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)D J4fi
ANNUAIRE
STATISTIQUE
DU DÉPARTEMENT DE LTONNE.
AUXBRRB^ IHPRIMSBIS DE ID. TJSRRIQU2T.
ANNU.
DU DEPARTEMEPn
DK DOCUMENTS AUTHENTIQ
LA S9AIISSIQTTE CSPAK^aUX^IALE-
tUbml et ^. ftonqiut, i^Utnrs,
UBBAIHSS :
Mme vzvtk FRANÇOIS , imBSE ladufeus, ir i, FHisiApoissonnEitiB.
ADDENIN, Kim ROTRE-DAVE, N" l6 , FBisIEMABCHÉ-nECF.
Al
/^37
ans AXJ LGtXElIR.
Malgré tous les soins apportés pour ^ exactitude des documents
publiés dan$ l'Annuaire statistique, les Editeurs ne se dissi-'
mulent pas qu'un pareil travail ne saurait être exempt d'erreurs
et d*omissions. Elles doivent être plus nombreuses surtout la pre-^
mière année. Aussi ^ accueilleront-ils avec reconnaissance toute
espèce d'avis ou de réclamations qui auront pour objet des rectifia
nations utiles.
Les personnes qui désireraient fournir des articles à l'An^
nuairé de i838, sont priées de les remettre aux Editeurs avant
U mois d'août 1837.
CHANGEMENTS SURVENUS PENDANT L'IMPRESSION.
Ambassadeurs étrangers résidant en France , page 63 :
Turquie, Nouri'-Effendi ^ au lieu de Reachid-Effendi ;
Etats-Unis ) Cass , au lieu de LivÎDgston.
Députés , page 65 :
JBailif f hoirei. Boyard y idem.
Conseil général de l'Yonne j page 8a :
M. Larabity député, eu remplacement de M. Potheràt;
M. RaBéj jtige de paix', idem de M. Poullain.
Conseil d^atrondissement ^ page 85 i
m
MM. Crochoty à Ligny , en remplacement de M. Rabé ;
Gallimard y k Saint-Florentin , idetnde M. Môiset;
Cotteau-Montauré y à Vézelay, idem de M. Vildé;
Guillemineau , k Gharnj, idem de M. Esclavy ;
Leblanc y k Villeneuve-le-Roi , idem de M. le baron Dum«lnil i
Le gendre y à Sergines, idem de M. Moreau.
Maires et Adjoints j page 84 et suivantes t
 Asniéres, M. Forestier, adjoint ;
Joux-la-Ville , M. Perigot, mair€ ; ,
Lixy , MM. Queudot , maire et Lassier , adjoint ;
YiUeblevin, MM. Bourgoin , maire et Vérien, adjoint.
ERRATA.
Page 64, première colonne, entre ^48*^ et la 49* ligne, lisez :M. Jurien.
Page 149, ligne a, au lieu de t836, lisez : i835.
Page 195, ligne i'« , lisez i836 au lieu de i835j 3« colonne, Joignff
au \\exjL de Sens \ 4* colonne, 5tf/i/ au lieu de Tonnerre) et à la 5* colonne,
Tonnerre au lieu de Joigny»
ÀTiJLSnN^£<iMP<D3%
4
La première {yage d^Ule {Publication destinée comme celle-ci à
une loQgae durée, doit être consacrée à faire connaître la pensée
des éditeurs, et le but que se proposent les fondateurs d'une
semblable entreprise.
Les Editeurs de rÀNNUAïRE statistique n'ont pas la prétention
d'ayoîr été les premiers à reconnaître un besoin que tout le
monde sentait aussi bien qu'eux; ils n'ont d'autre mérite que
celui d'avoir osé , les, premiers , entreprendre de le satisfaire ,
avant de pôufOir compter sur .le puissant patronage qu'ils ont
obtenu.
Leur projet était de donner au département un Annuaire
complet, classé avec ordre, et dans lequel on trouverait avec
facilité tous le^ documents d'intérêt général ou d'intérêt local
qui sont utiles au fonctionnaire , au commerçant, au proprié-
taire et à l'industriel. Les Editeurs ne se seraient pas bornés à
un Annuaire simple; ils y auraient, chaque année, placé
quelques documents statistiques sur l'état présent ou passé du
département); ils espéraient attirer ainsi, sur leur ouvrage,
l'attention et la bienveillance des personnes qui s'occupent de
science, d'art ou des intérêts matériels du pays; le nombre
de leurs collaborateurs se serait augmenté chaque année ; les
matériaux à publier seraient successivement devenus plus nom-
breux, et leur Annuaire plus intéressant. Ils avaient la conviction
qae , dans une période d'années pins ou moins longme , Tunion
de leurs correspondants, formerait une association générale de
tous les hommes éclairés, en même temps que leur ouvrage de-
viendrait un recueil de tous les documents nécessaires pour for-
mer la statistique complète du département. C'était une graine
féconde qu'ils se proposaient de semer, et qui, versée sur un sol
fertile , devait produire dans Tavenir des fruits précieux.
Nos espérances ont été dépassées. Nous n'avons pas eu besoin
de publier notre ouvrage pour attirer sur Jui la bienveillance
du pays ; il nous a suffi de faire cog^aHre nos intentions , et
aussitôt les encouragements et les témoignages d'intérêt nous
sont venus au-delà de ce que nous pouvions désirer, et cet
avenir lointain que nous nous promettions s'est présenté avec
la réalisation de presque toutes no^ espérances* C'est que là
.statistique est, comme nous le disions en commençant, un
besoin senti de tout le monde, de l'administré comme de
l'administrateur , du simple citoyen comme du fonctionnaire.
Tous veulent condaître le pays , ses ressources et ses besoins :
les uns pour y rechercher des principes d'amélioration > des-
bases certaines à' leurs travaux ; les autres pour juger ceux qui
dirigent leurs affaires et pour calculer eux-mêmes Tes chances
de leurs entreprises particulières, et tous pour apprécier conve-
nablement les affaires publiques auxquelles chacun veut prendre
part de près ou de loin, sous une constitution qui^admet presque
tous les citoyens à l'exercice de -quelque droij; politique , dans
un état de civilisation où la publicité et l'instruction sont une
nécessité pour tous.
Au reste, l'appui , la. protection qui nous a été accordée par
une administration sage et éclairée et par les hommes que le
pays a lui-même chargés* de ses intérêts, cette protection n'a
point changé notre but, elle n'a fait qu'en assurer, qu'en rap-
procher la réalisation. Abandonnés à nous-mêmes et au petit
nombre d^amis qui avaient bien voulu s'associer ^à nos travaux,
nous aurions été forcés de ménager, de rétrécir le cadre de
nos publications jusqu'au, moment où une collaboration plus
vaste et la bienveillance du public nous auraient permis de les
/
étende au gré de nos* vœux. Au lieu de cela /nous pouvons,
dès aujourd'hui 9 promettre des publications nombreuses, inté-
ressantes et variées; et tandis que , dans le principe de notre
entreprise , l'Annuaire aurait été la partie principale dé notre
ouvrage , elle n'en Sera maintenant que la portion très^econ-
daire, et la Statistique qui, pendant quelques années, n'y
aurait eu qu'une place étroite, va en former la base et la
sul^stancè. ^
Le plan général de l'Annuaire , plan qur sera fidèlement^
suivi chaque année, nous dispense d'entrer dans de plus amples
explications sur le but que nous nous proposons, sur les objets
qui seront sticcessiveme.nt publiés. En examinant. ce plan avec
attention » on verra que son cadre est propre à recevoir tout
ce qui est de statistique départen^entale 9 et que , par des inser-
tions successives, nous arriverons à recueillir les documents
statistiques de toute espèce. L'Annuaire de 1837 justifiera
mieux encokre cette pensée par le grand nombre de matériaux
qu'il renferme; et ce n'est pourtant/ qu'un premier essai, et
nous ne posons pas aux années à venir les limites dans lesquelles
il est restreint. Il augmentera en intérêt et en matériaux avec
le nombre de nos collaborateurs. Ainsi la seconde partie pourra
présenter, dans les années suivantes, de nouveaux détails dont
l'expérience nous aura fait reconnaître l'utilité, et la troisième
partie n'auia d'autres bornes que celles imposées par la néces-
sité de mettre le volume et les frais de publication en rapport
avec les produits. '
• En résumé, l'Annuaire statistique est destiné à présenter
chaque année des calendriers utiles et complets, les dpcuments
d'une utilité générale et usuelle, et l'état présent du pays: à
publier successivement les matériaux nombreux d'une statis-
tique départementale*
Constitution de l'entreprise.
L'entreprise a été conçue et elle est poursuivie par les deux
Editeurs; seuls propriétaires de l'Annuaire. ^
Un Arrêté du Préfet, du i" mars i636, dont nons «Jlons
donner le texte ^ d placé la publication de FAnnaaire sous la
direction d'un Comité .général composé des membres du
Conseil général et des chefs de senrice. résidant à Anxerre.
Une Commission permanente a été chargée de surveiller la
rédaction et de yérifier tous les documents qui seraient publiés.
Le Comité général, dans sa séance du 4 mai i836^ a arrêté
le plan général de TAnnnaire et déterminé les matières qui
seraient traitées dans celui de 1 837. •
Nous n'avoiis encore demandé , pour aucun de nos coUabo--
rateurs^ le titre de correspondant; nous ayons pensé qu'il
«onrenail que le Comité pût apprécier par des résultats rim**
portanee des services rendus et de ceux qu'on peut attendre
de leur bonne volonté.
(Editeun)»
ARRÊTÉ DU PRÉFET.
Du ter mars istB.
Nous PRÉFET du département de l'yonne ,"
Vu la lettre qui nous a été adressée par le sieur Perriq^tet^ hupriineur
à Auxerre, le 17 janvier dernier , annonçant Pintention de publier ^ à
dater de iSZy^ un Annuaire statistique du département;
Vu la réponse que nous y avons faile le 25 du même mois;
Vu la délibération prise par le Conseil général du déjiartement dans
la session de i835;
Considérant que l'entreprise projetée offre les moyens de recueillir et
de publier successivement les documents dont r«nsemble sei*yira à former
la statistique départementale et de satisfaire ainsi Tuo des' vœux et des
besoins du pajs;
Considérant que cette publication , pour atteindre le but que doivent
se proposer ses auteurs et celui que TAdministration peut avoir en vue
en lui donnant son appui, doit présenter toute espèce de garantie sur
rétendue et l'exactitude des documents, et que par conséquent elle a
besoin non seulement du concours d'un grand nombre de ^laborateurs
et de correspondants , mais encore des conseils et de la surveillance des
personnes qui sont en ppsition de pouvoir mieux juger et l'état et les
intérêts du département ;
Voulant assurer j autant qu'il dépendra de nous y ce double concours ,
et donner ainsi Pauthenlicité la plus grande aux publications qui seront
faites par la voie de TAnnuaire;
Nous avons abbètû et ARairoNS ce qui suit :
• Article pasMiEa. L'q^re du sieur Ferriquet| de publier un Annuaire
statistique du département de TYonne^ sous la direction et surveillance
de l'Administration départementale , est acceptée.
Art. II. La publication commencera à dater de l'année 1837. L'an-
nuaire de chaque année sera publié dans la dernière quinzaine de
décembre' de rannée précédente | dans ie format qui sera ultérieurement
déterminé.
Art. III. Cette publication sera faite sous la direction Bt la surveillance
d'un comité composé, 1*^ de MM. les Membres du Conseil général ;
^9^ de MM. le Receveur général du département^ le Directeur des
contributions directes; le Directeur des contributions indirectes; le Di-
recteur de l'enregistrement et des domaines ; M. Chardon , Président du
tribunal civil d'Auxerre; M. de Molènes^ Procureur du Roi près le même
tribunal ; M. l'Ingénieur en chef des ponts et chaussées du département ;
M. de la Ropelle, Ingénieur en chef du canal de Nivernais , et de tous
autres chefs de service ou fonctionnaires supérieurs que nous jugerions
convenable d'y appeler..
Art. IV. Le Comité examinera^ discutera et arrêtera le plan général
de l'Annuaire;, il déterminera , chaque année, les matières de l'An-
nuaire de l'année suivante
Art. V. Upe commission permanente, choisie au sein du coinité, sera,
chargée de vérifier et d'approuver les documents rédigés.
Art. VI. Rien ne pourra être inséré dans l'Annuaire qui ne rentre
dans le cadre du plan adopté par le Comité ; et qui n'ait été approuvé
par la Commission.
Art. VJI. Le Comité se réunira, sous notre présidence, une fois par
an, dans les trois premiers mois de l'année. Les membres qui ne pourront
se rendre à la réunion seront admis à envoyer leurs observations par
écrit. Les décisions seront prises à la pluralité des voix des membres
présents»
Les éditeurs assisteront aux séances du Comité , ils j seront entendus
dans leurs observations ; mais ib n'y auront pas voix délibérative.
Art^ VIIL Le comité pourra, sur la demande des édiieui's, donner le
10
titre de correspondants de TAnnuaire statistique aox personnes qiiî
auront contribué d'une manière notable au succès de cette publication.
Art. IX. La première réunion annuelle du Comité aura Heu à Auxerre
le 4 mai prochain^ à une heure de Taprès midi* ^
Fait à Auxerre le i^^ mars i83.6.
Signé au registre : Le Préfet du département de F Yonne,
Vicomte DE BONDY.
Membres de la Commission permanente,
M* le Préfet y Président ^ MM. Armando^, Bajat, Boucher de la
BuFBxxE^ Chardon^ Ga&lois^ Chatixou des Barres y de Gaye^ JousseuK|
DE M0LÈNES9 Potherat-Gascoing, Turquin. -
Délibération prise par te Conseil général dtms la session
de i836.
Le Conseil général , dans sa session de i835, fut unanimement frappé
de l'utilité qu'offrirait une statistique du département. S'associant aux
sentiments qu'exprimait M. le Préfet, il faisait des vœux pour- que tous
les hommes éclairés^ secondant les efforts de ce magistrat ^ vinssent lui
prêter leur concours et Taider à réunir les nombreux documents^ éléments
essentiels d'une bonne statistique.
Si la difficulté que présente un travail de ce genre est toujours grande,
elle s'accroît surtout , par l'absence d'un cadre déterminé, fourni &
Tavance, dans lequel les faits et les observations viennent naturellement
et successivement prendre place. Les véritables obstacles tiennent donc
moins encore à l'œuvre en elle-même qu'au mode ou système suivi pour
l'accomplir. On veut être complet du premier jet^ et comme cette coa-
dition est presque impossible à remplir dans un travail de ce genre , le
temps s'écoule | les années se passent sans rien publier.
Ces réflexions I dont la justesse est peu contestable , eussent probable-
ment y malgré les efforts de Tadhiinistration , ajourné pour un long
temps, sinon indéfiniment, la rédaction- de la statistique départementale.
C'est alors que la pensée d'un Annuaire s'est présentée, et qu'elle a été
soumise à M. le Préfet, qui l'a accueillie. Le sieur Perriquet, imprimeur
à Auxerre , Tauteur de ce projet , a reçu des encourag^ents. Un Arrêté
de M. le Préfet, en date du i«' mars , en plaçant sous la direction de ce
Magistrat l'Annuaire départemental , assure à l'éditeur la communication
de documents administratifs importants qui seront fournis par MM. les
chefs des divers services.
Le Conseif, apprenant que plusieurs travaux recommandables sont
préparés, que des mémoires, ont été recueillis, a cru utile et jX)nvenable
(Tencourager la publication conçue par le sieur Perriquet.
Le prix de l'Annuaire, composé d'au moins sefze feuilles d'impves*
sion et fordiant un volume in-8 , a été fixé, par M. le Préfet , à a francs,^
dans le but de le répandre , fie le placer dans le plus grand nombre de
mains possible.
Mais cette pensée très-bonne et très-louable rend , au moins pour la
première année , la position de l'éditeur difficile. Les frais seront considé-
rablesy en raison surtout des nombreux tableaux que contiendra l'ouvrage.
Aussi M. le Préfet , après avoir communiqué au Conseil général tous les
calculs établissant le prix de revient de l'Annuaire , et les rentrées pro-
bables de l'éditeur, »-t-ir demandé qu'il lui fût alloué ^ pour i837,.une
subventionr de i 000 francs.
Le Conseil adoptant cette proposition, a voté en conséquence au budget
de report de i835 sur xSSy, une allocation de cette même somme à titré de
subvention au sieur Perriquet, éditeur de l'Annuaire statistique du
départettvent de l'Yonne , sous la condition qu'il se conformera aux dis*;-
positions de l'Arrêté de M. le Préfet en date du i^ mars i836«
12
PLAN GÉNÉRAL.
L'AnmTAïAE se divisera en quatre Parties principales | sous les titres
suivants :
PAEHiàRE PARTIE — Ca&m/rt>r/
Deuxième partie — Administration;
TROisiiME PARTIE — Rapprochements statistiques ^ Agriculture, Com--
mercey Industrie^ Sciences et Arts;
Quatrième partie. — Mélanges.
PREMIERE PARTIR — CALENDRIER.
Cette Partie présentera : "
X® Des ères et supputations chronologiques ^ avec des éclaircissements
et instructions sur les divers calendriers ;
2** Le Calendrier Grégorien ^ civil et ecclésiastique y avec les mois
lunaires ^ etc. ;
3® Les observations météorologiques et uranologiques | avec des docu-
ments sur la température de l'année expirée^ etc.;
4° Un Calendrier administratif présentant y pour chaque mois^ les
travaux à époques fixes des diverses admidistrations.
DEUXIEME PARTIE. — ADMINISTRATION.
En tête de cette Partie seront la Constitution y la liste des Princes ,
Ministres et Ambassadeurs, Pairs de France , Députés y Préfets , Arche-
vêques et Evêques : avec la division de la France en départements et<
. diocèses ; puis la division en Cours royales y Académies ^ Conservations
forestières^ Divisions militaires.
Les documents particuliers au département se subdiviseront ainsi : ^
1^ Administration civile :
Déparlement j sa population ^ ses revenus et 'dépenses j Préfet , Conseil
de Préfecture I Bureaux , Conseil généi*al.
ArrondissementSs : Sous-Préfets , Bureaux ; Conseils d'arrondissement,
Communes, Maires et Adjoints, Population.
Hospices et Bureaux de bienfaisance, Mendicité | et autres .établisse-',
ments publics.
a^ ADMiNISVaAVEON ECGiisUSTIQtrE !
Diocèse, Cures, Succursales et Vicariats avec leurs titulaires j Sémi-
naires , G)ngrégations religieuses , Fabriques»
3° ADKI5ISTAA.TI0lf DE Là JUSTICE :
Cour royale, Cour d'Assises; Tribunaux de première instance; Tri-
bunaux de commerce; Justices de paix.
Prisons, etc.
4^ Instruction ruBLiQins : .
Académie, Inspecteur, Comités, Collèges et Pensionnats; Ecoles pu-
bliques et privées.
ADUnnSTHATION MILITAIIIE :
Division , Subdivision , Intendance et Sous-Intendance; Recrutement;
Garde nationale.
6^ Ajdministbation FiNiJiciÂas :
Recette générale, Payeur; Recettes particulières, Percepteurs, Répar*
tement et Sous-Répartement.
Direction des contributions directes : Personnel, Cadastre.
Direction des contributions indirectes : Personnel , Produits , etc.
Domaines, Enregistrement, Eaux et Forêts : Personnel, Produits, etc;
7^ PoHTS ET Chaussées :
Routes , Canaux et Fleuves ; Personnel , Situation , etc.
Dans chacun de ces «articles se classeront tous les documents statis-
tiques de Tannée.
TROISIEME PARTIE. — RAPPROCHEMENTS STATISTIQUES,
AGRICULTURE y COMMERCE, INDUSTRIE j SCIENCES ET
ARTS.
Cette Partie renfermera les comparaisons et les résultats^ des documents
statistiques obtenus sur plusieurs années , et des tableaux officiels sur la
richesse productive, la force d'activité des voies de terre et des voies
d'eau , les importations et les exportations , les Foires et Marchés , les
Mercuriales.
Ici aussi viendront prendre.place les articles de renseignements sur l'agri-
culture, le commerce et l'industrie; renseignements tous destinés à constater
les faits et les ressources que présente la localité , et à indiquer comment
on en profite, comment on pourrait en profiter encore ; les tentatives faites
et leurs résultats, les causes de succès où de non succès connues.
La partie scientifique embrassera l'histoire du département et de cha-
tone de ses parties j des TiUes et des monamentSy la description graphique
et hydraulique, la Géologie, considérée surtout sous les rapports agricole
et industriel $ la Minéralogie , et particulièrement les argiles f les pierres
et les marbres ) la Zoologie, et particulièrement les animaux productifs ,
aborigènes ou à coloniser; la Botanique, sous les rapports médical,,
agricole et industriel çt spécialement l'étude de la TÎgne , la culture
des céréales, des oléagineux , des prairies et des bois.
Enfin , des descriptions paysa^res ou monumentales , des Légendes
ou Chroniques , quelques biographies et de la littérature locale , feront
diversion aux objets plus sérieux.
QUATRIÈME PARTIK — 3fi^Z^iVGi?5.
Cette Partie sera destinée à contenir les notions générales de quel-
qu'utilité qu'aurait révélées l'année expira; législation, événements;
inventions et découvertes; Bibliographie, Nécrologie, etc., en ayant
soin de ne choisir que des sujets sérieux, d'une ^utilité bien constatée,
d'une authenticité non douteuse.
L'Ouvrage sera terminé par une Table analytique dans l'ordre des>
matières, et par une Table alphabétique.
48B)^
« m in m
PREMIÈRE PARTIE
CALENDRIER.
ÈRES ET SUPPUTATIONS CHRONOLOGIQUfS.
Arhéb 655o de la période Julienne.
2590 de la fondalioD de Home , selon Vairon.
a584 depuis Tère de Nabonassar , 'fixée au mercredi 26 février de
l'an 3967 de Ta période Julienne , ou 747 ans avant J.-G.
selon les chronoîogîstês, et 74^ ^^^ suivant les astronomes.
a6i3 des Oljmpiades, ou la i'» année de la 654® Olympiade ,
commence'en juillet 1837 /en fiXabt l'ère 'dès Olympiades
775 4/2 avant J.-CL ou vers le i^' juillet de l'an 3938
' de la période Julienne.
laSa des Turcs commence lé 18 avril i836 et finit le 6 avril 1837,
selon l'usage de Constantinople, d'après l'^r^ de vérifier
les Datesm
Comput ecclésiastique.
Nombre d'or en 1837. . , 14,
Epacte. .......... XXIIL
Cycle solaire 26,
Indiction romaine .... io.
Lettre dominicale. .... A.
Quatre-Temps.
Février, iS, .17 et 18.
Mai', ' 17, 19 et 20.
Septembre^ 20, 22 et 23*
Décembre y 20, 22 et 23. |
Septuagésime, 22 janvier.
Les Gendrej, 8 février.
Pâques^ 26 mars.
Les Rogations, t , .2 , 3 mai.
Ascension , 4 mai-
Fêtes mobiles.
Pentecôte, iimaim
La Trinité, 2i mai.
La l^î^ête-Dieii , 26 mai.
i^ Dimanche de l'Avent, 3 dé-
cembre*
■iquité apparente de VécUptique, en supposant d après Dekmbre , f oW/-
mité moyenne de 23^27*57" en t8oo, et la diminution séculaire de 48".
Obh
quité
i®' janvier 1837
i^T^avril . . , ,
1" juillet. . . ,
• . .
23^27'46''i
47,3
46, a
i« octobre 23<»27'47"^
3i décembre 1837. . • 47r^
16
ÉCLIPSES DE 1837.
- Le 5 avril. Eclipse de Soleil invisible à Paris,
Milieu de rëclipse générale à 7^4^' du matin.
Le 20 avril. Eclipse totale de Lune visible à Paris.
Commencement de l'éclipsé i à . . • • 6^58',6 du soir^.
Commencement de l'éclipsé totale , à 7*^9> ^
Opposition^ à ..... , 8*43| 7
Milieu, à •..••••• 8.49i 9
Fin de Téclipse totale à 9-40| o
Fin de l'éclipsé, à • • • • . 10.419 i
Le 4 mai. Eclipse de Soleil invisible à Paris.
Milieu à. • , 6^58* du soîp.
Le iS octobre. Eclipse totale de Lune visible k Paris»
Commencement de Téclipse , à '• • . • 9^39*>7 du soir.
Commencement de l'éclipsé totale, à • . . . , 10.39^9
Opposition à 1 1.24)1
Milieu y à. ii.26,
Fin de l'ételipse totale le i4 octobre, à..... 0.1a, 1 dumatin*
Fin de l'éclipsé, à • • 1*12,4.
Le stg octobre. Eclipse de Soleil invisible à Paris,
Milieu, à 1 1^28' du malin.
COMMENCEMENT DES QUATRE SAISONS.
PanrTEiiFS.. le 20 hiars à 7*33' du soir. ^
Eté le 21 juin à 4 4? du soir* f rp
Automne.. ... le 23 septembre à 6 4a du matin, l ^°*P* moyen.
HiVEE p, le 22 décembre à o o du matin. /
«7
NOTIONS SUR LE CALENDRIER.
Le mot Calendrier , en latin calendanum , vient de Kalendœ^ calendes^'
nom donne par les Romains au premier jour de chaque mois.
Le Calendrier est u«i tableau de la division de Tannée avec l'indication
des fêtes civiles on religieuses. Il prenait aussi chez les Romains le nom
de fastes^ parce qu'il était surtout destiné à riodication des jours pendant
lesquek la justice et le travail étaient suspendus, jours fériés ou néfastes ,
et de ceux pendant lesquels on vaquait aux affaires et qui étaient des
jours fastes. On appelait encore fastes des tableaux destinés à présenter,
jour par joiir et année par année, les événements politiques ; ces tables
qu'on appelle consulaires ou historiques ont seules conservé parmi les
modernes le nom de fastes, et on a réservé celui de Calendrier au tableau
de la division civile et religieuse de l'année. Uordo dressé pour les ec-
clésiastiques est aussi un Calendrier y mais un Calendrier purement
religieux.
Les peuples anciens ont adopté chacun des Calendriers différents et
une année différente^ Notre but n'est pas d'indiquer dans cet article les
détails des Calendriers de chaque nation ; nous nous bornerons aux ob-
servations q»ii regardent Tannée et sa division en mois. Dans les annuaires
suivants nous ferons connaître successivement^ et en détail^ le Calendrier
des peuples lés plus connus.
Les principales divisions de Tannée, chez les anciens sont celles
adoptées gar les Juifs , les Egyptiens , les Grecs ^ les Macédoniens et les
Romains.
Parmi les modernes^ on distingue le Calendrier grégorien , Ipgi^ec et
le turc.
Les Juifs avaient une année civile et une année religieuse divisée en
douze mois , nommés : Nisan ou Abib , lîar ou Ziv , Siùan y Thammouz,
Abp Eloul, Tischri, Markhesvan ou Bout, Kcisler, Tebeth, Schebéth , et
Adar, L'année religieuse commençait par le mois de Nisan , à Tiéquinoxe
du printemps , et Tannée civile au mois de Tisehrion Ailanhim^ à Téqui-
noxe d'automne. Les mois étaient alternativement de 29 et de 3o jours ;'
I)ar conséquent Tannée était lunaire et de 354 jours seulement. Quand
'année se trouvait trop en retard pour les moissons, attendu que lo
seizième jour du premier mois on devait offrir les prémices de Torge mûr ,
on ajoutait un treizième mois nommé Adar second et qui avait trente jours.
L'année des Egyptiens était bien mieux réglée : elle était divisée comme
notre année républicaine en douze mois de trente jours chacun, suivis de
cinq jours complémentaires. On perdait un quart de jour tous les ans et
on avait i46i années pour i46o. Les mois se nommaient Tkdt, Paophi,
18
Athyr, Choîae, TyU, Meehîr, Phamenoth, Pharmoulhi, Pachén, Payni,
Epiphi et Mesori. Les jours supplémentaires se nommaietit Epagomenes,
Les Grecs ou plutôt les ÂthéDiens avaient comme les Juifs Fannée
lunaire ou de 354 jours divisée en douze mois alternativement caves et
pleins ou de 29 et 3o jours | mais en l'an 43o avant Jesus-Cbrist, ils ré->
glèrent leur Calendrier de manière à y ajouter trois fois en huit ans un
mois dé trente jours ^ ce qui donnait pour la période de huit années
ou octaétéride 2922 jours et par conséquent huit fois 365 jours i/4.
Les mois athéniens se nommaient Gamelion, Anthèsterion, Eîapheholionjf
Munrchion, Tkargelîon,. Scirrophorion, Hecatombœon , Mètagitnion ,
Boêaromion, Mamacten'on^ Pyanepsion et Posidêën, Lors de la réforme,
Pannée commença au mois Hecatombœon qui était auparavant le septième.
Le mois ajouté trois fois en huit ans s'appelait Posideon second. Lé Calen-
drier réformé prît le nom de Calendrier olympique.
qu'il n'avait pas un rappoi^t exact avec le cours du soleil. Ses mois nommés
Dius, Appellaus, Andynϝs, Peritius , Dystrus, Xanthicus, Jrtemiiius,
Dœsius , Panemus, LoiXs , Gorpiœus et Hyperberetœus seTdLi^i^oTidiieïxlk
des époques de. Tannée différentes chez, les divers peuples qui l'em-
ployèrent.
Les Romains et les Aborigènes de Tltalie n'avaient d'abord que dix
mois à leur année. Ces mois étaient alternativement 6 de 3o et 4 de 3i
jours I ce qui ne donnait à Tannée que 3o4 jours. Numa y ajouta le mois
de janvier de 29 j'ours au commencement, et celui de février de 28 jours
à la fin y en réduisant à 29 jours sept autres mois qui auparavant en
avaient 3o ou 3i , en sorte que l'année avait 354 jours et était lunaire.
Pour la faire concorder avec le soleil on ajoutait tous les deux ans un
mois nommé Mercedbnius qui avait alternativement 2a. ou 23 jours.
Quelques siècles plus tard le mois de février, qui était le dernier daûs le
Calendrier, fut placé immédiatement après janvier , et l'année, qui com-
mençait d'abord à i'équinoxe du printems, commença au solstice d'hiver.
Le Calendrier romain n'en resta .pas moins sujet 4 une grande confu-
sion jusqu'à la réforme qu'en &t Jules César. Celui-ci régla l'année telle
qu'elle est aujourd hui , avec l'intercalation d'un jour tous les quatre ans,
après le 24 février qui s'appelait j^j;/o calendas ; ce sexta calendas ainsi
doublé donna à Tannée oii cette répétition avait lieu le nom de bis-
sextile. Les mois se trouvaient ainsi dans le même ordre et de la ipémd
longueur qu'aujourd'hui , en observ£)nt toutefois que les mois de juillet
ei d'août s'appelaient quintilis et sextilis et que leurs noms ne furent
changés que plusieurs années après la réforme Julienne.
Ce que nous venons de dire des Calendriers anciens^ quelque co^rt et
superficiel qu'il soit, suffit pour qu'on puisse remarquer les variétés in-
nombrables qui existaient dans la manière de supputer les temps parmi
les peuples y surtout ai Ton considère que nous n'avons cité que les
19
Calendriers de quelques nations élites et les plus iclairëes. Qne dcut oïl
penser des peuples plus <di>8curs et plus i^orants?
Cette diyersité avait pour résudtal que l'année ne comprenait pas le
même nombre de mois ou le même nonxbre de jours , qu'elle commençait
à des époques différenieSi et que ses divisions étaient loin dé se rapporter)
même chez un 'seui peuple, aux mêmes phénomènes astronomiques.
De là sont nées des difficultés sans nombre pour la vérification des
dates et les recherches chronologiques y difficultés dont là plus grande
partie ont résisté aux efforts du travail et de la science.
Lorsque 1* Astronomie fut mieux connue et que les conquêtes des Ro-
mains permirent de recueillir et de comparer les Calendriers des peuples
divers , les savants'^trouvèrent le moyen de résoudre les difficultés
jusqu'alors insolubles que présentait, pour la division du; temps,, le rap-
port de la marche du soleil, qui devait régler l'année, à celle de la lune
qui semblait devoir servir de base à la longueur des mois. On se décida
à sacrifier les phénomènes lunaires, comme étant d'un intérêtsecondaire,
aux phénomènes solaires qui président non seulement à l'année et aux
saisons, mais eàcore aux jours. C'est alors que se fit la réforme à laquelle
donna son nom Jules César, sous les auspices duquel elle fut entreprise et
conduite à fin.
Alors chaque peuple put faire commencer son année à tel jour qu'elle
avait coutume et conserver à ses mois les anciens noms; mais ces mois ,
durent tous avoir la même longueur que les mois romains correspondants,
et l'intercala tion d'un jour au bout de quatre ans fut prescrite ; en
sorte qu'au moins sous l'empire de cette supputation , il j a une concor-
dance continue d*année en année entre les mêmes jours des Calendriers
différents, et on put établir un tableau de concordance enti*e tous les
Calendriers. Ce tableau fut fait , et au mojen de ce tableau on peut
tout rapporter à Tannée romaine réformée.
£a réforme julienne date de la 46*^ année avant J.-C. la 708* de Rome.
CeUe qui là précéda eut chez les Romains 44^ jours divisés en .i5 mois^ et
fut appelée Tannée de confusion. Elle est au moins la preuve du désordre
que la réforme allait faire cesser. Jules César fixa le commencement de
son année à la nouvelle lune qui suivit le solstice d'hiver.
On peut regarder cette époque comme celle qiit sépare les Calendriers
anciens des Calendriers modernes ; puisque le Calendrier julien fut suc-
cessivement adopté par tous les peuples , grâce aux efforts des empereurs
et plus encore à Tinfluence du Christianisme qui l'employait.
Lors de la réforme julienne, les mouvements de la lune et du soleil
n^avalent pas été exactement appréciés. Une inexactitude légère dut, dans
la suite des temps j amener une perturbation considérable. Elle était de
10 jours au bout de seize siècles ; c'était une erreur, de moins de dix mi-
nutes dont chaque année était trop longue. Le Concile de Trente la
signala et le pape Grégoire, par une bulle de i56i, ordonna la suppression
de dix jours entre le 1 i et le ai octobre i58a , ce qui rétablit les choses
dans leur état normal et mit Tannée d'accord avec le soleil. Le même
20
pontife prescrivit de supprima à ravenir trois jours bissextiles dans
respace de 4oa années, en sorte que sur 4 années séculaires il n*jr en a
qu'une de bissextiles x6od Ta été, ijooi iSoo et 1900 ne le sont pas ,
aooo le sera et ainsi de suite.
Le Calendrier ainsi réformé s'appelle Calendrier grégorien 00 style
nouveau. Il est en usage chez tous les peuples, excepté chez les mahomé^
tans. •
Les Grecs dataient de TEre de Constantinople dont les années com-
mençaient par le premier septembre. Les Russes ont conservé ce Calendrier
jusqu'à Pierre-le-Grand qui a fait adopter l'ère chrétienne. Ils ont encore
rh^itude d'indiquer leur dates dans les deux stjles.
Une reste plus à parler que des Calendriers de l'Orient. Il j en a trois:
l'arménien, le persan-et le turc.
L'arménien commence aii 11 août; Tannée est exactement divisée
éomme la julienne.
Le persan commence l'année au 16 juin; il a été réformé en loyS».
L'année est de 365 jours 4 heures 49' 1 5'\o'" 48'"'
L'année turque n'a que 354 jours ; elle est lunaire. Cependant sur 3o
années 1 i ont 355 jours. Les mois sont alternativement de 3o et de 99
jours. Il ne peut par conséquent exister de concordance entre Tannée
grégorienne et l'année turque qui avance tous les ans de 10 pu ii jours^
• ^ . (Edùeurs).
L'Insurrection populaire du 10 août 179^ avait envahi le palais des rois
de France. La Convention, dans sa première séance du ai septembre 17929.
consacra cette révolution en prononçant ^ sur la prpposition de Grégoire ^
Tabolition de la royauté , et la république française commença d'exister.
La Conveatîon, qui sexpblait vouloir abolir toutes les idées du paisse,
décréta, le 5 octobre 1793, que X ère des Français comptethxl de la fondation
de la république; que Tannée commencerait à minuit du jour où tombe-
rait Véquinoxe vrai d'automne pour TObservatoire de Paris; et serait divisée
en douze mois de trente jours- chacun, suivis de cinq jours complémentaires,
et que tous les quatre ans, on ajouterait un sixième jour complémentaire
qui serait appelé le jour de la Révolution. Les mois furent divises en
décades ou périodes de dix jours. Les mois , les décades et les jours, ne
devaient d'abord avoir d'autre nom que celui de premier, second, etc. Ce
ne fut que le 2 novembre 1793 (12 brumaire an a) que Ton commença à
donner légalement aux mois les noms qu'ils portèrent ensuite; il y a des
décrets de ce jour datés les uns du douzième jour du deuxième mois, les
autres du douzième jour de brumaire. On donna aussi .alors aux jours ,
dans les Calendriers , des noms d'outils ^aratoires ou de légumes, sans doute
Tfour faire oublier les saints. Quoi qu'il en soit , on voit que l'usage du
Calendrier républicain n*a commencé qu'en l'an a : voilà pourquoi^ dans
21
le tableau qui suit de concordance de ce Calendrier, nous ne donnons pas
Tani". ^
Napoléon, qui cherchait à détruire peu à peu Tesprît révolutionnaire,
et qui avait déjà rendu à la religion chrétienne ses temples et ses ministres ,
ne fit que satisfaire un sentiment national et un besoin public en renou-
velant Tusage du Calendrier auquel la France était habituée depuis des
siècles, dont elle n'avait pu se défaire, et qui était d'ailleurs celui de toutes
les nations chrétiennes. Le Calendrier grégorien ,\n vertu d'une loi du aa
fructidor an"i3, dut remplacer celui de la république à dater du i" jan-
vier i8o6, ou II nivôse an 14, époque a laqudle se termine notre tableau
de concordance.
TABLE DE CONCORDAJNCE *
DES GAL£NDRI£ES RÉPUBLICAIN ET GREGORlÉST.
=—
AN IX
▲H III
AN IV
AK V
1 II
AU VI
1795—1794.
S8 sep. 1795
1794 — 1795.
X795 — 1796.
J796--1797.
»797 — t798.
1 vendém.
sa sep. 1994
8 3 sep 1795
88 sep. 1796
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15
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Ce mois tîrb son nom du mot latin Januqj, Porte ^ parce qu'il commence
l'année, ou de Janns, dieu auquel les Romains Tavaient consacré.
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5 10
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CoalanK^-Ia-Vineusr, Maligny
Ctiaraplgnelles , Dannemoine
lundi
23
steEméreùt
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6 20
8 58
Yilleneuve-le-Roi , Champlost.
mar.
24
s Timotbée
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CMr»y
mer.
25
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neau, Brienon.
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s Polycarpe
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Cutsy, C^rvol
vend
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Vernienton , la Breuille
sam.
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s Gharlem.
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4 49
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10 16
Charoy.
DlM.
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Ancy Ïe-Franc
lundi
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Aozerre, Saint-Saureur.
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steAldeg.
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P.LAe^i
à 7 h. 54 m. du soir.
AÇ. Iei3à 5 h. 21 m. du soir.
D. Q. le 2s
|à6 h. 4om. du soir.
FEBRCARIUS.
FEVRIEIU
Ce mois drfi son nom de Feàruarè, qui signifie faire des expiations, parce
que les Romains consacraient à des cérémonies eipiatoires les premiers
]Ours de ce mois.
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sam.
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mar.
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merc
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S-Jolien-du-Sault, Nenvy-Saut.
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DlM.
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s Silvain
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sam.
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DlM.
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sam.
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5 35
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5 37
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Ravières
N.L. le 5 à lo h. 17 m. du matin, jl P.LAe^ok ah. 33 m. du soir.
P. Q. le 12 à 9 h. 48 m. du matin. )| D,Q. le 28 à 5 h. 4o m. du matin..
AtARTIUS.
MARS.
Ce mois, le premier de l'année romaine , était consacré à Mars, Dieu
de la guerre'et père de Romulus.
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jeudi
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vend
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5 27
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merc
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jeudi
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vend
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6 17
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Brienon, YilleneuTe-le Roi
sam.
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lundi
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5 5i
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L'Isle, Joigny, Yillcn.-la-Cuy.
mar.
28
s Contran
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6 23
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8 34
Ancy-le-Fr. , St.-Fargeau, Chéroy
merc
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6 24
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N, L, le 6'à 8 h. 33 m. du soir.
Z'. £• le 22 à 7 h. 5 m. du matin.
A Q. le i4 à 4 h* ^7 o?- du matin»
Z). Q. le 29 à 1 h. 26 m. du soir.
APRIUS.
AVRIE.
Ce mois, que les Romains aTaient consacré à Vénus, t4re son nom du.
nom grec de cette déesse Aphron^ ou bien de Aperire, ouvrir ^ parce
que Je printemps ouvre le sein de la terre.
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lundi
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jeudi
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sam.
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iV. Z,. le 5 à 7 11. 19 m. du matin.
1 P. L. le 20 à 8 h. 49 m. du soir.
P. ^. le 12 à 11 h. 23 m. du soir.
- — — ■ ■ - ■ ■ * A ^.
1 Z>. Ç. le 27 à 7 h. 6 m. du soir.
MAIUS.
MAI.
Ce mois tîre son nom ou de la déesse Maia, ou^de Maiesias% attribut de
Jupiter, ou enfin et plutôt dé iJ/o/or^j, nom que les Komains donnaient
aux anciens, vieillards ou sénateurs.
Lever
Cottch.
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Coucher
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mar.
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s Epiphane
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Vennenton
sam.
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mar.
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4 19
7 34
12
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merc
17
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4 18
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4 16
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vend
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18
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jeudi
25
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sam.
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27
2 3o
5
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P. Z. le 20 à 7 h. 37 m. du malin.
P. Q, le 12 à $ h. 49 m- du soir.
D. Q, le 27 à h. 1 1 m. du matin.
jmius.
JUIN.
Son nom vient ou de Junon que les Romains honoraient le i^ de ce
mois, ou àeJunioreSf les Jeunes gens, ou chevaliers romains à qui
ce mois est dédié, comme le précédent aux sénateurs.
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7 52
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d'Auguste à cause de la naissance de cet empereur. .
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FOIRES
du Département.
Lacelle-St-Gyr/ Joigny, Prunoy
^onbéal
Toucy
Sainte-PaUiiie
Druyes, L*Isle, Gr^n Aimp
Appoigny, Test-Milon. Cerisiers
Saint-Bris
Etais, Véxelay, Bléneau, frunoy
Saint-Julien, Chérby , Seignelay
Châtel-Oensoir, Mézilles
I^wgny
I^'giy>Pont sur-Yonne
Lainsecq
Gravant
Bussy-en-Oibe. Gbamy, Pjtvièref
SaintwFlorentio, AvaHon
Treigny, Ancy-lp-Fraric
St-Sauveur, Chablis, Vermenton
P, Q. le 7 à 7 h. 22 m. du matin.
P. L, le i3à iih^a4in. du soir.
D. Q. le 21 à 10 h. 5 m. du matin.
N.L. le 29 à II h. 49 m. du matin.
NOVEUBER.
NOVEMBRE;
Ce mois tire son nom denot^ern, neuf, parce qu'il ^tait le neuvième mois
de l'année romaine.
FJÊTES.
Coacher
de
la lune.
FOIRES
du Département.
TOUSSAIHT.
les Morts
s Hubert
s Charles
steBerlilde
s Léonard
8 Willebrod
s Godefroi
s Mathurin
s Martia
s Martin ëy.
s René
s Paterne
ste Marie B.
s Malo
s Edmond
8 Agnan
s Grégoir.th
steElisab.v:
s Félix
Prés.deN-D
ste Cécile
s Clément
8 Chrysog.
ste Gather.
s Lin
s Vital
s Vigile
s Saturnin
s André
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Saint-FaiT;wiu , Neuilly , Neavy ,
» VjUeaeuYe-le-Roi
Sergines
Toifty, Çotinon
Sojen
L*Isle
Cussy, :^illant
Auxerre
- 'qtS-J^rtin-des^hampa. Sépauz,
' S Tonnerre
8 24|Uin«ecq (aj).
9 4^ I Arcy-sur.Gure
Véaelay
Pontigny, Perrenz
Sougères, Àvallon
Vermenton, Champlost
2 231
2 3Q*^®"'*°S<^la-Vineu8e, Ferreuse,
X^ Briâuon, Laferté-Loupière
2 58^
Villén.-Ia-Goyard, S(-FIorentin
Châtelux
■Vlaligoy, Ouaiae, Champignelles,
Sens (4j).
P. Ç.le5àah.33
P.L. le 12 à II h. 39
m. du soir. ||. /î.
m. du matin. || N.
Q. le 20 à 6 h. 44 m. du matins
Z. le 28 à 2 h. m. du matin.
DECEMBER.
DECEMBRE.
Ce mois tire son nom de decem^ dix, parce qu'il était le dixic
Tannée romaine.
dixième de
s- .
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Joui
du m*
FÊTÉS.
Lever
du
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P. Q. le 4 à 10 h. 2 m. du soir.
D, Q. le 90 à 4 h« 9ii m. du n^at.
P. jL. le i2a a h. 27 m. du matin.
N. L. le 27 à a h. 4^ m* du soir.
Vonversîon dtz tempe vrai en temps moyerij ou Soin à prendre
pour régler les pendules.
Le jour nature est le temps qui s'écoule entre deux passages successifs
du soleil par le méridien. Il est marqué exactement par une montre
solaire d*un midi à Tauti'e. Il a une durée variable i il es t plus oi^ moins
court I plus ou moins long suivant l'accéléiration ou le ralentissement
de la tetre dans son mouvement autour du soleil.
A cause de la difficulté de construire des machines qui fussent capables
de présenter chaque jour les divisions exactes du temps virai, c'est-à^lire
de marcher plus ou moins vite, plus ou moins lentement comme la terre^
rhomme a créé une division factice du temps, division exacte en résûl-r
tat , mais facile à représeôter par les machines.
On a imaginé de diviser par 365 la somme des durées diverses de 365*
jours naturels , et on a pris le quotient 24 heures pour la durée du jour
dans les usages civils et la régulation des pendules. Ce jour mojeo , et
toujours le même , est devenu Tunité principale de mesure dû temps
moyen.
Le jour moyen , tantôt plu» long, tantôt plus court que Je jour solairei
se rencontre avec lui quatre fois dans l'année, vers les solstices et les équi-
nozes. Hors de ces quatre époques ^ les heures du temps moyen ou des*
horloges ne doivent pas être les mêmes que celles des méridiens ou ca^-
drans solaires qui indiquent le temps vrai. On ne peut donc bien régler
tine pendule ou une montre qu'en connaissant le rapport, la différence
qui existe chaque jour entre l'heure du temps vrai et celle du temps
moyen.
Cette diftérence n'est pas la même pour tous les lieux ; elle varie selon
les longitudes. Nous en donnons le tableau tel que l'a dressé ^ pour 1837,
le bureau des longitudes au méridien de Paris ; elle est la même pour
Auxerre à 6 quartes près au maximum ^ ce qui est inappréciable pour
les^nstruments usuels.
36
TABLE, pour 1887^ de P heure que doivent marquer les pendules chaque
jour de tannée, quand il est midi aux méridiens ou cadrans solaires.
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ta les pendules.
JANVIER.
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g que doirent marquer
w les pendules.
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]ue doivent marquer
les pendules.
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g que doivent marquer
M les pendules.
AVRIL.
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OCTOBRE.
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3i 3 23
€N 37 M»
OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES
FAITES A AVXEARE FENDANT l'aNNEE i836«
Les observations météorologiques dont nous allons donner les résultats,
n'ont commencé qu'au 29 janvier i836^ époque où Ton jeta les premiers
fondements de TAnnuaire. Les résultats sont présentés par mois. Les
calculs qu'ils ont nécessités ont été faits sur Us chiffres donnés par 120
observations par mois pour la température , par 90 observations pour
l'état du ciel et les vents , et par Go pour les quantités de pluie. Pour le
mois de janvier, nous ne donnerons que les chiffres résultant des obser-.
vations faites pendant les dix derniers jours. * Yi£(LI£rs.
TEMPÉRATURE
Thermomètre Réaumur à Vesprit de vin, — Division^ So®. — Exposition
■ nord-est, a l'abri des réflexions^ à 1 5 pieds au-dessus du soL
Moments des observations : 9 heures du matin , a et 6 heures du soir*
Jaictier
(10 derniers jours)
fé7iiibii •
Mars
Ayrtl
avL\I ••••n* •■
Juin
Juillet
Août
Septembre
TEMPERATURE
maxima.
4-« s'^i/sleas
-f- 8<*i/ilea6
-1^17° le 19
--.18° l/île25
+»«® le i9
^9 8°s/ileSS9et30
4-8 8° s/* le i" (1}
-Las^Ie 14
4-ioolei«
TEMPéaATURB
minima.
— 1/» le AT
— 7° (a) le ai
0° le i«r
0° le 4
4- a° i/a le i«
--8° i/ales6 et 13
-f-s** 1/4 le a 4
+ 9° 1/4 le st
-f- 6<> 1/4 le 89.
MOYEl^NE.
s^i/a
-^ 7OS/1
8° 1/4
-[-uo i/s
4- 14° 8/5
*u 140 a/s
--16°
30 s/*
60 a/s
so 1/6
8» 1/10
6° i/a
6©
5° 9/10
►H *00 9/l0| 4*» 1/3
UOIERNE
delà
variabilité
journalière.
lÉTAT DU CIEL.
Moments des observations : 6 heures du malin, a et 6 heures du sofr.
Les jours qui n*ont fourni que des quantités d'eau inappréciables au
pluviomètre ont été classés parmi les jours de brumes et de brouillards.
Ceux pendant lesquels une légère quantité d*eau placée dans un vasn
à 6 pieds au-dessus du sol et sur une plaque métallique, a été congelée en
tout eu en partie, ont été compris parmi les jours de gelée, que le ihei^
momètre soit ou non descendu à zéro. Nous avons toutefois admis aussi
ses indications.
Enfin nous n'avons cru devoir faire figurer, parmi les Jours de ciel
(i) Le thermomètre à maxima ayant éJi brisé, a été remplacé, à partir de^juillet, par des
observations faites de à à S heures du soir , moment de la plus haute température de la journée.
(a) On voit que depuis lecoromenrement des observations journallcres la plus basse température a eu
lieu le 99 février.— En déccmbrt précédent le thermomètre est descendu à — io« 514.
3
38
couvert que ceux pendant lesquels l'azur du ciel était invisible au moment
de deux observations sur trois.
Mabs
Jantieje^
(lo dern. j.)
FiVBlEB
Atbil.
Mai.
Jum
JuZLLlA ...
Août
Septembbe
JOVBS
de pluie.
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so, Si.
1,8,5,7,8,
10, 11,88,80.
I, 5, 4, 6,
7,8, 9, 10, 11,
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8S,86, 88, SO.
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6,7,8, 10, 15,
14,15,84,85,
86,87,88.
7,80,88.
8, 4,8, 18,'
18, 19,80,86.
16, 81, 8S,
84, SO.
4,7,11,15,
81, 84, 89.
8, 4, 6, 10,
18,15,14, 15,
16,88,84,88,
89,50. >
BRUMES ,
brouillards
REias.
«7, 88.
50.
15,84.
17, 18,
«
19,80,85.
»
17,87
11, 18,80.
50.
as, 85.
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8.
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17, 19,
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80,81,88,
85, 86.
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4,18,15,15,
16, 18, 19,80,
81,88,85,84,
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1,8, 5,4,5,
6, 7,9, 10, 18,
17,19, 80,8S|
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1,8,5,4,6,
6, 8, 18, 14,
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18, 15, 14,81,
87, 88, 89.
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19,84,89^
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7, 16, 80]
85, 85.
11, 80, 84
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7,9,18,15,
15,16, 17, 19,
80,85,14,85*
1, 8S.
14, 15.
4, 88.
QUANTITES DE PLUIE.
Jai<yxbb.( dix derniers jours) 11 millimètres.
Fbybieb ..SI.
Mars 6i. s
A.VBIL . •••••. 38. 5
Mai ...••...• 70. *
Juin 55.
Juillet. ,. ii.
Août 85. 8
SbPTÉIIBBE 88.
(*) Vrès des deux ticra de celte quantité d'eau (4« miUimètre») fionl tomWs les 5 et 4 mai,
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3.2 = S-J
AGhBXrSA IffTTiriaiPAL o*
Le K' Révision des listes des électeurs communaux.
Séance des conseils de fabriques (3o décembre 1809).
Le 5 Publication des rôles des contributions directes.
Le' 8 Publi(^ation , affiche et dépôt des listes des électeurs communaux. *
Le 9 Ënyoi au sous-préfet du certificat constatant cette publication.
Première^ixaine»
•/
Présentation du répertoire des actes administratifs au receveur derenregîstrenient.
Envoi par le maire, au receveur de Tcnrcgistrement, de la notice des décès arrivés
^ans la commune pendant le dernier trimestre. .
Délivrance des certificats de vie des enfants trouvés^t abandonnés.
Première quinzaine»
Les percepteurs rédigent et déposent, à la sous-préfecture, les listes en double
«xpédiiion des trente plus imposés de chaque commune.
Les 'administrations des établissements de bienfaisance envoient au Préfet les '
états trimestriels de la population des hospices et du nombre des indigents secourus.
Recensement, par les maires, des jeunes gens qui ont accompli leur vingtième
année dans le courant de Tannée précédente. . .
Dans le mois.
Les maires rédigent des tables alphabétiques pour chacun des registres des actes
de l'état civil de Tannée [précédente , puis ils envoient un des doubles registres au
greffe du tribunal , par T intermédiaire de la Préfecture , avec le registre des publica-
tions de mariage, et déposent Tautrc-double aux archives de la mairie.
Les maires déposent au greffe un double du registre des engagements volontaires
pendant Tannée expirée , Tautre double est déposé aux archives de la mairie.
Les greffiers des tribunaux de police envoient aux Receveurs de Tenregistrement
Textrait des jugements de police rendus par eux dans le trimestre précédent. (Or-
donnance du 3o décembre i8a3), et portant condamnations à Tamende^ seulement.
Les greffiers des tribunaux de police correctionnelle et de simple police envoient
au Préfet les extraits des jugements rendus pendant le semestre précédent.
Les percepteurs déposent aux archives de la Préfecture les rôles et les états de
frais de poursuites qui ont plus de trois ans.
' Les maires opèrent, sur les matrices des chemins communaux, les^ mutations
surveniïes dans le cours de Tannée précédente.
Révision des contrôles de la garde nationale, {vi mars i83i, art. 17 et 18.)
Nomination des commissaires-répartiteurs. (3 frimaire an vu.)
Envoi au Préfet de Tétat trimestriel des jugements rendus par les conseils de
discipline.
(*) Cet Agenda est destiné à rappeler les travaux adminislralifc qui doivent être faits à. époque. fixe dans
les communes ; nous le compléterons succeiiivemeUt en y intérant toutes les indications dont nous
apercevrons i'ulililé.
Le 8 Terme des réclamations devant le maire contre la liste des lecteurs, com-
munaux. Toute partie qui se croit fondée a contester une décision rendue
par le maire peut en appeler , dam ie déiai de quinze fours , devant le
Préfet. Il est statué^ /ians U déiai d*vn mm», par le Préfet en conseil de
préfecture.
Le i5 Expiration du terme dans lequel doivent être rendues les décisions des
maires sur l'inscription aux listes électorales.
Publication du premier tableau de rectification des listes.
Le s s Expiration dud^^i des réclamations portées directement au Préfet contre
les listes des électeurs communaux^ Les mairer, sur la notification de la
décision du Préfet , doivent faire sur la liste les rectifications nécessaires.
r ^
Première quinzaine»
Session ordinaire des conseils municipaux.
Bans cette quinzaine doit se faire l'échenillage des arbres conformément à la loi
du 26 ventôse an iv.
Dans le mois.
Clôture de.la chasse.
Les maires publient l'arrêté de clôture , dès qu'il leur parvient.
Les percepteurs reipettent au receveur des finances :
1° Les états, en double expédition, des cotes irrécouvrables et les états des restes
à recouvrer surle^ contributions directes et sur les frais de poursuites.de l'année qui
vient de s'écouler.
3° Les comptes de gestion des recettes et dépenses municipales de l'année pré-
ccdente , pour être ^érifiés^
Le 3 Expiration du dëlai dans lequel on peut recourir des décisions rendues par
le maire sur les listes des électeurs municipaux*
Le i3 Clôture de Tordonnancement des dépenses de Texercice isss, pour les
dbmmunes et les établissements justiciables des conseils de préfecture.
Le 3i Clôture de la liste des électeurs communaux. Publication de la deuxième
liste de rectification et de Tarrêté de clôture.
Clôture du paiement des dépenses de Texercice tsse pour les communes et
les établissements justiciables du coi^eil de préfecture*
Les percepteurs dressent Tétat de situation de Texercice clos.
Pendant le mois.
Trois mois après la publication des rôles, les percepteurs remettent au receveur
des finances les états des* cotes indûment imposées aux rôles de Texercice courant.
Les maires forment une liste de tous les gardes nationaux sachant lire et écrire et
â^és de plus de s s ans, les membres du conseil de recensement exceptés , et remettent
cette liste au juge de paix.
Les juges de paix , assistés des maires ou de leurs dél^'gués procèdent, en audience
publique, au tirage des jurés de révision de la garde nationale.
*
ËfiYoi du tableau des vaccinations pratiquées pendant Tannée précédente.
Echenillage. Les maires visitent le territoire et font procéder d*office à Téchenillage
aux dépens de ceux qui Tont négligé*
Session semestrielle des commissions d'examen pour l'instruction primaire.
'• j
liC a Session annuelle des conseils de fabrique. Les réunions ont lieu a T issue de la
messe ou de vêpres , dans l'église, ou dans un lieu attenant à l'église , ou
dans le presbytère. Renouvellement triennal des conseils de fabrique.
(Décret du 3o décembre 1809, art. vu.) Nomination du président et du
secrétaire du conseil ( «<iem ix ). Compte de gestion de «836, budget
^de i838. « ^
Le 9 Les budgets de fabrique pour i838 doivent être envoyés à l'Archevêque.
Un double du compte de i836 doit être déposé k la mairie
Première dizaine.
Présentation du répertoire des actes administratifs au receveur de renregîstrcmenl.
Envoi au receveur de l'enregistrement de (a notice des décès survenus pendant le
trin^estre précédent'
Délivrance des certificats de vie des enfants trouvés ou abandonnés* (Instruction
du 8 février i8a3.)
Kemise, par les receveurs , des états de situation de l'exercice clos.
Deuxième dizaine.
Convocation des conseils municipaux pour la session de mai*
Rédaction de l'état des restes à payer de i836 et du compte administratif du même
«xercice*
Remise par le percepteur' du compte de gestion de i836>
Troisième dizaine*
"^ Préparation du budget de 1 838 et des chapitres additionnels au budget de 1837 .
Convocation des plus imposés pour la fin de la session de mai*
Pendant le mois.
Les greffiers des tribunaux de police envoient au receveur de l'enregistrement
l'extrait des jugements rendus par eux pendant le trimestre précédent, et prononçant
des amendes, pour qu'ils en perçoivent le recouvrement* (Ordonnance, du so dé-
cembre ist s.)
Réunions du printemps des comités de vaccine* (Arrêté duPré(etdu 25 oot* i83^.)
Envoi au Préfet de l'état trimestriel des jugements rendus par le conseil de discipline*
Etatsr trimestriels du mouvement de ta population des hospices et des indigents
secourus par les bureaux de bienfaisance*
Session annuelle des administrations de bienfaisance : Comptes et budgets*
Nomination des cinq commissaires répartiteurs dans chaque commune*
Les secrétaires des conseils de discipline de la garde nationale envoient au Préfet le
tableau des jugements rendus pendant le trimestre précédent*
Le i Ouverture de la session de mai. Règlement du compte de geslion du
percepteur pour i836. Audition du compte administratif de l'exercice i836.
Règlement des chapitres additionnels au budget de 1837- Exposé du budget
de i838. Examen des comptes et budgets des fabriques, hospices et bureaux
de bienfaisance.
Le 7 Continuation de la session. Règlement du budget de x838. Fixation du
traitement de l'instituteur et de la rétribution mensuelle à payer par les
élèves. Fixation de la taxe affouagère et des autres taxes communales ou de
police. Vote des prestations et des centimes pour les chemins. Vote des
centimes pour l'instruction primaire.
Le i4 Fin de la session. Votes d'impôts pour les dépenses ordinaires ou extraor-
dinahres de i838, etc. Clôture de la session.
Deuxième quinzaine.
Envoi au Préfet des budgets et de toutes les pièces qui s'y rattachent.
Les percepteurs reprennent leurs comptes de gestion qu'ils avaient déposés à la
mairie.
Pendant le mois»
Touraic des contrôleurs des contributions directes poiy: les mutations.
Les maires des communes rurales dressent l'état des individus à vacciner.
Le i5 Clôture d'ordonnancement de Texercice i836 pour les communes et éta-
blissements sous la juridiction de la Cour des Comptes.
Le 3o Clôture de paiement de l'exercice i836 pour les villes et établissements
sous la juridiction de la Cour des Comptes. Les receveurs dressent l'état
de situation de l'exercice clos.
m
Première dizaine.
Révision des listes électorales et du jury. Les maires des commxmes de chaque
canton se réunissent au chef-lieu de canton ; les percepteurs , munis de leurs rôles,
se rendent à ces assemblées.
Dans le mois.
Lies receveurs municipaux envoient à la Préfecture leurs comptes de gestion et les
»ièces à l'appui.
pièces à l'appui.
Rédaction , par MM. les maires^ de la liste des affouages»
Le 3 Session trimestrielle des conseils de fabrique.
"Le i5 Publication de la liste des affouages de Tannée suivante.
Le 3i Expiration du délai pour la remise au Préfet des pièces justifiant les droits
des électeurs à l'inscription sur les listes électorales et du jury.
Première dizaine,
' ■ > ,-
Envoi au receveur de Tenregistrement de la notice des décès survenus pendant le
trimestre.
Visa du répertoire des actes soumis à renregistrement.
Pendant h mois,
^ Les maires envoient au sbus-préfet les certificats de vie des enfants trouvés •*
abandonnés placés dans leur commune.
Les greffiers des tribunaux de police envoient au receveur de renregistrcmcnt l'état
trimestriel des jugements rendus par eux en matière de police municipale , et por-
tant condamnations à des amendes.
Les Secrétaires des conseils de discipline envoient au Préfet Tétat trimestriel des
jugements rendus.
Les.greffiers des tribunaux de police correctionnelle et de simple police envolent au
Préfet l'extrait des jugements rendus pendant le semestre précédent.
lae i3 Les maires des chefs-lieux de canton et des communes de 600 habitants
affichent les listes électorales et du jury rectifiées par le Préfet.. Les ré-
clamations contre ces listes doLTcnt être faites au Préfet au plus tard le so
septembre à minuit.
Les commissions administratives des hospices et des. bureaux de bienfaisance
se réunissent afin de dresser une liste de candidats pour remplacer les
me'mbres décédés « démissionnaires, absents ou sortant pour cause d'an-
cienneté. Cette liste est envoyée au sous-préfet.
Lie 3o Les Maires des communes de 600 habitants , affichent le premier tableau
de rectificationf des listes électorales.
Première quinzaine*
Session trimestrielle çt légale des conseils municipaux. Dans cette session sont
faites, pour les communes justiciables de la Cour des Comptes , les opérations qui se
font au mois de mai dans les autres communes.
Les crédits et les impositions restant à voter pour mss doivent Têtre dans cette
session.
Les conseils municipaux arrêtent la liste des enfants qui doivent être reçus gra-
tuitement dans les écoles communales. Sur cette liste doivent figurer tous et les seuls
indigents en âge de fréquenter les écoles. Elle doit par conséquent comprendre les
enfants trouvés ou abandonnés placés dans la commune.
Approbation de la liste d*a£fouage et examen des réclamations.
Pendant le mois.
Ouverture de la chasse.
«
Les maires font connaître au Préfet le nombre des feuilles de papier timbré pré-
sumées nécessaires pour les registres de Tétat civil de Tannée suivante.
^T^ff^ill?.'
Le 15 Les Maires des communes de 600 habitants « affichent le deuxième tableau
de rectifications des listes Rectorales et du jury.
Le 3o Les mêmes Maires affichent le troisième tableau de rectifications des mêmes
listes.
Terme de rigueur pour toute réclamation électorale. Le dâaî expire le so
septembre à minuit. La prudence commande de ne pas attendre le dernier
moment.
Première quinzaine*
s
Session semestrielle des commissions d'examen pour instruction primaire. C'est
dans cette session que la commission examine les dlèyes sortant de l'école normale ^
les candidats qui pourront y être admis. Ceux-ci ont du se faire enregistrer à l'école
normale avant le 1er septembre.
Pendant le mois*
RenouTcUement des jurys de révision de la garde nationale.
Ban des vendanges. Les maires , après avoir consulté des* prud'hommes , prennent
un arrêté pour fixer l'époque avant laquelle il ne sera pas permis de vendanger.
Le i«r Session trimeslrlêlle^es conseils de fabrique.
Le 1 6 Clôture des listes électorales et du Jury
Le so Publicati on et affiche du dernier tableau de rectifications des listes âecto-^
raies et du jury et de Tarrêtë de clôture.
r
"* Pendant le moisi
Gonyocation des conseils municipaàx pour la session de norembre.
Les maires adjugent , s'ils ne Tont déjà fait , Tentreprise de re|cploltation de la
coupe affouagère, et envoient au sous-prëfet le procès-yeibal d'adjudication.
RenouTellement triennal des conseils municipaux. L*époque des élections s^a
diéterminée par le Préfet.
Les Secrétaires des cçnSeils de discipline enToient au Préfet le tableau des jugemeniA^
rendus pendant le trimestre précédent
«
Les greffiers des tribunaux de simple police envoient aux receveurs de renregistre^
ment Tétat des jugements rendus pendant le trimestre précédent , et portant con-^
damnations à Tamende.
La notice des décès, survenus pendant le trimestre, est envoyé* par les maires aux
receveurs de l'enregistrement.
Délivrance des certificats de vie des* enfants trouvés.
Pendant le m^ù.
Session trimestrielle des conseils municipaux.
Vote sur la yente ou la distrU)ution des coupes ordinaires des bois communaux
de l'exercice suivant.
Réunions d'automne des comités de yaccine.
Les maires procèdent au renouvellement dçs baux qui sont près d'expirer.
• Le» percepteurs procèdent au recouvrement des rôles d'affouages qui leur ont été
envoyés approuvés. Us font connaître aux mairies leshabitants^qui n'ént pas payé.dans
le délai prescrit ou délivrent le certificat constatant que la totalité des taxes e&t
recouvrée.
Les états de situation des caisses d'épargnes doivent être envoyés au Préfet, au plus
tard , dans la première dizaine de novembre.
Lie 3i Clôture des registres de rëUt cWil. ^
Clôture, par le maire du chef-lieu de la perception, des lÎTres des percep-
teurs pour Tannëe^ui finit. Vérification, par les mêmes maires, de la
caisse ^es percepteurs.
Pendant le mois.
Les percepteurs préparent les registres nécessaires pour Tannée qui va commencer,
jet les font coter et parapher par le maire du chef-lieu de la perception.
Les maires préparent la révision des listes des électeurs communaux et celle des
contrôles du service ordinaire de la garde nationale.
L'es maires complètent les travaux préparatoires relatifs à la révision des contrôles
de la garde nationale.
52
DEUXIÈME PARTIE-
CHAPITRE PREMIER.
DOCUMENTS GÉNÉRAUX.
CHARTE CONSTITUTIONNELLE.
Droit public des Fremçcâs»
Art. ler. Les Français sont égaux devant la loi , quels que soient d'ailleurs îenrs
titres et leurs rangs.
2. Ils contribuent indistinctement, dans la proportion de leur fortune, aux charges
de-rétat.
3. Ils sont tous également admissibles aux emplois ciyils et militaires.
4^. Leur liberté individuelle est également garantie , personne ne pouvant être
poursuivi ni arrêté que dans les cas prévus par la loi, et dans la forme qu elle prescrit.
5. Chacun profes.se sa religion avec une égale liberté , et oljtient pour son culte la
. même protection .
6. Les ministres de la religion catholique, apostolique et romaine, professée par
la majorité des Français , et ceux des autres cultes chrétiens , reçoivent des traite-
ments du trésor public.
7. Les Français ont le droit de publier et de faire imprimer leurs opinions, eQ,se
conformant aux lois, ^ .
La censure ne pourra jamais être rétablie.
8. Toutes les propriétés sont inviolables, sans aucune exception de celles qu'on
appelle naiionaU%, la loi ne mettant aucune différence entre elles,
?i. L'état peut exiger le sacrifice d'une propriété, pour cause d'intérêt public lé-
ement constaté, mais avec une indemnité préalable.
10. Toutes recherches des opinions et voles éi^is jusqu'à la restauration sont
interdites. Le même oubli est commandé aux tribunaux et aux citoyens.
11. La conscription est abolie. Le mode de recrutement de l'armée de terre et de
mer est détermine par une loi .
Forme du gouvernement du Roi.
I j . La personne duBoi est inviolable et sacrée. Ses ministres sont responsables. '
Au Roi seul appartient la puissance executive.
i3. Le Roi est le chef suprême de l'état ; il commande les forces de terre et de mer*
déclare la guerre , fait les traités de paix, d'alliance et de commerce , nomme à tous
les emplois d'administration publique , et fait les règlements et ordonnances néces-
saires pour l'exécution des lois, sans pouvoir jamais ni suspendre les lois elles-mêmes
ni dispenser de leur exécution. Toutefois aucune troupe étrangère ne pourra être
admise au service de l'Etat qu'en vestu d'une loi. ♦
li, La puissance législative s'exerce collectivement par le Roi, Ta chambre des
pairs , et la chambre des députés.
i5. La proposition deslois appartient auRoi, à lachambredes pairs etâ la chambre
des députes.»
Néanmoins toute loi d'impôt doit être d'abord votée par la chambre des députés.
16. Toute loi doit être discutée et votée librement par la majorité de chacune des
deux chambres.
mu 53 9m
1 7. Sfune proposition de loi a été rejetëe par Tun des trois pouTolrs , elle ne pourra
être représentée dans la même session.
18. Le Roi seul sanctionne, et promulgue les lois.
19. La liste civile est fixée pour toute la durée du règne , par la première législature
assemblée depuis Tayénément du Roi.
De la chambre des Pairs,
20. La chambre des pairs est une portion essentielle de la puissance législative.
' 21. Elle est convoquée par le Roi «n même temps que la chambre des députés des s
départements. La session de Tune commence et finit en même temps que celle de
l'autre. ^
23. Toute assemblée de la (Cambre des pairs qui serait tenue hors du temps de la
Session de la chambre des députés , est illicite et nulle de plein droit, sauf le seul cas
où elle est réunie €n cour de justice, et alors elle ne peut exercer que des fonctions
judiciaires.
23. La nomination des membres de la chambre des pairs appartient au Roi ,
qui ne peut les choisir que parmi les notabilités st^i vantes :
Le président de la chambre des députés et autres assemblées législatives;
Les députés qui auront fait partie de trois législatures, ou qui auront s\% ans
d'exercice ;
Les maréchaux et amiraux de France ;
Les lieutenants généraux et vice-amiraux des armées de terre et de mer, après deux
ans de grade ; •
Les ministres à département ;
Les ambassadeurs , après trojs ans, et les ministres plénipotentiaires, après six ans
de fonctions ;
Les conseillers d'état, après dix ans de service ordinaire;
Les préfets de département et les préfets maritimes , après dix ans de fonctions ;
Les gouverneurs coloniaux , après cinq ans de fonctions ;
Les membres dès conseils généraux électifs , après trois élections à la présidence ;
Les maires des villes de trente mille âmes et au-desssus, après deux élections au
moins comme membres du corps municipal, et après cinq ans de fonctions de mairie ;
Les présidents de la cour de cassation et de la cour des comptes ; ' ^
Les procureurs généraux près» ces deux cours, après cinq ans de fonctions en cette
qualité;
Les conseillers de la cour de cassation et les conseillers-maîtres de la cour des
comptes, après cinq ans, les avocats généraux près la cour de cassation, après dix ans
d'exercice ;
Les premiers présidents des cours royales, après cinq ans de magistrature dans ces
cours ;
Les procureurs généraux près les mêmes cour^, après dix ans de fonctions;
Les présidents des tribunaux de commerce dans les Villes de trente mille âmes et
au-dessus , après quatre nominations à ces fonctions ;
Les membres titulaires des quatre académies de l'Institut ;
Les citoyens à qui, par une loi et a raison d'émînents services, aura été nomina-
tivement décernée une récompense hationale;
Les propriétaires, les chefs de manufacture et de maison de commerce cl de
banque, payant trois mille francs de contributions directes, soit à raison de ieur^
propriétés foncières depuis trois ans, soit à raison de leurs patentes depnis cinq
ans, lorsqu'ils auront été pendant six ans membres d'un conseil général ou d'une
chambre de commerce ;
Les propriétaires, les manufacturiers , commerçants ou banquiers, payant trois
mille francs d'impositions, qui auront été nommés députés ou jugés des tribunairx de
commerce, pourront aussi être admis à la pairie sans autre condition.
Le titulaire qui aura successivement exerce plusieurs des fonctions ci-dessus,
4
a
mu Si m-
• » ■
{courra eumuler ses senrlees dans toutes pour coippléter le temps engé dans celle oa
e service derrait être le plias long.
Seront dispensas du temps d*exercice exigé par les paragraphes 5» 7, 8, 9 , lo
ti, i5, 16 et 17 ci-dessus» les. citoyens qui ont été nommés, dans 1 année qui
suivi le 3o juillet i83o , aux fonctions énoncées dans ces 'paragraphes.
Seront également dispensés , jusqu'au i^r janyier 1837, du temps d'exercice exigé
par les paragraphes 3, 11, la', 18 et ai ci-dessus, les personnes nommées ou
maintenues, depuis le 3o juillet i83oy aux fonctfons énoncées dans ces cinq
paragraphes. ^
Ces conditions d'admissihilité h, la pairie pourront être modifiées par une loi.
Lies ordonnances de nomination de pairs seront individuelles. Ces ordonnances
mentionneront les services et indiqueront les titres sur lesquels la nomination sera
fondée. *
Le nombre des pairs est illimité.
Ijeur dignité ,est conférée à yie et n'est pas transmissible par droit d'hérédité.
Us prennent rang entre eux par ordre de nomination.
A l'avenir, aucun traitement , aucune pension , aucune dotation , ne pourront
être attachés à la dignité de pair. -'
2^. Les pairs ont entrée dans la chambre à vingt-cinq ans , et yoix délibérative à
trente ans seulement.
s5. La chambre des pairs est présidée parle chancelier' de France y et, ei> son
absence , par un pair nonuné par le Roi.
a 6. Les princes du sang sont pairs par droit de naissance : ils siègent immédia-
tement après le président. ,
a 7 . Les séances de la chambre des pairs sont publiques, comme celles de la chambre
des députés.
a8. La chambre des pairs connaît des crimes de haute trahison et des atftntats à
la sûreté de l'Etat; qui seront définis par la loi.
39. Aucun pair ne peut être arrêté que de l'autorité de la chambre , et jugé que par
elle en matière crûninelle.
De la chambre des Députés,
3o. La chambre des députés sera composée des députés élus par les collèges élec-
toraux dont l'organisation sera déterminée par des lois.
3i. Lies députés sont élus pour cinq ans.
3a. Aucun déouté ne peut être admis dans la chambre , s'il n'est âgé de trente ans ,
et s'il ne réunit les autres conditions déterminées par la loi.
33. Si néanmoins il ne se trouvait pas dans le département cinquante personnes
de l'âge indiqué payant le ceiis d'éligibilité déterminé par la loi, leur nombre sera
complété par les plus imposés au-dessous du taux de ce cens , et ceux-ci pourront
être élus concurremment avec les premiers.
34.. Nul n'est-électeur, s'il a moins de yingt-cinq ans, et s'il ne réunit les autres
conditions déterminées par la loi.
35. Les présidents des collèges électoraux sont nommés par les électeursr.
À6. La moitié au moins des députés sera choisie parmi les éligibles qui ont leur
domicile politique dans le département.
37. Le président de la chambre des députés est élu par elle à l'ouyerture de chaque
sessioh-
38. Les séances de la chambre sont publiques ; mais la demande 9e cinq membres
suffit pour qu'elle se forme en comité secret.
39. La chambre se partage en bureaux pour discuter les projets qui lui ont été
présentés de la part du Roi. ^
40. Aucun impôt ne peut être établi ui perçu, s'il n'a été consenti par les deux
chambres et sanctionné par le Roi.
il. L'impôt foncier n'est consenti que pour un an. Les impositions indirectes
peuvent l'être pour plusieurs années*
^a. Le Roi conToque chaque année les deux chambre* ; il let proroge , et peut
dissoudre celle des députés; mais, dans ce cas, il doit en conToquer une nouvelle
dans le délai de trois mois.
^3. Aucune contrainte par corps ne peut être exercée contre un membre àe la
chambre durant la session et dans les six semaines qui Tauront précédée ou suivie.
4^. Aucun membre de la chambre ne peut, pendant la durée de la session , être
poursuivi ni arrêté en matière criminelle , sauOe cas de flagrant délit, qu*après que
la chambre a permis sa poursuite.
4.5. Toute pétition à Tune ou à Tautredes chambres ne peut être faite et présentée
que' par écrit : la loi interdit d*en apporter en personne et à la barre.
Des Ministres.
46. Les ministres peuvent être membres de la chambre des pairs ou de la chambre
des députés.
Ils ont en outre leur entrée dans Ttine ou Tautre chapabre et doivent être enten*
dus quand ils le demandent. >
47. La chambre des députés adroit d'accuser les ministres et de les traduire devant
la chambre des pairs » qui seule a celui de les juger.
^ De V Ordre Judiciaire.
48. Toute justice émane du Eoi; elle s'administre en son nom par les juges qu'il
nomme et qu'il institue.
49- Les juges nommés par le Roi sont inamovibles.
5o. Les cours et tribunaux ordinaires actuellement existants sont maintenus; il n'y
sera rien changé qu'en vertu d'une loi.
5i. L'institution actuelle des juges de commerce est conservée.
o^. La justice de paix est é^alememï conservée. Les juges de paix , quoique nommés
pacJ.e Roi , ne sont point inamovibles.
53. Nul ne pourra être distrait de ses juges naturels. ,
5i. Il ne pourra en conséquence être créé de commissions et de tribunaux extra-
ordinaires , à quelque titre et sous quelque dénomination que ce puisse être.
55. Les débatf seront publics en matière criminelle, à moins que cette publicité ne
soit dangereuse pour Tordre et les moeurs ; fit , dans ce cas , le tribunal le déclare par
un jugement.
56. L'institution des jurés est conservée. Les changements qu'une plus longue ex-
périence ferait juger nécessaires; ne peuvent être effectués que par une loi.
57. La peine de la confiscation des biens est abolie et ne pourra pas être rétablie.
58. Le Roi. a le droit de faire grâce et celui de commuer les peines.
59. Le Gode civil et les lois actuellement existantes qui ne sont pas contraires à.
la présente Charte, restent en vigueur jusqu'à ce qu'il y soit légalement dérogé.
Droits particuliers garantis par l'Etat,
60. Les militaires en activité de service, les officiers et soldats en retraite , les
veuves, les officiers et soldats pensionnés, conserveront leurs grades, honneurs et
pensions.
6 1. La dette publique est garaniie. Toute espèce d'engagement pris par l'Etat avec
ses créanciers est inviolable.
63. La noblesse ancienne reprend ses titres , la nouvelle conserve les siens. Le Roi
fait des nobles à volonté ; mais il ne leur accorde que des rangs et des honneurs, sans
aucune exemption des charges et des devoirs de la société.- ^
63. La Légion-d'Honneur est maintenue. Le Roi déterminera les règlements
intérieurs et la décoration.
64. Les colonies sont régies j»ar des lois particulières .
65. Le Roi et ses successeurs lureront à leur avènement , en présence des chambres
réunies , d*observer fidèlement la Charte constitutionnelle.
s
UN S6 ^
66. La présenté Charte et tous les droits qu'elle consacré demeurent confies au
patriotisme et au courage des gardes nÀtibnales et d'e tous les Citoyens français.
67. La France reprend ses couleurs. À l'avenir, il ne sera plus porte d'autre'
cocarde que la cocarde tricolore.
Dispositions particulières.
68. Toutes les nominations et créations nouyelles de pairs faites sous le règne du
Roi Chartes X sont déclarées nulles et non avenues.
L'article a3 de la Charte sera soumis à un nouvel examen dans la session de i83i (i}.
69. Il sera pourvu successivement , par des lois séparées et dans le plus court délai
possible, aux objets qui suivent :
x° L'application du jury aux délits de la presse et aux délits politiques ;
^^ XiO. responsabilité des ministres et des autres agents du pouvoir ;
S° La réélection des députés promus à des fonctions publiques salariées;
iP Le vote annuel du contingent de l'armée ;
5^ L'organisation de la garde nationale, avec intervention des gardes nationaux
dansi.e choix de leurs officiers ;
6^ Des dispositions c[ui assurent d'une manière lé^le l'état des officiers de tout
grade de terre et de mer ;
70 Des institutions départementales et municipales fondées sur un système électif;
S^ L'instruction publique et la lilTerté de l'enseignement ;
90 L'abolition du double vote et la fixation des conditions électorales et d'éligibilité.
10*. Toutes les lois et ordonnances , en ce, qu'elles ont de contraire aux dispositions
adoptées pour la réforme de la Charte , sont dès à présent et demeurent annulées
et abrogées.
lilSTE DES SOUYERAINI^ET DES PRINCES.
FRANCE.
LOUIS-PHILIPPË 1er, né à Paris le e octobre i7 7S;RoidesFratçai8 9 août 1850 ;
marié «s novembre isoo, à*
Marie-Amélie y née se avril itss ; fille de Ferdinand I^, Roi des Deux-Siciles.
De ce mariage :
FERDiNAND-Pmupps-Loms-CBARLEs-HEivKi d'Orléans, Duc d^Orléaus, Prince-Royal,
né à Palerme s septembre isio.
Lqvis-Charles-Pbiuppe-Raphael d'Orléans , Duc de Nemours, né à Paris 95 oc-
tobre i814.
François-Ferdinand-Philipps-Louis-Marie d'Orléans, Prince de Joinville, né à
Neuilly 1 4 octobre 1 s i s .
HEN^i-EuGiNE-PHiLippE-Louis d'Orléans , Duc d'Aumale, néà Paris I6 janvier isas.
ANtoiNE-MARiE-pHiLipPE-Louis d'Orléans , Duc dc Montpeusicr, né à Neuilly si
juillet I8S4.
Louise-Marie -Thé rése-Charlotte-Isabelle,- Princesse d'Orléans, née à Palerme
s avril isia, Reine des Belges. Voyez Belgique.
Marie-Christine-Caroline-Adélaïde-Françoise-Léopoldine, Princesse d'Orléans, née
à Palerme is avril is^s.
Marie - Clémentine - Caroline - Léopoldikb- Clotilde , Princesse d'Orléans , née à
Neuilly 5 juin 1817. •
Sœur du Roi.
Eugénie- Adélaïde-Louise , Princesse d'Orléans , née 1 s août i 7 7 7.
(1) y, rattide a3 rédigé définitiveiaeiitcn exiécation d€ celt« diipostlion.
ESPAGNE.
ISABELLE IL {Mane-Louise) , Reine d'Espagne, née a Madrid io octolire uso;
succède à son père le Roi Ferdinand VU »9 septembre i»ss.
Mère de la Reine , Régente et Gouyernante pendant sa minoritë.1
Marii-Ghristiivs, née s t ayrfl isoe , fille de feu François, Roi du royaume de» Deux*
Siciles; yeuTe de Ferdinand YII, 9 9 septembre 18 ss.
Sœur de la Reine.
MarU'LouUe-Fêrdmande, Infante d'Espagne, née so janvier isss.
DEUX-SICIIiES.
FERDItïAND n, né ii janvier i»<o ; Roi des Deux-Siciles 8 novembise f 8So ; veuf
Si. janvier isse de Mane'Qhriatine'-Charhtte'Joséphine'Eiiie de Savoie , fille du feu
. Roi de Sardaigne, Victor-Emmanuel.
De ce mariage:
Fran^pi$-d*Aw9'Marie'Léopoid, Prince Royal , né le- 1 a janvier i as^ .
liUCQUES,
GHARLES^LOUIS , né*» décembre 1799, Infant d'Espagne, Duc de Lucques ; marié
15 août 18S0, à
MABn-THÉR&sK-FsRDiiiAifDS'FiLiciTi^GàxTAirE-Pix, née i9^septeoibre isos; ûlle de
feu Victor-Emmanuel, Roi de Sardaigne.
^ De ce mariage :
Ferdinand-Chartes^Marie, né 14 janvier uas.
ÉTATS-ROMAINS.
GRÉGOIRE l^VI (Matjr Gapzllâax} , né à Bellune is septembre i76s ; élu ]Pape à
Rome i février 1831.
AUTRICHE»
FERDINAND I<*, né lÀ avril 179«, Empereur d'Autriche, Roi de Hongrie et de
. Bohême ; succède à son père TEmpereur François I«r > mars isss ; marié par pro-
' curation i s février i s s i , et en' personne s ? du même mois , à
Marie- Amne-Garolinx , n^e 19 septembre isos, fille de feu Victor-Emmanuel, Roi
deSardaigne.
BAVIÈRE.
#
LOUIS {ChaHes'Augusie) , né s s août 1786; Roi de Bavière is octobre isis; marié
1 s octobre 18 io à . '
THÉaàss-GHARLOTTx-LomsB-FRÉDiRiQUB- Amélie, née 8 juillet i79s, ûlle de feu Fré-
déric , Duc de Saxe-Altenbourg.
De ce mariage :
JI^Mannùiien, né s 8 novembre/ isi i , Prince royal.
MaihiiUe'Caroiine--WHheimine'Charioite, liée so août isis, épouse du Prince héré-
ditaire de Hesse-Darmstâdt.
Oihon-FridénO'Lfmist né ler juin 18 1 s*, Roide*la Grèce, Voyei Grâce*
Ijuiipoid-'CJha^Ui'Josejph--Guiiiaum»~Lou%s, né is mars issi.
jt idegoi^de - ÀugasU - Charloile - Caroline - ÉUse 'Amélie - Sophie - 3Iarie - Loulie,^ née lâ
mars i8ss. ' ^
I£ii^fiarde'LoiuUe--Charioite''Thérè$e-'Frédériquc, née lo juin iss;
Atêiandrine-AméHe, née se août isae,
^U<Uberi'(hâiiiixwne^eorges'Loui$, né 19 juillet 19S9.
<s.
58
BELGIQUE.
LÉOFOLD , n^ 1 6 décembre 1*700 (Duc (le Saxe-Gobourg et Gotha) ; Roi de« Belges
4 iain issi, est^roclamë a Bruxelles m juillet suivant, Teuf « décembre i8i7,,de
CharioUe-Augusia , fiUe de feu Greorges IV , Roi du royaume uni de la Grande*
Bretagne et d Irlande ; remarié à Gompiègne , s août issi , à
LotJiss-MABiB-THiBi8K-GHARLOTTK-IsABSLi.s D'O^LiAHS, uéc à Palefme s ayril isit,
fille de Louitf-Philippé 1er , Roi des Français .
De ce mariage : .
Léopold-Lùuv'PhUiffpe^Marie'FiBiorf Prince royal, né 9 ûTril I8ss.
' BRIËSEL.
PIERRE II DE ALG ANTÂR A ( Jean- CharUf-LiopM'Salivùdor-Bmaoê'Xa^
Pauta-Leoceideo-'Michel'GabrUl'Raj^tatUGpnMùga), né s décembre ists. Empe-
reur du Brésil 7 ayril issi , par Tabdication de £eu Pierre I^ son père,
#
DANEMARK.
FREDERIG VI , né ts janvier 1 768 ; Roi de Danemark ^ Due de Schleswîg-Holsteîn
Storniarn, Ditmarsen, Eauenbourg et Oldenbourg), déclaré co-régent de son père»
le feu Roi Ghrétien VII, t4 avril i78s , lui succède is mars 18O8 ; marié s/i juillet
.1790, à
MARUrSopHiK-FaiDiBiQUiE , &ée ts octobre itst, fille de Gharl^, Landgrave de
Hesse -Electorale, onde de TElecteur Guillaume U.
GRANDE-BRETAGNE ET IRIiANl!)£. ^
GUILLAUME IV, né ti août 1768 ; Roi du royaume-uni de la Grande-Bretagne et
d'Irlande 2 6 juin isso ; Roi de Hanovre, Duc de Brunswick et Lun^ourg , marié
il juillet 1818 , à
AvÉLAÏDs-AMiLn-Lbtrxsx-THiiiisi-GABoliRB, née is août iT9t, fille de feu Greorges,
Duc deSaxe-Melnungen.
GRÈCE.
OTHON Fa^DiBic-LoiTTs , né i^ juin isis (fils de Louis, Roi de Bavière) Roi de
la Grèce le 7 mai ^sss.
• HANOVRE.
GUILLAUME IV, né 11 août 1765 (Roi de la Grande-Bretagne et dlrlande). Roi
de Hanovre s 6 juin isso. Voyes Gbakdb-Bretagkb bt Iblaiidb.
PAYS-BAS. •
GUILLAUME, né is août 177«, Prince de Nassau-Orange, Grand-Duc de Luxem-
bourg, succède à son père dans les Etats héréditaires eh Allemagne 9 avril 18O6 ;
n^end le titre de Prince souverain des Pays-Bas s décembre isis, et celui de
Roi des Pays-Bas 1 6 mars 1 s 1 s ; nîarié i^'' octobre 1 79 1 , à
FaiDERiQUE-LouisB-WiLHEUiiHB, née 18 novembre 1774; fille de feu Frédéric-Guil-
laume H , Roi de Prusse. *
De ce mariage :
Guiliaume-Frédéric-Georget-Louit, né 6 décembre 1 79a, Prince d'Orange; marié ti
février 18I6, à Jnne-Pautowna, née 18 janvier 1.795, sœurde Nicolas, Empereur
de toutes les Russies. ^ •
GuiHaume^Frédérie-Charles, né 98 février 1797; marié à Berlin si mai isss, à .
Ltmse'-Augusie'-JViiheimxM^Amiiic, née i« février 18O8 , fille de Frédéric-Guil-
laume UI , Roi de Prusse.
POLOGNE.
^r^^^RwM?^*"^' ^* *^^*^' ^*'* Russîes; Roi de Pologne; ter d^fccmbre ilti.
PORTUGAL.
MARIA n DA GLORIA (Jemne-Chartoiu^UapoldiHé-^I^idorn-da.Crus^Fran^^
X^ter^da^Pauia'Mwaeia-GahrUiia'Rap^ née a avrllïiVr
fille de feu Pierre i«r. Empereur du Brésil , Duc de Bragance ; Reine dé Portugaî
et des Algarves j mai isae ; veuve ss mars isss , d'^ui^sie-aar/as-Ftigéne-
jyapotéon. Duc de Leuchtenberç ; remariée ler janvier isse , à
PKRDiPrAND-AuGusTE-FRAwçois-AriToiwB. Prince de Portugal, né «9 octobre Uie , fils
de t erdmand-George-Auguste , Prince de Saxe-Cobourg et Gotha.
PRUSSE.
FRÉDÉRIG-GUILLAtJME III. né s août 1770; Roi de Prusse 16 novembre I7«7:
veuf i9 juillet isio de ImUe^AugusU'PFiihelmine^dmélie , fille de feu Charles ,
Grand-Duc de Mecklenbourg-Strelitz.
De ce mariage :
Fr^ériC'Guiiiayme,jié is octobre I79s, Prince Royal; marié par procuration ts
Novembre 188 s à Munich, et en personne à Berlin, as novembre suivant, à
^ EiuoMh'Lowie.néeiz novembre isoi, fille du deuxième mariage de feu Maximi-
lien- Joseph , Roi de Bavière. . •
Frédérie^GuUittume'Loms, né si mars 1 707; marié ii juin iste, It Marie-Louise-'
Augusêe-Cathenne, née 3o septembre isu , fille de Charles-Frédéric, Grand-Duc
de Saxe-Weîmar. '
Frédérique-Louise-ChariotU^TrUheiminê, née is juiUel 17»9, Impératrice de Russie.
Frédéric-Charies'Alexandre, né S9 jujn isoi ; marte se mai isa? , à Manç-Louise-
Atexandrine, née s février i808, fille d* Charles-Frédéric, Grand-^Duc de Saxe-
Weimar.
Frédérique-WilMmine'Jlexandrîne^-Mane'IiHène , née is février isos.
FrédériC'HenrirJi^efi, né « octobre 1809 ; marié i* septembre isso , à ^ilhélmine-
Frédérique-Làuise 'Char lotie 'Marianne, née 9 mai isio, fille de Guillaume, Roi
des Pays-Bas.
Louise'j4uaksie-fF%iheimine'Jméiie, née i«' février isps ; épouse de 6rt(t<(aum6 -Fré-
déric -C*ar<«, Prince des Pays-Bas. Voyes Pats^as.
RUSSIE.
MGOLAS PAWLOVrrSCH, né ? juillet 1796; Empereur de toutes les Russies le
ler décentre 18S5; marié is juillet 1817, à *
Alexandra-Féodorcv^ra (Frédérique-Louise-Charlotle-Wilhelmine), fille de Fré-
déric-Guillaume III , R.oi de Prusse , née 1 s juillet 1 798.
De ce mariage :
Atexandre-NicoicXevUîch, né 19 avril 18I8 , Grand-Duc et Césaréritsçh (Héritier).
