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Full text of "Annuaire historique du departement de l'Yonne"

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)D J4fi 




ANNUAIRE 



STATISTIQUE 



DU DÉPARTEMENT DE LTONNE. 



AUXBRRB^ IHPRIMSBIS DE ID. TJSRRIQU2T. 



ANNU. 



DU DEPARTEMEPn 



DK DOCUMENTS AUTHENTIQ 

LA S9AIISSIQTTE CSPAK^aUX^IALE- 



tUbml et ^. ftonqiut, i^Utnrs, 

UBBAIHSS : 
Mme vzvtk FRANÇOIS , imBSE ladufeus, ir i, FHisiApoissonnEitiB. 

ADDENIN, Kim ROTRE-DAVE, N" l6 , FBisIEMABCHÉ-nECF. 







Al 



/^37 



ans AXJ LGtXElIR. 



Malgré tous les soins apportés pour ^ exactitude des documents 
publiés dan$ l'Annuaire statistique, les Editeurs ne se dissi-' 
mulent pas qu'un pareil travail ne saurait être exempt d'erreurs 
et d*omissions. Elles doivent être plus nombreuses surtout la pre-^ 
mière année. Aussi ^ accueilleront-ils avec reconnaissance toute 
espèce d'avis ou de réclamations qui auront pour objet des rectifia 
nations utiles. 

Les personnes qui désireraient fournir des articles à l'An^ 
nuairé de i838, sont priées de les remettre aux Editeurs avant 
U mois d'août 1837. 



CHANGEMENTS SURVENUS PENDANT L'IMPRESSION. 
Ambassadeurs étrangers résidant en France , page 63 : 

Turquie, Nouri'-Effendi ^ au lieu de Reachid-Effendi ; 
Etats-Unis ) Cass , au lieu de LivÎDgston. 

Députés , page 65 : 

JBailif f hoirei. Boyard y idem. 

Conseil général de l'Yonne j page 8a : 

M. Larabity député, eu remplacement de M. Potheràt; 
M. RaBéj jtige de paix', idem de M. Poullain. 

Conseil d^atrondissement ^ page 85 i 

m 

MM. Crochoty à Ligny , en remplacement de M. Rabé ; 

Gallimard y k Saint-Florentin , idetnde M. Môiset; 

Cotteau-Montauré y à Vézelay, idem de M. Vildé; 

Guillemineau , k Gharnj, idem de M. Esclavy ; 

Leblanc y k Villeneuve-le-Roi , idem de M. le baron Dum«lnil i 

Le gendre y à Sergines, idem de M. Moreau. 

Maires et Adjoints j page 84 et suivantes t 

 Asniéres, M. Forestier, adjoint ; 

Joux-la-Ville , M. Perigot, mair€ ; , 

Lixy , MM. Queudot , maire et Lassier , adjoint ; 
YiUeblevin, MM. Bourgoin , maire et Vérien, adjoint. 



ERRATA. 



Page 64, première colonne, entre ^48*^ et la 49* ligne, lisez :M. Jurien. 

Page 149, ligne a, au lieu de t836, lisez : i835. 

Page 195, ligne i'« , lisez i836 au lieu de i835j 3« colonne, Joignff 
au \\exjL de Sens \ 4* colonne, 5tf/i/ au lieu de Tonnerre) et à la 5* colonne, 
Tonnerre au lieu de Joigny» 



ÀTiJLSnN^£<iMP<D3% 



4 



La première {yage d^Ule {Publication destinée comme celle-ci à 
une loQgae durée, doit être consacrée à faire connaître la pensée 
des éditeurs, et le but que se proposent les fondateurs d'une 
semblable entreprise. 

Les Editeurs de rÀNNUAïRE statistique n'ont pas la prétention 
d'ayoîr été les premiers à reconnaître un besoin que tout le 
monde sentait aussi bien qu'eux; ils n'ont d'autre mérite que 
celui d'avoir osé , les, premiers , entreprendre de le satisfaire , 
avant de pôufOir compter sur .le puissant patronage qu'ils ont 
obtenu. 

Leur projet était de donner au département un Annuaire 
complet, classé avec ordre, et dans lequel on trouverait avec 
facilité tous le^ documents d'intérêt général ou d'intérêt local 
qui sont utiles au fonctionnaire , au commerçant, au proprié- 
taire et à l'industriel. Les Editeurs ne se seraient pas bornés à 
un Annuaire simple; ils y auraient, chaque année, placé 
quelques documents statistiques sur l'état présent ou passé du 
département); ils espéraient attirer ainsi, sur leur ouvrage, 
l'attention et la bienveillance des personnes qui s'occupent de 
science, d'art ou des intérêts matériels du pays; le nombre 
de leurs collaborateurs se serait augmenté chaque année ; les 
matériaux à publier seraient successivement devenus plus nom- 
breux, et leur Annuaire plus intéressant. Ils avaient la conviction 



qae , dans une période d'années pins ou moins longme , Tunion 
de leurs correspondants, formerait une association générale de 
tous les hommes éclairés, en même temps que leur ouvrage de- 
viendrait un recueil de tous les documents nécessaires pour for- 
mer la statistique complète du département. C'était une graine 
féconde qu'ils se proposaient de semer, et qui, versée sur un sol 
fertile , devait produire dans Tavenir des fruits précieux. 

Nos espérances ont été dépassées. Nous n'avons pas eu besoin 
de publier notre ouvrage pour attirer sur Jui la bienveillance 
du pays ; il nous a suffi de faire cog^aHre nos intentions , et 
aussitôt les encouragements et les témoignages d'intérêt nous 
sont venus au-delà de ce que nous pouvions désirer, et cet 
avenir lointain que nous nous promettions s'est présenté avec 
la réalisation de presque toutes no^ espérances* C'est que là 
.statistique est, comme nous le disions en commençant, un 
besoin senti de tout le monde, de l'administré comme de 
l'administrateur , du simple citoyen comme du fonctionnaire. 
Tous veulent condaître le pays , ses ressources et ses besoins : 
les uns pour y rechercher des principes d'amélioration > des- 
bases certaines à' leurs travaux ; les autres pour juger ceux qui 
dirigent leurs affaires et pour calculer eux-mêmes Tes chances 
de leurs entreprises particulières, et tous pour apprécier conve- 
nablement les affaires publiques auxquelles chacun veut prendre 
part de près ou de loin, sous une constitution qui^admet presque 
tous les citoyens à l'exercice de -quelque droij; politique , dans 
un état de civilisation où la publicité et l'instruction sont une 
nécessité pour tous. 

Au reste, l'appui , la. protection qui nous a été accordée par 
une administration sage et éclairée et par les hommes que le 
pays a lui-même chargés* de ses intérêts, cette protection n'a 
point changé notre but, elle n'a fait qu'en assurer, qu'en rap- 
procher la réalisation. Abandonnés à nous-mêmes et au petit 
nombre d^amis qui avaient bien voulu s'associer ^à nos travaux, 
nous aurions été forcés de ménager, de rétrécir le cadre de 
nos publications jusqu'au, moment où une collaboration plus 
vaste et la bienveillance du public nous auraient permis de les 



/ 



étende au gré de nos* vœux. Au lieu de cela /nous pouvons, 
dès aujourd'hui 9 promettre des publications nombreuses, inté- 
ressantes et variées; et tandis que , dans le principe de notre 
entreprise , l'Annuaire aurait été la partie principale dé notre 
ouvrage , elle n'en Sera maintenant que la portion très^econ- 
daire, et la Statistique qui, pendant quelques années, n'y 
aurait eu qu'une place étroite, va en former la base et la 
sul^stancè. ^ 

Le plan général de l'Annuaire , plan qur sera fidèlement^ 
suivi chaque année, nous dispense d'entrer dans de plus amples 
explications sur le but que nous nous proposons, sur les objets 
qui seront sticcessiveme.nt publiés. En examinant. ce plan avec 
attention » on verra que son cadre est propre à recevoir tout 
ce qui est de statistique départen^entale 9 et que , par des inser- 
tions successives, nous arriverons à recueillir les documents 
statistiques de toute espèce. L'Annuaire de 1837 justifiera 
mieux encokre cette pensée par le grand nombre de matériaux 
qu'il renferme; et ce n'est pourtant/ qu'un premier essai, et 
nous ne posons pas aux années à venir les limites dans lesquelles 
il est restreint. Il augmentera en intérêt et en matériaux avec 
le nombre de nos collaborateurs. Ainsi la seconde partie pourra 
présenter, dans les années suivantes, de nouveaux détails dont 
l'expérience nous aura fait reconnaître l'utilité, et la troisième 
partie n'auia d'autres bornes que celles imposées par la néces- 
sité de mettre le volume et les frais de publication en rapport 
avec les produits. ' 

• En résumé, l'Annuaire statistique est destiné à présenter 
chaque année des calendriers utiles et complets, les dpcuments 
d'une utilité générale et usuelle, et l'état présent du pays: à 
publier successivement les matériaux nombreux d'une statis- 
tique départementale* 

Constitution de l'entreprise. 

L'entreprise a été conçue et elle est poursuivie par les deux 
Editeurs; seuls propriétaires de l'Annuaire. ^ 



Un Arrêté du Préfet, du i" mars i636, dont nons «Jlons 
donner le texte ^ d placé la publication de FAnnaaire sous la 
direction d'un Comité .général composé des membres du 
Conseil général et des chefs de senrice. résidant à Anxerre. 

Une Commission permanente a été chargée de surveiller la 
rédaction et de yérifier tous les documents qui seraient publiés. 

Le Comité général, dans sa séance du 4 mai i836^ a arrêté 
le plan général de TAnnnaire et déterminé les matières qui 
seraient traitées dans celui de 1 837. • 

Nous n'avoiis encore demandé , pour aucun de nos coUabo-- 
rateurs^ le titre de correspondant; nous ayons pensé qu'il 
«onrenail que le Comité pût apprécier par des résultats rim** 
portanee des services rendus et de ceux qu'on peut attendre 
de leur bonne volonté. 

(Editeun)» 



ARRÊTÉ DU PRÉFET. 



Du ter mars istB. 

Nous PRÉFET du département de l'yonne ," 

Vu la lettre qui nous a été adressée par le sieur Perriq^tet^ hupriineur 
à Auxerre, le 17 janvier dernier , annonçant Pintention de publier ^ à 
dater de iSZy^ un Annuaire statistique du département; 

Vu la réponse que nous y avons faile le 25 du même mois; 

Vu la délibération prise par le Conseil général du déjiartement dans 
la session de i835; 

Considérant que l'entreprise projetée offre les moyens de recueillir et 
de publier successivement les documents dont r«nsemble sei*yira à former 
la statistique départementale et de satisfaire ainsi Tuo des' vœux et des 
besoins du pajs; 

Considérant que cette publication , pour atteindre le but que doivent 
se proposer ses auteurs et celui que TAdministration peut avoir en vue 
en lui donnant son appui, doit présenter toute espèce de garantie sur 
rétendue et l'exactitude des documents, et que par conséquent elle a 



besoin non seulement du concours d'un grand nombre de ^laborateurs 
et de correspondants , mais encore des conseils et de la surveillance des 
personnes qui sont en ppsition de pouvoir mieux juger et l'état et les 
intérêts du département ; 

Voulant assurer j autant qu'il dépendra de nous y ce double concours , 
et donner ainsi Pauthenlicité la plus grande aux publications qui seront 
faites par la voie de TAnnuaire; 

Nous avons abbètû et ARairoNS ce qui suit : 

• Article pasMiEa. L'q^re du sieur Ferriquet| de publier un Annuaire 
statistique du département de TYonne^ sous la direction et surveillance 
de l'Administration départementale , est acceptée. 

Art. II. La publication commencera à dater de l'année 1837. L'an- 
nuaire de chaque année sera publié dans la dernière quinzaine de 
décembre' de rannée précédente | dans ie format qui sera ultérieurement 
déterminé. 

Art. III. Cette publication sera faite sous la direction Bt la surveillance 
d'un comité composé, 1*^ de MM. les Membres du Conseil général ; 

^9^ de MM. le Receveur général du département^ le Directeur des 
contributions directes; le Directeur des contributions indirectes; le Di- 
recteur de l'enregistrement et des domaines ; M. Chardon , Président du 
tribunal civil d'Auxerre; M. de Molènes^ Procureur du Roi près le même 
tribunal ; M. l'Ingénieur en chef des ponts et chaussées du département ; 
M. de la Ropelle, Ingénieur en chef du canal de Nivernais , et de tous 
autres chefs de service ou fonctionnaires supérieurs que nous jugerions 
convenable d'y appeler.. 

Art. IV. Le Comité examinera^ discutera et arrêtera le plan général 
de l'Annuaire;, il déterminera , chaque année, les matières de l'An- 
nuaire de l'année suivante 

Art. V. Upe commission permanente, choisie au sein du coinité, sera, 
chargée de vérifier et d'approuver les documents rédigés. 

Art. VI. Rien ne pourra être inséré dans l'Annuaire qui ne rentre 
dans le cadre du plan adopté par le Comité ; et qui n'ait été approuvé 
par la Commission. 

Art. VJI. Le Comité se réunira, sous notre présidence, une fois par 
an, dans les trois premiers mois de l'année. Les membres qui ne pourront 
se rendre à la réunion seront admis à envoyer leurs observations par 
écrit. Les décisions seront prises à la pluralité des voix des membres 
présents» 

Les éditeurs assisteront aux séances du Comité , ils j seront entendus 
dans leurs observations ; mais ib n'y auront pas voix délibérative. 
Art^ VIIL Le comité pourra, sur la demande des édiieui's, donner le 



10 

titre de correspondants de TAnnuaire statistique aox personnes qiiî 
auront contribué d'une manière notable au succès de cette publication. 

Art. IX. La première réunion annuelle du Comité aura Heu à Auxerre 
le 4 mai prochain^ à une heure de Taprès midi* ^ 

Fait à Auxerre le i^^ mars i83.6. 

Signé au registre : Le Préfet du département de F Yonne, 

Vicomte DE BONDY. 




Membres de la Commission permanente, 

M* le Préfet y Président ^ MM. Armando^, Bajat, Boucher de la 
BuFBxxE^ Chardon^ Ga&lois^ Chatixou des Barres y de Gaye^ JousseuK| 
DE M0LÈNES9 Potherat-Gascoing, Turquin. - 

Délibération prise par te Conseil général dtms la session 

de i836. 

Le Conseil général , dans sa session de i835, fut unanimement frappé 
de l'utilité qu'offrirait une statistique du département. S'associant aux 
sentiments qu'exprimait M. le Préfet, il faisait des vœux pour- que tous 
les hommes éclairés^ secondant les efforts de ce magistrat ^ vinssent lui 
prêter leur concours et Taider à réunir les nombreux documents^ éléments 
essentiels d'une bonne statistique. 

Si la difficulté que présente un travail de ce genre est toujours grande, 
elle s'accroît surtout , par l'absence d'un cadre déterminé, fourni & 
Tavance, dans lequel les faits et les observations viennent naturellement 
et successivement prendre place. Les véritables obstacles tiennent donc 
moins encore à l'œuvre en elle-même qu'au mode ou système suivi pour 
l'accomplir. On veut être complet du premier jet^ et comme cette coa- 



dition est presque impossible à remplir dans un travail de ce genre , le 
temps s'écoule | les années se passent sans rien publier. 

Ces réflexions I dont la justesse est peu contestable , eussent probable- 
ment y malgré les efforts de Tadhiinistration , ajourné pour un long 
temps, sinon indéfiniment, la rédaction- de la statistique départementale. 
C'est alors que la pensée d'un Annuaire s'est présentée, et qu'elle a été 
soumise à M. le Préfet, qui l'a accueillie. Le sieur Perriquet, imprimeur 
à Auxerre , Tauteur de ce projet , a reçu des encourag^ents. Un Arrêté 
de M. le Préfet, en date du i«' mars , en plaçant sous la direction de ce 
Magistrat l'Annuaire départemental , assure à l'éditeur la communication 
de documents administratifs importants qui seront fournis par MM. les 
chefs des divers services. 

Le Conseif, apprenant que plusieurs travaux recommandables sont 
préparés, que des mémoires, ont été recueillis, a cru utile et jX)nvenable 
(Tencourager la publication conçue par le sieur Perriquet. 

Le prix de l'Annuaire, composé d'au moins sefze feuilles d'impves* 
sion et fordiant un volume in-8 , a été fixé, par M. le Préfet , à a francs,^ 
dans le but de le répandre , fie le placer dans le plus grand nombre de 
mains possible. 

Mais cette pensée très-bonne et très-louable rend , au moins pour la 
première année , la position de l'éditeur difficile. Les frais seront considé- 
rablesy en raison surtout des nombreux tableaux que contiendra l'ouvrage. 
Aussi M. le Préfet , après avoir communiqué au Conseil général tous les 
calculs établissant le prix de revient de l'Annuaire , et les rentrées pro- 
bables de l'éditeur, »-t-ir demandé qu'il lui fût alloué ^ pour i837,.une 
subventionr de i 000 francs. 

Le Conseil adoptant cette proposition, a voté en conséquence au budget 
de report de i835 sur xSSy, une allocation de cette même somme à titré de 
subvention au sieur Perriquet, éditeur de l'Annuaire statistique du 
départettvent de l'Yonne , sous la condition qu'il se conformera aux dis*;- 
positions de l'Arrêté de M. le Préfet en date du i^ mars i836« 




12 



PLAN GÉNÉRAL. 



L'AnmTAïAE se divisera en quatre Parties principales | sous les titres 
suivants : 

PAEHiàRE PARTIE — Ca&m/rt>r/ 
Deuxième partie — Administration; 

TROisiiME PARTIE — Rapprochements statistiques ^ Agriculture, Com-- 
mercey Industrie^ Sciences et Arts; 

Quatrième partie. — Mélanges. 



PREMIERE PARTIR — CALENDRIER. 

Cette Partie présentera : " 

X® Des ères et supputations chronologiques ^ avec des éclaircissements 
et instructions sur les divers calendriers ; 

2** Le Calendrier Grégorien ^ civil et ecclésiastique y avec les mois 
lunaires ^ etc. ; 

3® Les observations météorologiques et uranologiques | avec des docu- 
ments sur la température de l'année expirée^ etc.; 

4° Un Calendrier administratif présentant y pour chaque mois^ les 
travaux à époques fixes des diverses admidistrations. 

DEUXIEME PARTIE. — ADMINISTRATION. 

En tête de cette Partie seront la Constitution y la liste des Princes , 
Ministres et Ambassadeurs, Pairs de France , Députés y Préfets , Arche- 
vêques et Evêques : avec la division de la France en départements et< 
. diocèses ; puis la division en Cours royales y Académies ^ Conservations 
forestières^ Divisions militaires. 

Les documents particuliers au département se subdiviseront ainsi : ^ 

1^ Administration civile : 

Déparlement j sa population ^ ses revenus et 'dépenses j Préfet , Conseil 
de Préfecture I Bureaux , Conseil généi*al. 

ArrondissementSs : Sous-Préfets , Bureaux ; Conseils d'arrondissement, 
Communes, Maires et Adjoints, Population. 



Hospices et Bureaux de bienfaisance, Mendicité | et autres .établisse-', 
ments publics. 

a^ ADMiNISVaAVEON ECGiisUSTIQtrE ! 

Diocèse, Cures, Succursales et Vicariats avec leurs titulaires j Sémi- 
naires , G)ngrégations religieuses , Fabriques» 

3° ADKI5ISTAA.TI0lf DE Là JUSTICE : 

Cour royale, Cour d'Assises; Tribunaux de première instance; Tri- 
bunaux de commerce; Justices de paix. 
Prisons, etc. 

4^ Instruction ruBLiQins : . 

Académie, Inspecteur, Comités, Collèges et Pensionnats; Ecoles pu- 
bliques et privées. 

ADUnnSTHATION MILITAIIIE : 

Division , Subdivision , Intendance et Sous-Intendance; Recrutement; 
Garde nationale. 

6^ Ajdministbation FiNiJiciÂas : 

Recette générale, Payeur; Recettes particulières, Percepteurs, Répar* 
tement et Sous-Répartement. 

Direction des contributions directes : Personnel, Cadastre. 

Direction des contributions indirectes : Personnel , Produits , etc. 

Domaines, Enregistrement, Eaux et Forêts : Personnel, Produits, etc; 

7^ PoHTS ET Chaussées : 

Routes , Canaux et Fleuves ; Personnel , Situation , etc. 

Dans chacun de ces «articles se classeront tous les documents statis- 
tiques de Tannée. 

TROISIEME PARTIE. — RAPPROCHEMENTS STATISTIQUES, 
AGRICULTURE y COMMERCE, INDUSTRIE j SCIENCES ET 
ARTS. 

Cette Partie renfermera les comparaisons et les résultats^ des documents 
statistiques obtenus sur plusieurs années , et des tableaux officiels sur la 
richesse productive, la force d'activité des voies de terre et des voies 
d'eau , les importations et les exportations , les Foires et Marchés , les 
Mercuriales. 

Ici aussi viendront prendre.place les articles de renseignements sur l'agri- 
culture, le commerce et l'industrie; renseignements tous destinés à constater 
les faits et les ressources que présente la localité , et à indiquer comment 
on en profite, comment on pourrait en profiter encore ; les tentatives faites 
et leurs résultats, les causes de succès où de non succès connues. 

La partie scientifique embrassera l'histoire du département et de cha- 



tone de ses parties j des TiUes et des monamentSy la description graphique 
et hydraulique, la Géologie, considérée surtout sous les rapports agricole 
et industriel $ la Minéralogie , et particulièrement les argiles f les pierres 
et les marbres ) la Zoologie, et particulièrement les animaux productifs , 
aborigènes ou à coloniser; la Botanique, sous les rapports médical,, 
agricole et industriel çt spécialement l'étude de la TÎgne , la culture 
des céréales, des oléagineux , des prairies et des bois. 

Enfin , des descriptions paysa^res ou monumentales , des Légendes 
ou Chroniques , quelques biographies et de la littérature locale , feront 
diversion aux objets plus sérieux. 

QUATRIÈME PARTIK — 3fi^Z^iVGi?5. 

Cette Partie sera destinée à contenir les notions générales de quel- 
qu'utilité qu'aurait révélées l'année expira; législation, événements; 
inventions et découvertes; Bibliographie, Nécrologie, etc., en ayant 
soin de ne choisir que des sujets sérieux, d'une ^utilité bien constatée, 
d'une authenticité non douteuse. 

L'Ouvrage sera terminé par une Table analytique dans l'ordre des> 
matières, et par une Table alphabétique. 



48B)^ 



« m in m 

PREMIÈRE PARTIE 



CALENDRIER. 



ÈRES ET SUPPUTATIONS CHRONOLOGIQUfS. 

Arhéb 655o de la période Julienne. 

2590 de la fondalioD de Home , selon Vairon. 

a584 depuis Tère de Nabonassar , 'fixée au mercredi 26 février de 

l'an 3967 de Ta période Julienne , ou 747 ans avant J.-G. 

selon les chronoîogîstês, et 74^ ^^^ suivant les astronomes. 
a6i3 des Oljmpiades, ou la i'» année de la 654® Olympiade , 

commence'en juillet 1837 /en fiXabt l'ère 'dès Olympiades 

775 4/2 avant J.-CL ou vers le i^' juillet de l'an 3938 
' de la période Julienne. 
laSa des Turcs commence lé 18 avril i836 et finit le 6 avril 1837, 

selon l'usage de Constantinople, d'après l'^r^ de vérifier 

les Datesm 



Comput ecclésiastique. 

Nombre d'or en 1837. . , 14, 

Epacte. .......... XXIIL 

Cycle solaire 26, 

Indiction romaine .... io. 

Lettre dominicale. .... A. 






Quatre-Temps. 

Février, iS, .17 et 18. 

Mai', ' 17, 19 et 20. 

Septembre^ 20, 22 et 23* 

Décembre y 20, 22 et 23. | 



Septuagésime, 22 janvier. 
Les Gendrej, 8 février. 
Pâques^ 26 mars. 
Les Rogations, t , .2 , 3 mai. 
Ascension , 4 mai- 



Fêtes mobiles. 

Pentecôte, iimaim 
La Trinité, 2i mai. 
La l^î^ête-Dieii , 26 mai. 
i^ Dimanche de l'Avent, 3 dé- 
cembre* 



■iquité apparente de VécUptique, en supposant d après Dekmbre , f oW/- 
mité moyenne de 23^27*57" en t8oo, et la diminution séculaire de 48". 



Obh 
quité 

i®' janvier 1837 
i^T^avril . . , , 
1" juillet. . . , 



• . . 



23^27'46''i 
47,3 
46, a 



i« octobre 23<»27'47"^ 

3i décembre 1837. . • 47r^ 



16 
ÉCLIPSES DE 1837. 

- Le 5 avril. Eclipse de Soleil invisible à Paris, 

Milieu de rëclipse générale à 7^4^' du matin. 

Le 20 avril. Eclipse totale de Lune visible à Paris. 

Commencement de l'éclipsé i à . . • • 6^58',6 du soir^. 

Commencement de l'éclipsé totale , à 7*^9> ^ 

Opposition^ à ..... , 8*43| 7 

Milieu, à •..••••• 8.49i 9 

Fin de Téclipse totale à 9-40| o 

Fin de l'éclipsé, à • • • • . 10.419 i 

Le 4 mai. Eclipse de Soleil invisible à Paris. 
Milieu à. • , 6^58* du soîp. 

Le iS octobre. Eclipse totale de Lune visible k Paris» 

Commencement de Téclipse , à '• • . • 9^39*>7 du soir. 

Commencement de l'éclipsé totale, à • . . . , 10.39^9 

Opposition à 1 1.24)1 

Milieu y à. ii.26, 

Fin de l'ételipse totale le i4 octobre, à..... 0.1a, 1 dumatin* 
Fin de l'éclipsé, à • • 1*12,4. 

Le stg octobre. Eclipse de Soleil invisible à Paris, 
Milieu, à 1 1^28' du malin. 



COMMENCEMENT DES QUATRE SAISONS. 

PanrTEiiFS.. le 20 hiars à 7*33' du soir. ^ 

Eté le 21 juin à 4 4? du soir* f rp 

Automne.. ... le 23 septembre à 6 4a du matin, l ^°*P* moyen. 

HiVEE p, le 22 décembre à o o du matin. / 




«7 



NOTIONS SUR LE CALENDRIER. 



Le mot Calendrier , en latin calendanum , vient de Kalendœ^ calendes^' 
nom donne par les Romains au premier jour de chaque mois. 

Le Calendrier est u«i tableau de la division de Tannée avec l'indication 
des fêtes civiles on religieuses. Il prenait aussi chez les Romains le nom 
de fastes^ parce qu'il était surtout destiné à riodication des jours pendant 
lesquek la justice et le travail étaient suspendus, jours fériés ou néfastes , 
et de ceux pendant lesquels on vaquait aux affaires et qui étaient des 
jours fastes. On appelait encore fastes des tableaux destinés à présenter, 
jour par joiir et année par année, les événements politiques ; ces tables 
qu'on appelle consulaires ou historiques ont seules conservé parmi les 
modernes le nom de fastes, et on a réservé celui de Calendrier au tableau 
de la division civile et religieuse de l'année. Uordo dressé pour les ec- 
clésiastiques est aussi un Calendrier y mais un Calendrier purement 
religieux. 

Les peuples anciens ont adopté chacun des Calendriers différents et 
une année différente^ Notre but n'est pas d'indiquer dans cet article les 
détails des Calendriers de chaque nation ; nous nous bornerons aux ob- 
servations q»ii regardent Tannée et sa division en mois. Dans les annuaires 
suivants nous ferons connaître successivement^ et en détail^ le Calendrier 
des peuples lés plus connus. 

Les principales divisions de Tannée, chez les anciens sont celles 
adoptées gar les Juifs , les Egyptiens , les Grecs ^ les Macédoniens et les 
Romains. 

Parmi les modernes^ on distingue le Calendrier grégorien , Ipgi^ec et 
le turc. 

Les Juifs avaient une année civile et une année religieuse divisée en 
douze mois , nommés : Nisan ou Abib , lîar ou Ziv , Siùan y Thammouz, 
Abp Eloul, Tischri, Markhesvan ou Bout, Kcisler, Tebeth, Schebéth , et 
Adar, L'année religieuse commençait par le mois de Nisan , à Tiéquinoxe 
du printemps , et Tannée civile au mois de Tisehrion Ailanhim^ à Téqui- 
noxe d'automne. Les mois étaient alternativement de 29 et de 3o jours ;' 

I)ar conséquent Tannée était lunaire et de 354 jours seulement. Quand 
'année se trouvait trop en retard pour les moissons, attendu que lo 
seizième jour du premier mois on devait offrir les prémices de Torge mûr , 
on ajoutait un treizième mois nommé Adar second et qui avait trente jours. 

L'année des Egyptiens était bien mieux réglée : elle était divisée comme 
notre année républicaine en douze mois de trente jours chacun, suivis de 
cinq jours complémentaires. On perdait un quart de jour tous les ans et 
on avait i46i années pour i46o. Les mois se nommaient Tkdt, Paophi, 



18 

Athyr, Choîae, TyU, Meehîr, Phamenoth, Pharmoulhi, Pachén, Payni, 
Epiphi et Mesori. Les jours supplémentaires se nommaietit Epagomenes, 

Les Grecs ou plutôt les ÂthéDiens avaient comme les Juifs Fannée 
lunaire ou de 354 jours divisée en douze mois alternativement caves et 
pleins ou de 29 et 3o jours | mais en l'an 43o avant Jesus-Cbrist, ils ré-> 
glèrent leur Calendrier de manière à y ajouter trois fois en huit ans un 
mois dé trente jours ^ ce qui donnait pour la période de huit années 
ou octaétéride 2922 jours et par conséquent huit fois 365 jours i/4. 

Les mois athéniens se nommaient Gamelion, Anthèsterion, Eîapheholionjf 
Munrchion, Tkargelîon,. Scirrophorion, Hecatombœon , Mètagitnion , 
Boêaromion, Mamacten'on^ Pyanepsion et Posidêën, Lors de la réforme, 
Pannée commença au mois Hecatombœon qui était auparavant le septième. 
Le mois ajouté trois fois en huit ans s'appelait Posideon second. Lé Calen- 
drier réformé prît le nom de Calendrier olympique. 




qu'il n'avait pas un rappoi^t exact avec le cours du soleil. Ses mois nommés 
Dius, Appellaus, Andynϝs, Peritius , Dystrus, Xanthicus, Jrtemiiius, 
Dœsius , Panemus, LoiXs , Gorpiœus et Hyperberetœus seTdLi^i^oTidiieïxlk 
des époques de. Tannée différentes chez, les divers peuples qui l'em- 
ployèrent. 

Les Romains et les Aborigènes de Tltalie n'avaient d'abord que dix 
mois à leur année. Ces mois étaient alternativement 6 de 3o et 4 de 3i 
jours I ce qui ne donnait à Tannée que 3o4 jours. Numa y ajouta le mois 
de janvier de 29 j'ours au commencement, et celui de février de 28 jours 
à la fin y en réduisant à 29 jours sept autres mois qui auparavant en 
avaient 3o ou 3i , en sorte que l'année avait 354 jours et était lunaire. 
Pour la faire concorder avec le soleil on ajoutait tous les deux ans un 
mois nommé Mercedbnius qui avait alternativement 2a. ou 23 jours. 

Quelques siècles plus tard le mois de février, qui était le dernier daûs le 
Calendrier, fut placé immédiatement après janvier , et l'année, qui com- 
mençait d'abord à i'équinoxe du printems, commença au solstice d'hiver. 
Le Calendrier romain n'en resta .pas moins sujet 4 une grande confu- 
sion jusqu'à la réforme qu'en &t Jules César. Celui-ci régla l'année telle 
qu'elle est aujourd hui , avec l'intercalation d'un jour tous les quatre ans, 
après le 24 février qui s'appelait j^j;/o calendas ; ce sexta calendas ainsi 
doublé donna à Tannée oii cette répétition avait lieu le nom de bis- 
sextile. Les mois se trouvaient ainsi dans le même ordre et de la ipémd 
longueur qu'aujourd'hui , en observ£)nt toutefois que les mois de juillet 
ei d'août s'appelaient quintilis et sextilis et que leurs noms ne furent 
changés que plusieurs années après la réforme Julienne. 

Ce que nous venons de dire des Calendriers anciens^ quelque co^rt et 
superficiel qu'il soit, suffit pour qu'on puisse remarquer les variétés in- 
nombrables qui existaient dans la manière de supputer les temps parmi 
les peuples y surtout ai Ton considère que nous n'avons cité que les 



19 

Calendriers de quelques nations élites et les plus iclairëes. Qne dcut oïl 
penser des peuples plus <di>8curs et plus i^orants? 

Cette diyersité avait pour résudtal que l'année ne comprenait pas le 
même nombre de mois ou le même nonxbre de jours , qu'elle commençait 

à des époques différenieSi et que ses divisions étaient loin dé se rapporter) 
même chez un 'seui peuple, aux mêmes phénomènes astronomiques. 

De là sont nées des difficultés sans nombre pour la vérification des 
dates et les recherches chronologiques y difficultés dont là plus grande 
partie ont résisté aux efforts du travail et de la science. 

Lorsque 1* Astronomie fut mieux connue et que les conquêtes des Ro- 
mains permirent de recueillir et de comparer les Calendriers des peuples 
divers , les savants'^trouvèrent le moyen de résoudre les difficultés 
jusqu'alors insolubles que présentait, pour la division du; temps,, le rap- 
port de la marche du soleil, qui devait régler l'année, à celle de la lune 
qui semblait devoir servir de base à la longueur des mois. On se décida 
à sacrifier les phénomènes lunaires, comme étant d'un intérêtsecondaire, 
aux phénomènes solaires qui président non seulement à l'année et aux 
saisons, mais eàcore aux jours. C'est alors que se fit la réforme à laquelle 
donna son nom Jules César, sous les auspices duquel elle fut entreprise et 
conduite à fin. 

Alors chaque peuple put faire commencer son année à tel jour qu'elle 
avait coutume et conserver à ses mois les anciens noms; mais ces mois , 
durent tous avoir la même longueur que les mois romains correspondants, 
et l'intercala tion d'un jour au bout de quatre ans fut prescrite ; en 
sorte qu'au moins sous l'empire de cette supputation , il j a une concor- 
dance continue d*année en année entre les mêmes jours des Calendriers 
différents, et on put établir un tableau de concordance enti*e tous les 
Calendriers. Ce tableau fut fait , et au mojen de ce tableau on peut 
tout rapporter à Tannée romaine réformée. 

£a réforme julienne date de la 46*^ année avant J.-C. la 708* de Rome. 
CeUe qui là précéda eut chez les Romains 44^ jours divisés en .i5 mois^ et 
fut appelée Tannée de confusion. Elle est au moins la preuve du désordre 
que la réforme allait faire cesser. Jules César fixa le commencement de 
son année à la nouvelle lune qui suivit le solstice d'hiver. 

On peut regarder cette époque comme celle qiit sépare les Calendriers 
anciens des Calendriers modernes ; puisque le Calendrier julien fut suc- 
cessivement adopté par tous les peuples , grâce aux efforts des empereurs 
et plus encore à Tinfluence du Christianisme qui l'employait. 

Lors de la réforme julienne, les mouvements de la lune et du soleil 
n^avalent pas été exactement appréciés. Une inexactitude légère dut, dans 
la suite des temps j amener une perturbation considérable. Elle était de 
10 jours au bout de seize siècles ; c'était une erreur, de moins de dix mi- 
nutes dont chaque année était trop longue. Le Concile de Trente la 
signala et le pape Grégoire, par une bulle de i56i, ordonna la suppression 
de dix jours entre le 1 i et le ai octobre i58a , ce qui rétablit les choses 
dans leur état normal et mit Tannée d'accord avec le soleil. Le même 



20 

pontife prescrivit de supprima à ravenir trois jours bissextiles dans 
respace de 4oa années, en sorte que sur 4 années séculaires il n*jr en a 
qu'une de bissextiles x6od Ta été, ijooi iSoo et 1900 ne le sont pas , 
aooo le sera et ainsi de suite. 

Le Calendrier ainsi réformé s'appelle Calendrier grégorien 00 style 
nouveau. Il est en usage chez tous les peuples, excepté chez les mahomé^ 
tans. • 

Les Grecs dataient de TEre de Constantinople dont les années com- 
mençaient par le premier septembre. Les Russes ont conservé ce Calendrier 
jusqu'à Pierre-le-Grand qui a fait adopter l'ère chrétienne. Ils ont encore 
rh^itude d'indiquer leur dates dans les deux stjles. 

Une reste plus à parler que des Calendriers de l'Orient. Il j en a trois: 
l'arménien, le persan-et le turc. 

L'arménien commence aii 11 août; Tannée est exactement divisée 
éomme la julienne. 

Le persan commence l'année au 16 juin; il a été réformé en loyS». 
L'année est de 365 jours 4 heures 49' 1 5'\o'" 48'"' 

L'année turque n'a que 354 jours ; elle est lunaire. Cependant sur 3o 

années 1 i ont 355 jours. Les mois sont alternativement de 3o et de 99 

jours. Il ne peut par conséquent exister de concordance entre Tannée 

grégorienne et l'année turque qui avance tous les ans de 10 pu ii jours^ 

• ^ . (Edùeurs). 



L'Insurrection populaire du 10 août 179^ avait envahi le palais des rois 
de France. La Convention, dans sa première séance du ai septembre 17929. 
consacra cette révolution en prononçant ^ sur la prpposition de Grégoire ^ 
Tabolition de la royauté , et la république française commença d'exister. 
La Conveatîon, qui sexpblait vouloir abolir toutes les idées du paisse, 
décréta, le 5 octobre 1793, que X ère des Français comptethxl de la fondation 
de la république; que Tannée commencerait à minuit du jour où tombe- 
rait Véquinoxe vrai d'automne pour TObservatoire de Paris; et serait divisée 
en douze mois de trente jours- chacun, suivis de cinq jours complémentaires, 
et que tous les quatre ans, on ajouterait un sixième jour complémentaire 
qui serait appelé le jour de la Révolution. Les mois furent divises en 
décades ou périodes de dix jours. Les mois , les décades et les jours, ne 
devaient d'abord avoir d'autre nom que celui de premier, second, etc. Ce 
ne fut que le 2 novembre 1793 (12 brumaire an a) que Ton commença à 
donner légalement aux mois les noms qu'ils portèrent ensuite; il y a des 
décrets de ce jour datés les uns du douzième jour du deuxième mois, les 
autres du douzième jour de brumaire. On donna aussi .alors aux jours , 
dans les Calendriers , des noms d'outils ^aratoires ou de légumes, sans doute 
Tfour faire oublier les saints. Quoi qu'il en soit , on voit que l'usage du 
Calendrier républicain n*a commencé qu'en l'an a : voilà pourquoi^ dans 



21 

le tableau qui suit de concordance de ce Calendrier, nous ne donnons pas 
Tani". ^ 

Napoléon, qui cherchait à détruire peu à peu Tesprît révolutionnaire, 
et qui avait déjà rendu à la religion chrétienne ses temples et ses ministres , 
ne fit que satisfaire un sentiment national et un besoin public en renou- 
velant Tusage du Calendrier auquel la France était habituée depuis des 
siècles, dont elle n'avait pu se défaire, et qui était d'ailleurs celui de toutes 
les nations chrétiennes. Le Calendrier grégorien ,\n vertu d'une loi du aa 
fructidor an"i3, dut remplacer celui de la république à dater du i" jan- 
vier i8o6, ou II nivôse an 14, époque a laqudle se termine notre tableau 
de concordance. 



TABLE DE CONCORDAJNCE * 

DES GAL£NDRI£ES RÉPUBLICAIN ET GREGORlÉST. 



=— 


AN IX 


▲H III 


AN IV 


AK V 


1 II 
AU VI 




1795—1794. 

S8 sep. 1795 


1794 — 1795. 


X795 — 1796. 


J796--1797. 


»797 — t798. 


1 vendém. 


sa sep. 1994 


8 3 sep 1795 


88 sep. 1796 


8â sep. 1797 


15 


6 OCt. 


5 oct. 


7 oct. 


6 oct. 


6 oct. 


1 brumaire 


8 S OCt. 


88 oct. 


83 oct. 


88 QCt. 


8 8 oct. 


i«. 


5 nav. 


5 nov. 


6 nov. 


5 nov. 


5 nov. 


1 frimaire 


ai Bov. 


81 nov. 


8 8 nov. 


a 1 nov. 


81 BOV. 


iJi 


5 déc. 


5 déc. 


6 déc. 


5 déc. 


5 déc. 


i nivôse 


ai dëc. 


ai déc. 


8 8 déc. 


81 déc. 


81 déc- 


15 

m A 


5|anv. 1T94 


4 janv*i795 


5 jan. 1786 


4 jan. 1797 


4 jan. 17 98 
%9 janv. 


1 pluviôse 


ao}anv. 


80 janv. 


a 1 )anv. 


80 janv. 


15 


4 févr. 


3 fév. 


4 fév. 


5 fév. 


3 févr. 


1 ventôse 


1 9 févr. 


19 fév. . 


80 fév. 


1 9 fév. 


1 9 févr. 


15 


5 mars 


5- mars 


5 mars 


5 mars 


5 mars 


1 germinal 


81 mars 


81 mars 


81 mars 


81 mari 


81 mars 


15 


A avril 


4 avril 


4 avril 


4 avril 


4 avril 


1 floréal 


80 avril 


8 avril 


80 avril 


80 avril 


80 avril 


15 


8 mai 


4 mai 


4 mai 


4 mal 


4 mai 


1 prairiat 


80 mai 


80 mai 


80 mai 


80 mai 


8 mai 


is 


s juin 


s juin 


3 juin 


3 juin 


3 juin 


t messidor 


19 luin 
s luilI. 

19)Uill. 


19 juin 


19 ]uin 
3 {uill. 


19 )uin 


19 juin 


15 


3 juill. 


3 juill. 


3 juill. 


1 thermid. 


19 juill. 


19 juill. 


19 juill. 


19 juill. 


15 


3 août 


a août 


a août 


a août 


a août 


1 fruGtid. 


18 août 


18 août 


18 août 


18 août 


18 août 


15 


3 sept. 


, 1 sept. 


1 sept. 


1 sept. 


1 sept. 


5 j.compl. 


SI sept. 


as sept. 


ai sept. 


ai sept* 


ai sep. 



a 



jâ 



1 1 








AN XI 


' 




A» vu 


AN VIII 


AN IX 


AN X 




• 


1:98 — 1799 


«799 — »8<»' 


1800 — 1801, 


1801 — iPo«. 


l8o«'— »8o:. 




1 yendém. 


tl sep. 1798 


98 sep. 1799 


98 sep. 1800 


93 sep. 1801 


93 sep. 180S 




18 


« OCt. 


7 OCt. 


7 OCt. 


7 OCt. 


7 OCt. 




1 brumaire 


89 OCt. 


98 OCt. 


98 OCt. 


93 OCt. 


93 OCt. 




18 


snov. 


6 nov. 


6 nov. 


8 nov. 


6 nov. 




1 frknaire 


il BOV. 


99 noy. 


99 nov. 


99 nov. 


99 nov. 




18 


8 déc. 


6 déc. 


6 déc. 


8 déc. 


6 déc. 




1 DÎTÔSe 


11 déc. 


99 déc 


99 déc. 


99 déc. 


99 déc. 




18 


4 jan. i*i99 


8 jan. 1800 


8 jan. 1801 


8 jan. 1809 


8 jan. 1803 




1 pIuTiôse 


sojanv. 


91 lanv. 


91 jany. 


91 janv. 


91 jany. 




18 


s fëvr. 


4féy. 


4 fév. 


4 fév. 


► 4 fév. 




1 ventôse 


19 févr. 


90 fév. 


90 fév. 


ao fév. 


90 fév. 




18 


s mars 


6 mars 


6 mars 


6 mars 


6 mars 




1 germinal 


tl mars 


99 mars - 


99 mars 


99 mars 


99 mars 




i5. 


4 avril 


8 avril 


8 avril 


8 avril- 


8 avril 




1 florëal 


90 avril 


9 1 avril 


91 avril 


91 avril 


9 1 avril 




18 


4 mai 


8 mai 


8 mai 


8 mai 


8 mai 




1 prairial 


90 mBÎ 


91 mai 


91 mai 


91 mai 


91 mai 




18 

1 


8 juin 


4 juin 


4 juin 


4 juin 


4 juin 




1 messidor 


19 min 


9 uin 
4 uill. 


90 juin 


90 jum 


90 juin 




18 


8 juiU. 

19)uill. 


4 juill. 
90 ]uill. 


4 juill. 


4 juill. 


t 


1 thermid. 


90 uill. 


90 ]Uill. 


90 juill. 




«» 


laont 


8 août 


s août 


s août • 


s août 




1 fructid. 


18 août 


19 août 


19 août 


19 août 


1 9 août 




18 


1 sept. 


9 sept 


9 sept. 


9 sept. 


9 sept. 




8 j. compl. 


99 sept. 


99 sept. 


99 sept. 


99 sepjt. . 


93 sept. 






AN XII 


AN XIII 


AN XIV 










i8o3 --1804. 

94 sep. 180S 
8 OCt. 


1804 — i8o5. 


i8o5. 








1 vendém. 


98 sep. 1804 


98 sep. 1808 




18 


7 OCt 


7 OCt. 








1 brumaire 


94 OCt. 


93 OCt. 


93 OCt. 


' 






18 


7 nOY. 


6 nov. 


« nov. 








1 frinaire 


95 nov. 


99 nov. 


99 nov. 








ii8 


7 déc. 


8 déc 


6 déc. 




» 




1 nîv6se 


98 déc. 


99 déc. 


99 déc. 








18 


e jan. 1804 


8 jan. \808 










>. 1 pluviôse 

1s 


99 jany. 
8 févr. 


9 1 jany. 
4 févr. 










1 ventôse 


91 févr. 


90 févr. 










18 


e mars 


6 mars 










1 germinal 


99 mars 


99 mars 


• 








18 


8 avril 


8 avril 








1 


1 floréal 


91 avril 


tl avril 










18 


~8 mai 


8 mai 


, 








1 prairial 


91 mai 


91 mai 










18 


4 juin 


4 juin 










1 messid. 


90 min 
4 )uill. 


90 jum 










18 


4 |uill. 










1 thermid. 


90 juill. 


90 juill. 










18 


s août 


s août 






> 




i fructidor 


19 août 


19 août 




m 






18 


9 sept. 


9 sept. 










8 j. compl. 


92 sept. 


99 sept. 








f 



JAmJABIUS. 




JAI^ITIER. 



Ce mois tîrb son nom du mot latin Januqj, Porte ^ parce qu'il commence 
l'année, ou de Janns, dieu auquel les Romains Tavaient consacré. 



a 


a. 


FÊTES. 


Lever, 
du 


Couch 
du 


mC.4 

^^ s 


Lever 
de 


Goaeber 
de 


FOIRES 


1-2 

• 


/ 


soleil 


soleil. 


1= 


la Inn^ 


la lune. 


du département. 






a' 


h 


A .i 


A 




DlM. 


I 


Circoncision 


7i>6' 


4 12* 


24 


IbI2' 

2!-.3o 

«1 


OgU' 


. 


lundi 


2 


s Fulgenc« 


7 56 


4 iti 


25 


«."^'Sl 


Joigny 


mar. 


3 


ste Geney. 


7 56 


4i3 


26 


3 5o 


6 55 


Tonnerre 


mcrc 


4 


s Tite év. 


7 56 


4 .15 


27 


5 16 


I 26 


Saint-Fiorentin 


jeudi 


5 


s Siméon st. 


7 56 


4 16 


28 


6 38 


2 l3 


w 


vend 


6 


Epiphanie 


7 55 


4 17 


^ 


7 53 


3 J9 




sam. 


7 


les reliques 


7 55 


4 19 


I 


8 54 


4 37 


, Toncy, SaiBt-Dris , Quarré 


DXM. 


8 


8 Joseph 


7 55. 


4 20 


2 


9 37 


6 6 


« 


Itfàdi 


9 


s Pierre év. 


754 


4 s^i 


3 


10 6 


7 36 




mar. 


10 


s Paul erm. 


754 


4 22 


4 


10 a» 


9 î 




merc 


II 


s Hygin p. 


7 53 


4 23 


5 


10 47 


10 21 


■ 


jeudi 


12 


s Gësaire 


7 53 


4 25 


6 


u 3 


II 38 




vend 
sam. 


i3 


s Léonce év. 


'- ^1 


4 26 
4 ^7 


7 
8 


Il 19 
u 35 




Montréal , 


i4 


sHilaireév. 


j 
7 5i 


og53 




DlM. 


i5 


s Maéaire 1 


7 5i 


4 29 


9 


II 54 


a| ^ 


NeuilJy 


lundi 


i6 


s Marcel p. 


7 5o 


4 3o 


10 


0gi6 
0^44 


3' 18 


Mailly-^la-VilIe 


mar. 


^7 


s Antoine 


7 49 


4 3i 


ti 


4 ^ 


CouI.-s-Yonoe» Aillawt, Noyers 


mer. 


i8 


diairedesP 


7 49 


4 33 


12 


I 19 


5 35 


i 


jeudi 


19 


5 Laumerab 


7 48 


4 35 


'\ 


2 5 


a 35 


i 


vend 


20 


s Sébastien 


7 4j 


4 36 


14 


3 


7 25 


Appoîgay y 


sam. 


21 


ste Agnès y. 


7 46 


4 38 


i5 


4 ^ 


8 5 


Guillon 


DlM. 


22 


Septuagés, 


745 


439 


x6 


5 10 


8 34 


CoalanK^-Ia-Vineusr, Maligny 
Ctiaraplgnelles , Dannemoine 


lundi 


23 


steEméreùt 


7 44 


441 


^7 


6 20 


8 58 


Yilleneuve-le-Roi , Champlost. 


mar. 


24 


s Timotbée 


7 4a 


443 


18 


^ 3o 


9 "7, 


CMr»y 


mer. 


25 


Gonv.desP 


7 4' 


445 


*9 


8 39 


9 33 


Migé, Sottgères, Votelay, Blé- 
neau, Brienon. 


•jeudi 


26 


s Polycarpe 


t¥ 


4 46 


20 


9 48 


9 48' 


Cutsy, C^rvol 


vend 


27 


ste Paule 


739 


4 47 


21 


10 59 


10 2 


Vernienton , la Breuille 


sam. 


28 


s Gharlem. 


7 38 


4 49 


22 




10 16 


Charoy. 


DlM. 


^9 


Sexagésime 


7 3G 


4 5a 


23 


o3|3 


10 33 


Ancy Ïe-Franc 


lundi 


3o 


steBatbildc 


7 35 


4 52 


24 


I s 3o. 


10. 54 


Aozerre, Saint-Saureur. 


mar 


3i 


steAldeg. 


734 


454 


25 


2 5i 


II 21 




N.. 


£,. le 6 à 1 1 h. 56 m. du soir. 


P.LAe^i 


à 7 h. 54 m. du soir. 


AÇ. Iei3à 5 h. 21 m. du soir. 


D. Q. le 2s 


|à6 h. 4om. du soir. 



FEBRCARIUS. 




FEVRIEIU 



Ce mois drfi son nom de Feàruarè, qui signifie faire des expiations, parce 
que les Romains consacraient à des cérémonies eipiatoires les premiers 
]Ours de ce mois. 



■ 




0. 




Lev«r 


Couch. 


S- 

ci* 


Lever 


Coucher 


FOIRES 




P 


3§ 


FÊTES. 


da 


du 


S-Ë' 


de 


de 


_ 




1 = 

S 


• 




soleU. 


soleil. 




la lune. 


la lune. 


dn Département. 








h 


T" 




h 


h 






merc i 


S Ignace 


7 33* 


4 56' 


26 


4gi4' 


11358* 


Gravant 




jeudi 


2 


Purification 


7 32 


457 


27 


5 = 32 

{3 


o«5i 


Avallon, Chamy, Saint-Fargean 




>>end 


3 


s Biaise 


7 3o 


459 


28 


6 37 


S. 
2"' 2 


Rarièret, Teat-Milon 


sam. 


4 


s Alezandr. 


7 28 


5 


«9 


7 28 


3 28 ^ Toucy , ffaint Veraio , Drayfit, 
5 ' 


DiM. 


5 


QuinquagH 


7 27 


5 2 


I 


8 3 




lundi 


6 


8 Wtast év. 


7 25 


5 3 


2 


8 28 


6 29 


L*I«le, Grandchamp^ Busay-en-Ô 




mar. 


7 


s Théodore 


724 


5 5 


3 


8 48 


7 56 






merc 


8 


les Cendres, 


7 23' 


5 7 


4 


96 


9 ï6 


S-Jolien-du-Sault, Nenvy-Saut. 




jeudi 


9 


ste Apollon 


7 2* 


5 9 


5 


9 M 


10 34 


Treîgny, Tonnerre 




vend 


'10 


ste Scholast 


7 20 


5 11 


6 


9 39 


II 5i 






sam. 


II 


s Séverin 


7 18 


5 i3 


7' 


9 57 




- 








DlM. 


12 


Quadragés. 


7 ï7 


5 14 


8 


10 19 


ig6 


SC-Martin-det-Champs 




lundi 


i3 


s Gilbert 


7 »5 


5 16 


9 


10 4^ 


23-^9 


St.-Florentin, Noyer», Sêpanx 




mar. 


14 


s Valentin 


7 i3 


5 17 


10 


II 17 


3 28 




« 


merc 


i5 


Quatre- T. 


7 ^f* 


5 18 


II 


II 59 


Z| 3o 


Lengny 




jeudi 


16 


s Onëzime 


7 9 


5 20 


12 


0.52 


.5 23 


Chablia 




vend 


17 


s Silvain 


7 7 


5 22 


i3 


1§'52 


6 6 


Lafertë-Loapière 




sam. 


18 


s Simëon év 


7 5 


5 23 


14 


2 59 


6 38 


V 




DlM. 


19 


Reminiscere 


7 4 


5 25 


i5 


4 9 


7 3 






lundi 


20 


s Eucher év 


7 2- 


5 '27 


16 


5 19 


7 24 


Saint-Cyr 


• 


mar. 


21 


s Gombert 


1 

7 ® 


5 29 


17 


6, 29 


7 40 


- 




merc 


22 


s Papias 


6 58 


5 3o 


18 


7 40 


7 56 


Etais 




jeudi 


a3 


s Serein 


6 57 


5 32 


ï9 


8 5i 


8 9 


' 




9 

vend 


24 


s Matthias 


6 55 


5 34 


20 


10 3 


8 24 


Vézclay, Cerulen 




sam. 


25 


s Agricole é 


6 53 


5 35 


21 


Il 19 


.8 3q 


Seignelay 




DlH. 


26 


Oculi 


6 5i 


5 37 


22 




8 58^ Bussy-le-Grand 








lundi 


27 


s Gauraier 


6 49 


5 38 


23 


o|38 


9 Î*I Villeneuvc-rfrchevêquc 




mar. 


28 


s Romain 


6 47 


5 4o 


24 


1-57 


9 53f 


Courson, Pont-a-Yocne, Gravait 
Ravières 




N.L. le 5 à lo h. 17 m. du matin, jl P.LAe^ok ah. 33 m. du soir. 




P. Q. le 12 à 9 h. 48 m. du matin. )| D,Q. le 28 à 5 h. 4o m. du matin.. 



AtARTIUS. 




MARS. 



Ce mois, le premier de l'année romaine , était consacré à Mars, Dieu 


de la guerre'et père de Romulus. 


S- 

««H 

3 3 


CL 

2 a 

• 


FÊTES. 


Lever 

du 

soleil. 


Couch. 

du 
soleil. 


a 

H 

• 


Lever 

de 
la lune. 


. Coucher 

de 
la lune. 


FOIRES 
du Dëpartcment. 








h m \ Il m 


""■^ 


h 7 


''* '"L 


merc 


I 


S Albin 


645 


5.42 


25 


m -, 3n^^* Breutlle, S.-Marlind'Orion, 
^ y% Joui-la-VUle. Serrines . 


jeudi 


3 


s Simplice 


6 45 


5 43 


26 


4325 


11 40 


1 ^^ 

saint-Sauveur 


vend 


3 


sle Camille 


641 


544 


27 


5 19 


0*57 


Dniyef , Mailly Château 


sam. 


4 


s Casimir 


6 39 


5 46 


28 


. 5 58 


2=^24 


Toucy 


DlM. 


5 


Lœtare 


6 37 


5 48 


29 


6 27 


3 54 


Véron 


lundi 


6 


ste Colette 


6 35 


5 So 


3o 


6 ôo 


5 21 


, 


mar. 


7 


ste Perpét. 


6 33 


5 5i 


I 


7 9 


6 46 




merc^ 


8 


s JeaodeD. 


6 3i 


5 52 


2 


7 25 


8 7 


Thury 


jeudi 


9 


ste Franc. 


6 29 


5 54 


3 


7 '^ 


9 ^8 


. 


vend 


10 


sDoctrovée 


.6 27 


5 56 


4 


8 


lô 4^ 




sam. 


II 


s Euloge 
la passion 


6 24 
6 22 


5 57 
559 


5 


8 20 






DlM. 


1 

12 


6 


8 43 


0| 2 


vSainpuils, Sens (• jours). 


bndi 


i3 


s Vincent 


6 20 


6 'b 


7 


9 ï^ 


13 14 


.Auxerre 


(Dard 


i4 


s Lvbin 


£ 18 


6 I 


8 


9 5=* 


2 20 


Véielay 


merc 


i5 


s Zacharie 


6 16 


e 3 


9 


10 4ï 


3 18 


Ouaice, Çhnflley 


jeudi 


i6 


s Abraham 


6 x4 


6 5 


10 


u 40 


4 4 


A vallon'. Tonnerre, Ferreux 


vend 


17 


s Patrice 


6' 12 


6 7 


II 


og46 


4 40 




sain. 


18 


s Cyrille 


6 10 


6 8 


12 


l'^'SÔ 


5 7 




DlM. 

1 1* 


19 


les Ram. 


6 8 


6 9 


i3 


3 . 5 


5 3o 


Charentcnay, Lainsecq, Ligny 


iundi 


ao 


s Joachîm 


6 6 


6 II 


14 


4 i6 


5 47 


IVoyers, W^igë, Champignellcs 


mard 


21 


s Robert 


6 3 


6 12 


i5 


5 27 


6 2' 


Yermenton, Yéulay, Montréal 


merc 


.22 


sLéandre 


6 I 


6 14 


i6 


6 39 


6 17 


Châtel-Censoir 


jeudi 


23 


s Victorien 


5 59 


.6 i6 


17 


7 52 


6 3i 


Chablis, Aillant, Visie s-le Ser. 1 


vend 


24 


s Thiffiolas 


5 57 


6 17 


18 


•9 8 


6 46 


Brienon, YilleneuTe-le Roi 


sam. 


25 


jiimonciat. 


5 55 


6 18 


'9 


10 27 


7 3 


Leugny , 


DlM. 


26 


Pâques 


5 53 


6 20 


20 


11 46 


7 25 


Chaumont- sur-Tonne. 


lundi 


27 


s Romule * 


5 5i 


6 22 


21 




7 52 


L'Isle, Joigny, Yillcn.-la-Cuy. 




mar. 


28 


s Contran 

• 


.548 


6 23 


22 


'i 7 


8 34 


Ancy-le-Fr. , St.-Fargeau, Chéroy 


merc 


29 


s Eustase 


547 


6 24 


23 


2|l8 


9 ÎÏ9 


Gnndchamp 


jeudi 


3o 


s Rieul ëv. 


5 45 


6 26 


24 


3 16 


10 40 




Vend- 


3x 


s Guy 


5 42 


6 27 


25 


3 5$ 


Of 2| 


N, L, le 6'à 8 h. 33 m. du soir. 


Z'. £• le 22 à 7 h. 5 m. du matin. 


A Q. le i4 à 4 h* ^7 o?- du matin» 


Z). Q. le 29 à 1 h. 26 m. du soir. 



APRIUS. 




AVRIE. 



Ce mois, que les Romains aTaient consacré à Vénus, t4re son nom du. 
nom grec de cette déesse Aphron^ ou bien de Aperire, ouvrir ^ parce 
que Je printemps ouvre le sein de la terre. 





S" 

|§ 
a 


eu 


• 

FiT£S« 


Lever 
du 


Couch 
du 


g- 


Lever 
de 


Coucher 
de 


■ 

FOIRES 




• 


/ 


soleil 


sol<çil . 


§3 

n 

• 


la lune. 


la lune. 


du Département. 










fi m 


n m 




n »i 


h m 


■ 




sam. 


1- 


ste Marie ég 


5 40 


629 


26 


4g 30 


iS^O 


Toncy 




DlM. 


1 


Quastmoch 


5 38 


6 3o 


27 


• 4|55 


2=^56 






lundi 


3 


s Richard 


5 36 


6 3i 


28 


5 i3 


4 18 


Prunoy 




inar. 


4 


s Ambroise 


5 34 


6 33 


29 


5 29 


5 40 






merc 


5 


s Zenon 


5 33 


6 35 


1 


5 45 


7 


* 




jeudi 


6 


s Prudent 


5 3t) 


6 36 


2 


6 I 


8 19 


Se'grtelay 




vend 


7 


s Hiîgësippe 


5 2« 


6 3; 


3 


6 20 


9 38 




, 


sam. 


8 


s Gauthier 


î) 26 


6 39 


4 


6 4^ 


10 54 






DlM. 


9 


ste Marie 


5 24 


6 41 


5 


7 10 


• 


- 




lundi 


10 


Compassion 


5 22 


6 42 


6 


7 46 


o|4 


, 




Qiar. 


XI 


5 Antypas 


5 Ao 


643 


7 


d 32 


rf • 9 


« 




raerc 


12 


s Jules 


5 18 


645 


8 


9 27 


a 


• 




jeudi 


i3' 


s Justin 


5 iÇ. 


6 47 


9 


10 3o 


a 37 


Chevilîon 




▼en d 


14 


s Lambert 


5 14 


6 48 


10 


Il 39 


3 10 






sam. 


i5- 


sTh<îodore 


5 12 


6 49 


II 


Og49 


3 34 


Lainsccq 




DlM. 


16 


s Fructueux 


5 10 


6 5i 


12 


1/^59: 


3 53 






lundi 


ï7 


• 

s Anicct 


5 8 


6 53 


vi3 


3 10 


à 9 


' 




mar. 


18 


s Apollonc 


5 6 


6 54 


ï4 


4 ^' 


4 23 


La Brouille. 




mer. 


19 


s Léon pape 


5 4 


6 55 


i5 


5 34 


4 37 






jeudi 


20 


s Marien 


5 2 


6 57 


16 


6 5o 


4 52 


Maillyla-Ville 




vend 


21 


s Anselme 


5 


6 58 


ï7 


8 W), 


5 8* 






sam. 


11 


s ^.éon ëv. 


4 58 


6 59 


i8 


9 33 


5 29 


Cussy 




DlM. 


23 


s Georges m 


4 56 


7 ï 


19 


10 55 


5 55 


Fest-Millon, L*lsle 




lundi 


24 


sJ>y^ 


454 


7 3 


20 




6 32 


Quarré , Vinneuf 








mar. 


25 


s Marc 


4 53 


7 4 


21 


OgIO 


7 33 


Coulange-sur- Yonne , Guîllon 




racrc 


26 


sCIet 


4 5i 


7 6 


22 


1Ë.I3 


8 3o 


Sëpaux 


N 


jeudi 


27 


s Anastase 


4 49 


7 7 


2Î 


2 


9 48 






vend 


28 


s Arthdme 


4 47 


7 8 


24 


2 34 


Il i4 


Sainle-Pallaie 




sam. 


29 


s Robert 


445 


7 10 


25 


2 59 


0.38 


St.-rloretitin, Villcfrancbe 




DlM. 


3o 


s Eutrope 


4 44 


7 " 


26 


3 19 




2îr»o 


Vermenton , Veniiy 




iV. Z,. le 5 à 7 11. 19 m. du matin. 


1 P. L. le 20 à 8 h. 49 m. du soir. 




P. ^. le 12 à 11 h. 23 m. du soir. 

- — — ■ ■ - ■ ■ * A ^. 


1 Z>. Ç. le 27 à 7 h. 6 m. du soir. 



MAIUS. 




MAI. 



Ce mois tîre son nom ou de la déesse Maia, ou^de Maiesias% attribut de 
Jupiter, ou enfin et plutôt dé iJ/o/or^j, nom que les Komains donnaient 
aux anciens, vieillards ou sénateurs. 









Lever 


Cottch. 


!. 


Lever 


Coucher 


FOIRES 


§§ 

mm» 

3 


3ë 


FiT£S. 


du 


du 


^s 


dft 


d« 




2.3 

• 


• 


soleil. 


soleU 




la lune 


l^lune . 


du Département. 


1 


1 


à m 


A m i 


*t m 


/«• m 




lundi 


I 


Rogations 


4 42 


7 i3 


27 


3 36 

s 


3521 


ClÉaklis, leDeOaod. Cruxy, Neav> 


qpar. 


a 


s Amatre 


4 4o 


7 14 


28 


3S5i 


4''39 <vBlioii . Il 


merc 


3 


inv.deste-C 


439 


7 16 


29 


4' 7 


5 57 


Cbarny, Ancy-le-Fraoe, ^n«u5e 


jeudi 


4 


Ascension. 


437 


7 17 


3o 


4 »4 


7 i5 


Ch»inp]o«L 


vend 


5 


s Jovinien 


4 36 
434 


7 19 


I 


4 43 


8 32 


VTOatréal 


sam. 


6 


s Jean P. L. 


7 20 


2 


5 8 


vn Am Poney, Courson.Bléneau.Bricnoi. 
9 47 Neiully 


DlM. 


7 


a Valërîen 


4 32 


7 21 


3 


5 41 


10 54 ; 


lundi 


8 
9 


s Elade 
sGrég.deN 


4 3o 
4^9 


7 22 
7 ^ 


4 
5 


■ 6 aa 
7 i5 


f r c, 1 luxerre , Dannemoine, Châtel- 
** *^ , Cen^oir, Tanlay 


mar. 




Liaeruy^ D'oauvciu^* ^.iut» wrAJvtuf • 


merc; 


10 


s Hilaire 


4 ^7 


7 25 


6 


8 16 


0337 


Appoigny 


jeudi 


II 


s Mamertév 


4 26 


7 27 


7 


9 22 


15 II 


» ' 


vend 


la 


s Epiphane 


424 


7 28 


8 


10 32 


I 37 


Vennenton 


sam. 


i3 


sMarcellien 


4 23 


7 3o 


9 


II 4^ 


I 67 


Toqnerre 


OlM. 


H 


PZNTBCÔTB 


4 22 


7 3i 


10 


0.52 


2 14 


• 


lundi 


i5 


s Isidore 


4 20 


7 32 


II 


a §'2 


2 29 


.Vézilay. Chaîllej, Ste-Palïaye (| 


mar. 


i"6 


s Pèlerin ^v 


4 19 


7 34 


12 


5 i3 


« /o'perreux. Saint- Julien , L'Isle, ]i 
^ ^^1 Bavière** Ponligpy fl 


merc 


17 


Quatre-T. 


4 18 


7 35 


i3 


4 25 


2 57 


Seignelay 11 


jeudi 


i8 


s Gorcodom 


4 16 


7 36 


14 


5 4^ 


3 12 


Egrisellcs-lc-Bocage ' 


vend 


19 


s Gëlestin 


4 i5 


7 37 


i5 


7 8 


3 3i 


* 


sam. 


20 


s Baudel 


414 


7 39 


16 


8 33 


3 55 


'Cerisiers 


DiH. 


21 


fa Trinité, 


4 13 


7 40 


17 


9 54 


4 28 


Graalcliamp 


lundi 


22 


s KomainE. 


4 la 


7 41 


18 


II 3 


5 i5 


Quarré 


par. 


23 


s Didier . 


4 10 


7 4^ 


19 


II 57 


6 17 


4rtlionnay 


merc 


24 


s Donatien 


4 9 


7 43 


20 




7 34 


. 




jeudi 


25 


Féïe-Dieu 


4 9 


745 


21 


0.36 


9 


Uinsecq (aj), Serg»oe« 


vend 


26 


s Prix 


4 8 


7 46 


22 


i|.4 


10 25 




sam. 


27 


sBâde 


4 7 


7 47 


23 


I 25 


II 48 


Etais ' . 


D.2 


28, 


s Germain 6 


4 & 


748 


24 


I 4^ 


'S^ 




lundi 


c9 


s Maximin 


4 5 


7 49 


25 


I 58 


2^26 




mar. 


3o 


s Hubert 


4 4 


7 5o 


26 


2 14 


3 43 




merc 


3i 


stePétronil. 


4 3 


751 


27 


2 3o 


5 




iV. Z. le 4 à 7 h. n m.» du soir. 


P. Z. le 20 à 7 h. 37 m. du malin. 


P. Q, le 12 à $ h. 49 m- du soir. 


D. Q, le 27 à h. 1 1 m. du matin. 



jmius. 




JUIN. 



Son nom vient ou de Junon que les Romains honoraient le i^ de ce 
mois, ou àeJunioreSf les Jeunes gens, ou chevaliers romains à qui 
ce mois est dédié, comme le précédent aux sénateurs. 



sr 

MM 

K «M 




FÉTES« 


Lçver 
du 


Couch. 
du 


Jou 
délai 


Lev» 
de 


Coucher 
de 


FOIRES 




S-5 

• 




soleil. 


soleil. 


■■c -1 

'a " 



la lune. 


la lune. 


du Département. 


^^mm 






. h m 


h m t 


h m 


h m 




feudi 


I 


Oct. F.'D. 


4 3 


7 52 


28. 


2348 


6si6 


Saint-Fargeau ^ 


vend 


2 


s Potbih 


4 3 


7 53 


29 


3sii 


7''3i 


Châtelux, Neuvy-Sautour 


sam. 


3 


ste Clotildc 


4'2 


7' 54 


I 


3 39 


8 41 


Toucy, Sainpuits 


D. 3 


4 


s Optât 


4 ï 


7 55 


2 


^4 18 


9 43 




lundi 


5 


s Boniface 


4 


7 56 


3 


5 6 


10 32 




raar. 


6 


s Claude 


4 


7 56 


4 


6 3 


II II 


Treîgny, Noyer» 


mer. 


J 


s Paul ëv. 


355 


7 57 


5 


rj 10 


II 40 




jcu«Ii 


8 


s Médard 


3 59 


7 58 


6 


8 19 




Sougères, Bussy^en-Ctlie 




vend 


9 


ste Pélagie 


3 59 


7 59 


7 


9 ^8 


Og 2 




sam 


10 


s Censure 


359 


7 59 


8 


10 37 


Oi.20 

B L. 




D.4 


II 


s Barnabe 


3 58 


8 


9 


II 46 


37 jCouhnge- la -Vineuse r Ligny, 1 
-' / Montréal . Prunoy 1 


lundi 


12 


s Basilide 


3 58 


8 I 


10 


oS^^ 


54' 




mar. 


i3 


s Agrice 


3 58 


8 2 


II 


2=^6 


I 7 




merc 


}^ 


s Basile 


3 58 


8 2 


12 


3 22 


I 17 




jeudi 


i5 


s Adolphe 


3 58 


8 3 


i3 


4 41 


I 33 


-l'hury, Vcïciay 


vend 


i6 


»Cyrel8teJ. 


3 57 


8 3 


4 


6 5 


, I 55 


Apporgny, Perr<?ut 


sam. 


17 


s Avit 


3 5; 


8 3 


i5 


7 29 


I 23 


Mailly-la -Ville 


D,5 


i8 


s Yves 


'3 58 


■8 4 


16 


8 40 


3 3 




lundi 


19 


sGerv.etPr 


3 58 


8 4 


17 


9 4ï 


4 I 


Lacclle-Saînl-Cyr, Leugny 


mar. 


20 


s Sjlvère p. 


3 58 


8 4 


iB 


10 3o 


5 14 


Gravant, Diimont 


merc 


21 


s Eusébe 


3 58 


8 4 


ï9 


II 6 


6 40 




jeudi 


22 


sJ-F.Régîs 


359 


8 5 


20 


II 3i 


8 8 


Saint-Florentin , Saint-Sauveur 


vend 


2> 


s Alban 


3.59 


8 5 


21 


II 49 


9 36 


Avallon ' 


sam. 
D.6 


24 
25 


5 Jean-Bapt. 
s Prosper 


359 
.3 59 


8 5 


22 




10 58 


Brienon» Sens (aj). 


8 5 


23 


6 


o«i7| 


SI. Martin- d'Ordon. Vîllcneuvc- 
1 r Archevêque, T^nnerre^ Joux. 


lundi 


26 


s Jean etP. 


359 


8 5 


24 


0£22 


i?34 


Cassy 


mar. 


27 


s Crescent 


4 


8 6 


25 


o5-37 


2 5o 


VUle 


merc 


28 


s Irénée 


4 ' 


8 6 


26 


55 


4 6 


Courson, Charny 


jeudi 


29 


s Pierre et P 


4 ï 


8 5 


27 


I 16 


5 21 

1^ 


Chevnne*» ^'i^is 


vend 


3o 


s Martial 


4 I 


8 5 


28 


I 43 


6 32 


St.-Bris, l^oucy, Ancy-le-Franc , 








T^ 








GuilloQ 


iV. Z. le 3 à 7 h. 53 


) m. du matin. 


P. L, le 18 à 4 h. I m. du soir. 


P. Q. le II à 10 h. 2 


(9 m. du mat. 


D. Q, le a5 à 6 h. 9 m. du matin ^ 



stocs. 




illJILLET. 



Ce xnois,^ autrefois appelé Çumtilis par les Romains , prît le nom de Jules 
César/à qui il fut consacré parce qu'il était né dans ce mois. 





8- 

S'- 
il 


p h. 

m 


1 

FJÊTSS* 


Lerar 
da 


Cooefa. 
du. 


Jou 
délai 


Lever 
de 


Gouchei 
de 


FOIRES 




g 3 

a 


S-3 

• 




soleil. 


soleil. 


g' 


la lune. 


la luotf. 


da Département. 










km h m 


"^" 


h m 


h m 






Sam. 


l 


S More 


4184 


29 


2 18 


7g38 


Toucy 




D.7 


a 


Visitât. N-D 


4 2 


» 4 


3o 


3I 3 


8=^28 


Seigoelay 




lundi 


3 


s Anatole 


4 *3 


8 4 


I 


•3'' 57 


9 9 






tnar. 


4 


Tr- ds.Mart 


4 4 


8 4 


2 


5 


9 41 


Cheroy,Maîlly-Chdtean, Ailla&t 




merc 


5 


ste Zoë 


4 4 


8 4 


3 


&' 7 


.10 5 


Lainsecq, Sëpaux 




jeudi 


6 


s Goard 


4 5 


8 3 


4 


7 i5 


10 23 


Vermenton 




vend 


7 


s Pantèfle 


4 6 


8 3 


■ 

5 


8 25 


10 39 






sam. 


8 


steEIizabetli 


4 7 


8 3 


6 


-9 33 


10 54 


Chablis, Noyert 




D.8^ 


. 9 


ss E racle et P 


4 « 


8 2 


7 


10 41 


" ,8 






lundi 


10 


ste Félicité 


4 9 


8 I. 


8 


• 

II 5o 


II 22 


CheviUoa 




mar. 


II 


s Benoît 


4 9 


8 


9 


'0 ' 


II 37 


• 




merc 


12 


9 ThibauH 


4 10 


759 


10 


a §16 


- - - ^Montréal, Y ilIeneuve-Ies-Genéts, 
II 55- Yiliiers-Saint- Benoit. 




jeudi 
vend 


i3 


s Sila 


4" 
4 12 


7 59 
7 58 


X V 


3 36 

4 58 


r 


\ 




14 


s Bonavent. 


II 
12 


Ogl8 


Ligny 




sam 


i5 


s Henri 


414 


7 58 


i3 


6 18 


Oc.5o 






D.9 


i6 


s Arsène 


4i5 


7 57 


ï4 


7 28 



I 37 


• 




lundi 


17 


8 Sperat 


4 16 


7 56 


i5 


8 23 


2 44 


Chd'telax 




mar. 


»8 


s.th.d'Aq. 


417 


7 55 


16 


9 2 


4 8 


Treigny 




merc 


»9 


s Vinc.de P. 


4\i8 


754 


17 


9 3i 


5 39 


; 




jeudi 


20 


steMarguer. 


419 


7 53 


18 


9 53 7 10 
10 II 8 37 






vend 


21 


s Victor 


420 


7 52 


19 






sani. 


22 


steMadel. 


4 21 


751 


20 


10 25 


9 59 


4uxerre 




D.io 


23 


s Apollinaire 


4 22 


7 49 


21 


10 40 


II 19 


Vëxelay 




lundi 


24 s Ursîcin 1 


423 


7 48 


22 


10 58 


38 






mar. 


25 


s Jacques 


424 


7 47 


23 


II 20 


i|55 


Saint-Fargeaa 




merc 


26 


s Christophe 


426 


7 46 


24 


II 46 


3 II i 


Chàtel-Censoir 




jeudi 


27 * 


ste Anne 


427 


7 44 


25 




4 24 


• 




vend ^28 s 


ste Colombe 


428 


743 


26 


ogl8 


5 29 


♦ . " 




sara. 


29 ! 


; Loup 


430 


742 


27 


-Ig- 


6 25 ( 


[^hampignéllef 




D.ii 


3o ! 


î Urse 


4 3j 


7 40 


28 


I 5i 


7 II ' 


^ermenlon * 




lundi 

• 


3i i 


îGerm.TA. 


433 


7 38 29 


2 5i 


7 45 ï 


kligé, Blénean 




N.i 


L. le a à 9 h. 39 m. du soir. 


' V ' - 

(1 p. T.. lé 17 à 1 1 b. m. du soir. 




P, Q. le 1 1 à I h. 19 m. du matin. 


D, Ç. le a4 à-2 h. 16 m. du soir. 



AUGCSTCS. 




AOUT. 



Ce »oîa. 



\, que les Romains appelèrent d'al)ord Scxtiîis, reçût le nom 
d'Auguste à cause de la naissance de cet empereur. . 



33 



a 



a. 
S.8 



F]ÊT£S» 



Lever 

du 
soleil. 



Coadb. 

du 
foleil. 



w o 

S'a 



Lever 

de 
lalaoe. 



Coucher 

de 
la luaer 



FOIRES 
du D^^artemenL 



mar. 

merc 

jeudi 

vend 

sam 

D.I2 

lundi 
mar. 
merc 
jeudi 
vend 
sam. 
D.i3 
lundi 
mar. 
merc 
jeudi 
vend 
sam. 
D.14 
lundi 
mar. 
merc 
jeudi 
vend 
(«am. 
D.i5 
lundi 
mar. 
merc 
jeudi 



I 
2 
3 

4 
5 

6 

7 
8 

9 

io 

I 

2 
3 

4 

5 
6 

7 
8 

9 

2Q 
21 
22 
23 
24 
25 

26 
27 
28 

29 

3o 
3i 



s Pierre ès-U 
s Etienne, p. 
Inv.de s. Et. 
s Xisteypape 
s Dominique 
Trantfigurat 
s Gaëtan 
s Sidvère 
s Spire 
s Laurent 
s Tiburce 
ste Claire 
s Hippolyte 
ste Radeg. 
Assomption. 
s Ro<:h 
s JVfammès 
ste Hélène 
s I^ouis, ëv. 
s Bernard 
Regnobert 
sSymphor. 
s Sidroine 
a Barthélem. 
s Louis, roi 
s Eleutbére 
s Ebbon 
s Augustin 
Déc.desJ-B 
s Fiacre 
s Paulin, év. 



nr 



h 
434 

435 

436 
4 38 

439 
441 
442 
443 
444 

4 46 

447 
449 

4.50 

4 5i 

452 

454 

456 
457 

4^ 

5 



5 
5 
5 
5 
5 
5 
5 
5 



I 
3 

4 
5 

7 

91 



h rn 
737 

7 36 
7 35 

734 
7 32 
7 3i 
7 29 
7 27 
7 25 

724 

7 22 
7 21 



10 
11 

i3 
5 14 
5 i5 



7 
7 
7 
7 
7 
7 
7 

7 
7 
7 
7 

5 58 

6 56 
655 
6 53 
6 5i 

649 
6 47 
645 



ï9 

17' 
i5 

i3 

12 

10 

8 
6 

4 

o 



3o 
I 
2 
3 

4 
5 

6 

7 
8 

9 

10 

II 
12 
i3 

i5 
16 

17 
18 

19 

20 

21 
22 

23 

24 

25 

26 
27 
28 

29 

l 



h m 

3s58 
Sf 6 

6 16 

7 24 

8 32 

'9 40 
10 49 

o I 

1 = 16 



35 
53 

7 

9 

55 

29 
53 



2 

5 
6 
6 

7 

7 

8 12 

8 29 

8 46 

9 -3 

2 23 

9 47 

10 16 

10 55 

11 45 

0144 
1549 

2 57 

4 7 

5 i5 



h m 
82 10 

O 

8-ii 

8 47 

9 I 
i9 ï4 
9 27 



Toucy 



41 



9 

9 
10 18 



57 



I€K 
II 



/>,SGoubnge-«nr- Yonne, Labreuîlle, 

465 vr 



rtrmenlon, Joiguy, Pronoy 



Safnt-Martiti'des-Cbampt 

SuiiH-Florcntfii 



0,22. 
1I.34 

'^ ^ S'^^^^^'y» Cour«on, SMgntl., Nenilly, 

4 3i3 »'erreus, Ravièreg, ViUei«!U*e- 

3 '1} le. Jloi, Pool-sur -Yonae 

O 5 

7 34 

8 58 

10 20 

11 40 

ag57 

2=^l3 



Vézflay 



i^igny 



3:og|ïy 



L'Isâé , Ferreuse , Nenvy-Sautour 
;ny , Châlel^Censoii 
iu-S. , W'-la-Guy. 



wiae, l'erré 

S ■ .eugny. Maliçny, Châlel^CensoIr, 

i Stj-Julien- 



3 23 

4 23 

5 12 

5 49 

6 17 
38i— .. —/ 

r *!/ ^ ^PP»'g"y» Maîlly-Cllât. , Laferlo- 

f 9|chal»lb, Cusay 



Vfoc|tréal 

Tonfierre 

Cerisiers, Viuneuf 
Chéiioy, Taulajr 



N. L. le 1^"^ a o h. 29 pi. du soir, 
P. Q^ le 9 à. I h. 3i m. du soir. 
P. /.. le ï6 à 5 h. 4^ m- f^n matin. 



D. Q. le 7.3 h I h, ^5 m. du malin. 
N. i. le 3ï à 4 h. 10 m. du matin. 



:s@E= 



I^SPTEMBER. 




SEPTEMBRE. 



€ê mois tire son n<»n de *«/»ftin, sept, parce qu'il était le septième de 

l'aonée romaine. . 



Jours 
da mois. 

Jours 
lelaiemainr 


. F^TES. 


Lever 
du 


Couch 
du 


1J0U1 

de la 11 


Lever 
de 


Coucher 
de 


FOIRES 




soleil. 


soleil. 


r 


la lune. 


la lune. 


du Département. 


vend 


I 


S Lea 


h m 

5 17 


- h m 
642 


2 


il m 

6g23 


7533 


St.-9buTeur, Avallon , Sens (4 j). 


sam. 


2 


s Just 


5 18 


640 


3 


7|3i 


7-35 


Touey, Briei^oa 


D.l6 


3. 


s Grégoire p 


5 19 


6 38 


4 


8 40 


7 4« 




lundi 


4 


s Honulphe 


5 21 


6 36 


5 


9 49 


8 3 


A.uxerre 


mar. 


5 


s Sanctien 


5a3 


6 34 


6 


Il 3 


8 21 


• 


TOcrc 


6 


ste Bëate 


5 a4 


6 32 


7 


21 


8 46 


Gravant,' LainSecq , Montréal 


jeudi 


7 


ste Reine 

• 


5 35 


6 3o 


8 


il 39 


9 30 


Cruzy 


▼end 


8 


N.delaste-V 


537 


6 38 


9 


3 54 


10 6 


Vcrmenton , Bussy-en-Othe 


sam. 


& 


'sOmur 


.b^ 


636 


10 


3 58 


II II 


Les Ormi*s, Ancy-le-Franc 


D.I7 


10 


stePuichérie 


'5 39 
5 3i 


^34 

G 32 


TT 


4 49 

5 36 




Mailly-li-Vin«, Sainl-Cyr 
Joux-la-Ville 


lundi 


ir 


S Hyacinthe 


12 


o-3o 


mar. 


12 


8 Raphaël 


532 


6 30, 


l3 


5 53 


i|.59 


Coulangd-la-Vineuse, Thorigny 


merc 


i3 


s Amat 


534 


6 17 


14 


6 16 


3''3o 


~- 


jeudi 


14 


Exal. ste-Cr. 


536 


6 i5 


i5 


6 33 


4 59 


VizeSay, Joigny 


vend 


i5 


sNicomède 


537 


6 i3 


16 


6 49 


6 26 


- 


sam. 


16. 


s Jean Chris. 


5 38 


611 


17 


7 <5 


7 51 


Ferreux 


D.18 


17 


s Cyprien 


539 


6 9 


18 


7 25 


9 14 




lundi 


18 


s Ferréol 


541 


•6 7 


ï9 


7 46 


10 36 


Ditniicmoine 


oiar. 


19 


ste Euphëm. 


543 


6 5 


20 


8 14 


II 56 




merc 


26 


s Eustaebe 


544 


6 3 


•21 


8 5i 


i»ii 




jeudi 


21 


s Mathieu 


545 


6' 


22 


9 38 


2§l6! 

3 7^ 


.St-Farg»u, Sl-Martin-d'Ordoxi, 
Sen« ( 4 J • il* Arlhonay, Noyers . 


vend 


22 


s Maurice 


547. 


5 58 


23 


10 33 




sara. 


23 


ste Thècle 


549 


556 


24 


II 36 


3 48 


m 


D 19 


24 

25 


s Andoche 


5 5o 


554 
5 52 


25 




4 30 

4 44 


. 


iuudi 


S Aunaire 


5 5i 


26 


oi44 


, 


mar. 


26 


s£usèbe,p. 


5 52 


549 


37 


1S54 


5 2 


Thury 


mer. 


27 


s CômeetD. 


554 


547 


28 


3 4 


5 17 


Châuelux 


jeudi 


28 


s Exupnre 


556 


545 


39 


4 i3; 


5 3i 




vend 


39 


s Michel 


557 


543 


3o 


5 21 


- ., «Saints, Chamoignelles, Neuvy, 
^4-^1 Vinen.4'ArchevêqttC,Guillou 

5 55 Tonnerre 

/ . 


sam. 


3o 


s Jérôme 


5 58 


541 

1 


I 


6 25 


P' 0. le 7 à I h. 21 m. du soir. 


1 D. Q. le 21 à 4 11' 4 uî. du soir. 


P.£. fe i4 à II h. 37 m. du soir. 


1 iV. L, le 29 à 8 h. ra m du soir. 



CKITOBER. 




OCTOBRE. 



Ce mois tire son nom de octo, huit, parce qu'il était le huitième mois de 

l'année romaine. t 



Jours 1 
ielasemainpl 


Jours 1 
dn mois. | 


D.20 


I 


lundi 


2 


mar 


3 


merc 


4 


jeudi 


5 


vend 


6 


sam. 


7 


D.2I 


8 


lundi 


9 


mar. 


10 


merc 


II 


jeudi 


12 


vend 


i3 


sam. 


14 


D.22 


i5 


lundi 


16 


mar. 


17 


merc 


18 


jeudi 


19 


vend 


20 


sam. 


21 


D.23 


22 


lundi 


?3 


mar. 


24 


merc 


25 


feudi 


26 


vend 


27 


sam. 


28 


D.24 


29 


lundi 


3o 


mar. 


3i 



FÊTES. 



Lever 


Couch 




Lever 


Ck>ucher 


du 


du 


V> C 


de 


de 


soleil. 


soleil. 


!» 


la lune. 


la lune. 



s Remy 
ss Anges 
s Denisafëo. 
s Franc. d' A. 
& Marse . 
s Bruno 
s Serge et B. 
ste-Pallaie 
s Denis év. 
s Aldric 
s Firmin 
ste Thérèse 
s Géraud 
s Calixte 
s Vulfran 
s Salve 
s Troès 
s Luc 
s Savinien 
s Aldérald 
8 Hiiarion 
s Frédéric 
s M^Uon 
8 Magloire 
sCresp.etC. 
s Rustique 
s Didier 
s Simon et sJ 
s Narcisse 
s Léon, pape 
s Quentin 



h m 

6 


6 I 


6 2 


6 4 
6 6 


6 7 

6 9 
6 10 


611 


6i3 


6 i5 


6 16 


6 17 
6 19 
6 21 
623 


624 
625 


6 27 
6 28 


6 3o 


6 32 


6 34 
6 35 


6 36 


6-38 


6 39 
641 
643 
645 
646 



m 



h 
539 

537 

5 35 
5 33 
5 3i 
5 29 
5 27 
5 25 
5 



5 
5 
5 
5 
5 
5 
5 
5 
5 
5 
5 



22 
20 
18 
16 

14 
12 

10 

8 

6 

4 

3 
I 



459 
457 
455 
453 
451 

449 

448 
446 

444 
443 

441 





h tn 


2 

3 

4 


7 3^9 

8|53 

10 10 


5 


II 29 


6 

7 


Og46 
i^'53 


8 


2 46 


9 


3 26 


10 


3 55 


II 


4 .18 


12 


4 36 


13 


4 53 


14 


5 10 


i5 


5 27 


16 


5 46 


ï7 


6 II 


18 


6 44 


19 


7 27 


20 


8 22 


21 


9 24 


22 


10 3o 


23 

24 


II 39 




25 


0:^49 


26 


1^57 


27 


3' 6 


28 


4 i5 


29 


5 26 


I 


6 40 


2 


7 57 


3 


9 16 



h m 

6s 10 



6 
6 

7 
8 



28 

5o 

21 

2 



8 59 

10 10 

11 34 



2 È29 

3 = 55 

5 20 

6 45 

8 9 

9 3i 
10 5o 



o 
i( 



I 
i 



i?46 



2 
2 
3 
3 
3 
3 

4 
4- 
4 
4 



22 
48 

8 

24 
38 

5o 

3 

18 

35 

54 

22 



FOIRES 
du Département. 



Lacelle-St-Gyr/ Joigny, Prunoy 



^onbéal 



Toucy 

Sainte-PaUiiie 

Druyes, L*Isle, Gr^n Aimp 



Appoigny, Test-Milon. Cerisiers 
Saint-Bris 

Etais, Véxelay, Bléneau, frunoy 
Saint-Julien, Chérby , Seignelay 
Châtel-Oensoir, Mézilles 

I^wgny 



I^'giy>Pont sur-Yonne 

Lainsecq 
Gravant 

Bussy-en-Oibe. Gbamy, Pjtvièref 
SaintwFlorentio, AvaHon 
Treigny, Ancy-lp-Fraric 
St-Sauveur, Chablis, Vermenton 



P, Q. le 7 à 7 h. 22 m. du matin. 
P. L, le i3à iih^a4in. du soir. 



D. Q. le 21 à 10 h. 5 m. du matin. 
N.L. le 29 à II h. 49 m. du matin. 



NOVEUBER. 




NOVEMBRE; 



Ce mois tire son nom denot^ern, neuf, parce qu'il ^tait le neuvième mois 

de l'année romaine. 



FJÊTES. 



Coacher 

de 
la lune. 



FOIRES 
du Département. 



TOUSSAIHT. 

les Morts 
s Hubert 
s Charles 
steBerlilde 
s Léonard 

8 Willebrod 
s Godefroi 
s Mathurin 
s Martia 
s Martin ëy. 
s René 
s Paterne 
ste Marie B. 
s Malo 
s Edmond 
8 Agnan 
s Grégoir.th 
steElisab.v: 
s Félix 
Prés.deN-D 
ste Cécile 
s Clément 
8 Chrysog. 
ste Gather. 
s Lin 
s Vital 
s Vigile 
s Saturnin 
s André 



m 



m 



h m 

10 335 
11^45 

610.44 

lS-28 






12 

II 

10 



6 


7 


7 


8 


8 


i5 


9 


23 


10 


33 


II 


42 



jo '5o 
i|58 



10 37 



m 



10 



Saint-FaiT;wiu , Neuilly , Neavy , 
» VjUeaeuYe-le-Roi 

Sergines 
Toifty, Çotinon 



Sojen 



L*Isle 

Cussy, :^illant 

Auxerre 

- 'qtS-J^rtin-des^hampa. Sépauz, 
' S Tonnerre 

8 24|Uin«ecq (aj). 

9 4^ I Arcy-sur.Gure 
Véaelay 
Pontigny, Perrenz 

Sougères, Àvallon 



Vermenton, Champlost 

2 231 

2 3Q*^®"'*°S<^la-Vineu8e, Ferreuse, 

X^ Briâuon, Laferté-Loupière 
2 58^ 

Villén.-Ia-Goyard, S(-FIorentin 

Châtelux 

■Vlaligoy, Ouaiae, Champignelles, 
Sens (4j). 



P. Ç.le5àah.33 
P.L. le 12 à II h. 39 



m. du soir. ||. /î. 
m. du matin. || N. 



Q. le 20 à 6 h. 44 m. du matins 
Z. le 28 à 2 h. m. du matin. 



DECEMBER. 




DECEMBRE. 



Ce mois tire son nom de decem^ dix, parce qu'il était le dixic 

Tannée romaine. 



dixième de 



s- . 

» «H 


Joui 
du m* 


FÊTÉS. 


Lever 
du 


Couch 
du 


Joui 
de la 1 


Levtr 
de 


Coucher 
de 


FOIRESr 


13 

s 


• 




soleil 


•oleit. 


• 


la luoe. 


la lune. 


du Dépariement. 


vend 


. I sEloi 


km h m 

733 44 


4 


k m 

II 336 

• 


Ém fff { " 

- ySàmUBti» , Montréal , Crozy , 
^% ^\ Vilieiieav«4' Archevêque 


sam. 


3 


S Fr -Xavier 


734 


4 3 


5 


0. 3 


8 ^'33 foucy 


DlM. 


3 


Avent, 


7 36 


4.3 


6 


0I27 


9 59 Jeufrla-ViUe 


(uitjdi 


4 


ste Barbe 


737 


4 3 


7 


48 


II a3lc3ieiiy,Mailly.<3iâte9u 




5 

6 


s Sabas 
s Nicolas 


759 

7 40 


4 3 
4 a 


» 


I 6 


1 


mar. 
merc 


9 


I 20 


#0 j^g<^>St Sauveur, châtel-Ceiuok 
4^ S Guillon, Noyers 


jeudi 


7 


ste Fare 


7 4i 


4 1 


10 


I 35 


2i 3^^ 


k . . 


vend 


. 8 


Conception. 


7 42 


4 a 


II 


I 52 


33a3 




sam. 


9 


steGorgonie 


743 


4 I 


12 


a i3 


4 42 


L'hie 


D.!i 


10 


ste Eulalie 


7 44 


4 I 


i3 


a 4^ 


6 3 


* 


lundi 


II 


s Damas« 


745^ 


4 I 


14 


3 14 


7 aa 




inar. 


la 


s Joseph 


74fi 


4 I 


i5 


3 56 


8 33 


- 


merc 


i3 


ste Luce 


•7 47 


4 I 


16 


4 5i 


9 3o 


Vézelay , Grandehamp 


jeudi 


14 


s Nicaise . 


7 48 


4 a 


17 


5 57 


10 15 




vend 


i5 


s Mesmin 


7 49 


4 a 


18 


7 8 


10 49 


• 


sam. 


16 


ste Adélaïde 


7 5o 


4 a 


19 


8 19 


II 14 


- 


D.3 


ï7 


s Lazare 


7 5o 


4 a 


20 


9 27 


II Sa 


Avalloa 


lundi 


18 


s Flavit , 


751 


4 3 


21 


10 34 


II 48 




mar 


19 


s Grégoire é 
Quatre-T. 


7 5a 
7 53 


4 3 
4 3 


22 

23 


II 41 


2 


Cmvaat, Bavières 


merc 


20 




Saiul-Cyr 


jeudi 


21 


sThomasap. 


7 53 


4 3 


24 


0349 


oia8 


Seignday, Ligny, Saint-Fargeau 


vend 


22 


s Ischirion 


7 53 


4 4 


25 


i|58 


q 4a 




sam. 


23 


Vigiîejeune 


754 


4 4 


26 


3 10 


59 


• 


D.4 


24 


s Delphia. 


7 55 


4 5 


27 


4 28 


I 20 


Yermenton. 


lundi 


25 


NoEt ^ 


7 55 


.4 5 


28 


5 47 


I 48 




mar. 


26 


s Etienne m. 


7 56 


4 6 


29 


7 6 


a 29 


Chadley 


merc 


27 


s Jeanap. 


7 56 


4 7 


3o 


8 22 


3 29 




jeudi 


28 


ss Innocents 


756 


4 8 


I 


9 ï9 


4 46 


Leugny, Prunoy, Tanlay 


vend 


29 


sThom.dfiC 


7 56 


4 8 


2 


10 I 


6 12 


Châtelux, Arlhoonay 


Fam. 


3o. 


sPotemien 


7 56 


4 « 


3 


10 3-1 


7 4ï 


Gouvsoa 


DlM. 


3i 


s Sylvestre 


7 50 


4 10 


4 


10 53 


9 9 


Chablif 


P. Q. le 4 à 10 h. 2 m. du soir. 


D, Q. le 90 à 4 h« 9ii m. du n^at. 


P. jL. le i2a a h. 27 m. du matin. 


N. L. le 27 à a h. 4^ m* du soir. 



Vonversîon dtz tempe vrai en temps moyerij ou Soin à prendre 

pour régler les pendules. 



Le jour nature est le temps qui s'écoule entre deux passages successifs 
du soleil par le méridien. Il est marqué exactement par une montre 
solaire d*un midi à Tauti'e. Il a une durée variable i il es t plus oi^ moins 
court I plus ou moins long suivant l'accéléiration ou le ralentissement 
de la tetre dans son mouvement autour du soleil. 

A cause de la difficulté de construire des machines qui fussent capables 
de présenter chaque jour les divisions exactes du temps virai, c'est-à^lire 
de marcher plus ou moins vite, plus ou moins lentement comme la terre^ 
rhomme a créé une division factice du temps, division exacte en résûl-r 
tat , mais facile à représeôter par les machines. 

On a imaginé de diviser par 365 la somme des durées diverses de 365* 
jours naturels , et on a pris le quotient 24 heures pour la durée du jour 
dans les usages civils et la régulation des pendules. Ce jour mojeo , et 
toujours le même , est devenu Tunité principale de mesure dû temps 
moyen. 

Le jour moyen , tantôt plu» long, tantôt plus court que Je jour solairei 
se rencontre avec lui quatre fois dans l'année, vers les solstices et les équi- 
nozes. Hors de ces quatre époques ^ les heures du temps moyen ou des* 
horloges ne doivent pas être les mêmes que celles des méridiens ou ca^- 
drans solaires qui indiquent le temps vrai. On ne peut donc bien régler 
tine pendule ou une montre qu'en connaissant le rapport, la différence 
qui existe chaque jour entre l'heure du temps vrai et celle du temps 
moyen. 

Cette diftérence n'est pas la même pour tous les lieux ; elle varie selon 
les longitudes. Nous en donnons le tableau tel que l'a dressé ^ pour 1837, 
le bureau des longitudes au méridien de Paris ; elle est la même pour 
Auxerre à 6 quartes près au maximum ^ ce qui est inappréciable pour 
les^nstruments usuels. 



36 

TABLE, pour 1887^ de P heure que doivent marquer les pendules chaque 
jour de tannée, quand il est midi aux méridiens ou cadrans solaires. 



\ — — - 

^ HEURE 

° quedoiveat marquer 
ta les pendules. 

JANVIER. 


S HEURE 

g que doirent marquer 

w les pendules. 



( 

S9 

en 

• 


• 

HEURE 

]ue doivent marquer 
les pendules. 


HEURE 

g que doivent marquer 

M les pendules. 


AVRIL. 


JUILLET. 


OCTOBRE. 


I 


oA 3w 57* 


I 0^ 3"» 57-» 


I 


qH 3m a3« 

• 


I II* ^g»" ^Q^ 


5 


5 ^7 


5 ^0 a 45 


S 


4 8 


5 II {8 37 


10 


.7 56 


10 l 20 


10 


' 4 56 


10 .11 47 3 


i5 


9 <9 


i5 P I 


i5 


5 33 


i5 ir45 5i 


30 


II a5 


20 II 58 5i 


20 


s 

5 57 


20 II 44 53 


-i5 


«^ 12 ia 


25 II 57 5i 


35 


068 


30 II U. II 


3i 


i3 ^^ 


3o II 57 3 


3i 


6 1 


3i II 43 ifi 

1 


• 


FEVRIER. 


MAI. 




AOUT. 


NOVEMBRE. 


t 


i3 57 


1 II 56 56 


I 


5 59 


l II il ii 


5 


li 22 


5 II 56 3o 


5 


5 4i 


5 II 43 46 


10 


li 35 


10 II 56 10 


10 


5 4 


10 II 44 « 


i5 


li a8 


i5 II 56 i 


i5 


4 i3 


l5 II 44 4; 


30 


l4 3 


20 II 56 13 


30 


039 


30 II 4^ So 


25 


i3 so 


35 II 56 '34 


25 


I 53 


39 II 47 l3 


28 


12 ^8 


3r II 57 17 


3i 

• 


009 


3o II 48 55 




MARS. 


JUIlf. 




SEPTEMBRE. 


DECEMBRE. 


I 


12 36 


I II 57 â5 


I 


II 59 5i 


I II 49 18 


5 


II ^5 


5 II. 58 4 


5 


II 58 34 


5 II 5o 53 


10 


ïo 31 


10 II 59' 


10 


II 56 53 


1 . .1 1 53 5 


i5 


• 

098 


i5 I 


i5 


II 55 8 


i5 » 55 26 


20 


7 39 


20 I 5 


20 


II 53 21 


20 II- 57 54 


25 


067 


25 2 10 


25 


II 5i 38 


25 24 


3i 


4 iS 


3o «3 II 


3o 


II 49 59 


• 
3i 3 23 



€N 37 M» 



OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES 

FAITES A AVXEARE FENDANT l'aNNEE i836« 



Les observations météorologiques dont nous allons donner les résultats, 
n'ont commencé qu'au 29 janvier i836^ époque où Ton jeta les premiers 
fondements de TAnnuaire. Les résultats sont présentés par mois. Les 
calculs qu'ils ont nécessités ont été faits sur Us chiffres donnés par 120 
observations par mois pour la température , par 90 observations pour 
l'état du ciel et les vents , et par Go pour les quantités de pluie. Pour le 
mois de janvier, nous ne donnerons que les chiffres résultant des obser-. 
vations faites pendant les dix derniers jours. * Yi£(LI£rs. 

TEMPÉRATURE 
Thermomètre Réaumur à Vesprit de vin, — Division^ So®. — Exposition 

■ nord-est, a l'abri des réflexions^ à 1 5 pieds au-dessus du soL 
Moments des observations : 9 heures du matin , a et 6 heures du soir* 



Jaictier 
(10 derniers jours) 

fé7iiibii • 

Mars 

Ayrtl 

avL\I ••••n* •■ 

Juin 

Juillet 

Août 

Septembre 



TEMPERATURE 

maxima. 



4-« s'^i/sleas 
-f- 8<*i/ilea6 
-1^17° le 19 

--.18° l/île25 

+»«® le i9 

^9 8°s/ileSS9et30 

4-8 8° s/* le i" (1} 
-Las^Ie 14 
4-ioolei« 



TEMPéaATURB 

minima. 



— 1/» le AT 

— 7° (a) le ai 
0° le i«r 

0° le 4 
4- a° i/a le i« 
--8° i/ales6 et 13 
-f-s** 1/4 le a 4 
+ 9° 1/4 le st 

-f- 6<> 1/4 le 89. 



MOYEl^NE. 



s^i/a 
-^ 7OS/1 

8° 1/4 

-[-uo i/s 

4- 14° 8/5 

*u 140 a/s 

--16° 



30 s/* 
60 a/s 
so 1/6 
8» 1/10 
6° i/a 

6© 

5° 9/10 

►H *00 9/l0| 4*» 1/3 



UOIERNE 

delà 

variabilité 

journalière. 



lÉTAT DU CIEL. 

Moments des observations : 6 heures du malin, a et 6 heures du sofr. 

Les jours qui n*ont fourni que des quantités d'eau inappréciables au 
pluviomètre ont été classés parmi les jours de brumes et de brouillards. 

Ceux pendant lesquels une légère quantité d*eau placée dans un vasn 
à 6 pieds au-dessus du sol et sur une plaque métallique, a été congelée en 
tout eu en partie, ont été compris parmi les jours de gelée, que le ihei^ 
momètre soit ou non descendu à zéro. Nous avons toutefois admis aussi 
ses indications. 

Enfin nous n'avons cru devoir faire figurer, parmi les Jours de ciel 



(i) Le thermomètre à maxima ayant éJi brisé, a été remplacé, à partir de^juillet, par des 
observations faites de à à S heures du soir , moment de la plus haute température de la journée. 

(a) On voit que depuis lecoromenrement des observations journallcres la plus basse température a eu 
lieu le 99 février.— En déccmbrt précédent le thermomètre est descendu à — io« 514. 

3 



38 

couvert que ceux pendant lesquels l'azur du ciel était invisible au moment 
de deux observations sur trois. 



Mabs 



Jantieje^ 

(lo dern. j.) 
FiVBlEB 



Atbil. 



Mai. 
Jum 



JuZLLlA ... 

Août 

Septembbe 



JOVBS 

de pluie. 

»4, S8, S9, 
so, Si. 

1,8,5,7,8, 
10, 11,88,80. 



I, 5, 4, 6, 
7,8, 9, 10, 11, 
18,1*,1S, 84, 
8S,86, 88, SO. 

1,8,S,4,B, 
6,7,8, 10, 15, 
14,15,84,85, 
86,87,88. 

7,80,88. 

8, 4,8, 18,' 
18, 19,80,86. 

16, 81, 8S, 
84, SO. 

4,7,11,15, 
81, 84, 89. 

8, 4, 6, 10, 
18,15,14, 15, 
16,88,84,88, 
89,50. > 



BRUMES , 
brouillards 


REias. 


«7, 88. 


50. 


15,84. 


17, 18, 


« 


19,80,85. 


» 


17,87 


11, 18,80. 


50. 


as, 85. 


» 


8. 


» 


» 


» 


» 


» 


- 




17, 19, 


» 


80,81,88, 




85, 86. 






87, SI. 



4,18,15,15, 

16, 18, 19,80, 
81,88,85,84, 
89. 



» 



COUTEBT. 



88,85,84,85, 
88,89, 50,51. 

1,8, 5,4,5, 
6, 7,9, 10, 18, 
17,19, 80,8S| 

86, 87, 88. 

1,8,5,4,6, 
6, 8, 18, 14, 
16, 85,86. 

», ^7, 11, 
18, 15, 14,81, 

87, 88, 89. 



, "", •, *> 



I, 8, 8 

5, 9. 



iCLAiRS 
et tODoerre 



» 



81, 85. 



» 



80. 



8, S, -5, 7,1 »,i4,4 7, 
19,84,89^ 



8, 18, 19. 

7, 16, 80] 
85, 85. 

11, 80, 84 
88, 89. 

7,9,18,15, 
15,16, 17, 19, 
80,85,14,85* 



1, 8S. 
14, 15. 

4, 88. 



QUANTITES DE PLUIE. 

Jai<yxbb.( dix derniers jours) 11 millimètres. 

Fbybieb ..SI. 

Mars 6i. s 

A.VBIL . •••••. 38. 5 

Mai ...••...• 70. * 

Juin 55. 

Juillet. ,. ii. 

Août 85. 8 

SbPTÉIIBBE 88. 

(*) Vrès des deux ticra de celte quantité d'eau (4« miUimètre») fionl tomWs les 5 et 4 mai, 



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AGhBXrSA IffTTiriaiPAL o* 

Le K' Révision des listes des électeurs communaux. 

Séance des conseils de fabriques (3o décembre 1809). 
Le 5 Publication des rôles des contributions directes. 
Le' 8 Publi(^ation , affiche et dépôt des listes des électeurs communaux. * 
Le 9 Ënyoi au sous-préfet du certificat constatant cette publication. 

Première^ixaine» 

•/ 

Présentation du répertoire des actes administratifs au receveur derenregîstrenient. 
Envoi par le maire, au receveur de Tcnrcgistrement, de la notice des décès arrivés 
^ans la commune pendant le dernier trimestre. . 
Délivrance des certificats de vie des enfants trouvés^t abandonnés. 

Première quinzaine» 

Les percepteurs rédigent et déposent, à la sous-préfecture, les listes en double 
«xpédiiion des trente plus imposés de chaque commune. 

Les 'administrations des établissements de bienfaisance envoient au Préfet les ' 
états trimestriels de la population des hospices et du nombre des indigents secourus. 

Recensement, par les maires, des jeunes gens qui ont accompli leur vingtième 
année dans le courant de Tannée précédente. . . 

Dans le mois. 

Les maires rédigent des tables alphabétiques pour chacun des registres des actes 
de l'état civil de Tannée [précédente , puis ils envoient un des doubles registres au 
greffe du tribunal , par T intermédiaire de la Préfecture , avec le registre des publica- 
tions de mariage, et déposent Tautrc-double aux archives de la mairie. 

Les maires déposent au greffe un double du registre des engagements volontaires 
pendant Tannée expirée , Tautre double est déposé aux archives de la mairie. 

Les greffiers des tribunaux de police envoient aux Receveurs de Tenregistrement 
Textrait des jugements de police rendus par eux dans le trimestre précédent. (Or- 
donnance du 3o décembre i8a3), et portant condamnations à Tamende^ seulement. 

Les greffiers des tribunaux de police correctionnelle et de simple police envoient 
au Préfet les extraits des jugements rendus pendant le semestre précédent. 

Les percepteurs déposent aux archives de la Préfecture les rôles et les états de 
frais de poursuites qui ont plus de trois ans. 

' Les maires opèrent, sur les matrices des chemins communaux, les^ mutations 
surveniïes dans le cours de Tannée précédente. 
Révision des contrôles de la garde nationale, {vi mars i83i, art. 17 et 18.) 
Nomination des commissaires-répartiteurs. (3 frimaire an vu.) 
Envoi au Préfet de Tétat trimestriel des jugements rendus par les conseils de 
discipline. 



(*) Cet Agenda est destiné à rappeler les travaux adminislralifc qui doivent être faits à. époque. fixe dans 
les communes ; nous le compléterons succeiiivemeUt en y intérant toutes les indications dont nous 
apercevrons i'ulililé. 




Le 8 Terme des réclamations devant le maire contre la liste des lecteurs, com- 
munaux. Toute partie qui se croit fondée a contester une décision rendue 
par le maire peut en appeler , dam ie déiai de quinze fours , devant le 
Préfet. Il est statué^ /ians U déiai d*vn mm», par le Préfet en conseil de 
préfecture. 

Le i5 Expiration du terme dans lequel doivent être rendues les décisions des 
maires sur l'inscription aux listes électorales. 

Publication du premier tableau de rectification des listes. 

Le s s Expiration dud^^i des réclamations portées directement au Préfet contre 
les listes des électeurs communaux^ Les mairer, sur la notification de la 
décision du Préfet , doivent faire sur la liste les rectifications nécessaires. 

r ^ 

Première quinzaine» 

Session ordinaire des conseils municipaux. 

Bans cette quinzaine doit se faire l'échenillage des arbres conformément à la loi 
du 26 ventôse an iv. 

Dans le mois. 
Clôture de.la chasse. 
Les maires publient l'arrêté de clôture , dès qu'il leur parvient. 

Les percepteurs reipettent au receveur des finances : 

1° Les états, en double expédition, des cotes irrécouvrables et les états des restes 
à recouvrer surle^ contributions directes et sur les frais de poursuites.de l'année qui 
vient de s'écouler. 

3° Les comptes de gestion des recettes et dépenses municipales de l'année pré- 
ccdente , pour être ^érifiés^ 




Le 3 Expiration du dëlai dans lequel on peut recourir des décisions rendues par 
le maire sur les listes des électeurs municipaux* 

Le i3 Clôture de Tordonnancement des dépenses de Texercice isss, pour les 
dbmmunes et les établissements justiciables des conseils de préfecture. 

Le 3i Clôture de la liste des électeurs communaux. Publication de la deuxième 
liste de rectification et de Tarrêté de clôture. 

Clôture du paiement des dépenses de Texercice tsse pour les communes et 
les établissements justiciables du coi^eil de préfecture* 

Les percepteurs dressent Tétat de situation de Texercice clos. 



Pendant le mois. 

Trois mois après la publication des rôles, les percepteurs remettent au receveur 
des finances les états des* cotes indûment imposées aux rôles de Texercice courant. 

Les maires forment une liste de tous les gardes nationaux sachant lire et écrire et 
â^és de plus de s s ans, les membres du conseil de recensement exceptés , et remettent 
cette liste au juge de paix. 

Les juges de paix , assistés des maires ou de leurs dél^'gués procèdent, en audience 
publique, au tirage des jurés de révision de la garde nationale. 

* 

ËfiYoi du tableau des vaccinations pratiquées pendant Tannée précédente. 

Echenillage. Les maires visitent le territoire et font procéder d*office à Téchenillage 
aux dépens de ceux qui Tont négligé* 

Session semestrielle des commissions d'examen pour l'instruction primaire. 



'• j 




liC a Session annuelle des conseils de fabrique. Les réunions ont lieu a T issue de la 
messe ou de vêpres , dans l'église, ou dans un lieu attenant à l'église , ou 
dans le presbytère. Renouvellement triennal des conseils de fabrique. 
(Décret du 3o décembre 1809, art. vu.) Nomination du président et du 
secrétaire du conseil ( «<iem ix ). Compte de gestion de «836, budget 
^de i838. « ^ 

Le 9 Les budgets de fabrique pour i838 doivent être envoyés à l'Archevêque. 
Un double du compte de i836 doit être déposé k la mairie 

Première dizaine. 
Présentation du répertoire des actes administratifs au receveur de renregîstrcmenl. 

Envoi au receveur de l'enregistrement de (a notice des décès survenus pendant le 
trin^estre précédent' 

Délivrance des certificats de vie des enfants trouvés ou abandonnés* (Instruction 
du 8 février i8a3.) 

Kemise, par les receveurs , des états de situation de l'exercice clos. 

Deuxième dizaine. 

Convocation des conseils municipaux pour la session de mai* 

Rédaction de l'état des restes à payer de i836 et du compte administratif du même 
«xercice* 

Remise par le percepteur' du compte de gestion de i836> 

Troisième dizaine* 

"^ Préparation du budget de 1 838 et des chapitres additionnels au budget de 1837 . 
Convocation des plus imposés pour la fin de la session de mai* 

Pendant le mois. 

Les greffiers des tribunaux de police envoient au receveur de l'enregistrement 
l'extrait des jugements rendus par eux pendant le trimestre précédent, et prononçant 
des amendes, pour qu'ils en perçoivent le recouvrement* (Ordonnance, du so dé- 
cembre ist s.) 

Réunions du printemps des comités de vaccine* (Arrêté duPré(etdu 25 oot* i83^.) 

Envoi au Préfet de l'état trimestriel des jugements rendus par le conseil de discipline* 

Etatsr trimestriels du mouvement de ta population des hospices et des indigents 
secourus par les bureaux de bienfaisance* 

Session annuelle des administrations de bienfaisance : Comptes et budgets* 

Nomination des cinq commissaires répartiteurs dans chaque commune* 

Les secrétaires des conseils de discipline de la garde nationale envoient au Préfet le 
tableau des jugements rendus pendant le trimestre précédent* 




Le i Ouverture de la session de mai. Règlement du compte de geslion du 
percepteur pour i836. Audition du compte administratif de l'exercice i836. 
Règlement des chapitres additionnels au budget de 1837- Exposé du budget 
de i838. Examen des comptes et budgets des fabriques, hospices et bureaux 
de bienfaisance. 

Le 7 Continuation de la session. Règlement du budget de x838. Fixation du 
traitement de l'instituteur et de la rétribution mensuelle à payer par les 
élèves. Fixation de la taxe affouagère et des autres taxes communales ou de 
police. Vote des prestations et des centimes pour les chemins. Vote des 
centimes pour l'instruction primaire. 

Le i4 Fin de la session. Votes d'impôts pour les dépenses ordinaires ou extraor- 
dinahres de i838, etc. Clôture de la session. 

Deuxième quinzaine. 

Envoi au Préfet des budgets et de toutes les pièces qui s'y rattachent. 

Les percepteurs reprennent leurs comptes de gestion qu'ils avaient déposés à la 



mairie. 



Pendant le mois» 

Touraic des contrôleurs des contributions directes poiy: les mutations. 
Les maires des communes rurales dressent l'état des individus à vacciner. 




Le i5 Clôture d'ordonnancement de Texercice i836 pour les communes et éta- 
blissements sous la juridiction de la Cour des Comptes. 

Le 3o Clôture de paiement de l'exercice i836 pour les villes et établissements 
sous la juridiction de la Cour des Comptes. Les receveurs dressent l'état 
de situation de l'exercice clos. 

m 

Première dizaine. 

Révision des listes électorales et du jury. Les maires des commxmes de chaque 
canton se réunissent au chef-lieu de canton ; les percepteurs , munis de leurs rôles, 
se rendent à ces assemblées. 

Dans le mois. 



Lies receveurs municipaux envoient à la Préfecture leurs comptes de gestion et les 
»ièces à l'appui. 



pièces à l'appui. 

Rédaction , par MM. les maires^ de la liste des affouages» 




Le 3 Session trimestrielle des conseils de fabrique. 

"Le i5 Publication de la liste des affouages de Tannée suivante. 

Le 3i Expiration du délai pour la remise au Préfet des pièces justifiant les droits 
des électeurs à l'inscription sur les listes électorales et du jury. 

Première dizaine, 

' ■ > ,- 

Envoi au receveur de Tenregistrement de la notice des décès survenus pendant le 
trimestre. 

Visa du répertoire des actes soumis à renregistrement. 

Pendant h mois, 

^ Les maires envoient au sbus-préfet les certificats de vie des enfants trouvés •* 
abandonnés placés dans leur commune. 

Les greffiers des tribunaux de police envoient au receveur de renregistrcmcnt l'état 
trimestriel des jugements rendus par eux en matière de police municipale , et por- 
tant condamnations à des amendes. 

Les Secrétaires des conseils de discipline envoient au Préfet Tétat trimestriel des 
jugements rendus. 

Les.greffiers des tribunaux de police correctionnelle et de simple police envolent au 
Préfet l'extrait des jugements rendus pendant le semestre précédent. 




lae i3 Les maires des chefs-lieux de canton et des communes de 600 habitants 
affichent les listes électorales et du jury rectifiées par le Préfet.. Les ré- 
clamations contre ces listes doLTcnt être faites au Préfet au plus tard le so 
septembre à minuit. 

Les commissions administratives des hospices et des. bureaux de bienfaisance 
se réunissent afin de dresser une liste de candidats pour remplacer les 
me'mbres décédés « démissionnaires, absents ou sortant pour cause d'an- 
cienneté. Cette liste est envoyée au sous-préfet. 

Lie 3o Les Maires des communes de 600 habitants , affichent le premier tableau 
de rectificationf des listes électorales. 

Première quinzaine* 

Session trimestrielle çt légale des conseils municipaux. Dans cette session sont 
faites, pour les communes justiciables de la Cour des Comptes , les opérations qui se 
font au mois de mai dans les autres communes. 

Les crédits et les impositions restant à voter pour mss doivent Têtre dans cette 
session. 

Les conseils municipaux arrêtent la liste des enfants qui doivent être reçus gra- 
tuitement dans les écoles communales. Sur cette liste doivent figurer tous et les seuls 
indigents en âge de fréquenter les écoles. Elle doit par conséquent comprendre les 
enfants trouvés ou abandonnés placés dans la commune. 

Approbation de la liste d*a£fouage et examen des réclamations. 

Pendant le mois. 
Ouverture de la chasse. 

« 

Les maires font connaître au Préfet le nombre des feuilles de papier timbré pré- 
sumées nécessaires pour les registres de Tétat civil de Tannée suivante. 



^T^ff^ill?.' 






Le 15 Les Maires des communes de 600 habitants « affichent le deuxième tableau 
de rectifications des listes Rectorales et du jury. 

Le 3o Les mêmes Maires affichent le troisième tableau de rectifications des mêmes 
listes. 

Terme de rigueur pour toute réclamation électorale. Le dâaî expire le so 
septembre à minuit. La prudence commande de ne pas attendre le dernier 
moment. 

Première quinzaine* 

s 

Session semestrielle des commissions d'examen pour instruction primaire. C'est 
dans cette session que la commission examine les dlèyes sortant de l'école normale ^ 
les candidats qui pourront y être admis. Ceux-ci ont du se faire enregistrer à l'école 
normale avant le 1er septembre. 

