleurs, difficulté à
recruter un troupeau sur place.
Le Milanja proprement dit, la basse et la moyenne vallée du Tambao, celles
de la Lingola et de la Kiranomena, les plaines ae Kiboropotsy» d'Ambolasatra,
de Mahajeby, la vallée de la Kimajimajy et celle inférieure de la Demoky sont
particulièrement favorisées au point de vue des p&turages.
Les indigènes ne vendent que fort peu de bœufs et se réservent surtout les
vaches, de façon à reconstituer leurs troupeaux, qui sont actuellement en voie
d'augmentation rapide.
Sur le plateau du Bemaraha, oui est assez froid, la tuberculose bovine fait,
chaque année, un nombre assez élevé de victimes.
m
32
— 498 -
Industrie. — Aucun établissement industriel n'a encore été créé dans le cercle.
Cependant, à Tile Juan de Nova, qui a été concédée à un Européen,
M. Besançon, celui-ci fait un peu de pèche.
Les produits extractifs du sol semblent être rares : on a seulement constaté
Texistence d'une source de bitume dans la région de Morafenobe (vallée du
Manambaho), au pied du Fonjia.
Le cercle renferme de nombreuses forints où abondent les essences précieuses:
caoutchouc, ébène, palissandre.
Mais l'exploitation directe de ces essences serait difficile et d'une réussite
douteuse. Il est préférable de la réserver aux indigènes, qui s'y livrent assez
volontiers, surtout aux époques de paiement de l'impôt.
Les palétuviers de la côte sont susceptibles de fournir en abondance un bon
bois, tant pour le chauffage que pour la construction ; le pays en exportait autre-
fois de grandes quantités à Zanzibar, mais le commerce a aujourd'hui complète-
ment cessé.
L'écorce de ces palétuviers, quoique riche en tanin, ne semble pas réelle-
ment utilisable pour le tannage des peaux: elle est, d*une part, trop fortement
chargée de matières colorantes, et, d'autre part, dans un même massif de
Salétuviers, le nombre des variétés est trop considérable pour qu'il soit possible
'obtenir des fagots d'écorces d'une composition suffisamment uniforme pour
que l'emploi n'en soit pas toujours au moins aléatoire.
Une entreprise lente, mais qui serait sans doute fructueuse, consisterait en
la plantation de cocotiers dans la zone maritime. Un Indien en a déjà planté
1.400, et on trouve dans le cercle environ 10.000 autres cocotiers, dont un quart
est adulte ; l'administration elle-même a fait mettre 9.700 noix en pépinière dès
le îlébut de la saison des pluies, en décembre 1904.
^ Il n'y a pas de chute d'eau utilisable, ni d'entreprise de transports. En sai-
son sècne, on peut se servir de voitures entre Maintirano et Andjia (60
kilomètres), Maintirano et Antsalova (100 kilomètres], Tamboharano et
Berevo (54 kilomètres).
Les voies naturelles indiquées à l'article u hydrographie » sont utilisées
par des mourlangues accouplées, <]ui portent 250 kil. : il y a 1 .100 mourlanj^ues,
et 400 pirogues de mer. Ces dernières ne peuvent qu'aux liantes eaux naviguer
dans les rivières ; mais le Ranobe et le Manambaho sont alors dangereux.
Les canots plats, mis à Tessai l'année dernière, n'ont pas donné de résultats
encourageants.
Une trentaine de « fondy » (charpentiers de navires) font des boutres ou
les réparent ; les Vezo lont eux-mêmes leurs pirogues, et les riverains des
fleuves, leurs mourlangues.
Les femmes indigènes confectionnent quelques rabanes et quelques pote-
ries, ainsi que les« nattes et les sobika qui leur sont nécessaires. On trouve
quelques forcerons peu habiles.
A Maintirano, il existe une école professionnelle où l'on apprend aiii
jeunes indigènes la menuiserie, la charpente, le travail du fer, la cordonne-
rie; mais il faut avouer que les Sakalava ne paraissent pas posséder de grandes
aptitudes pour ces diverses industries.
Le poisson est très abondant sur toute la côte et d'excellente qualité ; mal-
heureusement, les indigènes ne sont susceptibles d'aucune activité et négligent
la pêche, qui, cependant, serait certainement fmctueuse. Seul, un Indien fait
pêcher et vend ainsi un peu de poisson sec ; en même temps, il récolte un peu
de trépang.
Les salariés à l'année sont payés, au minimum, 15 francs par mois ; ils sont,
en outre, nourris. Ils ne produisent, d'ailleurs, que fort peu de travail utile.
Commerce. — Les principaux objets de trafic sont : les tissus, les métaux,
le sel, les conserves, vins, alcools, huiles, denrées coloniales, épices etc.... Le
commerce se fait : partie par troc, partie contre argent. L'ébène est portée à dos
jusqu'aux rivières ; elle s y vend 0 fr. 10 le kilo ; elle vient presque en entier à
Maintirano. Les bourjanes porteurs qu'on emploie se paient 1 franc par jour
-499 —
sans la nourriture, mais on peut, parfois, en avoir à meilleur compte ; les mour-
langues accouplées se louent 2 fr. 50 par jour et portent 250 kilogrammes.
Les tissus sont vendus aux indigènes en moyenne sur le pied de 9 francs le
kilo. Ils forment les trois quarts de Ja vente des Indiens. La toile bleue, moins
salissante, se vendait. Tannée dernière, plus que les autres toiles, dans les
villages ; il semble n'en aller plus de même depuis quelque temps ; la mode est
actuellement aux lambas rouges et aux lambas illustrés de tissus multicolores.
Les indigènes savent parfaitement distinguer la différence de qualité des
divers tissus qui leur sont présentés.
Les marques les plus répandues sont :
Etoffes : Compagnie Lyonnaise 10 O/o, Compagnie Marseillaise 20 0/o,
O'Swald lO/o, B.O.A.G. 60 O/o (vend à meilleur marché et fait crédit).
Sucre : raffineries Saint-Louis.
Savon : D.O.A.G.
Bougies : Fournier, Phocéenne.
Tabacs : Mclia, National.
Ombrelles : Veritas.
Conserves : Potin, Bouvaîs-Flon.
Sardines : Amieux, Bouvaîs-Flon.
Liqueurs : marques françaises.
Glaces, assiettes, tasses : viennent de Tlnde.
Angady, verres, carafes, chaussures, marmites viennent de Marseille, la
qnincaillene est française.
Il ^ a des marchés hebdomadaires à Maintirano, Tamboharano et Besalam-
py, qui sont les trois point les plus commerçants du cercle. Les produits locaux
s'y vendent aux prix suivants :
DéngntiM dei HarckidiiM
Céréales
Rii blanc
Ri»
Paddy
Maïs:
MU
Légumes
GitroaiUes
Manioc
VolaiUes
Poulet
Canard :
Oia
Dinde
Pigeona
Œafa de poule
id. de cane
Meubles - Bois
Malle en boia
Planchée
Produits divers
Canne 4 aucre
Miel...
Rabane fine
id. ordinaire..
Tabae
Pommeade terre....
Poia dn Cap
Raricota blancs
UNITÉ
le kilo
le kilo
la pièce
m
■
la paire
la doux.
la pièce
le mèlre
les 90 ki/08
le kilo
la pièce
m
90 feuilles
les 95 kiioe
'a tonne
id.
PRIX
0
0
0
0
0
40
35
15
10
13
0 10
0 10
00
50
00
50
9 50
1
1
90
90
15 00
0 50
9
1
3
9
1
8 00
900 00
500 00
00
00
50
50
50
DéiigaatiM ia larchaadiseï
Viande
Bœuf vivant gros .......
id. moyen....
id. petit
Vache
Veau
Porc
Chèvre
Viande de bœuf
Porc
Produits de la pèche
Poissons
Tortue de mer
Quincaillerie mal-
gache
Angadv
Hache.*
Couteau
Objets divers
Cuiller en bois
Fourchette en bois
Natte fine
id. ordinaire
Sobîka
Tomate
Salade
Cocos
UNITE
la pièce
id.
id.
id.
id.
id.
id.
le kilo
id.
le kilo
la pièce
PRIX
70 00
55 00
35 00
60 00
90 00
6 00
5 00
0 70
0 40
030
10 à 15
la pièce
Id.
id.
la pièce
Id.
id.
id.
id.
le kilo
le pied
un
9 50
300
1 50
0
0
5
t
0
0
0
0
50
50
00
00
40
80
90
15
— 800 —
Tout le commerce est entre les mains de deux maisons françaises, de
qiielques Grecs et surtout d'Indiens qui sont établis depuis une trentaine d'an-
nées sur la côte Ouest ; ces derniers ont de nombreuses succursales dans Tin-
térienr. Ces succursales achètent et envoient sur la côte, pour Atre expédiés
ensuite sur Majunga, Tébène et le caoutchouc provenant des régions forestiè-
res.
Un colon français, M. Tabert, a fait un essai d'exploitation de palissandre
commun.
Maisons européennes
MM.Pilot-Debienne, Français, Besalampy.
Sahores, Français, BoKarano.
Vassilacopoulos et Athanassion, Grecs, sur la place, à Maintirano, succur-
sale à Beravina-en-Terrc et antres dans le cercle de Morondava.
Beretis et Samaras, Grecs, Maintirano, route de Beheridjy; trois succursales
dans le cercle de Morondava.
Tertipis, Grec, Tamboharano.
Eustration, Grec, Besalampy.
Adib Homsy, Syrien, Maintirano.
Tabert, Bourbonnais, Maintirano.
Goa, Portugais, Besalampy.
Maisons indiennes
Abdalah Djimandjée, Maintirano, succursales à Andemba, Bereketa, Tam-
boharano.
Alibay Taora, Maintirano, succursale k Andemba.
Norbay Ibranjée, Maintirano, succursale à Andemba.
Prinjée Katehera, Vamiela, succursales à Maintirano, Béhéridjy, Andemba,
Demoka, Ambakiroa.
Scharifou Laldjée, Maintirano.
Radjibay Salimanjée, Andemba.
Kameraly Verdjée, Maintirano.
Mamodbav Ismadjée, Maintirano.
Daoud Alladen, Andemba, succursales à Maintirano, Demoka, Beheridjy.
Goula Houssen, Tamboharano.
Assanaly Lakomodjée, Besalampy.
Ismaljée Adamjée, Villamatsa.
Maisons indigènes
Abdallah ben Minary, Berevo.
Amissy ben Soude, id.
Abdallah ben Ali, id.
AmbaKely, Besalampy.
Ismaily, ia.
Ali-Challi, Tamboharano.
Les ports fréquentés sont : Maintirano, Tamboharano, Beravina, Besalampy-
Maintirano reçoit de six à dix boutres ou goélettes par mois.
Le PersépoliSy des Messageries Maritimes, y vient à l'aller et au retour,
vers les 21 et 30. Le prix du fret depuis Majunga est de 20 francs la tonne; le
mouillage, oui était à l'ancien Maintirano, encore en janvier 1904, est change
et rapproche de la ville nouvelle.
Le transport du bord au nouveau Maintirano coûte 2 fr. 50 la tonne, en
magasin, à quoi s'ajoutent 3 francs par tonne pour les transports par Decauville-
Une pirogue coûte 3 francs pour aller à bord et revenir.
Par boutrc, de Majunga, la tonne paie 15 francs. Les boutres dépassant»)
tonnes préfèrent souvent aller mouiller à la Kilandrano ou au vieux Maintirano
(ilôt) ; les frais pour aller au Maintirano neuf augmentent alors oc
2 francs à 3 francs par tonne, outre le camionnage de 3 francs comme plus haut
ce qui fait de 20 à 21 francs par tonne de Majunga au magasin.
— 801 —
Le fret de Maintirano aux différents ports dn cercle est indiqué ci-dessous :
Beravina reçoit les boutres de 60 tonnes à toutes marées ; prix : 50 à 60
francs pour un boutre de 10 tonnes, 150 francs pour un boutre de 30 tonnes,
20 & 25 francs pour une pirogue. Il yentre deux à trois boutres par mois.
Tamboharano reçoit des boutres de 40 tonnes à toutes marées ; même prix
que pour Beravina, 10 à 15 francs pour pirogue.
Il y rentre quatre ou cinq boutres par mois.
Besalampy reçoit des boutres de 10 a 15 tonnes aux grandes marées ; prix
10 francs la tonne.
Presque toute Fimportation et Texportation du cercle se fait par Maintirano ;
une petite partie est faite par Tambohanoro, Beravina et Besalampy.
RER8SIG1IB1IE1ITS GÊHÉRAUX
On peut venir de Majun^a à Maintirano par le Persépolis, qui quitte
cette ville le 19 de chaque mois. Prix : en l''*' classe 100 francs, en 3® classe
40 francs (pas de 2<> classe). On trouve gite et table chez MM. Vassilacopoulos
et Athanassion, à 5 francs par jour.
On peut aussi louer une paillotte : 15 à 30 francs par mois. La ville présente
les ressources nécessaires à la vie. C'est le chef-lieu du cercle ; on y trouve un
bureau de postes et télégraphes, marché, infirmerie, médecin, épiciers, mar*
chands divers. Une paillotte de trois pièces de 4 mètres chacune peut coûter i
établir, avec dépendances, 500 francs. Depuis 1904, les indigène^ ont appris i
faire les briques et les constructions en briques crues sont appelées à rempla-
cer les paillottes.
La vie modeste pour une famille de quatre personnes coûte 300 francs par mois.
Les colons peuvent prendre contre remboursement, dans les magasins des
postes militaires, les denrées faisant partie de la ration.
Les principaux itinéraires du cercle sont les suivants :
Maintiraao &
Tamboharano» Be-
revo, Besalampy,
Soalala, 318 kil.
POINTS PRINCIPAUX
Maintirano, chef-lieu da cercle, toales ressour-
ces, escale de la malle, postes et télégraphes.
3* Irilomëlre, Ambararatra, ▼illage.
99* kilonètre, Ambinda, village, case de pas>
sage.
30* kilomètre, plissage da Maogomba (pirogue).
39* kilomètre, Bemena, village.
36* kilomètre, bifurcation de la route de Be-
moka et de celle de Tamboharano.
56* kilomètre, Aogalaraoga, village.
58* kilomètre, passage du Manambao (pirogue).
59* kilomètre, Ambalasatra, village.
63* kil. 50e, Belirobokv.
91* kilomètre, Tamboharano, poste militaire,
officier, vivres d'administration, com i erçants,
villase, port. On peut aller de Maintirano à
Tambohanno par mer (8 à 12 heures 4le pirogue).
107* kilomètre, MafaiUy. village.
117* kilomètre, passage oe la Kingala, pont,
case de passage.
198* kUomitre, passage de la KiraDomens,
pont.
145* kilomètre, Beravo, poste militaire» vivres
d'administration, village, commerçants.'
On peut aller de Taonboharano à Beravina-sur-
Mer par voie de mer, remonter le Ranobe, arri-
ver à iO kilomètres de Berevo, puis bonne route
par terre ; durée i Jour.
A Berevo, passage du Kanobe en pirogue.
175* kilomètre. Bemarivo, vUlage, case de
passage.
193* kil. 800, passage de U Marotondro.
OBSERVATIONS
Dans tous les villages, on
peut trouver de la volaille
et des œufs.
Près des pâturages, du lait.
— SOÎ —
Mainliraoo à Be-
moka et Berevo,
91 kilofflëtrea.
MaintiraDo k
Amposa à Beko-
doka, à Besalarapy
974 kitomètrea.
POINTS PRINCIPAUX
303* kfl. 500, BeaaUmpy, chef-Iiea de aecteur,
poate militaire, officiers, virres d'adminittratiOD^
commerçauta, port, village, et passage de la
Manaogoza (pirogue).
210* fil. 500, Berary, village, bifareaUon de la
route sur Bokaraoo.
9i3« kil. 500, passage derAmboromahitoky.Yil-
laffé, pirugue.
990« kilomètre, Antanana^a, village, pendant
4 kilomètres la route traverse les marais de
i'Hafahv.
3S8* kil. 500, passage de PAudrafianampela,
ruisseau.
330* kilomètre, passage de rAodraoanava,
ruisseau.
949* kil. 500, passage du Sambao (pirogue) et
arrivée à Ampary, vulage, gite d'étape.
980* kil. 500, Ambohipaka, village.
988* kilomètre, Bemeua, village (province de
Majunga).
3l8« kilomètre, Soalala.
OBSERVATIONS
A Beaalampy, il y a ao|
médecin.
39* kilomètre, jusqu'à Bemena (99* kil.), iti-
néraire précédent.
60* kilomètre, Bemoka, ancien poste, village.
Le pavs esi ensuite désert jusqu'à Berevo.
80* kilomètre, marais d'Andranovarikely, case
de passage.
97* kiloipëtre, passage de la Kingala. pont. La
route se confond ensuite avec l'ilinéraire pré-
cédent.
Besalampv à Bo-
karano, lé kilon.
MfLintirano.
3* kilomètre, Ambararatra, village.
99* kilomètre, Ambinda, village-
30* kilomètre, passage du Mangomba (pirogue).
39* kilomètre, Bemena, village.
53* kilomètre, Anamaissy, viflage.
tS* kilomètre, Bedjio, village.
00* kilomètre, Mahajebi.
107* kilomètre, Ampoza, poste militaire, offi-
cier, vivres d'administration, village, 6ommer-
çants.
199* kilomètre, Andafia, village.
139* kil. 500, Berafia, village et rivière, pirogue.
156* kilomètre, passage du Belel.
174* kilomètre, pataage de TAndrasibe
185* kilomètre, passage de l' Ambararatra, vil-
lage, pirogue.
909* kilomètre, Bekodoka, poste militaire,
officier, vivres d^idministration.
905* kilomètre, passage de la Kalonjia.
997« kilomètre, passage de la Kiranomena.
949* kilomètre, A mbalabao, village.
954« kilomètre, Antsakoabe.
96i« kilomètre, Analabao, village.
266* kilomètre, A m batobe, village.
979* kilomètre, passage de la Menangata (pi-
rogues).
774* kilomètre, Besalampy, poste militaire,
officier, commerçants, etc.
Besalampy.
6« kil. 500, Bevary, village, bifurcation sur
Soalala.
19* kilomètre, Tsangaloky, village, marais de la
Bedou et de THafahy, dont la traversée (3 kil.)
est très dangereuse en saison dei pluies. *
- 503 —
Maintirano à Bi-
nary, Beravioa,
Aniavandra. '
POINTS PRINCIPAUX
91* kilomètre, le Sambao, gné, pirogne.
98* kilomètre, passage de la Sambao. Kifa,
village, étape. Delà, plateaa boisé de Bok;\rano.
La nvière, la Bokarano, est un marais de plas
de 200 mètres de largeur ; sur sa rive droite,
46* kilomètre, poste Suzzarioi, officier, vivres
d'administration, village de Bokarano.
De Bokarano, suaire bons sentiers mènent à :
Villamataa, 3i> kilomètres, port.
Belobaka. 9 kilomètres, port.
Antaly, district de Soalala.
Mokotetokana, 30 kilomètres, port.
Maintirano k
Ankavandra et
province de Mia-
rinarivo.
10* kilomètre, Beberidii, gros vil<age.
24* kilomètre, Tsiombikary, village, lait.
41* kilomètre, près d'Ambâtoa, gUe d'étape.
60* kilomètre, passage de la Kepa à gué. ViU
lage de Pasanarivo.
!&• kilomètre, après montées et descentes de-
f»uis la Kepa, arrivée à Binary. Poste militaire,
ieutenant, vivres d'administration, village.
77« kilomètre, descente du Bemaraha, 300 mè-
tr<*8 de dénivellement, sentier pour mulets non
chargés.
82* kilomètre, Belingo, village en plaine.
Pavs désert, assez facile, campements
aupies de petits cours d'eau.
97 kilomètre, passage du Bemarivo à
Village de Bemarivo.
114« kilomètre, passage du lonko à gué.
150* kilomètre, Beravina, village, poste, lieute
nant, vivres d'administration, postes et télégra-
phes, station optique à 1 h. 15, à Betsibahaka.
170« kilomètre, passage d'un ruisseau à gué.
180* kilomètre, passage de TAngolo, pirogue,
village.
191* kilomètre. Ambodiriana, village aisé.
316* kilomètre, Ankavandra. Depuis Ambodi-
riaua, la route est charretière.
aisés
gué.
OBSERVATIONS
Bn saison sèche, la routel
est charretière jusqu'à Am-
batoa. Oites habituels; case
de passage àAmbato, Pasa-
narivo.
On peut aller à Demoka par. les lagunes et ri-
vière, W kilomètres.
10* kilomètre, par terre, on va à Beheridjy.
!?• kilomètre, Andemba, village, bac sur la
Kilandraoo.
S&« kilomètre, Demoka, gros village, bac.
27* kilomètre, Marohazo, village. Pays désert
ensuite pendant 30 kilomètres.
57* kilomètre, ancien poste d'Ambararalra> pas
de village.
12* kilomètre, Bemonto, village.
100* kilomètre, Antsalova, noste militaire, vil-
lage, lieutenant, vivres d'administration, mar-
' chauds.
106* kilomètre, commencement du Bemahara.
Ii3« kilomètre, bords de l'Ambakoa.
1.^* kilomètre, Taiandro, petit village.
136* kilomètre, fin de la descente du Bemahara,
300 mètres de dénivellement. Chemin muletier,
ays désert Jusqn'à Ankavandra, chemin mule-
j 143* kilomètre, passage du Berano à gué.
Cercle de Moron-( lO'^* kilomètre, passage du Bemia à eue.
lava ) 165* kilomètre, grotte curieuse, gtte d'étape.
l"»* kilomètre, Ankavandra, 2.400 habitants,
[poste militaire, capitaine, vivres d'administra-
tion, ressources de toutes sortes, marchands,
Ç estes et télégraphes, poste optique à 3 h. 30 à
'Bltakabasia.
182> kilomètre» village d'Arabohimarivo, mon-
tée du Bongo-Lava, mauvais chemin.
2t2« kilomètre, Sisoko, province de Miarinarivo.
La route est charretière
en saison sèche jusqu'à An-
tsalova, ensuite elle est mu-
letière.
Ottes habituels : Demoka,
Ambararatra, Bemonto, An-
tsalova, Tsiandro, Berano,
campement à Ankavandra.
I3C
Ipi
~ 504 —
MaiQtirano à So-
han na, Renjavilo
et cercle de Mo-
rondava.
POINTS PRINCIPAUX
Cercle de Moron-
dava.
On vs à Sohaoiaa par mer en pirogue en 16 heu-
res en UiOyeane, el à Beojaviio p-ar les mêmes
moyens en 32 heures en moyenne, suns arrèl.
Par terre on va k Demoka, sur l'ilinéraire pré-
cédent.
45* kilomètre, Bearak», village.
&0* kilomètre, passage du Fanatera, ponceau.
70* kilomètre, passage de la Tondrclo, pirogue.
77* kilomètre^ Sobanina, port, poste, aergcnt,
vivres d'administration, village.
9*2* kilomètre, Remiha, village.
97* kilomètre, aiaroretaka, village, passage de
la SohaDioa, pirogue.
107* kilomètre, Amboodi'o, gros village, pas-
sage du Miarana, pirogue.
127« kilomètre, ramotamo, passage du bras de
mer en pirogue, village.
13> kilomètre» Benjavilo, poste militaire, ca-
itaine, vivres d'administration, médecin, toutes
ressources faciles.
140* kilomètre, Mafaindraoo, village, passage
u Manambolo en pirogue.
155* kilomètre, passage de la Sema à gué.
170* kilomètre, Sohazo, village, poste, ser-
gent, vivres d'administration, port.
17'i« kilomètre, Iboka, village, passage du
Sohazo, pirogue.
177* kilomètre, passage du Maroaliky à gué.
Cercle de Morondava.
184' kilc^mètre, village de Antampahy.
\ 900* kilomètre, poste de Kelo.
OBSERVATIOI^S
Bu saison des pluies, la
roote pratique est par mer;
Çltes habituels : Demoka.
Bearaka, Sohanioa, Ainboo-
dio, Benjavilo, Sobaxo.
X
On trouve des moyens de transport par eau et par terre, mais les indigènes
de la région sont de mauvais porteurs de filanjana.
Les porteurs de bagages se paient 1 franc par jour. On peut louer un mulet
au cercle à 1 fr. 50 par jour. Le prix des transpoi*ts par boutres se fait selon
convention. Si on noiise un boutre, on le paie au prix indiqué plus haut, mais
on peut avoir occasion de prendre simplehient passage à bord ; dans ce cas, lé
prix est à débattre: c'est, par exemple, 15 francs, sans nourriture, de Maintirano
a Majunga, pour un Européen, et 10 francs pour un indigène. Pendant la saison
des pluies, de décembre à avril, les voyages sont pénibles à cause des marais el
des rivières qui débordent ; elles ont, en outre, un courant qui n'est pas sans
danger. C'est donc pour la saison sèche. que les données ci-dessus conviennent.
La main-d'œuvre est difficile à trouver ; les indigènes laboureurs ne trouvent
pas intérêt à s'employer^ la terre ne manquant pas pour les occuper. On peut
trouver des gardiens de bœufs à 15 francs par mois, plus le lait. On peut placer
un troupeau en chepteU en abandonnant la moitié des naissances au fermier.
Quant au laboureur, il faut qu'il soit attiré par le désir d'apprendre à cultiver
des produits nouveaux et rémunérateurs pour consentir a se mettre au service
d'un colon et celui-ci ne réussira qu'à grand'peine à traiter des engagements.
Le Makoa s'engage plus aisément que le Sakalava, surtout en qualité de
cultivateur; on le paie d'ordinaire 15 francs par mois; mieux vaut le louer
au mois, on en obtient ainsi un meilleur rendement.
On ne trouve pas dans le cercle de bâtiments destinés à l'exercice du culte.
Tous les services militaires ou civils sont représentés à Maintirano p&r
l'administration du cercle. Les services civils représentés par des agents de leur
administration sont: la douane et les postes et télégraphes. Il y a un courrier par
semaine pour les postes militaires, les cercles voisins et pour Tananarive.
Le télégraphe permet de correspondre de Maintirano avec toute Tile.
— 805 —
De Maintirano à Morafenobe, le réseau est électrique, et au delà optique.
Les bureaux auxiliaires de distribution des courriers sont :
Morafenobe (postes et télégraphes), Binary, Beravina-en-Terre, Berevo,
Tamboharano, Besalampy.
ADMINISTRATION
MM. Dadonis, ^, chef de bataillon d'infanterie coloniale, commandant le cercle.
Chandelier, lieutenant d'infanterie coloniale, officier de renseignements.
Le Borgne, lieutenant dMnfanterie coloniale, chancelier.
Le Barbier, commis de 2* classe des affaires civiles.
Philip, (L.-Ant.), comptable de 2<> classe, gérant de la caisse de fonds
d'avances.
Sous-secteur indépendant de Maintirano
M. Chandelier, lieutenant d'infanterie coloniale, officier de renseignements
du cercle, commandant le sous-secteur,
Secteur de Ranobe
MM. Yialatte, capitaine d'infanterie coloniale, commandant le secteur.
Faivre, lieutenant d'infanterie coloniale, commandant le sous-secteur
de Beravina-en-Terre.
Jeux, lieutenant d'infanterie coloniale, commandant le sous-secteur
d'Ampoza.
Secteur du Milanja
MM. Bertrand, capitaine d'infanterie coloniale, commandant le secteur.
Chevet, lieutenant d'infanterie coloniale, commandant le sous-secteur de
Bokarano.
Yallin, lieutenant d'infanterie coloniale, commandant le sous-secteur de
Bekodoka.
Service de santé
MM. Brisemur, médecin -major de 2* classe des troupes coloniales, chef de
l'infirmerie de Maintirano.
GayasBe, médecin aide-major de 1*^* classe, médecin mobile, Besalampy.
Postes et télégraphes
MM. Crescence, commis local de 5* classe, faisant fonctions de receveur h
Maintirano.
Leygoute, surveillant local de 3' classe, Maintirano,
RamaroBona, télégraphiste indigène.
Douanes
M. BiUet, sous-brigadier de 2« classe.
Il y a à Maintirano un notaire, un greffier et un huissier nommés par
arrêtés du Gouverneur Général.
LISTE DES HABITANTS EUROPÉENS ET ASSIMILÉS
Français
*M. Besançon, concessionnaire de l'île
Juan de Nava.
Sahores, commerçant à Bokarano.
KoEHLEa, commerçant à Besalampy.
Tabert, commerçant à Maintirano.
Baptiste, cuisinier à Maintirano.
Syrien
M. Adil Roms y, commerçant à Mainti-
rano.
Tunisien
V- TsmaelBen Hanapi, colon à Bemoka.
Grecs
MM. ATHA.NASSION, Commerçant à Maintira-
no.
Beretis* commerçant à Maintirano.
Capitanopoulos, employé à Maintira-
no.
Enstration, commerçante Besalampy.
Papadimitrion, employé à Maintirano.
Samaras, commerçant à Maintirano.
Tertipis, commerçant à Tambohora-
no.
Vassilagopoulos, aîné, commerçant
à Maintirano.
yAssiLACX)POULOs, jcune, employé à
Beravina-en-Terre.
— 606 -
Cercle de Morondava
BE1I8EI6IIBHE1ITS GÉOGRAPHIQUES
m
limites. — Le cercle de Morondava a pour limites actuelles : au N., le séparant
du cercle de Maintirano, la ligne de partage des eaux entre les bassins du Tondrolo,
duDemoka, du Manambao et de la Haute-Mahavavy, d'une part, et ceux de la
Sohanina et du Monainbolo, d'autre part ; enfin les hauteurs de la chaîne du
Bongo-Lava le séparant de la province de lltasy.
A TE., le prolongement de la chaîne du Bongo-Lava, la chaîne du Bevitsika
et TAnarabe, les affluents de gauche de la Mania, qui le séparent des provinces
du Vakinankaratra et d'Ambositra, englobant Antanimietry, ancien poste de
£ artisans, et laissant lajina à la provmce d'Ambositra, puis le cours de la
[anantsara jusqu'au confluent du Mangoky.
Au S., le Mangoky, le séparant de la province deTulear.
Ai'O., le canal de Mozambique.
Il est compris entre 19o 3' et 21» 30' de latitude S., et 41" 30' et 43» 30' de lon-
gitude E. et sa superficie peut être évaluée à 55.000 kilomètres carrés.
Orographie. — Outre le Bongo-Lava, dont les contreforts couvrent la moite
des secteurs du Betsiriry et de la Sakeny, le cercle est traversé du S. au N. par
la chaîne du Bemahara, qui s'étend du Manambolo jusqu'à la route Morondava-
Malaimbandy et que coupe la Tsiribihina. Cette chaîne est une succession de
tables calcaires de 400 à 500 mètres d'altitude, très escarpées vers TE. et s^abais-
sant par de larges gradins vers l'O. Les flancs en sont découpés par des ravins
profonds et boisés.
Les massifs de Tsiandava et du Bevony, bien que n'étant pas rattachés à la
chaîne, ne sont que l'épanouissement du Bemahara à hauteur de Mahabo et de
Malaimbandy.
Sur la nve droit<^ du Mangôky, se trouve le massif du Makay, symétrique du
Vohinghezo, sur la rive gauche. Il se rattache par une ligne de collines au mas-
sif du Tsiandava et présente des sommets de plus de 800 mètres. Il envoie dans
le S. des ramifications s'abaissanl brusquement sur le fleuve qui franchit ce
seuil dans de belles gorges.
Le Makay offre un aspect tourmenté, désolé et sauvage; ses vallées sont
étroites, partois encaissées entre des murailles à pic de 50 mètres. Une végéta-
tion puissante, mais malheureusement limitée au fond des vallées, forme un
contraste frappant avec la désolation du pays environnant. Un grand nombre
de ruisseaux ou plutôt de torrents en descendent, allant grossir ou former la
Sakeny, la Morondava, le Maharivo et les affluents de droite du Mangoky.
Entre le Bemahara et la mer existent quelques ondulations parallèles, très
faibles et dont le relief va en s'abaissant à mesure qu'on appror.ne de la côte.
Seul, les monts Mirafy et Borilambo, complètement isolés dans la plaine et
s*étendant au S. du Maharivo, sont assez remarquables avec leur altitude de 50 »
mètres.
Hydrographie. — A part le Mangoky et la Tsiribihina, les cours d'eau qui
sillonnent le cercle n'ont que peu d importance. Ils ont le régime des torrents :
leur lit est sablonneux, dépourvu d'eau pendant la saison sèche, large et pro-
fond pendant la saison des pluies. Tels sont le Lampaolo, le Kerindy et le Maha-
rivo.
La Morondava, qui prend sa source dans le Makay, a un régime plus régu-
lier. Elle peut être utilisée en saison sèche et aux moyennes eaux pour transpor-
ter les marchandises jusqu'à Mahabo; à la saison des pluies, elle est sujette à de
grandes crues. Il en est de même de l'Andranomena, de la Tomitsy et de la
CERCLE de MORONDAVA
Echelle du 2,000.000
'tVO
'/iSe eiti-SMÙmr
CAemùt. muitHer
AnMer
— 507 —
Mandrotsy, dont le cours est moins long que celui des précédentes rivières.
L'Andranomena est utilisée pour le flottage des bois que les habitants amènent
à la côte.
La Tsiribihina, qui draine une partie des eauK du massif central de Tile
par ses affluents : Mania, Màhajilo, Sakenv et Manandaza, est navigable, jus^u^k
Serenana pendant toute l^année, jusqu'à Berevo pendant 9 mois, jusqu'à Mian-
drivazo pendant 2 mois, pour des embarcations ne calant pas plus de 0^ 80.
Après le Bemabara, le fleuve ne reçoit aucun affluent important, mais une
quantité de lacs s*y déversent par des bras quelciuefois navigables (Ankalalobe-
Beria) et forment ainsi des régulateurs pour le régime du fleuve, se remplissant
transport dans la partie
comprise entre Bemahara et la mer.
La marée se fait sentir dans la Tsiribihina jusqu'en amont de Kiboy et les
goélettes portant de 4 à 5 tonnes remontent facilement par leurs propres moyens
jusqu^à Serenana.
Le Manambolo, utilisable dès sa sortie en plaine, jusqu'à Ankavandra, à 126
kilomètres de la mer. A son embouchure est un delta avec le port de Benja-
vilo ; une mourlangue simple, peu chargée et montée par 2 piroguiers, sans
loucher Ânkalalobe, mettrait environ 8 jours pour faire ce trajet.
Les pirogues de mer et les goélettes ne peuvent pas dépasser Bemena en
saison pluvieuse.
La vitesse moyenne du courant est de 4 milles i/2; elle atteint môme 6
milles dans le Mahajilo; les tourbillons que forme ce courant sont très dan*
gereux pour les mourlangues, qui doivent, pour les éviter, longer la rive ou se
servir de bras secondaires quand la hauteur des eaux le permet.
L'estuaire de la Tsiribihina s'étend sur une longueur d'une vingtaine de
milles du N. au S. Il se divise en sept bras,, dont quatre sont utilisés en toute
saison par la Tsiribihina pour se jeter à la mer.
Le Mangoky, qui a la plus grande partie de son cours dans les montagnes
depui$s Fianarantsoa jusqu au Makay, est un grand torrent ; il n'est navigable
pour les grandes pirogues de mer que jusqu'à Beroroha pendant les mois de
niai, juin, juillet, août et septembre.
POPULATION
La réunion au cercle de Morondava des sons-secteurs d'Ankavandra et du
Manambolo portela population du cercle à 58.840 habitants, dont 21.424 hommes,
21.025 femmes et 16.301 enfants. Cette population appartient à différentes races
et comprend :
Sakalava 'TIATO Hova 3.150
Makoa 16.368 Tanala 460
Vexo 1.670 Tanandro 118
B«l8ilco 4.221 Vazimba 331
B*ra 4.028 Divers l.0^>2
Total: 58.840
Les centres les plus populeux sont ceux de Manja, de Mahambo, d'Ankavan-
dra et d'Ankazoambo ; partout ailleurs, les villages sont clairsemés et de minime
importance. Dans la Tsiribihina, toutefois, le groupement des villages a été
ordonné, et des villages importants sont actuellement en formation dans les
environs de Belo, Seranana et Kiboy.
59 Européens ou assimilés (dont 5 femmes) sont établis dans le cercle et
comprement ;
Ha P. H. F.
rrançaia 20 2 Grecs 13 •
^cglais 11 » Norvégiens 5 2
^Uemand 1 • Turcs 3 »
Autrichien 1 > Suisse » 1 '
— 808 —
SUBDIVISIONS ADHIHISTRATIVES
Par arrêté du 15 juin i904, portant remaniement des cercles de Moroodava
et de Maintirano et organisation des protectorats intérieurs du Menabe,lecerclo
de Morondava a été subdivisé en cinq secteurs.
Les secteurs sont commandés par des officiers ; il n'existe aucun gouverne-
ment indigène.
SECTEUR
Menabe Nord. . .
Menabe Central
Menabe Sud
Belsiriry
Sakcny
Total...
POPULATION
14.344
17.039
12.599
10.897
3.961
58.840
CHEF-LIBU
Serioamo
Mahabo
Manja
Miandrivazo
Malaimbaody
N03iBRE II
de
▼ILLAGBS
94
148
85
4k
53
494
RENSEIGNEMEIITS ÉCONOMIQUES
Entreprises européennes, — L'activité des Européens reste exclusivement
confinée dans les entreprises commerciales.
La propriété de M. Léo Samat, à Ampas^, est seule en rapport depuis long-
temps. M. Samat, établi dans la région depuis 38 ans, a obtenu et obtient encore
d'excellents résultats.
Les plantations de cocotiers semblent devoir réussir particulièrement
sur la côte, où les essais tentés ont donné de bons résultats
Les plantes maraîchères sont cultivées avec succès dans tous les jardins
des postes militaires.
Des lots de colonisation sont en préparation dans le secteur du Mangokv.
aux environs de Manja. Ces terrains, bien irrigués, sont très favorables à ia cul-
ture du riz.
Cultures indigènes. — Les cultures indigènes, sont: le riz, le manioc, les
patates, le mil, les haricots, les arachides.
Dans le courant de Tannée 1904, on a pu constater un accroissement con-
sidérable de la superficie des rizières, particulièrement à Mahabo, dans la Tsi-
ribihina et dans le secteur du Mangoky. Les indigènes venftent leur riz aux gar-
nisons des postes et aux Indiens.
Le canal de la Morondava a permis de mettre en valeur la région inculte du
delta et contribue puissamment au développement agricole de cette partie du
cercle.
Elevage. — Les derniers recensements efTeclués ont donné, pour rensembjo
du cercle, les résultats suivants :
\** Bovidés «
N. B. - Y compris
loi sous-socteurs du
Manambolo «t Ank*.
Ttndra.
Taureaux 4.070
Vaches 50.330
Génisses 16.025
Bœufs coupés 5.750
Bouvillons 11.594
3* Caprins.
I
Boucs 570
Gkèrm et «knisix. ... 3.49
Total 3.9»
Total 57.689
2" Ovidés
Béliers..
Brebis . .
Moutons.
1«5
650
598
4« Porcins [ Verralsel porcs coupés ]. «30
* t'orcins j Traies et nourriBS.. 1«^
Total *•**
Total.
1.303
— 809 —
Le bétail constitue la principale richesse de la région. Le Sakalava aime ses
troupeaux, qu'il surveille avec des soins jaloux ; malheureusement, l'ignorance,
le manque de méthode font que Téleva^re ne donne pas tous les résultats dont il
est susceptible. Les croisements, le choix des sujets, le régime des étables
combinés avec celui des grands pâturages sont choses totalement inconnues.
Les bètes sont simplement parquées près des villages ; pendant la saison des
pluies, où les p&turages abondent, les animaux se développent et prennent de
Tembon point, mais la fenaison étant ignorée dans le pays, aucune réserve de
fourrage n'est faite pour la saison sèche [mai à décembre) et, pendant cette pé-
riode, les troupeaux dépérissent. Les sujets trop jeunes, à peine sevrés, malin-
gres ou chétifs, ne résistent généralement pas a cette crise difficile. Pour atté-
nuer les pertes, les habitants se déplacent et conduisent leurs animaux vers des
régions plus clémentes.
La Compagnie I^yonnaise possède au Betsiriry un troupeau de 325 tôtes confié
aux soins d un Européen. Cette société a Tintention de se livrer à Télevage en
grand. Dans ce but, elle a demandé en concession toute la zone qui s'étend du
plateau du Tsiadava à la Tsiribihina et qui comprend les vallées delà Sakamaly,
de la Mitsitoka et de la Sakarezy.
Sur le chiffre d'environ 58.000 bovidés, cité plus haut, 15.000 appar-
tiennent au secteur du Mangoky et 9.000 au secteur de la Sakeny ; les autres
secteurs sont moins favorisés, en particulier ceux de la Tsiribihina, qui ne
possèdent pas plus de 2.000 tètes ; encore, ce chiffre a-t-il doublé depuis une
année : il est à souhaiter que ce mouvement ascensionnel continue, les riches
pâturages qui bordent le fleuve, la période de tranquillité dans laquelle le pays
semble définitivement entrer, permettant de belles espérances.
Aucune bête n'a été exportée du cercle depuis ces dernières années et il
ne semble pas qu'il puis.se en être exporté avant qiielque temps ; les habitants
estiment, non sans raison, que leurs troupeaux suffisent juste, actuellement, aux
besoins de la consommation locale.
Industrie. — Industrie européenne. — Aucune industrie manufacturière
n'a été tentée jusqu"ici ; du reste, les ressources actuelles du pays ne se prêtent
à aucune entreprise de ce genre.
La seule industrie consiste dans la construction des goélettes. Il existe des
chantiers de construction à Morondava et à Belo-sur-Mer, dirigés par des créoles
qui emploient comme ouvriers quelques indigènes. Mais la difficulté du recru-
tement de ces ouvriers et leur apathie marquée pour un travail continu et
régulier seront longtemps le principal obstacle au développement de cette
industrie.
Quelques Européens exploitent les gisements aurifères qui existent dans le
Bongo-Lava, le Dabo-Lava et le bassin de la Sakeny.
La Compagnie Lyonnaise (représentée par M. Lambert) et M. VoUard
exploitent le Dabo-Lava ; M.. Andersen (Norvégien) exploite le Bongo-Lava et
M. Brauneck (Autrichien) un gisement aurifère a TE. de Malaimbandy.
La société Riddel (mai 1904) a l'intention de se livrer à des dragages dans
le lit de la Tsiribihina.
Les bois précieux (palissandre et ébène^ et les bois de construction j'hazo-
malangaj forment pour le moment les seules' richesses forestières immédiate-
ment-exploitables. Il y a lieu, cependant, de tenir compte que les gros ébéniers
sont assez rares, une exploitation intense ayant été laite il y a une trentaine
d'années.
L'hazomalanga, bois très léger et inattaauable par les termites, est très
employé sous forme de planches et de maariers. Il existe en très grande
quantité dans les vallées de TAndranomena, de laTomitsy et delaMandrotsy. Une
exploitation raisonnée et pourvue d'un outillage moderne offrirait probable-
ment une source importante de revenus. Une exportation assez considérable
est faite sur Tulear et Maintirano.
Les Sakalava récoltaient autrefois du caoutchouc en grand quantité ; actuelle-
ment, la quanti té-exportée ne dépasse pas 12 tonnes. L'imprévoyance de l'indigène
— 5iU —
dans la méthode d'extraction du latex est seule cause de cette diminntion ; dans
sa hâte d'obtenir un rendement plus rapide, il n'hésite pas à couper les lianes.
Trois salines naturelles, situées à TE. du poste d'Andranopasy, viennent
d'être concédées à un Hova. Quelques travaux d'irrigation peu coûteux augmen-
teront dans de fortes proportions le rendement de ces salines et la pureté du
sel. Une pareille entreprise, placée entre les mains d'un Européen quelque peu
expert, donnerait certainement les meilleurs résultats.
Il existe dans le cercle peu de chutes d'eau ; seule, la chute de la Sakareza
peut être utilisée en tout temps en raison de la hauteur de chute (2 na. 50) et
de son débit. La difficulté du recrutement des ouvriers, le manque de moyi?os
de transport sont les principaux obstacles auxquels se heurtera le colon dans
l'établissement d'une industrie quelconque.
Les transports dans l'intérieur du cercle se font par porteurs et par piro-
gues. Les porteurs se paient i franc par jour, plus la nourriture ; ils peuvent
être charges de 25 kilos au maximum. La location des pirogues est de 3 francs
gar jour, somme à laquelle il faut ajouter le prix de nourriture des bateliers,
eux piroguiers remontent sur la Tsiribihina, de l'Ilot-Indien à Miandrivazo,
en 15 jours, avec une pirogue chargée de 200 kilos, mais à la saison sèche seu-
lement, c'est-à-dire de mai h novembre.
Les principales voies de communication sont : le chemin de Morondava à
Ambositra, praticable aux voitures jusqu'à Mahabo, aux animaux de bftt jusqu'à
Malaimbandy ; la route de Mahabo à Mandabe, praticable aux voitures ; la voie
de rilot-Indien à Belafo ; enfin, la route carrossable d'Andranopasy à Manja,
prolongée par des pistes de piétons jusqu'à Mandabe, d'un côté, et jusqu'à Be-
rorolia et Mandronarivo, de l'autre.
Tous les postes sont, en outre, reliés entre eux par de bons sentiers qui, sur
certains tronçons particulièrement importants" au point de vue du ravitaille-
ment, ont été rendus carrossables.
Industrie indigène. — L'industrie indigène est presque nulle, les Sakalara
ne fabriquant que quelques nattes, quelques lamba de coton grossiers et quel-
ques poteries pour leur usage personnel.
A signaler toutefois la construction à Bosy de nombreuses pirogues de mer
et de mourlangucs très renommées.
Commerce. -- 4° Commerce intérieur. — Le trafic du cercle avec l'intérieur
de la Colonie est peu important. Dans le secteur du Mangoky, les Indiens achè-
tent du riz, qu'ils transnortent par mer jusqu'à Tulear.
Dans les secteurs ae la Saken^r et du Betsiriry, les habitants font peu
d'échangesavec leurs voisins des provinces limitrophes de Fianarantsoaetd'Ambo-
sitra. Ces rares échanges consistent surtout en produits d'importation venus de
la côte Ouest, principalement en étoffées et en bœufs. Il n'existe pas de foires
périodiques dans le cercle. Il en a été tenu une à titre d'essai à Matiabo, en juin
1903 ; les indigènes s'y sont rendus en foule, mais bien plus en curieux qu'en
acheteurs ou vendeurs ; le chiffre des affaires traitées a été assez restreint. La
deuxièmefoire de Mahabo, en 1904,adonné au contraire d'excellents résultats, tant
au point de vue des transactions que de l'atfluence considérable des indigènes.
On trouve sur les marchés hebdomadaires installés dans la plupart àes
localités de quelque importance âes vivres de consommation courante (ni, bana-
nes, volailles et quel(^uefois des bœufs, chèvres ou moutons). Les tissus, h
quincaillerie, la vannerie ne s'y rencontrent qu'exceptionnellement. Par contre,
la majeure partie du caoutchouc récolté dans la région est vendue au marché.
Cette matière est un produit d'échange courant entre les indigènes. Ordinaire-
ment, ils viennent au marché et y vendent leur caoutchouc, puis achètent des
étoffes, dont les plus en vogue sont : les toiles et cotons écrus de l'Inde, de cou-
leur blanche, appelés dans le pavs : Tsimantsaka, une cotonnade bleue, couleur
unie ou à larges raies bleues séparées par de petites traces blanches avec des
petits dessins blancs situés dans les parties bleues (Simpo dans le pays).
Naturellement, les qualités inférieures, à cause de leur bas prix, sont les
plus répandues.
— 8H —
Ces étoffes sont surtout vendues aux indigènes parles commerçants indiens.
Les Européens vendent principalement des produits alimentaires aux
troupes stationnées dans le cercle. Ce commerce a d ailleurs beaucoup diminué
depuis le retrait considérable d'effectifs.
L'amélioration des routes de Morondava à Mahabo, de Mahabo à Mandabe,
de Manja à Andranopasy, de Mosoariva à Ankalalobe a permis d'y faire circuler
des voitures pour le transport des marchandises, mais ce mode de locomotion
est encore fort peu employé, faute de véhicules, et force est de recourir aux
bourjanes. Ces derniers se paient généralement 1 franc par jour, plus une
ration de riz.
'Les Indiens transportent, sur leurs voitures à bœufs, de 400 à 500 kilos de
marchandises et font payer 0 fr. 05 par kilo de Morondava à Mahabo (48 kilo-
mètres) et 0 fr. 20 de Mahabo à Mandabe (94 kilomètres).
2* Commerce extérieur. — Le commerce extérieur de Morondava a subi
dans le courant de ces dernières années une marche ascendante.
Les statistiques douanières des années 1903 et 1904 accusent & Timporta-
tion les chiffres ci-après : «
ANNÉES
1903
190i
1903 /
1904
VALEURS
IMPORTATIONS
296.980
18.225
Cabotage
986.213
202. 2t0
EXPORTATIONS
93.703
57.700
192.328
275.824
OBSERVATIONS
Poar 8 mois.
Pour 8 mois.
Il y a lieu de noter le développement considérable du commerce des tissus,
qui voit son chifiFre d'affaires présenter, en faveur de 1904, une plus-value de
28.664 fr. 55.
Exportations. — Les chiffres ci-après indiquent Taugmentation progressive,
de 1899 à 1903, du mouvement des exportations :
1899 17 . 156 franc»
1900 22.145 —
1901 19.440 —
1902 36.761 -
1903 (9 premiers mois) 56.028 —
Ce mouvement se rapporte principalement à renvoi de caoutchouc, peaux
de bœufs et trépanas.
Le tableau statistique ci-après indique la part prise par chacune de ces ma-
tières dans le mouvement d'exportation des neuf premiers mois des années
1902, 1903 et 1904.
ESPÈCE DES MARCHANDISES
Peaox de bœafs
Cire animale . . .
Trépanga
Ecaille de tortae
Pois da Cap
CaoDtchODC
L
Totaux.
1902
Valeur
8.000 fr.
900
6.200
60
1.002
12.967
86.«?9 fr.
1903
Valeur
12.000 fr.
3.550
150
40.328
56.028 fr.
1904
Poids
7.706 k.
10.648 k.
18.349 k.
— 612 —
Sociétés de commerce
Société Française « Madagaskara » (ancienne maison Soost et Brandon).
Maisons d'imporlalion et d'exporlatUm
MM. Samat, ^ : Morondava.
Pirame : Morondava.
Lazidis : Miandrivazo.
Société Française « Madagaskara » : Morondava.
Honsi : Morondava.
Ânffelopoulos : Morondava. «
Seletoupolos : Serinam.
Bninet: Serinam.
FrangopouloB : Morondava, Mahabo.
Frandiabokis : Ilot Indien.
Mouvement du port. — Le débarquement des marchandises du paquebot
qui fait le service de la côte Ouest est assuré par des goélettes construites dans
le cercle et jaugeant en moyenne 3 <\ 8 tonneaux. Ces goélettes sont, en outre,
employées pour le ravitaillement des postes de la côte.
Le mouvement des entrées et sorties pendant les années 1902, <903 etl9(H
est le suivant :
ANNÉES
1903
1903
1904
ENTIIÊES ET SORTIES
1.136
1.015
M5
TONNAGE
3.770 tonnes 311
1.563 389
1.940
1.905
1.060
RENSEIGNEMEUTS GfillÉRAUX
Le Persépolis dessert la côte Ouest et permet à Timmigrant de se rendre
sans difficultés à Morondava. Ce vapeur, qui correspond avec la VHte-d^-
PernambucOy courrier de la côte orientale, quitte Diego 24 heures après l'ar-
rivée du courrier parti de France le 23 du mois.
La dupée du voyage est de 6 jours entre Diego et Morondava, de 2 jours
entre Majunga et Morondava.
lr« classe
PRIX
DU PASSAGE
«se
3« classe
4* cla
/
Uego-Morondava
314 fr.
00
1
105 fr. 00 1
78 fr.
00
Majunga-Morondava
160 fr.
00
60fii. 00
A»tT.
00
il est
.e débarquement des marchandises se fait en général sans trop de difficuUe^.
l assuré par Taffent des Messageries Maritimes à raison de iO fr. 50 la wtiB ■
La présence à Morondava de plusieurs maisons européennes V^J^^\^\,
nouvel arrivé de compléter ses approvisionnements tant en matériel au en oe
rées alimentaires. 11 n'existe point d'hôtel ; aussi, est-il difficile de se loger co«
venablement.
- m -
Le marché de Morondava est assez fréquenté ; on y trouve à la saison sèche
la plupart des légumes d'Europe à des prix relativement peu élevés et presque
journellement de la viande fraîche (bœuf: 0 fr. 60 le kilog; mouton ou porc :
1 fr. le kilog.) ; le poisson est très bon marché, ainsi que la volaille.
Les bons domestiques sont rares ; le boto se paye généralement 1 5 à 25 francs,
le cuisinier de 30 à 40 francs.
Mahabo, point initial de la ligne de télégraphie optique qui, par Tananarive,
fait communiquer le chef-lieu du cercle avec les principaux centres de Tlle, est
relié à Morondava par une route carrossable; elle se prolonge aujourd'hui jus-
qu'à Mandabe.
Entre Mandabe, Mahabo et Morondava, les transports se font au moyen de
voitures à bœufs ; le prix de la tonne de marchandises est de 50 francs rendue à
Mahabo et de 200 francs rendue à Mandabe.
A Mahabo, centre important, sont installées deux maisons européennes qui
permettent aux colons de se ravitailler aisément sur place en denrées alimen-
taires. Le transport des marchandises de ce poste à Malaimbandy, à trois jour-
nées de marche, se fait au moyen.de bourjanes, lesquels se recrutent assez
diflicilement dans ces dernières localités, môme avec Tappui des chefs de poste,
le Sakalava ayant une aversion marquée pour le métier de porteur. L'Européen
qui a rintention de s'installer dans la vallée du Mangoky débarmiera de préfé-
rence à Ambohibe, d'où il gagnera par voie de terre le poste d'Andranopasy,
relié à Manja par une route praticable aux voitures ; il réalisera de ce cher une
économie très appréciable de temps et d'argent.
Le bureau ae poste de Morondava délivre des mandats postaux à destina-
tion de France et ae l'intérieur ; partout ailleurs, dans les postes, sont installés
des bureaux de distribution.
La main-d'œuvre étrangère n'existe pas dans le cercle ; l'apathie de l'indigène,
son peu de goût pour le travail rendent difficile le recrutement de la» main-
d'œuvre locale. D une façon générale, le colon traite de gré à gré avec Tindi-
{(ène ; parfois, . ioi*sque 1 entente a été reconnue* possible de part et d'autre, il
lui fait signer un engagement devant l'autorité administrative. Le prix
moyen de la journée de travail est de 0 fr. 75.
On trouve à Morondava quelques bons ouvriers en bois travaillant soit à la
tâche, soit k la journée pour des prix variant entre 4 et 10 francs.
Les colons peuvent prendre contre remboursement dans les magasins des
postes militaires les denrées faisant partie de la ration ; elles sont délivrées aux
tarifs suivants, majorés de 25 ^/o :
POSTES
FARINE
VIN
TAFU
VIANDE
PRAICIIK
GRAISSE
SEL
CAFÉ
SUCRE
MorondsTa
k.
0.74
0.75
0.84
liL
0.66
0.66
0.76
lit.
1.89
1.89
1.99
k.
0.73
0.73
0.73
k.
2.09
2.10
2 20
k.
0.17
0.17
0.25
k.
2.95
2.96
3.05
k.
0.66
0.66
0.76 1
Autres postes de la cdte..
Postes de i'iDtérieor —
La distance qui sépare Morondava de Tllot-Indien, à l'embouchure delà Tsi-
ribihina, e^t d environ 60 kilomètres. Quoiqu'il n'existe pas entre ces deux points
des communications régulières, le colon trouve facilement place, pour une som-
me de 5 francs, k bord d'une des nombreuses goélettes qui font le cabotage entre
la Tsiribihina et Morondava.
ADMINISTRATION
MM, Millot, *, chef de bataillon breveté d'infanterie coloniale, commandant le
cercle. .
Gaénot, lieutenant, officier de renseignements.
33
MM. Caillot, lieutenant, chancelier.
Conrean, adjoint de 1'* classe des affaires civiles.
Paris, commis de 2* classe du corps des comptables, gérant de la caisse
d'avances.
Diétrich, capitaine, commandant le secteur du Betsiriry.
Rey, capitaine, protectorat du Menabe Nord.
Ondart, capitaine, protectorat du Menabe Centre.
GeUier, capitaine, protectorat du Menabe Sud.
Boinety lieutenant, commandant le secteur de Sakeny.
Service de sarUé
MM. Gartron, médecin-major de 2* classe, médecin cbef de TainbulaDce de
Morondava. •
Mongie, médecin-major de 2* classe fposte mobile de Manja).
Néel, médecin aide-major de i'^ classe stagiaire (poste mobile d'Anka-
vandraj.
Douanes
MM. Darget, vérificateur de 3« classe.
Bnret, brigadier de l*"' classe.
Lannay, sous-brigadier de l*** classe.
Carton, préposé auxiliaire.
Postes et télégraphes
M. Hackenberger, commis local de 4* classe.
Cultes et enseignement
M. Aas, pasteur norvégien. M"^« Fagereng, diaconesse.
M""* Aas. M. Birkely, pasteur norvégien.
M. Stene, pasteur norvégien. M*"* Ghard, diaconesse.
LISTE DES HABITANTS EUROPÉENS ET ASSIMILÉS
Français
MM. BéNARD.
Benaudet, employé de commerce.
Berthier, colon.
BiBTTE, agent de la Madagaskara.
Blangbay.
Brunet, commerçant.
CoLLiGNON, employé de commerce.
Damour, charpentier.
M"* FuRSY, blanchisseuse.
MM. Gaétan, employé de commerce.
Joachim, charpentier.
Lambert, agent de la G'* Lyonnaise.
Molle, charpentier.
Pargas, Jules, chari)enlier.
Pargas, L p., id.
PiRAME, commerçant.
Samat^ ^, agent des Messageries
Maritimes.
Vlnceneux, agent de la G'* Lyonnaise.
Allemand
M. Werner, représentant de la Mada-
gaskara.
Anglais
MM. Brown, mécanicien.
Graham, id.
Grant, id .
Gra Y, id .
HuscH, id.
HowE, colon.
Inné, mécanicien.
IwNBULL, ingénieur.
MiNN, mécanicien.
WooD, id .
Wrbford, prospecteur.
Autrichien
M. Braunegk, prospecteur.
Norvégiens
MM. Andersen, colon.
Andersen, prospecteur.
Turcs
MM. Praxis, commerçant.
Stamboulis, commerçant'
— 618 —
M. Hadit, Emmanuel-Constaotin, com-
merçant.
Grecs
. Angelopoulos, commerçant.
Dexetrius, employé de commerce.
Franghiadakis, commerçant.
Frangopoulos, employé de com-
merce.
Katakoginos, boulanger.
Lazibis, id.
NicoLAÎDis, employé de commerce.
Savas-Pappas, commerçant.
Seletopoulos, Jean» commerçant.
Seletopoulos, Nicolas, employé de
commerce.
SpiLiopouLOs, Spiridion, employé de
commerce.
Spiropoulos, représentant de com-
merce.
Zanettos, employé de commerce.
Africains
MM . Djou-Ma mady, employé de commerce.
FoMO, id.
Mamady, id.
MOADY, id .
Osxan-Madhy, commerçant.
SaIdi, tailleur.
Sooéu, employé de commerce.
Indiens
MM. Abdoulouseny-Ibrandjy, employé.
Abdul-Au-Djaffabdy, commerçant.
Adbul-Hossemy-Isxaldjy, id.
Abdul-TaUbjy, employé.
AbduitHossbny-Karibjy, employé.
Abdul-Hosseny-Tayabjy, id.
Adaîijy-Taïabjy, id.
Ahndjy-Tadibay, id.
Aubay-Poundja, commerçant.
Alibay-Ismalny, employé.
Alibay-Salimandjy, instituteur.
Aubay-Karimanwy, employé.
Alibay-Isandjy, id.
Aubay-Radzouba Y, id .
Anan-Mandjéb, tailleur.
AssANALY-AuBAY, employé.
ASSÂNALY-BODOLBJY) id.
ASSANALY-IBRANDJY, id.
Assanaly-Karixdjy, id.
ASSANALY-NOSOADJY, Id.
Assanaly-Manadaly, id.
Assanaly-Mamooojy, commerçant.
Daja-Handjy, commis.
Daobjy-Samjy, id.
Daya-Bandjy, employé.
Déossi-BoGA, commerçant.
Dja-Daodjy-Laldjy, commerçant.
Dj a-Daoubj Y-HoussA , id .
0ja-Daouwy-Dandjy, id.
Dja-Daoubjy-Ramjee, commerçant.
Dja ffar-Rextola , employé .
Djaffar-Podjany, commerçant.
Djamal-Ramjy, employé.
Djetra-Jiva, commerçant.
Djetha-Djamaly, employé.
MM. Djlna-Saoudjy, cultivateur.
Djina-Kandjy, commerçant.
Djirou-Paemjy, emi)!oyé.
Djouma-Mita, id.
DossALDY-IsMALDJY, commcrçaut.
Dranjéb-Soumar, employé.
Dyana-Radiam, employé".
Fayot-Kil\, id.
Gokoldas-Kandjy, id.
Golax-Hosseny-Isaidjy, commerçant.
Golam-Hosseny-Sarif, employé.
GOLAM-HOSSENY-VILANOJEE CmplOVé.
GOLAM-HOSSEN Y-ISAÎDJ Y, id . "
GooLAM-DéossY, employé.
Hary-Djessa, bjoutier.
Hassanaly-Mamadobay, employé.
Hassem-Djamaly, 1(1.
Ibrandjy-Adamjy, id.
Ibraxdjy-Ismaldjy, commerçant.
Iridjy-Viraiiy, conducteur de voi-
lures.
iRiDjéfi-DJivRALG^E, employé.
IsMAEL Ladjy, employé.
Isxael-Laojy, id.
Ismael-Maodjy, commerçant.
Ismaldjy-Galam-Hosseny, employé.
ISOFALY-MOSSAOJY id.
Kadar-Mossadjy, id.
Kami-Saoudjy, id.
Kamorodiny-Adanjy id.
Kamorodiny-Mamadajlé, id.
Kamy-Sounar, id.
Kandjy-Djina. id.
Kandjy-Samjee, id.
Kara-Djetra, id .
Karamoly-Moroodjy, id.
Rariba y-Dramjée, id .
Karim-Kassoun, id.
Karim-Premjy, id.
% Karimdjy-AbdultAli, id.
Kassim-Balo, id.
Kassim-Kandjy, id.
Kassimdjy-Daoudjy, id.
Kassim-Sarif, id.
KSRSEjéE-KlNDjte, id.
KbssaLadha, id.
Lalda-Kandjy, id.
Lalo-Bay, commerçant.
Mahamao-Djamaly, conunerçant.
■Mahamady-Koardjy, employé.
Mamadobjy-Karimdjy, id.
Mamadaly, id.
Mamady-Balo, commerçant.
Mamadobay-Norobay, employé.
Mamadobay-Alibay, commerçant.
Mamadobay-TaTabjy, id.
Mamady-Jaffarbjy, employé.
Mandjbe-Radja, id.
Mandjée-Govindjy, id.
Mandjy-Taora, id.
Mandjy-Valdjy, commerçant.
Manbjy-Djinam, cultivateur.
Mandjy-Maodjy, employé.
Maodjy-Daya, commerçant.
Méraly-Dramjée, employé.
Méraly-Djira, id.
Moussa-Djirah, id.
— 3*6 —
MM. MoouDJY-MiTA, employé.'
Nandjy-Laldjy, id.
Naskr-Djaxaly, commerçant.
Naser-Ma.ndjy, id.
Par DAN a-Sari K, id.
Piribay-Ramjv, commerçant.
Piribay-Ramjée, employé.
PiRIBAY-SoUMAR, id .'
PODJANY-MÉRAN'Y, id.
Popotk-Ratamjy.
Radzoluay-Abdl'l-Ali, employé .
Rasoi'l-Aubay, employé.
Remo-Karmeu, commerçant.
MM. Revorila, commerçant.
Sauma.xjy-Aubay, ferblantier.
Samot-GaTa, id.
Sankabdjkk-Gokoldjée, employé .
Soundardji-Ir'djée, id.
Soundardji-Ratamjy, commerçant
Valdjy-Ismaedjy, employé.
VALDJY-RATKMjéK, commcrçant.
Vaud y-Rentoha , employé .
V A SSIR A NE-D JITR A , id .'
Vossandjy-Ramjék, commerçant.
Vallée- Ramjée, employé.
Ph0squ*U9 6é
CERCLE des MAHAFALYS
Echalte du i.so<t.ooo
JMMvm d^-..ctBS Secteurs
....... ....df^.-.dlsr Soicy Seotcujnr
-■■ I -■.~^0nttmr aarr*os^cubie^
"' Cfienttnj' rrvuleéierx
~ Sené€ie^\r
— 517 —
Cercle des Mahafaly
RENSEIGNEMENTS GÉOGRAPHIQUES
limites. — Le cercle des Mabafaly a pour limites : au N.^ une ligue con-
ventionnelle partant de la côte entre Sosy-Asatra et Anakao etjejoi^nant l'Oni-
lahy à 4 kilomètres en aval de Langena, puis ce fleuve juvsqu'a*u ravin d'Ambr-
tomialy à TE., la ligne de partage des eaux entre la Sakoa à TE., la Saka-
mena, TAmbararata et la Lin ta h TO. et au S. ; ensuite, la frontière passe
aux sources du Manankaralahy, suit à peu près la rivière de Bchandry, coupe le
Mcnarandrâ à Tranoro et rejoint la mer à *6 kilomètres au S. d'Antenga, par
une ligne sinueuse qui laisse au cercle Midohara, Zandroaka et Angirazato ;
au S. et à l'O., la mer.
Sa superficie est de 21.250 kilomètres carrés.
Orographie. — Les monts Horombe qui se terminent dans le cercle couvrent
la région intérieure, la plus fertile et la plus peuplée, de hauteurs tabulaires et
de plateaux de formation ignée. Les principaux sommets sont : le Vohipotsy
(559 mètres) et le mont Eliva (451 mètres) qui ialonnent la ligne de partage des
eaux des bassins de rOnilahy et de la Linta ; le Vohidrato (383 mètres), le Vo-
hibantaza (347 mètres) et le mont Ematamby (261 mètres) dans les massifs
qui se dressent près d Ampanihy et, enfin, sur la rive gauche du Menarandra, le
Tahimboromanga, inextricable chaos de rochers de 255 mètres d'altitude.
A ro. et au S. de cette région intérieure, le terrain se relève en un plateau
de formation sédimentaire de 20 à 60 kilomèti^es de large où domine le calcaire
et qui est coupé par deux rivières, la Linta et le Menarandra. Ce plateau, qui
atteint 100 à 120 mètres, s'abaisse fortement vers le N. entre Betioky et Behe-
loka pour se relever sur les bords de l'Onilahy. C'est une région aride,* à la végé-
tation rabougrie où dominent les arbres à latex (intisy) ; elle est séparée de
la mer par une région de sables et de dunes, peu habitée et peu cultivée, donl
la largeur varie de 4 à 15 kilomètres.
HydFOn^aphie. — Le cercle est arrosé par trois rivières au lit sablonneux
qui, en saison sèche, débitent peu d'eau : l'Onilahy, la Linta, le Menarandra.
L'Onilahy seul arrive jusqu'à la mer en toutes saisons; il se creuse dans
son lit, qui atteint quelquefois un kilomètre de lar^e, des chenaux qui n'ont
souvent que 20 à 40 centimètres de profondeur ; aussi, les pirogues légèrement
chargées mettent-elles souvent sept jours pour gagner Tongobory, à 120 kilo-
mètres de son embouchure.
Le Menarandra disparaît dans les sables avant d'atteindre la mer ; quant à
la Linta, elle ne coule que jusqu'à Ankazotaha. A la saison des pluies, ces rivières
deviennent de grands torrents.
Les affluents de l'Onilahy (rive gauche) sont de peu d'importance ; celui qui
débite le plus d'eau est la Sakamena, puis le Menarandroy et son affluent, ta
Lomaky, qui n'atteignent pas l'Onilahy en saison sèche, et, enfin, le Bibilava, qui
ne coule qu'à la saison des pluies ; toutefois, il y a dans cette région des sources
qui peuvent être utilisées pour les cultures.
La Linta reçoit l'Ambararata, qui arrose la région des pâturages, et le Ma-
nankaralahy, que grossit la Manankaravavy. Sur les affluents sont établies les
meilleures cultures des Mahafaly.
Le Menarandra est plus important que la Linta ; ses nombreux affluents
dont les principaux sont : PAnkiketra, le Mahalahy, le Behandry, arrosent des p&*
tarages ; il reçoit aussi le Sakatovo, oui, grossi de rAmbatomainty, du Fenobanga
et de TAntsaholo, irrigue la région a'Ampanihy.
Sur la côte, il n'y a point de rivières ; des puits, alimentés soit par les pluies,
soit par des infiltrations du plateau, fournissent de Teau que, grâce au terrain
sablonneux, la proximité de la mer rend souvent saumàtre et quelquefois
imbuvable.
POPULATIOH
La population du cercle est peu dense, environ 31.712 habitants.
Elle se compose en majeure partie de Mahafalv, qui forment un crand nom-
bre de tribus. Considérés au point de vue de leur développement intellectuel, ils
peuvent être divisés en deux groupes: celui des Mahafaly du Nord, les plus avan-
cés, dont le centre est Betioky ; celui des Mahafaly du Sud, qui ont pour capitale
Ampanihy.
En dehors des Mïihafaly, la population comprend :
i^ Des groupes antandroy établis depuis longtemps dans le pays, les An-
tehodo (Manankaralahy), les Antesambanika (près d'Ampanihy) et les Antandroy
de la rive gauche du Menarandra ;
2® Une race qui a occupé le Sud-Ouest de Tîle avant l'arrivée des Mahafaly
et qui semble également, d'origine antandroy, les Antemilahy et les Antemi-
tongoha (AndroKa-Itampolo) ;
3» Enfin, les Vezo, marins et pêcheura, installés au bord de la mer et plus
particulièrement à Androka.
Tous ces ffroupes ont perdu jusqu'au souvenir de leur pays d'origine et
forment avec les Mahafaly un tout homogène. Quatorze Européens sont établis
dans le cercle.
RACES
Français
Européen.. < «.rià»:::;
Autrichiens . . .
Asiatiques . | Indiens
( Antebodo
Antandroy.. ] Antesambaïka.
( Antandroy
^"eïveïo^ 1 Antemitongoha
HOMMES
8
1
1
1
3.448
5.446
5%
3*20
1.490
153
FEMMES
1
3.T90
5.046
585
311
306
1.313
131
ENFANTC
a
9
»
»
3
3.150
5.449
107
343
388
1.659
186
TOTAL
8
4
1
1
34
1.318
15.941
1.817
785
914
4.463
475
TOTAL
OâK&BAL
N. B. — Ces chiffres sont approximatifs, aucun recensement absolument
exact n'ayant pu encore être fait.
SUBDIVISIONS ADMINISTRATIVES
Tableau des subdivisions administratives, de leur population, de leur chef-
lieu et du nombre de leurs villages :
— 519 —
SECTEURS
SOUS-SECTEURS
Belioky Betiokv...
SAndroKa . .
lUmpolo...
Ampalaza .
( Ampaniby.
Ampanf by l AniDotaka.
Totaux
NOHIIIC
de
VILLAORS
75
30
3T
85
40
04
35
JDD
HOMMES
9.448
877
765
1.480
9.484
1.300
1.259
10.613
FEMMES
9.720
805
645
1.388
2.234
1.100
1.336
10.918
ENFAITS
9.150
965
880
1.506
9 876
1.100
1.404
10.881
TOTAL
7.318
9.647
9.990
4.374
7.594
3.500
3.989
31.719
Les) chefs-lieux sont des villages dont la population varie de 100 à 200
habitants.
Le secteur d'Ampanihy est érigé en un protectorat ayant à sa tète le chef
Tsiampondy, s#us-gouverneur de 3* classe, roi des Mahafaly, lequel est repré-
senté par un de ses délégués dans chacun des sous-secteurs,
RENSBIGHSMSIITS tCONOMIQUES
Agricultare. — Entreprises européennes, — Il n'existe dans le secteur
aucune entreprise européenne ; le manque d'eau, la pauvreté du sol, la difficulté
de se procurer de la main-d'œuvre rendraient dailleurs toute tentative hasar-
deuse. Dans le secteur de Betioky, cependant, c|nelques points pourraient être
cultivés et, dans celui d'Ampanihy, il serait possible de créer des plantations sur
la haute Linta, TA mbararata, le Manankaralahy, la Manankaravavy, leMenarandra
et son afQuent rAnkiketra. Mais la fertilité de ces réf[ions n'est pas suffisante
pour que des lots de colonisation soient ouverts aux initiatives privées.
Cultures indigènes. — Les habitants du cercle sont surtout pasteurs,
aussi les cultures indigènes sont-elles peu développées ; les principales sont : le
manioc, la patate et le maïs ; comme cultures secondaires, on peut citer : le mil,
les haricots^ dans le Sud et, dans le Nord, vers la Sakamena, le riz, dont la cul-
ture pourrait être étendue par utilisation intelligente des sources de la région.
Elevage. — Les Mahafaly s'adonnent à l'élevage des bœufs, des moutons,
des cabris, mais ils n'ont encore recours qu'aux procédés primitifs. Les trou-
peaux de bœufs séjournent pendant la plus grande partie ae Tannée dans les
Blnrages de la vaste région herbeuse située à l'E. du cercle, s'étendant de l'Oni-
[iy au massif du Tanimboromanga et limitée par la rivière Sakamena et la
route charretière, entre la Sakamena et Ankatsakatsaka.
Jusqu'à préselit, l'exportation des animaux s'est faite par Tulcar, réuni à Be-
tioky et à Ampanihy par de bons chemins (Betioky-Tulear, 95 kilomètres ; Am-
panihy-Tulear, 217 kilomètres) ; mais il est à présumer quepourla région d'Am-
panihy, du moins, elle se fera, dans un avenir rapproche, par Androka, bon
port, où peuvent mouiller les navires (Androka-Ampanihy, 90 kilomètres).
L'élevage des moutons et des cabris réussit très bien ; ces animaux deman-
dent peu de soins et constituent un bon aliment très utile à l'Européen dans ces
régions. Le croisement de la race bovine existante avec d'autres races, en créant
des produits moins appropriés aux conditions particulières dans lesquelles doi-
vent vivre ces animaux dans le Sud-Ouest, ne serait peut-être pas avantageux ;
ce qui pourrait donner d'excellents résultats, c'est l'acclimatation du mouton à
laine de l'Afrique du Sud.
L'Européen qui se livrerait avec méthode à l'élevage réussirait très bien ; il
faudrait qu il s'installAt dans la région môme des p&turages, y créât des abris
pour les animaux et qu'il eût, soit dans la plaine de Betioky, soit dans celle
d'Etrobeka, des parcs pour recevoir les animaux dirigés sur Tulear ou sur
Androka.
Le prix du gardiennage est, ponr un ^rdien d'un troupeau de M Mtes,
soit 5 francs par mois, soil les 3/40 des naissances, lorsque le troupeau compte
la moitié de vaches au moins.
Recensement des troupeaux
SBCTfiURS
Aiupaolhy
Belfoky...
Androia .
Totaux
RACE
BOVIN*
64.809
13.019
0.396
87.9n
RACe
OVIIIB
n.i32
' 3.600
15.800
36.533
RACB
CAPBIRK
3.934
1.900
1.304
6.438
N. B. — Les chiffres indiqués sont cerUlDemeol iDférieore à la réalilé.
Pas plus que pour les habitants, le recensement des animaux ne peut, en
rétat actuel, donner de renseignements positifs.
Prix moyen des animaux
SBGTEURS
Androlta..
Ampanihy
Betioky . .
RACK BOVINE
Bœuf
de
6 ans
50 fr.
45
55
Bœuf
de
4 ans
3^ fr.
30
40
BohvIIIm
Génisse
20 fr.
15
22
Vache
RACE OVINE
Mouton
5 fr.
Brebis
3fr.
BACE CAfRiHE
Bouc
4 fr.
Ghëvre
2fr-50
Industrie. — Entreprises européennes. — Il n'y a pas d'entreprise euro-
péenne et aucune ne pourrait Mre tenl(^c avantageusement dans Tétat actuel
du cercle ; d'ailleurs, ta main-d'œuvre est rare et les moyens de communication
insuffisamment développés ; il n'existe que de bons chemins muletiers reliant
entre eux les chefs-lieux de secteurs et de sous-secteurs et une bonne route
charretière d'Ampalaza à Tongoborypar Ampotaka, Ampanihy, Ejeda et Betioky.
Industrie minière, — Au point de vue minier, le pavs mahafaly est peu connu
encore. On y trouve du fer, sous forme d'oxydes, i peu près partout, mais
surtout entre Ampanihy et Ankazontaha, où il est exploité et travaillé par la
tribu des Falaomby ; dès minerais de cobalt, d'antimoine, de' graphite ont été
recueillis en divers endroits du secteur d'Ampanihy, et des pierres précieuses,
grenats, améthystes, émeraudes et rubis, dans la Linta, le Sakatovo et la région
comprise entre ces deux rivières.
Dans le courant du 3« trimestre 1904, des déclarations ont été faites pour
-la pose de poteaux miniers dans la région de Tranoroe, rive droite du Menaran-
dra. Il s'agit de l'exploitation d'un important filon de quartz aurifère.
Industrie forestière, — Les belles forêts sont rares et, en fait d'arbres, le
fantsiholatra donne dcxccUentes planches ; le (ilao et le palétuvier fournissent
de très bonnes charpentes.
Sur le plateau qai sépare la zone intérieure de là côte, abondent les arbres i
latex qui, k l'exception de rintisyctdulombiro,sontrnal connus. L'intisy qui est
le nom générique du bokofotsy et du bokomainty, constitue une véritable richesse
pour le pays, 'il donne un caoutchouc très apprécié ; quant au lombiro, autro
espèce de caoutchouc, il est peu exploité, car son latex est intoxiqiiant.Le famala
produit tine résine dont les Vezo se servent pour calfater leurs pirogues.
— 581 —
Induslries indigènes. — Outre riodustrie du fer, exercée exclusivement
par les Falaomby, il y a dans toutes les tribus des métiers à tisser ; ils utilisent
le coton que Ton récolte en assez grande quantité dans le cercle et les trois
espèces de soie : le landy kohoky, le landirivirivy et la soie d'araignée ou
botsarika.
Gonmerce. — L'argent que les indigènes reçoivent, soit de Tadministration,
soit des particuliers, ne sert pas aux transactions ; il est immédiatement échan-
gé par eux aux commerçants indiens contre des marchandises. Le véritable
moyen de transaction est réchange ; les indigènes de l'intérieur achètent avec
des bœufs, des moutons et des cabris les objets qui leur sont nécessaires ; ceux
des bords de la mer ou des régions qui avoisincnt le plateau récoltent Tintisy
qu*ils vont échanger chez les commerçants de la côte. Toutefois, les indigènes
comoiencent à apprécier la valeur de l'argent monnayé. Le recolementdel'impôl
imposé presque exclusivement en argent a été la cause principale de ce
progrès.
Les transports se font au moyen de porteurs qui reçoivent en moyenne
i franc plus la nourriture par jour de portage ou de retour ; la charge d'un
homme est de 20 kilos.
Jusqu'à présent un seul marché permanent a été établi à Ampanihy ; il pro-
met de bons résultats pour l'avenir. Les objets les plus recherchés par les indi*
gènes sont : la toile, les marmites en fonte, les couteaux, la verroterie, le savon,
le tabac ; le tableau suivant donne les marques les plus répandues et leur prix
dans les grands centres :
1
*— ^
■mon M €OMlMrCMU
UNITÉ
OMENSNm
ANDROKA
AMPANUIY
BETIOKY
Toiles
écruet....
Percale —
Laniba ....
Marmite .
GoQteaoï..
id. ..
. id. ..
Pcrtea
Tabac
id
SaYOtf
Sucre
Buile
Riz malg..
Riz Smlgoa
Compagoies Lyonnaise
et AlarseUIaise
Compairnie Lyonnaise..
Tsimivita
la pièce
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id. .
id.
id.
id.
«d.
id.
le kilo
id.
id.
id.
id.
id.
id.
Grande larg.
Petite larg.
6 mètres
grands
petite
grands
90fr.00
15 00
3 &û
3 00
4 00
2 00
7 00
8 00
12 00
1 00
3 00
5 00
2 00
i 00
1 50
10 00
5 00
1 50
1 00
2 50
0 40
0 50
92fr.00
n 00
5 00
4 00
4 50
2 50
7 50
10 00
15 00
1 50
4 00
6 00
3 00
i 00
2 00
12 00
5 OO
2 00
1 50
• 3 50
0 70
0 80
21fr.00
16 00
4 50
3 50
4 00
2 50
7 50
9 00
14 00
1 20
3 50
5 50
2 50
1 00
1 75
1 00
5 00
1 75
1 20
3 00
0 25
0 60
Igiha
id •.
id
id
id •
id
id
id
Girodias *
id
AllAmAnda
Nosai-Bé
lodiffène
i£
id
id
id
id
Le commerce indigène est peu important ; les divers objets que fabriquent
les Mahafaly, angady, couteaux, pièces de coton et soie tissées, ils les échangent
soit contre des bœufs^ soit contre les produits du sol.
Les statistiques de la douane sont très difficiles à établir d'une façon précise ;
les produits importés et exportés passent par Tulear, mais il se fait beaucoup
de cabotage sur toute la côte, mahafaly et en partie en dehoi*s des quatre porU.
Les'Vezo, en particulier, viennent y échanger, dans les années de disette» des
grains contre du caoutchouc.
Importaiions et exporlatiom par les ports iTAndroka^ AmpalasOj fiampolo
et Bekeloko, dans les trois premiers trimestres 4904, non compris les vivres
d'administration et le matériel militaire.
IMPOBTATION
RIx
PoU do Cap
Mais
Sacre
Bou^e
Tissu*
Savon
Manioc
Limonades, sirops, ▼ins, elc
Pistaches *.
Tabac
Huile
Mil
Lait concentré
Allumettes
Marchandises diversas
kilogr.
48.068
98.»8
6.716
996
13.968
1.105
4.910
3.3tt>
336
992
785
3.000
30
46
31.799
PRIX
DU KILO
0.40 à 0.50
0.40 à 0.50
0.30
1.00
1.00
variable
1.00
0.15
variable
1.00
variable
9.50 le litre
0.90
0.75 la boite
variable
EXPORTATION
Caoatcboiic
Tortues.
Orseille
Peaux de bœcfs.
Haricots du pays
kilocr.
37.804
916
713
1.800
560
PRIX
mr KILO
3.00 à 3.75
0.60 pièce
0.05 à 0.10
1.00
0.15 à 0.25
Les prii donnés sont ceux du port de débarquement et d'embarquement.
Les maisons de commerce indiennes établies dans les postes vendent surtout
aux troupes indigènes et aux Européens les objets de première nécessité ; celles
des postes de la côte échangent leurs produits (toiles, marmites, grains importés,
cte.) contre de ilntisy, des coçiuiliages, des trépangs, des burgaus et du sel. Une
maison française, la Compagnie Lyonnaise, de Tulear, qui a des comptoirs à Âm-
lepalaza, Itampolo, exporte surtout le caoutchouc.
Les principaux mouillages de la côte mahafaly sont, en commençant par le
N. : Beheioka (port de refuge) ; Itampolo, qui exporte beaucoup de caoutchouc ;
Androka, le meilleur port, qui exporte également beaucoup de caoutchouc, et
Ampalaza (port d'accès difUcile, mais où se fait le plus de commerce, qui exporte
le caoutchouc).
Ampalaza et Beheioka sont accessibles aux goélettes de fort tonnage,
Androka et Itampolo peuvent recevoir des vapeurs.
Les goélettes qui font le cabotage se rendent de Tulear à Ampalaza en s^arrè-
tant à raller et souvent au retour à Androka et à Itampolo.
RElfSEIGHSHBlITS GËHÉRAUZ
Les trois centres principaux du cercle, Ampaniby le chef-lieu, Androka et
Betioky, communiquent avec Tulear, soit par terre, soit par mer.
i^ De Tulear à Betioky, Ampanihy et Androka par terre :
Deux chemins joignent Betioky k Tulear ; une route charretière qui passe
par Tongobory (145 kilomètres, 4 jours) et un chemin muletier direct par Ma-
roamala, Ankotofotsy et Vovomena (95 kilomètres, 2 jours 1/2). La voie de TOni-
lahy peut être employée» mais elle est longue ; une pirogue chargée de 300 kilos
'coftt 20 francs) met quelquefois 15 à 18 jours pour arriver à Tongobory, à 25
kilomètres au Nord de Betioky.
De Betioky à Ampanihy (122 kilomètres, 3 jours), on suit la route charre-
tière qui se prolonge jusqu'à Ampalaza (95 kilomètres, 3 jours).
Enfin, d'Ampanihy à Androka, il n'existe pour le moment qii'nn chemin
muletier manquant d'eau pendant 55 kilomètres, mais une route cnarretière est
à rétude qui reliera ces deux points.
2<» De Tulear à Androka et Ampalaza par mer :
Des goélettes (de Vezo, d'Inaiens et d'Européens) jaugeant de 2 à 30
tonnes circulent constamment entre ces Upis ports ; le pnx du transport varie
— 543 —
de 5 à 10 francs par personne et de 10 à 20 francs par tonne de marchandises,
mais les vents qui soufflent presque toujours du Sud-Est retardent la traversée
qui, de Tulear à Tun de ces portSi est de 10 à 12 jours en moyenne.
La première de ces deux routes est la meilleure, presque toujours la plus
rapide, mais aussi la plus coûteuse, car les Mahafaly, mauvais porteurs, ne
peuvent éti*e chargés à plus de 20 kilos et le prix est d environ i franc, plus la
nourriture, pour chaque journée de jportagc et chaque journée de retour au
point de départ.
Sur la route charretière viennent s'emhrancher :
A Betioky, des chemins muletiers conduisant à Tulear, à Soamanonga
[60 kilomètres) et à Benenitra.
A Ejeda, une route charretière menant à Ankazontaha (21 kilomètres) et
se prolongeant sur Itampolo [75 kilomètres) en chemin muletier. Des chemins
muletiers menant à Soamanonga et Bekily.
A Ampanihy, une route charretière allant à Ankazontaha (37 kilomètres)
et à Ampotaka ; une autre conduisant à Beloha (48 kilomèti*es) dans le cercle de
Fort-Dauphin.
Il sera bon que le voyageur règle ses étapes de façon à passer les nuits
dans les postes militaires qui jalonnent les routes ; ce n est que là qu'il pourra
trouver un gtte convenable et des représentants de Tautorité qui lui favorise-
ront le recrutement des bourjanes.
Ce n'est que dans les postes égalemen^t qu'il pourra se ravitailler en vivres
européens. Les denrées faisant partie de la ration lui seront délivrés aux tarifs
ci-dessous, majorés de 25 O/q.
POSTES
1
1
Viande
fraîche
a
<§
S
es
a
S
fi
M
•art
1
o
9
° 1
Cm
Androka
k.
0.67
0.66
0.84
k.
0.50
0.50
0.50
lit
0.T7
0.78
1.00
lit
1.93
1.94
2.16
k.
2.99
3.00
3.22
k.
2.12
2.13
2.35
k.
0.30
0.30
0.35
k.
0.18
0.19
0.39
k.
0.67
0.68
0.90
k.
0.87
0.88
1.10
Autres postes de ta côte...
Postes ae f 'iotérieur
Le cercle ne possède pas de bureau télégraphique, il est desservi par celui
de Tongobory ; il n'y a qu un bureau de poste de !'• catégorie, Ampanihy.
On ne peut ^uère compter trouver dans le cercle des domestiques, mais,
à Tulear, il est aisé de s'en procurer pour 15 à 25 francs par mois.
Des commerçants indiens sont installés dans presaue tous les postes, et une
maison européenne à Ampalaza ; ils possèdent tous les objets de première nécessité
et les prix, gr&ce à la concurrence, ne sont pas trop élevés. Avec 200 francs sur
la côte et 250 francs dans Tintérieur, un Européen peut vivre convenablement.
Il pourra se procurer de la main-d'œuvre pour 10 ou 15 francs par mois,
plus la nourriture.
Il n'existe aucune formation sanitaire dans le cercle ; les malades sont
soignés par le médecin mobile et hospitalisés à Tulear ; enfîn, il faut se munir
de médicaments à Tulear.
La Lutherian Board Mission a un établissement à Manasoa, dans le secteur
de Betroky.
Il n'existe aucune école pour les enfants européens.
Prix des denrées, — Le prix des denrées est celui de Tulear augmenté de
15 à 20 O/o sur la côte, de 40 à 45 O/o dans rintérieur, sauf à Betioky, où l'aug-
mentation est d'environ 25 O/o*
ADMINISTRATION
MM. Gorre, ^, capitaine d'infanterie coloniale, commandant le cercle.
Gambay^ lieutenant d'infanterie coloniale, chancelier.
_ 524 —
MM. Speyer, expéditionnaire des affaires civiles;
Brégand, capitaine d'infanterie coloniale, commandant le sectear de Be-
tioky.
Lanrent, lieutenant d'infanterie coloniale, commandant le secteur d*Ao-
droka.
Service de santé
M. Levier, médecin aide-major de 4" classe des troupes coloniales, médecin
mobile du cercle.
Cultes
M. Jerstadt, pasteur norvégien.
LISTE DES HABITANTS EUROPÉENS ET ASSIMILÉS
Français
MM . Blainvillb, commerçant à Ampotaka.
Gasteix, commerçant à Ampotaka.
Cloarec, commerçant à Ampotaka.
Darzac, commerçant à Ampanihy.
Orsoni, commerçairt à Androka. '
Payet, commerçant à Itampolo.
RouMAN, commerçant à Itampolo.
Vital, commerçant à Ampalaza.
Allemand
M. Emig, commerçant à Itampolo.
Autrichien
M . Max de Thian, commerçant à Ampa-
nihy.
Indiens
MM. Abdul Houssein IsmàueEt employé
à Itampolo.
Abdul Houssein Lira Bay, employé
à Itampolo.
Adamjee Noro Bay, employé à Itam-
polo.
Alibay Mohamed Aly, commerçant
à Androka.
Amady Pomga, employé à Androka.
MM. Esoufaly Goulam Aly, employé à
Androka.
Ibrahjbe Boga Bay, employé à An-
droka.
Ismael Moussa, employé à Itampolo.
Kader Bay Noro Ba'y, employé à
Itanipolo.
Kara Tr AVERA, employé à Ampalaza.
Lakon Ardjke, employé à Betioky.
Mauxady Kandjee Bay, employé à
Ampotaka.
Mohamed Aly Loukmandjee, com-
merçant à Ampalaza.
Moussa ujeeNorba y. employé à Ejeda.
Nandjee Vauee, employé à Itanipolo.
Noro Bay Ibramjee, employé à An-
droka.
Radjee Bay Hassan Aly, employé à
Ampanihy.
Sarif Sam/ee, employé à Ampotaka-
Solimandjke Badjee Bay, employé à
Ampanihy-
Ta IL Aly, employé à Betioky.
Tahar Aly Barar Aly, employé a
Betioky.
Tawer I(odel, employé à Itam|>olo.
Validjee Djivradjee, 'employé a Am-
piilaza.
— 5M —
dégage que lorsque la pression des eaux est assez forte p^our rompre ce barrage ;
aussi, la plupart des cours d'eau s'élargisseot-ils considérablement dans leur
cours inférieur et forment-ils des bras transversaux s'épanouissant en étangs
plus ou moins profonds.
Le S.-O. du cercle est très mal partagé au point de vue de rirrigation
naturelle. Les trois seuls cours d'eau qui atteignent la région côtière, le Man-
drare, le Manambovo et leMenarandra, sont, dans leur cours inférieur, dépourvus
d'affluents et Timmense plateau antandroy, qui paraît avoir récemment émergé
de rOcéan, ne dispose d'aucune eau courante.
Les principaux cours d'eau du cercle sont : l'Andringitra ; l'Iavibola, qui
arrose le beau cirque d'Andrialo, et la plaine Imatio, le Manampanibv avec ses
affluents ; le Mananjarv (Tranobe), le Mandrare et la Ifaloto, l'Isama, le Manam-
bato, risohy, dont les divers bras arrosent la région d'Iangona et d'Âmbanihazo,
le Mananivo, l'isavika, le Fanjahirana et ses affluents^ le Manambaro et l'Ifan-
ffaly (Bevava), Manampanja (Ranofots^). Toutes ces rivières appartiennent à
fa région orientale. Les autres, d'un débit beaucoup plus irrégulier, appartien-
nent à la région occidentale ; ce sont le Tarasy, le Mandrare et ses affluents,
Berefo, Sahananja, Mangotra, Voronkazo, Tsivory, Andrantria, Sakamosa et
Ikondra, sur la rive droite; Manambolo, Masiapia (Ranobe), Famata, Isantoria,
Atrokitroky, Mananara, sur la rive gauche. Il faut ajouter encore à cette énu-
mération le Manambovo et ses affluents,' Ivolovolo, Belavenoka, Ilalana,
Sakavohazo, Sakamaso et Behara ; le Menarandra avec ses affluents de gauche :
Menakopy, Tsipalisy et Manambahy.
POPULATION
D'après le dernier recensement effectué, la population indigène est do
179.305 tiabitants, donnant une densité de 4 1/2 à 5 habitants par kilomètre
carré.
Cette population comprend, en chiffres ronds :
Betstmisardka 19?
Hofa 101
Karimbola 14.008
Antanosy 38.S79
AnUndroy 91 .701
Ao taitaka 9 .957
AnlaUiino 5.681
Antavaratra S.613
Bara 6.9l?
Betaileo 924
Mahafaly 584
Tanala 6.116
Tsienirobalala 1 .416
Zafindrayolo 966
Les Européens et assimilés, au nombre de 232, se répai'tissent comme suit:
NATIONALITÉS
HOMxMES
FEMMES
ENFANTS
TOTAL
Français
52
1
4
2
6
18
41
12
•
m
4
2
K
1»
45
14
»
■
2
5
»
•
138
48
1
4
8
9
6
18
Andais
Allemand
Suisses
AméricaiDH (missionnaires). .
Norvégiens ( ià. ).-.
Chinois
Hindotifl
Totaux
107
59
66
332
SUBDIVISIONS AD1U1II8TRATIVES
Le cercle de Fort-Dauphin est divisé en trois districts civils et en quatre
secteurs militaires.
Chaque district civil est divisé en circonscriptions et chaque secteur mili-
taire en districts.
Le tableau ci-dessous donne, pour ces différentes subdivisions, le nombre
de villages et la population :
- 8*7 —
NOMS
des
DISTRICTS
NOMBRE
de
yUAJkQEB
POPULATION
a
B
o
93
S
s
a
d
«8
d
TOTAL
Fort-Daupbio I 133
Manambaro | 66 |
Districts civils
Fort'DaupMn
1 4.435 r 5.118 I 3.921 |
Manambaro
2.650 I 3.731 I 6.990 |
Kanomafana
Ranomaf&Da
MaDaotenina
Isira
Behara *...
Ampasimpolaka
IfoUka
Tailamahana . . .
AmboTombe.
Ambondro . .
Aotanimoro .
Tsihombe ...
Montovositra.
Belotaa
Tsimilofa . . . .
TsiTory
Imanombo . .
Isoanala....
Bekiiy
Bekitro
Mahaly
Ranomaioiy
139
3.005
1 2.649
3.317
8.971
195
2.605 2.52i
3.670
8.799
70
1.785 1 1.S46
1.178
4.300
Secteurs militaires
(Behara)
- 23
1.026
1.072
1.229
3.327
37
1.180
1.064
1.139
3.383
8
383
394
448
1.225
41
953
1.096
920
2.968
Ambovombe
57
1
117
> 10.009
12.191
19.230
42.420
41
1
Faux-Cap
165
5.591
7.261
8.654
21.506
68
2.323
2.488
4.331
9.142
63
3.450
3.783
5.685
12.918
21
1.546
1.943
2.771
6.360
Tsivory
139
1.660
1.382
1.020
4.062
HO
1.311
1.466
1.388
4.1fô
202
1.773
1.762
1.537
5.072
140
1.516
2.086
1.835
5.437
82
1.167
1.404
1.086
3.657
58
963
1.218
1.093
3.274
30
835
69?
1.033
2.565
Total a^itâRAL.
OBSERVATIONS
Total Général
12.474 I
13.371 I
12.474
13.371
22.079
10.903
42.420
49.826
28.232
179.305
RElfSEIGREHElITS ÉCONOMIQUES
Agricultare. — Entreprises européennes. — M. Gonchon, établi depuis 1899
à Isaka, dans une concession de 400 nectares, a actuellement mis en rapport une
i^uperficie d'environ 55 hectares, dont 20 hectares sont plantés en caféiers et
vanilliers et 35 autres en cultures secondaires: patates, manioc et riz. 15.000
caféiers très vigoureux promettent une abondante récolte, 20.000 autres en
pépinières sont prêts à être transplanté.s. Enfin 5.000 vanilliers de belle venue
loumiront sous peu de magnifiques boutures.
M. Bocard possède, à Manantantel]^, une concession de 6i h. 64 a., dont
"7 hectares cultivés se répartissanl ainsi: vanille (3 hectares, 5.500 pieds), café
(3 hectares, 3.000 pieds), caoutchouc (1 hectare, 2.000 pieds).
M. Ricourt, qui occupe, à Soanierano, une superficie d^ 88 h. 36 a., a mis en
valeur une trentaine d'hectares ; 2.000 caféiers sont en terre et 1.500 vanilliers
ne tarderont pas à entrer en rapport.
M. Lebreton a, à Manantantely, 100 hectares (ancienne concession Conversât),
dont quelques hectares plantés en cultures vivrièi'es.
M. Delord, 'à Manambaro, a cultivé en canne à sucre et cultures vÎTrières
une superficie de 6 h. 50 a., sur une superficie totale de 8 h. 88 a.
M. Arlove, à Nampohana, est concessionnaire d'un terrain de 5 hectares,
dont 3 hectares sont plantés en riz, patates, manioc et mais.
Le tableau ci-après fait ressortir le nombre et retendue des concessions
accordées à titre temporaire ou à titre définitif au i^ novembre 1904.
sen^
GONCESSIONS ACCORDÉES
CONC
•
BS.S10NS
r d'ux tt
•
>
A IllRB l-aVTftBWtBB |
ATAtiT FAIT L. oasw
UrtaiM
Sipwfiew
ImvIm
^Miffic'w
»H«-
Sipvficit
knlM
53
4 h. 30a. 77 c.
n
1.053 h. 19 a. 66 c.
96
10h.81a.40c.
6
115 b. 11 a. 51c.
Jusqu'à ce jour, C lots de colonisation ont été reconnus et ouverts à Tinitia*
tive privée.
La superficie des lots varie entre 420 et 1 .487 hectares et forme un total de
6.040 hectares 18 ares 57 centiares :
Lois de colonisation
Lot*N« 1, Soanierana, contenance : 1.153 h. 48 a. 88 c.
Lot N« 2, Effarantza, contenance : 1.382 h. 29 a. 85 c.
Lot N<^ 3, Isaka, contenance : 1.487 h. 90 a. 84 c.
Lot N* 4, Ambola, contenance non reconnue.
Lot N<^ 5, Mahalalo, contenance : 1 .056 h. 28 a.
Lot N* 6, Ampolaka, contenance : 420 h. 21. a.
Lot N° 7, Ambaniaso, contenance : 540 h.
Ils ont été choisis de manière à permettre aux colons qui viendront s'y
installer de se livrer aussi bien à Télevage qu'à la petite et çrande culture.
La plus grande partie de ces terres sont des terres d'alluvions qui penvent
servir à des entreprises mixtes.
Les lots se trouvent à proximité de cours d>au en grande partie navigables on
flottables toutel'année et des routes charretières aboutissant au chef-lieu ducerrle.
Il a été tenu compte, dans la recherche des régions propices à rétablisseinenl
des entreprises agricoles, des premiers besoins des colons an point de vue des ma-
tériaux indispensables à une installation (bois, pierres, etc.) et de la main-d'œuvre.
Dans presque tous les lots, des bouquets ae bois ont été enclavés, des foréU
et des villages indigènes se trouvent à proximité.
Dans rO. et le S. du cercle, la pacificHtion n'était pas sssez complète jusqu'à
ces derniers temps pour permettre Tinstallation des colons hors du rayon
immédiat de Taction des postes. Une seule concession de 28.500 hectares a Vté
accordée à M. Marchai, en vue de l'exploitation du caoutchouc, dans la région
comprise entre Ifotaka, Ranomainty et Tsilahamena.
Le pays est aujourd'hui entièrement pénétré et pacifié. Un vaste territoire
est donc ouvert à l'activité et à l'initiative des colons.
Un commerçant européen, M. Meltzeins, est déjà installé à Ambondro, oii il se
livre au commerce du caoutchouc et des peaux salées. Beaucoup de commerçant*
de Fort-Dauphin ont établi des succursales dans la région récemment pacifiée,
qui est certainement, au point de vue de la valeur économique, la pins intéres-
sante du cercle.
Le plateau de l'Androy, en dépit de son climat extrêmement sec, parait
appelé à un certain aven ir*^agri cote. La facilité avec laquelle les indigènes tirent
du sol les produits nécessaires à leur subsistance, la réussite des essais de culture
faits aux environs des postes, permettent d'espérer le succès d'exploitations
agricoles sérieuses, portant sur des produits déjà expérimentés.
De nombreux commerçants européens, créoles, asiati<]ues et malgaches ins-
tallés à proximité des postes circulent librement et pénètrent chex les Antan-
droy sans être inquiétés. D'autrepartlesÂntaodroy, qui auparavant se dérobaient
et se refusaient anx transactions, viennent maintenant sans crainte apporter leurs
produits dans les postes. En définitive, le mouvement commerciâ accuse un
grand développement et la conquête des esprits peut être considérée comme
un fait accompli.
Les cultures tropicales riches, telles que : cacao, vanille, café, etc., sont à
rejeter en raison de la sécheresse du climat de TAndroy, sauf toutefois dans
la vallée du Mandrare ; mais il n'est pas douteux qu'on y puisse réussir le coton,
le tabac, les arachides, le manioc, les patates, le maïs et le mil.
Les essais tentés en vue d'acclimater de belles espèces de coton en Androy
ont donné des résultats particulièrement intéressants. Les semis faits dans les
conditions où les indigènes pourraient le faire le jour où ils posséderaient des
graines, c'est-à-dire sans fumure et sur des terrains très légèrement préparés,
ont parfaitement réussi. 18 hectares pourront être ensemencés cette année ; il
sera possible d'étendre rapidement cette culture qui peut, dans l'avenir, être
une source de richesse pour le pays.
La mise en culture sur une grande échelle de ces produits, menée de front
avec l'exploitation des richesses naturelles, le caoutchouc et la cire, pourrait
certainement donner de beaux bénéfices.
La densité de la population de l' Androy (7 habitants par kilomètre carré
environ), bien supérieure à celle des autres régions du cercle (le district de Fort-
DauDhin excepté), est suffisante pour que la main-d'œuvre ne manque pas. Il est
d'ailleurs des parties du pays où la densité de la population est, toutes propor-
tions gardées, très élevée : le secteur du Faux-Cap enregistre 18 habitants par kilo-
mètre carré ; cette densité s'élève à environ 32 habitants dans la zone côtière.
Cultures indigènes. — Les terrains mis en culture par la population indi-
gène couvrent une superficie d'environ 60.000 hectares.
La pacification du cercle étant acquise, l'agriculture indigène va prendre un
nouvel essor et, déjà, de nouvelles terres sont mises en valeur par les gens qui
viennent de réintégrer les villages qu'ils avaient abandonnés ; de nombreuses
rizières de marais ont été établies depuis peu et leur nombre augmente tous les
jours. L'extension de la culture des rizières fait de très grands progrès dans les
districts civils de Fort-Dauphin, R^inomafana et Manambaro. A Antanimoro, dans
le secteur antandroy d'Ambovombe, les premières tentatives ont permis de
récolter 15 tonnes de riz au minimum. A Tsilamaha, dans le secteur de Behara,
ïa récolte probable sera de 60 tonnes. Quant au secteur de Tsivory, la région
Jjomprise entre Bekily, Isoanala, Tsivory et Mahaly est très prospère ; des essais
de culture de riz de montagne sont tentés en Androy à proximité d'Ambovombe.
. Il a été exporté 50 tonnes de riz en 1904, alors qu il y a deux ans il était néces-
saire d'en importer une quantité considérable pour la nourriture des troupes.
Il est certain que le chiffre d'exportation de ce produit ira s'accroissant
d^année en année.
La culture du mil et du maïs s'est également étendue au point de laisser sur
le marché des disponibilités qu'il a été nécessaire d'exporter.
Elevage. — Aucun essai d'élevage rationnel n'a encore été tenté jusqu'ici ;
les procé^s indigènes seuls, c'est-à-dire les plus rudimentaires, sont pratiqués.
Les animaux, toujours libres, ne sont l'objet d'aucune sélection ; il ne parait pas
QU avant longtemps on puisse rien changer à cet état de choses. Malgré la sécnc-
l'esse oui règne en Androy, l'état des troupeaux est d'ailleurs aussi bon que
multiplication
se fait très rapidement.
En l'état, le commerce des bœufs peut donner de beaux bénéfices. La tuber-
culose, qui a été confondue avec la pyroplasmose ou fièvre du Texas, est moins
l^pandue qu'on ne Fa cru longtemps et il est, en somme, facile de trouver des
t>6tes saines et ayant assez d'embonpoint pour être présentées dans de bonnes
conditions sur les marchés étrangers.
34
— 880 -
D'après Tavis du vétérinaire de la circonscription, Félevage du cheval peut
donner de beaux résultats dans la région de TAndroy, dont le climat sec, Ic*^
superbes pAturagjes et les terrains d'origine calcaire permettent de ne pas redou-
ter i'ostéomalacie. Cette maladie n'a jamais été constatée chez les nombreux
mulets du cercle.
Si les communications avec TAfrique du Sud devenaient plus fréquentes,
si un service maritime était organisé périodiquement et rationnellement, il est
certain que les exportations de bétail (bœufs et moutons), de volailles, de
céréales (riz, maïs, mil), de féculeux (patates, manioc) nrendraient une extension
considérable, surtout si Ton tient compte que les marcnés du Transvaal et de la
colonie du Gap peuvent recevoir tous ces produits en quelque quantité que ce soit.
Fort-Dauphin, par sa situation, est bien placé pour profiter des mouvements
d'afiaires avec le Sud de TAfrique.
Beoensement des animaux
Bœufs et taureaux
Espèce bovine ] Z^^^*'
Veaux
Génisses.
Chevaux et poulains .
Juments et pouliches,
Anes
Anesses ,
Espèce chevaline.. |
Espèce asine j
Mulets
Espèce ovine j
Espèce caprine.... |
E«p*ce porcine.... { Ç^*.*.7ffff!'
Moutons
Brebis...
Boucs...
Chèvres .
1S3.481
109.355
86.607
95.651
3
1
3
3
103
39.913
68.344
9.231
23.639
2.406
2.834
Industrie.-- Entreprises européennes,— L'industrie manufacturière n'existe
pas dans le cercle, non plus que l'industrie extractive, aucun prospecteur
n'étant venu explorer la région. Le minerai de fer est assez répandu. La pré-
sence de l'étain a été signalée. Des quartz et du cristal de roche ont été trouvés.
Le calcaire, le kaolin et la pierre à chaux se rencontrent en maints endroits,
des grenats ayant été découverts dans les terrains sablonneux des çnvirons de
Bekily [secteur de TsivoryJ ont été envoyés à l'analyse en France. Des rensei*
gnements recueillis il résulte que ces pierres ne pourraient être employées que
pour la petite bijouterie et qu'elles n'ont pas une grande valeur, mais les échan-
tillons de sables à minerai recueillis dans la môme région envoyés en même
temps que les pierres ont paru très intéressants à cause de leur ressemblance
avec les sables diamantifères de Kimberley. M. Galrap» professeur à la faculté
des sciences de Toulouse, estime qu'une prospection sérieuse dans les lits des
rivières de la région pourrait conduire à d intéressantes découvertes. Les recher-
ches sont à continuer.
Des exploitations de forêts pourraient être tentées dans la région de !*£. et
donneraient' certainement de bons résultats.
Le Manampanihy, qui se jette dans l'Océan Indien près de Manantenina,
pourrait être uiilisé presque toute l'année pour le transport en pirogue des bois
provenant de cette région.
D'autres forêts existent également dans les environs de Fort-Dauphin et de
Manambaro et sont susceptibles d'une exploitation très lucintive, en raison de
leur richesse, de leur proximité des cours d'eau et de la côte.
Les essences représentées dans les forêts du cercle, très nombreuses, ne
sont certainement pas toutes connues. Elles comprennent des bois précieux,
des bois d'industrie, des bois tendres inutilisables et des bois à latex.
Les bois précieux sont: Tébène, le bois de rose, le palissandre, le santal, que
l'on rencontre un peu partout.
Les bols d'inânstrie sont très nombreux et comprennent plus de 300 variétés.
Le cercle de Fort-Dauphin a expédié à Paris, pour le concours agricole de 1905,
nn certain nombre d'essences de bois divers. Une collection plus complète fign*
rera à l'Exposition coloniale de Marseille en 1906.
Parmi les plantes textiles, on peut citer : le landihazo, le harefo, le hasina,
le lafa, etc.
Les écorces d*un grand nombre d*arbres ont des propriétés tinctoriales très
variées. La plus intéressante de ces écorces est celle du sakoa (arbre de Gythère).
'Les indigènes remploient pour teindre en cachou clair les étoffes qu'ils tissent.
Leurs procédés étant très rudimentaines, ils n'obtiennent que peu de variété
dans les nuances, mais la fixité de la teinture est remarquable. Des essais faits
par le commandant du secteur de Tsivory, avec soin et méthode, ont permis
d'obtenir une gamme de teintes allant du kaki au marron foncé. Une collection
d'étoffes teintes par ces procédés a été envoyée à la manufacture des Gobelins
avec une quantité suffisante d'écorces pour essayer des procédés de teinture
plus scientifiques. Si les résultats obtenus sont satisfaisants, l'exploitation du
sakoa pourra être entreprise sur une grande échelle, car les arbres de cette
espèce sont très nombreux dans le cercle.
En ce qui concerne les transports, aucune entreprise n'existe, pour la
raison bien simple qu'elle n'aurait eu, jusqu'à ces derniers temps, presoue rien
à transporter. €ertams colons et commerçants ont manifesté l'intention a'acheter
des charrettes. Il est probable que leur exemple sera suivi et que le roulage se
substituera partout ou ce sera possible au portage à dos.
Le cercle de Fort-Dauphin possède environ 400 kilomètres de routes sur
lesquelles le roulage est possible et 500 kilomètres de chemins muletiers fa*
cilement transformables.
Il est certain que, par suite de la pacification, des exploitations vont être
entreprises et que ces routes i^endront de réels services aux colons.
De nombreuses rivières sont navigables sur une grande partie de leur cours
et permettront, concurremment avec les routes existantes, de mettre en valeur
la région.
Industries indigènes, — Vindusirie indigène est nulle dans le cercle ; il n'est
fabriqué ^ue quelques nattes etsobika qui ne sont pas susceptibles d'être exportées.
IJ[ a été créé à Fort-Dauphin une école professionnelle où les jeunes indigènes
et les tirailleurs malgaches sont dressés aux professions de charron, menuisier,
charpentier, forgeron, maçon et briquetier. Les ouvriers ainsi formés pourront
rendre pins tard des services très appréciables aux colons, commerçants et dans
les différents postes du cercle.
Commerce, — Les importations et les exportations, de 1899 à fin octobre
1904, se sont élevées à la somme de 4.344.774 fr. 65.
Le tableau comparatif ci-dessous détaille le chiffre d'affaires :
ANNÉES
1890
1900
1901
1903
1903
190%
DROITS
de
doaano
perçoBi
soniet
fr.
59.3rn 7î
89.806 16
99.'311 03
n.2TO 10
9.944 98
8.196 83
Totaux....
■t'
IsfirttUiM
poids
309.538
470. 9S6
594.503
340.806
977.614
986.066
k.
9.311.459 k.
ItpiflalMM
poidf
136.979
631.930
489.198
114.344
489.048
913.438
k.
9.191.830 k.
Total oénéMAL.
hqwrlttwn
fr.
350.136 00
444.771 00
583.903 00
534.555 65
334.174 00
434.838 00
9.619.416 65
liftrtitiMi
vaieun
Ir.
101.755 00
999.019 00
309.065 00
69.611 00
480.149 00
533.503 UO
1.619.908 00
4.344.174 65
Obfemtifit
10 premiers
mois
— 582 —
Les importations se $ont élevées, du 1*' janvier aiv3i octobre 1904, h la som-
me de 424.338 francs, représentant un poids de 286.066 kilos, et les exportations
pour la même période à la somme de 533.593 francs, pour le poids brut de
273.438 kilos.
ImportAtions (Taleurs en francs par article)
MARGHàN DISKS
IMPORT^Aft
Tissas
Alcools
G«DserTes . ,
Divers
1899
fr.
190.840
30.915.
22.800
106.200
1900
fr.
171.550
34.400
76.800
161.981
Totaux 350.755 444.771
Total aAKftaAL....
1901
fr.
90.843
94 514
171.600
296.945
1902
fr.
250.314
26.560
96.000
162.171
1903
fr,
163.345
36.138
5.113
139.588
583.902 5^.035 334.174
2.673.975 fr.
1904
fr.
277.486
5.413
7.817
133.622
434.338
OBSESVmOIIS
iO premiers mois
Exportations directes (détail par article)
ANNÉES
1899
1900
1901
1903
1903
1904
CAOUTCHOUC
POIDS
tonnes
31.590
18.382
10.721
7.702
75.514
85.411
VALRUR
64.538
68.949
48.335
27.678
299.062
334.575
BŒUFS
NOMBBB
277
1.799
1.343
303
1.110
yALlCR
28.580
218.638
147.780
30.000
117.500
PEAUX
irOMBEB
740
412
698
812
6.467
20.965
TALBUB
6.525
4.450
3.800
4.006
55.834
188.097
CIRE
poms
826
9.305
TAr.BUB
2.180
6.840
■w»'
II a été en outre expédié en 1904 : 1** do Paux*Cap sur Tulear, 6.796 kilos de caoutcbonc
ayant une valeur de 24.377 francs; 719 peaux s'élevant a 12.638 francs; 900 kilos de maïs va liât 90
francs ; 42.224 kilos de mil d'une valeur de 3.439 francs et 5.307 kilos haricots valant 1.130 franca.
De Fort-Dauphin pour Tamatave 20 tonnes de mil et 50 tonnes de riz pour Diego-Suares.
Le relèvement des exportations en 1904 est dû à la reprise de rexploitation
du caoutchouc. Le chiffre des exportations sur cet article a été, en fin d'année,
f)lus élevé qu'il ne le fut jamais depuis 1887 (85.411 kilos représentant une va-
eur de 334.575 francs).
Les peaux de bœufs sont aussi Tobjet d'un commerce important qui ne
peut que s'accroître : 20.965 peaux d'une valeur de 188.097 expoilées en 1904,
contre 6.467 peaux en 1903.
Les marcnandises à destini^tion de Marseille, le Uavrci et Hambourg sont
transportées par la VilLe'de'Pemambwo^ des Chargeurs Réuùis, avec transbor-
dement à Diego-Suarez.
Ce navire, oui assure le service de toute la côte Est de Madagascar, touche
tous les mois à rort-Dauphin vers le 25.
Il existe des marchés périodiques à proximité de presque tons^ les postes.
Les principaux sont ceux de Manambaro, fréauenté par les marchands de caout-
chouc, et, pour les bestiaux, ceux de Behara, ae Tsivory etd'Ambovobe 9ui, bien
que de création récente, promettent de devenir très importants par suite de la
quantité considérable d'indigènes oui les fréquentent.
Les principaux objets demandés par les indigènes sont les toUes I>leues et
blanches, les marmites en fonte, les perles et les articles « de Paris », les haches,
les couteaux, la quincaillerie, etc., etc«
La plupart de ces articles sont d'importation française.
Il est à désirer que les industriels de la Métropole, envoient sur nos mar-
— 533 —
chés des produits similaires à ceux venant d*Allemagne et dans des condi-
tions de bon marché qui permettent aux commerçants français de lutter avan-
tageusement contre la concurrence étrangère.
Les principales sociétés ou maisons françaises et étrangères d'importation et
d'exportation sont :
Li Société commerciale et agricole « la Madagaskara », ancienne maison
Soost et Brandon. Directeur, M. Toepser.
Les Etablissements Gratry, représentés par M. Denis.
MM. Augustin Marchai, établi à Fort-Dauphin depuis 1872.
Eugène Marchai, à Fort-Dauphin.
Annequin, id.
Anselme, id.
Jaussaud, id.
Gaspar Jenny, id. '
Edgard Marchai, id.
Tranchant et C'«. id.
Leug-Tack, id.
Mong-Thock, id.
Hassan, id.
Hassan Ali Mamodjie, id.
Issop Ali Mamodjie, id.
Toutes ces maisons procèdent surtout par voie d'échanges avec les indigènes
et possèdent des comptoirs dans Tintérieur.
Le défaut de communications directes avec les ports d'Europe et des colo-
nies anglaises et portugaises de l'Afrique du Sud nuit beaucoup au dévelop-
pement du commerce de la région.
Nul doute que si une compagnie de navigation, envoyait, ne serait-ce que
tous les deux ou trois mois, un navire qui mettrait Fort-Dauphin en relations avee
l'Afrique du Sud, de nombreux commerçants viendraient faire des achats de
bœufs dans le cercle et, par la même occasion, exporter des produits de toute
nature.
Fort-Dauphin, par sa situation exceptionnelle à proximité de l'Afrique du
Sud, de la Réunion et de Maurice, est appelé h devenir un port important et
fréquenté.
RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX
Le chef-lieu du cercle est relié directement avec Diego-Suarez et Tamatave,
ainsi qu'avec tous les autres ports intermédiaires de la côte Est, par le navire
ViHe-de^Pemambuco, de la G*« des Chargeurs Réunis.
Ce steamer fait un voyage par mois.
Le départ a lieu tous les 15 de Diego, et l'arrivée à Fort-Dauphin vers le
25 ou le 26.
En outre, quelques goélettes mettent en cofmmunication Fort-Dauphin avçc
la côte Ouest, Tulear et les autres ports du Sud et de la côte Est.
Un appontement, construit en 1901, facilite là manutention des marchan-
dises. - •
Des chalands venant par mer peuvent pénétrer dans le Manampanihy et
riaviloha. Cette dernière* rivière a même été fréquentée autrefois par des goélettes.
Les communications par vt)ie fluviale se réduisent, dans l'intérieur, à l'uti-
lisation de pirogues.
Manamnaro, chef-lieu du district du même nom, situé à environ 25 kilomè-
tres de Fort^Dauphin, communique'par voie d'eau avec les environs immédiats
de cette dernière localité.
Le cercle est riche en routes charretières et chemins muletiers praticables
en toute saison, quimetl^nt le: chef-lieu en communication avec tous les postes
de l'intérieur. ....
— 534 —
Les principales voies charretières soot :
1* La route de Fort-Daophio à Kokomba (limite des cercles de Fort-Dauphin
et des Mahafalyj ; il faut environ 55 heures pour la parcourir.
Les principales localités traversées sont :
Manambaro, & 4 heures de Fort-Dauphin, chef-lien du district du même nom,
450 habitants environ, centre important du commerce du caoutchouc, marchés
périodiques où se traitent surtout des ventes de bœufs.
Aropasimpolaka, gîte d'étape, 12 heures de marche de Maaambaro» poste
militaire commandé par un adjudant.
Ambovombe, à 6 heures d'Ampasimpolaka, gîte d'étape, chef-lieu du secteur
du même nom ; quelques marchands indigènes y sont établis et les vivres néces-
saires à l'Européen oeuveot y être trouvés ; marché périodi<|[ue pour les bœufs.
Ambondro, à 6 heures de marche d'Ambovombe, gite d'étape.
Tsiombe, à 6 h. 30 d'Ambondro, gite d'étape, chef-lieu du secteur du Faux-Cap.
Montovisotra, à 6 heures de Tsiombe, poste militaire, gîte d^étape.
Beioha, à 4 h. 30 de Montovisotra, poste militaire commandé par un capi-
taine, grande quantité de bœufs et de moutons.
KoKomba, à 7 heures de marche de Beioha, village assez important, limite du
cercle de Fort-Dauphin.
Dans tous les gites d'étapes énumérés ci-dessus, Ton trouve aisément du
riz, des patates, des œufs et ae la volaille.
2^ Laroute de Fort-Dauphin à Andasibe, 25 heures environ, charretière jus-
qu'à ce dernier point, se prolongeant sur Farafangana par une piste muletière.
Les principales localités traversées sont :
Sangoria, gite d'étape.
Ranomafana, gite d étape, chef-lieu du district du même nom, centre impor-
tant pour le commerce des bœufs, de la cire, du caoutchouc, etc.
Ampasimena, gite d'étape.
Manantenina, gfte d'étape, sur le bord de la mer, poste militaire commandé
par un sergent.
Ihabohomby, gite d'étape, case pour passagers.
3® La route de Fort-Dauphin à Betroky, 70 heures environ, charretière
jusqu'à Tsivory, se continue sur Betroky par une piste muletière qui va être
transformée en route chan*etière.
Au départ de Behara, cette route est celle suivie par le service postal ponr
le transport de ses courriers.
Les principales localités traversées sont :
Manambaro, à 4 heures de marche de Fort-Dauphin.
Ampasimpolaka, à 12 heures de marche de Manambaro.
Behara, gite d'étape, à 6 heures de marche d' Ampasimpolaka, chef-lieu du
secteur du même nom, centre du commerce des bœufs.
Ifotaka, à 7 heures de marche de Behara, gite d'étape, poste militaire com-
mandé par un sous-officier.
Imanombo, à 10 heures de marche d'Ifotaka, gite d'étape» poste militaire
commandé par un lieutenant.
Tsivory, à 8 heures de marche d'Imanombo, gite d'étape, chef-lieu du secteur
du même nom, quelques marchands indigènes habitent cette localité. Point ter
minus de la route charretière.
Tamotamo, à 9 heures de marche de Tsivory, gite d'étape.
Imahabo, à 9 h. 40 de marche de Tamotamo.
Betroky, à 8 heures de marche d'Imahabo.
Cette route se continue de Betroky sur Tuiear et Ihosy.
4(> Route de Betroky à Benenitra, longe continuellement la limite dn cercle
mahafaly.
Les principales localités traversées sont : Beraketa, lan^potsy, Mahanart.
50 Route d'Ambovombe à B(d(ily, 21 heures ; les principales localités tra«
versées sont :
Antaniniora,à 9 heures de sutfelije d'AoïbOYOnbe, gtte d'étape, poste militaire
commandé par un lieutenant.
Bekitro, à 5 heures démarche, gtte d'étape, poste militaire commandé par un
adjudant.
Bekily, k 7 heures de marche, poste militaire.
e^» Route d'Ambondro à Tsivory, 14 heures de marche.
1^ Route de Tsihombe à Tsimilifo, 16 heures de marche.
8* Route du Faux-Cap à Ampotaka, 48 heures de marche.
9^ Route do Monta visotra à Adempo, 13 heures de marche.
10« Route de Beloha à Bekitro, 17 heures de marche.
11<> Route de Mon to visotra à Tsimilefa, 19 heures de marche.
120 Route de Montovisotra à Ankoba, 22 heures de marche.
13<> Route d'Ankoba à Antanimora, 27 heures de marche.
i^'* Route de Bekitro à Imanombo, 16 heures de marche.
i^^ Route d* Antanimora à Bohara, 16 heures de marche.
i6« Route d'Imanombo à Tsitevempeka, 9 heures de marche.
17« Route de Fort-Dauphin à Esira, 4 heures de marche.
18« Route de Betroky à Benenitra, 22 heures de marche.
19« Route de Behara à Ambovombe par Mahalay, 9 heures de marche.
20<» Route de Behara à Ambovombe, 13 heures 'de marche.
21® Route de Behara à Ampasimpolaka, 6 heures de marche.
22<> Route de Behara à Tsivory, 26 heures de marche le long de la ligne télé-
graphique traversant le poste militaire de Ranomainty.
23* Route charretière directe de ravitaillement d'Imanombo à Itsimilofo
par Antanimora.
24<> Piste muletière commerciale directe de Tsivory à Fort-Dauphin par
risandclo. Cette route est charretière dans la partie Sud de Fort-Dauphin à Mi-
tsinjo et du côté Nord de Tsivory k Ranobe par Mahela.
Un gîte d'étape est nouvellement construit à Rànobe.
il comprend : une case en pierres à deux compartiments pour les Euro-
péens ; une case en zozoro pour les indigènes, une écurie pour les mulets et
une cuisine.
Les domestiques se recrutent très facilement sur place et se paient 15 francs
par mois, plus la ration, calculée à raison de 0 fr. 20 par jour.
Les manœuvres ont un salaire mensuel de 7 fr. ^ à iO francs plus la ration.
L'office régional du travail ne fonctionna presque jamais à Fort-Dauphin,
par suite de la facilité avec laquelle l«s colons et commerçants reerutent la
main-d'œuvre qui leur est nécessaire.
Il faut compter par personne adulte, salaire du domestique et location de
maison comprise, une somme de 200 francs à 250 francs par mois, pour vivre
convenablement à Fort- Dauphin.
H n'existe, dans le cercle, qu'une ambulance située au chef-lieu, à la tête
<ie laquelle est un médecin-major de i^^ classe des troupes coloniales.
Cette formation sanitaire reçoit les colons à titre remboursable. Elle peut
hospitaliser 50 malades.
Deux médecins mobiles résidant à Ambovombe et à Tsivorv font coftiinuel-
jementdes tournées dans Tintérieur. Chacj^ue poste est pourvu d'uMe ptMmaacie.
l^es malades non susceptibles d'être soignes dans les postes sont éviieué« sur
Fort-ûauphin.
L'assistance médicale indigène fonctionne dans le cercle depuis le l**" août
1904. Un médecin et une sage-femme indigènes sont attachés à cette formation
unitaire. Une maternité installée à proximité de Tambulaoce reçoit les femmes
mdigènes. Aucune école officielle ne fonctionne dans le cercle ; par contre, il
eiiste quelques écoles dirigées par des professeurs européens appartenant aux
missions catholiques et protestantes ci-après énumérées :
— 1536 —
1« Mission des Lasaristes (1)
District de Fort-Dauphin
* Ce district possède une école primaire ayant 430 élèves environ, répartis
en 3 classes, et une école professionnelle pour les charpentiers et menuisiers.
District de Ranomafana
Ce district possède à Ranomafana une école dirigée par le R. P. Gointard
et deux autres établissements à Âmpasimena et à Ândasibe, dirigés par le
R. P. Cotta.
2<» Sœurs de 8^- Vincent de Paul (1)
L'établissement dirigé par les Sœurs de S^- Vincent de Paul possède à Fort-
Dauphin seulement :
i<^ Une classe pour les enfants créoles comptant 12 enfants de 4 à 13 ans.
2? Un internat ayant 72 élèves de 6 à 15 ans.
3*» Un externat ayant 18 élèves de 6 à 15 ans.
Les édifices religieux du culte catholique sont situés à Fort-Dauphin, centre
du vicariat apostolique de Mudagascar-Sud. confié à la congrégation des Lazaris-
tes, résidence de Mff'' Grouzet, et dans tous les centres où la mission a des écoles.
■ission luthérienne norvégienne d'Amérique (1)
Eglise acie et église libre
L'église Qnie d'Amérique possède des temples à Fort-Dauphin, siège prin-
cipal, et à S*«-Luce.
L'église libre d'Amérique, dont le siège est à Manantenina, a un autre
templd à Tsivory*
ADMINISTRATION
MM* Tralboux, $, chef de bataillon d'infanterie coloniale, commandant le cercle.
Gramont, ^, capitaine d'infanterie coloniale, officier-adjoint.
Verrier, lieutenant au bataillon étranger, officier de renseignements.
^ Furet, adjoint de 2* classe des affaires civiles,
de Peich, commis de l^^* classe des affaires civiles,
■ondy, id.
Warsmann, sous-chef de bureau de l*"* classe du corps des comptables,
gérant de la caisse d'avances.
Dennemont, comptable de 2° classe du corps des comptables.
Districts civils
MM. De Villôle, adjoint de 1*^* classe des affaires civiles, chef du district de Ma-
iiambaro.
N. . ., chef du district de Ranomafana.
j^uperon, Théophile, administrateur-adjoint de 3« classe, chef du district
de Fort-Dauphin.
Secteurs militaires
MM. Bieau, capitaine d'infanterie coloniale, commandant le secteur deXsivory.
Duchan, id. d'Ambovombe.
Gremillet, id. du Faux-Cap.
■anviUain, id. Behara.
Hinary, capitaine d'infanterie coloniale, commandant le district de Belhoa.
Troupes
6«, 7^, 11«, 12* compagnies du 2« régiment de tirailleurs malgaches.
11« compagnie du 3« régiment de tirailleurs sénégalais.
(1) Voir 1'* partie, § 3, au chapitre Cultes et enseignement libre.
— 837-
Douanes
MM. CasanoTa, brigadier de 1'* classe, faisant fonctions de receveur à Fort-Dau-
J)hin.
ariani, préposé de 2« classe.
Postes et télégraphes
MM . Ventnriniy commis métropolitain de 3* classe, faisant fonctions de rece-
veur à Fort-Dauphin.
Luciani, surveillant local de 4* classe, gérant du bureau de Bebara.
Raiafy, télégraphiste de 4« classe à Fort Dauphin.
RakotOy id. à Tsivory.
■ahafantatra, id. à Tsivory.
Service de Vagricullure
MM. Delgove, af^ent de culture, chef de la station de Nahimpohana.
Boiisqnet, jardinier.
Police administrative et judiciaire
M. Dibard de la l^e-Tanet, Jlnspecteur de 2« classe de la garde régionale
indigène, faisant fonctions de commissaire de police. '
Service médical
MM. liegendre, $, médecin-major de 2^ classe, médecin chef de Tambulance,
agent ordinaire de la santé.
Leacure, médecin aide-major de 1^^ classe, poste mobile d'Âmbovombe.
Eberlé, médecin aide-major de i" classe, poste mobile de Tsivory.
Rabary, médecin de colonisation de 4* classe.
Rasaflndrasoa, sage-femme de 3" classe.
Service vétérinaire
M. Ganeval, vétérinaire en second, chef de la 5* circonscription (en congé).
Phares
M. Caiandet, gardien du phare Itapera,
Cultes et enseignement
Mittion des Lasaristes
Ma** Groiixety évèque titulaire de Zafire, vicaire apostolique de Madagascar-Sud,
à Fort-Dauphin.
RR. PP. Ghaumeil, vicaire général à Fort-Dauphin.
Vervanlt, id. ia.
Praneof, id. id.
Hêtres, id. id.
Coindard, à Ranomafana.
Dincka, à Fort-Dauphin.
Cotta, à Ampasimena.
FF, Alphonse» à Fort-Dauphin.
Pierre, id*
FéUz, id.
Jean, id.
Sœan de 8^ Vincent de Paul
SS. Marie, supérieure à Fort-Dauphin. SS. Vincent, à Fort-Dauphin.
Maria, id. Joseph, id.
Louise, id. Pauline, id,
Margnerita, id,; Jeanne, . id.
— 5» —
Chambre cansuUcUive du commerce et de Vindustrie
MM. Anselme. MM. Crrayon.
Eliès. Tranchant.
Marchai. Gnilhot de Lagarde.
Denis. Manroy.
USTE DES HABITANTS EUROPÉENS ET ASSIMILÉS
Français
M** V** Adribn, sans profession, Fort-Dau-
phin.
MM . Aminda, charpentier, id.
Annequin, commerçant, id.
Anselme, id. id.
M*** Beaux, Marie-Anne-Nancy, sans pro-
fession, à Ifotaka.
M. Cavéry, commerçant à Fort-Dauphin.
W^ Clorinde, domestique, id.
CoNCHON, Anne, propriétaire à l'Eme-
ratide.
MM. DeniSp représentant de commerce,
Fort-Dauphin.
Dénivelle, instituteur, Fort-Dauphin.
Despossés, représentant de commer-
ce, au Faux-Cap.
Des Perrichon, commerçant, Tsivory.
Elès, représentant de commerce,
Fort-Dauphin.
Embary, charpentier, Fort-Dauphin.
.Gencs, id. id.
M"* Gbnce, couturière, id.
MM. Grayon, employé de commerce, fort-
Dauphin.
GuiLHOT DE Lagarde, employé, Fort-
Dauphin.
M"* GuiMBER, Julia, couturière, ForlrDau-
phin.
W^ GuiMBER, Gabrielle, sans profession,
Fort-Dauphin.
GamBER, Delphine, sans profession,
Fort-Dauphin.
Flamboyant, Augusta, domestique,
au Faux-Cap.
M. Lebeeton, René, colon, Fort-Dauphin.
M"* Lebreton. sans profession, id.
MM. Lebreton, Paul, colon, Manatantely.
LebretoNj Benjamin, colon, Fort-
Dauphm.
Lemiere, employé de commerce,
Faux-Cap.
Marchal, Auguste, commerçant,
Fort-Dauphin.'
Mauroy, boucher, Fort-Dauphin.
Meltzheim, commerçant, Ambondro.
Montrougb, charpentier Fort-Dauphin.
M** MoNTROUGE couturière, id.
M. Namur, E., boucher, id.
M"« Namur, sans profession, Fort-Dauphin.
M^*«" Namur, Jeanne, id.
Namur, Stéphanie, id.
M. Phiubbrt, commerçant, Ifotaka;
M-* PaaiBERT, sans profession, Ifotaka.
MM. Ribeira, commerçant, Manambaro.
RiBEiRA, id. , Ambavombe.
M** Ribeira, sans profession, id.
M. RicouRT, colon, Fort-Dauphin.
M** RioouaT,sansprofession,Fort-Dauphin.
M"* RicouRT, Louise, id.
RicmiRT, Berthe, id.
M-* V'* RuADLT, commerçante, Fort-Dau-
phin.
MM. Tranchant, commerçant, Fort-Dau-
phin.
Vally Emile, commerçant, Faux-Cap.
M"* Vally, AJice, sans profession, Faux-
Cap.
Vally, Renée, sans profession, Faux-
Cap.
Anglais
MM. Alleaumb, employé de commerce,
Fort-Dauphin.
Arlovb, Alexandre, employé de com-
merce, Fort-Dauphin.
Arlovb, Amédéric, employé de com-
merce, S*^Luce.
. M-* Armand, Juliana, sans profession,
Fort-Dauphin.
M*^* Armand, Edith, sans profession, Fort-
Dauphin.
M** Armand, Joseph, sans profession,
Fort-Dauphin.
M. AzoR, cafetier, Ranomafana.
M"^ AzoR, sans profession, Ranomafana.
Vv« Blondeau, couturière, Fort-Dauphin.
MU* Blondeau, id. id.
MM. Blondeau, commerçant, Tamotamo.
CimiTiEN, Octave, colon, Manantenina.
CuNAT, id. Imanombo.
Delord, Charles, commerçant, Ma-
nambaro.
Dubois, Joseph, colon, Ranomafana.
DupuY, Wilfy, commerçant, Fort-
Dauphin.
Gellâ, Léon, sans profession» Ma-
nambaro.
Gery, charpentier, Manambaro.
Gilbert, Lafleur, charpentier, Fort-
Dauphin.
HÉLiNB. charpentier, Manambaro.
His, Adolphe, employé de commerce,
Fort-Dauphin.
His, Arthur,, commecçanl, JMaka.
— 539 —
MM. His, Léo, commerçant, Manambaro.
His, Emile, id. Fort-Dauphin.
L*Olivb, peintre en bâtiments, rort-
Dauphin.
Marchal, Edgard, conmierçant, Fort-
Dauphin.
Marghal, Eugènei commerçant, Fort-
Dauphin.
MarghaL; Ernest, commerçant, Fort-
Dauphin.
ToiNBT, employé de commerce, Fort-
Dauphin.
Allemand
M. TOKPSEB, représentent de la Madagas-
kara, Fort-Dauphin.
Suisses
MM. Baumiiann, employé de commerce,
Fort-Dauphin.
Jknny, Caspar, commerçant, Fort-
Dauphin.
ScHUCH. employé de conmierce, Fort-
Dauphin.
TiBFFENBAGH, employé de commerce,
Fort-Dauphin.
Chinois
MM. Lbung-Tack, commerçant, Fort-Dau-
phin.
MoKG-TiocH, commerçant, Fort-Dau-
phin.
Cham-King, commerçant, Fort-Dau-
phin.
MoNG-Ho, employé de commerce, Fort-
Dauphin.
Long-Hang, commerçant, Manam-
baro.
M. Mong-Hbong, employé de commerce,
Manambaro.
Indiens
. AuBAY Ceumandjbe, Commerçant,
Fort-Dauphin,
Hassan Aly DjiVAnJBE, commerçant,
Fort-Dauphin.
Hassan Aly Mamodjee, commerçant;
Fort-Dauphin.
Issop Aly Mossajee, commerçant,
Fort-Dauphin.
AuBAY Mamod Bay, commerçant,
Fort-Dauphin.
Abtolabay FoaJOLABAY, commerçant,
Fort-Dauphin,
Alibay Golamossen, commerçant,
Fort-Dauphin.
Abranjbe Adavjee, commerçant,
Fort-Dauphin.
Issop Aly Djivadjee, commerçant,
Fort-Dauphin.
Mamode Aly Adamjrb, commerçant,
Fort-Dauphin.
NouRA Mohamed Guela, commerçant,
Tsihombe.
Aubay KiifJEB, employé de commer-
ce, Tsihombe.
Samdy Namby, employé de commer-
ce, Monlovositra.
DiouMA Nembadjeb, employé de com-
merce, Tsimilofo.
Papouadjee, employé de commerce,
Beloha.
Karima, commerçant, Ambovombe.
Mamodjbe, commerçant, Ambovom-
be.
Mavop Aly Bay, commerçant, Anta-
nlmora.
- Wt-
RENSEIGNEMENTS DIVERS
Représentation des puissances étrangères
GRANDB-BRETAGNE
MM. Porter, Thomas-Parker, consul à Tananarive.
Sauner, Anatole, consul à Tamalave.
ALLEMAGNE
MM. Oehlerking, E., consul à Tamatave.
Stoltenberg, H., secrétaire.
ITALIE
MM. ■ai^Tot, Désiré, 0. ^, consul général à Tamatave.
Tolh, Michel, vice-consul à Tamatave.
Dennemont, commis du consulat.
Loques, J., agent consulaire à Diego-Suarez.
SUÈDE ET NORVÈGE
MM. Bang, Christian, consul à Tamatave.
Isberg, John, secrétaire du consulat.
ÉTATS-UNIS d'aMÉRIQUE
MM. Hunt, William, consul à Tamatave.
de Lanôte-David de Floris, Joseph, vice-consul.
Tacchi, Antoine, chancelier.
DANEMARK
M. Bonnet, consul à Tamatave.
PORTUGAL
M. Jeancler, Louis, consul à Majunga.
Conseillers du câmmerce extérieur
(Décret da li naveabre 1901)
MM. Ghantepie, négociant à Tamatave.
Legras, négociant et planteur à Nossi-Bé.
(Décret du 3 février 1904)
MM. Hoinard, industriel à Diego-Suarez. .
Prémont, administrateur-gérant des Etablissements Gratry à Tananarive.
Colons membres du conseil d'administration de la Colonie
(Arrêté du 35 février 1904)
Membres titulaires
MM, Seacan, ^, industriel, président de la chambre consultative de Tananarive.
Plasse, représentant et directeur du Comptoir national d'escompte de
Paris.
Membres suppléants
MM. Richard, ^, avocat-défenseur et propriétaire.
Ballot, administrateur délégué de la Compagnie Lyonnaise de Madagascar.
Etablissements financiers
COMPTOIR NATIONAL D'ESCOMPTE DE PARIS
(Capital : 150 millions de francs entièrement Tarses)
Administration centrale à Paris, 14, rue Bergère, — Succursale, 2, place de
repéra. — Adresse télégraphique : Comptania.
MM. Emile Mercet, 0. ^, président du conseil d'administration.
Alexis Aostand, G. ^, directeur général, membre du conseil d'adminis-
tration.
Charles Martin, représentant du Comptoir national d'Escompte de Paris i
Madagascar.
Georges Capet, inspecteur des agences de Madagascar.
Agence de Tananarive
MM. Ch. Martin, directeur.
Rodrigue!, caissier comptable.
6. Le Mignon, caissier comptable p. i.
Agence de Tamaiave
MM. G. Vibien, directeur.
A. Pierre, caissier comptable.
H. Plasse, sous-caissier comptable.
Agence de Majunga
MM. F. Mannier, directeur.
J. Jarrige, caissier comptable.
J. Demasaienx, sous-caissier comptable.
Agence de Diego-Suarei
MM. L. Bracassac, directeur p. i.
E. Bonnet, caissier comptable.
R. Treille, sous-caissier comptable.
Agence de Mananjary
MM. A. DormoT, directeur.
A. D'Anselme, caissier comptable.
Agence de Tulear
MM. G. Garibaldi, directeur p. i.
Ch. Adelé, caissier comptable.
BANQUE QRENARD, TAMATAVE
Escompte — Recouvrements et toutes opérations de Banque — Poudre d or.