Marie-Nicolatewna, née 18 août I819 , Grande-Duchesse.
Olga-Nicotaïewna , née 11 septembre issa, Grande^Duchesse.
AUxandra-Nicoicàiewna , née 7 juillet isss, Grande- Duchesse.
Constantin-Nicoiateviitch , né si septembre i8S7, Grand -Diic.
Nicoiat-Nicolak'eviisth ^ né le 8 août 1 8 s 1 ,' Grand-Duc.
Michei^NicoUneviUeh , né èz octobre i8ss , Graod-Duc* -
SARDAIGNE.
CHARLES- ALBERT , nés octobre i 7 os; Roi de^rdaigne S7 avril usi; marié
30 septembre I8i7,à
MABiK.-TniRi8x-FEANÇoiS]s-JosiPHE-JEARirE-B£Néi>iCTB, née si mars isoi, Archidu-
chesse d'Autriche, fille de feu Ferdioand UI , Grand-Puc de Toscane.
60
De ce Maria'ge :
Vkiof'Énmttnuei'Marie-Albert'Eugène-Ferdinand'Thoma^ , né U mars lS»o;Due
de Savoie , Prince Royal.
Ferdmand'Maru'Aiifert'Jmédée''Phiiiibert't^ineeni, ûé is nov. ista. Duc deGênes;
SAXE ( royaume de).
FRÉDÉRIC {-iti^««) 1er., né 18 mai 1797; Roi en juin I836:veufle «« mai t8si,
de Caroiine-Ferdinande-THérè$e-Jotéf)hme'Véméirie, née 6 avril isoi, Àirchidu-
chesse^'Aulriche » fille du second mariage de feu François 1er, Empereur d'Autriche;
remarié s 4 avril 1*55 , à
Marie- AnifE-LiopoLSins, née 1 7 janvier isos, fiUe du feu Roi-de Bavière Ma&imilien<-
Joseph.
SUÈDE ET NORWJÈGE.
CHARLES (XIV) JEAN , né «e jahvier 1 76* ; Roi de Suède et de Norwègc 5 février
1 8 1 8 ; marié 1 6 août 1 7 98 , à
EuGÉNiE-BE&NARDiKE-DisiRÉz, née 8 novembre i78i.
De ce mariage : ' -
Jo9eph-François-0$car, né a juillet 1799 , Prince Royal, duc de Sudermanie ; marié
par procuration à Munich as mai, et en personne, à Stockolm i9 juin i8ts, h
Joiéphine-Maxiînilienne-Eugénïe, fille du feu Prince Eugène de Beauharnais^ Duc
de lleiichtenberg, née 14 mars 18Q7.
TURQUIE.
Sultan MAHMOUD-KHAN II, né i4 Ramazan ii99 (90 juillet 1785^ fils de Sultan
Abdul-Hamide ; succède à son frère aîné. Sultan Moustapha IV, 8>ajumaA se lass
(as juillet 1808) .
Enfants :
Sultan ^6Juf Méjiid, né 9 Ramazan t2s8 (ao mai i8S8),Wel-Ahd(PrinceImpérial),
vingt et unième enfant.
WURTEMBERG.
.GUILLAUME, né §7 septembre i78i; Roi deWurlembefg «o octobre isi.e; veuf
9 janvier I8i9, de Catherine Fauiowna, fille de feu Paul, Empereur de toutes les
Russies , et veuve en premières noces du Prince Frédéric d*01denbourg ; remarié
15 avril 1830 à
^PAULiNE-TnÉRisE-LouisE, née 4 septembre i8ob, fille de feu Louis-Frédéric- Alexandre,
Duc de Wurtemberg , oncle du Roi.
Du premier mariage :
Martê-Frédérique-Chariotie f née sô octobre 1816«
Sopftte^Frédérique-Mathitde , née 17 juin 18 18.
^ Du second mariage :
Charles- FrétUriC'Aiexandre , né 6 mars 1883, Prince Royal.
Catherine-Fridérique-CharioUe , née a 4 août 1 8 a 1 .
Auguste- fFHhelmine'HenrUtte , née 4 octobre isaa.
ÉTATS d'iTALIE.
TOSCÀ1CE.
LÉOPOLD U, né 3 octobre 1797 , Archiduc d'Autriche; Grand-Duc de Toscane j 8
juin 1834; veuf en premières noces a4 mars issa de Marie'-Anne 'Caroline , fiUe de
> Maximilien-Marie^ frère de Antoine, Roi de Saxe ; remarié à Naples 7 juin 1895 , à
Marie- Antoinette, sœur du Roi des Deux-Siciles, née i9 décembre 1814.
. HODilTE.
FRANÇOIS IV, né e octobre 1779, Archiduc d'Autriche ; suctède à son père l'Archi-
duc Ferdinand 9 juin 1816; veuf i4 novembre I8a9, de Mane-Béatrix-Viûtoire''
Josiphe : née e décembre n^ , fille de feu Victor-Emmanuel, Roi de Sardaigne.
m^\m
PA&ME. X
MABIE-LOUISE , n^ !• dëcemBrje 1791 , Archiduchesse d'Autriche, Duchesse de
Parme , Plaisance et Guastalla. Voyez Au^crichb.
RÉPUBLIQUES.
BOLXVIA.
M. le Gapitaine-gënërat AndresSANTA-GRUX, Prâident.
CHILI.
M. le Général PRIËTO , Président.
EQUATEUR.
M. le Général FLORES , Président.
]&TATS-UlfIS^D*AMÉaiQUE*
M. le Général JACKSON, Président.
lÉTATS-VNIS DE L* AMERIQUE GENTEAUS.
M. le Général MORAZAN , Président.
iTATS-tJWli MEXICAINS.
M. le Général BARRAGAN , Président intérimaire.
HAÏTI.
M. JEAK-PiEftHK BOYER , Président.
irOUYELLE-G&EirADE*
M. le Général SANTANDER , Président.
PÉROU.
M. le Général ORBEGOSO , Président.
FROTINGES-UNIES DE RIO SB LA PLAf A.
M. Gourerneur de la proyince de Buenos- Aires, chargé du pouvoir exécutif
PUISSE*
M. DE TSGHARNER, Avoyer de la République de Berne, Président du Directoire
fédéral «t de la Diète pour l'année 1 s s e , à Berne.
-• URUGUAY,
M. le Géivéral RIBEIRA, Président.
VENEZUELA.
M. VARGAS, Président.
MINISTRES FRANÇAIS,
AVEC XA DATE DE LEUR NOMINATION.
M. Persil a Garde des Sceaux » ta Justice et les Cuties, le e septembre isse,
M. le Comte Molé« Président du Conseil, les jiffaires étrangère», le 6 septembre i836«
M. le Baron Biaiiard, ta Guerre, le 19 septénaire isse.
M. de RosAUEL, ia Marine, le 6 septembre isse.
M. de Gaspabin , V Intérieur, le e septembre isse.
M. Martin du Nord, tes Travaux publics, CAgricuiture rt ie Cor^merce, le i9 sep-*
tembre isse.
M. GrizoT, {^Instruction pubiique, le 6 septembre isse.
M- DuGHATEL ,, (es Finances, idem.
M. le Maréchal Comte Lobau, Commandant de la Garde nationale de Paris. .
M. Gabriel Duhsseut , Préfet^ de police.
62
AMBASSADEOBS RÉSmAIO' PKÊS LES PUISSANCES ÉTRANGÈBES.
Avnicn , M. le Comte de Saint- AuUîre.
BAYiiu , M. le Baron de Bourgoing.
Bklgiqub , M. Serurier.
BaisiL, M. le Baron Rouen.
Dahmaic , M. le Baron de Talleyrand.
Diox-SiaLU , M.
EsPAGHi. M. le Comte Septime de Latour-Maubourg.
ErATt-RoHAiKS, M. le Marquis Fay de la Tour-Bfaubouig.
Etats- DHi8-i>'A«ÉaiQi«, Bl. Edouard Pontois.
Etats-Uhis ■œcAiRs , M. le Baron Deffandif.
GiANDE-BaiiAoïf» ET I»i.Ain>* , M. le Comte Sébastianî.
GbIcb , M. de Lagrenée.
Haiovui, M. Martin. „ , r, , » , ^ *.
Hessc-Daenstadt KTDucui M Nassau , M. le Comte de Larochefoucaula.
BuchédeJjucqueSjM. Bcllocq.
Nouvelle-Geerade, etc.; M. le Comte dEstourmd.
Pats-Bas, M. le Baron Mortier.
PoETDGAL, M. le Comte de Saint-Prîest.
Pbusse, M. Bresson»
Russie , M. le Baron de Barante.
Sardaigm, M. Brignole-Sale ^
Saxe , M. le Baron de Bussière.
SuàDE ET NoRwiGE , M. le Comte de Mornay
Suisse, M. le Duc de Montebello.
Toscane, M. Bellocq.
TuEQuiE , M. le Vice- Amiral Baron Roussin.
Wurtemberg, M. le Vicomte de Fontenay. *
AMBASSADEURS DES PUISSANCES ÉTRANGÈRES RÉSIDANT PRES LE ROI-
Etats-Romaiw , S. E. M. Nonce du St.- Siège.
Autriche , S. E. M. le Comte Antoine d*Appony.
BAYiiRE , M. le Comte Jcnison-Wallworth
Belgique, M. Le Hon.
BOLITIA, M.
Brésil , M. le Commandeur Mouttinho de Lima.
Chili , M. de la Barra.
Danemark, M. le Gheyalier de Koss.
Deux-Sigiles , M.
Espagne ^ S. E. le Comte de Campuzano
Etats-Unis-d* Amérique , M. Edward Liyingston.
Etats-Unis mexicains, M.
Etats-Unis de L*AHiRiQUE centrale , M.
Grande-Bretagne et Irlande, Milord Comte GranyiUe
Grèce, M. J. Colettis.
Hanovre, M. le Comte de Kielmansegge.
LucQuss , S. E. M. le Comte de Sales
Nassau, M. de Fabricius,
Noutiui-Grirass, m.
Parhs, s. i. M. le Comte d*Appony.
Pays-Bas » M. le Baron Fagel.
Portugal, M. le Vicomte de Garreyra.
Pbus8b,M. le Baron de Werther
Kussii, S. E. M. le'Comte de Pahlen.
Sardaigitx, s £. M. le Comte de Sales*
Saxr (Royaume de) , M. le Baron de Kœnnerîtz.
SatDK ET NoRwiGE , M. le Comte de LœT'enhielm
Suisse, M. deTschann.
ToscAHRyM. le Commandeur Berlinghieri.
TuRQunE, S. £. Moustapha-Kèchid Bey-£ffendi.
WuRTEHSERG , M. le Comte de Miilinen.
Introducteur des AmèoMtadeur» : M. le Comte de Samt-Maurls (Victor).
PAmS DE FRANCE.
M. le Baron Pasotoer , Président,
S. A. R. Mgr le Duc d'ORLiAii s »
S. A. R. Mgr le Duc de Nbhours,
S. A. R. Mgr le Prince de JoiifyiLLX,
S. A. R. Mgr le Duc d'AuMALE ,
S. A. R. Mgr le Duc de Moutpehsixr.
Messieurs,
Berthezène (baron),
Bertin de Vaux ,
Besson ,
Bigot de Morogues (baron),
Biron (marquis de),
Boisgelin ( marquis de),
Boissy d*Anglas (comte ae^,
Boissy-Ducoudrai (M>> de),
Bondy (comte de),
Bordessoulle (comte de),
Bourke (comte),
Boyer (Président^,
Brancas (duc de;,
Brayer (baron),
Breteuil (comte de^,
Br^zé (marquis de),
Brissac (duc de),
Broglie (duc de).
Brun de ViUeret (baron)
Cadore (duc de)
Caffarelii (comte de),
Catnbacërès (de),
Cambon (baron;,
Canson ,
Caraman (duc de),
Cassaignolles (Président),
Castellane (marquis de),
Castries (duc de)>
Catellan (marquis de)i
Caux (vicomte de),
Pnnees du Sang.
Abrîal (comte^,
Aligre (marquis d*)>
AJlent (chevalier),
Althon-Shée (comte d*)»
Ambrugeac (c. Louis d'),
Anthouard (comte d*),
Aragon (marquis d')
Aramon (marquis d )^
Argout (comte (f )
Astorg (comte d')«
Atthalin (baron)
Aubernon,
Aubusson (cpmte d*)
Aux (marquis dÔ
Aymard,
Bailliot^
Barante (baron de),
Barthe, ^
Barthélémy (marquis),
Bassano (duc de),
Bastard (comte de),
Baudrand (comte),
Beaumont (comte de)
BeauT^u (prince de)
Beker (comte),
Bellemare (de),
Bellune (maréchal duc de^,
Bércngcr (c. Raymond de),
Bërenger (comte), ^
Bernard (baron), |
Cayla (comte du),
Çessac (comte de),
Ghabrillan (comte de),
Chabrol de (jrousol (comte)
Choiseul fduc de),
Choiseul-Crouffier (comte),
Cholet (comte),
Claparède (comte),
Clément-de-Ris (comte),
Clermont-Tonnerre(d. de)
Coigny fduc de),
Coislin (marquis de),
Colbert (comte de),
Compans (comte),
Conégliano (duc de)
Corbineau (comte),
Cordou (marquis de),
Courtarrel (comte de),
Cousin,
Crillon Càuc de),
Crillon (marquis de),
Crussol-dTzès (duc de),
Curial (comte de),
Dalmatie (duc de), ^
Dampierre (marquis de).
Damremont (comte de),
Daru (comte),
Davillier (baron),
Dayous (comte),
Decases (duc)
Behëdovrille (comte)»
Dejean (comte),
Besroys (comte^,
Devaines,
Dode (vicomte),
Dubouchage (vicomte),
Dubreton (baron),
Duchalel (comte),
Dumas (comte Mathieu),
Duperrë (amiral baron)»
Durfort (comte de),
Dutaillîs (comte),
Duval (baron Maurice),
Emëriau (V.-am irai comte)
Emmery (comte),
ErloQ (comte d*),
Exelmans (comte),
Faure (Président Félix),
Feutrier (baron),
Fezensac (duc de),
Flahault (comte de),
Frëteau de Pény (baron),
Fréville (baron de),
Gasparin (de),
Gautier,
Ga7an (comte),
Gérard (maréchal comte),
Gefminy (oomte de),
Gilbert de Voisins (comte),
Girod (de TAin),
Gramont (duc de),
GramontCaderousse (d/de)
Grenier (baron),
Grouchy (Mal marquis àe),
Guéhéneuc (comte),
Guill^eminot (comte],
Haubersart (comte a'), •
Houssonville (comte d*^
Haxo (baron)
flerwin de Nevèle (comte),
Heudelet /^omte),
Houdetot (vicomte d*^,
Humblot- Comté ,
Hunolstein (comte d*),
Istrie (duc a) ,
Jacob V.-Amiral (comte),
Jacqueminot, G^ de Ham^
Jaucourt (marquis de],
Klein (comtej,
Labriffe (comte de),
La Force (duc de),
Laforest (comte ae),
La Grange (comte de),
La Guiche (marquis de),
Lallemand (baron),
Lam oignon (marquis de),
La Moussaye (marqtiis de),
Lanjuinais (comte),
Laplace (marquis de).
La Boche- Aymon (Q^ de
La Rochefoucauld (duc '
La Rochefoucauld (G^
Lascours (baron de),
Latour-du-Pin-Montauban
(marauis de),
Latour-Maubourg (Mi< de)
La Trémouille (duc deY,
Laurislon (marquis de),
La Yillegontier (comte de)
Ledru des Ëssarts (baron),
Lemercier (comte),
Lepoitevin (Président),
Lezai-Marnezia (comte de)
Lobau (maréchal comte de)
Louis (baron),
Louvois (marquis de),
MaiUé (d«ic de).
Maison (M^l marquis),
Malouet (baronj,
Marbois (marquis de),
Mareûil (baron de).
Massa (duc de), •
Mathan (marquis de),
Mole (comte),
Molitor (Mal comte),
MoUien (oomte),
Monbadon (comte de),
Montalembert (comte de),
Montaliyet (comte de),
Montebello (duc de),
Montguyon (comte de),
Montlosier (comte de).
Montmorency (duc de),
Morel-Vindé (vicomte de),
Mortemart (duc de),
Mortier (baron Hector),
Mounler (baron),
.Mun (marquis de),
Neigre (baron),
Nicolaï (comte de),
Noailles (duc de),
Noé (comte de),
Ornano (comte d^»
Osmond (marquis d*),
Pajol (comte),
Pange (marquis de),
Pelet de la Lozère (comte),
Périgord (duc de),
Perrtety (vicomte),
Perregaux (comte).
Plaisance (duc de),
Pontécoulant (comte de).
Portai (baron);
Portails (comte),
Praslin.(duc de),
Preissac (comte de),
Prony (baron de),
Puységur (comte de),
Rambuteâu (comte de),
Rampon (comte),
Regeio (maréchal , duc de)
Reille (comte),
Reinach (baron de)^
Reinhard (comte),
Ricard (comte), '
Ricard (de),
Richebourg (comte d^), •
Richelieu 0uc de),
Rochambeau (marquis de),
Rogniat (vicomte),
Roguet (comte),
Rousseau (chevalier)»
Roussin (V. -amiral baron)
Roy (comte),
Rumigny (comte de),
Sabran (duc de).
Saint- Aignan fcomte del,
Saint-Aignan (baron de),
Saint-Grica (comte de),
Saint-GyrNugues (baron),
Saint-Priest (comte de),
Saint-Simon (marquis de^.
Sainte- Aulaire (comte de),
Saulx -Ta vannes (ducde), '
Séguier (baron)«
Ségur (comte de),
S^ur Mnmte Philippe de)
Ségur-Lam oignon (vie. de),
Sémônville (marquis de),
Sercey (V.-amir. marq. de)
Sesmaisons (comte dej,
Silvestre de Sacy (baron)«
Siméou fcomte), •
Siméon (vicomte],
Sparre (comte de),
Sussy (comte de),
Talaru (marquis de),
Talhouët (marquis de],
Talleyrand (prince de),
Tarente (maréchal duc de)
iTascher (comte de),
Thénard (baron^,
Tripier,
Truguet ^mîral comte),
Turenne (comte de),
Turgot (comte de)^
Valee (comte),
Valentinois (duc de)^
Vaubois (comte de),
Vaudreuil (comte ae),
Vérac (marquis de),
Verhuell (vicç-am. comjte)
Villemain, -
Vogiié fcomte de),
Vpirol fgénéral).
Voisin aeGartempe(baron)
^angiacomi (baron).^
^65 Mf^
MEMBRES DE LA CHAMBRE DES DÉPUTÉS.
Abraham Dubois (ManrJie)
Amyrauld ÙU (Char.-Inf.)
Agier (D©ux-SèvresJ,
Ailhau de Bri&is (Drôme),
Albert (Charente),
Allier (Hautes- Alpes),
Aniilhau (Haute-Garonne)
Andignë de la Blanchaye
(Maine-et-Loire),
Angeyille (Ain),
Anisson Duperron (Seine-
Inférieure) >
Arago (Pyrénées-Orient.),
Ardaillon (Loiret),
Armand (Pas-de-Calais),.
Armez (Côles-du-Nord),
Aroux (Seine-Inférieure),
Aubert (.Gironde),
Audiy de Puyraveau (Ch.-
Inferieure),
Auguis (Deux-Sèvres),
Aulnay (Nièvre),
Avrii 4^ianche)«
Azaïs ^Hérault),
. Bâcot (indre-et-Coîre),
Ballot (Orne),
JBalsac (Aveyron)
Barada (Gers),
Barbet (Seine-Inférieure),
Barre (Eure-et-Loir),
Bas tard (Lot-et- Garonne),
Baude (Loire),
Beaufprt (Haute-Mavne),
Bédoch (Corrèze),
Bcrenger (Drôme),
Bérigny (Seine-Inférieure)
Bernard (Ain),
Bernard (Morbihan),
Bernardi (Vaucluse),
Berryer (Bouches- du-Rh.)
Berthois (Ille-et-Vilaine) ,
Beslay père (TdJ
Beslay fils (Morbihan),
Bessières (Dordogne),
Bidault-de-Frétigné(May.)
Bignon (Eure),
Bignon (Loire-Inférieure^
Blacque-Belair (Finistère)
Blanc (Haute-Vienne),
Blanchard (Loire-Infér.),
Blin dé Bourdon (Somme),
Bodifi (Maine-et-Loire),
Boigues (Nièvre),
Boirot (Allier),
M. Dupin , Pri$iden1,
Messieurs ,
Boissière (Seine* et Marne)
Boissy d'Anglas (Ardèche),
Bonnef on s j[ Cantal) ,
Bouchard (Seine-et-Oise) ,
Boudet (Mayenne),
Boudousquié (Lot)i
Bousquet (Gard),
Bresson (Vosges),
Briqueville (Manche),'
Brigode (Nord),
Bryas (Gironde)
Bugeaud (Dordogne),
Buon (Sarthe),
Bureaux de Puzy ^Allier),
Bussières (Marne),
Calemar-Lafayette (H.-L J
Calmon (Lot),
Canibis d*OrsQn(yaucl.),
Cariol (Puy-dç-Dôme),
Caumartin ^Somme),
Chai gn eau (Vendée),
Chaix-d'Ëst- Ange CMarne]
Champanhet (Ardèche^, 1
Chapuys-Montlaville (S.-
et-Loire),
Charamaule (Hérault),
Charlemagne (Indre^,
Charreyron /H.-Vienne),
Chasles (l^ure-et-Loir),
Chassiron (Charente-Inf.)
Chastellier (Gard),
Chastelluxy Yonne),
Chatry de Ta t'osse (Caly.)
Chevandier (M^urthe),
Clauzel f Ardennes),
Clément (DoubsL
Clogenson fOrne;,
Colin (Jura),
Colomès (Hautes-Pyrén.),
Comte (Sarthe),
Conté (Lot),
Cordier (Ain),
Cormenin (Yonne),
Cornudet (Gpeuse)
Crignon de Montigny'fLoi-
ret;.
Croissant (Meurthe),
Cunin-Gridaine ^^Ardenn.)
Cuny (Vosgesj,
Cuoq (Haute -Loire),
Daguenet ^asses-Pyrén.),
Dalmatié(Tarn^,
Danse (Oise^,
Daunant (Gard),
David (Deux-Sèvrea),
Defermon (lUe-et- Vilaine)
Defitte (Seine-et-Oisej,
Delebecque (Pas-de-Calais^
Delespaul (ïïord),
Delessert (Maine-et-Loire)
Delessert Franc. (Seine),
Delort (Jura),
Deltheil (Lot),
Demarçay (Vienne)
Demeufve (Aube),
Démonts (âeine),
Desabes (Aisnes),
Deshameaux (Calvados),
Deshermeaux (Lozère),
Desiobert (l^eine-Infér. )
Deslongrais (Calvados),
Desmortiers (Char.-Infér.)
Devaux (Cher),
Dintrans (Hautes-Pyrén.),
Doublât rVosges)»
Dozon (Marne),
Drault (Vienne),
Drée (Saône- et -Loire),
Dubois (Loire-Inférieure),
Duboys d'Angers (M.-et-L.)
Duchaffauh (Vendée),
DuchatelCCharente-Infér.)
Duchatel Napoléon iidj
Duchesne (Isère),
Duclûzeau-Pasquy (Dord.),
Ducos (Gironde),
Dudouyt /^Manche).
DufaurefCharente-Infér.^, ■
Dugabé (Arriège),
Dulimbert (Charente,
Dumon (Lot-et-Garonne.)
Dumont (Nord), »
Dupin (Nièvre),
Dupin Charles (Seine^>
Dupont (Eure)/
Duprat (Tarn-et-Garonne)
' Durosier (Loire),
Durosnel (Seine-et-MarîJ,
Durrieu CLandes),
Du val de Fraville ^Haute-
Marne),
Duvergier de Hauranne
(Cher),
Enouf (Manche),
Entraigues (Indre), ^
Espée ^Meurthe),
Espéronnier (Audej ,
Estancelin (SommeJ,
Estourmel (Nord),
Etchegoyen (Landes),
Etienne (Meuse),
Falguerolles (Tarn),
Ftfure (Hautes- Alpes),
Faure Uère (Tarn-el-Gar.)
Faurie ^Basses-Pyrënëes),
Fitz- James (H. -Garonne),
Fleury ('Calvados^,
Fould (A^ièti^,
Frémicourt (Seine),
Fulchiron (Rhône;,
Gaillard de Kerbertein (1.-
ct-Vilaine),
Ganneron (Seine^,
Gare i as (Pyrénées-Orient.)
Gardés (Tarn;,
Garnier-Pagès (Sarthe),
Garnoii (Seineh
Gàrraube (Doraogne),
Gausuier (Vosge&J;
Gau tnier-d'Hautesenre (H-
Py rénées),
Gatnier d*Uzerche fCorr.)
Gay-Lussac (H.-Vienne./.
Génin ("Meuse),
Génot (Moselle).
Genoux ("Haute- Saône),
Gillon CMeuse),
Girardin Emile ("Creuse),
Gi rardi n /Charente),
Giraud CDrônie),
Giraud Augustifi(M.-et-L)
Giraud Charles (id.)
GirodderAin (Ain),
Girot de PAnglade (Puy-
de-Dôme),
GUis-Bicoin ("C-du-Nord),
Golbery (Haut-Rhin),
Goutn (Indre-et-Loire),
Goupil (Sarthc),
Goupil de Préfcln (Orne),
Qouvcrncl (Vuigei)
Granmiont (Il auto -Saône),
Gr«ni«r (lltirAull).
Gra»Prtfvinr(ll.-clu-Rh.),
Graii«t riUrAull),
Gr4iT(«r (HA«ici'Alpoi)»
G«eiU«r (()irund(i)i
G«iun) (^v^»yrolOl
O«itoi (OalvAdus),
Gwy ($««• i^l»OU«>),
GvvH l>t4\mt«li\<»A (V«n-
BucMiH (Mi^t" p\ MArnc)
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Haubersart (Nord),
Hautpoul (Hérault),
HaTin (Manche),
Hébert (Eure),
Hennequin mord),
Hennesy (Cnarente),
Hérimbault (Pas-de-Cal.),
Hernoux (Côte-d'Or),
Hernoux (Seiiy-et-Oise),
Hervé (Gironde),
His (Orne);
Huroann (Bas-Rhin)^
Hunolstein (Moselle^
Isambert (Vendée),
Jacqueminot (Seine),
Jamin (Meuse),.
Janvier (Tarn-et^Garonne)
Jars (Rhône),
Jaubert (Cher),
Jay (Gironde),'
Jobard (Haute-Saône),
Jollivet (Ille-et-Vilaine),
Jouffroy (Doubs),
Jouvencel (Seine-et-Oise),
Jouvet (Puy-de-Dôme),
Junyen (Vienne),
Kératry (Finistère),
Kœchlin (Haut-RJiîn),
Laborde (8eine-et-0ise),
Laboulie (Bouches- du- Rh)
Lacave-Laplagae (Gers),
Lacaze (Basses-Pyrénées) ,
Lacharme (Saône-et-L.),
Lachèze fils (Loire),
Lacombe (Tarn),
Lacoste (Meurthe),
Lacroix (Pyrériées-Orient.)
Lacrosse (Finistère),
Ladoucette (]VIoselle),
Lafayette (Seine-et-M.),
Laffitte (Seine-Inférieure),
Lafond (Nièvre),
Laidet (Basses-Alpes),
Lamartine (Nord),
Lamy (Dordogne),
Langloisd*Amilly (E. et<L)
Larabit ^Yonne),
LArëvolUière (Maine-et-L.)
L«f Cakos fils (Finistère),
Laurence (Landes),
IjAurrnsHuniblot (Rhône),
LAviolle (HASifs-Pvrtfnées)
IjAvni*At(Ar(lonnes),
Li« DiiAn (Mor))ihAn),
Lrl'tNvi'0 (JAmiucs) (Soine)i
LdCiAJKMurblliAn),
LcitrAhil V. (OIno),
LiMiiAlri) Uil.)
ti» MAfnls (MAiirhft),
Lemalitre (Seine-Infér.),
Le Peletiei d'Aulnay (S.*
el-Oise),
Leprevost fËure),
lieprévost (C.-du«Nord),
Leray (Loire-Inférieure),
Lerouge (Saône-et-Loire),.
Lesergeant de Monnecoye
(Pas-de-Calais),
Letourneux HMayenne),
Levaillant (Loîre-Infér.),
Leyraud (Creuse),
Lherbette (Aisne),
Liadières (casses-Pyrén.),
Libert (Orne),
Limpérani (Corse),
Lombard Buffière (Isère),
Luneau (Vendée),
Lusignan (Lot-et-Garon.),
Madier de Montjau (Ar-
dèche),
Magnoncour (Doubs),
Maignol (Puy-de-Dôme),
Malaret (Haute^xaronne),
MallevilledeCondat(Tarn-
et-Ga'-onne),
Maliet (Seine Inférieure),
MaUye (Haute-Loire),
Mangin-d'Oins (Ule-et-^V.)
Marmier (Haute-Saône),
Martell (Gironde),
Martin (Nord),
Martineao (Vienne),
Massey (Summe),
Mathieu (Saône-et-Loire),
Mathieu de la Redorte
(Aude),
Mauguin (Côte-d'Or),
Metle Massonneau (Lot-
et-Garonne),
Merlin (Aveyron),
Merlin (Nord),
Mesgrigny (Aube),
Meynadier (Lozère), '
Meynard (Vaucluse),
Molin (Puy-de-Dôme),
Monnier (Jura),
Montépin (Saône-cl-Loire)
Montesquiou (Sartre),
Montozon (Nord),
Moreau (Meurthe),
Moreau (Seine),
Mornay (Oise),
Mosbourg (Lot),
Mottet (Vaucluse),
Muret de Bord (Indre),
Muteau (Côie-d Or),
Nicod (Loire-Inférieure),
Nogaret (Areyron),
Nosereau (Vienne),
Oberlin (Loir-ei-Cher).
Odi'er (Seine),
Odilon Bar rot (Aisne),
Oger (Ardennes),
Paganel (Lot-et-Garonne)
Pag^ (Ariègè),
PaiUard-Dudëf ë (May.),
Paixhans (Moselle),
Panis (Seine),
Parant (Moselle),
Passy (Eure),
PalaiUe (Var),
Paturle .(Seine},
Pavëe de Va ndeuvre (Aube)
Pelet (Haute-Garonne),
Pelet de la Lozère (Loir-
et-Cher.),
Périer Alpnonic (Isère),
Périèr Camille ((îorrèze),
Pdrier Joseph (Marne),
Përin (Dordogne),
Perrier (Ain),
Persil (Gers),
Pétiot-Groffier (S -fl*-L.),
Pétoj (Gôle-d'Orh
Petou (Seine-Intérieure),
*Peyre (Aude),
Peyrel-Laillet (Loire),
Pfliéger (Haut-Rhin),
Piéron (Pas-de-Calais),
Pinsonnière (Indre-el-L )
Pîseatory ' (id,)
Portalis fVar),
Poulie (Var),
Pouyer (Pas-de-Calais),
PrëTost-Leygonie (Dora.),
Prunelle (Isère),
Puisard (Mayenne),
Quintlte (Aisne),
Raimbert Sevin (E.-et-L.)
Raguet Lëpine (L -et-Ch.)
Rancë (Eure),
Ranchin (Tarn),
Rauter (Bas-Rnin),
, Real Fëlix (Isèrej, ^
Rëâlier Dumas (Drôme),
Rëfflusat (Haute-Garonne)
^M67 Ml?
Renouard (Somme),
Rëtif (Yonne),
Reybaud (Bouches-du-Rh.)
Reynard lid,)
Richemont (Allier),
Rivet (Corrèze),
Rivière de Larque (Lozère)
Robineau de Bougon (L-
Inférieure),
Rochefoucauld [Gaétan de
la] (Cher).
Rochetoucauld [Jules de la]
(Loiret),
Roger (Loiret),
Roger (Nord),
Rosamel (Var),
Rouger ae Villesavary
(Aude),
Rouille (le Fontaine (Som.)
Roui (Gironde),
Rouisilhe (Cantal),
Rover CoUard (Marne),
Sade (Aisne),
Saglio (Bas-Rhin),
Saincthorent (Creuse),
Saintenac (Arriège),
S.-MarcGirardin (H.-VJ.
St-Pern-Couellan(G.-d-NO
Salvage (Cantal),
Salvandy Œure),
Salverte (Seine),
Sapey (Isère),
Saubat (Haute-Garonne),
Sauveur de Lachapelle (C
du-Nord),
Sauzet (Rhône),
Schauenburg (Bas-Rhin),
Schneider (Moselle)
Schonen (Seine),
Schramm (Bas-Rhin),
Sëbastiani (Corse),
Sëmerie (Var),
Sëvin Mareau (Loiret),
Sivry (Morbihan),
Stroltz (Haut-Rhin),
Subervic (Gers),
Talabot (Vienne),
Tavernîer (Ardèdie),
Teillard Nozerolles (Gant.)
Teisseiré (Aude),
Terrebasse (Isère),
Tesnière (Charente),
Teste -(Gard),
Teulon (U )
Thabaud-Linetière (Indre)
Thëvenin (Puy-de-Dôme)
Thiers (Bouches-du-Rh.)*
Thil (Calvados),
Tilly CuiJ
Tifrion (Jura),
Tirlet (Marne)
Toulgoet (Finistère),
Tourangin (Doubs^,
Tourraud (Puy-de-Dômç/,
Toussaint (Seine-Infër.),
Tracy (Allier),
Trëhu de Monthierry (Illc-
et- Vilaine),
Tribert (Beux-Sèvres),
Tronchon (Oise),
Troy (Gers),
Tueux (Côles-du-Nordj,
Tupinier (Finistère),
Turckheim (Bas-Rhin),
Valazë (Orne),
Vallëe (Sarthe).
Vandeul (Haute-Marne),
Vatout (Côte-d'Of),
Vatry (Meurthe),
Vauguyon (Sartne),
Vejux (Doubs),
Vergnes (Aveyron),
Ver n e de Bachelard (Rhôn.
Vernier (Aube),
Viennet ^Hérault),
Vigier /Morbihan),
Virey ^Haute-Marre).
Vitet (Seine -In fërîeurV*
Vivien (Aisne),
Vuitry (Yonne),
Warin (Nord),
Wustemberg <Girondej.;
DÉPUTATION DU DÉPARTEMENT DE L'YONNE.
Auxerte. — M Larabit , ^ capitaine du gënie, membre du conseil d'arrondissement
de Meauz , rue dt% Sainit-Pères n^ i,
Avallon. — M. le comte de Chastellia , Offic ^, chevalier d'honneur de S. A. R.
Madame Adëlaïde , membre du conseil gënéral , rue R%ehepen$e, n9 i.
Joigny. — M. le vicomte de Go&HiKiif , ^ ancien maître des requêtes, rue Saini'
Honoré, n9z AH hù.
Sens. — M. Vuitrï, maire de Sens , membre du conseil gënëral , rue Cattigiione n^a.
Tonnerre. —M. Riiir, juge d'initruction , membre du conseil gënëral, rue de
Beame,nP9%
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ARCHEVÊQUES ET EVÉQUES.
MÉTROPOLES
* et
DIOOéSES.
ARCHEVÊQUES
et
MÉTROPOLES ARCHEVÊQUES
Paris
Chartres
M eaux
Orléans
Blois
Versailles
Ârras
Cambray
Ltov et VxsvsB
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Langres
Dijon
Sainl-CIaude
Grenoble
ROVEH
Bayeux
Evreux
Séez
Coutances
MM.
.N.-L. de Qm^LBir
Clausel de Montais
Oallard
BrumaplddeBeauregard
De Sausio
Blanquart de Bailleul
DeLa Tour-d'Âuvergne
Belraas
De PiHS
Du Trousset
Parisis
Rey
de Chamon
Pfailibert-Bruillard
Le Cardinal de Cbot
Robin
Salnfon dii Cbatelier
Jolly
Rôbiou
Sbks et ÂuxBBRB De Coshac
Troyes De Seguin des Hons
Neyers Naudo
Moulins De Pons
Reims •
Soissons
Châlon9
Bfcauvais
Amiens
Tours
Le Mans
Angers
Rennes
Nantes
Quimper
Vannes
Saint-Brieuc
Bourges
Ciermont
Limoges
LePuy
Tulle
Saint Flour
Le Cordînal de Latil
De Simony
DePriUy
Lemercier
De Cbarons
De M0NTBLÀ5G
Bouvier
MontauU
De Lesquen .
Micolon de Guertnes
De Poulpiquet
De la Motie-Vaurert
Legroin la Romagère
De ViLLÈLB
Feron
De Tonroefort
De Bonald
De M ailbet de Vachères
Albt
Rodez
Cahors
Monde
Perpignan
Bordeaux
Agcn
Ângoulème
Poitiers
Périgueas
La Rochejle
Luçon
AucB
Aire
Tarbes
Rayonne
TortousB et
NÂRBOlfHB
Montauban
Pamiers
Carcassonne
Aix , Arles et
Embbuh
Marseille
Frëjus
Digne
Gap
Ajaeoio
Besabooit^
Strasbourg
Metz
Verdun
Beiley
Saint-Dië
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Avignon
luîmes
Valence
Viviers
Montpellier
MM.
De GuALT
Giraud
De Hautponl
Bnilley de la Brumiére
De Saunbanc-Belcastel
N.
Jacoupy
Guigou
De Bouille
Gousset
Villecourt
Soyer
Le Cardinal d'IssoAan
Savy
Double
d*Arbou
D*ASTBOS
Chaudruc de Trélissae
Ortric
St -Rome-Gualy
Bernet
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De Masenod
Michel
Miollis
]V.
Casanelli-d'Istria
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Lepape de Trcvern
Besson
Valayer
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Jerphanîon
De Forbin-Janson
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De la Tourette
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Thibault
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Grenoble
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Bayeux
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Parisis
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Philibert-Bruillard
Le Cardinal de Cbot
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Troyes De Seguin des Hons
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Amiens
Tours
Le Mans
Angers
Rennes
Nantes
Quimper
Vannes
Saint-Brieuc
Bourges
Clermont
Limoges
LePuy
Tulle
Saint Flour
Le Cordinal de La-Til
De Simony
De Prilly
Lemercier
De Charons
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Bouvier
Montault
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Micolon de Guerines
De Poulpiquet
De la Motie-Vauvert
Legroin la Romagère
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MÉTROPOLES ARCHEVÊQUES
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Tarbes
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Pamiers
Carcassonne
MM.
De GuALT
Giraud
De Hautpoal
Bnilley de la Bramière
De Saunbanc-Belcastél
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Guigou
De Bouille
Gousset
Villecourt
Soyer
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Double
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Chaudrac de Trélissae
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Strasbourg
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Saint-Di^
Nancy
Avignon
Nîmes
Valence
Viviers
Montpellier
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Micbel
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Lepape de Trevern
Besson
Valayer
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Jerphanion
De Forbin-Janson
DupoifT
PetitrBenoit deCIiafToy
De la Tourette
Molinfi
Thibault
72
COURS ROYALES ET DÉPARTEMENTS QUI EN RESSORTENT.
ÂGBN , M. Tropamer, président,
GerSjliOt, Lot-et-Garonne.
<
Aix , M. Pataille, président.
Basses*Alpes,Bouchc8-du-Rhône, Yar.
Amiens^ M. Baron de Gambon , président.
Aisne , Oise , Somme.
Angers, M. Pesmazières, président.
Maine-et-Loire » Mayenne , Sarthe.
Bi.STU,M. le comte Golonna-d'Istria , pr.
Corse.
Bbsançoh , M. Alviset , président.
Doubs, Jura , Haute-Saône.
BoBDSAux , M . RouUet , jprésident«
Charente ^ Dprdogne , Gironde.
Bourges, M. Mater , président.
Cher , Indre, I^ièvre.
Gaen, M. Rousfelin, président.
Calvados, Manche, Orne.
GoLMÀB , M. Millet de Chevers , président.
Bas-Rhin, Haut-Rhin.
DiJON, M. le baron de Bretenière, prés.
Côte -d- Or, Saône -et- Loire, lUute-
Marne.
Douai, M. DeforestdeQuartdeyille, pr.
Nord, Pa»-de-Caiais.
Grenoble , M. Barennes , président.
Hautes-Alpes, Drôme , Isère.
Limoges f M* le baron ,d'e Gaujal , présid.
•Corrèze, Creuse, Haute-Vienne.
Ltok , m. le Marquis de Beibeof, présid.
Ain, Loi ré, Rhône.
Metz, M. Charpentier, président.
Ardennet , Moselle.
Montpellier, M. de Trainqnelague, pr.
Aude, Ayeyron , Hérault , Pyrénées-0.
Nancy, M. Capin, président.
Meurthe , Meuse, Vosges.
NÎMES , M. le baron de Daunant, présid.
Ardèche> Gard, Lozère, Vauduse.
Orléans , M. Travers de Beauvert, prés.
Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loiret.
PAnis, M. le baron Séguier, président.
Aube, Eure-et-Loir, Marne, Seine,
Seine-el- Marne, Seine-et-Oise, Yonne.
Pau , M. Amilhau , président.
Landes , Basses Pjrén. , Hautes-Pjréo.
Poitiers , M. Moyne, président.
Charente- Inférieure, Deux -Sèvres,
Vendife, Vienne.
Rennes, M. Gaillard de Kerbertin, prés.
Côtes-du-Nord, Finistère, Ille-et-Vi-
laine, Loire Inférieure, Morbihan.
RiOM , M. le baron de Grenier, présidefit.
Allier, CanUl, Haute-Loire, Puy-de-
Dôme. ^
Rouen , M. Éude , président.
Eure , Seine-Inférieure.
Toulouse, M. Hocquart, président.
Ariège, Haute-Garonne, Tarn, Tam-
ct-Garonne.
ACADÉMIES
. ET DÉPARTEMEPTTS DE LEURS CIRCONSCRIPTIONS.
Aix. M. Desmichels , recteur.
Bouches-du-Rhône , Basses-Alpes, Var,
lie de Corse.
Amiens. IVI. Martin, recteur.
Aisne, Oise, Somme.
Angers. M. Collet Dubignon, recteur. .
Maine- et-rLoire, Mayenne, Satlhe,
Besancon. M. Ordinaire, recteur.
Doubs, Jura , Haute-Saône.
Bordeaux. M. Ducasau, recteur.
Charente, Dorddgne Gironde.
Bourges. M. Raynal, Recteur.
Cher, Indre, ll^ièvre.
Cabn. m. Marc, recteur.
Calvados, Manche, Orne.
Cahors M. Bouclej, recteur.
Lot , Lot-et-Garoune, Gers.
4M 73 Mi&
ClbaHoitt. m . Desnanot , recteur.
Allier, Cantal, Haute-Loire , Puy-de-
Dôme.
Dijon , M, Berthot , recteur.
Gôte-d'Or, Haute- Marne, Saône-et-
Loire.
DcvuAi. M. Gratet-Duplessis , recteur.
Nord, Ps^-de-Calais.
Grenoble. M. Gournot, recteur.
Hautes-ÂlpeSjDrôme, Isère.
Limoges. M. Mërilhou , recteur.
Corrèze , Creuse , Haute- Vienne .
Lton. m. Soulacroiz , recteur.
Ain , Loire , Rhône.
Metz. M. Mëzières, recteur.
Ardennes , Moselle.
Montpellier , M. Gergonne , recteur.
Aude, ÂTejron , Hérault, Pyi^énées-Q.
Ranct. De Caumont , recteur.
Meurthe, Meuse, Vosges.
I9ÎMES. Nîcot, recteur.
Ârdèche , Gard , Loxère , Vaucluse.
OrliSins. M. Nouseilles , recteur.
Indre-et«Loire , Loiret, Loir-et-Cher. ^
Paris. M.Rousselle, inspecteur général.
Aube, £ura-et-Loîre , Marne, Seine.,
Seine-etrMarne, Sçine-et-Oise, Yonne.
Pau. m. Loîson , recteur.
Basses-Pyrén., Hautes Pyrén , Landes.
Poitiers. M. Tardivel , recteur.
Charente -Inférieure , Deux- Sèvres ,
Vendée , Vienne.
Rennes. M. Legrand , recteur.
Côtes-du-Nord , Finistère , lile-et-Vi-
laine , Loire-Inférieure , Morbihan.
Rouen. M. Badelle, recteur.
Eure , Seine-InférieurOr
Strasbourg. M. Cottart, reeteur.
Bas-Rhin , Haut-Rhin.
Toulouse. M. Tfauilier, recteur.
Ariège , Haute-Baronne , Tarn , Tarir-
et-Garoane.
DIVISIONS MILITAIRES.
Première division^ — Seina, Seine*et-Oise,
Aisne, Sein«-et-Mavne, Oise, Loiret,
Eure-e^Loir.
M. le comte Pajol, commandant, i Paris.
M. Boissy-d'Anglas , intendant.
Deuxième division, — Ardennes, Meuse,
Marne.
M. le comte d'Alton, commandant, à
Châlons- sur-Marne
M. Baudon de Mony , intendant.
Troisième division. — Moselle, Meurthe,
Vosges.
M. le baron Jacquinot , cominandant , à
Metz.
M. le baron Dufour, intendant.
Quatrième division. — Indre-et-Loire ,
Loir-et-Cher, Vienne, Mayenne, Sarthe.
M. le comte Ornàno, commandant, à
Tours.
M. le baron Thirat , intendant.
, Cinquième division. — « Haut-Rhin , Bas-
miin.
M. le baron Woirol, commandant ^ à
Strasbourg.
M. Vauchelle y intendant.
Sixième division. — ^ Doubt , Jura , Haute*
Saône.
M. le baron Billard, commandant, à
Besançon.
M. Cassaing, intendant.
Septième division. — Rhône , Isère , Loire ,
Drôme, Hautes-Alpes , Ain.
M. le baron Aymard , commandant , à
Lyon.
M. le baron Lajard, intendant.
Huitième division. .— Basses- Alpes, Vau-
cluse , Bouches-du-Rhône , Var.
M. le comte Denys Danrémjont, com-
mandant, à Marseille.
M. le baron Rey, intendant.
Neuvième division. — Ardèche, Gard, Lo«-
zère, Hérault, A veyron.
M. le baron Durieu, commandant, à
Montpellier.
M^oouilhagon, intendant.
Dixième division. — Haute - Garonne ,
Tarn-et- Garonne, Tarn , Lot.
M. le baron Laliemand, commandant).
à Toulouse.
M. Vergue»! intendant*.
n
COURS ROYALES ET DÉPARTEMENTS QUI EN RESSORTENT.
AcBK , M, Tropamer , présidant.
Gers , Lot , Lot-et-Garonne.
>
Aix, M. Pataille, président.
Basses-Alpes , Bouchcs-du-Rnone , Var.
Amiens, M. Baron de Cambon , président.
Aisne , Oise , Somme.
Akgers, m. Pesmazières, président.
Maine-et-Loire , Mayenne , Sarlhe.
Bi-STUL , M. le comte Colonna-d'btria , pr.
Corse.
Besançoh , M. Alvîset , président.
Doubs, Jura , Haute.Saône.
BoBDBAUx , M . RouUet , président.
Charente ^ Dprdogne , Gironde.
Bourges, M. Mater, président.
Cher, Indre, Nièvre.
Caen, m. Boas félin, président.
Calvados , Manche , Orne.
CoLMÀE , M. Millet de Chevew , président.
Bas-Rhin , Haut-Rhin.
Dijon , M. le baron de Bretenière , nrés.
Côte -d'Or, Saône -et- Loire, Hante -
Marne.
Douai. M. DefofcstdeQuartdeville, pr.
rVord , Pa»-de-Cblais.
Grenoble , M. Barennes , pre'sident.
Hautes-Alpes, Drôme , Isère.
Limoges ^^ M, le baron .de Gaajal , présid.
Corrèze, Creuse, Haute- Vienne.
Lyon , M. le Mardis de Belbeuf , présid.
Ain , Loire, Rhône.
Metz, M. Charpentier, président.
Ardennet , Moselle.
Montpellier , M. de Trainqu élague, pr.
Aude , Aveyron , Hérault , Pyrénées -O-
Nanct, m. Capin, président.
Meurthe , Meuse, Vosges.
NÎMES , M. le baron de Daunant, présid.
Ardèche, Gard, Lozère, Vaucluse.
Orle'ans , M. Travers de Beauvert, prés.
Indre-et'Loire , Loir-et-Cher, Loiret.
Pabis , M. le baron Séguier , président.
Aube, Eure-et-Loir, Marne, Seine,
Seine-et-Marne , Seine-ct-Oise, Yonne.
Pau , M. Amilhau , président.
Landes , Basses Pjrén. , Hautes-Pjrén.
Poitiers , M. Moyne, président.
Charente - Inférieure , Deux - Sèvres,
Vendife, Vienne.
Rennes, M. Gaillard deKerbertin, prés.
Côtes -du-Rord, Finistère, lUe-et- Vi-
laine, Loire Inférieure, Morbihan.
RiOM , M. le baron de Grenier, président.
Allier, Cantal, Haute*Loire, Puj-de-
Dôme.
Rouen, M. Eude, président.
Eure , Seine-Inlérieure.
Toulouse, M. Hocquart, président.
Ariège, Haute-Garonne, Tarn, Tatn-
ct-Garônne.
ACADÉMIES
. ET DÉPARTEMENTS DE LEURS CIRCONSCRIPTIONS.
Aix. M. Desmichels , recteur.
Bouches-du-Rhône , Basses- Alpes, Var,
Ile de Corse.
Amiens. M- Martin, recteur.
Aisne, Oise, Somme.
Angers. M. Collet Dubignon, recteur.
Maine-et-Loire, Mayenne, Satlhe,
Besancon. M. Ordinaire, recteur.
Doubs, Jura, Haute-Saône» -
Bordeaux. M. Ducasau, recteur.
Charente, Dordogne Gironde.
Bourges. M. Raynal, Recteur.
Cher, Indre, iNièvre.
Caen. M. Marc, recteur.
Calvados , Manche , Orne.
ICahors m. Boucley , recteur.
Lot, Lot-et-Garonne, Gers.
■■r
CtBnifOïrr. M. Desnanot, recteur.
AlJier, Cantal, Haute-Loire, Pu v-de
I>iJOH , M, Berthot, recteur.
Côte. d'Or, Haute-Marne, Saône-et-
Grbwobm. m. Cournot. recteur.
llaute»-Alpes, Drôme, Isère.
Limoges. M. Mërilhou , recteur.
Correac , Creuse, Haute- Vienne.
1«T0N. M. Soulacroix , recteur.
Ain, Loire, Rhône.
Metz. M. Mëzières, recteur.
Ardennes, Moselle.
MoifTPELLiEB,M. Gergonne, recteur.
Aude , Ayeyron , Hérault, Pyrënëes-Q.
^^^' ^* Caumont , recteur.
Meurthe, Meuse, Vosges.
4M 73 M^
WÎMBs. Nicot, recteur.
Ardéche, Gard, Lorôre, Vaucluse.
Orléans. M. Nouseilles , recteur.
Indre-et-Loire, Loiret, Loir-et-Cher. .
Pabis M.RousselIe, insjxecteur général
Seine-et-Marne, Seine-et-Oise, Yonne!
Pau. m. Loison , recteur.
Basses-Pyrén., Hautes-Pjrén , Lande..
Poitiers. M. Tardivel , recteur.
Charente -Inférieure , Deux-Séms .
Vendée, Vienne. ^
^n?f'-5'-^^8^''»°^'''ecteur.
Côtes-du-PTord Finistère , Ille-et-Vi-
lame , Loire -Inférieure , Morbihan.
Rouen. M. Badelle , recteur
Eure , Seine-Inférieure,
Strasbourg. M. Cottart, recteur.
Has-Rhin , Haut-Rhin.
Toulouse. M. Thuilier, recteur.
^-Gl^iut"'^-^^^^^ Tarn, Tarn^
DIVISIONS MILITAIRES.
''Tl^'n^ '5'*'^''''''";5«'"«' Seîn€.et-Oise,
t^%!uTr:'*■^""^' ^"^' ^°^-*'
M. le comtePaiol commandant, à Paris.
M. Boissj-d Anglas , intendant.
^Jme' '''^"'^'*- — Ardennes, Meuse,
Chtns%rMari;f ^"' commandant, à
M. Baudon de Monj, intendant.
^Vof r '^"''"'"'* "^ Moselle, Meurthe,
^M. le baron Jacquinot, cominandant, â
M. le baron Dufour , intendant.
Quatrième dwùion, — Indre-et-Loire
Loir-et-Cher, Vienne,Mayenne,Sartî,V
^m. le comte Ornàno, commandant, à'
M. le baron Thîrat, intendant.
' ^''g^^'"^ ^'w*^«. - Haut-Rhin, Bas-
M. Vauchellc , intendant.
Belçon!"'''" ^"'^'^ ' ^^""-^'^^^^
M. Cassaing, intendant.
Septième dmsion, — Rhône , Isère , Loire ,
Drome Hautes-Alpes, Ain. ' '
L on ^^^^ Ajmard, commandant, k
M. le baron Lajard, intendant.
Jfmtième division. — Basses- Alpes, Vau-
cluse, Bouches-du-Rhône, Var.
l*r. le comte Denys Danrémont, com-
mandant , à Marseille.
M. le baron Rey , intendant.
Nemnème division. — Ardéche, Gard, Lop.
2ere, Hérault, Aveyron.
M. Soutlhagon , intendant
Dixième division. — Haute - Garonne .
Tarn-et- Garonne, Tarn , Lot.
M.. le baron Laliemand, commandant^
a Toulouse» '"
M. Vergue»; inlfodaiil»
Population recensée du département.
1 àaRONDISSEXXKTS*
Garfons
Homme*
msiriés.
Yenff.
TOTAL
des
mâlei.
Filles
Femmes
Veares.
1
TOTAX.
des
femelles.
Auxerre • . •
Availon. • • •
Joignjr . • • •
Sens
Tonnerre. . .
1 Totaux .
3oo8i
12768
25l32
16860
H241
23073
QI66
18086
I2816
I025Î
2009
945
159S
II62
1070
55i63
22860
44816
29826
22664
28642
11914
23718
i555i
10346
a3oo7
9'92
17991
12784
10243
6297
.2174
4028
2819
2237
66946
23280
45737
3ii54
22826
96072 73394 6774
176240
90I7I 1 732I7
16555 1 17994^ 1
Comparaison et résultats.
ABKONDISSBHEBIS,
Accroisse-
NAIS-
ment
MAAIAGXS
D^db.
de
SANCES.
popula-
tion.
Kombre
de
naisAanocf
par
mariage
Auxerre. • • .
Availon . . • ,
Joigny » • • •
Sens
Tonnerre. . . .
Totaux . . |
1006
376
81 5
636
393
3200
1278
2639
1836
1086
242
996
1095
i367
869
780
282
217
I 3ia4
10039
7647
2392 1
3 2/5
3 4/10
3 ,/4
3 a/9
BUDGETS DEPARTEMENTAUX POUR ia36.
primaire.
Budget des dépenses fixes.
Traitement du préfet
— de quatre sous-préfets
-« île quatre conseillers de préfecturo
-* d'un secrétaire général
Frais d'administration de la préfecture
-— des ftous-préfectores
i44<>0 ^^'
12000
4800
3oo
3looo
16000
78600
' €es dépenses sont couvertes par le fonds commua de 5 centimes.
Budget des dépenses variables ordinaires.
Chap. I. Préfecture. — > Entretien du mobilier de la préfecture
Achat de compléiyent dç mobilier
Chap. n. Prisons.— Indemnités aux aumôniers, traitements des officiers
de santé , concierges, salaires des guichetiers et autres
Nourriture et entretien des détenus
Chauffage , éclairage , mobilier, médicaments
Loyers et entretien des bâtiments
1000 fr.
36o
5i8ofr. c.
J4100
3 100
ir5o
^reporta' 24890 '
mîi9tm
Report
Translation des prisonniers , fers des condamnes
Ghap. m. Maison de secours pour Us aliénés
Ghap. IV. Gendarmerie. — Loyer et entretien des casernes
Indemnités de literie aux gendarmes extraits de la ligne
Cbav. V. Tribunaux — Loyer et entretien des bâtiments
Entretien du mobilier
Frais de parquet
Ghap. VI. Bâtiments. — Réparations et agrandissement des bureaux
de la préfecture
Âcbèveraent des archives
Entretien des bâtiments de la préfecture
Sous préfectur^e Sens
Tribunaux
Prisons
Gasernes de gendarmerie
Ancien dépôt d'étalons
Maison de secours pour les aliénés
Sonde artésienne
Ghap. VII. Routes départementalos. — Arrondissement d'Auxerre
— de Tonnerre
— de Joigny
— de Sens
34890 fr.
a5oo
37380
12400
i5o
IIOO
900
7855
13451
3ooo
JOOO
100
3128
8536
2325
i5o
loooo
loo
27737
4240
70 AI
2II8I
34200
2800
1800
36oo
1670
3ooo
5ooo
I3l2
19684
57
20
56
70
84
Gbtp. Vm. Dépenses des enfants trouvés et abandonnés
Gbip. IX. Encouragements et secours. — Dépouillement des archives
Secours à d'anciens employés ou à leurs veuves
Agriculture
Education des sages-femmes
Vaccine
Réparations de quelques églises monumentales
Ghàp. X. Dettes départementales j3l2 74
Ghap. XI. Dépenses imprévues 19684 93
Total 262131 70"
Ces dépenses sont couvertes par le produit de 8 c. 1/2 additionnels ordinaires , et le
surplus sur le fonds commun.
Budget des dépenses facultatives.
Boutes. — Arron dissement d Auxerre
— dAvalloa
— ^ deJoigny
— • de Sens
— de Tonnerre
Secours aux communes pour routes et ponts
Secours à des particuliers
Total 224290 80
Ges dépenses sont couvertes par le produit; l° de 4 c. 1/2 facultatifs; 2^ de 5 c.
extraordinaires dont Timposilion a été autorisée par la loi du 28 juin i833.
Budget des dépenses de t instruction primaire.
Dépenses ordinaires et obligatoires ; subventions aux communes pour
les dépenses des écoles j dépenses de l'école normale, des comités
48oo5
58
29645
34
46476
II
34300
34025
49
30739
89
IIOO
mu 80 10
d*arrondisiemeiit9, des commissions d'examen et de la caissô
d'épargnes ' 80795
Dépenses extraordinaires de Tëcole normale 667 5
Don à la caisse d'épargnes des instituteurs aooo
Subvention at^ écoles d'arrondissements 5aoo
Achat de livres pour les indigents dans les communes pauvres l5oo
Encouragements pour Tinstruction des filles . looo
Encouragements aux instituteurs et à leurs élèves les plus distingué s aooo
Total 4917°
Ces dépenses sont couvertes par le produit» i® de l/a c. facultatif; a^ de I C. l/a
spécial yoté pour l'instruction primaire.
, Récapitulation.
Dépenses fixes 7^^^^
Dépensés variables ao2i3i 70
Dépenses facultatives 22^290 80
Dépenses de l'instruction primaire 497 <>
Total^des dépenses départementales 61409a 5o
PREFECTURE DE UYONNE.
M. le Vicomte dk Bondt, 'jf^ Auditeur au Conseil d'Etat, Préfet de rYoaae.
Audiences du Préfet.
n reçoit tous les jours , à toute heure , MM. les fonctionnaires publics , pour ce çui
concerne les affaires dont l'administration leur est confiée.
Il reçoit les lundi, mercredi et vendredi, de midi à trois heures, les autres
personnes qui ont à l'entretenir d'affaires.
Entrée du public dans les Bureaux:
Les bureaux de la Préfecture ne sont ouverts au public qu'aux jours et heures
d'audience du Préfet.
Cette mesure étant indispensable dans l'intérêt du service, elle sera rigoureuse-
ment observée.
Conseil de Préfecture^ MM.
Le Préfet, Présùienf.
f^^V » ^ propriétaire.
Lescnyer, avocat, faisant fonctions de
Secrétaire général
Chaile , avocat.
Chérest, avocat.
xs
ORGANISATION DES BUREAUX.
Premier Bureau. — Secrétariat général
M. Bouvard, chef.
L'enregistrement des dépèches à l'arrivée , et leur distribution dans le» bureaux.
K^ôptioB et distribution du Bulletin des lois. Recueil des Actes administratifs. Tenue
des registres des arrêtés du Préfet et des arrêtés du Conseil de Préfecture. Garde des
archives. Catalogue des brevets d*inTention. Biblioihèt]ue départementale. Impri-
merie et librairie. Belles -lettres et beaux-arts. Associations et congrégations reli«
gieuses. Cérémonies publiques. Naturalisation. Légion d^hoaneur. Médailles d*hon«
jieur et récompenses pour actes de dévouement. Personnel des fonctionnaires
administratifs, jjisies électorales et du jury. Ëlection des députés. Elections départe-
mentales et communales. Haute police et affaires réservées. Commissafres de police.
Passe-ports à l'intérieur et à Tétranger. Réfugiés politiques Voyageurs indigents.
Surveillance des forçats libérés. Poste aux chevaux, poste aux lettres. Médecins »
officiers de santé, pharmaciens, herboristes et Sages-iemmes. Jurys de médecine^
Mobilier de la préfecture. Frais d'illumination.
M. Dticros, chargé spécialement du service des enfants trouvés et abandonnés.
Ï)£UXIÂM2 BuHEAU. — A dminlètratioTi départementale et
Travaux publics. .
M. Poti^y , chef.
^cnU ei chaussées. Routes royales et départementales. Canal de Bourgogne. Canal
du Nivernais, navigation. Grande voirit. Moulins et usines. Ruisseaux. Cours
d'eau. Mines et carrières. Dessèchement de marais. Police du roulage. Messageries et
Toitures publiques. Bacs et bateaux.
Domaines. Propriétés de TËtat. Domaines engagés. Lits de rivières navigables et
flottables. AUuvions. Successions vacantes. Emigrés. Amendes, etc.
ConUniieùx.
Saux et forais. Administration des hoîs de l'Etat , des bois communaux et d*établis«-
éements publics. Gardes forestiers. Pêche fluviale. Amodiation de la chasse.
Admimsiration dépariemeniaie. Budgets départementaux. Travaux et dépenses
départementales. Propriétés. Edifices. Tribunaux civils. Tribunaux de commerce.
Prisons et maisons de dépôt. Casernement de la gendarmerie. Hôpital général des
aliénés. Hospices de Paris. Chemins de grande communication vicinale. Edifices
diocésains. Haras. Agriculture. Mercuriales. Subsistances. Commerce H manufac-
tures. Foires et marchés. Etablissements insalubres. Ecoles .vétérinaires. Ecoles
spéciales d'arts et métiers. Vaccine. Rentes sur l'Etat. Tables décennales de l'état
civil. Bourses royales et départementales. Epidémies. Epizooties. Pépinières départe-
mentales. Plantations et semis. Eaux minérales. Tourbes et tourbières.
Troisième BuRSAUè — Administration communale et Instruc^
tion publique.
M.Reboui, chef.
Administration des biens des communes , des hospices et des bureaux de bienfai-
sance. Acquisitions , aliénations et échanges. Constructions , réparations et entretien
-des bâtiments. Affouage. Gardes champêtres. Chapelles et annexes; Cimetières et
inhumations. Dons et legs. Biblio:hèques des villes. Location fies halles et de la
perception des droits de péage, mesurage et jaugeage. Répartition des amendes de
police correctionnelle et municipale. Lits militaires. Pavés des rues. Plans d'aligne-
ment des villes. Bourses communales. Fabriques des églises. Droits perçus au profit
des pauvres. Congrégations hospitalières et enseignaills. Formation des registres de
l'état civil. Budgets et comptes des communes , hospices et bureaux de bienfaisance.
Impositions extraordinaires locales. Nominations des receveurs municipaux non
percepteurs, et des receveurs d'établissements de bienfaisance.
Instruction publique iCoUéges communaux. Ecoles primaires normales, supérieures
et élémentaires. Comités d'instruction orimaire. Fixation, assiette et recouvrement
du traitement des instituteurs. Comptanilité du ministère de l'instruction publique.
Quatrième Bureau. — Contributions et Finances.
N.
M. Lehrei, chef.
Contributions directes et indirectes. Cadastre. Octrois. Dette publique. Secours
pourgr4le, inondations, incendies. Chemins vicinaux, autircs que ceux dcgçande
82
eommunScation. Preitatîons en natqre. GontraTentiont de* petite Toîrie. Police
muDicipale et rurale. Usurpations de biens communaux. Contentieux des hiens
communaux usurpas, et des chemins vicinaux, autres que ceux de grande com-
munication.
Nomination des percepteurs et agents des finances.
Port d'armes de chasse. Mouvement annuel de la population. Recensement
quinquennal. Poids et mesures. Caisse des incendies. Comptabilit45 des finances.
CiNQUiÊBiE Bureau. — Affaires militaires, Gardes nationales
et Comptabilité générale.
M. P«rattli,chëf.
Recrutement. Engagements volontaires. Dëserteurs, police des jeunes soldats
Convois militaires. Etat cWil et militaire. Ecole polytechnique. Ecoles militaires et
navales. Pensionnaires de TEtat, marine. Notaires certificateurs et certificats de vie
Gardes nationales, leur organisation et leur comptabilité. Colons. Frais de iustice
Liste civile. Primes pour destruction des loups. Comptabilité des ministres dé
1 intérieur, des cultes et de la )ustice. Comptabilité du ministre du commerce et des
travaux publics.
M. Quanfin, archiviste.
Archives.
LISTE DES MEMBRES DÛ CONSEIL GENERAL PAR CANTONS.
' Auxerre (est) MM. ^oiherai'Gateoing.
Auxerre (ouest) GaiUns,
Chablis— Ligny , PauHaini,
Coulange-la-Vineuse , Mauget. ^
Coulange-sur-Yonne , Cruugenoi,
Courson , Dejusl-Veserin,
Sl.-Florentin—Seignelay, ^ernorrf-îT-^rfny.
St.-Sauveur, le bo° ChailUmdes Barret^
G 0. de Tordre du Lion de Bavière.
Toucy , le baron de PerthuU. -îjjj
Vermenton , Guyoi deMonioux,
Avallon , Richard.
Guillon— risle, le comlede ChasteHux,^
G. C. de l'ordre de Saint-Georges des
Deux-Siciles. '
Quarré, Garnier*
Vézelay , Veiaioge,
Aillant, boi? CoHiheauM de ChamfnfaUim,^
Bléneau — Charny , Rounei.
Brienon— <:erisiers, Verroiiot,
Joigny, Thibattli,
St.-Fargeau , Lacour*Epoigng, ,
St.-Julien , Genig.
y^^-le-^i,lehon Basseide ChdUaubourg.^
Chéroy , Bardai,
Pont-sur-Yonne— Sergines , Foacier.
Sens (sud; VuUrg. ^
Sens (nord) Beiiaigue.
Vve-r Archevêque , PUlrtnm,
Ancy-Ie-Franc , marquis de Lomvois. G. #
Cruzy— Flogny , manjuis de Taniag. ^
Noyers , Jacques PaiotU,
Tonnerre , Hétif,
ARRONDISSEMENTS.
AuxfeRRE. Population totale : 112^09.
AvXLLOB. Population totale : 46,149. _ M. Hottflt. Sou^Pr«et. Pasqutau, secret.
J0.CHT. Population fçtale : 9o,553. _ M. Lesirc, * Sous-Prëfet. PeUt . .ecréuire,
W Population totale : 60,98a. _ M. Darcy , Sous-Préfet. Desbuissom, id.
To»>«u,i=. Population totale : 45,390. _ M, Joliyot, « Sous-Préfet. Desnysiéh, id.
mi 83%m
Conteils d'arrondistementê, noirére de communes et d'électears
par cantons et par catégories.
Auierre (oueil)
Auierre (est)
Chabli*
C ouUnge -I B-V m ente
C oui a □ ge-»nr-To nne
CojrfloQ
iint-Florontin
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SeigneUr
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AralloD
R aven eau -Seritien jjj!
De GisUio-Hocbc»
Gui lion
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Qaarrë-lel-Tombel -J ,
Vézelaj
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Bries ou
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Saint-FargBBU
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Lefebyre de Naillr
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Lallier
Bouifoio-Duga)
Baurgoin
Baron Dumesnil
i Lecomta
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JGuichard
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ADJOINTS.
GANTONS
BUREAUX
DE J^OSTE.
Arrondissement
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Andryes
Appoigny
Arcy-sur-Cure
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Bazarnes
Beaumont
Beauvoir
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Bleigny-le-Garreau
Bois-d'Arcy
Bouilly
Chablis
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Charentenay
Chastcnay
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Chemilly-8-Serein
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Chevannes
Chichée -
Chichy
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Cravant
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Charlgrin
Loisy
Huchard
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DES GOHarUMES.
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BUREAUX
DE POSTE
Fontcnailles
Fontenaypr. Chablis
FÔiitenay-sous-Four.
Fontenoy
Fouronnes
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Gennigny
GuTCT ^
Gy-rÈvêque
Haulerivc '
Hëry
Irancy
JaUlgps
Jussy
La Chapclle-Vaup.
Lain ^
Lainsecq
Lalande
Leugtiy
Levis ^
Lichères, près Aigr.
LignorcUe»
Ligny
Lindry
Lucy- sur- Cure
LucY-8ur-Yon:ne
Mailly-la-Ville
Mailly-le-Château
I Maligny
Mëré
Merry-Scc
Merry-Mir- Yonne
Migé
MiUy
Molesmes
Monéteau
Montigny
Mont*oaint-Sulpice
Môuffy
Moulins
Moutiers ^
Ormoy
OUaine
Parly
Ferreuse •
Perrigny
Poinchy
Pontigny.
'Pourrain
Prégilbert
. Prëhy
M Quenne
Richard
Beitheau
Fêvre
N
Gautrot
Courroux
Belacq
Meunier
Vèrrain
Boudin
Lasnier
Tanière
Desquest
Duché
Gérand
Caillât
Guiard
Bertheau
Rousseau
Guillot
ChatKfy *fi* '
Sayinel
Moret-Sonié
Pierre
Bard
Cordier
Vigreux
Rigoutat
Lecullier
PhilippQH
Gagnât
Giraut
Morin
Miniers
MiUot
Gallon pierre
Lechin
Garcy
Fron
Roblin
Gounot
Riton
Tremblay
Tuillé
Baudoin
Blonde
Joly
Rollin
Ducrot
Grégoire
Bossu
Perreau
GuiotdeMontoux
Boudin
Badin*d*Hurtebize
Boudin
Deylllaine
Roy
Léger
Landre
Boullié •
Richard
Boudin
Carré
Manigot
Trousseau
Pauperl
Boullié
Foulley
Viçhard
Guinier
Potherat
Tonnelier
Polherat
Bernard
Mouturat
Vaury
Marmagne
Guimbert
Koblin
Billaud
Grossier,
Sourdillat
Thollard
Leguillon
Angilbcrt.
Dejtist
Bordérieux
Marlot
Morisset
Vinot
Bertrand
Lhermitte
Dauvissat
Crochot
Couturat
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Petit
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Roger
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Seignelay
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Ligny
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Villefargeau
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Paillard
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Thienot
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Bertrand
Deserin
Bruand
Rouger
Guillier
Barrey
Duranthon
Tercy
Frottier
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Liard
Houdë
Joly
Regnauldin'
Butte
Rossignol
Berthier
Briffaut
Gourtel
Grochot
LabeUe
Baudoin
Droin
Filey
Ghevreau
Mignot
Soliveau
Mouton
Cambusat
Masse
Bimbert
Mignard
Jolly
Perrier
Delingette
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Massangis
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Saint- André
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Sauvigny-le-Beuréal
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Moiron
Forestier
Dorneau
Gompagnot
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Thatey
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Delenferna
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Bameau Jean-Fr.
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Larue
Bourrey-Mcrlot
Hivert
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Berthiaux
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D'Arcy
Guillon
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Guillon
Moreau
Guillon
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Serrurier
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Joigny. . .
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30791
S016S
( 408 6
199068
18700S
Sens. . . .
60989
199913
91484
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199089
167594
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119014
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16791
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186547
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Total GiNÉRAt. . •
1 358183
1 '089880
1 19657(
3 t 14314^
l y 17779
1 976319
1 S8705S
Communes dont les Maires sont nommes par le RoL
TILIA D AUXEHRi;.
M. Baveneau-Sebmier , ^ Maire,
M. PiÉTBEssoïc, î JdiomU;
M, HâEïAU, médecin, J ^
Membres du Conseil municipal, MM.
Raveneau-^erlzier, # Maire, Président
Polheral-Gascoing , ^propriétaire
Mérat-Gûtllot , pharmacien
Gallois , )uge
Milon, limonadier
Jaupois , propriétaire
Ëscalier-Faurax
Lesseré-MâUB^ , propriétaire
Delaage, notaire ^
Bcrt , ayoué ^
Monteix aîné, propriétaire
Bernard, avocat , ,.
Armandot, direct, des conlril). directes
Robin , maître de poste
Piétresson, notaire
Tambour, négociant
Marcilly , vigneron
Moreau, propriétaire
Fleutelot, marchand de vin
Voirin, maître charpentier
Baudoin , marchand de vins en gros
Villetard de la Guérie, ^ ancien chef de
bataillon
Bouy, tailleur
E}uTrard, maior
Féreau, médecin
Ghauvelot, notaire
Colin, ^vétérinaire.
Ducrot-Saint-Cyr , receveur.
De Bichebourg, commissaire de police.
Lechat , secrétaire,
Victor Gaulle, architecte.
YIIXE D'AVAIXOJi.
M. Pebvbe Pierre- Andoche, Maire. •
M. Thibault, > jujainis.
M. Bidault, > •' »
Membres du Conseil municipal. MM.
Febvre, avoué. Maire, Président
Finot, médecin
Bertheau, propriétaire
Arthault, propriétaire
Meslier, propriétaire
I^ieutin, greffier du tribunal civ»l
Moiron-BailU, marchand de bois
Bidault , marchand de bois
Bameau, notaire
Thibault, notaire
Béthery, îuge d'instruction
Desmolins , propriétaire
Richard , avocat
V-
Vigoureux, marchand
Gally , marchand de bois
Rousseau'Dumarcet , juge de paix
Michelin , officier de santé
Mocquot , marchand de bois -
Baudot , propriétaire
Gharlut, propriétaire
Thébault, avocat
Morizot aîné . tanneur
Bréon, médecin
Radot, receveur.
Monmon , commissaire de police*
VILLE DE JOIGNY.
M. Thibault, Maire.
M. Lallieb, > Adiainis,
M. Perille-Courcellb , i ''
^
4N105Mi^
Thibault , Maîre, Président
Gauné-Cknty
Lefevre-Devaux
Ghàudot
Gappë-Blanchard
Legros , notaire
GholIet>Langlois
BaiUet gendre Hubert
Saulin, avoué
Grenet, médecin
Lesire-Delaplace
Grou5elle
Emery
Membres du Conseil muntcîpaK MM.
Pérille-Goureelle
Lallier, médecin
Quatreraux
Robilla rd-Barthélemy
Gailliout-Perrier
Qnatresols
Parisot
Lesire-Lacam
Remoissonnet
Badin
iBouron, receveur
P^tity commissaire de police
TII£B DB.SENS.
M. VniTHr, JJifatrtf.
M. Rkohault, > ^ j' . ,
M. Lacavb, s ^4j(nnU.
/
Vuîtry, Député , Maire, Président
Membres du Conseil munieipaL MM.
Regnault
ail
up
Labartë,
g
Daliemagne
Duplan-Beraudon
Corn isset-Lamothe
Ghaulay
Laude
Ancelot
Bellaigue
Delporle"
Lacave
Desnoyers
Parent jeune
Simonnet-Baîllot
Pignon
Gaudickon
Délions aîné
Hédiard
Grou
Glément p^re
Feineux
Notté
Poisson , receveur
I Poisson , receveur
Lapeyre, commissaire de police.
Gâteau, secrétaire en chef delà mairie.
VIUE DE TONNERRE.
M. RoBIIf-tlOTERy jj^atftf.
M. Belnet, > ^i» . ^
M. Saïriot-Regr lEB, ; -''V^''''-
Membres du conseil municipal, MM.
Robin-Royer, Maire, Président
Hardy
Desprez
Ghéron
Guyard
Belnet
Dupotet
Damé
Gau]
'1
illat
Lesec
up
Rétif
Denis-Royer
Gabasson
' Marquis
Mathieu
Denombret
Debrienne
Beugnot
Hugot
Viard-HoUîer
Saintot-Regnier ■
Grisard-Dubreuil
Jacquillat-Despréaux
LemaStre, receveur
Prieur, commissaire de police.
106
TlUX SE TIIXENEdVS-U-Eai.
M. le Baron^de CShatkaitbou^g » !K^ JMre.
M
M.
Membres du conseil municipai y MBA.
Le baron de CShâteaubourg 'j/^, Pii^ideiit
Leblanc
Ëlie
Yver
Jttbin .
Drouet
Batier
Bezançon
Cornisset
Chiganne
Momie
Bondoux
Hesme
Gobert
Morin
Putois
Gautier
Lenfant
Duru
Bemier
Guyot
Jubin
Cuissard
Regley , # receyeur ,
Hesme, commissaire de police.
HÔPITAL GÉNÉRAI DES ALIÉNÉS.
Commission administrative, MM.
Le Préfet, ^ prësîdent,
Monnot , curé , vice-président ,
Mathieu, avoué,
Mérat-Guillot , pharmacien,
Lesseré-Maure , proprie'taire ,
Sauyâlle, # ancien secrétaire-général.
MM. Paradis et Gourot , médecins.
Marie , adjoint.
MM. Frémy, pharmacien.
Fourier , chapelain.
HOSPICES.
AUXEEEE^ XM.
Ghauyelot ,
ChcTillot ,
Bajat,
Frémy ,
De Molènes Théod
V administrateurs.
• '
M. Ghampy, receveur.
MM. Paradis, Héreau, Gourot et Marie,
médecins ,
Frémy , pharmacien , .
Boutrais , chapelain.
CHABLIS, MM.
administrateurs.,
Bavoil père ,
Ealhier ,
Giilain,
Albanel,
Thomassin
M. Chardon-Ylhier, receveur.
administrateurs.
GEAYAlfT, KM.
Varet, "1
Quillaut, I
Lenflé, >
Boissard,
Nioré,
M. Billout , receveur.
SAlKTFLOEEITTlir, MM. .
Lederc ^e Ghampgo-^
bert, I
Mathey , l admînîstratCMrs.
Moizet, I
. Voirin, l
Moreau Desfourneau, J
,M. Jeannest de la Noue, receveur.
VEEMEKTON , MM.
Linard 1
Chevallier , I i . • * *
Bertin, \ admmistratcuw.
Boissard , 1
SalUn, J
M. Begnard jeune, receveur.
107 %m
administrateurs.
▲Vallon } hh.
Èethery de la Brosse y^
HoudaiUe • 1
Meslier , \
Baudenety |
Liombard , J
M. Radot , rtceyeur.
tlèZKLAY, MM.
Cerizier^ '\
Goureau , 1
Vildé, ' > administrateurs.
» D'Ayenne, I
Marin, J
M. Gharbonneau , receyeur.
JOIGNT^ MM.
Liefebvre-Devaux, "J
Quatrevaux , 1
Përilk-Côurcelle , > administrateurs.
Liesire , 1
Souron père , J
M. Moreau , receyeur.
BEIEVOKy MM.
Durand Desormeaux^l
PouiUot, I J . .
Fernel Descrantins, > administrateurs.
Vaulthier , 1
Liallier, -^
M. Heryey, receyeur.
SAIKT-FAmoSAU > MM.
Ouyard , "\
QuiUier, I
Damour, S administrateurs.
Lacour , J
M. Couillaut,
receyeur.
1
administrateurs.
iAMJKT'JVttEV , MM.
Hatin ,
Girard ,
Bazin ,
Coste ,
Barnabe ,
M. Ferrand , receyeur.
yiLLENSUyE-t£-&OX| MM.
Bonneyille , '^
Hesme, I
Gentilhomme , / administrateurs.
Cuissard, 1
Baraton , ^
M. Boullard , receyeur.
SENS ) MM*
Labaste » 1
Baron Dallemagne, 1 , . ,
Leroux , / administrateurs.
Gornisset père , I
Delporte , ■'
M. Poisson , receyeur.
TONNEEEE, MM.
Jacques-Pâlotte , 1
Hardy, I j • • . , *
Rétif, > administrateurs.
Siraudin, * I
Jacquillat-Despr^aux-^
M. Lemaire-Bdnet , receyeur.
NOYEES, MM.
Fosseyeux,
Debresse ,
Boyer,
Droin ,
Ghall an- Escalier,
M. Julien • receyeur.
1
administrateurs.
Dons et legs atxx établissements de bienfaisance en i835w
L'hospice d'Auxerre a ^ë autorise, par arrête du la mars isss , à accepter la somme
de 500 fr. en argent, lëguéepar le sieur Do ucet Prix- Ëdme- Joseph, pour l'entretien
de l'église Saint- Germain.
Par ordonnance royale du 1 7 octobre f sss , la somme de soss fr so c. en immeubles,,
donnée par le sieur Testot, pour son admission dans l'hospice.
Du même jour, de Simon-Marie-Edmëe, femme Testot, la somme de aoa» fr. en
immeubles et meubles , pour soil admission dans l'hospice.
Le bureau de bienfaisance d'Auxerre a été autorisé, par ordonnance royale du a
février isss , à accepter du sieur Torinon, la somme de eoo fr. en argent, pour les
pauyres des paroisses de Saint-Etienne et Saînt-Eusèbe.
Le bureau de bienfaisance deGuerchy a été autorisé, par arrêté du as mai isss, à ac-
cepter du sieur Moutard Martin Edme et de demoiselle Moutard Louise, ime rente
de la fr.' so c. , au capital de as o fr.
Total des dons et legs s,i9s fr. so cent.
loâ
JURY MÉDICAL.
MÉDECINS DES ÉPIDÉMIES.
Messieurs
Adçlon et Bérard , présidents alternati-
vement.
Paradis, docteur en médecine à Auxerre.
Gourot , . id,
Mërat«GuiUot , pharmacien à Auxerre.
Sougères , pharmacien à W^e^Roi.
Gaudichon , pharmacien à Sens.
Bondenne, ptiarmacien à Auxerre.
Paradis , à Auxerre ,
Grou , à Sens ,
Lallier , à Joigny,
Marquis , à Tonnerre ,
Bréon, à Avallon.
VACCINE.
L'administration s'occupe d'une organisation nouvelle des comités de vaccine; par
ce motif, il a été jugé inutile de donner leur état actuel. L'état suivant ne contient
que le relevé des tableaux fournis à radministration par les médecins vaccinateurs. .
Etat des vaccinations opérées pendant l'année 1 855.
A.RROnI>XSSniElITS
Auxerre
Joigny
Sens
Tonnerre
NOMS ET DEMEURES
des Médecins vaccinateurs.
VACCINATIONS
grataitei . I rétribuées I Total.
Therriat, à Chablis
Rampent David id.
Bérillon, sage- femme, à Maligny
Mothe id' à Ligny
Gârtereau , k Saint- Sauveur
' Juventy , à Trcigny
Brilant, sage-femme, à Gheny
^Boudard id. à Seignelay
Lotz , sage-femme , à Joigny
Wasse id.
Gobierre, à Saint-Julien- da-Saùlt
Oudin id.
Giilet « id.
Robinet , à SépeaHX
Lemou , à Villeneuve-le-Roi
Bernier,^ id.
Papavoine id.
Gillct id.
«Tenain , à Bléneau
fPerrot^ à Sergines
Houssin , sage-femûe , à Sergines
Perrot , id.
Âddibert , à Raviéres ^
Dieudonné, à Pacy
Raveneau fils, à Âncy-le-Franc
, Léonard, à Arthonnay
Robert , à Cruzy
Thierry , à Tanlay
^Dcbricnnc, à Tonnerre
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EXTINCTION DE LA MENDICITÉ.
TONNERRE.
Le premier ëtablissement crée dam le département de FYonne par le défir de
fafre cesser la mendicité en assurant aux pauvres les secours dont Os ont besoin ,
s'est forme dans la yille de Tonnerre en isso , sous les auspices des administrations
charitables , avec les ressources combinées des établissements de bienfaisance et. des
quêtes a domicile. Les mesures prises se trouvent résumées dans un arrêté du Maire
dç Tonnerre du 5 janvier isso , dont voici les dispositions :
Art. i«r. A partir de ce jour, chaque année, dans les premières quinzaines des
mois de janvier et Juin , il sera fait dans cette ville , par les personnes que nous
désignerofns , une quête à domicile, dont le produit sera destiné k Textinction de la
mendicité.
Art. 9. Les fonds distribués chaque année par les libéralités de l%o8pice et du
bureau de bienfaifiance, devant continuer à recevoir les mêmes destinations cfu'ils ont
eues jusqu'à ce jour, ceux produits par les quêtes seront spécialement affectes à pro- .
curer aux familles indigentes , aue les bienfaits des administrations de charité n*ont
pu arracher à la mendicité, et aont la position malheureuse est ou sera constatée,
un secours additionnel soit en nature, soit en argent, équivalant au moins à. ce'
qu'elles reçoivent habituellement de Vaumone.
Art. s. Dans le but d'obvier aux désordres qu'entraîne Toisireté, et d'augmenter
les fonds destinés à soulager la classe mendiante ,' nous nous réservons , selon les
circonstances , d*exiger des mendiants valides secourus et manquant d'ouvrage , des
travaux d'utilité publique; et des mendiants infirmes, mais non entièrement inca-
pables de travail, de menus ouvrages dont le produit en bonification tournerait au
profit du fonds spécial.
Art. 4. Les secours qui seront accordés tant sur le fonds spécial des quêtes que sur
ceux des administrations charitables, seront immédiatement retirés à ceux des
mendiants qui, sans motif reconnu valable, refuseraient de travailler.
Art. 5 . Ces secours seront également retirés & ceux des mêmes indigents qui , h
dater du lundi it janvier, seront trouvés mendiant soit dans la ville de Tonnerre,
soit dans tout autre commune voisine. >
Art. 6. Indépendamment des mesures ci-dessus, tout individu qui mendierait à
Tonnerre, à partir dudit jour ii janvier, sera arrêté par les agents de la force
taux
individu
appartient à une commune étrangère , il sera conduit aussi pour la première fois par
la gendarmerie, jusqu'au lieu de son domicile, detant l'autorité locale, qui lui fera
connaître les peine) qu'il encourrait en cas de récidive ; lesqudles sont rappelées dans
l'arrêté de M. le préfet » du i o mai 1 8 1 t .
Art. 7 Le commissaire de police , et les agents de la force publique, sont chargés
de tenir la main à l'exécution du présent arrêté, qui sera imprimé , publié et affiché^
afin ^ue personne n'en ignore.
GHABUS.
Le 15 juillet .1855 , M. PouUaîn , maire de Chablis, fit arrêter par le bureau de
bienfaisance nouvellement organisé un règlement qui fiit approuve par M. le préfet
le 7 août suivant , et qui avait notamment pour but d'éteindre la mendicité."
Des souscriptions volontaires et un secours de la reine ayant offert des ressources
suffisantes, M. le maire fit publier et afficher qu'il était défendu de mendier, et que
les pauvres , au lieu de se présenter aux portes tous les lundis , devraient aller les
naemes jours à la mairie pour recevoir l'aumône.
On a envoyé aux écoles les enfanis qui^ suivant l'habitude, mendiaient avec leurs
parents.
. On a donné à chaque pauvre une somme égalée celle qu'il recevait auparavant par
*cs aumônes isolées.
110
COmCES AGRICOLES.
Le premier comice agricole établi dans le département est oeloi de Toacy, qui a
été institaé le i^ mars i834.
Le comice agricole dé Sens a comtoencé d'exister au mois de novembre 18S4.
Le comice de Saint-Farseau n'a été fondé que le t4 novembre isss.
Ces associations, dont a est à désirer que le nombre s'augmente, ont pour but
principal de propager les meilleurs procédés d'agriculture, et d'encourager et de
récompenser les efforts faits pour augmenter les produits agricoles ou pour oiminuer
les frais d'exploitation.
Les membres des comices agricoles sont volontairement unis par l'adoption de
certains statuts , tiennent des assemblées périodiques et distribuent des encoura-
gements et des récompenses sur le produit (de leurs propres souscriptions , et des
subventions que le conseil général du département leur alloue.
Camiee de Toucy. Président , M. Roche. — Secrétaire , M. ArrauU fils. ^
Comice de 'Sens. Président , M.yuitry. —• Secrétaire, M. Deslions-Dufour.
Comice de Samt-Fargeau, Président , M. Bourgoin. — Secrétaire , M. Gouillaut.
CAISSES D'EPARGNES.
Le Conseil général de l'Yonne, dans sa session de i83(, Tota, sur la proposition
du préfet , une somme de 3ooo fr. pour être distribuée , 6oe fr. à chacune des caisses
d'épafgnes qui seraient fondées dans les chefs-lieux d'arrondissement.
La ville de Sens fut la première qui répondit à cet appel. L'ordonnance royale
qui approuve les statuts de la caisse d'épargnes de cette ville est sous la date du
S7 décembre i834. , et les opérations purent commencer avec l'année i835.
Cependant la ville d'Auxerre prenait aussi ses mesures pour la fondation d'un
semblable établissement dont les statuts furent approuvés par ordonnance du 3o
juin i835. -
Enfin une caisse d'épargnes a été établie à Avallon, et l'ordonnance qui la concerne
est du 19 juillet 1 836.
Une grande uniformité a présidé à l'organisation des caisses d'épargnes ; celles qui
existent dans le département ont des règlements presqu'entièrement identiques.
Toutes trois doivent leurs premières ressources aux souscriptions offertes par des
Sarticuliers. Les souscripteurs ou bienfaiteurs des caisses d'épargnes prennent le nom
e fondateurs , lorsaue leurs dons s'élèvent à 25 fr. pour Sens et Auxerre, et. à 20 fr.
pour Avallon. Les fondateurs prennent part à la nomination des administrateurs" et
entendent , chaque année , le compte rendu des opérations de la caisse.
Six administrateurs nommés par les fondateurs, et trois par le conseil municipal,
forment , sous la présidence du maire, le conseil d'administration de la caisse. Leurs
réunions ont lieu le premier vendredi de chaque mois. Un agent comptable ou caissier
nommé par eux , reçoit et rembourse les fonds déposés , en est responsable , les place
au trésor et fournit un cautionnement.
Toute personne peut déposer à la caisse d'épargnes le produit de ses économies.
On ne reçoit pas moins de 1 fr. ni plus de 3oo fr. chaaue fois. Les dépôts se font à la
mairie , entre les mains de l'agent comptable assisté aun administrateur , à Auxerre
et à Sens tous les dimanches et les lundis de 10 heures du matin à i heure du soir,
et à Avallon tous les dimanches seulement , de 1 1 heures à 2 heures. Les personnes
qui ne peuvent se rendre à la caisse, peuvent faire déposer par un représentant.
On remet à chaque personne déposant pour la première fois , un livret sur lequel
on inscrit toutes les sommes qu'elle verse à la caisse ou qu'elle en retire.
L'argcnt.placé à la caisse produit i p. 0/0 d'intérêt. On peut le retirer quand on en
a besoin , en prévenant le caissier quinze jours d'avance.
Voici l'état de situation des caisses d'épargnes de Sens et d'Auxerre au 3o sep-
tembre! 836.
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SECTION n.
DIOCÈSE DE SENS.
Ce diocèse a éié form^ d*une partie des anciens diocèses de Sens , Auxerre ,
Langres etAutun.
L'Archevêque de Sens a pour suffragants les ëvêques deTroyes , Nerers et Moulins.
Mgr. JsAif-JosipR-MAaiK-ViCToiRB m GGSNAG, Archevêque de' Sens, ëvêque
d* Auxerre , Primat des Gaules et de Germanie. •
Vicaires généraux , MM.
De Launay de Vaudricourt.
Aime Petitier.
Darcimoles.
Salmon
Bidault.
Pro-vicairet généraux, MM.
Fortin , curé de St-Etienne d' Auxerre.
Moreau , curé d'Avallon.
StcriUAra générai,
Grapinet , chanoine.
CHAPITRE DIOCiSAIN.
^ Chanûinei, MM.
TiUaut.
I)e Toustaint , pénitencier.
Boger , archipretre.
Morel.
Bernard
François Petitier.
Masse.
Bidault
Grapinet.
bouteille.
Chanoine$ honoraires , MM.
Hupied , curé de S. -Pierre de Sens.
Moreau , curé d'Avallon.
Galmus , curé de Joigny.
Sergent , curé de Vézelay.
Gollinot, desservant de Lavau.
Santigny , dess. de S»-Martin d'Avallon.
Bruchet , vicaire général de Tours.
Fortin , curé d' Auxerre.
Garlier , curé de S -Maurice de Sens,
David
Monnot , curé de S -Eusèbe d' Auxerre
Soudais , desservant de Beugnon.
Lelong , vicaire d* Auxerre.
Brigand , curé de Ligny
Grossot , curé de Saint» Fargeaa.
Moncarré, curé de Sengines.
Millon» sup. du petit séminaire d* Auxerre.
Ghàussin, profes. au séminaire de Sens.
Miu'ot , curé de Seignelay.
Nombre des prêtres ordonnés en isse : as.
SEMINAIRE DIOCESAIN.
Le nombre des élèves, en isse, est de 95, parmi lesquels il y a 87 boursiers du
gouvernement, ss à bourse entière et 34 à ^emi-nourse seulement.
MM. Bidault, dianoine et vicaire général,
supérieur.
Ghaussin , professeur de morale.
Dangauthier , professeur de dogme ,
]V![erlot , professeur de philosophie.
Roidoty économe.
PETIT SÉMINAIRE d'aUXERRS*
Nombre des élèves , iso , tous internes.