Pendant le mois* 



RenouTcUement des jurys de révision de la garde nationale. 

Ban des vendanges. Les maires , après avoir consulté des* prud'hommes , prennent 
un arrêté pour fixer l'époque avant laquelle il ne sera pas permis de vendanger. 




Le i«r Session trimeslrlêlle^es conseils de fabrique. 
Le 1 6 Clôture des listes électorales et du Jury 

Le so Publicati on et affiche du dernier tableau de rectifications des listes âecto-^ 
raies et du jury et de Tarrêtë de clôture. 
r 

"* Pendant le moisi 

Gonyocation des conseils municipaàx pour la session de norembre. 

Les maires adjugent , s'ils ne Tont déjà fait , Tentreprise de re|cploltation de la 
coupe affouagère, et envoient au sous-prëfet le procès-yeibal d'adjudication. 

RenouTellement triennal des conseils municipaux. L*époque des élections s^a 
diéterminée par le Préfet. 

Les Secrétaires des cçnSeils de discipline enToient au Préfet le tableau des jugemeniA^ 

rendus pendant le trimestre précédent 

« 

Les greffiers des tribunaux de simple police envoient aux receveurs de renregistre^ 
ment Tétat des jugements rendus pendant le trimestre précédent , et portant con-^ 
damnations à Tamende. 

La notice des décès, survenus pendant le trimestre, est envoyé* par les maires aux 
receveurs de l'enregistrement. 

Délivrance des certificats de vie des* enfants trouvés. 







Pendant le m^ù. 

Session trimestrielle des conseils municipaux. 

Vote sur la yente ou la distrU)ution des coupes ordinaires des bois communaux 
de l'exercice suivant. 

Réunions d'automne des comités de yaccine. 

Les maires procèdent au renouvellement dçs baux qui sont près d'expirer. 

• Le» percepteurs procèdent au recouvrement des rôles d'affouages qui leur ont été 
envoyés approuvés. Us font connaître aux mairies leshabitants^qui n'ént pas payé.dans 
le délai prescrit ou délivrent le certificat constatant que la totalité des taxes e&t 
recouvrée. 

Les états de situation des caisses d'épargnes doivent être envoyés au Préfet, au plus 
tard , dans la première dizaine de novembre. 




Lie 3i Clôture des registres de rëUt cWil. ^ 

Clôture, par le maire du chef-lieu de la perception, des lÎTres des percep- 
teurs pour Tannëe^ui finit. Vérification, par les mêmes maires, de la 
caisse ^es percepteurs. 

Pendant le mois. 



Les percepteurs préparent les registres nécessaires pour Tannée qui va commencer, 
jet les font coter et parapher par le maire du chef-lieu de la perception. 

Les maires préparent la révision des listes des électeurs communaux et celle des 
contrôles du service ordinaire de la garde nationale. 

L'es maires complètent les travaux préparatoires relatifs à la révision des contrôles 
de la garde nationale. 



52 



DEUXIÈME PARTIE- 



CHAPITRE PREMIER. 

DOCUMENTS GÉNÉRAUX. 



CHARTE CONSTITUTIONNELLE. 



Droit public des Fremçcâs» 

Art. ler. Les Français sont égaux devant la loi , quels que soient d'ailleurs îenrs 
titres et leurs rangs. 

2. Ils contribuent indistinctement, dans la proportion de leur fortune, aux charges 
de-rétat. 

3. Ils sont tous également admissibles aux emplois ciyils et militaires. 

4^. Leur liberté individuelle est également garantie , personne ne pouvant être 
poursuivi ni arrêté que dans les cas prévus par la loi, et dans la forme qu elle prescrit. 

5. Chacun profes.se sa religion avec une égale liberté , et oljtient pour son culte la 
. même protection . 

6. Les ministres de la religion catholique, apostolique et romaine, professée par 
la majorité des Français , et ceux des autres cultes chrétiens , reçoivent des traite- 
ments du trésor public. 

7. Les Français ont le droit de publier et de faire imprimer leurs opinions, eQ,se 
conformant aux lois, ^ . 

La censure ne pourra jamais être rétablie. 

8. Toutes les propriétés sont inviolables, sans aucune exception de celles qu'on 
appelle naiionaU%, la loi ne mettant aucune différence entre elles, 

?i. L'état peut exiger le sacrifice d'une propriété, pour cause d'intérêt public lé- 
ement constaté, mais avec une indemnité préalable. 

10. Toutes recherches des opinions et voles éi^is jusqu'à la restauration sont 
interdites. Le même oubli est commandé aux tribunaux et aux citoyens. 

11. La conscription est abolie. Le mode de recrutement de l'armée de terre et de 
mer est détermine par une loi . 

Forme du gouvernement du Roi. 

I j . La personne duBoi est inviolable et sacrée. Ses ministres sont responsables. ' 
Au Roi seul appartient la puissance executive. 

i3. Le Roi est le chef suprême de l'état ; il commande les forces de terre et de mer* 
déclare la guerre , fait les traités de paix, d'alliance et de commerce , nomme à tous 
les emplois d'administration publique , et fait les règlements et ordonnances néces- 
saires pour l'exécution des lois, sans pouvoir jamais ni suspendre les lois elles-mêmes 
ni dispenser de leur exécution. Toutefois aucune troupe étrangère ne pourra être 
admise au service de l'Etat qu'en vestu d'une loi. ♦ 

li, La puissance législative s'exerce collectivement par le Roi, Ta chambre des 
pairs , et la chambre des députés. 

i5. La proposition deslois appartient auRoi, à lachambredes pairs etâ la chambre 
des députes.» 

Néanmoins toute loi d'impôt doit être d'abord votée par la chambre des députés. 

16. Toute loi doit être discutée et votée librement par la majorité de chacune des 
deux chambres. 



mu 53 9m 

1 7. Sfune proposition de loi a été rejetëe par Tun des trois pouTolrs , elle ne pourra 
être représentée dans la même session. 

18. Le Roi seul sanctionne, et promulgue les lois. 

19. La liste civile est fixée pour toute la durée du règne , par la première législature 
assemblée depuis Tayénément du Roi. 

De la chambre des Pairs, 

20. La chambre des pairs est une portion essentielle de la puissance législative. 

' 21. Elle est convoquée par le Roi «n même temps que la chambre des députés des s 
départements. La session de Tune commence et finit en même temps que celle de 
l'autre. ^ 

23. Toute assemblée de la (Cambre des pairs qui serait tenue hors du temps de la 
Session de la chambre des députés , est illicite et nulle de plein droit, sauf le seul cas 
où elle est réunie €n cour de justice, et alors elle ne peut exercer que des fonctions 
judiciaires. 

23. La nomination des membres de la chambre des pairs appartient au Roi , 
qui ne peut les choisir que parmi les notabilités st^i vantes : 
Le président de la chambre des députés et autres assemblées législatives; 

Les députés qui auront fait partie de trois législatures, ou qui auront s\% ans 
d'exercice ; 

Les maréchaux et amiraux de France ; 

Les lieutenants généraux et vice-amiraux des armées de terre et de mer, après deux 
ans de grade ; • 

Les ministres à département ; 

Les ambassadeurs , après trojs ans, et les ministres plénipotentiaires, après six ans 
de fonctions ; 

Les conseillers d'état, après dix ans de service ordinaire; 

Les préfets de département et les préfets maritimes , après dix ans de fonctions ; 

Les gouverneurs coloniaux , après cinq ans de fonctions ; 

Les membres dès conseils généraux électifs , après trois élections à la présidence ; 
Les maires des villes de trente mille âmes et au-desssus, après deux élections au 
moins comme membres du corps municipal, et après cinq ans de fonctions de mairie ; 
Les présidents de la cour de cassation et de la cour des comptes ; ' ^ 

Les procureurs généraux près» ces deux cours, après cinq ans de fonctions en cette 
qualité; 

Les conseillers de la cour de cassation et les conseillers-maîtres de la cour des 
comptes, après cinq ans, les avocats généraux près la cour de cassation, après dix ans 
d'exercice ; 

Les premiers présidents des cours royales, après cinq ans de magistrature dans ces 
cours ; 

Les procureurs généraux près les mêmes cour^, après dix ans de fonctions; 

Les présidents des tribunaux de commerce dans les Villes de trente mille âmes et 
au-dessus , après quatre nominations à ces fonctions ; 

Les membres titulaires des quatre académies de l'Institut ; 

Les citoyens à qui, par une loi et a raison d'émînents services, aura été nomina- 
tivement décernée une récompense hationale; 

Les propriétaires, les chefs de manufacture et de maison de commerce cl de 
banque, payant trois mille francs de contributions directes, soit à raison de ieur^ 
propriétés foncières depuis trois ans, soit à raison de leurs patentes depnis cinq 
ans, lorsqu'ils auront été pendant six ans membres d'un conseil général ou d'une 
chambre de commerce ; 

Les propriétaires, les manufacturiers , commerçants ou banquiers, payant trois 
mille francs d'impositions, qui auront été nommés députés ou jugés des tribunairx de 
commerce, pourront aussi être admis à la pairie sans autre condition. 

Le titulaire qui aura successivement exerce plusieurs des fonctions ci-dessus, 

4 



a 



mu Si m- 

• » ■ 

{courra eumuler ses senrlees dans toutes pour coippléter le temps engé dans celle oa 
e service derrait être le plias long. 

Seront dispensas du temps d*exercice exigé par les paragraphes 5» 7, 8, 9 , lo 
ti, i5, 16 et 17 ci-dessus» les. citoyens qui ont été nommés, dans 1 année qui 
suivi le 3o juillet i83o , aux fonctions énoncées dans ces 'paragraphes. 

Seront également dispensés , jusqu'au i^r janyier 1837, du temps d'exercice exigé 
par les paragraphes 3, 11, la', 18 et ai ci-dessus, les personnes nommées ou 
maintenues, depuis le 3o juillet i83oy aux fonctfons énoncées dans ces cinq 
paragraphes. ^ 

Ces conditions d'admissihilité h, la pairie pourront être modifiées par une loi. 
Lies ordonnances de nomination de pairs seront individuelles. Ces ordonnances 
mentionneront les services et indiqueront les titres sur lesquels la nomination sera 
fondée. * 

Le nombre des pairs est illimité. 

Ijeur dignité ,est conférée à yie et n'est pas transmissible par droit d'hérédité. 
Us prennent rang entre eux par ordre de nomination. 

A l'avenir, aucun traitement , aucune pension , aucune dotation , ne pourront 
être attachés à la dignité de pair. -' 

2^. Les pairs ont entrée dans la chambre à vingt-cinq ans , et yoix délibérative à 
trente ans seulement. 

s5. La chambre des pairs est présidée parle chancelier' de France y et, ei> son 
absence , par un pair nonuné par le Roi. 

a 6. Les princes du sang sont pairs par droit de naissance : ils siègent immédia- 
tement après le président. , 

a 7 . Les séances de la chambre des pairs sont publiques, comme celles de la chambre 
des députés. 

a8. La chambre des pairs connaît des crimes de haute trahison et des atftntats à 
la sûreté de l'Etat; qui seront définis par la loi. 

39. Aucun pair ne peut être arrêté que de l'autorité de la chambre , et jugé que par 
elle en matière crûninelle. 

De la chambre des Députés, 

3o. La chambre des députés sera composée des députés élus par les collèges élec- 
toraux dont l'organisation sera déterminée par des lois. 
3i. Lies députés sont élus pour cinq ans. 

3a. Aucun déouté ne peut être admis dans la chambre , s'il n'est âgé de trente ans , 
et s'il ne réunit les autres conditions déterminées par la loi. 

33. Si néanmoins il ne se trouvait pas dans le département cinquante personnes 
de l'âge indiqué payant le ceiis d'éligibilité déterminé par la loi, leur nombre sera 
complété par les plus imposés au-dessous du taux de ce cens , et ceux-ci pourront 
être élus concurremment avec les premiers. 

34.. Nul n'est-électeur, s'il a moins de yingt-cinq ans, et s'il ne réunit les autres 
conditions déterminées par la loi. 

35. Les présidents des collèges électoraux sont nommés par les électeursr. 

À6. La moitié au moins des députés sera choisie parmi les éligibles qui ont leur 
domicile politique dans le département. 

37. Le président de la chambre des députés est élu par elle à l'ouyerture de chaque 
sessioh- 

38. Les séances de la chambre sont publiques ; mais la demande 9e cinq membres 
suffit pour qu'elle se forme en comité secret. 

39. La chambre se partage en bureaux pour discuter les projets qui lui ont été 
présentés de la part du Roi. ^ 

40. Aucun impôt ne peut être établi ui perçu, s'il n'a été consenti par les deux 
chambres et sanctionné par le Roi. 

il. L'impôt foncier n'est consenti que pour un an. Les impositions indirectes 
peuvent l'être pour plusieurs années* 



^a. Le Roi conToque chaque année les deux chambre* ; il let proroge , et peut 
dissoudre celle des députés; mais, dans ce cas, il doit en conToquer une nouvelle 
dans le délai de trois mois. 

^3. Aucune contrainte par corps ne peut être exercée contre un membre àe la 
chambre durant la session et dans les six semaines qui Tauront précédée ou suivie. 

4^. Aucun membre de la chambre ne peut, pendant la durée de la session , être 
poursuivi ni arrêté en matière criminelle , sauOe cas de flagrant délit, qu*après que 
la chambre a permis sa poursuite. 

4.5. Toute pétition à Tune ou à Tautredes chambres ne peut être faite et présentée 
que' par écrit : la loi interdit d*en apporter en personne et à la barre. 

Des Ministres. 

46. Les ministres peuvent être membres de la chambre des pairs ou de la chambre 
des députés. 

Ils ont en outre leur entrée dans Ttine ou Tautre chapabre et doivent être enten* 
dus quand ils le demandent. > 

47. La chambre des députés adroit d'accuser les ministres et de les traduire devant 
la chambre des pairs » qui seule a celui de les juger. 

^ De V Ordre Judiciaire. 



48. Toute justice émane du Eoi; elle s'administre en son nom par les juges qu'il 
nomme et qu'il institue. 

49- Les juges nommés par le Roi sont inamovibles. 

5o. Les cours et tribunaux ordinaires actuellement existants sont maintenus; il n'y 
sera rien changé qu'en vertu d'une loi. 

5i. L'institution actuelle des juges de commerce est conservée. 

o^. La justice de paix est é^alememï conservée. Les juges de paix , quoique nommés 
pacJ.e Roi , ne sont point inamovibles. 

53. Nul ne pourra être distrait de ses juges naturels. , 

5i. Il ne pourra en conséquence être créé de commissions et de tribunaux extra- 
ordinaires , à quelque titre et sous quelque dénomination que ce puisse être. 

55. Les débatf seront publics en matière criminelle, à moins que cette publicité ne 
soit dangereuse pour Tordre et les moeurs ; fit , dans ce cas , le tribunal le déclare par 
un jugement. 

56. L'institution des jurés est conservée. Les changements qu'une plus longue ex- 
périence ferait juger nécessaires; ne peuvent être effectués que par une loi. 

57. La peine de la confiscation des biens est abolie et ne pourra pas être rétablie. 

58. Le Roi. a le droit de faire grâce et celui de commuer les peines. 

59. Le Gode civil et les lois actuellement existantes qui ne sont pas contraires à. 
la présente Charte, restent en vigueur jusqu'à ce qu'il y soit légalement dérogé. 

Droits particuliers garantis par l'Etat, 

60. Les militaires en activité de service, les officiers et soldats en retraite , les 
veuves, les officiers et soldats pensionnés, conserveront leurs grades, honneurs et 
pensions. 

6 1. La dette publique est garaniie. Toute espèce d'engagement pris par l'Etat avec 
ses créanciers est inviolable. 

63. La noblesse ancienne reprend ses titres , la nouvelle conserve les siens. Le Roi 
fait des nobles à volonté ; mais il ne leur accorde que des rangs et des honneurs, sans 
aucune exemption des charges et des devoirs de la société.- ^ 

63. La Légion-d'Honneur est maintenue. Le Roi déterminera les règlements 
intérieurs et la décoration. 

64. Les colonies sont régies j»ar des lois particulières . 

65. Le Roi et ses successeurs lureront à leur avènement , en présence des chambres 
réunies , d*observer fidèlement la Charte constitutionnelle. 



s 



UN S6 ^ 

66. La présenté Charte et tous les droits qu'elle consacré demeurent confies au 
patriotisme et au courage des gardes nÀtibnales et d'e tous les Citoyens français. 

67. La France reprend ses couleurs. À l'avenir, il ne sera plus porte d'autre' 
cocarde que la cocarde tricolore. 

Dispositions particulières. 

68. Toutes les nominations et créations nouyelles de pairs faites sous le règne du 
Roi Chartes X sont déclarées nulles et non avenues. 

L'article a3 de la Charte sera soumis à un nouvel examen dans la session de i83i (i}. 

69. Il sera pourvu successivement , par des lois séparées et dans le plus court délai 
possible, aux objets qui suivent : 

x° L'application du jury aux délits de la presse et aux délits politiques ; 

^^ XiO. responsabilité des ministres et des autres agents du pouvoir ; 

S° La réélection des députés promus à des fonctions publiques salariées; 

iP Le vote annuel du contingent de l'armée ; 

5^ L'organisation de la garde nationale, avec intervention des gardes nationaux 
dansi.e choix de leurs officiers ; 

6^ Des dispositions c[ui assurent d'une manière lé^le l'état des officiers de tout 
grade de terre et de mer ; 

70 Des institutions départementales et municipales fondées sur un système électif; 

S^ L'instruction publique et la lilTerté de l'enseignement ; 
90 L'abolition du double vote et la fixation des conditions électorales et d'éligibilité. 

10*. Toutes les lois et ordonnances , en ce, qu'elles ont de contraire aux dispositions 
adoptées pour la réforme de la Charte , sont dès à présent et demeurent annulées 
et abrogées. 



lilSTE DES SOUYERAINI^ET DES PRINCES. 



FRANCE. 

LOUIS-PHILIPPË 1er, né à Paris le e octobre i7 7S;RoidesFratçai8 9 août 1850 ; 

marié «s novembre isoo, à* 
Marie-Amélie y née se avril itss ; fille de Ferdinand I^, Roi des Deux-Siciles. 

De ce mariage : 

FERDiNAND-Pmupps-Loms-CBARLEs-HEivKi d'Orléans, Duc d^Orléaus, Prince-Royal, 
né à Palerme s septembre isio. 

Lqvis-Charles-Pbiuppe-Raphael d'Orléans , Duc de Nemours, né à Paris 95 oc- 
tobre i814. 

François-Ferdinand-Philipps-Louis-Marie d'Orléans, Prince de Joinville, né à 

Neuilly 1 4 octobre 1 s i s . 
HEN^i-EuGiNE-PHiLippE-Louis d'Orléans , Duc d'Aumale, néà Paris I6 janvier isas. 
ANtoiNE-MARiE-pHiLipPE-Louis d'Orléans , Duc dc Montpeusicr, né à Neuilly si 

juillet I8S4. 
Louise-Marie -Thé rése-Charlotte-Isabelle,- Princesse d'Orléans, née à Palerme 

s avril isia, Reine des Belges. Voyez Belgique. 
Marie-Christine-Caroline-Adélaïde-Françoise-Léopoldine, Princesse d'Orléans, née 

à Palerme is avril is^s. 
Marie - Clémentine - Caroline - Léopoldikb- Clotilde , Princesse d'Orléans , née à 

Neuilly 5 juin 1817. • 

Sœur du Roi. 

Eugénie- Adélaïde-Louise , Princesse d'Orléans , née 1 s août i 7 7 7. 



(1) y, rattide a3 rédigé définitiveiaeiitcn exiécation d€ celt« diipostlion. 



ESPAGNE. 

ISABELLE IL {Mane-Louise) , Reine d'Espagne, née a Madrid io octolire uso; 
succède à son père le Roi Ferdinand VU »9 septembre i»ss. 

Mère de la Reine , Régente et Gouyernante pendant sa minoritë.1 
Marii-Ghristiivs, née s t ayrfl isoe , fille de feu François, Roi du royaume de» Deux* 
Siciles; yeuTe de Ferdinand YII, 9 9 septembre 18 ss. 

Sœur de la Reine. 
MarU'LouUe-Fêrdmande, Infante d'Espagne, née so janvier isss. 

DEUX-SICIIiES. 

FERDItïAND n, né ii janvier i»<o ; Roi des Deux-Siciles 8 novembise f 8So ; veuf 
Si. janvier isse de Mane'Qhriatine'-Charhtte'Joséphine'Eiiie de Savoie , fille du feu 
. Roi de Sardaigne, Victor-Emmanuel. 

De ce mariage: 
Fran^pi$-d*Aw9'Marie'Léopoid, Prince Royal , né le- 1 a janvier i as^ . 

liUCQUES, 

GHARLES^LOUIS , né*» décembre 1799, Infant d'Espagne, Duc de Lucques ; marié 
15 août 18S0, à 

MABn-THÉR&sK-FsRDiiiAifDS'FiLiciTi^GàxTAirE-Pix, née i9^septeoibre isos; ûlle de 
feu Victor-Emmanuel, Roi de Sardaigne. 

^ De ce mariage : 

Ferdinand-Chartes^Marie, né 14 janvier uas. 

ÉTATS-ROMAINS. 

GRÉGOIRE l^VI (Matjr Gapzllâax} , né à Bellune is septembre i76s ; élu ]Pape à 
Rome i février 1831. 

AUTRICHE» 

FERDINAND I<*, né lÀ avril 179«, Empereur d'Autriche, Roi de Hongrie et de 
. Bohême ; succède à son père TEmpereur François I«r > mars isss ; marié par pro- 
' curation i s février i s s i , et en' personne s ? du même mois , à 

Marie- Amne-Garolinx , n^e 19 septembre isos, fille de feu Victor-Emmanuel, Roi 
deSardaigne. 

BAVIÈRE. 

# 

LOUIS {ChaHes'Augusie) , né s s août 1786; Roi de Bavière is octobre isis; marié 
1 s octobre 18 io à . ' 

THÉaàss-GHARLOTTx-LomsB-FRÉDiRiQUB- Amélie, née 8 juillet i79s, ûlle de feu Fré- 
déric , Duc de Saxe-Altenbourg. 

De ce mariage : 

JI^Mannùiien, né s 8 novembre/ isi i , Prince royal. 

MaihiiUe'Caroiine--WHheimine'Charioite, liée so août isis, épouse du Prince héré- 
ditaire de Hesse-Darmstâdt. 

Oihon-FridénO'Lfmist né ler juin 18 1 s*, Roide*la Grèce, Voyei Grâce* 

Ijuiipoid-'CJha^Ui'Josejph--Guiiiaum»~Lou%s, né is mars issi. 

jt idegoi^de - ÀugasU - Charloile - Caroline - ÉUse 'Amélie - Sophie - 3Iarie - Loulie,^ née lâ 
mars i8ss. ' ^ 

I£ii^fiarde'LoiuUe--Charioite''Thérè$e-'Frédériquc, née lo juin iss; 

Atêiandrine-AméHe, née se août isae, 

^U<Uberi'(hâiiiixwne^eorges'Loui$, né 19 juillet 19S9. 



<s. 



58 

BELGIQUE. 

LÉOFOLD , n^ 1 6 décembre 1*700 (Duc (le Saxe-Gobourg et Gotha) ; Roi de« Belges 
4 iain issi, est^roclamë a Bruxelles m juillet suivant, Teuf « décembre i8i7,,de 
CharioUe-Augusia , fiUe de feu Greorges IV , Roi du royaume uni de la Grande* 
Bretagne et d Irlande ; remarié à Gompiègne , s août issi , à 
LotJiss-MABiB-THiBi8K-GHARLOTTK-IsABSLi.s D'O^LiAHS, uéc à Palefme s ayril isit, 
fille de Louitf-Philippé 1er , Roi des Français . 

De ce mariage : . 
Léopold-Lùuv'PhUiffpe^Marie'FiBiorf Prince royal, né 9 ûTril I8ss. 

' BRIËSEL. 

PIERRE II DE ALG ANTÂR A ( Jean- CharUf-LiopM'Salivùdor-Bmaoê'Xa^ 
Pauta-Leoceideo-'Michel'GabrUl'Raj^tatUGpnMùga), né s décembre ists. Empe- 
reur du Brésil 7 ayril issi , par Tabdication de £eu Pierre I^ son père, 

# 

DANEMARK. 

FREDERIG VI , né ts janvier 1 768 ; Roi de Danemark ^ Due de Schleswîg-Holsteîn 
Storniarn, Ditmarsen, Eauenbourg et Oldenbourg), déclaré co-régent de son père» 
le feu Roi Ghrétien VII, t4 avril i78s , lui succède is mars 18O8 ; marié s/i juillet 

.1790, à 

MARUrSopHiK-FaiDiBiQUiE , &ée ts octobre itst, fille de Gharl^, Landgrave de 
Hesse -Electorale, onde de TElecteur Guillaume U. 

GRANDE-BRETAGNE ET IRIiANl!)£. ^ 

GUILLAUME IV, né ti août 1768 ; Roi du royaume-uni de la Grande-Bretagne et 
d'Irlande 2 6 juin isso ; Roi de Hanovre, Duc de Brunswick et Lun^ourg , marié 
il juillet 1818 , à 

AvÉLAÏDs-AMiLn-Lbtrxsx-THiiiisi-GABoliRB, née is août iT9t, fille de feu Greorges, 
Duc deSaxe-Melnungen. 

GRÈCE. 

OTHON Fa^DiBic-LoiTTs , né i^ juin isis (fils de Louis, Roi de Bavière) Roi de 
la Grèce le 7 mai ^sss. 

• HANOVRE. 

GUILLAUME IV, né 11 août 1765 (Roi de la Grande-Bretagne et dlrlande). Roi 
de Hanovre s 6 juin isso. Voyes Gbakdb-Bretagkb bt Iblaiidb. 

PAYS-BAS. • 

GUILLAUME, né is août 177«, Prince de Nassau-Orange, Grand-Duc de Luxem- 
bourg, succède à son père dans les Etats héréditaires eh Allemagne 9 avril 18O6 ; 
n^end le titre de Prince souverain des Pays-Bas s décembre isis, et celui de 
Roi des Pays-Bas 1 6 mars 1 s 1 s ; nîarié i^'' octobre 1 79 1 , à 

FaiDERiQUE-LouisB-WiLHEUiiHB, née 18 novembre 1774; fille de feu Frédéric-Guil- 
laume H , Roi de Prusse. * 

De ce mariage : 

Guiliaume-Frédéric-Georget-Louit, né 6 décembre 1 79a, Prince d'Orange; marié ti 
février 18I6, à Jnne-Pautowna, née 18 janvier 1.795, sœurde Nicolas, Empereur 
de toutes les Russies. ^ • 

GuiHaume^Frédérie-Charles, né 98 février 1797; marié à Berlin si mai isss, à . 

Ltmse'-Augusie'-JViiheimxM^Amiiic, née i« février 18O8 , fille de Frédéric-Guil- 
laume UI , Roi de Prusse. 



POLOGNE. 
^r^^^RwM?^*"^' ^* *^^*^' ^*'* Russîes; Roi de Pologne; ter d^fccmbre ilti. 

PORTUGAL. 

MARIA n DA GLORIA (Jemne-Chartoiu^UapoldiHé-^I^idorn-da.Crus^Fran^^ 
X^ter^da^Pauia'Mwaeia-GahrUiia'Rap^ née a avrllïiVr 

fille de feu Pierre i«r. Empereur du Brésil , Duc de Bragance ; Reine dé Portugaî 
et des Algarves j mai isae ; veuve ss mars isss , d'^ui^sie-aar/as-Ftigéne- 
jyapotéon. Duc de Leuchtenberç ; remariée ler janvier isse , à 

PKRDiPrAND-AuGusTE-FRAwçois-AriToiwB. Prince de Portugal, né «9 octobre Uie , fils 
de t erdmand-George-Auguste , Prince de Saxe-Cobourg et Gotha. 

PRUSSE. 

FRÉDÉRIG-GUILLAtJME III. né s août 1770; Roi de Prusse 16 novembre I7«7: 
veuf i9 juillet isio de ImUe^AugusU'PFiihelmine^dmélie , fille de feu Charles , 
Grand-Duc de Mecklenbourg-Strelitz. 

De ce mariage : 
Fr^ériC'Guiiiayme,jié is octobre I79s, Prince Royal; marié par procuration ts 
Novembre 188 s à Munich, et en personne à Berlin, as novembre suivant, à 
^ EiuoMh'Lowie.néeiz novembre isoi, fille du deuxième mariage de feu Maximi- 
lien- Joseph , Roi de Bavière. . • 

Frédérie^GuUittume'Loms, né si mars 1 707; marié ii juin iste, It Marie-Louise-' 
Augusêe-Cathenne, née 3o septembre isu , fille de Charles-Frédéric, Grand-Duc 
de Saxe-Weîmar. ' 

Frédérique-Louise-ChariotU^TrUheiminê, née is juiUel 17»9, Impératrice de Russie. 
Frédéric-Charies'Alexandre, né S9 jujn isoi ; marte se mai isa? , à Manç-Louise- 

Atexandrine, née s février i808, fille d* Charles-Frédéric, Grand-^Duc de Saxe- 

Weimar. 
Frédérique-WilMmine'Jlexandrîne^-Mane'IiHène , née is février isos. 
FrédériC'HenrirJi^efi, né « octobre 1809 ; marié i* septembre isso , à ^ilhélmine- 

Frédérique-Làuise 'Char lotie 'Marianne, née 9 mai isio, fille de Guillaume, Roi 

des Pays-Bas. 

Louise'j4uaksie-fF%iheimine'Jméiie, née i«' février isps ; épouse de 6rt(t<(aum6 -Fré- 
déric -C*ar<«, Prince des Pays-Bas. Voyes Pats^as. 

RUSSIE. 

MGOLAS PAWLOVrrSCH, né ? juillet 1796; Empereur de toutes les Russies le 
ler décentre 18S5; marié is juillet 1817, à * 

Alexandra-Féodorcv^ra (Frédérique-Louise-Charlotle-Wilhelmine), fille de Fré- 
déric-Guillaume III , R.oi de Prusse , née 1 s juillet 1 798. 

De ce mariage : 
Atexandre-NicoicXevUîch, né 19 avril 18I8 , Grand-Duc et Césaréritsçh (Héritier). 
Marie-Nicolatewna, née 18 août I819 , Grande-Duchesse. 
Olga-Nicotaïewna , née 11 septembre issa, Grande^Duchesse. 
AUxandra-Nicoicàiewna , née 7 juillet isss, Grande- Duchesse. 
Constantin-Nicoiateviitch , né si septembre i8S7, Grand -Diic. 
Nicoiat-Nicolak'eviisth ^ né le 8 août 1 8 s 1 ,' Grand-Duc. 
Michei^NicoUneviUeh , né èz octobre i8ss , Graod-Duc* - 

SARDAIGNE. 

CHARLES- ALBERT , nés octobre i 7 os; Roi de^rdaigne S7 avril usi; marié 
30 septembre I8i7,à 

MABiK.-TniRi8x-FEANÇoiS]s-JosiPHE-JEARirE-B£Néi>iCTB, née si mars isoi, Archidu- 
chesse d'Autriche, fille de feu Ferdioand UI , Grand-Puc de Toscane. 



60 

De ce Maria'ge : 

Vkiof'Énmttnuei'Marie-Albert'Eugène-Ferdinand'Thoma^ , né U mars lS»o;Due 
de Savoie , Prince Royal. 

Ferdmand'Maru'Aiifert'Jmédée''Phiiiibert't^ineeni, ûé is nov. ista. Duc deGênes; 

SAXE ( royaume de). 

FRÉDÉRIC {-iti^««) 1er., né 18 mai 1797; Roi en juin I836:veufle «« mai t8si, 
de Caroiine-Ferdinande-THérè$e-Jotéf)hme'Véméirie, née 6 avril isoi, Àirchidu- 
chesse^'Aulriche » fille du second mariage de feu François 1er, Empereur d'Autriche; 
remarié s 4 avril 1*55 , à 

Marie- AnifE-LiopoLSins, née 1 7 janvier isos, fiUe du feu Roi-de Bavière Ma&imilien<- 
Joseph. 

SUÈDE ET NORWJÈGE. 

CHARLES (XIV) JEAN , né «e jahvier 1 76* ; Roi de Suède et de Norwègc 5 février 
1 8 1 8 ; marié 1 6 août 1 7 98 , à 

EuGÉNiE-BE&NARDiKE-DisiRÉz, née 8 novembre i78i. 

De ce mariage : ' - 

Jo9eph-François-0$car, né a juillet 1799 , Prince Royal, duc de Sudermanie ; marié 
par procuration à Munich as mai, et en personne, à Stockolm i9 juin i8ts, h 
Joiéphine-Maxiînilienne-Eugénïe, fille du feu Prince Eugène de Beauharnais^ Duc 
de lleiichtenberg, née 14 mars 18Q7. 

TURQUIE. 

Sultan MAHMOUD-KHAN II, né i4 Ramazan ii99 (90 juillet 1785^ fils de Sultan 
Abdul-Hamide ; succède à son frère aîné. Sultan Moustapha IV, 8>ajumaA se lass 
(as juillet 1808) . 

Enfants : 

Sultan ^6Juf Méjiid, né 9 Ramazan t2s8 (ao mai i8S8),Wel-Ahd(PrinceImpérial), 
vingt et unième enfant. 

WURTEMBERG. 

.GUILLAUME, né §7 septembre i78i; Roi deWurlembefg «o octobre isi.e; veuf 
9 janvier I8i9, de Catherine Fauiowna, fille de feu Paul, Empereur de toutes les 
Russies , et veuve en premières noces du Prince Frédéric d*01denbourg ; remarié 
15 avril 1830 à 

^PAULiNE-TnÉRisE-LouisE, née 4 septembre i8ob, fille de feu Louis-Frédéric- Alexandre, 
Duc de Wurtemberg , oncle du Roi. 

Du premier mariage : 

Martê-Frédérique-Chariotie f née sô octobre 1816« 
Sopftte^Frédérique-Mathitde , née 17 juin 18 18. 

^ Du second mariage : 

Charles- FrétUriC'Aiexandre , né 6 mars 1883, Prince Royal. 
Catherine-Fridérique-CharioUe , née a 4 août 1 8 a 1 . 
Auguste- fFHhelmine'HenrUtte , née 4 octobre isaa. 

ÉTATS d'iTALIE. 
TOSCÀ1CE. 

LÉOPOLD U, né 3 octobre 1797 , Archiduc d'Autriche; Grand-Duc de Toscane j 8 
juin 1834; veuf en premières noces a4 mars issa de Marie'-Anne 'Caroline , fiUe de 
> Maximilien-Marie^ frère de Antoine, Roi de Saxe ; remarié à Naples 7 juin 1895 , à 
Marie- Antoinette, sœur du Roi des Deux-Siciles, née i9 décembre 1814. 

. HODilTE. 

FRANÇOIS IV, né e octobre 1779, Archiduc d'Autriche ; suctède à son père l'Archi- 
duc Ferdinand 9 juin 1816; veuf i4 novembre I8a9, de Mane-Béatrix-Viûtoire'' 
Josiphe : née e décembre n^ , fille de feu Victor-Emmanuel, Roi de Sardaigne. 



m^\m 






PA&ME. X 

MABIE-LOUISE , n^ !• dëcemBrje 1791 , Archiduchesse d'Autriche, Duchesse de 
Parme , Plaisance et Guastalla. Voyez Au^crichb. 

RÉPUBLIQUES. 

BOLXVIA. 

M. le Gapitaine-gënërat AndresSANTA-GRUX, Prâident. 

CHILI. 

M. le Général PRIËTO , Président. 

EQUATEUR. 

M. le Général FLORES , Président. 

]&TATS-UlfIS^D*AMÉaiQUE* 

M. le Général JACKSON, Président. 

lÉTATS-VNIS DE L* AMERIQUE GENTEAUS. 

M. le Général MORAZAN , Président. 

iTATS-tJWli MEXICAINS. 

M. le Général BARRAGAN , Président intérimaire. 

HAÏTI. 

M. JEAK-PiEftHK BOYER , Président. 

irOUYELLE-G&EirADE* 

M. le Général SANTANDER , Président. 

PÉROU. 

M. le Général ORBEGOSO , Président. 

FROTINGES-UNIES DE RIO SB LA PLAf A. 

M. Gourerneur de la proyince de Buenos- Aires, chargé du pouvoir exécutif 

PUISSE* 

M. DE TSGHARNER, Avoyer de la République de Berne, Président du Directoire 
fédéral «t de la Diète pour l'année 1 s s e , à Berne. 

-• URUGUAY, 

M. le Géivéral RIBEIRA, Président. 

VENEZUELA. 

M. VARGAS, Président. 

MINISTRES FRANÇAIS, 
AVEC XA DATE DE LEUR NOMINATION. 

M. Persil a Garde des Sceaux » ta Justice et les Cuties, le e septembre isse, 

M. le Comte Molé« Président du Conseil, les jiffaires étrangère», le 6 septembre i836« 

M. le Baron Biaiiard, ta Guerre, le 19 septénaire isse. 

M. de RosAUEL, ia Marine, le 6 septembre isse. 

M. de Gaspabin , V Intérieur, le e septembre isse. 

M. Martin du Nord, tes Travaux publics, CAgricuiture rt ie Cor^merce, le i9 sep-* 

tembre isse. 
M. GrizoT, {^Instruction pubiique, le 6 septembre isse. 
M- DuGHATEL ,, (es Finances, idem. 

M. le Maréchal Comte Lobau, Commandant de la Garde nationale de Paris. . 
M. Gabriel Duhsseut , Préfet^ de police. 



62 

AMBASSADEOBS RÉSmAIO' PKÊS LES PUISSANCES ÉTRANGÈBES. 

Avnicn , M. le Comte de Saint- AuUîre. 
BAYiiu , M. le Baron de Bourgoing. 
Bklgiqub , M. Serurier. 
BaisiL, M. le Baron Rouen. 
Dahmaic , M. le Baron de Talleyrand. 

Diox-SiaLU , M. 

EsPAGHi. M. le Comte Septime de Latour-Maubourg. 

ErATt-RoHAiKS, M. le Marquis Fay de la Tour-Bfaubouig. 

Etats- DHi8-i>'A«ÉaiQi«, Bl. Edouard Pontois. 

Etats-Uhis ■œcAiRs , M. le Baron Deffandif. 

GiANDE-BaiiAoïf» ET I»i.Ain>* , M. le Comte Sébastianî. 

GbIcb , M. de Lagrenée. 

Haiovui, M. Martin. „ , r, , » , ^ *. 

Hessc-Daenstadt KTDucui M Nassau , M. le Comte de Larochefoucaula. 

BuchédeJjucqueSjM. Bcllocq. 

Nouvelle-Geerade, etc.; M. le Comte dEstourmd. 

Pats-Bas, M. le Baron Mortier. 

PoETDGAL, M. le Comte de Saint-Prîest. 

Pbusse, M. Bresson» 

Russie , M. le Baron de Barante. 

Sardaigm, M. Brignole-Sale ^ 

Saxe , M. le Baron de Bussière. 

SuàDE ET NoRwiGE , M. le Comte de Mornay 

Suisse, M. le Duc de Montebello. 

Toscane, M. Bellocq. 

TuEQuiE , M. le Vice- Amiral Baron Roussin. 

Wurtemberg, M. le Vicomte de Fontenay. * 

AMBASSADEURS DES PUISSANCES ÉTRANGÈRES RÉSIDANT PRES LE ROI- 

Etats-Romaiw , S. E. M. Nonce du St.- Siège. 

Autriche , S. E. M. le Comte Antoine d*Appony. 
BAYiiRE , M. le Comte Jcnison-Wallworth 
Belgique, M. Le Hon. 

BOLITIA, M. 

Brésil , M. le Commandeur Mouttinho de Lima. 

Chili , M. de la Barra. 

Danemark, M. le Gheyalier de Koss. 

Deux-Sigiles , M. 

Espagne ^ S. E. le Comte de Campuzano 

Etats-Unis-d* Amérique , M. Edward Liyingston. 

Etats-Unis mexicains, M. 

Etats-Unis de L*AHiRiQUE centrale , M. 

Grande-Bretagne et Irlande, Milord Comte GranyiUe 

Grèce, M. J. Colettis. 

Hanovre, M. le Comte de Kielmansegge. 

LucQuss , S. E. M. le Comte de Sales 

Nassau, M. de Fabricius, 



Noutiui-Grirass, m. 

Parhs, s. i. M. le Comte d*Appony. 

Pays-Bas » M. le Baron Fagel. 

Portugal, M. le Vicomte de Garreyra. 

Pbus8b,M. le Baron de Werther 

Kussii, S. E. M. le'Comte de Pahlen. 

Sardaigitx, s £. M. le Comte de Sales* 

Saxr (Royaume de) , M. le Baron de Kœnnerîtz. 

SatDK ET NoRwiGE , M. le Comte de LœT'enhielm 

Suisse, M. deTschann. 

ToscAHRyM. le Commandeur Berlinghieri. 

TuRQunE, S. £. Moustapha-Kèchid Bey-£ffendi. 

WuRTEHSERG , M. le Comte de Miilinen. 

Introducteur des AmèoMtadeur» : M. le Comte de Samt-Maurls (Victor). 



PAmS DE FRANCE. 

M. le Baron Pasotoer , Président, 
S. A. R. Mgr le Duc d'ORLiAii s » 
S. A. R. Mgr le Duc de Nbhours, 
S. A. R. Mgr le Prince de JoiifyiLLX, 
S. A. R. Mgr le Duc d'AuMALE , 
S. A. R. Mgr le Duc de Moutpehsixr. 

Messieurs, 

Berthezène (baron), 
Bertin de Vaux , 
Besson , 

Bigot de Morogues (baron), 
Biron (marquis de), 
Boisgelin ( marquis de), 
Boissy d*Anglas (comte ae^, 
Boissy-Ducoudrai (M>> de), 
Bondy (comte de), 
Bordessoulle (comte de), 
Bourke (comte), 
Boyer (Président^, 
Brancas (duc de;, 
Brayer (baron), 
Breteuil (comte de^, 
Br^zé (marquis de), 
Brissac (duc de), 
Broglie (duc de). 
Brun de ViUeret (baron) 
Cadore (duc de) 
Caffarelii (comte de), 
Catnbacërès (de), 
Cambon (baron;, 
Canson , 

Caraman (duc de), 
Cassaignolles (Président), 
Castellane (marquis de), 
Castries (duc de)> 
Catellan (marquis de)i 
Caux (vicomte de), 



Pnnees du Sang. 



Abrîal (comte^, 
Aligre (marquis d*)> 
AJlent (chevalier), 
Althon-Shée (comte d*)» 
Ambrugeac (c. Louis d'), 
Anthouard (comte d*), 
Aragon (marquis d') 
Aramon (marquis d )^ 
Argout (comte (f ) 
Astorg (comte d')« 
Atthalin (baron) 
Aubernon, 
Aubusson (cpmte d*) 
Aux (marquis dÔ 
Aymard, 
Bailliot^ 

Barante (baron de), 
Barthe, ^ 

Barthélémy (marquis), 
Bassano (duc de), 
Bastard (comte de), 
Baudrand (comte), 
Beaumont (comte de) 
BeauT^u (prince de) 
Beker (comte), 
Bellemare (de), 
Bellune (maréchal duc de^, 
Bércngcr (c. Raymond de), 
Bërenger (comte), ^ 

Bernard (baron), | 



Cayla (comte du), 
Çessac (comte de), 
Ghabrillan (comte de), 
Chabrol de (jrousol (comte) 
Choiseul fduc de), 
Choiseul-Crouffier (comte), 
Cholet (comte), 
Claparède (comte), 
Clément-de-Ris (comte), 
Clermont-Tonnerre(d. de) 
Coigny fduc de), 
Coislin (marquis de), 
Colbert (comte de), 
Compans (comte), 
Conégliano (duc de) 
Corbineau (comte), 
Cordou (marquis de), 
Courtarrel (comte de), 
Cousin, 

Crillon Càuc de), 
Crillon (marquis de), 
Crussol-dTzès (duc de), 
Curial (comte de), 
Dalmatie (duc de), ^ 
Dampierre (marquis de). 
Damremont (comte de), 
Daru (comte), 
Davillier (baron), 
Dayous (comte), 
Decases (duc) 



Behëdovrille (comte)» 
Dejean (comte), 
Besroys (comte^, 
Devaines, 
Dode (vicomte), 
Dubouchage (vicomte), 
Dubreton (baron), 
Duchalel (comte), 
Dumas (comte Mathieu), 
Duperrë (amiral baron)» 
Durfort (comte de), 
Dutaillîs (comte), 
Duval (baron Maurice), 
Emëriau (V.-am irai comte) 
Emmery (comte), 
ErloQ (comte d*), 
Exelmans (comte), 
Faure (Président Félix), 
Feutrier (baron), 
Fezensac (duc de), 
Flahault (comte de), 
Frëteau de Pény (baron), 
Fréville (baron de), 
Gasparin (de), 
Gautier, 
Ga7an (comte), 
Gérard (maréchal comte), 
Gefminy (oomte de), 
Gilbert de Voisins (comte), 
Girod (de TAin), 
Gramont (duc de), 
GramontCaderousse (d/de) 
Grenier (baron), 
Grouchy (Mal marquis àe), 
Guéhéneuc (comte), 
Guill^eminot (comte], 
Haubersart (comte a'), • 
Houssonville (comte d*^ 
Haxo (baron) 

flerwin de Nevèle (comte), 
Heudelet /^omte), 
Houdetot (vicomte d*^, 
Humblot- Comté , 
Hunolstein (comte d*), 
Istrie (duc a) , 
Jacob V.-Amiral (comte), 
Jacqueminot, G^ de Ham^ 
Jaucourt (marquis de], 
Klein (comtej, 
Labriffe (comte de), 
La Force (duc de), 
Laforest (comte ae), 
La Grange (comte de), 
La Guiche (marquis de), 
Lallemand (baron), 
Lam oignon (marquis de), 
La Moussaye (marqtiis de), 
Lanjuinais (comte), 
Laplace (marquis de). 



La Boche- Aymon (Q^ de 
La Rochefoucauld (duc ' 
La Rochefoucauld (G^ 
Lascours (baron de), 
Latour-du-Pin-Montauban 

(marauis de), 
Latour-Maubourg (Mi< de) 
La Trémouille (duc deY, 
Laurislon (marquis de), 
La Yillegontier (comte de) 
Ledru des Ëssarts (baron), 
Lemercier (comte), 
Lepoitevin (Président), 
Lezai-Marnezia (comte de) 
Lobau (maréchal comte de) 
Louis (baron), 
Louvois (marquis de), 
MaiUé (d«ic de). 
Maison (M^l marquis), 
Malouet (baronj, 
Marbois (marquis de), 
Mareûil (baron de). 
Massa (duc de), • 
Mathan (marquis de), 
Mole (comte), 
Molitor (Mal comte), 
MoUien (oomte), 
Monbadon (comte de), 
Montalembert (comte de), 
Montaliyet (comte de), 
Montebello (duc de), 
Montguyon (comte de), 
Montlosier (comte de). 
Montmorency (duc de), 
Morel-Vindé (vicomte de), 
Mortemart (duc de), 
Mortier (baron Hector), 
Mounler (baron), 
.Mun (marquis de), 
Neigre (baron), 
Nicolaï (comte de), 
Noailles (duc de), 
Noé (comte de), 
Ornano (comte d^» 
Osmond (marquis d*), 
Pajol (comte), 
Pange (marquis de), 
Pelet de la Lozère (comte), 
Périgord (duc de), 
Perrtety (vicomte), 
Perregaux (comte). 
Plaisance (duc de), 
Pontécoulant (comte de). 
Portai (baron); 
Portails (comte), 
Praslin.(duc de), 
Preissac (comte de), 
Prony (baron de), 
Puységur (comte de), 



Rambuteâu (comte de), 
Rampon (comte), 
Regeio (maréchal , duc de) 
Reille (comte), 
Reinach (baron de)^ 
Reinhard (comte), 
Ricard (comte), ' 

Ricard (de), 

Richebourg (comte d^), • 
Richelieu 0uc de), 
Rochambeau (marquis de), 
Rogniat (vicomte), 
Roguet (comte), 
Rousseau (chevalier)» 
Roussin (V. -amiral baron) 
Roy (comte), 
Rumigny (comte de), 
Sabran (duc de). 
Saint- Aignan fcomte del, 
Saint-Aignan (baron de), 
Saint-Grica (comte de), 
Saint-GyrNugues (baron), 
Saint-Priest (comte de), 
Saint-Simon (marquis de^. 
Sainte- Aulaire (comte de), 
Saulx -Ta vannes (ducde), ' 
Séguier (baron)« 
Ségur (comte de), 
S^ur Mnmte Philippe de) 
Ségur-Lam oignon (vie. de), 
Sémônville (marquis de), 
Sercey (V.-amir. marq. de) 
Sesmaisons (comte dej, 
Silvestre de Sacy (baron)« 
Siméou fcomte), • 
Siméon (vicomte], 
Sparre (comte de), 
Sussy (comte de), 
Talaru (marquis de), 
Talhouët (marquis de], 
Talleyrand (prince de), 
Tarente (maréchal duc de) 
iTascher (comte de), 
Thénard (baron^, 
Tripier, 

Truguet ^mîral comte), 
Turenne (comte de), 
Turgot (comte de)^ 
Valee (comte), 
Valentinois (duc de)^ 
Vaubois (comte de), 
Vaudreuil (comte ae), 
Vérac (marquis de), 
Verhuell (vicç-am. comjte) 
Villemain, - 
Vogiié fcomte de), 
Vpirol fgénéral). 

Voisin aeGartempe(baron) 
^angiacomi (baron).^ 



^65 Mf^ 



MEMBRES DE LA CHAMBRE DES DÉPUTÉS. 



Abraham Dubois (ManrJie) 
Amyrauld ÙU (Char.-Inf.) 
Agier (D©ux-SèvresJ, 
Ailhau de Bri&is (Drôme), 
Albert (Charente), 
Allier (Hautes- Alpes), 
Aniilhau (Haute-Garonne) 
Andignë de la Blanchaye 

(Maine-et-Loire), 
Angeyille (Ain), 
Anisson Duperron (Seine- 
Inférieure) > 
Arago (Pyrénées-Orient.), 
Ardaillon (Loiret), 
Armand (Pas-de-Calais),. 
Armez (Côles-du-Nord), 
Aroux (Seine-Inférieure), 
Aubert (.Gironde), 
Audiy de Puyraveau (Ch.- 

Inferieure), 

Auguis (Deux-Sèvres), 

Aulnay (Nièvre), 

Avrii 4^ianche)« 

Azaïs ^Hérault), 
. Bâcot (indre-et-Coîre), 

Ballot (Orne), 

JBalsac (Aveyron) 

Barada (Gers), 

Barbet (Seine-Inférieure), 

Barre (Eure-et-Loir), 

Bas tard (Lot-et- Garonne), 

Baude (Loire), 

Beaufprt (Haute-Mavne), 

Bédoch (Corrèze), 

Bcrenger (Drôme), 

Bérigny (Seine-Inférieure) 
Bernard (Ain), 
Bernard (Morbihan), 
Bernardi (Vaucluse), 
Berryer (Bouches- du-Rh.) 
Berthois (Ille-et-Vilaine) , 
Beslay père (TdJ 
Beslay fils (Morbihan), 
Bessières (Dordogne), 
Bidault-de-Frétigné(May.) 
Bignon (Eure), 
Bignon (Loire-Inférieure^ 
Blacque-Belair (Finistère) 
Blanc (Haute-Vienne), 
Blanchard (Loire-Infér.), 
Blin dé Bourdon (Somme), 
Bodifi (Maine-et-Loire), 
Boigues (Nièvre), 
Boirot (Allier), 



M. Dupin , Pri$iden1, 
Messieurs , 

Boissière (Seine* et Marne) 

Boissy d'Anglas (Ardèche), 

Bonnef on s j[ Cantal) , 

Bouchard (Seine-et-Oise) , 

Boudet (Mayenne), 

Boudousquié (Lot)i 

Bousquet (Gard), 

Bresson (Vosges), 

Briqueville (Manche),' 

Brigode (Nord), 

Bryas (Gironde) 

Bugeaud (Dordogne), 

Buon (Sarthe), 

Bureaux de Puzy ^Allier), 

Bussières (Marne), 

Calemar-Lafayette (H.-L J 

Calmon (Lot), 

Canibis d*OrsQn(yaucl.), 
Cariol (Puy-dç-Dôme), 
Caumartin ^Somme), 
Chai gn eau (Vendée), 
Chaix-d'Ëst- Ange CMarne] 
Champanhet (Ardèche^, 1 
Chapuys-Montlaville (S.- 

et-Loire), 
Charamaule (Hérault), 
Charlemagne (Indre^, 
Charreyron /H.-Vienne), 
Chasles (l^ure-et-Loir), 
Chassiron (Charente-Inf.) 
Chastellier (Gard), 
Chastelluxy Yonne), 
Chatry de Ta t'osse (Caly.) 
Chevandier (M^urthe), 
Clauzel f Ardennes), 
Clément (DoubsL 
Clogenson fOrne;, 
Colin (Jura), 
Colomès (Hautes-Pyrén.), 
Comte (Sarthe), 
Conté (Lot), 
Cordier (Ain), 
Cormenin (Yonne), 
Cornudet (Gpeuse) 
Crignon de Montigny'fLoi- 

ret;. 
Croissant (Meurthe), 
Cunin-Gridaine ^^Ardenn.) 
Cuny (Vosgesj, 
Cuoq (Haute -Loire), 
Daguenet ^asses-Pyrén.), 
Dalmatié(Tarn^, 
Danse (Oise^, 
Daunant (Gard), 



David (Deux-Sèvrea), 
Defermon (lUe-et- Vilaine) 
Defitte (Seine-et-Oisej, 
Delebecque (Pas-de-Calais^ 
Delespaul (ïïord), 
Delessert (Maine-et-Loire) 
Delessert Franc. (Seine), 
Delort (Jura), 
Deltheil (Lot), 
Demarçay (Vienne) 
Demeufve (Aube), 
Démonts (âeine), 
Desabes (Aisnes), 
Deshameaux (Calvados), 
Deshermeaux (Lozère), 
Desiobert (l^eine-Infér. ) 
Deslongrais (Calvados), 
Desmortiers (Char.-Infér.) 
Devaux (Cher), 
Dintrans (Hautes-Pyrén.), 
Doublât rVosges)» 
Dozon (Marne), 
Drault (Vienne), 
Drée (Saône- et -Loire), 
Dubois (Loire-Inférieure), 
Duboys d'Angers (M.-et-L.) 
Duchaffauh (Vendée), 
DuchatelCCharente-Infér.) 
Duchatel Napoléon iidj 
Duchesne (Isère), 
Duclûzeau-Pasquy (Dord.), 
Ducos (Gironde), 
Dudouyt /^Manche). 
DufaurefCharente-Infér.^, ■ 
Dugabé (Arriège), 
Dulimbert (Charente, 
Dumon (Lot-et-Garonne.) 
Dumont (Nord), » 
Dupin (Nièvre), 
Dupin Charles (Seine^> 
Dupont (Eure)/ 
Duprat (Tarn-et-Garonne) 
' Durosier (Loire), 
Durosnel (Seine-et-MarîJ, 
Durrieu CLandes), 
Du val de Fraville ^Haute- 
Marne), 
Duvergier de Hauranne 

(Cher), 
Enouf (Manche), 
Entraigues (Indre), ^ 
Espée ^Meurthe), 
Espéronnier (Audej , 
Estancelin (SommeJ, 



Estourmel (Nord), 
Etchegoyen (Landes), 
Etienne (Meuse), 
Falguerolles (Tarn), 
Ftfure (Hautes- Alpes), 
Faure Uère (Tarn-el-Gar.) 
Faurie ^Basses-Pyrënëes), 
Fitz- James (H. -Garonne), 
Fleury ('Calvados^, 
Fould (A^ièti^, 
Frémicourt (Seine), 
Fulchiron (Rhône;, 
Gaillard de Kerbertein (1.- 

ct-Vilaine), 
Ganneron (Seine^, 
Gare i as (Pyrénées-Orient.) 
Gardés (Tarn;, 
Garnier-Pagès (Sarthe), 
Garnoii (Seineh 
Gàrraube (Doraogne), 
Gausuier (Vosge&J; 
Gau tnier-d'Hautesenre (H- 

Py rénées), 
Gatnier d*Uzerche fCorr.) 
Gay-Lussac (H.-Vienne./. 
Génin ("Meuse), 
Génot (Moselle). 
Genoux ("Haute- Saône), 
Gillon CMeuse), 
Girardin Emile ("Creuse), 
Gi rardi n /Charente), 
Giraud CDrônie), 
Giraud Augustifi(M.-et-L) 
Giraud Charles (id.) 
GirodderAin (Ain), 
Girot de PAnglade (Puy- 
de-Dôme), 
GUis-Bicoin ("C-du-Nord), 
Golbery (Haut-Rhin), 
Goutn (Indre-et-Loire), 
Goupil (Sarthc), 
Goupil de Préfcln (Orne), 
Qouvcrncl (Vuigei) 
Granmiont (Il auto -Saône), 
Gr«ni«r (lltirAull). 
Gra»Prtfvinr(ll.-clu-Rh.), 
Graii«t riUrAull), 
Gr4iT(«r (HA«ici'Alpoi)» 
G«eiU«r (()irund(i)i 
G«iun) (^v^»yrolOl 
O«itoi (OalvAdus), 
Gwy ($««• i^l»OU«>), 
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BucMiH (Mi^t" p\ MArnc) 



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Haubersart (Nord), 
Hautpoul (Hérault), 
HaTin (Manche), 
Hébert (Eure), 
Hennequin mord), 
Hennesy (Cnarente), 
Hérimbault (Pas-de-Cal.), 
Hernoux (Côte-d'Or), 
Hernoux (Seiiy-et-Oise), 
Hervé (Gironde), 
His (Orne); 
Huroann (Bas-Rhin)^ 
Hunolstein (Moselle^ 
Isambert (Vendée), 
Jacqueminot (Seine), 
Jamin (Meuse),. 
Janvier (Tarn-et^Garonne) 
Jars (Rhône), 
Jaubert (Cher), 
Jay (Gironde),' 
Jobard (Haute-Saône), 
Jollivet (Ille-et-Vilaine), 
Jouffroy (Doubs), 
Jouvencel (Seine-et-Oise), 
Jouvet (Puy-de-Dôme), 
Junyen (Vienne), 
Kératry (Finistère), 
Kœchlin (Haut-RJiîn), 
Laborde (8eine-et-0ise), 
Laboulie (Bouches- du- Rh) 
Lacave-Laplagae (Gers), 
Lacaze (Basses-Pyrénées) , 
Lacharme (Saône-et-L.), 
Lachèze fils (Loire), 
Lacombe (Tarn), 
Lacoste (Meurthe), 
Lacroix (Pyrériées-Orient.) 
Lacrosse (Finistère), 
Ladoucette (]VIoselle), 
Lafayette (Seine-et-M.), 
Laffitte (Seine-Inférieure), 
Lafond (Nièvre), 
Laidet (Basses-Alpes), 
Lamartine (Nord), 
Lamy (Dordogne), 
Langloisd*Amilly (E. et<L) 
Larabit ^Yonne), 
LArëvolUière (Maine-et-L.) 
L«f Cakos fils (Finistère), 
Laurence (Landes), 
IjAurrnsHuniblot (Rhône), 
LAviolle (HASifs-Pvrtfnées) 
IjAvni*At(Ar(lonnes), 
Li« DiiAn (Mor))ihAn), 
Lrl'tNvi'0 (JAmiucs) (Soine)i 
LdCiAJKMurblliAn), 

LcitrAhil V. (OIno), 
LiMiiAlri) Uil.) 

ti» MAfnls (MAiirhft), 



Lemalitre (Seine-Infér.), 
Le Peletiei d'Aulnay (S.* 

el-Oise), 
Leprevost fËure), 
lieprévost (C.-du«Nord), 
Leray (Loire-Inférieure), 
Lerouge (Saône-et-Loire),. 
Lesergeant de Monnecoye 

(Pas-de-Calais), 
Letourneux HMayenne), 
Levaillant (Loîre-Infér.), 
Leyraud (Creuse), 
Lherbette (Aisne), 
Liadières (casses-Pyrén.), 
Libert (Orne), 
Limpérani (Corse), 
Lombard Buffière (Isère), 
Luneau (Vendée), 
Lusignan (Lot-et-Garon.), 
Madier de Montjau (Ar- 

dèche), 
Magnoncour (Doubs), 
Maignol (Puy-de-Dôme), 
Malaret (Haute^xaronne), 
MallevilledeCondat(Tarn- 

et-Ga'-onne), 
Maliet (Seine Inférieure), 
MaUye (Haute-Loire), 
Mangin-d'Oins (Ule-et-^V.) 
Marmier (Haute-Saône), 
Martell (Gironde), 
Martin (Nord), 
Martineao (Vienne), 
Massey (Summe), 
Mathieu (Saône-et-Loire), 
Mathieu de la Redorte 

(Aude), 
Mauguin (Côte-d'Or), 

Metle Massonneau (Lot- 
et-Garonne), 

Merlin (Aveyron), 

Merlin (Nord), 

Mesgrigny (Aube), 

Meynadier (Lozère), ' 

Meynard (Vaucluse), 

Molin (Puy-de-Dôme), 

Monnier (Jura), 

Montépin (Saône-cl-Loire) 

Montesquiou (Sartre), 

Montozon (Nord), 

Moreau (Meurthe), 

Moreau (Seine), 

Mornay (Oise), 

Mosbourg (Lot), 

Mottet (Vaucluse), 

Muret de Bord (Indre), 

Muteau (Côie-d Or), 

Nicod (Loire-Inférieure), 

Nogaret (Areyron), 

Nosereau (Vienne), 

Oberlin (Loir-ei-Cher). 



Odi'er (Seine), 

Odilon Bar rot (Aisne), 

Oger (Ardennes), 

Paganel (Lot-et-Garonne) 

Pag^ (Ariègè), 

PaiUard-Dudëf ë (May.), 

Paixhans (Moselle), 

Panis (Seine), 

Parant (Moselle), 

Passy (Eure), 

PalaiUe (Var), 

Paturle .(Seine}, 

Pavëe de Va ndeuvre (Aube) 

Pelet (Haute-Garonne), 

Pelet de la Lozère (Loir- 
et-Cher.), 
Périer Alpnonic (Isère), 
Périèr Camille ((îorrèze), 
Pdrier Joseph (Marne), 
Përin (Dordogne), 
Perrier (Ain), 
Persil (Gers), 
Pétiot-Groffier (S -fl*-L.), 
Pétoj (Gôle-d'Orh 
Petou (Seine-Intérieure), 
*Peyre (Aude), 
Peyrel-Laillet (Loire), 
Pfliéger (Haut-Rhin), 
Piéron (Pas-de-Calais), 
Pinsonnière (Indre-el-L ) 
Pîseatory ' (id,) 
Portalis fVar), 
Poulie (Var), 
Pouyer (Pas-de-Calais), 
PrëTost-Leygonie (Dora.), 
Prunelle (Isère), 
Puisard (Mayenne), 
Quintlte (Aisne), 
Raimbert Sevin (E.-et-L.) 
Raguet Lëpine (L -et-Ch.) 
Rancë (Eure), 
Ranchin (Tarn), 
Rauter (Bas-Rnin), 
, Real Fëlix (Isèrej, ^ 

Rëâlier Dumas (Drôme), 

Rëfflusat (Haute-Garonne) 



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Renouard (Somme), 
Rëtif (Yonne), 
Reybaud (Bouches-du-Rh.) 
Reynard lid,) 

Richemont (Allier), 
Rivet (Corrèze), 
Rivière de Larque (Lozère) 
Robineau de Bougon (L- 

Inférieure), 
Rochefoucauld [Gaétan de 

la] (Cher). 
Rochetoucauld [Jules de la] 

(Loiret), 
Roger (Loiret), 
Roger (Nord), 
Rosamel (Var), 
Rouger ae Villesavary 

(Aude), 
Rouille (le Fontaine (Som.) 
Roui (Gironde), 
Rouisilhe (Cantal), 
Rover CoUard (Marne), 
Sade (Aisne), 
Saglio (Bas-Rhin), 
Saincthorent (Creuse), 
Saintenac (Arriège), 
S.-MarcGirardin (H.-VJ. 
St-Pern-Couellan(G.-d-NO 
Salvage (Cantal), 
Salvandy Œure), 
Salverte (Seine), 
Sapey (Isère), 
Saubat (Haute-Garonne), 
Sauveur de Lachapelle (C 

du-Nord), 
Sauzet (Rhône), 
Schauenburg (Bas-Rhin), 
Schneider (Moselle) 
Schonen (Seine), 
Schramm (Bas-Rhin), 
Sëbastiani (Corse), 
Sëmerie (Var), 
Sëvin Mareau (Loiret), 
Sivry (Morbihan), 
Stroltz (Haut-Rhin), 
Subervic (Gers), 



Talabot (Vienne), 
Tavernîer (Ardèdie), 
Teillard Nozerolles (Gant.) 
Teisseiré (Aude), 
Terrebasse (Isère), 
Tesnière (Charente), 
Teste -(Gard), 
Teulon (U ) 
Thabaud-Linetière (Indre) 
Thëvenin (Puy-de-Dôme) 
Thiers (Bouches-du-Rh.)* 
Thil (Calvados), 
Tilly CuiJ 
Tifrion (Jura), 
Tirlet (Marne) 
Toulgoet (Finistère), 
Tourangin (Doubs^, 
Tourraud (Puy-de-Dômç/, 
Toussaint (Seine-Infër.), 
Tracy (Allier), 
Trëhu de Monthierry (Illc- 

et- Vilaine), 
Tribert (Beux-Sèvres), 
Tronchon (Oise), 
Troy (Gers), 
Tueux (Côles-du-Nordj, 
Tupinier (Finistère), 
Turckheim (Bas-Rhin), 
Valazë (Orne), 
Vallëe (Sarthe). 
Vandeul (Haute-Marne), 
Vatout (Côte-d'Of), 
Vatry (Meurthe), 
Vauguyon (Sartne), 
Vejux (Doubs), 
Vergnes (Aveyron), 
Ver n e de Bachelard (Rhôn. 
Vernier (Aube), 
Viennet ^Hérault), 
Vigier /Morbihan), 
Virey ^Haute-Marre). 

Vitet (Seine -In fërîeurV* 
Vivien (Aisne), 
Vuitry (Yonne), 
Warin (Nord), 
Wustemberg <Girondej.; 



DÉPUTATION DU DÉPARTEMENT DE L'YONNE. 

Auxerte. — M Larabit , ^ capitaine du gënie, membre du conseil d'arrondissement 

de Meauz , rue dt% Sainit-Pères n^ i, 
Avallon. — M. le comte de Chastellia , Offic ^, chevalier d'honneur de S. A. R. 

Madame Adëlaïde , membre du conseil gënéral , rue R%ehepen$e, n9 i. 
Joigny. — M. le vicomte de Go&HiKiif , ^ ancien maître des requêtes, rue Saini' 

Honoré, n9z AH hù. 
Sens. — M. Vuitrï, maire de Sens , membre du conseil gënëral , rue Cattigiione n^a. 
Tonnerre. —M. Riiir, juge d'initruction , membre du conseil gënëral, rue de 

Beame,nP9% 



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ARCHEVÊQUES 

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MÉTROPOLES ARCHEVÊQUES 



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Orléans 
Blois 

Versailles 
Ârras 
Cambray 

Ltov et VxsvsB 
Âaten 
Langres 
Dijon 

Sainl-CIaude 
Grenoble 

ROVEH 

Bayeux 
Evreux 
Séez 
Coutances 



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Clausel de Montais 
Oallard 

BrumaplddeBeauregard 
De Sausio 

Blanquart de Bailleul 
DeLa Tour-d'Âuvergne 
Belraas 

De PiHS 
Du Trousset 
Parisis 
Rey 

de Chamon 
Pfailibert-Bruillard 

Le Cardinal de Cbot 
Robin 
Salnfon dii Cbatelier 

Jolly 
Rôbiou 



Sbks et ÂuxBBRB De Coshac 
Troyes De Seguin des Hons 

Neyers Naudo 

Moulins De Pons 



Reims • 

Soissons 
Châlon9 
Bfcauvais 
Amiens 

Tours 
Le Mans 
Angers 
Rennes 
Nantes 
Quimper 
Vannes 
Saint-Brieuc 

Bourges 
Ciermont 
Limoges 
LePuy 
Tulle 
Saint Flour 



Le Cordînal de Latil 
De Simony 
DePriUy 
Lemercier 
De Cbarons 

De M0NTBLÀ5G 

Bouvier 

MontauU 

De Lesquen . 

Micolon de Guertnes 

De Poulpiquet 

De la Motie-Vaurert 

Legroin la Romagère 

De ViLLÈLB 

Feron 

De Tonroefort 

De Bonald 

De M ailbet de Vachères 



Albt 
Rodez 
Cahors 
Monde 
Perpignan 

Bordeaux 
Agcn 

Ângoulème 
Poitiers 
Périgueas 
La Rochejle 
Luçon 

AucB 
Aire 
Tarbes 
Rayonne 

TortousB et 

NÂRBOlfHB 

Montauban 

Pamiers 

Carcassonne 

Aix , Arles et 
Embbuh 
Marseille 
Frëjus 
Digne 
Gap 
Ajaeoio 

Besabooit^ 
Strasbourg 
Metz 
Verdun 
Beiley 
Saint-Dië 
Rancy 

Avignon 
luîmes 
Valence 
Viviers 
Montpellier 



MM. 
De GuALT 
Giraud 
De Hautponl 
Bnilley de la Brumiére 
De Saunbanc-Belcastel 

N. 
Jacoupy 
Guigou 
De Bouille 
Gousset 
Villecourt 
Soyer 

Le Cardinal d'IssoAan 
Savy 

Double 
d*Arbou 

D*ASTBOS 

Chaudruc de Trélissae 

Ortric 

St -Rome-Gualy 

Bernet 

V 

De Masenod 

Michel 

Miollis 

]V. 

Casanelli-d'Istria 

Matribu 
Lepape de Trcvern 
Besson 

Valayer 

Devic 

Jerphanîon 

De Forbin-Janson 

Dupont 
Petil-Benoît deCIiaffby 
De la Tourette 
Mnlins 
Thibault 



4M 70HK 






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^ 71 Mit 

I 

ARCHEVÊQUES ET EVÊQUES. 



MÉTROPOLES ARCHEVÊQUES 

^ et et 

DIOOÂ8E8. lêvÊQUES. 



Paus 
Chartres 
Meaui 
Orléans 
Blois 

Versailles 
Arras 
Gambray 



MM. 

■K.-L. de QtTi^LBff 
Glausel de Montais 
Gallard 

Brumayld deBeaaregard 
De Sausio 

Blanquart de Bailleul 
DeLïL ToutKl' Auvergne 
Beimas 



Lyoï et ViRimB De Pw» 



Autan 

Langres 

Dijon 

Saint-CIaade 

Grenoble 

RoiTBir 
Bayeux 
Evreur 
Séez 
Coutaaces 



Du Trottsset 

Parisis 

Rey 

de Chanton 

Philibert-Bruillard 

Le Cardinal de Cbot 
Robin 

Salmon dii Chatelier 
Jolly 
Robiou 



Sens et Avxbrre De Cosn Ac 
Troyes De Seguin des Hons 

Nevers Naudo 

Moulins De Pons 



Reius • 
Boissons 
Cbâlons 
Bfcauvais 
Amiens 

Tours 
Le Mans 
Angers 
Rennes 
Nantes 
Quimper 
Vannes 
Saint-Brieuc 

Bourges 
Clermont 
Limoges 
LePuy 
Tulle 
Saint Flour 



Le Cordinal de La-Til 
De Simony 
De Prilly 
Lemercier 
De Charons 

De Montblakc 
Bouvier 
Montault 
De Lesquen , 
Micolon de Guerines 
De Poulpiquet 
De la Motie-Vauvert 
Legroin la Romagère 

De ViLLBLB 

Feron 

De Tonrnefort 

De Bonald 

De Mailbét de Vachères 

N. 



MÉTROPOLES ARCHEVÊQUES 

"" -' et 

lÉviQïms; 



et 
DIOCÂSES. 



»»^ 



Albt 
Rodez 
Cahors 
Monde 
Perpignan 

Bordeaux 
Agcn 

Angoulème 
Poitiers 
Périgueux 
La Roehejle 
Luçon 

AucB 
Aire 
Tarbes 
Rayonne 

TortotrsE et 

NABBOirKB 

Mootauban 

Pamiers 

Carcassonne 



MM. 
De GuALT 
Giraud 
De Hautpoal 
Bnilley de la Bramière 
De Saunbanc-Belcastél 

N. 
Jacoupy 
Guigou 
De Bouille 
Gousset 
Villecourt 
Soyer 

Le Cardinal dTssoAnii 
Savy 
Double 
d*Arbou 

D*ASTR0S 

Chaudrac de Trélissae 

Ortric 

St -Rome-Gualy 



Aix, Arles et „ * 

Ei.«..T» Berkbt 



Marseille 

Frëjus 

Digne 

Gap 

Ajaccîo 

Besakooit^ 
Strasbourg 
Mets 
Verdun 
Belley 
Saint-Di^ 
Nancy 

Avignon 
Nîmes 
Valence 
Viviers 
Montpellier 



De Maienod 

Micbel 

Miollis 

N. 

Gasanelli-d'Istrîa 

Mathieu 
Lepape de Trevern 
Besson 
Valayer 
Devic 
Jerphanion 
De Forbin-Janson 

DupoifT 
PetitrBenoit deCIiafToy 
De la Tourette 
Molinfi 
Thibault 



72 

COURS ROYALES ET DÉPARTEMENTS QUI EN RESSORTENT. 



ÂGBN , M. Tropamer, président, 
GerSjliOt, Lot-et-Garonne. 

< 

Aix , M. Pataille, président. 
Basses*Alpes,Bouchc8-du-Rhône, Yar. 

Amiens^ M. Baron de Gambon , président. 
Aisne , Oise , Somme. 

Angers, M. Pesmazières, président. 
Maine-et-Loire » Mayenne , Sarthe. 

Bi.STU,M. le comte Golonna-d'Istria , pr. 
Corse. 

Bbsançoh , M. Alviset , président. 
Doubs, Jura , Haute-Saône. 

BoBDSAux , M . RouUet , jprésident« 
Charente ^ Dprdogne , Gironde. 

Bourges, M. Mater , président. 
Cher , Indre, I^ièvre. 

Gaen, M. Rousfelin, président. 
Calvados, Manche, Orne. 

GoLMÀB , M. Millet de Chevers , président. 
Bas-Rhin, Haut-Rhin. 

DiJON, M. le baron de Bretenière, prés. 
Côte -d- Or, Saône -et- Loire, lUute- 
Marne. 

Douai, M. DeforestdeQuartdeyille, pr. 
Nord, Pa»-de-Caiais. 

Grenoble , M. Barennes , président. 
Hautes-Alpes, Drôme , Isère. 

Limoges f M* le baron ,d'e Gaujal , présid. 
•Corrèze, Creuse, Haute-Vienne. 



Ltok , m. le Marquis de Beibeof, présid. 
Ain, Loi ré, Rhône. 

Metz, M. Charpentier, président. 
Ardennet , Moselle. 

Montpellier, M. de Trainqnelague, pr. 
Aude, Ayeyron , Hérault , Pyrénées-0. 

Nancy, M. Capin, président. 

Meurthe , Meuse, Vosges. 
NÎMES , M. le baron de Daunant, présid. 

Ardèche> Gard, Lozère, Vauduse. 

Orléans , M. Travers de Beauvert, prés. 
Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loiret. 

PAnis, M. le baron Séguier, président. 
Aube, Eure-et-Loir, Marne, Seine, 
Seine-el- Marne, Seine-et-Oise, Yonne. 

Pau , M. Amilhau , président. 

Landes , Basses Pjrén. , Hautes-Pjréo. 

Poitiers , M. Moyne, président. 

Charente- Inférieure, Deux -Sèvres, 
Vendife, Vienne. 

Rennes, M. Gaillard de Kerbertin, prés. 
Côtes-du-Nord, Finistère, Ille-et-Vi- 
laine, Loire Inférieure, Morbihan. 

RiOM , M. le baron de Grenier, présidefit. 
Allier, CanUl, Haute-Loire, Puy-de- 
Dôme. ^ 

Rouen , M. Éude , président. 
Eure , Seine-Inférieure. 

Toulouse, M. Hocquart, président. 
Ariège, Haute-Garonne, Tarn, Tam- 
ct-Garonne. 



ACADÉMIES 
. ET DÉPARTEMEPTTS DE LEURS CIRCONSCRIPTIONS. 



Aix. M. Desmichels , recteur. 

Bouches-du-Rhône , Basses-Alpes, Var, 

lie de Corse. 
Amiens. IVI. Martin, recteur. 

Aisne, Oise, Somme. 
Angers. M. Collet Dubignon, recteur. . 

Maine- et-rLoire, Mayenne, Satlhe, 

Besancon. M. Ordinaire, recteur. 
Doubs, Jura , Haute-Saône. 



Bordeaux. M. Ducasau, recteur. 
Charente, Dorddgne Gironde. 

Bourges. M. Raynal, Recteur. 
Cher, Indre, ll^ièvre. 

Cabn. m. Marc, recteur. 
Calvados, Manche, Orne. 

Cahors M. Bouclej, recteur. 
Lot , Lot-et-Garoune, Gers. 



4M 73 Mi& 



ClbaHoitt. m . Desnanot , recteur. 

Allier, Cantal, Haute-Loire , Puy-de- 
Dôme. 

Dijon , M, Berthot , recteur. 

Gôte-d'Or, Haute- Marne, Saône-et- 
Loire. 

DcvuAi. M. Gratet-Duplessis , recteur. 
Nord, Ps^-de-Calais. 

Grenoble. M. Gournot, recteur. 
Hautes-ÂlpeSjDrôme, Isère. 

Limoges. M. Mërilhou , recteur. 
Corrèze , Creuse , Haute- Vienne . 

Lton. m. Soulacroiz , recteur. 
Ain , Loire , Rhône. 

Metz. M. Mëzières, recteur. 
Ardennes , Moselle. 

Montpellier , M. Gergonne , recteur. 
Aude, ÂTejron , Hérault, Pyi^énées-Q. 

Ranct. De Caumont , recteur. 
Meurthe, Meuse, Vosges. 



I9ÎMES. Nîcot, recteur. 
Ârdèche , Gard , Loxère , Vaucluse. 

OrliSins. M. Nouseilles , recteur. 
Indre-et«Loire , Loiret, Loir-et-Cher. ^ 

Paris. M.Rousselle, inspecteur général. 
Aube, £ura-et-Loîre , Marne, Seine., 
Seine-etrMarne, Sçine-et-Oise, Yonne. 

Pau. m. Loîson , recteur. 
Basses-Pyrén., Hautes Pyrén , Landes. 

Poitiers. M. Tardivel , recteur. 

Charente -Inférieure , Deux- Sèvres , 
Vendée , Vienne. 

Rennes. M. Legrand , recteur. 

Côtes-du-Nord , Finistère , lile-et-Vi- 
laine , Loire-Inférieure , Morbihan. 

Rouen. M. Badelle, recteur. 
Eure , Seine-InférieurOr 

Strasbourg. M. Cottart, reeteur. 

Bas-Rhin , Haut-Rhin. 
Toulouse. M. Tfauilier, recteur. 

Ariège , Haute-Baronne , Tarn , Tarir- 

et-Garoane. 



DIVISIONS MILITAIRES. 



Première division^ — Seina, Seine*et-Oise, 
Aisne, Sein«-et-Mavne, Oise, Loiret, 
Eure-e^Loir. 

M. le comte Pajol, commandant, i Paris. 
M. Boissy-d'Anglas , intendant. 

Deuxième division, — Ardennes, Meuse, 
Marne. 

M. le comte d'Alton, commandant, à 
Châlons- sur-Marne 

M. Baudon de Mony , intendant. 

Troisième division. — Moselle, Meurthe, 

Vosges. 

M. le baron Jacquinot , cominandant , à 
Metz. 

M. le baron Dufour, intendant. 

Quatrième division. — Indre-et-Loire , 
Loir-et-Cher, Vienne, Mayenne, Sarthe. 
M. le comte Ornàno, commandant, à 

Tours. 

M. le baron Thirat , intendant. 

, Cinquième division. — « Haut-Rhin , Bas- 
miin. 

M. le baron Woirol, commandant ^ à 
Strasbourg. 
M. Vauchelle y intendant. 



Sixième division. — ^ Doubt , Jura , Haute* 

Saône. 

M. le baron Billard, commandant, à 
Besançon. 

M. Cassaing, intendant. 

Septième division. — Rhône , Isère , Loire , 

Drôme, Hautes-Alpes , Ain. 

M. le baron Aymard , commandant , à 
Lyon. 

M. le baron Lajard, intendant. 

Huitième division. .— Basses- Alpes, Vau- 
cluse , Bouches-du-Rhône , Var. 

M. le comte Denys Danrémjont, com- 
mandant, à Marseille. 
M. le baron Rey, intendant. 

Neuvième division. — Ardèche, Gard, Lo«- 

zère, Hérault, A veyron. 

M. le baron Durieu, commandant, à 
Montpellier. 

M^oouilhagon, intendant. 

Dixième division. — Haute - Garonne , 
Tarn-et- Garonne, Tarn , Lot. 
M. le baron Laliemand, commandant). 

à Toulouse. 
M. Vergue»! intendant*. 



n 



COURS ROYALES ET DÉPARTEMENTS QUI EN RESSORTENT. 



AcBK , M, Tropamer , présidant. 
Gers , Lot , Lot-et-Garonne. 

> 

Aix, M. Pataille, président. 
Basses-Alpes , Bouchcs-du-Rnone , Var. 

Amiens, M. Baron de Cambon , président. 
Aisne , Oise , Somme. 

Akgers, m. Pesmazières, président. 

Maine-et-Loire , Mayenne , Sarlhe. 
Bi-STUL , M. le comte Colonna-d'btria , pr. 

Corse. 

Besançoh , M. Alvîset , président. 
Doubs, Jura , Haute.Saône. 

BoBDBAUx , M . RouUet , président. 
Charente ^ Dprdogne , Gironde. 

Bourges, M. Mater, président. 
Cher, Indre, Nièvre. 

Caen, m. Boas félin, président. 
Calvados , Manche , Orne. 

CoLMÀE , M. Millet de Chevew , président. 
Bas-Rhin , Haut-Rhin. 

Dijon , M. le baron de Bretenière , nrés. 

Côte -d'Or, Saône -et- Loire, Hante - 

Marne. 
Douai. M. DefofcstdeQuartdeville, pr. 

rVord , Pa»-de-Cblais. 

Grenoble , M. Barennes , pre'sident. 
Hautes-Alpes, Drôme , Isère. 

Limoges ^^ M, le baron .de Gaajal , présid. 
Corrèze, Creuse, Haute- Vienne. 



Lyon , M. le Mardis de Belbeuf , présid. 
Ain , Loire, Rhône. 

Metz, M. Charpentier, président. 
Ardennet , Moselle. 

Montpellier , M. de Trainqu élague, pr. 
Aude , Aveyron , Hérault , Pyrénées -O- 

Nanct, m. Capin, président. 
Meurthe , Meuse, Vosges. 

NÎMES , M. le baron de Daunant, présid. 
Ardèche, Gard, Lozère, Vaucluse. 

Orle'ans , M. Travers de Beauvert, prés. 
Indre-et'Loire , Loir-et-Cher, Loiret. 

Pabis , M. le baron Séguier , président. 
Aube, Eure-et-Loir, Marne, Seine, 
Seine-et-Marne , Seine-ct-Oise, Yonne. 

Pau , M. Amilhau , président. 

Landes , Basses Pjrén. , Hautes-Pjrén. 

Poitiers , M. Moyne, président. 

Charente - Inférieure , Deux - Sèvres, 
Vendife, Vienne. 

Rennes, M. Gaillard deKerbertin, prés. 
Côtes -du-Rord, Finistère, lUe-et- Vi- 
laine, Loire Inférieure, Morbihan. 

RiOM , M. le baron de Grenier, président. 
Allier, Cantal, Haute*Loire, Puj-de- 
Dôme. 

Rouen, M. Eude, président. 
Eure , Seine-Inlérieure. 

Toulouse, M. Hocquart, président. 
Ariège, Haute-Garonne, Tarn, Tatn- 
ct-Garônne. 



ACADÉMIES 

. ET DÉPARTEMENTS DE LEURS CIRCONSCRIPTIONS. 



Aix. M. Desmichels , recteur. 

Bouches-du-Rhône , Basses- Alpes, Var, 

Ile de Corse. 
Amiens. M- Martin, recteur. 

Aisne, Oise, Somme. 
Angers. M. Collet Dubignon, recteur. 

Maine-et-Loire, Mayenne, Satlhe, 

Besancon. M. Ordinaire, recteur. 
Doubs, Jura, Haute-Saône» - 



Bordeaux. M. Ducasau, recteur. 
Charente, Dordogne Gironde. 

Bourges. M. Raynal, Recteur. 
Cher, Indre, iNièvre. 

Caen. M. Marc, recteur. 
Calvados , Manche , Orne. 

ICahors m. Boucley , recteur. 
Lot, Lot-et-Garonne, Gers. 



■■r 



CtBnifOïrr. M. Desnanot, recteur. 
AlJier, Cantal, Haute-Loire, Pu v-de 

I>iJOH , M, Berthot, recteur. 

Côte. d'Or, Haute-Marne, Saône-et- 

Grbwobm. m. Cournot. recteur. 
llaute»-Alpes, Drôme, Isère. 

Limoges. M. Mërilhou , recteur. 
Correac , Creuse, Haute- Vienne. 

1«T0N. M. Soulacroix , recteur. 
Ain, Loire, Rhône. 

Metz. M. Mëzières, recteur. 
Ardennes, Moselle. 

MoifTPELLiEB,M. Gergonne, recteur. 
Aude , Ayeyron , Hérault, Pyrënëes-Q. 

^^^' ^* Caumont , recteur. 
Meurthe, Meuse, Vosges. 



4M 73 M^ 



WÎMBs. Nicot, recteur. 

Ardéche, Gard, Lorôre, Vaucluse. 
Orléans. M. Nouseilles , recteur. 

Indre-et-Loire, Loiret, Loir-et-Cher. . 
Pabis M.RousselIe, insjxecteur général 

Seine-et-Marne, Seine-et-Oise, Yonne! 
Pau. m. Loison , recteur. 

Basses-Pyrén., Hautes-Pjrén , Lande.. 
Poitiers. M. Tardivel , recteur. 

Charente -Inférieure , Deux-Séms . 

Vendée, Vienne. ^ 

^n?f'-5'-^^8^''»°^'''ecteur. 

Côtes-du-PTord Finistère , Ille-et-Vi- 

lame , Loire -Inférieure , Morbihan. 
Rouen. M. Badelle , recteur 

Eure , Seine-Inférieure, 
Strasbourg. M. Cottart, recteur. 

Has-Rhin , Haut-Rhin. 
Toulouse. M. Thuilier, recteur. 

^-Gl^iut"'^-^^^^^ Tarn, Tarn^ 



DIVISIONS MILITAIRES. 



''Tl^'n^ '5'*'^''''''";5«'"«' Seîn€.et-Oise, 

t^%!uTr:'*■^""^' ^"^' ^°^-*' 

M. le comtePaiol commandant, à Paris. 
M. Boissj-d Anglas , intendant. 

^Jme' '''^"'^'*- — Ardennes, Meuse, 

Chtns%rMari;f ^"' commandant, à 
M. Baudon de Monj, intendant. 

^Vof r '^"''"'"'* "^ Moselle, Meurthe, 

^M. le baron Jacquinot, cominandant, â 
M. le baron Dufour , intendant. 

Quatrième dwùion, — Indre-et-Loire 

Loir-et-Cher, Vienne,Mayenne,Sartî,V 
^m. le comte Ornàno, commandant, à' 

M. le baron Thîrat, intendant. 



' ^''g^^'"^ ^'w*^«. - Haut-Rhin, Bas- 
M. Vauchellc , intendant. 



Belçon!"'''" ^"'^'^ ' ^^""-^'^^^^ 
M. Cassaing, intendant. 

Septième dmsion, — Rhône , Isère , Loire , 

Drome Hautes-Alpes, Ain. ' ' 

L on ^^^^ Ajmard, commandant, k 

M. le baron Lajard, intendant. 
Jfmtième division. — Basses- Alpes, Vau- 
cluse, Bouches-du-Rhône, Var. 

l*r. le comte Denys Danrémont, com- 
mandant , à Marseille. 
M. le baron Rey , intendant. 

Nemnème division. — Ardéche, Gard, Lop. 
2ere, Hérault, Aveyron. 

M. Soutlhagon , intendant 

Dixième division. — Haute - Garonne . 

Tarn-et- Garonne, Tarn , Lot. 

M.. le baron Laliemand, commandant^ 
a Toulouse» '" 

M. Vergue»; inlfodaiil» 



Population recensée du département. 



1 àaRONDISSEXXKTS* 


Garfons 


Homme* 
msiriés. 


Yenff. 


TOTAL 

des 
mâlei. 


Filles 


Femmes 


Veares. 


1 

TOTAX. 

des 
femelles. 


Auxerre • . • 
Availon. • • • 
Joignjr . • • • 

Sens 

Tonnerre. . . 

1 Totaux . 


3oo8i 
12768 
25l32 

16860 
H241 


23073 
QI66 
18086 
I2816 
I025Î 


2009 

945 
159S 
II62 
1070 


55i63 
22860 
44816 
29826 
22664 


28642 
11914 
23718 
i555i 

10346 


a3oo7 

9'92 
17991 
12784 

10243 


6297 

.2174 
4028 
2819 
2237 


66946 
23280 

45737 
3ii54 
22826 


96072 73394 6774 


176240 


90I7I 1 732I7 


16555 1 17994^ 1 



Comparaison et résultats. 



ABKONDISSBHEBIS, 









Accroisse- 




NAIS- 




ment 


MAAIAGXS 




D^db. 


de 




SANCES. 




popula- 








tion. 



Kombre 

de 

naisAanocf 

par 
mariage 



Auxerre. • • . 
Availon . . • , 
Joigny » • • • 

Sens 

Tonnerre. . . . 

Totaux . . | 



1006 

376 

81 5 
636 
393 


3200 

1278 

2639 
1836 
1086 


242 

996 

1095 

i367 

869 


780 
282 

217 


I 3ia4 


10039 


7647 


2392 1 



3 2/5 
3 4/10 
3 ,/4 



3 a/9 



BUDGETS DEPARTEMENTAUX POUR ia36. 




primaire. 

Budget des dépenses fixes. 

Traitement du préfet 

— de quatre sous-préfets 

-« île quatre conseillers de préfecturo 

-* d'un secrétaire général 

Frais d'administration de la préfecture 

-— des ftous-préfectores 



i44<>0 ^^' 
12000 

4800 

3oo 

3looo 

16000 



78600 
' €es dépenses sont couvertes par le fonds commua de 5 centimes. 

Budget des dépenses variables ordinaires. 

Chap. I. Préfecture. — > Entretien du mobilier de la préfecture 
Achat de compléiyent dç mobilier 

Chap. n. Prisons.— Indemnités aux aumôniers, traitements des officiers 
de santé , concierges, salaires des guichetiers et autres 
Nourriture et entretien des détenus 
Chauffage , éclairage , mobilier, médicaments 
Loyers et entretien des bâtiments 



1000 fr. 
36o 

5i8ofr. c. 
J4100 

3 100 

ir5o 



^reporta' 24890 ' 



mîi9tm 



Report 



Translation des prisonniers , fers des condamnes 
Ghap. m. Maison de secours pour Us aliénés 

Ghap. IV. Gendarmerie. — Loyer et entretien des casernes 
Indemnités de literie aux gendarmes extraits de la ligne 

Cbav. V. Tribunaux — Loyer et entretien des bâtiments 
Entretien du mobilier 
Frais de parquet 

Ghap. VI. Bâtiments. — Réparations et agrandissement des bureaux 
de la préfecture 
Âcbèveraent des archives 
Entretien des bâtiments de la préfecture 
Sous préfectur^e Sens 
Tribunaux 
Prisons 

Gasernes de gendarmerie 
Ancien dépôt d'étalons 
Maison de secours pour les aliénés 
Sonde artésienne 

Ghap. VII. Routes départementalos. — Arrondissement d'Auxerre 

— de Tonnerre 

— de Joigny 

— de Sens 



34890 fr. 
a5oo 

37380 

12400 
i5o 

IIOO 

900 
7855 



13451 
3ooo 

JOOO 

100 
3128 
8536 

2325 

i5o 

loooo 

loo 

27737 

4240 

70 AI 

2II8I 

34200 

2800 
1800 
36oo 
1670 
3ooo 
5ooo 

I3l2 

19684 



57 



20 
56 
70 



84 



Gbtp. Vm. Dépenses des enfants trouvés et abandonnés 

Gbip. IX. Encouragements et secours. — Dépouillement des archives 
Secours à d'anciens employés ou à leurs veuves 
Agriculture 

Education des sages-femmes 
Vaccine 
Réparations de quelques églises monumentales 

Ghàp. X. Dettes départementales j3l2 74 

Ghap. XI. Dépenses imprévues 19684 93 

Total 262131 70" 

Ces dépenses sont couvertes par le produit de 8 c. 1/2 additionnels ordinaires , et le 
surplus sur le fonds commun. 

Budget des dépenses facultatives. 

Boutes. — Arron dissement d Auxerre 

— dAvalloa 

— ^ deJoigny 
— • de Sens 

— de Tonnerre 

Secours aux communes pour routes et ponts 
Secours à des particuliers 

Total 224290 80 

Ges dépenses sont couvertes par le produit; l° de 4 c. 1/2 facultatifs; 2^ de 5 c. 
extraordinaires dont Timposilion a été autorisée par la loi du 28 juin i833. 

Budget des dépenses de t instruction primaire. 

Dépenses ordinaires et obligatoires ; subventions aux communes pour 
les dépenses des écoles j dépenses de l'école normale, des comités 



48oo5 


58 


29645 


34 


46476 


II 


34300 
34025 


49 


30739 


89 


IIOO 





mu 80 10 

d*arrondisiemeiit9, des commissions d'examen et de la caissô 

d'épargnes ' 80795 

Dépenses extraordinaires de Tëcole normale 667 5 

Don à la caisse d'épargnes des instituteurs aooo 

Subvention at^ écoles d'arrondissements 5aoo 

Achat de livres pour les indigents dans les communes pauvres l5oo 

Encouragements pour Tinstruction des filles . looo 

Encouragements aux instituteurs et à leurs élèves les plus distingué s aooo 

Total 4917° 
Ces dépenses sont couvertes par le produit» i® de l/a c. facultatif; a^ de I C. l/a 
spécial yoté pour l'instruction primaire. 

, Récapitulation. 

Dépenses fixes 7^^^^ 

Dépensés variables ao2i3i 70 

Dépenses facultatives 22^290 80 

Dépenses de l'instruction primaire 497 <> 

Total^des dépenses départementales 61409a 5o 



PREFECTURE DE UYONNE. 



M. le Vicomte dk Bondt, 'jf^ Auditeur au Conseil d'Etat, Préfet de rYoaae. 

Audiences du Préfet. 

n reçoit tous les jours , à toute heure , MM. les fonctionnaires publics , pour ce çui 
concerne les affaires dont l'administration leur est confiée. 

Il reçoit les lundi, mercredi et vendredi, de midi à trois heures, les autres 
personnes qui ont à l'entretenir d'affaires. 

Entrée du public dans les Bureaux: 

Les bureaux de la Préfecture ne sont ouverts au public qu'aux jours et heures 
d'audience du Préfet. 

Cette mesure étant indispensable dans l'intérêt du service, elle sera rigoureuse- 
ment observée. 

Conseil de Préfecture^ MM. 



Le Préfet, Présùienf. 
f^^V » ^ propriétaire. 
Lescnyer, avocat, faisant fonctions de 
Secrétaire général 



Chaile , avocat. 
Chérest, avocat. 



xs 



ORGANISATION DES BUREAUX. 



Premier Bureau. — Secrétariat général 

M. Bouvard, chef. 
L'enregistrement des dépèches à l'arrivée , et leur distribution dans le» bureaux. 



K^ôptioB et distribution du Bulletin des lois. Recueil des Actes administratifs. Tenue 
des registres des arrêtés du Préfet et des arrêtés du Conseil de Préfecture. Garde des 
archives. Catalogue des brevets d*inTention. Biblioihèt]ue départementale. Impri- 
merie et librairie. Belles -lettres et beaux-arts. Associations et congrégations reli« 
gieuses. Cérémonies publiques. Naturalisation. Légion d^hoaneur. Médailles d*hon« 
jieur et récompenses pour actes de dévouement. Personnel des fonctionnaires 
administratifs, jjisies électorales et du jury. Ëlection des députés. Elections départe- 
mentales et communales. Haute police et affaires réservées. Commissafres de police. 
Passe-ports à l'intérieur et à Tétranger. Réfugiés politiques Voyageurs indigents. 
Surveillance des forçats libérés. Poste aux chevaux, poste aux lettres. Médecins » 
officiers de santé, pharmaciens, herboristes et Sages-iemmes. Jurys de médecine^ 
Mobilier de la préfecture. Frais d'illumination. 

M. Dticros, chargé spécialement du service des enfants trouvés et abandonnés. 

Ï)£UXIÂM2 BuHEAU. — A dminlètratioTi départementale et 

Travaux publics. . 

M. Poti^y , chef. 

^cnU ei chaussées. Routes royales et départementales. Canal de Bourgogne. Canal 
du Nivernais, navigation. Grande voirit. Moulins et usines. Ruisseaux. Cours 
d'eau. Mines et carrières. Dessèchement de marais. Police du roulage. Messageries et 
Toitures publiques. Bacs et bateaux. 

Domaines. Propriétés de TËtat. Domaines engagés. Lits de rivières navigables et 
flottables. AUuvions. Successions vacantes. Emigrés. Amendes, etc. 

ConUniieùx. 

Saux et forais. Administration des hoîs de l'Etat , des bois communaux et d*établis«- 
éements publics. Gardes forestiers. Pêche fluviale. Amodiation de la chasse. 

Admimsiration dépariemeniaie. Budgets départementaux. Travaux et dépenses 
départementales. Propriétés. Edifices. Tribunaux civils. Tribunaux de commerce. 
Prisons et maisons de dépôt. Casernement de la gendarmerie. Hôpital général des 
aliénés. Hospices de Paris. Chemins de grande communication vicinale. Edifices 
diocésains. Haras. Agriculture. Mercuriales. Subsistances. Commerce H manufac- 
tures. Foires et marchés. Etablissements insalubres. Ecoles .vétérinaires. Ecoles 
spéciales d'arts et métiers. Vaccine. Rentes sur l'Etat. Tables décennales de l'état 
civil. Bourses royales et départementales. Epidémies. Epizooties. Pépinières départe- 
mentales. Plantations et semis. Eaux minérales. Tourbes et tourbières. 

Troisième BuRSAUè — Administration communale et Instruc^ 

tion publique. 

M.Reboui, chef. 

Administration des biens des communes , des hospices et des bureaux de bienfai- 
sance. Acquisitions , aliénations et échanges. Constructions , réparations et entretien 
-des bâtiments. Affouage. Gardes champêtres. Chapelles et annexes; Cimetières et 
inhumations. Dons et legs. Biblio:hèques des villes. Location fies halles et de la 
perception des droits de péage, mesurage et jaugeage. Répartition des amendes de 
police correctionnelle et municipale. Lits militaires. Pavés des rues. Plans d'aligne- 
ment des villes. Bourses communales. Fabriques des églises. Droits perçus au profit 
des pauvres. Congrégations hospitalières et enseignaills. Formation des registres de 
l'état civil. Budgets et comptes des communes , hospices et bureaux de bienfaisance. 
Impositions extraordinaires locales. Nominations des receveurs municipaux non 
percepteurs, et des receveurs d'établissements de bienfaisance. 

Instruction publique iCoUéges communaux. Ecoles primaires normales, supérieures 
et élémentaires. Comités d'instruction orimaire. Fixation, assiette et recouvrement 
du traitement des instituteurs. Comptanilité du ministère de l'instruction publique. 

Quatrième Bureau. — Contributions et Finances. 

N. 

M. Lehrei, chef. 
Contributions directes et indirectes. Cadastre. Octrois. Dette publique. Secours 
pourgr4le, inondations, incendies. Chemins vicinaux, autircs que ceux dcgçande 



82 

eommunScation. Preitatîons en natqre. GontraTentiont de* petite Toîrie. Police 
muDicipale et rurale. Usurpations de biens communaux. Contentieux des hiens 
communaux usurpas, et des chemins vicinaux, autres que ceux de grande com- 
munication. 

Nomination des percepteurs et agents des finances. 

Port d'armes de chasse. Mouvement annuel de la population. Recensement 
quinquennal. Poids et mesures. Caisse des incendies. Comptabilit45 des finances. 

CiNQUiÊBiE Bureau. — Affaires militaires, Gardes nationales 

et Comptabilité générale. 

M. P«rattli,chëf. 
Recrutement. Engagements volontaires. Dëserteurs, police des jeunes soldats 
Convois militaires. Etat cWil et militaire. Ecole polytechnique. Ecoles militaires et 
navales. Pensionnaires de TEtat, marine. Notaires certificateurs et certificats de vie 
Gardes nationales, leur organisation et leur comptabilité. Colons. Frais de iustice 
Liste civile. Primes pour destruction des loups. Comptabilité des ministres dé 
1 intérieur, des cultes et de la )ustice. Comptabilité du ministre du commerce et des 
travaux publics. 



M. Quanfin, archiviste. 



Archives. 



LISTE DES MEMBRES DÛ CONSEIL GENERAL PAR CANTONS. 



' Auxerre (est) MM. ^oiherai'Gateoing. 
Auxerre (ouest) GaiUns, 
Chablis— Ligny , PauHaini, 
Coulange-la-Vineuse , Mauget. ^ 
Coulange-sur-Yonne , Cruugenoi, 
Courson , Dejusl-Veserin, 
Sl.-Florentin—Seignelay, ^ernorrf-îT-^rfny. 
St.-Sauveur, le bo° ChailUmdes Barret^ 

G 0. de Tordre du Lion de Bavière. 
Toucy , le baron de PerthuU. -îjjj 
Vermenton , Guyoi deMonioux, 
Avallon , Richard. 
Guillon— risle, le comlede ChasteHux,^ 

G. C. de l'ordre de Saint-Georges des 

Deux-Siciles. ' 

Quarré, Garnier* 
Vézelay , Veiaioge, 



Aillant, boi? CoHiheauM de ChamfnfaUim,^ 
Bléneau — Charny , Rounei. 
Brienon— <:erisiers, Verroiiot, 
Joigny, Thibattli, 

St.-Fargeau , Lacour*Epoigng, , 
St.-Julien , Genig. 

y^^-le-^i,lehon Basseide ChdUaubourg.^ 
Chéroy , Bardai, 

Pont-sur-Yonne— Sergines , Foacier. 
Sens (sud; VuUrg. ^ 
Sens (nord) Beiiaigue. 
Vve-r Archevêque , PUlrtnm, 
Ancy-Ie-Franc , marquis de Lomvois. G. # 
Cruzy— Flogny , manjuis de Taniag. ^ 
Noyers , Jacques PaiotU, 
Tonnerre , Hétif, 



ARRONDISSEMENTS. 



AuxfeRRE. Population totale : 112^09. 

AvXLLOB. Population totale : 46,149. _ M. Hottflt. Sou^Pr«et. Pasqutau, secret. 
J0.CHT. Population fçtale : 9o,553. _ M. Lesirc, * Sous-Prëfet. PeUt . .ecréuire, 
W Population totale : 60,98a. _ M. Darcy , Sous-Préfet. Desbuissom, id. 
To»>«u,i=. Population totale : 45,390. _ M, Joliyot, « Sous-Préfet. Desnysiéh, id. 



mi 83%m 

Conteils d'arrondistementê, noirére de communes et d'électears 
par cantons et par catégories. 



Auierre (oueil) 

Auierre (est) 

Chabli* 

C ouUnge -I B-V m ente 

C oui a □ ge-»nr-To nne 

CojrfloQ 

iint-Florontin 

iiat-Saii7cur 
SeigneUr 
Toucj 
Venueototi 
AralloD 



R aven eau -Seritien jjj! 
De GisUio-Hocbc» 



Gui lion 
Llïle 



Qaarrë-lel-Tombel -J , 



Vézelaj 

AillBDt 

Blénean 
Bries ou 






Joigoy 
Saint-FargBBU 
St.-JuliCD-du-5>all 
Vi lien eiiTe-l«-Ri>i 

PoDt-suF'YonDe 
Seii) (nord) 
Seni (ïod) 

V illeo eavc'!' ArdiGT. 
Aucj-l«>FraDe 

Flogoy 
Noyeri 



Paultra-LaTernjc . 

Delrance 

LacLin 

Nioré 
/ Mocquot 
\ Febfre-Andocbe $ 

tDaroust j{i 

Tripier ^ 

, Cfaâteiin 
Lefebyre de Naillr 
IVildé ' 

Barat 
ChenoD 

Fera et dei Craotinj 
Salmon 
EscIaVT 
Lallier 

Bouifoio-Duga) 
Baurgoin 
Baron Dumesnil 

i Lecomta 
'Bertrand 
JGuichard 



iTh^oard 

IMoreau 

I Goubaolt 

cAudibert 4fi 

1 Dauphin 

(Roi 

iGaillardM 

jDarlej; 

tCourtoii 

IFbilippol 

jJacquillat-Desprfau 

^RabtD-Raver 



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•aM 84 MF 

Communes, Population^ Maires, Adjoints, Cantons^ Nombre aes Conseillers 

communales 



NOMS 



DES COMMUITES. 



lilAIRSS. 



ADJOINTS. 



GANTONS 



BUREAUX 

DE J^OSTE. 



Arrondissement 



Accolay 

Âigcemont 

Andryes 

Appoigny 

Arcy-sur-Cure 

Augy 

Auxerre 

Avrolle» 

Bazarnes 

Beaumont 

Beauvoir 

Beine 

Bessy 

Bleigny-le-Garreau 

Bois-d'Arcy 

Bouilly 

Chablis 

Champs 

Charbuy 

Charentenay 

Chastcnay 

Chemilly, prèsSeîgn. 

Chemilly-8-Serein 

Cieny 

Chéu 

Chevannes 

Chichée - 

Chichy 

Chitry 

Coulange-la-Vin. 

Coulangeron 

Goul.- sur- Yonne 

Coiirgy 

Courson 

Ctain 

Cravant 

Dfees 

Dracy 

Druyes 

Egleny 

Ëscamps 

Ëscolives 

Ëssert 

Etais 

Festigny 



Monin 

CoursauU 

Lapert 

Colleret 

Huot 

Saunier 

Rayeneau ;$ 

Jossot 

Grand) ean 

Bouquin 

Berault 

Paulvé 

Louvrîer 

Truehy 

Poulin 

Lëtang 

Poulain 

Binoche 

Jouard 

Godart 

Sonnet 

Ferra nd 

Martin 

Rativeau 

Quignard 

N 

Picq 

Gouvinet 

Raoul 

Ledoux 

Bouillie 

PoulinrPresle 

Droin - 

Regnauldin 

Boisante 

Foulley 

Sonnet 

La vit deClauselîJtr 

Corrd. 

Joly 

Gibert 

Lamouroux 

BourlillatBartel 

Gougenot 

Brisedou 



MuteUe. 

Heurley 

Surugues 

Jouard 

Robin 

Lhéritier 
^Piélresson 
iHëreau 

Rozé 

N 

Hault 

Chantemille 

Cartault 

Grégoire 

Masse 

TiUen 

Parrigot 
<Mignard 
yrherriat 

Blandet 

Fredouille 

Droin 

Breuille 

Mathieu 

Vilain 

Mirey 

Besson 

Thevenot 

Marceau 

Cappé 

Petit 

Dupont 

Bilaudet 

Charlgrin 

Loisy 

Huchard 

MarquetrBourb* 

Gagneau 

Berry 

Delamour 

Dhumei 

Bercier 

Thevenot 

Briffaut 

Bourdillat Jos. 

Bertrand 

Beaufumé 



Vermcntcn 

Chablis 

Coul.-s.-Y. 

Auxerre 
^Vermenton 
^Auxerre . 

l Auxerre 

Auxerre 

Vermenton 

Seignelay 

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Chablis 

Vermenton 

Ligny 

Vermenton 

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Chablis 

Auxerre 
Auxerre 
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Chablis 
Seignelay 
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Chablis 
Seignelay 
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Chablis 
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Courson 
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Vermenton 

Chablis 

Coul.-8.-Y. 

Bas^ou 

Arcy-sur-G 

Auxerre 

Zd. 

S. "Florent. 

Vermenton 

Seignelay 

Toucy 

Chablis 

Arcy 

Ligny 

Arcy 

S. -Florent. 

Chablis 

Saint-Bris 

Auxerre * 

Courson 

Courson 

Seignelay 

Chablis 

Brienon 

S. -Florent. 

Auxerre 

Chablis 

Brienon 

Saint-Bris 

Coul.-la-V. 

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Coul.-s-Y. 
Chablis 
Auxerre 
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Vermenton 
Toucy 
Toucy 
Coul.-s.Y. 
Toucy 
Coul.-la-V. 

Id. 
Vermenton 
Coul -s- Y. 
Coul.-la-V. 



85 



municipaux, Bureaux de poste j Recettes et Dépenses, Rei^enus et impositions 
pour i836. 



sBsa 



DISTANCES 

des chefs-lieux de 



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9 

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Population 



d'Auxerre. 

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191 

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346 

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750 
8S5 
867 
431 
707 
815 
451 
149 
430 

9456 

565 

1346 
359 
858 
. 455 
998 
815 
661 

1458 

734 

94 

708 

1869 
4S8 

1169 
703 

1595 
889 

1935 

1495 
716 
880 
516 

1075 
499 
906 

1598 
: 969 



I CENTIMES : 

additionnels 



REYSKUf 



ordinair. 



cuppléœ 



SUBVBKTIÇ» 

départf>m. 
pttur les 
Â&petiieg 
des écolea 
primaires 



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TOTAL 

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911 

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1 

9 

189 

96 

88 

98 



8 

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11 


8 

7 



9344 

11 

884 

1560 

» 

48 

850 

68 

733 

14 

1876 

4 

111 

9T1 

8 

4861 

88 

8178 

sô 

739 

1«3 

10 

9078 

15 

10 

15 

490 

8648 

7 



814 

69 

9do 

670 
358 
105 

8619 

488 

967 
140 
154 
968 
147 
94 
87 
191 

|I89 

188 

877 
990 
109 
166 
179 
998 
161 
488 
890 

41 
196 
848 
119 
975 
168 
441 
158 
476 
486 
8 58 
887 
159 
817 
178 

85 
844 

59 



498 

81 

» 

796 

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998 
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» 
» 

5.9 
» 

71 

» 
198 



1448 

966 
4454 

-3056 

1968 

898 

109080 

1850 
1778 
943 
799}| 
981 
1937 
799 
^88 
7T9 

8983 

788 

1408 

1780 

869 

719 

888 

i«88 

*044 

fl44 

1766 

998 

749 

1708 

488 

4636 

860 

8616 

7&6 

&ei8 

&73 
898 

9405 
789 
94 4 
899 
697 

3998 
891 

6 



19 86 

899 
8468 
1999 
9310 

818 

85188 

1918 
9049 
763 
619 
917 
1986 
749 
888 
660 

4534 

711 

1075 

1607 
851 
«19 
888 
999 
986 

1160 

1061 
S98 
896 

1457 
444 

8797 
798 

7118 
866 

S445 
988 
754' 

9718 
681 
868 
740 
6S6 

1668 
454 



86 



ss;: 



NOMS 



DES GOHarUMES. 



MAIRES. 



ADJOINTS. 



CANTONS 



BUREAUX 

DE POSTE 



Fontcnailles 
Fontenaypr. Chablis 
FÔiitenay-sous-Four. 

Fontenoy 
Fouronnes 

Fyé 
Gennigny 

GuTCT ^ 
Gy-rÈvêque 

Haulerivc ' 

Hëry 

Irancy 

JaUlgps 

Jussy 

La Chapclle-Vaup. 

Lain ^ 

Lainsecq 

Lalande 

Leugtiy 

Levis ^ 

Lichères, près Aigr. 

LignorcUe» 

Ligny 

Lindry 

Lucy- sur- Cure 

LucY-8ur-Yon:ne 

Mailly-la-Ville 

Mailly-le-Château 

I Maligny 
Mëré 
Merry-Scc 
Merry-Mir- Yonne 

Migé 

MiUy 

Molesmes 

Monéteau 

Montigny 

Mont*oaint-Sulpice 

Môuffy 

Moulins 

Moutiers ^ 

Ormoy 

OUaine 

Parly 

Ferreuse • 

Perrigny 

Poinchy 

Pontigny. 

'Pourrain 

Prégilbert 
. Prëhy 
M Quenne 



Richard 


Beitheau 


Fêvre 


N 


Gautrot 


Courroux 


Belacq 


Meunier 


Vèrrain 


Boudin 


Lasnier 


Tanière 


Desquest 
Duché 


Gérand 


Caillât 


Guiard 


Bertheau 


Rousseau 


Guillot 


ChatKfy *fi* ' 


Sayinel 


Moret-Sonié 


Pierre 


Bard 


Cordier 


Vigreux 


Rigoutat 


Lecullier 


PhilippQH 


Gagnât 


Giraut 


Morin 


Miniers 


MiUot 


Gallon pierre 


Lechin 


Garcy 


Fron 


Roblin 


Gounot 


Riton 


Tremblay 


Tuillé 


Baudoin 


Blonde 


Joly 


Rollin 


Ducrot 


Grégoire 


Bossu 


Perreau 


GuiotdeMontoux 


Boudin 


Badin*d*Hurtebize 


Boudin 


Deylllaine 


Roy 


Léger 


Landre 


Boullié • 


Richard 


Boudin 


Carré 


Manigot 


Trousseau 


Pauperl 
Boullié 


Foulley 


Viçhard 


Guinier 


Potherat 


Tonnelier 


Polherat 


Bernard 


Mouturat 


Vaury 


Marmagne 


Guimbert 


Koblin 


Billaud 


Grossier, 


Sourdillat 


Thollard 


Leguillon 


Angilbcrt. 


Dejtist 


Bordérieux 


Marlot 


Morisset 


Vinot 


Bertrand 


Lhermitte 


Dauvissat 


Crochot 


Couturat 


La voilée 


Petit 


Guilly 


Roger 


Deffaix 


Leclerc 


GiUand 


* Petitiéan 



Gourson 

Chablis 

OouL-s-Y. 

S. -Sauveur 

Courson 

Chablis 

S.-Florent. 

Seignelay 

Coui.-la-V. 

Seignelay 




Goul.-la^ 

S.-Florent. 

Coul.-la-V. 

Ligny - 

Courson 

S -Sauveur 

TouCy 

Toucy 

Toucy 

Chablis ' 

Ligny 

Ligny 

Toucy 

Vernienton 

Coul-s.-Y. 

Vermenton 

Coul.-s.-Y. 

Ligny 

Ligny 

Courson 

Coul.-s-Y. 

Coul.-la-V. 

Chablis 

Courson 

Auxerre 

Ligny 

Seignelay 

Courson 

Toucy 

S.'Sauveur 

Seignelay 

Courson 

Toucy , 

S. -Sauveur 

Auxerre 

Chablis 

Ligny 

Toucy 

Vernienton 

Chablis 

Auxerre 



Courson 

Chablis 

Courson 

Toucy 

Courson 

Chablis 

S.-Florent. 

Auxerre 

CouL-la-V 

Seignelay 

Seignelay 

Saint-Bris 

S.-Florent. 

Coul.-la-V 

Ligny 

Gourson ■ 

S. -Sauveur 

Toucy 

Toucy 

Toucy 

Chablis I 

Ligny 

Ligny 

Auxerre 

Vermenton i 

Coul.-s.-Y. 

Arcy-s.-C. 

Coyl.-s.-Y. 

Ligny 

Ligny 

Courson 

Coul.-s.-Y. 

Coul.-la-V 

Chablis 

Conrson 

Auxerre 

Ligny 

Brienon 

Courson 

Toucy 

S. -Sauveur 

Brienon 

Courson 

Toucy 

S.- Sauveur 

Auxerre 

Chablis 

Ligny 

Toucy 

Vermenton 

Chablis 
Saint -Bris 



87 



DISTANCES 

des ckefs 'lieux de 



e 



A a 



•a 



Population 



BETEMim 



myr. k. 
3 








1 




1 





































































































I 






myr. k. 
S 9 



6 
5 





























1 





1 





9 
5 
S 

s 

6 
8 

6 
8 

5 
S 

7 
9 
6 

4 
S 
5 

1 



S 
A 

A 
l 
S 
9 


K-: 

1 A 



S 
i 
1 
S 

4 

8 

S 

S 

S 

1 

S 

1 

9 

S 

8 

9 

S 

S 

1 

S 

1 
1 

9 
« 
f 
S 
1 

a 

4 

V 

8 
I 






7 





5 

il 

8 

5 

7 

1 

S 

« 

S 

7 
7 



6 

8 

1 

6 

6 

A 

6 

S 



9 

S 

9 



i 



1 9 
4 5 



I 8 
7 




1 
9 
t 
9 
1 
Q 



4 
6 

5 
S 

7 



CENTIMES 

additionnels 



ordinair. supplém 



SUBTENTIOM 

départem. 

poar les 

dépenaes 

des éculea 

privuir«a ' 



TOTAL 






SOS 


615 


45 


140 


» 


997 


8 


69 


596 


158 


930 


1964 


115 


57 


}• 


780 


10 


954 


(04 


89 


501 


1515 


159 


150 


» 


169 


79 


96 


448 


88 


648 


455 


594 


168 


» 


961 


870 


999 


990 


» 


«74 


990 


186 


.490 


» 


S46 


10 


196 


817 


86 


1456 


1580 


87 5 


999 


» 


1059 


900 


400 


999 


» 


555 


464 


' 950 


800 
485 


» 


476 


15 


159 


» 


.957 


13 


106 


848 


85 


840 


98 


157 


557 


» 


1057 


1469 


995 


» 


» 


5^71 


4 


148 


317 


88 


664 


1569 


987 


9 50 


» 


557 


» 


169 


48 6 


115 


419 


1948 


155 


» 


» 


919 


165 


195 


465 


49 


1506 


«11 


617 


800 


» 


1155 


16 


979 


686 


» 


595 


481 


87 


900 


» 


599 


1411 


118 


» 


» 


869 


4596 


947 


607 


» 


967 


19 


514 


648 


» 


1517 


198 


479 


» 


» 


407 


171 


195 


488 


48 


484 


10 


160 


891 


Î8 


857 


185 


908 


804 


» 

• 


1066 


485 


568 


» 


» 


947 


69 


158 


487 


114 


555 


4 


110 


340 


179 


680 


60 


900 


8 98 


58 


664 


508 


185 


756 


» 


1478 


9955 


43 9 


» 


V 


975 


4. 


88 


99 


851 


558 


57 


154 


351 


» 


875 


55 


545 


-604 


95 


690 


607 


964 


585 


» 


USO 


916 


38 7 


400 


» 


1990 


73 


304 


780 


» 


510 


61 


89 


844 


156 


!f48 


154 


910 


809 


» 


594 


7 


141 


598 


119 


796 


811 


866 


757 


» 


1597 


»0 


400 


Sst 


)ï 


558 


8 


190 


971 


7.-; 


997 


40» 


8t 


C09 


* 


447 


i* 


95 


KIO 


1 9U0 



798 


800 


651 


845 


1434 


1933 


997 


888 


1817 


1063 


705 


719 


99 1 


1006 


1459 


1351 


1596 


905 


859 


509 


9447 


9056 


1599 


1496 


1194 


989 


695 


553 


749 


489 


509 


1984 


1694 


805 


551 


556 


9106 


1890 


768 


744 


9080 


910S 


800 


671' 


9998 


9754 


974 


941 


768 


641 


l580 


1S89 


580 


9975 


974 


915 


677 


6S9 


769 


684 


668 


859 


896 


816 


855 


969 


748 


719 


655 


594 


1140 


1018 


1499 


1140 


9685 


9066 


559 


990 


569 


«04 


1075 


1061 


1456 


1495 


1003 


1919 


1154 


1038 


843 


884 


575 


1«17 


789 


7S4 


«314 


104N 


1954 


1011 


474 


4un 


1093 


G9« 


819 


5S8 






88 



NOUS 



DES COMMUNES^ 



HAIBES. 



ADJOINTS. 