GÉRANCE DE PROPRIÉTÉS
M. Despayrous Julien, Tamatave.
Cultes et enseignement libre
Les membres des missions catholiques et des différentes sectes protestan^
cumulent, presque partout, les fonctions religieuses et celles de renseignGi^^"^'
— 648 —
Trois missions catholiques se partagent l'île : chacune a
apostolique. Ce sont :
1* Les Jésuites, qui occupent Tlmerina, le Betsileo,
Est et, d'une façon générale, toute la région comprise enl
rallèles ; le vicaire apostolique central réside à Tananari^
2« Les Pères du Saint-Esprit, qui évangélisent la parti(
le cap d'Ambre et le i%^ parallèle et dont le vicaire apostc
Suarez.
3® Les pères Lazaristes, qui ont la partie Sud, du 22* p
Marie et dont le vicaire apostolique réside à Fort Dauphin
Les missions protestantes de diverses nationalités et
des missions évangéliques de Paris ; Société pour la propa
London Missionary Society : Friends Foreign Mission Asso
vé^enne, s'occupent plus particulièrement de Tlmerina c
nière de ces associations religieuses possède tontëfors, outi
d^ instruction, plusieurs fondations ctiaritables (hôpitaux,
ries, etc.), où des soins gratuits sont donnés aux indigènes
norvégienne américaine unie et la Mission norvégienne i
sèdent des succursales dans la partie la plus méridionale de
enfin la Tranozozoro ou secte des dissiaents indigènes.
MISSIONS FRANÇAISES
lissions catholiques
MADAGASCAR CENTRAL
Compagnie de Jésus
Mgr Gaiet, évèque de Sozusa, vicaire apostolique de Madaj
Mgr de Saune, evêque de Ri^onte, coadjuteur du vicaire a
H.P. Bardon, vicaire générai.
IMERINA
R.P. Gastets, supérieur.
TANANAHIVE-VILLE
Cathédrale
RR. PP. FoQTcadier, ministre.
Rohlet, ^, O, géographe.
Bareyt, curé.
Talasao, missionnaire.
Caussèqae, id.
FF. Vigooroux, ChossegroB, Iturri, Sazarin, Berger, chargé
Ambohimitsimbina : R.P. Brégère, curé.
Ambavahadimilafo : R.P. Jean, curé.
C t. Lejeune, imprimeur.
Faravohitra : R.P. J. de Villôle.
Isotry : R.P. GondaimeB, curé.
Collège S^- Michel (Amparibe)
RR. PP. Delpuech, recteur.
AnsoB, ministre.
Cadet, préfet des études.
Michel, père spirituel.
— 5i4 —
•
Professeurs
et surveillants
RR..PP. de Cngnac.
RR. PP. KroU.
Delbor.
A. de VUlèle.
Gouderc.
Sanguinet.
FF. Rouffiao.
Bermt.
De Laborderie.
Détrienx.
Rabibisoa.
•
AuxilicUres
FF. Dias.
Hoareaa«
Weber.
Ecole normale (Ambokipo)
PP. Campenon, directeur.
Castets, professeur de pédagogie.
Dubois^ id. de dessin.
Kœniç, répétiteur.
FF. Sazann, cnef d'atelier.
Grand, id. *
Rabetokotany, (J. B.).
Edouard, jinstituteurs brevetés.
Daniel, f
SS. Josejph, directrice.
Denis, institutrice.
6. Razaiy, id.
Observatoire d'Ambohidempona
R.P. Colin, directeur.
F. Soula, auxiliaire.
Ratsimba, Robert, auxiliaire indigène.
Missionnaires et écoles des campagnes
Tananarive (Banlieue) : R.P. Castets.
Anianiombato : RR. PP. Gauchy.
Ambokidratrimo : Héda.
Arivonimamo : PP. Rraud, Capdevielle.
M. S^«-Pliilomône.
SS. 8^ Louis de Gonsague.
S^«-Hathilde.
8^*-Harie«Ânff élique .
Ambohibeloma : RR. PP. Combes.
A ntanamalaza : Camboué,
VAKINANKARATRA
Ambohibemasoandro : R.P. Grancq.
Ambokipo : RR. PP. Campenon.
A mbokipeno :
Imerimandroso
Fenoarivo :
Manjaka :
Miarinarivo :
Namehana :
Ambatolampy :
Talz.
Falgueyrettes.
Ghervalier.
Di Bella.
Jamme.
Labaste.
Fontanié.
Mission des RR. PP. de la Salette-Sœurs de la Providence de Corenc
BETAFO
RR. PPi Dantin, supérieur et curé.
Cachet, procureur.
Rostaing, professeur.
César, coadjuteur.
M. S^ Jean-Berohmans.
SS. S^« Harperite.
S^« Hane-Athanasie.
S«« Paul.
8^« Roseline.
ANTSIRABE
RR. PP. Pra, curé, directeur des écoles.
Mistral, vieaire.
- «48 —
SS. 8««-Philib6rt, directrice.
S^-Jnst, institutrice.
FARATSIHO
RR. PP. Penard, curé.
■onssé, missionnaire.
BSTSILKO
FianararUsoa (Ville)
RR. PP. Castel, supérieur.
Deoès, procureur.
Verley, curé,
■anifatra, vicaire,
FF. Dursap, Ziemmer, Alphonse, Lehe, Bonroies, Laraya, chargés des écoles.
Léproserie de Marana
R.P. Beynm.
Missionnaires et écoles des campagnes
Natao : J.-B. Valette. Ambalavao : KM. Delmont, Fahre.
Alakamisy: A. Murât. Vohimarina: P. Geneaud.
Mahasoala : C. du Goètlosqnet. Fanjakana : L. de ViUôle.
Tandrokaxo : H. Riobey. Saboisy : E. Desmidt.
Talata : H. Ihibois. Ambohimahasoa : E. A. Delemme, J. Ar-
Ambohimandroso : G. Givelet, 8. Fanre. nal, Royer.
Ambositra (Ville et campagne)
RR. PP. Cheanay, supérieur.
Canssèqae, curé.
Peyrille, Giethlen, Dnpuy, missionnaires.
FF. Caysaalié.
Basile, directeur de Técoie d'Ambosîtra.
Jean, Joél, instituteurs.
Patrice, Joseph, communauté de S^-Anne.
BBTSIMISARAKA
Tamatave
RR. PP. Freydier, supérieur.
Montfeirand, ministre.
Gros, Lacomme, missionnaires.
F. Eshes.
Frères des écoles chrétiennes
TANANARIVE
Ecole d'Ambodinandohalo (externat et pensionnat] : FF. Alfred, directeur ;
Engtoe, économe; Isiqué, Benoit, Eloi, Etienne, Philippe et Florent, profes-
seurs; un adjoint indigène.
• Ecole de Saint- Jean-Baptiste: FF. Paulin, chef de quartier; Véronien, auxi-
liaire ; onze adjoints indigènes.
Ecole professionnelle : FF. Gilles, directeur; Alphonse, professeur; Eloi,
auxiliaire ; trois adjoints indigènes.
Cours d'agriculture : FF. Emile, directeur; Bernardin et Pierre, auxiliaires;
Raphaël, professeur; deux adjoints indigènes.
FIANARANTSOA
Pensionnat et externat: FF. Honorins, directeur; Rétère, Irénée, Blanchard,
Denis et Julien, professeurs ; trois adjoints indigènes.
35
— 648 —
AMBOSITRA
Pensionnat et externat : FF. B«jiU0y directeur ; Jean, Jott et Haroel, profes-
seurs ; six adjoints indigènes.
TAMATAVB
Pensionnat et externat: FF. Gabrîau, directeur; Auguste, Diendoimé,
Ignace, Gonaalès, Léonard et François, professeurs.
Sœurs de Saint-Joseph de GhMy
TANANARIVE
R<|« Zénalde, Q, supérieure principale.
Ecole (TAndjohalo
M'« Gonsagne, SS. S^-Georgea, M*** Rioomdde, S. Eléonore, directrice ;
SS. Zoé, Hargnerite, Alpalde, institutrices; Jnlitte, maîtresse d'ouvrage;
S.François, surveillante de l'onvroir de la mission; S. Delphine, direc-
trice de Touvroir des jeunes filles.
Ecole de Mahamasina
SS. Marie de la Croix, directrice; Marguerite, Natlialia, Adriepin^, insiita-
trices.
^cote de FaravohUra
S. Frédulphe, directrice. %
Pensionnat et externat européen
SS. Camille, directrice ; Antoine, institutrice ; Emsianiièl» maîtresse d'ouvrage;
Edouard, maîtresse de musique.
Ecole indigène
SS. Madeleine, Gérard, instituirices ; Radegonda, classe euUaotine.
Ecole cTAmbohimitsimbina
SS. Olympe, directrice ; André, Editli, institutrices.
Ecole d'Ambavahadimitafo
SS. Jean, directrice; Beigamin, institutrice.
Ecole d'Isotry
SS. Véronique, directrice ; Joaiçph, institutrice.
Ecole normale d*Ambohipo
SS. Joseph, directrice; Denis, institutrice.
Hâpiial militaire d'hsocasimmdnana
W Saint-Priaque, supérieure ; SS. Philippe, Etienne, Gérard, TTonne, infir-
mières.
piANABAmraaA
M*^* Marianne de Jeans, supérieure.
SS. Anne-Marie, chargée de l'externat européen; Imelda, mailreSvHe de
musique ; Dominique, Mathilde, Jean-^Baptiste, institutrices des enfants indigè-
nes; Antoine, directrice de Touvroir.
TA«ATA¥C
M'« 8aint-Leu, supérieure.
— 84T —
Extevfwi eunrcpéen
SS. Laweneia, directrice; Harie-Thérèse, AgnAi^ ia^tutrioesi Jbtepli)
classe enfantine.
BçoU indigène
SS. Isabelle, Marie da Carmel, Ange-Marie, Marie dn Baint-Rédemptenr,
institutrices ; Marie Sainte-Cécile, direcincé de i'ouvroir.
Hôpital militaire
M'« Joseph-Marie, supérieure ; SS. Angiminc, Anna Jlagie, Mart»4tMre, Elisa,
Agnès, infirmières.
AMBOSITRA
M** Gene^ièTe, SS. Bertille, Casimir, Henrietts, inaittiitrices.
DIBGO-SUARSZ
Hôpital militaire
W Saint-Pierre» supérieure; SS. Charles, André Julien, réMoM, Edmond,
infirmières.
llAiUJIfiA
Ecole
M'« Anne, supérieure; SS. Madeleine, André, institutrices.
Hôpital militaire
W Saint-Denis, supérieure ; SS. Damien, Ursule, Joliana, Angéle, infirmières.
MANANJARY
M'* Jeanne, supérieure ; SS. Angnstine, Henry, insUtutrices.
NOSSI-BÉ
Ecole et hôpital
W Saint-Joeeph, supérieure ; 4 sœurs.
MAOAQASCAir SEPT6NTIONAI.
Mission des pères du Saint-Bsprit
Mr Corbet, évéque d*Obba, vicaire spostolique de Madagascar septentrional,
chef de la mission.
RR. PP. Heiti, vicaire. ;Çéj)iéral
Piohot, procate.ur de la wssion.
Dissatid, niissionn^re.
Aobry, id.
Ronsseliôre, id.
FF. llathanaêU menuisier.
Amé, jardinier, imprimeur.
Herbert, maçon.
Merrv, instituteur.
Foncier, instituteur.
\t religieuses de la congrégation des Filles de Marie, écele^foiivroir
— 648 —
miUNGA
RR. PP. Pillard, supérieur.
Orinel, missionnaire.
F. Phooas, instituteur.
6 sœurs de SWoseph de Cluny, école ei ouvroir.
MAROVOAY
RR. PP. Halenfer, supérieur.
R., missionnaire.
F. AntOBJn, instituteur^ ébéniste.
ANALALAVA
RR. PP. Roncy, sup^érieur.
SamueL missionnaire.
N088l-B<
RR. pp. RaiBilMiiilt, supérieur.
R., missionnaire.
F. Léon, instituteur, jardinier.
3 sœurs de SWoseph de Giuny, école et ouvroir.
VKNIBIVB
RR. pp. Fortineau, supérieur.
Roupnel, missionnaire.
F. Firmin, menuisier.
M. Papon, instituteur.
4 sœurs de la congrégation des Filles de Marie, école et ouvroir.
SAl.NTB-lfARIE
RR. pp. Hugnes, supérieur.
R., missionnaire.
Privai, chargé de Técole professionnelle.
M. Briault, instituteur.
4 sœurs de la congrégation des Filles de Marie, école et ouvroir
VOHBMAB
RR. PP. Théodore, supérieur.
Denis, 'missionnaire, chargé de Técole.
6 sœurs franciscaines missionnaires de Marie, école, ouvroir et dispensaire.
MADAGASCAR MÉRIDIONAL
Mission des
fort-Dauphin
Msr Cronxet, évêque titulaire de Zéfire, vicaire apostolique.
RR.PP. Chaumeil, vicaire général ; Verraolt, Praneof, Gabet, chargés des écoles.
FF. Pierre, Alphonse, Félix, Jean, chargés de Técole professionnelle.
FARAFANGANA
RR.PP. Latne, supérieur ; Hi*«rd, Fabia, chargés des éeoles.
AMBOHIPBNO
R^P. Bertrand, chargé des écoles.
— 549 —
IVAtO
R.P. IKnkba, chargé des écoles.
VANGAINDRANO
R.P. Lecleroq, chargé des écoles^
TULSAR
RR.PP. Castaa, Bninel, Henriot, Gaieauz, Pri^nz.
AHPASIHBNA
R.P. Cotte.
RAMOMAFANA
RR. PP. Goindard, Harty.
Sœurs de Saint-Vincent de Paul
(Ecoles, loternat et externat, oavroirs profesionnels, Tisites à domicile)
FORT-DAUPHlN
SS. Marie» Maria, Pauline, Marguerite, Glaire, Joseph, Vinoent, Jeanae.
FARAFAN6ANA
SS. Antoinette» Marie-Madeleine, Genevidre, Jom^an, Marthe, Margiierite
Marie.
■ission protestante française
Société des missions évangéliques de Paris
TATfANARIVE
VM. Delord, ^, pasteur de Téglise protestante française de Tananarive etprési-
dent de la mission.
Mondain, pasteur, missionnaire du district d'Avaratr' Andohalo, directeur
« des écoles.
Martin, pasteur, trésorier de la mission, professeur de Técole d^Ambatobe-
vanja et missionnaire d'Ambavahadimitafo.
Groult, directeur de Técole normale de Mahazoarivo.
Chaiel, directeur de Técole Paul Mioault.
M"«« Bonhotal, professeur à» Técole normale de Mahazoarivo.
Magnns, directrice à Técole de filles d*Ambavahadimitafo.
Aroment, directrice de Tintemat d*Ankadifot<iy.
IMERINA
District (TAmbatomanga
MM. Forget, pasteur, missionnaire du district.
Vemier, pasteur, directeur de Técole pastorale.
M"* Dérias, directrice de Técole Ylnet à Ambohimalaza.
District de Mahereza
MM. Rnaillon, pasteur, missionnaire du district*
Bmnel, instituteur missionnaire.
District d'Ambohiheloma
MM. Péohin, pasteur, missionnaire du district.
Wamet, instituteur à Miarinarivo.
District dm Vanizongo
MM. Parisot, pasteur, missionnaire du district.
Pninet, instituteur missionnaire.
District de Tsiafahy
MM. Ferrand-Peleiie, pasteur, missionnaire dti district.
Louis Gaignaire, instituteur miseioniiaire.
District dTÂnosibe
M. Riohard, missionnaire du district.
Léproserie officielle de Manankavaly
Mb«< SapinotetGeriiardt, sœnrs diaconesses, directrices.
BBTSILKO
Èistrici de VIsandra
MM. Siegrist, pasteur, missionnaire du district, à Fianarantsoa.
Robert, directeur de Técole Rabaut S^-Etienne.
M»« Motftaj; difeetrice ée Técole materoelia.
District d'Ambasitra
MM. 4 Mcnaîm* «psteur» «issiomMire 4a disiriel*
Kaapar, pasteur, missionnaire.
Galand, directeur de L'école de garçons.
M'** Vidil, directrice de Técole de fiUe.
En congé en France
MM. les pastem^ Bapa]ide,.Maro0er, Labonigade.
Ghastanier e( Pimprénellé, professeurs.
M"« Labonrgade, institutrice.
Missions ËTRAriGÈRCS
Culte im|Ncat
Sociité fNMir là ptopaitpsaok dé rOfi—gitc
{Society for the pr«H|Mig«tioD of th6 €k>i|^)^
Evêque : Mgr King D.D.
Archidiacre M. le R^^KesteU Gomfafi, tt.A., à Ambinanindrano.
Directeur de Técole normale : M. Marîus Ghabbert.
MIS siotf Maires
TANANARlVK
B^ Fairbaim.
M"** Buokle, directrice de Técole de filles.
King.
ÀMiiàlOHARAlURA
R^ Radley, B. À.
Haylor.
• 851 —
RAMAINANDRO
ANDOVOBANTO
Rd« Goles.
Pydoke, M. A.
HAHANORO
R<i Blaîr, M. A.
M"» Haviland
Porter^ | inatilaUrices.
Savage, mission médicale.
MANANJAmi
R^ Webster.
La mission possède 97 é4;olea que fréquemteBt 4.98ft ealknts des deux sexes.
London Alissionary Society
Président du eonhé : M. T* Uotd.
Secrétaire : R<^ J. Peill.
Trésorier : M. T. Lord.
TANANARIYl
Collège théologique de Farm^okitra^ dirigé pm le Rev. h AUiree.— ^ insti-
tuteurs indigènes. F^es femmes des étudiants sont instruites par M"*« Sibree,
aidée d'une mstitutrice indigène.
Ecole de V catégorie d'Ambaionakançia^%\%& seetion normale et profes-
sionnelle. Personnel : Rev. J. Sharman (idiplfrmé des facaltcs de Montpellier,
Londres et Saint-André) ; M. G. Matthey, profes&eiM' do français ; K. C- OiGaye,
attaché à la section industrielle et agricole ; 4 instituteurs indigènes brevetés et
3 contremaîtres.
Ecole primaire d*Ambatonakfinga^ avec 4 divisiaos(3« catégorie). Personnel :
9 instituteurs indigènes brevetés et 2 contremattres.
Ecole supérieure de filles d^Amboàm'Andohako^ dirigée par M"* L. Briggs ;
2 instituteurs et 10 institutrices indigènes.
Ecole supérieure de filles dWmhalonakangay àm\^^Q pw W^* ^, L Sibree
(institutrice brevetée de France) : 2 rnsthutours et 5 institutrices indigènes.
Pensionnat de garçons d'AmbalLipolsy, dirigé par le Rev. et M""* Sbarman,
Pensionnat de filles d'AmbohiJatovo, dirigé par M"** Peill.
Imprimerie, dirigée par M. T. Lord.
DISTRICTS
Ambatonakanga : Rev. W. Evans.
Amparibe : Rev. R. Baron.
Faravohitra : M. T. Lord.
Ampamarinana : Rev. J. Peill.
Ambohipotsy: M. J. T. Thome.
Analakely : Rev. J. Sibree.
PROVINCE OB XiAaifAMVB
Isoavina : Rev. P. G. Peake.
Ecole supérieure de garçons : 5 instituteurs indigènes.
Ecoû supérieure de filles : 3 institutrices indigènes dirigées par le Rev.
P. G. PeaJce. L*école des filles est dirigée par M** Peake.
Ecole industrielle, dirigée par le i£»v« P. G. Peake : 1 maître indigène,
3 contremaîtres indigènes.
Ambohimança : Rev. R. Griflltli.
Ecole supérieure de garçons, 9 instituteurs indigènes, et école supérieure
de filles, 4 institutrices indigènes, dirigées par le Rev. R. Grifftth.
Ambohidratrimo : Rev. P. W Dennis ;
Ecole supérieure^ dirigée par le Rev. F. W. Dennis ; 7 instituteurs indigènes.
Ambohiirolomakitsy : Rev. P. Milledge.
Vangaina : Rev. L lester.
BBTSILBO
FianaratUsoa : Rev. A. 8. Hacktt; Rev. H. T. Johnson. Rev D. D. Green ; D'
G. H. Peake; M. Hoyer.
Ambohimahasoa : Rev. 8. GoUins.
Ambokimandroso : Rev. T. Roolands.
Friendls Foreign Mission Association
Secrétaire : M. Clark.
Trésorier : M. Gorrie.
TANANABIVB
Ecole des garçons d'Ambohijatovo : M. Standing, directeur ; M. Len, profes
seur de français.
Imprimerie de la F. F. M. A.: M. Gnrrie.
Ecole des filles de Faravohitra : M*"« Gmbb,, directrice ; M*i^ Gorréard, pro-
fesseur de français,
Mission médicale : M. le I^ Moss et 11"^ Hosa.
PROVINCB
Âmbohimiadana : M"« Hinohliffe.
Arivonimamo : M"* Qark, et Woellin.
Amboniriana: M. et M"« Pim.
Mandridrano: M. Rayan.
Mission Norvégienne
Det norske aiesioDMelskab
La direction de la société est à Stavanger (Norrègej
TANANARIVE
MM. le B' Ch. Borchgrevinok, ^, superintendant de la mission à Madagascar,
et M""* Borchgrevinck.
L. Meling, pasteur, trésorier et directeur des écoles.
Jorgensen, typographe, directeur de Timprimerie, et M""* Jor|[6iiBen.
Mii«« Stuseth, directrice de Tintcrnat de jeunes files, Antsahamanitra.
Sohaaning, institutrice de Tinternat.
de Groot, institutrice.
PROVINCE DU VAKINANKARATRA
AMBOHIHASINA
M. Joh. Smith, pasteur, et M«« Smith.
BETÀFO
M. 8. Wettentad, pasteur, et M"^* Wetterstad.
M»*
MASINANDaiÂNA
M« Joh. Johnson et M"** Johnson.
— 853 —
AMTSIRABB
MM. Roeaas, pasteur, et M*»* Ho&aas.
D' Thesen, médecin, et M*»* Thesen.
Bnchsenschati, professeur, directeur de Técole normale
M"'* Rosaas, institutrice.
Sko^jOy Infirmière.
SS. Foreid, diaconesse, léproserie d'Ambohipiantrana.
Ber^y id .
Loken, id.
Andreasaen, diaconesse, orphelinat des lépreux.
AWTANIFOTSY
M. Rnstady pasteur, et M"« Rustad.
LOHARANO
M. Thorbjomseii, pasteur, et W^* Thorbjorsen.
PROVINCE D'AMBOSITRA
FANDRIANÀ
M. Hilfleii, pasteur, et M""* Hilaen.
AMBOHUIANGA-DU-SUD
M. Binreiiiy pasteur, et M"^' Rinrem.
FlASIIfA
M. Bjertnes, pasteur, et M*»* Bjertnes.
Ambatofinandahana
M. Erlandoen, pasteur, et M"^« Erlandaen.
HIDONGY
M. Brlandaen, pasteur.
PROVINCE DE FIANARANTSOA
FIANABANTSOA
MM. Morland, pasteur, et M"^* Morland.
Pedersen, pasteur.
Jakobson, et M"'* Jakobsen.
Lindo, pasteur du séminaire, et M"^« Lindo.
Beaadroit, {)rofesseur à Técole normale.
M"«« nijerve, institutrice.
Siqueland, directrice de Tinternat des jeunes filles.
Ghristiansen, sage-femme.
Ueland. directrice de Técole de Masombahoka.
soatanana
M. Thunem, pasteur, et M^^* Thniiem.
IHOST ET RAN0HIRA
MM. Jenaenins, pasteur, et M"** Jenaeniiis.
HodneQeld, pasteur.
Mission luthérienne Norvégienne d*Ani
EQLISE UNIE
DISTRICT DE FORT-DAUPHlN
R"^ Stolée, directeur, et M— Stolée.
Rd HahForson et M** Halvorson.
- 554-
M. Dénivelle, instituteur.
Ce district compte un internat de garçons (110 élèves], dirigé par le R^
Halvarson, plus 17 écoles dirigées par 20 instituteurs mdigènes et ayant
500 élèves des deux sexes.
DISTRICT DE SMNTB-LUCB
Rd Torvik, et M»« Torvik.
Ifiio jorgine, sœur diaconesse.
Ce district possède un internat de tilles dirigé par la sœur Jorgine et eomp-
tant 60 élèves, plus 13 écoles dirigées par 16 instituteurs indigènes et
fréquentées par 400 élèves des deux sexes.
DISTRICT DR MANANTBNINA
M"* Dahl, institutrice.
R<i Bjelde et M"»* Bjelde.
14 écoles fréquentées par 550 élèves et dirigées par 14 maires indigèBe&.
EGLISE LIBRE
MANASOA (pays TANOSY OCCIDENTAL)
Dr Dyrnes.
SS. Stenviette, Helson et Caroline Unhjem.
Ce district possède une école normale avee quatre maîtres, un internat et
33 écoles (externat) dirigées par 38 instituteurs.
MANASOA (pays MARAPALY)
Rd Jerstad et M"* Jeratad.
Ce district comprend 13 écoles, 18 instituteurs indigènes.
S^-AUGUSTIN (pays SAIALAVA)
Rd Sageng.
Ce district possède 10 écoles dirigées par 10 instituteurs indigènes.
TSIVORY
Ce district possède deux instituteurs.
Trano-Zosoro
Ambohitsimiankina, ou secte des dissidents protestants indigène»
Le centre de propagande est à Tananarive, quartier d'Ambatonaksnga. Le
nombre des adeptes dépasse 500.
TANANARIVE
Pasteur : Ramanitra.
AICBOHITANTELY
Pasteur : Rainiaigavao.
ANKADILANANA
Pasteur : Rainiketamanga.
ANTANAMBÀO
Pasteur : Rabary.
— 8!»-
r r
SOCIETES ET OEUVRES DIVERSES
Cinltés de propagande française et de colontsatieii
COMITÉ DE MADAGASCAR
Le Comité ^ Madagascar, dont le siège est 44, rne de la Ghaussée-d'Antin,
à Paris, ^a pour|.but « de provoquer les vocations, d'encourager les initiatives
{>rivées et d'aider par tous les moyens possibles les colons à leurs débuts ».
I a une eiistence officielle ; agence de renseignements, il répond à toutes les
demandes qui lui sont adressées^ fournit les indications et conseilis relatifs au
voyage et à rinsMlatron des émigrants dans la Grande lie ; il publie, enfin, des
travaux d'une haute valeur documentaire, notamment le Guidt du Colim à
Madagascar, dont la vente est, à titre de vulgarisation, effectuée à un prix
infime (0 fr. 50 rexenpiplaire). Le Comité de Madagascar est Tintermédiaire le
Ï>] us actif entre la Colonie et le public, pour toutes les questions intéressant
'émigration et les entreprises de toute nature à créer à Madagascar. Il est com-
posé de membres d'honneur, de membres fondateurs (ayant versé une somme
de 250 francs en une fois ou par fractions de 50 francs pendant cinq ans) et de
immb^s «ecîétiKrres payant nue cotisation de 25 francs par an. Son organe est
la R^vue de Madagascar , qui parait le 10 de chaque mois ; les abonnements se
souscrivent aox tarifs suivants :
Six mois : France, 7 francs ; Colonies et union postale, 8 fr. 25
Unan : — 42 francs ; -- 14 fr. 50
Prix du numéro au détail : 1 fr. 25
Membres d'honneur
MM. le Ministre des Colonies.
le Général Duohesne, G. G. ^, ancien commandant du corps expédition-
naire de Madagascar.
H. Boucher, députe, ancien ministre du commerce.
le Général èalheni, Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances.
Bureau
Présid>ent d'honneur
M. Grandidier, A., membre de Tlnstitut.
Président-trésorier
M. Ghftrleslloiiz, Jules, ancien député.
Vice-présidents
MM. Etienne, ministre de rintérieur, président du groupe diplomatique et
colonial.
Chaillej-Beri, publiciste, secrétaire général de V « Union eolonialè fran-
çaise ».
Secrétaire général
M. Delhorbe, Clément, ^, membre du Conseil supérieur des coloniee.
Secrétaire
M. Clique, publiciste.
— «SB-
SECTIONS DU COMITÉ
tànanarive
MM. H..., président.
le D' Fontoynont, j^^, vice-président.
Gerbinis, ^, administrateur des colonies, secrétaire.
Poohard, R., comptable du Comptoir d'Escompte, trésorier.
Deschampa, ^, 0, chef du service de renseignement, délégué à la propa-
gande européenne.
Rafanoharana, i 5 Hrs, gouverneur principal )
de la province de llmerina Centrale, > délégués à la propagande
Raianatefy, assesseur près la cour d'appel, ) malgache
TAHATAVB
MM. de Rocca-Serra, inspecteur des douanes, chef du service des douanes et
régies, président.
Mirio, directeur de la C'« des Messageries fraocaises, vice-président.
Vibien, directeur du Comptoir d'Escompte, trésorier.
Lota» receveur des domaines, secrétaire.
AuiUifttre, agent des Messageries Maritimes, ) ««.«^i,«.«.
Mûri, industriel. { memores.
ALLIANCE FRANÇAISE
Association nationale pour la propagation de la lanfnie française dans lea oolonies et à l'éCnuiger
Reconnue d'uéiliCe publique
SiBGE SOCIAL : 45, Rue de Grenelle [B^ Saint-Gbrhain), Paris
Comité de Tananarive
MM. Jnlly, ^, chef du service des b&timents civils, président.
le directeur de renseignement, secrétaire.
Fayout, adjoint des affaires civiles, trésorier.
Bourean, industriel,
Bo80, commissaire des colonies.
Cotte, industriel, ( m^nthrPît du rnmiid
de Guise, chef de bureau au Gouvernement Général, ' ^"*^'^«* ^ cornue.
Hallot, administrateur-délégué de la C>« Lyonnaise,
Marchand, J.-H., administrateur-adjoint,
RÎÎîSd?ilaiiibo, î ^^^^^^' indigènes du comité.
Comité de Tamatave
MM. de Roeca-Serra, inspecteur des douanes, chef de service des douanes et
régies, président,
Hori, directeur des établissemente Mori, vice-président.
Lota, receveur des domaines, trésorier.
Vantrain, adjoint des affaires civiles, secrétaire^
Vie, docteur-médecin, l membres
Laroque (Pierre), négociant. ) ^^^^^''
Comité de Majunga
M. Garnier, ^, président
m
Comité de Vatomandry
M. Génot, 4c ) agriculteur, président.
— 8S7 —
Œuvres d'assistance aux Européens et indigènes
SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE BIENFAISANCE DE TANANARIVE
8iège social : carrefour Lubert À Tanaaarive.
Le but de la Société est de créer à Tananarive un centre de réunion où les
membres de la Société et colons nouvellement arrivés à Madagascar, trouveront
tous les renseignements pouvant les intéresser ; secourir dans la mesure de ses
ressources et le plus largement possible les Européens malheureux et leur [)ro*
curer autant que possible du travail, sans qu'il soit fait état de leur race ni de
leur religion.
MM. le Général Gallieni, président d'honneur.
Poitevin négociant, président.
Bastel, commissaire central^ vice-président.
Legovoif administrateur-stagiaire, secrétaire.
Brondeau, sous-chef de bureau du corps des comptables, trésorier.
Garde, chef de bureau au Gouvernement Général, \ a^^^gg^^rg
Boureau, entrepreneur, i
Estèbe, administrateur-maire, i ^^^i,^^. j^ /^ é^nmmijtsinn dp
Ucaie, administrateur des colonies, "^^f^l ^ ^ commission de
Bastel, commissaire central, \ *«<^«''*^*-
UNION DES FEMMES DE FRANCE
Siège centrai : S9, rae de la Chaïusée^'AnUn, Paris.
Comité de Tananarive
M»«* Gallieni, présidente d'honneur.
Vaysse, présidente honoraire.
de Ihrentuiian, présidente.
Estèbe, vice-présidente.
Reynaud de Lyqaes, secrétaire.
Roques, secrétaire-adjointe.
Fontoynont, trésorier e.
Trestoumel, )
Carron, \ o»*^**^»**
Comité de Tamatave
•
M»«* Duboso-Taret, présidente.
RnfEàt, vice-présidente.
Le Garrec; secrétaire.
Baillet, trésorière.
Baretty, assesseur.
yte Repécot, directrice du matériel.
Comité de Fianarantsoa
Mb«* Besson, présidente.
Séattelli, vice-présidente.
Siegrist, trésorière.
SOCIÉTÉ D'ASSISTANCE ET DE PROTECTION DES ENFANTS MÉTIS
Tananarive
MM. Le D' Fontoynont, 0, président.
Engelhard, représentant de la G^« Occidentale de Madagascar, vice-président.
de Guise, chef de bureau au Gouvernement Général, trésorier.
Paris, commis des affaires civiles, secrétaire.
Le chef du service de l'enseignement, ) (^gg^gg^fj^rg
Payet» instituteur. - i
Sociétés diYorses
ŒUVRE DES TOMBES
A la 6uite de la campagne de i895, rinsurrectioD obligea rautorité militaire
à reporter tous ses cfforte en Imerina, de sorte que la rourte de Majaaga fat
quelque peu abandonnée ; les nombreux cimetières de la région restèrent donc
privés de soins. Dès son arrivée dans la Colonie, le Général GaiUeni, fmppé delà
situation, créa à Madagascar, le 18 novembre 1896, une Œuore des Tombes, dont
la mission fut de restaurer les anciens cimetières et de veiller à reotretieB des
nouveaux.
De nombreuses souscriptions de Tarmée, de la mariiie, des miaÎAtères et de
la société du Souvenir Français ont prouvé que la nation entière s'associait aux
sentiments du chef de la Colonie.
Le Gouverneur Général a institué ÏŒuvre des Tombes^ qui comprend
actuellement huit commissions réparties dans les localités ci-après : Tansnarive,
Tamatave, Fianarantsoa, Morondava, Majunga, Maintirano, Soalala et Diego-
Suarez.
Ces commissions sont composées : du commandant d'armes on d£ cercle,
président, du médecin-chef de Thôpital ou de Tambulaoï^e} d'un officier de
troupe et d'un officier agent du commissariat colonial (là où il en existe}, mem-
bres.
Les cimetières sont bien entretenus ; les commissions veillent avec le plus
grand soin à leur conservation. Chaque tombe est munie d'un entourage en
Sierre, d'une croix en métal ou en bois avec plaque indicatrice et des vases de
eurs, fréquemment renouvelées, ornent les sépultures.
En résumé, le fonctionnement de VŒuvre des Tombes est très réjgMlier, les
diverses commissions ont obtenu un très bon résultat et là méqfipire des
militaires décédés à Madagascar est honorée et précieusement conservée comme
il convient.
LIGUE POUR LA DÉFENSE DES DROITS DE L'HOMME ET P^ OIXQX^^
Section de Tamatave
MM. Laroque, négociaxii, président d*honneur,
de Busohère, publiciste, président.
E. Dupuy, avocat-défenseur, vice-président.
Diagne, commis principal des douanes, secrétaire.
Alphonse, employé de commerce, trésorier.
Cancé, ingénieur,
Bargoin, norlojg;er,
Ethève, commis des postes^
Salei, pharmacien,
Robin, id. ) membres.
Ondart, agent des douanes,
Verot, commerçant.
Fieschi, agent des douanes, .
Payei, négociant, /
Florens-Orville, membre correspondant à Tananarive.
LE SOUVENIR FRANÇAIS
(Siège social : faubeorg 8^-Honoré N^" 399, Parfn. — Société natioûftle poar rédificMioo M l'e«^^''
4xk lombes des miUtaires et murios morU pour U patrie)
La Société du souvenir français compte actuellement une tfcnttfoe dj
membres adhérents. Le bureau n'a pas encore été constitué ; MiDe^ayroj^s csi
délégué général de cette société à Tamatave.
560 --
SOCltTÉ D€ 8iCCOU-R6 -AUX MILITAIiRE^ COL
CiROIX VERTE FRAMÇAI8F
(Maison de retraite è. Sèvrea)
M. I>e8payT0ii8, délégué général à Tamatave.
SOCIÉTÉ DES ANCIEH8 MILITAIRES DE L'INFANTERI
€T COLONIALE
(Siège social, 10, rue Duraolea, Paris)
M. Despayrciis, délégué général à Tamatave,
SOCIÉTÉ DITE « LES CADETS DE GASCOC
Tamatave
MM. Bensch, président,
H.., vice-président.
Girand, secrétaire.
W.., trésorier.
Desponys, assesseur.
SOCIÉTÉ DITE DU « RHONE ET LOIRE
Tamatave
MM. Bavier, président.
Gneyton, vice-président.
Imbert, secrétaire.
Ctogcoi, trésorier.
Dvshèae, | ^„^„^,^o
Gaichard, \ «««eMewr*.
SOCIÉTÉ DITE « LES FRÈRES ITALIE^
Tamatave
La création de cette société de secours mutuels a été
du 20 décembre 1901. Elle fonctionne sous le patronage d(
général d'Italie à Tamatave.
SOCIÉTÉ PHILHARMONIQUE OE TANANAJ
Fondée en 1900 par l'initiative privée, cette société a po
des réunions musicaîles et de donner au public des audition
compose de membres fondateurs, do membres honoraires c
cutants.
Son siège social est rue Antoni.
Bureau
MM. Gadier, administrateur-adjoint des colonies, président.
Leoocq, Charles, commis des affaires civiles, vice-prési
Brot, Edmond, commis de comptabilité, trésorier.
Le Bdle, secrétaire au parquet général, secrétaire.
Commandant Meunier, arcniviste.
Brot, Edmond, commis de comptabilité^ chef d'orches
SPORT-CLUB DE TANANARIVE
Fondé en 1897, le Sport-Club de Tananarive compte
150 membres européens. Il possède à Mahamasina un vélo^
le confort moderne et une très belle piste pour 4:ourses d
navola, un champ de sport spacieux et coquet où se pra
les plus divers : tir au pistolet, à la carabine, aux pigeons
Chaque année, au champ de tir de la garnison, la société c
concours international ae tir aux armes de guerre. Une sa
tablement aménagée a été ésalement créée cette année par le Spori-Club. Il est
enfin le promoteur de nombreuses fêtes publiques qui contribuent à entretenir
dans la capitale une agréable animation.
BUMAU
MM. Berdoiilat, lieutenant-colonel d'infanterie coloniale, président,
Revnaud de Lyqnes, avocat fénéT^l^mce-président,
Cadier, administrateur-adjoint des colonies, secrétaire-trésorier,
Legoux, administrateur stagiaire, secrétaire-trésorier adjoint,
MEMBRES DU COMITÉ
MM. Reynand de Lyqnes, le lieutenant-colonel Berdonlat, Cadier, Legovx, le
capitaine Tiersoimier, Haohtwey, Paoletti, Engelhard.
SPORT-CLUB DETULEAR
Bureau
MM. N., président,
Grandmougin, A., vétérinaire en second, vice-président,
Adelé, Gh., comptable, trésorier,
SOCIÉTÉ D'ENCOURAGEMENT DE TANANARIVE
pour l'amélioration des races de dievaux à Madagascar
Bureau
MM. Prémont, administrateur-gérant des Établissements Gratry, président,
le capitaine Lobei, officier d'ordonnance du Gouverneur Général, trice-
président,
Baculard, commis du corps des comptables, secrétaire-trésorier,
Crémault, \
le commandant Dubois, f «.^«,i.-.^. ^»^,^a^^
Dufour, vétérinaire en second, j ^^^^^^ européens,
Raoult, commis des affaires civiles, )
Ranarivelo, j
îâiÏÏjy^ouvemeur principal de Plme- ( "^^^^^^ indigènes.
rina, )
SOCIÉTÉ D'ENCOURAGEMENT DE TAMATAVE
pour Pamélioratloa de la race chevaline sur la côte Est de Madagascar
MM. Baillet, jfrésident,
le capitaine Prud'homme^ vice-président,
Didelot, Maurice, secrétaire,
Viblen, trésorier,
Schoumacher,
Mon,
Ohelerking, } membres,
Vautrain,
Gasparin,
— SM —
ACADÉMIE MALGACH
Le Goii verneur Général, pénétré de rintérêt que présente
méthodique et raisonnée de la linguistique, de Tetnnologie
malgaches, a fondé, par arrêté en date du 23 janvier !
Malgache placée sous le haut contrôle du chef de la Colonie.
Cette société, qui a son siège à Tananarive, se composée
titulaires, dont neuf au moins résidant au chef-lieu, de tren
et d'un nombre illimité de correspondants.
Les membres titulaires, qui comprennent dix Européens
au moins et le président doivent être de nationalité français
gènes, ont été nommés par arrêté du Gouverneur Générai et
leur connaissance approfondie des choses malgaches ou de 1 i
rieurs sur Tbistoire, la littérature ou la langue du pays.
Les membres titulaires appelés à rempUr les vacances
soit par suite de décès, soit pour toute autre cause, sont sou
rassemblée et leur titularisation doit être ratifiée par le Gou)
Les membres sociétaires sont choisis parmi les personn
valoir des titres ou sollicitent leur admission à la suite de con i
de mémoires, etc., soumis à Texamen préalable de TAcadc
toutes résider dans la Grande lie.
La qualité de membre correspondant est octroyée à t< i
résidant au dehors et s'intéressant aux travaux de TAcadémii
pondre avec elle et, le cas échéant, à rechercher sur place i
documents, etc., qui pourraient lui être demandés aans 1 i
poursuivies.
Les réunions de la société ont lieu mensuellement dans
une bibliothèque, des archives et un musée sont constitués, gn
annuelle du gouvernement de la Colonie, qui permet en mêi i
Tacquisition de tous documents, ouvrages, manuscrits, et
études entreprises.
L'Académie Malgache peut accepter des dons en nature < i
Tautorisation du Gouverneur Général.
Le but de la société, tel qu'il résulte des dispositions de V \
1902 l'organisant, est d'étudier les origines de la langue malii
idiomes qui l'ont constituée ; d'établir ses similitudes avec
étrangers, d'en déterminer et fixer définitivement les règles. I
(également de toutes les questions qui peut intéresser la
présent et du passé de la Grande Ile et du groupe des îles Ma
___jlgache.
Gouvernement à quelques-uns de ses membres, de même que
de questions se rattachant aux traditions, légendes, coutumes]
une connaissance plus grande du peuple malgache.
LiSTI DES MEMBRE!^ PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE
Membres titulaires
MM. le Rd Baron, de la London Missionary Society.
Berthier, administrateur des colonies,
le R. P. Cadet, préfet des études au collège S*-Michel.
le R. p. Colin, directeur de l'observatoire de Tananarive
^stèbe, administrateur en chef, maire de Tananarive.
— ora —
MM. D' Fontoynont, ancien interne des hôpitaux, Tananarive.
Gerlnnis, administrateur des colonies, Tananarive.
Guyon, id.
Jakobsen, pasteur de la Mission norvégienne.
Julien, administrateur des colonies. '
Jnlly^ architecte principal des colonies,
le R. P. Malsao, ac la Mission catholique.
Mouneyres, capitaine du génie,
le F. Raphaël, des écoles chrétiennes.
Sescauy membre du conseil d'administration.
Vemier, pasteur de la Mission protestante française,
le D' Villette, directeur de la maternité d'isoraka.
Raaanjy, gouverneur principal de Tlmerina.
Membres sociétaires
MM. Bénéventy administrateur des colonies.
Bastard, administrateur-adjoint des colonies.
Besaon, administrateur en chef des colonies.
Cahucac, conseiller à la Cour d*appel de Tananarive.
le R. P. Camboué, missionnaire.
le R. P. CauBsèque, id.
Mgr. Grouzet, vicaire apostoligue do Madagascar-Sud.
MM. Deachamps, chef au service de l'enseignement.
Giorgio, chef de bataillon d'infanterie coloniale.
Guédès, administrateur des colonies.
Lacaze, id.
le pasteur Mondain, de la Mission protestante française.
le n^ Sibree, de la London Missionary Societjr.
Standing, secrétaire de la Friends Foreign Mission.
le pasteur Viig.
Andriamanantsiety, lettré indigène.
Randriamifidy, id.
Membres correspondants
MM. le D<- BaUez, de TUniversité de Tokio.
Brandes, du gouvernement des Indes néerlandaises.
Boudillon, sous-inspecteur des domaines.
Conty, secrétaire d'ambassade à Berlin.
le Rd Cousins, ancien missionnaire à Madagascar, Angleterre.
le pasteur Dahle, ancien missionnaire à Madagascar, Noi*vège.
Daruty de Grandpré, secrétaire de la Société royale des arts et des sciences
de l'île Maurice.
Ferrand, G., consul de France h Rechl iPersc).
Finot, directeur de l'école française d'Éxtréme-Orient, à Hanoï.
Froideyeaux H., docteur es lettres, professeur à Paris,
le D*" Gaubert.
Gautier, Emile, professeur à l'école des lettres d'Alger.
Grandidier, Alfred, membre de l'Institut, à Paris.
Grandidier, Guillaume, explorateur, à Paris.
Hermann, à la Héunion.
le R. P. Léon, directeur de la mission catholique, à Harrar.
Marre, A., ancien professeur à l'école des langues orientales vivantes, a
Vaucresson (Seine-et-Oise).
le R. P. Piolet, ancien missionnaire à Madagascar, à Paris,
le R<i Richardson, ancien missionnaire à Madagascar, Sud-Africain,
le R. P. Sacleux, missionnaire, à Zanzibar,
le R. P. Thomas.
Torra, ancien directeur de la « Normal School », de Manille.
MM. le R. P.
D' A. Va
^olf , ex
MM. Ant. Jull
R^* Raron
— 6Ô4 —
LA PRESSE A MADAGASCAR
La presse est représentée à Madagascar par des feuilles et des périodiques
officiels et des feuilles indépendantes, ainsi que par des périodiques qui sont,
pour les missions religieuses, des organes de propagande scolaire ou confession-
nelle.
Le Journal Officiel publie in extenso ou en extraits les documents officiels,
textes législatifs, arrêtés et décisions, renseignements politiques, commerciaux
ou agricoles, mercuriales, mouvements des ports, statistiques diverses, télé-
grammes, etc., en un mot tous renseignements pouvant présenter un intérêt
quelconque pour les administrations et les habitants de la Colonie.
Le VaovaOy organe publié entièrement en langue malgache, tient les indi-
gènes au courant de tous les faits dont la connaissance peut leur être utile.
C'est, en quelque sorte, leur Journal Officiel.
Le Bulletin Economique, revue trimestrielle, est le résumé de tons les
documents, de quelque nature qu'ils soient, concernant la colonisation propre-
ment dite.
Le Bulletin trimestriel de V Académie malgache, publié par rimprimerie
officielle de Tananarive, donne le compte rendu des séances de cette société et
reproduit les études, analyses d'études et communications ayant trait aux travaux
pour lesquels elle a été fondée : philologie, mœurs et coutumes, ethnographie,
nistoire, institutions politiques et sociales, etc.
Quant aux feuilles indépendantes, elles traduisent Topinion des colons des
différentes régions de TUe et soutiennent leurs intérêts; elles sont à la fois des
journaux d'informations et de revendications; leur nombre va croissant, ce qui
est un excellent indice de l'importance que prennent chaque jour les groupe-
ments d'Européens dans la Colonie.
PRESSE OFFICIELLE
$1* ADDée. — N. S. N*'792
Samedi 4 février iVô
JOURNAL OFFICIEL
DB
MADAGASCAR ET DÉPENDANCES
ABONNEMENTS:
Mad«kMie«r i
Un an 20fr.
Six mois 19 fr.
France
«t RtTMiser :
Un aa 95 fr.
Six mois 15 fr.
Parait les Mercredis et Samedis
On s'abonne à Tananarive. à l'Imprimerie officielle
PRIX DU NUBCArO : 15 OElfT.
pousuHSAmora
PETITES ANNONCES
• fr. tft la Ugae
« nr. la Ugae
S^adresser à .
L'AttNCEDEPIlàinTt
S, nu Amiral-Pierrt^
TananuriTe
ZOMA, iê FâVKIBtl 19(X^
FAHAFAHANA
FITOVIANA
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PRESSE INDÉPENDANTE
PRIX DU RVIÉRO : IS CENTIICS Vei
L'ECHO DE MADAGASC
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>. Un an.... 15 fr.
— Sii mois. 8 >
Uoloopoit^. Ub an.. M »
— Su Boia It ■
Organe dM intéiéU éeoDomiqaei de Vfk
Paraissant les Mardi et Vendredi
DIRECTION - lltOaCTiON — ADIIIII9JRATI0N
Tananarive. — Rue» Augey-Dufreese et du Génie
{v:ài x*:â V* a» o aca)
Adresser les oorrespondai^oes i l'Admlnistrateui
Lca AlMMiiieHMBta aoat pajablra d'avascc
■ I
QUATRIÈME ANICte. - N* S16
MERCREDI, S8 DÉCEMBRE 1904
AiOllllUIflITS
A T^matave emUement
Uo an......Pr. 30
Siimoia 18
Trois moia 10
DE MADAGASCAR
Politique hebdomadaire, d'informations, et d'aii
Madagascar aux Colons I
B^ACT. pjMunm : U. MAGER, avoeat,
Dél4^é torUnt da Diago-SoaFM
«^oniiujni ou Commux ExTtAnom
Annoneet adminiitrativet et judi-
flairu, 50 centime» la ligne
Annoncée locale», 40 eentimee
^^^ M MB, h* .«HumHrita M aapt
pai rândas
75
SS?
Directeur : ïnllen QtMEL'
» Dmcnoir kt RjâDAcnoa :
TAMATATE, Rna da Commaroe, 62
Madagascar
Lee abonnement» et 4ee annonce*
eont etrietement payable» daieanee
La Dépêche de Madaga»ear .e*t en Taoïe
AParb, «a Uot^e àeVOfOee Colonial
Galarie d'Oriéaof [PaIai«-Roxa(}
RédaelM
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Mayiuci
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poi
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Troitièm« UDée.
- — •OOD-—
FEUILLE P'AqN0HiC»JUÉQAL83BTnn>iaAIBES
NoavvUe série t.Mi . . .
DIIIAMCIIB. tl MABS 1«4
LE MADAGASCAR
Organe des Intérêts politiques et coloniaux de i*Ile
Journal hebdomadaire paraissant le dimanche
Oirecteur : H. IZOUARD
AdMÎBÎstnilîoB centrale :
BUREAUX A TAMATAVB
place do J2-Dicembr«
us MAiivflGiirrs hon imtRÉs
MB SOirr PAM RBHDUS
Les ahénnement» »oni stric-
tement paifobtet tTaffunee
INSERTIONS LOCALES
AnnoDcés jadi-
eiairet 0 fr. 50 la ligne
Annonces eom-
mertialet 0 44 —
00
Réelaroet.. ...... 1
PRIX DB L'ABONNEMENT
à TamataTo
Un an : SO fr. Six mois : 18 tt.
Trots mois: 10 fr lia mois: 4 fr.
BIADAGASCAR, FRANCE
et les pavs compris dans
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I'ITo an : 8S fr. Six mois : M fr
Trois mois It fr. Un mois, 6 fr
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dont» 9wr toue ie$ jwtnit it
ia cdf e et de rintérievr $oat
autorisi* A rerewrir Ua àt-
mande* d^abiuuument et tei
offre* de publietti.
]E PETIT COURRIER Mt «Irasé gntvitMBeit dus ttci Hadigncir
•• Jkwtmée, li* IS à toute personne qui remet son adresse à la Direction l«r Pèrrier i
LE PETIT COURRIER
TARIF DES IRSCmiONS
Preni^ page 1 fr. la ligne
Deuxième — '
Troisième — b 0.80 —
Quatrième
DE TANANARIVE
Revue économiquû mensuelle
Agricole, Industrielle et Commeroiale
Feuille d'annonces légales et judiciairea
Paraît le 1*' de chaque mois
RÉDACTION
ET ADMINISTRATIOII
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LE. JOURNAL DU COMMERCE
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I, LilUnin et d^AaiMcei
JntérieurslBxtérieurfinÊmi^y GoniBieraal,
le port en sus
Rédaction et Administration : rue du Papin (Imp. Moderne), Tamatave— Madagascar
ANNONGB8
AtIs comm. la Ug. 0.30
-^ judiciaires — 0.40
Réclames — O.SD
Les avis de longue du-
rée se trouent
de yré à gré
PÉRIODIQUES ET FEUILLES DE PROPAGANDE SCOLAIRE
OU CONFESSIONNELLE
Service de renseignement
• • •
L*Ecole frcmco'tnalqache, bulletin mensuel de
renseignement primaire*
— 867 —
Société des anciens élèves de
récole Le Myre de Vilers.
Mission catholique.
London Missionary Society..
Mission protestante française
Ny mpiiari'dàlana, (Le gu
triel de la Société des anc
Le Myre de Vilers et, d
des anciens élèves des
colonie. — Prix du N° :
et 0 fr. 25 hors de Tanan;
çais et malgache. — D(
seul ne fait pas La forêt.
Vlraka (le Messager), parai
ch aqne mois.— Prix du N*»:
çais et malgache. — De
Francos,
Ny Teny Soa (La Bonne Pa
mensuelle. — Texte mi
numéro : 0 fr. 10.
Ny Afpamafy (Le Semeur),
suelle. — Texte malgache.
I
f Ny Fianaonana sy ny Sekoi
Friends Fo^reign Mission As- \ - Sli^^^.^'^^r. îî'f^^n^"^
sociaUon et Mission protes- <^ ^ "/î*^. "*" >^ ' ^ ^'^' ^^)v ,
tante française ^. ] ^^ Sakaizanny Tanoro J
^^^ I — Publication mensuelle
V — Prix du N° : 0 fr. 10.
ii:«»;^» -*^- ,A^: ^ i ^V Mpamanoy (le Visiteur
Mission norvégienne j luelle.-Texte malgache. ■
Fiançonan'i Madagascar Za- i Ny Varavarana Mivoha (h
naky ny baiboly [Secte des < Paraissant tous les deu
Trano Zozoro) f N» : 0 fr. 10. — Texte ma
DEUXIÈME P
Partie
docuir
— 87f —
I. -NOTICES ET MONOGRAPHIES
Notice géographique
Position géographique. — GonAguratlon générale. — L lie de Madagascar est située
dans la parlie Sud-Ouest de l^Oct^an indien, à 10.000 Icilomètres environ de la France,
largeur miaîma est de 392 kilomètres, entre le cap Saint-André et Mozamoique. Elle se
trouve à environ 600 kilomètres de Tile de la Réunion, la plus rapproctiée des grandes
Mascareignes.
Sa fôrme est celle d'un ovoïde allongé dont le grand axe, incliné de 18* sur le
plaa méridien, a une orientation générale N.-N.-E.-S.-S.-O. Sa plus grande longueur,
du Nord au Sud, atteint 1.580 kilomètres, et la plus grande largeur, soit de Foulpointe
(côte Est) à Kingala (oôte Ouest), 580 kilomètres ; la superficie approximative est de
580.000 kilomètres carrés^ de telle sorte que Madagascar est sensiblement aussi étendue
que la France (529.000 ) kilomètres carrés), la Belgique (29.000 kilomètres carrés) et la
Hollande (33.000 kilomètres carrés) réunies. Elle vient au troisième rang parmi les
grandes Iles du monde, après la Nouvelle-Guinée (785.000 kilomètres carrés) et Bornéo
(133.000 kilomètres carrés), exception faite de TAustralie, qui est bien plus un continent
qu'une Ile proprement dite.
Côtes. — Madagascar présente environ 5.000 kilomètres de côtes réparties en deux
frandes orientations correspondant à la confijoiretion Réoérale de nie et à sa situation
ans rOcéan Indien ; ces deux orientations forment la côte orientale et la côte occi-
dentale, très différentes par leur aspect.
La première est constamment balayée par le srand courant marin Sud-équatorial,
qui, en venant s*y buter, se divise en deux brancnes longeant, Tune, la côte Nord-Est,
1 autre, la côte Sud-Est. Sous cette action continue, la côte orientale, qui est, d'autre
part, soumise sans cesse aux vents du large, a pris et conserve sur toute son étendue
une direction rectiligne, rarement interrompue dans son uniformité. Le cap d'Ambre
en constitue Textrémité septentrionale et le cap Sainte-Marie Textrémité méridionale.
La magnifique baie de Diego-Suarez, formée elle-même par les baies du Tonnerre,
des Cailloux-Blancs, du Sépulcre, lanse du Bivouac, le cul-de-sac Gallois, le port de la'
Nièvre, Tanse Mellville et la baie des Français^ est, tout à fait au Nord, le plus magni-
fique mouillage de cette côte; elle communique avec TOcéan Indien par un goulet
resserré entre les caps William-Henri et Frédénc et au milieu duquel l1iot de Nosi-(l)
Volana, appelé encore Ue Clarence, se dresse comme une sentinelle . A peu de distance
du littoral se trouvent les petites îles d'Antaly-Be, de Suarez et de Diego. En continuant
vers le Sud, on rencontre la baie de Vodivahibe, Nosy-Antendro, la baie de Vavarano,
rUe Lowry, Nosi-Ankomba, placée en face d'une anse assez profonde appelée Port-
Louquez, la baie de Loky, Nosi-Manamboay, la baie de Port-Leven» Nosi-Akao, les lies
Sata et Manampahana, la pointe Antsirakangatra, la baie d'Andravina, le cap Ankoro-
korona, la Pointe aux Iles, la baie de Vohemar, le cap des Gouffres, puis, a plus de
deux degrés au Sud, le cap Est, après quoi viennent la pointe de Bezavary, Nosi-Tana-
loka, la Baie de Tanjona, le cap Masoala qui se trouve à rentrée de la vaste échan-
crure de la baie d'Antongil, siège des étabassements français désignés au XVil* siècle
sous le nom de Louisbourg, aujourd'hui Maroantsetra et dans laquelle se trouvent
quelques Iles appelées Nosi-Ravina, Uaramy et Milomboka. On rencontre ensuite le
cap Bellona, Nosi-Antafa, les caps Lohatrozona et Ambatoharanana, enfin, la Pointe-à-
Larrée, séparée par un chenal de deux milles et demi seulement de largeur de File
Sainte-Marie, qui se termine au Nord par la pointe Albrand et au Sud de laquelle se
trouvent la pomte Blévec et la petite fie aux Nattes ; à proximité sont les Ilots Madame
et aux Forbans. 11 faut ensuite descendre jusqu'au-dessous du 24* parallèle pour être
arrêté par la pointe Tongotra, la baie de S**-Luce, la pointe et la baie de Fort-Dauphin,
(1) N09y signifie île en langue malgache.
— 97t —
les caps Ranavalomi et d*Andavaka, le Faux-Cap et, enfin, le cap S^ Marie, appelé encore
la pointe de Vatomangy.
A part la profonde et vaste baie d*Antongil, les accklenls qui Tieimnent d'être ésa-
mërés ne découpent pas profondément la cote Est. Cette conformation particulière du
littoral fait que la plupart des ports sout des rades foraines n'offrant aux navires qu'un
abri précaire et peu sûr par les temps de cyclones, si fréquents et si redoutables dans
ces parages : tels sont les ports de Yohemar, Sahambava, Tintingue, Fenerive, Foulpoinle.
Tamatave. Vatomandry, Mahanoro, Mananjary, Farafansana et Fort-Daupbin. Seule, la
rade de Tamatave, avec les deux bancs de coraux qui la protègent au Nord et à TEst,
sera plus tard à même, moyennant des travaux dont Texëeution est déjà conuDenrée.
d'oflfrir à la navigation un excellent refuge. Mais, à l'heure actuelle, on en est réduit à
mouiller en pleine mer, exposé à la grande houle du large et aux pires diffîcultés pour
le débarquement des voyageurs et des marchandises.
Au contraire, toute la côte Ouest est découpée de promontoires nombreux, de \iiste$
rades et de profonds estuaires laissant entre eux des mouillages de premier ordre. Es
outre, de nombreuses iles en bordent la partie septentrionale et, contrairement à celle
qui lui est opposée, elle présente de grandes incurvations et deux renflements très
prononcés.
Ce littoral, si on le suit en partant du cap d'Ambre, est d'abord incliné du N.-E. au
S.-O. On y trouve successivement les Iles de Lokoina et d'Ampasina, la pointe dn Cbam-
Eignon, la baie d'Ambavanibe, le cap Voailava, les baies Miroana, Ampokarana. du
oorrier, Ambarata et de Befotaka, le cap S^Sébastien, les baies Ampamoty, d'Ain-
baro, de THimipaika et d'Ampasindava, les pointes Ampoahana^ Ankarabo, Xngadoka
'et Lancajira. la baie Rafaralahy, la pointe Lavavalohalika, la baie de Port-Radama. la
Sres(]u Ue Kadama, la baie Ramanetaka« la poite Kahaby, les baies de la Loza et de
arinda, les pointes Maromony, Marolahy et Andranomena, la baie de la Mahajamba.
les pointes Ambilombozy, Koihany et Maromanjo, les baies de Bombetoka ou Ampcm-
bitokana. formée par le'magniHque estuaire de la Betsiboka, et de Boina, le cap Tan-
iona, la baie de Maroambitsy, la pointe Sada, la baie de Baly, les caps Amparafara ei
8»-André.
A partir de ce dernier promontoire, la côte change brusquement de direction et
descend franchement vers le S.-S.-O. en se creusant profondément à roi-distance du
cap S^Marie. Les accidents du littoral y sont moins nombreux et surtout moins niar
Sués que dans la partie déjà vue : on rencontre les caps Antandrokoroby, Ambaro.
ehohoka^ Namakia, Kimhy Andefitra, S^-Vincent, les pointes Ankaokaokâ et Antso-
motra, qui ferment la baie de Fananotra, les baies de Ranobe, de Befotaka, de Tulear,
de S^-Augustin, de Befasy, de Sakoa, la pointe Ambitikv, la baie de Satapalv, la pointe
Angorontany. la baie Lambetaka, la baie et la pointe de Langirano, la baie de Minirodo.
le port d' Androka, les baies d'Ampalaza, de Bevalava et de Fenambasy, les pointes de
Baravo et d'Andavaka.
La partie septentrionale de la côte Ouest possède une véritable ceinture d'Iles
et dllots: Nosi-Vaha, Nosi-Fasy, Nosi-Faty, Nosi-Anambo, Nosi-Valiha, Nosi-Tanga<
Nosi-Mananono, Nosi-Lava, Nosi-Fisaka, NosiAnkarana, Nosi-Mitsio, Nosi-Antaly, Nosi-
Mangiho, Nosi-Tsilamperina, Nosi-Toloho, les Quatre-Fréres Nosi-Tsarambangina, Nosi-
Farihy, Nossi-Bé, Nosi-Faly, Nosi-Komba, Tanikcly, Nosi-Kalakajoro, nie Berafla, Nosi-
Antanimora, Nosi-Saha, Nosi*l^va, échelonnés depuis le cap d Ambre jusqu'à la baie
de Narinda. A peu de distance du cap Tanjona sont placées les Iles Makamby et An-
tsoherindrano. A partir du cap S^-Anaré, on trouve successivement Nosi-Voatavo, Nosi-
Morontalv, Nosi-Mivony, les lies Barren, comprenant Nosi-Androtra, Nosi-Bondosy, Nosi-
Andrano,' No8i-Mangila\ Nosi-Lava. Aux alentours du cap S^Vincent sont encore N^-
Trozona, Nosi-Noa, Nosi-Andranombava, Nosi-Mitovaka, Nosi-Mitata, Nosî-Hao, eono,
légèrement au Sud de la baie de S*-Augustin, on rencontre Nosi-Ve et Nosi-Asatra.
La navigation exige, sur la côte Ouest, une grande vigilance, car les récifs et bancs
y sont nombreux jusqu^à une grande distance du littoral, mais, presque en tous poinK
il est possible aux petites embarcations de mouiller près du rivage en toute sûreté.
Quant aux navires de fort tonnage, ils ne sont plus exposés, comme sur la côte Est^
aux vents violents et à la houle du large.
' La marée se fait sentir sur les côtes de Madagascar, mais très faiblement sur la
côte Est. Le marnage y atteint rarement 2" 50 et les courants les plus forts, à maref
descendante, ne dépassent jamais la vitesse de deux nœuds, encore n'ac^uièrenMs
cette force qu'en certains points comme Diejgo-Suarez, Vohemar et S**-Marie ; à Tama-
tave, ils sont plus faibles. L'heure de la pleme mer varie beaucoup, non seulement
suivant les saisons, mais encore d'un point à un autre, de telle sorte que ïétablhse-
ment du port ne présente aucune fixité. Sur la côte Ouest, la marée se fait sentir deux
fois par jour et avec une grande netteté, le marnage dépasse souvent 5 mètres aux
syzygies et, même aux mortes eaux atteint encore 2 mètres entre Nossi-Bé et ïewboo-
— 573 —
chure du Mangoky. En dehors de cette portion du litoral, il diminue considérablement
au point qu'il est seulement de 3 mètres dans la . baie du Courrier et de 2* 50 au cap
S'*-Marie. Entre Nossi-Bé et le cap S'-VIncent, on peut fixer de 4 heures 50 à 5 heures
rétabiî&sement du port. Quant aux quatre courants, ils ont, principalement aux embou-
chures des rivières, une force appréciable et leur vitesse, au jusant, est souvent de
trois nceuds au moment des crues de Thivernage ; au flot, cette vitesse est ordinaire-
ment de deux nœuds.
Orographie. — Madagascare st traversée, du Nord au Sud^ par un système monta-
gneux considérable sensiblement parallèle à la côte Est, dont il est trois fois plus
rapproché en son arôte principale, que de la côte occidentale. Ce massif, qui prend
naissance dans la région la plus septentrionale de Ttlc, est un soulèvement volcanique
très irrégulier dont iiest difficile de suivre la direction générale au milieu du chaos de
mamelons et de ravins qui le forment. Les deux versants inégaux quMl dessine dans
\cs Icnres sont aussi différents par leur aspect que par leur ôleuaue : le versant oriental,
étroit et tourmenté, contient les ramifications nombreuses de la grande muraille de
soutènement , il est coupé de chaînes abruptes et de gorges profondes. Au contraire,
\c versant occidental, d'une immense étendue, est constitué par de vastes plaines éta^
gées, qui descendent graduellement, jusqu'au rivage du canal de Mozambique, de la
région communément appelée plateau central. Ce plateau, d'une hauteur moyenne de
\ .000 à 1 .200 mètres, est la portion de nie la plus élevée dans son ensemble fie massif
de l'Ankaratra, qui en fait partie, est formé a*une série de chaînons et de pics, dont
Tun, ie Tsîafajavona, d une altitude de 2.635 mètres, a longtemps été regardé comme le
point culminant de Madagascar. Toutefois, de récents travaux géodésiques ont permis
de constater que Tun des sommets de la montagne d'Ambre, à l'extrémité Nord du
svstème général, le Tsaratanana, atteignait 2.883 mètres, il convient encore de citer,
dans la région du Sud, le mont Tsiombivositra, et, à TOuest, des contreforts que les
géographes désignent sous les noms de chaîne Bongo-Lava et des monts Bemahara.
Forêts. — Tout autour de ce bloc de montagnes court une ceinture de forêts de
largeur et de composition variables. Les forêts de l'Est, sans être exclusivement cons-
tituées par }es espèces géantes ni par la luxuriante végétation qui distinguent les
régions tropicales, possèdent cependant des essences rares qui se marient à des
essences très rapprochées de nos arbres d'Europe ; d'inextricables enchevêtrements de
lianes, de palmistes et de fougères arborescentes, au milieu desquelles les plus déli-
cates orchidées épanouissent leurs jolies fleurs, donnent à l'ensemblç une note vrai-
ment exotique. Les forêts de l'Ouest et du Nord-Ouest se présentent sous l'aspect de
taillis et de fourrés buissonneux où les ébéniers et les essences industrielles, notam-
ment dans la partie septentrionale, ne sont pas rares. Le Sud, à part une profusion
de plantes à latex susceptibles d'être exploitées, est couvert d'une végétation composée
d euphorbiacées, de plantes épineuses et grasses, de baobabs et de nopals qui lui don-
nent une physionomie étrange et toute particulière.
Hy<lrograi>hi6. — Le régime hydrographique dé l'île est fort compliqué. Le versant
oriental, en raison même de son étroitesse, est surtout arrosé par des fleuves et des
rivières ayant peu de développement et torrentueux, comme le Rodo, le Bemarivo, le
Ix)koho, le Mananarabe. l Androtra, le Mananara, le Soamianina, le Maningorv',
déversoir du lac Alaotra, l'Onibe, Tlvoloina, Tlvondrona, la Rongaronga et l'Iaroka, la
Sakalina, le Mangoro, le plus long de tous, et son affluent l'Onive, le Sakaleona, le
Mananjary, le Namorona. l'Imananara, le Rianana, Tlantara, le Manambato, le Mananara,
le Manambondro, l'Isandra, le Fiaka, le Mandrare et le Manambovo. Le Mangoro et
le Maningorv offrent cette particularité que, prenant leur source non loin l'un de l'autre,
le premier descend vers le Sud parallèlement à la mer pour se recourber à hauteur
de Mahanoro et venir s'y jeter presque perpendiculairement, a'ors que le second,
servant de déversoir à cette mer intérieure qu'est le lac Alaotra, forme au Nord une
sorte de grande Ile rectangulaire emprisonnée entre les deux cours d'eau.
Sur le versant occidental, au contraire, les rivières, sortant d'une région mon-
tagneuse éloignée, atteignent dos longueurs considérables, sauf dans la partie Nord
do l'île, où, par suite aune incurvation profonde, le littoral se rapproche de la grande
[alaise montagneuse. Le Mananjeba, l'Ifasy, la Mahavavy, le Sanibirano, le Maivarano,
I Anjaîngo et l'Antsiniomorona sont relativement peu étendus. II n'en est pas de même
de la Sofiaj grossie nu Bemarivo, de la Mahajamba, de la Betsiboka et de son affluent
Ukopa, qu! prennent l'un et l'autre leur source à peu de distance de Tananarivo, on
doux points voisins de la grande forêt de l'Est, de la Mahavavy, de la Sambao, de TAn-
dranobe, de la Manambao, du Manambolo, de la Tsiribihiha, formée du Mahajilo et du
Jjania, de la Morondava, du Mangokv, que grossissent l'Ihosv et la Manantanana, du
reherenana, de l'Onilahy, enfin du Bfenarandra. Bon nombre cle ces fleuves, en dehors
ae ia fertilité quHis apportent- aux contrées qu'ils traversent et couvrent de leur limon*
— 574 —
aux hautes eaux, permettent aux embarcations à faible tirant d'eau de pénétrer assez
avant dans rinténeur.
Madagascar présente quantité de marais, de lacs et d'étangs dont quelques-uns
méritent une mention spéciale, tels que le lac Alaolra, dont il a été parlé plus haut
et qui. situé entre le 11* et le 18* parallèles, sur le versant Est de nie, a plus de 200
kilomètres carrés de superficie ; le lac Itasy, au centre ; le lac Klnkon^, non loin de
la baie de Bombetoka ; enfln, au Sud-Ouest, le lac Isotry et le lac Tsimanampetsotsa
qui atteignent, eux aussi, des dimensions assez remarquables, quoique moindres
Hatnre du sol. — Les analyses qui ont été faites du sol de Madagascar ont permis
de déterminer d'une façon précise sa constitution géologique.
Le soi de la région montagneuse, qui appartient à Fépoque primitive, est surtout
constitué par des gneiss et des micaschistes; ces éléments, décomposés, ont été
transformes par le temps en une argile rougeâtre, infertile, qui couvre les deux tiers de
nie et lui donne presque partout cette couleur particulière aux terrains ocreux. La
région Ouest, moins accidentée, est généralement formée par des apports sédimeotaires.
En maints points de la chaîne de partage, notamment dans le massif de TAnkaratra
et dans la montagne d*Ambre, on rencontre des roches volcaniques mdiquant bien
Torigine du soulèvement de la région centrale, encore afflnnée par de fréquentes
secousses souterraines.
La bande littorale est constituée par un mélange d'albivions, contenant des élé-
ments divers charriés de Tintérieur par les cours d*eau et auxquels se sont ajoutés,
en maints endroits, des matériaux dus aux dépôts de TOcéan.
Notice ethnographique
La population de Madagascar n'a pu encore être évaluée d'une façon ricourense et
cela se conçoit, des recensements sérieux n'ayant été faits que depuis roccupation
française. Les dernières opérations du dénombrement pennettent toutefois d'évaluer h
population totale de nie a environ 3.000.000 d'individus, y compris quelques centaines
d'Africains et d'Asiatiques et, approximativement, 15.00\) Européens ou assimilés, si
l'on Tait entrer dans ce chiffre les troupes du corps d'occupation.
Les Anglais, les Norvégiens, les Grecs, les Italiens, les Allemands, les Suisses,
les Américains constituent, par ordre d'im(K)rtance, les principales races représentées
dans la Grande Ile, après les Français, qui entrent pour les neuf dixièmes dans le
chiffre global de la population d'origine européenne.
Les indigènes sont très inégalement répartis dans les diverses régions de la
Colonie. Il faudrait passer en revue les différentes phases de l'histoire malgache, parler
des immigrations africaines et asiatiques qui se sont produites à diverses époques pour
bien expliquer les différences assez profondes, sauf en ce qifl concerne la langue, qui
caractérisent chacune des tribus dont il suffira ici d'esquisser à grands traits les parti-
cularités.
Les origines de la population malgache sont assez peu connues et diverses théories
ont été émises à ce propos, tant dans les mémoires et autres documents des anciens
voyageurs que dans les récits et les études ethnographi<{ues les plus modernes. Une
opinion qui est encore accréditée, surtout dans le public, mais que les ethnograpbes
ont condamnée dïrréfutable manière, est que les Malgaches seraient simplement des
Africains conquis à une époque indéterminée par des immigrants venus de l'Orient qui
leur auraient imposé leur langue et leurs coutumes ; ces immigrants seraient les Hova,
originaires du Sud asiatique. Cette opinion, dont on a fait aujourd'hui justice, a pour
elle une sorte de vraisemblance : en effet, elle concorde avec les résultats d'un rapide
examen des caractères physiques des indigènes qui semble démontrer la présence ^
Madagascar de deux principaux éléments de population bien distincts : un élénieot
africain et un élément asiatique. Le premier, que Ton retrouve dans toute aa pureté
chez les Makoa récemment amenés dfe la côte d'Afrique, se reconnaît aisément aux
cheveux crépus, au front étroit, aux yeux horizontaux, au nez plus ou moins épaté,
aux narines larges et aux lèvres épaisses. Le second clément est bien caraetérisé chex
certains habitants de l'Imcrina : la coloration jaune de la peau, les cheveux lisses,
les yeux bridés ne laissent aucun doute sur l'origine des individus. Ces deux éléments,
juxtaposés à une époque qu'il est difficile de préciser, n'auraient pas tardé à se mêler
et à donner naissance à un troisième auquel seraient venus s'en jouter d'autres
— 575 —
encore, pnr suite d*iinmifip*ations successives ou simplement de naufrages assez
fréciuents. L'histoire de Madagascar semble aussi, à première vue, favoriser une telle
tiypolhèse, car elle apprend que les Hova ont peu à peu étendu leur influence sur
toute nie.
Le missionnaire norvégien Dahle, dont Tautorité en matière de choses malgaches
est considérable, a défendu fort habilement celte thèse. II cojnmence par dire qu*il est
plus naturel de trouver à Madagascar des Africains que des Groênlandais et, après le
ooeteur Hildebrandt, tente de démontrer que les Malgaches ont surtout dans les
veines du sang noir. Son principal argument s'appuie sur Texistence d*une race à peu
Eres disparue, considérée comme le premier élément de population qui ait occupe la
raode Ile ou mieux encore comme la véritable race aborigène : il s'agit des Vazimba,
dont les caractères sont difficiles à déterminer, les renseignements que l'on possède
sur eux étant tout à fait insuflisants. Pour lui, ces Vazimba ne sont que les derniers
représentants des races africaines qui auraient jadis peuplé Madagascar. Ce qui le prou-
verait, c'est que précisément en Afrique, à hauteur de Zanzibar, se trouve encore à
rtieure actuelle la tribu des Vazimba et, d'ailleurs, Drury, oui, en 1816. a connu des
VsLziinba malgaches réfugiés vers la côte occidentale de nie, aans la vallée du Manam-
]>olo, raconte qu*en outre de la langue parlée à Madagascar, ils possédaient un idiome
spécial ayant de nombreux traits communs avec celui usité par certaines peuplades de
l'Afrique orientale. Dahle fait encore remarquer que les vocabulaires malgaches et
bantous renferment des similitudes assez nombreuses ; il donne même la liste de 125
mots communs, prétendant que ce chiffre pourrait être augmenté. Ces rapprochements
semblent donner raison à la thèse qu'il soutient.
L'existence de ces Vazimba affirmée d'abord, puis mise en doute, revient aujour-
d'hui en question : mais il ne s'agit pas encore de déterminer les caractères de cette
râpe primitive ni de savoir à quelle grande famille ethnique elle a pu se rattacher. Les
documents sont restés en effet trop rares jusç|u'à ce jour pour permettre d'étayer une
théorie sérieuse. Qu'elle ait été africaine ou indonésienne, la race primitive a existé,
c*est indiscutable. Les conquérants qui en ont repoussé les derniers vestiges, ont dé-
formé par la légende leurs traditions qui nous sont parvenues à l'état de fables. 11 en
est autrement des noms donnés à des montagnes, à des rivières, qui n'ont pas de raci-
nes malgaches et semblent être ces épaves d'une langue disparue. La présence des
morceaux de poterie, très caractéristique, sur lesquels se voient encore la trace des
doigts qui l'ont moulée, poterie trouvée près de Miarinarivo parmi les .sub-fossiles
d'aspiornis et de grands lémuriens, ne laisse également aucun doute sur l'existence
d une race contemporaine de ces animaux déjà signalée à Ambolisatra par la présence
d'ossements travaillés. La continuation méthodique des fouilles permettra certainement
de rencontrer de nouveaux témoins de cette existence qui d'ores et déjà est établie.
Les adversaires de la thèse soutenue par M. Dahle tendant à rattacher cette population
primitive aux nègres de l'Afrique, veulent que celte race dénommée Vazimba ait été
elle-même indonésienne ; ils allèguent, à |uste titre d'ailleurs en ce qui concerne l'épo-
c|ue moderne, que les éléments nègres qui existent dans la race malgache y ont été
introduits par la traite des noirs sur la côte Ouest. M. Alfred Grandicier, qui, en 1869,
a séjourne pendant quelque temps parmi les descendants des Vazimba, dans la vallée
du Manambolo, et qui s'est livré sur leur compte à une enquête détaillée, soutient que,
d'après leurs caractères, ces Vazimba sont essentiellement malgaches et que la coVison-
nance africaine de leur nom ne peut en aucune façon prouver qu'il n'en est pas ainsi :
en effet, les traditions de cette tribu n'ont aucune origine africaine ni aucun caractère
commun avec celles que l'on recueille sur le continent noir ; au contraire, leurs insti-
tutions sont, comme celles des autres tribus de la Grande lie, malayo-polynésiennes et
leurs noms de personnes ont le même caractère; enlin, ils réclament eux-mêmes
rhonneur d'être aborigènes. Toutefois ces Vazimba dont M. Grandidier a vu les épaves
dans le Manambolo sont-ils bien les autochtones? Ils le prétendent, c'est vrai, mais les
«- Hova eux-mêmes n'appellent-ils pas l'imerina le Tanindrazana, la terre de leurs ancê-
tres.
L'heure n'est pas encore venue, à notre avis, de donner au problème Va-
zimba une solution déOnilive, car la base primitive sur laquelle se sont établies les
stratifications des immigrations successives reste indéterminée. Le seul fait philologi-
que reconnu et démontré actuellement est celui-ci : Les tribus malgaches qui n'ont ja-
mais eu de contact avec les Hova parlent néanmoins la même langue avec les seufes
différences que le temps peut introduire dans un même idiome pané en des contrées
diverses ; ce ne sont oonc pas ces Hova qui ont imposé leur langue à toutes les tribus
de la Grande Ile, mais cette langue existait déjà avant leur arrivée.
Nous nous trouvons, par suite, en face de simples hypothèses : celle qui réunit
le plus de suffrages parmi les ethnographes et les philologues est celle admise par
M. Alfred Grandidier; les Malgaches, qui sont noirs, mais non Africains, seraient
— 876 -
apparentés aux Indo-Océaniens ou nè^es asiatiques. « La parenté de la masse des
habitants de Madagascar avec les nèp^res orientaux, dit le savant géographe, ressort
pleinement de l'élude de leur aspect physique La race que f appellerai autochtone
est bien certainement du çjroupe des populations négroïdes d'Océanie. Tète grosse,
cheveux en tête de vadrouille, figure plate et ronde, lèvres éoaisses, nez aplati à la
naissance, tout rappelle les nègres orientaux ». D'après M. Ghandidier, un courant
ethnique a bien pu se diriger vers Madagascar, venant des montagnes de l'Himalaya et
du Vindhia, des Nilghirns ou du Deccan, comme une branche s'est portée vers
rOcéanie, fuyant, plus de 25 siècles avant J.-G., l'invasion touranienne et aryenne.
C'est, appliquée à l'origine des Malgaches, l'opinion du baron d'Eckstein, lequel a établi
ce rapprochement entre les Océaniens et les nègres indiens, que l'on sait avoir reculé
jadis devant des envahisseurs et dont on retrouve aujoura hui encore des traces
certaines groupées en îlots d'individus dans les régions ci-dessus énumcrées et aussi
en Indo-Chine. La similitude des caractères entre les Malgaches et les négroïdes d'Océanie
semblerait justifier à elle seule l'attribution, pour ces deux peuples, de cette origine
commune; mais les partisans de cette théorie tirent encore de la langue un argument
sérieux pour l'étaycr plus solidement. L'étude comparée des idiomes employés à
Madagascar et en Mélanésie ne permet guère de douter que tous deux se ressenîbient
beaucoup: de nombreux mots identiques, sinon par l'orthographe actuelle, du moins par
la consonnance, se trouvent dans l'un et l'autre, ont certainement môme racine et
même signification ; on relève aussi des formes, des combinaisons de mots et de
racines, des expressions identiques. Evidemment, le malgache, tel qu'on l'étudié
aujourd'hui, a subi, depuis plusieurs siècles, des déformations nombreuses, par suite
du temps qui altère toute langue dont les règles ne sont pas fixées, comme par suite
des contacts avec des étrangers, en particulier de l'arrivée de nouveaux immigrants.
Cependant, les similitudes qu'il possède avec les idiomes des archipels de la Son^e
sont encore si extraordinaires qu'elles ont frappé tousjes philologues et qu'à leur
propos on a dû conclure à la parenté des deux langues ; de leur considération scienti-
fique, on tire cette conséquence qu'il n'existe pas entre elles un rapport de filiation,
mais une parente collatérale et que toutes semblent descendre d'un ancêtre commun ;
cet ancêtre, on l'a vu plus haut, serait la langue que parlaient les peuples indiens avant
de se^disperser dans différentes régions par suite d'un envahissement de leur sol.
Ce point étant posé — non, d'ailleurs, sans que quelques opinions divergentes s'élèvent
Sour discuter les détails de la théorie — on admet que les premiers occupants de
[adagascar ont été dominés en partie par de nouveaux venus, Malais de Java ou
autres, qui se sont installés dans le centre de l'ile pour, de là, étendre leur pouvoir
sur certaines régions de Madagascar et, en tous cas, y acquérir une influence politique
considérable. Quelle est l'époque de cotte immigration ? C'est là encore le sujet d'une
controverse et, une fois de plus, la philologie est invitée à répondre^ sans pouvoir,
d'ailleurs, mettre d'accord ceux qui la consultent. Les partisans de l'ancienneté de l'in-
vasion Hova allèguent que la langue malgache ne contient pas les mots sanscrits et
arabes existant actuellement dans la langue malaise et que, par suite, les Hova sont venus
ici avant que Java soit islamisé, c'est-à-dire avant le X^ siècie. L'idiome javanais a, il est
vrai, subi l'influence des invasions qui se sont produites en Malaisie, soit par le Nord,
avec des immigrants indiens, soit par l'Ouest, avec les invasions des Arabes ; on sait, en
effet, que, dès la fm du IX« siècle, il y avait, à Canton, une colonie musulmane. On
grande de pâli ou sanscrit et d'Arabe. Mais il est indiscutable aussi que, par suite des
invasions indiennes et indo-arabes, établies aujourd'hui, la langue maljrache, de son
côté, s'est teintée égalementde sanscrit et d'arabe. Pour cette dernière, le fait reconnu est
de tous ; quant au sanscril, les études actuellement poursuivies permettront de déterminer
l'importance de son infiltration. Il semble donc qu étant données les invasions multiples
(lui se sont produites à Madagascar, il ne peut être tiré de la présence du sanscrit et de
1 arabe dans le malgache un argument sur l'époque à laquelle des Javanais auraient
colonisé à Madagascar, c'est-à-mre, soit avant, soit après I introduction à Java des deux
éléments qui ont pénétré à Madagascar par une autre voie. L'opinon de M. Grandidier
sur la venue tardive des immigrants malais à Madagascar reste donc intacte, quel que
soit le résultat des investigations ultérieures et il semble que la théorie de MM. J. Sibree,
René Basset et Aristide Marre, lesquels font venir les Javanais dans la Grande Ile
antérieurement au début de l'ère chrétienne, ne puisse, en aucune façon, s'appuyer sur
ces mêmes investigations,
Il y a aussi discussion pour fixer si cette immigration malaise a eu lieu fortuitement
ou non. Pour les uns, c'est la tempête qui a jeté a Madagascar les futurs conquérants;
pour les autres, îis ont débarqué de propos délibéré. Une fois de plus, l'histoire el
— 877 —
es traditions sont impuissantes à satisfaire une légitime curio
Houlemr avec des chances presque égales, grâce aux renseignemeni
les deux théories.
Toujours est-il qu'il paraît bien que les nouveaux venus^ aprè
letiips sur la côte, sont montés sur les hauts plateaux, soit pou
iju'ils avaîtent appris être plus sain, soit sans but précis.
Venus en Imerina, les Hova ont conquis les habitants de i
occupaient alors celte régionet porlaicnt le nom de Vazimba. L
aborigènes ? Nous l'ignorons.
On vient de voir combien les opinions étaient divergentes su
cAies. Les travaux actuellement poursuivis sur la philologie
notamment par l'Académie Malgache, donneroift peut-être, quel
cherchée et mettront d'accord la réalité avec la légende et les
(\ant, on ne peut nier, surtout depuis les remarquables rechercheî
dîer, l'influence qu'a eue dans l'Ile l'arrivée d'Extréme-Orientaux q
pas le fond de la population actuelle, ont du jnoins joué un rôle i
destinées de la race malgache.
Il en a été de même, quoique dans une moindre mesure, en
populations côtières, des immigrations venues du continent afri
\rabes et problabiement aussi des Juifs, qui portèrent surtout I
riaux et colonisateurs sur la côte Ouestj ou ils ont métissé les ii
la race dite des Antalaotra. Ils ont aussi implanté leurs mœurs e
pieuses d'une façon indélébile jusqu'à de grandes distances dans 1
des Africains, remontant à une époque évidemment antérieure
asiatiques, se poursuivait depuis des siècles et ne s'est véritabh
l'occupation du pays par la France.
La superposition et la fusion des éléments ethniques divers
à une viD|rtaine de peuplades ayant entre elles de nombreux ti
qui vont être passés en revue.
Les Hova nabi lent la portion du plateau central appelée Imerir
d'après M. A. Grandidier. si{;n''He « pavs élevé, d'où l'on voit d
découvert », était appelée autrefois par les Européens et les indig
a des Hova). Le mot Merina s'applique au pays et aux habitants,
ceux-ci ne soient guère désignes et connus, improprement, du rc
de Hova.
L'imerina a aujourd'hui pour limites: au N. environ le pa
la forêt ; au S. la rivière Mania et à 1*0. la rivière Sakay, qui m
bitée entre le lac llasy et le Bongo-Lava. Autrefois, sa Ifmite Su(
de r\nkaratra et la population qui habitait alors la partie méri
jusqu'à la Maaia était connue sous le nom d'Andrantsy.
Les Hova sont de beaucoup les plus nombreux ; on en compi
%50.Q00. Us ont la peau claire ot de nuance jaune olivîUre, la slrucl
élancées, les traits réguliers, les cheveux' unis et plats. Il n'est
Hova soient les descendants des premiers immigrés de race
métissés avec des immigrés récents d'origine asiatique. Très int
remarquable faculté d'assimilation, persévérants et ambitieux, i
travailleuse par excellence, celle ciue tous nos efforts doivent tenc
le repeuplement des vastes régions désertes de l'île, où, faute d
grise n'est possible. Leur vanité cl leur désir de dominer a pousi
ova vers les guerres de conquête oui assurèrent à leurs souveri
belomasina (1730-1110)? jusqu à Andrianampoinimcrina (1196-181
y compris Ranavalona lli elle-même, la domination sur toutes le
et une grande partie de celles du littoral. Ce sont les Hova qui, p(
siècle, furent les véritables adversaires de l'influence française dî
aujourd'hui apprécié les avantages qu'ils retirent de la tutelle de
dire que la majorité d'entre eux nous est attachée.
Les BetsUeo, autrefois appelés Andriambohitsombilahy ou \
ïHonVagne riche en bœufs »>, portent leur nom actuel, qui veut dire
<îïis », depuis 1815, le roi du Menabe ayant fait une tentative inl
(JUenr Iphi* novo lia noimlont la noHia ilit nloloaii i*antr»a\ aiti
brun foncé, presque cuivré ; leurs traits distinctifs est la patience
^\anche.i(s sont indolents, sales, ivrognes et très superstitieux,
rendre cette justice que, de toutes les tribus de Madagascar, c
ne se soulevèrent pas contre notre autorité. H faut, peut-être, attr
— 678 —
caractère à la longue servitude qu'ils ont subie de la part des Hova, qui les dominèrent
sans peine. Les Betsileo, dès que le travail peu exigeant de leurs rizières le leur per-
met, se complaisent dans une vie purement méditative, qui sied à leur tempérament
et à leur intelligence peu développée. L<»ur origine est assez obscure ; les traditions
même font délaut à ce sujet, ce qui n'a pas empêché certains voyageurs ou ethnogra-
phes de les considérer comme les véritables aborigènes. Dans son ensemble, la race
jelsileo constitue un excellent élément, le plus preiieux après Félément hova, et dool
éducation paraît être facile, si Ton en juge par les résultats obtenus depuis six an<i
par notre administration. Les Betsileo doivent constituer au total un groupement d'en-
viron 500.000 individus. Comme les Hova, les Betsileo sont prolifiques et émigrent assez
volontiers dans les autres régions.
Les Betsimisaraka sont répartis (fïins toute la région située le long de la côte
orientale, depuis la baie d'Antongil jusqu'à la rivière Sakaleona, avec, comme limile à
10., la lisière inférieure de la grande lorét. Ils se divisent en un certain nombre de
tribus qui luttèrent toutes autrefois contre les Hova, mais furent soumises par ce?
derniers. Ces indigènes, bien constitués et de taille moyenne, ont le teint géDêralement
foncé ou noir, leurs cheveux sont crépus, leurs lèvres fortes, les yeux lé$?èremeDt
bridés, le nez aplati. Ils sont doux, craintifs et d'une apathie qui fait d'eux les pires
travailleurs auxtiuels on puisse avoir recours. Seules, quelques familles établies dans
la forétt entre le Sakaleona et Anosibe du Mangoro, connues sous le nom de Vorimo,
ont conservé une certaine énergie; toutes les autres tribus sont dans un étal de véri-
table décrépitude. L'oppression qu'ils subirent autrefois est peut-être cause de ceite
passivité et de cette paresse poussées à l'extrême, car il semble que, sous Tadminis-
tration française, un sensiole relèvement se soit produit Les Betsimisaraka sont
malheureusement très intempérants; ils ont pour 1 alcool et les liqueurs fortes un
penchant déplorable ; aussi, les maladies ont-elles grande prise sur eux et leur nombre
icnd-il à diminuer.
Les Sakalava sont, à l'inverse des Betsimisaraka, distribués sur toute la partie
occidentale de l'Ile et la côte Nord-Ouest. Au S., leurs ^oupements s*étendeDt
jusqu'au fleuve Mangoky. Us constituent une race unique, mais sont divisés en tribus
nombreuses présentant quelques faibles différences dans leurs mœurs et leur langage:
Sakaiava Bcmihitsara, Sakalava Marosakoa, Sakalava du Menabe, Sakalava du MailaJîa.
etc. Leurs origines sont peu connues, mais leurs traditions sont remplies de récita
de guerre ; ce peuple a toujours eu la réputation d'élre extrêmement belliqueux ; il a éle
de tout temps aussi le plus farouche et le plus redoutable adversaire des Hova. En géné-
ral, le Sakalava est noir, de forte taille, prodigieusement musclé et aux attaches pour-
tant très Unes. Il a le nez épaté, les lèvres épaisses, les cheveux laineux tressés
en nattes ou disposés en boules, l'œil grand, le regard souvent bestial, sauf chez celui
des côtes et du Boina, où le contact avec les Européens a eu sur lui une influence
heureuse. Le Sakalava est d'une duplicité incrovable et d'une intelligence qui ne se
révèle qu à l'occasion du pillage et de la maraude. D'une paresse insurmontable, il
préfère vivre de racines et des tubercules qui abondent dans les forêts, plutôt que de
se livrer à la culture; difficilement accessible à toute idée de progrès, il considère le
vol et la violence comme des moyens légitimes de se procurer le nécessaire ; la ruse
et la fourberie constituent à ses yeux des qualités louables. Il ne se plie que devant
une force qu'il sait ne pouvoir vafncre et son éducation sera des plus lat)orieuses, bien
qu'à ce sujet les commandants de cercle et administrateurs aient déjà obtenu des
résultats fort appréciables.
Les Sibanaka se trouvent au N. et à l'O. du lac Alaotra. Leur tribu est uoc
des premières citées par les Européens. Ils forment quelques groupements de t\]yo^
différents, métissés qu'ils ont été par les Hova, les Sakala>a et les Betsimisaraka*. ils
sont noirs, bien bâtis et de taille movenne ; ils ont les cheveux crépus, le front bas,
les lèvres grosses, la bouche irrégùlii^re. Le Sihanaka a des affinités égales avec les
Hova et avec les Betsileo. Il est, comme ces derniers, timide, malpropre et fainéant :
il est aussi fort arriéré, mais on arrive aisément à titrer parti de ses réelles qualités
d'assimilation. Les Sihanaka sont de préférence agriculteurs, éleveurs ou pêcheurs. Us
lisaient avec art des nattes et des étoffes originales.
Les Bezanozano, anciens sujets des Hova depuis Andrianampoinimerina, sont cod-
'tinés dans le bassin du Mangoro et le voyageur peut en voir de nombreux types en
traversant la ville de Moraman^a. Ils sont d'une taille assez élevée, bien constitués,
agiles, doux, mais d'une intelligence fort peu ouverte ; ils ont le teint brun jaune,
quelquefoiâ foncé, mais dont le fond clair domine toujours, surtout chez les femmes;
leur crâne est très développé dans la région occipitale, les pommettes sont saillantes, les
mâchoires puissantes, le menton carré; les hommes arrangent leurs cheveux en petites
tresses ou en boules, les femmes font de même et les enduisent de graisse de bœuf.
- S79 —
.eurs mœurs sont des plus pacifiques, leur caractère indolent les
a nécessité seule éveille chez eux le goût passager du travail. Il y
er néanmoins de cette population simple, soumise et endurante au
Les Tanala (gens de la fonH) comprennent deux groupements
égion d'Ambohimanga-du-Sud, dans la haute vallée du fleuve Mar
égion d'ikongo, au Sud-Est de Fianarantsoa. Forts et vigoureux
rrante dans la forêt, où ils chassent et vivent de miel et de tuberc
eur inteUigence est peu vive et leur paresse très grande. Ils sont t
i ayant pour ainsi dire aucun besoin dont ils ne trouvent dans la fc
action.
Us ont, comme les Belsimisaraka, les Bezanozano et les Sal
•('gions, la déplorable habitude d'incendier la forêt pour ensemencer d
ivec du riz, et, la récolte faite, recommencer ailleurs la même oi
conséquence le déboisement rapide du pays. Des mesures ont o
ueltre un terme à ces pratiques aussi barbares qu'imprévoyantes.
Les Bara sont flxés au Sud-Ouest du Betsiieo. Ils occupent 1
i^'étend du Tsimandao, au N., au cours inférieur de rOnilahy,
limité à l'E. par la forêt et à l'O. par les derniers contreforts à '5
(le la mer. Ils se divisent en plusieurs tribus qui ont longtemps v
sont les Bara-Imamono, dont le chef habite Ankazoabo, les Bara-Ï
dans ses environs, les Bara-Manambia, établis dans la région de T
lantsantsa, les Bara-Ambiliony, les Bara-Manongo, les Bara-Vinda,
el leur tempérament se rapprochent beaucoup de ceux des Sakala^
niers, ils sont très paresseux, indisciplinés et querelleurs ; le brigan
temps leur seule préoccupation. L'administration française a ram(
régions où régnait l'anarchie, et les mauvais instincts, actuellem
seule présence de nos troupes, disparaîtront insensiblement faute di
carrière.
Les Hahafaly ont, depuis quelque temps, suscité Tintérét qui
un peuple resté longtemps fermé à l'influence étrangère et dont la
Psl pour nous pleme de choses nouvelles. Ces indigènes occup
DTise entrp les lleuves Onilahy. au N., et Menarandra, au S. De
bien constitués, ils ont le teint bronzé, le nez peu épaté, les lèvres
généralement lisses. Comme chez leurs voisins les Bara, avec
d'ailleurs, souvent maille à partin le vol et le pillage étaient pour
louable à laquelle nos officiers et nos troupes ont du mettre un fre
Irant fort déliants vis-à-vis de tous les Européens, les Mahafaly
résistance, accepté notre occupation. Ils sont propriétaires d'im
leurs groupements sont eux-mêmes très denses, de sorte qu'on
courant commercial très actif pourra s'établir dans cette partie de li
Les Antanosy ou « gens des îles », resserrés entre les Bara
ment des tribus subdivisées en véritables politos républiques rivales
l's sont de taille moyenne, noirs et bien bâtis ; leur nez est épaté
jorles; ils ont les yeux intelligents. Malgré leur méfiance naturelle,
t)icn les Européens' et il n'est pas rare cPen voir parlant tant bien (p
en raison du séjour qu'ils firent autrefois à l'île de la Réunion, c
sur les exploitations sucrières de cette colonie.
Les Antandroy sont encore de véritables sauvages ; ils habite
uJonale de nie limitée par les fleuves Manarandra et Mandrare et
Jians le Nord. Au point de vue phvsique, ils ressemblent étonnami
'eur physionomie est empreinte à' une certaine brutalité. Robuste
vivent dans l'insouciance et l'apathie, ne mettant aucun empressa
Qu confort qu'ils pourraient tirer de leur trafic avec les Européei
pnimtif, ils ne montrent aucun étonnement quand on les met en
QUI devraient susciter leur attention et donnent l'impression, que
fc grands enfants dont les facultés intellectuelles seraient imparfait
{-eur pays n'est guère favorisé et ils se livrent à la guerre et au
Hiivail ou à la cueillette du caoutchouc, qui pourrait les enrichir.
*Jtt se fait très lentement, comme d'ailleurs chez leur voisins l(
»Qi en raison des difficultés inhérentes à la nature de leur pays
« empressement qu'ils mettent à se rapprocher de nous.
..Les Aataisaka habitent le pavs isaka, qui s*étend de Tana
"viere Javibola au S.; la limite 0. paraît être l'Itomampy. Us s
^tts-tnbos d^origine différente: le» Antaivato, qui se réclamer
^^raramtiaoa, qui sont vraisemblablement autochtones et lesZafims
— 580 —
des esclaves des précédents. Le pouvoir était autrefois partagé entre on «rrand nombre
de chefs qui se faisaient une guerre continuelle. Tranquilles aujourd'hui et assez nom-
breux, ils sont aptes à fournir une main-d'œuvre appréciable.
Les Antaifasy (gens du sablcj sont ainsi nommes parce qu*iis habitent le littoral,
dans la région comprise entre la rivière Matitanana, au N., et une ligne partant de
Tananarive, au S. L'origine de cette tribu est des plus obscures; elle parait appartenir
à une race aborigène. C'est une population laborieuse, relativement sobre, aimant
l'argent et une moralité peu commune chez les Malgaches. Us vont au loin jusqu'à Ta-
malave, Diego- Suarez et Marovoay chercher du travail c^ gagner quelque ai^nt pour
relourner ensuite dans leurs villages. Leur esprit de prévoyance et d'économie est très
développé et c'est avec quelque raison qu'ils ont été surnommés les « Auvergnats de
Madagascar i*.
Les Antalmorona s'étendent le long de la côte, au S.-E. de Madagascjir, et font
suit(*. aux Betsimisaraka ; ils occupent la zone comprise entre les 22* et 24* parallètes^
De descendance arabe, ils ont gardé des traces indéniables de cette origine, dont ils
sont très liers. Beaucoup d'entre eux écrivent en employant les caractères arat>es ; ûs
conservent précieusement, sur des feuilles de papier dé leur fabrication, les légende*
et mémoires, en même temps que les formules plus ou moins magiques et supersti-
tieuses de leurs ancêtres.
Les Antambahoaka habitent au N. des Antaimorona, entre les rivières Sakaleona et
Namorona. Leurs ancêtres furent aussi des Arabes, dont ils ont conservé récriture .
et quelques mots particuliers. Leur caraclère est bon, hospitalier et généreux ; leurs
coutumes sont un étrange tissu de douceur et de barbarie. Peu travailleurs, ils se con-
tentent du strict nécessaire et se refusent aux occupations, pénibles; l'idée d*étre porteur
leur répugne particulièrement.
Haslkora. — Veto. — On a donné le nom de Masîkora aux Malgaches de lH)uf si
et du Sud-Ouest qui s'adonnent à la culture des terres, tandis cfue I on désigne sous
le nom de Vezo les populations côtières des mêmes régions qui se livrent à la navi-
gation à l'aide de pirogues à balancier. Les uns et les autres sont de race sakalava, maH,
moins arriérés oue leurs congénères, ils constituent une ressource précieuse pour les
entreprises des Européens. Les Masikora sont encore fort misérables et leur genre de
vie ne pourra que s'améliorer au fur et à mesure que la colonisation réclamera leurs
bras et leur assurera des salaires qu'ils n'ont pas à 1 heure actuelle.
. Antakaraaa. — On désigne sous ce nom les indigènes, en majorité de race saka]a^~a,
qui habitent le Nord de l'île, depuis le 16* parrallèle environ jusqu'à cap d'Ambre. Très
fortement métissés d'Arabes par suite du voisinage des Comores, ils ont conservé les
mœurs, les coutumes et les traditions anciennes de ces îles.
•• Dans les vallées de la Mahavavy, de la Sofia et les parties hautes de la province de
Vohemar, habitent les Tslmihety, qui paraissent être des métis de Sakalava, issus des
colonies hova, betsimisaraka, sihanaka et même belsileo venues, à diverses époques.
s'établir dans les régions agricoles de cette partie de l'île. Les Tsimihety se sont cons-
titue une sorte de nationalité; plus laborieux que les Sakalava, ils sont pasteurs ou
agriculleurs, d'un caractère doux et cependant énergique ; la sobriété est leur princi-
pale vertu. Les Tsimihety sont susceptibles de devenir de bons auxiliaires pour les
colons. !
La plupart de ces peuplades comprennent des tribus et sous-tribus nombreuses quH
serait trop long d'énumérer ici ; parfois, chacune d'elles ne s'étend pas au delà a un
village, mais on les rattache aisément entre elles par leurs caractères physiques et les
ressemblances de leurs coutumes.
Langue malgache et dialectes locaux
Cette élude des races indigènes serait incomplète s'il ne s'y ajoutait des consi-
dérations sur la langue malgache et les dialectes locaux.
La langue malgache est une dans toute l'ile, bien qu'on constate, de province à pro-
vince, des différences assez considérables pour dérouter, dès les premiers mots, les indi-
gènes eux-mêmes. On retrouve dans tous les dialectes les mêmes racines et, lorsqu'on
connaît l'un d'eux, on arrive rapidement à s'assimiler les autres.
La langue malgache est un idiome agglutinant, c'est-à-dire que les mots y sont
composés d'une réunion de radicaux, de particules, ayant tous un sens diftérênt, ao
rôle déterminé et formant par leur association une idée nouvelle. Avec un peu d*hahH
tude, on parvient, au seul examen de la racine, plus ou moins modifiée par des préfixes
ou suffixes, à dégager du contexte de chaque mot son sens exact et son rôle dans la
phrase.
Les rapprochements nombreux qu'on peut faire enife le vocabulaire des indigènes
tant du détroit de la Sonde que des archipels de l'Océan Pacifique et la langue mal-
— 581 —
cache, ont fait classer le plus ordinairement, jusqu'ici, cette demii
langues inaIayo-polynésiennes,mais ceux qui trouvent dans l'Inde
la population de Madagascar et qui font venir ensuite de Malaisie
jaune qui se trouvent mêlés à ceux de race noire, la rangent pan
polynésiennes .
Une des grosses difficultés que présente l'étude de la [>lupar
taies provient des caractères spéciaux avec lesquels on les cent e
très ardue Tinteliigence et l'interprétation des manuscrits ou autn
cuUé n'existe pas pour la langue malsache, puisque nous devons
péeas venus dans l'Ile d'avoir substitué les caractères latins ai
dont quelques rares lettrés se servaient alors. C'est donc, pour les
ficulte, dès les premiers pas, évitée.
Il est bon (rajouter que la langue malgache est, en général,
qui Ta fait comparer par plusieurs philologues aux langues d'origii
monieuses, ritaiien ei l'espagnol. Dans aucun dialecte malgache,
effet, de sons gutturaux et durs, tels que ceux caractérisant Tarab
part des langues sémftiques.
Parmi les dialectes parlés à Madagascar, le hova est, de tous,
plus riche ; c*est aussi le seul qu'on écrive. 11 offre l'avantage coi
tendu de toutes les tribus, si bien que TËuropéen le parlant coura
de se faire partout comprendre et se trouve solidement préparé f
rapide de tous les autres.
Sauf dans les cas exigeant une précision absolue, comme les <
loppements d'ordre scientitique, pour lesquels on est obligé de n
spéciaux et à des néologismes, tirés, le plus souvent, soit des lan
français ou de l'anglais, le hova répond dans une large mesure à
conversation courante. L'abondance et l'élégante ingéniosité de s
propre à exprimer les idées les plus complexes.
La connaissance du malgache est fort utile à tous ceux qui soi
milieu des indigènes, tant pour lexercice de leurs fonctions ({ue u(
intérêts. Les Malgaches témoigneront une confiance beaucoup plu
les comprendra et se fera comprendre d'eux ; c'est, à leur point
de supériorité de la part de l'Européen que de s'assimiler leur lang
aura tout avantage à se passer des offices si souvent funestes de 1
redouter également l'ignorance et le manque d'honnêteté.
En vue de donner aux nouveaux arrives les moyens de se fami
des indigènes, des cours publics, professés par un administrateui
nant de rancien corps des interprètes des affaires étrangères, oi
deux fois par semaine, et des diplômes sont délivrés aux pers
succès les examens qui ont lieu tous les ans, et obtiennent 1 une
bien ou très bien. Les fonctionnaires, ainsi que les officiers et i
d'occupation, touchent des primes d'encouragement lorsqu'ils obti
diplômes avec mention bien ou très bien.
Paléontologie de Madagasc
Le but de cette étude étant de résumer, en vue de leur vulga
sançes acquises à la fin de l'année 1904 sur la paléontologie malj
et si nouvelle en même temps, il convient de classer les fossiles
jour à Madagascar en deux catégories. !• Les fossiles propreir
ceux trouvés dans des couches géologiques déterminées, de for
les subfossiles rencontrés dans des terrains de formation récente
lail élal de conservation, accompagnés de débris végétaux non tr
i* Foseiles. — A. — Coquilles. — Les fossiles peuvent se cli
ries : A, les coquilles ; B, les dînosauriens ; les spécimens de ce
étant pétrifiés. Pour les coquilles, nous emprunterons à un article
paru dans la Revue de Madagascar du 10 août 1899, sous le titr
fossiles â Madagascar, les éléments do classification chronologj
eneçluées. L'identification des espèces a été consignée dans le
a nistoire naturelle et le compte rendu des séances de la société i
-884-
Le terrain le plus ancien où des fossiles ont été découverts est au Nord d^Aoki-
lahila, sur les bordi de la rivière Makambahv, affluent de gauche de la Mahavavy, sous
une bande de calcaire de 450 mètres d'épaisseur recouvrant la falaise en grès rouge
qui domine de 500 mètres le village d Ankilahila. Sur la ligne de contact du calrairo
avec le grès, s'étend, tout le long de la montagne, un gisement de coquilles, recoanu
comme appartenant au lias, qui est la subdivision inférieure du système jurassique.
Aucun des fossiîes trouvés à Madagascar n'ayant pu jusqu'à ce jour être classé authen-
tiquement ni dans le primaire ni dans le trias, ceux d'Ankilahila sont donc les plus
anciens. Le terrain qui les contient semble s'étendre dans tout le Sud de TAmbongo :
les mêmes coquilles le caractérisant ont été trouvées à Bekodia, à Bekoratsaka el sur
un point entre Mahiagidro et Namoraka. Ces coquilles sont des spiriferin» et des
harpoceras : cette dernière caractérisant le lias supérieur ou toarcien. Les découvertes
faites ailleurs appartiennent aux divers étages du jurassiiiue. Sur les bords de l'Isa-
kondry, affluent de droite de l'Onilahy, près du poste de Beraketa, des fossiles oxfor-
dicns ont été trouvés par M. Bastard. Dans la région de Marololo, vers le confluent de
la Betsiboka et de Tlkopa, des ammonites appartenant également à la période oxfor-
dienne ont été découvertes par M. Dorr : d'autres, du juransique supérieur, furent r»*-
cueillies par le capitaine Bouvié sur la rive gauche du Mahajamba. Dans la traversée du
massif du Bemarana au Sud du Manambolo, des fossiles appartenant aux terrains
oxfordiens et bathoniens ont été découverts. Dans le Bejabora, à rOuest de Halaimband y,
des coquilles se rattachant aux terrains bajociens et, bathoniens ont été 'trouvées, ainsi
que d'autres sur un point très voisin, caractérisant Télage callovien. Près d'Ankazoabo,
au Nord de l'Onilahv, des ammonites appartenant à l'oolithc inférieur ont été trouvées
par M. Richardson, landis que des coquilles appartenant également à Toolithe ont été
recueillies à 12 kilomètres au poste de Belalitra dans la bassin de la Sofia et sur les
falaises calcaires au Sud d'Anlsohihy. Des fossiles appartenant également au terrain
jurassique ont été signalés depuis longtemps par M. Baron près des rivières d'Iraony el
de Loky.
L'époque crétacée est représentée à Madagascar sur différents points. Les rives de
risakondry présentent des fossiles cénomaniens : une ammonite du Gault a été trouvée
à Soromaraina au Nord d'Ambiky ; plusieurs autres fossiles crétacés ont été recueillis
sur les bords du Mahavavo et à Ambohitromby, dans le Boueni, à Bekodia et à Tomohe-
vitro, dans l'Ambongo. M. Baron en a signalé sur la route de Majunga à Suberbie\ille.
Enfin la montagne des Français, près de Dieffo-Suarez, a fourni de nombreux spécimens
appartenant aux étages successif^ du crétacé : luronien, sénonien, cénomanieu inférieur
ei supérieur. Il va lieu de noter aussi un gisement de fossiles sénoniens trouvé par le
lieutenant Grillo'à Fanivelona, sur la côte Est, à trente kilomètres au Nord de Mahela.
L*époque tertiaire n'a donné jusqu'à ce jour que des ^sements peu importants,
situés tous à proximité de la mer ou même dans des lies. Liin se trouve à la montagne
de la Table, près de Tulear ; le second sur TUe de Makambahv, à gauche de l'entrée de
l'estuaire de la Betsiboka, le troisième sur le rivage de la baie de Narenda et le quatriè-
me dans une petite lie à l'entrée de la baie de Radama.
Quelque points côtiers, reliant ceux-ci, paraissent indiquer on cordon littoral de
formation tertiaire, de faible largeur et môme interrompu parfois.
Gomme on peut le voir par ce rapide exposé, toutes les époques, depuis le trias
exclusivement jusqu'au tertiaire inclusivement, sont plus ou moms représentées à Mada-
êascar par leurs coquilles correspondantes, les gisements de fossues tertiaires étant
mtefois restreints.
Aux coquilles trouvées dans ces divers gisements viennent s'ajouter les ossements
pétrifiés des grands dinosauriens jurassiques de la baie de la Loza et ceux des dinosau-
riens crétacés de la rive droite de la Betsiboka vers Mevarano.
B. — Dinosauriens. — G'est à M. Baron qu'est due la première découverte de ces
ossements» faite par lui en 1891 à Andranosamonta, dans le Nord-Ouest de TUe. Ils
comprenaient la majeure partie d'un crâne appartenant au même animal brisé en trois
morceaux : un fragment du crâne antérieur, une mâchoire presque complète et divers
fragments de la partie postérieure du crâne. L'animal fut décrit par M. B. Newton com-
me une nouvelle espèce du genre Sléaéosaurus sous le nom du savant qui l'avait dé-
couvert. En 1894, M. Last envoya au British Muséum une collection de 20 vertèbres de
dinosauriens avec 28 fra^^ments d'os des membres, appartenant à un gigantesque lézard
terrestre, qui furent décrits pas M. Lydekker ; ils provenaient des environs de fa baie de
Narenda, à l'Est de celle-ci, et appartenaient au genre bothriospondvlus. D'autres spé-
cimens, provenant de Mevarano, sur la rive droite de la BetsiboKa, furent rattaches par
M. Depéret au titanosaurus et au megalosaurus. M. Bastard fit au Muséum deux envois
successifs, l'un provenant du même Mevarano et l'autre de l'Est de la baie de Narenda.
Dans le premier figuraient des vertèbres caudales et de nombreux fragments d'os des
membres d'un dinosaurien se rattachant au titanosaurus, ainsi que des fragments d'os
— 883 —
et une vertèbre biconcave, de forme aplatie, semblant appartenir, sinon au megalo-
saurus, du moins à un animal voisin. Dans le second envoi provenant des environs de
Narenda, Mevarano (qu'il ne faut pas confondre avec celui de la Betsiboka), Ankitsanibe
et Antsonihy, se trouvaient plusieurs vertèbres, des fragments importants de grands os
et deux ossements de métacarpes ou de métatarses présentant les caractères des sau-
ropodas et permettant un rapprochement tant par leur caractère anatumique que par
leur grande taille avec le ceiiosaurus de Toxfordien anglais qui avait environ 12 mè-
tres de longueur. Une grande différence existe dans la nature des gisements. Tantis que
les ossements de Mevarano sur la Betsiboka se rencontrent dans un sable friable et
sans liaison, ce qui oblige à prendre de grandes précautions pour leur extraction,
ceux de Narenda sont emprisonnés dans un grès calcaire extrêmement dur qui les
§ réserve, il est vrai, mais leur donne un poids considérable. ' Etant donnés les moyens
e transports employés jusqu'à ce jour, il a fallu renoncer à faire monter à Tananarivc
des spécimens de ces ossements que seule l'arrivée du chemin de fer sur les hauts
plateaux permettra de eollectionner méthodiquement.
Les représentants de cette faune gigantesque disparue au début de l'époque ter-
tiaire comprennent trois sous-ordres :
1*> Les sauropodas, carnivores dont les pattes antérieures étaient sensiblement égales
aux postérieures.
2o Les theropodas, carnivores à pattes postérieures plus développées que les
antérieures.
3" Les orthopodas, herbivores à pattes postérieures plus développées que les anté-
rieures.
Les deux premiers sous-ordres seraient donc représentés à Madagascar ; aucun
animal du troisième n'a encore, croyons-nous, été trouvé.
Quelques chiffres permettront au lecteur de se faire une idée de la taille de ces
étranges animaux, qui semblent avoir avec les oiseaux une souche primitive commune
indiquée par l'allure bipède et les caractères communs de l'osléologie, particulièrement
dans la forme ,des membres postérieurs : Tatlantosaurus avait 24 mètres de long ; le
brontosaurus, 16 mètres ; l'iguanodon, dressé sur ses pieds de derrière, atteignait 4
mètres de haut. Le fémur du cetiosaurus a près de 2 mètres de long ; le crâne du
triceratops près de 3 mètres et une vertèbre cervicale de l'apatosaurus mesure 4
mètre de largeur. La plupart de ces animaux étaient amphibies et vivaient dans les
estuaires et les lacs d'eau saumàtres. La vaste trouée de la Betsiboka et la baie de
Narenda sont les épaves des immenses lacs qui, à la période jurassique et crétacée, ont
formé sur la côte Ouest de Madagascar d'énormes golfes qui se sont peu à peu comblés.
2» Snbfossiles. — L'étude des subfossiles de Madagascar, bien que remontant à la
présentation faite en 1833 à la Société géologiuue de Londres par Murchison, d'une
défense et d'une molaire d'hippopotame et à la aécouverte, faite par Goudot en 1834, de
queluues fragments de coquilles d'œufs de grandes dimensions, ne s'est réellement déve-
loppée que dans ces dernières années. Si, en 1850, trois œufs du même genre et quel-
âues débris d'os trouvés par M. Abadie sur la côte Est permirent à Geoffroy Sainte-
ilaire, dans une communication faite à l'Académie des sciences, le 21 janvier '1851, de
les attribuer à une espèce éteinte de grande taille qu'il désigna sous le nom d'a;pyor-
nis maximus, on restait encore, même après cette communication, dans l'incertitude
relativement aux affinités naturelles de l'îBpyomis. C'est seulement en 1868 que, grâce
à l'étude approfondie faite par MM Milne Edwards et A. Granordier sur les ossements
trouvés par cet explorateur, l'œp vomis put être rattaché au groupe des brevipennes,
classé toutefois à part des autruches et des casoars de l'Afrique, ainsi que des dmorn> s
de la Nouvelle-Zélande. 11 formait donc une famille distincte et était considéré comme
le type d'un genre ayant compté trois espèces : le maximus, le médius et le robustus.
Les* nouvelles découvertes avaient été faites dans une mare au lieu dit Ambolisatra, sur
nouvel hippopotame de petite taille (hippopotamus lemerlei), d'un zébu {?), de deux
grandes tortues et d'un crocodile encore inconnu. Dans les Annales des sciences na-
tureUes (T. 12, 1869), ce savant publia son élude de l'aenyornis ; enfin, dans les
compte rendus de l'Académie des sciences (15 juillet 1872), il aèterminait avec M. Vail-
lant le crocodile subfossile et lui donnait nom de crocodilus robustus, en faisant remar-
quer que cette espèce éteinte conservait encore des représentants dans le lac
Alaotra (?).
D'autres ossements d'aepyornis furent rencontrés ensuite près de Mananjary, sur la
côte Sud-Est, par des ouvriers qui extrayaient du minerai de fer : ils furent décrits par
M. Rowley. La découverte, par le docteur Hildebrandt, vers 1881, d'ossements du même
genre dans la vallée des eaux à Antsirabe, district du Vakinankaratra, permit de con-
— 584 —
dure que ces animaux disparus avaient existé sur différents points de 111e, sinon sur la
totalité, et qu'une étude des gisements rencontrés permettrait d'autres découvertes
intéressantes. Ceux d'Antsirabe furent annuellement fouillés depuis par M. Rosaas et de
nombreux spécimens envoyés par lui dans les musées de Norwege. Les ossements
d'hippopotames classés par M. ùuiàberf^ ( Videnskabsselskahs Forhandliger, 1883, N* 6)
comme appartenant à une nouvelle espèce, hippopotamus madagascariensis^ furent
reconnus par MM. Grandidier et Filhol comme appartenant à ïhippopotamus iemerlei.
C'est dans le but d'augmenter nos collections de France que M^. Muller fut chargé
Sar le Muséum, en 1893, de se rendre à Antsirabe et d'y procéder àâes fouilles mclho-
iques. Ce voyageur recueillit tous les ossements trouves et les expédia à Paris ; il
comptait reprendre les fouilles après une exploration dans la Nord, mais il fut assas-
siné vers Mandrilsara par des fanavalo. Le résultai de ses découvertes fut d'augmenter
la liste des espèces déjà connues d'aepyomis et de créer un genre nouveau, celui des
mullerornis.
Vers 1893 également, le docteur Forsyth Mayor décrivit un animal encore inconnu.
un l('*murien de grande taille dont le cràiîe et une partie de la mâchoire inférieure lui
avaient été envoyés. C'était le plus grand des lémuriens connus, se rapprochant, comm«»
taille probable, de l'orang-outang et du gorille, mais avec des caractères spéciaux et
un aspect tout différent. Il offrait toutefois des points de ressemblances tels avec
l'adapis trouvé dans le terrain tertiaire de France et en particulier avec Vad<xpis magnus
que le docteur Forsyth Mayor fut amené à le ranger dans le même genre en ajoutant
un qualihcatif pour distinguer sa taille élevée, l'adapis avant été décrit par Cuvier
comme un petit ongulé. L'envoi qui comprenait des os d'œpyornis, ôhippopotamus
lemerleU de potamochœrus, de crocodilus robustus et de deux grandes tortues, avait
été fait par M. J. T. Last, dont nous avons déjà parlé au sujet des dinosauriens. Ils
avaient été trouvés dans le marais d'Ambolisalra sous une couche de substance blanche
argileuse {marne coquilleuse), à environ deux pieds de profondeur.
Emu de ces trouvailles nouvelles, le British Muséum confia au docteur Forsytii
Mayor une mission à Madagascar. Le savant docteur débarqua sur la côte Est, à Manân-
jary, en 189i et resta deux ans dans la Grande Ile, où il fil une ample moisson tant des
espèces existant encore que de celles disparues. Après avoir séjourné quelques mois
dans la forêt, il se rendit en mars 1895 à Antsirabe, où des fouilles faites dans une
grotte des environs lui permirent de recueillir quelques ossements d'oiseaux à bréchet
saillant et de mammifères de petite taille : la quantité d'eau dans le marais Pcmpécha
d'y travailler. Il quitta donc Antsirabe pour y revenir en septembre 1895 et attaqua
cette fois, non seulement la vallée des eaux, mais également d'autres points où M.
Muller avait déjà pratiqué des fouilles en 1893 : en particulier la vallée d'Andrangy.
Outre les ossements d'hippopotame, en très grand nombre naturellement, M. Forsyth
recueillit des restes de centetes, de rongeurs, plusieurs os de potamochsrus (san-
glier) et surtout des fragments appartenant, suivant ses propres expressions * à deux
espèces d'une nouvelle famille remarquable de singes ônonkeys) représentés principa-
lement par un crâne incomplet, une partie de la m&cnoire inférieure, des dents de
lait, des humérus ; » il donna une première description de ces ossements dans le
« Géological magazine » en désignant la famille sous le nom de nesopithecus.
A côté de ces intéressants fragments figuraient aussi des ossements d^sepvomis et
de mullerornis, de très nombreux os d'oiseaux à bréchet saillant, appartenant princi-
palement à des oiseaux«quatiques.
Deux ans après, en 1898, M. Guillaume Grandidier accomplit à Madagascar une
mission au cours de laquelle il fit effectuer des fouilles à Belo qui lui procurèrent deux
fragments de mâchoires de deux grands lémuriens disparus qu il désigna sous le nom
de palœopropithecus ingens et de hradylemur, ce dernier intermédiaire entre la
famille des lophiolemur et celle des nesopithecus. Les fouilles faites également par lui
à Ambolisalra donnèrent spécialement deux fémurs : le plus grand, trouvé avec une
mâchoire de mégaladapis madagascariensis fut attribué à cet animal (?), le plus petit
semblait appartenir à un animal du même groupe, peut-être de genre nouveau, que M.
Grandidier a désigné provisoirement sous le nom de mégaladapis filholi (?). Un mor-
ceau de dent et un fragment de maxillaire appartenant à une espèce voisine du mégala-
dapis, mais de taille supérieure, ont conduit M. Guillaume Grandidier à les affectera un
nouveau lémuridé qu'il désigne sous le nom de peloriadapis Edw/irdsi En 1899, M.
Grandidier reçut les ossements découverts : i* à Ambolisatra par M. Baslard ; 2* à
Antsirabe par M. Jully, dans les fouilles exécutées par le Gouvernement de la Colonie
en vue de l'Exposition de 1900. Parmi les premiers figuraient un frajçinent de maxillaire
supérieur se rattachant au peloriadapis Edwardsi et pouvant servir à le caracténser
davantage ; dans les derniers se trouvaient deux dents rappelant par leur forme gé-
nérale les deux dernières molaires supérieures des chirogales. M. Guillaume Grandi-
diea les rattacha à un genre présumé nouveau, le paloœchirogalus Jullyi, Un compte
— 585 —
rendu détaillé des fouilles exécutées à Antsirabe a été publié dt
naissances du mois de septembre 1898, page lil5, et sous le
d'ossements de lémuriens disparus », M. Guillaume Grandidier a
découvertes dans le Bulletin du Muséum d'histoire naturelle, 1
Dans ces dernières années, plusieurs ossements ont été égal
une grotte aux environs de Fort-Dauphin, par M. Sikora, naturali
longtemps dans la Grande Ile en faisant commerce des spécii
d'Europe. Les ossements trouvés par M. Sikora ayant été dis{
musées, nous ne savons pas exactement quel fut le résultat de
Telle était la situation en 1902 lorsque, dans des recherches
trateur Raybaud, chef de la province de Miarinarivo, en vue d
d'un banc calcaire, un nouveau gisement de subfossiles fut rei
zîmba, dans un terrain orimitif épar^c par deux coulées de lav<
rentesy étaient sorties aes volcans situés au Nord du lac Itasy.
les premiers ossements. M, Raybaud songea immédiatement 'é
8ui venait d'être créée et organisée par M. le Gouverneur Gcnér
n rapide examen confié à M. Standing permit de reconnaître d
ments de crânes de lémuriens, dont (luehjues uns en bon étal,c(
particulièrement intéressante, étant donne que, jusqu'alors, les ci
été parfois représentées par de simples dents ou de petits fragir
fui donc décidé à Tunanimité que rAcadémic s'occuperait de ce
baud fut instamment prié de faire continuer les fouilles et d'exj
trouvé à Tananarive; M. Standing se chargea d'étud'cr les osse
tifier. Malheureusement, les fouilles, conduites uniquement pai
faites sans méthode, au hasard des découvertes, ce qui laissait <
parut donc préférable de les suspendre jusqu'au jour où, sous
pécn, elles pourrait être reprises.
L'année 1903 et le premier semestre de 1904 se passèrent d
Siochefut donné à Ampasamhazimba. En août 1904 les fouilles
irection de M. Juily auquel le travail fait à Antsirabe en 1898, !
de MM. Grandidier, permettait d'en assurer Texécution progress
la collection s'enrichit de nombreux spécimens appartenant soit
déjà, soit à de nouvelles. Pendant ce temps, M. Standing faisait
tin de C Académie (£• année, N* 4) la première partie de son é
esDèce de mégaladapis à laquelle il donna le nom de notre émit
diaier, et deux espèces de palaeopropithecus plus grands que
M. Guillaume Grandidier et idcnlihé par lui sous le nom de p
Une nouvelle campagne, entreprise en décembre par MM. Stanc
ment très fructueuse.
Pour permettre au lecteur de se rendre compte des résultat
serons dans le tableau ci-dessous les découvertes principales
travaux de TAcadémie Malgache.
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Maxi-
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GAimiYOEBS
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lei.
Nesopithecas.
Gryptoproc-
laferox.
Cemelea.
Potam<
rus.
Uédiiu
Agilis.
Lepto-
rhyn-
Palaeopropitccus
ingens.
kodes-
lOB.
RudîB.
chas.
Arcbœolcmur.
logens.
Bradilemar.
Molleri
Mégaladapis M a-
dagascarieasis
Hi'.de.
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Peloriftdapis Bd-
ivardsi.
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lus JuUyi.
— 586 —
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— 888 —
droits distants Tua de l'autre de IS mètres et très éloignés du premier, à la même
{profondeur que les ossements. 11 semble donc, grâce à ce faisceau de preuves, que
'homme vivait à Madagascar en même temps que les animaux appartenant à la faune
disparue, qu'il les a combattus et que c'est sous sou action destructive que les indivi-
dus échappés aux grands cataclysmes volcaniques et fuyant les lieux habités, se sont
successivement éteints.
11 est impossible d'ailleurs de ne pas être frappé par la description que Flacourl
donne du trairatratra, qui se rapproche si bien des caractères du megaladapis qup nous
révèlent son crâne et ses os du bras : « C'est un animal grand comme un veau de deux
«' ans, qui a la tète ronde et une face d'homme : les pieds de devant comme un singe
« et ceux de derrière aussi. Il a le poil frisoté, la queue courte et les oreilles comme
« celle d'un homme. Il s'en est vu un proche de l'estang de Lipomami aux environs
n duquel est son repaire. C'est un animal fort solitaire : les gens du paîs en ont grand
« peur et s'enfuient de luy comme luy aussi d'eux ». Chassés du plateau central dans
lequel les éruptions successives avaient détruit la forêt et où l'homme s'installait, les
derniers représentants des grands lémuriens traqués et ne trouvant plus leur nourri-
ture ont dû se réfugier dans les solitudes boisées de l'Est.
Les fouilles d'Ampasamba/Jmba ont manifestement prouvé, en effet, l'existence dans
l'Ouest de forêts. Quatre sections, faites dans des troncs' d'arbres en parfait état de
conservation et trouvés avec les ossements, figurent dans les collections de Tananarive:
hazomena, lalona et hilsikitsika sont les espèces auxquelles ils appartiennent Les
formidables éruptions de l'Ouest ont donc fait table rase sur plusieurs milliers de kilo-
mètres, anéantissant la faune et la flore. L'homme a été le témoin, sans doute aussi la
victime, de ces désastres, puisque les traces de son industrie sont constatées avec les
autres débris sous les laves. La tradition, d'ailleurs, existe chez les Malgaches, bien
déformée il est vrai, mais réelle cependant, de ces phénomènes. Les habitants d'Antsi-
rabe prétendent, en effet, que sur le cratère qui domine la vallée d'Andrangy, vécut un
Andnana puissant qui détruisit toutes les bétes qui mangeaient alors les hommes. Les
habitants cle la région de Vasiana (Nord d'itasy) disent qu'il existait autrefois dans la
région qui s'étendait à l'Ouest de Mahavahy, Ambohitrambo et vers rifanja,un immcmsc
lac aux rives couvertes de forêts. Les constatations récentes pouvent que ces traditions | j
ne sont pas de simples légendes, mais l'écho déformé de faits authentiques. Là encore
la paléontologie vient aussi compléter la géologie et de nouvelles découvertes faites
dans la première permettront peut-être une détermination plus complète des différents
phénomènes volcaniques qui ont amené tant de perturbations dans le soi et le sous-sol
de Madagascar, depuis les âges reculés jusqu'aux temps modernes.
A. JULLY,
Président de C Académie Malgache.
r\
Notice géologique
«
L'Ile de Madagascar peut être divisée, grosso modo, au point de vue géologique,
en deux régions bien distmctes :
1* une région centrale et orientale archéenne^ constituée essentiellement par des
schistes cristallins ; il existe toutefois, dans cette région, une légère bande sedimen-
taire, en bordure de l'Océan Indien, à peu près de Mananjary à Vatomandry.
2« une région occidentale sédimentaire ; cependant, au milieu de cette région, en
arrière du Cap Saint-André, se trouve une tache de roches archéennes.
On trouve en outre, dans ces deux régions, des pointements, épanchements ou
coulées de roches éruptives (plutoniques et volcaniques; qui ont ça et là percé ou re-
couvert les terrains précédents.
La limite entre les deux régions susvisées est indiquée approximativement sur Tes-
quisse ci-jointe.
Elle part à peu près de l'extrême Nord de Hle et, laissant le long de la côte Nord-
Ouest une bande séaimentaire qui va en s'élai^issant, passe par Maevatanana et Ankila-
hila. Un peu à l'Ouest de ce pomt, elle prend une direction grossièrement Nord-Ouest
en dessinant de grandes intlexions, ou, si l'on préfère, elle dessine une ligne suivant à
peu près la direction de la côte Ouest. Dans le Sud (région Mahafaly) cette ligne de
démarcation n'est pas encore sufflsamment déterminée.
GneijJ tt MAîjitj cri^iniii-u
Cette limile esl souveol marquée par une ligne de collines qui, en plusieurs points,
ont reçu des indigèoes le nom uniforme de Bongo-Lava, ce qui. sans qu'on puisse vou-
loir attribuer à celte expression un sens géologique, seniblerail indiquer tout au moins
un certain esprit d'observation et de généralisation chez les indigènes .
1* Région arcIidcnBe
La presque totalité de cette région, ainsi qu'il a été dit ci-dessus, est formée de
schistes cristallins comprenant prinripaicment :
Des gneiss, qui consliluenl les roclies les plus répandues ;
Des schistes amphiboliqties (Esl de Mlandrivazo, le long de la côlc orientale au
Sud-Ouest de Maroantselra, etr.)(l).
Des schistes à sUlimanite (au Sud de Handrilsara, au Nord-Ouest de Tananarîve,
etc);
Des micaschistes, (le long de la céte orientale, à peu près à hauteur de l'Ile Sainie-
Harie et vers Fenerivc, au Sud-OuesldeTsinjoarivo, etc.).
• Des quarliites (au Sud-Ûuesl de Tsinjoarivo, à l'Est de Hiandrivazo, etc.,), quel-
ques-uns de ces derniers micacés et se rapproctiant plus ou moins des micaschistes ;
On y rencontre accessoirement :
Des calcaires cipotins (prés de
lesl et Oucsl d'Ambositra, nord de nn-..»!»!», <>ii..,.
Du graphite (prés de Tanaoarive, au Sud-Ouesl de Tsinjoarivo. etc.);
Des masses doxyde de fer magnétique (à l'Ouest d'Arivonimamo, région de Nan-
tasoa, au Nord du lac Alaotra, etc.);
Et diverses roches à grenats (a l'Ouest d'Arivonimamo. à l'Ouesl de Fenerive, etc).
La direction des couches des schisles suit souvent la direction générale de l'axe de
nie, c'esl-à-dire N.-N.-N. S.-S.-O-, mais on trouve aussi fréquemment une autre direc-
tion N.-N.-O- S.-3.-E., surtout dans la pHrlic occidentale de la région oui nous occupe.
Cette direction, à peuples symétrique de la précédente par rapport à la ligne Nord-
Sud, coïncide avec celle d'une longue lizne uéllnie du Sud au Nord par plusieurs gran-
des vallées qui se suivent à peu près d'une lacon continue: Nanambolo, affluent du
Handrare ; lonaivo, Ihosy. Sakeny, Hanandaiâ, Hanamtwlo, Celle ligne pourrait donc
correspondre à une direction de plissement des roches archëcnnes ayant servi de noyau
à la constitution de l'Ile.
Il sera parlé plus loin des roches éruptlves qui onl percé celle région, mais il v a
lieu de signaler, dès mainlenani, les nombreux liions qui s'y trouvent: Hlons de ijuàrtz
Burirére, de cuivre, de plomb, de zinc, el aussi quelques nions de pegmatite au milieu
desquels on rencontre des pierres précieuses, spécialement : béryl et tourmaline verte,
Jaune el rouge (rubellite) ; la tourmaline noire au^i est abondanle.
A peu près toute celte région crislallophyllienne est recouverte par une couche pres-
que ininterrompue de latérite, celte roche terreuse, rouge, caraclcrislique des régions
intertropicales, consUluéc par une sorte d'argile ferrugineuse provenant de la décom-
K sillon superllcielle, sur place, ou avec un léger transport, par ruissellement sur les
ncs des collines, des roches gneissiques, graiiiloldes ou basaltiques,, ou, plus généra-
lement, à éléments feldspath iqucs et ferrugineux.
S* Région sédlmentalre
Les roches sédimentaircs ne s'étendent d'une façon continue que sur le versant
Ouest de Madagascar. Le long rie la côte Esl on n'en a. jusqu'ici, reconnu qne quelques
lambeaux ; il reste vraisemblablement encore à en riécouvrir. C'est ainsi que la seule
petite tache sédimentaire qu'on connaissait (vers Mahanoro) semble s'élendre en (lon-
gueur plus qu'on ne l'avait cru d'abord el, en outre, semble pénétrer dans les terres
plus profondément ainsi qu'on ne l'avait supposé, mais sans que loulefois l'on ail en-
core assez de données précises sur ce poinl.
Les dilTérentcs ères, périodes ou époques de formations sédimenlaires paraissent,
d'après la connaissance qu'on en a acluellemenl, très inégalement représentées a
Hadagasear.
Terratns primaires. — C'est ainsi que les terrains primaires n'ont pas été juS()u'ici
reconnus d'une façon certaine, ce qui ne prouve d'ailleurs nullement qu'ils n existent
tas dans l'Ile, dont la connaissance géologique est encore relativement si peu avancée,
eut-éire y aura-t-il lieu de rapporter à cette époque certaines couches de schisles
ardoisiers qui onl été signalées en quelques points.
Terrains secondaires. — Les terrains secondaires sont, au contraire, très lai^e-
menl représentés.
^mpte* llniltttel dc préleadeot nDlIcment k
_ 590 —
La formation 8*appuyant directement sur le massif cristaliophyllieD, et gai est cons-
tituée de grès, de conglomérats et d argiles, a été attribuée au trias, mais sans que,
jusqu'ici, la découverte d'aucun fossile soit venue confirmer cette supposition, basée
uniquement sur des ressemblances pélrologigues.
Au dessus de celte formation, a'altribution douteuse, on rencontre le juriissique,
puis le crétacique qui se manifestent tous deux par un grand développement de ro-
ches calcaires principalement (calcaires jurassiques du Bemara en particulier^. De
nombreux fossiles ont été recueillis dans les couches calcaires de ces terrains, qui
présentent aussi, d ailleurs, des couches de grès.
C'est aussi à la période crétacique, semble-t-il, que doit être rapportée la bande
sédimentaire connue incompièlement sur la côte orientale.
Terrains tertiaires. — De 1 ère tertiaire, on connait un petit lambeau d'éocène
Eres de Tulear dans le Sud-Ouest ; puis il faut remonter jusqu'au Nord près de la
aie de la Mahaj[amba, k Nossi-Bé et près de Diego-Suarez, pour retrouver, après une
longue interruption (qui tient peut-être surtout à la non connaissance de ces régions),
queh^uos affleurements où la rencontre de nummulites et d'autres foraminifères a
permis d'attribuer ces terrains à la période éocène,
11 a été signalé récemment, dans la presqu'île de Bobaomby, au Nord de Diego-
Suarez, des couches d'âge oligocène^ constituées par des calcaires grossiers, quelque-
fois un peu marneux.
Les périodes supérieures de Fère tertiaire (miocène et pliocène) n'ont pas encore
été reconnues.
Terrains quaternaires et récents. — Les terrains quaternaires et récents sont
assez nombreux. Ils constituent notamment les dépôts de Tancien bassin du lac Alao-
tra et de la vallée du Mangoro, ceux des marais d Antsirabe, d'Ifanja. de la vallée de
rikopa (plaine de Betsimitatatra, rizières de Tananarive). Une mention particulière doit
être donnée ici à la cuvette, de découverte relativement récente, d'Amnasambazimba
ou de Tsarazaza. sur le Mazy, à l'Ouest de Miarinarivo, au Nord-Ouest du lac Itasy. Les
dépôts récents ue ce gisement, riches en fossiles — ou mieux en subfos&iles— sont
venus apporter un appoint sérieux aux découvertes faites primitivement dans la cuvette
d'Antsirabe.
Enfin la ceinture de sables marins et de récifs de polypiers qui entoure la plus
grande partie de l'Ile appartient aussi à la même époque géologique récente.
3« Roches érupiiTes
a) Roches pfutoniques. — Les roches éruptives anciennes ou plutontques (familles
des granités, syénites, diorites, gabbros, diaoases, porphyres et porphyriles, rétinites)
font apparition *en divers points des deux régions susviséés, ainsi qu il a été dit précé-
demment.
Dans la région archéenne, on trouve assez souvent le gneiss passant progressivement
au granité, à tel point que la démarcation entre ces deux roches est parfois difficile.
Cependant, certains massifs granitiques on» une individualité assez nette, tels sont : le
pic d'Andriba, les massifs du Vombonilra et du Famolzankova (Valalafotsy).
De même, on trouve, principalement dans îa région Ouest-Sud-Ouest 'de Tananarive
(à une distance d'environ 200 kilomètres en allant vers Miandrivazo), des massifs assez
caractérisés de roches dioritiqiies (telles les collines d'Ambohimizana), qui, plus à
rOuest, passent aux schistes amphiboliques.
Enfin on connaît des norites dans la région du lac Alaotra et de l'Anosivolo, et des
porphyres le long de la côte Est, au Nord et au Sud de Vohemar.
Au milieu de la région sédimentaire, on connaît particulièrement deux apparitions
de roches plutoniques : l'une dans la partie Est du massif de TAmbohitsosy (celle-ci se
trouve donc en réalité dans le noyau archéen de la région du cap Saint-André) ; l'autre
dans la région de la baie d'Ampasindava.
Ces roches appartiennent à la famille des syénites (parfois quartzifères) à éléments
sodifères ; elles constituent, dans la région d'Ampasindava, une province pétrographi-
que qui a fait l'objet d'une étude magistrale de M. le professeur Lacroix.
b) Roches volcaniques. — Les roches éruptives récentes ou volcaniques (familles
des rhyolites, tranchytes, phonolites, andésiites, basaltes) se sont donne jour en un
très grand nombre de points à travers chacune des deux régions susviséés.