MM. Millon , supérieur.
Laureau , directeur.
Ferrey, économe.
Professeurs, MM.
Ferrey, rhétorique.
'Laureau, seconde.
Ansault , troisième;
Duru, quatrième.
Leduc , cinquième.
Bonnard, sixième.
IGortier , septième.
Gally, huitième.
4M 1i^
L*enseîgnement comprend le francois, le latin, le grec , Thistoire , la géographie,
rarilhitétique, Talgèbre et la géométrie.
>M^
NOMS DE MM. LES CURÉS KT DESSERYANTS. (*)
A&aONOZSSBMKNT D AUXEAEE.
JussY, Lambinet.
Miee, Lecierc.
►Val-de Mercy, Péruos,
Vincelles , Ptétry,
Vinoelottes , Piétry.
Canton de Coutange-sur- Yonne.,
Goulange-sur- Yonne j MM. Dondaire.
Andryes , GMjtt^
Grain , iV".
Estais , BtAxn,
Festigny, Dondaine*
Fontenay, Qahta,
Lucy-8ur-Yonne , Hùrtau.
Mailly- Château , Hnchard,
Merry-sur- Yonne , Huchard.
Trucy-sur-Yonne , 2V".
Canton de Courson*
Gourson , MM. Qusaqvkun.
Ghastenay , Suisse.
Fouronnes , Gwiiaidê,
Druyes, ViHain,
Lain , Boîssonnacitf.
Merry-Sec , Leclerc.
Molesmes ^ Pouillot.
Mouffy , Paoli.
Ouaine, AdnoU
Sementron , Boissonnade.
Taingy , Adnot.
Canton de Ligny-le-Châtel,
Lighy-le^'-ChAtel , MM. Brigand.
Bleigny-le- Carreau , Breiet,
La Chapelle- Vaupelleteigne , Vallot.
Ligaorelles , Velorme-
Mérey , iV.
Montigny-le-Eoi , Leiieroiu
Pontigny , Sicardu.
Rouvray, Couilaui»
Varennes, Valioi,
Venouse , Goullaut.
Canton de Sainte florentin .
St.-Florentin , MM. Voikin.
Avrolles , Chatftnixtf^
Bouilly , Boucheron.
Ghéu , lYiei.
Gennigny , VaiiltU
Jaulges , Ladrée.
RebourceA^x, Leblanc.
Vergigny , Pascal de i'iste.
'Auxerre*
M. Fort» , pro-vicaîre général , archi-
prêtre, curé à St.'-Etienne , cathédrale.
MM. Mastic et Pneek , vicaires
Larfeuil , curé à Saint-Pierre.
Mon rot , curé-doyen à Saint-Eusèbe.
JDrot^, vicaire.
BouiruM, chapelain de THôtel-Dieu.
Pottffttfr, chapelain à THôpital Général.
Canton d'Auxerre (est),
Augy, MM. Trou^.
Bailly,JV.
Champs , Pesrumiiac;*
Quennes , Paoli ,
Saint-Brik , Bufour,
Venoy , iV.
Canton d'Auxerre (ouest).
ChçYanne8,MM. Gajlbari).
Appoigny , Ahion.
Charbuy , PoWin.
Monéteau, Koyer.
Perrigny , Fourrier, /
Saint-Georges t, Miiiou.
Vallan , Juiitenc
Vaux, Vespérini.
ViUefargeau, Vawkn
Canton de Chablis,
Chablis, MM. Vaillant.
Beine, Dayuin,
Chemiliy-sur-Serein «Pique.
Chichée ,'^odier,
Ghitry, CoUin.
Courgi s, i{o6(o£.
Fontenay , Boucays.
Fyé, Boucays,
Lichères, ThUrriai,
Poinchy , Gauiherin,
Préhy . Roblot.
Saint-Cyr-les- Colons y Mathieu.
Canton de . Coulange- la^ Vineuse.
Coulange-la- Vineuse, MM. BiiOTiN.
Charentenay , Paoii.
Coulangeron , iV.
Escamps , Bougàui.
Escoirves , Lambinet.
Gy-rEvêque , Luporsi,
Irancy, Compère.
(*) Lee Qoma det Curés sont en lettres petites capitales, ceux des Desservants en italiques , et ceux des
Desservants bineurs en lettres romaines.
114
Canton de Saînt-Smmeur.
Saint-Sauveur, MM. Sicaiid.
Fqiitenoy , Ma»s<Auau.
Lainsecq , G^UU
Moutiers , JPorfin.
Ferreuse , 5oissofi.
Sainte-Colombe, boisseau.
Sainpuits , Bertrand,
Saints enPuisaye, LaUmr,
Sougères , Lécrivain^
Thury , Értmier.
Treigny , Pauiral,
Canton de Seignelay.
Sèîgnelay , MM. Mtibot.
Beaumont , Loccident
Chemilly , PaiinUr,
Gheny , najitneaa .
Gurgy, Thomiu.
Hauterive , Loeddent.
Hëry , Jacùb.
Mont-Saint-Sulpice^ LarhouHiai.
Ormoy , Vache*,
Canton de Toucy.
Toucy , MM. Moeel.
AR&OITDISSEHSNT D^AYÂLLON.
Beauvoir, Peitssier. '^
Diges, CMwUard.
Dracy, JoMoi.
Ëglény, Verdier.
Lalande, Mqneyron.
Leugny , Suisse,
Levis, Tutaut,
Lindry, l>uptits.-
Moulins , moneyron,
Parly, Biaiseau,
Pourrain , Boyer.
Canton de Fermenton.
V^rméntoB , MM. Nigolle.
Gravant, DuuET.
Accolay, VasseUn.
Arcy-sur-Cure , Hemy.
Bazarnes , Malherbes.
Bessy, Gollard.
Bois d'Arcy, Balbon.
Essert , JuUen,
Lucy-sur-Cure , Coiard.
Mailly-la-Ville , Masdier,
Prëgilbert, Vasselin.
Sainte-PaUale,lV.
Sacy , Boyer*
Canton d'Avallon.^
Avallon^ MM. MoEEATi^archiprêtre, pro-
vicaire géaëral, curé de St.-Pierre.
Galiy^ vicaire.
Faw)ei-BrwieiUr , id.'
GaUau , id.
Santigny , desservant Saint-Martin.
Bizol , vicaire.
liUcy-le-Bois , Bazot.
Annëot, IV".
Annay-la-Gôte ; FreniaL
Domecy-sur-le-Vault , Venoulh,
Etaules , de ia CosU.
Girolles , Evrard.
Island , NicoUe,
Levault, Girard.
Magny, Marchand,
Pqntaubert , Minard.
Sauvigny-le-Bois , Buehéne,
Sermizelles , CuHin,
Tharot , Forestier.
Canton de Guillonm
Montréal » MM. SsEGEnt.
Anstrude, Bémond.
Gisery , Breuillard.
Guillon , Awiooe. .
Marmeaux, Viardat,
Pisy , Auhert.
Saint-Andrë en Terre- Pleine, Gibier.
Sauvigny-'le-Beurëal , /V.
Savîgny-en-Terre-Pleine , BrevMlàrJ
Sceaux, Vosgien.
Thisy, Pitois.
Trëvilly, Aunave.
Vassy , Auhert.
Vignes , Minard.
Canton de Vlsle. *
Isle , MM. BOTTEBT.
Angely, Poggi, ^
Annoux , Bourrey.
Athie, Vosaien.
Blacy, PiUns.
Givry , Brute,
Goutarnoux , Bandoi
Dissangis , Baudot.
Joux-la Ville , Muard.
^assangis , M&reau.
Précy-le-Sec , Voissard,
Provency, Virally.
Sainte-Colombe, Ferrand,
Talcy , Viardot.
Canton de Quarré-les- Tombes,
Quarrë-les-Tombcs, MM. Henbt.
Bussières, Naudin,
Chastellux , Hiiaire,
Saint-Brancher , Comparei.
Saint- Germain-dcs-Ghamps , Caveit,^
Saint-Léger , Mourey,
I Sainte-Magnance , Veiacoste,
m 115 Mit
Canton de Fèzela/,
Vézelay, MM. Sekoeiit*
Gliâtel-Censoir, Autràt.
Asnières , Voisinot.
Âsquins , Fauvei.
Blannay, Perron.
Brosse , ÉMon.
Chamoux , Bourgis,
dire , Loirot.
Domecy-sur-Gure, léoirot.
ARB.ONDlSSBMEirT DB JOIGKT.
Foissy, Charles.
Fontenay-sous-V^elay , l>eutgfio(0«.
Givry , Perron,
Licheres , Moreau.
Montillot, PoMevm.
PierrcLerthuis tCkarles,
Saint-Morë , Bouchot.
Saint-Père , JV.
Tharoiseau , Darcy.
Vuutenay , Bouchot.
Canton, d* Aillant,
Aillant , MM Gassemicbe.
Branches , Plwney, ^
ChampYallon , N»
Chassy , Fouinai.
Ghichery , Mauranne.
Fleury, Niel.
Guerchy , BUouzé.
Laduz, Alërini.
Merry-Vaux, Moulin,
Neuilly, Freneau.
Ormes , Lenief.
Poilly,iV.
Saint-A ubin-Châf eau-Neuf , André.
Sâint-Maurice-le-Viel, N.
Senan , Roux,
Villemer , 2V.
Villiers-Saint-Benoit, Morei.
Villiers-siMT-Tholon , Borne.
Canton de Bléneau.
Bléneau , MM. JIenbion.
Champcevrais , Saho.
Ghampignelles , MoreU
Louesme , Morel.
Sainl-Priv'ë , MoreU
Tannerre ^ Siephani.
VUleneuve-les-Genels, Remy.
- Canton de Brienon,
Brienoh , MM. Lallier.
Me>Chaunie,JV.
Bligny-en-Othe , Tridon,
Bu«sy-en-Othe', Lorin,
Chailley , Bodkoi.
Champlost, Mathieu,
won, Nieoiie. (
Paroy-en-Othe, Eouyer.
Turny, Chevance.
Venizy,rrrfmwot.
Canton de Qsrisiers,
Cerisiers, MM. Boisseluer.
Arces, Durand.
Cefilly,]V. ^
^ouIonr8,Peretli.
*ournaudin,Geor|cs.
Vaudeurs, P«f«i«i.
Villechétive , N.
Canton de Charny.
Charny , MM. Vidot.
Chêne-Arnoult, Vidot^
Chevillon, IS*
Dicy , FxiU.
La Fertë-Loupière , Cora^t.
Fontenouilles , htmoime»
Grand-Champ, Ciergeau.
Malicorne, Serré.
Marchais-Beton , IV".
Perreux, Bonaid.
Prunoy ,N,
Saint-Denis-sur-Ouanne , Clerg;eauv
Saint-Martin-sur-Ouanne, Serré.
Villefranche , Dumont.
Canton de Joigny.
Joigny , MM. Calmus , archiprêtre , curé
de Saint- Jean.
Jay, curé de Saint-Thibault.*
Damten, vicaire.
André, desservant deS.-Andrë.
Bassou, Denizoi'
Béon , Viault.
Brion , DroMxn,
Cézy , Grand^ean
Champlay , Z\r. ^
Chamvres, JRi6terre.
Chichery, Mauranne.
Epineau-les-Voves. , (jMcadi.
Looze , 3far/tac.
Migennes , Vinei.
Paroi sur-Tholon , Ribierre.
Saint- Aubin-sur- Yonne, Mackëone.
Saint-Cidroine , Le Biane»
Villecien, Mackéone,
Villevallier, Figé.
Canton de Saînt-Fargeau.
Saint-Fargeau , MM. Grossot.
Fontaines, Auvray.
Lavau , CoiiinoU
Mëzilles , Siephani.
Ronchères , Crochot.
Saint Marlin-des-Chatnps , Bauvai.
Septfonds , Siephani.
Canton de Saint'Julien'du^SauUi
Saint- Julien-du-Sault , MM. GxAARo.
La Celle-Satnl-Cyr , ViauiU
^ 116 m
Cudol , Picquoîn.
Prëcy , Pioquom.
Saint-Iioup-d'Ordon , Mackéone.
Saint-Romain , Fournier.
Sépeaux , Foiimicr .
Canton de Filleneuve^le-Roù
Villeneuve-le-Roi , MM Dkkisot.
Armeau, Dutanihm*
Verlin^Dfoirtn.
Bordes , iV.
Bu8sy-le-Repos, GhauTisë.
Ghaumot, Ùhaumsi.
Dixraont , Marcanioni,
Piffonds , André.
Rousson , Douine.
Val-Profonde, Pueeh-Rémond»
A&EONDISSBHENT IIB S^fi^
Canton de Chérqy
Chef oy , MM. Delaagk.
Saint- Valdrien , Odiot. .
Brannay, Coiiîn, •
DoVioi , FotmaU
Doniats , Maltéi.
Fouchères , Monneyron.
Jouy 9 Mercier. \
La BeUiole ,2V.
Montacher , Mercier.
Savigny,Maltëi.
Vallery, Froht.
Vemoy, N, ""
Villebougis, Vespérini.
Villeroy , N,
Villeneuve-ia-Dondagre , N.
Canton de Pont-^ur^Yonne,
Pont-sur-Yonne , MM. Bouery.
Villethierry , pRivo^.
Ghampigny , Huoi,
Ghaucnont , Goussard.
Gisy- sur-Oreuse , Roiiey,
Evry , Delaage.
tjixy , Gollin.
Micnery , Lissoir.
Sainf-Agnan , Goussard.
Saint-Serotin, Macke<me.
tVilleblevin , Couiouvriers*
Villemanoche , Relief,
Villeneuve-la-Guyard , Boursier.
Villeperrot , JV.
Canton de Sens (sud).
Sens , MM Roam, curé , archiprêtre à la
métropole.
Bravard , premier vicaire.
Grandmaisire , deuxième vicaire.
Laiementj prêlre, sacristain.
RupiED, curé a Saint-Pierre. ,
Beiiaguet, desservant à Saint-PregtsJ
l^éhan , chapelain de l'Hôtel-Dieu.
S.-Savinien , faub. de Sens , Grandmaisire.
Fontaine-la- Gaillarde, Prunier.
Maillot , M€mquest,
Malay-le-Roi , Jouane.
Malay-l e- Vi comte , Jouane .
Noé, Laeoaie.
Passy, flirter.
I Rosoy , Manquest.
Saint'Glément , Bebeauve.
Saînl-Marlin-du-Tertre, Morei.
Saligny , Prunier.
Soucy, Casaifianca.
Vaumort , Boisselîer.
Véron, N.
Canton de Sens (nord),
MM. Garlies, curé à S.-MauriccdeSena.
GoUemiers, N.
Gornailt , Groquet.
Gourtois , Regnard.
£griselle-le-Bocagei Croquet.
Etigny , Vialle.
Gron, Vialle.
Marsangis , Douine»
IXaiUy, Regnard.
' Canton de Sergines,
Sergîne«, MM. Morcabr*.
Gompigny, Denavarre. .
Gourceaux , Rousselot.
Gourion, Mennessier,
Fleurigny, Rollet.
Grange-le-Bocage , N.
La-Gnapelle-sur-Oreuse, Berbe.
Pailly, JoHy.
Plessis-Dumée , JoUy.
Plessis-Saint-Jean , nunot.
Saint-Mârtin-;Sur-0reu8e , Berbey.
S.-Maurice aux-RichesH. , Brissoi..
Serbonnes , Guiliot.
Sognes , IV.
yertmy,iV.
Villiers-Bonneux iV.
Vinneuf , Percheron.
Canton de Filleneuue -V Archevêque.
Villeneuve, MM. Robin.
Bagneaux , CoqwxioX.
Ghigy,iV.
Gourgenay , GuiHemoi.
Aux Glérinois, dépendant de Villîcrs-
Louis,'JV.
Flacy, Darley.
Fois8y,iV.
Lailly, Salmon.
LaPostolle, Plaît. ♦
Molinons, Michaut jeune.
4M ii7 tm
Poat-8ur-Vanne«, Boulangier.'
lée& Sièces , Bobtin.
Theil , Lacoite.
'Thorigny, RoW«l.
Vareilles , Roblet.
Vtlliers-Louis , Boutangier,
Voisines , fiait "^
AREONDISSEBIENT DE TONITEEEE.
Canton d* Aney-le^Frartc,
le-Franc > MM. Làboub.
À Pensé.
-le-Scrveux , éruînol . _
^nteuil , Sfftriin.
«ssienelles , LaJbour.
/ , Hardy,
ilvy , Jean,
ijëzinnes , 'BtiUmoifil,
Nuits-6ur-Armanço^ , J^routn;
Pacy-sur-Armançon , GwjarA.
Perrigny-sur^Armançon, Pensée,
KaTières, Hardy.
Sambourg , Gourmant«
Stisny, TranchanU
Villi ers-leâ-Hautft , Jean.
Vireaax, Beliemont*
Canton de Cruzjr,
Gnizy,MM. GoTjRMAifT. t
Arthonnay, Pans.
Baon, Boucheron.
Gommîssey , Jlf ic^uf .
Gigny, Forgeoi.
Gland, VajcheXi
Mëlisey , BoiUi.
Pimelles , Boucheron»
Quincerot, Ofetipierf.^
Augny , DétoHe
Saint-Martin, iV.'
Saint-Vinnemer, Lavancy.
Tanlay, i^ouc^eron. «
Thorey , Detolle.
Trichey,Rolky.
Villon, MarquoU
Cantonde Flogny.
Souma intrain, MM. Letteron.
Beugnon , Soudms.
Butteaux, MM. R&biot.
Garisey, Bezot.
La Chapelle-Vieille-rorêt, Chapron.
Dyë , Payen,
Flogny, Chevalier.
Lasson , Husson.
Neuvy-Sautour , BUioui;
Percey , Sennequier,
Roffey , Bonneiat,
Sormery, LagrifouL
Tronchoy, Bonnetat.
ViHiers- Vineux , Besoi,
Canton de Noyers.
Noyers, MM.DucaoT
Annay-sur-Serein , FonUmes.
Ghâtel-Gérard , Pus$in.
Cours , G. de Grimault, Goutiot.
Ëtivey , Monnot»
Fresnes, Gourmant.
Grimault , Moreau.
Molay,<7avet.
Moulins, Préire.
Nitry, Courioi.
Pasilly, Lappierre.
Poilly-sur-Serein , Picque,
Sarry, Dieudonné, *
Sainte-Vertu , Gcveis
Canton de Tonnerrei
MM. Marchand, cure, archip. à Tonnerre-
Letteron^ vicaire.
Voisin, curé àS.-Pierre de Tonnerre.
Gaiiy, chapelain à Thosp. de Tonnerre.
Béru , Faiiioi.
Cheney, Mourey.
Golan , Bèjjue.
Dannemoine , Mourey*
Epineuil , Fiory.
Fley,Fainot.
Molosme , Sylvestre.
Seri^igny , Rousseau.
Vaulichères.IV.
Vezannes , Fays.
ViYiers, CréU.
jYrouerre, Grété.
Bons et legs faits aux établissements religieux en i835.
La Fabrique de Véglise d^Héry a été autorisée , par arrêté du 1 6 février 1 835, à accepter
de M. ]?errignon François,' la somme de 300 fr. en argent , Pî>«; «J^^^Hcce^^^^^^^^^^
j/deBlciftnY-le-Garreau a été autorisée , par arrêté du« avril 1 83 5, à accepter de
M. AnSHenri,la8ommede«oofr.enargent, pour services religieux. ^
J./ d'A?cy-sur-Gure'a été autorisée , par o^d^'^^^rf.^:! »;,f,ff '"^^^^^^^^
, accepter de M. Gollet François, la somme de loo fr. de rente, au capital ae
s4)oo fr. , pour entrenen de la chapelle du Lac-baurin.
o
118
Jd, de Val-de-Mercy a été autorisée, par ordonnance du s s août isss, à accepter
de M. Gharlin Humbert, la somme de lé £r. ss c. de rente, au capital de ssi fr.
60 c. , pour la lampe du chœur de Tëglise.
Id, de Guerchy a été autorisée, par arrêté du ts mai tsss , à accepter de M. Mou^
tard Martin >£d3ie et de demoiselle Moutard Louise-Sophie , la somme de is £r.
50 c. de rente, au capital de tso.
Id. de Gompi^ny a été aijitorisée , par ordonnance du i7 juin isss, à accepter de
Mme Lalande Marguerite -Catherine, es ares a? centiares, évalués s ss fr. , pour
services religieux.
Jd, de Villethierry , a été autorisée , par ordonnance du s 7 septembre loss , à accepter
de M. de la Ferrière Louis-Marie-Lévesque, la somme de looo fr. pour les besoins
de réélise.
Jd. de Valéry a été autorisée, par ordonnance du même jour, à accepter de M. de la
Ferrière, la somme de sooo fr. pour la même destination.
Id. d*£pineuil a été autorisée, par ordonnance du a septembre iss's, h accepter de
M. Jublin Philibert , des rentes au capital de soo fr. 54 c. pour services religieux.
Total des dons et legs , eoss fr. 54 c.
Congrégations religieuses de femmes.
Le département renferme cinquante établissements ou communautés de religieuses
dont une seule m^ène la vie contemplative et les autres desservent 1 7 hospices et ss
écoles , dont quelques-unes divisées en plusieurs classes. .Dans seise établissements
les sœurs sont employées non>seulement à Tinstruction des enfants, mais encore au
soin des malades à domicile. Le nombre total dés religieuses-prof esses est de a as ,
appartenant à m congrégations différentes; savoir: Carmélites 4, Augustines a,
Ursulines s, Saint-Vincent-de-Paule i , la Charité i , la Présentation i » la Vnr-
vidence s.
Nous allons donner Tétat particulier des congrégations dont la maison-mère est
située dans le département de l'Yonne. La plus nombreuse est celle de la Providence
de Llgny, fondée en isao par Mme Bresaon, qui en est la supérieure générale^
■s
TITKE
des
CONGRÊGilTIOIfS.
LIEU DE SITCATIOU
delà
■A.XS0K-MiaB.
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NOMBRE D'ÉT ABLlSSEMEMTS
situés
<1ans le di^parfpmênt.
hôpitaux
Ecoles
écoles
et soin
des
•malades
réunis.
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Carmélites
Augustines
idem
Ursulines
Jdêm
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Providence
Sens
Auxerre
Tonnerre
Auxerre
Wo rArclievêquc
Tonnerre
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a6
119
SECTION IIL
ADlCimSTïlATZOïr DE LA «TTSTIGE.
COUR ROYALE DE PARIS.
PRESIDENTS :
. • M le baron Sëguiçr. G* |_ M. Miller. *
^M. Jacquinot-
M. Hardoin. ^
COHSEIIiLBlLS^ MM.
M. Le Poitevin. G ^
M. Dehërain.^)^
WM. Jacquinot- Godard ^
Silvestre de Ghanteloup, #
LesckasAier die Méry,
DeBerny^O^
Monmeraué»
>in de la
Gabâllte,
Grespi
Rachëe,
Dupuy, Jjf
SilTestre fils, ^
Brissou ,
Agier, ^
Chrçstien de Poly , *
ËspiyentdelaVilleboisn. $
Simonneau , ^
Cauchy , ijfe
licchanteur ,
De Glo9,
Faiire,
PhilipoB , *
De Vergés,
Moreau»
Bryon ,
De Froidefônd des Farges ,.
Grandet ,
Taillandier ,
Ghignard , *
Dup]è8 ,
Baron Sëguier, ^
Naudin , . ^
Ghabaud , ^
Lâssis,^
Deiapalmepère,
Dubpys, <*j{*
Rolùnd de Villargueff,
Try,
Baron Ghaubry,
Bo° Gautier de Gharnagd, ^
' PARQUET.
M. Franck-Garré^y "^TotuTew générai du Roi,
Amelîn , ijfc *
Ghalret-Durieu, >j{5
Lefebvre, ^
Champanbet,iR
Dozon ,
Brisout de Barneville,
Hémar , ^
Vie. de Bas tard- d'Ëstang ,
Vanin ,
Poullier , «6
Petit, ^
Delabaye,
Ferey ,
Desparbès de Lussan ,
Denietz ,
Aylies ,
Gaschoii ,
Perrot de Ghezelles ,
Avocats- Généraux, MM.
BcrvïUe,*
Delapalme fils , ^
I Pécourt ,
Plougouîin7>jf
Substituts du Parquet, MM.
Tardif,
Le Gorrec,
Bernard ,
Parlarrieu-Lafoase ,
Didelot,^
Boucly, #
Monsarrat,
Nouguier ,
M. Lot, Greffier en chef .
Glandaz ,
Persil ,
Godon.
COUR DASSISBS DE I YONNE.
Cette Goar est composée ,
iO D'un Gonseillef de la Gour royale dîe Paris, dêlégut^ à cet effet pour être Pre'sîdent
des Assises ;
s^ De deux juges pris parmi les président et juges les plus anciens du Tribunal
d' Auxerre ;
s*' Du Procureur du Roi près le Tribun^al cîvil ;
4® Du greffier du même Tribunal.
120
TRIBUNAUX DE PREMIÈRE INSTANCE.
£3
TRIBUNAL D'ATJXSaBB*
juges.
juges
suppléants.
Messieurs
Chardon , # président ,
Collet , * vice-prësident,
Guërin de Vaux ,
Choppinde Mércy,
Heuvrard ,
Leblanc -Duvernoy, juge
d'instruction y
Tonnelier,
Gallois,
Mathieu père,
Marie,'
CheTillot, avoue,
Marey,
Guerin-Dcyaux fils ,
Parquet j MM.
De Molènes, ^ procureur du Roi,
Vial , i substituts.
Aignan , C
iirejfe, MM.
Gautrot, greffier,
^lemot. . } commi^greffier..
Ce tribunal se divise en deux chambres
qui se renouvellent chaque année.
DIVISION DES CHAMBRES POUB l837.
VreimJbrt chambre. — Jùurs d'audience,
Liundi, Mardi etMerc. , affaires civiles
MM. Chardon , président.
Choppin de Mërey,
Tonnelier,
Gallois ,
Mathieu père ,
Marey,
Guérin-de-Vaux
juges.
MM. Collet, !jt vice-président
Guérin-Devaux, ) ,
Heuvrard, V iug«»
Le Blanc
Marie ,
Chevillot,
leni.
V juges suppléants.
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
CRIÉES.
14 t8
Il ts
li
15 t9
15 SI
10 S4
8 as
5 19
4 18
16 SO
11 15
« 9 S8
POLIGB CORRECT «
Tribunal
d*appel.
i". inst.
entre par-
ties civiles
5
19
' . Il 96
S
16
9 SS
s
16
9 SS
6
10
18 9?
il
15
18.
8
11
ft 15 19
6
10
18 17
S n
81
10 14
11
16
& 19
10
14
8 17
9
IS
S 16 SO
1
11
14 98
Avocats, MM.
Pérille . rue d*Egleny . '
Lepère; bâtonnier, pi. duMarché-W.
Leclerc , rue Neuve.
Cherest , rue Chante-Pinot.
Challcrued'Egleny.
Lescuyer, rue Française. ,
Pougy, place N.-D.-la^d*H. ,
Ravin, rue St.-Panorace, 1
DeBrabant, >'
Duplessis ,
stagiaires.
S juges suppléants
Deuxième chambre,'^ 3 oun (T audience.
Jeudi, audiences variables ('F. le lab.)
Vendredi , affaires de police correction-
nelle en première instance , à la requête
du ministère public, police forestière , et
appels de simple police.
Samedi , affaires civiles et criées.
Jpoués, MM.
Mathieu , licencié , rue Neuve.
Chevillot, licencié, rue des Trois-Mant.'
Salomon aîné, rue du Temple.
Bert , rue des Belles -Filles.
Tambour, nie Saint-Eusèbe.
Duché, licencié, rue Notre-Dame-la-d*H.
Remacle, licencié, rue Neuve.
Savatier-Laroche , licencié, rue Thérèse.
BigaiJ.t, rue des Consuls,
VRIBimAt. l>*ATàLtOH/MM.
Gomynet , président.
Bethery de la Brosse, juge d'instruction.
Bidault, Alphonse , juge.
V^non^^ ^^*'*' \ iugcs suppléants.
Parquet j mm.
Ricard , procureur dû Roi.
Boulin > substitut.
Greffe, uu.
Carmagnole , greffier ,
Forcade, commis.
Jours d^ audience.
Mardi > Mercredi et Jeudi.
Avocats, MM.
Meslier-Poussard, bâtonnier,
Meslier Paul ,
Richard , .
Liottin ,
Préjan,
Malot,
Houdaill6*Aul>ert ,
Barbe ,
Soissons,> stagiaires.
Barbien, k
Thëbault.
Avoués, MM.
Houdailleaînë,
Gnyard,
Poulin I
Vaury, ^^
Brunet,
Febvre.
T&IBUNAL DB JOIGKYf MM.
Lalliec , président.
Revillon d'Aprcval, juge d'instruction.
Desmadières, juge.
Parisot r |
Deshaies , V juges suppléants.
Letellier, J
Parquet, mm.
De Qontin , procureur du Roi ,
Bourgoin , substitut.
Greffe, mm.
Fleury , greffier,
Jacotot^ commis.
Jours d audience,
lie Tribunal civil , les jeudi et samedi.
LeTribunalde police correct, le vendredi.
Avoués, uir.
Lacam ,
Deshayes ,
Roy,
Delamontagne ,
Ragobert,
Saulin , _^__^
TRIBUNAL DE SEXTS» MM.
Desnoyers , président.
Rattier,
Fliniaux, juge d^instuiction,
Berthelin DesbironsfSj
Regnault, > juges suppléants.
Adine, J
Parquet, mm.
Bérenger, procureur du Roi.
Metman» substitut.
Grejfe, mm.
Dubois, greffier,
Harel, commis.
Audiences,
Tribunal civil , les jeudi et vendredi.
— de police correct, le mercredi.
Avoués, MM.
Berthelin Desbirons ,
Pignon ,
Landry ,
Regnault, <
Luyt,
Faye. .
TRIBUNAL DE TONNERRE , MM.
Lacaille, président.
Rétif, juge d'instruction ,
Roze , juge-,
Chéroii , \
Parquet, mm.
Jacaues-Palotte, procureur du Roi >
De Monicault , substitut.
Greffe, mm.
Gherest Delorme , greffier.
Ménétrier, commis.
Jours d'audience,
Aff^ commercial es et sommaires, le^nerc.
Affaires ordinaires , le jeudi.
Affaires correctionnelles , le vendredi.
Affaires de domaue, de régie et criées
le samedi.
Avoués, MM, Potier,
Belnet, Milliot,
Labossc„ Pineau,
mu 122 Ml^
TRIBUNAUX DE COMMERCE.
T&IBT7NAL D*AUXEEaE.
MM. Moimot-Villetard , président.
Frëmy ,-
Cottain . .
tiaurent-Lesseré, }ï^^^-
Auger,
Tambour aîné.
N
TJzanne ,
Bobin,
Lethorre ,
Bigë,
juges suppliants
greffier,
commis.
TEIBTTNAL D*AYÂLLON.
MM. Duchateau, président.
Gally, 1
Mocquot, V juges.
Boyer-Gariely J
I
,oy«
Aub
Bourrey-Bidault, } juges suppléants
Perreau , greffier.
Audience le yendredi de diaque semaine.
TBinrVAL DE TOZOITY»
MM. Emery, président.
Bouron bis ,
Cochet, yWges.
Couturier,
Zanotefibafné, 7- u
Putois.DelaunaV,;i"««""PPÏ^n«*
Robillard , ^ greffier.
Audience le mardi de chaque semaine.
T&IB17VAL DE SENS.
MM. Cornisset-Lamotbe , président.
Huré-Reyêohe , \
Auguste Delporte, r ._^,
Duplan Beraudau f '"B**"
Corol , ;
Gaudichon , ^
Duf rcsne , f . i « .
Dufour-CUyier, h"Be» «uppleant»
Soulliard , }
Jacquemus , greffier.
( Le TftiBTJNAL cmi/ de tonrbrrs fait Us
fondions du TrUntnai de commerce )
JUSTICES DE PAIX.
POPULA-
JUSTICES
JUGES.
CBEFFIEBS.
JOUES
TION
DE PAIX.
■
D AUDIENCE.
canton..
^ Arrondissement dAuxerre.
%
Auxerre (est)
De Vieux-Champs
Deyillaine
Yendredi \ 1 1 h.
4497
Auxcrre f o.)
Laprémuré
Daulet
samedi à ii
18841
Chablis
De Gislain
Garinef ^
Gaillard"^
vendredi à lo
8439
Coul.-la-Vin.
Filleul
jeudi à 10-
lundi à le
8749
Goul-sur-Y.
Bonneau
Bossu
7593
Gourson
Baumier
Regnauldin
jeudi à 11
7774
Ligny
St.-Florentîn
Rabé
Thérèse
mardi à midi
7370
Moreau
Tenaille
lundi à 10 h.
6SS5
St.'Sauveur
Delamour
Lardillier
mercredi à i o h.
11814
Seîgnelay
Dourneau
Frottier
jeudi à 11
8195
Toucy
Arrault
Chartier
mercredi à ii
11696
Yermenton
Chevallier
Masson
vendredi à lo
10946
Arrondissement d'Avallon.
Ayallon
Rousseau-Dumarcct
Pinard
1«778
Guillon
Brunet
Monnot
669$
Llsle-s-lc-S.
Roumier
Fcrrey
71S1
Quarré-les-T.
Guyard
Gallois
7786
11768 II
Vézelay
Serisier '
Prudot
123
JUSTICES
DE PAIX.
JUOZS.
GREFFIEAS.
JOURS
]>*AVDIENCB.
^mm
POPULA-
TÏOM
par
canton.
AîIlant-8-Th.
blëneau
Brienon
Cerisiers
Charny
Joigny
Sf.-Farg^au
S-Julien-du-S
We-le-Roi
Chrfroy
Pont-sur- Y.
Sens (nord)
Sens (sud)
Sergines
Wc-rArch.
Ancy-le-Fr;
Cruzy
Flogny
Noyers
Tonnerre
AUais
SibiJat
Femel
Salmon
Guillemlneau
Lefebvré-Devaux
Lacou r-£poigny
Barnabe
Valtat
Arrondissement de Joigny.
Tonnelier
Godard
Gamafd
Daprë
Gauthier
Lordereau
Mon toi s
Bourgoing
Cuissard
Arrondissement de Sens»
Ponce
Letteron
mercredi
Prou
Cartereau
jeudi
Laude
Lagremoire
samedi
Luyt
Lorne
lundi
Boucher
Bourbon
mardi
Cornât
Retel
lundi
Arrondisse
'ment de Tonnerre
•
De Chalyasson
Perdu
jeudi
lundi
Roy
Coquelu
Coquille
Gentelot
mardi
Droin
Barry
jeudi
Fleury
Gilles
lundi
fS776
7151
llSâO
S775
9693
1809s
• 6S96
7734
10906
S64S
11510
15473
6S40
97S1
9386
- 9689
9039
8607
806S
10040
A&KONDISSEMENT D*ÀUX£RRE,
Canton d*Auxerre ^ mm.
a .Auxerre.
NOTAIRES.
Les notaires certilicateurs sont marqués d'un astérisque,
Canton de Cou/ange-sur-Yonney mis.
Gougenot , à Etais
Poulin, à Cou] ange-sur-Yonne
Prudot/à Mailly- Château.
Canton de Courson,
Regnauldin aîné, * à Courson
Dhumez, à Druyes
Roche, à Ouaine.
Canton de lÂgny,
Bavoil . * à Lîgny
Rabë, àMaligny
Tonnelier , à Montigny.
Canton de Saint' Florentin»
Jeannest, * à Saiht-Florcntin
Perrin, ii.
Bègue, û/.
Cantonne Saint- Sauveur,
'Châuyeloit,
Piëtresson*»
Delaag^y
Sochet,
Charié,*
CoUeret, à Appoigny
Daudin , à Chevannes
Bachelet-Vauxmoulins , à Gharbuy
Drouot, à Saint-Bris.
Canton de Chablis.
PouUain ,* à Chablis
Thomassin itL
Raoul, à Saint-Cyr-les-Qolons.
Canton de Coulange^la- Vineuse,
Seurat , * à Coulange
Puissant, à Migé
Mainferme , à Irancy.
Dardenne , à Treigny .
Barrey, * à St.«Sàuyeur
Jarry , id.
Doucet à Thury
mu 124 M^
Canton de Selgneîay^ mh.
Brette , * à Seignelay
Creusillat, * à Hëiy
Bertheau, au Mont Saint-Sulpice.
Canton de Toucy»
Barrcy , * à Toucy
Merlin ^ id.
Gendre, à Beauyolr
Garet , à Leugny
Puissant Jeune, à Pourrain:
Canton de F'ermenion*
Brnand , à Arcy-sur-Cure
Bourgoin, à Gravant
Sellier, * à Vermenton
Bousseau, %d. ,
CHAMBRE DBS NOTAIftSS^ MM.
Barrcy de Toucy, président,
Regnaudin fynaic. *
Jarry, rapporteur.
Tonne Hier , trésorier. .
Charié, secrétaire.
PouUain de Chablis , > .
Puissant de Migé , J memùres.
AR&OVDISSSMElfT d'aVÀLLOIT,
Canton d'AvaHon, mm.
Thibault ,
HoudaiUe Vallery
Perève , ? à Avallon.
Barbier,
Rameau fils,
Canton de Guillon,
Bauby,*à Guillon
Delayeaux, à MontrM
Gosseret, à Santigny -
Morizot, àSavigny. •
Canton de VIsle.
Guillermain, à Flsle
Pruneau , id.
Delétang, à Joux-la-Ville.
Canton de Quarré^les^ Tombes.
Thënadey , à Quarr^
Régnier, * trf.
Tripier, a Saînt-L^ger.
Canton de Fêzelajr.
Hérault,* à V^zelay
Delaloge , id.
Defert,àMontillot
Monet, à Ghâtel-Gensoir
Ghâteley, à Youtenay.
CHAMBRE BIS NOTàlRIfl, MM.
Delétang , préndent.
Guillermain, Sfftidie.
ABROlTDISSEMBirT DE JOIGITY.
Canton d'Aillant , xm.
Allais, «à Aillant
Précy, à Ghassy >
Moussa, à Senan
Rayip , à Guerchy
Ravin , à VUliers Saint-Benoît.
Canton de JBléneau^
Dumont, * à BUneau
Belacq , à Tannerre
Serrurot, à Gharnpignelles.
Canton de Brienon.
Pouillot , ^ à Brienon
Gilbert, id.
Dëzerville, à Bussy-en-Othe
Benoît, à Venizy
Canton de Cerisiers*
Salmon , $ à Gerûriers
Lacroix , au Fournaudin
Canton de Chamy.
Lavollëe, * à Charhy
Thomas, à la Fertë-Loupîère
Hattier, à Villefranchc
Marohand à Grandchampr
Canton de Joigne,
Legrbs , * Joîgny* • ,
Delamontagne, ^id.
Lefebvre , ià.
Gourtillier , à Gézy
Gourtois, à Ghaipplay -
Canton de Saînt^Fargeau.
^i à Saint-Fargeau
Marti neau, id.
Jacquemier , id,
Mpuroux , à Mëzillev
Canton de St.^falien^u-Sautt,
Genty, à Saint-Julien-du-Sault
Protat, * id.
Pophilhat, à La Gelle Saint- Gyr.
Canton ils Filleneuçe-le^RoL
Mentgot, à Villeneuve-le-Roi
Hesme , id.
Lenfant,* id,
Hallu , k Dixmont
tHAMBRX DIS MOTAIRIS. MM.
Genfy, ffisndtniy
Thomas « «ytuific,
Gilbert, ra|)pQi*feiir^ »
Legros , iréiorier,
Delamontagne , 9eerikAr9.
Lenfant et RaTÎn , metnéres.
k Senf .
AaBOSTDXSSEMBlTT DE SENS*
Canton de Chéroy. mm.
Guyol , * à Chëroy
Bagard, à Montacher
Canton de Pontsuf-Tonne.
Mou , * à Pont-sur- Yonne
Brossard, à Villeblevin
Grattery, à Vilkneuve-la-Guyard.
Canton de Sens,
Heulard d*Arcy ,
Leroux, *
Gharpillon ,
Bisson ,
Gaillon ,
Lacaye ;
Duchesne , à Egriselle-le-Bocage
JuUemier à Vecon.
Canton de Sergines»
Legendre, * à Sergtnes
Salmon > ii.
Boussenot, à Gourion
Oubry, àS.-Maurice-aux-Riches-Hommeft
Canton de W^^VJrchepéque.
Bègue, *àViUeneuve
Domanchin, %d.
Longuet , à'Thprigny
Thomas, à Thfeil
GHAIBRI VU NOTAïaSS , MM.
Bègue, pré^yUni,
Longuet » tynêic ,
Legendre, rajpporteur,
Lacave, $eoréiaire,
Gaillon , tréiorier,
Salmon, meaiére.
ÂBEOSTDISSEMENT DE TOimB&RB»
Canton d'Ançy-'le-Franc^ mm.
Boucherrat, à Ancy-le-Franc
Mantelet^ id.
Mignard, à Rayières.
Canton de Cruisy^
Salmon, à Gruzy
Biron,*àTanlay
Bertrand, à Vilhon
Canton de Fhgnr*
Ghapron . ^ à Flogny
Milon , à Garisey
Brivois , à Neuvy»-Sautour
Canton de Nojersi
Boyer, * à Noyers
Robinot, m.
Laratte, à Aimay
Canton de Tonnerre.
Bertbellot , à Tonnerre
Jacquillat, * H,
Gosson , à Danntmoine
Breton, à Viviers.
CHAlfBaz ]>XS ROTAXÈESy MM.
Boyef , ffi^dtni.
Bertrand , $ifiuUc,
Millou , raffporteur.
Bertellot, aecréiaift,
Jacquillat , irésùrier.
M3t,l--*--
COMMISSAIRES-PRISEURS,
A Auxerre , MM. Duehemin et Guéria.
A Avallon, Ruffier,
A Joigny, Motel.
A Sens, Gauthier et Bullot.
' A Tonnerre, Thierry.
«> - « j ^ s j«
wi m m
HUISSIERSv
AERÔNDISSZMEST D AVXEBIIE4
Canton d'Âuxerre, hm.
Auge Hîppolyte.
Bouson , audiencier au Iribunal civil et
à la justice de paix ( div. ouest ).
Moùroux^Jàud'. au tribunal de commerce.
Puissant aîné,, audiencier à la cour d'as-
sises et au tribunaVciyil .
Vieilliomme. - ^
Baucher, aud. aux trib. civil et de eomm.
Marie, aud. à la just. de paix (div. est ). ,
Labbé, aud. à la cour d'ass. et trib. civil.
Puissant jeune, audiencier au tribunal
civil et à lajuslice ^e paix (div. est).
Gaillard (Adolphe), aud. au tribunal civil
et à la justice de paix fdiv. ouest).
D;hubert , à Saint-Bris.
Canton de Coulange-la-Vineuse.
Ledoux , à Coulange -la- Vineuse
Gaillard (Philippe), W.
Morel fils , à Irancy
Troussau , à Migé.
" Canton de Courson.
Huchard , à Gourson
Gaillard (Louis* Auguste) à Ouaine.
• Canton de Coulange-sur-Yonne. -
Dore, à Coulange ' '
Bonhomme , id,
Tartois, à Mailly-Châleau.
Canton de Chablis,
Beau, à Chablis
Gois , à . ûi.
Canton de Ligny.
Hermelin» àLigny,
Houzclot , ûi.
Fërel à Maligny.
Canton de St, 'Florentin ,
Autun , à St.-Florentin ^
Besson, id*
Carteron, \d,
Canton de St.^Sauyeur.
Delaporte, à St.-Sauveur
Dumàyet , à Thury -
Bertrand , à Sougères.
"^ Canton de Seignelay,
Noblet , à Seignelay
Creltë fils id,
Choin , id^
Canton de Toucy.
Auge fils f k Toucy
Besnard , id.
Memaîn, à Pourrain
Martel, à Leugny.
Canton de VermerUon.
IVfiarcou , à Vermenton
Oudot , id,
Loury ,' id,
CHAMBRX DB DISCIPLIZIB, MM.
Puissant aîné, tyndJui^
Gaillard Louis, rajrporUut
Bouson, iriioticr^
Labbë, tecréUdre,
Cretté, , 1
Trousseau, > memlres^
Yieilhomme . l
à Avallon.
ARROVDISSEMENT D*AyALI>0]f.
Canton étAvattontHaa,
Drot,
Febvre ,
Dieu*donnë,
Condren ,
Bëlard,
Roy,
Rousseau ,
Quentin ,
Canton dé Guillon,
Caillot, à Guillon
Drouhin , à MontrëaL
Canton de Vlsle,
Grenan et Tournier à L'Isle.
Quarré-lôS' Tombes,
Bussy, Duprë et Houdaille, à Quarré-les-
Tombes.
Vézelay,
Rtchebraques et Moraad , à Vëzelay.
Gagneux , à Saint-Pèrè
Tacny, à Châlel-Gensoir.
CHAMBBB DS DISGIPUIfE * MM.
Condren, syiu£/c.
y
mt m m
ASRaiTDZSSfiMSirT Dï JOICnT.
Canton JfAîUantj mm.
Desmoîlhiers, Bertrand et Girard, à
Aillant.
Baillot, à Saînt-Aubin-Cîhâlèau-Neuf.
Gauthier, à Fleury.
Bléneau.
Selamour, à BlëneaU
Jeannlot, à Ghampignellei.
Briénan,
Pouillot M Ro«^, à drîenon
Chailley, à Venizy.
Cerùiers»
Duprë et Hcsme, à Cerisiers. '
Chamy,
LangeHrf et Grcnet, à Charny
Lesire, à la Ferté-Loupière.
Joîgny,
Jouan, C3iollet, Timolëon, Fourier,
Çrcttë, Hesme, à Joigny.
Saint'Fargequ,
Serret et Perrotet , à Saint-Fa rgeau.
Samt^Julien-^du-Sault.
Fourrier et Léaux, à /Saint- Julien
Joly , à Sëpeaux.
ViUeneuve-h-Boi.
Gaillard, Fenard, Bîssonnier, Hesme,
Piat, à ViUeneuve-le-Roi.
Timolëon , fyncfif.
Bertrand, rapporiiUr,
GhoUet, irétotiety
Jouan, teeritiair$é
Dupré, )
Pouillot, > memhres,
Fenai-d, I
ARRONDISSEMENT DE SENS.
Canton de Chérof^ mm*
Mestais , à Chéroy
Leiieron , à Monlacher-
Pont'-sur- Yonne.
Anthaalme , Sylvy, à Pont-suf-^Yonne
DeUporte et DeÂCQurtis^ h VOléneuri^
la-Guyard.
Sens,
Masson, Dautel, Bourgeois, Ga|llaut|
Maget, Lagremoire, Viot, Drouin,
Vignet, Boudrot et Mossot , à Sens.
Moreau, à Véron.
Sergines.
Masson aîn^ et Hardy, à Sergines.
Triboulet> à Gourion.
F'illenenpe^r Archevêque.
Bègue, Viault et Tournade, à Villcneuve-
1 Archevêque.
CBAKBRE DE DISCIPLINE, MM.
Mâssbn jeiine, tyndic,
Massbn aîhd , fapporUur,
Viot , irésàrùtr,
Vignet, tecrétaire,
Gaillaut , )
Lagremoire, y membreÈ,
Letteron • . I
ARRONDISSEMENT DE TONNERRE.
Canton à*Anty'le-Franc% mm.
»
Moîlion et Bdnnanny, à Ancy-le-Franc.
Cruzy.
Thierry et Bolirgulgnat , à Gruzy.
Flogny.
Mathieu , à I4 Ghapelle-Vieillc-Forét.
Gostel:, à Neuvy-Sautour.
Noyers. ^
Dupêâh^etSoupey, à Noyers.
Tonnerre,
Dam^ aiptf, (ïraupîllat, Dormoîs , Graîl ,
Gauthier et Dame jeune , à Tonnerre.
CEAMBEE DE DISaruifE , MM.
Gaupillat , syHdic,
Gostel, rapporteur,
Ganii]le->^Dormoîs , iré$orier ,.
Gauthier, secrétaire,
Bourguignat j^ niem6re.
[TABLEAU des condamnations prononcées par les tribunaux criminels
rectionnels et de simple police pendant Vannée i835 , par cantons.
^eor^
1
COUR d'assises. I
TRIBUNAUX CORRECT.
SIMPLE POLICE. 1
1 1
i«^ •
^
1 1
■^
1
^^
1^
/
CARTONS*
aux travaux forcés
à temps
f
à dts peines
Gorrectionnellet
à un an ou plus
de prison
à moins d'un an
de prison
& l'amende
seulement
S*
i
à l'amende
seulement
1
8P
^
» PS
Auxerre* *
S
Z
S
9
89
97
61
4
468
467
835
Chablis
i
^ 18
14
1
88
84
68
Coufenge-la-Vîn.
' 4
19
16
81
81
fr7.
Coul.-«ur- Yonne
1
9
98
81
-
88
83
84
Goursoix
1
i
1
1
97
99
?*
84
64
#
Ligny
St.-FIorentin
9
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Nombre des affaires civiles jugées ^n i835 par les tribunaux de
première instance*
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*Lé8 renseignements n*ont pas été fournis.
Tableau des accusations portées devant la cour d'assises en i835.
NAXURS DES GRIMES.
Violences envers des fonctionnaires on
agents de la force publique
Meurtres
Infanticides ^
Blessures" et coups envers un ascendant
Coups et blessures
Viols et attentats à la pudeur
Faux en écriture publique
■ ■ privée
Faux témoignages et subornations
Concussions et corruptions
Vols avec circonstances aggravantes
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PRISONS.
' Commission de surpeillance des prisons d'Auxerre.
MM. le Président du Tribunal civil, |MM. Hay, Conseiller de préfecture,
le Procureur du Roi>
le Maire de la ville,
CoUet, Vice-Président,
Paradis, médecin»
130
ETAT des Jugements définitifs
pendant Vannée i835 par le
rendus en matière correctionnelle
Tribunal â! Appel d!Auxerre.
NATUBE DES DÉLITS.
Abus de confiance. . • •' ; •
Arbres appartenant à autrui abattus
Attentats aux mœurs. • • : •
Ban-de suryeillance (Infraction au)
Blessure inyolont. par imprudence
Borne ( Déplacement de). • . .
€haase et port d'armes. • • • .
Coups et blessures
Délit rural ........
Destruction de clôture
Détournement par le saisi d'objets
saisis jet confiés à un tiers. • .
Exposition d'enfants» ... .
Escroquerie. . . . • . . .
Faux dans 1^ certificats. . • .
Injures .
Outrages à des magistrats. , ; .
Ouvrages et iriolences envers des
Ibnctbnnaires ,
Outrages publics à la pudeur. . .
Vagabondage ..:....
Vols simples. . . . , ^ . . .
Délits forestiers. ^
Contraventions aux règlements sur
les postes
Totaux. ... :
AFFAIRES
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SECTION IV.
I .
ITSZT'B.I dTlOlS PTTBLZQtTE.
ACADEMIE DE PARIS.
Comités supérieurs de surveillance de l'instruction primaire.
Ces comités se composent dans chaque arroqdissement,
i" Da préfet ou du sous-préfet, p^résident;
ao ])a procureur du roi de l'arrondissement;
3° Des membres du conseil général qui ont leur domicile réel dans l'arrondissement;
4° Du maire du chef-lieu de l'arrondissement ;
5^ Du juge de paix ou du plus ancien des juges de paix du che£^lieu de l'arron-
dissement ;
6^ Du cnré , ou du plus ancien dea curés du chef-lien de l'arrondissement.
Sont en outre membres des divers comités.
ji Auxerre,
MM. Lacombe , principal du collège.
Asselin , instituteur. i
Rabé , juge de paix.
De Gisiain-Hodiet , id.
De Vieux-Champs , id.
A Avallon.
MM. N.
Rousseau , instituteur.
Mutot.
Bréon.
Thibault.
A Joîgny.
MM. Gremeret , principal du collège.
Poisson , instituteur.
Lallier, médecin.
Périkle-Gourcelles , propriétaire.
L^cam , avoué.
A Sens,
MM. Laurent, principal du collège.
Goilon, instituteur,
Labarte.
Guicbard.
Metman.
A Tonnerre,
MM. Pénard , principal du collège*
Delattre , instituteur.
Betnet, avoué.
DespréauZy > membres du conseil d'ar-
Courtois, 5
rondissement.
Commission d'examen pour l'instruction primaire*
Les commissions se réunissent, pour l'examen des candidats instituteurs, dans.Iei
premiers jours des mois de mars et de septembre.
La commission d'Auxerre délivre seule des brevets pour l'instruction supérieure.
Commission d'Auxerre, ] Fortîn , curé de St.-Etîenne d'Auxerre.
MM. Lacombe , principal du collège. ^T'f 'n" '.n"!^"'^'" *" ^^^^•
Bonamy , régent de rhétorique. ^ Mérat-Guillot , pharmacien.
Dondeine , V. de mathématiques. M*"« > I"5« suppléant.
4M 13Sît9^
Commission d'Jçalhn,
9m. N.
Moreau , régent de mathématiqaes.
LasDier, id. de rhétorique.^
Moreau , curé.
Deschamps fils, pharmacien.
Cordier tlharles. propriétaire.
Commission de Sensl
MM. Laurent; principal du collège.
Pompon , régent de mathématiques.
Jeannette, u/. de rhétorique.
'Corni88et*Lamolhe,pré8id. autrib. de COm.
Braya^d, aumânier du collège.
Vignon , insénieur.
Parent, arditecte. '
COLLl&GES.
Cinquième, Rousseau^ (Jean-Anatole);
suppléant , ^owitff. '
Siiieme , Rousseau , (Jean-Glande) .
Des classes élémentaires, ire diTÎsioni
Bonnet; suppléant , Gujron,
a« division , ^eaif/eon.
Auxerre.
Collège de plein exercice ; cours particulier d^histoire , cabinet de physique ,' gym-
nase; nombre des élëyes: 140.
M Lacombe, Principal, Officier de rUniVersitè*
M. MUlou , Aumônier.
Professet/n i MM*
Philosophie et histoire, Rflvin,
Physique et mathématiques , Dondenne*
Rhétorique, ^narg^r»
Seconde , Mélines.
Troisième, Hartm.
Quatrième, Baieiae,
Sens.
Collège de plein eiiercice ; cours d'anglais et de dessin , ècçle primaire supérieure
annexée au Collège; nombre des élèves : 120. *
M. Laurent, Principal, Officier de ri}niyersité.
M. Mailet, Sous-Principal.
ÎA, Bravard^ Aumônier.'
Professeurs , MM.
Philosophie , Garrigou.
Mathématiques, physique et chimie, Pom
pon.
Rhétorique , Créteil.
Seconde, Paraingaux.
Troisième , Lamotte,
Quatrième , Roy,
Cinquième, JB£9]u2g«u<; suppléant, GraUot
' Avallon.
Sixième, Réuérard,
Septième, Mollet.
Classes élémentaires, Gou/bn.
Cours d'anglais, Léonard.
Cours de dessin , Petit.
Maîtres d'études, Foisiel et N.
Directeur de l'école primaire supérieure.
Collège de plein exercice ; nombre des élèyes, 114.
M. Brûlé Principal.
Professeurs, MM.
Mathématiques, Moreau.
Rhétorique et seconde , hasnier.
Troisième et quatrième I PdQreUe.
Cinquième et sixième. Brûlé.
Sep^ème Delangres,
Huiti Ane, classes élémentaires, Bardin
Maître d'études, Chalumeau.
133
Tonnerre.
école inler-'
Professeur s, "MM,
Pbilosopbie et rhétorique , P^nar</.
Mathématiques et physique, Brion,
Seconde et troisième, Dawid,
Quatrième et cinquième, CoUn.
Sixième et septième, Rodier,
Classe intermédiaire, Madelenat.
Cours d'anglais» Colin,
Cours d'allemand^ David.
Dessin, Brion.
Musique, Biot.
Directeur de l'Ecole primaire, M. Delattre.
Joigny.
Cours d'angUii, d'allemand , d'histoire naturelle j Ecole primaire supérieure
annexée au Collège ; nombre des élèves : 55. r *'»**«
M. Gremeretf Principal.
Professeurs y'MM,,
Rhétorique et Seconde, le Principal.
Troisième et Quatrième , Girard,
Cinquième et Sixième, Lesage.
Classes élémentaires et- Mathématiques,
jibsdeSavignjr,
Allemand et anglais , le Principal.
Histoire naturelle, M. LaLUer, professeur
gratuit.
Dessin , M. Cuigniez,
Directeur de l'école primaire supérieure.
M,Sagette. ^
m Noyers.
Nombre d'élèves : 38.
M. Colin y Principal , Bachelier ès-lettres et ès-sciences«
Cinquième et sixième, Moreâu,
Septième et huitième , Nicolie.
Maîtres d*études , Gontier.
Professeurs^ MM.
tiques, Cou
Troisième, quatrième et mathéma-
" en.
ECOLES SECONDAIRES.
Ligny.
M. Faure, chef d'institution , établissement naissant.
tenue
Une école primaire supérieure, sous la direction de M. Poitout, est annexée à cet
établissement.
Vermenton. ^
M. Mitaine, chef d'înstitntion. Nombre des élèves : ^o.'
L'enseignement comprend les langues française , grecque et latine , les mathéma-
tiques I la mythologie , l'histoire et la géographie.
Brîenon.
M. Sardou, chef d'institution.
Etudes générales formant deux grandes divisions :
I" Ecole secondaire pour Tétude des langues anciennes, de la langue française, de$
mathématiques, de l'histoire, de la géographie, etc.
9
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a" Ecole primaire supérieure.
' Etudes particulières : cours de comptabilité commerciale , langue anglaise, langue
italienne^ musique vocale, musique instrumentale, dessin^ etc.
Saint^Fargeaiu
M. Bammli, chef d'institution. Nombre des élèves : i8.
Langues française et latine, histoire , géographie , mathématiques , dessin linéaire.
PENSIONNATS POUR LES D2M0ISELLES
Drof , à Âvallon.
MMmes Goidon, à Auxerre.
HéreaUt id-
UrsuHnes^ id.
VtUiers, id.
BouHon, à Chablis.
Ursulmes de Ligny.
Sœurs de la (Aarité de Seignelay.
Ursuiùtes de Yermenlon.
Oudard, à Saint-Fargean.
De la Gasfine^k VUlencove-le^Roi.
GassoH, k Sens.
Sœurs de la chanté, id.
VrsulineSf à ViUenenve-l*Ârchevéque.
Ursulmes , à Tonnerre.
MAITRES DE PENSIONS.
MM. Basot, à Auxerre. I Duthel, à Auxerre.
Blin, id. I Maillard, à Sens.
ECOIJB NORMALE PRIMAIRE.
Lécole norinale primaire du département de l'Yonne a été fondée en l83i et
ouverte le ler février i835. Smr^ élèves qui furent admis à cette époque comme
boursiers de 1 L nivenite ou du département, i8 en sont sortis en 1836 après avoir
obtenu des brevets de capacité, savoir : 3 pour Finstmction supérieure, et i5 pour
1 instruction secondaire. '^ ' «^ ^
Il y a en ce moment à lécole aS élèves, savoir : 4 élèves de deuxième année admis
en octobre i83o, i elcYc adnus a la même époque et répétant les counnle première
année et a3 élevés nouveaux. Des qS élèves, a sont boursiers de l'CnÎTersité ai du
département, a paient leur pension entière. Le prix de la pension est de Aoo fr
L enseignemenr donné a 1 école normale comprend toutes les branches exi«éâ par le
programme pour 1 instruction primaire supérieure, et, en entre, la tfa^rie et'la
pratique des meilleures méthodes d enseignement, la pé Jagogieou Tart de 1 éducation ,
et les notions les plus ^enUelles de 1 administration municipale. Une école d'enfante
va être annexée a 1 établissement, afin que les élèves pussent sV ezener à la nntictu^
de renseignement. ' '' ^ ««^uc
C%4u7/oM des Barres membre du conseil TAo/Ze, conseiller de pi^fectwe
général. 7\vt^t>our^ avoué.
f*ial , substitut du proc, du roi dWuxerre. ( ^futm'é , notaire.
ifeurîbt, ingénieur, Po > en , directeur de Fécole.
Renseignement des diverses parties est confié à MM,
Pmvii, directeur « |iArW^4«, uéilcctn.
Ali/lt>f«, desservant de Salnt^Georges»
Méhma^ régent d< seconde au 0>Ut^gc
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d Auxerr^\ | I«\^rwn^ pc^ficàcw de chut.
Kr^m/, chef de bnieao.
•V« , instituteur.
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Rapport des élèves à la population.
▲RROHDISSBMEKTS. POPULATION. ' KOMBRE D'ÉLàVES. RÀPPOIIT.
Auierre iiaioQ 12379 0,11 ou 1/9
Avallon 46149 525i 0,11 ou 1/9
Joigny 90553 7476 0,08 ou i/ia
Setts 6098a 7292 • t>,l2 ou 1/8
Tonnerre 45^90 6489 0,140111/7
Total 355 1 83 38887 0,11 ou 1/9
Bn i833, la population da département étant de 352,487, le nombre des enfants
fréquentant les écolcf était de 29,857 , et la proportion de 0,08 ou i/i !•
REGLEMENT ARRÊTÉ POUR LES ECOLES PRIMAIRES
DE l'arboicdissement d'avxerre.
TiTBE i«'. — De t enseignement!. i
Arï. 1. Dans toute e'cole primaire élémentaire, renseignement comprendra né-
cessairement ;
2 L'instruction morale et religieuse ;
La lecture ;
L'écriture; ^ . '
Les éléments de la langue française;
Les éléments du calcul et. le système légal des poids et mesures.
Art. a. Les éléments de la géographie ttde l'histoire, et surtout de la géographie
et de l'histoire de la France ; le dessin linéaire et le chant pourront aussi y être
enseignés , mais seulement après que le maître en aura obtenu rautorisation spéciale
du comité d'arrondissement.
Art. 3. Dans toutes les écoles, l'instruction morale et religieuse tiendra le pre-
Les dimanches et les fêtes , conservées , les élèves seront conduits aux offices divins.
Le lieu où ils devront se placer à l'église sera indiqué par le curé, de concert avec le
conseil de fabrique. Les livres de lecture courante, les exemples d'écriture, les dis-
cours et les exhortations de l'instituteur^tendront constamment à faire pénétrer dans
l'ame des élèves les sentiments et les principes qui sont la sauve- garde des bonnes
moeurs, et qui- sont propres à inspirer l'amour de Dieu, ce qui comprend leurs
devoirs envers leurs parents, envers les autres hommes, et envers eux-mêmes.
Art. 4. Il y aura, dans chaque école élémentaire , cinq classes ou cours corres-
pondant à chaque objet d'enseignement. . .' . .
Chaque classe ou cours sera partagée en trois divisions au moins, à raison du degré
d'instruction des élèves dans chaque objet d'enseignement.
Art. 5. Les divers objets d'enseignement seront répartis graduellement dans les
diltérents cours , conformément au tableau suivant :
PREMIER COURS. — Insifuctiott morale et reiigieuae,
Premiète Division — Prières, abrégé du catéchisme, préceptes de morale.
Seconde Division «—Catéchisme, préceptes de morale, ancien testament, histoire
sainte.
Troisième Division— Doctrine chrétienne, nouveau testament, histoire sainte.
SECOND COURS. — Ltcture.
Cet exercice comprendra successivement l'alphabet et le syllabaire, la lecture
courante , la lecture des manuscrits et du latin.
- — *
TROisiÈuE COURS. — Ecriture.
Cet exercice aura lieu successivement sur l'ardoise, sur le tableau noir et sur le
^m '137 m
papier , en gros, en moyen et en fin , dans les trois genres d*ecrilurcs , bâtarde i' ronde
et cursive. - '
■ .QUATRIÈME COURS. — LjBtngue ftatiçdûie . *
Première Division — Parties du discours. Exercices de mémoire. . .
Seconde Division — -Syntaxe, dictée pour Torthographe , .exeroifies de mémoire.
Troisième Division — Syntaxe, analysé grammaticale et logique, compositions,
exercices de mémoire^
GIKQUIÈMK C0UK5. — CûicuL
Première Division. *- Calcul verbal.
Seconde Division— Numération et leâ quatre premières règles de Tarithmëtique.
Troisième Divisi^. — Fractions décimales et ordinaires, système iiégal des poids
et mesures.
Art. 6. Si le maître est autorisé à donner une partie de renseignement supérieur,
ainsi qu*il est dit à Farticle i , il établira, pour chaque objet d'enseignement, unie
pareille division , en raison de Tinstf uçtion des élèves.
Art. 7. Chaque classe pourra avoir une ou deux divisions de plus , en raiscn , soit
lia nombre dès élèves , soit des degrés de force très différeiltS'.
Art. 8. Le maître pourra choisir quelqi^es-uns des élèves les plus* sages et le^plutf
intelligents pour ],ui servir de sousrmaîtres ou de moniteurs. Il consacrera. tous les
)ours quelque-temps pris hors de L^ classe pour l'instruction de ces moniteurs.-
Art. 9. Les heures de travail et les diuérentes leçons seront. divisées de manièjre
que toù^ les élèves, soient constamment occupés.
Art. io. Chaque instituteur aura dans sa classe un tableau indiquant Tordre et
la durée des leçons pour chaque jour de la semaine;
Ce tableau devra être approuvé par le comité d'arrondissement.
Art. 11. Tous les élèves seront tenus de suivre toutes les parties de l'enseignement
attribuées à leur division respective. "...
Le maître doit rigoureusement exiger que les 'élèves de la même division de lecture
aient tous les mêmes livres.
Il devra exiger la même uniformité pour les livres employés dans l'es autres cours.
françf
des rédaêiioiis qu'
les mois au comité local.
Art. is. Dans chaque cours, la deuxième et la troisième division composeront
une fois par semaine; les places seront données dans le courant de la semaine, et les
listes des places seront représentées chaque fois qu'un membre des comités ou ins-
pecteur viendra visiter l'école. , .
AaT. 14.. Tous les samedis les élèves réciteront ce qu ils auront appris dans la
semaine. Le maître se fera aider par ses sous-maîtres ou moniteurs, qui feront
répéter chacun cinq ou six autres-élèves. . ^ •
Art. 15. Il y aura , .deux fois par an , un examen général, en présence des membres
du comité local, auquel le comité d'arrondissement pourra adjoindre un de ses "
membres tu délégués. jL la suite de cet examen f il sera dressé une liste où les noms
de tous les élèves fieront inscrits , et à côté de ces noms sera indiquée la manière dont
chacun aura répondu h l'examen. Cette liste sera affichée dans la salle de l'école.
Le jugement des examinateurs sur chaque école sera communiqué au, comité
d'arrondissement. • , i. '» % V » i
Art 1 6. D'après le résultat du second examen , qui aura lieu à la fin cfe chaque
année scolaire, il sera dressé une liste particulière des élèves qui termineront leurs
cours d'études primaires, el? il en sera délivré à chacun d'eux un. certificat sur lequel
le jugement lies examinateurs pour chaque objet d'enseignement sera indiqué par l'un
de ces mots : très-bien, hlfiti , assez hUn ou mai,- '.
Titre a , — De la discipline.
Art. 1 7. Pour être admis dans une école, il faudra être â^é de cinq ans au moïhs
et de dix-sept ans au plus. Néanmoins , dans les communes ou il existerait des salles
d'asile, ou premières écoles de l'enfance, les élèves ne seraient admis à l'école élé-
mentaire qu'àl'âge de six ans, et dans les communes où il existerait des écoles d'adultes,
les élèves ne seraient admis que jusqu'à l'âge de quinze ans.
MO
poss!l)le de les remplacer , les «Hèves pourront être placés sur deax rârtgs , maïs, dans
ce cas , les tables seront rangées perpendiculairement à l'estrade.
Les bancs doivent être attachés aux tables, et . le tout, s'il e&t possible, scellé dans
le plancher.
Art. 47. A des distances convenables , il y aura sur le bord de la table, opposé
aux élèves^ des trous pour placer les encriers. Il suffit qu'il yen ^it un entre deux élèves.
Sur ce même fond et dans le sens de la longueur de chaque table , seront placés deux
liteaux perpendiculaires auxquels on attachera un cordon pour suspendre les modèles
d'écriture. ' "
Art. 48. Le maître aura soin d'attacher aux murs des cartons où seront écrits les
. principaux devoirs que les enfants ont à remplir.
Art. 49. Il y aura dans chaque école , au moins un grand tableau noir stfr lequel
les élèves s'exerceront à écrire , h calculer ou à dessiner'.
Sur une portion du mur , appropriée à cet effet, ou sur des tableaux mobiles, seront
tracées les mesures usuelles, la table de ^multiplication , la carte de France, la
topographie du canton.
Art. 50. La salle doit être balayée tous les jours; on aura soin, même en hiver , de
laisser les fenêtres ouvertes pendant l'intervalle des classes.
Art. fil. Dans une partie du mur de la classe, à défaut d'une autre salle, et à la
hauteur des élèves , on mettra des chevilles auxquelles les enfants placeront leurs
chapeaux dès leur entrée en classe.
Art. 59. La disposition des lieux d*aîsances doit être la plus avantageuse qu'il est
possible , pour la surveillance.
On placera dans la salle d'études , en vue de tous les élèves , une petite planche qui
indiquera s'il y a ou non ui^^ élève aux lieux, par ces mots : d'un côté , loWi ; et de
l'autre côté , rentré.
Dispositions générales.
Art. ss. Les dispositions qui précèdent seront communes aux écoles de garçons ef
- aux écoles de filles.
Les filles seront en outre exercées aux travaux de leur sexe.
^ Art. s4. Les mêmes dispositions s'appliquent aux écoles supérieures ainsi qu'aux
écoles mutuelles , sauf les modifications nécessaires pour ces deux genres d'établis*
sements, à raison de la supériorité de l'enseignement ou delà différence de la méthode.
SALUÎS D ASILE. — CLASSES D ADULTES.
Les Salles d'asile ou écoles de la première enfance ^ sont destinées à recevoir les
enfants de deux à six ans , pour soulager les parents , mettre les enfants eux-mêmes à
l'abri dtfs dangers qu'ils pourraient courir, et les habituer àTordre, à la discipline,
profiter de la facilité de leurs organes pour leur inculquer des notions à la portée de
leur âge et les préparer, sans. exiger d'eux aucune assiduité fatigante, aux études des
écoles primaires.
Une seule école de ce genre existe dans le département de l'Yonno à Auxerre : elle
est privée et annexée au pensionnat de demoiselles de Mme Héreau.
Il y a bien, dans quelques communes j des femmes qui gar|lent les petits enfants;
mais ces femmes sont plutôt des sevreuses ou gardes d'enfants que des maîtresses
d'écoles. • ,
' Il résulte du défaut de salles d'asile deux inconvénients , l^ les enfants arrivent dans
les écoles primaires sans aucune préparation ; a^ on les y envoie si jeunes que leur
présence est plus nuisible aux autres que profitable à eux-mêmes.
Les Ecoles d'adultes sont destinées sytrtout à donner l'instruction primaire aux
jeunes gens- qui n'ont pas été envoyés aux écoles dans l'âge o« ils pouvaient les
irëquenter.
Un seul établissement de ce genre, dans le département, est assez régulièrement
constitué pour pouvoir être cité ici ; c'est l'école d'adultes tenue à Auxerre par
M. Asselin , directeur de l'école mutuelle communale.
i
SECTION y.
▲SUIlTISTEAïZOlir ICZZiITAZIlB*
I8« Division. — Chef-lieu : Dijon.
M. le Baron Mbslin , ^ Lieutenant-Général commandant la Division , à Dijon,
M de MoiiTCARTiLLiE,^ Colonel *. chef de l'Etat-Maj or, iJ.
M. le Baron Balltst, !J^ Intendant militaire) * id,
SuhdiuisioH de VYonne*
M. le Marëchal-de-Gamp Eicard, ^ commandant le Département, à Auxerre.
M. Belle. $, Sous-Intendant militaire, . id.
^liriéttiums At la 8oiis-Intenj^aitc<.— La police administrative des trotipes en
garnison dans le département; les revues pour la solde deces troupes; le recrutement;
le conseil de révision et tous les détails y.relatifs ; les revues pour solde d'activité
aux officiers-généraux et sans tronpe, de toutes armes et de. toutes classes; le
casernement, les lits et bâtiments militaires; terrains de manœuvres, etc.; le
génie et Tartillerie; la gendarmerie départementale; les prisons, le gîte et geô-
lage; les paiements au compte du ministère de la marine pour solde et indem-
nités de marche ;^ les hôpitaux; les passages; les magasms des subsistances
militaires; les corpsrde- garde; la solde de non-activité; les traitements de
réforme ; pensions et secours ; routes , convois militaires et transports directs ;
les hospices.
M. Largevr ^ , Capitaine , Aide-de-camp de M. le Général Ricabd, à Auxerre. -
M. JoLLT 'f^ , Capitaine commandant le dépôt de recrutement , id,
M. Lefol , Lieutenant, « _ id.
M. DsLA vxNNz, Sous^Lieutenant , . id,
GARDE NATIONALE.
Il existe dans le département 8 bataillons communaux et 77 bataillons
cantonnaux , plus 9 compagnies ou subdivisions qui ne sont point entrées
dans les cadres des bataillons et qui sont restées communales* Touè ces ba^
taillons , compagnies et subdivisions forment un effectif de 58,4 1 1 citoyens^
affectés au service ordinaire, i/iiy6 pour la réserve; en tout 72,587.
Cet effectif est fourni par les cinq arrondissements ainsi qu'il «uit :
ai- 6-
ARRONDISSEMEriTS.
Auxerre ^. . .
JOICNT . .
Sens
«
TONHERRE
AVALLOÏ
Totaux. . . .
EFFE
CTIF
TOTAL. 1
du service ordinaire.
delà r&enre.
•
x8,i45
4^578
22,723
14,37a
3,795
18,167
xo,oi8
3,247
12,265
8,390
»,496
9,886
7,486
a,o6o
,9,546 .
58,4ix
14,176
72,587
Sur les 58/|ii citoyens compris dans le service ordinaire i5,5oo sont
armés et près de i 2,000 sont babilles et équipés.
Dans les i55oo fusils 8700 appartiennent à l'Etat ^ 6800 aux cQmmnnes,
142
BatailloFis communaux aoec te nom des Chefs,
cokhandants , MM.
Villetard de la Gu^rie^
llTAlLLOnS.
Àuxcrre
Chablis Gonrtaux
Saint-Florentin Mesdiîni
Jojgny Piiisoye O ^
BATAILLOXS.
W*-le-Roî
Sens
Totinerre
Avallon
COSIHA!n)AlfTS , MM.
Chigamce
Dogon
Viard-HoUier
Marquiand.
Bataillons cantonnemx, — Arro^dassemcnt d*Aaxerre.
Appoîgny
Gneyannes
Saiht'Bris
Chablis
Prëhy
Mig^
VinceDes
Co\ilaDge-8.-Y.
MaiUy-le-Ghât.
Courson
Ouaine
AîUant
Giierdiy
S-Aubin-Ch.-N.
Bien eau
Paroy-en-Othe
Venizy
Cerisiers
Vaudeurs
Chamy !
.GbeyiUon
Duprat O #
Jeannin
Boulanger
Vigneron
Naudin
Sagelte
Poulin
Boudin
Dussautoy
Dejust
M^igny
Pontigny
Vergigny
Lainsecq
Saint-Saureur
Treigny
Seignelay
Toucy
Beauvoir
Sainte-Pallaye
Vermenton
Tremblay
Colombat
Frontier
Ghaillou des Barres ^
Billette-Lecolle
Trou
Arnault
Puissant
Mercier des Kobins
Billout
N,
Arrondissement de Joigny.
PrA^r
Jeannet
Rocher
Bazin
Rousse] in
Ployé
Agoust
Mezange
StclaTyûls
S-Martin-sur-O. N.
Cézy Moucbon
£piBeaii*l«»-V. Darergue
Saint-Cydroine Grouselle
Saint'Fargeaii Damour
MéziUes N.
PrcfcY Lcnoble
5-Julien-du-S. Texier de *la Pomtneraye
Ghaoniot Pinot
Dixmont Tl^oaias
Arrondbsement de Stn%p
Ghëroy Dubois
Grange-le-Boc. SiUiaux
■Marsangis Gravier de Yergennes
Pont-s-Vannes Mignoquet
Pont-8-Yonfle Di^oift
S- Martin -du-T. BumeU-Merlin
Saint-Valërieu Ingrain
^tissonnier
Tlienanl
Saligny
Sergines
Rosoy VaudoXix
We rArchevêq, Gommercy
We-la-Guyard Bougautt
Voisines Blanchct
Arrondissement de Tonnerre.
Ancy-le-Fcanc Picard
Pacy Fournerat
Ravièrcs N.
Crusy-le-CLâlel Nicole
Tanlay Lagnciau ^
Villon Beau
Flogny
Neuvy
Annay-s-Serin
Noyers
Dannemoine
Serrigny
Courtois
Fourrey
Tiss^ran(|
t)avout O $
Proroon
Blot
Arrondissement d*Asallon«
Lcvault
Sauvigny-le-B.
Guillon
Santigny
L'Isle
Raudot
Boisseau
Girard
Gabillot
Duvey
Beauvilliers Tripier
Quanpé-les-T. Houdaillcs
Cbâlel-Censoir Petit-Mcrey (Maldive)
V<?zclay Magny
Voutenay Sautercau
4M 1^3 t#
armement de la Garde nationale.
Ponr la conserralion ^vl matériel qtie l'Etat a consacré à l'annement des
Gardes qatîonalesy une. Ordonnance royale du a4 octobre i833 a créé ui^
personnel dWficiers d'armement et prescrit des térificatîons spéciales
confiées à d*anciens offiders de Farmée et à des contrôleurs d'armes. £lle a
égalfBment prescrit qu'un armurier serakit.| dans chaque canton, désigné
pour exécuter i«s réparations.
Officier Téâficateur de l'armement : M. Bowa#i», # Capitaine en retraite.
Contrôleur d'armes : .M. PRivosT.
. . ; : ^
SapeurSfPompiers volontaires.
L'institution des Sapenrs*Pompim« a reçu depuis quelques années , dan^
le département 4e l'Yonne , un .développement assez considérable, et par-
tout les citoyens qui en font partie ont montré un zàe et un déTouemeuft
dignes d'éloges*
Il «existe dans le département six compagnies «t Sj snbdrfîsions di
compagnies de pompiers y , en tout 63 corps, répartis dans les communes
ci-après- désignées, qui possèdent en tout &6 poioapes à incendie.
C€s 63 corps forment un effectif de 1 840 hommes , qui soirt généralement
armés , habillés 'et équipés.
•
Désignation des communes oiils existent.
sss
CANTONS.
COMMUNES.
des corps.
NOMBKi;
de pompes.
EFFECTIF
dei corp»,
officiers
compris.
Antnidissement d'Auxerre.
Auxerre
Chablis
Coulange-Bur^Ypnne
Coalange-Ia-Vineuse
Courson
Liçny
{Aui^erre
Appoigny
Chablis
Mailly-Château
Coulange-la- Vineuse
/ConUBon
(Drayes
<Liigny
7Maljgny
rATTolles
Saînt-Florentin J Sainl-Florcntin
Saint-Sauveur
I Vergigny
Thury
Compagnie
3ubdiyi8ion
Subdivision
%dem
idem
idétn
idem
idem
idem
idem
idem
idem
idem
70
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25
»
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3i
16
58
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30
m ui m
CANTONS.
•
GQMMUINES.
•
•
... . .
DÉSIGNATION
des corps.
NOMBRE
de pomjpes.
EFFECTIF
ofliclêt»
compris.
Sèignèlay
Gheny
Hëry .
Mont-Saînt-Sulpîce
^Seignelay
Subdiyisîon
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Vermenton
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Arrbndisseineiit de Joigoy;
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Aillant ^
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ViUiers-St.-Benoit
Subdivision
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I
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Blëneau
[Bléaeau
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201
Brienon ,
fBrienon
i Bussy-en-Otke
Ghailley
i Ghampiost
Turny
\ Venizy
idem
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31
Gerisiers
1 Gerisiers
idem
I
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Joîgny
1
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Joigny
Saint-Gidroine
^Ghichery
idew
Gompagnie
Subdivision
idem
I
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I
aO
53
y5
Saint-Fargeau
SaiÀt-Fargeau
idem
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5o
St.-Julien-du-Sault
Saint-^Julien
idem
I
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Villeneuve-le-Roi
Villeneuye-le- Roi
Arrondissement
Gompagnie
de Sens.
a
53
GWroy
Chëroy
Subdivision
a
4:r
1
Pont-sup-Yonne <
^Gisv-lcs-Nobles
Micnery
Pont-sur-Yonne
Villemanochè
< V illen .-ta-Guyard
idem
idem
idem
idem
Gompagoie
1
I
I
I
3
3i
3i
5o
3i
5o
[Sens
Sen«
idem
3 . ,
.51
Sergînes
Gourion
Sergines
Vinneuf
Subdivision
idem
I
* I
I
3i
3i
«7
VUleneuTe-rArchey. <
'Bagneaux
Les Sièges
Thorigny
Villeneuye-rArchev.
idem,
idem
idem
idem
I
X
1
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33
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3i
3i
145
CANTONS.
COMMUNES.
DésiGNATIOM
des corps.
NOMBRE
de pompes.
Arrondissement de Tonnerre.
EFFECTIF
des corps,
officiers
compria.
(
Ancy-le-Franc
Flogny
Noyer»
Tonnerre
Avalldn
Vrfzelay
CAncy-lc-ÎVanc
\Ravîère8
fLa Chapelle-V.-F.
\Neuvy-Saulour
Subdivision
idem
idem
idem
idem
idem
cNitry
^Noyers
I Tonn^re Compagnie
Arrondissement d*ATaIlon.
Subdivision
idem
s
I
I
2
I
I
Avallon
V^ïelay
3
GEND'AKMERIE.
MM. Déaddé ^, Capitaine commandant à Auxerre.
GuiLLOT, Lieutenaift. • id. ^
FoNDHiETON, Lieutenant-Trësorier. id.
Cadk ^, Lieutenant à Joigny.
SAxiCLiÈaE !j^ H. à Sens.
HoGHST^ id, à Tonnerre.
Davesnes Jji*, id. à Avallon.
Les brigades à cheval résident da^às les communes ci-après*
Lieutènakee^Auj^erre, 8 brigades.
Auxerre s , Chablis, Courson, Saînt-Plorentin , Toucy et Vermenlon.'
Lietitenance d'Apallon , 3 brigades.
Avallon, Vëzelay et Quarré- les -Tombes,
Lieutenance de Joigny y 5 brigades.
Joigny, BWneau, Gharny, Saint-Fargeau et Villeneuve-le-Roî.
Lieutenance de Sens y 4 brigades»
Sens , Chëroy, Pont-«ur-Yonne et Villeneuve-r Archevêque.
Lieutenance de Tonnerre , 3 brigades.
Tonnerre , Ancy-le-Franc et Noyers.
26
%
20
35
53
i2
a5
GARNISONS. ^
Les villes de garnison sont Auxerre et Joigny. Auxerre il une caserne
.d*infanterie; Joigny a une caserne de cavalerie.
\ Il n'y a "pas en, ce moment de garnison à Auxerre.
^— - Garnison de Joigny.
3* régiment de hussards.
M. le vicomte de CHAMBRUif , ^ Colonel.
M. de Caeréga , ^ Lieutenant-Colonel , Commandant de place.
Effectif : Êtat^Major. 5 escadroniï, un peloton hors rang; 45 officiers, 689 sous-
officiers et soldats ; 5io cnevaux.
M. Gorriîf , Ageçit des .^ubeistances militaires.
4M t46 MK
TJBLEÂU prisenlant, pai' canton , te nombre de jeunes gens de laelaste
d'exemptions et de dispense, le degré d'instrucliom de ces jeunes
Aiuerre (oueil)
Cbablia
1 CoHl»ng*J«-Vineiii«
C oulange-sur-Yonne
' Gourion
1 Ligny
I Saint- Florentin
yt-SauTenr
Seignclay
1 Toucy
\ Vermenlon
Avalton
Guillon
L-Isle
Vfaelay
'' AilUnt
BUneau
I Cerisiers
j Saint-Fa rgeau
f Joigny
Saint- Julien
^ Villeneure-le-Rbî
Chiroy
Pont-iur-Tonne
Sen^nord)
Seni(-»ud)
Sergines
ViU«ne uve-V Archevêqui
Ancy-le-Franc
Flogny
ToniMcrï
t.
Il
r
MOMBM DE JEUHES
GENS
h
il
r
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S-
1
i
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7«1
■;
de i834, /« contingeta fourni sur celte cleuse, les différenles espèces
gens, aiftsi que Ui remplacements effectués jusqu'à ce jour.
EXEMPTÉS
CONTINGERT
OiTilLS ItK l'iKSIBDCTIOb DU
5f
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t48
SECTION VL
RECETTE GENERALE.
MM. TuRQtJiif , Receyeur général.
PeUtin, fondé de pouvoirs, chargé de la
recette particulière de rarrondissement
d'Auzerre.
BerauU, fondé de pouvoirs , caissier.
Receveurs particuliers , MM.
Compagnot , a AtiaUod.
Baron Leclerc iOstdn ^ , à Joîgnj.
Poussielgue #, à Sens.
Brkogne, à Tonnerre.
M. Lbbàrt , Payeur général du départem.
M. Tisserand, premier commis.
PRODUITS DU DEPARTEMENT EN i835.
§ !•'. Contributiom.
principal des contributions directes .
k6 centimes sans affectation spéciale
19 centimes pour dépenses &i:es, variables et fonds commun des dépar*
tements
a centimes pour secours et dégrèvements
l3 centimes sur les patentes pour le même objet
4 centimes 1/2 pour les dépenses du cadastre
/a centimes pour dépenses particulières au département
Contribution additionnelle des bois communauz
Réimpositions
Frais de premier avertissement
Poids et mesures .
Rétribution universitaire
Produits de T enregistrement
}d, des contributions indirectes
Jd, des postes
§ 2. Revenus.
Coupes de bois de l'Etat (*)
Vente des bois de l'Etat
Taxe des brevets d'invtution
Recettes accidentelles
Produits départementaux
Produits de Técole normale primaire
Total
2,553,096 48
382,4q6 09
402,93? -sa
5o,686oa
3a,584 i5
79.587 04
327,355 79
36,33a
5,87a oa
io,5o6 95
114,145 fe
9,933 38
1,332,671
^1,069,51445
153,369 28
560,077 ^^
1,066,750
I,7!i4,
7,802 59
12675
152M4
»,554,oi5 4^
{*) Lc8lH)is vendus ont produit en toUlité, depub 18S0; 5,070^100 fr.-
\S9
Etat des dépenses acquittées par le Payeur général du dépar^
tentent de l'Yonne en i836.
Frais de perception, trditements, remises et frais du directeur des çon-
tribations directes et autres employés de l'administration et des
receveurs
Non valeurs, remises, réductions, décharges et frais d'avertissement
Attributions. aux comoKunes pour leurs dépenses prdinaires et extraerdi •
narres
Dépenses de vérification des poids et mesures
Traitements dés fonctionnaires de Tordre judiciaire
Dépenses du culte
Canaux et routes royales
Secours aux réfugiés et condamnés politiques
Dépenses iles gardes nationales
Liij^es télégraphiques
Monuments
Dépenses générales de l'instruction publique
Secours généraux sur divers ministères
Dépenses administratives départementales
Dépenses du cadastre
Dépenses départementales pour Tinstraction ptimaire
Dépenses de la guerre -
Dépenses de la marine
Dette consolidée
Dettè'viagère *
Services généraux
T^lal des dépenses
214,961 07
a7,i5i 5a
337,528 18
100,975
394,988 «5
788,108 67
49,6i3 29
4,824 79
47,382 5o
3,000
1,838 44
14,912 8r
420,456 45
104,407 04
55,25o, 76
696,558 4»
679 83
304,619
^,894 67
4^j^ q3i .
4*^39,128 75
DIRECTION, DES CCTNTRiBUTIONS DIRECTES.
M. âhhàndot^ $ Directeur. '
MM.
LXtLrBE , Inspecteur.
Dechampgobert y contrôleur principal, à
Sens. ^
Bavoil^ contrôlei^ de ire classe k Tonnerre.
GautJùery idem à Sens.
Goupilleau, idem à Auxerre.
Sauifaile, _ idem " idem.
Chardon Lamoquette y id, idem.
P^rrih^ idem âJoigny.
Converti idem idem
Campmas, contrôl. de 2e classe a Tonnerre.
Mérdt, Contrèl. de 3e classe à Avallon.
Lailier, surnuméraire. >
Baudêsson, idem.
Cadastre,
MM.LsFèvRB, Géomètre en chef.
Garlandier, employé de confiance du
géomètre en chef. '
i^o^/et, triangulateur.
Ikmetu Victor , déUmitat««r* .
Truchjr, géomètre de i ^e classe,
Heiidin^ idem.
Matusiière, idem,
Bemeiz Alexis, idem.
Cerceau y idem.
FigreUx, idem,
Gib^oty idem^
Bléry, idem,
Grevin^ idem.
Barbien^ içlem.
Bemajr, idem.
Baguin, idem.
Colas A^hanase, géomètre <de 2e classe,
Burand aîné , idem,
^èvre, idem.
Sarnrd, idem.
Coppin, idem.
Gauthier, idem.
Larrivée, idem.
Peut Benoit, idem.
Benize, idem.
/>«in«£z Benjamin , idem.
Mathieu, idem.
BurwtdAuf^tCy idem.^
10
• I
150
TSamCATEUES DES POIDS ET KESUBES.
Avx^xftiitt MM. Claude,
AvALLOK , Gh^potot ,
JoiGiiT, Bouvet, ^
Sxifs,
To>RSAKI,
Dufeu-Dupuis,
Viard-Hollicr.
Montant des rôles des poids et
mesures pour i836.
Arrondissement d*Auxerre sios lo
— d'Avallon ises os
— de Joigny S447 zi
-^ de Sens sais ss
— de Tonnerre isss as
I ' Total iSlTS 56
Montant des rôles de la rétribution
unii^rsitaire pour i836«
Arrondissement d^Auxerre «sso 4S
— d'AvalIon so6s 4s
-^ de Joigny «us 45
«- de Sens 408a so
— de Tonnerre its» 40
Total i4t«i 10
BÉPARTEMENT DES CONTRIBUTIONS POUR 1837*
î
▲&HONDI8SEMERT8»
PRIlfciPAL
GSIYTIMES
pour
dépenses
departemen-*
taies.
SECOURS
remises
et
non valenw.
TOTAL.
Contribution foncière.
Aoxerre
Avallon
Joigny
Sens
Tonnerre
Totaux
5'$a72a
a32oai
43!io68
307557
266549
1770917
1»g63!i6 6a
129061 68
240337 83
17 1078 59
148267 89
98507a 6i
10654
4640 42
8641 36
6i5i 14
533o 98
35418 34
8397o3 06
365723 10
681 ©47 19
484786 73
420147 87
2791407 95
Auxerre
Avallon
Joigny
Sens
Tonnerre
Contribution personnelle et mobilière.
1 10743
42953
84789
64628
48987
Totaux
352100
56617 35
2214 86
21959 72
^5906
43348 38
1695 78
o3o4i 07
1292 56
25o44 ^i
979 74
180011 i3
' 7042
169575
65'77i
21
)i)77i 78
129833 16
98961 63
75oii 35
Contribution des portes et fenêtres.
Auxerré
Avallon
Joipny
Sens
Tonnerre
Totaux
68188
21828
47613
27965
207503
18410 76
^5003 te
12855 5i
Ii3i5 43
7550 55
56o25 81
2Ô45 64
6% 84
1428 39
1257 27
838 95
6225 09
539153 i3
^864440
28376 4o
6189690
54481 70
36354 5o
2697^3 90
SQUS-HéPAKTEMENT. — PeRCEPTEITIIS^.
NOMS
DES PERCEPTEVHS.
^COMMUNES.
CONTRIBUTIONS
l.pwfoaiudle 1 do* portes
loncière» { et mobilière. | etfenétrei.
Bergbrat
NoiaoT
CHA&DOIf-YtHIsa
Pair
GonsszAu-PAOviix
Texier ûIs
Thiekriat
Cliquet
BiLLOUX
SoUPLET
Arrondissement d'Auxerre.
TAppoigny
Gurgy
Montlteau •
lAuxerre
I Chablis
Beine
Chichëe
Fontenaypr. Chablis
Fyé
La Gha|tell«-Yaiip.
MiUy
Poiiu:hy
^ Chevannes
I Diges
I Ëscamps
^ Vallan
/Charbuy
1 Beauvoir
< Egleny
Lindry
^Pourrain
/Coulange-la-Vin.