CANTONS 



BtJEEAUX 

VE POSTK 



I 



Rebourceaux 
Rouvray 
Sacy 

Sainpuits 
Sainte-Colombe 
Sainle-Pallaye 
Saint-Bris 
St.-Cyr-les-Colons 
Saint-Florentin 
Saint-Georges 
Saints 

Saint Sauveur 
Seignelay 
3ementron 
Sery 
Sougères 
Taingy 
Thury 
.Toucy 
Treigny 

Trucy- sur-Yonne 
Val-de-Mercy 
Vallan . 
Varennes 
Vaux 
Venouse 
Venoy 
Vergigny 
Vermenton 
Villefargeau 
I Villencuve-St^-Salve 

Villy 

Vincelles 

Vincdottes 



Leclerc 


Gharloix 


Perrignon 


Vlalaquin 


Berault Ed. aine 


Berauit-Nolin 


QuiaauU 


Barjot 


Gonneau 


Paillard 


Poirier 


Petit 


Gueneau 


Hadery ^ 


Petit 


Griffe 


GuioUot 


Mourëe 


Fesquet 


Bertrand 


Patin ot 


Galloa 


Barrey 


N. 


Defranee 


Gretté 


Charlois 


BouiUië 


Thienot 


Garret 


Merlot 


Bertrand 


Deserin 


Bruand 


Rouger 


Guillier 


Barrey 


Duranthon 


Tercy 


Frottier 


Dufour ' 


Liard 


Houdë 


Joly 


Regnauldin' 


Butte 


Rossignol 


Berthier 


Briffaut 


Gourtel 


Grochot 


LabeUe 


Baudoin 


Droin 


Filey 


Ghevreau 


Mignot 


Soliveau 


Mouton 


Cambusat 


Masse 


Bimbert 


Mignard 


Jolly 


Perrier 


Delingette 


Hadery 


Blandet 



S. -Florent.} 
Ligny 
Vermenton 
S. -Sauveur 
S. -Sauveur 
Vernrienlon 
Aiixerre 
Ghablis 
S. -Florent. 
Auxerre 
S. -Sauveur 
S -Sauveur 
Seignelay 
Gourson 
Vermenton 
S.-Sauveur 
Goursjn 
S. -Sauveur 
Toucy 
S. -Sauveur 
Goul-s -Y. 
j Goul,-la-V 
Auxerre 
Ligny 
Auxerre 
Ligny 
Auxerre 
Auxerre 
Vermenton 
Auxerre 
Ligny 
Ligny 
Goul.-la-V 



S.-Florent. 
Ligny 

Vermenton 
Glamecy 
S.-Sauveur 
Vermenton 
Saint-Bris 
Ghaèlis 
S -Florent, 
^xerre 
S.-Sauveur 
S.-Sâuveur 
Seignelay 
Gourson 
Arcy 

St. Sauv/Bur 
Gourson 
St -Sauveur 
.Toucy 
S -Sauveur 
Vermenton 
Goul.-la-V. 
Auxerre 
Ligny 
Auxerre 
Ligny 
Auxerre 
S. -Florent. 
Vermenton 
Auxerre 
Ligny 
Ligny 
GouL-la-V 
Saint-Bris 



Àrrondîssemenl 



^ngely 

Annay-la-*-otc 

Annéot 

Annoux 

Anstrude 

Asnières 

Asquina 

Atnie 

Avallon 

Beauvilliérs 
Blacy 
* Blannay 



Fiffoux 
Gariel 
Guillier 
Oavout ^ 
D'An5trude>jii 
Gambuzat 
Lai rot 
Paris 

Febvre Andoche 

Michel 

Tardy 

Gauthier 



Rappeneati 

Seureau . 

Dondenne 

Plain 

Soupey 

Detfiire 

Defert 

Dondenne 

Thibault 

Bidault 

Lëger 

Seugnot 

Colas 



Isle-s-le-S 

Avallon 

Avallon 

Isle-s-le-S. 

Guillon 

Vëzelay 

Ve'zelay 

Isle-s-le-S. 

> Avallon 

Quarrë 
Isle-s-le-S. 
Vëzelay . 



Avallon 
Avallon 

È vallon 
ucy-le-B. 
Semur 
Vëzelay 
Vëzelay 
Avallon 

Avallon 

Id. 
Id. 
Id. 



4N S9Mi& 



DISTANCES 

des chefs-lieux de 



■o 



8 

f 


arrondis- 
•emenU. 


myr.k. 


myr.k. 


8 


9 4 


8 


i 1 


7 


9 9 


i 8 


% 5 


7 


4 t 


7 


9 S 


9 


9 


1 


1 5 





5 1 


4 


4 


S 


S S 





* 





1 s 


1 i 


> e 


8 


9 6 


1 4 


s 6 


7 


i 8 


9 


3 B 





1 5 


9 


* S 


1 5 


•9 S 


4 


i 6 


6 


6 


S 


9 S 


6 


e 

1 7 


7 


6- 


6 


Ô 4 


9 7 





9 S 


6 


6 


1 1 


1 1 


4 


1 9 


4 


1 4 


S 


1 4 



Touux . 
d'ivallon. • 



Populatloii 



s 

6 

4 
8 



i 1 

9 




Q 



5 





8 

4 

7 



BEY1SMUS 



CENTIVES 

additionnels 



ordinair. 



•upplém 



SITBVINTIOK 

déparlem. 
pour les 

des écolet 
primaire*. 



TOTAL 



* S 

o Pi» 

S: « 

M M 

(A en 



S78 

845 

847 

847 

687 

968 

1960 

870 

9977 

670 

1390 

1459 

1S8S 

476 

985 

1918 

979 

999 

9798 

9984 

407 

505 

695 

ai8 

8S8 
97S 

1179 
559 

9796 
407 
954 
908 
794 
9S4 



119,109 



S69 
78 
9048 
15 
15 
69 
815 
59 
5055 
65 
945 
1486 
1445 
8 
4 
176 
508 
596 
815 5 
97 
88S 
v8 
4 
100 
15 
S08 
9 
9869 
9406 
895 
8 
104 
168 
410 



194680 



107 
147 

997 
951 
189 

„ 88 
784 
979 
896 
190 
866 
556 
655 
147 
56 
958 
806 
511 
815 
598 
115 
905 
195 
181 
109 
150 
805 
189 

198s5 
959 
115 
195 
957 
151 



951 
650 

3> 

675 
496 
571 
1597 
849 
3» 

855 

941 

600 
475 

904 
618 
896 
850 

B 

611 

» 

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600 



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NOMS 



DES COMMUNES. 



HAIIŒS. 



ADJOINTS. 



CANTONS 



BpREAUX 

DE POSTE 



Brosses 

Bussières ' 

Chamoux 

Châtel-Gensoir 

Gliâtelux 

Cisery 

Civry 

Goutarnoux 

Giissyles -Forges 



Moreau 
Garnier 
Gambuzat 
Golteau 
Minier 
Soisson « 
Hitier 
Petit 

Quatrevaux 
I Boulmicr^ 



issangis 
Domm'ecy-sur-Gure 1 Se?gent 
Dommecy-8-le-Vault Denesvre 
Etaule 

Fontenay, près Véz. 
Girolles . 



Givry 
GuilJoR 
Island 
Joux 
Lcrault 
Li chères 
Llsle 

Lucy-le-Boîs 
Magny 
Marmeaux 
Massangis 
Menades 
Mootillot 
Montréal 
Pierre-Peclhuîs 
Pizy 

Pontanbert 
Précy-le-Sec 
Provency 

Q iiar rë-les-Tombes 
Saint- André 
Satnt-Branchë 
.Sainte-Golombe 
Sainte-Magnance 
St*Gerfnai n-des-Ch- 
\ Saint-Lëger 
Sainl-Moré 
Saint-Père 
Santigny 

Sauvigny-le-Beuréal 
Sauvigny-le-Bois 
SavignyenTetre-pl 
Sceaux 
Scrmizelles 
Talcy 
l Tharoiseau 
Xharot 



Guillier 
Mercier 

Despense-Pbmbl. 
Moiron 
Forestier 
Dorneau 
Gompagnot 
Baudot 
Berthaud 
Thatey 
IThëry 
Noirot 
Hiverl 
Barbier 
Droin 
Delenferna 
Délava uU 
Monnet 
Gpureau 
Baudot 

Bameau Jean-Fr. 
Talineau 
Ghatelain 
Tourreau-Gaen. 
Santigny 
Marcy * 
Picard 
Barbier 
Tripier 
Lefebvre' 
Sery 
Gosseret 
Larue 

Bourrey-Mcrlot 
Hivert 
GUvin 
Liérin 
Prévost . 
GuUin 
I Scurcaii 



Berthoux 


Vézelay 


Duché 


Quarré 


Berthiaux 


Vézelay 


Sœure 


Vézelay 


Augneux 


Quarré 


Nieiitin 


Guillon 


Farcy 


Llsle 


Lacour 


i<L 


Leclerc 


Guillon 


Benoit 


Llsle 


Gaufroy 


Vézelay 


Guignot 


Avallon 


Minard 


Avallon 


François 


Vézelay 


Ghopard 


Avallon 


Febvre 


Vézelay 


Guré 


Guillon 


Gros 


Avallon 


Boullotte 


Llsle 


Damgauthier 
Geoffroy 


Avallon 


Vézelay 


Rélif 


Llsle 


Ghauvelot 


Avallon 


Régnier 


Avallon 


Garnier 


Guillon 


Laurent 


Llsle 


Fillion 


Avallon 


Golas 


Vézelay 


Laureau 


Guillon 


Droin 


Vézelay 


N. 


Guillon 


Perrot 


Avallon 


Rameau Jean 


Llsle 


Piffoux 


Llsle 


Bizouard 


Quarré 


D'Arcy 


Guillon 


Robin 


Quarré 


• Boursier 


Llsle 


Valtat 


Quarré 


Oizien 


Quarré 


Lazardeux 


Quarré 


Fravelle' 


Vézelay 


Bollot 


Vézelay 


Thoret 


Guillon 


Moreau 


Guillon 


Jarry 


Avallon 


Serrurier 


Guillon 


Rouard 


Guillon 


Gaulon 


Avallon 


Jacob 


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Gerbeau 


Vézelay 


Léger 


Avallon 



Vézelay 

Rouvray 

Vé^play 

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Avallon 

Avallon 

Lucy-le-B. 

Lucy-le-B. 

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Vézelay 
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Vézelay 
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Avallon 
Arcy 

Lucy-le-B. 
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1890 


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71 


919 


349 


338 



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NOMS 



DES COMMUNES. 



Thiiy 

Trëvilly 

Vassy 

Vëzclay 
Vignes • 
Voutenay 



MAIRES. 



Champenois 

Santigny 

Canat-Viart 

Gui Hier. 

Parisot 

Bourgeois 



ADJOINTS. 



■ wt 



CANTOîîS 



Boivin 

Gauthier 

Canat-R,averat 

BrisBon 

Naudot 

Fournillon 



Guillon 
Guillon 
Guillon 
Ve'zelay 
Guillon 
Vézeiay 



BU&SAUX 

DB POSTE 



ATdllon 

ATallon 

Semur 

Vëielay 

Semur 

Arcy 



Arrondissement 






Aillant 

Arces 

Armeau 

Bassou 

Belle-Gliaume 

Bëon 

Bléncau 

Bligny-en-Othe 

Bœurs 

Bonnard 

Branches 

Brlenon 

Brion 
Bussy-en-Othe 

aBussy-le-Repos 
Ce'rilly 
Cerisiers 
Cézy 
Chailley 
Chambeugle 
Champcevrais . 
Champignelles 
Champlay 
Champlost 
Champyallon. 
Chamvres 
Charmoy 
Charny 
Chassy 
Chaumot 
Chêne- ArnouU 
Chevillon 
Cliichery 
Coulours 
Cadot 
Dicy 
DiUo 
Dixmont 

Epineau-les^VoveSj 
Esnon 
j Fleury 



Machavoine 

Largeot 

Méreau 

Delahaye 

Dubois 

Ragon-Desessarts 

Tenain 

Chevance 

Giraud 

Genévrier 

Burat 

Verrollot 

Legros 

Grandvilliers 

Bpullard 

Adam 

Salmon 

Leyert 

Badié 

Rosse 

Deloyaque 

Pelegrin 

Courtois 

âompdrat 

Leriche 

Bresson 

Cormier 

Roussel 

Précy 

Pesloux 

Proutë 

Ribière 

Capet 

Viot 

Valette 

Guimbault . 

Coussé 

Halu 

Martin 

Naut 

Jattier 



Desmoithiers 
Bernard 
Simonnet 
Huot 
Lenfant 
Bourderou ' 
Lavollë^ 
Pasquelin 
Toutey 
Heuchot 
Frëchot 
5Denis-Lëpine 
<Granvilliers 
Huré 
Jean non - 
Pathier 
Lorne 
Vaudoux 
Fillot 
Michaux 

Baratin 
Delaboire 
Jeanniot 
Haltier 

Desquerrois 

Serre 

Fronicntot 

Bruneau 

Crëthé 

Renon 

Piat 

Lasalle 

Palleau 

Bouquin 

Collot 

Vincent 

Dumand 

Poisson 

Prévost 

Cloche 

SoufQot 

Benoit 



} 



Aillant 

Cerisiers 

W.-le-Roi 

Joigny 

Brienon 

Joigny 

Bléneau 

Brienon 

Cerisiers 

Joigny 

Aillant * 



Brienon 

Joigny 
Brienon ■ 
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Cerisiers 

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Brienon 
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Joigny 

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Charny 
Aillant 
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Cerisiers 

S.-Julien 

Charny 

Cerisiers 

W.-le-Roi 

Joigny 

Brienon 

Aillant 



AjUant 
Cerisiers 
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Bassou 
Briento 
Joigny . 
Blëneau 
Brienon 
Cerisiers 
Bassou 
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idem 
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W.-le-Roi 
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W.-le Roi 
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Brienon 
Bassou 



4N93MF 



DISTANCES 

des chefs-lieux de 






CBIfTIUES 

additionnels 


8DBTENTI0N 
départeni. 




S S 


1 

m 

S 

• 


J arrondis- 
\ sements 


• 


Population 


METKNVS 


ordinair. 


• 

supplëm 


pour les 

dépenses 

des écoles 

piimaires. 


TO^AL 


3 M 

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myr.k.' 


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6 

1876 

8961 

95 

9086 



1 119799 



16818 I 7755 | 1850 



de Joigtiy. 



89 



1009 
570 

1499 

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458 




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• 178 


800 
885 




1 


1 5 


1 1490 


49 


861 





8979 

9780 
889 
894 

8950 
751 

1199 
485 
797 
581 

1890 

17799 

8457 
6988 
869 
948 
8915 
1786 
4369 
189 
559 
914 
1916 
9M6 
509 
809 
881 
1776 
1891 
788 
818 
415 
1490 
756 
609 
850 
481 
' 1816 
655 
488 
1945 



4199 

9790 
869 
861 

9559 
682 

1813 
469 
681 
709 

1046 

15688 

8679 

4698 

751 

300 

8445 

1760 

4555 

641 

493 

871 

1908 

9876 

898 

898 

78 7 

1510 

1851 

686 

818 

899 

1088 

714 

, 604 

806 

867 

1168 

. 609 

1804 

1981 



94 



KOMS 



DES COMMCHTES. 



IfAIRES. 



ADJOINTS. 



CANTONS 



BUREA17X l 

DE POSTE 



Fontaines 
Fontenouilles 
Foumaudin 
Grand- Champ 
Guerchy 

Joigny 

Lacelle- Saint-Cyr 

Laduz 

La Fertë-Loupière 

La MotKe-aux-Auln. 

Lavau 

La Villotte 

Les Bordes 

Les Ormes 

Looze 

Louesrae 

Malicorne 

Marchais-Beton 

Mercy 

Merry-la-Vallée 

Méziiles 

Migennes 

Neuilly 

Paroy-en-Othe 

Paroy-sur-Tholon 

Ferreux 

Piffonds 

PoiUy 

Prëcy 

Prunoy 

Rogny 

Ronchères 
Rousson 

Sl-Aubin-Chât.-N. 

St-Aijbin-aur-Yonne 

Saint-Gidroine 

St-Deni*-6-0uanne 

Saint-Fargeau 

St-Julien-du-SauIt 

SuLoup-d'Ordon 

St- Martin -des* Ch. 

St-Marlin-d'Ordon 

St-Mar^in-sur-Ocre 

S-Martin-sur- uane 

St-Maurice- le- Vieil 

St-Maurice-Thiz. 

Saint-Pr'.Té^ 

St-Romain-le-Preux 

Senan 

Sépaux 

Sept-Fonds 



Fleury 

Rosse 

Sellier 

Berthet' 

Burat 

Thibault 

Matjuaire 

Houchot 

Brenjère 

Delafosse 

Guillon 

Ribière 

Paré> 

Ribière 

Ratireau 

Gautrot 

Rosse 

Quatresuls 

Ghalmeau 

Trottier 

Bourgoin 

Cloche 

Bonnerot 

Prëvost fils 
Vignot 

Chantereaux 

baron Dumefnil 

Martin Jean 

Frapin 

Mouchon 

Jaupitre 

Lechien 

Vaudoux 

Gravier 

Barat 

Chantemille 

Flë 

N 

Lebret 

c^e .deTrecesson 

Mëry 

Picault Antoine 

Petit 

Baratin 

Morisson 

Petit 

Mouillot 

Moreau 

Vincent 

Chaimbault 

Ducros 



S.-Fargeau 
Chamy 
Cerisiers 
Charny 
Aillant 



Benoît 

Ësclary 

Prestat 

Marchand 

Martin 

{périîuCourcelle^ l^'^f'l 
Renaut 
Thorigny 
Girardot 
Chambaut 
Desmoulins. 
SaTÎer 



Legros 

Gt^yot 

Droit 

DelacnoHr 

Poreau 

Boisseau 

Gras. 

Joubert 

LavoUëe 

Lefebvre 

Piat 

MiUot 

Thibault 

Franchis 

Baillot 

Martin Firzhîn 

Bichon 

Bernet 

Pouillot 

Billaut 

Collot 

Goût 

Vermillet 

Protat 

Villermé 

Masson 

Bourgoin . 

DelaUn 

Lesire 

Picault Cyrille 

Fiilioux 

Noyer 

Baron ' 

3ougault 

Godard 

Laurin 

Cholet 
I Gardembois 
I Couillaud 



S. -Julien 

Aillant 

Charny 

Jd. 
S.-Fargeau 
Aillant- 
W.-le-Roi 
AUlant 
Joigny 
Blcneau 
Charny 

Id. 
Brienon 
\illant 
S.-Fargeau 
Joigny 
Aillant 
Brienon . 
Joigny 
Charny 
W,-le-Roi 
Aillant 
S.-Julien 
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S.-Fargeau 
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Joigny 

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Charny 

S.'Far,geau 

S.-Julien 

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S.-Fargeau 

Id. 
Aillant 
Charny 
AiUant 

Id, 
Blëneau 
S.-Julien 
Aillant 
S.-Julien 
S.-Fargeiiu 



Toucy 
Charny 
Cerisiers 
Charny 
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Joigny 

idem 
Aillant 
Charny 
. idem 
S.-Fargeau 
Toucy 
W.-le-Roi 
AllUnt 
Laroche 
S*-Fârgeau 
Charny 
idem. - 
Brienon 
Aillant 
S.-Fargeau 
Laroche 
Bassou 
Britnon 
Joigny 
Charny 
W-lc-Roi 
Aillant 
Joigny 
Charny 
Chat— s-L« 
S. Fargeau 
W--le-Roi 
Aillant 
Villevallier 
Laroche 
Charny 
S.-Fargeau 
W.-le-Roi 

idem 
S -Fargeau 
W.-lc-Roi 
Aillant 
Charny' 
Aillant 
iidem 
Blëneau 
Joigny 
Hem 
. idem 
S— Fargeau. 



95 



DISTANCES 
' des chefs lieux de 



8 



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S 
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9 
S 
S 



8 
8 

9 
8 

4 
9 
8 

8 
8 


1 

9 


4 
8 
9 
1 
9 
8 
9 
3 
8 

8 
8 
7 
9 
9 
1 
7 





8 
8 
4 
9 



Population 


• 
RBTtNVS 


GKNTIIIES 

additionnels 
ordinair. supplëm 


SOBYtlTTION 
départem. 

pottr les TOTAL 
dépenses 

des écoles ' 
pr imaircs. 


> S 

M «B 


1140 


10 


811 


160 




491i 


487 


438 


14 


119 


61 


89 


983 


317 


889 


18 


70 


885 


180 


568 


876 


9S4 


988 


995 


196 




746 


760 


778 


16 


959 


386 




611 


481 


8494 


89418 


S078 






49493 


41736 


1986 


8 


871 


680 




1096 


1094 


840 


18 


119 


480 


190 


798 


638 


1599 


945 


845 


887 




977 


993 


96 


4 


81 


16 


909 


960 


959 


109# 


91 


813 


639 




1173 


1091 


968 


88 


180 


67 


• 


989 


185 


638 


18 


165 


831 


89 


750 


765 


801 


375 


94 


388 


• 


854 


814 


451 


4 


199 


897 


. i98 


853 


811 


' 914 


8 


71 


86 


904 


816 


891 


498 


10 


153 


79 




949 


997 


391 


6 


70 


36 


189 


301 


818 


151 


8 


49 


180 


900 


407 


494 


1081 


1819 


79 


950 




1841 


9158 


1481 


18 


417 


968 


. 


697 


815 


885 


1895 


908 


975 




9809 


9169 


883 


67 


340 


459 


■ 


859 


767 


873 


. 8638 


98 






8736 


1849 


876 


81 


196 


391 


48 


648 


, 887 


780 


983 


nsi 


383 




853 


888 


1058 


7 


970 


866 




643 


876 


989 


$0 


819 


446 




78s 


678 


784 


58 


988 


491 




717 


1109 


865 


. 9s8 


949 


900 




680 


781 


1310 


15 


870 


188 




870 


818 


995 


» 


81 


49 


198 


391 


319 


440 


IS 


177 


864 




786 


817 


934 


18 


339. 


681 




998 


1068 


468 


744 


970 






1014 


985 


970 


997 


891 


606 




1924 


1084 


877 


9 


109 


495 




848 


415 


S9S1 


848 


880 






1698 


4416 


9344 
^ 840 


1988 


80^ 






9789 


8688 


7 


186 


195 


80 


838 


849 


600 


90 


997 


700 




1017 


884 


485 


4 


114 


908 


199 


448 


441 


190 


9 


47 


188 




914 


907 


789 


8 


190 


98 




991 


985 


853 


6 


95 


889 


100 


740 


817 


315 


' 6 


81 


996 


198 


480 


493 


850 


18 


806 


800 




1191 


g 889 


449 


7 


104 


868 


148 


899 


646 


768 


190 


949 


400 




769 


779 


733 


90 


983 


r98 




1068 


999 


931 


10 


134 


89 


106 


319 


811 



■I 



mi96%m 



NOMS 



DES COMMUMES* 



a 



HAIRES. 



ADJOINTS. 



GAKTONS 



BUBEAU X 

« 

DE POSTE 



SomniecaUe 

Tannerrc 

Turny 

Vaudeurs 

Venizy 

Verlin 

Ville-Chetire 

Villecien 

Ville-Fra.iche 

V illemer 

V i lien e uve-lc-Roi 
Vi lien .'les 'Grenets. 
Villevallier 
Villiers-St-Benoît 
Vi Ui ers-sur- Tholon 
Volgré 



Laurin 
rpailtak , 

ourrey 
Moret 
Fourrey 
Tardif 
Girardeau 
Dupin 

Guillemîneau 
Cretlé 

deChâteauboûrg^ 
Guérin 
Michel 

Ragon-Beauchêne 
Martin 
Natey 



Bagneaux 
Brannay 
Ghampigny 
Ghaumont 
Ghéroy 
GLigy 
Gollemiers 
G(^mpigny 
Gornant 
Gourceaux 
Goureenay 
Gourion 
Gourtoin 
Gourtois 
Guy 
Dollot 

. Domats ^ 

Ëgriselles-le-Bocage 
Ëtigny 
Evry 
I Flacy 
I Fleurigny 
Foissy 

Fontai ne-la-Gaill. 
Fouchères 
Gisy-les-Npbles 
Grange-le-Bocage 
Gron 
Jouy 

La Béllielle 
La Ghapelle-sur-Or. 
Lailly 



Villicrs 

MaSset 

Roch 

Parlé 

Despommiers 

Picou 

Larrivë 

Laurain 

Fouet 

Pouthé 

Simonnet 

Delaplace 

Gravereau 

Maison 

Marteau 

Durand 

Ferré 

Marc 

Fraudin 

Lefranc 

Ganquery 

Prin 

Marmion 

De Fontaines 

Blaisse 

Roze 

Poyàu 

Fouet 

Rcgnier 

IXelajou Etienne 

Dubecq 

Poisson 



Gillon 

Miclioiuc 

Gharloift 

Adam 

Martin 

Joigneau 

Sommier 

Barat 

Moreau 

Houchot 

Elie 

Goffre 

Vermillet 

Gouturat 

Leau 

Gd!rnebize 



Protîn 

Gouraillon 

Audebert 

Rognon 

Maucler 

BruUé 

Gochard 

Guillon 

Terrier 

Boulogne ' 

Flizot 

DauV&rgn« 

Simonnet 

Ghomeron 

llardelet 

Prieux 

Ligneau 

Roger 

Grosset 

Jacquemard 

.Gelisson 

GoUard 

Gousset 

Riche 

Droin 

Roger 

Houy 

Riosset 

Leclerc 

Delà j ou Louis 

Mathieu 

Massé 



Aillant 

Bléneau 

Brienon 

Gerisiers 

Brienon 

S. «Julien ' 

Gerisiers 

Joi?ny 

Gharny 

Aillant 

W-le-Roi 

Ble'neau 

Joigny 

Aillant 

idem 

idem 



Aillant 
S'-Fargcau 
S. -Florent. 
Gerisiers 
S.-Florent. 
W.-le-Roi 
Gerisiers 
Villevallier- 
Gharny 
Bassou 
W.-le-Roî 
S -Fargeau 
VilleTallier 
Toucy 
Aillant 
idem 



'Arrondissement 



W.-rArc. • 

Ghéroy 

Pont-s.-Y. 

idem 
Ghéroy 
W-VArc. 
Sens 
*Sergines 
Sens 

Sergines B 
W..rArc.. 
Sergines 
Ghéroy 
Sens 

Pont-s.-Y. 
Ghéroy . 

idem 
Sens 

idem 
Pont-s -Y! 
W-l'Arc. 
Aillant 
W.-rArc. 
Sens 
Ghéroy 
Pont-s.-Y. 
Sergines 
Sens 
Ghéroy 

idem 
Sergines 
W.-rArc* 



W.-rArch. 

Pent 

W.-la-G. 

idem 
Ghéroy 
W..rAreh. 
Sens 
Pont 
Sens 
Pont 

W.-rArch. 
Pont 
Ghéroy 
Sens 
Popt 
Cnéroy 

idem 
Sens 

idem 
Pont 

W.-rArch. 
'Pont 

W.-rArch, 
Sens 
Ghéroy 
Pont 

idem 
Sens 
Ghéroy 

idem 
Pont 
W.-rArch, 



97 



DISTANCES 
des chefft-lieux de 


• 




CEKTimS 

additionnels 


fUBVmTION 
départem. 




bS I 

8 » 


8 

d 

S 

B 

• 


n B 


f départ. 


Population 


mzTmus 


f 

ordinair. 


«upplém 


pour le» 
déftenses 
des écoles 
pri maires 


TOTAL 


myr.k. 


myr 11. 


myr k. 














# 


•1 9 


s 1 


S 


49S 


15 


900 


98 




818 


804 


a 


4 5 


4 8 


837 


6. 


986 


988 




880 


66$ 


1 s 


8 8 


4 


1330 


4884 


449 






4896 


8976 


5 


» 8 


4 4 


1011 


1940 


198 






9188 


9079 


1 ' 


• •S 


8 8 


1679 


8910 


767 






6677 


7047 


5 


1 6 


4 4 


898 


6 


181 


454 


118 


705 


670 


« 


1 8 


4 


947 


19 


118 


401 


184 


669 


418 


8 


8 


4 8 


' 849 


69 


178 


950 




490 


1059 


6 


t 3 


4 1 


966 


S 


913 


899 




748 


743 


1 n 


i 4 


1 8 


44S 


6 


140 


407 


104 


657 


88 7 





t 8 


4 8 


8199 


9634 


1698 


• 


• 


11968 


8958 


1 5 


'8 


4 B 


620 


74 


189 


97 




860 


889 


1 


1 


4 B 


874 


89 


956 


960 




698 


1886 


1 9 


5 t 


^5 


919 


9193 


989 






9419 


9841 


5 . 


i 4 


9 8 


769 


17SS 


968 


980 




9975 


9176 


7 


i 




408 


15 


141 

80791. 


468 


100 


794 


781 


Totaux. . . | 

1 


•»08B8 


154191 


80168 


4066 


199065 


18 700« 


de Sens. 












s 


S 1 


S S 


837 


9816 


845 




• 


S 061 


9363 


8 


1 8 


8 9 


898 


8 


153 


819 


116 


796 


739 


7 


« 8 


7 S 


1659 


1537 


544 


600 




9471 


9095 


-9 


i 9 


7 6 


650 


328 


947 


800 




1375 


1191 





S i 


8 9 


906 


«695 


988 






4913 


4446 


7 


i 6 


8 t 


440 


496 


90i 


. 




69 7 


673 


7 


7 


S ' • 


475 


14 


116 


877 


198 


636 


679 


S 


1 8 


7 8 


189 


19 


134 


840 


77 


763 


794 


i 1 


1 1 


S 8 


338 


7 


41 


891 


999 


698 


699 




8 8 


8 


197 


14 


196 


665 


185 


990 


909 


s 


9 9 


B 9 


. 713 


99 


957 


644 


119 


• 949, 


849 


7 ' 


1 9 


7 B 


1169 


445 


476 


700 




1691 


1488 


1 S 


1 8 


B 8 


133 


9 


77 


180 


180 


446 


478 


4 


2 * 


6 


199 


8 


65 


948* 


197 


618 


450 


5 


t 8 


6 4 


990 


191 


135 


408 




664. 


658 


5 


1 6 


6 6 


. 817 


7 


139 


04 5' 


149 


940' 


096 


1 i 


1 9 


B 8 


738 


\ 91 


998 


619 




838 


856 


1 i 


1 9 


S 4 


1100 


11 


940 


607 




858 


1098 


8 


8 


4 9 


489 


U 


119 


809 


197 


865 


608 


à 


8 


6 4 


933 


91*7- 


110 


313 




640^ 


688 


4 


9 6 


B 9 


3S8 


1671 


155 






1884 


1558 


i i 


1 4 


7 


847 


16 


949 


696 


( 


891 


1118 


s 


1 8 


S S 


700 


16 


997 


759 




1065 


1896 


9 


9 


B S 


883 


9 


83 


81 8 


189 


886 


691 


i 


i S 


B 9 


, 398 


9 


190 


860 


70 


659 


668 


4 


1 


6 8 


571 


- 453 


954 






707 


9970 


r 4 


i 9 


8 7 


899 


13 


195 


698 




836 


805 


6 


6 


8 4 


669 


89 


999 


390 




678 


676 


8 


9 4 


8 8 


654 


13 


141 


451 


140 


754 


799 


9 


1 6 


8 8 


948 


14 


107 


985 


160 


616 


616 


, 7 


< i 


6 7 


816 


141 


946 


900 




687 


637 


S 


9 1 


8 7 


816 


15 


914 


638 


195 


1068 


896 



98 






THOMS 

DES COMMtTVES. 



MAIBES. 






1 



La Postolle 

Les âîièges 

Liry 

Maillot 

Mâlay-le-Roî 

Mâlay-lc-Vicomte 

Marsangis 

Michery 

Molinon9 

Montacher 

NaiUy 

Noé 

Pailly 

Paron 

Passy 

Plessis-Dum^e 

Plessis-Saint-Jean 

Pbnt-siir- Vanne 

Pohl-sur-Yonne 

Rosoy 

Saint-Agnan 

Saint-Gle'ment 

Saint-Denis 

St-Ma rtin-du-Tertre 

St-Martin-sur-Or. 

S-Maurice-aux-R.-H 

Saint-VaUrien 

Saligny 

Sarigny 

Sens 

Serbonnes 

Sergines 

Sognes 

Soucy 

Subligny 

Theil 

Thorigny 

Valléry , 

Vareilles 

Vaumort 

Vernoy 

Véroh 

Vertîlly 

Villeblevin 

Villebougis 

Villegardin 

Villemanocke 

Villenavotte 

Villeneuve-rArch. 

Villen.-la-Dondagre 

Viilen,-la-Guyard 



Roux 

Piasonnat 

Queudot 

Renard 

Larible 

Godard 

De Mar«angy 

Tartois 

Petit 

Prouteau 

Dévore 

Noble 

Moreau 

Lefort 

Bordelot 

Ghenault 

Lebat du Ressis 

Leclerc 

Huré 

Gilopp^ 

Boucheron 

L'Hermite 

Tonnelier 

Delage 

Gondaminë 

Vaillant 

Dela|ou 

Leriche ' 

Debressieux 

Vuilry 

Gebert 

Legendre 

Gobry 

Foin 

Duperret 

Poi-tier 

Barbier 

Desade 

Bourgeois 

Hû 

Rallu 

Grenet 
JBlëan Martin 
1 Bourgoin 

Lacroix 

Bicheret 

Perrier 

Dodet Et. 

Goubault 

Gohade ^ 

Lecomte' 



/ 



ADJOINTS. 



CANTONS 



BUBEAUX 



DE POSTE 
* • 



Perrier 

Blin 

Gassiër 

Moreau 

Roy 

Guiton 

Moutardier 

Guillon 

Sirriaux 

Boussaton 

Ghereau 

Daguin 

Gervais 

Dechambre 

Paul 

Benard 

Bc^ursier 

Lucas 

Mou 

Moreau 

Billard 

Pouthë 

Lepagnol 

Roblot 

Lefranc 

Simon 

Perchercm 
Jacob 
Dev'illiers 
Regnault 
Lacave 
' Dubecq 
Bourdon 
GoUard 
Heure 
Bertrand . 
Gharles 
Fenard 
Navarre 
Baudard 
Boucherean 
Delon ice 
Gornu 

Plëan Etienne 
Verien 
Ferasse 
Leluc 
Ghollel 

Dodet Jean-Bap. 
Gommercy 
Vallon 
Fonlenoy 



} 



VV.-l'Awh, 

Hem 
Pont-s.-Y. 
Sens 

idem 

idem 

idenl 
Ponl-s.-Y. 
W.-l'Arch. 
Chëroy 
Sens 

Sergines 
Sens 

idem 
Sergines 

idem . 
W.-rArch. 
Pont-s.-Y. 
Sen 8 
Pont-s.-Y« 
Sens 

idem 

idem 
Sergines 

idem 
Ghëroy 
Sens 
Ghéfoy 

Sens 



j Sereines 

idem 

idem 
Sens 
Ghëroy 
VV.-rArch 

idem 

idem 

idem . 
Sens 
Cbe'roy 
Sens 
Sergines 
Pont-s.-Y. 
Ghëroy 

idem 
Ponl-s.-Y. 

idtm 
W.-rArch. 
Ghëroy 
Pont-s.-Y. 



W.-rArcli. 


i 


' idem 




Pont 




Sens 




idem 




idem 




W-le-Roi 




Pont 




W.-rArch. 




Ghe'roy 




Sens 




Gerisiers 




Pont 




Sens • 


• 


W.-le-Roi 




Pont 




idem 




Gerisiers 




Pont 




Sens 




W.-la-G. . 




Sens 




idem 




idem 




Pont 




idem 




Ghéroy 




Sens 




Ghëroy 




Sens' 




Pont 




idem 




idem 




Sens 




idem 




Gerisiers 


- 


W.-rArjch. 




Ghéroy 




Gerisiers 




idem 


• 
1 


Ghëroy 




Sens 


« 


Pont 




W.-la-G- 




Sens 




Ghëroy . 




Pont 




idetni^ 




W.-rArch. 




Ghéroy 




W.-la-G. 





99 



■ 


DISTANCES 
des chefs -lieux de 






CEIfTIHES 

additionnels 


avwttmov 
départem. 




O 1 

2 2 




2 

S- 

B 


arrondis* 
•entenls. 


• 


Population 


MBTSNVS 


ordinair. 


supplém 


T>our les 
dépenses 
des écoles 
primaires 


TOTAL 


t ^ 




myr.k. 


royr. k. 


myr.li. 






• 










i A 


1 4 


6 1 


807 


16 


146 


494 




686 


704 




6 


i 9 


4 9 


778 


8049 


946 


« 




8998 


8466 




i 


1 6 


•« « 


484 


16 


149 


448 


88 


664 


618 




5 


S 


5 4 


4i9 


118 


118 


333 


106 


678 


67'3 




9 


9 


S i 


910 


916 


149 


918 




876 


869 




6 


6 


S 1 


886 


1773 


994 




, 


9067 


1870 




1 


1 


4 9 


765 


. 97 


991 


a' 




318 


1383 




4 


1 8 


6 9 


1077 


9680 


406 


180 




3906 


8389 




» 


S 


S 4 


833 




188 


834 


187 


879 


880 




4 


1 9' 


6 8 


763 


16 


941 


499' 


• 


786 


749 




6 


6 


6 S 


ma 


18 


317 


769 


48 


1149 


1080 




1 1 


1 1 


4 8 


874 


. 16 


199 


660 


187 


942 


08 3 




6- 


1 8 


7 2 


448 


19 


' 184 


610 




• 806 


799 




A 


4 


S 7 


490 


148 


183 


894 




798 


681 




1 


t 


A 7 


871 


16 


193 


' 398 


87 


881 


83 7 




9 


i 9 


7 6 


997 


14 


199 


608 


88 


83». 


818 




4 


1 8 


7 4 


499 


16 


163 


881 




760 


764, 




i 


1 4 


4 9 


991 


149 


98 


449 




689 


668 







1 S 


6 8 


1780 


99S1 


688 






9989 


9901 




7 


7 


S 


968 


64 


103 


408* 


110 


689 


630( 




1 S 


2 a 


7 


S17 


17 


• ' 179 


889 


. 74 


848 


.806 




8 


3. 


S 9 ' 


766 


16 


909 


663 




888 


908 




4 


4 


6 


198 


88 


113 


86 


81 


303 


998 




8 


3 


« 9 


619 


88 


169 


609 


35 


889 


777 




J) 


t S 


6 4 


887 


889 


193 


800 


> 


845 


784 




1 9 


i 4 


6 8 


987 


88 


8*8 5 


898* 




918 


909 




8 


.4 5 


6 9 


893 


90 


972 


841 




è33 


» 883 




S 


S 


8 7 


387 


16 


119 


988 


69 


438 


470 




1 7 


i 9 


8 4 


341 


16 


174 


988 

> 


89 


830 


. 891 










7 8 


^041 


90831 


9386 






998S\ 


71980 




5 


1 5 


7 i . 


899 


877 


983 


300 




1130 


1044 




OL. 


* 7 


7 S 


1409 


. ISOO 


611 ^ 






9111 


9167 


■ 


< S 


9 S 


7 


998 


19 


89 


846 


^179 


619 


878 




1 


•0 7 


e 8 


718 


960 


999 






1189 


1149 




1 s 


8 


8 8 


884 


18 


100 


696 


• 40 


849 


476 




1 s 


1 8 


4 8 


808 


84 


161 


414 


106 


768 


707 




1 6 


1 4 


6 S 


688 


47 


973 


998 




1318 


1910 




6 


t 9 


7 


686 


16 


90« 


818 




738 


873 




9 


• i 7 


4 7 


,970 


66 


119 


4&6 


903 


887 


883 




1 • 5 


1 S 


4 6 


989 


14 


192 


364 


196 


696 


883 




1 6 


1 8 


8 8 


407 


91 


171 


976 


69 


837 


839 




9 


9 


4 9 


19i8 


9100 


876 


490 




9896 


9808 




1 0. 


t 


1 ' ' 


909 


13 


99 


816' 


174 


898 


643 




i 


S 1 


7 8 


910 


911 


. 843 


370 




1694 


1694 




1 1 


i s 


6 4 


810 


8 


111 


471 


194 


711 


618 




4 


9 1 


6 6 


316 


13 


100 


807 


188 


878 


840 




1 


i * 


7 


779 


991 


309 


.999 




. 1899 


1733 




6 


«0 6 1 


6 i 


141 


69 


38 


118 


919 


430 


496 







S S 


8 4 


1980 


4999 


8«9 






8814 


4030 




t 9 • 


1 A 


8 S 


993 


16 


169 


388 


64 


604 
3010 


6.09 




1 S 


S S 


3 


1886 


9161 


849 






9806 





4N 98 Mit 


• 




NOMS 


* 




BUBSAUX 


, 


MAIRES. 


ADJOINTS. 


CANTONS. 




DES COHVUITES. 








DE POSTE 


Villep/rot 


Mo ndemé Auguste 


Mondemë Pierre 


Pon^s.-y. 


Pont 


Villtroy 


Guillon 


Tourlier 


Ghéroy 


Sens 


Villethierry 


Percheroh 


Hattier 


Pont-s.-Y.. 


Pont 


Villiers-Bonneux 


Faitout 


Prin 


Sergine^ 


idem 


Villieps-Louis 


Goùssé 


Burté 


W.-rArch. 


Sens 


Vinheuf 


Huot 


Bajon 


Sergines 


Pont 


Voisines 


Benoit 


Boulost 

• 


l W.-rArch. 

9 


Sens 


i 


V 

t 

• 




Arrondissement 


Aîsy 


Paris 


Tripier 


Ancy-le-F, 


Ancyle-F. 


Ancy-le-Frano 


M'« de LouYois* 


Rayeheau 


iiem 


idem 


Ancy-le-Scrveux 


RobiUon 


Lucas 


idaa 


idem - 


A.nnây 


Jodot 


Larbouillat 


Noyers 


Noyers 


Argentenay 


Pochon 


Moreau 


Ancy-le-F. 


Ancy- le-F. 


Argenteuil 


Thierry 


Boiteuzet 


Û^i» 


idem 


Arthonnay 


Léonard 


Prignot 


Gruzy 


Tonnerre 


Baon 


Gharbonné 


Glolton 


ûiem 


Tonnerre 


Bernouil 


Soup^ 


Forgeot 


Flogny 


Flogny 


B^ru 


Garni er 


Goppin 
Gillot 


Tonnerre 


Ghablis 


Beugoon 


Gibier 


Floeny 


S.-Florcnt. 


Butteaux 


Gibier 


Vallet 


idem 


Carisey 


Blonde 


Rougemon 


idem 


Flogny 


Gensy 


Laiigin 


Grigne 
Lacnouille 


Noyers 


Noyers 


Ghassignelles 


Ytier 


Ancy-le-F 


Ancy-le-F. 


Ghâlel-Gérard 


Philipot 


Leloup 


Noyers 


Noyers 


Gheney 


Jacquesson 


Bernard 


Tonnerre 


Tonnerre 


GoUan 


Yvoir 


Robin 


idem 


Ghablis 


Gommissey 


Le jeune 


Veaudeau 


Gruzy 


Tonnerre 


Grirzy 


Thierry 


Didifer 


idem 


Gruzy 


Gry 


Gharlot 


Davoise 


Ancy-le-F. 


Ancy-le-F, 


Gusy 


Daillaufc 


Ddon 


idem 


idem 


Dannemoine 


Gosfion 


Michecoppin 


Tonnerre 


Tonnerre 


Di^ 


Gharlot 


Blonde 


Flogny 


Flogny 


Ëpineuil 


Jollois 


Bourgoin 


Tonnerre 


Tonnerre 


Etivey 


Royer 


Boubet 


Noyers 


loyers 


Fley 


Siruguet 


Bonnet 


Tonnerre 


Ghablis 


FJogny 


Bacot 


Alepëe 


Flogny 


Flogny 


Fresnc» 


Lemoine 


Simonnet 


Noyers 


Noyers 


Fulvy 


Marcoult 


Beau 


Ancy-lc-F. 


Ancy-le-F. 


Gigny 


Gbauchefoin 


Benoît 


Gruzy 


Tonnerre 


Gland 


Gamus 


Tournerai 


idem 


Tonnerre 


GrimauU 


Laventureux 


Pussin 


Noyers 


Noyers 


Jouancy 


Pussin 


Millot 


idem 


Noyers ' 


Jully 


Martin Etienne 


Martin J.-B. 


Ancy-Ie-F. 


Ancy-leF. 


Junay 

La Giiap.-ViciUe-F. 


Mandrot 


Verdeau 


Tonnerre 


Tonnerre 


Huot' 


Gonyersat 


Flogny 


Flogny 


Lasson 


Audige 


Gassemichë 


idem 


S.-Floreiit. 


Léxinnes • 


Maupas 


Rousseau 


Ancy-le-F. 


Tonnerre 


Mfilisey 


Brain 


Hugot 


Gru9y 


idem 


Môlay 


Bloi 


Lemoine 


Noyers 


Noyers 



mu 101 s«t 



e 



DISTANCES 

des chefs -lieux de 



8 

D 



M S» 



1 



Population 



R£YEMVS 



CKMTIIIES 

additionnels 



ordioair. 



•upplém 



I 



myr.k. 

4 

1 S 
i I 
i I 
t S 
1 

â s 



myr. k. 
8 

9 

1 9 



f 

I 

S 
I 



9 
t 






myr.k, 

6 4 
8 9 
T i 
1 
8 t 

7 7 

8 8 



ToTAp 



X. 



«76 


•'î 


180 


694 


96 


849 


14 


46S 


166 


IS7S 


486 


754 


98 



60988 I 199815 



87 


64 


' 947 


164 


98 


406 


900 


91484 



S99 
999 
688 
491 
730 
618 
99S 



86045 



ionnerre. 










- 




1 4 


S 


1 




7 


444 


9148 


SSit 









8 




9 


1415 


8695 


895 




4 








7 


577 


«180 


914 


860 


8 








8 


708 


1091 


988 




6 








8 


998 


1169 


101 




5. 








8 


756 


1989 


419 


«60 


1 






/ 8 


7 


814 


9877 


999 




7 








7 


967 


1918 


88 


79 


6 








9 


980 


8 


84 


, 550 











7 


986 


8 


76 


899 


i 1 








4 


409 


140 


«80 


408 


8 











469 


13 


189 


489 


4 








8 


809 


669 


188 


540 


4 








1 


- 13 7 


705 


48 




8 











808 


1095 


948 




i 1 









8 


646 


880 


«81 


881 


T 




7 




S 


518 




195 


665 


8 




8 




8 


487 


18 


«09 


805 


1 9 




8 




9 


598 


9595 


199 


150 












8 


1979 


6578 


680 


• 


i 




9 




6 


539 


9598 


991 




9 




9 




9 


936 


917 


153 


180 


8 




8 




4 


690 


10 


916 


746 


6 









8 


430 


789 


175 


940 


8 




9 




4 


'" 619 


101 


919 


411 


1 8 




6 







693 


1941 


910 




i 









4 


445 


15 


179 


838 


' 




4 




1 


594 


15 


960 


619 


7 




9 




4 


978 


6 


68 


184 


"4 




9 




9 


186 


869 


96 




7 




7 







463 


1098 


189 


190 


5 

• 




1 




5 


517 


9990 


196 


800 


5 




B 







479 


130 


109 


398 


8 




9 







156 


. 90 7 


89 


936 


9 




7 




8 


816 


1376 


979 




4 




4 




9 


173 


7 


65 


166 


9 




3 




9 


659 


' 9738 


987 




1 3 




9 




9 


380 




199 


497 


7 




1 




9 


697 


865 


165 


, 


1 3 




9 




S 


710 


4 


19S 


597 


G 




4 




1 


337 


1509 


«39 





SDBTEirriON 

départem. 

pour Icc 

dépenses 

de« écoles 

piimaires- 



TOTAL 





166 


67 


66 


««8 


84 


8519 



646 

868 

911 

758 

1109 

1605 

1575 



«99089 



m 9* 

n ,04 

M U» 



669 

899 

783 

661 

1918 

1414 

1104 

167894 





9480 


8068 




4916 


9868 




1984 


1483 




«976 


88 7 




1968 


1074 




1868 


1580 




8169 


8096 




1570 


1188 


«45 


857 


801 


«59 


848 


485 




798 


619 




677 


6,9 7 




«187 


H69 




751 


880 




«841 


> «067 




«069 


1009 


89 


,877 


880 


148 


767 


799 


• 


9874 


9759 




7988 


7069 




96 r4 


9914 




890 


885 


84 


«086 


1019 




«904 


«184 




794 


787 




. 9181 


- 9050 


89 


877 


497 




894 


786 


- 181 


4.09 


365 




965 


588 




1350 


1069 




9716 


946s 




.790 


669 




495 


551 




1648 


1595 


iSO 


408 


404 




5095 


9798 


108 


664 


656 




1130 


S87 


1 


794 


769 


1 


1661 


845 



102 



NOUS 



DES GOMMUITES. 



HAIRES. 



ADJOINTS. 



Molosmes 
Moulins 
Ncuvy 
Nitry 
Noyers 
Nuits 
Pacy 
PasiUy 
Peicey 
Perrigny 
Pimelles 
Poilly 
Quincerot 
Ravièrcs 
Roffey 
Rugny 
Sainte-Vertû 
Saint-Martin 
Saint -Vinnemer 
Sambourg 
Sarry 

Sennevoî-le-Bas 
Sennevoi-lc-Haut 
Serrigny 
Socmery 
Soumaintraîn 
Stigny 
Taniay 
Thorey 
\ Tisse 

Tonnerre 

Trichey ' 

Tronchoy 

Vëzan^nes 

Vëzinnes 

Villiers-les-Hauts 

VilUcrs-Viiieux 

Villon , 

Vircaux 

Viviers 

Yrouerre 






Mathieu 

Piat 

Laproste 

Boyer 

Leidië 

Pichenot 

Detolle 

Renard 

Gibier 

Pochât 

Saget 

Hoppenot 

Petit 

Dauphin 

Fauyernier 

Milon 

Berthault 

Vauvilliers 

Galley 

Renard 

Berger 

Thierry Théodore 

Chaudron 

Devaux 

Gauge 

Guenot 

Philippe 

Marquis de Taniay 

Hugot 

Vincent 

Robin-Royer 

Hugot 

Jacauesson 

Mathieu 

Grou 

Faillot 

Mechin 

Bertrand 

Moine 

I Berthier 

I Lecestre 
I 



CANTONS. 



BUBEAUX 

DE POSTE 



RafTard 
Bidault 
Huchard 
Gautherin 
Michault 
Varet 
Forgeot 
Queau 
Prêtât 
Mignot 
Camus 
Dubois 
Coquet 
Thorin 
Deotte 
Ghanëe 
Bëchinat 
Lanier 
Hugot 
Nodiot 
Bonnetat 
Thierry Louis 
Hugueny 
Saussey 
Miet 
Gibier 
Benoit 
Delestre 
Menegault 
Mortinat 
Saintotf-Regnier 
' Hardy 
Guenin 
Roger 
Gilton 
Platelle 
Goullier 
Hugot 
Bourgeat 
Robillon 
Coppin 
Philippon 



Tonnerre 
Noyers 
Flogny 
Noyers 

idem 
Ancy-lc-F. 

idem 
Noyers 
Flogny 
Ancy-lc-F. 
Cruzy 
Noyers 
Cruzy 
Ancy-le-F. 
Flogny 
Cruzy 
Noyers 
Cruzy 

idem 
Ancy-le-F. 
Noyers 
Cruzy 

idem 
Tonnerre 
Flogny 

idem 
Ancy-le-P. 
Cruzy 
Cruzy 
Tonnerre 

idem 

Cruzy 

Fiogny 

Tonnerre 

idem 
Ancy-le-F. 
Flogny 
Cruzy 
Ancy-le-F, 
Tonnerre 

idem 






Tonnerre 
Noyers 
S.-Florent. 
Noyers 

idem 
Ancy-lc-F. 

idem 
Noyers 
Flogny 
Ancy-lc-F.. 
Cruzy 
Chablis 
Cruzy 
Ancy-le-F. 
Tonnerre 
Cruzy 
Noyers 
Tonnerre 

idem 
Noyers . 
Cruzy 

idem 
Tonnerre 
S.-Florent. 

idem 
Ancy-le-F. 
Tonnerre 
Cruzy 
Tonnerre 

idem 

Cruzy 

Tonnerre 

Flogny 

Tonnerre 

Ancy-le-F. 

Flogny 

Cruzy 

Tonnerre 

idem 

idem 



I 



mu 103 %m 



S 


DISTANCES 






11 
CENTIMES 






O H 1 






des chefs'lieax de 






additionnels 


SUBVENTION 
départent . 




M M 1 




(arrondis* 
semeuu. 
^cantons. 


• 


Population 


REVSIID8 


ordinalr. 


snpplém 


pour les 
dépenses 
des écoles 
primaires 


TOTAL 


3 (^ 1 

► 4 1 

^ m I 
s s 1 


- 




myr.k, 


myr.k. 


royr, k. 


• 




• 


N 










.0 7 


7 


4 i 


688 


639 


947 800 




1186 


1180 






6 


' V 


S 9 


371 


1368 


140 






1808 


1434 




' 


1 t 


-_ 


S 6 


1611 


940 


890 


800 


, 


1060 


866 






i 




S 


980 


4948 


' 460 






8408 


8694 











s 8 


1740 


7169 


791 




- 


• 7890 


7336 






7 




* * • 


436 


9983 


997 


a 




9480 


9891 






6 




4 S ' 


486 


89 


191 


400 




680 


664 






6 




4 S , 


189 


988 


88 


93 




466 


69 5 






t 


K u 


8 7 


489 


840 


181 


160 




881 


786 






1 1 




S 8 


;ilS 


1780 


168 






1948 


1686 






s 




8 fl 


976 


1818 


190 




1938 


9147 






i t 




« 8 


686 


10 


917 


84S 199 


894 


897 






i 




8 S 


366 


IBlf 


01 






1603 


1389 






7 




8 8 


1941 


4499 


469 


800 


• 


8184 


4709 






6 




8 S 


408 


10 


14». 


446 


89 


640 


. 474 






7 




4 9 


495 


9600 


186 






9768 


9870 






9 


% • ^ 


S 9 


983 


^10 


180 


190 




710 


768 






1 S 




4 S 


319 


1097 


186 


180 




1435 


1309 






1 1 




4 a 


680 


9896 


804 


800 




5900 


9860 






1 i 




s 8 


988 


S 


109 


414 


tôi 


699 


864 






7 




4 S 


811 


13 


186 


848 


43 


790 


799 






8 




6 


831 


997 


141 






1158 


1009 






8 




6 


880 


1087 


108 






1168 


1084 






1 




9 9 


343 


914 


101 


'571 


199 


888 


79| 






1 9 




S 9 


1318 


3037 


410 






8447 


9489 






9 




8 A 


838 


14 


988 


199 




898 


368 






6 




S 6<* 


887 


3031 


967 


900 




3498 


8191 






8 


1 6 


S 


779 


9948 


808 






9880 


9517 




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1 


1 4 


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' 973 


938 


70 






1008 


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S 


5 


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99783 


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1 1 


1 6 


S 


965 


6 


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999 


181 


470 


447 






8 


7 


8 8 


316 


9 


111 


830 


186 


606 


616 






9 


9 


S 8 


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47 


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980 


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8091 


9970 






S 


1 6 


9 8 


444 


185 


166 


488 




806 


737 






7 


1 9 


S 4 


669 


8189 


193 






3398 


5849 






9 


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498 


10 


940 


983 




488 


403 






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9 9 


433 


76 


198 


817 




891 


899 






7^0 7 1 3 1 

Totaux . . . 


• 488 


718 


176 


900 




1091 
186647 


1 108 

148914 

• 






48390 


119014 


18679 


16795 


9156 




aécAPIVUIATION ; 






• 






Auxerre. . . 


119109 


194680 


S9486 


8147! 


( 4919 


S00BS8 


949158 




Ayallon. • 


46149 


119799 


1B91S 


77SÎ 


( 1B80 


138090 


f373SI 




Joigny. . . 


908 83 


134191 


30791 


S016S 


( 408 6 


199068 


18700S 




Sens. . . . 


60989 


199913 


91484 


SG04! 


( 8319 


199089 


167594 




Tonnerre. 


48390 


119014 


18679 


16791 


i 9136 


186547 


145914 




Total GiNÉRAt. . • 


1 358183 


1 '089880 


1 19657( 


3 t 14314^ 


l y 17779 


1 976319 


1 S8705S 





Communes dont les Maires sont nommes par le RoL 



TILIA D AUXEHRi;. 



M. Baveneau-Sebmier , ^ Maire, 
M. PiÉTBEssoïc, î JdiomU; 

M, HâEïAU, médecin, J ^ 



Membres du Conseil municipal, MM. 



Raveneau-^erlzier, # Maire, Président 
Polheral-Gascoing , ^propriétaire 
Mérat-Gûtllot , pharmacien 
Gallois , )uge 
Milon, limonadier 
Jaupois , propriétaire 
Ëscalier-Faurax 
Lesseré-MâUB^ , propriétaire 
Delaage, notaire ^ 

Bcrt , ayoué ^ 

Monteix aîné, propriétaire 
Bernard, avocat , ,. 

Armandot, direct, des conlril). directes 
Robin , maître de poste 
Piétresson, notaire 
Tambour, négociant 
Marcilly , vigneron 



Moreau, propriétaire 
Fleutelot, marchand de vin 
Voirin, maître charpentier 
Baudoin , marchand de vins en gros 
Villetard de la Guérie, ^ ancien chef de 

bataillon 
Bouy, tailleur 
E}uTrard, maior 
Féreau, médecin 
Ghauvelot, notaire 
Colin, ^vétérinaire. 



Ducrot-Saint-Cyr , receveur. 

De Bichebourg, commissaire de police. 

Lechat , secrétaire, 

Victor Gaulle, architecte. 



YIIXE D'AVAIXOJi. 

M. Pebvbe Pierre- Andoche, Maire. • 

M. Thibault, > jujainis. 
M. Bidault, > •' » 

Membres du Conseil municipal. MM. 



Febvre, avoué. Maire, Président 
Finot, médecin 
Bertheau, propriétaire 
Arthault, propriétaire 
Meslier, propriétaire 
I^ieutin, greffier du tribunal civ»l 
Moiron-BailU, marchand de bois 
Bidault , marchand de bois 
Bameau, notaire 
Thibault, notaire 
Béthery, îuge d'instruction 
Desmolins , propriétaire 
Richard , avocat 



V- 



Vigoureux, marchand 
Gally , marchand de bois 
Rousseau'Dumarcet , juge de paix 
Michelin , officier de santé 
Mocquot , marchand de bois - 
Baudot , propriétaire 
Gharlut, propriétaire 
Thébault, avocat 
Morizot aîné . tanneur 
Bréon, médecin 

Radot, receveur. 

Monmon , commissaire de police* 



VILLE DE JOIGNY. 



M. Thibault, Maire. 

M. Lallieb, > Adiainis, 

M. Perille-Courcellb , i '' 



^ 



4N105Mi^ 



Thibault , Maîre, Président 

Gauné-Cknty 

Lefevre-Devaux 

Ghàudot 

Gappë-Blanchard 

Legros , notaire 

GholIet>Langlois 

BaiUet gendre Hubert 

Saulin, avoué 

Grenet, médecin 

Lesire-Delaplace 

Grou5elle 

Emery 



Membres du Conseil muntcîpaK MM. 

Pérille-Goureelle 

Lallier, médecin 

Quatreraux 

Robilla rd-Barthélemy 

Gailliout-Perrier 

Qnatresols 

Parisot 

Lesire-Lacam 

Remoissonnet 

Badin 



iBouron, receveur 
P^tity commissaire de police 



TII£B DB.SENS. 



M. VniTHr, JJifatrtf. 

M. Rkohault, > ^ j' . , 

M. Lacavb, s ^4j(nnU. 



/ 



Vuîtry, Député , Maire, Président 



Membres du Conseil munieipaL MM. 



Regnault 

ail 

up 
Labartë, 



g 
Daliemagne 

Duplan-Beraudon 



Corn isset-Lamothe 

Ghaulay 

Laude 

Ancelot 

Bellaigue 

Delporle" 

Lacave 

Desnoyers 

Parent jeune 



Simonnet-Baîllot 

Pignon 

Gaudickon 

Délions aîné 

Hédiard 

Grou 

Glément p^re 

Feineux 

Notté 

Poisson , receveur 



I Poisson , receveur 
Lapeyre, commissaire de police. 
Gâteau, secrétaire en chef delà mairie. 



VIUE DE TONNERRE. 



M. RoBIIf-tlOTERy jj^atftf. 

M. Belnet, > ^i» . ^ 

M. Saïriot-Regr lEB, ; -''V^''''- 

Membres du conseil municipal, MM. 



Robin-Royer, Maire, Président 

Hardy 

Desprez 

Ghéron 

Guyard 

Belnet 

Dupotet 

Damé 



Gau] 



'1 
illat 



Lesec 
up 
Rétif 
Denis-Royer 

Gabasson 



' Marquis 
Mathieu 
Denombret 
Debrienne 
Beugnot 
Hugot 

Viard-HoUîer 
Saintot-Regnier ■ 
Grisard-Dubreuil 
Jacquillat-Despréaux 



LemaStre, receveur 

Prieur, commissaire de police. 



106 



TlUX SE TIIXENEdVS-U-Eai. 
M. le Baron^de CShatkaitbou^g » !K^ JMre. 



M 
M. 






Membres du conseil municipai y MBA. 



Le baron de CShâteaubourg 'j/^, Pii^ideiit 

Leblanc 

Ëlie 

Yver 

Jttbin . 

Drouet 

Batier 

Bezançon 

Cornisset 

Chiganne 

Momie 

Bondoux 

Hesme 



Gobert 

Morin 

Putois 

Gautier 

Lenfant 

Duru 

Bemier 

Guyot 

Jubin 

Cuissard 



Regley , # receyeur , 
Hesme, commissaire de police. 



HÔPITAL GÉNÉRAI DES ALIÉNÉS. 
Commission administrative, MM. 



Le Préfet, ^ prësîdent, 
Monnot , curé , vice-président , 
Mathieu, avoué, 
Mérat-Guillot , pharmacien, 
Lesseré-Maure , proprie'taire , 
Sauyâlle, # ancien secrétaire-général. 



MM. Paradis et Gourot , médecins. 
Marie , adjoint. 

MM. Frémy, pharmacien. 
Fourier , chapelain. 



HOSPICES. 



AUXEEEE^ XM. 



Ghauyelot , 

ChcTillot , 

Bajat, 

Frémy , 

De Molènes Théod 



V administrateurs. 



• ' 



M. Ghampy, receveur. 

MM. Paradis, Héreau, Gourot et Marie, 
médecins , 

Frémy , pharmacien , . 

Boutrais , chapelain. 

CHABLIS, MM. 



administrateurs., 



Bavoil père , 
Ealhier , 
Giilain, 
Albanel, 
Thomassin 

M. Chardon-Ylhier, receveur. 






administrateurs. 



GEAYAlfT, KM. 

Varet, "1 

Quillaut, I 

Lenflé, > 

Boissard, 
Nioré, 

M. Billout , receveur. 

SAlKTFLOEEITTlir, MM. . 

Lederc ^e Ghampgo-^ 
bert, I 

Mathey , l admînîstratCMrs. 

Moizet, I 

. Voirin, l 

Moreau Desfourneau, J 
,M. Jeannest de la Noue, receveur. 

VEEMEKTON , MM. 

Linard 1 

Chevallier , I i . • * * 

Bertin, \ admmistratcuw. 

Boissard , 1 

SalUn, J 

M. Begnard jeune, receveur. 



107 %m 



administrateurs. 



▲Vallon } hh. 

Èethery de la Brosse y^ 
HoudaiUe • 1 

Meslier , \ 

Baudenety | 

Liombard , J 

M. Radot , rtceyeur. 

tlèZKLAY, MM. 

Cerizier^ '\ 

Goureau , 1 

Vildé, ' > administrateurs. 

» D'Ayenne, I 

Marin, J 

M. Gharbonneau , receyeur. 

JOIGNT^ MM. 

Liefebvre-Devaux, "J 

Quatrevaux , 1 

Përilk-Côurcelle , > administrateurs. 

Liesire , 1 

Souron père , J 

M. Moreau , receyeur. 

BEIEVOKy MM. 

Durand Desormeaux^l 

PouiUot, I J . . 

Fernel Descrantins, > administrateurs. 

Vaulthier , 1 

Liallier, -^ 

M. Heryey, receyeur. 

SAIKT-FAmoSAU > MM. 

Ouyard , "\ 

QuiUier, I 

Damour, S administrateurs. 

Lacour , J 

M. Couillaut, 



receyeur. 






1 



administrateurs. 



iAMJKT'JVttEV , MM. 

Hatin , 
Girard , 
Bazin , 
Coste , 
Barnabe , 

M. Ferrand , receyeur. 

yiLLENSUyE-t£-&OX| MM. 

Bonneyille , '^ 

Hesme, I 

Gentilhomme , / administrateurs. 

Cuissard, 1 

Baraton , ^ 

M. Boullard , receyeur. 

SENS ) MM* 

Labaste » 1 

Baron Dallemagne, 1 , . , 
Leroux , / administrateurs. 

Gornisset père , I 

Delporte , ■' 

M. Poisson , receyeur. 

TONNEEEE, MM. 

Jacques-Pâlotte , 1 

Hardy, I j • • . , * 

Rétif, > administrateurs. 

Siraudin, * I 

Jacquillat-Despr^aux-^ 

M. Lemaire-Bdnet , receyeur. 



NOYEES, MM. 

Fosseyeux, 

Debresse , 

Boyer, 

Droin , 

Ghall an- Escalier, 

M. Julien • receyeur. 



1 



administrateurs. 



Dons et legs atxx établissements de bienfaisance en i835w 

L'hospice d'Auxerre a ^ë autorise, par arrête du la mars isss , à accepter la somme 
de 500 fr. en argent, lëguéepar le sieur Do ucet Prix- Ëdme- Joseph, pour l'entretien 
de l'église Saint- Germain. 

Par ordonnance royale du 1 7 octobre f sss , la somme de soss fr so c. en immeubles,, 
donnée par le sieur Testot, pour son admission dans l'hospice. 

Du même jour, de Simon-Marie-Edmëe, femme Testot, la somme de aoa» fr. en 
immeubles et meubles , pour soil admission dans l'hospice. 

Le bureau de bienfaisance d'Auxerre a été autorisé, par ordonnance royale du a 
février isss , à accepter du sieur Torinon, la somme de eoo fr. en argent, pour les 
pauyres des paroisses de Saint-Etienne et Saînt-Eusèbe. 

Le bureau de bienfaisance deGuerchy a été autorisé, par arrêté du as mai isss, à ac- 
cepter du sieur Moutard Martin Edme et de demoiselle Moutard Louise, ime rente 
de la fr.' so c. , au capital de as o fr. 

Total des dons et legs s,i9s fr. so cent. 



loâ 



JURY MÉDICAL. 



MÉDECINS DES ÉPIDÉMIES. 



Messieurs 



Adçlon et Bérard , présidents alternati- 
vement. 
Paradis, docteur en médecine à Auxerre. 
Gourot , . id, 

Mërat«GuiUot , pharmacien à Auxerre. 
Sougères , pharmacien à W^e^Roi. 
Gaudichon , pharmacien à Sens. 
Bondenne, ptiarmacien à Auxerre. 



Paradis , à Auxerre , 
Grou , à Sens , 
Lallier , à Joigny, 
Marquis , à Tonnerre , 
Bréon, à Avallon. 



VACCINE. 

L'administration s'occupe d'une organisation nouvelle des comités de vaccine; par 
ce motif, il a été jugé inutile de donner leur état actuel. L'état suivant ne contient 
que le relevé des tableaux fournis à radministration par les médecins vaccinateurs. . 

Etat des vaccinations opérées pendant l'année 1 855. 



A.RROnI>XSSniElITS 



Auxerre 



Joigny 



Sens 



Tonnerre 



NOMS ET DEMEURES 
des Médecins vaccinateurs. 



VACCINATIONS 



grataitei . I rétribuées I Total. 



Therriat, à Chablis 
Rampent David id. 
Bérillon, sage- femme, à Maligny 
Mothe id' à Ligny 

Gârtereau , k Saint- Sauveur 

' Juventy , à Trcigny 

Brilant, sage-femme, à Gheny 

^Boudard id. à Seignelay 

Lotz , sage-femme , à Joigny 
Wasse id. 

Gobierre, à Saint-Julien- da-Saùlt 
Oudin id. 

Giilet « id. 

Robinet , à SépeaHX 
Lemou , à Villeneuve-le-Roi 
Bernier,^ id. 

Papavoine id. 

Gillct id. 

«Tenain , à Bléneau 

fPerrot^ à Sergines 
Houssin , sage-femûe , à Sergines 
Perrot , id. 

Âddibert , à Raviéres ^ 
Dieudonné, à Pacy 
Raveneau fils, à Âncy-le-Franc 
, Léonard, à Arthonnay 
Robert , à Cruzy 
Thierry , à Tanlay 
^Dcbricnnc, à Tonnerre 



35l 


23 


i54 




281 




218 




62 




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26 


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218 

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57 
126 

58 

58 

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88 
21 

95 
5o 
3i 

1 



I 



mm 

EXTINCTION DE LA MENDICITÉ. 



TONNERRE. 

Le premier ëtablissement crée dam le département de FYonne par le défir de 
fafre cesser la mendicité en assurant aux pauvres les secours dont Os ont besoin , 
s'est forme dans la yille de Tonnerre en isso , sous les auspices des administrations 
charitables , avec les ressources combinées des établissements de bienfaisance et. des 
quêtes a domicile. Les mesures prises se trouvent résumées dans un arrêté du Maire 
dç Tonnerre du 5 janvier isso , dont voici les dispositions : 

Art. i«r. A partir de ce jour, chaque année, dans les premières quinzaines des 
mois de janvier et Juin , il sera fait dans cette ville , par les personnes que nous 
désignerofns , une quête à domicile, dont le produit sera destiné k Textinction de la 
mendicité. 

Art. 9. Les fonds distribués chaque année par les libéralités de l%o8pice et du 
bureau de bienfaifiance, devant continuer à recevoir les mêmes destinations cfu'ils ont 
eues jusqu'à ce jour, ceux produits par les quêtes seront spécialement affectes à pro- . 
curer aux familles indigentes , aue les bienfaits des administrations de charité n*ont 
pu arracher à la mendicité, et aont la position malheureuse est ou sera constatée, 
un secours additionnel soit en nature, soit en argent, équivalant au moins à. ce' 
qu'elles reçoivent habituellement de Vaumone. 

Art. s. Dans le but d'obvier aux désordres qu'entraîne Toisireté, et d'augmenter 
les fonds destinés à soulager la classe mendiante ,' nous nous réservons , selon les 
circonstances , d*exiger des mendiants valides secourus et manquant d'ouvrage , des 
travaux d'utilité publique; et des mendiants infirmes, mais non entièrement inca- 
pables de travail, de menus ouvrages dont le produit en bonification tournerait au 
profit du fonds spécial. 

Art. 4. Les secours qui seront accordés tant sur le fonds spécial des quêtes que sur 
ceux des administrations charitables, seront immédiatement retirés à ceux des 
mendiants qui, sans motif reconnu valable, refuseraient de travailler. 

Art. 5 . Ces secours seront également retirés & ceux des mêmes indigents qui , h 
dater du lundi it janvier, seront trouvés mendiant soit dans la ville de Tonnerre, 
soit dans tout autre commune voisine. > 

Art. 6. Indépendamment des mesures ci-dessus, tout individu qui mendierait à 
Tonnerre, à partir dudit jour ii janvier, sera arrêté par les agents de la force 

taux 
individu 
appartient à une commune étrangère , il sera conduit aussi pour la première fois par 
la gendarmerie, jusqu'au lieu de son domicile, detant l'autorité locale, qui lui fera 
connaître les peine) qu'il encourrait en cas de récidive ; lesqudles sont rappelées dans 
l'arrêté de M. le préfet » du i o mai 1 8 1 t . 

Art. 7 Le commissaire de police , et les agents de la force publique, sont chargés 
de tenir la main à l'exécution du présent arrêté, qui sera imprimé , publié et affiché^ 
afin ^ue personne n'en ignore. 

GHABUS. 



Le 15 juillet .1855 , M. PouUaîn , maire de Chablis, fit arrêter par le bureau de 
bienfaisance nouvellement organisé un règlement qui fiit approuve par M. le préfet 
le 7 août suivant , et qui avait notamment pour but d'éteindre la mendicité." 

Des souscriptions volontaires et un secours de la reine ayant offert des ressources 
suffisantes, M. le maire fit publier et afficher qu'il était défendu de mendier, et que 
les pauvres , au lieu de se présenter aux portes tous les lundis , devraient aller les 
naemes jours à la mairie pour recevoir l'aumône. 

On a envoyé aux écoles les enfanis qui^ suivant l'habitude, mendiaient avec leurs 
parents. 

. On a donné à chaque pauvre une somme égalée celle qu'il recevait auparavant par 
*cs aumônes isolées. 




110 

COmCES AGRICOLES. 

Le premier comice agricole établi dans le département est oeloi de Toacy, qui a 
été institaé le i^ mars i834. 

Le comice agricole dé Sens a comtoencé d'exister au mois de novembre 18S4. 

Le comice de Saint-Farseau n'a été fondé que le t4 novembre isss. 

Ces associations, dont a est à désirer que le nombre s'augmente, ont pour but 
principal de propager les meilleurs procédés d'agriculture, et d'encourager et de 
récompenser les efforts faits pour augmenter les produits agricoles ou pour oiminuer 
les frais d'exploitation. 

Les membres des comices agricoles sont volontairement unis par l'adoption de 
certains statuts , tiennent des assemblées périodiques et distribuent des encoura- 
gements et des récompenses sur le produit (de leurs propres souscriptions , et des 
subventions que le conseil général du département leur alloue. 

Camiee de Toucy. Président , M. Roche. — Secrétaire , M. ArrauU fils. ^ 
Comice de 'Sens. Président , M.yuitry. —• Secrétaire, M. Deslions-Dufour. 
Comice de Samt-Fargeau, Président , M. Bourgoin. — Secrétaire , M. Gouillaut. 



CAISSES D'EPARGNES. 

Le Conseil général de l'Yonne, dans sa session de i83(, Tota, sur la proposition 
du préfet , une somme de 3ooo fr. pour être distribuée , 6oe fr. à chacune des caisses 
d'épafgnes qui seraient fondées dans les chefs-lieux d'arrondissement. 

La ville de Sens fut la première qui répondit à cet appel. L'ordonnance royale 
qui approuve les statuts de la caisse d'épargnes de cette ville est sous la date du 
S7 décembre i834. , et les opérations purent commencer avec l'année i835. 

Cependant la ville d'Auxerre prenait aussi ses mesures pour la fondation d'un 
semblable établissement dont les statuts furent approuvés par ordonnance du 3o 
juin i835. - 

Enfin une caisse d'épargnes a été établie à Avallon, et l'ordonnance qui la concerne 
est du 19 juillet 1 836. 

Une grande uniformité a présidé à l'organisation des caisses d'épargnes ; celles qui 
existent dans le département ont des règlements presqu'entièrement identiques. 
Toutes trois doivent leurs premières ressources aux souscriptions offertes par des 

Sarticuliers. Les souscripteurs ou bienfaiteurs des caisses d'épargnes prennent le nom 
e fondateurs , lorsaue leurs dons s'élèvent à 25 fr. pour Sens et Auxerre, et. à 20 fr. 
pour Avallon. Les fondateurs prennent part à la nomination des administrateurs" et 
entendent , chaque année , le compte rendu des opérations de la caisse. 

Six administrateurs nommés par les fondateurs, et trois par le conseil municipal, 
forment , sous la présidence du maire, le conseil d'administration de la caisse. Leurs 
réunions ont lieu le premier vendredi de chaque mois. Un agent comptable ou caissier 
nommé par eux , reçoit et rembourse les fonds déposés , en est responsable , les place 
au trésor et fournit un cautionnement. 

Toute personne peut déposer à la caisse d'épargnes le produit de ses économies. 
On ne reçoit pas moins de 1 fr. ni plus de 3oo fr. chaaue fois. Les dépôts se font à la 
mairie , entre les mains de l'agent comptable assisté aun administrateur , à Auxerre 
et à Sens tous les dimanches et les lundis de 10 heures du matin à i heure du soir, 
et à Avallon tous les dimanches seulement , de 1 1 heures à 2 heures. Les personnes 
qui ne peuvent se rendre à la caisse, peuvent faire déposer par un représentant. 

On remet à chaque personne déposant pour la première fois , un livret sur lequel 
on inscrit toutes les sommes qu'elle verse à la caisse ou qu'elle en retire. 

L'argcnt.placé à la caisse produit i p. 0/0 d'intérêt. On peut le retirer quand on en 
a besoin , en prévenant le caissier quinze jours d'avance. 

Voici l'état de situation des caisses d'épargnes de Sens et d'Auxerre au 3o sep- 
tembre! 836. 



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SECTION n. 



DIOCÈSE DE SENS. 

Ce diocèse a éié form^ d*une partie des anciens diocèses de Sens , Auxerre , 
Langres etAutun. 

L'Archevêque de Sens a pour suffragants les ëvêques deTroyes , Nerers et Moulins. 

Mgr. JsAif-JosipR-MAaiK-ViCToiRB m GGSNAG, Archevêque de' Sens, ëvêque 
d* Auxerre , Primat des Gaules et de Germanie. • 



Vicaires généraux , MM. 

De Launay de Vaudricourt. 

Aime Petitier. 

Darcimoles. 

Salmon 

Bidault. 



Pro-vicairet généraux, MM. 

Fortin , curé de St-Etienne d' Auxerre. 
Moreau , curé d'Avallon. 

StcriUAra générai, 
Grapinet , chanoine. 



CHAPITRE DIOCiSAIN. 



^ Chanûinei, MM. 

TiUaut. 

I)e Toustaint , pénitencier. 

Boger , archipretre. 

Morel. 

Bernard 

François Petitier. 

Masse. 

Bidault 

Grapinet. 

bouteille. 

Chanoine$ honoraires , MM. 

Hupied , curé de S. -Pierre de Sens. 
Moreau , curé d'Avallon. 
Galmus , curé de Joigny. 



Sergent , curé de Vézelay. 

Gollinot, desservant de Lavau. 

Santigny , dess. de S»-Martin d'Avallon. 

Bruchet , vicaire général de Tours. 

Fortin , curé d' Auxerre. 

Garlier , curé de S -Maurice de Sens, 

David 

Monnot , curé de S -Eusèbe d' Auxerre 

Soudais , desservant de Beugnon. 

Lelong , vicaire d* Auxerre. 

Brigand , curé de Ligny 

Grossot , curé de Saint» Fargeaa. 

Moncarré, curé de Sengines. 

Millon» sup. du petit séminaire d* Auxerre. 

Ghàussin, profes. au séminaire de Sens. 

Miu'ot , curé de Seignelay. 



Nombre des prêtres ordonnés en isse : as. 



SEMINAIRE DIOCESAIN. 

Le nombre des élèves, en isse, est de 95, parmi lesquels il y a 87 boursiers du 
gouvernement, ss à bourse entière et 34 à ^emi-nourse seulement. 



MM. Bidault, dianoine et vicaire général, 

supérieur. 
Ghaussin , professeur de morale. 



Dangauthier , professeur de dogme , 
]V![erlot , professeur de philosophie. 
Roidoty économe. 



PETIT SÉMINAIRE d'aUXERRS* 



Nombre des élèves , iso , tous internes. 

MM. Millon , supérieur. 
Laureau , directeur. 
Ferrey, économe. 

Professeurs, MM. 

Ferrey, rhétorique. 
'Laureau, seconde. 



Ansault , troisième; 
Duru, quatrième. 
Leduc , cinquième. 
Bonnard, sixième. 

IGortier , septième. 
Gally, huitième. 



4M 1i^ 

L*enseîgnement comprend le francois, le latin, le grec , Thistoire , la géographie, 
rarilhitétique, Talgèbre et la géométrie. 



>M^ 



NOMS DE MM. LES CURÉS KT DESSERYANTS. (*) 



A&aONOZSSBMKNT D AUXEAEE. 



JussY, Lambinet. 
Miee, Lecierc. 
►Val-de Mercy, Péruos, 
Vincelles , Ptétry, 
Vinoelottes , Piétry. 

Canton de Coutange-sur- Yonne., 

Goulange-sur- Yonne j MM. Dondaire. 
Andryes , GMjtt^ 
Grain , iV". 
Estais , BtAxn, 
Festigny, Dondaine* 
Fontenay, Qahta, 
Lucy-8ur-Yonne , Hùrtau. 
Mailly- Château , Hnchard, 
Merry-sur- Yonne , Huchard. 
Trucy-sur-Yonne , 2V". 

Canton de Courson* 

Gourson , MM. Qusaqvkun. 
Ghastenay , Suisse. 
Fouronnes , Gwiiaidê, 
Druyes, ViHain, 
Lain , Boîssonnacitf. 
Merry-Sec , Leclerc. 
Molesmes ^ Pouillot. 
Mouffy , Paoli. 
Ouaine, AdnoU 
Sementron , Boissonnade. 
Taingy , Adnot. 

Canton de Ligny-le-Châtel, 

Lighy-le^'-ChAtel , MM. Brigand. 

Bleigny-le- Carreau , Breiet, 

La Chapelle- Vaupelleteigne , Vallot. 

Ligaorelles , Velorme- 

Mérey , iV. 

Montigny-le-Eoi , Leiieroiu 

Pontigny , Sicardu. 

Rouvray, Couilaui» 

Varennes, Valioi, 

Venouse , Goullaut. 

Canton de Sainte florentin . 

St.-Florentin , MM. Voikin. 
Avrolles , Chatftnixtf^ 
Bouilly , Boucheron. 
Ghéu , lYiei. 
Gennigny , VaiiltU 
Jaulges , Ladrée. 
RebourceA^x, Leblanc. 
Vergigny , Pascal de i'iste. 



'Auxerre* 

M. Fort» , pro-vicaîre général , archi- 
prêtre, curé à St.'-Etienne , cathédrale. 
MM. Mastic et Pneek , vicaires 
Larfeuil , curé à Saint-Pierre. 
Mon rot , curé-doyen à Saint-Eusèbe. 
JDrot^, vicaire. 

BouiruM, chapelain de THôtel-Dieu. 
Pottffttfr, chapelain à THôpital Général. 

Canton d'Auxerre (est), 

Augy, MM. Trou^. 
Bailly,JV. 
Champs , Pesrumiiac;* 
Quennes , Paoli , 
Saint-Brik , Bufour, 
Venoy , iV. 

Canton d'Auxerre (ouest). 

ChçYanne8,MM. Gajlbari). 
Appoigny , Ahion. 
Charbuy , PoWin. 
Monéteau, Koyer. 
Perrigny , Fourrier, / 

Saint-Georges t, Miiiou. 
Vallan , Juiitenc 
Vaux, Vespérini. 
ViUefargeau, Vawkn 

Canton de Chablis, 

Chablis, MM. Vaillant. 

Beine, Dayuin, 

Chemiliy-sur-Serein «Pique. 

Chichée ,'^odier, 

Ghitry, CoUin. 

Courgi s, i{o6(o£. 

Fontenay , Boucays. 

Fyé, Boucays, 

Lichères, ThUrriai, 

Poinchy , Gauiherin, 

Préhy . Roblot. 

Saint-Cyr-les- Colons y Mathieu. 

Canton de . Coulange- la^ Vineuse. 

Coulange-la- Vineuse, MM. BiiOTiN. 

Charentenay , Paoii. 

Coulangeron , iV. 

Escamps , Bougàui. 

Escoirves , Lambinet. 

Gy-rEvêque , Luporsi, 

Irancy, Compère. 

(*) Lee Qoma det Curés sont en lettres petites capitales, ceux des Desservants en italiques , et ceux des 
Desservants bineurs en lettres romaines. 



114 



Canton de Saînt-Smmeur. 

Saint-Sauveur, MM. Sicaiid. 
Fqiitenoy , Ma»s<Auau. 
Lainsecq , G^UU 
Moutiers , JPorfin. 
Ferreuse , 5oissofi. 
Sainte-Colombe, boisseau. 
Sainpuits , Bertrand, 
Saints enPuisaye, LaUmr, 
Sougères , Lécrivain^ 
Thury , Értmier. 
Treigny , Pauiral, 

Canton de Seignelay. 

Sèîgnelay , MM. Mtibot. 
Beaumont , Loccident 
Chemilly , PaiinUr, 
Gheny , najitneaa . 
Gurgy, Thomiu. 
Hauterive , Loeddent. 
Hëry , Jacùb. 

Mont-Saint-Sulpice^ LarhouHiai. 
Ormoy , Vache*, 

Canton de Toucy. 

Toucy , MM. Moeel. 

AR&OITDISSEHSNT D^AYÂLLON. 



Beauvoir, Peitssier. '^ 

Diges, CMwUard. 

Dracy, JoMoi. 

Ëglény, Verdier. 

Lalande, Mqneyron. 

Leugny , Suisse, 

Levis, Tutaut, 

Lindry, l>uptits.- 

Moulins , moneyron, 

Parly, Biaiseau, 

Pourrain , Boyer. 

Canton de Fermenton. 

V^rméntoB , MM. Nigolle. 
Gravant, DuuET. 
Accolay, VasseUn. 
Arcy-sur-Cure , Hemy. 
Bazarnes , Malherbes. 
Bessy, Gollard. 
Bois d'Arcy, Balbon. 
Essert , JuUen, 
Lucy-sur-Cure , Coiard. 
Mailly-la-Ville , Masdier, 
Prëgilbert, Vasselin. 
Sainte-PaUale,lV. 
Sacy , Boyer* 



Canton d'Avallon.^ 

Avallon^ MM. MoEEATi^archiprêtre, pro- 
vicaire géaëral, curé de St.-Pierre. 
Galiy^ vicaire. 
Faw)ei-BrwieiUr , id.' 
GaUau , id. 

Santigny , desservant Saint-Martin. 
Bizol , vicaire. 

liUcy-le-Bois , Bazot. 

Annëot, IV". 

Annay-la-Gôte ; FreniaL 

Domecy-sur-le-Vault , Venoulh, 

Etaules , de ia CosU. 

Girolles , Evrard. 

Island , NicoUe, 

Levault, Girard. 

Magny, Marchand, 

Pqntaubert , Minard. 

Sauvigny-le-Bois , Buehéne, 

Sermizelles , CuHin, 

Tharot , Forestier. 

Canton de Guillonm 

Montréal » MM. SsEGEnt. 

Anstrude, Bémond. 

Gisery , Breuillard. 

Guillon , Awiooe. . 

Marmeaux, Viardat, 

Pisy , Auhert. 

Saint-Andrë en Terre- Pleine, Gibier. 

Sauvigny-'le-Beurëal , /V. 



Savîgny-en-Terre-Pleine , BrevMlàrJ 

Sceaux, Vosgien. 

Thisy, Pitois. 

Trëvilly, Aunave. 

Vassy , Auhert. 

Vignes , Minard. 

Canton de Vlsle. * 

Isle , MM. BOTTEBT. 

Angely, Poggi, ^ 

Annoux , Bourrey. 
Athie, Vosaien. 
Blacy, PiUns. 
Givry , Brute, 
Goutarnoux , Bandoi 
Dissangis , Baudot. 
Joux-la Ville , Muard. 
^assangis , M&reau. 
Précy-le-Sec , Voissard, 
Provency, Virally. 
Sainte-Colombe, Ferrand, 
Talcy , Viardot. 

Canton de Quarré-les- Tombes, 

Quarrë-les-Tombcs, MM. Henbt. 
Bussières, Naudin, 
Chastellux , Hiiaire, 
Saint-Brancher , Comparei. 
Saint- Germain-dcs-Ghamps , Caveit,^ 
Saint-Léger , Mourey, 
I Sainte-Magnance , Veiacoste, 



m 115 Mit 



Canton de Fèzela/, 

Vézelay, MM. Sekoeiit* 
Gliâtel-Censoir, Autràt. 
Asnières , Voisinot. 
Âsquins , Fauvei. 
Blannay, Perron. 
Brosse , ÉMon. 
Chamoux , Bourgis, 
dire , Loirot. 
Domecy-sur-Gure, léoirot. 

ARB.ONDlSSBMEirT DB JOIGKT. 



Foissy, Charles. 

Fontenay-sous-V^elay , l>eutgfio(0«. 
Givry , Perron, 
Licheres , Moreau. 
Montillot, PoMevm. 
PierrcLerthuis tCkarles, 
Saint-Morë , Bouchot. 
Saint-Père , JV. 
Tharoiseau , Darcy. 
Vuutenay , Bouchot. 



Canton, d* Aillant, 
Aillant , MM Gassemicbe. 
Branches , Plwney, ^ 
ChampYallon , N» 
Chassy , Fouinai. 
Ghichery , Mauranne. 
Fleury, Niel. 
Guerchy , BUouzé. 
Laduz, Alërini. 
Merry-Vaux, Moulin, 
Neuilly, Freneau. 
Ormes , Lenief. 
Poilly,iV. 

Saint-A ubin-Châf eau-Neuf , André. 
Sâint-Maurice-le-Viel, N. 
Senan , Roux, 
Villemer , 2V. 

Villiers-Saint-Benoit, Morei. 
Villiers-siMT-Tholon , Borne. 

Canton de Bléneau. 
Bléneau , MM. JIenbion. 
Champcevrais , Saho. 
Ghampignelles , MoreU 
Louesme , Morel. 
Sainl-Priv'ë , MoreU 
Tannerre ^ Siephani. 
VUleneuve-les-Genels, Remy. 

- Canton de Brienon, 
Brienoh , MM. Lallier. 
Me>Chaunie,JV. 
Bligny-en-Othe , Tridon, 
Bu«sy-en-Othe', Lorin, 
Chailley , Bodkoi. 
Champlost, Mathieu, 
won, Nieoiie. ( 

Paroy-en-Othe, Eouyer. 
Turny, Chevance. 
Venizy,rrrfmwot. 

Canton de Qsrisiers, 

Cerisiers, MM. Boisseluer. 
Arces, Durand. 

Cefilly,]V. ^ 
^ouIonr8,Peretli. 
*ournaudin,Geor|cs. 
Vaudeurs, P«f«i«i. 
Villechétive , N. 



Canton de Charny. 
Charny , MM. Vidot. 
Chêne-Arnoult, Vidot^ 
Chevillon, IS* 
Dicy , FxiU. 

La Fertë-Loupière , Cora^t. 
Fontenouilles , htmoime» 
Grand-Champ, Ciergeau. 
Malicorne, Serré. 
Marchais-Beton , IV". 
Perreux, Bonaid. 
Prunoy ,N, 

Saint-Denis-sur-Ouanne , Clerg;eauv 
Saint-Martin-sur-Ouanne, Serré. 
Villefranche , Dumont. 

Canton de Joigny. 
Joigny , MM. Calmus , archiprêtre , curé 

de Saint- Jean. 

Jay, curé de Saint-Thibault.* 

Damten, vicaire. 

André, desservant deS.-Andrë. 
Bassou, Denizoi' 
Béon , Viault. 
Brion , DroMxn, 
Cézy , Grand^ean 
Champlay , Z\r. ^ 
Chamvres, JRi6terre. 
Chichery, Mauranne. 
Epineau-les-Voves. , (jMcadi. 
Looze , 3far/tac. 
Migennes , Vinei. 
Paroi sur-Tholon , Ribierre. 
Saint- Aubin-sur- Yonne, Mackëone. 
Saint-Cidroine , Le Biane» 
Villecien, Mackéone, 
Villevallier, Figé. 

Canton de Saînt-Fargeau. 
Saint-Fargeau , MM. Grossot. 
Fontaines, Auvray. 
Lavau , CoiiinoU 
Mëzilles , Siephani. 
Ronchères , Crochot. 
Saint Marlin-des-Chatnps , Bauvai. 
Septfonds , Siephani. 

Canton de Saint'Julien'du^SauUi 

Saint- Julien-du-Sault , MM. GxAARo. 
La Celle-Satnl-Cyr , ViauiU 



^ 116 m 



Cudol , Picquoîn. 
Prëcy , Pioquom. 
Saint-Iioup-d'Ordon , Mackéone. 
Saint-Romain , Fournier. 
Sépeaux , Foiimicr . 

Canton de Filleneuve^le-Roù 
Villeneuve-le-Roi , MM Dkkisot. 
Armeau, Dutanihm* 



Verlin^Dfoirtn. 
Bordes , iV. 

Bu8sy-le-Repos, GhauTisë. 
Ghaumot, Ùhaumsi. 
Dixraont , Marcanioni, 
Piffonds , André. 
Rousson , Douine. 
Val-Profonde, Pueeh-Rémond» 



A&EONDISSBHENT IIB S^fi^ 



Canton de Chérqy 

Chef oy , MM. Delaagk. 

Saint- Valdrien , Odiot. . 

Brannay, Coiiîn, • 

DoVioi , FotmaU 

Doniats , Maltéi. 

Fouchères , Monneyron. 

Jouy 9 Mercier. \ 

La BeUiole ,2V. 

Montacher , Mercier. 

Savigny,Maltëi. 

Vallery, Froht. 

Vemoy, N, "" 

Villebougis, Vespérini. 

Villeroy , N, 

Villeneuve-ia-Dondagre , N. 

Canton de Pont-^ur^Yonne, 

Pont-sur-Yonne , MM. Bouery. 
Villethierry , pRivo^. 
Ghampigny , Huoi, 
Ghaucnont , Goussard. 
Gisy- sur-Oreuse , Roiiey, 
Evry , Delaage. 
tjixy , Gollin. 
Micnery , Lissoir. 
Sainf-Agnan , Goussard. 
Saint-Serotin, Macke<me. 
tVilleblevin , Couiouvriers* 
Villemanoche , Relief, 
Villeneuve-la-Guyard , Boursier. 
Villeperrot , JV. 

Canton de Sens (sud). 

Sens , MM Roam, curé , archiprêtre à la 

métropole. 

Bravard , premier vicaire. 

Grandmaisire , deuxième vicaire. 

Laiementj prêlre, sacristain. 

RupiED, curé a Saint-Pierre. , 

Beiiaguet, desservant à Saint-PregtsJ 

l^éhan , chapelain de l'Hôtel-Dieu. 
S.-Savinien , faub. de Sens , Grandmaisire. 
Fontaine-la- Gaillarde, Prunier. 
Maillot , M€mquest, 
Malay-le-Roi , Jouane. 
Malay-l e- Vi comte , Jouane . 
Noé, Laeoaie. 
Passy, flirter. 



I Rosoy , Manquest. 
Saint'Glément , Bebeauve. 
Saînl-Marlin-du-Tertre, Morei. 
Saligny , Prunier. 
Soucy, Casaifianca. 
Vaumort , Boisselîer. 
Véron, N. 

Canton de Sens (nord), 
MM. Garlies, curé à S.-MauriccdeSena. 
GoUemiers, N. 
Gornailt , Groquet. 
Gourtois , Regnard. 
£griselle-le-Bocagei Croquet. 
Etigny , Vialle. 
Gron, Vialle. 
Marsangis , Douine» 
IXaiUy, Regnard. 

' Canton de Sergines, 
Sergîne«, MM. Morcabr*. 
Gompigny, Denavarre. . 
Gourceaux , Rousselot. 
Gourion, Mennessier, 
Fleurigny, Rollet. 
Grange-le-Bocage , N. 
La-Gnapelle-sur-Oreuse, Berbe. 
Pailly, JoHy. 
Plessis-Dumée , JoUy. 
Plessis-Saint-Jean , nunot. 
Saint-Mârtin-;Sur-0reu8e , Berbey. 
S.-Maurice aux-RichesH. , Brissoi.. 
Serbonnes , Guiliot. 
Sognes , IV. 
yertmy,iV. 
Villiers-Bonneux iV. 
Vinneuf , Percheron. 

Canton de Filleneuue -V Archevêque. 

Villeneuve, MM. Robin. 

Bagneaux , CoqwxioX. 

Ghigy,iV. 

Gourgenay , GuiHemoi. 

Aux Glérinois, dépendant de Villîcrs- 

Louis,'JV. 
Flacy, Darley. 
Fois8y,iV. 
Lailly, Salmon. 

LaPostolle, Plaît. ♦ 

Molinons, Michaut jeune. 



4M ii7 tm 



Poat-8ur-Vanne«, Boulangier.' 
lée& Sièces , Bobtin. 
Theil , Lacoite. 
'Thorigny, RoW«l. 



Vareilles , Roblet. 
Vtlliers-Louis , Boutangier, 
Voisines , fiait "^ 



AREONDISSEBIENT DE TONITEEEE. 



Canton d* Aney-le^Frartc, 

le-Franc > MM. Làboub. 
À Pensé. 

-le-Scrveux , éruînol . _ 
^nteuil , Sfftriin. 
«ssienelles , LaJbour. 
/ , Hardy, 
ilvy , Jean, 
ijëzinnes , 'BtiUmoifil, 
Nuits-6ur-Armanço^ , J^routn; 
Pacy-sur-Armançon , GwjarA. 
Perrigny-sur^Armançon, Pensée, 
KaTières, Hardy. 
Sambourg , Gourmant« 
Stisny, TranchanU 
Villi ers-leâ-Hautft , Jean. 
Vireaax, Beliemont* 

Canton de Cruzjr, 

Gnizy,MM. GoTjRMAifT. t 
Arthonnay, Pans. 
Baon, Boucheron. 
Gommîssey , Jlf ic^uf . 
Gigny, Forgeoi. 
Gland, VajcheXi 
Mëlisey , BoiUi. 
Pimelles , Boucheron» 
Quincerot, Ofetipierf.^ 
Augny , DétoHe 
Saint-Martin, iV.' 
Saint-Vinnemer, Lavancy. 
Tanlay, i^ouc^eron. « 
Thorey , Detolle. 
Trichey,Rolky. 
Villon, MarquoU 

Cantonde Flogny. 

Souma intrain, MM. Letteron. 

Beugnon , Soudms. 

Butteaux, MM. R&biot. 

Garisey, Bezot. 

La Chapelle-Vieille-rorêt, Chapron. 



Dyë , Payen, 
Flogny, Chevalier. 
Lasson , Husson. 
Neuvy-Sautour , BUioui; 
Percey , Sennequier, 
Roffey , Bonneiat, 
Sormery, LagrifouL 
Tronchoy, Bonnetat. 
ViHiers- Vineux , Besoi, 

Canton de Noyers. 

Noyers, MM.DucaoT 
Annay-sur-Serein , FonUmes. 
Ghâtel-Gérard , Pus$in. 
Cours , G. de Grimault, Goutiot. 
Ëtivey , Monnot» 
Fresnes, Gourmant. 
Grimault , Moreau. 
Molay,<7avet. 
Moulins, Préire. 
Nitry, Courioi. 
Pasilly, Lappierre. 
Poilly-sur-Serein , Picque, 
Sarry, Dieudonné, * 

Sainte-Vertu , Gcveis 

Canton de Tonnerrei 

MM. Marchand, cure, archip. à Tonnerre- 

Letteron^ vicaire. 

Voisin, curé àS.-Pierre de Tonnerre. 

Gaiiy, chapelain à Thosp. de Tonnerre. 
Béru , Faiiioi. 
Cheney, Mourey. 
Golan , Bèjjue. 
Dannemoine , Mourey* 
Epineuil , Fiory. 
Fley,Fainot. 
Molosme , Sylvestre. 
Seri^igny , Rousseau. 
Vaulichères.IV. 
Vezannes , Fays. 
ViYiers, CréU. 
jYrouerre, Grété. 



Bons et legs faits aux établissements religieux en i835. 

La Fabrique de Véglise d^Héry a été autorisée , par arrêté du 1 6 février 1 835, à accepter 
de M. ]?errignon François,' la somme de 300 fr. en argent , Pî>«; «J^^^Hcce^^^^^^^^^^ 

j/deBlciftnY-le-Garreau a été autorisée , par arrêté du« avril 1 83 5, à accepter de 
M. AnSHenri,la8ommede«oofr.enargent, pour services religieux. ^ 

J./ d'A?cy-sur-Gure'a été autorisée , par o^d^'^^^rf.^:! »;,f,ff '"^^^^^^^^ 
, accepter de M. Gollet François, la somme de loo fr. de rente, au capital ae 
s4)oo fr. , pour entrenen de la chapelle du Lac-baurin. 

o 



118 

Jd, de Val-de-Mercy a été autorisée, par ordonnance du s s août isss, à accepter 

de M. Gharlin Humbert, la somme de lé £r. ss c. de rente, au capital de ssi fr. 

60 c. , pour la lampe du chœur de Tëglise. 
Id, de Guerchy a été autorisée, par arrêté du ts mai tsss , à accepter de M. Mou^ 

tard Martin >£d3ie et de demoiselle Moutard Louise-Sophie , la somme de is £r. 

50 c. de rente, au capital de tso. 
Id. de Gompi^ny a été aijitorisée , par ordonnance du i7 juin isss, à accepter de 

Mme Lalande Marguerite -Catherine, es ares a? centiares, évalués s ss fr. , pour 

services religieux. 
Jd, de Villethierry , a été autorisée , par ordonnance du s 7 septembre loss , à accepter 

de M. de la Ferrière Louis-Marie-Lévesque, la somme de looo fr. pour les besoins 

de réélise. 
Jd. de Valéry a été autorisée, par ordonnance du même jour, à accepter de M. de la 

Ferrière, la somme de sooo fr. pour la même destination. 
Id. d*£pineuil a été autorisée, par ordonnance du a septembre iss's, h accepter de 

M. Jublin Philibert , des rentes au capital de soo fr. 54 c. pour services religieux. 

Total des dons et legs , eoss fr. 54 c. 



Congrégations religieuses de femmes. 

Le département renferme cinquante établissements ou communautés de religieuses 
dont une seule m^ène la vie contemplative et les autres desservent 1 7 hospices et ss 
écoles , dont quelques-unes divisées en plusieurs classes. .Dans seise établissements 
les sœurs sont employées non>seulement à Tinstruction des enfants, mais encore au 
soin des malades à domicile. Le nombre total dés religieuses-prof esses est de a as , 
appartenant à m congrégations différentes; savoir: Carmélites 4, Augustines a, 
Ursulines s, Saint-Vincent-de-Paule i , la Charité i , la Présentation i » la Vnr- 
vidence s. 

Nous allons donner Tétat particulier des congrégations dont la maison-mère est 
située dans le département de l'Yonne. La plus nombreuse est celle de la Providence 
de Llgny, fondée en isao par Mme Bresaon, qui en est la supérieure générale^ 



■s 



TITKE 

des 

CONGRÊGilTIOIfS. 



LIEU DE SITCATIOU 

delà 

■A.XS0K-MiaB. 



o 

s 

er 

.1 



n 

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s 



3 

"S. 
5* 



NOMBRE D'ÉT ABLlSSEMEMTS 

situés 
<1ans le di^parfpmênt. 



hôpitaux 






Ecoles 



écoles 
et soin 

des 

•malades 

réunis. 



a. 
a« 

"g S 

3 

A 

a 



H 

o 

H 



Carmélites 

Augustines 
idem 

Ursulines 
Jdêm 
Idpn 

Providence 



Sens 

Auxerre 

Tonnerre 

Auxerre 

Wo rArclievêquc 

Tonnerre 

Lîgny 

ToUL. » 



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16 

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48 

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119 
SECTION IIL 

ADlCimSTïlATZOïr DE LA «TTSTIGE. 



COUR ROYALE DE PARIS. 



PRESIDENTS : 

. • M le baron Sëguiçr. G* |_ M. Miller. * 

^M. Jacquinot- 
M. Hardoin. ^ 

COHSEIIiLBlLS^ MM. 



M. Le Poitevin. G ^ 
M. Dehërain.^)^ 



WM. Jacquinot- Godard ^ 



Silvestre de Ghanteloup, # 
LesckasAier die Méry, 
DeBerny^O^ 



Monmeraué» 
>in de la 
Gabâllte, 



Grespi 



Rachëe, 



Dupuy, Jjf 

SilTestre fils, ^ 

Brissou , 

Agier, ^ 

Chrçstien de Poly , * 

ËspiyentdelaVilleboisn. $ 

Simonneau , ^ 

Cauchy , ijfe 
licchanteur , 
De Glo9, 



Faiire, 
PhilipoB , * 
De Vergés, 
Moreau» 
Bryon , 

De Froidefônd des Farges ,. 
Grandet , 

Taillandier , 

Ghignard , * 

Dup]è8 , 

Baron Sëguier, ^ 

Naudin , . ^ 

Ghabaud , ^ 

Lâssis,^ 

Deiapalmepère, 
Dubpys, <*j{* 

Rolùnd de Villargueff, 
Try, 



Baron Ghaubry, 

Bo° Gautier de Gharnagd, ^ 

' PARQUET. 

M. Franck-Garré^y "^TotuTew générai du Roi, 



Amelîn , ijfc * 
Ghalret-Durieu, >j{5 
Lefebvre, ^ 

Champanbet,iR 
Dozon , 

Brisout de Barneville, 
Hémar , ^ 

Vie. de Bas tard- d'Ëstang , 

Vanin , 

Poullier , «6 

Petit, ^ 

Delabaye, 

Ferey , 

Desparbès de Lussan , 

Denietz , 

Aylies , 

Gaschoii , 

Perrot de Ghezelles , 



Avocats- Généraux, MM. 



BcrvïUe,* 
Delapalme fils , ^ 



I Pécourt , 



Plougouîin7>jf 
Substituts du Parquet, MM. 



Tardif, 
Le Gorrec, 
Bernard , 
Parlarrieu-Lafoase , 



Didelot,^ 

Boucly, # 

Monsarrat, 

Nouguier , 

M. Lot, Greffier en chef . 



Glandaz , 
Persil , 
Godon. 



COUR DASSISBS DE I YONNE. 

Cette Goar est composée , 

iO D'un Gonseillef de la Gour royale dîe Paris, dêlégut^ à cet effet pour être Pre'sîdent 
des Assises ; 

s^ De deux juges pris parmi les président et juges les plus anciens du Tribunal 
d' Auxerre ; 

s*' Du Procureur du Roi près le Tribun^al cîvil ; 

4® Du greffier du même Tribunal. 



120 



TRIBUNAUX DE PREMIÈRE INSTANCE. 



£3 



TRIBUNAL D'ATJXSaBB* 



juges. 



juges 
suppléants. 



Messieurs 

Chardon , # président , 
Collet , * vice-prësident, 
Guërin de Vaux , 
Choppinde Mércy, 
Heuvrard , 
Leblanc -Duvernoy, juge 

d'instruction y 
Tonnelier, 
Gallois, 
Mathieu père, 

Marie,' 

CheTillot, avoue, 
Marey, 
Guerin-Dcyaux fils , 

Parquet j MM. 

De Molènes, ^ procureur du Roi, 

Vial , i substituts. 

Aignan , C 

iirejfe, MM. 
Gautrot, greffier, 
^lemot. . } commi^greffier.. 

Ce tribunal se divise en deux chambres 
qui se renouvellent chaque année. 

DIVISION DES CHAMBRES POUB l837. 



VreimJbrt chambre. — Jùurs d'audience, 
Liundi, Mardi etMerc. , affaires civiles 

MM. Chardon , président. 
Choppin de Mërey, 
Tonnelier, 
Gallois , 
Mathieu père , 

Marey, 
Guérin-de-Vaux 



juges. 



MM. Collet, !jt vice-président 
Guérin-Devaux, ) , 

Heuvrard, V iug«» 

Le Blanc 
Marie , 
Chevillot, 



leni. 
V juges suppléants. 



Janvier 

Février 

Mars 

Avril 

Mai 

Juin 

Juillet 

Août 

Septembre 

Octobre 

Novembre 

Décembre 



CRIÉES. 



14 t8 
Il ts 

li 

15 t9 

15 SI 

10 S4 

8 as 

5 19 
4 18 

16 SO 

11 15 

« 9 S8 



POLIGB CORRECT « 



Tribunal 
d*appel. 


i". inst. 
entre par- 
ties civiles 


5 


19 


' . Il 96 


S 


16 


9 SS 


s 


16 


9 SS 


6 


10 


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15 


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S n 


81 


10 14 


11 


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& 19 


10 


14 


8 17 


9 


IS 


S 16 SO 


1 


11 


14 98 



Avocats, MM. 

Pérille . rue d*Egleny . ' 

Lepère; bâtonnier, pi. duMarché-W. 
Leclerc , rue Neuve. 
Cherest , rue Chante-Pinot. 
Challcrued'Egleny. 
Lescuyer, rue Française. , 
Pougy, place N.-D.-la^d*H. , 
Ravin, rue St.-Panorace, 1 
DeBrabant, >' 



Duplessis , 






stagiaires. 



S juges suppléants 

Deuxième chambre,'^ 3 oun (T audience. 

Jeudi, audiences variables ('F. le lab.) 
Vendredi , affaires de police correction- 
nelle en première instance , à la requête 
du ministère public, police forestière , et 
appels de simple police. 

Samedi , affaires civiles et criées. 



Jpoués, MM. 



Mathieu , licencié , rue Neuve. 
Chevillot, licencié, rue des Trois-Mant.' 
Salomon aîné, rue du Temple. 
Bert , rue des Belles -Filles. 
Tambour, nie Saint-Eusèbe. 
Duché, licencié, rue Notre-Dame-la-d*H. 
Remacle, licencié, rue Neuve. 
Savatier-Laroche , licencié, rue Thérèse. 
BigaiJ.t, rue des Consuls, 



VRIBimAt. l>*ATàLtOH/MM. 



Gomynet , président. 

Bethery de la Brosse, juge d'instruction. 

Bidault, Alphonse , juge. 

V^non^^ ^^*'*' \ iugcs suppléants. 

Parquet j mm. 

Ricard , procureur dû Roi. 
Boulin > substitut. 

Greffe, uu. 

Carmagnole , greffier , 
Forcade, commis. 

Jours d^ audience. 
Mardi > Mercredi et Jeudi. 

Avocats, MM. 

Meslier-Poussard, bâtonnier, 

Meslier Paul , 

Richard , . 

Liottin , 

Préjan, 

Malot, 

Houdaill6*Aul>ert , 

Barbe , 

Soissons,> stagiaires. 
Barbien, k 
Thëbault. 

Avoués, MM. 

Houdailleaînë, 

Gnyard, 

Poulin I 

Vaury, ^^ 

Brunet, 

Febvre. 

T&IBUNAL DB JOIGKYf MM. 

Lalliec , président. 

Revillon d'Aprcval, juge d'instruction. 

Desmadières, juge. 

Parisot r | 

Deshaies , V juges suppléants. 

Letellier, J 

Parquet, mm. 

De Qontin , procureur du Roi , 
Bourgoin , substitut. 

Greffe, mm. 

Fleury , greffier, 
Jacotot^ commis. 

Jours d audience, 

lie Tribunal civil , les jeudi et samedi. 
LeTribunalde police correct, le vendredi. 



Avoués, uir. 

Lacam , 
Deshayes , 

Roy, 

Delamontagne , 

Ragobert, 

Saulin , _^__^ 

TRIBUNAL DE SEXTS» MM. 

Desnoyers , président. 

Rattier, 

Fliniaux, juge d^instuiction, 

Berthelin DesbironsfSj 

Regnault, > juges suppléants. 

Adine, J 

Parquet, mm. 

Bérenger, procureur du Roi. 
Metman» substitut. 

Grejfe, mm. 

Dubois, greffier, 
Harel, commis. 

Audiences, 

Tribunal civil , les jeudi et vendredi. 
— de police correct, le mercredi. 

Avoués, MM. 
Berthelin Desbirons , 
Pignon , 
Landry , 

Regnault, < 

Luyt, 
Faye. . 

TRIBUNAL DE TONNERRE , MM. 

Lacaille, président. 
Rétif, juge d'instruction , 
Roze , juge-, 
Chéroii , \ 

Parquet, mm. 

Jacaues-Palotte, procureur du Roi > 
De Monicault , substitut. 

Greffe, mm. 

Gherest Delorme , greffier. 
Ménétrier, commis. 

Jours d'audience, 

Aff^ commercial es et sommaires, le^nerc. 
Affaires ordinaires , le jeudi. 
Affaires correctionnelles , le vendredi. 
Affaires de domaue, de régie et criées 
le samedi. 

Avoués, MM, Potier, 
Belnet, Milliot, 

Labossc„ Pineau, 



mu 122 Ml^ 

TRIBUNAUX DE COMMERCE. 



T&IBT7NAL D*AUXEEaE. 

MM. Moimot-Villetard , président. 
Frëmy ,- 

Cottain . . 

tiaurent-Lesseré, }ï^^^- 
Auger, 



Tambour aîné. 

N 

TJzanne , 

Bobin, 

Lethorre , 

Bigë, 



juges suppliants 

greffier, 
commis. 



TEIBTTNAL D*AYÂLLON. 

MM. Duchateau, président. 
Gally, 1 

Mocquot, V juges. 

Boyer-Gariely J 



I 



,oy« 
Aub 



Bourrey-Bidault, } juges suppléants 
Perreau , greffier. 

Audience le yendredi de diaque semaine. 



TBinrVAL DE TOZOITY» 

MM. Emery, président. 
Bouron bis , 

Cochet, yWges. 

Couturier, 

Zanotefibafné, 7- u 

Putois.DelaunaV,;i"««""PPÏ^n«* 
Robillard , ^ greffier. 
Audience le mardi de chaque semaine. 

T&IB17VAL DE SENS. 

MM. Cornisset-Lamotbe , président. 
Huré-Reyêohe , \ 
Auguste Delporte, r ._^, 
Duplan Beraudau f '"B**" 
Corol , ; 

Gaudichon , ^ 

Duf rcsne , f . i « . 

Dufour-CUyier, h"Be» «uppleant» 

Soulliard , } 

Jacquemus , greffier. 

( Le TftiBTJNAL cmi/ de tonrbrrs fait Us 
fondions du TrUntnai de commerce ) 



JUSTICES DE PAIX. 











POPULA- 


JUSTICES 


JUGES. 


CBEFFIEBS. 


JOUES 


TION 


DE PAIX. 


■ 




D AUDIENCE. 


canton.. 


^ Arrondissement dAuxerre. 


% 




Auxerre (est) 


De Vieux-Champs 


Deyillaine 


Yendredi \ 1 1 h. 


4497 


Auxcrre f o.) 


Laprémuré 


Daulet 


samedi à ii 


18841 


Chablis 


De Gislain 


Garinef ^ 
Gaillard"^ 


vendredi à lo 


8439 


Coul.-la-Vin. 


Filleul 


jeudi à 10- 
lundi à le 


8749 


Goul-sur-Y. 


Bonneau 


Bossu 


7593 


Gourson 


Baumier 


Regnauldin 


jeudi à 11 


7774 


Ligny 
St.-Florentîn 


Rabé 


Thérèse 


mardi à midi 


7370 


Moreau 


Tenaille 


lundi à 10 h. 


6SS5 


St.'Sauveur 


Delamour 


Lardillier 


mercredi à i o h. 


11814 


Seîgnelay 


Dourneau 


Frottier 


jeudi à 11 


8195 


Toucy 


Arrault 


Chartier 


mercredi à ii 


11696 


Yermenton 


Chevallier 


Masson 


vendredi à lo 


10946 


Arrondissement d'Avallon. 






Ayallon 


Rousseau-Dumarcct 


Pinard 




1«778 


Guillon 


Brunet 


Monnot 




669$ 


Llsle-s-lc-S. 


Roumier 


Fcrrey 




71S1 


Quarré-les-T. 


Guyard 


Gallois 




7786 
11768 II 


Vézelay 


Serisier ' 


Prudot 





123 



JUSTICES 

DE PAIX. 



JUOZS. 



GREFFIEAS. 



JOURS 
]>*AVDIENCB. 



^mm 



POPULA- 
TÏOM 

par 
canton. 



AîIlant-8-Th. 

blëneau 

Brienon 

Cerisiers 

Charny 

Joigny 

Sf.-Farg^au 

S-Julien-du-S 

We-le-Roi 



Chrfroy 
Pont-sur- Y. 
Sens (nord) 
Sens (sud) 
Sergines 
Wc-rArch. 



Ancy-le-Fr; 

Cruzy 

Flogny 

Noyers 

Tonnerre 



AUais 

SibiJat 

Femel 

Salmon 

Guillemlneau 

Lefebvré-Devaux 

Lacou r-£poigny 

Barnabe 

Valtat 



Arrondissement de Joigny. 

Tonnelier 

Godard 

Gamafd 

Daprë 

Gauthier 

Lordereau 

Mon toi s 

Bourgoing 

Cuissard 



Arrondissement de Sens» 



Ponce 


Letteron 


mercredi 


Prou 


Cartereau 


jeudi 


Laude 


Lagremoire 


samedi 


Luyt 


Lorne 


lundi 


Boucher 


Bourbon 


mardi 


Cornât 


Retel 


lundi 


Arrondisse 


'ment de Tonnerre 


• 


De Chalyasson 


Perdu 


jeudi 
lundi 


Roy 


Coquelu 


Coquille 


Gentelot 


mardi 


Droin 


Barry 


jeudi 


Fleury 


Gilles 


lundi 



fS776 
7151 

llSâO 
S775 
9693 

1809s 

• 6S96 
7734 

10906 



S64S 
11510 
15473 
6S40 
97S1 
9386 



- 9689 
9039 
8607 
806S 

10040 



A&KONDISSEMENT D*ÀUX£RRE, 

Canton d*Auxerre ^ mm. 



a .Auxerre. 



NOTAIRES. 

Les notaires certilicateurs sont marqués d'un astérisque, 

Canton de Cou/ange-sur-Yonney mis. 
Gougenot , à Etais 
Poulin, à Cou] ange-sur-Yonne 
Prudot/à Mailly- Château. 

Canton de Courson, 

Regnauldin aîné, * à Courson 
Dhumez, à Druyes 
Roche, à Ouaine. 

Canton de lÂgny, 

Bavoil . * à Lîgny 
Rabë, àMaligny 
Tonnelier , à Montigny. 

Canton de Saint' Florentin» 

Jeannest, * à Saiht-Florcntin 
Perrin, ii. 

Bègue, û/. 

Cantonne Saint- Sauveur, 



'Châuyeloit, 
Piëtresson*» 
Delaag^y 
Sochet, 
Charié,* 

CoUeret, à Appoigny 
Daudin , à Chevannes 
Bachelet-Vauxmoulins , à Gharbuy 
Drouot, à Saint-Bris. 

Canton de Chablis. 

PouUain ,* à Chablis 

Thomassin itL 

Raoul, à Saint-Cyr-les-Qolons. 



Canton de Coulange^la- Vineuse, 

Seurat , * à Coulange 
Puissant, à Migé 
Mainferme , à Irancy. 



Dardenne , à Treigny . 
Barrey, * à St.«Sàuyeur 
Jarry , id. 

Doucet à Thury 



mu 124 M^ 



Canton de Selgneîay^ mh. 

Brette , * à Seignelay 

Creusillat, * à Hëiy 

Bertheau, au Mont Saint-Sulpice. 

Canton de Toucy» 

Barrcy , * à Toucy 
Merlin ^ id. 
Gendre, à Beauyolr 
Garet , à Leugny 
Puissant Jeune, à Pourrain: 

Canton de F'ermenion* 

Brnand , à Arcy-sur-Cure 
Bourgoin, à Gravant 
Sellier, * à Vermenton 
Bousseau, %d. , 

CHAMBRE DBS NOTAIftSS^ MM. 

Barrcy de Toucy, président, 
Regnaudin fynaic. * 

Jarry, rapporteur. 
Tonne Hier , trésorier. . 
Charié, secrétaire. 
PouUain de Chablis , > . 

Puissant de Migé , J memùres. 




AR&OVDISSSMElfT d'aVÀLLOIT, 

Canton d'AvaHon, mm. 

Thibault , 

HoudaiUe Vallery 

Perève , ? à Avallon. 

Barbier, 

Rameau fils, 

Canton de Guillon, 

Bauby,*à Guillon 
Delayeaux, à MontrM 
Gosseret, à Santigny - 
Morizot, àSavigny. • 

Canton de VIsle. 

Guillermain, à Flsle 
Pruneau , id. 

Delétang, à Joux-la-Ville. 

Canton de Quarré^les^ Tombes. 

Thënadey , à Quarr^ 
Régnier, * trf. 
Tripier, a Saînt-L^ger. 

Canton de Fêzelajr. 

Hérault,* à V^zelay 
Delaloge , id. 
Defert,àMontillot 
Monet, à Ghâtel-Gensoir 
Ghâteley, à Youtenay. 



CHAMBRE BIS NOTàlRIfl, MM. 

Delétang , préndent. 
Guillermain, Sfftidie. 



ABROlTDISSEMBirT DE JOIGITY. 

Canton d'Aillant , xm. 