Dans la ré(^ion arcnéenne, il suffira de signaler les grandes étendues de roches
volcaniques variées :
De l'Ouest du lac Itasy ftrachyte, andésite et basaltes) ;
De VknkSirsLirà^basalte et phonolite) ;
D'Antsirabe (basalte) ;
Du massif d Ivohitsombe, dans le Sud (basalte) \
Et les nombreuses venues de roches doléritiques vraisemblablement sorties par
— 894 —
des fissures, le long de la côte orientale à peu près parallèle:
Dans la région sédimentaire, rénumération rapide et : i
roches volcaniques devrait comprendre :
Le massif basaltique de la montagne d'Ambre, une p<' ,
de l'île de Nossi-Bé ;
Des dykes de basalte dans la région d'Àmbodimadiro ;
Des andésites et phonolites, à l'Ouest et au Sud-Ouest d\ i
Une venue de rhyolite près d'Andranosamonta ;
De très nombreuses taches de basalte dispersées sur
créyaciques du Boina et de l'Ambongo ;
La moitié Ouest du massif de TAmboliitsesy qui est un v( :
Le massif de Fonjay ;
Puis une immense' étendue de basalte, qui a coulé sur
crétaciques au pied du Bemara, au Nord-Est, à l'Est et Sud-€
Enfin une tache volcanique, encore mal déterminée, exist
Nous terminerons ici cette notice très succincte sur la géc ;
sans faire remarquer que cette géologie n'est connue encc i
traits, ce qui laisse le champ largement ouvert aux éludes I
giques détaillées et précises, dont seules très peu de régio •
risées.
Notice minière
La connaissance des richesses minières a fait, durant ( '
sensibles progrès et, sMl est encore difTicile de se prononcer
richesses, on peut cependant affirmer, dès aujourd'hui, leur exi I
éludes et les expériences, il est vrai, n'ont guère porté, jusqu :
tains métaux précieux, principalement l'or et quelques piern •
ont déjà donne des résultats intéressants*; l'exploitation de l'or,
de réelles espérances. Quant aux mines dites communes, ell •
exploitées ; on connaît de façon à peu près sûre l'existence (
mais on ignore leur valeur industrielle et les richesses qui po
Il en est de même des autres minéraux utiles, qui n'ont enc
étude spéciale.
I.— MÉTAUX PRÉCIEUX ET PIERRES PRÉ!
Les matières précieuses dont Texistence a été reconnue
l'or, les pierres précieuses, l'argent et le platine.
!• Op. — Les terrains aurifères de Madagascar, sur lesquel •
sont faciles à déterminer : ils pourraient être représentés par
geur variable suivant les régions, formant ensemble un trian ;
La première de ces bandes longe la côte Est, tout à proxi
maintient, et s'étend de Vohemar à Fort-Dauphin.
La seconde se détache de la première un peu au Sud de ^
ra, et se poursuit, dans une direction parallèle a la côteNord-On
restant vraisemblablement en bordure des terrains primitifs qui
Enfin, la troisième, qui apparaît avec moins de certitude,
part à Ankavandra et suivrait la ligne des grandes vallées de
keny et de l'ihosy, pour aboutir également a Fort-Dauphin. Sui
ses, celte troisième bande pourrait plutôt avoir son point teri
vers lequel elle se dirigerait, en ligne directe, d'Ankavandra ;
de l'affirmer.
Les deux dernières bandes longeraient donc les chaînes di
go-Lava par les indigènes, qui limitent les terrains archéens.
Les principaux gisements aurifères de la première bandes,
région située a l'Ouest d'Antalaha ; la vallée de l'Antanambanji
roantsetra ; les vallées de la Soamianina et de la Mauantsatra
Ouest de nie S"-Marie. Ces différentes régions sont plutôt enc(
lion que d'exploitation ; celles au contraire situées à hauteur d
1er de la Manambintanina, donnent déjà de bons rendements.
— 59Î —
lées de rOnibe, de l'Ivoloina, de rivondrona, qui ne sont pas encore en production ;
celles de la Sahanavo, du Rongaronga, du Rianila avec ses afTluents la Teza et flam-
panffa, jusqu'à la Yohitra, qui ont été récemment couvertes de signaux. Dans la région
de Belanitra et de Beforona, les vallées des affluents de Tlaroka, tels que : la FarimboDa
et TAndramary, qui sont en production depuis plusieurs années déjà et semblent ména-
ger avant longtemps de belles espérances. Dans les bassins du Manampotsy, de la Ma-
nandra, du Mangoro jusqu'à son confluent avec le Nosivolo, lui-même et de' son affluent
le Sandranamby, de la Masora et de la Lohariana, on trouve également des gisements
fort intéressants et déjà très rémunérateurs. Lc3 vallées de la Sakaleona. de la Fanan-
tara, de la Maha, de la Saka et de TAmoarasy sont aussi des centres très importants
qui donnent actuellement la plus grande production. Les bords de la Namorona, du
Faraony, de la Matitanana et de certains affluents, où les exploitations sont, chaque
année/ plus nombreuses. Dans la province de Farafangana, un mouvement nouveau
conduit les prospecteurs à faire des recherches dans les régions de Mazoarivo, de Von-
drozi et d'Isonio. Enfin, il est possible qu il existe aussi un gisement aux environs de
Fort -Dauphin, bien que les recherches faites en 1896 et plus récemment n'aient pas donné
de résultats dans cette contrée, qui semble au reste n'avoir pas été suffisamment par-
courue.
Si Ion envisage maintenant la bande du Nord-Ouest, les contrées aurifères qui per-
mettent les plus belles espérances sont : les régions d'Ankavandra et de Tsimivolovolo,
les exploitations déjà anciennes de la Compagnie occidentale de Madagascar, vallées
de la Mahetsamena et de TAmbalantany, postes d'Ampasirihy, Tainangidina, Nandrojia,
Mandraty et Mahilaka ; la région fort intéressante de la nahajamoa, principalement
d^ns les environs de Tsaratanana, Betanatanana et Mahabe ; des recherches récentes
faites dans cette contrée donnent même à penser qu'on pourrait peut-être se trouver
en présence d'un filon ; enfln les gisements d'Antsevakely et de Marovato, exploités
depuis plusieurs années déjà.
Quant à la troisième bande, elle n'est pas encore bien connue, mais on commence
déjà à s'y livrer à d'activés reciierches, principalement sur certains affluents de la rive
droite dû Mangoky et dans la région d'imaina, au Nord-Ouest dUkalamavony. Plusieurs
prospecteurs ont c{îalement poussé plus au Sud, mais il n'est pas encore possible de dé-
finir, même approximativement, quel sera le résultat de .'curs travaux. Quoiqu'il en soit,
des découvertes fort intéressantes ont déjà été faites au Sud d'Ankavandra et dans la
région si productive du Bctsiriry : les vallées du Dabolava, du Kiranomcna, d'Ambata-
kazo, d'Ambatomainty et d'Ampandrana.
Il est également bien diflicile de dégager l'existence, à l'intérieur de ce triangle,
d'autres lignes aurifères. Toutefois, certaines contrées, qui ont déjà été travaillées avec
succès, sont toujours le siège d'exploitations suivies. Ce sont: la région qui s'-étend
de Tsinjoarivo à Ambositra, celle au Valalafotsy, au Nord-Ouest de Tanananve et celle
de Sahomby-Kitsamby. Enfin, en certains points, l'attention est plus spécialement por-
tée sur des'ç^isements d'or en roche sur lesquels, il est vrai, on ne possède encore que
des probabilités. L'un de ces gisements, cependant, celui de Vahinambo, donne déjà de
belles espérances, aussi les recherches sont-elles menées activement dans tous les
environs.
Durant les années précédentes, l'exploitation de ces différentes contrées a été faite
d'une manière à peu près uniforme. D'une façon générale, les trois bandes qui vien-
nent d'être décrites ne présentent que des gisements alluvionnaires. Ces gisements
étaient seuls fouillés suivant la métnode de la battée qui, si elle demande une main-
d'œuvre abondante, a toujoui's été très en honneur parmi les indigènes. Ceux-ci voient,
en effet, dans ce procédé la certitude d'être rétribues suivant leur travail et la perspec-
tive d y trouver souvent des gains plus rémunérateurs. En quelques points, cependant,
des sluices avaient été installés pour le lavage en grand des terres et des graviers ; mais
c'était là l'exception et la méthode de la battée prévalait grandement. Au cours de
l'année 4904, au contraire, un nouveau courant a semblé vouloir s'affirmer dans lexploi-
tation des gisements alluvionnaires ; du moins certaines sociétés, abandonnant la mé-
thode trop lente de la battée, doivent-elles commencer bientôt le dragage des grandes
rivières ; Tune d'elles a récemment installé une drague sur la Tsiribihina.
Des recherches également intéressantes, faites au cours de l'année dernière, per-
mettent aussi d'espérer qu'il sera bientôt possible d'exploiter l'or en roche, particulière-
ment dans les régions de Menabe, de Belanitra, de Yaninambo, d'Andranottto, de Soa-
vinarivo, du Fandravazana, d'Ambohitraina et d'imaina. Deux autres gisements d'or en
roche méritent d'attirer plus spécialement l'attention : celui de Tsimivolovolo, dont les
roches paraissent uniquement composées de limonite et de quelques grains de quartz,
et celui de la Sahofa, affluent du Nosivolo, où l'or apparaît dans une roche qui semble
être une norite schisteuse. Toutefois, ces récentes découvertes n'ont jpas encore été
suffisamment étudiées pour qu'il soit déjà possible de se prononcer sur leur valeur.
— 893 —
De même, ne sait-on pas encore si les derniers travaux qui permettent d'espérer
la découverte d'un filon donneront bien tous les résultats que semblent promettre les
premières expériences ; il serait du moins prématuré d'être affirmatif à ce sujet.
En revanche, il convient de signaler Tausmentation, sans cesse croissante, du nom-
bre de prospecteurs qui parcourent la Grande Ile dans tous les sens. En 1903, 1.131
demandes de permis de recherche avaient été adressées au service des mines ; ce
chiffre s'est élevé à 2.220 en 1904. 550 permis avaient été délivrés en 1903; en 1904, le
nombre de ces permis atteint 1.003. La production de Tor a également augmenté
dans des proportions très satisfaisantes — elle avait été successivement de —
19 k. 600 en 1897
125 000 en 1898
381 000 en 1899
i 4JX AAA «« iOAA { année de la découverte
1.114 000 en 1900 J ^^ FAmpasary.
1.045 000 en 1901
1.295 000 en 1902
1.910 000. en 1903
et elle est montée à 2.458 k. en 1904.
Il y a tout lieu d'espérer que cette progression s'affirmera encore, si l'on considère
Tactiviié avec laquelle les recnerches sont poussées chaque jour.
29 Pierres précieuses. ~ Il est inutile de revenir ici sur les nombreuses natures de
pierres précieuses existant à Madagascar, le Guide des Immigrants et plusieurs bro-
chures ont déjà parlé des échantillons recueillis ; il suffira donc de traiter des dsements
connus qui paraissent susceptibles de rendement. Ces gisements sont d'ailleurs peu
nombreux ; il n'y en a guère que trois en voie d'exploitation.
Le premier est situé dans la région de Morarano, au Sud de Tsinjoarivo ; il donne
des rubis dont quelques expéditions ont déjà été faites en Europe.
Le second se trouve sur la rive gauche de la Manandona, au Sud de la région
d'Ibity. Ce gisement donne principalement des rubellites (tourmalines rouges) que l'on
retire d'un filon de pegmatite. Quelques expéditions de ces rubellites ont également
été faites dans le courant de 1904.
Enfin, récemment, on a signale de Témeraude, sous sa variété béryl, également
dans de la pegmatite. Ce gisement est situé au Nord d'Ambositra, dans la région de la
Sahatorendrika, bassin de la Mania.
Ces trois gisements ne sont évidemment pas les seuls de Madagascar ; on a trouvé,
dans les sables de certaines rivières, nombre d'échantillons de corindons (saphirs,
rubis), tourmalines, grenats, zircons, topazes, améthystes ; mais si des permis de
recherche ont été accordés à divers prospecteurs, aucune autre exploitation de ces
pierres précieuses n'a encore été commencée.
Des échantillons de cristal de roche ont également été recueillis dans les régions
les plus diverses de l'Ile : à Ambohibazîmba, sur les bords du Kitsamby ; à Maroan-
Iselra ; près d'Analaidirana, secteur du Betsiriry ; à Antokala, au Sud d'Ambohilrolo-
mahitsy (nuartz, améthvste); sur les sommets du mont lalatsara, district de Tsinjoarivo ;
dans la vallée de la Mahasora. district de Mahanoro, et au Sud de Vohemar.
3" Argent. — L'argent n'a donné lieu à aucun travail de recherche ni d'exploita-
tion. On n'est d'ailleurs pas bien fixé sur sa présence réelle à Madajçascar. Toutefois,
suivant certaines informations, la galène de Nossi-Bé serait argentifère ; mais si une
déclaration pour recherche d'argent a été faite en 1902, on ne sait pas encore qu'elle
peut bien être la valeur de ce gisement.
Dès 1900, une déclaration avait été également faite pour un gisement de minerai
d'argent situé près du village d'Antenibe, cercle d'Analalava; mais aucune étude n'a
encore été commencée et le terrain a d'ailleurs été abandonné.
4» Platine. — Le platine a été signalé dans les gisements aurifères de l'Isonjo, pro-
vince de Farafangana. On le retrouve assez communément dans les fonds de bâtée où
d reste avec l'or ; mais il n'a encore jamais été exploité.
II.— MÉTAUX COMMUNS
L'exploitation des métaux communs n'a reçu aucun développement \ on ne peut
d'ailleurs pas en attendre avant que les transports à l'intérieur de l'île aient été suf-
fisamment améliorés. Déjà, il est vrai, ces transports sont assurés dans les régions
traversées par le chemin de fer et les routes construites depuis l'occupation ; mais
il serait encore difficile d'approvisionner nombre de points de l'outillage industriel né-
cessaire à l'exploitation de ces différents métaux dont certaines réserves déjà connues
pourront ensuite être mises en valeur.
38
— 894 -
Les métaux communs dont Texistence a été reconnue à ce jour sont : le fer, le
cuivre, le plomb, le zinc, Tantimoine, le manganèse, le nickel et la pyrite.
1" Fer. — Le fer se trouve à l'étal de minera! dans nombre de points de ITle et
firincipalcnlcnt le long de la lisière Ouest de la grande forf't, dans les environs de
[anlasoa, Tsiazompaniry, Angavo, Anihohijanaka, Ampanaletezana et Beampan^a ; il
existe aussi en assez grande quantité près acs sources du Maugoro et du confluent de
celle rivière avec la Sahava (secteur d'Anjozorobe) ; à Marianony et Lohomby, en pavs
tanala ; à Bosalampv, au Sud du cap S'-Andrè (cercle-annexe dé la Mahavavy) ; à Ah-
draina, Voanalina eE aux environs (TAmbodivariona (province de Fianarantsoa).
Les indigènes extraient encore le fer par réduction de minerai au charbon de bois,
mais celle production est relativement faible ; elle ne répond guère qu'aux besoins de
la quincaillerie indigène et ne saurait suffire à ceux de la constructioq ou de Tindustrie
européenne, pour lesquels on est obligé de faire venir des fers laminés d'origine frao-
çaise qui, au point de vue de la qualité, l'emportent de beaucoup d'ailleurs sur ceux
obtenus dans le pays.
a« Gnivre^ — Quelques minerais complexes de cuivre ont été autrefois exploités
Bar le gouvernement malgache, à Ambalofangehana, au Sud-Ouest d*Amoosîtra.
'autres minerais du même genre ont été signales pn» de Hiandrivazo, aux environs
de Yohemar, dans 1 lie de Nosi-Saba et au Sud de Soalala ; mais on ne sait rien de bien
précis concernant la nature et l'importance de ces différents gisements qui ne sont
d'ailleurs l'objet d'aucune exploitation.
3" Plombs — Ambatofangehana était, du temps du gouvernement malgache, le
centre d'une exploitation, peu importante du reste, de galène ou sulfure de plomb. On
a signalé aussi la présence de ce minerai dans la partie Kord de l'Ile de NosshBé ; maïs
ces deux gisements sont aujourd'hui abandonnés.
40 2inc. — Suivant certains renseignements de date déjà ancienne, il existerait du
minerai de zinc à Andraina, au Nord-Ouest de Betafo ; plus récemment on signalait un
gisement de ce minerai au Nord de Nossi-Bé et un autre au Nord-Est d'Ankaramy ; mais
ni les uns ni les autres n*ont encore été l'objet d'études spéciales.
5* Antimoine! — On a trouvé, dans un filon de quartz situé dans les collines d*An-
tsiantsira (région d'Ambavatob^), des veinules de sulfure d'antimoine, mais les rensei-
gnements qu on possède sont msufflsants pour qu'il soit possible de se prononcer sur
la valeur de ce gisement.
60 ManRanèsa. • Le bassin de la Mania -Yato, situé près d'Ambatoffnandrahana, au
Sud-Ouest d'Ambositra, possède des oxydes de manganèse en assez grande quantité. On a
aussi découvert récemment des gisements de ce minerai dans la région d'Ambohijafv,
au Nord-Ouest de Tananarive.
T*" NickeL — Il existe du minerai de nickel, mélangé d'amiante, à Valozoro, dans
la vallée de la Sahanirihitra) affluent du Fanindrona, au Sud d'Ambositra.
8** Pyrite. — On trouve de la pvrite de fer ou de cuivre au Sud du village d'Ambano,
près d'Antsirabe, à Madera et à Bemananonv, au Nord de TAnkaratra ; ce minerai a
également été signalé près d'Antanifotsy, le long des pangalanes, et en divers autres
points.
III. — AUTRES MINÉRAUX UTILES
Les autres minéraux utiles sur lesquels on a quelques données sont : le cbartM>n,
le bitume, le calcaire et les ardoises, mais, comme les métaux communs, ces miné-
raux ne seront sans doute l'objet d'aucune exploitation suivie, tant que n'auront pu être
assurés, entre les différents points de File, d'abord le transport économique de Tou-
lillage industriel nécessaire à cette exploitation et, d'autre part, le transport à la c6te
et cfans les meilleures conditions de bon marché de ces minerais lourds et de peu de
valeur relative.
1« Charbon. — Des couches charbonneuses ont^té signalées depuis longtemps dans
la haie d'Ambavatoby et à Ankaramy ; toutefois les recherches entreprises dans cette
région n'ont pas encore donné de résultats définitifs. On a également découvert des
gisements de lignite sur le plateau central, notamment à Madera (district d'Arivonima-
mo), près d'Antanifotsy, de Ramainandro et dans !a vallée du Mangoro. Enfln on trouve
du graphite dans les contrées les plus diverses de l'île, mais plus spécialement dans la
province de Tananarive, au Sud-Ouest d'Ambohimirakitra.
2« Bitome. — On a trouvé du bitume aux sources de la rivière Sakopanja. affluent
de la Blitsiotaka, tributaire du Ranobe (cercle de Haintirano); sur TAkondromena,
affluent du Hanambolomaty, et près de la montagne Ambobitralika (secteur d'Anka-
— 896 —
vandra). On en a également signalé dans la baie de Narendry, près du village d*Anta-
nibe.
3* Calcaire, — Le calcaire existe sous forme de cipolin, à Ambohimirakitra, au Sud
de Tananarive, sur les deux rives du Mahajilo, en amont de Miandrivazo, et en un cer-
taiu nombre d'autres lieux ; sous forme de tuf, à Mahatsinjo, à Ampasambazimba et à
ÀDtsirabe ; sous forme de marbre, au Cap Diego et à la montagne des Français ; sous
forme de spath d'Islande, à Ambatotlnandrahana, à TOuest d'Ambositra. On en trouve
aussi des masses inépuisables dans les terrains sédimentaires de TOuest, principale-
ment sur le Bemara, où une spécialité de calcaire à grain très fin pourrait sans doute
être utilisé comme pierre lithographique.
4« Ardoises. — A Ambatofangehana et à Ambatoflnandrahana (province d'Ambosi-
Ira), on trouve des ardoises qui pourraient être utilement employées.
minérales. -* Enfin, Madagascar possède un certain nombre de sources mi-
nérales qui ont été Tobiet d'études spéciales et dont les mieux connues sont celles de :
Antsirabe, Andranomarana et Lempo (province du Vakinankaratra) ; Ramaînandro et
Antsiravazo (district d'Ambatolampy) ; Ranomafanaet Vohidravina (province deFianaran-
tsoa) ; Mahatsinjo et Ampasambazimba (province de Tltasy) ; Soavimaniaka et Anka-
divato (province de Tlmcrina du Nord^; Ranomafana (province d Andovoranto) :
Besakay. sur la rive droite de Tlvondrona ; llle Marosy (province de Haroantsetra) et
Ranomaiana (province de Mananjary).
IV. — RÊQLEMENTATION MINIÈRE
Gomment on obtient une concession minière à Madamcar. — i'* Mines d'or^ de
métaux précieux et de pierres précieuses. — La recherche et Texploitation des gîtes
naturels d'or, de métaux précieux et de pierres précieuses, en alluvions, amas, cou-
ches ou filons existant dans le territoire de la colonie de Madagascar, sont soumises
aux dispositions du décret du 20 février 1902.
La nouvelle réglementation, si elle exige du prospecteur et de l'exploitant des
garanties plus sérieuses, simplifie les formalités à accomplir et assure au bénéficiaire
d'un permis d'exploitation la propriété du terrain minier qui lui est accordé.
Les Européens et assimilés non fonctionnaires dans la Colonie, les sociétés spé-
cialement formées, constituées conformément aux lois françaises, ont droit à l'obten-
tion des permis de recherche et d'exploitation. Les indigènes doivent, au préalable,
être autorisés par le Gouverneur Général. Enfin, un manoataire, remplissant lui-même
les conditions requises pour obtenir un permis, et en possession d'une procuration
dûment établie, peut remplir, aux lieux et place d'une personne ou société, les forma-
lités exigées. Les uns et les autres sont dans l'obligation d'élire domicile dans la Co-
lonie et de faire connaître ce domicile, où leur seront valablement faites toutes notifi-
cations utiles.
Tous travaux de recherche et d'exploitation sont interdits dans les régions fermées
à la recherche par décret ou arrêté, de même qu'à l'intérieur et dans une zone de 50 mè-
tres à l'entour des propriétés closes, maisons, puits, lieux de sépulture, voies de com-
munication et tous travaux d'utilité publique ou ouvrages d'art, à moins que le pro-
priétaire ou l'administration, suivant le cas, ne lève ou ne réduise cette interdiction.
Toute personne désireuse de se livrer à la recherche de l'or, des métaux précieux
et des pierres précieuses, dans un terrain choisi par elle, sous réserve des mterdic-
lions qui viennent d'être stipulées, marque le périmètre de recherche dune façon
apparente, en plantant au centre de ce périmètre délimité par un cercle de 2 kilo-
mètres de rayon, un poteau-signal avec écriteau portant, en langue Irançaise, l'indica-
tion de l'objet de la recherche, du nom de fa personne ou société pour qui sera
demandé le permis et la date de pose du poteau. Tout poteau-signal doit se trouver à
une distance minima de 2 kilomètres de tout autre poteau déjà établi, ainsi qu'à l'ex-
térieur d'un périmètre d'exploitation préexistant.
La marque d'occupation ainsi placée, l'explorateur adresse, au chef de la division
«administrative à l'intérieur de laquelle se trouve le poteau, une demande de permis
ée recherche, indiquant la personne ou la société pour qui il agit et fournissant, à l'aide
de tous pians d'ensemble et de détail, ainsi que de renseignements précis, la situation
«u si^al assez exacte pour permettre de la retrouver sur place et de rattacher sa
position à celle d'un point géographique défini.
La demande est immédiatement enregistrée par le chef de la division adminis-
trative, sur un registre spécial, avec indication de la date et de Theure auxquelles elle a
été reçue, et transmise par l'intermédiaire du commissaire des mines de la région et
avec son avis, au chef au service des mines. Après examen, ce fonctionnaire adresse
au demandeur un ordre de versement de la somme de 100 francs ; puis, sur le vu de
— 596 —
la quittance attestant le paiement de cette somme dans one caisse publi<[ne de la
Colonie, délivre le permis de recherche.
Ce permis, accordé à la priorité de la demande, laquelle est déterminée par Theurc
et la date de son inscription au registre spécial du cher de la division admmistrative,
autorise te bénéficiaire à pratiquer tous travaux de fouilles et de sondages, à toute
profondeur, à Tinterieur du périmètre délimité, ainsi qu'il a été dit plus haut. Il est
valable pour un an à compter du jour de sa délivrance ; la durée de sa validité peut
être prorogée par périodes d'un an et deux fois au maximiun, moyennant paiement
d un droit de 200 francs pour la première prorogation et de 500 f)*ancs pour la deuxième,
et sur demande faite au commissaire des mines de la région, avant rexpiration du
délai à proroger, accompagnée du récépissé de versement cfe la taxe exigée.
Le titulaire du permis peut être autorisé à disposer du produit de ses recherches,
s'il acquitte un droit de iO O/o ad valorem, dont la base est réglée par arrêté du
Gouverneur Général. Le permis est cessible à toute personne ou société remplissant
les conditions requises, après versement d une somme de 100 francs dans une caisse
publique de la Colonie. En cas de décès du titulaire, la mutation du permis de recher-
che a lieu en faveur des ayant's droit, sans qu'il soit exigé aucun nouveau droit.
Dans tous les cas, la cession n'est définitive que lorsqu'elle a été régulièrement
inscrite sur le permis par le commissaire des mines.
Tout bénéficiaire d*un permis de recherche peut, à un moment quelconque du
cours de la validité du dit permis, en demander la transformation en un permis d^ex-
ptoitation qui, seul, donne le droit d'exploiter.
Le périmètre d'exploitation est constitué par un rectangle compris à rintérîeur
du périmètre de recherche, dont les côtés doivent être marqués sur le terrain au
moyen de bornes ou poteaux espacés au maximum d'un kilomètre, et sous réserve,
s'il y a lieu, des droits antérieurement acquis. Chaque périmètre doit donner lieu à un
permis spécial.
La demande de permis d'exploitation doit être adressée par le titulaire du permis
de recherche ou par son mandataire régulier, au commissaire des mines dont relève
le terrain demandé. Elle doit être faite avant l'expiration du permis de recherche, être
accompagnée d'un plan complet du périmètre sollicité à l'écnelle du 1/ 10. 000 et rap-
porté au N. vrai, sur lequel sera indiqué l'emplacement du poteau-signal ; enfin
fournir tous renseignements sur la nature du gisement.
Le permis est délivré dans le plus bref délai possible par le commissaire des
mines ; il confère à son titulaire, toujours sous réserve des interdictions précédem-
ment énumérées. le droit exclusif d'extraire l'or, les métaux précieux et les pierres
précieuses dans l'étendue du périmètre et de disposer du produit de ses travaux, en se
conformant aux instructions en vigueur, relatives à la circulation et au commerce des
matières précieuses.
Le permis d'exploitation constitue un titre de propriété minière : il est cessihle,
transmissible et susceptible d'hypothèque dans les formes de la législation appliquée
dans la Colonie sur la propriété foncière ; les mutations de propriété sont passibles
d'un droit de 100 frances, lorsqu'il ne s'agit pas des ayants droil du bénéficiaire décédé.
Droits et obligations des permissionnaires. — La propriété des mines est dts>
tincte de celle de la surface.
Le titulaire d'un permis de recherche ou d'exploitation a le droit, toujours sous
les réserves ci-dessus mentionnées, d'occuper librement, e'est-à-dire sans autorisation
préalable, mais moyennant paiement des taxes qui pourront être fixées, dans l'inté-
rieur du périmètre correspondant, les terrains domaniaux nécessaires à ses travaux,
d'y abattre les bois, d'y établir des chemins d'accès, des dérivations et des canalisa-
tions d'eau. S'il s'agit de propriétés privées ou de terrains mis en culture, ToccupatloQ
ne peut avoir lieu, a défaut du consentement du propriétaire ou de Toccupant régulier
des terrains, que moyennant une autorisation donnée par le chef de la province, les
intéressés entendus. Les travaux autorisés donnent lieu, s'il s'agit de terrains privés et
d'occupation temporaire, au paiement d'une indemnité fixée au double du produit net
du terrain occupé. En cas d'occupation prolongée, le propriétaire peut exiger l'aoquisî-
lion, et le prix en est fixé au double de la valeur du sol. En terram domanial, les taxes
sont fixées, s'il y a lieu, par le Gouverneur Général, sur la proposition des chefs des
services des domaines et des eaux et forêts. Enfin, les tribunaux civils tranchent toutes
les contestations susceptibles de s'élever.
Tout permissionnaire doit tenir, pour chaque périmètre, un registre d'extraction
et un registre de vente ou d'expédition dressés oans les formes prescrites, cotés et
paraphés par le commissaire des mines. Ces registres doivent être présentés à toute
réquisition des agents du service des mines ou de tous autres agents de l'administra-
tion spécialement délégués à TefTet de les vérifier.
— 897 —
Après rexpiration de chaque trimestre, à compter de la date de délivrance du per-
mis d exploitation et dans le plus bref délai possible, tout exploitant doit adresser au
commissaire des mines de la région Tindication du total de sa production pendant les
trois mois écoulés pour chaque périmètre. D'après cette indication est flxee Tévalua-
tion d'une taxe, que doit payer trimestriellement lexploitant et dont le montant s élève
à 5 O/o de la valeur des matières extraites, compté suivant une base que détermine cha-
que année le Gouverneur Général. £n aucun cas^ cette taxe, payable par trimestre, ne
peut être inférieure à 250 francs pour cette période et par |)érimètre. Les trimestres
sont comptés à partir de la délivrance du permis d'exploitation. Une somme égale au
minimum fixé pour un trimestre, soit 250 francs, est exigible d'avance ; Tordre de paie-
ment de cette somme est remis à Texploitant en même temps que le permis d'exploita-
tion.
Tout exploitant qui veut abandonner son exploitation doit en faire la déclaration au
commissaire des mines et lui renvoyer le permis d'exploitation ; la taxe d'exploitation
est exigible pour tout le trimestre en cours ; l'exploitation abandonnée fait retour aux
terrains ouverts à la recherche, si elle n'est grevée d'aucun droit réel.
Des sanctions et pénalités sévères consacrent ces dispositions et en assurent la
stricte application. Les contraventions à l'obligation de déclarer dans les délais pres-
crits ce qu'a produit le périmètre exploité et d'acquitter les droits exigibles entraînent
la déchéance du titre a exploitation et la mise en vente des terrains par les soins de
l'administration.
Le commerce de For, des métaux précieux et des pierres précieuses ne peut être
fait que moyennant le paiement d'un droit de patente iiors classe de l.dOO francs par
an. Il est soumis à des tormalités, indiquées par un arrêté en date du 9 juin 1902, que
l'on ne saurait outrepasser sans encounr des amendes très fortes et des peines d'em-
prisonnement.
L'or qui est extrait d'une exploitation régulière ne peut circuler sans être accom-
pagné d'un laissez-passer, conrorinémenl aux prescriptions d'un arrêté en date du
9 juin 1902. Ce laissez-passer est extrait d'un carnet à souche, que l'exploitant peut se
procurer dans un bureau des mines et dont les pages doivent être cotées et paraphées,
soit par un administrateur, soit par un agent du service des mines. Cette pièce est re-
mise à l'acheteur ; elle constitue une pièce d'identité de la matière précieuse et une
pièce justiiicative d'entrée pour les commerçants d'or.
9* Mines autres que celles de métaux vrécievx et de pierres précieuses. — Toute
personne, toute société, autre que le propriétaire du sol, qui veut se livrer à la recher-
che de ces mines doit se munir d'un permis de recherche. Celui-ci est délivré par le
service des mines, à Tananarive, ou par les administrateurs chefs de province, contre
le paiement d'une somme de 25 francs. Ce permis est valable pour une année : il donne
le droit de faire des recherches en dehors du périmètre des concessions déjà accor-
dées et des terrains de recherches déjà bornés ; il peut être renouvelé, si l'administra-
tion le juge à propos.
Lorsque l'explorateur a choisi son terrain de recherches, il doit placer et mainte-
nir aux angles de ce terrain, qui ne peut avoir plus de 2.500 hectares de superficie, et
à chaque kilomètre, sur les alignements droits, des poteaux-bornes indiquant : 1" le
nom du titulaire ; 2" la date du permis ; 3" la catégorie du minéral chercné, puis, il
informe l'administrateur chef de la province de l'accomplissement de cette formalité.
Si le prospecteur veut obtenir la concession de la mine par lui découverte, il en
fait la demande au service des mines à Tananarive.
L'administration procède à une enquête de trois mois au moins, après laquelle, s*il
n'y a pas d'opposition, la concession est accordée au demandeur.
Toute mine est soumise à une redevance annuelle fixe de :
1 franc par hectare, jasqa*à 900 hectares ; 4 fraacs par hectare ea plus jusqa'à 1.500 heo-
-3 id. 500 id. tares ;
3 francs par hectare en plus jatqa'à 1.000 hec- 5 francs par hectare en pins jnsqa'à 2.500
tares; hectares.
Cette redevance n'est exigible qu'après l'expiration de la deuxième année de la
concession. De plus, les produits extraits paient une redevance proportionnelle de
2.1/2 O/o de leur valeur marchande sur le carreau de la mine, calculée aaprès Texlrac-
tion du semestre précédent. Ces deux redevances sont payables par semestre et d'avance.
Toute mine retirée par suite de non paiement ou abandonnée est mise en adju-
dication dans un délai de six mois.
Les forêts de Madagascar et le régime forestier
DispoBltioii. — Le domaine forestier de Madagascar s'étend sur une superficie
d'environ iO à 12 millions d'hectares. Les forets ne sont pas également réparties entre
les diverses régions ; elles forment une immense ceinture autour du plateau central,
complètement dénudé. Sur le versant Est, la zone boisée se prolonge, en une ligne
ininterrompue, de Diego-Suarez à Fort-Dauphin. Vers l'Ouest, au contraire, elle présente
de larges trouées qui la divisent en plusieurs tronçons. On peut ainsi compter cinq
groupements principaux, savoir :
1« La partie généralement désignée sous le nom de « Grande forêt de TEst >. Elle
s'étend en un massif compact sur une grande partie des provinces de Vohemar, Ma-
roantsetra et Mandritsara, depuis la zone côtière jusqu'à la ligne de partage des eaux,
{>uis se déroute vers le Sud, à une distance de la côte d'environ 100 Kilomètres, en un
arge ruban, d'une profondeur variant entre 50 et 150 kilomètres ;
2* Les massifs qui couvrent le district de la Grande-Terre (province de Nossi-Bé) et
le cercle d'Analalava et que l'on peut évaluer à 1 million d'hectares ;
3" Les forêts des bassins de la Sofia et de la Mahajamba, d'une étendue sensible-
ment égale ;
4" Les va.stes peuplements compris dans les cercles de la Mahavavy, MainUraDO et
Morondava ;
5« Les massifs situés entre le Nan^oky et rOnilahy.
II convient de citer encore la région caclée de l'Xndroy et du pays mahafaly, cou-
verte d'une végétation étrange, composée de plantes épineuses, dépourvues de feuilles,
parmi lesquelles semblent dominer des essences riches en caoutchouc et en résines
diverses .
La flore de Madagascar est largement pourvue en bois de toute nature. Le nombre
des espèces peut être évalué à prés de 3.000, mais l'inventaire de toutes les richesses
forestières de Tile est loin d'être terminé.
Nous allons passer en revue les principales essences actuellement connues, en les
classant, non d'après leurs affinités botaniques, mais les usages auxquels elles peuvent
convenir.
Nous avons ainsi adopté la division suivante : *
I. — Bois d'ébénisterie.
H. — Bois de construction.
in. — Gommes et résines.
IV. — Plantes diverses : textiles, tannifères, tinctoriales, médicinales, etc.
I. — BOIS D'ÉBÉNISTERIE
Felamborona. -^ Grand arbre dont le bois est gros, demi-dur, facile à travailler ;
c'est une essence assez commune, employée en menuiserie et en ébénisterie.
Harahara. — Arbre devenu très rare en raison des exploitations abusives dont il a
été l'objet de la part des indigènes.
Son bois est très dur, presque inusable et, en même temps, fort beau. C'est une
variété de palissandre à fond brun chocolat, veiné de noir et de jaune orangé.
Quelques-unes sont à bois plus ou moins gns
de larges veines d'un blanc sale. Les premières sont appelées hazomainty par les Be-
tsimisaraka et les Tsimihcty ; elles fournissent l'ébène d'exportation. Lès plus beaux
sujets se rencontrent aux altitudes les plus basses ; ils peuvent atteindre 12 et 14 mètres
de hauteur et 10 centimètres de diamètre, mais seulement à un âge très avancé (130 à
200 ans), l'épaisseur de l'aubier n'est plus alors que de 5 à 6 centimètres ; elle est
beaucoup plus forte chez les sujets d'un faible diamètre. L'exploitation intensive de
cette essence fait que les arbres de belles dimensions sont devenus assez rares: sa
disparition n'est cependant pas à craindre, car elle rejette de souche, même à un âge
avancé . De plus, les jeunes sujets sont nombreux et fourniront, avant d'avoir atteint
les dimensions d'exploitabilité, une quantité suffisante de graines pour assurer la per-
pétuation de l'espèce. > '
A côté de l'hazomainty ou ébène noire, on rencontre d'autres espèces dont le bois
est de valeur beaucoup moindre et ne fait l'objet d'aucun commerce d'exportation ; les
indigènes les comprennent toutes sous le nom de hazomafana ; le bois est très lourd
— S89-
et très dur, il a un aubier blanc très abondant ; le cœur de Tarbre, gris foncé ou 4* un
noir sans éclat, est généralement taché de blanc. Ces espèces ou variétés de fausse
cbène sont moins intéressantes que Tébène noire ; leur croissance est aussi lente.
HasoTola. — Nom donné à plusieurs variétés de palissandre appelées aussi andra-
mena ou voamboana. Ce sont des arbres dé 12 à 15 mètres de haut et de 1 mètre de
diamètre. A la côte, ils donnent un bois rouge veiné de brun, qui a d^autant plus de
valeur que les veines sont plus nombreuses et plus accusées.
Dans la partie centrale de la grande forêt, le bois est plus foncé et légèrement
veiné de noir et de violet, ce qui le ferait peut-être plus apprécier.
Maintipotakai — Nom donné par les Tsimihely à un arbre qui serait susceptible de
fournir un t)ois d'ébène. Les sujets rencontres jusqu'ici sont tous de laibles dimensions
et à bois entièrement blanc, mais qui devient noir lors<iue Tarbre atteint 20 centi-
mètres de diamètre. Les caractères de l'essence se rapprochent, d'ailleurs, de ceux des
hazomafana ou faux ébénier.
■ango. — Grand arbre qu'une exploitation intense a fait disparaître des parties
accessibles de la forêt de l'Est. Le bois est lourd, d'un très beau rouge devenant cou-
leur groseille sods une légère couche de vernis. Le grain est très fin et rébénisterie
pourrait en tirer des placages d'un très bel effet.
Riomo. — Arbre de moyennes dimensions, à écorce épaisse, ressemble beaucoup
à celui connu sous le nom de vivoama. L'essence est assez commune et donne un bois
d'ébénisterie dur, brun clair.
ScTalaby. — Arbre assez commun dans les forêts du N.-E., de 12 à 14 mètres de
hauteur, à bon bois pouvant convenir pour rébénisterie.
Tonkatoho. — Arbre de petite taille qui a Tapparence d'un palmier. Le bois est
blanc, assez léaer, tendre, pouvant néanmoins servir en ébcnisterie, car son grain est
fin et susceptible d'un beau poli.
▼arongimainty (Varongy noir). -- Grand arbre très répandu ; le bois est dur, solide,
de couleur grise et veiné brun, il se travaille et se conserve bien et pourrait être utilisé
pour rébénisterie.
IL — BOIS DE CONSTRUCTION
Ambavy. — Les indigènes de la côte désignent sous ce nom une essence de grande
taille, à bois blanc et assez employé dans la construction.
Ambora. — Arbres du genre Tomborissa. La forêt de Beforona en possède quatre
espèces au moins, ci-après indiquées :
Amboramangidy. — Arbre de taille moyenne à bois jaune orangé.
Amboramainty. — A bois jaunâtre, très maillé.
AmboraberaTina. — Amboratsaka. — Le bois de ces dernières espèces est jaunâtre
et répand une odeur balsamique rappelant quelque peu celle du santal, ce qui fait
rechercher ces essences par les indigènes, qui les désignent sous le nom d'amborama-
nitra ou ambora à parfum. A part cette particularité et ses reflets généralement cha-
toyants, le bois des ambora n a rien qui te recommande à rébénisterie.
Dans la province de Maroantsetra se rencontrent deux autres espèces d'ambora : l'une,
d'assez grandes dimensions, l'amborabe, sert à faire des pirogues qui ont l'avantage de ne
jamais couler, le bois d'ambora étant beaucoup plus léger que Teau ; l'autre, dite ambora-
saha, est surtout caractérisée par la nature de son bois très léger, presque spongieux
et qui est d'un jaune soufre éclatant.
On a essayé d'extraire du bois d'ambora l'huile essentielle à laquelle certaines espèces
doivent le parfum qui en émane ; il est à présumer que l'essence obtenue par dis-
tillation jouirait des mêmes propriétés pharmaceutiques que les produits extraits des
bois de santal et de cèdre, mais elle ne pourrait être obtenue qu'en assez minime quan-
tilé et, à moins d'une valeur exceptionnelle de ce produit, ne saurait donner lieu à une
exploitation rémunératrice.
Anjananjana. — Grand arbre que Ton rencontre dans les bas-fonds de la région
d'Analamazaotra. Le bois est rougeâlre, assez dur et de très bonne qualité.
Andrarezina. — Essence commune sur les talus des roules, sur les bords des tran-
chées et dans les parties exploitées à blanc. Bois léger, blanc jaunâtre et rapidement
corruptible ; les indigènes remploient dans la charpente des toitures ; l'andrarezina
fournit des perches droites, légères et d'une exploitation facile.
Antofanalai — Petit arbre assez rare, peut fournir des perches droites et plus résis-
tantes que celles de l'andrarezina ; on le rencontre dans.la forêt de Blanjakandrianai
— eoo —
ÂTiaTy. — Ficus de grande tailJe, commun dans toute Hmerina ; on le reneootre
surtout aux abords des lieux habités. Il en existe, à Tananarive même, plnsieurs
spécimens de belles dimensions ; il est, par contre, rare en forêt.
Bongo. —Arbre de 42 mètres de hauteur et pouvant atteindre i m. 50 de diamètre
à hauteur d'homme. Le bois est d*un rouse foncé, rappelant celui de Thazomena, dur
et diflicile à travailler. On le rencontre dans les forets du N.-E. ; il est assez commun
au bord des ruisseaux, entre 500 et 600 mètres d'altitude. Les indigènes remploient
dans leurs constructions.
Famalona. — Grand arbre à rinlérieur de la forêt, plus petit sur la lisière, fournît
un bois blanc très employé en menuiserie.
Le fameloua semble se rapprocher de Thazomena et du lalona.
Fatory. — Assez grand arbre à tronc irrégulier, peu commun, son bois est blanc
et très dur à travailler.
Felambarika. — Petit arbre qu'on rencontre plus particulièrement dans la région
de Beforona. G*est une des plus belles espèces ornementales de Tlle.
Les Tsimihety donnent le nom de felambarika à une essence de grande taille, qui
n'a rien de commun avec la précédente ; Tarbre peut atteindre 16 à 18 mètres de
hauteur et 1 mètre de diamètre.
FUao. — Essence ne se rencontrant que sur les bords immédiats de la mer ; s>on
aire de distribution ne s étend pas au delà de la zone sablonneuse du littoral, où il est
très largement représenté. Le bois de filao est rougeàtre et à aubier blanc assez
abondant, il est de bonne qualité et couramment employé dans la charpente et pour la
confection de planches.
Foraha. — Arbre de moyennes dimensions, assez commun dans la région du
littoral, à tronc généralement tortueux, fournit un bois blanc, dur et diflicile à travailler.
Fotona. — Arbre de 12 à 14 mètres de hauteur et de 40 centimètres environ de
diamètre, très commun dans la forêt de Beforona ; il fournit un bois blanc sans aubier,
dur et de bonne qualité.
FotsimaTo. -- Arbre de 15 à j8 mètres de haut et 40 centimètres de diamètre. Le
bois est gris, Jaunâtre, tendre, assez peu employé dans les constructions. Cette essence
est assez répandue dans la région d'Analamazaotra et n'a rien de commun avec celle
désignée sous le même nom dans la forêt de Manjakandriana.
Hatoamboa. — Arbre de moyenne taille, se rencontre dans la forêt de Beforona, où
11 n'est pas très commun. Le bois est rougeàtre, assez dur et de très bonne qualité.
Haioflana. — Arbre d'assez grande taille et commun, le bois est blanc, tendre,
d'assez bonne qualité et employé dans la charpente et la menuiserie.
Hasomalama. — Essence d'assez fortes dimensions, donnant un bois blanc violacé,
assez léger, demi-dur, propre à tout travail et très recherché par les exploitants
forestiers débitant à la scie.
Haaomby. — Grand arbre commun, le bois est blanc gris, lourd, très dur et difficile
à travailler, d'où le nom de bois de fer ; il est, malgré son poids, couramment emptové
dans la charpente, car il est d'une grande durée et presque imputrescible.
Haxomena. — Arbre de grande taille, assez commun dans les forêts de Hanjalian-
driana et de Beforona. Le bois est de bonne qualité, rouge, dur, à aubier peu abondant
et rosé. G'est un des bois les plus employés dans la charpente et aussi dans la
menuiserie.
HaaomltT. — Assez grand arbre, se rencontrant dans la forêt de Beforona, où il
n'est pas très alH>ndant. Le bois est blanc, assez dur et très bon comme bois de
construction.
Hasondomohlna. — Essence de grande taille de la forêt de Beforona, où elle n*est
pas très commune. Le bois est blanc, demi-dur et propre à tous les usages.
Haxondrano-Hazoranalahy. — Arbre de grande taille, se rencontre dans la rédon
centrale de la grande forêt, où il est assez rare. Le bois est rouge, dur, de bonne qualité.
HasotambltfUui. •— Arbre peu commun, se rencontre dans la forêt de Beforona ;
son bois blanc et demi-dur convient particulièrement comme bois de charpente.
Hasotokana. — Cette essence se rencontre fréquemment dans les forêts de Manja-
liaudriana et de Beforona ; elle atteint couramment 10 à 12 mètres de haut et 30
centimètres de diamètre. Le bois est blanc, légèrement veiné de gris clair ; il constitue
— «04 —
un très bon bois de construction, bien qu'ayant le défaut de présenter toujours beaucoup
d'aubier.
Hetatra. — Seule espèce résineuse de l'He, où elle semble être localisée. Elle est
peu commune dans la région de Manjakandriana, où elle n'acquiert que de faibles
dimensions. Son bois est blanc-jaunàtre, assez lourd, élastique et se façonne très bien ;
il est très recherché.
ou Hintsina. — C'edt l'essence la plus répandue dans les forêts de la zone
sablonneuse du littoral. Elle peut acquérir de très fortes dimensions en diamètre, près
de 2 mètres au-dessus de l'empâtement formé par les racines. Le bois est rouge clair,
dur et d'excellente qualité. Il est employé à tous les usages, particulièrement à la confec-
tion de bardeaux et a la construction des pirogues. C'est, avec le copalier, l'essence la
S lus commune du N.-E. de l'Ile ; son aire d'extension ne s'élève pas à plus de 200 mètres
'altitude.
HlteilritBika. — Arbre de dimensions moyennes, assez rare en forêt, commun sur la
lisière et aux abords des villages. Le bois est blanc, demi-dur et d'assez bonne qualité.
Lanona. — Nom donné à plusieurs essences très répandues dans toute la grande
forêt, depuis le bord de la mer jusqu'à 1.300 mètres d'altitude. Ce sont de très grands
arbres dont le bois est rose violacé ou rouge brun et d'excellente qualité, propre aux sciages
et à la charpente et susceptible d'un beau poli.
liainMnlana. — Petit arbre à bois blanc, demi-dur et très employé dans les construc-
tions, bien qu'étant de faible taille.
Lanona. — Essence se rapprochant beaucoup de l'hazomena ; le bois est rouge, dur
et a les mêmes usages que ce dernier.
Maaaisanii. — Grand arbre, réparti dans presque toute la forêt de l'Est. Le bois est
rougeàtre et de très bonne qualité.
Menahiliy. — Arbre de dimensions au-dessous de la moyenne, se rencontre dans la
grande forêt, entre 600 et 1.200 mètres. Le bois est rouge, demi-dur, emplové dans la
construction.
Merana. — Grand arbre à bois très dur, gris jaunâtre, très lourd et d'une dureté
exceptionnelle ; il est à peu près imputrescible et pourrait être, dans certains cas, subs-
titué au teck. Il n'est malheureusement jamais de fil droit et, par suite, très difficile à
travailler. C'est le bois de la Colonie qui convient le mieux pour la confection de tra-
verses de chemin de fer.
Manatady. — Grand arbre de la forêt de Beforona, assez commun. Le tx)is est
blanc, demi-îiur, assez employé.
Monty. — Grand arbre de la région forestière de l'Est, qui fournit un assez bon
bois jaunâtre.
Nato ou Hanto. — Nom donné à difTérentes espèces de grande taille et largement
répandues dans la région littorale ; elles deviennent de moins en moins abondantes à
mesure qu*on s'éloigne de la côte, mais on en rencontre encore à 900 et 1.000 mètres
d'altitude. Le bois est rouge vif ou brun clair ; il est lourd, dur et d'excellente qualité.
C'est, avec le hintsy, un des plus employés sur le littoral pour le sciage et la charpente.
11 se orête particulfèrement bien à la fente, grâce à son fil droit, et fournit d'excel-
lents bardeaux.
Oditrava. — Assez grand arbre de la forêt de l'Est ; son bois est blanc, dur et bon
pour la construction.
Ompa. — Arbre de dimensions moyennes; le bois est de bonne qualité, de couleur
rosée se fonçant à Tair.
Hopotayi — Grand arbre, mais n'atteignant jamais un très fort diamètre. Le bois
est de bonne qualité et couramment employé à tous les usages.
Hotra. — Arbre d'assez grande taille dont le bois brun clair est très employé et
propre à tous les usages ; il est souvent appelé faux acajou.
Sahana. — Grand arbre à bois blanc légèrement jaunâtre, à grain fin, couramment
utilisé pour la construction.
Sahary. — Essence de grande ta'dle ; le bois, d'un gris sale, assez lourd, est employé
dans La menuiserie.
TaaboloToaay. — Arbre de très ^ande taille qui donne un bois blanc assez léger,
bon pour la charpente et la menuiserie.
TaTOlo. — Grand arbre commun. Le bots est blanc, souvent marqué d*uiie lîmure
noire au centre, de qualité médiocre, mais fréquemment employé, car ses dimensions
permettent d'en tirer des pièces de fort équarrissage.
TsimahasasoUna. ^ Essence de fortes dimensions, se rencontre dans la forêt ée
TEst et fournit un bois jaunâtre, dur.
Taimatra. — Arbre de 12 à 14 mètres, assez répandu dans la forêt de TEst; son
bois est blanc, dur et de bonne qualité.
Tsokatoha. — Grand arbre de la forêt de Beforona ; le bois est blanc, dur et
d'assez bonne qualité.
YarongiberaTinat — (Varongy à grandes feuilles). Essence atteignant de très grandes
dimensions aussi bien en hauteur qu en diamètre. Le bois est blanc, violacé, léger,
tendre, assez employé.
▼arongy fotsy. — (Varongy blanc). Grand arbre commun. Le bois est blanc, léger,
demi-dur et d'un emploi courant.
Varongy laby. — (Varongy mâle). De taille inférieure à celle des espèces précédentes.
Le bois, de couleur grise, est assez lourd, se travaille bien, peut être employé en me-
nuiserie.
Varongy mena. — (Varongy rouge). Nom commun à plusieurs espèces, de moyenne
ou de grande taille. Le bois, qui varie du gris au rouge-brun, est lourd et de nonne
qualité.
Vintanlna. — ^Nom commun à diverses essences répandues dans la grande forêt.
Une espèce est à bois jaune, assez commune, une autre à bois rose» veiné de brun el
très maillé. Celle dernière convient très bien pour l'ébénistcrie. Les vintanina sont les
arbres les plus estimés pour la construction des pirogues. L'écorce donne, par incision,
une sorte de gomme-gulte.
Voanana. — Grand arbre commun dont il existe trois ou quatre variétés. Le bois
est gris, violet ou l)run, suivant les espèces, mais toujours léger tendre et assez cassant ;
les indigènes l'emploient comme bois de construction.
Zahana. — Essence beaucoup plus commune hors forêt où elle est cultivée en
raison de son feuillage ornementai. Le bois est jaune, légèrement verdâtre, assez dur,
mais friable.
III. — CAOUTCHOUCS, GOMMES ET RÉSINES
Ditimena.^ Essence assez commune dans la forêt de TEst. Le fruit, à une seule
graine, contient une résine assez parfumée, Técorce en produit également, mais en
moindre quantité. Le bois est rouge pâle, demi-dur et d'assez bonne qualité.
DitlTahy. — Liane pouvant atteindre 30 à 35 mètres de longueur et 10 centimètres
de diamètre à la base. Par incision, son écorce laisse couler un latex abondant et très
fluide, coagulable par évaporation. Le produit est grisâtre, légèrement poisseux et
semble un mélange de résmo, de gomme plastique el de caoutchouc. Le pilonnage des
écorces suivi d'un tamisage ne donne qu'un très faible rendement. Ce ormluit à
S eu d'élasticité et présente une médiocre valeur au point de vue industriel. La liane
itivahy se rencontre depuis le litoral jusqu'à 600 mètres d'altitude.
Famela. — Grand arbre de la forêt de TEst où il est assez abondant. Il donne, par
incision et en faible quantité, un latex difficilement coagulable dont les indigènes ne
tirent aucun parti.
Fingopotsy. — Le fingopotsy donne, par sectionnement de la tige, un latex fluide et
abondant, se rapprochant beaucoup de celui fourni par l'évaporation, ne rappelle que
de très loin le caoutchouc. La liane se rencontre aux altitudes les plus basses et jus-
qu'à 700 mètres environ.
Fingibary. •— Liane très commune et d'une aire de dispersion très étendue. Elle
fournit actuellement le quart environ du caoutchouc exporte du Nord-Est de Tiie ; elle
donne un bon rendement par coagulation du latex.
FingimalntT. — Le rendement en latex de cette liane est assez bon et celui par
pilonnage des ecorces quatre fois supérieur.
Fingimena. — Cette liane est rare ; on ne Ta rencontrée que dans la moyenne val-
lée du Mananara où elle est, d'ailleurs, peu répandue. C'est celle qui donne le latex le
plus riche, mais ce latex n'est jamais abondant.
Fingitrengitra. ^ Cette liane ne se rencontre que dans la région centrale de la
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grande forêt et sous couvert é|>ais et assez élevé. Elle donne en assez ffrande abondance
un latex très fluide, peu riche et un caoutchouc généralement de très bonne qualité.
Flngitra Kalama. — Le latex de cette liane est moins abondant que celui de la
liane fingipotsy ; il coagule incomplètement par les acides même peu étendus et donne
un produit très poisseux, sans valeur au pomt de vue industriel. Le fingitra kalama
est peu répandu.
Fingisahana. — Liane à latex assez semblable à la liane flngimena. Elle donne en
assez grande abondance un latex coagulant difficilement en une substance poisseuse
qui a peu de rapport avec le caoutchouc.
Hazinai Hazimo ou Kijy ou Kimba. — Noms sous lesquels les indigènes désignent
diverses espèces très répandues en forêt, dont la hauteur peut varier de 18 à 20 et
même 25 mètres, qui dépassent rarement 60 centimètres de diamètre.
Elles donnent, par incision dans l'écorce et en assez grande quantité, une cire-
résine qui se solidilie rapidement à Tair ; jaune soufre nu moment où elle coule,
elle ne tarde pas k se marbrer de taclies brunes ou noires. Elle est très facilement
fusible et peut, sans aucune préparation, être utilisée comme cire à cacheter.
Le bois du hazina est jaune clair; celui de certaines espèces répand, lorsqu*il est
débité frais, une odeur désagréable ; il est couramment employé comme bois de
charpente ; on en fait des planches légères qui, abritées de la pfuie, se conservent
longtemps.
Haiondrano. — Appelé aussi herondrano et barabanja, arbre de 8 mètres de hau-
teur et de 20 centimètres de diamètre, que Ton rencontre fréquemment dans les endroits
humides de la forêt de TEst. L'écorce du tronc est d*un gris argenté, le bois est blanc,
sans aubier apparent, très élastique et très léger.
L'espèce se rapproche beaucoup du Manceps (Bow), que MM. Périer de la Bathie et
Jumelle ont signalé sur la côte Ouest de Tlle et que les Sakalava désignent sous le nom
de Gidroa.
Le latex de Thazondrano est peu abondant, mais très riche en caoutchouc ; il
coagule lentement à Tair et donne un produit de très bonne qualité.
■andrUmambo. — C'est la liane la plus répandue, celle dont Thabitat a le plus
d'extension et qui donne les meilleurs résultats en latex ; mais le caoutchouc obtenu,
s'il est très abondant, est aussi très variable en qualité ; il est souvent poisseux, même
dans les lianes d'un fort diamètre. Le produit obtenu par ie pilonnage des écorces n'a
{»as ce défaut, car le tamisage élimine toutes les autres matières. Le rendement par te
raitement des écorces est de trois fois environ le poids du caoutchouc déjà obtenu par
coagulation.
Xe mandrianambo peut avoir jusqu'à trente mètres de lone^ueur. La croissance est
rapide. L'écorce va du gris au brun clair, elle est assez épaisse et se laisse broyer
aisément.
■angaTotka. — Arbuste se rencontrant dans les régions basses de la Mananara ; il
donne un latex paraissant sans valeur.
■ontaka. ^ Arbre de faible taille, se rencontrant dans les parties marécageuses de
la forêt de Beforona. Les fruits sécrètent, en plus grande abondance que toute autre
partie du végétal, un latex épais, coaculant aisément en une matière gluante, n ayant
aucun rapport avec ie caoutchouc et aont l'utilisation industrie! le est encore inconnue.
Montafcalana ou Montafara. — Arbre de 18 à 20 mètres de hauteur et de 1 mètre de
diamètre, qui fournit, par incision pratiquée dans l'écorce, un latex abondant et épais,
coagulant uicilement par la chaleur en une matière non élastique, quelque peu pois-
seuse et qui ne tarde pas à se résinifier au contact de lair. Ce produit n est pas encore
utilisé par l'industrie.
Handrorofo. — Grand arbre très abondant dans les terrains sablonneux du littoral
où il domine, le plus souvent, une brousse épaisse ; le bois est dur, difficile à travailler
et par suite, peu employé. Le tronc, les racmes et les branches laissent exsuder une
résme qui se solidifie à l'air en une masse vitreuse d'un très beau jaune, très appré-
ciée autrefois et qui n'est plus employée aujourd'hui que dans la préparation des
vernis tins. Le copal récolte sur les racines serait, paraît-il, en masses plus volumi-
neuses et plus pures et aurait une valeur plus grande.
Honoka. — Se présente parfois sous la forme d'arbre, parfois sous celle de liane ou de
végétal épiphyte ; le bois est blanc, léger, cassant.
Toute fa plante fournit un latex très atH)ndant et fluide, coagulant facilement par
la chaleur en une masse blanche, poisseuse, qui ne tarde pas à se résinlHer et à
devenir cassante au contact de l'air. Cette substance n'a aucune des propriétés, soit du
caoulchoiie, soit de la gutta et l'indastrie ne saurait en tirer parU.
— 604 —
Ramy. — Un des plus grands arbres de la forêt de l*E8t, fournit une résine blanche
agréablement odorante, connue depuis longtemps sous le nom d'encens d'Afrique,
mais qui est restée sans grande utilisation au point de vue industriel ; les indigènes
la mélaugent avec du suir pour le calfatage des pirogues. La récolte de cette résine se
fait en incisant le tronc ou, de préférence, les contreforts formant à la base de Farbre
une sorte d'empattement ; le produit s'écoule avec lenteur et reste adhèrent à l'écorce.
Raviaengitra. — Très commune dans le centre de la grande forêt de l'Est, mais
d'un habitat restreint. C'est une des lianes à caoutchouc pouvant ac4]uérir le plus grand
développement; sa croissance est lente. Le rendement en latex est abondant, la quan-
tité de caoutchouc obtenue par coagulation est variable, celui donné par le traitement
des écorces est de très bonne qualité.
Robanga. — Une des lianes les plus communes de la grande forêt, depuis le
niveau de la mer Jusqu'à 600 mètres d'altitude : elle peut attemdre 40 mètres de long
et 20 centimètres de diamètre.
Le latex obtenu par sectionnement de la tige est abondant et très fluide; le
{)roduit donné par évaporation est gris, moins poisseux que celui obtenu par coagu-
ation ; il est peu élastique et pâteux, durcit après une longue exposition à l'air.
L'abondance du robança, ses d'unensions relativement fortes, la snrande quantité de
latex qu'il peut fournir, méritent de retenir l'attention et font désirer qu'une étude
approfondie en trouve une utilisation industrielle.
Samaiaty. — Petit arbre commun dans la forêt de Beforona, donne, par incision,
un latex acide, facilement fermentescible, coagulant en une gomme jaunâtre, poisseuse.
Ce latex, mélangé à celui des lianes à caoutchouc, peut en amener la coagulation,
mais le procède n'est pas à conseiller, car le produit obtenu perd en qualité, il a des
propriétiés vésicantes qui pourraient le faire employer en médecine au même titre que
le tapsia. Le bois est blanc et sans emploi.
Tambenta ou Tambltsa. — Arbre de 15 à 16 mètres de hauteur et 40 à 50 centimètres
de diamètre. Le bois est rougeàtre, assez dur et de bonne qualité. L'écorce donne en
très faible quantité une résine assez semblable à celle du harongana.
Talandoha. — Cette liane se rencontre sur la zone sablonneuse du littoral. Le ren-
dement en latex n'est pas très considérable et le caoutchouc obtenu par coagulation
est assez variable en qualité. L'écorce, brune et très épaisse, traitée par le pilonnage,
donne un caoutchouc très bon, mais en faible quantité.
Tsiramiramy. — Arbre assez semblable au ramy, mais de dimensions un peu plus
faibles, commun depuis le bord de la mer jusqu'à près de 1.000 mètres d'altitude ; le
bois est blanc, léger. Cette essence donne une gomme-résine aromatique à peu près
semblable à celle du ramy, mais en moins grande quantité.
Yahikabo. — Liane à fruits pouvant acquérir les dimensions d'une prune. Donne
en très petite quantité un lafex poisseux ayant les mêmes caractères que celui du
nonoka.
YaUnato. — Liane de 20 à 25 mètres de longueur, très commune dans la forêt de
l'Est, donne un latex poisseux assez abondant.
▼ahihazo ou Tanankan^. — Arbrisseau ou petite liane très commune sur toute la
côte Est ; donne en très faible quantité un latex poisseux.
Voahe ou Yoasoky. — Noms donnés par les Betsimisaraka à plusieurs petits arbres
de la zone côtière. Toutes les parties du végétal laissent écouler, lorsqu'on les incise, un
latex abondant et fluide donnant par évaporation une substance blanche qui ne serait
peut-être pas dépourvue d'intérêt industriel.
Yongo. -- Nom donné, dans le district de Mananara, à deux essences de taille et
d'aspect difl'érents. L'une est un grand arbre à bois blanc et dur, souvent utilisé pour
la construction des pirogues, qui donne en faible quantité un latex coagulant en une
résine janne. L'autre reste de faibles dimensions. Le bois est blanc, dur et assez
employé ; l'arbre donne également du latex en faible quantité.
IV. — PLANTES DIVERSES
TEXTILES
Akondrosarika (Banant^r).-— La fibre de ce bananier est employée depuis fort longtemps
1)ar les indigènes qui s'en servent pour fabriquer des tissus solides de consommation
ocale.
Bontakat — Se trouve dans le Nord-OuesL Cette fibre est employée principalement
- 605 —
à ia confection des cordages, mais elle est trop rare pour donner lieu à une exploita-
tion de longue durée.
FanorY. — Plante de 1" 50 de hauteur, non ligneuse, très abondante sur la limite
orientale de la grande forêt. Les fruits portent à leur partie supérieure une aigrette
de poils b ancs et soyeux que les indigènes récoltent pour la confection des matelas
ou le rembourrage des sièges de fllanjana.
Hafotra. — Nom sous lequel les indigènes désignent de nombreux petits arbres à
écorce textile de faible taille supportant mal le couvert d'un étage de futaie. On les
rencontre en assez grand nombre dans les parties de forêt incendiées ou dégarnies par
des exploitations intensives ; ils ont tous une croissance relativement rapide, fructi-
tient abondamment et rejettent aussi très bien de souche.
Il existe de nombreuses espèces de hafotra que les indigènes désignent sous les
noms de hafotra mena, hafotra fotsy, hafotra hazo. hafotra hazomanga, etc. Ces diverses
espèces ont une aire très étendue ; on les trouve depuis le bord de la mer jus-
quaux altitudes de i.400 mètres.
L'écorce se détache aisément suivant de longues lanières fibreuses qui présentent
une certaine valeur.
Lombiro. ^ Liane très commune dans le Boina et le N. du Menabe. Donne un
latex très peu abondant et une fibre très recherchée pour la confection de cordages.
Paka ou Sikilenjy (ramie sauvage). — Pousse partout à l'état sauvage, même dans
les plus mauvais terrains. Cultivée sur un sol légèrement remué, elle croit très rapi-
dement Elle se rapproche plus du jute que de la ramie proprement dite.
Rafla ou Raphia. ~ Ce palmier se rencontre rarement en forêt ; il occupe les vallées
basses et profondes jusqu'à 400 et 500 mètres d'altitude, où il forme des bouquets sans
se mêler aux autres essences, si ce n'est quelquefois aux ravinala. La croissance du
ratia est très lente. Ses feuilles coupées en minces lanières sont préparées de la
manière suivante : on enlève Tépiderme qui recouvre la face intérieure et on en retire
le cœur qui contient un faisceau de fibres ; celles-ci sont alors séparées en fUs plus ou
moins fins, que l'on utilise pour la confection des rabanes ou qui sont vendues en
tresses pour l'exporta tion.
Reniala. — Baobab de grande taille, de plus de 10 mètres de hauteur et de 9 mètres
de circonférence. Son écorce textile sert à fabriquer des cordes de bonne qualité.
Taretra (Aloès')t — Plante très répandue à Madagascar, mais que l'on trouve surtout
dans la régîDn côtière, où elle offre de nombreuses espèces. Les reuilles sont riches en
fibres textiles d'une grande finesse et sécrètent également un suc résineux très amer,
employé comme tonique, purgatif et emménagogue*
Tslndavora. — Sous-arbrisseau dont le bois est sans utilisation; l'écorce peut don-
ner une fibre textile.
Tsidinditry. — Bandaory. — Ce textile, récemment signalé dans la province de
Farafangana, où il croit en abondance, n'a encore donné lieu à aucune application
industrielle.
, Yalomena. — Arbre d'assez grande taille, commun dans toute la forêt de l'Est. Le
bois est d'un rouge brun, léger, tendre, assez employé ; le liber de l'écorce donne des
fibres textiles.
ÊCORCES TANNIFÈRES
Les écorces de tannerie les plus connues à Madagascar sont celles du harongana,
du lakitra, du lalona, du nato, au palétuvier, du pêcher, du volomborona et du zambo-
rozano.
Des analyses ont été faites au laboratoire de Tananarive ; il en résulte :
!• Que les quelques chênes qui ont poussé en Imerina présentent une teneur tan-
nifère sensiblement égale à celle de leurs congénères de France ;
2* Que les écorces de lalona, de rotra et de zamborozano ont une teneur en acides
astringents analogue à celle du chêne et que celles du lakitra, du nato et du pêcher lui
sont bien supérieures.
Mais la plupart de ces écorces ne peuvent être avantageusement employées, tes
exigeant, pousse très rapidement sur le plateau de l'imerina ; à l'âge de 1 ans, il peut
être abattu et donne alors 25 kilos d'écorces.
Le palétuvier, également très riche en tanin et très abondant sur le littoral N.-O.
<ie nie, présenterait à l'exportation un fond inépuisable.
— 806 —
PLANTES TINCTORIALES
Le nombre des essences qui ont des propriétés tinctoriales est très considérable.
Celles qui sont communément employées par les indigènes sont les suivantes :
Pour le noir ; le voamboana, espèce de palissandre ; le manguier, dont on emploie
Fécorce mélangée à celle du (ilao pour obtenir une teinture noire beaucoup plus fixe.
Pour le blanc : le ficus nonoka.
Pour le Jaune : le tamotamo (curcuma ou safran des Indes), dont on fait bouillir
ensemble l'écorce, les feuilles et les racines.
Pour le rouge ; le bongo, le hazomby, le harongana, le hintsv, le ialona, le nato,
le palétuvier, le sakoa, etc.
Il est à remarquer que les essences qui donnent la teinture rouge sont de beau-
coup les plus nombreuses ; la plupart sont des arbres à bois très dur, propre à Vébé-
nisteric.
PLANTES MÉDICINALES, ETC.
AmbarlTatrlndolo. — C'est un arbrisseau de 1*50 de hauteur qui se rencontre dans
la lisière 0. de la forêt de Manjakandriana. Les indigènes lui attribuent certaines pro-
priétés médicinales ; une décoction des feuilles, des fleurs ou des fruits guérirait les
maux de ventre.
Harongana. — C'est le végétal ligneux le plus répandu dans la région Nord-Est de
rUe. On le trouve principalement sur la lisière des boisements; dans les parties incen-
diées, il forme des peuplements presque purs. Il ne dépasse pas 7 à 8 mètres de hauteur
et 35 centimètres de diamètre. Le bois est blanc, le tronc généralement tortueux. L'écorce
sécrète une sorte de gomme-gutte d'un jaune orangé qui devient rouge sang au
contact de Tair et est employée, par les indigènes, contre la gale, la dysenterie, les
hémorroïdes, etc.
Hasina. ~ Le bois est blanc, tendre, léger, sans utilisation. Une infusion de leuilles
est réputée contre les maux de ventre.
Landeray. — Arbre de taille au-dessous de la moyenne, assez commun ; les feuilles
auraient, suivant les indigènes, des propriétés purgatives et fébrifuges. Le bois est
lourd, dur et de bonne qualité.
Odrara. — Une décoction des feuilles ou de l'écorce est employée dans la phar-
macopée indigène contre les maux de ventre.
Tangena (tangin). — Plus connu par Tamande de son fruit employée autrefois
comme poison d épreuve que par son bois blanc et sans grande qualité.
Yalanirana. — Arbre de faible taille, à bois blanc, assez léger et pourrissant ra-
pidement. Les feuilles en décoction constituent un remède contre la dysenterie.
Farihazo. — Palmier dont le bois spongieux et léger ne peut être employé dans
les charpentes à loiieue portée ou ayant à supporter une charge un peu lourde. Il est
peu commun et localisé dans les parties basses et humides de la forél de TEsl. Le
cœur de son bourgeon terminal est comestible.
Bongovavy. — Les indigènes se servent du fruit, qui a les dimensions d'une grosse
prune, pour se noircir les dents. Est également employé au même usage une autre
espèce appelée bongo'ahy.
Fantailambo, — Espèce de mimosa très recherché des abeilles ; serait à propager
aux abords des ruchers.
Fatraina. — Arbuste dont Técorce est utilisée pour activer la fermentation de Thy-
dromel .
Haka. — Fougère très commune dans toute la grande forêt ; elle s'implante sur
les troncs verticaux qu'elle entoure, sur toute leur circonférence, d'un ba'con de ver-
dure. Les jeunes pousses sont comestibles après cuisson et rappellent l'asperge
sauvage.
Takaaina. — Petit arbuste ou liane dont les indigènes mangent les feuilles qui ont
un goût d'oseille.
▼oretra. — Arbre de dimensions moyennes, très commun dans la forêt de Befo-
rona; les fruits renferment une huile essentielle très odorante, rappelant à la fois le
camphre et l'anis.
Vonltra. — Pa'mier de moyenne taille, se rencontrant dans la forêt de î'Est, sur
les bords des cours d'eau et à moins de 600 mètres d'attitude. Le vonitra est com-
munément appelé palmier à sel ; les indigènes tirent, de la cendre de son bois, un sel
de potasse (font ils assaisonnent leurs aliments. La feuilSc de ce palmier fournit le crin
végétal connu en Europe sous le nom de Piassava.
— fl07 —
EXPLOITATIONS
Les grands centres d'exploitation ont été jusqu'à ce jour : la baie d'Antongil et le
Sud de la province de Yohemar (exportation de bois de construction pour ia Réunion
et Maurice), les forêts de Tamatave et d'Andovoranto (fourniture de traverses pour te
chemin de ter et de bois pour Tamatave), la forêt de Manjakandriana (alimentation du
marché de Tananarivej; les forêts de la province de Maiunga, des ccrcies de
Maintirano et de Morondava. pour Texploilation de rébène. Enfin, les indigènes de
toutes les régions forestières se livrent a la récolte de la cire, du caoutchouc et du
raphia, qu'ils vont vendre sur les marchés de la côte.
Le tableau suivant fait ressortir le nombre et retendue des concessions forestières
accordées, au cours des sept dernières années, dans les diverses régions de Tlie :
r
GIACONSCBIPn02VS
AOHIIOSTRATnm
Profinc* de Diego-Soar«
id. de TamsUTe
id. da Feoerive
id. da MaroaotMin
îd. d« Vohemar
id. d« Miyonga
id. d'Aodovoraoto
id. de rAngaro-MsQgoro . .
id. de Pianarantsoe
Distriet de Petrmofflb;
ToTAirx. ,
9.S50
1899
10
8.
a
heet.
2.WS
7S0
80.000
»
S.610
M.44S
1900
il
-3
•e
s.
heet.
R.OOi
C.600
1.600
•
1.150
9.900
M.aSi
1901
li
1
s.
(A
heet.
616
1.063
736
19.800
1.000
88.914
1902
17
S.
ha«t.
1.940
939
9B
800
8.000
796
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6.870
1903
I
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1.000
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10.000
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18.078
1904
18
1
CA
leet. I
l.llM
ISO
U.00(
6.00<
4.900
1.876
-
is.U'n
I
Soit un total de 72 exploitations portant sur une superficie de 124.299 hectares.
Enfin, p'usieurs grandes concessions territoriales, demandées dans le Nord-Ouest
et le Sud-Est de nie par diverses personnes ou sociétés, comprennent de vastes éten-
dues boisées.
, Le tableau suivant indique la va'eur approximative des bois exportés pendant les
huit dernières années et les onze premiers mois de 1904 :
1890
1897
1896
1899
1900
1901
1902
1903
1904
•îC.W» fr. 78.144 fr. 1d0.460fr. 71.466fr. 43.290fr. 15»9.009fr. 297.7» fr. 665.380 fr. 361.509
Des procédés perfectionnés, auxquels on commence à recourir dans les exploita-
tions forestières, relèveront certainement les cours, car ces bois arriveront sur les mar-
chés extérieurs dans de bien meilleures conditions que par le passé. Sur plusieurs
concessions, en effet, on a remp acé la scie de long par des scies mécan iques, mues
soit par l'eau, soit par la vapeur.
RÉCOLTE DU CAOUTCHOUC PAR LE TRAJTEMENT MÉCANIQUE
DES ÉCORCES. — MULTIPLICATION DES LIANES PAR BOUTURAGE
Les procédés les plus couramment utilisés pour la récotte du caoutchouc sont i'aba-
lage ou la saignée des plantes productrices ; le latex s'ccoulant des sections est re-
cueilli, puis coagulé en une masse gommeuse, dont la qualité peut varier suivant
la nature du réactif employé pour provoquer la coagulation. Ce mode d'obtention
du caoutchouc, considéré, il y a quchries années encore, comme le seul suscep-
tible de fournir 'le précieux produit, doit être aujourd'hui, et en ce qui concerne
les lianes, tout au moins, regardé comme très imparfait. C'est que tout le caoutchouc
renfermé dans la plante n'est pas entraîné en mr'me temps que s'écoule le latex ;
lecorre en retient une quantité considérable dont il n'a été jusqu'ici tenu aucun
compte; les lianes saignées à mort ou débitées en tronçons sont, en effet, après écou-
lement du latex, définitivement abandonnées, alors qu'elles contiennent encore une
proportion importante de produit utilisable.
Ce caoutchouc, emprisonné dans Técorce, est d'une extraction relativement facile
^t peut être obtenu par un traitement mécanique consistant en un broyage de récorce
— 608~
avec remploi judicieux de Teau chaude servant à la lévigation de la masse semî-
pateuse,
Les expériences entreprises à ce sujet ont porté sur six espèces de lianes, dont
cinq au moins constituent des espèces nouvelles botaniquement indéterminées.
Les résultats obtenus ont été ^excellents à tous les points de vue : le rendement en
caoutchouc, extrait par procédé mécanique^ s'est trouvé en général deux fois et demie
à trois fois plus fort que celui obtenu par récolte et coagulation du latex ; d'autre
part, le procédé d'extraction mis en œuvre pour Tobtention du caoutchouc est d'une
grande simplicité : il consiste à placer les ëcorces (fraîches ou séchées) dans un vul-
gaire mortier à riz et à les pilonner jusqu'à pulvérisation : elles sont ensuite tamisées,
tes poussières passent à travers les mailles, alors que le caoutchouc, aggloméré en
boules ou en larges filaments, se trouve retenu sur la toile métallique. Le produit
peut être obtenu à un très haut degré de pureté ; il suffit, pour cela, de multiplier le
nombre ou d'augmenter la durée des opérations de pilonnage et de tamisage ; la sé-
paration du caoutchouc et des poussières est alors parfaite.
Les appréciations données par des industriels compétents sur la valeur du caout-
chouc obtenu par pilonnage des écorces ne laisse aucun doute sur les avantages du
1)rocédé et montrent tout l'intérêt qu'il y aurait k le voir adopter par les indigènes ;
a production en caoutchouc atteindrait â ors le triple de ce qu*elie pourrait être par
application du procédé d'extraction du latex.
En présence d'aussi beaux résultats, on peut se demander si les nouvelles espèces
de lianes reconnues : Fingibary, Fingimainty et Mandrianambo, ne mériteraieni pas
d'être propagées et si la culture intensive de ces intéressants végétaux ne donnerait pas
à Madagascar des résultats pécuniaires comparables à ceux obtenus par la plantation
d'Hevea, de Gastilloa, de Ficus, dans leurs pays d'origine.
Les études qui se poursuivent à ce propos semblent résoudre la question dans un
sens affirmatif et des expériences pratiquées en vue de la mutipiicaUon des esnèces de
lianes les meilleures paraissent donner de bons résultats. Le Gouvernement Généra! a,
d'ores et déjà, décide qu'une réserve forestière de 5.000 hectares serait affectée, dans
la région d'Analamazaotra, à des essais de ce genre. Des plantations de lianes seront
effectuées sous bois et dans des conditions se rapprochant le plus possible de celles
choisies par ces végétaux pour croître et se multiplier naturellement.
Suivant les prévisions établies d'après des observations faites en forêt sur la crois-
sance et le rendement des lianes aux différents âges et, aussi, d'après les quelcpies
essais tentés à Analamazaotra, de telles plantations seraient susceptibles de donner,
après dix années, un revenu annuel variant de 25 à 35*/« du capital engagé. Les planta-
tions devraient, pour cela, porter sur 400 hectares environ (40 hectares chaque année
pendant dix- ans) et la dépense totale, y compris les intérêts du c-apital engagé, serait
de 285.000 francs environ, intégralement remboursés à ta 15* année.
II semble douteux que la culture de caoutchouquiers exotiques puisse donner, à
Madagascar, de semblables résultats et tout conduit à penser que cest du côté des
végétaux indigènes que doivent se porter les efforts des co ons aésireux de s'adonner à
ia cuture des plantes à caoutchouc. Les qualités des espèces indigènes récemment
découvertes ont été mises en évidence par les expériences de MM. Michelin et C",
et la possibilité d'en tirer un parti avantageux par une culture raisonnée semble
s'affirmer assez nettement pour qu'il ne soit pas téméraire de penser que, dans un ave-
nir assez prochain, ces intéressants végétaux contribueront, pour une large part, à la
production d'une matière première dont les usages vout chaque année se mutUpliant
LÉGISLATION FORESTIÈRE
La coupe des bois dans les forêts est soumise à certaines règles qui ont été fixées
par un décret en date du 10 février 1900 et qui assurent leur conservation, en même
temps que leur exploitation prévoyante.
Le droit d'exploitation des produits forestiers peut être concédé à toute personne
solvable qui en fait la demande. 11 peut également être concédé à toute société cons-
tituée dans ce but, sous la condition que les statuts de cette société soient approuvés
par le Gouverneur Général. La durée des contrats est invariablement fixée à cinq
ans pour les superficies inférieures ou égales à 5.000 hectares; elle est calculée à
raison de un an pour 1.000 hectares pour les superficies supérieures à 5.000 hectares,
sans pouvoir, toutefois, excéder vingt années.
Les contrats peuvent être renouvelés.
Le droit d'exploitation est subordonné au dépôt préalable d'un cautionnement en
numéraire ou à la présentation d'une caution et d'un certificat de caution reconnus
solvables et qui deviennent solidairement responsables de toutes les charges incombant
au concessionnaire. Le cautionnement en numéraire est fixé proportionnellement au
— 609 —
nombre d'hectares, en prenant pour base, le double de la redevance territoriale annuelle.
Toute personne ou société qui désire obtenir la concession du droit d'exploi-
tation d'une forêt ou portion de forêt en adresse la demande au chef de la province.
Ce dernier fait procéder, par un acent du service technique ou par un autre fonc-
tionnaire, à la reconnaissance de la forêt demandée, reconnaissance qui a lieu en
présence du demandeur ou de son délégué dûment convoqué et dont il e$t dressé
procès-verbal.
Après examen de ce document, le chef de la province, s'il s'agit d*une concession
inférieure ou égale à i.OOO hectares, délivre au requérant le permis d'exploiter con-
tre présentation du récépissé de versement de la redevance territoriale, ainsi ipie
du cautionnement ou, à défaut, l'engagement des cautions présentées.
Au delà de i.OOO hectares de superficie, le titre de concession est délivré pai le
Gouverneur Général et, pour les étendues supérieures à 10.000 hectares, par le Ministre
des colonies. Le concessionnaire est tenu de procéder aux premiers travaux d'amé-
nagement de sa concession, d'en commencer l'exploitation dans des délais variables
avec son étendue, mais qui ne peuvent être inférieurs à six mois pour les premiers
travaux et à un an pour la mise en exploitation régulière.
Le droit deiraioitation concédé à un particulier ou à une société est personnel ;
il ne peut être céaé que sur une décision de l'autorité qui a concédé la concession.
Toute cession irrégulière de ce droit entraine le retrait sans indemnité.
Le mode d'exploitation des bois, gommes, résines, etc., est réglé par l'acte de
concession.
Dans le délai de 18 mois à dater de la délivrance du permis d'exploiter, le con-
cessionnaire doit faire procéder, à ses ft*ais, par lin géomètre assermenté, à l'établis-
sement d'un croquis perimétral et au bornage de la forêt à lui concédée.
Le concessionnaire est tenu d'avancer les frais occasionnés par ces opérations.
Ces frais sont relativement minimes : les limites des concessions doivent, en eflet,
être déterminées par des lignes naturelles, telles que : crêtes de montagne, rivières,
ravins, etc. En cas d'impossiblité absolue, la position des limites fictives est déter-
minée par rapport à l'emplacement de repères connus et bien déterminés.
En retour du droit d'exploitation à lui concédé, le concessionnaire doit payer une
redevance exigible chaque année et d'avance et qui est fixée à 0 ft*. 10 par hectare,
pour les concessions d'une superficie égale ou inféneure à 20.000 hectares.
Pour les concessions d'une étendue supérieure 20.000 hectares, le taux de la rede-
vance annuelle à l'hectare est augmenté de 0 fr. 05 par chaque lot ou friiction de lot
de 20.000 hectares contenu dans la concession.
Le concessionnaire est, en outre, tenu de fournir, chaque année, vingt journées
d'ouvriers terrassiers par 500 hectares de forêt concédés ou fraction de 500 hectares.
Ces ouvriers sont emplovés par le service forestier à des travaux de plantations ou
autres, touchant à l'amélioration des forêts de la province où se trouve l'exploitation.
Certaines régions de ille, bien que pourvues de riches peuplements forestiers,
ont été totalement délaissées par les concessionnaires, soit en raison de leur éloignc-
ment des centres de consommation ou d'exportation, soit à cause des difficultés de
recrutement de la main-d'œuvre. Tel est le cas de toute la contrée occupée par les
populations sakalava. Sous peine de laisser ces massifs boisés inexploités, il a fallu
adopter une législation spéciale qui, sans soumettre les habitants du pays, dont l'exis-
tence est encore rudiraentaire, à des obligations multiples et compliquées, fût cepen-
dant de nature à assurer la récolte et l'écoulement des produits forestiers, ainsi que la
perception, au profit du trésor, d'un revenu appréciable.
C est ainsi que l'administration locale a été amenée à délivrer, à tout individu qui
en fait la demande, un permis d'exploiter une portion de forêt, valable pendant trois
mois, moyennant le versement préalable d'une redevance de cinq francs et sous
réserve que la coupe et la vidange des bois seront effectuées dans les conditions du
décret du 10 février 1900.
CULTURES SOUS BOIS
L'arrêté du 23 janvier 1903, qui autorise et réglemente les cultures sous bois, a
été pris dans le but de favoriser le développement de la culture de certaines plantes
^recr d'abord l'abri avant de procéder aux premiers semis, d'où une perte considérable
de temps et d'argent. L'autorisation d'aménager des parcelles de forêt fera bénéficier
le locataire, non seulement d'un abri tout préparé, mais aussi d'un sol plus riche que
celui des terres nues.
En vertu du texte précité, le Gouvernement de la Colonie loue des parcelles de
- MO —
forêt, d^une étendue de i.OOO hectares au maximum, à toute persomie solvable ou à
toute société constituée qui s^engage à enti'eprendre des cultures compatibles avec
le maintien de Tétat boisé.
Le prix de location, qui doit être versé chaque année et d*avance entre les mains
du receveur des domaines, est de 1 franc par hectare et par an ; il s*élève seulement à
0 fr. 50 pour les plantations d'essences caoutchoutifères. A partir de rentrée en pro-
duction, le prix est universellement fixé à 5 francs par hectare et par an. La durée du
bail est de 30 ans, renouvelable jusqu'à 90 ans.
Toute personne ou société désirant obtenir la location (l'une parcelle de forêt
adresse au chef de circonscription une demande stipulant nettement :
1* Les nom, nationalité et qualité du demandeur et, s'il s'agit d'une société, les
statuts de la dite société ;
2' La superficie de la partie de forêt demandée et sa situation géographique appuyée
d'un croquis en fixant exactement les limites;
3* La durée du bail à intervenir ;
4« La nature des cultures que le demandeur se propose d'entreprendre et les capi-
taux qu*il compte y employer ;
5° L'épo<]ue probable où ses plantations entreront en production ;
6» La déclaration que le d^mandeur a pris connaissance du décret du 10 février
1900;
V La déclaration d'élection de domicile au chef-lieu de la province.
Le pétitionnaire est en même temps tenu de déposer un cautionnement c-alculé à
raison de 5 francs l'hectare, mais ne pouvant être inférieur à 200 francs. Il a toutefois
la faculté de fournir une caution et un certificat de caution.
Les produits de la forêt concédée, ainsi que les bois abattus pour l'aménagement
de cette dernière, sont la propriété du concessionnaire.
Le bail est cessible, sous réserve de l'approbation de l'autorité supérieure.
En cas de décès du concessionnaire, le bail est transmissible à ses héritiers.
L'administration peut encore concéder, soit de gré à gré. soit aux enchèreN
publiques, le droit de récolte d'un produit forestier bien défini, à l'exclusion de tous les
autres. C'est ainsi qu'est adjugé le monopole de la récolte des cocons de vers à soie
(landibe) dans certaines forêts de tapia.
Les travaux pubUcs exécutés à Madagascar
depuis l'occupation française
Tous ceux qui ont suivi avec quelque intérêt l'évolution économique de Mada-
gascar depuis les débuts de l'occupation française savent comment, au lendemain
même de cette occupation, la Grande Ile était dotée en constructions, voies de com-
munication, phares et ports.
Madagascar n'était pas, à la vérité, un pays absolument neuf, puisque, bien avant
1895, des établissements français avaient été créés à Fort-Dauphm, Nossi-Bé, Sainte-
Marie et Diego-Suarez. Majunga et Tamatave, elles-mêmes, possédaient des colonies
européennes assez, nombreuses. À Tananarive et dans ses environs, les constructions
dues aux efforts de Jean Laborde et à l'initiative éclairée de M. Le Myre de Vilers-
montraient suffisamment que Madagascar n^était pas restée pendant de longues années
fermée à la civisation européenne. Kt cependant, tout était a créer, en fait de travaux
publics, ou h peu près.
Aussi, avant même que la pacification du pays fût complète, l'administration se
§ réoccupa de doter la Colonie naissante de l'outillage économique qui lui manquait ;
ans cet esprit, un arrêté du Gouverneur Général, en date du 12 septembre 1897, insti-
tua une direction des travaux publics et, aussitôt, tout un programme de grands tra-
vaux publics fut élaboré.
Ces travaux peuvent être rapportés à trois besoins distincts :
!• Installation des services et du personnel ;
2** Amélioration et création des voies de communication ;
Z"* Amélioration et création des ports, rades, phares et balises.
Ils vont être examinés successivement.
I. ^ Installation des services et du personnel
Sur toute la côte, et dans une certaine zone intérieure, toutes les maisons indigè-
nes sont de simples rez-de-chaussée avec charpentes en bois inontées sur poteaux.
— M4 —
parois en JeuiUag«8 ou clayonnages, treués quelquefois avec un certain soin, totluce
en chaume. Le sol est presque toujours constitué par un plancher en bois isolé du
terrain. On n'a donc pu songer à utiliser ces constructions niaimentaires pour Tinstalla-
lion des premiers services. Aussi, au début de Torganisation de la Colonie, comme il
fallait a!ler vite, on s*est arrêté à un type de consuructions provisoires, démontables,
légères, mais néanmoins suffisamment confortables, du système Espitalier-Werlhin.
Ces constructions, expédiées par la métropole, sont formées de fermes métalliques,
dont tes intervaltes sont remplis par des panneaux mobiles en bois. Une véranda
lé((ère règne sur les quatre cdtés du rectangle. Les bâtiments à édifier sont constitués
suivant leur dimension par la juxtaposition d*un nombre variable de travées. Ainsi
sont constniits à Tamatave la résidence générale, les bâtiments de la province, du
service topographique, des ponts et chaussées et ceux de la plupart des services.
Ultérieurement, une modification importante toi apportée à ce mode de construction
pi^r la substitution des briques aux panneaux en bois. La nouvelle résidence d*Ando-
ypranto ap])artient à ce genre de constructions. Vais, au fur et à mesure que les pre-
miers besoins furent assurés, on s'efforça d'édifier des constructions permanentes,
plus confortables et plus soignées. La nouvelle résidence de Majunga, entièrement
construite en moellons, fer et briques, appartient à cette catégorie. Le trésor de Ta-
matave est également une construction neuve entièrement en maçonnerie.
A Tananarive, les conditions fUrent un peu différentes. En dehors des quelques
édifices cpii, comme le Palais de la Reine, le Palais d'Argent, le Palais du Premier Mi-
nistre, la cathédrale catholique, représentent un véritable eflbrt architectural, exis-
taient un grand nombre d'assez jolies maisons construites en briques et couvertes en
tuiles. Il fut possible, en y apportant quelques modifications de détail, d*y mstaller, au
moins provisoirement, les services publics. Seuls, jusqu'à ce jour, les bureaux du Gou-
vernement Général, l'école normafe Le-Vyre-de-Vilers. Tabattoir d'Androrosy ont été
construits à neuf suivant des plans étudiés en vue des besoins à satisfaire. D'autres
établissements, comme Thôpitai indigène d'Ankadinandriana, installés dans des maisons
indigènes, ont subi des transformations et des additions considérables.
Pour l'édification des constructions idlleurs que dans les grandes villes^ une
difficulté s'est présentée ; le peu d'importance des travaux à exécuter ne justifiait pas,
en effet, Torganisation d'un service technique spécial. On fut alors conduit à adopter
un système analogue à celui de la masse de baraquement, emp'oyé pour les construc-
tjons militaires. Des crédits étaient alloués chaque année au chef de province pour
l'exécution de travaux inscrits au plan de campajgne. Un agent des travaux publics,
relevant au poitt de vue technique du directeur des travaux publics, lui était adjoint
pour la préparation des plans et l'exécution matérielle des travaux. Le chef de province
justifiait, dans les formes ordinaires^ de l'emploi des crédits alloués.
Par ce système ont été construites !a résidence de Moramanga, coquette construc-
tion en briques, qui s'élève à l'emplacement de l'ancienne cheffrie ou génie, celles
d'Antsirabe et de Hahanoro.
province,
me très simple et relativement économique
En. dehors des constructions principales que nous venons de citer, beaucoup
d'autres, secondaires ou annexes des premières, ont été édifiées un peu partout dans
la Colonie.
n. — Amélioration et création de voiea de conuniuiioation
. Cette partie du programme des travaux était de beaucoup la plus importante, celle
<ltti paraissait devoir le plus influer sur le développement du pays. Mais, en même
lemps, eUec»onstituail une œuvre de longue haleine et dune réalisation difficile.
Avant l'occupation française, aucune route n'avait été construite à Madagascar. Le
seul mode de transport pratiqué était le portage à dos d'homme, portage particulière-
ment dur et pénible en raison de la nature accidentée du pavs. Les porteurs en étaient
réduits à suivre d'étroites pistes à peine tracées sur le terrain par le passage de
plusieivs généralions de bourianes. Ces pistes évitaient systématiquement les flancs
de coteau et suivaient de préférence les lignes de faite . Elles étaient ainsi obligées de
s élever de plusieurs centaines de mètres pour redescendre ensuite au même niveau.
Tous les cours d'eau étaient franchis a gué ou en pirogue.
Cette situation a exercé, au lendemain de la conquête, une influence considérable
^ rétablissement du réseau des communications nécessaires pour Toccupation et
1 organiflilion du pays. Devait-on constituer d'emblée ce réseau au moyen de routes
CMTQsaabk» eonstpuites régulièrement et sur un type définitif?— Ou bien se contenter,
P^DJ^iaoiipevMnsl, de routes imparfaites, sans doute, mais d'une exécution rapide, utili-
sable» à bref délai, et susceptibles, d'ailleurs, d'améliorations ultérieures ? — On adopta
— 6« —
la dernière -splation, celle du provisoire,' la seule d'ailleurs .qui pût convenir à un pays
neuf.
Le Gouverneur Général, en présence de la nécessité d'occuper immédiatement cer-
taines régions, donna Tordre (Ty établir des routes en utilisant les ressources locales
et en employant à la direction des travaux tout le personnel européen en senice dans
la région.
En même temps, tout le personnel technique dont disposait la CoIojiMe fut concentré
sur les deux routes de Tananarive à Tamatave et de Tananarive à Maiunga, avec mis-
sion de les construire avec tout le soin désirable. Mais ces routes elles-mêmes, ainsi
qu'on va le voir, durent passer par une phase provisoire qui a affecté, dans chaque
cas, une forme différente en rapport avec la nature de la région traversée.
Rout9 de Tananarive à Tamatave. — La région qui sépare Tananarive de la côte
orientale est bien connue. C'est k l'amélioration ou au remplacement du sentier mal-
gache qui la traversait que furent consacrés les premiers efforts.
Entre Tamatave et Andovoranto, première section du sentier, la dune est enser-
rée entre la mer et une ligne de lagunes dont la continuité n'était interrompue que
par quelques seuils dénommés « Pangalanes ».
un canal dont il sera parlé plus loin, utilisant ces lagunes, semblait facile à amé-
nager; sa constniction fut décidée et concédée à une compagnie.
Dès lors, la route de terre entre Tamatave et Andovoranto fut aménagée d'une
manière très sommaire, notamment par la construction de quelques ponts sur l'embou-
chure des rivières. Les passages de Vlvondrona et de l'Iaroka étaient assurés par des
chaloupes à vapeur.
Entre Mahatsara et Tananarive, on commença, comme il vient d'être dit, par amé-
liorer le sentier malgache, et on lui substitua, finalement, un sentier muletier qui fut
terminé vers la (in ae 1891. Il comportait des ponts sur toutes les rivières, sauf sur le
Mangoro, où furent installés deux oacs. La construction de la route carrossable pro-
prement dite ne fut donc entreprise que fin 1897. Encore, dut-on renoncer à un pro-
gramme trop luxueux. On résout de diminuer la masse des travaux pour les exécuter
avec le plus grand soin et donner immédiatement aux diverses parties de la route leur
forme définitive.
C'est en s'inspirant de ces considérations que furent fixées pour. le tracé les carac-
téristiques suivantes :
Largeur de la chaussée 5 mètres
Largeur de la partie empierrée 8 —
Déclivité maxima 8/100
Rayon minimum des courbes 10 mètres
La route entièrement empierrée a été terminée le 1* janvier 1901 et li\Tée aussitôt
à la circulation.
Sa longueur est de 250 kilomètres. Depuis, l'achèvement du canal de Pangalanes
a fait disparaître la section de route Ivondro-Mahatsara, dont le parcours s'effectue
aujourd'hui exclusivement par voie d'eau. Depuis l'ouverture à l'exploitation publique,
le 1" novembre 1904, du tronçon de voie ferrée Brickaville-Fanovana, le trafic tend à
délaisser la section de route Mahatsara-Ambavaniasy au profit du chemin de fer.
L'ouverture à 'a circulation de la route de Maliatsara à Tananarive a eu pour pre-
mière conséquence la disparition à peu près complète du mode de portage à dos d'hom-
me et, conséquemment, une réduction de plus de 50 •/• dans les prix de transport.
Route de Tananarive à Majunga^ — Pendant un temps assez long la situation de
la route de Majunga à Tananarive resta dans l'état où le corps expéditionnaire l'avait
laissée. Cependant, une bonne communication par Majunga était indispensable pour le
service des postes plus rapprochés de ce port que de tamatave et ces postes eux-
mêmes devaient être relies à la capitale. Pour ces raisons, la nécessité de la route de
Majunga ne tarda pas à s'imposer.
A ce moment, les mouvements entre Majunga et Tananarive pouvaient se faire
successivement :
a) Par eau, sur la Betsiboka : 228 kilomètres.
6) Par la route du corps expéditionnaire, entre Maevatanana et Andriba ; 125 kilo-
mètres.
c) Par le sentier malgache, entre Andriba et Tananarive: 225 kilomètres.
Les premiers efforts furent consacrés à remplacer ce sentier par une route carros-
sable. Celle-ci était plus facile à construire que la route de l'Est, pour deux raisons
principales : sur le versant Ouest, il ne pleut que pendant les quatre ou cinq mois de Tété
et la saison d'hiver est efttièrement sèche ; d'autre part, les mouvements de terrain,
au lieu d'être orientés normalement à la direction à suivre, comme pour la route de
Tamatave, sont, entre Tananarive et Majunga, orientés dans le sens de la ligne qui
joint ces deux points.
— 61 a —
Les- caractéristiques adoptées furent les mêmes que jpour la route de FEst, mais on
eut moins souvent à recounr aux courbes et aux déclivités limites.
Les travaux furent commencés vers le miJIieude 1897 et on se proposa,. tout d'abord,
d'obtenir, par le moindre effort possible, que des envois de voitures pussent monter en
Imerina. A cet effet, on traça une route suivant le plus possible les flancs de coteau et
épousi|nt toutes les sinuosités et les dénivellations au terrain. Au mois de septembre
1891, le premier convoi de voitures montait à Tananarive.
On se mit alors à rectifier le tracé en contournant les flancs de coteau des mame-
lons, dont on avait d'abord épousé les sommets eî on arriva ainsi à obtenir, avec un mini-
mum de travail, une piste de 210 kilomètres de lon^eur qui, malgré les dénivellations
incessantes, dont quelques-unes dépassent |)lusieurs centaines de mètres, n'a pas de
déclivités supérieures a 8 centimètres par mètre.
Par contre, la route se trouve en grande partie à une altitude supérieure à 1.200
mètres et traverse un pays balayé par des vents violents.
Elle a été terminée au commencement de 1901, mais n'est pas empierrée. Son
développement est de 325 kilomètres. On effectue le trajet complet de Majunga à Tana-
narive en empruntant, sur 225 kilomètres, le cours de la Betsiboka, sur laquelle la
Compagnie Occidentale a organisé un service de canonnières.
Houie de FîMtirtintsoti à Mananjary. — Fianarantsoa est au Betsileo ce que Tana-
narive est à rimerina. Cependant, malgré sa situation avantageuse au centre d'une
région peuplée, productrice de riz et favorable à l'élevage du bétail, elle resta jusqu'à
res derniers temps pour ainsi dire isolée de la mer et du reste de l'Ue. Consequem-
ment, son développement économique demeura stationnaire.
Aussi, après avoir défini dans ses instructions du 29 janvier 1901 le réseau de
routes à créer à Madagascar, le Gouverneur Général, en vue d'ouvrir aux produits
du Betsileo un débouché vers la mer, décida la' construction immédiate de la route
Fianaranisoa*Vananjary.
Les premiers travaux furent ouverts dès le commencement de l'année 1901. Les
caracténstiques de cette route sont celles prescrites par les instructions du 29 janvier
1901 susvisëes.
Largeur 3 mètres.
Rampe maxima ' 10 O/o
Rayon minimum 5 mètres.
Elle emprunte d'abord la route du Sud jusqu'à Alakamisy, soit sur 25 kilomètres.
Elle dévie ensuite brusquement l'Est, en franchissant la iigne des crêtes que sépare
le bassin du Matsietrade celui de la Namorona, suit que'que temps la vallée de cette
rivière et l'abandonne ensuite pour pénétrer dans le bassm du Mananjary. A partir de
Vohiparana, point de jonction ae la route en projet conduisant à Ambohimabasoa, les
régions traversées sont très accidentées, par suite, il n'a été possibie, qu'à de rares
intervaMes, de suivre l'ancien sentier malgache et son exécution a présenté certaines
difficultés techniques. A Antanambao elle se dirige franchement sur le Mananjary où
elle arrive après avoir traversé le fleuve de ce nom, large à cet endroit de 355 mètres.
Sur la nve gauche du fleuve, la route se développe sur 6 kilomètres. Dans cette
partie sa largeur a été portée à 4 mètres.
Le développement total de la route est de 210 kilomètres.
Elle a été achevée au mois d'août 1903 et livrée à la circulation dans les conditions
définies par l'arrêté, en date du 9 décembre, du Gouverneur Général.
Elle sera améliorée par l'empierrement successif des tronçons les plus exposés à
l'action destructive des eaux. Cet empierrement commencé aussitôt après l'achèvement
de la plateforme sera vraisemblablement terminé en 1905.
Route du Sud, de Tananarive à Fianarantsoa. t- Les instructions du 29 janvier
1901, dont on a déjà parié, ont défini les conditions suivant lesquelles la route du Sud
doit être construite. Ses caractéristiques sont à peu près celles de la route de l'Est.
Une première étude du tracé a été faite par le capitaine Périnet en 1899. Ce tracé
s'écarte du sentier ancien entre Ambositra et Ambatolampy, il passe par Antsirabe et
eiPprunte la vallée de la Manandona.
Les travaux déjà commencés entre Tananarive et Tsiafahy, au début de l'occupation,
ont été repris en 1901. La route fut attaquée par ses deux extrémités: d'une part, entre
Alakamisy et Ambohimabasoa, par le service des travaux publics de Fianarantsoa ;
d'autre part, entre Tsiafahy et Amlmtolampy, par la province de Manjakandriana. Inter-
rompus pendant l'année 1903, ils seront incessamment repris. Dans ce but, l'étude
définitive et le piquetage du tracé entre Antsirabe et la limite N. du district d'Amba-
lolampy ont été exécutés au commencement de Tannée 1904. Do confluent de l'Onive
et de I llempona^ le tracé s'appuiera d'une façon générale sur le projet Périnet. De ce
confluent à Antsutibe, il empruntera les vallées de l'ilempona et de la Sabatsio.
— «4 —
Rout€ê divenêê. — A 12 kilomètres kn N. de Tamatave se trouve une vallée fertile :
leiiore la circumuun ut;s vuiiunn» e\ auuiinuuiies. ïïasv uiub lufiurumies uui. cic
doutées en 1901 et 1902 : celé d'Ambcbimangakeiy à Alarooia (12 kilomètresV, celle
Ranomangalsiaka à Sambaina par M a^jakandriana (1 kilomètres) et d'Inaiwithiiana
Une route carrossable, dite d^Ambavaniasy. d'un développement de 5 kilomètres,
relie Fanovana, station terminus provisoire du chemin de fer, à la route de Mahataara
à Tananarive. Elle suit la vallée d'un afHuent de la Sahantandra, entre son confluent
avec cette rivière et le village d'Ambavaniasy.
En Imerina, des déviations importantes de la route de l'Est ont singutièremenl
amélioré la circulation des voitures et automobiles. Les plus importantes ont été
exécutées
de
à Alarobia.
Dans le territoire militaire de Diego-Suarez, on a construit une route carrossable
reliant Antsirane à la montagne d'Ambre et une voie Decauville d'Antsirane au Sakaramy .
Enfin» les voiries municinales de Tananarive, Tamatave, Majunga et Diego ont
exécuté tout un programme d'amélioration et de création de voies urbaines qui ont
puissamment contribué à rembellissement et à Tassainissement de ces villes.
CmmJ des PangàiAna. -^ De Tamatave à Farafangana, sur une longueur d'environ
600 kilomètres, règnCi le long du rivage, un cordon de sable séparé oe la terre ferme
par une dépression que viennent remplir les rivières de l'intérieur.
Dans la plus grande partie de son cours, la dépression est assez nette et assez pro-
fonde pour que les eaux qui Toccupent forment de belles lagunes navigables. Pairois,
s'élevant jusqu'au niveau de la mer, elle s'étale en marécage où croissent les niantes
aquatiques, vacoas et vi(u ; en quelques points, enfin, elle émerge au-dessus au olan
d'eau, formant des seuils minces et de faible relief — les pangalanes — qui se soudent
au cordon de sab!e. Celui-ci est échancré par des embouchures — les tnnoi^— dont
les unes assurent aux eaux intérieures un écoulement permanent à la mer et dont les
autres, les plus nombreuses, véritables agents de régularisation, sont obstruées aux
époques de sécheresse et s'ouvrent au moment des crues, limitant ainsi Timporlanee
de celles-ci et atténuant la violence des courants qui sillonneraient alors les embou-
chures permanentes.
L'heureuse disposition de ces lagunes n'échappa pas à l'esprit entreprenant de
Radama I*', qui, dans le but de créer, en arrière du cordon de sable, une voie d'eau
intérieure sûre et commode, s'attaqua au pangalane de Tanifotsy. Cette idée de percer
les pangalanes est la conséquence forcée des grosses difficultés d'un cabotage sur cette
c6te sans abri utilisable pour la navigation. Lldée de Radama ne réussit pas. Elle fut
reprise après la conquête française sans aucun succès. Est-il besoin d'ailleurs d'aiouter
Sue la possibilité de réaliser le canal des pangalana trouvait beaucoup d'incrédules,
e détracteurs et de critiques incompétents f
Plus tard, néanmoins, le projet de canal fut étudié entre Tamatave et Andovoranto
(100 kilomètres) et reconnu d Andovoranto à l'embouchure du Faraony (352 kilomètres).
L'exécution du canal dans la première section étant décidée, sa construction et son
exploitation furent concédées à la Comoagnie Française de Madagascar, en vertu d'une
convention en date du 6 octobre 1897. Cette même convention attribuait à la compagnie
un droit d'option pour les prolongements du canal vers le Nord de Tamatave et vers le
Sud d'Andovoranto.
Les travaux, comprenant le percement de trois pangalana (Tanifotsy, Anopanotoa-
maizina, Andavaka), l'élargissement et l'approfondissement du Ranomainty, le dragage
des lagunes, commencés en 1891, ont été achevés en 1901.
La voie navigable, mesurant 122 km. 920, dont 3.181 mètres pour les trois panga-
lana, a été mise en exploitation aussitôt après son achèvement.
Quant à la partie du canal au Sud d'Andovoranto, les ressources financières de
la Colonie n'ont pas encore permis d'en envisager la construction immédiate, sauf aux
environs de Vatomandrv, où un tronçon a été aménagé simplement pour le passage des
grosses pirogues. Mais il est permis d'espérer qu'un jour une voie d'eau continue reliera
Tamatave à Farafangana, permettant ainsi de mettre en valeur une région de plus d'un
million d'hectares, jouissant d'un climat fertilisant et dotée d'un superbe réseau de voies
de communications fluviales.
Chemin de fêr de Tananariv à la côte orientale, « L'Annuaire de Madagascar
pour l'année 1903 a publié, sur la construction du chemin de fer de Tananarive à li
mer, une notice historique et descriptive très documentée. Sans revenir lel sur les dis*
eussions auxquelles a donné lieu cette importante entreprise et sur les phases soeees-
sives par lesquelles elle dut passer, on se rappettera brièvement que le projet défini-
tif auquel on s'est finalement arrêté consiste à se diriger par vole d'eau et Àmatav«
au terminus navigable de la Vohitna, en un point dénommé BrickaviUii ; puis à
— 6f 5 —
ter cette vallée et son affluent, la Sahantandra, jusqu*à ia crête des monts Betsimisa-
raka, traverser la plaine du Mangoro, franchir la chaîne de TAngavo, en empruntant la
vallée de la Mandraka jusqu'au col d'Ambohitraniavidy, qui sépare son bassin de celui
de rikopa et gagner Tananarive en suivant la vallée de cette rivière.
Malgré l^aspect chaotique de la région qui sépare Tananarive de la côte orientale,
le profil en long n'a, en somme, que aes points hauts : la crête des monts Betsimisa-
raka, que la ligne franchit aux cols d'Ampasimpotsy etduTangaina, et le col d*Ambohi-
tranjavidy, par lequel elle pénètre dans la vallée de l'ikopa.
Le chemin de fer est à voie unique d*un mètre de largeur ; le rayon minimun des
courbes est de 80 mètres ; ses déclivités maxima de 25 millimètres.
La loi du 14 avril 1900, concernant Temprunt de 60 millions à contracter par la
Colonie pour rétablissement du chemin de fer et Texécution de divers travaux oublies,
a aiitonsé la construction immédiate de la section Brickaville-Mangoro. sur ces
60mit JODS, 48 étaient affectés au chemin de fer et cette somme de 48 millions était elle-
même divisée en deux parties dont une, de 27 millions, immédiatement réalisable, était
affectée aux travaux de la voie ferrée entre la côte et le Mangoro. On dira tout de suite
()ue la loi du 5 juillet 1903 a autorisé la Colonie, sous certaines conditions, à affecter à
laclièvement du chemin de fer les 21 millions qui constituaient le reliquat de l'emprunt
autorisé par la loi du 14 avril 1900.
La longueur totale de la ligne sera de 270 ki.omètres, dont 165 kilomètres de Bric-
kaville au Mangoro.
La lisie ne comportera pas, sauf en trois points, de courbes de rayon inférieur à 80
mètres et de déclivités nettes (déclivités réelles augmentées des déclivités fictives cor-
respondant à la résistance des courbes) supérieures à 25 m/m par mètre.
L'avant-projet comportait un usage courant des courbes de 50 mètres et des ram-
pes de 25 millimètres.
Quoique Torigine du chemin de fer ait été descendue d'Anivorano à Brickaville et
aoe le parcours prévu ait été, de ce fait, allongé de 15 kilomètres, *on a donc pu, en
éfinitive, réaliser une réduction de longueur de 40 ki omètres sur ce parcours.
Ce résultat a été atteint :
1* Par l'adoption, pour le franchissement de la chaîne de TAngavo, de la vallée de
la Mandraka, k la place de celle de la Salianjonjona.
2* Par le percement, sous l'extrémité de ia chaîne de Vonga-Vonga, du tunnel
Gailieni, remplaçant le tronçon de voie ([ui devait contourner l'extrémité ae cette chaîne,
en suivant la boucle de la Vohitra.
3* Par l'usage constant, sauf en trois points particulièrement difnciles pour lesquels
on a dâ avoir recours à la courbe de 50 mètres, de courbes dont le rayon ne descend
pas au-dessous de 80 mètres.
L'emploi de ces courbes n'a pas nermis, il est vrai, de plier aussi facilement qu'on
aurait pu le faire avec des courbes de 50 mètres le tracé aux formes du terrain et a
eu pour effet d'augmenter un i>eu l'importance des travaux de terrassements. Mais, en
revanche, la voie pénétrant beaucoup moins dans les vallées secondaires, ne suivant
pas tontes les saillies, son tracé se trouve plus « tendu »» c'est-à-dire p!us court.
Le raccourcissement provenant de cette « tension » du tracé a largement compensé
la cause d'ailongement due à la substitution de la rampe limite de 25 m/m à celle de
35 m/m.
Il importe, en effet, de considérer que, dans la construction d'un chemin de fer,
rétablissement de la voie proprement dite n'est qu'un des éléments de ta question, la
valeur de cette voie, consiaéree au point de vue de la traction des trains et de l'ex-
ploitation de a ligne, en est un autre, et non le moins important.
L'amélioration du tracé (rampes plus douces, courbes de plus grand rayon) per-
mettra aux locomotives de remorquer des charges deux fois plus lourdes, 'avec une
vitesse plus grande.
La réduction de la longueur du parcours diminue encore la durée du voyage. Les
dépenses d'exploitation et par suite les taxes à imposer à la marchandise, seront, de ce
'ail, sérieusement diminuées.
. Ces avantages : vitesse plus grande, chargement plus lourd, frais d'exploitation et ta-
rifs moins élevés, auront vite fait, par les économies qu'ils procureront, de compenser
I excédent de dépense au prix duquel ils sont acquis, au moment de la construction.
Les études et installations relatives à la première partie furent commencées vers
le milieu de l'année 1900. La longueur prévue pour cette partie était de 185 kilomètres :
e»le fut divisée, en vue de l'exécution, en onze lots de valeur comparable. Le onzième
lot, Brickaviile-Anivorano, d'une longueur de 15 kilomètres, n'était pas prévu. Sa cons-
truction a été nécessitée pour permettre l'accès, en tous temps, à rorigine de la voie
ferrée, des bateaux fréquentant le canal des pangalana.
Les travaux d'exécution proprement dits commencèrent le 1*' avril 1901. Les deux
premiers lots donnés à fentreprise furent seuls attaqués. Après la résiliation des deux
entreprises, les travaux furent continues en régie.
A la date du l*' janvier 1905^ c'est-à-dire exactement 45 mois après que le premier
coup de pioche eût été donné, la situation des travaux était la suivante. Elle donne une
idée de 1 effort considérable déployé dans ce court laps de temps.
La voie est en exploitation depuis le l"* novembre 1904, entre Brickaville et Fano-
vana (102 k. 100) et le rail posé jusqu'au 105 k. 200. De Fanovana à Analamazaotn
(122 k. 200). les gros travaux sont achevés, il reste seulement à terminer queioues
ouvrages aart sans importance. L'infrastructure de cette section sera vraisemblable-
ment terminée en février 1905, à cette date, la plate-forme entièrement prête à recevoir
le lail.
D'Analamazaotra au Pénnet, au pied Est du Tangaina, la voie ferrée suit la route
carrossable convenablement élargie. Les maçonneries des ouvrages d'art sont en cours
d'achèvement.
La partie comprise entre le pied Est du Tangaina et Moramanga (148 km. 800),
partie qui comporte un tunnel de 95" de longueur, a été commencée en Janvier 1904
et connée à un entrepreneur. Elle est en cours d*achèvement
De Moramanga au Mangoro (165 km. 000), les travaux sont sérieusement attaqués
et, si l'allure ne se ralentit pas. le rail pourra atteindre ce fleuve en mai 1905.
Au delà du Mangoro, les études définitives sont à peu près terminées et le terrain
préparé pour les travaux d'infrastructure .
m. — Amélioration et création des poriSf rades, phares et baUses
Ports et rades, — La construction de véritables ports comportant digues, [)assiiis,
quais, absorbe un nombre considérable de millions.
La Colonie est trop jeune pour que ses ressources financières lui aient permis et
lui permettent encore de songer à des travaux de ce ffenre.
On s'est donc borné à améliorer les moyens d'embarquement et de débarquement. .
On a eu recours, pour cela, à la construction d'appontements ou wharfs perpen-
diculaires à la côte. Ces ouvrages, montés sur pieux, sont plus faciles à mettre en place
que les maçonneries et, grâce aux faibles dimensions de leurs supports, offirent peu de
prise à la lame.
A Tamatave, une société privée, « la Banque franco-suisse », a construit un beau
wharf métallique, dont les éléments ont été fournis par les ateliers de Levallois-Perrel
Ce wharf, perpendiculaire au rivage, a été prolongé jusqu'aux fonds de 7» 50 ; sa lon-
gueur est de 300 mètres, il est terminé par un élargissement en forme de T ayant 52
mètres dans le sens parallèle à l'axe et 15 mètres dans le sens perpendiculaire. Il est
muni de tous les apparaux nécessaires au chargement et déchargement des navires.
A Majunga, existe le wharf métallique construit au moment ae l'expédition et dune
longueur de 50 mètres. La Société de Datelagc a construit un wharf en maçonnerie.
A Diego-Suarez, les diverses compagnies de navigation et l'administration possé-
daient chacune des appontements qui, établis dans une partie très abritée de la rade,
ont pu être économiquement construits en maçonnerie. Un grand wharf métallique
analogue à celui de Tamatave a été concédé à la Société Schneider, du Creusot.
11 est d'autres travaux auxquels on a été contraint à Majunga et Tamatave, pour
protéger ces villes contre les érosions de la mer.
A Majunga, la pointe de sable qui protège la partie la plus intéressante de la ville
est constamment menacée par la mer, qui en modifie incessamment la forme.
En 1881, une largeur de 50 mètres de plage fut enlevée par la mer. Ce phénomène
se renouvela avec la même violence en 1891, causant ainsi dans les constructions rive-
raines des dégâts considérables.
Des études furent entreprises en vue de déterminer les moyens à employer pour
paier le plus tôt possible au péril qui menaçait la ville. Elles concluisirent à une solution
provisoire, consistant à implanter dans l'estran des lignes de pieux qui, en brisant le
choc des lames à l'aller et au retour, devaient provoquer le dépôt des matières tenues
en suspension. A l'heure actuelle, on procède progressivement au remplacement de
cette ligne de pieux par une digue de protection maçonnée, protégée elle-même à
l'avant par une série de pilots jointifs enfoncés à refus jusqu'au sol résistant
Près de 200 mètres de cette digue sont aujourd'hui construits.
Un phénomène de même genre se manifeste à Tamatave. Le rivage de la baie en
boidure de laquelle est construite la vieille ville était attaqué par la mer. Des rangées
d'arbres qui existaient autrefois ont été engloutis.
Toutefois, on remarqua que si le danger était aussi çrave qu'à Majunga, y pouvait
être plus facilement conjuré. L'amplitude de la marée n est à Tamatave que de 1* 36
et l'estran n'a que quelques mètres de largeur. La surface à protéger était donc relati-
vement restreinte.
— 6*7 —
L'ouvrage de protecUoD exécuté est une digue continue en moellons, large de
5 mètres, à parement maçooné, formant la bordure extérieure da boulevard llarinme.
Dans les ports moins importants (Vohemar, Tulear^, des appontements en bois ont
été construits.
Phares et Mises. — Quelques phares avaient été construits dans nos anciennes
possessions : Nossi-Bé, Sainte-Marie et Diego-Suarez. Partout ailleurs, la côte était obs-
cure. C'était une source de graves préoccupations pour les marins, non seulement à
cause des dangers qui résultaient de celte situation, mais aussi à cause des lenteurs
qu'elle imposait à la navigation.
Lorsque les principales saillies d'une côte sont dépourvues de feux, les navires
doivent, la nuit, passer à grande distance et adopter, par suite, une route trop longue.
De plus, s'ils arrivent à la tombée de la nuit en face d'un port non éclairé, ils
doivent attendre le lendemain matin pour y entrer Un bon système d'éclairage des
caps et rades permet donc de diminuer les chances de naufrages, où peuvent s'englou-
tir des centaines d'existences et l'énorme capital que représente un navire moderne
et, en môme temps, il donne le moyen d'augmenter le rendement de ce capital.
On s'est mis a l'œuvre dès le lendemain de la conquête.
D'une manière générale, pour diminuer le nombre des feux à édifier sur la côte, on
s'est attaché dans la mesure du possible à faire grand usage des secteurs colorés qui,
en projetant des faisceaux blancs dans les bonnes directions, couvrent les points dan-
gereux par des feux colorés et peuvent souvent remplacer un alignement déterminé
par deux feux.
Un ffrand feu d'atterrissage k éclair a été construit au cap d'Ambre. Il permet de
reconnaître à grande distance la partie Nord de Madagascar.
Le système d'éclairage de biego-Suarez a été complété et^ amélioré. L'ancien
permetl
nuit dans la rade.
Deux phares : l'un à la pointe Hastie et l'autre à la pointe Tanio, ont été construits
à Tamatave.
A Maiunga, un ffrand phare d'atterrissage a été construit à Katsepe. Ce phare,
avec les aeux feux du port d'Anorombato et de la Pointe de Sable, assure, d'une ma-
nière complète, l'éclairage de la baie.
Un simple feu, d'une portée de quatre ou cinq milles, éclaire pour le moment la ra^e
de Fort-Dauphin.
Le programme complet dont la réalisation se poursuit comprend : la construction de
grands leux côtiers sur VUot Boisé, à moitié route entre Nossi-Bé et le cap d'Ambre, sur
le cap N'Gontsy ou cap Est, sur la pointe Nord de l'Ile S'*-Marie, sur la pointe Itaperina
aux abords de Fort-Dauphin, S^- Vincent et sur le cap S^ André.
Pour le mode de construction de tous ces phares, on doit tenir compte de la situa-
tion créée par la rareté de la main-d'œuvre. On a été amené ainsi à adopter des tou-
relles métalliques. Le bloc de fondation est constitué par du béton, dont la confection
exige une moins grande quantité d'ouvriers d'art que la maçonnerie ordinaire.
La tour métallique du phare de la pointe Albrand (pointe Nord de S^-Marie) est
arrivée à Tamatave et le soubassement est exécuté.
Les phares N'Gontsy et de la pointe Itaperina ont été commandés en France, en
même temps qu'un -feu de port pour Fort-Dauphin. Les travaux de cqnstruction du sou-
bassement de ces deux phares sont en cours.
Enfin, on a poursuivi le balisage des ports. En particulier, le balisage de la baie
de Vohemar a été amélioré et entièrement translormé par la substitution à l'ancien
mode de balisage, par bouées flottantes, reconnues incapables de résister aux coups de
mer si fréquents dans ces parages, un système de balisage au moyen d'amers établis
sur la terre ferme. Le Journal Officiel N" 716, du 7 février 1903, a publié une note his-
torique et descriptive sur le balisage de cette baie.
A Tamatave, la balise qui définit, avec le phare de la pointe Tanio, l'alignement de
la passe Nord, a été refaite et construite en fer.
Il est certain qu'il reste encore beaucoup à faire pour que Madagascar soit doté
û un outillage économique complet, mais la simple énumération qui précède des travaux
exécutés depuis la conquête montre que ces dernières années ont été particulière-
ment laborieuses et fécondes.
— 6f8 —
Les voies et moyens de commii]iieatîo&
La notice ci-dessous traite des voies et moyens mis à la disposition du public tant
r»ur se rendre de France k Madagascar et réciproquement que pour voyager autour ou
rintérieur de Plie et pour correspondrej soit par poste, soit par télégraphe, avec l'ex-
térieur et les différents points de la Colonie. Aussi a-t-etle été divisée en trois parties :
i*> Conmiunicatioos de Madagascar avec Textérieiur ;
2*^ Communications dans Hnterieur et autour de Ile ;
3« Communications postales et télégraphiques.
GOllMUinCATIOro DB MADAGASCAR ATIC IPEXTiMIBUR
Ibdagascar est relié à la Métropo!e par les services réguliers de deux grandes com-
pagnies de navigation : ia C** des Messageries Maritimes et la C'« Havraise péninsulaire.
Mais, avant de donner des détails sur les horaires, les çrix de passage, le fret, etc.,
coBcenianl les paouehots de ces compagnies, il convient d'énumérer quelques for-
malités de départ et préparatifs auxquels sont astreints les voyageurs, en ^rticulier
lorsqu'ils se rendent pour la première fois à Madagascar. Ces questions se rabâchent à
ceJfer si importante, ae Timmigration.
Renseignementf généraaz ooneenumt I0 voyage de limmignnt
Avant de s'embarquer, Timmigrant doit connaître les formalités qu^H- lui faut rem-
plir non seulement pour voyager dans de bonnes conditions, mais aussi pour se con-
rormcr aux règlements en vigueur.
L'arrêté du 45 juin 1903 exige de quiconque veut débarquer à Madagascar hi preuve
qui! a un établissement ou qu'il possède un capital non inférieur à 5. Ma fraies ou
encore un emploi assuré par contrat, aux termes duquel un employeur solvable s'en-
gage à supporter les frais de son rapatriement, quelle qu'en soit* la cause, à moins
quime personne connue et sohrable s'engage à supporter le montant de ces irais.
Faute de fournir ces justifications, l'immigrant est tenu de consigner aux maîDS de
radnriiiistrateur &û port de débarquement une somme de 250 francs s1l vient de Fran-
ce, de 160 francs s'il vient de la Reunion, destinée à couvrir les fhiis éventuels d'hos-
pitalisation ou de rapatriement. Cette somme peut lui être restituée par décision du
Gouverneur Général, sur le vu de sa situation, après au moins deux ans de séjour:
après cinq ans, la restitution a lieu de plein droit, de même qu'en cas de départ de
la Colonie. Ces précautions ont été prises autant pour éviter renvahissement de la
Grande lie par des gens sans aveu et sans ressources que pour éviter au budget
local des dépenses considérables ; de semblables mesures ont, d'ailleurs, été émç-
tées dans un but analogue dans des possessions étrangères, notamment dans la colonie
du Cap et au Natal, où l'immigration est très sévèrement réglementée.
Par contre, des mesures ont été prises dans le but de favoriser les entreprises
sérieuses de colonisation. Tout colon ae nationalité française peut solliciter et obtenir,
s'il remplK certaines conditions, un passage gratuit ou tout au moins une réducUon de
£rix à bord des paquebots de la C*« des Messageries Maritimes, faisant le service entre
arseille et Madagascar. C'est le Ministre des colonies qui, disposant à cet effet d'un
crédit fort limité, accorde cette faveur à laquelle l'émigrant n'a, en principe, aucun droit ;
le Ministre reste donc seul Juge des raisons invoquées par le coloft pour obtenir cet
avantase.
La section de colonisation et d'émigration de TOffice colonial est chargée de l'étude des
demandes de passage gratuit ou de réduction de passage. Un capital suffisant pour créer
à Madagascar une entreprise sérieuse est la principale des conditions à remplir; on y
supplée par la production d'un contrat justifiant de la possession d'emploi dans la Colonie.
L'émigrant qui veut obtenir la faveur dont il est question pour lui-même et pour sa
famille doit adresser au Ministre, par Tintermédiaire de l'ofYlce colonial, les pièces sui-
vantes r
1» Une demande sur papier libre, donnant sur le requérant et les personnes qui
doivent l'accompagner tous les renseignements d'état civil habituellement requis. Cette
demande indique, en outre, le genre d'entreprise que le f^tur émigrant a l'intention de
créer, le capital dont il dispose ou le contrat passé avec la maison qui l'a engagé.
En ce qui concerne le capital, qui ne doit pas être inférieur à 5.000 francs, un reçu
de la maison de banque chargée de la garde et du virement des fonds est la meilleure
preuve justificative à fournir. Quant au contrat, il doit porier l'engagement, par la
maison ou le particulier qui fait venir l'émigrant, de supporter les frais de rapatrie-
ment de ce dernier, quelle qu'en soit la cause, l'administration n'accordant, en aucun
cas, de passage gratuit ou même réduit pour le voyage de retour;
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H I
* I.
9* Un extrait de casier judiciaire ;
3* Un certificat de bonnes vie et mœurs ;
4* Un certificat médical spécifiant que le requérant Jouit d'une constitution et d'un
état êe santé favorables à son établissement aux colonies.
GeB trois dernières pièces doivent naturellement être fournies pour chacune des
personnes qutsolUdtentla même faveur.
Le passage à litre gratuit est accordé pour la dernière classe seulement (passagers
de pont); les femmes et les enfants sont toujours placés .en 3" classé. En payant le
supplément que comporte le différence des tarifs, les voyageur» peuvent se faire ad-
mettre à une classe supérieure, sauf la première. Leurs t>agages sont transportés ffra-
tuitèment jusqu'à concurrence de 15 kilos pour un adulte et de Zl kilos pour un enfant
de 3 à 12 ans. *
Le passage à tarif réduit, dont le prix se règle au départ du paquebot, peut être
obtenu pour toutes les classes, à rexciusion expresse de la première.
Les émigrants.qui ont obtenu Tune au Tautre de ces faveurs reçoivent un avis
officiel d'embarquement et une invitation à se présenter à Marseille, lâ veille de leur
départ au plus tard, au chef du service colonial en cette viUe, 63, boulevard des Dames.
Le Ministre peut aus^ accorder la gratuité du voyage en chemin de f^r, en 3* classe
seulemept, et, pour les famiHes nombreuses, la fraachise du transport de lûQ kilos
de bagages par adulte et de 50 kilos par enfant de 3 à 12 ans. Dans ce cas, le futur colon
doit indiquer sur sa demande la ou les compagnies de chenûB de fer sur le réseau
desquelles il voyagera ; 'il est, à ce sujet, prévenu de la même façon et en même
temps que pour ce qui concerne son passage sur le paquebot.
L^immigrant doit faire avec le plus grand soin ses preparatifs matériels ; des guides
qu*il trouvera aux ports de départ (tel le Guide du coton à Madagascar^ édité par le
comité de Madagascar, 44, rue de la Chaussée d'Antin. Paris, au pnx modique de
0 fr. 50j le renseigneront complètement à ce sujet et le mettront à même de se pourvoir
du nécessaire pour un voyage et un séjour lointain de longue durée.
COMPAGNIE DES MESSAGERIES MARITIMES
Paris
Administration centrale, i, rue lignon.
Service spécial des passagers, { . _„_ vi^^^
Renseignemente, réciamaUoos,^ *' ^^ Vignon.
Service spécial des marchandises,/ .^ ^.^ ^ ,^ nènuhliauéf
Passagers (bureau auxiliaire), S ^^' ^^^ * Repuùiique.
Marssillb
Direction de Texploitatlon, i, quai de la JolieUe,
Service spécial des passagers,! .- ^.^ ré^^m^hiàm^
Renseignements. ^ ^ '] ^^» rue CmmMèrt,
Service spécial des marchandises, traverse Nord de la JolieUe,
BonoiAUZ
Agence générale, èo, allées d'Orléans,
Agence de Tamatave : MM. Aupiliatrk, agent.
— de Nossi-Bé : Randon di Saint-Ahaiid, agent.
— de Diego-Suarez : Brnoist.
— de Majunga : Langlois.
— de Mayotte : Bklz.
Les prix de fret varient selon les escales ; celui pratiqué habituellement entre
Tamatave et Marseille est, selon la nature des marchandises, de 50 à 70 D'ânes la tonne
ca'cuiée au mètre cube.
Le fret de certaines marchandises dites « riches » est un peu plus élevé.
Le prix du fret de Majunga à Marseille est en moyenne de 50 francs la tonne pour
la cire, rébèné, les cuirs et de 55 francs la tonne pour le caoutchouc.
Les marchandises pesant plus de 1.000 kilogrammes au mètre cube sont taxées
suivant leur poids et non selon leur volume. Certaines marchandises, classées comme
marchandises riches, ont un tarif spécial que fixe la compagnie.
Le bétail est transporté aux pnx suivants, qui ne comportent pas la nourriture :
1.000 francs environ pour un cheval: de 500 à 1.000 firancs pour un animal de race
bovine ; 500 francs pour un bélier ; de 200 à 300 francs pour un moutotl ou une brebis.
Il est nosrible aaamirer lea marchandiiet et les bittage» contre les risques de mer,
moyennant le paiement d'una taxe de 0 fr. 65 */w oaleuiée suivant leur valeur; s'ii<s'agit
de bijoux, de titres ou^'espèeas^ ee droit n^attainl que 0 fiv 25 */•.
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H. B. — Les dites- des départs de Marseille sont seules impératives.
(a) Ces parcours sont exécutés faeultatitement par la Compagnie.
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H. B. — Les dates des départs de la Pointe des Galets (Réunion) sont seules impératives.
(a) Ces parcours sont exécutée facultativement par la Compagnie.
— 823-^
PâOfUBBOTE
L'OCÉAN INDIEN
Madaipasoar, U Réunion et Maurice
RETOUR '
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MoroaL
OBSERVATIONS
1** Toat voyageur de l^* classe qui demanderait à occuper seul une cabine à deox couchettes de 1**'
aurait à payer 50 0/0 en sus du prix de sa place.
9* Au cas où une cabine de luxe pourrait être affectée k l'installation d'un ou de deux passagers de lyl^
il serait perçu un suppiénienl de 50 OfO du prix de la place du voyageur qui l'occuperait seul, et 15 0/0 du prix d«
général par voyageur, s'ils sont deux.
3* Comme par le passé, le ^In de table est oomprU dans loa prix do pagaago.
BilletB Mtlw et retour
11 est délivré des billets d'aller et retour pour Marseille au prix du tarif plein d'un
Mllel simple au{]^menté de 50 O/o. Ces billets sont valables pour 24 mois; leur durée de
validité ne peut être prolongée.
En cas de non retour, if est remboursé au passager la différence moins 5 O/o entre
la somme versée par lui et la valeur d'un billet d'aller.
PRIX DE PASSAOE
L'OCÉAN INDIEN
Il est délivré des billets daller el retour dans les mêmes conditions pour les esca-
les, pour une durée de six mois.
Tarif des billets d'aller et retour pour Marseille au dépari de:
lamataTe . 1,743 j.saa »i
grM"!* i.iœ i.soo «38
Di«go-3ukr«i , 1 . .,. ■ ,~ -™
fioMl-B* el UsJQog» '■*" '"S ••"
— 626 —
COMPAGNIE HAVRAISE PÉNINSULAIRE
DE NAVIGATION A VAPEUR
Siège social : Rue de la Grange-Batelière y Paris,
Directeur général: E. Grosos, Le Havre.'
Ligne régulière du Havre, Saint- Nazaire, Bordeaux, Marseille, ix>ur Djibouti, Mada-
gascar, Maurice et la Réunion (voie du canal de Suez).
Départ tous les 30 jours.
Escales à Madagascar: Majunga. Diego-Suarez, Tamatave, Mananjary, Yatomandry,
Andovoranto, Tamatave.
Agences de Madagascar
MM. G. Baillrt, agent général, à Tamatave et Andovoranto.
G'* DE Batelagb et i>e Gbarbonnagb, à Majunga.
id. à Diego-Suarez.
A. Lauratet, agent, à Mananjary.
Itey et RoDET, agents à Vatomandry.
Flotte de la ligne
Havraise 7.200T» Ville-du-Havre 6.560T»
Djibouit 7.500 ViUe-de-Metz 6.500
Ville-de-Majunga 6 . 500 Ville-de-Paris 7.000
Ville-de-Tamatave 6.500 Madagascar 4.000
Diego-Suarez 6.500 Ville-d' Alger 2.200
Tarif des frais de passage
tr« classe Pont
De Marseille à JifajuDsa 650 francs
— à Diego-Suarei 700 — —
— à Tamalave 150 — —
— à la RéuQion 960 — — .
— à Maurice 960 — —
De Majunga à Diego-Suarez 90 — —
— à Tamatave 159 — —
— à la Réunion 259 — —
De Diego-Suares k Tamatave lOO — —
— & la Réunion 18? — —
De Tamatave à la Réunion 100 — 95 00
La compagnie, n'ayant pas d'aménagements pour passagers de 4* classe, ne peut
admettre ces derniers 'que comme passagers de pont pour les petits parcours, c'est-<-
dire :
De Majunga pour Diego-Suarez, Tamatave et la Réunion.
De Diego-Suarez pour Tamatave et la Réunion.
De Tamatave pour la Réunion.
Pour les prix de fret, s'adresser aux agences.
Compagnies étrangèresi seirices irrégulien
Concurremment avec les grandes compagnies françaises de navigation, il ens(«
d'autres services, assurés par des compagnies étrangères, qui augmentent ainsi les
communications entre l'Europe et Madagascar.
Une compagnie anglaise, The Castle Mail Packets Company, dessert mensuelle-
ment le port de Tamatave ; ses paquebots partent de Londres» touchent à Bordeaux,
Lisbonne, Dakar, Cape-Town, Port-Elisabeth, East-London, Lourenço-Marquès, Beira,
— 627 —
mais, à part Tamatave, ne font escale dans aucun port de la Grande Ile. Les tarifs de
passage entre Londres et Madagascar sont :
En Irtclarae r 1.31?fr.50
En '> classe 892 50
En 3« classe h'^ 00
Les navires de la compagnie allemande Deustche ùst Africa Unie visitent de plus
en plus régulièrement Majunga et Nossi-Bé à leur retour des ports de la côte orientale
d Afrique ; enfln, des voiliers de diverses nationalités mouillent assez fréquemment»
mais irrégulièrement, dans les ports des côtes Est et Ouest, les mettant en communi-
cation soit avec les îles Maurice et la Réunion, soit avec l'Europe et les ports de
rOrieul.
H V a lieu d'ajouter que les relations maritimes avec la rive opposée du canal de
Mozambique sont très fréquentes. De nombreux vapeurs, tant français qu'étrangers,
viennent charger dans les ports de Vohcmar, Diego-Suarez, Analalava, Soalala, Moron-
dava, Tulcar et Fort-Daupnin des bœufs, des produits d'alimentation et des bois ; la
plupart d'entre eux prennent à leur bord des voyageurs, de même que le Zanzibar,
cargo-boat de la maison allemande O'Swald, qui fait deux ou trois voyages par an
entre Hambourg et les divers ports de la Grande Ile.
GOMMUHIGATKmS DAHS LIlfTÉRISUR ET AUTOUR DE LOLB
Commimications maritimes côtières ^
Tamatave et Majunga sont reliés à tous les ports des c6tes Est et Ouest par des ser-
vices réguliers de vapeurs et par de nombreux voiliers qui subordonnent leurs voyages
au fret dont ils sont assurés et aux facilités de la navigation.
Le paquebot de la compagnie des Messageries Maritimes qui part de Marseille le
10 de cnaque mois met eu communication, comme on l'a dit plus haut, Maitinga,
Kossi-Bé, Diego-Suarez et Tamatave ; le paquebot quittant la France le 25 relie, d'autre
part, Diego-Suarez à S»*-Marie. La même compagnie a établi un service annexe en
correspondance avfec le courrier de France partant de Marseille le 25 de chaque mois
et qui dessert Diego-Suarez, Nossi-Bé, Analalava, Majunga, Namela, Morondava, Ambo-
hibe et Tulear. C'est le Persépoiis (lui fait le service de celte ligne annexe ; son itinéraire
est fixé ci- dessous :
BATES DES
ABBIViSS
16 9 h. m.
17 6
18 5
91 8
29 7
93 6
94 7
DÉPARTS
15 5 h. S.
16
17
7
4
20 5 h» m,
91
99
93
96
4 b. 8.
5
4
5
AmBPOETBB.
T7
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« 1
1^
157
97
115
966
138
80
140
1.009
STATIONS
Diego-Suarez
Noêsi'Bé
AnatAlavê.
Majun^
Namela
Morondava
Ambohibe
Tulear
DATES DES
ARRIVÉRS
97 8h. m.
98 5
99 6
31 ou 1«'
& 4 h. m.
9 8h. m.
3 3
4 7 h. m.
DKPARTS
97 4 h. 8.
98 3
99 1
1" 10
9 4
3 9
••••••
STATIONS
Rbport.
Ambohibe
Morondafa
Namela
Majunga
Analalava
. NossI'Bé
Diego-Suarez
Total
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9ÎI
15'
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Le tarif des prix de passage sur le Persépolis est indiqué dans le tableau ci-des-
sous :
ligne annexe de la côte Ouest d«^ Madagascar (Sarvlee colonial)
DeDief»-Saarei
Ntni-Bé
Aulakivi
Majanga
Niméla MiroDdan
1
Anbahibe
Til» 1
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75
III
35
IV
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33
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155
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III
60
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40
94
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188
150
100
m
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55
40
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63
47
40
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314
950
900
160
60
m
105
90
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1
• Les vapeurs de la Compagnie Havraise péninsulaire touchent régulièrement tous
les mois à Majunga, Diego-Suarez, Tamatave, Andovoranto, Vatomandry et Mananjary.
COMPAGNIE DES CHARGEURS RÉUNIS
Société anonyme au capital de lî.SûCOOO francs
Siège social: 1, boulevard Malesherbes, à Paris ^ agences générales à Bordeaux^
Dunkerque, Buenos-Ayrcs, Montevideo, Rio-de-Janeiro, Libreville, Dakar, Saigon et
Diego-Suarez ; agence "principale : 101, boulevard de Strasboui^, au Havre.