1 Escolivei
J Gy-FEréqui
vJussy
fVal-de-Medcy
VVincelle»
ÎCoul.-sur-Yonne
Andryes
Grain
Druyes
Etais
Fesligny
Lucy-sur- Yonne
iCourson
Charentenay
Fontenailles
Fou ron nés
Mcrry-Sec
Mieë
Molesmes
Mouffy
iCrarant
Accolay
Bazames
Pr^ilbert
Sainle-Pallaye
ÎLainsecq
Pcrreuse /
Sainpuils
Sainte-Goloknbe
Sougères
Trcigny
15,068 99
7,580 as
4,7S8 75
74,485 69
SS,395 79
6,974 90
9,914 et
1,758 95
S,750 87
S,91| 91
S,194 iS
8,734 14
1 1,968 81
10,986 68
7,987 68
4,900 86
9,980 96
8,968 88
8,898 71
6,999 89
9,091
19,98 7
4,184
Bt
86
98
96
79
40
99
01
4,499
4,189
8,868
8,790
4,4 66
6,688 08
3,868 18
7.983 41
6,487 89
1,486 40
9,4i4 89
8,791 40
4,944 69
780 98
8,817 68
8,978 79
8,898 88
9,998 09
1.984 90
10,099 04
6,819 88
6,849 80
3,114 67
9,0k8 8 8 6
4,813 87
1,890 87
6,907 97
4,678 16
4,780 88
13,801 97
9,117 79
1,096 88
898 81
96,841 98
4,866 89
990 98
1,189 16
407. S9
84S^
869 08
898 13
800 79
1,898 96
1,809 94
1,879 66
808 80
1,814 41
579 68
688 87
1,471 85
9,009 87
9.094 76
671 15
800 84
646 19
751 84
996 84
1,6>6 19
1,977 07
909 57
1.095 94
9,076 88
986 84
788 87
t,878 44
1,039 79
888 98
667 68
664 56
1,448 86
809 90
859 85
1,979 98
1,719 59
784
470 09
436 41
1,855 16
441
944 Vs
871 S5
1,469 88
9,709 68
1,838 60
499 90
468
98,834 80
9,619 40
30
80
40
90
80
80
70
839
488
78
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• 760 60
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SIS
669
. 906
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1>898 80
417 80
948 70
984 80
989 10
4Ô8 90
1,098 10
889 80
948 70
836 90
868 80
90
152
NOMS
DES FBRGErTEURS.
GOUMUMES.
foncière.
(penoBDeUe |
et mobilière. |
des portes
et fenétrea.
GiRÂVD
Gallois
Ariiaiild
FiLLEÏ
FiROR
GUYOW
Boulanger
Douas
Glachant >{< ^
I
'Ligny
Maligny
Méfé
Varenncs
i^Villy
Mailly-le-Ghâteau
Fontenay-sous-Four.
Mailly-la-Ville
Merry- sur-Yonne
Sery
Trucy* sur-Yonne
ÎMontigny
61eigny-le-Garreaa
Lignorelles
Pontigny
Rouvr^y
Venouse
. Vilkneuve-St.-Salve
ÎMont-Saint-Sulpice
Bouilly '
Cheny
Chichy
H;iuteriT€
Ormoy
, Rebourceaux
ÎOuaine
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Lain
Leugny
Sementron
^Taingy
Préhy
Aigremont .
I CheiniUy-s.-Screîn
Chitry
Courgis
Li chères
' St .- Cy r-les-Colons
f Saint-Bris
3 Ghamps
llrancy
Vincelottes
/Saint-Ffcorentin
I Avpolles
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J Germigny
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Saint-Georges
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9,581
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1,381 SO
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3,513 47
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355
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105 30
9,998 16
*,857
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68
188
6,555 18
1,146
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1,188 76
184
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55 90
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75
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47
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• 679 90
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1,436
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1,48% 65
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1,984 49
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78
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989 50
8,608 69
776
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COMMUNES.
CONTRIBUTIONS
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personnelle
et mobilière.
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I Asnières
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Savigny enTerre-pj.
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Massangis
^Sainte-uolorabe
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Joux
Précy-le-Sec
SauYigny-le-Boja
^Montréal
Angely
Athie
Biacy
Prbvency j
Sceaux
ThUy
(Pierre-Perthuis
Dommecy-8ur-Giire
Fontenay, près Vëz.
Menades
Tharoiseau
ÎQuarré-les-Tombes
Beauvilliers
Bussières
Ghâtellux
5aint*Brarich^
St-Germai n-des-Gh>
Saint-Léger
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Vëielay
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Saint-Père
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9,189 98
S,OlO 91
11,849 18
8,900 08
7,810 10
4,914 91
4,889 81
1,401 90
4,188 97
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foncière. | ^t mobUière. I et fenêtres.
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604 8 8
Fley
4,4S8 87
690 89
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S,18S 98
848 60
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1,790 68
498 78
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198 80
167 70
79 80
180 70
86,890 9
ô|
Noia^ Les différences qui existent entre le sous-répartement et le réparteraent,
dans les totaux pararrondissement des contributions foncière et des portes et fenêtres»
sont le résultat des augmentations ou réductions provenant de constructions nou-
velles et de démolitions de bâtiments.
Division du département en cantons.
A&EONDXSSEMENT d'aXTXEE&E.
Attzxbei (est).-^ Augy, Champs, Quenne, Saint-Bris, Venoy.
AuxKERx (ouest). — Api>oigny, Auxerre, Gharbuy, Ghevannes, MonéteaUy^Perri-
gny , Saint-Georges , Vallan, Vaux, Villefargeau,
Chablis. — Aigrement , Beine, Chablis, Ghemilly-sur-Serein , Chichée, Chitry,
Gourgis, Fontenay, Fyé, Lichères, Milly, Poincny, Préhy, Saint-Cyr-les- Colons.
GouLAKGS-LA-ViWEUSB. — Charentenay * Coulange-la-Vîneuse , Coulangeron, Es-
camps, Ëscolives, Gy-l'Evêque, Irancy, Jussy, Migé, Val -de Mercy,'Vincelles,
Vincelottes.
CouLANGK-suB-YowiiE — Andrycs , Coulange-sur^Yonne, Grain, Etais, Festîgny,
Fonten^y-Bous-Fouronnes, Lucy-sur-Yonne, Mailiy- Château, Merry-sur-Yonne,
Trucy-sup-Yonne ,
CouBson -^Chastenay, Gourson, Druyes, Fontenailles, Fouronne«, Lain, Merry-
Sec , M olesmes ^ MoufTy , Otiaine , Sementron , Taingy.
LiGRT. — Bleigny-le-Carreau , La Chapelle- Vaupelleteigne , Lignorelles , . Lieny >
Maligny, Mérey, Montigny, Pontigny, Rouvray, Varènnes, Venouse, Ville-
neuve -Saint- Salve, Villy.
Saint-Florbktih. — - Avrc^les, Bouilly, Chéu, Germigny, Jaulges; Eebourceauz^
St- Florentin , Vergigny.
Saint-Sauvecb. — Fontenoy, Lainsecq, Moutiers, Perreuse, Sainpuits, Sainte-
Colombe, Saints, Saint-Sauveur, Sougères, Thury, Treigny.
Seigrelay.— Beaumont, Ghemilly près Seignelay, Gheny, Chichy, Gurgy, Haute-
rive, Héry,Mont-Sâint-Sulpice, Ormoy, Seignelay. •
ToucY. — Beauvoir , Diges , Dracy , Egleny , Lalande , Leugny , Levis, Lindry ,
Moulins , Parly, Pourrain , Toucy.^
yEBHENTON. — Accolay, Arcy-sur-Cure; Bazarnes, Bessy, Bois-d'Arcy , Gravant ,
Essert, Lucy-sur->Cure, Mailly-la-Villc , Pr^ilbert, Sainte-Pallaye , Sacy, Sery,
Vermenton* ^.
mî 161
ARVOVDISSEMEVT S ATAZiLOlT.
ATAitoif.—- AnnaY-U-Gôte, A]in(fot, ATallop, Domecy-Aur-le-VauIt.
£taules, Girolles , Uland , Levault» Lucy-le-Boi^ ^ Magny , Menailes, PonUuber^y
Sauvigny-le-Bois , Sermizellefi , Tharot. . . > .
GuiLLOR.— Anstrude» Ciscry^ Cussy-les-Forgcs , Guillon, Marmeaux, Montréal,
Pizy y Saint-André, Saniigny, SauTigny*le-Beuréal^ Savigny-en^Terre^pleine ,
Sceaux « Thizy, Trëvilly, Vassy, Vignes.
LiIsLv-sva-LB-SiRiiif. '— Angely, Annoux, Athie, Blacy, Cîyry, Goutamoux, THâr
sangîs, Joux, L'ble, Massangis» Prëcy-le-Sec , Pfovency, Sainte-Golombe , Talcy.
QrARHÉ-LES-ToMBES. — BeauTilliers , Bussières , Ghâtellux , Quarrë-Ies-Tombes,
Saint-B^anche'y Sainte«Magnance ^ Saini-Germain-des-Ghamps, Saint- Léger.
VizBLAT. — - Asnières, Asquins, Blannav, Brosses, Ghamoux, GhÂtel-Gensoir,
Domecy-sur-Gure, Fontenay près Vézelay, Giyry, Lichères, Montillot^ Pierre-
PertLuis, Saint-Moré, Saint-^ère, Tharoiseau , vézelay, Youtenay.
ARRONDISSEMENT DE JOIGNT.
Aillant, h— Aillant, Branches, Ghamprallon, Ghassy ,Ghichery , Fleury , Guerchy,
Iiaduc, La Villotle, letf Ormes, Merry-la-Vallée, Neuilly, Poilly, Saint- Aubin-
Gh4teau:Neuf , Saint-Marlinr6ur-0cre, Saint -Ma urice-le- Vieil, Saint-Maurice-
Thizouaiile , Senan , Sommecaise, Villefner, Villiers-Saint-Benoît , Villiers-sur-
Tbolon , Volgré. f
Bléueau. -t- Bléneau, Ghampcevraîs , Ghanipignelles , Louesmes, Rogny, St. Privé,
Tannerre , Villeneure-les-Genets.
BaiKHOFi. 7— Belle-Ghaunie, Bligny-en-Othe , Brienon, Bussy-en-Othe, CSJiailIey»
Ghamplost, Ësnon^ Mercy, Paroy-en-Qthe , Turny , Venizy.
Gbrisiebs. — Arces, Bœurs, Gérilly, Gerisiers^ Goulours, Dilla, Fournaudin,
Vaudeurs, Ville-Ghétive.
GhAbnt. — Ghambcugle, Gharny, Gbêne-Arnoult, GheYillon,Dicy, Fonten oui lies,
Grand-Ghamp, La Ferté-Loupière, La'Mothe-aux-Aulnais, Malîcorne, ^larchais-
Beton , Perreux , Prunoy, Saint-Denis-sur-Ouane , Saint-Martin-sur-Ouaae ,
Villefr anche*
JoTGifT. ' — Bassou , Béon , Bonnard , Brion , Gézy, Ghamplay, GliaRiTres, Gharmoy,
'Epineau-les-Voves , Joigny , Looze , Migennes, Paroy-sur-Tholon , Saint-Aubin-
sur -Yonne , Saint-Gidroîne, Villccien, ViHeyallier.
Saint Fabgeau. *- Fontaines, Lavau, Mézilles, Ronchères, Saint^Fargeau > Saint*
Marlin-des-Ghamps, Sept-Fonds.
Saiht-Jclieh-du-Sault. — Gudot, La Gelle-Saînt-Cyr, Précy, Saint- Julien-du-Sault,
Saint-Loup-d*Ordon , Saint-Martin^d'Ordon , Saint-Romain, Sépaux, Verlin.
Villewebve-le-Roi. — Armeau, Bussy-le-Rèpos, Ghaumoty Dixmoiit> Les Bordes,
Piffonds , RMisson , VilleneuYe-le-Roi»
ARRONDISSEMENT DE SENS.
Gh^bot. — Brannay, Ghéroy, Gourtoin, Dollot> Domats , Fouch^res , Jouy, La
Belliole, Montacher, Saint-Valérien , Savieny , Subîiçny , Valéry, Vernoy,
Villebougis, Villegardin, Villeneuve-la-Dondagre, Villeroy'
PoïfT-soB-YorfifE. — Champigny, Ghaumont , Guy, Evry, Gisy-les^Nohles, Lixy,
Michery, Pont-sur-Yonne, Saint- Agnan , Villeblevin , Villemanoche, Ville-
navotte, Villeneuve-la-Guyard , Villeperrot , Villethieirry.
Sews (nord). Fontaine-la Gaillarde, Maillot, Malay-le-Roî , Malay-le- Vicomte
Noé, Passy , Rosoy , Saint -Glément, Saligny, Soucy, Sans, Vauniort, Véron.
5bh8 (sud^. — GoUemiers , Cornant , Gourtois , £griselle-le -Bocage y Ëtigny , Gron,
Marsangis, Nailly, Paron, St.-Denis, Sainl-Marlin-du-Tertre.
SxRGiif ES. — Gompigny , Gourceaux , ijourlon , Fleurîgny , Gta~nge-le-Bocage , La
Ghapeile-sur-Oreuse, Pailly, Plessis-Dumée, Plessis-Saint-Jean^ Saint-Martin-
1
16%
sur-Oreuse, Sainl-Mauriceaux-Richeft-Homiiiet, Serbonneiy Sergines, Sognes^
Vertilly, VilIierB-Bûnneux , Vinneuf.
YiLLEMZim-L'AACHEvÉQUi. — Bagiicaux , Ghigiy , Gourgenay , Flacy, Foissy , Liailly,
La Postolle, Les Sièges, Molinons, Poni-sur-Vanne , TheU, Thorigny, Vareilles,
VilleneuTe-l'ArcheY^ue , Villiers-Louis, Voisines.
AEBOZTDXSSZIESNT X>S TOBKX&HX»
*
AxiCT»i/i*FBA!f€. "— AisY, Aney-le-Frané, Ancy-le-Seirreux, Argentenay, Argenleuil,
Ghassignelles, Gry, Gusy, FulTy, Jully, Lëimnes, JiuiU, Pacy, Perrigny> Rayières,
Sambourg^ Stigny, Villiers-les-Hauts, Vireauz.
Gbvzt. -^Arthonnay, Baon, Gommissey* Gnizy» Gigny, Gland, Melisey^Pimelles,
Quincerot, Rugny , Saint-Martin, S^int-Vtnnemer, Senne v oi-le-Bas, Senoeyoi-
le^aut, Tanlay, Thorey, Trichey, Villon.
Floght. ^- Bernouil, Beugnon, Butteaux, Garisey,. Dië, Flogny, La Ghapelle-
Vieille-Forêt , Lasson > Neuvy, JPercey, Roffey, Sormery, Soumaintrain, Tronchoy,
Villiers-Vineux.
NoTxiis. — Annay, Gensy, GhÂtel-Gërard , Etiver, Fresnes, Grimaiilt^ Jouancy,
Môlay, Moulins, Nitry, Noyers, Pasilly, Poilly, oainte-Vertu, Sarry.
ToKHBftBK. — Bëru , Cheney, GoUan, Dannemoine, Epineuil, Fley, Junay, Molosme,
Serrigny, Tisse, Tonnerre, Veiannes, Vezinnes, Viviers, Yrouerre.
ADMINISTRATION' DES CONTRIBUTIONS INDIRECTES.
M. Bajat , Directeur.
MM.
De ia DerUre , contrôleur de comptabilité
Créfty, contrôleur ambulant.
Faucher, iif.
Arrondissement d'Juxerre.
H asson , receveur j^rincipal » entreposeur ,
à Auxerre.
Fmuxt contrôleur de ville , à Auxerse.
Lamheri , contr^eur de garantie , id,
Guillaume, receveur à cfaieyal, id,
Vernier , id. à Ghablis.
Viilain , id. à Gourson.
A^, id, à Saint-Florentin.
Dobignie, td. àToucy.
Cliquenoit, id, àVerm'enton.
iiatcoi, receveur de navigation & Saint-
Florentin.
Arrondissement d'Apalio/tm
MM. Fiauei, directeur d'arrondissetnent
à Avallon.
Pétrin, receveur principal, entreposeur,
à Avallon.
Twteau , recevejir à cheval , à Tlsle. -
Frelon, id, àOuarrë.
Flandiiir id. à Vëzelay.
Arrondissement de Joignjr^
.«Simonin, directeur d*arrondisAeDient à
Joigny. >
LemaUre, receveur principal, entreposeur
à Joigny.
CiuAeri, contrôleur de ville , à Joigny.
Petit d'Àrihi, receveur à cheval à Aillant.
Choiliéf id» ik Bricnon.
Démoule , û/. à Gharny.
Troutiet, id, àSaint-Fargeau.
Honi/ieott, id, à Villen.-le-Roi.
Tonnae, receveur de navigation à Laroche»
Arrondissement de Sens;
DuhaWB , directeur d'arrondissement à
Sens.
Outrequini , receveur principal , entre-
poseur , à Sens.
Uepeuilie , contrôleur de ville, à Sens,
Bertrand, receveur à cheval , à Sens.
Evézard, id, à Pont-sur- Yonne.
Ouhry , id, à Villen.-l'Archev.
Arrondissement de Tonnerre,
Beinei , directeur d*arrondissemenl à
Tonnerre.
Ravinet, receveur principal, entreposeur,
à Tonnerre.
Guéftn,.receveur à cl^evalà Ancy-le-Franc.
FUi^, id. , àFlogny.
Bairhoiie, id, à Noyers.
Cam^non , receveur de navigation , à
Tonnerre.
BiiXoXU, recev* de navigation à Rayic'res.
163 t»
I
I
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Amendes
et consignations
portion du trésor.
• JFrais
de casernement.
Garantie.
,10 p. o/o des octrois.
Navigation
des canauk.
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et passage d*eau.
Voitures publiques.
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ENREGISTREMENT ET DOMAINES.
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M. Dx Gàti , ^ Directeur.
XHSiiïGTEUliSy HK. iBréviHier, a® classe» & Tonnerre;
I Mannoury, 4* classe , à Ayallon.
yaiâniia, i^e classe, à Auxerre, i
MoreawDcvorme» ^ s* classe, à Sens.
. viRIFICATEUAS.
Megnard, s* classe , à Joigny,
Chesjean, s* classe, à Auxerre,
Prêcheur, premier commis de la Direction,
FlayeUe de Viimé, garde mag. d» timlrtre,
Lacroix , timbreur.
CONSKRTATKURS DES HYPOTHÈQUES, MJtw
Auxerre, Couckon^Lcaoka^Ure ,
Avallon , Baudenei ,
Joigny, Magnan ,
y
(Sens.Goujii/
Tonnerre , Barheiin.
EEGETEUaS. Xtf.
'Arrondissement d'Aussêrre*
Auxerre, Bac^eief, receveur des domaines
et du timbre extraordinaire.
— JjtcwiiU , receveur de l'enregistrement.
Chablis, "HLaiiiv,
4i2oulange-la-Vlneu«e , iMuatdhaai^
Coulange-sur-Yonne , De Bâdereatt,
Gourson , Lefelnire,
Ligny, LagrQstière,
"ISâint-Florentin , Trumeau.
Saint 'Sauveur^ Lendormy.
Seignelay, Bunière, *
Toucy, Monnot.
Yermenton , SnUin»
Arix)n(Ufsement ^Açalhn.
Avallon , Baudenei,
Lt'Isle , Buhais de Saint'VineenU
Quarrë-les-Tombes , Gayot,
!¥ézelay, Rmiffiius,
Arrondissement de Joigny.
Aillant , Smonva,
Blëiîeau, iSoup/el.
Brienon,-Fiesi.
Cerisiers 9 Bo^e,
Cbarny , Benam.»
Saint-Fargeau , Symviii.
Joigny, Vvmai
Villeneuve-le-Roî , Guyam.
Arrondissement de Sensi
Chéroy, Bmnei,
Pont-sur-Yonne, HerbeU
Sens, GauHry,
Sereines , rfe ia Courtie,
Villeneuve-r Archevêque, Pérancy,
Arrondissement de Tonnerre»
Ancy-le-Franc , MaUiy.
Cruzy, Dhoudhain.
Fipgny, Viallette.
Noyers , Lefrovost,
Tonnerre, Benoùi.
SimNnU£&AIRB$.
Esérayai, a Auxerre,
Bâché, à Auxerre,
Ltidié, à Avallon,
Boy, à Joîgny,
^ofie, à Sens, •
De Bernard, à Sens,
Maison, à Tonnerre.
165
ETAT des recettes effectuées pendant Vannée iSJS sur les droits ^enre-
gistrement^ timbre^ greffe ^ hypothèque, domaines et autres produits*
'ransmissions entre vifs , a titre onéreux
Transmissions entre yifs, à titre gratuit, en ligne dir.
idem en Ire ëpoux
idem en ligne collatérale
idem entre pers. non parentes
Mutations par décès
Baux et antichrèses
Adjudications au rabais et marchés
Obligations
Cautionnements
g {Libérations
Condamnations , coUocations et liquidations
Actes civils et administratifs.
Actes judiciaires
Actes extra judiciaires
DroitS' et demi-droits en sus
Droits de timbre (pap.-musique, catalogues, prospectus et livres de com.)
Droits de greffe
Droits d'hypothèques
Amendes
H
xs
M
a
M
H
O
M
7SS,6t7 90
ee,978 16
S75 OS
J8,16l 7>
ll,t48
tl«,9T7 10]
10,659 se]
S, 190 SS
48,664 5S|
9,041 81
9S,81S 55
9,6SS 60
69,721
57,441
68,577
84,551 i6<
>l,S66,iS9 89
66 70
98.536 98
15.537 46
30,571 75
Total des perceptions sujettes au décime pour franc i,440,45s 76
Décime nour franc ï ^^ produits ci-dessus
^ 1 des attributions sur les droits de greffe
Timbre débité
Timbre extraordinaire et visa pour timbra
Passeports et permis ae port aarmes
Perceptions diverses
Produits des domaines
Produits accessoires des forêts
Prix de vente d'objets moljiliers et immobiliers provenant des ministères
144, 04S 54
846 55
959 70 95
59,959 57
98,893.
96,540 50
88,110 48
75,100 05
8,649 96
Total des produits recouvrés pendant Tannée isss, sur l'exercice isss. 9,063,848 44
EAUX ET FORÊTS.
»m
M. Pberibb , Conservateur à Trojes.
INSPECTION D AUXERRE.
MM. Davout, inspecteur, à Auxerre.
Hambourg, garde général , iV/.
Beuret, sous« inspecteur, A Tonnerre.
Bénard, garde général, id,
Macquart, sous-inspecteur à Tonnerre.
Duneveu-d^Herbign/, garde général , id,
Flayelie, garde général à Ancy-lc-Franc^
Dubaux, i Auxerre, 1
Robinet ,^ à Àvallon, l arpent, forestiers.
Pochon, à Tonnerre, J
INSPECTION DE JOIGNT. .
Hoot , inspecteur , à Joignv ,
Philippe , garde général, à Brienon.
Launn, sous- inspecteur, à Sens.
Leroy, garde général, id,
Ro7c^^à^fe-f/rch.}^'•P«'^*• forestiers.
n
166
ETAT DES BOIS DOMANIAUX.
INSPECTION DAtJXERRE.
ifi
* NOMS DES FOKÊTS.
Frëtoy
Maiily-la-Ville .
Tbureau du Bard .
Pontigoy
Préhy
Le r ajs
La Grande-Bruyère.
Poirier-Maréchal
Les Couples
Forét-au-Duc
Breuillotte
Rcgny
Forét-Saint-Jean
GraDd-Marat
Les Ferrières
Chauffour
Ghassigny
Châtel-Gérard
JuUy
Gommissey
Glaud
Saint^ean
Grand-Panfol
PeUt-Panfel
COMMUNES
de
LA SITUATION DES BOIS.
Arrondissement d'Auxerre*
Festigny et Mailly-Gh&teau.
MaiUy-ïarViUe
Monéteau
Vergigny
Préhy.
Bessy <
Âccolay
Llchères
Lichcres •^...
Lichères
Total.
Arvondissement d* A vallon.
\ Quàrré-Us-Tombes . . #.
Idem ' . . . .
Joux-ïa^Vnie
Ânstrudes . . . .
Vé«elay . . . .
Ghamouz *. . . •
Âsquins • . . .
Ayallon ^ ....
Total
Arrondissement de Tonnerre,
Cbâtel-Gërard
Jully
Gommissey
Gland
Etivey
Arthonnay
Idem
Total.
CONTEKAHCBL
des bois.
ç46 70
2l3 13
61 18
100 61
i338
154
"9
366
400
191
44
85
»
04
1»
5a
79
a5i4 30
167
INSPECTION DE JOIGNY.
*'
NOMS .DES FORÊTS.
COMMUNES
de
LA SITUATION DES BOIS.
CONTEKANCB
des bois.
Labbesse
Courbëpine
L'Enfourcbure
Diilo
Dillo
Les Raîeuses
Les Ra)cuses
Le Fays
Bagneaax
Launay
La Garenne
La Grapine
IVauluisant
Idem
Idem
Voisines
La Chapelle
Soucy
Yareilles
Arrondissemennt de Joigny*
Bussy-en-Othe
Bellechaume
Dixmont
Bussy-en^Otfa«
Àrces
Arces
Venizy
Cerisiers
T0TA.L,
Arrondissement de Sens,
Bagneaux
St -Martin-sur-Oreuse
idem
idem
Courgenay
Lailly ^ . . . •
St.-Maurice-aux-Riches-Hommes
Voisines ^
St.-Martm-sur-Oreuse
Soucy
Yareilles ..........
Total,
h a
1284 "3o
901 93
55 58 1
47 ^
713 711
488 09
i85 55
3875 33
144 18
125 61
36 63
7 19
770 09
2 79
37. 18
25l 32
32J 60
91 3o
i
2557 07
RECAPITULATION.
AUXERRE 2694 97
AVALLON ^592 47
TONMERRE Îï5l4 20
JoiGNt ••• ^875 33
Seks. » . . . . 2557 07
Total c^ifiRAL. . 14234 04
4N 168 nm
ADMINISTRATION DES POSTES.
M. de BihLT, inspecteur.
BVBIAUX.
Arrondissement d'Auxerre,
Auxerre , MM. Choppm, directeur.
SauvaHsf i^' commis.
Bacarai, second commis.
Mareschai, surnuméraire»
Arcf -sur-Cure , Mme ffuoi, directrice.
Chablis , M. Tftimawtn, directeur.
Coulange-la-Vin. , Mme Loitry^ distributr.
Coulangc-sur-Yonne, Mme Breton, direc't.
dburson , M. Carré , distributeur.
Ligny, Mme Foumier, distributrice .
Sl.-Bris, Mme V* DeiUie, directrice.
Si Florentin, Mme V* Raihier, directrice.
St.^Sauveur/Mme Moreau, distributrice.
Seigneiay, Mme Bonvaiiei , id.
ïoucy.Mme VuiMOnij directrice.
Vcrmenton , Mme Miginoi , id .
Arrondissement d* A vallon,
ATallon, Mme de Lauianhier, directrice.
Lucy-le-Boit, M. Berthelot, directeur,
Quarri^ies'T. , Mme Prévost, distributrice
Vézelay, Mme Teuve Girardot, directrice.
Arrondissement de Joignr;
Aillante M. Lanudée, distributeur.
Bassou, M. Jlfiiiûni«, directeur. • *
Biéneau, M. Chevrier, distributeur.
Brienon, M. Gohierre, directeur.
Cerisiers, M. Fenet, id.
Charny , M. Hurë , id- ,
-Joigny, MUe Rviliei. directrice.
Laroche (S.-Cydroine), M. GaiUns, distrib.
Sainl-Fargeau, M. iruyartf , directeur.
WMe-Roi, Mme Martin, directrice.
VUievaiiier, M. Gaitois , distributeur.
Arrondissement de Sens,
Chéroy, Mlle Jeanny, directrice.
Pont-sur-Yonne, Mme Adine , directrice.
Sens, M. Toutard, directeur.
W*-rArchevêque , M, Adam^ directeur.
WMa-Guyard , Mme V* Gotmei, directr.
Arrondissement de Tonnerre.
Ancy-leFranc, Mlle Faliuy, directrice.
Crmy, M. Boy, distributeur.
Eioyny, M. Cfiarrief, distributeur. ^
Noyerô, Mme yeuve Leéeou • directrice.
Tonnerre , M. Perrin , directeur.
L'administration des postes se charge du transport de toutes les dépêches adminis-
tratives et particulières Elle reçoit les dépôts d'argent pour lesquels elle donne une
reconnaissance et un bulletin de réception ; des lettres chargées pour la France seu-
lement : ces lettres doivent être affranchies et paient double port; des lettres xe-
commandées pour Paris seulement : ces dernières ne peuvent être affranchies : les
lettres chargées et recommandées doivent être sous enveloppe et fermées au moins
par deux cachets en cire avec empreinte. La poste se charge aussi, comme valeurs
co<^e« , de l'envoi à l'intérieur , des bijoux en or ou en argent, mais seulement jusqu'à
concurrence de la valeur de soo francs.
Les lettres et paquets adressés à la famille royale, aux ministres, aux directeurs
chefs des administrations du gouvernement', ne sont poiiît passiUes de la taxe : la
franchise est illimitée.
dépêches ne soient taxées et refusées. ' ' "* ^
Les maires du . département correspondcRt en franchise et sous bandes , comme il
Tient d'être dit, avec le préfet, le sous-prefet et le procureur du roi de leur arrondis-
sement et le juge de paix de leur canton.
Les instHuteurs correspondent en franchise avec l'inspecteur des écoles primaires.
Les citoyens doivent toujours affranchir les lettres qu'ils adressent aux chefs des
administrations.
La taxe des lettres ert réglée d'après la distance en ligne droite , existant entre le
lieu où la lettre a été confiée à la poste et le lieu où elle doit être remise.
Cette taxe est perçue selon le tarif ci-après :
169
, Jusqu'à 40 kilomètres t â^«*imètres.
Au-dessus de so jusqu'à 8o Ul. 9 déc.
*— de 80 •— 180 4
— de 180 — sto 8
^ desso — 8O0 6
— desoio — 400 1
Les lettres au-dessous du poids de 7 grammes et demi sont consîdiérëes comme
Au-déssusde 800 kil. jusq. so^ kil. s àée.
— de 800 — 600
— de eoo •— tso io
— de 780 — «po it
Au-dessus de 900 it
BUREAUX DE POSTE, COMMUNES DESSERVIES,
Anct-le* Franc : Aîsy, Ancy-le-Serveut , Argentenay, Argenteuil, Ghassignelles,
Cry, Gusy, Fulvy, Jully, Nuits, Pacy, Serrigny, Ravières, Stigny, Villiers-les-HauU.
AacT-sra-CuBK : Bessy , Bois-d'Arcy , Mailly-la-Ville , Sery , Précy-Ie-Sec , ^
Saint-Morë, Youtenay.
bureau de distribution àeSeigneiay , Beaumont, Ghemilly , Hauteriye et Héry«
Atallon : Angély» Annay-la^Gôte/Annëot, Athie, Blacy, Blannay, Gisery, Gussy-
les-Forges, Domecy-sur-le- Yault, Ëtaules, Girolles, Givry, Guillon, island, Levault,
Magny» Marmeaux, Montréal, Ton taubert, Saint- Andrë, Santigny, Sauvigayrle-
Bois, Sa vigny-en -Terre-Pleine, Sceaux, Sermizelles, Talcy, Tharot, Thisy, Tré-
vil]y ; et par l'inlermëdiaire du bureau de distribution de Qi^arré'ies-Timihe$ , Beau-
Tilliers, Ghâtielux, Saint-Branché, Saint-Germain-des-Ghamps etSaint-Jjëger.
Bassott V : Appoigny , Bonnard , Branches , Ghamplay ) Gharmoy , Ghichery $
Epineau-les- Voves , Fleupy , Guerchy , Neujlly , Villemer. '
BaïKifON : Gheny, Chichy, Mont-Saint-Sulpice, Ormoy, Bellechaume, Blcîgny-en-
Othe, Ghamplost, Esnon, Mercy, Paroi-en-Othe , et en outre, par Tintermédiaire
du bureau de distribution de Laroche, commune de Saint-Gydroine , Brion , Bussy-
en-Othe , Looze et Migennes.
Gerïsiers : Arces, Bœurs^, Cërilly, GouloUrs, Dillo, Fournaudln , Vaudeurs >
Villechétive, Noé, Pont-sur-Vannes,Thcil, Vareilles , Vaumort.
Gharrt : Ghampignelles , Ghambeugle, Ghêne-ArnouU , GheyiUon , Dicy, Fonte-
nouilles, Grand-Ghamp , Lafertë-Loupière, La-Motte-aux-Aulnais , Malicorue,
Marchai s-Beton , Perreux, Prunoy , ISaint-Denis-sur-Ouane, Saint-Martin-sur-
Ouane , Villefranche.
* Ghabus : Aigremont, Beine» Ghemilly-sur-Serein , GHichëe» Gourgis , Fontenay ,
Fyë, Lichères, Milly, Poinchy, Prâiy, Saint-Gyr-les-Golons, Bëru^ GoUan, Fley,
Poilly. •
GouLANGE-sua-Yoïfifx ; Andries, Grain, Druyes , Etais, Festigny, Lucy-s^r-Yonne,
Mailly-le-Ghâteau , Merry-sur-Yonne, GhâteUGensoir ; et par l'intermédiaire du
bureau de-distribution de Courson, Gharentenay, Ghastenay, Fontenailles, Fontenay-
«oul-Fouronnes 4 l^ouronnes ,. lîain , Merry-Sec, Molesmes , Mouffy , Ouaine,
Sementron et Taingy.
Ghérot : Gburtoin, Dollot, Domats, Fouchères, Jouv, La Belliole , Montacher
Saint- Valërien, Sayigny, Valéry, Vernoy, Villegardin, Villcneuve-la-Dondagre.
170
JoiGRT : Bëon, Cézj, GhampTallon , Ghamyres. La-Celle-Saînt-Cyr, Pàro^tur-
Tholon, Précy , Saint-Homain-le-Preux , Senan , Sép%ux, Voljerë; et par rintermc^-
diâire du bureau de distribution d*AUiani , Ghassy , Laduz , les Ormes « Bierry-Vaux ,
' Poilli , Saint-Aubin-Ghateau-i^euf, Saint-Marlin-sur-Ocre, Saint-Maurice*le-Vicl,
Saint*Maurice*Thizouailles , Sommecaise , Yilliers^sur-Tbolon. . i
LucT-LB-Bois : Annoûx, Giyry, Goutarnoux, Dissangis, TJsle, Massangis, Proyency
et Sainte-Golombe.
NoTEBs : Annay, Gensy, GbÂtel- Gérard , Eliyey. Fresne», Grimault^ Jouancy;
Molay, Moulins, Nitfy, Pasilly, Sainte-Vertu et Sarry.
. Poil T-suR-YoNNE : Brannaj, Gompigny , Gourceaux , Gourion, Guy, Eyry, Fleurigny,
Gizy-les-Nobles, Grange-le-Bocage, La Chapelle- sur-Orcuse, Lixy» Michery, Pailly»
Plessis-Dumëe, Plessis-Saint-Jean , Saint-Martin-sur-Orcuse, Saint-Maurice-aux-
Ricbes-Hommes , Serbonnes, Serfdneft, Sognes , Vertilly , ViUemanoche, ViUena-
' Tottc , Viiiepérot , Vilfcthierry , Villiers-Bonneux et Vinneuf.
Sàint-Bbu : Ghamps , Ghitry , Irancy , Quenne , Vincelotfe. /
Sàint-Fargxatj : Lavau , Louesme , Mézilles , Ronchères , Saint-Martin-des-
Ghamps, Sept-Fonds, Tannerre, Villeneuve-les -Genêts ; et par l'intermëdiaire des
bureaux de distribution : de Saint-Sauveur, Lainsecq , Moutiers , Perreuse^; Sainte-
tioiombe. Saints, Sougères, Thury et Treigny, et de BUneau, Ghampceyrais el
Saint-Privé.
SAiNT-FLOREiiTiif : AyroUes, Bouîlly, Ghdu, Germigny, Jaulges, Rebourceaux»
Butleaux, Carisei, blé, La Ghapelle-Vieille-Forêt, Percey, Vézannes et Villiers-
yineuxe
Sxif s : GoUemiers , Gornant , Gourtois , Egriselle-le-Bocage , Etigny , Fohtaine-la-
Gaillarde, Gron, Maillot, Malay-le-Vicomte, Malay-le-Roi , Nailly, Paron , Rosoy,
Saint Glément , Saint-Denis, Saint-Martin-du-Tertre , Saligny, Soucy, Subligny,
Véron, Villebougis , Villeroy, Villiers- Louis , Voisines.
ToifNEARs ; Baon, Ghcney, Gommissey, Dannemoine, Epineuîl, Junay, Lëzinnes,
Mélisey, Molosmes , Roffey, Saint-Martin, Saint-Vinnemer, Sambourg, Serrigny,
Tanlay, Tissd, Tronchoy, Yézinnes , Vireaux, Viviers, Yrouerrc , et par Tintermé-
' diaire du bureau de distribution de Cruzy, Arthonnay, Gigny, Gland,. Pimelles»
Quincerot, Rugny, SenevoMe-Bas, Senevoi-Ie-Haut,Thorey, Trichey et Villon.
TouCT : Beauvoir , Diges, Dracy, Ègleny, Fontenoy, Lalande , (Leugny , Lévis,
Moulins , Parly , Pourrain , Fontaines, La Villotte, Villiers-saint-Benoit.
Verherton : Accolay, Bazarnes, Gravant, Essert, Lucy-sur-Gure, Prëgilbert,
Sacy , Salnte-Pallaye , Trucy-sur-Yonne et Joux-^a- Ville.
Vézelay : Asnières, Asquins, Brosses, Gnamoux,I)omecy-sur^Gure, Fontenay,
Lichères,Menades, MontiUot, Pierre-I'erthuis, Saint^Père et Tharoiseau.
ViLLEifEuvx-jJL-GuTARD : Ghampîgny, Ghaumont, Saint- Agnan et Villeblevin.
ViLLENEUvE-L* Archevêque : Bagneaux, Ghigy, Gourgenai, Flacy^ Fois^, Lailly,.
La PostoUe, Les Sièges , Melinons et Thorigny.
ViLLEifEVVE-LB-Roz : Bussv-le-Repos , Gliaumot, Cudot, Dîxmont , Les Bordes,
Piffonds , Rousson , Saint-Julien-du-Sault , Saint-Loup-d*Ordon » Saint-Martin-
d'Ordon, Verlin, Mar^angis, Passy; et par Tintermédiaire du bureau de distribu-*
tionde VHlevaiiier , Armea^u , Saint- Aubin-sur- Yonne et Villeclen.
En outre tï-ois bureaux situes hors du département desservent quelques communes ;
savoir : ChcUiHon-sur-Loma (Loiret) dessert Rc^y ; CUorncy (Nièvre) dessert
Sainpuits; StmuT (G6te-d*0r) dessert Anstrude, Fizy, Vassy et Vignes; jRottvruty
(Côte-d'Or) dessert Bussières > Sainte^Magnance et Sauvigny-le-Bearéal.
171
AKKIviS ET DÉPART DES PRINCIPAUX COtRRIERS.
BUREAUX
DE POSTS«
COURRIERS.
ARRITÉE.
DÉPART.
Arqf-8ur-Cure
Auxerre
GbablM
CouUngc-«ur- Yonne ÎN^vers
I Paris etL yoji
'Paris,
Lyon ,
Dijon,
, B ri are et Nexers
I Paris et Dijon
Saint-Bris
Saini-Florentin
Toucy
Vermenton
Avallon
Lucy-le-Bois
Vëzelay
Bassou
Brienon
Cerisiers
Gharny
Joigny
Saint-!Fargeaa
Villencure-le-Roi
Chéroy
Pont-Sur- Yonne
Sens
i Paris
^Lyon
C Paris
«Auxerre
f Paris et Auxerre
{Orléans ett^evers
f Paris
^Lyon
î Paris
\Lyon
f Paris
\Lyon et Avallon
i Paris , Auxerre , * 1
i Avallon et Nevers)
î Paris
(Auxerre
Paris
Auxerre
Dijon
Paris et Sens
i[ Paris, Montargis
\ Joigny, Auxerre
' Paris
Lyon , Auxerre
^ Dijon
{"Paris, Briare
Auxerre
f Paris
\ Auxerre
I Paris , Sens
^ Paris
«Auxerre
9 h. l/i
8 h. du
1 h. du
i I h. du
6 h. du
10 h. du
midi
fl h. i/t
h. du
s h. du
9 h. du
8 h. du
1 1 h. du
5 h. du
10 h. du
1 1 h. du
midi
8 h. du
1 1 h. du
éh. du
du matin
matin -
soir
matin
matin
matin
du matin
matin.
soir
matin
soir
matin
soir
matin
matin
matin
matin
matin
)
9 h. du matin
{
Auxerre
{Paris
Lyon,
ïroyei
Villen-rArchevêque f ^jrAu^:;^^^^^^
Villencuve-la-Guîard J^*^^'
Ancy-le-Franc
Noyerâ
Tonnerre
.Auxerre
{Paris, Auxerre
Dijon
r Paris, Auxerre et
•î et Tonnerre
j Dijon
{Paris, Auxerre 1
Dijon I
(
6 h. 4u
4 h. du
8 h. du
7 h. du
1 h. du
8 h. du
8 h. du
10 h., du
s h du
8 h. du
midi
11 h. du
6 h. du
4 h. du
8 h. du
9 h. du
• h. du
7 h. du
s h. du
6 h. du
4 h. du
3 h* du
1 11. du
9 h. du
8 h. du
6 h. du
matin
soir
matin
soir
soir
matin
matin
matin
matin
soir
matin
soir
matin
soir
matin
matin
soir
matin
soir
soir
matin
matin
soir
soir
matin
8 h. i/:i'du soir
1 h. du soir
8 h. du matin
8 L. du soir
s du soir
8 du matin
10 du matin
s i/t du matin
midi i/s
1 h. du soir
9 du matin
midi
11 du soir
du soir
du malin
du matin
du malin
du matin
11
11
10
8
midi
9
il
du matin
du matin
4
6
4
du matin
du spir y
du matin
du soir
minuit
8 du malin
midi
8 du soir
11 h. i/i du fnatin
5
s
9 ,
11
midi
6
4
midi
7
S
6
s '
S
9
1
6
S
8
I
du soir
du matin
du matin
du soir
du soir
du matin
du soir
•du matin
du soir
du malin
du matin
du soir
du soir
du matin
du mc'vtin
du soir
du matin
(lu n^atin
du soir
172
PRODUITS DU SERVICE DES POSTES AUX LETTRES.
BJDREAUX.
PRODUITS.
service
ordinaire
service
nual
9 O
S c
TOTAL
Nombre de lettres 1
reçaes
expédiées
i ^
s* î»
5
Arcy-sur-Cure
Auxerre
. Chablis
Goûlange-tur-Yonn'e
Saint-Bris
Saint-Florentin
Toucy
Vermeulon
Avallon
LucT-le^Boi»
Vëxelay
Bassou
Brienon
Cerisiers
Charny
Joigny
Saînt-Fargeau
VilleneuTe-le-Rot
Chéroy
Pont -sui^Tonne
Sens
VilleneiiTe-rArcLeTéque
ViUeneuve-la-Guyard
Ancy-le-Franc
Noyers
Tonnerre
ToUux
1649
41010
S7S5
S6S0
S057
9417
4609
S848
S0594
190S
S4S6
S547
48 TS
464S
34951
SS576
S60t
10174
S7S0
5188
«8048
S89S
S6t0
4890
9749
17909
996569
906
9191
498
1049
474
1918
999
677
14S0
S66
S8S
818
840
748
1051
1538
1318
199S!
68 3
1109
1649
1900
SOI
68 S
471
1847
96
1104
190
179
63
556
903
916
576
110
63
.179
165
109
907
749
S67
947
193
941
870
166
109
119
159
414
9475817900
1881
44995
6985
4851
5594
10991
5734
6741
99600*
9378
9904
4537
58 78
S499
475s
94856
10187
11646
3556
6531
30564
6661
3113
5685
3379
19470
958500
6650
440000
91950
11500
19780
' 35000
17600
91500
101000
7050|
9600
Î3500
17750
15500
14300
119500
33000
38400
9600
99900
199500
19750
19500
90900
10507
69850
1994387
6600
600000
99500
11300
11500
40050
15600
95000
170000
8500
9000
14000
18000
1630o|
.14000
159500
30500
59390
8900
90500
911700
19010
10350
90000
10810
79100
1588040
8
97
17
93
6
58
15
11
56
9
13
19
16
14
17
94
91
18
14
98
95
11,<
5
16
14
54
479
MAITRES DE POSTE AUX CHEVAUX.
KOUn H^ s BK f A&tS 4 GUliTB.
VîUeneaTe-la-Gttyard« XocomIo.
Ponl-sur-Yonne , VttiUmt.
Sens, DosCmms atné.
TheiUFoM.
Arces , vMtMr»
Saînt^FIorentin , BtrmL
Flogny« Fhm.
Tonnerre, A«fol«
Ancy-lc^Franc, Fkmrd^
Aïsf» lÀfÊfU
mom ▲cxiuâiti n^ s, m suis a s4i»t«
Ft.OMUtTtII«
Vi)1eneuTe-le-Koi , lAUm.
VaieTallier. G«Ho%s.
JSsnon» GMlflitr.
&0m H9 6 1>B FASJS a cbambéet.
De W*4a-Guyaid à Joigny. F. ptashanl.
Bassou, Dmrmtd.
I Auxerre, RMiu
Saint^ris.6iiâùcr.
Vermenton, B— mfrf_
LucT-1e-Bois , BerfMti.
Avallon, Bar^amL .
AoirTK »• 60 01 sAacT a oauÊan» ov bs
TBOTBSa SXXS.
MUeneuTe-rArdieTêqiie. F
le
Bom »• 77 u ssms a snaa ««.BiB
«BTBBS A AUXBBBX.
Co«ni.m«£«iN<»4ii«
m 173 1(»
SECTION vn.
5£KVIC£ OilDINAIRE COMPRENANT, l"* I£S ROUTES ROT AIES ; â"" LA
NAVIGATION DES RIVIÈRES d'yONNE, CURE ET ARHANÇON ; S"" LES
ROUTES BJÊPARTEMENTALES.
MIVI. Vignon, Ingénieur ordinaire à Sens
Ifenriol, ta, à Auxerre.
Toussaint, id. à Tonnerre.
Berthot , id, ' à Ayallon.
Finot , Conducteur , à Joigny.
Biardf ■• id.' à Sens. "^
Chandtnier , id, h Sens.
M. JoussxLiif f Ingénieur en chef.
Jacoftn-l^arseine, Conducteur à Auxerre.
Froniier {Théodore), id. à Auxerre.
Lambert, id, k Auxerre.
Suchey, id. àS-Fargeau
Mathieu, id. à Tonnerre.
Robinet, id. à Tonnerre.^
Buriot id. h Avallon.
TABLEAU DES ROUTES ROYALES.
Les routes royales du département sont les suÎTantes :
1° La route royale n9 s de Paris à Genève par Villcneuve-la-Guyard , Pont-sur*
Yonne , Sens , Theil , Cerisiers , Arces , Champlost , Avsolles , Saint-Florentin ,
Tonnerre, Ancy-le-Franc , Aisv- sur-Armançon. Elle entre dans le département,
dans la commune (U Villeneuve-Ia-Guyard, et en sort dans celle d*Aisy ; sa longueur
dans le département est de 1 35^090 mètres.
8° La route royale auxiliaire n° s de Paris à Genève par Sens , Villeneuve-le-Roî >
Joieny, Brienon, Avrolles où elle s'embranche sur la précédente ; sa longueur dans
le département , depuis Sens jusqu'à l'embranchement près d'AyroUes*, est de
53,048 mètres.
3^ La rouie royale n^ 6 de Paris à Chambéry't elle s'embranche à Joigny sur la Pré-
cédente et passe a Bassou , Auxerre , Saint-Bris , Yermenton, Lucy-le-Bois, ATallon,
Gussy-les-r orges, Sainte-Magnance , et en quittant le territoire de cette dernière
commune elle entre dans le département de la Côte->d'Or; sa\longueur dans le
département est de 90,688 mètres.
40 La route r^yaie n° 60 de Nancy à Orléans ; elle entre dans le département dans la
commune de Bagneaux; pa^se à Villeneuve-rArchevéque , Foissy, Sens, Subligny,
Vernoy , et en quittant le territoire de la commune de Savigny entre dans le dépar-
tement du Loiret ; son étendue dans le département est de s 9, os 9 mètres (non compris
la partie de Sens à Thçil , pour laquelle elle emprunte la rente royale n<' s).
•5^ La rouie royale n° es de Neufchateau à Bonny-sur^Loire ; .elle entre dans le
département dans la commune de Gigny ;' passe à TanLay , Tonneri^, Fley , Chablis ,
Auxerre, Villefargeau , Toucy, Mézilles, Saint-Fargeau , . Lavau , et en quittant
cette dernière commune elle entre dans le département du Loiret; sa longueur dans
le département est de 1 13,607 mètres. ^
6^ La route royale n^ n de Nevers à Sedan; elle entre dans le département dans
la commune de Coulange- sur-Yonne ; passe à Courson, Gy-rEvêque, Auxerre,
Montigny-le-Roi , Pontigny, Saint- Florentin, NeuTy-Sautour , et en quittant la
commune' de Lasson elle entre dans le département de l'Aiibe ; sa longueur dans le
département est de 71,8 78 mètres.
t^ Larouie royale n<> isi de Poitiers à Avallon; elle entre dans le département dans
la commune de Chamoux, passe à Vézelay, Pont-Aubert, Avallon où elle s'em-
^ranchë sur la route n9 6 de Paris à Chambéry ; «a longueur dans le département est
de"84,888 mètres.
mu in m
TABLEAU DES ROUTES DEPARTEMENTALES DE L'YONNE.
Le premier classement jes routes dëpartemcntàles a eu lieu par un décret du 7
Janvier isis. Ce premier classement comprenait seulement onze routes. Cet ëtat de
choses subsista jusqu'en isso ou l'on «lassa fa route n° is de Jfoigny à Montrjrgis;
depuis 18 30 jusqu'au 1^ janvier 1.857 sept autres routes ont été classées, ce qui porte
le nombre total actuel à dix neuf. Ce sont les suivantes :
La reuU n° i de Stns à Nenuntr» part de Sens , passe à Saint-Valérien et Ghéroy e^
quitte le département pour entrer dans celui dé Seine-et-Marne à ss 7 mètres au-delà
du bourg de Ghéroy ; sa longueur dans le département est de S5,07s mètres.
La rouie nP * de Poni-sur-Yonne à Bray part de Pontnsur-Yonne et se dirige sur
Bray-sur^eine (Aube) ; sa longueur dans le département est de 9,s94 mètres.
La rouie n9 s de Joigny à toucy part de Joigny , passe à Senan , Aillant , près de
Saint- Aubin-Châteauneuf et se termine à Toucy ; sa longueur est de so^oos mètres.
La rouie ii9 « d^Auxerre à Brienon passe à l!Eteau, Seignelay et se termine à
Brienon ; sa longueur dans le département est de 89,71 s mètres.
La rovie n9 s deSi.-Fargeau à ta rouie royaie n9 6 près Cravani part de St.-Pargeau ,
passe à Saint-Sauveur, Ouaine , s'embranche près de Merry-Sec sur la route royale
-n° 77 qu'elle emprunte jusqu'au bois de Maupertuis , passe à Coulange-la-Vineusé ,
Vincelles et Gravant ; sa longueur dans le département est de 48,7s 7 mètres.
La rouie n9 6 de Tonnerre à dvaiion passe à Yrouerre, Noyers , Massangis, l'Isle »
Provency et A vallon ; sa longueur dans.le département est de 47,685 mètres.
La rouie n^ 7 d'jivaiion à Lormps (JS'ihyTe) passé à Ghatelux^ et en quittant cette
commune entre dans le département de la Nièvre ; sa longueur dans le département
est de 17,7 is mètres.
La rouie n^ s de Cu^ty-ies-Forges à Semur (Gôte-d'Or) part de Gussy-les-Forgcs où
elle s'embranche snr la route royale n^ 6 , passe à Sauvigny-en-Terre-pleine , et en
Îuittant cette commune entre dans le département delà Gôte-d'Or ; sa longueur dans
e département est de 7,7 10 mètres.
La rouie n^ 9 d*jâi$yà Moniargis part du bourg d'Aisy près duquel elle s'embranche
sur la route royale n^s de Paris à Genève, passe à Etivey, Noyers , Lichères , Saint-
Cyr-les-Oolons , Saint-Bris où elle s'embranche sur la route royale n° « qu'elle,
emprunte jusqu'à Auxerre où elle emprunte la route royale n^ es jusqu'à la porte
du Temple, passe près de Saint- Georges , près de Gharbuy, à Aillant où elle s'em-
branche sur la route départementale n'^ s au'elle emprunte jusqu'à Senan, passe à
Volgré, 'près,Saint-Romain-le-Preux, à Villefranche et Dicy, et en quittant cette
commune entre dans le département du Loiret ; sa longueur dans le département est
de 96,581 mètres.
La rouie ti? io de Saini-^Fargeau à Moniargis passe à Saint-Privé, Bléneau et
Rogny, et en quittant cette commune entre dans le département du Loiret; sa,
longueur dans ledépartement est de as,o7 7 mètres. ^
La route n^ n de Joigny à Avaiion part de la route auxiliaire n^ s de Paris à Genève
près de Gheny , passe a Hauterive , près de Poniigny , Ligny-le-Ghâtel , Ghablis , Li-
chères , Nitry, Joux->la -Ville et s'embranche sur la route royale n°,6 sur le territoire
de cette dernière commune ; sa longueur dans le département est de 55,911 mètres.
La rouie n? is de Joigny à Moniargis passe à Béon et s'embranche sur la route
n<^ 9 près de Sépaux ;^ longueur dans le département est de 14,688 mètres.
La rouie u^ is de Sens à Nogent-sur-Seine (Aube) passe à Sbucy. Thorîgny,
Grange-le-Bocage , près de Sognes, et en quittant le territoire de cette dernière
commune entre dans le département de l'Aube; sa longueur dans le département est
de 88,800 mètres.
La rouie n® ik de Gernùgny aux Crouies (Aube) s'embranche à Germîgny sur la
route royale n<* s ; sa longueur dans le département est de 4,5o9 mètres.
La rouie n** 15 d' Avaiion à Monihard s'embranche à Sauvigny-le-Bois sur la route
départementale n*^ e , passe à Montréal , Santigny et Anstrude , et en quittant le
territoire de celle dernière commune elle entre dans le département delà Cote-d'Or ;
sa longueur dans le département est de 8s,46o mètres.
#i 175 Mf
• £a rouU n^ it de Tonnerre aux Hioeyê ei Èar-iur-Seine s*eml)panciie au port de
j»A^"^ s^rla route royale n*» 8, paMe h Saint-Martin, Rugny, Villon, près
1 '^'*"**^"*y » *t en quittant le territoire de cette dernière commune elle entre dans
le département de l'Aube; sa lopgueur, dans le département , est de a»,8oo mètres.
La rouie n9 ii de Ouaine à ia route n*» 9 près xHcy part de Ouaine, passe près de
Lieugny, à^oulins, Toucy, Villicrs-Saint-Benoit , Charny et s'embranche sur la
route no 9 près de Dicy à la limite du département du Loiret ^ sa longueur dans le
département est de 4 s, $00 mètres.
territoire de 'cette dernière commune entre dans le département
longueur dans le département est de i9,ooo mètres.
La rouie n» 19 de Poni-sur-Yonne à Chéroy passe à Brannay, Dollot et 8*embranche
près de Cliéroy sur celle nP 1 de Sens à Nemours ; sa longueur dans le département
est de 1800 mètres.*
Outre ces routes cinq autres, dont le classement est demandé par le conseil
général , sont sur le point de l'être ; ce sont :
fo Le proiongemimi de ia rouie n® 4 d'Atixerre à Brienan juegu^à Pauy (Aube) par
^^^S^Y? Bellechaume, Arces , Vaudeurs> Les Sièges, Villeneuve- TArchevêque
(longueur : 84,000 mètres.)
9° La route d^Auxerreh Vêselay par La Goor-Barrée , Vincelles, Basâmes, Mailly-
la« Ville , Montillot et Asquins ( longueur : s 8,soo mètres.)
50 La rouie, de Noyers à Semur par Sarry , Chidel- Gérard . et Anslrude (lon-
gueur : 19000 métrés.)
40 La route de Toucy à Scànl-Amand (Nièvre) par Fontaines et Saint-Sauveur
(longueur : 8 7,000 mètres.) *
8^ Le proiongemeni de ta route n<* n de Ouaine jusqu'à Courson (longueur : 9,000 m.}
. Situation des^routes r
oyales du département.'
S"
SOMMES
.
SOMMES
LOHGUEUB
t*
dépensées
INDICATION
dépensées
des
INDICATION
•
pour
et longueur
pour
rachèvetnent
portions
de route
ioES aOUTES. '
r entretien
des lacunes encore
des lacunes
conitniitea
7 *"
en
«n
existantes.
eu 1 en
en
en
B 1855
1836
i835 1 1836
i8S5
1836
m.
i.
f.
f.
/*
m.
m
Route no 5 de Paris
i
»
à Genève.
133090
64991
64892
31887
3233
Auxiliaire n" 5 de
Paris à Genève
53o48
34370
34370
NO 6 de Paris à
*
'
Gbambér^'
90683
78488
78488
•
m 60 de Nancy à
«
Orléans
32069
9363
93o3
De Vernoy & la
N« 65 deNeufcha-
«
limite 7Ô00 m.
39129
62214
5ooo
8564
teau à Bonojr
106274
26916
26916
Entre Mézilles et
N® 77 de Nevcrs a
-
S-Fargea u 7946 m .
22469
42263
2700
5373
Sedan
71278
14800
14800
'
N^ i5i de Poitiers à
■
Avallon
24888
3333 3333J
37995J
9466
4465
1 120 1
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^ \n m
CANAL DU PÎIVERNAIS
ET GÂNAIISATION DE t'TONKE.
MM. BouCHsii DE LA RvPBLLB , Ingénieur en chef. #
Miiion, conducteur, dessinateur et chef de bureau de l'Ingénieur en chef.
0€IIDUITE DES TRAVAtJX.
Canal du Nivemaii.
J}éiuge , d'Auxerre à Gravant.
Zaureni, de Oravant à Mailly-la- Ville.
Brensti, de Mailly-la-Yille à Goulange.
Canalisati&n de l' Tonne*
Couard et CartHUi, conducteurs.
Garde ambulant du canal du Niyernais,
M.RoHin ^
NOTICE sur le Canal du Nivernais.
DESCRIPTION GENERALE.'
Le Canal du Nivernais commence à Auxerre , remonte la vallée de
l'Yonne jusqu'à Lachaise, s'élève par la vallée de la Colancelle ju'squ'au
plateau des Breuilles, traverse en cet endroit le seuil qui sépare les deux
bassins y et descend ensuite vers la Loire, en suivant le ruisseau de Bayé
jusqu'à Mingot, près de Châtillon, et la vallée de l'Aron jusqu'à Decise*Ce
canal présente un développement lot* de 176,166 mètres, ou de 44 Heoes,
dont 52, 4^^ mètres dans le département de l'Yonne et 123,741 mètres dan»
celui de la Nièvre, •
Les écluses sont au nombre de 117; savoir : 88 dans la Nièvre et 29 dans
l'Yonne. Elles rachètent une chute totale de 24^ ^è'* ^^ cent. , dont 167
met. 67 cent, sur le versant de T Yonne et 74 met. 9 3 cent, sur le versant;
de la Loire. - •
Dans le département de l'Yonne, le canal est composé de 17 dérivations
réunies entre elles par des racles en rivière. Dans le département de la
Nièvre, excepté une racle qui se trouve au-dessus de Clamecy, le canal est
latéral à l'Yonne et à TAron.
A quelques exceptions près, le canal est partout à grande section; sa pco»
fondeur d'eau doit être de 1 met. 5o cent. ; sa largeur, au plafond, est de
4 mètres et celle des écluses est de 5 met. 20 cent. : leur longueur est de
33 mètres entre la pointe du buse d'aval et la corde du mur de chute.
Le canal entre en.Loire au-dessous du confluent de l'Aron avec ce fleuve,
snr sa rive droite , un peu en aval de la ville de Decise. Les travaux néees—
saires pour établir une communication entre la Loire et le canal furent con-
sidérables. Il fallut d'abord établir le chenal navigable de la Loire dans
cette partie, du côté du canal ; soulever les eaux de ihanière qu'on pût en
tout temps obtenir un tirant d'eau de 1 met. 5o cent. ; détourner les sables,
afin qu'ils ne vinssent pas dans lie biez et enfin préparer sa jonction avec le
canal latéral à la Loire , placé sur la rive gauche du fleuve.
Ces travaux furent heureusement exécutés. Ils consistent en une chevrette
de 4oo mètres de longueur, étab]ie sur la rive gauche de la Loire , et qui
' rejette, suivant la direction donnée, toutes les eaux du fleuve du côté du
canal j un barrage mobile de 100 mètres de longueur ^ rétrécit ou ferme
178
ebtîèrement, suivant les besoins, le chenal laissé à la navigation, et deux
écluses de chasse sont construites à Textrémité du grand bassin d'entrée. .
Ce bassin n'est séparé de la Loire et de ses sables que par une digue perrèyée .
submersible ,^ de 7 à 800 mètres de longueur.
' , Le canal, en remontant la vallée d'Aron, rencontre plusieurs cours d'eau
importants, tels que l'Ëndiage; THaleine, la Canne, les ruisseaux de Qlott-
lins-Engilbert, d*Aunay, etc., et traverse le village de Cercy-la-Toor, la
ville de Chàtillon et quelques hameaux.
Tous les travaux exécutés ont été disposés de manière à utiliser TAron et
ses affluents 9 soit à Talimentation des biez du canal, soit au flottage des bois.
C'est pour obtenir ce résultat , qu'il a été construit à Cercy- la-Tour , un
bassin, où le canal, FAron, la Canne et THaleine sont réunis , et qu'un autre
a été établi à Panneceaux> à la jonction du ruisseau de Moulius-Ëngilbert
et de l'Aron.
Les travaux les plus remarquables de la vallée d'Aron, sont ceux qui se
trouvent à l'embouchure du canal en Loire, ainsi qu'aux passages de Cercy-
la-Tour et de Pannécéaux. On peut encore signaler les ponts-aquéducs de
Mingot et de'l'Ëndrage.
De Mmgot à Baye, cette partie porte le nom de Vieux Cansd, parce qu'elle
fut eommencée'en 1784 et presque terminée avant iSaa, époque à laquelle
les travaux furent continués.
•Au dessus de l'écluse dô Baye^ première écluse du versant de la Loire
le canal contourne Tétang de Baye,pénèlre dans une tranchée et de là sous
les souterrains, d*où il ne sort que pour suivre , dans une nouvelle et pro-
fonde tranchée, la vallée des Breuilles et atteindre ainsi le port brûlé où se
trouve la première écluse du versant de l'Yonne. Ces tranchées, où le canal
n'a que six mètres de largeur au plafond , sont en gédéral creusées dans le
roc et perreyées du côté du halage* •
Le grand souterrain a 700 mètres de longueur : il est suivi de deux
autres qui prennent le nom de galeries, à caiise de leur moindre étendue.
Ces galeries ojit chacune aoo mètres de longueur environ. La construction
de la voûte du souterrain présenta les plus grandes difficultés , par suite
de la rupture des bancs de roche et du glissement' des argiles dans les-
quelles on opérait les fouilles. Les galeries dont on exécuté actuellement
les voûtes, présentent moins de difficultés, parce qu'on travaille à. ciel
ouvert; mais les obstacles provenant des mêmes causes, sont encore très-
multipliés.
Le bies^ de partage est alimenté par les étangs de Baye et dé Vaux dont
la capacité est de sept millions de mètres cu^es d'eau. Ces étangs reçoivent
leurs eaux dçs coteaux voisins et principalement de ceux q^ii séparent la
▼allée de Baye de celle de l'Aron. L'étang de Baye sera en outre alimenté
par une rigole qui dérivera les eaux surabondantes de l'Yonne, depuis
Hontreuillon jusqu'au Port brûlé, d'où elles se rendront dans l'étang
par le biez de partage, de manière à le remplir plusieurs fois dans une
année L'étang de Vaux ne versera ses eaux dans le canal, qu'autant que la
rigole de Montreuillon et Pétang de Baye seront à sec.
Une autre rigole a été étudiée pour amener les eaux du ruisseau d'Aron
à l'étang de Vaux. Elle serait beaucoup moins importante que celle de
l'Yonne; amis cependant eUe présenterait un avantage^ en c^ sens^^ que }«
4N 179 M»
ait des eaux de cette rigole 9 compeoseralt les pertes dues aux ëvapO'i^
ns dont l'efifet, dans Tétang de Vaux^ est d'autant plus puissant , que la
siVace est très .étendue , eu égard à la profondeur.*
•'autres étangs secondaires, pourraient encore servir à l'alimentation du
de partage; mais leur ressource est peu importante, si on la corn-
aux produits des vastes réservoirs de BsLjé et de Vaux et à ceux de la
e de l'Yonne.
n quittant les tranchées du biez de partage, le canal suit la vallée de
y y où l'escarpement de la montagne a exigé la construction de a4
ses, sur une étendue de ^xBi mètres. Dans la partie haute de cette vallée ,
nal offre des bassins successifs, que l'on a formés, en barrant complète-
t la vallée, et qui ne communiquent entre eux que par les écluses-très
tochées qui s'y trouvent. £n descendant , elles s'éloignent peo à peu les
des autres, et finissent , en atteignant la vallée dTonne , par offrir des
de 5 à 6oo mètres.
e ruisseau 'flottable de )a Colancelle , débouchait jadis dans la vallée des
luilles, de là, il coulait dans celle de Sardy où il perd sou nom, pour
dre celui de la vallée. La nécessité de cqnserver le flottage , a fait dispo-
une portion des tranehées et les six premières écluses; de manière qu'il
avoir lieu dans le canal.
es écluses présentent de l'intérêt, tant sous le rapport de l'art, que sous
ide la manière dont elles ont été exécutées.
e Lachaise à Basseville , le canal latéral à l'Yonne reste sur la rive gau-^
e. A Basseville il traverse la rivière et passe sur la rive droite , qu'il suit
squ'en face de Bazames ; ensuite il traverse T Yonne au Maunoir, pouir
prendre la' rive gauche de la vallée jusqu'à Auxerre.
Un contraste frappant se rencontre dans les deux vallées que le canal
arcourt. Celle d'Aron est déserte, mais elle est fertile, d'une vaste étendue
t couverte des plus belles prairies ; celle de F Yonne, au contraire, est peuplée
e villages et de hameaux qui bordent la rivière. Jiirsqu'au confluent de la
ure elle est resserrée presque partout par des coteaux qui s'éichelonneut
es uns sur les autres et dont les cimes sont couvertes de bois. Depuis Cra-
ant, la vallée s'élargit considérablement ^ et si, sur certains points, des
ôteaux bordent encore la rivière, du côté opposé se trouve une plaine belle
et fertile.
Tous les affluents de l'Yonne , et F Yonne elle-même, étaient flottables à
bûches perdues, avant la construction du canal : c'est pourquoi il a fallu
en créant une communication plus facile, mais que te temps seul peut
faire apprécier, en disposer les ouvrages, de manière k ne pas entraver
l'ancienne industrie. De là résultent les dispositions particulières adop-*
tées au passage de Lacbaise et, vis-à-vis les affluents de l'Angui*
son. et de l'Auxois. L'attente d'une modification très -probable dans le
mode actuel de l'exploitation des bois, a faft différer les améliorations
que l'on pourrait désirer aux passages de Saint- Didier et de Clamecyi
où l'Yonne et le canal se confondent et à la traversée du Beuvron dans la
ville même de Clamecy { mais quoi qu'il arrive, ces modifications , qui peu-
vent être coûteuses, seront très-faciles à exécuter.
Les travaux les plus remarquables de cette partie du canal, sont le pas*
m
sage de Lachaisê et celui de Basseville , dans la Nièvre; ceux de Crain^ da
Maunoir e| de Belombre , dans FYonne.
Le canal du Nivernais, commencé en 1784 ^ an point de partage et dans
la vallée de Baye, n'eut d'autre bttt d'abord, que de faire jouir la yallée.
d'Aron des avantages du £ottage à bûches perdues, dont l'Yonne était en
possession depuis long-temps. Mais plus tard, l'industrie se développant, fit
connaître Que le canal du Nivernais était appelé à de plus hautes destinées
qu'à celles que lui promettaient les premiers projets. Il apparut comme
devant être upe importante ligne de jonction de la Loire à la Seine, qui
seconderait puissamment le canal de Briare , la navigation de la Loire , et
aussi , comme devant exercer la plus salutaire influence sur le commerce ac-
tuellement existant dans la vallée de l'Tonne. Dès lors , il s'étendit de la
Loire à la Seine, à travers les vallées de l'Aron et de l'Yonne.'
Comme ligne de navigation , destinée au transit , le canal du Nivernais
deviendra un jour d'une haute importance, surtout si les mines de Saint-
Etienne amènent leur abondant produit sur la Loire et ^i on opère la
jonction de ce fleuve avec le canal latéral.
Comme ouvrage d'utilité locale, ses avantages seront eneore plus grands;
car il livrera à l'industrie toutes les ressources de la vallée d'Aron, en ou-
Trant un vaste débouché à ses houilles , plâtres , bois et charbons qui jus-
qu'alors étaient sans valeur bien constatée , et il modifiera , de la manière
la plus heureuse, le flottage des bois de l'Yonne, en réduisant celui à
bûches perdues ; de telle sorte que les bois conserveront les qualités du
bois neuf; que les pertes seront. presqu'annulées, et que le flottage en trains
pourra partir de Lachaise, où le canal quitte la vallée de l'Yonne. Enfin,
il entraînera un nouveau mode dans la dépense des eaux de la rivière' eh
améliorant le système des écl usées , et les trains ne seront plus exposés à
des temps d'arrêt coûteux et dangereux poulies marchandises.
Comme produits secondaires, on doit ajouter aux bois et aux houilles .
les vins , les pierres et le fourrage , qui tous déjà s'exportent pour Paris.
Cependant, les modifications que l'établissement du canal apportera à
l'exploitation des bois , et les avantages qui en résulteront pour le commerce
de transit, seront toujours subordonnés à l'amélioration de la navigation de
la basse Yonne comprise entre Auxerre et Montereau.
SITUATION GEOLOGIQUE.
Après avoir parcouru, dans le département de l'Yonne, les groupes de
terrains oollthiques et supercrétacés , qui forment le noyau de toutes les
montagnes bordant la vallée, et les terrains d'àlluvion qui sont au pied de ces
montagnes, le canal du Nivernais les rencontre encore à Basseville où les
rochers qui surplombent sur TYonne ne sont que des dépôts d'eau douce;
mais presque immédiatement , il se plonge dans le groupe oolithiq ue , parce
que le groupe crétacé parait ne point exister dans cet endroit du départe^
ment.
Le groupe oolithique dont la puissance est très^grande, contient le canal
jusqu'à Marigny-sur- Yonne, endroit où l'on est arrivé à sa base, après
avoir traversé les diverses, CQuches d'oolilhes supérieures cl inférieures |
ainsi que les Uais*
TJrès de Marigny, on atteint le groupe du grès rouge^ dont la présence e»t
caractérisée par des argiies '^eriesy rouges et jaunes, offrant des couches qui-
se succèdent dans l'ordre ci-dessus et qui toutes sont très dures, quand elles'
sont soustraites à Tinfluence atmosphérique; mais qui se fendillent et se IL*
quéfient sous Taction du soleil et de la pluie , en perdant toute espèce de
consistance. Ces argiles ont occasionné les plus grandes difficultés dans les
vallées d'Yonne et d'Aron , particulièrement au point de partage.
Au-dessous de ces argiles, on trouve constamment, dans la vallée de TAron ,
et dans celle de l'Yonne jusqu'à Chitry, ainsi qu'au point départage, une roche
à laquelle Bl Dufresnoy a donné le nom à'arkose et qui paraît composée de
grains -quartzeux et feld-spathiquesy réunis par un ciment siliceux, de telle
sorte que la^ roche a le caractère assez pronopcé de quartz-jaspe^ Cette
roche contient des fragments assez volumineux de granit.
Vers Chitcy-les-Mines, on reconnaît encore des traces d'exploitation an-
ciennement faites, pour extraire du plonib-argentifére dont\sL mine, d'ailleurs,
parait peu abondante. Un peu au-dessus de Chitry, on tombe dans les
roches de granit que l'on quitte bientôt, pour se trouver à la base du
groupe oolithique. LW ne sort de cette roche qu'en approchant de la partie
la plus élevée de la vallée de Sardy et de la grande tranchée qui conduit
aux galeries où l'on rencontre les arkoses , et au-dessous les rochers grn-
nitiques fXporphxriques, ♦
Bientôt les couches cessent d'avoir la même continuité et des failles nom*
breuse^ font disparaître les roches primitives^ pour les remplacer par les
couches inférieures du groupe oolithique.
Cette alternatîon des terrains solides et des roches inférieures; des der-
nières couches du groupe oolithique et des argiles ^ explique les difficultés
qu'on a éprouvées au point de partage et les dispositions particulières du
souterrain et des deux galeries isolées qui y font suite. Ces couches diverses
sont inclinées de l'est à l'ouest, et leur continuité est interrompue fréquem-»
ment par des failles plus ou moins importantes, qui font disparaître les
terrains d'une couche, pour les remplacer par ceux d'une couche supé-
rieure, en gardant toujours le même ordre de superposition. >
Quand le souterrain fut commencé du côté de l'ouest , il fut creusé dans
le calcaire à griphites dont la solidité était du meilleur augure; mais bientôt '
Crtte couche fut remplacée par des couches alternant entre elles, à*argilè
grise et de rocher argilo^cakaircj de moins en moins résistantes. '
On eut à lutter , pendant- la coi^struction du souterrain , contre les
éboulements qui s'opéraient dans les couches à*argiles grises et de rocher
argilo'-calcaire et onrfut assez heureux pour ne point rencontrer ^ au milieu
des plus incroyables difficultés, les argiles rouges fluentes.
Cet état de choses se maintint jusqu'à une centaine dé mètres au-delà de
l'extrémité ouest du souterrain; mais alors un changement provenant d'une
nouvelle disposition du sol et occasionné par les failles qui rompent les cou-
ches et par leur inclinaison, fit apparaître, au-dessus du plafond du canal, ces
argiles fluentes, qui, entraînant avec elles les roches argilo-caleaires supé-
rieures', comblèrent les fouilles déjà faites. Ce fut alors qu'on résolut de les
contenir par des toutes » qui prirent le nom de galeries , et qui ne furent
jétablies <qae là où la prâ^nce des argiles les fit reconnaître indispensables.
12
182
Les couches d'argiles grises et de roches argîlo-calcaires furent maintenues
et défendues contre Taction de l'atmosphère , par des murs de soutènement
ou de revêtement.
Au-delà du souterrain , le canal se maintient dans la plus grande partie
de la vallée , à la base inférieure du groupe oolithique on dans les marnes
irisées^ saperposées à Varkose. Cependant, il est curieux d'observer que sur
ce versant les marnes irisées n*ont point cet>.e fluidité dangereuse qu'on,
avait eu à combattre sur le versant de T Yonne.
Le groupe oolithique paj'ait renfermer le canal dans toute la vallée d'A-
ron; car on rencontre du calcaire kgriphites en plusieurs endroits de cette
vallée et très près de Decise. Cependant on remarque sur quelques points
de la ligné des amorces du groupe carbonifère ^ qui d'ailleurs sont justifiées
par le voisinage du bassin houiller en exploitation à la machine, près Decise.
"Les sables sont, en général, fort peu répandus sur la ligne que suit le canal
du Nivernais, dans le département de la Nièrre : on y rencontré seulement
quelques parties de roches fendillées^ soit par l'effet des eaux ou de l'influence
atmosphérique^ soit par l'effet des commotions souterraines; de sorte que les
biez du canal sont fort étanches et qu'alors on est à l'abri des filtrations.
Si Ton a quelques travaux d'étanchements à faire , ce ne sera que dans les
terrains crétacés qui se rapprochent du département de l'Yonne , ou dans
les arkoses, dont la contexlure est un peu poreuse et qui sont percés d'an-
ciennes galeries d'exploitation.
ETAT ACTUEL DES TRAVAUX.
La partie du canal , comprise dans le département de l'Yonne , eeH ou-
verte à la uavigatioti depuis le premier mai iH34. De Pousseaux à Tannay ,
les bateaux peuvent passer depuis plus d'un an; de Tannay à Lachaise, tons
les travaux sont terminés et les premieis essais de^navigatiou seront tentés
à la fin de Tannée.
Dans la vallée de Sardy, les travaux sont amenés au point de pouvoir
naviguer dans le canal, si on pouvait employer les eaux des étangs de Baye
et de Vaux.
Le biez de partage qui comprend le souterrain , les galeries, les tranchées
qui y font suite, les étangs et la rigole d'Yonne, est la partie la moins avan-
cée. Il faut encore deux ans pour achever les galeries, les tranchées, les
radiers du souterrain, ainsi que pour creuser I9 rigole et mettre en état les
levées et les épanchoirs des étangs.
De Baye à Chàtillon, le canal est achevé, et navigable; déjà même on s'en
est servi pour remonter le bois de la vallée d'Aron au ruisseau de la Co-
lancelle.
Entre Chàtillon et Panneceaux , le canal est en construction et il pourra
être rendu navigable à la fin de i83-7. De Panneceaux à Cercy-la-Tour, il
est assez avancé pour être navigable a la fin de cette campagne.
Enfin, depuis deux ans, plusieurs bateaux sont descendus de Cercy-la-
Tour pour prendre la Loire, a Decise.
183
CANAL PE ÇQPUGQGNE.
MIVL BoRiTBTAT #, Ingënieur €n chef, Directeur à Dijon.
Leblanc; Ingénieur orriinaire à Auxerre.
T^èrou^tf, conducteur de troifièmei classe à Bh'enon.
Biyt^cherQU id, de. ppeaiière, ïion embrigade^ h fLaYÎhfts:
Dupoîei id. dqpreqnière, ^on embrigade', À Tonnerrç
Gauifot, conducteur dç tr.Qiaième classe, charge' de la confection d« plan de
bornage du canal. ' *^
cm AL DE B|IIARE.
Le canal d« Brîare est le plus ancien cjuî existe en' France. Conçu ppur
faire çoininuniqvçr la ^au|e-LQire avec la Seine, il commence a Bri>rc
traverse le Loing dans le défiartement dp TYonneà Rorgny ou Rogiiy, et
suit celte nyière. Un peu au-dessous de Montargis, ii se joint au canal
d*Ôriéans et forme îe canal du Loing qui entre cjans la Seine à Mpxçt,
Le canal de Briare fut projeté en f664 dans If s dpi:nièrcsi et belles annces
du règne d'Henri iv. Ilosny Teptreprît; mais il rencontra des obstacles de
tou,t genre qui retardèrent long-terops Inexécution. Les propriétaires dpnt
on traversait les terres jetaient les hauts cris, et le duc de Châtillon faisait
tirer sur les ouvriers qui traYaiUaient daps son duché. L^ {r^îaux furjent
abandonnés jusqu'en i638. Louis xm perpnit alors à Jacques Guyon etQuil^
lau^l,e Bqutereau de continuer J'çnlreprise et il leur céda le fonds et très-
fonds du cawl avec des droits de navigi|tio;i. Les nouYeaux entrepreneurs
auraient peut-être été contraints d'y renpncer aussi , à cause des difficultés
d'exécution que présentait le terrain, s'il ^*4iTaient été puissamment secondés
par un paysan nommé Durand qui » sachant à peine lire et écrire, se chargea
de conduire la rivière du Loîng au sommet du Rondeau pour fournir les sept
écluses de Rogny. En i^45 ou 1646 le canal de Briare fut achevé jusdu'à
Montargis. En i6;^5 fut commencé le canal d*Orléans qui ne fut fini qu'en
1602. Le canal duî Loiçg, àfi Montargis a Moret, ne fut fait qu'en 1720 par
ordre du Régent.
(Editeurs J
^ 184 M^
PETITE VOIRIE.
MM. Grapelety àÂuxerre.
Ijouzon , \ Gourson*
Chenal , a Aiyallon.
Benoît 4 à Joigny.
MM. Chaton , àVillîcrs Saint-Bcnott.
Marchand , à Sens.
Petit, à Tonnerre.
Tableau des chemins de grande communication.
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«
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9»
O
tu
M
DÉNOMINATION
dei
GHUIIIIS SB 6RAMDE COMHTINICATIOir.
LEUR DIRECTION
indiquant les communes , hameaux ou
lieux qu'ils traversent.
D*Auxerre au Deffand , hameau
dépendant de la commune de
Saints.
De Chablis à Vermenton.
De Courson à Entrains (Nièvre).
De Leugny à Entrains (Nièvrej.
De Ligny au Port-'du-Crot-aux-
Moines.
De S.-Sauveur à Clamecy (Nièvre).
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9
10
11
is
«4
De Tannerre k Entrains (Nièvre).
De la route n<) v t à Fiogny.
D'Avallon a Mailly-la- Ville.
D*Avallon à Quarrë-les-Tombes ,
par le faubourg du Cousin La
Koche.
De Joux-la-VilIe à Guillon.
Dé Llsle à Fulvy.
De Montréal à Sainte-Magnahce.
D* Aillant à Rogny.
Par Chevannes, Escamps, les Br^ères de
Volvant (commune de Diges) , Leugny ,
Levis et Fontenoy ; puis le chemin tra-
verse la route -départementale n<» s, de
St.-Fargcau à Gravant pour atteindre le
Deffand.
Par les Beaumonts, Préhy et Saint-Cyr-les-
Colons.
Par Druyes et Etais , et jusqu'au point où
commence le territoire d'Entrains.
Par Sementron, le hameau de Goulon, Lain,
Thury , Lainsecq et Sainpuits.
Par Pontigoy, Venouze, Rouvray, Héry,
Seignelay et Beaumont.
En suivant depuis St.-Sauveur jusque sur
le» territoire de Ste.-Golombe , près de
village, le chemin n'. 7 , partfe commune
aux deux directions , pui^ par Lainsecq,
le hameau du Vaurimbcrt, le bois de la
Gave et Etais.
Par Mézilles, St.-«Sauveur , Ste-Golorobe
et Sainpuits.
Par les Mouillères , Ligny , Varennes et
Garisey.
Par Ghampien, Valloux, Sermizelleb et
Bois d*Arcy.
Par Avallon et Saint-Brancher. ^
Par risie,- suivant la rive droite du Serein
et s'embranchant à la roule d* Avallon à
Scmur , sur la limite du département
entre Savigny et Toufry.
Par Annoux , Sarry , Pasilly et Villiers-lès-
Hauts.
Par Trévilly , Gisery , Savigny et le hameau
de Chevannes.
Par Les Ormes , Sommecaise, Qrandchamp
. et Champignelles.
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LEUR DIRECTION
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GBUincS Dr GEAITDI COMMITNXCATIOR.
indiquant les communes, hameaux ou
lieux qu'ils traversent.
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De Cerisiers à Courtenary. '
De GhâtilîQn à la route départe-
mentale n° e.
DeSaint-Aubin à MeziUes.
De Saint-Fargeau à Charny
De Senan h Appoigny.
De VilIen.-rArcbevéqueà Joigny.
De VilleTallier^ik Gourtenay.
De Villiers-S.-Benoît à Bleneau.
De Poat-6ur-Yonne à Montereau.
97
98
99
30
51
59
De la route royale n^ eo au pont
de Massangis.
De Saint- Maurice- aux -Riches»
Hommes à Pont-sur- Yonne.
De Sens à Valléry.
D« Theil k Villeneure-le-Roi.
De Villeneuve - TArchevêque à
Sérbonne$. '
De Vilien.-la-Giiyard 2^ Gourtenay
D*Ancy-le-Franc à Arthonnay.
De Fulvy à llsle.
De Tonnerre h Nitry.
Par DUmont , Les Bordes , Villeneuve-le-
Aoi , Bussy-le-Repos et Piffonds.
Par Chambeugle , Gharny , ^Prunoy et
Chevillon.
Par Viiliers-Saint-Bepott.
Par .Sept- Fonds , Villeneuve-lcs- Genêts,
ChampignelleSy Malicorne , St.-Martin-^
sur*Ouane.
Par Guerchy et Branches.
Par Les Sièges , Cerisiers et Dixmont.
Par Saint-Julien , y erlin et Saint-Martin-
d'Ordon,
Par Louesme, Tanncrre, Villeneuve- les-
Genêts, Saint- Prive.
Par la route de Bray , Serbonney , Gourion
et Vinneuf.
Par Ëgriselle-le-Bocage.
Par Thorigny , Fleurigny , Saint-Martin-
sut-Oreuse , La-Chapelle-sur-Oreuse et
Giiy-les-Nobles.
J*ar $âint-Martin-du-Tertre, Nailly,Bran-
nay , Lixy et Vallëry où il s'emlu'anche
sur le chemin de Villeneuve-la-Guyard k
Gourtenay.
Par Passy.
Pat Lailly, La Pôstolle, Thorigny, Sergines
et par le chemin dit de La Ërosse à Ser*
bonnes, ou il s'embranche sur le chemin;
de Pont-sur- Yonne à Montereau.
Par Saint- Agnan, Les Bergeries (commune
de Villethîéry) Valléry, Chéroy, Mon-
tacher , Les Robineaux ( commune de
Domats) et par le territoire de Savigny.
Par Pimelles et' Cruzy.
Par Villiers-les-Hauts et Sarry (arrondisse-
ment de Tonnerre) par Annou^ et Tlsle
(arr/)ndi88ement d'Avallon.) .
Par Yrouerre et Mainte- Vertu.
» ■ »■!
*. OC,V
^i^ 186 Mt'
TROiSiÈME PARTIE.
RAPPROCHEMENTS STATISTIQUES, AGRICULTURE,
USDUSTRIE, COMMERCE, SCIENCES ET ARTS.
SECTION I",
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DE ]
LA POPUJLATIOF
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A 1834.
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Mariages.
Premier rapprachemenL
La population était, d'apràs le recensement de i soi » de
La différence en plus des naissances sur les décès est de
Total
La difTérence en moins des naissaikott «undëçès > An 4««s , est de
Il ne devait rester que
Le recensement de it^os d»nne une population de
Les émigrations ont donc dépassé ]es immigrations en s ans de
Le recensement de i ses donnant
les différences en plut des caissaiMies mr ^s décès étant de
Total
Les différences en moins des naissances sur les décès étant de
la population , en isti , devait être de
Le recensement Ta portée à
Les émigrations ont donc dépassé les imfnhjtaCiom en i^ ans de
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RAPPORT
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La population en lit i ^tant de ss4,1{t»
Les accroissements par excès de naissance ëtant de t4yi8o
Total S6$,S5S
£l'les diminutions par excès de d^ès ëtant de t,08D
la population derait être de sse^sos
Le recensement de ifts« l*a constatée pour saisis s
Les émigrations n'auraient donc dépassé les wmigraUaM en is ans que de «s ta
Deuxième rapprochement.
En 1 SOI la population était de 8ss,04 7.
De 1801, à 1808 inclus, la mortalité a été de 86,18 6 ,pour eiAqans trois'mfns', ce
qui donne par an 10,700 ou I /si.
En 1806 la population était de 3S6,848. *
De 1806 à 18S0 inclus , la mortalité a été de i si, 88 7 ppur quinze ans , ce qui donne
par an 8 779 ou i/s 7.
En 1 84 1 la population était de s s s, s ? s^
* De 189 1 à 18SS indus', la mortalité a été de 89097 pour cinq ans , ce qui donne pa»
an 7810 ou i/48«
En 1896 la population était de S49,ii6. i
De i826à 18S0 inclus, la mortalité a été de 43, 1 46 pour cinq ans, ce qui donne
par an 8 69 9 ou i|4o.
En 1831 la population était de 88J,487.
De 1831 à 1888 inclus, la mortalité a été de 49,so7 pour cinq ans, ce qui donne,
par an 8441 ou 1/49. ^Dans cette période a réjgnéle choléra).
De 1801 à 1807 la moyenne delà mortalité annuelle est de io,S74.Le maximum-
'de 19,009 en i804 ;le'minimum de 9,119 en isoi.
De 1808 à 1818 1a moyenne a été de 9,9S8 ; le maximum de io,6i8 en 1814, et le
minimumde 7,898 en isis.
De 1816 h 1894 la moyenne a été de 7,4T6; le maximum de 7,861 en>i899,ek le
minimukn de 6,S48 en isie.
Dei89 8 à 1838 , en n*y comprenant pas i8:f8 , la moyenne a été de 7,8 è4. Maxi-
mum (l896) 9,834 .^minimum (l83l) 648*8.
En 1839 la mortalité 1 i,i9o n'a dépassé que.de 8696 la moyenne de cette période ;
elle est restée au-dessous delà mortalité de 1807.
Il est a remarquer que l'année de la plus faible mortalité est celle qui a précédé
immédiatement Tannée cholérique i83S.
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TABLEAU
indiquant le nombre des jeunes gens ayant concouru au tirage
pour le recrutement des classes de isis à isss.
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Vézelay
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tirage et du contingent départemental.
«• 19^ mt
TABLEAU DE LA DivisïpN pu Tfi^%iTiOXW 4u dépêriement pat.
DESIGN A^TION.
AUXXRAI
ATÂLLOR
JOIGHT
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81118
TORRKKEI
TOTAL
PROPRIÉTÉS €ADA^TRÉ^,
IMPOSABLES.
Terres laj^ourables
Prës
Vignes
Bois
Vergers, p^pfn, , îardins
Oseraies^auln , saussaies
Etangs, abreuy. , mares
et canaux d'irrigation.
Landes , pâtis, bruyères ,
etc.
Carrières et mines
Autres 4îuUures diverates
Superficie dos propri^^s
bâtiçs.
Total de la contenance
imposable. . • •
KOIf IMPOSABLES.
Boutes , chemins y places
publiques
BiVières, lacs, ruisseaux
Forêts , domaines noji
produclifs
Autres objets non impos.
Cimetières, églises, pres-
by t., bâti m. publics.
Total de la contenance
non impoSjable. . .
Total des conlen. impo-
sables et nqn impos»
actuelleoi. cadastrées.
ROMBRX DES P^OPRliTiS
BATIES IMPOSABLES
Maisons et autres bâtjim.
consacrés àrhamtatioo
Moulins à eai^ et à Ye;n|
Forges et fourneaux
Fabriques , manuCact. et
autres usiixes.
Total (Ju nombre det pro-
priétés bâties
Total des propriétaires
— des parcelles-
Nombre de communes
81669 y^
6969 49
13836 79
I
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1119 94
934 31
9T1 79
4799 78
8 89
»
588 60
198919 98
9 84 7 89
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» »
4 81
47959 »
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91314 69
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»
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55185 96
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»
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58 91
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18575 87
363 79
44 83
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9809 » 9005 83
» 04
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»
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4194 46
84507 16
9894 45
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4187 57
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164 37
9085 09
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547
195
nature de propriétés et de surfaces , au 14 novenAre i835.
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non cadastrée
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PROPRIÉTÉS NON CADASTRÉES.
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707989 89
13809 79
9507 59
14861 96
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81851 95
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700
B
1758
^ id6 m
îndicadon des natures de propriétés composant celles pprtécs au bets da
Jtableau d'autre part.
Id, de rasoirs et clous
Moulins à eau (à hlé)
Jdem à vent ^
Idem à tan ëcorce
Idem à foulon
Idem à ocre
Forges et hauts fourn.
Abattoirs
Brasseiies
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Fayenceries
Fours à chaux
Fours publics
Fonderies
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Huileries
Pressoirs , haquets
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Papeteries
Fours à poteries , po-
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Tanneries
Tuileries
Scieries de planches et
de pierres
Verreries
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4
IS
1
67
196
4
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L*arpentage des cantons de Gourson et Seignelay de l'arrondissement d'Auxerre
sera terminé en isse, les expertises auront lieu en 1837, et les rôles cadastraux se-
ront mis en recouvrement en isss. Les cantons de Toucy et Goulange* sur -Yonne
restent à cadastrer dans cet arrondissement.
Il ne reste à cadastrer dan» Ta rrondissement d'Avallon qu'une partie du canton
d*Avallon, les communes de Girolles, Island et Menades qui en /ont partie , ayant
fait faire leur cadastrje par anticipation.
Les cantons de Viileneuve-le-Rot et Cerisiers seront trtangulës en isse, arpentéi
en 1887, expertises en isss et auront des rôles cadastraux en isso. lie canton de
Bléneau restera à cadastrer dans l'arrondissement de Joigny. i
Le canton de Villeneuve-l' Archevêque , de l'arrondissement de Sens, a été divisé
en deux fractions : la première a été terminée en i8 s 8 et se trouve comprise dans
1^ première partie de ce tableau; la deuxièmç, composée de 5 communes , a été ex-
pertisée en 1836 et aura un rôle cadastral en i837. Le canton de Chéroy reste en
entier à cadastrer.
Le canton de Flogny, arrondissement de Tonnerre» a été expertisé en 18S6 ; il aura
ses premiers' rôles cadastraux en i88 7. Le canton de Cruzy est encore à cadastrer,
moins son chef-lieu qui a été cadastré par anticipation.
TABLEAU du nombre et de la dwîsîon des cotes comprises aux rÔles de la
contribution foncière des années i8i5 , il^a6, i835.
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18a6
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la contribution personnelle et mobilière de Vannée i835-
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1835
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246
852
239
898
227
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439
191
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SORTIES.
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d'être
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248
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197
2924
Comparaison desproduùs des contributions indirectes de i835 avec les mêmes
produits, pour une année moyenne composée des années i83i| i83ay i833y
1 834 «M 835.
DÉSIGNATION.
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Voitures publiques
Bacs et passages d'eau
Navigation des canaux
Dix pour cent des octrois
Garantie
Frais de casernement
Amendes et consignations ( portion du
trésor )
Timbres
Kecettes extraordinaires
Francs-bords des canaux
Tabacs
Poudres
Total:
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14374
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SECTION II.
JL&ïlXGVLSTrRZ, IXTDTTSTIIIS, C0U1CBII(3E«
NOTICE
SITR L^AGRXCULTURE DU DEPARTEMENT DE L'ITONNE.
Supérieur de 1 20^000 Hectares à U contenaDcc moyenne des dépar-
tements français y bien qu'inférieur de. 20,000 âmes à leur population
moyenne, le département de l'Yonne , dans les 728,747 hectares qui
composent son territoire, présente un échantillon assez exact, en nature
minérale , comme en qualité agricole , des terrains très-nombreux et
très-variés qui couvrent la surface du royaume.