Allais, «à Aillant 

Précy, à Ghassy > 

Moussa, à Senan 

Rayip , à Guerchy 

Ravin , à VUliers Saint-Benoît. 

Canton de JBléneau^ 

Dumont, * à BUneau 
Belacq , à Tannerre 
Serrurot, à Gharnpignelles. 

Canton de Brienon. 

Pouillot , ^ à Brienon 
Gilbert, id. 

Dëzerville, à Bussy-en-Othe 
Benoît, à Venizy 

Canton de Cerisiers* 

Salmon , $ à Gerûriers 
Lacroix , au Fournaudin 

Canton de Chamy. 

Lavollëe, * à Charhy 
Thomas, à la Fertë-Loupîère 
Hattier, à Villefranchc 
Marohand à Grandchampr 

Canton de Joigne, 

Legrbs , * Joîgny* • , 
Delamontagne, ^id. 
Lefebvre , ià. 

Gourtillier , à Gézy 
Gourtois, à Ghaipplay - 

Canton de Saînt^Fargeau. 

^i à Saint-Fargeau 

Marti neau, id. 

Jacquemier , id, 
Mpuroux , à Mëzillev 

Canton de St.^falien^u-Sautt, 

Genty, à Saint-Julien-du-Sault 

Protat, * id. 

Pophilhat, à La Gelle Saint- Gyr. 

Canton ils Filleneuçe-le^RoL 

Mentgot, à Villeneuve-le-Roi 
Hesme , id. 

Lenfant,* id, 

Hallu , k Dixmont 



tHAMBRX DIS MOTAIRIS. MM. 



Genfy, ffisndtniy 
Thomas « «ytuific, 
Gilbert, ra|)pQi*feiir^ » 
Legros , iréiorier, 
Delamontagne , 9eerikAr9. 
Lenfant et RaTÎn , metnéres. 



k Senf . 



AaBOSTDXSSEMBlTT DE SENS* 

Canton de Chéroy. mm. 

Guyol , * à Chëroy 
Bagard, à Montacher 

Canton de Pontsuf-Tonne. 

Mou , * à Pont-sur- Yonne 

Brossard, à Villeblevin 

Grattery, à Vilkneuve-la-Guyard. 

Canton de Sens, 

Heulard d*Arcy , 
Leroux, * 
Gharpillon , 
Bisson , 
Gaillon , 
Lacaye ; 

Duchesne , à Egriselle-le-Bocage 
JuUemier à Vecon. 

Canton de Sergines» 

Legendre, * à Sergtnes 

Salmon > ii. 

Boussenot, à Gourion 

Oubry, àS.-Maurice-aux-Riches-Hommeft 

Canton de W^^VJrchepéque. 

Bègue, *àViUeneuve 
Domanchin, %d. 
Longuet , à'Thprigny 
Thomas, à Thfeil 



GHAIBRI VU NOTAïaSS , MM. 

Bègue, pré^yUni, 
Longuet » tynêic , 
Legendre, rajpporteur, 
Lacave, $eoréiaire, 
Gaillon , tréiorier, 
Salmon, meaiére. 

ÂBEOSTDISSEMENT DE TOimB&RB» 

Canton d'Ançy-'le-Franc^ mm. 

Boucherrat, à Ancy-le-Franc 
Mantelet^ id. 
Mignard, à Rayières. 

Canton de Cruisy^ 

Salmon, à Gruzy 
Biron,*àTanlay 
Bertrand, à Vilhon 

Canton de Fhgnr* 

Ghapron . ^ à Flogny 
Milon , à Garisey 
Brivois , à Neuvy»-Sautour 

Canton de Nojersi 

Boyer, * à Noyers 
Robinot, m. 
Laratte, à Aimay 

Canton de Tonnerre. 

Bertbellot , à Tonnerre 
Jacquillat, * H, 
Gosson , à Danntmoine 
Breton, à Viviers. 

CHAlfBaz ]>XS ROTAXÈESy MM. 

Boyef , ffi^dtni. 
Bertrand , $ifiuUc, 
Millou , raffporteur. 
Bertellot, aecréiaift, 
Jacquillat , irésùrier. 

M3t,l--*-- 



COMMISSAIRES-PRISEURS, 

A Auxerre , MM. Duehemin et Guéria. 
A Avallon, Ruffier, 

A Joigny, Motel. 

A Sens, Gauthier et Bullot. 

' A Tonnerre, Thierry. 



«> - « j ^ s j« 



wi m m 

HUISSIERSv 



AERÔNDISSZMEST D AVXEBIIE4 

Canton d'Âuxerre, hm. 

Auge Hîppolyte. 

Bouson , audiencier au Iribunal civil et 
à la justice de paix ( div. ouest ). 

Moùroux^Jàud'. au tribunal de commerce. 

Puissant aîné,, audiencier à la cour d'as- 
sises et au tribunaVciyil . 

Vieilliomme. - ^ 

Baucher, aud. aux trib. civil et de eomm. 

Marie, aud. à la just. de paix (div. est ). , 

Labbé, aud. à la cour d'ass. et trib. civil. 

Puissant jeune, audiencier au tribunal 
civil et à lajuslice ^e paix (div. est). 

Gaillard (Adolphe), aud. au tribunal civil 
et à la justice de paix fdiv. ouest). 

D;hubert , à Saint-Bris. 

Canton de Coulange-la-Vineuse. 

Ledoux , à Coulange -la- Vineuse 
Gaillard (Philippe), W. 
Morel fils , à Irancy 
Troussau , à Migé. 

" Canton de Courson. 

Huchard , à Gourson 

Gaillard (Louis* Auguste) à Ouaine. 

• Canton de Coulange-sur-Yonne. - 

Dore, à Coulange ' ' 

Bonhomme , id, 

Tartois, à Mailly-Châleau. 

Canton de Chablis, 

Beau, à Chablis 
Gois , à . ûi. 

Canton de Ligny. 

Hermelin» àLigny, 
Houzclot , ûi. 
Fërel à Maligny. 

Canton de St, 'Florentin , 

Autun , à St.-Florentin ^ 

Besson, id* 

Carteron, \d, 

Canton de St.^Sauyeur. 

Delaporte, à St.-Sauveur 
Dumàyet , à Thury - 
Bertrand , à Sougères. 

"^ Canton de Seignelay, 

Noblet , à Seignelay 
Creltë fils id, 
Choin , id^ 



Canton de Toucy. 

Auge fils f k Toucy 
Besnard , id. 
Memaîn, à Pourrain 
Martel, à Leugny. 

Canton de VermerUon. 

IVfiarcou , à Vermenton 
Oudot , id, 
Loury ,' id, 

CHAMBRX DB DISCIPLIZIB, MM. 

Puissant aîné, tyndJui^ 
Gaillard Louis, rajrporUut 
Bouson, iriioticr^ 
Labbë, tecréUdre, 
Cretté, , 1 

Trousseau, > memlres^ 
Yieilhomme . l 



à Avallon. 



ARROVDISSEMENT D*AyALI>0]f. 

Canton étAvattontHaa, 

Drot, 
Febvre , 
Dieu*donnë, 
Condren , 
Bëlard, 
Roy, 

Rousseau , 
Quentin , 

Canton dé Guillon, 

Caillot, à Guillon 
Drouhin , à MontrëaL 

Canton de Vlsle, 

Grenan et Tournier à L'Isle. 

Quarré-lôS' Tombes, 

Bussy, Duprë et Houdaille, à Quarré-les- 
Tombes. 

Vézelay, 

Rtchebraques et Moraad , à Vëzelay. 
Gagneux , à Saint-Pèrè 
Tacny, à Châlel-Gensoir. 

CHAMBBB DS DISGIPUIfE * MM. 

Condren, syiu£/c. 



y 



mt m m 



ASRaiTDZSSfiMSirT Dï JOICnT. 

Canton JfAîUantj mm. 

Desmoîlhiers, Bertrand et Girard, à 
Aillant. 

Baillot, à Saînt-Aubin-Cîhâlèau-Neuf. 
Gauthier, à Fleury. 

Bléneau. 

Selamour, à BlëneaU 
Jeannlot, à Ghampignellei. 

Briénan, 

Pouillot M Ro«^, à drîenon 
Chailley, à Venizy. 

Cerùiers» 
Duprë et Hcsme, à Cerisiers. ' 

Chamy, 
LangeHrf et Grcnet, à Charny 
Lesire, à la Ferté-Loupière. 

Joîgny, 

Jouan, C3iollet, Timolëon, Fourier, 
Çrcttë, Hesme, à Joigny. 

Saint'Fargequ, 
Serret et Perrotet , à Saint-Fa rgeau. 

Samt^Julien-^du-Sault. 

Fourrier et Léaux, à /Saint- Julien 
Joly , à Sëpeaux. 

ViUeneuve-h-Boi. 

Gaillard, Fenard, Bîssonnier, Hesme, 
Piat, à ViUeneuve-le-Roi. 

Timolëon , fyncfif. 



Bertrand, rapporiiUr, 
GhoUet, irétotiety 
Jouan, teeritiair$é 
Dupré, ) 
Pouillot, > memhres, 
Fenai-d, I 



ARRONDISSEMENT DE SENS. 

Canton de Chérof^ mm* 

Mestais , à Chéroy 
Leiieron , à Monlacher- 

Pont'-sur- Yonne. 

Anthaalme , Sylvy, à Pont-suf-^Yonne 



DeUporte et DeÂCQurtis^ h VOléneuri^ 
la-Guyard. 

Sens, 

Masson, Dautel, Bourgeois, Ga|llaut| 
Maget, Lagremoire, Viot, Drouin, 
Vignet, Boudrot et Mossot , à Sens. 

Moreau, à Véron. 

Sergines. 

Masson aîn^ et Hardy, à Sergines. 
Triboulet> à Gourion. 

F'illenenpe^r Archevêque. 

Bègue, Viault et Tournade, à Villcneuve- 
1 Archevêque. 

CBAKBRE DE DISCIPLINE, MM. 

Mâssbn jeiine, tyndic, 
Massbn aîhd , fapporUur, 
Viot , irésàrùtr, 
Vignet, tecrétaire, 
Gaillaut , ) 
Lagremoire, y membreÈ, 
Letteron • . I 



ARRONDISSEMENT DE TONNERRE. 

Canton à*Anty'le-Franc% mm. 

» 

Moîlion et Bdnnanny, à Ancy-le-Franc. 

Cruzy. 
Thierry et Bolirgulgnat , à Gruzy. 

Flogny. 

Mathieu , à I4 Ghapelle-Vieillc-Forét. 
Gostel:, à Neuvy-Sautour. 

Noyers. ^ 

Dupêâh^etSoupey, à Noyers. 

Tonnerre, 

Dam^ aiptf, (ïraupîllat, Dormoîs , Graîl , 
Gauthier et Dame jeune , à Tonnerre. 

CEAMBEE DE DISaruifE , MM. 

Gaupillat , syHdic, 
Gostel, rapporteur, 
Ganii]le->^Dormoîs , iré$orier ,. 
Gauthier, secrétaire, 
Bourguignat j^ niem6re. 



[TABLEAU des condamnations prononcées par les tribunaux criminels 
rectionnels et de simple police pendant Vannée i835 , par cantons. 



^eor^ 



1 


COUR d'assises. I 


TRIBUNAUX CORRECT. 


SIMPLE POLICE. 1 








1 1 


i«^ • 


^ 


1 1 


■^ 




1 


^^ 


1^ 


/ 


CARTONS* 


aux travaux forcés 
à temps 


f 


à dts peines 
Gorrectionnellet 




à un an ou plus 
de prison 


à moins d'un an 
de prison 


& l'amende 
seulement 




S* 

i 


à l'amende 
seulement 


1 


8P 

^ 
» PS 




Auxerre* * 




S 


Z 


S 


9 


89 


97 


61 


4 


468 


467 


835 




Chablis 












i 


^ 18 


14 


1 


88 


84 


68 




Coufenge-la-Vîn. 












' 4 


19 


16 




81 


81 


fr7. 




Coul.-«ur- Yonne 










1 


9 


98 


81 


- 


88 


83 


84 




Goursoix 






1 


i 


1 


1 


97 


99 




?* 


84 


64 


# 


Ligny 
St.-FIorentin 










9 


8 


8 


18 




86 


86 


^ 84 












1 


9 


16 


19 


. 


17 


1 IT 


. 86 




St.-Sauyeur . , 












8 


7 


19 




40 


40 


8S 




Seignelay 












1 


91 


99 




68 


68 


87 




Vermenton 




1 


i 


S 




8 


16 


94 


- 


84 


84 


60 




Toucy 






1 


1 




8 


87 


98 


. 


69 


69 


165 




Totaux 




5 


6 


9 


7 


79 


969 


841 


8 


918 


990 


1970 




ÀTallon 






• 




i 


6 


88 


90 




49 


49 


139 




Gaillon 












9 


99 


94 


S 


76 


79 


108 




Llsle 












i 


99 


80 




97 


a? 


87 




Quarré 






1 




9 


1 


91 


94 




18 


18 


109 




Vëzelây 










1 


6 


91 


98 




14 


14 


119 






^MS. 


.■MM 


M^M. 








■ ■ 




"."^ 










Totaux 










4_ 


16 


816 


836 


8 


181 


184 


sso 




AiUant 




S 




9 


S 


8 


1 


19 




49 


1 

49 


86 




Blëneau 




1 


« 


6 


i 


4 




8 


1 


49 


80 


61 




Brienon 










1 


19 


1 


44 




46 


46 


6» 




Cerisiers 






. 




i 


S 




- X 


7 


78 


89 


86 




Charny 


i 


1 


8 


'8 




8 


S 


11 


8 


47 


80 


66 




Joigny 








y 


4 


99 


8 


99 


8 


188 


. 106 


988 




Saint-Fargeau 












- 9 




9 


1 


99 


98 


25 




Saint'Julien 






1 


1 


- 


7 


9 







88 


88 


48 




Villeneuve-le-Roi 










S 


8 


1 


9 


6 


88 


94 


' 103 




Totaux... «... 


i 


4 


9 


14 


i5» 


71 


11 


98 


96 


898 


691 


780 




Chëroy 






1 


1 


1 


8 


11 


17 




60 


eo 


78 




Pont 






1 


1 




4 


7 


11 




.60 


60 


79 




Sens 






4 


4 


5 


97 


89 


69 


8 


14V 


148 


914 




Sergines 










1 


9 


6 


9 




67 


67 


7.6 




Villencuve-rArch • 






S 


9 


i 


8 


8 


17' 




116 


116 


135 

à 




Totaux 




1 


8 


8 


6 


46 


64 


116> 


. 8 


,448 


4SI 


875 




Ancy-Ie-Franc 








- 


^ 9 


9 


99 


88 


t 


S* 


. 89 


85 




Crusy 










9 


i 


89 


8« 


9 


80 


89 


117 




Flogny 










1 


1 


8 


10 




48 


48 


88 




Noyers 












S 


19 


91 




80 


80 


71 




Tonnerre 






1 


1 


1 


7 


18 


96 


9 


61 


63 


90 




Totaux 


'■WMBI 




I 


4 


e 1 is 


106 


198 


4 


"' 


998 


491 



^ 129 |«F 

Nombre des affaires civiles jugées ^n i835 par les tribunaux de 

première instance* 





NOMBRE d'affaires II 


TaiBUNAUX. 


VOBTisS 


TS&HXNÂES PAB il 








radiatioa II 


■ 


au rôle. 


jugement. 


ou H 
arrangement 


ÀHxerre 


388 


* a64 


•4a 


Avallon 


i63 


«7 


36 


Joigny 
Sens * 


222 


8i 


12 


Tonnerre 


lia 


79 


i6 



*Lé8 renseignements n*ont pas été fournis. 



Tableau des accusations portées devant la cour d'assises en i835. 



NAXURS DES GRIMES. 



Violences envers des fonctionnaires on 

agents de la force publique 
Meurtres 

Infanticides ^ 

Blessures" et coups envers un ascendant 
Coups et blessures 
Viols et attentats à la pudeur 
Faux en écriture publique 
■ ■ privée 

Faux témoignages et subornations 
Concussions et corruptions 
Vols avec circonstances aggravantes 
Autres vob 



NOMBRE DES 



S 



i 



I 
3 
3 

3 

4 

a 
3 

.19 

7 



55 



a 
3 

4 

a 
3 

4 
a 

4 

10 

4 



67 






NOMME DES CONDAMNAS 



anx travaux f. 

A, 



(»>(»> 



I 



S 
•5 



Se 

O 
* 



I 
I 

3 

3 
3 

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3 



9 



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I 
I 



3 

4 

8 
a5 



PRISONS. 

' Commission de surpeillance des prisons d'Auxerre. 

MM. le Président du Tribunal civil, |MM. Hay, Conseiller de préfecture, 

le Procureur du Roi> 
le Maire de la ville, 



CoUet, Vice-Président, 
Paradis, médecin» 



130 



ETAT des Jugements définitifs 
pendant Vannée i835 par le 



rendus en matière correctionnelle 
Tribunal â! Appel d!Auxerre. 



NATUBE DES DÉLITS. 



Abus de confiance. . • •' ; • 
Arbres appartenant à autrui abattus 
Attentats aux mœurs. • • : • 
Ban-de suryeillance (Infraction au) 
Blessure inyolont. par imprudence 
Borne ( Déplacement de). • . . 
€haase et port d'armes. • • • . 

Coups et blessures 

Délit rural ........ 

Destruction de clôture 

Détournement par le saisi d'objets 

saisis jet confiés à un tiers. • . 
Exposition d'enfants» ... . 
Escroquerie. . . . • . . . 
Faux dans 1^ certificats. . • . 

Injures . 

Outrages à des magistrats. , ; . 
Ouvrages et iriolences envers des 

Ibnctbnnaires , 

Outrages publics à la pudeur. . . 
Vagabondage ..:.... 
Vols simples. . . . , ^ . . . 
Délits forestiers. ^ 

Contraventions aux règlements sur 
les postes 

Totaux. ... : 



AFFAIRES 



jngcM. 



1 
1 
1 
i 
i 
1 

4 
6 

. 1 

1 
i 

6 
1 

1 
a 

a 
a 

% 

a3 

2« 



JUGEMENTS 

définitifs 

de première instance 



confirmés. 



84 



1 

» 

5 



infirmes 

en tout 

ou eu partie 



34 



» 
1 

» 
I 
i 
a 
5 
i 
1 

f 
1 

2 
1 



-1 
3» 

1 

10 

i6 



AFFAIAE8 
dans 

lesqnellles 

ulie 

neavelle 

<»m|3srulioD 

de témoins 

ailé 
ordonnée. 



5o 



9 

1 

» 

» 

i 

» 

a 

» 



1 

» 

1 

» 
» 

3 

a 



il- 



4N131 tm 

SECTION IV. 



I . 



ITSZT'B.I dTlOlS PTTBLZQtTE. 



ACADEMIE DE PARIS. 




Comités supérieurs de surveillance de l'instruction primaire. 

Ces comités se composent dans chaque arroqdissement, 
i" Da préfet ou du sous-préfet, p^résident; 
ao ])a procureur du roi de l'arrondissement; 

3° Des membres du conseil général qui ont leur domicile réel dans l'arrondissement; 
4° Du maire du chef-lieu de l'arrondissement ; 

5^ Du juge de paix ou du plus ancien des juges de paix du che£^lieu de l'arron- 
dissement ; 
6^ Du cnré , ou du plus ancien dea curés du chef-lien de l'arrondissement. 
Sont en outre membres des divers comités. 



ji Auxerre, 

MM. Lacombe , principal du collège. 
Asselin , instituteur. i 
Rabé , juge de paix. 
De Gisiain-Hodiet , id. 
De Vieux-Champs , id. 

A Avallon. 

MM. N. 

Rousseau , instituteur. 

Mutot. 

Bréon. 

Thibault. 

A Joîgny. 

MM. Gremeret , principal du collège. 
Poisson , instituteur. 



Lallier, médecin. 
Périkle-Gourcelles , propriétaire. 
L^cam , avoué. 

A Sens, 

MM. Laurent, principal du collège. 

Goilon, instituteur, 

Labarte. 

Guicbard. 

Metman. 

A Tonnerre, 

MM. Pénard , principal du collège* 

Delattre , instituteur. 

Betnet, avoué. 

DespréauZy > membres du conseil d'ar- 

Courtois, 5 



rondissement. 



Commission d'examen pour l'instruction primaire* 

Les commissions se réunissent, pour l'examen des candidats instituteurs, dans.Iei 
premiers jours des mois de mars et de septembre. 
La commission d'Auxerre délivre seule des brevets pour l'instruction supérieure. 

Commission d'Auxerre, ] Fortîn , curé de St.-Etîenne d'Auxerre. 

MM. Lacombe , principal du collège. ^T'f 'n" '.n"!^"'^'" *" ^^^^• 

Bonamy , régent de rhétorique. ^ Mérat-Guillot , pharmacien. 

Dondeine , V. de mathématiques. M*"« > I"5« suppléant. 



4M 13Sît9^ 



Commission d'Jçalhn, 

9m. N. 

Moreau , régent de mathématiqaes. 
LasDier, id. de rhétorique.^ 
Moreau , curé. 
Deschamps fils, pharmacien. 
Cordier tlharles. propriétaire. 



Commission de Sensl 

MM. Laurent; principal du collège. 
Pompon , régent de mathématiques. 
Jeannette, u/. de rhétorique. 
'Corni88et*Lamolhe,pré8id. autrib. de COm. 
Braya^d, aumânier du collège. 
Vignon , insénieur. 
Parent, arditecte. ' 



COLLl&GES. 



Cinquième, Rousseau^ (Jean-Anatole); 

suppléant , ^owitff. ' 
Siiieme , Rousseau , (Jean-Glande) . 
Des classes élémentaires, ire diTÎsioni 

Bonnet; suppléant , Gujron, 
a« division , ^eaif/eon. 



Auxerre. 

Collège de plein exercice ; cours particulier d^histoire , cabinet de physique ,' gym- 
nase; nombre des élëyes: 140. 
M Lacombe, Principal, Officier de rUniVersitè* 
M. MUlou , Aumônier. 

Professet/n i MM* 

Philosophie et histoire, Rflvin, 
Physique et mathématiques , Dondenne* 
Rhétorique, ^narg^r» 
Seconde , Mélines. 
Troisième, Hartm. 
Quatrième, Baieiae, 

Sens. 

Collège de plein eiiercice ; cours d'anglais et de dessin , ècçle primaire supérieure 
annexée au Collège; nombre des élèves : 120. * 

M. Laurent, Principal, Officier de ri}niyersité. 
M. Mailet, Sous-Principal. 
ÎA, Bravard^ Aumônier.' 

Professeurs , MM. 
Philosophie , Garrigou. 
Mathématiques, physique et chimie, Pom 

pon. 
Rhétorique , Créteil. 
Seconde, Paraingaux. 
Troisième , Lamotte, 
Quatrième , Roy, 
Cinquième, JB£9]u2g«u<; suppléant, GraUot 

' Avallon. 



Sixième, Réuérard, 

Septième, Mollet. 

Classes élémentaires, Gou/bn. 

Cours d'anglais, Léonard. 

Cours de dessin , Petit. 

Maîtres d'études, Foisiel et N. 

Directeur de l'école primaire supérieure. 



Collège de plein exercice ; nombre des élèyes, 114. 
M. Brûlé Principal. 



Professeurs, MM. 
Mathématiques, Moreau. 
Rhétorique et seconde , hasnier. 
Troisième et quatrième I PdQreUe. 



Cinquième et sixième. Brûlé. 
Sep^ème Delangres, 
Huiti Ane, classes élémentaires, Bardin 
Maître d'études, Chalumeau. 



133 

Tonnerre. 

école inler-' 




Professeur s, "MM, 

Pbilosopbie et rhétorique , P^nar</. 
Mathématiques et physique, Brion, 
Seconde et troisième, Dawid, 
Quatrième et cinquième, CoUn. 
Sixième et septième, Rodier, 



Classe intermédiaire, Madelenat. 

Cours d'anglais» Colin, 

Cours d'allemand^ David. 

Dessin, Brion. 

Musique, Biot. 

Directeur de l'Ecole primaire, M. Delattre. 



Joigny. 

Cours d'angUii, d'allemand , d'histoire naturelle j Ecole primaire supérieure 
annexée au Collège ; nombre des élèves : 55. r *'»**« 



M. Gremeretf Principal. 

Professeurs y'MM,, 

Rhétorique et Seconde, le Principal. 
Troisième et Quatrième , Girard, 
Cinquième et Sixième, Lesage. 
Classes élémentaires et- Mathématiques, 
jibsdeSavignjr, 



Allemand et anglais , le Principal. 
Histoire naturelle, M. LaLUer, professeur 
gratuit. 

Dessin , M. Cuigniez, 

Directeur de l'école primaire supérieure. 
M,Sagette. ^ 



m Noyers. 

Nombre d'élèves : 38. 

M. Colin y Principal , Bachelier ès-lettres et ès-sciences« 

Cinquième et sixième, Moreâu, 
Septième et huitième , Nicolie. 
Maîtres d*études , Gontier. 



Professeurs^ MM. 
tiques, Cou 



Troisième, quatrième et mathéma- 
" en. 



ECOLES SECONDAIRES. 



Ligny. 

M. Faure, chef d'institution , établissement naissant. 




tenue 

Une école primaire supérieure, sous la direction de M. Poitout, est annexée à cet 
établissement. 

Vermenton. ^ 

M. Mitaine, chef d'înstitntion. Nombre des élèves : ^o.' 

L'enseignement comprend les langues française , grecque et latine , les mathéma- 
tiques I la mythologie , l'histoire et la géographie. 

Brîenon. 

M. Sardou, chef d'institution. 
Etudes générales formant deux grandes divisions : 

I" Ecole secondaire pour Tétude des langues anciennes, de la langue française, de$ 
mathématiques, de l'histoire, de la géographie, etc. 

9 



_ . 134 

a" Ecole primaire supérieure. 
' Etudes particulières : cours de comptabilité commerciale , langue anglaise, langue 
italienne^ musique vocale, musique instrumentale, dessin^ etc. 

Saint^Fargeaiu 

M. Bammli, chef d'institution. Nombre des élèves : i8. 

Langues française et latine, histoire , géographie , mathématiques , dessin linéaire. 



PENSIONNATS POUR LES D2M0ISELLES 

Drof , à Âvallon. 



MMmes Goidon, à Auxerre. 
HéreaUt id- 

UrsuHnes^ id. 

VtUiers, id. 

BouHon, à Chablis. 
Ursulmes de Ligny. 
Sœurs de la (Aarité de Seignelay. 
Ursuiùtes de Yermenlon. 



Oudard, à Saint-Fargean. 

De la Gasfine^k VUlencove-le^Roi. 

GassoH, k Sens. 

Sœurs de la chanté, id. 

VrsulineSf à ViUenenve-l*Ârchevéque. 

Ursulmes , à Tonnerre. 



MAITRES DE PENSIONS. 

MM. Basot, à Auxerre. I Duthel, à Auxerre. 

Blin, id. I Maillard, à Sens. 



ECOIJB NORMALE PRIMAIRE. 



Lécole norinale primaire du département de l'Yonne a été fondée en l83i et 
ouverte le ler février i835. Smr^ élèves qui furent admis à cette époque comme 
boursiers de 1 L nivenite ou du département, i8 en sont sortis en 1836 après avoir 
obtenu des brevets de capacité, savoir : 3 pour Finstmction supérieure, et i5 pour 
1 instruction secondaire. '^ ' «^ ^ 

Il y a en ce moment à lécole aS élèves, savoir : 4 élèves de deuxième année admis 
en octobre i83o, i elcYc adnus a la même époque et répétant les counnle première 
année et a3 élevés nouveaux. Des qS élèves, a sont boursiers de l'CnÎTersité ai du 
département, a paient leur pension entière. Le prix de la pension est de Aoo fr 

L enseignemenr donné a 1 école normale comprend toutes les branches exi«éâ par le 
programme pour 1 instruction primaire supérieure, et, en entre, la tfa^rie et'la 
pratique des meilleures méthodes d enseignement, la pé Jagogieou Tart de 1 éducation , 
et les notions les plus ^enUelles de 1 administration municipale. Une école d'enfante 
va être annexée a 1 établissement, afin que les élèves pussent sV ezener à la nntictu^ 
de renseignement. ' '' ^ ««^uc 



C%4u7/oM des Barres membre du conseil TAo/Ze, conseiller de pi^fectwe 
général. 7\vt^t>our^ avoué. 

f*ial , substitut du proc, du roi dWuxerre. ( ^futm'é , notaire. 

ifeurîbt, ingénieur, Po > en , directeur de Fécole. 

Renseignement des diverses parties est confié à MM, 

Pmvii, directeur « |iArW^4«, uéilcctn. 

Ali/lt>f«, desservant de Salnt^Georges» 
Méhma^ régent d< seconde au 0>Ut^gc 



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d Auxerr^\ | I«\^rwn^ pc^ficàcw de chut. 



Kr^m/, chef de bnieao. 
•V« , instituteur. 



4N 135 M» 

iTAT DE srrDATION DES icOUBS PDBIIQCES ET PRIYÉE8. ' 





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136 
Rapport des élèves à la population. 

▲RROHDISSBMEKTS. POPULATION. ' KOMBRE D'ÉLàVES. RÀPPOIIT. 

Auierre iiaioQ 12379 0,11 ou 1/9 

Avallon 46149 525i 0,11 ou 1/9 

Joigny 90553 7476 0,08 ou i/ia 

Setts 6098a 7292 • t>,l2 ou 1/8 

Tonnerre 45^90 6489 0,140111/7 

Total 355 1 83 38887 0,11 ou 1/9 

Bn i833, la population da département étant de 352,487, le nombre des enfants 
fréquentant les écolcf était de 29,857 , et la proportion de 0,08 ou i/i !• 

REGLEMENT ARRÊTÉ POUR LES ECOLES PRIMAIRES 

DE l'arboicdissement d'avxerre. 



TiTBE i«'. — De t enseignement!. i 

Arï. 1. Dans toute e'cole primaire élémentaire, renseignement comprendra né- 
cessairement ; 
2 L'instruction morale et religieuse ; 

La lecture ; 

L'écriture; ^ . ' 

Les éléments de la langue française; 

Les éléments du calcul et. le système légal des poids et mesures. 

Art. a. Les éléments de la géographie ttde l'histoire, et surtout de la géographie 
et de l'histoire de la France ; le dessin linéaire et le chant pourront aussi y être 
enseignés , mais seulement après que le maître en aura obtenu rautorisation spéciale 
du comité d'arrondissement. 

Art. 3. Dans toutes les écoles, l'instruction morale et religieuse tiendra le pre- 




Les dimanches et les fêtes , conservées , les élèves seront conduits aux offices divins. 
Le lieu où ils devront se placer à l'église sera indiqué par le curé, de concert avec le 
conseil de fabrique. Les livres de lecture courante, les exemples d'écriture, les dis- 
cours et les exhortations de l'instituteur^tendront constamment à faire pénétrer dans 
l'ame des élèves les sentiments et les principes qui sont la sauve- garde des bonnes 
moeurs, et qui- sont propres à inspirer l'amour de Dieu, ce qui comprend leurs 
devoirs envers leurs parents, envers les autres hommes, et envers eux-mêmes. 

Art. 4. Il y aura, dans chaque école élémentaire , cinq classes ou cours corres- 
pondant à chaque objet d'enseignement. . .' . . 

Chaque classe ou cours sera partagée en trois divisions au moins, à raison du degré 
d'instruction des élèves dans chaque objet d'enseignement. 

Art. 5. Les divers objets d'enseignement seront répartis graduellement dans les 
diltérents cours , conformément au tableau suivant : 

PREMIER COURS. — Insifuctiott morale et reiigieuae, 
Premiète Division — Prières, abrégé du catéchisme, préceptes de morale. 
Seconde Division «—Catéchisme, préceptes de morale, ancien testament, histoire 
sainte. 

Troisième Division— Doctrine chrétienne, nouveau testament, histoire sainte. 

SECOND COURS. — Ltcture. 

Cet exercice comprendra successivement l'alphabet et le syllabaire, la lecture 
courante , la lecture des manuscrits et du latin. 

- — * 

TROisiÈuE COURS. — Ecriture. 
Cet exercice aura lieu successivement sur l'ardoise, sur le tableau noir et sur le 



^m '137 m 

papier , en gros, en moyen et en fin , dans les trois genres d*ecrilurcs , bâtarde i' ronde 
et cursive. - ' 

■ .QUATRIÈME COURS. — LjBtngue ftatiçdûie . * 

Première Division — Parties du discours. Exercices de mémoire. . . 

Seconde Division — -Syntaxe, dictée pour Torthographe , .exeroifies de mémoire. 
Troisième Division — Syntaxe, analysé grammaticale et logique, compositions, 
exercices de mémoire^ 

GIKQUIÈMK C0UK5. — CûicuL 

Première Division. *- Calcul verbal. 

Seconde Division— Numération et leâ quatre premières règles de Tarithmëtique. 

Troisième Divisi^. — Fractions décimales et ordinaires, système iiégal des poids 
et mesures. 

Art. 6. Si le maître est autorisé à donner une partie de renseignement supérieur, 
ainsi qu*il est dit à Farticle i , il établira, pour chaque objet d'enseignement, unie 
pareille division , en raison de Tinstf uçtion des élèves. 

Art. 7. Chaque classe pourra avoir une ou deux divisions de plus , en raiscn , soit 
lia nombre dès élèves , soit des degrés de force très différeiltS'. 

Art. 8. Le maître pourra choisir quelqi^es-uns des élèves les plus* sages et le^plutf 
intelligents pour ],ui servir de sousrmaîtres ou de moniteurs. Il consacrera. tous les 
)ours quelque-temps pris hors de L^ classe pour l'instruction de ces moniteurs.- 

Art. 9. Les heures de travail et les diuérentes leçons seront. divisées de manièjre 
que toù^ les élèves, soient constamment occupés. 

Art. io. Chaque instituteur aura dans sa classe un tableau indiquant Tordre et 
la durée des leçons pour chaque jour de la semaine; 

Ce tableau devra être approuvé par le comité d'arrondissement. 

Art. 11. Tous les élèves seront tenus de suivre toutes les parties de l'enseignement 
attribuées à leur division respective. "... 

Le maître doit rigoureusement exiger que les 'élèves de la même division de lecture 
aient tous les mêmes livres. 

Il devra exiger la même uniformité pour les livres employés dans l'es autres cours. 




françf 

des rédaêiioiis qu' 

les mois au comité local. 

Art. is. Dans chaque cours, la deuxième et la troisième division composeront 
une fois par semaine; les places seront données dans le courant de la semaine, et les 
listes des places seront représentées chaque fois qu'un membre des comités ou ins- 
pecteur viendra visiter l'école. , . 

AaT. 14.. Tous les samedis les élèves réciteront ce qu ils auront appris dans la 
semaine. Le maître se fera aider par ses sous-maîtres ou moniteurs, qui feront 
répéter chacun cinq ou six autres-élèves. . ^ • 

Art. 15. Il y aura , .deux fois par an , un examen général, en présence des membres 
du comité local, auquel le comité d'arrondissement pourra adjoindre un de ses " 
membres tu délégués. jL la suite de cet examen f il sera dressé une liste où les noms 
de tous les élèves fieront inscrits , et à côté de ces noms sera indiquée la manière dont 
chacun aura répondu h l'examen. Cette liste sera affichée dans la salle de l'école. 

Le jugement des examinateurs sur chaque école sera communiqué au, comité 

d'arrondissement. • , i. '» % V » i 

Art 1 6. D'après le résultat du second examen , qui aura lieu à la fin cfe chaque 
année scolaire, il sera dressé une liste particulière des élèves qui termineront leurs 
cours d'études primaires, el? il en sera délivré à chacun d'eux un. certificat sur lequel 
le jugement lies examinateurs pour chaque objet d'enseignement sera indiqué par l'un 
de ces mots : très-bien, hlfiti , assez hUn ou mai,- '. 

Titre a , — De la discipline. 

Art. 1 7. Pour être admis dans une école, il faudra être â^é de cinq ans au moïhs 
et de dix-sept ans au plus. Néanmoins , dans les communes ou il existerait des salles 
d'asile, ou premières écoles de l'enfance, les élèves ne seraient admis à l'école élé- 
mentaire qu'àl'âge de six ans, et dans les communes où il existerait des écoles d'adultes, 
les élèves ne seraient admis que jusqu'à l'âge de quinze ans. 



MO 

poss!l)le de les remplacer , les «Hèves pourront être placés sur deax rârtgs , maïs, dans 
ce cas , les tables seront rangées perpendiculairement à l'estrade. 

Les bancs doivent être attachés aux tables, et . le tout, s'il e&t possible, scellé dans 
le plancher. 

Art. 47. A des distances convenables , il y aura sur le bord de la table, opposé 
aux élèves^ des trous pour placer les encriers. Il suffit qu'il yen ^it un entre deux élèves. 

Sur ce même fond et dans le sens de la longueur de chaque table , seront placés deux 
liteaux perpendiculaires auxquels on attachera un cordon pour suspendre les modèles 
d'écriture. ' " 

Art. 48. Le maître aura soin d'attacher aux murs des cartons où seront écrits les 
. principaux devoirs que les enfants ont à remplir. 

Art. 49. Il y aura dans chaque école , au moins un grand tableau noir stfr lequel 
les élèves s'exerceront à écrire , h calculer ou à dessiner'. 

Sur une portion du mur , appropriée à cet effet, ou sur des tableaux mobiles, seront 
tracées les mesures usuelles, la table de ^multiplication , la carte de France, la 
topographie du canton. 

Art. 50. La salle doit être balayée tous les jours; on aura soin, même en hiver , de 
laisser les fenêtres ouvertes pendant l'intervalle des classes. 

Art. fil. Dans une partie du mur de la classe, à défaut d'une autre salle, et à la 
hauteur des élèves , on mettra des chevilles auxquelles les enfants placeront leurs 
chapeaux dès leur entrée en classe. 

Art. 59. La disposition des lieux d*aîsances doit être la plus avantageuse qu'il est 
possible , pour la surveillance. 

On placera dans la salle d'études , en vue de tous les élèves , une petite planche qui 
indiquera s'il y a ou non ui^^ élève aux lieux, par ces mots : d'un côté , loWi ; et de 
l'autre côté , rentré. 

Dispositions générales. 

Art. ss. Les dispositions qui précèdent seront communes aux écoles de garçons ef 
- aux écoles de filles. 

Les filles seront en outre exercées aux travaux de leur sexe. 
^ Art. s4. Les mêmes dispositions s'appliquent aux écoles supérieures ainsi qu'aux 
écoles mutuelles , sauf les modifications nécessaires pour ces deux genres d'établis* 
sements, à raison de la supériorité de l'enseignement ou delà différence de la méthode. 



SALUÎS D ASILE. — CLASSES D ADULTES. 

Les Salles d'asile ou écoles de la première enfance ^ sont destinées à recevoir les 
enfants de deux à six ans , pour soulager les parents , mettre les enfants eux-mêmes à 
l'abri dtfs dangers qu'ils pourraient courir, et les habituer àTordre, à la discipline, 
profiter de la facilité de leurs organes pour leur inculquer des notions à la portée de 
leur âge et les préparer, sans. exiger d'eux aucune assiduité fatigante, aux études des 
écoles primaires. 

Une seule école de ce genre existe dans le département de l'Yonno à Auxerre : elle 
est privée et annexée au pensionnat de demoiselles de Mme Héreau. 

Il y a bien, dans quelques communes j des femmes qui gar|lent les petits enfants; 
mais ces femmes sont plutôt des sevreuses ou gardes d'enfants que des maîtresses 
d'écoles. • , 

' Il résulte du défaut de salles d'asile deux inconvénients , l^ les enfants arrivent dans 
les écoles primaires sans aucune préparation ; a^ on les y envoie si jeunes que leur 
présence est plus nuisible aux autres que profitable à eux-mêmes. 

Les Ecoles d'adultes sont destinées sytrtout à donner l'instruction primaire aux 
jeunes gens- qui n'ont pas été envoyés aux écoles dans l'âge o« ils pouvaient les 
irëquenter. 

Un seul établissement de ce genre, dans le département, est assez régulièrement 
constitué pour pouvoir être cité ici ; c'est l'école d'adultes tenue à Auxerre par 
M. Asselin , directeur de l'école mutuelle communale. 



i 



SECTION y. 
▲SUIlTISTEAïZOlir ICZZiITAZIlB* 



I8« Division. — Chef-lieu : Dijon. 

M. le Baron Mbslin , ^ Lieutenant-Général commandant la Division , à Dijon, 
M de MoiiTCARTiLLiE,^ Colonel *. chef de l'Etat-Maj or, iJ. 

M. le Baron Balltst, !J^ Intendant militaire) * id, 

SuhdiuisioH de VYonne* 

M. le Marëchal-de-Gamp Eicard, ^ commandant le Département, à Auxerre. 
M. Belle. $, Sous-Intendant militaire, . id. 

^liriéttiums At la 8oiis-Intenj^aitc<.— La police administrative des trotipes en 
garnison dans le département; les revues pour la solde deces troupes; le recrutement; 
le conseil de révision et tous les détails y.relatifs ; les revues pour solde d'activité 
aux officiers-généraux et sans tronpe, de toutes armes et de. toutes classes; le 
casernement, les lits et bâtiments militaires; terrains de manœuvres, etc.; le 
génie et Tartillerie; la gendarmerie départementale; les prisons, le gîte et geô- 
lage; les paiements au compte du ministère de la marine pour solde et indem- 
nités de marche ;^ les hôpitaux; les passages; les magasms des subsistances 
militaires; les corpsrde- garde; la solde de non-activité; les traitements de 
réforme ; pensions et secours ; routes , convois militaires et transports directs ; 
les hospices. 
M. Largevr ^ , Capitaine , Aide-de-camp de M. le Général Ricabd, à Auxerre. - 
M. JoLLT 'f^ , Capitaine commandant le dépôt de recrutement , id, 

M. Lefol , Lieutenant, « _ id. 

M. DsLA vxNNz, Sous^Lieutenant , . id, 

GARDE NATIONALE. 

Il existe dans le département 8 bataillons communaux et 77 bataillons 
cantonnaux , plus 9 compagnies ou subdivisions qui ne sont point entrées 
dans les cadres des bataillons et qui sont restées communales* Touè ces ba^ 
taillons , compagnies et subdivisions forment un effectif de 58,4 1 1 citoyens^ 
affectés au service ordinaire, i/iiy6 pour la réserve; en tout 72,587. 

Cet effectif est fourni par les cinq arrondissements ainsi qu'il «uit : 



ai- 6- 



ARRONDISSEMEriTS. 



Auxerre ^. . . 

JOICNT . . 

Sens 

« 

TONHERRE 

AVALLOÏ 

Totaux. . . . 



EFFE 


CTIF 


TOTAL. 1 


du service ordinaire. 


delà r&enre. 


• 


x8,i45 


4^578 


22,723 


14,37a 


3,795 


18,167 


xo,oi8 


3,247 


12,265 


8,390 


»,496 


9,886 


7,486 


a,o6o 


,9,546 . 


58,4ix 


14,176 


72,587 



Sur les 58/|ii citoyens compris dans le service ordinaire i5,5oo sont 
armés et près de i 2,000 sont babilles et équipés. 
Dans les i55oo fusils 8700 appartiennent à l'Etat ^ 6800 aux cQmmnnes, 



142 



BatailloFis communaux aoec te nom des Chefs, 



cokhandants , MM. 
Villetard de la Gu^rie^ 



llTAlLLOnS. 

Àuxcrre 

Chablis Gonrtaux 

Saint-Florentin Mesdiîni 
Jojgny Piiisoye O ^ 



BATAILLOXS. 

W*-le-Roî 

Sens 

Totinerre 

Avallon 



COSIHA!n)AlfTS , MM. 

Chigamce 
Dogon 

Viard-HoUier 
Marquiand. 



Bataillons cantonnemx, — Arro^dassemcnt d*Aaxerre. 



Appoîgny 

Gneyannes 

Saiht'Bris 

Chablis 

Prëhy 

Mig^ 

VinceDes 

Co\ilaDge-8.-Y. 

MaiUy-le-Ghât. 

Courson 

Ouaine 



AîUant 

Giierdiy 

S-Aubin-Ch.-N. 

Bien eau 

Paroy-en-Othe 

Venizy 

Cerisiers 

Vaudeurs 

Chamy ! 

.GbeyiUon 



Duprat O # 

Jeannin 

Boulanger 

Vigneron 

Naudin 

Sagelte 

Poulin 

Boudin 

Dussautoy 

Dejust 



M^igny 

Pontigny 

Vergigny 

Lainsecq 

Saint-Saureur 

Treigny 

Seignelay 

Toucy 

Beauvoir 

Sainte-Pallaye 

Vermenton 



Tremblay 

Colombat 

Frontier 

Ghaillou des Barres ^ 

Billette-Lecolle 

Trou 

Arnault 

Puissant 

Mercier des Kobins 

Billout 

N, 



Arrondissement de Joigny. 



PrA^r 

Jeannet 

Rocher 

Bazin 

Rousse] in 

Ployé 

Agoust 

Mezange 

StclaTyûls 



S-Martin-sur-O. N. 

Cézy Moucbon 

£piBeaii*l«»-V. Darergue 

Saint-Cydroine Grouselle 

Saint'Fargeaii Damour 

MéziUes N. 

PrcfcY Lcnoble 

5-Julien-du-S. Texier de *la Pomtneraye 

Ghaoniot Pinot 

Dixmont Tl^oaias 



Arrondbsement de Stn%p 



Ghëroy Dubois 

Grange-le-Boc. SiUiaux 

■Marsangis Gravier de Yergennes 

Pont-s-Vannes Mignoquet 

Pont-8-Yonfle Di^oift 

S- Martin -du-T. BumeU-Merlin 

Saint-Valërieu Ingrain 



^tissonnier 
Tlienanl 



Saligny 

Sergines 

Rosoy VaudoXix 

We rArchevêq, Gommercy 

We-la-Guyard Bougautt 

Voisines Blanchct 



Arrondissement de Tonnerre. 



Ancy-le-Fcanc Picard 
Pacy Fournerat 

Ravièrcs N. 

Crusy-le-CLâlel Nicole 
Tanlay Lagnciau ^ 

Villon Beau 



Flogny 

Neuvy 

Annay-s-Serin 

Noyers 

Dannemoine 

Serrigny 



Courtois 

Fourrey 

Tiss^ran(| 

t)avout O $ 

Proroon 

Blot 



Arrondissement d*Asallon« 



Lcvault 

Sauvigny-le-B. 

Guillon 

Santigny 

L'Isle 



Raudot 

Boisseau 

Girard 

Gabillot 

Duvey 



Beauvilliers Tripier 

Quanpé-les-T. Houdaillcs 

Cbâlel-Censoir Petit-Mcrey (Maldive) 

V<?zclay Magny 

Voutenay Sautercau 



4M 1^3 t# 

armement de la Garde nationale. 

Ponr la conserralion ^vl matériel qtie l'Etat a consacré à l'annement des 
Gardes qatîonalesy une. Ordonnance royale du a4 octobre i833 a créé ui^ 
personnel dWficiers d'armement et prescrit des térificatîons spéciales 
confiées à d*anciens offiders de Farmée et à des contrôleurs d'armes. £lle a 
égalfBment prescrit qu'un armurier serakit.| dans chaque canton, désigné 
pour exécuter i«s réparations. 

Officier Téâficateur de l'armement : M. Bowa#i», # Capitaine en retraite. 
Contrôleur d'armes : .M. PRivosT. 
. . ; : ^ 

SapeurSfPompiers volontaires. 

L'institution des Sapenrs*Pompim« a reçu depuis quelques années , dan^ 
le département 4e l'Yonne , un .développement assez considérable, et par- 
tout les citoyens qui en font partie ont montré un zàe et un déTouemeuft 
dignes d'éloges* 

Il «existe dans le département six compagnies «t Sj snbdrfîsions di 
compagnies de pompiers y , en tout 63 corps, répartis dans les communes 
ci-après- désignées, qui possèdent en tout &6 poioapes à incendie. 

C€s 63 corps forment un effectif de 1 840 hommes , qui soirt généralement 
armés , habillés 'et équipés. 

• 

Désignation des communes oiils existent. 



sss 



CANTONS. 



COMMUNES. 



des corps. 



NOMBKi; 

de pompes. 



EFFECTIF 

dei corp», 

officiers 

compris. 



Antnidissement d'Auxerre. 



Auxerre 

Chablis 
Coulange-Bur^Ypnne 
Coalange-Ia-Vineuse 

Courson 
Liçny 



{Aui^erre 
Appoigny 

Chablis 

Mailly-Château 

Coulange-la- Vineuse 

/ConUBon 
(Drayes 



<Liigny 
7Maljgny 



rATTolles 
Saînt-Florentin J Sainl-Florcntin 



Saint-Sauveur 



I Vergigny 
Thury 



Compagnie 
3ubdiyi8ion 

Subdivision 

%dem 
idem 

idétn 
idem 

idem 
idem 

idem 
idem 
idem 

idem 



70 
'9 
a6 

16 
3o 

36 

25 

» 
3i 
3i 

16 
58 
]6 

30 



m ui m 



CANTONS. 


• 

GQMMUINES. 

• 
• 


... . . 

DÉSIGNATION 

des corps. 


NOMBRE 

de pomjpes. 


EFFECTIF 

ofliclêt» 
compris. 


Sèignèlay 


Gheny 
Hëry . 

Mont-Saînt-Sulpîce 
^Seignelay 


Subdiyisîon 

idinn 

idem 
^ i4m , 


■ % ■ 

I 
I 
I 


ao 
3i 
3t 

>9 


w 

Toucy \Toucy 


idem 


I 

I .' 


.5 
47 


Vermenton 

• 


[Vermenton 
Gravant' 

[Accolay 


idem 
idem 


I ; 


71 
i6 
i6 


r 


Arrbndisseineiit de Joigoy; 


' * • 


. " — 


Aillant ^ 


r Aillant 
Neuilly 
ViUiers-St.-Benoit 


Subdivision 
idem .; 
idem 


a 
I • 

I 


ao- 

20= 


Blëneau 


[Bléaeau 


idem - ' 


• I 


201 


Brienon , 


fBrienon 

i Bussy-en-Otke 

Ghailley 
i Ghampiost 

Turny 
\ Venizy 


idem 
idem 
idem 
idem 
idem 
idem ' 


a 
I 
I 
I 
i 
I 


3t 

ao 

30 

ri 

li 

31 


Gerisiers 


1 Gerisiers 


idem 


I 


a4 


Joîgny 

1 


'Bassou 
Joigny 

Saint-Gidroine 
^Ghichery 


idew 
Gompagnie 
Subdivision 

idem 


I 

r 

I 


aO 

53 

y5 


Saint-Fargeau 


SaiÀt-Fargeau 


idem 


3 


5o 


St.-Julien-du-Sault 


Saint-^Julien 


idem 


I 


. «8 


Villeneuve-le-Roi 


Villeneuye-le- Roi 
Arrondissement 


Gompagnie 
de Sens. 


a 


53 


GWroy 


Chëroy 


Subdivision 


a 


4:r 


1 

Pont-sup-Yonne < 


^Gisv-lcs-Nobles 
Micnery 
Pont-sur-Yonne 
Villemanochè 
< V illen .-ta-Guyard 


idem 
idem 
idem 
idem 
Gompagoie 


1 
I 
I 
I 

3 


3i 
3i 
5o 
3i 
5o 


[Sens 


Sen« 


idem 


3 . , 


.51 


Sergînes 


Gourion 
Sergines 
Vinneuf 


Subdivision 
idem 


I 
* I 

I 


3i 
3i 

«7 


VUleneuTe-rArchey. < 


'Bagneaux 
Les Sièges 
Thorigny 
Villeneuye-rArchev. 


idem, 
idem 
idem 
idem 


I 

X 

1 
a 


33 
25 

3i 
3i 



145 



CANTONS. 



COMMUNES. 



DésiGNATIOM 

des corps. 



NOMBRE 
de pompes. 



Arrondissement de Tonnerre. 



EFFECTIF 

des corps, 

officiers 

compria. 



( 



Ancy-le-Franc 

Flogny 

Noyer» 
Tonnerre 

Avalldn 
Vrfzelay 



CAncy-lc-ÎVanc 
\Ravîère8 

fLa Chapelle-V.-F. 
\Neuvy-Saulour 



Subdivision 
idem 

idem 
idem 



idem 
idem 



cNitry 
^Noyers 

I Tonn^re Compagnie 

Arrondissement d*ATaIlon. 

Subdivision 

idem 



s 
I 

I 

2 

I 
I 



Avallon 
V^ïelay 



3 



GEND'AKMERIE. 

MM. Déaddé ^, Capitaine commandant à Auxerre. 
GuiLLOT, Lieutenaift. • id. ^ 

FoNDHiETON, Lieutenant-Trësorier. id. 

Cadk ^, Lieutenant à Joigny. 
SAxiCLiÈaE !j^ H. à Sens. 

HoGHST^ id, à Tonnerre. 

Davesnes Jji*, id. à Avallon. 

Les brigades à cheval résident da^às les communes ci-après* 

Lieutènakee^Auj^erre, 8 brigades. 

Auxerre s , Chablis, Courson, Saînt-Plorentin , Toucy et Vermenlon.' 

Lietitenance d'Apallon , 3 brigades. 

Avallon, Vëzelay et Quarré- les -Tombes, 

Lieutenance de Joigny y 5 brigades. 

Joigny, BWneau, Gharny, Saint-Fargeau et Villeneuve-le-Roî. 

Lieutenance de Sens y 4 brigades» 

Sens , Chëroy, Pont-«ur-Yonne et Villeneuve-r Archevêque. 

Lieutenance de Tonnerre , 3 brigades. 

Tonnerre , Ancy-le-Franc et Noyers. 



26 

% 
20 

35 

53 



i2 

a5 



GARNISONS. ^ 

Les villes de garnison sont Auxerre et Joigny. Auxerre il une caserne 
.d*infanterie; Joigny a une caserne de cavalerie. 
\ Il n'y a "pas en, ce moment de garnison à Auxerre. 

^— - Garnison de Joigny. 

3* régiment de hussards. 
M. le vicomte de CHAMBRUif , ^ Colonel. 

M. de Caeréga , ^ Lieutenant-Colonel , Commandant de place. 
Effectif : Êtat^Major. 5 escadroniï, un peloton hors rang; 45 officiers, 689 sous- 
officiers et soldats ; 5io cnevaux. 
M. Gorriîf , Ageçit des .^ubeistances militaires. 



4M t46 MK 

TJBLEÂU prisenlant, pai' canton , te nombre de jeunes gens de laelaste 
d'exemptions et de dispense, le degré d'instrucliom de ces jeunes 



Aiuerre (oueil) 

Cbablia 
1 CoHl»ng*J«-Vineiii« 

C oulange-sur-Yonne 
' Gourion 
1 Ligny 

I Saint- Florentin 
yt-SauTenr 

Seignclay 
1 Toucy 
\ Vermenlon 

Avalton 
Guillon 
L-Isle 

Vfaelay 

'' AilUnt 
BUneau 

I Cerisiers 

j Saint-Fa rgeau 
f Joigny 

Saint- Julien 
^ Villeneure-le-Rbî 

Chiroy 

Pont-iur-Tonne 

Sen^nord) 

Seni(-»ud) 

Sergines 

ViU«ne uve-V Archevêqui 

Ancy-le-Franc 

Flogny 

ToniMcrï 



t. 
Il 

r 




MOMBM DE JEUHES 


GENS 


h 

il 


r 


t 


l 

S- 


1 


i 


ea 


7«1 




■; 









de i834, /« contingeta fourni sur celte cleuse, les différenles espèces 
gens, aiftsi que Ui remplacements effectués jusqu'à ce jour. 





EXEMPTÉS 


CONTINGERT 




OiTilLS ItK l'iKSIBDCTIOb DU 


5f 




1 

n 

î 


pi 
1 

1 




J 


1 

i 
f 


r 


t 


JEU 

1 

H- 
l 


NESC 

M 


ENS' 

1 
if 


H 

«0 






* 


:.■ 


. 











t48 
SECTION VL 



RECETTE GENERALE. 



MM. TuRQtJiif , Receyeur général. 
PeUtin, fondé de pouvoirs, chargé de la 

recette particulière de rarrondissement 

d'Auzerre. 
BerauU, fondé de pouvoirs , caissier. 

Receveurs particuliers , MM. 

Compagnot , a AtiaUod. 



Baron Leclerc iOstdn ^ , à Joîgnj. 
Poussielgue #, à Sens. 
Brkogne, à Tonnerre. 

M. Lbbàrt , Payeur général du départem. 
M. Tisserand, premier commis. 



PRODUITS DU DEPARTEMENT EN i835. 



§ !•'. Contributiom. 

principal des contributions directes . 

k6 centimes sans affectation spéciale 

19 centimes pour dépenses &i:es, variables et fonds commun des dépar* 

tements 
a centimes pour secours et dégrèvements 
l3 centimes sur les patentes pour le même objet 
4 centimes 1/2 pour les dépenses du cadastre 
/a centimes pour dépenses particulières au département 
Contribution additionnelle des bois communauz 
Réimpositions 

Frais de premier avertissement 
Poids et mesures . 
Rétribution universitaire 
Produits de T enregistrement 

}d, des contributions indirectes 

Jd, des postes 

§ 2. Revenus. 

Coupes de bois de l'Etat (*) 

Vente des bois de l'Etat 

Taxe des brevets d'invtution 

Recettes accidentelles 

Produits départementaux 

Produits de Técole normale primaire 

Total 



2,553,096 48 

382,4q6 09 

402,93? -sa 

5o,686oa 

3a,584 i5 

79.587 04 

327,355 79 

36,33a 

5,87a oa 

io,5o6 95 

114,145 fe 

9,933 38 

1,332,671 

^1,069,51445 

153,369 28 



560,077 ^^ 
1,066,750 

I,7!i4, 
7,802 59 

12675 

152M4 

»,554,oi5 4^ 



{*) Lc8lH)is vendus ont produit en toUlité, depub 18S0; 5,070^100 fr.- 



\S9 

Etat des dépenses acquittées par le Payeur général du dépar^ 

tentent de l'Yonne en i836. 



Frais de perception, trditements, remises et frais du directeur des çon- 
tribations directes et autres employés de l'administration et des 
receveurs 

Non valeurs, remises, réductions, décharges et frais d'avertissement 

Attributions. aux comoKunes pour leurs dépenses prdinaires et extraerdi • 
narres 

Dépenses de vérification des poids et mesures 

Traitements dés fonctionnaires de Tordre judiciaire 

Dépenses du culte 

Canaux et routes royales 

Secours aux réfugiés et condamnés politiques 

Dépenses iles gardes nationales 

Liij^es télégraphiques 

Monuments 

Dépenses générales de l'instruction publique 

Secours généraux sur divers ministères 

Dépenses administratives départementales 

Dépenses du cadastre 

Dépenses départementales pour Tinstraction ptimaire 

Dépenses de la guerre - 

Dépenses de la marine 

Dette consolidée 

Dettè'viagère * 

Services généraux 

T^lal des dépenses 



214,961 07 
a7,i5i 5a 

337,528 18 

100,975 

394,988 «5 

788,108 67 

49,6i3 29 

4,824 79 

47,382 5o 

3,000 

1,838 44 

14,912 8r 

420,456 45 

104,407 04 

55,25o, 76 

696,558 4» 

679 83 

304,619 

^,894 67 

4^j^ q3i . 
4*^39,128 75 



DIRECTION, DES CCTNTRiBUTIONS DIRECTES. 

M. âhhàndot^ $ Directeur. ' 



MM. 
LXtLrBE , Inspecteur. 

Dechampgobert y contrôleur principal, à 

Sens. ^ 

Bavoil^ contrôlei^ de ire classe k Tonnerre. 
GautJùery idem à Sens. 

Goupilleau, idem à Auxerre. 

Sauifaile, _ idem " idem. 

Chardon Lamoquette y id, idem. 
P^rrih^ idem âJoigny. 

Converti idem idem 

Campmas, contrôl. de 2e classe a Tonnerre. 
Mérdt, Contrèl. de 3e classe à Avallon. 
Lailier, surnuméraire. > 

Baudêsson, idem. 

Cadastre, 

MM.LsFèvRB, Géomètre en chef. 
Garlandier, employé de confiance du 

géomètre en chef. ' 
i^o^/et, triangulateur. 
Ikmetu Victor , déUmitat««r* . 



Truchjr, géomètre de i ^e classe, 

Heiidin^ idem. 

Matusiière, idem, 

Bemeiz Alexis, idem. 

Cerceau y idem. 

FigreUx, idem, 

Gib^oty idem^ 

Bléry, idem, 

Grevin^ idem. 

Barbien^ içlem. 

Bemajr, idem. 

Baguin, idem. 

Colas A^hanase, géomètre <de 2e classe, 

Burand aîné , idem, 

^èvre, idem. 

Sarnrd, idem. 

Coppin, idem. 

Gauthier, idem. 

Larrivée, idem. 

Peut Benoit, idem. 

Benize, idem. 

/>«in«£z Benjamin , idem. 

Mathieu, idem. 

BurwtdAuf^tCy idem.^ 

10 



• I 



150 



TSamCATEUES DES POIDS ET KESUBES. 



Avx^xftiitt MM. Claude, 
AvALLOK , Gh^potot , 

JoiGiiT, Bouvet, ^ 



Sxifs, 

To>RSAKI, 



Dufeu-Dupuis, 
Viard-Hollicr. 



Montant des rôles des poids et 
mesures pour i836. 

Arrondissement d*Auxerre sios lo 

— d'Avallon ises os 

— de Joigny S447 zi 
-^ de Sens sais ss 

— de Tonnerre isss as 

I ' Total iSlTS 56 



Montant des rôles de la rétribution 
unii^rsitaire pour i836« 

Arrondissement d^Auxerre «sso 4S 

— d'AvalIon so6s 4s 
-^ de Joigny «us 45 
«- de Sens 408a so 

— de Tonnerre its» 40 

Total i4t«i 10 



BÉPARTEMENT DES CONTRIBUTIONS POUR 1837* 



î 






▲&HONDI8SEMERT8» 



PRIlfciPAL 



GSIYTIMES 

pour 

dépenses 

departemen-* 

taies. 



SECOURS 

remises 

et 

non valenw. 



TOTAL. 



Contribution foncière. 



Aoxerre 

Avallon 

Joigny 

Sens 

Tonnerre 



Totaux 



5'$a72a 
a32oai 
43!io68 
307557 
266549 



1770917 



1»g63!i6 6a 
129061 68 
240337 83 
17 1078 59 
148267 89 



98507a 6i 



10654 
4640 42 
8641 36 
6i5i 14 
533o 98 



35418 34 



8397o3 06 
365723 10 

681 ©47 19 
484786 73 
420147 87 



2791407 95 



Auxerre 

Avallon 

Joigny 

Sens 

Tonnerre 



Contribution personnelle et mobilière. 

1 10743 
42953 

84789 
64628 

48987 



Totaux 



352100 



56617 35 


2214 86 


21959 72 


^5906 


43348 38 


1695 78 


o3o4i 07 


1292 56 


25o44 ^i 


979 74 


180011 i3 


' 7042 



169575 
65'77i 



21 

)i)77i 78 

129833 16 

98961 63 

75oii 35 



Contribution des portes et fenêtres. 



Auxerré 

Avallon 

Joipny 

Sens 

Tonnerre 



Totaux 



68188 
21828 
47613 

27965 
207503 



18410 76 
^5003 te 
12855 5i 
Ii3i5 43 
7550 55 

56o25 81 



2Ô45 64 

6% 84 

1428 39 

1257 27 

838 95 

6225 09 



539153 i3 



^864440 

28376 4o 
6189690 

54481 70 

36354 5o 
2697^3 90 



SQUS-HéPAKTEMENT. — PeRCEPTEITIIS^. 



NOMS 
DES PERCEPTEVHS. 



^COMMUNES. 



CONTRIBUTIONS 

l.pwfoaiudle 1 do* portes 
loncière» { et mobilière. | etfenétrei. 



Bergbrat 
NoiaoT 



CHA&DOIf-YtHIsa 



Pair 



GonsszAu-PAOviix 



Texier ûIs 



Thiekriat 



Cliquet 



BiLLOUX 



SoUPLET 



Arrondissement d'Auxerre. 






TAppoigny 

Gurgy 

Montlteau • 
lAuxerre 

I Chablis 
Beine 
Chichëe 
Fontenaypr. Chablis 
Fyé 
La Gha|tell«-Yaiip. 
MiUy 
Poiiu:hy 
^ Chevannes 
I Diges 
I Ëscamps 
^ Vallan 
/Charbuy 
1 Beauvoir 



< Egleny 



Lindry 
^Pourrain 
/Coulange-la-Vin. 
1 Escolivei 
J Gy-FEréqui 
vJussy 

fVal-de-Medcy 
VVincelle» 

ÎCoul.-sur-Yonne 
Andryes 
Grain 
Druyes 
Etais 
Fesligny 
Lucy-sur- Yonne 
iCourson 
Charentenay 
Fontenailles 
Fou ron nés 
Mcrry-Sec 
Mieë 
Molesmes 
Mouffy 
iCrarant 
Accolay 
Bazames 
Pr^ilbert 
Sainle-Pallaye 
ÎLainsecq 
Pcrreuse / 
Sainpuils 
Sainte-Goloknbe 
Sougères 
Trcigny 



15,068 99 

7,580 as 

4,7S8 75 

74,485 69 

SS,395 79 

6,974 90 

9,914 et 

1,758 95 
S,750 87 
S,91| 91 
S,194 iS 
8,734 14 
1 1,968 81 
10,986 68 
7,987 68 
4,900 86 
9,980 96 
8,968 88 
8,898 71 
6,999 89 
9,091 
19,98 7 



4,184 



Bt 
86 
98 
96 
79 
40 
99 
01 



4,499 

4,189 
8,868 
8,790 
4,4 66 
6,688 08 
3,868 18 

7.983 41 
6,487 89 
1,486 40 
9,4i4 89 
8,791 40 
4,944 69 

780 98 
8,817 68 
8,978 79 
8,898 88 
9,998 09 

1.984 90 
10,099 04 

6,819 88 
6,849 80 
3,114 67 
9,0k8 8 8 6 
4,813 87 
1,890 87 
6,907 97 
4,678 16 
4,780 88 
13,801 97 



9,117 79 
1,096 88 

898 81 

96,841 98 

4,866 89 

990 98 
1,189 16 

407. S9 

84S^ 

869 08 

898 13 

800 79 
1,898 96 
1,809 94 
1,879 66 

808 80 
1,814 41 

579 68 

688 87 
1,471 85 
9,009 87 

9.094 76 
671 15 
800 84 
646 19 
751 84 
996 84 

1,6>6 19 

1,977 07 

909 57 

1.095 94 
9,076 88 

986 84 
788 87 
t,878 44 
1,039 79 
888 98 
667 68 
664 56 
1,448 86 
809 90 
859 85 
1,979 98 
1,719 59 
784 

470 09 
436 41 
1,855 16 
441 

944 Vs 

871 S5 

1,469 88 

9,709 68 



1,838 60 

499 90 

468 

98,834 80 

9,619 40 



30 
80 

40 
90 
80 



80 
70 



839 
488 

78 

69 

107 
9 74 
9fl 

• 760 60 
470 60 
SOI 80 
SIS 
669 
. 906 
86s 90 
489 80 
889 

1>898 80 
417 80 
948 70 
984 80 
989 10 
4Ô8 90 

1,098 10 
889 80 
948 70 
836 90 
868 80 



90 



152 



NOMS 
DES FBRGErTEURS. 



GOUMUMES. 




foncière. 



(penoBDeUe | 
et mobilière. | 



des portes 
et fenétrea. 



GiRÂVD 



Gallois 



Ariiaiild 



FiLLEÏ 



FiROR 



GUYOW 



Boulanger 



Douas 



Glachant >{< ^ 



I 



'Ligny 
Maligny 
Méfé 
Varenncs 

i^Villy 
Mailly-le-Ghâteau 
Fontenay-sous-Four. 
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6,514 63 
1,094 56 
9,071 90 
5,015 79 

756 60 
6,905 70 
6^469 69 
9,945 13 

675 55 
5,89 7 14 
9,969 66 
7,785 10 
8,144 88 
6,487 84 

9.875 08 
48,997 74 

8|S67 15 
^,015 57 
5,454 01 
8,649 98 
8,916 99 
5,881 
10,6*99 35 
4,596 35 
8,846 SI 



1,705 89 

790 15 

1,960 99 

981 55 

5,008 79 

708 97 

185 97 

1,751 75 

597 19 

909 78 

767 97 

1,816 06 

1,917 55 

1,999 58 

974 09 

676 81 

608 57 

1,954 19 

1,571 06 

1,4S9 55 

995 53 

639 40 

578 99 

545 13 

019 65 

1,918 88 

918 75 
655 58 
705 01 

. 435 54 
*>767 06 

919 84 
809 5< 
568 09 
111 78 
067 75 
716 65 

1,789 58 
909 19 
755 47 
509 SI 

1,848 65 
955 60 

1,061 15 

479 98 

13,580 66 

1,088 79 
656 91 
497 65 

1,550 56 

1,695 19 

719 05 

1,969 19 

195 53 

1,055 60 



mî 156 M^ 



>iaBi 



NOMS 
DBS FERèlgFTBUBS. 



eOlIMUNES. 



Il- 



CONTRIBUTIONS 

t «v I persçmuflle f detpoHet 

tonciere. | et mobiTière. | et fenêtre a. 




LsFZlTltE-MâTEa 



Laresghs 



GOLADO» 



L^YIIfte 



Fbrbaitd 



DuRARTOIf. 



DVBÔIS 



Thétbhov 



BOTEA 



MiGHoir ' 



La Fertë-Loupière 
CheviUon 

1 St-Romain-le-Preux 

Sépaux 

Ville-JFraîiche 
/Mëzilles 
i Fontaines 
XSept^Fond» 
rXannerre 
/ Villen.rles-Genetfi. 

St-Aubin-Chât.-N. 

La Villotte " 

Les Ormes 

Merry-Vaux 

St-Martin-sur-Ocre 

St-Maurice-le- Vieil 

St-Maurice-Thiz. 

Somniecaise 
^ Villiers-St-Benoit 

{' Saint«Fargeau 
Layau 
Ronchères 
St-Martin-des-Ch. 
iSt-Julien-du-Sault 
Bussy-le-R^os 
St-Loup-d'Ordon 
St-Marlin-d'Ordon 
Verlin 
ÎTurnv 
Chailley 
Champlost 
Venizy 
Villeneuve-le-Roi 
( Ghaumot 
< Piffondfl 
C Rousson 

fVillevallier 
Armeau 
S tr Aubin-sur-Yonne 
Villecien 

1 Total. . , 



7^170 86 
S,85S 01 
S, 874 49 
S, 86 7 58 
5,89» 67 
4»839 09 

.13»40& 01 
7,918- 98 
8,884 60 
7;i7l 98 
5,048 78 
8y464 46 
8,689 16 
9,040 70 
6,881 88 
ï,988 07 
1,984: 06 
944 17 
8,989 98 
6,448 48 

17,8 7 6 88 

14,186 80 
9,961 91 
8,817 88 

18,818 48 
8,638 09 
4>998 99 
9,610 97 
8,176 14 

10,669 68 
4,888 98 
9,994 08 

10,898 44 

96,444 74 
8,909 86 
6,JB88 06 
4,708 88 
8,450 67 
8,489 89 

«,89'9 9 8 
4,178 48 



1,71,1 94 

687 

888 41 

888 91 

970 81 
1,151 50 
1^645 08 
1,996 44 

971 08 
89i 19 
548 19 

1,149 SI 

ira 19 

881 84 

1,849 91 

188 19 

699 78 

861 88 

599 16 

958 96 

8,491 98 

1,088 60 

917 48 

614 08 

4,014 94 

666 âO 

699 78 

898 79 

686 91 

1,911 

1,718 06 

1,778 18 

»,489 98 

10,108 19 

778 89 

1,166 81 

878 78 

1,048 84 

1,111 69 

780 81 

881 47 



l681,.679 91 199,888 16] 69,596 iO 



644 80 
915 80 

187 90 
118 80 
836 70 
880 90 
816 40 
448 SO 

89 
8S5 

975 60 
869 90 
119 
178 

4 as 

58 80 

976 00 
174 90 

188 90 
889 80 



70 
90 



60 
10 



9,988 

889 

78 

941 

9,008 



10 

60 

80 
90 



198 

168 10 
9<18 80 
107 90 
788 80 
860 60 
684 40 
968 80 

♦,999 
918 80 
867 90 

' 148 
686 40 
518 70 
898 90 
848 90 



I 



Arrondissement de Sens. 



Ghëroy 
Fouchères 
'Jouy 
Montacher 
Saint- VaWrien 
Vulegardin 
Gourion 
Scrbonnes 
Vinneuf 



8,S88 88 1 


1,888 


SI 


987 


80 


8,910 881 


490 




M8 


70 


8,486 67 


819 


09 


909 


80 


5,679 99 


941 


79 


884 


80 


8,809 60 


1,944 


90 


499 




9,800 99 


889 


98 


109 


70 


11,068 43 


1,849 


78 


1,006 


90 


6,8 58 8 6 


890 


78 


470 


60 


8,461 89 


a,07o 


85 


< 1,080 


80 



m f S7 im 



seBK 



NOMS 

DES FEHGEPTEURS. 



COMMUNES. 



CONTRIBUTIONS I 

r»««:x.« I pcMOnnelle 1 des portes 
toncière. | et mobilière. I et fenêtres. 



Peecexror 



Bezaitçoic 



Berlin (Chrétien) 



Burnet-Mebuii 



Bàssard 



Toi/GHALÂXJMV 



BOULLET 



Berlin 



ÎDomats 
Gourtoifi 
La BeJ]iolle 
Savigny 
Vernoy 
Villen.-la-Dondagre 
ÎLixy 
Brannay 
Dollot 
Valéry 
Villebougis 
Villethierry . 
( Michery 

SEvry 

( Gi sy-le*-Noblefl 
rParon 

GoUemiers 

Cornant 

! Egriselles-le-Bocage 

Etigny 

Gron 

Mcirsangis 

Subligny 

^Villeroy 
'Pont-sur-Vannc 

Chigy 

iFoissy 

'Les Sièges 

kTheil 

Vaumort 

Vareilles 

.Villiers-Louis 

rPont-sur- Yonne 

Ghampigny 

Villemanoche ' 

Villcnavotte 

kVillepérot 

.Saint-Clénient 
/Courtois 

Fontainç-la-Gaill. 

iNailly 

Saint-Denis 

I St-Martin-du-Terire 

Saligny 

Soucy 

k Voisines 
/S-Maurice-aux-R.-H 
[ Courceaux 
1 Grange-le-Bocagé 
</ Plessis-Duinée 
1 Sognes 
f Vertilly 
\Villiers-Boimeux 



7,591 


99 


t,fl96 


59 


l,9tO 


80 


4,769 


78 


4,588 


51 


4,851 


70 


8,571 


78 


5,099 


58 


8,160 


17 


4^191 


90 


9,458 


45 


6,987 


67 


10,904 


64 


8,784 


18 


8,081 


58 


6,199 


88 


4,869 


74 


9,589 


77 


750 


80 


5,10â 


68 


9,894 


■ 


S, 781 


95 


7,099 


48 


9,891 


81 


1,785 


46 


9,540 


74 


8,080 


98 


7,816 


68 


5,881 


89 


4,017 


85 


8,414 


15 


9,989 


71 


9,089 


67 


10,578 


90 


18,976 


76 


7,685 


84 


798 


98 


9,494 


97 


4^79» 


59 


1«669 


80 


1,418 


89 


7,579 


81 


9^995 


89 


8,046 


90 


9,774 


90 


5,466 


44 


4,885 


18 


7,979 


19 


8,546 


56 


8,185 


60 


8,881 


06 


1,905 


68 


9,854 


99 


4^719 


99 



948 
184 
894 

404 
800 
849 
588 
79'4 
607 
994 
699 
947 

1,656 
407 
818 
887 
808 
609 
867 

1,889 
551 

1,097 

1^061 
468 
998 
878 
891 
919 

1,097 
408 
858 
407 
689 

8,088 

9,999 

1,009 
908 
9i6 

1,109 
968 
479 

1,476 
180 
879 
456 

1^019 
976 

1,407 
981 
490 
806 
416 
990 
997 



95 

75 
69 

95 

90 
18 
41 
98 
91 
88 
84 
84 
81 
81 
91 
60 
87 
44 
50 
85 
95 
47 
15 
57 
16 
99 
06 
68 
47 
06 
89 
89 
40 
89 
98 
09 
95 
97 
50 
87 
98 
18 
68 
81 
81 
81 
94 
99 
75 

95 

50 
04 
06 



970 
54 
106 
169 
199 
118 
189 
9 60 
970 
857 

ito 

801 

655 

188 

186 

898 

948 

118 

85 

898 

118 

998 

577 

180 

78 

180 

986 

409 

816 

898 

188 

190 

919 

1,411 

1,849 

819 

48 

57 

489 

84 

110 

890 

194 

176 

194 

47 7 

499 

890 

" 196 

148 

91 

07 

84 

14b 



40 
60 
60 
80 
90 
10 
80 

40 
70 
80 
60 
90 
«0 
80 
70 
10 
80 
90 
90 
80 
80 



80 
60 
60 
10 
90 
90 
90 
70 
80 
40 

10 
90 
90 
50 
50 

80 
80 
80 
10 

90 
10 
90 

50 
80 
40 



t58 



■HBHMEBBBaBBBai 

NOMS 
DSS VBaOEPTBVaS. 



COMMUNES. 



CONTRIBUTIONS 



1 



r .« 1 pevBODMlle 1 det portes 

foncière. | ©t mobilière. I et fenêtres. 



(aissaud 



\tLTJLLi fils 



»IRQ!f 



GlUlfDINIIR 



IRbgiiault 



N 



lOEi 



Noxâot 



DisRoms 



MORIAU 



Ratiot 



Bolu 



ISens ' 

(Sergines 
Gompien^ 
Pailly 
Plessis-Saint-Jean 
'Thorijgny 
Fleurigny 

GLapeUe-'iar-Or. 
PostoUe 
-Martin-8ur-0r. 

ÎVëron 
Maillot 
Mâlay-le-Koi 
MAlay-le-Vicomie 
Noé 
Passy 



fRosoy 
IVil 



illen.'la-Guyard 
^ Ghaumont 
ISaint-Agnan 
VVillebleYin 
'Vil leneuv«-rArchc. 

Bagnéaux 

Gourgenay * 

Placy 

Lailly 

Molinonft 

I Total, t . 

Arrondissement de Tonnerre. 



60,0B6 98 

lfl,84S 89 

S,94S 77 

4,947 88 

4,iS9 79 

8,846 64 

6.887 09 
6,806 87 
8,901 99 
4,896 80 
7,078 79 1 
9,881 48 
8,678 89 
6,868 98 
9,988 46 
9,809 89 
9,199 89 

16,071 48 

8,486 48 

4,649 94 

7,818 99 

10,197 41 

8.888 87 
6,180 04 
4,886 9 6 
8,188 49 
8,899 68 

484,978 88 



98,947 99 

9,678 86 
988 79 
897 19 
868 80 

1,064 9 9 
787 07 
780 94 
416 80 
848 89 

1,769 47 
881 88 
999 47 

1,888 79 
868 09 
789 47 
407 81 

8,477 47 
880 11 
449 88 

1,476 19 

3,680 60 
670 69 
990 79 
878 68 
698 18 
486 41 



ÎAncy-le-Franc 
Gha88îgnelle8 
Gusy 
Fulyy 
VillierS'les-Hauts 
(Gruzy 
<GUnd 
(Pinielles 

fFlogay 
Butteau» 
La Ghap.-VieiUe.F. 
Peicey 
Tronchoy 

& . 

< Sennevoi-]e-Ba8 
I SenneYoi'-le'>'Haut 
VStigny 

fNitry 
Fresnea 
M61ay 
PoiUy 
Sainte-Vertu 



9,908 
6,197 
4,088 
9,4ii 
6,619 

16,088 
8,168 
9,687 
6,984 
4,809 
6,941 
4,484 
9,848 
4,894 
7,187 
8,889 
9,889 
6 989 

11,908 
1,894 
8,797 
4,788 
4^97 



48 
81 
88 
66 
87 
79 
96 
86 
41 
88 
80 
44 
46 
90 
96 
68 
84 
09 
70 
09 
18 
99 
41 



98,961 68 



9,498 

791 
418 
899 
708 

9,186 
898 
4^ 
884 
648 

1,180 
704 
468 
697 
769 
849 
660 
880 

1,499 
486 
849 

1,018 
488 



86 
66 
44 
99 

97 

99 
69 

S« 
19 

06 
88 
96 

81 
86 
07 
44 
47 
10 
94 
07 
98 
98 



91,914 
1,790 
66 
930 
804 
690 
847 
978 
180- 
889 
898 
197 
188 
404 
140 
800 
' 171 
1,848 
488 
197 
877 
9,896 
998 
800 
188 
968 
910 



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40 

80 

60 

60 

80 

40 

80 

10 

10 

60 

60 

90 

60 



84,738 90 



1,880 
480 
168 
968 
978 

1,194 
184 
909 
408 
918 
644 
S7S 
335 
348 
986 
800 
997 
410 
817 
117 
900 
848 
179 



80 
80 
80 
00 
90 
80 
60 
80 

80 
80 
70 
40 
40 

80 
80 
80 
40 

90 
80 
90 



^159Mi^ 



aess 



NOMS 
DBS FSEGEPTEDIUI. 



lULisn 



FouKirsElT 



rUÉaÀBD 



LvsKCQ (Louis) 



Baillo* 



GOMMXRT 



GOL» 



LmAISTRE 



IMathiiu 



COMMUNES. 



CONTRIBUTIONS 



{Noyeri 
Annay 
GrimauU 
/Pacy 
I Argenteuil 
< Lézinnes \ 

è Sambourg 
\Vireaux 

flUvières 
è? 
NuiU 
Perrigny 
'Rugny 
Arinonnay 
Mëlijey 
Qaincerot 
IThorey 

Trichft 

.Villon 

'Sarry 

Gensy , 

, GhâteUGërard 

Etiyèy 

Jouancy 

Moulins 
.Pasilly 

ÎSormery 
Beugnon 
Lasson 
Neuvy 
Soumaintrain 
iTanlay' 
Ancy-le-Serreux 
Argentenay 
Baon 
Gommissey 
Saint-Martin 
.Sdint-Vinnemer 
Î Tonnerre 
Gheney 
Dannemoîne 
Epineuil 
Molosmes 
/Véûnnes 
i Bernouil 
IGarisey 
JTHé 
AJunay 
JRoffey 
IVézannes 
vYilliers-Vineux 



foncière. 



I 



personDoiW I det portas 
>• I et fenêtres. 



et mobilière. 



IS,«BO 78 

S,9S1 44. 
4,»S6 8 s 
4^S58 8S 
«0,8S9 88 
6,500 48 
8,6S7 86 

8.947 89 
I0,8U 99 

6,497 SI 
8,SS8 76 
8,884 70 
4,838 9t 
<,7l9 08 
6,191 81 
4,St6 80 
4,847 86 
1,670 89 
1,686 88 

8.948 80 
4,809 84 
1,181 78 
8^798 61 
4,010 01 

.1,489 11 
8,809 94 
9,884 87 
9^894 48 
4^914 74 
8,174 8 7 

11,914 88 
6,818 86 
8,8S0 88 
8,849 79 
9,849 31 
9,078 91 
4,780 88 
4,916 81 
7,171 94 

89,896 88 
9,988 41 
4,776 04 
4,990 40^ 
6,898 18 
9,897 18 
1,868 48 
A,8iO 17 
8,878 86 
<>?69 94 
8,418 88 
1,789 08 
4,^186 68 



8,89$ 

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1,198 
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716 
888 
748 
867 
888 

1,819 

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861 

1,817 

9,669 

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1,199 

1,007 

1,004 

600 

zn 

689 
8S8 
800 
640 
997 
601 



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84 

78 

78 

91 

99 

84 

18 

97 

69 

91 

79 

80 

06 

98 

69 

99 

78 

68 

78 

87 

06 

19 

80 

86. 

98. 

94 

98 

89 

78 

09 

41 

41 

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78 

81 

97 

88 

19 

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40 

86 

80 

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06 

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19 

06 

06 

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1,994 

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148 
198 
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499 
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88 
680 
999, 
991 

1,144 
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846 
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188 
488 
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6,189 
880 
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84 
817 
97 
8tO 



90 
60 
70 

80 
80 

80 

60 

40 

90 

80, 

10 

70 
90 
60 

80 
80 
60 
80 
70 
80 
80 
60 
90 
40 
10 
80 



40 
80 
80 

10 
10 
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90 
90 
80 
10 
80 
90 
00 



80 
90 
80 
70 



160 



NOMS 
DES PSaOEFTBURS* 



COMMUNES. 



CONTRIBUTIONS 



c^ -«x-^ I pertonBcUe t dea portes 
foncière. | ^t mobUière. I et fenêtres. 



■MMMV^ 



Râtkâit 



I 



'Yrouerre 


8,7S6 16 


778 89 


Bëru 


l,8TS 74 


481 79 


GoUan 


S,5fl8 81 


604 8 8 


Fley 


4,4S8 87 


690 89 


Serrigny 


S,18S 98 


848 60 


Tissé 


1,790 68 


498 78 


Vivicri ^ 


8,190 08 


738 06 


Total. . 


480,448 78 


78,0il 86 



197 70 
189 90 
148 60 

198 80 
167 70 

79 80 
180 70 



86,890 9 



ô| 



Noia^ Les différences qui existent entre le sous-répartement et le réparteraent, 
dans les totaux pararrondissement des contributions foncière et des portes et fenêtres» 
sont le résultat des augmentations ou réductions provenant de constructions nou- 
velles et de démolitions de bâtiments. 



Division du département en cantons. 



A&EONDXSSEMENT d'aXTXEE&E. 

Attzxbei (est).-^ Augy, Champs, Quenne, Saint-Bris, Venoy. 

AuxKERx (ouest). — Api>oigny, Auxerre, Gharbuy, Ghevannes, MonéteaUy^Perri- 
gny , Saint-Georges , Vallan, Vaux, Villefargeau, 

Chablis. — Aigrement , Beine, Chablis, Ghemilly-sur-Serein , Chichée, Chitry, 
Gourgis, Fontenay, Fyé, Lichères, Milly, Poincny, Préhy, Saint-Cyr-les- Colons. 

GouLAKGS-LA-ViWEUSB. — Charentenay * Coulange-la-Vîneuse , Coulangeron, Es- 
camps, Ëscolives, Gy-l'Evêque, Irancy, Jussy, Migé, Val -de Mercy,'Vincelles, 
Vincelottes. 

CouLANGK-suB-YowiiE — Andrycs , Coulange-sur^Yonne, Grain, Etais, Festîgny, 
Fonten^y-Bous-Fouronnes, Lucy-sur-Yonne, Mailiy- Château, Merry-sur-Yonne, 
Trucy-sup-Yonne , 

CouBson -^Chastenay, Gourson, Druyes, Fontenailles, Fouronne«, Lain, Merry- 
Sec , M olesmes ^ MoufTy , Otiaine , Sementron , Taingy. 

LiGRT. — Bleigny-le-Carreau , La Chapelle- Vaupelleteigne , Lignorelles , . Lieny > 
Maligny, Mérey, Montigny, Pontigny, Rouvray, Varènnes, Venouse, Ville- 
neuve -Saint- Salve, Villy. 



Saint-Florbktih. — - Avrc^les, Bouilly, Chéu, Germigny, Jaulges; Eebourceauz^ 
St- Florentin , Vergigny. 

Saint-Sauvecb. — Fontenoy, Lainsecq, Moutiers, Perreuse, Sainpuits, Sainte- 
Colombe, Saints, Saint-Sauveur, Sougères, Thury, Treigny. 

Seigrelay.— Beaumont, Ghemilly près Seignelay, Gheny, Chichy, Gurgy, Haute- 
rive, Héry,Mont-Sâint-Sulpice, Ormoy, Seignelay. • 

ToucY. — Beauvoir , Diges , Dracy , Egleny , Lalande , Leugny , Levis, Lindry , 
Moulins , Parly, Pourrain , Toucy.^ 

yEBHENTON. — Accolay, Arcy-sur-Cure; Bazarnes, Bessy, Bois-d'Arcy , Gravant , 
Essert, Lucy-sur->Cure, Mailly-la-Villc , Pr^ilbert, Sainte-Pallaye , Sacy, Sery, 
Vermenton* ^. 



mî 161 



ARVOVDISSEMEVT S ATAZiLOlT. 

ATAitoif.—- AnnaY-U-Gôte, A]in(fot, ATallop, Domecy-Aur-le-VauIt. 

£taules, Girolles , Uland , Levault» Lucy-le-Boi^ ^ Magny , Menailes, PonUuber^y 

Sauvigny-le-Bois , Sermizellefi , Tharot. . . > . 

GuiLLOR.— Anstrude» Ciscry^ Cussy-les-Forgcs , Guillon, Marmeaux, Montréal, 

Pizy y Saint-André, Saniigny, SauTigny*le-Beuréal^ Savigny-en^Terre^pleine , 

Sceaux « Thizy, Trëvilly, Vassy, Vignes. 

LiIsLv-sva-LB-SiRiiif. '— Angely, Annoux, Athie, Blacy, Cîyry, Goutamoux, THâr 
sangîs, Joux, L'ble, Massangis» Prëcy-le-Sec , Pfovency, Sainte-Golombe , Talcy. 

QrARHÉ-LES-ToMBES. — BeauTilliers , Bussières , Ghâtellux , Quarrë-Ies-Tombes, 
Saint-B^anche'y Sainte«Magnance ^ Saini-Germain-des-Ghamps, Saint- Léger. 

VizBLAT. — - Asnières, Asquins, Blannav, Brosses, Ghamoux, GhÂtel-Gensoir, 
Domecy-sur-Gure, Fontenay près Vézelay, Giyry, Lichères, Montillot^ Pierre- 
PertLuis, Saint-Moré, Saint-^ère, Tharoiseau , vézelay, Youtenay. 

ARRONDISSEMENT DE JOIGNT. 

Aillant, h— Aillant, Branches, Ghamprallon, Ghassy ,Ghichery , Fleury , Guerchy, 
Iiaduc, La Villotle, letf Ormes, Merry-la-Vallée, Neuilly, Poilly, Saint- Aubin- 
Gh4teau:Neuf , Saint-Marlinr6ur-0cre, Saint -Ma urice-le- Vieil, Saint-Maurice- 
Thizouaiile , Senan , Sommecaise, Villefner, Villiers-Saint-Benoît , Villiers-sur- 
Tbolon , Volgré. f 

Bléueau. -t- Bléneau, Ghampcevraîs , Ghanipignelles , Louesmes, Rogny, St. Privé, 

Tannerre , Villeneure-les-Genets. 
BaiKHOFi. 7— Belle-Ghaunie, Bligny-en-Othe , Brienon, Bussy-en-Othe, CSJiailIey» 

Ghamplost, Ësnon^ Mercy, Paroy-en-Qthe , Turny , Venizy. 

Gbrisiebs. — Arces, Bœurs, Gérilly, Gerisiers^ Goulours, Dilla, Fournaudin, 
Vaudeurs, Ville-Ghétive. 

GhAbnt. — Ghambcugle, Gharny, Gbêne-Arnoult, GheYillon,Dicy, Fonten oui lies, 
Grand-Ghamp, La Ferté-Loupière, La'Mothe-aux-Aulnais, Malîcorne, ^larchais- 
Beton , Perreux , Prunoy, Saint-Denis-sur-Ouane , Saint-Martin-sur-Ouaae , 
Villefr anche* 

JoTGifT. ' — Bassou , Béon , Bonnard , Brion , Gézy, Ghamplay, GliaRiTres, Gharmoy, 

'Epineau-les-Voves , Joigny , Looze , Migennes, Paroy-sur-Tholon , Saint-Aubin- 
sur -Yonne , Saint-Gidroîne, Villccien, ViHeyallier. 

Saint Fabgeau. *- Fontaines, Lavau, Mézilles, Ronchères, Saint^Fargeau > Saint* 
Marlin-des-Ghamps, Sept-Fonds. 

Saiht-Jclieh-du-Sault. — Gudot, La Gelle-Saînt-Cyr, Précy, Saint- Julien-du-Sault, 
Saint-Loup-d*Ordon , Saint-Martin^d'Ordon , Saint-Romain, Sépaux, Verlin. 

Villewebve-le-Roi. — Armeau, Bussy-le-Rèpos, Ghaumoty Dixmoiit> Les Bordes, 
Piffonds , RMisson , VilleneuYe-le-Roi» 

ARRONDISSEMENT DE SENS. 

Gh^bot. — Brannay, Ghéroy, Gourtoin, Dollot> Domats , Fouch^res , Jouy, La 
Belliole, Montacher, Saint-Valérien , Savieny , Subîiçny , Valéry, Vernoy, 
Villebougis, Villegardin, Villeneuve-la-Dondagre, Villeroy' 

PoïfT-soB-YorfifE. — Champigny, Ghaumont , Guy, Evry, Gisy-les^Nohles, Lixy, 
Michery, Pont-sur-Yonne, Saint- Agnan , Villeblevin , Villemanoche, Ville- 
navotte, Villeneuve-la-Guyard , Villeperrot , Villethieirry. 

Sews (nord). Fontaine-la Gaillarde, Maillot, Malay-le-Roî , Malay-le- Vicomte 
Noé, Passy , Rosoy , Saint -Glément, Saligny, Soucy, Sans, Vauniort, Véron. 

5bh8 (sud^. — GoUemiers , Cornant , Gourtois , £griselle-le -Bocage y Ëtigny , Gron, 
Marsangis, Nailly, Paron, St.-Denis, Sainl-Marlin-du-Tertre. 

SxRGiif ES. — Gompigny , Gourceaux , ijourlon , Fleurîgny , Gta~nge-le-Bocage , La 
Ghapeile-sur-Oreuse, Pailly, Plessis-Dumée, Plessis-Saint-Jean^ Saint-Martin- 



1 



16% 

sur-Oreuse, Sainl-Mauriceaux-Richeft-Homiiiet, Serbonneiy Sergines, Sognes^ 
Vertilly, VilIierB-Bûnneux , Vinneuf. 

YiLLEMZim-L'AACHEvÉQUi. — Bagiicaux , Ghigiy , Gourgenay , Flacy, Foissy , Liailly, 
La Postolle, Les Sièges, Molinons, Poni-sur-Vanne , TheU, Thorigny, Vareilles, 
VilleneuTe-l'ArcheY^ue , Villiers-Louis, Voisines. 



AEBOZTDXSSZIESNT X>S TOBKX&HX» 

* 

AxiCT»i/i*FBA!f€. "— AisY, Aney-le-Frané, Ancy-le-Seirreux, Argentenay, Argenleuil, 
Ghassignelles, Gry, Gusy, FulTy, Jully, Lëimnes, JiuiU, Pacy, Perrigny> Rayières, 
Sambourg^ Stigny, Villiers-les-Hauts, Vireauz. 

Gbvzt. -^Arthonnay, Baon, Gommissey* Gnizy» Gigny, Gland, Melisey^Pimelles, 

Quincerot, Rugny , Saint-Martin, S^int-Vtnnemer, Senne v oi-le-Bas, Senoeyoi- 

le^aut, Tanlay, Thorey, Trichey, Villon. 
Floght. ^- Bernouil, Beugnon, Butteaux, Garisey,. Dië, Flogny, La Ghapelle- 

Vieille-Forêt , Lasson > Neuvy, JPercey, Roffey, Sormery, Soumaintrain, Tronchoy, 

Villiers-Vineux. 
NoTxiis. — Annay, Gensy, GhÂtel-Gërard , Etiver, Fresnes, Grimaiilt^ Jouancy, 

Môlay, Moulins, Nitry, Noyers, Pasilly, Poilly, oainte-Vertu, Sarry. 
ToKHBftBK. — Bëru , Cheney, GoUan, Dannemoine, Epineuil, Fley, Junay, Molosme, 

Serrigny, Tisse, Tonnerre, Veiannes, Vezinnes, Viviers, Yrouerre. 



ADMINISTRATION' DES CONTRIBUTIONS INDIRECTES. 



M. Bajat , Directeur. 



MM. 



De ia DerUre , contrôleur de comptabilité 
Créfty, contrôleur ambulant. 
Faucher, iif. 

Arrondissement d'Juxerre. 

H asson , receveur j^rincipal » entreposeur , 
à Auxerre. 

Fmuxt contrôleur de ville , à Auxerse. 

Lamheri , contr^eur de garantie , id, 

Guillaume, receveur à cfaieyal, id, 

Vernier , id. à Ghablis. 

Viilain , id. à Gourson. 

A^, id, à Saint-Florentin. 

Dobignie, td. àToucy. 

Cliquenoit, id, àVerm'enton. 

iiatcoi, receveur de navigation & Saint- 
Florentin. 

Arrondissement d'Apalio/tm 

MM. Fiauei, directeur d'arrondissetnent 

à Avallon. 
Pétrin, receveur principal, entreposeur, 

à Avallon. 
Twteau , recevejir à cheval , à Tlsle. - 
Frelon, id, àOuarrë. 

Flandiiir id. à Vëzelay. 

Arrondissement de Joignjr^ 

.«Simonin, directeur d*arrondisAeDient à 
Joigny. > 



LemaUre, receveur principal, entreposeur 

à Joigny. 
CiuAeri, contrôleur de ville , à Joigny. 
Petit d'Àrihi, receveur à cheval à Aillant. 
Choiliéf id» ik Bricnon. 

Démoule , û/. à Gharny. 

Troutiet, id, àSaint-Fargeau. 

Honi/ieott, id, à Villen.-le-Roi. 

Tonnae, receveur de navigation à Laroche» 

Arrondissement de Sens; 

DuhaWB , directeur d'arrondissement à 
Sens. 

Outrequini , receveur principal , entre- 
poseur , à Sens. 

Uepeuilie , contrôleur de ville, à Sens, 

Bertrand, receveur à cheval , à Sens. 

Evézard, id, à Pont-sur- Yonne. 

Ouhry , id, à Villen.-l'Archev. 

Arrondissement de Tonnerre, 

Beinei , directeur d*arrondissemenl à 

Tonnerre. 
Ravinet, receveur principal, entreposeur, 

à Tonnerre. 
Guéftn,.receveur à cl^evalà Ancy-le-Franc. 
FUi^, id. , àFlogny. 
Bairhoiie, id, à Noyers. 

Cam^non , receveur de navigation , à 

Tonnerre. 
BiiXoXU, recev* de navigation à Rayic'res. 



163 t» 







I 



I 

«0 

I 



Amendes 

et consignations 

portion du trésor. 



• JFrais 
de casernement. 



Garantie. 



,10 p. o/o des octrois. 



Navigation 
des canauk. 






Bacs 
et passage d*eau. 



Voitures publiques. 




Ai 

p5 






ce* 3 






AaHONDISSEMENtS* 



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ENREGISTREMENT ET DOMAINES. 

« t 

y 

M. Dx Gàti , ^ Directeur. 

XHSiiïGTEUliSy HK. iBréviHier, a® classe» & Tonnerre; 

I Mannoury, 4* classe , à Ayallon. 



yaiâniia, i^e classe, à Auxerre, i 

MoreawDcvorme» ^ s* classe, à Sens. 

. viRIFICATEUAS. 

Megnard, s* classe , à Joigny, 
Chesjean, s* classe, à Auxerre, 



Prêcheur, premier commis de la Direction, 
FlayeUe de Viimé, garde mag. d» timlrtre, 
Lacroix , timbreur. 



CONSKRTATKURS DES HYPOTHÈQUES, MJtw 



Auxerre, Couckon^Lcaoka^Ure , 
Avallon , Baudenei , 
Joigny, Magnan , 



y 



(Sens.Goujii/ 
Tonnerre , Barheiin. 



EEGETEUaS. Xtf. 

'Arrondissement d'Aussêrre* 

Auxerre, Bac^eief, receveur des domaines 

et du timbre extraordinaire. 
— JjtcwiiU , receveur de l'enregistrement. 
Chablis, "HLaiiiv, 

4i2oulange-la-Vlneu«e , iMuatdhaai^ 
Coulange-sur-Yonne , De Bâdereatt, 
Gourson , Lefelnire, 
Ligny, LagrQstière, 
"ISâint-Florentin , Trumeau. 
Saint 'Sauveur^ Lendormy. 
Seignelay, Bunière, * 
Toucy, Monnot. 
Yermenton , SnUin» 

Arix)n(Ufsement ^Açalhn. 

Avallon , Baudenei, 
Lt'Isle , Buhais de Saint'VineenU 
Quarrë-les-Tombes , Gayot, 
!¥ézelay, Rmiffiius, 

Arrondissement de Joigny. 

Aillant , Smonva, 
Blëiîeau, iSoup/el. 
Brienon,-Fiesi. 
Cerisiers 9 Bo^e, 



Cbarny , Benam.» 
Saint-Fargeau , Symviii. 
Joigny, Vvmai 

Villeneuve-le-Roî , Guyam. 

Arrondissement de Sensi 

Chéroy, Bmnei, 

Pont-sur-Yonne, HerbeU 
Sens, GauHry, 
Sereines , rfe ia Courtie, 
Villeneuve-r Archevêque, Pérancy, 

Arrondissement de Tonnerre» 

Ancy-le-Franc , MaUiy. 

Cruzy, Dhoudhain. 

Fipgny, Viallette. 

Noyers , Lefrovost, 

Tonnerre, Benoùi. 

SimNnU£&AIRB$. 

Esérayai, a Auxerre, 

Bâché, à Auxerre, 

Ltidié, à Avallon, 

Boy, à Joîgny, 

^ofie, à Sens, • 

De Bernard, à Sens, 

Maison, à Tonnerre. 



165 



ETAT des recettes effectuées pendant Vannée iSJS sur les droits ^enre- 
gistrement^ timbre^ greffe ^ hypothèque, domaines et autres produits* 



'ransmissions entre vifs , a titre onéreux 

Transmissions entre yifs, à titre gratuit, en ligne dir. 
idem en Ire ëpoux 

idem en ligne collatérale 

idem entre pers. non parentes 

Mutations par décès 

Baux et antichrèses 

Adjudications au rabais et marchés 

Obligations 

Cautionnements 
g {Libérations 

Condamnations , coUocations et liquidations 

Actes civils et administratifs. 

Actes judiciaires 

Actes extra judiciaires 

DroitS' et demi-droits en sus 

Droits de timbre (pap.-musique, catalogues, prospectus et livres de com.) 
Droits de greffe 
Droits d'hypothèques 
Amendes 



H 

xs 

M 

a 

M 
H 

O 

M 



7SS,6t7 90 

ee,978 16 

S75 OS 

J8,16l 7> 
ll,t48 

tl«,9T7 10] 

10,659 se] 

S, 190 SS 

48,664 5S| 

9,041 81 

9S,81S 55 

9,6SS 60 
69,721 
57,441 
68,577 

84,551 i6< 



>l,S66,iS9 89 



66 70 

98.536 98 

15.537 46 
30,571 75 



Total des perceptions sujettes au décime pour franc i,440,45s 76 



Décime nour franc ï ^^ produits ci-dessus 

^ 1 des attributions sur les droits de greffe 

Timbre débité 

Timbre extraordinaire et visa pour timbra 

Passeports et permis ae port aarmes 

Perceptions diverses 

Produits des domaines 

Produits accessoires des forêts 

Prix de vente d'objets moljiliers et immobiliers provenant des ministères 



144, 04S 54 

846 55 

959 70 95 

59,959 57 
98,893. 

96,540 50 

88,110 48 

75,100 05 

8,649 96 



Total des produits recouvrés pendant Tannée isss, sur l'exercice isss. 9,063,848 44 



EAUX ET FORÊTS. 



»m 



M. Pberibb , Conservateur à Trojes. 



INSPECTION D AUXERRE. 



MM. Davout, inspecteur, à Auxerre. 
Hambourg, garde général , iV/. 
Beuret, sous« inspecteur, A Tonnerre. 
Bénard, garde général, id, 

Macquart, sous-inspecteur à Tonnerre. 
Duneveu-d^Herbign/, garde général , id, 
Flayelie, garde général à Ancy-lc-Franc^ 



Dubaux, i Auxerre, 1 

Robinet ,^ à Àvallon, l arpent, forestiers. 

Pochon, à Tonnerre, J 

INSPECTION DE JOIGNT. . 

Hoot , inspecteur , à Joignv , 
Philippe , garde général, à Brienon. 
Launn, sous- inspecteur, à Sens. 
Leroy, garde général, id, 

Ro7c^^à^fe-f/rch.}^'•P«'^*• forestiers. 

n 



166 



ETAT DES BOIS DOMANIAUX. 



INSPECTION DAtJXERRE. 



ifi 



* NOMS DES FOKÊTS. 



Frëtoy 

Maiily-la-Ville . 
Tbureau du Bard . 
Pontigoy 
Préhy 

Le r ajs 

La Grande-Bruyère. 

Poirier-Maréchal 

Les Couples 



Forét-au-Duc 

Breuillotte 

Rcgny 

Forét-Saint-Jean 

GraDd-Marat 

Les Ferrières 

Chauffour 

Ghassigny 



Châtel-Gérard 

JuUy 

Gommissey 

Glaud 

Saint^ean 

Grand-Panfol 

PeUt-Panfel 



COMMUNES 
de 

LA SITUATION DES BOIS. 



Arrondissement d'Auxerre* 



Festigny et Mailly-Gh&teau. 

MaiUy-ïarViUe 

Monéteau 

Vergigny 

Préhy. 

Bessy < 

Âccolay 

Llchères 

Lichcres •^... 

Lichères 



Total. 



Arvondissement d* A vallon. 



\ Quàrré-Us-Tombes . . #. 

Idem ' . . . . 
Joux-ïa^Vnie 

Ânstrudes . . . . 

Vé«elay . . . . 

Ghamouz *. . . • 

Âsquins • . . . 

Ayallon ^ .... 



Total 



Arrondissement de Tonnerre, 



Cbâtel-Gërard 
Jully 

Gommissey 
Gland 
Etivey 
Arthonnay 
Idem 



Total. 



CONTEKAHCBL 

des bois. 



ç46 70 

2l3 13 

61 18 

100 61 




i338 
154 

"9 
366 

400 
191 

44 



85 

» 

04 

1» 
5a 

79 



a5i4 30 



167 



INSPECTION DE JOIGNY. 



*' 



NOMS .DES FORÊTS. 



COMMUNES 
de 

LA SITUATION DES BOIS. 



CONTEKANCB 

des bois. 



Labbesse 

Courbëpine 

L'Enfourcbure 

Diilo 

Dillo 

Les Raîeuses 

Les Ra)cuses 

Le Fays 



Bagneaax 
Launay 
La Garenne 
La Grapine 

IVauluisant 
Idem 
Idem 
Voisines 
La Chapelle 
Soucy 
Yareilles 



Arrondissemennt de Joigny* 



Bussy-en-Othe 

Bellechaume 

Dixmont 

Bussy-en^Otfa« 

Àrces 

Arces 

Venizy 

Cerisiers 



T0TA.L, 



Arrondissement de Sens, 



Bagneaux 

St -Martin-sur-Oreuse 

idem 

idem 

Courgenay 

Lailly ^ . . . • 

St.-Maurice-aux-Riches-Hommes 

Voisines ^ 

St.-Martm-sur-Oreuse 

Soucy 

Yareilles .......... 



Total, 



h a 

1284 "3o 

901 93 

55 58 1 

47 ^ 

713 711 

488 09 

i85 55 



3875 33 



144 18 

125 61 

36 63 

7 19 

770 09 

2 79 
37. 18 

25l 32 

32J 60 

91 3o 



i 



2557 07 



RECAPITULATION. 



AUXERRE 2694 97 

AVALLON ^592 47 

TONMERRE Îï5l4 20 

JoiGNt ••• ^875 33 

Seks. » . . . . 2557 07 



Total c^ifiRAL. . 14234 04 



4N 168 nm 



ADMINISTRATION DES POSTES. 

M. de BihLT, inspecteur. 



BVBIAUX. 






Arrondissement d'Auxerre, 

Auxerre , MM. Choppm, directeur. 
SauvaHsf i^' commis. 
Bacarai, second commis. 
Mareschai, surnuméraire» 



Arcf -sur-Cure , Mme ffuoi, directrice. 
Chablis , M. Tftimawtn, directeur. 
Coulange-la-Vin. , Mme Loitry^ distributr. 
Coulangc-sur-Yonne, Mme Breton, direc't. 
dburson , M. Carré , distributeur. 
Ligny, Mme Foumier, distributrice . 
Sl.-Bris, Mme V* DeiUie, directrice. 
Si Florentin, Mme V* Raihier, directrice. 
St.^Sauveur/Mme Moreau, distributrice. 
Seigneiay, Mme Bonvaiiei , id. 

ïoucy.Mme VuiMOnij directrice. 
Vcrmenton , Mme Miginoi , id . 

Arrondissement d* A vallon, 

ATallon, Mme de Lauianhier, directrice. 
Lucy-le-Boit, M. Berthelot, directeur, 
Quarri^ies'T. , Mme Prévost, distributrice 
Vézelay, Mme Teuve Girardot, directrice. 



Arrondissement de Joignr; 

Aillante M. Lanudée, distributeur. 
Bassou, M. Jlfiiiûni«, directeur. • * 
Biéneau, M. Chevrier, distributeur. 
Brienon, M. Gohierre, directeur. 
Cerisiers, M. Fenet, id. 
Charny , M. Hurë , id- , 

-Joigny, MUe Rviliei. directrice. 
Laroche (S.-Cydroine), M. GaiUns, distrib. 
Sainl-Fargeau, M. iruyartf , directeur. 
WMe-Roi, Mme Martin, directrice. 
VUievaiiier, M. Gaitois , distributeur. 

Arrondissement de Sens, 

Chéroy, Mlle Jeanny, directrice. 
Pont-sur-Yonne, Mme Adine , directrice. 
Sens, M. Toutard, directeur. 
W*-rArchevêque , M, Adam^ directeur. 
WMa-Guyard , Mme V* Gotmei, directr. 

Arrondissement de Tonnerre. 

Ancy-leFranc, Mlle Faliuy, directrice. 
Crmy, M. Boy, distributeur. 
Eioyny, M. Cfiarrief, distributeur. ^ 
Noyerô, Mme yeuve Leéeou • directrice. 
Tonnerre , M. Perrin , directeur. 



L'administration des postes se charge du transport de toutes les dépêches adminis- 
tratives et particulières Elle reçoit les dépôts d'argent pour lesquels elle donne une 
reconnaissance et un bulletin de réception ; des lettres chargées pour la France seu- 
lement : ces lettres doivent être affranchies et paient double port; des lettres xe- 
commandées pour Paris seulement : ces dernières ne peuvent être affranchies : les 
lettres chargées et recommandées doivent être sous enveloppe et fermées au moins 
par deux cachets en cire avec empreinte. La poste se charge aussi, comme valeurs 
co<^e« , de l'envoi à l'intérieur , des bijoux en or ou en argent, mais seulement jusqu'à 
concurrence de la valeur de soo francs. 

Les lettres et paquets adressés à la famille royale, aux ministres, aux directeurs 
chefs des administrations du gouvernement', ne sont poiiît passiUes de la taxe : la 
franchise est illimitée. 




dépêches ne soient taxées et refusées. ' ' "* ^ 

Les maires du . département correspondcRt en franchise et sous bandes , comme il 
Tient d'être dit, avec le préfet, le sous-prefet et le procureur du roi de leur arrondis- 
sement et le juge de paix de leur canton. 

Les instHuteurs correspondent en franchise avec l'inspecteur des écoles primaires. 

Les citoyens doivent toujours affranchir les lettres qu'ils adressent aux chefs des 
administrations. 

La taxe des lettres ert réglée d'après la distance en ligne droite , existant entre le 
lieu où la lettre a été confiée à la poste et le lieu où elle doit être remise. 

Cette taxe est perçue selon le tarif ci-après : 



169 



, Jusqu'à 40 kilomètres t â^«*imètres. 
Au-dessus de so jusqu'à 8o Ul. 9 déc. 
*— de 80 •— 180 4 

— de 180 — sto 8 
^ desso — 8O0 6 

— desoio — 400 1 

Les lettres au-dessous du poids de 7 grammes et demi sont consîdiérëes comme 



Au-déssusde 800 kil. jusq. so^ kil. s àée. 

— de 800 — 600 

— de eoo •— tso io 

— de 780 — «po it 

Au-dessus de 900 it 




BUREAUX DE POSTE, COMMUNES DESSERVIES, 

Anct-le* Franc : Aîsy, Ancy-le-Serveut , Argentenay, Argenteuil, Ghassignelles, 
Cry, Gusy, Fulvy, Jully, Nuits, Pacy, Serrigny, Ravières, Stigny, Villiers-les-HauU. 

AacT-sra-CuBK : Bessy , Bois-d'Arcy , Mailly-la-Ville , Sery , Précy-Ie-Sec , ^ 
Saint-Morë, Youtenay. 




bureau de distribution àeSeigneiay , Beaumont, Ghemilly , Hauteriye et Héry« 



Atallon : Angély» Annay-la^Gôte/Annëot, Athie, Blacy, Blannay, Gisery, Gussy- 
les-Forges, Domecy-sur-le- Yault, Ëtaules, Girolles, Givry, Guillon, island, Levault, 
Magny» Marmeaux, Montréal, Ton taubert, Saint- Andrë, Santigny, Sauvigayrle- 
Bois, Sa vigny-en -Terre-Pleine, Sceaux, Sermizelles, Talcy, Tharot, Thisy, Tré- 
vil]y ; et par l'inlermëdiaire du bureau de distribution de Qi^arré'ies-Timihe$ , Beau- 
Tilliers, Ghâtielux, Saint-Branché, Saint-Germain-des-Ghamps etSaint-Jjëger. 

Bassott V : Appoigny , Bonnard , Branches , Ghamplay ) Gharmoy , Ghichery $ 
Epineau-les- Voves , Fleupy , Guerchy , Neujlly , Villemer. ' 

BaïKifON : Gheny, Chichy, Mont-Saint-Sulpice, Ormoy, Bellechaume, Blcîgny-en- 
Othe, Ghamplost, Esnon, Mercy, Paroi-en-Othe , et en outre, par Tintermédiaire 
du bureau de distribution de Laroche, commune de Saint-Gydroine , Brion , Bussy- 
en-Othe , Looze et Migennes. 

Gerïsiers : Arces, Bœurs^, Cërilly, GouloUrs, Dillo, Fournaudln , Vaudeurs > 
Villechétive, Noé, Pont-sur-Vannes,Thcil, Vareilles , Vaumort. 

Gharrt : Ghampignelles , Ghambeugle, Ghêne-ArnouU , GheyiUon , Dicy, Fonte- 
nouilles, Grand-Ghamp , Lafertë-Loupière, La-Motte-aux-Aulnais , Malicorue, 
Marchai s-Beton , Perreux, Prunoy , ISaint-Denis-sur-Ouane, Saint-Martin-sur- 
Ouane , Villefranche. 

* Ghabus : Aigremont, Beine» Ghemilly-sur-Serein , GHichëe» Gourgis , Fontenay , 
Fyë, Lichères, Milly, Poinchy, Prâiy, Saint-Gyr-les-Golons, Bëru^ GoUan, Fley, 
Poilly. • 

GouLANGE-sua-Yoïfifx ; Andries, Grain, Druyes , Etais, Festigny, Lucy-s^r-Yonne, 
Mailly-le-Ghâteau , Merry-sur-Yonne, GhâteUGensoir ; et par l'intermédiaire du 
bureau de-distribution de Courson, Gharentenay, Ghastenay, Fontenailles, Fontenay- 
«oul-Fouronnes 4 l^ouronnes ,. lîain , Merry-Sec, Molesmes , Mouffy , Ouaine, 
Sementron et Taingy. 

Ghérot : Gburtoin, Dollot, Domats, Fouchères, Jouv, La Belliole , Montacher 
Saint- Valërien, Sayigny, Valéry, Vernoy, Villegardin, Villcneuve-la-Dondagre. 



170 

JoiGRT : Bëon, Cézj, GhampTallon , Ghamyres. La-Celle-Saînt-Cyr, Pàro^tur- 

Tholon, Précy , Saint-Homain-le-Preux , Senan , Sép%ux, Voljerë; et par rintermc^- 

diâire du bureau de distribution d*AUiani , Ghassy , Laduz , les Ormes « Bierry-Vaux , 

' Poilli , Saint-Aubin-Ghateau-i^euf, Saint-Marlin-sur-Ocre, Saint-Maurice*le-Vicl, 

Saint*Maurice*Thizouailles , Sommecaise , Yilliers^sur-Tbolon. . i 

LucT-LB-Bois : Annoûx, Giyry, Goutarnoux, Dissangis, TJsle, Massangis, Proyency 
et Sainte-Golombe. 

NoTEBs : Annay, Gensy, GbÂtel- Gérard , Eliyey. Fresne», Grimault^ Jouancy; 
Molay, Moulins, Nitfy, Pasilly, Sainte-Vertu et Sarry. 

. Poil T-suR-YoNNE : Brannaj, Gompigny , Gourceaux , Gourion, Guy, Eyry, Fleurigny, 

Gizy-les-Nobles, Grange-le-Bocage, La Chapelle- sur-Orcuse, Lixy» Michery, Pailly» 

Plessis-Dumëe, Plessis-Saint-Jean , Saint-Martin-sur-Orcuse, Saint-Maurice-aux- 

Ricbes-Hommes , Serbonnes, Serfdneft, Sognes , Vertilly , ViUemanoche, ViUena- 

' Tottc , Viiiepérot , Vilfcthierry , Villiers-Bonneux et Vinneuf. 

Sàint-Bbu : Ghamps , Ghitry , Irancy , Quenne , Vincelotfe. / 

Sàint-Fargxatj : Lavau , Louesme , Mézilles , Ronchères , Saint-Martin-des- 
Ghamps, Sept-Fonds, Tannerre, Villeneuve-les -Genêts ; et par l'intermëdiaire des 
bureaux de distribution : de Saint-Sauveur, Lainsecq , Moutiers , Perreuse^; Sainte- 
tioiombe. Saints, Sougères, Thury et Treigny, et de BUneau, Ghampceyrais el 
Saint-Privé. 

SAiNT-FLOREiiTiif : AyroUes, Bouîlly, Ghdu, Germigny, Jaulges, Rebourceaux» 




Butleaux, Carisei, blé, La Ghapelle-Vieille-Forêt, Percey, Vézannes et Villiers- 
yineuxe 

Sxif s : GoUemiers , Gornant , Gourtois , Egriselle-le-Bocage , Etigny , Fohtaine-la- 
Gaillarde, Gron, Maillot, Malay-le-Vicomte, Malay-le-Roi , Nailly, Paron , Rosoy, 
Saint Glément , Saint-Denis, Saint-Martin-du-Tertre , Saligny, Soucy, Subligny, 
Véron, Villebougis , Villeroy, Villiers- Louis , Voisines. 

ToifNEARs ; Baon, Ghcney, Gommissey, Dannemoine, Epineuîl, Junay, Lëzinnes, 

Mélisey, Molosmes , Roffey, Saint-Martin, Saint-Vinnemer, Sambourg, Serrigny, 

Tanlay, Tissd, Tronchoy, Yézinnes , Vireaux, Viviers, Yrouerrc , et par Tintermé- 

' diaire du bureau de distribution de Cruzy, Arthonnay, Gigny, Gland,. Pimelles» 

Quincerot, Rugny, SenevoMe-Bas, Senevoi-Ie-Haut,Thorey, Trichey et Villon. 

TouCT : Beauvoir , Diges, Dracy, Ègleny, Fontenoy, Lalande , (Leugny , Lévis, 
Moulins , Parly , Pourrain , Fontaines, La Villotte, Villiers-saint-Benoit. 

Verherton : Accolay, Bazarnes, Gravant, Essert, Lucy-sur-Gure, Prëgilbert, 
Sacy , Salnte-Pallaye , Trucy-sur-Yonne et Joux-^a- Ville. 

Vézelay : Asnières, Asquins, Brosses, Gnamoux,I)omecy-sur^Gure, Fontenay, 
Lichères,Menades, MontiUot, Pierre-I'erthuis, Saint^Père et Tharoiseau. 

ViLLEifEuvx-jJL-GuTARD : Ghampîgny, Ghaumont, Saint- Agnan et Villeblevin. 

ViLLENEUvE-L* Archevêque : Bagneaux, Ghigy, Gourgenai, Flacy^ Fois^, Lailly,. 
La PostoUe, Les Sièges , Melinons et Thorigny. 

ViLLEifEVVE-LB-Roz : Bussv-le-Repos , Gliaumot, Cudot, Dîxmont , Les Bordes, 
Piffonds , Rousson , Saint-Julien-du-Sault , Saint-Loup-d*Ordon » Saint-Martin- 
d'Ordon, Verlin, Mar^angis, Passy; et par Tintermédiaire du bureau de distribu-* 
tionde VHlevaiiier , Armea^u , Saint- Aubin-sur- Yonne et Villeclen. 