Président du conseil d'administration : M. Mirabaud ; directeur : H. J. Brally.
Sous- directeur : M. N
Agent général p. i. pour Madagascar et la côte orientale d'Afrique : M. Tippon.
Agent a Tamatave : M. G. Rbbut.
Ligne annexe de Madagascar.
Service postal mensuel, installé depuis le mois de mai 4901 et effectué par lesteainer
Ville-de-PemambucOy qui dessert à l'aller les ports de Diego-Suarez, vohemar, Ta-
matave, Andovoranlo, Vatomandry, Manaryary, Fort-Dauphin et, au retour, ceux ^J*
Farafangana, Mahanoro, Vatomandry', Tamatave, Fenerive, S*»-Marie, Maroantsctra,
Vohemar. H correspond à Diego-Suarez avec les courriers qui viennent de France ou
qui rentrent à Marseille.
Le départ de Dieg^-Suarez ,a lieu le 15 de chaque mois* à 5 heures du soir. Ce dé-
part est néanmoins subordonné à l'arrivée à Diego-Suarez de la malle d'Europe.
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-630 —
On voit par ce qui précède que tous les centres côtiers ou ports de la Grande Ile
sonl réunis enlre eux par un réseau marilime facilitant les déplacements et les transac-
tions commerciales.
Gommimicationfl terreatres. — Les routes. — Différents modes de looomotioB
Les voies de communications à Fintérieur, qui autrefois, n'existaient pas, ont été.
depuis six ans, multipliées à tel point que tous les centres de TOe se trouvent
aujourd'hui reliés entre eux. Des routes carrossables et muletières ont été construites
depuis la conquête française ; elles permettent au voyageur de se rendre aisément d'un
pomt à un autre à Taide des moyens de locomotion* les plus divers. De vastes régions
^nt parcourues par des voies en excellent état d'entretien, conçues selon un plan
méthodique, dont on poursuit sans trêve l'exécution, malgré des diflicultés parfois très
grandes. On trouvera plus haut, dans les notices qui précèdent, relatives aux circons-
criptions, les renseignements les plus variés sur les routes et chemins qui les parcou-
rent et les mettent en relation avec les circonscriptions voisines ; les étapes y sonl
indiquées avec la distance qui les sépare et les ressources que l'on y trouve ; en un
mot, le voyageur puisera dans ces rapports tous les renseignements susceptibles de
lui rendre aisés les déplacements en pays inconnu.
Le klaniana. — Les transports terrestres sont encore effectués dans la plus grande
partie de l'Ile à dos d'homme ; les prix sont naturellement très variables selon les
régions et les facilités plus ou moins grandes qu'on a de s'y procurer des porteurs de
profession ; on peut, cependant, poser en principe qu'un homme portant une charge de
25 kilos et marchant à raison de 25 à 30 kilomètres par jour se paie en moyenne
1 fr. 25 par journée de trajet.
Les porteurs de tilamana (sorte de chaise utilisée pour le transport des voyageur?
se paient, en général, de r fr. 25 à 1 fr. 50 par jour. Mais, sur les voies fréquentées,
telles que les routes de Tamatave à Tananarive et de Majunga à Tananarive, les tarifs,
en raison de l'importance des demandes, sont fort élevés. Lorsque les porteurs de
bagages doivent se déplacer avec la même rapidité que les porteurs de (ilanjana. ils
touchent le môme salaire que ces derniers et il est pmdent de ne pas les charger au
delà de 25 kilogrammes chacun.
Le recrutement et l'engagement des bourjanes ou porteurs sont assez délicats et
on ne saurait trop recommander aux voyageurs de s'adresser, autant que possible, aux
maisons de transport qui leur procureront des hommes vigoureux et sûrs. Le convoi
se forme à raison de 8 nommes pour le filanjana et autant d autres pour les bagages que
ceux-ci représentent de fois 25 ou 30 kilos. Trente kilos est une charge maxima et un
peu élevée pour les porteurs d'une caravane devant se déplacer avec quelque rapidité;
25 kilos est une limite raisonnable. Le voyageur sera bien inspiré en répartissant ses
bagages de telle façon que chaque colis pèse exactement 25, 50 ou 75 kilogrammes, selon
qinls devront être transportés par un, deux ou trois hommes. 11 convient d'éviter au-
tant que possible les malles et caisses encombrantes qui exigent plus de trois hommes.
Le pousse-pousse, — Des pousse-pousse, assez semblables à ceux en usage dans
les pays d'Extrême-Orient, ont été mis en service sur la route dite de l'Est, qui relie
Tananarive à Mahatsara, et sur les meilleures routes de l'intérieur. Ces véhiculas, affec-
tés au transport des voyageurs, offrent des conditions meilleures de confortable et une
réduction notable du coût du voyage. Ce mode de déplacement se généralise au fur et
à mesure Je l'ouverture de nouvelles voies carrossables.
Les voyageurs qui s'adressent aux maisons de transport peuvent obtenir des con-
ditions peu onéreuses pour aller de Mahatsara à Tananarive et inversement Le prix
ordinaire du voyage en pousse-pousse est de 150 francs pour monter à la capitale et
de 15 pour descendre, à la côte ; la personne transportée a droit à 25 kilos de Dagages
circulant avec elle. Les autres bagages paient les tarifs indiqués plus loin au chapitre
« Industrie des transports, » sous la rubrique générale « Industrie ».
Depuis l'inauguration du chemin de fer, le point de transit de Mahatsara a perdu
toute son. importance au protit de Fanovana, terminus actuel de la voie ferrée, où foules
les maisons s occupant de transports à l'intérieur ont transféré leur siège et leur matériel.
Les animaux de monture, ^UBnsV'miéneur, et principalement dans les régions mon-
tagneuses de la partie centrale^ les voyages à dos de mulet sont de plus en plus fré-
quents ; aussi, de nombreuses pistes, dites muletières, ont-elles été construites en maintes
directions. Les tentatives d'élevage faites jusqu'à ce jour permettent de penser que,
dan^ un avenir peu éloigné, on aura créé dans le pays une race d'animaux de monture
bien adaptée aux conditions climatériques et pouvant rendre les plus grands services.
Dans les provinces d'Antsirabe et de Fianarantsoa, des colons entrepenants, bientôt
imités par quelques indigènes, ont recouru à des ânes pour organiser leurs transports.
Ces animaux, qu'on peut sans exagération charger à soixante kilos, constituent un
moyen nouveau et très économique, plusieurs animaux pouvant être expédiés sous U
— 631 —
garde â*un seul conducteur. En outre, ils offrent l'avantage, inestimable dans certaines
parties de File, de n'avoir pour tinsi dire aucune exigence au point de vue de la nour-
riture et d'être peu exposés aux affections résultant d'une alimentation insuffisante.
Vautomobilisme, — Depuis quelques années déjà, les voitures automobiles ont fait
leur apparition dans la Colonie et effectué sur les routes de FEst et de rOuest des par-
cours excessivement ra|)ides qui montrent, en même temps que la parfaite viabilité de
ces voies, Pavenir certain qui est réservé à Tautomobliisme à Madagascar.
Les conditions remarquables dans lesquelles circulent les véhiculés à moteur sur
les routes malgaches ont déterminé le gouvernement local à créer, par arrêté du 20
mai 1903, un service des automobiles assurant le transport de la poste et des voyageurs
entre Mahatsara et Tananarive ' '— ^ "* ""^' - *- ^- ^
depuis Tarrivée du chemin de
M. le capitaine Grûss, fonctionne
tien complète qu'il a reçue, tant au point de vue du matériel que du personnel.
Le matériel mis au service du transport de la poste comprend: 9 camions de 15
chevaux.
Pour Tentretien du matériel, il a été créé : à Tananarive, un atelier de mécanique,
comprenant un outillage complet pour réparation et confection de pièces diverses, un
magasin à essence, un autre pour les pièces de rechange, une forge et des hangars.
A Manjakandriana : unj^Ite pour les conducteurs.
A Moramanga : un atelier pour réparations rapides, un magasin à essence, un hangar.
A Fanovana: une installation semblable à celle de Moramanga.
Le personnel préposé à la conduite et à Fentretien des automobiles est essentiel-
lement militaire, les conducteurs proviennent de rinfanîerie ou de Tartillerie coloniale
et de la légion étrangère ; tous sont mécaniciens de profession et apprennent à Tana-
narive la conduite des voitures.
a) Le transport du courrier bi-hebdomadaire de Fanovana à Tananarive et inver-
sement se fait régulièrement en deux jours. Les voitures partent de Fanovana à midi
ou 1 heure du soir, de Tananarive à 1 heures du matin et arrivent le lendemain à
destination, après avoir passé la nuit à Moramanga, qu'elles atteignent généralement
entre 4 et 5 heures du soir.
Ci-contre Thoraire de marche des courriers ordinaires.
i Départ de Fanovana, les mercredis et samedis à 1 h. du soir.
Départ de Moramanga, les jeudis et dimanches à 6 h. du matin.
Départ Manjakandriana, id. id. à midi.
Arrivée à Tananarive, id. id. à 2 h. du soir.
1 Départ de Tananarive, les lundis et jeudis à 7 h. du matin.
Départ de Mahazina, id. id. à 1 h. du soir.
Départ de Moramanga, les mardis et vendredis à 6 h. du matin.
Arrivée à Fanovana, les id. id. à 9 h. du matin.
h) Un service spécial fonctionne pour le transport des courriers pour France . et
venant de France ; les voitures n'ont pas d'horaire Hxe et marchent jour et nuit.
Le courrier est monté de Fanovana k Tananarive en 14 heures pendant la saison
sèche et 16 heures pendant la saison des pluies.
Son poids atteind souvent trois tonnes et nécessite 3 camions pour le transport.
e) Les 9 camions de 45 chevaux qui font le service de la poste ont été aménagés
de façon à pouvoir transporter 4 voyageurs en plus du chargement postal.
Les particuliers peuvent utiliser ce mode de transport. Le prix de ta place est tixé
à 100 francs pour la montée de Fanovana à Tananarive et 65 francs pour la descente de
Tananarive à Fanovana ; chaque voyageur a droit à 40 kilos de bagages sous un faible
volume.
Du l*' juin 1903 au 31 décembre 1904, les automobiles affectées au transport de la
poste ont parcouru li2.570 kilomètres, transportant 367 tonnes de courrier et 652
voyageurs. Ces chiffres montrent que l'expérience, jugée impossible par beaucoup, a
pleinement réussi, malgré les énormes difficultés provenant du pays, du climat et des
circonstances particulières de la Colonie.
Le chemin de fer. — Un premier tronçon du chemin de fer de la côte Est à Tana-
narive a été ouvert à l'exploitation publique le 1" novembre 4904. Il s'étend sur une
longueur de 102 kilomètres 100 mètres, entre Brickaville, nouveau débarcadère des ba-
teaux de la Compagnie des Messageries françaises de Madagascar, et Fanovana, termi-
nus actuel, porot de transit, où les voyageurs ayant suivi cette voie et se rendant à
Tananarive ont la faculté de prendre, s'oit la correspondance des voitures automobiles,
soit un des movens de locomotion signalés plus haut. Les prix du chemin de fer sont
calculés d'après la dislance kilométrique parcourue :
— 63Î -
1^ classe : 0,40 par voyageur et par kilomètre. •
2" classe : 0,20 id.
3« classe : 0,195 id.
4* classe : 0,04 id.
Un tarif général affiché dans toutes les gares permet d'ailleurs au voyageur de se
renseigner exactement. Les courriers postaux de Tamatave à Tananarivê emi^runteDt
également la voie ferrée jusqu'à Fanovana et de là sont conduits en automobiles jus-
qu'à la capitale.
Yoles fliiTlales
•
Il existe dans nie des voies fluviales susceptibles d'être utilisées. Bon nombre de
rivières, parfois navigables pour les grandes embarcations, constituent de précieuses
voies de pénétration naturelles : ç|uelques-uncs, telles que la Mahajainba, la Betsiboka,
la Tsiribinina et TOnilaby, tributaires du canal de Mozambique, peuvent être remontées
assez loin dans l'intérieur et des services de bateaux à vapeur ont été créés sur cer-
taines d'entrés elles.
Mais la principale voie navigable de la Colonie est le canal despangalanes, qui, par
son importance et les services qu'il rend, mérite une mention spéciale.
Canal des pangalanes. — Le canal des pangalanes a été creusé pour relier Tama-
tave à la tète de ligne du chemin de fer en utilisant la configuration du terrain qui,
entre ce port et Andovoranto, est d'une nature particulière.
La côte Est, exposée aux moussons, souvent fortes, de l'Océan indien, est presque
impraticable aux navires, et il est très difficile d'y créer un service commercial régulier.
Par contre, les sables, soulevés par les vents, ont formé des dunes élevées contre
lesquelles les cours d'eau descendant des montagnes sont venus se heurter, créant
derrière la ligne des dunes une série de bassins lacustres, plus ou moins tarses, plus
ou moins profonds, mais qui forment, entre la rivière Ivondrona, au Nord, et ta rivière
laroka, au Sud, une vaste nappe d'eau. Cette nappe deau était coupée par trois
isthmes, désignés dans la langue du pays sous le nom de ampanalana. On a pensé à
utiliser ces lacs intérieurs naturels en lés faisant communiquer entre eux par la rup-
ture des pan{ralanes, et de créer ainsi une première voie de pénétration navigable, entre
Tamatave et i origine du chemin de fer, sur la rivière laroka.
La Compagnie des Messageries Françaises de Madagascar fut fondée dans ce but. Sa
création date ae décembre 1898 ; elle eut pour objectif la construction et l'exploitation
d'une voie navigable, dite «canal des Pangalanes », à établir le long de la côte Est de
Madagascar, entre Tamatave et Andovoranto, suivant concession accordée le 6 octobre
1897 et devenue définitive le 5 décembre 1898. La durée de la concession est de 50 ans.
Les travaux entrepris par la Compagnie des Messageries Françaises de Madagascar
sont aujourd'hui presque complètement achevés ; les voyageurs et les marchandises
sont transportés avec rapidité et sécurité de Tamatave à Brickaville, point de départ de
la voie ferrée dont l'inauguration des trente premiers kilomètres eut lieu en octobre
1902 et dont les cent trois premiers kilomètres sont livrés à lexploitatlon depuis le
4 novembre 1904.
La voie exploitée par la Compagnie des Messageries Françaises de Madagascar se
compose :
1* D'une ligne de chemin de fer à voie d'un mètre, reliant Tamatave à la rivière
Ivondrona ;
2" D'une voie navigable, allant d'Ivondrona à Mahatsara ou à Brickaville.
Chemin de fer de Tamatave à Ivondrona, — La voie ferrée est à la largeur d'un
mètre et s'étend sur une longueur de douze kilomètres.
Elle part de la pointe Hastie, au Sud-Est de Tamatave, et se dirige sur rivondroaa
en suivant le bord de la mer. Au kilomètre 3, elle traverse la rivière Manangareza en
passant sur un pont métallique, le premier qui ait été établi à Madagascar.
En arrivant à Ivondrona, la ligne se subdivise en plusieurs tronçons : un gui tra-
verse la gare, un autre qui mène aux ateliers de réparations, un troisième qui mène
aux bâtiments du lazaret d'Ivondrona, un quatrième qui se dirige sur la gare de la
petite vitesse, commune à la voie ferrée et à la voie navigable. Là, les marchandises,
a l'abri sous im vaste bâtiment couvert, sont enlevées des wagons par une grue puis-
sante et déposées, soit dans les chalands amarrés eux-mêmes sous un grand abri, soit
dans deux vastes magasins situés à l'opposé du port.
A Tamatave se trouvent :
1* Une gare pour les voyaeeurs et les marchandises expédiées en grande vitesse ;
2« Un vaste magasin pour la petite vitesse ;
S* Ld magasin général ;
4* Les bureaux de la direction ;
b* Les maisons d'habitation du directeur général, du chef de gare, etc.
— 638 —
La gare de Tamatave est reliée^ par une voie spéciale appartenant à la Compagnie^
aux Magasins généraux, aux magasins de la douane et au quai de débarquement, ainsi
qu*au ciiemin de fer de Taniû.
A ivondrona se trouvent :
!• Une gare pour les voyaeeurs et pour les marchandises en grande vitesse:
2** Deux magasins et un bâtiment spécialement aménagés pour la petite vitesse,
le déchargement des wagons, le déchargement des chalands ou des vapeurs et réci-
proquement ;
3*» Un atelier de réparations des plus complets ;
4* Une cale de lancement ;
5» Un quai couvert ;
e*» Une maison d'habitation pour le chef de gare ;
7« Une maison d'habitation pour le chef des ateliers ;
• 8" Une maison pour le chef d'exploitation de la voie navigable ;
9** Des maisons d'habitation pour le personnel.
lO* Une buveite pour les voyageurs.
Matériel de la voie ferrée. — Le matériel de la voie ferrée se. compose de :
Cinq locomotives ;
Cinq wagons de voyageurs ;
Six fourgons ;
Vingt et un wagons plates-formes,
suffisants pour assurer un service régulier de trois trains par jour dans chaque
sens, et permettre la mise en circulation de trains supplémentaires en cas d'encom-
brement. ■
La durée du trajet de Tamatave à Ivondrona est de 25 minutes.
Voie navigable. — La voie navigable mesure 135 kilom. 096. Âu départ d'Ivondrona,
elle suit le cours de la rivière du même nom et de son affluent, Ambavarano, traverse
les lacs Nosi-Ve et Sarobakina et arrive au premier pangalanc près du village de Ta-
nifotsy ; puis elle traverse les lacs de Tanifotsy. Tampina, Antampina, suit les lits des
rivières Irangy et Àmpitabc et atteint le second pangalane, d'Ampanôloâmâizina. £lle
entre ensuite dans les lacs Rasoa-Masay et Rasoa-Be, jusqu'au village de Vavony, où
elle emprunte le cours de la rivière Imàhasoa, à l'extrémité de laquelle elle rencontre
le troisième et dernier pangalane d'Andavakininienarana, plus connu sous l'abréviation
d'Andavaka.
Aussitôt après cette tranchée, la voie navigable se confond avec le lit dû Ràïiomainty,
rivière sinueuse, encombrée de troncs d'arbres renversés, que la Compagnie des
Messageries Françaises de Madagascar a dû régulariser en l'élargissant à 20 mètres au
minimum. Cette rivière va jusqu'à la ville d'Andovoranlo, où elle se jette dans l'Iaroka.
C'est en remontant cette dernière que les bateaux de la compagnie se rendent à Bric-
kaville, tête de ligne de la voie ferrée vers Tananarive.
Les trois pangalanes de Tanifotsy, d'Ampanotoamaizina et d'Andavaka ont ensemble
une longueur de 3.181 mètres et représentent un volume de 626.800 mètres cubes.
Il faut' ajouter à ce chiffre, tant pour les dragages eii rivière que pour le percement
des seuils ireliaht les lacs entre eux, environ 800.000 mètres cubes.
Les terrassements et les dragages donnent ainsi un cubage de plus de 1.426.800
mètres cubes.
Matériel de navigation. — Le service est assuré sur ta voie navigable par une
flottille de dix-huit ctialands se décomposant ainsi :
4 chalands d'une portée de 18 à 20 tonnes pontés (n" y, f, Sy 4);
4 id. id. ouverts (n*» tf, 7, *,») ;
2 id. 28 à 30 tonnes pontés (n- ii, yi^;
1 id. 25 id. ponté (n* 5);
4 : id. * 35 à 40 id. pontés (n«»" iS, U, 15, i6);
1 id. maximum de 60 tonnes ponté (n* tO) ;
2 . id. 30 à 35 tonnes pontés, eu montage .(n*^' 47 y U).
La Compagnie possède en outre dix vapeurs dont les noms suivent :
ChàrleS'Bncka, de 150 chevaux, pour voyageurs.
Andavoranto, 30 id. id.
Ivoiidro,- 30 id. id. •
Mahatsara, 45 id. id.
Tamatave, 30 id. ' Id.
Tanifotsy^ 15 id... . pour remorque.
Passe-Partout, 50 id. id.
Vavony, 40 id. id.
Irangy f 90 id. pour vovageurs et remorque.
Général-Gallieniy 90 id ia.
— 634 —
m
D'importants ateliers de réparations, installés à Ivondrona, permettent à la Com-
pagnie d^ntrctenir son matériel roulant et flottant dans un contmuel parfait état ; ses
ateliers, pourvus d'un outillage perfectionné, comprennent notamment :
1 locomobile de 15 chevaux.
3 machines à percer.
1 machine à raboter.
1 machine à rouler.
1 étau limeur.
2 tours parallèles.
1 tour à roues.
1 presse à rails.
2 scies à ruban.
1 scie circulaire.
1 poinçonneuse-cisaille.
1 forge.
1 fonderie de cuivre.
1 fonderie de fer.
i appareil de levage pour locomotive.
TraflCi — Depuis que les marchandises vont sans interruption jde Tamatave à Ha-
hatsara et à Brickaville, le trafic suit une marche ascendante remarquable dont le ta-
bleau suivant donnera une idée ;
Il a été transporté:
1* Sur la voie ferrée:
Voyageurs (nombre).
Marcnandises (ton-
nes)
1"S«Mstrs
INI
2« StsMstrs
INI
1«r SiMttrs
1N2
1N2
1«rS«Deitri
1N3
!• SMBaiti*
1N3
1«SmiIii
INI
13.385
6.727
2.538
2.765
14.636
6.996
3.005
3.153
16.356
8.188
4.091
4.11)6
13.583
13.108
4.385
9.176
10.718
13.355
3.3G9
10.881
7.309
11.375
9.5U
14.397
5.865
8.5%
3.33!
10.714
M^W^ .•••.■•..«•...
9» Sur la voie na-
Tigable :
Voyaseurs (nombre).
Marcnandises (ton-
nes)
Tarifs. — Les distances servant de base pour Tapplication des tarifs qui vont suivre
sont les suivantes :
De Tamaiaye & iTondrona 10 kiloro.
id. Tanifotsy 48 —
id. Ampaootomaiiina 76 —
De Tamatave i Andavaka 104 kiloffl .
id. Andovoraoto 130 —
id. Brickaville 146 -
A. — Voyageurs
GAABS
de Tamatave à Ivondrona
id. Tanifotiiy
id. Ampanotoamaizina
id. Aaaavaka
id . Andovoraoto
id. Brickaville
BILLETS SIMPLES
U» CLA88B
4 00
19 90
30 40
41 60
48 00
58 40
9* CLASiB
9 00
960
15 90
90 80
94 00
99 20
ALLER ET RETOCR
l'« CLASSB
6 00
»
»
9* CLAKI
300
Les enfants au-dessous de 4 ans ne paient pas.
Les enfants de 4 à 7 ans paient demi-tarif.
— 635 —
B. — Marchandises
QARES
BAGAGES
MESSAGERIES
PETITE
VITB8SB
RIZ
cAIiAalbs
etc.
De TamalaTC à I vondrona
10 fp.
48 •»
76 .
104 *
120 .
146 *
146 »
120 •
104 «
76 »
48 •
10 u
5fr.
24 >
38 -
52 •
60 -
73 .
73 .
60 »
52 .
38 »
24 •
5 -
3 *
14 40
22 80
31 20
36 »
43 80
26 30
21 60
18 70
13 70
14 40
3 »
14 6e
12 >
10 40
7 60
14 40
3 .
id. Anlanifotav
id. Ampanotoamaizina.
id. Anaavaka
id. Adovoranto
id. Brickaville
I>e Brickaville à Tamatave
Andovoraotû id
Andavaka id
Amoanoloaniaizina id
Tanifotsv id
Ivondrona id
Les pnx ci-dessous s'appliquent au tonneau d'affrètement, tel qu il est défini au
décret du 25 août 1861 :
C. Petits colis
Grande vitesse. — Bagages de 0 à 20
id. id de 20 & 40
id. Messageries de 0 à 40
Petite vitesse de 0 à 40
kilos, 0 fr. 20 le myriamèlre.
id. 0 40 id.
id. 0 20 id.
id. 0 12 id.
D. — Péages
Les tarifs ci-après s'appliquent aux bateaux n'appartenant pas à la Compagnie, ainsi
qu'aux voyageurs et marcnandises qu'ils transportent :
1** Voyageurs au-Kiessas do 7 ans 5 fr. 00 par pangalane traversé.
9* id. au-dessous de 7 ans 9 50 id.
3** Marchandises, par tonne de 1 000 kilos on par tonneau
d'affrètemeat 5 00 id.
4* Bateau vide ne pouvant pas contenir plus de 10 tonnes... 1 00 id.
5* Bateau vide d'une contenance supérieure à 10 tonnes 2 00 id.
6** Bateau non destiné au transport des voyagears ni des
marchandises 20 00 id.
7* Droits d'accostage aui quais et appontements d'Ivondrona :
€1) Pierres, briques, engrais 1 50 par 1.000 kilos.
6) Autres marcnandises 3 00 id.
Marche des trains à partir du iO octobre i90S
SEMAINE
IIATIM
Départ de Tamatave
Arrivée A Ivondrona
Dépj^rt d'Ivondrona
Arrivée à Tamatave
DIMANCHE
Départ de Tamatave
Arrivée à Ivondrona
Départ d'Ivondrona <
Arrivée à Tamatave
6 h. 15
6 h. 45
8 h. 30
g h. 00
MAllN
7 h. 30
8 h.
10 h: 45
11 h. 15
soia
1 h. 15
1 h. 45
2 h. 30
3 h.
soxa
2 h. 30
3 h.
6 h. 15
6 h. 45
SOtB
4 h. 45
5 h. 15
6 b. 15
6 h. 45
— 836 —
J>épaHs des bateaux
Semce des voyageurs. — Départs d'Ivondrona pour Tanifotoy, Ampanotoamaizina,
Andavaka, Andovoranlo, Brickavitie :
Les mardis et vendredis, à 7 heures du matin.
Départs de Brickaville pour Andovoranto, Andavaka, Ampanoloamaî^na, Tanirotsy,
Ivondrona :
Les mercredis et samedis, à 5 heures du matin.
Les voyageurs sont priés de prendre leurs billets et de faire enregistrer leurs
bagages la veille du départ.
Les travaux d'amélioration de !a voie navigable que la Compagnie des Messageries
Françaises de Madagascar a entrepris depuis 1902, Taugmentation et la mise en état de
son matériel faits durant cette même période ont si heureusement moditié la condi-
tion des transports que la Co:onic n'a pas hésité, au moment de ta réorganisation des
services postaux, le 1" mai 1902, à lui confier la totalité de ce service entre Tamaiave
et Mahatsara et depuis le 4 novembre 1904, entre Tamatave et Brickaville. La Compagnie
a, depuis, assuré le transport de Ja poste avec une grande régularité.
L'augmentation constante des recettes est la preuve de la régularité et de la sécu-
rité que la Compagnie des Messageries Françaises de Madagascar a su donner au ser-
vice qu'elle avait à assurer.
Les renseignements ci-dessus montrent que les déplacements sont aujourd'hui
relativement faciles à Madagascar. Mais il convient encore de recommander au
voyageur de ne pas se mettre en route, dans la plupart des cas, c'est-à-dire toutes les
fois qu'il circulera en dehors des voies maritimes et de ia route de !'Est par automobi'e,
sans la popote dont il aura, dès la France, pris la précaution de se munir, ainsi que sans
les aliments, conserves, vin, etc., dont l'approvisionnement doit être ca'cu'é d'après la
durée probable du voyage et les ressources que pourra oflFrir la route parcourue; il va
sans dire qu'il ne devra jamais se séparer ni de son caoutchouc, ni de son lit de camp,
pas plus ^ue des colis renfermant les effets de rechange dont il peut, à tout instanl,
avoir besoin. Il trouvera, dans ta p upart des localités traversées, des gîtes d'étapes
pour s'abriter et se procurera, sans trop de peine et presque partout, de la viande
fraîche, de la votaille, des légumes etdesœufs. h va sans dire, aussi, que tous cesappro-
visionnements ne sont pas nécessaires, lorsqu'il s'agit de voyager sur une voie fréquentée
comme la route de l'Est, de Mahatsara à Tananarive, où il est toujours facile de combiner
des étapes de façon à pouvoir déjeuner ou dîner dans des hôtels qui, pour n'être pas
luxueux, offrent néanmoins au voyageur le minimum de confort exigible. Les hôte leries
installées à Mahatsara, Ampasimbe, Ranomafana, Beforona. Moramanga, Mafaazina et
Manjakandriana sont bien tenues et évitent aux voyageurs de passage bien des tracas
et des ennuis.
GOlEMXmiCATIONS POSTALES ET TÉLÉGRAPHIQnES
Les communications postales et télégraphiques sont assurées à Madagascar d'une
manière aussi complète que le permettent l'étendue de la Co'onie et la nature du terrain-
Des courriers réguliers ont été établis, qui relient la plupart des centres, même dans
les régions les p us éloignées ; le réseau télégraphique est aujourd'hui fort étendu et
parcourt l'ile dans ses pius grandes dimensions, Tananarive se trouvant relié à Tama-
tave, Diego-Suaréz, Majunga, Tulear, Fort-Dauphin et les ports de la côte orientale.
Liste des bureaux ouverts au service de la télégraphie officielle et privée
AmbalaTao.
Ambato (Boina).
Ambatolampy.
AmbatoQdrasaka.
Âmbohimabasoa.
Ambobiiniangara.
Ambosilra.
Andovoranto.
Andriba.
Anivorano.
Anjoiorobe.
Ankazobe.
Antalaba.
Antsiafabotitra.
Aotsirabe.
Beforona.
Bebara.
Reneaitra.
Betato.
Betroky.
Diego>Suarez.
FarafangaDa.
Fianaraïitsoa.
Fibaonana.
Port- Dauphin.
Ibosy.
Ifanadiana.
Imefimandroso.
Maevatanana.
Mahaaoro.
Mahatsara.
aaai iMiPao vi * "
MaiuDga.
ManitS}'.
.Mananjary.
Maodritaara.
Maneriaerina.
Manjakandriana.
Maroanlsetra. .
Marololo.
Marovoay.
Morafenobe.
Miarinarivo.
Moramanga.
Morondara.
Ramartioa. -
Soalala.
cwiHninvaTak
Tamatave.
TaaanariTe, R. P-
Tanaoarive-ADdohilo.
Tongobory.
TsiTory.
Tnlear.
Vatomandry.
Vohemar.
AnboKtpeno*
Aoalalava.
Andranokodilra*
Antsohihy.
Arivonimamo.
Befandriana {Sckd).
Brickaville.
--637-
Liste des bureaux ouverts à la délivrance et au paiement des mandats-
poste iTitérieurs (1)
Tinanarive R. P. T
Tananarive-Andohiilo. T
Tamatave. T
Majmiga. T
AmbaUK (Orande-Terre).
Ambalarao.
Ambatolampy.
AriTonimamo.
Aokazobe. T
AmbbtoDdrazaka. T
Anibohimahasoa. T
Andovoranto. T
Anivorano. T
Antalaba.
Analalava.
Ambotitra. T
Anlsirabe. T
Beforoaa. T
Betroky. T
Cap d'Ambre.
Diego-Suarez. T
Fori-Dauphio. T
Farafangana.
Fianarantsoa. T
Ilot Indien.
Ihosy. T
Tvobibe.
FanoTana.
MiarinariYo.
Moramanga. T
Mahatsara. T
Maroantsetra T
Mahanoro. T
Mananara.
Mananjary. T
Maiutirano.
Mandritsara. T
ManjakaodrUna.
Marovoay. T
Marolambo.
Maevatanana. T
MoroDdava.
No88l-Bé.
Sainte-Marie.
Soalala.
Tulear. T
Vatomandrv. T
Voheniar. T
Ampanihy.
Benenitra.
Tongobory.
Manombo.
Ankazoabo.
Ambohibe.
Brickaviile.
Antsohihy.
Lignes de navigation reliant Madagascar aux pays voisins
BATES
DBF PA8SAOK8
à Tamatave
2 on 3
6 ou 7
15 ou 16
18
Vers le 90
Vers le 95
Vers le 27
COMPAGNIES
Messageries Maritimes
id.
id.
id.
CaBtle Line
Chargeurs Réunis
Compagnie Havraise
PAQUEBOTS
VBNANT Die
Maurice
France
id.
Maurice
Jje Cap
Lourenço-Marquës
(par Maiunga)
France (p. Majunga)
PAQUEBOTS ALLANT A
Sainte-Marie, Diego-Suarez, Mahé
des Seycheiles, Aden, France.
Réunion, Maurice,
id.
Diego, Nossi-Bé, Majunga, MayoU
le, Moroni, Zanzibar, France.
Maurice.
Majuoga, Lourenco-Marquèi.
Réunion, Maurice.
Service spécial de la côte Daest
{Annexe des Messageries Maritimes)
Le paquebot annexe des Messageries Maritimes le Persépolis dessert mensuelle-
ment iacôte Ouest, de Diego-Suare% à Tulear, en passant par Nossi-Bé,Anala(ava, Majunga,
Mantirano, Morondava et Ambohibe.
Le départ pour les ports du Sud a lieu le 14 ou le 15 de chaque mois, le lendemain
de Tarrivee sur rade de Diego du paquebot quittant Marseille le 25.
Le retour à Diego (le 3 ou 4 du mois suivant coïncide avec le départ du paquebot
pour France (5 ou 6).
Service maritime postal de la côte Est
( Ville-de-Pernambuco. — Chargeurs Réunis)
ALLER
Diego-Suares départ le 15 à 4 h. soir
>ohemar arrivée le 16 à 6 h. ra. départ le 16 à midi.
^ainle-Marie — 17 à midi. — 17 à 6 h. soir.
Tamatave — 18 à 6 h. m. — 19 à 6 h. soir.
yatomandry — 20 à 6 h. ra. — 90 à 6 h. soir.
Mananjary — 2là6h.m. - 22 à 6 h. soir.
Farafangana — 23 à 6 h. m. — 23 à midi.
Fort-Dauphin -^ 24 à 6 h . m.
RETOUR
Fort-Dauphin départ le 24 à 4 h. soir
rarafangana arrivée le 25 & midi dép%rt le 25 à 6 h. soir.
Mananjary — 26 à 6 h. m. - 27 à 6 h. soir.
Mahanoro — 28 à 6 h. m. — 28 à raidi
Vatomandry — 29 à 6 h. m. — 30 à 6 h soir.
TamaUve — l«'à 6 h. m. — l'àôh. soir.
Fcnerlve..; - 2 à 6 h. m. — 2 à midi.
Maroantsetra — 3 à 6 h. m. — 3 à midi.
J^ohemar — 4 à 6 h. m. — 4 à midi.
Diego-Suarez — 5 â 6 h. m.
(1) T. — Bureaux ouverts au service des mandats télégraphiques.
--638 —
Nota. — La date du dépari de Diego est seule impêralive.
Au retour, l'arrivée à Diego correspond, autant que possible, avec le départ du
courrier allant en France, le 5 ou le 6 ae chaque mois.
Tarif des correspondances postales
1" Pour rin teneur de Madagascar, la France et tes colonies françaises :
Lettres ordinaires : 0 fr. 15 par 15 grammes ou fraction de 15 grammes.
Autres objets de correspondance : 0 fr. 05 par 50 grammes, avec un maximum de
350 gammes pour les échantillons et de 3 kilos pour imprimés, journaux, papiers
d'affaires, etc.
Exceptionnellement, la taxe applicab'e aux journaux et écrits périodiques publiés
dans la Colonie est de 0 fr. 01 jusqu à 50 grammes, avec augmentation d'un cenlime
par 25 grammes en excédent.
Les lettres non affranchies sont taxées à l'arrivée à raison de 0 fr. 30 par 15 gram-
mes ou fraction de 15 grammes. Celles insuffisamment aifiranchies sont ta.xees au double
de l'insuffisance.
2» Pour les autres pays faisant partie de l'union postale :
Lettres ordinaires : Ofr. 25 par 15 grammes ou fraction de 15 grammes.
Journaux et imprimés : 0 fr. 05 par 50 grammes ou fraction de 50 grammes. Poids
maximum : 2 kilos.
Papiers d'affaires : 0 fr. 05 par 50 grammes avec un minimum de perception de
0 fr. 25 (1). Poids maximum : 2 kilos.
Echantillons: 0 fr. 05 par 50 grammes avec un minimum de perception de 0 fr. 10.
Poids maximum: 350 grammes.
Objets recommandés : 0 fr. 25 en plus de l'afifranchissement ordinaire.
il existe dans les bureaux de poste un tarif général indiquant les conditions d'envoi
des journaux, imprimés, papiers a'affîaires et écJhantillons a destination des pays ne
faisant pas partie de l'union postale. Ce tarif est tenu à la disposition du public.
Valeurs déclarées: Des lettres et boites contenant des valeurs déclarées peuvent
être expédiées de Madagascar à destination des pays de l'union postale qui admettent
ces envois.
Les chargements, lettres ou boUes de valeurs déclarées sont admis à circuler sur
les lignes suivantes : Tananarive-Tamalave, Tananarive-Majunga, Tananarive-Fianaran-
tsoa, ainsi que sur les lignes côtières, par bateaux (2).
Ils ne sont admis à circuler, sur les autres lignes, qu'aux risques et périls des
expéditeurs et sont alors considérés comme lettres ou objets recommandés jusqu'à leur
arrivée dans l'un des bureaux désignés ci-dessus.
Les valeurs admises à circuler par la poste sous la dénomination de valeurs décla-
rées sont :
1* Pour les valeurs expédiées sous enveloppe : les billets de banque, les chèques,
les bons, les coupons de dividende ou d'intérêt échus, payables au porteur ;
2» Pour les valeurs expédiées dans des boîtes : les bijoux ou objets précieux de
petite dimension, la poudre d'or.
La déclaration des valeurs insérées doit être portée d'avance sur l'adresse, sans
ratures ni surcharges, même approuvées, sous peine de refus d'admission.
Le montant des valeurs est énoncé en langue française, en toute lettres, en francs
et en centimes, sans indication de leur nature.
L'adresse ne peut être écrite au crayon, ni le destinataire désigné par des initiales.
Lettres valeurs déclarées
Les lettres contenant des valeurs déclarées doivent êtres mises sous enveloppes
scellées de cachets en cire fine de même couleur, avec empreinte : les cachets
doivent être placés de manière à retenir suffisamment tous les plis de l'enveloppe.
L'empreinte de tous les cachets doit être unifonne, sans surcharge apparente ol
reproduire un signe particulier à l'envoyeur. Les empreintes banales, telles que celles
omenues au moyen d'une pièce de monnaie, d'un aé à coudre ou de tout autre objet
semblable, ne peuvent êtres employées.
La partie du cachet frappée de l'empreinte doit porter sur les plis. Le nombre
des cachets doit être de deux au moins ; il peut être porté jusqu'à cinq et même au
delà, si la forme ou la dimension do l'enveloppe rend ce nombre nécessaire.
Toute déclaration frauduleuse de valeur supérieure à la valeur réellement
insérée est interdite. Par contre, on peut ne déclarer qu'une partie de la valeur
réellement insérée.
(1) 0 fr. 15 dans les relations avec la France et les colonies françaises.
(9; Par terre à Tamatave-Mananjary, Pianarantsoa-Mananjary.
- «39 -
Les taxes et droits applicables aux chargements doivent toujours êtres acquittés
d'avance par les expéditeurs par l'apposition de timbres-poste, qui ne doivent ni se
toucher, ni être repliés sur les deux côtés de Tenveloppe. Les lettres contenant des
valeurs déclarées doivent être déposées aux guichets des bureaux de poste, où il
en est donné reçu à Texpéditeur.
11 est interdit d'insérer dans les lettres contenant des* valeurs déclarées des pièces
de monnaie, des matières d'or et d'argent, des bijoux ou autres objets précieux.
Les lettres contenant des valeurs déclarées adressées sous des initiales ne sont
pas admises.
Il n'y a aucun minimum de déclaration: le maximum est 10.000 francs.
II est interdit d'envoyer des valeurs déclarées sous enveloppes de deuil ou à bords
de couleur.
Taxe des lettres de valeurs déclarées
Cette taxe se compose de celle d'une lettre recommandée de môme poids, plus
un droit d'assurance, tixé à 0 fr. 10 par 500 francs de valeurs déclarées pour l'inténeur
de Madagascar, et de 0 fr. 20 par 300 francs ou fraction de 300 francs pour :
La France, La Gochinchiae, La NouYelte-Calédonîe, Ile Maurice,
L'Algérie, Cambodge, Djibouti, lies Seychelles,
La TunisîA, Etablissemt* du Détroit, Mayottè, Ceylan,
La Réunion, L'Aunam, L'Egypte, Hong-Kong.
PondJchéry, Le Tonkin, Le Japon,
0 fr. 35 par 300 francs pour :
I^ Guadeloupe, L'Espagne, L'Allemagne, La Russie,
La Martinique, L'Italie, L'Autriche-Hongrie, La Serbie,
La Guyane française. Le Luxembourg, La Belgique, La Suède,
Le Sénégal, La Norvège, La Bosnie-Herzégovine. La Suisse,
Le Danemark, Les Pays-Bas, La Bulgarie, Le Gabon,
Les Aninies danoises, Le Portugal, La Roumanie, Confédération argentine*
0 fr. 45 par 300 francs pour :
Le Groenland, lies I^eward, lie de Malte, Trinité, lies Falkland, Gambie, Lagos, Guyane
britannique, Jamaïque, Terre-Neuve, la Grande-Bretagne, llnde britannique, Sierra-Leone, Côte
d'Or, Grenade, Saint- Vincent, Sainte-Luce,,Proctectorat allemand de l'Afrique orientale
Les colonies portugaises, Saintiago, Cap-Vert, San-Thomé, Loanda, Angola, l'Erythrée (colonie
italienne).
Les lettres de valeurs déclarées ne sont pas admises pour d'autres destinations.
B<Âtes de valeurs déclarées
Les bijoux et objets précieux et la poudre d*or expédiés dans des boites et dont
la circulation est autorisée avec la France, TAlgérie et les colonies françaises, ainsi
Sue certains pays étrangers désignés ci-après, sont assimilés aux lettres contenant
es valeurs déclarées, quant aux formalités de dépôt et de remise au destinataire.
Le maximum de la déclaration est fixé à 10.000 francs par envoi ; il n'y a pas de
minimum.
Les taxes et droits spéciaux à percevoir sur ces envois sont énoncés ci-après.
Les boites contenant des valeurs déclarées doivent être présentées closes d'avance.
11 est interdit aux agents des postes de prêter leur concours à la fermeture de ces
boîtes.
Le poids de chaque envoi ne peut dépasser un kilogramme dans le service
international. Il n'est pas limité dans le service intérieur. Les dimensions maxima des
bottes sont fixées à 30 centimètres en longueur et 10 centimètres en largeur et en
hauteur. L'épaisseur des parois de boites aoit être de 8 millimètres au moins.
Elles doivent être entourées d'un croisé de ficelle solide, scellées sur les faces
• latérales au moyen de cachets en cire fine de même couleur et portant une même
empreinte particulière. Le nœud de la ficelle doit être pris sous un des cachets. Les
autres faces doivent être garnies, sur toute leur étendue, de feuilles de papier blanc y
adhérant fortement et destmées à recevoir, indépendamment de l'adresse du destina-
taire et de la déclaration de la valeur, les différents timbres que les agents doivent y
apposer.
En cas de perte ou de détérioration résultant de la fracture des boites dont les
parois, n'auraient pas au moins 8 millimètres d épaisseur, l'administration des postes n'est
tenue à aucune indemnité.
Il est interdit d'expédier dans des bottes, comme valeur déclarées, des monnaies
françaises ou étraïigères avant cours et d'y insérer des lettres.
Il est également interdît d'expédier en France des bijoux d'un titre inférieur au
titre légal. Les objets de cette nature sont retournés aux expéditeurs par le bureau de
garantie.
— 640 —
Les hottes à destination de ta France ou de l'étranger doivent être aecompagnées
de déclarations en douane. Les fonnuies de déclarations sont mises gratuitement à la
disposition du public dans les bureaux de postes et sont centralisées par les bureaux de
Tamatave, de Diego-Suarez et de Majunga pour être soumises à la douane.
Taxe des boîtes de valeurs déclarées
La taxe des boites de valeurs déclarées se compose :
1" Dans le service intérieur;
D'une taxe de transport de 0 fr. 05 par 50 grammes ;
D'un droit de recommandation de 0 fr. 25 ;
D'un droit proportionnel de 0 fr. 10 par 500 francs ou fraction de 500 fhincs
déclarés.
2' Dans le service international (France et colonies françaises comprises) :
Les bottes de valeurs déclarées sont soumises à une taxe tixe et un droit propor-
tionnel calculé sur chaque 300 francs ou fraction de 300 francs de la valeur déclarée
conformément aux indications du tableau ci-dessous.
DESTINATION DES ENVOIS
Fntnce, Algérie, Tunisie, la Réunion, Indo-Chine, Pondichéry,
Nourelle-Calédonic, Mayotie, Djibouli, Egypte ;
Colonies françaises ne correspondant avec Madagascar que par
la voie de France
Allemagne, Bel|fique, Italie, Suisse, Portugal
Autriche-Hongrie, Pays-Bas
Bulgarie
Turquie (voie d'Autriche)
Er\ Ihrée
Japon
Luxembourg :
DROIT FIXE
Sfr.OO
2
3
4
4
5
Q
9
50
50
00
00
50
50
00
95
DROIT
PROPORTIOKNBL
par
SOOfr.ou fraction
de 300 fr.
0fr.2O
0
0
0
0
0
0
0
0
35
35
35
35
45
45
«0
35
L'accusé de réception (facultatif pour les expéditeurs) est uniformément de 0 fr. 10.
COUS POSTAUX
Le service des colis postaux est assuré par les administrations des postes des pavs
participant à la convention internationale de 1897, par les compagnies maritimes et ae
chemins de fer et par les courriers de la poste.
II se divise en deux régimes qui sont :
Le régime intérieur et le régime international.
Régime intériear
Le régime intérieur comporte les échanges de colis postaux entre les bureaux de
poste (de plein exercice et auxiliaires) de la Colonie.
Dans ce régime, il est accepté des colis postaux de 0 à 3 kilos, de 3 à 5 kilos et,
exclusivement pour les localités suivantes, des colis avec valeur déclarée et des colis
de 10 kilos :
Ce sont : Tamatave, S^*-Marie, Diego-Suarez, Nossi-Bé, Analalava, Majunga, Mainti-
rano, Morondava, Ambohibe, Tulear, Vohemar, Yatomandry, Matianoro, Mananjary,
Farafangana, Fort-Dauphin et Tananarive.
Tarif :
Transport par mer de 0 & 3 kg. 0 fr. 50 Transport dans
id. de0&5— 1 » rintériour de 0 & 3 kg. 2 fr. 00
id. de 0 à 10— 3 » id. de 0 à 5 — 3 •
Id. de 0 à 10- 6 • (ezclasive-
ment pour
TaDanari -
▼e.)
Régime international
Le régime international comporte les échanges de colis postaux, de 0 à 3 kilos» de 3
— 641 —
à 5 kilos, de 5 à 10 kilos, et des colis avec déclaration de valeur aux conditions et prix
tixés par le tarif ci-après.
Les colis débarquant dans la Colonie sont, en outre, frappés d'un droit, dit de
factage, de 0 fr. 25 par colis, sans préjudice des droits de douane ou de consommation
fixés par les tarifs en vigueur.
Conditions générales
Conditionnement^ emballage. — Pour être admis à Texpédition, tout colis postal
doit être accompagne d'un bulletin d'expédition et des déclarations en douane, s'il y a
lieu, à remplir par l'expéditeur et présenter les conditions d'emballage, de poids, de
volume, etc., exigées parles règlements.
Prohibitions, — Il est interdit d'expédier par colis postal des lettres ou notes avant
le caractère de correspondance ; les colis ordinaires ne doivent pas contenir d'espèces
monnayées, ni des matières d'or, d'argent et autres objets précieux.
U est également interdit d'expédier des colis postaux renfermant des matières
explosibles, mflammablcs ou dangereuses, des articles prohibés par les lois ou règle-
ments de douane ou autres. Les contraventions aux dispositions qui précèdent sont
poursuivies conformément aux lois en vigueur.
Dimensions, volume. — Les colis postaux de 0 à 3 ou à 5 kilogrammes ne peuvent
dépasser le volume de 25 vléciipèlres cubes, ni la dimension de 60 cenlimélres ; sont admis,
dans tous les cas, lorsqu'ils ne dépassent pas i mètre en longueur et io centimètres
ou largeur ou épaisseur, les colis postaux oui renferment des parapluies, cannes, plans
au cartes en rouleau, toiles, étoffes enroulées, fusils, armes blancnes (sauf proliibilioâ
spéciale) et autres objets similaires.
Les colis postaux de 3 à 10 kilogrammes peuvent atteindre la dimension de 1 m. 50
sur une face quelconque, mais ne pas excéder le volume de 55 décimètres cubes.
Déclaration de valeur. — Les colis postaux sont acceptés avec déclaration de valeur
jusqu'à la limite de 300 francs.
Le droit supplémentaire d'assurance exigible pour la déclaration de valeur est
uniformément nxé à 0 fr. 10 par 500 francs, à Tinlérieur de la Colonie.
Le droit d'assurance par 300 francs ou fraction de 300 francs pavable pour les colis
postaux à destination des pays qui acceptent la déclaration de valeur est tixé, pour
chacun de ces pays, d'après le tarif ci-annexé.
Avis de réception. — L'envoyeur d'un colis postal peut obtenir un avis de réception
de cet objet en payant d'avance un droit fixe de 0 fr. 15.
, A /franchissement. — L'aff*ranchissçment des colis postaux par les expéditeurs est
obligatoire au départ, tant pour les colis du régime international que pour ceux du
régime intérieur.
Responsabilité. — Sauf le cas de force majeure, lorsqu'un colis postal a été perdu,
spolié ou avarié, l'expéditeur et, à défaut ou sur la demande de celui-ci, le destinataire
a droit à une indemnité correspondant au montant réel de la perte, de la spoliation
ou de l'avarie, à moins que le nommage n'ait été causé par la faute ou la négligence
de l'expéditeur ou ne provienne de la nature de l'objet et sans «lue cette indemnité
puisse dépasser, pour les colis ordinaires de :
Oà 3 kg 15 francs.
3 à 5 — 25 —
5 à 10 — 40 —
et, pour les colis avec valeur décFarée, le montant de cette valeur.
L'expéditeur d'un colis postal perdu a, en outre, droit à la restitution des frais
<1 expédition, ainsi que des frais postaux de réclamation lorsque la réclamation a été
motivée par une faute du service.
Toutefois, le droit d'assurance reste acquis à l'administration postale.
.Les administrations cessent d'être responsables des colis postaux dont les ayants
droit ont pris livraison.
Il n'est pas dû d'indemnité en cas de retard accidentel dans la remise d'un colis
iwslal, sauf dans le cas où ce retard a eu pour effet immédiat d'occasionner l'avarie du
<*ontenu, mais sans que l'indemnité à paver puisse dépasscT celle prévue pour la
perte elle-même d« colis.
Toute déclaration frauduleuse de la valeur supérieure à la valeur réelle du contenu
est interdite. En cas de déclaration frauduleuse de cette nature, l'expéditeur perd tout;
Uroit aune indemnité, sans préjudice des poursuites judiciaires que peut comporter la*
législation sur la matière.
Il
TARIF
DIKâTINATIONS
FraDC« (1)
Corse (1)
Algérie H)
TuDme(l)
Guadeloupe et Mertioiqtte
Qnyane française (3)
Réunion
Iode française
Indo-Chine francise (Cochinchine, Cambodge, Laos,
Aonam et Jonkin)
Archipel des Comores (Mayotte, Orande-Gomore et An-
jouan) (S)
Tahiti
Nouvelle-Calédooie et Dépendances
C6le française des Somalis (Djibouti)
Sénégal, Soudan français et Uuinée française
■Gcngo français, G6te oMroire, Dahoiiipy et Dépendances...
St-Pieire et Miqoelon ,
Aile magne ,
Afrique Orientale
Afrique du 8ud-0uest •
Cameroun
Togo,
NouTelle-Ouinée
Iles Samoa
Iles Carolines, Mariannes, Marshall et Paiaos.
Argentine <Bepubliqne)
Autriche-Hongrie
Belgique •
Boliyfe •
Bosnie-Herzégovine
Brésil
Bulgarie
ChiR
Chine : I. Bureaux français : Shape-Hal
Pékin. Tien-Tsin, Chéfou, Hankéou ••
^ Il . PoriM chinois compris dans te traité : Amoy,
Canton, Fou^Tchéou Han^-Kow, Hoihow, Ma*
cao, Ningpo, Swatow
— III. Bureaux attemands: Kiantschou, Futachao,
Hankan, Tohifo, Kanni, Tongku, ShanhalUang,
Tschinkiang, Nanking, Weihsien
— IV. ITvreaicx/ay^iitft»: Foo-Tchéoo, Hang-Théoo,
Hha>hé, Ntnkin, Nion-Tehouang
Colombie •••
Conflo(Eut libre)
ée
3
EILOB
7.50
7.00
Corée.
Costa-Rica
Danemark (y compris ilslande et les Iles Féroé)
Antilles danoises (S^-Thornss. S^-Jean, St-Croix)
Dominicaine (République)
Kgypte
Lquateor
Espagne
Finlande (Grand-Duché de)
Grande-Bretagne (4> (y compris les Iles de la Manche
Jersey, Ouemesey, etc.)
Gibralur
Malte
Chypre
3.75
4.50
5.75
. .
5
KILOS
3.00
3.50
3.50
4.95
5.00
5.00
1.00
9.60
3.50
1.00
5.50
350
1.50
4.00
4.00
6.00
350
6.00
6.00
5.00
5.00
600
6.00
6.00
5.95
4.00
3.50
iiÔO
5!95
6.50
4.00
5.00
4.75
6.00
4.50
5.95
5.50
4.»
4.50
4.00
4.50
4.90
3.95
7.00
6.00
5.00
7.00
4.95
4.75
5 4 10
KILOS
4*60
5.45
5.45
6.35
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7.60
1.60
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5.80
1.60
7.80
5.80
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7.60
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6.60
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o.te
0.45
0.40
0.45
0.90
0.60
0.45
0.55
0.45
(1) Remise h domicile comporunt on droit de factage de 0,99 c. par coUs.
(9) Les colis de Tsleur déclarée ne sont acceptés qva po«r Cayenoé sevlement.
(3) Las oolts de valeur déclarée ne sont accepta qne pour Mayotte seolameal.
(4) Le prix de factage pour la remise à domicile est perça d^oflioa au départ*
i
— 643 —
DE&TIffilTIONS
Indes brltêimtques. Ports de rArabfe (BagdMt, Babrahi,
BasIHre, Bosrah, GiMdw, Mascaie).-
Ad«fi
Gflylan .,....,.
KMIUi«9eiiieiitt des dëtroks (llalarctr, Pcnnang-, prorfiioa
de Weftest^, Stirgapore, Jolior«>
HoRg-Koor. .'
Laboin et le territoif^ brHanniqoe de Bom^ du Nord :
Saodakan, Oaya, Kvda, Menphakolf Silam.
Australie : Noorelles-Oalies dii Sud, Victorfai Australie
Bfl^ridionale, losintie occidenUtle, Tasmaoie.
— Queessiand *
Noavelle^Oiiinée britannique
N<HiT6lle-2SâaDde (y compris les tlto Gook et iles
Hervey).
NooVsItes-lfArides (fies Banks et les Iles de 8ahiit»4!roix).
Iles Fidji ' ^
DominioB du Canada
Terre-NeuTé..
ABlilles anglaiiea: Antigay Barbades, Doniiniqi|ie, Gre-
nade, Jamaïque (y compris les lies CA;yman et Torques},
Leeward, Montterrat, Nevis, Saint-Kitts, Sainte-Luoie,
Tabago, Saint- Vincent, Tortola, Trinité
Honduras britlmnique-Bélise
Bahanaas ou Lucayes. ."ï
Bef modes ■•• «.••••••• .•.••.••.••>••••••■••••••■••
Guyane
Il«a Palklnd
Beyehelles •
Ascension. St*-llélèn«
€«ôte occidentale d^Afriqve : colonies de Gambie, Sierra-
Leone, Côte d^Or, Laços
NIgérIe méridionale : Aiiassa, Bénin Boony, Brass, Bu-
ruiu. Nouveau Calabar, Vieux Calabar, Opobo et Wari
IPorcados).
Afrique centrale britannique (protectorat) ....
Colonie da Cap (y compris le Bechouanaland)
Natal (^ compris le Zoulouland)
RbodesM du Sud (Ifashouanaland, Matabeleland, Protec-
torat du Bechouanaland)
Rbodesia du Nord-Est *
Afrique orientale britannique
Grèce
Guatemala.
Honduras (République de).
Italie (y compris la rënuliaue de Saint-Marin
Colonie italienne de TErytlirée (Assab, Massouah, Asmara
etGhinda)
Japon et ile de Formose
Ubëria
Luxembourg (Qrand-Ducbë)
Maroc
Mexique
I Monténégro
Nicaragua
Norvège......
Orange
Paraguay
Pays-Bas'
Curaçao
I Antilles néerlandaises
Guyane néerlandaise
Indes orientales néerlandaises
Pérou
Perse
Agences postales indiennes en Perse (Barhaîn, Bada-
Abas, Bushire-Jisk, Llnga, Mohamered)
3
KILOS
• ■
5.T5
6.00
6.95
8.S5
5.7S
9.95
9.35
1.95
5.75
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5.75
5.75
5.75
• •
5.75
5.75
5.75
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m •
9.10
9.10
5.75
• •
5.50
8.00
5
KILOS
4.00
3.50
3.75
4.75
4.50
7.00
7.00
7.90
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tO.75
17.00
19.95
1*2.95
9.95
7.00
7.00
7.00
7.00
7.00
5.95
7.00
1.50
1,50
7.00
7.00
7.00
8.95
9.10
9.10
7.00
3.75
5.75
7.00
3.75
5.95
4.95
4.50
3.95
4.00
4.50
4.60
6.00
4.95
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5.95
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5.95
5.95
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5 à 10
KILOS
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5.00
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• ■
1>E0IT
d'Mtwmiiee par
800 tr. d« TtJeoi
déclarée
on fraetioD
de 800 francs
0.90
0.90
0.90
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0.90
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0.55
0.55
0.55
0.'55
0.55
0.45
0.90
0.90
0 45
0.55
0.55
• ■
0.55
0.90
0.35
0.90
o!35
0.45
0.45
o!45
0.35
0.54
o!45
— 6« —
DESTINATIONS
Portugal (y compris les Açorcs et Madère)
Provinces du Cap- Vert et de Guin^
Provinces de S>-ïhoraas-de-Principc rt dWngola
Province de Mozambique *, .-
Inde Portugaise (Daman, Din et Oood) (3)
Macao (voir Chine)
Roumanie -.
Russie (y compris la Finlande et le Caucase)
Salvador
Serbie
Siam
Suède •
Suisse
Tripolilaine : Tripoli de Barbarie
— Benghazi
Transvaal
Turquie: \, Uureaux français: AlezandreUe, heyrouth,
Cavalle, Conslantmople, [>irdanolles, D«dragli,
JafTa, Jérusalem, Keras^sunde, LatlaquiiSMessiiia,
Rhodes, Saloniqué. Samsotm, Sniyrne, Trébt-
zonde, Tripoli de Syrie, Valhy
— II. Bureaux autrichiens : "Andrînople, Bey-
routh, Caïfa, Candie, Canc'r, Cavalle, Gonstanti-
nople, Dardanrllrs Dcd/aKh, Dur kz*s (îallifioli,
Inebolif JafTa, Janina, Jérusalem, Kdrassundo,
Lagos, Mclclin, Pîe'vesa, Hethymo, Hho 'es, Bo-
dodoslo, Siloniqui*, Sanisoun, San Giovrnni de
Medua, Sanli-Quarnnta-Soio, Scutari d^ Albanie,
Smvrnc, Tchesne, Tre'biz«inde, Valona, V'iithi.
— II ois. Bureaux autrichiens: Du razzo, Janina,
Provesa, S>-Jean-dc-Medua, Sainii-Qnaranta et
Volona seulement
— III. Bureaux allemands'. 1- Constanlinoplo....
' 2* Beyrouth, Jaffti, Jcru.salem, Smyrnc
— IV. Bureau italien de la Canée (Crrte)
— V. Muniuio d'iLuropo (Bur. ottomans)
Turquie d'Asie (Bur. oltomann)
— VI. Gares des chemins de fer ottomans:
AniJrianople, Baba-Eski, Gonslantinople, Dodé:-
Satob, Dcmetica, Lulel-Bourgas, Mustafa-Pacha,
uzoun-Keufori, Soufdi, Tohalaldja, Tehorlou....
l) ruçuay
Venezuela
Zanzibar (Bureau anglais) ;
3
KILOS
.5
KILOS
T.75(t)
3. 15
i.T5
5.95
4.50
5.00
5.00
3.50
4.00
4.55
9.10
3.00
4.%
4.00
4.75
4.75
4.00
5.25
5.75
5.70
5.95
5. -25
3.50
5 à 10
KILOS
4.66
DROIT
d'atsiiniicf nar
300 fr. de Tawiti
déclat^
ou fraction
de 300 rranct
5.30 «
6.20
0.J5
0.45
o:i5
0.45
0.40
0.45
o!40
0.35
0.45
0.45
0 30
0.i5
0.45
0.55
0.45
0.45
0.45
0.'i5
OSO
• Mandats intérieurs
Le service des mandals-posle intérieurs fôfîciionne h Madagascar depuis le 1"* mai
1898.
Le maximum est Cwé à 2.000 francs (4).
Le droit perçu à l'émission est de 1 O/o sans maximum.
Le délai de validité est lixé à 6 mois.
Les bureaux indiqués par la lettre T au tableau de la page 132 sont ouverts au ser-
vice des mandats téle^rapnlques.
Le maximum des mandats télégraphiques est de 5.000 francs, le droit postal de
1 O/o sans minimum, le délai de validité do dix jours, non compris le jour de larrivéc
au bureau de destination. La taxe télégraphique est de 0 fr. Oo par mot, plus 0 fr. 50
pour 1 avis au deslinalHire.
Les délais de validité expirés, les titres sont transmis à la direction du service,
a(in d'être visés pour date. Cette formalité est gratuite.
(i) Voie de France et d^Ëspagne.
(9) Voie de France, Bordeaux, Lisbonne cl Portugal.
(3) Comme Indes britanniques,
(4) L'élévaUoQ à 5.000 francs du maxinrum des mandats-poste est en ce moment à l'étude.
— fttô —
Mandats-poste fraixçaU où coloniaux
Le service des mandats-poste français ou coloniaux, précé'lemment assuré par le
Trésor, a été confié, à la date du 1*" août 1900, au service des postes et téléffraphes
J. O. N« :;ii, du 4 juillet 1000).
Tous les bureaux de poste de plein exercice de la Colonie et les localités pourvues
<i'une caisse d'avances participent au paiement des mandats-poste métro politams, bons
de poste, mandats tunisiens et internationaux.
Mais, seuls, les bureaux dont la nomenclature suit sont autorisés à émettre des
mandats sur la France, lés colonies et les localités à l'étranger où il existe un bureau
français.
•
Tan&narive R. P. Diego-Sanrez Maroantsetra
Tananarivc-Andobalo Farafangana MaroToay
Ambatondrazaka Kianarantftoa Moramanga
Ambohimahafioa Fort-Dauphin Morondava
Ambositra Ihosy Nossi-Bé
Analalava Maevatanana TamataVe
Andovoranio . -Mahanoro Tnl^ar
Anivorano Maintirano Vatomaudry *
Ankazobe Majunça Vohemar
Anlsirabe Mananjary Fanovana
Beforona Mandritsafa Antaiaha
Belroky Manjakandriana Brickaville
fr. Oi à 300 francs,
Le droit perçu .pour les mandats français est lixé ainsi qu'il suit :
0 fr. 2rj jusqu'à 50 francs, de 50 fr. 01 a 100 francs, 0 fr. 50, de 100
0 fr. 15, «le 300 fr. 01 à 50.0 francs, 1 fr.
Le droit perçu pour les mandats échanj^cs .entre les bureaux français à l'étranger
d'une part, et les colonies françaises d'autre part, ne peut être inférieur à 0 fr; 25
(décret du 4 août 1901, J. 0. N* 641).
Le droit perçu pour ces mandats est H xé. ainsi :
0 fr. 25 jusqu'à 25 francs, de 25 fr. 01 à 30 Irancs, .0 fr. 30, de 30 fr. 01 à 35 francs,
0 fr. 35, de 35 fr. 01 à 40 francs, 0 fr. 40, de 40 fr. 01 à 45 francs, 0 fr. 45, de 45 fr. 01* 'à
50 francs, 0 fr. 50; aurdessus de 50 francs jusqu'à 500 francs, la taxe est de 0 fr. 05 par
10 francs ou fraction de 10 francs.
Le maximum des mandats français ou coloniaux est de 500 francs, et il ne doit en
rire délivré qu'un seul de cette somme, le même joup au même expéditeur pour le même
destinataire.
Le délai de validité des mandats français est de.^euf mois. Les mandats périmés
doivent être renvoyés en France, alin .d'être visés pour date.
Après un délai' de 3 ans, à compter du jour de réuiission, lo montant des mandats
non payés est acquis à l'Klats (Lois des 15 juillet 1882 et 4 avril 1898).
»
Tarif des correspondances télégraphiques
Dispositions générales
L'Etat n'est soumis à aucune responsabilité, à raison du service de la correspon-
dance privée parla voie télé^'raphique (art. 6 do la loi du 20 novembre 1850).
Dans aucun cas, radministration ne {garantit au public l'arrivée d*un léléjrramme
dans un temps donné. Elle ne peut même indiquer le délai approximatif de cette arri-
vée ; à la demande du déposant, jnenlioa peut être faite, sur un reçu présenté par ce
dernier, de l'heure du dépùt inscrite sur rorijçinal.
Les ori{;inaux des lé rép:rammes doivent être écrits lisiblement et sans abréviation.
Tout interligne, renvoi, rature ou surcharçe doit être approuvé par re:;p*éditeur.
L'adresse d'un télégramme peut être écrite sousufte forme abrégée ou convenue.
La l " ■
courant
du
porter toutes les in dica lions. néces.saires pour
que la remise ^u. destinataire pui.sse avoir lieu sans recherches Jii demandes de ren-
seignements
l-c texte des télégrammes peut être rédigé en langage. clair ou.enJangage secret,
ou partie en langage clair et partie en lançjage secret.
Les télégrammes sans texte sont admis.
Un télégramme est en langage clair, lorsqu'il est entièrement rédigé et offre un
^ens compréhensible dans une des langues [admises dans la correspondance interna-
tionale- «.'* * •
— 646 —
Le laogage secret se distingue es langage caavenu et enJangage <ikàBré. Ces langages
, peuvent être employés simultanément dans un même télégranune.
on entend par télégrammes en lang^age convenu ceux où il est fait emploi de mots
qui, tout en présentant chacun un sens mtrinsèque, ne forment pas de phrases ayant un
sens apparent intelligible.
Ces mots doivent être empruntés à Tune ou plusieurs des langues française, latine,
allemande, anglaise, espagnole, hollandaise, italienne et portugaise.
Les mots du langage convenu ne peuvent contenir au maximum que dix caractères.
Le bureau d'origine peut, dans tous les cas, demander la production du vocabulaire
ayant servi à la rédaction du télégramme.
On entend par télégrammes en langage chiffré ceux dont le texte est intégralement
OU partiellement forme de groupes ou bien de séries de chiffres ayant une signification
secrète.
La signature peut être convenue, abrégée ou omise. L^expéditeur a la faculté de
comprendre dans son télégramme la légalisation de sa signature.
L'expéditeur d'un télégramme est tenu d'établir son identité lorsqu'il y est invité
par le bureau d'origine.
Il a le droit de demander reçu d'un télégramme contre paiement d'une taxe uni-
forme de 0 fr. iO par reçu délivré.
Compte des mots
Tout ce que l'expéditeur écrit sur sa minute pour être transmis à son correspon-
dant est taxé, sauf les indications de voie, qui sont transmises gratuitement et obliga-
toirement.
Les signes de ponctuation sont transmis, mais non taxés. Sont comptés pour un
mot, tout caractère, toute lettre, tout chiffre, isolé, souligné, la parenthèse, les guille-
mets. Sont comptés pour un chiffre, dans le groupe où us ngurent, les points, les vir-
gules, les tirets et les barres de fraction. Il en est de même de chacune des lettres
iyoutées aux chiffres pour désigner les nombres ordinaux.
Chaque groupe de chiffres compte pour autant de mots qu'il contient de fois cinq
chiffres ou signes analogues, plus un mot pour l'excédent
Les groupes de lettres employés comme marques de commerce sont comptés
comme les groupes de chiffres.
Chaque mot du langage convenu compte pour un mot, si toutefois il n'excède pas
dix caractères, l'excédent étant compté pour un mot par série indivisible de dix carac-
tères.
Lorsçiue le texte est formé de passages en langage convenu et de passages en lan-
gage clair, les mots du langage clair sont également comptés pour un mot jusqu'à con-
currence de dix caractères.
Dans le régime intérieur, les mots simples ou composés, en usage dans la langue
française, comptent pour un mot. Chaque groupement autorisé et les mots des langues
étrangères comptent pour autant de mots qu'ils contiennent de fois quinze caractères,
plus un mot pour l'excédent, s'il y a lieu.
Dans le régime international, pour les télégrammes rédigés entièrement en langage
clair ou contenant des passages en chiffres à Fexclusion de tout mot convenu, ctiaque
mot simple et chaque groupement autorisé est compté pour autant de mots qu'il con-
tient de fois quinze caractères, plus un mot pour l'excédentr s'il y a lieu.
Taxe des télégrammes pour l'intérUtir
La taxe des télégrammes pour l'intérieur est fixée à 0 fjr. 10 par mot avec minimum
de perception de 1 franc. Quand il s'agit de télégrammes de presse, la taxe est deOfr. 05
par mot de 1 à 20 mots, et de 0 fr. 025 au^essus de 20 mots, avec minimum de 0 fr. 50.
Taxe par mot des télégrammes pour l'extérieur
Europe 8,9*5
TuDisie BfiH^
Adea ]
3f7Chelle8( 335
Maurice C ***^
aodriguez;
&Qzibar ) o |A
Golfe Pertioiie (via Bombay) '7,93
Coloaie da Cap 3,55
TraoiYaal 3,45
OraoKe-RiTer 3,56
RbodeiiA du Sud ^ 3.65
Swakopmund 8J55
Rhodesia du Nord 3,K
Nyatsalaud 4,06
Beira 3.'75
Mozambique 3,85
Zambéaia 4,10
Afrique orieatale allemande 9,i6
l
StGN
ORId
iDgan
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■^ iDgani
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IV
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(uDga.
laniirî
^mdrila
25 ibobi
poza.
29
)mai
olaii
30
imal
raoo
•^
«^
— 647 —
Oayane française 13,40
Goba Havane 0«'30
Autres bureaux 6,90
New-York City • 5»»
Autres bureaux 6,06
WîacoDSirf 5^95
>te.... 6,60
^uegal 5,5<J5
Annam {via Sinfiapore) 9,^
iVtâKey-West 11,06
Ouadeloupes id. GalvestciQ S0,35
f id. SaititrYincent 11,05
( via Siogapore 9.10
} id. Mouîmein 9,496
Mossamedés )
fSlgS" '■«>
Sierra-Leone ;
Delajcoa-BaT 9,15
Lonrenço-Marqiiës 2,15
Durban 9,35
Antres bureaux du Natal. 3,35
Dmhomey . : 9,45
Congo f raiiçais et Oalnn 6,4*75
Chine (Hoog-Kong» Shangal» Amoy,
Foocbon) 9,10
Sainte-Hélène 4«80
Tonkin
Ascension
Saint-Vincent...
Victoria
Annam {via Mouîmein)
Java
République Argentine
Ville de Mexico
Saint-Pierre et Miquelop
Australie ( Nouvel le-Oalle du Sud (
via Cocos t Queensland )
Tasmanie
Nouvelle-Zélande
Nouvelle-Calédonie
Indes {via Aden), Havane
Amérique du Nord, Canada
Venezuela ,
Buenos-Ayres
Cûehliichin«»i •*<* SingSpore
uocnincûinej jj Mouîmein
Colombo
DJ'»-»"! «.*-::::;::::;.v.v.::::
Obock
Obock (officiels).
Port-Said
Sues
Alexandrie
rie)
6,05
6,615
4,15
8,995
8,915
9,80
7,15
5,925
3,8706
4,1708
4,9706
4,7906
6.70
5,85
16,575
9,80
8,30
8,095
6,85
9,84
4y30
4,10
2,85
6,60
France (Télégrammes officiels 9.15
Corse, Algérie ) id. de presse 1,60
Télégrammes du goaver-( Europe 9,4195
nement anglais ) Zansibar 1,475
Télégrammes-LeUres
Les télégrammes échangés entre la France, TAIgérie et la Tunisie, d*une part, et les
colonies françaises, d'autre part, ou entre les colonies seules, peuvent être transmis
par téléfiâpbe sur les lignes du pays d'origine, ensuite par paquebot-poste jusqu'au
port de oenarquement du pays de destination et, enfln, par le télégraphe, sur les lignes
de ce dernier pays. L'adresse doit être conforme au modèle ci-après :
Poste. — Marseille. — Majunga. ~ N , négociant, Tananarive, c'est-à-dire com-
prendre :
i* La mention poste ou poste recommandée ;
2* Le nom du bureau télégraphique chargé de mettre le télégramme à la poste ;
3* Le nom du bureau télégraphique auquel le télégramme doit être remis par le
service dés paquebots ;
4* Les indications éventuelles autorisées ;
(F. S. — Jf. P. — R. 0. — jir. P. — r./r. - p.g.) ;
5* Le nom et l'adresse du destinataire.
Ces térégrammes doivent acquitter une taxe de 0 fr. 10 par mot, pour Madagascar et
0 fr. 10 pour rofllce auquel ils sont destinés, à l'exception de fa France, pour laquelle
la taxe esC Hxée à 0 f^. 05 par mot.
Toutefois, un télégramme déposé au port d'embarquement ou destiné à un port
de débarquement ne paierait, selon les cas, aue la taxe d'arrivée ou de départ. Il est
perçu 0 fr. 15 pour le transport postal des télégrammes-lettres et 0 fr. 40 pour ceux
portant la mention poste recommandée.
Les télégrammes peuvent être acheminés par poste depuis le port d'embarque-
ment jusqu*a destination.
L'adresse comprend : la mention P. A, poste recommandée, le nom et l'adresse
du destinataire, le nom du bureau télégraphique chargé de mettre le télégramme à la
poste.
La taxe postale à percevoir est de 0 flr. 40 pour la France et les colonies françaises
0 fr. 50 pour les pays de l'union postale ; 0 fr. 75 pour les autres destinations.
L'agriculture à Madagascar
• " • •
La première question qui se pose pour le colon voulant se livrer à Pagricuiture est
le choix du terrain sur lequel il devra s installer.
Son instaMation ne doit être faite qu'après une mûre réflexion et en tenant compte
de tous les facteurs favorables ou défavorables auxquels le résultat de ses efforts sera
subordonné.
11 estboït, dès à présent, de poser ce principe que l'agriculture tropicale, seulement,
présente à Madagascar un grand. champ d action, constitué par les terres alluvionnaires
des côtes Est et Ouest, ainsi que par les vallées d'altitude moyenne de ces deux
versants. En Imerina et dans toute la région centrale, 4e sol est mgrat et les seules
terres fertiles susceptibles d'être mises avantageusemant en valeur sont les fonds des
vallées accaparés par les indigènes, premier^ occupants du soi, et dont le nombre allant
croissant' laisse de moins en inoins .de disponibilités pour Ta {délite colonisation.
L'Européen qui s'expatrie, abandonne sa famille etrenidnce à ses habitudes de bien-éine,
ne saurait le faire (|u'avec Tambilion de se préparer un avenir plus l>riUaat et de se
procurer TaisancOr sinon la fortune.
11 est donc prudent de bien établir, dès maintenant, que l'agriculture sur les bants
plateaux ne répondra jamais à de telles espérances. Sans doute, en Imerina. comme
dans le Betsiieo et les régions analogues, l'Européen peut, à force d'énergie,
arriver à se créer une existence facile de « propriétaire campagnard », mais l'aisance
dont il pourra, il est vrai, jouir au bout de peu de temps ne lui ouvrira, en aucun c^s.
la perspective de retourner au pays natal, après avpir amassé un gros capital. Il devra
rester dans le pays et renoncer à; louto idée de renlf er en France. On ne saurait mieux
faire, en un mot,* que de conseiller les entreprises agricoles sur les hauts plateaux à
ceux, uniquement, qui partiraient de leur pays sans esprit de retour et seraient résolus
à s'installer définitivement, à nrendre raeinel en quelque sorte, dans la Grande Ile. A
ceux-là qui sauront vivre modestement du produit de leurs terres et de celui de l'élevage,
on peut prédire sans aucune réserve une heureuse médiocrité, mais combien n'y a-t-il
pas, dans certaines régions de la Métropole, de familles laborieuses qu'une telle" pers-
pective séduirait? C'est de celle seule raçon qu'il faut entendre les encouragements
donnés jusqu'ici à la colonisation militaire, qui a pour artisans des hommes avant
derrière eux un long passé colonial, que la vie de pionnier passionne au plus haut
point, qui, rompus à toutes les fatigues, sont toujours prêts à la lutte et dotit I ambition,
très modérée, se borne, après une rude carrière de soldat, k vouloir devenir quelque
chose comme de petits propriétaires, dans un pays où le sol n'a pas encore acquis une
grosse valeur et où leur q[ualilé d'étranger leur vaut, de la part du naysi^n indigène,
une considération et des égards (jui sumsent k les attacher, plus fortement qu'on ne
saurait le croire, là où ils ont décidé de vivre.
Au contraire, les colons possesseurs de capitaux et qui voudront tenter la fortune
dans les cultures riches, tels nue le café, le cacao, la vanille, les plantations de coco-
tiers en vue de l'exploitation du coprah, le girofle, la canne à sucre, etc., devront aller
s'installer dans les régions chaudes et basses du littoral oriental ou du canal de Mozam-
bique, qui, seules, leur conviennent, ou ne pas dépasser, sur les contrefoHs des hauts
plateaux,, l'altitude de huit à neuf cents mètres,*au delà de laquelle aucun des végétaux
précités, y compris le thé, ne sauraient prospérer. Les efl'orts individuels, soutenus par
de petites* ressources, pourront, parfois,, aocutir .'à dés réussites partielles, pour^
qu'ils soient intelligemment et prudemmment conduits, mais on ne saurait sérieusement
encourager ce genre de colonisation, qui offre beaucoup d'aléas, indépendants, bien
des fois, de la valeur et du mérite de l'individu. Mais les sociétés à gros capitaux,
pourvu quelles portent leur choix sur des hommes expérimentés, qui ne se lanceront
qu'après des études quelquefois longues, faites sur le terrain même, auront les plus
grandes chances d'obtenir des résultats avantageux.
Il est peu d'entreprises agricole^; parmi celles citées plus haut, qyi soient sus-
ceptibles déporter leurs premiers fruits avant une période de trois, .ans au minimum^
Or, les capitaux limités, ceux de 10.000,15.000, 20.000 francs même, ne permettent pas
à leurs détenteurs une au^si longue attente de la rémunération et, pour peu Qu'une
catastrophe survienne: sécheresse, criquets, cvclone, inondation, c'est la ruine, à moins
qu'on n'ait pris la sage précaution de mener deux affaires de front, dont Tune, com-
merciale, destinée à soutenir l'autre en obviant aux inconvénients d'une trop tardive
production. • "
Gomment on ol»Uent nne eoneession de terre. — Aux termes de Tarrèté àvLïQ février
1899, remplaçant l*arrêté du 2 novembre 1896, les terres du domaine peuvent être con-
cédées par voie de vente, (le location ou à titre gratuit.
Les concessions par voie de vente sont accordées au prix minimum de 2 franco par
hectare, dans les régions de l'Ouest et du Nord, et de 5 francs par hectare, sur la côte
Est et dans le haut pays.
Les locations sont consenties par baux renouvelables de quinze ans au maximum,
au prix minimum, payable d'avance, de 0 fr. 25 par hectare et par an, dans les ré^ns
de l'Ouest et du Nord, et de 0 fr. 50 sur la cùte Est et dans le haut pays. Pendant la
durée de son bail, le locataire d'une terre a le droit de préemption pour Tacquérir aux
prix indiqués ci-dessus.
Les concessions gratuites sont exclusivement réservées aux citoyens firançais ; leur
superficie maxima est de 100 hectares et la même personne ne peut en obtenir qu'une seule.
Toute concession située dans la zone du chemin de fer de Tahanarive à Tamatave (zone
déterminée par deux lignes parallèles à Taxe de la voie et distantes chacune de 15 ki-
lomètres du dit axe) ne peut être obtenue qu'après mise en adjudication.
Toute personne qui désire une concession de terre domaniale, résidant à Madagas-
car ou dûment représentée, doit adresser au chef de la i)rovince une demande dans
laquelle elle spécifie l'étendue de terre qui lui est nécessaire et les limites du lot qu'elle
a choisi et consigne entre ses mains, s'il s'agit d'une concession à litre onéreux, le prix
correspondant à la superficie demandée. Cependant, si le demandeur est Français, le
prix de la concession sera versé, moitié lors de la tiélivrance du titre d'occupation pro-
visoire, moitié lors de la remise du titre définitif.
Le chef de la province fait lever, aux frais du demandeur, le plan de la concession
sollicitée et lui défivre ensuite, après enquête et s'il est Français, un titre provisoire ou
de bail amiable. Si le demandeur est de nationalité étrangère, le titre est remis par le
Gouverneur Général.
Le titulaire d'un titre d'occupation provisoire est tenu, sous peine de déchéance, de
former sur son lot un commencement ({exploitation ou d'établissement dans le délai
de six mois à dater de la délivrance "du titre provisoire et de résider sur sa concession
ou d'y avoir un représentant.
Le titre d'occupation provisoire est remplacé par un titre définitif de propriété,
délivré par le Gouverneur Général en conseil d'administration, après justification d'une
installation sur le lot en rapport avec l'étendue de ce lot, de la mise en valeur des
terrains et de l'accomplissement, dans unWlélai de trois ans au maximum, des forma-
lités d'immatriculation, que l'intéressé doit provoquer et dont les frais restent à sa
charge.
Toutefois, des concessions, dont la superficie ne saurait, en aucun cas, être infé-
rieure à 50 hectares d'un seul tenant, peuvent être accordées sans condition d'instal-
lation et de mise en valeur, aussitôt après accomplissement des formalités d'immalri-
nilation, au prix minimum de 100 francs l'hectare, dans les régions de l'Ouest et du
Nord, et de 150 francs, sur la côte Est et dans le haut pays.' Dans ce cas, le demandeur
lie peut occuper le sol qu'après avoir versé le montant iritégral du prix afférent à la
rontenancc demandée et avoir obtenu le titre de vente, qui est délivré par le Gouver-
neur Générai, le conseil d'administration consulté.
Les concessions d'une superficie supérieure à 10.000 hectares font l'objet de contrats'
spéciaux soumis à l'approbation du Ministre des colonies.
Tarif des frais de leyé de plan et de bornaffe. — Toute personne requérant l'im-
matriculation d'un immeuble ou adressant une demande de concession, de location ou
do reconnaissance de terres domaniales, devra, pour obtenir la délivrance des plans
ou croquis, verser au service topographique une somme calculée d'après les tarifs.
suivants :
\: — Tarif urbain. — Ce tarif est applicable aux propriétés situées dans l'intérieur
oïl dans les faubourf;s des villes et dans l'intérieur des villages.
y» Propriétés bâties. — Quelle que soit la nature des constructions élevées sur
l'une des parcelles de l'immeuble borné, il sera perçu :
(a) Une somme de 20 francs, si le nombre des constructions ne dépasse pas huit.
S'il va plus de-huit constniction^ édifiées sur la propriété, le droit fixe sera augmenté
de 5' francs par construction en plus des huit premières.
C&)Une somme proportionnelle au nombre de bornes figurées sur le plan et calcu-
lée comme il suit :
Pour les bornes numérotées de 1 à 5 inclus, 5 francs par borne ;
Pour les bornes numérotées de 6 à 10 inclus, 3 francs par borne ;
Pour les bornes numérotées de 11 à 20 inclus, 2 francs par borne ;
Pour lès bornes numérotées au-dessus de 20, 1 franc par borne.
— 650 —
f Propriétés nues (sans constructions sur aucune des parcelles de llmmeuble). ^
II sera perçu :
la) iJne somme fixe de 20 francs.
(b) Une somme proportionnelle au nombre de bornes figurées sur le plan et calcu-
lée comme il suit :
Pour les bornes numérotées de 1 à 5 inclus, 3 francs par borne ;
Pour les bornes numérotées de 6 à 10 inclus, 2 francs par borne ;
Pour les bornes numérotées au-dessus de iO, 1 franc par borae.
II. — Tarif ruaal. — Ce tarif est applicable aux propriétés situées en debors des
faubourgs des villes et en debors des viflages. Il sera perçu ;
Jusqu*à 10 hectares :
(a) Un droit fixe de 30 francs.
(b) Par borne numérotée de 1 à 5, 3 francs.
Par borne numérotée de 6 à 10, 2 francs.
Par borne numérotée au-dessus de 10, 1 franc
Au-dessus de 10 hectares jusqu*à 100 hectares :
(a) Un droit fixe de 40 francs pour les 10 premiers hectares.
(b) 1 franc par hectare en plus des 10 premiers.
(c) l franc par borne figurée sur le plan.
De 100 à 500 hectares :
fa) Un droit fixe de 130 francs pour les 500 premiers hectares.
(b) 0 fr. 50 par hectare en plus des 500 premiers.
(c) 1 franc par borne figurée sur le plan.
De 1 .000 à 10.000 hectares :
(a) Un droit fixe de 680 francs pour les 1.000 premiers hectares.
(b) 0 fr. 30 par hectare en plus des 1.000 premiers.
(c) 1 franc par borne figurée sur le plan.
De 10.000 à 100.000 hectares :
la) Un droit fixe de 3.380 francs pour les 10.000 premiers hectares.
\b) 0 fr. 20 par hectare en plus des 10.000 premiers.
(c) 1 franc par borne figurée sur le plan*
Au-dessus de 100.000 hectares :
(a) Un droit fixe de 21.380 francs pour les 100.000 premiers hectares.
Ib) 0 fr. 15 par hectare en plus des 100.000 premiers.
Ic) 1 franc par borne figurée sur le plan.
Il sera perçu, en outre, quelle que soit la surface du plan, un droit pour construc-
tion comprise olans l'immatriculation en plus des 8 premières et calculé comme il suit :
Pour les plans au 1/100, 1/200 et 1/500, 5 francs par construction.
Pour tes plans au 1/1000 et 1/2000, 2 francs par construction.
11 ne sera perçu aucun droit pour construction à partir de l'échelle du 1 /5.000 inclu-
sivement; toutefois, lorsqu'il aura été nécessaire, dans un plan au 1/5.006 on au
pour construction sera perçu
veloppés et conformément au tarif ci-dessus.
111. — Tarif des opérations en pays couvert
Ce tarif est applicable aux propriétés dont le levé nécessite des cheminements sous
bois ou à travers la brousse ou des hautes herbes dépassant la hauteur de Thonmie.
Lorsqu'une partie de la propriété est nue et l'autre couverte, les tarifs ruraux et en
« pavs couverts • sont appliqués à la surface levée proportionnellement à la longueur
du périmètre à ciel ouvert et en pavs couvert.
Le tarif en pavs couvert est double du tarif rural en ce qui concerne le droit à sa
surface seulement
IV. -^ Tarif des morcbllements
L'exécution du morcellement d'une propriété donne lieu, pour chaque parcelle dis-
traite, ou groupe de parcelles distraites de Timmeuble originel, dans le but de former
une nouvelle propriété distincte, à la perception de droits calculés comme il est indi-
qué ci-dessus aux tarifs urbains, ruraux, mixtes ou en pays couvert et comme s'il
Vagissait d'une nouvelle opération ; mais le total des frais est réduit de moitié.
JHspositUms générales. — (a) Quelle que soit la nature des opérations à exécuter, il
est dû une indemnité de 0 fr. 25 par kilomètre à l'aller et au retour, au-delà d'une
distance de 4 kilomètres à compter, à partir de la résidence du géomètre, pour les
déplacements de ce dernier et répondant à la perte du temps passé en voyage.
(b) Le requérant fournit intégralement les moyens de transport du géomètre et de
— 651 —
ses iostnunents, il supporte tous les frais relatifs à la fourniti
mise en place des boroes et tous les frais occasionnés par le d
l'exécution du levé de plan.
ùispogUUms spéciales en faveur des concessionnaires, — I
mande une concession, des opérations de reconnaissance sont (
\ue de rétablissement d'un croquis des lieux et de différentes
délivrance du titre d*occupation provisoire. Les tarifs appliqués
sont ceux précédemment prévus pour Timmatriculation réduits
niers tiers n*étant versés que lors de la délivrance du titre défii
malriculatioQ de la concession.
Il résulte de là que, sauf les frais prévus aux p§ a et & (
frais qui sont toujours dus intégralement, les frais pour op<
relatives à la reconnaissance viennent en déduction des frais o<
triculation.
Valeur agrioole des terres. — Pour compléter ces rensei
d'ajouter quelques mots sur la valeur agricole des terres de Ha
faire connaître au colon quelles sont les régions où la composit
avec le plus de chances de succès, aux entreprises culturales qu
i^ul n*ignore aujourd'hui de quelle importance est la connaissa
chimique des terres à mettre en valeur : il est certains élén
phosphore, azote, dont la présence est indispensable aux plante
et ne sauraient prospérer sans eux ; c'est donc afin d'éviter à la
et des attentes coûteuses que le gouvernement de la Colonie
chimistes distingués, MM. Muntz et Rousseaux, pour connaître
valeur agricole des terres de la Grande Ile.
Dans ce but, des échantillons, choisis avec soin, ont été pr
régions agricoles de Tlle et expédiés à Paris au laboratoire de 1
nomique, où nos deux éminenis compatriotes ont procédé à c
ciencieuses et qu'il sufRra de résumer ici en citant leurs prop
qu'elles ont fait l'objet d'une communication à l'Académie des
1901.
• Aujourd'hui que la pacification de Madagascar est à peu
presque toutes les régions sont accessibles au colon européen,
la eomposition des terres de la Grande Ile, afin de diriger les el
vers les points qui sont susceptibles d'être exploités. L'appréci
cole d'un pays neuf repose sur des données complexes ; les c
et, surtout, fe régime des eaux, la facilité des communication:
d'œuvre, etc., jouent un grand rôle. Mais un des facteurs les plus i
rite d'une région est la composition du sol, qui doit fournir les
cessaires h lA production des récoltes. Les sols qui ne contien
en quantité sufllsante ont peu de fertilité. On peut les exploiter
satiou agricole avancée, où les voies de communication sont i
engrais peuvent leur être donnés ; mais dans les pays neufs,
existant dans le sol que l'agriculteur doit demander les principe
sables à la prospérité d'une exploitation et le colon doit recher
de la terre que rétendue de la concession.
« L'étude que nous avons faite de plus de 500 échantillons de
diverses régions de nie apportera à la détermination de sa vale
gent de données positives. Elle a été entreprise à la demande du
revient une si large part dans l'impulsion donnée à Torganisatio
la recherche des ressources qu'elle offre à la colonisation.
« Lorsqu'il s'agit de déterminer le fonds de fertilité d'une r
vierges, à celles qui n'ont pas été modifiées par la culture, qu'il
sont elles qui représentent le type des terrains et qui doivent se
ciations générales.
« Cela est particuiièrementvraipour un pays où les terres in
grandes surfaces, comme c'est le cas de Madagascar. Aussi, avo
tenu compte, dans nos appréciations, des terres prises dans leu
« D'après les observations faites en Europe et principaleme
dans une certaine mesure, à quelle fertilité relative correspond
du sol, en azote, acide phosphorique, potasse, chaux, etc. Les
quent-elles à des climats dinérents ? Nous avons fréquemment
pas tout à fait ainsi, et qu'à égalité de richesse en éléments nut
gions tropicales sont plus fertiles que celles des régions temp<
mes, qu'on ne peut pas appliquer le même coefficient de fertilit
composition, prises dans (es situations de climat différentes. J
— 688 —
prêté les résultats de l'analyse des sols de Madagascar avec moins de sévérifé que s'il
s'était agi des sols de la France. Mais, il n*en est pas moins vrai que l'abondance on la
pénurie dos principes indispensables à la vie des plantes permet cPétablir une classifi-
cation des terrains en rapport avec leur degré de fertilité.
« A côté de l'analyse chimique, l'expérimentalion culturale est un moyen «Tmve^li-
gation utile, mais elle conduit quelquefois à des conclusions erronées, surtout lorsquu
s^agit de terres vierges, comme c'est ici le cas. Même qtiand celles-ci sont très pamnr»^.
elles donnent presque toujours, après un défrichement une végétation a}>ondaDte. Mâi^
cotte fertilité apparente ne se soutient pas, quand les réserves du sol sont tro|i fail[de>.
La détermination quantitative de ces réserves est donc une base d appréciation plu«
solide pour ju^er de l'avenir agricole d'un pays.
« Le massif central, très étendu, est cons'litué par un amoncellement de monlagn<*<
ou plutôt de mamelons, dont les ramifications s'étendent dans toutes les directions vers
le littoral et nui sont séparées par des vallons le plus souvent étroits. Ces mameion?
sont constitues par une terre rouge, provenant ordinairemejit de la décomposition des
gneiss et où l'oxyde de fer hydrate est en forte proportion (quelquefois plus de ^i
pour 100). Cette nature du sol donne à l'ensemble ne 1 Ile son aspect particulier.
« Les résultats obtenus pour Tlmerina, de même <|ue pour le Betsileo et nmerina
Nord, montrent que le sol de ce vaste massif est, en général, très pauvre, surtout celui
des mamelons et des coteaux, qui occupent la surface de beaucoup la plus considéra-
ble. L'azote dépasse rarement 0,5 pour i.OOO, l'acide phosphorique' 0,3, tapotasse 0,i :
la chaux n'existe qu'à l'état de traces. La péaurie de la chaux et de la potasse e5l
partictiMèrement frappante. Il n'y a pas, dans la majeure partie de ces terres, des réser-
ves de fertilité suffisantes pour 'qu'une colonisation agricole intensive puisse v i>ro>pé-
rer. Elles sont, en outre, d une nature argileuse, compacte et imperméable, «fun travail
difticile.
«( On a souvent parlé de les améliorer par des chaulagcs, mais ce serait là une opér&-
tion coûteuse et, d'ailleurs, peu eflicace, car noAis avons remarqué qu'elles ne sont pas
moditlées quand on y introduit les petites ({uantités de chaux qui, dans les terres ar^
leuses ordinaires, ainèuent rameublissement. L'élément plastique de ces terres, ca
grande partie tonnées par de l'oxyde de fer et du silicate d'alumine, est dîflérent de
celui des argiles que l'on rencontré habituellement, et qui sont à base de silicate cïoutilc
d'alumine et de potasse.
« Ces terres routes sont, au contraire, ameublies par l'humus; c'est le cas de celtes
qui occupent les fonas de vallées ou qui sont cultivées depuis longtemps ; la roalièrp
or^ani(iue s'y est alors accumulée et en a fait des terres meubles d'un travail - facile.
Cette oDservation montre qu'une longue suite d'améUorations peut amener leur transr
formation en terre arable. Mais c'est là l'œuvre des siècles et la génération qui voudrait
entreprendre ces modifications s'y userait sans profit.
« Si le vaste massif central présente surtout des mamelons aux terres in^tes, mii
ne constituent, en réalité, qu'une place au soleil, on y trouve aussi des vallées el des
bas- fond s qui occupent des surfaces d'une certaine importance et dont les terres, quoi-
que de constitution fondamentale identique, se présentent dans de meilleures condi>
tions d'utilisation agricole. En eflet, les résidus des végétations antérieures y ont forme
de l'humus et les matériaux fertilisants des terrains avoisinants s'y sont concentré>.
Aussi, ces terres contiennent-elles, pour 1.000, environ ifi d'azote,* 0,6 d'acide phos-
phorique, 0,4 de potasse ; elles sont donc beaucoup plus riches que les précédentes^.
Souvent, ou peut les arroser.
H C'est donc sur les vallées que le colon doit porter ses efforts, mais elles sont le
plus souvent étroites et conviennent particulièrement à la petite culture.
« Il a été queh|uefois (luestion de boiser les terres dénudées du massif* central ou
plutôt de les reboiser, dans la pensée que ces terrains étaient autrefois couverts
de foréls. Nous croyons, avec M. Alfred Grandidier, que les sacrifices que Ton
ferait dans ce but seraient stériles. L'étude que nous avons faite du sol de cette n^-
f:ion nous fait croire qu'elle n'a pas été boisée dans la période géologique actuelle, car
c sol particulièrement imperméable qui la forme, se prêtant difficilement à la com-
bustion des matériaux organiques, eût gardé, à l'état d'humus, les restes d'une végéta-
tion ancienne.
« La province de l'Angavo-Mangoro, quoique appartenant à la même formation
géologique, ofl*re, en quelques poinLs, des terres d'une grande richesse, constituée'^
par des dépôts d'anciens lacs. L'azote atteint ordinairement un millième ; l'acide
phosphorique est souvent supérieur à deux, millièmes et atteint quelquefois de douze
a quinze millièmes. Il y a, dans ces parties privilégiées, de grandes ressources pour la
colonisation.
« A l'Ouest du massif central s'étend le Betsiriry, région relativement plate et formée
de terrains sédin^entairei ; l'argile devient plus v*afe; le calcaire apparaît et souvent
{irédomine ; les terres sont meubles et perméables. Quoique i
rés ffrande (environ 0,6 d'azote, 0.5 d'acide phosphorique, 1,0 i
physique peut en^ger les colons a en tirer parti.
« La zone littorale présente un grand développement rom i
geur est <iuelquefois extrêmement restreinte, les derniers conl i
tagneuse s'étcndanl souvent jus<iu'à la mer. Elle est princit
terres alluviales de constitutions très variables.
n La partie Nord de l'île, comprenant la pro\incc de Dieço- I
{)ar des terres humifères, perméables et faciles à travailler
soit, environ 1,5 pour 1.000 d'a/ote, 2 à 3 d'acide çhosphori
peu de calcaire. Le voisinage d'anciens volcans a dû influencer
composition.
« La partie Sud, comprenant le cercle de Fort-Dauphin, se U :
presque analogues. Là aussi, les terres ocreuses ont disparu i
des terres meubles, riches en éléments fertilisants et constitue
la composition a été heureusement modiliée par les débris
Elles contiennent, pour 1.000, environ 2 d'azote, 1 à 2 d'acide
tasse, très peu de calcaire.
et Entre ces deux points extrêmes, distants de plus de 1.0(
sur la côte Est:
« La jirovince de Vohemar, constituée par des terres rouges
ques parties voisines du littoral. Elles ne renferment ordin; \
pour 1.000 d'azotef 0,2 d'acide phosphorique, 0,3 de potasse el
H La province de Maroanlsetra, dont les terres sont, on { i
que les précédentes, tenant environ 1 pour 1.000 d'azote et
0,2 de potasse el des traces de calcaire.
« Les provinces dcTamalave, d'Andovoranto, de Farafangf i
des terres tantôt analogues à celles du massif central, bien
(azote, pour 1.000, 0,1, acide phosphorique, 0,6, potasse, 0,i\
l'humus, avec près de deuk millièmes d'azote et d'acide phosp
Cette région offre donc des ressources sérieuses à la colonisa ti i
« Les terres du cercle de Mainlirano sont moins riches (0,
lasse).
« En résumé, la zone littorale se présente dans des conditi
santés, mais les terres ocreuses du massif central sont pauvi i
culture, sauf dans les fonds des vallées. L'île, considérée dans
ment pourvue des matériaux nécessaires à la production des 1 1
Sas nu' .«lie puisse être îimenée à suffire aux besoins d'une
[. Alfred Grandidier avait rapporté de ce pays la même im|
observations se trouvent conlinnées nar nos études.
« En présence de la pauvreté d une grande partie des l<
pensée de recourir aux engrais et aux amendements pour ei
vient à l'esprit. On sait quels heureux résultats celte pratupie \
ici, les conditions économiques sont différentes. Les difliculté
la grandeur des distances, qui rendent les transports coûteux, ii
ner ces matériaux fertilisants qu'à un prix de revient hors de |
value des récoltes. Ce n'est que dans les points d'un accès faci]
spéciales d'un grand rapport, que l'on pourrait recourir h dei
reste de l'Ue a plus d'intérêt à utiliser exclusivement les ressoi;
fumiers, résidus de la vie humaine, cendres végétales, calcaires
« Parmi les ressources naturelles propres à augmenter la f(
laquelle on ne saurait trop appeler f attention. C'est l'eau des
si abondamment distribuée dans presque toutes les parties i
employée à l'arrosage. Non seulement elle agit comme exritîi
mais elle apporte encore en solution ou en suspension des éléii
localités où l'arrosage peut être praticiué, il y a moins à s'inqui
du sol, qui sert alors de support plus que d aliment. En effet, \
Meiiient irrigué, est susceptible tfe produire des récoltes plus
riche auquefreau fait défaut,
• Là où les conditions cliraatériques le permellent, il y a \U
férence à la culture des plantes peu épuisantes, qui est souvimiI
peut faire l'objet d'une exportation. La production des récoltes
tion de l'homme et des animaux domestiques et <pii enlèvent j
lités d'éléments fertilisants, semble moms indiquée et paraît
besoins de la consommation intérieure.
« Les terres de qualité très inférieure peuvent être laissées d
— 654 —
et forestière, où rhonune ne tire parti que de la végétation spontanée ; les fumiers
produits par les troupeaux qui y trouvent leur nourriture serviront à renricbiBsemeot
des parties cultivées.
« Dans les cas où Ton voudra recourir à l^emploi des engrais importés, îl sera pré-
férable de s'adresser aux plus concentrés, afin d'éviter le transport oe matières inertes.
Les engrais phosphatés et potassiques paraissent les plus indiqués. L'emploi de ce»
produits se Domera nécessairement aux exploitations situées à proximité des ports
et sur le parcours des rivières et voies ferrées.
« Madagascar offre une superficie notablement supérieure à celle de la France et
qu*on ne peut pas penser à mettre entièrement en valeur. En choisissant les poinu
privilégiés sous le rapport du climat, de la nature des terres et du régime des eaux» ea
V concentrant ses efforts, en y développant des cultures spéciales, on pourra arriver à
donner à la colonisation agricole une certaine prospérité ».
Et MM. Mûntz et Rousseaux concluent en donnant au colon d utiles consuls sur la
nécessité d^approprier les cultures à la valeur agricole des terres que Ton possède.
Après avoir expliqué que des raisons économiques s'opposent, dans la plupart des cas,
à ce que ces terres soient améliorées par importation d*engrais ou par des amende-
ments que l'état des moyens de transports rendraient par trop onéreux, ils montrent
qu'il est préférable de les exploiter dans leur état naturel.
« Là où poussent des herbes propres à la nourriture du bétail, c'est comme pays
d'élevage qu on doit les utiliser et les terrains gazonnés doivent être soigneusement
conservés. On tirera ainsi du sol, avec peu de frais, ce que celui-ci est susceptible de
donner.
« Là où la végétation forestière est développée, on aurait tort de la faire disparaître,
et il faudrait empêcher les indigènes de la brûler ; d'ailleurs, le terrain qu'on gagne
ainsi n'a qu'une fertilité éphémère, tandis que les essences qui s'y trouvent sont aoa-
vent susceptibles d'utilisation.
« Les bas-fonds, les vallées où les terres sont plus riches et où il existe des condi-
tions d'humidité favorables à la végétation, sont les plus susceptibles d'être exploités.
« Souvent, ces terres sont déjà occupées par des indigènes. Le colon devra porter
ses efforts sur celles d'entre elles qui restent disponibles et éviter d'user ses forces sif
une terre trop ingrate.
« Il devra donc choisir avec un grand soin la terre qu'il veut mettre en culture et
bien se pénétrer de cette idée que ce n'est pas l'importance de la surface concéda
qui peut devenir pour lui une source de pronts, mais la nature du soi et son i^^tude
à être transformé en terre arable.
« Il devra surtout s'inquiéter de la présence de l'eau, qui est l'agent de fertilisation
par excellence ».
Les ealtvres à entreprendre à Madagascar. -- Madagascar offre à rinitlative êa colon
la possibilité de se livrer à la culture d'une grande variété de végétaux, selon Paltitude.
la constitution géologique et topographique des points où il s'installera. Qu^l suffise in
de dire quelques mots de chacune d elles et de tracer les caractères généraux qu'elles
présentent :
Le caféier est surtout cultivé sur la côte Est, bien qu'on en trouve des spécimens
dans presque toute l'étendue de l'Ile ; la région orientale lui est plus particufièremeet
favorable et c'est là que cette culture mérite d'être encouragée, ainsi que dans les zones
d'altitude moyenne. De grandes plantations faites en Imerina et dans le Betsileo ont con-
duit à des déboires et, seuls, quelques fonds de vallées, humides et chaudes parce
Î|u'elles sont abritées des vents violents du Sud-Est, peuvent, dans les hautes régions,
avoriser La croissance d'un nombre toujours assez restreint de ces végétaux.
Les principales variétés cultivées par les planteurs sont : le café arabica ou café à
petites feuilles et le café libéria ou café à grandes feuilles ; cette dernière est la plus
en faveur sur la côte Est à cause de sa résistance à la maladie causée par un parasite
portant le nom d'hemileia vastatrix ; sa qualité, bien qu'inférieure aux deux autres
n'est pas telle qu'on doive désespérer de l'écouler en grand dans la Métropole. Ces
divers végétaux ne donnent de récoltes que quatre ou cmq ans après leur mise eo
terre.
Le cacaoyer réussit particulièrement bien dans les provinces de Tamatave, Maha-
noro, Vatomandry. Andovoranto et Maniinjary. Il viendrait également fort bien dans les
provinces de Fenerive et de Maroantsetra ; il en existe quelques plantations à Nossi-Bé
et dans le cercle d'Analalava.
Cet arbre de grand rapport parait devoir être cultivé à Madagascar sur une échelle
de plus en plus grande. Le cacao ver ne rapporte qu'au bout de cinq à six ans, quel-
quefois même plus tard.
Lie vaniUUr, Cette plante est presque partout cultivée sur la côte Est ; elle pousse
aussi avec vigueur sur le littoral du Nord et du Nord-Ouest. Bien qu^exigeant des mani-
Eulalions délicates et assez nombreuses, sa culture prend une extension considérable.
es premières récoltes ont lieu au bout de trois ans.
l«e grirofUer n*a guère été cultivé, jusqu'ici, d'une manière suivie que dans Tlle de
S**-!! arie, ou il a produit, en 1899, environ 100.000 kilogrammes de clous.
Les essences à caoutchouc, sur lesquelles on ne peut jusqu'ici se prononcer à cause
des tentatives non encore concluantes auxquelles elles ont donné lieu, ont été plantées
sur une Rrande échelle dans les provinces de Mananjary et de Farafangana. Des essais
moins étendus ont été pratiqués dans les régions de Mahanoro, Vatomandry, Tama-
tave> Diego-Suarez, Anaialava et Majunga. Les colons, aidés par la direction de Tagri-
culture, ont surtout porté leurs efforts sur les espèces Ceara, Castilloa, Hevea Brtui-
liensis ; l'avenir déterminera l'essence qu'il conviendra de propager dans Tile. Il
semble que Ton puisse, dès à présent, affirmer que la côte Ouest est plus favorable au
déyeloppement du Ceara, Les essences forestières (arbres et lianes locales) méritent
3u*on s*occupe de rechercher les moyens pratiques de les propager de façon à en faire
es plantations rationnelles ; elles abondent dans toutes les forêts de l'Est et de l'Ouest
et dans toute la zone broussailleuse qui constitue la majeure partie de l'ancien com-
mandement supérieur du Sud.
La canne a «ticre, (frécieuse pour la production du sucre et du rhum, vient dans
les régions entières ; néanmoins, elle n'a encore fait Tobjet de grandes entreprises que
dans les régions de Nossi-Bé, Tamatave et Vatomandry, où des usines pourvues d un
outillage complet fonctionnent depuis plusieurs années ou viennent de s'mstaller.
Le vrai poivrier (Piper nigrum) a été introduit à Madagascar par les soins de la
direction de l'agriculture. Il est permis d'espérer que cette culture donnera de bons
résultats sur une grande partie de la côte Est. Il existe, en outre, dans les forêts de la
Grande lie, une sorte de poivre indigène* dont il sera peut-être possible de tirer parti.
fibre
sa
d'aléas. Les cocotiers commencent à rapporter à l'âge de sept
giieiit leur maximum de rendement à douze ans ou quatorze ans seulement. La partie
cbanrae de lenrs noix, sous le nom de coprah, s'expédie en Europe, où on Tutilise dans
la fabrication du savtm.
Le cotonnier pourra donner de très bons résultats sur toute la côte Ouest.
Le thé parait être appelé à un certaia avenir dans toutes les régions d'altitude
moyenne (de 600 à 800 mètres) chaudes et humides des pentes orientales de nie.
Divers essais pratiqués à Sabotsy, dans la vallée de Moramanga, à Beforona, dans la
province de Farafangana et dans celle de Mananjary, sont également encourageants.
La ramie est une plante qui se complaît dans les régions où les pluies sont abon-
dantes ; elle présente une tige dont les nbres textiles sont obtenues par décortication.
BÉft essais tentés dans la province de Farafangana ont donné d'assez beaux résultats,
mHk la question de l'écoulement du textile ne paraît pas encore suffisamment résolue.
Le riz est, par excellence, la céréale de Madagascar, et constitue la base de l'ali-
nMM^tion des indigènes. Il pousse partout où il v a de l'eau ; sa culture est, de toutes,
la plus répandue, il existe dans l'Ile deux grandes variétés de riz : celle de marais et
ceue de montagne ; cette dernière est plus estimée.
Le manioc, qui vient dans les terres les plus ingrates, entre pour une grosse part
éans l'alimentation des indigènes ; on en cultive dans l'Ile trois espèces : le manioc
bourbonnais, le manioc malgache et le manioc dit mozambique. La culture de cette
euphorbiacëe, pratiquée en grand, pourrait donner lieu à des industries pour la fabri-
cation des fécules ou du tapioca. Les éleveurs devront y avoir recours pour la nour-
riture de leurs animaux aux périodes de sécheresse.
Les patates viennent dans les terres remuées et légèrement humides. Les tuber-
cules deviennent très gros et sont de bonne qualité ; ils sont consommés par les pro-
ducteurs indigènes, qui en engnûssent aussi leurs bestiaux.
Le maïs est cultivé avec succès dans toutes les parties de l'Ile présentant une bonne
fertilité. Les indigènes s'en nourrissent, mais Télevage des chevaux, ânes et mulets,
de plus en plus en vogue depuis quelques années, est de nature à assurer à cette cul-
ture une importance capitale sur les sols suffisamment pourvus d'éléments fertilisants.
Le topinambour vient sur la côte N.-O. et à Nossi-Bé.
Le pois du Cap^ sorte de gros haricot, dont une large consommation se ùnt aux
lies Maurice et de la Réunion, est surtout récollé dans le S. et le S.-O.
. VarrouHrooti qui réussit bien dans toutes les régions entières, est une plante pré-
cieuse, à cause de la fécule qu'elle fournit.
— tjOtJ —
Le ricin existe en grande quantité dans certaines régions el donne des graines
d'excellente oualité ; il serait possible de réxploiler industriellement.
Les arachideSj cultivées principalement sur le plateau central, entrent pour une
faible part dans Talimentation des indigènes.
Les plantes fourragères spontanées ne sont guère représentées dans le centre que
par une graminee appelée vero el dont les variétés, fort nombreuses, sont répandues
dans toute l'Ile.
Parmi les céréales d'introduction : le blé, le seigle, Vorge, Vavoine n'ont donné.
jusqu'ici, que de médiocres résultats ; seul, le sarrasin parait s'accommoder desierres
peu riches de rimerina et des hauts plateaux.
La pomme de terre réussit fort bien dans les hautes régions, mais surtout dans le
massif de TAnkaratra, où elle donne d'abondantes récoltes et des tubercules d'excel-
lente qualité ; elle est entrée maintenant d'une façon courante dans raiimentation des
indigènes.
Le tabaOy consomme exclusivement sur place, est très répandu dans toute lllc : les
indigènes réduisent ses feuilles en poudre pour le chiquer et fabriquent des ci^reb
d'assez belle apparence. Cette plante, dont la qualité est bonne, est susceptible de don-
ner de jolis rendements pour peu qu'on ^'occupe de la cultiver avec méthode et d'en
préparer les feuilles selon des procédés perfectionnés.
Les cultures mhmichères sont pratiquées près de tous les grands centres par des
agriculteurs indigîèlies ou européens. Les choux, carottes, navets, petits pois, choux-
fleurs, aubergines, concombres, asperges^ salades, cresson, réussissent à peu près
partout, pourvu qu'on ail de l'eau à proximité.
Le miirier. La facilité surprenante avec laquelle il pousse est d'autant plus à retenir
que les essais de séricicullure ont donné jus<iu'ici sur les hauts plateaux d'admirables
résultats. Le jour où de grosses plantations de mûriers permettraient à des éleveurs
de compter sur une nourriture assez abondante pour leurs vers, les magnaneries fon-
dées dans le pavs seraient assurées d'une réussite complète.
Les arbres fruitiers, presque tous d'introduction et qu'on rencontre dans les diver-
ses régions de 1 ile, sont : le pécher, le manguier, l'oranger, le mandarinier, le citron-
nier, le pamplemoussier, le corosol, le lelchi, le goyavier, l'avocatier* Tarbre à pain, le
bibassicr, le cœur-do-bœuf, qui poussent plus vigoureusement dans les zones cotières.
Sur les hauts plateaux, on commence à trouver en assez grand nombre des {pruniers,
des pommiers, des cognassiers, des abricotiers et des pêchers, ces derniers à profu-
sion.
Ananas et bananiers. Ces deux végétaux, quoi(jue venant dans de meilleures con-
ditions dans les régions chaudes des cotes E. et 0., sont, en très grand nombre, repré-
sentés dans le massif central, où leurs fruits sont parfaitement présentables, quoique
moins savoureux.
Tels sont les végétaux dont la culture peut être, selon les régions, tentée par le
colon. Afin de l'aider dans son ontrenrise et de lui permettre de benélicier d'emblée d<*
rexpérience acquise, la direction de l'agriculture tient à sa disposition, dans ses jardins
d'essais cl stations agronomiques, tous les plants ou semences dont il peut avoir
besoin. Ces stations agronomioues et jardins dessaisont été créés en différents points el
sont en mesure de fournir, à des conditions très peu onéreuses, les végétaux dont on
veut tenter l'exploitation.
Circonscriptions agricoles et stations d'essais
L'Ile de Madagascar a été divisée en trois circonscriptions agricoles qui seront
successivement examinées en dctiiil.
Tout d'abord, il y a lieu de fournir ici (pielques indications sur le service des ces-
sions commun à ces' trois circonscriptions.
SERVICE DES CESSIONS
RÈGLEMENT SUR L'ORGaMSATIO.V BT LB FONCTION. NEME.NT. D'UN SERVICE DE CESSION DE
GRAINES ET DE PLANTS AUX PAHTKUJLl.ERS
En vue do faciliter la création dos entreprises agricoles et l'introduction dans la
Colonie do niituros non voiles, le Gouverneur Général a chargé la direction de l'auricul-
tnre de faire venir de France et de l'étranger ou rie faire recueillir dans rîle les
semences et plants qui seront demandés par les particuliers et dont la Hvraison sera
faite dans les conditions suivantes :
1" Les demandes adressées, soit au Gouvernement Général, soit directement à M. le
directeur de l'agriculture, devront parvenir à destination' avant le 1* janvier, le 1"
avril, le !•' juillet ou le 1" octobre de chaiiue année.
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2* Dès la réception des demandes, le service de Tagriculture fera connaître aux
intéressés ia date probable de la livraison, les invitera à verser comme cautionnement,
soit au -Trésor, soii dans les caisses d*avances des provinces, cercles ou districts, une
somme représentant approximativement ia valeur aes graines, majorée des frais d'em-
ballage et de transport jusqu'au port d'arrivée. Il sera fait recette de cette somme au
titre du budget local, paragraphe « Recettes diverses et accidentelles •. Il en sera
délivré à la partie versante reçu du quittancier à souche ; ce reçu sera transmis par
rintéressé au directeur de l'agriculture, qui, au vu de cette pièce, établira la com-
mande.
Le premier jour de chaque mois, le directeur de l'agriculture enverra, sous borde-
reau, au bureau de la comptabilité du Gouvernement Général, pour régularisation
ultérieure des opérations, tous les récépissé^ qui lui auront été transmis pendant le
mois précédent.
Z"* Les graines expédiées par paquets recommandés ou par colis seront délivrées
par les soins des agents de la direction de l'agriculture, partout où cette administration
est représentée, et, dans le cas contraire, par les chefs de province, de cercle ou de
district.
4*'' Le règlement de compte définitif sera effectué aussitôt après la réception des
envois.
S*" L'administration s'efforcera de faire venir des semences de bonne qualité, mais
un grand nombre de celles-ci s'altérant avec la plus grande rapidité, toutes les com-
mandes seront faites aux risques et périls des colons intéresses ; aucune réclamation
ne pourra être acceptée pour cause d'avarie, de mauvaise qualité ou de retard dans la
livraison de graines.
6* Les. livraisons de semences et de plants provenant des stations d'essais agrico-
les continueront à être faites comme par le passé, sans que le dépôt d'un cautionne-
ment soit exige, mais la direction de ragriculture fera paraître dorénavant au Journal
Officiel de la Colonie, en Janvier, avril, juillet et octobre, le tarif et la liste des grai-
nes et plants mis en distribution par les stations d'essais de Tananarive Alakamisy,
Tamatave et Fort-Dauphin.
Les personnes désirant commander un nombre assez considérable de plants à ces
établissements devront s'entendre quelques mois à J'avance avec les directeurs des
différentes stations d'essais.
Remarques générales. — a) Toute personne désirant obtenir ia cession de plants
grovenant des stations d'essais de.Nanisana, de Tamatave, d'Alakamisy ou de Fort-
auphin doit faire la demande par écrit au directeur de l'agriculture ou aux personnes
indiquées ci-dessous :
i'* Pour la station d'essais de Nanisàha, au sous-inspecteur chef de la circonscrip-
tion agricole du centre (Tananarive).
2" Pour la station agricole d'Alakamisy, à M. le directeur de la station agricole.
3<> Pour la station d'essais de Tamatave, au sous-inspecteur chef de la circonscrip-
cion agricole de l'Est (Tamatave).
4'' Pour la station d'essais de Fort-Dauphin, au sous< inspecteur chef de la circons-
cription agricole de l'Est ou à l'agent de culture chargé de la station de Nahimpoana.
b) Toutes les p'antes sont livrables aux stations d'essais à la date fixée après
entente avec le service de l'agriculture.
c) Les ouvriers ou bourjaucs chargés de prendre possession des livraisons doivent
être munis de tout ce qui est nécessaire au transport des plantes.
d) Toute personne qui ne prendra pas livraison des plantes retenues ou comman-
dées par elle à la date qu'elle aura choisie après entente avec la direction de l'agri-
culture sera tenue d'en régler le prix d'achat, comme si la cession avait eu lieu, à
moins de demander, 15 jours à l'avance au minimum, de changer, si possible, l'époque
de livraison primitivement acceptée.
e) Les graines sont délivrées aussitôt après la maturité.
Lorsquli s'agit de petites quantités, elles sont cédées gratuitement à titre d'essais ;
s'il s'agit, au contraire, de quantités très importantes d'espèces de grande culture, elles
sont cédées au cours des marchés.
Remarques relatives aux livraisons de la station d'eiisais de Tananarive. — 1" Les
cessions de plants, d'arbres, faites par la station de Nanisana ne commencent qu'avec
les pluies, c'est-à-dire en décembre.
2* Les commandes comprenant plus de cent plants doivent parvenir au directeur
de ia station d'essais de Nanisana avant le 1" août de chaque année.
3** Les livraisons sont faites à Nanisana tous les jours, excepté les samedis,
dimanches et jours fériés. Les plantes sont emballées dans des caisses qui doivent être
fournies par le cessionnaire. Un bourjane peut porter environ trente plants. Les cordes
et bambous nécessaires au transport doivent être apportés par les ouvriers chargés
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de prendre possession de ia commande. Le paiement doit être eflèetoé en prenant
livraison ; les bourjanes ou ouvriers envoyés pour chercher les plantes doivent donc
toujours être munis de Targeut nécessaire pour ré|i^ler le montant de la cession.
Remarques relatives avx livraisons de la station d'essais de Tamatave. — 1* Les
demandes devront être faites aussi longtemps que possible avant Tépoque de la livrai-
son, surtout quand il s'agit de la cession d'un grand nombre de plants.
2* En ce qui concerne les plantes du pays, les demandes devront parvenir, au
plus tard, au moment de la maturation des graines, afin qu'en cas de livraison impor-
tante, la direction de Tagriculture puisse prendre les dispositions nécessaires pour y
donner satisfation.
3* Les plantes livrables avec la motte et, surtout, les plantes à racines nues ne
peuvent être transplantées avec succès qu'au moment des grandes pluies.
4'' Les plants de certaines espèces pç\i demandées, telles que : copalîer, hintsy,
Jamcrosa, jac()uier. arbre à pain, manguier, etc., et dont on ne conserve pas toujours
un stock en pépinière, peuvent être préparés sur demandes faites à l'avance.
Remarques relatives avx Uvraiflons de la station d'enais de Fort-l>a«pliiA. — 1* Les
demandes devront être faites aussi longtemps que possible avant l'époque de la
livraison.
2* Les plantes à racines nues ou en mottes ne pouvant être transplanlées avec
succès qu'au moment des pluies, les plantes demandées devront être prises de pré-
férence lorsque les pluies seront établies.
3* Lies ouvriers chargés de prendre possession des commandes devTont être
munis de caisses pour l'emballaçe, de bâtons de charge et de cordes.
4* Les plantes sont prêtes à être mises en place ou en pépinière d'attente.
CntGOHSCaUPTIOK AGRICOLE DU GBRTRS
La circonscription agricole du centre comprend la station d'essais de Nanisana et
la station agricole d'Alakamisy fprès Fianarantsoa) ; l'organisation de murales provin-
ciales et la création d'une magnanerie, prévues k l'arrêté du 1 mai 190i, donnent à
cette circonscription une grande importance sous le rapport des cultures indigènes.
Station d'essais de Hanisana. — La station d'essais de Tananarive, créée par arrêté
du i2 février 1891, fut installée sur une propriété couvrant une superficie de 18 hec-
tares, située à trois kilomètres au Nord de la capitale et ayant appartenu à Tex-pre-
mier ministre Rainilaiarivony.
Sans être très accidenté,* le sol du jardin p^ut, tant sous le rapport de la fertilité
que sous celui de l'humidité, être divisé en trois parties distinctes :
La première, la plus étendue, comprend les terrains élevés, de couleur rouge,
analogues à tous ceux des mamelons d'imerina ; ils sont peu fertiles et très secs.
La deuxième, formée des terrains les plus bas, très humides, humifères, est
spécialement affectée aux essais de culture du riz et de plantes fourragères.
Enfin, la troisième partie, intermédiaire entre les deux premières sous le rapport de
l'humidité, est formée a'une terre relativement riche. Plantée d'assez beaux arbres :
camphrier (Laurus camp/iora), rotra {Eugenia jambolana), jamtwsier (Jambosa
viUgaris), lilas (Melia azederach), manguier (Mangifera Jndica), elle a été Iranformée
en parc, dans lequel on plante, très en vue, les espèces récemment introduites, dont le
nombre n'est encore pas suffisant pour que l'on puisse les grouper avantageusement
dans un carré spécial.
Sur la première partie, celle qui comprend les terrains secs, on a tracé, dès 1897,
deux champs d'expériencee d'une surface de deux hectares et demi environ, dans
lesquels la plupart des plantes économiques européennes ont été mises à l'étude, dès
l'hivomage 1897-1898.
Les carrés de pépinières et de multiplication, créés à la même époque, ont dû, en
raison dos demanaes considérables de plants qui affluent à la station, être, depuis, sans
cesse agrandis. Ils couvrent actuellement plus d'un hectare et demi. Une trentaine
de châssis vitrés, installes dans le courant ae 1899, ont déjà rendu de crands services
pour les multiplications délicates; ces dernières, devenant de plus en plus nombreuses,
ont nécessité, en avril 1902, la construction d'une bâche à multiplication et de deux
ombrières.
Le potager, créé au début, a été considérablement étendu dans le courant de 1900;
tous les légumes y sont représentés et plusieurs plantes potagères des régions tropicales
y ont été multipliées.
Le verger, créé un peu plus tard, est actuellement planté d'arbres fruitiers du pays
etd'e.s$cnces fruitières européennes introduites parle Muséum; ils occupent deux parcelles
de terrain de plus d'un hectare.
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A la fin de 1899, un carré de 60 ares a été phinté avec 600 caféiers (Goffea arabica),
qui sont à Theure actuelle d'assez belle venue.
Les rizières elles-mêmes ont été divisées en parcelles expérimentales séparées par
des chemins qui permettent la circulation, même en plein hivernage.
Ainsi distnbues, les 18 hectares ont été bientôt complètement couverts d'emplace-
ments utiles, qui ne laissaient aucune olace pour les essais de culture en grand.
Dès 1898, il fallut songer à adjoindre d'autres champs au jardin d'essais. Dans les
premiers mois de 1899, l'acquisition de terrains environnant la station est venue très
heureusement agrandir le domaine de Nanisana, qui comprend aujourd'hui à peu près
50 hectares de terres.
IDans les nouveaux achats, on a pu trouver environ 14 hectares de terres labourables,
§ui sont couverts de cultures : 10 hectares ont été labourés à la charrue et plantés
^espèces diverses ; 4 hectares sont plantés en mûriers. De nombreux travaux d'irrigation
ont été exécutés au cours de ces dernières années.
Nature du sol de la station. — Le sol de la station est à peu près de même com-
position que tous ceux de l'Imerina. C'est une terre pauvre, formée par la décom-
position des roches primitives, gneiss, granit, quartz, etc.
Les parties sèches sont d'une couleur rougeâtre très uniforme, due à la présence
d^une grande quantité de sesquioxyde de fer. Avant d'avoir été travaillées, ces terres
sont excessivement compactes et dures ; lorsqu'elles ont été remuées et fUmées, elles
sont légères, faciles à travailler, même les lendemains de grandes pluies. Elles n'ont,
par conséquent, aucun des caractères des terres franchement argileuses.
Elles sont à peu près complètement dépourvues de matières organiques.
Au point de vue chimique, les aaalyses reproduites ci-après, exécutées par MM.
Mûntz et Rousseaux, on fait connaître leur valeur.
Terre du champ d'expériences N'* i
Azote 1,15 pour mille
Acide phosphorique 0,27 —
Potasse 0,12 —
Carbonate de chaux 0,19 —
Terre du champ d'expériences N* 2
Azote 0,69 pour mille
Acide phosphorique 0,26 —
Potasse 0,06 —
Carbonate de chaux 0,83 —
La teneur générale de ces terres en sesquioxyde de fer varie entre 60 et 70 pour
mille.
Les terres de rizières sont de même nature que celles des collines, mais elles
sont très riches en humus et de couleur noire ; elles ne sont jamais compactes. Ordi-
nairement^ l'eau les recouvre ; elles ne se prêtent alors qu'à la culture au riz. Après
avoir été bien drainées, elles font de bonnes terres de culture, dans lesquelles les plantes
potaffères, les patates, etc., viennent j)arfaitement.
L'analyse ci-dessous, due à M. Muntz, donne la composition d'une terre de rizières
de la station agronomique :
Azote 1,83 pour mille
Acide phosphorique 0,90 —
Potasse 0,10 —
Carbonate de chaux 2,20 —
Sesquioxyde de fer 36,84 —
Accès. — La station agronomique de Nanisana est reliée par une allée de 4 mètres
de large et d'un kilomètre de long à la nouvelle route de Tamatave ; on peut, par
conséquent, y accéder très facilement en voiture et à bicyclette. La durée du trajet
en filanjana, du square d'Andoha'o à Nanisana, est de trois quarts d'heure environ.
Le personnel européen se compose d'un sous-inspecteur, chef de la circonscription
agricole du centre, d'un agent de culture, d'un jardinier et d'un ménage de séricicul-
teurs.
But de la station. — En principe, la station agronomique de Tananarive a pour
mission d'étudier toutes les questions intéressant l'agriculture dans le centre de
Madagascar. Elle doit aussi fournir aux administrations, aux colons et aux indigènes
tous les plants, graines et boutures dont ils ont besoin et les renseigner sur toutes les
questions agricoles.
Depuis sa création, le jardin d'essais de Nanisana s'est efforcé de remplir ce
programme aussi complètement que possible. Dès la saison pluvieuse 1897-1898, toutes
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iës plantes économiques européennes et quelques plânfes exotiques étaient mises à
l'étude dans les champs d expériences ; depuis, les essais méthodiques sont continués
à chaque hivernage.
Malgré les tâtonnements inévitables du début, les pépinières, installées à Nanisana
en 1897, commencèrent à fournir de nombreux plants d arbres, dès les premiers mois
de 1898. Depuis, le nombre des arbustes cédés va en croissant chaque année.
La plus grande partie de ces plantes est cédée aux Européens et aux diverses
adininislfations de la Colonie, mais on constate aussi, depuis deux ans environ, une
teiidancc de plus en plus accentuée de la part des indigènes à venir chercher des
plantes à iNamsana.
La station dresse des ouvriers pour les mettre à la disposition des cultivateurs qui
en feraient la demande.
L'observatoire météorologique, installé au commencement de 1901 et muni dlnstru-
ments de précision, permet de faire des observations rigoureusement exactes sur les
températures de Tair et du Sot, Tétai hygrométrique et la pression barométrique.
Lintroduction des espèces utiles est poussée activement et le nombre de plantes
ntroduiles est déj^ grand.
La multiplication des espèces fruitières européennes est en bonne voie.
Le poirier et le pommier sont greffés sur bibassier. Les variétés françaises de
pèches reprennent très bien greffées sur le pécher du pays.
Signalons, enlin, Tintroduction d'un matériel agricole moderne, qui permettra, en
saison des pluies, de remuer le terrain à 0" 40 de profondeur, alors que les moyens
dont on disposait autrefois ne permettaient pas de depas|er O** 20.
Kldrage. — i* Bovidés. ~ On s'est aussi préoccupé, à Nanisana, des questions d'éle-
vage et une bouveric fut édifiée en 1891. Elle renterme actuellement 25 têtes de bétail,
parmi lesquelles un certain nombre de vaches, qui pourront servir plus tard à Tali-
menlation d'une petite laiterie.
Dix bœufs dresses sont, chaque jour, attelés à la charrette et à la charme. Les
résultats obtenus avec ces animaux permettent de dire que la race zébu est susceptible
de rendre de grands services pour la traction des voitures et les travaux culturaux.
2* Ovidés. — La direction de l'agriculture a reçu, à la fin de 1901, sur le contingent
amené par M. le vétérinaire Rey, 21 ovidés solognots et algériens, introduits dans la
Colonie pour faire des essais de' croisement avec la race indigène.
Devant l'intérêt aue présente la propagation de ces essais, un certain nombre de
béliers et de brebis a importation ont été confiés, au début de 1902, à la ferme hippi-
que d'Alakamisy, près Fianarantsoa ; un autre troupeau a été amené de la Camargue
en 1904.
Enfin, la direction de l'agriculture a mis gratuitement à la disposition des colons
et des indigènes un certain nombre de saillies de ces béliers. II est délivré pour chaque
saillie une tiche indiquant, outre le signalement sommaire de la brebis luttêe, la date
de raccouplemcnt, la race et le numéro du bélier employé.
On peut espérer de bons résultats de ces e.Kpéricncês, tant au point de vue de la
production de la laine que de l'amélioration de la qualité de la viande chez la race
mdigène.
Séricicaltiire. —L'arrêté du 1 mai 1901 a créé, à la station dressais de Nanisana,
une station d'études techniques et de travaux pratiques de sériciculture ; cette station
séricicole devait comprendre des champs d'expériences pour la culture du mûrier et
une magnanerie modèle.
D'importants crédits, prévus au budget de 1903, ont permis démettre àexécutionla
construction d'une magnanerie modèle et la création d'un village d'ouvriers séricicul-
teurs qui seront terminés dans le courant de 1904.
Toutefois, la direction de l'agriculture, désireuse de commencer des essais, a trans-
formé une maison malgache en magnanerie qui fonctionne depuis le commencement
de 1902 et dont les produits, très remarqués au concours général agricole de Paris
de 1903, lui ont valu le grand diplôme d'honneur, la plus haute récompense réservée
k la section coloniale.
Ce fut en 1902 que la station séricicole de Nanisana, s'inspirantdubutquilui avait été
trace, mit gratuitement en distribution des graines de ver à soie soigneusement sélec-
tionnées et exemptes de toute maladie. Dix éducations ont déjà eu lieu et d'importantes
cessions ont été faites aux administrateurs, aux colons et aux indigènes. Le nombre
total de cellules cédées depuis 1902 a été de 15.000.
Les variétés offertes en cession gratuite comprennent actuellement :
{• Une variété à cocons blancs ;
2» id. de couleur jaune mat ;
3* id. de couleur jaune d'or ;
4* id. de couleur jaune pâle ;
5* Des variétés de France ;
6* Une variété de Turquie.
D un autre côté^ il a été procédé à la plantation de quatre hectares de mûriers à
demi-tige et en haies, destinés, les premiers, à former des mûraies stables et les
deuxièmes à produire, immédiatement les feuilles nécessaires à la nourriture des
vers élevés à la magnanerie.
Enfin, la station de Nanisana a mis en cession, dans le cx)urant de ces deux der-
nières années, 40.000 mûriers de variétés indigènes, blancs ou multicaules ; d*autres
variétés seront mises en cession dans le courant de 1905 ; des graines de mûriers ont
également été cédées.
GALBin»aiR AORIGOIiB A L'USAGE DU GKNTRB DB MADAGASCAR
MOIS DB JANVIER
Il est ordinairement très humide, il tombe de 30 à 40 centimètres de pluie dans le
courant du mois.
Température de Pair
La moyenoe Tarie entre 91 et 3*?'' centigrades.
Le miDimam — 13 et 16* —
Le maximuoi — 38 et 31" —
Températuire du sol à 0^10 de profondeur
La moyenoe Tarie entre 93 et 35» centigrades.
Ije miDioium — 18 et 30« —
Le mazimuio — 37 et 34* —
Température du sol à 9*6$ de profondeur
La moyenne varie entre 33 et 34* centigrades.
Le minimuBi -- 33 et 83» —
Le maximam — 34 et 36* —
Travaux. -- Potager. — Faire les semis des différentes plantes légumières, prendre
garde à Texcès d*humidité qui peut se produire.
Verger. — Mettre en place les arbres qui ne font pas été le mois précédent.
Commencement de la floraison du bibassier.
Pleine floraison du goyavier ordinaire et du goyavier de Chine.
Fin de la floraison au goyavier de Chine dans les derniers jours du mois.
Commencement de la malurité des pommes et des man^^ues.
Pleine maturité du raisin, des pèches, des prunes, des ananas, des grenadelles, des
fruits de zahana et du tapia.
Fin de la maturité des prunes dans les derniers jours du mois.
Pépinière. — Greffer les pèches en écusson à œil poussant, faire quelques bou-
tures sur bois tendre et les semis de pruniers, choisir des graines provenant des fruits
arrivés à maturité sur l'arbre.
Plantes industrielles et à épices. — Traiter les caféiers avec les bouillies cupriques.
Commencement de la floraison des cinchona succirubra ((|uinquina rouge).
Grande culture. — Semer les engrais verts dans les cuHures d'arbres fruitiers ou
de mûriers et procéder aux semis de pois mascate, pois du Cap, ampemby, téosinte,
voanjobory, si ces semis n'ont pas été faits au mois de décembre. Semer du sarrasin,
terminer le repiquage du riz de deuxième saison dans la 1" quinzaine du mois.
Commencement de la floraison des voanjot)ory semés dans les derniers jours de
novembre ou les premiers jours de décembre.
Pleine floraison du sarrasin semé en décembre.
Commencement de la maturité des riz de première saison .
Sériciculture. — Commencement de la troisième éducation à compter du départ de
la végétation. Mettre en place les mûriers qui n'ont pu être plantés en décembre. Surveiller
leB cultures de mûriers et couper les extrémités des rameaux attaqués par les larves
du longicome. Les pluies étant très abondantes, il faut veiller à ce au'il n'y ait pas
d^excès d'humidité dans les magnaneries, ne pas laisser accumuler les litières sous
les vers, aérer fortement pendant les heures de brise et de soleil. Cueillir les feuilles
entre 9 et il heures du matin, les soirées étant très souvent pluvieuses.
MOIS os FÉVRIER
Les forts orages sont encore fréquents dans te courant de ce mois ; il tombe de
20 à 30 centimètres de pluie.
Température de Vair Température dueatà 9H9 de profondeur
La moyenne varie entre 90 et d?"" cenUgra'fes. La moyenne varie entre 93 et 95* centigrades.
Le minimum — 19 et 1&* — Le minimum •<- 17 et 90» —
Le maximum — 97 et 30* — # Le maximvm — 97 ^t 33* r*
— eeî —
Températurt du 80l à d^M de profùndetir
La moyenoe ^arie entre 93 et Si* cenligradet.
Le niinimiun — 91 et 33* —
Le maximum — ?4 et 36* —
Tr&yaiix. — Potager. — Les mêmes que le mois précédent, -refaire les plantations
de fraisiers.
Verger. — Pleine floraison du bibassier au commencement du mois.
Fin de la floraison du goyavier ordinaire et du bibassier.
Commencement de la maturité des grenades, des mangues, des fhiits du colea
telfairea (Hitsikitsika).
Pleine maturité des pommes, des ananas, des grenadelles.
Fin de la maturité des raisins, des pêches, des zahana et du tapia.
Pépinière. — Semer les eucalyptus, tîlao et acacia dcalbata qui doivent être mis
en place au mois de iuillet. Faire les semis de zahana, de tapia, de pêches. Pour les
f)êcners, il est préférable de casser les noyaux, on obtient de cette façon une germina-
ion plus régulière et plus rapide.
plantes industrielles et à épices. — Traiter les caféiers au fur et à mesure des
besoins.
Commencement de la floraison des cinchona ledj^eriana (quinquina jaune).
Pleine floraison des cinchona succirubra (quinquma rouge).
Grande culture. — Faire les derniers semis de sarrasin. Pleine floraison des
voanjobory, pois mascate, pois du Cap, semés en décembre et du sarrasin semé
dans les premiers jours de janvier. Récolte du riz de première saison et des sarrasins
semés en décembre.
Séricicuiture. — Fin de Téducation des vers à soie commencée en janvier ; les
mêmes précautions que pendant le mois précédent sont à prendre.
MOIS OE MARS
Le régime météorologique ne diffère guère de celui du mois de février ; la chute
d^eau est sensiblement la même que pendant le mois précédent.
Températut^e de Vair
La moyenne varie entre SO et 91** centigrades.
Le minimum — 19 et 14* —
Le maximum — 98 et 30* —
Température du sol à 0^10 de profondeur
La moyenne varie entre 93 et 95* centigrades.
Le rainimum — 18 et 9i^ —
Le maximum — 30 et 33» —
Température du sol à €^50 de profondeur
La moyenne varie entre 93 et 95» centifçradea.
Le minimum — 10 et 99» —
I«e maximum — 95 et 99* —
Travaux. ^ Potager. — > Mêmes travaux que pendant les mots de janvier et février ;
on peut semer des cornichons et des concombres ; ces plantes risquent moins d*étre
détruites par la maladie cryptogamique qui se développe sur les feuilles pendant les
mois de grande humidité.
Verger. — Commencement de la maturalion des oranges, des goyaves, des rotra
(Eugenia jambolana).
Pleine maturation des mangues, des pommes, des grenades, des colea telfairea
(Hitsikitsika).
Fin de la maturation des ananas et des colea telfairea vers la fln du mois.
Pépinière. — Paire les semis de manguiers, de grenadier et de colea telfairea au
fur et à mesure de la maturité des graines. Repiauer les eucalyptus, fllao, mimosas
semés le mois précédent, commencer le repiçiuage'des caféiers et des théiers.
Plantes inaustrielks et à épices. ~ Continuer les soins aux caféiers.
Pleine floraison des cinchona ledgeriana (quinquina jaune).
Fin de la floraison des cinchona succirubra (quinquina rouge).
Grande culture. — Commencement de la floraison du riz de deuxième saison, de
Tampemby, du téosinte et du sarrasin semé en fln janvier et février. Fin de la floraison
des voanjobory, pois mascate» pois du Cap. Buttage des voanjobory, des maïs. Récolte
du sarrasm semé en fln décembre et commencement de janvier. Ensiler Tampemby et
le verotsanjy.
Sériciculture. — Commencement de la quatrième éducation de la période de végé-
tation.
Maturité des fruits du tsitoavina (Dodonea Madagascariensis), plante servant ànourrii
le ver à soie indigène dit landibe* ^
— 663 -
MOIS D*AVRIL
Les pluies deviennent peu fréquentes et peu abondantes. La chute d'eau varie
entre quelques millimètres et 5 ou 6 centimètres.
