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ANNUAIRE
HISTORIQUE
DU DEPARTEMENT DE L'YONNE ;
RECUEIL
DE DOCUMENTS AUTHENTIQUES
DESTINÉS A FORMER
L4 STATISTIQUE DÉPÂBieNENTAlE.
CH
CHANVIN Pierre
à
CHABLIS
AUXERRE
PERRIQUET, IMPRIMÈUR-UBRAFRE, ÉDITEUR
SUE CLOCHE-BLEUE, 5, ET PLACE DE L'hÔTEL-DE-Y1LLE, 8.
SB TROUVE AUSSI CBEZ :
françois, bub de la draperie, a auxf.rre.
GUILLAUMË-MA1LLEF£Rruecro!x-db-pibrre, $7, a auxerrr.
ZANOTE, IMPRIHEim-LlBRAlRE , A JOIGNT.
DESMAISONS, a tonnerre.
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1853.
TABLE PAR ORDRE DE MATIÈRES.
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i6.
• 1
Gomiië gëaëral de rAnnuaire
Commission permanente
Correspondants
PREMIÈRE PARTIE. — CAnwDRiM.
Ères et supputations chronologiiiues
Comput ecclésiastique
Quatre temps
Fêles mobiles
Commencement des quatre saisons
Eclipses de isss
Calendrier civil
Cours de la lune
Foires de TYonne
Agenda municipal
DEUXIÈME PARTIE.
CHAP. l^^ Documents généraux.
Puissances
Liiste des souyerains et des princes
Républiques
Maison militaire de rErapereur des
Français
Maison cirile
Service des palais impériaux
Ministres français
S<$nat
Corps législatif
Conseil d'Etat
Haute-Cour de justice
Cour de cassation
Cour des comptes
Cour impériale de Paris
Division de la France en deparlemcnls
Cours impériales des déparlemenSs
Archevêques et Evoques
Arrondissements forestiers
Ecole polytechnique
— spéciale militaire de Saint-Cyr
— militaire de La Flèche
— d'application du corps d*élat-maj, i6,
— d'artillerie et du génie tô.
CHAP. 2. Département de C Yonne.
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— — du génie maritime ib.
— de cavalerie à Sauinur iâ.
— navale \b.
Ecole forestière ib,
— des arts et métiers ib.
Maréchaux de France s i
Généraux de division et leur position ib.
Corps d*état major s s
Intendants militaires se
Sous- intendants ib.
Gendarmerie ss
lofanieric de ligne 59
Cavalerie 6«
Artillerie 6 s
Génie « 6 4
Algérie 6 8
Marine 66
Colonies françaises 6 7
Indications diverses 68
SECTION iTe. ADHimSTRATtOn CIVILE
Préfecture de l'Yonne
Conseil de Préfecture
Cabinet de M. le préfet
Organisation des Bureaux
Sous-Prëfectures
Indication des communes composant
chaque canton
Liste des membres composant le
Conseil général de l'Yonne , leur
qualification , leur résidence
Listes des membres des Conseils d'ar-
rondissement par canton
Jury médical
Médecins des épidémies
Médecins des enfants trouvés
Conseils d'hygiène vaccine
Commissions hippiques
Tableau, par ordre alphabet que, des
communes du département avec le
chiffre de la superficie , celui du
revenu foncier, les distances judi-
ciaires, le nom du canton et celui
du bureau de poste auxquels cha-
que commune appartient
Tanleau des communes par arron-
dissement et par ordre alphabéti-
que, population, noms des maires,
adjoints, curés et instituteurs du
département
Communes dont les maires sont nom-
més par l'Empereur
Personnel de la Mairie d*Auxerrc
Police administrative, municipale et
judiciaire
Agents de police assermentés en jus-
tice
Gardes champêtres
Conseillers municipaux
/Vrchitcctes départementaux
Commission des constructions com-
munales
Hospices — Comités gratuits de con-
siatation
Hôpital général des aliénés
Commission dudit hospice
Hospices communaux
Service des enfants trouvés et alian-
donnés
Commission de surveillance des
prisons
Caisses d'épargne
SECTION II. ADMIHISTRATION ECGLiSIASTIOUB
Diocèse de Sens «06
Chapitre diocésain ib.
Maison des prôires auxiliaires 1 7
Séminaire diocésain '*/'•
Petit séminaire d'Auxcrre ib.
80
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i6.
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16.
SICnOif III. ADUIRIStRATIOn DE LA /VSTiri
Cour d'A.S8ises los
Tribunaux de première instance i os
Tribunaux de commerce 1 1 o
Jusitces de paix 1 1 1
Notaires
Gommissaires-pnseurs ii4
Huissiers ib.
Conseils judiciaires 1 1 •
SICTIOH IV. INSTRUCTION rVBLIQOl.
Académie de l'Yonne 1 1 1
Membres du conseil académique ib.
Inspecteurs de rinstrucUoii primaire iù.
Commission d*eiamen pour l'instruction
secondaire iis
Commission pour Pexamen des aspirants
au titre d'inspecteurs de l'instruciion
primaire i6.
Commission d*examen pourTinstruc-
tion primaire ib.
Commission desBibliotliéques communa-
les ib.
Collèges d'Âuxcrre. ib.
Etablissements libres d'inslroction secon-
daire 180
Kcole normale primaire ii>.
Pensionnats mo
Ecoles conimunales de filles 1 9 1
galles d'asiles i/i
— départementales iù.
Bureaux cle ria^éoieuf en chef 1 s s
CUemin de fer de Paris à Lyou 1 40
Service dn canal du Nivernais et de la
rivière d'Vonne ib.
11 9 ICanal de Bourgogne 119
SKCTION V. ADMINISTRATION
«" diTision*milildire
5^ subdivision
Recrutement
Génie
Garnisons
Gîtes d'étapes
Sapeurs-pompiers volontaires
Gendarmerie
MfLITAlRX.
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113
196
SECTION Vf. ADUI.flSTJlATION PINANClini.
Recette gc'nérale
Dépenses du Trésor
Direction des contributions directes
Vérificateurs des poids et mesures
Percep'eurs et communes de leurs per-
ceptions. — iiJasse à laquelle ils
appartiennent
Adminis ration des contributions in-
directes
— Enregistrement et Domaines
Conservateurs Aea hypolbèques
I\(:Ceveurs du rEnrcgislremcnt
Eaux et forêts
Administration dos Postes
Arrivées et départs iliis courriers
M>i!li^e8 de poste aux clievaux
SECTION ru. PONTS ET CnAUSSÉES.
Service ordinaire
Routes in pciiales
Service des chemins de grande com-
munication ib.
Chemins de moyenne communication i44
section viii. etablissements dltsrs
d'utilitâ publique*
Bibliothèques publiques iat
Ii^spection des monuments historiques
du déparlement ms
Monuments classés ib.
Société des sciences historiques et na-
turelles de l'Yonne MO
Société archéologique de Sens ib.
Sociétés d'agriculture et comices agri-
coles 180
Chambres consultatives d'agriculture/ 14^
Ferme école tsi
Comptoir national d'escompte d'Au-
xerre iSt
Chambre consultative des arts et
manufactures isi
Maison des apprentis du départeizienl isi
Société de prévoyance iss
— philharmonique jsa
Association des jeunes économes iss
Théâtre ih.
TROISIÈME PARTIE.
SECTION I. — Sciences et Arts,
Résumé des travaux du conseil géné-
ral de l'Yonne 1S7
Saint- Louis à Sens, par M. le baron
Chaillou des Baires 173
M. Champion {le petit Nanteaublev)
par M. Gustave Coltoau is3
Notice sur le collège d*A vallon, par
M. TabbéGally 90s
Villeneuve- l'Archevôque, par
M. Quanlin 91s
Église Notre-Dame de Villeneuve -
rArchevéque, [tav M. Victor Petit 935
Description do la vallée de ITonno,
par MH. G. Colleau et V. Petit (suite
et (in) 9 \ I
Notice sur la vallée de Solémé, prés do
Fonlenoy, par M. le docteur Emile
Dnché 3 76
Documents statisliqups sur le comté
d*Auierre, par ^È. Ctialle soi
Le donjon de Saint-Sauveur, par M... seo
Mélanfje%,
Événements généraux se 9
i37lÉvénemi nte du dc^parlemcnt s 69
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di?:partement de L'yonne.
Comité général de V Annuaire.
M. le Préfet» Président; — MM. le marquis Anjobrant, ârrault»
Badin-d'Ucjrtebise , Baudoin, Bertrand, Béthbry db la Brosse,
BovRGOiN-DcGAS, le comte de Bressieux, Carlier, le baron Chaillou
DES Barres, Ciialle, le baron de Ghateaudourg, Chérest, de Chéron,
Dejust-Deserin, Andocbe Febyre, Flandin, Foacier, Houdaille,
Lacah, Lallier, Larabit, LeCoutb, le baron Martinkau des Chesnez,
Moiset,duP£yrat, Précy, Protat, Rade, Rétif, Salvon, Simonneav,
le marquis de Tanlay et Vuitry.
Commimom fermanenle.
M. le Préfet, Président; MM. Arrault, Badin d*Hurtebi5E,
Chaillou des Barrf.s, Challe et Quantin.
Correspondants.
MM, De Mastard [Léon), à Maligny.
Belgrand^ îng[énieur à Paris.
Déy^ inspecteur à Besançon.
Duchés médecin àOudnne.
Cotteav^ substitut du Procureur impérial, à Barsur-Aube.
Guérard, publiciste honoraire du ministère des Affaires étrangères.
Holtotj ancien sous-préfet d'Avallon.
Lechat^ chef de bureau à la Préfecture.
6
MM. LeclerCj juge de paix à Auxerre.
Leclerc de FouroUes, juge aa^Tribunal civil de Reims.
Le Maiitrey percepteur à Tonnerre.
Pinardy conseiller à la Cour impériale de Paris.
SonniMUoret, médecin à Auxerre.
Petit [Victor)^ dessinateur à Pari».
Quantin^ archiviste du département.
Ravinj professeur à Auxerre.
Roze, propriétaire à Tonnerre.
SavatieT'Larochef avocat.
Tormellierf président du Tribunal civil de Joigny.
Vachetfj architecte, à Auxerre.
Verrollot'^ Amhly^ propriétaire à Migennes.
YiUiere, receveur de FHospice d' Auxerre.
PREMIÈRE PARTIE.
CALENDRIER.
ÈRES ET SUPPUTATIONS CHRONOLOGIQUES
POUR l'année 1855.
Année 6566 de la période Julienne.
2606 de la fondation de Rome, selon Yarron.
2600 depuis l'ère de Nabonassar, fixée au mercredi 26 février de
l'an 3967 de la période Julienne, ou 747 ans avant J.-C.
selon les chronologistes, et 746 suivant les astronomes.
2629 des Olympiades, ou la 3» année de la 657® Olympiade,
commence en juillet 1852, en fixant Tère des Olym-
piades. 775 1/2 ans avant J.-C. ou vers le î^^ juillet de
Tan 3938 de la période Julienne.
1269 de rhégyre ou ère des Turcs commence le 27 octobre
1852 et finit le 26 octobre 1853, selon Tusage de
Constantinople, d'après Y Art de vérifier les dates.
Comput eeclésiastique.
Nombre d'or en 1851. . . . 11
Epacle XX
Cycle solaire 14
Indiction romaine 11
Lettre dominicale B.
Çuaire-Temps.
Février .
Mai . .
Septembre
Décembre
16, 18 et 19.
18, 20 et 21.
21, 23 et 24.
14, 16 et 17.
Fêtes mobiles.
Septuagésime, 23 janvier.
Les Cendres, 9 février.
Pâques, 27 m;»rs.
Les Rogah'ons, 2, 5 ot 4 mai.
Ascension, 5 mai.
Pentecôte, 15 mai.
La Trinité, 22 mai.
La Fête-Dieu, 26 mai.
Premier Dimanche de TAvent,
27 novembre.
8
COMMENCEMENT DES QUATRE SAISONS.
Pbinteups. . le 20 mars à 4**34'» du soir. "N
Eté le 2! juin à 1 35 du soir. / Xemps moyen
Automne . • le 23 septem. à 3 46 du malin, l de Paris.
Hiver. . . . le 21 décem. à 9 21 du soir. j
ECLIPSES.
6 juin 4883, éclipse annulaire de Soleil, à 8 heures 7 minutes du
soir^ invisible à Paris.
24 juin , éclipse partielle de Lune, à 6 heures 10 minutes du matin ,
invisible à Paris.
30 novembre, éclipse totale de Soleil, à 7 heures 20 minutes du soir,
invisible à Paris.
^
JANVIER*
Ce mois tire son nom du mot latin Janua^ Porte, parce qu'il commenee
l'année; ou de Janus, dieu auquel les Romains Tayaient consacré.
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P. Q. le 47 à S h. 39 m. du mat.
jP. L. le 25 à 5 h. 62 m. du mat.
Tom 1« premûra lundia «U duqae mois , il se ttsot, a Auicnre, un grand marché aux bestiaux.
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FEVRIER.
Ce mois tire son nom de Februare^ qui signifie faire des expiations, parce
que les Romains consacraient à des cérémonies expiatoires les premiers
jours de ce mois.
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Bavières, Avalloa
4. Druyes, Treigny
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6. Bussy-en-Olhe
7. Grandchamp, Xi'Isle
0. Neuvy, Saiut-Julien-da-Sault
10. ToDoerrc
it. La Ferté-Loupière
19 SainUMartin-dei-Champf
14. Chailley, St-Floreo Un, Noj cra , Sépaiu
i5. Leugny
17. Giiablis
ao. St-Cyr-les-Coloni
a«. Etais
a4. Cerisiers, Véïclay
i5. Flogny, Seignelaj
a 8. CouTBon, Pont-8.-Yonne
D. Q. le i à 6 h. 10 m. da malin.
N, L. le & à S h. 45 m. du malia.
p. Q, le 16 à 3 h. f 1 m. du matin.
P. L, le 23 à 7 h» 34 m. du soir.
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MARS.
Ce mois, le premier de rannëe romaine, était consacré à Mars, dieu dé
la guerre et père de Romalus.
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ta. Keuvy^ Vermenton
a3. L'Islc, Egri^dlcs, Sl-Maurice-aux-r-h.
94. AiUaut
a5. BiienOD, Leugay. Villeneuve- sur- Y.
86. Charoy, Chauioout
a8; Ancy-Te-Franc , Arthonnay, Jofgny,
Vilienruva-Ia-Guyard
ag. Châtel'Censoir, Saiot-Fargeau
3o. Grandchamp
^•<?-le2âl h. 49 m. dusoîr.
y-le9à8h. 28 m. du soir.
^' 9. le 17 à a h. 45 m. du s »ir.
P. L. te 25 à 6 h. 29 m. du malin.
D. Q. le 51 A 9 h. S2 m. du soir.
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AVRIL.
Cp mois , que les RooiaÎDS avaient consacré à Vénus, tire son nom du
nom grec de cette déesse Aphron^ ou bien de Aperirêj ouvrir, parce
que le printemps ouvre le sein de la terre.
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s6. Ch.islellux, Sépaux
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P. L. le 23 à 5 h. 31 m. du soir.
D, Q. le 50 à ? h. m. du matin.
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Ce mois tîire son nom de là déesse Maià, attribut de Jupiter ou olutAi
de Minorée, nom que les Romains donnaient aux Anciens , vieillard*
ou sénateurs. ^
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i5. Tonnerre, Vermënton
i5, Véxolay
i6. Cliailley,I.»!sle, Perreux
17. Ravicret, St-Julien-du-S., Seignelay
18. Egrisollcs
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th, Arthonnay, Quarré
a5. Lainsecq.SergInes. Bav!àr«s
5o. Ancy*le.Frarf(i
y. Z. le 8 à 4 h. 16 m. du matio,
^' Q. le 16 à 6 11. 6 m. du qiatiné
P. /;. le 12 à f I h. 2 m. du soir.
D. Q. le 39 à 5 h, 48 m. du soir.
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JUIN.
Son nom vient ou do Junon que les Romains honoraient le premier de
chaque mois, ou de Jumore^, les Jeunes Gens, ou chevaliers romains,
a qui ce mois était dedie , comme le précédent aux sénateurs.
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N. L. le 6 à 8 h. 12 m. du soir.
P. Q. le 14 à 3 h. 56 m. du soir.
P. Z. le 21 à 6 h. 20 m. du ina(in,
B. Q, le 28 à 6 h. 46 m. du matin.
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Ce mois , autrefois appelé QuintUis par les Romains, prit le nom de Jules
César, à qui il fut consacré , parce qu'il était né dans <.e mois.
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qui se divisent en premières et secondes neiges.
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JV. L. ie ^ à 10 h. 27 tn. du soir,
p. Q. le 9 à 5 h. 3tt m. du soir.
IP.X. le 47 à Oh. 41 m. dutnatin.
D, Q. le 95 à 5 hi. 29 m. dum^tio.
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NOVEMBRE .
Novembre est formé de novem ah imhre : c'était le neavième
après les neiges.
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Z'. Ç. le 8 à h. 21 m. du matin.
^- £. lois à 6 h. 4 m. du soir.
D. Q. leS3à 10h.44ra. du soir.
A^. L, le 30 à 7 h. 38 kn. ûu Foir.
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be dtceia ab tm6r«, le dixième après les neiges. L'aonëe se comptait, araiit
Bomulus , par les temps des neiges et depuis les neiges.
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jp. Ç. le 7 à h. 20 m. du loir.
P- L.ïe IB à 1 h. 43 m. du soir.
D. Q. le 93 à 1 h. 3t m. du soir.
JV^. L. le 30 à 6 b. 16 nt. du soir.
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▲9-B3fDA gMffi^fi i^^-iffîM nmnTTnraAT,
Le 5, Publication des rôles des contributions directes.
Le !•', Dimanche Sëance des conseils de fabriques. (D<er. 3o décembre 1809).
Première dizaine*
Présentation du répertoire de9 actes administrttifs aa reeeTenr de 1* enregistre,
pient. (Loi 3a frimaire an yii et i5 mai 181 8).
Envoi par le maire, au receveur de l'enrefristrement, de la noiicedes décès arrivé^
dans la commune pendant le dernier trimestre. (Loi an frimaire an vu).
Délivrance des certificats de vie des entants trouvés et abandonnés.
Envoi parle maire au Préfet et «luz Sous-Préfets des actes de décès survenus pen-
dant le trimestre précédent parmi les membres de la Légion-d'Honnepr.
Envoi au Préfet et aux Sous-lVéfets de ta liste nominative des condamnés libérés
assujettis à la surveillance, <^cédés pendant le trimestre précédent.
Révision des liites électorales.
Première quinzaine»
Lei percepteurs rédigent et déposent, à la sous-préfecture, les listes, en tripU
expédition, des pins imposés de chaque commune.
Les administrations oes établissements de bienfaisance envoient au Préfet les
états trimestriels de la population des hospices et du nombre des indigents secourus
(Instr. 8 février i8a3).
flecensement , par les maires , des jeunes gens qui ont accompli leur yingti^me
année dans le courant de Tannée précédente. (Loi 21 mars l83a).
Dans le mois.
Les maires rédigent des tables alphabétiques pour chacun des registres des actes
de l'état civil de l'année précédente, puis ils envoient un des doubles registres au
greffe du tribunal, avec le registre de publications de mariage , et déposent l'autre
double aux archives de la mairie. (G. G. 43).
Les maires déposent au grefTe un double du registre des engagements volontaires
pendant Tannée expirée , l'autre double est déposé aux archives de la mairie. (Loi
du ai mars i83a).
Les greffiers des tribunaux de police envoient aux Receveurs de l'enregistre-
ment l'extrait des jugements de police fendus dans lé trimestre précédent (Ordon-
nance du 3o décembre i8a3), et portant condamnation à l'amende seulement.
Les greffiers des tribunaux de police correctionnelle et de simple police envoient
au Préfet les extraits des jugements rendus pendant le semestre précédent. [Idem).
Knlèrement des neiges et glaces.
Gonfection du tableau des mercuriales. — Ghaqoe quinzaine, il doit être envoyé
un de ces états au Préfet. — MM. les maires doivent aussi, chaque mois, réunir et
annoter tous les documents propres à éclairer la Commission de statistique per-
manente.
Réunion et conservation en volumes des cahiers du Bulletin des lois et des di^
vers recueils administratifs appartenant à la commune.
Commencement des travaux de prestations.
u
Première quinzaine.
Dans le mots qui suit la publication des rôles de prestations pour les
chemins vicinaux, les contribuables doivent déclarer au maire s'ils en-
tendent s'acquitter en naturCi faute de quoi ils seront oblig[ës de payer
en argent. (Loi ai mai 1836).
Session ordinaire des conseils municipaux. (Loi Si marsl83i].
Dans cette quinzaine doit se faire réchenillage des arbres, confor-
mément à la loi du 36 ventôse en iv.
Dans le mois.
Clôture de la chasse.
Les maires publient l'arrêté de clôture, dès qu'il leur parvient.
Les percepteurs remettent au receveur des ^nances :
i° Les états, en double expédition, des cotes irrécouvrables et les étals
des restes à recouvrer sur les contributions directes et sur les frais de
poursuites de l'année qui vient de s'écouler.
2^ Les comptes de gestion des recettes et dépenses municipales de
Tannée précédente, pour être vérifiés.
Envoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales.
Arrêté prescrivant i'éîagage des arbres et haies vives qui bordent les
chemins vicinaux.
Avant le 28, les percepteurs déposent aux archives de la préfecture
les rôles et les états de frais de poursuites qui ont plus de trois ans.
«5
Le i5, Clôture de l'ordonnancement d^ dépenses de Texercice 1850,
pour les communes et les établissements de bienfaisance
(Ordonnance du 24 janvier 1843).
Clôture du paiement des dépenses de l'exercice 1880 pour les
communes et les établissemenls de bienfaisance (Oraonn. du
24 janvier «843).
Les percepteurs dresseniFétat de situation de Texercice clos (id) .
Pendant le mois.
Trois mois après la publication des rôles les percepteurs remettent au
receveur des finances les états des cotes indûment imposées aux rôles de
lexercice courant.
Ëchenillage.Lesmairesvisitent le territoire et font procéder d*ofBce à
Féchenillage aux dépens de ceux qui l'ont négligé (Loi ventôse an vi) .
Les percepteurs déposent aux sous-préfectures les rôles de 1851.
Clôture défini] ive des listes électorales et envoi à la préfecture des
tableaux de rectification .
Remise à l'instituteur, an garde champêtre et aux divers agents sa-
briés de la commune de leur mandat de traitement pour le trimestre
écoulé.
Envoi, au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales.
«4
1^ 15, Session annuelle des conseils de fabrique. Les réunions onl lieu à l'issue
de la messe ou de vêpres, dans l'église pu dans un lieu attenant à re'glise,
ou dans le presbytère. Renouvellement triennal des conseils de fabrique,
(Décret du 50 décembre 1809, art. \ji). Nomination du président et du
secrétaire du conseil [idem ix). Compte de gestion de 1852, budget de i854«
Terme de toute demande en décharge, r^duc:ions remises et modérations , sur
)fis contributions directes*
Première dizaine.
Présentation du répertoire des actes administratifs au receveur derenregislrement.
Envoi au receveur de l'enr^gi» trament de la notice des d^c^s survenus pendant
le trimesïre précédent.
Délivrance des certificats de vie des enfants trouvés ou abandonnés. (Instruction
du 8 février 1823).
Envoi à la Piéfeclure et dans les Mairies, par les receveurs, d*un exemplaire de
l'ctat de situation et de Télat des restes à payer de Texercice clos.
fenvoi sur papier libre, par le maire au Préfet et aux Sous-f*réfets des actes des
décès survenus parmi les membres de la Légibn-d'Honneur pendant le dernier tri-
fnestre.
Envoi au Préfet et aux Sous-Préfets de la li<te nominative des condamnés libérés
assujettis à la surveillance, décédés pendant le trimestre*
Deuxième disaine.
Convocation des conseils municipaux pour la session de mai.
Rédaction de Télat des gestes à payer de 1851 et du comj^te administratif du
même exercice.
Remise par le percepteur du compte de gestion de 1852.
Troisième di^Mtne,
Préparation du budget de 1854 et des chapitres additionnels au budget de 1853.
Convocation (lorsqu'il y a lieu) des plus imposés pour la fin de la session de mai.
Pendant le mois.
Les greffiers des tribunaux de police envoient au receveur de Tenregistrement
Fextrait des jugements rendus pendant le trimestre précédent et prononçant des
amendes, pour qu'ils en fassent le recouvrement. (Ordonnance du 30 décembre
182»).
Réunions du printemps des comités de vaccine. (Arrêté du Préfet du 23 oct. 1834).
Etat trimestriel du mouvement de la population des hospices et des indigents
^courus par les bureaux de bienfaisance.
Session annuelle des administrations de bienfaisance : Comptes et budgets.
Nomination des cinq commissaires répartiteurs dans chaque commune.
£)nyoi, au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales.
S5
Ouverture de la session de mai, aux époques déterminées par M. le
Préfet. La session dure !0 jours.
Le l«f jour, rè{]^lement du compte de gestion du percepteur pour I85î.
Audition du compte mlministratif de Texercice 1852. Règle-
ment des chapitres additionnels au budget de iSM. Eiposë
du budget de 1854. Examen des com{>tes et budgets de fa-
briques, hospices et bureaux de bienfaisance.
Le S^, continuation de la session. Règlement du budget de 1854. Fixa-
tion de la taxe affouagère et des autres taxes communales ou
de police. Vote des prestations et des centimes pour les chemins.
Vote de centimes pour Tinstruelion primaire.
Le 3% les budgets de fabrique, pour 1854, doivent être envoyés à
rArchevé(|ue. Un double du compte de 1851 doit être déposé
à la mairie. Fin de la session. Votes d'impôts pour les dé-
penses ordinaires ou extraordinaires de 1854, etc. Clôture de
la session.
Deuxième quinzaine.
Envoi aux Préfet et Sous-Préfets des budgets et de toutes les pièces
qui s y rattachent ainsi que des votes dlmpôts , faute de quoi il ne sert
pas donné suite à ceux-ci.
Les percepteurs reprennent leurs comptes de gestion qu'ils avaient
déposés à la mairie.
Pendant le mois.
Tournée des contrôleurs des contributions directes pour les mutations.
lesmaires des conrmunesrurîdesdresseni l'état des individus à vacciner.
Us créanciers du département sont prévenus que c'est le 31 mai
qu'expire le délai d*ordonnauœment (ies dépenses de l'exercice 1851 ,
elque celui des paiements expire au 30 juin (Ordonn. du 4 juin 1843)-
Knvoi au préRt, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales.