Le sol , comme presque partout , a^ divise en deux grandes classes ,'
Targile et le calcaire, qui «s'en partagent assez également l'étendue.
S'il était possible, en effet, avec l'insuffisante connaissance que nous
possédons de la lo<Salité, d'y établir quelques divisions principales , il
nous semble qu'en tirant, dans k centre du département, ime ligne ^
assez droite, qui passerait par Avallon, Auxerre, Joigny et Sens, et^
touchant ainsi à ses deux extrémités les plus éloignées, le diviserait
en deux portions à peu près égales, on circonscrirait presque tous les
sols argileux dans ^a portion sud-ouest , dont Toucy et Charny occupe-
raient le centre, tandis que le calcaire, à divers cWrés, dominerait
presque exclusivement dans la section du nord-est, oont Tonnerre de-
viendrait alors le chef-Iieû mincralogique.
Cette division n'est pas rigoureuse, sans doute; elle admettrait,^
dans ses limites, de grandes et considérables exceptions; mais elle est
exacte sous le point de vue général. De ces deux types géoponiques
dominants , découlent et ressortissent ,,pour ainsi dire , par portions plus
ou moins grandes, plus ou moins variées, selon le voisinage des ri-
vières, réléyation des collines, et généralement la configuration des
lieux, ces terrains intermédiaires , nuancés par une plus ou moins forte
dose de ces éléments principaux , et dont nous essaierons d'indiquer , en
leur lieu et à leur tour, les inaBses les plus intéressantes par leur culture
'et leurs produits.
Le département de l'Yonne est, sansr contredit , comme pays agricole ,
un des plus favorisés de notre belle France. Sept autres seulement, la
Côtc*d'Or et la Nièvre, ses voisins, les Landes, la Haute-Marne, la
Meurthe, la Meuse et les Vosges, excèdent la contenance de ses for^^ts,
qui est de ]47)00o hectares; et encore la qualité de ses bois, aussi bien
^IK 200 S«F
que sa belle position commerciale, le dédomaiagent-elles richemMit de
cette infëriorîté. Les déparlements de Charente , Charente-Inférieure ,
Dordogne» Gard | Garonne, Gers, Gironde, Hérault , Lot, Lot-et-
Garonne, sont les seuls qui surpassent l'Yonnç dans retendue de ses vi-
gnobles ; et au mérite d'occuper ainsi , sous ce rapport, la onzième place,
notre département joint celui d'une qualité qui a acquis à plusieurs de
ses crûs uq renom européen. Nos 37,5oo hectares de vignes nous
donnent, année moyenne, i,t 00,000 hectolitres de vin, sur lesquels
a5o,ooo seulement, c*est-4-dire, moins du quart, servent à notre propre
consommation. Ces importants produits n'empêchent pas le département
de récolter , sur 453,ooo hectares environ dé terres livrées à la culture 9
une masse de céréales qui s'élève à.â|ioo,ooo faectoliti'es, et dont il
exporte des parties considérables.
Quoique plusieurs de ses cantons soient montueuz et infertiles, le
département de l'Yonne ne possède plus aujourd'hui que 18,000 hectares,
c'est-à-dire, un quarantième de son étendue, de landes, bruyères, pâtis
et marais ; encore la masse en diminue-t-elle sensiblement chaque année ,
soit par des plantations, soit par des défrichements. Nul doute donc
que , lorsque uïie nouvelle législation viendra régir les biens commu-
naux , le nombre de ces terres vagues ne se rédui^ promptement aux
parties entièrement rebelles à la culture, soit par leur nature, soit par
leur position.
Ce n*est pas que , dans ce département , l'agriculture ait encore atteint
un bien haut degré de perfection. £n ce qui la concerne, tout s'y passe
encore, en bien des lieux et en bien des cas, comme du temps de nos
pères. LesbonneAerres, en général, y sont bien cultivées , parce qu'elles
demandent peu d^ifforts de la part du cultivateur ; les sols ingi^ats , où
ces e£forts fructifieraient moins clairement et moins vite» sont souvent
presque abandonnés à leur bonne volonté, et à la générosité des saisons.
Les prairies artificielles , cette infaillible et universelle providence des
mauvais sols, y sont à peine introduites dans quelques parties; elles
entrent trop peu dans Les bonsf dont elles doubleraient pourtant les
produits, parce qu'elles auraient le tort de les enlever momentanément
à cette culture exclusive, je dirais presque acharnée, des céréales et
surtout du blé, hors de laquelle îi semblé qu'il n'y ait point de salut
pour le cultivateur. On vous dira gravement, en maint et maint endroits
que ce serait un membre d'ensemencer en fuierne tel excellent terrain,
qui peut porter du blé sans son secours. C'est ainsi qu'on calcule et qu'on
raisonne encore en agriculture. ^
Les bestiaux n'ont rien non plus de bien remarquable, dans
notre département, en qualité comme en quantité 9 bien qu'ils aient
éprouvé déjà, sous ces djeux rapports, une notable' amélioration. Au-
cune race n'y existe, propre à la localité, ou qui s'y soit naturalisée ou
5iOl
modifiée arec oonstahce et fixité, à moins qu*oii n!en excepte la race
bovine nctorelle à cette petite partie de Tancien Morvand qui nous est
réunie. Les moutons y sont ^ en très-grande majorité , chétifs , petits et
grossiers; et s'ils tendent incontestablement à s'améliorer, ce n'est que
dans le$ cantons oii les prairies artificielles ont pris un certain déve-
loppement; ce n'est véritablement qu*à la suite de ces prairies | dont
rétendue plus ou moins grande, par une connexion inévitable et trop
méconnue , règle et borne les progrès de ces précieux animaux.
On ne saurait trop répéter ici qu'on n'entend nullement présenter
un travail exact et complet sur l'agriculture du département ; il offrirait
trop de difficultés pour être le fruit de quelques renseignements souvent
vagues et décousus , et exigerait préliminairement des études locales que
l'auteur de cette ^courte Notice n'a eu ni le loisir, ni l'occasion de lui
consacrer» Il serait tout aussi difficile , on le concevra , en coordonnant
ces matériaux épars et divers, d'en faire un tout Homogène, concen-
trique. Non-seulement entre tel et tel arrondissement, entre tel et tel
canton, mais entre tel village et tel autre, entre telle vallée et tel plateau,
il 7 a souvent, sous le point de vue agricole, tout un monde de diffé-
rence. Chaque hameau, chaque colline « demanderaient presque leur
histoire à part. Aussi abandonnerons- nous promptement les généralités
sommaires qui précèdent, pour consacrer, sinon à chaque canton, au
moins à chaque arrondissement , quelques lignes , où se résumeront briè*
vement les renseignements que nous possédons sur chacun d'eux , et
dont, nous devons la plus grande partie à d'obligeants compatriotes, aux-
quels nous en témpignops ici toute notre reconnaissance.
Arrondissement d^Auxerre.
Examinez à ses quatre coins l'arrondissement d'Auxerre, et vous verrez^
en langage de culture, quatre pays différents. Partez de Saint-Florentin
et de ses environs , oii vous admirerez la richesse variée et constamment
soutenue d'un sol, tantôt^Niméux , tantôt calcaire, tantôt argiio-siliceux,
sans étendre pourtant celte admiration au génie de ses laboureurs , qui
ne savent guère y faire croître que des blés;* en vous approchant du
chef*-lieu, traversez les sables doux, plus ou moins fertiles, et où vous
l'emarquerez généralement plus d'industrie , qui s*étendent sur toute la
largeur du territoire, et dont le gisement s'irradie au sud-ouest jusque
par delà Toucy ; et une fois à la hauteur d*Auxerre , vous avez déjà
le pied dans ce vaste océan de grèves calcaires^ qui couvre tout le nord-
est de l'arrondissement, et dont la plus grande 'partie, si vous en ex-
ceptez de beaux et vastes vignobles, et quelques fraîches oasis, vous
apparaît dans toute sa pauvreté native. D'immenses espaces se déroule-
loot devant vouS| dans les ai*deura de Tété, sans que vos yeux puissent
202
8c reposer sar la plus petite parcelle verdoyante de luzerne on de sain-
foin. On y croirait vraiment à une proscription générale de ces plantes
précieuses, et cependant, c'est en elles que réside, pour ces sols dis-
graciés , tout le secret de la production.
Ce n'cs( qu'après avoir atteint , au travers de ces grèves généralement
si mai cultivées, les limites du déparlement, et les avoir côtoyées, que
vous rencontrez les coteaux argiio-siliceux de la Puisaye. Une autre na-
ture se présepf e à vos yeux , comme une autre agriculture. Une verdure
persistante, un sol accidenté, et dont la fraîcheur est entretenue par
un sous-sol peu perméable, des étangs poissonneux, des clôtures mul-
tipliées , des bestiaux nombreux et toujours pacageants , et partout la
houlette d* Abraham et de Jacob , tels sont les caractères dominants de
cette contrée intéressante et pittoresque.
La vigne a une part très-considérabie et bien méritée dans l'agrical-
ture de rarrondissemènt d'Auxerre ; elle y occupe i5,5oo hectares, ou
près d'un treizième du territoire. Indépendamment du chef-lieu , dont
les côtes de Migraine et de la Chainette font la réputation , les vins
blancs de Chablis, en première ligne , ceux d^Irancy , Vincelottes , Cou-
langes> et plusieurs autres encore , justifient suffisamment la tendance
vioicole de l'arrondissement. Il est fâcheux seulement que cette tendance
ne se borne pas à exploiter de cette manière les sols analogues à ceux de
ces esâcellents pays , tous placés dans l'enceinte du banc calcaire que j'ai
signalé au sud-est de l'arrondissement ; et que Saint-Florentin et ses
environs, Seignelay , et d'autres pays encore, ne s'arrétant pas à la plan-
tation de leurs coteaux les plus rapides, veuillent aussi , dans des terrains
pléthoriques, dont ils méconnaissent et faussent la^ vocation, planter des
vignes, dont les produits', e];cessivement médiocres, pour ne pas dire
plus, encombrent le commerce, et n'y trouvent place qu'à la faveur
d'une coul.eur exubérante , qui fait l'espoir assuré de la falsification.
C'est dans les portions est et sud de l'arrondissement qUe la vigne oc-
cupe lé plus d'étendue. Les cantons de Chablis et de Coulanges-la-
Vineuse s'y consacrent presque exclusivemenfllLa vigne est moins géné-
rale, quoique fort cuUiyée encore, dans les autres cantons du sud, où
le soi , presque partout pauvre et brûlant , conviendrait pourtant i sa
nature, si les engrais que lui rend aujourd'hui indispensables la dépré-
ciation vénale des produits, pouvaient lui être donnés en abondance.
Cette nécessité de fumer fréquemment les vignobles contribue déplora-
blement à pèi^étuer la pauvreté agricole de ces cantons. Le peu d'engi^is
que produit une maigre et routinière culture , au lieu d'améliorer ou au
moins d'entretenir les champs qui les ont produits, va s'enterrer dans
les vignes de la localité. Aussi la misère est-elle Tétat habituel et comme
noiinal de ces campagnes. Les attelages y sont| pour la plupart, delà
dernière faiblesse. Un âne; une vache ; réunis à l'ànfi; à la vache du
203
voisin f les aident comme ils en sont aidés dans les travaux de la culture.
On conçoit que ces pays ne produisent pas, à beaucoup près^ tout le
blé nécessaire à la nourriture de leurs habitants i quoique des grains
grossiers y entrent communément pour une grande partie.
Le*canton de Saint-Sauveur est peut-être , de tout l'arrondissement^'
celui où les méthodes se sont le plus perfectionnées , oii Tagriculture est
le plus ' en honneur. La raison en est toute simple » les propriétaires
riches et instruits s'y livrent volontiers aux occupations champêtres.
Aussi les terres y ont-elles une valeur élevée. On y cite plusieurs pro-
priétés fort bien cultivées. Les racines, le colza y sont essayés et s'y
répandent y particulièrement à Saint-Sauveur. Cette commune riche et
éclairée y largement pourvue de ces deux conditions essentielles, et où
plusieurs sciences sont cultivées d'une manière si distinguée, ne pouvait
rester en dehors des progrès de l'agriculture , sœur de plusieurs d'entre
elles f et la plus agréable comme la plus utile de toutes.
Les boeufs sont irès^gënéralement employés comme animaux de tï*ait
jans Tarrondissement d'Auxerre. La race n'en est ni forte ni belle , et
les vaches remplissent même , dans beaucoup de localités , le même ofl&ce.
Selon^ ces localités, le collier ou le joug les aident dans leur travail.
Saint-^Sauveur et les environs élèvent potu'tant des chevaux qui sont fort
estimés , et font l'objet d'un commerce important. Il en est de même des
bêtes bovines pour lesquelles ces pays ont des foires considérables.
Toucy , généralement pauvre et mal cultivé dans l'étendue de son
canton , possède en lui-même un élément puissant et actif d'amélioration.
Un comice agricole s'y est formé, dont les membres, et notamment le
président , unissant presque tous une pratique éclairée et investigatrice
à une saine théorie, sont animés d'un zèle qui promet dé rapides résul*^
tats, et que^ dans sa sollicitude pour les hauts intérêts qui lui sont
confiés, M. le préfet a su déjà féconder par d'importantes allocations.
Le i5 mai de chaque année, se senouvetle, sous la direction de ce
comice, un concours de charrues, dont l'agriculture locale recueille les
meilleurs fruits, principalement dans ramélioration des instruments de
labour.
L'arronctissement d'Auxerre est un des moins boisés du département
relativement à l'étendue de son territoire. Ses forêts n'occupent qu'une
surface de 3 1,200 hectares, sur près de 198,000 dont il se compose
en totalité. On y rencontre des arbres verts dans quelques parties , no-
tamment dans les bois qui s'étendent entre Auxerre, Seignelay et Ligny.
Parmi les bêtes à laine communes qui couvrent la plus grande parUe
de l'arrondissement , on trouve quelques troupeaux fins ou métis dignes
de fixer l'attention. Auxerre notamment, Chablis et ses environs, Saiqt-
BriS| sont le siège de quelques-uns de ces troupeaux; où une bejle
204
finesse dans la laine s'unit à sa grande abondance, et à la taille élevée
des individus.
C'est dans, l'arrondissement d'Auxerre que se voient les deux magnifi-
ques fermes de Crëcy et de VîUefargeau, qui sont ti ès-probablement, par
leur étendue, leur importance, leur position, et la fertilité de leur sol, ies
plus remarquables de l'Yonne» et même des départements yoîsîns.
Nous ne quitterons pas cet arrondissement sans rappeler aux ama-
teurs de cbÂlaignes que les communes de Pourrain , de Dige et de Parlj^,
dans le voisinage du cbef-lieu, en produisent abondamment d'excer—
lentes, et sans zdentionner honorablement les industrieuses cultures
d*Appoigny, dans le détail desquelles le cadre étroit de ce travail nje
nou« permet pas d'entrer.
Arrondissement d^Avallon.
Géologiquement considéré, l'arrondissement d'Avallon, à Texception
^de l'extrémité par laquelle il s'unit à Tancien Morvand, et de quelquML
parties privilégiées, appartient généralement et fkit suite à ce vaste banc
.de terrains calcaii'es qui couvre un grand tiers de rarrdndis^ment
.d'Auxerre. Comme partout , Tëlément dominant augmente ou diminue
.d'Intensité, s'enrichit ou devient plus pauvre selon toutes les circons^
tances topographiques des lieux ; aussi serait-il inipossible d'en indiquer
ici toutes les nuances. Dans la partie mmrpimdeaute de ^arrondissement,
la roche granitique et ses détritus constituent lé fond du sol, dès-lors
froid, infertile, soturcillant , et souvent parsemé de blocs énormes, qui
. hérissent sa surface, et présentent à l'agriculture une difficulté de plus.
L'agriculture, pour n'cU'e pas bien avancée encore, n'est pourtant
plus en enfance dans l'aiTondissement d'Avallon. Les prairies artificielles,
cette pierrié de touche d'un système agricole , s'y sont introduites et s'y
répandent. L'assolement . triennal , généralement dominant encore , et
vraiment trop calomnié par la théorie , car une pratique éclairée peut le
perfectionner étonnemment , voit quelques trèfles se placer sur ses ja-
chères, et les féconder en les utilisant. La Itizerne, qui ne s'essayait,
pour ainsi dire, qu'en tremblant , à l'abri des habitations, sur quelques
parcelles privilégiées , s'est montrée moins difficile qu'on ne pensait^ et
se prend à courir les champs. Le sainfoin prospère dans les terrains pu-
rement calcaires , quoiqu'il n'y soit pas assez répandu. Le trèfle blanc et
le ray-grass se montrent déjà dansjquelques exploitations éclairées. Mal-
heui^eu sèment , toutes ces excellentes prairies n'occupent guère encore,
année commune, qu'un quinzième environ du terrain cultivé.
Des autres parties de l'arrondissement diffère totalement celle qui
appartient à l'ancien Morvand. C'est comme tine contrée à part, trans-
portée des plages moscovites dans nos riàiites plaines de France, et qui
^ 205 t#'
j conserverait obstinément 'ses neiges accoutumées ] ses rigueurs natives^
Son sol froid , humide et montueux , Tinfluence glaciale de ses épaisses
forêts , son climat septentrional , resserrent singulièrement le cadre de
son système agricole. Il est d'autant plus déplorable que le trèfle y qui
devient indispensable à sa maigre agriculture ^ y ait à peine entrée. Le
seigle ^ Tavoine , le blé noir et les pommes de terre en forment les
produits principaux. On peut assurer pourtant que la betterave y réussi-
rait parfaitement. De nombreuses pâtures closes et couvertes de genêts,
quelques prairies dans les vallons, occupent la plus grande. partie du sol.
Il résulte de ce système que nous avons déjà rencontré, que nous ren-
contrerons encore dans d'autres arrondissements , une élève considérable
de bestiaux, et un excédant, relativement aux besoins de la localité, de
population valide , qui émigré chaque^nnée pour se répandre dans les
bois de la Bourgogne, de la Champagne, et jusqu'aux portes de Paris,
où elle fait la plus grande partie des charrois forestiers.
Le sol de l'arrondissement d'Avallon , dans sa plus grande partie, ré-
clamait impérieusement^ pour ses câteaux , la culture de la vigne { aussi
plusieurs lui sont-ils consacrés , à la grande satisfaction des consomma-
teurs. "Toutefois cette culture, qui y est limitée par les sols froids du sud,
n'y a pas le même développement que dans les arrondissements limitro^
phes ; elle n'y occupe que 35oo hectares , c'est-Â-dire i sur a8 de la
surface totale.
Dans l'état présent de 1,'agriculture dans cet arrondissement , c'est
encore aux prés, comme produit agricole, comme propriété foncière,
que la préférence est très-généralement accordée. Cette tendance se pro^
nonce« non-seulement dans Tancien Môrvand , où elle s'explique plus
facilement par toutes les casualités qui résultent du sol et du climat , et
par les antiques traditions du pays, mais aussi dans les meilleures parties
de l'arrondissement, où elle sentie conduire à sa suite le régime pastoral*
Former des prés ou des pâtures , clore ses héritages pour le pacage des
bestiaux, là tendent tous les efforts des campagnards et même de plus
d'un propriétaire éclairé. Ce système dénoterait une culture peu avancée,
si la source ne s'en puisait souvent soit dans les difficultés du sol, soit
dans les prix élevés des fourrages ou les avantages de l'élève, soit dans
l'insuffisance des capitaux; toutes circonstances dont l'appréciation l'ex-
plique victorieusement, malgré la contradiction des plus belles théories*
Les cantons d'Avallon, L'Isle et Guillon, ce dernier surtout, doivent
être distingués pour la fertilité générale de leurs sols; aussi les prés^
dans plusieurs de leurs parties, y sont- ils abondants et de bonne quahté.
Toutes les cultures propres à nos climats peuvent y prospérer. Les racines
et les plantes oléagineuses y ont réussi dans des essais peu nombreux
encore, mais dont l'exemple, avec l'aide et la coopération de propriétaires
riches et instruits ^ donne l'espoir d'une propagation prochaine.
206
Les bœufs et. les chevaux se partagent les travaux de la culture dans
Tarrondissement; cependant les premiers 7 semblent plus répandus. Seuls
employés dans toute la> portion du sud, ils disputent encore le tçrrain
aux chevaux dans les autres. Gela s'explique par le système dominant.
Toutefois, ce n'est que dans l'ancien morvand, qu'à l'emploi exclusif
des bœufs se joint J'élève en grand de ces animaux et des porcs. Ces
branches d'industrie y sont bien traitées et fort importantes. La race
bovine morvandelle a Un type particulier , c'est un pur sang ; elle se dis-
tingue par la largeur du coiSre, la beauté régulière des cornes , les jambes
grosses et courtes^ et la distribution franche et vive des couleurs. Ces
animaux sont adroits et vigoureux, de taille moyenne » et très-propres
aux charrois; mais l'engraissement et la boucherie ne s'en louent pas aussi
généralement.
Autrefois ^ussi , le Morvand avallonnais était la patHe d'une race de
chevaux estimable, et dont les produits deviennent plus rares de jour en«
jour. Ëluvés dans les bois comme des animaux sauvages , vivant de peu ,
agile^ et -vigoureux , ces chevaux , malgré la conformation assez commune
de leur tête et de quelques-unes de leurs parties, étaient recherchés et
se payaient fort cher : ils étaient très-propres au service de la cavalerie
légère. Il est fâcheux que cette industrie tende à s'éteindre complètement,
puisque ses produits étaient de nature à trouver des débouchés faciles et
avantageux.
L'élève des bétes à cornes , dans le reste de l'arrondissement , n'est ni
aussi pratiquée , ni aussi soignée que dans le Morvand ; on n'apporte au-
cune attention aux croisements, ni au choix des animaux reproducteurs.
Quelques introductions des races suisses et anglaises ont été faites, et n'ont
pas eu de suites ; peut-être à l'absence des soins et des connaissances, se
joignait aussi la doublé' inconvenance du sol et du climat , toujows trop
peu appréciée , et qui ne peut souvent être vaincue que par des sacrifices
pénibles et coûteux, qui dérangent l'équilibre de la question souveraine,
de la question économique.
L'élève des chevaux , pratiquée sur quelques points de l'arrondisse^
ment, y est mal dirigée, et ne donne généralement que de pauvres résul-
tats. Les bêtes à laine n'y manquent pas ; mais le sol , qui leur convient
assez peu,jretient toujours ces animaux, à l'exception de quelques trou-
peaux distingués, dans des qualités communes et grossières | dont l'agri-
culture ne retire que de faibles produits.
. Arrondissement de Tonnerre.
Il n'en est pas de même, à cet égard, dans l'arrondissement de Ton-
nerre; c'est le pays des beaux troupeaux, comme des bons vins. Dans
l'une comme dans Tautre industrie^ on n'y trouve généralement que des
qualités supérieures.
207
Le sol, (lu r^te^ invite à cultiva les uns et les autres. Si Tcm en ex*
cepte les parties sablonneuses du canton de Flognj^ et la lisière plus
froide et plus argileuse que tracent , yers la câte-d'Or, les limites de î'arr
rondrssement, il appartient encore, sauf les exceptions et ayec.les nuances
indiquées, au grand gisement calcaire déjà, mention né. Selon qu'il s'élève
ou s'abaisse, et il en a souvent l'occasion dans cet arrondissement mon*
tagneuxy il se produit de même avec plus ou moins de fertilité.
La vigne est la culture importante du pays, quoiqu'elle y occupe,
proportion gardée, beaucoup moins de terrain que dans l'arrondissement
, d'Auxerre; Près de 6000 hectares en sont couverts, dont le produit se
borne , année niojenne, à 60,000 hectolitres. Si les données que je coor-
suUe sont exactes , elles présentent de remarquable la différence énorme
qui existe entre le produit moyen des vignobles dans tout le département,
lequel excède 39 hectolitres par hectare , et celui des vignobles de Tar-r
rondissement de Tonnerre isolé, qui n'est que de 10 hectolitres. Cette
différence implique bien fortement, pour cet arrondissement, en faveur
de la composition des vignobles et de la qualité des vins.
Complantées en pineau, les vignes du Tonnerrois bravent les siècles.
C'est vraiment à elles -surtout , quoiqu'on ne dût point s'en douter, qu'est
due l'introduction et' la propagation du sainfoin sur les coteaux. A, une
vigne aiTachée succède ordinairement un blé> puis une avoine ^ protec*^
trice elle-même d'un sainfoin réparateuj:, après Tépuisement duquel,
malgré l'insufiisance du délai , se renouvelle communément la plantation
du vignoble. C'est donc un véritable assolement séculaire»
Le sainfoin s'est également répandu dans les plaines du Toonen*ois;
mais il est loin, d'y prendre un développement suffisant. L'assolement
triennal , qui les soumet encore à ses principes exclusifs , l'éloigoe sou-
vent de terrains qui le réclament impérieusement , et dont sa présence
quadruplerait les produits. La' jachère y règne généralement encore en
déplorable souveraine , et ce n'est que dans les meilleures parties du sol
qu'on s'est bazardé à la supprimer quelquefois , et que la luzerne a pu
s^içtroduîre , comme pour en démontrer plus clairement la sotte in utilité^
par le victorieux contraste de ses produits et de ses effets.
Le canton de J^oyers mérite pourtant d'être mentionné particulièrement
pour ses sainfoins. La culture de cette plante ptipcieuse y a pris une assez
grande extension , et elle y serait plus répandue encore, si la grande di-
vision des parcelles , jointe à l'excessif relâchement que l'on déplore par*
tout dans la police rurale, n'en faisait généralement la proie des trou-
peaux du voisinage. L'importance de cette propagation, toutefois, peut
se juger par la concurrence qu'elle fait déjà aux prairies natui'clles; en
beaucoup d'endroits, l'amodiation de ces dernières devient de jour en
jour plus difficile^^ Les prairies artificielles sont peut-être plus en progrès
encore dans quelque)} parties plus élevées de t'arrondi99es\ent: les terri-
toires de Rayièresi Nuits | Fulvj , entr'autres, né conoaidflènt presque
plus la jachère ; et leurs troupeaux , à une certaine époque de l'année ^
sont obligés d'émîgrer ou de transhumer, selon l'expression montagnarde ,
pour chercher leur nourriture sur les territoires voisins | où leurs pro-
priétaires viennent louer le pâturage des jachèsres.
L'introduction, quoique bornéci des prairies artificielles, dans l'arron-
dissement de Tonnerre , y a produit ses effets ordinaires ; le nombre des
bestiaux a augmenté, et la culture y a gagné. Le plâtre, employé comme
amendement sur ces prairies, bien qu'à la faible dose de loo ou i5ô livres
l'arpent, y rencontre de nombreux dépréciateurs ; il nuit, dit-on, à la qua- .
lité du fourrage, échauffe les bestiaux, rend les chevaux poussifs, force et
épuise la terre. Ne nous hâtons pas de leur donner tort, surtout sur ce
dernier point : si les campagnai^ds inventent peu , ils observent bien ; il
s'agit d'ailleurs ici de terrains légers et peu corsés; et sur le dernier chef
d'accusation, là théorie d'action du plâtre laisse une ample explication à
ces effets. Cette opinion est d'ailleurs presque universelle dans le Ton-
nerrois, et nul doute que fondée ou non, elle n'y retarde beaucoup, par
soq influence fâcheuse et sans doute exagérée sur la production des four-
rages artificiels , la marche déjà si lente des améliorations agricoles.
Parmi les racines, la pomme de terre seule se cultive un peu abondam -
ment dans l'arrondissement de Tonnerre. La betterave semble pourtant y
prendre quelque impulsion dans la fondation , déjà accomplie , d'une su-
crerie à Flogny. Les vesces d'hiver et d'été, les bisailles, les pois, prennent
quelque faveur ; ces derniers remplissent fréquemment, pour les froments,
l'excellent et économique emploi d'engrais verts. La rave de Crusy, qui
jouit de quelque réputation comme aliment , ne se cultive qu'à Crusy
même , et dans trois ou quatre communes voisines. Par-ci, par^là, quel-
ques champs bien clairsemés de colza ou de navette.
De tous les arrondissements , celui de Tonnerre, que sillonnent peu de
rivières, est le. moins abondant en prairies naturelles | encore, tandis
qu'on les propage avec tant de soin dans l' Avallonnais , les défriche-tron
fréquemment ici, et avec avantage, pour demander au sol y enrichi et /re-
nouvelé, des récoltes plus lucratives.
C'est un mal général, dans le département, sous le point de vue agro*
nomique , que l'extréiggjporcellement de la propriété , et la brièveté des
baux à ferme. Ces dUGc plaies de Tagriculture affligent aussi le Tonner-
rois. La première , gui devient plus sensible et plus fâcheuse à mesure que
s'abaisse l'échelle de qualité des terrains, devait s'y faire sentir plus vive- ,
ment qu'ailleurs; la seconde est poussée à l'extrême par la faculté réci-
proquement convenue du renouvellement triennal des baux. Les fermiers
y sont donc , pour la plupart , et y restent pauvres, et les fermes aussi ,
conséquence forcée. Il y a lokig-temps qu'on l'a dit : « Tant vaut l'homme,
tant vaut la terre. » Les attelages | composés de toytes piéc^^ sont d*uii6
extrême faibleisse. « Les petits propriétairesiditun spirituel Tonnerroisy
s^prétent mutuellement ^ qui un âne, qui un bœuf , qui un mulet, qui un
cheval borgne ou boiteux. On -se presse , on s'attend, on fait mal, et sou-
vent on ne rëcolte pas sa semence. >
Quelques propriétés, dirigées par des hommes riches et éclairés, sur
divers points de l'arrondissement , cherdient et commencent à bien faire
en agriculture. Le nombre 8*en accroîtra, sans doute; la force des choses,
les suggestions de Fintérét , le veulent ; cependant la bourgeoisie tonner-
roise' s'adonne peu aux occupations champêtres. Les moindres emplois
du gouvernement lui sont préférés : et la meilleure pratique de Tagricul-
ture, comme la plus fructueuse, se voit encore parmi ces gros bonnets
de village , propriétaires aisés et bien équipés, qui Sont entièrement à
leur affaire, vivent de peu, et, comme le Commissaire de la chanson,
voient tout, redressent tout, sont partout et profitent de tout.
Arrondissement de Jotgny.
»
Voici Parrondissement le plus singulièrement dessiné de nos contrées»
Placé en travers de notre département, et touchant par ses extrémités à
trois autres, cette configuration irrégulière et excentrique lui impose une
grande diversité de cultures et de sols.
Il serai t donc fort difEdie^ à moins d'une étude particulière, de classer ces
derniers, dont la nature varié incessamment, depuis les coliues argileuses,
pastorales, baignées d'étangs, couronnées de bois, des cantons de Biéneau
et de Saint-Fargeau, jusqu'aux cailloux pomiferes de Cerisiers et du nord
de Brienon. Des parties sablonneuses se font remarquer dans le canton
de Villeueuve-le-Roi; la craie forme le fond dominant du sol, et en blan-
chit fréquemment la surface , dans les environs de Joigny% Les vallées
sinueuses «illonnées par l'Yonne et surtout par l'Ârmançon, sont généra-
lement le siège dévastes alluvions, dont la .qualité géoponique varie à
l'infini, et passe fréquemment d'un extrême à l'autre. La plus grande
partie de ces plaines est formée d'une grève calcaire , dont un mélange
terreux plus ou moins prononcé gradue la fertuité ^ et qui me parait ( si
j'ose exprimer mon opinion en des matières si ardues), par sa grande
analogie avec celles de la Haute- Yonne et du Haut-Armançon , dont elle
ne diffère que par la plus grande division et l'arrondissement des galets,
n'être qu'un terrain de rapport, entrainé.de ces contrées supérieures, soit
par les bouleversements diluviens, soit par les eaux , sans doute plus im-
pétueuses et plus abondantes qu'aujourd'hui, de ces rivières, dan& ces
temps reculés oii d'universelles forêts leur fournissaient plus d'aliments.
Ce n'est pas que l'arrondissement de Joigny ait encore à déplorer l'insuf>
fisance de celles-ci ;jcar ses bois couvrent près du quart de son territoire. La
forêt d Othe, qui fournit le bois et le charbon les plus estimés de la capi-
^M 210 MF
• * •
taie ) se déploie tout entière dand son enceinte. Blénéau, Saint-Ï'ârgeau ^
Chamy, à l'cxtr^émité opposée , sont couverts de forélA| dont les re*
venus» importants pour leurs propriétaires ^ et supérieurs peut-être à
ceux que procurerait 9 dans Fëtat présent de ^agriculture | un autre
emploi du sol » semblent*les détourner des occupations et des «néliora-
tions champétresi
L'agriculture pastorale domine dans les deux premiers de ces cantons.
Clôtures» pâturages» bqeufs de trait etd*élève» terrains souvent humides
et nojés » petites fermes louées k moitié fruit à de pauvres fermiers qui
ne peuvent qu'y vivoter sans y conquérir même l'aisance » ces cantons
sont en cela la répétition des parties limitrophes de Tarrondissement
d'Auxerre. Plusieui^s propriétés bien cultivées s'y montrent pourtant |
notamment dans le voisinage de Bléneau, On j emploie» sur quelques
points» des juments dont les élèves sont assez recherchés» et se vendent
aux foires de Grandchamps et de Yilliers. Les moutons j sont plutôt
l'objet de la spéculation que d'une éducation suivie ; au commencement
de l'hiver.» ces cantons en tirent du Berrj et de la Sologne d'asse2
grandes quantités» qu'ils engraissent et revendent dans le courant de l'été^
A Chamy» canton passablement fertile» à -Aillant» qui l'est plus en-
core» mais où la division des terres est extrême » l'agriculture est progrès*
sive et assez bonne; mais elle semble mieux pratiquée encore dans les
cantons du centre. Tout cela » pourtant» est encore bien loin de la per-
fection. Sauf quelques propriétés plus soignées»- quelques exemples isolés»
vous ne trouvez ni assolements bien combinés» ni cultures nouvelles» ni
. races distinguées. Là» -comme ailleurs» à la vérité» que d'obstacles dans
la division et l'enchevêtrement du sol, dans l'insuffisance des capitaux »
dans la brièveté des baux » dans la cherté de la main-d'œuvre l
Une fois Brienon derrière vous » avec ses magnifiques froments et ses
vignes apoplectiques» jetant» à votre droite» un coup-d'œil de satisfac-
tion sur les bons pays de Champlost» Yenizy etTurny» vous entrez» en
Vous dirigeant vers le nord » dans cette vaste contrée » pavée de gros
silex» où la belle forêt d'Dthe projette ses grands bras» et qui remplit au
nprd-est tout le cadre oe l'arrondissement. Mais si ces vilains cailloux
blessent vos pieds et offusquent vos regards » ne les méprisez pas pour
cela » n'allez pas dédaigner ces plaines qui s'en hérissent. Voyez blanchir
sur leur sein» aux premières tiédeurs du printemps» ces forêts de pom-
miers » dont les fleurs fécondes promettent au bûcheron de la forêt sa
boisson favorite» à Partisan de la capitale sa douce provision de confi-
tures! Voyez onduler» sous ces beaux arbres» les vagues verdoyantes de
ties froments touffus » de ces seigles élancés ! Admirez ces campagnes ta*
pissées au loin de trèfles rougissants» de magnifiques luzernesi II en
fendrait trois fois autant » sans doute » mais la plaine en est déjà bigarrée»
let ils y gagnent du terrain^ Et ces hideux silex sont loin d'être leuïs
^ ^11 1»
ennemis; ils les protigeét au contraire, ils ombragent leurs racines de
leurs angles aigus et imperméables aux rayons solaires* Et puis , vous ne
leur contesterez pas le mérite d*étre excellents et peu coûteux pour la forma-
tion et rentretien de ces routes qui vous sont si utilea et si agréables !
Ce n'est pas, au reste, dans cette seule partie de l'arrondissement que
les prairîeç artificielles ont fait leur entrée. Elles y sont partout connues
et cidtivées, ^( la propagation, généralement , n'en est plus arrêtée que
pa^ des obstacles découlant des causes que j'ai signalées plus haut Dans
les cantons viticoles, on voit succéder aux vignes arrachées de très-
belles luzernes 4
Presque égal en surface à celui d'Auxerre , l'arrondissement de Joigny
possède une fois moins de vignobles que lui. Ceux du chef-lieu notam-
ment, et des environs, jouissent d'une juste réputation ; mais la pureté des
races vinifères n'y a pas été assez respectée, et la qualité des produits, comme
presque partout, s'est vu sacrifier aux puissantes séductions de la quantité*
Cest un de nos défauts , à nous autres Bas-Bourguignons. A un verre de
bon vin, nous en préférons deux de mauvais. Heureusement nous avons
'Yonne et Paris pour nous débarrasser. Toujours est-il que les vignobles
abâtardis de YiUeneuve-le-Aoi ne remplaceront jamais les produits jadis
estimés de quelques-^uns de ses coteaux, et que l'attachement que je
porte à mon pays natal n'abusera jamais mon palais sur la qualité des
vins de Brienon.
Arrondissement de Sens.
Sous ce rapport, disons-en autant du Sénonais. Foin des vins de
Champigny, Marsangis, ^Sens et consorts! Embarquez-les vîte sur le
coche ^ le Paron excepté, et qu'ils aillent dans cette bonne ville de Paris ,
Renforcés de litharge, rafraîchir ou plutôt altérer des gosiers qui ne
soient pas Bourguignons !
L^arrondissement de Sens, qui le croirait? cultive presque autant de
vignes que le To^inerrois. 5,3oo hectares dans celui-ci, 5,oo& dans l'autrei
et leur surface totale est à peu près la même. Comment yeut-onque les
vins, véritables conservent leur prix, et que le vigneron tonnerrois ne
s'exhale. pas en plaintes fondées, lui qui ne récolte que dix hectolitres
dans un hectare où le sénonais. en encuvera quarante? O illustre et
•sévère destructeur des vignes lacédémoniennes , Lycurgue, oii étes-vous?
Qu'on nous rende au moins ce Donatien , que nos pères ont vu , dans les
premiers temps de notre ère, en ces mêmes plaines, sur ces mêmes coteaux,
anéantir , par un édit plein de sagesse , la moitié de leurs vignes , moins
envahissantes pourtant , et sans doute plus estimables que leurs inépui-
sables filles du dix-neuvième siècle !
C'est une bien malheureuse et^rop irrésistible tendance que cette inva*
sion des vignobles dans les plaines et dans des sols dont la richesse
212
semble faîte pour d*autre8 cultures. L'agriculture en Muffréy de son côté,
et par la soustraction de ces terrains à ses divers emplois , et par les fu-
miers que lui enlèvent ces vignobles, et par la main-d'œuvre énorme
qu'ils absorbent; l'industrie vinicole en souffre plus encore, aussi bien
par l'encombrement effroyable, où laf jettent trop souvent qaçlques années
d'abondance , que par la dépréciation où la victorieuse concurrence de
ces gros vins entraine des produits très-estimables, quoique non supé-
rieurs qui ne pouvaient être soutenus que par des prix capables de com-
penser, à leut* profit, le défaut de quantité. £t cependant cette tendance
ne peut trouver que des encouragements dans Tétat actuel des choses. Il
n'est que trop certain, qu'à l'exception des vignobles placés hors ligne
par la qualité supérieure de leurs produits, c'est dans les fortes terres et
dans la culture des plants grossiers que se balancent avec le moins de dè-
eavantage les comptes de production vinicole i et que, si ce n'était la diffi-
culté d'utiliser autmement que par la vigne tant de coteaux abruptes et
rebelles à la culture champêtre , nous verrions nos froments forcés de
les escalader pour céder à ces vignobles dégénérés les plus fertiles par^
ties de nos vallons.
Hâtons-nous pourtant de reconnaître, d'une part, que c'est sur les
hautes et pittoresques collines qui bordent la supei^be vallée de l'Yonne ,
que sont placés, en très-grande partie, les vignobles du Sénonais; et de
l'autre, que ses campagnes présentent à Tag^iculteur le spectacle de pro-
grès qui les honorent en les enrichissant Les prairies artificielles sont
plus répandues dans cet arrondissement que dans tout autre; c'est un
mérite qu'il faut lui accorder d'autant plus volontiers, que son sel, argi-
leux sur plus des quatre cinquièmes de sa surface, semblait réclamer
moins impérieusement, pour conserver ses facultés productiûces, l'inter-
calation fréquente de ces prairies. Les seules pourtant que l'on cultive^
généralement sont le sainfoin .et la luzerne. On les fait succéder, avec
le plus grand avantage, aux vignobles défrichés. Cette dernière même
commence à se répandre jusque dans les terres froides du canton de
Chëroy, dans le Gâdnais, où les trèfles, peu connus au contraire dans
le reste de l'arrondissement, étaient seuls cultivés.
L'état de l'agriculture est donc satisfaisant, en général^ dans l'arron-
dissement de Sens, quoiqu'il n'ait été apporté aux assolements, comme à
l'ensemble des cultures, d'antres modifications que celles qui résultent
de i'intercalation des prairies artificielles. Mais celles-ci, comme on lë
voit partoat, suffisent déjà pour enrichir la terre etle cultivateur. L'ar-
rondissement en a éprouvé les bons effets ; les capitaux n'y manquent
pas en ajgriculture ; les lumières , filles de l'expérience , croissent en pro-
portion; et l'exemple seul est attendu désormais pour y faire marcher en-
core les améliorations champêtres. L'exemple, du reste, a déjà com-
mencé à remplir sa mission. Un comice agricole est formé à Sens, et
ffes trayatiXi aes encouragements ji ses récompenses, n'ont pas été déjà
san6 résaltata. LesbeUeraves et les carottes | presque inconnues jusqu*Ici^
ont paru dans quelques champs autour du chef^lieu; les bons résultaU.
qu'elles, ont donnés en encourageront la cullure*lOu récolte de beaux
chanvres dans les loains fertiles qui dominent la Vanne.
Cette rivière y au nord de Tarrondissenienti l'Yonne, à son centre,
arrdsent d'immenses prairies, dont les produits différent beaucoup par la
qualité. Gourion, Serbonne, Yinneuf, La Chapelle, Champjgny, four-^
nissent des foins supérieurs ; Sens et M arsangis les récoltent moins bons,
et]une énorme quantité de fourrages grossiers sort des marais de la Vanne.
Les chevaux^ dans l'arrondissement de Sens, sont seuls employés pour
le trait. Ils sont généralement beaux et for!s, et il s^en fait un grand
commerce aux marchés de Chéroy. C'est à ce marché aussi que se vendent
les veaux qu'on engraisse dans le voisinage pour l'apjirovisionnement de
Paris. Les bêtes à laine sont cependant les bestiaux dominants de la
contrée. On y donne, presque partout, de grands soins à leur éducation,
éi à leur perfectionnement, partfculièrement dans la partie calcaire de
l'arrondissement, aux environs de Villeneuve-l' Archevêque et de Tho-
rigny , oii le voisinage des magnifiques bergeries de Pouy (Aube) a donné
"é cette industrie une impulsion éclairée et plus lucrative.
L'arrondissement de Sens est le moins boisé du département. Ses
Forêts n'occupent que i$,ûoo hectares, c'ést-àdire un peu moins du
sixième de son territoire total. C'est aux environs de Domats et de Cour-
toin que s'en présentent les plus. grandes masses. Dans cette paji^tie argilo-
siliceuse et froide de l'arrondissemeiit, se récoltent aussi des j&uits k
cidre , dont on fait ces confitures communes que l'Yonne et le Loiret ont
le privilège de fournir à la capitale . ^
Des noteà incomplètes , écouTtées> et 'sans doute souvent inexactes, qui
);)récèdent, tessortent pourtant, sous le point de vue agronomique, les
faits et les conclusions qui suivent :
Le département de l'Yonne est entré, dans presque toutes ses parties^,
^ans la voie des améliorations agricoles ; ^
Le morcellAnent toujours croissant et l'enchevêtrement de la petite
ipropriété, l'extrême et ruineuse brièveté des bani accordés par la grande,
la rareté des capitaux, des lumières et des exemples, arrêteront long-
temps encore ses progrès dans cette voie;
Les prairies artificielles , les pommes de terre , les fourrages légumi-
neux , y ont pris un certain développement^ il n'en est pas de même des
récoltes industrielles et des récoltes sarclées proprement/dites.
Les vignobles qui abondent dans le départem-^nt, en absorbant les'fu-
miers ei la maiu-d'œuvre, ont une influence funeste sur l'agricultui'e.
14
214
Cette influence, par une raison bien simple , se fait surtout 'sentir dans
lés pays les moins richetf .
Avec les prairies artificielles, et dans la même proportion qu'elles, se
sont multipliées et améliorées les diverses espèces de bestiaux.
Le département est mûr, et l'exemple seul lui manque généralement
pour' toutes les améliorations agricoles , dont les obstacles que nous venons
de signaler, et qui, la plupart, seront long- temps in vincibleS| ne lui font
pas des impossibilités.
yERE0IX01V-I>*AHBI«T.
. EDUCATION DU VER A SOIE.
Les premiers essais qui promettent quelques résultats et qui méritent d'être cités
ont éié commencés en isso par M- Garnier, médecin à Ligny.
Dé)à en isss seoo mûriers de diverses espèces et de différentes provenances ont
produit assez pour permettre un essai de filature de soie.
M. Rabé , iuge de paix à Maligny , avait , dans le mêm^ temps , introduit une
nouvelle espèce » le mûrier muiitcauiis.
D*un antre côté« M. 'BureL plantait à la Gour-Barrée, commune d'Escolives , sooo
mûriers blancs qui sont très-bien venus et permettront incessamment un essai sur
une échelle assez grande pour que les résultats puissent en être bien appréciés.
Il est maintenant constaté par les expériences faites à Ligny, k Maligny et à
la Gour-Barrée , que le marier s'acclimate parfaitement dans l'Yonne et y vient
très-bien. Le mûrier multicaulis est le seul qui jusqu'ici se soit montré trop sensible
aux gelées : mais il est permis d*espérer qu'il sacclimatera, et il rachète d'ailleurs cette
sensibilité par la rapidité avec laquelle il' croit, la facilité avec laquelle il se mul-
tiplie par boutures , et surtout par la dimension remarquable de ses feuilles.
En iSss M. Garniera élevé sooo vers à soie dont looo provenant de graines du
pays , n'ont que de fort mauvais cocons qu'on a laissés de côté, sooo provenaient
de graines venues du Dauphiné. On a prélevé sur' leur produit 450 cocons doubles
ou nécessaires pour avoir la graine. Les ssso restant ont produit une livre s onces
de soie dévidée à Ghâlons-sur-Saône. 9 as cocons pesaient une livre.
Le numéro de cette soie , vérifié à Lyon , était de isdeniers (la plus belle pèse 9 ,
la moins belle 99 deniers) Ëtte a éié dévidée en cinq brins et aurait pu l'être en trois
ce qui aurait fait de l'organsin , dont le prix, est beaucoup plus élevé que celui de
la soie. v
Ges résultats prouvent que la soie de l'Yonne ne le céderait en rien à celle des
meilleurs pays méridionaux, ni en quantité, ni en qualité.
AMELIORATION DE LA RACE CHEVALINE.
Depuis long-temps des fonds étaient affectés à cette partie intéressante d^s produits
agricoles. Jusqu'en ttsi, les primes avaient été accordées aux plus beaux poulains et
215
pouliches du dëparl«ment. En ftssi , le conseil général reconnut (ju'il ne fallait pas
attendre de grands résultats de cette distribution , et il la supprima ; mais en même
temps il invita radmintstration. départementale h rechercher un meilleur syslèmc
d'encouragements.
Dairt la 'session de ^854 une somme de isoo fr. fut votée pour ctre accordée en
primes aux propriétaires des meilleures juments poulinières.
Uâns celle de isss le conseil général réduisit ce vote à laoo fr. et y ajouta
pareille somme pour être distribuée aux propriétaires des plus beaux étalons.
.Enûn, en 1856 les priities aux juments ont été supprimées. et la somme entière
de 9000 fr. a été affectée aux plus beaux étalons.
Un arrêté du préfet doit régler la forme et les conditions du concours à établir.
^111216
OCTROI DE LA TILLE D'AUIERRE.
OBJETS ASSUJETTIS
AtTX DROITS.
MESURES
BT POIDS.
DROITS
à perceToir
OBSERVATIONS.
Vins en cercks.
Vins en bonteilles, yïns de
liqueurs en cercles et en
bouteilles
Eau-'de»Yie en cercles, au-
dessous de aa degrés. . .
Jd, aa à a8 exciusWement. •
£au-de- vie rectifiée à a8 de-
grés et au-dessus, eau-de-
Tie de toute espèce en boa-
teilles, liqueurs composées
d'eau-de-Tie et d*esprittant
on cercles qu'en bouteilles .
Cidre et poiré
Bierre
Lies de yin et yinaigre« . .
poissons et Ufuides,
hectolitre i f aoc
Idem
Idem
Idem
Idem
Idem
Idem
Idem
Comesûbles,
M m
<•>««#
a
8o
3
4o
5
xo
6
8o
85
I
8o
a
4o
Boeufs, Tackes, taureaux et
génisses
Veaux
Moutons , brebis , boucs et
cbèyres.
Cochons au- dessus de ao kilo-
grammes
Cochons au-dessous de ao ki-
logrammes
Cochons de lait
Viandes dépecées, fraîches ou
salées • . . .
Harengs salés et saurets. . .
Morue de toute espèce et pois-
sons de mer salles • • . •
Huile d*oUve
Huile blanche
Foin , sainfoin, trèfle, luzerne
et fourrage verts de toute
espèce (les charges d*hom-
mes exceptées) . • . . «
par tête.
Idem
Idem
Idem
Idem
Idem
kilogramme
Le baril de
i5o kilogr.
les 1 00 kilo.
hectolitre.
Idem
ra
a
I
S
4
5o
10
5
la
8
Fourrages.
par 5o kilog.
Les quantités au-dessous de
rhectolitre paieront le droil
proportionnel. LesTendanges
Seront assujetties aux droits
dans la proportion fixée par
Tart. a3 de la loi du a8 avril
i8i6, pour le droit d'entrée.
Pour la perception, la bon-
teille commune sera considé*
rée comme litre.
Les fruits a cidre et poiré
seront assujettis aux droits ,
dans la proportion fixée par
l'art. a3 de la loi du a8 ayrU
i8i6, pour la perception des
droits d'entrée*
Ne seront considérés comme
y eaux que ceux qui n'auront
pas plu» de six mois.
i>es bestiaux morts , diyisés
par moitié ou quart, paieront
dans la proportion du droit
par tête : au-dessous ils acquit-
teront au poids comme viande
dépeeée.
Les quantités au-dessous
paieront le droit proportion-
nel.
Idem
Idem
Idem
10
Les quantités au - dessous
paieront le droit proportion*
nel.
4N217Mi^
OBJBTS ASSUJETTIS
AUX DROITS.
MBSURfiS
BT POIDS.
DROITS
à percetoir
OBSERVATIONS.
F oin » sainfoin, trèfle, Inierne
et fourrage secs de toute
espèce (les charges d'hom-
. mea exceptées) .....
Pailles battues, en Toitures ou
en bottes
Gluis .
Âyoîne en grains , hait gerbes
aubichet^. ..••..
Suite des fourrages*
par 5o kilog*
Idem
la botte
hectolitre
f i5c
10
o5
45
Bois de chauffage neuf. . .
Bois flotte. .......
Souches de toutes grosseurs.
Perches de trains et bourrées.
Fagots. . .
Copeaux et autres menus-bois
Charbon de bois, braise et
fumerons
Charbon de terre . ; . • .
Huile à quinquets
Toutes autres huilés, celle de
noix comprise
Suif en branche
— fondu
Chandelles . • • • • . • •
Cire jaune
•— blanche. ......
Cierget et bougies . . . .
Combustibles^
stère
t
Id.
Id,
le cent.
Id.
Toiture & un
cheval, on un
bœuf ou 9 âflea.
I
75
6o
a5
6o
hectolitre
Id.
Id.
!
8
a5
x5
Id,
les 5o kilogr.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
5
I
a
a
3
lO
90
Les quantités au-dessous,
paieront le droit proportion-
nel.
Idem
.Le» avoines et orges en gei^
bes paieront sur le pied fixé
Ï»our celles en grain, d*après
'évaluation qui sera faite.
Il est accorda en franchise
8 kilogrammes de foin et 6 li-
tres d'avoine par chaque béte
de somme.
Cette exemption n'est accor-
dée que pour un jour seule •
ment , él aux conducteurs et
voitariers qui amènent des
denrées aux foires et marchés
ou qui viennent en ville pour
y faire les tendanges.
Les bols blancs ne paieront
que moitié de droit.
Il ne sera rien exigé pour ^
une charge d'homme ou d âne.
Le droit croîtra de 3o cent»
par chaque cheval en sus, bœuf
oud'Quxânes*
Les quantités au-dlessous
paieront le droit proportion-
nel.
218
OBJ£TS ASSUJETTIS
▲U^ DROITS.
Bois de charpente, équarris-
sages, pièces de bois dur,
chéhes, etc.
Se 8 centimètres sur II
3 pouces sur 4
3i sur
32 sur
35 sur
35 sur
38 sur
38 sur
î
o
43
43
46
f
5i
5i
54
57
57
6o
6o
sur
sur
sur
sur
sur
sur
9 S"»"
sur
sur
sur
sur
sur
sur
sur
sur
sur
38 13
66 22 sur 'i\
Etau^essus, de tout équarris-
sagc . :
MESUBES
ET POIDS.
OBOITS
à perceToir
OBSERTATIONS.
Matériaux,
par mè Ire cour.
Idem
LL
Id.
Id.
Id,
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
2
2
,C.
o5
o6
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10
12
'4
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'7
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19
ao
2Î
23
26
28
29
3i
32
36
00
55
60
65
70
75
80
85
95
o5
3o
35
t
o
60
65
75
85
95
o5
25
40
Les bois blaocs ne p/Uent
que moitié des droite ci-contre.
Les matériaux et bois de
démolition venant de Texte*
rieur, sont passibJes des droits,
suivant ieur nature et Tusage
auauei ils sont propres.
âur les bois d'un éqnarris-
sage non compris dans le ta>
bleau ci-contre , le droit sera
perçu de ia mêm#manière,
d'après le prix du mètre cou-
rant des bois dont Téquarris-
sage en approchera le plus.
219
■
OBJBTS ASSUJETTIS
AUX DROITS*
MESURES
BT POIDS.
DROITS
à percevoir
Suite des matériaux.
Bois decharronage.
De 1^ centimètres de diamètre
et au-dessous. . • . . .
Id, d'an diamètrç au-dessus
de 37 centimètres. • .
Moyeux fabriqués. . « •
fautes f^fbriauées • . • .
Voliges de cliêne • . • .
Entrevous • ^
Bois de pouce
Id. de 4o millimètres. . .
Jd, de 5o Dnillimètres. • •
/(/• au-dessus de 5o millimètr
Chappes de bois blanc • •
Yoliges de bois blanc. . •
Entrevous et bois de 27 milli-
mètres et au-dessous .
Id. de 37 millimètres et au-
dessus
Pierres de taille brutes et
travaillées j des carrières
d'Auzerre.
Idm des carrières de St.-Bris.
Id. de tous autres lieux. • .
Moëlons. , . .
Ardoises • .
Briques, tuiles et carreaui. .
Chaux. •..*.....
Plâtre en pieire et cuit. • .
Latles de cœur
ïd. d'aubier.
mètre cour.
Jd,
pièce
U cent
mètre cour.
Id,
Id.
Id.
Id,
Id.
5 m. courant,
métré cour.
id.
Id.
mètre cube
Id.
Id,
Id.
millier
Id.
hectolitre
5o kilogr.
mille pièces
îd.
f.. c.
i5
ao
.a5
oa
o5
06
08
13
o5
o3
o5
I
I
I
3
I
80
40
i5
60
5o
30
i5
é
I 5o
OBSRRYATIOlfS.
Les briques doubles sup-
porteront le double droit.
Les quantités au - dessous
paieront le droit proportion-
nel.
Le millier se compose de ao
bottes à 5o lattes chacune.
OCTROI DE LA VILLE DE SENS.
Vinsen cercles et enbouteilles
et Tins de liquetrrs tant en
cercles qu'en bouteilles . .'
Vendanges
Alcool pur contenu dans les
eaui-de-vie et esprits en
cercles; eaux-de -rie et es-
prits en bouteilles et fruits
à l'eau» de -vie « • . • .
Boissons et liquides.
l'hectolitre.
Id,.
Id,
66a/3
Les quantités au-dessus et
au-de&sous de l'Iiect. paieront
le droit proportionnel.
Pour la perception, la bou-
teillecommuneseraconsidérée
comme litre. Toutes les bois-
sons spiritueuses composées,
qui ne marquent pas a l'aréo-
mètre les quantités d'alcool
qu'elles contiennent, suppor-
teront le droit comme liqueurs.
^m 2^0 ifiF
OBJETS ASSUJETTIS
AtJX DROITS.
MESURES
ET POIDS,
DROITS
i percevoir
OBSERVATIONS.
Suite des boissons et liquides.
Cidres , poires et hydromeir. .
Fruits à cidre et à poiré. . .
Bièrt forte
Petite bière
Vinaigre. ... i ... .
Bœufs, Taches, taureaux, gé-
nisses de 6 mois etau-dessus.
Veaux et génisses au-dessous
de six mois
Moutons, brebis, agneaux,
boucs, chèvres et chevreaux
Porcs. . » . .,
Viande dépecée
Huile*d'olive
Hi^ile à manger de toute espèce
Huiles à brûler et touteshuiles
propres aux arts . . . .
Bois à brûler dit de corde. .
Souches de bois dites souchons
Copeaux de bois dur. . . .
Copeaux de bois blanc. . .
Fagots et bourrées (le bois de
yigne, les tontes de saules,
les élagures de peuplier ,
d*orme, des épines et des
arbres fruitiers exceptés).
Charbon de bois et braise de
port
C^harbon de terre ....
Bougies et cierges. . . .
rhectolitre.
f. Soc
Id,
20
• Id.
a
Id,
75
Id.
75
Comestibles,
par iête
ij
Id.
2
25
Jd.
.1
3o
Id.
4
le kilogr.
07
rhectohtre
10
Id.
5
Combustibles»
rhectolitre
par stère
Id,
Id,
Id,
par cent
par hectol.
Id.
5o kilogr.
6o
4o
i5
10
10
i5
Les boissons que*!* oir tente-
rait de soustraire aux droits,
en les déclarant inipotahles,
pourront être vinaigrées par
les employés aux irais des por-
teurs ou conducteurs ; dans ce
cas elles supporterontleméme
I droit que le vinaigre.
Les bestiaux dîvisésparmoî-
tié ou quart paieront dans la
proportion du droit par tête ;
aU' dessou» ils acquitteront au
poids comme viande dépecée.
Les quantités au-dessous de
rhectolitre paieront le droit
proportionnel.
10
Toutes les quantités au-des-
sous des mesures indiquées
paieront le dr. proportiopnek
Les demi^fagots, dits fago.
tins , seront comptés à raisou
de deux pour un»
Foin, sainfoin, trèfle, luzerne
et toute espèce de fourrages
|)ottelés ou non botteiés. ^.
Paille battue de seigle, demé-
teii ou de froment, venant
de l'extérieur ou vendue à
Tintérieur
X'VM/ZC*
5«^»«
les 100 bottes
ou les 5oo
• kilogr.
la botte de 1 5
kilogr. et
au-dessus
•
I
02
Les fourrages et la paille
non botteiés seront estimés par
les employés : en cas de con-
testation sur cette estimation,
le fourrage sera bottelé en
bottes du poids de 5 kilogr.,
et la paille en bottes du poids
de 1 5 Kilogrammes. Les frais de
bottelage seront à la charge
de la partie qui succombera
dans répreuve.
m im
OBJETS ASSUJETTIS
▲VZ DROITS.
m
MESURES
IT TOIDS.
DROITS
à percevoir
OBSERVATIONS.
Chaux .........
Plâtre
Tuiles, planchettes, carreaux
Faîtières et briques d*entable-
ment
Briques , .
Ardoises
Lattes. .
Craies taillées
Coins de grès
Pavés. .. ^. ..... .
Grès et pierre de taille bruts
tît taillés
Moellons
Moellons de craies ....
Bois en grume de toute essence
Bois de charpente et de sciage
Planches de toute espèce et
merrains .
Feuillettes neuves
Vieilles futailles . ^ . • «
Matériaux,
par muid
f.
aoc
par^oine
I
5o
par mille
I
par cent
I
par mille
I
5o
Id.
I
5o
Id.
I
le cent
I
Id.
a
Id.
40
mètre cube
I
5o
Id.
i5
Id.
o5
y. à I chevAl
3
Id.
a
Id.
â
«
feuillette
i5
Id.
o5
Tous les matériaux de dé-
molition venant de rextérieur
sont passibles du droit. En
sont également passibles lés
f lierres et moellons de démo»
ition provenant des murs de
la ville, ou des fouilles d*an-
ciennes constructions.
Le droit croîtra d'un franc
par chaque chev&l déplus, un
bœuf, une vache, deux ânes se-
ront comptés comme un cheval
Les futailles de toute iauge
et les tonnes seront évaluées
en feuillettes et paieront le
droit proportionnel.
Les quantités au-dessous de
celles indiquées pour une uni-
té paieront le ofOit propor-
tionnel.
OCTROI
DES VILLES d'aTALLON, VILLENEUVE-LE-ROI ET TOimBRRE.
OBJETS ASSUJETTIS IMESURES
AUX DROITS. 1 BT POIDS. I ^«"f °|- | Avallon [Tonnerre
I UmOIT A PEKGEVOim.
OBSBEYATIOirS.
Comestibles.
Bœufs et vaches. . .
Veaux
Moutons jet brdi)is.
Porcs
Viande dépecée. . .
par tête
9f c]
6f c
8f c
Id.
I 5o
5o
I aS
id.
• 75
35
75
Id.
a 5o
I 5o
4
parkilog.
o5
o5
^ o5
Les bestiaux divisés par
moitié ou quart paient dans
la proportion du droit par
tête; au-dessous ils acquitte-
ront au poids comme yiande
dépecée.
2^
. SECTION m.
ASPECT GENERAL DV PAYS.
SITES. — FATSA^GES. «^ MONUMENTS. — IMPRESSIONS.
Une grande variété de sites est le caractère distinctif des diverses
centrées dont se compose le flépartement pris dans son ensemble. Sans
doute , on y chercherait vainement les aspects imposants ou grandioses
qu'offrent certaines portions cJe la*France. Ici , on n'aperçoit jamais les
traces de ces grandes révolutions, de ces cataclismes, q^ a subis le globe*
Le sol n'a point été tourmenté^ remue successivement par les feux sou-
terrains. Tout est généralement paisible et calme dans le paysage. Les
aspects' rudes de TAuvergne et du Vivarais qui révèlent à chaque pas les
effets d'un volcan éteint, qui montrent les restes d'un cratère à la forme
pyramydale, sont tout-à-fait étrangers au sol de l'Yonne. I^ ne vous of-
frira pas non plus ces monts gigantesques qui couronnent les départe-
ments de la frontière du midi^ ces masses formidables qui abritent et
dominent le Doubs et le Jura. .Mais, ces grandes exceptions admises ,
combien de variété dans les aspects, et quelle diversité de paysages!
En comparant entre elles les différentes portions du territoire, vous
trouverez y après une exploration attentive, plus d'un vallon qui vous
reproduira. la riche verdure des prairies qui bordent les rives de la
Basse-Seine; sur plusieurs points de la Puisaye, une végétation admi-
rable, des arbres majestueux, disséminés ou groupés reproduisant le
bocage avec sea^ haies hautes et touffues. Aux vallées du Serein , de TAr-
mançon, si fraîches, si riantes, si reposées, le sol vous oppose , à quel-
ques lieues seulement, cette sévère et âpre nature cjui forme la ceinture
de Yézelay , et semble le cadre et comme le complément de l'église véné-
rable oii l'histoire religieuse, les traditions des temps passés demeurent
si fortement empreintes dans chacune des parties de T^difîce. Là , le site
et le monument contemporain d^s vieux âges, s'identifîe&t si bien, s'har«
monisent si complètement, que l'impression profonde qu'on éprouve en
les contemplant est doublée par cet accord mystérieux entre la création
de rhomme et les lieux qui l'ont reçue. Aussi , rien n*est plus imposant
ni plus austère, et4*on comprend combieit la parole ardente et impé-
rieuse du promoteur des croisades dut s'inspirer à Taspect de cette
sîontrée si singulièrement abrupte et impressive !
Si Ton pénètre dans le département , au nord , après avoir franchi les
limites de Seine-et-Marne, des sites fortement contrastés avec les lieux
que nous quittons, frappent les regards. Bientôt,* entre Viileneuve-la-
Guyard et Pont-sur-Yonne, des coteaux peu élevés^ parsemés d'ombrage;
223
riches d'une culture variée, ornés de beaux noyers (cet arbre qu'on
pourrait nommer l'olivier de la Bourgogne) reposent et charment la vue.
L»a perspective de ces plans doucement incKnés est si riante , qu*un se-
cret désir de les habiter, d'y vivre, saisit ie voyageur à mesure que son
œil les découvre. A des distances rapprochées , de nombreux villages
surmontés d'élégants clochers se succèdent, comme si l'artiste le plus
heureusement inspiré eût pris soin de les y poser pour parer ces sites
ravissants! Mais un peu plus loin, en approchant de Sens , les coteaux
si gracieux qui formaient Thorizon , ont disparu pour faire place à cette •
ligne blanchâtre, entièrement crayeuse et sans végétation , qui court le
long de la rive gauche de l'Yonne; puis, dans les parties basses, sur les
deux côtés de la route, vous avez un sol uni et couvert de céréales. Là ,
sans doute , rien n'est pittoresque , les rêveries enchantées cessent ; maiS
l'utile apparaît, la fécondité de la terre se révèle : l'analogie entre le
mode de culture suivi et les méthodes adoptées dans leâ vastes champs
de la Brie devient frappante. Les produits sont abondants, perfectionnés ;
le progrès agricole partout est apparent. Si l'imagination se repose et
ji'est plus excitée, la raison est satisfaite.
En s'avançant vers le centre du département, nous trouvorons là
vigne quelquefois dominatrice exclusive. Elle revêt les flancs 'des plans
inclinés, et son aspect, à distance, produit, durant plusieurs mois de
l'année, une heureuse variété dans l'ensemble du paysage. Elle pare
surtout ces pentes d'une extrême déclivité' et qui sans elle resteraient
incultes. Mais l'œil qui cherche les ceps, qui les aime sut un sol léger
et montueux, d'accord, en cela, avec la raison, les repousse s'ils enva-
hissent la plaine ; leur vue alors choque comme ces objets qui ne sont
point à leur place et qu'on voudrait pouvoir ôter. Le paysage , est gâté,
le site est attristé : la nature n'a point été vaincue^ mais méconnue. Et
l'agronome , ainsi que l'admirateur d'une belle campagne, demandent à
ce terrain fertile de riches moissons , de gras pâturages. Par la pensée ^
au fond de l'horizon, ils plantent cette vigne sur un sol incliné et pier-
reux; là, du moins, ses grappes ,- en Se colorant aux rayons d'un soleil
ardent , pourront mûrir et donner un vin généreux.
En nous bornant aujourd'hui à ee tableau réduit, et qui n'offre que
les caractères distincts, généraux et tranchés du territoire considéré
dans son ensemble, nous nous réservons <ie parcourir successivement, en
les décrivant, diverses parties du département. Cette fois, nous avons
dû nous restreindre à cette première exploration : aussi bien TétenduB
des matières ti^aitées dans VAnnuaire en Êtisait-elle une loi. — Chaque
année donc, reprenant ces esquisses, nous essaierons de retracer l'im-
pression des lieux produite par le paysage , les monuments, les souvenirs
qui s'y lient et en demeurent comme inséparables.
CHAILLOU DES BARRES.
NOTICE HISTORIQUE SUR LE DÉPARTEMENT DELTONPflEj
par M. (il^aùiim^
»Bisn»EIIT DU TEIlUIfAL CXYXL d'aUXKEEI, MEMBRE DE L*IMTITUT HUTOBIQUK.
■t
Ce département réunit dans un même ressort > pour le culte, Tadmî-
nistration et la justice, quatre pays qui, dans tous les temps sur lesquels
l'histoire a répandu sa lumière, avaient été éti*angers entre eux, et sou-
vent en guerre les uns contre les autres. Ces pays sont TAuxerrois , le
Sénonais , le Tonnerrois et l'Ayalonnaîs.
Avant Tinvasion des Gaules par les Romains > ils faisaient tous partie
de' la Celtique, mais divisés en plusieurs Peuples. L*Auxerrois, qui s^é-
tendait du Serein à la Loire , en formait un dont f^ellaunodunum, éiait le
chef-lieu ; le Senonais en formait un antre ayant pour capitale jigendi^
cum; les habitants du Tonnerrois étaient Lingons et dépendaient ^An"
iematurumi ceux de TAyalonnais étaient Eduens ressortissant de ^i-.
Iracium.
Les Romains > devenus maître» de la Celtique, quelques années avant
Tère actuelle, conservèrent cette division, se bornant à ériger ces peu-
ples en Cités ^ et à changer les noms de leurs capitales. Qn substitua à
celui de Yellaunodunum , Juttssiodorum ; à Agendicum Senonum/ à An-
dematurum Lingonœ; àBibractum^e/ua, et plus tard Augusiodunum. (i)
Ces divers pays furent appelés au Christianisme par différents apôtres,
savoir : le Senonais par S. Savinien, TAuxerrois par S. Pèlerin, le Ton-
nerrois par S. Sénator et l'Avalonqais par S. Amator* Ils sont restés
pour le gouvernement religieux, jusqu'à la révolution de 1789 , dans cet
état de séparation , où ils étaient alors pour le gouvernement civil*
Le sort de ces contrées fut encore différent au cinquième siècle, lorsque
les barbares du Nord et de la Germanie vinrent arracher aux^ Romains
les Cités de la Celtique. L'Avalonnais, dès le milieu de ce siècle de misère
et de désolation , devint la proie des fipurguignons; peu de temps «près»
les Francs ravagèrent et soumirent le Tonnerrois; ce ne fut 4{ue vers la
fin de ce siècle que le Senonais et TAuxerrois tombèrent au pouvoir de
Clovis par la défaite de Syagrius.
An neuvième siècle, quand les Grands du royaume , enlevant au Roi
une partie de ses droits , s'attribuèrent la propriété héréditaire des pays
■ — '-
(<) Aujourd'hui Auxerre, Sens^^Langres «t Autun.
'dont il leur avait confié le gouTernement , les puîssanè Comtés de Cliam-'
pagne s'emparèrent'du Sénonais et du Tonnerrois ; dans chacun desqueU
ils établirent un Comte particulier. L'Avalonnais fut dévolu aux Ducs de
Bourgogne. Quant à l'Auxerroisy le Comle ne put en devenir le mattre
que du consentement de TEvéque, qui s'en réserva la suzeraineté (i).
En lajB, leiï Comtés d'Auxerre et de Tonnerre qui, avec Celui de
Nevers, étaient dépuis 1067 dans la même famille, furent partagés par
les quatre filles du dernier Comte> et, par l'effet de ce partage , une grande
partie de T Auxerrois appelée Puisaye (a) resta au Comté de Nevers , sous
la suzeraineté néanmoins de l'Evèque d'Auxerre.
A l'époque où les peuples, las de vuider leurs différents parles armed
ou par les diverses épreuves que , par une aveugle profanation , ils ap-'
pelaient le jugement de Dieu , les Soumirent à des règles puisées par la
raison dans les mœurs et les usages de cbaque localité , ce qui forme au-
jourd'hui le département de TYonne se divisa en cinq régions ayant leur
loi dans cinq* coutumes différentes. La.Puisaye détachée de l'Auxerrois
s'associa à celle de Lorry-Montargis , l'Auxerrois rédigea ia sienne , le
Sénonais en fit autant, le Tonnerrois, qui était du bailliage de Sens, coo-
péra à la rédaction de sa cou^me et s'y soumit. Les Chàtellenies de
Joigny (3), Saint-Florentin et l'Isle-sur-le-Serein, dépendantes du bail*f
liage de Troyes, suivirent sa coutume $ l'Avalonnais fut appelé à la ré-
daction de la coutume de Bourgogne qui devint sa loi municipale.
£lnfin lors dé l'établissement du gouvernement provincial par Généra-
lités ou Intendances , la Puisaye fut placée dans celle de l'Orléanais ; le Se*
nonàis, le Tonnerrois ainsi que les Chàtellenies de Joigny, St. -Florentin,
Maligny, et i'Isle-sur-le-Serein dans-celle de Champagne ; l'Auxerrois^
avec le Comté de Noyers et l'Avalonnais , dans celle de Bourgogne.
Au mois de décembre 1789, l'assemUëe nationale, voulant établir
entre tous les' franoslis l'égalité dans les droits et les devoirs politiques^
etrentlre les administrations locales plius dociles envers le gouvernement
que ne l'avaient été souvent les Etats provinciaux , crut devoir briser les
(i) Lor» de la vente 'du Comte d'Auxerre au Roi par Jean II, Charles Vpaya'î
TEvèque sooo livres pour droit de requint, et remplit le* devoirs de vassal enver»
Pierre Aymon, lors de son îns lallation, en envoyant Etienne de ChanteJoup, sei-
gneur de Villcfargeau, son fonde de pouvoii^, pour porter, avec les trois autres
Bar<m8 du diocèse , le pf ëlat 4e Saint-Germain à la cathédrale.
(9) Dans cette contrée se trouvent actuellement la plupart des communes des^ can-
tons de Toucy» Saint-Sauveur, Saint*Fargeau et Blëneau. .
(«) Cette Çhatellenic fut dëtachëe du bailliage de Troyes, par Téditde janvier 1 639,
qui établit un Frésidlal à Montargis^ mais elle continua à être régie par la coutume
de Troyes.
226
barrières qui faisaient des proyioces autant de peuples dont rorigine y les
mœurs , les habitudes , les francfaises et jusqu'au langage étaient diffé^
rens. Pour cela un décret annonça que la France serait divisée en frac-
tions beaucoup plus nombreuses, qui prendraient le. nom de Départe-
mens ; que ces Départemens seraiçni subdivisés en Districts et les Districts
en Gantons; et que les pouvoirs administratifs et judiciaires seraient,
dans leurs degrés divers, distribués aux villes qui se trouveraient chefs-
lieux dans une des trois catégories.
Cette nouvelle mit toutes leo populations dans un état extrême d*agita-
tion. L'ambition des villes sq forme de toutes les ambitions individuelles.
Chacun espère trouver dans Tillustration de son pays, un accroissement
à la sienne, ain«i qu*à sa fortune. Toutes les villes voulurent s*élever à la
seconde classe, si elles ne pouvaient pas arriver à la première. IlnV eut
pas un village qui ne rêvât au moins un Canton , et le Comité de consti-
tution se vit bientôt assailli d^une multitude de députés de tous les pays
démandant une part dans la nouvelle distribution des établissemens
publics.
Dans cette lutte générale, Auxerre et Sens, dont la population é^ait
i peu près, égale, assez éloignés des plus grandes villes pour espérer un
chef lieu de Département, mais trop voisins pour qu'ils pussent Tun et
l'autre en obtenir , se trouvèrent dans une rivalité naturelle. Ils avaient
parmi les membres d$ l'Assemblée nationale même, chacun un député
Auxerre M. Marie de la Forge, Conseiller au Bailliage, et Sens M. Sail-
lant, Lieutenant-criminel, qui ne négligèrent rien de ce qui pouvait
faire triompher leur pays. Mais une heureuse circonstance favorisa
Auxerre.
Les députés de Paris voulaient pour le chef-lieu qu'on ne pouvait nas
leur refuser, un territoire au moins aussi grand que celui de tout autre
Département; et dans ce système, son ressort au midi s'é tendant jusqu'à
Me! un , Sens dans la même direction se trouvait au centre du second
Département dont Auxerre aurait fermé la circonférence. Mais la plupart
des députés des autres villes s'effrayèrent de l'influence que Paris pour-
rait* avoir sur le reste du Royaume, si à l'importance déjà colossale que
lui donnaient son immense population et la résidence dans ses murs de
tous les grands fonctionnaires de l'Etat , il ajoutait la riche banlieue qu'il
convoitait. Ils proposèrent, en conséquence, de" réduire son territoire
extérieur à deux ou trois lieues de rayon.
Ce plan donnait au sud de Paris deux Départemens, dont 'Melon et
Auxerre occupaient , à peu près , le centre et Sens l'extrémîté. Les deux
systèmes , qui avaient des conséquences sur presque toutes les démarca-
tions ultérieures , furent loDg*terops en présence ; mais celui sur lequel
Sens fondait son espoir succomba. Le a6 février 1790, un décret rédà
227
défiuitivement la nouvelle division de la France en 83 Dipartemens. Le
8 marsi leur nomenclature 'fut arrêtée et celui de l'Yonne (i), ayant
Auxerré pour chef-lieu^ se trouva subdivisé ten sept Districts composés
savoir : Âuxerre de 1 3 Cantons | Sens de lo^ Joigny également de lo^
Saint-Fargeau de 8 1 Tonnerre de id et Saint-Florentin de 9.
Cette circonscription n'avait encore pour objet que l'exercice do pouvoir
administratif; mais, au mois d'août , Tordre religieux et Tordre judicîaîre
furent également organisés. Le département forma un Évécfaé dont -Sens
devint le chef-lieu; Auxerre eut un tribunal criminel pour tout le rès?
sort; les sept Districts , érigés en ressorts de justice civile et correction-
nelle , eurent chacun un tribunal dans leur chef-lieu ; deux tribunaux de
commerce furent instiluéS| Tun à Auxerre ^ Tautre à Sens j et les 7 1 Can-
tons eurent chacun une justice de paix.
Dans le premier essai du pouvoir populaire, TAssembléé nationale
avait été , comme on le voit , un peu prodigue des emplois publics. Dans
le Département on eut à élire, tout à la fois, 36 m^abres de l'administra-
tion centrale, 91 administrateurs de District, un Président et un Accu-
sateur public pour le tribunal criminel, 35 Juges civils, 10 Juges de
commerce, 71 Juges de Paix et JI26 assesseurs^ en tout 671 fonction-
naires, sans compter les officiers du ministère public, à la nomination
du Roi, les Secrétaires,GreffîerSf Huissiers, etc., indépendamment de
12 a i5oo membres des administrations municipales.
Ce fut dans le courant du mois de septembre. 17 90 , que s'opéra, dans
le Département , le passage de Tancien régime au nouveau. Cinq fois les
citoyens furent assemblés; ils le furent, d'abord, dans les communes
pour nommer les électeurs ; ceux-ci réunis à Auxerre élirent les mem**
bresde l'administration départementale, ainsi que les deux magistrats
du tribunal criminel ; les électeurs de chaque district se portèrent ensuite
à leur chef -lieu^ pour choisir les membres de leur administration et de
leur tribunal; dans les Cantons on s^assembla encore pour élire le Juge
de Paix et ses asscbseurs ( enfin des assemblées communales firent choix
des Maires, officiers municipaux et notables. Tous ces nouveaux ressorts
de Tordre public ittrent mis en activité dans les premiers jours de no-
vembre.
Mais on ne tarda pas à s'apercevoir qu'ils étaient beaucoup trop nom-
breux ; que la marche de l'administration et de la justice en était retardée ,
en même temps que le tresor public était fatigué par les innombrables
mains qui venaient y puiser. La Constitution de Tan m (1705^ supprima
les administrations de Distriet et diminua le nombre des Cantons en y
(i) Du nom de la rivière navigable qui le traverse du sud au nord.
♦i
228
rétablissant le second degrë d'administration. II jfj eut plus qu'un seul
tribunal civil pour le Département. AuxerrelV^btint et conserva le tribunal
criminel > ainsi que radmini$tration centrale. A la subdivision en sept Diar
tricts, on substitua , pour la justice correctionnelle! celle depi cinq Arron-
dissemens actuels, ce qui entraîna la suppression des districts de Saint-^
Florentin I qui s'appelait Mont-Armance depuis 1793, et de Saint-Far-
geau nommé Lepelletier depuis la même époque. Leurs Cantons furent
répartis dans les arrron dissemens voisins. Satisfaisant encore à un cri
public et général, on débarrassa les Juges de paix de leurs assesseurs.
Enfin la Constitution de l'an vni établit l'organisation actuelle^.
Depuis sa mise en activité, le Département a eu pour Préfets, en i8oo>
M. Rougier de la Bergerie; en i8i3 , M; Defermon ; en i8i4f M. Gamot;
en i8i5 , M. le comte de Goyon;. en 1817, M. le. marquis de Gasville;
en i83o, M. Pompéi; en i833 , M. le vicomte de Bondy«
T * * ' ' '^ Il-T-I- .■■!■■■■■■■■-■ I.i .1.1 -^ .in II., „«—
NOTICE HISTORIQUE SUR LE COMTÉ ET LA VILLE
DEJOIGNY.
L'antiquité de Joigfay anterîenreinent à son érection en Comté est asâéz
obscure. On peut dire seulement que cette ville existait dès le quatrième
siècle, puisqu'Ammien Marcèllin en fait mention en ces termes : Jovinià-'
cum à Flai^io Jot^ino , nadone Gallo ^çiro considari. Cette ancienneté d'exis-
tence est confirmée par la découverte faite en 1820 d'un ancien cimetière
assez étendu à 200 mètres au nord de Joignj (i). Près de i5o fosses trou-
vées la plupart c6te-à-côte dans une seule portion de ce cimetière, qui n'a
pas été entièrement fouillé, attestent en effet une agglomération de popu>-
lation assez ixQportante dans son voisinage. La situation du bourg ou de
la ville, dont les morts, étaient ensevelis dans ce lieu et qui ne peut être
autre que le Joifitiiacum ou Jofimum d'Ammien Marcèllin, n'est pas bien
précise ; la traditionla porte même un peu à l'Est de l'-emplacement actuel.
Mais il n'est pas présumable que les habitations fussent si éloignées du
cimetière commun. Quoiqu'il en soit, ce n'est qu'au temps de k féodalité
(i) La plupart des nombreuses fosses explorées , dans le cimetière découvert en
I8S0, contenaient avec quelques restes d*ossements des vases et des coupés de terre
cuite. Cet usage d'enfouir des vases et dés coupes aVec les corps dans des cimetières
communs a été pratique, disent les antiquaires , par les populations chrétiennes dès
le quatrième ou le cinquième siècle et n'a cessé qu'au septième ou au dixième.
^ '- (Nott de VAuUur,}
229
et après son érection en Comté que Joignj prit la forme et l'extension
que présente son ancienne enceinte de murailles.
En 996 ou 999 , Rainaixi-le-Vteux , comte de Sens , soit pour défendre
ses frontières j soit pour se ménager des places de refuge, car il était en
désaccord avec l'archevêque et les habitants de Sens, alla bâtir en
Gâtinais un château fort auquel il donna son nom, et vint en faire autant
à Joignj. Ce dernier château prit le nom du pays où il fut construit.
Clarius prétend, dans sa chronique, que le terrain sur lequel le château fut
bâti avait été usurpé par Rainard sur un prieuré de Sens, aussi bien que
l'emplacement de Château-Renard qui appartenait, dit-il , à Tabbaje de
Ferrières. Cette double usurpation n*est peut-être qu'une récrimination
de moine cçntre un homme puissant en querelle avec le clergé. Les ex-
pressions de Clarîus , citées par M. Davier seraient celles^^ci : nec non
et ahbatiam Sanctœ Mariœ virginis destfuxit in quantum potuit , in cujus
possessione castrant quod Joviniacum dicitur ,firmavit.
L'emplacement de ce château fort est le même que celui où le comte'
Louis de Sainte-Maure en xSyo et le cardinal de Gondi en 1606 ont
construit le château moderne qui est aujourd'hui en partie démoli. On y-
reraarque encore, notamment au nord ,des pans de murs d'enceinte qui sont
certainementdes restes dé l'ancien château. Il est à peu près au centre de la
ville et occupe le point culminant d'un mamelon détaché des montagnes
qui la ceignent an nord. La ville a couvert les flancs de ce monticule dont
les pentes sont assez rapides au midi et au couchant et dont l'Yonne
• baigne les pieds au midi. L'église de S.t.-Jean est renfermée dans l'enceinte
dit château.
Rainard-le^Yienx étant mori en iao3 fut remplacé par son filsFrotmond
premier qui mourut en 1012 , et auquel succéda Frotmond deux son fils.
Celui-ci, héritier, suivant les chroniques monastiques, des sentiments
de son ayeul contre l'archevêque et les habitants de Sens exerça contre
eux dételles violences qu'ils se liguèrent contre lui. En 101 5 ils appelèrent
le roi Robert à leur secours, l'introduisirent dans la ville et assiégèrent
leur comte qui s'était reluire > avec ses hommes de guerre , dans la grosse
tour que son ayeul avait fait bâtir en 1001 au milieu de là ville.
Forcé dans ce refuge et fait prisonnier, Frotmond fut détenu à Orléans
par Robert qui déclara le comté de Sens réuni à sa couronne. Cette
conquête du roi fut bornée apparemment à Sens et à sa banlieue; elle ne
comprit ni Châtuau-Renard , ni Joigny. *
Postérieurement à ces événements, Joigny jusqu'alors sans titre fut
érigé en comté par les comtes de Champagne (i) en faveur des héritiers
ou successeurs de Frotmond.
fi) Une question qui semble mériter d'être examine'e est celle cfe savoir comment
i5
230
D*aprëd M. Dayier^ qui en 1723 a écrit des mémoires açaez détaillés sur
Joigny sa patrie/ Frotmond mourut au bout d'un an dans sa prison
d'OrléaiiSy laissant pour héritière une fille et une veuve jeune* encore.
Celle-ci se remaria à un seigneur du nom d'Etienne des Vaux, Stephano
de ValUbus, qui maria la fiiiede Frotmond à un illustre chevalier du nom
de Geoffroy . FUiam uxoris suœ dedk in matrimonium egregio cuidam militi
nomme Gaufredo. Il lui remit etf même temps, comme héritage paternel, la
tetredeJoigny^ et ce fut en faveur de ce Geoffroy que fut érigée en Comté
cette terre qui avait un manoir féodal dans le château fort bâti par le vieux
Rainard.
Suivant une autre version adoptée par l'auteur de la notice insérée
dans l'almanach de Sens de 1783 j Etienne de Vaux aurait épousé non la
veuve mais la fille de Frotmond, et Geoffroy serait issu de ce mariage.
^Dans la même notice , on compte ce Geoffroy comme sixième ou septième
comte de Joigny. Mais pour admettre cette dernière assertion il faudi'ait
supposer que les auteurs de Geoffroy auraient ajouté à leur titre principal
de comtes de Sens celui de comtes de Joigny, ou -en auraient qualifié leurs
enfants. Ce qu'il y a de certain', c'est que ce Geoffroy, se qualifiant comte
de Joigny, fonda dans cettç. ville, par un acte solennel de 1080, un prieuré
où il appela des moines de l'ordre de Cluny qui furent tirés de leur maison
de la Charité»sur-Loire. Le nécrologe de ce prieuré où il fut inhumé le
désigne comme premier comte de Joigny. Officium fiât pro Gauftido,
primo comité hujus viUœ* Ce même nècrologe^ à l'égard de Rainard ou
Râinald son fils , s'exprimait ainsi : Ramaldus, cognomine totum^ cornes ^
se.cundus hujus viUœ^filius Gaufridi» Diaprés ces pièces que M. Davier a
copiées ou analysées sur les originaux , il ne faut considérer Joigny comme
Comté qu'à partir de Geoffroy«
11 était sans doute vieux lorsqu'il fit cette fondation à laquelle assistèrent
comme témoins, l'archevêque de Sens, l'évêque d'Auxerre, les seigueurs
de Gourtenay, de Seignelay et beaucoup d'autres, car sa mort est marquée
dans la même année 1 080 , ce qui se justifie par des actes aussi solennels
passés en io82 et io85, dans lesquels R.ainard confirme la fondation de
son défunt père et ajoute à sa donation.
De ces deux premiers comtes réels , au dernier titulaire , M. le duc de
les comtes de Sens et par conséquent de Joigny qui (étaient d'abord vassaux directs de
la couronne sont devenus ceux des comtes de Champagne. Cette transition semble
devoir être rapportée au temps qui s*est écoulé entre la prise de Sens et Térectlon du
Comté de Joigny. Nous indiquerons comme pouvant aider dans cette recherche la
chronique d'Albéric de Trois-Fontaines où on lit, suivant le rapport d*un ancien
archéologue de Sens, que le chÂteau de Joigny était possédé par une dame qui fn f oss
épousa un seigneur de Champagne qui bâtit Joinville, {JEdîiAeurt.)
231 Mit
Villeroy^ qui périt Bur Téchafaud révolutionaaire le a8 avril 1794(9 flo-
réal an a) y il y a une série de comtes successifs j dont il n'enti'e point dans
notre plan de donner la chronologie.
Coname on Tient de le voir, le Cotnlé de Joîgny était un des feudataires
du Comté de Champagne. Soit que ce Comté fût entré Tun des premiers
dans l'organisation régulière de celui de Champagne et qu'il fût le plus
important , soit que son premier comte y ait rendu de plus grands ser*
vices 7 de sept grands vassaux avec titre de pairs qui constituaient la cour
du comte de Champagne j celui de Joigny avait titre de doyen et de
premier pair , et en cette qualité ilétait « assis en tête des autres pairs
« près la personne du comte quand il tenait ses Etats es gran'ds jours. »
Ces prérogatives furent conservées après qu'en iSaS, sous Philippe de
Valois, le Comté de Champagne eut été réuni à la couronne, et elles
furent confirmées par lettres patentes de Charles VI du 3 mars i4o3, de
Henri III en i583 et autres. Par cette réunion les comtes de Joigny ,
d'arrière vassaux qu'ils étaient du roi , devinrent ses vassaux directs ; et
c'est sans doute àce titre que le comte Jean Y ou II de la maison de
Noyers , se trouvait à la cour de ce même Charles VI; lors^'il y périt sf
misérablement le 29 janvier 1392, dans la mascarade qu'ay^it imaginée
ce prince. Depuis son érection, le Comté de Joigny n*a jamais iCesséde
&ire. partie de la Champagne, en suivant, dans son organisatipn féodale
et jusqu'à la révolution , les modifications qne la puissance royale y a
successivement apportées.
Lorsque le Comté fut établi , des habitations soit ancîennes'soit nou-
velles se trouvant gi*oupées sous les murs du manoir, on les enferma pour
leur sûreté dans une première enceinte qui du coté de TËst comprenait
le prieuré, et du côté de TOuest se bornait à la porte au Poisson démolie
en 1827. Puis, la guerre s'étant allumée entré le comte de Champagne et
le roi de France^ un assez grand noiubre d'habitants delà campagne
voulurent aussi se ntettre en sûreté soud la protection du comte , et vinrent
vers iiSo se réfugier à Joigny. "Maïs comme son enceinte était trop res-
serrée pour contenir tous ces nouveaux hôtes,, ils s'établirent dans un
nouveau quartier qui s'étendit, au couchant, de la porte au Poisson jusqu'à
la porte Saint- Jacques. Les murailles qui, partant à droite et à gauche de
cette nouvelle porte; vinrent joindre la première çnceinte, donnèrent à
la ville la forme qu'elle conserve encore aujourd'hui; les fossés don t. elle
était entourée ont été depuis convertis les uns en quais , .et les autres
en promenades. De sorte que dès lors la population de la ville ne fut
guère moindre que ce qu.*elie est maintenant; le progrès de cette popula-
tion, qu'on peut arbitrer à un cinquième ou à un quart au plus, a produit
les faubourg&>du Pont et de Paris, dont le premier s'est beaucoup aug-
menté, et le second a été créé depuis la révolution.
Les habitants de Joigny, soumis d'abord, comme serfs et maîn mortables,
à tout ce que le régime féodal avait de pesant, devenus néanmoins peu—
à-peu aisés et surtout nombreux , sous la protection de letirs comtes , oe
furent pas des derniers à profiter du mouvement qui se manifesta dans
les douzième et treizième siècles pour TafFranchissemént des communes.-
Ils ne durent point ces avantages à la résistance on à la violence , mais
plutôt au bon accord qui régnait entre eux et les comtes , ainsi qu'aux
sacrifices pécuniaires qu^ils ont faits volontairement.
Le premier des comtes de Joignj qui traita favorablement tes habi—
tants fut Guillaume II , qui leur fit remise en lam, à son retour de
la croisade contre les Albigeois , de la moitié du droit de main morte
qu'il avait sur eux , et qui les en déchargea entièremetst en 1238. Ensuite
Jean III et Agnès de Brienne sa femme, en 1 3oo , • pour les courtoisies
(disent-ils dans leur charte) , bontés et agréables ^rvices qu'ils recon-
naissent que les habitants de Joigny ont faits à eux et à leurs prédécesseurs,
et pour 4>85o livres qu'ils ont payésdefinance, les ont affranchis hommes et
femmes nés et à naître à perpétuité , de toutes tailles , servages et servi-
tudes qu'ils pouvaient avoir sur eux , et leur ont donné vraie , entière et
perpétuelle franchise comme il suit: » Suivent en effet toutes les stipu-
lations de cet affranchissement et création de bourgeoise , avec droit de
chasse : Cette charte fut confirmée en 1 326 , avec quelques modifications
au droit de chasse, par Charles de Valois, comte d'Alençon, fi*ère du
roî , qui avait épousé Jeanne unique héritière du Comté de Joigny et qui
stipula avec lui. Enfin Mile de ?ïoyers, comte de Joigny, confirma" ces
libéralités et y ajouta encore en i368, en reconnaissance des services que
lui rendirent les habitants en l'aidant de 4)000 livres au paiement de sa
rançon ; il avait été fait prisonnier à la bataille d'Auray où il combattait
avec le comte d'Auxerre. Toutes ces chartes avaient été successivement
approuvées par les rois de France.