Température de l'air
La moyenne varie entre 18 et 19* cenJgrades.
Le mini. nom — 11 et IS*» —•
Le maximum — 37 et 38" —
Température du sol à ù^iO de profondeur\
La moyenne varie cnlre V3 et 94* centigrades.
Le minimum — 17 et 19» —
Le maximum — 98 et 30* —
Température du sol à 0*50 de profondeur
La moyenne varie entre 93 el 94** centigrades.
Le minimum — 91 et 93** —
Le maximum — 91 et 7b^ —
Travaux.— Potager. — Mêmes travaux que le mois précédent.
Verger. — Donner un labour pour aérer le sol durci par les grosses pluies des
mois précédents ; ce labour sert en même temps à enfouir les engrais verts, que l'on a
pu cultiver entre les arbres.
Maturation des bibasses et coines.
Pleine maturation des oranges, des goyaves, des rotra.
Fin de la maturation des mangues, des pommes, des grenades.
Commencer la trouaison ou le défoncement pour les nouvelles plantations.
Pépinière, — Continuer les semis de manguiers, grenadiers, faire ceux d'orangers,
de govaviers, de rotra, de colea telfairea, terminer le repiquage des caféiers et théiers.
Pour le rotra, chaque fois que cela est possible, il est préférable de semer directement
en place, cet arbre .supportant difficilement la transplan tion.
Plantes industrielles et à épices. — Il sera bon d'irriguer un peu les caféiers si
le mois est sec pour leur permettre déformer leurs fruits. Commencement de la matu-
ration des fruits du bakolv et du thé.
' Grande cuUure. — Pleine floraison des riz de deuxième saison dans la première
quinzaine du mois ; récolte du voanjobory. du sarrasin. Terminer Tensilage, procéder
à la confectioi^ du foin. Donner le premier labour aux terrains incultes ou débarrassés
de leur culture, faire les semis des riz de première saison.
Sériciculture, — Donner un labour aux murales pour aérer le sol durci par les
grosses pluies et pour enfouir les engrais verts si l'on en a cultivé dans les intervalles
es arbres, préparer le sol pour les nouvelles plantations.
Fin de la quatrième éducation des vers à soie. Le froid est à craindre vers la tin
du mois, surtout dans les magnaneries qui ne peuvent être facilement closes.
MOIS DE MAI
Les pluies sont à peu près nulles. Vers la fin du mois, il y a souvent des bruines
assez fortes. La température est déjà assez basse la nuit.
Tempéi*ature de Cair
La moTenne varie entre 16 el 18** centigrades.
Le minimum — 6 et 8" —
Le maximum — 93 et 96» —
Température du sol ào*to de profondeur
La moyenne varie entre 90 et 99* centigrades.
Le minimum — 15 et 17» —
Le maximum •— 95 et 27* —
Température du sol à $"50 de pt*ofondeur
La moyenne varie entre 99 et 93» centigrades.
Le minimum — 91 et 99* —
Le maximum — 93 et 94* —
Travaux. — Potager. — Dans les premiers jours du mois, il est bon de faire des
semis abondants des différents légumes pour avoir des plants pendant la saison froide.
H faut commencer à découvrir les asperges.
Verger. — Continuer les labours, si ceux-ci n'ont pas été terminés les mois
précédents.
Maturation du kaki.
Pleine maturation des oranges, bibasses, des goyaves, des coings.
Fin de la maturation des rotra.
Continuer la trouaison ou le défoncement pour les nouvelles plantations.
Pépinière. — Faire les semis de bakoly et de thé.
Continuer les semis d'orangers, de bibassiers, de goyaviers et de cognassiers.
Finir les repiquages de caféiers.
Pour le bakolv, il est préférable de semer directement en place lorsque Ton dispose
de terrains irrigables.
— 684 —
Plantes industrieUes et à épiées. — Inpigiicr légèrement les caféiers si le temps
est sec et ehaod pour leur permettre de môrir leurs fruits. MatiiratioD des gniaes de
camphrier. Pleine maturation des fruits du bakolv et du tbé.
Grande culture. — Continuer les semis de riz de première saison. Finir les
récolles de voanjobor}*, pois mascate. pois du Cap, am|>emby pour graines, téosinte.
Terminer le fanage si'ron n*a pu le faire dans le mois précédent. Conlinua* les
labours.
Sériciculture. — On procède à la cinquième éducation de la saison, mais cette
éducation ne sera plus possible dans beaucoup d'endroits, faute de feuilles ; elle sera
^aite avec une petite quantité de graines pour la consenation des espèces. Continuer
les labours. Pour les nouvelles muraies. faire les trous ou les défoncements qui n'ont
pas été faits le mois précédent.
MOIS DE JUIN
Pendant ce mois, les bruines et les rosées sont plus fortes, les premières gelées
blanches sont à craindre dans les localités au-dessus de 1.200 ou 1.300' mètres d^al-
titude. Les brouillards sont très fréquents le matin.
Température de Cair
Ijk moyenne Tarie entre 13 et !&• centigrades.
Le mlnimooi — 3 et 8» —
Le maximom — 93 et 25* —
Température du $ol é ihtsde profondeur
La moyenne rarie entre 18 et 94* centigradei.
Le minimam — ii et IS" —
Le mazimam — 94 et ^S^ —
Température du sol à P^Sù de profondeur
La moyenne varie entre 19 el 91* centiip^es.
Jje minimum — 1S et 90* ~
Le maximum — 99 et 93* —
Travaux. ^ Potager. — Il n'est plus guère possible de faire de semis ; on peut
repiauer les semis du mois précédent.
Vers la fin du mois, donner une bonne fumure et un labour aux asperges ; enlever
les tiges mortes.
Verger. — Pleine maturation du kaki.
Fin de la maturation des oranges, des bibasses, des goyaves, des coings. Tenniner
la trouaison et le défoncement pour les nouvelles plantations, fîimer et reboucher les
trous qui devront être plantés en juillet et en août.
Pépinière. — Commencer les semis d'eucalyptus, de filaos, de mimosas, pour les
plants devant être mis en place au début de la saison des pluies. Continuer les semis
d'orangers, de bibassiers, de goyaviers et de cognassiers. Faire les semis de kaki, de
camphriers. Préparer le sol pouf les bouturages.
Plantes indtistrielles et a épices. — Commencement de la maturation du caféier.
Pleide maturation des graines de camphrier.
Grande culture. — Continuer les semis de riz de première saison. Récolter les
riz de deuxième saison. Donner le premier labour aux rizières de première saison.
Faire écouler l'eau le plus rapidement possible pour permettre l'aération du sol. Con-
tinuer les labours sur les coteaux. Commencer la préparation du terrain pour la plan-
tation des maniocs.
Sériciculture,— ¥m de la cinquième éducation des vers à soie. Repos de la végétation;
vers le 20 du mois, on peut commencer la taille des mûriers. Récolte des graines
d'ambre vade (L'ambre vaae sert à nourrir le ver à soie indigène dit landibe),
MOIS DE JUILLET
Les bruines et les rosées sont toujours très fortes. Les gelées blanches sont à
craindre dans les localités au-dessus de 1.100 à 1.200 mètres d'altitude. Les brouillards
sont très fréquents.
Température de Cair
lia moyenne varie entre 13 et 16* centigrades.
Le minimum — 4 et 8* —
I^ maximum — 99 et 95» —
Température du sot à O^fO de profondeur
La moyenne varie entre 18 et 96» centieradee.
Le minimum — 19 et 14« —
Le maximum ~ 99 et 94» —
Température du sol à O^bO de profondeur
La moyenne varie entre 10 et 90* centigrades.
Le minimum — 18 et lO"" —
Le maximum — 90 et 99* —
Travaux. — Potager. — On peut commencer les semis de concombres et
cornichons dans les parties très abritées des vents froids. Continuer le labour et la
fumure des asperges.
— 66B —
Ver§er, -^' Fin de la matoralion <hi kaki. On trouve encore quelques bibasses. Com-
mencer la taille des arbres fruitiers, enlever les bois morts, echeniller les arbres et
chauler les tiges. Vers la liu du mois, mise en place des arbres fruitiers dans les
terrains irrigables ou dans les terrains où les arrosages peuvent être pratiqués écono-
miquement ; transporter les engrais et les enfouir par un labour.
Pépinière. — Continuer les semis d'eucalyptus, de filaos, mimosas et de kaki ; faire
les semis de lilas de Perse. Commencer les bouturages de mûriers, saules, cognas-
siers, pruniers indigènes, quinquinas, vignes, ainsi (lue des divers arbres et arbustes
d'ornement qui peuvent se multiplier par bouturage. Faire les semis de caféiers, le
marcottage au pommier.
Plantes industrielles et à épiées. — Pleine maturation du caféier.
Grande culture, — Labourer les rizières de première saison. Finir de préparer le
sol destiné aux plantations de manioc. Vers la fin du mois, commencer la plantation des
boutures du manioc.
Sériciculture. — Tailler les mûriers, commencer la plantation de mûriers dans les
terrains irrigables ou dan^^ies endroits où les arrosages peuvent être pratiqués écono-
miquement, chauler les troncs des mûriers s'il v a eu des traces de maladies crypto-
eamiques. Faire tomber les vieilles feuilles et les enfouir dans le sol ou les brûler.
Transporter les engrais dans les mûraies et les enfouir par un labour.
MOIS d'aodt
La température commence à se relever vers la fm du mois, les gelées sont encore
à craindre aans le courant de la première quinzaine. Les brouillards sont toujours fré-
quents.
Température de l'air
La moyenne varie entre 14 et 18** centigrades.
Le minimum . — 3 et 8* —
Le maximam — 34 et 96^ —
Température du sol à 0*10 de profondeur
La moyenne varie entre 18 et ^i° centigrades.
Le minimum — 12 et 14" —
Le maximum — S5 et 38° —
Température du sol à 0*50 de profondeur
La moyenne varie entre 19 et 31* cenUgrades.
Le minimum — 18 et 30*" —
Le maximum — 90 et 33» —
Travaux. — Potager. — Mêmes travaux que le mois précédent. Séparer les œille-
tons d'artichauts ; butter les asperges ; on peut faire des semis de melun sur couche.
Mettre en première terre les pommes de terre dans un terrain frais ou irrigable.
Veraer. — Continuer la taille des pommiers, des vignes, des pêchers, des pru-
niers ; nnir de chauler les arbres. Continuer la mise en place des arores dans les ter-,
rains irrigables.
Commencer Tirrigation des arbres fruitiers dans la deuxième quinzaine du mois.
. Commencement de la floraison des pêchers, des pruniers.
Pleine floraison xies premiers vers la fin du mois.
Pépinière, — Continuer les semis d'eucalyptus, de fllaos, de mimosas ; faire les
semis de Jacaranda mimosœfolia. Continuer ie^s b'tuturages des mûriers, cognassiers,
de la vigne, ainsi que des divers arbres et arbustes d'ornement, les semis de caféiers.
Faire les boutures de pruniers, de flguiers. Continuer les marcottages de pommiers ;
faire les premiers semis de fleurs annuelles.
Commencer les repiquages en tente des premiers semis d'eucalyptus, de fllaos, de
mimosas.
Greffage en fente ou en couronne de pommiers sur pommier indigène ou sur
bibassier.
Plantes industrielles et à épices. — Commencement de la maturation des graines
de quinquina. Fin de la maturation des caféiers.
Grande culture. — Finir les labours pour les rizières de première saison. Com-
mencer à aérer le sol dans les rizières de deuxième saison. Le repiquage des riz de
première saison peut être commencé dans la deuxième quinzaine du mois. Continuer le
bouturage du manioc, commencer le bouturage des patates.
Sériciculture. — La taille des mûriers doit être terminée dans la première quin-
zaine du mois. Le départ de la végétation a ordinairement lieu vers le 15 ; il est donc bon
de donner la première irrigation aans la deuxième quinzaine du mois. Les plantations
doivent être terminées vers le 15 dans lesterrains irrigables.
MOIS DE SEPTEMBRE
Le température se relève sensiblement. Les premiers orages se font entendre, les
rosées. jspAjt toujours tf $3 fortes^ ^1 y a ordinairement quelques jours de pluie.
— 666 —
Température de l'air
La motenne varie entre 16 et 90* centigrades.
Le miDimum — 6 et 10* —
Le maximum — S6 et 99* —
Température du eolào^lû de prof&Héeur
La moyenne varie entre 93 et $5» centigrades.
Le minimum — 14 et 17* —
Le maximum — 97 et 31* —
Température du sol à 0*50 de profondeur
La moyenne varie entre 90 et 99* centigradei.
Le minimum — 19 et 20* —
Le maximum ~ 99 et 94* —
Travaux. — Potager. — Faire les semis des différents légumes. Continuer les
semis de cornichons, concombres, melons (ces derniers sur couche). Donner un bon
binage et un fort paillis aux fraisiers, les arroser fortement. Les semis devront être
protégés du soleil pendant les heures chaudes de la journée. Récolter les fraises et les
asperges.
Verger. — Continuer les irrigations tous les 10 ou 12 jours.
Commencement de la floraison de la vigne, du manguier, de Toranger, du mûrier.
Pleine floraison du pécher 'et du mûrier vers la fln du mois.
Fin de la floraison du prunier.
Pépinière, — Continuer les semis d*eucalyptus, de filaos, de mimosas. Continuer les
boutures de pommiers, de figuiers, ainsi que des arbres et des arbustes d'ornement.
Finir les semis de caféiers. Continuer les semis de plantes annuelles. Il faut protéger
les semis et les boutures du soleil pendant les heures chaudes de la journée et recou-
vrir le sol d'un bon paillis pour éviter le durcissement de la surface du sol. Continuer
les repiuuages au fur et à mesure du développement des jeunes plantes. Protéger les
jeunes plantes repiquées du vent d'Est et du soleil pendant 13 ou 20 jours pour leur
permettre de reprendre. Les semis de caféiers doivent être constamment protégés
contre les rayons du soleil. Finir le greffage en fente du pommier.
plantes industrielles et à épices. — Recommencer Tirrigation des caféiers.
Commencement de la floraison du bakoly, du camphrier et du thé.
Pleine maturation des graines deçiuinquina.
Grande cu/ture. — Contmuer le repiquage des riz de première saison. Commencer les
semis des riz de deuxième saison. Contmuer Taération des rizières destinées aux riz de
deuxième saison. Finir les bouturages de manioc et de patate. Commencer la préparation
des terrains pour les semis de novembre, c'est-à-dire donner les deuxièmes laDours et
enfouir les engrais.
Sériciculture. — Commencer la première éducation des vers à soie. Le froid étant à
craindre pour cette première éducation, il sera bon de se ménager la possibilité de
chauffer, si cela devient nécessaire; continuer Tirrigation des roùraiestous les iOou
15 jours.
MOIS D'ocroBaB
La température augmente et les arbres souffrent beaucoup de la sécheresse. Quel-
ques orages se font entendre, malheureusement souvent sans pluie. La température du
sol s'élève et devient excessive, vu le peu d'humidité. Il tombe de 3 à 8 centimètres de
pluie dans le courant du mois.
Température de fair
La moyenne varie entre 18 et 90» centigrades.
Le minimum — 7 et 10* —
Le maximum — 98 et 31« —
Température du sot à o^to de profondeur
La moyenne varie entre 99 et 94* oentiKrades.
Le minimum — 13 et 18* —
Le maximum — 96 et 34" —
Température du sot à 0*50 de profondeur
La moyenne ▼arie entre 91 et 93* centigr^dea.
Le minimum — 19 et 9*> —
Le maximum — 93 et 95* —
Travaux. — Potager, — Mêmes travaux que le mois précédent Continuer la recolle
des fraises et des asperges.
Verger. — Continuer les irrigations. Reboucher les trous el fumer le terrain pour les
mises en place d'arbres fruitiers devant être plantés en terrains irrigables.
Commencement de la floraison du pommier, du grenadier, du l^aki, du jamerosa.
Pleine floraison de la vigne, du manguier, de l'oranger, de la grenadelle, et, vers
la fln du mois, du kaki et du pommier.
Fin de la floraison du pécher, du mûrier et de l'oranger dans les derniers jours du
mois.
Commencement de la maturation des mûres.
Pépinière. — Faire les derniers semis d'eucalyptus, de ftlaos et de mimosas ; on
peut encore faire des boutures-de pommier, ainsi que des arbres et des arbustes» d'orne-
.
_6«7 —
ment dont la végétation est à peine en mouvement. Continuer les semis des plantes
annuelles et les repiquages des jeunes plantes au fur et à mesure des besoins. Mêmes
précautions à prendre contre le soleil que le mois précédent.
Plantes industrielles et à épices. — Continuer les irrigations des caféiers. Surveil-
ler Tapparition des pucerons et traiter les caféiers dès cette apparition avec du pétrole,
2 kilogrammes, savon malgache i /2 kilogramme pour 30 litres d eau ; on peut remplacer
le pétrole par du tabac.
Ce traitement devra être renouvelé chaque fois que les pucerons apparaîtront.
Pleine floraison du bakoly, du camphrier et des théiers.
Fin de la maturation des graines de quinquina.
Grande culture. — Finir le repiquage des riz de première saison.
Faire les derniers semis des riz de deuxième saison.
Labourer les rizières destinées à être plantées en décembre.
Continuer la préparation des terrains pour les semis de novembre et décembre.
Sériciculture. —Continuation de la première éducation des vers à soie.
Continuer les irrigations des mùraies.
Reboucher les trous et enfouir les engrais pour les plantations du début de la
saison des pluies, c'est-à-dire les plantations à faire dans les terrains qui ne sont pas
irrigables.
MOIS DE NOVEMBRE
Les pluies commencent à devenir plus fréquentes et plus abondantes, surtout vers
la (in du mois.
La quantité d'eau qui tombe dans le courant de novembre est très variable ; elle
peut atteindre 15 à 18 centimètres, mais, -en 1901, elle n'a pas dépassé 2 millimètres.
Tempéi^ature de tair
La moyenne varie entre 90 et 23^ centigrades.
Le minimum — 11 et 13"^
Le maximum — 39 et 32* —
Température du sol à On»to de profondeur
La moyenne Tarie entre 35 et 37* centigrades.
Le minimum — 18 et 39* —
I^e maximum — 31 et 37* —
Température du sol à 0*50 de profondeur
La moyenne varie entre 34 et 96* centigrades.
Le minimum — 33 et 34» —
Le maximum — 35 et 37» —
Travaux. — Potager. — Mêmes travaux qu'au mois de septembre. Continuer à
récolter les fraises et les asperges.
Verger. — Continuer les irrigations.
Terminer la préparation des terrains destinés à recevoir de nouvelles plantations,
c'est-à-dire finir de boucher les trous et d'enfouir les engrais.
Commencement de la floraison du rotra.
Pleine floraison du jamerosa, du grenadier, de la grenadelle.
Fin de la floraison de la vigne, du manguier, du kaki, du pommier.
Pleine maturation des mûres.
Pépinière. — Terminer les semis des plantes annuelles.
Continuer le repiquaj^e en tente des jeunes plantes au fur et à mesure de leur
développement. Vers la nn du mois, habituer graduellement aux rayons du soleil les
jeunes caféiers qui doivent être mis en place dans le courant de décembre.
Plantes industrielles et à épices, — Continuer les soins aux caféiers.
Commencement de la floraison du caféier.
Fin de la floraison du bakoly, du camphrier et du thé.
Grande culture. —Continuer les labours des rizières de deuxième saison.
Commencer les semis de voanjobory, de pois mascate, de pois du Cap, d'ampemby,
de téosinte, de verotsanjy.
Sériciculture. — Commencement de la deuxième éducation de vers à soie.
Continuer les irrigations des mùraies jusqu'aux premières pluies.
Vers la fin du mois, surveiller l'apparition des iongicornes rouges dont les larves
vivent dans les tiges du mûrier. Ces insectes sont faciles à récolter à la main, ils volent
didicilement pendant le jour.
Faire les semis en place d'ambrevade et de tsitoavina.
MOIS DE OéCEHBllE
Les pluies deviennent fréquentes et abondantes, surtout dans le courant de la deuxième
quinzaine du mois; il tombe ordinairement 25 à 30 centimètres de pluie.
Tempéralw^ de fair Température du sol à 0*10 de profondeur
La moyeDoe varie entre 30 et 31* centigrades. La moyenne varie entre 35 et 37* centigrades.
Le minimum — 13 et 15* — Le minimum — 18 et 30» —
Le maximum — 30 et 31o — I^ maximum — 30 et 35« —
- 668 —
Température du sol à d^M de profondeur
La moyenne rarie entre 93 et 96* centif^radea.
Le minimum — i5 et 94« — •
Le maximum — ^ et VI" —
Trayaaz. — Potager. — Contiuuer la récolle des fraises, finir celle des asperges.
Les haricols sont attaqués par un insecte qui troue les feuilles et arrête le déve-
loppement des plantes. Les cornichons et les concombres pourrissent dans les endroits
humides, les feuilles sont attaquées par une maladie cryplogamique qni les détruit
Verger. — Commencer les nouvelles plantations dès que le sol est bien mouillé.
Surveiller les orangers et, en général, les arbres fruitiers qui sont très attaqués par
les chenilles dans le début des pluies.
Commencement de la floraison du goyavier ordinaire et du goyavier de Chine.
Pleine floraison du rotra.
Fin de floraison du grenadier et du rotra vers la fin du mois.
Commencement de la maturation des prunes, du raisin, des pèches, des ananas,
dés grenadelles.
Fin de la maturation des mûres.
Pépinière. — Commencer le greffage des pêchers et des rosiers en écusson.
Faire les semis de mûriers.
Plantes industrielles et à épices. — Pleine floraison des caféiers.
Fin de la floraison des caféiers dans le derniers jours du mois.
Semer les ricins en place.
Grande culture. — Fin de la deuxième saison.
Semer les voanjobory, pois mascate, pois du Cap, ampemby, téosinte.
Faire les premiers sémis de sarrasin.
Vers la fin du mois, l'on commence la récolte des riz de première saison les plus
avancés.
Sériciculture. — Fin de la deuxième éducation des vers à soie.
Dans la première quin7.aine du mois, continuer la chasse des longicornes du mûrier.
Continuer les semis d'ambrevade et de tsitoavina.
Commencer le semis, entre les mûriers, des légumineuses destinées à être enfouies
comme engrais vert.
Remarque. — Les températures indiquées au calendrier agricole ont été calculées
d'après les observations météorologiques faites à la station d'essais de Nanisana. Dans
le centre de Madagascar, il est préférable de faire les plantations d'arbres au départ
de la végétation, c est-à-dire vers les mois de juillet et d'août, chaque fois que Ton
dispose de terrains irrigables. Dans les autres cas, les plantations doivent être faites en
décembre; mais les plantes étant en pleine végétation, il est nécessaire, pour enasairer
la reprise, d'enlever les feuilles et une partie des jeunes pousses.
Le longicorne attaquant le mûrier est le Callimation venustum (Guér.).
L'insecte attaquant les plantations de haricots est TApoderus humeralis (OL).
Station agricole d'Alakamisy. — La station agricole d'Alakamisy a été créée par
arrêté du 8 février 1901, en remplacement du jardin dessais de Fianarantsoa, et pla-
cée sous le contrôle technique de la direction de l'agriculture; elle est située dans la
vallée de l'Iboaka, à 18 kilomètres de Fianarantsoa, sur la route d'Ambositnu
Une partie des terrains est en prairies naturelles servant de pftturages pour les
animaux de la ferme hippique, où 1 on s'occupe surtout de l'élevage du cheval et de
l'àne. Comme il a été dit plus haut, la station d'essais de Nanisana a envoyé à Alaka*
misy 3 béliers algériens, 2 brebis solognotes et 2 brebis algériennes, en vue 'de faire des
essais de croisement.
Les bâtiments de la ferme sont situés sur un petit monticule, au centre du jardio
d'essais.
Le but de la station agricole d'Alakamisy est bien déterminé :
I. — Etude de la culture des plantes fourragères intéressant la question d'élevage.
II. — Etude de toute culture pouvant réussir dans la région.
Un poste météorologique a été installé à Alakamisy et fournit tous les mois de
précieuses indications sur le climajt de la région de Fianarantsoa.
Quoique d'organisation récente, la station agricole met, dès à présent, en distribu-
tion des plantes utiles au colon et à l'indigène et est ainsi appelée à rendre les plus
grands services dans le Betsileo, qui est une région essentiellement agricole.
CIRCONSCRIPTION AGRICOLE DE L'EST
La circonscription agricole de l'Est comprend :
1* La station d'essais de l'ivoloina, créée par arrêté du 11 décembre iSffl;-
— 889 —
. t* La cocotcrie de Vohidrotra, créée par arrêté du 21 décembre 1900 ;
3* La station d'essais de Nahimpoana, près Fort-Dauphin, créée par arrêté du
21 avril 1899.
Station d'essais de llyoloina. — La station d*e<ssais est située à 14 kilomètres
environ de Tamatave, au lieu dit Mahanorokely, sur les rives de la rivière Ivoloina, et
bordée en amont par plusieurs exploitations agricoles.
Une bonne route gazonnée et empierrée conduit déjà au Ranomainty, affluent de
droite de l'Ivoloina. Un pont métallique est jeté sur celte rivière et donne accès sur
Tautre rive, où Ton atteint bientôt, en continuant à suivre la route, le pied de la colline
du grand Mahanoro, que domine le tombeau de Jean René, ancien roi des Betsimisa-
raka. A partir de ce point, un chemin de quatre mètres de lart^e longe l'Ivoloina et
aboutit au bord d'un petit ruisseau, l'Ivoloina, qu'on traverse sur une passerelle, vis-à-
vls de l'avenue d'entrée de la station.
On peut se rendre très facilement à la station d'essais en voiture, à cheval ou à
bicyclette, avec un trajet maximum d'une heure et demie. On s'y rend de même en
passant par le village d'Ampanalana, où on s'embarque en pirogue; de là, ou suit
d'abord la lagune littorale, puis on remonte l'Ivoloina iusqu'à la station.
L'avenue d'entrée, large et droite, bordant la rivière, a été plantée récemment en
Adenanthere pavonina (légumincuse arborescente), plante d'ombrage et d'avenue,
alternant avec des Permentiera cereifera (arbre aux chandelles de Panama), dont le
fruît a un port si caractéristique et des crotons variés.
Sur la gauche, le terrain utilisable forme une bande étroite qui a sçrvi à l'établis-
sement de pépinières ; on y trouve des semis de bancouliers ^Aleurites triloba}, de bois
noir (Aibizzia lebbeck), des Albizzia moluccana (arbre d'ombrage) des kinkeliba (Corn-
bretum Baimbaultii, employé contre la fièvre bilieuse hématurinue) et aussi des ananas
importés de CeyIan ( trois variétés), de Singapore (ananas Bastiani) et les variétés de
cette précieuse broméliacée qu'on cultive en Europe dans les serres (Emiie-Gontier,
Baronnc*de Rotschild, Comte-ae*Paris, Armand-Gontier, Mont-Saran).
Une colline domine cette partie et son sommet est occupé par la maison du sous-
inspecteur, chef de la circonscription agricole de l'Est, qui, parmi les stations dont il
a la direction, peut aussi spécialement s\)ccuper de celle de l'Ivoloina, qu'il voit de
plus près qu'aucune autre.
bu côte droit et en bordure de l'avenue, quelques massifs ont été jetés et contien-
nent différentes plantes industrielles, parmi lesquelles il faut citer les Gossypium mu-
ra tum et punctatum (cotonniers), l'Eriodendron anfractuosum (ouatier), le Ginnamomum
aseylanicum (cannellier).
Plus lom, l'avenue aboutit à une partie ornementale, où l'on trouve, dispersés sur
les pelouses, des plantes d'introduction et quelques massifs de fleurs. Cette sorte de
iaroin anglais tapisse le fond d'un petit vallon qu'occupait autrefois un marais, sur
l'emplacement duquel on a récemment construit un hangar en tôle.
La partie moyenne de ce hangar sert à mettre à l'abri les bois, les gros instruments ;
les deux extrémiiés ont été transformées en deux chambres, dont l'une sert de maga-
sin à outils et dont l'autre contient les collections de graines, de fruits, les herbiers,
etc., de la station.
En traversant la partie ornementale, on arrive par un chemin en pente au sommet
du second mamelon, que domine Thabitation d'un acent de culture.
L'allée qui prolonge l'avenue d'entrée gravit le mamelon en pente douce, lais-
sant, à droite, le débarcadère de la rivière et surplombant, à gauche, la partie orne-
mentale. On rencontre dans celte dernière les principales plantes suivantes : Trichilia
nalalensis, Oreodoxa regia (palmier-colonne), Grevillea rohusta (bol arbre d'ombrage et
d'avenue), Khaya Senogalensis (acajou du Sénégal), Ficus clasUca (très bel arbre à
caoutchouc), Cedrala odorata (acajou femelle, très bon bois), Pandanus vcichii (feuil-
lage ornemental), Stryax benjoin (plante à baume), Plerocarpus saxatilis (grand arbre),
Joanesia princeps, Cœsalpinia sapan (bois de sapan.t, Tiglium purgans (fournit l'huile de
croton), Fourcroya Cubcnsis (plante textile). Agave Mexicana (fournit une boisson
alcoolique), Colvfllea racemosa (flamboyant), bambou de la Réunion, etc.
Le fond du vallon est occupé par un bassin "entouré de rocailles, entre lesquelles
sorti dispersées quelques fougères arborescentes de marais. Cette partie d'agrément
se prolonge jusqu'à Tnabitation, d'où l'on découvre, en un beau panorama d'ensemble,
tout le domaine, les deux rives de l'Ivoloina, les cultures, les pôpinières, la campagne
environnante et, enfin, dans le lointain, l'embouchure de la rivière et l'océan. Ce site
est assurément l'un des plus pittoresques de la région.
Au sommet d'une colline voisine, où l'on accède par une allée serpentant au milieu
de Céara (Manihot Glaziovii, arbre à caoutchouc), s'élève le poste météorologique, où
des observations sont prises trois fois par jour.
En partant de l'habitation, l'avenue d'entrée prolongée descend vers les pépinières
— 670 —
at>ritées par une pente rapide, dont les terres sont retenues par des ananas Ytetbria,
qui en empêchent le ravinement.
Le bord de la rivière étant submergé chaque année au moment des grandes crues,
on n'a pu Tutiliser que pour des plantations d espèces peu délicates (baneouliers, bana-
niers, arbres à pain, Adenathera pavonina, etc.). Toute celte banquette a été plantée en
bambous de Birmanie, bambous panachés, bambous de la Réunion, etc. £n outre, on
y a déjà placé quelques autres espèces telles que les Tarminalia arjuna et les Tarmi-
nalia bellcrica f arbres à tanin), les Leucena glauca (légumineuses fourragères).
L'avenue elle-même, qui domine la banquette, est plantée en caoutchoucs de Ceara.
A 150 mètres environ de la maison d'habitation, on rencontre, perpendiculairement
à Tavenue et venant d*un second débarcadère, un chemin planté en arbres à pain
alternant avec de jeunes pieds de coca de fort belle venue.
Le croisement des deux routes est marqué par deux Swietenia mahogoni (acagoa
des ébénistes).
On se trouve là dans la section des ombrières (pépinières abritées) d*où provien-
nent les végétaux mis en place à la station d'essais et les nombreux plants qui sont
livrés à Taoïninistration et aux particuliers.
11 serait trop long d'énumérer les espèces qu'elles renferment à différents états de
développement et qui, d'ailleurs, se renouvellent constamment.
On y trouve actuellement des semis de caféiers, de poivriers, de palmiers, parmi
lesquels' il convient de signaler particulièrement l'Eœls guineensis (palmier à nmle),
de coca, de Swietenia macrophylla (arbre d'avenue).
Sous ces ombrières sont effectués, en outre, des bouturages de Ficus (Ficus Yo-
gelii, Ficus elaslica^ Ficus Benjamina, Ficus retusa), de poivriers (Piper niffrujn, Piper
clusii, Piper volubilis), de Crescentia cujete (caleoassier), de patchouly (Pogostemon
patchouly). On y rencontre encore, dans une partie spéciale, les plantes rempotées.
Enfin, signalons la présence de lianes de poivre introduites par le service de l'agri-
culture et dont les plus vigoureuses ont fleuri cette année et d'un espace réservé aux
lianes à caoutchouc.
11 est utile aussi d'indiquer le mode d'installation de ces ombrières :
Leur hauteur est de 1- 80 et permet de circuler sans difficulté sous leur couvert
De forts piquets de bois, espacés de 4 mètres sur 2- 80 et dont les sonunets sont réunis
par des gaulettes (ordinairement des pétioles de raphia), forment la charpente. Sur les
gaulettes entrecroisées, on place des bruyères, que l'on prend soin d'attacher, car les
vents sont parfois violents dans la vallée.
L'ombre fournie par la bru \ ère, régulière et fort bien tamisée, est très propice à
toutes les espèces. On la règle 'à volonté en enlevant ou en ajoutant des Joranchages,
selon les besoins des semis ou des jeunes plants à garantir.
Les planches des pépinières ont 1 mètre de large, sont élevées de 0* 10 au-dessus
du sol et séparées par des petits sentiers de 0- 70. Leur sol est travaillé avec soin
après chaque semis et amendé ; puis, on recouvre les grains de terreau bien consommé
et la planche entière d'une couche de sable de rivière, qui répartit également Thumi-
dité, éloigne les insectes et empêche la pousse des herbes.
Touchant aux ombrières, un certain emplacement est réservé à la multiplication
de quelques espèces ornementales courantes : crotons, rosiers, ac<alvphas. Un grand
hangar à serais permet deflTectuer en toute saison des semis de graines*^ fines. La station
possède, en outre, des cloches pour bouturages et on organise une nouvelle série de
châssis à multiplication.
_ passerelle de 32 mètres, d autre part, le chemin perL
les ombrières, qui se continue par une passerelle de 4 mètres de largeur.
En franchissant cette dernière, on arrive sur une petite presqu'île qu'occupe un
groupement de sapotacées. On y trouve, en particulier, les essences à gutta-percha,
si difficiles à introduire et que possèdent très peu de jardins coloniaux.
Le transport des jeunes plants a été effectué par les soins de M. Prudhomme,
directeur de l'agriculture, qui a rapporté d'une mission en Extrême-Orient une précieuse
collection de végétaux économiques. Les plantes à gutta (Palaquium Treubii, Bomeense,
oblongifolium, spruceanum. paycna Leerii), protégées par des abris artificiels en bruyère,
semblent donner un résultat 'satisfaisant a Mananorokely, bien que poussant avec
lenteur.
A proximité de là, on remarque le Mimusops elengi, le Mimusops kauki, TAchras
sapola, le Cyrtanthera maniflca.
L'allée suivant la petite rivière, bordée de filao (Casuarini sumatrana), conduit au
verger qui a été créé Vannée dernière. Il comprend déjà cinquante espèces fhiitières
(formant en tout soixante-dix variétés différentes) et doit recevoir, en outre, toutes les
— 671 -
espèces qui seront introduites par la suite et, en particulier, les fhiitîers indigènes. Ce
verger offrira donc au visiteur une collection complète des fruitiers susceptibles de
venir dans la région de TEst. dans laquelle les espèces qui présentent le plus d'intérêt
au point de vue de Texploiiation seront représentées par un plus grand nombre de
sujets. C'est ainsi qu'on a planté cinquante Garcinia mangostana et seulement deux
jacquiers (Artocarpus integnfolia).
La plantation a été faue en ligne, h des écartements variables, suivant les dimen-
sions que doivent atteindre les différentes espèces. L'allée qui longe le verger, plantée
d'un coté en Eucalyptus leptopbleba, est bordée de Tautre par une plate-bande où
sont représentées les différentes variétés d'ananas.
Parmi les espèces fruitières, on remarque : la collection des bananiers à fruits
comestibles de la région (onze variétés), le Nephelium lappaceum (letchi chevelu), le
Nephelium mutable, le Nephelium letchi, Lansium domesticum, des manguiers
divers, TAchras sapota, TAnona discolor, TAnona murcata. TAnona reticulata (cœur-de-
bœuO. l'Anona spuamosa (pomme cannelle), TAnona cœrimolia, le Diospyros discolor,
le Flacourtia cataphacta (prunier de Madagascar), le Mammea Americana, le Garcinia
mangostana, le Durio zibethinus (Durian), des avocatiers, des orangers, des mandari-
niers, des citronniers, des passiflores, des papayers, des bibassiers, des fruits de
Cythère, etc., etc.
En continuant à suivre la même allée, on arrive dans une autre partie : la section
des palmiers. On y trouve déià une cinquantaine d'espèces, et 'a collection s'accroît
rapidement : néanmoins, un délai de quelques années est nécessaire, avant que les
sujets acquièrent une laïUe suffisante pour former de beaux groupements.
Sont à citer, parmi beaucoup d'autres, les espèces suivantes : Arenga saccharifera,
Martinezia coralina, Hyophorbe^ Pinangakiihlii, Sabal palmette et princeps, Latania
borbonica, Thrinax radiata, Kenlia arthurei, Dyctosperma (ilba, Bactris major, Caryota
urens, Oncosprima fasciculatum, Oreodoxa oléracea et regia, Livistona Sinensis. etc.
A environ 50 mètres de la section des pabniers, on traverse 'de nouveau le petit
ruisseau, et l'on tourne bientôt à droite dans une allée que bordent des Swietenia
macrophylia (arbres d'avenue), alternant avec des Anacardmm occidentale.
Sur la droite, se trouvent les « plantes-mères », spécimens d'un grand nombre de
variétés, qui doivent fournir les semences et les boutures nécessaires à la multipli-
cation.
Vis-à-vis de celte première section de plantes-mères, on trouve, en bordure du
ruisseau, une très belle collection de ficus. En continuant la même allée, on longe, à
gauche, une petite plantation de thé de quelques centaines de pieds, qui fournissent
les graines nécessaires aux cessions et, à droite, de nouvelles ombrières, peu distantes
de celles dont il a été question précédemment.
Deux de ces ombrières sont séparées par une avenue plantée en cocotiers, en
Lonchocarpus formosianus et en Scnizolobium exceisum, essence dont la croissance
est extrêmement rapide et dont le port tout particulier attire le regard du visiteur.
Ces pépinières abritées sont occupées par des cafés : café stcnophylla^ canephora,
libéria, des cacaos, des girofliers, des mandariniers, des orangers, des citronniers et
de nouveaux semis d'espèces introduites.
Dans cette même partie et en arrière de la plantation de thé. se trouve un autre
carré de plantes-mères, mises en place il y a deux ans et demi et dont les sujets,
malgré un sol de qualité médiocre, sont 'arrivés à une croissance très satisfaisante ;
certains sont doués d'une vigueur remarquable.
Dans ce groupe sont des plantes à caoutchouc comme : le Kickxia africana, le
Tabemœmontana, le Ficus Vogelii, le Ficus altissima, le Ficus prolixa, le Landolphia
pubescens, puis, des Parmentiera cereifera, des Pterocarpus Dalbergioïdes. des Stro-
phantus (ipraius (médicinal), des Monodora myristica (mêmes usages que le muscadier},
des Ghavica offîcinarum (médicinal), et des Cfrescentia toxicaria (caleoassier vénéneux),
TAmomum cardamomum (cardamome, épice), le Zyziphus orthacantha (sorte de juju-
bier), ieCopaifera ofUcinalis (copahu, plante médicinale), le Khava Senegalensis (acajou
du Sénégal), le Quassia amara (plante médicinale), le Passiflora* laurifoua (fruitier), le
Cola acuminata (kolatier), le Terminalia arjuna (plante à tanin), le Citharexyton quadran-
gulare (bois de valeur), le Paritium tiliaceum (écorce textile), TErythyna fusca(ombrage
et support), le Thespesia populnea (bois de rose des Seychelles),M'Eriodendron anf^ac-
tuosum (ouatier), le Pogostemon patchouly (plante à pai^um), la ramie, etc.
Section de grande culture. ^ C'est sur la rive droite de Tlvoloina qne sont pratiqués
les essais de grande culture.
Deux avenues parallèles, formées de tronçons rectilignes et suivant à peu près la
direction de la rivière, limitent entre elles une bande de terrain de 50 mètres de
largeur ; des chemins étroits, perpendiculaires à la direclion du premier tronçon des
avenues, sont tracés à 50 mètres de distance. On a ainsi une séné de carrés ou de
— 8Tt —
parallëtommines mesurant un quart d'hectare et les résultais oMenus, étant effectues
sur une étendue suffisante, peuvent être généralisés.'
Enfin, te plateau, peu éievé, qui iiorcie immédiatement la rivière et que submergent
parfois les fortes crues, est déjà cultivé en partie pour divers essais.
L'allée centrale (avenue Gallieni>, de 10 mètres de large, a plus de SOO mètres de
longueur dans la partie actuellement cultivée ; elle a été nivelée et doit être plantée
prochainement en Oreodoxia regia (palmier colonne de Cayenne^.
L*allée Maxime-Cornu, située à 50 mètres de la première, comprend plusieurs
tronçons : le premier, de 600 mètres de lon&ucur, est planté en eucalyptus alternant
avec des cocotiers de S^'-Marie ; le second, de 200 mètres de long,' est bordé de
Cedrela odorata, séparés par des Dillenia indica ; enfin, une troisième partie, nouvel-
lement réglée, a été plantée en Sterculia a la ta.
Un bon débarcadère permet un accès facile sur cette rive et l'allée quf v aboutit
conduit à l'habitation de ragent de culture chargé de la section de grande culture.
Les chemins de service transversaux sont plantés, de chaque côté, d'essences
diverses qui, ainsi dispersées et étiquetées, offriront un attrait de plus au visiteur venu
spécialement pour se renseigner. Enfin, on en tirera des semences variées pour la
multiplication.
L allée formant la limite Nord du domaine est plantée en Hura crepitans (sablier).
Le côté voisin du premier carré de culture est borde de théiers de Gambong, variété
de Sumatra à feuilies très grandes et de très bonne qualité, rapporté de son pavs
d'origine par le directeur de l'agriculture.
Le premier carré de culture est planté en cacaoyers des Antilles (variété Ame-
lanado, Criolo, Calabacillo. Forastero). Le nombre de ces plants étant limité et leur
introduction offrant des difficultés sérieuses, on a pris des soins particuliers pour leur
transplantation.
L'ombrage fourni par les bananiers étant insuffisant, on a entouré chaque cacaoyer
d'un abri artificiel en bruyère, qui le protège contre le soleil et le vent.
Le résultat obtenu a été très remarquable et les plantes, qui étaient en pleine pousse
au moment de la plantation, ont continué de croître sans perdre une seule feuille.
Actuellement, à l'âge de deux ans, ces cacaoyers sont très vigoureux et à charpente
bien établie, l^ne plantation, faite un an auparavant, à titre d'essai, sans qu'on ait pris
les mêmes précautions, est en retard sur celle ci, bien que les plants aient un âge
double des premier». C'est une preuve de plus au'il est avantageux, pour le planteur,
de prendre le plus grand soin de sa pépinière, a'éliminer tous les sujets cbétifs et de
ne mettre les plantes en place que sous un abri suffisant, en y suppléant, au besoin,
par un abri artificiel.
En prenant toutes les précautions voulues, le prix de chaque pied de cacaoyer
sera augmenté de 0 fr. 25 ou 0 fr. 30, mais il est certain qu'on gagnera ainsi un 'an,
peut-être même davantasre, sur l'âge de la production, et que, d'autre part, les plants
obtenus de cette façon étant plus vigoureux, l'ensembre de Topëration se traduira en
fin de compte par un plus grand bénéfice.
Le cacaoyer, antérieurement introduit à Madagascar par les planteurs de la côte
Est, se ressent de même des soins qui lui sont donnés.
Sur la banquette, en face du premier carré de cacaoyer, se trouve une plantation
d'Abaca (bananier textile) et, du côté opposé, des caoutchoutiers du Para (Hevea bra-
siliensis).
Les essais sur le cacaoyer comprennent, en outre, un carré de cacao à cal)osses
jaunes et un autre où le semis a été fait en place ; ce procédé est préconisé par cer-
tains planteurs, mais le résultat obtenu semole prouverfortnettement qu'il est oe beau-
coup préférable de préparer les plants en pépinière.
Le sixième carré, planté en kolatiers, a été préparé avec les mêmes soins que les
précédents ; les jeunes plants ont été pourvus, au début, d'abris artificiels, remplacés
maintenant par un abri de bananiers, plus clair que celui des cacaoyers, mais suffisant
pour fournir l'ombrage nécessaire. Aussi, la venue des jeunes plants, âgés de deux ans
environ, est très satisfaisante et permet d'espérer la réussite complète de celte culture
à .Madagascar.
Bien que le giroflier soit, depuis longtemps, introduit et cultivé sur la côte Est, il
n'a pas paru superflu de planter un quart d hectare de cette espèce (carré N» 7), afin
de pouvoir établir des comptes de culture exacts et de recueillir des données certaines
sur l'âge de production, le rendement, etc.
En contre-bas du carré de kolatiers, on a fait récemment, sur 4/8 d'hectare, un
essai de cardamome, épice introduite par la direction de l'agriculture; à côté, un essai
de Castilloa elastica (caoutchouc de Panama) présente une croissance satisfaisante.
A cette parcelle fait suite un potager, récemment installé sur cet emplacement, qui
comprend la plupart des légumes d'Europe. Une série de planches a été réservée pour
— 673 —
des semis de fleurs et la multiplication de rhizomes. L'ampemby (grand sorgho indi-
gène), que l'on rencontre ensuite, a réussi d'une façon remarquante ; les tiges ont
atteint jusqu*à 6 mètres de hauteur et la récoite opérée en juin a été considérable.
Toujours sur la banquette et plus loin, on remarque des cultures de pois mascate,
de pois d'Achery, de manioc, etc.
La série d'essais de grande culture se continue par deux carrés (9 et 10) de café
Libéria ; dans le premier, les plants, âgés de 3 ans, sont entretenus en rapport ; le
deuxième carré n a été planté qu'en mars dernier.
Le carré 11 est occupé par des Eriodendron anfractuosum (ouatier) destinés à servir
de support aux poivriers, qui sont préparés en pépinières.
Puis, viennent trois parcelles oie caféiers mis en place en août 1901 et dont un
certain nombre de pieds entrent déjà en floraison. Les espèces ou variétés plantées,
dont quelques-unes sont particulièrement précieuses, sont les suivantes :
Café hybride (Liberica arabica, var. Java), café de Java à petites feuilles, café. du
Congo, café stenophylla et café dit « du pays », café hybride et café greffé.
Non loin, on rencontre encore le café du Bengale et le café de TAndroy, espèce
indigène du Sud de Madagascar.
La venue de toutes ces variétés est satisfaisante en général, mais certaines sont
attaquées, d'une façon peu accentuée, par TUemileia vastatrix. Beaucoup de sujets sont
d'une vigueur remarquable pour leur âge, particulièrement les hybrides de caré greffé,
à qui l'Hemileia n'a causé aucun mal jusqu'à présent et qui paraissent pouvoir se
passer d'abri sans en souffrir sensiblement. Avant de recommander ces hybrides, il
reste à connaître le rendement et la qualité du produit.
Enfln, on arrive à un essai de muscadier, espèce introduite par la direction de
l'agriculture, qui, bien que jeune encore, s'annonce fort bien jusqu ici.
De l'autre côté de l'avenue Gallieni, une ligne de carrés d'essais contient des Ficus
Vogelii (essence à caoutchouc), plantés il va un an et de véjîétation très vigoureuse; des
plantes à parfum, comprenant actuellement des variétés d ylang-ylang, iies Artabotrys
odoratissima, des Cananga odorata, auxquelles on ajoutera prochainement des planches
de patchouly, do citronnelle et de géranium odorant.
En arrière, sur une ligne de mamelons, une plantation de théiers, faite en mars-juin
1902, comprend environ 4.500 plants, représentant les variétés de théier d'Assam, de
Hanipury, de Maurice et de Nanisana.
C est là qu'actuellement se terminent les cultures de la station d'essais de l'Ivoloina,
mais d'autres essais doivent être entrepris sur la. coca, l'Areca catechu, le tabac, etc.
Toutes les parcelles, ainsi uu'on l'a déjà dit, sont séparées par des allées de service
de i mètres de large, dont les deux côtés sont plantés d'espèces variées. On y rencontre
rUura crepitans, le thé d'Assam, le thé de Manipury, le Garcinia mangostana^ le Nephe-
liuni lappaceum, le Myroxylon toluifenim,- T.ï^glê marmelos, le Sabal palmetto, le
Duranta brachypoda, etc.
Les essais devant bientôt occuper entièrement tous les terrains affectés à la station
d'essais, on a dû songer à acquérir de nouvelles surfaces et à les réunir à la station
primitive.
Ainsi qu'on a pu s'en rendre compte par ce qui précède, la station d'essais de
rivoloina possède déjà d'importantes richesses végétales, qui s'accroissent de jour en
jour par voie d'échange. En outre, son organisation se complète et s'améliore chaque
année.
Les services effectifs rendus sont, dès^naintonanl, très importants. La section des
pépinières, qui cède un grand nombre de plants, peut en préparer 300.000 par an pour
la livraison el les cessions aux particuliers sont faites à titre onéreux, mais à des prix
très faibles. Le nombre des espèces mises en distribution et des graines livrées s'accroît
sans cesse. Enfin, les rapports avec le Jardin colonial, les jardins botaniques des colonies
françaises et de Tétranger deviennent de plus en plus fréquents, permettant ainsi Tenri-
chissement des collections de plantes économiques de la station.
Des collections botaniques, rameaux, fleurs, fruits dans le formol, ainsi que des
échantillons de produits agricoles, sont réunis, étiquetés et mis à la disposition des
visiteurs. Un registre spécial contient sur chaque écnantillon tous les renseignements
qu'on a pu se procurer.
Les archives relatives aux résultats obtenus dans les diff'érents essais, les notes
recueillies chaque jour peuvent, de même, être consultées et sont classées suivant un
ordre méthodique.
Les différentes plantes dispersées dans la station, plantes-mères en groupe, espè-
ces en bordure d'allées, etc., sont soigneusement étiquetées, les étiquettes portant le
nom et l'usage de la plante, ainsi qu'un numéro d'ordre permettant ae se reporter au
registre des renseignements.
Le catalogue vivant des végétaux se trouvera, d'ailleurs, sur le terrain même, à la
43
— 674 —
partie bctaincjuo. La seront rassemblés deux exemplaires de chacune des espèces
vrjîétales que i)Ossêde la slaliou, espèces introduites ou espèces indigènes offrant un
iiilènH quelconque.
Le poste uiétéoroloi(i(|ue, (|ui fonctionne depuis plusieurs mois, recevra des
tnstninunts plus nombreux et plus précis, et, un peu plus tard, la station de rivoloîna
sera pourvue aussi d'un laboratoire chimique et micrographinue, où Ton pourra faire
les analyses de terre, d'engrais, ainsi que la détennination des maladies crj-plogami-
ques sur envoi dVchantilious.
Des travaux d'instailat'en miportants compléteront cette organisation : une étable
pour le troupeau de reproduction et les bœufs de labour, une écurie, un hao^r-ma-
gasin, un hangar à semis. Une vinptaine de châssis seront adjoints aux pépinières et
celles ci seront arrosi es pendant la période sèche, à l'aide de canalisations alimentées
par une noria.
Quelque considérables que soient encore les travaux à eflectuor et l'elTort à fournir
avant d'arriver à cette organisation, on peut espérer <pie, dans un délai d«* moins d'une
îumée, le fonctionnement de l'établissement sera assuré sur les bases que l'on vient
d'indiquer. Ainï^i outillée, la station d'essais de l'Ivoloina rendra d»*s ser>ices considé-
rables à la Colonie et aux particuliers, services déj?i appréciables, sans doute, mais qui
avaient été forcément Umilés, jusqu'alors, par des moyens encore restreints, les seuls
dont on ait pu d'sposer à Madagascar pendant la périocle de première organisation.
Gocoterie do Vohidrotra. — La cocoteric de Vohidrolra est située à proximité de
l'embouchure de l'Ivoloina, entre les villages de Vohidrotra et de Belambo ; elle s'étend
des deux côtés de la route de Fenerive et n'est .* éparéc de la mer que par une étroite
iHgune (lune petite bande de sable
Le domaine a une superficie totale de iT\\ hectares 56 ares. Le sol y est sablonneux
cl assez pa'ivre ; avant le défrichement une brousse maigre, peu élevée, le couvrait
y\\r presque loulc sa superficie cl la partie Sud offrait seule une végétation spontanée
un peu vigoureuse.
On se rend h la cocoteric de Vohidrotra en suivant le bord de la mer depuis Tama-
lave jusqu'à l'embouchure de l'Ivoloina, où on traverse la rivière en pirosue. pour atter-
rir au fond d'une petite anse formée par la lagune, près du village de Vohidrotra.
On peut aussi s'embarquer au village d'Ampanalana, situé à 4 kilomètres de Tama>
tave sur la lapuue, et continuer ainsi par eau juscju'à Vohidrotra; de là, la route de
Fenerive conduit le visiteur à la cocoteric, dont la maison d'habitation s'élève à t. 500
mètres du village. Enfin, on peut encore j)oursuivre le trajet en pirogue par la lagune
juscpi'à un petit débarcadère installé près de la cocoteric, qu'on aoorde ainsi à 200 mè-
tres de l'habitation.
Ce nouvel établissement agricole a été créé par un arrêté en date du 21 décembre
1000. Son but, analogue dans sa spécialité à celui du jardin d'essais, est de déterminer
les meilleures espèces à cultiver sur la côte Est, en vue de la production du coprah et,
en même temps, de fournir aux colons et aux cultivateurs indigènes des semences et
plants de cocotiers.
Les travaux de première installation, poussés avec la plus grande acUvilc, ont été
tcnirnrs en mars 1001. Des améliorations notables ont élé apportées à la lîn de la
inVne année.
A rentrée, une large avenue, perpendiculaire à la route de Fenerive, conduit à
une habtal'on simple, mais confortable, surélevée de un mètre au-dessus du sol et
d'où, par i:ne large coupure faite dans la brousse, la perspective de la mer vient s'offrir
aux regards.
Toute la partie du domaine voisine de l'habitation forme une division spéciale. On
y a réuni une collection de plantes économiques, sujets isolés, répartis en massifs et
f,>rinant une section bolani<|ue.
On y trouve aussi les diverses espèces ci-anrès :
Café de Java, café de Ptidang, cafés bybritles, Cola, Uymenea courbaril mn des
copnliers), Auona luuricata (corosol), Anôna discolor, Anona squamosa, Passiflora
quadnngularis (grenadier), Achras sapota (sapotille), Ncphelium lappaceum (ietchi
chevelu). Mandarinier de Z<in7.ibar, Carcinia mangoslana (manj^oustan), Ananas, Ficus
i5 esj>èces difl'érentes), des palmiers, des arbres dombrapc, d avenue, etc.
Entre l'imbitation et la Ivgune, l'avenue est plantée d Eucalyptus robusta.
Perpendicula'reinent à la grande avenue, une allée conduit an hangar-masasin
contenant les outils, haches, instruments de piuuetage et d'arpentage, une charrue Bajac
et un sfariliraleiir, provis'on do riz, etc., et enfin des cocos conservés pour les collée
l'fuis. Des étagères i^ermettent, en outre, le classement des échantillons de graines, des
plants de la ré^'ion sablonneuse, des échantillons botaniques, etc.
Plus loin, diMjx hangars à bœufs sont disposés symétriquement par rapport à l'allée
centrale. Enfin, un potager a été créé auprès de la lagune.
— «75 —
Le premier travail de culture a consisté dans la création d'ombrières pour les jeunes
plants de cocotiers. Ces abris sont disposés comme ceux qui ont été décrits plus haut
pour la station d'essais de Tlvoloina, à cette différence près que les planches sont plus
larges, 1*50 au lieu de 1 mètre, et que le couvert de bruyères est plus léger. L'ombrage
nécessaire au cocotier pouvant être moins épais que celui nécessité par la plupart des
autres plantes.
Le sol des ombrières a été défoncé à 0* 50 et a reçu du fumier et des cendres Les
cocos sont enfouis dans le sol sur la moitié seulement de leur hauteur, placés à 0*50 de
distance les uns des autres et légèrement inclinés pour que Teau ne séjourne pas à la
surface.
La direction de Tagriculture a semé, en 190i, environ 5.000 cocos, se répartissant
ainsi:
Cocos de Sainte-Marie 565
Cocos de Zanzibar 1 . 500
Cocos des Seychelles 1 .500
Cocos de Cevlan 1 .500
Tous les plants provenant de ces cocos n'ont pas été plantés. Un des avantages
principaux de la pépinière est, en effet, de permettre une sélection qui élimine les
plants chétifs et mal venus.
D'ailleurs, la perte de 20 à 30 centimes que représente un coco non planté ne sau-
rait entrer en ligne de compte par rapport à i'intcrét qui s'attache à n'avoir que des
arbres de choix, présentant toutes les conditions voulues pour donner de fortes récoites.
Or, si Ton songe qu'un cocotier rapportera pendant 30 ou 40 ans, on comprend qu'il soit
indispensable de se montrer extrêmement sévère pour la sélection en pépinière.
Aussi, la mise en place n'a-t-elle compris que :
780 cocos des Sevchelles ;
no - de Cevlan;
413 — ' de Samte-Marie ;
716 — de Zanzibar.
Soit en tout 2.679 cocos.
A la fin de 1902, les cocos mis en place étaient au nombre de :
985 cocos des Sevchelles
1.055 - de Ceylan;
995 — de Sainte-Marie ;
708 — de Zanzibar.
Enfin, la direction de lagriculture a semé en 1902 :
Cocos de Sainte-Marie »
Cocos de Zanzibar 1 .955
Cocos des Sevchelles 5.565
Cocos de Cevlan 1 .572
Cocos de riride 490
Préparation du sol. — • Le terrain de plantation a été d'abord soigneusement
débroussaillé, ce qui n'a exigé que 25 journées d'homme par hectare, dans les parties où
la végétation était de vigueur moyenne.
La brousse a été coupée et ê'ntassée, puis brûlée, quand elle a été suffisamment
sèche.
Troupeau, — La cocolerie possède un troupeau de 25 vaches et 1 taureau qui
n'exigent, pour ainsi dire, aucun frais d'entretien, et, en outre, deux paires de bœufs
pour la traction de la charrue et du scarificateur. Ces instniments sont destinés à la
préparation du sol pour les essais de culture sur les fourrages, le manioc, les cultures
mtercalaires, etc.
Enfin, le domaine possède 2 ànesses et 1 baudet, (|ui ont fait le transport en char-
rette de tous les plants de cocotiers et du fumier ; les ânes se comportent jusqu'ici très
bien sous le climat de Tamatave.
La culture du cocotier semble être, jusqu'à présent, une de celles qui offrent le
moins d'aléas et qu'il est facile d'entreprendre sur la côte Est.
Hais, en dehors de cette culture, qu'avant toute autre on doit étudier pratiquement
à la cocoterie de Vohidrotra, la direction de l'agriculture a déjà mis à l'essai dans cet
établissement deux autres cultures qui pourraient offrir un grand intérêt dans les ter-
rains sablonneux de la côte Est.
Cann^Uiers. — Dès le début de la création, un semis de cannelliers a été fait à
Vohidrolra et a fourni près de 2.000 plants. Un terrain d'environ 1 hectare, réservé
— 676 —
pour cette culture, a été creusé à des distances réf^Uères de 2* 30 sur 2 mètres de
trous mesurant 0« 40 de côté et 0- 60 de profondeur.
Jusqu'ici, Tessai s^annoncc fort bien. Des graines de cannelle de Gevlan dernière-
ment reçues vont permettre de compléter la plantation d'une façon intéressante par
Tmlroduction d'une nouvelle espèce économique.
Lianes à caoutchouc. — Le second essai de cultures complémentaires coocenie les
lianes à caoutchouc ; sur la surface de la cocolerie, une superficie de deux hectares de
brousse élevée a été réservée et de jeunes lianes mises en place. Actuellement, on ne
peut encore se prononcer sur l'intérêt pratique de cette culture de lianes, res.sai étant
encore tout récent, mais tout semble indiquer c|ue les lianes viendront sans difKcultè.
La surface plantée est actuellement d'environ 30 hectares. En 3 ans, la direction
de ragricullure compte mettre en valeur 100 hectares, plantés en cocotiers, indépen-
damment des terrains réservc^s pour d'autres essais.
La cocoteric de Vohidrotra acquerra, en outre, avant peu, un autre intérêt au point
de vue de la colonisation. Le Gouverneur Général avant décidé d'encourajîcr les indi-
gènes à pratiquer une culture rémunératrice pouvant servir de base à des transactions
conunerciales entre eux et les différenles maisons de la côte, la culture du cocotier, si
simple, et, en même temps, si productive, s'est trouvée naturellement indiquée.
La cocoterie de Vohidrotra a reçu au mois d'août un stock important de cocos des
Sevf belles, variélë commerciale renommée pour la qualité de son coprah, et ces cocos
ont été répartis sur la côte Est, jusqu'à la latitude de Farafangana, pour être distribués
aux indigènes des différentes régions, qui devront en assurer la culture.
Telle qu'elle est actuellement installée, et surtout par son plan d'organisation pro-
gressive, la cocoterie de Vohidrotra est appelée à rendre de grands services, en pro-
pageant sur la côte Est de Madagascar une culture facile, rémunératrice, qui s*arcom-
modc fort bien avec les besoins de la Colonie et les desiderata des planteurs.
Le cocotier est, en effet, très robuste ; il demande peu de soins et donne un pro-
duit à peu près constant, dont la récolte et les frais de préparation n'exigent qu une
main-d œuvre très limitée. On peut donc espérer que l'essai entrepris à Vohidrotra
vulgarisera cette culture encore très peu répandue a Madagascar et incitera les plan-
teurs à créer des cocoteries dans toute la zone côtière, qui s'étend depuis le Nord de
l'île jusqu'à Farafangana.
Station d'essais de Fort-Danpliin. — La station d'essais de Fort-Dauphin est située à
environ 1 kilomètres de la ville, au lieu dit Nahimpoana ; une bonne route carrossable
permet de s'y rendre facilement.
La direction de l'agriculture y est représentée par un agent de culture, depuis le
commencement de l'année 1901 seulement, mais cet éUiblissement englobe dans ses
limites un domaine qui appartenait à M. Marchai, de Fort-Dauphin, et où cehii-ci avait
réuni, de 1888 à 1895, sous le nom «Pépinières du Sud », une collection fort intéres-
sante de plantes économiques, constituant un noyau précieux pour une station nou-
velle.
Parmi les espèces que le senice de l'agriculture a trouvées à Nahimpoana et dont
filusieurs sont représentées par de fort beaux spécimens, citons, en première ligne :
e caféier Libéria, le caféier d'Arabie, le Manihot glaziovii (caoulchouquier Geara:, le
vanillier, le giroflier, l'Abaca (bananier textile), le ouatier, le rocouyer, le bambou de
Birmanie, de nombreux fruitiers comme le carambolier, le goyavier* le Ictchi, le coro-
sol, l'atier, le cœur-de-bœuf, le mandarinier, l'avocatier, le pamplemoussier, le pécher,
le bibassier, le grenadier, etc.
Ges différentes espèces ont ime valeur d'autant plus grande que, dans la région de
Fort-Dauphin, si l'on excepte les jeunes plants distribués j)ar la station d'essais, on ne
peut les rencontrer qu'à I^ahimpoana. Le résultat de l'effort qui a été donné est une
belle collection de plantes-mères, où chaque esi»èce est représentée par des exem-
jilaires, peu nombreux sans doute, mais fournissant les semences nécessaires à la multi-
plication.
Une multiplication régulière a été entreprise, celle du caféier de Libéria, Il est au-
jourd'hui prouvé, en effet, que celle espèce prospère convenablement sous le climat
de Fort-Dauphin et peut y donner des récolles abondantes.
Aménagement de la station. — Le premier soin de la direction de ragricullure, en
prenant possession de ce domaine, considérablement agrandi par radxonction de terrains
voisins, rut d'aménager la propriété en vue de son nouveau but tout en s'efforçanl, dès
le premier jour, d'en tirer le meilleur parti possible pour la région et d'y poursui\Te la
multiplication des plants économiques et l'introduction de végétaux nouveaux.
La station a été aménagée en un certain nombre de sections. Le plan déflnitif a été
élabli de manière à utiliser le sol de la façon la plus complète, tout en respectant les
végétaux à conserver ; ceux-ci sont souvent dispersés, ce qui explique rirrégularité du
plan.
— 677 -
Sans parler des nettoyages complets nécessités par l'envahissement de la brousse
dans les plantations, il fallut d'abord élaguer considérablement dans les végétaux sans
ordre, les transplanter, les tailler, etc., avant de pouvoir étudier et exécuter le tracé
des allées qui fîmitent les différentes sections et servent à leur exploitation.
L'examen de ces différentes sections nous montrera quel est le plan d'aménage-
ment adopté.
Le visiteur venant de Fort-Dauphin, après avoir traversé le pont jeté sur la petite
rivière de Nahimpoana, entre immédiatement dans la station. A sa droite et à s,a gauche,
se trouvent de fort beaux caféiers de Libéria, mais, dans cette partie, la plantation est
très étroite.
Trois chemins s'offrent à lui ; celui du milieu conduit tout droit, en j^ravissant une
Eente rapide, au petit plateau sur lequel se trouve l'habitation. Ce chemm est bordé de
atania rubra et chaque ligne se termine par un fort beau spécimen de Latania bor-
bonica.
Le chemin de gauche sépare un petit carré de caféiers d'une parcelle réservée aux
plantes-mères. Celui de droite, entin, traverse une plantation de Libéria. C'est là (fue se
trouve la majeure partie des plants de cette essence. Ils ont de 6 à 19 ans et leur
vigueur est très satisfaisante ; ils ne sont que très légèrement attaqués par l'Hemileia
vastatrix.
Les expériences faites en 1901-1902 sur 50 pieds moyens ont donné les résultats
suivants :
La récolte totale a été de 305 kilogrammes de cerises, soit 6 kilog. 100 par arbre.
Le kilogramme de cerises a donné 0 k. 172 de café en parche sec et 0 k. 080 de
café en graine. Le rendement moyen par arbre âgé d'au moins 6 ans serait donc de
488 grammes.
Ce chiffre est peu élevé sans doute ; la région de Fort-Dauphin ne se trouve pas,
en effet, dans la zone intertropicale* et ne peut être représentée comme une des plus
favorables à la production du Libéria, mais il faut tenir compte que les caféiers de
Nahimpoana avaient beaucoup souffert d'un long envahissement de la brousse.
Le marché local permet d'écouler ce café à 2 fr. 25 le kilogramme, prix tout à fait
exceptionnel.
L'allée de droite se termine à un rond-point dominé par un manguier centenaire,
magnifique spécimen de l'espèce, qui, tous les ans, se charge de fruits de bonne
qualité.
Du rond-point part une allée droite, plantée d'arbres fruitiers, d*orançers principa-
lement, qui sépare les caféiers d'une section de plantes-mères et de pépinières. Cette
allée aboutit, a l'E., à un petit ruisseau, dans lequel se déverse un large fossé de drai-
nage, ancienne limite de fa propriété. L'allée de ceinture est plantée en cet endroit de
grands eucalyptus citriodora très vigoureux et qui fructifient abondamment.
On remarque aussi, non loin, une magnifique touffe de bambous de Birmanie. La
station en possède 3 ; tout à côté se trouvent des spécimens de bambou panaché.
C'est entre ce point et le manguier déjà mentionné que s'étendent les pépinières
récemment organisées et le potager.
Pépinière. — Une première partie, sensiblement carrée, comprend une cour bordée
de bâtiments sur trois côtés ; ce sont : une maison d'habitation pour le jardinier adjoint
à l'agent de culture, un hangar-magasin de 14 mètres de long etiin hangar à semis et
à rempotages. A côté de ce dernier hangar, se trouvent une série de châssis et une
petite serre que l'on est en train de construire.
A l'Est de ces bâtiments et séparées d'eux par une allée de jamerosa et de bigaradiers,
se trouvent les pépinières abritées, dans lesquelles on fait les semis des plantes qui
préfèrent l'ombre au soleil, les repiquages et les rempotages délicats. TJn rideau
d'eucalyptus sépare les pépinières abritées des pépinières en plein air pour les plantes
moins ilclicates.
Potager. — Au Nord des pépinières, on a placé le potager, où ont été déjà
essavés la plupart des légumes courants d'Europe. Presque tous y viennent d'une façon
satisTaisante et Fort-Dauphin semble être, sur la côte Est, une des régions les plus
favorisées sous le rapport de la culture potagère. Salades, carottes, choux, navets,
poireaux, radis, etc., y viennent fort bien pendant 8 mois de Tannée.
A rOucst du potager et séparée de lui par une allée de jacquiers, se trouve une
nouvelle section de plantes-mères et, un peu plus loin, l'habitation de l'agent de cul-
ture, au milieu d'un petit plateau dominé par un magnifique flamboyant (Colvillea race-
mosa).On remarque, dans cette section, un certain nombre de plantes intéressantes,
disposées de façon à ce que leurs caractères distinctifs soient bien apparents, tout en
offrant aux visiteurs des groupements agréables. Ce sont, entre autres : jacquiers,
ouatiers, trancaria, rocouyers, bougainvilliers, pêchers, petits caféiers, Anona squamosa
- 678 —
et Anona reticulata, camphriers, jujubierSi Garludovica palmata, arbres-guitares, rotins,
goyaviers, etc.
Si Ton quitte cette section en allant vers le Nord, on suit une allée plantée de
magnitiques palmiers indigènes ; on arrive à des plantations de caoutchouquiers de
Céara, à droite, et de caoutchoucs antandroy (Euphorbia intisy}, à gauche. De ce même
côté se trouvent aussi quelques girofliers et une caféière.
Une allée, plantée en Céara dans sa première partie mène, après avoir contourné
un massif rocheux transformé en partie ornementale, au verger de la station.
Verger» — Les espèces fruitières sont nombreuses à Nahimpoana : un cextain
nombre ne sont représentées au verger que par de jeunes sujets, les plantes trop âçées
n'ayant pas été transplantées. La collection ancienne s'est enrichie de plusieurs espèces
introduites par la direction de Tagricuiture :
Mandarinier de Zanzibar,
Mammca americana, «
Nephelium lappaceum.
Ananas de Singapore.
Nahimpoana possède actuellement 52 espèces fruitières. Le pécher v est représenté
par 13 variétés. Les fruitiers d'Europe réussissent mal, en général, mais végètent; le
letchi, le iambosier, les anones, le papayer, les goyaviers, le manguier et toutes les
aurantiacces sont, par contre, très vigoureux.
Le verger est borné par la rivière Nahimpoana, et, vers le Sud, par une allée plantée
en théiers de différentes variétés et dont la vigeur est remarquable. Ce sont des arbres
atteignant de 4 à 5 mètres de haut
L'allée qui limite le verger le sépare d'un des carrés de plantes-mères qui s'étend
jusqu'auprès de l'habitation. Cette allée conduit à l'entrée de la station et se termine
entre deux parcelles de Libéria.
Depuis que la station de Nahimpoana a été confiée à la direction de F agriculture,
de nombreuses introductions de plantes ont été faites. Citons parmi les plus intéres-
santes :
Cinchona succirubra (quinquina rouge). Erythroxylon coca (coca), CofTea stenophylia,
Coffea du Congo, CofTea laurina, Coffea hybride, Coffea de Pàndang, Cinnamomiuii zev-
lanicum (canneiier), Combretum Baimbaulti. Copaîfera ofHcinalis, Khava Senegalensb
(acajou du Sénégal], Ficus altissima. Ficus Benjamina, Ficus sourori, l^cus laurifolia.
Ficus macrophylJa, Landolphia owariensis, Laudolphia Heudelotii, Landolphia Klainii,
Artabotrys odoratissima, Cedreia odorata (acajou femelle), Arenga saccharifera, Ne-
phelium lappaceum, mandarinier de Zanzibar, ananas de Singapore^ cotons (variétés
de valeur), tabacs (variétés de valeurs), Cananga odorata, Fourcroya gigantea, Paspalum
dilatatum (fourrage), graines de fleurs, graines potagères. Acacia dealbata, eucalyptus
divers, pois mascate, Mammea Americana, Cocos australis, Oreodoxa regia, Duranta
brachypoda, Duranta ellisia, .Vrlhrophyllum bojerianum (zahana), Santalum album, gé-
ranium odorant, etc. La station de Nahimpoana est, par rintermediaire de la direction
de l'agriculture, en relation d'échanges avec plusieurs stations étrangères. Le Jardin
colonial, la station d'essais de l'ivoloina, celle de Nanisana lui font des envois de
graines et de plantes en serres Ward et en reçoivent les espèces qui leur font défaut
Des cessions de, graines, plants, fruits, ont été faites, dès le début, aux particuliers
et aux postes de rinterieur. Les résultats obtenus ont été au-dessus de ce qu'on pou-
vait espérer de la première année; il a été cédé, en efl'et, en 1901,. 2. 813 plants et bou-
tures, 63 kilogrammes de graines pour semence, 224 fruits comptés et 2.097 kilogram-
mes de fruits variés. En 1902, les chift'res de cession ont considérablement augmenté.
Signalons, enfin, que la station est pourvue d'instruments météorologiques permet-
tant une étude suffisamment précise du climat.
Troupeau. — La station possède un troupeau comprenant 15 vaches et un taureau,
qui suffit à fournir le fumier nécessaire aux pépinières et aux diverses cultures.
Un vaste hangar abrite la nuit ce troupeau, qui s'accroît avec rapidité.
Un essai d'introduction de moutons solognots et algériens a été tenté. Les résul-
tats obtenus portent à croire que Télevage de ces espèces, au moins à la première
génération, sera difficile.
Mais on trouve dans l'intérieur (région de TAndroy) des parties plus riches et
bien favorisées sous le rapport de l'élevage des ovidés.
A la station de Nahimpoana sont recueillis les renseignements agricoles concer-
nant la région. Des collections de matières premières, de produits spontanés ou cul-
tivés y sont réunies et classées, permettant ae se rendre compte en peu de temps des
richesses agricoles de la région et de se renseigner sur leur prix et leur rareté.
Essais de grande culture, — L'ancien domaine, complètement aménagé à l'heure
actuelle, ne permettait pas, par ses dimensions restreintes, d'entreprendre les essai:^:
— 679 —
de grande culture indispensables dans cette région encore neuve à la colonisation
agricole.
Aussi, en septembre 1901, de nouveaux terrains furent-ils réunis h la slat'on à
rOucsl, au ISord et à l'Est, cl, dès à présent, ils commencent à être aménagés.
Un essai de culture du Libéria, déjà entrepris depuis plusieurs années, a été con-
tinué au point de vue de l'élude des rendements, des fumures, etc.
Les essais de grande culture doivent occuper un certain nombre de purcelle-^
autant que possible carrées, de 50 mètres de côté et ayant, |)ar conséquent, 1/4 d'hcct.irvî
en superficie.
Les essais prévus dès aujourd'hui concernent les e.sjx^ccs suivantes :
Variétés de riz i en terrains
Jute i marécageux.
Tabac, coton, ricin, indigo, coca, abaca, poivre, thé, mûrier, c^rdamonuî, giro-
flier, canneilier, céara, agave, fourcroya, rai(^ic, manioc, arachide, plantes l'uurra,^'ôres,
vanille sous abris de filao, etc.
Enfin, une certaine surface de haute brousse a été réservée pour permettre
d'eflfectuer des essais sur les lianes à caoutchouc introduites ou de la région.
Dans la même partie doit prendre place un essai de vanille sous abri naturel de
{Nantes spontanées. Sans nui doute, la réalisation complète de ce plan demandera du
emps, mais, lorsque son exécution sera terminée, les planteurs auront là des base.)
certaines pour entreprendre telle ou telle culture.
Ils trouveront, en outre, en nombre de plus en plus grand, des plants des espèces
à propager.
Desli présent, la station d'essais de Nahimpoana est en mesure de rendre à la
région de très appréciables services au point de vue agricole.
CIRCONSCRIPTION AGRICOLE DB L'OUEST
L'organisation de cette circonscription sera prochainement commencée.
L'administration locale ne s'est pas bornée à créer des stations agrononiii|ues dont
rutilité expérimentale et pratliiue se passe de commontaires, mais elle s'est aussi
efforcée d'aider, à leurs débuts, les entrepris 'S dos colons. Au nombre des facilités
mises à leur portée se rangent, en premier lieu, les Bureaiw de colomsation^ dont il a
été parlé plus haut, les .Vt/.s'6'^5 commerciaux de Tamatave, Tananarive etMajunga;
enfin, les publications ofticieiles telles que le Bulletin économique, le Journal Officiel
et la Revue du Comité de Madagascar^ subventionnée, qui donnent, sur le conunerce,
l'agriculture et l'industrie, les renseignements les plus complets. Il serait trop long
d'enumérer ici les circulaires ou actes admiuistralifs conçus dans le mC^mc sens ; il
sufiira de rappeler les encouragements donnes à la colonisation nvlitaire sur les hauts
plateaux, colonisat'oa d'un caractère tout spicial et qui peut devenir le noyau d'un
peuplement de race blanche, et l'appui linancier accordé, i)ioyennant ccriaines garanties
morales et matérielles, aux Français nouvellement installés 'dans Tlle. Ces prêts, dont
le maximum ne peut dépasser la somme de 6.000 francs, sont consentis sans intérv't et
sont renouvelables, pourvu que les bénéficiaires se montrent, par leur travail et
leur conduite, dignes de cette exceptionnelle faveur.
Capitaux nécesmires à la création d'une entreprise agricole. — Il semble résulter
de l'expérience acquise que, dans les zones côtières, une somme de 800 à i.OUO francs
par hectare est indispensable pour la création et l'entretien, jusqu'au momont de la
période de production, d'une plantation portant sur l'une des ricnes essences tropica'es
qui croissent dans ces régions. On peut donc estimer que, pour créer et mettre en
valeur, sur le littoral, une concession de 100 hectares renfermant 60 hectares de tories
se prêtant à la culture du caféier, du cacaoyer, de la vanille, etc., il ne faut pas
dépenser moins de 10.000 à 80.000 francs, jusuu'à répo(]ue des premiers bénéfices. Il
est vrai 'qu'une plantation de 60 hectares de caféiers, |)ar exemple, peut être la source
de très gros revenus, r/est surtout vers les régions presque vierges encore de tenta-
tives de colonisation agricole, telle que les provinces de Fenerive, Maroantsetra, Vohemar
et la cA\A Ouest, que devront désormais se porter de préférence les planteurs.
Sur le plateau central, le colon ne pourra guère s'altîicher qu'aux cultures indigènes.
En Iraerina ou dans le Betsileo, la mise en valeur d'une concession de 100 hectares
exige un capital variant entre 12.000 et 15.000 francs au minimum.
Centres de colonisation, -— C'est surt(tut sur la cote Est, notamment dans les
provinces de Mananjary et Farafangana, les districts de Mahonoro, Vatomandry, Mido-
voranto et la circonscription de Tamatave, que s'est portée jusqu'ici l'activité dés colons
s'occuoant de cultures tropicales. Malgré le nombre considérable des concessions
accordées, tant à titre gratuit qu'à titre onéreux, il reste encore dans ces régions un
— 680 —
vaste champ d'action ouvert aux efforts individuels, de même qu'aux grandes eatre-
prises collectives (compagnies, sociétés, etc.)-
Bien que cela puisse paraître une redite, il n'est pas inutile de recommander à
ceux quittant la Métropole avec des idées arrêtées sur ce qu'ils entreprendront à M ada-
gascar, de faire, en débarquant dans Tlle, table rase de toutes idées préconçues, de tous
projets prématurément élaoorés, et de se livrer tout de suite à une enquête minutieuse,
qui leur permettra de discerner ce qu'il convient de faire ou d'éviter dans tel lieu qu'ils
auront cnoisi pour leur établissement. Qu'ils se pénètrent toujours bien de cet axiome,
c'est qu'on doïi adapter au terrain les cultures qui lui conviennent et non essayer de
donner au sol les qualités qui lui manquent pour être propice à telle ou telle varié tr
de végétaux. En un mot, fa qualité du fonds doit, en tous cas, indiquer le genre de
culture que l'on devra y entreprendre.
Lelévage
L'élevage est, à juste titre, considéré comme l'une des principales sources de
richesse de la Grande Ile, une de celles qui, dans l'avenir, quand les méthodes rationnelles
usitées dans les pays civilisés seront mises en pratique à Madagascar et quand un courant
commercial conlmu aura été établi avec certaines régions voisines et même cioignéear
contribueront à assurer à la Colonie une réelle prospérité.
L'élevage, d'ailleurs, est à peu près partout possible ; dans toutes les régions, des
pâturages couvrent le sol et de leur richesse plus ou moins grande, de leur étendue
Elus ou moins considérable dépend seul le degré d'intensité de cette industrie lucrative,
e Nord, l'Ouest et le Sud-Ouest sont les parties de la Grande Ile les plus favo-
rables aux éleveurs. Les herbages y sont de bonne qualité et y restent verts
pendant la plus grande partie de l'année. La région de Die^o-Suarèz, la montage
d'Ambre, toute la province de Vohcmar, les vallées de la i^oha et de la MahajamiMi.
celles de la Betsiboka, de la Mahavavy, de la Tsiribihina, de l'Onilahv, de môme que
la cuvette constituée par les rives du lac Alaotra et toute la vallée de Moramanga se
prêtent merveilleusement aux entreprises de ce genre. Les troupeaux y sont nombreux
et constitués j)ar cette race de zébus à bosse exceptionnellement rustique et résistante,
d'un modèle irréprochable pour la boucherie et susceptibles d'être employés soit pour
les labours, soit comme animaux de traiL Dans le Sud, les verdoyantes vallées dé
rilomampy et du cours supérieur du Fierenana et de l'Onilahv nourrissent d'abondants
troupeaux ; la récente pénétration des territoires mahafaly ei antandroy a révélé que
des zones, en apparence déshéritées, sont, non seulement peuplées par une population
dense, mais qu'eues possèdent aussi des reserves considérables en bestiaux.
La proximité des colonies de l'Afrique australe et des lies Maurice et de la Réunion
assure aes débouchés considérables pour l'exportation des produits d'élevage.
Les animaux dont l élevage est à conseiller à Madagascar sont, par ordre d'impor-
tance, les bovidés, le porc, le mouton, la chèvre et les equidés qui, quoique d'introauc-
tion récente, paraissent pouvoir donner lieu à des entreprises prospères.
La race bovine tient, sans contredit, la première place parmi les animaux domes-
tiques de la Grande Ile ; elle constitue, d'ailleurs, le principal élément de la richesse
des indigènes. L'espèce zébu, caractérisée par la présence, sur le garot de l'animal,
d'une loupe graisseuse qui peut atteindre de très grosses dimensions, est la plus ré-
pandue. En certaines régions, on trouve une espèce de bœufs utilisables comme ani-
maux de monture et qui sont appelés, par les Malgaches, bœufs-chevaux. Le croisement
des espèces locales avec des bœufs introduits dans le pays par le Français Jean La-
borde a donné naissance à une nouvelle espèce de plus en plus nombreuse et appré-
ciée, chez laquelle la loupe dorsale est à peine accusée et, parfois même, n'existe
nullement; les vaches de cette espèce hybride présentent sur celles de la race locale
pure l'avantage de donner beaucoup plus de lait ; les mâles sont, en outre, de beaux
animaux de boucherie.
Les troupeaux, décimés pendant l'insurrection, se reconstituent actuellement avec
une rapidité de bon augure ; ce résultat a été favorisé par un arrêté local du 22 janvier
1891, interdisant Tabatage, et par un décret du 19 septembre 1903, interdisant jusqu'au
31 décembre 1904 l'exportation des vaches et des génisses. Cette interdiction a été pro-
rogée par décret en date du 16 décembre 1904, jusqu'au 31 décembre 1905, sous la ré-
serve suivante : « Tout exportateur de bœufs peut exporter en même temps un nom-
bre de vaches ou de génisses égal au vingtième du nombre de bœufs exportés. Cette
— 681 —
faculté ne pourra être reportée d^un chargement sur un autre. » Les bœufs adultes suffisent
actuellement à la consommation et peuvent fournir à l'exportation des contingents
élevés. Leur chair est de bonne qualité ; chaque animal donne en moyenne 100 kilo-
grammes de viande. Les vaches fournissent peu de lait, trois litres par jour au maxi-
mum, ce qui parait tenir à ce que les indigènes ne prennent pour ainsi dire aucun
soin de leurs animaux. Les cornes sont utilisées dans Pindustric mdigènc pour la fabri-
cation de menus ustensiles, tels que fourchettes et cuillers ; les peaux sont, soit traitées
sur place pour être utilisées dans les petites industries de sellerie et de cordonnerie,
soit salées ou traitées à l'arsenic en vue de leurs livraisons au commerce d*exportation.
Un bœuf ordinaire se vend de 70 à 100 francs sur les hauts plateaux, un taureau
120 francs, une vache 100 francs ; dans les régions côtiéres, ces prix baissent notable-
ment: ils n'atteignent guère que 100 francs pour un bœuf de très forte taille, 10 francs
f»our un taureau, 40 francs pour une vache, maiscDs prix sont soumis à des fluctuations
réquentes et ne sont qu approximatifs.
Les procédés d'élevage des Malgaches sont loin d'être parfaits. La stabulation
n'est pas encore pratiquée à Madagascar. Les animaux vivent en troupeaux d'un nombre
de tètes variable ; en général, chaque village en possède une certaine quantité,
très élevée dans les agglomérations que renferment les régions particulièrement favo*
râbles à l'élevage. Bœufs, vaches, veaux et génisses vivent en plein air, souvent loin
du village ; pan]ués dans des enclos entoures de branchages ou de murs d'argile qui ne
les garantissent en aucune façon des intempéries, ils passent leurs nuits dans des con-
ditions défavorables auxquelles sont imputables tes grosses mortalités que l'on cons-
tate souvent chez les jeunes animaux. Les vaches mettent bas au pâturage, sans être
nullement abritées ; cet état de choses occasionne encore un supplément d'affections
mortelles. Ces négligences des indigènes, contre lesquelles luttent énergiquement les
administrateurs, causent aussi les (piehiues épizooties (|ue l'on signale parfois dans
l'Ile ; mais, heureusement, celles-ci sont fort rares et ne présentent nullement le même
caractère de gravité que dans certaines régions du globe, où les troupeaux sont parfois
décimés ; au surplus, depuis la création, à Tananarive, de Tlnstitut Pasteur, qui possède
un service bactériologique à même de fournir des séruuis contre la plupart des maladies
qui frappent les animaux, on peut envisager les affections existant à Madagascar sans
inquiétude.
Comme on l'a vu plus haut, les bovidés peuvent trouver la plupart du temps une herbe
abondante qui les maintient en excellent état d'embonnoint ; ce n'est guère que dans
certaines régions et pendant une partie de Tannée, la plus minime, au cours de laciuelle
les pluies ne tombent pas, que le sol, desséché, cesse de porter une nourriture abon-
dante et que les animaux maigrissent parfois considérablement. Il serait aisé d'obvier
à cet inconvénient et d'améliorer, en saison sèche, ralimentation des bovidés en cul-
tivant certaines planies nutritives susceptibles de se reproduire pendant cette période
ou de se conserver ; telles sont le cactus inerme, le pois mascate, le manioc, le mais,
le téosinte, etc. ; les fourrages concentrés, obtenus par voie de fanage ou d'ensilage,
donneraient aussi d'excellents résultats et ces vérités, répétées sans cesse aux Ukl-
gâches, finiront par modifier heureusement les conditions de l'élevage.
Les frais d'entretien d'un troupeau dans les régions favorables à l'élevage sont
minimes, car ils se bornent pour ainsi dire aux salaires de j[rardiennage ; or, un gar-
dien est pajé de 15 à 20 francs par mois et suffit à la surveillance d'une centaine de
tôtes de bétail. Mais l'élevage en grand des bovidés, c'est-à-dire le rassemblement de
gros troupeaux de dix à vingt mille tètes, n'est guère po.ssible dans la Colonie ; le pays,
mamelonné, chaotique, ne permet que rarement de trouver les pâturages d'un seul
tenant nécessaires a la nourriture d un troupeau considérable. Les vastes espaces qui
conviendraient, situés en général près des estuaires des grandes fleuves, aux points où
le lit de ceux-ci s'élargit, sont souvent inondés cl ne peuvent constituer que (les pàtu- '
rages de saison sèche. De celte constatation, il ressort que les entreprises d'élevage ne
pourront jamais se faire sur la même échelle que dans certaines autres parties du
monde, l'Amérique ou r.4ustralie, par exemple. La configuration du terrain morcelle les
troupeaux qui ne peuvent guère compter, sauf rare exception, que deux ou trois mille
tètes au maximum.
Il est absolument inutile d'introduire, dans les conditions actuelles, des bovidés
améliorateurs étrangers, quelles que soient les qualités (ju'ils possèdent dans leur pavs
d'origine : les races locales sont largement suffisantes à tous les besoins ; une sélection
bien comprise doit permettre toute l'amélioration désirable, surtout si l'on se préoccuue
sérieusement de pourvoir à la «luestion de la nourriture.
Dans les vastes herbages du N. de l'île et de tout l'O. sakalava, vivent à l'état sauvage
de grands troupeaux de bœufs oui constituent une i»récieuse réserve en sujets vigou-
reux et parfaitement sains. En diverses circonscriptions, la capture de ces animaux
est autorisée, mais en même temps réglementée, afin de ne pas épuiser les troupeaux.
Le tableau ci-après indique la population bovine de l'île au commencement de 1905
et la facullé exportatrice de chaque circonscription calculée sur l'importance du chep-
tel et la facilité des communications avec les ports de sortie.
ROIS DES CIRCONSCRIPTIONS
Analalava.
Àndovoranto
Amàosibxi.
À ngavo-Mangoro
Beforona.
Diego-Suarez
Farafangana.
Fenerive .
Fetrûomby
Fianarantsoa^
Fort-Dauphin
Imerina centrale.
ImeHna du Nord.
itasy
Maevatanana.
DÉNOMBRRMENT
BcBufs
Vaches....
Bnurillons.
Génioses. .
Bœufs ....
Bouvillons.
Génisses...
Bœufs
Vaches ...
B'^uvillons.
Génisses. . .
Vaches
Bœufs
Bouvillons.
Génisses...
Vaches....
Bœufs.. ..
Bouvillons.
Génisses...
Vache» 8-?. 000
Bœufs 47.800
Bouvillons 35.800
Génisses V9.U00
Bœufs 175. ROO
Vache» 9l.'î.5O0
Bouvillons 76.500
Génisses 68.3oo
Vaches. . ..
Bœufs
Bouvillons.
Génisses...
Î4.5'>»
S0.500
13.8J0
IV.UOO
(Vaches 47.00J) i
1 Bœufs 36.000/
î Bouvillons 17.000 i
(Génisses 17.000]
rî.400
5 900
1.600
2.100
Vaches 2-?.0O0 \
92 000 f
W.OfiO
6.500
Vaches 5-2.6 0
Bœuf» :^.300
Bouvillontj 2-i.lOO
Génisses IS.iOO
r.00
1.000
1.000
800
Vaches 5?.800
Bœufs ei.200
Bouvillons 21.:KiO
Gi. nisses 1 4 .500
Vaches 8I.060
Bœufs 70.000
Bouvillons 37.500
Génisses 3:t.800
8 300
7.900
3.600
4.000
3.400
1.600
900
1.900
Bœufs 13.700 ,
Vaches 29.800 (
Génisses 12.300 (
Bouvillons 18.800)
Bœufs
Vaches....
Bouvillons.
Génisses. . .
13.900
59.900
53 6<I0
22.000
Vcchcs ... 40.400
Bœufs 23.200
Bouvillons I8.O0O
Génisses VO.OOO
TOTAUX
117.000
12.000
62.500
131.100
2.900
149.800
222.300
23.800
7.800
191.500
r.33.800
70.800
7i.000
142.400
101.600
FACULTÉ
d'exportation
15.000
4.000
3.003
15.00J
10.000
6.000
7.000
20.000
7.000
8.000
9.000
— 683 —
iMS DES CIRCillSeillPTIOiS
DÉNOMBREMENT
Mahafaly.
Vaches
Bœufs
BourilloDS.
Génisses. ..
Mahavavy.
Maintirano
Vâche«
Bœufs. ...
BouvHloQS.
Génisses. . .
Bœufs
Vaches....
Bou vil Ions.
Génisses. .
Majunga.
Vaches —
Bœufs... .
Bouvillons
Génisses...
Mananjary,
Mandritsara
Vaches
Bœufs
Bouvillons.
Génisses. .<
Maroantseii^a.
Vaches —
Bœufs —
BOHViUOBS.
Génissen...
Vaches. . . .
Bœufs
Bouvillons.
Génisses. . .
Morondava.
Vaches
Bœufs... .
Génisses...
Bouvillons.
Nossi'Bé'
Sainte-Marie.
t Vaches....
Bœufs
Bousillons
Génisses . .
Vaches ...
Bœufs
Bouvillons
Génisses . .
Tamaiave.
Bœufs ....
Vaches
Bouvillons
Génisses ..
Jiiiear.
Vachei» —
Bœufs ....
Bouvillons
Génisses .
VaAinankaraira.
Vaches....
Bœufs ....
Bouvillons
Génisses . .
Vohemar
Beisimisaraka-du-Sud .
Vaches
Bœufs ....
Bouvillons
Génisses ..
Vaches. . . .
Bœufs . . .
Bouvillons
Génisses . .
3-2.000
U.OOO
16.400
3.000
16.500
4.300
1^.400
6.300
12.000
14.500
5.100
5.100
36.100
20.500
li.100
19.000
9.500 )
13.500 r
v.aoo (
2.000 )
46.100 )
23.800 (
14.800 (
15.900 )
7.400
5.700
\.:m
1.900
12.500
7.000
10.300
7.600
5.900
16.000
5.900
3.300
430
140
160
170
. 1.800
1.70iJ
3.500
82.600 .
44.300 '
40.600 '
32. 00 ^
33.100
17.200
19.600
16.'400
45.000
19.600
37 500
25.200
11.600
9.500 ,
12.000 f
7.800 \
Total oénfcaAL
TOTAUX
61.900
39 500
34.300
89.700
29.200
100 600
16.300
38.000
35.100
900
:3.500
199.CO0
86.300
127.300
40.900
9.651.100
FACULTÉ
d'exportation
5.000
4.000
6.000
1.000
8.000
1.500
5.000
12.000
2.000
6.000
2.000
u^
— 684 -
Le mouvement d'exportation des bœafs dans TAfrique du Sud s'est ralenti au cours
de Tannée 1904. Cela provient de ce que la République Argentine a été un fournisseur
sérieux des colonies an<(laises, par suite un concurrent redoutable pour Madagascar.
La cause de rinfériorité de la Grande lie sur le marché Sud-Africain a sa source
dans le reproche fait aux bœufs qui en sortent de ne pas donner assez de viande, d'où,
pour Tacheleur, un bénéfice moindre par rapport au prix de revient. En eftet,*un bœuf
arffcntin produit en mo>;cnne 800 livres anglaises de viande et le bœuf malgache seu-
lement 5U0 à 600, c'esl-iVdire que deux bœufs américains représentent le même poids
que trois bœufs malgaches. Or, si Ton considère que les frais supportés à Tarrivée :
droits de douane, de quai, de débarquement, de conduite, etc., sont calculés par tôle
et non d'après la corpulence de l'animal, que la place occupée sur un navire par un
bœuf de grosse taille ou par un bœuf moyen est sensiblement la même, on reconnaîtra
Î[ue l'avantage est du côlé de la République Argentine. L'équilibre devraitétre rétabli par la
réquence des transports et le bas prix du fret, ce qui n'est malheureusement pas le cas.
Il faut ajouter que les nombreuses épizooties qui, depuis plusieurs années, sévis-
sent dans l'Afrique australe ont rendu les acheteurs excessivement timorés. Dans beau-
coup de fermes on emploie le mulet, l'âne, le chameau pour les travaux et les trans-
ports de préférence au bœuf, dans la crainte que ce dernier ne succombe sans pouvoir
rendre aucun service.
11 faut espérer, pourtant, que les bœufs malgaches .prendront sur le marché de
l'Afrique du Sud un rang honorable, ils sont, notamment les zébus, très susceptibles
d'engraissement et, eu n exportant que du bétail spécialement choisi pour la boucherie,
la Colonie arriverait d'autant plus facilement à concurrencer les animaux d'autre pro-
venance que le pays consommateur est très rapproché et que l'Ile peut fourni^ annuel-
lement plus de oO.boO bœufs au commerce.
La fièvre aphteuse, ({ui sévit toujours en Argentine, a déterminé le gouverne-
ment Sud-africam à fermer ses portes aux animaux de celte provenance, circonstance
dont les exportateurs peuvent profiter. Il est vrai que la République américaine a
tourné en partie la difficulté en remplaçant les convois d'animaux par des expéditions
de viande congeli^e que, seule, l'Australie fournissait jusqu'alors et dont elle a envoyé
en 1903 pour un total de 10.059.92.5 francs. Ces chiffres sont suffisamment élo-
quents pour démontrer loute Timportancc de ce débouché et justifieraient peut-étn*
les efforts et sacrifices (luc pourraient faire les Industriels de .Madagascar afin do
)rendre une part aussi large que possible dans l'alimentation en viande congelée do
'immense territoire Sud-africam, car ce n'est pas seulement la colonie du Cap qui a
ait une place si importante à cette denrée cians son alimentation, mai!; aussi lo
Vatal, le fransvaal et l'Orange, la Rhodesia et la colonie portugaise de Mozambique. Ce
commerce entraînerait, il est vrai, l'établissement d'appareils spéciaux et exigerait des
navires aménagés à cet effet ; il semble, cependant, que Madagascar, en raison de sa
proximité et de l'abondance de son cheptel, pourrait soutenir avantageusement la lutte.
Cette question mériterait détre sérieusement étudiée.
En attendant, le commerce de la viande de boucherie pourrait être tenté avec
succès au Cap, où la viande fraîche est actuerement, pour ainsi dire, un objet de luxe
et où le consommateur est généralement réduit à consommer exclusivement de la
ivande congelée, souvent de qualité tout à fait inférieure. Un exportateur sérieux qui
irait au préalable étudier la place, voir ses futurs correspondants, se faire connaltri»
personnellement et engager des négociations, pourrait trouver là un débouché trèb
avantageux.
Dans le but de favoriser dans la plus large mesure l'élevage et l'exportation du
bétail, le gouvernement local a organisé un service vétérinaire auquel le décret du
10 septembre 1903 a donné l'existence et qui a pour mission d'étudier tout ce qui se rat-
tache aux questions d'oir'vage, notamment de lutter contre les maladies qui peuvent
atteindre les troupeaux. Ce service, placé sous les ordres d'un vétérinaire en premier,
est appelé à rendre de grands services. Dans le Sud de l'Ile, où la tuberculose bovine
exerce une fâcheuse influence sur l'état général des troupeaux, la lutte a été entre-
prise énergiquemenl et scientifiquement et viendra sans nul doute à bout d'une épidé-
mie qui n'est, du reste, nullement incurable.
Le service vétérinaire est encore chargé d'assurer la police sanitaire des animaux.
En ce qui concerne les exportations, ses agents ont un rôle prépondérant puisqu'ils
délivrent les certificats de santé indispensables pour introduire les bœufs dans l'Afri-
que du Sud. Dans les jwrts d'embarquement de Fort-Dauphin, Tulear, Analalava^ Ma-
junga, Nossi-Bé. Diego-Suarez, Voheraar et Tamatave, des parcs-lazarets ont été dispo-
sés dans lesquels les animaux destinés à être exportés sont tenus de rester quelques
jours aux fins d'examen. Aux animaux reconnus sains est délivré un certificat ; dans
le cas de tuberculose, il est procédé à l'épreuve de la tuberculioisatioQ, si l'exporta-
— 688 —
teur le désire et, dans ce cas, le certificat de santé mentionne les résultats de T opéra-
tion ; il y est joint la courbe thermique de chaque animal tuberculiné.
Les 'ports ouverts à l'introduction des animaux dans la colonie du Gap sont Gape-
Town, Mossel-Bay, Est-London et Port-Elisabeth. Dans ces deux derniers ports, les
animaux sont soumis à la présentation de la patente nettCi inspectés par les autorités
locales et admis s'ils sont déclarés sains. A Cape-Town et à Mossel-Bay, tout bétail
f)eut être débarqué s'il est accompagné d'un certificat, en langue anglaise, établi par
es autorités compétentes du pays d'origine. A la suite . des démarches du consul
général de France au Cap, le Ministre de 1 agriculture de cette colonie a décidé que, pour
ce qui regarde Madagascar, les certificats seraient établis dans les deux langues fran-
çaise et anglaise et ngoureusement conformes au modèle ci-après :
CERTIFICATS
Je certifie par les préseates que les be«Uaux meotionoés ci-dessous soot
/ do hereby cerUfy ihal the undei^menlioned caille are free from disease^
exempts de toute maladie et qu'ils dc sont pa« venus d'une localité
and hâve nol corn from a localihj in wht'ch the disease knomi as Red Water^
où régnent les maladies connues sou^ les noms » de ■ Red Water », fièvre du
T^exas fever^ Tick fever, or Trisleza, is indigenou9, and in which healthy caille
TQjias, fièvre « TicK », ou Tristeza, et où les bestiaux sains, q^ui proviennent
from non infecled are as are liable lo become infecled wilh Ike said
des endroits non contaminés, sont exposés au danger de contracter les dites maladies.
diseeue.
Nombre et descrption générale des bestiaux.
Numàer and gênerai description of caille.
fSodroit d'où proviennent les nesllaux.
Place from which caille hâve corne.
Nom du consignataire à Cape-Town ou à Mossel-Bay.
Name of consignée at Cape-Town or Mossel-Bay,
Signature.
Titre
Title
Endroit
Place
Date.
Le certificat doit être signé par un officier spécialement auto-
The certificale musl be signed by an officier specialli* authorised lo
risé pour remplir cette fonction par le gouvernement on par l'ad-
pei'form Ihis, duty by the govemement of State administration of the
ministraiion de l'Etat du pays où les bestiaux ont été embarqués.
country from which the caille are shipped.
11 faut ajouter que le gouvernement dc l'île Maurice n'autorise le débarquement
d'animaux que s'ils sont accompagnés d'un certificat établi par les autorités compé-
tentes, attestant que les animaux débarqués sont sains et qu'ils proviennent d'une région
également indemne de toute épizootic.
D'autre part, l'importation au Transvaal des bœufs débarqués à Lourenço-Marquès
est interdite jusqu'à nouvel ordre par suite de la maladie cpizootique qui règne dans
lo district dc Lourenço-Marquès et dans le bas Transvaal, réjçions que les animaux
devraient traverser pour arriver dans le Haut-Pays.
Le service vétérinaire est encore chargé de veiller, dans les huit ports désignés
plus haut, à ce qu'il n'entre à Madagascar des animaux venant du dehors qu'en excel-
lent état de santé. Ces animaux sont tous, à leur dcbaniucinent, jsoumis à une qua-
rantaine rigoureuse et on ne les admet à l'intérieur que (luand ils sont reconnus sams.
Encore que liraportation des bovidés n'ait çuèrc besoin a'<*tre pratiquée à Madagascar,
même pour améliorer les races existantes, les mesures prises peuvent, à l'occasion,
protéger les troupeaux de l'île contre des dangers d'épidémie.
*
Les porcs sont des animaux d'introduction ; l'espèce en est belle ; ils ont la tète
allongée, le groin peu épais, les oreilles en général tombantes, le pelage noir, rare-
ment pie. L'indigène les élève en grand dans l'Imerina et le Betsilco ; autour de Tana-
uarive, la production est intensive, la consommation considérable cl représente pour
la capitale plus de 6.000 tètes par an. LesSakalavadu^'o^d-Oueslet les Betsimisaraka.
(lui avaient, jusqu'ici, considéré le porc comme immonde, ont surmonté cette aversion,
depuis qu'ils ont compris les bénéfices qu'ils pouvaient en tirer.
Les indigènes nourrissent leurs animaux avec des pommes de terre, des patates,
du riz avarié, du mais, du saonjo et, sur la côte, avec des bananes et des herbages
nutritifs. Le porc de Madagascar a conservé de ses croisements avec le sanglier indi-
gène une forte crinière, dont les soies ont une valeur mai:;chande fort appréciable. Il
-^ 68ff —
sera aisé, plus tard, quand la côte sera reliée à rintérieur i>ar le chemin de fer, de
créer en linerina et dans le Betsileo des fabriques de saindoux et de salaisons.
Ces animaux, qui ont constitué à Madagascar une véritable race, présentent beaucoup
de qualités : les femelles sont très prolitiques et font d'ordinaire dix à douze petits ;
respèce est peu exposée aux maladies et possède une forte propension à acquérir un
embonpoint considérable. Un porc de grande taille vaut, selon son poids, de 25 à 125
francs. L'entretien en est peu onéreux, mais il faut reprocher aux indigènes de les
laisser courir librement à travers les villages, où ils dévorent tous les immondices et
contractent ainsi les germes de la ladrerie.
Les derniers recensements effectués montrent que, partout dans llle. Téleyage da
porc est en progrès : on peut évaluer à près de 410.000 le nombre actuellement exîs-
Des croisements heureux ont été tentés avec des spécimens choisis d'espèces
européennes : peut-être pourra-t-K>n ainsi améliorer la race porcine malgache, à laquelle
un débouché serait sans nul doute assuré dans l'Afrique du Sud sous forme de' viande
fraîche ou de salaisons si, comme pour les bœufs, on passait dans cette contrée des
marchés qui procureraient d'autant plus de bénéfices que les porcs supporteraient
aisément une traversée et exigeraient un aménagement des navires beaucoup moins
coûteux.
*
m •
Le mouton de Madagascar appartient à l'espèce Ovis Asi(Uica, dont Taire géogra-
phique csl étendue. Cette espère est remarquable dans le plus grand nombre des cas
par une particularité qui lui est exclusivement propre et çiui l'avait fait considérer par
tous les zoologistes comme constituant une espèce distincte parmi les ovidés, à la-
quelle Dcsmarets a donné le nom d'O. laticanda ; elle a été nommée aussi 0. steatopyga:
cette particularité, c'est la grosseur de sa queue.
Le mouton malgache est très rustique, mais n'est pas producteur de laine et sa
viande est souvent dépourvue de suif et peu agréable au palais des Européens. En
revanche, il fournit pour la tannerie des peaux dont le grain très fln est fort apprécié.
Le littoral de Madagascar parait peu propre à l'élevage du mouton ; par contre, le
plateau central, Imerinaj Betsileo, lui convient parfaitement ; aussi, s'y multiplie-t-il
dans d'excellentes conditions. Il faut aussi accorder une mention spéciale au Sud de
rile, à la province de Tulear et au cercle de Fort-Dauphin notamment, qui, par leur
sol et leurs conditions climatériques, sont des pays privilégiés à ce point de vue et
dont les habitants possèdent des troupeaux assez nombreux.
Le prix d'un mouton de belle taille varie de 8 à 15 francs. Le gouvernement local
s'est préoccupé de pousser activement à l'élevage de cet animal et a fait procéder à
des croisements avec des espèces étrangères choisies. C'est ainsi qu'en 1901 et 1904 le
chef du service vétérinaire a introduit à Madagascar des béliers soioemots, algériens et
camargais qui ont été livrés au service de l'agriculture et répartis aans les circons-
criptions agricoles de l'ile. La première génération des métis a été très satisfaisante et
a marqué une amélioration notable du type primitif; les croisements se poursuivent
méthoai(|uement.
Quelques colons de i'imerina ont aussi introduit des béliers de races étrangères:
variétés ovines de La Mecque et algérienne, Jiéliers des plaines de la Crau. Ces tenta-
tives sont toutes récentes ; il est permis de croire qu'elles seront couronnées de suc-
cès.
» »
Les chèvres sont encore peu nombreuses dans l'île, malgré la facilité avec laquelle
elles vivent et prospèrent, en particulier sur les hauts plateaux et sur la côte Ouest
Au point de vue du climat, elles paraissent moins sensibles que le mouton et peuvent
beaucoup mieux vivre sur la côte ; d'autre part, leurs besoins alimentaires étant peu
considérables, rien ne s'oppose à ce qu'elles soient élevées dans des contrées pauvres.
11 n'existe pas de race autochtone ; tous les caprins importés viennent du continent
africain ; l'espèce se rattache à 0. C. Afncana dont la patrie originaire est la Nubie,
d'où elle s'est répandue sur tout le littoral africain baigné par l'Océan Indien.
Les Malgaches mangent la chair de la chèvre, mais l'apprécient moins que celle du
mouton ; les jeunes cabris sont très recherchés par les nombreux Indiens habitant la
Grande Ile; ccst là une source de bénéfices assurés. Mais l'élevaçe de la chèvre
donnerait de réels profits aux éleveurs qui auraient en vue l'exportation des peaux de
jeunes chevreaux, aestinées à la mégisserie et aux industries de pelleterie ; ces peaux,
assure-tron, ne se vendraient pas moins de 2 fr. 50 pièce sur les marchés de la Mé;
tropole. A ces divers titres, on peut encourager les tentatives d'élevage ; celles qui
ont été faites, sur une petite échelle, ont parfaitement réussi. Il y aurait lieu de tenter
des essais d'acclimatement des chèvres angora. 11 a été question 'd'importer des sujets
— 687 —
de cette variété de la colonie du Cap ; mais, à la suite d'épidémies de rinder pest qui ont
désolé le Sud-Africain, on a dû renoncer à ces importations par crainte de transmettre
la maladie aux troupeaux malgaches.
*
Les équidés sont représentés à Madagascar par le cheval, Tâne et le mulet.
Les premieTs chevaux ont été introduits dans l'Ile vers 1810 ; ils provenaient de 111e
Maurice, mais étaient originaires du Cap et de rAustralie, peut-être aussi de Tlnde et
de Java. Ces animaux de races diverses se sont acclimates et, par leur croisement,
ont constitué une autre race qui n'est pas sans présenter de réelles qualités. De petite
taille, puisqu'il atteint de 1" 25 à 1" 38, ce cheval est résistant, assez bien membre, a
un tK>n dessus, est énergique et rustique.
Les sujets existants, presque tous des juments, étaient groupés aux environs de
Tananarive et appartenaient avant 1895 aux Malgaches aisés des environs de la capitale.
L'élevace n'avait encore fait l'objet d'aucune tentative sérieuse ; il n'en est plus ainsi
aujourd'hui. Le gouvernement de la Colonie se préoccupa, dès h prise de possession
de Madagascar, de la création d'une race chevanne. Trente juments de Tarbes furent
envoyées de France et placées à la jumcnterle d'Ampasika, à quelques kilomètres de
Tananarive.
Les deux tiers environ de ces juments ont disparu peu à peu, atteintes de cachexie
osseuse, l'alimentation fournie par le pays étant trop pauvre en sels calcaires et insuffi-
sante. La mission d'amorcer 1 élevage *df s chevaux fut confiée, en 1898^ au service
vétérinaire et la jumenterie supprimée devint un dépôt d'étalons. L'idée dirigeante fut
de se servir des juments rusticiues qui existaient et de faire des croisements avec une
race chevaline également rustique et résistante. La race barbe fut choisie et des étalons
achetés en Algérie furent introduits en 1899. L'étalon abyssin, de même origine que
le barbe, a été aussi employé depuis 1901.
Les chiffres ci-dessous montrent les résultats obtenus depuis décembre 1899 :
ANNËK8
NOMBRE
de
PRODUITS
1899-ldOO
1900-1901
190I-I90-?
1902-1903
163
no
190
913
38
W
47
(39]usqo'àfln
décembre 1903)
La saison de monte commence en novembre et se termine fin avril ; elle a une durée
de six mois.
Le.s poulains provenant du croisement des juments de race locale avec l'étalon
barbe repondent au but que l'on s'est proposé de fournir dans quelques années des
chevaux aux co'ons et de subvenir aux besoins du corps d'occupation et de l'adminis-
tration civile.
La formation d'une race à caractères fixes demandera un certain temps ; il est
permis de bien augurer de l'avenir, d'après les résultats obtenus. Les exhibitions che-
valines qui ont lieu tous les ans permettent en eft'et de constater d'année en année
les progrès accomplis dans l'élevage du cheval. Des prix et primes distribués aux éle-
veurs les encouragent, d'ailleurs, a s'occuper activement de leurs élèves. D'excellents
résultats ont été acquis dans ce sens et les Malgaches font preuve de bonne volonté
dans les soins qu'ils donnent aux mères et aux produits.
Il y a peu de colons qui se livrent à l'élevage du cheval, celui-ci étant surtout aux
mains des indigènes.
Pourtant, ii convient de citer M. Ceorger, d'Antsirabe, propriétaire d'un haras
modèle. Il est possesseur d'une dizaine de juments de Tarbes qui lui ont été cédées
par la Colonie et avec lesquelles il a formé un haras, dont les étalons lui sont fournis
par le dépôt d'Ampasika. Les produits de trois ans de son haras ont montré des qualités
supérieures aux chevaux de trois ans du pays, sur le champ de courses de Tananarive :
ils sont d'un bon modèle.
M. Couesoon, agriculteur des environs de Tananarive, possède quelques juments indi-
gènes qui lui ont donné de bous produits issusdo croisements avec les étalons de la Colonie.
Une ferme hippique a été, en outre, instarée dans le Betsileo, à Iboaka, près de
Fianarantsoa. Son effectif est d'environ quarante juments barbes et abyssines, qui sont
- 688 —
croisées avec des étalons de même race. Quoique fonctionnant depuis peu de temps,
cet établissement a obtenu des résultats qui iront en s'améliorant Inaépeudamment
de l'élevage du cheval, la ferme s'occupe des études sur l'amélioration de la race
ovine indigène et de la culture fourragère.
Les efforts officiels et privés dont il vient d'être question sont efficacement sou-
tenus par les Sociétés d'encouragement de Tananarive et de Tamata^e pour l'amé-
lioration des races chevalines de Madagascar, de création encore récente et dont le
but, pour l'une comme pour l'autre, est de déve'opper chez Tindigène le goût de
l'écmitation et de l'initier aux meilleures méthodes à suivre pour obtenir de beaux pro-
duits, de jolis animaux de selle ou de robustes animaux de trait.
• «
L'&ne, qui a fait l'objet de tentatives analogues, se reproduit très bien et semble
parfaitement se contenter des ressources précaires qu'otfrent les pâturages naturels.
A cause de sa rusticilé, de sa force de résistance et dfe son bas pnx, cet animal est
appelé à rendre de réels services pour les transports à l'intérieur, là où des route:»
carrossables n'existent pas encore. Une centaine de ces animaux ont été introduits
dans la Colonie au cours de l'année 1902 et confiés aux haras d'Ampasika et d'Ala-
kamisy, en vue d'y constituer un premier noyau de reproduction. Cette expérience
est en* tous points encourac^eante et constitue là démonstration que la race asine est
appelée à prospérer dans l'ile. Plusieurs baudets et ânesses cédés à des particuliers n'ont
pas donné de moins bons résultats et M. Georjger, cité plus haut, entre autres, se sert
déjà de caravanes d'ânes pour faire, entre sa résidence et le chef-lieu de la Colonie,
des transports dont le prix de revient, autrefois lort onéreux, est devenu par ce moyen
insignifiant. Il semble que, partout où des voies de communication bien établies auront
fiu être construites, l'âne doit être adopté de préférence à tout autre animal pour le
ransport des marchandises ou des ravitaillements. Une béte porte jusqu'à 60 kilos
de charge ; un seul conducteur peut condyire un convoi de six bétes et la nour-
riture, SI on ne dispose pas de relais approvisionnés, peut, à la rigueur, se trouver,
partout où il pousse tant soit peu d'herbe, c'est-à-dire en quelque localité que ce soit.
Une certaine quantité de mulets survivants du contingent de 5.000 apporté
par le corps expéditionnaire, existent un peu partout dans l'île et s'y montrent vigoureux,
Sourvu qu'ils soient bien soignés et bien nourris. On a, à diverses reprises, importé
es mulets de l'Amérique du Sud, d'Algérie, d'Abyssinie et même de France, mais il
semble (|uc ceux qui sont originaires du continent africain soient plus à recommander
que les autres. A mesure que le réseau des routes carrossables s'étend et que le trafic
commercial et l'industrie des transports, qui en est la conséquence, augmentent, le
besoin de se procurer de nouveaux animaux de trait se fait de plus en plus vivement
sentir.
Volatiles et animaux de basse-cour. — Les poules, canards, oies, dindons, pigeons
se trouvent presque partout dans l'île en quantités considérables. Leur prix est fort
peu élevé ; les races sont belles, mais pgneraient cependant à être améliorées par
voie de croisement avec des espèces choisies d'importation.
Les lapins, «lui se vendaient, il y a (jueJques années, à des prix exorbitants et qiii,
à une époque plus éloignée, s'échangeaient, de même que les pigeons, contre des
esclaves, commencent a pulluler, de sorte que leur prix est tombé à des proportions
fort al)ordables, 1 franc ou 1 fr. 50 par animal adulte en Imerina et dans le Betsileo.
Depuis la fin de 1902, on a commencé à Tulear réleva^çe de l'autruche. Cet animal,
qui trouverait dans le Sud de l'île le terrain le plus propice à sa multiplication, de-
viendra l'objet d'entreprises très ininorlantes et très lucratives si les expériences
tentées actuellement donnent les excellents résultats que l'on est en droit d attendre.
*
» *
L'élevage est, on le voit, susceptible de devenir à Madagascar une vraie source de
prospérité. Les maladies du gros bétail sont assez rares et les épizooties ne font leur
apparition que dans des circonstances exceptionnelles de trop grande sécheresse ou
d excessive numidité sans toutefois causer des ravages pouvant compromettre Tavenir.
Des septicémies se déclarent parfois parmi les animaux de basse-cour et les déciment,
mais il est à prévoir qu'on sera d'ici peu à même de lutter contre ces causes de
déchets, grâce aux travaux poursuivis à l'Institut bactériologique de Tananarive et aux
sérums que l'on pourra efficacement emplover, notamment dans les cas de charbon,
de morve, de metéorisalion, etc.
— «89 —
Avec la question d'élevaee se pose aussi celle de la constitution de prairies
artificielles ou, tout au moins, de l'amélioration des pâturages naturels. On a attribué
à la mauvaise qualité de ceux-ci les nombreux cas d'ostéomalacie qui ont frappé les
premiers chevaux algériens venus avec le corps expéditionnaire et ceux introduits
par la suite pour le service de la remonte. Cette dégénérescence de la charpente est
généralement imputée au défaut presque absolu de matières calcaires et phosphorées
ans le sol. Cela semblerait indiquer que le remède réside dans le choix de bons ter-
rains ou bien dans les soins qu'on apportera dans Talimentation des animaux. Il est
évident qu'on ne saurait sérieusement songer à donner au sol, par des amendements,
les qualités chimiques qui lui font défaut : ce serait une entreprise hors de proportion
avec les résultats a en tirer. Quoi qu'il en soit, on peut espérer que les essais partout
entrepris pour faire pousser, là où les terres paraissent favorables, de l'avoine, de
Torge et des fourrages, seront couronnés de bons résultats et fourniront des ressources
nouvelles aux éleveurs.
Le ffouvemement local, très justement préoccupé de tout ce qui peut contribuer
au développement des richesses, a institue en plusieurs grands centres des concours
agricoles périodiques et des expositions animales qui ont déjà permis de vérifier les
progrès très sensibles réalisés en élevage depuis quelques années.
L'industrie à Madagascar
L'industrie, dont le développement est subordonné à la connaissance des ressources
naturelles du pays, aux facilites offertes pour les communications et les transports à
l'intérieur, est restée, on le conçoit, jusqu'à ce jour, hésitante, bien que de sensibles
progrès aient été réalisés depuis peu. L'état primitif de la société indigène autant que
son manque de besoins, ont, avant l'occupation française, été un obstacle au dévelop-
pement de toutes les branches de l'activité humaine. C'est à l'initiative énergique de
plusieurs de nos compatriotes, tels que les Robin et les Laborde, que les indigènes,
secouant leur torpeur, s'essayèrent aux premières industries qu'on voit encore pratiquer
en quelques points. L énumération en est donnée ci-dessous :
INDUSTRIES INDIGÈNES
Les tissus de soie font, depuis longtemps, l'objet d'une fabrication active et d'un
commerce prospère, surtout en Imerina et dans le Bctsileo ; on en confectionne aussi
en divers points de la région Ouest, notamment à Marovoay et à Maevarano.
Un bombyx indigène produit une soie grise, assez grossière, avec laquelle, dans
le Betsileo et les parties Ouest des provinces d'Ambositra et de Tananarive, on tisse
une étoffe d'une grande solidité et d'une grande valeur, connue sous le nom de landy,
nom de l'insecte producteur.
Les tissus de coton et de chanvre^ autrefois très appréciés, ont fait place aux
tissus d'importation en raison du bas prix de ces derniers.
Les rabanes, étoffes tissées avec la fibre du raphia, sont fabriquées par grandes
quantités chez les Betsimisaraka et par les populations du Vonizongo. Elles sont d'une
réelle solidité et résistent fort bien à l'humidité ; elles servent à faire des vêlements
imperméables à l'usage des indigènes exerçant la profession de porteur ou voyageant.
Les rabanes sont également utilisées pour ta confection des sacs, de tentures, et, les
Elus grossières, pour l'emballage de certaines denrées tels que : sucre, café, sel, etc.
es tissus, paritculiers à Madagascar, commencent à être exportés sur les marchés
européens ; à ce point de vue, l'année 1903. au cours de laquelle les demandes de
rabanes par des commerçants européens furent beaucoup plus nombreuses que de
coutume, est significative. Leur bon marché, leur originalité, leur solidité les rendent
propices, en Europe même, à des usages variés à cause desquels l'importation peut
prendre par la suite une réelle importance.
L'industrie des dentelles, introduite dans l'Ile par les missions religieuses, mais
restée stationnaire pendant de longues années, a pris, depuis quelque temps, un certain
développement en Imerina, principalement dans fa région de Tananarive. Ces dentelles
sont en fil ou en soie malgache (mais la soie malgache étant simplement cardée, l'ar-
ticle en soie n'est pas à recommander) ; elles sont confectionnées sur des modèles expé-
diés de France et il est facile aujourd'hui de se procurer de fort belles pièces : cols,
chemins de tables, mouchoirs, dentelles au mètre, d'une exécution irréprochable et
soutenant la comparaison avec les articles du même genre de provenance européenne.
44
- 690 —
L'administration de la Colonie s^est vivement préoccupée, princi|>alement pendant ces
deux dernières années^ de développer et de perfectionner cette intéressante industrie
locale. Des cours spéciaux ont été créés dans quelques écoles officielles en vue de
donner aux dentellières la méthode qui leur manquait; en outre des modèles variés
ont été tirés à un grand nombre d'exemplaires et dislribués (xatuilement. Enfin, des
encouragements de toute nature ont été prodigués aux ouvnéres et ont contribué à
rendre populaire une industrie susceptible de devenir rémunératrice pour la partie de
la population qui s*v emploie. Ces efforts ont porté leurs fruits et penaant les derniers
mois de 1904, d'importantes commandes de dentelles ont été faites à Tananarive par
plusieurs industriels de France. Quelques maisons européennes de la Colonie se préoc-
cupent, en ce moment de canaliser cette production et de constituer des ateliers qui
permettront d'assurer avec régularité les commandes de la métropole.
Les Malgaches fabriquent couramment des objets de sparterieeide menus bibelots
en corne et en os ; ils tressent des chapeaux de paille avec des herl>e$ très souples et
très fines i\\n donnent à certains articles l'apparence de véritables panamas ; de même,
ils confectionnent avec des ioncs de qualités diverses et parfois d'une grande résis-
tance des nattes et des corneilles offrant un cachet original, qui donnent déjà lieu à
quelques exportations. Comme Tindustrie des dentelles, celle aes chapeaux de paille
a été particulièrement encouragée par Tadministration et a pris aussi depuis deux ans
un très important développement. Plusieurs expositions ont pennis de constater et de
stimuler les progrès faits par les nombreux chapeliers maljçaches, qui, auparavant,
n'avaient confectionné que des articles assez imparfaits, uniquement destinés à la
consommation indigène. A l'heure actuelle, la fabrication des chapeaux de paille, réglée
sur des modèles envoyés d'Europe, se fait en grand dans la région de Tanananve ;
plusieurs maisons pansiennes ont déjà fait dans la Colonie de très importantes com-
mandes, dont certaines ont dépassé 20.000 chapeaux. Plusieurs commerçants européens
et quelques maisons indigènes de Tananarive ont entrepris des affaires de chapeaux qui
prennent une extension sans cesse croissante et qui pourront s'étendre, en outre, à cer-
taines autres répons de Madagascar, où se rencontrent des pailles fines et souples,
utilisables pour cette industrie.
Sur la plupart des marchés, on rencontre des articles de fabrication locale peu
recommanaablcs par leur qualité, mais qui n'en sont pas moins assurés dans rélément
indigène d'un écoulement considérable ; ce sont : le sucre, vendu en pains ressemblant
quelque peu aux pains de cire connus dans le commerce ; des bougies^ faites avec du
suif de mouton ou de bœuf; du savon noir, obtenu avec Thuile extraite des pieds de
bœuf, d'autres corps gras d*origine animale et des cendres ; de VhuUe animaU^
employée pour Téclairage et les enduits ; du sel végétaL obtenu par un traitement
particulier des cendres de certaines plantes ; des alcools de mauvaise qualité, connus
sous le nom de toaka, et une boisson fermentée appelée betsabetsa, etc.
Des ouvriers assez habiles travaillent le fer et confectionnent des bêches, couteaux,
ustensiles rudimentaires, outils primitifs, clous, serrures, massues, auxquels on préfère
de plus en plus les articles d'importation, plus solides et de meilleure apparence. Les
gisements de fer sont, on Ta dit plus haut, nombreux à Madagascar et, depuis long-
temps, les indigènes en connaissent l'utilisation ; ils traitent le minerai d'après Ta
métnode dite catalane, identique à celle qui fut, de temps inunémoriaux, en usage.
INDUSTRISS GRÉiSS PAR LIS SUR0PÉBH8
L*actîvité industriel c des Européens s*est manifestée à Madagascar sous plusieurs
aspects. Grâce aux améliorations apportées progressivement aux diverses installations,
au fur et à mesure du développement des voies de communication, certaines industries
ont pris un esso.»- marqué, essor qui ne saurait qu'augmenter par suite de l'extension
(tu commerce local. Les industries les plus répandues dans îa Colonie sont : l'industrie
dos transports à Tinlérieur, l'industrie au bâtiment, les exploitations forestières, les dis-
tilleries ou rhummeries, l'exploitation des salines et les décortiqueries ou rizeries. A
côté de celles-ci, il faut encore citer deux brasseries dont l'une (installée à peu de
distance de Tananarive par un industriel français, M. Jouve), est pourvue de tout le
matériel moderne et fournit à la consommation une bière excellente, Quelques fabri-
ques de salaisons, enfin des manufactures de tabac installées à proximité de Tamatave
et de Tananarive.
D'autre part, l'industrie séricicole semble devoir fournir dans un temps assez rap-
proché un nouvel élément à Tactivité des Européens : les expériences tentées un peu
partout et notamment dans la partie centrale de l'Ile ont été assez concluantes pour
permettre d'augurer le succès final ; en effet, le mûrier y pousse bien et rapidement,
plusieurs éducations de vers à soie peuvent être entreprises avec succès dans une mê-
me année et les échantillons de soie obtenus ont été à diverses reprises classés par-
mi les meilleures qualités. Enfin l'écoulement de cette matière est certain sur le marriié
^ 691 —
de Lyon, dont la €hainbre de commerce est en relations avec le Gouvernement de
Madagascar.
Le tableau ci-dessous indique les principales industries entreprises jusqu'à ce jour
par tes Européens :
Principales induatrlea entreprises par les Européens
PROVINCES
NOMS DES INDUSTRIELS
Diego-Snarez.
G" française des Salines . .
Imhaos et Pivsrl
Lëques et Grenet
Ci* d'AntODgombato (M.
Darbec)
NATURE DE L'INDUSTRIE
Miaka et Hoareau.
Exploitation de sel.
Briqueterie.
Manutention
Exploitation de forêts.
Vohemar
Société de Viaany-Be
Loumeau (représentant de
M. Cayeux)
Collin et G»- ;....
Maroantsetra
Lecomte ....
Gi« forestière
Archambaud
Maigret
Industrie des salaisons de viandes pour
l'exportation.
Exploitation forestière.
id.
id.
Exploitation forestière,
id.
id.
id.
Penerive
Biendiné (frères)
BruAscher
de Busschère
Marquet
G'* Marseillaise .
Bonâ.me et C>«.
Mori
Exploitation forestière.
id.
id.
id.
Exploitation scierie à vapeur de Fandra-
razana.
Bernardon
Edmond
Gabriel
Gérant
^ , Nadaud
Tamatave ( Orieux
Prune
Petitjcan
Bridler
Imbert
G'« des Messageries fran-
çaises
S»« Anonyme du wharf....
Baran
I
Disiitlerie.
Entreprise de travaux de voirie.~ Scierie
à vapeur.
■ Entrepreneur de constrncUons.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
Fabrique de tabaé.
Fabrique de glace.
id.
Transports.
id.
id.
Beforona.
I
Glaisse .
Andovoranto \ Nocent
Arter ..
Presto
T. . . . . j « 3 I ^^^^^ (Cî* parisienne)
Retsimisaraka-dn-Sud . \ Lcusier
Guénot.
Farafangana Bouquet
Nossi-Bé
S»« allemande D.-O.-A.-G.
de Villecourt
.Mersanne
Ci* franco-malgache
Une fabrique d'eau gazeuse a été récem-
ment installée à Ambavaniasy (rapport
économique, l«r semestre 1904).
Transports,
id.
id.
id.
Distillerie.
id.
Transports maritimes.
Briqueterie.
Fabrique de savon.
Fabrique de glace.
Fabrique de sucre.
Scierie à vapeur.
PROVINCES
Acalaliva.
NOMS DES INDUSTRIELS
I
Majunga
Maiaonj Tesset et Trava-
Frager ) let, répréseDlaots
S^ Occidentale de Madagas-
car
Pabre de Rteunègre
Jeancler
Balauze
ThomaDD
Sainlier
Boyer
c'.oussediëre i
Dijour
Doinelle
Roustan
Maevatanana.
Ci* Occidentale de Mada-
gascar
Morondava.
Tulear.
Joachim.
Boucanceau
Angavo-Mangoro.
de Lacroix- Laval.
Rolin
Loays (frères)
nirard-Reydet
Descarréga ,
Bonis
Colle
Ducor de Duprai.
Imerina centrale.
Suberbie ,
Gololendy de Beauregard,
Jouve
Florens
Louveaa
lananarive.
Louvari
Benazei
Bernard
Saulon
Groléas
Bourreau
Colle
Brusque
Alers •
Mariaggi
Rossignol
Jeudy
Pochard el Wilson.
Modrin
Hugnin
Emery
Dussol
Flamen
Faucillon
Girard
IIuKnin
Yakinankaratra
I
Aujoulat
Izaert...
Fianarantsoa.
i Leroy
^ Oouloumès
Langlet
du Go^tslosquet.
/
NATURE DE L'INOUSTRtB
Salines.
Décoritquerie, scierie, briqueterie.
Rizerie et briqueterie.
Scierie.
Fabrique de glace,
id.
id.
Relieur.
Entrepreneur.
id.
id.
Entrepreneur de transports.
Industries diverses.
Constructeur de goSlettes.
Briqueterie.
Exploitation forestière,
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id
Rizeries mécaniques.
Fabrique de tabac.
Brasserie et fabrique de glace.
Fabrique dé cbaux.
Distillerie.
Distillerie.
Charronnage.
id*
Architecte.
id.
Entrepreneur.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
Transports.
id.
id.
id.
Entrepreneur.
id.
id.
id.
Limonade, eaux gazeuses.
Distillerie.
Brasserie.
Scierie et exploitation forestière.
Exploitation forestière.
id.
id.
- 693 —
Le commerce de Madagascar
Importations. — Exportations.— -Navigation. ~ Régime douanier. — Régime de l'alcool,
Imp6t8 commerciaux. — Taxe do séjour. — Monnaies. — Banques.
Poids et mesures. — Chambres consultatives
L*existence dans la Colonie de maisons puissantes disposant de gros capitaux et
possédant des comptoirs dans tous les centres n'est pas sans causer quelque gône au
donc nécessaire, pour le colon qui veut installer un commerce en un lieu quelconque,
de se renseigner très exactement sur la situation qui lui sera faite par rapport aux
concurrents, à moins qu'il n'ait l'intention de se livrer à un genre spécial u aflaires
pour lesquelles il n'aura pas à redouter le voisinage d'autres commerçants.
11 semble puéril de recommander à tous ceux qui veulent faire du négoce à Mada-
gascar de bien s'enquérir du goût des indigènes, de façon à leur livrer les ' produits
qu'ils préfèrent ; c'est pourtant là, souvent, le secret de bien des succès en cette
matière.
Tout commerçant qui ne disposera que de capitaux limités et qui, par suite, ne
saurait, sans risquer des pertes, les laisser longtemps immobilises sous forme de
marchandises d'un écoulement quelquefois difficile, fera bien de ne pas limiter ses
opérations à tel ou tel objet particulier, mais de les étendre, au contraire, à un nombre
considérable d'articles qui lui assureront un roulement continu de ses fonds. Les
opérations de troc, dans les régions éloignées des grands centres, sont souvent le
movea de réaliser des bénéftces plus considérables, elles ne doivent pas être négligées ;
seul, le commerçant qui réside dans une ville importante, comme Tananarive, lama-
tave ou Majunga, peut se limiter et entreprendre, avec quelque chance de réussite, la
vente d'une spécialité, bien que la plupart des maisons qui y sont établies sont, en
réalité, achalandées en toute sorte d'articles et traitent, le plus souvent, tous les genres
d'affaires.
La localité à choisir pour l'établissement d'une maison commerciale varie suivant
la nature du commerce auquel on veut se livrer. 11 est préférable de se fixer dans les
zones côtières ou intermédiaires, si Ton a l'intention de traiter des affaires d'expor-
tation, mais il ne faudra jamais perdre de vue qu'il faut, autant que possible, se
rapprocher des lieux de production, où les achats peuvent être faits à meilleur compte
et par plus grosses quantités. A cet effet, on pourra, tout en résidant soi-même au port
d'exportation, avoir un agent à l'intérieur chargé spécialement des achats. Ce système
est à recommander pour les approvisionnements à faire en caoutchouc, en cire, en
raphia, en crin végétal et autres produits forestiers d'un écoulement assuré en perma-
nence sur les marchés d'Europe. Il va sans dire que les maisons qui ne s'occuperont
que d'importation auront intérêt à fixer leur principal établissement dans les grands
centres, tout en s'efforçant de se procurer à Pinténeur des agents, indigènes autant
que possible, lesquels contribueront à augmenter le chiffre de leurs transactions en
écoulant chez les populations elles-mêmes les marchandises pour lesquelles les con-
sommateurs ne viendraient probablement jamais s'approvisionner à la maison-mère,
trop éloignée ou inconnue d'eux.
GOMMSRCB GÉNÉRAL
Pendant Tannée 1904, le chiffre général du commerce de Madagascar avec Texté-
rieur s'est élevé à 45.914.922 francs, soit 26.442.555 francs pour les importations et
19.412.367 francs pour les exportations. Ces valeurs sont quelque peu inférieures
à celles de 1903, qui ont atteint au total 49.335.301 francs. Cette diminution porte
exclusivement sur les importations.
Par contre, les exportations ont sensiblement augmenté. Alors que, pour Tannée
1903, leur valeur était de 16.411.128 francs, elles ont atteint, en 1904, 19.472.361 francs
accusant ainsi une augmentation relativement importante de 3.001.239 francs.
Comme précédemment, la France tient le premier ranç parmi les pays en rela-
tions commerciales avec Madagascar et la différence entre le commerce national et le
commerce purement étranger, qui augmentait sans cesse depuis 1899, n'a fait que
s'accentuer en 1904.
— 694 —
Les importations et exportations vont être étudiées ci-dessous en détail, mais il
ne sera possible de donner gue les chiflires relatifs à 1903 ou ceux afférents aux onze
premiers mois de 1904, les résultats de Tannée dernière n'ayant pu encore être com-
plètement recueillis et groupés.
IMPORTATIONS
Tissus. — Les achats de tissus ont été encore plus réduits qu'en 1903, par suite
de la crise sur le coton qui a sévi en Europe. L'indigène préfère se passer d'un lamba
plutôt que de le paver plus cher et il attend patiemment que les cours aient de nou-
veau baissé pour effectuer ses achats. Il est donc à présumer que les entrées de tissus
remonteront dès que la hausse constatée en 1903 aura disparu, les stocks eo magasin
étant sur le point d'être écoulés.
Riz. — Madagascar doit être, au premier chef, un pays exportateur de riz. La
mise en exploitation de ses immenses marais, pour la plupart' encore vierges de toute
culture, contribuera à Talimentation delà population de TAfrique du Sud, de Maurice
et de la Réunion le Jour où les indigènes, ayant acquis Thabitude d'un travail suivi,
s'appliqueront assidûment à les transformer en rizières.
Déjà, de notables progrès ont été réalisés. Les Malgaches du plateau central ont,
depuis trois ans, sensiblement augmenté la superficie des terres cultivées. Grftee à la
route de, 1 Est et au premier tronçon du chemin de fer, les riz de Tlmerina parviennent à
concurrencer avec avantage ceux de Saïgon, dans le voisinage de la côte.
Dans les circonscriptions côtières, les populations se sont mises avec plus d'en-
train à la culture, grâce aux conseils réitérés des administrateurs. Il faut attribuer les
grosses importations de cette céréale faites jusqu'à ce jour, aux ravages causés par les
vols de criquels dans la plupart des régions productrices du versant oriental et aux
travailleurs malgaches employés sur les chantiers de construction du chemin de fer
d'Anivôrano à Tananarlve, ainsi qu'aux ouvriers hindous et chinois utilisés à cette
époque par le service des travaux publics, qui avaient incontestablement augm^ité
l'importance de la consommation de cette céréale dans la Colonie.
Quoi qu'il en soit, dans un bref délai, Madagascar suffira à la nourriture de ses
habitants et pourra même, grâce aux perfectionnements des moyens de transport, expé-
dier au dehors ses excédents de production.
ViJis ordinaires. — La valeur des importations devins ordinaires accusait, en 1902,
une certaine augmentation sur Tannée précédente. L'accroissement de la consommation
de ce produit ne s'est malheureusement pas maintenu et les statistiques douanières
accusent, pour 1903, une diminution de 493.225 francs.
Ouvrages en métaux^ métaux et ferronnerie. — Ces articles, qui, déjà en 1902.
avaient vu leur importation diminuer considérablement, ont encore fait l'objet, en 1903,
et pendant les 11 premiers mois de 1904, d'un commerce moins élevé. II convient de
signaler que les importations faites pour le compte du service des travaux publics ne
figurent pas sur les statistiques commerciales. De plus, il faut considérer que les entre-
prises industrielles privées de la Colonie se sont sérieusement développées et, en livrant
sans cesse davantag:e au client des ouvrages fabriqués sur place, ont provoqué un abais-
sement sensible de l'introduction à Madagascar d'objets tout faits, onginatres de France
ou de Télranger. On ne peut que se féliciter de cette conséquence du développement
de l'industrie locale.
Eaux-de-vie diverses {rhuniy tafia, etc.). ■— L'usage du vin commençant à se ré-
pandre dans la population malgache, c'est à cette heureuse tendance qu'il faut attribuer
en partie la dimmution très considérable et en augmentation persistante constatée à
Timportation des alcools depuis 1901. Les mesures restrictives apportées à la vente des
absinthes et eaux-de-vie anisées de mauvaise qualité, notamment l'institution d'un
contrôle hygiénique des boissous alcooliques, ne sont également pas étrangères à cette
diminution.
Farine de froment. — L'importation de cette denrée reste sensiblement la même,
car l'augmentation de la colonie européenne, si elle continue à se produire, a été
contrebalancée, en 1903, par des diminutions d'effectifs de troupe. Quant aux indi-
gènes, ils semblent, même dans les grands centres, où les usages européens sont les
plus répandus, se mettre fort lentement à consommer du pain ; une très faible mino-
rité, seulement, a renoncé à Tusagc du riz : on ne peut donc compter sur cet clément
pour alimenter le commerce de la farine. Toutefois, les 11 premiers mois de 1904 accu-
sent une légère augmentations sur le chiffre des importations de 1903.
Pierre, terres, combustibles minéraux. — A signaler sur ce chapitre une augmen-
tation qui procède des mêmes causes que Taccroissement accusé par les articles en
métaux et la ferronnerie, c'est-à-dire qu'elle est la résultante du développement des
entreprises industrielles et notamment des travaux de construction.
Uouitle, — Les importations de ce combustible, qui avaient énormément fléchi en
— a95 —
i903, se sont un peu relevées en 1904. Le tableau qui suit donne le chiffre des importa-
tions de houille faites de 1899 en 1903.
1899 176.378 fr. 00
1900 1 .501 824 00
1901 957.999 00
1902 999 . 343 00
1903 600.184 00
Bois équarrU OU sciés. — L*année 1902 accusait sur 1901 une augmentation sur
ces matières de 632.272 francs, avec un total de 1.507.063 trancs. 11 est possible qu'une
diminution se fasse remarquer prochainement sur les bois que les industriels fores-
tiers de la Colonie deviennent ae plus en plus susceptibles de fournir, au fur et à
mesure que Texploitation des belles forêts de la Grande fie prend de Tactivitc.