26
^Mi:
Première quinzaine
Les maires des communes et les administrateurs dps établissements,
propriétaires de bois, doivent envoyer au Préfet les propositions de
coupes extraordinaires.
Dans le mois.
Les receveurs municipaux envoient à la Préfecture leurs comptes de
gestion et les pièces à l'appui.
Rédaction, par MM. les maires, de la liste des affouages.
Dans ce mois doivent se faire inscrire, à la Préfecture et aux sous-
préfectures, les personnes qui désirent se présenter au jury médical pour
se faire recevoir officiers de santé, pharmaciens, herboristes ou sages-
femmes.
Les Maires font connaître au Préfet le nombre des feuilles de papier
présumées nécessaires pour les registres de Tétat civil de Tannée suivante,
^nvoi, au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales.
2T
Le 1^*" dimanche, Session trimestrielle des conseils de fabrique.
(Dëcr. 30dëc. 1809).
Le lo, Publication de la liste des affouages de Tannée suivante.
Première dizaine.
Les receveurs des communes et des hospices dressent l'état de situation
de caisse^ Usdoivent en remettre une copie aux m lii es ou ordonnateurs.
Envoi au receveur de renregistrement de la notice des décès surve-
nus pendant le trimestre.
Visa du répertoire des actes soumis à Tenregistrement.
Envoi sur papier libre, par le maire , au Préfet et aux Sous-Préfels,
des actes des décès survenus parmi les membres de la légion d'honneur
pendant le dernier trimestre.
Pendant le mois*
Les maires envoient aux Sous-Prëfets les certificats de vie des enfants
trouvés et abandonnés placés dans leur commune.
Les greffiers des tribunaux de police envoient au receveur de l'enre-
gistrement Tétat trimestriel des jugements rendus en matière de police
municipale, et portant condamnation à des amendes.
Les greffiers des tribunaux de police correctionnelle et de simple
police envoient au Préfet l'extrait des jugements rendus pendant le
fi^emesti^ précédent.
Les jeunes gens qui veulent entrer à l'école normale primaire^ pour
suivre le cours spécial qui s'y fait en septembre, doivent se faire inscrire
au secrétariat de la commission d'Auxerre.
Envoi au Préfet et aux Sous-Préfets de la liste nominative des con-
damnés libérés assujettis à la surveillance, décédés pendant le trimestre.
Publication du règlement concernant les baigneurs en pleine rivière.
Convocation par lettres closes des membres du conseil municipal
pour la session d'août, dès que l'époque en est-fixée par le préfetu
Envoi, au préfet, chaque quinzaine, dti tableau des mercuriales.
38
Le IKyLes commissions administraiives des hospices et des bureaoi
de bienfaisance se réunissent aBn de dresser une liste de can-
didats pour remplacer les membres décédés, démissionnaires,
ou sortant pour cause d'ancienneté. Cette liste est envoyée
aux Sous-Préfets (Instr. 8 février 1823).
Première Quinzaine,
Session trimestrielle et légale des conseils municipaux.
Les crédits restant h voler pour 1854, doivent Téire dans cette session^
Les conseils municipaux arrêtent la liste des enfants qui doivent être
reçus gratuitement dans les écoles communales. Sur cette liste doivent
figurer tous les indigents en âge de fréquenter les écoles. Elle doit pur
conséquent comprendre les enfenls trouvés ou abandonnés placés dans
la commune.
Approbation de la liste d*affouage et examen des réclamations.
Pendant le mois.
Dépôt à la mairie de l'état nominatif de tous les contribuables habi-
tants assujettis à la patente. Cet étal, où doivent être consignes toutes
les réclamations faites pendant les 10 jours de son dépôt, doit, à Texpi-
ration de ce délai, être renvoyé au contrôleur.
Ouverture de la chasse.
Envoi, au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales.
t9
Pendant le mois.
Ban de vendanges. Les maires, après avoir |cottsuUé les prud'hommes»
prennent un arrête pour fixer Tépoque avant laquelle il ne sera pas
permis de vendanger.
Envoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales.
Remise à l'instituteur et au garde chimpétre de leur mandat de
traitement pendant le trimestre.
50
Le premier (iimanche. Session tiimeslrielle des conseils de fabrique.
(Docr. du 50 décembre 1800).
Première dizaine.
Envoi sur papier libre par le maire au Préfet et aux Sous-Préfels
des actes de décès survenus parmi les membres de la légion d'honneur
pendant le dei nier trimestre.
Délivrance des certificats de vie des enfants trouvés.
Pendant le mois.
Convocation des conseils municipaux pour la session de novembre.
Les main s adjugent s'ils ne Tonl déjà fait, l'entreprise de Texploî-
tation de la coupe affouagère, et envoient à l'inspecteur des forêts le
procès-verbal d*adjudic«tion.
Les greffiers des tribunaux desimpie police envoient aux receveurs
de Tenregi^trement Télat des jugements rendus pondant le trimestre
précédent, et portant condamnation à l'amende.
La notice des décès survenus pendant le trimestre est envoyée par
les maires aux receveurs de renregislremeni.
Les percepteurs envoient au Préfet le compte des impressions four-
nies aux communes, et au receveur général leurs demandes d'imprimés
pour l'année suivante.
Les receveurs des communes et des établissements de bienfaisance
dressent le bordereau de situation du trimestre précédent et en remettent
une copie aux maires ou ordonnateurs.
Envoi au Préfet et aux Sous-Préfets de la liste nominative des con-
damnés libérés assujettis à la surveillance, décédés pendant le trimestre.
Envoi, au préfet, chaque quinzaine, du tableau dt s mercuriales.
3i
Pendant le mois.
Session trimestrielle el légale des conseils municipaux.
V^ole sur la vente ou la distribution des coupes ordinaires des bois
communaux de Texercice suivant et sur la fixation du vinfjlième reve-
nant au Trésor sur le produit des coupes de bois délivrés en affouages.
Réunions d*automne dts comités de vaccine.
Les maires procèdent au renouvellement des baux qui sont près
(l'expirer.
lies percepleursprocèdent au recouvrement des rôles d'affouages qui
leur ont été envoyés approuvés. Ils font parvenir des avertissements in-
dividuels à toutes les personnes inscrites sur les rôles, et, lorsque le délai
de recouvrenjent est expiré, ils remettent au moire un état général des
contribuables qui ont payé la taxe.
Les états de situation des caisses d'épargne doivent être envoyés au
Préfet, au plus tard, dans la première dizaine de novembre.
Visite générale des fours et cheminées pour s'assurer que le r.imo-
nage a été effectué et que toutes les précautions ont été prises pour
éviter les incendies.
Envoi, au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales.
52
Le 3t , Clôture des registres de Tétat civil (Code civil 43).
Clôture, par le maire du chef-lieu de la perception, des livres
des percepteurs et des receveurs muDicipaux pour Tannée
qui finit. Vérification par le même maire de la caisse du
percepteur.
Pendant le mois.
Les percepteurs préparent les registres nécessaires pour Tannée c|ui
va commencer, et les l'ont coter et parapher par le maire du chef-Heu
de la perception.
. Les maires préparent la révision des listes des électeurs communaux.
Présentation des candidats pour la nomination des Commissaires ré-
partiteurs.
Les Maires signalent les changements qui surviennent dans la liste
des vétérinaires brevetés.
Convocation des électeurs appelés à nommer les juges des tribunaux
de commerce.
Envoi à l'inslituleur, au garde champêtre et aux divers agents salariés
de la commune de leur mandat de traitement pendant le trimestre.
Expiration du mois de délai accordé aux contribu >bles pour opter
entre le payement en nature ou en argent de leur cote de prestation.
Comnfiunication au receveur municipal du registre des déclarations des
contribuables. Avis aux conlribuables, qui ont jusqu'au pi*emier mars
pour réclamer contre leurs cotisations.
Avant le 31, les maires sont tenus de faire les quêtes au profit de
la caisse de$ incendiés, et assurer les versements avant cette époque,
entre les mains du receveur général ou des receveurs particuliers dar-
rondissement.
Envoi, au préfet, chaque cfuinzaine, du tableau des mercuriales.
DEUXIÈME PARTIE.
DOCUMENTS GENEllAUX.
i^—-^*» " »
CHAPITRE PREHER.
^^■^■**^Ni^^"
PUISSANCES.
FRANCE.
NAPOLÉON Iir, né à Paris le 20 avril 1808, Empereur des Français, 2 décembre
1852.
AUTRICHE.
FRANÇOIS-JOSEPH !•' (Charles), Empereur d'Autriche, Roi de Hongrie et de
Bohême, etc., né le 18 août 1830.
BAVIÈRE.
MAXIMILIEN II Joseph), roi de Bayiëre, né le 28 novembre 18H ; marié à Frédé-
rique- Françoise- Auguste-Marie Hedwige, fiile du Prince Frédéric-Guillaume^
Charles, oncle du roi de Prusse.
ESPAGNE.
ISABELLE II , Marie-Louise, née à Madrid, 10 octobre 1830, Reine d'Espagne,
mariée 10 octobre 1846, k
DoQ François d'Assise -Marie-Ferdinand, né le 13 mai 1822, infant dEspaigne.
Bière de la Reine :
Marie-Christine , née 27 avril 1806, fille de feu François, Roi des Oeux-Siciles^,
Reine douairière d'Espagne, veuve de Ferdinand VIL
DEUX-SICILES.
FERDINAND II, Charles, né 12 janvier 1810, Roi des Deux-Siciles 8 novembre
1830 ; veuf 21 janvier 1830 de Marie-Christine-CaroUne-Joséphine-Gaétane-
Elise de Savoie, remarié 9 janvier 1837, à
Marie-Thérèse-Isabelle, Archiduchesse d'Autriche, née 51 juillet 1816.
Du premier mariage :
François-d'Assise-Marie-Léopold, Duc de Calabre, Prince héréditaire, né 16 janvier
1830.
LUCQUES.
CHARLES-LOUIS, né 22 décembre 1799, lofant d'Espagne, Duc de Lucques, marié
15 août 18^20, à
Marie-Thérèse-Ferdinande-Félicilé-Gaëtane, née 19 septembre 1803.
De ce mariage :
Ferdinand-Charles-Marie, né 14 janvier 1823.
34
ÉTATS-ROMÀINS.
HE IX (Maslai-Ferreiti,, né à Sinigaglia, 13 mai 1792, Évèqué d'Imo'a 17 décem-
bre 1832 ; Cardinal 53 décembre lb39; élu Pape, à Rome, 16 juin 1846.
BELGIQUE.
LÉOPOLD I", né 16 décembre 1790, Duc de Saxe-Cobourg-Gotha, Roi des Belffee
21 juillet 1831, veuf 6 décembre 1817, de Charlotte- Augusta , fille de feu
Georges IV, et 11 octobre 1850 de Louise-Marie-Thérèse-Charlotte-Isabelle
d'Orléans, fille de Louis-Philippe.
BRÉSIL.
n. PEDRO II DE ALCÀNTARÀ, Jean-Charles-Léopold-Salvator-Bibliano-XaTie»-
da-Paula-Leocadio-Michel-Gabriel-Raphaé'1-Gonzaga, né 2 décembre 1825, Em-
pereur du Brésil 7 avril 1831. Prend lui-même les rênes du gouvernement 23
juillet 1840; marié, 30 mai 1843 , à
Thér'^se-Christine-Marie, sœur de Ferdinand II, Roi des Deux-Siciles , née 14
mars 182i.
DANEMARCK.
FRÉDÉRIC VII, Charles-Christian, né 6 octobre 1808.
GRANDE-BRETAGNE ET IRLANDE.
VICTORIA I" (Alexandrine), née 24 mai 1819, Reine de la Grande-Bretagne et
d'Irlande, 20 juin 1837, mariée 10 février 1840, à
Albert-François-Augute-Cbarles-Eramanuel, né 26 août 1819, fils de feu Ernest,
Duc de Saxe-Cobourg-Gotha.
GRÈCE.
OTHON, Frédéric-Louis, né 1« juin 1815, fils de Louis, Roi de Bavière, élu Roi
de la Grèce 7 mai 1832; marié 22 novembre 1836, à
Marie-Frédérique- Amélie, Princesse d'Oldenbourg, née 21 décembre 1818.
HANOVRE.
GEORGE V, Frédéric-Alexandre-Charles-Ernest-Auguste, né 27 mai i 819, Roi de
Hanovre, marié à
Marie, née le 14 avril 1818, fille de Joseph, Duc de Saxe-AItenbonrg.
BADE.
FRÉDÉRIC, Guillaume-Louis, né le 9 septembre 1826, Prince et Régent de B?de.
liESSE-GRAND'DUCALE.
LOUIS III, né 9 juin 1806, Grand-Duc Co-Régent 5 mars 1848.
HESSE-CASSEL.
FRÉDÉRIC-GUILLAUME I«', né 20 août 1802, Electeur, succède à son père Guil-
laume II le 20 novembre 1847.
PAYS-BAS.
GUILLAUME III, né 19 février 1817, Roi des Pays-Bas 12 mai 1849 ; marié 18 juin
1839, à
Sophie-Frédérique-Malhilde, née 17 juin 1818, fille de Guillaume I", Roi de Wur-
temberg.
POLOGNE.
NICOLAS, Empereur de toutes les Russies, Roi de Pologne 1^' décembre 1826.
— Voyez Russie.
3S
POllTUGAL.
MARIA II DÀ GLORIA, Jeanne-Charlotte-Léopoldine-Isidore-da'Cruz-Françoise-
Xavier-da-Paula-Micaêla-Gabriella-Raphaëla-Louise-Gonzagua, née 4 avril 1819
Reine de Portugal et des Algarves, 2 mai 1826, veuve d'Auguste-Cbarles-Eugène-
Kapoléon, Duc de Leùchteinberg ; remariée 1" janvier 1836, à
Ferdinand-Auguste-François-Antoine, Roi de Portugal, né 29 octobre 1816.
PRUSSE.
FRÉDÉRIC-GUILLAUME IV, né 15 octobre 1795, Roi de Prusse 7 juin 1840 : flia-
rié 16 novembre 1825, à
Elisâbeth-Loùise de Ravière, née Ï3 novembre 1801.
RUSSIE.
NICOLAS 1- PAWLOVITSCH, né 7 juillet 1796, Empereur de toutes lesRussies,
1" décembre 1825 ; marié 13 juillet 1817, à
Alexandra-Féodorowna (Frédérique-Louise-Charlotte Wilhelmine) fille de feu Fré-
déric-Guillaume III, roi de Prusse, ^ée 13 juillet 1798.
SARDAIGNE.
VICTOR-EMMANUEL II (Marie-Albert-Eugène-Ferdlnand-Thomas), né 14 mars
1830, Roi de Sardaigne 23 mars 1849 ; marié 12 avril 1842, à
Marie-Adélaïde-Françoise-Reinière-Éiisabeth-CIotilde, née 3 juin 1822, Archidu-
chesse d'Autriche.
SAXE (Royaume de).
FRÉDÉRIC-AUGUSTE, né 18 mai 1797, Roi 6 juin 1836 ; remarié 14 avril 1833 à
Marie-Anne-Léopoldine Wilhelmine, née 27 janvier 1805, fille du feu rOi de Ba-
vière, Maximilien- Joseph.
SUÈDE ET NORWÉGE.
OSCAR I" (Joseph-François), né 4 juillet 1799 ; Roi de Suède et de Norwége
8 mars 1844 ; marié 19 juin 1823. à
Joséphioe-Maximilienne-Eugénie, fille de feu Prince Eugène de Beauharnais, duc
de Leiichtemberg, née 14 mars 1807.
TURQUIE.
Sttltan ABDUL-MEDJID-KHAN, né 11 chaaban 1238 (23 avril 1823) , succède à son
père sulun Mahmoud-Kan II, 19Reby-el-Akir 1255(2 juillet 1840).
WURTEMBERG.
GUILLAUME I« .Frédéric-Charles), né 27 septembre 1781 , Roi de Wurtemberg
30 octobre 1816 , Teuf 9 janvier 1819 de Catherine Paulowna, remarié 15 avril
1820, à
P^uline-Thérèse-Louise, née 4 septembre 1800, fille de feu Louis-Frédéric- Alexan-
dre, duc de Wurtemberg.
ÉTATS D'ITALIE.
TOSCANE.
LÉOPOLD II (Jean-Joseph-François-Ferdinand-Charles), né 3 octobre 1797, Ar-
chiduc d'Autriche, Grand-Duc de Toscane, 18 juin 1824; remarié 7 juin 1833, à
Mtrie-Antoinette, sœur du roi des Deux-Siciles, née 19 décembre 1814.
MODÈlfE.
FRANÇOIS V (Ferdinand-Géminien), né 1" juin 1819, Archiduc d'Autriche, 21
janvier 1846, madé t# mars 1842, k
36
iLldegonde-Auguste-Cbarlotte-CaroiiBe-Ëlize-Amélie-Sopliie-Marie-Louise , fille (Se
hoiiU , Roi de Bavière, née 19 mars 1823.
MONACO.
FLOiŒSTAN (Tancrède-Roger-Louis Grimaldi), né 10 octobre 1785, Prince de Mq-
naco, 2 octobre 1841.
RÉPUBLIQUES.
BoLiTiA. -— Le Général 6ELZU, Président.
Chili. — Manuel MONTT, Président.
GosTA-RicA. — M. Juan-Raphaél MORl.
CONFEDERATION ARGENTINE. — M.
RÉPUBLIQUE DOiUNiCAiNB. — M. B. BAEZ, Président.
Equateur. — Don Diego NOBVA, Président.
États-Unis d* Amérique M. le général PIERCE, Président^
Guatemala. — M. le général Raphaël CARRERA, Président.
Haïti. — FAUSTIN Z" (Soulouque), Empereur.
Mexique. — Le Général MARI ANQ Arista, Président.
Nouvelle Grenade. — Le Général LOPËZ, Président.
Pérou. — Jose-Rufino ECHENIQUE, Président.
Saint-Marin. — M. BONELLI, Secrétaire général du Gouyememeni>
Suisse. — M. FURRER, Président du Conseil fédéral.
Uruguay. — Don Joachim ZUAREZ, Président.
t'iiN^zuELA. -r- Le Général José-Tadéo MONAGAS^ Présidenjt^
MAISON DE L'EMPEREUR.
Maison militaire.
AII)£S-De-CiàKP.
Mil. RoGUET, général de division^ com-
mandant la maison militaire.
Gertain-Ganrobbrt, général de bri-
gade.
De Goton, général de brigade.
De Cotte, M.
De Mont^bello, id.
Yaudret, id.
Lenohmand de Louhmel, id.
BSFMASSE, id.
Iyelin de BsTiLLE, colonol da génie.
Edgard Neit, colonel de cayalerle.
Fleurt, lieutenant-colonel id.
OFFICIERS D'ORDONNANCE.
HM.ExELMANs, capitaine de frégate.
Dk Toulongbon, chef d'esc. d'état-
msgor.
Lepic, id.
^Avi, chef d'escadron d'artillerie.
Merle, capitaine d'artillerie.
De Cambribls, c^itaine d'infant.
De iTascher de la Pagerie, capi-
taine d'infanterie de marine.
Petit, capitaine de cavalerie.
De MiiiEYAL, cap. d'artillerie.
De Bbrckheih, id.
De la Tovrd'Autergne, lieut.-d'iiif
Maùan civile.
MM. le col. De Bstille, préfet du palais,
le cap Merle, sous-préfet du palais.
Bacciocchi, maître des cérémonies.
Feuillet de Conchbs, aide des céré-
monies,
le colonel Fleurt, premier écuyer.
De Pierre, écuyer,
le colonel Edgard Ne y, capitaine des
chasses, commandant la vénerie.
ihtendange db la maison.
MM. Charles Bure, intendant-général.
Haigne, sous-intendant.
BURBAU DBS SECOURS.
MM. le docteur Conneau, directeur.
Peupin, sous-directeur.
CASSETTE PARTlGULliRB DE L^EMPEREUR.
M. Charles Thelin, trésorier.
M. le commandant De Toulongeon, 1"
lieutenant de vénerie.
cabinet de l^empereur.
MM. MocoDART, secrétaire particulier.
Albert de Dalmas, sous-chef de ca-
binet.
BIBLIOTHÈQUE.
M. Lefèvrb-Dkdmier, biDliothécaire des
Tuileries et de l'Elysée.
SERVICE DE SANTÉ.
MM. le à* Conneau, médecin de l'Empe-
reur.
le d' Andral, médecin consultant.
le d' JoBBRT DE Lamballe, Chirur-
gien consultant.
le baron Hyp. Larrky, id.
le d' TeNAiN, médecin ordinaire de la
maison.
le d' Delaroque fils, id.
Service des Palais impériaux»
tuileries. Elysée.
MM. le général Vaudret, gouverneur du MM. le chef d'escadron deChërbonmjbre,
palais. i commandant militaire.
le commandant Lepig, sous-gouv. ! Ballet, régisseur.
le lieutenant-colonel de C ourson,
commandant en premier. sâint-cloud.
le chef de bataillon Houdaillb, com-
mandant en second. MM. le colonel Tbierion, commandant.
Gally, régisseur. Pasdeloup, régisseur.
53
FONTAINEBLEAU.
MM. le général Lamarrb, commandant
militaire.
Lamy, régisseur.
GOHPIÈGNE.
MM. le colonel Préaux-Locb^, comman-
VERSAILLES.
MM. le lieutenant - colonel Brechtel,
commandant militaire.
Amat, régisseur.
TRIANON,
j . , MM. le capitaine ViNAY, adjudant.
MojfAVON, régisseur.
MEUDON.
BoNNEAU» régisseur.
PAU.
MM. le chef de bataillon Demarle, com- MM. le colonel Ibert, commanJant miii
mandant. taire.
Amanton, régisseur. Le Comte, régisseur.
CONSEIL DES MINISTRES.
MM. FouLD (Achille), Ministre d'État.
Abbatccci, Garde des Sceaux^ Ministre de la Justice.
Drouyn de lhuys, des Affaires Étrangères.
Le maréchal Le Roy de Saint- Arnaud, de la Guerre.
Ducos (Théodore)^ de la Marine et des Colonies.
Le comte Fialin de Persigny, de ITntérieur, de l'Agriculture et du
Commerce.
De Maupas, de la Police générale.
Magne, des Travaux publics.
FoRTOUL, de l'Instruction publique et des Cultes.
Bineau, des Finances.
M. Baroche, Vice-Président du Conseil d'Etat, admis à prendre part aux
travaux du Conseil des Ministres.
SÉNAT,
L'Empereur^ Président.
MM. MesNard, Troplong et le général comte Baraguay d'Hilliers, Vice-
Présidents.
Le général comte d'Hautpoul, Grand-Référendaire.
Le Baron de Lacrosse, Secrétaire.
SÉNATEURS, MM.
MM. AbbatuMi, gén. bar. Achard, comte d'Argout, Arrighi duc de Padoue
marquis d Audifitet, gen. de Bar, marq. de Barbançois, comte de Beaumont,'
39
prince de Beau vau^ marq. de Belbœuf, Bineau, cardinal de Bonald, comte fiou-
lay de la Meurthe, comte de Breteuil, duc de Gambacérès, gén. Carrelet, de Ca-
sablanca, maréchal comte de Castellane, vice-amiral Casy, Caulaincourt duc de
Vicence, comte de Caumont-Laforce, comte Clary, marq. de Croix, baron de
Grouseilhes, comte Curial, card. Donnât, Dumas, baron Ch. Dapin, card. Du-
pont, Ëlie de Beaumont, baron de Fourment, Gautier, comte Ernest de Gi-
rardiD,Goulhot de Saint-Germain, card. Gousset, marq. Ed. de la Grange,
marée, comte Harispe, baron de Heeckeren, vice-amir. baron Hugon, gen.
Husson, bar. de Ladoucette, çén. vicomte de Lahitte, gén. comte de la Ri-
boissières, mar<j. de Lawœslme, Lebœuf, Lefebvre-Duruflé, comte Louis
Lemercier, marech.Le Roy de St-Arnaud, Le Verrier, comte de Lezay-Marr
nesia, amiral bar. de Mackau, maréch. Magnan, Manuel, Marchand, card. Ma-
thieu, Mesnard, Mimerel, gén. duc de Mortemart, prince de la Moskowa,
prince Lucien Murât, çén. comte Ordener, gén. comte d'Ornano, vice-am.
Parseval Deschénes^ gén. baron Pelet, gén. bar. Petit, .gén. Piat, duc de
Plaisance, Poinsot, marq. de Portes, comte Portaîis, gén. comte de Préval,
gén. comte Regnault de Saint-Jean -d'Angely, marée, comte Reille, amiral
baron Roussin, général duc de Saint-Simon, Sapey, gén. comte Schramm,
comte de Ségur, d*Agnesseau, arch. Sibour, comte Siméon, Thayer, comte
Thibaudeau, marquis de Turgot, marée, comte Vaillant, Vieillard, prince de
Wagram.
CORPS LÉGISLATIF.
M. BiLLAiJLT, Président. ^
MM. Schneider et Reveil> Vice-Présidents.
Dalloz, Duc de Tabente, Barons Escuassériaux et Dugas, Secrétaires
Général baron Vast-Vimeux et Hébert, Questeurs.
DÉPUTÉS, MM.
AIN. De Lormet, comta de Jonage, Bodia. — AISNE. Hébert, de Camba-
cérès, de Brotonne, Geoffroy de Villeneuve.— ALLIER. Baron de Veauce,
Desmaroux de Gaulmin.— ALPES (Basses-). Fortoul.— ALPES (Hautes-).
Faure. — ARPÈCHE. Chevreau, de Rochemure, comte de Boissy d' An-
glas. — ARDENNES. Riche, de Ladoucette. — ARIËGE. Didier, Billault,
— AUBE, général vicomte de Rambourgt, de Maupas. — AUDE. Rogues,
Alengry. — AVEYRON. Girou de Buzareinguçs, Calvet-Rogniat, baron
Nougarède.
BOUCHES-DU-RHONE. comte de Chanlérac, Rigaud, Remacle.
CALVADOS. Vautier, général comte d'Houdetot, Lero^-Beaolieu, marquis
de Caulaincourt. — CANTAL. De Parieu, de la Guerontiièrç — CHA-
RENTE. Général Gellibert de Séguins, comte Lemercier, André. —
CHARENTE-INFÉRIEURE. Général baron Vast-Vimeux^ comte de Chas-
seloup-Laubat, baron Eschasseriaux, baron Lemercier (Anatole). — CHER.