Par suite de ces affranchissements les habitants élurent parmi eux, pour
le gouvernementde la commune , des maires, des échevins , des receveurs
des deniers communs, etc. Mais bientôt les rois vinrent s'immiscer dans
ces élections ; d'abord , il faut le dire, sur les réclamations de parties
dissidentes, puis de leur propre autorité , puis par fiscalité. On sait assez
que c'est François I^'t|ui commença à mettre k prix la promotion aux
emplois. Néanmoins, lorsque les besoins du trésor étaient satisfaits, les
rois étaient ordinairement disposés à rendre aux bourgeois le droit d'élire
leurs magistrats, pourvu qu'ils remboursassent au titulaire sa finance. Dans
des lettres patentes de Henry II datées dé i547 > ®^ ^® Henry III de i5S3,
notamment à l'égard du Receveur des deniers communs, ces princes , en
accordant aux habitants de Joigny la rentrée dans le droit d'élire ce
fonctionnaire, à charge de rembourser le titulaire, déclarent qu'ils p'ont
'233
lostitué ou rétabli ces charges en titre d'office , que dans la nétessiié de
leurs affaires. Mais sur la fin du règne de Louis XIV et dans le cours de
celui de Louis XY» les alternatives d'établissement , de suppression , de
rétablissement! etc. de ces offices ^ sous mille formes difFérentesi se sont
tellement multipliées que les. habitant^ se sont lassés d'en rembourser
la finance sans cesse renouvelée, et que la révolution de 1789 a trouvé
Joigny gouverné par un maire perpétuel qui ne devait son titre qu'à la
finance qu'il avait payée.
On voit dans les lettres patentes de Henri II , de i547 1 que les deniers
de la ville, dont ses receveurs pouvaient être comptables , sont évalués à
i5oo livres environ, chaque année. Et dans un arrêt du conseil du
32 mars 169a , le premier qui constate que le gouvernement ait évoqué à
lui le règlement des dépenses de la ville de .Joigny « pour j mettre plus
d'ordre , dit l'arrêt, comme il a. déjà été fait dans plusieurs autres villes
du royaume, » on trouve une sorte de budget qui établit d'abord les
revenus ainsi :
*o 5e°!erspatrimoniaui a,o3o livres.! 3 «^^ ,j
v* Deniers doctroy ••••.•..•. 1^770 i '
Puis on y entre dans un détail de dépenses composé de
24 articles montant ensemble à 2,45 i
Ce qui présentait un boni de 1)349 livres
que S. M* ordonne devoir être employé à l'entretien et réparation des
murs y ponts, portes ^ fontaines, etc. de la ville, à adjuger par-devant
l'intendant
Il y a de la différence entre ces budgets et ceux actuels; mais il est vrai
qu'alors, outre les changements survenus dans les valeurs monétaires, le
produit des bois distribués en affouages, ne figurait pas dans les revenus
communaux. Ce n*est guère qu'à la fin du dix-septième siècle et au com->
mencement du dix-huitième que la distribution en -affouage a été tout*
à-fait supprimée, et que les coupes réglées de ces bois ont été mises en
adjudication : à partir de cette époque il faut encore tenir compte de la
différence de la valeur dés bois qui alors ne s'élevait qu'au quart ou au
tiers de ce qu^elle est actuellemelit.
Les bois assez importants que possède la ville de Joigny sur son ter--
ritoire , et qui composent le fonds de son revenu , lui proviennent de
l'acquisition qu'elle a faite du comte Jean suivant quittances de i3oi,,
de i3o2 , et de 1307. Une autre portion sur Saint- Aubin a été achetée du
seigneur de cette commune par acte du mois d'août i5i2. En i54i , onze
ans après un incendie général de Joigny, dans lequel périrent une
partie des archives de la ville, sous la. minorité du comte Louis de
Sainte-Maure , le tuteur de ce jeune comte voulut disputer aux habitants
la propriété de leurs bois, et leur intenta un procès. Mais les habitants ^
234
avec quelrpies débris de titres, notamment les quittances ci-dessus men-
tionnées, surent se faire maintenir dans cette propriété, et en i64i y iis'
payèrent au fisc royal 7,700 livres pour ramortissement de ces bois.
Lorsque les coutumes furent rédigées , ce fut à celle de Troyes que
Joigny et, son Comté se trouvèrent soumis. A la rédaction de cette cou-'
^ume, dont le procès- v«rbai est du 26 octobre 1609, avaient été appelés
pour y participer plusieurs habitants de Joigny de différentes classes.
Ces représentants ou délégués furent les sieurs- Pierre Chapon, grainetier;
Guillaume Marchand; Claude Davier ; Guillaume Bejard ; Jean Lebeuf ;
Nicolas Ferrand et Louis Camard, praticiens, jnarchands et bourgeois de
Joigny qui signèrent au pixKîès-verbal. On y introduisit dans Varticle 10,
des dispositions d'après lesquelles uh habitant du Comté de Joigny^ pour
se faire avouer bourgeois du roi , avait plus de formalités à remplir que
ceux du reste de la Champagne.
La population de Joigny, suivant recensements ordonnés et Êiits de
maison en maison , était :
En 1764 de 4>739.
En' 17^5 de 5,367.
En 1800 de 5,176,
En i83o de 5,537-
Et en i836, de 5,494
Sous la féodalité, les détenteurs de fiefs qui devaient le service militaire,
étaient obligés de se réunir au comte, à son premier appel, comme celui-ci
au comte dé Champagne son suzerain. Le comte pouvait aussi contraindre
arbitrairement au service militaire ses bourgeois et ses serfs. Ce qui le
prouve ) c'est Ja condition restrictive de ce droit, insérée dans la charte
d'affranchissement octroyée par le comte Jean en septembre i3oo. Une
des clauses porte : « que le comte 6e pouiTa mener lesdits bourgeois en
» host ni en chevauchée hors la comté de Joigny, si ce n'est pour le fait
» du souverain , ou que le comte y soit en personne , et que lesdits
» bourgeois y puissent mettre pour eux personnes suffisantes si il leur
» plait. » On sait assez que ce mode de service n'était que temporaire et .
propre seulement à de courtes expéditions. Lorsque le but était un peu
éloigné, on vit souvent de grande^ armées se dissoudre avant de l'avoir
atteint , parce que le temps du service était eipiré. Aussi les rois, pour
obvier à cet inconvénient, finirent-ils par avoir des troupes permanentes
soldées, d'abord par capitulation et enrôlement ; puis , ces moyens ne
suffisant plus, ou devenant trop dispendieux, oh y joignit les milices,
mode odieux au peuple et à la bourgeoisie , parce qu'il y avait trop de
privilégiés qui trouvaient moyen de s'y soustraire ou de l'éluder. Il serait
difficile de préciser la transition successive de ces divere modes pour
Joigny ; mais il paraît que c*était encore à titre de service féodal que le
235
comte Louis-de-Saînte-Maùre, sollicité par les catfaoliqnes d'Auxerr^
en i568} de venir les aider à reprendre Rëgennes sur les protestants,'
s*ezcasay en répondant qu'il venait de recevoir Tordre du Roi de se trou-
ver près de lui y affec sa compagnie , le i5 du mois où on était alors.
Lorsque les bourgeois de Joignj eurent été affranchis et qu'ils eurent
à se gouverner eux-méns^s, ils- se constituèrent pour se garder et se
défendre en une sorte de milice urbaine i et partagèrent la ville en huit
quartiers, ayant chacun son capitaine et autres officierSt Ce service
militaire intérieur a généralement été fait de concert avec les comtes.
Cependant il est arrivé quelquefois que les bourgeois avaient des intérêts
opposés à ceux du comte et qu'ils suivaient des partis différents. Ainsi ,
en 14^9 j ils repoussaient l'attaque d'une diyision des Anglais venant du
siège d'Orléans , tandis que leur comte , Guy de la Tremouille , le premier
avec qui ils aient eu collision , était depuis i420, avec les Bourguignons
dans le parti anglais , et avait même reçu des bienfaits du roi d'Angle-
terre ; de même eniSgi , tenant pour le parti de la ligue ils repoussaient
une attaque dirigée contre leur ville par MM. de Sully et de Tannère ; et.
en 1 594 9 ils soutenaient un assaut contre le duc de Biron, et ne se ren-
daient à lui que plusieurs jours après et par une capitulation diseutéç et
honorable^ tandis que leur comte, dont le titre était tombé par succession
dans la maison de Laval , combattait dès la bataille d'Iyry pour la cause
de Henri lY. La nécessité du service militaire de la part des habitants,
résultait 9 particulièrement pour eux, avant la réunion de la Bourgogne
à la couronne , .de ce que Joigny , comme ville frontière de la Champagne,
était expose à de fréquentes excursions de gens de guerre.
De ces milices que Louis XIY et Louis XV -ont désorganisées en '
détruisant l'élection des officiers, et en en faisant des charges vénales
réduites à deux capitaines, vendues, supprimées, revendues et de nou-
veau supprimées, de ces milioes, dis-je^ étaient nées ces compagnies
d'Archers^ d'Arbal é tiers , puis d'Arquebusiers qui s'exerçaient à l'usage
des armeà, et qui avaient été successivement autorisées par les rois,
notamment pour Joigny, en i4tOf en 15^8, en 1695 et en 1717. Depuis
l'abandon de l'arc et de l'arbalète comme armes de guerre , il n'était resté
à Joigny que des arquebusiers, et c'est d'une compagnie de ces derniers,
sous le titre de chevaliers de l'Arquebuse, que l'ordonnance de 1717 a
approuvé la réorganisation qui s'était effectuée spontanément dès 1699;
mais le service de cette compagnie n'était plus qu'un service d'honneur et
d'amusement. Elle était composée de la plus haute bourgeoisie , et on n'y
était admis qu'au scrutin. Ses jours de parade et de tir, soit à l'oiseau soit
à la cible^ étaient des jours de fête pour la population. Il y avait des frais
de réception et une cotisation annuelle pour ses dépenses communes ;
elle possédait, pour ses exercices de tir, un beau local et une maison pour
* ^^ 236 8^
les réunioDs. Ces propriétés ont été vendues comme bien national pendant
la révolution.
Les comtes de Joigny avaient droit de haute, moyenne et basse justice
sur toutes les terres de leur domaine, et pour l'exercer ils avaient un
baillj auquel ressortissaient les justices inférieures ou prévôtés des
seigneurs et détenteurs des fiefs qui se trouvaient dans leur vassalité.
Pour l'exercice de la justice ordinaire dans la ville de Joignj, ils avaient
un prévôt qui avait aussi la police dans ses attributions. Les sentences de
ce prévôt ressortissaient du Bailliage de Troyes jusqu'en i64a j qu'il plut
au roi de renvoyer ces appels > ainsi que ceux du bailli , devant le bailli
royal de Montargis. C'étaient ces baillis et ces prévôts qui , assistés d'ua
procureur fiscal garde du scel du Comté, donnaient l'exécutoijre aux
contrats et sentences.
Les comtes avaient aussi un juge gruier et graier dont les appellations
ressortissaient directement au siège de la Table de Marbre à Paris.Cette
juridiction des eaux et forêts dans leur Comté avait reçu une atteinte en
1707 en devenant office royal. Mais sur la réclamation de Mme la duchesse
de Lesdignières, alors comtesse de Joigny, qui se pourvut^au conseil , in-
tervînt , le 20 décembre de la même année , un arrêt qui la maintint en
possession de son droit d'établir un gruyer, un garde marteau et autres
officiers pour l'extrcice- de cette juridiction dans son Comté.
Toutes ces justices seigneuriales ont subsisté jusqu'à la révolution.
Outre la justice seigneuriale , il y avait aussi à Joigny des tribunaux
pour le fisc royal, savoir :
Une élection érigée en 1S78 par Henry IIL II y avait bien antérieure-
ment un élu à Joigny , mais il dépendait du siège de Sens ^ii les habitants
de Joigny étaient obligés d'aller porter les deniers du roi. Le personnel
^ de cette élection était composé d'un président, de plusieurs élus, d'un
procureur du roi et d'un greffier.
Et un grenier à sel antérieur a l'élection , car il remonte au roi Jean
en i35o. 11 était composé d'un président , un grainetier , un contrôleur,
un procureur du roi et un greffier. Au reste cette composition , ainsi que
celle de l'élection, a varié à plusieurs reprises, et c'est encore à l'égard
de ces juridictions que les créations et suppressions d'office, on^ varié à
l'infini. Etablies séparément, elles ont même un instant été réunies en
une seule juridiction ; mais bientôt elles ont été séparées de nouveau.
Elles existaient encore au moment de la révolution , la première pour les
aides et les tailles et la deuxième pour le sel , dont le contribuable était
forcé de prendre une certaine quantité par année , et qu'il payait 14 sols
la livre.
Un des plus beaux droits d'aides imaginé par le gouvernement de
Louis 1V| dans la localité de Joignj, fut celai que, pour atteindre les
^»8 237 tm
vîkis delà Bourgogne , pays d'Etats exempt de cet impôt, on établit sur
tou&'Ies vins qui passaient dessus ou dessous le pont de Joîgny. Ce droite
désigné Tulgairement sous le titre d'Ecu du pont^ produisait certaines
années jusqu'à 3oOyOOO livres. Il n'a cessé, comme les aides qu'à la révo->
lu lion. Les fraudes et autres infractions à ce droit étaient justiciables de
l'Siection.
Ltors de l'établissement des Généralités , Joigny fut compris dans celle
de Paris, et avait un subdélégué de l'Intendant.
Comme il a déjà été dit, Joigny, dès l'origine, a été compris dans le
diocèse de l'archevêché de Sens , jusqu'au temps oii , d'après le concordat
de i8oa, il a fait partie, avec toutle département de TYonne, de l'évéché
de Troyes ; puis il est rentré dans le diocèse de Sens , lorsque , sous la
restauration, Tarchevéché de cette ville a été rétabli avec nouvelle
circonscription de diocèse , composée du seul et entier département de
TYonne.
Lors de la fondation du prieuré , le clergé séculier était en quelque
sortenul à Joigny. Geoffroy, dans l'acte de cette fondation, confia au prieur
et à ses moines la desserte de la paroisse de St.- Jean située dans l'enceinte
du château, et celle des chapelles de St.-Martin et de St.-Thibaut, la
première à l'Est dans l'emplacement même du prieuré , et la deuxième à
rOuesthors de l'enceinte et dans les vignes. Lorsqu'en ii^, la ville se
trouva considérablement augmentée en habitants, et enfermée dans une
enceinte plus étendue, les chapelles St- Thibaut et St>Martîn furent
érigées en paroisses, cette dernière, d'abord sous le titre de Notre-Dame à
qui le prieuré^était consacré , et plus tard sous celui de St.-André. Cette
érectioi^tait constituée et en activité en 1200, toujours sous la desserte du
prieur* Mais un des conciles de Latran ayant obligé les prêtres réguliers à
se renfermer dans leurs cloîtres, le prieur, sans renoncer à ses droits de curé»
eut des vicaires perpétuels séculiers ou curés à portion congrue. Ces fonc-
tions , dans leurs attributions et rétributions , éprouvèrent successivement
des modifications avantageuses aux curés séculiers; mais les derniers
prieurs réguliers s'intitulaient toujours curés primitifs de la ville , et lee
curés effectifs de chaque paroisse étaient toujours à sa nomination sur
laquelle Tarchevêqùe de 3ens conférait.
Joigny, sous le rapport ecclésiastique était de l'archidiaconé de Sens,'
du doyenné de St.-Florentin , et de fa conférence de son nom.
Nous terminerons cettenotice en indiquait les établissements religieux
et de charité que les comtes avaient fondés dans la ville et ses environs ,
fondations auxquelles ils avaient employé une grande partie de leurs pro-
priétés productives, en voici la nomenclature :
i^ Le prieuré Notre-Dame , fondé en 1080 par Geoffroy^ augmenté«par
ses enfants^
238
. 2^ L'abbaye de Dilo, fondée y ou au moins enricbie de ii5o à 1160 ,'
par Guy II , et Adelaïs sa femme.
3^ Le prieuré de TEnfourchure près Dixmont| fondé en 1209 par
Guillaume h'.
4^ Les ËchâlispràsYillefrandieyen I258| par Guillaume III et Isabelle
-sa femme.
5^ La Chartreuse de Valprofonde, en i3oi, par ladite Isabelle qui
devenue veuve, s'était remariée à Humbert de Beaujeu> seigneur de Mon t-
pensier.
6^ L!hôpital près le pont de Joigny , en ï33o, par Jeanne comtesse de
Joigny , a'vec Tautorisation et le concours de Charles de Valois son mari/
comte d'Alençon y frire du Roi.
y" Les Gommalideries de St.-Thomas et de la Madeleine sur Joigny ,
fondées au retour des croisades en faveur des Templiers, et dévolues
depuis à Tordre de Malte. Les titres de ces commanderies étant d'ancienne
date à Paris, M. Davier n'a pu désigner ceux des comtes de Joigny à
qui la fondation en était due.
8^ Il en est de même de la Maladrerie de St. -Denis près TEchèie sur
Joigny , dont l'es bâtiments et chapelle n'existent plus , et dont les titres de
fondation , attribués aux anciens comtes de Joigny , ont été perdus depuis
. long-temps. Les biens ont été réunis à ceux de l'hospice.
9^ Un couvent de capucins fondé à l'Ouest de la ville en 1607 , par
le cardinal Pierre de Gondi , peu de temps après son acquisition du Comté
de Joigny., ^
10^ Un couvent de religieuses de la congrégation Notre-Dame établi
en la paroisse St.'-André en j*63i, sous les auspices de Philippe Emmanuel
de Gondi , neveu et successeur du cardinal audit Comté.
Toutes ces fondations et autres donations et legs , avaient, dit Mme de
Lesdiguières , dans son aveu du comté au roi, en date du 27 avril 1688 1
beaucoup diminué ses domaines et ses droits.
En effet, lors de la révolution , le revenu du Comté ne consistait plus
guère que dans le produit de ses bois au nombre de 8^000 arpents dans
]a forêt d'Othe, auquel on peut ajouter quelques droits féodaux plus
honorifiques que productifs et quelques banalités.
PÉanXE-CoURCELLE.
^49»
iM 239 M^
MALTCORNÈ-EN-GATINATS.
HAUTEFEUILLE-SOUS-MALICORNE.
I-
Au Be\v[ d*un joli villagç que Tou trouTe sur la route départementale
d'Auxerre à Saint-Fargeau , et que la carte de Cassioi désigne sous le
nom d'Ouaune , nom que la prononciation locale a légèrement altéré ^
6*écoule d*un bassin . exagone une source toujours abondante et limpide y
dont le volume suffit pour faire mouvoir en tout temps un moulin situé
presque immédiatement au-dessous. Le village lui fournit à la fois ses
eaux et son nom. C'est la rivière d'Ouanne, qui, après avoir arrosé sur
un parcours d'environ vingt lieues | une vallée aussi fertile que pitto-
resque j se jette dans le Loing sous les murs de Montargis. Dans ce long
trajet, elle baigne successivement Leugnj , dont les foires remontent à
une haute ancienneté ; l'industrieuse ville de Toucy j siège , au moyen-
âge, d'une des trois grandes baronies du diocèse d'Auxerre; Gratid-Champ^
dont la large prairie , le joli château aux sveltes tourelles , le majestueux
rideau de grands peupliers, le clocher rustique, et, au-delà, les collîcies
boisées ^lontant en amphithéâtre , forment le tableau le plus gracieux et
le plus complet qui puisse être offert à l'œil d'un amateUr de paysages*
Plus loin , elle gagne la ville de Gharny , qui , il y a quelque temps ,
isolée*, par d'impraticables chemins , de toutes les localités avoisioantes^
et périodiquement inondée par les débordements de la rivière , voyait ses
prairies changées en marais , sa population clair- semée , son commerce
^ anéanti ; mais qui, depuis quelques années, grâce aux soins et au zèle
infatigable d'un administrateur aussi actif qu'éclairé, voit son territoire
traversé par une route bien entretenue, ses marais desséchés et assainis ,
son commerce florissant, ses édifices publics reconstruits avec autant
d'élégance que de solidité , ses foires et marchés visités par une nom*
breuse affluence, et sa population , déjà augmentée d'uù tiers > marc^r
encore vers une rapide progression*
Entre Grand-^Champ. et Gharny, l'Ouanne reçoit les eaux du ruisseau
de Branlin , dont la source s'écoule du Sein du marais de Gbaperoy , que
traverse^ au moyen d'un double pont, à trois lieues au-delà d'Ouaine,
la même route d'Auxerre à Saint-Fàrgeau. Une ancienne tradition place
Un vaste et puissant château sur le lieu même où dort aujourd'hui le
marais dfi Ghaperoy. XJh jour, disent les bonnes femmes du pays, pour
punir les crimes des seigneurs de cet antique manoii^ et les vexations
qu'ils faisaient endurer au pauvre peuple, Dieu permit que le châlieau
s'abimât en terre, et que sur son emplacement s'étendissent des mare-
caged insalubres , symbole du mauvais génie de destruction dont les
anciens châtelains étaient possédés.
Cette localité abonde ^ au reste, en traditions bistoriqiies et religieuses.
C'est près de là, dans le triangle formé par les villages de Druyes,
Fontenoy et Ouanne, que, selon les données les plus certaines recueillies
par de savants antiquaires, 'Lebœuf, Pasumot , Paultre-Desormes et
Tarbé, se livra, en 84a, entre les fils de Louis -le- Débonnaire, la
sanglante bataille qui consolida la couronne de France sur la tète de
Charies-le-Chauve. Les collines, les vallées, les champs portent encore,
après dix 'siècles , les noms que cite Nithard , historien de cette guerre
dans laquelle il avait combattu, ou ceux que leur a infligés cet effroyable
épisode de la grande guerre de famille. On trouve là l'Etang-de-la-Guerre,
le Champ-de-la-M ort , la Fosse-aux-Gendarmes , la Fosse-aux-Prétres , et
«ne foule d'autres appellations non moins significatives.
C'est encore près du marais de Chaperoy que , selon la tradition re-
ligieuse, furent assassinés, par les satellites du gouverneur romain,'
saint Prix, saint ^Corcodonie et les autres compagnons de saint Pèlerin,
Tapôtre de TAuxerrois. On appelle encore du nom sinistre de la Mole-rue le
chemin oii se consomma, dit-on, cet acte de meurtrière persécution et de
sacrilège intolérance. Si notre savant ami , M. Paultre-Desormes, consent
un jour à la publication des documents qu'il a recueillis sur cette partie de
notre département, on sera frappé du vif et profond intérêt qu'une infati-
gable et consciencieuse ihvestigation peut répandre à pleines mains sur
l'histoire d'une localité qui , au premier abord , semblerait être de peu de
ressources pour l'antiquaire.
Dans son cours, presque parallèle à celui de rOuanne,'lc Branlin ren-
contre Mezilles , patrie de saint Marien , dont les nombreux miracles se
racontent, encore aux veillées du village. Ce sont des récits pleins d'une
exquise naïveté; et les miracles du bon sainte qui gardait les troupeaux
de son maître dans les vertes pâtures de Mezilles , sont dans le récit des
chroniqueuses du hameau , champêtres comme sa condition , simples
comme l'histoire primitive# Plus bas il baigne Tannerre , oii ses eaux font
mouvoir 4*une des deux dernières forges à Î^t qui jadis étaient si multi-
plié^ dans le pays de Puisaie. Enfin , après avoir reçu et absorbé le
ruisseau de Louesmes et celui de Champignelles , il se perd à sou tour
dansl'Ouanne au-dessous du village de Saint-Martin.
Au sommet de la colline dont le pied voit se réunir ces deux jolies
rivières , sur une large esplanade , s'élève une vaste et splendide habita-
tion* C'est le chftteau d'Hautefeuille dont la masse harmonieuse , flanquée
de tours élégantes et surmontée d'un belvédère à l'italienne , se détache
IIV0O éclat du fond sombre des grands bois auxquels elle est adossée. Sur
1^ fl^no de cette colliùe, au versant du Branlin, dans une des larges
Nfi^^troi^i que la culture a ouverte^ au travers de ces bois dont une partie
porte encore le nom de la forêt de Malicorne f est assis le village de
ce nom.
Vu d^s hauteurs de la Grange*Rouge> entouré de toutes parts par ces
grandes masses de bois derrière lesquelles se dessinent fièrement les hautes
tours du château , avec les grands ormes et les poiriers à têtes touffues qui
entrecoupent et ombragent ses rustiques maisons dominées par le clocher
d'ardoise et le pignon blanc de sa modeste église , Malicorne res-
semble moins k un* village qu'à un bocage habité. Lorsque les derniers
rayons d'un soleil. d*été se brisant en gerbes ëtincelantes sur ces massifs
d'arbres et de toits qui resplendissent de mille couleurs | que les trou-
peaux remontent de la prairie conduits par les bergères dont les chants
aigus et mélancoliques retentissent au loin danslavallée^ accompagnés des
sons graves et solennels de la cloche de l'Angelus ; que de toutes parts, aux
apprêts du repas du soir, monte vers le ciel en spirales légères la fumée des
cheminées rustiques , il n'est pas de soucis rongeurs , pas de chagrins cui*
sants , pas de colère contre l'envie, l'injustice ou l'ingratitude des hommes
que l'on ne sente se fondre et s'évanouir dans son âme , à la vue de ce
paysage si frais et si riant , en présence de ce tableau si riche et si varié |
devant ces scènes si simples et ëi calmes de la nature champêtre.
Vous ne trouverez point de hameau si obscur qui n'ait son histoire
à raconter. Le plus souvent , simple comme lui, elle, ne consiste que dans
le récit de la fondation de son église , de la construction de sbn clocher.
Parfois pourtant, elle se complique de quelque grand et tragique évé-
nement , ^ un siège , un assaut , un incendie. Dans notre département de
r Yonne, où se croisaient jadis en tous sens les frontières de plusieurs
provinces qui auparavant avaient formé des Etats séparés, il n'est guère
de village dont la chronique particulière ne soit ensanglantée par de
semblables catastrophes. Mais les aqnales de la plupart d'entre eux sont
ignorées de leurs habitants, et il est bien rare de trouver ^ dans la tradi-
tion de nos villageois , quelques souvenirs des grandes afflictions qui ont
frappé leurs ancêtres.
Malicorne, par une exception remarquable, a son histoire, et son
histoire écrite ; non pourtant dans un livre imprimé , ni dans des cahiers
manuscrits; cependant elle est écrite, et plusieurs historiographes ont
concouru successivement à léguer cette œuvre à la postérité. >
Au chevet de l'église, du côté du levant, est un- espace revêtu en
plâtre , semblable à ces cadres qui , dans nos villes , tbnt destinés à rece-*
voir des affiches. Là se trouvent gravées avec un poinçon , ou bien tout
simplement avec la lame d'un couteau, plusieurs inscriptions de mains
et d'âges différents. Il en est d'assez insignifiantes pour tout autre que le
curé et le bedeau du lieu, comme celles qui racontent à quel prix a été,
en telle année , adjugé le bâton du Saint-Sacrement. Mais au milieu de
celles-là, sans grand ordre, il est vrai, se trouve écrite Thistoire civile y
militaire et monumentale du pauvre village.
242
Voici (l'abord le nom des derniers seigneurs de la paroisse et la date de
leur arrivée.
« En Tannée i63Sy Malicome a été vendu par décret à M. Texier,
« le i o mai. a
Puis nous avons Thisloire lamentable de l'ancien et vénérable clocher,
le prédécesseur de celui dont nous admirons la uaïve et pittoresque
structure.
*
« L'an i5.. (i) le grand vent jeta par terre le clocher de Malicorne. »
Vient enfin le grand souvenir du village; souvenir d'invasion ^ de
guerre, de meurtre et dé destruction. Il est gravé d'une autre main^ et à
une époque visiblement plus reculée.
« L'an i35« (a) le chasteau de Malicorne par les Angloîs fut destruict. »
Voilà tout 'le texte de la chronique; mais si vous êtes curieux de
connaître plus complètement l'histoire locale , vous trouverez près de là
les figure's et les plans à l'appui du texte. Ils sont imprimés sur le sol en
caractères qui de long-temps ne s'effaceront. Derrière l'église existent en
effet les vestiges du vieux château. Une vaste enceinte de fossés qui , à
demi comblés, ont encore en certains lieux une profondeur de plus de
dix mèti'es, et une largeur double^ un pan de muraille que recouvre le
cadavre d'un lierre mort de vieillesse y le socle dégradé et moussu | mais
encore bien dessiné., d'une grosse, tour, l'entrée d'une voûte soutei;raine
encombrée de pierres et de débris, partout de vieilles briques et des
fragments de constructions , le tout recouvert et ombragé d'une épaisse
forêt de chênes , d'ormes et de charmes qui végètent avec une rare vi-
gueur dans ces ruines dont les racines s'entrecroisent de toutes parts
dans le sol, voilà ce qui reste de Tancien manoir des barons de Malicorne,
Je livre aux conjectures des étjmologistes ce nom de Malicorne.
Ménage , qui^ pour se reposer de ses travaux linguistiques, a écrit une
grosse histoire de la maison de Sablé en Bretagne, trouvant sur son chemiD,
ddns le pays Manceau , un autre Malicorne, n'a pu résister à son démon
familier. On soupçonne , écrit-il , que ce nom vient de ce que quelqu'un
d'entre les seigneurs du lieu sonnait mai du cor de chasse. Voilà qui est
passablement trivial pour un étymologisle de profession. Je remarque ici
que le Malicorne de Ménage est aussi situé au confluent de deux rivières,
le Fibou et la Sarthe. De plus, le nôtre est placé de manière à dominer
deux routes qui, dans le moyen-âge^ ont dû être très-fréquentées. L'une,
venant du Morvand. par Entrains, Saint-^Sauveur, Mezilles etTannerre,
a encore parfois plus de soixante pieds de largeur, et porte en cer-
tains endroits le nom très-significatif de Sente des Bourguignons, C'est encore
(i) Les deux derniers chiffres sont effacés.
(») Le dernier chiffre est effacé.
243
aujourd'hui par-là qu*arrlva:it au marché de Poissj les grandes troupes
de bœufs gras du Nivernais. Uautre^ qui descend la vallée de TOuanne
et qui vient d'être refaite à neuf, toute réduite qu'elle élait^ ii y a quelques
années y à Fétat d'impraticable fondrière , effroi du voyageur , abîme de
boue, même après Tété le plus sçc^ n'en était pas moins décorée, dans le
pays, du nom pompeux de route de Montargis. Assis à l'angle de ^ono-
tion de»ces deux grandes voies , le château de Malicorne était une mei>-
Teilleuse position pour un châteh|in disposé à lever sur les voyageurs un
impôt forcé à i'e£Fet de réparer les brèches faites à la fortune patrimoniale
par quelque dévote et malencontreuse expédition d'outre-mer, quelque
donation exorbitante arrachée par l'avidité des moines à l'imbécillité
d'an père mourant, ou quelque ra»çon payée pour racheter sa liberté des
mains de l'ennemi. £t ce devait être un mauvais pas à franchir, une
mauvaise corne à tourner pour les pauvres marchands contraints de
défiler à portée de l'arc des hommes d'armes du baron. Ne serait-ce pas
de là que viendrait le nom de mauvais augure dont notre *vîllage subit
encore aujourd'hui l'affront? Le nom latin de Malum-Cornuj qu'un do-
cument du douzième siècle cité par Ménage donne au Malicorne du Maine,
\riendrait , au besoin , à l'appui de nos conjectures. Le lecteur choisira
entre ces diverses é|ymol<^ies ; je crois pourtant que, s'il est sage, il
pourra bien n'en adopter aucune*
Ce qui pourrait me faire tenir à la mienne, c'est le fait historique
indiqué sur les murs de l'église du village avec une concision si laco-
nique. « L'an i35. le chasteau de Malicorne par Jes Anglois fut destruict.»
Oa comprendra ma pensée quand j'aurai raconté les circonstances assez
remarquables de cette destruction.
Pour connaître ces particularités, voué interrogeriez vainement une
grosse histoire du Gâtinais publiée au dix-septième siècle par un bon
prieur de l'abbaye de Ferrières, appelé DomMorin. Ce digne' bénédictin,
ignorant comme un bernardin , malgré sa prétention d'écrire l'histoire
de sa province , ne se doute pas même qu'il y ait un Malicorne
en Gâtinais. Au reste, sa science historique va jusqu'à confondre les
invasions des anglais au quatorzième siècle avec les guerres des Hugue-
nots au seizième. En revanche , il vous donnera aussi des éty mologies ,
et de fort divertissantes. 11 vous dira, par exçmple, que Gâtiuais, au
lieu de sortir du vieux mot, encore conservé dans le pays, Gâtines, qui
est synonyme de landes ou friches, vient du mot grec G aster f ventre)
qui signifie symbole d' abonâaiice ; ou bien encore du latin Vastus [large
et étenduj , Et puis ce digne homme est si bon patriote, la candeur de
son admiration pour son pays est si naïve, qu'on peut lui passer bien
des choses.
Ecoutez-le s'extasiant sur la salubrité de son pays d'étangs, sur la
fertilité de ses plaines argileuses ^ etc.
244
« Je m*estendroÎ8 volontiers davantage sur cette matière et le compa«
» rerois au lieu de THélicon sur lequel les .poètes placèrent les Muses ^
• pour la ressemblance qu'il a avec le bon air que ces monts reapirent
• pour demeure de ces insignes pucelles ; mais je me contenterai d'en
» dire que , comme la Palestine quoique déserte à présent et peu habitée
• ne laisse pas d'être estimée ; de même le Gastinois quoique
fort endommagé par les guerres civiles se relève néanmoins par^dessiu
» toutes les autres provinces de France. »
Nous remonterons donc au-delà de ce bon moine, et nous deman-
derons aux chroniqueurs du quatorzième siècle l'histoire de la destruc-
tion de Malicorne. Quelque humble que soit notre village, il se pourrait
faire que les matériau5[ ne nous manquassent pas. On ignore trop d'ordi-
naire les prodigieuses ressources qu'offrent nos chroniques nationales
pour retrouver l'histoire des plus obscures localités.
n.
De toutes les époques désastreuses de notre histoire , il n'en est peut-
être pas de plus triste , de plus déplorable que les vingt années qui rem-
plirent le règne du roi Jean et les commencements de celui de son fils
Charles V , de *35o à 1 370.
La guerre pour la succession à la couronne de France , commencée
en i338, entre Edouard III d'Angleterre et Philippe-de-Valois, avait
duré presque sans interruption jusqu'à la mort de ce dernier ; et toutes
les provinces françaises, successivement envahies par les deux armées,
n'avaient pas moins été pillées et ravagées par les nationaux que par les •
étrangers. Dans cette lutte où, a la discipline et à la tactique anglaises,
le pays sans administration raisonnable, l'armée sans chef intelligent,
n*opposaient que la bravoure tumultueuse et désordonnée de leurs sol-
dats, la France avait subi de cruelles ignominies auxquelles avait mis le
comble la funeste bataille de Crécj. Lorsque Jean monta sur le trône, le
rojaume était appauvri d'hommes , de richesses et d'énergie. Brave de sa
personne, courtois, galant, loyal, magnifique, Jean semblait devoir
être un chevalier accompli. Mais que^sont tdûtes ces belles qualités sans
cet heureux don qui peut seul leur donner du prix , le jugement. Et le
pauvre monarque en était dépourvu à un degré presque incroyable.
Aussi sa bravoure , faute de prudence , n^était le plus souvent qu'une ri-
dicule témérité^ sa loyauté, par défaut de sagesse, qu'une sotte duperie;
et sa magnificence, par absence d'ordre, qu'une extravagante prodigalité.
Il trouvait en montant sur le trône la France humiliée et obérée par les
fautes de son père, les finances à sec, l'indépendance nationale menacée;
pour lui , au milieu de si tristes conjonctures il ne songeait , comme dit
Froissard, qu'à être beau despensier, gai^ frisque, amoureux etbachekreus
245
durement. Pour avoir de Targent | comme la gabelle récemment a^eée ne
reodait plus guèk*e , il s^avisa d'un expéLlienti qu'au reste, son père avait
déjà employé, et qui suffit à peindre 'ces temps d'aveuglement et de dé-
raison. €e fut d'altérer les monnaies en toutsens, augmentant ou diminuant
leur valeur selon le besoin du moment. Ainsi , s*agissait-il de percevoir
l'impôt? Pour qu'il rendit davantage , une bonne ordonnance abaissait
le taux des espèces. Puis, l'encaissement ppéré , quand il fallait payer les
dépenses, vite une autre ordonnance faisait monter la valeur de l'argent
au triple ou au quadruple. £t cela ae faisait, presque à chaque mois, et par*-
fois plus souvent C'est ainsi que l'on compte onze ordonnances de cette
nature en i354, et dix'-huit en t355. Dans cette dernière année, le marc
d'argent monta de 4 livres jusqu'à 17 livres S^sous^ pour retomber ensuite
à 4 livres la sous. A la suite de l'effroyable perturbation que ces varia-
tions monétaires jetaient dans le pays, il fallait des ordonnance» pour,
régler le cours des marchandises et le taux des salaires. La Convention ,
comme on le voit, n'a pas inventé le maximum , elle a pu le trouver tout
fak dans le recueil des anciennes ordonnances.
Cependant, la guerre queJque temps inteiTompue, avait repris avec
une nouvelle fureur; et, pour couronner ses œuvres, Jean, à la tête d'une
armée de 5o,^oo hommes, s'était fait battre, auprès de Poitiers, par
8,000 anglais qui l'avaient. emmené prisonnier. Cette catastrophe hon-
teuse fut le signal d'une désorganisation presque complète dana Je
royaume. Charles V, qui n'avait pas la témérité de son père, et auquel
'on a reproché le défaut opposé , courut se renfermer dans les murs d&
Paris et sollicita l'assistance des Etats-généraux, que l'extrême pénurie
d'argent tenait presque en permanence depuis quelques années.
Le tiers-état aentant dès-lors sa force, parlait haiit et ferme d'ordre
d'économie et de liberté. £t ces idées libérales , ne pouvant dépouiller
l'espi'it de vic^lence du siècle , se traduisaient par l'assassinat des favoris
du jeune prince, audacieusement exécuté en piein jour , sous ses yeux
et daus «on palais, par les chefs du parti populaire. Cependant, le
gendre du roi Jean, Charles^ comte d'Evreux et roi de Navarre
auquel ses crimes ,• dépensés en pure peite , ont laissé le surnom de
Mauvais , songeait à profiter de l'occasion favorable pour saisir à
son profit la-couronne , dont il se disait légitime héritier, du chef de sa
mère, fille duroiLouis-le-Hutin. On vitalors ti*ois partis s'enlre-déchirant
avec fureur. La noblesse, divisée entre Charles V et le roi de Navarre •
puisle parti dutiers -état, moins fort en gens de guerre, mais plus puissant
en ressources pécuniaires. Trois armées de français contre français, de
frères contre frères , si toutefois les gens de guerre de ce temps-là avaient
quelques sentiments de nationalité et de famille. Et par-dessus tout cela
des bandes innombrables d'anglais s'abattaut comme des troupes de
vautours sur le cadavre de la France. Tous , étrangers ou français, se
iG
ruant avec une égale barbarie sur le pauvre peuple des campagoes^ pilla nt^
brûlant, égorgeant à discrëtion. Tant firent-ils qu'4 la fîu la patience de
Jacques Bonhomme (i) eut un terme, et qu'il se lassa d*être miné et assas-
siné à la fois par ses amis et ses ennemis. Alors apparat un quatrième
parti, plus terrible qae les autres; ce fut le soulèvement en masse des
pajsans contre tout ce qui avait nom de gentilhoïkime, dévastant à leur
tour et brûlant les chiteaux, exterminant jusqu'aux femmes et aux enfants
à la mamelle. G^uHo, mais sanglante représaille, suivie bieàlôt d^une
immense expiation. La Jacquerie ne dura que quelques mois; nos chro-
niques ne donnent que peu de détails sur ses progrès; mais on peut juger
de sa fureur destructive, par la' vengeance qu'elle s'attira. La noblesse, com-
prenant le danger qui la menaçait, se réunit contre Tennemi commun.
Français, anglais etnavarrais, tous les hommes bardés de fer, oubliant leurs
divisions, et appelant encore à leur secours leurs amis des pays étrangers,
allèrent ensemble à la tuerie des paysans, et en firent une si horrible
dépopulation , qire , chose di£6ieile à croire si elle n'était attestée par l'his-
toire contemporaine, des provinces entières demeurèrent presque sans
habitants.
Cependant, le métier de cultivateur n'attirant que la ruine, les avanies
Où la mort sur ceux qui j restaient euchainés, c'était à qui le quitterait
pour se faire brigand ou pillard à son tour. Le royaume était de toutes
parts infesté par des bandes d'aventuriers, qui vendaient tour à tour leurs
services à tons les partis, et les trahissaient tous successivement. La culture
des terres étant presque partout abandonnée , la famine vint. Et la fa—'
mine, aloi^s , ce n'était pas, comme dans notre siècle, une simple liausse
de moitié ôudn double dans le prix des grains. C'était la manqae presque
absolu de nourriture pour la population pauvre, d'horribles^ angoisses
pour tous, les émeutes sanglantes dans les villes, les assassin^ats partout ,
les chemins couverts de mourants et de cadavres , et souvent, chose
horrible à penser , la chair des morts servant de pâture aux vivants , pour
prolonger leur existence, ou plutôt, leur agonie. Alors aussi , l'inévitable
fille de la famine, c'était la peste, triste résultat des privatione et des tor-
tures du besoin. Cette fois eitcore elle ne faillit point, et trois ans entiers
elle désola les provinces que la faim avait décimées. A la suiic de tant de
désastres, les esprits frappés de terreur, cherchaient, dans les pratiques
d'une superstition exaltée, un remède à leurs maux. Des troupes de péni-
tents parcouraient les villes processionnellement, frappant à coups de fouet
leurs épaules nues, implorant à grands cris la miséricorde divine. On les ap-
pelait les Flagellants; et il ne fallut rien moins que le concours des édita
royaux et des bulles papales, appuyés parla force publique , pour dis-
(i) Sobriquet que l'on donnait aux paysaai.
247'
^udre leurs hordes iànatîsées. Lorsqu'eDfîa la paix revint en France, ce
ne fut pas Tœavre de pea d'années et de médiocres efforts que ie -retour
de l'ordre qui avait été si profondément ébranlé. Quant à de la tranquil-
lité et à de la prospérité ^ si vous voulez trouver» en France quelque chose
qui j ressemble, il vous faudra long-temps attendre. Les dernières années
de Charles V promettront un temps quelque peu calme; mais bientôt
les querelles sanglantes des Armagnacs et des Bourguignons, Charles YI
en démence, et cette mère dénaturée, Isabeau de Bavière , l'opprpbre du
trône, ramèneront les jours néfastes, puis encore une invasion anglaise,
de nouvelles ruines, de nouvelles dévastations, jusqu'à ce qu'enfin une
sublime jeune fille tirant. la nation de sa torpeur, vienne réveiller, par
son exemple, lès sentiments long-temps endormis du patriotisme et de
l'horreur pour le joug étranger.
Cest en Fanoée i358, qu^ le désordre était surtout porté à son comble
et que les divers partis tiraient et dédieraient si bien en lambeaux le
pauvre royaume de France , qu'il faut s'étonner de la merveilleuse force
de cohésion qui lui a permis de résister à dé telles convulsions.
« £nce temps, dît le bon Froissard, (qui, pourtant, s'occupe d'ordinaire
beaucoup plus des grandes appertt'ses <t armes et des beaux coups de
lances, que des misères du peuple) « en ce temps, n'osoient nuls mar-^
m chauds ni .autres issir hors de Paris, ni chevaucher en leurs besoignes,
* qu'ils ne fussent tantôt rués jus, de quelque costé qu'ils voulsis^ent aller;
» car le royaume de France cstoitsi rempli de navarrois, qu'ils estaient
9 maîtres et seigneurs du plat pays et des rivières , et aussi des cités et
» bonnes villes. Dont un si cher temps vint en France, que on vendoit
j> ung tonnelet de harengs trente écus(i), et toutes autres choses àl'advc-
» nant. Et mouroient les petites» ^ens de faim, dont c%tpit grand pitié; et
* durac^te dureté et ce cher temps plus de quatre ans. f
>.•••••.••. Ainsi cstoit embesoi^gné et guerroyé de tous lez U*
» royaume de France en toutes ses parties en ce temps, au titre du roi
» de Navarre, et furent prix et conquists plusieurs foxts chasteaux en
» Brie, en Champaigne, en Valois Par devers Pont-sur-Saino,
« vers Prouvins, vers Troyes, vers Aucerre et vers Tonnerre, estoit le pavs
» si entrepris de forts guerroyeurs et de pilleur$,.que nul n'osoit issir des
» cités et des bonnes villes ^
»... Ni rien ne duroit devant eux ; ni aussi nul ne leur alloit au de*
« vaut; mais estoienl les baronSf chevaliers et escuyers tous embesoignés
• de garder leurs maisons et forteresses ....••.. Et chevauchoient à
» val le pays par troupeaux, ci vingt, ci trente, ci quai acte, et ne trou^
• voient qui leur détournât^ ni encontrât^ pour eux porter dommages. »
(i) Environ looo francs de notre monnaie.
248
Ces bandes de partisans, qui guerroyaient ainsi pour le roî de Navarre^
se composaient d'un ramassis de toutes les nations , Anglais, Flamands,
Bretons, Français, Allemands et autres, qui, alléchés par l'espoir d'un
riche butin , se mettaient à la suite des capitaines dont l'audace et l'habi-
leté leur promettaient d'abondantes captures.
Au nombre de ces chefs dont la bannière rassemblait un nombre plus
considérable d'aventuriers, se trouvait un écuyer anglais, dont nos chro-
niques ont francisé le nom. Froissard Tappelle Robert Canolle; la chro-
nique de Saint-Denis , Robin Kanolles ; cefte de Bretagne , Robert
Cnolles; mais son nom, tel que le donnent Walsingham et les autres
historiens anglais, est Robert Knowles. Son origine était des plus obs*
cures; il n'était pas même encore chevalier; sa naissance ne lui avait pas
permis d'aspirer à cet honneur ; mais pourtant il avait dcjà donné des
preuves multipliées d'une bravoure éclatante %t d'une grande habileté.
Il était venu en Bretagne eii*i342, simple homme d'armes, à la suite
du capitaine Gauthier de Maun y, qui conduisait les secours qu'Edouard III
envoyait à la comtesse de Montfort contre Charles de Blois son compéti-
teur; et, pendant cette guerre acharnée de la succession de Bretagne, il
avait acquis le^ renom d'une d^s meilleures lances de l'Angleterre. Dans ce
fameux combat des trente, si célèbre dans l'histoire de Bretagne, qui se
livra en i35i , entre les Anglais de Ploërmel, commandés par Richard
Brembro, et les Bretons de Josselin, qui reconnaissaient Beaumanoir
pour chef, il était un des tenants de Brembro, et son nom est cité en
tête de ceux des quatre champions anglais qui tinrent boa jusqu'au soir
et se rendirent les derniers.
L'année suivante (i352), il prit une ample revanche, en faisant prison.
nier, au pont d'Ëvran, le jeune et déjà célèbre du Guesclin.
L'habileté de son esprit n'était pas inférieure à son courage ^t à la vi-
gueur de son bras. « Iceluy, dit la -chronique, estoit moult renommé
» pour le plus able et subtil homme d'aimes qui fust en toutes les rouies
» et le mieux aimé de tous povres compaignons, et qui plus de bien leur
» faisoit. »
Lorsque la guerre se ralentit en Bretagne, Knowles, à qui l'inaction pe.
sait, offrit au roi de Navarre, ses services, qui furent acceptés avec empres-
sement. «D'autre part, dit Froissart, avoit une plus grand'compagnie
» de pilleurs et robeurs anglois et navàrrois desquels messire Robert
» Canolle était maistre et chef, qui en telle manière conquéroit villes et
» chasteaux, et ne leur alloit nul au devant. £t avoit ledit messire Robert
j» Canolle jà de long-temps tenu cette ruse; et finât dès-lors bien de
M cent mille écus ; et tenoit grand foison de soudoyers à ses gages, et les
Yi .» payoit si bien que chacun'^le suivoit volontiers. » Il n'avait pas moins
de mille hommes sous ses ordres, lorsque, dans l'automne de l'année i358,
il quitta la Bretagne , et remontant la rive droite de la Loire , se jeia
249
daQS rOrléanaîsy « ardant et exillant ce gras et plantureux pays « dît
Froissa rd, (qui, au reste, n'ajoute plus rien sur le résultat de sou expédi-
tion. Mais la chronique de Saint-Denis rciprend le récit où Froissart
Ta laissé.
« Audit mois d'octobre (t 358) , Robin CanoUe , capitaine de plusieurs
» forteresses Anglesches en Brétaigne et Normandie et Oriéanois, prit
» Chasteauneùf-sur-Loire. Et tantost après^^ la ville de Chastillon-sur-
* Louen. £t après, en outre chevaucha plus, en allant en Auxerrois et
» en la Puissaie, et prit une forteresse appelée Malicorne. »
Cëtait donc une forte place que le château de Malicorne , puisque le
moine de Saint-Denis le décore du nom de forteresse. Confiant dans l'élé-
Tation de ses remparts et la profondeur de ses fossés, le baron de Mali-
corne s'était flatté de défendre contre l'étranger le château de ses pères.
Mais la petite garnison qui l'avait rendu redoutable aux gentilshommes
ses voisins, et aux paisibles marchands , ces tributaires , se trouva trop
^ible pour résister à tant d'assaillants. Après une vigoureuse résistance ,
l'enceinte extérieure de son château fut forcée , ses fossés à demi comblés
de fascines > et pendant que les plus hardis des assiégeants , à l'aide de
longues échelles , escaladaient les remparts , d'autres enfonçant la po-
terne , pénétraient au cœur de la place. Pris ainsi entre deux feux , le
vieux baron se réfugia , avec le reste de son monde , dans sa grosse tour^
avec Tespoir de s'j maintenir encore; mais l'ennemi y pénétrant avec
lui, la mêlée devint affreuse, et le sang ruissela d'étage en étage, et de
chambre en chambre , jusqu'à l'extermination du dernier des défenseurs
de la place.
A peine Knovirles était-il maître du château , qu'il eut à le défendre
contre un ennemi nombreux et formidable.
A l'exemple de son beau-frère le roi de Navarre, Charles V avait
songé à attacher à sa cause quelques-unes de ces bandes de déserteurs
et d'aventuriers qui , depuis la bataille de Poitiers , ne reconnaissant plus
aucun maître , faisaient métier de se battre et de piller pour leur propre
compte. La plus redoutable d'entre elles reconnaissait pour chef un
gentilhomme gascon, appelé Arnaud de Cervolle, et qu'on appelait com-
munément l'Arch i prêtre , parce que, quoique séculier, il jouissait, selon
les usages de la province, du revenu de l'archiprêtrisedeYernia. A la tête
de sa bande , forte de deux mille chevaux , l'Archiprêtre avait ravagâ la
Provence et le comtat Venaissin, et fait trembler le pape dans Avignon,
a £t quand cil Archiprestre et ses gens^ dit un chroniqueur du temps,
« eurent pillé et robe tout le pays , le pape et le collège qui n'étaient pas
» assur , firent traiter devers l'Archiprestre; et vint sur bonne composi-
» tion en Avignon et la plus grande partie de ses gens ; et fut aussi ré«
« véremment reçu comme s'il eusl été fils au roi de France, et dina plu«
n sieurs fois au palais de lez le pape et les cardinaux, et lui furent pardonnes
m 250 Mi^
» tous ses péchés j et au partir, lui fit délivrer 40f00ù écus pour despârtir
' à ses compagnons. Si s'espastirent ces gens-là ^ mais toujours tendent-
ils la route ledit Archiprcstre. »
Celait au retour de cette expédition qu'Arnaud de Gervolle, ayant
contracté un engagement avec Charles Y, lui conduisait, à Meaux, où
il tenait sa cour, sa petite armée, qui Ajant déjà en partie dissipé les
florins du Saint-Père, brûlait du désir de retrouver pareille occasion^ et
par forme de passe-temps , pillait tout le pays qu'elle avait à traverser.
Il suivait le chemin qu*on appelait dès lors la Sente des Bourguignons j
et déjà son avant-garde était à Saint-Sauveur, lorsqu'on l'avertit de la
présence de Knowles et du poste qu'il occupait. Il fallait ou changer de
route, ou attaquer l'Anglais , et c'est à ce dernier parti que se décida l'Ar--
chiprêti'e, à la sollicitation des gentilshommes de la contrée. Il vint donc
investir Malicorne, dans les premiers jours de novembre, accompagné,
dit la chronique, àe grant foison de gendarmes ^ et d'une troupe nom-
breuse des habitants du pays. Mais il n'avait plus affaire aux soldats du
pape, et la réception fut moins bonne qu'à Avignon. La garnison était
nombreuse, bien aguerrie, et commandée par un chef qui n'en était pas
à son coup d'essai ; aussi , plusieurs assauts successifs furent donnés sans
résultat. Les gens de l'Arcbiprélre ne trouvant là que des dangers sans
aucun profit, tourmentés d'ailleurs par la faim et la contagion , com-
mencèrent à se débander pour aller chercher ailleurs des entreprises
plus fructueuses. Une vigoureuse sortie , dans laquelle les assiégés sur-
prirent une partie de ce qui en restait et les mirent en déroute, décida
Arnaud de Cervolle à la retraite, et, selon les expressions du moine
de Saint-Denis , « il s'en partît honteusement sans prendre ladite for-
teresse. »
Knowles, resté maître de Malicornc, y maintînt son quartier-général.
C'est de là qu'il partait pour aller sui*prendre et piller les châteaux du
voisinage j; c'était là qu'il rapportait, comme le vautour dans son aire, les
dépouilles sanglantes qu'il avait conquises. Ainsi il s'empara, peu de temps
après, du château de la Motte-Chanlai , auprès de Joigny , et de celui de
Kégennes,qui appartenait àl'évéqued'Auxerre. Ces diverses entreprises,
toutes couronnées de succès, lui firent concevoir le hardi dessein de sur-
'prendre la ville d'Auxerre elle-même. Mais, comme elle contenait plus de
deux mille habitants bien armés, et qu'en outre un grand nombre de gentils-
hommes de la contrée y avaient cherché un refuge et y tenaient garnison,
ses premières tentatives restèrent sans résultat.! A l'approche des anglais,
nobles, bourgeois, prêtres, moines, tout prenait les armes et mon-
tait sur les remparts. Le lo janvier iSSg, Auxerre soutînt ainsi un rude
assaut et repoussa Tennemi. Le vieil évêque , Jean d'Auxois , entendant
crier aux armes et voyant ses chanoines revêtir la cuirasse , en mourut
de frayeur.
251
Knowles ne se sentant pas en état de prendre à force euTerte une ville
ainsi «défendue., feignit de renoncer à son projet et revint à Malicorne.
Alors les Auxerrois, tout fiers de leur victoire , commencèrent à trouver
que citait pour eux un pesant fardeau que cette troupe nombreuse de
gexitiUh|ommes affdmés qu'il leur fallait nourrir et héberger malgré leu^*
déaaement,etqu^il6 suffiraient bien, en cas d'attaque nouvelle , à défendre
leur ville. En conséquence, conyne le dit une charte du roi Jean, en
date du mois de décembre i36o : « par grans avarice, orgueil et malvais
• goufveroement , il yeuldrent de eux garder leur ville, et boustèrent et
• mirent hors dicelle les gentilshommes qui estoient venus en ladite
» ville pour le pa js garder et défendre. » Deux msis s'écoulèrent sanç
qu'on enteudit parler dçs anglais. Pendant ce temps, Robert Know-
les se concerta avec quelques autres capitaines navarrais qui occu«
paient Ligûy-le-Châtel et d'autres places du côté de Troj^es, et le
dimanche des Brandons, 5 mars i359, au point du jour, surprenant la
ville endormie ou livrée par trahison, ils escaladèrent les remparts
entre la porte d'£gleny et celle de Saint-Sîméon, et se rendirent maîtres
d'Auxerre» t^ î>uttn fut immense, on l'évalua à 5oo,ooo florins,
environ six millions de notre monnaie. Puis, il fallut racheter les maisons
de l'incendie, moyennant une obligation de Soyooo florins consentie par
vingt-cinq des principaux habitants, et en donnant en gage les joyaux de
la châsse de Saint-Germain ^ que Ton avait pu soustraire au pillage. Pour
payer cette énorme dette, on mena vendre à Paris, ce qui restait
de vin dans le pays. Mais quand les députés revinrent, d'honnêtes
gentilshommes des environs de Joigny les attaquèrent sur la route et les
dévalisèrent de tout' ce qu'ils rapportaient. Ils ne purent sauver que
quelques pierres précieuses , que Robert Knowles prit pour la ^leur
de 10,000 florins , en restituant les joyaux de la châsse.
Toutes ces richesses furent conduites tant à Malicorne qu'à Châteaux-
Neuf; c'est là que fut entassée, dit la chronique, « toute la piilerie.
d'Auxerre. » Peu de jours après, une garnison nombreuse mettait la
ville à l'abri d'un nouveaii coup de main. Mais le pauvre pajs n'en était
pas plus heureux pour cela. Car ces gens de guerre dévoraient le peu
de subsistances qui avaient survécu au pillage et à l'incendie dans )a cité
dévastée; et puis, il fallait payer tribut aux bandes d'anglais qui
occupaient les châteaux voisins , pour qu'ils laissassent passer les vivres
ou les marchandises que l'on voulait faire entrer ou sortir. Ainsi , pai*.
exemple, l'on payait un tribut au capitaine de Régennes pour la na-
vigation de l'Yonne, et un autre tribut au commandant de la Motte^
Chaulai pour la circulation sur la route de Paris. L'année suivante, <;e
fut bien une autre série de calamités^ Le roi d'Angleterre, à la tète d'une
armée formidable ^ ayant ravagé tout le cœur de la France, entra dans
nos contiées j assiégea Saint-Florentin sans le prendre , mais prit et pilla
252 .j
Tonnerre, et vint établir ses quartiers d'hiver à Montrial et à Guillôn-
^iir-Serein , où il resta ^rès d'un mois. « Et toujours, dit Froissard, cou-
» roient ses maréchaux e^ coureurs le pays, ardant, gastani et ^Uant
» tout autour eux et rafraichissoient souvent Tost de nouvelles pour-
» vêances. >
Quant à Malicome , Robert Knowles ne cessa de Foccuper qu'après
le traité de paix éphémère de Bretignj , qui fut signé le «4 octobse i36o,
par lequel Jean recouvrait sa liberté , en cédant au roi d'Angleterre ,.en
toute souveraineté, un bon tiers de son royaume. Il faHvt alors que les
aventuriers étrangers abandonnassent les conquêtes qu'ils avaient faites
dans les provinces qui restaient à la France. Aussi , une lettre d'E-
douard III ordonna qti'ils délivrassent au roi Jean ou à ses dél^ués,
avant la Chandeleur, les châtellenies qui avaient été prises sur lui.
Cette pièce que Rymer a publiée dans son Recueil , désigne , entre aotjres
places, Malicome, Régennes et la Motle-de^Chanlay.
' Knowles dut en conséquence s'élofgoer ; mais il ne le fit que de très-
mauvaise grâce y car il n'était point encore payé des 4o,ooo florins que lui
redevaient les Auxerrois. Ceux-ci qui avaient alors chez eux une garnison
puissante, ne craignaient plus leur vainqueur et se riaient de sa colère.
En vain il réclama l'intervention du roi de France , et menaça de celle du
roi d'Angleterre. Le roi Jean lui fit dire de s'adresser à ses juges et baillis
ou à sa cour de parlement. Les habitants d'Auxerre le prièrent de ne plus
leur envoyer de parlementaires, s'il voulait épargner à ceux-ci le chagrin
d'être pendus comme des voleurs. Quant au roi Edouard, il avait assez
à faire de prendre possession des riches dépouilles qu'il venait de con-
quérir, pour n'avoir pas le loisir de s'occuper d'autre chose. Il fallut donc
se résigner à partir sans être payé. Furieux de ce désappointement, et ne
pouvant faire sentir sa colère aux Auxerrois , Knowles s'en vengea en
dévastant tout ce qui se trouvait à sa portée. Ce fut le pauvre Malicome
qui paya tout d'abord pour la ville récalcitrante. Le farouche anglais en
s'éloignant réduisit en cendres le village et le château.
Trois ans plus tard , en i364 , ce chef obscur d'une bande de partisans ,
devenait un haut et puissant seigneur. Le comte de Montfort , auquel il
était allé de nouveau offrir le secours de son bras, g'agnait, par sa puis-
sante assistance, la bataille d'Auray. Charles de Blois était tiiè dans la
mêlée , et laissait la paisible possession du trône de Bretagne à l'heureux
Montfort. Quant à Robert Knowles j qui avait fait prisonniers les deux
généraux ennemis, du Guesclin et le comte d'Auxerre, il recevait, pour
-récompense, les opulentes baronnies de Derval et de Rouge. Son pouvoir
et son crédit étaient alors sans limites. Quand le duc passait en Angle-
terre, il laissait en Bretagne, pour gpn lieu tenant- général, sir Robert
Knowles; et le roi d'Angleterre lui-même confiait souvent à cet habile
^parvenu le commandement de ses armées» "^
Ma
' Pourtant , ce haut degré de puissance et de faveur ne fui pas sans quelque
mélange d'amertume. Plus d'une Sois le nouveau général eut ^humiliation
d'entendre les bannerets anglais lui reprocher son ancien. métier de
chef de banditSt Du Guesclin , aussi , prit contre lui d'amples revanches
et le battit en plus d'une râicontre ; et enfin, en ft38i > quand le comte
de Montfbrt trouvant plus d'avantages à l'alliance de la France qu'à
celle de l'Angleterre , fit sa paix avec Charles YIi une des clauses du
traité de Guerrande portait, que tous les Anglais seraient cenvoyés chez
eux y et que les sires de Derval et de Rougé rentreraient dans les biens
dont ils avaient été dépouillés.
Avant de subir ce triste retour de la fortune , et quand il était au faîté
des richesses et des honneurs , Ki^owles» voulant sans doute se faire par-
donner qu^que chose de ses actions passées , fit remise aux. Auxerrois
dea 4o^OQo florins qui lui restaient dûs, et sur le paiement desquels il ne
pouvait sans doute guère compter. Le style de sa quittance n'est pas peu
curieux. Elle est du i o avril 1 36^ •
« Sachent tuits présents et à venjr, que comme nous, Robert KnowlesV
» sire de Derval et de Rougé, eussions en japiéça, sur les bourgoia et ,
» habitants de la ville, cité et fofbourgs d'Auceurre, certaine obligation
B delà somme de4o9O00 florins d'or au mouton pour le rachat du. feu ^
» du glaive et du pillaigedç ladite ville j cité et forbourgs d'Auceurre ^
» mehuz en pitié par remors de consience des maulz que lesdits bourgois 9
» et habitants ont soufferts', en Tamour de Dieu et pour la sainteté être*
» vérence de notre Saint •Père Je pape, et pour l'espérance et ambur que
» nous entendons avoir avec \ùy et à tous ses conseils et adhérents >
» nous quittons lesdits bourgois et habitants des obligations et sommes
• dessusdictes y etc,
III.
Dans les deux siècles et demi qui se sont écoulés depuis l'an 1 38 1
jusqu'à l'aniiée i632, que s'est-il passé d'intéressant à Malicorne?
Rien que nous ayons appjris, si ce n'est l'événement fort peu intéressant
pour nos lecteurs, que retracent les inscriptions de l'église du'village.
« L'an i5.. , le grand vent jeta par terre le clocher de Malicorne. »
Mais en i632, voici que la baronnie change de maître. Ses anciens sei-
gneurs s'étaient sans doute ruinés à la guerre ou à la cour; les créanciers
ont saisi la terre, et, ce sont encore les murs de l'église qui nous l'ap-
prennent,
> « En l'année i632 , Malicorne a été vendu par décret à M. Texier,le
» 10 mai. »
Après sa destruction en i36i, le vieux château n'avait point été relevé»
Ses ruines avaient été abandonnées aux ronces et aux épines. A quelque
254
distance de là, sur un point plus élevé, le& sei^^eurs atraient construit une
habitation carrée , à la toiture aiguë et escarpée | qui avait reçu le nom ,
fort commun alors , du Piessis (i).
Le nouvel acquéreur, Germain Texier, qui n'était rîen de moins qu'un
conseiller à la chambre des comptes, eonsUieAu ad eameramcompotorum,
comme on disait au quinzième siècle , trouva cette demeuré trop humble ,
et fit élever un peu plus au nord, sur l'esplanade qui domine les deux
vallées, le château que l'on voit aujourd'hui, queies grands chênes de
la forêt voisine ont, un peu en dépit de la grammaire, fait décorer du nom
d'Hautcfeuille. De cette époque, la vieille baronoie a vu se niodifier son
nom. Le nouveau seigneur prenait d'abord le titre de baron d'Hautefeuille
et de Mallcorne. En 1 689 , la terre de Malicorne , à laquelle on avait
réuni, par acquisition, lés seigneuries de Chamy et de la Mothe<«ux-Aul-
nais, fut érigée en comté, sous le titre de comté d'Hautefeuille. Mais la
vanité n'est jamais sati3faite de ce qu'elle possède, et les Texier prenaient
d'ordinaire le titre de marquis d'Hautefeuille. C'était , au reste , une race
généreuse, loyale , et qui n'a laissé^ pour le pays, que d'honorables
souvenirs. Ils se maintenaient à de hauts rangs. L'un d'eux, mort rn
1702 , avait été grand*croix et bailli de Malte, grand prieur d'Aquitaine!
lieutenant-gcinéral , ambassadeur. Son frère était conseiller d'état. Son
neveu lut d'abord mestre-de-^camp-général des dragons , puis , après lui ,
lieutenant-général. Un autre, en 1770, était brigadier des armées du roi.
Aux amateurs de blason , s'il en est encore, je dirai leurs armes, dans
le langage héraldique, qui pclUrra bien être de l'hébreu , }e pense , pour
quelques-uns de mes lecteurs. Elles étaient de gueule , à un. lévrier
d'argent passant, ayant son collier de gueule, cloué, bouclé et virole
d'or, surmonté en chef d'un croissant aussi d'or. £t puis, une noble
devise : S plendor honoris , virtuti fidelUas {i)>
En 1 8 1 a , Hautefeuille a été acheté par M. le premier président Séguier
qui le possède encore aujourd'hui. Ce n'était pas jtomber en roture,^ et
les nouveaux possesseurs ne le cèdent certes en rien aux autres. Ûepuis
l'illustre avocat Pierre Séguier , l'oracle du barreau du seizième siècle, on
compte dans cette famille, un chancelier, un premier président, cinq pré-
sidents à mortier, quatorze conseillers, trois avocats-généraux, sept maîtres
des requêtes , un ambassadeur , un consul-général , un évéque. Même aux
yeux de notre siècle où la splendeur des noms historique^ est appréciée
à si peu de chose , quelle imposante lignée de magistrats, et de quels ma-
gistrats! Certes, le propriétaire actuel d'Hautefeuille n'est pas le moins
I l II I m i I ^ t . ■ I l jf I T 'tm^'^^T» I I w
■•^■•■^■"•«Fi»^"»"
(i) Synooyme d'elle <os , du vieux mot pUssie, encore en usag.e dans quelques Içca-
litës pour indiquer une haie d'arbres. ( V. Ducange. Qlpss^r.)
(1) Lhonneur ne saurait être où la yertu n'est pas.
2S5
distingué d'entr'eux par tes services y par ses lumières , par cette droiture
de raison y cette rare probité politique et cette inébranlable fermeté
d'ame, qui, dans les derniers temps, ont entouré son nom d'une si édataote
et si juste popularité. Mais il ne peut convenir k notre cadre et aux li-
mites que la spécialité de cet article nous a tracées | de parler de lui à
nos lecteurs que dans ses rapports avec Hautefeuille et Malicorne.
J'ai souvent entendu plaindre le sort d'une commune mrale» au sein de
laquelle se trouvait un opulent domaine, dont le maître écrasait les
pauvres pajsans du poids de sa puissance. Leurs communaux étaient
envahis, leurs chemins usurpés , leur administration régie et leur budget
employé, non pour leur avantage commun , mais à leur dÀriment, pour
le,profit particulier du riche propriétaire. Heureux lorsque des vexations
intolérables , des persécutions cruelles contre les personnes qui ne se
courbaient pas devant les moindres caprices^ du maître , ne venaient pas
se joindre encore à cette spoliation des propriétés. Ce tableau est bien
sombre, et pourtant , s'il faut être vrai , nous avons parfois eu occasion
d'en voir la triste ressemblance.
Mais, autant il fallait déplorer le sort des pauvres villageois si mal
envoisinés, autant il faut féliciter ceux qui ont le bonheur de compter,
au nombre de leurs concitoyens, une personne riche et puissante dont lesr
inclinations sont toutes pacifiques et bienveillantes , et qui compte au
nombre de ses plaisirs les plus vifs , celui d'être utile et d'obliger.
Combien de nos communes pauvres et peu éclairées , qui, éloignée&des
grands centres de populations , n'ajant, avec l'administration supérieure^
que les rapports incomplets et difficiles que peuvent permettre leur relé-
gation à une si longue distance, et l'ignorance ou l'apathie de leur maire,
souffrent profondément de n'avoir pas près d'elles un grand proprié-
taire influent, éclairé , généreux, qui les secoure dans leurs misères,
apaise leurs différents , dirige leurs efforts vers un but d'avantage
commun, et fasse entendre leurs justes demandes auprès de Tadminis^
tration. Grâces à lui, quand vient un hiver long et rigoureux , les né-
cessiteux trouveraient du travail et du pain, tandis qu'il sont réduits i
aller souflrir et mendier au dehors. Par ses conseils et son exemple, la cul-
ture locale s'améliorerait, les chemins seraient mieux entretenus, et la chose
commune mieux gérée; par sa médiation seraient prévenus ou assoupis les
procès ruineux. Puis, quand un pauvre habitant serait atteint de dé-
mence, d'épilepsie ou de toute autre affection incurable qui en ferait
pour le village un objet de terreur ou de dégoût, son crédit ferait ouvrir
à cet infortuné les portes d'un hospice. £t si une famille indigente et
infirme vojait tomber au sort son unique et indispensable soutien , lé
protecteur constant des infortunes locales interviendrait encore, pour
obtenir , en faveur de cette famille affligée , un congé pour le pauvre
conscrit. Enfin , sa voix puissante se ferait entendre ; auprès des divers
256
conseils qui délibèrent sur les intérêts ae Tarrondissement ou du dépar-^
tement, quand il s'agirait de déterminer la direction d'une route dépar-
tementale ou d'un chemin de grande commuuicalion , et , par ses
soins, la localité se verrait féconder par des voies nouvelles , tandis que,
fiiute d^'un appui pour faire valoir ses droits i elle restera deshéritée de
tous les avantages auxquels sa position l'appelait à participer.
Eh bien y ce précieux protecteur j nous pouvons le dire sans
violer Jes secrets de la bienfaisance i les deux communes de Malicome et
de Saint-'Martin l'ont trouvé, et plus encore, dans M. Séguier. Quoiqu'il
ne séjourne guère à HautefeUille que deux mois par an , sa sollicitude
veille constamment sur elles; il est constamment au courant de leurs
besoins , et sa pensée prévoyante médite à .toute heure les moyens d'y
pourvoir. La tendresse paternelle elle-même ne saurait être ni plus, in-
quiète ni plus active.
' Au sein du village de Saint-Martin , s'élève un établissement de bien-
faisance desservi par deux bonnes sœurs de Lignj. Les petites fîlles
pauvres des deux communes y trouvent une instruction gratuite , et les
sœurs vont en outre porter, à domicile, des secours aux malades indigent^.
C'est M. Séguier qui a fait construire à ses frais cet utile établissement ,
pour accomplir ladernière pensée qui animait le cœur de sa femme au
moment suprême oii elle quittait une vie toute remplie d'actes de bien-
veillance et de charité :
L'édifice construit avec élégance, est vaste et commode; il a reçu le
nom de la Prot^idence ; touchant emblème de la générosité de ses fon-
dateurs.
Privée de son clocher qui , sans doute avait péri par quelque accident
semblable à celui qui au seizième siècle emporta le clocher *de Malicome,
l'église de Saint-Martin, d'ailleurs vaste et belle ^ ressemblait, disaient
ces bonnes gens , à une grange-aux-dîmes. Il n'en sera plus ainsi désor-
mais, et l'année 1837 °^ s* écoulera pas, sans que les habitants aient vu le
temple du seigneur , surmonté d'un gracieux obélisque de 90 pieds de
haut, dont M. Séguier fait les frais. L'œuvre serait même en cours d'exé-
cution , et la flèche élégante monterait déjà vers le ciel, s'il n'avait fallu
accomplir préalablement d'indispensables formalités administratives , qui
ont occupé une bonne partie de Tannée qui vient de s'écouler.
On ne s'étonnera donc point du profond attachement que portent les
habitants du pays au bienfaiteur généreux dont toutes les pensées sem-
blent occupées à accroître leur bien-être. Aussi , quand les vacances
judiciaires le ramènent à Hautefeuille, le jour de son arrivée est une fête
publique; l'automne qu'il y passe, est un temps dé bonheur pour tous.
£t quand la reprise des audiences le rappelle à Paris , chacun se plaint
et s'afflige, comme au départ d'un ami. Mais, quoique absent, le sou-
venir de sa bienveillance vit toujours dans le cœur de ses bons voisins.
257
Comment eiji pourrait-il être autrement? Autour d'eux, tout ne leur rap-
pelle-t-il pas ses bienfaits? Oui , tout, jusqu'à l'heure qui sonne à Thor-
loge public , qu'ils doivent encore à sa munificence.
Ceux qui ne connaissent que par le bruit public, ou par la lecture de
l'histoire de ces dernières années, cet inébranlable magistrat dont la feir:
meté résistant avec la même inflexibilité, et aux séduisantes cajoleries
du pouvoir et à ses brutales menaces , sut toujours assurer à la liberté
de la presse la protection que lui garantissait la loi , et par son exemple/
aussi bien que par ses paroles, qui resteront à jamais célèbres, enseigna
aux tribunaux leur devoir dans leurs rapportb avec la puissance publique ;
Ceux-là , si , sur cette seule donnée , ils ont voulu dessiner d^inspira-
lion le portrait du premier président de la Cour royale de Paris, se sont
figuré, sans doute, un vieillard d'une taille imposante, d'une figure sévère,
aux «estes lents et graves , à la démarche austère , à l'humeur brusque et
taciturne. Ils seraient étrangement surpris s'ilë venaient le visitera Hau-
tefeuille , en le voyant, Tair ouvert et affable, le visage souriant, la parole
enjouée et rapide, infatigable dans son activité, presque toujours entouré
de ses ouvriers ou des paysans ses voisins, donnant des conseils de con-
duite aux uns, des leçons d'agricultuie aux autres, s'informant de tout
ce qui les intéresse , écoutant à son tour et provoquant même leur avis
sur ses affaires et sur ses pi'ojets , comme le père le plus débonnaire au
milieu de ses enfants*
Nous sommes peu habitués, en France, à trouver chess les gens haut
placés , le naturel et la simplicité. Que de personnes cherchent, par Taf-
fectalion de manières empruntées, un surcroît de considération, dont,
apparemment, elles, se sentent indignes sans cela. Nous sommes, sous
ce rapport, une nation de comédiens. Chacun veut paraître un héros dans
sa sphère, et pour cela se drape à Tantique, du mieux qu'il peut. C'est
se* donner bien de la peine pour se rendre ridicule aux yeux des
gens de bon sens. Il est vrai que ceux-ci ne forment pas le plus
giand nombre. Et c'est pour le plus grand nombre que sont faits les
bulletins bien ronflants , les comptes-rendus bien empesés de jactance, les
discours bien emphatiques et les plaidoyers aux interminables exordes,
aux périodes pleines de pompe et de pathos.
d*
dent Séguier. C'est au nom du bon sens, qu'il attaque et qu'il poursuit
sans cesse ce fléau des pauvres auditeurs, ce clioléra des audiences, le
pathos des avocats. ^ •
Lorsqu'il fut placé à la tête de la cour royale, c'était le beau temps,
l'âge d*or du pathos. L'éloquence judiciaire était alors, à Paris, un mé-
lange des formes tant soit peu raides et collet-monté de l'ancien barreau,
retrempées dans Temphas^ et la. virulence de la tribune politique du
258 %m
temps. Quelle guerre longue etacbarnée il a fallu que le premier président
livrât au monstre ^ pour lui faire lâcher prise. La première fois qti'â Tau-
dience, fut promulgué cet axiraie, depuis si sourent et si énergiquement
r^ëté ) qu'il fallait , avant tout, éire ciair et court j ce fut une insurrection
dans la robe noire , un toUe universel contre tant d'intolérance et de
mauvais goût Je connais enclore aujourd'hui plus d'un avocat en renom,
et même en grand renom ^ qui ne saurait- comprendre cette règle de 'bon
sens contre laquelle se réveillent de temps en temps quelques protesta-
tions. Mais il faut en convenir, ceux-là aujourd'hui sont en minorité.
La raison a vaincu; le ton général de la plaidoirie a été réformé; et
maintenant il faut aller loin de Paris , dans quelque barreau gascon ou
bas-breton, pour retrouver la longue période filandreuse, et le grand
exorde monté sur des échasses, débités avec des éclats de voix furibonds,
et accompagnés de gestes frénétiques et de grands coups de poing sur la
barre.
Du barreau, cette sage réforme s'est étendue à la tribune. En. dépit de
la ridicule méthode qu'ont maintenue nos assemblées délibérantes, de
faire monter l'orateur dans une grande chaire, au lieu de le laisser dire de
sa place ce qu'il croit à propos; en dépit, dis-je, de cette mauvaise tra-
dition, qui ne pouvait être qu'un obstacle au retour du bon goût dans les
discussions- de la tribune, compares les discours d'aujourd'hui et ceux
de nos premières assemblées nationales, et vous serez étonnés de tout ce
que l'on a gagné en naturel et en simplicité. J'entends parler des discours
que Ton écontc, et non des tristes élucubrations de ces orateurs malencon-
treux, qui viennent exposer leur pesante éloquence à la risée publique. Les
harangues de ces braves gens ne sont pourtant, ni plus longues, ni plus
mauvaises que celles de tel orateur , qui fut célèbre en son temps , et que
l'on admire encore sur parole. Mais l'époque de cette marchandise est
passée ; maintenant on n'admire plus rien de ce qui sent l'affectation, et là
aussi, on demande à l'orateur d'ctre clair et court.
Nous voilà loin de Malicorne et d'Hautefeuille. Je ne veux y revenir
que pour mettre en regard les deux époques sur lesquelles j'ai eu, dans
cette, notice , l'occasion de m'arréter ; le quatorzième siècle et le temps
présent. Au sein de l'ordre et du calme dont nous jouissons maintenant,
lorsque l'on jette les yeux sur ces temps d'oppression, de guerre, de
pillage, de famine et de désolation, combien on s'estime heureux d'être
né loin de cette funeste époque.
Une noblesse turbulente et oppressive, brave, sans doute, mais igno-
rante et indisciplinée, sans aucune science de l'art de la guerre, ayant
horreur de tonte subordination ; des monarques élevés dans les mêmes
principes, dans ks mêmes idées que les gentilshommes, les surpassant en-
^core, s'il se peut, en ignorance et en irréflexion; une cour brillante,
mais dissolue , prodigue et dissipatrice jusqu'à Teztravagance ; des con-
4N259
seîllers étrangera à toute saine notion d'ordre et de gouvernement ; Un
effroyable gaspillage des finances ; pas un général intelligent jusqu'à du
Gaesclîn ; la guerre civile et la guerre étrangère dévorant les provinces;
la noblesse partoiit battue ignominieusement par les anglais; le pays hu-
milié , dévasté, ruiné par l'étranger; les villes abandonnées à leurs seules
ressources, comme autant de petites républiques isolées, réduites à com-
bat Ire , sans secours du dehors , l'ennemi, la famine et la peste; et le
peuple des campagnes opprimé d'abord par les seigneurs,' puis livrés,
comme un vil troupeau , sans défense à la merci des gens de guerre de
tous les partis, pillé par touS| ruiné par tous, incendié par tous, égorgé
par tous. Voilà la .France au quatorzième siècle !
Comparons ce tableau déplorable à notre civilisation , et soyons fiera
de notre époque. Les droits du moindre citoyen respectés à l'égal de
ceux du plus puissant; plus d'autre prééminence que celle du mérite et
des serviôes ; la sagesse assise sur le troue ; la puissance royale modérée
par d'admirables institutions; le gouvernement dans les mains du pays
qui l'exerce lui-même par ses délégués; l'ordre et la protection partout;
Tagriculture en honneur ; Tindustrie déployant en sécurité la puissance
progressive de ses merveilles; le bien-être et la prospérité s'infiltrant
jusque dans les localités les plus reculées, jusque dans les dernières
classes de la société ; n'est-ce point là la France en i836? S'il est vrai
que les hommes se modifient avec les institutions , que leur caractère
reflète constamment le bien et le mal de leur temps, nous pouvons
personnifier les deux époques que nous avons mises en regard,, par
les personnages dont nous avons, dans le cours de cette notice,, en-
tretenu nos lecteurs. Le vieux baron de Malicorne , pillard et guer-
royeur, ou bien encore l'astucieux et léroce Knowles, incendiaire et
déprédateur : c'est le quatorzième siècle. Le digne magistrat qui pos-
sède aujourd'hui Hautefeuille, fondant des hospices^ construisant des
monuments utiles, secourant la misère de ses voisins et hâtant les pro-
grès de la prospérité locale : c'est le temps présent, c'est la France
en i836,
Challe.
'C->/-:
RECHERCHES HISTORIQUES StJR LA. COMÎVIUNE ET LA
MAISON DE GUERCHL
iâaerchi, Cuerchiacum (i), comàie la plupart de nos villagiss , a uire ori-
gine qui se perd dans la nuit des temps. La première mention qa*en fasse
l'histoire , c*est au ùiilien du cinquième siècle. Saint Germain, le plus grand
personnage de ôette époque, gouverneur de notre pi^ovince pour les Ro-
mains, céda Guerchi à l'oi^atoire de Saint-Maurice d'Auxerre, qu'il avait fait
construire sur le Mont-du^Brcnn au nord de la cité ( F, l'Histoire d*Au«-
zerre par M. Chardon, page 53); depuis ce temps, il n*en est plus question
qu*au quinzième siècle. Nous n'avons pu recueillir rien de positif et d'im-
portant sur ce qui s'est passé dans cet intervalle de dix siècles.
Jean Régnier, écuyer, seigneur de Guerchi et officier du duc de Bour*»
gogne, à la cause duquel il se dévoua courageusement , était né à Auxerre.
Il fut bailli de cette ville pendant tVente-^ix ans. On lit dans ses ouvrages
qu'il avait épousé Isabeau Chrétien, et que son attachement au duc de
Bourgogne lui attira de grands malheurs. Ayant suivi ce prince dans la
guerre contre cbarles VII^ il fut fait prisonnier avec plusieurs hommes de
sa compagnie et conduit à Beauvais le 14 janvier i43i. Comme il se trou-
vait en révolte^ il craignit d'être puni de mort; le rôi avait en effet mani-
festé l'intention de le faire péiir; mais il en fut quitte pour la prison. Vail'-
lant sur le champ de bataille, il sut montrer de la force d'âme et de là
philosophie dans l'adversité. Il charma les ennuis de sa détention par un
assez grand nombre de poésies. 11 fit aussi son testament en homme qui ne
compte pas beaucoup sur la vie, cependant un rayon' d'espérance vint luire
à ses yeux , et il s'aperçut que les choses iraient moins mal qu'il ne l'avait
appréhendé. Il composa un second testament moins sérient et en vers, où
il décrivit, d'une manière badine, les cérémonies qu*il désirait pour son
enterrement, il ne sortit de prison que moyennant une rançon de 3ooo écus^
dont lobo furent payés comptant et 2000 trouvés avec peine dans la bourse
de ses amis. C'est ainsi qu'il délivra sa femme et sa fille qui étaient venues se
mettre en 6tage pour lui.
Régnier était remarquable pour son temps; il avait* voyagé en Asie, en
Afrique, il savait plusieurs langues étrangères et connaissait )a musique.
Lacroix -du*Maine dit qu'il mourut fort vieux , après i463. i^j Fortunes et
Adversités furent imprimées à Paris en 1S26. [F, Lebœuf. Passim).
Ce Jean Régnier avait acheté, en 1440, le 5 août, la terre de Guerchi
dont le nom fut illustre par une longue suite de hauts et puissants seigneurs
(1) Quelques étymologistes tirent ce nom de deux mots celtiques/ Wtr avec Taspi-
tion cfc et de iœ , ce qui veu^ dire château fort , bâti près de l'eau.
ration
dlstingaésdant les armes et dans la diplomatie. II eut de Isabeau Chrétien une.
fille unique, nommée Marie, qui épousa un autre Jean Régnier. Ce dernier'
devînt, par cette alliance, seigneur de Guercbi et souche de la maison. La
conformité de nom entre le beau-père et le gendre a fait croire (dit Tauteur
des Tablettes généalogiques, partie iv, page 4a) que l'un était le fi!s de
l'autre; mais quoique tous deux d*une noble extraction, ils étaient de famille
différente et n'araîent point les tnémes armes. Le bailli d'Auxerre portait
d'azur à la croix dentelée d'argent y cantonnée de quatre molettes d*or; et soa
gendre id'azitr à six besans d'argent 3 , a et !••
Les plus célèbre» de cette maison ont leur tombe dans l'église et leur por-
trait dans une des salles du château. Cette galerie de preux et de damoi-
selles offre de l'intérêt pour l'art', pour les costumes et pour Timportance
des personnages. Il est curieux de se trouver au milieu de tous ces tableaux
dans cette vaste salle du billard , décorée avec le luxe du siècle de
Louis XIV; sous ses lambris dorés et azurés on se fait illusion, on passe
avec respect, malgré sa fierté d'électeur municipal, parmi tous ces grands
seigneurs féodaux. On est surtout ému lorsqu'on aperçoit dans cette longue
file -de personnages historiques le grand Condé, avec -son bâton de maréchal.
Son attitude est noble et imposante; il est couvert de Ses armes, il semble
se présenter entre les deux colonnes corinthiennes qui encadrent le tru-
meau et qui s'appuient sur quatre autres colonnes dont se forme la che«
minée. Le portrait est de grandeur naturelle. A ses pieds , on lit cette
inscription qui témoigne d'un poétique enthousiasme pour le courage
du héros ,
Undtquè dura suis fortana meatibus angat ,
Palladium nostrît sisiit imago focis !
qu'on peut traduire ainsi :-
En vain la fortuné contraire
Epuisera ses traits sur nDus ;
Sous cette image tutélaire.
Sous ce Palladium, nous braverons ses coups!
On raconte que le prince, dans le temps de sa disgrâce, se retira au châ-
teau de Guerchi. Il n'eut pas à se plaindre de cet exil qui devint pour lui
un séjour enchanté; car il y rencontra une des femmes les plus renommées
de cette époque pour la grâce, la noblesse et l'esprit , la belle de Guerchi. En
voyant son portrait qui est dans l'appartement voisin, en voyant cette taille
élégante et légère, cette jolie main qui caresse le long museau d'une levrette,
en voyant cette charmante figure, on conçoit que le vainqueur deRocroi se
soit laissé vaincre par l'amour, et que le frondeur ait oublié quelque temps
la cour et Mazarin.Le souvenir de cette intrigue est une tradition dans le vil-
lage: on dit même que le guerrier fut assez heureux pour ne pas trouver la
place inexpugnable. Qne novs importent aujourd'hui les galanteries du grand
17
^1^ 26^ 80^
r.ondé? Il a marqué^ son passage et paj^ son -hospUallU: d*unc manière'
plas digne de lui : réglîsCy de simple architecture caiholiqMe du treizième
siècle, se bornait à la nef. Si étroite « elle ne pouvait suffire au coneours
des jours de fétc, alors qu*on s*enipressait d'assister aux saints offices. Le
prince voulant que tous pussent entrer dans la maison de Dieu, fit cox^s-
truire le chœur, la partie gauche, appelée la Chapelle du Seigneur» I^e
plus, nous lui devons anssi notre minaret à la flèche élancée^ notre beau
cloche^? d'ardqiscs, si clier au cœur des villageois. Cependant, il faut
avouer qu'aucune preuve ne vient confirmer ce récit des vieillards.
Parmi les seigneurs de Guerchi qui ont^marqué dans les qi^inzîAne, seizième,
dix-seplîèmc et dix-huitième siècle, nous signalerons Claude de Régnier de
Guerchi, un des cent gentils-hommes de la chambre dii roi; son frère ,
Georges de Régnier^ grand prieur d'Aqmtaine, et de France; soA fils»
Claude de Régnier^ baron de Guerchi^ marié à Julie de Bnchanteau; Henri
de Guerchi et son fils le marquis, décédé le i^ février 174B, âgé de 85
ans; Claude^ Louis-François, de Régnier ^ comte de Guerchi ^ marquis de
Nangis, baron de la Guerchc, né en t7i5, chevalier des Ordres, capitaine
de càva1erie,au régiment de Toulouse, colonel du régiment Royal < Vaisseau,
en 1731, lieutenant-général des armées, du roi , gouverneur de Huningue,
ci-devant ambassadeur à Londres, mort le 17 septembre i767.Ilflgu£ait
â la bataille de Fontenoi, c'est de lui que Voltaire a dit t
Guerchi n*esk pas frappé, la^ertu peut te plaire.
Il avait épousé, le 3 mai 1740» Gabrieîle - Lidte ^ troisième fille du
maréchal duc à*Harcourt. Son fils, le marquis de Çuerchi, a su se main-
tenir en France pendant la révolution; dépouillé de ^ous ses titres, il
s'est fait maquignon. Il a sans doute un peu compromis sa dignité pour
conserver sa tête; mais il est resté pur de tout? crime et d« tout excès
dans ce temps où il était^ si facile d*en commettre. CeSt une justice à
rendre à cette illustre famille : elle n'a jamais abusé de sa puissance
Ahicune voix ne s'est élevée contre les Guerchi, mèhe au plus fort de la
terreur; on a toujours vénéré leur nom et béni leur mémoire dans notre
pays. Nous ne voulons pus les flatter, ils appartiennent à l'histoire; leur race
est éteinte; maïs nous oserions presque les donner pour fsxemple à nos
puissants du jour, à nos gros propriiUalres constitutionnels.
Les deux derniers descendants de cotte brillante lignée semblent avoir
oublié la gloire de leurs ancélrçs, ils put langui et végété comme les derniers
réjetons d'un arbre couronne par la, tempête. L'aîné des deux, Frédéric,
jitarqids de Guerchi y a eu un moment a'éclat sous l'empire. Lorsque Napoléon
a voulu se rattacher l'ancienne noblesse , Thériiicr du nom, de*la terre el du
cliàlcau de Guerchi acte nommé sénateur et naaréchal des logis impériaux.
Mis à Fccart par la restauration, il s'est fait architecte, a construit le Gymnasc-
Dramaliquc; malheureux dans ses spéculations, il a démoli en partie son
vtcax cast6l , dont Talle septentrionale remontait au doustèmc siccle. C'était
une page d*hîstoire; pous devons la regretter ponr les renseignements
qu'où aurait pu en tirer. Ce qu*ii y avait surtout de curieux , c*était la petite
tour de Thorloge en architecture mauresque ; on en admirait la forme
gracieuse. Tout le reste de cette partie du château, baignée par les fossés
du nord, était gothique. Comment un architecte a-t-il pu la détruire?.. Il
yendit les décombres^ il morcela sa propriété^ et, comme si sa vie eiit été
attachée à -ce domaine qui portait son nom, après l'avoir aliéné, il alla
mourir^ quelque temps avant la révolution de juillet, dans les coulisses du
Vaudeville, le marquis de Guerchi en était directeur. Son frère cadet, Fer-
clinandy comte de Guerchi ^ n*a pas de relations avec notre pa;p; . .
C*cst à tort que, dans une note de la Henriade et du poct'iie siir la ba-
taille de Foiitenoi, on prétend que le sieur de Guercliî» massacré a laSaiut-
Barthelemi, est de la famille des Régnier de Guerchi. Le pien>ier était ori*
ginaire de Touraine, il se nommait Antoine Marajin de Guerchi, Zélé
partisan des huguenots et devenu cornette de Tamiral de Coligni, il fut
^ «prb à la bataille de Jarnac, le 16 mars iSGq. IVJis en liberté quelques jours
après 9 à la prière d'un de ses parents, il continua de combattre avec achar-
nement le parti catholique. Le duc des DeuK-Ponts» qui lui devait la
prise de la Charité-sur-Loire, lui confia le commandement de celte place.
Gaerchi trouva bientôt Toccasion d'y signaler encore son intrépidité.
Sansac, à la tête de 7000 hommes de pied et de quelques cavaliers , était
venu mettre le siège devant La C^^arité, essayant ainsi de fermer aux huguc<
nots le passage de la Loire; mais la garnison et les bourgeois, commandés
par Guerchi, firent une si vigoureuse résistance, qu'après avoir soutenu
tous les efforts et repoussé tous les assauts des catholiques, ils contrai-
gnirent Sansae à lever le. siège avec perte de quelques gentilshommes et
d*uti çrand nombre de soldats. -
La bravoure et Tinielligence de Gnerehi lui avaient gagné la confiance de
Famiral. Depuis ee temps , jusqu'à la malheureuse journée où la politique,
mêlée à la religion qt^'elle déshonorait , immola tant de victimes, Colignî
Tadmettait à ses conférences les plus secrètes et le comblait de distinction.