Importance des importations de la métropole
Le marché ouvert au commerce purement français s'élève, pour 1903, à 30.755.629
francs, dont 29.547.317 francs pour la France proprement dite et 1.208.312 francs
pour ses colonies. Dans ces chifrires ne sont pas comprises les importations des services
publics de Madagascar.
Les principaux produits d'origine française sont : les tissus (11.336.833 francs),
les produits et dépouilles d'animaux (958.392 francs), les farineux alimentaires
(1.694.541 francs), les denrées coloniales de consommation (1.256.351 francs), les bois-
sons (4.348.147 francs), les ouvrages en métaux (2.292.209 francs), les ouvrages en ma-
tières diverses (1.140.762 francs), les marbres, pierres et terres (1.434.254 Trancs), les
huiles et sucs végétaux (346.082 francs), etc., etc.
Les pays étrangers qui iinportenl à Madagascar ont tenu, en 1903, les rangs
suivants : Angleterre [564.430 francs). Suède et Norvège (279.923 francs), colonies
anglaises (503.851 francs), côte orientale d'Afrioue (563.102 francs), Allemagne (295.464
francs), Amérique (7.702 francs), Egypte (4.395 francs), etc.
11 est à présumer que les prodiiits français arriveront, dans un avenir peu éloigné,
à supplanter d'une façon plus grande encore, sur le marché de la Grande Ile, les pro-
duits étrangers. L'activité déplo^'éc dans ce but par les industriels métropolitains, no-
tamment par les fabricants de tfssus des départements du Nord, du Rhône, de la Seine-
Inférieure et des Vosges, ainsi que les résultais déjà obtenus, paraissent ne laisser aucun
doute à cet égard. Il faut constater, cependant, que l'Allemagne conserve une grande
partie du marché de la quincaillerie et de la bimt>eIoterie, alors que nos industriels pour-
raient aisément s'en emparer, la faveur des droits qui les protègent, s'ils se décidaient
à produire des articles répondant aux préférences des indigènes, lesquels, en cette ma-
tière, recherchent avant tout le bon marché.
KXPORTATIOIIS
On a vu plus haut que les exportations étaient, en 1904, en notable augmentation
sur 1903. Du 1*' janvier 18% au 31 décembre 190 i, les sorties se sont accrues de
I5.86è.416fhincs en passant de 3.605.951 francs à 19.472.367 francs. A part Tannée 1901,
où un certain arrêt a semblé se manilester, on n'a cessé de remarquer une progres-
sion constante. L'examen des principaux produits fera ressortir les causes de ces
progrès, dont la continuation n'e^t guère douteuse.
L'or est l'objet .d'une aupnentation sensible, résultat de l'extraordinaire activité
déployée dans la recherche du métal précieux par les prospecteurs et du perfectionne-
ments des méthodes d'exploitation. Alors qu'en 1903, 2.299 kilos avaient été exportés,
on peut, dès à présent, affirmer que la production totale de 1904 atteindra près de 8
millions de francs. En 1903, elle atteignit 5.856.778 francs, en augmentation, déjà de
1.733.166 francs sur 1902.
La presque totalité des envois d'or s'effectue, comme précédemment, par Tamatave.
Le raphia est aussi en augmentation sensible, malgré la baisse qui continue à
frapper ce produit en Europe. Mais l'excellente qualité du raphia malgache et l'usage
de cette fibre, qui semble se répandre de plus, en plus fait qu'il en est sorti, du 1**
janvier au 30 novembre 1904, pour 1.95i.508 francs, alors que 1903 en entier donnait
seulement 1.838.368 francs. La production augmentera encore, car le palmier-raphia est
très répandu dans la plupart des régions côtières, où il croit spontanément, et certaines
maisons se préoccupent beaucoup de son exploitation.
Les bomdés accuseront, au contraire, à la fin de l'année, une diminution certaine
sur 1903, au cours de laquelle il en était sorti pour 2.475.185 francs ; le 1*' décembre
1904, les statistiques montraient que Madagascar n'avait exporté que pour 870.655
francs. H faut attribuer cet écart à la concurrence de la République Argentine, qui a
introduit dans l'Afrique du Sud, le principal marché ouvert aux bovidés, non seulement
des animaux vivants par milliers, mais surtout des viandes congelées. Mais, en admet-
tant même qu'une industrie analogue ne se crée pas à Madagascar, il est permis
de penser que ia Grande lie aura toujours, dans les colonies anglaises et porti^aises
voisines, des marchés où ses bœufs seront fort recherchés, aussi Dien comme animaux
de travail que comme producteurs de viande fraîche. On peut donc dire que la
richesse bovine de Madagascar est toujours Tune des moins aléatoires de ses ressour-
ces ; des mesures sérieuses ont d'ailleurs été prises par le gouvernement local,
comme on peut s'en rendre compte à la notice consacrée à l'élevage, pour la sau>
vegarder et l'accroître rapidement.
L'exportation des peaux brutes grandes fraîches, ou salées e»i en progrès sensible;
elle s'est élevée, en valeur, pendant les onze premiers mois de 1904, à 2.122.3^ financs,
contre 1.149.985 francs en 1902. Sans doute, cet heureux résultat implique l'abatage d'uni
plus grand nombre de tôtes de bétail ; les Malgaches améliorent de plus en plus leur
nourriture à notre contact et notamment consomment plus de viande, mais il faut aussi
l'attribuer au nombre croissant des Européens venant se fixer dans le pstys et à la
facilité donnée aux transports.
La diminution considérable constatée en 1901 et en 1902 sur les expéditions de
caoutchouc ne s'est pas renouvelée ; alors que ces deux années accusaient respective-
jusqu
relèvement réside dans la faveur croissante dont jouissent, sur les marchés européens,
les caoutchoucs de Madagascar. La dépréciation, motivée jusqu'alors par les fraudes
nombreuses que les indigènes, dans l'espoir d'un gain plus facile, avaient pris l'habitude
d'apporter dans la préparation de la gomme, a cessé avec ses causes * en effet, les con-
seils réitérés de l'administration à ce sujet ont été entendus et les Malgaches, surveillés
d'autre part attentivement par les commerçants européens auxquels ils vendent les
f)roduits de leur récolte de caoutchouc, commencent à devenir plus consciencieux dans
eurs livraisons. Le résultat s'en est fait sentir, comme on le voit, en 1903 et en
1904, il s accesituera certainement par la suite, étant donné le besoin de plus en plus
urgent de l'industrie.
Les autres produits d'exportation sont : la c/re, la vanille, les légumes secs, les
bois d'ébéniste ne, les écailles de tortue, le crin végétal, le girofle, les peaux petites^ la
f^omme copale, les sacs vides en paille de 7Ûz et en fibre de raphia. A signaler encore
e sel de Diego-Suarez, qui trouve dans l'Inde quelques débouchés, le cacao, sur lequel
on signale une augmentation croissante depuis trois ans, les chapeaux de paUUy qui
font Pobjet, depuis peu, d'une industrie fort encouragée tant par leS'Conseils de l'admi-
nistration que par les commandes, sans cesse renouvelées des acheteurs européens.
Il est à supposer que les chiffres relevés en 1903, déjà fort encourageants, feront encore
de notables progrès en 1904 et que, de plus en plus, on se rapprochera de l'équilibre
entre les importations et les exportations, qui est ia condition de la prospérité de la
Colonie.
Comme précédemment, c'est la France qui tient le premier rang parmi les pay^ de
destination aes produits exportés ; après elle, viennent, dan.<i l'orare, les colon^
anglaises, notamment les possessions nritanniques du Sud-Africain et de la côte orien-
tale d'Afrique, Maurice et l'Inde, l'Allemagne, les colonies françaises et rAngleterre.
NàVIOàTION
Il n'est pas encore possible, étant donnée l'époque de l'impression de ces lignes,
de donner le mouvement détaillé de la navigation pour 1904. En 1903, ce mouvement
a été très actif.
II est, en effet, entré dans les différents ports de Madagascar, en 1903, 6.468 navires
jaugeant 1.209.945 tonneaux.
Ces 6.468 navires ont débarqué 141.366 tonneaux de marchandises et 26.093 pas-
sagers.
Par contre, il est sorti en 1903, des différents ports de la Colonie, 6.464 navires
jaugeant 1.231.821 tonneaux; ils ont embarqué 61.365 tonneaux de marchandises et
2T. 732 passagers.
11 en résulte que le mouvement général de la navigation a porte sur 12.932 na>ires
jaugeant 2.441.164 tonneaux.
Ces navires se classent de la façon suivante par nationalité :
— 697 —
A*^ Au point de vue du nombre
nmacais «7,58 •/,
AoglaU «7,80 —
Allemands IfW —
Indiens i,08 —
Autres pavilloos 1»94 —
D. — itf point de vue du tonnage dee navifte
Français ; 85,07 •/,
Anglais 8^ —
Allemands 5^ —
Indiens 0,40 —
Antres pavillons 0,99 —
C. — Ati point de vue du toMuige dee marchandieee embarguiee ou déèeurquéee
Français , . 76,66 «/o
Anglais 16,06 —
Allemands 3,90 —
Indiens 1^39 —
Autres pavillons 9,64 —
D, — Au point de vue du nombre dee passaget^s embarquée ou débarquée
FrsDçais 89,66»/o
Allemands > 8^16 —
Anglais 0,56 —
Indiens 0,88 —
Autres pavillons 0,'75 —
Les ports de la Colonie se classent de la façon suivante au point de vue de l'im-
portance des exportations et importations qui y ont été opérées :
Tamatave U,65o/o
Majunga 16,35 —
Diego-Suarez 11,98 —
Nos8i-Bé 5,29 —
Mananjary 5,13 —
Tulear 3,36 —
Andovoranto. 3,13 —
Yohemar 2,67 —
Analalava 1,59 —
Fort-Dannhln 1,64 */«
Vatomannry 1,63 —
Farafangana 0,80 —
Morondava 0,78 »
8«--Marle 0,69 —
Mahanoro 0,90 - -
Ambohibe 0,10 —
llaintirano 0,10 -«
RÉGIMB DOUAHOR
Le tarif des douanes appliqué à la Grande Ile est esaenlieilement protecteur; il
f>aratt définitivement assis et répond bien aux exigences de industrie nationale, que
'on a voulu satisfaire; rien ne parait, d'ailleurs, plus légitime et il faut considérer
comme un des plus heureux résultats obtenus pendant ces sept dernières années la
création par la Prauce, à Madagascar, d*un débouché dont la valeur annuelle atteint une
trentaine de millions de francs.
Peu de modifications ont été apportées, en 1904, au tarif douanier en vigueur à
Madagascar. Il a été promulgué dans la Colonie plusieurs lois, décrets ou conventions
concernant des produits étrangers tels que la convention de commerce signée le S août
1902, entre la France et la Grande Bretagne, pour la Jamaïque, et le décret du 19 septem-
bre 1903, portant promulgation de ladite convention; la convention de commerce et de
navigation signée le 1% février, entre la France et les Etats-Unis du Venezuela, et le
décret du 23 août 1903, portant promulgation de la dite convention; la convention du
27 janvier 1902. entre la France et la république du Nicaragua, et la loi du 18 Juillet 4903;
la foi du 31 juillet 1903, modifiant le tarif des douanes en ce qui concerne les bestiaux
et les viandes ; Tarticle 4 du titre I de la loi des finances du 30 décembre 1903, fixant
à 1 fr. 20 le droit de congé pour les bateaux au-dessus de 30 tonneaux pontés ou non,
Sontés affectés à la petite pèche ; le décret du 16 avril 1904, portant exemption des
roits de douane à rentrée dans les colonies françaises autres que la Nouvelle-Calé-
donie, des produits originaires des Nouvelles-Hébrides ; le Journal Officiel du 8 octo-
bre 1904 a également promulgué dans la Colonie Tarticle 3 de la loi du 22 Janvier
1872, établissant un droit de statistique de 0,10 soit par colis, soit par tonne pour les
— 698 rr
marchandises transportées en vrac, soit par tête d'animal tant à Timportatioa qu'à
l'exportation.
Entrepôts réels et magasins généraux — Un décret du {*' juillet 1900 avait con-
cédé à la G'« Coloniale de Madagascar rétablissement et Texploitation d'un entrepôt de
douane et de magasins généraux à Tamatave. A cette société s'est substituée pour
l'exercice de ce privilèjge la Société des Magasins généraux et Entrepôts de Madagascar
qui; en 1902, a entrepris la construction des bâtiments prévus au contrat de concession*
Un décret du 15 octobre 1901 a également accordé le bénéfice de Fentrepôt réel
des douanes à la commune de Diego-Suarez. L'exploitation de cet entrepôt et oe maga-
sins généraux à créer dans cette localité a été sollicitée et obtenue par H. Lèques.
Ports oaverts an commerce. — Les ports ouverts à l'imporlalion et à l'exportation
directes sont les suivants : Dicgo-Suarez, Vohemar, S**-Marie, Tamatave, Andovoranto,
Valomandry, Mahanoro, Mananjary, Farafangana, Fort-Dauphin, Tulear, Moronda%*a,
Majunga, Analalava, Nossi-Bé.
Les objets de trafic sont soumis au contrôle du service des douanes, spécialement
chaîné de la surveillance des côtes, de la vérification de la marchandise et de la per-
ception des droits imposés tant à l'entrée qu'à la sortie et qui sont :
1" Des droits de douane proprement dits, perçus à l'Importation ;
2<* Des droits de sortie sur les bovidés ;
3"* Des droits de consommation, perçus sur un certain nombre de produits limitati-
vement énumérés consommés dans la Colonie, qu'ils aient été introduits ou fabri-
qués sur place. Dans ce dernier cas, c'est le service des contributions indirectes qui
assure la perception du droit, en dehors des zones côtières.
f» Droits de douane proprement dits. — La loi du 16 avril 1897 a eu pour effet de
ranger la colonie de Madagascar et Dépendances parmi celles de nos possessions gui
sont soumises au régime douanier de la Métropole, résultant de la loi du 11 janvier
1892. Les décrets des 28 juillet 1897, 31 mai 1898 et 10 août 1900 ont déterminé les
produits auxquels i: y avait lieu d'appliquer une tarification spéciale.
Les autres marchandises acquittent, suivant l'origine, les droits du tarif général ou
ceux du tarif minimum. Ce dernier tarir est applicable aux produits originaires des pays
ci-après : Allemagne, Autriche, Danemark, Espagne, Grande-Bretagne, Monténégro.
Roumanie, Russie, Serbie, Suisse, Turquie, Suède et Norvège, Italie (1), Belgique. Bul-
garie, Grèce, Pays-Bas, Bolivie, Brésil, Canada (2), Colombie, République d*Haîti.
lexique, Paraguay, Uruguay, Perse, République Argentine, République Dominicaine,
République Sud- Africaine, Japon, lies Canaries, Egypte, Etats-Unis d'Amérique, Maroc,
possessions espagnoles de la côte du Maroc, régence de Tripoli, Turquie d'Asie.
Les surtaxes d'entrepôt et d'origine ne sont perçues en aucun- cas.-
Les produits exportés de France à la décharge des comptes d'admission tem-
poraire sont soumis, à leur arrivée dans la Colonie, aux droits afférents aux matières
premières étrangères qui les composent ; les passavants délivrés par les douanes
métropolitaines contiennent les indications nécessaires à cette perception.
Pour les produits étrangers expédiés des douanes de la Métropole à la sorUe
d'entrepôt ou de transit, le aroit au oénéfice du tarif minimum est justifié au moyen
d'un double permis de réexportation.
Les denrées ou marchandises originaires des colonies françaises, soumises ou non
au tarif métropolitain, sont exemptées des droits de douane à l'entrée à Mada^scar.
Î)uant aux produits étranjjcrs importés d'une autre colonie, ils sont assujettis, s 11 y a
leu, au paiement de la différence entre le droit spécial à celte colonie (il ne s'agit ici
que du oroit de douane proprement dit et non des taxes de consommation qui frap-
pent même les produits français) et le droit applicable à Madagascar.
L'admission en franchise du droit de douane n'est acquise aux produits originaires
de France ou d'une colonie française qu'autant :
1» Qu'Us sont transportés en droiture ;
2« Qu'ils sont l'objet de passavants délivrés par la douane française aux ports
d'embarquement.
Aucune marchandise française ou étrangère ne peut être importée directement de
l'extérieur que par certains bureaux désignés ; mais, après avoir acquitté les droits de
douane et ae consommation, lorsqu'elle en est passible, elle peut être dirigée sous
passavant vers les ports où existe un poste de douane.
(1) A l'exception des soies et soieries (N** -27, 379, 380, 381 et 4»9 du UrSf). ^ ,.
(9) Le tarif oiinioiuni n'est applicable qu'aux produits canadiens énomérés à l'article 3 de I ar-
rangement commercial inlervenu fe ô férrier 1893.
— 699 —
Tableau fixant les exceptions au tarif général des douanes, en ce qtti concerne
les produits étrangers importés à Madagascar
DÉSIONATIOM i)B8 PRODUITS
//. — Produits et dépouHles d'animaux
Chevaux entiers oo hongres de 5 ans et an-dessus.
Juments au-dessous de 5 ans .
Poulains^ v
Mulets et mules « . .
Anes et aînesses
Bétail destiné à la reproduction
Lait concentré pur
Lait additionné de sucre •
///. — Pêches
Poissons secs, salés ou fumés, autres que les moruesi stok>
fisha, harengs, maquereaux, sardines et anchois
VIL — Fruits et graines
Graines 4 ensemencer
V/If. — Denrées coloniales de consommation
Poivre.
Piment.
Thé
XV. — Bois
Bois communs :
Bois bruts, équarris on sciés
Bois en éclisse
Mermins
XVI. — Marbres, pierres, terres, combustibles
minéraux, etc.
Soufre trituré
Houille.
Huiles de pétrole, de schiste et autres huiles minérales propres
à r éclairage :
— brutes
— raffinées et essences
Huiles lourdes et résidus de pétrole et d'autres huiles minérales.
XXVI, — Fils polis, ficelles, cordages en chanvre,
lin. Jute, phormium
Sacs de jute neufs et vieux
Cordages ou fils retors à double torsion et câblés, polis ou non,
goudronnés ou non, ayant un diamètre de plus de 10 mil-
mètres :
— écrus
— blanchis ou teints.
XXX. — Tissus de coton et coutils
Tissus de coton pur, unis, croisés et coutils:
— écrus, pesant:
13 kilogrammes et plus les 100 mètres carrés, présentant
en chaîne et en trame (dans le. compte des fils de chaîne
et de trame, les fractions sont négligés; dans un carré
de 5 millimètres de c6lé :
— 30 fils et moius
— 38 fils et plus
11 kilogrammes inclusivement à 13 kilogrammes exclusi-
vement :
— 35 fils et moins
— 36 fils et plus
UNITÉS
sur lesquelles
portent
les droits
Tête
Id.
id.
id.
id. •
100 kUogr.
id.
id.
100 kilogr.
• id.
id.
id.
id.
100 kilogr.
id.
id.
id.
100 kilogr.
id.
100 kil<^r.
id.
id.
Id.
DROITS
20 fr. 00
30 00
10 00
5 00
Exempt
id.
5fr. 00
31 90
50 p. 100 des
droits du tarif
minimum
Exemptes
104 fr. 00
104 00
104 00
Exempt
I fr. 50
0 75
2 f r. »
Exempte
3 fr. 00
3 00
3 00
Exempts
90 f r. 00
30 00
118
87
131
00
00
00
00
r
m
— 700 —
DÉSIGNATION DES PRODUITS
9- fcitogriimnftâ ioduBlvemeDl à 11 Ulogrammes ezclusi-
▼ement :
— 35 fils et moins
— 36 fils et plus
7 kilogrammes inelHslvemeot à 9 kilogrammes exoiusive-
meni :
— 35 fils et moins
— 36 fils et plus
5 kilogrammes inclasivement à 7 kilogrammes exclusive-
ment:
<— 3R fils et moins
— 36 fils et plus
3 kilogrammes inclusivement i 5 kilogrammes exclusive-
ment :
— 35 fils et moins
— 36 fils et plus
Moins de 3 Kilogrammes les 100 mètres carrés
— 405. Blanchis
Droit du tissu écru augmenté de la surcharge de blan-
chiment inscrite au tarir minimum de la Métropole.
— 406. Teints.
Droit du tissu écru augmenté de la surtaxe de teinture
inscrite au tarit minimum de la Métropole.
— Imprimés
Droit du tissu écru augmenté de la surtaxe d'impres-
sion inscrite au tarif minimum de la Métropole.
XLVri. -^ Meubles
Meubles en bois courbé :
— vernis
— non vernis
Sièges sans sculptures, ni marqueteries, ni ornements de cui-
vre, ni dorures, ni laques, en bois commun
Meubles autres que sièges massifs, en bois commun
XL VII» — Ouvrages en bois
Futailles vides, cerclées en bois ou en fer
Pièces de charpente :
— bois dur
— bois tendre
Bois rabotés, rainés ei (ou) bouvetés, planches, frises ou lames
de parquet rabotées, rainées et (ou) bouvelées :
— chêne eu bois dur.
— sapin ou bois tendre
Portes, fenêtres, lambris et pièces de menuiserie, assemblées
ou non :
— en bois dur
— en bois tendre
Accordéons
XL12C — Instruments de musique
Ouvrages en matières diverses
L
Voitures de* commerce et d'agriculture :
— suspendues
— non suspendues
Wagons de terrassement
Allumettes
UNITÉS
sur lesquelles
portent
les droits
100 kilogr.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
100 kiiO)^.
id.
id.
id.
100 kilogr.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
Pièce
100 kilogr.
id.
id.
■
DROITS
111 fr. 00
m 00
131
930
139
300
987
550
090
18
19
9
5
9
9
5
3
90
19
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
00
50
00
50
00
00
1 00
19 00
6 00
5 00
Exemples
1
i« Droits de sortie. — Cn arrêté, pris à la date du 24 février
d'administration de la Co'onie entendu, a, dans le but de donner
impulsion au commerce d'exportation, supprimé tous les droits de
faite pour le bétail, qui continuera à payer a l'exportation les droits
tableau ciHiemous :
1903, te conseil
une plus grande
sortie, exception
indiqués dans le
— TOI —
INDICATION DES ANIMAUX
BA8E
deU
TAXATION
DROIT H
Animaux vivants
Bœafs. tanreaux. Teaux
Tète
15 fr. 00
Le décret du 16 décembre 1904 a maintenu jusqu'au 31 décembre 1905rinterdictk>n
qui frappe Texportation des vaches ; toutefois, les exportateurs peuvent exporter des
vaches jusqu'à concurrence du 1/20* de boeufs.
Les produits de la Grande He sont soumis à leur entrée dans les ports de la Métro-
pole aux droits dont l'énumératioa est indiquée dans le tableau ci-dessous :
3(5
Produits d'o-
rigine colo-
niale (1)
SacreSf inélaHe, »oa destioés à la distilla-
tion
Sirops et bonbons, biscuits sucrés
Confitures et fruits de tonte sorte confite au
sucre et an miel
Cacao »
Cacao broyé .*
Chocolat
Gafé en fèves et pellicules
Café torréfié ou moulu
Thé
I Poivre, piment, f^irofle, cannelle, casaia lignes,
'arômes et cardamomes, muscades, maos et
vanille
Non spécifiés ci-dessus, originaires des. colo-
nies oo possessions v
/ Après y svoir été nationalisés
I par le psiement des droits du
Produits cTo-
rigine étran-
gère
Importés
de rAl|j;érie
irif de la Métropole
\ Après y avoir acquitté des
jtaxes spéciales
i Ayant joui de la franchise en
I Algérie ou en arrivant par suite
(d'entrepôt on de transborda
\ ment.
Importés des autres colonies ou possessions
françaises
Régime
Droits du tarif métropolitain
id.
id.
mélroi
Moitié droits du tarif
liUin
id.
id.
Droits dn tarif minimum métro-
politain diminués de 78 fr.
Moitié des droits dn tarif métro-
politain
id.
id.
Exempts
Régime
Bxempts
Paiement de la di^Térenoe entre
les droits du tarif algérien et
ceux du tarif métropolitain.
Droits du Urif métropolitain
id.
Les prohibitions ou restrictions établies par le tarif des 'douanes, dans un intérêt d'ordre
public ou comme conséquence de monopoles, sont applicables aux importations des colonies oo
possessions françaises, soit qu'il s'agisse de produits coloniaux, soit qu'il s'agisse de produits
étrangers.
5* Taxes de consommation. — Les taxes de consommation, régies par un décret
du H janvier 1903, viennent d'être modifiées par le décret du|26aout 1904, qui a réduit
les droits sur Talcool et sur le sel, augmenté certaines taxes et frappé quelques nou-
veaux produits, ainsi que Tindique le tableau reproduit ci-aprés.
(1 1 Les produits des colonies et possessions françaises ne sont admis au régime de faveur qu'à la
^'ODdiiion de l'impnrtatign direct* et sur ta prodoctton des juatifioations d'ori^ne réglemeataiffea.
Tableau annexé au décret du 2S août i904, remplaçant le tableau cmneré
ttu décret du H janvier 1908, relatif aux taxes de consommation à percevoir
à Madagascar et Dépendances.
NUMÉRO
du
TÀBLBÀU
dei
Dmom
de douane
n
19
19 biê
i9ter
sa
47
48
49
109
110
1S)
158
158 6i9
159
171
171
i7l
171
171
171
iT9 biê
172 /«•
174
174
174
174 M«
197
%1
^kMiOhis
inclus 6W
§§2,3,5
474
583
589
6i8
314
321
3U
91
91
HAROHANDISBS TAXÉES
YUndes salées de porc, de bœuf et aatret
Charcuterie fabriquée
Consenret de Tisnde en bottes
Conserves de gibier en boites, en terrines ou en croûtes.
Pàlés de foie gras id,
Balraitsde viande ^an pains ou autres ...^
Poissons secs, fumés ou salés
Poissons conservés au naturel, marines on autrement
préparés •
Huîtres marinées
Homards et langoustes conservés au natnrel ou prépares
Tabacs fabriqués) sSJ?J^^*f.?A'?^^•:;;:::::::::;^
nniti». A«— t^M«f d'olives comestibles ,
Huiies nxcs pures j ^uu-es que doJives comesUbJes
Opium • • •
Légumes salés ou confits conservés on desséchés
Choux i cboucrrule
Truffes fraîches, sèches ou marinées
Vins ordinaires titrant 14 degrés et au-desaouseo fats
id. en bouteilles.
Vins ordinaires titrant plus de 14 degrés et. vins de U-
qoeurs en fûts
Vins ordinaires titrant plus 4e 15 degrés et vins de li-
' queurs en bouteilles
Vins de Champagne et vins mousseux
id.
Cidres el poirés .-
Rl'iroftî «O 'ÛU »
"^'^'^^i en bouteilles
Alcool, pur cou tenu dans les eaux-de-vie et esprits de
tuute sorte en fûts ou en bouteilles
Alcool pur contenu dans les vins de composition, vins
de raisins secs mouillés, vins mntés, vins vinés,' vins
de marcs
Alcool pur contenu dans les eaux distillées alcooliques,
les parfumeries alcooliques
Liqueurs (C) en fûts
id, en bouteilles
Huiles de pétrole, de schiste et autres huiles minérales
propres à l'éclairage, brutes ou raffinées, et essences.
UNITÉ
de
PSEOCPTIOM
kiiof^. net
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
. id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
l'hectolitre
bouteille (B)
l'hectolitre
la
(B)
Sel marin, sel de salines et sel gemme, bruts on raffinés
Tissus de toutes sortes, 4 l'exception des sacs vieux ou
neufs en tisitn de jute, mais v compris les ouvrages
en caoutchouc, en tissus élastiques sur tissus en
pièce et vélemonts confectionnés
Cartes à jouer
Poudre a tirer
Artifices pour divertissements
A ilumetles chimiques en bois et autres
Epices préparées, moutardes, sauces et autres
Bougies de toutes sortes en paraffine et autres (non com-
prises les bougies de suif)
Parfumeries, savons et parfumeries autres non alcooli-
ques ■
Sucres bruts et raffinés
Sucres candis
bouteille
id.
1/2 bouteille
la bouteille (B)
l'hectolitre
la bouteille (R)
l'hect. d'alé. pur
id.
id.
l'hect. de liquide
la bouteille
kilogramme net
id.
Md valorem
le jeu
kilogramme net
id.
id.
id.
id.
id.
100 kil, suc, raf,
100 kil, poids eff.
■•■TAIT
de U
TAXB
0fr.05
0 05
0 10
0 25
0 10
0^ 10
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20
50
50
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00
10
10
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OO
05
IS 00
15
50
25
10
00
10 ^
250 00
250 00
00
00
25
10
02
8 OfO
0 50
00
00
00
10
ÎO
50
00
75
B. — Sont considérés comme bouteilles, les récipients dont la contenance est supérieure
à 0 lit. 50 ou égale à 1 titre. Si la contenance est de 0 lit. 50 ou moins, le droit est perçu sur
la contenaiicc réelle. -- G. - Telle que l'entend le tarif des douanes en France.
- 708 ^
Colis ffostaux. — Les colis postaux sont vérifiés par le service des douanes. Les
colis d'origine française, simplement soumis à la taxe ae consommation, sont délivrés
au public par le service des postes, qui perçoit, au préalable, les taxes dues après
liquidation par la douane.
Rendement fiscal. — Le tableau ci-dessous, qui indique le produit des impôts (droits
de douane à l'importation, droits de sortie et taxes de consommation) penoant les six
dernières années, est intéressant à consulter, car il donne une idée de l'importance des
transactions et complète les tableaux précédents relatifs au mouvement des importa-
tions et des exportations.
NATURE
de
l'impôt
1897
1898
1899
1900
1901
1903
1903
Droits de douane
à rimportation..
Droits de sortie. .
Droits de coosom-
icatlon à l'impor-
tation
fr.
13.S43 01
fr.
1.464.546 08
419.335 65
1.663.494 19
fr.
764.428 43
529.799 97
?>366.e33 93
fr.
1.166.033 46
-355.913 00
3.708.186 56
fr.
833.656 00
363.151 51
3.503.304 00
fr.
833.014 13
945.535 17
3.433.335 67
fr.
749.969 K
436.130 60
3.059.016 95
La diminution constatée sur les droits de douane à 1 importa tion, depuis 1898, ré-
sulte de rétablisement d'un tarif protecteur en faveur de rindustrie métropolitaine.
RÉGIME DE L'ALCOOL
La fabrication, la circulation et la vente des boissons alcooliques ne sont pas libres à
Madagascar ; de nombreux arrêtés, pris depuis 1896, onl réglementé ces opérations et les
ont soumises à la surveillance contmuc de Tadministration. Les arrêtés des 25 août et
31 octobre 1896, 28 janvier et 25 décembre 1897, 19 avril 1898, 19 février 1899, 7 avril
et 30 juin 1900, 26 janvier et 7 juin 1901, les décrets des 30 avril 1898 et 29 août 1901
sont consacrés à celte matière.
La fabrication est subordonnée à une autorisation du gouvernement local qui doit
exercer un contrôle sévère sur les opérations de distillation. La circulation. des bois-
sons a'çooiiques n'est tolérée que si elles sont accompagnées de laissez-passer. La
vente n'est permise qu'aux personnes dûment autorisées et pourvues d'une licence,
dont le prix est de 100 à 900 francs, suivant l'importance des localités et la classe à
laquelle appartient le commerçant.
Entin, 1 alcool consommé aans la Go'onic, qu'il y ait été introduit ou fabriqué, est
soumis à une taxe de consommation de 250 francs par hectolitre d'alcool pur. *
IMPOTS COMMERCIAUX
Les commerçants sont assujettis au droit de o patente » ; ceux qui vendent des
boissons alcooliques sont, en outre, astreints à la « licence >».
La contribution des patentes a été instituée à Madagascar par un arrêté en date
du 3 novembre 1896, modifié par un texte de même nature du 31 décembre 1898, qui
vient d'être à son tour remanié par l'arrêté du 28 octobre 1904.
Tout commerçant est assujetti à une patente pouvant varier de 10 francs à 1.000
francs, suivant l'importance des villes où il exerce son négoce et suivant la classe
dans laquelle celui-ci doit être rangé.
On compte trois catégories de population et six classes différentes de patentables.
Le taux de rimpôt est (fxe conformément au tableau ci-après :
CATÉGORIE DB POPULATION
<
w
GO
<
o
eo
<
U
m
<
H
Villes de plus de 5.000 habitants
1.000 fr.
1.000
1.000
600 fr.
400
<200
400 fr.
900
100
200 fr.
100
50
100 fr.
50
25
50 fr.
25
10
— de 1,000 à 5.000 habitants
— au-dessous de 10)00' habitants
— TOI —
Les maisons de banque et les commerçants d*or sont soumis à une patente escep-
tionnelle de 1.800 francs.
L'impôt de la licence a été institué à Madagascar et Dépendances par un airélé du
Gouverneur Général, en date du 25 décembre 1897, complété par les arrêtés des
42 mars 1898 et 19 février 1899. Deux décrets des 13 décembre 1902 et 1*' juin 1903 ont
réglementé comme suit la vente des boissons alcooliques ou spiritueuses dans la
colonie de Madagascar et Dépendances et fixé les licences applicables au commerce de
ces boissons.
Les diverses professions soumises aux droits de licence sont classées de la manière
suivante :
1'* classe. — Débitants de boissons vendant à consommer sur place.
2* classe. — Débitants et marchands de boissons en demi-gros, vendant jezchisi-
vement à emporter.
3* classe. — Distillateurs, brasseurs et marchands de boissons en gros.
1 CATÉGORIES
lr« CLASSE
9- CLASSE
3< CIJkSSE
!'• catégorie. — ViUes de dIus de 5.000 habitants
900 fr.
000
300
400 fr.
300
300
900 fr.
9* — Localités de 1.000 à 5.000 babiUnta
3* — Localités au-dessoas de 1.000 habitants...
ISO
100
' ^
Les débitants ne peuvent, sous aucun prétexte, faire gérer leur débit par des
indigènes. En Imerina, ces derniers ne peuvent même pas exercer le commerce de
débitant de boissons alcooliques pour leur propre compte.
Un arrêté, pris en date au 31 décembre 1901, moditié par Tarticle 8 de rarrèté dn
28 octobre 1904, a établi un impôt de patente sur les compagnies et entreprises de
transports terrestres, qui sont classées d'après le tableau suivant :
CATÉGORIE
CLASSE
NOMBRE
de
VÉHfOULSa
TAXE
t'« catégorie. . .
^■^ • • •
4«
an-dessus de tOO....
de 31 à 100
900 francs
100 —
50 -
5*
6*
de 1 à 30
TAXS8 DK SiJOUR
Dans le but de protéger les commerçants européens contre la concurrence des
Asiatiques et des Africains, une taxe spéciale dite «de séjour» a été imposée à ces
derniers étrangers par un arrêté du 3 novembre 18%, modifié par un texte de même
nature en date des 26 juillet 1897 et 25 janvier 1899. Ces divers textes ont été fondus
et remaniés par un arrêté en date du 28 octobre 1904.
MONNAISSi BARQUBSy POIDB BT MBBUBBB
Les échanges se font, à Madagascar, avec de la monnaie française, la monnaie
coupée, autrefois en usage dans lUe entière, ayant été retirée de la circulation par les
soins du Trésor. Les billets del)anque et les pièces d'or sont très rares hors de Tama-
tave et de quelques autres centres importants.
Les échanges en nature sont à peu près limités à quelques régions du Sud et de
rOuest, où notre influence n*a pas encore bien pénétré.
Les établissements de crédit sont représentés dans la Colonie par le C4)mpioir
national d'escompte de Paris, qui possède cinq agences installées à Tananarive.
Tamatave, Majunga, Mananjary et Dicgo-Suarez, et la banque Grenard, installée à
Tamatave.
L'usage du système métrique décimal a été déclaré obligatoire dans la Colonie
par un arrêté du 4 mars 189T; il est généralement adopté dans toutes les régions
autres que celles où le caractère primitif des habitants et Tabsence d'Européens ren-
dent les transactions nulles.
— 708 —
GEAMBRBS GONStîLTATIVBS DE GOMMBRCB BT D»Iin>U8TRIB
Par arrêté du 26 février 1902, ces assemblées ont remplacé celles existant au-
trefois sous la dénomination de chambres consultatives de commerce et d'agriculture.
L'administration locale s'est inspirée dans cette création de la nécessité qui s'im-
posait, en présence du développement des entreprises commerciales et industrielles,
de leur assurer une représentation ofticielle dans des conditions répondant, aussi
exactement que possible, aux exigences présentes et éventuelles de l'essor écono-
mique. Une chambre consultative de commerce et d'industrie existe au chef-lieu de
chaque circonscription comptant au moins dix commerçants ou industriels, les-
quels doivent être citoyens français, jouir de leurs droits civils et politiques et diriger,
pour leur compte ou en qualité ae représentant, des établissements ou des succursales
patentés dans la circonscription de la chambre.
Organisation médicale
Les Européens peuvent aisément se procurer à Madagascar les soins et remèdes
nécessaires tant à eux qu'à leurs employés européens et indigènes. Le service de santé
du corps d'occupation, en effet, n'assure pas seulement le bon état sanitaire des troupes
de la Colonie ; if met aussi son personnel k la disposition des malades civils, en ouvrant
à ceux-ci les établissements sanitaires militaires et en faisant diriger par des oftlciers
du corps de santé d'aulres établissements ou institutions énumcrés plus loin et qui
concourent à rendre aussi complète que possible l'organisation médicale de la Grande
lie.
Dès le début de l'occupation française, le Gouvernement local s'est préoccupé
d'inslaller sur un grand pied un service de santé auxqucl appartient également la
surveillance sanitaire des côtes et des populations. Madagascar qui, en 1895, n'était
doté que de rares établissements hospitafiers dus à l'initiative des missions religieuses,
est, aujourd'hui, Tune des nos colonies les plus largement pourvues en hôpuaux de
toutes catégories.
Les villes de Tananarive, Tamatave, Diego-Suarez et Majunga possèdent chacune,
en raison de leur importance, un hôpital admirablement installe et (^ui, bien que place
sous la surveillance de l'autorité militaire, reçoit les civils européens, à charge par
eux d*acquittcr une taxe de remboursement suivant les assimilations du tarif ci-dessous :
OfHciers 10 francs par jour.
Sous-ofticiers 6 —
Soldats 5 —
Moyennant de faibles dépenses, les malades sont, comme on le voit, assurés d'un
grand confortable et de soins (lu'il est souvent difficile, sinon impossible, d'obtenir à
domicile. Il est presque puéril de dire que le colon indigent est, en toute circonstance,
assuré d'être soigne gratuitement dans l'un quelconque des établissements de la
Colonie.
D'autre part, les colons peuvent recevoir les soins que réclame leur état, dans les
mêmes conditions que dans les hôpitaux, à l'une des six ambulances qui sont installées
aux points suivants :
Fianarantsoa, Fort-Dauphin, Analalavn, Maevatanana, Morondava, Tulear. Les con-
sultations gratuites et journalières données par les médecins de ces ambulances, les
facilités avec lesquelles les médicaments sont délivrés donnent à ces formations une
utilité indubitable.
Enfin, les inDrmeries de garnison, au nombre de six dans toute l'ile — dont cinq dans
le territoire de Diego-Suarez et une à Maintirano -^, bien()ue p^MS spécialement desti-
nées au traitement des hommes de troupe, reçoivent aussi des civils, de même que les
autres postes sanitaires ouverts à toutes les catégories de malades.
Outre les formations sanitaires (|ui sont essentiellement militaires et ne reçoivent
les malades civils que d'une façon accidentelle, par suite de l'absence d'autres hôpitaux
ou ambulances, il existe encore des établissements sanitaires appartenant au service
local et également placés sous t'aulorité du directeur du service de santé du corps
d'occupation, qui a le contrôle technique de tous les services sanitaires de la Colonie.
Le personnel de ces établissements est pris parmi les médecins des troupes colo-
45
— 706 —
niales, conformément «u décret du 4 décembre 1898, et à défaut parmi les médecins
civils présents dans la Colonie.
Ces établissements sont :
L'institut Pasteur de Tananarive ;
Le parc vaccinogène de Diego-Suarez ;
L'hopilal de Nossi-Bé;
Les postes médicaux de S**-Marie, Mahanoro, Mananjary, Fenerive, Farafangana ;
Les formations du chemin de fer.
L'institut Pasteur de Tananarive est situé à AmbalofotsikelVf dans la partie Nord-
Ouest de la commune de Tananarive, non loin de l'hôpital militaire de Soavinandriana.
Il est dirigé par un médecin-major des troupes coloniales. Créé au c^nunenoement de
1899, il fut chargé tout d'abord de fournir du vaccin jennerien. Les premien^ cas de
morsures par chiens enrajjés y furent Iraités en février 1901.
Actuellement, il fournit du vaccin jennerien à toutes les formations sanitaires du
centre de Tlle (de 2 à 3.O00 tubes par mois). La proportion de succès dépasse 93 Oq à
Tananarive. Dans les provinces éloignées, il perd un peu de sa virulence proportion-
nellement à la longueur et à la durée des trajets. La moyenne générale n en est p&s
moins de 87 O/q.
L'institut Pasteur traite par an une moyenne de iOO à 150 personnes mordues par
des chiens enragés, avec une mortalité de 0*,28 pour cent.
11 peut fournir tous les vaccins pastoriens. On lui a demandé jusqulci du vaccin
du choléra des poules et très fréquemment du vaccin charbonneux.
Il prépare également la tuberculine nécessaire pour le senice vétérinaire.
11 peut fournir des levures pures aux industriels.
Il pratique de 200 à 300 analyses par an. Ce sont des analyses cliniques pour la plu-
part, demandées par les hôpitaux et les médecins. Des analyses d'eau sont quelquefois
demandées par des municipalités ou des particuliers.
En attendant qu'il les fabrique lui-même, ce qui aura lieu dans quelques années,
l'institut Pasteur sert de dépôt pour tous les serums (antipesteux, antidiphtérique,
antitétanique, etc.).
Enfin il faut citer deux maladies qui sont l'objet de recherches spéciales : la lèpre
et l'osléomalacie des chevaux. Malheureusement, on n'est encore amvé, en ce qui les
concerne, à aucun résultat appréciable.
L'hôpital de Nossi-Bé, les postes médicaux de S^'-Marie^ Mahanoro, Vananjary,
Fenerive et Farafangana fonctionnent dans d'excellentes conditions.
Le service de santé du chemin de fer est un service autonome, placé sous Tauto-
rité d'un médecin aide-maior de 1'* classe et sous le haut contrôle technique du diree-
leur du service de santé. Il fonctionne conformément au règlement local du 20 mars
1901 et est assuré par des médecins militaires des troupes coloniales et des médecins
indigènes de colonisation.
Le chef du service réside à Anivorano ; les magasins d'approvisionnement sont à
Andovoranto. Chaque lot ou groupe de lots d'entreprise comporte une ambulance et
un service mobile ; l'ambulance (TAndovoranto est une formation sanitaire d'évacua-
tion ; des chalands et des wagonnets spécialement aménages servent aux évacuatioD»
^ur Andovoranto et Tamatave. C'est ce service remarquablement organisé qui pennel
de poursuivre activement les travaux du chemin de fer sous un climat meurtrier dans
des conditions sanitaires qui forcent l'admirat'on générale et favorisent puissamment
l'entreprise en cours ; il contribue pour une bonne part au succès final, aujourd'hui peu
éloigne.
Le service de santé est également chargé d'assurer le service sanitaire, c'est-à-dire
la police sanitaire maritime dans les ports de la Colonie, conformément au décret du
31 mars 1897.
Le directeur du service de santé est directeur de la santé, les médecins chefs de^
hôpitaux des ports sont agents principaux et les médecins des autres formations saoi*
taires du littoral sont agents ordinaires ; les sous-agents et les gardes sanitaires sont
choisis parmi les préposés, sous-brigadiers,' brigadiers du service des douanes.
• «
Mais, au point d& vue de la colonisation, l'œuvre principale du service de santi*
est le fonctionnement de l'assistance médicale indigène, créée dans le but de donner aux
Malgaches tous les soins et conseils d'hygiène qui leur font défaut, d'installer des éta-
blissements hospitaliers et de permettre ainsi l'accroissement de la population, condi-
tion indispensable pour assurer l'avenir de la Colonie. Cette institution mérite qu'on
lui consacre un assez long développement, au début duquel il est bon d'esqwsser
l'historique des mesures prises avant 1895 en vue d'améliorer les conditions sanitaires
d'une population autrefois plongée dans une misère physiologique indescriptible et
littéralement menacée de disparaître.
— 707 ~
Dans les campagnes, Tassistance médicale n'existait pas ; les praticiens indigènes
ne voulaient pas quitter Tananarive ; les populations, privées de soins et de médica-
ments, s'adressaient exclusivement aux devins, qui jouissaient d'une puissance morale
considérable autant que néfaste.
Au lendemain de la conquête, on s'aperçut vite que, pour permettre la mise en
valeur de l'immense pavs qui venait d'être conquis, il fallait une population infiniment
plus importante que cefie qui y vivait alors. 3.000.000 à peine d'individus habitaient, en
effet, un territoire beaucoup plus grand que la France ; l'administration s'attacha aus-
sitôt à pourvoir à cette nécessilé ; elle avait devant les yeux l'exemple de Java, qui, au
début au siècle, n'était guère plus peuplée que Madagascar cl qui, grâce à une repo.
pulation intensive, compte aujourd'hui plus ac 30.000.000 d'habitants. Il était possible,
li était même facile d'imiter les Hollandais ; le Malgache étant une race très prolifique^
il fallait le pousser à l'être encore davantage, pratiquer la puériculture intensive et
entin, arrêter la mortalité excessive dans la grande Ile. '
Pour arriver à ces différents résultats, le gouvernement local adopta successive-
ment les mesures suivantes :
i« Création de l'école de médecine et de Thôpital indigènes de Tananarive (arrêté
da H décembre 18%) ;
2* Prescriptions à tous les médecins du corps d'occupation de distribuer gratuite-
ment à tous les indigènes des soins et des médicaments et de pratiquer des vaccina-
tions (Circulaire du 16 février 1897) ;
3» Instructions relatives aux mesures à prendre pour favoriser l'accroissement de
la population en Emyme ;
4* Première organisation de l'assistance médicale en Imerina (arrêté du 20 avril
1898);
5» Création de l'institut Pasteur, vaccinogène et antirabique de Tananarive (mai
1899);
6» Création d'un corps de médecins indigènes de colonisation (arrêté du 15 octobre
1900);
!• Fondation du parc vaccinogène de Diego vl901) ; -
8» Réorganisation des services de l'assistance médicale et de l'hygiène publique
indigènes dans les provinces de l'Iinerina et du Betsileo (17 mars 1901) ;
9» Création d'un corps de sages-femmes de l'assistance médicale (1* juillet 1903);
10» Protection et subventions aux œuvres particulières telles que la société d'assis-
tance des enfants métis, la maternité créée dans le quartier d'Isoraka» à Tananarive,
par le docteur Villelte, etc. ;
11*" Réorganisation définitive de l'assistance médicale et création des budgets auto-
nomes ;
12* Promulgation dans la Colonie des lois de France réglementant l'exercice de la
médecine et de la pharmacie.
En même temps que se développaient ces premières institutions, on mettait à profit
l'instruction assez répandue parmi nos populations du plateau central et le directeur
de l'assistance médicale préparait de véritables proclamations indiquant aux Malgaches,
sous forme de conseils, les dangers des différentes maladies, les moyens de les éviter,
les règles de l'hygiène qui doivent présider à l'élevage des enfants.
Ces proclamations sont d'abord publiées dans le journal malgache le VaovaOy puis
en petites brochures tirées à un grand nombre d'exemplaires et répandues dans les
villes et les campagnes où c'Ies doivent être lues et commentées par les médecins
malgaches et les autorités administratives indigènes. Elles sont accompagnées de
gravures naïves propre à frapper l'imagination des indigènnes et ayant trait à certai-
nes maladies et aux pratiques d'hygiène préconisées.
A Tananarive, le service médical a été organisé dans des conditions particulières
et sur des bases spéciales qui le font marcher de pair avec celui des pius grandes
villes de la métropole.
Dès l'année 1899 furent jetées à Tananarive les premières bases d'une organisation
médicale, à l'heure actuelle complètement achevée. Cette organisation en (|uelque
sorte perfectionnée, beaucoup plus complète que dans toute autre province, était néces-
saire vu la situation particulière de Tananarive comme capitale, son emplacement
au centre de l'Emyrne, l'agglomération considérable d'Européens et d'indigènes qui
constituent sa population, sans compter les nombreux indigènes de passage, plus nom-
breux nue partout ailleurs et surtout ce fait que, contrairement à la plupart des villes
coloniales. Vêlement blanc et l'élément indigène se trouvent réunis cote à côte, porte à
porte, à Tananarive.
Tous les services médicaux furent centralisés entre les mains d'un, médecin qui
prit le titre de médecin. municipal, jouant le rôle d'inspecteur de l'assistance médicale
^108 —
indiffène de îa ville avec, en plus, la mission de créer et de diriger un bureau municipal
de slatislique, d'hygiène et de désinfection.
Le 26 février 1900 fut institué le service de la statistique, service chargé de rëmsir
tous les documents de Tétat civil européen et indij^ène, naissances, décès, mariages,
adoptions d^enfants, rejets d'enfants, causes de décès, maladies épidémiques ou con-
tagieuses et de fournir de ses travaux des rapports mensuels et un rapport général
annuel.
Son fonctionnement appelait nécessairement la centralisation au bureau des
affaires indigènes de tous les actes de Tétat civil iusque là disséminés chez chacun des
gouverneurs de la ville. Dans ce but, le 15 déceml)re 1900, un arrêté municipal créa un
centre unique d*état civil pour la ville tout entière.
En janvier 1900 commença à fonctionner une inspection médicale mensuelle gra-
tuite des enfants indigènes du premier âge et des femmes enceintes* La ville étant
divisée en huit arrondissements^ il fut affecté à chacun des arrondissements un ou
deux médecins malgaches choisis parmi les docteurs en médecine de Montpellier ou
de Paris et des praticiens sortis de Técole de médecine de Tananarive. Leur mission
fut la suivante :
!• Inspection médicale des enfants du premier âge et des femmes indigentes
enceintes ;
2' Vaccinations et revaccinalions ;
3* Surveillance de leur arrondissement au point de vue des maladies épidé-
miques ou contagieuses et de Thygiène.
Presque simultanément, en janvier 1901, fut organisé un dispensaire municipal
devant repondre à trois buts :
1* Inspecter hebdomadairement les filles soumises;
2* Donner des consultations gratuites et distribuer les médicaments nécessaires aux
hommes et aux femmes atteints de maladies vénériennes, aux femmes atteintes de
maladies gynécologiques, enfin aux enfants malades.
De plus, au dispensaire se trouvent, jour et nuit, à la disposition des médecins de
la ville :
1* Des tubes préparés pour faire des ensemencements en cas de maladies suspectes
et en particulier de niphléne ;
2<» Du sérum antidiphtérique et antitreptococcique.
Les tubes ensemencés sont de suite envoyés à IMnstîtut Pasteur de Tananarive.
En janvier 1905, c'est-à-dire cette année même, a été institué un service de cons-
tatation des décès indigènes par des médecins indigènes assermentés.
De plus, Tadministrateur-maire a saisi Tadministration supérieure d'un projet ten-
dant à rendre en ville la vaccination et la revaccination obligatoires.
Les médecins inspecteurs des arrondissements procéderont méthodiquement aux
opérations de vaccination, conformément aux indications de l'arrêté en préparation.
Le sen'ice de la désinfection relevant du service de Thygiène, c'est-a-dire du mé-
decin municipal, est assuré par un inspecteur de police européen aidé d'agents.
Dans chacun des postes de police, ainsi qu'au théâtre municipal, existent des boites
de secours.
Chaque mois, sous la présidence de l'administratcur-maire, le médecin municipal
réunit les médecins indigènes inspecteurs, qui l'entretiennent de tout ce qu'ils ont pu
remarquer dans le courant du mois, reçoivent les ordres et les conseils nécessaires
pour le mois suivant et proposent les améliorations qu'ils pourraient juger utiles.
Il est à remarquer que ces médecins remplissent leurs fonctions sans la moindre
rétribution.
Un des médecins inpecteurs est chargé, sous le contrôle du médecin mimîcipal, do
fonctionnement du dispensaire d'Ambatovinnky.
Les services médicaux, la surveillance et l'assistance de la ville de Tananarive
comprennent donc :
1« Un médecin européen, médecin municipal, chef du service, D' Fontoynont ;
2' Pour le dispensaire municipal :
Un médecin indigène : AndrianasolOt
Une sage-femme : Razafindrafara.
3» Pour l'inspection des arrondissements, onze médecins inspecteurs indigènes :
1- Arrondissement :Rainil)ao | ^^araî?M Ma^amasina.
( ïsotrv
2* Arrondissement: D' Andrianavony \ Ambbhidahy.
(Le docteur Ville tte a bien voulu donner son acceptation pour Isoraka).
— 709 —
ÎAnosipatrana.
Anosizato
Andohatapenaka.
Antanimena.
Ankadifolsy.
A* Arrondissement: D'Rajoanah ^ Aniravohangy.
Manjakaraj.
Andrainanvo.
5* Arrondissement : Rabefierana | Anïadivalo.
D' Ramisiray . Ambondrona.
i Faliarivo.
6* Arrondissement: Razafimahefa | M^hazoaril^o"^^^
' Androndra.
•
ÎAmbatoiampy.
Ankazotokana.
Ankadinandriana.
»' Ravelonahina | j^^aSbina.
D' Charles Ranaivo Ambatovinaky.
SAndrefandrova. -
Soanierana.
AntetezanafoYOany.
4» Pour les désinfections :
Un brigadier de police européen : M. Jauffret.
Un agent de police aidant à la désinfection est chargé des boites de secours : Ra-
jaonarivo.
Telles sont les mesures au moyen desque.les la Colonie a été dotée du système
d'assistance publique aujourd'hui en vigueur. Ce système est évidemment encore
incomplet puisqu'il ne fonctionne que dans quel()ucs provinces, mais il est susceptible
d'application facile aux autres provinces au tur et à mesure de leur développement
économique et de Taccroissement de leurs ressources budgétaires.
Il ne fallait point, en effet, songer tout d'abord à installer l'assistance médicale sur
des bases identiques dans toute l'étendue de la grande île. Une pareille organisation
eût nécessité un persM^nnel médical considérable, dont on ne disposait point, des res-
sources budgétaires trop importantes et des populations également préparées à béné-
ticier de cette assistance, ahn d'obtenir des résultats en rapport avec les sacrifices.
Pour ces différentes raisons, l'administration décida que les provinces du plateau cen-
tral, les plus peuplées de Pile, les plus civilisées et les plus riches seraient les pre-
mières dotées d'un organisme complet d'assistance médicale, pendant que Ton vien-
drait en aide aux autres populations de nie, en mettant en œuvre toutes les ressour-
ces médicales dont on pourrait disposer^ jusqu'au jour où les ressources en personnel
et les ressources budgétaires permettraient d'organiser sur les mêmes bases que sur
le plateau central l'assistance médicale chez des populations préparées à en recevoir
tout le bénéfice désirable.
Au point de vue technique, l'assistance publique indigène de Madagascar est placée
sous la naule direction du chef du service de santé, directeur de l'assistance médicale.
Dans chacune des provinces du plateau central, un médecin des troupes coloniales,
inspecteur de l'assistance médicale, est chargé de la direction de tous les services
médicaux et hygiéniques de la province.
Il inspecte au moins une fois par mois toutes les formations sanitaires de la pro-
vince, dirige, conseille et contrôle les médecins indigènes de colonisation et les sagesr
femmes de l'assistance médicale.
Les médecins de colonisation, qui constituent un corps bien défini, assurent le ser-
vice des hôpitaux et des différentes formations sanitaires, font des tournées dans tous
'hygiène et des règles élémentaires de la médecine domestique,
expliquent dans ces conférences les proclamations sanitaires dont il a été parlé plus
haut ; enfin, ils pratiquent des vaccinations.
Dans chaque province, un certain nombre de> sages-femmes diplômées, apparte-
— 74» —
nant au corps des sages-femmes de PassisUiHce médicale^ sont chargées, sous la sur-
vciliance technique immédiate des médecins de colonisabont de donner des soins et
d'accoucher gratuitement toules les femmes indigentes. Elles doivent opérer des vac-
cinations gratuites, initier les femmes enceintes ou nourrices aux règles de rhygiène ett
au besom, conduire elles-mêmes aux médecins les femmes enceintes qui auraient
besoin de soins spéciaux.
Au point de vue administratif, la direction de Tassislance publique est placée dans
les attributions du Secrétaire Général de la Colonie et des administrateurs chefs di^
provinces. Ces derniers sont des ordonnateurs du budget d'assistance de leur province.
Le directeur de l'assistance médicale est assisté d'un cx)mité central consultatif sié-
geant à Tanauarive ; ce comité, dont il est le président, est composé d'administraleuns
e médecins européens et indigènes, de gouverneurs indigènes et d'un menâbre de la
chambre consultative de Tananarive. Il a pour mission L'initiative et l'examen de touU^
les mesures à prendre pour améliorer et étendre le fonctionnement des services d'assis-
tance et d'hydène, pour organiser les élablissemenls hospitaliers indigènes, assurer la
prophylaxie des maladies transmissibics, etc., et de toutes les questions relevant de
l'assistance et de l'hygiène publique indigènes.
L'administrateur est assisté, dans chaque province, d'une commission régionale, qui
est chargée de l'examen de toutes les queshoas sanitaires et d'hygiène intéressant la
province, ainsi que de la préparation du budget spécial à ce service*
Celte commission, présidée par Tadministrateur, est composée de fonctionnaires
européens et indigènes, du médecin inspecteur, des médecins indigènes et de notables
indigènes.
Les budgets provinciaux de l'assistance publique sont alimentés par une taxe spé-
ciale, dite taxe de l'assistance, perçue dans la province et affectée uniquement aux
dépenses d'assistance de la circonscription.
Des dons volontaires peuvent être reçus au profit de Tassistance.
Le budget supporte toutes les dépenses au titre de l'assistance médicale.
L'assistance médicale dispose d un certain nombre d'établissements chargés, les
uns de lui fournir le personnel et les médicaments : école de médecine et pharmacie
centrale, les autres de recevoir les indigènes malades : ce sont les hôpitaux et dispen-
saires, dont le nombre s'accroU sans cesse.
Madagascar, la dernière des acijuisitons territoriales de la France, est la seule de
nos colonies où une organisation médicale complète ait été installée ; par là nous com-
prenons un centre d'études régulièrement organisé avec une école de médecine, fonc-
tionnant comme les écoles de plein exercice de France, régie par décret (7 mars 1904
mais dont la juridiction ne s'étend qu'aux indigènes.
Un hôpital d'application, véritable polyclinique de cette école et comprenant lâO lils,
permet de donner renseignement pratique de la médecine au lit du malade.
Cette école a déjà 8 ans de fonctionnement. Elle a été régie d'abord par un arrêté
(i\ décembre 1896) et a été installée au début dans une vieille maison de bois transfor-
mée actuellement en arsenal de chirurgie.
Les directeurs i\\iï se sont succédés à la tète de ce brilant établissement ont été
les D" Mestayer, Rousselot, Bonnaud, Chauveau, Jourdran. Le D' Chauveau est mort à la
peine, victime de son activité infatigable. Elle est placée sous le haut contrô!e du
directeur du service de santé.
L'école a pris d'année en année une importance plus grande et elle a été transtéréo
dans un local plus vaste servant actuellement de pharmacie.
En dernier lieu, enfin, elle a été réinstallée un peu plus confortablement dans la
maison du prince Ramahatra, achetée à cet effet par l'administration.
L'enseignement comprend cinq années d'études conformes au programme prê\'u
par le décret du 1 mars 1904.
Toutefois, depuis trois ans, en raison de l'installation de l'assistance médicale, la
durée des études a été réduite de quelques mois ; les élèves n'ayant fait que 4 ans et
demi de scolarité.
A l'examen de sortie, les élèves reçoivent un diplôme de médecin et ont le droit
d'exercer dans toute l'étendue de Madagascar et Dépendances.
La plupart des élèves sortis jusqu'ici sont dans l'administration comme médecins
de colonisation ; désormais, ils ne peuvent entrer à l'école qu'après avoir signé renga-
gement de servir trois ans la colonie en qualité de médecin de colonisation.
Les élèves sont admis au concours à la suite d'un examen prévu par Parrêté du
30 décembre 1903.
Une maternité, une école de sages-femmes complètent cette organisation. Les
sages-femmes font trois ans d'études et ont aussi la ressource d'entrer dans !*administra-
tion à leur sortie de l'école.
Depuis sa création, l'école a fourni' 120 médecins et 96 sages-femmes.
— 711 ---
Une clinique dentaire vient d'être annexée à Técole de médecine et un cours de
dentisterie opératoire a été créé récemment. Il est professé par le médecin de coloni-
sation Rajoelma, diplômé de Técoie dentaire de Pans.
La comptabilité de Técole est tenue (par M. Devaux, comptable de 2* classe.
Le Secrétariat de Técole comprend deux écrivains auxiliaires : Rasamoelina Hippo-
Ivte, Rasamoelina Charles-Paul.
Hôpital municipal
L'hôpital d*Ankadinandriana a été créé par M. le Général Gallieni (arrêté du
11 décembre 1896), le lendemain, pour ainsi dire, de Toccupation française dans la Gran-
de Ile.
Le D*" Mestayer, alors médecin-major de 1^* classe, fut le premier directeur de cet
établissement sanitaire. Le service, au début, comprenait deux maisons, dont une affec-
tée aux malades de médecine et Tautre aux blesses ou ulcéreux.
HM. les docteurs Jourdran et Rasamimanana ont été les premiers médecins trai-
tants et ils sont encore aujourd'hui attachés à cet établissement.
L'importance du service a obligé l'administration à agrandir les locaux et deux
maisons indigènes environnantes ont été achetées quelques mois plus tard.
Au cours de Tannée 1897, M. le docteur Rousselot remplaça M. Mestayer et fit le
service de chirurgie et le docteur Rasamimanana assurait le service de médecine.
Les lits, à ce moment, étaient au nombre de 60 environ et 563 malades ont été hos-
pitalisés dans la première année de sa création.
Avec le temps et les progrès réalisés, le service s'améliora de jour en jour et une
grande maison voisine fut encore achetée pour le service de médecme, tandis que les
autres locaux étaient laissés pour le service de la maternité et de la chirurgie en général.
Vers Tannée 1898, M. le D' Fontoynont fut affecté à cet établissement et prit la
direction du service de chirurgie aseptique.
Depuis cet époque, l'hôpital fut divisé en trois parties, la première dite service de
médecme, comprenant 30 lits, dirigé par M. le D' Jourdran, qui est directeur depuis le
30 mai 1900 ;
La seconde partie, dite service de chirurgie aseptique, par M. le D' Fontoynont.
Et enfin, la troisième, dite chirurgie scptique et comprenant les malades conta-
gieux, par le D' Rasamimanana.
Dans la deuxième année de la création, le nombre des malades soignés à cet éta-
blissement a sensiblement augmenté ; il répond au chiffre de 1.381 au lieu de 563 de
ia première année.
Les malades soignés dans le service sont recrutés au dispensaire qui est annexé à
Thôpital depuis la date de sa formation.
Le personnel actuel de Thôpital comprend : Le directeur, qui est en même temj>s
médecin traitant au service de médecine, 2 médecins traitants au service de chirurgie,
i médecin résident, médecin de colonisation, le D' Andrianjafy, 4 internes et 6 externes
nommés au concours répartis dans les différents services.
Les infirmiers et aides-infirmiers sont au nombre de 17 : 1 infirmier chef, Ralay, 9
la surveillance des infirmiers.
Actuellement, Thôpital possède 134 lits et une salle d'opérations très moderne fonc-
tionne depuis 4 ans.
A Tananarive, sont également installés les magasins de la pharmacie centrale,
chargée de fournir les médicaments et les instruments nécessaires à toutes les forma-
tions sanitaires de Tassistance médicale. Les magasins sont largement approvisionnés,
de façon à répondre à toutes les demandes qui lui sont adressées trimesinellement.
Un pharmarcien militaire est placé à la tète de cet important service.
Toutes les provmces où fonctionne régulièrement Tassistance médicale sont pour-
vues d'hôpitaux, de dispensaires et de léproseries.
( Hôpital indigène, annexe de Técole de médecine.
Ville de Tananarive < dispensaire de Thôpital indigène.
( Consultations gratuites, dispensaire municipal.
Ce dernier dispensaire est particulièrement destiné aux femmes enceintes, syphi-
litiques et à toutes celles atteintes de maladies spéciales.
En outre, la ville de Tananarive possède un service des entants en bas-âge, un
service de vaccination, de statistique, de secours urgents et de désinfection.
Maternité d'Isoraka, — Cet établissement, fondé et dirigé par le D^ Villette, méde-
cin-major des troupes coloniales H. C, qui en est le propriétaire, fonctionne depuis le
mois de janvier 1901. Depuis cette époque jusqu'au 31 décembre 1904, il s'y est fait plus
de 2.000 accouchements ainsi répartis :
— 712 —
1901 225
1902 383,^^.^
1 903 557 ^2.045
1904 880
La clientèle se compose pour les 5/6 de femmes indigentes qui ne receraient juiv-
au'alors que des soins insuffisants à domicile. La progression qui s'est faite en 4 ans
ans le nombre des accouchements prouve surabondamment l'utilité de cet établisse-
ment.
Le nombre de lits, qui ëtait de 20 au début, a été porté à 50, et il y a lieu de prévoir
un bâtiment spécial pour les Européennes qui viennent faire leurs couches à la mater-
nité.
Le personnel de l'établissement se compose du directeur, aidé de 4 sages-femmes
indigènes, de 4 infirmières et de 8 autres indigènes, «lui assurent le service de la pro-
preté générale, des cuisines, de l'eau, du blanchissage, etc.
Des consultations gratuites, dont le nombre varie entre 800 et 900 par mois, sont
donnés tous les jours aux femmes enceintes indigentes, ainsi qu'aux enfants qui sodI
mis à la maternité.
Ceux-ci sont vaccinés à l'âge de deux ou trois mois.
Les fondations d'un pavillon, dont les salles spacieuses seront isolées et qui
contiendra 12 lits, sont terminées cl les matériaux pour l'édifier sont rendus sur le
terrain.
La maternité, fondée sous les auspices de M. le Général Gallieni, reçoit de la munl-
cipalilé une subvention qui a été élevée de 3.000 à 5.500 francs.
Les élèves sages- femmes de l'école de médecine d'Ankadinandriana y font unsUgc
de 4 mois, réparti sur deux années.
il hôpitaux, dont 1 spécial de vénériens.
1 matemîté
2 léproseries.
7 postes médicaux.
( 2 hôpitaux.
Province de l' Angavo-Mangoro J 1 maternité
( 5 postes médicaux.
Province de llmerina du Nord | | J^Ple^^-^édicaux.
!5 hôpitaux.
\ [^"^nt/ical.
3 maternités.
14 hôpitaux.
1 Maternité.
Dans cette province, la Mission norvégienne possède un hôpital.
Il hôpital.
i stR"^DSultations.
2 maternités.
!6 hôpitaux.
4 fé°proleSS* uneomciel-e. les 3 au-
1res appartenant aux missions.
En résumé, Tassistance médicale dispose actuellement, sur le plateau central, de
27 hôpitaux, de 8 maternités, de 7 léproseries et de 28 dispensaires.
Les hôpitaux représentent un chiffre global de 1.569 lits. 2.040 lépreux peuvent élre
reçus dans les différentes léproseries. Ces chiffres seront notablement augmentés dans
le courant de Tannée.
Bien que l'assistance médicale des autres provinces de la côte ne soit pas organisée
comme dans llmerina et le Betsileo, il ne s'ensuit pas que lés indigènes soient abso-
lument dépourvus de secours médicaux.
L'organisation actuelle utilise aussi complètement que possible toutes les ressour-
_ 713 —
ces dont dispose le directeur du service de santé des troupes du corps d'occupation,
directeur de l'assistance médicale.
Il est fait appel au zèle et à la bonne volonté des officiers du corps de santé dos
troupes coloniales, médecins chefs des formations sanitaires du corps cToccupation, mé-
decins mobiles des cercles qui, tout en assurant leur service militaire, donnent des soins
et distribuent des médicaments gratuitement aux indigents de leur poste ou des locali-
tés où ils sont appe es par leur service. Ils pratiquent des vaccinations pendant toute
1 année et partout où ils passent. Ces ofhciers sont d'excellents missionnaires de l'assis-
tance médicale : ils savent faire entendre le langage de rhvgiène aux populations les
plus réfractaires à notre civilisation et poursuivent sans relâche l'œuvre de pénétration.
Les formations sanitaires du service colonial sont utilisées dans les provinces côtiè-
res pour les besoins de l'assistaLce médica e de ces provinces ; des salies spéciales y
sont réservées aux indigènes.
Le prix des journées d'hospitalisation est remboursé au service colonial par le
budget local.
Cette organisation des provinces côtières prendra fin, en grande partie, durant
l'année 1905, nombre de ces dernières ayant demandé à installer 1 assistance.
Le budget local subxentionne une léproserie à Farafangana, où 450 lépreux sont
internés.
Pour être moins faciles à constater que sur les hauts plateaux, !es résultats de
cette organisation provisoire ne sont pas moins tangibles et se traduisent chaque année
par une augmentation progressive de la population.
Organisation politique et administrative
L'administration, la garde et la défense de la colonie de Madagascar et Dépen-
dances sont confiées, sous l'autorité directe du Ministre des colonies, à un Gouverneur
Général, qui est le dépositaire des pouvoirs du Président de la République française
et a sous ses ordres le commandant des troupes de terre et de mer. Le Gouverneur
Généra] est assisté dans ses fonctions par un Secrétaire Général, qui est son auxiliaire
administratif, son suppléant en cas aabsence, et qui assure le fonctionnement des
bureaux du Gouveniemont Général ; ce haut fonctionnaire est, en outre, ordonnateur
des dépenses du budget local. L'ordonnateur des dépenses du budget colonial est
le commissaire des colonies, directeur du commissariat du corps d'occupation.
Conseil d'administration. — Un conseil consultatif, appelé « conseil d'administra-
tion » est placé près du Gouverneur Général, qui en a la présidence. Composée de
principaux chefs de service de la Colonie, celte assemblée est ob igatoirement appelée
de désaccord avec la majorité, aviser le Ministre des colonies. Un décret récent, pris
sur la demande du Gouverneur Général, admet dans ce conseil des membres notables
de la colonie française ; la présidence en appartient par délégation au Secrétaire
Général ; le directeur du contrôle financier est commissaire du gouvernement.
Chefs de services civils. — Près du Gouverneur Général sont placés divers fonc-
tionnaires chargés d'assurer la direction des services civils par lesquels le chef de la
Colonie exerce une partie de son autorité (directeur des travaux publics, chef du
service des douanes, chef du service des domaines, trésorier-payeur, chef du service
topographique, chef du service des mines, directeur du service de l'agriculture, chef
du service des postes et télégraphes, chef du service de l'enseignement). En outre, un
directeur du contrôle financier, placé sous les ordres immédiats du Gouverneur
Général, a pour mission de surveiller le fonctionnement des services financiers.
Juridiction administrative. — Les affaires qui ressortissent en France aux attribu-
tions des conseils de préfecture sont, en thèse générale, dévolues, à Madagascar, à un
tribunal administratif^ (lui porte le nom de « Conseil du contentieux ». Ce tribunal est
composé des membres au conseil d'administration auxquels sont adjoints deux magis-
trats nommés par arrêté du Gouverneur Général.
Administration provinciale. — La Colonie est divisée en territoires civils et ter-
ritoires militaires. Ces divisions territoriales jouissent du même régime piftitiqùe,
— 714 —
admioistratif ou judiciaire : elles ne diflerenl qu*au point de vue de U qualité de eeux
qui les diri^eot.
* Le temtoire civil, qui comprend les régions complètement pacifiées, était, à U fin
de Tannée 1904, composé de vingt-deux provinces, à la téie de cliacune desçiueUes
se trouvait un administrateur des colonies, assisté d'un ou de plusieurs admimstra-
teurs-adjoinls, chefs de district et d'un personnel secondaire. L'n récent arrêté, en date
du 31 décembre 1904. s'inspirant de l'intérêt de réunir sous la même autorité des grou-
pements ethniques autrefois réiiartis entre diverses circonscriptions et tenant compte
des conditions nouvelles introduites, dans la vie économique de la Colonie, par l'ou-
verture à l'exploitation du premier tronçon du cheoiin de 1er, procéda à une nouvelle
réorganisation territoriale, intére:»sant les provinces de Fenerive, Tamatave, Andovo-
ranto et les districts de Beforooa et de Fetraomby. Les deux circonscriptions de Fe-
nerive et Tamatave sont fondues en une seule province, celle des Betsimisaraka du
centre, placée sous l'autorité d'un administrateur en chef. L'administrateur-maire de
Tamatave, aujourd'hui déchargé de l'administration de la province du même nom.
consacrera, désonnais, exclusi\ement, son activité à l'adminislration et à la jgestioD
des intérêts de la commune de Tamatave, dont l'importance, sans cesse croissante,
justifie cette spécialisation. La province d'Andovoranlo sera augmentée, le i" mai 190Ô.
des districts de Beforona et de Fetraomby et prendra, ainsi constituée, la dénomination
de province des Belanimena. Enfin, la province de Maroantsetra devient la province
des Betsimisaraka du Nord.
Le territoire militaire, constitué par les régions dans lesquelles la pacification est
trop récente pour qu'il soit possible de les placer sous le régime ci\il, comprend
actuellement six cercles autonomes : Analalava, Maevalanana, Maintirano, Moroiidava.
Fort-Dauphin et le cercle des Mahafaly. L^aucien cercle de la Maha\'avy fut, au cours
Je l'année 1904, disIo4|ué et sou territoire rattaché, partie à la province de Majunga,
partie aux cercles limitrophes de Maintirano et de Maevatanana. Des officiers remplis-
sent des fonctions administratives dans les circonscriptions militaires, tout en exerçant
le commandement des troupes stationnées dans le pays.
Les administrateurs chefs de province et les commandants de cercle ont les m^
mes attributions et les mêmes pouvoirs. Us sont les délégués directs du Gouverneur
Général et ont sous leur autorité, sauf au point de vue exclusivement technique, les
représentants des divers scrvi*M»s.
Ils ont à la fois un rôle politique, administratif, judiciaire et colonisateur.
Au point de vue admintslratif. ils ont pour mission de faire exécuter les lois, arrêtés
et règlements divers, administratifs ou financiers, auxquels est assujettie la population
européenne et indi^'ène. Ils assurent la rentrée des impôts, surveillent Fexécution des
travaux publics, veillent à la marche régulière des services, etc.
Au point de vue judiciaire, ils remplissent les fonctions de juge de paix, lors^ull
n'existe pas de tribunal au chef-lieu de leur circonscription, et de président des tribu-
naux inaigênes mixtes du l*' ou du 2** degré, lis sont ofliciers d'état civil et de police
judiciaire. ,
Leurs attributions, en matière de colonisation, consistent à aider les colons de îeurs
conseils, à leur faciliter le recrutement de la main-d'œuvre qui leur est nécessaire, à
leur fournir tous les renseignements dont ils ont besoin, à leur prêter aide et assis-
tance dans la mesure du possible. Ils peuvent délivrer, à titre provisoire» des conces-
siontf de terrain de i.OOO hectares et au-dessus.
Ils instruisent les demandes de concession d'une étendue supérieure à 1.000 hec-
tares ainsi que les demandes de concessions forestières et les transmettent au Gouver-
neur Général. Us délivrent des permis de recherches minières et peuvent être chargés
des fonctions de commissaire des mines.
Au point de vue politique, ils sont charges de maintenir Tordre et la tranquillité
dans leurs circonscriptions, de prévenir, par une surveillance étroite et incessante, les
actes de tontakely et tous actes séditieux qui seraient de nature à porter atteinte à
notre autorité, enfin d'achever l'œuvre de pacification dans les circonscriptions de
pénétration récente où notre influence n'est pas encore définitivement assise.
Administration indigène. — Les administrateurs chefs de province et les com-
mandants de cercle ont sous leurs ordres un personnel de fonctionnaires indigènes,
pour les aider dans ladministration des populations placées sous leur autorite. Ces
agents portent les titres de gouverneurs principaux, gouverneurs, ofliciers-adjoints.
gouverneurs madinika ou mpiadidy ou d'ampitantsaina.
Au cours des années 1903 et 1904. les attributions des fonctionnaires indigènes ont
été étendues par les arrêtés en date des 5 juillet 1903 et 14 juin 1904, applicables aux
provinces de llmcrina centrale, de l'Imerina du Nord, de rÀngavo-Mangoro, du Yaki-
nankaralra et de l'Itasy. . , .,. . ,
Antérieurement à 1903 et au lendemain de 1 insurrection, le Gouvernement français.
- 715 -
amcn^- ànM \'\al6rtt de la paciltcalion et de l'alTcrraissDm
mer les intermédiaires hova, agcnla de l'ancEen gouvenii
blement hostiles au régime de fosliee et d'intégritô inau^fur
substituer à CCS derniers el prendre dîrertemcDt en mail
dans ses multiples et plus petits détails. La paeificatioi
directe subsista. Hais on recruta, en Imerina, connue at;et
nouveaux, qui, subissant Uireeteuieiit notre impulsion, ont |
de s ans ou 6 ans, bien igue e.har^'os seuleiuenf de la transtn
la perception des impiMit, se former â nos idées, voir de p
nos înatilulions, s'initier à certains détails de nos services pi
Aussi l'adminisl ration locale se préoccupa-t-ellc, après
qu'elle jugeait sufllsatile, de faire un plus large appel au eo
indigènes en leur accordant une plus grande part dans l'as
sions de la province, ^iuivant arrêté en date dus juillet 1903,
centrale fut choisie comme champ d'essai pour rcxpérimenlnl
d'administration. Cette réglementation nouvelle devait, si les
satisfaisants, ^Irc étendue progressivement aux autres clrconi
Les réformes réalisées par cet arrêté mariiucnt un grand
svstème' d'administration directe • et l'adoption du système de I
Le décret du 9 murs 1902, i|ui a prévu l'organisation, dan:
rïna, «le gouvernements principaux, gauverncincnts, gouverne
tany, de iiuarticrs ou fORon-tany, n'avait détermine <|ue l'org
lueiit des Tokon-lan)-, les attributions, obligalioiis. droits etjin
Il s'était borné à déclarer, en ce qui concerne les autres rc
indigène, qae les gouverneurs madinika eonserveraienl leur
en ce qui eoncerne l'étal civil, l'établissement des rôles et
indigènes et à prévoir que les autres attributions de ces agi
ucurs principaux et gouverneurs seraient lixécs par an-i>té du
pour les déterminer qu'intervint l'arrêté du S juillet 1903.
Antérieurement à la mise en application de ce texte,
qui constituent la cheville ouvrière de l'administration ini
attributions propres. Hais leur réie, d'ailleurs imparfaltemei
l'établissemeut des râles et la perception des impùls, I
notaire, d'oflicier de l'êtal civil, ne l'était point du tout au i
important de la police et île la sûreté, ainsi qu'au point de
de combler ces lacunes en précisant leurs pouvoirs et ol;
leurs attributions.
Quant aux gouverneurs et aux gouverneurs principaux
terminées par le décret du 9 mars 190i, étaient ioul entic
el les détails. Leurs fonctions se bornaient à la transmissi
des ordres du chef européen. Ils n'avaient donc aucune in
part à l'adminisl ration indigène. Enlln, pas plus que ces i
n'avaient de fonctions bien précises.
Avec un pareil régime, le chet de district, on le com[
1er directement toutes les atlaires intéressant sa subdiv
toutes les statistiques concernant les indigènes, la situi
ment. Il agissait airecleinent sur la population au moyei
1 seuls agents d'exécuUon, les gouverneurs et gouverneur
I agents ne transmission sans initiative ni responsabilité.
Sous l'empire de la nouvelle réglementation, fixée ]
\ l'administration indigène comporte un bureau des afEii
1 ments principaux, des gouvernements, des gouvcmemc
qujrliers ou fokon-lanj.
l Le bureau des alTaires indigènes, assuré sous la dii
\ par UD Fonctionnaire indigène expérimente, centralise,
I |)ports établis par les gouverne
\ ipal devient le chef des fonc
, de l'administration indigène
I ;des instructions aux gouvcn
\ rapports et les adresse au cl
, contrôle l'adminislration c
I d'esprit des indigènes, rech
i lation matérielle de la popuir
' effet, au chef du district.
Il coBlréle les conditions d'établissement et d'a[
— 716 —
natifs des impôts indigènes, dresse par gouvernement les rôles et états récapitulatifs,
reçoit des gouverneurs, deux fois par mois, les recettes des impôts dont il défivre quit-
tance ; ii étal)Iit les rôles des patentables indigènes, fait procéder au payement des
solde et indemnités de son personnel indigène.
En dehors de ces attributions administratives et économiques, il a des attributions
de police et de sûreté ; il prend, sous sa responsabilité, en cas d'urgence, les mesures
de nature à rétablir l'ordre et la sécurité.
Ai^point de vue économique, il se préoccupe, d'une manière générale, de tout ce
qui peut intéresser l'état matériel et les ressources de la population.
Il établit, en outre, de nombreuses statistiques énumérées à l'arrêté du 5 juin.
Le gouverneur relève directement et exclusivement du gouverneur principal et
remplit un l'Ole analogue dans sa circonscription. Un ofticier-adjoint ou secrétaire du
gouvernement est, en cas de besoin, désigné par décision du chef de la province pour
remplir les fonctions d'adjoint au gouverneur et le suppléer en cas d'absence ou
d'empêchement.
Le gouverneur madinika, sur aui reposaient au. début toutes les charges de l'ad-
ministration indigène, est le chef du faritany, lequel comprend plusieurs fokon-tanv.
Il relève du gouverneur, à qui il doit signaler toutes les affaires dont la solution excède
ses pouvoirs ou ne rentre pas dans ses attributions.
Il dresse et enregistre les actes de l'état civil indigène, établit les listes de cons-
cription pour le service militaire, veille à l'exécution des travaux qui incombent aux
fokonolona, s'assure que les fokonolona et mpiadidy s'acquittent des obli&ations qui
leur sont imposées par le décret du 9 mars 1902 eu matière de salubrité, dTiygiène et
d'assistance publique ; dirige, dans les faritany, les opérations de recensement pres-
crites par l'autorité supérieure. Il établit et apure les rôles des impôts indigènes, opère
le recouvrement des taxes et patentes et verse les fonds recueillis, par quinzaine,
entre les mains du gouverneur,
Enfm, il s'assure du fonctionnement régulier du service des gardes de nuit, a des
attributions de police et de sûreté, ainsi que des attributions économiques dans reten-
due de son faritany.
Par suite de celte nouvelle orçanisatiou, les fonctionnaires européens chefs de
province et de district, désormais déchargés des multiples détails du senice qui absor-
Daient la majeure partie de leur temps, peuvent plus efficacement contrôler l'exécu-
tion des ordres émanant de l'autorité, vérifier la sincérité des rôles, découvrir et
réprimer les exactions, les abus d autorité commis par les fonct'onnaires indigènes,
prendre, enfin, un contact plus intime avec les populations qu'ils sont chargés d'ad-
ministrer et se tenir au courant de leurs besoins. Les districts deviendront de vérita-
bles « circonscriptions de contrôle. » Le chef du district, pour l'exercice des attribu-
tions nouvelles qui lui sont conférées, n'aura plus besoin, comme autrefois, du
concours d'un fonctionnaire européen. Il en résultera donc d'importantes économies
de personnel pour le budget local.
L'application des dispositions de l'arrêté du 5 juillet 1903 ayant produit les bons
résultai attendus, un arrêté, en date du 15 juin 1904, étendit, sauf de légères modifica-
tions, la même formule d'administration aux provinces de l'imerina du Nord, de l'An-
gavo-Mangoro, du Vakinankaratra et de Pïtasy.
Ce dernier texte, afin de permettre au gouverneur principal de mener à bien le
travail de centralisation qui lui est confié, le décharge de toute attribution comptable.
11 lui impose seulement, en matière financière, l'obligation de s'intéresser au recou-
vrement des impôts. C'est au gouverneur qu'incombera désormais le soin d'établir les
rôles des patentables et d'en assurer le recouvrement.
L'arrêté du 15 juin 1901 est d'application trop récente pour qu'on puisse en appré-
cier d'ores et déjà les conséquences au point de vue adminislratif. Il est, toutefois,
permis d'espérer qu'il produira, dans les provinces de l'imerina du Nord, de Tllasy, du
Yakinankaratra et de l'Angavo-Mangoro, des résultats aussi satisfaisants que dans la
circonscription de rimerina centrale.
Régime politique. — Madagascar n'est pas représenté au • Parlement. Il n'existe,
d'ailleurs, dans la Colonie, aucune assemblée élue.
Droits civifs des indigènes. — Condition juridique des Français, des étrangers,
des indigènes. Contrats entre Euiopécns et indigènes.
Les indigènes de Madagascar n'ont aucun droit politique.
Au point de vue civil, ils sont soumis à leurs statuts personnels, qu'ils ont conservés
et régis par les lois et coutumes malgaches qui varient suivant les races diverses peu-
plant la Grande Ile. . . .
Les Français sont justiciables, au point de vue civil, correchonnel, commercial et
criminel, des justices de paix, des tribunaux et de la Cour d'appel organisés par le
décret du 9 juin 1896.
— 717 —
Les étrangers sont également justiciables des tribunaux français. Ils demeurent
soumis à leurs statuts personnels.
Les indigènes de Madagascar sont justiciables, entre eux, des tribunaux indigènes
mixtes. Mais, si un Français ou un étranger est partie dans la cause, le tribunal fran-
çais est seul compétent, ainsi : ' '
Procès ,'civil, correctionnel, commercial ou criminel) entre deux Français, ou
entre un Français et un étranger, ou entre deux étrangers : tribunal français.
Procès entre deux Malgaches : tribunal indigène mixte.
Procès entre un Malgache d'une part et un Français ou un étranger d'autre part,
tribunal français.
Les contrats entre Français ou étrangers et indigènes sont exclusivement régis par
la loi française.
LMntérêt légal à Madagascar est de 12 pour 100 ; Tintérét conventionnel'ost libre.
Système fiscal. — Les recettes de la Colonie sont de diverses sortes ; on les trou-
vera enumérées ci-desous suivant 5 chapitres ;
Produits dti
douiaioe
II
CootribuUoDs
sur rôles
et assimilées
III
L'ootributlons
indirectes
droits perçus
sur
liquidations
Produits des rentes et locations
domaniales ;
Receltes domaniales diverses;
Produits du domaine forestier;
Produits des permis de recher-
ches minières;
Redevances dues par les ex-
ploitants des mines ;
Produits des jardins d'essais.
Patentes ;
Licences ;
Taxes de séjour ;
Taxe personoelle ;
Impôt foncier sui les maisons ;
Impôt foncier sur les rizières ;
Imf)ô( sur les propriétaires d'a-
nimaux;
Taxe d'assistance médicale ;
Impôt sur les moulins à betsa-
l^etsa;
/ iJroiis de douane à l'importation ;
i Droits de douane à l'exportation ;
Taxes de consommalio" ;
Droits de yisile sur les animaux à
l'importation et à l'exportation :
Droits accessoires de douane ;
Amendes et confiscations ;
Droits de nnvigHtion et droits
sanitaires;
Droite de consommation sur les
alcools et autres procluits fa-
briqués à l'intérieur.
IV
Divers
produits
et
revenus
V
Recettes
des
exercices clos
/
Recettes postales et télégraphi-
ques :
Recettes des imprimeries offi-
cielles ;
Droits d enregistrement, de tim-
bre et de chancellerie ;
Produilsdesamendcsetcondam-
nations pécuniaires;
Remboursement des frais d'hos-
pitalisation ;
Droits de place sur les marchés ;
Produits de la taxe d'abatage ;
Droits de péaee sur les rivières;
Produits de 1 école profession-
nelle ;
Produits du travail des prison-
niers ;
Recettes diverses et accidentel-
les ;
Remboursement des frais d*im-
matriculation :
Produitsdu chemin de fer de la
pointe Tanio.
Les dépenses portent sur le
personnel de Fadministration
française et indigène, le maté-
riel, le fonctionnement des
divers services, les transports
de personnel et de matériel,
les subventions aux budgets
municipaux, les (dettes exigi-
bles les dépenses diverses,
d'iutérél général et imprévues.
LES SERVICES
Les divers services qui assurent le fonctionnement de l'administration et la mise
en valeur de la Colonie vont être successivement passés en revue dans les notices
ci-dessous, qui indiquent leur rôle et leurs attributions.
GontrAle financier. — La direction du contrôle financier, telle qu'elle a été réorga-
nisée par le décret du 7 août 1898, est devenue un service de pur contrôle, toujours
sous les ordres directs du Gouverneur Général.
Son action s'étend sur divers budgets.
Le directeur est nommé par décret, sur la proposition du Ministre des colonies. Il
est membre du conseil d'administration, où il prend rang après le Secrétaire Général et
après le général commandant supérieur. Il occupe le siège de commissaire du gouver-
nement au conseil du contentieux administratif.
— 718 —
La, direction du contrôle suit la comptabHilé des dépenses engagées ei celle des
ordonnateurs. Ces derniers lui font parvenir mensuellement un double des bordereaux
d'émission des mandats et, en tin d exercice, les comptes administratifs pour être véri-
fiés avant d't^tre présentés au conseil d'administration.
Le directeur du contrôle a aussi pour mission de suivre pas à pas la situation finan-
cière de la Colonie. A cet eflFet, tous les comptables de Madagascar et Dépendances
doivent lui remettre d'urgence, au début de chaque mois, la situation détaillée des
recetlcs et dépenses effectuées pendant le mois précédent La surveillance des divers
services financiers lui est confiée dans le même but. En fin de gestion ou d'exercice,
les comptes de gestion sont Foumis à son examen comme les comptes adminis-
tratifs.
Tous cahiers des charges, marchés, baux, transnctions, contrats ou engagements
de toute nature, toutes affaires litigieuses tendant à constituer la Colonie débitrice,
doivent être soumis à l'examon et au visa du directeur du contrôle, avant exécution
ou avant décision. Il peut assister ou se faire représenter aux séances d'adjudication
et commissions de recettes, faire opérer, le cas échéant, des recensements inopinés de
matériel, vivres, etc. Il peut également requérir des administrations civiles, militaires
et financières toutes communications et y effectuer toutes recherches nécessaires à
l'exercice de son contrôle.
Enfin, tout projet d'arrêté ou de décision pouvant avoir des conséquences finan-
cières, qu'il s'agisse de personnel ou de matériel, doit être soumis à Texamen et an
visa préalable du contrôle, avant d'être présenté à la signature du Gouverneur Général.
Le directeur adresse au Ministre, par l'intermédiaire du chef de la Cotonie, un
rapport trimestriel et, en fin d'année, un rapport d'ensemble sur la situation budgétaire
et sur le fonctionnement des services financiers de Madagascar et Dépendances.
Service Jndiciaire. — Le service de la justice est assuré, à Madagascar et DépeD-
dances, par une Cour d'appel, quatre tribunaux de première instance et quatre ju^ices
de paix a compétence étendue.
La Cour d'appel a son siège à Tananarive ; les. tribunaux de première instance à
Tananarive, Tamatave, Diego-Suarez et Majunga ; les justices de paix à compétence
étendue, à Nossi-Bé, Mananjary, Fianarantsoa et Tulear.
Outre ces juridictions, il existe au siège de chaque pro>ince ou cercle, dans les
localités où il n'y a ni tribunal de première instance, ni justice de paix à compétence
étendue, un tribunal de paix, qui a la compétence correctionnelle des tribunaux de
première instance et une compétence civile plus étendue que celle des justices de paix
métropolitaines.
indépendamment de leurs autres attributions, les juges présidents des tribunaux
de première instance, les juges de paix à compétence étendue, les administrateurs et
commandants de cercle investis des fonctions judiciaires, remplissent la mission des
juges de paix et font les actes tutélaires à eux attribués par la loi française, par
exemple : les avis des parents, les actes de [ notoriété, les appositions et levées de
scellés, etc.
Le service criminel est assuré par des cours criminelles instituées à Tananarive,
Tamatave, Majunga, Diego-Suarex, Fianarantsoa, Mananjary, Nossi-Bé et Tulear et, le cas
échéant, par des cours criminelles spéciales instituées par le Gouverneur Générai dans
d'autres localités, pour connaître des crimes commis par des indigènes contre des
Européens.
Des avocats-défenseurs sont institués auprès de la Cour et des tribunaux. (Décrets
des 28 décembre 1895, 9 juin 1896, 25 octobre 1898, 24 février 1902, arrêtés
des 1 septembre 1896 (modifié et complété par les arrêtés des 16 février 1899, 20 avril
1902 et 20 juillet 1903), 27 avril 1899 et 20 mars 1900).
La justice civile indigène est rendue par des tribunaux du 1* et du 2* degré. Les
administrateurs chefs de province, les commandants de cercle, les chefs de district et
commandants de secteur président ces tribunaux et sont assistés de deux assesseurs
indigènes, qui n'ont que voix consultative ; ils peuvent tenir des audiences foraines dans
l'étendue de leur circonscription. Les tribunaux indigènes jugent les affaires sous le
contrôle de la Cour d'appel. Le procureur général, cnef du service judiciaire, aie droit
d'appel et de pourvoi en annulation contre les jugements de ces tribunaux ^Décrets du
24 novembre 1898).
La Cour d'appel lient ses audiences au Palais de justice de Tananarive, les mercredi,
jeudi et samedi ; les tribunaux de première instance et les justices de paix à compétence
étendue, les lundi et mardi (Arrêté du 26 juin 1896), sous réserve des modittcatioos
apportées au service des audiences.
Les tribunaux indigènes des 1* et 2« degré tiennent leurs audiences, autant que
possible, une fois par semaine et obligatoirement tous les 15 jours dans les centres
où il existe des tribunaux de première instance et des justices de paix à compétence
— 7<9 —
étendue. Dans les autres centres, les tribunaux indigènes et les justices de paix simples
tiennent une audience tous les 15 jours. Les jours et heures des audiences sont fixés
par le président de chaque juridiction (Arrêté du 27 août 1903;.
Trésorerie. — Créée par le décret du 8 janvier 1891, conformément aux dispositions
contenues dans les décrets des 15 mai 1874 et 15 mars 1889, et l'arrêté intermmistériel
du 27 juillet 1903, la trésorerie de Madagascar et Dépendances est dirigée par un tré-
sorier-payeur nommé par décret du Président de la Républi<iue et soumis à Tautorité
des Ministres des colonies et des finances. Il est justiciable de la Cour des comptes.
La trésorerie effectue toutes les opérations concernant les services financiers
métropolitains.
Le trésorier-payeur est préposé de la caisse des dépôts et consignations et tréso-
rier des invalides de la manne. Il est chargé, en outre de la gestion des recettes et
des déi)enses du service local de la Colonie et remplit les fonctions de receveur mu-
nicipal de la ville de Tananarive.
Le service est assuré, sous ses ordres et sous sa responsabilité, par des agents de
la trésorerie d'Algérie.
Les payeurs des places remplissent les fonctions de receveurs municipaux, là' où il
existe des municipalités.
Les receveurs des postes de la Colonie délivrent, sans frais, des mandats postaux
intérieurs aux officiers et fonctionnaires. Ces mandats sont établis au nom du trésorier-
payeur ou des payeurs des places. A la réception des mandats accompagnés de la
demande des intéressés visée du chef direct, le trésorier-payeur ou le payeur de
place délivre, en échange, des mandats sur le caissier central ou des traites qu'il fait
parvenir à la partie versante. Les mandats délivrés sur le trésor ne doivent pis dépas-
ser le tiers des émoluments annuels du preneur. Le trésorier-payeur peut seul délivrer
les valeurs de l'espèce.
Dans le cas de perte d'un mandat sur le trésor, le trésorier-payeur peut délivrer
un duplicata ; mais le paiement ne peut plus être effectué qu'après autorisation spéciale
de la direction du mouvement général des fonds.
Dans le cas de perte d'une traite, il doit être fait opposition à son paiement à la
caisse centrale du Ministère des finances. Cette opposition doit être signifiée par minis-
tère d'huissier.
Le trésorier-payeur et les payeurs des places délivrent des traites à dix jours de vue
sur le trésor public à Paris. Ces*^ traites sont assujetties à un droit de 0 fr. 50 pour cent,
fixé par arrête du Gouverneur Général en date du 25 février 1901,
Les traites sont de sommes fixes : 100 francs, 200 francs, 500 francs, 1.000 francs,
5.000 francs, 10.000 francs et 20.000 francs. Elles sont négociables et peuvent être pas-
sées à l'ordre de tiers dans la Colonie, en France, ou même dans les pays étrangers.
Le trésorier-payeur et les payeurs des places, ainsi que les caisses publiques de la
Colonie, ne peuvent rembourser les traites émises à Madagascar. Le premier endos
du trésorier-paveur ou des payeurs, à l'ordre de la partie versante, est un exemple de
la forme dans laquelle les traites se passent à l'ordre.
Les trésoriers-payeurs généraux et les trésoriers-payeurs de l'Algérie et des colonies
ne sont pas tenus de* payer les mandats sur le trésor, sauf ceux émis pour les services
publics, civant réception 'de Tavis de la confirmation des dits mandats. Dans ces con-
ditions, les personnes qui prennent dans la Colonie des mandats sur le trésor, payables
dans une autre colonie, s exposent à un long retard dans les paiements de ces mandats,
les avis de confirmation étant envoyés de Madagascar à Paris, pour être renvoyés en-
suite dans les colonies par le minisière de finances.
Les règles générales du droit commun sont applicables aux paiements effectués par
les services du trésor: il s'ensuit que les bénéficiaires, s'ils ne touchent pas eux-mêmes
les sommes qui peuvent leur être dues par l'Etat ou la Colonie, sont tenus de remettre
à leur représentant une procuration régulière sous seing privé dont la signature doit
être légalisée; celte procuration* doit spécifier que le fondé de pouvoirs a qualité pour
toucher, recevoir et donner bonne et valable quittance.
La remise d'une procuration au trésor n'exclut point la production de la même
pièce pour toucher de la caisse des dépôts et consignations, de la caisse des invalides
ou d'un service municipal. Les actes de société doivent aussi être produits au trésor
pour les paiements (|u il peut avoir à oflcctuer à des compagnies ou à des sociétés.
Cette production est indépendante de celles à fournir à la caisse des dépôts, à la
caisse des invalides et aux receveurs municipaux, comipe il est dit au sujet des procu-
rations.
En cas de décès d'un créancier de TEtat, ses héritiers doivent fournir les titres et
les pièces iustifiant de leurs droits et qualités.
Outre les renseignements qui précèdent, il y a lieu de consulter les numéros du
Journal Officiel de Madagascar et Dépendances, dont détail suit :
— 73» —
N" 159, du 19 octobre 1897 ; 160, du 27 octobre 1897 ; 165, du 2 novembre 1897; 172,
du 18 novembre 1897; 192, du 4 janvier 1898; 196, du 13 janvier 1898; 203, du 29 jan-
vier 1898; 206, du 5 février 1898; 222, du 15 mars 1898; 242, du 30 avril 1898; 251,
du 21 mai 1898; 268, du 29 juin 1898; 297, du 3 septembre 1898;' 299, du 8 septembre
1898; 325, du 10 novembre 1898; 354, du 17 janvier 1899; 356, du 21 janvier 1899; 372,
du 28 février 1899; 376, du 9 mars 1899; 511, du 23 juin 1900: 514, du 4 juillet 1900;
nio, du 7 juillet 1900; 753, du 15 novembre 1902 ; et 765, du 27 décembre 1902.
Ces numéros donnent, en effet, le texte de plusieurs décrets, des arrêtés, des cir-
culaires et des avis que le public a le plus d'intérêt à connaître.
TraTanx pnbllca. — La direction des ti'a\aux publics fut instituée par un arrêté
du 12 septembre 1897.
Le service des bâtiments civils, le service des mines et Técole professionoeiie
ont été rattachés à la direction des travaux publics par les arrêtés des 27 juin 1898,
31 mai 1898 et 21 mai 1898.
Le décret du 2 juin 1899, portant organisation du jpersonnel des travaux publics
des colonies, a été promulgué a Madagascar (Journal Officiel de Madagascar du 20
septembre 1899) et a été mis en vigueur à partir du l" janvier 1900. Ce décret implique
le raltachemcst du service des bâtiments civils à la direction des travaux publics.
Un arrêté du 10 juin 1899, du Ministre des colonies, pris en suite du décret du 2
juin 1899, a confirme Tinstitution d'une direction des travaux publics dans la colonie
de Madagascar.
Le raltachement du service des mines à la direction des travaux publics a été
confirmé par un arrêté ministériel en date du 18 juin 1900.
En vertu du décret du 2 juin 1899, tout le personnel des travaux pulics de li
Colonie est placé sous l'autorité du directeur.
En vue de l'exécution des grands travaux autorisés par la loi du 4 a\TÎl 1900, un
décret du 20 décembre 1900 a créé un cadre temporaire du personnel des travaux
publics, dont la solde et Tassimilation hiérarchique sont les mêmes que celles du cadre
créé par le décret du 2 juin 1899.
Un arrêté du 8 janvier 1901 a créé un cadre du personnel inférieur des travaux
publics (surveillants et contremaîtres].
Le décret du 17 mars 1901 a fixe la composition et le recrutement du personnel
des bâtiments civi's.
Un arrêté du 8 mars 1902 a organisé le personnel des agents inférieurs du ser-
vice des phares et balises.
Un arrêté du 18 juin 1902 a créé un corps de commis indigènes des travaux
publics.
Une décision du 27 juillet 1903 réglemente la situation des gardiens auxiliaires
indigènes de phare.
Un arrêté du 26 août 1903 répartit le service des travaux exécutés sur les fonds
du budget local entre :
le directeur des travaux publics,
les chefs de service régionaux,
les agents voyers des provinces et règle également les attributions des admi-
nistrateurs chefs de province en matière de travaux publics.
Le directeur des travaux publics examine les plans de campagne établis par les
chefs de service et par les agents voyers, plans qui doivent tous lui être adressés ;
il les soumet à l'approbation du Gouverneur Général. Il est chargé de centraliser les
renseignements sur la marche de tous les travaux qui s'exécutent au moven des
fonds du budget local, sur les dépenses faites ou engagées de ce chef, sur la situa-
tion des immeubles appartenant à la Colonie, sur le mobilier qui s'y trouve et sur
le matériel destiné à l'exécution des travaux.
Les chefs de service régionaux sont chargés de Texécution des travaux d'intérêt
général, répional ou local, et sont placés sous l'autorité immédiate du directeur des
travaux publics. Il est établi sous leur autorité une gérance permanente dirigée par
un comptable.
Les agents voyers sont chargés des travaux présentant un caractère dlnlérêt
local : ils sont placés sous l'autonté immédiate du chef de province et n'ont pas de
comptable spécial ; les attributions de gérant sont dévolues au comptable de la pro-
vince.
Un arrêté du 1^' octobre 190 i a créé un cadre de gardiens-consignes.
Service des mines. — Le service des mines a été créé en même temps que les au-
tres services civils, à la fin de l'année 1895 ; il a été rattaché à la direction des travaux
publics le 6 mai 1896.
Devenu indépendant à la dislocation de cette directioui le 8 mars 1897, il a, de
— 7M —
nouveau^ par un arrêté du Gouverneur Général en date du I
la direction des travaux publics recréée.
Ce rattachement a été consacré par un arrêté ministérit
pris en conformité du décret du2 iuin 1899.
Le service des mines a été, à ron^ine, assuré par un s<
puis, par suite du développement de Tnidustrie minière, d*a I
créés successivement dans diverses localités. Les bureau
trouvent à Tananarive, M ananjary, Âmbositra, Tamatave et 1 i
aux circonscriptions minières dites du Nord, de l'£st-Sud, d
du Sud.
La circonscription minière de TOucst, dont le sièçe étai
en étant maintenue, a eu son sièffc transféré provisoiromcn
La recherctie et roxploilalion des mines à Madagascar s(
l'un, du 20 février 1902, se rapporte aux mines d'or, de mélj
précieuses, l'autre, du 20 juillet 1897, se rapporte aux autre
Divers arrêtés du Gouverneur Général, pris en exécution
1902, réglementent la prospection, la tenue des livres de pr(
taxation et de circulation de l'or.
Les droits acquis par les personnes qui se sont livrées î
conformément aux règlements leur sont garantis par des t
commissaires des mines, soit par le chef du service des mil i
par le Gouverneur Général.
Les actes du service des mines intéressant le public soi I
ciel de la Colonie ; tels sont ; les délivrances de permis de r
les déclarations de bornage acceptées, les avis de demande :
cession, les permis de recherche périmés ou annulés, les
abandonnés, les avis de vcntç d'exploitation, etc.
Outre les renseignements sur l'cnsomble de la Colonie q i
au bureau central à Tananarive, chai^ue chef-lieu administra
aux explorateurs, en outre de tous renseignements généraux
ment du service des mines, des indications spéciales sur 1
indique la situation au point de vue minier.
Bcole professionnelle. — L'école prolessionnelle a pour t
indigènes des différents corps de métiers.
Elle est régie par l'arrêté 224, du n décembre 1896. qi: i
fixe Torganisation : par l'arrêté 1296, du 30 décembre 1897, (
d*admission des élèves ; entin, par l'arrêté du 21 mai 1898, qi '
des travaux publics et place à sa tête un sous-directeur.
" Elle a participé à 1 Exposition de 1900 avec succès et obt< :
penses, ainsi qu'a l'Exposition d'Hanoi en 1902.
Les études des années précédentes sur les soies indigèm :
soie d'araignée se sont poursuivies normalement en 1903.
Les résultats obtenus pour les soies de Chine ont été em ;
des travaux publics a été conduit, afin de faire entrer dès nu
cocons dans la période de pratique commerciale, à autorise
acheter, à un taux détermine, tous les cocons en bon état de d(
les indigènes.
Lesjçrèges produites en 1902 ont été classées à Sainte-Etieni
la condition publique des soies,comme belles soies de brous !
le courant de juin, au titre de 23-25 derniers, 53 à 54 francs I
La soie d'araignée elle-même semble se rapprocher Oi
couramment utilisée ; un industriel de France a demandé réci
pas lui assurer la production de quantités relativement iinpoi
Dans un autre ordre d'idées et pour stimuler l'initiative di
trant le résultat possible d'une culture déterminée, l'école |
une culture de pêchers, pour la production d'écorces à tanr
bois de chauffage.
Les cours ont été suivis en 1903 par 250 élèves, et Texair
2 février a réuni 300 candidats, pour 60 places disponibles. C*:
nient heureux à signaler, car il montre combien l'école est ci
indigènes.
Le transfert de l'école professionnelle dans le quartier d'i
à entrer dans la période d'exécution ; les terrains sont achel
partie et l'autorisation est donnée d'y transférer les fosses de
Porto et Rades. — Le service des ports et rades peut se s
1" Le service des ports et rades proprement dit, comprei
— 722 —
de port coloniaux, régis par le décret du 21 juin 1877 et dépendant directement de
i'adminis Ira lion centrale de la marine. Leur rôle consiste à assurer la police du port,
conformément aux règlements en vigueur dans la Colonie ;
2<> Le service des phares et balises, dont le fonctionnement et le personnel ont été
réglés par arrêté du 8 mars 1902, pour Madagascar, et qui relèvent du directeur des
travaux publics. Leurs attributions consistent à veiller à ce que les feux fixe^ flottants
et les ouvrages de balisage et autres, nécessaires à la sécunté de la navigation sur les
côtes, soient toujours en état de bon fonctionnement.
Une décision du 27 juillet 1903 réglemente la situation des gardiens auxiliaires indi-
gènes de phare.
Domaines. — Le service des domaines et de la propriété foncière, créé à Mada-
gascar dès le début de Toccupation française, a dans ses attributions :
l"» La gestion des biens domaniaux :
2*" La curatelle aux biens vacants :
3* La conservation de la propriété foncière, organisée dans les conditons et sui-
vant des règles établies par le décret du 15 juillet 1897 ;
i" La perception de la taxe fiscale créée par l'arrêté du 31 décembre 1897.
/. — Concessions domaniales
(Concessions gratuites et à titre onéreux)
(Arrêté du 10 février 1899)
i* Titres provisoires. — Pour permettre aux colons de sMnstaller sans aucune
perte de temps sur leurs concessions, il est délivré des titres provisoires, qui sont
convertis en titres définitifs au bout de trois ans, après justification d'une exploitation
sérieuse et de Timmatriculation de la propriété.
Chafiue colon français a la faculté, en justifiant de sa nationalité, d obtenir udc
concession gratuite de 100 hectares.
I>ans ce but, il doit adresser, par écrit, aux administrateurs chefs de province ou
aux commandants de cercle, une demande spécifiant Tendroit précis où se trouve le
territoire choisi et acompagnée, autant que possible, d'un croquis du terrain ; après
une enquête rapide, s'il ne survient pas d'oppositions, un titre provisoire est déli\Té
au colon, qui n a à supporter que les frais de levé du plan.
La marche à suivre pour obtenir de suite une concession à titre onéreux est la
même, à charge de consigner la somme afTérente à la concession demandée, à raison
de 5 francs l'hectare sur Ta côte Est et dans le haut pays, 2 francs l'hectare sur la côte
Ouest et dans le Nord. Pour les colons français, le versement du prix peut être
scindé en deux fractions, l'une payable à la délivrance du titre provisoire, la deuxiè-
me lors de la remise du titre dénntif. Le titre provisoire est déhvré, pour les colons
français, par le chef de province ; pour les étrangers, par le Gouverneur Général.
2" Titres définitifs ; immatriculation des propriétés. — Les litres définitifs de con-
cessions sont délivrés par le Gouverneur Général en conseil d'administration de la
Colonie, après constatation de la mise en valeur et l'immatriculation des terrains, aox
frais des concessionnaires.
Les titres de propriété sont établis sans frais à la conservation foncière pour les
concessions à titre gratuit.
//• — Transformation en contrat de vente définitive des baux emphytéotiques
consentis par l'ancicji gouvernement malgache ou par des indigènes.
Aux termes du décret du 9 juillet 1898, les titulaires des baux emphytéotiques con-
sentis par le gouvernement malgache ont la faculté de demander la transformation de
leurs baux en vente définitive en ce qui concerne les immeubles mis en >'aleur. Une
commission évalue. la somme qui représente la compensation que la Colonie est en
droit d'attendre en échange de l'abandon de ses droits de propriétaire. Après ve^?^
ment de cette somme, les intéressés peuvent se faire délivrer un titre de propriété
immatriculée. Toutefois, dans le but de favoriser nos nationaux, tout Français qui
justifiera de la mise en valeur de son immeuble pourra obtenir la concession définitive
sans autre dépense que les frais de constitution des plans et des titres de propriété.
Les titulaires des baux emphyéoliques consentis par des indigènes ne pouvant
3ui, après avoir établi que les biens sont, d'après la coutume malgache, toml>és en
éshérence, accordera la concession définitive à l'intéressé, soit à titre onéreux, soit
à titre gratuit, selon que le demandeur est un étranger ou un Français.
— 7Î3 —
///. — Immatriculation des propriétés (décret du 16 juillet 1897)
Pour attirer et retenir les capitaux à Madagascar, il importait de protéger les
acquéreurs de terre contre leur ignorance de la langue, des lois et dos usages du
pays, de mettre les propriétaires à l'abri de revendications imprévues, d'assurer à
tous, en un mot, la facilite et la sécurité des transactions. Le service de Timmatricula-
tion a été créé dans ce but.
Le colon soucieux de ses intérêts trouvera dans Timmatriculation des propriétés
çiuMl veut acquérir ou qu'il possède déjà la sécurité la plus complète, 1 immeuble
immatriculé restant libre et net de toutes charges entre ses mains et ne pouvant faire
l'objet d aucune immatriculation. Après insertion au Journal Officiel de la requête en
immatriculation et bornage de propriété, le tribunal ordonne l'immatriculation au protit
du requérant, auquel sont délivrés un titre de propriété et un pian de l'immeuble.
Le propriétaire pourra désormais emprunter avec la plus grande facilité, en remet-
tant son titre au préteur, et réaliser ainsi des avances sur titre de propriété. Si
Temprunt est contracté à longue échéance, avec affectation hypothécaire en garantie,
ou SI la propriété est vendue, les parties déposeront à la conservation de la propriété
foncière, en même temps que les copies des titres qui leur auront été délivrées, les
originaux des actes sous-seing privé ou les expéditions des actes authentiques établis-
sant leurs conventions. La régularisation en sera faite par le conservateur.
Cette organisation élargit le crédit ; elle lui donne de la souplesse et de grandes
facilités : elle mobilise^ en quelque sorte, la propriété.
Pour obtenir Timmatriculation d'un immeuble, il suffit de transmettre à la conser-
vation de la propriété foncière :
i** Une déclaration signée contenant:
Les nom, prénoms, surnoms, qualité, domicile et état civil;
Election de domicile dans une localité du territoire de Madagascar ;
Description de Timmeuble avec déclaration de sa valeur vénale et de sa valeur
locative, indication de la siti^ation, c'est-à-dire de la province, de la ville ou du village,
de la contenance, de la rue et du numéro, s1l s'agit d'un immeuble situé dans une
ville, du nom sous lequel il sera immatriculé, de ses tenants et aboutissants, ainsi
que des constructions et des plantations qui peuvent s'y trouver;
2» Tous les titres de propriété du requérant (les imprimés nécessaires pour les
requêtes ou immatriculations se trouvent dans les conservations et aux bureaux des
administrateurs) ;
3* Les frais relatifs k la constitution du titre tels qu'ils sont déterminés par l'arrêté
du 31 décembre 1904.
Service topographique. — L'article 1" de l'arrêté du 9 juin 1902, revisant les arrêtés
d'organisation du service topographique, en fixe ainsi qu'il suit les attributions.
Le service topographiqne est chargé :
1« Du service de la colonisation organisé par les circulaires des 22 avril, 3 août,
16 novembre 1897 et du 10 février 1899;
2« Delà reconnaissance, du levé des plans et du lotissement des terres domaniales;
3» De rétablissement des plans nécessaires à l'immatriculation des propriétés, en
exécution des prescriptions du décret du 16 juillet 1897, sur la propriété foncière.
1"* Service de la colonisation
(Circulaires des '21 avril, 3 août, 16 novembre 1897 et du 10 février 1899)
Il est indispensable que l'immigrant trouve le terrain préparé pour le recevoir et
qu'on puisse assurer au nouvel arrivant qu'il disposera des plus grandes facilités d'ins-
tallation et n'aura pas à craindre d'émietter son capital dans l'attente, avant qu'il lui
soit permis de se mettre au travail.
En conséquence, un géomètre a été placé dans les principaux centres de nie ; le
nombre en sera augmenté au fur et à mesure des oesoins; les colons ont donc
partout la possibilité d'être mis immédiatement en possession des lots qu'ils auront
choisis.
Les agents du service topographique doivent, non seulement indiquer les terres à
coloniser dans leur circonscription et en délivrer les plans, mais encore donner aux
immigrants des renseignements sur les conditions agricoles, industrielles et commer-
ciales de la région. Les colons peuvent alors prendre un parti en connaissance de cause
et ne s'installer qu'après avoir été mis à même d'apprécier d'une façon exacte les res-
sources de la localité. Grâce aux renseignements ainsi recueillis sur tous les points de
nie, il sera possible d'éviter aux colons les mécontptes, les pertes de temps et d'ar-
gent.
Les bureaux des ports de Majunga et Tamatave ont une importance particulière et
les colons peuvent, à leur débarquement, y trouver des renseignements précis qui leur
— 714 —
permettent de se diriger de suite sur telle ou telle localité^ suiyant le genre d*entreprise
qu'ils désirent tenter dans la Colonie.
L'arrêté du 9 juin 1902 fixe les frais divers à la charge des propriétaires requérant
rimmatriculation de leurà immeubles ou des colons demandant une concession.
f • Service des reconnaissances et du lotissenent des terres domaniales
(Circulaires des 91 avril, 3 août et 16 novembre 1897)
Toutes les terres de Mada^^scar qui ne sont pas régulièrement aliénées ou déjà
exploitées sont terres du domaine et peuvent, en conséquence, être mises à la disposi-
tion des colons. La surface des terres domaniales étant de plus de 50 millions d hec-
tares, il importe, tout d'abord, d'en opérer la reconnaissance, afin d'en dresser TinveiH
taire et d'en faire le classement par nature et par valeur. Chaque géomètre est chargé
^e ce soin pour sa circonscription, se bornant, dans un premier travail, à faire des cro-
quis rapides des terrains parcourus qui suffiront à donner une première indication sur
1 étendue et la nature des terres et sur leur utilisation possible pour la colonisation.
Toute concession ou location doit être précédée de la reconnaissance des terrains. Si
celte opération n'a pas été faite au préalable, l'agent du service topographique -de la
f)rovince la plus voisine accompaj[(ne le colon sur les lieux, en dresse immédiatement
e croquis et établit un rapport qui complète la description physique de la propriété et
fournit tous les renseignements utiles au service des domaines.
Ce rapport présente, en même temps, un devis des frais d'immatriculation de la
propriété.
L'administration se réserve de choisir, sur différents points de nie, de vastes éten-
dues de terres propres à la culture, dans des situations salubres, à des altitudes diffé-
rentes, et d'en former des territoire* spécialement désignés sous le nom de : « Terrains
ouverts à la colonisation ». Plusieurs ont été reconnus dès l'année 1897, dans le voisi-
nage des points occupés : Tananarive, Tamatave, Majunga, Fort-Dauphin, Fianarantsoa,
Mananjary et sur les futures voies de communication.
Les reconnaissances ont été continuées en 1898 et 1899 dans toutes les provinces et
les résultats de ces travaux ont été publiés au fur et à mesure de leur approbation par
la Revue trime striellCf sous le titre : « Eludes de colonisation ».
S* Service de iimmatriculation
(Décret du 16 joillet 1897)
Les plans levés en vue de l'immatriculation des propriétés ont pour objet de com-
pléter, par leurs indications, le procès-verbal de délimitation de la propriété et le titre
du propriétaire, en représentant, à une échelle convenable, une image du terrain qui
permette de retrouver et, au besoin, de rétablir, en tout temps, sur les lieux, les limi-
tes fixées lors de la lélimitation. Ces plans devant faire Toi vis-à-vis de tiers et repré-
senter le caractère d'un document authentique, il ne convient pas de laisser au requé-
rant le soin de le faire établir sans contrôle par des agents de son choix et rétribués
directement par lui ; il a paru, au contraire, indispensable d'en conlier l'exécution à
des géomètres tenus de justifier, par des examens théoriques et pratiques, d'une capa-
cité suftisante et d'en faire contrôler l'exactitude par des vérificateurs.
Le chef du service centralise et coordonne tous les documents fournis par les géo-
mètres. Les plans étant tous rattachés aux points trigonométriques du réseau du ser\ice
géographique du corps d'occupation, il est possible de poursuivre ainsi un travail d'en-
semble qui constituera le cadastre de l'Ile entière.
Enseignement. — L'organisation de renseignement a reçu d'importantes modifica-
tions dans le courant de Tannée 1904.
f» Ecoles indigènes
L'arrêté du 25 janvier 1904, réorganisant le service de l'enseignement des indigènes
à Madagascar, marque la dernière étape dans l'application progressive des principes
sur lesquels sont basés les règlements scolaires antérieurs : Circulaires et arrêtés des
16 avril 1899, 25 mars 1901 et 15 juin 1903. Le but à atteindre est le suivant : 1- déve-
lopper chez les jeunes Malgaches les sentiments de fidélité envers la France et élever
progressivement leur état mental ; 2« donner à l'enseignement des indigènes un carar-
tère industriel, agricole et commercial, de manière à pouvoir, d'une part, procurer
aux colons et aux divers services pub ics de la Colonie des collaborateurs et agents
instruits et exercés, d'autre part, fournir aux élèves les moyens d'apprendre un métier
destiné à leur assurer des moyens d'existence et à augmenter ainsi leur bien-être
matériel. Des modifications ont été apportées dans les dispositions de détail, modifica-
tions qui peuvent être résumées de la façon suivante :
— 725 —
Au point de vue des princijyes : donner à renseignement une nouvelle impulsion
dans le sens pratique et professionnel, en l'appropriant aux besoins et aux intérêts
généraux de la Colonie.
Eviter de surcharger les intelligences des jeunes indigènes de connaissances théo-
riques qui leur seraient inutiles dans Télat actuel de leur pays et leur imposeraient une
tension d'esprit et un surmenage au-dessus de leurs forcesl
De plus, tout en respectant, dans le sens le plus large du mot, la liberté des doc-
trines, marquer que le gouvernement de la Colonie tient à réserver pour renseigne-
ment officiel les ressources dont la Colonie peut disposer pour Téducation des indigènes.
Au point de vue administratif: division de l'Ile en quatre grandes circonscriptions
scolaires ayant pour chefs-lieux: Tananarive, pour la Circonscription du centre; Maha-
noro, pour la circonscription de TEst ; Analalava, pour la circonscription du Nord-Ouest, et
Fianarantsoa, pour la circonscription du Sud. Cette incorporation dans une circonscrip-
tion scolaire sera, par la suite, appliquée de môme aux régions de TOuesl -et de l'ex-
trême Sud, lorsque l'organisation d'ensemble encore primitive de ces contrées aura
sufGsamment progressé.
Au point de vue de la répartition et du classement des écoles : réglementation de
l'enseignement officiel et de i enseignement privé et l'obligation pour le second de suivre
les programmes du premier.
Pour l'enseignement officiel: distinction entre les divers degrés de l'enseignement:
i*' Degré : enseignement primaire donné dans les écoles rurales mixtes dirigées
par des instituteurs indigènes pourvus du certificat d'aptitude à l'enseignement.
t* Degré : pour les garçons : enseiçiement professionnel et agricole donné dans
les écoles régionales d'apprentissage créées dans les chefs-lieiftc de provinces et diri-
gées par des instituteurs français pourvus de diplômes professionnels et agricoles.
Pour les filles : enseignement professionnel donné dans les écoles ménagères
établies à côte des écoles régionales et dirigées par des institutrices françaises pour-'
^Ties de diplômes professionnels.
Les écoles régionales des chefs-lieux de circonscription scolaire possèdent, en
plus des sections industrielle et agricole, une section normale destinée à former des
instituteurs indigènes. Seule, la circonscription scolaire centrale possède une école nor-
male distincte.
Les écoles ménagères correspondantes ont aussi, en plus de leurs sections de
couture, de blanchissage, de sériciculture, etc., une section normale destinée à former
des maîtresses de couture pour les écoles primaires.
L'arrêté du 5 juillet 1903 a créé des écoles administratives et commerciales à
Mahanoro et Analalava et transformé en établissement distinct la section administra-
tive et commerciale de l'école « Le Myre-de-Vilers ».
Les écoles administratives et commerciales ont pour but de former des agents
indigènes aptes à faire acte d'autorité et d'initiative, ayant l'exacte compréhension de
rutilité et du but des institutions établies dans les pays du fait de la conquête, en con-
naissant les détails en même temps que les traditions' et les coutumes des populations,
de façon à pouvoir collaborer directement et efficacement h l'administration des divers
groupements ethniques de la Colonie. Elles doivent aussi former, pour les colons, des
auxiliaires indigènes moralement et intellectuellement aptes à leur donner un concours
productif.
Les écoles administratives et commerciales relèvent du service de l'enseignement
et comprennent cinq divisions :
1'* division : candidats aux fonctions administratives proprement dites.
2« division : candidats aux fonctions d'écrivain-interprète.
3* division : candidats aux emplois dans le commerce.
♦• division : candidats à l'école de médecine.
5* division : candidats aux emplois du service topographique.
On distingue également de renseignement privé des écoles primaires dirigées par
î — *.•..-. f_ \._i — i. a^_ _i H__ i- .__ j.- «. !___/ j=_î„.' — lardes instituteurs
des écoles indus-
f • Ecoles européennes
Ayant 1903, il existait déià à Madagascar quelques écoles laïques pour les enfants
d'origine européenne: récole des fille de Tananarive, les écoles mixtes de Diego-
Suarez, de Mananjary et de Majunga. Les enfants recevaient dans ces écoles un en-
seignement analogue à celui donné dans les écoles primaires de la métropole. L'ac-
croissement de la population européenne, surtout aans les centres de Tananarive,
Tamatave et Diego-$uarez, a rendu nécessaire une organisation spéciale de l'enseigne-
ment aux enfants d'origine européenne. Le Journal Officiel. àw. 4. féyrier 1903 a publié.
— 726 —
des instructions du Gouverneur Général relatives à Inorganisation d'écoles primaires
préparatoires à Madagascar, suivies d'arrêté créant des écoles de ce genre à Tama-
tave, Tananarive et Diego-Suârez.
Ces écoles comprennent : une première division correspondant à une école pn>
maire de France et aux classes de 9*, 8* et V des lycées et collèges ; une deitrieme
division, comprenant quatre sections : enseignement générât, commerce, agriculture.
pour les cours pratiques, les programmes de l'enseignement primaire supérieur
adaptés aux conditions spéciales a Madagascar.
Nombre des élèves fréquentant les écoles européennes au mois de décembre 1904 :
»r-« ...i»o $ Ecole laïque pi éparatoire pour les garçons: 35 élèves
. Tananarive } Ecole laïque Se ÏÏÎies 35 -
Tatnatave. Ecole laïque préparatoire pour les garçons: '70 —
rk:»»^G.,..i>, S Ecole laïque préparatoire pour les garçons : 60 —
Diego-Suarez j ^^^^ |^ï^,,g ^^^^^ *y ...;..... 70 -
fidajuD^a : Ecole laïque mixte 43 —
Mananjary : ia . 95 —,
Postes et télégraphes. — Personnel. — Le service des postes et télégraphes est
assuré, à Madagascar, par des fonctionnaires et des agents de la Métropole, des a$reuts
du cadre local, des télégraphistes indigènes, et, dans les localités ou il n'exihte pas
d'agent technique, par le personnel aaministratif, les commandants de cercle et les
employés des douanes.'
Au début de Torganisation, pour parer aux nécessités multiples causées par le
développement rapide du service, un certain nombre de soldats avaient été mis par
le Gouverneur Général à la disposition de l'administration des postes et télégraphes.
Le recrutement d'agents locaux a permis de restreindre le nombre de c es mîiî-
taires et. à bref délai, ils seront tous rendus à leurs corps, à Texception, toutefois, de
ceux qui remplissent, dans les régions excentriques de Tlle, les fonctions de gérant
des bureaux auxiliaires de distribution.
Le recrutement des agents locaux se fait par voie de concours, selon les besoins
du service. Il a été institué, à Tananarive, une école théorique et pratique des postes
et télégraphes pour Tinstruclion des agents du cadre local et des télégraphistes indi-
gènes.
Courriers. — Un service de transports des dépêches par voitures automo-
biles fonctionne, entre le point terminus de la voie ferrée et Tananarive, depuis le i"
juin 1903. Maigre les difficultés de la route, il a donné de très bons résultats. Le cour-
rier de France parvient à Tananarive environ 28 heures après son débarquement à
Tamatave.
Sur les Pangalancs, la Betsiboka, Tlkopa et la Tsiribihina, le transport est assun*
par bateaux à vapeur, par boulres ou par pirogues. Sur les autres lignes, dans finté-
rieur de l'ile, le courrier est transporté a dos d'homme.
La plupart des lignes sont pourvues de relais de porteurs chargés spécialement de
ce transport (tsimandoa).
Sur la plupart d'entre elles également, le service se faisant de jour et de nuit sans
autre arrêt que celui nécessité par le changement des porteurs aux relais, les courriers
marchent avec une rapidité qui, en Tétat actuel des choses, peut difficilement être
augmentée. C'est ainsi que les correspondances mettent moins de cinq jours pour
aller de Tamatave à Mananjary et quatre jours à peine pour franchir les distances de
Tananarive à Maevatanana et de Tananarive à Fianarantsoa.
Les relais ont été créés de distance en distance dans les localités les plus impor-
tantes sur les lignes qu'ils desservent. Ils sont placés sous la surveillance des receveurs
des postes et télégraphes^ des commandants de poste et même, en certains cas, sous
celle des gouverneurs indigènes.
Pour s'attacher les porteurs et obtenir d'eux le maximum de résultats, l'adminis-
tration a été amenée, après quelques tâtonnements, à j)rendre les dispositions
suivantes : ne faire que du recrutement régional, qui, en ne dépaysant pas les nommes,
leur permet de résister parfaitement au cumat de la région à laquelle ils sont affectés ;
mettre dans chaque relai des cases et des terrains de culture à la disposition des
porteurs et pourvoir, après quelques mois de service, au remplacement de ceux qui
sont souffrants ou qui ne désirent pas servir plus longtemps.
Entin, pour parer à l'imprévoyance de ce personnel, le service a dû régler, au
mieux des intérêts des hommes qu'il emploie, le salaire alloué à chacun d'eux : le
karama (partie fixe) est soldé mensuellement et le vatsy (avance pour la nourriture) est
donné chaque fois que les porteurs sont mis en route.
— 72T —
Télégraphes, -r- Le réseau télégraphique atteint une longeur de 5.147 kilomètres ;
la longueur totale des conducteurs est de 9.776 kilomètres.
Une ligne traverse l'île du Nord au Sud, de Diego-Suarez à Fort-Dauphin ; une autre
la barre en croix de Majunga à Tananarive et de Tananarive à Tamatave. Des lignes
secondaires réunissent Ândovoranto à Faralangana, Antsirabe à Betafo. Betroky à
Tulear, Maintirano à Morafenobe, Mananjary à Fianarantsoa el Mandritsara a Analaiava.,
De nouvelles lignes, destinées à former des circuits complets, vont bientôt être
entreprises: Farafangana-Fort-Dauphin ; Analalava-Diego-Suarez; Maintirano-Morondava-
Betafo ; Tamatave-Fenerive.
Aux appareils Morse sont venus s'ajoutter des Hughes, à impression automatique,
dont le rendement, triple du système Morse, permet le rapide écoulement des télégram-
mes sur les deux grandes artères de Tamatave et de Majunga.
Téléphones, ~ Trois réseaux urbains fonctionnent à Madagascar : celui de Tanana-
rive, qui compte 176 abonnés, celui de Tamatave, qui en compte 60, et celui de Majunga,
construit et mis en activité le !•' septembre 1903, qui en comporte 42. Tous les trois
sont sous le régime forfaitaire.
Le réseau urbain de Tananarive est complété par des altères suburbaines reliant
Soanierana, Isoavinandriana, Nanisana, Mahazoarivo, Ambohimanga^ Ilafy, Arivonima-
mo, Ambohidratrimo, Ampasika, l'abattoir et l'observatoire d'Ambohidcmpona.
Un arrêté du 30 iuin 1903 a réglementé la concession des postes téléphoniques.
Le taux annuel des abonnements est (Ixé ainsi qu'il suit :
A Tananarive, 350 francs par poste principal ;
A Tamatave, 300 francs (provisoirement 240 francs, pour les abonnés qui ont fourni
eux-mêmes leurs apôareils) ;
A Majunga, 300 francs par poste.
La redevance pour les abonnements supplémentaires à Tananarive, Tamatave et
Majunga est fixée a 175 francs.
Senrice de l'agriculture (1). — Considérations générales. — Le service de l'agricul-
ture, tel qu'il existe actuellement avec son fonctionnement distinct, date du 3 octobre
1896 et relève directement du Gouverneur Général.
Créé pour favoriser les entreprises de colonisation et pour activer le dévelop-
pement agricole de la Colonie, le service de l'agriculture s'occupe de toutes les ques-
tions pouvant intéresser les planteurs.
Son but peut se définir comme il suit :
1* Etude des ressources agricoles de la Colonie pouvant donner lieu à une exploita-
tion avantageuse;
2'' Centralisation et contrôle de tous les renseignements agronomiques recueillis
dans la Colonie ;
3" Etude des progrès réalisés dans d'autres colonies ou à l'étranger ;
4* Etude de la valeur des terres de Madagascar (carte agronomique de Madagascar);
5« Etude du régime météorologique de Madagascar ;
6° Recherche des meilleures conditions de culture des plantes tropicales ;
7» Recherche, sélection et vulgarisation des meilleures variétés de plantes utiles ;
8" Introduction ou vulgarisation des plantes pouvant intéresser le colon ou l'indi-
gène, à un titre quelconque : plantes économiques, potagères, fruitières, médicinales,
ornementales ;
9« Livraison aux colons et aux indigènes, gratuitement ou à titre remboursable,
des plants, graines ou boutures dont ils ont besoin ;
10* Exécution à prix réduits d'analyses agricoles (terres, engrais, fourrages, etc.) ;
11" Formation de bons ouvriers agricoles et de surveillants indigènes pour les
grandes exploitations.
Ce programme, pourra être complètement rempli, lorsque les stations d'essais
auront quelques années d'existence de plus, et quand le service possédera un labora-
toire de recherches agricoles.
La ferme-école de Nanisana, actuellement en voie d'organisation, permettra de
réaliser prochainement la dernière partie de ce programme, relative à la formation
d'ouvriers de ferme.
La Colonie possède en outre des stations d'essais près de Tamatave, de Fort-Dauphin
et de Majunga.
Un certain nombre de mesures sont venues compléter cette organisation, de façon à
donner au service de l'agriculture toutes les facilités de poursuivre son but et à lui per-
(1) Lire, platf haut, dans la notice iotituiée « I/agricalture à Madagascar », les notions généralen
sur les conditions dans lesquelles peut se fonder et se développer, à Madagascar, une entreprise
agricole.
— 7Î8 —
mettre de participer, selon son importance; au développement écoooQiiqae de la Colo-
nie. Ces mesures ont consisté dans les créations suivantes:
1" Service des cessions ;
2" Service de météorolo((ie agricole ;
3* Service de sêricicullure.
Des mesures analo(2^es ont été prises pour Tavoriser Pexteiision dans nie d'une
des plus importantes cultures tropicales, celte du cocotier ; enfin, l'institutico d une
chambre d'agriculture et de comices apicoles a mis à même les agriculteurs de faire
connaître leurs vœux et desiderata et de collaborer ainsi à l'œuvre entreprise.
A. — Service des cessions (1)
Ce senice, comme l'indique son titre, a pour objet de fournir aux colons toutes
les semences ou végétaux qui leur sont nécessaires.
B. — Service de météorologie agricole
Aux circonscriptions agricoles a été adjoint, au commencement de 1901, un sériée
de météorologie ac^ricole.
Ce service, créé par arrêté du 16 février 1901, a pour but de centraliser et d'inter-
préter au point de vue agricole toutes les observations et tous les renseignement
météorologiques recueillis à Madagascar.
Le nombre de ces observatoires se composait, tout récemment encore, de 21 postes
ou stations d'observations météorologiques, installés aux lieux indiqués ci-après :
/. — Sur la côte Est
1* Diego-Suarez. 6* VatomaDdry.
2^ Vohemar. 1« Mananjary.
3* Maroaiitsetra. 8* Farafangana.
4» Feoerive. 9* Port-Daupbin (station d'essais de Nahim-
5® Tamatave (station d'essais de rivoloioa). poana).
//. — Sur la côte Ouest
10" Tulear. 13* Majunga.
11* Morondava. 14* N«ssi-Bé.
V2* Maintirano. 1&« Anaialava.
///. — Dans le Centre
16* Tanana rive (station dessais de Nanisana, 39» Moramanga.
poste centrai). 23* Beforona..
17« Mandritsara. 94* Antsirabe.
IS* Maevatanana. 25* Ambositra.
19* Ambatoodrazaka. 26* Pianarantsoa.
20* Ankazobe. 27» Ihosy.
21» Miarinarivo.
Par décision du 13 août 1901, de nouveaux postes d'observation ont été créés aux
endroits suivants :
Ambovombe (cercle de Fort-Dauphin).
Tsivory (cercle de Fort-Dauphin). r
Betroky. (cercle de TulearJ.
Une décision du 2 septembre 1901 a installé une station semblable à Raibolo (pro-
vince de Farafangana) et une autre à Hahanoro ; enfin, la concession privée Providence,
située dans le district de Vatomandry, a été également pourvue d*un poste d'obsenra-
tion.
Ce sont donc 33 postes que possède actuellement la Colonie ; le nombre en sera
ultérieurement augmenté.
Chacun d'eux possède le nombre d'instruments nécessaires pour faire toutes ses
observations. Celles-ci sont enregistrées par les agents de la direction de Tagriculture,
f)artout où celte administration est représentée. Les autres stations sont placées sous
a surveillance des administrateurs chefs de province et commandants de cercle, qui
sont chargés d'en assurer l'organisation et le fonctionnement.
C. — Service de sériciculture
Le développement donné depuis peu de temps à l'industrie de Télevagc des vers à
soie et par suile^ à la culture du mûrier, a déterminé Tadininistration à créer à la sta-
(1) Voir plus bautla notice intitulée « L'aiçriculture à Madagascar ■, qui renferme des rensei-
gnements détaillés sur les circonscriptions agricoles, les stations d'essais et le service des oessioss
qui s'y rattache.
— 789 —
lion agronomique de Nanisana une station d'éludés iechni*
de sériciculture, qui. sous Tautorité du directeur de Ta
déterminer les meilleures variétés de mûriers susceptiti
utilisées à Madagascar, les meilleurs procédés de culture
espèces de vers a soie pouvant constituer une variété indi^
)roduits marchands et les meilleurs procédés d'éducali
)rovinces et dans des conditions déterminées des semence
graines de vers à soie soigneusement sélectionnées et exci
ler aux méthodes perfectionnées délevage du bombyx de
sexes qui suivent un cours d apprentissage en qualité d'int
créée a cet effet ; enfin, de préparer la publication d ins
des éleveurs de vers à soie, instructions basées sur des
constantes.
La station séricicole instituée à rétablissement agro
prend :
i" Des champs d'expériences pour la culture du mûrie
2'» Une magnanerie modèle.
Les résultats de cette création, faite par l'arrêté du
également les encouragements à donner a la culture du i
faire sentir, comme l'ont prouvé les rapports des chefs de
l'industrie séricicole dans la population mdigène.
D. — Mesures prises pour développer la culti
L'intérêt que présente pour la Colonie le dévéloppemer
plante utilisable de multiples façons et dont les prouuits .'
nombreux débouchés, a amené le service de l'agricultur
spéciales en vue de propager dans l'ile ce précieux palmier
1902 a donné une sanction oflicielle aux efforts tentés jus
culture, qui s'accommode du climat des côtes Est et Ouest
mentée.
E. — Chambre d'agriculture et comices
Un arrêté du 26 février 1902 a appelé les agriculteurs t
à l'extension des moyens employés par le Gouvernement
mise en valeur toujours plus importante du sol de la Col
sur les questions les interes^nt ; cet arr'Hé crée un comic
ci-après :
!• A Tamatave, pour la province de Tamatave ;
2* A Majunga, pour la province de Majun^^a ;
3" A Tananarive, pour les provinces de Tananarive-vill
TAngavo-Mangoro, de l'Imerina du Nord, de l'itasy et du Va
4» A Fianarantsoa, pour les provinces de Fianarantsoa '
5» Au chef-lieu de toutes les provinces ou dislricls indi
indiqués ci-dessus, pourvu que le nombre des planteurs g
conditions spécifiées à Tarticle 2 ne soit pas inférieur à huit
Les comices sont composés exclusivement par des ci
t'ouissant de leurs droits civils, propriétaires, concessionnai
Mens ruraux ou chefs d'usines, mettant en œuvre des prc
tirés du sol, avant leur propriété ou leur usine dans la circt
planteurs ou cliefs d'industrie agricole ayant dans la Golonii
usines peuvent faire partie du comice fonctionnant dans char
sont situés ces établissements. Ces membres sont choisis
parmi les listes sur lesquelles tous les colons remplissai
mdiiiuées peuvent se faire inscrire (1).
Ces assemblées s'occupent de questions relatives à l'a;
toute autre. Elles sont appelées à exprimer leur opinion ou à
points suivants :
i* Encouragements à ragricullure :
2» Mesures de protection à prendre ;
a) Contre l'introduction des insectes, animaux malfaisar
aux plantes, aux animaux domestiques ou aux troupeaux ;
0} Pour la destruction des insectes et animaux malfais
contagieuse des troupeaux ;
(1) Voiranx noUces relatives aux provinces de Tatnalave , Val
Nosai-Bé, Tulear, FianaraDtaoa, le territoire de Diego-Suarez, la com
existant dans ces circonscripUons.
— 73U —
c) En faveur des oiseaux utiles à l'agriculture ;
3« Expériences ci recherches à entreprendre dans l'intérêt de Tagriculture ;
4* Introduction des cultures ou procédés de cultures susceptil>les de produire des
résultats dans la Colonie ;
5« Conservation des essences susceptibles d'être utilisées ;
6* Réglementation forestière ;
!• Question d'élevage ;
8* Crédit agricole ;
9-* Travaux d'irrigation et de drainage ;
10* Moyens de transport et voies de communication.
Elles sont spécialement chargées de la statistique agricole de leurs circonscriptions
respectives, de Vélude des conditions de placement et d'exportation des produits agri-
coles, de rétude des améliorations à apporter aux relations entre les producteurs et les
consommateurs et de rétablissement de comptes de culture, c'est-à-dire de la recher-
che du prix de revient des diverses denrées agricoles produites dans la Colonie.
Elles sont chargées, en outre, de préparer la participation des colons et planteurs
aux expositions agricoles locales, au concours général agricole de Paris, aux expositions
annuelles de la Société nationale d'horticulture de France, ainsi qu'aux musées com-
merciaux ou agricoles et sont appelées, d une manière générale, à collaborer à l'instal-
lation de toutes les expositions, (les musées et concours agricoles, industriels ou com-
merciaux organisés par la Colonie.