Comte de Duranti, Bidault. — CORRÊZE, Favart, baron de Jouvenel. —
CORSE Abbatucci (Séverin). — COTE-D'OR. Vernier, Ouvrard, Louis
Basile. — COTES-DU-NORD. Thieullen, Leconte, de Gorrec, vicomte de
Lalour, Bigrel. — CREUSE. Delaraarre, Sallandrouze.
DORDOGNE. Dupont (Paul), de Belleyrac (Adolphe), Dusollier, Taillcfcr.
40
•— bOtJBS. Comte de Montalembert, Demesmay. — DROME. Sapey, Uo"
nier de la Sizerane, Morin.
EURE. Duc d'Alboféra, baron de Montreuil, comle d'Arjuzon. — ËURE-
Eï-LOIR. Colonel Normand, N...
FINISTÈRE. De Mesonan, Conseil, comte de Tromelin, Bois de MouziIly<
Gard. Camier, duc d'Uzès, N... —GARONNE (Haute-). Comte de Tauriac,
de Perpessac, Massabiau, Duplan. — ^ GERS. Betliard, de Lagrange (Fré-
déric), Granier de Cassagnac. — GIRONDE* Montané, baron de Travox,
colonel Thiérion, Schyler, David.
HÉRAULT. Roulleaux du Gage, baron Hue, N..
ILLE-ET-VÏLAINE. Pongérard, comte Câffarelli, Duclos, N... — INDRE.
Comte de Bryas, Delavau. — INDRE-ET-LOIRE. Gouin, vicomte de Flavi-
gny, baron de Richemond. ^ ISÈRE. Arnaud, de Yoize, Flocard de Mé-
pieu, Faugier.
JURA. Dalioz (Ed.), Charlier-
LANDES. Marrast (François), Corta. — LOIR-ET-CHER. Vicomte Clary,
Crosnier. — LOIRE. Bouchetal-Laroche, colonel Dumarais, Bulay de )a
Bcrlrandière. — LOIKE (Haute-). Marquis de Latour-Maubourg, de Ro*
meuf. — LOIRE-INFERIEURE Garnier, Favre, Desmars, Fleury. —
LOIRET. Lacave, duc de Tarente. — LOT. Lafonde, Caix, Deltheil.—
LOT-ET-GARONNE. Noubel, Laffite (Charles), vicomte de Richemont. —
LOZÈRE. N.. .
MAINE-ET-LOIRE. Duboys, Bûché de Chauvigné, Loovet, de Civrac. —
MANCHE. Comle de Kergolay, de Saint-Germain, Brohier, général Mes-
lin.— MARNE. Godard, général Parchappe, Soulié. — MARNE (Haute-),
Baron de Lespérut, Cbauchart. MAYENNE. Général Duvivier, Mercier,
Segrctain. — MËURTHE. Drouot, baron Buquet, Viard. — MEUSE.
Collot (Edme), Briot de Monlrémy. — MORBIHAN. Jollivet de Caslelot,
de Halaiehois, comle de Champagny. — MOSELLE, colonel Hennoque,
de Wendel, baron de Geiger.
NIÈVRE. Général baron Péliet, Lepeletier-d'Aulnay. ^ NORD. Legrand,
Descaty Lemaire, baron de Lagrange, de Clebsattel, Choque, Seydoax,
comte de Mérode.
OISE. Duc de Mouchy, baron de Plancy, Lemaire. — ' ORNE. Baron Mer-
cier, marquis de Sainte-Croix, marquis de Torcy.
PAS-DE-CALAIS. D'Herlincourt, Lequien, d*Hérambault, Lefebvre-Her-
mant, Wattebled. — PUY-DE-DOME. De Chazelles (Léon), comte de
Morny, Dumiral, comte de Pierre, N. . — PYRÉNÉES (Basses-). O'quin,
Planté. Etchevery. — PYRÉNÉES (Hautes-). Dauzat-Dcmbarrèrc, Jubi-
nal. —PYRÉNÉESORIENTALES. Durant (Justin).
RHIN (Bas-). Baron de Bussière, Coulaux, baron Hallez-CIaparèdc, Becquet.
RHIN (Haut). Migeon, baron de Reinach, Lefébure. — RHONE. Réveil,
Dugas (Henri), marquis de Mortemart, Cabias.
SAONE (Haute-). Marquis d'Andelarre, marquis de Grammont, Lélut. — '
SAONE-ET-LOIRE. Comte de Barbentanne, Schneider, général baron
Brunet-Denon, comle de Chabrillan. — SARTHE. Général Rogé, Lan-
giais, marquis de Talhouet, prince de Beauvau (Marc). -^ SEINE. Gnyard-
Delalain, Devinck, Perret, Fouché-Lepellctier, Lanquetin, Kœnigswarter,
Vérôn, N. . . , N. . . — SEINE-INFERIEURE. Levavasseur, Qucsnc,
Lédier, vicomte de Mortemart, Ancel, N. . . — SEINE-ET-MARNE.
De Beanverger, Gareau, Bavoux. — SEINE-ET-OISE. Caruel de Saint-
Martin, Darblay (jeune), comte de Gouy, Delapalme. — SÈVRES (Deux-).
David (Ferdinand), De Léoarâière. — SOMME. Allarl, tomle TiHette de
Clermont, Gonneau, Delà marre, Randoing.
TARN. De Gisclard, baron de Garayoo-Latolir» géftéral baron Gorsse» —
TARN-ET-GARONNË. Jaovier-Delasiotte, Belmontet.
VAR. Vicomte de Pârlouneaux, Portails (J«les), vicomte de Kenréguen. —
VAUCLUSE. Marquis de Verclos, Millet -> VENDÉE. Gomte de Saint-
Hermine, Leroax (Alfred), Boubier de PEcUise. — VIENNE. Bourlon Du-
pont (Ch.).— VIENNE (Haute-). Noualhier (Armand), Tixier. — VOSGES»
Comte Bourcier de Villers, Ajmé, baron de Ravinel.
YONNB. Bertrasd). Larabtt, Lecomte (Eugène).
CONSEIL D'ÉTAT.
L'ËHFEREUR, Pr^ideni.
M. Barochb, Vice Président.
MM. RouHER, président de la seciion de législation, jnstice et affsiires étrangères.
BoDDET, président de la seciion du contentieux
VuiLLXFROY, président de la seetion des travaux publics, dé Tagriculture et
du commerce,
le général àllard, président de la section de la guerre et de la marine.
dePARiBU, président de la section des finances.
BoNJEAif, président de la section de instruction publique et des cultes.
ÇonseiUeri iTElat en service ordinaire^ MM.
Arrighi marquis de Pâdoue, Herman, Barbaroux, Carller, Cbarlemagn?, Vitlc'-
maio, Stourm» Suln, Tborigoy, Lacaze, Vaïsse, Bouiay, Boinvillicrs* Lefèvre, Le-
Roy d^ Saint- Arnaud, Cuvier (Frédéric), Marcband, Fiaudin.Godelte, Boulati:;tiler,
Frémy, Barrot (Ferdinand), Chevalier (Michel), Dariste, Bauchart, Conti, Vuiiry»
Denjoy, Tourangtn, baron de Yinceati Pe«sll, vicomte de Cormenin, Cocheiet,
Maigoe.
Conseitters d Etat en eervicecxtraordinairet hors sections, MM.
Gréterin, Pe'.itet, de Sibert-Cornillon, Thayen général Niel, général Daumas,
Mastre, baron Brénier, Darricau, de Royer, Heurtier, Delaogle.
Maîtres des Requêtes d» première classe, MM.
Gasc, Dabeaux, Thierry, Lestiboudois, Cliadenei, Bréhier, Montaud, Gomel,
Chasseriau, Léon-Bergor, Bussierre, (Jasloride. Cannis-du-Marlroy, Chnssai;>ne-
Goyon, de Forcade-la-ltoquelte, Pascal is, Bit tai lie, Pages, comt; Kugène Dubois, 'fe
laveiiay*
Mallrei dei Requêles de deuxième clause ^ MM.
Daverne, François, vicomte R don de-Beanpréau, Goupil, Lou>er-Villermay,
Aicbaud, Jaban, du Berthier, vicomte Portails, vicomte d'Ârgout, baron de Chassi^-
roD,de Betnon, AubernoT, de Maupas, de Ségur, Crigoon-de MoiUigny> de Missiefr-
sy, comte Napoléon Camerata, Lebon, de Chambtain.
M. BoiLAT, seerétaire-géoéral du Conseil d'Etat.
Auditeurs.
l'* cTasse : I 2* classe:
MM. baron de Cardon de Sandrans, > MM. Dufau, Cottin, Le Roy, Le ChaU-
Fooquier, Hudault, Leviez, Faré, L'Ho- • leur, Vieyra, Molins, Des Michels, Pan-
Pi^f, Marbeau, Me^^nard, Montôn^Du- din, yicomle de Narcillac, Bartolony,
^<net, de^Oareiv de Bosredmi, Leraarié, de Pons-Rennepont, Lefèvre-Pon.talia,
i^obert, de Gasal»ianca^ Berdet, comté Gustave de Ravignan, Edmond Taigny,
^^ Cellieuf, Boinvilliors, vicomte* dé JUlesPa!xhans,JulienBessières,L.icazei
Gufrnon-RaBville, Aucoe, Bauchart. Dttvergier, Moreau, Smnpayo, Boivin,
i Rolle.
4«
HAUTE-COUR DE JUSTICE.
CenuHl$r$ à la Cour de Cassation composant la HauU Cour.
CHiMBRÉ DE 5<ISE EN ACCUSATION.
Jugef, MM.
ftocher, firiêre de Vallgny, Legagneur, Pascalis, Foucher.
Juges-suppléants, MM.
Feailhade de Chauvin, Quénault.
CHAMBRE DE JUGEMENT DE LA HAUT&COUR:
Jugef, MM.
Péoourt» de Boissieux, de Glos, Moreatt (de la Meurthe), Lerouz-de-Bretagne.
Jugeê-suppléants :
Gaultier, Mater. ;
COUR DE CASSATION.
Ptemier Président :
M. leeoiîlle de Portalis, sénateur.
Prèfidents, MM.
Laplagne-Barris, Bérenger, H^Iesnard, vice président du Sénat.
Présidents honoraire<, MM.
Boyer, Lassagni.
Conseillers: MM.
Baron Meyronnet de Saint-Marc, Jaubert, Rives, Rocher, Isambert, Bernard,
Mérilhou, Dehaussy de Robécourt, Brière-Valighy, Renouard, Jacquinot-Godard,
Gillon, Pataille, Hardouin, Feuillade de Chauvin, Simonneau, Gaultier, Làvielle,
Sylvestre, Delapalme, Legagneur, Pécourt, De Boissieux, Taillandier, Moreaù vAu-
guste), Cauchy, Laborie, Alcock, Glandaz, De Glos, Grandet, Moreau, Nachet,
Faustin Hélie, Quenault, Leroux de Bretagne, Pascalis, Foucher (Victor), Bayle-
Mouillard, Nouguier, Mater, D'Oms, Jallon, Aylies.
Consciliers honoraires, MM.
Bryon, Joubert, baron de Crouzeilhes, sénateur ; Abbatucci, ministre de la jus-
tice i Barennes, Colin, baron Fréteau de Pény, Mesiadier.
Procureur général :
M. Delangle.
Avocats généraux, MM.
Nicias-Gaillard, Sevin, Rouland, Plougoulm, Cbegaray, Raynal.
Greffier en chef :
M. Bernard.
COUR DES COMPTES.
Premier Présiden t,
M. Barthe.
Présidents, MM.
De Gasc, marquis d'Audiffret, sénateur ; Savin de Surgy, baron Rodier.
Président honoraire-
M. le baron Delpierre.
Conseillers-maitres, MMv
De Riberolles, de Latena, Savaléle, Ribouet, Barada, Gaulthier de Li^oles,
Picard, Lafaurie, Bignon, de Gombert, Gauthier d'Hauteserve, Passy (Félix), Adam,
Musnier de Pleignes, Lavollée, Montanier, Lebas de Conrmont.
Conseillers-maitres honoraires ^ MM.
De Meulan, Sapey, Yial de Machurin.
, . Conieillers référendaires de première ciansr^Myi.
MicheliD, Martin, Delabarre-Duparcq, Davy de Cussé, Trognon, Thomas, Tod-
lain, Rivière de Larque, Dupin, Luzier-Lamotte, Grandet , de Guerny. Perieir
(Adolphe, Petitjean, Ruinart de Brimont, Esquiroi, baron Le Prieur de Blanvilliers,
Àrnault. •
Conseillers référendaires de deuxième da^^se, mm.
Colleau, Guignon; De Vienne, Constant d'Yan ville, Odier, Duflbs, haron Tri-
gant de Latour, comte Béranger, Uunout, Viguier, Abraham-Dubois, Dausse,
marquis de Fiers, Dulac de Fugcrcs». Ficôt-Lepàge, de Monlbeau, BoUchard, Le-
fâl dé Magnitot, David, vicomte Ogier, Poinsinët de 8ivry, de Mony-Colchen,
Reynaud, de Ba^barin, baron Malhouet, Bartonille de Taillât, Dosseur, Paris, Da-
mainville, Salel de Chastanet, Fréteati de Péuy, Lé Brun de Sessevalle, Dauchez,
Pe/sil, Dubrêuil, Peyres, de Loynes, Tbubert^ Bouche^ Haard de la Marre. De-
guillermy, Briatte (Jules), marquis Feydeàu de Brou, Marcel, Receveau; Bougrain,
Thierry, de Senneville, Derville-Malécbard, Goussard, Rouâset. Dumez, Denis de
Hansi, Dubois de l'Ëstang (Gustave), Berger, Bartholdi, O'D'onnell, Pelletier,
Jard-Panvilliers, comte de Coral, De Saint-Paul Laroche, Deâiles-Bénard.
Conseillers' Béférendair es honoraires, Hm.
Passerai de Silans, Waltrin, Perler de Trémémont^ Fossé -Darcosse, Hubert;
Maurice, Dubois de l'Estang (Alexandre), Lambot de Fougères.
Procureur Générât
M. Dulilleol.
Greffier en chef.
M. Harmand d'ÀBancourt.
Greffier en chef honoraire.
M. Delasalle.
COUR IMPÉRIALE DE PARIS;
Premier Président
M. Troplong, ▼ice'^-prësîdent du Sénat;
Présidents de Chambre, uù.
Poultier, Ltaàsis, Dèlahaye, Ferey, Desparbez de Lussan, De Verges.
CanseiHeirs^ mm.
Sspiventde la Ville Boisnët, Lechanteur, Faure, DeFroidefond Des Parpes, Du-
plè», Rolland de VillargUes, Try, Lefebvre, BHsout de Harneville, H«linar, vi-
comte De Bastard-d'Estang, Vanin, Perrol de Cliezelles aîné, Lamy (Eugène), De-
7ueTauvillers, Le Gorrec, Roussigné, Brethous de Lasserre, Zdngiacomi, Part;c^
rieui-Lafosse, Bergognié, Mourre, Noël du Peyrat, Jurien, marquis de MallcviUe,
▼icorote Terray, Salvaing de Boissieu, Monsarrat, Michelin, Fagel de Baure, Hen-
riot, Dorantin, Boulloche) Perret de Chezelles (Claude), Piéron, Barbon, Perrol,
baron Pérignon, d« Saint-Albain, Poinsot, Carré, Tardif, Courboriea, Pinard.
Bresson, Halle, Salmon, Thomassy, Anspach, Filhbn, Hély-d'Oissel, Cassenave;
LeDsàn, Jourdain, Fraissyliaud, Haton, Molin, Gouin^ Brousset.
Conseillers honoraires, mm.
Demetz» Bernard» Cbalret-Durieu, baron Gardon d6 Moôligny, Màthias, Jios'
mllon de Fontenay, Gatchon.
PARQUET.
Procureur-Général impérial.
Af. de Royer.
Avocais^Généraux, mm .
Berrille» Metzinger, Meynard de Franc, Croissaaf, Mbngis; de Gauj.il,
Substituts du Procureur-Général impérial, mm .
Flandîn, Barbier. Lévesque, Thevenin, Portier, Saillard, SalIé, de Vallcc
Roassel, Bcriiat-St-Prix, Goujet.
Grefjp£r en chef : M. Lot.-
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COUI» IMPÉRIALES DBS DÉPARTEMENTS.
Ageh. Gers, Lot, Lot-eWGaronne.
M Sorbier, premier président.
M. Cordoën, procureur*géuëral impérial.
Aix. Bass.* Alpes, Bouch.>du-Rbône» Var.
M. Poulie, premier président.
M. Desolllers, procureur-général impér.
ÂJHJàHA. Aisne • Oi5e« Suoiiae.
M. Boullet, premier'prëèidenL
M. Gasiainbide, procur. -général iiopér.
Argees. Maine-et-Lotre, Mayenne, Sarthe
M. Valleton, premier président.
M. Métivier, procureur général impérial .
Rastia. Corse.
M. Colon na-d'f stria , premier président.
M. Sigaudy, proeureor-général impérial.
Besançon. Douhs, Jura, Haiitc-Saôi^e.
M. Dufresne, premier président.
M. Loiseau, procureur* général impérial.
BoEDBAUx. Charente, Dordogne, Gironde.
M. delà Seiglière, premier président.
H. de Vienne, p ocureur-géoéral impér
BouBGES^ Cher, Indre, Nièvre.
M. Corbin, premier prciident.
M. Ro'.ieri-Chenevière, proc.-gén. impér.
Cakn. Cf'ilx ados, Manche, Orne.
M. Souë(, premier président.
U. Raboo, proc.-gén. impérial.
Colvab. Bas-Rhin, Haut- Rhin.
M. Rieff, premier président.
M. Pouillaudcde Carnières, pr.-gtîn. imp.
Dijon. Côte-d'Or, Saènc-el-^ Loire,
Haute->larne.
M. Muteau, premier- président.
U. de Marnas, proiureur-général impér*
Douai. Nord, Pas-de-Calais.
M. Lesérurier. premier président.
M. Renaalt«d*Ubexi, procur.-gén. impér.
Geeroelb. Hautes-Alpes, Drôme , Isère.
M. Royer , premier président.
M. Bernard, procureur-général impérial,
Limoges. Corrèze, Creuse, Haute-Vienne.
M Tixier la Chas^agne» pr^îniier pr.
M. Mégard, procureui «général impérial.
Lton. Ain, Loire, Rhône.
M. Bryon, premier président.
M. Gillardin, p:ocur. général impérial,
Metz. Ârdennes, Moselle.
M. Charpentier, premier présidenL
M. de Géraodo, procur« -général impér,
MoNXfELLiEB. Audo , Aveyron , Hérault,
Pyrénées-Orientales.
M. Gaussin dePerceval, preokier pnésid.
M. De^saurel, procureur-général impér.
Nawcy. Meurthe, Meuse, Vosges.
M. Quenobte, premier président.
M. Vaïsse, procureur*eénéral impcriaL
Nîmes. Ardèche, Gard, Lozère,
Vauciuse.
iVf. Toulon , premier président.
M. TiàOurel, procamear^ général impérial.
ObUahs. Indre-<>t^U>ire« Loir^ct-Chef,
Loiret.
'1. de VauEclies , premier présid
M. Raoul Duval, procureur-général iuip,
Paris. Aube, Eure^ret-Loir, Marn«,
Seine, Seine-el-Marne, Setne-el-
Oise, Yonne.
M. Troplong , premier président.
M. de llQyer, pruciireur- général iinpe'r«
Pao. Landes, Basses-Pyrén., Haulef-
Pyrénées.
M. Amilhau, premier président.
M. de Moulon. prooureui^énéral imp.
Poitiers. Charente -luférieure, O.eifx t
Serres, Vendée, Vienne.
VI. De Sèze, premier président,
M. Damay, procureur-général impérial.
Rennes. Côtes-du^Nord, Finistère, IHe-jl-
Viiaine, Loiie-Inférieure, iVJorbilian.
M. Roucly, premier président.
M. Dubodan, procut eur- général impér.
RioM, Allier, Cantal, Haute-Loire,
Puy-de Dôme.
M. Nicjlas, premier piésident.
M. B! anche, procureur-général imper.
Rouen, Ei^re, Seine-Inférieure.
M. Franck-Carré, premier président,
M. Daviet Alfred, procur.-génér. impér.
Toulouse. Artère, UauterGaronne,
Tarn, Tarn-et-Garonne,
M. Piou, premier président.
M. Massoi, procureurrrgénéral impérial.
Alger. Bône, Oran, Philippevillc,
Blidah, Constantine. «
M. Deyaux, président,
M. Lagrange, procureur- général, impér.
chef du service judiciaire en Algérie.
48
ARCHEVÊQUES ET ÉVÊQUES.
MÉTROPOLES ABCREVÊQUES
et et
Paris
Char 1res
M eaux
Ork^ant
Blois
Versai Iles
Gahbbax
Arras
Ltow et ViKiini
Autun
Langrei
Dijon
Sdint-ClauJe
Grenoble
UOUBR
Bayeui
Evreux
Sëez
Coufances
SsifSet AvXKBAt
IVoyes
Neyers
Hkms
Soissons
Châlons
Beauvais
Amiens
Tours
Le Mans
Angers
Rennes
Nantes
Quiuiper
Vannes
Saint-Brieuc
BOVBGIS
Clermont
Limoges
Le Puy
Tulle
Sâint-Flour
SiBorn
Claiisel de Montais
AUou
Dupa n loup
Pallu Doparc
OiTiiS (Jean Niçoise)
Keu»ier
Parisis
Le f*ar(Iin«i1 De Bokald
De Marguerie
Giidrin
Rivet
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Gincuiiiiac
Bl^nqiurt de Baillbul
UoUin
Oiivici*
RousseKt(Oli.-FiëdërO
Daniel
JoLLT-MeLLOi'f
Cœur
Dufôtre
Oreiix-^riU4
Gousset
Cardon de Garsieni^
D'ePrilly
Gignoux
DeSalinis
MOBLOT
Bouvier
Angelault
De B rossays-Saint-Mare
Jacqueniet
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De la Moite* Vauvert
Le Mce
Dupont
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De Moillton
Berteaud
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MÉTROPOLES ARCllEVÊQUi:S
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Carcassonne
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Besançon
Strasbourg
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Saint-Dié
Nancy
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Nîmes
Valence
Viviers
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De Jerthaniou
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Dabciuoles
De l^lacenod
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ARRON0ISSEèl£?)TS FORESTIERS.
1er arroi.</Âssein«Af. —Oise, ^eine, Seine- *** «"*»*»»««ine**^ — Ain. Rhône ^
et-Oise, Seine-cl-Macne. j Saone-ct-Loire.
M. Utguet tïe St-Oum, conr. , ^ Paris, I **• i«c«>«lfe, «onMri&k 4 Môcon.
2*arroii/M««ni«Ji<. — Eure, Scinc-InWr, *8' aToWw^emeni. -^ Arriège, Lot,
uzaone, cons.. à Rouen. Haute-Garonne, Tarn-ct-6aronne.
M. de Suzanne, cons., h Rouen
3« arrondissement, — Oète-^'Ot.
M. Lerouycr-Lafosseï conscrv., à Dijon.
4* arrondissement. — Meu rthe.
M. Fliche, consenrateur, à Nancy.
5* airondissenmuU -^fias4lhin.
M. Vouteau, conserva!., àStra&l>our^
6' arrondissement. — Haui-Uliin ,
M. Zae|ifiRe] , conserva eeur , àCôlmar. '
7* arrondissemenf, — - Aisne , Nord , Pas-
de Calais, Somme.
M. Hoodouart i conservateur, à Douai.
tr 4immâmemiWi, ^ Aiiihe, Yonne.
M. Fourmoot, conservateur, à Troyes.
9*arroR(/îss«m«fi/. — Vosges».
M. Dutionay^ela Be^gAssiére, twns., à
Epinal.
10' arrondissement. — ArdecMies, Alarne.
MfMartin, conservateur, à MézièrCF.
ii* artimdistgmetiL ••^Moie&lje,
M. de HeccfueAem , qonserv., à Metx«
*î* arro7idissfm€nf, — Doubs , Hante^
Saftne.
M. Pintart, conserii^aA^Hr^à BeiSançon.
43* arrondissement,'-' Jat a ,
M.Barle de Sainl-Fare, cons., àLons-
le-Saulnier.
U* arronditsemeui. — Hautes - AJpes ,
Drôme, Isère.
M. Hun, conserv, k GrenoUc^
^5*arron^ûseinfn(. — Calvados, Manche,
Mayenne, Orne,Sarihe,Eure-et Loire.
M. Thiéry, conserv., h Alençon.
<•• arrontlissement, — Meuse, Haute-
Marne.
M. Baijdelot, conserv*., k Bar-le-Duc.
'M.iSwilHmne, cons, à Toulouse.
i9' arrondisistmmi. — iidiifriel-Loite ,
Loir-et-Cher, Loiret.
M. Ti unieau, conservateur , à Tour.*.
20' arron<liss«ni«n/.— Cher, Indre.'Ni^re.
M. Desmeloivcs, eoiuerv k Rourjges-
51* ^frrandissemenl, — AUier, Creuae .
Loïre . Puy-de-Dômf .
M. d'Enlraiguea, conaerv. à Moulins
•
82* arrondissement — ^ OeH, Banfs-Py
rendes . Hfttil«s-PyrAi^e8.
M* De i'oli, cOfiaervalewT , k P^U..
feS* arrondissement, — Cotes - du - Nord ,
Finistère, Ille-el-Vilaine, Loire-In-
férieure, Morbihan, Maine-et-Loire.
M« Chaui^«lj cxMisflrvAt., à Bennes.
24* arrondisumenl. -^ ^harcn'c , Char.-
lt\Ut., Deux-Sèvres, Vendée, Vienne.
AL Saini-Cher ^«onserTateur,.^ Niert.
Î5* arrondissements — Aude , Pyr^a^s-
Orientales, Tarn.
M. TaloUo, conserv*, i Gareassonne.
â6* arrondissemenf, — Basses - Ajpcs ,
Bouches ^u-Rhjone , Var, Vaucîuse.
M. Jaillet, conservateur, à Aix.
27* arrondissemenf, — Ardèche , G4,rd ,
Hcraull, Lozère.
M. Cler, conservateur, à Nîmes.
^^ arrenéâeMwienf, — Aveydrow^ CanlaL
Corrèze, Haute-Loire, Haute- Vienne,
De Missery, conservateur, à Auriliac.
29* arrcndisêementt ^ — Dordogne, Gi-
ronde, Landes, Lot-et-Garonne.
M. Poirsûn, conserv. , à Bordeaux.
30* awromllssentent. — Corse.
M. de La Glbertie , conservateur
Ajaccio.