En outre tï-ois bureaux situes hors du département desservent quelques communes ; 
savoir : ChcUiHon-sur-Loma (Loiret) dessert Rc^y ; CUorncy (Nièvre) dessert 
Sainpuits; StmuT (G6te-d*0r) dessert Anstrude, Fizy, Vassy et Vignes; jRottvruty 
(Côte-d'Or) dessert Bussières > Sainte^Magnance et Sauvigny-le-Bearéal. 



171 

AKKIviS ET DÉPART DES PRINCIPAUX COtRRIERS. 



BUREAUX 

DE POSTS« 



COURRIERS. 



ARRITÉE. 



DÉPART. 



Arqf-8ur-Cure 
Auxerre 



GbablM 



CouUngc-«ur- Yonne ÎN^vers 



I Paris etL yoji 
'Paris, 

Lyon , 

Dijon, 

, B ri are et Nexers 
I Paris et Dijon 



Saint-Bris 

Saini-Florentin 

Toucy 

Vermenton 

Avallon 

Lucy-le-Bois 

Vëzelay 

Bassou 

Brienon 

Cerisiers 
Gharny 

Joigny 

Saint-!Fargeaa 

Villencure-le-Roi 

Chéroy 
Pont-Sur- Yonne 

Sens 



i Paris 

^Lyon 

C Paris 

«Auxerre 

f Paris et Auxerre 

{Orléans ett^evers 

f Paris 

^Lyon 

î Paris 

\Lyon 

f Paris 

\Lyon et Avallon 

i Paris , Auxerre , * 1 

i Avallon et Nevers) 

î Paris 

(Auxerre 

Paris 

Auxerre 

Dijon 

Paris et Sens 
i[ Paris, Montargis 
\ Joigny, Auxerre 
' Paris 

Lyon , Auxerre 
^ Dijon 

{"Paris, Briare 
Auxerre 
f Paris 
\ Auxerre 
I Paris , Sens 
^ Paris 
«Auxerre 



9 h. l/i 

8 h. du 
1 h. du 

i I h. du 
6 h. du 

10 h. du 
midi 

fl h. i/t 
h. du 
s h. du 

9 h. du 
8 h. du 

1 1 h. du 
5 h. du 

10 h. du 

1 1 h. du 
midi 

8 h. du 

1 1 h. du 

éh. du 



du matin 

matin - 

soir 

matin 

matin 

matin 

du matin 

matin. 

soir 

matin 

soir 

matin 

soir 

matin 

matin 

matin 
matin 
matin 



) 



9 h. du matin 



{ 



Auxerre 



{Paris 
Lyon, 
ïroyei 

Villen-rArchevêque f ^jrAu^:;^^^^^^ 
Villencuve-la-Guîard J^*^^' 
Ancy-le-Franc 

Noyerâ 



Tonnerre 



.Auxerre 

{Paris, Auxerre 
Dijon 
r Paris, Auxerre et 
•î et Tonnerre 
j Dijon 

{Paris, Auxerre 1 
Dijon I 



( 



6 h. 4u 
4 h. du 
8 h. du 

7 h. du 
1 h. du 

8 h. du 
8 h. du 

10 h., du 
s h du 
8 h. du 
midi 

11 h. du 

6 h. du 
4 h. du 

8 h. du 

9 h. du 
• h. du 

7 h. du 
s h. du 
6 h. du 
4 h. du 

3 h* du 

1 11. du 
9 h. du 

8 h. du 
6 h. du 



matin 

soir 

matin 

soir 

soir 

matin 

matin 

matin 

matin 

soir 

matin 

soir 

matin 

soir 

matin 

matin 

soir 

matin 

soir 

soir 

matin 

matin 
soir 
soir 
matin 



8 h. i/:i'du soir 

1 h. du soir 
8 h. du matin 



8 L. du soir 
s du soir 

8 du matin 

10 du matin 
s i/t du matin 
midi i/s 

1 h. du soir 

9 du matin 
midi 

11 du soir 

du soir 

du malin 

du matin 

du malin 

du matin 



11 
11 

10 
8 

midi 

9 

il 



du matin 
du matin 



4 
6 

4 



du matin 

du spir y 
du matin 
du soir 

minuit 

8 du malin 

midi 

8 du soir 
11 h. i/i du fnatin 



5 

s 

9 , 
11 
midi 

6 
4 

midi 

7 
S 
6 

s ' 

S 



9 
1 
6 

S 



8 
I 



du soir 
du matin 
du matin 
du soir 

du soir 
du matin 

du soir 
•du matin 
du soir 
du malin 
du matin 

du soir 

du soir 
du matin 
du mc'vtin 
du soir 

du matin 

(lu n^atin 
du soir 



172 

PRODUITS DU SERVICE DES POSTES AUX LETTRES. 



BJDREAUX. 



PRODUITS. 



service 
ordinaire 



service 
nual 



9 O 



S c 



TOTAL 



Nombre de lettres 1 



reçaes 



expédiées 



i ^ 

s* î» 



5 



Arcy-sur-Cure 
Auxerre 
. Chablis 
Goûlange-tur-Yonn'e 
Saint-Bris 
Saint-Florentin 
Toucy 
Vermeulon 
Avallon 
LucT-le^Boi» 
Vëxelay 
Bassou 
Brienon 
Cerisiers 
Charny 
Joigny 

Saînt-Fargeau 
VilleneuTe-le-Rot 
Chéroy 

Pont -sui^Tonne 
Sens 

VilleneiiTe-rArcLeTéque 

ViUeneuve-la-Guyard 

Ancy-le-Franc 

Noyers 

Tonnerre 

ToUux 






1649 
41010 
S7S5 
S6S0 
S057 
9417 
4609 
S848 
S0594 
190S 
S4S6 
S547 
48 TS 
464S 
34951 
SS576 
S60t 
10174 
S7S0 
5188 
«8048 
S89S 
S6t0 
4890 
9749 
17909 



996569 



906 
9191 
498 
1049 
474 
1918 
999 
677 
14S0 
S66 
S8S 
818 
840 
748 
1051 
1538 
1318 
199S! 
68 3 
1109 
1649 
1900 
SOI 
68 S 
471 
1847 



96 
1104 
190 
179 
63 
556 
903 
916 
576 
110 
63 
.179 
165 
109 
907 
749 
S67 
947 
193 
941 
870 
166 
109 
119 
159 
414 



9475817900 



1881 
44995 
6985 
4851 
5594 
10991 
5734 
6741 
99600* 
9378 
9904 
4537 
58 78 
S499 
475s 
94856 
10187 
11646 
3556 
6531 
30564 
6661 
3113 
5685 
3379 
19470 



958500 



6650 
440000 
91950 
11500 
19780 
' 35000 
17600 
91500 
101000 
7050| 
9600 
Î3500 
17750 
15500 
14300 
119500 
33000 
38400 
9600 
99900 
199500 
19750 
19500 
90900 
10507 
69850 



1994387 



6600 
600000 
99500 
11300 
11500 
40050 
15600 
95000 
170000 
8500 
9000 
14000 
18000 
1630o| 
.14000 
159500 
30500 
59390 
8900 
90500 
911700 
19010 
10350 
90000 
10810 
79100 



1588040 



8 
97 
17 
93 
6 
58 
15 
11 
56 
9 
13 
19 
16 
14 
17 
94 
91 
18 
14 
98 
95 
11,< 

5 
16 
14 
54 

479 






MAITRES DE POSTE AUX CHEVAUX. 



KOUn H^ s BK f A&tS 4 GUliTB. 

VîUeneaTe-la-Gttyard« XocomIo. 
Ponl-sur-Yonne , VttiUmt. 
Sens, DosCmms atné. 
TheiUFoM. 
Arces , vMtMr» 
Saînt^FIorentin , BtrmL 
Flogny« Fhm. 
Tonnerre, A«fol« 
Ancy-lc^Franc, Fkmrd^ 
Aïsf» lÀfÊfU 

mom ▲cxiuâiti n^ s, m suis a s4i»t« 

Ft.OMUtTtII« 

Vi)1eneuTe-le-Koi , lAUm. 
VaieTallier. G«Ho%s. 

JSsnon» GMlflitr. 



&0m H9 6 1>B FASJS a cbambéet. 

De W*4a-Guyaid à Joigny. F. ptashanl. 
Bassou, Dmrmtd. 
I Auxerre, RMiu 
Saint^ris.6iiâùcr. 
Vermenton, B— mfrf_ 
LucT-1e-Bois , BerfMti. 
Avallon, Bar^amL . 

AoirTK »• 60 01 sAacT a oauÊan» ov bs 

TBOTBSa SXXS. 

MUeneuTe-rArdieTêqiie. F 



le 



Bom »• 77 u ssms a snaa ««.BiB 

«BTBBS A AUXBBBX. 



Co«ni.m«£«iN<»4ii« 



m 173 1(» 

SECTION vn. 

5£KVIC£ OilDINAIRE COMPRENANT, l"* I£S ROUTES ROT AIES ; â"" LA 
NAVIGATION DES RIVIÈRES d'yONNE, CURE ET ARHANÇON ; S"" LES 
ROUTES BJÊPARTEMENTALES. 



MIVI. Vignon, Ingénieur ordinaire à Sens 
Ifenriol, ta, à Auxerre. 

Toussaint, id. à Tonnerre. 

Berthot , id, ' à Ayallon. 

Finot , Conducteur , à Joigny. 
Biardf ■• id.' à Sens. "^ 

Chandtnier , id, h Sens. 



M. JoussxLiif f Ingénieur en chef. 

Jacoftn-l^arseine, Conducteur à Auxerre. 

Froniier {Théodore), id. à Auxerre. 

Lambert, id, k Auxerre. 

Suchey, id. àS-Fargeau 

Mathieu, id. à Tonnerre. 

Robinet, id. à Tonnerre.^ 

Buriot id. h Avallon. 



TABLEAU DES ROUTES ROYALES. 

Les routes royales du département sont les suÎTantes : 

1° La route royale n9 s de Paris à Genève par Villcneuve-la-Guyard , Pont-sur* 
Yonne , Sens , Theil , Cerisiers , Arces , Champlost , Avsolles , Saint-Florentin , 
Tonnerre, Ancy-le-Franc , Aisv- sur-Armançon. Elle entre dans le département, 
dans la commune (U Villeneuve-Ia-Guyard, et en sort dans celle d*Aisy ; sa longueur 
dans le département est de 1 35^090 mètres. 

8° La route royale auxiliaire n° s de Paris à Genève par Sens , Villeneuve-le-Roî > 
Joieny, Brienon, Avrolles où elle s'embranche sur la précédente ; sa longueur dans 
le département , depuis Sens jusqu'à l'embranchement près d'AyroUes*, est de 
53,048 mètres. 

3^ La rouie royale n^ 6 de Paris à Chambéry't elle s'embranche à Joigny sur la Pré- 
cédente et passe a Bassou , Auxerre , Saint-Bris , Yermenton, Lucy-le-Bois, ATallon, 
Gussy-les-r orges, Sainte-Magnance , et en quittant le territoire de cette dernière 
commune elle entre dans le département de la Côte->d'Or; sa\longueur dans le 
département est de 90,688 mètres. 

40 La route r^yaie n° 60 de Nancy à Orléans ; elle entre dans le département dans la 
commune de Bagneaux; pa^se à Villeneuve-rArchevéque , Foissy, Sens, Subligny, 
Vernoy , et en quittant le territoire de la commune de Savigny entre dans le dépar- 
tement du Loiret ; son étendue dans le département est de s 9, os 9 mètres (non compris 
la partie de Sens à Thçil , pour laquelle elle emprunte la rente royale n<' s). 

•5^ La rouie royale n° es de Neufchateau à Bonny-sur^Loire ; .elle entre dans le 
département dans la commune de Gigny ;' passe à TanLay , Tonneri^, Fley , Chablis , 
Auxerre, Villefargeau , Toucy, Mézilles, Saint-Fargeau , . Lavau , et en quittant 
cette dernière commune elle entre dans le département du Loiret; sa longueur dans 
le département est de 1 13,607 mètres. ^ 

6^ La route royale n^ n de Nevers à Sedan; elle entre dans le département dans 
la commune de Coulange- sur-Yonne ; passe à Courson, Gy-rEvêque, Auxerre, 
Montigny-le-Roi , Pontigny, Saint- Florentin, NeuTy-Sautour , et en quittant la 
commune' de Lasson elle entre dans le département de l'Aiibe ; sa longueur dans le 
département est de 71,8 78 mètres. 

t^ Larouie royale n<> isi de Poitiers à Avallon; elle entre dans le département dans 
la commune de Chamoux, passe à Vézelay, Pont-Aubert, Avallon où elle s'em- 
^ranchë sur la route n9 6 de Paris à Chambéry ; «a longueur dans le département est 
de"84,888 mètres. 



mu in m 

TABLEAU DES ROUTES DEPARTEMENTALES DE L'YONNE. 

Le premier classement jes routes dëpartemcntàles a eu lieu par un décret du 7 
Janvier isis. Ce premier classement comprenait seulement onze routes. Cet ëtat de 
choses subsista jusqu'en isso ou l'on «lassa fa route n° is de Jfoigny à Montrjrgis; 
depuis 18 30 jusqu'au 1^ janvier 1.857 sept autres routes ont été classées, ce qui porte 
le nombre total actuel à dix neuf. Ce sont les suivantes : 

La reuU n° i de Stns à Nenuntr» part de Sens , passe à Saint-Valérien et Ghéroy e^ 
quitte le département pour entrer dans celui dé Seine-et-Marne à ss 7 mètres au-delà 
du bourg de Ghéroy ; sa longueur dans le département est de S5,07s mètres. 

La rouie nP * de Poni-sur-Yonne à Bray part de Pontnsur-Yonne et se dirige sur 
Bray-sur^eine (Aube) ; sa longueur dans le département est de 9,s94 mètres. 

La rouie n9 s de Joigny à toucy part de Joigny , passe à Senan , Aillant , près de 
Saint- Aubin-Châteauneuf et se termine à Toucy ; sa longueur est de so^oos mètres. 

La rouie ii9 « d^Auxerre à Brienon passe à l!Eteau, Seignelay et se termine à 
Brienon ; sa longueur dans le département est de 89,71 s mètres. 

La rovie n9 s deSi.-Fargeau à ta rouie royaie n9 6 près Cravani part de St.-Pargeau , 
passe à Saint-Sauveur, Ouaine , s'embranche près de Merry-Sec sur la route royale 
-n° 77 qu'elle emprunte jusqu'au bois de Maupertuis , passe à Coulange-la-Vineusé , 
Vincelles et Gravant ; sa longueur dans le département est de 48,7s 7 mètres. 

La rouie n9 6 de Tonnerre à dvaiion passe à Yrouerre, Noyers , Massangis, l'Isle » 
Provency et A vallon ; sa longueur dans.le département est de 47,685 mètres. 

La rouie n^ 7 d'jivaiion à Lormps (JS'ihyTe) passé à Ghatelux^ et en quittant cette 
commune entre dans le département de la Nièvre ; sa longueur dans le département 
est de 17,7 is mètres. 

La rouie n^ s de Cu^ty-ies-Forges à Semur (Gôte-d'Or) part de Gussy-les-Forgcs où 
elle s'embranche snr la route royale n^ 6 , passe à Sauvigny-en-Terre-pleine , et en 

Îuittant cette commune entre dans le département delà Gôte-d'Or ; sa longueur dans 
e département est de 7,7 10 mètres. 

La rouie n^ 9 d*jâi$yà Moniargis part du bourg d'Aisy près duquel elle s'embranche 
sur la route royale n^s de Paris à Genève, passe à Etivey, Noyers , Lichères , Saint- 
Cyr-les-Oolons , Saint-Bris où elle s'embranche sur la route royale n° « qu'elle, 
emprunte jusqu'à Auxerre où elle emprunte la route royale n^ es jusqu'à la porte 
du Temple, passe près de Saint- Georges , près de Gharbuy, à Aillant où elle s'em- 
branche sur la route départementale n'^ s au'elle emprunte jusqu'à Senan, passe à 
Volgré, 'près,Saint-Romain-le-Preux, à Villefranche et Dicy, et en quittant cette 
commune entre dans le département du Loiret ; sa longueur dans le département est 
de 96,581 mètres. 

La rouie ti? io de Saini-^Fargeau à Moniargis passe à Saint-Privé, Bléneau et 
Rogny, et en quittant cette commune entre dans le département du Loiret; sa, 
longueur dans ledépartement est de as,o7 7 mètres. ^ 

La route n^ n de Joigny à Avaiion part de la route auxiliaire n^ s de Paris à Genève 
près de Gheny , passe a Hauterive , près de Poniigny , Ligny-le-Ghâtel , Ghablis , Li- 
chères , Nitry, Joux->la -Ville et s'embranche sur la route royale n°,6 sur le territoire 
de cette dernière commune ; sa longueur dans le département est de 55,911 mètres. 

La rouie n? is de Joigny à Moniargis passe à Béon et s'embranche sur la route 
n<^ 9 près de Sépaux ;^ longueur dans le département est de 14,688 mètres. 

La rouie u^ is de Sens à Nogent-sur-Seine (Aube) passe à Sbucy. Thorîgny, 
Grange-le-Bocage , près de Sognes, et en quittant le territoire de cette dernière 
commune entre dans le département de l'Aube; sa longueur dans le département est 
de 88,800 mètres. 

La rouie n® ik de Gernùgny aux Crouies (Aube) s'embranche à Germîgny sur la 
route royale n<* s ; sa longueur dans le département est de 4,5o9 mètres. 

La rouie n** 15 d' Avaiion à Monihard s'embranche à Sauvigny-le-Bois sur la route 
départementale n*^ e , passe à Montréal , Santigny et Anstrude , et en quittant le 
territoire de celle dernière commune elle entre dans le département delà Cote-d'Or ; 
sa longueur dans le département est de 8s,46o mètres. 



#i 175 Mf 

• £a rouU n^ it de Tonnerre aux Hioeyê ei Èar-iur-Seine s*eml)panciie au port de 
j»A^"^ s^rla route royale n*» 8, paMe h Saint-Martin, Rugny, Villon, près 
1 '^'*"**^"*y » *t en quittant le territoire de cette dernière commune elle entre dans 
le département de l'Aube; sa lopgueur, dans le département , est de a»,8oo mètres. 

La rouie n9 ii de Ouaine à ia route n*» 9 près xHcy part de Ouaine, passe près de 
Lieugny, à^oulins, Toucy, Villicrs-Saint-Benoit , Charny et s'embranche sur la 
route no 9 près de Dicy à la limite du département du Loiret ^ sa longueur dans le 
département est de 4 s, $00 mètres. 




territoire de 'cette dernière commune entre dans le département 
longueur dans le département est de i9,ooo mètres. 

La rouie n» 19 de Poni-sur-Yonne à Chéroy passe à Brannay, Dollot et 8*embranche 
près de Cliéroy sur celle nP 1 de Sens à Nemours ; sa longueur dans le département 
est de 1800 mètres.* 

Outre ces routes cinq autres, dont le classement est demandé par le conseil 
général , sont sur le point de l'être ; ce sont : 

fo Le proiongemimi de ia rouie n® 4 d'Atixerre à Brienan juegu^à Pauy (Aube) par 
^^^S^Y? Bellechaume, Arces , Vaudeurs> Les Sièges, Villeneuve- TArchevêque 
(longueur : 84,000 mètres.) 

9° La route d^Auxerreh Vêselay par La Goor-Barrée , Vincelles, Basâmes, Mailly- 
la« Ville , Montillot et Asquins ( longueur : s 8,soo mètres.) 

50 La rouie, de Noyers à Semur par Sarry , Chidel- Gérard . et Anslrude (lon- 
gueur : 19000 métrés.) 

40 La route de Toucy à Scànl-Amand (Nièvre) par Fontaines et Saint-Sauveur 
(longueur : 8 7,000 mètres.) * 

8^ Le proiongemeni de ta route n<* n de Ouaine jusqu'à Courson (longueur : 9,000 m.} 



. Situation des^routes r 


oyales du département.' 








S" 


SOMMES 


. 


SOMMES 


LOHGUEUB 





t* 


dépensées 


INDICATION 


dépensées 


des 


INDICATION 

• 




pour 


et longueur 


pour 
rachèvetnent 


portions 
de route 


ioES aOUTES. ' 




r entretien 


des lacunes encore 


des lacunes 


conitniitea 




7 *" 


en 


«n 


existantes. 


eu 1 en 


en 


en 




B 1855 


1836 




i835 1 1836 


i8S5 


1836 




m. 


i. 


f. 




f. 


/* 


m. 


m 


Route no 5 de Paris 




i 












» 


à Genève. 


133090 


64991 


64892 




31887 




3233 




Auxiliaire n" 5 de 


















Paris à Genève 


53o48 


34370 


34370 












NO 6 de Paris à 




* 


' 












Gbambér^' 


90683 


78488 


78488 


• 










m 60 de Nancy à 










« 








Orléans 


32069 


9363 


93o3 


De Vernoy & la 










N« 65 deNeufcha- 






« 


limite 7Ô00 m. 


39129 


62214 


5ooo 


8564 


teau à Bonojr 


106274 


26916 


26916 


Entre Mézilles et 










N® 77 de Nevcrs a 






- 


S-Fargea u 7946 m . 


22469 


42263 


2700 


5373 


Sedan 


71278 


14800 


14800 


' 










N^ i5i de Poitiers à 










■ 








Avallon 


24888 


3333 3333J 


37995J 


9466 


4465 


1 120 1 



.176 W 



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^ \n m 



CANAL DU PÎIVERNAIS 

ET GÂNAIISATION DE t'TONKE. 

MM. BouCHsii DE LA RvPBLLB , Ingénieur en chef. # 

Miiion, conducteur, dessinateur et chef de bureau de l'Ingénieur en chef. 

0€IIDUITE DES TRAVAtJX. 



Canal du Nivemaii. 

J}éiuge , d'Auxerre à Gravant. 
Zaureni, de Oravant à Mailly-la- Ville. 
Brensti, de Mailly-la-Yille à Goulange. 



Canalisati&n de l' Tonne* 

Couard et CartHUi, conducteurs. 
Garde ambulant du canal du Niyernais, 
M.RoHin ^ 



NOTICE sur le Canal du Nivernais. 



DESCRIPTION GENERALE.' 



Le Canal du Nivernais commence à Auxerre , remonte la vallée de 
l'Yonne jusqu'à Lachaise, s'élève par la vallée de la Colancelle ju'squ'au 
plateau des Breuilles, traverse en cet endroit le seuil qui sépare les deux 
bassins y et descend ensuite vers la Loire, en suivant le ruisseau de Bayé 
jusqu'à Mingot, près de Châtillon, et la vallée de l'Aron jusqu'à Decise*Ce 
canal présente un développement lot* de 176,166 mètres, ou de 44 Heoes, 
dont 52, 4^^ mètres dans le département de l'Yonne et 123,741 mètres dan» 
celui de la Nièvre, • 

Les écluses sont au nombre de 117; savoir : 88 dans la Nièvre et 29 dans 
l'Yonne. Elles rachètent une chute totale de 24^ ^è'* ^^ cent. , dont 167 
met. 67 cent, sur le versant de T Yonne et 74 met. 9 3 cent, sur le versant; 
de la Loire. - • 

Dans le département de l'Yonne, le canal est composé de 17 dérivations 
réunies entre elles par des racles en rivière. Dans le département de la 
Nièvre, excepté une racle qui se trouve au-dessus de Clamecy, le canal est 
latéral à l'Yonne et à TAron. 

A quelques exceptions près, le canal est partout à grande section; sa pco» 
fondeur d'eau doit être de 1 met. 5o cent. ; sa largeur, au plafond, est de 
4 mètres et celle des écluses est de 5 met. 20 cent. : leur longueur est de 
33 mètres entre la pointe du buse d'aval et la corde du mur de chute. 

Le canal entre en.Loire au-dessous du confluent de l'Aron avec ce fleuve, 
snr sa rive droite , un peu en aval de la ville de Decise. Les travaux néees— 
saires pour établir une communication entre la Loire et le canal furent con- 
sidérables. Il fallut d'abord établir le chenal navigable de la Loire dans 
cette partie, du côté du canal ; soulever les eaux de ihanière qu'on pût en 
tout temps obtenir un tirant d'eau de 1 met. 5o cent. ; détourner les sables, 
afin qu'ils ne vinssent pas dans lie biez et enfin préparer sa jonction avec le 
canal latéral à la Loire , placé sur la rive gauche du fleuve. 

Ces travaux furent heureusement exécutés. Ils consistent en une chevrette 

de 4oo mètres de longueur, étab]ie sur la rive gauche de la Loire , et qui 

' rejette, suivant la direction donnée, toutes les eaux du fleuve du côté du 

canal j un barrage mobile de 100 mètres de longueur ^ rétrécit ou ferme 



178 

ebtîèrement, suivant les besoins, le chenal laissé à la navigation, et deux 
écluses de chasse sont construites à Textrémité du grand bassin d'entrée. . 
Ce bassin n'est séparé de la Loire et de ses sables que par une digue perrèyée . 
submersible ,^ de 7 à 800 mètres de longueur. 

' , Le canal, en remontant la vallée d'Aron, rencontre plusieurs cours d'eau 
importants, tels que l'Ëndiage; THaleine, la Canne, les ruisseaux de Qlott- 
lins-Engilbert, d*Aunay, etc., et traverse le village de Cercy-la-Toor, la 
ville de Chàtillon et quelques hameaux. 

Tous les travaux exécutés ont été disposés de manière à utiliser TAron et 
ses affluents 9 soit à Talimentation des biez du canal, soit au flottage des bois. 
C'est pour obtenir ce résultat , qu'il a été construit à Cercy- la-Tour , un 
bassin, où le canal, FAron, la Canne et THaleine sont réunis , et qu'un autre 
a été établi à Panneceaux> à la jonction du ruisseau de Moulius-Ëngilbert 
et de l'Aron. 

Les travaux les plus remarquables de la vallée d'Aron, sont ceux qui se 
trouvent à l'embouchure du canal en Loire, ainsi qu'aux passages de Cercy- 
la-Tour et de Pannécéaux. On peut encore signaler les ponts-aquéducs de 
Mingot et de'l'Ëndrage. 

De Mmgot à Baye, cette partie porte le nom de Vieux Cansd, parce qu'elle 
fut eommencée'en 1784 et presque terminée avant iSaa, époque à laquelle 
les travaux furent continués. 

•Au dessus de l'écluse dô Baye^ première écluse du versant de la Loire 
le canal contourne Tétang de Baye,pénèlre dans une tranchée et de là sous 
les souterrains, d*où il ne sort que pour suivre , dans une nouvelle et pro- 
fonde tranchée, la vallée des Breuilles et atteindre ainsi le port brûlé où se 
trouve la première écluse du versant de l'Yonne. Ces tranchées, où le canal 
n'a que six mètres de largeur au plafond , sont en gédéral creusées dans le 
roc et perreyées du côté du halage* • 

Le grand souterrain a 700 mètres de longueur : il est suivi de deux 
autres qui prennent le nom de galeries, à caiise de leur moindre étendue. 
Ces galeries ojit chacune aoo mètres de longueur environ. La construction 
de la voûte du souterrain présenta les plus grandes difficultés , par suite 
de la rupture des bancs de roche et du glissement' des argiles dans les- 
quelles on opérait les fouilles. Les galeries dont on exécuté actuellement 
les voûtes, présentent moins de difficultés, parce qu'on travaille à. ciel 
ouvert; mais les obstacles provenant des mêmes causes, sont encore très- 
multipliés. 

Le bies^ de partage est alimenté par les étangs de Baye et dé Vaux dont 
la capacité est de sept millions de mètres cu^es d'eau. Ces étangs reçoivent 
leurs eaux dçs coteaux voisins et principalement de ceux q^ii séparent la 
▼allée de Baye de celle de l'Aron. L'étang de Baye sera en outre alimenté 
par une rigole qui dérivera les eaux surabondantes de l'Yonne, depuis 
Hontreuillon jusqu'au Port brûlé, d'où elles se rendront dans l'étang 
par le biez de partage, de manière à le remplir plusieurs fois dans une 
année L'étang de Vaux ne versera ses eaux dans le canal, qu'autant que la 
rigole de Montreuillon et Pétang de Baye seront à sec. 

Une autre rigole a été étudiée pour amener les eaux du ruisseau d'Aron 
à l'étang de Vaux. Elle serait beaucoup moins importante que celle de 
l'Yonne; amis cependant eUe présenterait un avantage^ en c^ sens^^ que }« 



4N 179 M» 

ait des eaux de cette rigole 9 compeoseralt les pertes dues aux ëvapO'i^ 
ns dont l'efifet, dans Tétang de Vaux^ est d'autant plus puissant , que la 
siVace est très .étendue , eu égard à la profondeur.* 

•'autres étangs secondaires, pourraient encore servir à l'alimentation du 
de partage; mais leur ressource est peu importante, si on la corn- 
aux produits des vastes réservoirs de BsLjé et de Vaux et à ceux de la 
e de l'Yonne. 

n quittant les tranchées du biez de partage, le canal suit la vallée de 

y y où l'escarpement de la montagne a exigé la construction de a4 

ses, sur une étendue de ^xBi mètres. Dans la partie haute de cette vallée , 

nal offre des bassins successifs, que l'on a formés, en barrant complète- 

t la vallée, et qui ne communiquent entre eux que par les écluses-très 

tochées qui s'y trouvent. £n descendant , elles s'éloignent peo à peu les 

des autres, et finissent , en atteignant la vallée dTonne , par offrir des 

de 5 à 6oo mètres. 

e ruisseau 'flottable de )a Colancelle , débouchait jadis dans la vallée des 

luilles, de là, il coulait dans celle de Sardy où il perd sou nom, pour 

dre celui de la vallée. La nécessité de cqnserver le flottage , a fait dispo- 

une portion des tranehées et les six premières écluses; de manière qu'il 

avoir lieu dans le canal. 

es écluses présentent de l'intérêt, tant sous le rapport de l'art, que sous 
ide la manière dont elles ont été exécutées. 

e Lachaise à Basseville , le canal latéral à l'Yonne reste sur la rive gau-^ 

e. A Basseville il traverse la rivière et passe sur la rive droite , qu'il suit 

squ'en face de Bazames ; ensuite il traverse T Yonne au Maunoir, pouir 

prendre la' rive gauche de la vallée jusqu'à Auxerre. 

Un contraste frappant se rencontre dans les deux vallées que le canal 

arcourt. Celle d'Aron est déserte, mais elle est fertile, d'une vaste étendue 

t couverte des plus belles prairies ; celle de F Yonne, au contraire, est peuplée 

e villages et de hameaux qui bordent la rivière. Jiirsqu'au confluent de la 

ure elle est resserrée presque partout par des coteaux qui s'éichelonneut 

es uns sur les autres et dont les cimes sont couvertes de bois. Depuis Cra- 

ant, la vallée s'élargit considérablement ^ et si, sur certains points, des 

ôteaux bordent encore la rivière, du côté opposé se trouve une plaine belle 

et fertile. 

Tous les affluents de l'Yonne , et F Yonne elle-même, étaient flottables à 
bûches perdues, avant la construction du canal : c'est pourquoi il a fallu 
en créant une communication plus facile, mais que te temps seul peut 
faire apprécier, en disposer les ouvrages, de manière k ne pas entraver 
l'ancienne industrie. De là résultent les dispositions particulières adop-* 
tées au passage de Lacbaise et, vis-à-vis les affluents de l'Angui* 
son. et de l'Auxois. L'attente d'une modification très -probable dans le 
mode actuel de l'exploitation des bois, a faft différer les améliorations 
que l'on pourrait désirer aux passages de Saint- Didier et de Clamecyi 
où l'Yonne et le canal se confondent et à la traversée du Beuvron dans la 
ville même de Clamecy { mais quoi qu'il arrive, ces modifications , qui peu- 
vent être coûteuses, seront très-faciles à exécuter. 

Les travaux les plus remarquables de cette partie du canal, sont le pas* 



m 

sage de Lachaisê et celui de Basseville , dans la Nièvre; ceux de Crain^ da 
Maunoir e| de Belombre , dans FYonne. 

Le canal du Nivernais, commencé en 1784 ^ an point de partage et dans 
la vallée de Baye, n'eut d'autre bttt d'abord, que de faire jouir la yallée. 
d'Aron des avantages du £ottage à bûches perdues, dont l'Yonne était en 
possession depuis long-temps. Mais plus tard, l'industrie se développant, fit 
connaître Que le canal du Nivernais était appelé à de plus hautes destinées 
qu'à celles que lui promettaient les premiers projets. Il apparut comme 
devant être upe importante ligne de jonction de la Loire à la Seine, qui 
seconderait puissamment le canal de Briare , la navigation de la Loire , et 
aussi , comme devant exercer la plus salutaire influence sur le commerce ac- 
tuellement existant dans la vallée de l'Tonne. Dès lors , il s'étendit de la 
Loire à la Seine, à travers les vallées de l'Aron et de l'Yonne.' 

Comme ligne de navigation , destinée au transit , le canal du Nivernais 
deviendra un jour d'une haute importance, surtout si les mines de Saint- 
Etienne amènent leur abondant produit sur la Loire et ^i on opère la 
jonction de ce fleuve avec le canal latéral. 

Comme ouvrage d'utilité locale, ses avantages seront eneore plus grands; 
car il livrera à l'industrie toutes les ressources de la vallée d'Aron, en ou- 
Trant un vaste débouché à ses houilles , plâtres , bois et charbons qui jus- 
qu'alors étaient sans valeur bien constatée , et il modifiera , de la manière 
la plus heureuse, le flottage des bois de l'Yonne, en réduisant celui à 
bûches perdues ; de telle sorte que les bois conserveront les qualités du 
bois neuf; que les pertes seront. presqu'annulées, et que le flottage en trains 
pourra partir de Lachaise, où le canal quitte la vallée de l'Yonne. Enfin, 
il entraînera un nouveau mode dans la dépense des eaux de la rivière' eh 
améliorant le système des écl usées , et les trains ne seront plus exposés à 
des temps d'arrêt coûteux et dangereux poulies marchandises. 

Comme produits secondaires, on doit ajouter aux bois et aux houilles . 
les vins , les pierres et le fourrage , qui tous déjà s'exportent pour Paris. 

Cependant, les modifications que l'établissement du canal apportera à 
l'exploitation des bois , et les avantages qui en résulteront pour le commerce 
de transit, seront toujours subordonnés à l'amélioration de la navigation de 
la basse Yonne comprise entre Auxerre et Montereau. 

SITUATION GEOLOGIQUE. 

Après avoir parcouru, dans le département de l'Yonne, les groupes de 
terrains oollthiques et supercrétacés , qui forment le noyau de toutes les 
montagnes bordant la vallée, et les terrains d'àlluvion qui sont au pied de ces 
montagnes, le canal du Nivernais les rencontre encore à Basseville où les 
rochers qui surplombent sur TYonne ne sont que des dépôts d'eau douce; 
mais presque immédiatement , il se plonge dans le groupe oolithiq ue , parce 
que le groupe crétacé parait ne point exister dans cet endroit du départe^ 
ment. 

Le groupe oolithique dont la puissance est très^grande, contient le canal 
jusqu'à Marigny-sur- Yonne, endroit où l'on est arrivé à sa base, après 
avoir traversé les diverses, CQuches d'oolilhes supérieures cl inférieures | 
ainsi que les Uais* 



TJrès de Marigny, on atteint le groupe du grès rouge^ dont la présence e»t 
caractérisée par des argiies '^eriesy rouges et jaunes, offrant des couches qui- 
se succèdent dans l'ordre ci-dessus et qui toutes sont très dures, quand elles' 
sont soustraites à Tinfluence atmosphérique; mais qui se fendillent et se IL* 
quéfient sous Taction du soleil et de la pluie , en perdant toute espèce de 
consistance. Ces argiles ont occasionné les plus grandes difficultés dans les 
vallées d'Yonne et d'Aron , particulièrement au point de partage. 

Au-dessous de ces argiles, on trouve constamment, dans la vallée de TAron , 
et dans celle de l'Yonne jusqu'à Chitry, ainsi qu'au point départage, une roche 
à laquelle Bl Dufresnoy a donné le nom à'arkose et qui paraît composée de 
grains -quartzeux et feld-spathiquesy réunis par un ciment siliceux, de telle 
sorte que la^ roche a le caractère assez pronopcé de quartz-jaspe^ Cette 
roche contient des fragments assez volumineux de granit. 

Vers Chitcy-les-Mines, on reconnaît encore des traces d'exploitation an- 
ciennement faites, pour extraire du plonib-argentifére dont\sL mine, d'ailleurs, 
parait peu abondante. Un peu au-dessus de Chitry, on tombe dans les 
roches de granit que l'on quitte bientôt, pour se trouver à la base du 
groupe oolithique. LW ne sort de cette roche qu'en approchant de la partie 
la plus élevée de la vallée de Sardy et de la grande tranchée qui conduit 
aux galeries où l'on rencontre les arkoses , et au-dessous les rochers grn- 
nitiques fXporphxriques, ♦ 

Bientôt les couches cessent d'avoir la même continuité et des failles nom* 
breuse^ font disparaître les roches primitives^ pour les remplacer par les 
couches inférieures du groupe oolithique. 

Cette alternatîon des terrains solides et des roches inférieures; des der- 
nières couches du groupe oolithique et des argiles ^ explique les difficultés 
qu'on a éprouvées au point de partage et les dispositions particulières du 
souterrain et des deux galeries isolées qui y font suite. Ces couches diverses 
sont inclinées de l'est à l'ouest, et leur continuité est interrompue fréquem-» 
ment par des failles plus ou moins importantes, qui font disparaître les 
terrains d'une couche, pour les remplacer par ceux d'une couche supé- 
rieure, en gardant toujours le même ordre de superposition. > 

Quand le souterrain fut commencé du côté de l'ouest , il fut creusé dans 
le calcaire à griphites dont la solidité était du meilleur augure; mais bientôt ' 
Crtte couche fut remplacée par des couches alternant entre elles, à*argilè 
grise et de rocher argilo^cakaircj de moins en moins résistantes. ' 

On eut à lutter , pendant- la coi^struction du souterrain , contre les 
éboulements qui s'opéraient dans les couches à*argiles grises et de rocher 
argilo'-calcaire et onrfut assez heureux pour ne point rencontrer ^ au milieu 
des plus incroyables difficultés, les argiles rouges fluentes. 

Cet état de choses se maintint jusqu'à une centaine dé mètres au-delà de 
l'extrémité ouest du souterrain; mais alors un changement provenant d'une 
nouvelle disposition du sol et occasionné par les failles qui rompent les cou- 
ches et par leur inclinaison, fit apparaître, au-dessus du plafond du canal, ces 
argiles fluentes, qui, entraînant avec elles les roches argilo-caleaires supé- 
rieures', comblèrent les fouilles déjà faites. Ce fut alors qu'on résolut de les 
contenir par des toutes » qui prirent le nom de galeries , et qui ne furent 
jétablies <qae là où la prâ^nce des argiles les fit reconnaître indispensables. 

12 



182 

Les couches d'argiles grises et de roches argîlo-calcaires furent maintenues 
et défendues contre Taction de l'atmosphère , par des murs de soutènement 
ou de revêtement. 

Au-delà du souterrain , le canal se maintient dans la plus grande partie 
de la vallée , à la base inférieure du groupe oolithique on dans les marnes 
irisées^ saperposées à Varkose. Cependant, il est curieux d'observer que sur 
ce versant les marnes irisées n*ont point cet>.e fluidité dangereuse qu'on, 
avait eu à combattre sur le versant de T Yonne. 

Le groupe oolithique paj'ait renfermer le canal dans toute la vallée d'A- 
ron; car on rencontre du calcaire kgriphites en plusieurs endroits de cette 
vallée et très près de Decise. Cependant on remarque sur quelques points 
de la ligné des amorces du groupe carbonifère ^ qui d'ailleurs sont justifiées 
par le voisinage du bassin houiller en exploitation à la machine, près Decise. 

"Les sables sont, en général, fort peu répandus sur la ligne que suit le canal 
du Nivernais, dans le département de la Nièrre : on y rencontré seulement 
quelques parties de roches fendillées^ soit par l'effet des eaux ou de l'influence 
atmosphérique^ soit par l'effet des commotions souterraines; de sorte que les 
biez du canal sont fort étanches et qu'alors on est à l'abri des filtrations. 
Si Ton a quelques travaux d'étanchements à faire , ce ne sera que dans les 
terrains crétacés qui se rapprochent du département de l'Yonne , ou dans 
les arkoses, dont la contexlure est un peu poreuse et qui sont percés d'an- 
ciennes galeries d'exploitation. 

ETAT ACTUEL DES TRAVAUX. 

La partie du canal , comprise dans le département de l'Yonne , eeH ou- 
verte à la uavigatioti depuis le premier mai iH34. De Pousseaux à Tannay , 
les bateaux peuvent passer depuis plus d'un an; de Tannay à Lachaise, tons 
les travaux sont terminés et les premieis essais de^navigatiou seront tentés 
à la fin de Tannée. 

Dans la vallée de Sardy, les travaux sont amenés au point de pouvoir 
naviguer dans le canal, si on pouvait employer les eaux des étangs de Baye 
et de Vaux. 

Le biez de partage qui comprend le souterrain , les galeries, les tranchées 
qui y font suite, les étangs et la rigole d'Yonne, est la partie la moins avan- 
cée. Il faut encore deux ans pour achever les galeries, les tranchées, les 
radiers du souterrain, ainsi que pour creuser I9 rigole et mettre en état les 
levées et les épanchoirs des étangs. 

De Baye à Chàtillon, le canal est achevé, et navigable; déjà même on s'en 
est servi pour remonter le bois de la vallée d'Aron au ruisseau de la Co- 
lancelle. 

Entre Chàtillon et Panneceaux , le canal est en construction et il pourra 
être rendu navigable à la fin de i83-7. De Panneceaux à Cercy-la-Tour, il 
est assez avancé pour être navigable a la fin de cette campagne. 

Enfin, depuis deux ans, plusieurs bateaux sont descendus de Cercy-la- 
Tour pour prendre la Loire, a Decise. 



183 



CANAL PE ÇQPUGQGNE. 



MIVL BoRiTBTAT #, Ingënieur €n chef, Directeur à Dijon. 
Leblanc; Ingénieur orriinaire à Auxerre. 
T^èrou^tf, conducteur de troifièmei classe à Bh'enon. 
Biyt^cherQU id, de. ppeaiière, ïion embrigade^ h fLaYÎhfts: 

Dupoîei id. dqpreqnière, ^on embrigade', À Tonnerrç 

Gauifot, conducteur dç tr.Qiaième classe, charge' de la confection d« plan de 
bornage du canal. ' *^ 

cm AL DE B|IIARE. 

Le canal d« Brîare est le plus ancien cjuî existe en' France. Conçu ppur 
faire çoininuniqvçr la ^au|e-LQire avec la Seine, il commence a Bri>rc 
traverse le Loing dans le défiartement dp TYonneà Rorgny ou Rogiiy, et 
suit celte nyière. Un peu au-dessous de Montargis, ii se joint au canal 
d*Ôriéans et forme îe canal du Loing qui entre cjans la Seine à Mpxçt, 

Le canal de Briare fut projeté en f664 dans If s dpi:nièrcsi et belles annces 
du règne d'Henri iv. Ilosny Teptreprît; mais il rencontra des obstacles de 
tou,t genre qui retardèrent long-terops Inexécution. Les propriétaires dpnt 
on traversait les terres jetaient les hauts cris, et le duc de Châtillon faisait 
tirer sur les ouvriers qui traYaiUaient daps son duché. L^ {r^îaux furjent 
abandonnés jusqu'en i638. Louis xm perpnit alors à Jacques Guyon etQuil^ 
lau^l,e Bqutereau de continuer J'çnlreprise et il leur céda le fonds et très- 
fonds du cawl avec des droits de navigi|tio;i. Les nouYeaux entrepreneurs 
auraient peut-être été contraints d'y renpncer aussi , à cause des difficultés 
d'exécution que présentait le terrain, s'il ^*4iTaient été puissamment secondés 
par un paysan nommé Durand qui » sachant à peine lire et écrire, se chargea 
de conduire la rivière du Loîng au sommet du Rondeau pour fournir les sept 
écluses de Rogny. En i^45 ou 1646 le canal de Briare fut achevé jusdu'à 
Montargis. En i6;^5 fut commencé le canal d*Orléans qui ne fut fini qu'en 
1602. Le canal duî Loiçg, àfi Montargis a Moret, ne fut fait qu'en 1720 par 
ordre du Régent. 

(Editeurs J 




^ 184 M^ 

PETITE VOIRIE. 



MM. Grapelety àÂuxerre. 
Ijouzon , \ Gourson* 
Chenal , a Aiyallon. 
Benoît 4 à Joigny. 



MM. Chaton , àVillîcrs Saint-Bcnott. 
Marchand , à Sens. 
Petit, à Tonnerre. 



Tableau des chemins de grande communication. 



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« 

•m 

o 
9» 

O 
tu 
M 



DÉNOMINATION 

dei 
GHUIIIIS SB 6RAMDE COMHTINICATIOir. 



LEUR DIRECTION 

indiquant les communes , hameaux ou 
lieux qu'ils traversent. 



D*Auxerre au Deffand , hameau 
dépendant de la commune de 
Saints. 



De Chablis à Vermenton. 

De Courson à Entrains (Nièvre). 

De Leugny à Entrains (Nièvrej. 

De Ligny au Port-'du-Crot-aux- 
Moines. 

De S.-Sauveur à Clamecy (Nièvre). 



8 



9 



10 



11 



is 

«4 



De Tannerre k Entrains (Nièvre). 
De la route n<) v t à Fiogny. 
D'Avallon a Mailly-la- Ville. 

D*Avallon à Quarrë-les-Tombes , 
par le faubourg du Cousin La 
Koche. 

De Joux-la-VilIe à Guillon. 

Dé Llsle à Fulvy. 

De Montréal à Sainte-Magnahce. 

D* Aillant à Rogny. 



Par Chevannes, Escamps, les Br^ères de 
Volvant (commune de Diges) , Leugny , 
Levis et Fontenoy ; puis le chemin tra- 
verse la route -départementale n<» s, de 
St.-Fargcau à Gravant pour atteindre le 
Deffand. 

Par les Beaumonts, Préhy et Saint-Cyr-les- 
Colons. 

Par Druyes et Etais , et jusqu'au point où 
commence le territoire d'Entrains. 

Par Sementron, le hameau de Goulon, Lain, 
Thury , Lainsecq et Sainpuits. 

Par Pontigoy, Venouze, Rouvray, Héry, 
Seignelay et Beaumont. 

En suivant depuis St.-Sauveur jusque sur 
le» territoire de Ste.-Golombe , près de 
village, le chemin n'. 7 , partfe commune 
aux deux directions , pui^ par Lainsecq, 
le hameau du Vaurimbcrt, le bois de la 
Gave et Etais. 

Par Mézilles, St.-«Sauveur , Ste-Golorobe 
et Sainpuits. 

Par les Mouillères , Ligny , Varennes et 
Garisey. 

Par Ghampien, Valloux, Sermizelleb et 
Bois d*Arcy. 

Par Avallon et Saint-Brancher. ^ 

Par risie,- suivant la rive droite du Serein 
et s'embranchant à la roule d* Avallon à 
Scmur , sur la limite du département 
entre Savigny et Toufry. 

Par Annoux , Sarry , Pasilly et Villiers-lès- 
Hauts. 

Par Trévilly , Gisery , Savigny et le hameau 
de Chevannes. 

Par Les Ormes , Sommecaise, Qrandchamp 

. et Champignelles. 



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LEUR DIRECTION 



IlOl»! 



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* DÉNOMINATION 

GBUincS Dr GEAITDI COMMITNXCATIOR. 



indiquant les communes, hameaux ou 
lieux qu'ils traversent. 



15 
16 
17 

iè 

90 
SI 

99 

• 

93 

94 
95 

9 

96 



De Cerisiers à Courtenary. ' 

De GhâtilîQn à la route départe- 
mentale n° e. 
DeSaint-Aubin à MeziUes. 
De Saint-Fargeau à Charny 

De Senan h Appoigny. 

De VilIen.-rArcbevéqueà Joigny. 

De VilleTallier^ik Gourtenay. 

De Villiers-S.-Benoît à Bleneau. 

De Poat-6ur-Yonne à Montereau. 



97 
98 



99 



30 
51 



59 



De la route royale n^ eo au pont 

de Massangis. 
De Saint- Maurice- aux -Riches» 

Hommes à Pont-sur- Yonne. 

De Sens à Valléry. 



D« Theil k Villeneure-le-Roi. 
De Villeneuve - TArchevêque à 
Sérbonne$. ' 



De Vilien.-la-Giiyard 2^ Gourtenay 



D*Ancy-le-Franc à Arthonnay. 
De Fulvy à llsle. 



De Tonnerre h Nitry. 



Par DUmont , Les Bordes , Villeneuve-le- 

Aoi , Bussy-le-Repos et Piffonds. 
Par Chambeugle , Gharny , ^Prunoy et 

Chevillon. 
Par Viiliers-Saint-Bepott. 
Par .Sept- Fonds , Villeneuve-lcs- Genêts, 

ChampignelleSy Malicorne , St.-Martin-^ 

sur*Ouane. 
Par Guerchy et Branches. 
Par Les Sièges , Cerisiers et Dixmont. 
Par Saint-Julien , y erlin et Saint-Martin- 

d'Ordon, 
Par Louesme, Tanncrre, Villeneuve- les- 

Genêts, Saint- Prive. 
Par la route de Bray , Serbonney , Gourion 

et Vinneuf. 
Par Ëgriselle-le-Bocage. 



Par Thorigny , Fleurigny , Saint-Martin- 
sut-Oreuse , La-Chapelle-sur-Oreuse et 
Giiy-les-Nobles. 

J*ar $âint-Martin-du-Tertre, Nailly,Bran- 
nay , Lixy et Vallëry où il s'emlu'anche 
sur le chemin de Villeneuve-la-Guyard k 
Gourtenay. 

Par Passy. 

Pat Lailly, La Pôstolle, Thorigny, Sergines 
et par le chemin dit de La Ërosse à Ser* 
bonnes, ou il s'embranche sur le chemin; 
de Pont-sur- Yonne à Montereau. 

Par Saint- Agnan, Les Bergeries (commune 
de Villethîéry) Valléry, Chéroy, Mon- 
tacher , Les Robineaux ( commune de 
Domats) et par le territoire de Savigny. 

Par Pimelles et' Cruzy. 

Par Villiers-les-Hauts et Sarry (arrondisse- 
ment de Tonnerre) par Annou^ et Tlsle 
(arr/)ndi88ement d'Avallon.) . 

Par Yrouerre et Mainte- Vertu. 



» ■ »■! 



*. OC,V 



^i^ 186 Mt' 

TROiSiÈME PARTIE. 

RAPPROCHEMENTS STATISTIQUES, AGRICULTURE, 
USDUSTRIE, COMMERCE, SCIENCES ET ARTS. 

SECTION I", 



MC 


)UVEMENr 

» i 


DE ] 


LA POPUJLATIOF 


r DE 


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A 1834. 




Nai^ances et décès. 






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o«» a 


enfants 
oaiurela 


^rçons 


filles 


TÔtAL 


hoinm«r 


lêinmes 


TOTAL 


1800 


11378 


873 


6030 5681 


11681 


6350 


6000 


10880 


1801 




1801 


I06S8 


8iS 


6718 


5149 


10807 


4ë70 


44 '.9 


9118 


1.788 




1802 


10564. 


911 


5516 


5059 


10675 


6940 


4891 


10151 


444 




1805 


9368 


M^ 


4983 


46S6 


9589 


6948 


6166 


11114 




1888 


ISOÀ 


«9^9 5 


99 6 


419» 


4489 


9991 


69 lè 


6786 


18008 




9 781 


1805 


9899 


196 


4654 


.4701 


9388 


6988 


6880 


^0608 




118^ 


ccni; 


8686 


49 


1549 


l38 6 


9738 


1694 


1688 


8819 




88'4 


1 

1806 


948 6 


407 


' 6163 


4670 


9833 


6948 


4748 


9991 




188 


1807 


8984 


537 


4848 


46 15 


94(il 


8969 


64i9 


11888 




1997 


1808 


8813 


376 


4808 


4387 


9189 


4907 


4380 


9987 


109 




1809 


9600 


474 


6885 


4S49 


10074 


8914 


9397 


8Sli 


1763 




1810 


9881 


i(49 


5590 


4980 


10370 


4490 


4131 


8681 


1749 




1811 


9631 


546 


5198 


4985 


10177 


5064 


4468 


9'sid 


650 


. 


1819 


8938 


fiI5 


4867 


4584 


94^1 


4980 


4OO8 


89S3 


818 




1813 


9S78 


533 


5105 


5OO6 


lOili 


3970 


S883. 


7 88.5 


1888 




1814 


10686 


595 


5818 


6463 


II88I 


6706 


4919 


10618 


«'68 




1815 


9868 


889 


6119 


50 3S 


lOlfl 


6195 


4868 


10080 


lOl 




1816 


9188 


683 


4858 


4 78 7 


9648 


3880 


8918 


6848 


8097 


i 


180 


9868 


703 


5307 


4664 


9911 


8661 


8999 


6649 


8098 




1818 


8535 


4*7 


4677 


4305 


89$9 


■ 38I8 


3700 


7.818 


1469s 

• * 




1810 


*0147 


538 


5448 


6837 


106^6 


6506 


9510 


881*6 


1869 




issô 


9481 


556 


6047 


4990 


10037 


8881 


8666 


7487 


S860 


' 


1831 


9970 


605 


5086 


6489 


106t8 


8496 


8848 


6974 


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48 80 


4888 


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Z^Sl 


7861 


1841 


i 


18S3 


9438 


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6087 


4948 


9975 


8888 


8806 
8^9 8 


7834 


9641 




• 182* 


9861 


655 ' 


TJ^TÎÎ" 


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lo^re 


59*89 


•7819 


9604 




18SS 


0340 


436 


6150 


4635 


9785 


4697 


4489 


9tf6 


669 


1 


18S6 


9537 


487 


5186 


4868 


10084 


4984 


4880 


9834 


190 


y 


1887 


9559 


495 


8885 


4889 


10054 


4466 


4978 


8748 


1811 




1888 


9187 


617 


50 5 7 


4647 


9704 


4866 


4068 


8884 


1870 




18 8$ 


8883 


551 . 


4994 


4440 


9434 


8987 


8938 


7989 


1819 




V 

1830 


8906 


393 


48 81 


4478 


9999 


4891 


4099 


8943 


1086 




1S51 


8620 


491 


4683 


4488 


9111 


8394 


8164 


6488 


9698 




1858 


8144 


446 


4671 


4519 


#9190 


8816 


8674 


11190 




9000 


1833 


9078 


434 


'4988 


4584 


95^& 


8688 


8809 


7149 


9870 




1834 
roiani 


. 9178 


518 


4975 


4717 


9690 


4863 


4877 


9T40 




80 


333967 


15885 


179858 


170090 


349869 


166959 


148864 


814816 


45430 


10908 

























«1 187 tm 

Mariages. 



Premier rapprachemenL 



La population était, d'apràs le recensement de i soi » de 
La différence en plus des naissances sur les décès est de 

Total 
La difTérence en moins des naissaikott «undëçès > An 4««s , est de 

Il ne devait rester que 

Le recensement de it^os d»nne une population de 

Les émigrations ont donc dépassé ]es immigrations en s ans de 

Le recensement de i ses donnant 
les différences en plut des caissaiMies mr ^s décès étant de 

Total 
Les différences en moins des naissances sur les décès étant de 

la population , en isti , devait être de 
Le recensement Ta portée à 

Les émigrations ont donc dépassé les imfnhjtaCiom en i^ ans de 







RAPPORT 

des 






RAPPORT 

des 


AHAiU- 


MAlUaiS. 


naissances 


AlfNéBS. 


MARIAGIS. 


naissances 






aux 




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aux 




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mariages. 






mariages. 


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1818 


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1801 


1140 


8 


1819 


1884 


4 


iSOt 


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5 


1810 


1719 


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isos 


fOOS 


8 


1811 


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8 l/s 


1804 


1644 


»«/• 


1811 


8060 


8 


1808 


S714 


S 


1818 


8999 


1^1/8 


1806 


1689 


8 l/l 


1&44 


1610 


S 4/s 


1807 


1706 


8 l/l 


1818 


1718 


8 1/1 


1808 


9187 


1 


1816 


1778 


8 l/l 


1809 


B711 


1 l/l 


1817 


80S6 


S 


lt-10 


5^46 • 


8 l/s 


181« 


9818 


8 l/i 


1811 


15S1 


8 4/5 


1819 


■ 149 


S 1/4 


1811 


80S0 


8 


1880 


808S 


5 


1818 


5471 


1 4/s 


1881 


1698 


8 1/5 


1614 


«666 . 


6 l/s 


1881 ' 


9949 


8 


1815 « 


8008 


8 1/4 


18S8 
1884 


8039 


8 


1816 


8166 


» 1 8/4 


8156 


8 


1817 


1098 


. « l/i 


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8 l/s 



881,047 
1^199 

384»146 
6,0 7 8 

818,178 
816,648 

1,618 




846,695 
1,08S 

844,610 
8S4,S7S 



10,155 



188 

La population en lit i ^tant de ss4,1{t» 

Les accroissements par excès de naissance ëtant de t4yi8o 

Total S6$,S5S 

£l'les diminutions par excès de d^ès ëtant de t,08D 

la population derait être de sse^sos 

Le recensement de ifts« l*a constatée pour saisis s 

Les émigrations n'auraient donc dépassé les wmigraUaM en is ans que de «s ta 



Deuxième rapprochement. 



En 1 SOI la population était de 8ss,04 7. 

De 1801, à 1808 inclus, la mortalité a été de 86,18 6 ,pour eiAqans trois'mfns', ce 
qui donne par an 10,700 ou I /si. 
En 1806 la population était de 3S6,848. * 

De 1806 à 18S0 inclus , la mortalité a été de i si, 88 7 ppur quinze ans , ce qui donne 
par an 8 779 ou i/s 7. 
En 1 84 1 la population était de s s s, s ? s^ 

* De 189 1 à 18SS indus', la mortalité a été de 89097 pour cinq ans , ce qui donne pa» 
an 7810 ou i/48« 
En 1896 la population était de S49,ii6. i 

De i826à 18S0 inclus, la mortalité a été de 43, 1 46 pour cinq ans, ce qui donne 
par an 8 69 9 ou i|4o. 

En 1831 la population était de 88J,487. 

De 1831 à 1888 inclus, la mortalité a été de 49,so7 pour cinq ans, ce qui donne, 
par an 8441 ou 1/49. ^Dans cette période a réjgnéle choléra). 



De 1801 à 1807 la moyenne delà mortalité annuelle est de io,S74.Le maximum- 
'de 19,009 en i804 ;le'minimum de 9,119 en isoi. 

De 1808 à 1818 1a moyenne a été de 9,9S8 ; le maximum de io,6i8 en 1814, et le 
minimumde 7,898 en isis. 

De 1816 h 1894 la moyenne a été de 7,4T6; le maximum de 7,861 en>i899,ek le 
minimukn de 6,S48 en isie. 

Dei89 8 à 1838 , en n*y comprenant pas i8:f8 , la moyenne a été de 7,8 è4. Maxi- 
mum (l896) 9,834 .^minimum (l83l) 648*8. 

En 1839 la mortalité 1 i,i9o n'a dépassé que.de 8696 la moyenne de cette période ; 
elle est restée au-dessous delà mortalité de 1807. 

Il est a remarquer que l'année de la plus faible mortalité est celle qui a précédé 
immédiatement Tannée cholérique i83S. 



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TabIeaii des e0ndamnaiUn>9 en matière correctionnelle 

de 1826^ i833. 







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569 


464 


91 


85 


898 




1 ATallon 
t82 6<Joigny 


66 


SOS 


689 


6 


94 


863 




167 


344. 


481 


10 


^5 


999 


• H 


H iSens 


68 


186 


188 


8 


is 


103 


1 


1 \Tonilcrre 


«7 


lie 


188 


4 


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«0 


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/Aux«rre 


#7 


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10 


1(8 


888 




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888 


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7 


80 


815 




i8Ai<Joigny 


68 


848 


481 


14 


86 


998 




i Sent 


46 


1^8 


944 


18 


«4 


166 




VTonncrre 


il 


S84 


9tl 


S 


9)0 


199 




/Auxerre 
H 1 Avalion 


111 

il 


St6 
810 


487 
867- 


81 
13 


71 


984 

468 




Bi8fe8<JôÎ6nT . 


ts 


881 


888 


14 


4*1 


996 




1 Sens 


t8 


164 


948 


14 


A'S 


188 




\TonnèiTe 

1 


é7 


883 


490 


19 


9(9 


999 




/Auxjjrre 


i7 


8Î5 


480 


14 


ef7 


979 




1 Ayallon 


41 


8^4 


375 


4 


l'8 


815 




i8a9<j[o«^«y 


è9 


164 


885 


re 


44 


884 




iSens 


t* 


lè9 


947 


'5 


9[3 


164 




\Tonnerre 


48 


808 


983 


5 


*0 


170 


\ 


/Auxerre 


a» 


818 


678 


16 


^8 


419 


n 


l Avallon 


148 


447 


890 


'9 


1^9 


49V 




i8feo<4[oigny 
/5en> 


lis. 


484 


50« 


9^ 


«9 


8«4 


1 


84 


147 


948 


11 


84 


488 


8 


\Tonnerre 


ès 


oès 


380 


Is 


1>8 


947 




yÀuxërre 
\ ATallon 


. 166 


8è6 


658 


14 ' 


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461 


1 


86 


888 


574 


7 


«5 


806 




i8Si<Joi6ny 


98 


8»8 


614 


9« 


44 


449 • 




J Sens 


ào 


178 


998 


e 


^0 


189 




1[ \Tonnerre 


40 


9i« 


îi« 


e 


it8 ' 


Ï90 




/Auxerre 


» IPI 


844 


648 . 


. 17 


09 


485 


8 


1 AvaUcn 


40 


888 


599 


7 


«8 


51T 


' 


i8s»<Jqigiiy 


188 


617 


748 


98 


*6 


518 


1 


1 Sens . 


bs 


-188 


948 


8 


il 


158 


A 


\1?onnerre 


à8 


9 68 


388 


9 


•47 


909 




YAuxèrre 


ikt'6 


4B0 


' 6t6 


91 


il 


. 849 




\ Avallon : 


B6 


sbs 


4ft4 j 


;4 


il 


373 




iS8s< Joigny 


76 


871 


447 


17 


69 ' 


999 




(Sens 


88 


911 


949 


19 


55 


144 




\Tonnerre 


87 


193 

1 


954 


5 


90 


168 


4 




m \n 



Recruteusnt. — Relevé des listes du 



GANTONS. 



TABLEAU 
indiquant le nombre des jeunes gens ayant concouru au tirage 
pour le recrutement des classes de isis à isss. 



-OD 

ao 



0» 

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M 

e 



A-uxerre 

Chablis 

Ce ula nge-la-Vî n . 

Coul.- sur- Yonne 

(^ourson 

Ligny 

St.-Florcnlin 

St -Sauveur 

Sei^nelay 

Toucy 

Vermenton 

fVvallon 

Giiillon 

Llsle 

Quarr^ 

Vézelay 

Aillant 

BMneau 

Brienon 

Cerisiers 

Charny ' 

Joigny 

Saint-Fargeau 

Saint' Julien 

ViUen<uye4e-Boi 

Gh^roy 

Pont 

Sens 

Sergincs 

Villeneuve-1* Arch . 

Ancy-le-Franc 
Crttsy 
Flogny • 
Noyers 
Tonnerre 



tS6 

76 
75 
86 
8 6 
74 
69 
107 
87 

ios 

08 

1S4 

79 

78 

8S 

117 

189 

6S 

tos 

50 
181 

181 
70 
67 
98 

83 

108 

198 

94 

84 

118 
94 
88 

108 
108 



845 

93 

106 

99 

94 

79 

67 

186 

84 

138 

150 

143 

78 
108 

98 
143 

161 
71 
99 
69 

105 

158 
91 
70 

119 

69 
99 
106 
87 
97 

118 

99 

98 

101 

110 



814 
94 
79 
61 
7 6 
74 
89 

116 
' 60 

100 

131 

150 

78 
71 
87 

lu 

187 
70 

104 
59 

80 

181 

87 

76 

^ 87 

65 
119 
908 

96 
106 

05 
84 
95 
81 
M* 



«00 
83 
79 
80 
78 
60 

n) 

101 
60 
83 
89 

108 
68 
70 
71^ 

119 



184 
4k 

95 
45 

V 

104 
61 
80 
08 

64 
109 
160 

84 

78 

108 
99 
71 
69 
01 



165 
66 
84 
59 

.61 
67 
48 
96 
51 
89 

110 

99 
70 
67 
88 
116 

lasj 

44 
98 
47 
67 
105 
48 
58 
98 

« 

58 
85 
155 
70 
77 

79 
78 
65 
76 
89 



» 

M 
M 



OD 



155 
64 
57 
48 
77 
86 
86 
88 
48 
58 
86 

84 
58 
67 
69 

81 

185 
54 
70 
51 
45 

104 
48 
57 
77 

66 

.68 

189 

78 

57 

67 
77 
88 

88 
75 



144 
73 
40 

. 41 
58 
88 
48 
88 
64 
95 
84 

98 
51 
67 
56 
73 

136 
49 
79 
84 

59 
ISS 
83 
60 
81 

55 
67 
<98 
80 
46 

75 
69 
79 
88 
. 71 



00 

M 
CR 



I8S 
54 
68 
86 
86 
54 

88 

83 
64 

78 
98 

101 

58 
65 
68 
77 

104 

«* 

89 

46 
63 
198 
55 
70 
89 

69 
79 
174 
87 
88 

78 
88 
81 
74 
74 



i 



173 
83 
77 
65 
66 
63 
86 

111 
71 
79 

100 

97 
87 
69 
76 
98 

» 

185 
51 
86 
35 
78 

«90 
58 
74 
89 

70 
96 
178 
71 
74 

78 
84 
69 
79 
9S 



•4 I OD 



M 

O 



lili 



169 
66 
69 
85 

65 
89 
40 
88 
68 
90 
101 

91 
56 
59 
79 
04 

109 
65 

409 
85 
63 

101 
64 
64 
67 

89 
89 
181 
89 
65 

77 
78 
86 
60 
88 



180 
78 
81 
69 
66 
86 
40 

107 

sa 

66 
01 

186 

87 

69 

79 

108 

108 
66 
97 
44 
69 

104 
66 
55 
84 

83 
79 
160 
81 
68 

80 
80 
88 
78 

87 



179 
•75 
86 
68 
67 
75 
86 
9 7 
71 
87 

181 

US 
78 
65 
89 

195 

138 
64 

119 

. «0 
88 

110 
48 
71 
94 

67 
95 
194 
87 
69 

77 
84 
70 
89 
•8 



195 
87 
89 
67 
81 
70 
. 58 
114 

101 
85 

U8 
83 
71 
85 

119 

131 
88 

US 
46 
70 

135 
64 
69 

100 

83 
US 
163 

75 
85 

87 
78 
85 
70 

lao 



184 
69 
85 
63 

. 60 
84 
85 

199 
66 
07 

137 

193 
64 
68 
81 

108 

117 

68 

111 

,0< 

93 

190 
73 
71 
97 

.60 
99 
198 
89 
71 

98 
61 
74 
70 

ioo 



186 
78 
78 
68 

, 86 
61 
88 
99 
68 
98 

lot 

U6 
60 
58 
78 

lis 

198 
7T 
98 

40 
T4 
1S8 
48 
61 
88 

81 
IOS 
184 

70 

8T 
74 

78 
Tft 

8'«. 



4N 193 M» 

tirage et du contingent départemental. 






«• 19^ mt 

TABLEAU DE LA DivisïpN pu Tfi^%iTiOXW 4u dépêriement pat. 



DESIGN A^TION. 



AUXXRAI 



ATÂLLOR 



JOIGHT 



■ ■>■ 



81118 



TORRKKEI 



TOTAL 



PROPRIÉTÉS €ADA^TRÉ^, 



IMPOSABLES. 

Terres laj^ourables 

Prës 

Vignes 

Bois 

Vergers, p^pfn, , îardins 

Oseraies^auln , saussaies 

Etangs, abreuy. , mares 

et canaux d'irrigation. 
Landes , pâtis, bruyères , 

etc. 
Carrières et mines 
Autres 4îuUures diverates 
Superficie dos propri^^s 

bâtiçs. 

Total de la contenance 
imposable. . • • 

KOIf IMPOSABLES. 

Boutes , chemins y places 

publiques 
BiVières, lacs, ruisseaux 
Forêts , domaines noji 

produclifs 
Autres objets non impos. 
Cimetières, églises, pres- 

by t., bâti m. publics. 

Total de la contenance 
non impoSjable. . . 

Total des conlen. impo- 
sables et nqn impos» 
actuelleoi. cadastrées. 

ROMBRX DES P^OPRliTiS 
BATIES IMPOSABLES 

Maisons et autres bâtjim. 
consacrés àrhamtatioo 
Moulins à eai^ et à Ye;n| 
Forges et fourneaux 
Fabriques , manuCact. et 
autres usiixes. 

Total (Ju nombre det pro- 
priétés bâties 

Total des propriétaires 
— des parcelles- 

Nombre de communes 



81669 y^ 

6969 49 
13836 79 

I 

80104 8^ 

1119 94 

934 31 

9T1 79 

4799 78 
8 89 
» 

588 60 



198919 98 



9 84 7 89 
474 95 

9977 69 

» » 

4 81 



47959 » 
5981 f8 
9548 88 

91314 69 

699 f7 
47 16 

99 89 

9918 ;i8 

7 |58 
» 

976 X4 



77841 j80 
6456 66 



55185 96 
3519 13 



69 15 60 4605 ao. 

87380 19: (S0,64 01 

1980 931 997 17 

197 89 498 19 



5844 » 



158556 98 



80389 70 



1497 08 
159 85 

9456 41 
9 il 

16 03 



733 98 

9190 96 
9 56 
» 

633 54 



58 91 



59108 34 

1988 99 

4333 71 

18575 87 

363 79 

44 83 

84 41 



9809 » 9005 83 



» 04 
160 88 

498 68 



139879 07180^99 87 



- 



90 53 
» 

986 63 



4194 46 



84507 16 



9894 45 

414 37 

9793 07 

1 59 

f7 3il 



5990 88 



188869 89 



1^93 30 
611 77 

11796 77 
9 09 

93 71 



4187 57 



8»586 84 



79059 93 



1987 07 
164 37 

9085 09 
1 85 

15 56 



314018 90 

9 3015 15 

318511 18 

11044^ 51 

4390 9e 

958 91 

1948 OS 

13397 |5 
S9 10 
16^0 88 

9158 79 



8593 44 



89615 67 



SQ09I8 55, 



9989 It 
1847 59 

1^68 9G 

7 07 

88 9 5 



93910 99 



594118 84 



18673 

158 

» 

449 



19975 

44008 

630435 

89 



83^1 


14581 


84 


195 


» 


1 


'l08 


S6p 


8598 


18017 


19866 


54057 


940544 


699679 


88 


83 



11818 
89 
» 

179 


7887 
50 

S 

188 


11579 

81157 

463161 

67 


8059 

18376 

S08048 

50 



6.0690 

SOI 

4 

1951 



6944C 

146959 

9969860 

547 



195 



nature de propriétés et de surfaces , au 14 novenAre i835. 



'* ■ w 



▲II3CSftBK 



AVÀLLOIf 



SENS 



TonniRax 



JOIGNT 



Total 
' de la partie 
non cadastrée 



Bep. du total I totai 
de la partie | Jj\ 
cadactrée. | g^n<fral. 



PROPRIÉTÉS NON CADASTRÉES. 



46680 


» 


97tS 


» 


8098 


y) 


13084 


» 


fttt 


» 


69 


» 



iS8 » 

64 » 

7 40 
3» 

9 47 » 



90 

» 
» 



8761 
«989 

910 

999S 

90 

97 

SU 



89S aa 

S » 

» » 

100 60 



64604 40)14584 80 



» 
» 
» 

y> 



S6088 

1848 

1809 

11858 

606 

79 

154 



1817 » 
10 54 
» 

187 » 



10S8 


» 


1 

4SS 


» 


188 


M 


76 


» 


1010 


» 


158 


» 


» 




» 




9 


60 


7 


90 


S840 


60 


674 


90 


6 684S 


» 


15199 


» 



55106 S4 



1010 » 
193 ^^ 



\ 9S899 

11S4 

401 

8797 

191 

48 



» 

» 
» 



1S86 
» 






8 66 



9897 66 



57704 » 



8 7 » 

1895 90 
19 » 
» 

180 3» 
S3157 90 



808 » 

196 » 

S18 » 
» 

18 80 

1957 80 



34415 » 



7678 

77 

3D 

91 



7846 

18987 

199988 

49 



9S59 
96 

3» 

95 



9480 

8968 

48597 

19 



499j; 

44 

-1 

197 



8167 
8349 

1781 M 
98 



9159 

14 

t » 

47 



9913 

4076 

74184 

95 



96488 


» 


149681 


90 


1790 


» 


8 140 


» 


1708 


» 


6699 


» 


7490 


» 


40099 


» 


%!i9 


» 


1709 


» 


. 89 


» 


9 69 


» 


78 


» 


807- 


» 


1097 


» 


4856 


90 


4 


60 


57 


84 


» 




» 




134 


' » 


798 


60 


38991 


60 


i06314 


84 



814013 90 

98018 15 

31958 18 

110448 81 

4890' 90 

959 91 

1948 08 

18897 18 

89 10 

160 88 

9155 79 
500918 58 



584 


» 


8818 


» 


107 


» 


690 


» 


794 


» 


3893 


3» 


» 




39 




6 


40 


48 


66 


1871 


40 


8141 


66 


40993 


» 


914450 


» 



9989 78 
1817 89 

.11968 96 
7 07 

88 95 



93910'99 



594198 84 



4998 


91849 


88 


199 


3» 


1 


70 


800 


4536 


99049 


10859 


43897 


190879 


6IS707 


89 


184 



60690 

501 

4 

1988 

69449 

/146959 

9969860 

847 



486698 là 

31764 18 

3786.7 18 

150540 51 

6099 90 

1914 91 

1788 08 

18188 85 
76 44 

160 88 

99S9 39 
707989 89 



13809 79 
9507 59 

14861 96 
7 07 

134 61 

81851 95 



738584 84 



89038 
700 

B 

1758 




^ id6 m 

îndicadon des natures de propriétés composant celles pprtécs au bets da 

Jtableau d'autre part. 
Id, de rasoirs et clous 



Moulins à eau (à hlé) 
Jdem à vent ^ 
Idem à tan ëcorce 
Idem à foulon 
Idem à ocre 

Forges et hauts fourn. 

Abattoirs 

Brasseiies 

Corder les 

Fabrique de ciment 



585 

114 

80 

18 

a 

8 

a 

7 
1 
1 



id. de lacets, fila- 
tures 
Fayenceries 
Fours à chaux 
Fours publics 
Fonderies 
Halles 
Huileries 
Pressoirs , haquets 



7 

8 

t8 

80 

a 

8 

laa 

laia 



Ocrerîes 

Papeteries 

Fours à poteries , po- 

terie 
Remoulerie 
Tanneries 
Tuileries 
Scieries de planches et 

de pierres 
Verreries 



4 
4 

IS 
1 

67 
196 

4 
i 



L*arpentage des cantons de Gourson et Seignelay de l'arrondissement d'Auxerre 
sera terminé en isse, les expertises auront lieu en 1837, et les rôles cadastraux se- 
ront mis en recouvrement en isss. Les cantons de Toucy et Goulange* sur -Yonne 
restent à cadastrer dans cet arrondissement. 

Il ne reste à cadastrer dan» Ta rrondissement d'Avallon qu'une partie du canton 
d*Avallon, les communes de Girolles, Island et Menades qui en /ont partie , ayant 
fait faire leur cadastrje par anticipation. 

Les cantons de Viileneuve-le-Rot et Cerisiers seront trtangulës en isse, arpentéi 
en 1887, expertises en isss et auront des rôles cadastraux en isso. lie canton de 
Bléneau restera à cadastrer dans l'arrondissement de Joigny. i 

Le canton de Villeneuve-l' Archevêque , de l'arrondissement de Sens, a été divisé 
en deux fractions : la première a été terminée en i8 s 8 et se trouve comprise dans 
1^ première partie de ce tableau; la deuxièmç, composée de 5 communes , a été ex- 
pertisée en 1836 et aura un rôle cadastral en i837. Le canton de Chéroy reste en 
entier à cadastrer. 

Le canton de Flogny, arrondissement de Tonnerre» a été expertisé en 18S6 ; il aura 
ses premiers' rôles cadastraux en i88 7. Le canton de Cruzy est encore à cadastrer, 
moins son chef-lieu qui a été cadastré par anticipation. 



TABLEAU du nombre et de la dwîsîon des cotes comprises aux rÔles de la 
contribution foncière des années i8i5 , il^a6, i835. 




* * ■ 



a 

H 
ce 



1815 
18a6 
1855 



NOMBRE DE COTES 






de 5 f. 
à 10. 



101571 
104631 
10834a 



de 10 |de ao 
àao à 30 



a609aia40694 

a7548ia4945 
a8j{78|a5888 



iia97 

$341 
99QJ. 



de 30 

 50 



de 50 
àioo 



«59a 

8435 
8754 



6189 
5559 
5549- 



deioo 
a 



300 



saoi 
asag 
asss 



de 300 

à 50D 

533 

4ia 

458 



desoo ^^'^^^ 

V et au 
a 1000 des.'Qs 



815 

S69 
3i7 



ao8 

151 

161 



183067 
183920 
19078 6 



TABLEAU du nombre et de la division des cotes comprises aux râles de 
la contribution personnelle et mobilière de Vannée i835- 




NOMBRE DE COTES 



64897 



de 10 
à ao 

757a 


de ao 
à 40 

148a 


de 40 

.à 80 

■ 

170 


deso 
à lao 


deiao 
àaoo 


deaoo 

à400 


as 


8 


1 



de 4^ 
pt au- 
dessus 



» 




197 

T4BLBAV décennal du mouvenxevt des enfants trouvés et 

abandonnés. 



^m I II 



H. 

«a 
«1 



i8a4 
i8a5 
2826 

1827 
1828 

1829 

i83o 

i83| 

i832 

i833 

1834 

1835 



ENTEÉES. 



KOMèRB 




d'enfants 


■VFAIITS 


éiislant 




aui«r 


admis. 


^anyier 




863 


210 


859 . 


2t>6 


824 

783 


207 
218 


799 • 


205 


826 


211 


810 


246 


852 


239 


898 


227 


921 


181 


439 


191 


. 477 


.Ï9I , 



\ 2532 



SORTIES. 



ElTFÀKTS 

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102 

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241 
248 
202 
178 
227 
204 

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20 

66 

i35 

197 



2924 



Comparaison desproduùs des contributions indirectes de i835 avec les mêmes 
produits, pour une année moyenne composée des années i83i| i83ay i833y 
1 834 «M 835. 



DÉSIGNATION. 



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Voitures publiques 

Bacs et passages d'eau 

Navigation des canaux 

Dix pour cent des octrois 

Garantie 

Frais de casernement 

Amendes et consignations ( portion du 

trésor ) 
Timbres 

Kecettes extraordinaires 
Francs-bords des canaux 
Tabacs 
Poudres 

Total: 

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565 

419 

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17986 

548939 

84409 



1160079 



486180 

14SS9 

S8S67 

S67S 

111814 

14374 

S69 

SS6 

t783 

84606 

'68 

18496 

^7466 

40969 



118SS69 



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4596 

60S1 

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46186 

1917 

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510 

S8537 

6560 

1>8995 



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SECTION II. 

JL&ïlXGVLSTrRZ, IXTDTTSTIIIS, C0U1CBII(3E« 



NOTICE 

SITR L^AGRXCULTURE DU DEPARTEMENT DE L'ITONNE. 



Supérieur de 1 20^000 Hectares à U contenaDcc moyenne des dépar- 
tements français y bien qu'inférieur de. 20,000 âmes à leur population 
moyenne, le département de l'Yonne , dans les 728,747 hectares qui 
composent son territoire, présente un échantillon assez exact, en nature 
minérale , comme en qualité agricole , des terrains très-nombreux et 
très-variés qui couvrent la surface du royaume. 

Le sol , comme presque partout , a^ divise en deux grandes classes ,' 
Targile et le calcaire, qui «s'en partagent assez également l'étendue. 
S'il était possible, en effet, avec l'insuffisante connaissance que nous 
possédons de la lo<Salité, d'y établir quelques divisions principales , il 
nous semble qu'en tirant, dans k centre du département, ime ligne ^ 
assez droite, qui passerait par Avallon, Auxerre, Joigny et Sens, et^ 
touchant ainsi à ses deux extrémités les plus éloignées, le diviserait 
en deux portions à peu près égales, on circonscrirait presque tous les 
sols argileux dans ^a portion sud-ouest , dont Toucy et Charny occupe- 
raient le centre, tandis que le calcaire, à divers cWrés, dominerait 
presque exclusivement dans la section du nord-est, oont Tonnerre de- 
viendrait alors le chef-Iieû mincralogique. 

Cette division n'est pas rigoureuse, sans doute; elle admettrait,^ 
dans ses limites, de grandes et considérables exceptions; mais elle est 
exacte sous le point de vue général. De ces deux types géoponiques 
dominants , découlent et ressortissent ,,pour ainsi dire , par portions plus 
ou moins grandes, plus ou moins variées, selon le voisinage des ri- 
vières, réléyation des collines, et généralement la configuration des 
lieux, ces terrains intermédiaires , nuancés par une plus ou moins forte 
dose de ces éléments principaux , et dont nous essaierons d'indiquer , en 
leur lieu et à leur tour, les inaBses les plus intéressantes par leur culture 
'et leurs produits. 

Le département de l'Yonne est, sansr contredit , comme pays agricole , 
un des plus favorisés de notre belle France. Sept autres seulement, la 
Côtc*d'Or et la Nièvre, ses voisins, les Landes, la Haute-Marne, la 
Meurthe, la Meuse et les Vosges, excèdent la contenance de ses for^^ts, 
qui est de ]47)00o hectares; et encore la qualité de ses bois, aussi bien 



^IK 200 S«F 

que sa belle position commerciale, le dédomaiagent-elles richemMit de 
cette infëriorîté. Les déparlements de Charente , Charente-Inférieure , 
Dordogne» Gard | Garonne, Gers, Gironde, Hérault , Lot, Lot-et- 
Garonne, sont les seuls qui surpassent l'Yonnç dans retendue de ses vi- 
gnobles ; et au mérite d'occuper ainsi , sous ce rapport, la onzième place, 
notre département joint celui d'une qualité qui a acquis à plusieurs de 
ses crûs uq renom européen. Nos 37,5oo hectares de vignes nous 
donnent, année moyenne, i,t 00,000 hectolitres de vin, sur lesquels 
a5o,ooo seulement, c*est-4-dire, moins du quart, servent à notre propre 
consommation. Ces importants produits n'empêchent pas le département 
de récolter , sur 453,ooo hectares environ dé terres livrées à la culture 9 
une masse de céréales qui s'élève à.â|ioo,ooo faectoliti'es, et dont il 
exporte des parties considérables. 

Quoique plusieurs de ses cantons soient montueuz et infertiles, le 
département de l'Yonne ne possède plus aujourd'hui que 18,000 hectares, 
c'est-à-dire, un quarantième de son étendue, de landes, bruyères, pâtis 
et marais ; encore la masse en diminue-t-elle sensiblement chaque année , 
soit par des plantations, soit par des défrichements. Nul doute donc 
que , lorsque uïie nouvelle législation viendra régir les biens commu- 
naux , le nombre de ces terres vagues ne se rédui^ promptement aux 
parties entièrement rebelles à la culture, soit par leur nature, soit par 
leur position. 

Ce n*est pas que , dans ce département , l'agriculture ait encore atteint 
un bien haut degré de perfection. £n ce qui la concerne, tout s'y passe 
encore, en bien des lieux et en bien des cas, comme du temps de nos 
pères. LesbonneAerres, en général, y sont bien cultivées , parce qu'elles 
demandent peu d^ifforts de la part du cultivateur ; les sols ingi^ats , où 
ces e£forts fructifieraient moins clairement et moins vite» sont souvent 
presque abandonnés à leur bonne volonté, et à la générosité des saisons. 
Les prairies artificielles , cette infaillible et universelle providence des 
mauvais sols, y sont à peine introduites dans quelques parties; elles 
entrent trop peu dans Les bonsf dont elles doubleraient pourtant les 
produits, parce qu'elles auraient le tort de les enlever momentanément 
à cette culture exclusive, je dirais presque acharnée, des céréales et 
surtout du blé, hors de laquelle îi semblé qu'il n'y ait point de salut 
pour le cultivateur. On vous dira gravement, en maint et maint endroits 
que ce serait un membre d'ensemencer en fuierne tel excellent terrain, 
qui peut porter du blé sans son secours. C'est ainsi qu'on calcule et qu'on 
raisonne encore en agriculture. ^ 

Les bestiaux n'ont rien non plus de bien remarquable, dans 
notre département, en qualité comme en quantité 9 bien qu'ils aient 
éprouvé déjà, sous ces djeux rapports, une notable' amélioration. Au- 
cune race n'y existe, propre à la localité, ou qui s'y soit naturalisée ou 



5iOl 

modifiée arec oonstahce et fixité, à moins qu*oii n!en excepte la race 
bovine nctorelle à cette petite partie de Tancien Morvand qui nous est 
réunie. Les moutons y sont ^ en très-grande majorité , chétifs , petits et 
grossiers; et s'ils tendent incontestablement à s'améliorer, ce n'est que 
dans le$ cantons oii les prairies artificielles ont pris un certain déve- 
loppement; ce n'est véritablement qu*à la suite de ces prairies | dont 
rétendue plus ou moins grande, par une connexion inévitable et trop 
méconnue , règle et borne les progrès de ces précieux animaux. 

On ne saurait trop répéter ici qu'on n'entend nullement présenter 
un travail exact et complet sur l'agriculture du département ; il offrirait 
trop de difficultés pour être le fruit de quelques renseignements souvent 
vagues et décousus , et exigerait préliminairement des études locales que 
l'auteur de cette ^courte Notice n'a eu ni le loisir, ni l'occasion de lui 
consacrer» Il serait tout aussi difficile , on le concevra , en coordonnant 
ces matériaux épars et divers, d'en faire un tout Homogène, concen- 
trique. Non-seulement entre tel et tel arrondissement, entre tel et tel 
canton, mais entre tel village et tel autre, entre telle vallée et tel plateau, 
il 7 a souvent, sous le point de vue agricole, tout un monde de diffé- 
rence. Chaque hameau, chaque colline « demanderaient presque leur 
histoire à part. Aussi abandonnerons- nous promptement les généralités 
sommaires qui précèdent, pour consacrer, sinon à chaque canton, au 
moins à chaque arrondissement , quelques lignes , où se résumeront briè* 
vement les renseignements que nous possédons sur chacun d'eux , et 
dont, nous devons la plus grande partie à d'obligeants compatriotes, aux- 
quels nous en témpignops ici toute notre reconnaissance. 

Arrondissement d^Auxerre. 

Examinez à ses quatre coins l'arrondissement d'Auxerre, et vous verrez^ 
en langage de culture, quatre pays différents. Partez de Saint-Florentin 
et de ses environs , oii vous admirerez la richesse variée et constamment 
soutenue d'un sol, tantôt^Niméux , tantôt calcaire, tantôt argiio-siliceux, 
sans étendre pourtant celte admiration au génie de ses laboureurs , qui 
ne savent guère y faire croître que des blés;* en vous approchant du 
chef*-lieu, traversez les sables doux, plus ou moins fertiles, et où vous 
l'emarquerez généralement plus d'industrie , qui s*étendent sur toute la 
largeur du territoire, et dont le gisement s'irradie au sud-ouest jusque 
par delà Toucy ; et une fois à la hauteur d*Auxerre , vous avez déjà 
le pied dans ce vaste océan de grèves calcaires^ qui couvre tout le nord- 
est de l'arrondissement, et dont la plus grande 'partie, si vous en ex- 
ceptez de beaux et vastes vignobles, et quelques fraîches oasis, vous 
apparaît dans toute sa pauvreté native. D'immenses espaces se déroule- 
loot devant vouS| dans les ai*deura de Tété, sans que vos yeux puissent 



202 

8c reposer sar la plus petite parcelle verdoyante de luzerne on de sain- 
foin. On y croirait vraiment à une proscription générale de ces plantes 
précieuses, et cependant, c'est en elles que réside, pour ces sols dis- 
graciés , tout le secret de la production. 

Ce n'cs( qu'après avoir atteint , au travers de ces grèves généralement 
si mai cultivées, les limites du déparlement, et les avoir côtoyées, que 
vous rencontrez les coteaux argiio-siliceux de la Puisaye. Une autre na- 
ture se présepf e à vos yeux , comme une autre agriculture. Une verdure 
persistante, un sol accidenté, et dont la fraîcheur est entretenue par 
un sous-sol peu perméable, des étangs poissonneux, des clôtures mul- 
tipliées , des bestiaux nombreux et toujours pacageants , et partout la 
houlette d* Abraham et de Jacob , tels sont les caractères dominants de 
cette contrée intéressante et pittoresque. 

La vigne a une part très-considérabie et bien méritée dans l'agrical- 
ture de rarrondissemènt d'Auxerre ; elle y occupe i5,5oo hectares, ou 
près d'un treizième du territoire. Indépendamment du chef-lieu , dont 
les côtes de Migraine et de la Chainette font la réputation , les vins 
blancs de Chablis, en première ligne , ceux d^Irancy , Vincelottes , Cou- 
langes> et plusieurs autres encore , justifient suffisamment la tendance 
vioicole de l'arrondissement. Il est fâcheux seulement que cette tendance 
ne se borne pas à exploiter de cette manière les sols analogues à ceux de 
ces esâcellents pays , tous placés dans l'enceinte du banc calcaire que j'ai 
signalé au sud-est de l'arrondissement ; et que Saint-Florentin et ses 
environs, Seignelay , et d'autres pays encore, ne s'arrétant pas à la plan- 
tation de leurs coteaux les plus rapides, veuillent aussi , dans des terrains 
pléthoriques, dont ils méconnaissent et faussent la^ vocation, planter des 
vignes, dont les produits', e];cessivement médiocres, pour ne pas dire 
plus, encombrent le commerce, et n'y trouvent place qu'à la faveur 
d'une coul.eur exubérante , qui fait l'espoir assuré de la falsification. 

C'est dans les portions est et sud de l'arrondissement qUe la vigne oc- 
cupe lé plus d'étendue. Les cantons de Chablis et de Coulanges-la- 
Vineuse s'y consacrent presque exclusivemenfllLa vigne est moins géné- 
rale, quoique fort cuUiyée encore, dans les autres cantons du sud, où 
le soi , presque partout pauvre et brûlant , conviendrait pourtant i sa 
nature, si les engrais que lui rend aujourd'hui indispensables la dépré- 
ciation vénale des produits, pouvaient lui être donnés en abondance. 
Cette nécessité de fumer fréquemment les vignobles contribue déplora- 
blement à pèi^étuer la pauvreté agricole de ces cantons. Le peu d'engi^is 
que produit une maigre et routinière culture , au lieu d'améliorer ou au 
moins d'entretenir les champs qui les ont produits, va s'enterrer dans 
les vignes de la localité. Aussi la misère est-elle Tétat habituel et comme 
noiinal de ces campagnes. Les attelages y sont| pour la plupart, delà 
dernière faiblesse. Un âne; une vache ; réunis à l'ànfi; à la vache du 



203 

voisin f les aident comme ils en sont aidés dans les travaux de la culture. 
On conçoit que ces pays ne produisent pas, à beaucoup près^ tout le 
blé nécessaire à la nourriture de leurs habitants i quoique des grains 
grossiers y entrent communément pour une grande partie. 

Le*canton de Saint-Sauveur est peut-être , de tout l'arrondissement^' 
celui où les méthodes se sont le plus perfectionnées , oii Tagriculture est 
le plus ' en honneur. La raison en est toute simple » les propriétaires 
riches et instruits s'y livrent volontiers aux occupations champêtres. 
Aussi les terres y ont-elles une valeur élevée. On y cite plusieurs pro- 
priétés fort bien cultivées. Les racines, le colza y sont essayés et s'y 
répandent y particulièrement à Saint-Sauveur. Cette commune riche et 
éclairée y largement pourvue de ces deux conditions essentielles, et où 
plusieurs sciences sont cultivées d'une manière si distinguée, ne pouvait 
rester en dehors des progrès de l'agriculture , sœur de plusieurs d'entre 
elles f et la plus agréable comme la plus utile de toutes. 

Les boeufs sont irès^gënéralement employés comme animaux de tï*ait 
jans Tarrondissement d'Auxerre. La race n'en est ni forte ni belle , et 
les vaches remplissent même , dans beaucoup de localités , le même ofl&ce. 
Selon^ ces localités, le collier ou le joug les aident dans leur travail. 
Saint-^Sauveur et les environs élèvent potu'tant des chevaux qui sont fort 
estimés , et font l'objet d'un commerce important. Il en est de même des 
bêtes bovines pour lesquelles ces pays ont des foires considérables. 

Toucy , généralement pauvre et mal cultivé dans l'étendue de son 
canton , possède en lui-même un élément puissant et actif d'amélioration. 
Un comice agricole s'y est formé, dont les membres, et notamment le 
président , unissant presque tous une pratique éclairée et investigatrice 
à une saine théorie, sont animés d'un zèle qui promet dé rapides résul*^ 
tats, et que^ dans sa sollicitude pour les hauts intérêts qui lui sont 
confiés, M. le préfet a su déjà féconder par d'importantes allocations. 
Le i5 mai de chaque année, se senouvetle, sous la direction de ce 
comice, un concours de charrues, dont l'agriculture locale recueille les 
meilleurs fruits, principalement dans ramélioration des instruments de 
labour. 

L'arronctissement d'Auxerre est un des moins boisés du département 
relativement à l'étendue de son territoire. Ses forêts n'occupent qu'une 
surface de 3 1,200 hectares, sur près de 198,000 dont il se compose 
en totalité. On y rencontre des arbres verts dans quelques parties , no- 
tamment dans les bois qui s'étendent entre Auxerre, Seignelay et Ligny. 
Parmi les bêtes à laine communes qui couvrent la plus grande parUe 
de l'arrondissement , on trouve quelques troupeaux fins ou métis dignes 
de fixer l'attention. Auxerre notamment, Chablis et ses environs, Saiqt- 
BriS| sont le siège de quelques-uns de ces troupeaux; où une bejle 



204 

finesse dans la laine s'unit à sa grande abondance, et à la taille élevée 
des individus. 

C'est dans, l'arrondissement d'Auxerre que se voient les deux magnifi- 
ques fermes de Crëcy et de VîUefargeau, qui sont ti ès-probablement, par 
leur étendue, leur importance, leur position, et la fertilité de leur sol, ies 
plus remarquables de l'Yonne» et même des départements yoîsîns. 

Nous ne quitterons pas cet arrondissement sans rappeler aux ama- 
teurs de cbÂlaignes que les communes de Pourrain , de Dige et de Parlj^, 
dans le voisinage du cbef-lieu, en produisent abondamment d'excer— 
lentes, et sans zdentionner honorablement les industrieuses cultures 
d*Appoigny, dans le détail desquelles le cadre étroit de ce travail nje 
nou« permet pas d'entrer. 

Arrondissement d^Avallon. 

Géologiquement considéré, l'arrondissement d'Avallon, à Texception 

^de l'extrémité par laquelle il s'unit à Tancien Morvand, et de quelquML 

parties privilégiées, appartient généralement et fkit suite à ce vaste banc 

.de terrains calcaii'es qui couvre un grand tiers de rarrdndis^ment 

.d'Auxerre. Comme partout , Tëlément dominant augmente ou diminue 

.d'Intensité, s'enrichit ou devient plus pauvre selon toutes les circons^ 

tances topographiques des lieux ; aussi serait-il inipossible d'en indiquer 

ici toutes les nuances. Dans la partie mmrpimdeaute de ^arrondissement, 

la roche granitique et ses détritus constituent lé fond du sol, dès-lors 

froid, infertile, soturcillant , et souvent parsemé de blocs énormes, qui 

. hérissent sa surface, et présentent à l'agriculture une difficulté de plus. 

L'agriculture, pour n'cU'e pas bien avancée encore, n'est pourtant 
plus en enfance dans l'aiTondissement d'Avallon. Les prairies artificielles, 
cette pierrié de touche d'un système agricole , s'y sont introduites et s'y 
répandent. L'assolement . triennal , généralement dominant encore , et 
vraiment trop calomnié par la théorie , car une pratique éclairée peut le 
perfectionner étonnemment , voit quelques trèfles se placer sur ses ja- 
chères, et les féconder en les utilisant. La Itizerne, qui ne s'essayait, 
pour ainsi dire, qu'en tremblant , à l'abri des habitations, sur quelques 
parcelles privilégiées , s'est montrée moins difficile qu'on ne pensait^ et 
se prend à courir les champs. Le sainfoin prospère dans les terrains pu- 
rement calcaires , quoiqu'il n'y soit pas assez répandu. Le trèfle blanc et 
le ray-grass se montrent déjà dansjquelques exploitations éclairées. Mal- 
heui^eu sèment , toutes ces excellentes prairies n'occupent guère encore, 
année commune, qu'un quinzième environ du terrain cultivé. 

Des autres parties de l'arrondissement diffère totalement celle qui 
appartient à l'ancien Morvand. C'est comme tine contrée à part, trans- 
portée des plages moscovites dans nos riàiites plaines de France, et qui 



^ 205 t#' 

j conserverait obstinément 'ses neiges accoutumées ] ses rigueurs natives^ 
Son sol froid , humide et montueux , Tinfluence glaciale de ses épaisses 
forêts , son climat septentrional , resserrent singulièrement le cadre de 
son système agricole. Il est d'autant plus déplorable que le trèfle y qui 
devient indispensable à sa maigre agriculture ^ y ait à peine entrée. Le 
seigle ^ Tavoine , le blé noir et les pommes de terre en forment les 
produits principaux. On peut assurer pourtant que la betterave y réussi- 
rait parfaitement. De nombreuses pâtures closes et couvertes de genêts, 
quelques prairies dans les vallons, occupent la plus grande. partie du sol. 
Il résulte de ce système que nous avons déjà rencontré, que nous ren- 
contrerons encore dans d'autres arrondissements , une élève considérable 
de bestiaux, et un excédant, relativement aux besoins de la localité, de 
population valide , qui émigré chaque^nnée pour se répandre dans les 
bois de la Bourgogne, de la Champagne, et jusqu'aux portes de Paris, 
où elle fait la plus grande partie des charrois forestiers. 

Le sol de l'arrondissement d'Avallon , dans sa plus grande partie, ré- 
clamait impérieusement^ pour ses câteaux , la culture de la vigne { aussi 
plusieurs lui sont-ils consacrés , à la grande satisfaction des consomma- 
teurs. "Toutefois cette culture, qui y est limitée par les sols froids du sud, 
n'y a pas le même développement que dans les arrondissements limitro^ 
phes ; elle n'y occupe que 35oo hectares , c'est-Â-dire i sur a8 de la 
surface totale. 

Dans l'état présent de 1,'agriculture dans cet arrondissement , c'est 
encore aux prés, comme produit agricole, comme propriété foncière, 
que la préférence est très-généralement accordée. Cette tendance se pro^ 
nonce« non-seulement dans Tancien Môrvand , où elle s'explique plus 
facilement par toutes les casualités qui résultent du sol et du climat , et 
par les antiques traditions du pays, mais aussi dans les meilleures parties 
de l'arrondissement, où elle sentie conduire à sa suite le régime pastoral* 
Former des prés ou des pâtures , clore ses héritages pour le pacage des 
bestiaux, là tendent tous les efforts des campagnards et même de plus 
d'un propriétaire éclairé. Ce système dénoterait une culture peu avancée, 
si la source ne s'en puisait souvent soit dans les difficultés du sol, soit 
dans les prix élevés des fourrages ou les avantages de l'élève, soit dans 
l'insuffisance des capitaux; toutes circonstances dont l'appréciation l'ex- 
plique victorieusement, malgré la contradiction des plus belles théories* 

Les cantons d'Avallon, L'Isle et Guillon, ce dernier surtout, doivent 
être distingués pour la fertilité générale de leurs sols; aussi les prés^ 
dans plusieurs de leurs parties, y sont- ils abondants et de bonne quahté. 
Toutes les cultures propres à nos climats peuvent y prospérer. Les racines 
et les plantes oléagineuses y ont réussi dans des essais peu nombreux 
encore, mais dont l'exemple, avec l'aide et la coopération de propriétaires 
riches et instruits ^ donne l'espoir d'une propagation prochaine. 



206 

Les bœufs et. les chevaux se partagent les travaux de la culture dans 
Tarrondissement; cependant les premiers 7 semblent plus répandus. Seuls 
employés dans toute la> portion du sud, ils disputent encore le tçrrain 
aux chevaux dans les autres. Gela s'explique par le système dominant. 
Toutefois, ce n'est que dans l'ancien morvand, qu'à l'emploi exclusif 
des bœufs se joint J'élève en grand de ces animaux et des porcs. Ces 
branches d'industrie y sont bien traitées et fort importantes. La race 
bovine morvandelle a Un type particulier , c'est un pur sang ; elle se dis- 
tingue par la largeur du coiSre, la beauté régulière des cornes , les jambes 
grosses et courtes^ et la distribution franche et vive des couleurs. Ces 
animaux sont adroits et vigoureux, de taille moyenne » et très-propres 
aux charrois; mais l'engraissement et la boucherie ne s'en louent pas aussi 
généralement. 

Autrefois ^ussi , le Morvand avallonnais était la patHe d'une race de 
chevaux estimable, et dont les produits deviennent plus rares de jour en« 
jour. Ëluvés dans les bois comme des animaux sauvages , vivant de peu , 
agile^ et -vigoureux , ces chevaux , malgré la conformation assez commune 
de leur tête et de quelques-unes de leurs parties, étaient recherchés et 
se payaient fort cher : ils étaient très-propres au service de la cavalerie 
légère. Il est fâcheux que cette industrie tende à s'éteindre complètement, 
puisque ses produits étaient de nature à trouver des débouchés faciles et 
avantageux. 

L'élève des bétes à cornes , dans le reste de l'arrondissement , n'est ni 
aussi pratiquée , ni aussi soignée que dans le Morvand ; on n'apporte au- 
cune attention aux croisements, ni au choix des animaux reproducteurs. 
Quelques introductions des races suisses et anglaises ont été faites, et n'ont 
pas eu de suites ; peut-être à l'absence des soins et des connaissances, se 
joignait aussi la doublé' inconvenance du sol et du climat , toujows trop 
peu appréciée , et qui ne peut souvent être vaincue que par des sacrifices 
pénibles et coûteux, qui dérangent l'équilibre de la question souveraine, 
de la question économique. 

L'élève des chevaux , pratiquée sur quelques points de l'arrondisse^ 
ment, y est mal dirigée, et ne donne généralement que de pauvres résul- 
tats. Les bêtes à laine n'y manquent pas ; mais le sol , qui leur convient 
assez peu,jretient toujours ces animaux, à l'exception de quelques trou- 
peaux distingués, dans des qualités communes et grossières | dont l'agri- 
culture ne retire que de faibles produits. 

. Arrondissement de Tonnerre. 

Il n'en est pas de même, à cet égard, dans l'arrondissement de Ton- 
nerre; c'est le pays des beaux troupeaux, comme des bons vins. Dans 
l'une comme dans Tautre industrie^ on n'y trouve généralement que des 
qualités supérieures. 



207 

Le sol, (lu r^te^ invite à cultiva les uns et les autres. Si Tcm en ex* 
cepte les parties sablonneuses du canton de Flognj^ et la lisière plus 
froide et plus argileuse que tracent , yers la câte-d'Or, les limites de î'arr 
rondrssement, il appartient encore, sauf les exceptions et ayec.les nuances 
indiquées, au grand gisement calcaire déjà, mention né. Selon qu'il s'élève 
ou s'abaisse, et il en a souvent l'occasion dans cet arrondissement mon* 
tagneuxy il se produit de même avec plus ou moins de fertilité. 

La vigne est la culture importante du pays, quoiqu'elle y occupe, 
proportion gardée, beaucoup moins de terrain que dans l'arrondissement 
, d'Auxerre; Près de 6000 hectares en sont couverts, dont le produit se 
borne , année niojenne, à 60,000 hectolitres. Si les données que je coor- 
suUe sont exactes , elles présentent de remarquable la différence énorme 
qui existe entre le produit moyen des vignobles dans tout le département, 
lequel excède 39 hectolitres par hectare , et celui des vignobles de Tar-r 
rondissement de Tonnerre isolé, qui n'est que de 10 hectolitres. Cette 
différence implique bien fortement, pour cet arrondissement, en faveur 
de la composition des vignobles et de la qualité des vins. 

Complantées en pineau, les vignes du Tonnerrois bravent les siècles. 
C'est vraiment à elles -surtout , quoiqu'on ne dût point s'en douter, qu'est 
due l'introduction et' la propagation du sainfoin sur les coteaux. A, une 
vigne aiTachée succède ordinairement un blé> puis une avoine ^ protec*^ 
trice elle-même d'un sainfoin réparateuj:, après Tépuisement duquel, 
malgré l'insufiisance du délai , se renouvelle communément la plantation 
du vignoble. C'est donc un véritable assolement séculaire» 

Le sainfoin s'est également répandu dans les plaines du Toonen*ois; 
mais il est loin, d'y prendre un développement suffisant. L'assolement 
triennal , qui les soumet encore à ses principes exclusifs , l'éloigoe sou- 
vent de terrains qui le réclament impérieusement , et dont sa présence 
quadruplerait les produits. La' jachère y règne généralement encore en 
déplorable souveraine , et ce n'est que dans les meilleures parties du sol 
qu'on s'est bazardé à la supprimer quelquefois , et que la luzerne a pu 
s^içtroduîre , comme pour en démontrer plus clairement la sotte in utilité^ 
par le victorieux contraste de ses produits et de ses effets. 

Le canton de J^oyers mérite pourtant d'être mentionné particulièrement 
pour ses sainfoins. La culture de cette plante ptipcieuse y a pris une assez 
grande extension , et elle y serait plus répandue encore, si la grande di- 
vision des parcelles , jointe à l'excessif relâchement que l'on déplore par* 
tout dans la police rurale, n'en faisait généralement la proie des trou- 
peaux du voisinage. L'importance de cette propagation, toutefois, peut 
se juger par la concurrence qu'elle fait déjà aux prairies natui'clles; en 
beaucoup d'endroits, l'amodiation de ces dernières devient de jour en 
jour plus difficile^^ Les prairies artificielles sont peut-être plus en progrès 
encore dans quelque)} parties plus élevées de t'arrondi99es\ent: les terri- 



toires de Rayièresi Nuits | Fulvj , entr'autres, né conoaidflènt presque 
plus la jachère ; et leurs troupeaux , à une certaine époque de l'année ^ 
sont obligés d'émîgrer ou de transhumer, selon l'expression montagnarde , 
pour chercher leur nourriture sur les territoires voisins | où leurs pro- 
priétaires viennent louer le pâturage des jachèsres. 

L'introduction, quoique bornéci des prairies artificielles, dans l'arron- 
dissement de Tonnerre , y a produit ses effets ordinaires ; le nombre des 
bestiaux a augmenté, et la culture y a gagné. Le plâtre, employé comme 
amendement sur ces prairies, bien qu'à la faible dose de loo ou i5ô livres 
l'arpent, y rencontre de nombreux dépréciateurs ; il nuit, dit-on, à la qua- . 
lité du fourrage, échauffe les bestiaux, rend les chevaux poussifs, force et 
épuise la terre. Ne nous hâtons pas de leur donner tort, surtout sur ce 
dernier point : si les campagnai^ds inventent peu , ils observent bien ; il 
s'agit d'ailleurs ici de terrains légers et peu corsés; et sur le dernier chef 
d'accusation, là théorie d'action du plâtre laisse une ample explication à 
ces effets. Cette opinion est d'ailleurs presque universelle dans le Ton- 
nerrois, et nul doute que fondée ou non, elle n'y retarde beaucoup, par 
soq influence fâcheuse et sans doute exagérée sur la production des four- 
rages artificiels , la marche déjà si lente des améliorations agricoles. 

Parmi les racines, la pomme de terre seule se cultive un peu abondam - 
ment dans l'arrondissement de Tonnerre. La betterave semble pourtant y 
prendre quelque impulsion dans la fondation , déjà accomplie , d'une su- 
crerie à Flogny. Les vesces d'hiver et d'été, les bisailles, les pois, prennent 
quelque faveur ; ces derniers remplissent fréquemment, pour les froments, 
l'excellent et économique emploi d'engrais verts. La rave de Crusy, qui 
jouit de quelque réputation comme aliment , ne se cultive qu'à Crusy 
même , et dans trois ou quatre communes voisines. Par-ci, par^là, quel- 
ques champs bien clairsemés de colza ou de navette. 

De tous les arrondissements , celui de Tonnerre, que sillonnent peu de 
rivières, est le. moins abondant en prairies naturelles | encore, tandis 
qu'on les propage avec tant de soin dans l' Avallonnais , les défriche-tron 
fréquemment ici, et avec avantage, pour demander au sol y enrichi et /re- 
nouvelé, des récoltes plus lucratives. 

C'est un mal général, dans le département, sous le point de vue agro* 
nomique , que l'extréiggjporcellement de la propriété , et la brièveté des 
baux à ferme. Ces dUGc plaies de Tagriculture affligent aussi le Tonner- 
rois. La première , gui devient plus sensible et plus fâcheuse à mesure que 
s'abaisse l'échelle de qualité des terrains, devait s'y faire sentir plus vive- , 
ment qu'ailleurs; la seconde est poussée à l'extrême par la faculté réci- 
proquement convenue du renouvellement triennal des baux. Les fermiers 
y sont donc , pour la plupart , et y restent pauvres, et les fermes aussi , 
conséquence forcée. Il y a lokig-temps qu'on l'a dit : « Tant vaut l'homme, 
tant vaut la terre. » Les attelages | composés de toytes piéc^^ sont d*uii6 



extrême faibleisse. « Les petits propriétairesiditun spirituel Tonnerroisy 
s^prétent mutuellement ^ qui un âne, qui un bœuf , qui un mulet, qui un 
cheval borgne ou boiteux. On -se presse , on s'attend, on fait mal, et sou- 
vent on ne rëcolte pas sa semence. > 

Quelques propriétés, dirigées par des hommes riches et éclairés, sur 
divers points de l'arrondissement , cherdient et commencent à bien faire 
en agriculture. Le nombre 8*en accroîtra, sans doute; la force des choses, 
les suggestions de Fintérét , le veulent ; cependant la bourgeoisie tonner- 
roise' s'adonne peu aux occupations champêtres. Les moindres emplois 
du gouvernement lui sont préférés : et la meilleure pratique de Tagricul- 
ture, comme la plus fructueuse, se voit encore parmi ces gros bonnets 
de village , propriétaires aisés et bien équipés, qui Sont entièrement à 
leur affaire, vivent de peu, et, comme le Commissaire de la chanson, 
voient tout, redressent tout, sont partout et profitent de tout. 

Arrondissement de Jotgny. 

» 

Voici Parrondissement le plus singulièrement dessiné de nos contrées» 
Placé en travers de notre département, et touchant par ses extrémités à 
trois autres, cette configuration irrégulière et excentrique lui impose une 
grande diversité de cultures et de sols. 

Il serai t donc fort difEdie^ à moins d'une étude particulière, de classer ces 
derniers, dont la nature varié incessamment, depuis les coliues argileuses, 
pastorales, baignées d'étangs, couronnées de bois, des cantons de Biéneau 
et de Saint-Fargeau, jusqu'aux cailloux pomiferes de Cerisiers et du nord 
de Brienon. Des parties sablonneuses se font remarquer dans le canton 
de Villeueuve-le-Roi; la craie forme le fond dominant du sol, et en blan- 
chit fréquemment la surface , dans les environs de Joigny% Les vallées 
sinueuses «illonnées par l'Yonne et surtout par l'Ârmançon, sont généra- 
lement le siège dévastes alluvions, dont la .qualité géoponique varie à 
l'infini, et passe fréquemment d'un extrême à l'autre. La plus grande 
partie de ces plaines est formée d'une grève calcaire , dont un mélange 
terreux plus ou moins prononcé gradue la fertuité ^ et qui me parait ( si 
j'ose exprimer mon opinion en des matières si ardues), par sa grande 
analogie avec celles de la Haute- Yonne et du Haut-Armançon , dont elle 
ne diffère que par la plus grande division et l'arrondissement des galets, 
n'être qu'un terrain de rapport, entrainé.de ces contrées supérieures, soit 
par les bouleversements diluviens, soit par les eaux , sans doute plus im- 
pétueuses et plus abondantes qu'aujourd'hui, de ces rivières, dan& ces 
temps reculés oii d'universelles forêts leur fournissaient plus d'aliments. 

Ce n'est pas que l'arrondissement de Joigny ait encore à déplorer l'insuf> 
fisance de celles-ci ;jcar ses bois couvrent près du quart de son territoire. La 
forêt d Othe, qui fournit le bois et le charbon les plus estimés de la capi- 



^M 210 MF 

• * • 

taie ) se déploie tout entière dand son enceinte. Blénéau, Saint-Ï'ârgeau ^ 
Chamy, à l'cxtr^émité opposée , sont couverts de forélA| dont les re* 
venus» importants pour leurs propriétaires ^ et supérieurs peut-être à 
ceux que procurerait 9 dans Fëtat présent de ^agriculture | un autre 
emploi du sol » semblent*les détourner des occupations et des «néliora- 
tions champétresi 

L'agriculture pastorale domine dans les deux premiers de ces cantons. 
Clôtures» pâturages» bqeufs de trait etd*élève» terrains souvent humides 
et nojés » petites fermes louées k moitié fruit à de pauvres fermiers qui 
ne peuvent qu'y vivoter sans y conquérir même l'aisance » ces cantons 
sont en cela la répétition des parties limitrophes de Tarrondissement 
d'Auxerre. Plusieui^s propriétés bien cultivées s'y montrent pourtant | 
notamment dans le voisinage de Bléneau, On j emploie» sur quelques 
points» des juments dont les élèves sont assez recherchés» et se vendent 
aux foires de Grandchamps et de Yilliers. Les moutons j sont plutôt 
l'objet de la spéculation que d'une éducation suivie ; au commencement 
de l'hiver.» ces cantons en tirent du Berrj et de la Sologne d'asse2 
grandes quantités» qu'ils engraissent et revendent dans le courant de l'été^ 

A Chamy» canton passablement fertile» à -Aillant» qui l'est plus en- 
core» mais où la division des terres est extrême » l'agriculture est progrès* 
sive et assez bonne; mais elle semble mieux pratiquée encore dans les 
cantons du centre. Tout cela » pourtant» est encore bien loin de la per- 
fection. Sauf quelques propriétés plus soignées»- quelques exemples isolés» 
vous ne trouvez ni assolements bien combinés» ni cultures nouvelles» ni 
. races distinguées. Là» -comme ailleurs» à la vérité» que d'obstacles dans 
la division et l'enchevêtrement du sol, dans l'insuffisance des capitaux » 
dans la brièveté des baux » dans la cherté de la main-d'œuvre l 

Une fois Brienon derrière vous » avec ses magnifiques froments et ses 
vignes apoplectiques» jetant» à votre droite» un coup-d'œil de satisfac- 
tion sur les bons pays de Champlost» Yenizy etTurny» vous entrez» en 
Vous dirigeant vers le nord » dans cette vaste contrée » pavée de gros 
silex» où la belle forêt d'Dthe projette ses grands bras» et qui remplit au 
nprd-est tout le cadre oe l'arrondissement. Mais si ces vilains cailloux 
blessent vos pieds et offusquent vos regards » ne les méprisez pas pour 
cela » n'allez pas dédaigner ces plaines qui s'en hérissent. Voyez blanchir 
sur leur sein» aux premières tiédeurs du printemps» ces forêts de pom- 
miers » dont les fleurs fécondes promettent au bûcheron de la forêt sa 
boisson favorite» à Partisan de la capitale sa douce provision de confi- 
tures! Voyez onduler» sous ces beaux arbres» les vagues verdoyantes de 
ties froments touffus » de ces seigles élancés ! Admirez ces campagnes ta* 
pissées au loin de trèfles rougissants» de magnifiques luzernesi II en 
fendrait trois fois autant » sans doute » mais la plaine en est déjà bigarrée» 
let ils y gagnent du terrain^ Et ces hideux silex sont loin d'être leuïs 



^ ^11 1» 

ennemis; ils les protigeét au contraire, ils ombragent leurs racines de 
leurs angles aigus et imperméables aux rayons solaires* Et puis , vous ne 
leur contesterez pas le mérite d*étre excellents et peu coûteux pour la forma- 
tion et rentretien de ces routes qui vous sont si utilea et si agréables ! 

Ce n'est pas, au reste, dans cette seule partie de l'arrondissement que 
les prairîeç artificielles ont fait leur entrée. Elles y sont partout connues 
et cidtivées, ^( la propagation, généralement , n'en est plus arrêtée que 
pa^ des obstacles découlant des causes que j'ai signalées plus haut Dans 
les cantons viticoles, on voit succéder aux vignes arrachées de très- 
belles luzernes 4 

Presque égal en surface à celui d'Auxerre , l'arrondissement de Joigny 
possède une fois moins de vignobles que lui. Ceux du chef-lieu notam- 
ment, et des environs, jouissent d'une juste réputation ; mais la pureté des 
races vinifères n'y a pas été assez respectée, et la qualité des produits, comme 
presque partout, s'est vu sacrifier aux puissantes séductions de la quantité* 
Cest un de nos défauts , à nous autres Bas-Bourguignons. A un verre de 
bon vin, nous en préférons deux de mauvais. Heureusement nous avons 
'Yonne et Paris pour nous débarrasser. Toujours est-il que les vignobles 
abâtardis de YiUeneuve-le-Aoi ne remplaceront jamais les produits jadis 
estimés de quelques-^uns de ses coteaux, et que l'attachement que je 
porte à mon pays natal n'abusera jamais mon palais sur la qualité des 
vins de Brienon. 

Arrondissement de Sens. 

Sous ce rapport, disons-en autant du Sénonais. Foin des vins de 
Champigny, Marsangis, ^Sens et consorts! Embarquez-les vîte sur le 
coche ^ le Paron excepté, et qu'ils aillent dans cette bonne ville de Paris , 
Renforcés de litharge, rafraîchir ou plutôt altérer des gosiers qui ne 
soient pas Bourguignons ! 

L^arrondissement de Sens, qui le croirait? cultive presque autant de 
vignes que le To^inerrois. 5,3oo hectares dans celui-ci, 5,oo& dans l'autrei 
et leur surface totale est à peu près la même. Comment yeut-onque les 
vins, véritables conservent leur prix, et que le vigneron tonnerrois ne 
s'exhale. pas en plaintes fondées, lui qui ne récolte que dix hectolitres 
dans un hectare où le sénonais. en encuvera quarante? O illustre et 
•sévère destructeur des vignes lacédémoniennes , Lycurgue, oii étes-vous? 
Qu'on nous rende au moins ce Donatien , que nos pères ont vu , dans les 
premiers temps de notre ère, en ces mêmes plaines, sur ces mêmes coteaux, 
anéantir , par un édit plein de sagesse , la moitié de leurs vignes , moins 
envahissantes pourtant , et sans doute plus estimables que leurs inépui- 
sables filles du dix-neuvième siècle ! 

C'est une bien malheureuse et^rop irrésistible tendance que cette inva* 
sion des vignobles dans les plaines et dans des sols dont la richesse 



212 

semble faîte pour d*autre8 cultures. L'agriculture en Muffréy de son côté, 
et par la soustraction de ces terrains à ses divers emplois , et par les fu- 
miers que lui enlèvent ces vignobles, et par la main-d'œuvre énorme 
qu'ils absorbent; l'industrie vinicole en souffre plus encore, aussi bien 
par l'encombrement effroyable, où laf jettent trop souvent qaçlques années 
d'abondance , que par la dépréciation où la victorieuse concurrence de 
ces gros vins entraine des produits très-estimables, quoique non supé- 
rieurs qui ne pouvaient être soutenus que par des prix capables de com- 
penser, à leut* profit, le défaut de quantité. £t cependant cette tendance 
ne peut trouver que des encouragements dans Tétat actuel des choses. Il 
n'est que trop certain, qu'à l'exception des vignobles placés hors ligne 
par la qualité supérieure de leurs produits, c'est dans les fortes terres et 
dans la culture des plants grossiers que se balancent avec le moins de dè- 
eavantage les comptes de production vinicole i et que, si ce n'était la diffi- 
culté d'utiliser autmement que par la vigne tant de coteaux abruptes et 
rebelles à la culture champêtre , nous verrions nos froments forcés de 
les escalader pour céder à ces vignobles dégénérés les plus fertiles par^ 
ties de nos vallons. 