Elles feront procéder, enfin, quand il y aura lieu, par un ou plusieurs de leurs
membres, désignés à cet efl'et, à toutes les enquêtes, recherches techniques et expé-
riences agricoles qu'elles jugeront nécessaires.
Le même arrêté a créé, à Tamatave, une chambre d'agriculture composée des pré-
sidents de chaque comice agricole, qui peuvent s'adjoindre six membres élus par eux
Î)Our trois ans parmi les personnes figurant sur les listes d'inscription des comices.
leite chambre a une session annuelle obligatoire ; eile a pour mission de centraliser et
d'étudier les desiderata, les avis et les travaux des comices, à oui elle sert d'intermé-
diaire vis-à-vis de l'administration supérieure ; elle est, enfin, appelée àrenseigner le Gou-
vernement Général sur toutes les questions rentrant dans l'attribution des comices, peut
présenter des vœux et publier tous les ans un rapport sur les sujets de ses délil>ératiODS
Ê
Service vétérinaire. — Le service vétérinaire a été créé et orcanisé» à Madagascar,
ar l'arrêté du 14 février 1903, paru au Journal Officiel de la Colonie du 21 février de
a même année. •
Ce premier arrêté a été transformé en décret le 10 septembre 1903 et promulgué
dans la Colonie par arrêté du 28 octobre 1903.
Le service vétérinaire est charçé :
1* De la police sanitaire des animaux ;
2* De l'étude de toutes les questions se rattachant à réle\'age.
La population bovine de l'Ile étant une de ses principales richesses, îl était impor-
tant de préserver les troupeaux des maladies épidémiques qui pouvaient les décimer.
Certains ports ont donc été ouverts à l'importation.
Ce sont ceux de Fort-Dauphin, Tamatave, Voheman sur la côte Est; Diego-Suarei,
au Nord ; Nossi-Bé, Analalava, Majunga, Tulear, sur la côte Ouest.
Un vétérinaire, appelé vétérinaire de circonscription, est en résidence dans chacun
de ces ports. ^
Des parcs-Iazarels installés à proximité des débarcadères permettent d'appliquer
aux animaux importés une quarantaine rigoureuse et de ne les admettre à rmténcur
que lorsqu'ils ont été reconnus sains.
D'un autre côté, il y avait nécessité d'assurer aux clients en bétail de la Grande lie
une marchandise saine et de bonne qualité.
A l'exportation, les animaux sont donc examinés par le vétérinaire de circons-
cription et sont tenus à un séjour dans les parcs -lazarets, aux fins d'examen par ce
vétérinaire.
Les mêmes ports ouverts à l'importation le sont à l'exportation.
Aux animaux reconnus sains, il est délivré un certificat de santé que le vendeur
exhibe aux autorités des pays destinataires.
Dans le cas de tuberculinisation, le certificat de santé mentionne les résultats de
l'opération. La courbe thermique de chaque animal tuberculinisé est jointe au certificat
de santé
La tuberculinisation est facultative à l'exportation, obligatoire à l'importation.
CirconacHptIona vétérinaires. — Le territoire de Madagascar a été divisé en dix
circonscriptions vétérinaires par arrêté du 14 février 1903.
Les circonscriptions vétérinaires sont les suivantes :
- 734 —
!• Circonscription de Diego-Suarez, comprenant le l
Suarez ;
2* Circonscription de Vohemar, comprenant les pro^
roantsetra ;
3« Circonscription de Tamatave, comprenant les provi
rie, Tamalave, Andovoranto, Yatomandry, Mahanoro, les d <
rona et de Marolambo ;
4* Circonscription de Fianarantsoa, comprenant les p
narantsoa, de Mananjary et de Farafan^ana, les cercles de 1 1
5» Circonscription de Fort-Dauphin, comprenant le C( i
6» Circonscription de Tulear^ comprenant la province
Mahafaly ;
7* Circonscription de Majunga, comprenant le cercle :
de Majunga et le cercle de Maevalanana;
8» Circonscription d^Analalava, comprenant le cercle
de Mandritsara;
9* Circonscrij)tion de Nossi-Béy comprenant la provinc i
10» Circonscription de Tananarive, comprenant les pi i
de rimerina centrale, de Tlmerina du Nord, de TAngavo-M i
nankaratra.
Douanes. — Organisation, — Le service des douanes es
métropolitain i sous la direction d'un inspecteur, chef du s i
Un certam nombre d'auxiliaires recrutés dans la Col
très réduits de ce service, si Ton considère la grande étend i
11 comprend quatorze recettes particulières dépendant i
comptabilité, contentieux et statistique commerciale, de la
sont les bureaux de Diego-Suarez, Vohemar, S^*-Marie, An i
hanoro, Mananjary, Fararangana, Fort-Dauphin, Tulear, Moi i
et Nossi-Bé.
Des postes commandés par des préposés des douanes c i
à Antalana, Maroantsetra, Fenertve, Vangaindrano, Ambohib i
Des postes supplémentaires, confiés à des agents de Ta
officiers de Tarmée, ont pour unique objet de surveiller le 1 1
port, sur les ports ouyerts, des produits destinés à Texports
Gontribntioiis indirectes. — Le service des contribution:;
ché au service des douanes par un arrêté en date du 6 ji
chargé, dans la Colonie :
i* De l'exercice des distilleries ;
2» De l'exercice des brasseries :
3» De la surveillance générale des débits de boissons i
hygiénique ;
4« De la surveillance générale des alcools à la circulatici
fraudes en matière de distillerie et de brasserie ;
5« Et d'une façon générale de la perception des taxes de
produits fabriqués dans la Colonie figurant sur le tablca
août 1904.
L'alcool est fabriqué à Madagascar principalement avi
avec du sucre indigène, des bananes, du riz, des fruits de s;
Déjà, avant la conquête française, le gouvernement
f>eines très sévères au sujet des infractions à la loi sur Talci
es limites dans lesquelles l'alcool pouvait être fabriqué, ve
Une loi du ^25 août 1896, promulguée par Ranavalo
M. Laroche, Résfdent Général, établissait une taxe de consd
hectolitre d'alcool pur sur les alcools et produits à base d'{i
à Madagascar et autorisait la fabrication ae Talcoo! à Tanaii
il existait une résidence ou un bureau de douanes française
cette loi prévoyait la concession du monopole de la fabrica
par voie d'adjudication.
Depuis Tannexion, difTérents décrets et arrêtés sont
façon plus absolue, la fabrication, l'importation, la circulatio
la Colonie et la surveillance de ces opérations.
(1) Voir dans la notice intitulée • Le Commerce de Madagascai
Bur le régime douanier de la Colonie et les taxes douanières qui 1
dises.
— 738 -
Le décret du 7 mars 1897 a maintenu le droit de consemmation de 120 francs par
hectolitre d'alcool pur importé ou fabriqué à Madagascar et établi des taxes de consom-
mation sur les vins, cidres, bières, liqueurs, l'opîum, les poudres à feu, les tabacs, les
allumettes, les cartes à jouer et les huiles minérales.
L'arrêté du 29 mars 1891 a fixé le tarif général des taxes de consommation dans U
Colonie.
L'arrêté du 26 mai de la même année a étendu à Madagascar les prescriptions de
la loi du 6 avril 1898, concernant la labrication, la circulation et la vente des vins
artificiels.
Le décret du 7 février 1893 a modifié certaines taxes de consommation établies par
le décret du 7 mars 1897.
Le décret du 20 août 1899 a régie m en lé la fabrication de lalcool et en a confié la
surveillance générale au service des contributions indirectes. La surveillance de chaque
établissement est exercée par des surveillants nommés par les administrateurs, char^^'ês
de l'exécution de ce service. Des abonnements peuvent êlre consentis aux distillateurs
qui ont été soumis pendant un an au régime de l'exercice. Les indigènes qui distUIent
le produit de leurs récoltes (bouilleurs de cru), pour la consommation sur place ou
dans les environs, peuvent être autorisés à payer par abonnement une taxe ae fabri-
cation, en remplacement du droit de consommation ; cette taxe a été fixée à 120 francs
Bar an dans les cercles de Fort-Dauphin, de Maevatanana et la province de TAngavo-
langoro, et à 10 francs seulement dans le cercle de Mandritsara.
Une taxe de 50 francs par an a été également établie sur les moulins à betsabetsa,
très nombreux sur la côte Esl.
Le décret du 22 février 1900 a élevé à 200 francs le droit de consommation par-
heclolitre d'alcool pur et augmenté les droits sur les liqueurs (portés de 30 à 60 francs
par hectolitre), sur les tabacs et les cartes à jouer, et établi des droits sur le sucre
raffiné et sur les sels.
L'arrêté du 30 juin 1900, modifié par celui du 26 janvier 1901, a insitué un contrôle
hygiénique des lioissons alcooliques importées dans la Colonie ; il est exercé à l'entrée
par le service des douanes.
L'arrêté du 8 janvier 1901 a déterminé les conditions d'application du droit de
consommation sur les bières fabriquées à Madagascar.
L'arrêté du 6 mars 1901 a réglementé la perception des frais de surveillance des
distilleries et des brasseries.
L'arrêté du 7 juin 1901 a institué un contrôle hygiénique des liquides de toute espèce
mise en vente dans les débits de boissons ou en cours de circulation dans la Colonie.
La circulaire du 2 novembre 1901 a prescrit l'établissement d'un état mensuel
indiquant les quantités d'alcools produites par chaque distillateur.
L'arrêté du 31 décembre 1901 a établi un taxe annuelle de 190 francs sur ralcool
fabriqué par les indigènes dans la province de Farafangana.
I/arrcté du 17 février 1902 a établi une taxe de 50 francs par moulin ou appareil
à bcisabetsa dans la province de Vohcmar.
Le décret du 13 décembre 1902 a porté règlement général de la vente des boissons
alcooliques ou spiritueuses et tixé les licences ai)plicables au commerce de ces boissons.
Le décret du 11 janvier 1903 a porté à 300 francs le droit de consommation par
hectolitre d'alcool pur et établi un droit sur les poissons secs de toute sorte, salés ou
fumés, conservés au naturel et marines, sur les viandes salées ou conservées et la
charcuterie.
L'arrêté du 14 février 1903 a élevé à 950 francs par an la taxe annuelle de 190
francs qui frappait les fabrications indigènes d'alcool de la province de Farafangana.
L'arrêté ou 15 février 1903 a fixé uniformément à 50 francs par moulin ou appareil
l'impôt à percevoir sur la fabrication du beUabetsa dans la Colonie.
Le décret du 7 mars 1903 a réglementé la fabrication de Falcool destiné à être
dénaturé et la dénaturation de l'alcool destiné à des usages industriels, ainsi que la
circulation et la vente des produits en provenant.
Le décret du 1" juin 1903 a modifie Tarticle 3 du décret du 13 décembre 1902, ré-
glementant la vente des boissons alcooliques ou spiritueuses dans la Colonie.
Le décret du 26 août 190i a établi un nouveau tarif des taxes de consommation per-
çues à Madagascar,
Imprimeries Officielles. — Tananarive. — L'imprimerie officielle de Tananarive,
ancienne imprimerie du gouvernement Malgache, a subi, depuis l'occupation française,
de profondes modifications dans son organisation, son personnel et son fonctionne-
ment.
Depuis plusieurs années, cet étabUssement constitue un service important assurant
l'édition des journaux et autres publications officielles de toute nature publiés dans la
Colonie. L'imprimerie de Tananarive fournit, en outre, en très grandes quantités,
— 733 ^
— ... > - ' *
les imprimés^ carnets, registres et reliures nécessaires au Gouvernement Général, à
tous les services du chef-lieu, ainsi qu'aux circonscriptions administratives de l'Imerina.
Le Journal Officiel, dont le l*' nmnéro a paru le 20 mars 1896, hebdomadaire au
début, a été publie trois fois par semaine jusqu'au 11 avril 1899, époque à laquelle il
est devenu bi-hebdomadaire. Tirage habituel : 1.800 exemplaires.
Le Vaovao Frantsay-Malagasy, créé le 1* janvier 1897, comporte 4 grandes pages
en langue malgache; il parait chaque vendredi. — Tirace actuel: 6.000 exemplaires.
Le Bulletin o/^cte/, recueil des actes administratifs intéressant la Colonie et les diffé-
rents services se fait mensuellement. — Tirage : 500 exemplaires.
VEcole franco-malgache ou Bulletin mensuel de renseignement primaire, dont
le premier numéro remonte à septembre 1898, se tire actuellement à 900 exemplaires.
Le Bulletin économique ^ paraissant tous les trimestres, est une brochure de 125
pages en moyenne, avec reproductions lithographiques, donnant tous les renseignements
commerciaux, industriels, agricoles, etc., intéressant la Grande lie. Oe périodique arem-
placé les Notes. Reconnaissances et Explorations et a paru pour la première fois en
février 1903. Tirage : 600 exemplaires.
Le Bulletin de l'Académie malgache, également trimestriel, publie des renseigne-
ments sur Tethnographie, la phiiolocie, Thistoire, les institutions, les coutumes, etr,
malgaches. Chaque numéro, depuis le l*' trimestre 1902, date de Torigine, comporte
environ 70 pages. — Tirage : 400 exemplaires.
UAlmanach malgache, édité pour la première fois en 1899, parait régulièrement à
la fin de décembre de chamie année pour Tannée suivante ; il comprend environ 200
pages avec illustrations. — Tirage, pour 1903 : 6.000 exemplaires.
V Annuaire fàonl la 1'* édition remonte à 1898, parait maintenant en mars de chaque
année. C'est un document d(^ 800 à 900 pages, non compris les annonces commerciales
et industrielles (30 pages environ], les cartes et plans divers. — Tirage : 1.000 exem-
plaires.
Les Tables générales du Journal Officiel, de la Colonie, depuis sa création jusqu'à
la fin de l'année 1901 et celles des année 1902, 1903 et 1904, comprennent: la première
216 pages et chacune des trois autres 50 pages, du format du Journal Officiel.— Tirage :
750 exemplaires.
Les imprimés exécutés en dehors des périodiaues et autres publications, des ins-
tructions et réglementations diverses, circulaires, budgets, ou autres nombreux docu-
ments du même genre émanant du Gouvernement Général, représentent environ 1.200
modèles différents donnant lieu à des tirages assez fréquents variant entre 100 et 300.000
exemplaires.
Le personnel comprend un directeur, un chef d'imprimer e, quatre chefs d'atelier,
deux correcteurs, un agent comptable, trois agents civils et six militaires de professions
diverses, ainsi que quatre-vingt-cinq ouvriers ou apprentis indigènes : compositeurs, impri-
meurs et tourneurs, relieurs et plieurs, interprèle et correcteur malgache, distributeurs,
vendeurs de journaux, plantons, porteurs d eau, etc.
Tamatavè. — L'imprimerie officielle de Tamatave, placée sous l'autorité de l'admi-
nistrateur-maire, est dirigée par un sous-chef d'imprimerie. Elle est chargée d'approvi-
sionner en impnmés et en registres divers les provinces ou cercles du littoral, ainsi que
les circonscriptions limitrophes suivantes : province Fianarantsoa, d'Ambcsitra et de
Mand/itsara, cercle de Maevalanana.
Le personnel comprend un sous-chefd'imprimeriechargé de la direction, deux agents
du cadrft des imprimeries et le nombre d'ouvriers européens, créoles ou indigènes,
nécessaire au fonctionnement de l'établissement.
Police administrative et Judiciaire et serrice des prisons. — L'organisation de la
police remonte au 9 octobre 1893, date à laquelle elle fut confiée à la prévôté du corps
expéditionnaire. M. le chef d'escadron Gaudelelte, de la garde républicaine, se servit
des éléments de l'ancienne police de la reine pour former un corps de trois cents
gardiens de la paix. Ces agents étalent habillés, mais ne touchaient pas de solde. Au
mois de mars 1896, M. Baslel, commissaire spécial de la Résidence Générale, se
conformant aux instructions de M. le Résident Général Laroche, remania complète-
ment la police et l'organisa sur de nouvelles bases, la dotant de brigades du sûreté qui
rendent de grands services et, en .1902, y ajouta l'identification anthropométrique
et un atelier de photographie.
A l'arrivée du Général Gallieni, l'état de siège fut étiibli à Tananarive ; la
police, alors placée sous la direction du commandant de la prévôté, ne reprit son
autonomie que quelques mois plus tard. Le commissaire spécial fut nommé commissaire
central et chef du service pénitentiaire. Au mois de novembre 1898, un arrêté organi-
sait la police administrative et judiciaire à Madagascar et Dépendances. La capitale
vit alors son personnel européen augmenté et un inspecteur de ce cadre fut détaché
à la prison civile.
— 734 ^
Le personnel européen de la police administrative et judiciaire de Madagascar est
régi par arrêtés du Gouverneur Général en date des 1*' novembre 1901 eC 9 juUiel 1903.
Prisons, — En avril 1896, le service des prisons civiles fut organisé et il est
aujourd'hui régi, au point de vue administratif, par Tarrélé N* 1335 et, au point de vue
disciplinaire, par le règlement du 24 décembre 1902.
Les prisons civiles sont soumises au contrôle d'une commission de surveillance ins-
tituée par arrêté du 9 janvier 1898.
Le service pénitentiaire fonctionne sous la direction du chef des services de sûreté
assisté d'un agent de la police administrative et judiciaire remplissant les fonctions de
gardien-chef : le reste du personnel est indigène.
Le greffe tient les registres prévus par le Code dinstruction criminelle.
Les prisons reçoivent aussi bien les prévenus et accusés que les indi\idus condam-
nés par les tribunaux de répression.
Le travail est obligatoire pour tous les condamnés indigènes valides.
Les hommes sont employés aux corvées de propreté pour les écoles et les ser-
vices publics, civils ou militaires, au transport de matériaux, etc. ; les femmes fabri-
quent les corbeilles et les nattes en usage dans la prison et confectionnent des vête-
ments de toile pour les prisonniers.
Lorsque reffectit de la prison le permet, des équipes, accompagnées de surveillaols,
sont mises à la disposition des particuliers moyennant rétribution.
Le tarit de la main-d'œuvre pénale est le suivant : 0 fr. 40 par homme ou sunreîl-
lant pour les services publics et 0 fr. 50 pour les particuliers, par journée de tra^-ail de
sept heures.
Chaque individu condamné à une peine supérieure à un mois de prison possède
un compte auquel est versée la somme de 0 fr. 05 par journée de travail. Ces comp-
tes sont arrêtes le dernier jour du mois et les condamnés reçoivent le même jour
une allocation de deux centimes prélevés sur les cinq centimes versés à la masse.
Le restant est remis au détenu à l'expiration de sa peine.
Les visites des parents ont lieu le dimanche après-midi, la matinée étant résenée
aux soins de propreté individuelle.
Le service médical est assuré par un médecin et par un infirmier.
— 735 —
IL - TEXTES OFFIC
ADJUDICATIONS PUBLIQU
Arrêté du 3i août 1897, portant règlement sur les co
fournitures de toute espèce et pour toutes
en vertu de marchés passés dans la colonie
dances. /. 0. n» 148, 23 septembre 1897, p. \
1897,/. 0. n° 160, 21 octobre, p. 1061).
Commeiitaires et instructioiu du 20 octobre 1889, pc
tions générales relatives aux fournitures
en suite de marchés passés en France. /.
1897, p. 958.
Circulaire ministérielle du 20 janvier 1900, au suj(
arrêté du 20 janvier 1899, portant fixation
générales imposées aux entrepreneurs des i
nies. /. 0. n» 481, 7 mars 1900, p. 4092.
Arrêté ministériel du 20 janvier 1899, nxant les cla
les imposées aux entrepreneurs des trav
y. 0. n» 481, 7 mars 1900, p. 4094.
Arrêté du 7 février 1900, portant application aux ma
dans la GQlonie, pour Je compte du budget co.
raies arrêtées par le Ministre lé 7 juillet 1
1900, p. 4901.
Arrêté du 7 février 1900, rendant applicables aux m
dans la colonie de Madagascar, pour les trava
l'Etat, des conditions générales imposées aun
publics des colonies par l'arrêté ministériel
n» 481, 7 mars 1900, p. 4091.
Circulaire du 3 mars 1900, au sujet des versements effe
visoires ou de cautionnements définitifs pai
marchés ou d^adjudications. J. 0, n^ 483, 14
Conditions généridesdu 11 avril 1901, pour les four
exécuter en vertu de marchés passés dans J
Dépendances pour le compte des services lo
n» 602, 15 mai 1901, p. 5835.
Circulaire du 9 janvier 1903, au sujet du taux suii
d'acomptes doivent être prévus dans les man
de la Colonie. J, 0. n« 769, 14 janvier 1903, p
Arrêté du 13 février 1904, modifiant l'article 40, § 3,
du 11 avril 1901, pour les fournitures de
vertu de marchés passés dans la Colonie p<
locaux et municipaux. /. 0. n<» 881, du 24 fev
AGRICULTURE
Circulaire du 30 juin 1897, au sujet de la culture des
no 115, 6 juillet 1897, p. 654.
Circulaire du 21 août 1897, relative à la surveillan
/. 0. n* 137, 28 août 1897, p. 843.
Circulaire du 8 novembre 1897, suivie d'instructions
en vue de développer l'industrie séricicole. J
0) Sous cette rubrique ont été éDODcéi les règlements les pli
«voir le pins souvent besoin les agriculteurs, les industriels et les
— •736 —
1897, p. 1195. — Voir, sur le même objet, instructions du 8 novembre
1900, /. 0. n» 560, 12 décembre «900, p. 5128 ; circulaire du 19 novem-
bre 1900, /. 0. n»560, 12 décembre 1900, p. 5127 ; arrêté du 7 mai !90l,
J. 0. n» 601, 11 mai 1901, p. 5791 ; lettre-circulaire du 24 janvier 1902,
J. 0. n« 678, 12 février 1902, p. 7033 ; circulaire du 28 janvier 1902, J. 0
n» 679, 15 février 1902, p. 7044, ; arrêté du 6 février 1902, J. O. n» 684,
5 mars 1902, p. 7140.
Ifcte-circnlaire du 5 juin 1898, relative aux sous-officiers et soldats qui veulent
se fixer dans la Colonie pour y créer des petites exploitations agrico-
les. /. 0. n« 259, 9 juin 1898, p. 1961.
Instmetions du 19 novembre 1898, au sujet des mesures à prendre pour le déve-
loppement des cultures vivrières et industrielles dans la Colonie. /. 0.
n*» 331, 24 novembre 1898, p. 2691.
Circulaire du 3 avril 1900, au sujet des mesures à prendre contre les invasions do
sauterelles. /. 0. n» 491, 11 avril 1900, p. 4240. — Voir, sur le mémo
obiet, instructions du 5 février 1901, /. 0. n« 576, 9 février 1901, p. 5375;
méthode du 16 novembre 1901, /. 0. n* 654, 16 novembre 1901, p. 6665.
Règlement du 6 mars 1901, sur l'organisation et le fonctionnement d'un service'
de cession de graines et de plants aux particuliers. /. p. n« 588, 23
mars 1901, p. 5557.
Circulaire du 16 juillet 1901, au sujet de la culture des légumes et arbres frui-
tiers. J. 0. n» 622, 24 juillet 1901, p. 6115.
Circulaire du 14 décembre 1901, relative à la préparation d'herbiers. /. 0.
n»666, 28 décembrc 1901, p. 6852.
Instructions du 24 décembre 1901, pour la récolte et la préparation des échantil-
lons et des graines destinés à l'étude. /. 0. n^ 666, 28 décembre 1901,
p. 6853.
Circulaire du 26 février 1902, au sujet de la création d'une chambre d'agricul-
ture et de comices agricoles. /. 0. n«684, 5 mars 1902, p. 7137.— Voir,
sur le même objet, arrêtésdu 29février 1902, /. O. n<>684, du 7 mars 1902,
p. 7137 et 9139 ; circulaire du 10 nxars 1902,/. 0. n« 694, 12 avril 1902,
p. 7312.
Dcretdu 5 décembre 1901, déterminant les mesures à prendre en vue d'arrêter
les progrès de la maladie des caféiers dite hemiieia veutalrix, J. 0.
n*- 688, 19 mars 1902, p. 7207.
Arrêt du 26 décembre 1901, déterminant les colonies envahies par VhemiUia
vaslalrix. /. 0. n» 688, 19 mars 1902, p. 7208.
Circulaire du 10 mars 1902, au sujet du transport des plants demandés au ser-
vice de l'agriculture. /. 0. n° 694, 12 avril 1902, p. 7313.
Circulaire du 25 mars 1902, au sujet des bulletins météorologiques. /. 0.
n«695, 16 avril 1902, p. 7333.
Circulaire du 22 mai 1902, au sujet des maladies vermiculaires attaquant les
caféiers. /. 0. n»708, 4 juin 1902, p. 75i0-
Arrèté du 9 juin 1902, interdisant l'exploitation des végétaux hors des territoi-
res où sévit la maladie vermiculaire du caféier. /. O. n» 715, 28
juin 1902, p. 7653.
Décret du 19 mars 1902, portant création au Jardin colonial d'un enseignement
agricole sous le nom de •« Ecole nationale supérieure d'agriculture co-
loniale > /. 0. n° 739, 23 août 1902, p. 7899.— Voir conditions d'admis-
sion, /. 0. n° 632, 3 septembre 19J2, p. 7962, et programme, /. 0.
n' 770, 17 janvier 1903, p. 8691.
Circulaire du 2i novembre 1902, relative k l'envoi des comptes rendus sur le^
travaux des pépinières et de plantations, ainsi que des relevés de« pt»nnis
teniporaires de coupes de bois./. 0. n« 760, lu décembre 1902, p. 8516.
Arrêté du 28 novembre 1902, réglementant les encouragements à donnera la
culture du cocotier. /. 0. n^ 762, 17 décembre 1902, p. 8551.
Circulaire du 6 février 1903, au sujet des analvses de terre. /. O. n<» 779, 18
février 1903, p. 8847.
- 737 -
GlMfVltiire da 9 Juillet 1902, au sujet de la création et
école 'agricole et séricicole à la station d'
n« 8i8, il juillet 1903, p. 9678.
Arrêté du 9 juillet 1903, créant et annexant une éco
la station d'essais de Nanisana ( fonction nem
d'admission, programme des cours). /. 0.
p. 9688.
Déeret du 24 Juin 1903, relatif aux mesures & prc
coutagieuse et parasitaire des plantations à M
J, 0. n« 827, 15 aoftt 1903, p. 9865.
Gireolaire du 22 août 1904, au sujet de la participai
agricole de Paris en 1905. /. O., n*" 932 du 31
Circnlaire du 9 novembre 1904, au sujet du concour
en 1905. Liste des prix. /. 0. n« 11907.
AVOCATS ET AGRÉÈS-DÊFENS
Arrêté du 27 avril 1897, sur les défenseurs. /. 0. n» 89
Arrêté du 27 avril 1899, sur les avocats-défenseurs. J
p. 3353.
Arrêté du 20 mars 1900^ abrogeant le paragraphe 4 de
27 mars 1899 sur les avocats-défenseurs. /. (
p. 4164.
Arrêté modifiant le paragraphe 4 de l'article 1*' de arré!
avocats-défenseurs. /. 0. n"* 489, 4 avril 1900,
BOISSONS ALCOOLIQUE
Loi du 25 août 1896, établissant une taxe de consomi
n« 26, 11 septembre 1896.
Arrêté du 31 octobre 1896, appliquant la taxe de conso
à base d alcool. /. 0. n<* 35, 6 novembre 1896,
Avis du 11 décembre 1897, relatif à Tapplication de la
n» 182, 11 décembre 1897, p. 1250.
Arrêté du 25 décembre 1897, réglementant le commen
des boissons alcooliques. /. 0. n» 193, 6 janvic
sur le même objet, arrêté du 19 février 1899, ,
p. 3081 ; erratum du 12 juillet 1898, /. 0. n» 21
Hpte-circulaire du 7 février 1898, prescrivant d'ctab
donnés, les licences et autorisations exigées ps
du 25 décembre 1897. /. 0. n« 211, 17 février '.
Arrêté du 19 avril 1898, exemptant des droits de sor
fabriqués dans la Colonie. /. 0. n* 242, 30 avri
Décret du 30 avril 1898, approuvant les pénalités
25 décembre 1897, sur le commerce de la ven
alcooliques. J, 0, n» 273, 9 juillet 1898, p. 21:^
Décret du 20 août 1899, poKant réglementation de l
/. 0. n«459, 20 décembre 1899, p. 3863. — N
errata du 25 avril 1900. /. O. n« 494, 25 avril
circulaire du 7 avril 1900. /. 0. n» 495, 28 avri
Ciroolaire du 16 février 1901, au sujet de la vente
alcooliques sur les champs de foire. /. 0. n^ 581
Décret du 29 août 1901, instituant un contrôle hyg
alcooliques mises en vente ou en circuit
Madagascar et Dépendances. /. 0. n« 647, 19 o(
iSroQlaire du 2 novembre 1901, relative à rétablisse
indiquant les quantités d*alcool produites pai
montant des droits perçus. /. 0. n^ 655, 20 no
— 738 —
Décret du 13 décembre 1902, portant règlement général de la vente des boîssoDs
alcooliques ou spiritueuses dans la colonie de Madagascar et Dépendances
et fixation des licences applicables au commerce de ces boissons. J. O.
n<» 775, 4 février 1903, p. 879i. — Voir, sur le même objet, arrêté du
31 mars 1993. /. 0. n» 794, 11 avril 1903, p. 9117; décret du 1" juin 1903.
/. 0. n«813, 24 juin 1903, p. 9495; erratum du 18 juillet 1903. J. O.
no 819, 18 juillet 1903, p. 9716.
arrêté du 14 février 1903, établissant une taie annuelle d'abonnement de
950 francs sur Talcool fabriqué par les indigènes dans la province de
Farafangana. /. 0. n« 781, 25 février 1903, p. 8882.
Arrêté du 15 février 1903, fixant à 50 francs par moulin ou appareil Tiaipôt à
percevoir sur la fabrication du betsabetsa dans la Colonie. /.. O. no 78i,
28 février 1903, p. 8902.
Circulaire du 29 juin 1903, portant règlement des boissons alcooliques ou
spirilueuses dans la Colonie et fixation des licences applicables an
commerce de ces boissons. /. 0. n* 818, 11 juillet 1903, p. 9681.
CAUTIONNEMENTS
Circulaire du 15 octobre 4897, relative à la réalisation des cautionnements
concernant les marchés de gré & gré et les adjudications publiques.
/. 0. n« 160, 21 octobre 1897, p. 1061.
Circulaire ministérielle du 29 août 1898, relative à la transformation des
cautionnements des comptables et fonctionnaires des administrations
publiques. /. 0. n'» 316, 18 octobre 1898, p. 2571.
Arrêté du 2 décembre 1899, fixant le cautionnement que doivent fournir les
agents du service des domaines en garantie de leurs fonctions. /. Ô.
n° 465, 10 janvier 1900, p. 3931.
Arrêté du 2 décembre 1899, fixant le cautionnement que doivent fournir les
curateurs aux successions et biens vacants en garantie de leur gestion
envers les ayants droit. /. 0. n» 465, 10 janvier 1900, p. 3931.
CHAMBRES CONSULTATIVES
Arrêté du 7 novembre 1897, créant des chambres consultatives françaises à
Madagascar. J. 0. n^" 36, 13 novembre 1896, p. 110.
Arrêté du 26 février 1902, portant création et organisation des chambres
consultatives de commerce et d'industrie./. 0. n*'664, 5 mars 1902, p. 7139.
CHEMIN DE FER
Arrêté du 10 octobre 1904, réglementant la police des chemins de fera Madagascar.
/. 0. n*» 945, du 15 octobre 1904, p. 11821.
Arrêté du 10 octobre 1904 portant fixation des tarifs généraux de transport et
des frais accessoires sur le chemin do fer de Brickaville à Tananarive.
/. 0. n» 945, du 15 octobre 1904, p. 11822.
Arrêté du 12 octobre 1904, portant déclaration d'ouverture & Texploitation
publique de la section de voie ferrée Brickaville-Fanovana. /. 0. du
29 octobre 1904, p. 11870.
COLONISATION
Loi du 9 mars 1896, sur les concessions de terres. /. 0. n<* 2, 27 mars 1896.
Circulaire du 21 avril 1897, relative à la colonisation, suivie de que.stionnaires
relatifs à Tinstallation des colons, à l'agriculture, à l'industrie et tu
commerce. /. 0. n» 84, 24 avril 1897, p. 393. - Voir, sur le même objet,
circulaire du 30 août 1897, /. 0. n** 142, 9 septembre 1897, p. 893;
circulaire du H décembre 1897. /. 0. 16 décembre 1897, p. 1266;
circulaire du 26 septembre 1898. /. 0. n» 315, 15 octobre 1898, p. 2559.
Circulaire du 12 août 1897, relative à la nécessité de renseigner le Gouverneur
— 739 —
Général sur tout ce qui touche à la colonisation. /. O. n^ 133, 19 août 1897,
p. 808.
Cftreiiliire du 6 septembre 1897, relative aux renseignements à recueillir dans
le but de faciliter les transactions. /. O. n^ 142, 9 septembre 1897, p. 894.
Gircnlaire du 16 novembre 1897, faisant ressortir la nécessité de préparer des
terrains de culture et d'élevage pour la colonisation et indiquant les
fonctions des agents du corps des géomètres du service tbpographiqiie. •
/. 0. n« 174, 20 novembre 1897, p. 1187.
ArrHé du 3 décembre 1897, exilant de toute personne ayant obtenu la
concession de lots de colonisation le remboursement de frais de bornage
et de levé de plan. /. 0. n» 181, 9 décembre 1897, p. 1242.
Giroulaire minigtérielle du 12 novembre 1897, au sujet de la colonisation libre
et des contrats d'engagements. /. 0. n*» 193, 6 janvier 1898, p. 1348.
Circulaire du 31 décembre 1897, relative aux bureaux de colonisation. /. 0.
n« 195, 11 janvier 1898, p. 1564.
Hôte-circulaire du 5 juin 1898, relative aux sous-officiers ou soldats européens
qui veulent se fixer dans la Colonie pour y créer de petites exploitations
agricoles. /. 0. n« 259, 9 juin 1898, p. 1961.
Instmciions du 29 janvier 1899, au sujet des principes de colonisation k appliquer
à Madagascar. /. 0. n« 357, 24 janvier 1899, p. 2923.
Arrôi du 10 février 1899, remplaçant Tarrôté du 2 novembre 1896, réglementant
Tattribution des concessions de terres domaniales. /. 0. n® 370,
23 février 1899, p. 3039.
Circulaire du 10 février 1899, relative à l'attribution des concessions de terres,
fonctionnement des bureaux de colonisation, choix des périmètres de
colonisation. /. 0. n*» 370, 23 février 1899, p. 3040.
Arrêté du 21 avril 1899, sur la colonisation militaire. /. 0. n« 399^ 17 mai 1899,
p. 3319. — Voir, sur le môme objet, circulaire du 21 jum 1899. /. 0.
n» 419, 29 juillet 1899, p. 3479; circulaire du 5 décembre 1899. /. 0.
n« 459, 20 décembre 1899, p. 3868; circulaire du 3 septembre 1900.
/. 0. n« 537, 22 septembre 1900, p. 4789; instructions du 29 janvier 1901.
/. 0. n*> 575, 6 février 1901, p. 5355; instructions du 4 décembre 1902
/. 0. n« 759, 6 décembre 1902, p. 8495.
Circulaire du 6 mai 1899, au sujet de la concession, à titre définitif, de propriétés
après leur mise en valeur. /. 0. n» 404, 3 juin 1899, u. 3360.
Circulaire du 6 juin 1899, au sujet du mode de délivrance aes concessions de
50 hectares. /. 0. n« 410, 24 juin 1899, p. 3408.
Circulaire du 22 novembre 1899, au sujet de la procédure usitée en matière
d'attributions de concessions domaniales. /. 0. n® 456, 9 décembre 1899,
p. 3840.
Circulaire du 23 novembre 1899, au sujet de la concession par voie de vente de
terrains marécageux susceptibles d'être transformes en rizières. /. 0.
n*» 456, 9 décembre 1899, p. 3840.
Circulaire et arrêté du 29 janvier .1901, au suiet des avances remboursables à
consentir aux colons. /. 0. n» 575, 6 février 1901, p. 5357 et 5358.
Lettre-circulaire du 28 octobre 1901, au sujet du placement de jeunes gens chez
des colons. /. 0. n» 652, 9 novembre 1901, p. 6608.
COMMERCE
Avis du 13 septembre 1898, au sujet des passades gratuits accordés à titre
ffratuit ou à prix réduit aux personnes qui justifient d'un emploi dans
le commerce. /. 0. n» 301, 13 septembre 1898, p. 2418.
Circulaire du 5 juin 1900, au sujet de la création des foires périodiques. /. 0.
n» 509, 16 juin 1900, p. 4435.
Décret réglementant la création et l'exploitation des magasins généraux dans
la colonie de Madagascar. /. 0. n» 530, 29 août 1900, p. 4688.
Décret du 15 octobre 1902, fixant les langues dans lesquelles devront être tenus
les livres de commerce à Madagascar. /. 0. n» 757, 26 novembre 1902,
— 740 —
p. 8463. — Voir, sur le même objet) note du 21 féTtîer i903^ /. 0.
n» 789, 21 février 1903, p. 8865.
Décret du 7 août 1903, modifiant les dispositions da décret du 21 mai IM.
relatives à la durée des fonctions de conseiller da commerce extérieor
de la France. /. 0. n» 872, 23 janvier 1904, p. 10539.
COMMUNES
Décret du 2 février 1899, érigeant en communes les principaux centres de i<
colonie de Madagascar et Dépendances /. O. n*" 382, 23 mars 1899, p. 3151.
Arrêté du 24 mars 1903, modifiant le mode d'allocation des subventions au
budget des communes. /. 0. n** 795, 18 avril 1903, p. 9131.
COMPAGNIES DE NAVIGATtOM
Arrêté du 29 décembre 1899, déterminant la patente à laquelle sont assiyetti»
les compagnies de navigation ou armateurs dans les ports de Madagascar.
/. 0. n» 463, 3 janvier 1900, p. 3915. — Voir, sur le même objet,
erratum du 18 juin 1902. /. 0. n« 712» 18 juin 1802, p. 7606.
CONSEIL D'ADMINISTRATION
Décret du 3 août 1896, organisant un conseil d'administration près la Résideoce
Générale de Madagascar. J. 0. n» 28, 27 septembre 1896, p. 2. — Voir,
sur le môme objet, décret du 9 août 1898. /. 0. n» 311, 6 octobre 1898,
p. 2523.
Décret dfu 2 janvier 1902, portant admission au conseil d'administration de
Madagascar de deux habitants notables comme membres titulaires cl
de deux habitants notables comme membres suppléants. /. 0. o* 684,
5 mars 1902, p. 7136. — Voir, sur le môme objet, erratum du 5 juin
1902. y.O. no 714, 25 juin 1902, p. 7639.
Déoret du 12 novembre 1902, fixant Torganisation, la composition et la com-
pctence du conseil d^administration et du conseil du contentieax
administratif de la colonie de Madagascar. /. 0. n® 764, 24 décembre
1902, p. 8592.
CONTENTIEUX ADMINISTRATIF
Arrêté du 30 décembre 1896, créant un conseil du contentieux administratif.
/. 0. n« 50, 2 janvier 1897, p. 2.
Arrêté du 22 décembre 1902, promulguant dans la colonie de Madagascar et
Dépendances le décret du 12 novembre 1902, fixant Torganisation, la
composition et la compétence du conseil d'administration et du
conseil du contentieux administratif de la colonie de Madagascar. J. 0-
n* 764, 24 décembre 1902, p. 8592.
CONTRIBUTIONS DIRECTES
Circulaire du 8 septembre 1899, au sujet des réclamations en matière de contri-
butions directes. /. 0. n« 434, 23 septembre 1899, p. 3639.
DOUANES ET RÉGIES
Régime douanier de Madagascar. /. 0. n^ 28, 27 septembre 1896, p. 1.
Arrêté du 7 octobre 1896, concernant les droits de douane. /. O. N^3i, 16 octobre
1896, p. 53.
Arrêté du 12 juillet 1897, portant modification au tarif des droits de sortie à
Madagascar. /. 0. n" 120, 30 juillet 1897, p. 690.
Loi du 16 avril 1897, portant application à Madagascar et à ses dépendances du
— 741 —
tarif général des douanes. /. 0. n» i26, 3 août 1897, p. 742. — Voir, sur le
môme objet, loi du 4 avril 1898, /. 0. n» 273, 9 juillet 1898, p. 2122 ;
loi du 5 avril 1898,/. 0. n» 273, 9 juillet 1898, p. 2122; lois du 9
avril 1898, /. 0. n« 273, 9 juilllet 1898, pp. 2122 et 2123.
▲vis du 3 août 1897, relatif aux conséquences de la loi portant application du
tarif général des douanes. /. 0. n<> 126, 3 août 1897, p. 732.
Décret du 28 juillet 1877, portant fixation des exceptions au tarif général des
douanes en ce qui concerne les produits étrangers importés à Madagas-
car. / 0. n* 131, 14 août 1897, p. 789. — Voir, sur le môme objet, décret
du 31 mai 1898, /. 0. n« 257, 4 juin 1898, g. 1942.
Arrêté du 19 septembre 1897, fixant le taril des droits de sortie de divers pro-
duits. /. 0. n» 149, 25 septembre 1897, p. 967.
Arrêté du 1*' décembre 1897, exonérant de droits certains produits destinés aux
administrations de la guerre et de la marine. /. 0. n* 181, 9 décembre
1897, p. 1241
Décret du 25 octobre 1897, portant application aux colonies de divers actes rela-
tifs aux douanes /. 0. n» 250, 26 avril 1898, p. 1353.
Décret du 25 octobre 1893, portant application aux colonies de divers actes réla-'
tifs aux douanes. /. 0. n« 250, 26 avril 1898, p. 1770.
Arrêté du 19 avril 1898, autorisant la douane de Tamatave à recevoir dans ses
magasins certaines marchandises en suspension de droits. /. 0. n*' 242,
30 avril 1898, p. 189. — Voir, sur le même objet, arrêté du 4 avril 1899,
/. 0, n« 388, 8 avril 1899, p. 3199.
Décret du 27 juillet 1898, établissant un entrepôt de douane à Tamatave. /. 0.
n» 309, 1«' octobre 1898, p. 2504.
Décret du 7 février 1899, portant application du tarif minimun[i résultant des
lois des 11 janvier 1892 et 2 février 1899 à certaines marchandises ori-
ginaires de ritalie. /. 0. n« 404, 3 juin 1899, p. 3359.
Arrêté du 23 juin 1899, exonérant des droits de sortie les graisses provenant du
traitement industriel du bétail et distinées aux approvisionnements des
administrations de la guerre, de la marine et des colonies. /. 0. n'' 415,
12 juiUet 1899, p. 3447.
Arrêté du 23 juin 1899, exonérant des droits de sortie les produits provenant du
traitement industriel du bétail et destinés aux approvisionnments de
l'administration des colonies /. 0. n» 415, 12 juillet 1899. p. 3447.
Loi du 1'' février 1899, portant modification des numéros 171 (vins), 84 (raisins
de vendanges et moûts) et 373 •»*» (boissons non dénommées) du tableau
A annexé à la loi de douane du 14 janvier 1892. /, 0. n<» 417, 22 juillet
1899, p. 3464.
Décret du 19 juin 1900, concédant Fentrepôt réel des douanes à la commune de
Tamatave. /. 0 n° 530, 29 août 1900, p. 4688. — Voir sur le même objet,
arrêté du 12 septembre 1902, /. 0. n'» 741, 4 octobre 1902, p. 8927.
Arrêté du 24 septembre 1900, promulguant dans la Colonie la loi et les deux
décrets en date du 17 juillet 1900, modifiant le tarif des douanes relatif
aux cafés, loi et décrets du 17 juillet 1900. /. 0. n^ 530, 29 septembre
1900, p. 4819.
Décret du 1*' juiUet 1900, approuvant la convention passée, le 29^uin 1900, entre
M. le Ministre des colonies et la Compagnie Coloniale de Madagascar,
pour rétablissement et TinstallatioB dun entrepôt des douanes et de
magasins généraux à Tamatave. — Convention du 29 juin 1900. /. 0
n» 551, 10 novembre 1900, p. 4987.
Airêté du 16 janvier 1901, rangeant dans la catégorie des «produits non dénom-
més» les bois vermoulus ne pouvant servir que comme bois à brûler
et les frappant, dès leur sortie de Madagascar, d'un droit de 10 0/0 ad
valorem. J, 0. n» 572, 26 janvier 1901, p. 5313.
Loi du 3 mars 1890, portant établissement d^un droit d'entrée sur le plomb, ses
minerais enrichis et ses dérivés divers./. 0. n<» 596, 24 avril 1904,
p. 5686.
— 742 -
Loi du 28 février 1899, portant modification du tableau A du tarif général de>
douanes (tissus de soie pure). /. 0. n^ 596, 24 avril 1901, p. 5687.
Décret du 19 octobre 1901, accordant l'entrepôt réel des douanes a la comniune
de Diego-Suarez. /. 0. n« 665, 25 décembre 1901, p. 6835.
Arrêté du 10 décembre 1901, promulguant dans la colonie de Madagascar et
Dépendances les lois et décrets portant modification au tarif général
des douanes. /. 0. n« 665, 25 décembre 1901, p. 6836.
Décret du 28 mai 1898, admettant la charcuterie fabriquée et le saindoux origi-
naires des Etats-Unis d'Amérique au bénéfice du tarif minimum. J. O.
n« 665, 25 décembre 1901, p. 6836.
Loi du 10 juillet 1899, fixant le régime douanier du permanganate de potasse.
/. 0. n» 665, 25 décembre 1901, p. 6836.
Loi du 24 février 1900, modifiant le tarif général des douanes (denrées colonîale>
de consommation). /. 0. n° 665, 25 décembre 1901, p. 6836.
Décret du 16 janvier 1901, fixant la taxe légale afférente aux cafés en sacs ou en
balles de jute. /. 0. n» 665, 25 décembre 1901, p. 6839.
Loi du 26 juillet 1901, relative à rétablissement d'une surtaxe sur les fïgiios
d'origine européenne. /. 0. n'» 665, 25 décembre 1901, p. 6840.
Circulaire ministérielle du 26 mai 1902, transmettant le rès^Iement du 30 décem-
bre 1901, relatif à la création d'agences spéciales ae la régie française,
ainsi que la notice concernant Texportation de droit commun. /. O.
n» 723, 30 juillet 1902, p. 7799.
Décret du 5 juin 1903, modifiant le tableau annexé au décret du 28 juillet 1897,
portant fixation des exceptions au tarif général des douanes, en ce qoi
concerne les produits étrangers importés à Madagascar. /. O. n« 823,
1" août 1903, p. 9795.
Loi du 22 février 1902, relative au régime douanier des denrées coloniales. /.O.
n» 841, 3 octobre 1903, p. 10078.
Décret du 22 février 1902, autorisant l'application provisoire du tarif minimum
aux denrées coloniales originaires de certains pays. /. 0. n* 844, 3 oc-
tobre 1903, p. 10078.
Décret du 21 août 1903, déclarant applicables aux colonies françaises les dispo-
sitions du décret du 28 mai 1903, qui a promulgué dans la métropole
la convention de Bruxelles, relative au régime des sucres. /. 0. n» 847,
24 octobre 1903, p. 10160.
Loi du 31 juillet 1903, modifiant le tarif général des douanes (tableau A — droits
d entrée sur les bestiaux et viandes abattues]./. Ô. du 27 avril 1904,
n» 898, p. 10957.
Décret du 16 avril 1904, portant exemption des droits de douane, à l'entrée dans
les colonies françaises autres que la Nouvelle-Calédonie, des produits
originaires des Nouvelles-Hébrides, récoltés ou fabriqués par les éta-
blissements possédés par des Français ou par des sociétés civiles ou
agricoles françaises. /. 0, du 29 juin 1904, n<> 915, p.. 11387.
ÉLEVAGE
Circulaire du 3 novembre 1896, au sujet de la reproduction du bétail. J, O. n*
35, 6 novembre 1896, p. 94. — Voir, sur le même objet, circulaire du
17 mars 1893, /. 0. n» 224, 19 mars 1898, p. 1625.
Arrêté du 22 janvier 1897, portant défense d'abattre les vaches, génisses et bre-
bis sans autorisation. /. 0. n<^ 58, 30 janvier 1897, p. 96.
Arrêté du 12 juillet 1897, portant modification au tarif des droits de sortie snr
les animaux de Tespère bovine à Madagascar. /. 0. n» 120, 20 juillet
1897, p. 690.
Arrêté du 4 septembre 1897, interdisant Texportation des vaches et génisses.
/. 0. n« 142, 9 septembre 1897, p. 893.
Arrêté du 24 mai 1898, interdisant Timportation des animaux vivants de prove-
nance asiatique ou africaine. /. 0. n<> 257, 4 juin 1898, p. 1942.
— 743 —
Gircolaire dif 24 mai i898, relative à Tappiicatioa de Tarrêté interdisant Timpor-
tation des animaux vivants de provenance asiatique ou africaine. /. 0.
n« 257, 4 juin 1898, p. 1942.
Circulaire du 2 décembre 1899, au sujet de Télevage et du commerce des bœufs.
/. 0. n^ 455, 6 décembre 1899, p. 3828. — Voir, sur le môme objet,
erratum du 13 décembre 1899. /. 0. n» 457, 13 décembre 1899, p. 3849.
Décret du 10 août 1900, portant modification au tableau annexé au décret du 28
juillet 1897, modifié par le décret du 31 mai 1898, en ce qui concerne
les droits d'importation sur les chevaux et mulets. /. 0. n» 544, 18 oc-
tobre 1900, p. 4891.
Décret du 19 septembre 1903, interdisant Texportalion des vaches et génisses
hors de la colonie de Madagascar et Dépendances, jusqu'au 31 décem-
bre 1904, /. 0. No 838, 23 septembre 1903, p. 10031.
Décret du 16 décembre 1904, prorogeant jusqu'au 31 décembre 1905 Tinterdic-
tien d'exporter des vaches et génisses hors de la Colonie et mainte-
nant à 15 francs le droit de sortie sur les oœufs. /. 0. N<> 966, du
31 décembre 1904, p. 12163.
ÉMIGRATION ET IMMIÛRATIOM
Décret du 6 mai 1903, réglementant l'émigration indigène. /. 0. n^' 813, 24 juin
1903, p. 9496.
Décret du 6 mai 1903, portant réglementation de l'immigration à Madagascar et
Dépendances. /. 0 n* 813, 24 uiin 1903, p. 9497,
Arrêté du 15 juin 1903, réglementant 1 immigration à Madagascar. /. 0. n«811,
17 juin 1903, p. 9456.
Circulaire du 20 juin 1903, au sujet de l'application du décret du 6 mai 1903, sur
l'émigration des indigènes de Madagascar et Dépendances. /. 0. n'813,
24 juin 1903, p. 9503.
ENREGISTREMENT, DOMAINES ET TIMBRE
Décret du 16 juillet 1897, portant organisation du domaine public à Madagascar.
/. 0. n« 141, 7 septembre 1897, p. 881.
Arrêté du 31 décembre 1897, fixant les droits remplaçant les anciens droits de
chancellerie. /. 0. n* 196, 13 janvier 1898, p. 1371. — Voir, sur le mô-
me objet, circulaire du 21 janvier 1898, /. 0. n« 201, 25 janvier 1898,
p. 1419 ; arrêté et circulaire du 30 avril 1898. /. 0. n'» 245, 7 mai 1898,
p. 1821.
Décret du 5 juillet 1899, fixant les conditions d'expropriation de terrains qui
doivent être compris dans le domaine* public à Madagascar. /. 0 u^ 307,
27 septembre 1898, p. 2481.
Décret du 26 septembre 1902, relatif au domaine public à Madagascar. /. 0. n*
754, 19 novembre 1902, p. 8407. — Voir, sur le même objet, erratum
du 19 novembre 1902, /. 0 n<» 754, 19 novembre 1902, p. 8408.
Arrêté du 23 janvier 1903, fixant les conditions de la location de parcelles de
forêts domaniales en vue de la culture sous bois. J, 0. n^ 774, 31 jan-
vier 1903, p. 8760.
Arrêté du 19 juillet 1904, réduisant les remises allouées aux receveurs de^
domaineâ'chargés d'assurer la vente des terrains communaux, ainsi aue
le recouvrement des prix afférents à ces aliénations» /. 0. du 23 juillet
1904, n» 921, p. 11503.
Rapport et décret du 3 juillet 1904, réglementant le régime des terres domania-
les à Madagascar. /. 0. du 17 août 1904, n» 928, p. 11580.
Arrêté du 10 décembre 1904, portant coordination des droits d'enregistrement,
— 744 —
de timbre et de marchés à percevoir dans la Colonie. /. O. n*» 960, du
10 décembre d904, p. 12049.
Arrêté du 31 décembre 1904, portant réduction des salaires attribués aux con-
servateurs de la p^roprrété foncière et aux greffiers des tribunaun. J. O.
n» 966, du 31 décembre 1904, p. 12169.
FINANCES ET CONTROLE
Décret du 20 novembre 1882, sur le régime financier des colonies. /. O. n<» 192,
4 janvier 1898, p. 1333. — Voir, sur le même objet, décret du 16 niai
1891, /, 0. n* 203, 29 janvier 1898, p. 1433.
FORÊTS
Cirovlaire du 20 janvier 1897, au sujet des concessions de terres contenant des
terrains boisés. /. On<» 58, 30 janvier 1897, p. 97. — Voir, sur le m^me
objet, circulaire du 1«' avril 1897, J. 0. n<» 79, 10 avril 1897, p. 343 ;
instructions du 23 août 1897, /. 0. n° 145, 16 septembre 1897, p. 922.
Décret du 10 février 1900, établissant le régime forestier applicable à la colonie
de Madagascar et Dépendances. /. 0. n» 490, 7 avril 1900, p. 4224. Voir
errata du 14 avril 1900. /. 0. n» 492, 14 avril 1900, p. 4252.
Circulaire du 11 mai 1900, au sujet des conditions d'attribution de^ concessions
forestières. J, 0. n^ 504, 30 mai 1900, p. 4387.
Rote-circulaire du 2 juin 1900, au sujet des demandes de concessions forestières.
J. 0. no 509, 46 juin 1900, p. 4435.
InatructioBs du 31 janvier 1901, adressées aux chefs de province et de district
parcourus par la route et le tracé du chemin de fer de Tananarive à la
côte orientale, au sujet de Tattribution, par voie d*ajudication, des
concessions de terres et de forêts. /. 0. n* 574, 2 février 1901, p. 5343.
Arrêté du 23 ianvier 1903, fixant les conditions de la location de parcelles de fo-
rêts aomaniales en vue de la culture sous bois. /. 0. n* 774, 31 janvier
1903, p. 8760.
HOTELS ET DÉBITS
Arrêté du 5 mai 1896, concernant la réglementation des cafés et débits de bois>
sons. /. 0 n" 8, 8 mai 1896.
Arrêté du 5 mai 1896, concernant les locations d'appartements et les registres
d'hôtels. /. 0. n« 8, 8 mai 1896.
IMPOTS, DROITS ET TAXES
Arrêté du 31 décembre 1897, fixant les droits remplaçant les anciens droits de
chancellerie. /. 0. n*» 196, 13 janvier 1898, p. 1371.
Circulaire
5 novembre 1902, p. §334.
Arrêté du 9 juin 1902, fixant la base de calcul de la taxe des exploitations
aurifères. /. 0. n» 713, 21 juin 1902, p. 7622.
Déoret du 11 janvier 1903, relatif aux taxes de consommation à percevoir à
Madagascar et Dépendances. /. 0. n» 781, 25 février 1903, p. 8879.
Arrêté du 24 février 1903, supprimant les droits de sortie à BlAdagascar et
Dépendances, à IVxception de ceux qui frappent le bétail. /. 0, n*> 781,
25 lévrier 1903, p. 8880.
Circulaire du 11 juin 1903, au sujet de la taxe sur les animaux de Tespèce
bovine. /. 0. n«^ 813, 24 juin 4903, p. 9510.
Circulaire du 25 juin 1903^, au sujet des droits de place sur les marchés. /. 0.
n« 815, !•' juillet 1903, p. 9B44.
- 746 —
Arrêté du 5 octobre 4904, promulguant Tarticle III de la loi du 22 janvier 1872,
concernant les sucres, la statistique commerciale et les allumettes.
/. O. 8 octobre 1904, n* 943, p. 11791.
Rapi^orl et décret du 26 août 1904, relatif aux taxes de consommation à perce-
voir à Madagascar. /. 0. n« 945, 15 octobre 1904, p. 11819.
Arrêté du 28 octobre 1904, sur la contribution des patentes. /. O. n* 952, du 12
novembre 1904, p. 11934.
INDUSTRIE
Décret du 28 octobre 1902, rendant applicable à Madagascar les lois des
5 juillet 1844, 31 mai 1856, 23 mai 1868 et 7 avril 1902, sur les brevets
d'mvention. /. 0. n'763, 20 décembre 1902, p. 8571.
Déeret du 7 mars 1903, réglementant la fabrication de Talcool destiné à être
dénaturé et la dénaturation de Talcool destiné à des usages industriels,
ainsi ^ue la circulation et la vente des produits en provenant. /. 0.
B» 807, 30 mai 1903, p. 9371.
JUSTICE
Décret du 9 juin 1896, organisant la justice à Madagascar. /. 0. n^ 19, 24 juillet 1896.
— Voir, sur le même objet, décret du 12 février 1897, /. O. »• 77,
6 avril 1897, p. 323 ; décret du 25 octobre 1898, /. O, n^ 349,
5 janvier 1899, p. 2855; décret du 24 février 1902, /. 0. n» 697,
23 avril 1902, p. 7363.
Arrêté du 7 septembre 1896, fixant la compétence des cours criminelles de
Madagascar et de ses dépendances pour le jugement des affaires réservées
k ces juridictions. /. 0. n» 26, 11 septembre 1896. — Voir, sur le même
objet, arrêté du 16 février 1899, /. 0. n« 374, 4 mars lg|?9, p. 3079;
arrête du 26 juillet 1903, /. 0. o'' 824,, 5 août 1903, p. 9812.
Arrêté du 9 janvier 1897, fixant les distances servant à calculer les délais de
distance prévus en matière judiciaire. /. 0. n^ 54, 16 janvier 1897, p. 45.
Avrèlé dM 3 mai 1897, fixant le tarif des frais et dépens en matière civile. /. 0.
n® 98i, 18 mai 1897, p. 473. — Voir, sur le même objet, arrêté du
14 mars 1900, /. 0. n» 487, 28 mars 1900, p. 4175 ; arrêté du
17 décembre 1900, /. 0. n^* 564, 26 décembre 1900, p. 5191 ; arrêté du
16 décembre 190^, /. 0. n<» 766, 31 décembre 1902, p. 8627.
Arrêté du 3 mai 1897, concernant les frais de justice criminelle. /. 0. n9 100,
1" juin 1897, p. 527. — Voir, sur le même objet, arrêté du 14 mars 1900,
/. 0. n» 487, 28 mars 1900, p. 4175; arrêté du 17 décembre 1900, /. 0.
B« 564, 26 décembre 1900, p. 5191 ; arrêté du 16 décembre 1902, /. O.
B^" 766, 31 déceq^bre 1901, p. 8627.
Déore^du9janvierl902>rend4nt applicable aux colonies la loi du 5 décembre 1901,
portant adjonction d'un paragraphe à Tarticle 355 du Gode pénal. /. 0.
n*» 691, 29 mars 1902, p. 7263.
Déoret du 8 janvier 1903, modifiant Tarticle 5 de Tordonnance du 26 décembre 1827
et rarticle 6 de Tordonnance du 19 octobre 1828, /. 0. n^ 789,
25 mars 1903, p. 9036.
Déoret du 19 février 1903, rendant applicables dans la Colonie les kûs et décrets
veiatils aux mai:(|ues de laWiques et de commerce. /. 0. q<* 791,
1" avril 1903, p. 9067.
Loi du & août 1890t, sur le casier iediciaireet sur la réhabUitatlon de droit /. (X
n* 804, 20 mai 1903, p. 9304.
Loi du 11 juillet 1900, portant moditication de la loi du 5 août 1899, sur le casier
judiciaire et la réhabiliiaiion de droit. /. (X n« 804, 20 mai 1903, p. 9305.
Décret du 13 février 1898, portant approbation des pénalités prévues par un
arrêté du Gouverneur Général de Madaffascar, fixant les droks de seriîe
dans cette Colonie. /. 0. n"* 830, 16 août 1903, p. 9924.
— 746 —
ÂrrMé du i5 mars 1904, modifiant rarrété du 3 mai 1897, sur les frais de justice
criminelle. /. 0. n» 889, 23 avril 1904, p. 10811.
Loi du 23 décembre 1904, portant qu'aucun paiement ne peut être exigé ni
aucun protêt dressé les 2 Janvier, 15 juillet, 15 août, 2 novembre et
26 décembre, lorsque ces jours tombent un lundi. /. 0. n* 966, du
31 décembre 1904, p. 12163.
LABORATOIRE D'ANALYSES
Arrêté du l*'' octobre 1902, portant règlement du laboratoire de chimie de
Tananarive. /. 0. n» 756, 26 novembre 1902, p. 8443.
OFFICIERS MINISTÉRIELS
Loi du 24 décembre 1897, relative au recouvrement des frais dus aux notaires,
avoués ou huissiers. /. 0. n° 222, 15 mars 1898, p. 1600.
Arrêté du 15 octobre 1903, complétant le tarif des honoraires prévu par l'arrêté
du 2 mai 1897, pour les différents actes du ministère aes notaires. /. 0.
n« 849, 31 octobre 1903, p. 10192.
OPIUM
Circulaire du 5 décembre 1898, au sujet du commerce de Topium. J. 0. n^ 347,
31 décembre 1898, p. 2840.
PATENTES
Arrêté du 9 décembre 1896, relatif à rirapftt des patentes. /. 0. n* 48,
26 décembre 1890, p. 242.
Arrêté du 28 octobre 1898, nxant un droit de patente hors classe de 1.800 francs
par an à payer par les trafiquants d'or. /. 0. n» 328, 17 novembre 1898,
p. 2667. — Voir erratum du 5 décembre 1898, /. 0. n» 342,
20 décembre 1898, p. 3797.
Arrêté du 29 décembre 1896, déterminant la patente à laquelle sont assujettis
les compagnies de navigation ou armateurs dans les ports de Madagascar.
/. 0. n« 463, 3 janvier 1900, p. 3915. — Voir erratum du 18 juin 1902,
/. 0. n« 712, 18 juin 1902, p. 7606.
Arrêté du 31 décembre 1901, fixant le taux des patentes à exiger des compagnies
et entrepreneurs de transports terrestres. /. 0. n» 674, 29 janvier 1902,
p. 6971.
POLICE SANITAIRE MARITIME
Décret du 31 mars 1897, portant règlement de police sanitaire maritime dans les
colonies et pays de protectorat. /. 0. n® 116, 8 juillet 1897, p. 657.—
Voir, sur le môme objet, arrêté du 23 novembre 1897, /. 0. n* 177,
30 novembre 1897, p. 1210; arrêté du 10 juillet 1898, /. 0. n» 290,
18 août 1898, p. 2301.
Arrêté du 28 mai 1898, organisant le service de. la police sanitaire maritime.
/. 0. n« 258, 6 juin 1898, p. 1953.
Circulaire du 15 octobre 1898, au sujet de la police sanitaire maritime. /.O.
n» 325, 10 novembre 1898, p. 2644.
Loi du 3 mars 1822, relative à la police sanitaire. /. 0. n» 335, 3 décembre 1898,
p. 2731.
Décret du 21 juin 1903, portant règlement de police sanitaire des animaux à
Madagascar et Dépendances. /. O. n» 827, 15 août 1903, p. 9863.
POSTES ET TÉLÉGRAPHES
Arrêté du 25 janvier 1897, fixant le poids maximum des paquets de service
expédiés par la poste. /. 0. n« 59, 3 février 1897, p. 106.
-r- 747 —
Arrêté du 5 avril 1897, concernant le service des ma
17 avril 1897, p. 366.
Loi du 4 avril 1898, modifiant le droit à percevoi
Sortant réduction à trois ans du délai de ]
es valeurs de toute nature confiées à la
service. /. 0. n« 349, 5 janvier 1899, p. 285(
Décret du 26 décembre 1898, fixant les taxes à perce'
ordinaires et recommandées à destination oi
ainsi que le prix des livrets d'identité. /
p. 3063.
Arrêté du 6 juin 1899, concernant les franchises post
n«413, 5 juillet 1899, p. 3431. - Voir, s
29 juillet 1899, /. 0. n» 419, 29 juillet
3 mars 1901, /. 0. n» 585, 13 mars
i*' octobre 1903, /. O. n» 842, 7 octobre 1903
Décret du 13 juin 1899, fixant la taxe applicable aux
ablations entre la France et les colonies^
/. 0. n» 428, 2 septembre 1899, p. 3579.
Décret du 21 juin 1899, relatif à l'expédition des h
déclarées avec garantie du montant de la d<
rinde britannique./. 0. n« 470, 27 janvier i
Arrêté du 28 janvier 1900, fixant les droits à percevoi
délivré par le service du trésor pour Text
n» 474, 10 février 1900, p. 4015.
Décret du 29 mai 1902, modifiant le décret du 6 juin
de la reprise du service des mandats-poste er
/. 0. n« 725, 6 août 1902, p. 7827.
Arrêté du 2 octobre 1903, réglementant l'envoi des
par Tintermédiaire des navires non sub
24 octobre 1903, p. 10160.
PROPRIÉTÉ FONCIER
Loi du 27 avril 1896, sur les acquisitions amis
d'immeubles pour Texécution de travaux pul
Arrêté du 4 octobre 1896, sur la propriété foncière. *
p. 17. — Voir, sur le même objet, décret du
7 septembre 1897, p. 881.
Arrêté du 2 novembre 1806, abrogeant et remplaçant h
J. 0. n" 35, 6 novembre 1896, p. 86.
Arrêté du 2 mai 1897, exemptant de tous droits l
relatifs aux arrêtés ou décrets sur la proj
13 mai 1897, p. 458.
Arrêté du 4 novembre <897, portant règlement sur
foncière et les frais d'immatriculation à Mai
en dépendent. /. 0. n« 109, 11 novembre 18i
même objet, arrêté du 28 octobre 1899, /. 0
p. 3783.
RAPATRIEMENTS
Dépêche et lettre ministériellea du 18 juillet 1899, rel
indigents français, comptant moins d'un £
J. O. n*449, 15 novembre d899, p. 3763.
Girenlaire du 23 juin 1900» au sujet des rapatriements
budget du ministère de rintérieur. /. 0. n°
SERVICES ADMINISTRATIFS ET
Lettre ministérielle du 9 décembre 1898, au sujet du
— 7« —
à radmission des cafés coloniaux dans les fournitares de Faniiée. /. 0.
no 556, 21 janvier 1899, p. 2917.
Conditions générales da 11 avril 1901, pour les fournitures de toute espèce à
exécuter en vertu des marchés passés . dans la colonie de Madagascar et
Dépendances pour le compte des services locaux et municipaux. /. 0.
n» 602, 15 mai 1901 (supplément).
SERVICE DES MINES
Loi du 31 Juillet 1896, sur Texploitation de Tor, des métaux précieux et des pierres
précieuses à Madagascar. /. 0. n" 20, 31 juillet 1896. — Voir, sur le
même objet, décision du 3 mai 1897, /. 0. a® 92, 14 mai 1897, p. 460;
arrêté du 9 février 1898, /. 0. n<» 211, 17 février 1898, p. 1506.
Arrêté du 20 septembre 1896, portant ré^ementation à Madagascar des mines
autres que les mines d'or, de métaux précieux et de pierres précieuses.
/. O. n» 30, 9 octobrai897, p. 37. — Voir, sur le même objet. tiécrel dn
20 juillet 1897, /. 0. n« 150, 28 septembre 1897, p. 976; arrêté du
4 janvier 1901, /. O. n« 509, 16 janvier 1901, p. 5268.
Arrêté du 20 septembre 1896, sur Texploitation des métaux précieux et des
f «erres précieuses. /. 0. n« 41, l»*^ décembre 1896, p. 158. — Voir, sur
e même objet, arrêté du 21 janvier 1897, /. 0. n^ 58, 30 janvier i897,
p. 96.
Avifl du 12 novembre 1898, relatif à la déclaration en douane à joindre aux envois
à Textérieur de bijoux fabriqués à Madagascar ou de poudre d'or . /. 0.
n* 326, 12 novembre 1898, p. 2653»
Cironlaire du 11 octobre 1900, relative k la transmission directe au service des
mines des talons des ordres de versement acquittés i>ar les redevables
dans les diverses caisses publiques de la Colonie. /. O. n^ 545,
20 octobre 1900, p. 4913.
Arrêté du 6 décembre 1900, réglementant les travaux de fouilles ou recherches
proprement dites, en terrain réservé pour Tor, les métaux précieux et
Sierres précieuses et fixant les conditions de circulation des produits
e ces travaux, /. 0. n^ 562, 19 décembre 1900, p. 5159.
Déoret du 20 février 4902, portant réglementation de la recherche et de
Texploitation de Tor, des métaux précieux et des pierres précieuses i
Madagascar. /. 0. n« 691, 29 mars 1902, p. 7263.
CSireilairo du 6 mai 1902, au sujet de la perception des droits et taxes minières
fixées par le décret du 20 février 1902. /. 0. n* 706, 28 mai 1902, p. 7509.
Arrêté du 9 juin 1902, réglementant Tutilisation du produit des travaux faits eo
vertu de permis de recherche pour les mines d'or, de métaux précieui
et de pierres précieuses. /. 0. n» 713, 21 juin 1902, p. 7620.
Arrêté du 9 jum 1902, donnant les formes des registres prescrits à tout titulaire
de permis d'exploitation. /. 0. n» 713, 21 juin 1902, p. 7621.
Arrêté du 9 juin 1902, établissant les conditions de circulation de For provenant
d'exploitations régulières. /. O. u** 713, 21 juin 1902^ p. 7622.
Arrêté du 9 juin, 1902, réglementant le commerce de l'or, de^ métaux précieux
et des pierres précieuses. /. 0. n" 713, 21 juin 1902, p. 7622.
Arrêté du 9 juin 1902, réglementant la prospection des mines d'or, de métaux
précieux et de pierres précieuses dans la colonie de Madagascar et
Dépendances. /. 0. n« 713, 21 juin 1902, p: 7925.
Arrêté du 30 janvier 1904, interdisant la recherche des gisements d'or, des
métaux précieux et des pierres précieuses dans une zone de 600 mètres
de part et d'autre de l'axe de la voie ferrée de Tananarive à la côte
orientale. /. 0. n» 878, p. 10635, du 13 février 1904.
Arrêté du 28 décembre 1904, fixant, pour Tannée 1905, le caieul des taxes ad
oatoftfm k percevoir sur les produits des mines d'or, de métaux précieux
et de pierres précieuses. /. 0. n^ 966, du 31 décembre 1904, p. 12165.
i
— 749 —
SERVICE DE SANTÉ
Arrêté du l*** décembre i896, fixant les conditions
J, 0.n«44, 12 décembre 1896, p. 193. — Voire
/. 0. n» 45, 16 décembre 1896, p. 207.
Atîs du 6 février 1897, relatif aux mesures à prendn
chien enragé. /. 0. n» 60, 6 février 1897, p.
SOCIÉTÉS DIVERSES
Arrêté du 25 novembre 1902, promulguant dans \i
Dépendances : 1® le décret du 17 janvier 19(
colonies la loi du \^ avril 1898, sur les so
2* le décret du 6 septembre 1902, déclarant
le § 4 de l'article 20 de la dite loi. /. 0. n» 7S
Loi du i*' avril 1898, relative aux sociétés de seco
3 décembre 1902, p. 8480.
SUBSTANCES EXPLOSIBLES ET I
Loi du il mai 1896, réglementant la fabrication et Ti
Madagascar. /. 0. n<> 10, 22 mai 1896.
Arrêté du 25 mars 1898, rendant obligatoire le dépôt
des poudres et explosifs appartenant à des
7 avril 1898, p. 1693.
TAUX DE L'INTÉRÊT
Arrêté du 2 décembre 1898, fixant Fintérèt d<
20 décembre 1898, p. 2797.
TRAVAIL
Avis du 17 novembre 1896, autorisant les colons à
pénitentiaire, moyennant rétribution. /. 0.
p. 151.
TRAVAUX PUBLICS
Loi du 27 avril 1896, sur les acquisitions ami(
d'immeubles pour Texécution des travaux pu
— Voir, sur le même objet, arrêté du 22 se]
6 octobre 1900, p. 4848.
— 783 —
TABLE ALPHABÉTIQUE
Aas(Past.) 514
AasfM-') 5!4
Abadie 583
Abailea 73 428
Abeille 346
Âbelhauser 18, 83 144
AbémoDti 349
Abillon 349
Abinelle 381
Abraham 349
Abraham (M**) 349
Abraham 460
Abran 183
Abric îH
Abrottsse (D.) 349
Abrousse (Al.) 349
Abrousse (Lu.) :i49
'Abrousse (L.) 349
Achard 406
Achard 97 156
Aché 198
Acnesien • 349
Adam 460
Adavilmart (N.) 349
Adavilmart (Léo.) 349
Adavilmart (L.) 349
Adavilmart (M-) 349
Adavilmart (Zélie) 349
Adélaïde (Oc.) 4:j6
Adélaïde 456
Adelé 470,542 560
Adeline 51
Adeline 78, 84, 142 343
Adeline (M-*) 349
Ader 349
Adier 78 144
Adline 3i2
Admeth 349
Adolphe (Afr. c.)... 116 302
Adolphe (J.) 362
Adolphe (Ed.) 362
Adonis 362
Adrien (M—) 349
Adrien (V»-) 538
Adrienae (S.) 546
Advisse 78, 144 419
Adzer 312
AfTcudakis 422
Agathe 303
Agathe .^03
Agénor 349
Agénor(M— ) 349
Agnès(S.) 547
Agniel 69 118
Agniel(M-) 69 118
Agron 183
Agron 303
Aiakatsika
Aiakatsika
Aiguilhon fUT"').
Ailbert
Aiacatsicas —
Alabéatrice
A agamah
A ard
Aard (M-)
aus 71
Albert
Albert 73, 126
Albert (Gard, rcg ).138
Albert
AlberU 78
Alberty
Albon*
Albrand
Albrecht 301,304
Albv
Alcfde(M— )
Aldorciedtt"-)
Alera
Alers 175
Alexander 238
Alexandre
Alexandre (M.)
Alexandre (J.)
Aiexis-Marie de Rochon
Alexod'Abreu 3
Alfonst
Alfonso d'Albuquerque.
Alfonso de Payva . . .
Alfonso de Sbusa . . .
Alfred (F.)
Alfred (Jean).. 373, 378
Alglave 108
Alice (M-)
Alice (M-;
Alice Thomas (M-*) . . .
Allés 73, 132
Alin (M"'»
Alin (Sec jud.i 83, 154
Alin 78, 84, 142
Alin (Tx p.)
Alin
Alin
Alinval
Alix (Art. col.)
Alix rPol.) 78, 142
Alix..
AUain
Allain (Jules 176
Allain (E.)
Allano 101
Allard
Allard
Allard (Marie)
Allard (Léa)
186
186
346
51
193
346
362
382
382
124
468
455
293
294
142
349
349
18
313
34
362
362
349
183
246
52
340
349
14
4
346
3
2
4
545
383
292
456
456
237
455
349
343
343
99
349
349
349
54
344
434
346
183
185
164
183
319
349
349
Casaneuve 53
Casanova 451
Casanova (Du.) 73 130
Casanova 72, 126 537
Casimir (P.) 331
Casimir (Ju.) 351
Casimir (S.) 256 547
Cassadin 383
Cassaigne 100 162
Cassas 26
Cassegnel 382
Cassou 3i7
Castagna. 367
Caslagoé 64
Castauig 421
Caston (R. P.) 469
Castanet (M— ) 18:)
Casianet 183
Castau 549
Casteix 524
Castel 102, 166 45i
CastcKR. P.) 269 545
Caslel-Dugenet 345, 374.
• 376 382
Castellana 80, 148 418
Castellani (M-^) 73 134
Castellani(C. compt.) 68 122
Casier 81, 148 455
Castets(R. P.) 543 544
Caslex (M-) 82 382
CaslilloD du Perron ... 347
Caslleton 6
Caslrécaso 461
Caslro ^J.) 3iil
Castro (Th.) 351
Castueil (S. S.) 50 61
Catacouzinos 461
Catavcuidis 186
Catier 351
Catisa 363
Catsimatidis (J.) 493
Calsimatidis 222 225
Catsimatidis. . . 490, 491 493
Catteri 351
Catlin .... 262, 269, 270 279
Caubin 351
Caucé 347
Cauche 7
Caujole 59, 84, 86 87
Caunes 84
Caussèquc 543, 545 562
Cautellier 51 283
Cauvet 64
Cauvin 81, 148 268
Cavaillé 71. 128 303
Cavalier 457
Cavasse (S. S.) 52
61 505
Cavéry 538
Cavet 84,454, 456 457
Cavrel 183
Cavrei 100 160
Caycux 405
Cayssalié 543
Cazal (Louis) 183
Cazal(Luc.) 183
-766-
Cazal 101, 164 268
Cazal (FI.) 351
Cazal (S.) 331
Cazalis 347
Cazamayou 56
Cazeaux 549
Cazenave (M»»*) 75
Cazeneuve 312
Cazet (Mr) 183 543
Cazivalios 461
Ca7X)ttc 312
Cécille 23
Célaï(M-) 351
Céleslin 457
Célina (N-j 251
Cellier 52 514
Cerceau 120 409
Cercus 108 408
Cérisola ,. 50
Cernain 351
Cerneaux 316 319
Cerneaux (M—) 31 9
Certier 351
Cerlier (M-) 351
Céruti 71, 130 38!
Cerveaux 457
César (R. P.) 544
César 270
César 247
Césary 419
Chabas 332 347
Chabaud 56
Chabberl 550
Chabeau 118 380
Chabert 427, 429 435
Chabert.. 102, 164, 490 493
Chabrozy 293
Chadenson 99, 162 212
Chafcoulofl'. 415
Chaiilet-Rert 427 435
Chaiiley-Bert 555
Chailliey 99, 160 256
Chair 378
Challemel-Lacour 27
Chamaillé 183
Chambai 183
Chambal 152
Chambaud 36
Champneys 185 246
Chanaron S7
Chandeigne 49
Chandelier S^2 505
Chanson 319
Chantepie (Maur.). 337
345, 346, 347, 374, 376
382 541
Chanussot 347
Chapelain 413
Chapelut (An.) 351
Chapelul 351
Chapert 428 435
Chapin 174
Chaplin 183 195
Chaponnière 294
Chappy 327
Chapuy 62
Ghansse 80, iSô
Cbarbotcl iZè
Charbonnei (Art. coi.j
49, 5(
Chard (M"*)
Chardar
Chardenaux
Chardin
Chardon 6*.;
Charifou
Charilos
Charitos
Chariemagne
Charles
Charles (M—)
Charles (L.)
Charles (V»-)
Charles
Charles (F.)
Charles (X.) lo
Charles lie
Charles (Emile)
Charles-Roux
Charlel 74
Chamey
Chaniiêr
Charpentier
Charreton (M—)
Charson
Charson
Charvet 66
Chasselon ioo
Chassonnaud
Chastanier 183
Chataignet
ChaUi^ 415, 420
Chatard
Château
Châtelain 78, 142
Châtelain (Pos. t.)... 7»
Chalelot
ChalUlon
Chaudet 102, 166
Chaumeil(R. P.) 537
Chaumeny
Chaumié !
Chaumont 203
Chauveau
Chauvin (Is.) 337
Chauvin (M-)
Chavigné
Chazalmartin...97, 154
Chazel 183
Chenardde la Giraudais
347
Chenard de la Gtroday
Chenaud '
Chentall
Chéruv
Chéry*(J.)
Chérv(V.)
Chéry (M.)
Chervalier 190, 195
Chesnav (R. P.) 2S6, 269
Chessé.' 108
Chester (A.-Arthur) . . .
M
t*
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54"
26^
27
Àugey-Dufresse 33
Augier 45T
Auguet 103 166
Auguste (F.) 5*6
Augustin 451
Augustine (S.) 541
Augustine (S.) 541
Aujas no 380
Aujoulat 237, 239 246
Auricoste 43
Autrepas 410
Autret 16,134 381
Ava 362
Avcrscin 81, IW 4Î)5
Avice 16
Avignon 114 231
Avisée ( Ar.) 362
Avisée (Ein.) 362
Avmonier 44
Azema 12, 128 303
Azémar 410
Az(^Tnard 183
Azémarci 202, 205 213
Azibcrt 102
Azor (M»') 538
Azor 538
Azor 362
Babet 73, 132 455
Babou (M—) 362
Babou (Is.) 362
Bara 362
Bacatolat 3H2
Baeehi 410
Baehasse 346
Bachel 350
Bachel (M—) 350
Bachelier (Augusla)... 350
Bachelier <V>-) 3:io
Bachelier (Lucie- 350
Bachellerv fl8
Baculard.'. 120, 182 5fi0
Badie 81 150
Badré 29i
Bagel 350
Baget (M-^ 318 319
Baguant (K.) 285
Baguant fX.) 285
Baguet 3.J
Bahans 452, 456 451
Baillet . . . 345, 346, .560 626
Baillel (M-) 551
Baillv(S. S.) 60,80 421
Baillv (Imp. oft.) 11 140
Bailly (Gard, rég.) . . 138 284
Ballly 183
Baka 4!9
Bakah's 186
Balacoron 362
Balam 362
Balancourt (M—) 350
Balauze 456 451
Balazuc 319
— 785 —
Balbé (M-)
Balbine ( » mélie) . . .
Balbine (Aub.)
Balbine (L.)
Balbine (SI.)
Balbine (Th)
Balflembert
Balisson
Baiisson
Balisson (L.)
Balissou (Léo.)
Balisson
Ballez
Balli
Ballion
Ballisl ,..m),
Balthazan
Bamboiidakis
Bandou
Bang (Chr.) 332, 3
368,
Banouris
Bapli8te fM»-)
Baptiste
Baraka
Barallier
Barat
Barau 3li, ;
Barau
Haraul
Barbarin fCèl)
Barbarin (Mar.)
Barbassat
Barbaza
Barbaza
Barbazan
Barbazan (Dn) .1»,
Barbe (L.)
Barbe (G.)
Barbe (V»«)
Barbe (Sce roin.). . .
Barbe :
Barbe (Er.*
Barbier
Barbier
Barbier
Barbotin
Bardic(*l
Bardon (B. I*.)
Bareau
Barège
Barens
Baretiv
Baretly(M-)
Bareyre n,
Barevl
Bar^ôin... 3i5, 3i6,
Barinrou
Barinier
Barnabi^
Bamier
Barolin
Baron
Baron f AIT. c.^... 11 4.
Baron. 185 551,561,
Baron (M"")
- 76« —
Corteggiani 136 231
Corvisier 73, 126 434
Corvisv 81, 152 492
Cossin(M-') 4:n
Costa 61 118
Cosle 62
Cosle (Pos.t.) 83 14*
Cosli 461
Colard(S. S) 51 (il
Colel 352
Colelle 4t
Cotsoyannis 18(>
Cotsoyannis 18G
Gotsovannis 186
CoUa(R. P.) 531 549
Colle 115, 182, 183, 202
228 556
Couacaud (H) 363
Couacaud (M.) 363
Couclioud 260 210
Couderc 5ii
Coudriel(C compt.)122 411
Coudriet...l6, 134, 419 12i
Coudurier ( Haras) 1 58
Couesnon 190, 195 681
Cougel 199
CouUlard 8
Coulhac de Maz<^rieux 183
Coulhac de Mazérieux
(M"-) 183
Coulon 122 411
Coune 102, 166 454
Counord 136 382
Courau 383
Courbaçon il
Coureau 112 514
Coureau 313
Gourrou 64
Courtadon 19 146
Courlccuisse 64
Courlet 13 128
Courlin (M-* 363
Courtois (M"-) 342 352
Courlois 251
Courville 320
Cousins 562
Coussedière 451
Coustai 420
Couslures 13, 124 455
Coutance 50
Couteau 84 421
Couteau (M-) 42!
Coutures(C. compt.) 100 122
Coutures 175 183
Couturier 98
Covain 102 166
Cox Douglas 490 493
Coyonnas 461
Crancq 190, 191, 195,
198 544
Crave 35
Crébessac 5o
Crémault 118 560
Créinazv 294
Crémazy 352
Crémazy 435
Crémieux
Crenn
Crescenoe 81, 150
Crescent
Crescent
Cresp 72, 126
Gressan
Crest
Crétin '
Creusot 116, 411
Creux
Crevssels (M"")
Crislofari 13, 130
Cristofari
Crislofini
Cristophe Ncwport ...
Croisier
Croll 51
Cros
Crosmier (M-')
Crousse
Crouzet (Mr).. 531, 548
Crozes
Cry salis
Crysalis
Crvsalis
Crysanlhos
Cuchietli 415
Cuggia 136
Cula (D.)
Cula (L.)
Cunat
CunattC.) 403
Cunat (F.)
Cupidon (M"")
Curnier
Curnicr
Currie 115, 185
Curlos Barrabuli (»"•)
Cuvplier (BeniJ
Cuvelier (Gas.)
Cuveron . ,
Cuvier...:
Cuvillier
Cyprien (F.)
Cypricn (J.)
Cvprien(Au.)
Cyrille
Cyryanis
Dabrelon 454
D'Aché ;
Dacres
Dadabhoy
Daffreville
Da Fonseca
Dafrique
Dagnaux
Dagomel
Daguerre
Dabi (M»*)
Dahlc 562
D'Aiguillon
Datais (Léo.)
22
59
505
435
399
284
352
54
183
421
435
341
4.1 M
451
451
6
421
283
50
421
383
562
51
186
186
186
186
422
303
341
341
538
410
410
363
251
294
552
321
352
352
9
584
21
451
451
451
351
493
451
14
23
114
352
4
451
62
11
138
55 i
515
15
460
Dalais(ïda^
Dalais fM.)
DaUis (Lucie)
Dalais /^N— ) 278
Dalais 99, i6i
Dalais (Br.i
Dalais (M.)
Dalancourl. 97, 156, 431
Dalbret
Dalieau 469
Dalmar
Dalmas
Dalphé
Dalphê (M—)
Damien (S.)
Dainisol
Damond-Duniazpl. . . 363.
314, 38-2
Damolte
Damour 419,420
Dainour (M-*}
Damour j 93
Damour 403, 408
Damour (Léo.) 41
Damour (Lu.) 41-
Damour 4=îT
Damour :•»
Dandaleix
Dandouau î ;
Dandrade ii2 Vî
Dandrieu (père) 174 \y
Dandrieu (lîls) 114 is
Dangest '^^'i
Dangesl ;M— )
Dangol (Del.)
Dangol (L.)
Dangol (F.)
Daniel-Lescallier
If
1^"
XI
ri
Xi
« • • • •>*'*•
1*
Daniel ;M»'*) i^.
Daniel ".w
Danon (M"*) i;t.
D'Anselme 294 'H
Dantan 2»"
Dantin (M»«) 2ir,
Dantin (R.P.) 237 'i^
Dantin lùi*
Dautony.. 283, 263, 2r»9 2:<
D'Anthoûard 32 s;
Darche (M-*) !•.»;
Dardant :»"
Dardenne '»'»
D'Argence {Oi
Dargel 12, 13, 126 M J
Darlcs is..
Darmagnac i *.:
Darpenon i'il
Darrac(] 4"»"
Darrigrand ii»i
D'Artnuys Uj
Damtv de Grandpré... 5iii
Darvèze 4i!
Dary (M") r^l
Darzac 52i
Dassonville (M»-) v^i
Dassou ville (H.) r.i
Dassot 35.»
Berthier (Adm. coL) . 106,
230 561
Berthier (Aimé) ..... i 1 0 1 95
Berthier 514
Berthieu 35
Berthnes 251
Berthnes (W^) 251
Berthon 100 162
Berthoux 386
Bertile 351
Bertille (S.) 256 541
BerUa 421
Berlin (M-) 363
Berton(V'-) 319
Bertrand 451
Bertrand 183
Bertrand 52 505
Bertrand ^Dn; 12
Bertrand R. P.).283, 284 548
Bertrandon — 62
Besançon 451
Besançon 498 505
Besset 363
Besson(M-) 551
Besson(Adm. col.). 106,
261 562
Besson (AfT. c). .'....112 224
Best (M-; 363
Béthouart 62
BetUchini 18, 144 391
Bety 13 14
Beiilaygue '55
Beulin 392
Beurard (M—^ 451
Beynet 492
Beyrie 251
Beyzym (R. P.) 269 545
Beaat 250,251 251
Biaka :... 4t9
Blanchi 186
Bianchi (Sce top.)... 91 156
Blanchi 19 146
Bianquis 218
Biard. 11, 142 182
Bibault 215
Biberon 435
Biberon 351
Bicarma 435
Bidalon(ll— ) 382
Bidalon 318 382
Biddlecombre 185
Bidot(M— ) 294
Bieau 51 536
Bielly 351
Bienâinié 34
Biendiné 345
Biendiné 313 382
Biendiné 382 392
Bienvenu-Martin 41
Bielte 514
Bigard 260 210
Bignolti 11 382
BigDOtti (AfT. c.)... 116 343
Bigot 183
Bigot 114, 182 183
Bigot 96 154
Bigot (Txp.) 98
Bigouret 281
Bijoux
Biilamour
Billaud
Bilaud... 443, 452, 456
Billet 381
Billet (E.) 381
Billier
BiUon
Billot
Biltigen
Binao 29, 31
Binger
Bireaud 85, 91
Birkely
Bjelde
Bjelde (M-)
Bjertnes
B.
B
B
B
B
B
B
B
B
B
B
B
B
B
B
0-
11
ertnes (M
ack
ainvilie
ainvilie
air (mis.) 303
air
aison
anc (M—)
anc
lanc
anc (Art. col.)
anchar (F.) 269
anchay
anchay
anquet de la Haye 10,
11
Blava
Blavet
Blavette
Blavette
Bleusez 63
Blévec
Bligny
Blin 269
Blion 114
Bloch
Blondeau (>>•)
Blondeau (M"»)
Blondeau
Blot
Blum 451
Blum —
Bocage (M"")
Bocage
Bocard
Bocard
Bodemer 452, 456
Bodomia
Body (M-)
Bofïochcr :452, 456
Boge (M»*)
Boggio
Bog
164
294
351
451
346
451
391
391
451
2S5
21
183
426
42
311
514
554
554
553
553
140
351
524
no
Bog 10...
Bonle...
Boiffin..
Boileau .
411
492
183
183
51
55
545
514
451
13
303
183
210
346
411
19
36
210
183
43
538
538
538
36
451
31
351
351
521
294
451
363
346
451
246
422
431
321
19
346
321
Boilet.. 51
Boin (S. S.) 59
Boin (Tir. malg.). . . .51 283
Boinet 52 514
Boiramier 451
Boinon 451
Boiron 483
Boissard 314 382
Boisson 122, 453 454
Boisvin 303
Boivin 451
Boiye 53
Bollaerts 114 183
Bolten 421 431
Bommartin 198 213
Bompard 31 119
Boname 382
Bonaparte 16
Bonar 303
Bonhomme (frères) — 316
Bonhomme 83
Bonhotal (M»*) 549
Bonifacio 83 148
Boniscontro 196
Bonn 11,142 182
Bonnaud 110
Bonne 363
Bonneau 451
Bonnefoy 62
Bonnemaison. 421, 431 431
Bonnemaison 415
Bonnemaison 345 346
Bonnemaison 319
Bonnemaison 319
Bonnemaison 101, 114 268
Bonnemaison (Gard.
rég.) 136
Bonnet.... 115, 116, 182 183
Bonnet 309, 311, 331,
345, 346 541
Bonnet 415, 421 542
Bonnet de Lozier...ll 18
Bonneval 108
Bonnot 321
Bonnot 319
Bonroi 351
Bontemps (Adm. col.)
110 380
Bontoux (D.) 451
Bontoux (C.) 451
Bonvalot 245 246
Bony 19 152
Booz (Au.) 351
Booz(Al.) 351
Booz (Ju.) 351
Borbai-Combrel 34
Borchgrevinck 186 552
Borchgrevinck (M—). . . 552
Bordeaux 13,126 455
Bordenave 351
Bordenave (V»-) 351
Bordenave 319
Bordenave 11, 130 381
Borderon 138 284
Bordes (S. vét.) 16,
98, 158 483
— 758 —
Bordes...
Bordes
Bordes (M—)
Bordone
Borcl
BoreKM")
Borelli
Romand
Bory de S* Vincent
Bosc (M—)
Bosc
Boselia
Bosquet tiO, 283
Bosson
Bossu 80, 148
Bosviel ...11, 382, 452
Bosviel
Bosviel 420
Botobe
Bolomilia
Botzen
Bouas
Bouas 397
Boubon
Boucaussaud
Bouché
Boucher
Boucher
Boucher
Bouchot 13, 126
BoudhiafJ.)
Boudhia (Ar.)
Boudiiion 124
Boudoute 84,154
Bouffet
Boug:ainviIle
Bouffuier
Bounaben
Bouil'on
Bouilloud 19
Bouis 71
Boujassy
Bouiassy (M**)
Bou u
Boul
Boulamoi
Boulangé
Boulanger (M*"-)
Boularci
Boulay
Boulineau
Boulincau (M-«)
Bounet
Bouquet 279, 282
Bouquillard
Bouquinel 78
Bourcier (F.) 269
Bourdageîiu
Bourdariat
Bourdel
Bourdel (Tx pub.). . loo
Bourdel (R.)....82, 150
Bourdei-Barbès 82
Bourde! 112
Bourdevat 101, 164
Bourdier 96
73
319
319
4
183
183
319
50
16
195
5.56
284
301
483
451
351
421
301
391
312
345
399
363
469
112
ft* M fc«
aoo
251
382
455
351
351
562
433
44
14
1
62
183
146
126
183
183
346
363
319
51
419
319
451
383
383
59
285
319
142
545
399
113
190
164
409
150
311
256
154
Bourdon (S. S.)
Boureau..ll5, 182, 183,
190, 231, 556
Bourg 301
Bourgeal 70
Bourgeon 103
Bourgeron
Bourges 66
Bourges
Bourgoin. .84, 176, 183
Bourjîoin
Bourjeac
Bournas
Bournel 98
Bournique
Bouroumeau 140
Bourreau (Tir. sén.)... .
Bouiret 101
Bourrillon
Bourval(Post.)..82, 150
Bourval 70
Bouschil
Bousquet (Agric.)69, 118
Bousquet (V")
Boussmgo (V")
Boussiago
Boussot
Boulet
Boulet (Gard. rég.).. 140
Boutillot 346, 469
Boutreux (M—)
Bouts.... 175, 183, 191
Boutleville
Bouvas....
Bouvet 98
Bouviala 99, 164
Bouvié
Bouvier... 78, 142, 433
Bouvier 427
Bouvier
52
5j/
312
120
166
62
114
435
228
346
83
112
160
52
293
52
160
457
382
124
367
531
Bouvier-Gaz (G) 83
(Ch.)... 83
Bouviez
Bouvier-Gaz (Ch).
Bouzigues 208
Bouzon
Bovalot
Boveil 110
Boxelé
Boyer (J.)
Boyer
Boyer *
Boyer 386
Boyer (Vél.)
Boyer (Au.)
Boyer (Fél.)
Boyer (Jos.)
Boyer (Mes.)
Bovcr(Cam.)
Bover (J.)
Bover 281
Boyer 13, 126
Bover (Gard, rég.) 140
Boyer 331, 345
Boyer (R.)
Boyer (Ern.)
Boyer (Am.)
351
351
62
28
284
410
346
199
43
294
162
268
582
434
434
451
146
150
341
213
435
351
468
312
410
410
391
392
351
351
351
351
351
351
351
294
434
469
341
351
.351
351
Boyer (M-*). 4.TI
Boyer (.Ar.)- 431
Boyer (Fer. 4'j1
Bover (Léo.) 451
Bover (G.)... 451
Boyer (El.) 4r.l
Boyer 470
Bover 435
Bover (M—) 435
Bover 456 r>l
Bover de la Giroday
(père) 294
Bover de la Girodar
(rtls) 294
Boyer- Violaine :ii?
Bracadina %fi^
Bracassac 5 4i
Brady is
Bramvide 2!3
Branche f.3
Brandes 5*12
Brandon iTi
Brançier 76, 134 4S*i
Bransiet 80, 1 46 t'ii
Brasnu 78, 442 41S
Braud(R.P) 190 '.\\
Brauneck 211
Brauneck 509 51 4
Bréda (Au.) 35i
Bréda(L.) 351
Bréda 451
Brée 299 303
Brée 303, 306 307
Brégand 524
Bregéras 260 21«
Bré^ère (R. P.) 5 43
Breinond iS3
Bréjardé 116 399
Brémanatou sr.i
Brémond 1S3
Brémond (M-«) 183
Brenans 183
Brenans 3iu
Brenier 347
Bresse (V»«) 435
Breton (Min.).. 101, 164 3Sl
Breton 80, 150 lis
BrévaI(V»») 351
Bréval (Th) 351
Breymann 319
Briat..C 218 22"
Briat(M-) 225
Briat 225
Briault 54S
Brice 51
Bridelange (V»*) 435
Bridoux 29i
Brldoux (V»») 29i
Brigandat 77 120
Briffgs(M»**) 185 551
Briliand 391
Bringard 78, 142 i\}^
Brisemur (S. S.) 52, 6i,
86, 92 50'
Brissac 319
Brissac 483
— 759 —
Bnssac (M"*) 132
Brisse 99, 158 45i
Brtssont 319
Brizard 451
Bron (M—) 43i
Brondeau 118, 195 557
Brossard 99
Brossard 457
Brossard de Corbigny.. 24
Brossetle 319
Brosselte (M—) 3*9
Brot 100, 122 559
Brol(Iinp. off.) 11 140
Brouard 183
Broum 351
Broum 294
Brousse 451
Brousse 48
Brousse 185
Brousse (M-) 185
Brousscau 50
Brown 5U
Brozy 183
Bruaod 52
Bruanlon (M"") 341
Bruchaud 341
BrueUe 183
BrueUe (M"-) 183
Brun 21
Brun (Ju.) 19 152
Brun (Jean) 82 152
Brunat 138 293
Bruncher 316, 317 382
Bruneau 36
Bruneaù 451
Bninel 469 549
Brunel (R. P.) 549
Bruner 50
Brunet 512 514
Brunel (M"-) 351
Brunel (M—) 351
Brunet ;Ja('.)... 82, 148 382
Brunet (Léo.).. . 82, 148 382
Brung 451
Bruno (»>0 382
Bruno 363
Brunox 410
Brunox 32i
Bruosse de Laborde ... 185
Bruosse de Laborde
(M-) 185
Brusque 115, 183 228
Brusseaux 52
Brusl 319
Bruyère 341
Buchan de Calloë 16
Buchard 64
Buchsenr.hulz 246 553
Buckle(M»*) 185 550
Bucquet 341
Buèche 96,156 293
Buhot de Launev.. 313 382
Buhol de Launey (M—). 382
Buisson (M-) 246
Bullen 471
Bungué 351
Buret 12,126 51
Burgal ^M-) 3«
Burgal.....' 318 31
Burgeat .^
Burgheim 41
Bûrher r
Burleau 41
Burv 4.'
Bury 4î
Busme l^
Bussv : 68 VI
Butel 61 11
Butlet 4:^
Button 257, 211 21
Bullon 21
Buyniski 4r
Byfamjée U
Byramjée (M—) 1^
Cabanis 100 K
Cacheux 3]
Cadet 452 4r
Cadet (EL) 3;
Cadet (Fr.) 3;
Cadet îl8 4:
Cadet 4:
Cadet... 4"
Cadet 5)
Cadet (R.P.) 5(
Cadier.... 68, 108, 559 5»
Cadine 3(
Caliuzac 83, 152 5(
Caill 79 i:
Caillai 79 1i
Caillaud 81,146 31
Caion 4:
Calatzis 4i
Calendini 136 2i
Calife 51 Ai
Calinicos 4i
Caliognito 4(
Calisti t
Calli 3::
Calli 3'
Calmels 4'
Calouzavavy (M"*) 4:i
Calrap ' 55
Caltaux 4ï
Caltaux 41
Carnbay 52 5i
Cambon 96 i:i
Cambon (Tx p.) 98 16
Camboué (U. P.). .195,
544 5(i
Cambrézy 2:
Cambropoulos 42
Camille 3(]
Camille (S.; 5î
Camo 83 i::
Camoin 84 1."^
CaraoinlTxp.) 98 iC
Camoin 4.':
Campan "^
— 766-
Bupetil-Thouars i 6
Bupierre 294
Dupin de la Ferriére . . 483
Duplais 18, 142 344
Duponsel 251
Dupont 410
Dupont (V'-) 316
Dupont 83 146
Dupont (Gar. réjf.)- 136 2r»6
Dupont (Gab.) 3î58
Dupont {M"«) 353
Dupont- Vinlour 295
Duport 295
Duportail 364
Duportail 321
Dupouy 19 146
Dupré (P.) 364
Dupré (Ch.) 364
Dupré 24 25
Dupré 411
Dupuis 122
Dupuy (R.) 364
Dupuy (Jean) 364
Dupuy (i.) 364
Dupuv.... 338 364
Dupuy. (R. P.) 231, 256 545
Dupuy(Scejud.i84, 343
353 558
Dupuy (Tir. malg.) 5i
Dupuv (Pos. t.) 19 146
Dupuv 313. 314, 316, 383 391
Dupuy (Iî».)....314, 318 383
Dupuy 538
Duran 345
Duran 140 382
Duran (indus) 115
Durand 436
Durand 420 42i
Durand 301 312
Durand (Pol.)...18, 142 434
Durand (Tx p.) 98
Durand (G. compt.) 118,
433 453
Durand (commis) 1 22
Durand 415
Durand 458
Durbeo. 341
Durbec 414, 420 421
Duret 19 144
Duretde Brie 34
Durgeat 269 210
Du Rhône 295
Durieux 191 195
Duros 213
Duros (M"») 213
Durrieu 140 382
Dursap (F.) 269 545
Dusouchet 228 231
Dussarj^es de Colom-
bier 341
Dusseau 415 483
Dusseau (M"») 483
Dusseau (E.)....; 483
Dussol 115 184
Dussourd 458
Dussurgey 63
DutaufM") 436
D»lau(V»-) 436
Duteil 91, 156 455
Duval 313 392
Duval 345
Duval (M"*) 15, 134 244
Duval 416 483
Duval d'Ailly 20 21
Duvauchelle 1 02 1 64
Duvernav 436
Duvernav (E.) 416 483
Duvcrnay (J.) 416 483
Dvrnes (past.) 469, 410 554
Eambelle 458
Ebeling 383
EberIé(S. S.).... 51, 61 531
Echalier 106
Echaubard 138
Eche 341
Echer 19 152
Eches (F.) 545
Eckman 421, 435 436
Eckman 346
Eclappier 353
Eclappier (M*-) 353
Economidis 493
Edgar 383
Edith (S.) 546
Edkins 301 303
Edmond (Frères) 210
Edmond (Léo.) 364
Edmond (It.) 364
Edmond (Hu.) 364
Edmond (S.) ■ . . . . 541
Edouard (M-*) 364
Edouard (S.) 546
Eganardv 184
Eggly..; 184
Edouard 544
Ehrentrant 38
Einrem 553
Einrem (M*«) 553
Elair 458
Eléfthériadis 493
Eléonore(S.) 546
Elias 321
Elié 101, 164 293
Eliés 538
Eline (M-) 458
Eline 353
ElisafS.) 541
Elisabeth (X.) 456
Elisabeth 458
Elise (Ch.) 364
Elise (Léo.) 364
Elle (Past.) 410
Ellias 461
Elmour 460
Eloi 215
Eloy 138 321
Embary 538
Embry *:
EmeraDcienDe *:•
Emerlin -:
Emery 218 ±-
Emery :•
Emery
Emile t
Emile »
Emilicn 405»
Emilien '^•
Emmanuel . . ^ *-
Emmanuel (S.)
Emmanuel :i
Emmanuel Joseph t
Emmanuelli n ' :
Emonin ^ ... - .
Enauit . ^
EnauU(Th.) : '
Enauit 73, i:î^ * '
Enauit (Em.) ^
Enauit (Lu.}
Enauit (M-) r*
Engelhard. 113, 184, 55" :-'
Enouf i**
Enouf 1"^
Ensa 1*^»
Epardeaux î
Erèbe ^j^'
Erlandsen '•3
Erlandsen 251 * ~
Erlandsen CM--) 2r.i '
Ernest 4>
Ernouf (Ed.) 3^i
Emouf ^CL) 5*1
Ernouf(M«) »»
Emoul (Z.) »l
Ernoul 1!>'
Erthuse 4"«
Erudel 4-*
Escalier des Orres ... 19 U*»
Escande >>
Escande y*'
Esclapon 410
Esclatine (M— ) iiS
Esclatinc 138 ii*^
Escombart i 3
Escudicr *»'
Escure 138 1^
Esnouf >i
EsnouF 353
Espagne ^^
Esparon ^^
Espiègle 3.%3
Espiègle (M-0 353
Espinasse ^^
Esserleau 59
Estèbe (M-) 3il
Estèbe 36, 81, 106, 18â,
551 561
Estèbe (Sf.e. top.). . . 96 i-'^
Estèbe (M"") r<û
Estelle 353
Estève 142 «75
Estève 18*
Eslhéoule 102 1«6
Chevalier 361
Chevalier 35i
Chevalier 195
Chevet 52 503
Chevreau 13
Chevrier 81, 148 284
Chîfoliau 421
Choiseul 13
Choix 300 303
Chomette, 81, 152 455
ChoneUe 457
Chopparl (M—) 451
Chop|>y 39
Chossègro9 5i3
Chot-Plassol 451
Chrétien 538
Chrisliansen fM'»-j..269 553
Chrisliment 191 193
Chrislofini 433
Chrlstos 461
Chrvsanthos 493
Chullia 183
ChuUiat 32î
Clada 420 421
Clain (Reine) 351
Clain (R.) 331
Clain (V.) :i5i
Claln(F.) 331
Clain (H.) 331
Clain (Rose) 331
Clain 344 351
Clain (M—) 331
Clainge 331
Clair 383
Clair(M— ( 383
Clair 363
Clair (V>-).. 363
Clair (S) 5i9
Claisfte.113, 183, 204, 309 312
Clapet 331
Clarendon 23
Clariste 435
Clark 185 532
Clark (M'>* 532
Claude 110 482
Claude 451
Clausse il, 128 381
Claverie 100, 160 492
Clavier. 31
aavier (Sce jud) 84
Clé 413
Clémençon 50
C'émenl 433
Clément.. 316, 371, 378 383
Clément 363
Clément (M-) 332
Clément (C. compt) . . 68 120
Clément (Ens.) 100 132
Clément 281 294
Clémentel 41
Clémentine 332
Clerc 451
Clerc(M-'; 341
Clerc 62
Clerc (C. compt; 68 122
Clerget (M-; 341
Clermont 352
Clermont 383
Clermont : . . 451
Cléveiiot 98 162
Clique 553
Cioarec 524
Cloché 118
Clopon 352
Cloridor 410
Clorintie (M»') 538
Cloles 54
Clouet-d'Orval. . .99, 162 419
Ceux 134
Clovis 363
Clunet 431
Clunet 492
Coader 68,14 120
Gochard 108, 183 230
Cocuet 1
Codéro(M-) 363
Coflinel (M'^-) 113 183
Cojîgia 108 380
Coindard(R. P) 531 549
Coindé 31
Con 320
Colançon 61, 14 112
Coibert 9, 11 180
Coibert 183
Colcanap 32 491
Coles 331
Colette 433
Colette (V") 435
Co ianidis 461
Colin (S. S.) 60
Colin (P.) 35, 180 544
Colin 43
Colin (R. P.) 361
Co'lard 118 411
Coiléas 186
Collet 270
Collier 33
Col>ignoii 514
Collin 451
Collin 228,229 231
Collin 332
Collin (R.) 405
Collinel 183
Collins 269 532
Collomer 341
Collomp (J.) 341
Collomp (M.) 341
Collomp 13, 128 434
CollOt 183
Cologon . (M"") 435
Colof^on 332
Colojçon M«-) 332
Colombel 281 294
Colonna f Dn.) . . .13, 128 433
Golonna(Scejud.)83,134 343
Colonna... 183
Colonna de Giovellina . . 33
Colonna d'Istria 32
Colonna de Leca 431
Comard 33
Comarotakif) 461
Combarel. 451
Combarieu 41
Combe 182
Combes 251
Combes 34 35
Combes (R.P 198 544
Combes 341
Gommes 191, 193 195
Commeyne 183
Comminos 493
Commis 363
Compagnon 106 224
Compérat 106 211
Comlet 198 213
Comly (Mar.) 363
Comty (Mat.) 363
Comty (El.) 363
Comtv (Al.) 363
Comty 410
Conchon 521
Conchon (M»"-). 538
Condamies 543
Condapin : 352
Condenhore 433
Conolly Pakenham 24,
25 28
Conrad 231
Constance 410
Constans (M—) 341
Constans 183 190
Constans 44
Constans (Sec jud.). 84 343
Constant 493
Constant 341 352
Constant 363
Constant (R.) 363
Constant 316 383
Constantich 321
Constantin 461
Constanline (M—) 332
Contant 59
Conte 11 142
Conte * • 451
Contopoulos 200 214
Conty 260
Contv 562
Cope'tte 352
Copelle (M-) 352
Copinot 19, 150 268
Coppilet 435
Corbel 52
Corbet (mis.) 420 541
Cordonnier — 1 00, 1 60 409
Coré 80, 148 468
CoreUi 461
Coridon 183
Corion 303
Cormaho 352
Cornebois 115 183
Cornelis de Houtmao.. 5
Cornet 114 311
Coro 1er 20
Corre 49,52 523
Corréard 183 552
Corros 46i
Cortade. 114
Corte 352
Fleuriot de Langle (Tir.
mal.)
Fleury
Floransan
Florence (M-!
Florens (E.)
Florens (J.)
Florens Orville 184
Florens Orville (ais)...
Florent 403
Florent
Florent
Flori 45
Florin
Focard
Focard
Foed
Folio
Folio 120
Folio
Follet
Folliet
Fonarmes 481
Fonarmes
Fondecave 13, 128
Fongy-v
Fonsegrive
Fontaine (Ara.)
Fontaine (Léo.)
Fontaine (Gas.)
Fontaine (Ph.)
Fontaine (L.) .
Fontaine (L.)
Fontaine (Léo.)
Fontaine (J.)
Fontaine (Alex.)
Fontaine (Aug.)
Fontaine (Alb.)
FonUnié (R.P.). ... 246
Fontcneau
Fonteneau (Jean)
Fontenoy 51
Fontfrevdc
Fonloynont (M— ).. 184
191
Fontoynont ^D').. 38, 74
86, 81, 114, 182, 184
556, 551, 562, 108
Fontovnont (Aff. c.)..
Foreid (M"") 241
Korestier
Forestier
Forestier (Dn.) 11, 130
Forestier (M—)
Forestou
Forgeron
Forget (past.) 213
Forgue 12
Fornier
Forsvth 584
Fort*. 243
Fort 12, 132
Fort 184, 191, 198
Fort
Fort(M-)
Fort
62
458
63
353
185
185
558
184
410
460
545
114
493
260
304
46U
353
453
421
458
54
483
483
434
231
346
353
333
353
353
353
353
353
353
353
353
353
544
53
4
468
108
551
m
112
i>i)à
18
63
38 1
434
33
62
519
126
321
581
246
293
213
295
353
353
~ 768 —
ForKCh.) 353
Fortier 83, 154 343
Fortin (M-) 353
Fortin (Pos. t) 83
Fortin 49 50
Fortineau 548
Fortuné 434 436
Fortuné (Oc.) 458
Fortuné (X.) 458
Foslat (M-) 353
Fostim 353
Foucaud (M—)- * 353
Foucnard(M-) 15 134
Fouchard (Tx p.). . . 99 160
Foucher 541
Fougeroux., 353
Fougeroux ( Aris.) 353
Fougeroux (Eléo.) 353
Fougeroux 51
FouiUoux 320
Fouinant 84 210
Fouque 19 146
Fouquembourg ......... l
Fouquet 1 8
Fourcadier 543
Foureix 50
Fourgs 320
Fournie 122 327
Fournier (Art. col.)... 54
Fournier (Tir. sénés. ) 52 492
Fournier (Adm. col.) 68 106
Fournier (Dom.) 11 124
Foumiol 116
Fourtuné (M—) 353
Fox (L.) 364
Fox Ed.) 364
Fox (M—) 364
Frache 251 J
Fragas 367
Frager 41 5, 152, 458,475
418 480
Fraise 399
Frances<^hetti 60 269
Franceschi 246
Franceschi . . : 237 246
Franceschi 320
Franchin 353
Francisco Barreto 4
François (S.) 546
François (F.) 546
François 421
François fGard rég.) 1 40 303
François (Sce corn.) ... 57
François 54
François (V'-) 353
François (Jés.) 353
François ( Arm.) 353
François de Belleforest. 5
Françoise (J.) 458
Françoise 458
Françoise (M-j 458
Françoise (Ant.) 458
Francou 122 224
Francy 354
Francy (M—) 354
Francy 354
Frandiabokis Slâ ':
Frangopoulos (AnL)... ^
Frangopoulos fAr.) *
Frangopoulos 452 v
Frangopoulos 512 !
Franklin.
Franquelip • *i.
Franquis. +•
Frantz x.
Frapart 174 i*
Frasselo 13,126 ii
Fratani *-■
Fraud (M-) i
Fraud HO :-.
Fraud (M"-) f>
Frazy
Fréby
Frédéric de HouUnaii
Van Gouda •
Frédéric de Jésus *-'
Frederick ♦*
Frédulphe (S.) ^t*
Frénaud 84, i54 r*
French i*
Frénée Se M
Freppél (Mgr.) 29 »
Frèreiean 72 i:*
Freycnet m ♦* ^
Freydier 347 '»►•
Fribourg (Gab.) ss*
Fribour^ (Léo.) S'^i
Friederich 431
Frimeuse 554
Frissard (Aff. c.) .iOh
114 2>
Froelich ïw
Froget *f^
Froideveaux vi
Froment (M»»*) 184 54^
Fromont i>'*
FronUird «84
FrouUn(M-) 3:»»
Frost(M-*) 4a
Fullet 4^0
Fumaroli 174 1S4
Funol(M-) 3:.4
Furcv 334
Furcy (M-) 354
Furcy (Mér.) 354
Furet 114 536
Furst 239 246
Fursy (M-) 514
Futin 136 l^
Gabelle H
Gabet 548
Gabiou 307 312
Gaboriau 420, 421 42i
Gaboriaut 493
Gaboriaut (M-) 493
Gabriel (V'-) 381
Gabriel 4M
- 18» —
Dasté (Sce. Vcl.)54,6i,
«Jl, 158 4ifl
Dauche 63
Dault (M—) 341
Dauphin fW»^*) «T
Dauphin (M-) 451
Dauphin 451
Dauphin (H.) 352
Dauphin (M.) 35â
Dauphin (C. compl.j.i20 4fi8
Dauphin (AIT. c.) 1!6
Dauphin (Th.) 294
Dauphin (M»»). . .76, 134 293
Dauvergne 301 303
Dauvier 102, 166 419
Davance 352
David 52
Dauvîn 112 380
David (C. conipt.)....10 120
David 320
David (Léon.) 338
David(Laxare) 411
David Middletou 6
Daviot 363
Daviot 301 303
Daviot (E.) 303
Davdé (Jeanne; 341
Davdé (Marie) 341
Davvrc 62
De" Aima.. 114 182
DeBalmann 56
De Balmann (M—) 341
Debauge 138
De Bazelaire de Rupier-
re 50
De Beaurogani 11
De Beaurejîard Indus. )
m, 183, 191, 192 495
De Beauregard 405 408
De Beausse 1 9
Debellaire 301 303
De Bcllecombe 15
De Belleseize 64
De Bcrry 11 124
De BerUn 13
Debeuns 120 244
De Biarrolle(Ar.) 341
De Biarrotle (L.) 341
De BiarroUe 316 382
De filenassis de Caulu-
son 83 146
De Boîsvillcrs 341
DeBourdeau d'Audéjrvs 34B
De Busschère 341 558
De Busschère 311 383
De Bussy 15
Decaen -...16 n
Décès (B. P.) 269 545
De Cespédès . . .16, 134 303
De Chalain 260 211
De Champinargou . 8,9 lo
De Chazal (01.) 363
DeChazal fR.) 363
Dec.ler.... 91, 156 344
Declerc 112 399
De Condehore ........ 435
DeCossîgnv 13 13
De Costa . * 251
De Costa 124
De Costa 183
De Cotte 435
Découse 196
Decouzon 198 213
Decrais 21
Dccugis 11, 128 381
De Cugnac 544
Dedieu 11, 142 182
Defaud (M—) 435
Defaud 120
De Faria 4 1 5
De Fayard f.34l 353
De Fle'urimond 11
De Floris 300, 303, 31 2 541
Defoort 52 492
Defoulnav («-»•) 213
Defranchî "i3 128
De Freycinet 30
De Froisard-Broissia. .. 51
Defurnc 19 144
De Ganav 213
De Giovanni 415 483
Degoul 183 228
De Gratteloup 10
De Grauw 98 160
De Groot (.M»') 552
Deguignc 13, 130 45:i
De Guiran 83, 454 115
De Guise.. 61, 118,556 551
Degusscau 213
De Hansy 112 30»j
Dehaut 410
De Hell 22
De Houtman{Fr.) 6
Deiber 11, 126 381
Dcitte 112 302
Dejean de la Balie. ..51 41"
Dejoux 36
De iullien de Villeneu-
ve 10 12Î
DeJuzancourt 108 38t
De Laborderie 110, 411 42(
De Laborderie 541
De la Bourdonnais.... i:
De la Brctesche 10 11
De la Butte 29
De la Chapelle 6:
Delacourt 12(
Delacre 39'
De la Croix U
De Lagarde 18;
Delage 6
Délace (Agr.)...69, 118 38:
Delahaye (J.) 4T
Delahave ..'. 428 431
Delahave 84, 116 18:
De la Hogue 35:
De la Hogue (V^') 3.5:
Delaine 30
De la Meilerave... 1, 8 !
De la Michelleric 32»
De la Michcllerie (C.
compt.) 09, 122 41'
— TTe —
fîcrbtnis ilO
(ierdrel ,....*
Gerhardl
Orhing
(iorîone
(rormain (M.)
4;ormain 443, 456
ilormain 'S. S.)
(lertrudf»
Orûn^er
Ik»r\ais
Ctvrx
r,«'sbort 98
(;«'slin 403
(foUlife (Mariej
r»(*z.
(fhangir
«hijriasso (Pierre)... 338
i;iaroma^''çri 83
(^aromoni 1!, 130
(liboliD 260, 263
r.ibert
Giethlen (Mis.) 256
Gilbert
Gilbert-Piorre Ii8
Giles Rè/Jnion
Gilet 73, 426
Gillc
Giîle
Gilles 52
Gilles
Gillet
Gillis 96, 156
Giniel
Gineslel 78, 142
Gin{(nabert
Giorpi 73, 128, 381
Giorfodis
Cfiortîio 48
Giquel(Fer.)
Giqiiel 364
Giquel
Girard (Al.)
(iirard
Girard (Augj.)
Girard '.
Girard
Girard (Aff. civ.) ...114
Girard fAdiii. col.). .110
Girard *.... 83
Girard.... 299
(Jirardière 307
(iirardi(^re
Girardot .101
Giraud
(iiraud .... *
Giraud
(iiraiid . . ^
Giraud ...114, 313
Giraudel (M™')
Giraudcl (M»-)-
Giraudel..l90,191, 196,
198
Giraudon .............
(;irault (M-»)
Gircsse 110
19"
42
550
458
35 i
4".9
4%8
6i
420
57
436
538
164
410
284
53
364
347
148
381
270
450
.•>4.>
538
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7
4.>a
101
343
482
545
354
231
364
418
493
418
321
562
364
307
312
354
184
354
184
184
491
292
152
303
312
327
158
559
436
3ir)
320
345
196
196
199
403
364
380
GirodfArt. col) 35
Girodon
Girol
Girol M-^
Girousl 303
Giroux
Giroz
Gtvaudan
Givelet R. P.) 269
Givin
Gi\in
Givin (M.)
Givrv
Givry (M-)
Gloajruen
Goa
Gohon (M—)
Gobon
Gobheu
Godard (M»'*).... 76, 134
Godefrov
Godel..'.... 106
Godin
Godin
Godin
Goissaod 96, 156
Goion
Golaz (P.H.).. 339
Golaz \Al)
Goldoni
Gomez d'Abreu
Gonaux
Gonthier (E.)
Gonlhier
Gontier(Dn.>....71, 124
Gonlier ^C. compt.)
Gontran
Gonnyn
Gonzague (S.)
GoDzapie
Gonzalès
Gonzalvès
Gopal
Gore Jones
Gorinjîcr
Gomcl 408
Gosse 13
Gosselin
Got
Gotard Arthus
(iouaux
Goudard 309
Goudard
(ioudot
Goudouneix
Goujîos
Gou"is
Gouion 106
Goujon (M"*)
Goulan (Liid.);
Goidan (L.)
Gouluumès 260, 262, 263
269
Gouraud
I Gourbeil
I Gourbevre
98
347
364
364
346
54
312
213
545
354
320
320
53
421
64
500
354
354
546
483
294
292
44
347
383
212
559
368
368
347
3
184
320
320
381
120
459
270
546
408
516
383
364
26
60
410
14
8
458
6
348
312
348
583
63
400
458
244
246
354
354
270
37
42
20
Gourr .................
Gourdial
Goureanx
GouniUe f M—
GouniUe (M*-/
Goutraud
GoureraeL fOI
Gouvet. -• .-
Gouvn î"
Govm I±2 -
Goy
Goye î-
Goâod
GrafouiUère 174 : •
Graham
Graindorge 415 «_.
Grall 184. 260 z
Gramont 51
Gran ! -
Grand
Grand "• ■•
Grandeman^re -•
Grandidier 25, 535, 562.
575, 576, 577, 583, 584.
585, 587 ^'z
Grandidier 562 >*
Grandin :i -
Grandin i>
Grandjean i73, 174 i^-
GrandmaisoB (M—; i'T
Grandmaisoo 435 *3'
Grandmougia (S. vét)
61, 97, 158,469,470 '^
Grange ?r
Grange 114 S"^*
Granper h'
Granier de Cassagnac. >•
Granl 'U
Granville ; i".
Gratry 173 53?
Grau l«
Graves , 191 l'^
Gravier 1>
Gray w... 5li
Gravon î53^
Graziani 73, 126 4S3
Green (Mis.) 269 53i
Greffeuille 347
Grégoire Digard '
Grégorowicz 138 f^
Grégors m
Grégorv lî*"
Grellet! 13S
Grelot (M-) 436
Greniillet 51 fi^
Grenard(Ein.) 35i
Grenard (H.) 3ôi
Grenier 81, 146 4V)
Grenier 35i
Grenier (M-) 3n*
Grenouilleau 140 I9i
Grossard 5i
Griflilhs (Mis. )..... 196 55>
Grifnths(M-) 196
Grignon 99,160 iU
— 768 -
dier.
Ldier. ••
ieço Lopez de Sequeira
ie{ço Ribero
iélricti (Tir. séneg.). 52
^iétricli
ieudonné (M"*)
ieudonné
ri{çby-Vrillougghby. .28,
29
^'\ipu 120, 433
i>î ion
Dijoux (Léo.)
Oiloux ^Ant.)
D\}oux
Di^oux
Di^oux 434
D\]|Oux (E.)
Dijoux
Ditlac (Marie)
"DUlac (Rose)
Dimier 136
Dimitri
bimilnou
Dimitri Tratolos 193
Dincka (R. P.) 531
Dinnemartin (M.) — >
Dinnemariin ( V»*;
Dinnemartin (Ed.)
Diego Boteiho
Diego Dias
Die^o Femandes Pe-
teira
Diego Soarcz
Di Pasqua
Dirai 67
Dislère
Dismidt (R. P.)
Dissaud
DWsiux
Djénob
Djibar
D^iméris
D|ivadjée Norbav
Doat '....144
Doche 114
Doineile (G.)
Doinelle (Ed.)
Doinelle (M—)
Dolphin
Dombale
Dombalie
Dombaile
Dombalie (M-)
Doraec 84, 116
Doméjean
Domingé 469
Dominique (S.) 269
Dom Louis llalonino de
Matos
Dom Pedro de Masca-
renhas
Domy
Donald
Donzë 100
Doquin ^M-*)
410 Doquin 345
428 Doquin (Gh.)
3 Dor
4 Dorassamv
.51 4 Dorai (S. vét.) .... 61 , 91
195 158
3.52 Doré
546 Dorestand Rioux
Doriand 98
30 Dormov 294
434 Dorr..*.
415 Dorsamy
451 Dorsenil
451 Dorsenil (M"*)
352 Dorsivai
399 Dorval
435 Dorvidal
435 D'Orvoy
410 Dosica
352 Dossat 69
352 Douane (M—)
275 Douane (Ca.)
461 Douane ;Ch.)
461 Douât
196 Doubrère
549 Doucet
363 Douyère
363 Douyère
363 Doytier ... 82, 146, 399
4 Dracit (Iv.)
2 Drack (G.)
Drapier
2 Drège
4 Dreveton 136
196 Drexant
110 Drey
44 Drever(Tx p.) 100
269 Drever 68
547 Dreyfus.. 190,225,228
36 Driez 183, 191
363 Driez •.. 489
363 Drimaracci 120
461 Dropsy
225 Drossm (Fr.)
344 Drossin ('Mar.)
212 Drossin (Ros.)
458 Drouillard 11
458 Drurv
458 Duarle Barbosa
312 Dubard
470 Dubief
458 Duborq *..
436 Dubocq f^l— )
458 Dubois (G^
183 Dubois (G' G>) 45
52 Dubois (S. S.) 60'
470 Dubois (Xfï. c.) 114
546 Dubois ,R. P.) 269
Dubois (M—}
10 Dubois
Dubois (W.)
4 Dubois
352 Dubois (P.)
364 Dubosc 408
164 Dubosc 476
347 Dubosc-Taret (M—) . . .
34
34
40
36
401
6!
31!
151
541
.58!
36
35:
35:
36]
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364
354
5.3»
544
4t€
483
551
-160-
Casaneuve 53
Casanova 451
CasaDOva (Dn.) 73 130
Casanova 72, 126 537
Casimir (P.) 351
Casimir (Ju.) 354
Casimir (S.) 256 5i7
Cassadin 383
Cassaigne 100 162
Cassas 26
Cassegnel 382
Cassou 317
Castagna.. 367
Casla|{nc 6i
Caslautg 421
Castan (R. P.) 469
Castanet (M-*) 183
Cafitanet 183
Castau 5i9
Casleix 524
Caste! 102, 166 454
CasteUR. P.) 269 5(5
Castel-Dugenel345,374.
• 376 382
Castcllana 80, 148 418
Caslellani (M"-) 75 134
GasteUani(G. rompt.) 68 122
Caster 81, 148 455
Castets(R. P.) 543 544
Caslex (M-) 82 382
Castillon du Perron ... 347
Caslleton 6
Castrécaso 461
Castro \J.) 3:»1
Castro (Th.) 351
Castueil (S. S.) 50 61
CatacouyJnos 461
Catavcuidis 186
Catier 351
Catisa 363
Catsimatidis (J.) 493
Catsimatidis 222 225
Catsimatidis. . . 490, 491 493
Catteri 351
Catlin .... 262, 269, 270 279
Caubin 351
Caucé 347
Cauchc 7
Caujole 59, 84, 86 87
Caunes 84
Causséque 543, 545 562
Cautellier 51 283
Cauvet 64
Cauvin 81, 148 268
Cavaillé 71. 128 303
Cavalier 457
Gavasse (S. S.) 52
61 505
Cavéry 538
Cavet 84,454, 456 457
Gavrel 183
Cavrel 100 160
Caycux 405
Gavssalié 545
Gazai (Louis) 183
Ga2al(Luc.) 183
Gazai 101, 164 268
Gazai (Fi.) 351
Gazai (S.) 351
Gazaiis 3i7
Gazamayou. 56
Gazeaux 5(9
Gazenave (M"^) 75
Gazeneuve 312
Gazet(Mr) 183 543
Gazivalios 46i
Gazotte 312
Cécille 23
Gélaï(M-) 351
Gélestm 457
Célina (N-) 251
Cellier 52 514
Cerceau 120 409
Gercus 108 408
Gérisola «. 50
Gernain 351
Cerneaux 316 319
Cerneaux (M—) ai 9
Gertier 351
Gerticr (M-) 351
Géruti 71, 130 381
Cerveaux 4.57
César (R. P.) 544
César 270
César 247
Césary 419
Chabas 332 347
Ghabaud 56
Chabberl 5.50
Ghabeau 118 380
Ghabert 427, 429 435
Chabert.. 102, 164, 490 493
Chabrozy 293
Ghadenson 99, 162 212
Ghafcouloff. 415
Ghaillet-Bert 427 435
Ghailley-Bert 555
Cbailliey 99, 160 256
Chair 378
Ghallemel-Lacour 27
Chamaillé 183
Ghambal 183
Ghambal 152
Ghanibaud 36
Ghampneys 185 246
Ghanaron 37
Ghandeigne 49
Chandelier ^2 505
Chanson 319
Ghantepie (Naur.). 337
345, 346, 347, 374, 376
382 541
Chanussot 347
Chapelain 413
Ghapelut (An.) 351
Chapelul 351
Ghapert 428 435
Ghapin 174
Chaplin 183 195
Ghaponnière 294
Ghappy 327
Chapuy 62
Ghanisse 80, 150 409
Gliarbotel 138 256
Charbonnel (Art. coL)
49, 54 482
Ghard(ll-) 514
Chardar 183
Chardenaux 17
Chardin 294
Chardon 66 108
Gharifou 415
Gharitos 4f>l
Gharitos 483
Gharlemagne 435
Charles 547
Charles (M—) 382
Charles (L.) 363
Charles (V**) 363
Charles 351
Charles (F.) 295
Charles (X.) 19 20
Oharles 110 231
Charles (Emile) 183
Charles-Roux 5:J5
Charlel 74 132
Gharney 183
Charnier 419
Charpentier 55
Gharreton (M"*) 195
Gharson 347
Charson 383
Gharvet 66 110
Ghasselon 100 164
Ghassonnaud 421
Chastanier 183 5.50
Ghataignet 294
Ghatard 415, 4*20 421
Chatord 421
Château 351
Châtelain 78, 142 455
Châtelain (Pos. t.)... 79 150
Chatelot 225
Chatillon 347
Chaudet 102, 166 537
Ghaumeil(R. P.)....537 548
Ghaumeny 327
Ghaumié ! 41
Ghaumont 205 213
Ghauveau 710
Chauvin (Is.) 337 363
Chauvin (M—) 363
Ghavigné 320
Ghazalmarttn...97, 154 418
Chazel 183 549
Ghcnardde la Giraudais
347 363
Chenard de la Giroday 400
Ghenaud 410
Ghenlail 347
Chéruv .55
Ghéry*(J.) 363
GhérvfV.) 363
Chéry (M.) 363
Chervalier 190,195 544
Ghesnav (R. P.) 256, 269 545
Chessé.*^ 108 268
Ghester (A.-Arlhur) ... 27
- 167 .«
Estienne 9
EsUenne Régnault — 9 10
Etard 29t
Etesse 294
Ethève 82, 148, 382 SaS
Elhève (H.) 413 421
Ethève (Ch.^ 458
Ethoublau 353
Etienne (S.) 546
Etienne 515
Etienne il 555
EUcnne 421
Eltori 31
Eudes ; . . . .444, 452 458
Eudor 458
Eudor (M—) 458
Eugène 460
Eugène 469 470
Eugène (F.) 545
Eulamife 461
Eulentin 418
Euphrasie 353
Euphrosine 458
Euslration 500 505
Euzel 408 410
Eva 458
E vangélidis 461
E\ans 185 551
Evans (M—) 185
Evarisse 364
Evarné (M-»0 353
Evaux 282 285
Evenord 353
Evrard 458
Eygonnet 98 162
Fabia (R. P.). . . .283,284 548
Fabiano 321
Fabre(Dn ) 13 130
Fabre (Soe. jud.)84, 154 268
Fabre ( G anf. rég. ) 1 40
Fabre (Mis.) 2.56 545
Fabre 303
Fabre 320
Fabre 458
Fabre de Rieunègre... 458
Fadda 184
Fael (M»«) 353
Facereng (M-) 514
Fanmer 64
Faidherbe 316 383
Fairbaim 185 550
Faïlis 186
Faïlis 186
Faivre 505
Falgueyrelles (R.P.) 195 544
Falque 108 343
Falque (Gard, rég.) 138 4.55
Falret 341
Fanchin (V") 353
Fanchin 353
Fanloni(V'«) 312
Fantou
Fararally
Farcy
Farge
Fargeaud 18,
Kargeot
Fauchard (M—)
Fauchard
Faucher
Faurhère
Faucillon (M-)
Faucompré
Faucon
Fauconnier
Fauquc
Fauque
Faure iR. P.)
Fauret 11,
Fautoc
Fautre
Fautrisot
Fauvergne
Favart:
Fave
Favereau
Favereau (M»«)
Favey
Favien
Favier
Favoulet f *!•»•)
Favre
Favreau
Fayet
Favolle
Fayout 61,
Fays
Fazarelly
Fazincani
Fazio
Fébninel
Fédérici(B)
Fédérici(Er.)
Feilliafé
Fdlicilé (S.)
FtMine
Félix Marie)
Félix (Elis.)
Félix iR. P.)
Félix
Félix (F.'
Fénot
Féraud
Féraud fM"*)
Ff rber
Ferblantier
FerlalU
Fermand (¥*•)
Fermv (Fer/.
Fermy (P.)
Femand
Femandis
Feman Soarez
Fernante
Fernanto
Fernel
ferrand
- 76* —
Cortesgiani 136 231
Corvisier 13, 126 434
Corvisv 81, 152 492
Cossin(M-) 451
CosU 61 118
Cosle 6-^
Cosle(Pos.t.) 83 144
Cosli 461
Colard(S. S) 51 61
Cotel 352
Colelle 4*
Cotsoyannis 18B
Gotsoyannis 186
Colsovannis 186
Coita(R. P.) 531 5i9
Colle 115, 182, 183, 202
228 556
Gouacaud (H ) 363
Couacaud (!tt.) 363
Couchoud 260 210
Couderc 544
CoudrieUC coinpt.)122 411
Coudriet...l6, 134, 419 124
Coudurier ( Haras) 1 58
Couesnon 190, 195 681
Couget 199
Couillard 8
Coulhac de Mazérieux 183
Coulhac de Mazérieux
(M-) 183
Coulon 122 411
Coune 102, 166 454
Coimord 136 382
Courau 383
Courbaçon 1 1
Coureau 112 514
Coureau 313
Courrou 64
Courladon 19 146
Courtccuisse 64
Courlel 13 128
Courtin (M-* 363
Courlois (M"-) 342 352
Courtois 251
Courville 320
Cousins 562
Coussedière 451
CousUi 420
Couslures 13, 124 45:>
Goutance 50
Couteau 84 421
Couteau (M—) 421
Coutures(C. compl.) 100 122
Coutures 115 183
Couturier 98
Covain 102 166
Cox Douglas 490 493
Coyonnas 461
Crancq 190, 191, 195,
198 544
Grave 35
Cr<^hcssac 50
Crêmault 118 500
Crêmazy 294
Crémazy 352
Créniazy 435
Crémieux
Crenn
Crescence 81, 150
Cresccnt
Cresp 12, 126
Gressan
Crest
Crétin '
Creusot 116, 411
Creux
Creyssels (M-')
Crislofari 13, 430
Crislofari
Cristofini
Crislophe Newport . . .
Croisier
Croll 51
Gros
Crosmier (M"*)
Crousse
Crouzet (Mp).. 531, 548
Crozes
Crysalis
Crysalis
Cr\ salis
Crysanlhos
Cuchietti 415
Cuggia 136
%iUl<l ^U>J •.•••••••••••
Gua (L.)
Cunal
CunatiC.) 403
Gunat(F.)
Cupidon (M—)
Curnier
Curnier
Curric 115, 185
Curtos Barrabuti (M—)
Cuvelicr (Boni.;
Cuvelier (Gasi)
Cuveron . ,
Cuvillier
Cyprien(F.)
Cyprien (J)
Gvprien(Au.)
Cyrille.......
Gyryanis
Dabrelon 454
D'Aché
Dacros
Dadabhoy
Daffre ville
Da Fonseca
Dafrique
Dagnaux
Dagoniel •
Daguerro
Dabi (M"-)
Dahie 562
DWiguillon
Datais (Léo.)
22
59
505
435
399
284
332
54
183
421
435
3n
455
451
451
6
421
283
50
421
383
562
51
186
186
186
186
422
303
341
341
538
410
410
303
251
294
552
321
352
352
9
584
21
451
451
451
351
493
451
14
23
114
352
4
451
62
11
138
554
515
15
460
Dalais(Ida) 285
Dalais fM.) 285
Dalais (Lucie) 285
Dalais TM"*) 218 285
Dalais 99, 162 344
Dalais (Br.) 460
Dalais (M.) 460
Dalancourt. 91, 156, 434 455
Dalbret 363
Dalleau 469 410
Dalmar 352
Dalmas 42
Dalphê 3G3
Dalphé (M-) 363
Damien (S.) 541
Dainisol 434
Damond-Duniazel. . .363,
314, 382 383
Damotle 49
Damour 419,420 421
Damour (M—) 352
Damour 193 195
Damour 403, 408 410
Damour (Léo.) 410
Damour (Lu.) 410
Damour 451
Damour 514
Dandaleix .55
Dandouau 134
Dandrade 122 381
Dandrieu (père) 114 183
Dandrieu itils) 114 183
Dangest 352
Dangcst ;M—) 352
Dangol (DcL). 352
Dangol (L.) 352
Dangol (F.) 352
Daniel-Lescallier 16
Daniel (M"*) 183
Daniel 541
Danon (M"«) 246
D Anselme 294 542
Dantan 241
Dantin (M-) 246
Dantin (R.P.) 231 544
Dantin 460
Dautonv. . 233, 263, 269 210
D'Anlhôuard 32 33
Darche (M-) !9l
Dardant 53
Dardcnne 30
D'Argcnce 102
Dargct 72,13, 126 514
Dartes 183
Darmagnac 451
Darpenon 451
Darracq 451
Darrigrand 246
D'Arthuys 112
Darutv àe Grandprô. . . 562
Darvèze 421
Dary (M-) 352
Darzac 524
Dassonville (M-') 352
Dassonville (H.) 352
Dassot 352
Grigoon. 421 48S
GiiDet <lnf. col.) 62
GrilUai (S. S.) 52 86
Grillo 582
Grimaud 354
Grimaud 332 354
Grimaud 184
Grimaud 344 354
Grimault 287, 288 294
Grise. ^ 108, 267 268
Grison 73,126 409
Gri veau 62
GroLard 347
Groléas. 175, 184 228
GroUeau 347
Grondein 81, 148 302
GroDdin 436
Grondin (M-) 458
Grondin. 383
Grondin (Léo) 354
Grondin tJos.) 354
Grondin (An.) 354
Grondin (Luc) 354
Grondin (Char.) 354
Grondin (Juli.) 354
Grondin (Laur.) 354
Grondin (JuL) 354
Grondin (Léo.).. 97, 156
311 455
Grondin (iules) . . . < . 96 156
Gros(R. P.) 545
Gros 352
Gros (NéK.)....74, 173,
176,. 182, 184, 190 191
Gros ...269, 270 219
Gros (Léo) 352
Gro.«jean 51 345
Groslambert ..434, 435 436
Groslard 459
Grosos 619
Grosperrin 175 184
Grosset.. 312
Grosset (V^e, 354
Grosset (Mf) 410
Gros- Yeux (M»-) 364
Gros-Yeux (Mar.) 364
Gros-Yeux [Ceci 364
Gros-Yeux (Léo.) 364
Groth 437
Grouhel . 53
Groult 347 549
Grubl){M>'«) :..185 532
Gruber 71, 130 381
Gruchet 354
Gnichel (M-) 354
Gruchet 410
Gruel 80, 150 409
Grulles.(M»-> 186
Gnimiaux 73, 132 434
Gruss 45, 48 636
Guédès 106 562
Gueit 184 246
Guelou 73 455
Guenaud (M—) 196
Guenon 459
Gucnol.... 52 .513
- TH —
Guénot aoi
Guerchet. (S. S.) 60,90 269
Guerif.de Launay. ... 37
GuériD 84, 154 417
Guerrini 140
Gucsné 348
Gueyinard (Léo.) 354
Gueymard (Mar.) 353
Gueyinard ..,403,408 410
Geylon 347 559
Gu'glielnii 347
Guichard 459
Guichard 312
Guichard 347 559
Guichard (F.) 410
Guichard (G.) 410
Guichard 422
Guichard (M-) 436
Guichon. 62
Guidon 459
Guilbol 347
GuilCOt 456 459
Guilhot de Lagarde ... 538
Guillaume (M»*) 435
Guillaume (Tx p.) 99
160 344
Guillaume (G. compt.)98 120
Guillaume Dufresne ... 12
Guillaum Le Teslu 4
Guillaume IV 21
Guiilaumet 62
Guillemart (M-) 246
Guillerauet 320
Guillet 36
Guillet (Tir. malg.) 62
Guilliod 158
Guilliot 71,130 455
Guilliot 73 130
Guillonl fM»»«) 436
Guillot 400
Guillol (M—; 364
Guillot 52 514
Guilmain 354
Guimber (M-) 538
Guimber (Del.) 538
Guimber(M"-). 538
Guimbrelière 459
Guine Lépine 383
Guinet(H).« 410
Guinet 405, 408 410
Guinet(Rd) 408 410
Guinot 347
Guinot 491
Guiraud 62
Guiraud 63
Guiraut 348
Guitou 110 466
Guizot 22
Guldberg 584
Gustamont (Aug) 354
Gustamont (Mar.) 354
Gustamont (Jos.). 354
GusUve 100 164
Guvader 63
Guyard 174 184
Guvard (M-) 184
Guy moud du Coudray . 12
Guyon (Tx pub.). 98
Guyon ( Adm. coL) . . 45
106 562
Haag 186 257
Hache 354
Hackenberger. . 82,148 514
Haeckel 96, 156 344
Haegelé 196,198 213
Hagen 270 271
Haille 269
Haille.(M-) 269
Halder 320
Haller 186
Hallot 173, 182, 184, 190
542 556
Halvorson 55S 554
Halvorson (M*»*) 553
Hamgo 354
Hamon (M"*) 354
Hamonière , . 320
Hamonière 327
Hang-Ho 354
Hanning 257
Hanotaux 32 33
Hansen 368
Haoust 437
Haran 79 150
Hardea. 184
Hardelet 294
Hardy.... 355
Hardy dePierrcbourg. 37
Hare (M««') 269
Harisson. 490
Harms 186
Harms 270 271
Harmide 458
Harmide 355
Harrel(M— ) 185
Harrel(M».') 185
Hartelet I8i
Harter 184 271
HartGr(M-«) 184
Hartina 355
Hartmann... 30
Hartmann (Tir. mal.).. 62
Hartmann '. 21 8 225
Hase 309 313
Haskett 410
Haline S64
Halon N... 320
Haury 344 348
Hausswirtcb 348
Haut.. 184
Hautefort. 303
Haviland.... 551
Hayes 98, 162 182
Havert 458
Hébert 136
Hébert 301 303
Hécamp a78 383
Hécamp (M-) 383
— 764-
De Marans
Demarez
Demarez
Demarsy.., 45
Demassieux
De Maudave
De Mazariu
Démétrius
Démétrius
Demilriou
De Mole
De MondeverKiie 9
De Montarna!