50
ËGOLES.
ËGOLE POLYTECHNIQUE.
IIM. N..., commandant
Frossard, Lieutenant-Colonel du (^énie, commandant en seconde
Bommarty Inspecteur divisionnaire des ponts et chaussées, directeur
des études.
Eœaminaliur$d^€Ldmmion :
MM. Didion, Lieutenant-Colonel d'artillerie, président. •
Lefébure de Fourcy.
Hermite.
Serret.
Yerdet.
ÉCOLE SPÉCIALE MILITAIRE DE SAINT^CTR.
MM. Aleiandre, Général de division, commandant
Dubreton, Colonel d'Etat-Maior, commandant en second.
Buffnot, Lieutenant-Colonel du génie, Directeur des études.
Letol, trésorier.
Leroy, économe.
COLLÈGE MILITAIRE DE LA FLÈCHE.
MM« Maisier^ Général de brigade, commandant, directeur des études.
Maiiïredy de Robernier, Lient -Colonel d'infant.^ command. en second.
De Sancy, trésorier.
Chaupe, économe.
ÉCOLE D'APPLICATION DU CORPS D"ETAT-MAJOR.
MM. Rolin, Général de brigade, commandant
Martner, Colonel d'Etat-Major, directeur des études.
ECOLE D'APPLICATION D'ARTILLERIE ET DU GENIE U hbtz).
MM Daigremont, Général de division du génie, commandant.
Le Puillon de Boblaye, Colonel d'artillerie, commandant en second.
ECOLE D'APPLICATION DU GENIE MARITIME.
MM. Reech, Ingénieur de V^ classe, chargé de la direction des études.
Lecoinlre, Sous -Ingénieur de 1'* classe, adjoint à la direct des études.
ECOLE DE CAVALERIE (a saitvur).
MM. De Rochefort, Général de brigade, commandant
Nacon, Colonel, commandant en second.
ECOLE NAVALE (en bâdb m brbst).
MM. Jehenne, Capitaine de vaisseau, commandant
Kersauson de Pennendref, Capitaine de frégate, command» en second.
Examinateurs d'admiuion :
MM. De Lisle. MM. Faurie.
Guibert. Miet.
ECOLE FORESTIÈRE (a kancy).
M. Parade, directeur.
ECOLES DES ARTS ET METIERS.
Chalons. — M Lebrun, Directeur.
Angers. — M. De Joannis, Directeur.
Au. — M. Campaignac, Directeur.
51
ARMÉE.
ÊTaT MAJOR GÉNÉRAL DE L'ARMÉE.
MARÉCHAUX D£ FRANCE.
Comte Reille.
S. A. I. le Prince Jérôme, gouverneur des luTalides.
Comte Harispe.
Vaillant, présideot honoraire du comité des fortifications.
Le Roy de Saint-Arnaud, Ministre Secrétaire d'But au département de la Guerre.
Magnan, commandant en chef de Varmée de Paris
Comte de Casteilane, commandant en chef de l'armée de Lyon.
OFFICIERS GÉNÉRAUX.
GÉNÉRklJX DE DIYISIDIf.
XfOHS.
Duc de Mortemart
Oudinot duc de Reggio
Comte de Grouchy
Marquis de Laplace
Baron d'André
Baron Boyer (Pierre-Paul)
Gémeau j
Létang
te Pays de Bourjolly
Mangm
De Rostolan
Aupick
Randon
D-An«aguel de Lasbordes
Loyré aArbouville
Hatry
Fontaine de Crfmoayel
Rambaud
GuesYilier
Lafontaine
Bfarey-Alonge
Keumayer
Korte
Lyautey
Boyer (René-Fraocois)
Hecquet
Guillabert
De Joly
Carrelet
Charon
Levasseur
Thierry
Vacher de Tournemine
Ballon
Pf^YOSt
Talandier
Reveui
Perrot
Péligsier
Legcadrc
POSITION.
blTTwe*"* '• dix-neuYième division militaire
Disponible
Membre du comité de l'artillerie
Commandant la troisième diyisîon militaire
Disponible
Commandant la division d'occupation en Italie
Président du comité de la cavalerie
C. sup. des doux., treiz. et quatorz. div. militaires
Disponible
Com. sup. des neuv., dii. etonz. divis. militaires
Ambassadeur à Madrid
Gouverneur général de l'Algérie
Disponible
DispoBiUe
Dirâonible
Président du comité d'État-Major
Commandant la onzième division militaire
Comm. sup. des quinz. et seizi divisions militaires
Membre des comités d'État-Major et de Vinfanterie
Commandant la cinquième division militaire
Disponible
Comm. la division de caval. de réserve à Versailles
Membre du comité de l'artillerie
pispoaible
Conunandant la neuvième division militaire
Commandant la quinzième division militahre
Conunandant la treizième division militaire
Commandant la première division militaire
Président du comité des fortifications
Commandant la trois, division de l'armée de Paris
Disponible
Membre du comité de l'artillerie
ConMnandant la vingtième division militaire
Commandant la septième division militaire
Commandant la dix-aepUème division militaire
Commandant la douzième division militaire
Coaunandant la Quatrième division militaire
Commandant la aivision d'Oran
Membre, du comité de l'artillerie
5â
NOMS.
POSITION.
Comte Waldner de FNimdttehi
Comte De la Rue
Baron De la Coste DayiTier
Renault
Dartoû
Corbin
Comte Duflourc d'Antitt
Servatius
GoBite Reguet
Bouijolly de Sermaiie
Grand
Herbillon
Noizet
Morris
Reibell
Dulac
ftAVAH
Aiuas de Courtigis
Tbiry
rorey
Oodui
Camou
De Salles
De Bois le Comte
Daigremont
Allottveau de Montréal
Âletandre
Martin de Bourgon
MHon
Morin
BiOTclly
Poinsignon
De Mac-Mabon
Comte de Scbramm
Vicomte Ducos #6 la AHte
Comte dUautpoul
Comte Baraguay-dHitUers
Ordener
Regnaud de Satet^Jean d'Angel j
Boullé
Cayaignac (A.-L.-S.)
Comte de Sparre
Sehérer
Marcel
De Ckalendar
Siméon
Tartas
Noei
Foy
DuclNtaBioT
Huffon deBassevlHe
Barbeyras de i^int-Mauriee
Mauduit
Delaanoy
Davesiès de Pontèi
Gauthier de Layerderle
Commandant la sixième division militaire
Président du comité de la |[endannerie
Membre du comité de TartiUerie
Comm. la deuxième division de l'armée de Paris
Membre du comité des fortifications
D^poniMe
Commandant la yingt-unième diVbîoii nillJtitfre
Blembre du comité de la gendlarmef ie
Aidé-de-Camp de HSmpereor
^Disponible
Di^wnible
Comm. la division d'inftinterie de Tannée de Lyon
Membre du comité des fortifications
Comm. fa division de cavalerie de Tarmée de Lyon
Disponible
Disponible
C. provis. les quatre régim. de cav. stat. h Lunéville
Commandant la dix-huitième division militaire
Mmnbre du comité de l'artillerie
Disponible
Commandant la deuxième division miliCaîre
Conmiandant la division d'Alger
Disponible
Cotninàndant la division de Constanttne.
Hors cmdre^
Préifidetit du toAiité de l'infanterie, sénateur
Président du comité de TartSlerie, sénateur
Grand référendaire du Sénat
Vicé-Pfésident du Sénat
Sénateur
MendM'eéu comité de la cavalerie, sénateur
G^NÊaAUX i>E BRIGADE.
Commandant le département du Morbihan
Commandant le département deSeine-el-Ofsè
le département d'Indre-et-Loire
le dqMtrtement de la Sartito
le département dé la Vendél»
une brigade de l'armée de Pu
le département du Finistère
le département de la Somikie
le département de Lot-et-Garonne
ComtiMtndant le département du Doubs
Comniandant lé département de la Haute^Loire
OMtÉifHMttnt le département des Côtes-du-Nôrd
CammÉnd. le départem. de la Charente-Inférieure
Commandant le département de l'Aube
msponible
Commandant
Conàmandant
Gemlnandanl
Commandant
Comtnandant
Commandant
Commandant
»s
NOMS.
De Grauchy.
Le Breton
lUéry
Senilhes
Pelletier des Carrières
Girardin
Fieffé de LiévrevOle
UvtiUaoi (Jean)
Rcy
De Ladmiraalt
Ssnboiil
Jalieo
Bertrtod
Cuny
Leraillant (Charles)
GagnoD
De Loxy Pellissac
De Cbasseloup-Laubat
De Crény
Moreau
Thoave&iii
De GooveDain
Haizière
DeRiliiei
Grobon
Bosquet
Piobert
Dopleii
Dehnas de Grammont
Roche
PerrtD
Desnerab de Neuilly
De Bongainville
Uqtène
Cornemose
Le Barliier de Tinao
Niel
Reinlloi
Damnas
Certain Canrobert
Deshorties de Beaidieu
Partoaneaui
DeBressoles
De Goyon
D'ADgetl de Rieinfeld
De Fulqnes d*Oraison
Hubert
Roiin
Bniawn d'Armandy
D'Alphonse
Dormoy
Pâté
GiUant
Tbiry
Walsin Esterhazy
Metlinet
Dslesme
Gado
De Cotte
POSITION.
Disponible
Commandant le département d'£ure-el-Loire
Membre du comité de Tartillerie
Commandant le département de rome
Inspecteur générai des remontes
Dis|MMiible
Commandant le département de la Gironde
Comm. la première brigade d*occupation en Italie
Disponible
Commandant le département du Jura
Comm. une brigade. de Tarmée de Paris
Disponible
En mission
Commandant le département de la filayenne
Commandant le département du Tar
Commandant le d&artement de la C6te-d*0r
Command. la subdivision de Mostaganem, Algérie
Disponible
Disponible
Membre du comité du génie
Commandant rartiilcrie k Besançon
Disponible
Commandant le collège militaire de la Flèche
Commandant le département de Seine-et-Marne
Commandant le département de la Loire-Inférieure
Commandant la subdivision de Sétif» Algérie
Membre du comité de rarlillerie
Commandant le département de llndre
Comm. les dép. des Basses-Pyrénées et des Landes
Commandant le département de la Haute-Saône
Commandant le département de l'Aisne
Commandant le département de la Marne
Commandant le département de la Moselle
Commandant rartiHerie à Valence
Chef d'Etat-Major de l'armée de Paris
Conmiandant le département du Cantal
Bfembre du comité des fortifications
Membre du comité de la gendarmerie
Directeur de rAlgérie au ministère de la guerre
Cora. une brig. & l'ar. de Paris, a.-de-c. de TEmp.
Commandant une brigade d'infanterie à Lyon
Comm. une brig. de cavalerie de Tannée de Paris
Directeur de Tartillerie au ministère de la guerre
Aide-de-Camp de 1 Empereur
Commandant TEcole d'application d'Etat-Major
Commandant l'artillerie en Algérie
Commandant une brigade de l'armée de Paris
Commandant le département du Haut-Rhin
Commandant la subdivision d'Alger
Conun. les départements de l'Aude et de TAriège
Commandant de l'artillerie à Toulouse
Commandant une brig. d'inf. de l'armée de Paris
Commandant une brigade d*infpnlerie à Lyon
Commandant le génie en Algérie
Commandant une brigade de cavalerie à Lyon
Comm. la deuiième brig. d'occupation en Italie
S4
NOMS.
MeDgin
Richepiuice
Brunet
De SoUien
Ftivre
Perrodon
De Sparre (Gustave-Lottis)
Berryer
Hipert
Colonib
Marulaz
Eynard
Cousin MantaubaD
De Géraudon
Crestin d'Ousnères
D'AUoDviUe
Maissiat
Tatareau
Ney d*ElchiDgen
Bouscarin
Beltramin
Dupuch
D'Ânthouard-Traincourt
Du Poilloûe de Saint-Mars
Lannes de Montebello
Mayran
Coeur
Répond
Bouat
Pevssard
D'nugues
Courand
Leuiaire
Bongourd de Lamarre
D'Aurelle de Paladines
Jusuf
Cbairy de Lafosse
Bourjade
Dubârn
Baron de Sallenave
De Carabray
De Nofie (Armand)
De la Chaise
De Berthier
Jamin
André
De Bousingen
Loreton du Montet
thrich
Daulemarre d'Ervillé
Faucheux
Bonini
Courby
Dautheville
Bom
Besançon
Jacqucmin
Monn, A.-J
De Wacquant
POSITIOIf.
Chef de la div. du gcnie au ministère de la guerre
Commandant le département de la Ix>ir«
Commandant le département du Pas-de-Calais
Commandant le département de la Haute-Vienne
Conunandant le départemeni d*llle>et«Viiainé
Commandant de l'artillerie à la Fère
Commandant le département de Loir-et-Cher
Commandant le département des Ardennes
Commandant une brigade de Tarméede Parit
Commandant de Tartillerie à Metz
Commandant une brigade de Tannée de Paris
Disponible
Commandant la subdiy. de TIemcen, Aiocrie
commandant le département de l'Eure
Membre du comité des fortificattons
commandant une brigade de l'armée de Paris,
commandant le département de la Haute-Garonne
commandant le département de la dordoirae
Disponible °
commandant la subdivision de Mascara, Alaérie
commandant le département de la Vienne
commandant le département de T Yonne
commandant le département de la Seine-Inférieure
commandant le département de laMeuftiie
Aide-de-Camp de l'Empereur
commandant le département de la Meuse
commandant le département du Loiret
commandant une brigade de Tarmée de Paris
commandant une brigade de Tannée de Paris
Directeur du personnel au ministère de la euerré
commandant une brisade de l'armée de Paris
commandant une brigade de l'armée de Paris
commandant le département de la Charente
commandant le département de l'Isère
commandant la subdivision d'Aumale, Alcéric
commandant les troupes indigènes en Algérie
commandant le département du Calvados
commandant le département de Tarn-et-Garonne
commandant le département de l'Ardèche
Directeur des fortifications k Paris
commandant le département de ï'Aveyron
commandant le département du cher
commandant les départements du IM et du Tarn
commandant le département de l'Hérault
conmiandant le département de la Meuse
commandant de l'artillerie à Slrasbourir
commandant le département de la Creuse
commandant une brigade d'infanterie à Lyon
commandant le département du Bas-Rhin
commandant la subdivision de Conslantine
commandant le département de Vauciuse
comm. le département des Pyrénées-Orientales
commandant le département des Hautes-PYrénécs
Membre du comité des fortifications
commandant de l'artillerie à Bourges
commandant le département des Deux-Sèvres
coinniandant le département du Puv-de-Dôine
Membre adjoint du comité de l'artilferie
commandant le département des Vosges
55
NOMS
DebmnDe
Fournier
Sonoel
Ravel
Walsin Esterbazy, L.-J.F.
Lapejre
De Noue, L,-V.
Foltz
Manselon
Fririon
Carbneda
RiTet
Ferty
Lenoniittid de Loamiel
Bixot
De Rocfaefofl
Espinasfie
De Martimprey
D*Estieiuie de Chansseg. de Lioux
Behâghel
Jacquemon du Dotljon
AngeDOUSt
Anfrye •
Barbier
POSITION.
eommandant
commandant
commandant
commandant
commandant
commandant
commandant
Disponible
conunandant
commandant
commandant
le département da Gers
de Vartillerie à Rennes
le département de Saône«^et*Loire
le département de la Nièrre
le déjMirtement du Gard
le département de la Mandhe
le dépDurtement de la Haute-Marnér
le département de TAin
le département du Nord
le département de la CorrèMf
Msponible
commandant une brigade de Tarmée de Paris
DûqK>nible
commandant TEcole de cavalerie à Saonmr
Aide-de-Camp de TEmpereur
cbef d'Ëtat-]\JBior général à Alger
commandant le département des Basses^Alpes
Allard
En mùiion hors cadre.
Présid. de la sect. de la guerre et de la marine du Cons. d'Et.
CORPS D'ÉTAT-MAJOR. — colonels.
Sol
Dubreton
Cailler
Lheureilx
Chabord
De Sercey
Alangon-Delalande
GouTon
PertQuis
Toscan du Terrail
Borel de Brétizel
De Vaudrimey-Davout
De Margadel
De Puibusque
De Bcaufort d'Hautpoul
Blondel
Beauquet
Guérin de Tourviîle
Baret de Rouvray
Louis Devilliers
Courtois Roussel d'Hurbal
Ëxbrayat Pralas de Rosières
Bracçpiebaye
Peytier
Martner
Michel
Dupons
Merle de Labrugière de Laveau-
Courtot de Cissey (eoupet
Espivent de la Villeboisnet
Nesmes-Desmarets
chef d'état-major de la division de Constantine
comm. en second l'école spéciale milit. de St-Cyr
à la disposition du Ministre des Affaires étrangères
disponible
major de la place de Paris
chef d'état-major de la neuvième division militaire
id. de la première division militaire
id. de la deuiième di vison militaire
id. de la dix-sept, division militaire
id. de la huitième division militaire
commandant la subdivision d'Orléansville
disponible
chef d'état-major de la cinquième division militaire
id. de la division d'Oran
directeur du dépôt général de la Guerre
chef d'état-major de la seizième division militaire
commandant la subdivision de Bone, Algérie,
membre adjoint du comité d'état-major
chef d'état-major de la vingtième division militaire
id. de la trois, div. de l'armée de Paris
id. de la «uinzième division militaire
id. de la dixième division militaire
chef de section au dépôt général de la Guerre
comm. en second Técole d'application d'etat-major
chef de section au dépôt gênerai de la Guerre,
chef d'état-major de la treizième division militaire
id. de la troisième division militaire
sous-chef d 'état-major de l'armée d'Algérie
chef d'état-major de la quatorzième division milit.
au dépôt général de la Guerre.
mTENDANGE MILITAIRE.
intendants mUiiaireik
lf01lft«
POSITION!
D'Arnaud
Genty de Bassy
Appert
De Guinoye:
Dagnan
Daboi8(l. B J )
Bouaïssier de Ber-
nouïs
Blanquart de Bail-
leuil
De RosUDg
De RibeaAX
Barbier
Oryille
Lyauley
Paris de Bollardière
De Laffite (A.)
16*^ div. m. à Rennes
memb du comité de
la cavalerie.
9« d.m. à Marseille.
Alger (division d').
membre du comité
de la gendarm.
chargé de missions
spéciales.
ê* div. mil. à Stras-
bourg.
membre du comité
de rinfiint.
18 diT. mil. à Tours
lû'd. m. Montpellier
|2« d. m. à Rouen.
'14* d.m. à Bordeaui
7« d. m. à Besançon.
l»djv. mil. k Paris.
15* d. m^ àBayonne.
Reneufve
Darricau
Pontbriant
Préat
Echemann
taSelve
De Cambis-Alais
De Laffite (H.)
Fournier
Donop
Cetty
Marchand - Martel-
lière
POSITION.
I5«d. m. à Nantes,
directeur de Fadm.
au min. de la g.
division d*Oran.
tO^d.m.àClemiont
31^ d. m.àLhnoges
I9«d. m. à B<Ml»ges.
<1i*d. m; à Toulouse
ll«d.m. PerpigQMi.
4* d. m. Châlons-s-
Marne,
dly. de Constantine,
8«d m. k Lyon.
5«d. m. à Metz.
i^ii misëion hors cadre.
Villemain
I conseiller d'Etat
Sous Intendants militaires de première da^ife
Segonne
Irabert de St-Brice
Prunières
Lefébure
Rothé
Thomas
Michaud
Segrestan
Viallet
Cerfberr
Duplessis-Pégasse
D'Avrange d'Haugé-
raniille
Gadot
.Angot
DElbauve
Lapique
Lonclas
HerbauU
TresTaux du Fraval
do la Garenne
Dutbeii
Deshorties
Hautz
Chrétien
Christiani de Rava-
ran
Blancbot
Dubard
en disponibilité.
Paris.
Pàu.
Paris.
Paris.
Grenoble.
C 1er mont.
Toulouse.
Lyon.
Paris.
Maubeuge.
Dijon.
Caen.
BayoD'ne.
Bordeaux.
BesançoD.
ChâlonS'S-Marne.
Amiens.
Maçon.
Au Mans.
Nantes.
Nancy.
Paris.
Hôtel des Invalides.
Bastia fais, f.d'int.)
Perpignan. I
Gaillard
Dufour
Trutat
Âagenc
Teinturier
West.
Mallarmé
Dupont
Dufour
Massot
Bazire
Gui! lot
De Bretagne
Bligny-Bondurand
Réquier
Wolf
Sicard
Domergue
Magnien de Ma-
gnienville
Moisez
De Soye
Desrayaud
Le Cauchois-Féraud
Gérard de la Cal-
vin ière
Brizard
Fa ul trier
Paris.
MeU
Toulouse.
Montpellier.
Rouen
Fontainebleau
Versailles.
Oran.
Alger
Marseille.
Tours.
Ecole d'ap d*ét.-m.
Lille
Ntmes.
Saumur.
Gonstantine.
Chartres.
Valencionnes.
Gompiègne.
Paris.
Avignon.
Strasbourg.
Paris.
Rennes.
Melun,
Limoges.
«7
NOHS.
POSITION.
NOMS.
nous.
MazoVer
Cette.
iiroUes
Marseille.
Worms de Romilly
Ga disponibilité.
FaultedaPuyparlier
MosUganaoï.
Barbier dit Duqully
Cambrai.
Amauld
Auch.
Sottham
Lanéville.
Lombard
Angers.
Pelletier de Cham-
Versailles.
De Las Cases
Auxerre.
Colondre bure
Carcassonne.
Palloc
Saint-Germain.
Odier (T)
Bordeaux.
Firoa
Vesoul.
Lemonnier
Napoléon-Vendée.
Picot de Moras
Douai.
De Launay
Blidah.
De Perrière
Mézières.
Cicille
Dankerque.
De Coullibœuf
Alençon.
Delteih
Àlbi.
Le Creurer
Poitiers,
Vallet DesTires
Metz.
Chariot
Guéret.
Dapré
Colmar.
Oellard
Laon.
Bosq
Boarges.
Heina
Huguenan.
De Juge Hontespieu
Montauban.
Bourdais de la Mois-
Tarbes.
Bocquet (Is.)
Cbercbell.
Le Cler sonnière
Toulon.
Charmetlon.
Montbrison.
Bernard
Nîmes.
DaUs
En disponibilité.
Lagé
Blidah.
Maralax
Paris.
Cornède
Bourg.
Richard
Arras.
Brou
Nantes.
De Yielcastel
Pérlgtteax
Rossi
Valence.
Corréard
Alger.
Lebrun
PhilippeTille.
Libersart
Saint-Brieuc.
Pages
Rome.
LeCarruyer de Beau-
Nevers.
Péquignot
Belfort.
Hambert vais
La Rochelle.
Huot de NeuYier
Lonsle-Saulnier.
De Laforcade
Toulonse.
De Mallet
Lille.
D'JLmoreux
Aix
Baillod
Orléans.
Lucas de Missy
Lorient.
Wiriot
Blois.
Boissière
Cahors.
Dubois (P. J )
Laval.
Uhrich
Verdun.
BeauToir
Moulins.
De la Jonquière
Saint-Omer.
Clément
•
Langres.
Galband-Dufort
Mont-de-Marsan.
Duché
Lyon.
D'Huc de Monsegou
Strasbourg.
Conseillant
La Fère. .
Blanc de Molines
Grenoble.
Duburt
Calais.
Pilhol deCamas
Lyon.
Bâcles de Lagrèze
Constantine.
Robert (P.- Ch.)
Metz,
Bouché
Rome*
Gibon
Bastia.
Ganderax
Bone.
Seymoar deConstant
Rouen .
Laporte
Constantine.
Lemaire (L. A.)
Evrettx
Martin
Niort.
Deaecey
Vernon.
Lissençon
Bar-le-Duc.
De Mercier
Beauvais.
Brassel
Oran.
Meuinger(P.)
Besançon.
Le Breton
Lyon.
Beaugendre
Brest.
Du Cor de Duprat
Foix.
Danlion
Oran.
Détré
Saint-LÔ.
AûioinUiêprtmMTt c\M%ê à i'iitleiuiatice miXitairt,
Renversé
De Cappe
Humann (G.-G.)
De Maigret
Maory.piéville
I>e S^nville
BoisQier-St Maixant
Milianah.
Hallonin
Hôtel des Invalides.
Vannes.
Costet
Givet.
Angouléme
Laurent
Mende.
Thionville.
Heuillet
Bougie.
Troyes.
Bagès
Strasbourg.
Rodez.
Duchesne
Rochefort.
Arras.
Geoffroy
Alger.
5
M
NOMS
Priant
Cayol
MoDtaudoQ
Pironncau
Jocard
Guignard
Dauvin
Schmitz
Lequiii
Parmentier
Méquillet
Métziuger (F.-J.-Ch)
Tailhades
Blaisot
Janet
Curnier de Lavalette
POSITION,
Tenez.
Cherbourg.
Cbàleavroux-
Mascara.
Alger
Gap.
Aurillac.
Tulle.
Tlemcen.
Aumale.
Philippeville.
Agen.
Draguignan.
Moslaganem.
Aix.
NOMS.
Viguier
Millon
Guéoeaa de Mont-
belliard
Nassoy
Vigo-Rottssilon
Croiset
Richard
Matis
De Lorme
Glayeux.
Pettelot
Santinl
Busqué: de Caumont
Testa
POSITION.
Sidi-hel-Abbés.
Sarregueinin«8.
EpinaL
Civita-VeechU.
Rennes.
Orléans ville.
Bone.
Privas.
Quimper.
Digne*
Alger
Gonstaoiine.
Alger,
Rome.
Maurice
Verdier de Lacoste
Pardelha
Ramet
Vidal de Verneix
Jallibert
Gontier
DelaChevardièrede
la Granville
De Beaufort
Yideau
Pérot
Girardin
Flamant
Adjointe de deuxième classe à Vintendance militaire
Puy.
Montpellier,
Limoges.
Ajaccio.
Toulon.
Tours.
Bayonne.
Châions-s- Saône.
Lille.
Bastia .
Metz.
Bezançon.
Perpignan.
Gayard
David
Lévy
Galles
Milson
Méry de la Canorgue
Séguineau de Préval
Largillier
Hoyse
Guérin
Tournois
Qastex
Bouvard
lOran.
Bourges.
Marseille.
Rennes.
Clermont.
Châlons-s-Marne.
Nancy.
Strasbourg.
Avignon.
Toulouse.
Nantes.
Bordeaux.
Garcassonne.
GENDARMERIE.
Gendarmerie départementale,
ir« légion. — (Compagnies : Seine,
Seioe-et-Oise, Seine-et-Marne.) Colo-
nel Destremont, cbef à Paris.