Hâtons-nous pourtant de reconnaître, d'une part, que c'est sur les 
hautes et pittoresques collines qui bordent la supei^be vallée de l'Yonne , 
que sont placés, en très-grande partie, les vignobles du Sénonais; et de 
l'autre, que ses campagnes présentent à Tag^iculteur le spectacle de pro- 
grès qui les honorent en les enrichissant Les prairies artificielles sont 
plus répandues dans cet arrondissement que dans tout autre; c'est un 
mérite qu'il faut lui accorder d'autant plus volontiers, que son sel, argi- 
leux sur plus des quatre cinquièmes de sa surface, semblait réclamer 
moins impérieusement, pour conserver ses facultés productiûces, l'inter- 
calation fréquente de ces prairies. Les seules pourtant que l'on cultive^ 
généralement sont le sainfoin .et la luzerne. On les fait succéder, avec 
le plus grand avantage, aux vignobles défrichés. Cette dernière même 
commence à se répandre jusque dans les terres froides du canton de 
Chëroy, dans le Gâdnais, où les trèfles, peu connus au contraire dans 
le reste de l'arrondissement, étaient seuls cultivés. 

L'état de l'agriculture est donc satisfaisant, en général^ dans l'arron- 
dissement de Sens, quoiqu'il n'ait été apporté aux assolements, comme à 
l'ensemble des cultures, d'antres modifications que celles qui résultent 
de i'intercalation des prairies artificielles. Mais celles-ci, comme on lë 
voit partoat, suffisent déjà pour enrichir la terre etle cultivateur. L'ar- 
rondissement en a éprouvé les bons effets ; les capitaux n'y manquent 
pas en ajgriculture ; les lumières , filles de l'expérience , croissent en pro- 
portion; et l'exemple seul est attendu désormais pour y faire marcher en- 
core les améliorations champêtres. L'exemple, du reste, a déjà com- 
mencé à remplir sa mission. Un comice agricole est formé à Sens, et 
ffes trayatiXi aes encouragements ji ses récompenses, n'ont pas été déjà 



san6 résaltata. LesbeUeraves et les carottes | presque inconnues jusqu*Ici^ 
ont paru dans quelques champs autour du chef^lieu; les bons résultaU. 
qu'elles, ont donnés en encourageront la cullure*lOu récolte de beaux 
chanvres dans les loains fertiles qui dominent la Vanne. 

Cette rivière y au nord de Tarrondissenienti l'Yonne, à son centre, 
arrdsent d'immenses prairies, dont les produits différent beaucoup par la 
qualité. Gourion, Serbonne, Yinneuf, La Chapelle, Champjgny, four-^ 
nissent des foins supérieurs ; Sens et M arsangis les récoltent moins bons, 
et]une énorme quantité de fourrages grossiers sort des marais de la Vanne. 

Les chevaux^ dans l'arrondissement de Sens, sont seuls employés pour 
le trait. Ils sont généralement beaux et for!s, et il s^en fait un grand 
commerce aux marchés de Chéroy. C'est à ce marché aussi que se vendent 
les veaux qu'on engraisse dans le voisinage pour l'apjirovisionnement de 
Paris. Les bêtes à laine sont cependant les bestiaux dominants de la 
contrée. On y donne, presque partout, de grands soins à leur éducation, 
éi à leur perfectionnement, partfculièrement dans la partie calcaire de 
l'arrondissement, aux environs de Villeneuve-l' Archevêque et de Tho- 
rigny , oii le voisinage des magnifiques bergeries de Pouy (Aube) a donné 
"é cette industrie une impulsion éclairée et plus lucrative. 

L'arrondissement de Sens est le moins boisé du département. Ses 
Forêts n'occupent que i$,ûoo hectares, c'ést-àdire un peu moins du 
sixième de son territoire total. C'est aux environs de Domats et de Cour- 
toin que s'en présentent les plus. grandes masses. Dans cette paji^tie argilo- 
siliceuse et froide de l'arrondissemeiit, se récoltent aussi des j&uits k 
cidre , dont on fait ces confitures communes que l'Yonne et le Loiret ont 
le privilège de fournir à la capitale . ^ 



Des noteà incomplètes , écouTtées> et 'sans doute souvent inexactes, qui 
);)récèdent, tessortent pourtant, sous le point de vue agronomique, les 
faits et les conclusions qui suivent : 

Le département de l'Yonne est entré, dans presque toutes ses parties^, 
^ans la voie des améliorations agricoles ; ^ 

Le morcellAnent toujours croissant et l'enchevêtrement de la petite 
ipropriété, l'extrême et ruineuse brièveté des bani accordés par la grande, 
la rareté des capitaux, des lumières et des exemples, arrêteront long- 
temps encore ses progrès dans cette voie; 

Les prairies artificielles , les pommes de terre , les fourrages légumi- 
neux , y ont pris un certain développement^ il n'en est pas de même des 
récoltes industrielles et des récoltes sarclées proprement/dites. 

Les vignobles qui abondent dans le départem-^nt, en absorbant les'fu- 
miers ei la maiu-d'œuvre, ont une influence funeste sur l'agricultui'e. 

14 



214 

Cette influence, par une raison bien simple , se fait surtout 'sentir dans 
lés pays les moins richetf . 

Avec les prairies artificielles, et dans la même proportion qu'elles, se 
sont multipliées et améliorées les diverses espèces de bestiaux. 

Le département est mûr, et l'exemple seul lui manque généralement 
pour' toutes les améliorations agricoles , dont les obstacles que nous venons 
de signaler, et qui, la plupart, seront long- temps in vincibleS| ne lui font 
pas des impossibilités. 

yERE0IX01V-I>*AHBI«T. 



. EDUCATION DU VER A SOIE. 

Les premiers essais qui promettent quelques résultats et qui méritent d'être cités 
ont éié commencés en isso par M- Garnier, médecin à Ligny. 

Dé)à en isss seoo mûriers de diverses espèces et de différentes provenances ont 
produit assez pour permettre un essai de filature de soie. 

M. Rabé , iuge de paix à Maligny , avait , dans le mêm^ temps , introduit une 
nouvelle espèce » le mûrier muiitcauiis. 

D*un antre côté« M. 'BureL plantait à la Gour-Barrée, commune d'Escolives , sooo 
mûriers blancs qui sont très-bien venus et permettront incessamment un essai sur 
une échelle assez grande pour que les résultats puissent en être bien appréciés. 

Il est maintenant constaté par les expériences faites à Ligny, k Maligny et à 
la Gour-Barrée , que le marier s'acclimate parfaitement dans l'Yonne et y vient 
très-bien. Le mûrier multicaulis est le seul qui jusqu'ici se soit montré trop sensible 
aux gelées : mais il est permis d*espérer qu'il sacclimatera, et il rachète d'ailleurs cette 
sensibilité par la rapidité avec laquelle il' croit, la facilité avec laquelle il se mul- 
tiplie par boutures , et surtout par la dimension remarquable de ses feuilles. 

En iSss M. Garniera élevé sooo vers à soie dont looo provenant de graines du 
pays , n'ont que de fort mauvais cocons qu'on a laissés de côté, sooo provenaient 
de graines venues du Dauphiné. On a prélevé sur' leur produit 450 cocons doubles 
ou nécessaires pour avoir la graine. Les ssso restant ont produit une livre s onces 
de soie dévidée à Ghâlons-sur-Saône. 9 as cocons pesaient une livre. 

Le numéro de cette soie , vérifié à Lyon , était de isdeniers (la plus belle pèse 9 , 
la moins belle 99 deniers) Ëtte a éié dévidée en cinq brins et aurait pu l'être en trois 
ce qui aurait fait de l'organsin , dont le prix, est beaucoup plus élevé que celui de 
la soie. v 

Ges résultats prouvent que la soie de l'Yonne ne le céderait en rien à celle des 
meilleurs pays méridionaux, ni en quantité, ni en qualité. 



AMELIORATION DE LA RACE CHEVALINE. 

Depuis long-temps des fonds étaient affectés à cette partie intéressante d^s produits 
agricoles. Jusqu'en ttsi, les primes avaient été accordées aux plus beaux poulains et 



215 

pouliches du dëparl«ment. En ftssi , le conseil général reconnut (ju'il ne fallait pas 
attendre de grands résultats de cette distribution , et il la supprima ; mais en même 
temps il invita radmintstration. départementale h rechercher un meilleur syslèmc 
d'encouragements. 

Dairt la 'session de ^854 une somme de isoo fr. fut votée pour ctre accordée en 
primes aux propriétaires des meilleures juments poulinières. 

Uâns celle de isss le conseil général réduisit ce vote à laoo fr. et y ajouta 
pareille somme pour être distribuée aux propriétaires des plus beaux étalons. 

.Enûn, en 1856 les priities aux juments ont été supprimées. et la somme entière 
de 9000 fr. a été affectée aux plus beaux étalons. 

Un arrêté du préfet doit régler la forme et les conditions du concours à établir. 




^111216 

OCTROI DE LA TILLE D'AUIERRE. 



OBJETS ASSUJETTIS 

AtTX DROITS. 



MESURES 

BT POIDS. 



DROITS 

à perceToir 



OBSERVATIONS. 



Vins en cercks. 



Vins en bonteilles, yïns de 
liqueurs en cercles et en 
bouteilles 

Eau-'de»Yie en cercles, au- 
dessous de aa degrés. . . 

Jd, aa à a8 exciusWement. • 

£au-de- vie rectifiée à a8 de- 
grés et au-dessus, eau-de- 
Tie de toute espèce en boa- 
teilles, liqueurs composées 
d'eau-de-Tie et d*esprittant 
on cercles qu'en bouteilles . 

Cidre et poiré 

Bierre 

Lies de yin et yinaigre« . . 



poissons et Ufuides, 
hectolitre i f aoc 



Idem 

Idem 
Idem 



Idem 
Idem 
Idem 
Idem 



Comesûbles, 



M m 


<•>««# 


a 


8o 


3 


4o 


5 


xo 


6 


8o 




85 


I 


8o 


a 


4o 



Boeufs, Tackes, taureaux et 
génisses 

Veaux 

Moutons , brebis , boucs et 
cbèyres. 

Cochons au- dessus de ao kilo- 
grammes 

Cochons au-dessous de ao ki- 
logrammes 

Cochons de lait 

Viandes dépecées, fraîches ou 
salées • . . . 

Harengs salés et saurets. . . 

Morue de toute espèce et pois- 
sons de mer salles • • . • 

Huile d*oUve 

Huile blanche 



Foin , sainfoin, trèfle, luzerne 
et fourrage verts de toute 
espèce (les charges d*hom- 
mes exceptées) . • . . « 



par tête. 
Idem 

Idem 

Idem 

Idem 
Idem 

kilogramme 

Le baril de 

i5o kilogr. 

les 1 00 kilo. 

hectolitre. 

Idem 



ra 

a 

I 

S 

4 



5o 



10 



5 

la 

8 



Fourrages. 



par 5o kilog. 



Les quantités au-dessous de 
rhectolitre paieront le droil 
proportionnel. LesTendanges 
Seront assujetties aux droits 
dans la proportion fixée par 
Tart. a3 de la loi du a8 avril 
i8i6, pour le droit d'entrée. 

Pour la perception, la bon- 
teille commune sera considé* 
rée comme litre. 



Les fruits a cidre et poiré 
seront assujettis aux droits , 
dans la proportion fixée par 
l'art. a3 de la loi du a8 ayrU 
i8i6, pour la perception des 
droits d'entrée* 



Ne seront considérés comme 
y eaux que ceux qui n'auront 
pas plu» de six mois. 

i>es bestiaux morts , diyisés 
par moitié ou quart, paieront 
dans la proportion du droit 
par tête : au-dessous ils acquit- 
teront au poids comme viande 
dépeeée. 

Les quantités au-dessous 
paieront le droit proportion- 
nel. 

Idem 

Idem 

Idem 



10 



Les quantités au - dessous 
paieront le droit proportion* 
nel. 



4N217Mi^ 



OBJBTS ASSUJETTIS 

AUX DROITS. 



MBSURfiS 

BT POIDS. 



DROITS 

à percetoir 



OBSERVATIONS. 



F oin » sainfoin, trèfle, Inierne 

et fourrage secs de toute 

espèce (les charges d'hom- 

. mea exceptées) ..... 

Pailles battues, en Toitures ou 
en bottes 

Gluis . 

Âyoîne en grains , hait gerbes 
aubichet^. ..••.. 



Suite des fourrages* 



par 5o kilog* 

Idem 
la botte 

hectolitre 



f i5c 

10 

o5 
45 



Bois de chauffage neuf. . . 

Bois flotte. ....... 

Souches de toutes grosseurs. 
Perches de trains et bourrées. 

Fagots. . . 

Copeaux et autres menus-bois 



Charbon de bois, braise et 
fumerons 

Charbon de terre . ; . • . 

Huile à quinquets 

Toutes autres huilés, celle de 
noix comprise 

Suif en branche 

— fondu 

Chandelles . • • • • . • • 

Cire jaune 

•— blanche. ...... 

Cierget et bougies . . . . 



Combustibles^ 



stère 


t 




Id. 

Id, 

le cent. 

Id. 

Toiture & un 
cheval, on un 
bœuf ou 9 âflea. 


I 


75 
6o 
a5 

6o 


hectolitre 
Id. 

Id. 

! 


8 


a5 
x5 


Id, 
les 5o kilogr. 
Id. 
Id. 
Id. 
Id. 
Id. 


5 

I 

a 

a 
3 

lO 


90 



Les quantités au-dessous, 
paieront le droit proportion- 
nel. 

Idem 

.Le» avoines et orges en gei^ 
bes paieront sur le pied fixé 

Ï»our celles en grain, d*après 
'évaluation qui sera faite. 

Il est accorda en franchise 
8 kilogrammes de foin et 6 li- 
tres d'avoine par chaque béte 
de somme. 

Cette exemption n'est accor- 
dée que pour un jour seule • 
ment , él aux conducteurs et 
voitariers qui amènent des 
denrées aux foires et marchés 
ou qui viennent en ville pour 
y faire les tendanges. 



Les bols blancs ne paieront 
que moitié de droit. 



Il ne sera rien exigé pour ^ 
une charge d'homme ou d âne. 

Le droit croîtra de 3o cent» 
par chaque cheval en sus, bœuf 
oud'Quxânes* 



Les quantités au-dlessous 
paieront le droit proportion- 
nel. 



218 



OBJ£TS ASSUJETTIS 

▲U^ DROITS. 



Bois de charpente, équarris- 
sages, pièces de bois dur, 
chéhes, etc. 

Se 8 centimètres sur II 
3 pouces sur 4 



3i sur 

32 sur 

35 sur 

35 sur 

38 sur 

38 sur 



î 



o 

43 
43 
46 

f 

5i 
5i 
54 

57 
57 
6o 
6o 



sur 
sur 
sur 
sur 
sur 
sur 

9 S"»" 
sur 

sur 

sur 

sur 

sur 

sur 

sur 

sur 

sur 



38 13 



66 22 sur 'i\ 
Etau^essus, de tout équarris- 
sagc . : 



MESUBES 
ET POIDS. 



OBOITS 

à perceToir 



OBSERTATIONS. 



Matériaux, 



par mè Ire cour. 
Idem 

LL 

Id. 

Id. 

Id, 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 



2 

2 



,C. 

o5 
o6 
o8 

09 
10 

12 

'4 
\ï 

'7 

17 

'9 

19 
ao 

2Î 
23 

26 
28 

29 
3i 

32 

36 

00 

55 
60 
65 

70 
75 
80 
85 
95 

o5 
3o 
35 



t 



o 
60 
65 

75 
85 

95 
o5 

25 

40 



Les bois blaocs ne p/Uent 
que moitié des droite ci-contre. 

Les matériaux et bois de 
démolition venant de Texte* 
rieur, sont passibJes des droits, 
suivant ieur nature et Tusage 
auauei ils sont propres. 

âur les bois d'un éqnarris- 
sage non compris dans le ta> 
bleau ci-contre , le droit sera 
perçu de ia mêm#manière, 
d'après le prix du mètre cou- 
rant des bois dont Téquarris- 
sage en approchera le plus. 



219 



■ 



OBJBTS ASSUJETTIS 
AUX DROITS* 



MESURES 

BT POIDS. 



DROITS 

à percevoir 



Suite des matériaux. 



Bois decharronage. 

De 1^ centimètres de diamètre 

et au-dessous. . • . . . 

Id, d'an diamètrç au-dessus 

de 37 centimètres. • . 
Moyeux fabriqués. . « • 
fautes f^fbriauées • . • . 
Voliges de cliêne • . • . 

Entrevous • ^ 

Bois de pouce 

Id. de 4o millimètres. . . 
Jd, de 5o Dnillimètres. • • 
/(/• au-dessus de 5o millimètr 
Chappes de bois blanc • • 
Yoliges de bois blanc. . • 
Entrevous et bois de 27 milli- 
mètres et au-dessous . 
Id. de 37 millimètres et au- 
dessus 

Pierres de taille brutes et 
travaillées j des carrières 

d'Auzerre. 

Idm des carrières de St.-Bris. 
Id. de tous autres lieux. • . 

Moëlons. , . . 

Ardoises • . 

Briques, tuiles et carreaui. . 

Chaux. •..*..... 
Plâtre en pieire et cuit. • . 



Latles de cœur 



ïd. d'aubier. 



mètre cour. 

Jd, 

pièce 

U cent 

mètre cour. 

Id, 

Id. 

Id. 

Id, 

Id. 
5 m. courant, 
métré cour. 

id. 

Id. 



mètre cube 
Id. 
Id, 
Id. 
millier 
Id. 

hectolitre 
5o kilogr. 



mille pièces 
îd. 



f.. c. 

i5 

ao 
.a5 

oa 

o5 
06 
08 

13 

o5 



o3 
o5 



I 
I 
I 

3 
I 



80 
40 

i5 
60 
5o 

30 

i5 



é 

I 5o 



OBSRRYATIOlfS. 



Les briques doubles sup- 
porteront le double droit. 

Les quantités au - dessous 
paieront le droit proportion- 
nel. 

Le millier se compose de ao 
bottes à 5o lattes chacune. 






OCTROI DE LA VILLE DE SENS. 



Vinsen cercles et enbouteilles 
et Tins de liquetrrs tant en 
cercles qu'en bouteilles . .' 

Vendanges 

Alcool pur contenu dans les 
eaui-de-vie et esprits en 
cercles; eaux-de -rie et es- 
prits en bouteilles et fruits 
à l'eau» de -vie « • . • . 



Boissons et liquides. 



l'hectolitre. 
Id,. 



Id, 



66a/3 



Les quantités au-dessus et 
au-de&sous de l'Iiect. paieront 
le droit proportionnel. 

Pour la perception, la bou- 
teillecommuneseraconsidérée 
comme litre. Toutes les bois- 
sons spiritueuses composées, 
qui ne marquent pas a l'aréo- 
mètre les quantités d'alcool 
qu'elles contiennent, suppor- 
teront le droit comme liqueurs. 



^m 2^0 ifiF 



OBJETS ASSUJETTIS 

AtJX DROITS. 



MESURES 

ET POIDS, 



DROITS 

i percevoir 



OBSERVATIONS. 



Suite des boissons et liquides. 



Cidres , poires et hydromeir. . 
Fruits à cidre et à poiré. . . 

Bièrt forte 

Petite bière 

Vinaigre. ... i ... . 



Bœufs, Taches, taureaux, gé- 
nisses de 6 mois etau-dessus. 

Veaux et génisses au-dessous 
de six mois 

Moutons, brebis, agneaux, 
boucs, chèvres et chevreaux 

Porcs. . » . ., 

Viande dépecée 

Huile*d'olive 

Hi^ile à manger de toute espèce 



Huiles à brûler et touteshuiles 
propres aux arts . . . . 

Bois à brûler dit de corde. . 

Souches de bois dites souchons 

Copeaux de bois dur. . . . 

Copeaux de bois blanc. . . 

Fagots et bourrées (le bois de 
yigne, les tontes de saules, 
les élagures de peuplier , 
d*orme, des épines et des 
arbres fruitiers exceptés). 

Charbon de bois et braise de 
port 

C^harbon de terre .... 

Bougies et cierges. . . . 



rhectolitre. 


f. Soc 


Id, 


20 


• Id. 


a 


Id, 


75 


Id. 


75 



Comestibles, 



par iête 


ij 




Id. 


2 


25 


Jd. 


.1 


3o 


Id. 


4 




le kilogr. 




07 


rhectohtre 


10 




Id. 


5 





Combustibles» 



rhectolitre 
par stère 

Id, 

Id, 

Id, 



par cent 

par hectol. 

Id. 
5o kilogr. 



6o 
4o 
i5 

10 



10 

i5 



Les boissons que*!* oir tente- 
rait de soustraire aux droits, 
en les déclarant inipotahles, 
pourront être vinaigrées par 
les employés aux irais des por- 
teurs ou conducteurs ; dans ce 
cas elles supporterontleméme 
I droit que le vinaigre. 



Les bestiaux dîvisésparmoî- 
tié ou quart paieront dans la 
proportion du droit par tête ; 
aU' dessou» ils acquitteront au 
poids comme viande dépecée. 



Les quantités au-dessous de 
rhectolitre paieront le droit 
proportionnel. 



10 



Toutes les quantités au-des- 
sous des mesures indiquées 
paieront le dr. proportiopnek 

Les demi^fagots, dits fago. 
tins , seront comptés à raisou 
de deux pour un» 



Foin, sainfoin, trèfle, luzerne 
et toute espèce de fourrages 
|)ottelés ou non botteiés. ^. 

Paille battue de seigle, demé- 
teii ou de froment, venant 
de l'extérieur ou vendue à 
Tintérieur 



X'VM/ZC* 


5«^»« 


les 100 bottes 
ou les 5oo 

• kilogr. 

la botte de 1 5 
kilogr. et 
au-dessus 

• 


I 


02 



Les fourrages et la paille 
non botteiés seront estimés par 
les employés : en cas de con- 
testation sur cette estimation, 
le fourrage sera bottelé en 
bottes du poids de 5 kilogr., 
et la paille en bottes du poids 
de 1 5 Kilogrammes. Les frais de 
bottelage seront à la charge 
de la partie qui succombera 
dans répreuve. 



m im 



OBJETS ASSUJETTIS 

▲VZ DROITS. 



m 



MESURES 

IT TOIDS. 



DROITS 

à percevoir 



OBSERVATIONS. 



Chaux ......... 

Plâtre 

Tuiles, planchettes, carreaux 
Faîtières et briques d*entable- 

ment 

Briques , . 

Ardoises 

Lattes. . 

Craies taillées 

Coins de grès 

Pavés. .. ^. ..... . 

Grès et pierre de taille bruts 

tît taillés 

Moellons 

Moellons de craies .... 
Bois en grume de toute essence 
Bois de charpente et de sciage 
Planches de toute espèce et 

merrains . 

Feuillettes neuves 

Vieilles futailles . ^ . • « 



Matériaux, 




par muid 


f. 


aoc 


par^oine 


I 


5o 


par mille 


I 




par cent 


I 




par mille 


I 


5o 


Id. 


I 


5o 


Id. 


I 




le cent 


I 




Id. 


a 




Id. 




40 


mètre cube 


I 


5o 


Id. 




i5 


Id. 




o5 


y. à I chevAl 


3 




Id. 


a 




Id. 


â 


« 


feuillette 




i5 


Id. 




o5 



Tous les matériaux de dé- 
molition venant de rextérieur 
sont passibles du droit. En 
sont également passibles lés 

f lierres et moellons de démo» 
ition provenant des murs de 
la ville, ou des fouilles d*an- 
ciennes constructions. 



Le droit croîtra d'un franc 
par chaque chev&l déplus, un 
bœuf, une vache, deux ânes se- 
ront comptés comme un cheval 

Les futailles de toute iauge 
et les tonnes seront évaluées 
en feuillettes et paieront le 
droit proportionnel. 

Les quantités au-dessous de 
celles indiquées pour une uni- 
té paieront le ofOit propor- 
tionnel. 



OCTROI 

DES VILLES d'aTALLON, VILLENEUVE-LE-ROI ET TOimBRRE. 



OBJETS ASSUJETTIS IMESURES 



AUX DROITS. 1 BT POIDS. I ^«"f °|- | Avallon [Tonnerre 



I UmOIT A PEKGEVOim. 



OBSBEYATIOirS. 



Comestibles. 



Bœufs et vaches. . . 

Veaux 

Moutons jet brdi)is. 
Porcs 

Viande dépecée. . . 



par tête 


9f c] 


6f c 


8f c 


Id. 


I 5o 


5o 


I aS 


id. 


• 75 


35 


75 


Id. 


a 5o 


I 5o 


4 


parkilog. 


o5 


o5 


^ o5 



Les bestiaux divisés par 
moitié ou quart paient dans 
la proportion du droit par 
tête; au-dessous ils acquitte- 
ront au poids comme yiande 
dépecée. 






2^ 
. SECTION m. 

ASPECT GENERAL DV PAYS. 

SITES. — FATSA^GES. «^ MONUMENTS. — IMPRESSIONS. 



Une grande variété de sites est le caractère distinctif des diverses 
centrées dont se compose le flépartement pris dans son ensemble. Sans 
doute , on y chercherait vainement les aspects imposants ou grandioses 
qu'offrent certaines portions cJe la*France. Ici , on n'aperçoit jamais les 
traces de ces grandes révolutions, de ces cataclismes, q^ a subis le globe* 
Le sol n'a point été tourmenté^ remue successivement par les feux sou- 
terrains. Tout est généralement paisible et calme dans le paysage. Les 
aspects' rudes de TAuvergne et du Vivarais qui révèlent à chaque pas les 
effets d'un volcan éteint, qui montrent les restes d'un cratère à la forme 
pyramydale, sont tout-à-fait étrangers au sol de l'Yonne. I^ ne vous of- 
frira pas non plus ces monts gigantesques qui couronnent les départe- 
ments de la frontière du midi^ ces masses formidables qui abritent et 
dominent le Doubs et le Jura. .Mais, ces grandes exceptions admises , 
combien de variété dans les aspects, et quelle diversité de paysages! 

En comparant entre elles les différentes portions du territoire, vous 
trouverez y après une exploration attentive, plus d'un vallon qui vous 
reproduira. la riche verdure des prairies qui bordent les rives de la 
Basse-Seine; sur plusieurs points de la Puisaye, une végétation admi- 
rable, des arbres majestueux, disséminés ou groupés reproduisant le 
bocage avec sea^ haies hautes et touffues. Aux vallées du Serein , de TAr- 
mançon, si fraîches, si riantes, si reposées, le sol vous oppose , à quel- 
ques lieues seulement, cette sévère et âpre nature cjui forme la ceinture 
de Yézelay , et semble le cadre et comme le complément de l'église véné- 
rable oii l'histoire religieuse, les traditions des temps passés demeurent 
si fortement empreintes dans chacune des parties de T^difîce. Là , le site 
et le monument contemporain d^s vieux âges, s'identifîe&t si bien, s'har« 
monisent si complètement, que l'impression profonde qu'on éprouve en 
les contemplant est doublée par cet accord mystérieux entre la création 
de rhomme et les lieux qui l'ont reçue. Aussi , rien n*est plus imposant 
ni plus austère, et4*on comprend combieit la parole ardente et impé- 
rieuse du promoteur des croisades dut s'inspirer à Taspect de cette 
sîontrée si singulièrement abrupte et impressive ! 

Si Ton pénètre dans le département , au nord , après avoir franchi les 
limites de Seine-et-Marne, des sites fortement contrastés avec les lieux 
que nous quittons, frappent les regards. Bientôt,* entre Viileneuve-la- 
Guyard et Pont-sur-Yonne, des coteaux peu élevés^ parsemés d'ombrage; 



223 

riches d'une culture variée, ornés de beaux noyers (cet arbre qu'on 
pourrait nommer l'olivier de la Bourgogne) reposent et charment la vue. 
L»a perspective de ces plans doucement incKnés est si riante , qu*un se- 
cret désir de les habiter, d'y vivre, saisit ie voyageur à mesure que son 
œil les découvre. A des distances rapprochées , de nombreux villages 
surmontés d'élégants clochers se succèdent, comme si l'artiste le plus 
heureusement inspiré eût pris soin de les y poser pour parer ces sites 
ravissants! Mais un peu plus loin, en approchant de Sens , les coteaux 
si gracieux qui formaient Thorizon , ont disparu pour faire place à cette • 
ligne blanchâtre, entièrement crayeuse et sans végétation , qui court le 
long de la rive gauche de l'Yonne; puis, dans les parties basses, sur les 
deux côtés de la route, vous avez un sol uni et couvert de céréales. Là , 
sans doute , rien n'est pittoresque , les rêveries enchantées cessent ; maiS 
l'utile apparaît, la fécondité de la terre se révèle : l'analogie entre le 
mode de culture suivi et les méthodes adoptées dans leâ vastes champs 
de la Brie devient frappante. Les produits sont abondants, perfectionnés ; 
le progrès agricole partout est apparent. Si l'imagination se repose et 
ji'est plus excitée, la raison est satisfaite. 

En s'avançant vers le centre du département, nous trouvorons là 
vigne quelquefois dominatrice exclusive. Elle revêt les flancs 'des plans 
inclinés, et son aspect, à distance, produit, durant plusieurs mois de 
l'année, une heureuse variété dans l'ensemble du paysage. Elle pare 
surtout ces pentes d'une extrême déclivité' et qui sans elle resteraient 
incultes. Mais l'œil qui cherche les ceps, qui les aime sut un sol léger 
et montueux, d'accord, en cela, avec la raison, les repousse s'ils enva- 
hissent la plaine ; leur vue alors choque comme ces objets qui ne sont 
point à leur place et qu'on voudrait pouvoir ôter. Le paysage , est gâté, 
le site est attristé : la nature n'a point été vaincue^ mais méconnue. Et 
l'agronome , ainsi que l'admirateur d'une belle campagne, demandent à 
ce terrain fertile de riches moissons , de gras pâturages. Par la pensée ^ 
au fond de l'horizon, ils plantent cette vigne sur un sol incliné et pier- 
reux; là, du moins, ses grappes ,- en Se colorant aux rayons d'un soleil 
ardent , pourront mûrir et donner un vin généreux. 

En nous bornant aujourd'hui à ee tableau réduit, et qui n'offre que 
les caractères distincts, généraux et tranchés du territoire considéré 
dans son ensemble, nous nous réservons <ie parcourir successivement, en 
les décrivant, diverses parties du département. Cette fois, nous avons 
dû nous restreindre à cette première exploration : aussi bien TétenduB 
des matières ti^aitées dans VAnnuaire en Êtisait-elle une loi. — Chaque 
année donc, reprenant ces esquisses, nous essaierons de retracer l'im- 
pression des lieux produite par le paysage , les monuments, les souvenirs 
qui s'y lient et en demeurent comme inséparables. 

CHAILLOU DES BARRES. 



NOTICE HISTORIQUE SUR LE DÉPARTEMENT DELTONPflEj 

par M. (il^aùiim^ 

»Bisn»EIIT DU TEIlUIfAL CXYXL d'aUXKEEI, MEMBRE DE L*IMTITUT HUTOBIQUK. 



■t 



Ce département réunit dans un même ressort > pour le culte, Tadmî- 
nistration et la justice, quatre pays qui, dans tous les temps sur lesquels 
l'histoire a répandu sa lumière, avaient été éti*angers entre eux, et sou- 
vent en guerre les uns contre les autres. Ces pays sont TAuxerrois , le 
Sénonais , le Tonnerrois et l'Ayalonnaîs. 

Avant Tinvasion des Gaules par les Romains > ils faisaient tous partie 
de' la Celtique, mais divisés en plusieurs Peuples. L*Auxerrois, qui s^é- 
tendait du Serein à la Loire , en formait un dont f^ellaunodunum, éiait le 
chef-lieu ; le Senonais en formait un antre ayant pour capitale jigendi^ 
cum; les habitants du Tonnerrois étaient Lingons et dépendaient ^An" 
iematurumi ceux de TAyalonnais étaient Eduens ressortissant de ^i-. 
Iracium. 

Les Romains > devenus maître» de la Celtique, quelques années avant 
Tère actuelle, conservèrent cette division, se bornant à ériger ces peu- 
ples en Cités ^ et à changer les noms de leurs capitales. Qn substitua à 
celui de Yellaunodunum , Juttssiodorum ; à Agendicum Senonum/ à An- 
dematurum Lingonœ; àBibractum^e/ua, et plus tard Augusiodunum. (i) 

Ces divers pays furent appelés au Christianisme par différents apôtres, 
savoir : le Senonais par S. Savinien, TAuxerrois par S. Pèlerin, le Ton- 
nerrois par S. Sénator et l'Avalonqais par S. Amator* Ils sont restés 
pour le gouvernement religieux, jusqu'à la révolution de 1789 , dans cet 
état de séparation , où ils étaient alors pour le gouvernement civil* 

Le sort de ces contrées fut encore différent au cinquième siècle, lorsque 
les barbares du Nord et de la Germanie vinrent arracher aux^ Romains 
les Cités de la Celtique. L'Avalonnais, dès le milieu de ce siècle de misère 
et de désolation , devint la proie des fipurguignons; peu de temps «près» 
les Francs ravagèrent et soumirent le Tonnerrois; ce ne fut 4{ue vers la 
fin de ce siècle que le Senonais et TAuxerrois tombèrent au pouvoir de 
Clovis par la défaite de Syagrius. 

An neuvième siècle, quand les Grands du royaume , enlevant au Roi 
une partie de ses droits , s'attribuèrent la propriété héréditaire des pays 

■ — '- 

(<) Aujourd'hui Auxerre, Sens^^Langres «t Autun. 



'dont il leur avait confié le gouTernement , les puîssanè Comtés de Cliam-' 
pagne s'emparèrent'du Sénonais et du Tonnerrois ; dans chacun desqueU 
ils établirent un Comte particulier. L'Avalonnais fut dévolu aux Ducs de 
Bourgogne. Quant à l'Auxerroisy le Comle ne put en devenir le mattre 
que du consentement de TEvéque, qui s'en réserva la suzeraineté (i). 

En lajB, leiï Comtés d'Auxerre et de Tonnerre qui, avec Celui de 
Nevers, étaient dépuis 1067 dans la même famille, furent partagés par 
les quatre filles du dernier Comte> et, par l'effet de ce partage , une grande 
partie de T Auxerrois appelée Puisaye (a) resta au Comté de Nevers , sous 
la suzeraineté néanmoins de l'Evèque d'Auxerre. 

A l'époque où les peuples, las de vuider leurs différents parles armed 
ou par les diverses épreuves que , par une aveugle profanation , ils ap-' 
pelaient le jugement de Dieu , les Soumirent à des règles puisées par la 
raison dans les mœurs et les usages de cbaque localité , ce qui forme au- 
jourd'hui le département de TYonne se divisa en cinq régions ayant leur 
loi dans cinq* coutumes différentes. La.Puisaye détachée de l'Auxerrois 
s'associa à celle de Lorry-Montargis , l'Auxerrois rédigea ia sienne , le 
Sénonais en fit autant, le Tonnerrois, qui était du bailliage de Sens, coo- 
péra à la rédaction de sa cou^me et s'y soumit. Les Chàtellenies de 
Joigny (3), Saint-Florentin et l'Isle-sur-le-Serein, dépendantes du bail*f 
liage de Troyes, suivirent sa coutume $ l'Avalonnais fut appelé à la ré- 
daction de la coutume de Bourgogne qui devint sa loi municipale. 

£lnfin lors dé l'établissement du gouvernement provincial par Généra- 
lités ou Intendances , la Puisaye fut placée dans celle de l'Orléanais ; le Se* 
nonàis, le Tonnerrois ainsi que les Chàtellenies de Joigny, St. -Florentin, 
Maligny, et i'Isle-sur-le-Serein dans-celle de Champagne ; l'Auxerrois^ 
avec le Comté de Noyers et l'Avalonnais , dans celle de Bourgogne. 

Au mois de décembre 1789, l'assemUëe nationale, voulant établir 
entre tous les' franoslis l'égalité dans les droits et les devoirs politiques^ 
etrentlre les administrations locales plius dociles envers le gouvernement 
que ne l'avaient été souvent les Etats provinciaux , crut devoir briser les 



(i) Lor» de la vente 'du Comte d'Auxerre au Roi par Jean II, Charles Vpaya'î 
TEvèque sooo livres pour droit de requint, et remplit le* devoirs de vassal enver» 
Pierre Aymon, lors de son îns lallation, en envoyant Etienne de ChanteJoup, sei- 
gneur de Villcfargeau, son fonde de pouvoii^, pour porter, avec les trois autres 
Bar<m8 du diocèse , le pf ëlat 4e Saint-Germain à la cathédrale. 

(9) Dans cette contrée se trouvent actuellement la plupart des communes des^ can- 
tons de Toucy» Saint-Sauveur, Saint*Fargeau et Blëneau. . 

(«) Cette Çhatellenic fut dëtachëe du bailliage de Troyes, par Téditde janvier 1 639, 
qui établit un Frésidlal à Montargis^ mais elle continua à être régie par la coutume 
de Troyes. 



226 

barrières qui faisaient des proyioces autant de peuples dont rorigine y les 
mœurs , les habitudes , les francfaises et jusqu'au langage étaient diffé^ 
rens. Pour cela un décret annonça que la France serait divisée en frac- 
tions beaucoup plus nombreuses, qui prendraient le. nom de Départe- 
mens ; que ces Départemens seraiçni subdivisés en Districts et les Districts 
en Gantons; et que les pouvoirs administratifs et judiciaires seraient, 
dans leurs degrés divers, distribués aux villes qui se trouveraient chefs- 
lieux dans une des trois catégories. 

Cette nouvelle mit toutes leo populations dans un état extrême d*agita- 
tion. L'ambition des villes sq forme de toutes les ambitions individuelles. 
Chacun espère trouver dans Tillustration de son pays, un accroissement 
à la sienne, ain«i qu*à sa fortune. Toutes les villes voulurent s*élever à la 
seconde classe, si elles ne pouvaient pas arriver à la première. IlnV eut 
pas un village qui ne rêvât au moins un Canton , et le Comité de consti- 
tution se vit bientôt assailli d^une multitude de députés de tous les pays 
démandant une part dans la nouvelle distribution des établissemens 
publics. 

Dans cette lutte générale, Auxerre et Sens, dont la population é^ait 
i peu près, égale, assez éloignés des plus grandes villes pour espérer un 
chef lieu de Département, mais trop voisins pour qu'ils pussent Tun et 
l'autre en obtenir , se trouvèrent dans une rivalité naturelle. Ils avaient 
parmi les membres d$ l'Assemblée nationale même, chacun un député 
Auxerre M. Marie de la Forge, Conseiller au Bailliage, et Sens M. Sail- 
lant, Lieutenant-criminel, qui ne négligèrent rien de ce qui pouvait 
faire triompher leur pays. Mais une heureuse circonstance favorisa 
Auxerre. 

Les députés de Paris voulaient pour le chef-lieu qu'on ne pouvait nas 
leur refuser, un territoire au moins aussi grand que celui de tout autre 
Département; et dans ce système, son ressort au midi s'é tendant jusqu'à 
Me! un , Sens dans la même direction se trouvait au centre du second 
Département dont Auxerre aurait fermé la circonférence. Mais la plupart 
des députés des autres villes s'effrayèrent de l'influence que Paris pour- 
rait* avoir sur le reste du Royaume, si à l'importance déjà colossale que 
lui donnaient son immense population et la résidence dans ses murs de 
tous les grands fonctionnaires de l'Etat , il ajoutait la riche banlieue qu'il 
convoitait. Ils proposèrent, en conséquence, de" réduire son territoire 
extérieur à deux ou trois lieues de rayon. 

Ce plan donnait au sud de Paris deux Départemens, dont 'Melon et 
Auxerre occupaient , à peu près , le centre et Sens l'extrémîté. Les deux 
systèmes , qui avaient des conséquences sur presque toutes les démarca- 
tions ultérieures , furent loDg*terops en présence ; mais celui sur lequel 
Sens fondait son espoir succomba. Le a6 février 1790, un décret rédà 



227 

défiuitivement la nouvelle division de la France en 83 Dipartemens. Le 
8 marsi leur nomenclature 'fut arrêtée et celui de l'Yonne (i), ayant 
Auxerré pour chef-lieu^ se trouva subdivisé ten sept Districts composés 
savoir : Âuxerre de 1 3 Cantons | Sens de lo^ Joigny également de lo^ 
Saint-Fargeau de 8 1 Tonnerre de id et Saint-Florentin de 9. 

Cette circonscription n'avait encore pour objet que l'exercice do pouvoir 
administratif; mais, au mois d'août , Tordre religieux et Tordre judicîaîre 
furent également organisés. Le département forma un Évécfaé dont -Sens 
devint le chef-lieu; Auxerre eut un tribunal criminel pour tout le rès? 
sort; les sept Districts , érigés en ressorts de justice civile et correction- 
nelle , eurent chacun un tribunal dans leur chef-lieu ; deux tribunaux de 
commerce furent instiluéS| Tun à Auxerre ^ Tautre à Sens j et les 7 1 Can- 
tons eurent chacun une justice de paix. 

Dans le premier essai du pouvoir populaire, TAssembléé nationale 
avait été , comme on le voit , un peu prodigue des emplois publics. Dans 
le Département on eut à élire, tout à la fois, 36 m^abres de l'administra- 
tion centrale, 91 administrateurs de District, un Président et un Accu- 
sateur public pour le tribunal criminel, 35 Juges civils, 10 Juges de 
commerce, 71 Juges de Paix et JI26 assesseurs^ en tout 671 fonction- 
naires, sans compter les officiers du ministère public, à la nomination 
du Roi, les Secrétaires,GreffîerSf Huissiers, etc., indépendamment de 
12 a i5oo membres des administrations municipales. 

Ce fut dans le courant du mois de septembre. 17 90 , que s'opéra, dans 
le Département , le passage de Tancien régime au nouveau. Cinq fois les 
citoyens furent assemblés; ils le furent, d'abord, dans les communes 
pour nommer les électeurs ; ceux-ci réunis à Auxerre élirent les mem** 
bresde l'administration départementale, ainsi que les deux magistrats 
du tribunal criminel ; les électeurs de chaque district se portèrent ensuite 
à leur chef -lieu^ pour choisir les membres de leur administration et de 
leur tribunal; dans les Cantons on s^assembla encore pour élire le Juge 
de Paix et ses asscbseurs ( enfin des assemblées communales firent choix 
des Maires, officiers municipaux et notables. Tous ces nouveaux ressorts 
de Tordre public ittrent mis en activité dans les premiers jours de no- 
vembre. 

Mais on ne tarda pas à s'apercevoir qu'ils étaient beaucoup trop nom- 
breux ; que la marche de l'administration et de la justice en était retardée , 
en même temps que le tresor public était fatigué par les innombrables 
mains qui venaient y puiser. La Constitution de Tan m (1705^ supprima 
les administrations de Distriet et diminua le nombre des Cantons en y 



(i) Du nom de la rivière navigable qui le traverse du sud au nord. 



♦i 



228 

rétablissant le second degrë d'administration. II jfj eut plus qu'un seul 
tribunal civil pour le Département. AuxerrelV^btint et conserva le tribunal 
criminel > ainsi que radmini$tration centrale. A la subdivision en sept Diar 
tricts, on substitua , pour la justice correctionnelle! celle depi cinq Arron- 
dissemens actuels, ce qui entraîna la suppression des districts de Saint-^ 
Florentin I qui s'appelait Mont-Armance depuis 1793, et de Saint-Far- 
geau nommé Lepelletier depuis la même époque. Leurs Cantons furent 
répartis dans les arrron dissemens voisins. Satisfaisant encore à un cri 
public et général, on débarrassa les Juges de paix de leurs assesseurs. 

Enfin la Constitution de l'an vni établit l'organisation actuelle^. 

Depuis sa mise en activité, le Département a eu pour Préfets, en i8oo> 
M. Rougier de la Bergerie; en i8i3 , M; Defermon ; en i8i4f M. Gamot; 
en i8i5 , M. le comte de Goyon;. en 1817, M. le. marquis de Gasville; 
en i83o, M. Pompéi; en i833 , M. le vicomte de Bondy« 



T * * ' ' '^ Il-T-I- .■■!■■■■■■■■-■ I.i .1.1 -^ .in II., „«— 



NOTICE HISTORIQUE SUR LE COMTÉ ET LA VILLE 

DEJOIGNY. 



L'antiquité de Joigfay anterîenreinent à son érection en Comté est asâéz 
obscure. On peut dire seulement que cette ville existait dès le quatrième 
siècle, puisqu'Ammien Marcèllin en fait mention en ces termes : Jovinià-' 
cum à Flai^io Jot^ino , nadone Gallo ^çiro considari. Cette ancienneté d'exis- 
tence est confirmée par la découverte faite en 1820 d'un ancien cimetière 
assez étendu à 200 mètres au nord de Joignj (i). Près de i5o fosses trou- 
vées la plupart c6te-à-côte dans une seule portion de ce cimetière, qui n'a 
pas été entièrement fouillé, attestent en effet une agglomération de popu>- 
lation assez ixQportante dans son voisinage. La situation du bourg ou de 
la ville, dont les morts, étaient ensevelis dans ce lieu et qui ne peut être 
autre que le Joifitiiacum ou Jofimum d'Ammien Marcèllin, n'est pas bien 
précise ; la traditionla porte même un peu à l'Est de l'-emplacement actuel. 
Mais il n'est pas présumable que les habitations fussent si éloignées du 
cimetière commun. Quoiqu'il en soit, ce n'est qu'au temps de k féodalité 



(i) La plupart des nombreuses fosses explorées , dans le cimetière découvert en 
I8S0, contenaient avec quelques restes d*ossements des vases et des coupés de terre 
cuite. Cet usage d'enfouir des vases et dés coupes aVec les corps dans des cimetières 
communs a été pratique, disent les antiquaires , par les populations chrétiennes dès 
le quatrième ou le cinquième siècle et n'a cessé qu'au septième ou au dixième. 

^ '- (Nott de VAuUur,} 



229 

et après son érection en Comté que Joignj prit la forme et l'extension 
que présente son ancienne enceinte de murailles. 

En 996 ou 999 , Rainaixi-le-Vteux , comte de Sens , soit pour défendre 
ses frontières j soit pour se ménager des places de refuge, car il était en 
désaccord avec l'archevêque et les habitants de Sens, alla bâtir en 
Gâtinais un château fort auquel il donna son nom, et vint en faire autant 
à Joignj. Ce dernier château prit le nom du pays où il fut construit. 
Clarius prétend, dans sa chronique, que le terrain sur lequel le château fut 
bâti avait été usurpé par Rainard sur un prieuré de Sens, aussi bien que 
l'emplacement de Château-Renard qui appartenait, dit-il , à Tabbaje de 
Ferrières. Cette double usurpation n*est peut-être qu'une récrimination 
de moine cçntre un homme puissant en querelle avec le clergé. Les ex- 
pressions de Clarîus , citées par M. Davier seraient celles^^ci : nec non 
et ahbatiam Sanctœ Mariœ virginis destfuxit in quantum potuit , in cujus 
possessione castrant quod Joviniacum dicitur ,firmavit. 

L'emplacement de ce château fort est le même que celui où le comte' 
Louis de Sainte-Maure en xSyo et le cardinal de Gondi en 1606 ont 
construit le château moderne qui est aujourd'hui en partie démoli. On y- 
reraarque encore, notamment au nord ,des pans de murs d'enceinte qui sont 
certainementdes restes dé l'ancien château. Il est à peu près au centre de la 
ville et occupe le point culminant d'un mamelon détaché des montagnes 
qui la ceignent an nord. La ville a couvert les flancs de ce monticule dont 
les pentes sont assez rapides au midi et au couchant et dont l'Yonne 
• baigne les pieds au midi. L'église de S.t.-Jean est renfermée dans l'enceinte 
dit château. 

Rainard-le^Yienx étant mori en iao3 fut remplacé par son filsFrotmond 
premier qui mourut en 1012 , et auquel succéda Frotmond deux son fils. 
Celui-ci, héritier, suivant les chroniques monastiques, des sentiments 
de son ayeul contre l'archevêque et les habitants de Sens exerça contre 
eux dételles violences qu'ils se liguèrent contre lui. En 101 5 ils appelèrent 
le roi Robert à leur secours, l'introduisirent dans la ville et assiégèrent 
leur comte qui s'était reluire > avec ses hommes de guerre , dans la grosse 
tour que son ayeul avait fait bâtir en 1001 au milieu de là ville. 

Forcé dans ce refuge et fait prisonnier, Frotmond fut détenu à Orléans 
par Robert qui déclara le comté de Sens réuni à sa couronne. Cette 
conquête du roi fut bornée apparemment à Sens et à sa banlieue; elle ne 
comprit ni Châtuau-Renard , ni Joigny. * 

Postérieurement à ces événements, Joigny jusqu'alors sans titre fut 
érigé en comté par les comtes de Champagne (i) en faveur des héritiers 
ou successeurs de Frotmond. 



fi) Une question qui semble mériter d'être examine'e est celle cfe savoir comment 

i5 



230 

D*aprëd M. Dayier^ qui en 1723 a écrit des mémoires açaez détaillés sur 
Joigny sa patrie/ Frotmond mourut au bout d'un an dans sa prison 
d'OrléaiiSy laissant pour héritière une fille et une veuve jeune* encore. 
Celle-ci se remaria à un seigneur du nom d'Etienne des Vaux, Stephano 
de ValUbus, qui maria la fiiiede Frotmond à un illustre chevalier du nom 
de Geoffroy . FUiam uxoris suœ dedk in matrimonium egregio cuidam militi 
nomme Gaufredo. Il lui remit etf même temps, comme héritage paternel, la 
tetredeJoigny^ et ce fut en faveur de ce Geoffroy que fut érigée en Comté 
cette terre qui avait un manoir féodal dans le château fort bâti par le vieux 
Rainard. 

Suivant une autre version adoptée par l'auteur de la notice insérée 
dans l'almanach de Sens de 1783 j Etienne de Vaux aurait épousé non la 
veuve mais la fille de Frotmond, et Geoffroy serait issu de ce mariage. 
^Dans la même notice , on compte ce Geoffroy comme sixième ou septième 
comte de Joigny. Mais pour admettre cette dernière assertion il faudi'ait 
supposer que les auteurs de Geoffroy auraient ajouté à leur titre principal 
de comtes de Sens celui de comtes de Joigny, ou -en auraient qualifié leurs 
enfants. Ce qu'il y a de certain', c'est que ce Geoffroy, se qualifiant comte 
de Joigny, fonda dans cettç. ville, par un acte solennel de 1080, un prieuré 
où il appela des moines de l'ordre de Cluny qui furent tirés de leur maison 
de la Charité»sur-Loire. Le nécrologe de ce prieuré où il fut inhumé le 
désigne comme premier comte de Joigny. Officium fiât pro Gauftido, 
primo comité hujus viUœ* Ce même nècrologe^ à l'égard de Rainard ou 
Râinald son fils , s'exprimait ainsi : Ramaldus, cognomine totum^ cornes ^ 
se.cundus hujus viUœ^filius Gaufridi» Diaprés ces pièces que M. Davier a 
copiées ou analysées sur les originaux , il ne faut considérer Joigny comme 
Comté qu'à partir de Geoffroy« 

11 était sans doute vieux lorsqu'il fit cette fondation à laquelle assistèrent 
comme témoins, l'archevêque de Sens, l'évêque d'Auxerre, les seigueurs 
de Gourtenay, de Seignelay et beaucoup d'autres, car sa mort est marquée 
dans la même année 1 080 , ce qui se justifie par des actes aussi solennels 
passés en io82 et io85, dans lesquels R.ainard confirme la fondation de 
son défunt père et ajoute à sa donation. 

De ces deux premiers comtes réels , au dernier titulaire , M. le duc de 



les comtes de Sens et par conséquent de Joigny qui (étaient d'abord vassaux directs de 
la couronne sont devenus ceux des comtes de Champagne. Cette transition semble 
devoir être rapportée au temps qui s*est écoulé entre la prise de Sens et Térectlon du 
Comté de Joigny. Nous indiquerons comme pouvant aider dans cette recherche la 
chronique d'Albéric de Trois-Fontaines où on lit, suivant le rapport d*un ancien 
archéologue de Sens, que le chÂteau de Joigny était possédé par une dame qui fn f oss 
épousa un seigneur de Champagne qui bâtit Joinville, {JEdîiAeurt.) 



231 Mit 

Villeroy^ qui périt Bur Téchafaud révolutionaaire le a8 avril 1794(9 flo- 
réal an a) y il y a une série de comtes successifs j dont il n'enti'e point dans 
notre plan de donner la chronologie. 

Coname on Tient de le voir, le Cotnlé de Joîgny était un des feudataires 

du Comté de Champagne. Soit que ce Comté fût entré Tun des premiers 

dans l'organisation régulière de celui de Champagne et qu'il fût le plus 

important , soit que son premier comte y ait rendu de plus grands ser* 

vices 7 de sept grands vassaux avec titre de pairs qui constituaient la cour 

du comte de Champagne j celui de Joigny avait titre de doyen et de 

premier pair , et en cette qualité ilétait « assis en tête des autres pairs 

« près la personne du comte quand il tenait ses Etats es gran'ds jours. » 

Ces prérogatives furent conservées après qu'en iSaS, sous Philippe de 

Valois, le Comté de Champagne eut été réuni à la couronne, et elles 

furent confirmées par lettres patentes de Charles VI du 3 mars i4o3, de 

Henri III en i583 et autres. Par cette réunion les comtes de Joigny , 

d'arrière vassaux qu'ils étaient du roi , devinrent ses vassaux directs ; et 

c'est sans doute àce titre que le comte Jean Y ou II de la maison de 

Noyers , se trouvait à la cour de ce même Charles VI; lors^'il y périt sf 

misérablement le 29 janvier 1392, dans la mascarade qu'ay^it imaginée 

ce prince. Depuis son érection, le Comté de Joigny n*a jamais iCesséde 

&ire. partie de la Champagne, en suivant, dans son organisatipn féodale 

et jusqu'à la révolution , les modifications qne la puissance royale y a 

successivement apportées. 

Lorsque le Comté fut établi , des habitations soit ancîennes'soit nou- 
velles se trouvant gi*oupées sous les murs du manoir, on les enferma pour 
leur sûreté dans une première enceinte qui du coté de TËst comprenait 
le prieuré, et du côté de TOuest se bornait à la porte au Poisson démolie 
en 1827. Puis, la guerre s'étant allumée entré le comte de Champagne et 
le roi de France^ un assez grand noiubre d'habitants delà campagne 
voulurent aussi se ntettre en sûreté soud la protection du comte , et vinrent 
vers iiSo se réfugier à Joigny. "Maïs comme son enceinte était trop res- 
serrée pour contenir tous ces nouveaux hôtes,, ils s'établirent dans un 
nouveau quartier qui s'étendit, au couchant, de la porte au Poisson jusqu'à 
la porte Saint- Jacques. Les murailles qui, partant à droite et à gauche de 
cette nouvelle porte; vinrent joindre la première çnceinte, donnèrent à 
la ville la forme qu'elle conserve encore aujourd'hui; les fossés don t. elle 
était entourée ont été depuis convertis les uns en quais , .et les autres 
en promenades. De sorte que dès lors la population de la ville ne fut 
guère moindre que ce qu.*elie est maintenant; le progrès de cette popula- 
tion, qu'on peut arbitrer à un cinquième ou à un quart au plus, a produit 
les faubourg&>du Pont et de Paris, dont le premier s'est beaucoup aug- 
menté, et le second a été créé depuis la révolution. 



Les habitants de Joigny, soumis d'abord, comme serfs et maîn mortables, 
à tout ce que le régime féodal avait de pesant, devenus néanmoins peu— 
à-peu aisés et surtout nombreux , sous la protection de letirs comtes , oe 
furent pas des derniers à profiter du mouvement qui se manifesta dans 
les douzième et treizième siècles pour TafFranchissemént des communes.- 
Ils ne durent point ces avantages à la résistance on à la violence , mais 
plutôt au bon accord qui régnait entre eux et les comtes , ainsi qu'aux 
sacrifices pécuniaires qu^ils ont faits volontairement. 

Le premier des comtes de Joignj qui traita favorablement tes habi— 
tants fut Guillaume II , qui leur fit remise en lam, à son retour de 
la croisade contre les Albigeois , de la moitié du droit de main morte 
qu'il avait sur eux , et qui les en déchargea entièremetst en 1238. Ensuite 
Jean III et Agnès de Brienne sa femme, en 1 3oo , • pour les courtoisies 
(disent-ils dans leur charte) , bontés et agréables ^rvices qu'ils recon- 
naissent que les habitants de Joigny ont faits à eux et à leurs prédécesseurs, 
et pour 4>85o livres qu'ils ont payésdefinance, les ont affranchis hommes et 
femmes nés et à naître à perpétuité , de toutes tailles , servages et servi- 
tudes qu'ils pouvaient avoir sur eux , et leur ont donné vraie , entière et 
perpétuelle franchise comme il suit: » Suivent en effet toutes les stipu- 
lations de cet affranchissement et création de bourgeoise , avec droit de 
chasse : Cette charte fut confirmée en 1 326 , avec quelques modifications 
au droit de chasse, par Charles de Valois, comte d'Alençon, fi*ère du 
roî , qui avait épousé Jeanne unique héritière du Comté de Joigny et qui 
stipula avec lui. Enfin Mile de ?ïoyers, comte de Joigny, confirma" ces 
libéralités et y ajouta encore en i368, en reconnaissance des services que 
lui rendirent les habitants en l'aidant de 4)000 livres au paiement de sa 
rançon ; il avait été fait prisonnier à la bataille d'Auray où il combattait 
avec le comte d'Auxerre. Toutes ces chartes avaient été successivement 
approuvées par les rois de France. 

Par suite de ces affranchissements les habitants élurent parmi eux, pour 

le gouvernementde la commune , des maires, des échevins , des receveurs 

des deniers communs, etc. Mais bientôt les rois vinrent s'immiscer dans 

ces élections ; d'abord , il faut le dire, sur les réclamations de parties 

dissidentes, puis de leur propre autorité , puis par fiscalité. On sait assez 

que c'est François I^'t|ui commença à mettre k prix la promotion aux 

emplois. Néanmoins, lorsque les besoins du trésor étaient satisfaits, les 

rois étaient ordinairement disposés à rendre aux bourgeois le droit d'élire 

leurs magistrats, pourvu qu'ils remboursassent au titulaire sa finance. Dans 

des lettres patentes de Henry II datées dé i547 > ®^ ^® Henry III de i5S3, 

notamment à l'égard du Receveur des deniers communs, ces princes , en 

accordant aux habitants de Joigny la rentrée dans le droit d'élire ce 

fonctionnaire, à charge de rembourser le titulaire, déclarent qu'ils p'ont 



'233 

lostitué ou rétabli ces charges en titre d'office , que dans la nétessiié de 
leurs affaires. Mais sur la fin du règne de Louis XIV et dans le cours de 
celui de Louis XY» les alternatives d'établissement , de suppression , de 
rétablissement! etc. de ces offices ^ sous mille formes difFérentesi se sont 
tellement multipliées que les. habitant^ se sont lassés d'en rembourser 
la finance sans cesse renouvelée, et que la révolution de 1789 a trouvé 
Joigny gouverné par un maire perpétuel qui ne devait son titre qu'à la 
finance qu'il avait payée. 

On voit dans les lettres patentes de Henri II , de i547 1 que les deniers 
de la ville, dont ses receveurs pouvaient être comptables , sont évalués à 
i5oo livres environ, chaque année. Et dans un arrêt du conseil du 
32 mars 169a , le premier qui constate que le gouvernement ait évoqué à 
lui le règlement des dépenses de la ville de .Joigny « pour j mettre plus 
d'ordre , dit l'arrêt, comme il a. déjà été fait dans plusieurs autres villes 
du royaume, » on trouve une sorte de budget qui établit d'abord les 
revenus ainsi : 

*o 5e°!erspatrimoniaui a,o3o livres.! 3 «^^ ,j 

v* Deniers doctroy ••••.•..•. 1^770 i ' 

Puis on y entre dans un détail de dépenses composé de 
24 articles montant ensemble à 2,45 i 

Ce qui présentait un boni de 1)349 livres 

que S. M* ordonne devoir être employé à l'entretien et réparation des 
murs y ponts, portes ^ fontaines, etc. de la ville, à adjuger par-devant 
l'intendant 

Il y a de la différence entre ces budgets et ceux actuels; mais il est vrai 
qu'alors, outre les changements survenus dans les valeurs monétaires, le 
produit des bois distribués en affouages, ne figurait pas dans les revenus 
communaux. Ce n*est guère qu'à la fin du dix-septième siècle et au com-> 
mencement du dix-huitième que la distribution en -affouage a été tout* 
à-fait supprimée, et que les coupes réglées de ces bois ont été mises en 
adjudication : à partir de cette époque il faut encore tenir compte de la 
différence de la valeur dés bois qui alors ne s'élevait qu'au quart ou au 
tiers de ce qu^elle est actuellemelit. 

Les bois assez importants que possède la ville de Joigny sur son ter-- 
ritoire , et qui composent le fonds de son revenu , lui proviennent de 
l'acquisition qu'elle a faite du comte Jean suivant quittances de i3oi,, 
de i3o2 , et de 1307. Une autre portion sur Saint- Aubin a été achetée du 
seigneur de cette commune par acte du mois d'août i5i2. En i54i , onze 
ans après un incendie général de Joigny, dans lequel périrent une 
partie des archives de la ville, sous la. minorité du comte Louis de 
Sainte-Maure , le tuteur de ce jeune comte voulut disputer aux habitants 
la propriété de leurs bois, et leur intenta un procès. Mais les habitants ^ 



234 

avec quelrpies débris de titres, notamment les quittances ci-dessus men- 
tionnées, surent se faire maintenir dans cette propriété, et en i64i y iis' 
payèrent au fisc royal 7,700 livres pour ramortissement de ces bois. 

Lorsque les coutumes furent rédigées , ce fut à celle de Troyes que 
Joigny et, son Comté se trouvèrent soumis. A la rédaction de cette cou-' 
^ume, dont le procès- v«rbai est du 26 octobre 1609, avaient été appelés 
pour y participer plusieurs habitants de Joigny de différentes classes. 
Ces représentants ou délégués furent les sieurs- Pierre Chapon, grainetier; 
Guillaume Marchand; Claude Davier ; Guillaume Bejard ; Jean Lebeuf ; 
Nicolas Ferrand et Louis Camard, praticiens, jnarchands et bourgeois de 
Joigny qui signèrent au pixKîès-verbal. On y introduisit dans Varticle 10, 
des dispositions d'après lesquelles uh habitant du Comté de Joigny^ pour 
se faire avouer bourgeois du roi , avait plus de formalités à remplir que 
ceux du reste de la Champagne. 

La population de Joigny, suivant recensements ordonnés et Êiits de 
maison en maison , était : 

En 1764 de 4>739. 

En' 17^5 de 5,367. 

En 1800 de 5,176, 

En i83o de 5,537- 

Et en i836, de 5,494 
Sous la féodalité, les détenteurs de fiefs qui devaient le service militaire, 
étaient obligés de se réunir au comte, à son premier appel, comme celui-ci 
au comte dé Champagne son suzerain. Le comte pouvait aussi contraindre 
arbitrairement au service militaire ses bourgeois et ses serfs. Ce qui le 
prouve ) c'est Ja condition restrictive de ce droit, insérée dans la charte 
d'affranchissement octroyée par le comte Jean en septembre i3oo. Une 
des clauses porte : « que le comte 6e pouiTa mener lesdits bourgeois en 
» host ni en chevauchée hors la comté de Joigny, si ce n'est pour le fait 
» du souverain , ou que le comte y soit en personne , et que lesdits 
» bourgeois y puissent mettre pour eux personnes suffisantes si il leur 
» plait. » On sait assez que ce mode de service n'était que temporaire et . 
propre seulement à de courtes expéditions. Lorsque le but était un peu 
éloigné, on vit souvent de grande^ armées se dissoudre avant de l'avoir 
atteint , parce que le temps du service était eipiré. Aussi les rois, pour 
obvier à cet inconvénient, finirent-ils par avoir des troupes permanentes 
soldées, d'abord par capitulation et enrôlement ; puis , ces moyens ne 
suffisant plus, ou devenant trop dispendieux, oh y joignit les milices, 
mode odieux au peuple et à la bourgeoisie , parce qu'il y avait trop de 
privilégiés qui trouvaient moyen de s'y soustraire ou de l'éluder. Il serait 
difficile de préciser la transition successive de ces divere modes pour 
Joigny ; mais il paraît que c*était encore à titre de service féodal que le 



235 

comte Louis-de-Saînte-Maùre, sollicité par les catfaoliqnes d'Auxerr^ 
en i568} de venir les aider à reprendre Rëgennes sur les protestants,' 
s*ezcasay en répondant qu'il venait de recevoir Tordre du Roi de se trou- 
ver près de lui y affec sa compagnie , le i5 du mois où on était alors. 

Lorsque les bourgeois de Joignj eurent été affranchis et qu'ils eurent 
à se gouverner eux-méns^s, ils- se constituèrent pour se garder et se 
défendre en une sorte de milice urbaine i et partagèrent la ville en huit 
quartiers, ayant chacun son capitaine et autres officierSt Ce service 
militaire intérieur a généralement été fait de concert avec les comtes. 
Cependant il est arrivé quelquefois que les bourgeois avaient des intérêts 
opposés à ceux du comte et qu'ils suivaient des partis différents. Ainsi , 
en 14^9 j ils repoussaient l'attaque d'une diyision des Anglais venant du 
siège d'Orléans , tandis que leur comte , Guy de la Tremouille , le premier 
avec qui ils aient eu collision , était depuis i420, avec les Bourguignons 
dans le parti anglais , et avait même reçu des bienfaits du roi d'Angle- 
terre ; de même eniSgi , tenant pour le parti de la ligue ils repoussaient 
une attaque dirigée contre leur ville par MM. de Sully et de Tannère ; et. 
en 1 594 9 ils soutenaient un assaut contre le duc de Biron, et ne se ren- 
daient à lui que plusieurs jours après et par une capitulation diseutéç et 
honorable^ tandis que leur comte, dont le titre était tombé par succession 
dans la maison de Laval , combattait dès la bataille d'Iyry pour la cause 
de Henri lY. La nécessité du service militaire de la part des habitants, 
résultait 9 particulièrement pour eux, avant la réunion de la Bourgogne 
à la couronne , .de ce que Joigny , comme ville frontière de la Champagne, 
était expose à de fréquentes excursions de gens de guerre. 

De ces milices que Louis XIY et Louis XV -ont désorganisées en ' 
détruisant l'élection des officiers, et en en faisant des charges vénales 
réduites à deux capitaines, vendues, supprimées, revendues et de nou- 
veau supprimées, de ces milioes, dis-je^ étaient nées ces compagnies 
d'Archers^ d'Arbal é tiers , puis d'Arquebusiers qui s'exerçaient à l'usage 
des armeà, et qui avaient été successivement autorisées par les rois, 
notamment pour Joigny, en i4tOf en 15^8, en 1695 et en 1717. Depuis 
l'abandon de l'arc et de l'arbalète comme armes de guerre , il n'était resté 
à Joigny que des arquebusiers, et c'est d'une compagnie de ces derniers, 
sous le titre de chevaliers de l'Arquebuse, que l'ordonnance de 1717 a 
approuvé la réorganisation qui s'était effectuée spontanément dès 1699; 
mais le service de cette compagnie n'était plus qu'un service d'honneur et 
d'amusement. Elle était composée de la plus haute bourgeoisie , et on n'y 
était admis qu'au scrutin. Ses jours de parade et de tir, soit à l'oiseau soit 
à la cible^ étaient des jours de fête pour la population. Il y avait des frais 
de réception et une cotisation annuelle pour ses dépenses communes ; 
elle possédait, pour ses exercices de tir, un beau local et une maison pour 



* ^^ 236 8^ 

les réunioDs. Ces propriétés ont été vendues comme bien national pendant 
la révolution. 

Les comtes de Joigny avaient droit de haute, moyenne et basse justice 
sur toutes les terres de leur domaine, et pour l'exercer ils avaient un 
baillj auquel ressortissaient les justices inférieures ou prévôtés des 
seigneurs et détenteurs des fiefs qui se trouvaient dans leur vassalité. 
Pour l'exercice de la justice ordinaire dans la ville de Joignj, ils avaient 
un prévôt qui avait aussi la police dans ses attributions. Les sentences de 
ce prévôt ressortissaient du Bailliage de Troyes jusqu'en i64a j qu'il plut 
au roi de renvoyer ces appels > ainsi que ceux du bailli , devant le bailli 
royal de Montargis. C'étaient ces baillis et ces prévôts qui , assistés d'ua 
procureur fiscal garde du scel du Comté, donnaient l'exécutoijre aux 
contrats et sentences. 

Les comtes avaient aussi un juge gruier et graier dont les appellations 
ressortissaient directement au siège de la Table de Marbre à Paris.Cette 
juridiction des eaux et forêts dans leur Comté avait reçu une atteinte en 
1707 en devenant office royal. Mais sur la réclamation de Mme la duchesse 
de Lesdignières, alors comtesse de Joigny, qui se pourvut^au conseil , in- 
tervînt , le 20 décembre de la même année , un arrêt qui la maintint en 
possession de son droit d'établir un gruyer, un garde marteau et autres 
officiers pour l'extrcice- de cette juridiction dans son Comté. 

Toutes ces justices seigneuriales ont subsisté jusqu'à la révolution. 

Outre la justice seigneuriale , il y avait aussi à Joigny des tribunaux 
pour le fisc royal, savoir : 

Une élection érigée en 1S78 par Henry IIL II y avait bien antérieure- 
ment un élu à Joigny , mais il dépendait du siège de Sens ^ii les habitants 
de Joigny étaient obligés d'aller porter les deniers du roi. Le personnel 
^ de cette élection était composé d'un président, de plusieurs élus, d'un 
procureur du roi et d'un greffier. 

Et un grenier à sel antérieur a l'élection , car il remonte au roi Jean 
en i35o. 11 était composé d'un président , un grainetier , un contrôleur, 
un procureur du roi et un greffier. Au reste cette composition , ainsi que 
celle de l'élection, a varié à plusieurs reprises, et c'est encore à l'égard 
de ces juridictions que les créations et suppressions d'office, on^ varié à 
l'infini. Etablies séparément, elles ont même un instant été réunies en 
une seule juridiction ; mais bientôt elles ont été séparées de nouveau. 
Elles existaient encore au moment de la révolution , la première pour les 
aides et les tailles et la deuxième pour le sel , dont le contribuable était 
forcé de prendre une certaine quantité par année , et qu'il payait 14 sols 
la livre. 

Un des plus beaux droits d'aides imaginé par le gouvernement de 
Louis 1V| dans la localité de Joignj, fut celai que, pour atteindre les 



^»8 237 tm 

vîkis delà Bourgogne , pays d'Etats exempt de cet impôt, on établit sur 
tou&'Ies vins qui passaient dessus ou dessous le pont de Joîgny. Ce droite 
désigné Tulgairement sous le titre d'Ecu du pont^ produisait certaines 
années jusqu'à 3oOyOOO livres. Il n'a cessé, comme les aides qu'à la révo-> 
lu lion. Les fraudes et autres infractions à ce droit étaient justiciables de 
l'Siection. 

Ltors de l'établissement des Généralités , Joigny fut compris dans celle 
de Paris, et avait un subdélégué de l'Intendant. 

Comme il a déjà été dit, Joigny, dès l'origine, a été compris dans le 
diocèse de l'archevêché de Sens , jusqu'au temps oii , d'après le concordat 
de i8oa, il a fait partie, avec toutle département de TYonne, de l'évéché 
de Troyes ; puis il est rentré dans le diocèse de Sens , lorsque , sous la 
restauration, Tarchevéché de cette ville a été rétabli avec nouvelle 
circonscription de diocèse , composée du seul et entier département de 
TYonne. 

Lors de la fondation du prieuré , le clergé séculier était en quelque 
sortenul à Joigny. Geoffroy, dans l'acte de cette fondation, confia au prieur 
et à ses moines la desserte de la paroisse de St.- Jean située dans l'enceinte 
du château, et celle des chapelles de St.-Martin et de St.-Thibaut, la 
première à l'Est dans l'emplacement même du prieuré , et la deuxième à 
rOuesthors de l'enceinte et dans les vignes. Lorsqu'en ii^, la ville se 
trouva considérablement augmentée en habitants, et enfermée dans une 
enceinte plus étendue, les chapelles St- Thibaut et St>Martîn furent 
érigées en paroisses, cette dernière, d'abord sous le titre de Notre-Dame à 
qui le prieuré^était consacré , et plus tard sous celui de St.-André. Cette 
érectioi^tait constituée et en activité en 1200, toujours sous la desserte du 
prieur* Mais un des conciles de Latran ayant obligé les prêtres réguliers à 
se renfermer dans leurs cloîtres, le prieur, sans renoncer à ses droits de curé» 
eut des vicaires perpétuels séculiers ou curés à portion congrue. Ces fonc- 
tions , dans leurs attributions et rétributions , éprouvèrent successivement 
des modifications avantageuses aux curés séculiers; mais les derniers 
prieurs réguliers s'intitulaient toujours curés primitifs de la ville , et lee 
curés effectifs de chaque paroisse étaient toujours à sa nomination sur 
laquelle Tarchevêqùe de 3ens conférait. 

Joigny, sous le rapport ecclésiastique était de l'archidiaconé de Sens,' 
du doyenné de St.-Florentin , et de fa conférence de son nom. 

Nous terminerons cettenotice en indiquait les établissements religieux 
et de charité que les comtes avaient fondés dans la ville et ses environs , 
fondations auxquelles ils avaient employé une grande partie de leurs pro- 
priétés productives, en voici la nomenclature : 

i^ Le prieuré Notre-Dame , fondé en 1080 par Geoffroy^ augmenté«par 
ses enfants^ 



238 

. 2^ L'abbaye de Dilo, fondée y ou au moins enricbie de ii5o à 1160 ,' 

par Guy II , et Adelaïs sa femme. 

3^ Le prieuré de TEnfourchure près Dixmont| fondé en 1209 par 

Guillaume h'. 

4^ Les ËchâlispràsYillefrandieyen I258| par Guillaume III et Isabelle 
-sa femme. 

5^ La Chartreuse de Valprofonde, en i3oi, par ladite Isabelle qui 
devenue veuve, s'était remariée à Humbert de Beaujeu> seigneur de Mon t- 
pensier. 

6^ L!hôpital près le pont de Joigny , en ï33o, par Jeanne comtesse de 
Joigny , a'vec Tautorisation et le concours de Charles de Valois son mari/ 
comte d'Alençon y frire du Roi. 

y" Les Gommalideries de St.-Thomas et de la Madeleine sur Joigny , 
fondées au retour des croisades en faveur des Templiers, et dévolues 
depuis à Tordre de Malte. Les titres de ces commanderies étant d'ancienne 
date à Paris, M. Davier n'a pu désigner ceux des comtes de Joigny à 
qui la fondation en était due. 

8^ Il en est de même de la Maladrerie de St. -Denis près TEchèie sur 
Joigny , dont l'es bâtiments et chapelle n'existent plus , et dont les titres de 
fondation , attribués aux anciens comtes de Joigny , ont été perdus depuis 
. long-temps. Les biens ont été réunis à ceux de l'hospice. 

9^ Un couvent de capucins fondé à l'Ouest de la ville en 1607 , par 
le cardinal Pierre de Gondi , peu de temps après son acquisition du Comté 
de Joigny., ^ 

10^ Un couvent de religieuses de la congrégation Notre-Dame établi 
en la paroisse St.'-André en j*63i, sous les auspices de Philippe Emmanuel 
de Gondi , neveu et successeur du cardinal audit Comté. 

Toutes ces fondations et autres donations et legs , avaient, dit Mme de 
Lesdiguières , dans son aveu du comté au roi, en date du 27 avril 1688 1 
beaucoup diminué ses domaines et ses droits. 

En effet, lors de la révolution , le revenu du Comté ne consistait plus 
guère que dans le produit de ses bois au nombre de 8^000 arpents dans 
]a forêt d'Othe, auquel on peut ajouter quelques droits féodaux plus 
honorifiques que productifs et quelques banalités. 

PÉanXE-CoURCELLE. 



^49» 



iM 239 M^ 

MALTCORNÈ-EN-GATINATS. 
HAUTEFEUILLE-SOUS-MALICORNE. 



I- 

Au Be\v[ d*un joli villagç que Tou trouTe sur la route départementale 
d'Auxerre à Saint-Fargeau , et que la carte de Cassioi désigne sous le 
nom d'Ouaune , nom que la prononciation locale a légèrement altéré ^ 
6*écoule d*un bassin . exagone une source toujours abondante et limpide y 
dont le volume suffit pour faire mouvoir en tout temps un moulin situé 
presque immédiatement au-dessous. Le village lui fournit à la fois ses 
eaux et son nom. C'est la rivière d'Ouanne, qui, après avoir arrosé sur 
un parcours d'environ vingt lieues | une vallée aussi fertile que pitto- 
resque j se jette dans le Loing sous les murs de Montargis. Dans ce long 
trajet, elle baigne successivement Leugnj , dont les foires remontent à 
une haute ancienneté ; l'industrieuse ville de Toucy j siège , au moyen- 
âge, d'une des trois grandes baronies du diocèse d'Auxerre; Gratid-Champ^ 
dont la large prairie , le joli château aux sveltes tourelles , le majestueux 
rideau de grands peupliers, le clocher rustique, et, au-delà, les collîcies 
boisées ^lontant en amphithéâtre , forment le tableau le plus gracieux et 
le plus complet qui puisse être offert à l'œil d'un amateUr de paysages* 
Plus loin , elle gagne la ville de Gharny , qui , il y a quelque temps , 
isolée*, par d'impraticables chemins , de toutes les localités avoisioantes^ 
et périodiquement inondée par les débordements de la rivière , voyait ses 
prairies changées en marais , sa population clair- semée , son commerce 
^ anéanti ; mais qui, depuis quelques années, grâce aux soins et au zèle 
infatigable d'un administrateur aussi actif qu'éclairé, voit son territoire 
traversé par une route bien entretenue, ses marais desséchés et assainis , 
son commerce florissant, ses édifices publics reconstruits avec autant 
d'élégance que de solidité , ses foires et marchés visités par une nom* 
breuse affluence, et sa population , déjà augmentée d'uù tiers > marc^r 
encore vers une rapide progression* 

Entre Grand-^Champ. et Gharny, l'Ouanne reçoit les eaux du ruisseau 
de Branlin , dont la source s'écoule du Sein du marais de Gbaperoy , que 
traverse^ au moyen d'un double pont, à trois lieues au-delà d'Ouaine, 
la même route d'Auxerre à Saint-Fàrgeau. Une ancienne tradition place 
Un vaste et puissant château sur le lieu même où dort aujourd'hui le 
marais dfi Ghaperoy. XJh jour, disent les bonnes femmes du pays, pour 
punir les crimes des seigneurs de cet antique manoii^ et les vexations 
qu'ils faisaient endurer au pauvre peuple, Dieu permit que le châlieau 
s'abimât en terre, et que sur son emplacement s'étendissent des mare- 



caged insalubres , symbole du mauvais génie de destruction dont les 
anciens châtelains étaient possédés. 

Cette localité abonde ^ au reste, en traditions bistoriqiies et religieuses. 
C'est près de là, dans le triangle formé par les villages de Druyes, 
Fontenoy et Ouanne, que, selon les données les plus certaines recueillies 
par de savants antiquaires, 'Lebœuf, Pasumot , Paultre-Desormes et 
Tarbé, se livra, en 84a, entre les fils de Louis -le- Débonnaire, la 
sanglante bataille qui consolida la couronne de France sur la tète de 
Charies-le-Chauve. Les collines, les vallées, les champs portent encore, 
après dix 'siècles , les noms que cite Nithard , historien de cette guerre 
dans laquelle il avait combattu, ou ceux que leur a infligés cet effroyable 
épisode de la grande guerre de famille. On trouve là l'Etang-de-la-Guerre, 
le Champ-de-la-M ort , la Fosse-aux-Gendarmes , la Fosse-aux-Prétres , et 
«ne foule d'autres appellations non moins significatives. 

C'est encore près du marais de Chaperoy que , selon la tradition re- 
ligieuse, furent assassinés, par les satellites du gouverneur romain,' 
saint Prix, saint ^Corcodonie et les autres compagnons de saint Pèlerin, 
Tapôtre de TAuxerrois. On appelle encore du nom sinistre de la Mole-rue le 
chemin oii se consomma, dit-on, cet acte de meurtrière persécution et de 
sacrilège intolérance. Si notre savant ami , M. Paultre-Desormes, consent 
un jour à la publication des documents qu'il a recueillis sur cette partie de 
notre département, on sera frappé du vif et profond intérêt qu'une infati- 
gable et consciencieuse ihvestigation peut répandre à pleines mains sur 
l'histoire d'une localité qui , au premier abord , semblerait être de peu de 
ressources pour l'antiquaire. 

Dans son cours, presque parallèle à celui de rOuanne,'lc Branlin ren- 
contre Mezilles , patrie de saint Marien , dont les nombreux miracles se 
racontent, encore aux veillées du village. Ce sont des récits pleins d'une 
exquise naïveté; et les miracles du bon sainte qui gardait les troupeaux 
de son maître dans les vertes pâtures de Mezilles , sont dans le récit des 
chroniqueuses du hameau , champêtres comme sa condition , simples 
comme l'histoire primitive# Plus bas il baigne Tannerre , oii ses eaux font 
mouvoir 4*une des deux dernières forges à Î^t qui jadis étaient si multi- 
plié^ dans le pays de Puisaie. Enfin , après avoir reçu et absorbé le 
ruisseau de Louesmes et celui de Champignelles , il se perd à sou tour 
dansl'Ouanne au-dessous du village de Saint-Martin. 

Au sommet de la colline dont le pied voit se réunir ces deux jolies 
rivières , sur une large esplanade , s'élève une vaste et splendide habita- 
tion* C'est le chftteau d'Hautefeuille dont la masse harmonieuse , flanquée 
de tours élégantes et surmontée d'un belvédère à l'italienne , se détache 
IIV0O éclat du fond sombre des grands bois auxquels elle est adossée. Sur 
1^ fl^no de cette colliùe, au versant du Branlin, dans une des larges 
Nfi^^troi^i que la culture a ouverte^ au travers de ces bois dont une partie 



porte encore le nom de la forêt de Malicorne f est assis le village de 
ce nom. 

Vu d^s hauteurs de la Grange*Rouge> entouré de toutes parts par ces 
grandes masses de bois derrière lesquelles se dessinent fièrement les hautes 
tours du château , avec les grands ormes et les poiriers à têtes touffues qui 
entrecoupent et ombragent ses rustiques maisons dominées par le clocher 
d'ardoise et le pignon blanc de sa modeste église , Malicorne res- 
semble moins k un* village qu'à un bocage habité. Lorsque les derniers 
rayons d'un soleil. d*été se brisant en gerbes ëtincelantes sur ces massifs 
d'arbres et de toits qui resplendissent de mille couleurs | que les trou- 
peaux remontent de la prairie conduits par les bergères dont les chants 
aigus et mélancoliques retentissent au loin danslavallée^ accompagnés des 
sons graves et solennels de la cloche de l'Angelus ; que de toutes parts, aux 
apprêts du repas du soir, monte vers le ciel en spirales légères la fumée des 
cheminées rustiques , il n'est pas de soucis rongeurs , pas de chagrins cui* 
sants , pas de colère contre l'envie, l'injustice ou l'ingratitude des hommes 
que l'on ne sente se fondre et s'évanouir dans son âme , à la vue de ce 
paysage si frais et si riant , en présence de ce tableau si riche et si varié | 
devant ces scènes si simples et ëi calmes de la nature champêtre. 

Vous ne trouverez point de hameau si obscur qui n'ait son histoire 
à raconter. Le plus souvent , simple comme lui, elle, ne consiste que dans 
le récit de la fondation de son église , de la construction de sbn clocher. 
Parfois pourtant, elle se complique de quelque grand et tragique évé- 
nement , ^ un siège , un assaut , un incendie. Dans notre département de 
r Yonne, où se croisaient jadis en tous sens les frontières de plusieurs 
provinces qui auparavant avaient formé des Etats séparés, il n'est guère 
de village dont la chronique particulière ne soit ensanglantée par de 
semblables catastrophes. Mais les aqnales de la plupart d'entre eux sont 
ignorées de leurs habitants, et il est bien rare de trouver ^ dans la tradi- 
tion de nos villageois , quelques souvenirs des grandes afflictions qui ont 
frappé leurs ancêtres. 

Malicorne, par une exception remarquable, a son histoire, et son 
histoire écrite ; non pourtant dans un livre imprimé , ni dans des cahiers 
manuscrits; cependant elle est écrite, et plusieurs historiographes ont 
concouru successivement à léguer cette œuvre à la postérité. > 

Au chevet de l'église, du côté du levant, est un- espace revêtu en 
plâtre , semblable à ces cadres qui , dans nos villes , tbnt destinés à rece-* 
voir des affiches. Là se trouvent gravées avec un poinçon , ou bien tout 
simplement avec la lame d'un couteau, plusieurs inscriptions de mains 
et d'âges différents. Il en est d'assez insignifiantes pour tout autre que le 
curé et le bedeau du lieu, comme celles qui racontent à quel prix a été, 
en telle année , adjugé le bâton du Saint-Sacrement. Mais au milieu de 
celles-là, sans grand ordre, il est vrai, se trouve écrite Thistoire civile y 
militaire et monumentale du pauvre village. 



242 

Voici (l'abord le nom des derniers seigneurs de la paroisse et la date de 
leur arrivée. 

« En Tannée i63Sy Malicome a été vendu par décret à M. Texier, 
« le i o mai. a 

Puis nous avons Thisloire lamentable de l'ancien et vénérable clocher, 
le prédécesseur de celui dont nous admirons la uaïve et pittoresque 
structure. 

* 

« L'an i5.. (i) le grand vent jeta par terre le clocher de Malicorne. » 
Vient enfin le grand souvenir du village; souvenir d'invasion ^ de 
guerre, de meurtre et dé destruction. Il est gravé d'une autre main^ et à 
une époque visiblement plus reculée. 

« L'an i35« (a) le chasteau de Malicorne par les Angloîs fut destruict. » 
Voilà tout 'le texte de la chronique; mais si vous êtes curieux de 
connaître plus complètement l'histoire locale , vous trouverez près de là 
les figure's et les plans à l'appui du texte. Ils sont imprimés sur le sol en 
caractères qui de long-temps ne s'effaceront. Derrière l'église existent en 
effet les vestiges du vieux château. Une vaste enceinte de fossés qui , à 
demi comblés, ont encore en certains lieux une profondeur de plus de 
dix mèti'es, et une largeur double^ un pan de muraille que recouvre le 
cadavre d'un lierre mort de vieillesse y le socle dégradé et moussu | mais 
encore bien dessiné., d'une grosse, tour, l'entrée d'une voûte soutei;raine 
encombrée de pierres et de débris, partout de vieilles briques et des 
fragments de constructions , le tout recouvert et ombragé d'une épaisse 
forêt de chênes , d'ormes et de charmes qui végètent avec une rare vi- 
gueur dans ces ruines dont les racines s'entrecroisent de toutes parts 
dans le sol, voilà ce qui reste de Tancien manoir des barons de Malicorne, 
Je livre aux conjectures des étjmologistes ce nom de Malicorne. 
Ménage , qui^ pour se reposer de ses travaux linguistiques, a écrit une 
grosse histoire de la maison de Sablé en Bretagne, trouvant sur son chemiD, 
ddns le pays Manceau , un autre Malicorne, n'a pu résister à son démon 
familier. On soupçonne , écrit-il , que ce nom vient de ce que quelqu'un 
d'entre les seigneurs du lieu sonnait mai du cor de chasse. Voilà qui est 
passablement trivial pour un étymologisle de profession. Je remarque ici 
que le Malicorne de Ménage est aussi situé au confluent de deux rivières, 
le Fibou et la Sarthe. De plus, le nôtre est placé de manière à dominer 
deux routes qui, dans le moyen-âge^ ont dû être très-fréquentées. L'une, 
venant du Morvand. par Entrains, Saint-^Sauveur, Mezilles etTannerre, 
a encore parfois plus de soixante pieds de largeur, et porte en cer- 
tains endroits le nom très-significatif de Sente des Bourguignons, C'est encore 



(i) Les deux derniers chiffres sont effacés. 
(») Le dernier chiffre est effacé. 



243 

aujourd'hui par-là qu*arrlva:it au marché de Poissj les grandes troupes 
de bœufs gras du Nivernais. Uautre^ qui descend la vallée de TOuanne 
et qui vient d'être refaite à neuf, toute réduite qu'elle élait^ ii y a quelques 
années y à Fétat d'impraticable fondrière , effroi du voyageur , abîme de 
boue, même après Tété le plus sçc^ n'en était pas moins décorée, dans le 
pays, du nom pompeux de route de Montargis. Assis à l'angle de ^ono- 
tion de»ces deux grandes voies , le château de Malicorne était une mei>- 
Teilleuse position pour un châteh|in disposé à lever sur les voyageurs un 
impôt forcé à i'e£Fet de réparer les brèches faites à la fortune patrimoniale 
par quelque dévote et malencontreuse expédition d'outre-mer, quelque 
donation exorbitante arrachée par l'avidité des moines à l'imbécillité 
d'an père mourant, ou quelque ra»çon payée pour racheter sa liberté des 
mains de l'ennemi. £t ce devait être un mauvais pas à franchir, une 
mauvaise corne à tourner pour les pauvres marchands contraints de 
défiler à portée de l'arc des hommes d'armes du baron. Ne serait-ce pas 
de là que viendrait le nom de mauvais augure dont notre *vîllage subit 
encore aujourd'hui l'affront? Le nom latin de Malum-Cornuj qu'un do- 
cument du douzième siècle cité par Ménage donne au Malicorne du Maine, 
\riendrait , au besoin , à l'appui de nos conjectures. Le lecteur choisira 
entre ces diverses é|ymol<^ies ; je crois pourtant que, s'il est sage, il 
pourra bien n'en adopter aucune* 

Ce qui pourrait me faire tenir à la mienne, c'est le fait historique 
indiqué sur les murs de l'église du village avec une concision si laco- 
nique. « L'an i35. le chasteau de Malicorne par Jes Anglois fut destruict.» 
Oa comprendra ma pensée quand j'aurai raconté les circonstances assez 
remarquables de cette destruction. 

Pour connaître ces particularités, voué interrogeriez vainement une 
grosse histoire du Gâtinais publiée au dix-septième siècle par un bon 
prieur de l'abbaye de Ferrières, appelé DomMorin. Ce digne' bénédictin, 
ignorant comme un bernardin , malgré sa prétention d'écrire l'histoire 
de sa province , ne se doute pas même qu'il y ait un Malicorne 
en Gâtinais. Au reste, sa science historique va jusqu'à confondre les 
invasions des anglais au quatorzième siècle avec les guerres des Hugue- 
nots au seizième. En revanche , il vous donnera aussi des éty mologies , 
et de fort divertissantes. 11 vous dira, par exçmple, que Gâtiuais, au 
lieu de sortir du vieux mot, encore conservé dans le pays, Gâtines, qui 
est synonyme de landes ou friches, vient du mot grec G aster f ventre) 
qui signifie symbole d' abonâaiice ; ou bien encore du latin Vastus [large 
et étenduj , Et puis ce digne homme est si bon patriote, la candeur de 
son admiration pour son pays est si naïve, qu'on peut lui passer bien 
des choses. 

Ecoutez-le s'extasiant sur la salubrité de son pays d'étangs, sur la 
fertilité de ses plaines argileuses ^ etc. 



244 

« Je m*estendroÎ8 volontiers davantage sur cette matière et le compa« 
» rerois au lieu de THélicon sur lequel les .poètes placèrent les Muses ^ 

• pour la ressemblance qu'il a avec le bon air que ces monts reapirent 

• pour demeure de ces insignes pucelles ; mais je me contenterai d'en 
» dire que , comme la Palestine quoique déserte à présent et peu habitée 

• ne laisse pas d'être estimée ; de même le Gastinois quoique 

fort endommagé par les guerres civiles se relève néanmoins par^dessiu 
» toutes les autres provinces de France. » 

Nous remonterons donc au-delà de ce bon moine, et nous deman- 
derons aux chroniqueurs du quatorzième siècle l'histoire de la destruc- 
tion de Malicorne. Quelque humble que soit notre village, il se pourrait 
faire que les matériau5[ ne nous manquassent pas. On ignore trop d'ordi- 
naire les prodigieuses ressources qu'offrent nos chroniques nationales 
pour retrouver l'histoire des plus obscures localités. 

n. 

De toutes les époques désastreuses de notre histoire , il n'en est peut- 
être pas de plus triste , de plus déplorable que les vingt années qui rem- 
plirent le règne du roi Jean et les commencements de celui de son fils 
Charles V , de *35o à 1 370. 

La guerre pour la succession à la couronne de France , commencée 
en i338, entre Edouard III d'Angleterre et Philippe-de-Valois, avait 
duré presque sans interruption jusqu'à la mort de ce dernier ; et toutes 
les provinces françaises, successivement envahies par les deux armées, 
n'avaient pas moins été pillées et ravagées par les nationaux que par les • 
étrangers. Dans cette lutte où, a la discipline et à la tactique anglaises, 
le pays sans administration raisonnable, l'armée sans chef intelligent, 
n*opposaient que la bravoure tumultueuse et désordonnée de leurs sol- 
dats, la France avait subi de cruelles ignominies auxquelles avait mis le 
comble la funeste bataille de Crécj. Lorsque Jean monta sur le trône, le 
rojaume était appauvri d'hommes , de richesses et d'énergie. Brave de sa 
personne, courtois, galant, loyal, magnifique, Jean semblait devoir 
être un chevalier accompli. Mais que^sont tdûtes ces belles qualités sans 
cet heureux don qui peut seul leur donner du prix , le jugement. Et le 
pauvre monarque en était dépourvu à un degré presque incroyable. 
Aussi sa bravoure , faute de prudence , n^était le plus souvent qu'une ri- 
dicule témérité^ sa loyauté, par défaut de sagesse, qu'une sotte duperie; 
et sa magnificence, par absence d'ordre, qu'une extravagante prodigalité. 
Il trouvait en montant sur le trône la France humiliée et obérée par les 
fautes de son père, les finances à sec, l'indépendance nationale menacée; 
pour lui , au milieu de si tristes conjonctures il ne songeait , comme dit 
Froissard, qu'à être beau despensier, gai^ frisque, amoureux etbachekreus 



245 

durement. Pour avoir de Targent | comme la gabelle récemment a^eée ne 
reodait plus guèk*e , il s^avisa d'un expéLlienti qu'au reste, son père avait 
déjà employé, et qui suffit à peindre 'ces temps d'aveuglement et de dé- 
raison. €e fut d'altérer les monnaies en toutsens, augmentant ou diminuant 
leur valeur selon le besoin du moment. Ainsi , s*agissait-il de percevoir 
l'impôt? Pour qu'il rendit davantage , une bonne ordonnance abaissait 
le taux des espèces. Puis, l'encaissement ppéré , quand il fallait payer les 
dépenses, vite une autre ordonnance faisait monter la valeur de l'argent 
au triple ou au quadruple. £t cela ae faisait, presque à chaque mois, et par*- 
fois plus souvent C'est ainsi que l'on compte onze ordonnances de cette 
nature en i354, et dix'-huit en t355. Dans cette dernière année, le marc 
d'argent monta de 4 livres jusqu'à 17 livres S^sous^ pour retomber ensuite 
à 4 livres la sous. A la suite de l'effroyable perturbation que ces varia- 
tions monétaires jetaient dans le pays, il fallait des ordonnance» pour, 
régler le cours des marchandises et le taux des salaires. La Convention , 
comme on le voit, n'a pas inventé le maximum , elle a pu le trouver tout 
fak dans le recueil des anciennes ordonnances. 

Cependant, la guerre queJque temps inteiTompue, avait repris avec 
une nouvelle fureur; et, pour couronner ses œuvres, Jean, à la tête d'une 
armée de 5o,^oo hommes, s'était fait battre, auprès de Poitiers, par 
8,000 anglais qui l'avaient. emmené prisonnier. Cette catastrophe hon- 
teuse fut le signal d'une désorganisation presque complète dana Je 
royaume. Charles V, qui n'avait pas la témérité de son père, et auquel 
'on a reproché le défaut opposé , courut se renfermer dans les murs d& 
Paris et sollicita l'assistance des Etats-généraux, que l'extrême pénurie 
d'argent tenait presque en permanence depuis quelques années. 

Le tiers-état aentant dès-lors sa force, parlait haiit et ferme d'ordre 
d'économie et de liberté. £t ces idées libérales , ne pouvant dépouiller 
l'espi'it de vic^lence du siècle , se traduisaient par l'assassinat des favoris 
du jeune prince, audacieusement exécuté en piein jour , sous ses yeux 
et daus «on palais, par les chefs du parti populaire. Cependant, le 
gendre du roi Jean, Charles^ comte d'Evreux et roi de Navarre 
auquel ses crimes ,• dépensés en pure peite , ont laissé le surnom de 
Mauvais , songeait à profiter de l'occasion favorable pour saisir à 
son profit la-couronne , dont il se disait légitime héritier, du chef de sa 
mère, fille duroiLouis-le-Hutin. On vitalors ti*ois partis s'enlre-déchirant 
avec fureur. La noblesse, divisée entre Charles V et le roi de Navarre • 
puisle parti dutiers -état, moins fort en gens de guerre, mais plus puissant 
en ressources pécuniaires. Trois armées de français contre français, de 
frères contre frères , si toutefois les gens de guerre de ce temps-là avaient 
quelques sentiments de nationalité et de famille. Et par-dessus tout cela 
des bandes innombrables d'anglais s'abattaut comme des troupes de 
vautours sur le cadavre de la France. Tous , étrangers ou français, se 

iG 



ruant avec une égale barbarie sur le pauvre peuple des campagoes^ pilla nt^ 
brûlant, égorgeant à discrëtion. Tant firent-ils qu'4 la fîu la patience de 
Jacques Bonhomme (i) eut un terme, et qu'il se lassa d*être miné et assas- 
siné à la fois par ses amis et ses ennemis. Alors apparat un quatrième 
parti, plus terrible qae les autres; ce fut le soulèvement en masse des 
pajsans contre tout ce qui avait nom de gentilhoïkime, dévastant à leur 
tour et brûlant les chiteaux, exterminant jusqu'aux femmes et aux enfants 
à la mamelle. G^uHo, mais sanglante représaille, suivie bieàlôt d^une 
immense expiation. La Jacquerie ne dura que quelques mois; nos chro- 
niques ne donnent que peu de détails sur ses progrès; mais on peut juger 
de sa fureur destructive, par la' vengeance qu'elle s'attira. La noblesse, com- 
prenant le danger qui la menaçait, se réunit contre Tennemi commun. 
Français, anglais etnavarrais, tous les hommes bardés de fer, oubliant leurs 
divisions, et appelant encore à leur secours leurs amis des pays étrangers, 
allèrent ensemble à la tuerie des paysans, et en firent une si horrible 
dépopulation , qire , chose di£6ieile à croire si elle n'était attestée par l'his- 
toire contemporaine, des provinces entières demeurèrent presque sans 
habitants. 

Cependant, le métier de cultivateur n'attirant que la ruine, les avanies 
Où la mort sur ceux qui j restaient euchainés, c'était à qui le quitterait 
pour se faire brigand ou pillard à son tour. Le royaume était de toutes 
parts infesté par des bandes d'aventuriers, qui vendaient tour à tour leurs 
services à tons les partis, et les trahissaient tous successivement. La culture 
des terres étant presque partout abandonnée , la famine vint. Et la fa—' 
mine, aloi^s , ce n'était pas, comme dans notre siècle, une simple liausse 
de moitié ôudn double dans le prix des grains. C'était la manqae presque 
absolu de nourriture pour la population pauvre, d'horribles^ angoisses 
pour tous, les émeutes sanglantes dans les villes, les assassin^ats partout , 
les chemins couverts de mourants et de cadavres , et souvent, chose 
horrible à penser , la chair des morts servant de pâture aux vivants , pour 
prolonger leur existence, ou plutôt, leur agonie. Alors aussi , l'inévitable 
fille de la famine, c'était la peste, triste résultat des privatione et des tor- 
tures du besoin. Cette fois eitcore elle ne faillit point, et trois ans entiers 
elle désola les provinces que la faim avait décimées. A la suiic de tant de 
désastres, les esprits frappés de terreur, cherchaient, dans les pratiques 
d'une superstition exaltée, un remède à leurs maux. Des troupes de péni- 
tents parcouraient les villes processionnellement, frappant à coups de fouet 
leurs épaules nues, implorant à grands cris la miséricorde divine. On les ap- 
pelait les Flagellants; et il ne fallut rien moins que le concours des édita 
royaux et des bulles papales, appuyés parla force publique , pour dis- 



(i) Sobriquet que l'on donnait aux paysaai. 



247' 

^udre leurs hordes iànatîsées. Lorsqu'eDfîa la paix revint en France, ce 
ne fut pas Tœavre de pea d'années et de médiocres efforts que ie -retour 
de l'ordre qui avait été si profondément ébranlé. Quant à de la tranquil- 
lité et à de la prospérité ^ si vous voulez trouver» en France quelque chose 
qui j ressemble, il vous faudra long-temps attendre. Les dernières années 
de Charles V promettront un temps quelque peu calme; mais bientôt 
les querelles sanglantes des Armagnacs et des Bourguignons, Charles YI 
en démence, et cette mère dénaturée, Isabeau de Bavière , l'opprpbre du 
trône, ramèneront les jours néfastes, puis encore une invasion anglaise, 
de nouvelles ruines, de nouvelles dévastations, jusqu'à ce qu'enfin une 
sublime jeune fille tirant. la nation de sa torpeur, vienne réveiller, par 
son exemple, lès sentiments long-temps endormis du patriotisme et de 
l'horreur pour le joug étranger. 

Cest en Fanoée i358, qu^ le désordre était surtout porté à son comble 
et que les divers partis tiraient et dédieraient si bien en lambeaux le 
pauvre royaume de France , qu'il faut s'étonner de la merveilleuse force 
de cohésion qui lui a permis de résister à dé telles convulsions. 

« £nce temps, dît le bon Froissard, (qui, pourtant, s'occupe d'ordinaire 
beaucoup plus des grandes appertt'ses <t armes et des beaux coups de 
lances, que des misères du peuple) « en ce temps, n'osoient nuls mar-^ 
m chauds ni .autres issir hors de Paris, ni chevaucher en leurs besoignes, 

* qu'ils ne fussent tantôt rués jus, de quelque costé qu'ils voulsis^ent aller; 
» car le royaume de France cstoitsi rempli de navarrois, qu'ils estaient 
9 maîtres et seigneurs du plat pays et des rivières , et aussi des cités et 
» bonnes villes. Dont un si cher temps vint en France, que on vendoit 
j> ung tonnelet de harengs trente écus(i), et toutes autres choses àl'advc- 
» nant. Et mouroient les petites» ^ens de faim, dont c%tpit grand pitié; et 

* durac^te dureté et ce cher temps plus de quatre ans. f 

>.•••••.••. Ainsi cstoit embesoi^gné et guerroyé de tous lez U* 
» royaume de France en toutes ses parties en ce temps, au titre du roi 
» de Navarre, et furent prix et conquists plusieurs foxts chasteaux en 

» Brie, en Champaigne, en Valois Par devers Pont-sur-Saino, 

« vers Prouvins, vers Troyes, vers Aucerre et vers Tonnerre, estoit le pavs 
» si entrepris de forts guerroyeurs et de pilleur$,.que nul n'osoit issir des 

» cités et des bonnes villes ^ 

»... Ni rien ne duroit devant eux ; ni aussi nul ne leur alloit au de* 
« vaut; mais estoienl les baronSf chevaliers et escuyers tous embesoignés 

• de garder leurs maisons et forteresses ....••.. Et chevauchoient à 
» val le pays par troupeaux, ci vingt, ci trente, ci quai acte, et ne trou^ 

• voient qui leur détournât^ ni encontrât^ pour eux porter dommages. » 



(i) Environ looo francs de notre monnaie. 



248 

Ces bandes de partisans, qui guerroyaient ainsi pour le roî de Navarre^ 
se composaient d'un ramassis de toutes les nations , Anglais, Flamands, 
Bretons, Français, Allemands et autres, qui, alléchés par l'espoir d'un 
riche butin , se mettaient à la suite des capitaines dont l'audace et l'habi- 
leté leur promettaient d'abondantes captures. 

Au nombre de ces chefs dont la bannière rassemblait un nombre plus 
considérable d'aventuriers, se trouvait un écuyer anglais, dont nos chro- 
niques ont francisé le nom. Froissard Tappelle Robert Canolle; la chro- 
nique de Saint-Denis , Robin Kanolles ; cefte de Bretagne , Robert 
Cnolles; mais son nom, tel que le donnent Walsingham et les autres 
historiens anglais, est Robert Knowles. Son origine était des plus obs* 
cures; il n'était pas même encore chevalier; sa naissance ne lui avait pas 
permis d'aspirer à cet honneur ; mais pourtant il avait dcjà donné des 
preuves multipliées d'une bravoure éclatante %t d'une grande habileté. 

Il était venu en Bretagne eii*i342, simple homme d'armes, à la suite 
du capitaine Gauthier de Maun y, qui conduisait les secours qu'Edouard III 
envoyait à la comtesse de Montfort contre Charles de Blois son compéti- 
teur; et, pendant cette guerre acharnée de la succession de Bretagne, il 
avait acquis le^ renom d'une d^s meilleures lances de l'Angleterre. Dans ce 
fameux combat des trente, si célèbre dans l'histoire de Bretagne, qui se 
livra en i35i , entre les Anglais de Ploërmel, commandés par Richard 
Brembro, et les Bretons de Josselin, qui reconnaissaient Beaumanoir 
pour chef, il était un des tenants de Brembro, et son nom est cité en 
tête de ceux des quatre champions anglais qui tinrent boa jusqu'au soir 
et se rendirent les derniers. 

L'année suivante (i352), il prit une ample revanche, en faisant prison. 

nier, au pont d'Ëvran, le jeune et déjà célèbre du Guesclin. 

L'habileté de son esprit n'était pas inférieure à son courage ^t à la vi- 
gueur de son bras. « Iceluy, dit la -chronique, estoit moult renommé 
» pour le plus able et subtil homme d'aimes qui fust en toutes les rouies 
» et le mieux aimé de tous povres compaignons, et qui plus de bien leur 
» faisoit. » 

Lorsque la guerre se ralentit en Bretagne, Knowles, à qui l'inaction pe. 
sait, offrit au roi de Navarre, ses services, qui furent acceptés avec empres- 
sement. «D'autre part, dit Froissart, avoit une plus grand'compagnie 
» de pilleurs et robeurs anglois et navàrrois desquels messire Robert 
» Canolle était maistre et chef, qui en telle manière conquéroit villes et 
» chasteaux, et ne leur alloit nul au devant. £t avoit ledit messire Robert 
j» Canolle jà de long-temps tenu cette ruse; et finât dès-lors bien de 
M cent mille écus ; et tenoit grand foison de soudoyers à ses gages, et les 
Yi .» payoit si bien que chacun'^le suivoit volontiers. » Il n'avait pas moins 
de mille hommes sous ses ordres, lorsque, dans l'automne de l'année i358, 
il quitta la Bretagne , et remontant la rive droite de la Loire , se jeia 






249 

daQS rOrléanaîsy « ardant et exillant ce gras et plantureux pays « dît 
Froissa rd, (qui, au reste, n'ajoute plus rien sur le résultat de sou expédi- 
tion. Mais la chronique de Saint-Denis rciprend le récit où Froissart 
Ta laissé. 

« Audit mois d'octobre (t 358) , Robin CanoUe , capitaine de plusieurs 
» forteresses Anglesches en Brétaigne et Normandie et Oriéanois, prit 
» Chasteauneùf-sur-Loire. Et tantost après^^ la ville de Chastillon-sur- 
* Louen. £t après, en outre chevaucha plus, en allant en Auxerrois et 
» en la Puissaie, et prit une forteresse appelée Malicorne. » 

Cëtait donc une forte place que le château de Malicorne , puisque le 
moine de Saint-Denis le décore du nom de forteresse. Confiant dans l'élé- 
Tation de ses remparts et la profondeur de ses fossés, le baron de Mali- 
corne s'était flatté de défendre contre l'étranger le château de ses pères. 
Mais la petite garnison qui l'avait rendu redoutable aux gentilshommes 
ses voisins, et aux paisibles marchands , ces tributaires , se trouva trop 
^ible pour résister à tant d'assaillants. Après une vigoureuse résistance , 
l'enceinte extérieure de son château fut forcée , ses fossés à demi comblés 
de fascines > et pendant que les plus hardis des assiégeants , à l'aide de 
longues échelles , escaladaient les remparts , d'autres enfonçant la po- 
terne , pénétraient au cœur de la place. Pris ainsi entre deux feux , le 
vieux baron se réfugia , avec le reste de son monde , dans sa grosse tour^ 

avec Tespoir de s'j maintenir encore; mais l'ennemi y pénétrant avec 
lui, la mêlée devint affreuse, et le sang ruissela d'étage en étage, et de 
chambre en chambre , jusqu'à l'extermination du dernier des défenseurs 
de la place. 

A peine Knovirles était-il maître du château , qu'il eut à le défendre 
contre un ennemi nombreux et formidable. 

A l'exemple de son beau-frère le roi de Navarre, Charles V avait 
songé à attacher à sa cause quelques-unes de ces bandes de déserteurs 
et d'aventuriers qui , depuis la bataille de Poitiers , ne reconnaissant plus 
aucun maître , faisaient métier de se battre et de piller pour leur propre 
compte. La plus redoutable d'entre elles reconnaissait pour chef un 
gentilhomme gascon, appelé Arnaud de Cervolle, et qu'on appelait com- 
munément l'Arch i prêtre , parce que, quoique séculier, il jouissait, selon 
les usages de la province, du revenu de l'archiprêtrisedeYernia. A la tête 
de sa bande , forte de deux mille chevaux , l'Archiprêtre avait ravagâ la 
Provence et le comtat Venaissin, et fait trembler le pape dans Avignon, 
a £t quand cil Archiprestre et ses gens^ dit un chroniqueur du temps, 
« eurent pillé et robe tout le pays , le pape et le collège qui n'étaient pas 
» assur , firent traiter devers l'Archiprestre; et vint sur bonne composi- 
» tion en Avignon et la plus grande partie de ses gens ; et fut aussi ré« 
« véremment reçu comme s'il eusl été fils au roi de France, et dina plu« 
n sieurs fois au palais de lez le pape et les cardinaux, et lui furent pardonnes 



m 250 Mi^ 

» tous ses péchés j et au partir, lui fit délivrer 40f00ù écus pour despârtir 
' à ses compagnons. Si s'espastirent ces gens-là ^ mais toujours tendent- 

ils la route ledit Archiprcstre. » 

Celait au retour de cette expédition qu'Arnaud de Gervolle, ayant 
contracté un engagement avec Charles Y, lui conduisait, à Meaux, où 
il tenait sa cour, sa petite armée, qui Ajant déjà en partie dissipé les 
florins du Saint-Père, brûlait du désir de retrouver pareille occasion^ et 
par forme de passe-temps , pillait tout le pays qu'elle avait à traverser. 
Il suivait le chemin qu*on appelait dès lors la Sente des Bourguignons j 
et déjà son avant-garde était à Saint-Sauveur, lorsqu'on l'avertit de la 
présence de Knowles et du poste qu'il occupait. Il fallait ou changer de 
route, ou attaquer l'Anglais , et c'est à ce dernier parti que se décida l'Ar-- 
chiprêti'e, à la sollicitation des gentilshommes de la contrée. Il vint donc 
investir Malicorne, dans les premiers jours de novembre, accompagné, 
dit la chronique, àe grant foison de gendarmes ^ et d'une troupe nom- 
breuse des habitants du pays. Mais il n'avait plus affaire aux soldats du 
pape, et la réception fut moins bonne qu'à Avignon. La garnison était 
nombreuse, bien aguerrie, et commandée par un chef qui n'en était pas 
à son coup d'essai ; aussi , plusieurs assauts successifs furent donnés sans 
résultat. Les gens de l'Arcbiprélre ne trouvant là que des dangers sans 
aucun profit, tourmentés d'ailleurs par la faim et la contagion , com- 
mencèrent à se débander pour aller chercher ailleurs des entreprises 
plus fructueuses. Une vigoureuse sortie , dans laquelle les assiégés sur- 
prirent une partie de ce qui en restait et les mirent en déroute, décida 
Arnaud de Cervolle à la retraite, et, selon les expressions du moine 
de Saint-Denis , « il s'en partît honteusement sans prendre ladite for- 
teresse. » 

Knowles, resté maître de Malicornc, y maintînt son quartier-général. 
C'est de là qu'il partait pour aller sui*prendre et piller les châteaux du 
voisinage j; c'était là qu'il rapportait, comme le vautour dans son aire, les 
dépouilles sanglantes qu'il avait conquises. Ainsi il s'empara, peu de temps 
après, du château de la Motte-Chanlai , auprès de Joigny , et de celui de 
Kégennes,qui appartenait àl'évéqued'Auxerre. Ces diverses entreprises, 
toutes couronnées de succès, lui firent concevoir le hardi dessein de sur- 
'prendre la ville d'Auxerre elle-même. Mais, comme elle contenait plus de 
deux mille habitants bien armés, et qu'en outre un grand nombre de gentils- 
hommes de la contrée y avaient cherché un refuge et y tenaient garnison, 
ses premières tentatives restèrent sans résultat.! A l'approche des anglais, 
nobles, bourgeois, prêtres, moines, tout prenait les armes et mon- 
tait sur les remparts. Le lo janvier iSSg, Auxerre soutînt ainsi un rude 
assaut et repoussa Tennemi. Le vieil évêque , Jean d'Auxois , entendant 
crier aux armes et voyant ses chanoines revêtir la cuirasse , en mourut 
de frayeur. 



251 

Knowles ne se sentant pas en état de prendre à force euTerte une ville 
ainsi «défendue., feignit de renoncer à son projet et revint à Malicorne. 
Alors les Auxerrois, tout fiers de leur victoire , commencèrent à trouver 
que citait pour eux un pesant fardeau que cette troupe nombreuse de 
gexitiUh|ommes affdmés qu'il leur fallait nourrir et héberger malgré leu^* 
déaaement,etqu^il6 suffiraient bien, en cas d'attaque nouvelle , à défendre 
leur ville. En conséquence, conyne le dit une charte du roi Jean, en 
date du mois de décembre i36o : « par grans avarice, orgueil et malvais 

• goufveroement , il yeuldrent de eux garder leur ville, et boustèrent et 

• mirent hors dicelle les gentilshommes qui estoient venus en ladite 
» ville pour le pa js garder et défendre. » Deux msis s'écoulèrent sanç 
qu'on enteudit parler dçs anglais. Pendant ce temps, Robert Know- 
les se concerta avec quelques autres capitaines navarrais qui occu« 
paient Ligûy-le-Châtel et d'autres places du côté de Troj^es, et le 
dimanche des Brandons, 5 mars i359, au point du jour, surprenant la 
ville endormie ou livrée par trahison, ils escaladèrent les remparts 
entre la porte d'£gleny et celle de Saint-Sîméon, et se rendirent maîtres 
d'Auxerre» t^ î>uttn fut immense, on l'évalua à 5oo,ooo florins, 
environ six millions de notre monnaie. Puis, il fallut racheter les maisons 
de l'incendie, moyennant une obligation de Soyooo florins consentie par 
vingt-cinq des principaux habitants, et en donnant en gage les joyaux de 
la châsse de Saint-Germain ^ que Ton avait pu soustraire au pillage. Pour 
payer cette énorme dette, on mena vendre à Paris, ce qui restait 
de vin dans le pays. Mais quand les députés revinrent, d'honnêtes 
gentilshommes des environs de Joigny les attaquèrent sur la route et les 
dévalisèrent de tout' ce qu'ils rapportaient. Ils ne purent sauver que 
quelques pierres précieuses , que Robert Knowles prit pour la ^leur 
de 10,000 florins , en restituant les joyaux de la châsse. 

Toutes ces richesses furent conduites tant à Malicorne qu'à Châteaux- 
Neuf; c'est là que fut entassée, dit la chronique, « toute la piilerie. 
d'Auxerre. » Peu de jours après, une garnison nombreuse mettait la 
ville à l'abri d'un nouveaii coup de main. Mais le pauvre pajs n'en était 
pas plus heureux pour cela. Car ces gens de guerre dévoraient le peu 
de subsistances qui avaient survécu au pillage et à l'incendie dans )a cité 
dévastée; et puis, il fallait payer tribut aux bandes d'anglais qui 
occupaient les châteaux voisins , pour qu'ils laissassent passer les vivres 
ou les marchandises que l'on voulait faire entrer ou sortir. Ainsi , pai*. 
exemple, l'on payait un tribut au capitaine de Régennes pour la na- 
vigation de l'Yonne, et un autre tribut au commandant de la Motte^ 
Chaulai pour la circulation sur la route de Paris. L'année suivante, <;e 
fut bien une autre série de calamités^ Le roi d'Angleterre, à la tète d'une 
armée formidable ^ ayant ravagé tout le cœur de la France, entra dans 
nos contiées j assiégea Saint-Florentin sans le prendre , mais prit et pilla 



252 .j 

Tonnerre, et vint établir ses quartiers d'hiver à Montrial et à Guillôn- 
^iir-Serein , où il resta ^rès d'un mois. « Et toujours, dit Froissard, cou- 
» roient ses maréchaux e^ coureurs le pays, ardant, gastani et ^Uant 
» tout autour eux et rafraichissoient souvent Tost de nouvelles pour- 
» vêances. > 

Quant à Malicome , Robert Knowles ne cessa de Foccuper qu'après 
le traité de paix éphémère de Bretignj , qui fut signé le «4 octobse i36o, 
par lequel Jean recouvrait sa liberté , en cédant au roi d'Angleterre ,.en 
toute souveraineté, un bon tiers de son royaume. Il faHvt alors que les 
aventuriers étrangers abandonnassent les conquêtes qu'ils avaient faites 
dans les provinces qui restaient à la France. Aussi , une lettre d'E- 
douard III ordonna qti'ils délivrassent au roi Jean ou à ses dél^ués, 
avant la Chandeleur, les châtellenies qui avaient été prises sur lui. 
Cette pièce que Rymer a publiée dans son Recueil , désigne , entre aotjres 
places, Malicome, Régennes et la Motle-de^Chanlay. 
' Knowles dut en conséquence s'élofgoer ; mais il ne le fit que de très- 
mauvaise grâce y car il n'était point encore payé des 4o,ooo florins que lui 
redevaient les Auxerrois. Ceux-ci qui avaient alors chez eux une garnison 
puissante, ne craignaient plus leur vainqueur et se riaient de sa colère. 
En vain il réclama l'intervention du roi de France , et menaça de celle du 
roi d'Angleterre. Le roi Jean lui fit dire de s'adresser à ses juges et baillis 
ou à sa cour de parlement. Les habitants d'Auxerre le prièrent de ne plus 
leur envoyer de parlementaires, s'il voulait épargner à ceux-ci le chagrin 
d'être pendus comme des voleurs. Quant au roi Edouard, il avait assez 
à faire de prendre possession des riches dépouilles qu'il venait de con- 
quérir, pour n'avoir pas le loisir de s'occuper d'autre chose. Il fallut donc 
se résigner à partir sans être payé. Furieux de ce désappointement, et ne 
pouvant faire sentir sa colère aux Auxerrois , Knowles s'en vengea en 
dévastant tout ce qui se trouvait à sa portée. Ce fut le pauvre Malicome 
qui paya tout d'abord pour la ville récalcitrante. Le farouche anglais en 
s'éloignant réduisit en cendres le village et le château. 