En 1^72, il l'avait fait lieutenant de sa compagnie de gendarmes. Le t.'j.
août de la même année, l'amiral sortait du conseil et venait d'accommoder
une querelle entre Guerchi et Thianges, il était même accompagné du pre-
mier , lorsqu'il fut blessé, sur les onze heures du matin ^ par un coup d ar-
quebuse que Maurevert lui tira d'une fenêtre* Cette blessure était le
prélude de la sanglante tragé.l e qui se préparait; deux jours après, les hu-
guenots étaient massa !u' s à la Saint -Bnrtheicmî. Parmi les sergneurs qui
périrent en cette occasion, et dont Voltaire a consa«;ré les noms dans sa
Henriade, on remarque Guerchi :
« Et vous , hiMvc Guerchi , tous , sage Ln^ardin ,
« Dignes de plus de vie et d'un autre desliii. »
^ 264 M^
Guertliî liai sê défendit •ourageusement, un brai enteloppè dans sontnan^
teau, et tua quelques meurtriers avant d'être accablé par le nombre. Celt€
famille de Marafin ne subsista pas long-temps après le comte de Guerchl ; elle
portait pour armes : de gueule h la bande d'or , accompagnée de six étoiles
de même , en orle,
Dom Moriny lliistorien du patinais, fait mention de ce Guercfai en tes
termes : « Le comte de Guercni, dont est tant parlé dans les hi&toireâ ,
> a son château dans sa terre , attenante à la maison de la Brosse. Sur
9 un pilier est une pierre où) ceux qui viennent faire l'hommage de leui'
» fief, mettent le genouil en terre et crient par trois fois : Monsieur de
» Guerchi! Monsieur de Guerchi! Monsieur de Guerchi! * [y, les Mé->
moires de^^^ulli, liy. i^ , note 60 ; Dictionnaire de la noblesse ^
tome IX, p. ^3; Daniel, tome x, p^ 40^ et suivantes ; Daviîa , Histoire*
des guerres civiles, tome i^**^ p. 817, 35a, 4tS> Voltaire, Notes sur la
Henriade, Hv. xiy etc.)
On ne doit pas confondre notre Guerchi avec d'autres villages qui
peuvent povter le même nom. Celui qui nous occupe est un bourg , centre
de trois hameaux, Cordeil, les Marais^ Ckamploiseau ; c'est une paroisse
du diocèse de Sens, située entre Auxerre et Joigni , dans la Vallée d'Ail*
lant, sur la petite rivière du Ravillon. Guerchi, avant la révolution, était
de l'élection, du grenier à sel et du bureau de poste de Joigni; il .avait
titre de marquisat , prévôté seigneuriale ressortissante au baUliage de Joigni,
ensuite à Montargis.
Forcé de nous arrêter ici, dans un autre article, nous suivrons l'his-
toire de Guerchi sous l'empire et sous le régime constitutionnel. Nous
donnerons des détails statistiques sur le mouvement de sa population , sur
son territoire, sur ses productions, snr ses revenus sous Tancienné mo«
narchie. Nous verrons que, si nou% avons perdti du c6té de la pompe et
de la poésie, nous avons gagné du côté du bien-être matériel. Un grand
avantage doit surtout résulter des routes que le conseil général et une sage
administration font passer par cette petite commune. •
X. Raviit.
NOTICE SUR I4E CANTON DE COULÀNGE-LA-VINEUSE.
Description topographique, --Le canton de Couîangè-U-Vincuse, formé
du terril qp*e des communes de C/iarentenajr, Coulange^la-Vineuse ^ Coula/i'
geron, Escamps yEscotiues, Gy-l* Èvéquéy ïrancy^ Jussy^ Mig^^ Val-de-Mercy^
Vincelles et VlncelotteSy comprenant ensemble une superficie de . 14017
hectares 33 arcs 10 centiares (cadastre) ; est situé vers le centre du dépar-
tement de l'Yonne, et son chef-lieu est distant de trois lieueysud d'Auxerre.
Le sol présente quantité de collines dont Tune des plus hautes, celle
d*Irancy, s'élève d'environ i3o mètres au-dessus du.nivpau de lYonne,
Cette rivière traverse la partie Est du canton sur une longueur de 8090
mètres; elle est côtoyée, sur la rive gauche, par le canal du Nivernais. On
voit dans les principales vallées des sources abondantes dont les unes se
perdent presqu^aussitôt dans les ternes, tandis que les autres ont leur cours
jusqu'à l'Yonne. Ces dernières sources se rencontrent sur le territoire de
Migé, Charentenay, Escamps et Gy-l'Evéque, Elles donnent naissance à
trois ruisseaux qui font tourner un assez grand nombre de moulins : i^ le
rû de Genotte ; 2^ le rù de ValJan; S** le ruisseau de Baulches. Le premier ,
seul de ces ruisseaux qui se jette dans l'Yonne au-dessous, de Vincelles , a
son cdtirs entier sur le territoire du canton^ Si ces eaux entretiennent
quelque fraîcheur dans le fond des vallées,, le sommet de la plupart des
collines est, au contraire, tellement sec et aride que la culture n'en peut
tirer que les plus chétifs produits. Des bois paraissent avoir existé sur le
plus grand nombre de ces sommets, qui maintenant en sont en grande partie
dépourvus. Cette culturç est cependant la seule qui leur convienne; elle a
d'ailleurs l'avantage de donner un peu de fraîcheur à cette terre pierreuse ,
non pas que les bois, 4:omme on le croit généralement, attirent l'humidité
de Vair atmosphérique, mais Ils conservent celle que les pluies et les rosées*
ont déposée sur le sol en le préservant de l'action desséchante d'un air san«
cesse renouvelé et agité par les vents.
Dans la presque totalité du canton de CouIange-la-Yineuse , le terrain
est calcaire, il est sablonneux dans une faible partie au nord du bourg
d'Escamps Partout la vigne est cultivée; mais spécialement sur les com-
munes d'Irancy , Goulange, Yincelottes et Jussy, oàelle forme presque
l'unii^ue ressource des habitants. Le vin que ces communes , et en parti-
culier celle d'Irancy, fournissent, est depuis un temps. immémorial un des
mieux réputés de la Basse- Bourgogne. iLes bois occupent le septième en-
viron de la superficie territoriale. Ils croissent en: général sur le sommet
et les revers des collines dont le terrain maigre et graveleux leur donne
une (qualité supérieure pour le chauffage. Quelques prairies nalurelles,
mais en petit nomj^re, occupent le fond des dallées arrosées par des ruis^
seaux. A l'ouest de Coulange, les communes produisent une assez grande
quantité de céréales; sur les autres communes, et en particulier sur celle
d'Irancy, celte culture et celle de la pomme de terre sont réservées pouc
des espèces de landes souvent incultes qui rapportent à peine à l'agricul^
teur de quoi le, dédommager de ses dépenses. ^. '
£n i8a& la populatioa de ce canton s'élevait à 881^7 habitant», ax^oar-^
266
tVliuI elle n'est plus que de 863 1. Cette diminution, qui peut être en partie
rapportée aux ravages du choléra » ne r^onnait pas celte unique origine.
C'est en eflfetdans les communes exclusivemeat vignobles qu'elle est la plus
forte : elle est , pour Irancy , de i ^5 habitants sur 1 197 , et pour Coulange^
de lao sur i344- li y a doni::, pour ces communes , une sorte de décadence
qui sans doute n*est pas enôore arrivée à son dernier terme. Leur industrie
reste stationnaire de toute nécessité : très -lucrative , autrefois quAa culture
de la vigne était limitée en France, ses produits luttent aujourd'hui désa*
vantageusement avec ceux d'autres pays chez lesquels l'abondance compense
la qualité.
Les habitants sont fort laborieux, et la salubrité de leur pays, qui' ne
renferme point d'eaux stagnantes, si ce n'est pendant une partie de Tannée
dans les prairies du territoire d*£scolives, est attestée par la longévité de
plusieurs d'entre eux ; on n'y remarque point de fièvres in le rroit tentes cpi~
démiques, ni en général de maladies revêtant le caractère épidémique.
£n i832 le choléra y a sévi, ainsi que dans d'autres contrées parfaitement
salubres de la France, et il a exercé ses ravages notamment à Irancy où le
douzième de la population a été victime de ce terrible fiéau.
Météorologie, — Si l'on compare la température générale du canton de
Coulange à celle de Paris, bien qu'il soit d'un degré plus méridional que cette
. ville, on trouve qu'elle est un peu plus froide en hiver et plus chaude en été;
ce qui s'explique ,, pour le froid, par la plus, grande élévation du terrain et
par le voisinage plus grand des hautes montagnes. Ces conditions subsistent
également pendant l'été ; mais alors les rayons du soleil rencontrent moins
d'obstacles pour aiTiver jusqu'au sol où ils tombent un peu moins oblique-
ment qu'à Paris; et de plus, un grand nombre de collines nues et pierreuses
reçoivent presque perpendiculairement les rayons solaires sur leurs pentes
exposées au midi, «t réfléchissent une chaleur qui permet d'y vivre, ainsi
que je le dirai tout-à-riieure , à plusieurs' insectes tout-à-fait méridionaux.
Pour ce canton, comme du reste pour les autres contrées centrales de la
France, on sait que les vents peuvent être ainsi classés sous le rapport de
leur fréquence : 1^ les vents pluvieux de l'ouest, nord-ouest et sud-ouest;
a^ celui du nord froid et modérément sec; 3° de l'est et nord-est très-sec;
/i® du sud chaud et orageux.
Géologie y minéralogie (1). — La colline qui entoure Irancy en manière
de demi-cercle, examinée du côté où elle forme bassin , est entièrement
composée^ de même que tout le sol du canton, de roches appartenant à la
formation secondaire. Ce sont des calcaires et des marnes calcaires et argi-
leuses qui se succèdent par couches toujours horizontales. A 6 mètres
environ au-dessous du sommet du plateau, on trouve un banc de lumachelle
de o, r I centimètres de puissance entièrement formé de gryphées virgules
complètes et brisées; ce banc repose sur une couche argileuse de 0,06 cen-
'timètres , puis on trouve une roche calcaréo-alumineuse de o,32 centimètres
contenant les mêmes coqtiillesen moindre quantité; au : dessous marne argi-
(1) Dantles remarques suivantes relatives aux sciences naturelles, je n'ai pu
ilonner que le résultat de quelques explorations bien incomplètes^ saiis ^oute, faites
sur le territoire de la seule commune d'Irancy,
M7
leuftd. Cette snccêision se répète à peu près de la sorte dans toute la partie
supérieure de la colline; ^les couches altefirent a%éC dès degrés variables
d^épaisseur, elles coatlenueat des grypbltes qui diminuent de nombre et
iioissent par disparaître- tout«à«-fait. Vers lé tiers supérieur de la colline les
chemins présentent sur leurs bords une quantité inéroyable de ces gr^-
phkes coinplètes ou^ à varves séparées. A \d mètres ehviron au-dessus da
niveau deTYonne oti remarque un baiâ^ de calcaire tendre à coquilles larcs.
Les assises sapérieui^es de ce ealcatre fournissent do moellon, tandis que
les inférieures servent en pierres de taille. Cette pierre est fort gélîsse \c^
premières années qu'elle est employée; on y trouve très -fréquemment dé
petites géodes cristallisées de dolomie et de chaux carbonaiée.' Sur lé
feord de la rivière, dans le climat dit des Sourdes , et un peu endelmrsdà '
bassin d'iran^y, ces rotbes calcaires offrent çà et là de grands madrépores^
massifs transformés en calcaire saccbarolde, et une foit grande 'quantité de*
lérébratules-de diverse espèces. «
Quand on examine le revers dé la montagne du côté de Test , on voit"
que i'argilé y est plus rare; aussi toute cette partie jusqu'à une Keue et
demie Est dlrancy, extrémité de son territoire, se creuse-t elle facilement
de nombreux et profonds ravins. LVau la pénètre avec facilité, et la sur-
face du sol reste toujours aride. Les couches calcaires supérieures 'sont
grisâtres etd*une pâte assez dure;.mais elles se divisent aîsément par l'action
de la -gelée, en petits fragments lamelleux; au-dessous d'elles est un calcaire
oolitbtque dont le banc inférieur, à environ 40 mètres au-dessous du pla-
teau, contient des madrépores petits et nombreux et dies coquilles turriculées.
On retrouve ce banc à une lieue de là, près deBailly, ou il est eiplolté-
etpoli pour lés chemiaées sduslenoui-dîe pierre ou marbre de Bàilly. l^Iuà
bas se reneontrent dès couches calcaii^sdVne grande épaisseur, qui peuvent
fournir un moellon blano de mauvaise qualité. Les fossiles que j*ai trouvés.
dans ces couches calcaires sont des cardites, des solens? pinnes, peignes;
des fragments de pentacrinités, des vis, et en- outre plusieurs fragments d'am-
Hionites qui n^étaient point en place. Les fragments d'encrînes y sont accom-
pagnés d'un grand nombre de coqis cylindriques transfoimés en spath caU
caire et don^là surface est hérissée de petits' tubercules régulièrement dis^^
posés. Je regarde ces débris fossiles comme des aiguillons d'oursins, et jie
ne doute-pas qu'avec des recherches plus suivies , on lie parvienne à décou- '
vrir le corps même de l^(Hlrsin qui les a fournis. Mais les fossiles les plus
communs sont des térébratules de plusieurs espèces et des masses madré*
porîques en quantité considérable et appartenant aux genres astrce et
méandrine.. Ces madrépores sont répandus de tx>utes pa^its dans la campa-
gne^ d'autres sont au' milieu de terrains entraînés par les eaux, où en place
dans leur gangue calcaire. La plupart ont un grand voTunic, iU' ont la
dureté et la consistance du marbre, et servant aux' habitants d'i?rancy pour
le pavage d^s cours et des rues; quelques-uns ont assez de grosseur poui^
être placés comme bornes le long des maisons. On peut voir dans la collec-
tion de M. Gallois jeune, qui s^occupe avec tant de Kèle de réunir des débris
fossiles d'êtres organisés, Un de ces madrépores du genre astrée, fort bien
conservé, ayant environ o,5o centimètres de diamètre , que j'ai rencontré
dans un ravin où il avait été récemment entraîné jiar les eaux.
On trouve eneotc dans celle partie du territoire dlraucy, à la surface
îM 268
âu sol et daHi des g^des au milieu des roches tâlcaires , quelques rognons
de sulfure de fer altéré, dont quelques-uns sont parfaitement cristàdlisés
en cubes groupés.
Si Ton porte son attention sur ce qui ressort de Texamen qui vient d'être
présenté , on reconnaîtra trois formations principales et distinctes dans la
colline d'Irancy. i^ Formation marneuse, avec alternance' de couches argi-
leuses, caractérisée par la présence d*#ne immense quantité de petites gryphées
grypjiœa pirgula (DEFa.),bîen remarquable sur le côté occidental ; a<^ Cal<
caire gris oolithtque facile à reconnaître sur le re?crs oriental, contenant de
petits madrépores et des coquilles turriculées à intérieur cristallisé. 3^ Au-
dessous de ces couches , calcaire blanc à f ncrines, térébratules, grands madré-
pores, etc. , constituant une formation d*une grande puissance, à êoquilles
abondantes dans les stratifications supérieures ; tandis que les inférieures ne
paraissent plus contenir qu'une petite coquille bivaWe très-rare et difficile à
caractériser à cause de son peu de conservation. Cette troisième formation
l»lraire est exploitée comme pierre à bàlir et fournit notamment à Bailly,
près deYincelottes, des pierres de taille fort tendres ^ mais d'une grande
dimension.
liC sol est fortement ferrugineux dans les climats 4es Fçurneauxy du
ISaut-de^Charmoie et de Fau-VEau^ territoire dlraocy. Je ne saurais rien
dire relativement à la' constitution minéralogique des autres communes, si
|:e n*est que j'ai remarqué une assez grande quantité de fragments de fer
silicate dans la partie nord d^Escamps, où le terrain est sablonneux. -
Botanique, — La flore d'Irancy ne m*a rien offert de bien particulier; je
citerai néanmoins quelques ophrjs , les anthropohora et myodes , plantes
connues des botanistes pour la rave beauté de leurs fleurs : je les ai ren-
contrées sur un coteau boisé exposé au nord (bois des Côtes-Renverses).
Dans ce même bois et dans ceux qui Tavoisinent, croit une immense quan-
tité de grandes gentianes , g^/z//â/7a lutea^ dont les racines sont employées
en médecine et par quelques brasseurs pour la sophistication de la bière.
On trouve également dans ces bois, après les pluies d'automne, une espèce
d'agaric qui n*est point décrit dans Bulliard, ni dans la Flore française. Ce
champignon, qui vient par groupes nombreux, et dont les habitants
d'Irancy font grand usage, est un mets sain et agréable : il n'a ni volva ni
collier ; son chapiteau a jusqu'à un pouce ou un pouce et demi de diamètre;
il est noirâtre, plus clair sur les bords, le§ feuillets sont blaqcs ainsi que' le
pédieuley qui est plein, de i o à 1 5 lignes de hauteur. Je raientiounerai aussi la
truffe comestible tuber cibarium , qu'il n'est pas rare de rencontrer dans les
tnémes bois, où ce champignon n'est cependai^t pas asse:t commun pour que
rindusirie cherche à en tirer parti.
Une opinion assez généralement répandue dans le pays, est que les châ-
taigniers y devaient être communs autrefois, parce que beaucoup d'anciennes
charpentes passent pour être du bois de cet arbre. Cette opinion est né-
cessairement erronée, car il faut au châtaignier un sol sablouneuiç, et dans
un terrain calcaire , il ne fait que végéter et dépérir.
Entomologie. — J'ai déjà signalé la disposition et la surface pierreuse des
çolliiies comme donnant lieu à une plus grande élévation de la température
pendant Tété. C'est sans doute principalement a cette cause qu'il faut attri*
Ifiier Texist^nc^et la multipliçsition^i à Iranc^ çt dans ^udcjoei cQinnuvei
4N 269 MF
/
voisines^ de plusleqrs insectes ipéridionaux qui ne se mbntredt pas dans
d'autres contrées situées plus au midi (i).
Ou trouve en effet trés-commuiu^xnent à Irancy la grande cigale, cicada
pkbeia. Cet insecte sort de terre fin de mai, et aprèii avoir, pendant tout
le mois de juin , signalé son existence par ses chants bruyants et importuns ^
il pond ses œufs au commencement de juillet dans de petites branches de
cerisier. J*ai rencontré sur la môme commune deux individus de la mante
prie-dieu, mantis rcligiosuy l'un à l'état parfait dans une vigne, l'autre à
l'état de nymphe sous une pierre , à la lisière d*un bois.
Evénements historiques. — Je n'insisterai pas beaucoup sur les évène-*
ments historiques arrivés dans ce pays, à cause de leur peu d'importance.
Ils se rattachent presque tous aux troubles de la ligue et aux guerres de la
religion. Iranoy, qui^ selon la chfonlque de saint Marîen ; avait été près*
qu'entièrement détruit en i^aB par une chute d'eau dont il y a peu d'exem«
pies,, eut le plus à souffrir dans ces petites guerres. Au mois 4c févtler lôÔS*
dit de Thou, Captus fuit et ferro ac incendio vastatus tantâ inhumamtate y ut
cruorpassim pervicos inundaret. {Jn prêtre seul parvint à se sauver du car«
nage. Morts et blessés furent jetés péle-mélc dans un grand puits actuel- .
lenient comblé, qui, depuis ce désastre, a conservé le nom de Puits-des-
Morts. Jussy éprouva un sort presqu'aussi cruel, et Théodore de Bèze
rapporte que dans le pillage de ce bourg , il x eut bien 6000 muids de via
pép^ndus, ce qui prouve que Jussy était dès-lors un vignoble important.
Hommes célèbres, — A Coulaiige la-Vineuse naquirent Romuëdd Lemuet ^
savantmathématicien , mort en 1736, et. François Rousseau inventeur de U
cire à cacheter, à qui cette' découverte valut une brillante fortune. Jacques»
Germain Soufflot, architecte, mort en 1780, naquit à Irancy en 1714 : il ft
construit l'ancienne Bourse de Lyon et le Panthéon où ses restes ont été
tranférés depuis^ quelques années.
H. S. Dto&STy Docteur-Médecin*
■MMMfci
(t) On m^a assuré que ces mêmes insectes étaient tout-à^fait inconnus aux envi*
wns d'Avalloné
. /
^M 270 m
BIOGRAPHIES.
Noos nous féltcîtoits de pouvoir placer en tâte de la série des
articles biographiques que nous publierons successiyement, Féioge
de M. Fourier, lune des plus belles célébrités d'une époque si fer-
tile eu grands hommes. Nous devons la Notice suivante àTun de ses
élèves les plus distingués, M. Georges Gabriel Mauger, menil^re de
la Légion d'Honneur, ancien officier du Génie et inspecteur de TU-
niversité) membre du Conseil général du département de TYonne^
JOSEPH FOUaiER.
Joseph Fouri^r, membre de F Académie Française , secrétaire perpétucî
àeTAcadémie des sciaices pour les mathématiques , ancien secrétaire de
riasiitttt d'Ë^pte , ancien préfet de liseré, officier de la Légion dlioniieur ,
naquit à Auxerre au mois de mars 1768^ d'une famille pauvre, mais es-
timable. II n*avait que 8 ou 9 ans lorsqu'il perdit ses père et mère.
M. Pallais, maître de pension et organiste de la cathédrale , avait, été sour
premier instituteur pour le français et le latin : une dame respectajile de
cette ville, (Mad. Mohtbn)et quelques autres personnes ^SoéreuseSy furent
touchées de la figure aimable et des heureuses dispositions du jeune
orphelin y et lui fournirent les moyens de contiuuer ses études , d'abord
ehei son ancien maître ^.puis au collège, comme externe. Il s'y distingua
tellement, que le principal l'admit bientôt en qualité de pensionnaire gra-
tuit; et ses progrès dans les belles-lettres et les sciences furent si -remarqua^
ble&, qu'avant l'âge de quatorze ans il avait fait sa rhétorique, et connaissait
À fond les sept volumes du cours de mathématiques de Bezout. Son génie»
pour celte dernière science, s'était manifesté tout d'abord^ et-^l s'y livrait
avec tant d ardeur , qu'au risque de s'asphyxier , il s'enfermait souvent
dans une armoire de la salle d'études ^ au lieu dé se rendre au dortoir avec
ses camarades.
Tant de succès et des dispositions aussi extraordinaires avaient inspiré
aux- notabilités de la Ville le plus vif intérêt en faveur du jeune Fourier.
L'évéqucy et les bénédictins' qui dirigeaient le collège, se disputaient
fhonneur du patronage ; et ce fut par la protection ou les bienfaits du
prélat y qu'il fut placé à Paris au collège deMontaigu, ou il redoubla .avec
distinction sa rhétorique; et fit son cours de philosophie : il n'avait alors
que seize ans.
Rappelé dans sa ville natal»C| et revenu près des Béâédtclfais qui le- chépii-*
salent chaque jour davantage, il donna à Técolfe militaire des leçons de
mathématiques , partageant la tâche d'un professeur distingué, M, Bonnard
qu*Auxerre a possédé long-temps, et gui s'enorgueillissait d*ayoîr été sou ,
maître. Dès oe moment Fourier s*annonça comme un savant du premier
ordre. En 1 787 , âgé de moins de 10 ans, il vint à Paris , présenter à l'A.ea'*
déroie des Sciences un Mémoire sur la résolution des équations algébriques,
travail qui fixa Tattention de l'Académie, et particulièrement de Lagrange^
deMonge et de Laplace: le preq^ier de ces illustres géomètres lui donna
méme^ dès cette époque, des marques de Tintérét particulier qu'il lui a tou-
jours témoigné.
Vers la fin de cette année 1787, Fourier cédant aux instances des
Bénédictins , qui voulaient s'attacher un sujet aussi distingué, se rendit à
Tabbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, où se formaient les novices de la
congrégation de Saint-Maur. Il y £141 chargé de l'enseignement des
mathématiques , faisant en même temps une étude approfondie de la théo-
logie, de l'histoire et des antiquités, et y resta jusqu'à la j6ln de 1789. A.
cette époque le Supérieur du monastère prévoyant la suppression des
ordres religieux , lui proposa de faire ses vœux , ce qui loi aurait donné
droit à une pension; mais le jeune novice , quoiqu'entièrement dépourvu
des dons de la fortune, s'y refusa , ne voulant pas, disait4l, profiter d*avan*
tages qu'il n'aurait pas encore mérités. Cette détermination est le premier
indice des dispositions qu'on à remarquées en lui jusqu'à sa mort, le désinté?
ressèment et rélévation du caractère.*
Sur ces entrefaites; ses premiers protecteurs, les Bénédictjns d'Auxerre
obtinrent qu'il leur fût rendu. Il fut chargé de remplir la chaire de rhétori-*
que, et partagea encore avec M. Bonnard, l'enseignement des mathémati*
ques. Un travail non moins important lui fut confié ; ce fut la rédaction d'un
nouveau plan d'études, plus étendu, et mieux assorti que l'ancien aux
lumières et aux besoitas du siècle. Ce plan, présenté par le principal ^
(Dom Rosman ) à l'administration dépairtemeniale qui l'approuva, fut mise à
exécution au coixtmencement de l'année scolaire 1790-1 791 .-Dans ce plan la
division detf'classes était conservée; mais l'enseignement des mathématiques et
de la physique recevait plus d'extension ; la Géographie et Thistoire étaient'
l'objet do cours partiôuliers. Comme il fut chargé des nouveaux cours,
c'est-à-dire de là géographie et de l'histoire , il ne continua 'pas de professer
la rhétorique, qui fût confiée à un homiûe de talent distingué, M. l'abbé
Bavigneau ; mais il conserva sa part de renseignement mathématique , et y
joignit même, pour les élèves les phis avancés, un cours d'astronomie qu'il
faisait les jours de congé. Dans les années suivantes, Fourier réunit à ces
divers enseignements la chaire de philosophie jusqu'à la fin de, 1 /gS , ^oqu«
à laquelle les études du collège furent interrompues. Ceux qui ont eu le
•'
272
bonheur de suivre ses leçons savent avec quelle clarté, quelle élégance, et
Bvec quelle facilité d'élocution il développait les ventes les plus
abstraites, les théories les plus compliquées. Il était doué d'une sensibilité
exquise, d'une grande pureté de goût, et répétait souvent cette pensée de
Platon : que le beau est Téclat du bon. Enfin , par son enseignement, il tenait
constamment en éveil l'attention de ses auditeurs; le temps de la classe sem-
blait toujours trop court; les élèves faibles trouvaient en eux-mêmes de la
force , et les paresseux de l'ardeur.
Ajoutons que, pour imprimer le mouVement aux études scientifiques et
littéraires, il avait organisé dans l'intérieur du collège une petite académie
composée des élèves les plus forts, et dont le principal avec les professeurs
étaient membres honoraires; tandis qu'il avait formé dans la ville une
société littéraire, à laquelle des hommes fsrtts', des jeunes gens ayant terminé
avec distinction leurs études , venaient apporter le tribut de leurs lumières
et de.leur verve poétique on oratoire. £lle comptait parmi ses membres ,
avec Fourier et M. l'abbé Da vigneau , MM. Joseph Yilletàrd, Garnîer,
Bourdeau , Chaudé^, françois Lefèvre, Boulage, Liégeard, Deschamps , Burat
Paqueaa et plusieurs autres qui, plus tard, ont figuré honorablement, dan^
la carrière des sciences, des lettres ou de l'administration.
Mais les circonstances amenèrent bientôt Fourier^sur un autre théâtre ,
et on le retrouve toujours homme supérieur , dévoué à sa patrie et aux
sciences , bon , humain , généreux et pleiit' du plus noble désintéressement*
Au mois de février 1793» par suite du décret sur la levée des 3oo mil^
hommes, qui n'exceptait point du recrutement les professeurs ni les
élèves des collèges , Fourier ayant eu Toccasion de parler dans une
assemblée générale sur le mode d'exécution de la loi , s'exprima avec tant de
grâce et d*éloquence, qu'il fit adapter le mode proposé par lui, et fut
couvert d'applaudissements. On rengagea à faire partie de la Société popcH
lalre' ou club patriotique ; et quelque temps après, une loi ayant prescrit
dans toutes les communes la formation de comités de surveillance , appelés
ensuite comités révolutionnaires,, il fut nommé membre de celui d'Auxerre.
Il avait applaudi aux principes de la réforme commencée en 1 789 ; il étak
trop imbu de l'esprit des sciences, des belles-lettres et des arts libéraux,
pour n'être pas ami de la liberté , mais il la voulait pure, agissant dans le
cercle de la loi ; il déplorait les excès commis en son nom , et il crut que le
meilleur moyen d'empêcher ce fleuve bienfaisant de devenir un torrent
dévastateur , c'était que les hommes éclairés et vraiment patriotes dirigeas-
sent son cours. Sa présence, en effets fut fort utile dans le comité d*Auxerre;
l'autorité naturelle que lui donnaient ses lumières et son éloquence , et 1a
coopération de quelques hommes sages et instruits parmi ses collègues» lai
permirent d'empêcher beaucoup de mal et de faire un peu de bien : il fut
assez heureux pour pouvoir » saas violer les lois ^ préserver de |oute atteinte
son bienfaiteur, Dom Rosman , ancien principal du collège ^ et plusieurs
notabilités de Tordre ecclésiastique et judiciaire»
^ 273 |«^
Tontêfoîs , sî Foûrîer sot conjorier l'orage qui menaçait plasicorl télés
dans sa ville natale , il ne put se sonstraire lai-méme à ses coups. On «e
rappelle qa*ajant été chargé par' le convenlîonntl Ichon d'une mission
dans le département du Loiret, pour des réquisitions de grains, et ayante
suivant sa coutume, tempéré par féquité et la prudence la rigueur des
mesures qu'il avait à exécuter, il fut dénoncé par ce proconsul au comité de
salut public , mis hors la loi et déclaré inhabile à remplir aucunes fonctions
publiques. Réduit à se cacher, sans fortune, et n'ayant d*asile que dans U
coeur de ^es amis et de quelques gens de bien , Fourier reprit, loin de tous
les regards, ses anciens travaux «mathématiques, et ne reparut au grand
jour qu'après la réfocation de la mesure arbitraire dont il était frappé. Il
fut alors envoyé, par le département de l'Yonne, comme élève à la grande
£cole normale fondée à Paris en 1 794 9 institution gigantesque qui devait
former des maîtres pour toute la France dans les sciences et les lettres', et
qui comptait parmi ses professeurs Lagrange, Laplace, Monge, Berthollet et
Haiiy ; Volney , Garât , Laharpe, Sicard et Bernardin- de-Saint-Pierre. Làf
Fourier retrouvait les illustres savants qui l'avaient accueilli àr son début
dans la carrière ; il fut associé en quelque sorte à leurs travaux et chargé
d'enseigner à une grande division de TËcole les mathématiques et l'art .des
méfiiodes. Il s'en acquitta avec un talent qui fut remarqué, même à côté des
grands maîtres qui dirigeaient l'enseignement ; et bientôt après il devint
Tadjoint de Lagrange à l'Ecole polytechnique, cette création féconde et
immortelle, imitée par tous les grands Etats de r£urope« U y eut, pour
auditeurs, outre Malus, et plusieurs autres savants que la mort nous a ravis ^
les Poisson, les Biot, les Arrago, les Thénard, qui occupent aujour-
d'hui le premier rang dans les sciences. Les cahiers de cette école ren*
ferment plusieurs Mémoires de Fourier, aussi ingénieux que profonds «
Il s'y distinguait depuis plusieurs années par^ l'étendue de son savoir, la
clarté, l'élégance et la facilité de son élocution, lorsque Monge, Berthollet et
le général Cafarelli du Falga le présentèrent au général Bonaparte, et le
firent attacher comme savant à l'expédition d'£gypte«
De ce moment la vie de notre compatriote appartient à l'Histoire ; la part
qu'il prit à cette croisade scientifique et civilisatrice, est connue de la
France et de TEuropc. On sait qu'il coopéra à la fondation de l'instilut
^^gyp^^y dont il devint'le secrétaire; remplit les fonctions de commissaire
général de l'armée française près le divan du pays, et accompagna le
général Desaix dans la Haute Egypte ; visitant les ruines de Thèbes et de
' I^endérah , participant aux travaux des ingénieurs et des antiquaires , et
recueillant les matériaux des savants mémoires qu'il a fournis au' grand
ouvrage publié par la commission d'Egypte. La préface qu'il a mise en
tète de ce monument vaste et immortel, est à elle seule un.beau monument,
^aiyant l'expressionde M. de Fontaoes, et il a fait don de cet .ouvrage à la
274
ville d'Auxerre. Enfin |. après le départ da général en chef pour la France,
Fourier^ derenu Tami et le conseil du général Kléher, prit une part
eneore plus active à l'administration ; et lorsque le poignard d*an Axabc
fanatique trancha le fil d!une si belle y'ie^ il prononça , en face de l'armée ,
réloge du vainqueur d'Héliopolis , qui *a toujours été regardé comme un
chef-d'œuvre. Il continua toutefois de rester attaché à ladministration près
du général Menou, nouveau commandant de l'armée, et revint en France
avec l'expédition.
De retour dans sa patrie., Fourier ne pouvait y rester inaclîf. Le
général en chef de l'armée d'Egypte, devenu l'arbitre des destinées de la
France sous le titre de premier Consul , le nomma préfet de Tlsère, Tun de
nos départements frontières les plus importants. D^ns ce nouveau poste,
notre compatriote se montra ce qu'il avait toujours été, ami de l'ordre et
de la liberté, ralliant toutes les opinions au gouvernement, et fécondant
le territoire dont l'administration lui était confiée , par des dessèchements
de marais et par d'autres grands travaux publics. Sou esprit conciliateur et
4cs lumières donnèrent une telle idée de son mérite, qu'un ancien président
du pariement de Grenoble disait de lui : « Qu'il pourrait donner des leçons
de théologie aux évéques , et de- politesse aux anciens parlementaires. » Le
caractère distinctif de sa philosophie était la tolérance et Vamour de Vhuma-
nité; et, selon lui, ce dernier sentiment devait dominer tous les autres.
Fourier adminbtra pendant environ-, quatorze ans le département de
risère. L' Empereur, en revenant de Tile d'£]be, en 181 5, l'y trouva ayant
fait afficher des" proclamations contre lui, et ne Ten estima pas moins: il le
nomma même préfet de Lyon. -Mais notre honorable compatriote, sans
être étranger à la politique, était surtout un homme de science et
d'administration; et «es principes ne s'accordant pas avec ceux que suivait
le ministère du ao mars, il fut révoqué de sa nouvelle préfectore , et vint à
Paris vivre dans la retraite, au. milieu de ses livres et de ses manuscrits,
n'ayant d'autre fortune quun modeste traitement conraie membre de la
commission d'Egypte, et une pension comme ancien préfet.
Voilà donc encore Fourier rendu à son cabinet et à ses travaux
scientifiques. Déjà il les avait repris dans les instants de loisir que lui
laissait l'administration du département de l'Isère, et il avait remporté, en
181 3, le grand prix de physique à*rinstitut de France, par sa. Théorie
mathématique de la ^ chaleur, ouvrage capital , qui ajoutait un nouveau
continent an monde scientifique, et -que les géomètres de l'Europe placent
à la suite des découvertes d'Archimède sur la statique, et de Galilée sur la
Dynamique. Ce grand travail lai ouvrit, quoique tardivement, les portes
de l'Académie des Sciences, où quelques années après il succéda à
M. Delambre , comme, secrétaire perpétuel pour les mathématiques.
Les éloges qu'il prononça en cette qualité dans les séances de VAeadémîe,
ajoutèrent à la réputation d'écrivain distingué, que lui avaient déjà faite
-HM 275 Mit
^oti éloge Tunébre àe Kléberet sa préface de la Description de VEg^y^^è*, tl
fut adaiîs à^r Académie Française.
•Fourier possédait émicemment Tart du style et lé don de persuader*
Son. oreille était d'une déKcatesse extrême, les moindres nuances frappaient
ses regards; aussi retrouve-t-on à un haut degré, dans ses écrits, les cou*
''leurs d*unc imâgihation Willante et' le sentiment de l-harmonie. L'éloquent
écrivain que notiï avons dé|à *cit^ ( M. de Fontanes) a dit de lai t « Qa'il
écrivait avec l'élégance d'Athènes et la nagesse d^Ëgypte. »
Sous l'Bmpire^ il avait été noniiné baron et officier de la légion dliotttîétkH
sous 1.1 restauration il continua à jouir d'ivie hante cahsidératton ett France
et à r£tranger« U aurait pu ,sans doute, rendre de grands services au con^-
seil d'£)tat ou dans ^administration supérieure; mais les sciences profitèrent
de sa retraite studieuse et honorable. Car , qnoiqiie sa santé primitivement
robuste eut été altérée pat^ son voyage en Egypte et surtout par de longues
veilles et par un travail opiniâtre, il pousulvit néanmoins ses recherches
scientifiques, soit sur des branches accessoires de son grand ouvrage conter*
nant la théorie de la chaleur , soit sur la théorie des probabilités ^ \éA
assurances,, et sur les principes fondamentaux de la statistique, prin^
cipes qu'il appliqua à Tadministration de la ville -de Paris, et qui don^
nèrent lieu non -seulement à la création d^un bureau spécial de sta""
tistique à la préfecture de la Seine, mais encore à la publication dô
plusieurs volumes aussi remarquables par les théories qu'iU établissent > que
par les importants résultat s-pratîqnes qui s'en déduisent. Il se proposait
aussi de publier le fruit de se/i méditations sur la philosophie et sur Tinstmc^
tiçn publique en général , mais il voulut auparavant livrer à Fimpressiôtt
son ancien travail Mir la résolution des éqnations algébriques^ dbht le
Manuscrit avait été égaré à l'époque dé la suppression des académies. H
fit constatera Auxerre l'authenticité de la minute dé ce manuscrît, comme
ayant, été composé par lui dans le temps o& il le présenta à l'Académie des
Sciences, et établit ainsi la priorité de sa découverte touchant une question
jusqu'alors réputée insoluble, qui avait exercé le génie de Tillnstre Lagrange^
Il avait fait imprimer environ la moitié de son ouvragé, lorsqu'il fut enlevé f
Vers la fin du printemps de 1 8 3o, aux sciences, aux lettres et a son pays^
n'étant âgé que de 62 ans ^ et après uhe assez courte maladie qu'on prit
d'abord pour un rhumalisme aigu dont il, souffrait depuis long-temps , maiS'
que l'autopsie démontra être plutôt l'effet d'un développement extraordl^
naire et d'une affection du cœur. On rendit à sa cendre les honneurs qui lui
étaient dûs. Des dépatations des deux académies, les membres de rancien
Ins'titut d'Ëgi^pte, une députatlon delà Société de géographie dont il avait
été un des fondateurs, des pairs de France, des députés, parmi lesquels on
remarquait M. le comte de Chabrol, préfet de la Seine, M. le marquis Barbé
de Marbois , premier pr*»sident de la Cour des comptes , MM. Casimir et
A-ugustin Péricr, M. le comte Daru, un grand nombre de fonctionnaires
^ 376 M»
mpérîâurfi de fou) les ordi^es, tous ses eompatrSotês de ITomie qu! étaient
à Paris^ des savants, des gens de lettres, ses condisciples on ses itères, «t qni
tuDB étaient devenus ses amis, assbièrent à ses funéraîllcs,elf accompagnèrent
jusqu'à sa dernière demeure, où des voix éloquentes retracèrent les services
qu'il avait rendus aux sciences et â l'Etat et acquittèrent envars lui, an nom
de tous, le dernier tribut du respect et de rattachement.
Tel fut Joseph Fourier. Nous n'avons toutefois' montré encore en lui
que le professeur, le savant et l'homme public. Si nous le considérons com-
me homme privé, son mérite n'était pas moins éminent. A une figure agréa-
ble il {oignait des manières gracieuses, nn langage poli, et on ne le quittait
jamais sans ^tre plus instruit ou plus content de soi. Sobre et désintéressé
pour Int-méme, il était indulgent et généreux envers les autres, et aimait à
répandre autour de lui l'aisance et le bien être. Quoiqu'il passât la plus
grande partie de son temps dans son cabinet , it allait cependant quelquefois
dans le monde et il y était fort goûté. Parmi les français, Mônge , Lagrange,
tant qu'ils ont vécu , ses collègues de Tlnstitut d'Egypte , M. le comte de
Chabrol , M. le eomie Daru ; M. le baroli Cuvier, M. le marquis de Marbois «
M. Lainét Camille Jordan, MM. Casimir et Augustin Perrier ; parmi les étran-
gers « M. Alexandre de Humbolt, M. le comte de Rutnford et l'amiral
Sydney-Smith sont les personnes dont il aimait iCpluslasooiété) et qui lui
tétnoignaient une estime particulière.
Mais, dans toutes les circonstances de ta vie^ Fouir ier n'oublia- jamais sa
vilLi] natale. Il suffisait d'être d'Auxerre ou du département de l'Yonne,
pour avoir droit à sa bienveillance et à son appni; il donna ou fit obtenir des
places plus ou moins honorables et lucratives à un grand nombre de ses corn-
patriotes, soit à Grenoble, ^oit ailleurs; et sans parler de ce qu'il fit pour sa
famille, il ne vit jamais le talent ou le mérite dans le malheur, sans répan-
dre sur lui des consolations ou des bi^faits.
Enfin , pour résumer en peu de mots le caractère intellectuel et moral de
celui dont nouS/venons d'esquisser la vie, Joseph Fonrier avait reçu delà
nature un esprit pénétrant et vaste , le génie des sciences mathématiques, un
goût pur, et un rare talent d'élocution : ces qualités étaient relevées en lui
par un cœur droit , une âme. généreuse, un ardent amour de la vérité et du
bien ; et tous ces dons excellents, cultivés par un travail opiniâtre,, développés
par d'heureuses circonstances , il le» appliqua avec un dévouement infatiga-
ble à raccroissement des sciences et au service de sa patrie.
277
LOUIS-MAME-LEVESQUE, COMTE DE LA. FERBIÈRE ,
Lieutenant' général^ Pair de France y Grand' croix de V Ordre de la Légion
<r Honneur y GrancC croix de V Ordre royal et militaire de Saint- Louis ^
Ohei^alier de V Ordre impérial de la Couronne de Fer d^ Autriche ^ Cheva-
lier de t Ordre de Léopold,
Compatriote de du Guesclin il en eut la .Taleur,
ses yertùs civHes égalèrent ses talents militaires.
(Louis-Marie) Lévesqae de la.Ferrière» naquit à Kçdon, (département
dllle-et-ViUîne) , en 1776; issu d'une famille ancienne et honorable il reçut
une éducation brillante ; il se destina à Télat militaire et entra au service à
seize ans, comme sous-lieutenant; il fut sucpesâiv'ement lientenant en Tan 2,
aide-de camp du général Monnet en Tan 3 , capitaine en Tan 5, commandant
des guides de TOuest , chef d'escadron en l'an 8 , major du 3« de hussards en
1806, colonel de ce régiment en 1807; général de brigade en 18 u, gé-
néral major des grenadiers de la garde impériale et lieutenant- général en
181 3. Il et toutes les campagnes du Nord, d.« Rhin, de Moselle, de Prusse,
de Pologne, d'Espagne, de Portugal. Dans les divers commandements dont
il fut chargé, il se fit remarquer par sa bravoure et ses talents militaires ;
blessé dès le commencement de la guerre, à Kayserlauten, il entra le pre-
mier en Bohême avec 400 hussards, enleva un dépôt à l'ennemi et fit 200
prisonniers. On le vit à la bataille d'A^usterlitz suivi de quelques hommes^
sur le fro^t d'un corps de grenadiers russes qu'il enfonça, enlever une
pièce de canon ; seul dans les rangs ennemis , deux fois enveloppé et deux
fois sauvé, chargeant personnellement avec des troupes d'élite , enlèvera
Olmutz , des grandes gardes jusque sur les glacis. Il fut blessé grièvement
d'un coup de biscaycn à U bataille d'Iéna, à la tête du 3^ dchussardS) si connu
par sa valeur et sa discipline; se couvrit de gloire à Alba de Tormis, à
Redinha , au passage du Col de Banos , à Miranda de Corvo ( Espagne et
Portugal), où il fut atteint, dans l'espace d'un quart-d'heure, de. deux .coups
de feu; à Gustadt, à Friedlang, où il commandait de la cavalerie; à la ba-
taille dç Leipsic, où il conserva toute la journée une position importante, et
où il fut blessé ; à Hanau , où à la tête de la cavalerie de la garde il fit ce
passage qui contribua si puissamment à sauver l'armée; enfin dans celle ter-
rible campagne de 1 81 4, pendant laquelle, suivi des grenadiers de la garde
impériale, défendant son pays, il combattit vaillamment à Chaumont, à Mont-
mirail, à Château-Thierry, à Montereau; reprit Rheims, où il enleva le corps
ennemi en entier, et se distingua encore à la prise de Craone et à la ba-
taille de Craone, où il succomba, après avoir passé un défilé important.
18
mitvjBtm
Vingt pat en avant de son ëtat-major, au milieu de la mStrallle ennemie, il
fut atteint par un boulet qui lui enleva la jambe gauche , un second éclat
pulvérisa son cheval, emporta le pommeau |de son sabre et la corne de son
chapeau. Il fut amputé sur le champ de bataille; TEmpereur exprima des
rfgrets de la perte qu'il venait de faire. Rapporté à Paris, peu de jours après,
il y entra entouré de ses vieux grenadiers couverts de blessures comme lui.
Tant de valeur et de services n'étaient pas restés inaperçus de l'Empereur.
Laferrière avait été nommé membre de la Légion d'Honneur en l'an 13 ,
officier en 1807, commandant en 1808, grand officier en 1814; chevalier
de l'Ordre de la Réunion en 181 3; chevalier de l'Ordre impérial de la
Couronne de Fer en i8i4> baron, comte de l'Empire et chambellan de
TEmpereur.
Sous la restauration , il fat nommé chevalier de Saint-Louis et inspec-
teur-général de cavalerie. A peine remis de ses blessures, on le vit inspecter
^eux divisions. Il avait été appelé par le roi pour créer et commander
l'Ecole royale de cavalerie à Saumur. Elle ne peut être en de meilleures
mains f àit-iX^ qu* elle y reste. Fuis bc souvenant qu'il l'avait vu tomber à
ses côtés à Craone , il l'appela à la chambre des Pairs. Après les cent jours,
le roi ne confirma pas cette nomination , et lui rendit seulement le com-
mandement de l'Ecole. En trois ans , il la porta au plus haut degré de pros-
périté. La ville de Saumtir, reconnaissante de tout le bien qu'il avait fait au
pays, lui vota une épée d'honneur, et, avec la permission du Roi, le maire
de la ville vint lui offrir, au nom de ses concitoyens, celte épée, titre pré«
■cieux de famille, à sa terre de la Perrière, qu'il habitait alors. La loi de
retraite l'avait atteint comme amputé. Il reçut à cette époque la croix de
commandeur de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, en 1K21 , la
.grand croix delà Légion d'honneur, en i8a3, la gfand-croix de St.-Louis.
Sorti des rangs de l'armée pur de toute vexation, ayant servi avec un
désintéressement qui n'a jamais failli , aimé , respecté du soldat dont il avait
toujours partagé les dangers et qu'il avait tant de fois conduit à la victoire,
le comte de la Ferrière vivait du patrimoine de sps pères. Il fut nommé
membre du conseil général du dépa^rtement dlile-et-Vilaine ;' mais il ne
put y siéger; il voulait désormais fixer sa demeure dans le département de
l'Yonne, où il avait acquis la terre de Valéry. Là, pendant douze ans,
il s'attacha à faire le bien de sa commune et de son canton ; vivifiait le pays
par ses travaux agricoles, employait sa fortune à faire travailler de nom-
breux ouvriers. Bon, généreux, il aida de ses conseils et de son appui
tous ceux qui s'adressèient à lui. Personne ne peut dire l'avoir sollicité,
et n'avoir pas trouvé en lui une bienveillante protection. 11 était doué d'un
beau physique, réunissait les qualités du cœur et de l'esprit; son aménité,
sa politesse charmaient ceux qui le fréquentaient; sa conversation était en*
«rainante. Choisi en iB3i par la garde nationale à cheval de Paris, pour
la commander, on le vît accourir au milieu d'elle lorsque Paris fut affliVé
du choléra , comme il fut toujours à sa télé, malgré ses infirmités , dans les
jours de désordre et de trouble. Rappelé par le Roi des Français à la
chambre des Pairs en 18^2, son vote y fut toujours consciencieux et pour
Ubien de son pays. Nommé trois fois men^bre du Conseil général du
département de l'Yonne, la dernière fois en i833 , par le suffrage unanime
des électeurs du canton de Chéroy qu'il représentait , il voulut s'y rendre
malgré les souffrances qu'il ressentait, funeste précurseur de la perte que
ses amis étaient destinés à faire bientôt. Il succomba, en effet, après une
courte maladie, le 22 novembre i634, à l'âge de 58 ans, dun dépôt à la
tête, suite de ses glorieux services et de 14 blessures. Il vit la mort sans
effroi, mourut chrétiennement, entouré de ses amis, dans les bras d'une
épouse qu'il aimait tendrement et qni reste inconsolable de sa perte. Cil
s'était marié en 181 5 à Mlle. FouUon de Dpué, fille de M. FouUon de
Doué, ancien intendant du Rourbonnaîs.
Les regrets de tous les habitants l'accompagnèrent à sa dernière de-
meure; la garde nationale de son canton tint à honneur de garder ses
restes précieux, jusqu'à l'instant ou ils furent déposés dans le cimetière de
Valéry. Us sont dans le caveau d'une chapelle sépulcrale que sa veuve a
fait élever à sa mémoire. Il n'a pas eu d'enfants et ne laisse pour héritiers
de son nom que deux neveux , enfants de son frère. «
MARGUERITE DE BOURGOGNE.
Cftte princesse, née en 1247» f»it élevée, dans son bas âge, à la cour
de son aïeul , Hugues IV , duc de Bourgogne. Elle passa son adolescence
à l'abbaye de Fontevraut, et en Sortit pour paraître à la cour, où sa
beauté, soutenue par la candeur et la modestie, lui attira tous les
regards. Déjà elle était comtesse de Tonnerre, du chef de Mahaut de
Bourbon sa mère, morte en n&2. Son père, Eudes de Bourgogne, venait
de mourir à Acre , dans la Terre-Sainte.
- prisonnier,
est enfermé dans une cage de ter. ^
Ces supplices, faits contre le gré de la reine , lui donnent beaucoup de
chagrin, fille pressenlit^u'iU rendraient le nom de CharJes odieux. On
^ ^80 m
saît| en effet, que Pierre IIl d'Arragon, qui prétend être le succeéseui:
des droits de Conradin, se fait un parti en Sicile, et que le jour de
Pâques laSa, tous les français y sont massacrés à l'heure de vêpres. Il
lui est facile de s'emparer de ce royaume.
Marguerite, pénétrée de douleur, persuade à son royal époux qu*iL
doit se contenter du royaume de ISapIes qui lui reste. Il sait le conserver,
et meurt dans laPouille , le 7 janvier 1284, laissant le trône à Charles II,
son fils , qu'il avait eu d'un premier mariage.
La reine rentre en France. Elle se retire dans sa ville de Tonnerre ,
accompaguée de Marguerite de Beaumont, princesse d'Autioche, et de
Catherine, sa parente, impératrice de Constantinople , belle-sœur de
PLilippe-le-Bel. £lle avait alors 4o ans. £lle se consacre tout entière
au service des pauvres; fait construire et dote richement le magnifique
hôpital que possède encore la ville de Tonnerre. Elle soignait les malades
comme une simple religieuse. Ayant entièrement oublié le faste et les
grandeurs, elle finit ses jours dans les exercices soutenus d'une piété sin-
cère et d'une ardente charité. Cette reine, si admirable sur le trône, plus
admirable encore dans sa retraite^ meurt le 4 septembre i3o8. Long-
temps avant son décès, clJe avait renoncé à l'administration temporelle
de son. comté (i) et elle ne s'était réservé qu'une pension viagère de 1600
livres. Lemaîtae.
4.0U1SE DE CLERMONT-TONNERRE.
Louise de Clermont, née en f5o4, fut comtesse de Tonnerre, du chef
d'Anne de Husson, sa mère. Elle racheta lesdifférentespartiesdu comté qui .
«avaient été données à ses frères et soeurs. Ce fut pendant son administration
qu'arriva le terrible incendie du 8 juillet i556, attribué à sa vengeance.
Elle avait perdu au parlement et contre les habitants, un procès relatif à
un prétendu droit de cinq sous qu'elle exigeait sur chaque muid de vin.
Les délégués de la ville lèvent l'arrêt, le lui signifient, veulent exiger le
coût de rexploit, et à cet effet , fout saisir la litière de la comtesse. Pi-
quée de la perte de son procès et^ du procédé de ses sujets (elle appelait
ainsi les Tontierrois) , elle résolut, dit-on^ de se venger. Le feu iiit mis
à la ville en quatre ou cinq endroits au même instant. La récolte
des grains était presque achevée. Il fut impossible d'arrêter l'im-
pétuosité des flammes. Les églises Saint-Pierre et de Notre-Dame, en
furent en grande partie la proie. L*hôpita! seul échappa à ce dèsasti-e
affreux. Quelques bandits turent arrêtés, jugés et condamnés à Trbyes
comme incendiaires, ce qui sembla justifier Louise de Clermont. Cepen-
dant les Tonnerrois conservèrent couti*e elle de graves soupçons , et, dans
une lettre du 17 mai i585, elle se plaint du peu de confiance que lui ac-*
cordent ses sujets ^ quand ils ont besoin des grâces de la cour. Elle avait
épousé, eu i538, François du Bellay dont elle eut un fils, mort avant
elle. Elle s'était remariée à Antoine de Crussol , duc d'Uzès, et mourut
en 1696, ne laissant point d'enfants, mais beaucoup de dettes. Après
elle le comté fut vendu et acheté par son petit-neveu, Charles Henry de
Clermont-Tonnerre , à qui elle l'avait destiné. Lemaître.
( 1) Ea faveur de son neveu, Guillaume de Qiallon » comte d'Auxerre.
^281 im
31 Mùmmt ^àean^ pro&aseur ht sciences pl)^stqut9 et Vi^vstovct
naturelle h IVcale normale y^luf erre.
Monsieur,
Je réponds à la demanda que tous m* avez faite de rappeler à rotre
esprit, les principaux détails de l'excursion que nous fîmes dernièrement
avec MM. Piétresson-Sain|- Aubin ei Robineau-Desvoidy , dans la partie su-
périeure de notre département , dans ce délicieux vallon delà Cure, trop
peu connu, trop rarement visité, et dans lequel cepend^int, les sciences
naturelles offriront à ceux qui les cultivent une abondante moisson et des
jouissances variées. / , .
Nous partîmes d*Auxerre et nous nous dirigeâmes directement sur Ver-
menton, en passant par Saint-Bris. La route que nous suivîmes, ne nous
offrit que la continuation de cette vaste formation de calcaire jurassique,
sur laquelle Auxerre est si}aé. Nous remarquâmes que dans certaines loea*
lités elle pourrait fournir à l'industrie des marbres, k la vérité communs ,
mais susceptibles d'un assez beau poli, et surtout des pierres lithographiques
d'une grande dimension, produit dont le besoin se fait de plus en plus
sentir, à Tépoque où la pensée et les observations nouvelles de tout genre
ne se contentent plus d'emprunter la plume de l'écrivain, mais font un appel
général au crayon de l'artiste. Pendant long-temps nous avons été Irlba-
. taires de l'étranger : Pappenhein nous fournissait exclusivement ses pierres
lithographiques; bientôt Châteauroux, Belley, Dijon et Périguéux nous af-
. franchirent en partie de ce tribut. Pourquoi Yermenton et még:ie Saint-Bris
ne livreraient-ils pas au commerce, un. produit répandu sur leur territoire ^
et que des recherches faciles et peu dispendieuses mettraient à découvert en,
peu de temps ?
C'était à Yermenton que devait commencer véritablement notre exploi^a^
tîoc; de ce point nous devions remonter la Cure pour ne la plus quitter
qu'aux dernières limites de notre département. Nous laissâmes donc
derrière nous le large et fertile bassin de l'Yonne , pour suivre celui noa,
moins fertile qu'arrose en serpentant la Cure , mais qui se rétrécit à mesure
qu'il s'éloigrie de son confluent avec l'Yonne. Nous traversâmes successi-
Tement les bourgs de Beigny, de Lucy-sur-Cure, de Bessy et d'Arcy. Jus-
qu'ici, le vallon de la Cure est assez large et faiblement encaissé : la rivière,
peu profonde, coule lentement sur un lit formé d'un mélange de sables cal-
caires et granitiques, et parsemé de blocs de granité roulés.
Nous arrivâmes à Arcy, lieu célèbre par les grottes qn'il renferme , et
nous fîmes nos dispositions pour aller visiter cette merveille de notre dépar-
tement. Après avoir gravi la colline spr laquelle repose le vieux château de
Boîft-d*Arcy) nous tuivlmes le chemin étroit et tortaeax qui conduit â
l'entrée delà grotte. Je n'essaierai pas de décrire rintérieur de celle célèbre
cayeme; la science ne gagnerait rien à l'énumération de ces mille formes
bizarres , qu'affectent dans leur structure le» innombrables concrétions qui
en recouvrent les parois. Mais, au contraire, dépouillons pendant un ins-
tant cet immense souterrain de tout le prestige dont il éblouit le yulgaire;
arrachons-lui ses immenses stalactites, les images fantastiques qu'elles re-
produisent, et leurs mille jeux divers; laissons le roc dans toute sa nudité;
disséquons, en un mot, ce corps qu<: l'imagination et la nature revêtent de
formes si diverses pour tâcher de lire sur son squelette le mode de sa forma-
tion et remonter ensuite à son origine.
L'entrée de la grotte qui regarde le midi, est située à quelques pas de la
Cure et dans le flanc de la colline qui la borde. Elle s'ouvre dans l'anfrac-
tuosité d*une vaste couche de calcaire jurassique à grains saccharoïdes,
présentant quelques cavités géodiques. remplies de cristaux brillants de
chaux carbonatée. Cette couche surplombe horizontalement , et ce n'est
qu'en rampant qu'on arrive à la porte de la grotte : aussitôt qu'on a pénétré
dans l'intérieur, il est facile de reconnaître que cette couche n'est que lé
prolongement du plafond de la première salle En effet , à partir Ae la porte
qui n'a qu'un mètre de hauteur, on commence à descendre à travers des
quartiers de roche entassés pèle- mêle ^ jusqu'à ce qu'on arrive sur un sol un
peu plus uni et de niveau à peu près, avec le lit de la Cure. Il résulte de
cette disposition que l'entrée de la caverne a été rétrécie et successivement
élevée par la chute des couches supérieures; et il eU facile d'en conclure y
que dans le principe cette ouverture était large, béante et s'étendait jusqu'à
la Cure. Ces éboulements postérieurs à la formation de la caverne , ont été
le résultat naturel de l'influence de l'air et de l'eau sur les couches superfi-
cielles exposées incessamment à leur action|destructive ; influence qui agit en-
core sous nos yeux, et finirait par obstruer complettement l'entrée de la
grotte^ si les soies des hommes n'y mettaient un obstacle. Après avoir fait
quelques pas dans le premier compartiment de cette vaste galerie, il devient
facile de reconnaître à quelles causes on doit attribuer sa formation. Ici le
sol est recouvert d'un limon converti en argile grasse et compacte ; plus
loin, il est jonché d'une couche épaisse de galets roulés, de sa blés, de graviers^
les uns calcaires et identiques avec la roche du lieu, les autres granitiques,
et de même nature que ceux roulés par les eaux de la Cure. Seulement, et
comme pour témoigner depuis combien de siècles ils sont accumulés dans
cette demeure , la plupart d'entr'eux se sont tellement désaggrégés sous
l'influence de l'dir humide, qu'une faible pression de la main suffit pour
dissocier leurs éléments', et que le fragment de granité se trouve converti
en gravier, composé de grains plus ou moins gros de quarz , de feldspath
€t de mica. Enfin , dans d'autres endroits du sol , qui présentent quelque
déclivité et sur lesquels la vase ou les graviers n'ont pu s'arrêter^ la roche
4M ^83 Ml^
tBt dénadée de manière à |)ré8enter les traces non équîVoqaes de la corro-
sion de Teau. On y aperçoit des bosselnres et des ondulations semblable»
à celles que portent sur les grèves de l'Océan les roches calcaires contre
lesquelles les vagues viennent se briser à chaque marée.
Si maintenant nous jetons les yeux sur les parois de la caverne^ noua'
reconnaissons les mêmes effets , causés par le même agent. Les murs de
ces salles immenses ne sont pas taillés d'aplomb : partout oii la roche a
présenté quelque différence de densité, il y a eu corrosion, mais corro-
sion lente et sans arrachement , de manière à ce que les anfraotuosités
soient arrondies et les saillies émoussées; il est rare de rencontrer une
proéminence anguleuse. Partout où la surface n*estpas recouverte par lefl
concrétions stalactitiques , la roche est lisse, polie et comme usée par le
frottement. La différence de densité des divei^ses couches de la montagne
occasionna la distribution de cette immense galerie en salles séparées les
unes des autres par des défilés quelquefois assez étroits pour intercepter
presqu'entièrement le passage d'une salle à une autre.
L'inspection du ciel de toute la grotte trahit encore son origine. Ici
c'est un vaste plafond horizontal assez lisse et assez compact, pour que la
goutte d'eau qui porte l'élément de la stalactite n*ait pu ou le pénétrer ou
s'arrêter assez long- temps à sa surface pour y déposer la matière concré*
tionnaire. Ce plafond d*une aussi vaste portée est formé par la face infé-
rieure d'uhe paissante couche de calcaire devant laquelle s'est arrêté
l'agent destructeur. Là, le ciel est formé par une voûte dont la structure
rappelle ces vastes et antiques constructions cyclopéen nés dans lesquelle»
les voussoirs ne se rencontrent pas, et oii ils sont remplacés par d'énormes
blocs en saillie les uns sur les autres et recouverts\l'une pierre plate en
guise de clef. Dans notre grotte , phaque couche calcaire est une assise
de la voûte qui se rétrécit peu à peu pour se terminer en ogive.
Après avoir successivement traversé toutes les salles qui composent la
caverne, on parvient à la dernière, dont le sol jonché d'immenses quar-
tiers de roche sur toute son étendue , est la fi Jèle représentation de celui
de la première salle. Ce sol jcesse bientôt d*être de niveau: il s'élève
peu à peu jusqu'à venir se confondre avec la voûte, de manière à ce que
lé fond de la salle, au lieu de se terminer par une paroi verticale , ne pré«
sente qu'un talus formé de roches entassées les unes sur les autres, et
provenant d'un puissant éboulement, sans lequel la grotte offrirait une
issue au dehors , sur le flanc de la colline , opposé à celui dans lequel se
trouve son entrée. La grotte se dirige du sud au nord ; Tinspection exté-
rieure de la colline dans cette direction indique au point correspondant
à la terminaison de la caverne, une dépression assez profonde dans lesolet
fait voir de la manière la plus évidente le lieu où elle débouchait dans la
vallée. Les mêmes causes qui ont obsh*ué imparfaitement l'entrée de la
galerie souterraine^ en ont entièrement fermé Ja sortie | et il aérait au-t
«N 284 m
jourd'hurméme facile de la rétablir en déblayant Sur tinô petite étendus
les roches éboulées qui la dérobent au jour.
D'api*ès tout ce qui précède, Jl est évidemment démontré que les grottesi
.d*Arcy doivent leur formation à Teau, cet agent de la nature , mille fois
plus puissant que la main des hommes , à qui , cependant quelques per«
sonnes peu familières avec la science, ont voulu attribuer le percement
de cette vaste caverne. Il ne reste plus maintenant quà expliquer' les causes
qui ont produit un si puissant effet, et qu'à assigner l'époque probable à
laquelle cette catastrophe a eu lieu»
A quelques centaines de toises en amont des grottes d'Arcy, à la hau-
teur du village de Saint-Mor^, le bassin de la Cure s'élargit pour former
un large cirque, fermé de toutes parts par des berges escarpées; un seul
point a été violemment ouvert, pour donner passage au lit de la Cure.
Les roclies abrtiptes qui la dominent en ce lieu , indiquent à la première
rue, qu'il existait autrefois une digue puissante qui retenait les eaux su-
périeures, et formait la chaussée d'un vaste lac, dont les eaux s'éle-
Yant jusqu'à la hauteur des berges, se déversaient ensuite par-dessus la
digue pour aller inonder les terrains situés en aval des grottes 4'Arcy.
L'action continuelle des eaux sur le terrain inférieur composé de calcaire
rempli de fissures ^ y \:ausa peu à peu des infiltrations, qui produisirent "
des excavations sinueuses, étroites d'abord , mais qui s'agrandirent en-
suite à mesure qu'un volume dVau plus grand les traversa. Le massif de
la digue du lac finit par laisser passer un volumineux cours d*eau , qui se
frayant un chemin à travers les masses calcaires, donna naissance à la
caverne qui porte aujourd'hui le nom de grotte d'Arcy , et aUa déboucher
à Textrémité nord du promontoire formé- par le relief actuel du terrain.
Ces puissantes infiltrations atténuèrent peu à peu le contrefort qui rete-
nait le lac dans le bassin de Saint-Moré; enfin la digue se rompit, et ia
Cure, jusque-là prisionnière, se répandit par torrents sur le terrain in-
férieur,* creusa son lit actuel, et porta dans les eaux de l'Yonne les débris
-des couches calcaires qu'elle arracha dans son passage. Le lac de St.-Moré
abaissa son niveau ; les eaux du pays supérieur se précipitant alors avec
impétuosité, roulèrent avec elles les fragments de granité dont le lit de
la Cure est parsemé. A cette époque son I)assin se creusa de plus en plus,
et une partie de ses eaux continua de passer par le lit souterrain des
grottes, tandis que l'autre partie tourna le promontoire que forme la Cure
en aval du lieu qu'on nomme aujourd'hui le grand Gué. Enfin l'action
continue des eaux, celle de l'air et de la température occasionnèrent peu
à peu 'deê ébonlements à Feutrée et à la sortie de la caverne : de ses deux
Issues, l'une fut complètement obstruée, l'autre fut élevée et retrécie.
Ces obtacles ne permirent plus aux eaux de traverser la galerie, et le
coLU's entier de la Cure fut désormais établi dans le Heu où nous le voyons
aujourd'hui. ...
m 285
Telle est mon opinion sur la formation des grottes ) telle est ^ussi 9^
peu près celle de notre savant compagpon de voyagç M. Robineaii
Desvoidj. L'inspection des lieux prouve jusqu^à Tévidence la vérité de
cette explication. Les témoins matériels sont toujours sur .place. Eu effet :
±^ Il jr eut un lac dans la plaine de Sâmt-Moré ; les eaux supérieures s'j.
arrêtèrent assez long-temps pour accumuler dans le milieu du bassin ,
ce puissant amas de sable micacé qu on j remarque aujourd'hui et qui
n'a pas d'analogue dans la contrée, o? Il y eut abaissement progressif et
lent du niveau de ce lac; les divers étages de coiTosion qui 8*élèvent autour-
dès anciennes berges à droite et à gauche du vallon , en sont la preuve.
Z^ Il y eut une profonde déchirure de la digue; elle se manifeste encore
par les deux roches placées comme deux énormes culées de chaque côté
de la rivière et dont toutes les couches se correspondent d un bord à
l*aulre. 4^ La formation de la grotte est due à V infiltration des eaux à
travers la digue; s'il est permis de raisonner par analogie , en voici la
preuve. Â cent toises environ en .amont de l'enti^ée des grottes, il existait
en 1789 une vanne établie par le seigneur du château de Bois-d'Arcy 9
qui servait à élever de quelques pieds Tétiage de la Cure ^ et permettait
à l'eau de s'infiltrer dans la montagne : cette eau suivait une galerie ,
dont la direction et les dimensions nous sont inconnues , traversait la
colline et venait déboucher , dans la vallée, au bas du château, où elle
faisait tourner un moulin. Ainsi donc, les flancs de la montagne recèlent
une autre grotte^ ou pour mieux dire, une petite galerie souterraine
dont les issues, imparfaitement fermées, donnent encore accès à l'eau;
ce canal à peu près parallèle à la grotte d'Arcj, en est la représentation
fidèle et doit sa formation à la même' cause.
Il me reste encore à indiquer l'époque probable à laquelle on doit rap-
porter la formation de Ja caverne. Je ne chercherai pas à calculer com <
bien d'années ont dû s'écouler pour donner lieu à la formation de ces
montagnes d'excréments de chauve-souris , qui se remarquent dans plu*
sieurs points de la caverne. Bien des siècles ont dû passer sur ces ma-
tières, puisqu'elles se sont déjà minéralisées à la manière du guano à^%
iles de la mer du sud. Le résultat de mes calculs me conduirait certai"*
nement au-delà des temps historiques, et déjà, cependant, nos grottes
étaient garnies de ces innombrables stalactites que les siècles ont accu«
mnlées en tel nombre, qu'elles ont prodigieusement diminué les dimen-
sions primitives de la grotte. Ces concrétions calcaires qui se forment si
lentement que l'observation de toute la vie d'un homme peut à peine en
constater l'accroisst^mént, annoncent déjà que ce travail est le produit de
plusieut*s milliers d'années. Mais une médaille précieuse, la présence
d'un ossement de pachyderme, découvert par M. Robineao-Desvoidy,
gisant empâté dans la base d'une stalagmite déposée sur le gravier du sol
et que les curieux nomment la coquille de S aint- Jacques ^ nous prouve
m% 2Ô6 Mi^
Indabitablement qu*à l'époque où les eaux suivaient cette route souter*
raine > les hauteurs du Morvant étaient peuplées de ces énormes quadru"
pèdes que les naturalistes ont nommé maslodontes. La paléologie nous ap-
prend que ces animaux habitaient notre globe à l'époque de la formation
des terrains tertiaires, car c*est dans les terrains de cette période que l'on
a le plus abondamment rencontré leurs ossements. Ainsi, nous pouvons
hardiment conclure que les grottes d'Arcj existaient avant que la race de
ces puissants mammifères eût été anéantie, c'est-à-dire qu'elles sont au
moins contemporaines du calcaire parisien i et qu'à cette époque la Cure
roulait dans ses eaux les débris d*animaux qui vivaient sur ses bords.
Après avoir étudié en détail les grottes d'Arcy, remplis des idées que
je viens de développer, nous remontâmes le valfon delà Cure, en sui-
vant lés hauteurs de Saint-Moré; nous gravîmes ces rampes ardues qui
bordent la vallée et appartiennent à la même formation que celle d'Arcj;
nous commençâmes à reconnaître un changement dans la végétation;
quelques plantes alpines , inconnues dans les parties basses de notre dé-
partement, parurent à nos yeux : notre niveau géographique s'élevait,
l'inspection de ces plantes nouvelles venait de nous l'apprendre. Partout
nous reconnûmes le même calcaire que celui des grottes d'Arcy, et
nous arrivâmes à Saiut-Moré, où nous eûmes occasion d'observer, dans
une carrière située sur la live droite de la Cure, le passage du calcaire
jurassique au calcaire oolitique. Cette jonction des deux terrains n'est
pas nettement tranohée : quelques couches participent de la nature
des deux formations. Le dépôt s'est opéré d'une manière continue, et le
calcaire jurassique s'est déposé immédiatement après l'oolite. En effet, les
couches inférieures du calcaire jurassique renfermient quelques traces
d'oolite, qui deviennent de moinsen moi ns rares, bientôt le calcaire paraît
entièrement oolitique, et se présente stratifié en couches un peu inclinées
plongeant vers le sud, à gVains fins liés par un ciment calcaire, et suscep-
tible d'être exploité en pierres de taille.
Nous.nevoulûmes pas quitter Saint-Moré sans aller visiter une position
célèbre, le Chora d'Antonin, enceinte fortifiée , placée sur le sommet d'un
monticule situé à un quart de lieue de la Cure, sur la rive gauche. Nous
fîmes le tour de ce vaste camp retranché, dont il ne reste plus que l'en*
ceiijite formée par des murailles épaisses et flanquées ae tours. Leur em-
placement et celui des portes peuvent facilement se reconnaître, et les
ruines qui existent aujourd'hui, suffisent pour nous révéler la force et
l'étendue de cette immense citadelle, placée comme une sentinelle avancée
aux confins de l'Auxerrois. Chora est située sur un mamelon détaché de
la vallée, dont l'étage correspond à celui des berges de l'ancien lac de
Saint-Moré, et par conséquent appartient à la même formation, c'est-à-
dire au calcaire jurassique : c'est, en un mot, un îlot de ce terrain qui
repose sur l'oolite dont on reconnaît la présence à sa base.
' 2Ô7:
Nous suivîmes I en Quittant Saint-Moré, la rive droite de la Cure pour
arriver à Youtenaj, A mesure que nous avaDcions» le lit de la Cure nous
présentait des blocs de granité d'une dimension plus forte que ceux de la
partie inférieure de son cours. Le terrain d'oolite supérieure se continue
sur Tune et Tautre rive , et nous eûmes l'occasion de le constater dans ua
bel escarpement près de Tégiise de Youtenay. Nous traversâmes la Cure
à Sermizelles, en face de Blannaj, pour suivre la rive gauche jusqu'à
Vézelaj. Ici le vallon de la Cure s'élargit de manière à ne présenter à
l'œil du voyageur qu'une aridité désolante, interrompue de loin en loin
par quelques plantations cie vigne , qui viennent un peu détruire la mo-
notonie du srte. Le calcaire ooiitique se continue, sur toute cette
étendue, jusqu'à Asquins, village situé au pied de la montagne sur la-
quelle s'élève Vézelaj. Dans cet endroit, la fertilité du terrain se re-
connaît facilemebt à la vigueur des formes et à l'aisance des habitants
du lieu.
Nous quittâmes pour quelques temps la Cure , et nous franchîmes la
rampe escarpée qui conduit à Yézelay. Cette ville remarquable par tant
de souvenirs , occupe le sommet d'un mamelon isolé , autour duquel le
bassin de la Cure s'élargit sur une vaste étendue. Du haut de son espla-
nade, kl vue embrasse un immense horizon, qui s'étend des tertres de
l'Auzerrois aux montagnes du Morvant. Je ne m'arêf^rai pas à retracer
l'histoire de cette ville célèbre, je ne vous montrerai pas le moine
Bernard appelant aux armes cette foule immense pressée autour de lui »
et couvrant sa voix éloquente des cris d'un fanatique enthousiasme. Je
ne vous redirai paS non plus les luttes continuelles de cette puissante
abbaye contre les bourgeois de la plus ancienne commune de France et
contre les seigneurs jaloux de son autorité. Elle a laissé un monument
impérissable de sa grandeur et de sa richesse ; je veux parler de ce vaste
édifice que l'orgueil national ne devrait pas laisser tomber en ruines. Je
n'entrerai pas non plus avec vous dans cette église d'une dimension basi-
licale, 4*éunion de trois styles d'architecture, dans laquelle l'œil se lasse
d'admirer les détails; mais je me contenterai de vous conduire autour de
ce tte^tri pie enceinte de murs, qui firent de Yézelay une des places les plus
fortes de la province dans le moyen-âge, pour reconnaître la nature du sol
de ce li?u presqu'inaccessible. Nous avons quittée Asquins le calcaire ooU-
tique ; ici nous retrouvons le calcaire jurassique, non plus tel que nous
l*avons vu à Yermenton et à SatnVBris, compact, à grains fins, à cas-
sure coDchoïde, à l'état de calcaire lithographique en un mot; non plus'
tel que nous l'avons remarqué à Arcy, rempli de fissures, à grains plus
grossiers , un peu saccharoïde et cristallin , mais feuilleté, en couches peu
épaisses, à cassure terreuse, mate et susceptible de se diviser en grandes
plaques , qui remplacent la tuile dans le pays , et contribuent à donner
aux habitations cet aspect triste et monotone que nous retrouverons plus
m ^88 m
tard dans une partie de l'Avallonnais. Ainsi , le calcaire de Yézelay^^
quoique d*un extérieur un peu difTérent de celui de l'Auxerroië , appar-
tient cependant à la même formation. Il constitue une ile de calcaire ju-
rassique^ posée sur Toolite supérieure et correspondant aux niveaux
gitués au-dessous de^Saint-Moré.
Nous quittâmes la patrie de Théodore de Bèze, en suivant un chemin
opposé à celui par lequel nous étions arrivés. La route d' A vallon, qui
tourne la montagne y nous conduisit directement à Saint-Père ^ petit
bourg remarquable par la flèche de son église, et situé sur les bords de
la Cure. A une demi-lieue de Yézelay. Nous j trouvâmes , comme nous
devions nous y attendre , le calcaire oolitique correspondant aux couches
que nous avions quittées à Asquins. £n suivant la rive gauche de la Cure
qui serpente lentement dans le vaste et riche bassin de Vézelajy nous
arrivâmes au lieu dit les Fontaines salées, où nous reconnûmes de petites
excavations pratiquées dans un terrain d'alluvion et remplies d'eau sau-
mâtre. On nous assura qu'avant 1789, il existait en cet endroit des sources
salées, qui furent comblées et détournées de leur cours, par les ordres
du fermier général , afin de s'opposer à l'extraction du sel que fai-
saient les habitants des environs , et réparer par là le préjudice
que cette industrie causait au trésor. Comme ces sources se trouvent à
quelques mètres seulement de distance de la rivière , il est probable que
par suite de ces travaux 9 elles auront pris leur direction vers le lit de la
Curu, et qu'elles confondent aujourd'hui leurs eaux avec les siennes.
Toutefois, il ne resté plus actuellement que quelques lagunos d'une petite
étendue, -remplies d'une eau à peine saumâtre, mais dont la saveur est
as'iez sensible pour attirer, dans la saison , des bandes de tourterelles et
de pigeons , si friands de sel. Malgré les recherches que nous fîmes à cet
effet, nous ne pûmes trou ver dans la plaine aucun indice qui servit à nous
faire reconnaître la nature du terrain d^où proviennent ces sources. Une
épaisse alluvion composée de calcaiçe et de sable micacé, dérobe sur une
grande étendue la vue des couches inférieures, et recouvre l'oolite en sor-
tant de Saint-Père. Quoi qu'il en soit, la présence de sources salées en
cet endroit n'a rien qui puisse étonner ^ et on peut les rapporter sans au-
cun doute à la série des marnes irisées du grès bigarré, formation qui,
dans l'échelle géologique, se trouve inférieure aux terrains de calcaire
jurassique et oolitique. Il serait à désirer que des recherches minéralogiques
fussent dirigées sur ce points il pourrait en résulter la découverte de
sources salées, assez abondantes pour être exploitées avec succès , et peut-
être aussi, celle d'un gisement de gypse ancien ou d'anhydrite, qui se
rencontrent fréquemment en couches subordonnées dans cette formation.
Une telle découverte serait d'une haute importance pour cette partie de
notre département, oii le plâtre est à un prix trop élevé pour profiter
> utilement à l'agriculture.
289
À peu.de distancé des fontaines salées, nous reconnûmes l'approche
des téiTains primitifs. Nous observâmes , s'élevant du milieu de la plainei
un^ tertre formé de terrain appartenant à la période intermédiaire et
composé de diorite , d'euphotide et de roches pétrosiliceuses passant au
granité. Le feldspath , le quartz et la diallage dominent dans cette for-
mation où toutes les roches présentent un aspect bréchi forme et amygda-
loïde. Un commencement de gal'erje pratiquée dans Tescarpement , et les
souvenirs recueillis dans le pays, nous apprirent que des recherches ont
été faites jen ce lieu , pour reconnaître un gisement de plomb sulfuré. Lies
travaux n'ayant donné aucun résultat , ont été depuis long-temps aban-
donnés. L'observation de ce terrain) la. faible dislance à laquelle il se
trouve de la grande formation jurassique, le* peu de puissance de la for-
mation voisine de grès' bigarré , la proximité du véritable terrain grani-
tique, autorisent malheureusement à émettre l'opinion probable que la
grande série carbonifère et de grès rouge, manque en Cet endroit, c'est-*à*
dire^ qu'il y a peu de certitude de rencontrer le terrain houiller dans ce
point du département de l'Yonne , où sa recherche serait rationnelle ,
puisqu'elle serait faite au lieu naturellement indiqué par la constitution
géologique du sol.
En quittant les bords de la Cure et s'élevant dans le vallon , à peu près
à la hauteur du moulin Séglan , au-dessus, par conséqu^t, du terrain
de transition que nous venons de décrire, on rencontre une formation de
lias caractérisée par la présence d'une quantité innombrable de coquilles
du genre gryphée, appai*teoant à l'espèce gryphœa arcuata , dans un état
parfait de conservation. Ce calcaire présente en cet endroit sa texture et
sa couleur bleuâtre habituelles. 11 est recouvert par une ailuvion puis-
sante renfermant un dépôt riche et abondant de fer limoneux (fer oxydé
hydraté) dans lequel on trouve de fréquents rognons d'hématite rouge
(fer oligiste teiTCux). La facilité de l'extraction et du lavage permettraient
peut-cire d'utiliser ce minerai , >et d'établir un fourneau qui serait aisé- -
nent alimenté par les bois provenant de la haute Cure.
Ce fut à Pierreperthuis , village placé sur le bord de la Cure> que
nous allâmes reconnaître, pour la première fois, le granité. Le relief
particulier que ce genre de terrain imprime au sol , la végétation spéciale
qui le recouvre ordinairement, nous apprirent que nous foulions aux
pieds la grande formation plutonienne. En effet, la Cure, jusqu'ici libre
dans son cours, pouvait serpenter sans contrainte dans son bassin cal-*
caire ; la roche, peu résistante, cédait facilement à l'effort de ses eaux^
elle vallon se creusait en anses arrondies. Ici, au contraire , son canal
se rétrécit , elle a peine à se frayer un lit à travers des roches ardues et
résistantes : les sinuosités qu'elle forme^ au lieu de présenter des courbes
gracieuses y sont brusques et anguleuses : il ne suffit plus d'une corrosion
lente des eaux ^ c^est im effort puissant qui se manifeste pai* les déchirures
290
du roeher ; elle est encaissée profoodément , ses abords sont escarpés ; en
un mot, la Cure a cesse d'être rivière : au contact du terrain primitif,
elle est devenue torrent. Nous faisions ces réflexions du haut des ruines
du vieux château de Pierreperthuis, placés sur la pointe d'un rocher
granitique , taillé à pic au-dessus du pont dont l'effet est si pittoresque.
Nous nous dirigeâmes ensuite sur Domecy-sur-Gure , en suivant à mi-
côte la limite du calcaire à grjphites et du terrain primitif. Il n*y a aucun
doute que dans tout ce trajet , les formations inférieures au lias ne
manquent toLit-à-fait, et que ce terrain ne repose immédiatement sur le
granile. Toute la partie du territoire qui s*étend vers Bazoches, sur la
rive gauche de la Cure, est calcaire, tandis que la rive droite est entiè-
rement granitique. En effet, de Domecj , nous descendîmes à Cure-sur-
Cure, oii nous traversâmes la rivière et reconnûmes, sur la rivedroîte '
le granité et sea escarpements, dans lesquels on remarque plusieurs exca-
vations faites autrefois dans le but de rechercher du minerai de plomb.
Il est difficile de rencontrer un site plus sauvage et plus solitaire. Dans
ce vallon étroit et profond, la main de l'homme n'a jamais contrarié la
nature: des chênes rabougris végètent avec peine dans les fentes du gra-
nité , remplies du peu d'humus que les siècles y ont déposé.
Nous poussâmes une reconnaissance vers Usy , village situé à une
demi'lieue de Cure, pour aller explorer les fouilles faites, dans le
village même, par M. de Chastellux, dans le but de rechercher du mi-
nerai de plomb sulfuré argentifère. Ces fouilles ont été abandonnées de-
puis peu ; nous les trouvâmes comblées ; mais on nçus présenta quelques
échantillons de galène provenant de ces recherches et enveloppés dans
une gatague granitique. Ce minerai paraît se trouver en nîds ou en ro-
gnons dans le granité , et il est peu probable qu'il puisse devenir l'objet
d'une exploitation avantageuse : il est rare, en effet, de rencontrer, dans
le granité, des filons métallifères d'une certaine puissance : les minerais
de plomb s'y présentent Je plus souvent en amas de petites dimensions.
Le terrain d'Usy est entièrement granitique, mais peu'distant du cal-
caire; Avant de rejoindre la Cure, nous passâmes par Cerée, ferme dans
laquelle M. de Chastellux, son propriétaire, entretient à grands frais un
haras de juments poulinières. Nous vîmes avec plaisir le noble emploi
que notre concitoyen fait de sa grande fortune pour améliorer, dans le
pays, la race chevaline. De Cerée , nous arrivâmes, en marchant toujours
sur le granité, à Chastellux, village situé sur les bords de la Cure ou
nous admirâmes, en passant, le beau château gothique nouvellement res-
tauré, bâti sur le haut de la montagne qui domine le torrent, et dont la
position contribuée faire de ce lieu l'un des plus délicieux points de vue de
notredépartement. C'est ici que nous dîmes un dernier adieu à la Cure qui
ne se présente plus que comme un torrent retenu dans d'étroites limites
et embarrassé par d'énormes quartiers de granité à travers lesquels il
Î91 {«»
a*^chappe en bruyantes cascades , pour nous élever sur le plateau qui
sépare le bassin de cette rivière d'avec celui du Cousin ^ que nous vou-
lions redescendre pour arriver à Avallon.
Nous voulûmes cependant visiter encore le chef-lieu du dernier can«
ton de noire département, et nous marchâmes vers Quarré-les-Tombes^
en passant par Saiot-Germain-des-Champs. Tout le terrain qui compose
le plateau sur lequel 8*élève Quarré, appartient à la période primitive :
dans quelques endroits on remarque plusieurs couches de gneiss et des
blocs volants de cette variété de granité, nommé granité à dents de
cheval. Nous vîmes à Quarré les cercueils ou tombes de pierre qui lui ont
valu son nom. Elles sont au nombre de deux cents environ, rangées
dans le cimetière de cette petite ville, et recouvrant chacune les restes
d'un habitant du lieu. Nous apprîmes qu'autrefois elles étaient en bien
plus grand nombre, et qu'une partie avait été employée pour la cons-
truction des bâtiments. Il devenait intéressant pour nous , de reconnaître
la cause de la réunion d'une aussi grande quantité de tombes dans un
village aussi peu important que Quarré. L'inspection de ces pierres nous
apprit qu'elles sont formées d'un calcaire analogue, pour sa composition
et son aspect « à celui qu'on exploite dans les carrières de Coutarnoux^
près de l'Isle-sur-ie-Seroin. Leur forme nous indiqua qu'elles de-
vaient avoir été taillées vers le cinquième ou sixième siècle , époque à
laquelle elles étaient fort en usage. Les recherches que nous fîmes dans
les environs, nous permirent de constater qu'il ne se rencontre nulle
part aucune couche de calcaire. Nous devons donc en conclure que les
tombes de Quarré. ont été apportées de Coutarnoux. Mais à quel
usage élaient-elles destinées, dans un lieu qui,- à l'époque où elles
furent confectionnées, n'était probablement qu'un misérable village? Il
est permis de supposer qu'à l'époque dont nous parlons, Quarré, placé sur
le chemin de Coutarnoux à Autun, ville des Gaules, encore florissante
au sixième siècle, était habité par des marchands de tombes, qui y
avaient établi un dépôt pour cette ville; que les événements politiques et
religieux qui survinrent, firent perdre peu k peu l'usage de ce mode de
sépulture, et que les tombes actuellement accumulées à Quarré, n'ayant
pu être vendues, furent abandonnées par leurs propriétaire^. Ce fait était
d'autant plus important à constater, qu'il pouvait faire soupçonner l'exis-
tence de carrières calcaires dans une localité essentiellement granitique.
£d nous dirigeant sur Avallon, nous passâmes à peu de distance de
Saint-Léger-de-Foucheret, village qui renferme un gisement de sable mi-
cacé jaunâtre, exploité par les habitants du lieu, et employé comme
poudre d'or, dans les bureaux, pour sécher l'écriture. Nous longeâmes
le vallon du Cousin, en suivant la crête de ce plateau jusqu'auprès
d'Avallon, où nous traversâmes ce ruisseau. Tout le pays que nous par-
courûmes est de formation primitive : le granité y alterne en plusieurs
endroits avec le gneiss ^ dont les couches sont fréquemment entrecoupées
292
par des filons de pétrosiiex*, accident qui se remarque surtout k la des-^
cente du chemin de Quarré à Avallon , vers le village de G)U8in4e-PonL
Dans aucune localité, nous n'avons renconti^é de roches qui puissent se
.rapporter aux formations de schiste ou de micaschiste. Tout porte à
.croire que, dans le département de l'Yonne > les formations inférieures
de la période secondaire, el les supérieures de la foimatipn primitive^
manquent totalement.
• La ville d'A vallon s'élève à la limite des teiTains primitifs et secon-
daires : du côté de Tesplanade , la vue plonge dans l'étroite vallée du
Cousin , qui parait encaissé dans une double muraille de granité, de
laquelle s'élancent çà et là des pointes nues et déchirées : de l'autre côté
de la ville, à quelques pas du faubourg et par une transition subite, le
calcaire à gryphites se montre au jour, et s'étend par-delà Sauvignjr,
your aller rejoindre la vallée du Serein. Ce calcaire est remarquable par
la grande quantité de bélemnites et autres fossiles qu*ii renferme. Il est
recouvert assez généralement par une couche d'alluvion contenant un
dépôt plus ou moins paissant de fer limoneux.
Nous étions arrivés au terme de notre voyage; nous reprimes donb la
poule d'Au&crre, en nous arrêtant à Vassy, village situé à une lieue
d' Avallon , et célèbre depuis quelque années par son exploitation de cal-
caire avec lequel on fabrique le ciment romain. Les carrières d*oii on
l'extrait sont ouvertes dans un calcaire bleuâtre, tendre, disposé en
couches peu épaisses , se délitant en plaques minces, qui de loin lui
donnent l'aspect de schiste ardoisier. Ce calcaire schisteux et bitumineux
renferme un petit nombre de coquilles, parmi lesquelles les bélemnites et
les ammonites domioent .: les gryphées y sont assez rares. Le test
de plusieurs de ces coquilles est remplacé par du fer sulfuré. Mais ce
qui caractérise ce calcaire, c'est la grande quantité de débris végétaux
qu'il renferme et qui se trouvent convertis en houille bitumineuse. Leur
structure est difficilement reconnaissable ; ils paraissent appartenir en
majeure partie à l'ordre des monocotyledonés , et quelques-uns con-
servent encore assez de traces de leur organisation pour être rapprochés
du ^enre Cuémites. Broog. (Le musée d'Aaxerre possède un de ces échan-
tillons). Quelques autres fragments pfrmettentde reconnaître qu'ils ont
appartenu à l'ordre des dicotylédones. L'état de conservation de ces débris
végétaux ne permet pas de déterminer les genres auxquels ils ont pu ap-
partenir; il en est cependant qui paraissent être voisins de la lamille des
Qycadées. Ces fossiles se rencontrent le plus ordinairement entre deux
couches de calcaire , mais souvent ils traversezit les couches elles-mêmes.
Le gisement de calcaire de Yassy , doit être rapporté à la partie supé-
rieure du terrain de lias ou calcaire à gryphites propr^ent dit.
La pierre de Yassy, après avoir été calcinée jusqu'au point nécessaire
pour lui^ faire perdie son eau de cristallisation, et brûler une partie du
}>itvune et du souffire qu'elle renferme ^ est expédiée dans des tonnaux
hérmétiquemene fermés, à Télat de ciment, qui mélangé avec du sable et
gâché convenablemen tôt avec Teau, forme un enduit hydrofugefort estimé.
Entre Lucy-le-Bois et Préey-Ie-Sec , nous rPtrouvâmes le terrain
d'oolite, dans lequel noua remarq'uâmes des fragments de fossiles, qui
appartiennent probablement à la classe des zoophy tes. Nous conlini.âmes
à marcher dans ce terrain , jusqu'à une petite distance de Vermenton oii
nous rcconni^mes le calcaire lithographique que nous avions quitté quel-
ques jours auparavant et nous le suivîmes jusqu'à notre rentrée à Auxerrc.
Avant déterminer cette relation, déjà peut être trop détaillée, vous
me permettrez encore de résumer en quelques mots l'état géologique du
terrain que nous avons parcouru , et de jeter les premiers jalons de la
cane géologique du département de TYonne.
La portion du territoire qui a fait le sujet de notre exploration peut
être rapportée aux six formations suivantes :
Période secondaire,
i Calcaire jurassique proprement dit Type* à Vermenton f à Arcy ;
a^ Calcaire oolitique, Type à St. -More; à Précy-le-Sec.
â^'Lias, ou calcaire à grypbites a'jquel nons rapporterons le calcaire
de Vassy, Type à Domecy-sur-Cure , à Avallon, à Sauvigny.
4^ Grès bigarré et marnes irisées qui en dépendent. Ce terrain est in-
diqué seulement par les sources salées de Saint-Pèro*
Période intermédiaire,
^^ Grauwaçke, réprésentée par les rochos de diorite et d'euphotide ,
dont nous avons reconnu l'existence près de Pierr(ï-Perthuis.
Période primitive,
6" Granité, qui occupe tout le terrain compris entre Avallon, Qnarré-
les-Tombes et Pierre- Perthuis»
La première de cesJormations^ celle de calcaire jurassique peut être
limitée par une li^ne passant par Cbàtel-Censoir, Brosse, Saint- More
Précy-le-Sec, Joax-la=-YiIleetNitry.