2* (Compagnies : Eure-et-Loir, Loi-
ret, Orne, Sarthe.) Colonel Gillet, chef
à Chartres.
3* (Compagnies : Seine-Inférieure,
Eure, Oise , Somme.) Colonel LeGlouet,
chef à Rouen.
4* (Compagnies : Calvados, Man-
che, Mayenne.) Colonel Le Gay-d'Ar-
cy, chef à Cacn.
5* (Compagnies: Ille-et- Vilaine, Cô-
tes-du-Nord, Finistère.) LieutenaDt-
Colonel Moidebled, chef à Rennes.
6*^ (Compagnies : Loire-Inférienre,
Maine-et-Loire, Morbihan.) Lieute*!
nant-Colonel d'Hébrard, à Nantes»
7* (Compagnies : Indre-et-Loiré ,
Indrcj Loirel-Cher, Tienne). Golouel
d'Espmay, chef à Tours.
8' (Compagnies : Allier, Cher, Niè-
vre, Puy-de-Dôme.) Colonel Pierre,
chef à Moulins.
9* (Compagnies : Deux-Sèvres, Cha-
rente-Inférieure, Vendée.) Lieute-
nant-Colonel Loritz, chef à Niort.
iO* (Compagnies : Gironde , Cha-
rente, Landes, Basses-Pyrénées.) Co-
lonel Godcbout, cbef à Bordeaux.
11* (Compagnies : Ha ute-^ Vienne,
Creuse, Corrèze, Dordogne.) Colonei
Gaudo-Paquet ^ chef à Ltinoges.
12* (Compagnies : Lot, Areyron,
Cantal, Lot-et-Garonne.) Colonel Pel-
59
lagot, cbefâ Cdhofs.
i3* (Compagnies : Haute- Garonne,
Gers, HauteS'Pyrénées, Tarn-ee-Ga-
ronne.) Colonel Gaiot de Lacour, chef
à Toulouse.
14' (Compagnies : Aude, Ariège,
Pyrénées-Orientiles, Tarn.) Colonel
24« (ComMffnifâi : PaMe-Calai».
k'xrks^ Colonel Tisserand .chef
1^1?-^' .(Compagnies : Bas-Rbin, ffaot^
i^'^TT Vf'n "' *rv, ;î*"""^M"«»n i Colonel Dupuis, chef à Slrafi-
Ricard de Villeneuve, chef à Carcas- bourg. *^^
^Te^Vr n A ^^> . rn ^^^^rmetUf d'Afrique.
15' (Compagnies : Gard, Ardècho, (Cooipaunies • AIffpr llii#fak r-A*-
Héranlt d^e.) Colonel Salmon «aiiin^cÇ^) (îlfne'l DÎmigStTe
.*I./r '■"**• • n K ^ Vernon chef de légion* Alger
**^ J^^J^P'I?!*"..' -^,*5.*'^*' *. *?.- ,„ Gendamurie coloniale.
Rhône, Var, Vaucluse.) Colonel D6
addé, chef à Marseille.
IT* (Compagnies : BasUa, Corlé,
Ajaccio, Sarlène.) Lieutenant-Colo-
nel Guépet, chef à Baslia.
18' (Compagnies : Isère, Basses-
Alpes, Hautes-Alpes, Drôme.) Lieu-
tenant-Colonel Avril, chef à Grenoble.
19' (Compagnies : Rhône, Loire,
Haute'loire, Saône-et-Loire.) Colo-
nel Durand, chef à Lyon.
20^ (Compagnies : Côte-d'Or, Aube,
Yonne.) Colonel Benokt de la Gran-
dière, chef h Dijon.
21' (Compagnies : Doobs, Ain, lu^
ra, Haute-baône.) Lieutenant-Colo-
nel Manuel, chef à Besançon.
22* (Compagnies : Meurlhe, Haute-
Marne, Vosges.) Colonel Lallement,
chef à Nancy.
23' ( Compagnies : Moselle, Ar-
(Compagnies : Martinique, Guade-
loupe, Oceanie, Saint-Pierre et Mî-
quelon, Jle de la Réunion, Guyanne
française.) ' ^ ^^
GendarvMrie éCélile.
(Deux bataillons à Paris.)M. Sau-
cerolle, chef d'escadron, commandant
le premier bataillon; M. Joly, chef
d escadron, commandant la deuxième
bataillon, •
Garde de Paris.
(Deux bataillons d'infanterie; deux
escadrons de cavalerie.) CoIomI Gas-
lu, commandant.
Gendarmee-Vélérans.
(Deux compagnies à Rîom, Puy-^de-
Dôme.) Capitaine Léger, commandant
la première compjignie; Capitaine
Thirouin, commandant la deuxiémo
compagnie.
«0
M
o
COLONELS.
INFANTERIE.
■' ' Il
INFANTERIE DE LIGNE.
ChevriUoQ
Nejgre
Chapuîfl
Poiiers
DeKoQet
Degardareios de
Boi$8e
O'Faml
ChaloD
De Tournemine
EHPLACBMSKTS. | ^
«Il I I •• ■■•
Lille
Le Hâvr^» d^pôt
Rennes
Valeacieanes
Paris, d. ReuU
Paris, d. Evreux
Metz
Toulon
Toulon
h
COLONELS.
o
10
12
13
14
15
16
17
18
» »■ ■ > ■ y^^iT^^»*
Dumareix
Galleoiant
Dauioiaieu-Beaii^
champ
Couston
De Négrier
Alais
Titard
Lefévre
Clément
EMPLACEMENTS.
Gonstantine, d. ka-
tibes
Angers
Pau
St-Denis, d. Laon
Lyon, d. Langres
Nevers
Bordeaux
Périgueux d. Cafaors
Clermont-Ferrand
60
4
a
i.
19
10
St
32
23
24
85
86
87
88
89
30
31
C0L0NEI.8*
BesmareU
De Failly
Àvron
De Molènes
Richard
De Carondelet
D'Exéa
De Chatillon
Verger
De Serre
Bisson
Duval
DeHaudhuy
BMPLACEHBRT9.
32 Bosc
55 De Fayet de Cha-
I baonet
34 Bousquet
35 Dumont
36 Cauvin du Bour-
guet
37 Loppin de Gé-
meaux
38 Grandcharop
39 Beuret (Georges)
40 De Bailliencourt
dit Gourcoi
41 Bouijade
42 Perrin-Jonquière
43 Douay
44Cuny
45 Westée
1 De Harguenat
2 Suau (Ad -Cl.)
3 De Marolles
4 Soumaio
5 BroutindeFerque
6 Sutton de€Ionard
7 De Lisleferme
8 Etieonez
9 Mermet
10 Dufi^sne de Ker-
11 Thomas lan
12 jLadreil de la
Charriére
13 €orréard
Paris, dépôt Lille
Constantine, dépôt
Uzès
Lyoo^ d. Montferi
son
Lorient
Metz
Rouen
Ntmes
Dijon
Orléaùs, Àuxerre,
Troyes
Paris, d. Béthune
Verdun
St-Brieuc, Lorient,
Brest
Vincennes, d. Sois-
sons
Italie, d. Romans
Paris, d.Dunkerque
Brest
Bayonne
Q
I:
46
47
48
49
50
51
52
53
54
55
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59
COLONELS.
EMPLACBHBirrS.
Jaspart
N...
Lafontde Villiers
Delatbevardière
de la GrandviUe
Trauers
LeS^rgeantd'An-
drecourt
Tapponier
Germann
Dumesgnil
Lesueur de Givry
Privât de Garilhe
Dupuis
Manèque
Ghanffoid
Italie, d. Aix
Paris« d. Boulogne
Paris, d. Cambrai
Bourg.
Marseille
Gaen
Lyon, d. Lahgres
Paris, d. Fontaine-
bleau
Paris, d. Calais
^Montpellier
60 I>6 Liniers
61 Lebrun
62 Montenard
63 De la Garde de
Chambonas
64 [Chalumeau de
Verneuil
65 I)o Martimprey
66 Vemier de Bjans
67 Gaillard
68 De Leyrifz
69 Danner
70 De Chargère
71
72
73
74
75
Piat
Quilico
Lamotte Vedel de
Termes
Puech
Pontevès
INFANTERIE LÉGÈRE.
Cahors
Mézières
Amiens
Paris, d. Péronne
Oran, d. Arles
Paris, d. Blois
Grenoble
Paris, d. Auxerre
Avignon
Belfort
Paris, d. Soissons
Lyon, d. Romans
Paris, d. Orléans
Nantes, Napoléon •
Vendée, Lorient
Alger, d. Toulon
La Rochelle
Strasbourg
Versailles
Thionville
Montélimart
Toulouse
Perpignan
Algérie, d, Antibes
Cherbourg
Lyon, d. Lons-le-
Saulnier
Lyon, d. Montbrîson
St-Cloud,d . Avesnes
Nancy
Briançon
Angouléme
Saint-Omer
Besançon
Paris, d. Melun
Mâcon
Pont-St-Esprit
Paris, d. Versailles
Algérie, d. Salon
Draguignan
Sedan
Bastia
Algérie, d. Marseille
Paris, d. Troyes
Italie, d. Rhodez
14
15
16
17
18
19
20
21
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23
24
25
FolU
Guiilot
Laterrade
Gresy
Parson
De la Motterottge
Labadie
Caneau
Sol
Lemyre
Gondftilter de
Tuioiy
Duprat.
Marseille
Dunkerque
Algérie, d. Alais
Strasbourg
Limoges, d. Tulle
Paris, d. Reuil
Perpignan
Italie, d. Aix
Algéried Naii>ottné
Tours, Btois, Cbà-
telieranlt
Colmar, Schlesladt
Algérie, d. Greno-
ble.
et
filTÀILLONS DE CHiSSECBS A PIED.
1** bataillon. De Gaen, chef de ba-
taillon à Alger, dépôt à Grenoble.
2« Puriel, chef de bataillon à Cons*
tanline, dépôt à Toulouse.
3* Duplessis, chef de bataillon à Lyon,
dépôt à Besançon.
4* Capriol de Pechassaut, chef de ba-
taillon à Oran, dépôt à Toulouse.
5' Landry, chef de bataillon à Paris,
dépôt à Douai.
6* De Castagny, chef de bataillon à
RÉGIMENTS DE ZOUAVES.
1" Boarbaki, colonel, Alger. |3« Tarbouriech, colon, à Constantine.
2* Viney, colonel, Oran.
BATAILLONS D'INFANTERIE LÉGÈRE D'AFRIQUE.
1" Bataillon, Liebert, chef du batail- 3* De Golberg, chef du bataillon à
Paris, dépôt à Douai.
7* Pissonnet de BeUefonds, chef de
bataillon en Italie, dépôt à Tou-
louse.
8* De Brasdefer, chef de bataillon à
Paris, dépôt À Douai*
9' Auzouy, chef de bataillon à Paria,
dépôt à Vincennes.
10* Soubiran - Gampaigno, chef de
bataillon à Lyon, dépôt à Grenoble.
ion â Oran.
2* Saurin, chef du bataillon à Alger.
Constantine.
COMPAGNIES DE DISCIPLINE.
FusillUrê,
1** Compagnie, Simonnot, capitaine
commandant à Oran.
2'Janod, capitaine commandant h
Alger.
V Fournier, capitaine commandant 1
nie d'Oleron.
4* Roy, ca{>itaine commande à Oran.
V De Gomitis da Vinoux, capitaine
commandant è Constantine.
6' Pouparti capitaine commandant à
Alger.
7* Boudhors, capitaine commandant
à Alger.
8* Mathiey, capitaine commandant à
Constantine.
9* Felker, capitaine commandant à
Constantine.
3« Duparc, capitaine commandant à
Constantine.
PIONNIERS.
1** Compagnie , Laurent , capitaine
commandant à Constantine.
2* Bartel , capitaine comm. à Alger.
LÉGION ÉTRANGÈRE.
1" Régiment, Bazaîne, col. à Oran. | 2« De Caprez, col. à Philippeville.
BATAILLONS DE TIRAILLEURS INDIGÈNES.
1** Batailloni Rose, chef du bataillon,
& Alçer.
2* Pelle, chef du bataillon à Oran.
VÉTÉRANS.
Soui-oflUkrê. j FuiHier.
ir* Compagnie, Friocourt, comman- 1'* Compagnie, Emcry, commandant
dant à Dreux. I à Tile d'Hyères.
8* Clémandot, commandant 4 Grand- 2* Lahirée, commandant à Saint-Lô.
ville. 3* Souppiet, commandant i Parthe-
3* Martinet, comm. à Bar-le*Duc. | nay.
3* Jolivet, chef du bataillon à Cons-
tantine.
6â
CAVALERIE.
l<'Régimenty Marion, colonel, Versail-
les ; dépôt à Bambonillet.
2« Defeu, colonel, Versailles ; dépôt à
Rambouillet.
CMirassiers.
!•' Régiment, De Gambiaire, colonel,
Verdun.
CAVALERIE DE RÉSERVE.
Carabiniers, 2« D'OuUenbourg, colonel, Arrsa.
3* De Drée, colonel, Lyon, Vesoul.
4* Favas, colonel, Hagueneau.
5* Revon, colonel, Lyon, Dôle.
6*" Salle, colooeL Versailles, Meaux.
7* Ma?eCy colonel, Versailles, Meaux.
8* Boyer, colonel, Moulins.
9* Déranger, colonel, Valenciennes.
10*^ Rigault de Rochefort, colonel,
I Amiens, Abbeville.
CAVALERIE DE LIGNE.
10* Demonlrond, colonel, Poitiers.
Il'' Damas, colonel, Italie et Orange.
12** Garnier de Labareyre, colonel,
Saint-Gcrmain>en-Laye.
Lanciers,
1*' Régiment, Martin de Boulancy, co-
lonel, Libourne.
2« Delariie, colonel, Maubeuge.
3"=Dietrich, colonel, Cambrai, Laon.
4* Tremblay, colonel, Thionville.
5*" Bertin, colonel, Colmar.
6* Guy de Lavillelte, colonel, Chartres.
T Legrand, colonel, Paris, Joigny.
8« De Farémont, colonel, Sedan.
Dragons,
1*' Régiment. De Colbert, colonel,
Lyon, Vienne.
2 Ambert, colonel, Belfort.
3*" D*Ëstampe, colonel, LanéviRe, Toul.
4*" De Mézange de St-André, colonel,
Saint-Etienne, Auxonne.
5' Cardon, colonel, Villeurbanne,
Gray.
6*" Robinet de Plas, colonel, Lunéviile,
Toul.
1^ Duhesme, colonel, Melun.
8*" Bruno, colonel» Sarreguemines.
9° Lavergne, colonel, Le Mans.
CAVALERIE LÉGÈRE.
Chasseurs.
V Régiment, De Goussencourt, colo-
nel, Tours.
2« Delherme de Novital, colonel, Lu-
néviile.
a*" De Clérambault, colonel, Saint-
Mihîel.
4* De Forton, colonel. Provins.
5*" Durringer, colonel, Vendôme.
6*" Dalmas de Lapérouse, colonel,
Auch.
7e Berger de Castelan, colonel, Gom-
piègne.
S*" De Vignolle, colonel, Lunéviile.
9* De Ferrabouc, colonel, Cbâlon-sur-
Marne.
10*" Gaudin de Villaine, colonel, Cler*
mont-Fer rand.
11* Campenet, colonel, Beauvais.
ÏT Boyer, colonel, Pontivy.
Hussards,
1" Régiment, Lion, colonel, Niort.
2e Dumor, colonel, Carcassonne.
3*GenestetdePlanbol, col.,ïarascon.
4® Gallais, colonel, Avignon.
5" Raguet de Brancion, colonel, Li-
moges.
6*Ney, colonel, Fontainebleau.
7« Grenier, colonel, Castres.
8® Le Prud'homme de Fonlenay, colo-
nel, Lille.
9*Morin, colonel, Tarbes.
Régiment des guides délai major.
Colonel, Fleury, Paris.
Chasseurs d' Afrique.
1«' Régiment. Cassaignolles, colonel^
Alger.
2* Rame, colonel, Oran,
3*^ Le prince Ney de la Moscowa, co-
lonel, Constantine.
4*" Cosle de Champeron, colonel, Mos-
taganem.
Régiments de Spahis,
1" Régiment. Lauer, colonel, Blidah.
2« Durrieu, colonel, Misserghin.
3*" Desvaux (L. F. A.), colonel, Cons-
taatinc.
65
Compagnies de cavaliers de remonte.
1" Compagnie, Berger, capitaine com-
mandant, Gaen.
2" Massicot, capitaine commandant,
Fonlenay-le-Comle.
ARTILLERIE.
3« Pellissier, capitaine commandant,
Guéret,
4* Thibaut, capitaine commandant,
Auch.
BtàblissementSi
Colonel Pérignon, directeur du service
des poudres et salpêtres, à Paris.
Col. Lyantey, directeur à Besançon.
Col. Barbier^ inspecteur des forges^ à
Paris.
Col. Leroy, directeur à La Fère.
Col. CoUtnet, inspecteur des manufac^
turcs d'armes, à Paris.
Col. lludler, directeur à Bayonne.
Col. Larchey, secrétaire du comité de
Tarlillerie.
Col. Fahian, directeur à Nantes.
Col. Féraudy, directeur à Perpignan.
Col. Le Puilton de Boblaye, comman-
dant en second Técole de Metz.
Col. Charvilhart, directeur à Stras-
bourg.
Col. Robert, directeur à Douai.
Col. Haillot^ directeur à Lyon.
Col. Ranfrai de Bajonnitre, directeur
à Sainl-Omer.
Col. Arcelin, directeur à Cherbourg,
Col. Poarchet^ au dépôt central à Paris.
Col. Migool, dîreeleiir à Touioiise.
Col. Caron, directeur à Paris.
Col. £blé, directeur à Metz.
Col. Moreau, directeur à Brest.
Col. D'AJairac, directeur à Alger.
Col. Coteau, directeur à Mézières.
Col. De Santeul, directeur à Montpel-
lier.
Col. Schneider, directeur à Grenoble.
Col. Boilly, directeur au Havre.
Col. Aroould; directeur à La Rochelle.
Col. Girauld, directeur à Bourges.
Col. Mathieu, directeur à Rennes.
Col. Burnier, directeur de l'atelier de
précision, à Paris.
CoL Guilland, directeur à Toulon.
Col. Elias, directeur à Gonstantine.
Lieut.-col. De Sert, inspecteur des
fonderies, à Paris.
Lieut-col. Clarinval, directeur à Bastia.
Lieut.-col. Gandin, directeur de la
manufacture d'armes de Tulle.
Lieut.-col. David, directeur de la fon-
derie de Douai.
i«t
Bégimenls.
Rôgiment. De Séveiinges, Metz.
2» Col. Dorlodot de Préville, Valence.
3* Gol. Auvity, Toulouse.
4* Gol. Pariset, Toulouse»
5*^ Col. Devaux, Grenoble»
6* Col. Braive, Metz
7* Col. Soleille, Vincennes.
8* Gol. Lherbette, La Fère.
9* Col. Beuret, Bourges.
10* Gol. Houdaille, Rennes.
il* Gol. Bonamy, Strasbourg.
12* Col. Borgella, Strasbourg.
13* Gol. Batbedat, Besançon.
14" Col. Le Bœuf, Douai.'
15* (Pontonniers); col. Pradal, Stras-
bourg.
Compagnies d'ouvriers d'artillerie.
1'* Compagnie. Dussert, capitaine
commandant, Metz.
2* Pirain, capit. com., La Fère.
3* Thibaut, capit. com , Vincennes.
4* Cormier, capit. com., Rennes.
5* Julia, capit. com, Italie et Lyon.
6* Basdede la Grèze, capit. com. Alger.
7* Journée, capit. com, Metz.
8* Sauvé, capit. com., Alger.
9* Bouteille, capit. com., Strasbourg.
10* Delaunay, capit. com., Douai.
ll*Bouteloup, capit. com., Toulouse.
12* Grimard, capit. com., Besançon.
— Gautier, capitaine commandant la
compagnie d'armuriers, à Alger.
Trains des parcs d'arlillerie.
1*' Escadron. Gaffo dit Gaffe, chef d'es-
cadron com., Pout-à-Mousson.
2* Grémon, ch. d'es.com. Montauban.
3* Laisné, lieut.-col. com. Saint-Omer.
4* Prunaire, lieut.-col. com.. Rennes.
Compagnies de canonniers vétérans.
r* Compagnie. Marche, capitaine
commandant, Cherbourg.
2* Frutio, capit. com., Brest.
3* Berthiot, capit. com., LaRochelIe<
4*Rcy, capit. com., Toulon.
5* Battle, capit. com., Bastia.
^m
64
GÉNIE.
Colonel Belmas, directeur à Lille.
Col. Morin, directeur à Mezière.
Col. Paulin, directeur à Toulon. ^^j '^^ génie à Metz.
Col. De Chabaud-Latour, directeur a h^j^^^ .^^j Garnot, directeur
Col. Goury (Hip.), directeur à Nantes.
Col. Leblanc, directeur à Toulon.
Col. Crosals, directeur à Blidah.
Lieut.-col. Guéry, directeur de l arse-
par in-
Grenoble. , ^ •*' j««
Col. Sorel. secréUire du comité des
fortiticalions.
Col. Blévec, directeur à Baronne.
Col. Chauchard, directeur a Lyon.
Col. Dumay, directeur au Havre.
Col. Guyot-Duclos, directeur à La Ro-
chelle. . _, .
Col. Pastey, directeur à Cherbourg.
Col. Tripier, directeur à Orar.
Col. Collas de Courval, directeur à
Perpignan.
Col. Ardtnl, directeur à Metz.
Col. Creuly, directeur à Conslantine.
Col. Chardonneau, secrétaire de la
lérim, à Brest. ^ . ^ „ ...
Lieut.-col. Noizet de Saint-Paul, di-
recteur par inlérim, à Bourges.
Lieut.-col. Dejean, chargé du caser-
nement à Paris.
Troupes au génie*
!•» Régiment. Boutault, colonel/Metz.
2' Bouteilloux, col., Metz.
3. CofiBnière, col., Montpellier,
Com'pagnUi d'ouvriers du génie.
!'• Compagnie. Robbe, capitaine en
!•% commandant, Metz.
2* Sandrard, capit. en 1" com., Metz.
il criaruonneau, sccicvan** «v. .» — - - - j j •
commission mixte des travaux pu- Compagnie de vétéramdu génie.
blics. . . j. . , De Fonvent, capitaine en l",comman-
Col. Puniet de Montford, directeur a. ^^^. Langres.
Aiaccio. , ,, ^ ,,.
Col.Bauchelel, directeur à MontpeUier
Col. Morlet, directeur à Besancon.
Col. Fuschsamberg, directeur à Stras-
Col. Frossard, commandant en second
récole polytechnique.
Col. Bazin, directeur à Arras.
dant, Langres.
Ecole régimenlaire.
Lafont, chef de bataillon commandant
l'école de Metz.
DeFaultrier, chef de bataillon com-
mandant l'école d' Arras.
Crassous, chef de bataillon comman-
dant récole de Montpellier.
TROUPES DE UADMINISTRATION.
Bataillon à^ouvriere â!' administration.
Marceaux, chef de bataillon comman-
dant, à Marsal.
Corps des équipages militaires.
Grégoire, colonel directeur des parcs, - roux. Vernon.
commandant supérieur des compa- ^ BiUiard, capit. en 1" com., Vernon,
gnies d'ouvriers, à Vernon. p^^i^^
Pares de construction et de réparation
Compagnies d^ouvriers.
!'• Compagnie. Vincent, capitaine en
!«' commandant, Alger, Cran, Cons-
tantine.
2* Julien, capit. en 1" com., Cnateau-
Cachès, chef d'escadron, sous-direc-
teur du parc de construction de
Vernon. ^. ,
Charonnet, ch. d'esc, s.-dir. du parc
de construct de Châleauroux.
Gréverath, capit. en 1*% com. le parc
de réparation, à Alger.
Masson, capit. en 1", com. le parc de
réparât, à. Oran.
Marchand, capit. en 1", com. le parc
de réparât, à PhilippeviUe.
Paris.
Escadrons du train.
!•' Escadron. Cantiget, chef d'escad.
com., Alger, Béziers.
2« Thierry, ch. d'cscad. com., Oran,
Béziers. ^ _
3* Baugillot, ch d'eçcad. com., Gons-
tnntine, Lunel. .
4« Martin, lieut-col. com., V^tiSj
Vernon,
5* Huguenet, ch. d'escad. com. , Rome,
Lyon, Chàteauroux.
ALGÉRIE.
MM. Randon, geDéral de division, gouverneur général.
--™^^ ».™..^j, ç,w.. ^^ */..©., i^uiiiiuduiidui i aruiierie en Aifferi
Dalesme, général de brigade, commandant sup. du génie en Algérie
Bamiguet de Vernon, col., chef de la légion de gendarm. d'Afriauê
Guyon, chirurgien principal, chirurgien en chef en Algérie.
De Guiroje^ Intendant militaire.
Division d'Alger,
MM. GamoUy général de division, commandant la division
Spitzer, {ieutenant-Coloncl,cbefd'Etat-Major. (Algeri Médéah, Miliana,
Çherchell, Blidah, Orleansville, Tenez. Aumale? Teniet-el-Had Del-
lys), '
Division éTOran.
HM. Pclîssier, général de division, commandant la division.
De Beaufort d'Haulpoul, colonel, chef d'Etat-Major. (Oran, Mostaga-
nem, Mers-el-Kebir, Mascara, Tlemcen, Sidi-bel-Abbès, Tiarel. Sou-
da, Nemours^ Daija, Sebdou.) ^
Division de Conslantine,
MM. DeMac-Mahon, général de division, commandant la division
Sol, colonel chef d^Etat-Mâjor. (Conslantine, Sétif, Bone, Guelma.
Philippeville, Bougis, Djigelly, Bathna, Biskara.)
administration civUe.
MM. Mercier-Lacombe, seérétaire-général du gouvernement.
Monseigneur Pavy, Evégue d'Alger.
MM. Lagrange, Proc.-général impérial, chef du service judiciaire en A teérie
Delacroix, Recteur de l'Académie d'Alger.
Laulour^Mézeray, Préfet à Alger.
Majore], Préfet à Oran.
Chapelain, Préfet à Constantine.
Courues, Ingénieur] en chef de 2« classe, chef du service des ponts et
chaussées à Alger.
Auconr, Ingénieur ordinaire de 2« classe, chef du service des ponts et
chaussées à Oran.
Regnaud de Lannoy, Ingénieur en chef de 2* classe, chef du service
des ponts et chaussées à Constantine.