Trois ans plus tard , en i364 , ce chef obscur d'une bande de partisans , 
devenait un haut et puissant seigneur. Le comte de Montfort , auquel il 
était allé de nouveau offrir le secours de son bras, g'agnait, par sa puis- 
sante assistance, la bataille d'Auray. Charles de Blois était tiiè dans la 
mêlée , et laissait la paisible possession du trône de Bretagne à l'heureux 
Montfort. Quant à Robert Knowles j qui avait fait prisonniers les deux 
généraux ennemis, du Guesclin et le comte d'Auxerre, il recevait, pour 
-récompense, les opulentes baronnies de Derval et de Rouge. Son pouvoir 
et son crédit étaient alors sans limites. Quand le duc passait en Angle- 
terre, il laissait en Bretagne, pour gpn lieu tenant- général, sir Robert 
Knowles; et le roi d'Angleterre lui-même confiait souvent à cet habile 
^parvenu le commandement de ses armées» "^ 



Ma 

' Pourtant , ce haut degré de puissance et de faveur ne fui pas sans quelque 
mélange d'amertume. Plus d'une Sois le nouveau général eut ^humiliation 
d'entendre les bannerets anglais lui reprocher son ancien. métier de 
chef de banditSt Du Guesclin , aussi , prit contre lui d'amples revanches 
et le battit en plus d'une râicontre ; et enfin, en ft38i > quand le comte 
de Montfbrt trouvant plus d'avantages à l'alliance de la France qu'à 
celle de l'Angleterre , fit sa paix avec Charles YIi une des clauses du 
traité de Guerrande portait, que tous les Anglais seraient cenvoyés chez 
eux y et que les sires de Derval et de Rougé rentreraient dans les biens 
dont ils avaient été dépouillés. 

Avant de subir ce triste retour de la fortune , et quand il était au faîté 
des richesses et des honneurs , Ki^owles» voulant sans doute se faire par- 
donner qu^que chose de ses actions passées , fit remise aux. Auxerrois 
dea 4o^OQo florins qui lui restaient dûs, et sur le paiement desquels il ne 
pouvait sans doute guère compter. Le style de sa quittance n'est pas peu 
curieux. Elle est du i o avril 1 36^ • 

« Sachent tuits présents et à venjr, que comme nous, Robert KnowlesV 
» sire de Derval et de Rougé, eussions en japiéça, sur les bourgoia et , 
» habitants de la ville, cité et fofbourgs d'Auceurre, certaine obligation 
B delà somme de4o9O00 florins d'or au mouton pour le rachat du. feu ^ 
» du glaive et du pillaigedç ladite ville j cité et forbourgs d'Auceurre ^ 
» mehuz en pitié par remors de consience des maulz que lesdits bourgois 9 
» et habitants ont soufferts', en Tamour de Dieu et pour la sainteté être* 
» vérence de notre Saint •Père Je pape, et pour l'espérance et ambur que 
» nous entendons avoir avec \ùy et à tous ses conseils et adhérents > 
» nous quittons lesdits bourgois et habitants des obligations et sommes 
• dessusdictes y etc, 

III. 

Dans les deux siècles et demi qui se sont écoulés depuis l'an 1 38 1 
jusqu'à l'aniiée i632, que s'est-il passé d'intéressant à Malicorne? 
Rien que nous ayons appjris, si ce n'est l'événement fort peu intéressant 
pour nos lecteurs, que retracent les inscriptions de l'église du'village. 

« L'an i5.. , le grand vent jeta par terre le clocher de Malicorne. » 

Mais en i632, voici que la baronnie change de maître. Ses anciens sei- 
gneurs s'étaient sans doute ruinés à la guerre ou à la cour; les créanciers 
ont saisi la terre, et, ce sont encore les murs de l'église qui nous l'ap- 
prennent, 

> « En l'année i632 , Malicorne a été vendu par décret à M. Texier,le 
» 10 mai. » 

Après sa destruction en i36i, le vieux château n'avait point été relevé» 
Ses ruines avaient été abandonnées aux ronces et aux épines. A quelque 



254 

distance de là, sur un point plus élevé, le& sei^^eurs atraient construit une 
habitation carrée , à la toiture aiguë et escarpée | qui avait reçu le nom , 
fort commun alors , du Piessis (i). 

Le nouvel acquéreur, Germain Texier, qui n'était rîen de moins qu'un 
conseiller à la chambre des comptes, eonsUieAu ad eameramcompotorum, 
comme on disait au quinzième siècle , trouva cette demeuré trop humble , 
et fit élever un peu plus au nord, sur l'esplanade qui domine les deux 
vallées, le château que l'on voit aujourd'hui, queies grands chênes de 
la forêt voisine ont, un peu en dépit de la grammaire, fait décorer du nom 
d'Hautcfeuille. De cette époque, la vieille baronoie a vu se niodifier son 
nom. Le nouveau seigneur prenait d'abord le titre de baron d'Hautefeuille 
et de Mallcorne. En 1 689 , la terre de Malicorne , à laquelle on avait 
réuni, par acquisition, lés seigneuries de Chamy et de la Mothe<«ux-Aul- 
nais, fut érigée en comté, sous le titre de comté d'Hautefeuille. Mais la 
vanité n'est jamais sati3faite de ce qu'elle possède, et les Texier prenaient 
d'ordinaire le titre de marquis d'Hautefeuille. C'était , au reste , une race 
généreuse, loyale , et qui n'a laissé^ pour le pays, que d'honorables 
souvenirs. Ils se maintenaient à de hauts rangs. L'un d'eux, mort rn 
1702 , avait été grand*croix et bailli de Malte, grand prieur d'Aquitaine! 
lieutenant-gcinéral , ambassadeur. Son frère était conseiller d'état. Son 
neveu lut d'abord mestre-de-^camp-général des dragons , puis , après lui , 
lieutenant-général. Un autre, en 1770, était brigadier des armées du roi. 

Aux amateurs de blason , s'il en est encore, je dirai leurs armes, dans 
le langage héraldique, qui pclUrra bien être de l'hébreu , }e pense , pour 
quelques-uns de mes lecteurs. Elles étaient de gueule , à un. lévrier 
d'argent passant, ayant son collier de gueule, cloué, bouclé et virole 
d'or, surmonté en chef d'un croissant aussi d'or. £t puis, une noble 
devise : S plendor honoris , virtuti fidelUas {i)> 

En 1 8 1 a , Hautefeuille a été acheté par M. le premier président Séguier 
qui le possède encore aujourd'hui. Ce n'était pas jtomber en roture,^ et 
les nouveaux possesseurs ne le cèdent certes en rien aux autres. Ûepuis 
l'illustre avocat Pierre Séguier , l'oracle du barreau du seizième siècle, on 
compte dans cette famille, un chancelier, un premier président, cinq pré- 
sidents à mortier, quatorze conseillers, trois avocats-généraux, sept maîtres 
des requêtes , un ambassadeur , un consul-général , un évéque. Même aux 
yeux de notre siècle où la splendeur des noms historique^ est appréciée 
à si peu de chose , quelle imposante lignée de magistrats, et de quels ma- 
gistrats! Certes, le propriétaire actuel d'Hautefeuille n'est pas le moins 

I l II I m i I ^ t . ■ I l jf I T 'tm^'^^T» I I w 



■•^■•■^■"•«Fi»^"»" 



(i) Synooyme d'elle <os , du vieux mot pUssie, encore en usag.e dans quelques Içca- 
litës pour indiquer une haie d'arbres. ( V. Ducange. Qlpss^r.) 
(1) Lhonneur ne saurait être où la yertu n'est pas. 



2S5 

distingué d'entr'eux par tes services y par ses lumières , par cette droiture 
de raison y cette rare probité politique et cette inébranlable fermeté 
d'ame, qui, dans les derniers temps, ont entouré son nom d'une si édataote 
et si juste popularité. Mais il ne peut convenir k notre cadre et aux li- 
mites que la spécialité de cet article nous a tracées | de parler de lui à 
nos lecteurs que dans ses rapports avec Hautefeuille et Malicorne. 

J'ai souvent entendu plaindre le sort d'une commune mrale» au sein de 
laquelle se trouvait un opulent domaine, dont le maître écrasait les 
pauvres pajsans du poids de sa puissance. Leurs communaux étaient 
envahis, leurs chemins usurpés , leur administration régie et leur budget 
employé, non pour leur avantage commun , mais à leur dÀriment, pour 
le,profit particulier du riche propriétaire. Heureux lorsque des vexations 
intolérables , des persécutions cruelles contre les personnes qui ne se 
courbaient pas devant les moindres caprices^ du maître , ne venaient pas 
se joindre encore à cette spoliation des propriétés. Ce tableau est bien 
sombre, et pourtant , s'il faut être vrai , nous avons parfois eu occasion 
d'en voir la triste ressemblance. 

Mais, autant il fallait déplorer le sort des pauvres villageois si mal 
envoisinés, autant il faut féliciter ceux qui ont le bonheur de compter, 
au nombre de leurs concitoyens, une personne riche et puissante dont lesr 
inclinations sont toutes pacifiques et bienveillantes , et qui compte au 
nombre de ses plaisirs les plus vifs , celui d'être utile et d'obliger. 

Combien de nos communes pauvres et peu éclairées , qui, éloignée&des 
grands centres de populations , n'ajant, avec l'administration supérieure^ 
que les rapports incomplets et difficiles que peuvent permettre leur relé- 
gation à une si longue distance, et l'ignorance ou l'apathie de leur maire, 
souffrent profondément de n'avoir pas près d'elles un grand proprié- 
taire influent, éclairé , généreux, qui les secoure dans leurs misères, 
apaise leurs différents , dirige leurs efforts vers un but d'avantage 
commun, et fasse entendre leurs justes demandes auprès de Tadminis^ 
tration. Grâces à lui, quand vient un hiver long et rigoureux , les né- 
cessiteux trouveraient du travail et du pain, tandis qu'il sont réduits i 
aller souflrir et mendier au dehors. Par ses conseils et son exemple, la cul- 
ture locale s'améliorerait, les chemins seraient mieux entretenus, et la chose 
commune mieux gérée; par sa médiation seraient prévenus ou assoupis les 
procès ruineux. Puis, quand un pauvre habitant serait atteint de dé- 
mence, d'épilepsie ou de toute autre affection incurable qui en ferait 
pour le village un objet de terreur ou de dégoût, son crédit ferait ouvrir 
à cet infortuné les portes d'un hospice. £t si une famille indigente et 
infirme vojait tomber au sort son unique et indispensable soutien , lé 
protecteur constant des infortunes locales interviendrait encore, pour 
obtenir , en faveur de cette famille affligée , un congé pour le pauvre 
conscrit. Enfin , sa voix puissante se ferait entendre ; auprès des divers 



256 

conseils qui délibèrent sur les intérêts ae Tarrondissement ou du dépar-^ 
tement, quand il s'agirait de déterminer la direction d'une route dépar- 
tementale ou d'un chemin de grande commuuicalion , et , par ses 
soins, la localité se verrait féconder par des voies nouvelles , tandis que, 
fiiute d^'un appui pour faire valoir ses droits i elle restera deshéritée de 
tous les avantages auxquels sa position l'appelait à participer. 

Eh bien y ce précieux protecteur j nous pouvons le dire sans 
violer Jes secrets de la bienfaisance i les deux communes de Malicome et 
de Saint-'Martin l'ont trouvé, et plus encore, dans M. Séguier. Quoiqu'il 
ne séjourne guère à HautefeUille que deux mois par an , sa sollicitude 
veille constamment sur elles; il est constamment au courant de leurs 
besoins , et sa pensée prévoyante médite à .toute heure les moyens d'y 
pourvoir. La tendresse paternelle elle-même ne saurait être ni plus, in- 
quiète ni plus active. 

' Au sein du village de Saint-Martin , s'élève un établissement de bien- 
faisance desservi par deux bonnes sœurs de Lignj. Les petites fîlles 
pauvres des deux communes y trouvent une instruction gratuite , et les 
sœurs vont en outre porter, à domicile, des secours aux malades indigent^. 
C'est M. Séguier qui a fait construire à ses frais cet utile établissement , 
pour accomplir ladernière pensée qui animait le cœur de sa femme au 
moment suprême oii elle quittait une vie toute remplie d'actes de bien- 
veillance et de charité : 

L'édifice construit avec élégance, est vaste et commode; il a reçu le 
nom de la Prot^idence ; touchant emblème de la générosité de ses fon- 
dateurs. 

Privée de son clocher qui , sans doute avait péri par quelque accident 
semblable à celui qui au seizième siècle emporta le clocher *de Malicome, 
l'église de Saint-Martin, d'ailleurs vaste et belle ^ ressemblait, disaient 
ces bonnes gens , à une grange-aux-dîmes. Il n'en sera plus ainsi désor- 
mais, et l'année 1837 °^ s* écoulera pas, sans que les habitants aient vu le 
temple du seigneur , surmonté d'un gracieux obélisque de 90 pieds de 
haut, dont M. Séguier fait les frais. L'œuvre serait même en cours d'exé- 
cution , et la flèche élégante monterait déjà vers le ciel, s'il n'avait fallu 
accomplir préalablement d'indispensables formalités administratives , qui 
ont occupé une bonne partie de Tannée qui vient de s'écouler. 

On ne s'étonnera donc point du profond attachement que portent les 
habitants du pays au bienfaiteur généreux dont toutes les pensées sem- 
blent occupées à accroître leur bien-être. Aussi , quand les vacances 
judiciaires le ramènent à Hautefeuille, le jour de son arrivée est une fête 
publique; l'automne qu'il y passe, est un temps dé bonheur pour tous. 
£t quand la reprise des audiences le rappelle à Paris , chacun se plaint 
et s'afflige, comme au départ d'un ami. Mais, quoique absent, le sou- 
venir de sa bienveillance vit toujours dans le cœur de ses bons voisins. 



257 

Comment eiji pourrait-il être autrement? Autour d'eux, tout ne leur rap- 
pelle-t-il pas ses bienfaits? Oui , tout, jusqu'à l'heure qui sonne à Thor- 
loge public , qu'ils doivent encore à sa munificence. 

Ceux qui ne connaissent que par le bruit public, ou par la lecture de 
l'histoire de ces dernières années, cet inébranlable magistrat dont la feir: 
meté résistant avec la même inflexibilité, et aux séduisantes cajoleries 
du pouvoir et à ses brutales menaces , sut toujours assurer à la liberté 
de la presse la protection que lui garantissait la loi , et par son exemple/ 
aussi bien que par ses paroles, qui resteront à jamais célèbres, enseigna 
aux tribunaux leur devoir dans leurs rapportb avec la puissance publique ; 
Ceux-là , si , sur cette seule donnée , ils ont voulu dessiner d^inspira- 
lion le portrait du premier président de la Cour royale de Paris, se sont 
figuré, sans doute, un vieillard d'une taille imposante, d'une figure sévère, 
aux «estes lents et graves , à la démarche austère , à l'humeur brusque et 
taciturne. Ils seraient étrangement surpris s'ilë venaient le visitera Hau- 
tefeuille , en le voyant, Tair ouvert et affable, le visage souriant, la parole 
enjouée et rapide, infatigable dans son activité, presque toujours entouré 
de ses ouvriers ou des paysans ses voisins, donnant des conseils de con- 
duite aux uns, des leçons d'agricultuie aux autres, s'informant de tout 
ce qui les intéresse , écoutant à son tour et provoquant même leur avis 
sur ses affaires et sur ses pi'ojets , comme le père le plus débonnaire au 
milieu de ses enfants* 

Nous sommes peu habitués, en France, à trouver chess les gens haut 
placés , le naturel et la simplicité. Que de personnes cherchent, par Taf- 
fectalion de manières empruntées, un surcroît de considération, dont, 
apparemment, elles, se sentent indignes sans cela. Nous sommes, sous 
ce rapport, une nation de comédiens. Chacun veut paraître un héros dans 
sa sphère, et pour cela se drape à Tantique, du mieux qu'il peut. C'est 
se* donner bien de la peine pour se rendre ridicule aux yeux des 
gens de bon sens. Il est vrai que ceux-ci ne forment pas le plus 
giand nombre. Et c'est pour le plus grand nombre que sont faits les 
bulletins bien ronflants , les comptes-rendus bien empesés de jactance, les 
discours bien emphatiques et les plaidoyers aux interminables exordes, 
aux périodes pleines de pompe et de pathos. 

d* 

dent Séguier. C'est au nom du bon sens, qu'il attaque et qu'il poursuit 
sans cesse ce fléau des pauvres auditeurs, ce clioléra des audiences, le 
pathos des avocats. ^ • 

Lorsqu'il fut placé à la tête de la cour royale, c'était le beau temps, 
l'âge d*or du pathos. L'éloquence judiciaire était alors, à Paris, un mé- 
lange des formes tant soit peu raides et collet-monté de l'ancien barreau, 
retrempées dans Temphas^ et la. virulence de la tribune politique du 



258 %m 

temps. Quelle guerre longue etacbarnée il a fallu que le premier président 
livrât au monstre ^ pour lui faire lâcher prise. La première fois qti'â Tau- 
dience, fut promulgué cet axiraie, depuis si sourent et si énergiquement 
r^ëté ) qu'il fallait , avant tout, éire ciair et court j ce fut une insurrection 
dans la robe noire , un toUe universel contre tant d'intolérance et de 
mauvais goût Je connais enclore aujourd'hui plus d'un avocat en renom, 
et même en grand renom ^ qui ne saurait- comprendre cette règle de 'bon 
sens contre laquelle se réveillent de temps en temps quelques protesta- 
tions. Mais il faut en convenir, ceux-là aujourd'hui sont en minorité. 
La raison a vaincu; le ton général de la plaidoirie a été réformé; et 
maintenant il faut aller loin de Paris , dans quelque barreau gascon ou 
bas-breton, pour retrouver la longue période filandreuse, et le grand 
exorde monté sur des échasses, débités avec des éclats de voix furibonds, 
et accompagnés de gestes frénétiques et de grands coups de poing sur la 
barre. 

Du barreau, cette sage réforme s'est étendue à la tribune. En. dépit de 
la ridicule méthode qu'ont maintenue nos assemblées délibérantes, de 
faire monter l'orateur dans une grande chaire, au lieu de le laisser dire de 
sa place ce qu'il croit à propos; en dépit, dis-je, de cette mauvaise tra- 
dition, qui ne pouvait être qu'un obstacle au retour du bon goût dans les 
discussions- de la tribune, compares les discours d'aujourd'hui et ceux 
de nos premières assemblées nationales, et vous serez étonnés de tout ce 
que l'on a gagné en naturel et en simplicité. J'entends parler des discours 
que Ton écontc, et non des tristes élucubrations de ces orateurs malencon- 
treux, qui viennent exposer leur pesante éloquence à la risée publique. Les 
harangues de ces braves gens ne sont pourtant, ni plus longues, ni plus 
mauvaises que celles de tel orateur , qui fut célèbre en son temps , et que 
l'on admire encore sur parole. Mais l'époque de cette marchandise est 
passée ; maintenant on n'admire plus rien de ce qui sent l'affectation, et là 
aussi, on demande à l'orateur d'ctre clair et court. 

Nous voilà loin de Malicorne et d'Hautefeuille. Je ne veux y revenir 
que pour mettre en regard les deux époques sur lesquelles j'ai eu, dans 
cette, notice , l'occasion de m'arréter ; le quatorzième siècle et le temps 
présent. Au sein de l'ordre et du calme dont nous jouissons maintenant, 
lorsque l'on jette les yeux sur ces temps d'oppression, de guerre, de 
pillage, de famine et de désolation, combien on s'estime heureux d'être 
né loin de cette funeste époque. 

Une noblesse turbulente et oppressive, brave, sans doute, mais igno- 
rante et indisciplinée, sans aucune science de l'art de la guerre, ayant 
horreur de tonte subordination ; des monarques élevés dans les mêmes 
principes, dans ks mêmes idées que les gentilshommes, les surpassant en- 
^core, s'il se peut, en ignorance et en irréflexion; une cour brillante, 
mais dissolue , prodigue et dissipatrice jusqu'à Teztravagance ; des con- 



4N259 

seîllers étrangera à toute saine notion d'ordre et de gouvernement ; Un 
effroyable gaspillage des finances ; pas un général intelligent jusqu'à du 
Gaesclîn ; la guerre civile et la guerre étrangère dévorant les provinces; 
la noblesse partoiit battue ignominieusement par les anglais; le pays hu- 
milié , dévasté, ruiné par l'étranger; les villes abandonnées à leurs seules 
ressources, comme autant de petites républiques isolées, réduites à com- 
bat Ire , sans secours du dehors , l'ennemi, la famine et la peste; et le 
peuple des campagnes opprimé d'abord par les seigneurs,' puis livrés, 
comme un vil troupeau , sans défense à la merci des gens de guerre de 
tous les partis, pillé par touS| ruiné par tous, incendié par tous, égorgé 
par tous. Voilà la .France au quatorzième siècle ! 

Comparons ce tableau déplorable à notre civilisation , et soyons fiera 
de notre époque. Les droits du moindre citoyen respectés à l'égal de 
ceux du plus puissant; plus d'autre prééminence que celle du mérite et 
des serviôes ; la sagesse assise sur le troue ; la puissance royale modérée 
par d'admirables institutions; le gouvernement dans les mains du pays 
qui l'exerce lui-même par ses délégués; l'ordre et la protection partout; 
Tagriculture en honneur ; Tindustrie déployant en sécurité la puissance 
progressive de ses merveilles; le bien-être et la prospérité s'infiltrant 
jusque dans les localités les plus reculées, jusque dans les dernières 
classes de la société ; n'est-ce point là la France en i836? S'il est vrai 
que les hommes se modifient avec les institutions , que leur caractère 
reflète constamment le bien et le mal de leur temps, nous pouvons 
personnifier les deux époques que nous avons mises en regard,, par 
les personnages dont nous avons, dans le cours de cette notice,, en- 
tretenu nos lecteurs. Le vieux baron de Malicorne , pillard et guer- 
royeur, ou bien encore l'astucieux et léroce Knowles, incendiaire et 
déprédateur : c'est le quatorzième siècle. Le digne magistrat qui pos- 
sède aujourd'hui Hautefeuille, fondant des hospices^ construisant des 
monuments utiles, secourant la misère de ses voisins et hâtant les pro- 
grès de la prospérité locale : c'est le temps présent, c'est la France 
en i836, 

Challe. 



'C->/-: 



RECHERCHES HISTORIQUES StJR LA. COMÎVIUNE ET LA 

MAISON DE GUERCHL 



iâaerchi, Cuerchiacum (i), comàie la plupart de nos villagiss , a uire ori- 
gine qui se perd dans la nuit des temps. La première mention qa*en fasse 
l'histoire , c*est au ùiilien du cinquième siècle. Saint Germain, le plus grand 
personnage de ôette époque, gouverneur de notre pi^ovince pour les Ro- 
mains, céda Guerchi à l'oi^atoire de Saint-Maurice d'Auxerre, qu'il avait fait 
construire sur le Mont-du^Brcnn au nord de la cité ( F, l'Histoire d*Au«- 
zerre par M. Chardon, page 53); depuis ce temps, il n*en est plus question 
qu*au quinzième siècle. Nous n'avons pu recueillir rien de positif et d'im- 
portant sur ce qui s'est passé dans cet intervalle de dix siècles. 

Jean Régnier, écuyer, seigneur de Guerchi et officier du duc de Bour*» 
gogne, à la cause duquel il se dévoua courageusement , était né à Auxerre. 
Il fut bailli de cette ville pendant tVente-^ix ans. On lit dans ses ouvrages 
qu'il avait épousé Isabeau Chrétien, et que son attachement au duc de 
Bourgogne lui attira de grands malheurs. Ayant suivi ce prince dans la 
guerre contre cbarles VII^ il fut fait prisonnier avec plusieurs hommes de 
sa compagnie et conduit à Beauvais le 14 janvier i43i. Comme il se trou- 
vait en révolte^ il craignit d'être puni de mort; le rôi avait en effet mani- 
festé l'intention de le faire péiir; mais il en fut quitte pour la prison. Vail'- 
lant sur le champ de bataille, il sut montrer de la force d'âme et de là 
philosophie dans l'adversité. Il charma les ennuis de sa détention par un 
assez grand nombre de poésies. 11 fit aussi son testament en homme qui ne 
compte pas beaucoup sur la vie, cependant un rayon' d'espérance vint luire 
à ses yeux , et il s'aperçut que les choses iraient moins mal qu'il ne l'avait 
appréhendé. Il composa un second testament moins sérient et en vers, où 
il décrivit, d'une manière badine, les cérémonies qu*il désirait pour son 
enterrement, il ne sortit de prison que moyennant une rançon de 3ooo écus^ 
dont lobo furent payés comptant et 2000 trouvés avec peine dans la bourse 
de ses amis. C'est ainsi qu'il délivra sa femme et sa fille qui étaient venues se 
mettre en 6tage pour lui. 

Régnier était remarquable pour son temps; il avait* voyagé en Asie, en 
Afrique, il savait plusieurs langues étrangères et connaissait )a musique. 
Lacroix -du*Maine dit qu'il mourut fort vieux , après i463. i^j Fortunes et 
Adversités furent imprimées à Paris en 1S26. [F, Lebœuf. Passim). 

Ce Jean Régnier avait acheté, en 1440, le 5 août, la terre de Guerchi 
dont le nom fut illustre par une longue suite de hauts et puissants seigneurs 



(1) Quelques étymologistes tirent ce nom de deux mots celtiques/ Wtr avec Taspi- 
tion cfc et de iœ , ce qui veu^ dire château fort , bâti près de l'eau. 



ration 



dlstingaésdant les armes et dans la diplomatie. II eut de Isabeau Chrétien une. 
fille unique, nommée Marie, qui épousa un autre Jean Régnier. Ce dernier' 
devînt, par cette alliance, seigneur de Guercbi et souche de la maison. La 
conformité de nom entre le beau-père et le gendre a fait croire (dit Tauteur 
des Tablettes généalogiques, partie iv, page 4a) que l'un était le fi!s de 
l'autre; mais quoique tous deux d*une noble extraction, ils étaient de famille 
différente et n'araîent point les tnémes armes. Le bailli d'Auxerre portait 
d'azur à la croix dentelée d'argent y cantonnée de quatre molettes d*or; et soa 
gendre id'azitr à six besans d'argent 3 , a et !•• 

Les plus célèbre» de cette maison ont leur tombe dans l'église et leur por- 
trait dans une des salles du château. Cette galerie de preux et de damoi- 
selles offre de l'intérêt pour l'art', pour les costumes et pour Timportance 
des personnages. Il est curieux de se trouver au milieu de tous ces tableaux 
dans cette vaste salle du billard , décorée avec le luxe du siècle de 
Louis XIV; sous ses lambris dorés et azurés on se fait illusion, on passe 
avec respect, malgré sa fierté d'électeur municipal, parmi tous ces grands 
seigneurs féodaux. On est surtout ému lorsqu'on aperçoit dans cette longue 
file -de personnages historiques le grand Condé, avec -son bâton de maréchal. 
Son attitude est noble et imposante; il est couvert de Ses armes, il semble 
se présenter entre les deux colonnes corinthiennes qui encadrent le tru- 
meau et qui s'appuient sur quatre autres colonnes dont se forme la che« 
minée. Le portrait est de grandeur naturelle. A ses pieds , on lit cette 
inscription qui témoigne d'un poétique enthousiasme pour le courage 
du héros , 

Undtquè dura suis fortana meatibus angat , 
Palladium nostrît sisiit imago focis ! 

qu'on peut traduire ainsi :- 

En vain la fortuné contraire 
Epuisera ses traits sur nDus ; 
Sous cette image tutélaire. 
Sous ce Palladium, nous braverons ses coups! 

On raconte que le prince, dans le temps de sa disgrâce, se retira au châ- 
teau de Guerchi. Il n'eut pas à se plaindre de cet exil qui devint pour lui 
un séjour enchanté; car il y rencontra une des femmes les plus renommées 
de cette époque pour la grâce, la noblesse et l'esprit , la belle de Guerchi. En 
voyant son portrait qui est dans l'appartement voisin, en voyant cette taille 
élégante et légère, cette jolie main qui caresse le long museau d'une levrette, 
en voyant cette charmante figure, on conçoit que le vainqueur deRocroi se 
soit laissé vaincre par l'amour, et que le frondeur ait oublié quelque temps 
la cour et Mazarin.Le souvenir de cette intrigue est une tradition dans le vil- 
lage: on dit même que le guerrier fut assez heureux pour ne pas trouver la 
place inexpugnable. Qne novs importent aujourd'hui les galanteries du grand 

17 



^1^ 26^ 80^ 

r.ondé? Il a marqué^ son passage et paj^ son -hospUallU: d*unc manière' 
plas digne de lui : réglîsCy de simple architecture caiholiqMe du treizième 
siècle, se bornait à la nef. Si étroite « elle ne pouvait suffire au coneours 
des jours de fétc, alors qu*on s*enipressait d'assister aux saints offices. Le 
prince voulant que tous pussent entrer dans la maison de Dieu, fit cox^s- 
truire le chœur, la partie gauche, appelée la Chapelle du Seigneur» I^e 
plus, nous lui devons anssi notre minaret à la flèche élancée^ notre beau 
cloche^? d'ardqiscs, si clier au cœur des villageois. Cependant, il faut 
avouer qu'aucune preuve ne vient confirmer ce récit des vieillards. 

Parmi les seigneurs de Guerchi qui ont^marqué dans les qi^inzîAne, seizième, 
dix-seplîèmc et dix-huitième siècle, nous signalerons Claude de Régnier de 
Guerchi, un des cent gentils-hommes de la chambre dii roi; son frère , 
Georges de Régnier^ grand prieur d'Aqmtaine, et de France; soA fils» 
Claude de Régnier^ baron de Guerchi^ marié à Julie de Bnchanteau; Henri 
de Guerchi et son fils le marquis, décédé le i^ février 174B, âgé de 85 
ans; Claude^ Louis-François, de Régnier ^ comte de Guerchi ^ marquis de 
Nangis, baron de la Guerchc, né en t7i5, chevalier des Ordres, capitaine 
de càva1erie,au régiment de Toulouse, colonel du régiment Royal < Vaisseau, 
en 1731, lieutenant-général des armées, du roi , gouverneur de Huningue, 
ci-devant ambassadeur à Londres, mort le 17 septembre i767.Ilflgu£ait 
â la bataille de Fontenoi, c'est de lui que Voltaire a dit t 

Guerchi n*esk pas frappé, la^ertu peut te plaire. 

Il avait épousé, le 3 mai 1740» Gabrieîle - Lidte ^ troisième fille du 
maréchal duc à*Harcourt. Son fils, le marquis de Çuerchi, a su se main- 
tenir en France pendant la révolution; dépouillé de ^ous ses titres, il 
s'est fait maquignon. Il a sans doute un peu compromis sa dignité pour 
conserver sa tête; mais il est resté pur de tout? crime et d« tout excès 
dans ce temps où il était^ si facile d*en commettre. CeSt une justice à 
rendre à cette illustre famille : elle n'a jamais abusé de sa puissance 
Ahicune voix ne s'est élevée contre les Guerchi, mèhe au plus fort de la 
terreur; on a toujours vénéré leur nom et béni leur mémoire dans notre 
pays. Nous ne voulons pus les flatter, ils appartiennent à l'histoire; leur race 
est éteinte; maïs nous oserions presque les donner pour fsxemple à nos 
puissants du jour, à nos gros propriiUalres constitutionnels. 

Les deux derniers descendants de cotte brillante lignée semblent avoir 
oublié la gloire de leurs ancélrçs, ils put langui et végété comme les derniers 
réjetons d'un arbre couronne par la, tempête. L'aîné des deux, Frédéric, 
jitarqids de Guerchi y a eu un moment a'éclat sous l'empire. Lorsque Napoléon 
a voulu se rattacher l'ancienne noblesse , Thériiicr du nom, de*la terre el du 
cliàlcau de Guerchi acte nommé sénateur et naaréchal des logis impériaux. 
Mis à Fccart par la restauration, il s'est fait architecte, a construit le Gymnasc- 
Dramaliquc; malheureux dans ses spéculations, il a démoli en partie son 



vtcax cast6l , dont Talle septentrionale remontait au doustèmc siccle. C'était 
une page d*hîstoire; pous devons la regretter ponr les renseignements 
qu'où aurait pu en tirer. Ce qu*ii y avait surtout de curieux , c*était la petite 
tour de Thorloge en architecture mauresque ; on en admirait la forme 
gracieuse. Tout le reste de cette partie du château, baignée par les fossés 
du nord, était gothique. Comment un architecte a-t-il pu la détruire?.. Il 
yendit les décombres^ il morcela sa propriété^ et, comme si sa vie eiit été 
attachée à -ce domaine qui portait son nom, après l'avoir aliéné, il alla 
mourir^ quelque temps avant la révolution de juillet, dans les coulisses du 
Vaudeville, le marquis de Guerchi en était directeur. Son frère cadet, Fer- 
clinandy comte de Guerchi ^ n*a pas de relations avec notre pa;p; . . 

C*cst à tort que, dans une note de la Henriade et du poct'iie siir la ba- 
taille de Foiitenoi, on prétend que le sieur de Guercliî» massacré a laSaiut- 
Barthelemi, est de la famille des Régnier de Guerchi. Le pien>ier était ori* 
ginaire de Touraine, il se nommait Antoine Marajin de Guerchi, Zélé 
partisan des huguenots et devenu cornette de Tamiral de Coligni, il fut 
^ «prb à la bataille de Jarnac, le 16 mars iSGq. IVJis en liberté quelques jours 
après 9 à la prière d'un de ses parents, il continua de combattre avec achar- 
nement le parti catholique. Le duc des DeuK-Ponts» qui lui devait la 
prise de la Charité-sur-Loire, lui confia le commandement de celte place. 
Gaerchi trouva bientôt Toccasion d'y signaler encore son intrépidité. 
Sansac, à la tête de 7000 hommes de pied et de quelques cavaliers , était 
venu mettre le siège devant La C^^arité, essayant ainsi de fermer aux huguc< 
nots le passage de la Loire; mais la garnison et les bourgeois, commandés 
par Guerchi, firent une si vigoureuse résistance, qu'après avoir soutenu 
tous les efforts et repoussé tous les assauts des catholiques, ils contrai- 
gnirent Sansae à lever le. siège avec perte de quelques gentilshommes et 
d*uti çrand nombre de soldats. - 

La bravoure et Tinielligence de Gnerehi lui avaient gagné la confiance de 
Famiral. Depuis ee temps , jusqu'à la malheureuse journée où la politique, 
mêlée à la religion qt^'elle déshonorait , immola tant de victimes, Colignî 
Tadmettait à ses conférences les plus secrètes et le comblait de distinction. 
En 1^72, il l'avait fait lieutenant de sa compagnie de gendarmes. Le t.'j. 
août de la même année, l'amiral sortait du conseil et venait d'accommoder 
une querelle entre Guerchi et Thianges, il était même accompagné du pre- 
mier , lorsqu'il fut blessé, sur les onze heures du matin ^ par un coup d ar- 
quebuse que Maurevert lui tira d'une fenêtre* Cette blessure était le 
prélude de la sanglante tragé.l e qui se préparait; deux jours après, les hu- 
guenots étaient massa !u' s à la Saint -Bnrtheicmî. Parmi les sergneurs qui 
périrent en cette occasion, et dont Voltaire a consa«;ré les noms dans sa 
Henriade, on remarque Guerchi : 

« Et vous , hiMvc Guerchi , tous , sage Ln^ardin , 
« Dignes de plus de vie et d'un autre desliii. » 



^ 264 M^ 

Guertliî liai sê défendit •ourageusement, un brai enteloppè dans sontnan^ 
teau, et tua quelques meurtriers avant d'être accablé par le nombre. Celt€ 
famille de Marafin ne subsista pas long-temps après le comte de Guerchl ; elle 
portait pour armes : de gueule h la bande d'or , accompagnée de six étoiles 
de même , en orle, 

Dom Moriny lliistorien du patinais, fait mention de ce Guercfai en tes 
termes : « Le comte de Guercni, dont est tant parlé dans les hi&toireâ , 
> a son château dans sa terre , attenante à la maison de la Brosse. Sur 
9 un pilier est une pierre où) ceux qui viennent faire l'hommage de leui' 
» fief, mettent le genouil en terre et crient par trois fois : Monsieur de 
» Guerchi! Monsieur de Guerchi! Monsieur de Guerchi! * [y, les Mé-> 
moires de^^^ulli, liy. i^ , note 60 ; Dictionnaire de la noblesse ^ 
tome IX, p. ^3; Daniel, tome x, p^ 40^ et suivantes ; Daviîa , Histoire* 
des guerres civiles, tome i^**^ p. 817, 35a, 4tS> Voltaire, Notes sur la 
Henriade, Hv. xiy etc.) 

On ne doit pas confondre notre Guerchi avec d'autres villages qui 
peuvent povter le même nom. Celui qui nous occupe est un bourg , centre 
de trois hameaux, Cordeil, les Marais^ Ckamploiseau ; c'est une paroisse 
du diocèse de Sens, située entre Auxerre et Joigni , dans la Vallée d'Ail* 
lant, sur la petite rivière du Ravillon. Guerchi, avant la révolution, était 
de l'élection, du grenier à sel et du bureau de poste de Joigni; il .avait 
titre de marquisat , prévôté seigneuriale ressortissante au baUliage de Joigni, 
ensuite à Montargis. 

Forcé de nous arrêter ici, dans un autre article, nous suivrons l'his- 
toire de Guerchi sous l'empire et sous le régime constitutionnel. Nous 
donnerons des détails statistiques sur le mouvement de sa population , sur 
son territoire, sur ses productions, snr ses revenus sous Tancienné mo« 
narchie. Nous verrons que, si nou% avons perdti du c6té de la pompe et 
de la poésie, nous avons gagné du côté du bien-être matériel. Un grand 
avantage doit surtout résulter des routes que le conseil général et une sage 
administration font passer par cette petite commune. • 

X. Raviit. 



NOTICE SUR I4E CANTON DE COULÀNGE-LA-VINEUSE. 



Description topographique, --Le canton de Couîangè-U-Vincuse, formé 
du terril qp*e des communes de C/iarentenajr, Coulange^la-Vineuse ^ Coula/i' 
geron, Escamps yEscotiues, Gy-l* Èvéquéy ïrancy^ Jussy^ Mig^^ Val-de-Mercy^ 
Vincelles et VlncelotteSy comprenant ensemble une superficie de . 14017 
hectares 33 arcs 10 centiares (cadastre) ; est situé vers le centre du dépar- 
tement de l'Yonne, et son chef-lieu est distant de trois lieueysud d'Auxerre. 
Le sol présente quantité de collines dont Tune des plus hautes, celle 
d*Irancy, s'élève d'environ i3o mètres au-dessus du.nivpau de lYonne, 
Cette rivière traverse la partie Est du canton sur une longueur de 8090 
mètres; elle est côtoyée, sur la rive gauche, par le canal du Nivernais. On 
voit dans les principales vallées des sources abondantes dont les unes se 
perdent presqu^aussitôt dans les ternes, tandis que les autres ont leur cours 
jusqu'à l'Yonne. Ces dernières sources se rencontrent sur le territoire de 
Migé, Charentenay, Escamps et Gy-l'Evéque, Elles donnent naissance à 
trois ruisseaux qui font tourner un assez grand nombre de moulins : i^ le 
rû de Genotte ; 2^ le rù de ValJan; S** le ruisseau de Baulches. Le premier , 
seul de ces ruisseaux qui se jette dans l'Yonne au-dessous, de Vincelles , a 
son cdtirs entier sur le territoire du canton^ Si ces eaux entretiennent 
quelque fraîcheur dans le fond des vallées,, le sommet de la plupart des 
collines est, au contraire, tellement sec et aride que la culture n'en peut 
tirer que les plus chétifs produits. Des bois paraissent avoir existé sur le 
plus grand nombre de ces sommets, qui maintenant en sont en grande partie 
dépourvus. Cette culturç est cependant la seule qui leur convienne; elle a 
d'ailleurs l'avantage de donner un peu de fraîcheur à cette terre pierreuse , 
non pas que les bois, 4:omme on le croit généralement, attirent l'humidité 
de Vair atmosphérique, mais Ils conservent celle que les pluies et les rosées* 
ont déposée sur le sol en le préservant de l'action desséchante d'un air san« 
cesse renouvelé et agité par les vents. 

Dans la presque totalité du canton de CouIange-la-Yineuse , le terrain 
est calcaire, il est sablonneux dans une faible partie au nord du bourg 
d'Escamps Partout la vigne est cultivée; mais spécialement sur les com- 
munes d'Irancy , Goulange, Yincelottes et Jussy, oàelle forme presque 
l'unii^ue ressource des habitants. Le vin que ces communes , et en parti- 
culier celle d'Irancy, fournissent, est depuis un temps. immémorial un des 
mieux réputés de la Basse- Bourgogne. iLes bois occupent le septième en- 
viron de la superficie territoriale. Ils croissent en: général sur le sommet 
et les revers des collines dont le terrain maigre et graveleux leur donne 
une (qualité supérieure pour le chauffage. Quelques prairies nalurelles, 
mais en petit nomj^re, occupent le fond des dallées arrosées par des ruis^ 
seaux. A l'ouest de Coulange, les communes produisent une assez grande 
quantité de céréales; sur les autres communes, et en particulier sur celle 
d'Irancy, celte culture et celle de la pomme de terre sont réservées pouc 
des espèces de landes souvent incultes qui rapportent à peine à l'agricul^ 
teur de quoi le, dédommager de ses dépenses. ^. ' 

£n i8a& la populatioa de ce canton s'élevait à 881^7 habitant», ax^oar-^ 



266 

tVliuI elle n'est plus que de 863 1. Cette diminution, qui peut être en partie 
rapportée aux ravages du choléra » ne r^onnait pas celte unique origine. 
C'est en eflfetdans les communes exclusivemeat vignobles qu'elle est la plus 
forte : elle est , pour Irancy , de i ^5 habitants sur 1 197 , et pour Coulange^ 
de lao sur i344- li y a doni::, pour ces communes , une sorte de décadence 
qui sans doute n*est pas enôore arrivée à son dernier terme. Leur industrie 
reste stationnaire de toute nécessité : très -lucrative , autrefois quAa culture 
de la vigne était limitée en France, ses produits luttent aujourd'hui désa* 
vantageusement avec ceux d'autres pays chez lesquels l'abondance compense 
la qualité. 

Les habitants sont fort laborieux, et la salubrité de leur pays, qui' ne 
renferme point d'eaux stagnantes, si ce n'est pendant une partie de Tannée 
dans les prairies du territoire d*£scolives, est attestée par la longévité de 
plusieurs d'entre eux ; on n'y remarque point de fièvres in le rroit tentes cpi~ 
démiques, ni en général de maladies revêtant le caractère épidémique. 
£n i832 le choléra y a sévi, ainsi que dans d'autres contrées parfaitement 
salubres de la France, et il a exercé ses ravages notamment à Irancy où le 
douzième de la population a été victime de ce terrible fiéau. 

Météorologie, — Si l'on compare la température générale du canton de 
Coulange à celle de Paris, bien qu'il soit d'un degré plus méridional que cette 
. ville, on trouve qu'elle est un peu plus froide en hiver et plus chaude en été; 
ce qui s'explique ,, pour le froid, par la plus, grande élévation du terrain et 
par le voisinage plus grand des hautes montagnes. Ces conditions subsistent 
également pendant l'été ; mais alors les rayons du soleil rencontrent moins 
d'obstacles pour aiTiver jusqu'au sol où ils tombent un peu moins oblique- 
ment qu'à Paris; et de plus, un grand nombre de collines nues et pierreuses 
reçoivent presque perpendiculairement les rayons solaires sur leurs pentes 
exposées au midi, «t réfléchissent une chaleur qui permet d'y vivre, ainsi 
que je le dirai tout-à-riieure , à plusieurs' insectes tout-à-fait méridionaux. 

Pour ce canton, comme du reste pour les autres contrées centrales de la 
France, on sait que les vents peuvent être ainsi classés sous le rapport de 
leur fréquence : 1^ les vents pluvieux de l'ouest, nord-ouest et sud-ouest; 
a^ celui du nord froid et modérément sec; 3° de l'est et nord-est très-sec; 
/i® du sud chaud et orageux. 

Géologie y minéralogie (1). — La colline qui entoure Irancy en manière 
de demi-cercle, examinée du côté où elle forme bassin , est entièrement 
composée^ de même que tout le sol du canton, de roches appartenant à la 
formation secondaire. Ce sont des calcaires et des marnes calcaires et argi- 
leuses qui se succèdent par couches toujours horizontales. A 6 mètres 
environ au-dessous du sommet du plateau, on trouve un banc de lumachelle 
de o, r I centimètres de puissance entièrement formé de gryphées virgules 
complètes et brisées; ce banc repose sur une couche argileuse de 0,06 cen- 
'timètres , puis on trouve une roche calcaréo-alumineuse de o,32 centimètres 
contenant les mêmes coqtiillesen moindre quantité; au : dessous marne argi- 



(1) Dantles remarques suivantes relatives aux sciences naturelles, je n'ai pu 
ilonner que le résultat de quelques explorations bien incomplètes^ saiis ^oute, faites 
sur le territoire de la seule commune d'Irancy, 



M7 

leuftd. Cette snccêision se répète à peu près de la sorte dans toute la partie 
supérieure de la colline; ^les couches altefirent a%éC dès degrés variables 
d^épaisseur, elles coatlenueat des grypbltes qui diminuent de nombre et 
iioissent par disparaître- tout«à«-fait. Vers lé tiers supérieur de la colline les 
chemins présentent sur leurs bords une quantité inéroyable de ces gr^- 
phkes coinplètes ou^ à varves séparées. A \d mètres ehviron au-dessus da 
niveau deTYonne oti remarque un baiâ^ de calcaire tendre à coquilles larcs. 
Les assises sapérieui^es de ce ealcatre fournissent do moellon, tandis que 
les inférieures servent en pierres de taille. Cette pierre est fort gélîsse \c^ 
premières années qu'elle est employée; on y trouve très -fréquemment dé 
petites géodes cristallisées de dolomie et de chaux carbonaiée.' Sur lé 
feord de la rivière, dans le climat dit des Sourdes , et un peu endelmrsdà ' 
bassin d'iran^y, ces rotbes calcaires offrent çà et là de grands madrépores^ 
massifs transformés en calcaire saccbarolde, et une foit grande 'quantité de* 
lérébratules-de diverse espèces. « 

Quand on examine le revers dé la montagne du côté de Test , on voit" 
que i'argilé y est plus rare; aussi toute cette partie jusqu'à une Keue et 
demie Est dlrancy, extrémité de son territoire, se creuse-t elle facilement 
de nombreux et profonds ravins. LVau la pénètre avec facilité, et la sur- 
face du sol reste toujours aride. Les couches calcaires supérieures 'sont 
grisâtres etd*une pâte assez dure;.mais elles se divisent aîsément par l'action 
de la -gelée, en petits fragments lamelleux; au-dessous d'elles est un calcaire 
oolitbtque dont le banc inférieur, à environ 40 mètres au-dessous du pla- 
teau, contient des madrépores petits et nombreux et dies coquilles turriculées. 
On retrouve ce banc à une lieue de là, près deBailly, ou il est eiplolté- 
etpoli pour lés chemiaées sduslenoui-dîe pierre ou marbre de Bàilly. l^Iuà 
bas se reneontrent dès couches calcaii^sdVne grande épaisseur, qui peuvent 
fournir un moellon blano de mauvaise qualité. Les fossiles que j*ai trouvés. 
dans ces couches calcaires sont des cardites, des solens? pinnes, peignes; 
des fragments de pentacrinités, des vis, et en- outre plusieurs fragments d'am- 
Hionites qui n^étaient point en place. Les fragments d'encrînes y sont accom- 
pagnés d'un grand nombre de coqis cylindriques transfoimés en spath caU 
caire et don^là surface est hérissée de petits' tubercules régulièrement dis^^ 
posés. Je regarde ces débris fossiles comme des aiguillons d'oursins, et jie 
ne doute-pas qu'avec des recherches plus suivies , on lie parvienne à décou- ' 
vrir le corps même de l^(Hlrsin qui les a fournis. Mais les fossiles les plus 
communs sont des térébratules de plusieurs espèces et des masses madré* 
porîques en quantité considérable et appartenant aux genres astrce et 
méandrine.. Ces madrépores sont répandus de tx>utes pa^its dans la campa- 
gne^ d'autres sont au' milieu de terrains entraînés par les eaux, où en place 
dans leur gangue calcaire. La plupart ont un grand voTunic, iU' ont la 
dureté et la consistance du marbre, et servant aux' habitants d'i?rancy pour 
le pavage d^s cours et des rues; quelques-uns ont assez de grosseur poui^ 
être placés comme bornes le long des maisons. On peut voir dans la collec- 
tion de M. Gallois jeune, qui s^occupe avec tant de Kèle de réunir des débris 
fossiles d'êtres organisés, Un de ces madrépores du genre astrée, fort bien 
conservé, ayant environ o,5o centimètres de diamètre , que j'ai rencontré 
dans un ravin où il avait été récemment entraîné jiar les eaux. 

On trouve eneotc dans celle partie du territoire dlraucy, à la surface 



îM 268 

âu sol et daHi des g^des au milieu des roches tâlcaires , quelques rognons 
de sulfure de fer altéré, dont quelques-uns sont parfaitement cristàdlisés 
en cubes groupés. 

Si Ton porte son attention sur ce qui ressort de Texamen qui vient d'être 
présenté , on reconnaîtra trois formations principales et distinctes dans la 
colline d'Irancy. i^ Formation marneuse, avec alternance' de couches argi- 
leuses, caractérisée par la présence d*#ne immense quantité de petites gryphées 
grypjiœa pirgula (DEFa.),bîen remarquable sur le côté occidental ; a<^ Cal< 
caire gris oolithtque facile à reconnaître sur le re?crs oriental, contenant de 
petits madrépores et des coquilles turriculées à intérieur cristallisé. 3^ Au- 
dessous de ces couches , calcaire blanc à f ncrines, térébratules, grands madré- 
pores, etc. , constituant une formation d*une grande puissance, à êoquilles 
abondantes dans les stratifications supérieures ; tandis que les inférieures ne 
paraissent plus contenir qu'une petite coquille bivaWe très-rare et difficile à 
caractériser à cause de son peu de conservation. Cette troisième formation 
l»lraire est exploitée comme pierre à bàlir et fournit notamment à Bailly, 
près deYincelottes, des pierres de taille fort tendres ^ mais d'une grande 
dimension. 

liC sol est fortement ferrugineux dans les climats 4es Fçurneauxy du 
ISaut-de^Charmoie et de Fau-VEau^ territoire dlraocy. Je ne saurais rien 
dire relativement à la' constitution minéralogique des autres communes, si 
|:e n*est que j'ai remarqué une assez grande quantité de fragments de fer 
silicate dans la partie nord d^Escamps, où le terrain est sablonneux. - 

Botanique, — La flore d'Irancy ne m*a rien offert de bien particulier; je 
citerai néanmoins quelques ophrjs , les anthropohora et myodes , plantes 
connues des botanistes pour la rave beauté de leurs fleurs : je les ai ren- 
contrées sur un coteau boisé exposé au nord (bois des Côtes-Renverses). 
Dans ce même bois et dans ceux qui Tavoisinent, croit une immense quan- 
tité de grandes gentianes , g^/z//â/7a lutea^ dont les racines sont employées 
en médecine et par quelques brasseurs pour la sophistication de la bière. 
On trouve également dans ces bois, après les pluies d'automne, une espèce 
d'agaric qui n*est point décrit dans Bulliard, ni dans la Flore française. Ce 
champignon, qui vient par groupes nombreux, et dont les habitants 
d'Irancy font grand usage, est un mets sain et agréable : il n'a ni volva ni 
collier ; son chapiteau a jusqu'à un pouce ou un pouce et demi de diamètre; 
il est noirâtre, plus clair sur les bords, le§ feuillets sont blaqcs ainsi que' le 
pédieuley qui est plein, de i o à 1 5 lignes de hauteur. Je raientiounerai aussi la 
truffe comestible tuber cibarium , qu'il n'est pas rare de rencontrer dans les 
tnémes bois, où ce champignon n'est cependai^t pas asse:t commun pour que 
rindusirie cherche à en tirer parti. 

Une opinion assez généralement répandue dans le pays, est que les châ- 
taigniers y devaient être communs autrefois, parce que beaucoup d'anciennes 
charpentes passent pour être du bois de cet arbre. Cette opinion est né- 
cessairement erronée, car il faut au châtaignier un sol sablouneuiç, et dans 
un terrain calcaire , il ne fait que végéter et dépérir. 

Entomologie. — J'ai déjà signalé la disposition et la surface pierreuse des 
çolliiies comme donnant lieu à une plus grande élévation de la température 
pendant Tété. C'est sans doute principalement a cette cause qu'il faut attri* 
Ifiier Texist^nc^et la multipliçsition^i à Iranc^ çt dans ^udcjoei cQinnuvei 



4N 269 MF 

/ 

voisines^ de plusleqrs insectes ipéridionaux qui ne se mbntredt pas dans 
d'autres contrées situées plus au midi (i). 

Ou trouve en effet trés-commuiu^xnent à Irancy la grande cigale, cicada 
pkbeia. Cet insecte sort de terre fin de mai, et aprèii avoir, pendant tout 
le mois de juin , signalé son existence par ses chants bruyants et importuns ^ 
il pond ses œufs au commencement de juillet dans de petites branches de 
cerisier. J*ai rencontré sur la môme commune deux individus de la mante 
prie-dieu, mantis rcligiosuy l'un à l'état parfait dans une vigne, l'autre à 
l'état de nymphe sous une pierre , à la lisière d*un bois. 

Evénements historiques. — Je n'insisterai pas beaucoup sur les évène-* 
ments historiques arrivés dans ce pays, à cause de leur peu d'importance. 
Ils se rattachent presque tous aux troubles de la ligue et aux guerres de la 
religion. Iranoy, qui^ selon la chfonlque de saint Marîen ; avait été près* 
qu'entièrement détruit en i^aB par une chute d'eau dont il y a peu d'exem« 
pies,, eut le plus à souffrir dans ces petites guerres. Au mois 4c févtler lôÔS* 
dit de Thou, Captus fuit et ferro ac incendio vastatus tantâ inhumamtate y ut 
cruorpassim pervicos inundaret. {Jn prêtre seul parvint à se sauver du car« 
nage. Morts et blessés furent jetés péle-mélc dans un grand puits actuel- . 
lenient comblé, qui, depuis ce désastre, a conservé le nom de Puits-des- 
Morts. Jussy éprouva un sort presqu'aussi cruel, et Théodore de Bèze 
rapporte que dans le pillage de ce bourg , il x eut bien 6000 muids de via 
pép^ndus, ce qui prouve que Jussy était dès-lors un vignoble important. 

Hommes célèbres, — A Coulaiige la-Vineuse naquirent Romuëdd Lemuet ^ 
savantmathématicien , mort en 1736, et. François Rousseau inventeur de U 
cire à cacheter, à qui cette' découverte valut une brillante fortune. Jacques» 
Germain Soufflot, architecte, mort en 1780, naquit à Irancy en 1714 : il ft 
construit l'ancienne Bourse de Lyon et le Panthéon où ses restes ont été 
tranférés depuis^ quelques années. 

H. S. Dto&STy Docteur-Médecin* 



■MMMfci 



(t) On m^a assuré que ces mêmes insectes étaient tout-à^fait inconnus aux envi* 
wns d'Avalloné 




. / 



^M 270 m 



BIOGRAPHIES. 



Noos nous féltcîtoits de pouvoir placer en tâte de la série des 
articles biographiques que nous publierons successiyement, Féioge 
de M. Fourier, lune des plus belles célébrités d'une époque si fer- 
tile eu grands hommes. Nous devons la Notice suivante àTun de ses 
élèves les plus distingués, M. Georges Gabriel Mauger, menil^re de 
la Légion d'Honneur, ancien officier du Génie et inspecteur de TU- 
niversité) membre du Conseil général du département de TYonne^ 

JOSEPH FOUaiER. 

Joseph Fouri^r, membre de F Académie Française , secrétaire perpétucî 
àeTAcadémie des sciaices pour les mathématiques , ancien secrétaire de 
riasiitttt d'Ë^pte , ancien préfet de liseré, officier de la Légion dlioniieur , 
naquit à Auxerre au mois de mars 1768^ d'une famille pauvre, mais es- 
timable. II n*avait que 8 ou 9 ans lorsqu'il perdit ses père et mère. 
M. Pallais, maître de pension et organiste de la cathédrale , avait, été sour 
premier instituteur pour le français et le latin : une dame respectajile de 
cette ville, (Mad. Mohtbn)et quelques autres personnes ^SoéreuseSy furent 
touchées de la figure aimable et des heureuses dispositions du jeune 
orphelin y et lui fournirent les moyens de contiuuer ses études , d'abord 
ehei son ancien maître ^.puis au collège, comme externe. Il s'y distingua 
tellement, que le principal l'admit bientôt en qualité de pensionnaire gra- 
tuit; et ses progrès dans les belles-lettres et les sciences furent si -remarqua^ 
ble&, qu'avant l'âge de quatorze ans il avait fait sa rhétorique, et connaissait 
À fond les sept volumes du cours de mathématiques de Bezout. Son génie» 
pour celte dernière science, s'était manifesté tout d'abord^ et-^l s'y livrait 
avec tant d ardeur , qu'au risque de s'asphyxier , il s'enfermait souvent 
dans une armoire de la salle d'études ^ au lieu dé se rendre au dortoir avec 
ses camarades. 

Tant de succès et des dispositions aussi extraordinaires avaient inspiré 
aux- notabilités de la Ville le plus vif intérêt en faveur du jeune Fourier. 
L'évéqucy et les bénédictins' qui dirigeaient le collège, se disputaient 
fhonneur du patronage ; et ce fut par la protection ou les bienfaits du 
prélat y qu'il fut placé à Paris au collège deMontaigu, ou il redoubla .avec 
distinction sa rhétorique; et fit son cours de philosophie : il n'avait alors 
que seize ans. 



Rappelé dans sa ville natal»C| et revenu près des Béâédtclfais qui le- chépii-* 
salent chaque jour davantage, il donna à Técolfe militaire des leçons de 
mathématiques , partageant la tâche d'un professeur distingué, M, Bonnard 
qu*Auxerre a possédé long-temps, et gui s'enorgueillissait d*ayoîr été sou , 
maître. Dès oe moment Fourier s*annonça comme un savant du premier 
ordre. En 1 787 , âgé de moins de 10 ans, il vint à Paris , présenter à l'A.ea'* 
déroie des Sciences un Mémoire sur la résolution des équations algébriques, 
travail qui fixa Tattention de l'Académie, et particulièrement de Lagrange^ 
deMonge et de Laplace: le preq^ier de ces illustres géomètres lui donna 
méme^ dès cette époque, des marques de Tintérét particulier qu'il lui a tou- 
jours témoigné. 

Vers la fin de cette année 1787, Fourier cédant aux instances des 
Bénédictins , qui voulaient s'attacher un sujet aussi distingué, se rendit à 
Tabbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, où se formaient les novices de la 
congrégation de Saint-Maur. Il y £141 chargé de l'enseignement des 
mathématiques , faisant en même temps une étude approfondie de la théo- 
logie, de l'histoire et des antiquités, et y resta jusqu'à la j6ln de 1789. A. 
cette époque le Supérieur du monastère prévoyant la suppression des 
ordres religieux , lui proposa de faire ses vœux , ce qui loi aurait donné 
droit à une pension; mais le jeune novice , quoiqu'entièrement dépourvu 
des dons de la fortune, s'y refusa , ne voulant pas, disait4l, profiter d*avan* 
tages qu'il n'aurait pas encore mérités. Cette détermination est le premier 
indice des dispositions qu'on à remarquées en lui jusqu'à sa mort, le désinté? 
ressèment et rélévation du caractère.* 

Sur ces entrefaites; ses premiers protecteurs, les Bénédictjns d'Auxerre 
obtinrent qu'il leur fût rendu. Il fut chargé de remplir la chaire de rhétori-* 
que, et partagea encore avec M. Bonnard, l'enseignement des mathémati* 
ques. Un travail non moins important lui fut confié ; ce fut la rédaction d'un 
nouveau plan d'études, plus étendu, et mieux assorti que l'ancien aux 
lumières et aux besoitas du siècle. Ce plan, présenté par le principal ^ 
(Dom Rosman ) à l'administration dépairtemeniale qui l'approuva, fut mise à 
exécution au coixtmencement de l'année scolaire 1790-1 791 .-Dans ce plan la 
division detf'classes était conservée; mais l'enseignement des mathématiques et 
de la physique recevait plus d'extension ; la Géographie et Thistoire étaient' 
l'objet do cours partiôuliers. Comme il fut chargé des nouveaux cours, 
c'est-à-dire de là géographie et de l'histoire , il ne continua 'pas de professer 
la rhétorique, qui fût confiée à un homiûe de talent distingué, M. l'abbé 
Bavigneau ; mais il conserva sa part de renseignement mathématique , et y 
joignit même, pour les élèves les phis avancés, un cours d'astronomie qu'il 
faisait les jours de congé. Dans les années suivantes, Fourier réunit à ces 
divers enseignements la chaire de philosophie jusqu'à la fin de, 1 /gS , ^oqu« 
à laquelle les études du collège furent interrompues. Ceux qui ont eu le 



•' 



272 

bonheur de suivre ses leçons savent avec quelle clarté, quelle élégance, et 
Bvec quelle facilité d'élocution il développait les ventes les plus 
abstraites, les théories les plus compliquées. Il était doué d'une sensibilité 
exquise, d'une grande pureté de goût, et répétait souvent cette pensée de 
Platon : que le beau est Téclat du bon. Enfin , par son enseignement, il tenait 
constamment en éveil l'attention de ses auditeurs; le temps de la classe sem- 
blait toujours trop court; les élèves faibles trouvaient en eux-mêmes de la 
force , et les paresseux de l'ardeur. 

Ajoutons que, pour imprimer le mouVement aux études scientifiques et 
littéraires, il avait organisé dans l'intérieur du collège une petite académie 
composée des élèves les plus forts, et dont le principal avec les professeurs 
étaient membres honoraires; tandis qu'il avait formé dans la ville une 
société littéraire, à laquelle des hommes fsrtts', des jeunes gens ayant terminé 
avec distinction leurs études , venaient apporter le tribut de leurs lumières 
et de.leur verve poétique on oratoire. £lle comptait parmi ses membres , 
avec Fourier et M. l'abbé Da vigneau , MM. Joseph Yilletàrd, Garnîer, 
Bourdeau , Chaudé^, françois Lefèvre, Boulage, Liégeard, Deschamps , Burat 
Paqueaa et plusieurs autres qui, plus tard, ont figuré honorablement, dan^ 
la carrière des sciences, des lettres ou de l'administration. 

Mais les circonstances amenèrent bientôt Fourier^sur un autre théâtre , 
et on le retrouve toujours homme supérieur , dévoué à sa patrie et aux 
sciences , bon , humain , généreux et pleiit' du plus noble désintéressement* 
Au mois de février 1793» par suite du décret sur la levée des 3oo mil^ 
hommes, qui n'exceptait point du recrutement les professeurs ni les 
élèves des collèges , Fourier ayant eu Toccasion de parler dans une 
assemblée générale sur le mode d'exécution de la loi , s'exprima avec tant de 
grâce et d*éloquence, qu'il fit adapter le mode proposé par lui, et fut 
couvert d'applaudissements. On rengagea à faire partie de la Société popcH 
lalre' ou club patriotique ; et quelque temps après, une loi ayant prescrit 
dans toutes les communes la formation de comités de surveillance , appelés 
ensuite comités révolutionnaires,, il fut nommé membre de celui d'Auxerre. 
Il avait applaudi aux principes de la réforme commencée en 1 789 ; il étak 
trop imbu de l'esprit des sciences, des belles-lettres et des arts libéraux, 
pour n'être pas ami de la liberté , mais il la voulait pure, agissant dans le 
cercle de la loi ; il déplorait les excès commis en son nom , et il crut que le 
meilleur moyen d'empêcher ce fleuve bienfaisant de devenir un torrent 
dévastateur , c'était que les hommes éclairés et vraiment patriotes dirigeas- 
sent son cours. Sa présence, en effets fut fort utile dans le comité d*Auxerre; 
l'autorité naturelle que lui donnaient ses lumières et son éloquence , et 1a 
coopération de quelques hommes sages et instruits parmi ses collègues» lai 
permirent d'empêcher beaucoup de mal et de faire un peu de bien : il fut 
assez heureux pour pouvoir » saas violer les lois ^ préserver de |oute atteinte 
son bienfaiteur, Dom Rosman , ancien principal du collège ^ et plusieurs 
notabilités de Tordre ecclésiastique et judiciaire» 



^ 273 |«^ 

Tontêfoîs , sî Foûrîer sot conjorier l'orage qui menaçait plasicorl télés 
dans sa ville natale , il ne put se sonstraire lai-méme à ses coups. On «e 
rappelle qa*ajant été chargé par' le convenlîonntl Ichon d'une mission 
dans le département du Loiret, pour des réquisitions de grains, et ayante 
suivant sa coutume, tempéré par féquité et la prudence la rigueur des 
mesures qu'il avait à exécuter, il fut dénoncé par ce proconsul au comité de 
salut public , mis hors la loi et déclaré inhabile à remplir aucunes fonctions 
publiques. Réduit à se cacher, sans fortune, et n'ayant d*asile que dans U 
coeur de ^es amis et de quelques gens de bien , Fourier reprit, loin de tous 
les regards, ses anciens travaux «mathématiques, et ne reparut au grand 
jour qu'après la réfocation de la mesure arbitraire dont il était frappé. Il 
fut alors envoyé, par le département de l'Yonne, comme élève à la grande 
£cole normale fondée à Paris en 1 794 9 institution gigantesque qui devait 
former des maîtres pour toute la France dans les sciences et les lettres', et 
qui comptait parmi ses professeurs Lagrange, Laplace, Monge, Berthollet et 
Haiiy ; Volney , Garât , Laharpe, Sicard et Bernardin- de-Saint-Pierre. Làf 
Fourier retrouvait les illustres savants qui l'avaient accueilli àr son début 
dans la carrière ; il fut associé en quelque sorte à leurs travaux et chargé 
d'enseigner à une grande division de TËcole les mathématiques et l'art .des 
méfiiodes. Il s'en acquitta avec un talent qui fut remarqué, même à côté des 
grands maîtres qui dirigeaient l'enseignement ; et bientôt après il devint 
Tadjoint de Lagrange à l'Ecole polytechnique, cette création féconde et 
immortelle, imitée par tous les grands Etats de r£urope« U y eut, pour 
auditeurs, outre Malus, et plusieurs autres savants que la mort nous a ravis ^ 
les Poisson, les Biot, les Arrago, les Thénard, qui occupent aujour- 
d'hui le premier rang dans les sciences. Les cahiers de cette école ren* 
ferment plusieurs Mémoires de Fourier, aussi ingénieux que profonds « 
Il s'y distinguait depuis plusieurs années par^ l'étendue de son savoir, la 
clarté, l'élégance et la facilité de son élocution, lorsque Monge, Berthollet et 
le général Cafarelli du Falga le présentèrent au général Bonaparte, et le 
firent attacher comme savant à l'expédition d'£gypte« 

De ce moment la vie de notre compatriote appartient à l'Histoire ; la part 
qu'il prit à cette croisade scientifique et civilisatrice, est connue de la 
France et de TEuropc. On sait qu'il coopéra à la fondation de l'instilut 
^^gyp^^y dont il devint'le secrétaire; remplit les fonctions de commissaire 
général de l'armée française près le divan du pays, et accompagna le 
général Desaix dans la Haute Egypte ; visitant les ruines de Thèbes et de 
' I^endérah , participant aux travaux des ingénieurs et des antiquaires , et 
recueillant les matériaux des savants mémoires qu'il a fournis au' grand 
ouvrage publié par la commission d'Egypte. La préface qu'il a mise en 
tète de ce monument vaste et immortel, est à elle seule un.beau monument, 
^aiyant l'expressionde M. de Fontaoes, et il a fait don de cet .ouvrage à la 



274 

ville d'Auxerre. Enfin |. après le départ da général en chef pour la France, 
Fourier^ derenu Tami et le conseil du général Kléher, prit une part 
eneore plus active à l'administration ; et lorsque le poignard d*an Axabc 
fanatique trancha le fil d!une si belle y'ie^ il prononça , en face de l'armée , 
réloge du vainqueur d'Héliopolis , qui *a toujours été regardé comme un 
chef-d'œuvre. Il continua toutefois de rester attaché à ladministration près 
du général Menou, nouveau commandant de l'armée, et revint en France 
avec l'expédition. 

De retour dans sa patrie., Fourier ne pouvait y rester inaclîf. Le 
général en chef de l'armée d'Egypte, devenu l'arbitre des destinées de la 
France sous le titre de premier Consul , le nomma préfet de Tlsère, Tun de 
nos départements frontières les plus importants. D^ns ce nouveau poste, 
notre compatriote se montra ce qu'il avait toujours été, ami de l'ordre et 
de la liberté, ralliant toutes les opinions au gouvernement, et fécondant 
le territoire dont l'administration lui était confiée , par des dessèchements 
de marais et par d'autres grands travaux publics. Sou esprit conciliateur et 
4cs lumières donnèrent une telle idée de son mérite, qu'un ancien président 
du pariement de Grenoble disait de lui : « Qu'il pourrait donner des leçons 
de théologie aux évéques , et de- politesse aux anciens parlementaires. » Le 
caractère distinctif de sa philosophie était la tolérance et Vamour de Vhuma- 
nité; et, selon lui, ce dernier sentiment devait dominer tous les autres. 

Fourier adminbtra pendant environ-, quatorze ans le département de 
risère. L' Empereur, en revenant de Tile d'£]be, en 181 5, l'y trouva ayant 
fait afficher des" proclamations contre lui, et ne Ten estima pas moins: il le 
nomma même préfet de Lyon. -Mais notre honorable compatriote, sans 
être étranger à la politique, était surtout un homme de science et 
d'administration; et «es principes ne s'accordant pas avec ceux que suivait 
le ministère du ao mars, il fut révoqué de sa nouvelle préfectore , et vint à 
Paris vivre dans la retraite, au. milieu de ses livres et de ses manuscrits, 
n'ayant d'autre fortune quun modeste traitement conraie membre de la 
commission d'Egypte, et une pension comme ancien préfet. 

Voilà donc encore Fourier rendu à son cabinet et à ses travaux 
scientifiques. Déjà il les avait repris dans les instants de loisir que lui 
laissait l'administration du département de l'Isère, et il avait remporté, en 
181 3, le grand prix de physique à*rinstitut de France, par sa. Théorie 
mathématique de la ^ chaleur, ouvrage capital , qui ajoutait un nouveau 
continent an monde scientifique, et -que les géomètres de l'Europe placent 
à la suite des découvertes d'Archimède sur la statique, et de Galilée sur la 
Dynamique. Ce grand travail lai ouvrit, quoique tardivement, les portes 
de l'Académie des Sciences, où quelques années après il succéda à 
M. Delambre , comme, secrétaire perpétuel pour les mathématiques. 
Les éloges qu'il prononça en cette qualité dans les séances de VAeadémîe, 
ajoutèrent à la réputation d'écrivain distingué, que lui avaient déjà faite 



-HM 275 Mit 

^oti éloge Tunébre àe Kléberet sa préface de la Description de VEg^y^^è*, tl 
fut adaiîs à^r Académie Française. 

•Fourier possédait émicemment Tart du style et lé don de persuader* 
Son. oreille était d'une déKcatesse extrême, les moindres nuances frappaient 
ses regards; aussi retrouve-t-on à un haut degré, dans ses écrits, les cou* 
''leurs d*unc imâgihation Willante et' le sentiment de l-harmonie. L'éloquent 
écrivain que notiï avons dé|à *cit^ ( M. de Fontanes) a dit de lai t « Qa'il 
écrivait avec l'élégance d'Athènes et la nagesse d^Ëgypte. » 

Sous l'Bmpire^ il avait été noniiné baron et officier de la légion dliotttîétkH 
sous 1.1 restauration il continua à jouir d'ivie hante cahsidératton ett France 
et à r£tranger« U aurait pu ,sans doute, rendre de grands services au con^- 
seil d'£)tat ou dans ^administration supérieure; mais les sciences profitèrent 
de sa retraite studieuse et honorable. Car , qnoiqiie sa santé primitivement 
robuste eut été altérée pat^ son voyage en Egypte et surtout par de longues 
veilles et par un travail opiniâtre, il pousulvit néanmoins ses recherches 
scientifiques, soit sur des branches accessoires de son grand ouvrage conter* 
nant la théorie de la chaleur , soit sur la théorie des probabilités ^ \éA 
assurances,, et sur les principes fondamentaux de la statistique, prin^ 
cipes qu'il appliqua à Tadministration de la ville -de Paris, et qui don^ 
nèrent lieu non -seulement à la création d^un bureau spécial de sta"" 
tistique à la préfecture de la Seine, mais encore à la publication dô 
plusieurs volumes aussi remarquables par les théories qu'iU établissent > que 
par les importants résultat s-pratîqnes qui s'en déduisent. Il se proposait 
aussi de publier le fruit de se/i méditations sur la philosophie et sur Tinstmc^ 
tiçn publique en général , mais il voulut auparavant livrer à Fimpressiôtt 
son ancien travail Mir la résolution des éqnations algébriques^ dbht le 
Manuscrit avait été égaré à l'époque dé la suppression des académies. H 
fit constatera Auxerre l'authenticité de la minute dé ce manuscrît, comme 
ayant, été composé par lui dans le temps o& il le présenta à l'Académie des 
Sciences, et établit ainsi la priorité de sa découverte touchant une question 
jusqu'alors réputée insoluble, qui avait exercé le génie de Tillnstre Lagrange^ 
Il avait fait imprimer environ la moitié de son ouvragé, lorsqu'il fut enlevé f 
Vers la fin du printemps de 1 8 3o, aux sciences, aux lettres et a son pays^ 
n'étant âgé que de 62 ans ^ et après uhe assez courte maladie qu'on prit 
d'abord pour un rhumalisme aigu dont il, souffrait depuis long-temps , maiS' 
que l'autopsie démontra être plutôt l'effet d'un développement extraordl^ 
naire et d'une affection du cœur. On rendit à sa cendre les honneurs qui lui 
étaient dûs. Des dépatations des deux académies, les membres de rancien 
Ins'titut d'Ëgi^pte, une députatlon delà Société de géographie dont il avait 
été un des fondateurs, des pairs de France, des députés, parmi lesquels on 
remarquait M. le comte de Chabrol, préfet de la Seine, M. le marquis Barbé 
de Marbois , premier pr*»sident de la Cour des comptes , MM. Casimir et 
A-ugustin Péricr, M. le comte Daru, un grand nombre de fonctionnaires 



^ 376 M» 

mpérîâurfi de fou) les ordi^es, tous ses eompatrSotês de ITomie qu! étaient 
à Paris^ des savants, des gens de lettres, ses condisciples on ses itères, «t qni 
tuDB étaient devenus ses amis, assbièrent à ses funéraîllcs,elf accompagnèrent 
jusqu'à sa dernière demeure, où des voix éloquentes retracèrent les services 
qu'il avait rendus aux sciences et â l'Etat et acquittèrent envars lui, an nom 
de tous, le dernier tribut du respect et de rattachement. 

Tel fut Joseph Fourier. Nous n'avons toutefois' montré encore en lui 
que le professeur, le savant et l'homme public. Si nous le considérons com- 
me homme privé, son mérite n'était pas moins éminent. A une figure agréa- 
ble il {oignait des manières gracieuses, nn langage poli, et on ne le quittait 
jamais sans ^tre plus instruit ou plus content de soi. Sobre et désintéressé 
pour Int-méme, il était indulgent et généreux envers les autres, et aimait à 
répandre autour de lui l'aisance et le bien être. Quoiqu'il passât la plus 
grande partie de son temps dans son cabinet , it allait cependant quelquefois 
dans le monde et il y était fort goûté. Parmi les français, Mônge , Lagrange, 
tant qu'ils ont vécu , ses collègues de Tlnstitut d'Egypte , M. le comte de 
Chabrol , M. le eomie Daru ; M. le baroli Cuvier, M. le marquis de Marbois « 
M. Lainét Camille Jordan, MM. Casimir et Augustin Perrier ; parmi les étran- 
gers « M. Alexandre de Humbolt, M. le comte de Rutnford et l'amiral 
Sydney-Smith sont les personnes dont il aimait iCpluslasooiété) et qui lui 
tétnoignaient une estime particulière. 

Mais, dans toutes les circonstances de ta vie^ Fouir ier n'oublia- jamais sa 
vilLi] natale. Il suffisait d'être d'Auxerre ou du département de l'Yonne, 
pour avoir droit à sa bienveillance et à son appni; il donna ou fit obtenir des 
places plus ou moins honorables et lucratives à un grand nombre de ses corn- 
patriotes, soit à Grenoble, ^oit ailleurs; et sans parler de ce qu'il fit pour sa 
famille, il ne vit jamais le talent ou le mérite dans le malheur, sans répan- 
dre sur lui des consolations ou des bi^faits. 

Enfin , pour résumer en peu de mots le caractère intellectuel et moral de 
celui dont nouS/venons d'esquisser la vie, Joseph Fonrier avait reçu delà 
nature un esprit pénétrant et vaste , le génie des sciences mathématiques, un 
goût pur, et un rare talent d'élocution : ces qualités étaient relevées en lui 
par un cœur droit , une âme. généreuse, un ardent amour de la vérité et du 
bien ; et tous ces dons excellents, cultivés par un travail opiniâtre,, développés 
par d'heureuses circonstances , il le» appliqua avec un dévouement infatiga- 
ble à raccroissement des sciences et au service de sa patrie. 



277 



LOUIS-MAME-LEVESQUE, COMTE DE LA. FERBIÈRE , 

Lieutenant' général^ Pair de France y Grand' croix de V Ordre de la Légion 
<r Honneur y GrancC croix de V Ordre royal et militaire de Saint- Louis ^ 
Ohei^alier de V Ordre impérial de la Couronne de Fer d^ Autriche ^ Cheva- 
lier de t Ordre de Léopold, 

Compatriote de du Guesclin il en eut la .Taleur, 
ses yertùs civHes égalèrent ses talents militaires. 

(Louis-Marie) Lévesqae de la.Ferrière» naquit à Kçdon, (département 
dllle-et-ViUîne) , en 1776; issu d'une famille ancienne et honorable il reçut 
une éducation brillante ; il se destina à Télat militaire et entra au service à 
seize ans, comme sous-lieutenant; il fut sucpesâiv'ement lientenant en Tan 2, 
aide-de camp du général Monnet en Tan 3 , capitaine en Tan 5, commandant 
des guides de TOuest , chef d'escadron en l'an 8 , major du 3« de hussards en 
1806, colonel de ce régiment en 1807; général de brigade en 18 u, gé- 
néral major des grenadiers de la garde impériale et lieutenant- général en 
181 3. Il et toutes les campagnes du Nord, d.« Rhin, de Moselle, de Prusse, 
de Pologne, d'Espagne, de Portugal. Dans les divers commandements dont 
il fut chargé, il se fit remarquer par sa bravoure et ses talents militaires ; 
blessé dès le commencement de la guerre, à Kayserlauten, il entra le pre- 
mier en Bohême avec 400 hussards, enleva un dépôt à l'ennemi et fit 200 
prisonniers. On le vit à la bataille d'A^usterlitz suivi de quelques hommes^ 
sur le fro^t d'un corps de grenadiers russes qu'il enfonça, enlever une 
pièce de canon ; seul dans les rangs ennemis , deux fois enveloppé et deux 
fois sauvé, chargeant personnellement avec des troupes d'élite , enlèvera 
Olmutz , des grandes gardes jusque sur les glacis. Il fut blessé grièvement 
d'un coup de biscaycn à U bataille d'Iéna, à la tête du 3^ dchussardS) si connu 
par sa valeur et sa discipline; se couvrit de gloire à Alba de Tormis, à 
Redinha , au passage du Col de Banos , à Miranda de Corvo ( Espagne et 
Portugal), où il fut atteint, dans l'espace d'un quart-d'heure, de. deux .coups 
de feu; à Gustadt, à Friedlang, où il commandait de la cavalerie; à la ba- 
taille dç Leipsic, où il conserva toute la journée une position importante, et 
où il fut blessé ; à Hanau , où à la tête de la cavalerie de la garde il fit ce 
passage qui contribua si puissamment à sauver l'armée; enfin dans celle ter- 
rible campagne de 1 81 4, pendant laquelle, suivi des grenadiers de la garde 
impériale, défendant son pays, il combattit vaillamment à Chaumont, à Mont- 
mirail, à Château-Thierry, à Montereau; reprit Rheims, où il enleva le corps 
ennemi en entier, et se distingua encore à la prise de Craone et à la ba- 
taille de Craone, où il succomba, après avoir passé un défilé important. 

18 



mitvjBtm 

Vingt pat en avant de son ëtat-major, au milieu de la mStrallle ennemie, il 
fut atteint par un boulet qui lui enleva la jambe gauche , un second éclat 
pulvérisa son cheval, emporta le pommeau |de son sabre et la corne de son 
chapeau. Il fut amputé sur le champ de bataille; TEmpereur exprima des 
rfgrets de la perte qu'il venait de faire. Rapporté à Paris, peu de jours après, 
il y entra entouré de ses vieux grenadiers couverts de blessures comme lui. 

Tant de valeur et de services n'étaient pas restés inaperçus de l'Empereur. 
Laferrière avait été nommé membre de la Légion d'Honneur en l'an 13 , 
officier en 1807, commandant en 1808, grand officier en 1814; chevalier 
de l'Ordre de la Réunion en 181 3; chevalier de l'Ordre impérial de la 
Couronne de Fer en i8i4> baron, comte de l'Empire et chambellan de 
TEmpereur. 

Sous la restauration , il fat nommé chevalier de Saint-Louis et inspec- 
teur-général de cavalerie. A peine remis de ses blessures, on le vit inspecter 
^eux divisions. Il avait été appelé par le roi pour créer et commander 
l'Ecole royale de cavalerie à Saumur. Elle ne peut être en de meilleures 
mains f àit-iX^ qu* elle y reste. Fuis bc souvenant qu'il l'avait vu tomber à 
ses côtés à Craone , il l'appela à la chambre des Pairs. Après les cent jours, 
le roi ne confirma pas cette nomination , et lui rendit seulement le com- 
mandement de l'Ecole. En trois ans , il la porta au plus haut degré de pros- 
périté. La ville de Saumtir, reconnaissante de tout le bien qu'il avait fait au 
pays, lui vota une épée d'honneur, et, avec la permission du Roi, le maire 
de la ville vint lui offrir, au nom de ses concitoyens, celte épée, titre pré« 
■cieux de famille, à sa terre de la Perrière, qu'il habitait alors. La loi de 
retraite l'avait atteint comme amputé. Il reçut à cette époque la croix de 
commandeur de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, en 1K21 , la 
.grand croix delà Légion d'honneur, en i8a3, la gfand-croix de St.-Louis. 

Sorti des rangs de l'armée pur de toute vexation, ayant servi avec un 
désintéressement qui n'a jamais failli , aimé , respecté du soldat dont il avait 
toujours partagé les dangers et qu'il avait tant de fois conduit à la victoire, 
le comte de la Ferrière vivait du patrimoine de sps pères. Il fut nommé 
membre du conseil général du dépa^rtement dlile-et-Vilaine ;' mais il ne 
put y siéger; il voulait désormais fixer sa demeure dans le département de 
l'Yonne, où il avait acquis la terre de Valéry. Là, pendant douze ans, 
il s'attacha à faire le bien de sa commune et de son canton ; vivifiait le pays 
par ses travaux agricoles, employait sa fortune à faire travailler de nom- 
breux ouvriers. Bon, généreux, il aida de ses conseils et de son appui 
tous ceux qui s'adressèient à lui. Personne ne peut dire l'avoir sollicité, 
et n'avoir pas trouvé en lui une bienveillante protection. 11 était doué d'un 
beau physique, réunissait les qualités du cœur et de l'esprit; son aménité, 
sa politesse charmaient ceux qui le fréquentaient; sa conversation était en* 
«rainante. Choisi en iB3i par la garde nationale à cheval de Paris, pour 



la commander, on le vît accourir au milieu d'elle lorsque Paris fut affliVé 
du choléra , comme il fut toujours à sa télé, malgré ses infirmités , dans les 
jours de désordre et de trouble. Rappelé par le Roi des Français à la 
chambre des Pairs en 18^2, son vote y fut toujours consciencieux et pour 
Ubien de son pays. Nommé trois fois men^bre du Conseil général du 
département de l'Yonne, la dernière fois en i833 , par le suffrage unanime 
des électeurs du canton de Chéroy qu'il représentait , il voulut s'y rendre 
malgré les souffrances qu'il ressentait, funeste précurseur de la perte que 
ses amis étaient destinés à faire bientôt. Il succomba, en effet, après une 
courte maladie, le 22 novembre i634, à l'âge de 58 ans, dun dépôt à la 
tête, suite de ses glorieux services et de 14 blessures. Il vit la mort sans 
effroi, mourut chrétiennement, entouré de ses amis, dans les bras d'une 
épouse qu'il aimait tendrement et qni reste inconsolable de sa perte. Cil 
s'était marié en 181 5 à Mlle. FouUon de Dpué, fille de M. FouUon de 
Doué, ancien intendant du Rourbonnaîs. 

Les regrets de tous les habitants l'accompagnèrent à sa dernière de- 
meure; la garde nationale de son canton tint à honneur de garder ses 
restes précieux, jusqu'à l'instant ou ils furent déposés dans le cimetière de 
Valéry. Us sont dans le caveau d'une chapelle sépulcrale que sa veuve a 
fait élever à sa mémoire. Il n'a pas eu d'enfants et ne laisse pour héritiers 
de son nom que deux neveux , enfants de son frère. « 



MARGUERITE DE BOURGOGNE. 

Cftte princesse, née en 1247» f»it élevée, dans son bas âge, à la cour 
de son aïeul , Hugues IV , duc de Bourgogne. Elle passa son adolescence 
à l'abbaye de Fontevraut, et en Sortit pour paraître à la cour, où sa 
beauté, soutenue par la candeur et la modestie, lui attira tous les 
regards. Déjà elle était comtesse de Tonnerre, du chef de Mahaut de 
Bourbon sa mère, morte en n&2. Son père, Eudes de Bourgogne, venait 
de mourir à Acre , dans la Terre-Sainte. 




- prisonnier, 

est enfermé dans une cage de ter. ^ 

Ces supplices, faits contre le gré de la reine , lui donnent beaucoup de 
chagrin, fille pressenlit^u'iU rendraient le nom de CharJes odieux. On 



^ ^80 m 

saît| en effet, que Pierre IIl d'Arragon, qui prétend être le succeéseui: 
des droits de Conradin, se fait un parti en Sicile, et que le jour de 
Pâques laSa, tous les français y sont massacrés à l'heure de vêpres. Il 
lui est facile de s'emparer de ce royaume. 

Marguerite, pénétrée de douleur, persuade à son royal époux qu*iL 
doit se contenter du royaume de ISapIes qui lui reste. Il sait le conserver, 
et meurt dans laPouille , le 7 janvier 1284, laissant le trône à Charles II, 
son fils , qu'il avait eu d'un premier mariage. 

La reine rentre en France. Elle se retire dans sa ville de Tonnerre , 
accompaguée de Marguerite de Beaumont, princesse d'Autioche, et de 
Catherine, sa parente, impératrice de Constantinople , belle-sœur de 
PLilippe-le-Bel. £lle avait alors 4o ans. £lle se consacre tout entière 
au service des pauvres; fait construire et dote richement le magnifique 
hôpital que possède encore la ville de Tonnerre. Elle soignait les malades 
comme une simple religieuse. Ayant entièrement oublié le faste et les 
grandeurs, elle finit ses jours dans les exercices soutenus d'une piété sin- 
cère et d'une ardente charité. Cette reine, si admirable sur le trône, plus 
admirable encore dans sa retraite^ meurt le 4 septembre i3o8. Long- 
temps avant son décès, clJe avait renoncé à l'administration temporelle 
de son. comté (i) et elle ne s'était réservé qu'une pension viagère de 1600 
livres. Lemaîtae. 



4.0U1SE DE CLERMONT-TONNERRE. 

Louise de Clermont, née en f5o4, fut comtesse de Tonnerre, du chef 
d'Anne de Husson, sa mère. Elle racheta lesdifférentespartiesdu comté qui . 
«avaient été données à ses frères et soeurs. Ce fut pendant son administration 
qu'arriva le terrible incendie du 8 juillet i556, attribué à sa vengeance. 
Elle avait perdu au parlement et contre les habitants, un procès relatif à 
un prétendu droit de cinq sous qu'elle exigeait sur chaque muid de vin. 
Les délégués de la ville lèvent l'arrêt, le lui signifient, veulent exiger le 
coût de rexploit, et à cet effet , fout saisir la litière de la comtesse. Pi- 
quée de la perte de son procès et^ du procédé de ses sujets (elle appelait 
ainsi les Tontierrois) , elle résolut, dit-on^ de se venger. Le feu iiit mis 
à la ville en quatre ou cinq endroits au même instant. La récolte 
des grains était presque achevée. Il fut impossible d'arrêter l'im- 
pétuosité des flammes. Les églises Saint-Pierre et de Notre-Dame, en 
furent en grande partie la proie. L*hôpita! seul échappa à ce dèsasti-e 
affreux. Quelques bandits turent arrêtés, jugés et condamnés à Trbyes 
comme incendiaires, ce qui sembla justifier Louise de Clermont. Cepen- 
dant les Tonnerrois conservèrent couti*e elle de graves soupçons , et, dans 
une lettre du 17 mai i585, elle se plaint du peu de confiance que lui ac-* 
cordent ses sujets ^ quand ils ont besoin des grâces de la cour. Elle avait 
épousé, eu i538, François du Bellay dont elle eut un fils, mort avant 
elle. Elle s'était remariée à Antoine de Crussol , duc d'Uzès, et mourut 
en 1696, ne laissant point d'enfants, mais beaucoup de dettes. Après 
elle le comté fut vendu et acheté par son petit-neveu, Charles Henry de 
Clermont-Tonnerre , à qui elle l'avait destiné. Lemaître. 

( 1) Ea faveur de son neveu, Guillaume de Qiallon » comte d'Auxerre. 



^281 im 



31 Mùmmt ^àean^ pro&aseur ht sciences pl)^stqut9 et Vi^vstovct 

naturelle h IVcale normale y^luf erre. 

Monsieur, 

Je réponds à la demanda que tous m* avez faite de rappeler à rotre 
esprit, les principaux détails de l'excursion que nous fîmes dernièrement 
avec MM. Piétresson-Sain|- Aubin ei Robineau-Desvoidy , dans la partie su- 
périeure de notre département , dans ce délicieux vallon delà Cure, trop 
peu connu, trop rarement visité, et dans lequel cepend^int, les sciences 
naturelles offriront à ceux qui les cultivent une abondante moisson et des 
jouissances variées. / , . 

Nous partîmes d*Auxerre et nous nous dirigeâmes directement sur Ver- 
menton, en passant par Saint-Bris. La route que nous suivîmes, ne nous 
offrit que la continuation de cette vaste formation de calcaire jurassique, 
sur laquelle Auxerre est si}aé. Nous remarquâmes que dans certaines loea* 
lités elle pourrait fournir à l'industrie des marbres, k la vérité communs , 
mais susceptibles d'un assez beau poli, et surtout des pierres lithographiques 
d'une grande dimension, produit dont le besoin se fait de plus en plus 
sentir, à Tépoque où la pensée et les observations nouvelles de tout genre 
ne se contentent plus d'emprunter la plume de l'écrivain, mais font un appel 
général au crayon de l'artiste. Pendant long-temps nous avons été Irlba- 
. taires de l'étranger : Pappenhein nous fournissait exclusivement ses pierres 
lithographiques; bientôt Châteauroux, Belley, Dijon et Périguéux nous af- 
. franchirent en partie de ce tribut. Pourquoi Yermenton et még:ie Saint-Bris 
ne livreraient-ils pas au commerce, un. produit répandu sur leur territoire ^ 
et que des recherches faciles et peu dispendieuses mettraient à découvert en, 
peu de temps ? 

C'était à Yermenton que devait commencer véritablement notre exploi^a^ 
tîoc; de ce point nous devions remonter la Cure pour ne la plus quitter 
qu'aux dernières limites de notre département. Nous laissâmes donc 
derrière nous le large et fertile bassin de l'Yonne , pour suivre celui noa, 
moins fertile qu'arrose en serpentant la Cure , mais qui se rétrécit à mesure 
qu'il s'éloigrie de son confluent avec l'Yonne. Nous traversâmes successi- 
Tement les bourgs de Beigny, de Lucy-sur-Cure, de Bessy et d'Arcy. Jus- 
qu'ici, le vallon de la Cure est assez large et faiblement encaissé : la rivière, 
peu profonde, coule lentement sur un lit formé d'un mélange de sables cal- 
caires et granitiques, et parsemé de blocs de granité roulés. 

Nous arrivâmes à Arcy, lieu célèbre par les grottes qn'il renferme , et 
nous fîmes nos dispositions pour aller visiter cette merveille de notre dépar- 
tement. Après avoir gravi la colline spr laquelle repose le vieux château de 



Boîft-d*Arcy) nous tuivlmes le chemin étroit et tortaeax qui conduit â 
l'entrée delà grotte. Je n'essaierai pas de décrire rintérieur de celle célèbre 
cayeme; la science ne gagnerait rien à l'énumération de ces mille formes 
bizarres , qu'affectent dans leur structure le» innombrables concrétions qui 
en recouvrent les parois. Mais, au contraire, dépouillons pendant un ins- 
tant cet immense souterrain de tout le prestige dont il éblouit le yulgaire; 
arrachons-lui ses immenses stalactites, les images fantastiques qu'elles re- 
produisent, et leurs mille jeux divers; laissons le roc dans toute sa nudité; 
disséquons, en un mot, ce corps qu<: l'imagination et la nature revêtent de 
formes si diverses pour tâcher de lire sur son squelette le mode de sa forma- 
tion et remonter ensuite à son origine. 

L'entrée de la grotte qui regarde le midi, est située à quelques pas de la 
Cure et dans le flanc de la colline qui la borde. Elle s'ouvre dans l'anfrac- 
tuosité d*une vaste couche de calcaire jurassique à grains saccharoïdes, 
présentant quelques cavités géodiques. remplies de cristaux brillants de 
chaux carbonatée. Cette couche surplombe horizontalement , et ce n'est 
qu'en rampant qu'on arrive à la porte de la grotte : aussitôt qu'on a pénétré 
dans l'intérieur, il est facile de reconnaître que cette couche n'est que lé 
prolongement du plafond de la première salle En effet , à partir Ae la porte 
qui n'a qu'un mètre de hauteur, on commence à descendre à travers des 
quartiers de roche entassés pèle- mêle ^ jusqu'à ce qu'on arrive sur un sol un 
peu plus uni et de niveau à peu près, avec le lit de la Cure. Il résulte de 
cette disposition que l'entrée de la caverne a été rétrécie et successivement 
élevée par la chute des couches supérieures; et il eU facile d'en conclure y 
que dans le principe cette ouverture était large, béante et s'étendait jusqu'à 
la Cure. Ces éboulements postérieurs à la formation de la caverne , ont été 
le résultat naturel de l'influence de l'air et de l'eau sur les couches superfi- 
cielles exposées incessamment à leur action|destructive ; influence qui agit en- 
core sous nos yeux, et finirait par obstruer complettement l'entrée de la 
grotte^ si les soies des hommes n'y mettaient un obstacle. Après avoir fait 
quelques pas dans le premier compartiment de cette vaste galerie, il devient 
facile de reconnaître à quelles causes on doit attribuer sa formation. Ici le 
sol est recouvert d'un limon converti en argile grasse et compacte ; plus 
loin, il est jonché d'une couche épaisse de galets roulés, de sa blés, de graviers^ 
les uns calcaires et identiques avec la roche du lieu, les autres granitiques, 
et de même nature que ceux roulés par les eaux de la Cure. Seulement, et 
comme pour témoigner depuis combien de siècles ils sont accumulés dans 
cette demeure , la plupart d'entr'eux se sont tellement désaggrégés sous 
l'influence de l'dir humide, qu'une faible pression de la main suffit pour 
dissocier leurs éléments', et que le fragment de granité se trouve converti 
en gravier, composé de grains plus ou moins gros de quarz , de feldspath 
€t de mica. Enfin , dans d'autres endroits du sol , qui présentent quelque 
déclivité et sur lesquels la vase ou les graviers n'ont pu s'arrêter^ la roche 



4M ^83 Ml^ 

tBt dénadée de manière à |)ré8enter les traces non équîVoqaes de la corro- 
sion de Teau. On y aperçoit des bosselnres et des ondulations semblable» 
à celles que portent sur les grèves de l'Océan les roches calcaires contre 
lesquelles les vagues viennent se briser à chaque marée. 

Si maintenant nous jetons les yeux sur les parois de la caverne^ noua' 
reconnaissons les mêmes effets , causés par le même agent. Les murs de 
ces salles immenses ne sont pas taillés d'aplomb : partout oii la roche a 
présenté quelque différence de densité, il y a eu corrosion, mais corro- 
sion lente et sans arrachement , de manière à ce que les anfraotuosités 
soient arrondies et les saillies émoussées; il est rare de rencontrer une 
proéminence anguleuse. Partout où la surface n*estpas recouverte par lefl 
concrétions stalactitiques , la roche est lisse, polie et comme usée par le 
frottement. La différence de densité des divei^ses couches de la montagne 
occasionna la distribution de cette immense galerie en salles séparées les 
unes des autres par des défilés quelquefois assez étroits pour intercepter 
presqu'entièrement le passage d'une salle à une autre. 

L'inspection du ciel de toute la grotte trahit encore son origine. Ici 
c'est un vaste plafond horizontal assez lisse et assez compact, pour que la 
goutte d'eau qui porte l'élément de la stalactite n*ait pu ou le pénétrer ou 
s'arrêter assez long- temps à sa surface pour y déposer la matière concré* 
tionnaire. Ce plafond d*une aussi vaste portée est formé par la face infé- 
rieure d'uhe paissante couche de calcaire devant laquelle s'est arrêté 
l'agent destructeur. Là, le ciel est formé par une voûte dont la structure 
rappelle ces vastes et antiques constructions cyclopéen nés dans lesquelle» 
les voussoirs ne se rencontrent pas, et oii ils sont remplacés par d'énormes 
blocs en saillie les uns sur les autres et recouverts\l'une pierre plate en 
guise de clef. Dans notre grotte , phaque couche calcaire est une assise 
de la voûte qui se rétrécit peu à peu pour se terminer en ogive. 

Après avoir successivement traversé toutes les salles qui composent la 
caverne, on parvient à la dernière, dont le sol jonché d'immenses quar- 
tiers de roche sur toute son étendue , est la fi Jèle représentation de celui 
de la première salle. Ce sol jcesse bientôt d*être de niveau: il s'élève 
peu à peu jusqu'à venir se confondre avec la voûte, de manière à ce que 
lé fond de la salle, au lieu de se terminer par une paroi verticale , ne pré« 
sente qu'un talus formé de roches entassées les unes sur les autres, et 
provenant d'un puissant éboulement, sans lequel la grotte offrirait une 
issue au dehors , sur le flanc de la colline , opposé à celui dans lequel se 
trouve son entrée. La grotte se dirige du sud au nord ; Tinspection exté- 
rieure de la colline dans cette direction indique au point correspondant 
à la terminaison de la caverne, une dépression assez profonde dans lesolet 
fait voir de la manière la plus évidente le lieu où elle débouchait dans la 
vallée. Les mêmes causes qui ont obsh*ué imparfaitement l'entrée de la 
galerie souterraine^ en ont entièrement fermé Ja sortie | et il aérait au-t 



«N 284 m 

jourd'hurméme facile de la rétablir en déblayant Sur tinô petite étendus 
les roches éboulées qui la dérobent au jour. 

D'api*ès tout ce qui précède, Jl est évidemment démontré que les grottesi 
.d*Arcy doivent leur formation à Teau, cet agent de la nature , mille fois 
plus puissant que la main des hommes , à qui , cependant quelques per« 
sonnes peu familières avec la science, ont voulu attribuer le percement 
de cette vaste caverne. Il ne reste plus maintenant quà expliquer' les causes 
qui ont produit un si puissant effet, et qu'à assigner l'époque probable à 
laquelle cette catastrophe a eu lieu» 

A quelques centaines de toises en amont des grottes d'Arcy, à la hau- 
teur du village de Saint-Mor^, le bassin de la Cure s'élargit pour former 
un large cirque, fermé de toutes parts par des berges escarpées; un seul 
point a été violemment ouvert, pour donner passage au lit de la Cure. 
Les roclies abrtiptes qui la dominent en ce lieu , indiquent à la première 
rue, qu'il existait autrefois une digue puissante qui retenait les eaux su- 
périeures, et formait la chaussée d'un vaste lac, dont les eaux s'éle- 
Yant jusqu'à la hauteur des berges, se déversaient ensuite par-dessus la 
digue pour aller inonder les terrains situés en aval des grottes 4'Arcy. 
L'action continuelle des eaux sur le terrain inférieur composé de calcaire 
rempli de fissures ^ y \:ausa peu à peu des infiltrations, qui produisirent " 
des excavations sinueuses, étroites d'abord , mais qui s'agrandirent en- 
suite à mesure qu'un volume dVau plus grand les traversa. Le massif de 
la digue du lac finit par laisser passer un volumineux cours d*eau , qui se 
frayant un chemin à travers les masses calcaires, donna naissance à la 
caverne qui porte aujourd'hui le nom de grotte d'Arcy , et aUa déboucher 
à Textrémité nord du promontoire formé- par le relief actuel du terrain. 
Ces puissantes infiltrations atténuèrent peu à peu le contrefort qui rete- 
nait le lac dans le bassin de Saint-Moré; enfin la digue se rompit, et ia 
Cure, jusque-là prisionnière, se répandit par torrents sur le terrain in- 
férieur,* creusa son lit actuel, et porta dans les eaux de l'Yonne les débris 
-des couches calcaires qu'elle arracha dans son passage. Le lac de St.-Moré 
abaissa son niveau ; les eaux du pays supérieur se précipitant alors avec 
impétuosité, roulèrent avec elles les fragments de granité dont le lit de 
la Cure est parsemé. A cette époque son I)assin se creusa de plus en plus, 
et une partie de ses eaux continua de passer par le lit souterrain des 
grottes, tandis que l'autre partie tourna le promontoire que forme la Cure 
en aval du lieu qu'on nomme aujourd'hui le grand Gué. Enfin l'action 
continue des eaux, celle de l'air et de la température occasionnèrent peu 
à peu 'deê ébonlements à Feutrée et à la sortie de la caverne : de ses deux 
Issues, l'une fut complètement obstruée, l'autre fut élevée et retrécie. 
Ces obtacles ne permirent plus aux eaux de traverser la galerie, et le 
coLU's entier de la Cure fut désormais établi dans le Heu où nous le voyons 
aujourd'hui. ... 



m 285 

Telle est mon opinion sur la formation des grottes ) telle est ^ussi 9^ 
peu près celle de notre savant compagpon de voyagç M. Robineaii 
Desvoidj. L'inspection des lieux prouve jusqu^à Tévidence la vérité de 
cette explication. Les témoins matériels sont toujours sur .place. Eu effet : 
±^ Il jr eut un lac dans la plaine de Sâmt-Moré ; les eaux supérieures s'j. 
arrêtèrent assez long-temps pour accumuler dans le milieu du bassin , 
ce puissant amas de sable micacé qu on j remarque aujourd'hui et qui 
n'a pas d'analogue dans la contrée, o? Il y eut abaissement progressif et 
lent du niveau de ce lac; les divers étages de coiTosion qui 8*élèvent autour- 
dès anciennes berges à droite et à gauche du vallon , en sont la preuve. 
Z^ Il y eut une profonde déchirure de la digue; elle se manifeste encore 
par les deux roches placées comme deux énormes culées de chaque côté 
de la rivière et dont toutes les couches se correspondent d un bord à 
l*aulre. 4^ La formation de la grotte est due à V infiltration des eaux à 
travers la digue; s'il est permis de raisonner par analogie , en voici la 
preuve. Â cent toises environ en .amont de l'enti^ée des grottes, il existait 
en 1789 une vanne établie par le seigneur du château de Bois-d'Arcy 9 
qui servait à élever de quelques pieds Tétiage de la Cure ^ et permettait 
à l'eau de s'infiltrer dans la montagne : cette eau suivait une galerie , 
dont la direction et les dimensions nous sont inconnues , traversait la 
colline et venait déboucher , dans la vallée, au bas du château, où elle 
faisait tourner un moulin. Ainsi donc, les flancs de la montagne recèlent 
une autre grotte^ ou pour mieux dire, une petite galerie souterraine 
dont les issues, imparfaitement fermées, donnent encore accès à l'eau; 
ce canal à peu près parallèle à la grotte d'Arcj, en est la représentation 
fidèle et doit sa formation à la même' cause. 

Il me reste encore à indiquer l'époque probable à laquelle on doit rap- 
porter la formation de Ja caverne. Je ne chercherai pas à calculer com < 
bien d'années ont dû s'écouler pour donner lieu à la formation de ces 
montagnes d'excréments de chauve-souris , qui se remarquent dans plu* 
sieurs points de la caverne. Bien des siècles ont dû passer sur ces ma- 
tières, puisqu'elles se sont déjà minéralisées à la manière du guano à^% 
iles de la mer du sud. Le résultat de mes calculs me conduirait certai"* 
nement au-delà des temps historiques, et déjà, cependant, nos grottes 
étaient garnies de ces innombrables stalactites que les siècles ont accu« 
mnlées en tel nombre, qu'elles ont prodigieusement diminué les dimen- 
sions primitives de la grotte. Ces concrétions calcaires qui se forment si 
lentement que l'observation de toute la vie d'un homme peut à peine en 
constater l'accroisst^mént, annoncent déjà que ce travail est le produit de 
plusieut*s milliers d'années. Mais une médaille précieuse, la présence 
d'un ossement de pachyderme, découvert par M. Robineao-Desvoidy, 
gisant empâté dans la base d'une stalagmite déposée sur le gravier du sol 
et que les curieux nomment la coquille de S aint- Jacques ^ nous prouve 



m% 2Ô6 Mi^ 

Indabitablement qu*à l'époque où les eaux suivaient cette route souter* 
raine > les hauteurs du Morvant étaient peuplées de ces énormes quadru" 
pèdes que les naturalistes ont nommé maslodontes. La paléologie nous ap- 
prend que ces animaux habitaient notre globe à l'époque de la formation 
des terrains tertiaires, car c*est dans les terrains de cette période que l'on 
a le plus abondamment rencontré leurs ossements. Ainsi, nous pouvons 
hardiment conclure que les grottes d'Arcj existaient avant que la race de 
ces puissants mammifères eût été anéantie, c'est-à-dire qu'elles sont au 
moins contemporaines du calcaire parisien i et qu'à cette époque la Cure 
roulait dans ses eaux les débris d*animaux qui vivaient sur ses bords. 

Après avoir étudié en détail les grottes d'Arcy, remplis des idées que 
je viens de développer, nous remontâmes le valfon delà Cure, en sui- 
vant lés hauteurs de Saint-Moré; nous gravîmes ces rampes ardues qui 
bordent la vallée et appartiennent à la même formation que celle d'Arcj; 
nous commençâmes à reconnaître un changement dans la végétation; 
quelques plantes alpines , inconnues dans les parties basses de notre dé- 
partement, parurent à nos yeux : notre niveau géographique s'élevait, 
l'inspection de ces plantes nouvelles venait de nous l'apprendre. Partout 
nous reconnûmes le même calcaire que celui des grottes d'Arcy, et 
nous arrivâmes à Saiut-Moré, où nous eûmes occasion d'observer, dans 
une carrière située sur la live droite de la Cure, le passage du calcaire 
jurassique au calcaire oolitique. Cette jonction des deux terrains n'est 
pas nettement tranohée : quelques couches participent de la nature 
des deux formations. Le dépôt s'est opéré d'une manière continue, et le 
calcaire jurassique s'est déposé immédiatement après l'oolite. En effet, les 
couches inférieures du calcaire jurassique renfermient quelques traces 
d'oolite, qui deviennent de moinsen moi ns rares, bientôt le calcaire paraît 
entièrement oolitique, et se présente stratifié en couches un peu inclinées 
plongeant vers le sud, à gVains fins liés par un ciment calcaire, et suscep- 
tible d'être exploité en pierres de taille. 

Nous.nevoulûmes pas quitter Saint-Moré sans aller visiter une position 
célèbre, le Chora d'Antonin, enceinte fortifiée , placée sur le sommet d'un 
monticule situé à un quart de lieue de la Cure, sur la rive gauche. Nous 
fîmes le tour de ce vaste camp retranché, dont il ne reste plus que l'en* 
ceiijite formée par des murailles épaisses et flanquées ae tours. Leur em- 
placement et celui des portes peuvent facilement se reconnaître, et les 
ruines qui existent aujourd'hui, suffisent pour nous révéler la force et 
l'étendue de cette immense citadelle, placée comme une sentinelle avancée 
aux confins de l'Auxerrois. Chora est située sur un mamelon détaché de 
la vallée, dont l'étage correspond à celui des berges de l'ancien lac de 
Saint-Moré, et par conséquent appartient à la même formation, c'est-à- 
dire au calcaire jurassique : c'est, en un mot, un îlot de ce terrain qui 
repose sur l'oolite dont on reconnaît la présence à sa base. 



' 2Ô7: 

Nous suivîmes I en Quittant Saint-Moré, la rive droite de la Cure pour 
arriver à Youtenaj, A mesure que nous avaDcions» le lit de la Cure nous 
présentait des blocs de granité d'une dimension plus forte que ceux de la 
partie inférieure de son cours. Le terrain d'oolite supérieure se continue 
sur Tune et Tautre rive , et nous eûmes l'occasion de le constater dans ua 
bel escarpement près de Tégiise de Youtenay. Nous traversâmes la Cure 
à Sermizelles, en face de Blannaj, pour suivre la rive gauche jusqu'à 
Vézelaj. Ici le vallon de la Cure s'élargit de manière à ne présenter à 
l'œil du voyageur qu'une aridité désolante, interrompue de loin en loin 
par quelques plantations cie vigne , qui viennent un peu détruire la mo- 
notonie du srte. Le calcaire ooiitique se continue, sur toute cette 
étendue, jusqu'à Asquins, village situé au pied de la montagne sur la- 
quelle s'élève Vézelaj. Dans cet endroit, la fertilité du terrain se re- 
connaît facilemebt à la vigueur des formes et à l'aisance des habitants 
du lieu. 

Nous quittâmes pour quelques temps la Cure , et nous franchîmes la 
rampe escarpée qui conduit à Yézelay. Cette ville remarquable par tant 
de souvenirs , occupe le sommet d'un mamelon isolé , autour duquel le 
bassin de la Cure s'élargit sur une vaste étendue. Du haut de son espla- 
nade, kl vue embrasse un immense horizon, qui s'étend des tertres de 
l'Auzerrois aux montagnes du Morvant. Je ne m'arêf^rai pas à retracer 
l'histoire de cette ville célèbre, je ne vous montrerai pas le moine 
Bernard appelant aux armes cette foule immense pressée autour de lui » 
et couvrant sa voix éloquente des cris d'un fanatique enthousiasme. Je 
ne vous redirai paS non plus les luttes continuelles de cette puissante 
abbaye contre les bourgeois de la plus ancienne commune de France et 
contre les seigneurs jaloux de son autorité. Elle a laissé un monument 
impérissable de sa grandeur et de sa richesse ; je veux parler de ce vaste 
édifice que l'orgueil national ne devrait pas laisser tomber en ruines. Je 
n'entrerai pas non plus avec vous dans cette église d'une dimension basi- 
licale, 4*éunion de trois styles d'architecture, dans laquelle l'œil se lasse 
d'admirer les détails; mais je me contenterai de vous conduire autour de 
ce tte^tri pie enceinte de murs, qui firent de Yézelay une des places les plus 
fortes de la province dans le moyen-âge, pour reconnaître la nature du sol 
de ce li?u presqu'inaccessible. Nous avons quittée Asquins le calcaire ooU- 
tique ; ici nous retrouvons le calcaire jurassique, non plus tel que nous 
l*avons vu à Yermenton et à SatnVBris, compact, à grains fins, à cas- 
sure coDchoïde, à l'état de calcaire lithographique en un mot; non plus' 
tel que nous l'avons remarqué à Arcy, rempli de fissures, à grains plus 
grossiers , un peu saccharoïde et cristallin , mais feuilleté, en couches peu 
épaisses, à cassure terreuse, mate et susceptible de se diviser en grandes 
plaques , qui remplacent la tuile dans le pays , et contribuent à donner 
aux habitations cet aspect triste et monotone que nous retrouverons plus 



m ^88 m 

tard dans une partie de l'Avallonnais. Ainsi , le calcaire de Yézelay^^ 
quoique d*un extérieur un peu difTérent de celui de l'Auxerroië , appar- 
tient cependant à la même formation. Il constitue une ile de calcaire ju- 
rassique^ posée sur Toolite supérieure et correspondant aux niveaux 
gitués au-dessous de^Saint-Moré. 

Nous quittâmes la patrie de Théodore de Bèze, en suivant un chemin 
opposé à celui par lequel nous étions arrivés. La route d' A vallon, qui 
tourne la montagne y nous conduisit directement à Saint-Père ^ petit 
bourg remarquable par la flèche de son église, et situé sur les bords de 
la Cure. A une demi-lieue de Yézelay. Nous j trouvâmes , comme nous 
devions nous y attendre , le calcaire oolitique correspondant aux couches 
que nous avions quittées à Asquins. £n suivant la rive gauche de la Cure 
qui serpente lentement dans le vaste et riche bassin de Vézelajy nous 
arrivâmes au lieu dit les Fontaines salées, où nous reconnûmes de petites 
excavations pratiquées dans un terrain d'alluvion et remplies d'eau sau- 
mâtre. On nous assura qu'avant 1789, il existait en cet endroit des sources 
salées, qui furent comblées et détournées de leur cours, par les ordres 
du fermier général , afin de s'opposer à l'extraction du sel que fai- 
saient les habitants des environs , et réparer par là le préjudice 
que cette industrie causait au trésor. Comme ces sources se trouvent à 
quelques mètres seulement de distance de la rivière , il est probable que 
par suite de ces travaux 9 elles auront pris leur direction vers le lit de la 
Curu, et qu'elles confondent aujourd'hui leurs eaux avec les siennes. 
Toutefois, il ne resté plus actuellement que quelques lagunos d'une petite 
étendue, -remplies d'une eau à peine saumâtre, mais dont la saveur est 
as'iez sensible pour attirer, dans la saison , des bandes de tourterelles et 
de pigeons , si friands de sel. Malgré les recherches que nous fîmes à cet 
effet, nous ne pûmes trou ver dans la plaine aucun indice qui servit à nous 
faire reconnaître la nature du terrain d^où proviennent ces sources. Une 
épaisse alluvion composée de calcaiçe et de sable micacé, dérobe sur une 
grande étendue la vue des couches inférieures, et recouvre l'oolite en sor- 
tant de Saint-Père. Quoi qu'il en soit, la présence de sources salées en 
cet endroit n'a rien qui puisse étonner ^ et on peut les rapporter sans au- 
cun doute à la série des marnes irisées du grès bigarré, formation qui, 
dans l'échelle géologique, se trouve inférieure aux terrains de calcaire 
jurassique et oolitique. Il serait à désirer que des recherches minéralogiques 
fussent dirigées sur ce points il pourrait en résulter la découverte de 
sources salées, assez abondantes pour être exploitées avec succès , et peut- 
être aussi, celle d'un gisement de gypse ancien ou d'anhydrite, qui se 
rencontrent fréquemment en couches subordonnées dans cette formation. 
Une telle découverte serait d'une haute importance pour cette partie de 
notre département, oii le plâtre est à un prix trop élevé pour profiter 
> utilement à l'agriculture. 



289 

À peu.de distancé des fontaines salées, nous reconnûmes l'approche 
des téiTains primitifs. Nous observâmes , s'élevant du milieu de la plainei 
un^ tertre formé de terrain appartenant à la période intermédiaire et 
composé de diorite , d'euphotide et de roches pétrosiliceuses passant au 
granité. Le feldspath , le quartz et la diallage dominent dans cette for- 
mation où toutes les roches présentent un aspect bréchi forme et amygda- 
loïde. Un commencement de gal'erje pratiquée dans Tescarpement , et les 
souvenirs recueillis dans le pays, nous apprirent que des recherches ont 
été faites jen ce lieu , pour reconnaître un gisement de plomb sulfuré. Lies 
travaux n'ayant donné aucun résultat , ont été depuis long-temps aban- 
donnés. L'observation de ce terrain) la. faible dislance à laquelle il se 
trouve de la grande formation jurassique, le* peu de puissance de la for- 
mation voisine de grès' bigarré , la proximité du véritable terrain grani- 
tique, autorisent malheureusement à émettre l'opinion probable que la 
grande série carbonifère et de grès rouge, manque en Cet endroit, c'est-*à* 
dire^ qu'il y a peu de certitude de rencontrer le terrain houiller dans ce 
point du département de l'Yonne , où sa recherche serait rationnelle , 
puisqu'elle serait faite au lieu naturellement indiqué par la constitution 
géologique du sol. 

En quittant les bords de la Cure et s'élevant dans le vallon , à peu près 
à la hauteur du moulin Séglan , au-dessus, par conséqu^t, du terrain 
de transition que nous venons de décrire, on rencontre une formation de 
lias caractérisée par la présence d'une quantité innombrable de coquilles 
du genre gryphée, appai*teoant à l'espèce gryphœa arcuata , dans un état 
parfait de conservation. Ce calcaire présente en cet endroit sa texture et 
sa couleur bleuâtre habituelles. 11 est recouvert par une ailuvion puis- 
sante renfermant un dépôt riche et abondant de fer limoneux (fer oxydé 
hydraté) dans lequel on trouve de fréquents rognons d'hématite rouge 
(fer oligiste teiTCux). La facilité de l'extraction et du lavage permettraient 
peut-cire d'utiliser ce minerai , >et d'établir un fourneau qui serait aisé- - 
nent alimenté par les bois provenant de la haute Cure. 

Ce fut à Pierreperthuis , village placé sur le bord de la Cure> que 
nous allâmes reconnaître, pour la première fois, le granité. Le relief 
particulier que ce genre de terrain imprime au sol , la végétation spéciale 
qui le recouvre ordinairement, nous apprirent que nous foulions aux 
pieds la grande formation plutonienne. En effet, la Cure, jusqu'ici libre 
dans son cours, pouvait serpenter sans contrainte dans son bassin cal-* 
caire ; la roche, peu résistante, cédait facilement à l'effort de ses eaux^ 
elle vallon se creusait en anses arrondies. Ici, au contraire , son canal 
se rétrécit , elle a peine à se frayer un lit à travers des roches ardues et 
résistantes : les sinuosités qu'elle forme^ au lieu de présenter des courbes 
gracieuses y sont brusques et anguleuses : il ne suffit plus d'une corrosion 
lente des eaux ^ c^est im effort puissant qui se manifeste pai* les déchirures 



290 

du roeher ; elle est encaissée profoodément , ses abords sont escarpés ; en 
un mot, la Cure a cesse d'être rivière : au contact du terrain primitif, 
elle est devenue torrent. Nous faisions ces réflexions du haut des ruines 
du vieux château de Pierreperthuis, placés sur la pointe d'un rocher 
granitique , taillé à pic au-dessus du pont dont l'effet est si pittoresque. 

Nous nous dirigeâmes ensuite sur Domecy-sur-Gure , en suivant à mi- 
côte la limite du calcaire à grjphites et du terrain primitif. Il n*y a aucun 
doute que dans tout ce trajet , les formations inférieures au lias ne 
manquent toLit-à-fait, et que ce terrain ne repose immédiatement sur le 
granile. Toute la partie du territoire qui s*étend vers Bazoches, sur la 
rive gauche de la Cure, est calcaire, tandis que la rive droite est entiè- 
rement granitique. En effet, de Domecj , nous descendîmes à Cure-sur- 
Cure, oii nous traversâmes la rivière et reconnûmes, sur la rivedroîte ' 
le granité et sea escarpements, dans lesquels on remarque plusieurs exca- 
vations faites autrefois dans le but de rechercher du minerai de plomb. 
Il est difficile de rencontrer un site plus sauvage et plus solitaire. Dans 
ce vallon étroit et profond, la main de l'homme n'a jamais contrarié la 
nature: des chênes rabougris végètent avec peine dans les fentes du gra- 
nité , remplies du peu d'humus que les siècles y ont déposé. 