De Moutaubon
Demorlière 106
De MuQ
Denage 434
Denamiel
Denis
Denis
Denis (C. comp.) 70
Denis (Mis.) i96
Denis (M»*)
Denis (P.) 409
Denis (V»«)
Denis
Denis (M»-)
Denis (V")..-
Denis 533
Denis (S) 544
Dénivelle 538
Dennemont 120
Dennemonl
Dennis (P.)
Dennis (F.)
De Pardaillan
De Peich H4
De Pélacot 49
Depérel
De Peretli
De Perindorce
De Peytes de Montca-
brier
De Poliffnac
De Pontchartrain
De Praslin
Déprez
Dérand (A.)
Dérand (C.)
De Rëgnauld
Dereilia
Derfla/Aug.)
Derfla(M— )
Dertla (Noé.)
Dériaz(M"")
Déricourt
De Rignv
Dérivièrè ....378
Dcrmenonville
De RobiUard (fils)
DeRobillard (Père)....
De Rocca-Serra. . 71, 74
124 381
De Rolland 344,434
Derost
De Rostang
21
183
257
108
542
14
9
515
493
461
18
10
470
9
468
28
435
352
352
352
120
545
196
548
410
435
435
435
538
546
554
536
541
552
552
13
536
62
582
1.54
294
63
20
12
14
303
457
457
64
352
352
352
352
549
352
21
383
57
.312
312
556
435
347
62
Deroux
De Ruilié
Derunffs
Derville
Derviilers
Desabaye
De Saint-Laurent
De Saint-Quentin. . . 70
124
Désarniénien
De Saune (Ms^) 185
Desautels
Desbiods
Desbrosses 72
Des Canitllc
Descarpentries. . 96, 156
Descarrega. . . 183, 198
199
Deschamps (Rns.)...74
132, 556
Deschamps (M">*)
Deschanei
Deschaux
Deschaux 489, 490
Descotte (M-»-)
Descottes 120
Descreux
Désestal
De Sevin
Desforges-Boucher
Desfossés
Dcsfossez. . . ,
Desfougères (Agr.). 70
Deshayes
Deshayes (L.)
Deshayes (Jo.)
Deshayes
Deshaves
Deshayes (Pol.) 78, 84
144
Deshayes
Deshommes
Desjardins (Eva)
Desjardins 282
Desiardins (Berthe)
Desiardins. .. 307, 312
Desiardins (M"")
Desiardins
Deslandes (Agr.) 69
Deslignières
Deslov(P.) 427,429
Desloy (R.) 427
Desmartins
Desmidt
De Solages
De Souiîlac
D*Espagnac
Despayrous
Despayrous *
Desperles
Despérous
Despëroux
Des Perrichon
Des Perriers
Despinasse
D*Esplanel8
386
493
338
63
470
54
33
418
37
543
470
363
126
352
269
213
562
183
44
457
493
435
319
294
352
232
13
538
470
118
470
457
457
62
457
417
417
352
285
285
285
345
352
363
116
327
435
435
7
545
21
16
410
559
542
294
347
295
538
8
457
320
D'Esplanels (W^)
Despouys. . 78, 142, 344
Desraux 77
Desrivières
Desrosiers
Desrosiers
Desrosiers 378
Destainges
Dcstigny J36
Destoup 50
De Suffren
Desvantes
Desvaux de Marigny . . .
Desventes ' ...
De Ténermont
De Torcy .33
De Toulouse
De Trentinian (M—) . . .
De Trentinian .
DétrieuA
De Vauboulon
Devaux (Ens.) 74
Devaux 68, 86, 120
Devaux
Devé
Devèze 77
Devigne
Devijle
De Villecourt 429
Deville de Sardelys 299,
303
De Villèle 112
De Villèle (R. P.).. 269
De Villèle(R.P.) 191,543
De Villemandy
De Villeneuve
De Villeneuve Lacolette
ifcviicrnc •••••«•••«••«
Devy (Dr.). . . 76, 85, 91
Dcwatre
D'Hautman de ViUers. .
D'Hautman de Villers..
D'Hautman de Villers
(An.)
D'Hautman de Villers
(AI.)
D'Hautman de Villers
(Ch.)
D^Haulman de Villers
(Gas.)
D'Herbez de la Tour. . .
Diagne.... 71, 126, 381
Dian Ravellon Manor. . .
Diaz
Dibart de la Ville-Ta-
net 136
Dibart de la Ville-Ta-
net
Di Bella
Dibowski
Didelot 84,152
Didelot (Adm. col.) ...
Didelot 347
Didier
Didier (M-)
419
559
140
400
387
352
383
470
483
492
15
410
183
392
285
34
12
557
49
544
12
132
711
457
64
140
457
106
435
345
536
514
545
294
293
186
53
136
302
24
363
363
363
363
363
863
54
558
7
544
537
475
544
43
454
110
560
352
352
I iV
Imtiaus (M-) 421
InapaJia 37
Inard 80, 148 319
Inard (Y*-) 355
Ineerii 11, 130 381
Indis 355
Indry 365
Infante 303
Infante 344
Infante 458
Inné 514
lo vanovitch 460
Irënée (F.) 269 545
Iribe 99,160 451
Irmance 458
lsat)elte (S.) 547
Isaert 239,242 246
Isambert 355
lsaml>ert (Fr.) 355
Isberg 368 541
Isîque 545
Isnard 57
Isnard (Ach.) 355
Isnard (Alp.) 355
Isnard (M—) 355
Issaly 399
Istralîs 321
Islria (Dn.). 73
Istria (C. compt.) 122
Itafsethe (M»-). 186
Ilev (M-) 348
Itey . . .300, 301, 339,348 626
llouse (M-) 355
Itoulse fV.) 355
lloulse (Jos.) 355
Iturri 543
Ivard : 355
Ivard (M-) 355
[woDbull 514
Izanne 458
Izanthay Izabo 186
a-
Jacob (Inf. col) 50
Jacob 21
Jacobo 71 128
Jacobsen 186
lacquemont 327
Jacques de la Hure. 10 11
Jacquier (Adm. col.) 68 110
Jacquin (Art. col) 53
Jacquin 41
Jacquinot 84, 176 181
Jac(|uot 37
Jadart .. 51
Jaeglé (A^c.) ..69, 118 381
Jail 140 224
Jakobsen 269, 553 562
iakobsen (M-O 553
Jalat 62
Jarabut 237 246
Jame 482
James Hastie . . 17, 18 19
Jamet 365
Jamin 295
amme 544
ammes 136 469
ammes (Mis.) 232
amond 53
an 184
aniaud 51
anitschek 322
auson 52
anssen 114
anvier de la Motte... 51
aquemin 80,.. 148 418
aquet 101 160
anllol 348
arretoul(M-) 174 181
arrige , 542
arva 355
asmin 458
asmin (Luc.) 355
asmin (Cl.) 355
asmin (Ed.) 355
atop 470
aubert 116
aubin 470
auffret ....77, 142, 182 709
auffret (Gard, rég.) 138 231
auffret 434, 435 436
aulent 73, 128 418
auneau (S. S.) 60 456
aussan * 184
aussaud 533
aussaud 469 470
aussaume (Em. ) . 470
aussaume (Gas.) 470
ayère 353
eampierre-Giraud 175
can (S.) 546
canfF.) 545 546
can (R. P.) 543
ean (F.) 537 548
ean 400
ean (Art. col.) 55
ean(Tx. p.) 101 160
ean 256
ean-Baptiste (S.). . . 269 546
ean-Baptiste 320
ean-Baptiste 458
ean-Bart 458
eancler 541
ean de Saint-Thomas 5
ean II de Portugal ... 2
ean Garces 7
ean-Jacques j(L.) 355
ean- Jacques (M.) 355
ean Hugues de Linschot 5
ean-Louis 287 295
ean-Louis 301
ean-Louis (V.) 304
ean-Louis (F.) 304
canne (S.).... 537, 547 549
eanney 83 148
eannot 373, 378 383
eannot (M— ) 383
eanot (R.) 383
ean-René 18
ean-René 669
ean-Rézimon 7
Jeanson 50
Jeanson 415, 420, 421 422
Jeansopoulos 493
Jeaugot 320
Jcgat 71, 128 381
Jégu 196
Jégu(M»*; 196
Jenkins 493
Jenny 533 539
Jénot 52
Jénot 300, 303 345
Jensenius 269 553
Jcnsenius (M—) ... 269 553
JersUdt (Past.) 524 554
Jerstadt (M-') 554
Jeudy 184
Jcunehomme 422
Jeux 52 505
Joachim 514
Joël 256,545, 546
Johnson (M-) 552
Johnson. 269 552
Johnson( Past.) 247 552
Johnson 34
Johnston 461
Joligeon 77 140
Joly (Aff. c.) 116
Joly 184
Jonas 355
Joneau 320
Joneau (M-) 320
Jones 18 19
Jones 185
Joncs Nelville 493
Jonin(M-j 355
Jorgensen (Past.) ... 186 552
Jorgensen 186 552
Jorgine (M»»*) 554
Joseph (S.) 547
Joseph (F.) 545
Joseph (S.) 544 546
Joseph (S.). . . . 537, 546 549
Joseph 468
Joseph 460
Joseph 418
Joseph 80,150 256
Joséphine 355
Joseph-Marie (S.) 547
Joseph - Vincent-Van
Den-Heuven 283 285
Jcslain 355
Joson 279 285
Josse 415 422
Josse(M-) 355
Josserand 327
Jottras 492
Jouannetaud 52
Jouau 421
Jouchoux 84 154
Jouen 24
Jouen 458
Joulia(M-) 348
Jourda(M-) 348
Jourda 348
Jourdan. 96,156 256
Jourdan.; 320
-766-
tiupelil-Thouars 16
Dupierre 29i
Dupin de la Ferriére . . *83
Duplais 18, 142 344
Duponsel 251
Dupont 410
Dupont (V*«) 316
Dupont 83 146
Dupont (Gar. rég.)- 136 2r)6
Dupont (Gab.) 353
Dupont (M"*) 353
Dupont-Vintour 295
Duport 295
Duportail 364
Duportail 321
Dupouy 19 146
Dupré (P.) 364
Dupré (Ch.) 364
Dupré 24 25
Dupré 411
Dupuis 122
Dupuy (R.) 364
DupuY (Jean) 364
Dupuy (J.) 364
Dupuy.... 338 364
Dupuy. (R. P.) 231, 256 545
Dupuv(Scejud.i84, 343
353 558
Dupuy (Tir. malg.) 51
Dupuy (Pos. t.) 19 1 46
Dupuy 313, 314, 316, 383 391
Dupuy (lî».)....314, 318 383
Dupuy 538
Duran 345
Duran 140 382
Duran (indus) 115
Durand 436
Durand 420 421
Durand 301 312
Durand (Pol.)...18, 142 434
Durand (Tx p.) 98
Durand (G. compt.) 118,
433 453
Durand (commis) 1 22
Durand 415
Durand 458
Durbec 341
Durbec 414, 420 421
Duret 19 li4
Duret de Brie 34
Durgeat 269 210
Du Rhône 295
Durieux 191 195
Duros 213
Duros (M««) 213
Durrieu 140 382
Dursap (F.) 269 545
Dusourhet 228 231
Dussargncs de Colom-
bier 341
Dusseau 415 483
Dusseau (M—) 483
Dusseau (E.)..... 483
Dussol 115 184
Dussourd 458
Dussurgey 63
DuUu (!*••) 436
Dutau(V") 436
Duteil 91, 156 455
Duval 313 392
Duval 345
Duval (M»-) 15, 134 244
Duval 416 483
Duval d'Ailly 20 21
Duvaiichelle 1 02 1 64
Duvernav 436
Duvernay (E.> 416 483
Duvemay (J.) 416 483
Dyrnes (past.) 469, 410 554
Eambelle 458
Ebellng 383
Eberlé (S. S.).... 51, 61 531
Echaiier 106
Echaubard 138
Eche 341
Echer 19 152
Eches (F.) 545
Eckman 421, 435 436
Eckraan 346
Eclappier 353
Eclappier (M"-«) 353
Ef onomidis 493
Edgar 383
Edith (S.) 546
Edkins 301 303
Edmond (Frères) 210
Edmond (Léo.) 364
Edmond (It.) 364
Edmond (Hu.) 364
Edmond (S.) •.... 541
Edouard (M—) 364
Edouard (S) 546
Eganardv 184
Eggly...' 184
Edouard 544
Ehrentrant 38
Einrem 553
EInrem (M—) 553
Elair 458
Eléflhériadis 493
Eléonore (S.) 546
Elias 321
Elié 101, 164 293
Elles 538
Eline (M-) 458
Eline 353
EIisa(S.) 541
Elisabeth (X.) 456
Elisabeth 458
EIisé(Ch.) 3H4
Elise ]Léo.) 364
Elle (Past.) 410
Ellias 461
Elmour 460
Eloi 215
Eloy 138 321
Embary 538
Embry
Emerancienne
Emerlin
Emery 218
Emery
Emery
Emig'
Emile
Emi e
Emilien 408
Kmilien
Emmanuel.. %
Emmanuel (S.)
Emmanuel
Emmanuel Joseph
Emnianuelli 11
Emonin ....
Enault
Enaull (Th.)
Enault 13, 132
Enault (Em.)
Enault (Lu.)
Enault (M-)
Engelhard. 113, 184, 551
Enouf
Enouf
Ensa
Epardoaux
Erèbe
Erlandsen
Erlandsen 251
Erlandsen fM-)....251
Ernest
Emouf (Ed.)
Ernouf (Cl.)
Emouf (M")
Emoul (Z.)
Emoul
Erthuse
Enidel
Escalier desOrres...19
Escandc
Escande
Esclapon
Esclatine (M—)
Esclaline 138
Escombart
Escudicr
Escure 138
Esnouf
Esnouf
Espagne
fisparon
Espiègle
Espiègle (M—)
Espinasse
Esserteau
Estèbe (M-)
Estèbe 36, 81, 106, 182,
rj;
Estèbe (Sf.e. top.). . . 96
hsteoe \n ^) ..........
Estelle
Estève 112
Eslève
Esttiéouic 102
303
436
42i
22.5
184
35
524
295
410
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245
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195
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353
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59
an
561
156
551
353
215
184
166
— 775 —
.alane (M~) 365
^alanne ; 356
..alleniaiici 78, 144 456
LallemaTii . . : 458
Laiune 53
Luinani 356
l-anianivie 321
Lamarre 54
Lamaze 184
L.ama7.erolle 99, 160 311
Lamaztère 108 195
Lambëris. 461
V.axïvbert 509 514
Lambert 469, 470 471
Lambert 356
l^ambert 307 312
Lambert 458
Lambert 399
Lambert (Tir. sén.j 51
Lambert 23,24 25
Lambert (Gard, rég.) 140 245
Lambert 184
Lambert-Gimey 97, 156 418
Lame 458
Lameyère 356
Lamîable 51
Lamolie 33
Lamort (S. S.) 69
Lamy. 112 319
Lancaster 5
Landais 53
Laaderoin 76, 134 454
Landeroin (M—) 76, 134 454
Laneuville 356
Lanfranchi 320
Langelier 118,344 348
Langelier 383
Laugeron 294
Langlois 295
Langlois 452 456
Lan^lois 619
Lanicr A27
Lanier 175, 184 228
Lansac (Aug.) 356
Lansac (Ant.) 356
Lantz 96 156
Lapaiud 108 182
Lapassade 75, 132 268
Lapassade (M—) 75, 132 268
Lapérouse 356
Lapierre 356
Uplaine 410
Laplaine 356
Laplanche (M—) 383
Laportc 312
Laporte 108 275
l-Aporte 213
Laporte 327
Uquerbe 35
Uraya(F.) 269 545
Lareîne .• 460
Laréservée <Rod.) ..... 365
Larésepvëe (Ed.)..?... 365
Laréservée (Yv.) 365
Laréservée (EL) . i 365
Laréservée (L.) 365
Laréservée
Largev 84,454,456
Larguîer 97, 156
Larguier (C. compl }. . .
Larmée .136
Laroche 34, 731
Laroque 374, 376
Laroque 339, 345, 356,
556
Laroque
Larose
Larose-Marga
Larose
Larozi..
Larras
Larrouy 31
Larseu (M"*)
Larue
Lascagne (M-*)
Lasère 100
Lasère
Lasne(R. P.) 284
Lasocki 84, 154
Lassalle
Lassaire 81, 146
Lassaire (Très.) 103, 166
Lassavane
Lasseline
Lasserre (Pos. T.)
Lasserre (S. S.)
Lasserre (Com. CoL) . . .
Lasl 582
Latapie 405
Latapie (M**)
Lalapie (D.)
Latapie (Ar.)
Lalapie (Al.)
Latour
Laubé 174, 175
Laudié 415, 420
Lauga 420
Laugelot
Lauhay 72, 128
Lauratet 45
Laiiralel(Adr.)287, 294
Laurencia
Laurent
Laurent (Jos.)
Laurent (Get.)
Laurent (M*"-)
Laurent (L.)
Laurent (Mar.)
Laurent (M"*)
Laurent
Laurent (V**)
Laurent.. 307
Laurent (Haras)
Laurent 52
Laurent (S. S.) 60
Laurent (Dn.)... 71, 128
Lauret
Laurelte 420
Laurier (Jeanne)
Laurier (Virg.)
Laurier (Jul.)
Laussier
29
45
22
12
4()
73
38
55
18
32
29
35i
36,
6
3:
55:
36,
351
16
18
541
45
111
261
261
36i
2
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4:;
3
3
3
3
3
3
1
4
3
3
4
3
3
3
1
Fleuriot de Langle (Tir.
mal.)
Fleury
Floransan
Florence (M-»)
Florens (E.)
Florens (/.)
Florens Orville 184
Florens Orville (Dis)...
Florent 403
Florent
Florent
Flori 45
Florin
Focard
Focard
Foed
Folio
Folio 120
Folio
Follet
Folliet
Foiiarmes 481
Fonamies
Fondecave 13, 128
S;ongy..,.
Fonsegnve
Fontaine (Am.)
Fontaine (Léo.)
Fontaine (Gas.)
Fontaine (Ph.)
Fontaine (L.)
Fontaine (L.)
Fontaine (Léo.)
Fontaine (J.)
Fontaine (Alex.)
Fontaine (Aug.)
Fontaine (Alb.)
Fontanié (R.P.). ... 246
Fonteneau
Fontcneau (Jean)
Fontenoy 51
Fontfrevdc
Fontoynont (M—). . 184
191
Fontoynont ^D').. 38, 14
86, 87, 114, 182, 184
556, 551, 562, 108
Fontoynont (Aff. c.)..
Foreid(M-) 241
Corestier
Forestier
Forestier (Dn.) 11, 130
Forestier (M"»)
Forestou
Forgeron
Forget (past.) 213
Foi^ue 12
Fomier
Forsvlh 584
Fort*. 245
Forl 12, 132
Fort 184, 191, 198
Fort
Forl(M-)
Fort
62
458
63
353
185
185
558
184
410
460
545
114
493
260
304
46U
353
453
421
458
54
483
483
434
231
346
353
353
.333
353
353
353
353
353
353
353
353
544
53
4
468
108
551
111
112
?• f «1
18
63
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434
33
62
549
126
321
581
246
293
213
295
353
353
~ 768 —
Fort(Ch.) 353
Fortier 83, 154 343
Fortin (M-) 353
Fortin (Pos. t.) 83
Fortin 49 50
Fortineau 548
Fortuné 434 436
Fortuné (Oc.) 458
Fortuné (X.) 458
Fostat(M-) 353
Fostim 353
Foucaud (M—) 353
Foucnard(M— ) 73 134
Fouchard (Tx p.). . . 99 160
Foucher 541
Fougeroux., 353
Fougeroux ( Aris.) 353
Fougeroux ( Eléo.) 353
Fougeroux 51
Fouilioux 320
Fouinant 84 210
Fouque 19 146
Fouquembourg l
Fouquet 1 8
Fourcadier 543
Foureix 50
Fourgs 320
Fournie 122 321
Fournier (Art. col.)... 54
Fournier (Tir. sénés ) 52 492
Fournier (Adm. col.) 68 106
Fournier (Dom.) 11 124
Foumiol 116
Fourtuné (M—) 333
Fox (L.) 364
Fox Ed.) 364
Fox (M—) 364
Frache 251
Fragas 361
Frager 415, 452, 458,415
418 480
Fraise 399
Francesclietti 60 269
Franceschi 246
Franceschi . . : 231 246
Franceschi 320
Franchin 353
Francisco Barreto 4
François (SJ 546
François (F.) 546
François 421
François ("Gard rég. ) 1 40 303
François (Sce com.) ... 51
François 54
François (V) 353
François (Jés.) 353
François ( Arm.} 353
François de Belleforest . 5
Françoise (J .) 458
Françoise 458
Françoise (M—j 458
Françoise (Aul.) 458
Francou 122 224
Francy 354
Francy (M—) 354
Francy 354
Frandiabokis 51S 515
Frangopoulos (Ant)... 461
Frangopoulos (Ar.) 46 i
Frangopoulos 452 461
Frangopoulos 512 51 5
FranKlin 16
Franquelin 421
Franquis.* 458
Frantz 353
Frapart 114 184
Frasseto 13, 126 418
Fratoni 421
Fraud (M-) 246
Fraud 110 244
Fraud (M»-) 246
Fravsse 4,'>8
Frazy 51
Fréby 54
Frédéric de Houtman
Van Gouda \. 6
Frédéric de Jésus 420
Frederick 460
Frédulphe (S.) 546
Frénaud 84, 454 458
French 185
Frénée 38 51
Freppél (Mgr.) 29 30
FrèreJean 12 126
Freycnet 114 468
Frevdier 341 545
Friliourg (Gab.) 354
Fribour^ (Léo.) 354
Friedench 437
Frimeuse 354
Frissard (AflT. c.).101,
114 236
Froelich 368
Froget 460
Froideveaux 562
Froment (M"*) 184 549
Fromont 458
Frontard 184
Frontin (M—) 354
Fr08t(M-) 422
Fullet 410
Fumaroli 114 181
Funol(M-) 354
Furcv 354
Furcy (M—) 334
Furcy (Mer.) 334
Furet 114 536
Furst 239 246
Fursy(ll-) 514
Fulin 136 193
Gabelle 41
Gabet 348
Gabiou 301 312
Gaboriau 420, 421 422
Gaboriaut 493
Gaboriaut (M-) 493
Gabriel (V^-) 381
Gabriel 400
- T77 —
Lin 458
Lînard 199
Undo 269 553
Lindo (M—) 269 553
Lindor 365
Lingi 321
Lingris 186
Linguinou 17,142 182
Linstead (M-) 383
Lioneton 114, 453 456
Lioni 356
Lionis 461
Lionnet 321
Lionnet (M-) 3il
Lioleau(ïi-) 356
Lipparher 422
Lisador (G.) 312
Lisador (M.) 312
Liziard 458
Llech (M—) 76, 132 303
LIech 76, 132 303
Llondres — 471
Lloyd 493
Lobbedcz (M»*) 184 199
Lobez 45,48 560
Lobo de Sousa 4
Locamus 429, 435 436
Logerais (Sce. San.) 60,
86 456
Logerot 422
Loiseau 348
Loiscau (P.) 318
Lokc 3.j6
Loken (M— ^ 247 553
Loliger 79 150
L'Olive 539
L'Olivier 99. 162 344
Lolliot 185
Lombard 458
Lombardin 184 196
Lombardo 321
Long 184
Long 57
liOnguefossc 96 158
Longuemart 67 112
Longuet (M—) 348
Lono 237
Loord 365
Lope2(Ed..) 5
Lord 185 551
Lorenzi 321
Lorenzoni 71 124
Loret 348
Loretle 356
Lormeil 7
Lossy 320
Lota 70, 124, 381 556
loubel 41
Loubier 174 184
Louédin 106 454
Louis (Em.) 356
Louis 35
Louis fP.) 257
Louis 312
Louis (M-) 356
Louis (F.) 356
36^
53-
28:
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1(
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32(
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12
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295
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45Î
13
2i:
21 :
Louis
Louise (S.)
Louise Jourdain (S.). . .
Louis-Philippe 20
Louis Xlir
Louis XIV 7
Louis XV 13, 14
Louisin (F.)
Lousin (G.)
Louisin (H.;
Louisy
Louit'(Com.)
Louiton 80, 148
Loumeau
Loumcau
Loumeau
Louque-Olivry (¥»•)
Louser
Lousier(J.) 299
Lousier (A.) 299
Lousserl 70
Louvari...l74, 176, 184
Louveau..l84, 190, 192,
196
Louveau (M"*) 184
Louvei
Louvcl 77
Louys (Alf.)
Louvs(L. H.).. 198, 199
Louys. 72, 126,184, 198,
199. 213 30;
Louys (H. E.) 2i:
Lowen Richard 18
Lowinsky (J.) 35(
Lowinsky (Gas.) 35i
Lowinsky (M—) 35
Lovens(GuiI.;....,.264 27
Lozère 386, 388 39!
Lozier-Bouvet 1
Lucas 83, 154 34!
Lucas rSce top.) 96, 158 2'f
Lucciani 97, 156 48:
Lucciardi 35 3'
Lucchini 47^
Luccioni 138 4.",;
Lucet 341
Luciani 80, 152 53"
Luciani 32(
Lucie (M-) 35"
Lucien 59 12i
Lucien 35'
Lucien (Pos. t.) 71
Lucos 35"
Lucrèce (M*V 3:i'
Lûdemann 28;
Ludès 122 27;
Ludovico diVarthema. :
Luis Fernandez de Vas-
concellos l
LuisFigucira :
Lurat 29
Lutschman 427 43'
Lyaulcy 3'
Lynam(M-«) 36-
Lynch 18*
— 770 -
Gerbinis 110
(îcrdrcl /
(îorhardt
(iorhing
(iérione
Germain (M,)
Germain 443, 456
Germain (S. S.)....
Gerlnide
Geriinjçer
Gervais
Gerv
Gesberl 98
Geslin 403
Gelllife (Marie)
VfOA
Ghangir
Ghigiasso (Pierre)... 338
(Jiacomag^i 83
Gacomoni 71, 130
Gibelin 260, 263
Gibert
Giethlen (Mis.) 256
Gilbert
Gilberl-Pierrc 118
(îiles Rczimon
Gilet 73, 126
Gille
Gille
Gilles 52
Gillel
Gillis 96, 156
Gimel
Ginestet 78, 142
Gingnabert —
Giorgi 73, 128, 381
Giorgidis
Giorgio 48
Giquel (Fer.)
Giqiiel 364
Gi<iuel
Girard (AL).
Girard
Girard (Aug.)
Girard !
Girard
Girard (Aff. civ.) ...114
Girard ^Adm. col.). .110
Girard 83
Girard 299
Girardière 307
Girardi(^re
(;irardol .101
Giraud
(iiraud
Giraud
Giraud..^..
Giraud ...114, 343
Giraudol (M™*)
Giraudel (M"')
Giraudel.. 190,191, 196,
198
Giraudon . . <
Girault <M~»)
Gircssc 110
195
42
550
458
35 i
459
458
62
420
57
436
538
164
410
284
53
364
347
148
381
270
459
545
538
268
7
455
101
343
482
545
354
231
36i
418
493
418
321
562
364
397
312
,354
184
354
184
184
491
292
152
303
312
327
158
559
436
345
320
345
196
196
199
403
364
380
Girod (Art. col) .55
Girodon
Girot
Girot(M-)
Girousl 303
Giroux
Giroz
Givaudan
GiveleKR. P.) 269
Givin
Givin
Givin (M.)
Givry
Givry (M-)
Gloagijen..
Goa
Gobon (M—)
Gobon
Gobrieu
Godard (M»"). ••.'7^ 134
Godefroy — ;
TfOdel 106
Godin
Godin
Godin i
Goissaud 96, 156
Goion
Golaz (P.H.).. 339
Golaz (Al.)
Goldoni
Gomez d' Abreu
Gonaux
Gonlhier(E.)
Gonthier
Gontier (Dn.>....71, 124
Gontier (C. compt.)
Gonlran
Gonnyn
Gonzague (S.)
Gonzapue
Gonzalès
Gonzalvès
Gopal
Gorc Jones
Goringer
Gornel 408
Gosse 13
Gosselin
Got
Gotard Arthus
Gouaux
Goudard 309
Goudard
(ioudol
Goudouneix
(iougos«
Go u pi s
Gou
Gou
(]ou
(;i)u
106
on
on (M«'«)
an (Lud.)
an (L.)
Gouloumès 260, 262, 263
269
Gouraud
(îourbeil
Gourbevrc
98
347
364
364
346
54
312
213
545
354
320
320
53
421
64
500
354
354
546
483
294
292
44
347
383
212
559
368
368
347
3
184
320
320
381
120
459
270
546
408
546
383
364
26
60
410
14
8
458
6
348
312
348
583
63
400
458
244
246
354
354
270
37
42
20
Goure 257
Gourdial 354
Goureaux 413
Gourville (M—) 451»
GourviUe (M"*) 436
Goutraud 320
Gouvernel lOi 160
Gouvet.; 422
Gouyn 279
Govin 122 268
Gov 301
Goye 186
Goizi 184
Graflf 114
Grafouiïlère 174 184
Graham 514
Graindorge 415 422
Grall 184,260 270
Gramont 51 5.%
Gran 1%
Grand 34
Grand 544
Grandcmange 293
Grandidier 25, 555, 562,
575,576,577,583,584,
585, 587 652
Grandidier 562 585
Grandin 354
Grandin 420
Grandjean 173, 174 184
Grandmaison (!!••) — 437
Grandmaison 435 436
Grandmougin (S. vét.)
61,97,158,469,470 560
Grange..... 347
Grange 114 399
Granger 347
Granier de Gassaguac. 56
Grant 514
Granville ;...... 27
Gratry. 173 533
Grau 193
Graves , 191 196
Gravier 136
Grav 514
Gravon 538
Graziani 73, 126 483
Green (Mis.) 269 552
Greffeuille 347
Grégoire Oigard 7
Grêgorowicz 138 256
Grégors 18;>
Grégory 19i>
Grellel 138
Grelot (M-) 436
Gremillet 51 536
Grenard(Em.) 354
Grenard(H.) 354
Grenier 81, 146 45.-»
Grenier 354
Grenier (M-) 354
Grenouilleau 140 19^.
Grossard 5-i
GrinUh$(Mi9.) 196 55:!
Griffiths (M-) I9i'.
Grignon 99,160 344
i i^ —
atVln ^M**)
artin
artin î(eharles)
arlm (Past.)
artin (H.)
larliii (J.)
\arl\neau 102
farlin-Escande — —
dartînet
larlinet (V.)
lartînez — ........ 120
Harlino .....: 114
^arlingal
Martin-%akaria 90
Martv (M—)
îlarly (R. P.) 283,285
Marlvi
Marvïllet
Mary (L.) 307
Masse . . .*. 85
Massé 184, 190, 191
Massé (M"*) 76, 134
Massé...
Masseihi 99, 160
Massîkati
massm
Masson 53
Masson (Tir. matg.)...
Massot
Matelief de Jonge
Mathey ;
Malhey
Mathiaux .......^,156
Mathieu 7.475,482
Mathieu 346
Mathieu 307
Mathieu ..112
Mathiide (S.) 269
Malte ;..; *..
Mattei
Mattel (Dn.) ....71, 128
Mallhey
Matthey (M—)
Maubernard
Maudrïn
Mauduit(L.)
.Mauduit(V«)
Mauduit
Maugcard 49
Maunié ..456
Maunier. 452, 456, 459
Maurein 80
Jlaurei
Maurci
Maurel
Maurel(M— )
Maurer 82, 146
Mauri
Maurice
Maurice
Mauro
Mauroy
MaurrasCS.S.).. 54, 61
Maury 99, 162
Mauvilain ....• 51
Mavia..; 116
421
422
542
549
294
294
166
198
295
295
482
292
245
365
348
549
321
62
312
92
237
256
383
344
337
471
311
51
422
6
98
186
382
483
428
312
454
546
422
36
381
185
185
98
357
357
357
357
62
459
542
146
422
320
184
228
382
365
320
459
538
86
344
536
Ma\'inta...387, 388, 391
Mavinta
Max de Thian
Maxance (Vie.)
Maxancc (Mar.)
Maxance (Lou.)
Maximin(M-)
May
Mayaudon
Maycr
Mayer (M«)
Maver (Al.)
Mayer (Val.)
Mayer (Osv.)
Mayol
Mazeau
MazJD
Ma/oué 403
Méda 196
Médan..r
Médéa
Médise (Fr.)
Médise (V.).
Médise (M-)
Mogrot(M-)
Méhé
Meiffren...:...191, 193
Meinard 114
Mclachrinidrs. ..... .490
Mélanion
Mélidor
Meiing
Mélis
Melius
Mellerand de Villard ...
Melobosis
Mellior(M«)
Mcllzeins 528
Ménétrier (Fer)
Ménétrier (P.)
Mcngin
Mengin
Menichini
Mépoint 79
Mépoint
Mépoint
Méralot
Mérault (V»«)
Mérault (ily.)
Mérault (J.)
Méray 41
Mercator
Mercet
Mercher 434,433
Mcrcher (P.)
Mercher (T.)
Mercier (Dom.).
Mercier (Art. col.)
Mercier
Mercier (lïrf. col.)
Mercier (Gard, rég.) . 138
Méridien
Mérier
Mcrignant 112, 343
Merifiac (M-). •••••• ••
454 I Merillat;
392
378
524
357
557
337
357
348
122
422
365
357
357
363
320
374
50
410
544
52
357
357
337
357
357
459
196
380
493
337
365
552
312
366
410
459
357
538
357
357
51
348
461
i.no
439
483
357
337
337
357
42
5
542
436
436
436
124
53
34
52
293
439
53
345
358
344
Merinac(Ch.) 358
Werlandé 71, 130 361
Merle. . . : 365
Merle ....81, 144, 293
Meriin(M-«) 358
Merlo 79 130
Merlou 41
Mersanne. 346, 426, 429,
434, 435 436
Mersanne (M*»*) 436
Merviel ..: 100 164
Merville 459
Méry (M»»-).:.... 366
Mesiger 6
Mcsley 439
Mestayer 710 711
Mctaxas 471
Métis '. 186
Métis 186
Mettey(M«'«) ..269 550
Metzinger 33
Meuli 307 312
Meunier 49 559
Meunier .^ 294
Meunier 366
Meuret..: 78, 144 456
Heutonidis 422
Mével 320
Meyer 26 27
Mcyer (Pol.) 77, 84, 144 176
Meyer 184
Mever. 410
Meyrou(M**) 75 134
Mezger 285
Miaka 410
Miaka 391
Mialhe 83, 148 382
Miaoulis .* 461
Michat 415 422
Micliaud 54
Michaux 34
Michaux (corn. col.).. 57 456
Michat ....97 136
Michel (R.P.) 543
Michel 472
M ichel (com. col.) 57
Michel 54
Michel (Mar.) 64
Michel 358
Michelet 358
Michelin 608
Michelot ...57 436
Middleton 24
Mignard 71,124 434
Mignolet 383
Mijnot 422
Mikopoulos 472
Mianetti 186
Milette
Mihac
Mi lus
Mi ius
Milasseau
MiUedge 196
Milledge (M— ^ 196
Millet.... 62
387
213
293
304
^2
Hécart 68 120
Hécart 184
Hèche 175, 184 186
Hegelbacher 50
Heu 241,242 246
HeimbecK 241 552
Heitjen 320
Heitz 541
Héline 538
Héliot 458
Helluy 436
Héloise 184
Hennig 285
Henri 213
Henri Hesse d'Orgeret 11
Henri le Navigateur — 2
Henri 111 5
Henriet 54
Henrielte (S.) 256 641
Hcnrion 18, 142 344
Henriot (Mis.) 469 549
Henrique 493
Henrique (Th.) 458
Henrique (Gas.) 458
Henry 54
Henry (S.) 541
Henry Middleton 6
Héraude ' 355
Héraude (M-) 355
Herbault. . . . . 451, 456 458
Herbert 541
Hercher 421, 435 436
Hermann 562
Hermann 458
Hermann 422
Hermann 355
Hermann (M-) 354
Hermant 422
Hermant 320
Hermass 355
Hermel 190 196
Hcrmode 410
Hermont 320
Hérofild 364
Hervé(S.S.) 64
Hervé 54
Hervé (M-) 355
Hervé (Elie) 355
Hervé (Sam.) 355
Hervé (Al.) 458
Hervé (S. M.) 458
Hesling 106
Heymann 122 283
Hcysch 62
Hiard(R. P.)...283, 284 548
Hibon 132
Hibon (M-) 134
Hibon 303
Hilarion (Ren.) ,.. 365
Hilarion (N.) 355
Hilarion (Fer.) 364
Hilarion (Lu.) 365
Hildebrandt 26,515 583
Hiler 355
Billion 11, 142 311
HinchlifTedftU")........ 552
— 77» —
Hinzelin 50
Hirch 410
Hirraanse 410
Hirschbrunner 295
His(Ad.) 538
His (Ar.) 538
His (Léo.) 539
His (Em.) 539
Hivemaud 14 134
Hivernaud ;M-) 15 132
Hoareau - Desruisseaux
(Lucie) 436
Hoareau - Desruisseaux
(Nelly.) 436
Hoareau - Desruisseaux
100, 160 434
Hoareau - Dcsruisscaux
421 436
Hoareau 344
Hoareau (G. compt.) 68,
15 122
Hoareau (Àgric.)69. 118 381
Hoareau (Pos. t.) ...... . 1 50
Hoareau 312
Hoareau (N.) 355
Hoareau (L.) 356
Hoareau (An.) 355
Hoareau (M.) 355
Hoareau (Th.) 355
Hoareau (Lua.) 365
Hoareau (Ber.) 355
Hoareau (Gam.) 355
Hoareau (Rap.) 355
Hoareau (L.) 355
Hoareau (J.) 355
Hoareau (Se.) 355
Hoareau (Em. .) 355
Hoareau (Mas.) 355
Hoareau (Sim.) 355
Hoareau ( Virg.) 355
Hoareau (Al.) 355
Hoareau (Mar.) 355
Hoareau 410
Hoareau 410
Hoareau 413
Hoareau 419 422
Hoareau 422
Hoareau 422
Hoareau (M-) 434
Hoareau 436
Hoareau (Em.) 436
Hoareau IL.) 458
Hoareau (Au.) 458
Hoareau (M—) 458
Hoareau (F.) 544
Hochard 355
Hodghisi 185
Hodnefield 553
Hodoul(^A.) 304
Hodoul(G.) 304
Hodoul(S.) 304
Hoffmann 96, 156 212
Hoflinann 113,115 190
Hoguet rM-) 348
Holden 493
Holste 251
Hoistein 231
Holtz 452
Honoré 12,124 465
Honorius(F.; 269 548
Honsi 512
Hope 321
Home(M-»-) 285
Home ("M— ) 285
Home(Past) 283 285
Home (fils) 285
Hortin 51
Hortin 355
Hospital (M-) 355
Hot 269 210
Hotchkiss 85,92 284
Houdié 458
Houssard 138 293
Howe 514
Hubatsch 100 164
Hubert (G. compt.) — 118
Hubert 110 224
Hubert-Delisle 23
Hubner 184
Huckett 269 552
Huckett (M-) 269
Huen 460
Huet 458
Huet 421, 435 436
Huet 136 284
Huet 460
Huggard 31
Hugnin 113, 184 228
Hugnin 84, 116 184
Huguenin 269 210
Hugues 96 156
Hugues (R. P.) 391 548
Huguel(M-) 196
Huguet(M-) 246
Huilery 184
Humbert 460
Hunl 361 541
Huot 421, 434, 435 436
Huré 108 454
Husch 514
Huteau(M-) 365
Hulre(S.S.) 59
Hutlemann 410 411
Huwé . 460
Hvla 353
Hyppolile 353
Knngare/ii 31
Icery 363
Ichaise 353
Ida Pfeiffer 23
lester 552
Ignace 546
Igoult 14 132
Imbault 348
Imbert(And) 332,348 559
Imelda de rSucharisUe
(S.) 269 546
Imhaus 62
— T»l -
Cadeau a07 312
Nagamal 366
Masapîn (M—) 358
Nages (A.) 358
Nages ( Alph.) 358
Nages 358
Nages (A.) 358
Nagout 358
Nal 358
Nall 459
Namur (E.) 538
Namur (M—) 638
Namur f Jeanne) 538
:<amur (Siéph.) 538
Namur 471
NaodaJ 366
Napheggvi 251
Napo . ./. 391*
Napoléon !•' 16
Napoléon 111 23, 24 25
Naranin (Ch.) 459
Naranin (An.) 459
Narayanen 459
Nareh 366
Narras 294
Natal-Nagoms 185
Nathalie (S.) 546
Nathanaêl (F.) 547
Nativel 358
Nativel 84, 154 454
Nativelie 436
Naturelle (Agr.) 118
Naudé 257
Naudon 75, 132 244
Naudon (M— )•• ^5, 132 244
Naudon (Louis.) . 246
Naudon (Jean.) 246
Naudon (M"*) 246
Navarre 185
Navarre (Sce San.) . .90 256
Navoiseau (Louis) — 213
Navoiseau 202, 205 213
Navoiseau (M-*) 213
Naxède 320
Naxède 320
Naxède 459
Naxos (M—) 358
Naylor 550
Nayna 378 383
Nayna (N.) 410
Nayna (J.) 410
Nazaire 122 283
Néaud 136 269
Néel (Sce San.). 52, 61 514
Néçro 3i8
Neiret 84 195
Nelinz 186
Nelson (S.) 554
Nelson 98 162
Némonde 358
Némour (M-«) 366
Némour (Léo.) 366
Némour (Or.) 366
NéocUs 461
Nérant 422
Néraudau 136
Nestor 320
Nestor (M-) 320
Netire(F.) 269 545
Neumojean (Ev.) 366
Neumojean (Eva.) 366
Neumojean (Fr.) 366
Neumor (M-) 366
Neveu 459
Nevière 228
Newton 582
Nevrolles 399
Nickel 49
Nicolaï 456 459
Nicolaîdis » 515
Nicolas 461
Nicolas 386
Nicolas (Tx pub.). 101 160
Nicolas (Agr.) 69, 118 381
Nicolas 459
Nicolatos 461
Nicolatos (N.) 461
Nicole 400
Nicoleau 83 154
Nicolini 73 128
Nicolini 459
Nicolle 348 366
Nicolle (Juli) 403 410
Nicolle (Jules) 403 410
Nicolle (Fer.) 403 410
Nicolle (M"-) 408 410
Nicolle (G.) 410
Nicomède (S.; 546
Nicot 459
Nigra 28
Nigro 327
Niffro 246
Nikiforidès 461
Nikitas 461
Nikolaisen 283 285
Niiaire 459
Niller (M-) 358
Nilon 358
Nilsen 257 553
Nilsen (M—) 257 553
Niobey 269 545
Niochet ... .." 53
Niss 270
Niveau 348
Nivet 52 492
Njerve(M»«) 269 553
Nobert 445 459
Nocent.173. 185, 204, 309 312
Noël 422
Noël 383
Noël 366
Noël (M-) 366
Noël (Fr.) 358
Noël(Ch.) 358
Noël (H.) 358
Noël 344
Noël 213
Noël (Inf. Col.) 62
Noël 57
Noné(M-) 358
Nogué (Sce San.). ... 59 85
Nogué(Tx. Pub.) ..100 158
iourdau (S.)
Jourdil 452, 456
iourdan 86, 87,710
iourdan (Aff. c.)--- il4
iouvc 182, 190, 192
Joviel
Jouan Serrano...
îucourd
iude
Jude
Jude(M-)
Judith
Judon
iugaiid (V»')
Jutfe
Jules H
Ju es Ferry
Ju es François 184
Julia
Juliana (S.)
Julie
Julie (M-)
Julien 106
Julien (Jcl.)
Julien (Jul.)
Julien (An.)
Julien (S.)
Julien (F.)
Julien (Bi"«-)
Julien
Julienne
Juliette (S.)
Jullepinte 452
JuUian (M-)
Jullian
Jullien (F.)
Jullv. 32, 100. 162, 179,
556,562,063,584,585,
587
July fM— )
Jumelle
Junilhon
Junot 202
Jusclon '.
Juvin 83
549
458
711
255
196
458
3
458
383
355
355
196
355
422
436
3
28
193
345
547
304
345
562
355
355
ÏKtt
547
545
3G5
458
355
546
458
355
355
269
588
365
603
52
213
348
144
Kagiafas 461
Kagiafas 461
Karakilsos 186
Karen (M»-) 186
Karlalambo 461
Karlsen Lund 283 285
Karnir 186
Kaspar 184
Raspar...: 256 550
Karpar (M-) 256
Katakogmos 515
Kayser 312
Keating....; 70 118
Keisler ;: 365
Kellv : 22
Kenîpf — 386
Kcrmorganl 43
Kcracvôs — 98
Keruzec de Runambert 365
Kervhuel... 53
Kesiell-Kornish .... 304 550
Kichenamà. 355
Kidany 365
Killiani 62
King 185 550
King(M'i*) 185 550
KingdoQ 31
Kingzéll (M-) 185
Kiotche 461
Kipitzakos 461
Kirmsc 196
Klanerud 368
Klanerud 368
Kling-Koller. 489 493
Knoer 80 152
Kodesoh 184
Koehier 505
Kœnig 245 246
Kœnig^R. P.) 544
Koller 196
Koussatris 461
Krafft 348
Kriesel 436
Kroll 544
Krotoff .112 268
Kuhn 82 148
Lab 71, 126 381
Labadie (M-) 355
La Barbe 67 112
Labarre 68 122
Labaste (K.P.) .... 191 544
Labat 71, 128 381
Labigorne 13
Labonne (Léo.) 365
Labonne (Fr.) 365
Labonne 458
Laborde 405
Laborde (Jean) . 21, 22
23, 25, 26, 27, 39 179
Laborde (Mar.) 64
Laborde 294
Labourgade 196 550
Labourgade (M— ).. 196 550
Labute (Al.) 365
Labute (Alex.), 365
Lacassagne 77 134
La Gaze 9 10
Lacaze... 106, 195, 557 562
Lâchai 112 224
Lack 79 150
Lackennance.. 78, 142 418
LackmaUJ.J 365
Lackmal (M.) 365
Laclos 196
Lacmal 320
Lacmal 355
Lacombe 73, 130 434
Lacome 348
Lacomme (Père) 60 545
Lacoste...
Lacoste (Gard, règ.) 136
Lacoste
Lacoste
Lacoudray (M—)
Lacoudray (Gasl.)
Lacoudray 116
Lacoudrav
Lacoudray
Lacoudray (V**)*.
Lacoulure (Lë'oi)
Lacouture < Alex.)
LacrouL 405
Lacroix i
Lacroix (Hln.) 101
Lacroix-Laval. 190, 198
Lacroux 99, 164
Ladebèze-Lurbe. . . 102
Lafage
Lafalaise 309
La Faye
Lafaye de Michaux (S,
S.). :54
Laferrère 13S
Laftleur
Lafton (M-0
LaSbn
Lafibnt
Lafite
L.atite du Courteil
Lafitle 344
Lalitte
Lafleur (M-*)
Lafleur (Ant.)
Lalleur (Ed.)
Lafon 84, 154
Lafond 136
Lafosse (C. compl.) 120
433
Lafosse 73, 126
Lafosse fM»«)
Lafosse (Louise)
Lagachc 99, 160
Laggiard
Lagougine
Lagrave 174
Lagrave
LagrifToal
Laha(ll-)
Lahimerize
Laimable
Laimable (Jos.)
Laimable (Mic.j
Uimable (M-)
Laimard (»••)
Laimard
Laine.; 71, 126
Laine (M—)
Uirac(S. S.).... 60, 86
Laismar
Lakermaûcc ... 78, 142
Lakcrmance .:
Lalais(M-M
Ulais (M*'-)
Lalande .'
Lalandre 196, 198
452
409
31
35
3S3
350
343
32U
355
356
356
35n
422
64
164
199
224
166
86
312
lU
60
231
436
365
348
436
458
18
356
348
365
365
365
454
256
434
434
436
436
454
383
26
184
458
106
3%
24
458
336
356
356
35<i
353
381
356
482
455
356
43ti
436
14
213
Pavet 47!
PayetCAu:). .% . . . ...... 459
Pavet (L-) «9
Vavet iFer.) 459
Payet 524
Pay ele (M— ^ 359
Payrac 320
Payrel. .. ; H4 302
Peake (Mis.) 269 552
Veake !90, 196 551
Peake (M—) 1% 551
Péan 106
1 CnllO ■••«••.«•....... VAX
Pearse 185
Pearse (M—) 185
Vcc\\er...- 359
Péchîn (Pasl.) 196 549
Péchin (M—} 196
Vec.htnarly 110 380
Pederacn(Past.) 283, 285 553
Pedersen (M is.) 269
Vedersen (M—) 269
Pédézert. 112 468
Pedro • de CovillaD 2
Pedralvarez Cabrai 2
Pedreanes 3
Pégout (M—) 359
Penr 185 551
PeilUM— ) 185 551
Peiron 100, 164 409
Pélicicr 301 304
PèWssier 410
Pellegrino 461
Pellekrinis 461
VeWier 459
PelUer (S. S.)... 85,382 391
Pelud ! 50
Venart (Mis.) 232 545
Penaud 359
Penaud 359
Venguet (M—) 359
Pcnloup.... 75,134 231
PenoU 320
Pennequin 29, 30 37
Pentnay 366
Pépin 79 146
Pépin (Ad.) 471
Pépin (And.) 471
Pépin (Ces.) 471
Pépin (Anl.) 471
Pépin (Eu.) 471
Péquipnol 321
Pérancia 459
Péraul 71 130
Perbcn 345 348
Perdreau 312
Perdriaux 73 126
Péré. ;.;:.;.: 459
Pcre Anne Frances 4
Pérès 52 492
Périnel 613
Perlemoine 64
Perli 459
Permal 359
— Tsa-
Péroche
Péron
Pero VaiO'Roxo...
Perret 80,
Perrier
Perrier (A.)
Perrier (E.J
Perrier de la Bathie
Pérrissé
Perrol
Perrot (L.)
Perrot (G.)
Perrotin.. 306,. 307,
Perrolin
Personne
Pertinant
Pelifera
Petin
Petit
Petit (For.) 77
Petit . (S. S.) 60
Petit
Petit
Petit
Petitcol
Peliteau 99,
Petilpirard
Petilican
Pctitjean
Petnconne
Petrides
Pétridis
Pétrod 260,
Peyraud
Peyrègne
Peyrilhe (Mis.)....
Peyromaure-Debor
Peyron
Peyronnet
Pevtel (M-)
Peytel
Peytel
Pezet 81,
Pfranck
Pfulb
Philagor (M-) ....
Philagor
Philbert Commcrsi
Philibert (M-) ....
Philibert
Philibert
Philibert
Phi'i-Gibert
Philip 68,
Philippe (S.)
Philippe (F.)
Philippe
Philippe
Philippe
Philippidis
Phiiippo (M-«)
Philogène (M-j...
Philogène
Philogène (Ucia)...
Philogène (Noe.)..
Philogènc (j.)
-m —
Lebrelon (M-') 538
Lebreton (R.) 538
Lebreton 527
Lebrelon (V'^-) 356
Lebrelon (Mar.) 356
Lebreton (Ja.) 356
Lebreton (D.) 356
Lebreton (Ch.) 356
Lebreton 11 382
Lebreton 270
Lebrelon 312
Lebreton 417
Lebruni 320
Lecacheur (M"«). . . 365
Lecacheur (J.) 365
Lecacheur (Ju) 365
Le Camus 116 244
Lecarbonnier 98 162
Leclerc 428,435 436
Leclerc 312
Leclerc (Tir. malg.) 51
Leclerc 184
Leclecq (R. P.) 283, 285 549
Le Cloirec 458
Lecocq (Eug.) 45 112
Lecocq (Char.) 101, 114 559
Lecomte 471
Lecomte 278 285
Lecomte 262, 269 270
Lecomte 397 399
Lecorbeiller....97, 154 434
Lecorbier 365
Lecordier 304
Lecudennec (M"*) .... 356
Lecuidec 356
Ledcboer 295
Ledieu 98 162
Ledru 98 162
Lefebvre 75, 132 268
Lefebvre (M-) 75, 132 268
Lefebvre (M-) 348
Lefebvre d'Argencé 83 152
Lefebvre de Maurepas 64
Lefeuvre 239
Lefèvre (S. S.) 60 62
Lefèvre(S. top.) 97, 156 418
Lefèvre 184
Lefèvre 312
Lefèvre 458
Lefèvre (P.) 458
Lefortier 100,158 244
Lefrànc 52
Lefranc 458
Le Garrec 383
Le Garrec. 84, 343,345,
348 557
Legendre (S. S.) 60,
86, 91 537
Legendre (Sce jud.). .83 1 52
Léger 320
Légé-Santino 367
L(^glise 98 164
Le Goupil 52
Legour 304
Legour(M-) 184 185
Legour (M»-) 184 185
Legoux 112,557 560
Legras...426, 434, 435,
436 541
Legris 365
Legros 356
Leguet 198 213
Lehé(F.) 269 545
Le Henalf 306 312
Lehmann 73, 130 418
Le Hot 458
Leiffeit 77 140
Lein 471
Lejeune 62
Lejeune(F.) 543
Lelong 83, 152 343
Leiol 365
Leioup 110 302
Leraaho (M-) 336
Le Mailot 72, 126 468
Le Maire 458
Lemaire 106 408
Lemaire (M'-) 184
Lemailre 303
Le Mée 452 458
Lemercier 53
Le Merle de Beaufond
73 124
Leraeunier 294
Lemiere 538
Lemi{{non 184 542
Lemoine 41
Lemoine (Inf. col.) .... 52
Lemoine (M-*) 356
Lemoine (Fréd.) 356
Le Moy 483
Le Mvfc de Yilers.. 31
32 33
Lenclud 74, 75 134
Leneveu 356
Lenglet (V'^») . . 260, 263 270
Leniez 108 302
Lenoir 458
Lenoir 96, 156 344
Lennox (M—) 348
Lentonnct 33
Léo 73 132
Léon 365
Léon 471
Léon 562
Léon (F.) « 548
Léonard (F.) 546
Léonie (M-) 356
Léonnct 356
Léopold 435
Lepeigneux 422
Le Penven 184
Lepenvcn 458
LeperlÎQr 344
Lépinay 73 418
Leplnay 356
Lepoigueux (M—) 376
Leponloux 458
Lépreux..; 37 66
Lèques . . 419, 422, 541 698
Lenche 51
Lerosty 102, 166 454
Lerour 384
Leroux Ar»s
Le Rouzic 202 213
Leroy r»i
Leroy (Mis.) 2o6
Leroy .... 260, 263, 269 270
Leroy (R. P.) 269
Leroy 294
Lerroyer (M"?) 356
Lesage 17 18
Le Samedi 184
Lescarret 136 269
Lescazes 420
Leschot 322
Lescure (V") 410
Lescure (S. S.) 52, 61 .537
Lesenfants 82, 152, 455 492
Lesieur 3ô6
Le Sire 3^8
Lesol :îi
Lespv 98
Lesuèur 176, 184 228
Lesueur 475 483
Lesueur (M»0 483
Letam (G.) 365
Letam(H) 365
Letarn (An.) 365
Letaudou (M»') 294
Letellier 320
Letenon 458
Lelidc 356
Letler 43
Le Timbre 27
Leu 186 552
Le Vacher 8
Levasseur 102 166
Levier (S. S.) 52, 61 .524
Levivier 294
Levrav 456
Lêvy '. 67 110
Lewison 470 471
Leygoute 8J, 150 503
Levgue 64
Lezain (M-*) 356
Lezaud 70, 124 455
Lhermeneaux...73, 130 434
Lherminier — 175, 184 190
L'Herrou 52
L'Homme 122
Lhuillier 79
Lidor 356
Liénard 326 327
Liénard 309 312
Liéter (M-) 362
Lieutaud 425
Lieutier 422
Lieux 420 422
Lièvre 184
Lièvre 489,490 493
Liger 140 284
Lignon 53
Limare 458
Limpan 458
Lin 363
Lin 356
Lin 320
Radilifera 26 560
Radlev 190, 196 550
Radley CM-) 196
Rafanoharnna 87 556
Kafara-I 88
Rafara II 88 212
Rafaralaliy 19
Rafidimanana 88 2i2
Ratirînga (Paul,i 198
Rafohv 4
Ragossa (Math.) 366
Ragossa (Em.) 366
Ragossa (Bl.) 366
Rahamefy 88
Rabarlnosy 90
Raharisona 213
Rahova 11
RaUleroux 460
Raimbaud 435
Raimbault 548
Raxnandriamampandry 28
Raineri 71 126
Rainialiiaonina 237
Rainianjalahy 34
Rainiangavao 555
Rainbakovelo 36
Rainibao 87
Rainibetsimisaraka . ■ 34 36
Rainiboto 199
Rainiketamanga 554
Rainikotomanana 198
Rainilaiarivony 25, 27,
29, 30, 31, 32, 33, 34,
35 38
B ainimiadana 31
Bainisoa 448
Rainitavy 36
Bainivelo 198
Bainivoninahitriniony.. 25
Ramizaivelo 199
Bainizanaka 35
Bainizanaka 198
Kaiaizanamaoga 30
BainîaM)ary 23
Bajafetra 88
Baiaobelina 75
Rajaobelina (S. S.). . .
89 231
Rajaobelina (J.) 91 311
Baiaofera 74
Baiaofera (S. S.) 88 224
Bajaofera 89
Kalaona 74 76
Ba]aona(Sce. san.)..89 224
Raiaona (J.-B.) 91
Ba)aonah 85 87
Kajaonarivelo 468
Baiaonarivelo 344
Bajaonarivelo 434
Ralaonary 199
Rajaonsona 91
Raiery (S. S.) 89 224
Rajery 75
Rajoelina .....86 87
Raioelina James 91
RajoDesa 85
^ 786^ —
Baketamanga 90
Rakolo 537
Bakoto (S. S.) .. 88
Bakoto 23 24
Rakoto 468
Rakotoarivony 75,
76 244
Bakolobe 88
Rakototiringa 88
Rakotomalala 418
Rakotomanga 85
Bakotomena 32
Rakotonoely 89 231
Bakotovao 88
Balahalra 90 245
BalaiUfika 212
Ralaivo 75
Balambo 6
Balay 76
Ralinoro 91
Ballion(P.) 359
Rallion 102, 166 381
Ballion (M.) 359
Ralph 186
Ralph 295
Bamahandry 85
Ramahatra 31 198
Bamamonjisoa 92
Ramamonjisoa 344
Ramanamitosy 89
Bamanandraioe 90
Ramanandra'tsoa 88
Ramananivo 89
Rainanankoraisina — 91
Rarnananolona 19
Bamanga 1 88
Bamanga H 88
Ramaniraka 27 28
Ramanitra ' — 554
Ramarohetra 74
Ramaroson 75 505
Ramaroson 468
Ramarosy 88
Ramaud *. 359
Ràmavo 90
Rambaud 112 182
Rambeau 327
Ramboasalama 25
Ramelina 89 212
Ramialisaona 90
Ramiaraka 90
Raniilisona 92
Ramisiray 87
Ramitraho 19
Ramorasata 89 231
Rampai 366
Ramueld 366
Ramusio 4
Ranaivo 87
Ranaivo (Pierre) 89 212
Ranaivo 418
Ranarivelo 560
Ranaud 321
Ranavalona 1". 19, 20,
21, 22, 23 24
Banavalona II 25 28
RanavalonallI. 28,31, 32
34 35
Ranc 52 492
Ranc 459
Ranchot 32, 33 34
Randey .; 36
Randon. 427, 435, 436 619
Randriamahasoa 75
Randriaman^a 468
Randriamifiay 562
Randrianisa 245
Randy 366
Rangita 4 5
Ranobel 245
Ranorovelo 90
Rantompoaro 88
Raoul 279
Raoul 359
Raoul (M-) 366
Raoull (Aff. c). 69
114 560
Raphaël (F.J 545 562
Raphaël (>>•) 295
Raphel 359
Baphèle 309 312
Rapine 63
Rarandrana 90
Rasamimanana 86 87
Rasamoelina 85
Rasanjv 87, 560 562
Rascalôn 100, 162 409
Rasi 359
Rasoamanantena 90
Basoanampoizina 90
Basoarimanga 91
Rasoarivony 90 245
Rasoarivony 91
Basoazananoro 89
Basoherina 25
Basolo 319
Rassindirame ..71, 132 382
Ralane 321
Râteau 321
Ralinaud 118 255
Ratinon 359
RalinoKG.) 359
Ratînot (M-) 359
Ratinot (Mar.) 350
Ratomponiony 92 409
RatoYO .' 74
Ratovonony 213
Ratsaraibe 90
Ratsarampivola 91
Balsimba (S. S.) 88... 212
Ratsimba II 90
Batsimba 245
Balsimba 245
Batsimba 468
Batsimba 544
Ratsimivony 91
Ratsirofo 89 231
Ratsito 92 319
Ratsitohaina 20
Ratsiverinoro 90
Rau 383
Bauch 198 213
50
— 778 —
Maillot (Math.).
Maillot (J.) ...
MaiUot(Jul.)...
Mainguy
Mairs
Maisonneuve...476, 478
Maisonneuve (M**)
Majaste (M-)
Makoio.
Malachie
Mahachv
Malaci .'.
Maiart 74, 128
Malaurent
Maicor
Malécol
Malenfer 454, 459
Malel
Malhet 83
Malipa
Malitsopoulos
Mallac 101
Mallet
Mallet 451
Mallet
Mallet
Mallet
Mallié
Malloet
Malot
Mal voisin (M<>») 237
Malvoisin
Mal voisin (M«)
Malzac 543
Maniireille (M-)
Manipré (M-)
Manceau 85, 86, 427,
434
Mandar
Mandis
Manditschi
Mandoucos
Mandret
Mangata (M"*}
Mangatini
Mangin 93
Man^ola
Maniel
Hanifatra
Manifatra 82, 148
ManifatraCR. P.)... 269
Manikon (M«*)
Mannequin ....102, 166
Mano
Manoel de la Creda . . 3
Manoel Telcs de Me-
neces
Mansencal 83
Mantelan
Nantoux 71, 126
Mantoux
Manuel (Dom.)
Many
Many :
Mara
Marc
357
357
357
436
295
483
483
365
418
471
459
357
399
386
184
459
548
294
146
365
186
160
483
459
357
270
399
53
357
312
246
56
357
562
460
357
436
459
321
460
461
320
357
357
160
461
56
357
382
545
365
344
18i
4
2
152
260
381
381
3
459
56
357
357
Marc 73, 130
Marc (C. comp.)
Marcaire
Marcel (F.)
Marcel
MarcelUn 470
Marceily
Marchaîsse 51
Marchai (Ern.)
Marchai (Ed.) 533
Marchai (En.) 533
Marchai (An.). 533, 538
Marchai
Marchai 50
Marchand (J. H.) 68, 108
Marchand (Agr.) 69, 74
Marchand (A. M.)
Marchand (Ch. R. 0.)
110
Marchand
Marchand (M—)
Marchand
Marchand
Marchand (M"«)
Marchand
Marchand
Marchât
Marciani
Marco Polo
Marcoz 106
Marcoz (M—)
Marcy
Mardky
Mareuil 100, 160
Marez
Nargotin
Marguerite (S.).
Marguerite (S.) 537
Marguerite (M»«)
Marguet
Mari. 73,128
Maria (S.) 537
Maria
Mariaggi 175
Mariani. 72, 130
Marianne
Marianne de Jésus (S.).
Maricot
Maricot 374
Marie (S.) 537
Marie
Marie (P.)
Marie (L.)
Marie (P.)
Marie (Jos.)
Marie (M-)
Marie (Tir. malg.)
Marie (Sce com.) 57
Marie- Alphonse
Marie-Anne de Jésus..
Marie-Auxiliatrice
Marie-Camille
Marie de Jésus
Marie de la Croix (S)...
Marie de la présenta-
tion
244
184
246
285
294
348
431
459
184
50
2
302
246
459
295
302
348
357
546
549
357
387
418
549
108
184
537
459
546
316
383
549
365
357
357
357
357
357
50
456
420
269
391
391
420
546
483 Marie de la visitaUoo. .
1 18 Marie de S'-Servant
51 Marie du Carmel
546 Marie du Crucifix
25& Marie du Saint-Rédcm -
410 Marie-Laure
345 Marie-Madeleine
539 Marie Sainte-Cécile
539 Mariette
539 Marie-Jeanne
676 Marie Jeanne (Jos.)
528 Marie-Joséphat
345 Marie-Lydie de la croix
556 Marie-Pancrace
116 Marie-Paul
108 Marie-Thérèse
Marie-Yvonne
Marigo
Marigoritis
Marigue
Mariller
Marin (M-)
Mariol
Marion
MarionfM— )
Marion (Did.)
Marilz
Marivier
Murmet
Marmier 83, 154
Marinier
Marmol
Marobala
Maroc
Maroc*
Maroc
Maroger 184
Marototika
Marquet 345
Marque! . : ;
Marre 562
Marsaud 78,144
Marsely
Marteau
Martel
Martel (S. S.).... 50, 61
Martel (C. comp.).. 122
Martel (Frères) 174
Marthe-Leroy (S.).. 284
Martin
Martin (Sce jud.) . . .176
Martin (C. comp.)
Martin (Agr.) 116
Martin (Aff. civ) ..114
Martin (Fr.)
Martin (Sce com.; —
Martin (S. S.) . .60, 86
Martin rDn.)73, 128, 381
Martin (Rns.)
Martin (Sce. top.) 96, 154
Martin
Martin (J.V
Martin (A.) —
Martin (M-)
420lMartin
409
409
517
4ii
5i:
5i:
547
3?i
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400
400
400
391
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409
459
461
471
257
351
160
50
357
357
50
471
30
173
320
38
357
337
357
550
17
377
392
576
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337
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549
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182
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181
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358
383
nv —
Martin (M—) 421
MariiD > m w • '••••••«■ 422
H artin UCharles) 5 i2
Martin (Pasl.) 549
Martin (H.) 294
, Martin (J.) 294
Martineau 102 166
Martin-Escande — — 198
Martinet 295
Martinet (V.) 295
Martinez ......120 482
Martino 114 292
Marlingat 245
Martin-ZBkaria 90 365
Marty (M—).... 348
Marty (R. P.) 283,285 549
Martyi 321
Marvillet 62
Barv (L.) 307 312
Masse 85 92
Massé 184, 190, 191 231
Massé (M"-> 76, 134 256
Massé... 383
Masseltn 99, 160 344
MassikaU 357
Massin 471
Masson 53 311
Masson (Tir. malg.)... 51
Massot 422
Matelief de Jonge 6
Malhey 98
Mathcy 186
Mathianx.......96, 196 382
Mathieu î. 475, 482 483
Mathieu 346 428
Mathieu 307 312
Mathieu ..112 454
Mathilde (S.) 269 546
Malte ...; 422
Mattei 36
Mattei (Dn.) ....71, 128 381
Matthey 185
Matthey (M—} 185
Maubemard. 98
Maudrin 357
Mauduît(L.) 357
Maiiduit(V^) 357
Mauduit 357
Maugeard 49 62
Maunié ..456 459
Maunier. 452, 456, 459 542
Maurein 80 146
Maurel 422
Maurcl 320
Maurel... 184
Maurel (M—) 228
Maurer 82, 146 382
Mauri 365
Maurice 320
Maurice. 459
Mauro — ..... 2
Mauroy 538
Maurras(S.S.).. 54,61 86
Maury 99, 162 344
Mauvilaiïi . . . . • 51 536
Mavîa..-. 116 45*
Ma\'inta...387, 388, 391
Mavinta
Max de Thian
Maxance (Vie.)
Maxancc (Mar.)
Maxance (Lou.)
Maximin (M*-)
May
Mayaudon
Mayer
Mayer (M—)
Maver(Al.)
Mayer (Val.)
Mayer (Osv.)
Mayol
Mazeau
Maziii
Mazoué 403
Méda 196
Médan..T
Médéa
Médise (Fr.)
Médise (V.).
Médise (M-)
Mècrot(M-)
Méfié
Meiffren...;...191, 193
Meiuard 114
Melachrinldrs.......490
Mélanion
Mélidor
Meling
Mélis...
Melius
Mellerand de Villard ...
Melobosis
Meitior(M-)
Meitzeins 528
Ménétrier (Fer)
Ménétrier (P.)
Mcngin
Menjçin
Menichini
Mépoint 79
Mépoint
Mépoint
Méralot
Méraull (V-)
Mérault (fly.)
Mérault(J.).
Méray 41
Mercator
Mercet
Mercher : 434, 435
Mercher (P.)
Mercher (T.)
Mercier (Dom.).
Mercier (Art. col.)
Mercier
Mercier flirf. col.)
Mercier (Gard . rég.) . 138
Méridien
Mérier ..'.......
Merignant .112, 343
Merillac (M— )•..-.......
Merillatr... ..•......'....
392
378
524
357
557
357
357
348
122
422
365
357
357
365
320
374
50
410
544
52
.^7
357
357
357
357
459
196
380
493
357
365
552
312
366
410
459
357
538
357
357
51
348
461
150
459
483
357
357
357
357
42
5
542
436
436
436
124
53
34
52
293
459
53
345
358
344
Merillac (Ch.) 338
Meriandé .71, 130 361
Merie 365
Merle ....81, 144, 293
Meriin(M-*) 358
Merlo 79 150
Merlou 41
Mersanne. 346, 426, 429,
434, 435 436
Mersanne (*■•) 436
Merviel ............100 164
Merville 459
Méry (M»»-)...... 366
Mesiger 6
Mesley 459
Mestayer 710 711
Melaxas 471
Métis 186
Métis •.... 186
Metley (M»'-) 269 550
Metzinger 33
Meuli ......307 312
Meunier 49 559
Meunier .^ 294
Meunier 366
Meuret..: 78, 144 456
Meutonidis 422
Mével 320
Meyer 26 27
Mcver (Pol.) 77, 84, 144 176
Meyer 184
Mever. .1 410
Mcvrou(M*») 75 134
Mezger 285
Miaka 410
Miaka 391
Mialhe 83, 148 382
Miaoulis 461
Michat 415 422
Michaud 54
Michaux 34
Michaux (corn. côl.)..57 456
Michat 97 156
Michel (R.P.) 543
Michel 472
Michel (com. col.) 57
Michel 54
Michel (Mar.)..... 64
Michel : 358
Michelel 358
Michelin 608
Michelot ...57 456
Middleton 24
Mignard 71,124 434
Mignolet 383
Miirnol 422
Mi
Mi
Mi
Mil
Mi
Mi
Mi
iopoulos 472
anetti 186
elle 387
hac 213
ius 293
ius 304
tasseau 52
MiUedge 196 552
Milledge (M-M 196
Millet........ 62
MUlet(Trés) 102 166
MiUel 358
Millon 318
Millon 459
Miiiot(Inf.COl.)...49, 52 513
Millot (Lieut.) 62
Millot (M-) 358
Millot 436
Milne (Ed.) 583
Millon 320
Milot 62
Milol 63
Mimi (M-) 366
Mimy 116 380
Minarv 51 536
Minalf. 366
Minatschy 3G6
Minault 36
Minel 71 128
Minet 198, 199 213
Minn 514
Minosier 459
Miot..' 29, 30 31
Miot (Post.) 82, 148, 399 418
Miralo 358
MirHndo 196
Mirbel 410
Mircile (M-) 338
Mirio 345, 348 556
Mirmont 72, 130 293
Mirville (S. S.) 60
Misa 358
Mistral (Mis.) 246 544
Mithridate 184
Mitra 285
Mitride 459
Mitsakis 493
M'némonide 320
MoagCM"-) 358
Moag (M—) 366
Mococos ' 196
Modeste 383
Modrin 173, 184 191
Modusius 459
Mogenet 346, 420 422
Moinard.. 415, 419, 420 422
Moinard 102, 166 419
Moinard 452,459 541
Moisan 83, 154 343
Molinié 36
Molle 514
Moller 294
Monbeig 52
Moncaup 84, 154 417
Monclar 77 140
Mondain 184,549 562
Mondie 81
Mondon fM—) 358
Mondréas 461
Mondy ....116 536
Moody (M"-) 293
Monet 304
Monterran 348
Monfort 89 231
Mongelard 366
Mongelard (M-) 358
— 780 -
Mongelard 295
Mongie (S. S.).. 52,
61 514
MongreviUe 56
Monitr 76, 132 419
Monier (M-).... 76, 132 419
Monier (M—) 338
Monja 29
Monnier(D') 91 302
Monnier (Sce top.). 97,
156 418
Monnier (C. compt.) ... 255
Monscours 303
Montagne 420 422
Montagner 122 195
Montagnoie ., 37
Montaner 422
Montauban 358
Montauban (Ch.) 358
Montaularl, 358
Montdurt (M-) 358
Montel 101 160
Montéléon 136 311
Monlferrand 545
Monti 471
Montigny 98 162
Montizon 459
Montjoie 420 422
Montmirail 366
Montmirail 366
Montocos (C.) 229 232
Montocos (N.) 229 232
Montoechio 304
MontreUil (C.) 436
Mohtrcuil (P.) 436
Montrouge 538
Monlrouge (M-«) 538
Moolocurpen 366
Moracchini 410
Morance{M-) 358
Morando 196
Morash 462
Moratti 320
Morcau 436
Moreau 96, 156 303
Moreau (M—) 338
Moreau 422
Moreau (M—) 436
Moreau (M"»-) 436
Morel 413 422
Morel 348
Morel 136
Morel 241 246
Morel 471
Mor^e 120
Moresby 19
Mori..332, 345, 346 348,
375, 376, 383, 556 560
Moriceau 106, 453 454
Morin(M-) 358
Morin 54
Morin (Sec top.) 96, 156 256
Morin (P.) 294
Morin(H.) 294
Morin 320
Morin 358
Morisse 7i, 132 382
Morland 553
Morland(M— ). 553
Mornet 73, 130 418
Mornu 102, 166 456
Morlages 420 42i
Mortel 245 246
Mortier 358
Moskanos 321
Moss 174, 185 552
Moss(M— ) 185 552
Mot 451
Motais 83 154
Motet 304
Moth 459
Mouchel 122 468
Moulin 410
Mouneyres 101, 164 562
Mounié" • 285
Mounié(M-) 285
Mounier 122
Mouraran 198
Mouren 410
Mouren 459
Mourey •. 51
Mourier 418
Mouseau 60
Mousnier-BuissOD 38
Moussa 418
Mousset (Mis.) . 232 545
Mousset... 77 140
Moussier 79 152
Moutier 294
Moutou 366
Mouttet 110 244
Moyaux 346, 427 435
Moyse-Frizé ... 82, 146 382
Movse-Frizé (M— ) 83
Muccbielli 140 245
MuUer (Georges) 32
Muller (Très.) 102 166
Muller 251
Muller 320
Muller 584
Multcdo 185,191 199
Munich 84,154 454
Mûntz 387, 651, 654 659
Murât (R. P.) 269 545
Murât .112 399
Muratet 459
Muratorio (M-) 366
Murchisson 237
Murou 459
Muscatelli 138 256
Muscateili 413
Mbssard 459
Mussard (E.) 410
Mussard 408 410
Mussard (M—) 421
Mussard 422
Myrtho 358
3sr
Naastad (Past.) 469
Nachtwey 164, 176, 186 560
Nadeau 307 312
Nagamal 366
Nagapin (M-) 358
Nages (A.) 358
Nages ( Alph.) 358
Nages 358
Nages (A.) 358
Nagout 358
Nal 358
Nall 459
Namur (E.) 538
NamurcM— ) 538
Namur (Jeanne) 538
Namur (Stéph.) 538
Namur 471
Nandal 366
Napheggvi 257
Napo ../. 391-
Napoléon I" 16
Napoléon I II ....23, 24 23
Naranin (Ch.) 459
Naranin (An.) 459
Narayancn 459
Nareh 366
Narras 294
Natal-Nagoms 185
Nathalie (S.) 546
Nathanaël (F.) 547
Nativel 358
Nativel 84, 154 454
Nativelle 436
Naturelle (Agr.) 118
Naudé 237
Naudon 75, 132 244
Naudon (M—)- • "ï»» *32 244
Naudon (Louis.) 246
Naudon (Jean.) 246
Naudon (M"*) 246
Navarre 185
Navarre (Sce San.) . .90 256
Navoiseau (Louis) 213
Navoiseau 202, 205 213
Navoiseau (M-^) 213
Naxède 320
Naxède 320
Naxède 459
Naxos(M— ) 358
Naylor 550
Nayna 378 383
Nayna (N.^ 410
Nayna (J.) 410
Nazaire 122 283
Néaud 136 269
Néel (Sce San.). 52, 61 514
Négro 348
Neirel 84 195
Nelinz 186
Nelson (S.) 554
Nelson 98 162
Némonde 338
Némour (M-«) 366
Némour (Léo.) 366
Némour (Or.) 366
Néoclis 461
Nérant 422
Néraudau 136
— 781 ^
Nestor
Nestor (M-)
Nelire(F.) S
Neumojean (Ev.) ...
Neumoiean (Eva.) . .
Neumojean (Fr.) ...
Neumor (!!■•)
Neveu
Nevière
Newton ..,.,
Nevrolles
Nickel
Nicolaï ^
Nicoiafdis ,....
Nicolas
Nicolas
Nicolas (Tx pub.). !
Nicolas (Agr.) 69, \
Nicolas
Nicolatos
Nicolatos (N.)
Nicole
Nicoleau
Nicolini
Nicolini
Nicolle î
Nicolle (Juli) ^
Nicolle (Jules) ^
Nicolle (Fer.) \
Nicolle (M»»-) i
Nicolle (g.)
Nicoraède (S. J
Nicot
Nigra
Nigro
Niffro
Nikiforidès
Nikitas
Nikoiaisen i
INiiaire
Niller(M-)
Nilon
Nîlsen S
Nilsen(M-) 5
Niobey 2
Niochet ... .:
Niss
Niveau
Nivet
Njerve(M»-) 5
Nobert ^
Nocenl.173.185,204,3
Noël
Noël
Noël
Noël (M-)
Noël (Fr.)
Noël(Ch.)
Noël (H.)
Noël
Noël
Noël (Inf. Col.)
Noël
Noflé (M-)
Nogué (Sce San.)....
Nogué (Tx. Pub.) ..1
Orsoni I
Orlhéiief»-).,..:.... i
Orlhézie (M"*).. <
O'Swald 114, 339 J
Oudard Il, lie :
Oudart 53, 514 '.
Oudicr(M-) ;
OudiDot IJ6 '.
Ouledi 73, lis :
Oursel )
Outrev
Ozarm-l.:
Ozil(GéD.j 55,98 :
Ozoux
Qmu\' (h.) '.'.'.'.'.'.'.'.'.'.'.'. '.
Omui(p.) : !
Pabion 81, 150 !
Parhoud tTiî :
Pachoud SG9 :
Pachoud !
Packery...'
Pacot(P.).
PacoKS.) :
Pacol (Léo.)
Pacot{L.)
PacotiM-'l ;
Pacot (Adèle) :
Pacot (Arma.) :
Pacol ÏLurie) :
PacoliPrd.) :
Padcau
Padior
Padon
Padoucc (M--)
Pagèa 191, 193 .
Pagèsfll")
Paunès
Pagnèsri")
Pagnoud
PaULardy
Paillieux «6 .
Paillot ...91, 156 .
Paillotlel
Pain 98
Pallavicini Si, 150 .
Pallaviriini
Palmer (D.)
Palmf r (Em.)
Palmir
Palmont
Palmonim-)
Palmont (Gus.)
Palu 99, 158
l'alu
Pamarl
Panagfolou
Panayoti «.
PancSe (M-)
Panier
Panier
Panier
- 78*-
-_jn,(ll«) S
PiDOn IM, SU 3
Panousamy :
Panoussos à
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PanlalËon 4
Panlaiis i
Pantegis I
Paolcti ...185, 190, SIS t
Paoli 4
Paoli S4, ISt i
Paoli {C. compt.)...l!0 S
Paoli (Gard. r5g.) I
Paoli 419 i
Paouiou :
Papadimilrion i
PapadopoiiloB 193 I
PapadopoulOB i
Papadopoulos i
Papanlcolai , I
Papavasilis :
Papie :
Papie(M")
Papille (M") :
Papin IBi I
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PeilKM") 185
l'eiron 100, 164
Péiicier 3UI :
l'éliaaier
Vellegrino
l'elleErinis
Pellicr
Pellier (S. &.)■ ■ . 83, 3«2 ;
Pelud
Penart(Mis.) 232 !
Penaud
l'enaud
Penpet(M-)
Penfoup 15.13* i
Pi^noL.
l'ennequin ï9, 30
Penloay
PÉpin 19
Pèpm(Ad.)
l'épin (And.)
l'ppia (Ces.)
Pépin tAnt.)
P<?pin!Eu.)
Pèguignot
PéraDcia
Péraui 11
Perbcn 315
Perdreau
l'crdrhiux 13
Pérè. ..;:.;.:
Porc Anne Franccs
Perèa 52
Wriaet .
Perlemoine
J'erli ;
Permal
Pérochc
Péron 131
Pero VawRoxo
Perret 80,150
Perrier
Perrier (A.)
PerrieriE.j
Perrier de la Bathie tS9
Pérrissé
Perrot
Perrol (L.)
Perrot (G-i
Perrotin.. 306,. 30i, 309
Perrotin
Personne
PertÎDBDt Si
Pctifera
Petin 96
Petil
Petit (For.) n,l34
Petit . [S. S.) 60, 86
Petit
Petit
Petit
Peliteol
Petiteau 99, 160
Potitffimrd
Petitjcnn
Pctiliean
Petneoniie *15
Pelrides
Pélridis
i'élrod 260, 269 :
Pevraud 115
PeyrAcne
Peyrilhe (Kis.).... 256 :
Pevromaure-Debord ..
Pe jron !1
PeyroDuel
Pevlel(M«)
Pejtel
Pevlel
Peiet 81, IH
Pfranek 452
Pfulb
Pliil^for (M")
Philagor
Philtiert Commcrson..
Philibert (M-)
Philibert
PhUiberl
Philibert
Phii-Gibcrt
Philip 68, 120
Philippe (S.)
Philippe (K.J
Philippe
Philippe
Philippe
Philippidia
Philippo (M-)
PhiloR^ne (M-J
Philokfèiie
Phtiogène (Dm)
Philogène (Moé.)
Philogènc ().)
Philotée 316 :
Phocas i
Phocion
Picard (V")
Picard (AI.)
Picard (P.;.....
Picard
Picard
Pichelin
Pichelin (•— ;
Pichon
Pichot (Mis.) 420
Pichot iPére)
Piélat 120 ;
Pillard (Mis.) 434
Pierraly (M-)
Pierre
Pierre !
Pierre (F.) 531
Pierre
Pierre (Fél.)
Pierre 21
Pierre (Tï p.) 98
Pierre (Al.)
Pierre
Pierre fl«)
Pierre (Th.)
Pierre-Benoît Dumas..
Pierre-Jules
Pierre Poivre 14
Pierron 415 ■
Pierron
Pierrus
Pietri 13, 128 '
Pieirini 13 ■
r ■ |(R. P.)
I jy'. '.".'.'.'.".'.'.'." 317 ;
I iy(L.)
I JV
I il'. 78, 144
1 1
I t
1..,.--
Pillard
Piliet
Pjltoranl
Pilol-bebienne ..... 459
PimfMis.) !32
Piin(M-| 232
Pimprenclle
Pin 81
Pinçon 198
Pineau
Pinémiy. , .,
Pinel
Pinet
Pinfiet
Pinson
Piolet
Pionarin (V")
Ptonori
Pirame 82, 148
Pirame 512
Pircaud 101
li^^-
— 784 —
Piret (Agric.) ..69 116
Pitaori 461
Pitois 312
Pilois 3i8
Pilou (M—) 359
Pitou 339
Pilous • 64
Piloux 459
Pivert 414 422
Plaideau 410
Plaire 386, 391 392
Plana 81, 83, 146 268
Planche 51
Planchot 64
Planes 348
Plasse 87, 174, 182, 185 541
Plasse (H.) 348 542
Plat 185
Plat , 62
Plumëty (M--) .*!*.*.!!!'.! 359
Plumev 348
Pochafd 173 185
Pochard (R.) ..185, 191 536
Podias 461
Podmore 185
PogpoH 72, 126 293
Poggioli 348 376
Poinen (Em.) 3.s9
Poïnen (Er.) 359
Poinlel 54
Poiraton 79 144
Poire 436
Poirier 420 422
Poirier 108 292
Poissonnier 63
Poitevin.. 120, 173, 176,
182, 183 557
Polpe 79 130
PoHfonle 176 183
Poliet 295
Pompée 57 456
Poncelin 483
Poncelin fR.) 339
Poncelin (P.) 339
Poncelin (Rém.) 359
Poncel (M"») 359
Ponction 459
Ponem 359
Pons 321
Pons 64
Ponsi 461
Ponsin 146
Ponsinet 42
Pont 110 399
Ponton 83 144
P,ool 26
Portails 460
Porlay 83
Porte 459
Porte 79
Porter 185 3il
Porter (M—) 185
Porter (M"-) 551
Poset 293
Post 185 191
Postaire 493
Polhin (J.)
Pothin (H.)
Polhin (M-)
Pothin (Léo.)
Pothin
Polhin (M-)
Potm 110, 468
Potin (Com.)
Poublan 72, 128
Pouîol
Poulet
Poulet-Messouhaits ....
Poulie 140
Poullot
Poumaroux
Pouperon (Paul) 108
Pouperon (Th.i 110
Poupine! de Valence. . .
Pouquet
Pourchet 82,150
Pourille
Pous 99, 162
Pouvreau 112
Poux (M.)
Poux (S. S.) 60,62
Poux 339
Pra (R. P.) 246
Pradon 36, 106
Praneuf (R. P.) 537
Prasa
Prat 71
Prat (Txp.) 99, 162
Préau (Sce jud.).84, 152
Prémont (Cam.)
Prémont
Prémont..l73, 182, 185,
541
Prenveille 136
Presto 301, 304, 317
Presto (M»-)
Prélrel
Prcud"homme(Art. col.)
Preux
Prèves..
Prieux (F.) 469
Prigent
Prince 173
Pringle 83, 146
Prioul
Privât
Privât
Procter 264, 309
Pronis 7
Prossa
Prosmoguer (M~«)
Prudent (Eu.)
Prudent (M"")
Prudent (P.)
Prudhomme (Agric.) 69
Prud'homme 37
Prune
Prunel 225, 237
Prunier
Pruvot 476
Psaltis 490
Psaltis (A) :...
359
359
359
359
459
459
469
177
284
459
41
57
455
285
304
255
536
321
410
382
321
212
224
348
421
348
544
275
548
186
128
212
454
359
270
560
231
321
321
110
53
59
422
549
53
218
409
64
391
548
339
8
461
435
439
359
459
116
560
348
550
359
483
493
493
Psaltis 461
Psaltis 444
Ptéoneine 359
Puissan 68 I2â
Pulicani 37
Purchas 6
Puren 373 383
Puren (HT»') 383
Puthoste 43
Putiphar 339
Pvddoke.(Rév.) 312,313 551
Pye 18
Pyrard (Fr.) 6
Quarré 1S3
Quevrel 72, 126 311
Suevrel (Tx p.).... 101 160
uilict 55 98
Quineloc (M-*) 359
Quineloc (Jos.) 359
Quinque 51 283
Quintard 270
Quinton 36
Raba Ben AU 196
Rabanil(P.) 339 359
Rabanit rM-) 342
Rabariiaona 243
Rabarijaona 88 212
Rabary 554
Rabary 8S
Rabarv (S. S.) 91 537
Rabasle 327
Rabec 118 212
Rabefiarana 87
Rabemananjara 409
Rabemanantsoa 75 268
Rabenantoandro 90 24o
Rabenjoro * 90
Rabe Régis 89 212
Rabesaiky 92
Rabesetra 91
Rabetokotanv 544
Rabezavana.'. ... 34, 36 37
Rabia.- 366
Rabibisoa 556
Rabibisoa 544
Raboana 88
Rabodo 25
Raboin 246
Rabozaka 35 37
Rack. 459
Rack 459
Radaflné 87
Radafisolo 344
Radafy 245
Radama I" 17, 18 19
Radama fî 24 25
Radarasy 91
Radegonde (S) 546
^ 7185 --
Radilifera 26
Radlev 190, 196
Radiey TM— )
Rafanbharana 87
Rafaral
Rafara 11 88
Rafaralahy
Rafîdimanana 88
Ratiringa (Paul)
Rafohy
Ragossa (Math.)
Ragossa (Em.)
Ragossa (Bl.)
Ranamefy
Raharinosy
Raharisona
Rahova
Railleroux
Raimbaud
Raimbault
Rainandriamampandry
Raineri 71
Rainialijaonina
Rainianjalahy
Rainiangavao
Rainbakovelo
Rainibao
Rainibetsimisaraka . .34
Rainiboto
Rainiketamanga
Raînikotomanana
RaiDÎIaiarivony 25, 27,
29, 30, 31, 32, 33, 34,
33
Rainimiadana
Rainisoa
Rainitavy
Rainivelo
RainivoninabitrinioDy. .
Rainizaivelo
Rainizanaka —
Rainîzanaka
Rainizanamanga
Rainizoary
Rajafetra
Raiaobelina
Rajaobelina (S. S.)...
89
Raiaobelina (J.) 91
Ra, aofera
Rajaofera(S. S.) 88
Ra, aofera
Ra, aona 74
Ra]aona (Sce. san.). .89
Rajaona (J.-B.)
RaaoDah 85
Ra^aonariveio
Raiaonarivelo
Ra]aonarivelo
Ralaonary
Rajaonsona
Ra ery (S. S.) 89
Rajery
Rcuoelina ,...86
Rafoelîna James
Rajonesa
560
550
196
556
88
212
19
212
198
4
366
366
366
88
90
2i3
17
460
435
548
28
126
237
34
555
36
87
36
199
554
198
38
31
448
36
198
25
199
35
198
30
23
88
75
231
311
74
224
89
76
224
91
87
468
344
434
199
91
224
75
87
91
85
Raketamanga —
Rakoto
Rakoto (S. S.)
Rakoto
Rakoto
Rakotoarivonv 1 l
• I
Rakotobe
Rakototiringa
Rakotomalala
Rakotomanga
Rakotomena
Rakotonoely i
Rakotovao
Ralahatra ^
Ralaiunka
Ralaivo
Ralambo
Ralay
Ralinoro
RaUion(P.)
Rallion 102, 1(
Rallion (M.)
Ralph
Ralph
Ramahandry
Ramahatra i
Ramamonjisoa
Ramamonjisoa
Ramanamitosy
RamanandraiDe
Ramanandraisoa
Ramananivo
Rainanankoraisina ...
Ramananolona
Ramanga I
Ramanga H
Ramaniraka S
Ramanitra ' . . .
Ramarohetra
Ramaroson 1
Ramaroson
Ramarosy
Ramaud \
Râmavo
Rambaud 11
Rambeau
Ramboasalama
Ramelina 8
Ramialisaona
Ramiaraka
Ramilisona
Ramisiray
Ramitraho
Ramorasata 8
Rampai
Ramueld
Ramusio
Ranaîvo
Ranaivo (Pierre) 8
Ranaîvo
Ranarivelo
Ranaad
Ranavalona l'*. 19, 2(:
21, 22, S
Ranavalona II 2
Raud 303
Raufast 459
Raalet 490 493
Raulet 460
Raulin^D') 346
Raulin Secalart 4
Raux •.. . 359
Raux (M-*; •.,.. 359
Raazduel 60 456
Ravahatra 88
Ravaoary 92
Ravel (Adm. col.)- ilO 292
Ravel (Mar.) 64
Ravelo^aona 245
Ravelojaona 91
RavelomaDantsoa ....85 245
Ravelonahina 87
Ravier 345, 348 559
Ravier 383
Ravilly (Em.) 359
Ravinv(Vin.) 359
Ravilly (Ju.; 359
Ravolatsara 91
Ravon (Adm. col.)... 76
108 302
Ravoninahitriniarivo 27 28
Ravony 89 212
Ravan 552
Raybaud 585
Raycl 50 491
Raynal-Batty (M—) .... 383
Razanmaliefa 87
Razafimanantsoa 76
Razatimoria 245
Razafimpanilo 87
RazaUndrafara I ....87 89
Razalindralambo — 74 556
Razatindralambo (S. S.)
89 231
Razaflndramanta 74
Razaflndrasata 409
R azafmdrasoa 91 537
Razaflndrasoa 89 231
Razafindrataratra 90
Razafiiidra vao , 90 245
Razafindravoanja 245
Razatindrazaka 89
Razatindrazaka 88 212
Razafmdrazay 89
Razafinindrina 91
Razatinjanahary 88
Razafy 75 537
Razaty (S. S.) 88 231
Razafv 89
Razaty -. 544
Razakaria 90
Razakarivony 199
Razamananoro. 87
Razanamanga 89 245
Razananianga (Th.).... - 91
Razanamino 90 245
Razanatefy 556
Razatovo .* 456
Rebetlleau 138
Rebeix 100 164
RebuflTat (Art. col.) .... 53
— 788 —
RebuflTat 348
Rebut 339
Rèche 185
RedoD 62
Redouly 124 417
Rees(Mis.) 269
Refane 359
Refroigney 98
Régis 348
Régnier 54
Régnier (S. S.) 60
Reibel (M-V 348
Reid(V''') 397
Reilhac (M-) 359
Reilhac 294
Reilhac (Z.) 359
Reilhac (V'^*) 359
Reitz 50
Réland 59
Relling 471
Rémond 229 232
Remov 459
Remua 359
Rémy (Inf. col.) 52 482
Rémy 185
Remy 459
Renard 54
Renard 257
Renaud 36
Renaud (S. S.) 59 85
Renaud (Al.) 359
Renaud (M-) 359
Renaud (Ed.) 359
Renaud (EU) 366
Renaud (Ber.) 366
René 359
René 459
Renn 348
Renneçon 459
Renoncé 471
Renou 246
Renouf. 359
Répécot(M-)- 366 557
Rescent (M—) 359
Ressctle 359
Reste 112 433
Restoux 54
Reuter 452 460
Revel Moreau 459
Rev .174 185
Rev (Sce vél.)...61, 97,
158* 182 660
Rey (Tir. sén.) 52 514
Rey (Inf. col.) 50
Rey (Pol.) 78, 142 391
Reydelet 459
Reymond 36
Revmond (Tir. mal.)... Ôl
Reymond (Pos. t.) 80, 148 319
Reymond ^G. compt.) 1 18 380
Reymond 185
Rcynaud 182
Reynàud de Lyques
(M-) 557
Reynaud de Lyques 83,
152 560
Reynaud-Valensoles 307
308 3iâ
Reynier 97 156
Reynier 421
Ribard (Afll. c.) 67
Ribard (Tx. p.) 98 15S
Ribeira 538
Ribeira 538
Ribeira (M—) 538
Ribes 436
Ribes(M-) 359
Ribes 63
Ribet 366
Rjbières 185 19S
Riblet .-.72, 128 503
Ribolet (P.) 359
Ribolet (C.) 3^9
Ribot 339 348
Ricard 57
Ricard 397 399
Ricard (Ed.) 399
Ricard (Al.) 399
Ricco '. i^
Ricco (Fils) 174 liS5
Richard 469 471
Richard 460
Richard 408
Richard 346 3:>9
Richard 278 2S5
Richard (Mis.). 198, 213 550
Richard (Tir. malg.) ... 62
Richard (Dn.). . .73, 130 409
Richard (Sce. jud.}. 84,
176, 185 542
Richard (Gard, rég.) 138 193
Richard .. 175, 185, 190 1^
Richard (F. de L.)... . 198
Richard 232
Richard 303
Ricliardot 459
Richardson 185
Richardson 562 582
Richaud 42
Richaud 232
Richecotel 366
Richelieu 7, 9 180
Richelot 56
Richman 461
Ricou 246
Ricourt 527 538
Ricourt(M— ) 538
Ricourt ( Louise) 538
Ricourt (Berthe) 538
Ricquebourgi 83 1 32
Ricquebourg fV»*) 359
Ricquebourg f M .) 359
Ricquebourg (L.) 3.H9
Ricquebourg 459
Riddel 509
Riddell 176 185
Ride 57 456
Rieu 189
Rigal 35
Rigaud . .'. 53
Rigaud (Ens. oflT.) 75, 132 244
Rlgault 7 8
fO>l
Rilev 343
RîUâc 359
Riondel 84J54 433
Riot 360
Riou 14, 75 131
Rioul (M^*) 459
Ripoche 210
Kmuîer 198-213
Rivalland .282 285
Rives 84,454 459
KWes (M.) 459
Rives (R-)-- *59
Rivet 295
Wvière (M-) 360
Rivière <J.) 360
Rivière (An.) 360
Rivière (femO 360
Rivière 366
Rivière 380
Rivière 436
Robard 5o
Robert 550
Robert 435 436
Robert (V^') 422
Robert ...403 410
Robert (L.; 360
Robert (O:.) 360
Robert (M.) 360
Robert (Ber.) 360
Robert (M-i) 360
Robert (Fer.) . - 360
Robert (P.) 360
Robert 232
Robert 232
Robert (Ju,) 185
Robert (H.) 185
Robert 185
Robert (Très) 102 166
Robert (S. S.) 88 212
Robert 86
Robert (M"*) 75
Robert 54
Robert (Pol.) 78 142
Robert 256
Robert 269
Robert (M—) 269
Robert 848
Robert- Alterner ....... 134
Robert Farquhar 17,18. 19
Robert Lyall 19 20
Roberts ÉUift 185
Roberteon (M—) 366
RobertsoD 366
Robez-Pagîllon 64
KobîUard (M-) 348
Robin 18 19
Robin 299
Robin (Louis) 339, 341,
360, 314, 376 558
Robin -. 383
Robinson 26
Robinson (Ens« off.) ... 75
Robies 821
Robiet 643
Robur(Al.) 860
Robur(G.)
Robur (P.)
Rocca
Roche
Roche
Rocher
Rochery (!!•»•)
Rock(M-)
Rodallec
Rodel :...
Rodet300,301,303, 339,
Rodje(M"«)
Rodolphe (P.)
Rodolphe (G.)
Rodopoulos 452
Rodrigue 81, 150
Hodriguez
Rodriguez
Rogemont
Rogeon 60.
Roger (P.)
Roger 98
Roger (J.)
Roger (Jos.)
Roger (M—;
Roger Le Bourg 7
Rogon (¥»•)
Rogon (Mar)
Roh
Ro
Ro
Ro
Ro
Ro
Ro
Ro
Ro
Ro
360
360
360
185
471
360
360
360
53
177
626
247
360
360
461
455
542
345
493
456
360
164
360
360
366
8
■ ••• #B*a*»'*v«*>>«*^ •
Roques . .
Roquet 45
Rosaas 247, 553
Rosaas (M-«)
RAaaaa fMlW.
257
114
584
247 553
ai (X.)
lai (Au.
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in
1
)
••
199
land
land
land 257
land
Rolland
Rollin
Rollo 378
Rollol(Agric.) 69, 116
Romain
Romain
Romain-Desfossés
Roraanet 138
Roméas 110
Romel
Romel
Rômel(M—)
Roméo
Romihain (Geo.)
Rommain iJoa.)
Roncy (R. P.) 475, 483
Ronde- 49
Rondeau
Rondi
Rondony
Rouget 102, 166
Rontaunay
Ropaul ... I
Ropaul (M—)
Roquemaure
Roques (M"*)
Roques 36, 55^ 98, 100,
101
Rosaas (M"«) 247 553
Rose 360
Rosier M
Rosier (Com. col.) 57 456
Rosiers (M—) 469
Rosiers 469 471
Rosiers Œm.) 471
Rosine (Mar.) 360
Rosine 360
Rosis ... 460
Rossegger 367
Rosset-Kassioz 71, 128 3&1
Rossi 72,130 293
Rossignol 175
Rossignol 185
Rostaing (R. P.) 237,246 544
Rostand. 542
Rosllni 53
Rosto 3U0
Rott 78, 144, 419 431
Rotl.; 321
» Roubelat 41 5, 420 422
360 I Roucavrol 110 275
360 Rouchë 64
366 Rouchet de ChazoUe
459 469 471
459 Rouffiac 544
459 Rouhard 77,144 182
213 Rouiat 460
327 Rouland 36
460 Rou ands 552
144 Rouman 524
!?70 Roupnel 548
269 Roussakis 461
399 Rousseau 460
460 Rousseau (AflT.c.) 116 409
383 Rousseau 62
381 Rousseau (Dn.) 72 126
366 Rousseau (Tx p.) 98
366 Rousseau 387
22 Rousseaux 651 654
224 Roussel 420
468 Roussel (M-) 348
360 Roussel (Dm.)... 70, 124 268
321 Roussel (Post.) 81, 146 455
321 Rousselel 452, 456 460
360 Rousselet 460
471 Roussellière 547
471 Rousseiot 710 711
548 Rousselle 307 312
319 Roussier 175 185
422 Roussier 101 160
472 Roussilhe 64
50 Roustan (P.) 460
381 Roustan (J.) 460
20 Roustan 82 148
321 Rouvier (M-).é 436
321 Rouvier 427, 431 436
51 Rouvier 41 44
557 Rouvière 71 , 130 382
Rouvin 84, 152 417
158 Roux »
— 788 —
Roux 438
Roux (V'-) 32i
Roux (M.) 321
Roux (T.) 324
Roux(M-) 246
RouxÎAff. C.)..114, 244 245
Roux (Tx p.)... 101, 160 344
Roux (Sce top.).91, 156 483
Roux (Inf. col.) 52
Rouxel 420
Rouxel (M-) 421
Rouyer 210
Rouzaud 81, 152 418
Roversi(M-) 360
Rowlands (Mis.) 269
Rowles 6
Rowley 583
Rowlev n
Rowntree 366
Roy (Tir. son.) 51
Rov 50
Rover (R. P.) 269 545
Royer 51 268
Rover (Past.)... 82, 146 468
Rover 360
Rover 492
Royet 108 211
Rovot 54
Rozy 91
Ruad ^M-) 348
Ruau 41
Ruault (y^*) 538
Rubègue 360
Ruch (M-) 348
Ruff 83 148
Ruimi (M-) 551
Ruff&t (CM.). 339, 345
348, 374, 316 383
Ruggera 422
Rul/'S. S.) 60 492
Rumeau 191
Russtlion 191, 196 519
Russillon (M-) 196
Rustad 241 553
Rustad 241 553
Rustad 241
Rutlv(R. P.) 246
Ryan 232
Sabatier 285
Sabalier (M"') 360
Sabatier 396 392
Sabine(M'>') 436
Sabv 136 212
Sacâvar (M"') 360
Sacieux 562
Saffré (Off*. adm.) 60
Sageng 554
Sanores 500 505
Saïdi 418
Saldina 426 428
Saillant 136 212
Baimbou 436
Sainjon 108. 211
Saint 413
Saint-Anselme 420
Saint-Berlin 361
Saint- Charles 420
Sainl-Claire 420
Saint-Edmond 420
Saint-Georges 420
Saint-Jëronie 420
Saint-Joâeph 420
Saint-JuUien 420
Saint-Martin 420
Saint-Philippe 420
Saint-Pierre 420
Sainto-Marie-Léonard... 420
Saintc-Mathilde 544
Sainte-Philomène 544
Sainte-Marie-Angélique 544
Sainte-Marie -Atlianasie 544
Sainte-Marguerite 544
Saint-Paul 544
Sninte-Roseline 544
Sainte Suzanne 11
Sainte-Philibert 545
Samte-Just 545
Saint-Denis (S.) 541
Saint Félix (M-) 360
Saint-Félix 366
Sainl-<;eorges (S.) 546
Saint-Girons 431 468
SainUer 452 460
SainUllon 11 130
Saint-Jean-Berchmans . 544
Saint-Joseph (S.) 541
Saint-Lambert 321
Saint-Leu (S.) 546
Saint-LouisdeGonzague 544
Saint-Pierre (S.) 541
Saint-Prisque 546
Saint-Sauveur (M—) ... 360
Saint Sauveur.. 11, 130 382
SaTsse 98 164
Sakellariadis 461
Salama(M-) 360
Salann(M-) 348
Salât 140
Salbris (M-; 360
Salez.... «.339, 341,360 558
Salimon Ben Mahama-
dou 419
Salin 490 493
Salle 14 134
Salles 349 360
Sallv 19 146
Salomon (M—) 360
Salomon 229 232
Salomon (S. S.) 88 212
Salomon 202
Salomon 460
Salomon 493
Salomon (M-) 493
Salva 460
Salvan 140 256
Salvan 460
Salvetat 63
Samalons 51
Samandîra (J.) 36C
Samandira (Jules^ 361
Samandîra lEmA 36€
Samandira (M"*) 360
Samandira (S.) 360
Samaras 186
Samaras 186
Samaras 5oo 503
Samat 508, 512 514
Samary(L) 3S0
Samary (S.) 3»
Samiofty (M-) 360
Samory 360
Sampre 96
Samson 401
Samuel (R. P.).415, 4S3 548
SamvfM-) 360
Samy TPr.) 360
Samv-Tamby 56
Sanchez (M-) 115 185
Sanchez 18S
Sandamiani 15
Sandoz 4ie
Sanglier (Ch.) 360
Sanglier (Fr.) 360
Sanguinei 544
SanguinetU 436
Sanio 360
Sanquoi (M**) 360
Santano 461
Santoro 422
Santoura 461
Santucci 13, 130 455
Sapet 366
Sapinot (M-*) 550
Sapolin 50
Sarassoa 366
Sarda 82, 146 468
Sarda-Garriga 23
Saroboko 344
Sarpédon (Eu.) 360
Sarpédon (Léo.) S60
Sarpédon (Ces.) 360
Sarpédon ^M-) 360
Sarranga, 460
Sarraule 452, 436 460
Sarrieu 54
Sartori 246
Sasias 66 i06
Sassi 368
Satory 185
Satta 412
Saucé (M-) 321
Saumon 360
Saurin 96,156 269
Sautron 411
Sautron 460
Sautron(L.) 436
Sautron 318 383
Sautron (M-) 383
Sautron (P.) 436
Ssutron 483
Sauvage 360
Sauvette 312
Sauze 399
Sauze £»1
Sauze 294
Sauzier 366 541
Savage 551
Savaril 115 185
Savaroa..l85, 190, 191,
196 199
Savas-Pappas 515
Savatier. 122 454
SavelU 140 256
Savin 120 380
Savonyau 35
Savoureux 366
Savovat 321
Savy' 436
Savy 51
Sazarin 543 544
Scalabrino 80,15 418
Schaaning (Mu*) 552
Soheer 50 433
Schclemben 366
Schiélé (Dom.) 10 124
Schilte 50
Schraidt. 490
Schmidt 410 411
Schmidt 42
Schmilh 360
Schmith 360
Schmoldl 411
Schneider 18
Schneider 422
Schonel 12
Schoumacher (S. vét)
61, 98, 158 560
Schreiber 422
Schuch 539
Schuler (S. vét.)..61, 98 158
Schullze 411
Schulze 361
Schupp 101 162
Sclavo 361
ScopéUtis (Em.) 484
Scopélitis 415,480 483
ScopéliUs 452 461
Scopélitis 461
Scouloudis 412
SeateUi 84, 154 268
SealeWi (M-) 551
Sébastiani 20 21
Sébastien Munster — 5
SebiUe 313
Secta 360
Seddon. 366
Séguéla 11,140 344
Seguier 366
Séguin (S. vét.)... .61 , 91 158
Séhasola 360
SeignaC'Lesseps 21
Sckelis 321
Seletoupolos 512 5i5
Seletoupoios 5i5
Seiîgmann 301 312
Semmeley 82, 146 382
Sénag(M-) 360
Sénaglia 360
Sénardia 360
Sendresse 345
— 19^
Senèque 3^
Senne- 9t
Sensé 3^
Sensé 460 K
Sepierre 185
Septe 113, 185 309
Septe 349
Seraflni 83 146
Séraphme 460
Sérlsia /M-) 360
Sérivolë 185
Serre 349
Serrie 210
Sers 349
Servantes 361
Servatius 18, 142 344
Serveaux 102, 344 361
Sescau 113, 182, 185,490
541 562
Settedone 410
Seurin 185, 191 228
Sovastos 461
Sévé 361
Sévère 411
Sévère (Aff! c.) . .' . . . 1 16 311
Sévère 118 311
Séverin 51 3t*
Séverin 361
Séverin rM-) 361
Sévignac 50
Seyraour (¥»•) 321
Seyinour (J. L.) 185
Sézanue 361
Sharmaiï 191 551
Sharman (M"-; 551
Shervington 29, 30 32
Shulz 295
Sibillot 136,195 319
Sibou (C. coinpt.). ...10 118
Sibon (Imp. off.)....n 140
Sibrée(M"-) 186 551
Sibrée ....185, 551,562 582
Sibrée(M-) 186 551
Sichel 138 231
Sichère 03
gif PQ 50
Sicre de Fonîbrune îio 195
Sidambron 460
Sidambron 306, 301, 308 312
Siegfried 44
Siegrist (M—) 551
SIegrist (Past.) 269 550
Siflrav 101
Signelane (M»») 269
Sikora 585
Silanquc ^ 32
Silber 11, 126 381
Sillon 13, 180 418
Sillon (Pos.) 19 148
Silova 361
Silvestre 361
Silvie (Adm. col.) 108 268
Silvy 80,148 245
Simon 469
Simon • 468
Simon 399
S67
SÎlK
SinioH
Simon.. .
Simon
Simon (M—)...
Simonet ,
Simonetti T..
Simonin lOi
Stmonnot ^
Simpoha 46b
Sincal 231
Sincat 185
Sinka. 361
Sinnassami 361
Sinop CM-) 361
Sin(JUOi(M-) 361
Sipiliotis 461
Si(iucland (M»») 553
Sissamis 461
Silia(M-) 361
Sizairc 349
Skodic(M"-) 553
Skouloes 461
Slawitsy 193 196
Sluzanski 443, 456 460
Smadja 260,269 210
Smith (M-«) 552
Smith 460
Smith 420 422
Smith 413
Smith (Sotie) 241
Smith (M»*) 241
Smith (Lina) 241
Smith 232
Smith (J.) 241
Smith (W.) 241
Sohr 410 411
Soisson (M-*) 361
Soisson 361
Sol 361
Sol 460
Solene 294
Sonnerai 15
Sonnet 138
Soost 231
Sophie 384
Sophie 318 383
Sophie (M-) 384
Sorel 483
Soria 198 213
Sortel(Léo.) 361
Sortcl (An.) 361
Sortel (Jos.) 361
Soubirous 321
Soubirous (M-) 321
Souchu de Rennefort.. 9
Soudée 349
Soula 544
Soulange 436
Soûls (S. S.) 63 64
Soult 22
Soumagne 24 26
— 790 —
, ■«tso
^rt,348
!!!!!!!49Ô
150
(ence 309
Speyer
Spiliepouios
»Spmer
Spjndler
Spiral
Spiror
Stafseth
SUklin 18, 84, 142, 454
SUnding 186, 552, 562,
585
Standing (M-)
Standing (M»*)
Stanfei •....
Stanislas
Stapoundzi 260, 262,
210
Stefani(Pos. t.) 83
Stefani 45
Stéfano
Stene (Pasl.)
Slenviette (S.)
Stéphan
Stéphaa 19
Steptianis
Stokslad (Past.) ....283
Stolée
Stolé(M-)
StoUenbcrg 367
Struliu 12, 128
Stryenski 112, 268
Stulchbury
Suberbie 32, 185, 191,
192, 196
Subercaze
Subtil 122, 491
Suc
Surgand
Suzie
Suzor
Suzzarini 83, 148
Suzzoni 50
Sylvain
Sylvain Roux 16, 11, 18
Sylvander
Sylvestre
sylvestre 218
Tabére
Tabet 500
Tabou (Attg.)
Tabou
TacchiCAn) 367
Tacrhi (Ai.)
Tacchi (Rie.)
Taochi (El.)
Tacchi (Ces.)
361 TacchyKM-) 364
116 Taffbrin 15, 132 256
361 Tagar(M— ) 361
460 TahOD 35
493 Ta1x(R.P.). ...196,196 544
382 Talandier-Lespinasse
313 102 166
524 Taiary 361
515 Talazac (R.P.) 213 543
368 Talbot ...196, 228, 232 231
321 Talbot 228, 232 231
2H Talbot 232 246
515 Talbot 361
552 Taliec 102 164
456 Talsin 91,156 409
Talvas 108 408
581 Tamby 295
186 Tandrya 116
186 Tanniëre 190
18 Tannière 99,164 419
460 Tapie 190 191
Tappenbeck 31
219 Taranne 361
148 Tarby 471
114 Tarnet(M-) 361
321 Tartipis 461
514 Tassistro il 126
554 Tauchot 50
493 Taulier 469 411
150 Taupta 361
484 Tavera 11, 130 382
285 Tavolie 349
653 Técher 285
553 Técher 312
541 Técher (Era.) 361
293 Técher (An.) ......... 361
321 Técher (Léo) 361
493 Técher ( Anl.) 361
Téchcr(M-) 361
228 Técher (P.) 361
232 Técher (Léo.) 361
492 Técher (Rev.) 361
460 Técher (J) 361
198 Técher 385
361 Técher 460
411 Teissère 460
302 Teissère 415, 418, 480 483
492 Teissère (M—) 483
436 Teissonnier 218
19 Teissonnier 114
461 Ténor 100, 162 302
61 Ténor(D.) 361
225 Ténor (M-) 460
Téocaris 461
Tergiron 361
TérUlon 361
Termincau 361
411 Termineau 460
505 Temant 53
361 Temier 361
361 Temier 312
541 Terrasse (M-) 361
861 Terreanx 64
861 Terrentroy 118 453
361 Terrier 361
36l|T«rtipis 493
Tartipis 500 sr
Tescher 198 ^13
Tessier 114, 186, 196 193
Teste 71, 130 JJii
Tester 19»^
Tester (M-) 1».
Testut 6i
Texereau 10, 124 4iti
Teyssandier 66 lio
Th'ébalage 361
Thégosc(M-«) 3hl
Thély 361 4I>
Thénor 3éî
Théodore îf
Théodore 3*1
Théodore (P.) 409 3i»
Théophin iho
Théraud 116 43
Théroinne 6-1
Théron 428 4**
Théron 114
Thesen iD'.) 90, 242, 245 S'C
Thesen (M-) 247 553
Thévenet (F.) 40v
Thévenet 83 ik*>
Thévenet fJus.) »7
Thévenet (M—; 36:
Thévenet 361
Thevet
Thibaudier 63
Thibault (A.) 303
Thibault ( Alp.) 303
Thibault 469 411
Thibault 411
Thibault 124
Thibaut 361
Thibaut (R.) 361
Thîbers 118
Thibier 21ij
TbibOD SI
Thiébaut 138 382
Thiery 493
Thirv*(For.) 16 134
Thiry 6:
ThivoUet 213
Thomann 452 46»
Thomas 56S
Thomas 46i'
Thomas (L.) 46tf
Thomas (Ar.) 460
Thomas (Léo.) 361
Thomas (Art. col.) ... 53
Thomas (Mar.) 64
Thomas (I>n.)...13, 126 434
Thomas(Dn.,S.P.)13,128 418
Thomas (Imp. ofT.) . . .11 \A»
Thomas (!!••) 246
Thomas 361
Thomas (Ch.) 33:
Thomas (R.) 31:
Thomas 400
Thomaso Horcacchi de
Castiglione
Thomeuf 54
Thommassen 368
Thomson 41
Valmary , . . . 80
Valmir 460
Valsin 410
Valvis 461
Vambourg 460
Van der Hagen 5 6
Vaudrije(M-) 361
Vanière 106
Yanillel 460
Van Neck 5
Vannière (Gén.) 55 98
Van Pachterbeke 191
Vanwaetenneulen49, 50 491
Van Zyl 186 232
Variganet 294
Varouxis 186
Varouxis 186
Varouxis 186
Varouxis; 186
Varouxis 186
Vasco Gomez d'Abreu . 3
Vasemont 294
Vassacos 415 422
Vasselon 19 150
Vasselon (Gard, rég.) 138 212
Vasselle 42
Vassilacopoulos 500, 501 505
Vassilacopoulos 505
Vassilacos (Oem) 461
Vassilacos 452 461
Vassilacos (J.) 491
Vassilios 114 186
Vassiiios 186
Vassiiious .200 214
Vaubourg 560
Vaucheret 114 319
Vaucherel(M-) 115 185
Vaudagne (Cas.) 361
Vaudagne (Ed.) 361
Vaudagne 383
Vaugon 349
Vautes 349
Vautrain 112,556 560
Vavsse (M-) 651
Vaysse...59, 8i, 85, 86 81
Vechioni 213
Veckrange., 361
Védère 144
Veillât 460
Veillel (P.) 435
Véliacio 361
Veligel (M"-) 419
Vélio 361
Vélio 460
Vella 185
Veina (M-) 361
Vendammes 383
Veneroai(R.) 411
Venerozi (Ed.) 410
Venerozi (J.) 411
Venetnasopoulos 186
Venetnasopoulos 186
Venetnasopoulos 246
Venol 281 294
Ventrillon 86 195
Venturini il 128
— m -^
Venturini (Post.) 81, 146 591
Vérane 11, 140 544
Vérane 422
Verdier 48
Verdoux 146
Verdun 460
Vergé 118
Vergely 108 195
Vergnes 66 108
Vergonjeanne 1 38
Vergoz 96, 156 303
Vergoz 386 392
VerRuff 6
Verly 269 545
Vermaz 349
Verne (A.-J.) 452, 456 460
Vemet 281 294
Vernier 213, 549 562
Véron(Gam.)...81, 150 492
Véron 19 148
Véron 349 383
Véron 460
Véronien 545
Véronique (S) 546
Vérot 460
Vérot (Fr.) 361
Vérot ....340, 349, 361 558
Verrier 536
Verrieux 99, 163 344
Vergault (R. P.) 531 548
Vésemont 361
Vesta 294
Vétoli(Ch.) 361
Vétoli (Em.) 361
Vétromile 91 156
Vélule 266
Veynachler 185
Vevrat 84, 154 293
Veyre 15 134
Veyssevre 460
Veyssevrre 11, 130 382
Vezan." 383
Vial 349
Vial 460
Vialalte 505
Viallet 219 285
Viaud 11, 142 182
Vibien 345, 349, 542
556 560
Vrco 138 245
Victor (M-) 361
Victor(P.) 361
Victorin (M-) 361
Vidal 96 158
Vidal...". 210
Vidaud 98 158
Vidil(My-) 256 550
Vidot 83 154
VidotfTxp.) 98 160
Vidot , 361
Vidot 312
Vidot 422
Vidot(L.) 460
Vidot (R.) 460
Vidus 361
Vidus (Ch.) 362
Vié(D.)..>341, 34a» U9 956
Vlé{M-) 381
Vieil(Dom.) 70,124 455
Vieillard AU
Vien (M—) 362
Vienne 410
Vienne 36i
Vierne 101 293
Vignal 71 12g
Vigne.(Ch.) 362
Vigne 349 362
Vigne (M-*) 3«2
Vignioboul i»
Vigoureux 362
Vigoureux (F.) 543
Viguerie 114 . 4W
Viibesseix 63
Vilcourt 460
Villamur 83, 152 343
Villanova 411
Villaume (Mis.) 256
Villebrey 460
Villecrose 174 185
Villedieu ifô
Villemain 99, 162 231
Villeneuve 101, 160 38i
Villette (D'.) 38, 86, 87
562, 107, 708 711
Villiaume 429
Vilmain 362
Vilmain (M-) 361
Vilmard (M-) 362
Vilmond 361
Vilmond ( Aug.) 361
Vinay 39
Vînceneux 514
Vincenneux 251
Vincent (S.) 557 549
Vincent 403 410
Vincent 190 196
Vincent 316 321
Vincent-Denis (F.) 269
Vinelda 321
Vincy 361
Vingàdassalom 460
Vingent 460
Vinson' 24
Violet 431 431
Virapin 460
Viravaud 19 150
Virelisicr 418
Virgile 185
Virieux 301 304
Viscaze-Lazare 186
Visoison (M—) 361
Visser 460
Vital 431
Vital 524
Vitali li 130
Vitali 349
Vitali 382
Vivaldi 120 212
Vivant 138 212
Vivarès 321
Vivié 110 292
Vivienne 362
Vivier i20
Vix 78, U4 419
Vœltzkow 563
Voizard 63
Volcy 367
Volcy{M-) 367
Volein 362
Volia(ll-) 437
Volia 362
Volaire 367
Vollaire 400
Vollard 246
Vollard 509
Volpel 382
VolpeI(R.) 362
Volpel 67 120
Volpeï(M-) 362
Volpel (D.) 362
Volpesnil 98 160
VolsaD <!-•) 362
Volsan (An.) 362
Voyatjis 472
Voyron 33 34
Voyron (Adm. cet.) ^10 283
Vrettinann 460
Vuillerme 451 , 456 460
Vynisales (J.) 362
Vynisales (Gh.) 362
Wagner. .%.... 116, 302 433
WalUier 295
W^amet 232 549
Wamel (M-^) 232
IW^arsmann 118 536
Warvoyk 5
IW'arternouse 367
Watson.; 307
Watson 321
Weauters 367
Weber 44
Weber 541
Webster 295 558
Weckanges 378
— 793 —
Weil S46
Welment 422
Wcrmer 514
Wermert 383
Wemerl 78, 144 419
WettersladCM— )....247 552
Welterstad (Pa8t)..247 552
Wetlerstad 247
Wey 460
Weyl 185
WhitUker 493
Wickkers 82, 148 382
Wickers (M—) 349 362
Wickers (Jos.) 362
Wig(Past.) 470
Wug(Mis.) 269 562
WikiDSOn 367
Wilde 483
William Ellis 23
William Finch 6
William Johnson 31
William Keeling....:.. 6
William Nicolav 21
Wilson .'....173 186
Wilson(M-) 186
Wilso(V»*) 186
Wiison(l|w«) 186
Windley 271
Winler 313
Winler(S.) 367
Winler (M.) 367
Winler(M-) 867
Winler (W.) 367
Winler (G.) 367
Winler (Cl.) 367
Winler 471
WiUmann 71,126 381
Wœflin 552
Wolf 563
WolfT 362
Wolphart-Harmanseu • 5
Wood 514
Wreford 514
Wrelmann 460
Wuilmann (M-) 362
Wuiimann (Em.) 362
Wunder 190 196
Xavier 307, 312 345
Xavier 99, 162 454
Aavier (G.) 437
xavier(L.) 437
Yantapily 460
Ycat 362
You 43
Ythier 307, 309 313
Yvonne (S.) 546
Zamère 307 312
Zamère 312
Zanatia 362
Zaneltos 515
Zappavigna 193 196
Zarocostas 461
Zegou 343
Zelon 229 232
Zelon 186
Zénalde (M-*) 190 546
Zéphin(M-) 362
Zéphyr 295
Zervos 493
Ziemmer(F.) 269 545
Zingone 368
Zinzinvakos 214
Zith 321
Zizivokos 321
Zoél (S.) 546
Zoé 419
Zon 460
Zotier 414 422
• ■ ■
• 9
» ft ■
— 795 —
ERRATA
Page 41 . — Ministres secrétaires d'Etat. Lire décret du 24 janvier 1906, au lieu
de décret du 24 janvier 1904.
Page 45. — Cabinet civil. Lire M. Lecocq, adjoint de 1'* classe des affaires
civiles, au lieu de Lecoq.
Pages 96 et 169. — Lire province des BetaiiiiiBaraka da Sud, au lieu de province
de Yatomaiidry-Mahanoro.
Page 169. — Après province des Betanimena, ajouter province de Tamatave-
Yille.
Page 173. — Compagnie coloniale de Madagascar, tire M. Bonrdariat, directeor,
au lieu de M. Boordariat.
Page 175. — Lire M. Mariaggi, au lieu de^Marriaggi.
Page 182. — Lire M. Conte, au lieu de Combe.
Page 183. — Ajouter à la liste des habitants de Tananarive :
MM. Boardariaty directeur de la C^* Coloniale;
Leclère, agent de la C* Coloniale ;
Manrin, ingénieur de la O* Coloniale.
Page 246. — Ajouter à la liste des habitants : MM. Giraad, ingénieur de la
C** Coloniale ; Fort, agent minier de la O* Coloniale à Soavinarivo.
Page 257. — Ajouter à la liste des habitants : M. Mortel, agent de la O* Colo-
niale à Antanidita.
Page 275. — Lire M. Bstôve, adjoint de 1" classe des affaires civiles, au lieu
de adjoint de 2« classe.
Page 320. — Ajouter à la liste des habitants : M. Monteil, agent minier de la
O* Coloniale à Voambohitra.
Page 327. — Ajouter à la liste des habitants : M. Picand, agent de la C'« Colo-
niale à Ambavaniasy.
Page 417. — Service judiciaire. Lire M. Dejean de la Bâtie, au lieu de Jean de
la Bâtie.
Page 418. — Lire M. Ronsand, surveillant des postes et télégraphes, au lieu
de M. Rouand.
Page 514. — Ajouter à la liste des habitants : M. de Bonal, agent minier de la
C>« Coloniale au Betsiriry.
Mission des Lazaristes
Page 537. — Remplacer le R. P. Pietroa, par le R. P. Gaber.
Page 548. -^ Lire R. P. Gaber, au lieu de R P. Gabet, et ajouter à la suite de ce
nom, le P. P. Dinkha.
Page 549. — Remplacer à Ivato le R. P. Dinkha, par le R. P. Marty. Supprimer
ce dernier à Ranomafana.
Sœurs de S^ Vincent de Paul
Page 549. — Remplacer les Sœars Pauline et Claire h Fort-Dauphin par les
Sœurs Louise et Julie.
Remplacer la Sœur Marie-Madeleine à Farafangana, par les Sœurs
Pauline, Elisabeth et Maria.
— 797 —
MUTATIONS
survenues pendant Timpression du présent annuaire
Page 66. — Gibm«t du Sicrétaira Bénéral :
Ajouter M. Damont, commis de 2* classe des affaires civiles, rentrant
de congé.
Page 67. — !•' BUREAU.
Ajouter M. Dafoar, administratcnr stagiaire.
Page 68. -* 2* bubbau.
Supprimer M. Glero, affecté à Analalava.
M. Philippe, commis de comptabilité de 1'* classe» parti ea congé.
3* BUREAU.
Ajouter M. Chanel, administrateur stagiaire.
Page 72. — Douanes :
M. Honoré, contrôleur de 2* classe, parti en congé.
Page 73. — MM. Casanova et Lehmami, partis en congé. *
Enseigntment :
Page 75. -* M'^* Meyron, partie en congé.
Page 76. — CfRGOIfSGRIPTION SCOLAIRE DU NORD-OUEST.
M. Monter, parti en congé, est remplacé par M. Dandoaan.
M*« Monier, partie en congé, est remplacée par M"** Condriet.
Pofict administrativa tt Judiciaire :
Page 77. — M. Yiand et Comte partis en congé.
Page 78. — Remplacer M. Adeline, ffons d'huissier à Tamatave, par M. Vidot.
Pastas tt télégraphaa :
Page 80. — M. Knœr, surveillant des postes et télégraphes» parti en congé.
Page 82. — M. Knhn, commis des postes et télégraphes, parti en congé.
Page 83. — M. Pringle, parti en congé.
Sanrica judiciaire :
M. Vidot, secrétaire du parauet, est nommé brigadier de la police
hors cadres pour remplir les fonctions d'huissier près le tribunal de
1^* instance de Tamatave, en remplacement de M. Adeline.
Page 84. — Supprimer M. Adeline, huissier à Tamatave, et remplacer par M.
Vidot.
Page 102. — Trésarerie :
Tananarive : Supprimer M. Martinean, payeur-adjoint de 2* classe,
affecté à Tamatave en remplacement de M. Ron^et, rentrant en congé.
Tamatave : Remplacer M. Ronget par M. Martinean.
Page 103. — Diego-Suarez : Ajouter M. Protin, commis de !*• classe, récem-
ment nommé à Madagascar.
Administrateurs coloniaux:
Page li2. — Ajouter MM. Vmé 'CtnHle, adiaimstrateur-adjoint de 3* classe.
MM. Dnfoor, GhaneirBAonin, Faatesr, Ri^ôre, Sanglier, administn-
teurs stagiaires.
Affaires civiles :
M. Krotoff, adjoint de i*** classe des affaires civiles, parti en congé.
Page 114. — MM. Delélée-DeslM^Sy adjoint des aDures cîvileB, Oattand et de
Aima, commis dea affaires civiles, partis eo^îOQgé.
Page 116. — M. Dnmont, rentrant de congé, est affecté au cabinet du Secrétaire
Général, à Tananarive.
M. Tandrya, commis de 2* classé, rettlrant de congé, est affecté ait
province de Majunga.
M. Bréjard, commis de 9* classe des affaires ôiviles, parti en congé.
GomptaUss:
Page 118. — M. Hubert, sous^hef de bureau de 1'* classe k Majun^, est affecté
à Tamatave, en remplacement de H. Reymond, chef de bnreau de f
classe, rentrant en congé.
Supprimer M. Vergé Camille, nommé administrateur-açyoint de 3*
classe.
Page 120. — M. Martinés, comptable de 1** classe k Analala va. rentrant de congé,
est remplacé par M. Clero (page 122), commis de;2* classe.
M. Philippe, commis de 1'* classe, parti en congé.
Douanes:
Page 124. -^ M. Boneré, cootrôleur de 2« classe des douanes^ parti en congé.
Page 130. — MM. Casanova et Lehmann, partis en congé.
Enseignement:
Page 132. — M""* et M. Monier, instituteurs, partis en congé.
Page 134. — H. Dandouan, affecté à Diego-Suarez.
Ajouter M"« Gaienave, nommée institulriee de 5* «lasse à Jfadagascar,
et M™* Alaric/ nommée institutrice auxiliaire à Nossi-Bé.
M"' tteyron, partie en congé.
PoHce admîmstrative et judiciaire : '
Page 142. — MM. Viand et Comte partis en congé.
M. Adeline, brigadier de police hors cadres, remplissant les fonctions
d'huissier à Tamatave, est réintégré dans les cadres de la police et reste
• affecté à Tamatave.
Page 144. — Ajouter M. Vidol, nommé brigadier de police de 2« classe hors
cadres et affecté ^Tamatave.
' ' Postes et télégraphes : '
Page 146. — M. Pringle, parti en congé.
Page' 148. — MM. Kuhn et Mialhe, partis en congé.
Page 152! — M. Knoër, parti en coi\gé.
Page 154. — Service Judiciaire :
Supprimer M. Yidot,' nommé brigadier dejpllce de.2« classe.
^ 799---
Sarvica iopographique :
Page 156. — M. Senne, parti en congé, est remplacé par M. Gillis.*
Travaux publics :
Page 164. — Supprimer M. Dadiconrt, licencié de son emploi.
Trésoraria:
• . . •
Page 166. — M. Ronget, payeur particulier à Tamatave, rentrant en congé, est
remplacé par M. Martineau, pavenr-adjoint de 2* classe.
Ajouter M. Protin, commis de l'<> classe, affecté à Diego-Suarez.
Provinca da Tananariva-Yilla :
Page 182. - MM. De Aima, Yiaud et Comte, partis en congé.
Provinca da Fianarantsoa :
Page 268.— M. Kroto£P, adjoint de 1'* classe des affaires civiles, parti en congé.
Provinca da Farafangana :
Page 283.— Ajouter M. Sanglier, admiuistrateur stagiaire. M. le lieutenant
Adeline est nommé cnef du district de Vangaindrano.
Provinca d'Andovoranto:
Page 311.— Ajouter M. Marchand Henri-Auguste, administrateur-adjoint de
3« classe, affecté à la province d'Andovoranto.
Provinca da Tamatava- Villa :
Page 343.— /îemp^acer M. Adeline, huissier, par M. Vidot.
Provinca das Batsimisaraka du Cantra :
Page 380.— Ajouter H. Rivière, administrateur stagiaire. Remplacer M.
Reymond par M. Hubert.
Page 381.— Remplacer M. Ronget par M. Martinean.
Page 382. — M. Mialhe, parti en congé.
Provinca das Batsimisaraka du Nord :
Page 399.— Supprimer M. Bréjard, commis des affaires civiles, rentrant en
congé.
Provinca da Yohamar :
Page 409. — Supprimer M. Pringle, parti en congé.
Provinca da Diago-Suaraz :
Page 417. — Ajouter M. Protin, commis de l'« classe, affecté à Diego-Suarez.
Page 418. — M. Lehmann, parti en congé.
Provinca da Miyunga :
Page 453. — Ajouter M. Pasteur, administrateur stagiaire, et M. Tandrya, com-
mis de 2« classe des affaires civiles.
Supprimer M. Delélée -Desloges, parti en congé.
Page 454. - Supprimer M. Delélée-Desloges, parti en congé.
-i- 800 -
Page 455. — Supprimer M. Gaftwi, fmrti en congé, et le remplaeer par M. De-
Toite.
Provinct de Tulear :
Page 4(V8. — Supprimer M. Hoaoré, contrôleur de 2* classe des douanes, ptrti
en congé ; ajouter M. Dalanconrt, géomètre de 2« classe,airecté à Tulear.
Cercle d'Analalava :
Page 482. — Retnplacer M. Hartinei par M. Qerc.
^
ANNUAIRE DE MADAGASCAR ET DÉPENDANCES
1905
ANNONCES
INDUSTRIELLES ET COMMERCIALES
DE PARIS
et des
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TABLE DES ANNONCES
Abrale-ChiafrinOiProdaitsalimentaires, Mar-
seille 35
Alcool de menthe de Ricqlès. Sainl-Ouen . . 5
Artaud frère» (J.-B. et A.), Vins, Marseille. 40
Bajac (A.), Machines agricoles, LiancourL.. ^
Bataille, Billards et Jeux, Paris 12
Bazars du Betsileo, Articles de Piris, etc.. 10
Bécot (Portet et Bernard, successeurs), Son-
dantes, Pans 40
Béranger (M.), Distillateur, Paris 16
Besson (F.). Instruments de musique, 96-98,
rue d'Augoulême, Paris 30
L. Besson et C>«, Compagnie de navigation,
Marseille 15
Bertin frères. Constructeurs de navires, Be
ions <S.-et-0.) 15
Beurre Lepelletier 43
Bézagu (L.) et C'*, Vins, Bordeaux 41
Blanchard (A.), Balloos-réclame, Paris 13
Blanchisserie eU Teinturerie de Thaon-les-
Vosges 10
BouchacourtetC'*, Manufacture de bernions,
Paris 12
Boulet et C», Machines pour tuileries et
briquettes 34
BruIé (H.>etC'% Appareils à boissons gazeu-
ses et machines à vapeur, Paris 18 35
Burton fils, Mécanicien-constructeur, Paris.. 99
Byrrh (Violet frères), Thuir 43
Caizergue (Eugène), Constructeur, Avignon . 33
Caizergue aine. Appareils pour entrepre-
neurs, Avignon 5
Camille (Alp.) et fils. Sellerie, Paria 39
Carde (0.) et fils. Meubles, Bordeaux 35
Chastenet frères. Vins, Bordeaux 41
Cazaubon et fils. Appareils à eaux gazeuses,
Paris 1
Compagnie des Messageries Maritimes, Paris. 14
Comptoir national d'Escompte de Paris 11
Coq (Vor), Machines agricoles, Aix-en-Pro-
vence 31
Decauvitle, Chemins de fer^ai^ commence-
ment du volume).
DeDietrich et C**, Automobiles. Lunéville.. 9
Defrancc et C", Pavages et Carrelages céra-
miques, Pont-Sainte-Maxence. 36
Delaroche aîné. Bains, Buanderie, Paris — 10
'Delcttrez, Parfumerie, Paris 2
Demaria frères, Appareils photographiques,
Paris 6
Duchesne(E), Instruments de pesage, Lyon. 31
Dnmont (L.), Pompes, Paris 35
Durafort et fils, Appareils à eaux gazeuses,
Paris 43
Egrot et Orangé, Appareils de distillation,
Paris 6
Evette et ShaëfTer, Instruments de musique,
Paris 90
Faber (A.-W.), Cra>onK, Paris 15
Fouclausc (A.), Jacqueniet et C'«, Instru-
ments de musique, Paris 30
Fortin et C», PHpeterio, Paris 19
Fournier, Désinfectants et f>ro<luils pharma-
ceutiques, Paris 16 43
Gallié, Constructeur, La Charité-sur-LiOire.. 33
Gaucher (J.), Armes, S'-Btienne 9
Gautier et C**, Mécaniciens-constructeurs,
Quimperlé 31
Gazagne, Pharmacien, A Pont-S'-Esprit...î 1
Geneste-HerscheretC'*, Mécaniciens, Paris. 36
Get frères. Distillateurs, Hevel 16
Grimault et L'«, Produits pharmaceutiques.
Pans 38
Guéret frères. Appareils à eaux gazeuses et
filtres. Paria 7 17
R. Guilleminot, Boespflug et C'«, Appareils
photographiques, Paris 8
Haffner, Pierre, Coffres-forts, Paris 13
Hérault (P.), Mécanicien, Paris 33
Jouffray (A.) et CS Constructeurs, Orléans. 33
De Laafffï, Eaux-de-vie, Cognac 17
Léonard (F.) et P. Pouquet, Appareils à eaux
gazeuses, Paris 6
Lepelletier, Beurre 43
Louvre (Magasins du), Paris 43
Mallet (E.-L.;, Constructeur, .Marseille 30
De .Ueixmoron de Dombasle, Machines agri-
coles 33
Millot et C'", Ciments. 54, quai de la Bapée,
Paris 13
Mongin (Pierre), Constructeur, Marseille... 34
Mothe Aristide et V*r Crozatier, Représen-
tant.s de commerce, Bordeaux 33
Panhard et Levassor, Machines-outils et
voitures automobiles, Paris 9 33
Phénol-Bobœuf, Désinfectant, Paris 17
Philippe, Fillrps, Paris 19
Pinette (G.), Mécanicien-constructeur, Cha-
lon-sur-Saône {au commencement du
volume).
Potin Félix, Produifcir alimentaires, Paris... 36
Poulain, Chocolat, Blois 13
Promsy (V^o), Di»tillBt«ur, Marseille 16
Richard (Jutes), Appareils de photographie,
Paris Ipofie 4, au commencement du
volume).
Ricqlès et C**, Alcool de menthe, S'-Ouen . . 5
Bivolier père et fils, Armes, S*-Ktienne 8
Rochefort (O.), Machines à écrire, 46, bou-
levard Haussmann, Paris 34
Rondony de Dupont, Instruments de pesage,
Marseille 31
PÎrli !
Salle (H.) et C**, Pioduib pharDiaceutiqnei,
P«l» :
Sloin etO-, M^cliineK sRricalee, Part).. -.37 i
Sociélé anilDjrnie du Temple, Cherbourg '<
SocléM fcaDcaisc du CarDooilc. Conaervi'
Sociél* [raiivaite de pruduili uallBirM «1
inliteiiliiiuïs, PaiJB 1
Sociélé des Pariei de Franche-ComU, For-
gea el Fonderie» de Besincoa 1
8<Ki«U générale pour la rabrication de la
Sociélé Générale Meulière. La Ferlé-*ou*-
iaaitn{page de i/arde I , ou commen-
cemeal au volume^.
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