Ville, Ingénieur ordinaire, chef du service des mines à Alger.
Flaiolot, Ingénieur ordinaire, chef du service des mines à Oran.
Dnbocq, Ingénieur ordinaire, chef du service des mines à Constantine.
Guiaucbin, Architecte, chef du service des bâtiments civils à Alger.
Dupont, Architecte, chef du service des bâtiments civils à Oran.
Auber, architecte, chef du service des bâtiments civils à Constantine.
Leroux, chef de vérification des poids et mesures à Alger.
Lussigny, chef de vérification des poids et mesures h Oran.
Bamy, chef de vérification des poids et mesures à Constantine.
Renucoli, chef du service sanitaire à Alger.
Avio, chef du service sanitaire à Oran.
Geslin fils, ch. du serv, sanit. à Philippeville.
Dam, Pélissier, Caignard, Roy, Bonnemain, Canis, Hérail, Léoni, Da-
Costa, Petrus-Borel, Hamcl, de Monta igu, Inspecteurs du service de
la colonisation.
60
MM. Fabre, Directeur de renrcgistrcment et des domaines de l'Algérie.
Di Pietro, Directeur des douanes et contrib. indirectes de rÀIgéric.
De Bellot, Directeur du service de la trésorerie et des po$(efe, à Alger.
Farrcnc^ Directeur du serv, de la trésorerie et des postes à Gonstanlinc.
De Jupcaux, Directeur du service de la trésorerie et des postes à Oran.
Gasson, chef du service des tabacs à Alger.
Roguet; chef du service des tabacs h Constantine.
Getten, chef du service des tabacs à Oran.
Cetto, chef du service des forêts à Alger,
Brusseaux, chef du service des forêts à Bone,
Gherrier, chef du service des forêts à Oran.
MARINE.
Amiraux mm.
Baron Roussin.
Baron deMackau.
Vice-Amiraux mh.
Baudin, membre du bureau des lon-
gitudes.
Le Blanb.
Baron de la Susse» commandant en
chef l'escadre d'évolutions.
Gasy, sénateur^ vicc-prcsident du con-
seil d'amirauté.
Parceval-Deschéncs, sénateur, membre
du conseil d'amirauté, président du
conseil des travaux de la marine.
Du Petit-Thouars.
Laine.
Gécille.
Hamelin, préfet maritime du 5« arron-
dissement, à Toulon.
Xrébouart, préfet maritime du 2« ar-
rondissement, à Brest.
Bruat, membre du cooseil d'amirauté.
Le Prédour.
Dobourdieo.
Contre amiraux mm.
La Place.
Hernoux.
Montagnes de la Roque, préfet mari-
time du 4« arrondissement, à Roche-
fort.
Mathieu, directeur général du dépôt
des cartes et plans de la marine.
TROUPES DE
Elahlissemenls,
MM. Durbec, général de brigade, ins-
pecteur général du ma^tériel de la
marine, a Paris.
Golonel Edmond d'EscIcvin, directeur
d'artillerie, à Toulon.
Lemarié, commandant supérieur de la
marine, en Algérie.
Bérard.
De Ricaudy.
Verninac- Saint -Maur, gouverneur
général des établissements français
dans rinde.
Desfossés, commandant en chef la di-
vision navale du Levant.
Vaillant, gouverneur de la Martinique
et commandant en chef la division
navale des Antilles et du golfe du
Mexique.
Laguerre, commandant en chef la
division navale de la Réunion et de
rindo-Ghino.
De Suin, commandant en chef de la di-
vision navale du Brésil et de la Plata.
Guillois, préfet maritime du 1*' arron-
dissement, à Cherbourg.
Gomte de Gourdon.
Febvrier des Pointés, major général, à
Brest.
Jacquinot, commandant en sous ordre
dans Tescadre d'évolutions.
Gharner, chef du cabinet du ministre
de la Marine.
Lcbarbier de Tinan, membre du con-
seil d'amirauté.
Odet-Pellion.
Lugeol.
LA MARINE.
Col. Favercau, directeur d'artillerie, à
Brest.
Gol. Dupont, commandant le régiment
d*artitlcrie à Loricnt.
Lieul.-col. Daniel du Colhoc, direc-
teur de la fonderie de Ruelle.
6T
Lieat.-col. Gloqaette, directeur d'ar-
tillerie à Rochefort.
Lieut.>eol. Leblanc^ directeur d*artil-
lerie à Lorient.
Lieat.-col. Tournai, directeur d'artil-
lerie, à Cherbourg.
Ctief de bat Dumas, directeur d*ar
tillerie, à la Guadeloupe.
Chef de bat. Lévj, directeur d'artil-
lerie, à la Martinique.
Chef d'esc. Frcbauit, commandant
récole de pyrotechnie.
Chef de bat. Bolland, directeur de la
fonderie de Saint-Gervais.
Chef de bat. Paine, directeur des for-
ge» de La Villeneuve.
Gendarmerie mariUne.
r Compagnie Blot, capitaine com-
mandant, à Cherbourg.
2*Goarl)ef, capit. corn., Brest.
3. Brcmer, capit. com. Lorient.
4. Dnbaret, capit. com. Rochefort.
5. Gilloutf capit. com. Toulon.
Infanterie de marine^
H. le comte de Fitte de Souey, géné-
ral de brigade, inspecteur général
de Tarme.
1" régiment. Pascal, colonel à Brest.
[Brest, Guadeloupe, Océanie.}
2'Laborel, col. à La Martinique, (Bo-
cbefort, Cherbourg, Guadeloupe),
V Bronot, colonel à Toulon, (Garenne,
La BéunioD, Sénégal, Inde.)
Compagnie de diseipHnê^ à Lorient.
Gomte^ capît. d'infant., commandant.
Génie maritime mm.
Leroux, inspecteur général à Paris.
Garnicr, directeur du matériel des
constructions à Paris.
Lefoas, ingénieur en chef de !'• classe,
conservât, du musée naval, à Paris.
Zéni, ingén. en chef de r«cl., dir. des
forges de la Gbaussade à Guérigny.
Sochet, ing. en ch. de !'• cl., membre
du conseil des travaux, à Paris.
D*Ingler, ing. en ch. de !'• cl., dir. de
Télablissem. de la marine à Indret.
Bayle, ing. en ch. de 1" cl., membre
du conseil des travaux, à Paris.
Gervaize, ing. en ch. de 2^cL membre
du conseil des travaux, à Paris.
Dechamps, sous-ing. de !'• cl, direct.
des paquebots de la Manche.
Corps des ingénieurs hydrographes.
M. Daussy, membre du bureau de»
longitudes, ingénieur en chef.
Service de la marine en Algérie.
M. Lemarié, contre amiral, comman-
dant supérieur à Alger.
M. Pallu-du-Parc, capit. de frégate,
chef d'état-major à Alger.
COLONIES FRANÇAISES.
AURTlMQtJE MM.
ViiUant, contre amiral, commandant la sta-
tion navale des Antilles et du golfe du
Mexique, gouverneur.
Dela&ye, ccïonel dUnfanterîe de marine,
commandant militaire.
Bontemps, commissaire adjoint de la ma-
rine, directeur de Tintérieur.
Londe, conseiller, président de la cour d'ap-
pd.
Monseigneur Le Lerpeur, évêque du Fort
de France.
GUADELOUPEET DÉPENDANCES MM.
Anbry-Baileul, capitaine de vaisseau, gou-
Monseigneur La Carrière, évêque de la
Basse-Terre.
ILE DE LA RÉUNION MM.
Hubert-Delisle, gouverneur.
Barolet de Puligny, colonel d'infanterie de
marine, commandant militaire.
Manès, directeur de l'intérieur.
Bellier de Villentrov, conseiller, président
de la cour d'appel.
Monseigneur Desprez, évêque de Saint-
Denis.
MAYOTTE ET DEPENDANCES MM.
Bonfils, capitaine de frégate, commandant
supérieur.
Tcmeur. 1 GUYANE FRANÇAISE. MM.
Chanmont, colonel d'infanterie de marine, Sarda-Garriga, commissaire général.
commandant militaire.
Basson, directeur de l'intérieur.
De Beausire, conseiller, président de la cour
d'appel.
Mittaine, conseiller, président de la cour
d'appel.
ILES DE SAINT-PIERRE ET MIQUELON.
M. Gervais, lieutenant-colonel d'artillerie
68
de marine en retraite, eommandanl.
SENEGAL ET DÉPENDANCES MM.
ETABLISSEMENTS FRANÇAIS DANS
L*1NDE.
Pondichéry, Cbandernagor, Karikal,
Protêt, eapiUine de frégate, gouverneur, j . Yanaon.
Carrère, président de la cour d'appel séant M. vemmac de Samt-Maur, contre amiral.
à Saint-Louis.
ILE DE CORÉE.
M. Aumont, capitaine de frégate, comman-
dant particulier.
gouverneur.
CTABLISSEMENS FRANÇAIS DE L'OCÉANIE
M. Page, capitaine de vaisseau, conunissaire
impérial aux îles de la Société.
INDICATIONS DIVERSES DINTÈRÊT GÉNÉRAL.
HOTEL IMPERLAL DES INVALIDES.
S. A. 1. le prince Jérôme, maréchal de
France, gouverneur.
M. Sauboul, général de brigade, comman-
dant de rhotel.
GRANDE CHANCELLERIE DE LA LÉGION
D'HONNEUR.
Le général de division, comte d*Ornano,
• grand chancelier.
Le général de brigade, vicomte de Saint-
Mars, secrétaire général.
ADMINISTRATION DES CONTRIBUTIONS
DIRECTES,
M. Vandal, directeur.
ADÎVÏINISTRATION DES DOUANES, DES
CONTRIBUTIONS INDIRECTES ET DES
TABACS.
M. Gréterin, conseiller d'état, directeur
général.
ADMINISTRATION DE L'ENREGISTRE-
MENT ET DES DOMAINES.
M. Toumus, directeur général.
ADMlNISTRA'nON DES POSTES.
M. Thayer, conseiller d'état, directeur gé-
néral.
ADMINISTRATION DES FORÊTS.
M. Blondel, directeur général.
ADMINISTRATION DES CULTES.
M. De Contencin, directeur général.
COMMISSION DES MONNAIES ET MÉ-
DAILLES.
M. Pelouze, membre de l'académie des
tciences, préâdent.
CAISSE D'AMORTISSEMENT, DES DEPOTS
ET CONSIGNATIONS.
M. Guillemot, direeteur fanerai.
M. Daru, (Eugène,) caissier.
BANQUE DE FRANCE.
M. le comte a'Argout, sénateur, gouver-
neur.
M. De Crousaz-Cretet, caissier principal.
CONSEIL GÉNÉRAL DES BATUkffiNTS CI-
VILS.
Le ministre de rintérieur,de l'agriculture et
du commerce, président.
M. Caristie, membre de l'institut, vice-pré-
sident.
Membres : MM.
Leclère, (Achille), membre de l'institut, Blet,
Grillon, Gourlier.
IMPRIMERIE IMPÉRIALE.
M. De Saint-Georges, directeur.
PRÉFECTURE DE POLICE.
M. Piétri, préfet de police.
M. Collet-Meygret, secrétaire général.
HOSPICE DES QUINZE-VINGTS.
M. Lelennier, directeur.
INSTITUTION DES JEUNES AVEUGLES.
M. Dufau, directeur.
INSTITUTION DES SOURDShMUETS.
M. De Lanneau, directeur.
BIBLIOTHÈQUE IMPÉRIALE.
M. Naudet, membre da l'institut, admi-
nistrateur général.
M. J. Taschereau, administrateur adjoint.
69
^•^^^%Ml^^^«i^NM«^^04aPN^^^V*^#^^^^^tf^^N^^^4^^^^^Ntf%««W«^Ntf^«^^«tf^ff«^S^^^^*
CHAPITRE IL
DÉPARTEMENT DE L'YONNE.
SECTION I"«. — ADMLMSTRATION CIVILE.
PRÉFECTURE DE LTONNE.
M. le comte Rodolphe d*ORNANO, cbevalier de la Lëgion-d'Honneur,
cofnmandf'iir de TOrdre royal de Charles III d'Espagne, de l'Ordre
royal d'Albert de Saxe^ et de l'ordre de Saint-Grégfoire*le*ôrand,
chevalier de Grâce de l'Ordre royal de Contantinien et Saint-
Georges des deux Siciles, etc., etc., préfet de l'Yonne.
GoNSEiii DE Préfecture.
Le Préfet, Président.
MAf. Leseuytf , avocat. i Bert, ancien ayoué"
Cherest, id. | ChaiUJils^ avocat.
Secrétaire général de la préfecture : M. Lbscctbï.
Audiencet de M, le Préfet.
Le Préfet reçoit les lundis et vendredis, de midi à 2 heures^ toutes les
personnes qui ont à l'entretenir d'affaires concernant l'administration.
II reçoit tous les jours les fonctionnaires publics el chefs de service aux
mêmes* heures, ou, sur leur demande expresse, à toute heure.
Entrée du publie dans les bureaux de la Préfecture,
Le bureau du secrétariat est ouvert tous les jours. Le public n'est admis
dans les autres bureaux que les lundis et vendredis, de midi à 4 heures. Hors
de ces jours et heures, rentrée des bureaux est formellement interdite.
CABINET DU PRÉFET.
M. Collet- DftociN, chef du cabinet, secrétaire particulier.
Réception et ouverture des dépêches. — Notes sur le personnel des fone-
tionnaires de tout ordre. — Légion-d'Honneur. — Questions politiques.
— Affaires conGdentielles et réservées. — Cérémonies publiques. — De-
mandes d'audience hors des jours et heures indiqués.
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL.
MM. GouGBABD^ commis d'ordre et attaché an cabinet.^
GuÉRiN, employé.
Dépôt du sceau de la Préfecture. — Timbre, enregistrement et distribu-
tion des dépêches. — Enregistrement spécial des affaires soumises au Conseil
de Préfecture, et notamment des réclamations en matière de contributions
directes. — Réception des. déclarations faites et des mémoires déposés dans
les divers cas indiqués par les lois et règlements, et délivrance de récé-
pissés. — Légalisation et visa de pièces. — Contrôle des récépissés déli-
vrés par les receveurs des finances. — Tenue des registres des arrêtés du
Préfet et du Conseil de Préfecture. — Répertoire des actes soumis à Tenre-
gistrement. — Matériel et fournitures des bureaux.
6
f 70
1" BUREAU.
Administration générale et comptabilité.
MM. Belle ^, chef.
MicHELON, sous-chef.
ZiNCK, idem,
Klobukowski^ ^
Cadot, i
LeCHIEN; /
I.
Personnel administratif. — Procès-verbaux d'installation ; congés , pen-
sions, etc. -^Maires et adjoints. — Commissaires de police. — Elections
législatives, déparlementafes et municipales. —• Listes électorales et listes
du jury. — Dénombrement quinquennal et mouvement annuel de la popula-
tion. -^Naturalisations.— Mouvement du personnel de la Légion-d'HonDeur.
Police générale. — Crimes et délits ; morts accidentelles; suicides ; incen-
dies et sinistres de toute nature. — Actes de dévouement; récompenses
honoriûques et autres. — Passeports et permis de séjour; réfugiés poli-
tiques ; secours de route ; surveillance des forçats et des condamnes libérés.
— Translations de prisonniers. — Imprimerie; librairie; journaux. —
Théâtres. — Chasse; ouverture et clôture; permis; destruction des animaux
nuisibles ; louvelerie.
Police administrative. — Ateliers dangereux, insalubres ou incommodes;
— Machines à vapeur. — Voitures publiques. — Roulage. — Boulangerie;
approvisionnements; taxe du psiin. — Poids et mesures.
Police sanitaire. — Jury médical ; médecins ; herboristes; sages femmes;
pharmacies et drogueries. — Epidémies et épizoolies. — Vaccine. —
Sourds-muets. — Jeunes aveugles.
Agriculture. — Secours; encouragements. — Institut national agrono-
mique; écoles vétérinaires ; fermes régionales et fermes-écoles. — Sociétés
d'agriculture; comices agricoles.— Commissions hippiques; dépôts d'étalons.
— Foires et marchés. -^ Mercuriales.
Commerce et industrie. — Tribunaux de commerce. — Chambres consul-
tatives des arts et manufactures. — Ecole des arts et métiers. — Brevets
d'invention. — Comptoirs d'escompte ; caisses d'épargne; sociétés de secours
mutuels. — Compagnies d'assurances ; caisse des incendiés. — Statistique
générale de France.
Affaires ecclésiastiques. — EdiOces diocésains ; mobilier de Tarchevéché;
maîtrise de la cathédrale ; séminaires. — Congrégations religieuses.
riîsitruction publique supérieure et secondaire : — Bourses dans les lycées.
Sociétés savantes.
Beaux arts. — Antiquités; monuments historiques; musées.
Finances. — Personnel des receveurs, percepteurs des agents et employés
des diverses administrations financières.
Contributions directes. — Répartement et sous-répartement entre les ar-
rondissements et communes. — Nomination des commissaires répartiteurs.
— Cadastre ; confection et conservation des plans et matrices. — Recense-
ments des valeurs mobilières et des portes et fenêtres. — Patentes. *--
Mise en recouvrement des rôles ; poursuites ; remises et nM>dératioRS ; se-
cours pour i)ertes diverses.
Contributions indirectes. — Inventaires; exercices; abonnements. —
Débits de tabac et de poudres à feu. — Bacs et bateaux.
71
Postes. ^ Bureaux do dîreoUoa et 4e dUtrtbutioii; c^^nin^'^rs; service
tarai ; présentations de facteurs.
Enregistrement. — Attributions diverses sur les amendes de p<>U€e.
Domaines. — Propriétés de l'Etal. — Iles et îlots. —• Domaines engages;
aliénations: concessions; contentieux; vente d'objets appartenant à rEtat.
Eaux et forêts. — Pêche fluviale. — Bois domaniaux et particuliers. —
Défrichements. . -, ^ ... •
Affaires militaires :— Recrutement de Varmee; tirage ; conseil de révision;
engagements volontaires. —Déserteurs et insoumis. — Garnisons; casernc-
nement- logement des troupes chez l'habitant. — Convois militaires. -—
Fournitures et prestations pour le compte du ministre de la guerre. -- Ecole
polytechnique; écoles militaires; école navale. •— Invalides; pensionnaires
de rEtat et de la marine; secours à d'anciens militaires.
Garde nationale ; —Organisation et administration. — Conseils de recense-
ment; jurys de révision; tableaux annuels des citoyens mobilisables; corps
spéciaux; inspection de l'armement ; conseils de discipline.
II.
OrdonnaBcement de tous les traitements, salaires., retraites, indemnités «
subventions et généralement de toutes les dépenses à la charge du budget
de l'Etal ou du budget du département, sur états et pièces préalablement
visés. — Rédaction des situations , états et comptes d'ordonnancement à
envoyer aux ministres.
ae BUREAU.
Administration départementale et travaux publics.
MM. Lechat, chef.
Dautun, sous-chef.
Manigot, \
GUYON, /
Rousseau, ? employés i
Legoubb, V
Bouchot, J
MM. Boivin, architecte du département.
Bbrrade, inspecteur du service des enfants trouvés, eit*
L
Administration départementale. — Budgets et comptes départementaux. —
VériGcation et visa des pièces de dépense. — Impositions eitraordinaires
et emprunts.
Bâtiments départementaux. — Hôtels de préfecture et de sous- préfectures;
académie; tribunaux; casernes de gendarmerie; prisons et dépôts de sûreté;
' asile d'aliénés; école normale primaire. — Travaux d'entretien, de gross<is
réparations et de constructions neuves; acquisitions; échanges; baul à
'Oyer; assurances contre l'incendie. — Mobiliers départementaux. — Archi^
tecles de département et d'arrondissements.
Menues dépenses des tribunaux et des justices de paix.
Dépenses relatives au casernement de la gendarmerie,
l^risons et dépôts de sûreté. — Commissions de surveillance ; personnel
des aumôniers, médecins, gardiens chefs, surveillants, etc. — Adminis-
' tration et régime intérieur; dépenses diverses; répartition du produit du
trayail des condamnés; remboursement par l'Etat des dépenses des oondam-
ncsà plus d'un an.
7«
Enfants trouvés et abandonnés, et orphelins jjauvres. —Tour d'Auxerre et
bureaux d'admission ^secours aux filles-mères; inspection et service médical ;
dépenses extérieures de toute nature.
Aliénés. — Commission de surveillance et personnel de l'asile. — Fixation
des prix de pension ; admissions et sorties de pensionnaires; séquestration
d'office des aliénés dangereux ; places gratuites créées en faveur des aliénés
indigents non dangereux; répartition des dépenses entre le département et
les communes; recours à exercer contre les familles et les départements
étrangers. — Administration et régime intérieur de l'asile; dépenses de toute
nature; budgets et comptes. — Frais de transport et de séjour dans les éta-
blissements do dehors d'aliénés appartenant au département.
Archives du département. — Bibliothèque administrative; achat et en-
tretien des livres.
Secours et encouragements de toute nature accordés sur les fpn^s départ.
II.
Travaux publics. — Personnel des ingénieurs, conducteurs, piqueurs et
cantonniers.
Rivières d'Yonne, de Cure et d'Armançon. — Entretien et amélioration;
navigation et ûottage .
Canaux de Bourgogne et du Nivernais.
Moulins et usines. — Irrigations. — Dessèchement de marais.
Chemin de fer de Paris à Lyon. — Achats de terrains; travaux de cons-
truction et d'entretien.
Routes nationales et départementales. — Classement; construction; entretien,
plantations.
Mines et carrières.
Forges et hauts fourneaux.
prande voirie : — Alignements; anticipations; contraventions.
3e BUREAU.
Administration communale et hospitalière.
MM. MoTHËRÉ, chef.
Brodikr, sous-chef.
Brun,
guignier;
S«MPïiNSK., ^ employés.
burat de gurgt,
Ansault,
I.
Circonscriptions territoriales des communes. — Règlement des budgets et
des comptes administratifs. — Recettes ordinaires et extraordinaires; répar-
tition des amendes de police; revenus des propriétés communales; établisse-
ment et suppression d'octrois; personnel; tarifs; amendes et transactions;
tarifs des droits de placage aux halles et marchés; pesage et mcsurage
publics; taxes locales de toute nature; impositions spéciales et extraordi-
naires. — Fixation des dépenses obligatoires; cotisations municipales ; auto-
risations de dépenses facultatives. — Baux à ferme et à loyer; constructions;
acquisitions; aliénations et échanges; transactions sur procès.
Bois communaux. — Personnel des gardes. — Coupes; affouages j reboise-
ments.— Remboursement à l'État des frais d'administration.
Police municipale et rurale. — Règlements locaux; parcours et vaine pâ-
ture; gardes champêtres.
ii
Voirie urbaine. —Pians généraux d'aligoementi contraventions; démolition
des bâtiments menaçant ruine.
Vicinalité. — Chemins de grande communication, d'intérêt commun et au-
tres. ~ Personnel des agents-voyers de tout ordre — Classements j fixation
de limites; travaux de coostrucUon. de réparation et d'entretien; création er
répartition des ressources spéciales; subventions du département; re-
glemeDtdes dépenses. — Chemins ruraux.
Culte paroissial. — - Cures; succursales; chapelles; fabriques; églises et
presbytères; cimetières.
Collèges communaux. — Subventions niunicipales; traités; bourses com-
miinales.
Instruction primaifîe. —Ëcole normale; personnel; admiaistratton; distri-
bution de bourses. — Écoles communales; maisons et mobiliers d'école;
tixation du traitement des instituteurs et du taux de la rétribution mensuelle;
subventions départementales ; listes des élèves gratuits.
Salles d'asile et ouvroirs; crèches, etc.
ÏI.
Ëospices et brifeaùx de bienfaisance. — Nomination des commissions admi-
oistratives, médecins, receveurs et économes; traités avec les congrégations
hospitalières. — Gestion des propriétés immobilières. — Administration inté-
rieure et comptabilité.
Associations charitables de toute nature.
ARCHIVES. — M. Quaniin, archiviste.
Les archives de la préfecture se composent : fo de tous les titres des établisse-
ments religieux supprimés en 1790 dans le département, savoir : dés anciens arche-
vêchés de Sens et de l'évêché d'Auxerre, des chapitres, abbayes et prieurés
d*hommes et de femmes des deux diocèses ; des titres et biens des émigrés» des cures
et fabriques du département, des tribunaux consulaires, etc. Parmi ces nombreiKs
documents, il en est de différentes valeurs : les uns sont précieux pour Tintéret
Mstorique qu'ils présentent, les autres pour les droits de propriété, servitude, etc.
sur les biens devenus nationaux en 1790 et vendus comme tels.
^ De tous les actes de l'administration depuis 1790 dans ses diverses parties,
telles que les communes, la guerre, les finances, les élections, les biens nationaux)
les contributions, Tétat civil, le clergé, les travaux publics.
SOUS- PRÉFECTURES.
Le département de l'Yonne comprend cinq arrondissements ou sous-
préfectures. Le Préfet remplit les fonctions de sous-préfet pour l'ar-
rondissement d'Auxerre.
MM. Ahelin, sous'-préfet, à Avallon. — Secrétaire : M. Boursier.
Barbault de Saint-André, sous-préfet, à Joigny . — Secrétaire :
M. Maiseau.
Lapérousb, sous-préfet, à Sens. — Secrétaire : M. Desbuissons.
Delmas * , sous-préfet, à Tonnerre. — Secrétaire : M. Masson.
74
Iniicalion des communes composant chaque canton.
ARRONDISSEMENT d'aUXERRE.
Àuxerre fest). — Augy. Champ», Quenne, Saint- Bris, Yenoy.
Av. Terre fove$i) — Appoifrny. Aiixerro, Cbarbuy, Cherannes, Ifonéteau, PerrigDy,
Saint Georges. Vallan, Vaux, ViUefargeau.
CAabltj. *- Aigremonl . Beine, Chablis, Chemilly-sar-Serein , GMeIrév, Cbitry,
Courgis, Fontenay près Chablis, Fyé, Lîchéres, Milly,Poiiichy, Préhy, Samt*^yr-
le»-ColonB.
Coulanges'la^Vineuse, — Charantenay , Coalanges-la-Tinense , Coulangeron, Ei-
campt, Escoiives, Gy-r£vêque, Irancy, Jasay, Bfigé, Val de-Hercy, Vincelles,
Yincelottes.
Cottianifes^iur-Tonne. —> Andryes, Coulanfe»-sur-Yonnê . Grain^ Etais. Festi^oy,
Fontenay-sons-Fonronnea, Lue j-sur- Yonne, Biailly-Cbéteau, Merry-sur- Yonne,
Trocy-sur- Yonne.