Nous poussâmes une reconnaissance vers Usy , village situé à une 
demi'lieue de Cure, pour aller explorer les fouilles faites, dans le 
village même, par M. de Chastellux, dans le but de rechercher du mi- 
nerai de plomb sulfuré argentifère. Ces fouilles ont été abandonnées de- 
puis peu ; nous les trouvâmes comblées ; mais on nçus présenta quelques 
échantillons de galène provenant de ces recherches et enveloppés dans 
une gatague granitique. Ce minerai paraît se trouver en nîds ou en ro- 
gnons dans le granité , et il est peu probable qu'il puisse devenir l'objet 
d'une exploitation avantageuse : il est rare, en effet, de rencontrer, dans 
le granité, des filons métallifères d'une certaine puissance : les minerais 
de plomb s'y présentent Je plus souvent en amas de petites dimensions. 
Le terrain d'Usy est entièrement granitique, mais peu'distant du cal- 
caire; Avant de rejoindre la Cure, nous passâmes par Cerée, ferme dans 
laquelle M. de Chastellux, son propriétaire, entretient à grands frais un 
haras de juments poulinières. Nous vîmes avec plaisir le noble emploi 
que notre concitoyen fait de sa grande fortune pour améliorer, dans le 
pays, la race chevaline. De Cerée , nous arrivâmes, en marchant toujours 
sur le granité, à Chastellux, village situé sur les bords de la Cure ou 
nous admirâmes, en passant, le beau château gothique nouvellement res- 
tauré, bâti sur le haut de la montagne qui domine le torrent, et dont la 
position contribuée faire de ce lieu l'un des plus délicieux points de vue de 
notredépartement. C'est ici que nous dîmes un dernier adieu à la Cure qui 
ne se présente plus que comme un torrent retenu dans d'étroites limites 
et embarrassé par d'énormes quartiers de granité à travers lesquels il 



Î91 {«» 

a*^chappe en bruyantes cascades , pour nous élever sur le plateau qui 
sépare le bassin de cette rivière d'avec celui du Cousin ^ que nous vou- 
lions redescendre pour arriver à Avallon. 

Nous voulûmes cependant visiter encore le chef-lieu du dernier can« 
ton de noire département, et nous marchâmes vers Quarré-les-Tombes^ 
en passant par Saiot-Germain-des-Champs. Tout le terrain qui compose 
le plateau sur lequel 8*élève Quarré, appartient à la période primitive : 
dans quelques endroits on remarque plusieurs couches de gneiss et des 
blocs volants de cette variété de granité, nommé granité à dents de 
cheval. Nous vîmes à Quarré les cercueils ou tombes de pierre qui lui ont 
valu son nom. Elles sont au nombre de deux cents environ, rangées 
dans le cimetière de cette petite ville, et recouvrant chacune les restes 
d'un habitant du lieu. Nous apprîmes qu'autrefois elles étaient en bien 
plus grand nombre, et qu'une partie avait été employée pour la cons- 
truction des bâtiments. Il devenait intéressant pour nous , de reconnaître 
la cause de la réunion d'une aussi grande quantité de tombes dans un 
village aussi peu important que Quarré. L'inspection de ces pierres nous 
apprit qu'elles sont formées d'un calcaire analogue, pour sa composition 
et son aspect « à celui qu'on exploite dans les carrières de Coutarnoux^ 
près de l'Isle-sur-ie-Seroin. Leur forme nous indiqua qu'elles de- 
vaient avoir été taillées vers le cinquième ou sixième siècle , époque à 
laquelle elles étaient fort en usage. Les recherches que nous fîmes dans 
les environs, nous permirent de constater qu'il ne se rencontre nulle 
part aucune couche de calcaire. Nous devons donc en conclure que les 
tombes de Quarré. ont été apportées de Coutarnoux. Mais à quel 
usage élaient-elles destinées, dans un lieu qui,- à l'époque où elles 
furent confectionnées, n'était probablement qu'un misérable village? Il 
est permis de supposer qu'à l'époque dont nous parlons, Quarré, placé sur 
le chemin de Coutarnoux à Autun, ville des Gaules, encore florissante 
au sixième siècle, était habité par des marchands de tombes, qui y 
avaient établi un dépôt pour cette ville; que les événements politiques et 
religieux qui survinrent, firent perdre peu k peu l'usage de ce mode de 
sépulture, et que les tombes actuellement accumulées à Quarré, n'ayant 
pu être vendues, furent abandonnées par leurs propriétaire^. Ce fait était 
d'autant plus important à constater, qu'il pouvait faire soupçonner l'exis- 
tence de carrières calcaires dans une localité essentiellement granitique. 

£d nous dirigeant sur Avallon, nous passâmes à peu de distance de 
Saint-Léger-de-Foucheret, village qui renferme un gisement de sable mi- 
cacé jaunâtre, exploité par les habitants du lieu, et employé comme 
poudre d'or, dans les bureaux, pour sécher l'écriture. Nous longeâmes 
le vallon du Cousin, en suivant la crête de ce plateau jusqu'auprès 
d'Avallon, où nous traversâmes ce ruisseau. Tout le pays que nous par- 
courûmes est de formation primitive : le granité y alterne en plusieurs 
endroits avec le gneiss ^ dont les couches sont fréquemment entrecoupées 



292 

par des filons de pétrosiiex*, accident qui se remarque surtout k la des-^ 
cente du chemin de Quarré à Avallon , vers le village de G)U8in4e-PonL 
Dans aucune localité, nous n'avons renconti^é de roches qui puissent se 
.rapporter aux formations de schiste ou de micaschiste. Tout porte à 
.croire que, dans le département de l'Yonne > les formations inférieures 
de la période secondaire, el les supérieures de la foimatipn primitive^ 
manquent totalement. 

• La ville d'A vallon s'élève à la limite des teiTains primitifs et secon- 
daires : du côté de Tesplanade , la vue plonge dans l'étroite vallée du 
Cousin , qui parait encaissé dans une double muraille de granité, de 
laquelle s'élancent çà et là des pointes nues et déchirées : de l'autre côté 
de la ville, à quelques pas du faubourg et par une transition subite, le 
calcaire à gryphites se montre au jour, et s'étend par-delà Sauvignjr, 
your aller rejoindre la vallée du Serein. Ce calcaire est remarquable par 
la grande quantité de bélemnites et autres fossiles qu*ii renferme. Il est 
recouvert assez généralement par une couche d'alluvion contenant un 
dépôt plus ou moins paissant de fer limoneux. 

Nous étions arrivés au terme de notre voyage; nous reprimes donb la 
poule d'Au&crre, en nous arrêtant à Vassy, village situé à une lieue 
d' Avallon , et célèbre depuis quelque années par son exploitation de cal- 
caire avec lequel on fabrique le ciment romain. Les carrières d*oii on 
l'extrait sont ouvertes dans un calcaire bleuâtre, tendre, disposé en 
couches peu épaisses , se délitant en plaques minces, qui de loin lui 
donnent l'aspect de schiste ardoisier. Ce calcaire schisteux et bitumineux 
renferme un petit nombre de coquilles, parmi lesquelles les bélemnites et 
les ammonites domioent .: les gryphées y sont assez rares. Le test 
de plusieurs de ces coquilles est remplacé par du fer sulfuré. Mais ce 
qui caractérise ce calcaire, c'est la grande quantité de débris végétaux 
qu'il renferme et qui se trouvent convertis en houille bitumineuse. Leur 
structure est difficilement reconnaissable ; ils paraissent appartenir en 
majeure partie à l'ordre des monocotyledonés , et quelques-uns con- 
servent encore assez de traces de leur organisation pour être rapprochés 
du ^enre Cuémites. Broog. (Le musée d'Aaxerre possède un de ces échan- 
tillons). Quelques autres fragments pfrmettentde reconnaître qu'ils ont 
appartenu à l'ordre des dicotylédones. L'état de conservation de ces débris 
végétaux ne permet pas de déterminer les genres auxquels ils ont pu ap- 
partenir; il en est cependant qui paraissent être voisins de la lamille des 
Qycadées. Ces fossiles se rencontrent le plus ordinairement entre deux 
couches de calcaire , mais souvent ils traversezit les couches elles-mêmes. 
Le gisement de calcaire de Yassy , doit être rapporté à la partie supé- 
rieure du terrain de lias ou calcaire à gryphites propr^ent dit. 

La pierre de Yassy, après avoir été calcinée jusqu'au point nécessaire 
pour lui^ faire perdie son eau de cristallisation, et brûler une partie du 
}>itvune et du souffire qu'elle renferme ^ est expédiée dans des tonnaux 



hérmétiquemene fermés, à Télat de ciment, qui mélangé avec du sable et 
gâché convenablemen tôt avec Teau, forme un enduit hydrofugefort estimé. 

Entre Lucy-le-Bois et Préey-Ie-Sec , nous rPtrouvâmes le terrain 
d'oolite, dans lequel noua remarq'uâmes des fragments de fossiles, qui 
appartiennent probablement à la classe des zoophy tes. Nous conlini.âmes 
à marcher dans ce terrain , jusqu'à une petite distance de Vermenton oii 
nous rcconni^mes le calcaire lithographique que nous avions quitté quel- 
ques jours auparavant et nous le suivîmes jusqu'à notre rentrée à Auxerrc. 

Avant déterminer cette relation, déjà peut être trop détaillée, vous 
me permettrez encore de résumer en quelques mots l'état géologique du 
terrain que nous avons parcouru , et de jeter les premiers jalons de la 
cane géologique du département de TYonne. 

La portion du territoire qui a fait le sujet de notre exploration peut 
être rapportée aux six formations suivantes : 

Période secondaire, 

i Calcaire jurassique proprement dit Type* à Vermenton f à Arcy ; 

a^ Calcaire oolitique, Type à St. -More; à Précy-le-Sec. 

â^'Lias, ou calcaire à grypbites a'jquel nons rapporterons le calcaire 
de Vassy, Type à Domecy-sur-Cure , à Avallon, à Sauvigny. 

4^ Grès bigarré et marnes irisées qui en dépendent. Ce terrain est in- 
diqué seulement par les sources salées de Saint-Pèro* 

Période intermédiaire, 
^^ Grauwaçke, réprésentée par les rochos de diorite et d'euphotide , 
dont nous avons reconnu l'existence près de Pierr(ï-Perthuis. 

Période primitive, 

6" Granité, qui occupe tout le terrain compris entre Avallon, Qnarré- 
les-Tombes et Pierre- Perthuis» 

La première de cesJormations^ celle de calcaire jurassique peut être 
limitée par une li^ne passant par Cbàtel-Censoir, Brosse, Saint- More 
Précy-le-Sec, Joax-la=-YiIleetNitry. 

La seconde, celle d*oolite, aurait pour limite une ligne passante Fon- 

tenay, entre St.*Pcre et Pierre-Perthuie , à Tharoiseau , entre Pont- 
Auhert et Givry , à Tharot , entre Lucy-le-Bois et Précy-leScc, et se 
prolongeant dans la forêt d'Hervaux. . 

La formation de grès bigarré et celle de terrain de transition, forme- 
raient chacune un petit dépôt entre Sl.-Père et Pierre-Perthuis. ^ 

Enfin, la gi'ande formation primitive aurait pour limites une courbe 
passant près de Bazoches à Cure-siii'^Cure, Usy, Menados, Avallon ^ 
^t 'de'Jà^se dirigeant sur Magny, Bussière et Saint-Andéux , dan« la 
Côte-d'Or. 

' ^ A. AlRAVLT, 

19 



/ 



^294 M^ 



ZOOLOGIE. 

Beaucoup de personnes sont persuadées que tous les reptiles qu^etlea 
peuvent rencontrer, sont venimeux ; pour les rassurer, il est utile île les 
prévenir que sur les trois genres de reptiles que j'ai trouvés dans le dé- 
partement, un seul , et le genre le moins nombreux, celui de la vipère, 
dont je ne connais qu*une espèce, est venimeux. Les deux autres la cou- 
leuvre et Tanguis, ce dernier désigné à Joigny sous le nom de Lanvaux^ 
ne peuvent par leur niprsure produire le,moindre fnal. 

En donnant les caractères de ces trois genres, chacun pourra facile- 
ment et à la simple vue, reconnaître de suite à quel genre appartient 
le replile qu'il aura sous les yeux. , 

Caractères comparés de la^ Vipère et de la Couleuvre. 



LÀ VIPÈRE. VIFERA. 

I . La TJpère a de longueur , de la tête à 
la queue, d<2 i6 à i7 pouces. 

9. Le corps finit brusquement par un 
rëlrécissemenl marqué à l'endroit où com- 
mence la queue , qui a « pouces de long, 
et finit en une pointe très-fine. 

Longueur totale , V9 pouces. 

s. L'anus est situe sous le corps à l'en- 
droit ou il finit et où commence la queue. 
^. Couleur l)rune ou olive obscure, en- 
tremêlée de taches noires , en dessus ; 
même couleur plus claire , en (^essous , 
avec de petites taches d*un blanc sale sur 
les côtés. 

5. Tête un peu en cœur à son extrémité 
supérieure, avec un rétrécissement mar- 
qué à r insertion de la tête avec le cou. 
Dessus la tête , un V formé par des taches 
noires, et dont la pointe est tournée du 
c6lé de la mâchoire ou en avant. 

«. Mâchoire supérieure terminée par 
une plaque ou.écailleplus haute que)^rge, 
cg qui forme un lé^er bourrelct-qui s*élève 
àu'dessus de la mâchoire 

7. Deux dents ou crochets creux longs 
de s lignes, et légèrement courbés, fins 
comoie uneaig,uilic, situés un de chaque 
côté de la mâchoire supérieure ; au-dessous 
des yeux , et en dehors , des rangées de 
dents fines , courtes et non venimeuses qui 
tap sssent Tune et Vautre mâchoires. Les 
rrochets seuls ayant à leur base une yési- 
cule pleine d'un suc venimeux, oui coule 
ar le creux du crochet et s'introduit dans 



LA COULEUVRE. COLUBER. 

1. La couletiyre à collier, qui est la 
plus commune, a de longueur, de la tête 
a la queue, 19 pouces. 

s. Le corps va en diminuant progressi- 
vement de grosseur depuis un peu au^ 
dessous de son milieu jusqu'à rextréntité 
de la queue, qui a 5 pouces de long, el 
finit en pointe très-fine- 

Lon$;ueur lolale, as pouces. 

s. L'anus est siiué sous le corps à l'en» 
droit on il Huit et où comniexice la queue. 

4. La couleur est à peu près da même 
que celle de la vipère en dessus et en des- 
sous du corps , excepte à la base de la tête, 
où il y a de chaque côté une tache jaune 
suivie d'une tacne noire de forme trian- 
gulaire. 

s. Tête non en coeur» mais ovale; 
point de tache noire ayant la forme d'un 
V sur la tête; rétrécissement peu sensible 
à l'insertion de la tête aveo le cou. 



6. Mâchoire supérieure terminée par 
une plaque beaucou p plus large que haute , 
arrondie supérieurement. Point de bour- 
relet en dessus de la mâchoire 

7. Point de crochets à venin , dents fort 
courtes et très-fines, à peine suffisantes 

I pour entamer la peau. 



l 



A plaie faite par lui. 



4N295 m 



t. Dessus de la tête cQUTert dVcailles 
semblables à celles qui couvrent le corps. 
Ge caracière et celui de la terminaison 
brusque du corps rers la queue sont les 
deux plus apparents à la vue. 



9. Ecailles du dos toutes égales , ovales 
avec une arrête saillante située d'avant en 
arrière sur le milieu. 

io. 146 pta(|ues par-dessous, de la tête 
a la queue. Ces plaques occupent chacune 
toute la largeur du ventre. 

11 8s paires de plaques s'entre-croisant, 
forrheht le dessous de ia queue , une 
écaille conique en fofme la pointe ; la 
queue a la même couleur que le corps ^ 
excepté k son extrémité , qui est jaunâtre 
en dessous. 



8. Dessus de U tête couvert de • écaitlei 
larges , placées sur quatre rangs, i* dent 
rangs de chacun deux plaques ; t^ un rang 
(le trois plaques; z^ un quatrième ranfe de 
deux plaques. Ce caractère avec celui de 
la diminution insensible du corps vers la 
queue, sont les deux plus apparents à la 
vue. 

9. Ecailles dudps toutes égales, ovalei 
avec une arrête saillante située d*^avàht eii 
arrière sur le milieu. 

10. 160 plaques par-dessoUs delà têteà 
la queue; ces plaques occupent chacune 
toute la largeur du ventre. 

1 1. s s paires de plaques s'entre croisant^ 
forment w dessous de la queue , une écaille 
conique forme la pointe. La'queue est dé 
même couleur que le corps jusqu'à l'extré^ 
mité. 



Des Anguls. 

L'Anguis par ses dimensions beaucoup plus petites ne petit pas éivé 
confondu avec la Vipère ou la /couleuvre. Il a en outre des caractères qui 
lui sont propres. 

Ancmjis OavET. Cet anguis â ib pouces de long, i8 lignes de tout 
dans sa partie Ha plus volumineuse; Textrémité de la tête et de la queue 
sont obtuses. L'extrémité de la qMcue est cependant plus petite que celle 
de la tête et ne peut être confondue avec elle. 

Point de rétrécissement en forme de jcou derrière la tête; au contraire^ 
ce reptile va en grossissant légèrement depuis la tête jusqu'au milieu de 
salongueiu'y et là, il commence à diminuer d'une manière insensible jus- 
qu'à l'extrémité de la queue , ayant l'air presqu'aussi gros d'un bout que 
de l'autre. 

Le tour 'de la mâchoire supérieure est garni d'écaillés à peu près égales 
et qui surmontent légèrement une large écaille pyramidale qui occupe lô 
milieu de la tête; la pointe de l'écaillé est tournée en avant et la base en 
airière; derrière cette écaille il s'en trouve trois autres, formant un 
second rang. Celle du milieu, forme une pyramide ^tronquée au sqmmet 
et ayant sa base adossée à la base de ia précédente. Un troisième rang 
formé d'une seule écaille, dont la base occupe presque tout le sommet 
d'un segment de cercle formé par les écailles du second rang , termine la* 
tête et le nombre d'écaillés plus grandes que les autres. 

C'est principalement à la grande écaille formant un léger enfoncement 
sous celles du tour de la tête et à la position de l'anus. presqu^u milieu de 
la longueur de l'animal, que Ton doit reconnaître ce genre de reptile. 

Les yeux sOnt petits ^ et la bouche fendue au-delà des yeux; Tanus 
situé dessous le corps est à 4 pouces de l'extrémité de la queue et à 6 d« 
celle de la tête» 



Î96 

Les écailles qui recouvrent le dessus et le dessous du corps sont toutes 
ieBÏes et de même forme, arrondies à leur extrémité libre, et augmen- 
tant de grandeur jusque vers le bout de la queue. [Caractère saillant pour 
distingj^r le genre Anguis de celui des vipères et des couleuvres qui ont 
les plaques du ventre giandes et en occupent toute la largeur)* 

Le dessus du corps est d'un brun clair très-luisant, avec un reflet un 
peu cuiyreux. On voit autant de. lignes s'étendant de la léte à la queue, 
qu'il y a de rangs d'^cailles sur le dos, et ces lignes sont formées par des 
écailles légèrement bombées dans le milieu elles sont d*un brun un 
peu plus foncé que le corps et les écailles sont toutes* plus claires dans 
leur contour qu'au milieu ; c'est ce contour qui donne le reflet cuivreux. 
Le dessous du corps est couleur acier, plus foncé en allant vers la queue 
et entremêlé de petites taches, formées elles-mêmes par un grand nombre 
de petits points noirs; vers le haut du corps et sous la gorge, il existe 
quelques petites taches couleur de rouille. 

L* Anguis Erix a 9 pouces de longueur , i 1 lignes de tour à sa partie 
la plus grosse. Le corps grossit légèrement depuis la tété jusqu'au milieu, 
puis diminue progressivement jusqu'à la naissance de la queue, qui 
Va toujours en s'amincissant jusqu'à i'extrémilj^ qui est assez fine et légè- 
rement obtuse, mais ne peut jamais être confondue avec la- tête; la queue 
est beaucoup plus fine que dans l' Anguis Orvet et suffit seule pour les 
^distinguer. 

Même nombre de plaques sur la tête que TAnguis Orvet. 
Anus situé sous le ventre à un pouce plus près de la tête que de Tex- 
Irémîté de la queue. 

Dessus du. corps d'un brun rougeàtre , principalement en approchant 
du bout de la queue. * 

Trois lignes noires partent : celle du mijieu de la base de la tête, les 
deux de côté^ des extrémjlés antérieures de la mâchoire supérieure et 
passent par dessus les yeux. Toutes trois s'étendent jusqu'au bout de la 
queue. La partie des deux lignes externes tournée du côté du ventre est 
plus foncée en couleur à sa naissance et va en diminuant d'intttisitè 
jusque sous le ventre, lequel est dans toute son étendue depuis le dessous 
de la tête jusqu^au bout de la queue de couleur acier ^ mêlée de taches 
presque noires , principalement à son milieu* 



Lorsqu'on a été mordu par une vipère, il faut, aussi promptement 
que possible , aggrandir la plaie des deux cotés par une incision d'qn 
demi pouce ; faire saigner celte plaie le plus que l'on pourra par une 
légère pression à l'en tour ; appliquer ensuite , sur la plaie , une compresse 
imbibée d'eau de Lucc ou d'alkali - volatil étendu d'eau. Renouveler 



plusieurs fois cette compresse; prendre à rîolérieur toutes les deuT 
heures un demi verre d*eau dans lequel ou ajoutera de^six à dix gouttes 
d'eau de Luce, ou deux à quatre gouttes d^alkali- volatil; coucher le 
blessé dans un lit chaud afin de provoquer les sueurs. 



BIBLIOTHEQUES PUBLIQtlES. 

Nous nous proposons de publier successivemefit les catalogues des bî* 
bliothèques publiques, ainsi que la description des cabinets ou musées de 
science oti d^n tiques que les particuliers auraient la complaisance de 
nous faire connaitre. L'abondance des matières nous a obligés à restreins 
dre cette aunée le cadre.de nos publications en oe. genre. 

BIBLIOTHÈQUE D'AUXERRE, 

OUTEKTE LES MARDIS, JEUDIS ET blMÂNGHES. 

Elle contient, d'après le catalogue, le nombre d'ouvrages ci-après^ 
formant plus de vingt mille vQlumea ; Î9AVJH A : 

Théologie 2984 ; Jurisprudence 908 ; Sciences et arts 1^7 5; Belles let- 
tres 2209; Histoire 24^6; en tout 1009a. 

Elle possède en outre divers recueils de gravures, caA*fces géographiques 

fueU 
^ ^ uies 

Romau, deux de Cassanova et deux esquisses de Lebrun. 

A la suite de la salle contenant les ouvrages de science et art est un mu- 
sée contenant divers objets d*antiquité , d'art, d'histoire naturelle et une 
nombreuse collection de fossiles provenant du déparlement. 

BIBLIOTHÈQUE D'AVALLON. 

Cette bibliothèque établie dans î*Hôtel de la mairie est oaverte au publie' 
les jeudi et dimanche de chaque semaine. Elle contient 3595 voiumes 
dtmt le catalo^e est fait. 

BIBLIOTHÈQUE DE JOIGNY. 

Créée seulement cette année par les dons de quelques citoyens amis dea 
sciences, eC confiée aux soins d'un homme de gojût et de zèle, cette bi- 
bliothèque répondra bientôt aux besoins d'une population éclairée. 

BIBLIOTHÈQUE DE TONNERRE. 

Son catalogue comprend un peu plus de 2000 volumes parmi lesquels 
on remarque le grand ouvrage sur T.Egy.pte et les gravures du couronne^** 
ment de l'Erapereur de Russie. Elle est ouverte au public le jeudi et le 
dimanche. 



•iK 298 Mit 

CABINET D'ANTIQUITÉS 

XT d'0BJ£TS d'aST DX M. ALFRED LORNS A SEKS. 

M. Alfred Lorne est un jeune homme rempli de dévouement pour h 
science et doué d'une persévérance peu commune pour la recherche de 
tout ce qui peut intéresser l'histoire proprement dite et celle des arts en 
particulier. Son cabinet, dont il fait les honneurs avec une complaisance 
exquise, a l'avantage de réunir l'antique et le modei*ne et renferme une 
multitude d'objets rares, en tout genre, qui lui assurent une place hono- 
rable parmi les cabinets, pour qe pas dire parmi les musées de province. 

Au nombre des pièces antiques on remarque : 

Des vases grecs et étrusques qu'on a pu admirer' dans un cabinet de 
Paris , celui de M. le chevalier Durand.* 

Un Rhyton , peii^ure rouge et blanche, offrant l'image d'une tête de 
taureau : sur le col de Tanimal , un éphèbe nu tient une couronne d'une 
main , et de l'autre un plat chargé de fruits ; 

Un modius , à deux anses , au bas duquel sont accolées les deux têtes 
d'Alphée etd'Aréthuse ; ' ' 

Un vase, surmonté d'un petit goulot, offrant en relief une tête de 
femme, avec de longs cheveux ceints d'une bandelette rouge (ce vase est 
publié dans Micali) ; 

Un quatrième vase, fort curieux, représentant une-tête de femme 
yoilée ; à l'extrémité supérieure de l'anse se trouve une tête de femme en 
relief; 

Un beau candélabre antique en bronze, haut de 43 pouces , supporté 
nr trois griiTestie lion ^ une figurine debout au sommet de la tige^ entre 
v$ quHtro branches, représente un personnage imberbe; 

Dra figurines égyptiennes, romaines et gantoises; l'une de ces dernières, 
tn brouxo , et entièrement inconnue , se distingue par deux têtes placées 
aur nu même col ; 

Doux hercules gaulois en fer , dessinés de grandeur naturelle, dans le 
1)^ 4^ <^u magasin pittoresque de i836. L'un de ces hercules a les cheveux 
rt la barbe tressés; son corps est très-velu ; il tient des deux mains une 
«orte de sceptre terminé par une tête humaine. L'autre dont la figure est 
4*xttolcment semblable à celle du premier, tient au bras gauche un bou- 
clier échancré et de la main droite une massue; 

Des poteries romaines et des verres antiques, dont un, en forme de 
chandelier, ne se trouve dans aucun cabinet ; 

Des fibules en or eV en bronze ; des haches et des coins romains en 
cuivre ; * 

Une série, assez nombreu'se de médailles romaines en argent, etplu- 
aieurs en bronze de différents modules ; 

Le cabinet de M. Lorne possède encore un grand nombre d'objets 
modernes; des émaux d'Italie et de Limoges, des plats de Bernard de 
Biilissy ; des vitraux de Jean Cousin, des meubles sculptés, français et 
chinois; des armes africaines et indiennes; des tableaux de genre, dont 
quelques uns fort remarquables; un commencement de minéralogie ^ 



r. 



4» 299 S9ir 

d'ornithologie; une collection conchyliologiqnei fort bien composée, ei 
classe avec une méthode qui en fat-ilite Fétude aux amateurs. 

Enfin une foule d'objets fort rares recueillis sur tous les points de la 
rpance et à Tétranger par le propriétaire, au zèle et au mérite modeste 
duquel nous sommes heureux de pajer notre tribut d^éloges. X. 



M. Ravin, Médecin à Appoigny , nous a communiqué quelques pièces 
antiques trouvées daqs cette commune. Six d*enlr*elles sont assez bien 
convServées pour pouvoir être reconnues. 

L'une d'elles <^st un Marc-Aiirèle-Antonîn , grand bronze, avec cette" 
%eud€ : M. AUREL ANTONIUS AUGUSTUS TR P XXXIII. Sa 
tête, couronnée de laurier, est fournée à droite. 

Le revers porte i FELICITAS AUG. IMP. VÏIU COS. III P. P, 
autour d'une figure debout et tournée vers la gauche; dans sa main 
droite est un caducée; de la gauche elle s'appuie sur une haste, dans le 
champ on lit S. C. 

La seconde est encore un Marc-Anrèle grand bronze. 

La légende de la tête |est effacde. La tête de Marc-Aurèle est comme 
dans la précédente. 

Au revers og distingue quelques traces de la légende : Cong. a.ug. m. 
TR. p. XX IMP. III COS. ill.. Les deux empereurs Marc- Aurèle -et 
Lucius-Yérus, assis sur une estrade tournée vers la gauChe; derrière 
eux , le commandant de la garde prétorienne ; debout devant eux la 
Libéralité, debout , aussi et tenant dans sa main droite la tessère; ^u 
bas de l'estrade un citoyen se présentant pour recevoir le coitgiaire. 
, La troisième est de Postume le père , moyen bronze. 

Légende : IMP. C. M. CÂSS. . LAT. POSTUMUS P F AUG, sa 
tête à droite portant une couronne radiée. 

Au revers : VICTORIA AUG. deux Victoires, en face Tune 4ie 
l'autre et soutenant ensemble un bouclier attaché à un palmier, au pied 
du palmier deux captifs assis à terre. A l'exergue : S. C. 

La quatrième est un Gallien'pctit bronze. 

GALLIENUS AUG. Sa tête avec une couronne radiée, tournée à droite. 

Au revers VIRTUST AUG. , figure militaire debout, casquée et tour- 
née vers la gauche; dans sa main droite un globe; sa gaUphe soutient 
une haste ; dans le champ à droite D. 

La cinquième , de Constantin le père, petit bronze. 

IMP. tONSTANTIISUS P F. AUG. Sa tête laurée à droite. 

Au revers: SOLI INVICTO COMITI. Le soleil nu, debout et tourné 
vers la gauche. Sa tête est couronnée de rayons; il tient la main droite 
élevée et pot-te un -globe sur la gauche. Un fallium flottant sur ses 
épaules est arrêté sur son bras gauche ; à Texergue P L C, dans le champ 
à gauche S et à H roiie F. • 

La sixième est un petit bronze qui présente des anomalies a^ez extra- 
ordinaires. Le savant antiquaire qui a bien voulu nous donner sur les 
autres les détails qui précèdent n'a pu la reconnaître. Elle se recommande 
à Tctude des connaisseurs : nousl a communiquerons aux persor 
désireraient Tétudier. 



^ 3ÔÔ |«t 

QUATRIÈME PARTIE. 

MÉLANGES. 



EVENEMENTS DE L'ANNEE. 

^janvier i836. La Cour des Pairs condamne, par contumace, huit per- 
sonnes pour attenlat à la sûreté de TËtat^ aifaîres d'avril i835| caté- 
gorie de Grenoble. 

iS dudû. Lu comte d*Ârgout remplace M. Humann au ministère des 
finances. 

âa dudiu La Cour des Pairs condamne quarante pei'son nés pour attentât 
à la sûreté de i*£tat \ affaires d'avril i8B5 , catégorie de Paris. 

iS février. La Cour des Pairs condamne, pour attentat à la vie du Roi> 
Joseph Fieschi à la peine du parricide ; Morej et Pépin ses complices 
à la peine de mort. Boireaq , autre complice , à 20 ans de détention 1 

22 dudit, M. Thiers remplace M. de Broglie à la présidence du conseil et 
au ministère des affaires étrangères; M. Sauzet nemplaee M. Persil à Ja 
justice et aux cultes; M. Mootalivet remplace M. Thiers à riclérieur ; 
M. Passj remplace M. Duchâtel au commerce; M, Pclet (de la Lozère) 
remplace M. Guizol à rinstruclion publique. 

4 mars. Réception de la bulle du 1*" février i836, portant institution 
canonique de M. Villecourt Clément, grand vicaire de Sens, à Tévéclié 
de la RocheUe. Il a été sacré à Sens le i3 mars par M. rarchevêque de 
Sens , assisté des évéqucs de Troyes et de Meaux. 

8 avril. Lsi cour d'assises de la Seine condamne Charles Chaveau, Ga- 
briel Chaveau , Huiilery, Hubert et Husson, coupables de complot 
contre la vie du Roi ; le premier à 1 o* ans d« détention ; trois autres 
à 5 ans de prison, et le dernier à 3 ans de prison (complot de Neuillj). 

9 at^ril. Célébration du mariage d« la reine de* Portugal avec le prince 
FerdinaqTd jde Saxe-Cobourg. 

4 juin. Incendie de la cathédrale de Chartres. 

25 juin. Alibaud Louis , tire un coup de fusil-canne , dans la voiture 
du Roi. 

Q juillet. Il est condamné par la Cour des Pairs à la peine des parricides. 

12 juillet. Clôture de la session des Chambi^es après sept mois et demi de 
session. 

i3 aoul. La constitution de 1812 est proclamée à Saint-Ildefonse par la 
reine à la suite d'une insurrection du légiment des milices provin- 
ciales; elle est proclamée à Madrid lé^5. 

6 septembre. Le comte Mole remplace M. Thiers aux affaires étrangères 



^301 M^ 

et à la présidence ; M. Persil remplace M. Sauzet à la justice et aux 

cultes; M. Rosamel remplace M, Duperrë à ]a. marine; M. Gasparid 
remplace M. Montalivet à l'intérieur; M. Guizot remplace M. Pelet à 
l'instruction publique; M. Duchâtel remplace M. d'Argout^ux fi* 

. nances. MM. Passy et Maison se retirent. 

10 septembre Constitution de 1820 proclamée a Lisbonne. 

19 dudit. M. le baron Bernard est nommé ministre de la gperre ; M. Mar- 
tin (du Nord) est nommé ministre des travaux publics^ de Tagricuiture 
et du commerce. 

a5 octobre L'obélisque de Loiiqsor est dressé sur la place de la Concorde. 
3o octobre. Louis Napoléon Bonaparte essaie une .révolution à Strasbourg. 
6 novembre. Charles X meurt à Goritz. ' 
27 Décembre, Ouverture de la session des Chambres. 

Un ^oup de feu, a été tiré sur la voiture du Roi au moment où il sortait 
des TuilerieG'pour se rendre à la Chambre. 

BIBLIOGRAPHIE. 

Le Voyant, par Delestre, i voL in-i8> à Sens, i836. 

Coup-d'CBEil sur la Société et la Littérature; suivie de ca Captive 

d'Alger, drame en 5 actes et en vers, par M. Gracie ux-Faure. i vol. 

in 8?,àAuxerre, i836.' 

NÉCROLOGIE. 

r 

. Roman , ancien Député, membre du Conseil général de IToune; maire 
de Bazarnes, mort en i836. 



FIN. 



TABLE MS IHtATIÈllÉS. 



Ataitt-propo9> pogB i 

Arrêté du Prëfct du i»mars 1»S6, sur 

la publication de l'Annuaire s 

Membres du comité général et de la 

cùmmiss. permanence de l'Aonuaire lo 
Délibération du Conseil général ib. 

Plan général is 

PREMIÈRE PARTIE. — CALENDRIER. 

Eres et supputations chronologiques., is 
Coniput ecclésiastique, Oiiatre-Temps, 

F tes mob.. Obliquité de réclipiiquei6. 
Eclipses de ISS T. «e i 

Conmiencement dç5 quatre sai««ns. ih. 
Notions sur le calendrier. n 

Table de concordnnce des calendriers 

r<^puhlicain et ^rêsorien. «i 

Calendrier civil. —Foires. s s 

Conversion du temps vrai en temps 

moyen. 3 5 

Table, pour 1 8 s 7,de;rheure que doivent 
marquer les pendulesquandilest midi 
aux méridiens ou cadrans solaires, se 
Observations météorologiques faites à 
Auxerre pendant Tannée 18S6. s 7 

Te»npérature. 16. 

Etat du ciel.' ib. 

Quantité de pluies ss 

Vents. 39 

Agenda municipal. 40 

DEUXIÈME PARTIE. 
CHAF. i'^'^ Documents généraux. 
Charte constitutionnelle ' c< 



Liste d*es Souverains et des Princes. se 
Ministres et date de leur nomination, e 1 
Ambassadeurs français. 62 

Ambassadeurs étrangers. " ih. 

Pairs de France es 

Membres de la Chambre des Députés es 
Députationdu département de Ixonne. 6 7 
Division de la France en départements. 68 
Archevêques et évêques. 7! 

Cours royales et départements deJeur 

circonscription 73 

Académies, et départements qui en res- 

sortent ib. 

Divisions militaires. 78 

Arrondissements forestiers. •?4 

CHAP. 2. Département de V Yonne, 

SECTION Tf^ Administration civile. 

Mouvement de la population pendant 

l'année isss. 76 

Budgets départementaux pour 1836. 78 

Préfecture de l'Yonne. 80 
Membres duConseil général parcantona 8 9 

Arrondissements , sous-préfets. ib. 
Conseils d'arrondissement, nombre 
de communes et d'électeurs par can- 



tons et par catégories. •' . pagt 9S 
Communes, population, maires, ad^ 
join's, cantons, nombre des con- 
seillers municipaux, bureaux de 
poste, recettes et dépenses, revenus 
et inipositioiiscommunalesp^ese. a« 
Conmiunes dont les maires sont nom- 
més parle roi. ^ Jo4 

Hôpital général des aliénés. loe 

Hospices i(f^ 

Dons et legs aux établissements de 

bienfaisance en isss. iot 

Jury médical. los 

Médecins des épidémies. ib. 

Vacoine. ^ i(,^ 

Extinciion de la mendicité. 109 

Comices agri.'oles. no 

Caisses d épargnes. té. 

SECTION \i. Administration ecclésiastique. 

Diocèse de Sens. - n^ 

Chapitre diocésain. j6. 

Séniinaire diocésain. té. 

Petit séminaire d'Auxerre. ib, 

Noms de MM. les curés et desservants. 1 1 s 
Dons et legs faits aux établissements 

religieux en 1855. 117 

Congrégations religieuses de femmes. 1 1 s 

SECTION m. Adm.nistrationdeiajustice. 
Cour rcyale de Paris. j 19 

Cour d'assises de TYonne. t6. 

Tribunaux de première instance. i»o 

Tribunaux de commerce. 129 

Justices de paix. ib. 

Notaires. laj 

Commissaires -priseurs. iss 

Huissiers. lag 

Tâbleaij des condamnations pronon- 
cées par les tribunaux criminels, 
correctionnels et de simple police 
pendantTannée isss, par cantons, iss 
Nombre des affaires ci v^es jugées en 

if 35 par les tribun, de i^e instiince. ia« 
Tableau des accusations portées de- 
vant la cour d'assises en 1935. té. 
Prisons. * ié. 
Jugements déiînitifs rendus en matière 
corr. parie trib. d'Auxerréen less. iso 

, SECTION IV. Jnsifuciion pu6%ue. 
Académie de Paris. isi 

Comités supérieurs de surveillance de 

i'instru€tion primaire. ib. 

Commissions d'examen pour l'ins- 
truction primaire. ié. 
Collèges. -13S 
Ecoles secondaires. iss 
Pensionnats pour les demoiselles. is4 
Maîtres de pension. ié. 



m 3ô3t^ 



Xeole normale primaire. tA. 

Etat de situation des écoles. iss 

Règlement arrêté pour les écoles pri- 
maires de rarrondissem* d* A uxerre. 4 86 
Salles d'asiles. -— Classes d'adultes. i «o 
SECTION T. Adminiit ration miiiiaire. 



Dlx-hniiième Division militaire. i4i 

Subdivision de' l'Yonne. th. 

Garde nationale. * ih. 

Bataillons cantonnaux 142 

Sapeurs-pompiers volontaires. i43 

Gendarmerie. 148 

Garnisons. té. 

Tableau présentant, par cantons, le 
nombre des jeunes gens de la classe 
de 1834 , le contingent fourni sur 
cette classe, les différentes espèces 
d'exempt»^"* et de dispenses, le degré 
d'instruction deces jeunesgens, ain- 
si que les remplacements effectués, ne 
SECTION VI. Administration fittancière. 
Recelte générale. . 148> 

Produits du déf?artement en isss i6. 

£tat des dépenses acquittées par le 

payeur du département en isss. l<9 
Direction des contributionsdirectes. i(f. 
Vérificateurs des poids et mesures. i so 
Répdrtementdescontributionsp. I8S7 i6. 
Sous-répariement. — Percepteurs. • isi 
Division du département en cantons. i60 
Administration des conirib indirectes 168 
Produits des* contributions indirectes^ 

en 18 5 5 par arrondissement. i6s 

Enregistrement et Domaines. i64 

Recottes effectuées en i s s 5 sur les droits 
d'enreg., timbre, grefTe, hypot, do- 
maines et autres produits. . 165 
Eaux et forêts. ib. 
Etat des Lois domaniaux. i66 
Administration des postes. i68 
Bureaux de poste, communesdesservîes 169 
Arrivée et départ des principaux 

courriers. i7t 

Produi^sduservicedesposlesauxlelfesMa 

Maîtres de poste aux chevaux. ib. 

SECTION VII. PoA/s et Choussées, 

Service ordinaire. 17S 

Tableau des%outes royales. iù. 

— des routes départementales. i74 

Situation des routeyroyaies. 175 

— départementales. i76 

Canal du Nivernais. 177 

Notice sur le canal du Nivernais. ib. 

Canal de Bour^^ogne. ^ «83 

Canal de Briare. ib. 

Petite Voirie — ' conducteurs- voyers. 184 

Chemins de grande communication. 184 
TROISIEME PARTIE. 

SECTION I ''e. Rapprochements statisiiqM,e8» 

Mouvement de la population de isoo 
à ltS4. . 186 



181 



100 



191 



I9f 



196 



t6. 



197 



Tableau général des dépense* du dé- 
partement, de 1817 à 18S4. 

Tableau des condamnations en ma- 
tière criminelle, de isaeà isss. 

Tableau des condamnations en ma- 
tière correctionn., de isse à isss. 

Relevé des listes du tirage et du con- 
tingent départemental. 

Division du territoire : nature de pro- 
priétés et de surfaces au 14nOV.l8S6. 194 

Division et nombre des cotescomprises 
aux (^lesdela contribution foncière 
des années tais , i^i6 , isss. 

Idem de la contribution personnelle 
et mobilière de Tannée isss. 

Tableau décennal du mouvement des 
enfants trouvés et abandonnés. 

Comparaison des produits des contri- 
butions indirectes de 1855 avec les 
mêmes produits pour une année 
moyenne de issi, sa et 33. 

Recettes faites de isss à 1 83 4, sur les 
droits d'eiH-egistr. , timbre, greffe, 
hypotliè(|ues, domaines et autres. 

SECTION II. jégricullure , Industrie , 
Commerce. 

Notice sur l'agriculture du départe- 
ment de l'Yonne. 

Education du ver à sole. 

Amélioration de la race chevaline 

Octroi de la ville d'Auxerre. 
— de Sens. 

— • d'Avallon , Villeneuve-le-Roi 
et Tonnerre. 



197 



198 



109 

914 

ih. 

919 

199 



991 



999 



9i4 



988 



959 



960 



SECTION III. Sciences et /irts. 

Aspect général du pays. 

Notice historique sur le département 
de TYonne. 

Notice historique sur le comté et la 
ville de Joigny. 

Malitorne en Gâtinais, Haulefeuille 
sous Malicorne. 

Recherches historiques sur la com- 
mune et la maison de Guerchi. 

Notice sur le canton de Coulangel.-y.265 

Biographie de Joseph Fouriër «70 

— du comte de la Perrière. 977 

— de MargueriledeBourgogne 8 79 

— de Louise de Glermont- 

980 
981 
99S 
897 
898 
899 



Tonnerre 
Géologie. — Bassin de Cure. 
Zoologie —Serpents. 
Bibliothèques put)llques. 
Cabinet de M Lorne 
Médailles trouvées à Appoigny 

QUATRIÈME PARTIE. — Mélanges. 

» 

Evénements remarquables de isss 

Biographie 

Nécrologie 



185 

ib: 

ISf 



SmiLS ÀI^IMIâlItllQll* 



A 

Acadëmie de Paris 1 3 1 

Académies 73 

Accu^atioDS criminelles en i835 1^9 

Adelaïs, comtesse de Joign'y a38 

Adjoints. 84 

Administralion ecclésiastique lia 

—^ des finances 148 

-« de l'instr. publique ^ i3 

— > de la justice ' 119 

-— militaire 1^1 

— • despontset chaussées 173 

Adaltes (classes d') 140 

Affaires civiles jngées en l835 129 

Agenda municipai 39 et suit. 

Agendicum ^24 

Âgnèsde B^ienne, comtesse de Jôi(»ny a3a 

110,199 



63 



295 
3oo 
298 
aoA 
208 
a55 
lia 

281 
8 



Agriculture 

Aliènes, y. Hôpital général 
Amator (Saint) • 
Ambassadeurs français 

— étrangers 
Amendes, y. Jugements 
An guis 
Annales 
Antiquités 
.Appoignj 
Archéologie 

Archers, arbalétriers, irc^uebusiers 
Archevêché 

Archevêques et évoques 
Arci-sur-Gure (Fabriqua d*) 

( Grottes) - 
Arrêté du Préfet sur l'Annuaire 
Arrondissenient^enFrance (nombred*) 68 
Arrondissements de sous-préfectures 8a 

— forestiers 
Asiles f Salles d'} 
Asqums 

Audieuces. y. Tribunaux. 
'Audiences du Préfet 
Auxerre. 
Auxerrois 
Avallon 
Avallonoais 
Avant-propos 
Avocats, y", TribuQftux 
Avoués. id, ' 

B 

Bataillons de garde nationale 
Baulches ( Ruisseau de ) 



Bibliothèques 

Blannai 

Bois domaniaux 

Bourgogne (Eudes de) 

— f Marguerite de) 
Boutereau Guillaume 
Bfanlin (Ruisseau de) 
Bresson (Madame) 
Bris (Saint) 
Budgets départementaux 
Bureaux de bienfaisance 

— de la préfecture 

— de poste 

G 

Cadastre T Personnel) 

(Situation) 
Caisses xl' épargnes 
Calendrier (riions sur le) 

— • civil 

— • républicain 
Calendriers divers 
Canal de Bourgogne 

— éeBriare 

— du Nivernais 
Cantons de France (Nombre des) 



287 
166 

279 

183 

239, 240 

]i8 

281 

78 
107 

80 
84» 169 



M9 

194 
lio 

'7 
a3 

ao 

i83 
id. 

177 
68 



74 



Cantons, coàimnnes qui en dépendt 84» ^60 

— Population * 12a 
Cerée ( Fefiâe de ) 290 
Chablis aoa 
Chaînette (la) iV/. 
Chambre des Députés 65 

— des Pairs 63 
Cbampignellcs ^4© 
Chanoines de Sens 112 
Chaperoy (marais d«) 339,240 



Chapitre de Sens 
j>^ ! Charles de Valois, comte de Joigojr 
JSq Charni 
^^^ Charte 



ua 
a3a 
à30 
5a 

id. 

68 



^ Chastellux (Comte de) 
aa4. a5o, aSa, a53. aSij ^llffe!",», de département 

^ j\ Chemins de grande coramuniCâtioa l8i 

^jCherojr „î 

?i Chevaux (Encouragem. a l'élève des) ai A 

^ Chora ^ aSg 



'à 



Ciment romain de Yassjr 

Classes d'adulte 

Classe de i835 

Clermont- Tonnerre fCh.-Henri de) 

— (Louise de) 

Collèges ^ ^ 



ma ^5 m 



Collet François "7 

Comices agricoles iio, ao3, ai a 

Comité de l'Annuaire 9 

Comités cle Tinstruction primaire l3i 

— de vaccine. K. Vaccine. 
Commandant du département 14^ 
Commandants des divisions mitilaires 73 
Commanderies de Saint-Tiiomas et 

de la Magdeleine . a38 

Commissaires de police loi 

— priseurs 1^5 
Commission de l'Anouaire 9 
Commrssionsd'exainendes instituteurs i3i 
Communes de France (JMombre des) 68 

— - 'du département ^ 84 

•«^ dont les maires sont noiti-' 

mes par le Roi 104 

Compnt ecc1éiûisti<!ue t5 

Comté d'Auxerre aa5 

■— de Tonnerre iJ. 

— • de Ne vers id 

. -»- deJoigny 3a5« 3;»8 

Concordance des calendriers grégorien 

et républic'iin ai 

Condamnations de 1826 à i835 190, 191 

— de i835 par cantons 1^8 
Gonductenrs-voyers 184 
Congrégations religieuses Ii8 
Conseil général . 8a 

— d'arroi^dissement 83 

— de ()réfecture 80 
Conseils municipaux - 104 
Conservations forestières 74 
Contingent cantonnai de r835 146 
Contribons directes des départements 68 

. — — Personnel i49 

— »— Répartement i5o 

— ' *- Sous- répartejnent i5i 

— — Percepteurs l'd, 

— . — Division des cote8i95, 197 
-— indirectes/ Personnel l6a 

— Produits en i835~ i63 

— — de i83i à i835 197 

Conversion du temps vrai en temps 

moyen 35 

Corcodôme (Saîntj ' 340 
Co«cher du soleil et de la lune. F. le 

Calendrier 

Coolange-la -Vineuse (c»oton de) a65 

^ — (commune de) a66 

Couleuvres 394 

Cour d'assises Ilo 

Cour royale de Paris ia. 

Cours royales. 7a 

Courriers (Arrivée et départ des) I7I 

^<Mi8in 391 

Cottturaes de Troyes 3 

Crécy (ferme de) 30, 

^nkzy 308 



Cure ( Commune ) 
Cure (vallée de la) 
Curés et desservants 



a9» 
Ii3 



D 



Davier aag 

Déeés de 1800 à i834 i83 

— en i835 76 

Délibération du. Conseil générai «ar 

l'Annuaire lo 

Départements 5g 

Départ, de l'Yonne, 76 160, 190, 333,334 
Dépenses départementales eai836 78 



— 1837 à 1834 

— générales en 1^35 
Députés des départements, 

— de l'Yonne 
Desservants 
Diges 

Dilo 
Diocèses 
Diocèse de Sens- 



189 
*49 

Ii3 

ao4 
338 

71 
lia 



— ^ — «*^ 

Direction de l'enreg. et des domaines 164 

— des contributions directes i4q 

— — indirectes i6a 

— des postes 153 
Division de ia France en départem. 68 

— du département en cantons 160 

— militaire ^I 8') ^f 
Divisions mili'taires ' ^3 
Dixmont a)^ 



Domaines (tableau décennal du pro- 



duit des 
Domeci-sur-Cure 
Dons et legs aux ëtal>Iissements de 

bienfj^isance 



to4 



Driiyes 
Durand, 



rdiigieuz 



198 

107 

"7 

340 

i83 



£ 



Eaux et forêts 

EcbâUs (les; ' 

Echères (1') 

Eclipses 

Ecole normale primaire 

Ecoles d'adultes 

— primaires 

— ' secondaires 



ï65 
338 
338 

16 
134 
j38 
i35,i36 
i33 
336 

83 

Ï97 
338 



Election de Joigny 
Electeurs (nombre d'^ 
Enfants trouvés (mouvement des^ 

Enfourchure (prieuré de i') .^^ 
Enregistrement et domain es pertonnel 161 

— ' — produits i65 

Epidémies ( médecins des^ 108 

Eres et supputations dbronol^f^^aes i5 

Etablissements religmix 117 



Etat du ciel 



37 



306 



ft^due des d^partemeoU 
TêcbësetEvéqaes 
Dvèàements 

F 

Fer 

Fêtes mobiles 

Flogny 

Florentin (Saiol) a*i5, 

Fontaines salées 

Foires. V. Calendrier 

Forêts, personnel 

— royales 

-— étendue 
Fontenoy 
Fourier Joseph 
France. Division 
Frotmond I , comte de pens 
Frotmont II, û/. 



68 

3oo 



2 



ao8 

af37, a5i 

288 

i65 
166 

199 

240 

270 

68 

229 

229, 23o 



G 

Garde nationale de Paris 

— du département 
Garnisons 
Gendarmerie 
Genotte (rude) 
Géolofl^ie ^ 
GeofFroi , comte de Joigny 
Gondi (Cardinal de) 

— (Philippe Emmanuel de) 
Greffiers. V, tribunaux et justices de 

paiv 
Grandchamp 
Grange- Rouge 
Grenier à sel de Joîgnjr 
Grottes d'Arci 
Guerchi commune 

> — maison V Régnier 

— (Frédéric de) 

— (Ferdinand de 

— (Henri de) 
Guillaume Lr, comte de Joignj 

— 11, id. ^ 

— m, a, ' 

Guillon 

Guy, II , comte de Joigrfy 

Guyon Jacques 



61 

il 

265 



199 
2S0 

229, 238 

238 



239 

241 
236 
281 
26d 
260 
262 
263 
262 
238 

232 

238 
262 
238 
i83 



H 

Haras 

Hautefenille (Château d') 
Hôpital de Joigny. 
Hôpital général des aliénés 
Hospices 
Huissiers 

Hypothèques. Personnel 
— Produits 



290 

239, 254 

238 

106 

106, 107 

126 

164 

i65, 198 



IsIe-sur-Ie-Serein 

Inspections forestières 

Inst'urtion primaire 

1ns ruction publique 

Intendants militaires 

Irancy 

Isabeau Chrétien 

J 

Jean III, comte de Joigoy 

Jeanne, comtesse ^id» 

Joigny, ville et comté 

Juges de paix 

Jugements 

Jurés ( r^ombre dé ) 

Justice (Administration de la) 

Justices de paix 



i65 

i35, i36 

i3i 

202 y 266, 269 
260 



Knowles (Robert^ 



231 
232,238 

228 et sulv. 

I2!l 

128, 129, i3o 

83 

II9> ia8 

122 



348 



Lac Sauvin 
baferrière (Comte de ) 
Laval , comte de Joigny 
Laves (Pierres dites ) 
Léger de Foucherels ( Saint] 
Lemuet Romuald 
Lesdiguières (Duchesse de^ 
Leugny . 

Lever du soleil et de la lune. V. Ca- 
lendrier. 
Lingons * 

Lithographiques (Pierres) 
Louesmes 
Louise de Clermont-T oqnerre 



117 

118, 277 

235 

287 

291 

269 

236, 238 

239 



281 
240 
280 



^à 



Mahault de Bourbon / cointesse de 
Tonnerre 

Maires ©a 

Maîtres de pension 134 

Malicorne * 23q 

Maligny 2a5 

Marbres - 281 

Marchés de Cbérôy 2i3 

Mariages 76, 187 

Marguerite de Bourgogne , 279 

(Vlaric de la Forge 2;^6 

Marien CSaint) ' 240 
Martin^sur-Ouanne ( Saint) 240, ^56 
Médailles 

Médecins des épidémies I08 

Mendicité 109 

Météorologie . 3^ 



307 



M^zilleft 

Migraine 

Ministres 

More (Saint) 

Montréal 

Mortalité 

Motte-Cfaanlay 

Mouvement de la population 

Màrièrs 

Masées 

N 



a4o 

303 

6i 



76,78,186 

133 



I 



Naissances 

Notaires 

Nojrers ( comté de ) 336 
•— (Jean de),Comte de Joigny 33i 

— (Mile de; iV/. 333 

O 

Obliquité de Técliptiaue t5 

Observations météorologiqaefl 37 

Octrois (l'A u serre 316 

— de Sens 319 

— d'Avallon , Villeneuve -le- 

Roi et Tonnerre 331 

Ouanne ( comniuqe } 330 

Ouanne ( rivière ) id. 

Pairs de France 63 



Parly 2o4 

Payeur * 1^8 

Pèlerin fSaint) 224 

Pensionnats pour les demoiselles i ')4 

— de jeunes gens i34 
Percepleurs l5i 
Père (Saint) 288 
Petite voirie l84 
Pierreperthiiis 20 
Pierres de taille ' 286 
Pierres lithographiques 281 
Plan générai de i Annuaire 13 
Plâtre " 288 
Plomb 389, 290 
Pluie tombée en 1836 38 
Poids et me>ures i5o 
Ponts et chaussées 173 
Population pnr cantons 122 

— par commnnes 84 
— ^ sommaire du recensement 

de i836 
— Mouvement 76 , 

Population de la France 
Postes. Personnel 168 y 

— Bureaux 

--. Produits 

'—' auxcheyaiiz 
Pourrain 
Préfecturt 



Préfet de police 
Préfets de France 

Préfe!s de l'Yonne ^Succession de) 
384 ) ^86 Présidents des Cours royales 
353 \ Prêtres ordonnés en l835 
188 I Prieuré de Joigny 
35o, 363 Princes souverains 
76 , 186^ Principal des contributions 
314 Prisons 
398 Prix(SaiDt) 

Produits du départcmentsen l835 
Propriétés (Division des) 
Puisa je 



0r 

68 

7a 

II3 

a3o, 337 
* 56 
i5o 
139 
340 
148 
194 

335 



78 
186 

68 
173 

169 
173 

304 

Bo 



Q 



Quarré-les-Tombes 
Quatre-Temps 

R 

Bainald, comte de Joigny 

Rainard le Vieux , comte de Sens 

Ret-ette générale 

Receveurs de 1*. nregistrement 

Receveurs particuliers 

Recrutement, personnel 
— Cla^edel835 
^ Classes de 1818 à 1834 

Recteurs d'académies 



391 
i5 




Régennes 



335,35o,353 



Règlement des é6oIes primaires i36 

Régnier (Claude If. de) 263 

— (Claude II de) Jd, 

— (Claude Louis-François) Jd. 
-^ (Georges) Jd. 
<— (Jean 1 r .) 360 

.— (Jean II.) 361 

Relais 173 

Repartement l5o 

Rétr.bution universitaire Id, 

Rosman (dom) 371 

Rosny l83 

Rousseau t<'rançoIs 369 
Routes départementales 174, I76 

— royales 173,175 



391 

335 



Sable 
Saillant 
Salles d'asile 

Sainte-Maure (Louis de) 339, 333^ 

Saisons 16 

Sapeurs-pompiers l43 

Savinien (Saint) 334 

Séguier 354 

Séminaire d'Auxerre « 113 

— de Sens id, 

S<fnator (Saint) ssi 

Sénonais 334 



^M 308 MIF 



Sens 
Sermiielles 

Serpents ' 

Soie 

Sottfflot Gerinaîa 

Sous- intendance 

Sous-Préfels 

Sous-répartenieat 

Sonverains 

SubdiTision de VYonne 

Sucrerie de Flognj 



a69 
i4i 

83 

i5i 
56 

i4i 
ao8 



Tannerre 
Température 

Temps vrai et temp< moyen 
Territeire du dép (difision du} 
Texier Germain 
Théodore de Beic 
Timbre (produits du) 
Tonnerre a5a, 379. 

Tonnerre (comtes de) 279, 

Tonnerrois 
Toucy 

Trémouille (Guy de la ) c^e . de Joignj 
Tribunaux de commerce 
— « de première instance 



Usj 



V 



aio 

37 I 
35, 

M^ 

aSS 

198 
a8o 

aSoi 

aa4 

a39 

aî5 

laa 

lao 



«90 



Vaccine 

Valéry- 

Vallan (rû de) 

Val profonde 

Vassy 

Vaux (Etienne des) 

Yellaunodunum 

Vents 

Ver à soie 

Vérificateurs des poids et 

VermentoQ 

Véxelay 

Vicaires généraux 

Vijsoes 

Ville fargeaji (ferme de) 

Villefraoche 

Vtlleroi fduc de) 

Villethierry 

Vincelottes . 

Vipère 

Voutenai 



Zoologie. 



m 



esnres 



ro8 
Ï18, 278 
!i65 
238 
292 
a3o 
224 
39 
214 
i5q 
281 

223, 287 

112 

aOO^ 223 

204 
238 
23i 
118 
202 

394 

a86 



«94 



sxiaiLiLxsDa (fiiosamii&iGitiviL. 



RECUEIL 

D'ADRESSES ET D'ANNONCES. 



VILLE d'auxerre: 



DÂitdi poudre et deplomb. 
Par suloriiatian de la Préfecture, il ajuatc 
et répare les poldi et balaocea du commctce. 

PICARD , I 



Fabrique armei i feu de foule elpèce, tellei 

Ïie îusM à ctarger par derrière, façon de 
aucheux, et tous autrei lyilÈmei aiicieni el 
nouvcauii tient, comme ton prédécetieur, 
uateniileE de chatK. 

DëhU de poiidre et de plomb , amorces ful- 
minanles; fait toute etpèce de rëparaliort à 

ASSURAIVCES 

CONTRE L'INCENDIE. 

SOCIÉTÉS D'ASSURASCES MUTUELLES 
fmdért à Dijon 

Embra«M|it, fouh l'incisoie , «te déparle- 
■n«iti:ceux de U Gâte d'Or, de l'Yonne, de 
SaAnt etIjoir«, du Doubi, de U Haute-Saône, 
«1 de la Hauie-Marne. 

roDKLik ailLK, neuf départements ; ceux de 
U CÔM d'Or, de l'Aube, de l'Youne, de la 
Nièvre, du Jura , de S>6ne et Loire , de l'Ain , 
du Donbs , et de la Haute-Safine. 

Autorisées par ordonnances royales , du 
s juillet <a*t , i" septemlire lait , et ■« sep- 
tembre <aiv. 

M. NicoLàs {Louit-François-LéonidasJ Di- 
recteur- général- responsable < a ses biiieaux 
rue Jehannin n" 1 9 i Dijon (Côte d'Or}. 



Il y a un agent principal par chaque arron- 
dissement el, au moins, un agent auxiliaire 
par chaque canton. 

Les agents principaux du déparlemcnl de 

M. CLADDi, 'vérificateur des poids et mesures 
i Auxcrre. 

M. TiïRAï , # officier en retraite à Sens. 

M. iBACoiniui, propriétaire à Dannemoinc 
près Tonnerre. 

M. CBAPOTOT, TérificalcuT des poids et nie - 
■uresàATalIoD. 

Elle est entrée en activitéle premier janvier 
ISIS arec «nit nitdiani d'assurances el iiss 
tnemirei. Sa situation, au premier décembre 
IBSS , présentait un cliitTre de Jeux cent vini/t 
li un nnKicnts passé) d'assurances , fournis par 
ptèideso milfesoesélaû'M. Elles' est augmentée 
en (SIS, de plus de ti millioni el de plus de 
ditix mWt tidétoirtt. Un si prodigieux ac- 
croissement prouve que le public a compris Ifs 
nombreux avantages résultant du système 
mutuel. 

Tous les ans la Société distribue des pompes 
à incendie aux cantons ipii, relativement à 
leur population , fournissent la masse d'assu- 
rances la plus élevée. Ces pompes sont d'un 
fort calibre, munies de so pieds de boyaux en 

d'osier, ou de- 30 seaux en toile à voiles et de 
plusieurs autres agrès. 

Au II décembre isis, loixanlei&cftuil pom- 
pes auront déjà été données par l'élabliasement. 
Comme il en distribue maiolenanl au moins 
dix chaque année, d'ici à is ans, il en aura 
muni tous ses cantons lesquels sont au nombre 

ne distribue de p 
gage à donner loi 
taire, estlimitée, 
toutes les local ili 
de départemenls 

D'importantes 



— 2 — 



core d'être introduites par lei pouvoirs de la 
Sociëté dans les statuts primitiis. Elles sont le 
fruit d'une expérience de dix années, et elles 
ont principalement pour but de faire que les 
incendiés ne soient plus dans le cas d'ttttendre 
même une légère portion du remboursement 
de leurs pertes, à l'expiration de l'année sociale. 
Il n'y h pas en mutualité , de faillite possible, 
l'indemnité reposant sur tous les sociétaires, 
qui sont en même temps assureurs et assurés. 

SITUAT ion PARTICULIÈRE DU DiPÀRTEMEIfT DE 

L'yorcHE. 
Le déparlement de l'Yonne compte, à lui 
seul près de i a miUe assurés et près de 5omiilion$ 



d'assurances- Il a reçu 1 7 pampet avec tous Ictïri 
agrès. Elles sont réparties comme il suit : 40, 
dans autant de cantons de l'arrondissement 
d'Auxerre, s dans l'arrondif sèment de Sens , 
5 dansTarrondissement de Joigny , et une dans 
rarrondissement de Tonnerre. 

Société contre la Grêle. 
^ Cette société atteint sa quatorzième année 
d'existence. Elle ne garantit que les dommages 
causés aux céréales. 

Elle compte près de quatre ndllione de francs 
de récoltes assurées. 

L'assurance coûte 1 fr. soc. par 100 fr. au 
maximum, ou une gerbe et demie par cent gerbes. 



TABLEAU indicatif des màXiuvMB à payer par ioao/rancs d'assurances, etc. 



- 



INDICATIONS. 



CLASSEMENT 

DES BATIMENTS. 



MAXIMUMS définitivement | 
fixés par suite des délibésations I 
du conseil d'administration de ( 
la société; sanctionnées parT 
son conseil-général. fArt. t07 I 
des statuts.) ) 



TAUX inyariablemenl fixés 
pour la première année d'en- 
trée dans la société, appelé, 
fontU de prévoyance, fond» de 
pompe et frais d'administration, 
avec décroissance de douzi èmes 
selon le mois d'où date l'as- 
surance quand elle est con- 
tractée dans le courant de 
l'année. 

PORTION cowTRiBUTivE lais-) 
séc chaque année entre les! 
mains des assurés' pour com-l 
pléter au besoin le paiement > » •* 
à faire aux incendiés , ou pouri 
porter la réserve k son Ma- 1 
ximum. 



TOTAL EGAL à chaque 
maximum et qui ne peut plus 
être dépassé. 




DÉTAIL 



DES GLA.SSIFIGATIONS* 



PREMIÈRE CLASSE : 
Elle se compose des maisons 
d'habitat ftdh des villes et cam- 
pagnes , des moulins à blé mus 
par l'eau , des pressoirs , vi- 
nées , magasins, hangars, ré- 
alises , etc. , dont les construc- 
tions sont en pierres, moellons 
ou avec moins du tiers en pans 
de bois , couv-ertures en tuiles 
ou ardoises. 

DEUXIÈME CLASSE : 
Maisons en pans de bois de 
villes et campagnes, granges , 
écuries, bergeries, élables, 

Ietc. , construites en pierres ou 
moellons dont les couvertures 
sont en tuiles, laves ou ar- 
doises. 

TROISIÈME CLASSE : 
Maisons d'habitation , gran- 
ges écuries et tous bâtiments 
d'exploitation bi«i construits 
et couverts en paille; ainsi 
que les granges, écuries, ber- 
geries ou étables construites 
en bois avec couvertures en 
tuiles, laves, etc. 

QUATRIÈME CLASSE . 

Généralement toutes cons- 
tructions en bois avec cou- 
vertures en paille^ ou bois , 
ainsi que celles ou il s'exerce 
des professions de risques non 
comprises dans les trois classes 
qui précèdent. 



-5 - 



I 



^ PROPRIÉTÉS M ÉTABLISSEMENTS oue U uru^Ufd * - i. 

des tarif, des compagnie. : A^raes^^^^ au-dessou. 

Bautansers. CMr^iiefs. Charroi, ^cj^r,:%la^^^^^^^ 

qui ne tiennent aucune marchandise hasardeii*^ p!^?l!f! ' ^"'«w'«tir«. ISpiders 

3-étoffes de laine, lmprimeuTmrJ^re$Mlf^^u^^ F^ricants de draps et 

à eau et à vent , Pdtùii^rPUlure^^^^^ ^«anicrs de moulins 

et beaucoup d'autres profSr ^^^^"'""^•' Pharmaciens , Serruriers , Tanneurs 

Observations : 

La sociélëaTail primitivement fixé te taux de la nr^m.Arn-»^ i j ., 
ai et I fr. 40 c. par mille, lorsque les comStiniCTJp • 1® ^^ "^^^^^^^^ 
assurés de 4 à i fr. 50 c. et i fr. Pendrnt c "t^irT^r! ^"* demandaient à leurs 
tualité compris dans ce. deux premr^retcfa " s'^f^^^^^^^^ Z^^i^ <le la mu- 

et tout annonce que les cotisations future. . pour les oaîfr* i * '^^ »"?porlants; 
encore des bonis aux sociétaires : Qu'enfin, ils oaieront?^»; ^**"."' présenteront 
cas qui arrive qu'auprès des compagnies de P^ar^^^^^^^^ "H *î"«lq»« 

mun accord, elles ont augmenté leurs pr" suoDri mé U i^ntîA "* -^^'^^^^ ^'"«^ ^^«*- 
accordaient e| doublé le prix des poUcL d'^ssu^ancêf ^ *'^^*' gratis qu'elles 

ASSURANCES A PRIMES. ^ jde . minions de dommages, elle a donné des 
COMPAGNIE giEn^eale. H^Z deTsiSes^' '"" ^''''' ^^"^ ^' ''' 

..^IVT''''''^^ '"^ ^* Vie offre de grands 
avantages aux assurés. fe»««"a» 



GOUPACNIE OiEn^RALE. 

L'agent principal, M. LaHé , rue Porte 
Jrenaante. 



^ Compagnie du Phiékix. 
au^lf*^^"^^' agent principal , près la Halle 



CoxPACiriE Royale. 

Agent principal, M. Aubebt, place Notre- 
Dame-la- d'Hor*. 

CoiHPAGiriE DU Soleil. 

Celte Compagnie assure contre l'incendie et 
contre le feu du ciel toutes les valeurs péris- 
sables. ' 

Ses garanties consistent dans un fonds 
social de six million. , et dans un fonds de 
prévoyance qui doit s'accroître jusqu'à six 
millions. 

l'agence de cette Compagnie a denuis un an 
dans l'arrondissement d^luxerre , fait des opé- 
rations présentant en valeurs assurées mie 
somme de s 80000 franc. 

M.Monnoi'Imhert , rue de la Croix-de-Pierre 
est l'Agent principal des arrondissements 
d Auxerre Tonnerre et Joigny. 

Compagnie de l'Union. 

Cette Compagnie assure contre Hncendie 
et le feu du ciel , toutes les propriétés mobi- 
lières et immobilières. Elle assure aussi les 
risques locatifs et les recours du voisin, le tout 
apnmelixe. 

' ?iV^^f °^^^n" «n peu d'années plus d*un 
rniJliard d assurances, et en remboursant près 



d'Auxfrre ^^iïiP P?"' l'arrondissement 
d Auxerre est établie chez M. Debeugnv rue 

Sainte-Catherine-des-Aulx à Auxerre! 
ASSURANCES CONTRE LE TIRAGE 

BECEUTEMENT MIXITAI&E. 

MAISON BQEHLER PÈRE ET FILS, u'alsace 
et dont le siège central est à Paris, rue Viviennl 
no 1 7 , au coin du boulevard ^^nnc 

Celte maison établie depuis isso, a constam- 

men jusUfieJa confiance des pères de familïï. 

Eileassureavanttirageetsechargedefournf; 

&|e*rrer ^^"^""^* '^^ ^^^^^ 
M SOCHET, notaire à Auxerre pince 
Satni-^Mitenne «o ^st le notaire centra de 
cette maison pour le déparlement de l'Yonne 

GENTA OLIVIER ve trotis. 

Cette compagnie connue depuis DlusiVi.r. 
années dans fe département de l'Yonne par ^" 
nombreux assurés, continue comme ^ar Je 

paséarecevoirlessouscripiionsdes'pèrefdefi 
mille qui moyennant une prime fixerCdront 

?outeTles '"'^^* '^'' remplaçants réuS 
in^l! l- '^"^^*^^* voulues par les lois et les 
inslructjons ministérielles. 

*1.rt''^™r^'''^*^^'^^''geé6«l«nientdefournir 



— 4 — 



antérieures à celle année , cpu prouveront que 
les assures ont ëlé immédiatement remplacés, 

A Auxerre, à M. CHARIE , notaire cenUal 
fie la comDasnie rwc de la Madeleine n® lo. 

Et à KaILLAHD - GIRAtJLT , agent 
principal, rue Fromen ietm n'^ s . 

MAISON I^roSSET aîné , SOLLIER et C*. 
étabiie à Parh, houUvard Monimarirâ n. lO. 

Cette Maison, qui est connue avantageuse- 
ment dans le département de TYonne depuis 
près de vingt ans, et qui tous les ans donne de 
rextension à ses opérations qui emM^assent 
plus de moitié des départements de la France, 
a dans cha«ue eanton , un notaire correspon- 
dant chez lequel on peut s'adresser pour traiter 
soit avant» soit après le tirage. 

Le notaire, pour les deux cantons d Auxerre, 
est M. PIETRESSON, rue St.-Regnobert, n. u* 

«Àisoïf SALLERON-MYON, négociant à 
TROYÉS , pour les départements de 1 Aube et de 

C^t^e entreprise gui date deplusieurs années 
a pleinement justifié la confiance des peres de 
famille ; elle continuera comme par le passe a 
traiter à des conditions avantageuses et a rem- 
plir ses engagements avec la plus grande exac- 
titude. 

S*adres»er : _ 

à Auxerre chez IVL CHAUVELOT, notaire, 
et dans les arrondissemenU et cantons , a 
MM. les notaires et autres personnes chargées 
de traiter et de faire connaitie les conditions. 
Commerce de Vins de Champagne mousietix , par 
panUrs «ie i^ , « s et 5o houUiUe». 

M. SALLERON-MYON , tient à Troyes un 
enir;pôïdes véritable, vins de Champa|ne. 
mousLx. Il fera des expéditions dans le^é- 
partement de l'Yonne aux personnes qui vou- 
dront lui accorder leur confiance. 



HOTEL 1>E LA FOMTAÏNE, ruede ia Fa- 
netU proche ta hùiie au hlé. 

Le maître de cet hôtel n'a rien n^Iigé pour 
rendre le séjour dé sa maison aeréable. Elle 
est le plus avantageusement placée, pour 
la portée de toutes les affaires , pour la proxi- 
mité du Commerce , de la Préfecture , du pa- 
lais de Justice et des bureaux des Messageries. 

Les appartements sont fraichement àécorét. 
Grande cour, grandes remises, très-beaux 
magasins pour le déballage de toutes espèces 
de marchandises , et les plus belles écuries 
du département. 

La table est servie avec toute la délicatesse 
que l'on peut désirer. 

ROBIN . Hôtel de la bouteille, ru» du P<mi78. 



BIJOUTIERS. 

BL AISE AU, orfèvre ,ruedeia Vraperie n® s i . 
QUERU, joaUlier, rue royaU n9 i. Fait le 
raccommodage. 

BOIS (ma&ghaitds de). 

BOURSIN- ARNAUD , marchand de bois, en 
gros et en détail, porte de Paris. 

FARINET, marchand de bois et de pou- 
drette , rue du CoUége, 

PETIT , marchand de bois et de poissons, ûu 
Bàiardeau près du pont. 



BONMËTIERS. 

MORIN-MANIGOT, ptecerfes Fonteine». 
POIVRET et BÉLIME, rue de VHoriagt 



AUBERGISTES. 

BÉNARO , rue du Poni, n. 85. Dépôt de car- 
reaux de Pontigny. 

HOTEL DO LÉOPARD mr ie quai, près ia 
poste aux chevaux et ieà hûhu. 
Messieurs les voyageurs recevront de cet 
hôtel tous les éeards et les soins qu ils pour- 
ront désirer. On y trouve 1% l>^f |.*;J^«» 
diligences pour toutes les villes de la France 
et de Tétranger. ^ 

DUMONT JACQUILLAT, au Chapeau rouge, 
quai Cpndé, n. ao. 

JACQUIER Cyrille , rue du Temple, n, eo, en 
face le bureau des messageries. 



n* i«. 



BOTTIERS. 

DUFOUR , grand* rue Si.';-ISiméon n? se- 

BOULANGERS. 

COUTURAT , rue du TempU n« i . 
I DURAT? D , rue du TempU n' s s. . 
GAGNEAU (André), tue de la Chevrerie, 



BOURRELIERS 9 SELLIERS ET 
CARROSSIERS. 

BÉTHERY, bourrelier-sclUer, rue de iaOu^ 
I vrerie pP i . 



— 5 — 



GA.MUSAT , gendre boisât , rtudu Pont n* i «. 

C AMUSAT jeune, sellier-carrossier, pein- 
tre en voitures , ru$ du TmtpU. 

DUGRAVIER, sellier» rut du Ponin'^ le. 

SAUNIER Frères» seUiers carrossiers. Hue de 
iaChevrerie]N'»B. 
Fabriquent les voitures en tous genres ; con- 
fectionnent les harnais, selles et tout ce aui 
concerne la sellerie^ échangent les vieilles 
voitures. Louent calèches , cabriolets pour le 
voyage et prennent les voitures en remise. 

BRÀSSEÙfiS, 

MASSÉ , me de Joie n^ iT , ei promenade de 
V Eperon. 

GHÂIWELIER. 

GUILLIER, marchand- ckaiidelier , me du 
Temple. 

CHAPELIERS. 

MALLET, place de PHÔtel-de-Ville no t. 

VALLET - VIEILHOMME , fabricant de 
I casi{uettes, rue de la Draperie n° lo. 

Tient tout ce qui concerne la parfumerîe , 
ganterie, dépôt des cob-crinolines d'Oudioot, 
ainsi qu*un grand a&sortimtfit d'autres cols , 
cravates; cannes et autres objets de nou- 
veautë.i. On trouvera au magasin des chapaaux 
nëophytiques montes sur liège et chapeaux 
gybus montes sur mécanique, 

CHARRONS, FORGERONS ET 
TAHiLANDIËRS. 

COQUIBUS, forgeron, taillandier, rue du 
Pont, cul-de-sac Bourra. 

RAVIN, forgeron, charron, vient de s*éla- 

. bJ;r à Auxerre eue du Pont n** s. 

Il fait tout ce qui concerne , Tagriculture , 
la grosserie, Id voiture bourgeoise, et pour 
bâtiments. Le tout au (lus juste prix. 

REBOUL, forgeron, taillandier, maréchal, 
rue ^u Temple 

SAUNIER (Célestîn) , charron , rue du Pont, 
n* 4 , cul-de-sac Bourra. 

SAUNIER (Claude), rue du Pont, cul-de-sac 
Bourra. 



CHAUDRONNIERS. 

CHAILLEY, chaudronnier -poëlier, rue dû 
TempU^n^ ss. 



IREG0T4liIN (Vincent), chaudronnler-poëlicr, 
rue de ia Frieguderie^ n^ m, 

REGOLLIN jeune» chaudronnier, poèlier 
et ferblantier , rue de la Draperie n» » . 

^IRVET ET COURBER AISSE Qiaudronnier 
• Bu« du Temple 2V* 70 

Vendent en gros et en détail: chandronne* 
rie de tout genre , Alambics à distiller , cuivre 
brut , étain , plomb. 

Faulx véritable styrieet autres, pierres ac- 
cessoires ; fer , tôle , ferblanc , fil de fer. » 
Tiennent draps , étqffes pour habits d*été et 

Î^our meubles ; coutils , plume , laine , crin , 
itt et matelas faits, couvertures en laine et 
en coton etc. etc. 

CONmSSIONNAIRES EN TINS. 

FLEUTELOT, fils atné, porte de Parie , n. i i. 
GOUFFIER, rue SmitU^Pèierin. 
PLAIT, neveu , place St. -Nicolas. 
PLAIT (^iméon^ , rue des Consuls n^ s. 

■«•■M 

CORDIER. 

LUNIER, Marchand et fabricant de filas- 
se de toutes aualités ; tient aussi un assorti- 
ment de lin ae flandre pour iils à coudre et 
toile fine. . 
Grand assortiment de toutes sortes de ficel- 
les, cordes et cordages de toutes grosseurs. 
Vend ea gros et en dâail ; au plus juste prix. 

CORROYEURS. 

MÉRAT-HOCHET , tanneur et corroyeur , 
rue de ia fanerie n^ s , j^rès ia 4uiiie au hii. 

Tient magasin de cuirs 'et peaux de toutes 
espèces en gros et en détail. 

PHILIPPE FILS, Marchand-Corroyeur » rue 
du Vont , n^ s . 
Tient Cuirs de tout genre, Vaches lissées 
et en huile : Veaux blancs^ noirs, cirés ; Tiges, 
Avant-pieds : Peaux de couleurs ; Clouteries 
et Pointes pour Cordonniers ; Crépins et tout 
ce qui concerne son état. 

CORSETS* 

Melle. Louise GALLON, fabricante de cor* 
sets sans épaulettes et autres , rue Stê.^CaiHe- 
rine*de$^Auix n^ i , prèi ie paiait de Justice. 

DEGRAISSEURS. 

BÉNARO , tjuai C<mdé no a9. 
DELAPLACE, fils , quai Condé n^ i s. 
TARTEL-SIROU, ifuai Omdé n"» i?. 



ï> 



— 6 -^ 



DRAPERIES 9 ROUEIVI^ERIES ET 
NOCVEADTÉS. 

BAILLY, au gagne denier > grande rue St.- 
Slméon , 85 , nouveautés. 

BESANÇON, draperie, rouennerîe, rue du 
Pont, H. 

BOiTEL, marchand de rouennerie en gros 
et en dëta il , place aux Liens , 6 . 

Mme. DUBAUX, nouTeautés, place aux 
Lien$ , ii. 

LAURENT-LESSERE , draperie, rouennerie 
et nouveautés , rue de (a Draperie , i s et f o. 

MARTIN, draperie et rouennerie, rue de 
V Horloge, is. 

ROBINET, nouveautés , piaee de VRôtel-de- 
Ville. 

Melles. SALOMON soeurs , draperie, rouen- 
nerie et nouveautés, ruedu Temple n. s. 

EBEIMSTES. 

MAQITAIRE, rue deVHorioge n. 7. 

PAPIGNY - GUIBERT , Tient magasin de 
meubles , rue de la Frécàuderie n. s. 

EPICIERS ET CONFISEURS. 

Mellcs. BERTRAND, grand' rue S<-Simé<m, 1 7. 

BROTIER AMIET grand' rue St. Siméoti, 

Eau de vie de cognac et auties; esprit de 
vin , Kirschetiwâsser delà forêt noire. Vieux 
Rhum de la iainaïque ; extrait d*absinthe 
suisse deCouvet. Fabrique de moutardes fines 
de cinq différentes sortes; moutarde ordinaire 
bonne qualité et à bas prix. Dépôt des poudres 
de Jullien pour coller les vins. 

COURTOIS - VÉZIEN, place au iait n. s, 
proche U marché neuf. Tient un dépôt de cho> 
colat de Ménier. 

DALBANNE ,rued' i'Horfoge. Commerce en 
gros d'épicerie et de confitures. 

DAUDIN Md. épicier p(acci/« la Fanerie, is 

A riionneur de prévenir Messieurs les 
cultivateurs qu'il tient en tout temps, un 
assortiment général de graines pour jardi- 
nage, prairies artificielles, et grande culture. 
On trouve au«si toujours chez lui des clo- 
ches pour jardin et d« s pots à fleurs de toutes 
' grandeurs ; ses rapports avecles pépiniéristes 
le roellent à même de fournir anx plus bas 
prix posssibles, toutes espèces d'arbres et 
arbustes. 
Fabrique de MOUTARDES, d'après la re- 



cette Dotirel auquel M. Déjamt a succ^é eir 
cette partie. 

DAUTUN, épicier-confiseur, artificier, ne 
du Temple. 

DESMAISON.VÈBRES , épicier - confiseur , 
place des Fontaines n** i 

Fabrique principalement tout ce qui a rap- 
port à la confiserie; tient vins étrangers et 
mousseux, liqueurs fines, fabrique de cho- 
colats, e( généralement tout ce qui concerne 
les étrennes. 

DOBIGNIE, épicier -confiseur, rue Notre- 
Dame n? 8 , place du marché-neuf, fabrique 
de chocolats ; magasin d'élrennes et géné- 
ralement tout ce qui a rapport à la confiserie. 

GOUMY, rue du Pont n. 1 7. 

MILLIÉ , épicier - confiseur GratuCrue "St.- 

Siméon. 

Fabrique et maeasin de bonbons. Dragées 
et boîtes pour baptêmes > confiturei , sirops et 
liqueurs; chocolat de santé et à la vanille; 
desserts, bougies de table, cartes h jouer; et 
tout ce qui concerne sa partie. 

SALLE fils, épicier - confiseur , place de* 
Fontaintt n^ 4 ; commerce en gros et demi- 
gfos , fabrique de cierges ; magasin d'étrennes. 

ROUDAULT-GAUTHIER, grande rue Si. Si- 
mionn. lo. £au-de-vie, clouterie et mercerie; 

TAMBOUR aine, successeur de M- hiuri 
aîné, place aux Lient n. is. Dans le courant 
du mois de janvier prochain .*p(ace</« rHôid" 
de-Viile , ancienne maison de^. mahrb aikê. 
Magasin au fond de la cour. 

Commerce en gros et demi-gros, d'épicerie, 
droguerie et teinture. 

FABRIQUE DE CHOCOLAT. 



FAREVES ( MARCHAND de). 

LAGNELI^, quai Condé n. s. 

FAYENCIERS. 

BERTRAND aîn£ place de VHolei de viiie, n» 6. 
Tient fayence de toutes espèces, carreaux 
de fourneaux, et fourneaux portatifs, porce- 
laine blanche et dorée, verrerie, et cristaux; 
verres bombés pour pendules et vases , flam- 
beaux, miroiterie, toiles cirées pour table, bou- 
quets de mariée et autres fleurs pour vases, et 
les monte sous verres ; plateaux en tôle ver- 
nis, porle-huillier, porte-liqueur, et porte- 
bouteilles de toutes formes, pots à fleurs, 
et cloches de jardins, tuyaux, cuvettes à bon- 
de, coudes et enibranchetnents pour lieux 



— 7 — 



^aisances et -cours fe^u , poterîe de Paris , 
et autre y vannerie fine, et paillaisons en 
jonc. 

Loue service de fayence , j)or€elaine , verre- 
rie, et cristaux. 

BERTRAND Jeune, f«ai^ la Draperie n. s. 

FERS (MABCBilTDS De). 

CHALL£ ^luifi , plaça de$ Foniaines, 17 ei 18. 

Tient les fers du Berry, de la Gomtd, du 
Nivernais, ceux de roche, et gënëralement 
tous les fers BATTUS AU BOIS renommés 
pour U taillanderie , les embatages et essieux 
de roues. 

Aciers de Hongrie et en ballots, tôles, fers- 
blancs , plombs lamines et zincs. 

Un assortiment d*enclumeS)ëtaux, bigornes 
et soufflets de forge de Paris. 

Balcons , balustres , ornements et objets en 
fonte de toute espèce 

Chaînes, meulesdetaillandieret de coutelier 

Entrepôt de charbon de terre et d^ardoises 
d*Angers. 

Achète le vieux fer. 
HUGOT-COUROT, gendre et successeur de 
M- Gourot-Javpois , rue du Temple, n. 64. 

Tient, à Auxerre, son magasin de fers, 
essieux, aciers en ballots, quincaillerie, char- 
hon de terre, lattes, a rcfoi ses ,- soufflets de 
forges , enclumes , étaux , tout ce qui est à 
Tusage des serruriers et maréchaux. 

Tous les produits de la forge de M. Gourot- 
Jaupois, située à Auxerre sur la rivière d'Yon- 
ne, sef ont vendu s par M. Hu got» son gendre. 

FERS (fabricant i>b). 

COUROT-JAUPOIS, maître de forge à Au- 
xerre, rue du Tempte,.n. 64- 

Fait f;«briquer dans sqn usine, située sur la 
rivière d'Yonne, les essieux, fusées étampées, 
fers en barres, embatages en cercles et percés, 
petits carrés et bandelettes, battus, dits mar- 
tinets, aciers en ballots, etc. 

Il a établi dans ladite usine des feux d'affi- 
nerics pour corroyer les aciers propres à la 
taillanderie, coutellerie et les aciers à ressort 
pour voitures. 

Ses fers et aciers seront de première qualité, 
son usine étant alimentée avec de vieux fers 
et fonte du Nivernais. 



FERBLANTIERS. 

GAGNEAU (Jules), ferblantier-lampiste, rue 

du Vont n. 66. 
NODON , ferblantier-lampiste, toIier,poëlier, 

plombier, zingueur et fontainier , ^ranS- 

tue S(.-Simétm n. 45. 



FONDEURS. 



GOCHOIS-LIÉBAUX, fondeur de cloches , à 
Champigneule, canton de Beurmont(H.-M.). 

Depuis plus de to ans il a été chargé delà 
fonte de presque toute les cloches du départe* 
ment. Il afondu en 18S6 le bourdon de la ca- 
thédrale d* Auxerre. La qualité des métaux 
employés, la modération des prix , les facilités 
qu'il accorde pour les paiements et son 
exactitude à remplir ses engagements lui ont 
mérité la confiance des communes et des 
fabriques dVglises. 11 a un fourneau à Auxerre; 
il en établit dans les communes lorsqu'on 
désire que les cloches soient fondues sur les 
lieux-mémes. 

Les lettres doivent lui être adressées audit 
Ghampigneule ou à Auxerre. ^<)'«f du Cygne» 
faubourg SL^Amaire , près (a porte du Temple. 

ROUSSEAU frères, rue du Temple n. si et 
sa , fabricants de pompes à incendies et 
autres machines hydrauliques. 

GRAJ^INETIEfli. 

PINARD , rue du Vont n. s s. 



HERBORISTE. 

RAVE AU - HÉBERT , herboriste reçu p&r 
l'école de pharmacie de Paris , rue de ia Fré^ 
cauderie n. *4. Dépôt de sangsues. , 



HORLOGERS. 

FERNEBACK (Raymond) dit BAWEitu , hor- 
loger, rue d*Egleny n. la. 

MARCON (Auguste), rue du Temple n. ie. 
Fait tout ce qui concerne son état. 

MAUGER, successeur de M. noblet, place 
de VNàtel'de- Ville n. 93. Fait tout ce qui 
concerne l'art de l'horlogerie , établit la pen- 
dule aux prix de Paris. 

JARDIINIER-PEPIiMERI STE. 

BERTRAND, promenade de V Eperon prè^ 
du pont. 

LÀIINES. 

MIGNARD , »ucce$»eur de M, Hblliot ^ 
Porte. d'Egtény, rue du Bois n^ s , 

Fabrique toute sorte de laine fine , demi- 
ûne et commune ; achète et fait des échai^es 
de laine en poil pour de la filée; fait aussi des> 
laines à façon. 



-^ 8 — 



LIBRAIRES. I 

ADDENIN, Libraire - papetier, 

Hue Noire-liane, n® le, proche ie Marché- 
Neuf. 

Gabiicet 0C lvctube, àiouneverts aux jouemaux' 

On troiiTe à sa Librairie tous les livres k 
l'usage des pensionnats., écoles primaires 
supérieures et ëlémentaires, tels que: Al- 
phabets de tous genres , Premier livre de lec- 
ture, Ëvangiles, Psautier, Gâth^hisme, 
Ancien et Nouveau Testament, Grammaire 
française de Lhomond , Grammaire de Noël 
et Ghapsal, Dictionnaire français de Noël et 
Chapsal, Mythologie, Histoire, Arithmétique 
décimale, Traité d'arithmétique, Géographie^ 
Atlas et Cartes géographiques , etc; 

Petites Heures et Éucologes à l'usage du dio- 
cèse d'Auxerre. 

Il offre aux parents un grand assortiment de 
Livres d'éducation Reliés et brochés , propres 
à être donnés en prix ou Etrennes. 

Dépôt de l'Annuaire statistique du dépar- 
tement de l'Yonne. 

O^ trouvera dans son Magasin toute espèce 
de Registres , Galpins , Cartons a dessins ; et 
toutes les fournitures de bureaux. 

Almanachs de Cabinet ainsi quedes Alma- 
nachs Liégeois, Débit de cartes à jouer. 

Son Cabinet de lecture , qui était déjà com^ 
posé de plus de i,soo ouvrages de littérature, 
classiques ou romans , vient d'être augmenté 
de plus de 400 ouvrages nouveaux. 

— Les Amateurs de Peinture et de dessins 
trouveront chez lui un erand assortiment de 
Toiles , Couleurs à l'huile et en tablettes , Pa- 
^ lettes , Couteaux à palettes , Pinceaux , Cray- 
ons à dessin de tout genre, etc. 

—Il se charge des souscriptions aux ouvra- 
ges qui se publient par livraisons ainsi que 
du renouvellement des abonnements à tous 
les Journaux. 



Mad. V* FRANÇOIS." libraîre-papelière. rue 
de ia Draperie , *N° /•»" , pfés ia poiisonneri^ , 

A l'honneur de prévenir le public qu'elle 
vient de joindre la Librairie à son commerce 
de Papeterie. 

On trouvera chez elle un assortiment de 
Livre? de ï^iété, et ceux à l'usage d'Auxerre; 
de Sciences, Littérature, Médecine, de clas- 
se, d'éducation, et de Livres propres à être 
donnés en prix et en élrennes , etc. EUe se 
cha#gede la commission aux prix des catalo- 
gues de Pans 
Son Cabinet de Lecture est composé de 



Romans , Mémoires , toutes les Nouveautés 
des meilleurs auteurs, et de petits ouvrages 
instructifs et amusants à l'usage de la ieunes- 
se. Elle loue au mois et au volume. 

Elle continue à tenir tout ce qui concerne 
la fourniture des bureaux : Plumes, Papier, 
Eiicre , etc. Règles, Canifs , Ecritoires , Car- 
tons, etc. On confectionne chez elle les Car- 
tons de bureaux , les Registres et la R^lure 
en tous genres. 

Tout ce qui a rapport à la peinture à Vhuile, 
à l'aquarelle et au dessin. 

Elle a un très grand assortiment de Papiers 
de tenture et d'Ornements en carton-pierre. 

DÉPÔT DE PAPIER DE SÛRETÉ, de 
M. Mozard, breveté. 

Ce papier garantit de toute falsification , 
surcharge ou altération dans les actes pu- 
blics. Drivés, la correspondance, factures , 
effets ae commerce et de banque. 

On trouve encore chez Mme veuve FRAN- 
ÇOIS , libraire: 

DÉPÔT DES CHOCOLATS pair procédé 
mécanique perfectionné de boutror-roussel, 
fabricant breveté, Bouievard Poiuonnière, n^ S7 
à Pari», anciennement me J.- J. jRousseou. 

CBOCOLATS DE SANTÉ. 

fr. c. 

Sanfé n^ S. le demi-kil. s » 

Santé n** s. > so 

Santé n^ 4. s » 

Santé n^ s. s so 

Santé fin. 4 » 

Santé superfin. 4 so 

chocolats BiCHIQUES. 

Au lichen d'Islande 4 so 

Pectoral au tapioka 4 ao 

chocolats a la VANU.LE. 

Vanille n° 4. s as 

Vanille n® s, . s 75 

Vanille fin. 4 50 

Vanille superfin. 5^ » 

Une vanille entière 69 « » 

A double vanille d^ 7 » 



chocolats analeptiques* 

Au salep de Perse 4 

Idem. superfin. s 

Chocolat rafraichis. au la>t d'amendes 4 
Chocolat tonique au café Moka s 

Chocolat mexicain , sans sucre 8 

Chocolat fin des Iles, sans sucre 4 

Pastilles très-fines à la vanille, par 

boîtes de 1 fr. so c. et 

Pastilles au café Moka , par boîtes idem. 
Pastilles au lait d'amendes^ id. idem. 



n 
» 

SO 
» 
» 
» 

7 5 C. 



— ô — 



GroquSgaoYsft praUn^es, à double vAnille 
la boite 



tfr. 



Nota. M. Boutron-RouBsel a Thonneur de 
préyenir les amateurs de bon chocolat , qu'ils 
peuvent s'adresser en toute confiance au Dépôt 
indique ci>dessus. 

Les prix sont cotes sur chaque paquet qui 
porte l'empreinte de la fabi'ique. 

Brepet ^Inçention. 
t fr. 80 e. ia hciU dû it déjeùtun. 

DIGTAMIA nouveau Racahout, composé 
par GBOULT jsuiix , fabricant de pâtes pour po- 
tages , pat$aae de» Panorottun . n^ s , ei rue 
SainU'A'polixnê, n<> ti 6 , et par boutroh-eoussil» 
fabricant de chocolats» hùuUvard Pomonnièrû , 
n<> 97, et rue de PetiUBourbùn , fi9 la 

Tous deux membres de l'Académie Manu- 
facturière k Paris. 

Le Dictftmia est un composé de fécule tirée 
du dictame (arrow-root) , de crème d'épea<|tre 
(orge de Provence) , de sucre et de cacao caraque 
«n poudre ; il résulte de ces diverses substan- 
ces , purifiées avecles plus grands soins et bien 
combinées, un aliment en poudre, couleur 
café au lait , aeréable au goAt , léger » onctueux 
et non échaufunt , destiné k être pris pour les 
déjeuners , comme le café et le chocolat. 

Ne comportant qu'une faible dose de cacao, 
le Dictamia a pour principales bases la fécule 
de Dictame et la crème d'épeautre { la première 
de ces deux substances a pris son nom a Arrow- 
Root, en Angleterre , où ^le jouit d*une grande 
réputation ; d'après le témoignage des pre- 
miers médecins , c'est la première des fécules. 
L'a seconde est obtenue par la trituration de 
l'épeautre {iriUcum spelta , Lin née) , graminée 
placée au premier rang par les plus célèbres 
jDotanistes Ti) , et qui en Provence , où il s'en 
consomme oeaucoup, est appelé le trésor de la 

f i) L'épautre est natif de Perse , les anciens 
l'estimaient beaucoup et trouvaient sa farine 
préférable à celle de froment. La meiUeure 
vouUlie^que faie jamais mangée est faite avec 
cette farine. On peut avec le grain faire de très 
bongruau. 

BOSG , Dictionnaire des sciences naiureHes' 

L'épeautre est une espèce d'orgequi croit dans 
la Provence. NoniusAlarcellusoit que le verbe 
adorare est dérivé de ador . qui^ était la farine 
de ce grain , et que l'on présentait aux Dieux. 
Pline nous apprend que les Romains s'en -sont 
nourris pendant trois cents ans. On en fait des 
potages tuinianiieie se digérant bien et convenant 
à cewe qui sont dansun état de Marasme (maigrenr), 

A. F. AULAGNIBR, 

Viciumnavre des substances aiimêniaires. 



poitrine. L'ëpeaufre , avant d^tre moulu , est 
cuit k la vapeur. Gette cuisson , en conservant 
k la farine son principe nutritif, l'épure des 
corps ligneux et en fait une crème légère, onc- 
tueuse et d'une longue conservation. 

Ainsi composé, le Dictamia possède les plus 
précieuses qualités par rapport à l'Hygiène ; 
c'est, de l'avis des médecins, le déjeuner le 
meilleur pour les convalescents « les enfants, 
les vieillanis et les personnes d'une faible santé. 

Préparation, 

Le Dictamia s'emploie au lait ou à l'eau 
(mieux au lait) ; la dose , pour une personne 
est d'une cuillerée k soupe au comble, qu'il faut 
délayer k yart , k froid , et verser dans l'eau , 
ou le lait DoulUant que l'oft aura eu soin de 
mettre d'avance sur le feu ; il suffira de laisser 
bouillir cinq minutes sur un feu doux en tou- 
jours remuant. Se servir d'un poêlon d'argent, 
de porcelaine ou de fayence , mais point de fer- 
blanc. 

Les boîtes , malgré qu'elles se trouvent plus 
ou moins pleines , contiennent toutes huit on- 
ces de Dictamia , poUr douze déjeuners. 

Le dépôt est chez Mme. VÊUV£ FRAN' 
ÇpiS, LIBRAIRE, ruede la Draperie n» i , à 
côté de la poissonnerie. 

MONOT, ruedeia Poste au» lettres. Brevet 
de libraire k céder. * 



LUfOrVÀDIERS. 

LEROY, rue du Pont, vis-à-vis le Pont. 

MILON^ rue du Temple, en face les Messa^ 
geries. 

VIRALLY, rue de CHortoge. 

tiUVGÉRES. 

LOMBARD-L AUGIER , rue de ta Draperie 
N^ 10 àAuxerre. (AUOAifTDX paris) 

Tient les dentelles , tulles et broderies en 
tous genres; toute espèce Àe lingerie confec- 
tionnée , chemise pour homme et pour femme 
aussi bien traitées^qu'on peut le désirer^ JX 
tient en outre, les mousselines, percales, 
batiste , linon , gaze , organdi , jaconas et ca- 
licots; parfumerie, ganterie , brosserie fine , 
bretdles et jarretières élastiques, faux-cols et 
cravates en tout genre ; aciers et crisocaux 
pour la pai lire des dames ; nécessaires , fleurs 
artificielles; tours en soie et cheveux» peignes 
pour ornement de la tête. Bonneterie, chaus- 
sure, franges et bordures pour rideaux, frapges 
et bordures pour schals plus divers objets de 
nouveautés en soierie et articles de Paris. 

Sbul D1&POT d'eau de Eotot. 



— 10 



SALOMON. Lingerie «t Nouvcéutë», Piœe 



MERCIERS. 

PAURAX> oncle et neveu , rue du Putfs-ctes- 
Juiftf no n' , Mercerie « Rouennerie , Acier de 
Hongrie, Faux à faucher et pierres à aiguiser. 

UZANNE afntf, Mercerie en gros, rue det 
BetUs-FiHet , no a . 

YAUDEY-UZANNE, rue de UiMadeîeiM,no9. 

MESSAGERIES. 

LAFITTE. GAILLARD ET Ce. 
Il passe tous les jours à Auxerre une dili- 
gence allant à Lyon et une allant à Paris. 
Ces messageries correspondent avec toule&les 
villes de)la France et de Tétranger. 
lie bureau est sur le quai hôtel du Lëopard. 
MESSAGERIE D' AUXERRE A TROYES. 
Il part tous les jours une diligence en 
poste d' Auxerre pourTroyes, qui se charge du 
transport des voyageurs et des marchandises 
à un prix très-modërë ; elle correspond avec 
Ghâlons-sur-Marne , Rheims , Nanoy , Stras- 
bourg etc. 
Le hureâu est sur le quai hàlei du Léopard, 

MIROITIER. 

HAGASIK DE GLACES DS L'ENTREPOT-GéftiRAL DES 
MANUFACTURES DE FRANCE. 

^ FOUGARD, mirùiHer ei opiicien, a l'honneur 
dMnformer les personnes avec lesquelles il est 
habituellement en relations d'affaires et dont il 
s'honore d'avoir la confiance, que voulant don- 
ner à son commerce tout l'agrandissement dont 
il est susceptible, il va transporter sa fabrique 
et ses -magasins, maison de M Tambour, 
place aux lÀen» n^ is , vis^à-vU ia place de la 
Fontaine; ce changement aura lieu le premier 
avril prochain. Cette maison par sa yaste 
étendue lui permettra d'offriraux acheteurs un 
assortiment plus^complet de glaces monlëes et 

non montées de toutes les dimensions et quel'on 
trouvera toujours prêtes à emporter. 

Célérité dans la fabrication , et par suite une 
grande douceur dans les prix, marchandises en 
quantité, et ioujourâ fraîches, puisque par le 
bon marché elles seront sans cesseVenouvelées, 
voilà les avantages que M. Foacard s'est efforcé 
de pouvoir offrir aux personnes qui s'adresse- 
ront à lui pour faire des emplettes. 

Le magasin de lunettes, d'objets d'optiques 
elde mathématiques, recevra aussi ime grande 
augmentation. 

un assortiment des plus complets possible de 
dorures , tel que cadres et baguettes pour gla- 
ces et pour tableaux depuis le modèle le plus 
simple jusqu'à celui le plus riche ; bordures 



toutes fa îtei que Ton trouvera prlte» à être 
emportées de suite. 

D'ailleurs comme un atelier pqttr confec- 
tionner la dorure sur bois sera établi dans la 
maison , il sera possible de se procurer tout ce 

3ue l'on désirera en ce genre dans un très court 
élai. 
Il se propose aussi , lorsqu'il sera installé 
dans sa nouvelle maison, d'ajouter à son com- 
merce un magasin de verres à vitnes en gros et 
demi-gros et par conséquent les beaux verres 
pour mettre sur les estampes et sur les gravures. 
Le modique bénéfice dont il se contentera 
sur cet article comme sur tous les. autres , lui 
fait espérer que les personnes qui l'emploie- 
ront, lui accorderont leur confiance. 

M. Foucard espère aussi ne pas démentir 
auprès du public bienveillant , qui (il le pense 
du moins) préférera faire ses acauisitionschez 
lui, que défaire venir à grand irais de Paris 
des marchandises, qui la plupart dutemi ar- 
rivent privées de leur fraîcheur par les avaries 
de route. 

Pour la facilité des personnes qui le désirent 
on se charge du transport des glaces , moyen» 
nant une, petite rétribution ; à cet effet une 
voiture faite exprès pour ces sortes de trans- 
ports et de plus un cheval, toujours prêt à par- 
tir , sont attachés à l'établissement. 

MODE^. 

Mme. BOISSY , Modes et Nouveautés , rue du 
Temple, no 48. 



Mme V« MOTHEL AY , rue Saini-Siméon , m 
44 , en face cette du Champ , 
"Fait et vend toutes espèces de Cartons et 
Cartonnages, Cartons de pâte et autres. Pa- 
pier pour le cartonnage ae toutes couleurs^ 
bordures idem et pour fleurs ; vend Gravures , 
Estampes , Paysages , Caricatures , Dessins et 
Têtes d'études ; Poudres de couleurs ; Dessins 
à broder , à tapis ; Veilleuses, Cirage; monte 
et encadre les tableaux» vend Cadres dorées et 
autres en bois; Pain d'épice de Rheims et de. 
Paris; magasin de jouets d'enfan s en tout 
genre ; on trouve toujours chez elle du nou- 
veau , et à un prix bien modéré , en gros et en. 
détail. ^ 

NEGOCIANTS- 

CHAPUY-CORNILLAC et LAVAL. 
Chapuy-Comlliac , rue des Bellçs-^illeu 
Laval y me des Peiiis-Pères , no s. 

OCRERIE. 

LËGUEUX, Fabricant d'Ocrés, sur Uquai 
de la Tournelte, Ocres jaunes et rouges ; rou- 
ges de Prusse; ocres lavés, ocres deRhue» 
vert, brun y etc. i>iPÔT os BtAnc, 



-— u — 



PATISSIER. 

FATÉ ùU, patisfiier-traiteur, aux terdancbs 
Ds BOuaGo<}ifB , sur la Promenade. 



PEINTRES-VITRIERS. 

DTJPUIS père et fiils, rue de ia FréeauderU, noi 9 

HÉNELLE, rue de ia Frécauderie, 

MANIF ACIER, VetUe rue de Parti, n» u, 

tient magasin de Terres à vitres , couleurs et 

Ternis. 

PHARIHACIENS. 

BfiLIN , Grand^^ rue Saini'Siméon» 

A seul le dëpôt des sibops AifTiFBLOOZsTiQVBS 
de Briand. 
DONDENNE, rue Noire-Dame. 
FASTRE, rue de i' Horloge , no 18, tient un 

dëpÔt de BAUDAGES HERniAIBES. 

MER AT, rue du Tempie. 
FREMY , place des Fontaines, 
RAVIN , rue du Pont , no 7 bis 

Parmi les prëparalions utiles contre les 
maladies on distingue généralement les sui- 
vantes qui ont acquis une cdlébrité : 
Sirop pectoral de Lamouroux, Pâte de 
Kegn^uld^ainé, très effrcacea contre les 
Rliumes, catharrhes. Pastilles véritables de 
Vichy pouvant remplacer Tcau de Vichy. 
Créosote Billard , guérissant à la minute les 
douleurs de dents et arrêtant la carie. 
Chaque objet est accompagné d* une instruc- 
tion détaillée sur son emploi ; 
Le seul dépôt à Auxerre est chez M. Ravin 
pharmacien rue du pont n® 1 bis ; il est avan- 
tageux de s'adres ser directem ent à lui. 

PLATRE (Marchand de). 
MÉRY , quai Con dé, 

POELIER. 

PIOTTI, pdllier-fumiste, élève de Paris , rue 
Saini'Siméon , n^ S8> en face la gendarmerie, 
fabrique les fourneaux économiques sur place 
et portatifs , fait aussi des fourneaux écono- 
miques pour la lessive; tient chez lui un as- 
sortiment complet de fourneaux portatifs avec 
un réchaud à trois grilles et sa marmite pour 
y faire le pot au feu avec deux sous de char- 
bon ; à défaut du pot au feu le même réchaud 
en adoptant la troisième grille sert également 
pour un autre objet. Il rétablit à neuf les 
poêles sur place et portatifs. 

QUINCAILLIERS. 

BEURÉ, rue des Belles-Filles, no e. 
CHALLE aîné, place des Fontaines , n et is. 

INSTRUMENTS DE PESAGE. 

BALANCES A BASCULES POBTATITES. 

Par arrêté du Ministre de l'Intérieur du 



s 4 août I8B4, Tusage de la balanee-hascule ; 
inventée par Antoine Quintenz, a été autorisé 
en France, pour le commerce en général. L'in- 
venteur muni d'un brevet avait alors seul , le 
droit de fabrication ; aussi le prix en était-il 
Irès-élevc, et conséquemment l'usage peu ré* 
pandu , malgré la grande supériorité de cet 
instrument sur la balance ordinaire. 

Depuis quelque temps la fabrication des ba- 
lances-bascules est dégagée de ses entraves ; les 
prix en sont considérablement réduits , et l'on 

fteut dire qu'il y a aujourd'hui économie sur 
e prix d'achat, si l'on compare le prix d'une 
bascule, avec le prix d'une nalance ordinaire ' 
de la même portée, et des poids nécessaires 
pour la faire fonctionner; mais le véritable 
mérite de la balance-bascule , ce qui la fera 
adopter avant peu par tous les commerçants , 
c'est l'économie de tems et de peine qu'il y a à 
s'en servir , c'est la précision rigoureuse de cet 
instrument y le peu^de place qu'il occupe dans 
un magasin , et la facilité de le transporter 
d'un endroit à l'autre sans peine et sans fa» 
tigue. 

La balance- bascule peut s'adapter à tous les 
genres de commerce ; quelques modifications 
faites au ^plateau donnent la facilité de s'en 
servir pour peser les marchandises flexibles 
et encombrantes, telles que la laine, les peaux, 
etc. 

M. CHALLE, fils aîné, place des Foniaines 
à Auxérre, est chargé, par l'un des meilleurs 
fabricants, du placement des balances-bascules 
dans le département de l'Yonne ; il garantit de 
fournir ce qu^ii y adeptus parfait ; il reprendra 
à des prix avantageux , les poids et les balances 
des commerçants qui voudraient s'en défaire, 
pour les remplace r par des ba scules. 

RELIEURS. 

MARIE , Vlace des Fontaines , fait toute espèce 
de reliures, cartonnages, registres. 

PERRIQUET , Imprimeur , rue de ia Cloche- 
ifieuct n° 7. -^Reliures, cartonnages, cartons 
de bureaux. —Fabri(|lie dejegistres. Réglure. 

TÂÏLLËÏjiRS- 

ROBIN (Joseph), Marchand tailleur, rue de 

ia Draperie, no 7. 
ROQUE , rue du Temple , no s 1 , fait et fournit 

tout ce qui concerne son état. 

TAPISSIERS. 

SOUPLET, place des Fontaines, no 10 , tient 
magasin de meubles ; est breveté pour les lits 
élastiques. . 

TEINTURIERS. 

LAUBRY , rue du Pont, no 9. 



— la — 



LETORT-MARIE ,ru§deia Crtnr^-Viérre, 

^ 910 S6 , près la post« aux lettres. 

Teint en toutes couleurs draps , laines , 
soies, fils,cotonSy mérinos, cachemires^crépes. 

QUATREMÈRE, rue de ia Chevrerie, no so. 
Fait tout ce qui concerne son ëtat. 

TOINNELIERS. 

COLINOT , marchand de vins , sur 4e quai, 
ffori Saini'Nieotai. 



TOURNEURS. 

DUTHÉ tourneur, fabricant de chaises e^ 
fauteuils. i{u^5<-Stm^on 4 n^ 84, a jéuxetre- 
Tient magasin de meubles en tous genres « 
se charge des emballages pour déménagements 
et de tout ce qui concerne son état à des prix 
très modérés. 

ROBIN .ruedeia Ctwt-de-Vierre. 

t 

VINAIGRIERS. ' 

MARANGE-GUILLAUME , fabricant de vi- 
naigre , poritf Chanie-Vinot, 



VOITURES PAR TERRE ET PAR 

EAU; 

BAZOUaîné, maître marinier, quai Bour^ 
^on , no 5 , et à Paria, port tU ia Eapée , no s, 

COLLOTj'maître marinier , rt(« Monièrun, «. 

MARION, FRÈRES^ET BEAUX-FRÈRES. 
Entreprise pour ie transport des vint ei des 
marchandises d*duxerre à Paris et retour. 
Les bureaux de cette entreprise sont établis : 
A Auxerre, port St.-Nicolas, chez MM. 

Marron frères et beaux-frères. 

A La-Roche, chez M. Jules Gallois. 

A Jotgny, chez M. Massue^Larcher. 

A Sens , chei M. K^e^n- Armand. 

A la Râpée, chez MM Beaudeloc frères. 

A Paris , port St.-Bernard, vis^à-vis Tentre- 

pôt, s'adresser à M. Huguenin. 

Nota Les départs d*Auxerre ont lieu le 

lundi et le jeudi de chaque semaine et^ ceux 



de Paris tous les dimanches \ i heures du 
matin. 

On traite à Comûiéls pour Us fortet parties. 
Commerce de «el et de plâtre en gros. 

MERLIN--MARION, entrepreneur de marine 
marchand de rin , quaiBoStfiHfn, 

MORIN et MANIGOT, quai Bourbon. 
Roulage pour tout pays par terre et par eau 

COMPAGNIE DES COCHES. 

Les Bureaux sont établis à Paris , rue de 
Bretonvilliers, isle Saint-Louis, n® 4.»; • 

A Auxerr^, Sens et J^igny, sur le quai. 

Directeur général, à Paris, M. Bellamy. 

Directeur a Montereau , M. Frontier. 
Directeur k Villeneuve -le-Roi , M. François 

Bellamy. 
Directeur à Sens , M. de Beaurais. 
Directeur à Joigny , M. Leblanc. 
Directeur à Laroche , M. Bezançon. 

Bureau d^ Auxerre 

M. Joly-Fleutelot , directeur principal. 

M. Frontier, receveur des vins. 

M. Morin, receveur des marchandises du 

roulage. 
M. Berlin, receveur des marchandises du 

coche et facteur. 

Le départ des bateaux et coches d* Auxerre , 
a lieu régulièrement les lundis et jeudis, et 
repart de Paris les mercredis et samedis. 

rfota. Le lundi il part un bateau cabane 
prenant des voyageurs , elle jeudi un coche. 

Il y a au bureau d* Auxerre un magasin de 
plâtre et de sel. 
. Noqent. Le Coche part le mercredi , et re- 
part de Paris le dimanche. 

Cette Compagnie autorisée par ordonnance 
royale du lo mai f8a«, qui, d*ailleurs, est 
av^tageusement connue sur TYonne, de 
temps immémorial, présente toutes garanties 
à Messieurs les Négociants et propriétaires. 

Elle se charge , à des prix modérés , du trans~ 
port des vins et de toutes autres marchandi- 
ses ; tant pour Paris et le nord , que pour le 
midi de la France, ainsi que des recouvre* 
vrements sur les pays où elle a ses agents. 

Le directeur à Auxerre, donnera d'ailleurs, 
à ceux qui honoreront la Compagnie d« l^ur 
confiance, tous les renseignements qu'ils pour- 
ront désirer. 



^ i3 — 
ARRONDISSEMENT D'AUXERRE. 



€hablîs. 



TISSERAND-MOe^SET, propri«a4re. Vin* 
moussevx, vint en cercle et ea bouteillet. 



Parly. 



GEORGES , Jean-Nicolas , carrier, fournis- 
fleur de Paris et de la rilie d'Auxerre. 



Toucy. 



Saint-Sauveur. 

DUMONT-BONNOT, marchand d'épiceries, 
draperies , merceries et rouennerie. 

MARCHAND Pierre-Charles, marchand en 
gros et en détail de yins, de btfis, de charbon 
oe terre et de tuiles. 

THILLIÈRË, marchand ëpicier, drapier et de 
nouveautés, à prix fixe. 



Seignelay. 



BAUDOIN* auguste, marchand de hois aux 
Baudières, commune d*Hëry. 

COLLOT , entrepreneur de bâtiments à Sei- 
gnelay. 

FINOT^ limonadier et aubergiste à Seignelay. 

GROLLERON Jean-Baigiste- Alexis, entre- 
preneur de bâtiments à Héry. 

MAISON D'EDUCATION destinée aux jeunes 
demoiselles, tenu» par Mlle Joseph. LÊMUET | 
à Hëry. 



CHALLE jxuKi, mardiand de fer à Auxerre, 
a un dépôt de ses marchandises k Toucy, tenu 
par GOIJNOT , serrurier. 

ANSAULT-GUÊRIN , fabricant de draps qua- 
lifiés poulangis. 

ANSAULT-GUITTARD 

ANSAULT-SAGETTE 

DUPRÉ 

BELHOMME-CRANÇON 
GUILBERT-ATHANÂSE 
GUILLEMOT-GHAUVOT 
GUILLEMOT-BELHOMME 

jaluzot.levassetjr 

BIGÉ-DOUCET, fabricant tanneur. 

CRANÇON-FLORENT W. 

JALirZOT Amédée W. ' ^ 

VOGUET Jean-Joseph id. 

DESHOMMES Jules , Unneur et corroyeur . 

MONTASSIER Alcindor id. 

VOGUET-BUSSIÈRE, id. 

DESBANS père, fabricant de chftpeaox de 
.feutre et de soie. 

D£SO|VME p^e id. 

DESORME fils id. 

SEGUIN id. 



id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 
id. 



PERRIGNON , marchand de cheTâux à Héry. 

ROLLET, marchand de draps à Héry. 

YERNASSIER, entrepreneur de charpente à 
Seignelay. 



MARCHAND , conducteur des dépêches, place 
Saint*Louis à Toucy, part tous les jours à six 
heures du soir, de Toucy pour Auxerre , e^ 
d' Auxerre à sept heures du mati n , pour Toucy^ 
Il se charge des voyageurs et effets. On trouv^ 
aussi à toute heure des voitures à volonté. 



ARRONDISSEMENT DE JOIGNY. 



Brienon. 



CLÉRIN-CHAUVELOT, marchand épicier- 
confiseur. 

POUILLOT-FERRAND , marchand épicier , 
- mercier. 

ROZÉ-GOUTURAT, marchand de draps. 



/ 



Charny.' 



BOUCHOT, marchand de draps et de nou« 
veautés. 

BROUILLON -BEZANÇON, Grande JR«e. 
proche la Halle » 
Tient magasin d'épicerie, mercerie, eau- 
de-vie et liqueurs, parfumerie, clouterie, fleurs 
artificielles, gants pour hommes et pour fem- 
mes, assortiment de pipes, fournitures de bu? 
reauxy objets de chasse et jouets d'enfants. 



-i4- 



• Sens. 

ADAM i horloger. 

AUDËBËRT, marchand ëpicier-confiseur. 
BONNAKD, mercier, Grand'Tiw, 
GORNISSET fih, tanneur, proiMnade SamU 

DORÉ,àrhôlelderEcu. 
DUFOUH , marchand de Bois . 
DUPLAN, marchand de bois, rue de i^Epée, 
GAILLARD, limonadier, rw RoyaU. 
HONORÉ-BILLY mu, (piincaillier rue Royale. 

JULLIOT-QUERELLE, marchand coutelier, 
rue des Bouneê. 

Tient un magasin de faux et faucilles. Vient 
d'ajouter à son commerce un assortiment corn- 

Îilet de lunettes^ et se charge aussi de remettre 
es verres. 

LEFEVRE, marchand de nouyeautës, rue 
Vauphine. 

LIARD, rue Dauphànê , n^ 47^ à Sens. 

Bonneterie, mercerie, draperie, rouenne* 
rie, toilerie , papiers peints , coutellerie, car- 
tonnage, yerrotçrie et bijoux doi;és. 

LORNË aîné, négociant, piaoe Draph, 

MATEROY, inarchand de draps, tailleur, rue 
royale, 

ODOT, limonadier, rue RoyaU, 

rCfURNEUR ûls , architecte, m* Grande- Jui- 
verte. 



Michery. 

BERLIN , marchand de boii en détail. 



Gîsy-les-Mobles. 

NONAT fils, marchand de bois en gros» 



WM' Archevêque : 

BOXJRJON-HtJOT, chaudronnier et plombier, 
à Filleneuve l'archevêque . 

Fabrique et confectionne pompes \ Incen- 
die , à puits et à cylindre de tous genres , cons- 
truit les salles de bains, couduites d'eaux 
dans les appartemens , les chaudières à ra- 
peur,;fait des appareils pour la distillation 
faitdes appareils de cheminée préservant delà 
fumée et conduit la chaleur dans plusieurs 
appartements;, établit des poêles pour les ate- 
liers, en un seul foyer, chauffant plusieurs 
étages, et donnant beaucoup de chaUur. 

Travail sur plan, et tout ce qu*a en 
prend il le garantit. 



entre- 



VîUeneuve-la-Guyard 

B^YARWIMON, aubergiste à l'hôtel Saint- 
C^LLpî-ADïSLIN, marchand bijoutier et 

MARTINET , aubergiste, hôtel SAiifT.Ei.oi. 
VILLIERS armand, marchand de bois. 
VILLIERS hippolyte, inarchand de bois. 

Tonnerre. 

CoifFiifs Ghampagitz et Bourgognx. 
rms rouges et blancs de Tonnerre et 

Chablis, 
litw^'"*'*^^* » d« 4o à 60 fr, la feuiUette de lio 
Entremets , de 78 à i5o 

Mousseux, de 1 fr. l 3fr. 
Les Prix varient comme les années, les trans- 
ports comme les distances , et le conditionne- 
ment suivant sa nature.