La seconde, celle d*oolite, aurait pour limite une ligne passante Fon-
tenay, entre St.*Pcre et Pierre-Perthuie , à Tharoiseau , entre Pont-
Auhert et Givry , à Tharot , entre Lucy-le-Bois et Précy-leScc, et se
prolongeant dans la forêt d'Hervaux. .
La formation de grès bigarré et celle de terrain de transition, forme-
raient chacune un petit dépôt entre Sl.-Père et Pierre-Perthuis. ^
Enfin, la gi'ande formation primitive aurait pour limites une courbe
passant près de Bazoches à Cure-siii'^Cure, Usy, Menados, Avallon ^
^t 'de'Jà^se dirigeant sur Magny, Bussière et Saint-Andéux , dan« la
Côte-d'Or.
' ^ A. AlRAVLT,
19
/
^294 M^
ZOOLOGIE.
Beaucoup de personnes sont persuadées que tous les reptiles qu^etlea
peuvent rencontrer, sont venimeux ; pour les rassurer, il est utile île les
prévenir que sur les trois genres de reptiles que j'ai trouvés dans le dé-
partement, un seul , et le genre le moins nombreux, celui de la vipère,
dont je ne connais qu*une espèce, est venimeux. Les deux autres la cou-
leuvre et Tanguis, ce dernier désigné à Joigny sous le nom de Lanvaux^
ne peuvent par leur niprsure produire le,moindre fnal.
En donnant les caractères de ces trois genres, chacun pourra facile-
ment et à la simple vue, reconnaître de suite à quel genre appartient
le replile qu'il aura sous les yeux. ,
Caractères comparés de la^ Vipère et de la Couleuvre.
LÀ VIPÈRE. VIFERA.
I . La TJpère a de longueur , de la tête à
la queue, d<2 i6 à i7 pouces.
9. Le corps finit brusquement par un
rëlrécissemenl marqué à l'endroit où com-
mence la queue , qui a « pouces de long,
et finit en une pointe très-fine.
Longueur totale , V9 pouces.
s. L'anus est situe sous le corps à l'en-
droit ou il finit et où commence la queue.
^. Couleur l)rune ou olive obscure, en-
tremêlée de taches noires , en dessus ;
même couleur plus claire , en (^essous ,
avec de petites taches d*un blanc sale sur
les côtés.
5. Tête un peu en cœur à son extrémité
supérieure, avec un rétrécissement mar-
qué à r insertion de la tête avec le cou.
Dessus la tête , un V formé par des taches
noires, et dont la pointe est tournée du
c6lé de la mâchoire ou en avant.
«. Mâchoire supérieure terminée par
une plaque ou.écailleplus haute que)^rge,
cg qui forme un lé^er bourrelct-qui s*élève
àu'dessus de la mâchoire
7. Deux dents ou crochets creux longs
de s lignes, et légèrement courbés, fins
comoie uneaig,uilic, situés un de chaque
côté de la mâchoire supérieure ; au-dessous
des yeux , et en dehors , des rangées de
dents fines , courtes et non venimeuses qui
tap sssent Tune et Vautre mâchoires. Les
rrochets seuls ayant à leur base une yési-
cule pleine d'un suc venimeux, oui coule
ar le creux du crochet et s'introduit dans
LA COULEUVRE. COLUBER.
1. La couletiyre à collier, qui est la
plus commune, a de longueur, de la tête
a la queue, 19 pouces.
s. Le corps va en diminuant progressi-
vement de grosseur depuis un peu au^
dessous de son milieu jusqu'à rextréntité
de la queue, qui a 5 pouces de long, el
finit en pointe très-fine-
Lon$;ueur lolale, as pouces.
s. L'anus est siiué sous le corps à l'en»
droit on il Huit et où comniexice la queue.
4. La couleur est à peu près da même
que celle de la vipère en dessus et en des-
sous du corps , excepte à la base de la tête,
où il y a de chaque côté une tache jaune
suivie d'une tacne noire de forme trian-
gulaire.
s. Tête non en coeur» mais ovale;
point de tache noire ayant la forme d'un
V sur la tête; rétrécissement peu sensible
à l'insertion de la tête aveo le cou.
6. Mâchoire supérieure terminée par
une plaque beaucou p plus large que haute ,
arrondie supérieurement. Point de bour-
relet en dessus de la mâchoire
7. Point de crochets à venin , dents fort
courtes et très-fines, à peine suffisantes
I pour entamer la peau.
l
A plaie faite par lui.
4N295 m
t. Dessus de la tête cQUTert dVcailles
semblables à celles qui couvrent le corps.
Ge caracière et celui de la terminaison
brusque du corps rers la queue sont les
deux plus apparents à la vue.
9. Ecailles du dos toutes égales , ovales
avec une arrête saillante située d'avant en
arrière sur le milieu.
io. 146 pta(|ues par-dessous, de la tête
a la queue. Ces plaques occupent chacune
toute la largeur du ventre.
11 8s paires de plaques s'entre-croisant,
forrheht le dessous de ia queue , une
écaille conique en fofme la pointe ; la
queue a la même couleur que le corps ^
excepté k son extrémité , qui est jaunâtre
en dessous.
8. Dessus de U tête couvert de • écaitlei
larges , placées sur quatre rangs, i* dent
rangs de chacun deux plaques ; t^ un rang
(le trois plaques; z^ un quatrième ranfe de
deux plaques. Ce caractère avec celui de
la diminution insensible du corps vers la
queue, sont les deux plus apparents à la
vue.
9. Ecailles dudps toutes égales, ovalei
avec une arrête saillante située d*^avàht eii
arrière sur le milieu.
10. 160 plaques par-dessoUs delà têteà
la queue; ces plaques occupent chacune
toute la largeur du ventre.
1 1. s s paires de plaques s'entre croisant^
forment w dessous de la queue , une écaille
conique forme la pointe. La'queue est dé
même couleur que le corps jusqu'à l'extré^
mité.
Des Anguls.
L'Anguis par ses dimensions beaucoup plus petites ne petit pas éivé
confondu avec la Vipère ou la /couleuvre. Il a en outre des caractères qui
lui sont propres.
Ancmjis OavET. Cet anguis â ib pouces de long, i8 lignes de tout
dans sa partie Ha plus volumineuse; Textrémité de la tête et de la queue
sont obtuses. L'extrémité de la qMcue est cependant plus petite que celle
de la tête et ne peut être confondue avec elle.
Point de rétrécissement en forme de jcou derrière la tête; au contraire^
ce reptile va en grossissant légèrement depuis la tête jusqu'au milieu de
salongueiu'y et là, il commence à diminuer d'une manière insensible jus-
qu'à l'extrémité de la queue , ayant l'air presqu'aussi gros d'un bout que
de l'autre.
Le tour 'de la mâchoire supérieure est garni d'écaillés à peu près égales
et qui surmontent légèrement une large écaille pyramidale qui occupe lô
milieu de la tête; la pointe de l'écaillé est tournée en avant et la base en
airière; derrière cette écaille il s'en trouve trois autres, formant un
second rang. Celle du milieu, forme une pyramide ^tronquée au sqmmet
et ayant sa base adossée à la base de ia précédente. Un troisième rang
formé d'une seule écaille, dont la base occupe presque tout le sommet
d'un segment de cercle formé par les écailles du second rang , termine la*
tête et le nombre d'écaillés plus grandes que les autres.
C'est principalement à la grande écaille formant un léger enfoncement
sous celles du tour de la tête et à la position de l'anus. presqu^u milieu de
la longueur de l'animal, que Ton doit reconnaître ce genre de reptile.
Les yeux sOnt petits ^ et la bouche fendue au-delà des yeux; Tanus
situé dessous le corps est à 4 pouces de l'extrémité de la queue et à 6 d«
celle de la tête»
Î96
Les écailles qui recouvrent le dessus et le dessous du corps sont toutes
ieBÏes et de même forme, arrondies à leur extrémité libre, et augmen-
tant de grandeur jusque vers le bout de la queue. [Caractère saillant pour
distingj^r le genre Anguis de celui des vipères et des couleuvres qui ont
les plaques du ventre giandes et en occupent toute la largeur)*
Le dessus du corps est d'un brun clair très-luisant, avec un reflet un
peu cuiyreux. On voit autant de. lignes s'étendant de la léte à la queue,
qu'il y a de rangs d'^cailles sur le dos, et ces lignes sont formées par des
écailles légèrement bombées dans le milieu elles sont d*un brun un
peu plus foncé que le corps et les écailles sont toutes* plus claires dans
leur contour qu'au milieu ; c'est ce contour qui donne le reflet cuivreux.
Le dessous du corps est couleur acier, plus foncé en allant vers la queue
et entremêlé de petites taches, formées elles-mêmes par un grand nombre
de petits points noirs; vers le haut du corps et sous la gorge, il existe
quelques petites taches couleur de rouille.
L* Anguis Erix a 9 pouces de longueur , i 1 lignes de tour à sa partie
la plus grosse. Le corps grossit légèrement depuis la tété jusqu'au milieu,
puis diminue progressivement jusqu'à la naissance de la queue, qui
Va toujours en s'amincissant jusqu'à i'extrémilj^ qui est assez fine et légè-
rement obtuse, mais ne peut jamais être confondue avec la- tête; la queue
est beaucoup plus fine que dans l' Anguis Orvet et suffit seule pour les
^distinguer.
Même nombre de plaques sur la tête que TAnguis Orvet.
Anus situé sous le ventre à un pouce plus près de la tête que de Tex-
Irémîté de la queue.
Dessus du. corps d'un brun rougeàtre , principalement en approchant
du bout de la queue. *
Trois lignes noires partent : celle du mijieu de la base de la tête, les
deux de côté^ des extrémjlés antérieures de la mâchoire supérieure et
passent par dessus les yeux. Toutes trois s'étendent jusqu'au bout de la
queue. La partie des deux lignes externes tournée du côté du ventre est
plus foncée en couleur à sa naissance et va en diminuant d'intttisitè
jusque sous le ventre, lequel est dans toute son étendue depuis le dessous
de la tête jusqu^au bout de la queue de couleur acier ^ mêlée de taches
presque noires , principalement à son milieu*
Lorsqu'on a été mordu par une vipère, il faut, aussi promptement
que possible , aggrandir la plaie des deux cotés par une incision d'qn
demi pouce ; faire saigner celte plaie le plus que l'on pourra par une
légère pression à l'en tour ; appliquer ensuite , sur la plaie , une compresse
imbibée d'eau de Lucc ou d'alkali - volatil étendu d'eau. Renouveler
plusieurs fois cette compresse; prendre à rîolérieur toutes les deuT
heures un demi verre d*eau dans lequel ou ajoutera de^six à dix gouttes
d'eau de Luce, ou deux à quatre gouttes d^alkali- volatil; coucher le
blessé dans un lit chaud afin de provoquer les sueurs.
BIBLIOTHEQUES PUBLIQtlES.
Nous nous proposons de publier successivemefit les catalogues des bî*
bliothèques publiques, ainsi que la description des cabinets ou musées de
science oti d^n tiques que les particuliers auraient la complaisance de
nous faire connaitre. L'abondance des matières nous a obligés à restreins
dre cette aunée le cadre.de nos publications en oe. genre.
BIBLIOTHÈQUE D'AUXERRE,
OUTEKTE LES MARDIS, JEUDIS ET blMÂNGHES.
Elle contient, d'après le catalogue, le nombre d'ouvrages ci-après^
formant plus de vingt mille vQlumea ; Î9AVJH A :
Théologie 2984 ; Jurisprudence 908 ; Sciences et arts 1^7 5; Belles let-
tres 2209; Histoire 24^6; en tout 1009a.
Elle possède en outre divers recueils de gravures, caA*fces géographiques
fueU
^ ^ uies
Romau, deux de Cassanova et deux esquisses de Lebrun.
A la suite de la salle contenant les ouvrages de science et art est un mu-
sée contenant divers objets d*antiquité , d'art, d'histoire naturelle et une
nombreuse collection de fossiles provenant du déparlement.
BIBLIOTHÈQUE D'AVALLON.
Cette bibliothèque établie dans î*Hôtel de la mairie est oaverte au publie'
les jeudi et dimanche de chaque semaine. Elle contient 3595 voiumes
dtmt le catalo^e est fait.
BIBLIOTHÈQUE DE JOIGNY.
Créée seulement cette année par les dons de quelques citoyens amis dea
sciences, eC confiée aux soins d'un homme de gojût et de zèle, cette bi-
bliothèque répondra bientôt aux besoins d'une population éclairée.
BIBLIOTHÈQUE DE TONNERRE.
Son catalogue comprend un peu plus de 2000 volumes parmi lesquels
on remarque le grand ouvrage sur T.Egy.pte et les gravures du couronne^**
ment de l'Erapereur de Russie. Elle est ouverte au public le jeudi et le
dimanche.
•iK 298 Mit
CABINET D'ANTIQUITÉS
XT d'0BJ£TS d'aST DX M. ALFRED LORNS A SEKS.
M. Alfred Lorne est un jeune homme rempli de dévouement pour h
science et doué d'une persévérance peu commune pour la recherche de
tout ce qui peut intéresser l'histoire proprement dite et celle des arts en
particulier. Son cabinet, dont il fait les honneurs avec une complaisance
exquise, a l'avantage de réunir l'antique et le modei*ne et renferme une
multitude d'objets rares, en tout genre, qui lui assurent une place hono-
rable parmi les cabinets, pour qe pas dire parmi les musées de province.
Au nombre des pièces antiques on remarque :
Des vases grecs et étrusques qu'on a pu admirer' dans un cabinet de
Paris , celui de M. le chevalier Durand.*
Un Rhyton , peii^ure rouge et blanche, offrant l'image d'une tête de
taureau : sur le col de Tanimal , un éphèbe nu tient une couronne d'une
main , et de l'autre un plat chargé de fruits ;
Un modius , à deux anses , au bas duquel sont accolées les deux têtes
d'Alphée etd'Aréthuse ; ' '
Un vase, surmonté d'un petit goulot, offrant en relief une tête de
femme, avec de longs cheveux ceints d'une bandelette rouge (ce vase est
publié dans Micali) ;
Un quatrième vase, fort curieux, représentant une-tête de femme
yoilée ; à l'extrémité supérieure de l'anse se trouve une tête de femme en
relief;
Un beau candélabre antique en bronze, haut de 43 pouces , supporté
nr trois griiTestie lion ^ une figurine debout au sommet de la tige^ entre
v$ quHtro branches, représente un personnage imberbe;
Dra figurines égyptiennes, romaines et gantoises; l'une de ces dernières,
tn brouxo , et entièrement inconnue , se distingue par deux têtes placées
aur nu même col ;
Doux hercules gaulois en fer , dessinés de grandeur naturelle, dans le
1)^ 4^ <^u magasin pittoresque de i836. L'un de ces hercules a les cheveux
rt la barbe tressés; son corps est très-velu ; il tient des deux mains une
«orte de sceptre terminé par une tête humaine. L'autre dont la figure est
4*xttolcment semblable à celle du premier, tient au bras gauche un bou-
clier échancré et de la main droite une massue;
Des poteries romaines et des verres antiques, dont un, en forme de
chandelier, ne se trouve dans aucun cabinet ;
Des fibules en or eV en bronze ; des haches et des coins romains en
cuivre ; *
Une série, assez nombreu'se de médailles romaines en argent, etplu-
aieurs en bronze de différents modules ;
Le cabinet de M. Lorne possède encore un grand nombre d'objets
modernes; des émaux d'Italie et de Limoges, des plats de Bernard de
Biilissy ; des vitraux de Jean Cousin, des meubles sculptés, français et
chinois; des armes africaines et indiennes; des tableaux de genre, dont
quelques uns fort remarquables; un commencement de minéralogie ^
r.
4» 299 S9ir
d'ornithologie; une collection conchyliologiqnei fort bien composée, ei
classe avec une méthode qui en fat-ilite Fétude aux amateurs.
Enfin une foule d'objets fort rares recueillis sur tous les points de la
rpance et à Tétranger par le propriétaire, au zèle et au mérite modeste
duquel nous sommes heureux de pajer notre tribut d^éloges. X.
M. Ravin, Médecin à Appoigny , nous a communiqué quelques pièces
antiques trouvées daqs cette commune. Six d*enlr*elles sont assez bien
convServées pour pouvoir être reconnues.
L'une d'elles <^st un Marc-Aiirèle-Antonîn , grand bronze, avec cette"
%eud€ : M. AUREL ANTONIUS AUGUSTUS TR P XXXIII. Sa
tête, couronnée de laurier, est fournée à droite.
Le revers porte i FELICITAS AUG. IMP. VÏIU COS. III P. P,
autour d'une figure debout et tournée vers la gauche; dans sa main
droite est un caducée; de la gauche elle s'appuie sur une haste, dans le
champ on lit S. C.
La seconde est encore un Marc-Anrèle grand bronze.
La légende de la tête |est effacde. La tête de Marc-Aurèle est comme
dans la précédente.
Au revers og distingue quelques traces de la légende : Cong. a.ug. m.
TR. p. XX IMP. III COS. ill.. Les deux empereurs Marc- Aurèle -et
Lucius-Yérus, assis sur une estrade tournée vers la gauChe; derrière
eux , le commandant de la garde prétorienne ; debout devant eux la
Libéralité, debout , aussi et tenant dans sa main droite la tessère; ^u
bas de l'estrade un citoyen se présentant pour recevoir le coitgiaire.
, La troisième est de Postume le père , moyen bronze.
Légende : IMP. C. M. CÂSS. . LAT. POSTUMUS P F AUG, sa
tête à droite portant une couronne radiée.
Au revers : VICTORIA AUG. deux Victoires, en face Tune 4ie
l'autre et soutenant ensemble un bouclier attaché à un palmier, au pied
du palmier deux captifs assis à terre. A l'exergue : S. C.
La quatrième est un Gallien'pctit bronze.
GALLIENUS AUG. Sa tête avec une couronne radiée, tournée à droite.
Au revers VIRTUST AUG. , figure militaire debout, casquée et tour-
née vers la gauche; dans sa main droite un globe; sa gaUphe soutient
une haste ; dans le champ à droite D.
La cinquième , de Constantin le père, petit bronze.
IMP. tONSTANTIISUS P F. AUG. Sa tête laurée à droite.
Au revers: SOLI INVICTO COMITI. Le soleil nu, debout et tourné
vers la gauche. Sa tête est couronnée de rayons; il tient la main droite
élevée et pot-te un -globe sur la gauche. Un fallium flottant sur ses
épaules est arrêté sur son bras gauche ; à Texergue P L C, dans le champ
à gauche S et à H roiie F. •
La sixième est un petit bronze qui présente des anomalies a^ez extra-
ordinaires. Le savant antiquaire qui a bien voulu nous donner sur les
autres les détails qui précèdent n'a pu la reconnaître. Elle se recommande
à Tctude des connaisseurs : nousl a communiquerons aux persor
désireraient Tétudier.
^ 3ÔÔ |«t
QUATRIÈME PARTIE.
MÉLANGES.
EVENEMENTS DE L'ANNEE.
^janvier i836. La Cour des Pairs condamne, par contumace, huit per-
sonnes pour attenlat à la sûreté de TËtat^ aifaîres d'avril i835| caté-
gorie de Grenoble.
iS dudû. Lu comte d*Ârgout remplace M. Humann au ministère des
finances.
âa dudiu La Cour des Pairs condamne quarante pei'son nés pour attentât
à la sûreté de i*£tat \ affaires d'avril i8B5 , catégorie de Paris.
iS février. La Cour des Pairs condamne, pour attentat à la vie du Roi>
Joseph Fieschi à la peine du parricide ; Morej et Pépin ses complices
à la peine de mort. Boireaq , autre complice , à 20 ans de détention 1
22 dudit, M. Thiers remplace M. de Broglie à la présidence du conseil et
au ministère des affaires étrangères; M. Sauzet nemplaee M. Persil à Ja
justice et aux cultes; M. Mootalivet remplace M. Thiers à riclérieur ;
M. Passj remplace M. Duchâtel au commerce; M, Pclet (de la Lozère)
remplace M. Guizol à rinstruclion publique.
4 mars. Réception de la bulle du 1*" février i836, portant institution
canonique de M. Villecourt Clément, grand vicaire de Sens, à Tévéclié
de la RocheUe. Il a été sacré à Sens le i3 mars par M. rarchevêque de
Sens , assisté des évéqucs de Troyes et de Meaux.
8 avril. Lsi cour d'assises de la Seine condamne Charles Chaveau, Ga-
briel Chaveau , Huiilery, Hubert et Husson, coupables de complot
contre la vie du Roi ; le premier à 1 o* ans d« détention ; trois autres
à 5 ans de prison, et le dernier à 3 ans de prison (complot de Neuillj).
9 at^ril. Célébration du mariage d« la reine de* Portugal avec le prince
FerdinaqTd jde Saxe-Cobourg.
4 juin. Incendie de la cathédrale de Chartres.
25 juin. Alibaud Louis , tire un coup de fusil-canne , dans la voiture
du Roi.
Q juillet. Il est condamné par la Cour des Pairs à la peine des parricides.
12 juillet. Clôture de la session des Chambi^es après sept mois et demi de
session.
i3 aoul. La constitution de 1812 est proclamée à Saint-Ildefonse par la
reine à la suite d'une insurrection du légiment des milices provin-
ciales; elle est proclamée à Madrid lé^5.
6 septembre. Le comte Mole remplace M. Thiers aux affaires étrangères
^301 M^
et à la présidence ; M. Persil remplace M. Sauzet à la justice et aux
cultes; M. Rosamel remplace M, Duperrë à ]a. marine; M. Gasparid
remplace M. Montalivet à l'intérieur; M. Guizot remplace M. Pelet à
l'instruction publique; M. Duchâtel remplace M. d'Argout^ux fi*
. nances. MM. Passy et Maison se retirent.
10 septembre Constitution de 1820 proclamée a Lisbonne.
19 dudit. M. le baron Bernard est nommé ministre de la gperre ; M. Mar-
tin (du Nord) est nommé ministre des travaux publics^ de Tagricuiture
et du commerce.
a5 octobre L'obélisque de Loiiqsor est dressé sur la place de la Concorde.
3o octobre. Louis Napoléon Bonaparte essaie une .révolution à Strasbourg.
6 novembre. Charles X meurt à Goritz. '
27 Décembre, Ouverture de la session des Chambres.
Un ^oup de feu, a été tiré sur la voiture du Roi au moment où il sortait
des TuilerieG'pour se rendre à la Chambre.
BIBLIOGRAPHIE.
Le Voyant, par Delestre, i voL in-i8> à Sens, i836.
Coup-d'CBEil sur la Société et la Littérature; suivie de ca Captive
d'Alger, drame en 5 actes et en vers, par M. Gracie ux-Faure. i vol.
in 8?,àAuxerre, i836.'
NÉCROLOGIE.
r
. Roman , ancien Député, membre du Conseil général de IToune; maire
de Bazarnes, mort en i836.
FIN.
TABLE MS IHtATIÈllÉS.
Ataitt-propo9> pogB i
Arrêté du Prëfct du i»mars 1»S6, sur
la publication de l'Annuaire s
Membres du comité général et de la
cùmmiss. permanence de l'Aonuaire lo
Délibération du Conseil général ib.
Plan général is
PREMIÈRE PARTIE. — CALENDRIER.
Eres et supputations chronologiques., is
Coniput ecclésiastique, Oiiatre-Temps,
F tes mob.. Obliquité de réclipiiquei6.
Eclipses de ISS T. «e i
Conmiencement dç5 quatre sai««ns. ih.
Notions sur le calendrier. n
Table de concordnnce des calendriers
r<^puhlicain et ^rêsorien. «i
Calendrier civil. —Foires. s s
Conversion du temps vrai en temps
moyen. 3 5
Table, pour 1 8 s 7,de;rheure que doivent
marquer les pendulesquandilest midi
aux méridiens ou cadrans solaires, se
Observations météorologiques faites à
Auxerre pendant Tannée 18S6. s 7
Te»npérature. 16.
Etat du ciel.' ib.
Quantité de pluies ss
Vents. 39
Agenda municipal. 40
DEUXIÈME PARTIE.
CHAF. i'^'^ Documents généraux.
Charte constitutionnelle ' c<
Liste d*es Souverains et des Princes. se
Ministres et date de leur nomination, e 1
Ambassadeurs français. 62
Ambassadeurs étrangers. " ih.
Pairs de France es
Membres de la Chambre des Députés es
Députationdu département de Ixonne. 6 7
Division de la France en départements. 68
Archevêques et évêques. 7!
Cours royales et départements deJeur
circonscription 73
Académies, et départements qui en res-
sortent ib.
Divisions militaires. 78
Arrondissements forestiers. •?4
CHAP. 2. Département de V Yonne,
SECTION Tf^ Administration civile.
Mouvement de la population pendant
l'année isss. 76
Budgets départementaux pour 1836. 78
Préfecture de l'Yonne. 80
Membres duConseil général parcantona 8 9
Arrondissements , sous-préfets. ib.
Conseils d'arrondissement, nombre
de communes et d'électeurs par can-
tons et par catégories. •' . pagt 9S
Communes, population, maires, ad^
join's, cantons, nombre des con-
seillers municipaux, bureaux de
poste, recettes et dépenses, revenus
et inipositioiiscommunalesp^ese. a«
Conmiunes dont les maires sont nom-
més parle roi. ^ Jo4
Hôpital général des aliénés. loe
Hospices i(f^
Dons et legs aux établissements de
bienfaisance en isss. iot
Jury médical. los
Médecins des épidémies. ib.
Vacoine. ^ i(,^
Extinciion de la mendicité. 109
Comices agri.'oles. no
Caisses d épargnes. té.
SECTION \i. Administration ecclésiastique.
Diocèse de Sens. - n^
Chapitre diocésain. j6.
Séniinaire diocésain. té.
Petit séminaire d'Auxerre. ib,
Noms de MM. les curés et desservants. 1 1 s
Dons et legs faits aux établissements
religieux en 1855. 117
Congrégations religieuses de femmes. 1 1 s
SECTION m. Adm.nistrationdeiajustice.
Cour rcyale de Paris. j 19
Cour d'assises de TYonne. t6.
Tribunaux de première instance. i»o
Tribunaux de commerce. 129
Justices de paix. ib.
Notaires. laj
Commissaires -priseurs. iss
Huissiers. lag
Tâbleaij des condamnations pronon-
cées par les tribunaux criminels,
correctionnels et de simple police
pendantTannée isss, par cantons, iss
Nombre des affaires ci v^es jugées en
if 35 par les tribun, de i^e instiince. ia«
Tableau des accusations portées de-
vant la cour d'assises en 1935. té.
Prisons. * ié.
Jugements déiînitifs rendus en matière
corr. parie trib. d'Auxerréen less. iso
, SECTION IV. Jnsifuciion pu6%ue.
Académie de Paris. isi
Comités supérieurs de surveillance de
i'instru€tion primaire. ib.
Commissions d'examen pour l'ins-
truction primaire. ié.
Collèges. -13S
Ecoles secondaires. iss
Pensionnats pour les demoiselles. is4
Maîtres de pension. ié.
m 3ô3t^
Xeole normale primaire. tA.
Etat de situation des écoles. iss
Règlement arrêté pour les écoles pri-
maires de rarrondissem* d* A uxerre. 4 86
Salles d'asiles. -— Classes d'adultes. i «o
SECTION T. Adminiit ration miiiiaire.
Dlx-hniiième Division militaire. i4i
Subdivision de' l'Yonne. th.
Garde nationale. * ih.
Bataillons cantonnaux 142
Sapeurs-pompiers volontaires. i43
Gendarmerie. 148
Garnisons. té.
Tableau présentant, par cantons, le
nombre des jeunes gens de la classe
de 1834 , le contingent fourni sur
cette classe, les différentes espèces
d'exempt»^"* et de dispenses, le degré
d'instruction deces jeunesgens, ain-
si que les remplacements effectués, ne
SECTION VI. Administration fittancière.
Recelte générale. . 148>
Produits du déf?artement en isss i6.
£tat des dépenses acquittées par le
payeur du département en isss. l<9
Direction des contributionsdirectes. i(f.
Vérificateurs des poids et mesures. i so
Répdrtementdescontributionsp. I8S7 i6.
Sous-répariement. — Percepteurs. • isi
Division du département en cantons. i60
Administration des conirib indirectes 168
Produits des* contributions indirectes^
en 18 5 5 par arrondissement. i6s
Enregistrement et Domaines. i64
Recottes effectuées en i s s 5 sur les droits
d'enreg., timbre, grefTe, hypot, do-
maines et autres produits. . 165
Eaux et forêts. ib.
Etat des Lois domaniaux. i66
Administration des postes. i68
Bureaux de poste, communesdesservîes 169
Arrivée et départ des principaux
courriers. i7t
Produi^sduservicedesposlesauxlelfesMa
Maîtres de poste aux chevaux. ib.
SECTION VII. PoA/s et Choussées,
Service ordinaire. 17S
Tableau des%outes royales. iù.
— des routes départementales. i74
Situation des routeyroyaies. 175
— départementales. i76
Canal du Nivernais. 177
Notice sur le canal du Nivernais. ib.
Canal de Bour^^ogne. ^ «83
Canal de Briare. ib.
Petite Voirie — ' conducteurs- voyers. 184
Chemins de grande communication. 184
TROISIEME PARTIE.
SECTION I ''e. Rapprochements statisiiqM,e8»
Mouvement de la population de isoo
à ltS4. . 186
181
100
191
I9f
196
t6.
197
Tableau général des dépense* du dé-
partement, de 1817 à 18S4.
Tableau des condamnations en ma-
tière criminelle, de isaeà isss.
Tableau des condamnations en ma-
tière correctionn., de isse à isss.
Relevé des listes du tirage et du con-
tingent départemental.
Division du territoire : nature de pro-
priétés et de surfaces au 14nOV.l8S6. 194
Division et nombre des cotescomprises
aux (^lesdela contribution foncière
des années tais , i^i6 , isss.
Idem de la contribution personnelle
et mobilière de Tannée isss.
Tableau décennal du mouvement des
enfants trouvés et abandonnés.
Comparaison des produits des contri-
butions indirectes de 1855 avec les
mêmes produits pour une année
moyenne de issi, sa et 33.
Recettes faites de isss à 1 83 4, sur les
droits d'eiH-egistr. , timbre, greffe,
hypotliè(|ues, domaines et autres.
SECTION II. jégricullure , Industrie ,
Commerce.
Notice sur l'agriculture du départe-
ment de l'Yonne.
Education du ver à sole.
Amélioration de la race chevaline
Octroi de la ville d'Auxerre.
— de Sens.
— • d'Avallon , Villeneuve-le-Roi
et Tonnerre.
197
198
109
914
ih.
919
199
991
999
9i4
988
959
960
SECTION III. Sciences et /irts.
Aspect général du pays.
Notice historique sur le département
de TYonne.
Notice historique sur le comté et la
ville de Joigny.
Malitorne en Gâtinais, Haulefeuille
sous Malicorne.
Recherches historiques sur la com-
mune et la maison de Guerchi.
Notice sur le canton de Coulangel.-y.265
Biographie de Joseph Fouriër «70
— du comte de la Perrière. 977
— de MargueriledeBourgogne 8 79
— de Louise de Glermont-
980
981
99S
897
898
899
Tonnerre
Géologie. — Bassin de Cure.
Zoologie —Serpents.
Bibliothèques put)llques.
Cabinet de M Lorne
Médailles trouvées à Appoigny
QUATRIÈME PARTIE. — Mélanges.
»
Evénements remarquables de isss
Biographie
Nécrologie
185
ib:
ISf
SmiLS ÀI^IMIâlItllQll*
A
Acadëmie de Paris 1 3 1
Académies 73
Accu^atioDS criminelles en i835 1^9
Adelaïs, comtesse de Joign'y a38
Adjoints. 84
Administralion ecclésiastique lia
—^ des finances 148
-« de l'instr. publique ^ i3
— > de la justice ' 119
-— militaire 1^1
— • despontset chaussées 173
Adaltes (classes d') 140
Affaires civiles jngées en l835 129
Agenda municipai 39 et suit.
Agendicum ^24
Âgnèsde B^ienne, comtesse de Jôi(»ny a3a
110,199
63
295
3oo
298
aoA
208
a55
lia
281
8
Agriculture
Aliènes, y. Hôpital général
Amator (Saint) •
Ambassadeurs français
— étrangers
Amendes, y. Jugements
An guis
Annales
Antiquités
.Appoignj
Archéologie
Archers, arbalétriers, irc^uebusiers
Archevêché
Archevêques et évoques
Arci-sur-Gure (Fabriqua d*)
( Grottes) -
Arrêté du Préfet sur l'Annuaire
Arrondissenient^enFrance (nombred*) 68
Arrondissements de sous-préfectures 8a
— forestiers
Asiles f Salles d'}
Asqums
Audieuces. y. Tribunaux.
'Audiences du Préfet
Auxerre.
Auxerrois
Avallon
Avallonoais
Avant-propos
Avocats, y", TribuQftux
Avoués. id, '
B
Bataillons de garde nationale
Baulches ( Ruisseau de )
Bibliothèques
Blannai
Bois domaniaux
Bourgogne (Eudes de)
— f Marguerite de)
Boutereau Guillaume
Bfanlin (Ruisseau de)
Bresson (Madame)
Bris (Saint)
Budgets départementaux
Bureaux de bienfaisance
— de la préfecture
— de poste
G
Cadastre T Personnel)
(Situation)
Caisses xl' épargnes
Calendrier (riions sur le)
— • civil
— • républicain
Calendriers divers
Canal de Bourgogne
— éeBriare
— du Nivernais
Cantons de France (Nombre des)
287
166
279
183
239, 240
]i8
281
78
107
80
84» 169
M9
194
lio
'7
a3
ao
i83
id.
177
68
74
Cantons, coàimnnes qui en dépendt 84» ^60
— Population * 12a
Cerée ( Fefiâe de ) 290
Chablis aoa
Chaînette (la) iV/.
Chambre des Députés 65
— des Pairs 63
Cbampignellcs ^4©
Chanoines de Sens 112
Chaperoy (marais d«) 339,240
Chapitre de Sens
j>^ ! Charles de Valois, comte de Joigojr
JSq Charni
^^^ Charte
ua
a3a
à30
5a
id.
68
^ Chastellux (Comte de)
aa4. a5o, aSa, a53. aSij ^llffe!",», de département
^ j\ Chemins de grande coramuniCâtioa l8i
^jCherojr „î
?i Chevaux (Encouragem. a l'élève des) ai A
^ Chora ^ aSg
'à
Ciment romain de Yassjr
Classes d'adulte
Classe de i835
Clermont- Tonnerre fCh.-Henri de)
— (Louise de)
Collèges ^ ^
ma ^5 m
Collet François "7
Comices agricoles iio, ao3, ai a
Comité de l'Annuaire 9
Comités cle Tinstruction primaire l3i
— de vaccine. K. Vaccine.
Commandant du département 14^
Commandants des divisions mitilaires 73
Commanderies de Saint-Tiiomas et
de la Magdeleine . a38
Commissaires de police loi
— priseurs 1^5
Commission de l'Anouaire 9
Commrssionsd'exainendes instituteurs i3i
Communes de France (JMombre des) 68
— - 'du département ^ 84
•«^ dont les maires sont noiti-'
mes par le Roi 104
Compnt ecc1éiûisti<!ue t5
Comté d'Auxerre aa5
■— de Tonnerre iJ.
— • de Ne vers id
. -»- deJoigny 3a5« 3;»8
Concordance des calendriers grégorien
et républic'iin ai
Condamnations de 1826 à i835 190, 191
— de i835 par cantons 1^8
Gonductenrs-voyers 184
Congrégations religieuses Ii8
Conseil général . 8a
— d'arroi^dissement 83
— de ()réfecture 80
Conseils municipaux - 104
Conservations forestières 74
Contingent cantonnai de r835 146
Contribons directes des départements 68
. — — Personnel i49
— »— Répartement i5o
— ' *- Sous- répartejnent i5i
— — Percepteurs l'd,
— . — Division des cote8i95, 197
-— indirectes/ Personnel l6a
— Produits en i835~ i63
— — de i83i à i835 197
Conversion du temps vrai en temps
moyen 35
Corcodôme (Saîntj ' 340
Co«cher du soleil et de la lune. F. le
Calendrier
Coolange-la -Vineuse (c»oton de) a65
^ — (commune de) a66
Couleuvres 394
Cour d'assises Ilo
Cour royale de Paris ia.
Cours royales. 7a
Courriers (Arrivée et départ des) I7I
^<Mi8in 391
Cottturaes de Troyes 3
Crécy (ferme de) 30,
^nkzy 308
Cure ( Commune )
Cure (vallée de la)
Curés et desservants
a9»
Ii3
D
Davier aag
Déeés de 1800 à i834 i83
— en i835 76
Délibération du. Conseil générai «ar
l'Annuaire lo
Départements 5g
Départ, de l'Yonne, 76 160, 190, 333,334
Dépenses départementales eai836 78
— 1837 à 1834
— générales en 1^35
Députés des départements,
— de l'Yonne
Desservants
Diges
Dilo
Diocèses
Diocèse de Sens-
189
*49
Ii3
ao4
338
71
lia
— ^ — «*^
Direction de l'enreg. et des domaines 164
— des contributions directes i4q
— — indirectes i6a
— des postes 153
Division de ia France en départem. 68
— du département en cantons 160
— militaire ^I 8') ^f
Divisions mili'taires ' ^3
Dixmont a)^
Domaines (tableau décennal du pro-
duit des
Domeci-sur-Cure
Dons et legs aux ëtal>Iissements de
bienfj^isance
to4
Driiyes
Durand,
rdiigieuz
198
107
"7
340
i83
£
Eaux et forêts
EcbâUs (les; '
Echères (1')
Eclipses
Ecole normale primaire
Ecoles d'adultes
— primaires
— ' secondaires
ï65
338
338
16
134
j38
i35,i36
i33
336
83
Ï97
338
Election de Joigny
Electeurs (nombre d'^
Enfants trouvés (mouvement des^
Enfourchure (prieuré de i') .^^
Enregistrement et domain es pertonnel 161
— ' — produits i65
Epidémies ( médecins des^ 108
Eres et supputations dbronol^f^^aes i5
Etablissements religmix 117
Etat du ciel
37
306
ft^due des d^partemeoU
TêcbësetEvéqaes
Dvèàements
F
Fer
Fêtes mobiles
Flogny
Florentin (Saiol) a*i5,
Fontaines salées
Foires. V. Calendrier
Forêts, personnel
— royales
-— étendue
Fontenoy
Fourier Joseph
France. Division
Frotmond I , comte de pens
Frotmont II, û/.
68
3oo
2
ao8
af37, a5i
288
i65
166
199
240
270
68
229
229, 23o
G
Garde nationale de Paris
— du département
Garnisons
Gendarmerie
Genotte (rude)
Géolofl^ie ^
GeofFroi , comte de Joigny
Gondi (Cardinal de)
— (Philippe Emmanuel de)
Greffiers. V, tribunaux et justices de
paiv
Grandchamp
Grange- Rouge
Grenier à sel de Joîgnjr
Grottes d'Arci
Guerchi commune
> — maison V Régnier
— (Frédéric de)
— (Ferdinand de
— (Henri de)
Guillaume Lr, comte de Joignj
— 11, id. ^
— m, a, '
Guillon
Guy, II , comte de Joigrfy
Guyon Jacques
61
il
265
199
2S0
229, 238
238
239
241
236
281
26d
260
262
263
262
238
232
238
262
238
i83
H
Haras
Hautefenille (Château d')
Hôpital de Joigny.
Hôpital général des aliénés
Hospices
Huissiers
Hypothèques. Personnel
— Produits
290
239, 254
238
106
106, 107
126
164
i65, 198
IsIe-sur-Ie-Serein
Inspections forestières
Inst'urtion primaire
1ns ruction publique
Intendants militaires
Irancy
Isabeau Chrétien
J
Jean III, comte de Joigoy
Jeanne, comtesse ^id»
Joigny, ville et comté
Juges de paix
Jugements
Jurés ( r^ombre dé )
Justice (Administration de la)
Justices de paix
i65
i35, i36
i3i
202 y 266, 269
260
Knowles (Robert^
231
232,238
228 et sulv.
I2!l
128, 129, i3o
83
II9> ia8
122
348
Lac Sauvin
baferrière (Comte de )
Laval , comte de Joigny
Laves (Pierres dites )
Léger de Foucherels ( Saint]
Lemuet Romuald
Lesdiguières (Duchesse de^
Leugny .
Lever du soleil et de la lune. V. Ca-
lendrier.
Lingons *
Lithographiques (Pierres)
Louesmes
Louise de Clermont-T oqnerre
117
118, 277
235
287
291
269
236, 238
239
281
240
280
^à
Mahault de Bourbon / cointesse de
Tonnerre
Maires ©a
Maîtres de pension 134
Malicorne * 23q
Maligny 2a5
Marbres - 281
Marchés de Cbérôy 2i3
Mariages 76, 187
Marguerite de Bourgogne , 279
(Vlaric de la Forge 2;^6
Marien CSaint) ' 240
Martin^sur-Ouanne ( Saint) 240, ^56
Médailles
Médecins des épidémies I08
Mendicité 109
Météorologie . 3^
307
M^zilleft
Migraine
Ministres
More (Saint)
Montréal
Mortalité
Motte-Cfaanlay
Mouvement de la population
Màrièrs
Masées
N
a4o
303
6i
76,78,186
133
I
Naissances
Notaires
Nojrers ( comté de ) 336
•— (Jean de),Comte de Joigny 33i
— (Mile de; iV/. 333
O
Obliquité de Técliptiaue t5
Observations météorologiqaefl 37
Octrois (l'A u serre 316
— de Sens 319
— d'Avallon , Villeneuve -le-
Roi et Tonnerre 331
Ouanne ( comniuqe } 330
Ouanne ( rivière ) id.
Pairs de France 63
Parly 2o4
Payeur * 1^8
Pèlerin fSaint) 224
Pensionnats pour les demoiselles i ')4
— de jeunes gens i34
Percepleurs l5i
Père (Saint) 288
Petite voirie l84
Pierreperthiiis 20
Pierres de taille ' 286
Pierres lithographiques 281
Plan générai de i Annuaire 13
Plâtre " 288
Plomb 389, 290
Pluie tombée en 1836 38
Poids et me>ures i5o
Ponts et chaussées 173
Population pnr cantons 122
— par commnnes 84
— ^ sommaire du recensement
de i836
— Mouvement 76 ,
Population de la France
Postes. Personnel 168 y
— Bureaux
--. Produits
'—' auxcheyaiiz
Pourrain
Préfecturt
Préfet de police
Préfets de France
Préfe!s de l'Yonne ^Succession de)
384 ) ^86 Présidents des Cours royales
353 \ Prêtres ordonnés en l835
188 I Prieuré de Joigny
35o, 363 Princes souverains
76 , 186^ Principal des contributions
314 Prisons
398 Prix(SaiDt)
Produits du départcmentsen l835
Propriétés (Division des)
Puisa je
0r
68
7a
II3
a3o, 337
* 56
i5o
139
340
148
194
335
78
186
68
173
169
173
304
Bo
Q
Quarré-les-Tombes
Quatre-Temps
R
Bainald, comte de Joigny
Rainard le Vieux , comte de Sens
Ret-ette générale
Receveurs de 1*. nregistrement
Receveurs particuliers
Recrutement, personnel
— Cla^edel835
^ Classes de 1818 à 1834
Recteurs d'académies
391
i5
Régennes
335,35o,353
Règlement des é6oIes primaires i36
Régnier (Claude If. de) 263
— (Claude II de) Jd,
— (Claude Louis-François) Jd.
-^ (Georges) Jd.
<— (Jean 1 r .) 360
.— (Jean II.) 361
Relais 173
Repartement l5o
Rétr.bution universitaire Id,
Rosman (dom) 371
Rosny l83
Rousseau t<'rançoIs 369
Routes départementales 174, I76
— royales 173,175
391
335
Sable
Saillant
Salles d'asile
Sainte-Maure (Louis de) 339, 333^
Saisons 16
Sapeurs-pompiers l43
Savinien (Saint) 334
Séguier 354
Séminaire d'Auxerre « 113
— de Sens id,
S<fnator (Saint) ssi
Sénonais 334
^M 308 MIF
Sens
Sermiielles
Serpents '
Soie
Sottfflot Gerinaîa
Sous- intendance
Sous-Préfels
Sous-répartenieat
Sonverains
SubdiTision de VYonne
Sucrerie de Flognj
a69
i4i
83
i5i
56
i4i
ao8
Tannerre
Température
Temps vrai et temp< moyen
Territeire du dép (difision du}
Texier Germain
Théodore de Beic
Timbre (produits du)
Tonnerre a5a, 379.
Tonnerre (comtes de) 279,
Tonnerrois
Toucy
Trémouille (Guy de la ) c^e . de Joignj
Tribunaux de commerce
— « de première instance
Usj
V
aio
37 I
35,
M^
aSS
198
a8o
aSoi
aa4
a39
aî5
laa
lao
«90
Vaccine
Valéry-
Vallan (rû de)
Val profonde
Vassy
Vaux (Etienne des)
Yellaunodunum
Vents
Ver à soie
Vérificateurs des poids et
VermentoQ
Véxelay
Vicaires généraux
Vijsoes
Ville fargeaji (ferme de)
Villefraoche
Vtlleroi fduc de)
Villethierry
Vincelottes .
Vipère
Voutenai
Zoologie.
m
esnres
ro8
Ï18, 278
!i65
238
292
a3o
224
39
214
i5q
281
223, 287
112
aOO^ 223
204
238
23i
118
202
394
a86
«94
sxiaiLiLxsDa (fiiosamii&iGitiviL.
RECUEIL
D'ADRESSES ET D'ANNONCES.
VILLE d'auxerre:
DÂitdi poudre et deplomb.
Par suloriiatian de la Préfecture, il ajuatc
et répare les poldi et balaocea du commctce.
PICARD , I
Fabrique armei i feu de foule elpèce, tellei
Ïie îusM à ctarger par derrière, façon de
aucheux, et tous autrei lyilÈmei aiicieni el
nouvcauii tient, comme ton prédécetieur,
uateniileE de chatK.
DëhU de poiidre et de plomb , amorces ful-
minanles; fait toute etpèce de rëparaliort à
ASSURAIVCES
CONTRE L'INCENDIE.
SOCIÉTÉS D'ASSURASCES MUTUELLES
fmdért à Dijon
Embra«M|it, fouh l'incisoie , «te déparle-
■n«iti:ceux de U Gâte d'Or, de l'Yonne, de
SaAnt etIjoir«, du Doubi, de U Haute-Saône,
«1 de la Hauie-Marne.
roDKLik ailLK, neuf départements ; ceux de
U CÔM d'Or, de l'Aube, de l'Youne, de la
Nièvre, du Jura , de S>6ne et Loire , de l'Ain ,
du Donbs , et de la Haute-Safine.
Autorisées par ordonnances royales , du
s juillet <a*t , i" septemlire lait , et ■« sep-
tembre <aiv.
M. NicoLàs {Louit-François-LéonidasJ Di-
recteur- général- responsable < a ses biiieaux
rue Jehannin n" 1 9 i Dijon (Côte d'Or}.
Il y a un agent principal par chaque arron-
dissement el, au moins, un agent auxiliaire
par chaque canton.
Les agents principaux du déparlemcnl de
M. CLADDi, 'vérificateur des poids et mesures
i Auxcrre.
M. TiïRAï , # officier en retraite à Sens.
M. iBACoiniui, propriétaire à Dannemoinc
près Tonnerre.
M. CBAPOTOT, TérificalcuT des poids et nie -
■uresàATalIoD.
Elle est entrée en activitéle premier janvier
ISIS arec «nit nitdiani d'assurances el iiss
tnemirei. Sa situation, au premier décembre
IBSS , présentait un cliitTre de Jeux cent vini/t
li un nnKicnts passé) d'assurances , fournis par
ptèideso milfesoesélaû'M. Elles' est augmentée
en (SIS, de plus de ti millioni el de plus de
ditix mWt tidétoirtt. Un si prodigieux ac-
croissement prouve que le public a compris Ifs
nombreux avantages résultant du système
mutuel.
Tous les ans la Société distribue des pompes
à incendie aux cantons ipii, relativement à
leur population , fournissent la masse d'assu-
rances la plus élevée. Ces pompes sont d'un
fort calibre, munies de so pieds de boyaux en
d'osier, ou de- 30 seaux en toile à voiles et de
plusieurs autres agrès.
Au II décembre isis, loixanlei&cftuil pom-
pes auront déjà été données par l'élabliasement.
Comme il en distribue maiolenanl au moins
dix chaque année, d'ici à is ans, il en aura
muni tous ses cantons lesquels sont au nombre
ne distribue de p
gage à donner loi
taire, estlimitée,
toutes les local ili
de départemenls
D'importantes
— 2 —
core d'être introduites par lei pouvoirs de la
Sociëté dans les statuts primitiis. Elles sont le
fruit d'une expérience de dix années, et elles
ont principalement pour but de faire que les
incendiés ne soient plus dans le cas d'ttttendre
même une légère portion du remboursement
de leurs pertes, à l'expiration de l'année sociale.
Il n'y h pas en mutualité , de faillite possible,
l'indemnité reposant sur tous les sociétaires,
qui sont en même temps assureurs et assurés.
SITUAT ion PARTICULIÈRE DU DiPÀRTEMEIfT DE
L'yorcHE.
Le déparlement de l'Yonne compte, à lui
seul près de i a miUe assurés et près de 5omiilion$
d'assurances- Il a reçu 1 7 pampet avec tous Ictïri
agrès. Elles sont réparties comme il suit : 40,
dans autant de cantons de l'arrondissement
d'Auxerre, s dans l'arrondif sèment de Sens ,
5 dansTarrondissement de Joigny , et une dans
rarrondissement de Tonnerre.
Société contre la Grêle.
^ Cette société atteint sa quatorzième année
d'existence. Elle ne garantit que les dommages
causés aux céréales.
Elle compte près de quatre ndllione de francs
de récoltes assurées.
L'assurance coûte 1 fr. soc. par 100 fr. au
maximum, ou une gerbe et demie par cent gerbes.
TABLEAU indicatif des màXiuvMB à payer par ioao/rancs d'assurances, etc.
-
INDICATIONS.
CLASSEMENT
DES BATIMENTS.
MAXIMUMS définitivement |
fixés par suite des délibésations I
du conseil d'administration de (
la société; sanctionnées parT
son conseil-général. fArt. t07 I
des statuts.) )
TAUX inyariablemenl fixés
pour la première année d'en-
trée dans la société, appelé,
fontU de prévoyance, fond» de
pompe et frais d'administration,
avec décroissance de douzi èmes
selon le mois d'où date l'as-
surance quand elle est con-
tractée dans le courant de
l'année.
PORTION cowTRiBUTivE lais-)
séc chaque année entre les!
mains des assurés' pour com-l
pléter au besoin le paiement > » •*
à faire aux incendiés , ou pouri
porter la réserve k son Ma- 1
ximum.
TOTAL EGAL à chaque
maximum et qui ne peut plus
être dépassé.
DÉTAIL
DES GLA.SSIFIGATIONS*
PREMIÈRE CLASSE :
Elle se compose des maisons
d'habitat ftdh des villes et cam-
pagnes , des moulins à blé mus
par l'eau , des pressoirs , vi-
nées , magasins, hangars, ré-
alises , etc. , dont les construc-
tions sont en pierres, moellons
ou avec moins du tiers en pans
de bois , couv-ertures en tuiles
ou ardoises.
DEUXIÈME CLASSE :
Maisons en pans de bois de
villes et campagnes, granges ,
écuries, bergeries, élables,
Ietc. , construites en pierres ou
moellons dont les couvertures
sont en tuiles, laves ou ar-
doises.
TROISIÈME CLASSE :
Maisons d'habitation , gran-
ges écuries et tous bâtiments
d'exploitation bi«i construits
et couverts en paille; ainsi
que les granges, écuries, ber-
geries ou étables construites
en bois avec couvertures en
tuiles, laves, etc.
QUATRIÈME CLASSE .
Généralement toutes cons-
tructions en bois avec cou-
vertures en paille^ ou bois ,
ainsi que celles ou il s'exerce
des professions de risques non
comprises dans les trois classes
qui précèdent.
-5 -
I
^ PROPRIÉTÉS M ÉTABLISSEMENTS oue U uru^Ufd * - i.
des tarif, des compagnie. : A^raes^^^^ au-dessou.
Bautansers. CMr^iiefs. Charroi, ^cj^r,:%la^^^^^^^
qui ne tiennent aucune marchandise hasardeii*^ p!^?l!f! ' ^"'«w'«tir«. ISpiders
3-étoffes de laine, lmprimeuTmrJ^re$Mlf^^u^^ F^ricants de draps et
à eau et à vent , Pdtùii^rPUlure^^^^^ ^«anicrs de moulins
et beaucoup d'autres profSr ^^^^"'""^•' Pharmaciens , Serruriers , Tanneurs
Observations :
La sociélëaTail primitivement fixé te taux de la nr^m.Arn-»^ i j .,
ai et I fr. 40 c. par mille, lorsque les comStiniCTJp • 1® ^^ "^^^^^^^^
assurés de 4 à i fr. 50 c. et i fr. Pendrnt c "t^irT^r! ^"* demandaient à leurs
tualité compris dans ce. deux premr^retcfa " s'^f^^^^^^^^ Z^^i^ <le la mu-
et tout annonce que les cotisations future. . pour les oaîfr* i * '^^ »"?porlants;
encore des bonis aux sociétaires : Qu'enfin, ils oaieront?^»; ^**"."' présenteront
cas qui arrive qu'auprès des compagnies de P^ar^^^^^^^^ "H *î"«lq»«
mun accord, elles ont augmenté leurs pr" suoDri mé U i^ntîA "* -^^'^^^^ ^'"«^ ^^«*-
accordaient e| doublé le prix des poUcL d'^ssu^ancêf ^ *'^^*' gratis qu'elles
ASSURANCES A PRIMES. ^ jde . minions de dommages, elle a donné des
COMPAGNIE giEn^eale. H^Z deTsiSes^' '"" ^''''' ^^"^ ^' '''
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paséarecevoirlessouscripiionsdes'pèrefdefi
mille qui moyennant une prime fixerCdront
?outeTles '"'^^* '^'' remplaçants réuS
in^l! l- '^"^^*^^* voulues par les lois et les
inslructjons ministérielles.
*1.rt''^™r^'''^*^^'^^''geé6«l«nientdefournir
— 4 —
antérieures à celle année , cpu prouveront que
les assures ont ëlé immédiatement remplacés,
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fie la comDasnie rwc de la Madeleine n® lo.
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ment dans le département de TYonne depuis
près de vingt ans, et qui tous les ans donne de
rextension à ses opérations qui emM^assent
plus de moitié des départements de la France,
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dant chez lequel on peut s'adresser pour traiter
soit avant» soit après le tirage.
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est M. PIETRESSON, rue St.-Regnobert, n. u*
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C^t^e entreprise gui date deplusieurs années
a pleinement justifié la confiance des peres de
famille ; elle continuera comme par le passe a
traiter à des conditions avantageuses et a rem-
plir ses engagements avec la plus grande exac-
titude.
S*adres»er : _
à Auxerre chez IVL CHAUVELOT, notaire,
et dans les arrondissemenU et cantons , a
MM. les notaires et autres personnes chargées
de traiter et de faire connaitie les conditions.
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panUrs «ie i^ , « s et 5o houUiUe».
M. SALLERON-MYON , tient à Troyes un
enir;pôïdes véritable, vins de Champa|ne.
mousLx. Il fera des expéditions dans le^é-
partement de l'Yonne aux personnes qui vou-
dront lui accorder leur confiance.
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netU proche ta hùiie au hlé.
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rendre le séjour dé sa maison aeréable. Elle
est le plus avantageusement placée, pour
la portée de toutes les affaires , pour la proxi-
mité du Commerce , de la Préfecture , du pa-
lais de Justice et des bureaux des Messageries.
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magasins pour le déballage de toutes espèces
de marchandises , et les plus belles écuries
du département.
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que l'on peut désirer.
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gros et en détail, porte de Paris.
FARINET, marchand de bois et de pou-
drette , rue du CoUége,
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Bàiardeau près du pont.
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POIVRET et BÉLIME, rue de VHoriagt
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Messieurs les voyageurs recevront de cet
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— 5 —
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Fabriquent les voitures en tous genres ; con-
fectionnent les harnais, selles et tout ce aui
concerne la sellerie^ échangent les vieilles
voitures. Louent calèches , cabriolets pour le
voyage et prennent les voitures en remise.
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V Eperon.
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Temple.
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Tient tout ce qui concerne la parfumerîe ,
ganterie, dépôt des cob-crinolines d'Oudioot,
ainsi qu*un grand a&sortimtfit d'autres cols ,
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nëophytiques montes sur liège et chapeaux
gybus montes sur mécanique,
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Pont, cul-de-sac Bourra.
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bâtiments. Le tout au (lus juste prix.
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SAUNIER (Célestîn) , charron , rue du Pont,
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et ferblantier , rue de la Draperie n» » .
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rie de tout genre , Alambics à distiller , cuivre
brut , étain , plomb.
Faulx véritable styrieet autres, pierres ac-
cessoires ; fer , tôle , ferblanc , fil de fer. »
Tiennent draps , étqffes pour habits d*été et
Î^our meubles ; coutils , plume , laine , crin ,
itt et matelas faits, couvertures en laine et
en coton etc. etc.
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FLEUTELOT, fils atné, porte de Parie , n. i i.
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se de toutes aualités ; tient aussi un assorti-
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toile fine. .
Grand assortiment de toutes sortes de ficel-
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espèces en gros et en détail.
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du Vont , n^ s .
Tient Cuirs de tout genre, Vaches lissées
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Avant-pieds : Peaux de couleurs ; Clouteries
et Pointes pour Cordonniers ; Crépins et tout
ce qui concerne son état.
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sets sans épaulettes et autres , rue Stê.^CaiHe-
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DEGRAISSEURS.
BÉNARO , tjuai C<mdé no a9.
DELAPLACE, fils , quai Condé n^ i s.
TARTEL-SIROU, ifuai Omdé n"» i?.
ï>
— 6 -^
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BAILLY, au gagne denier > grande rue St.-
Slméon , 85 , nouveautés.
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Pont, H.
BOiTEL, marchand de rouennerie en gros
et en dëta il , place aux Liens , 6 .
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Lien$ , ii.
LAURENT-LESSERE , draperie, rouennerie
et nouveautés , rue de (a Draperie , i s et f o.
MARTIN, draperie et rouennerie, rue de
V Horloge, is.
ROBINET, nouveautés , piaee de VRôtel-de-
Ville.
Melles. SALOMON soeurs , draperie, rouen-
nerie et nouveautés, ruedu Temple n. s.
EBEIMSTES.
MAQITAIRE, rue deVHorioge n. 7.
PAPIGNY - GUIBERT , Tient magasin de
meubles , rue de la Frécàuderie n. s.
EPICIERS ET CONFISEURS.
Mellcs. BERTRAND, grand' rue S<-Simé<m, 1 7.
BROTIER AMIET grand' rue St. Siméoti,
Eau de vie de cognac et auties; esprit de
vin , Kirschetiwâsser delà forêt noire. Vieux
Rhum de la iainaïque ; extrait d*absinthe
suisse deCouvet. Fabrique de moutardes fines
de cinq différentes sortes; moutarde ordinaire
bonne qualité et à bas prix. Dépôt des poudres
de Jullien pour coller les vins.
COURTOIS - VÉZIEN, place au iait n. s,
proche U marché neuf. Tient un dépôt de cho>
colat de Ménier.
DALBANNE ,rued' i'Horfoge. Commerce en
gros d'épicerie et de confitures.
DAUDIN Md. épicier p(acci/« la Fanerie, is
A riionneur de prévenir Messieurs les
cultivateurs qu'il tient en tout temps, un
assortiment général de graines pour jardi-
nage, prairies artificielles, et grande culture.
On trouve au«si toujours chez lui des clo-
ches pour jardin et d« s pots à fleurs de toutes
' grandeurs ; ses rapports avecles pépiniéristes
le roellent à même de fournir anx plus bas
prix posssibles, toutes espèces d'arbres et
arbustes.
Fabrique de MOUTARDES, d'après la re-
cette Dotirel auquel M. Déjamt a succ^é eir
cette partie.
DAUTUN, épicier-confiseur, artificier, ne
du Temple.
DESMAISON.VÈBRES , épicier - confiseur ,
place des Fontaines n** i
Fabrique principalement tout ce qui a rap-
port à la confiserie; tient vins étrangers et
mousseux, liqueurs fines, fabrique de cho-
colats, e( généralement tout ce qui concerne
les étrennes.
DOBIGNIE, épicier -confiseur, rue Notre-
Dame n? 8 , place du marché-neuf, fabrique
de chocolats ; magasin d'élrennes et géné-
ralement tout ce qui a rapport à la confiserie.
GOUMY, rue du Pont n. 1 7.
MILLIÉ , épicier - confiseur GratuCrue "St.-
Siméon.
Fabrique et maeasin de bonbons. Dragées
et boîtes pour baptêmes > confiturei , sirops et
liqueurs; chocolat de santé et à la vanille;
desserts, bougies de table, cartes h jouer; et
tout ce qui concerne sa partie.
SALLE fils, épicier - confiseur , place de*
Fontaintt n^ 4 ; commerce en gros et demi-
gfos , fabrique de cierges ; magasin d'étrennes.
ROUDAULT-GAUTHIER, grande rue Si. Si-
mionn. lo. £au-de-vie, clouterie et mercerie;
TAMBOUR aine, successeur de M- hiuri
aîné, place aux Lient n. is. Dans le courant
du mois de janvier prochain .*p(ace</« rHôid"
de-Viile , ancienne maison de^. mahrb aikê.
Magasin au fond de la cour.
Commerce en gros et demi-gros, d'épicerie,
droguerie et teinture.
FABRIQUE DE CHOCOLAT.
FAREVES ( MARCHAND de).
LAGNELI^, quai Condé n. s.
FAYENCIERS.
BERTRAND aîn£ place de VHolei de viiie, n» 6.
Tient fayence de toutes espèces, carreaux
de fourneaux, et fourneaux portatifs, porce-
laine blanche et dorée, verrerie, et cristaux;
verres bombés pour pendules et vases , flam-
beaux, miroiterie, toiles cirées pour table, bou-
quets de mariée et autres fleurs pour vases, et
les monte sous verres ; plateaux en tôle ver-
nis, porle-huillier, porte-liqueur, et porte-
bouteilles de toutes formes, pots à fleurs,
et cloches de jardins, tuyaux, cuvettes à bon-
de, coudes et enibranchetnents pour lieux
— 7 —
^aisances et -cours fe^u , poterîe de Paris ,
et autre y vannerie fine, et paillaisons en
jonc.
Loue service de fayence , j)or€elaine , verre-
rie, et cristaux.
BERTRAND Jeune, f«ai^ la Draperie n. s.
FERS (MABCBilTDS De).
CHALL£ ^luifi , plaça de$ Foniaines, 17 ei 18.
Tient les fers du Berry, de la Gomtd, du
Nivernais, ceux de roche, et gënëralement
tous les fers BATTUS AU BOIS renommés
pour U taillanderie , les embatages et essieux
de roues.
Aciers de Hongrie et en ballots, tôles, fers-
blancs , plombs lamines et zincs.
Un assortiment d*enclumeS)ëtaux, bigornes
et soufflets de forge de Paris.
Balcons , balustres , ornements et objets en
fonte de toute espèce
Chaînes, meulesdetaillandieret de coutelier
Entrepôt de charbon de terre et d^ardoises
d*Angers.
Achète le vieux fer.
HUGOT-COUROT, gendre et successeur de
M- Gourot-Javpois , rue du Temple, n. 64.
Tient, à Auxerre, son magasin de fers,
essieux, aciers en ballots, quincaillerie, char-
hon de terre, lattes, a rcfoi ses ,- soufflets de
forges , enclumes , étaux , tout ce qui est à
Tusage des serruriers et maréchaux.
Tous les produits de la forge de M. Gourot-
Jaupois, située à Auxerre sur la rivière d'Yon-
ne, sef ont vendu s par M. Hu got» son gendre.
FERS (fabricant i>b).
COUROT-JAUPOIS, maître de forge à Au-
xerre, rue du Tempte,.n. 64-
Fait f;«briquer dans sqn usine, située sur la
rivière d'Yonne, les essieux, fusées étampées,
fers en barres, embatages en cercles et percés,
petits carrés et bandelettes, battus, dits mar-
tinets, aciers en ballots, etc.
Il a établi dans ladite usine des feux d'affi-
nerics pour corroyer les aciers propres à la
taillanderie, coutellerie et les aciers à ressort
pour voitures.
Ses fers et aciers seront de première qualité,
son usine étant alimentée avec de vieux fers
et fonte du Nivernais.
FERBLANTIERS.
GAGNEAU (Jules), ferblantier-lampiste, rue
du Vont n. 66.
NODON , ferblantier-lampiste, toIier,poëlier,
plombier, zingueur et fontainier , ^ranS-
tue S(.-Simétm n. 45.
FONDEURS.
GOCHOIS-LIÉBAUX, fondeur de cloches , à
Champigneule, canton de Beurmont(H.-M.).
Depuis plus de to ans il a été chargé delà
fonte de presque toute les cloches du départe*
ment. Il afondu en 18S6 le bourdon de la ca-
thédrale d* Auxerre. La qualité des métaux
employés, la modération des prix , les facilités
qu'il accorde pour les paiements et son
exactitude à remplir ses engagements lui ont
mérité la confiance des communes et des
fabriques dVglises. 11 a un fourneau à Auxerre;
il en établit dans les communes lorsqu'on
désire que les cloches soient fondues sur les
lieux-mémes.
Les lettres doivent lui être adressées audit
Ghampigneule ou à Auxerre. ^<)'«f du Cygne»
faubourg SL^Amaire , près (a porte du Temple.
ROUSSEAU frères, rue du Temple n. si et
sa , fabricants de pompes à incendies et
autres machines hydrauliques.
GRAJ^INETIEfli.
PINARD , rue du Vont n. s s.
HERBORISTE.
RAVE AU - HÉBERT , herboriste reçu p&r
l'école de pharmacie de Paris , rue de ia Fré^
cauderie n. *4. Dépôt de sangsues. ,
HORLOGERS.
FERNEBACK (Raymond) dit BAWEitu , hor-
loger, rue d*Egleny n. la.
MARCON (Auguste), rue du Temple n. ie.
Fait tout ce qui concerne son état.
MAUGER, successeur de M. noblet, place
de VNàtel'de- Ville n. 93. Fait tout ce qui
concerne l'art de l'horlogerie , établit la pen-
dule aux prix de Paris.
JARDIINIER-PEPIiMERI STE.
BERTRAND, promenade de V Eperon prè^
du pont.
LÀIINES.
MIGNARD , »ucce$»eur de M, Hblliot ^
Porte. d'Egtény, rue du Bois n^ s ,
Fabrique toute sorte de laine fine , demi-
ûne et commune ; achète et fait des échai^es
de laine en poil pour de la filée; fait aussi des>
laines à façon.
-^ 8 —
LIBRAIRES. I
ADDENIN, Libraire - papetier,
Hue Noire-liane, n® le, proche ie Marché-
Neuf.
Gabiicet 0C lvctube, àiouneverts aux jouemaux'
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l'usage des pensionnats., écoles primaires
supérieures et ëlémentaires, tels que: Al-
phabets de tous genres , Premier livre de lec-
ture, Ëvangiles, Psautier, Gâth^hisme,
Ancien et Nouveau Testament, Grammaire
française de Lhomond , Grammaire de Noël
et Ghapsal, Dictionnaire français de Noël et
Chapsal, Mythologie, Histoire, Arithmétique
décimale, Traité d'arithmétique, Géographie^
Atlas et Cartes géographiques , etc;
Petites Heures et Éucologes à l'usage du dio-
cèse d'Auxerre.
Il offre aux parents un grand assortiment de
Livres d'éducation Reliés et brochés , propres
à être donnés en prix ou Etrennes.
Dépôt de l'Annuaire statistique du dépar-
tement de l'Yonne.
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de Registres , Galpins , Cartons a dessins ; et
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nachs Liégeois, Débit de cartes à jouer.
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posé de plus de i,soo ouvrages de littérature,
classiques ou romans , vient d'être augmenté
de plus de 400 ouvrages nouveaux.
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trouveront chez lui un erand assortiment de
Toiles , Couleurs à l'huile et en tablettes , Pa-
^ lettes , Couteaux à palettes , Pinceaux , Cray-
ons à dessin de tout genre, etc.
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ges qui se publient par livraisons ainsi que
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de ia Draperie , *N° /•»" , pfés ia poiisonneri^ ,
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vient de joindre la Librairie à son commerce
de Papeterie.
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se, d'éducation, et de Livres propres à être
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des meilleurs auteurs, et de petits ouvrages
instructifs et amusants à l'usage de la ieunes-
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la fourniture des bureaux : Plumes, Papier,
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Pastilles au lait d'amendes^ id. idem.
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la boite
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Nota. M. Boutron-RouBsel a Thonneur de
préyenir les amateurs de bon chocolat , qu'ils
peuvent s'adresser en toute confiance au Dépôt
indique ci>dessus.
Les prix sont cotes sur chaque paquet qui
porte l'empreinte de la fabi'ique.
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SainU'A'polixnê, n<> ti 6 , et par boutroh-eoussil»
fabricant de chocolats» hùuUvard Pomonnièrû ,
n<> 97, et rue de PetiUBourbùn , fi9 la
Tous deux membres de l'Académie Manu-
facturière k Paris.
Le Dictftmia est un composé de fécule tirée
du dictame (arrow-root) , de crème d'épea<|tre
(orge de Provence) , de sucre et de cacao caraque
«n poudre ; il résulte de ces diverses substan-
ces , purifiées avecles plus grands soins et bien
combinées, un aliment en poudre, couleur
café au lait , aeréable au goAt , léger » onctueux
et non échaufunt , destiné k être pris pour les
déjeuners , comme le café et le chocolat.
Ne comportant qu'une faible dose de cacao,
le Dictamia a pour principales bases la fécule
de Dictame et la crème d'épeautre { la première
de ces deux substances a pris son nom a Arrow-
Root, en Angleterre , où ^le jouit d*une grande
réputation ; d'après le témoignage des pre-
miers médecins , c'est la première des fécules.
L'a seconde est obtenue par la trituration de
l'épeautre {iriUcum spelta , Lin née) , graminée
placée au premier rang par les plus célèbres
jDotanistes Ti) , et qui en Provence , où il s'en
consomme oeaucoup, est appelé le trésor de la
f i) L'épautre est natif de Perse , les anciens
l'estimaient beaucoup et trouvaient sa farine
préférable à celle de froment. La meiUeure
vouUlie^que faie jamais mangée est faite avec
cette farine. On peut avec le grain faire de très
bongruau.
BOSG , Dictionnaire des sciences naiureHes'
L'épeautre est une espèce d'orgequi croit dans
la Provence. NoniusAlarcellusoit que le verbe
adorare est dérivé de ador . qui^ était la farine
de ce grain , et que l'on présentait aux Dieux.
Pline nous apprend que les Romains s'en -sont
nourris pendant trois cents ans. On en fait des
potages tuinianiieie se digérant bien et convenant
à cewe qui sont dansun état de Marasme (maigrenr),
A. F. AULAGNIBR,
Viciumnavre des substances aiimêniaires.
poitrine. L'ëpeaufre , avant d^tre moulu , est
cuit k la vapeur. Gette cuisson , en conservant
k la farine son principe nutritif, l'épure des
corps ligneux et en fait une crème légère, onc-
tueuse et d'une longue conservation.
Ainsi composé, le Dictamia possède les plus
précieuses qualités par rapport à l'Hygiène ;
c'est, de l'avis des médecins, le déjeuner le
meilleur pour les convalescents « les enfants,
les vieillanis et les personnes d'une faible santé.
Préparation,
Le Dictamia s'emploie au lait ou à l'eau
(mieux au lait) ; la dose , pour une personne
est d'une cuillerée k soupe au comble, qu'il faut
délayer k yart , k froid , et verser dans l'eau ,
ou le lait DoulUant que l'oft aura eu soin de
mettre d'avance sur le feu ; il suffira de laisser
bouillir cinq minutes sur un feu doux en tou-
jours remuant. Se servir d'un poêlon d'argent,
de porcelaine ou de fayence , mais point de fer-
blanc.
Les boîtes , malgré qu'elles se trouvent plus
ou moins pleines , contiennent toutes huit on-
ces de Dictamia , poUr douze déjeuners.
Le dépôt est chez Mme. VÊUV£ FRAN'
ÇpiS, LIBRAIRE, ruede la Draperie n» i , à
côté de la poissonnerie.
MONOT, ruedeia Poste au» lettres. Brevet
de libraire k céder. *
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LEROY, rue du Pont, vis-à-vis le Pont.
MILON^ rue du Temple, en face les Messa^
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N^ 10 àAuxerre. (AUOAifTDX paris)
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tous genres; toute espèce Àe lingerie confec-
tionnée , chemise pour homme et pour femme
aussi bien traitées^qu'on peut le désirer^ JX
tient en outre, les mousselines, percales,
batiste , linon , gaze , organdi , jaconas et ca-
licots; parfumerie, ganterie , brosserie fine ,
bretdles et jarretières élastiques, faux-cols et
cravates en tout genre ; aciers et crisocaux
pour la pai lire des dames ; nécessaires , fleurs
artificielles; tours en soie et cheveux» peignes
pour ornement de la tête. Bonneterie, chaus-
sure, franges et bordures pour rideaux, frapges
et bordures pour schals plus divers objets de
nouveautés en soierie et articles de Paris.
Sbul D1&POT d'eau de Eotot.
— 10
SALOMON. Lingerie «t Nouvcéutë», Piœe
MERCIERS.
PAURAX> oncle et neveu , rue du Putfs-ctes-
Juiftf no n' , Mercerie « Rouennerie , Acier de
Hongrie, Faux à faucher et pierres à aiguiser.
UZANNE afntf, Mercerie en gros, rue det
BetUs-FiHet , no a .
YAUDEY-UZANNE, rue de UiMadeîeiM,no9.
MESSAGERIES.
LAFITTE. GAILLARD ET Ce.
Il passe tous les jours à Auxerre une dili-
gence allant à Lyon et une allant à Paris.
Ces messageries correspondent avec toule&les
villes de)la France et de Tétranger.
lie bureau est sur le quai hôtel du Lëopard.
MESSAGERIE D' AUXERRE A TROYES.
Il part tous les jours une diligence en
poste d' Auxerre pourTroyes, qui se charge du
transport des voyageurs et des marchandises
à un prix très-modërë ; elle correspond avec
Ghâlons-sur-Marne , Rheims , Nanoy , Stras-
bourg etc.
Le hureâu est sur le quai hàlei du Léopard,
MIROITIER.
HAGASIK DE GLACES DS L'ENTREPOT-GéftiRAL DES
MANUFACTURES DE FRANCE.
^ FOUGARD, mirùiHer ei opiicien, a l'honneur
dMnformer les personnes avec lesquelles il est
habituellement en relations d'affaires et dont il
s'honore d'avoir la confiance, que voulant don-
ner à son commerce tout l'agrandissement dont
il est susceptible, il va transporter sa fabrique
et ses -magasins, maison de M Tambour,
place aux lÀen» n^ is , vis^à-vU ia place de la
Fontaine; ce changement aura lieu le premier
avril prochain. Cette maison par sa yaste
étendue lui permettra d'offriraux acheteurs un
assortiment plus^complet de glaces monlëes et
non montées de toutes les dimensions et quel'on
trouvera toujours prêtes à emporter.
Célérité dans la fabrication , et par suite une
grande douceur dans les prix, marchandises en
quantité, et ioujourâ fraîches, puisque par le
bon marché elles seront sans cesseVenouvelées,
voilà les avantages que M. Foacard s'est efforcé
de pouvoir offrir aux personnes qui s'adresse-
ront à lui pour faire des emplettes.
Le magasin de lunettes, d'objets d'optiques
elde mathématiques, recevra aussi ime grande
augmentation.
un assortiment des plus complets possible de
dorures , tel que cadres et baguettes pour gla-
ces et pour tableaux depuis le modèle le plus
simple jusqu'à celui le plus riche ; bordures
toutes fa îtei que Ton trouvera prlte» à être
emportées de suite.
D'ailleurs comme un atelier pqttr confec-
tionner la dorure sur bois sera établi dans la
maison , il sera possible de se procurer tout ce
3ue l'on désirera en ce genre dans un très court
élai.
Il se propose aussi , lorsqu'il sera installé
dans sa nouvelle maison, d'ajouter à son com-
merce un magasin de verres à vitnes en gros et
demi-gros et par conséquent les beaux verres
pour mettre sur les estampes et sur les gravures.
Le modique bénéfice dont il se contentera
sur cet article comme sur tous les. autres , lui
fait espérer que les personnes qui l'emploie-
ront, lui accorderont leur confiance.
M. Foucard espère aussi ne pas démentir
auprès du public bienveillant , qui (il le pense
du moins) préférera faire ses acauisitionschez
lui, que défaire venir à grand irais de Paris
des marchandises, qui la plupart dutemi ar-
rivent privées de leur fraîcheur par les avaries
de route.
Pour la facilité des personnes qui le désirent
on se charge du transport des glaces , moyen»
nant une, petite rétribution ; à cet effet une
voiture faite exprès pour ces sortes de trans-
ports et de plus un cheval, toujours prêt à par-
tir , sont attachés à l'établissement.
MODE^.
Mme. BOISSY , Modes et Nouveautés , rue du
Temple, no 48.
Mme V« MOTHEL AY , rue Saini-Siméon , m
44 , en face cette du Champ ,
"Fait et vend toutes espèces de Cartons et
Cartonnages, Cartons de pâte et autres. Pa-
pier pour le cartonnage ae toutes couleurs^
bordures idem et pour fleurs ; vend Gravures ,
Estampes , Paysages , Caricatures , Dessins et
Têtes d'études ; Poudres de couleurs ; Dessins
à broder , à tapis ; Veilleuses, Cirage; monte
et encadre les tableaux» vend Cadres dorées et
autres en bois; Pain d'épice de Rheims et de.
Paris; magasin de jouets d'enfan s en tout
genre ; on trouve toujours chez elle du nou-
veau , et à un prix bien modéré , en gros et en.
détail. ^
NEGOCIANTS-
CHAPUY-CORNILLAC et LAVAL.
Chapuy-Comlliac , rue des Bellçs-^illeu
Laval y me des Peiiis-Pères , no s.
OCRERIE.
LËGUEUX, Fabricant d'Ocrés, sur Uquai
de la Tournelte, Ocres jaunes et rouges ; rou-
ges de Prusse; ocres lavés, ocres deRhue»
vert, brun y etc. i>iPÔT os BtAnc,
-— u —
PATISSIER.
FATÉ ùU, patisfiier-traiteur, aux terdancbs
Ds BOuaGo<}ifB , sur la Promenade.
PEINTRES-VITRIERS.
DTJPUIS père et fiils, rue de ia FréeauderU, noi 9
HÉNELLE, rue de ia Frécauderie,
MANIF ACIER, VetUe rue de Parti, n» u,
tient magasin de Terres à vitres , couleurs et
Ternis.
PHARIHACIENS.
BfiLIN , Grand^^ rue Saini'Siméon»
A seul le dëpôt des sibops AifTiFBLOOZsTiQVBS
de Briand.
DONDENNE, rue Noire-Dame.
FASTRE, rue de i' Horloge , no 18, tient un
dëpÔt de BAUDAGES HERniAIBES.
MER AT, rue du Tempie.
FREMY , place des Fontaines,
RAVIN , rue du Pont , no 7 bis
Parmi les prëparalions utiles contre les
maladies on distingue généralement les sui-
vantes qui ont acquis une cdlébrité :
Sirop pectoral de Lamouroux, Pâte de
Kegn^uld^ainé, très effrcacea contre les
Rliumes, catharrhes. Pastilles véritables de
Vichy pouvant remplacer Tcau de Vichy.
Créosote Billard , guérissant à la minute les
douleurs de dents et arrêtant la carie.
Chaque objet est accompagné d* une instruc-
tion détaillée sur son emploi ;
Le seul dépôt à Auxerre est chez M. Ravin
pharmacien rue du pont n® 1 bis ; il est avan-
tageux de s'adres ser directem ent à lui.
PLATRE (Marchand de).
MÉRY , quai Con dé,
POELIER.
PIOTTI, pdllier-fumiste, élève de Paris , rue
Saini'Siméon , n^ S8> en face la gendarmerie,
fabrique les fourneaux économiques sur place
et portatifs , fait aussi des fourneaux écono-
miques pour la lessive; tient chez lui un as-
sortiment complet de fourneaux portatifs avec
un réchaud à trois grilles et sa marmite pour
y faire le pot au feu avec deux sous de char-
bon ; à défaut du pot au feu le même réchaud
en adoptant la troisième grille sert également
pour un autre objet. Il rétablit à neuf les
poêles sur place et portatifs.
QUINCAILLIERS.
BEURÉ, rue des Belles-Filles, no e.
CHALLE aîné, place des Fontaines , n et is.
INSTRUMENTS DE PESAGE.
BALANCES A BASCULES POBTATITES.
Par arrêté du Ministre de l'Intérieur du
s 4 août I8B4, Tusage de la balanee-hascule ;
inventée par Antoine Quintenz, a été autorisé
en France, pour le commerce en général. L'in-
venteur muni d'un brevet avait alors seul , le
droit de fabrication ; aussi le prix en était-il
Irès-élevc, et conséquemment l'usage peu ré*
pandu , malgré la grande supériorité de cet
instrument sur la balance ordinaire.
Depuis quelque temps la fabrication des ba-
lances-bascules est dégagée de ses entraves ; les
prix en sont considérablement réduits , et l'on
fteut dire qu'il y a aujourd'hui économie sur
e prix d'achat, si l'on compare le prix d'une
bascule, avec le prix d'une nalance ordinaire '
de la même portée, et des poids nécessaires
pour la faire fonctionner; mais le véritable
mérite de la balance-bascule , ce qui la fera
adopter avant peu par tous les commerçants ,
c'est l'économie de tems et de peine qu'il y a à
s'en servir , c'est la précision rigoureuse de cet
instrument y le peu^de place qu'il occupe dans
un magasin , et la facilité de le transporter
d'un endroit à l'autre sans peine et sans fa»
tigue.
La balance- bascule peut s'adapter à tous les
genres de commerce ; quelques modifications
faites au ^plateau donnent la facilité de s'en
servir pour peser les marchandises flexibles
et encombrantes, telles que la laine, les peaux,
etc.
M. CHALLE, fils aîné, place des Foniaines
à Auxérre, est chargé, par l'un des meilleurs
fabricants, du placement des balances-bascules
dans le département de l'Yonne ; il garantit de
fournir ce qu^ii y adeptus parfait ; il reprendra
à des prix avantageux , les poids et les balances
des commerçants qui voudraient s'en défaire,
pour les remplace r par des ba scules.
RELIEURS.
MARIE , Vlace des Fontaines , fait toute espèce
de reliures, cartonnages, registres.
PERRIQUET , Imprimeur , rue de ia Cloche-
ifieuct n° 7. -^Reliures, cartonnages, cartons
de bureaux. —Fabri(|lie dejegistres. Réglure.
TÂÏLLËÏjiRS-
ROBIN (Joseph), Marchand tailleur, rue de
ia Draperie, no 7.
ROQUE , rue du Temple , no s 1 , fait et fournit
tout ce qui concerne son état.
TAPISSIERS.
SOUPLET, place des Fontaines, no 10 , tient
magasin de meubles ; est breveté pour les lits
élastiques. .
TEINTURIERS.
LAUBRY , rue du Pont, no 9.
— la —
LETORT-MARIE ,ru§deia Crtnr^-Viérre,
^ 910 S6 , près la post« aux lettres.
Teint en toutes couleurs draps , laines ,
soies, fils,cotonSy mérinos, cachemires^crépes.
QUATREMÈRE, rue de ia Chevrerie, no so.
Fait tout ce qui concerne son ëtat.
TOINNELIERS.
COLINOT , marchand de vins , sur 4e quai,
ffori Saini'Nieotai.
TOURNEURS.
DUTHÉ tourneur, fabricant de chaises e^
fauteuils. i{u^5<-Stm^on 4 n^ 84, a jéuxetre-
Tient magasin de meubles en tous genres «
se charge des emballages pour déménagements
et de tout ce qui concerne son état à des prix
très modérés.
ROBIN .ruedeia Ctwt-de-Vierre.
t
VINAIGRIERS. '
MARANGE-GUILLAUME , fabricant de vi-
naigre , poritf Chanie-Vinot,
VOITURES PAR TERRE ET PAR
EAU;
BAZOUaîné, maître marinier, quai Bour^
^on , no 5 , et à Paria, port tU ia Eapée , no s,
COLLOTj'maître marinier , rt(« Monièrun, «.
MARION, FRÈRES^ET BEAUX-FRÈRES.
Entreprise pour ie transport des vint ei des
marchandises d*duxerre à Paris et retour.
Les bureaux de cette entreprise sont établis :
A Auxerre, port St.-Nicolas, chez MM.
Marron frères et beaux-frères.
A La-Roche, chez M. Jules Gallois.
A Jotgny, chez M. Massue^Larcher.
A Sens , chei M. K^e^n- Armand.
A la Râpée, chez MM Beaudeloc frères.
A Paris , port St.-Bernard, vis^à-vis Tentre-
pôt, s'adresser à M. Huguenin.
Nota Les départs d*Auxerre ont lieu le
lundi et le jeudi de chaque semaine et^ ceux
de Paris tous les dimanches \ i heures du
matin.
On traite à Comûiéls pour Us fortet parties.
Commerce de «el et de plâtre en gros.
MERLIN--MARION, entrepreneur de marine
marchand de rin , quaiBoStfiHfn,
MORIN et MANIGOT, quai Bourbon.
Roulage pour tout pays par terre et par eau
COMPAGNIE DES COCHES.
Les Bureaux sont établis à Paris , rue de
Bretonvilliers, isle Saint-Louis, n® 4.»; •
A Auxerr^, Sens et J^igny, sur le quai.
Directeur général, à Paris, M. Bellamy.
Directeur a Montereau , M. Frontier.
Directeur k Villeneuve -le-Roi , M. François
Bellamy.
Directeur à Sens , M. de Beaurais.
Directeur à Joigny , M. Leblanc.
Directeur à Laroche , M. Bezançon.
Bureau d^ Auxerre
M. Joly-Fleutelot , directeur principal.
M. Frontier, receveur des vins.
M. Morin, receveur des marchandises du
roulage.
M. Berlin, receveur des marchandises du
coche et facteur.
Le départ des bateaux et coches d* Auxerre ,
a lieu régulièrement les lundis et jeudis, et
repart de Paris les mercredis et samedis.
rfota. Le lundi il part un bateau cabane
prenant des voyageurs , elle jeudi un coche.
Il y a au bureau d* Auxerre un magasin de
plâtre et de sel.
. Noqent. Le Coche part le mercredi , et re-
part de Paris le dimanche.
Cette Compagnie autorisée par ordonnance
royale du lo mai f8a«, qui, d*ailleurs, est
av^tageusement connue sur TYonne, de
temps immémorial, présente toutes garanties
à Messieurs les Négociants et propriétaires.
Elle se charge , à des prix modérés , du trans~
port des vins et de toutes autres marchandi-
ses ; tant pour Paris et le nord , que pour le
midi de la France, ainsi que des recouvre*
vrements sur les pays où elle a ses agents.
Le directeur à Auxerre, donnera d'ailleurs,
à ceux qui honoreront la Compagnie d« l^ur
confiance, tous les renseignements qu'ils pour-
ront désirer.
^ i3 —
ARRONDISSEMENT D'AUXERRE.
€hablîs.
TISSERAND-MOe^SET, propri«a4re. Vin*
moussevx, vint en cercle et ea bouteillet.
Parly.
GEORGES , Jean-Nicolas , carrier, fournis-
fleur de Paris et de la rilie d'Auxerre.
Toucy.
Saint-Sauveur.
DUMONT-BONNOT, marchand d'épiceries,
draperies , merceries et rouennerie.
MARCHAND Pierre-Charles, marchand en
gros et en détail de yins, de btfis, de charbon
oe terre et de tuiles.
THILLIÈRË, marchand ëpicier, drapier et de
nouveautés, à prix fixe.
Seignelay.
BAUDOIN* auguste, marchand de hois aux
Baudières, commune d*Hëry.
COLLOT , entrepreneur de bâtiments à Sei-
gnelay.
FINOT^ limonadier et aubergiste à Seignelay.
GROLLERON Jean-Baigiste- Alexis, entre-
preneur de bâtiments à Héry.
MAISON D'EDUCATION destinée aux jeunes
demoiselles, tenu» par Mlle Joseph. LÊMUET |
à Hëry.
CHALLE jxuKi, mardiand de fer à Auxerre,
a un dépôt de ses marchandises k Toucy, tenu
par GOIJNOT , serrurier.
ANSAULT-GUÊRIN , fabricant de draps qua-
lifiés poulangis.
ANSAULT-GUITTARD
ANSAULT-SAGETTE
DUPRÉ
BELHOMME-CRANÇON
GUILBERT-ATHANÂSE
GUILLEMOT-GHAUVOT
GUILLEMOT-BELHOMME
jaluzot.levassetjr
BIGÉ-DOUCET, fabricant tanneur.
CRANÇON-FLORENT W.
JALirZOT Amédée W. ' ^
VOGUET Jean-Joseph id.
DESHOMMES Jules , Unneur et corroyeur .
MONTASSIER Alcindor id.
VOGUET-BUSSIÈRE, id.
DESBANS père, fabricant de chftpeaox de
.feutre et de soie.
D£SO|VME p^e id.
DESORME fils id.
SEGUIN id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
id.
PERRIGNON , marchand de cheTâux à Héry.
ROLLET, marchand de draps à Héry.
YERNASSIER, entrepreneur de charpente à
Seignelay.
MARCHAND , conducteur des dépêches, place
Saint*Louis à Toucy, part tous les jours à six
heures du soir, de Toucy pour Auxerre , e^
d' Auxerre à sept heures du mati n , pour Toucy^
Il se charge des voyageurs et effets. On trouv^
aussi à toute heure des voitures à volonté.
ARRONDISSEMENT DE JOIGNY.
Brienon.
CLÉRIN-CHAUVELOT, marchand épicier-
confiseur.
POUILLOT-FERRAND , marchand épicier ,
- mercier.
ROZÉ-GOUTURAT, marchand de draps.
/
Charny.'
BOUCHOT, marchand de draps et de nou«
veautés.
BROUILLON -BEZANÇON, Grande JR«e.
proche la Halle »
Tient magasin d'épicerie, mercerie, eau-
de-vie et liqueurs, parfumerie, clouterie, fleurs
artificielles, gants pour hommes et pour fem-
mes, assortiment de pipes, fournitures de bu?
reauxy objets de chasse et jouets d'enfants.
-i4-
• Sens.
ADAM i horloger.
AUDËBËRT, marchand ëpicier-confiseur.
BONNAKD, mercier, Grand'Tiw,
GORNISSET fih, tanneur, proiMnade SamU
DORÉ,àrhôlelderEcu.
DUFOUH , marchand de Bois .
DUPLAN, marchand de bois, rue de i^Epée,
GAILLARD, limonadier, rw RoyaU.
HONORÉ-BILLY mu, (piincaillier rue Royale.
JULLIOT-QUERELLE, marchand coutelier,
rue des Bouneê.
Tient un magasin de faux et faucilles. Vient
d'ajouter à son commerce un assortiment corn-
Îilet de lunettes^ et se charge aussi de remettre
es verres.
LEFEVRE, marchand de nouyeautës, rue
Vauphine.
LIARD, rue Dauphànê , n^ 47^ à Sens.
Bonneterie, mercerie, draperie, rouenne*
rie, toilerie , papiers peints , coutellerie, car-
tonnage, yerrotçrie et bijoux doi;és.
LORNË aîné, négociant, piaoe Draph,
MATEROY, inarchand de draps, tailleur, rue
royale,
ODOT, limonadier, rue RoyaU,
rCfURNEUR ûls , architecte, m* Grande- Jui-
verte.
Michery.
BERLIN , marchand de boii en détail.
Gîsy-les-Mobles.
NONAT fils, marchand de bois en gros»
WM' Archevêque :
BOXJRJON-HtJOT, chaudronnier et plombier,
à Filleneuve l'archevêque .
Fabrique et confectionne pompes \ Incen-
die , à puits et à cylindre de tous genres , cons-
truit les salles de bains, couduites d'eaux
dans les appartemens , les chaudières à ra-
peur,;fait des appareils pour la distillation
faitdes appareils de cheminée préservant delà
fumée et conduit la chaleur dans plusieurs
appartements;, établit des poêles pour les ate-
liers, en un seul foyer, chauffant plusieurs
étages, et donnant beaucoup de chaUur.
Travail sur plan, et tout ce qu*a en
prend il le garantit.
entre-
VîUeneuve-la-Guyard
B^YARWIMON, aubergiste à l'hôtel Saint-
C^LLpî-ADïSLIN, marchand bijoutier et
MARTINET , aubergiste, hôtel SAiifT.Ei.oi.
VILLIERS armand, marchand de bois.
VILLIERS hippolyte, inarchand de bois.
Tonnerre.
CoifFiifs Ghampagitz et Bourgognx.
rms rouges et blancs de Tonnerre et
Chablis,
litw^'"*'*^^* » d« 4o à 60 fr, la feuiUette de lio
Entremets , de 78 à i5o
Mousseux, de 1 fr. l 3fr.
Les Prix varient comme les années, les trans-
ports comme les distances , et le conditionne-
ment suivant sa nature.