Courson — Cbaslenay, Courson, Druyes. Fontenailles, Fonronnea, Lain, Merry-
Sec. Molesroes, MoûfTy, Ouaune, Semenlron, Taingy.
Ligny. — Bleigny-le-Carreau La Chapelle-YanpelleCeîgne, Lignorellea, Ligoy^e-
Cbàlel, Hlaligny , Mérey , Montigny-le Roi» Pontigny, EouTray, Yarennea^ Ye-
nouse, Villeneuve Saint-Salve, Viily.
Saini-Florentin. — A vrolles , Bouilly , Cbéu, Germigny , Jaulges , Eebourceaux ,
Saint Florentin, Yergigny.
Saint-Sauveur — Fonlenoy, Lainsecq , Moutiers, Perrense , Sainpaita, Sainte-
Coloinbe, Saints, Saint-Sauveur. Sougéres, Thury, Treigny.
Seignelay «^ Beaumont. Cbemilly prés Seignelay. Cbeny, Chicby, Gofgy. Haute-
rive, Héry, IMont-^int Sulpice, Ormoy, SeigneUy.
7on^. — Beauvoir, Dlges. Dracy, figlény. Làlande, Leugoy, Lévia» Lindry» Aion-
lins 8ur-0uanne, Parly, Pourraln, Toucy.
Y^rmentûti, — Accolay, Arcy sur Cure, Bazarnes, Bessy, Boisd'Arcy, Cravant,
£ssert, Lncy- sur-Cure, Maillyla- Ville, Prégilbert, Safaite-Pattayè, Saoy, Sery,
Yermenlott.
AKR0NDI88BMBNT d'aVALLOIT*
Avallon, — Annay-la-Cdte, Annéot . Avallon, Domecy-snr-le-Yaall , Elaules, Gi-
rolles, Island, Levault, Luey-le-Bois, Magny, Menades, Pontaubert, Sauvigny-
le-Bois, Sermizelles, Tbarot.
Guillon. — Anstrude , Cisery , Cussy-les-Forges, Guillon, Marmeaux, Montréal ,
Pizy, Saint-André Santigny. Sauvigny le-Beuréal, Sauvigny-en-Terre-Pleine,
Sceaux, Tizy. Trévilly , Vassy, Yîgnes.
L'Isle^sur le^Serein, — Angely, Annoux, Athie, Blacy, Civry, Goutarnoax , Dis-
sangi», Joux, Tlsle, Masaangis, Précy-le Sec, Provency, Sainte-Colombe, Talcy.
Quarré'lei- Tombes — Beauvillers, Bussiéres. Cbaslellux, Qiiarré-les-Tombes, Saint-
Brancber, Sainte- Magnance, Saint- Gerniain-des-Champs, Saint-Léger.
Yézelay, — Asniéres, Asqoins, Blannay, Brosses, Cbanioux, ChAtel-Censofr , Do-
mecy sur-Care, Foissy- les- Yézelay, Fonteuay prés Vézelay, Givry, Lichéres.
Montillot, Pierre Perlbuis, St.-Moré, St.-Pére, Tharoiseau, Yézelay, Youtenay.
ARRONDISSEMENT DE JOIGNT.
Aillant, — Aillant, Branches, Chsmpvallon, Chassy, Flevry, Gnerchy, Ladnz, La
Yillofte, les Ormea^Merry la-Vallée, Neuiily, Poilly , Saint-Aubin-Cbâteau-
Neuf, Saint-Martin-sur Ocre, Saint-Maurice-le Vieil, Saint-Maurice -Tizouaille,
Seiian, Sonimecaise, Yillemer, Yilliers-Saint Benoit, Villiers-sur-Tolon, Yolgré
l?/^»f«aii. — Uléneau , Champcevrais, ChaaapigaeUea^ Loueamea, Eogny, Saint-
Privé, Tanuerre, Villeneuve-les Genêts.
75
9tienon — Belle- Cli«on|i0v Blîgny*eiKOflie^ Diienon, Ba«sy^eo-Otbe. Châilley,
Champlost, Esnon, Merey, Parey en Olbe, Turny, Véniay.
Ceiisiers, — Arces. Bœars, Cerilly, Cerisiers, Coulours DUlol, Fouriutudia, Vau-
deurs, Tme-Chétive.
Chamy. — Chambeo«rle, Cliarny. Chéné-AiendulU Cheirillon, Diry, fonfenouille,
Grand-Champ, La Ferté-Loiipiéfe, La MiOll^ç^ux-Aulnais, Malicorne, Marchais-
Refon . Ferreux, Pmnoy, Sainf-Denis-sur-OiianDe , SainMMartin-sur-Oaanne,
Vitleft-anche.
Joigny. — Bassoa, Béon, Boonard, Brioii, Cëzy, Cbamplay, GhaniTres, Charmoy,
(Ihichery, Epineau-tes-VoTes, Joig^ny, Looze , Migennes, Faroy-tor-Tholon ,
Saint-Aubiii-sar>Yonne, Saint-Cydroioe. ViUecien, Vilievallier.
SaùU'Fargeau. — Fontaines, Lavau, Mézilles, Ronohôraa, SaiDi<^FargMn , Saint-
iMarlÏD des Champs, Sept-Fonds.
Sainl'JuHen-dU'Sault, — Gndot , La Celle SaintCyr^ Précy , Saint- JuHen-da-
SauU, Saint Loup-d*Ordoa, Saint-Mar(in-d*OrdoB , Saint-Romain-le-Preux ,
Sépauz, Vertin.
Ftlfeneuve-le-Boi. — Armeau , Bnssy-1e-Repos« Cbaumot, Dixmont, Les Bordes ,
Piffonds, Bousson, Villeneiiye le Koi.
ARKONDISSEMEKT DE SENS.
Cfcéroi;. — Brannay, Chéroy, Coorloin , Po1!ot. Domats, Foochéres, Jouy, La
J^elliolle. Monlacber, Saint- Valérîpn, Savigny, Siibligny, Valiery, Vernoy, Ville-
boitgis» ViHegardin, Villeneuve-ia-Dondagre, Yilieroy.
Pont-fur-Yonne. — Charopiguy, Chaumont, Guy, Evry . Gisy-les-Noble» , Lixy,
Blicbery, Poiit>sur-Yonne, Saint Agnan , Tiliebleviii , Vil emanoche, Yillenâ-
ToUe, Villeueuve-la-Gu)ard, Yillcperrot, YiUelhieiTy.
Sens (nord). — Fontaine-la-Gaiilanle, Maillot, Alalay le-Roi, Malay-le-Yieomte ,
Noé, Passy, Rosoy, Saint Clément. Saligny, Soucy, Sens. Vaumort, Yéron.
5eîi« (snà). — Collemieits , CornanI, Coiiripis, Epriselles-le-Bocage , Etigny, Gron,
Marsaiigis, I)i[ailly, ParoD, Saint-Denis, Saint-lilarlin-du-Tertre.
Sergines, — Compigny, Courceaux Gourion , Fleurigny . Grano^e le-Boca{re, La
Chapelle-sur-Oreuse. Pailly, Plessis-Dumée, Plessis-Sainl Jean , Saint-Martin-
sur-OreQse, Saint-Maurice-aux-Ricbes-Homoaes, Serbonnes, Sergines, SogiM)s,
Yertilly, Yilliers-Bonneux , Yinneuf.
^'^illeneuve VArche^^éque. — Bagneaux, Chiçy, Gourgenay, Flacy, Foissy, larlly,
La Postole, Les Sièges, Molinons, Pont sur Yannes, Theil, Tborigny, Yareilies,
YiileiieoTe4'Archevéque, Yilliers-Louis^ Yoisines.
ÂRRaNDISSEMEMT DE TONNERRE.
^ncy-te-JF'raiic.— Aisy, Ancy-le Franc, Ancy-ie-Serveux, Argenlenay* Arg?r»(cuil.
Ghassignelles, Cry, Cusy, Fohy, Jully. Lézinncs, Nuits, Passy, Perrigny, Ra-
Tiéres, Samboarg, Stigny, YilHers les Hauts. Yireaux.
Cruzy. — Artonnay, Baon, Commissey, Cruzy, Gigny, Gland, Mélisey, PimcUes,
Qnincerot. Rugi^y, Saint Martin, Saint-Yinuei^er, Sennevoile-Bas, Senne vQi-
le-flaut, Tanlay, Thorey, Trichey, Yillon.
Plogny. — Bernouil, Beugnou. Butteanx, Cansey , Dié, Flogny, La Chapelle-
Yieille-Forét, Lasson. Neqyy Sauteur, Percey, Roffey, Sormery, Soumaintraiu,
Trenchoy, Yilliers-Yineux.
Noyers. — Annay, Censy, Châlel-Gérard, Elivey, Fresnes. Grimanlt, Jouancy,
J^iôlay, Moulins, Nitry, Noyers, Passilly. Poilly, Sainte- Vertu, Sarry.
Tonnerre.— BérUfCheney Collan, Dannemoine, Epin?uil, Fley, 4unay)Moilo4xnei
Serrigny, Tissé, Tonnerre, Yczannes, Yezinnes, Viviers, Yrouerre,
1B
CONSEIL GÉNÉRAL DE LTOiNNÉ.
NOMS.
QUALIFIGl-
TIONS.
RÉSIDENCE.
CANTONS
que reprë5<ïnt
les
Conseillers.
ARRONDISSEMENT D'AUXERRE.
Baudoin aîné
Baron Màrtineau i>ES Chbsnez
GO.*
De Chéron 0. *
Larabit 0. ^
Badin-d'Hurtebise
Dejdst-Deserin
Rabé ^
Fremy *j5*
MOISET
Baron Chailloû des Barres.
0. «
Arrault *
N.
propriétaire
maire
maire
députe
juge de paix
juge de paix
juge de paix
conseiller d'Etat
docteur en méd.
maire
maire
Auzerre
Auxerre
Chablis
Pari» — Irancy
Crain
Ouaioe
Maligny
Paris — Seignelav
Saint-Florentin "
Sâinpuits
Toucy
ARRONDISSEMENT D'AVALLON.
Febvre (Pierre-Andoche)
Bethery de la Ërosse
Du Payrat *ft*
Houdaille
Flandin *?vi
Precy
Cherest fils
SiMONNEAU
Salmon
C HALLE
Lagam père
Bourgoin-Dugas
Protat
Baron de Chateaubourg
Comte de Bressieux
, Bertrand >S*
Lallier
Ad. VUITRY
FOAGIER
Carlier
avouL*
propriétaire
C. à la C. d'à. de P.
maire
ÂyalloQ
G )urtero\les,c.deGuiIlon
Paris
Saint-Gerpiain
S. à la C. d*a. de P. Paris
ARRONDISSEMENT DE JOIGNY.
ancien notaire
avocat,
juge de paix
uge de paix
avocat
propriétaire
propriétaire
propriétaire
! maire
Chassy
Auxerre
Brienon
Cerisiers
Auxerre
joigny
Mézilies
St-Julien-du-Sault
Villen.-sur. Yonne
Auxerre (est)
Auxeire (ouest)
Chablis
Coulanges-la-Vii
CouIanges-8-YoE
CoursoD
Ligny
Scignelay
Saint-Florentin
Saint-Sauveur
I Toucy
Verinenton
Avallon
Guillon
L'Isle-sur-Sersin
Quarré-lcS-Tomi
Vézelay
Aillant-sur-Thol
Bléneau
Urienon
Cerisiers
Gharny
Toigny
Saint-Fargeau
St.-Julien-du-Sai
Vlllen.-sur-YonB
ARRONDISSEMENT DE SENS.
maire
député
juge
conseiller d'Etat;
propriétaire
conseiller d'Etat
Savigny
Paris, r.d.Sl-Pères
Sens
Paris
Serbonnes
Paris
ARRONDISSEMENT DE TONNERRE.
Marqnls de Louvois ^
Marquis de Tanlay père 'jf^
Marquis Anjorrant
Le Comte
RÉTIF
propriétaire
maire'
maire
député
présid. dutrib. civ.
Ancy-le-Franc
Tanlay
Floo;ny
Paris
Tonnerre
Ghéroy
Porit-s.-Yonne
Sens (nord)
Sens (sud)
Sergines
VIllen.-rArchev.
Ancy-le-Fraoc
Cruzy
Flogny
Noyers
Tonnerre
ii
CONSEILS . D'ARRONDISSEMENT.
NOStS.
QCALI-
FICATIONS»
KÉSfDENCES.
CANTONS
que représentertt
les
Conseillers.
FtOCARD
Tambouk
jACQUILl^ilT
Chevillot
DB M AHiilN
Lovzoïr
THÉatSE
Leclbrc
DE VaTHAIBB
doursbau
Layoll^x
JVAKNBZ fils
HorDAiLL»
BlEBGE
Dblavbav
BlOAULt
DfiLiTÂHG fi]^
Tripier
CHATELAl.f
Cottbau-Montaur^
Rbgbault
Moussu
Sbrrvbot
HOREAU iîls
Salvoxt
Layoll^b
Lbfbbyrb-Abrault
Lavollbb
POPHILAT
Leblarc
poussard
Esprit
Le Gohtb
Fbiabitx aîné
DE FOMTAIN B
COftNISSBT-LAMOTTB
Pléau
Legbbdrb
BèouB
ARRONDISSEMENT DAUiERRE.
propriétaire
avoué
maire
juge de paix
propriétaire
agent-voyer
greffier
médecin
propriëtaTe
|uge de paix
juge de paix
marchand de bois
Auserre
Aux erre
Chemîlly
EscoliYes
Andryes
Courson
Ligny
St.-Florentin
Saint-Sauveur
Seignelay
Toucy
Sementrnn
ARRONDISSEMENT D*A VALLON.
propr. et maire
premier adfoint
notaire
jn^e d'instruct.
notaire
propriétaire
maire
propriétaire
juge de paix
AYallon
AYallon
Mornlréal
AYallon
Joux-la-Villc
Saint-Léger
Quarré
Ghâtel-Censoir
Vézelay
ARRONDISSEMENT DE JOIGNY.
notaire
notaire bon.
négociant
àYoué
juge de paix
anc. notaire
propriétaire
maire
propriétaire
ARRONDISSEMENT DE SENS.
Senan
Champ ignelles
Brienon
Sens
Charny
Joigoy
MéziiUs
La Celle Sl-Gyr
Auxerre /'est)
Auzerre (ouest)
Chablis
Coul.-la-Vineuse
Coui. -sur-Yonne
Courson
Ligny
St -FJorenfin
St.-Sauveur
Seignelay
Toucy
Vermenton
\ A vallon
I Guillon
JLlsIe
J Quar.-I.-Tombes
I Vézelay
Aillant
Bléneau
Brienon
Cerisiers
Charny
Joigny
St.-Fargeau
St-Julien
notaire
propriétaire
propriétaire
propriétaire
propriétaire
|uge de paix
prés.dutrib.dec.
maire
notaire
ViUen . -s.-Yonne VilIen.-s.-Yonn.
1 Chéroy
Chéroy
Champigny ) -, _.
Villeneuve-L-G > Pont-sur-Yonne
Sens _ , ,
Fontaine. ]Sen» (nord)
Senî ^ Sens (sud)
Sergines fSergines
Villen.-PArcbeY. I Viilen.-rArcbeT.
DB CHALYOSSON
Mabtekot
Vf ART
Thibbrt
Rot
QuiGKAED
Dablbt
Gauthebiit
DE MOKICAULT
Belbbt
ARRONDISSEMENT DE TONNERRE.
maître de forges
maire
docteur en méd,
juge de paix
propriétaire
propriétaire
maire
propriétaire
ayoué honoraire
Ancy-le Franc
Cry
Tanlay
Cruzy
Tronchoy
Meaux
Annay- s- Serein î Noyers
Tonnerre > _
Tonnerre | Tonnerre
( Ancyde*Franc
S Cruzy
j Flogny
ï»
JURY MÉDICAL.
MM. Adelon et Bérard, (^résulenU alter-
nai ivpment.
Pâfadis, doct. en médec. à Âuxerre.
Cottrot. tdetn.
Salle, ptiarmaeien à Aaxerr«.
Gaudicfaon, pharmacien à Sens.
Maison, pharmacien à Noyers.
MÉDECINS DES EPIDÉUIES.
MM. paradis, à Auxerre.
Grou, à Sen«.
Marquis à Tonnerre.
Quatrevaoz, à Aralion.
MEDECINS DES ENFANTS TROUVES.
MM.
Marie, Auxerre
Marie-Lesseré, Appoigny
Philippe, Chablis
Guyard, Gy-l'Evéque
Navères, Irancy
Veaperîoi, MaîUyla-Villc
Maura^re, Druyes
Tournier, id
Bernardin, Ouanne
Maligriy
Héiie. Saint- Florentin
Kochon, Saint-Sauvaur
De Jonchère, Héry
Mar<fuet« Pari y
Tassin, Leugny
JV. Vernienlon
VildieH» Avallon
Leriche, Cussy
Gollin, Rouvray p. Quarrë
Setireau, Veselay
Petit, Chàtel-Censoir.
Pruneau, L*[sle
Maillard, SermiselJes. .
Laurence, Aillant
Ronncviot, Chanipignelles
Fontaine, Brienon
M elle veaux, Ghailley
Baudoin, Arces
Reulard, Villefranche
R. La Ferlé-Loup.
Courtois, Joigny
Larcher, M<5zilles
Bazot, Si «Julien -du-Sault
Bally, ViiIeneuve-8ur-Y.
Bachot, Chëroy
Rocher, Pont-8ur«Yotine
Brouard, Sens.
Garant, id.
Leberton, Sergine^
Devilic, Villen.-sar- Vanne
Colomb, Thorigny,
N. Ancy-le- Franc
Thierry, Ravièras
Thierry, Tanlay*
t^. (p Le canton deFlogny)
Lëiaié, Noyers
Roubë, Etivey
Lemoinc, Tonnerre
Vildleu, ÂTalIon.
CONSEILS D'HYGIENE. — VACCINE.
Le Conseil gëndral a décidé, dans sa session de 1 85o, qu'il ne serait plus désor-
mais accordé de primes d'encouragement pour vaccinations gratuites, qu'une
somme de i5o francs ferait mise à la disposition de chaque comité d'arrondissement
d'Jiygiène et de salubrité publiques pour frais de bureau, conservation du virus-
vaccin et autres menues dépenses. Dans sa session de l85i, îl a adopté le principe
de rénumérations honorifiques, c*<*sl<4-dire que des médailles seraient décernées,
par M. le Préfet, aux personnes de l'art qui se seront distinguées par leur zèle potir
îa propagation de la v^accine
Auxerre, MM.
Paradis, )
Droin, : docteurs méd.
Rémy, *
Duchéne, id.
Duché, id.
Fremy, ancien pharm.
Belin, pharmacien,
Gastelier, id.
Vigpeux, méd. vétér.,
Airault, cons. génér.,
Badin d'Hurteb., j. de p
Rozet, propriétaire,
à Auxerre.
Yermenton.
Ouanne.
Auxerre.
Auxerre.
St.-Florentin.
Auxerre.
Toucy.
, Coul.-s.-Ton.
St. -Sauveur.
Atallon, mm.
Quatrevaux, doct. méd. Avallon.
Leriche, id. Guilion.
pruneau, id. L'Isle.
Raoul, id. Joux.
Thierry, pharmacien, Avallon.
Jauneau, id. Yézelay.
Renault, vétérinaire, Avallon.
Febvre, conseiller gén., Avallon.
Reuche, propriétaire, Yézelay.
79
JoiGNf, MM.
Picârd )
^ * jdoct. m^. Joigny.
Bally, id. W.-s.-Tonne.
Simonneaa, id. Aillant.
BenoU ! pliarmacieus, Joigny.
Robillard, méd. Tétér., Joigny.
Lefebvre-Airault, propr. Joigny.
Martin, id. Ep.-ies-Voves.
Julien, juge d'instruction, Joigny.
Sens, MM.
Hédîard, )
Rolland, [médecins, Sens.
Crou, )
j^^*^^' jpbarmaelens, Sens.
Populus, médecin, Pon|.».-Yon.
Martmot, vétérinaire. Sens,
iamouroux, propriétaire, La Pommèraye
Brice-Foin, m. de poste, Thiel.
Tonnerre, MM.
Marquis, ï ^
Lemoine, î <*<**• n»^- » Tonnerre.
Mariglier, id. Noyers.
Dehoy, id. Carisey
Leffris ^
Bernard, ! P^^"^»cien§ , Tonnerre.
Tonnerre.
Ancy-le-Fr.
___ — '
Thierry, vétérinaire,
Mathieu, id.
Jacquiilat, propriétaire^ Tonnerre.
Penruchon, architecte, Tonnerre.
COMMISSIONS HIPPIQUES.
Il y a, pour le dëpartemeot de TYonne, cinq commissions hippiques
diargées à'examioer les étalons qui se présenteraient à l'autorisation.
Ces commissions sont composées de six membres et se^ renouvellent
chaque année par tiers. Les réunions ont lieu ordinairement en mars.
ÀutERRE, MM. MontouffiB, m. de poste, Bassou^
Robillardy méd. vétér. Joigny.
ÀnceaO) rétérinaire, Brienon.
Sens, MM.
Délioosatné, m. de poste, Sens. .
Rossignol de Balagny, chef
d'escad en retraite» Sens»
Guillaume, m'^ de chev Sens.
LeComte» m. de poste, W .-la«6uyard.
Brice-Foln, m. de poste. Theil.
Délions (Isidore), id. Pont-s. -Yonne,
Tonnerre, MM,
Chardon, anc. capitaine, Àuxerre.
GoUeret, anc. cheid^escad., id.
m^«^ \ *»éd. vétér.
YigreuXy )
Belhomoie, id.
Joynon, id.
id.
Toucy.
Lain.
AVÀLLON, MM.
Cordier, propriétaire, Monjalin.
Gttillier, id. Tassy
Clavin, id. Protency.
Gttdin, fermier, Island.
Benhelot, mw de poste, Lucy-le-Bois
Renaud, vétérinaire, Âvallon.
JOIGNT, MM.
Grand d'Ësnon,
Arrault père, propr.
Leblanc, propr.
Esnon.
Joigny.
W.-s.-Yonne.
Jacquiilat, agric.
Hugot, m. de poste,
Mathieu, méd. vétér.
Finelle, id.
Guyard, id.
Goux-Âlépé^i agr.
Serrigny.
Tonnerre.
Ancy-le-Franc.
Noyers.
Tanlay.
Flogny,
80
t AELE A V par ordre alphabétique des 482 communes du dépar-
tement de l'Yonne ^ avec le chiffre de la superficie^ celui du
revenu fonder^ et les distances judicimres ; le nom du canton et
du bureau de poste auxquels chaque commune appartient^
(Nota. — Les distances judiciaires sont exprimées en kilomètres.)
COMMUNES.
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CANTONS.
BUREAUX
de
POSTE.
DISTANCE
de la commane^
cant.irarr.lcbef-I.
Accolây.
Aic^reniojit.
Aillant.
Aisy.
Ancyilc-Franc.
Ancy-le-Libre.
AnJrie«.
Angely.
Annay -la-Côte.
Annay-s.-Serein.
Annéot.
Addoux.
Anstrudes.
Appoigny.
Arces.
Arcy-sur-Cure;
Argentenay.
Argenteuil.
Arnieaa.
Arihonayé
Asnièrcs.
Asquios.
Albie.
Augy.
Auxtrre.
Avallon.
Avrolies«
Bagneauz.
Baon<
Bassoa *
Bazarnes.
Beaumont.
Beauvitlieis^
Beauvoir»
Beine.
Bellechaume»
Béon.
Bernoail.
Beru.
Bessy.
Bcugnon.
9Î7 2198i V^rmenlon
681 4607 Chablis
1820 31515 Aillant
1797 37565 Ancy-le-Franc
1471 58760J Id
2165 34363 Id.
2979 28581 ^Coul.-sur-Y.
799 21939 Llsle-s-le-S.
1292 37490 Avallon
2700 24895 Noyers
2612 18136 Avallon
613 8653;L'Iale-s-lc-S.
2678 31688 Guillon
4208 83254lAuxerre
2351 18939 Cerisiers
2652 53815'Vernienlon
507 15576 Ancy-le Franc
3046 67191 Id.
1017 l6iî65'W.-s.-Yonne
3223 45302, Cruzy
1795 20308 Véielay
2351 24183 ïd.
490 10312 L»Islc-s-le-S.
505 15898 Auxerre
4503 534781 Id.
2675 107033 Avallon
1695 76S01 St.-Florentîh
1623 22029, W.-r Arche V.
857 7160 Cruzy
409 11167 Joignv
1939 25509 Verménton
654 15456 Seignelay
621 6775,Quarré
e)72 10514 Toucy
2517 17267'Chabli8
2452 32010 Brienon
1540 21141 Ijoigny
456 4542 Flogny
516 5133:Tonnerre
1053 13892:Vermenton
770 1670Fiogny
Verménton
Chablis
Aillant
Nuits
Ancy-l-Franc
Id.
Coul.-sur-Y.
L'Isle
Avallon
Noyers
AvalloA
Llsle
£ poisses
Bassou
Cerisiers
Arcy-s:-Cure
Ancyil-Franc
Id.
Villevalier
Cruxy
N'ézèlay
Id.
Llsle
Auxerre
Id.
Avallon
Sf-Florenlin
W.-1'Archev
Tanlay
Bassou
Vermenlon
Seignelay
Quarré
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Brienon
Joigny
Flogny
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Arcy- s.-Cure
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Chassignelles
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Chdstellux
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Bléneau
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Vézelay
Joigny
W.-s -Yonne
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Flogny
Noyers
Cerisiers
Id.
Joigny
Chablis
Sl-Florentin
Vézelay
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Bléneau
Charny
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Brienon
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Coulan^es-8iir-Y.
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13896 Noyers
5638 Courson
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19594 Tonnerre
35140 Auxerre
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21446 Ugny
26558 Vézelay
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51585 Seignelay
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15151 Touey
29594 St.-Sauveur
52405 Sens
58905 Aillant
47508 Flogny
54424 Noyers
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54445 Noyers
55005 Ancy-le-Franc
26542 Seignciay
57757 Courson
31219 Ancy-le-Franc
25297 Sergincs
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17854 Sens
11914 Brienon
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TABLEAU des communes par arrondissement et par ordre alphabiiiiu
JPopulationj ncftu des Maires , AdjomlSj Curée* ^ Desservants et Institutewri,
COMMUNES.
MAIBES»
ADJOINTS.
CURES.
Arrondissement d*Auxerre.
Aecolay
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Arcy-sur-Curc
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Avrolles
Bazârnes
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Bois-d'ÀPcy
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Chemîlly pr. Seign.
Chemilly- sur-Serein
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Bellot
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Méndirier
Soupcy
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Quillaut
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N.
(*) Les noms des curés sont en lettres petites capitales, ceux des desservants en lettres i«
ques, et ceux des desservants bineurs en lettres romaines. Un — indique les communes r|
nies à une autre pour le cultt.
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Baron Martineau des Ghcsncz, anc. sous- Rousseau, mailre de pension
secrétaire d'£tat, Gouffier, commissionnaire en yins»
Bertrand aînd, négociant, Commeau jeune,
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Thiolas (Valentin), Doit («cndre Chauveau), propriétaire à
Flocard, propriétaire, La Borde,
Plail'Amyet, commissionnaire en vins, Roblot, commissionnaire eA vins.
Salle aîné, négociant, Just père, commissionnaire en vins,
Cliardon, capitai^ne en retraite. Massé, brasseur,
Truley Marange, négociant, JolyFlentelot, directeur dei^ coches,
Fiogny (Germain), propriétaire, Piélresson (Léon), clerc de notaire,
Hojot, O. ^, chef de bataillon en retraite, MiUiaux (Addniï'), notaire.
Laurent-Lesseré, négociant,
M. Berault, receveur municipal.
Personnel de la mairie d^Auocerre,
MM. Manchet, secrétaire, i M. Martin, emplojré du bureau niili*
Nodot, employé de l'étal civil, | taire.
Police administrative, municipale et judiciaire.
M. Duhamel, commissaire de police, remplissant les fonctions du ministère
public, près le tribunal de simple police des ville et canton» d'Auxerre.
Par décret du président de la République du i5 décembre, les pouvoirs et la
juridiction du commissaire de police d'Âuxc-rre sVlendent sur toates les com-*
munes de i'arroadissemenl d'Auxerre.
Àgen(s-de police, assermentés en justice.
MM. Huot i MM. Bourgogne
Pothenot i Abaddie
Aubry I
Le bureau de police, à la mairie, est ouvert au public, lous les jours,
depuis 6 heures du matin jusqu'à 11 heures du soir.
Gardes champêtres.
MM. Cadot, brigadier ( MM. Lucy )
Leieune \ . J Chevrier } gardes
Lemain j gardes | Berthaut)
fOl
TILLB DAYALION.
MM. HoiTDÂTLi.e (Henri), Maire.
TiECCiT. } Adjoints.
Membres dm CoMeii mnnieipal, mu.
Raudot, propriétaire,
Quatreraiix, médecin,
Myoard, officier retraité^
Febvre, avoué.
MoriEot, tanneur^
Ricard, ancien inagisirai,
Camux, laboureor,
Bellicrj de La Brosse, prësid. du trib. c,
Montaut, ingénieur des ponts et chaus$«,
Caillât, rentier.
Roasseau-Dumarcet, \ftgt de paix,
Aichard, propriétaire,
Nageotle, tanneur,
Bidault, juge d^instrueiion,
Rameau, notaire,
ThorcI, pharmacien.
Ravisy, propriétaire,
Varenne, propriétaire.
Gally fils, marchand de bois,
Arihault, propriétaire.
TILLE DE J0I6NT.
m. McRiAU ^ Maire.
Champeaux ] adjoints.
Membres
N.
Moreau Simon, propriéîairiî
Bouron, négociant
Robillard
Cbaudot, notaire
Cham peaux -Puisoye, m* de nou
Pavillon
V.Ilelard
Tonnelier
Epoigny, notaire
Cappé, banquier
Caihelin Lajoic, propriétaire
Deniiot. négociant
Sâulin. aroiié
du Conseil municipal^ mh.
Langlois, négociant .
Chollet
Lefebvre-Dcstaux
JulUen (Théodore)
Perrier-Godeair, propriétaire
Couturier (Alexandre)
Benoit Courtois
Couturat, avoué
Buzat
Teautés
Jossier, iccrétaire
Cochet, receveur municipal
Chaland, commissaire de f olire
Benoit , architecte.
MM. Petipas,
DsLlGAlîD,
Dubois,
TILLE DE SENS.
Mairt,
} Adjoints.
Laude père, ju»e de paix
Agdenier, marchand de liqueurs
Pciipas, notaire
Déligand, avocat-avoué
Dubois, notaire
HédJard, médecin
Pléau, marchand de bois
G»guet, propriétaire
Oppenol, commissionnaire de roulage
wnisspi, tanneur
Membres du ConseUmunieipaf^ mm»
Lallrer, juge au tribunal civil
Feineux aîné, propriétaire
Duplan, propriétaire
Foussé, tanneur
Tourneur, architeole
Saint- Denis, propriétaire
Chaulay, ancien notaire
Séprt, libraire.
Pignon, avoué
Parent, architecte
8
De Gliauveau, médecin
Mëry, quincailler
Lamy, épicier
Dufour aîné, marchand de bois
Berlhelin, avoué
Boucrand-Compérat, propriétaire
103
Délions aîné, propriétaire
Laudc, receveur municipal
Desdouets, commissaire d^ police
Gâteau , secrétaire en chef de la mairie
Darmesin, arcbitecte-yoycr.
TILLE DE TONNERRE.
Mil. Hardy ,
Sain TOT,
Lemoirb,
Maire,
I Adjoinis,
Membres du Conseil municipal j mm*
Hardy, ancien négociant
IVlartin, vigneron
fiazile Auguste^, officier en retraite
Camille Dormois, économe de l'hospice
Sainlot Grermain
Lemoine Viclor
Viard-Hollier, vérifie, des poids et mes.
Perruchon Pierre, fiiateur
DeMonicault, ancien magistrat
Hétif, président du tribunal civil
Colin Narcisse, inspecteur des écoles
Mathieu , anc. conduct. des ponts et cb«
Râlhier, avoué.
Jacquillat , ancien notaire
Gautherin-Meigné, confiseur
Moucelot, notaire
Thomas-Chaput, négociant
Bonnet Plippolyte
Lemaire-rricur
Pelorine Auguste^ ferblantier
Desrosiers-Locquin
Rouyer Henri
Roy-Viard
Le Maistre, receTeur municipal
Cartaut, commissaire de police
Bavaux, secrétaire en chef de la mairie.
VILLE DE VILLENECVE-SUR-TONNE.
MM. DE CuATEAUBouRG, Jdaife.
Membres du Conseil municipal , mm.
de Châteaubourg Camille, propriétaire
Bally Viclor
Bridou Luc, pharmacien
Cave Alphonse, propriétaire
Perrochot Louis, tisserand
Bachelet Louis- Victor, maître tanneur
^acquin Pierre, instituteur
Gillet Bruneau, docteur en médecine
Biaiseau Alphonse, rentier.
Bridou Victor, facteur des coches
Coppin
Bancelin Nicolas, maître marinier
Hesme Augustin, ex-notaire
Martel Joseph, fils, charpen ier
Piat
Guillet Pierre, marchand de charbon
Leblanc
Lenfant
Laffrat
Poitrat
Lanoue Etienne
Trabuchct Jean-Baplisle, cultivateur
Breton, Etienne, propriétaire
Regley ^, receveur
Hesme, commissaire de police.
ARCHITECTES DÉPARTEMENTAUX.
MM. Boivin àAuxcrre,
Perruchon à TonneRre ,
Tircuit à Avallon ,
Tourneur a Sens ,
Vachey à Auxer're.
103
COMMISSION DES CONSTEUCTIONS COMMUNALES.
MM Mondât de Lagorce *^, président*
Dondenne, professeur de mathémaliques.
Boivia, architecte du dëpartemenr.
Vachey, architecte.
HOSPICES.
Comités gratuits de Consultation.
Mtfi
Arrondissement] ^^V^^%*
d'Auxerre 1 Reoiacle,
OAuxcrre. [chérest EIs.
d'Avallon
f ^•
< Malot,
l Guiliier.
de Joigny
de Sens
f Saultn,
\ Delamonlagiie,
( Roy.
(Landry
Provent.
Pignon *.
, Belnet,
de lonnerre j Kathier,
l Mesnard*
HOPITAL GÉNÉRAL DES ALIÉNÉS.
MM. Girard de Cailleux ^, médecin en dief, directeur.
Serthier et Guillpt, internes.
Dura, chapelain | Designolle, ëcenome.
Dautun , rcceyeur I Salle, pharmacien.
Commi$$im de surveillance, am.
DeMâdières, président / Martineau des Ghcsncr GO*
HOSPICES COMMUNAUX.
AUXERRE, MM.
Duché, \
Cbarié, |
Hondot de Lagorce,!|^ [administrateurs.
SaoTalle, aîné )
Noirot , ^
Villiers, receveur.
Tisserand, économe*
Paradis et Courot , médecins»
Marie et Moret, chirurgiens,
Jouirais, chapelain,
Dondenne, architecte.
AVALLON, SOI.
^tlieryde la Brosse, 1
fcSt;^"'"^'''*' ( administrateurs.
Alloury, J
^^t» receveur.
JK>IGNY, mu.
Planson,
Richard-Hattier«
Mercier,
îbled,
Tfabbé,
Eosapelly ,
administrateurs.
receveur.
SENS.
Leroux,
Batelier,
Garlier,
Lalliçr,
Laude,
Vieille,
Leclerc ,
Drouin,
Abbat (Auguste),
administrateurs.
receveur,
économe,
secrétair/c.
TONNBRRB, MM.
104
I
YÈtXLAY MM.
Jacquillat,
Jacquiiiat,
De MonîcauU,
Rétif,
Siraudin,
Gampenon Edme.
Noël de la Courvéc,
Camille Dormois,
administrateurs.
recercnr.
économe*
GODBSON, MM
admiT istrateurt.
Sergent ,
Reuche ,
Roglet.
Horand,
Dcniay,
CharLonncau ,
admînistraleura.
administrateurs
Tayon,
Ltouzon ,
Loury,
QuerquellBf
Petit,
cràtan, mm.
Guilloux, 1
Quillaut, I
Jîoissard-Delétang. > adniinistratevrs»
TSioré. I
Gaiilhier, J
Billoul, recevciM-.
SAINT-FLORBINTIN, MM.
Moreau
Hermeliri»
Lenfumey,
Voisin,
Salmon,
Desnoyers, recoveur.
YEEMENTON, MM.
ChevaHier,
Mignot,
Duchéne, f administra l«urs.
NicoUe.
Ta r toi s,
Régnard Jeune , recercnr .
CHABLIS, MM.
Bâvoil père , \
Rathter, f
Aibanel (Consfanlin), > administrai*»
Hochet , \
Philippe, y
A. Chardon-Tflhicr. receveur.
, f admînistrateiirs.
recerear.
BRIBNON, MM.
Heri'cy, Y
Pouillot,
Simon n eau,
Vidol ,
GrandvîUiers,
Ferra nd, receyeur.
SAINT-FARGBAU, WÊ
Couillaull,
M ilôt,
^«»ne* » f administrateurs.
Barre ,
Toult^fr,
ChoUet , receveur.
flAllOMULIENy MM.
Bourgoin Joseph,
Protar ,
Girard,
Durand ,
Précy,
Thcvenot, receveur.
nistrateurs.
VILLENEUVE-5CB-T0NNB, MM.
Blaiseau Alphonse,
Hesme,
Gentilhomme,
Plat.
Jubltn.
Giraud ,
rs
'administrateurs.
reeevcur.
NOTEES j MM.
Dnpéché ,
Boyer,
Drof n ,
Diicrot,
Maison.
Julien ,
administrateurs.
receveur.
Service des Enfants trouvés et abandonnés.
ordonné U suppression des tours de Sens, Joigny et Tonnerre a partir du I" octo-
bre i85o, Cl le maintien de celui d'Auxcrre avec surveillance. -- Le Conse.l gé-
lOS
«éral a décide, en i85i, que des bureaux cFadmisâion «eraient crdës dans tous les
chcWieux de scms-préfeiiur^^^^^ j d'Au.erre
j.abl, dans les bâtiments de l'hospice S.int-GermaÎD, est placé sous I. d^rècUon
MM, Berrade, inspecteur du service à Aoxerre
Sautereau, agent de surreillance id. *
Le t»Uireau d'aimîssion de Sens est composé de la manière suirante •
MM. le toos-préfet, président,
le procureur impérial,
Vaumônierde lliospice,
Aatier, membre du bureau de bienfaisance, vice-prcsident
Darnay jeune, membre du bureM de la commissioa adminislratire de
I nospicct
Droin, économe de l'hospice, secrétaire.
COMMISSIONS D^
Auxerre, mm.
lePréfet, président
leProsident du Tribunal civil
le Procureur impérial
Fréiny, propriétaire
Çhalle, avocat
Fortin, curé de Saint- Etienne
Flocard, adjoint
Bonnerille, propriétaire
Duché, juge de paix
Cliëresi fils, avocat.
Avallotty MM.
USous'Préfet
le Président du Tribunal civil
le Procureur impérial
le Maire d*A.valU)n
Darcy, curé doyen
Rousseau-Dumarcet, juge de paix
Malot , avocat
Fcbvre Ândoche
Joigny , mm.
le Sous-Préfet
le Président du Tribunal civil
le Procureur inipénJai
Rosapelly
Lefebvrc-Malherbe
SURVEILLANCE DES PRISONS.
Dussaussoy-Pérille
JuUien, juged^instruclion
Lefebvre-Devaux, propriétaire
Gauné, substitut du Procureur Im|)érial
Sensj MM.
le Sous-Préfet
le Président du tribunal civil
le Procureur impérial
G;»rlier
Chaper en
Poisson
Thibaud
Délions- Dufour
Deligand
Hermann
Tonnerre^ mm.
le Sous -Préfet.
le Président du Tribunal civil
le Procureur impérial
Letleron , curé de St-Pierre
Rendu, propriétaire
Siraudin , idem
Michaut , curé doyen
Roze, juged'insiruclion
Belnet, conservateur des hypollic^uea
Mcnard, ancien notaire
CAISSES D'ÉPARGNE.
Principalement destinées à recevoir les plus petites sommes que les particuliers
voudront y placer, les caisses d'épargne ont été fondées dans la seule vue de Tulilité
publique, et pour offrir, à toutes les personnes laborieuses, les moyens de se créer
«économies. •'
Auxcrre MM Virallt. caissier.
AvalloD, CuAUssoM, id.
•'Ogny, QUABTIN, id.
Sens, BIM. Gâteau, caiss'cr.
Tonnerre. Kàvaux, iJ,
106
SECTION IL
ADMIMSTRATIOIV ECCLESIASTIQUE.
DIOCESE DE SENS.
Ce diocèse a dlé forme d'une partie des anciens diocèses de Sens , Auxerre*
Langres et Autun.
L'Archevêque de Sens est autorisé à porter le titre d*£vêque d*Auxerre.
La métropole de Sens compte, depuis Saint Sayinien, «ir prélats, dont i9 sont
révérés comme saints, lo ont été cardinaux, et un, Pierre Roger, a été Pape, sous le
nom de Clément VI.
L'ArchcTêque de Sens a pour suffragants les évêques de Troyes, Ncvers et Moulins.
Maf. Mbllon Jollt , î% Archevêque de Sens, Evêque d'Auxerrc, Primat des Gaule»
et de Germanie.
V icaires généraux , MM-
Brigand,
Chauveau,
Roger,
Bidault
Laitier
Grapinet,
Titulaires
Honoraire»,
Laurent, supérieur dugran4 séminaire.
Lacroix, clerc consift. de France à Rome.
Secrétariat général f MM.
Sicardy, chanoine titulaire, secret, géo.
Hariot, pro-secrétaire
CHAPITRE DIOCÉSAIN.
Chanoine» titulaires^ MM.
Pelitier, doyen du chapitre,
Bidault,
Grapinetj
Aubert »
Lallier,
Sicardy,
Garlier ij^,
Oangaulhier,
Laurent,
CoUinot, archiprctrc
Mon carré.
Chanoines honoraires.
Bernard, curé doyen de St-Ens. d'Auxerre
Sergent, curé doyen de Vézelay,
Bruchet, vicaire général de Toars,
Fortin, archiprêtre d'Auxerre,
Calmus, arfîhiprêtrede Joigny,
David, curé d'Ivry (Seine),
Grossot, curé doyen de Sainl-Fargeau,
Millon, super, du peiit sémin. d'Auxerrc,
Michaut, arcliiprêlre de Tonnerre,
Nicolle, curé doyen de Vermenton,
Henrion, curé doyen do Bléneau,
Oucrot, curé doyen de Noyers,
Sicard, curé doyen de Saint-Sauveur,
Robin, curé doyen de VilIen-rArchev.,
Gourmant, curé doyen deCruzy,
Dondaine, curé doyen de Gqul.-sur-Y.
Darcy, a rchi prêtre de St-Lazare d*Aval«,
Gailhard, curé de Chevannes,
Duchêne, desservant de Sauvigny-le-Bois,
Grandmaistre, prêtre habitué de la mëlr.
Lidove, dess.de Cosnac (diocèse de Tulle),
Lacroix, clerc consistorial de France à
Rome,
Lebâcheur, vie géndeScez,
Hurault, chanoine, vie gén de Châlons,
Desloises, sup. du petit scnid'Avon, dioc.
de Meaux,
Denizot, doyen de Vîlleneuve-s.-Yonne>
Soulbieu, secret gcn de Tévêché de Scez,
Filleul , vicaire général de Séez,
Doucel, curé de Chaumes, dioc de Meaux,
Baugé, anc. vie. gén. de Séez,
Girard, doyen de Sl-Julicn-du-SauU,
Henry- Waast, doyen de Quarré-lcs-Tom.
Larfeuil, curé de St-Pierreà Auxerro
Coulouvrier, desservant de Fleury ,
Boi.sselier, doyen de (.Cerisiers,
Dela^ge, doyen de Chéroy,
Jay, curé de Saint-Thibault (Joîgny),
Vidot , doyen de Bfieuon
Clergeau, desservant de Villeblevîn,
Morel (Emile).
iOI
MAISON DES PRÊTRES AUXILIAIRES,
A PONTrGNY.
MM. Boycr, supérieur y
Bonnard,
Massé,
Bernard (Albert),
MM. Bernard (Thcobald),
N.
•xhHMM
SÉMINAIRE DIOCÉSAIN.
Dirigé par MM. de Saint-Lazare.
MM. Laurent, supérieur,
Mourrut, professeur de momie,
Monteif, professeur de dogme,
Waygnîer, professeur de pliilosophic,
Delambre, prof. d'Iiist. et d'e'loq. sacrée,
Courfade, économe.
PETIT SÉMINAIKE d'aUXERRE.
MM, Millon , supérieur ,
Laureau, directeur,
Ferrey, économe.
Professeurs, Mai.
Ferrey, rhétorique,
Mue, seconde ,
Labaisce, trois^ième,
Ko^uier, quatrième,
Rodot, cinquième,
Poulin, sixième.
Delinotte, septième,
Foucard, liuitième,
Guérin, ) * „ , ,
Guierry j mailrcs d efudc.
Roguicr, arilJime'tique,
Labaisse, algèbre,
Leduc, ge'ométrie,
Milne, anglais,
Sigond, dessin,
Méry, Grappin el Herman, musique.
t08
SECTION 111.
ADMINISTRATION DE XA JUSTICE •
COUR D'ASSISES DE L'YONNE.
hh. Cour (l'assises de l'Yonne, ainsi qne celle de chaque département . est cotn-
po&ée : 10 D'un Conseiller à la Cour d'appel de Paris, déle'gué à cet effet pour la
présider; 3* De deux Juges pris parmi les présidents et juges les plus anciens du
Tribunal d'Auxerre ; 3" Du Procureur impérial près le Tribunal civil ; 4® Du
greffier du même Tribunal.
TRIBUNAUX DE PREMIERE INSTANCE.
TRIBUNAL D'aUXERBE, MU.
gessupple'anls.
Dubois, président.
Leblanc-Duvernoy , \icc président.
Baron de Madières, juge ainstruction.
Choppin ,
Forcadc,
De Lagonde, .
Marie, ^ J"«^*'
De Gaulier,
De Roys,
Tambour»
Gharié,
De Laborie,
Vaney,
Parquet, mh.
Benoit ^^ procureur impérial.
Henriquet, ) „a>.lilul..
Hanin, f
Greffe, mm.
Lallemandj greffier en chef.
Lemuet, > . ^^
Caillât, j commis-greffier.].
Ce tribunal se divise en deux Chambres
qui se renouvellent chaque année.
Charié, \ ,. .
De Laborie, } »"Ppl<?û"t''
Lallemand greffier en chef.
Deuxième Chambre. — • Jours d*aiuUenee.
Les audiences d'appel sont fixées aux
1er et 3? jeudis de chaque mois, et les au-
diences de police correctionnelle a la re-
3uêtedes parties civiles aux â^et 4c jeudis
e chaque mois.
Vendredi , affaires de police correc-
tionnelle en première instance, à la re-
quête du ministère public , police fores-
tière, et appels de simple police.
!«' et 3* samedi de cliaque mois, af-
faires civiles et criées.
MM. Leblanc-ÙuTernoy, vice-président.
Choppin, ) .
DeRoys. j I»f««-
Tambour, > . i » ..
Vaney, ï Ï"S<?* suppléants.
Lemuet, commis-greffier.
Avocats, MM.
DIVISION DES CHAMBRES POUR 1855.
Première Chambre. — Jours d* audience.
Mardi et Mercredi à f i heures.
A l'audience du mardi, les affaires civiles
arriérées et les référés.
MM. Dubois, président.
De Madières>
Forcade,
De Lagonde, ^ ^ugcs
Marie,
De Gaulîer,
Pérille, ^
Lepère père,
Chcrest père,
Challe père,
Lescuyer,
Ravin ,
Dupless's •
Bonneville,
Bazot ,
Cherest fils ,
Savatier-Laroclie,
CONSEIL DB L*0BDBS.
Kemacle, bâtonnier.
Cherest père.
Challe père.
Ribière, secrétaire.
Ribière ,
Remacle,
Boulaj fiL«,
Cballe filR,
Lambert.
Stagiaires,
Bigault,
Michelon,
Lepère fils.
409
Avmiéê, MM.
Tambour, rue «les Petils-Pcrcs.
GuiMin, licencié, rue Neuve.
Ohalle jeune, rue cr£glcny.
Martin, licencié, rue Clianle-Pinol.
Mocquot, petite rue NeuTe.
Karault, licencie, rue du Temple.
Ledoux, licencié* rue SaintrRefnober**
Cabasson , rue Neure.
Momon, cour du Prétoire.
CnA^MBEC PES AYOVÉS, MW.
Mocquot, ftrénâêni.
Cfaalle, rapporteur.
Tambour, trésorier,
Ledoux , secrétaire .
TRIBClfAL d'aTALLON, MM.
Bétkery de la Brosse, présid^^nt
Bidault, Adolphe, juge d'instruction
, ' Germain, juge
Huguetd'£taule )
N. > juges suppléants
Flogny Adolphe J
Parquet, mm.
Bonne, procnn^ur impérial*
Thibault, substitut.
Greffe, mm.
r.armagnol , greffier.
Forcade, commis greffier.
Jours daudùnce. Mardi, mercredi, jeudi.
/4voeat$y mm.
Malot , bâtonnier, Guillier»
Houdaille-Auberf, .Gontard, ^
Lottin, Stagiaires.
Kaudot, Perrèvf,
Thibault, Hérardot,
Houdai lie Jules, Moudaille,
Brunet, Thcbâult.
Avoués, MM.
Lollin ù\s,
Leclerc*
Poulin,
Febvre ,
Pin on,
CHAMBBX D1^ AVOUÉS, MM.
Poulin, président
Pinon, syndic
Lottin, rapporteur
Leclerc, secrétaire.
TRIBUNAL DE JOIGNY, MM.
Tonnelier, président
Gcoffroy-Duport, juge d'instruction
JuUien^ juge
Dupré,
Deshaycs,
Deslions,
I juges si^pléanls.
Parquet, mm.
Gerbe de Thoré, procureur impérial
Gaune Henri, suhslîlut
Greffe, mm*
Rouard, greffier^
Horenu. commit greffier
Jours ttaudienee. Le Tribunal civil, les
jeudi et samedi.
Le Tribunal de police correctionnelle, Lt
vendredi.
Avùuée^ MM.
Del a montagne , Coût ara t,
Roy. Fourrier
Saulin, ColomI».
CBAMSat DBS AVOUÉS, HM.
Coiiiurat, pri^ident,
Roy, syndic,
Deiamonlagne, rapporteur^
Colomb, secrétaire^
TRIBUNAL DE SENS> MM.
Coubard, président.
Prou, juge d'instruction.
Lai lier, juge,
Katier, ju^e honoraire
Berthelin Desbirohs, \
fjibéra des Presles, > juges suppléants*
Pignon^ avoué )
Parquet, mm.
Cadet de Vaux, procureur impérial
Millet, substitut.
Greffe y mm*
Tonnellier, greffier ,
Hacquin, commis greffier
Jours d' audience, TnhvLTisA civil, les jeudi
et vendredi (criées)
Tribunal de police correct., le mercredi.
Avocats, MM.
Deligand. Salmon.
Provent.
AvouéSy mu,
Landry, Deligand,
Berihelin-Desbirons, Provent,
Pignon, Salmon.
CHAMTBRB DES AVOCÉS, MM.
Berthelin, président.
Provent, syndic.
Landry, rapporteur.
Deligand, secrétaire.
liO
tBiBUNAL DE TONNERBE, MM.
Rétif, président ,
I\oze, jugcd'inslruclion,
Baillot, juge
Montreail , \
pe Bresse, | juges su pploarïts.
Leroux,
Parquet, mm.
Cassemiche, procureur impérial,
Merlin^ substitut.
Greffe y mm.
Cherest-Delorme, greffier,
Me'ne'irier, commis greffier.
Jours d' audience.
Réfe'rés, le mercredi.
Affa.rcs commerciales cl sommaires, le
mercredi.
Affaires ordinaires, le jeudi.
Affaires correctionnelles, le vendredi.
Affaires de domaine, de régie et criées;
le samedi.
Avoués, MM.
Caillot,
Uosne.
Ralhicr t
Pfamelin»
Dame,
CHAMBRES DES ATOnÉS, IfW.
Rathier, prcsiden. Damé,
Caillot, secrétaire. Hamelîn.
TRIBUNAIÎX DE COMMERCE,
juges.
AUXERBE.
MM. Challe aîné, président.
Salté atné^
Joly-rieutck)t.
Morin-Manjgot,
Gounot,
Gouffief,
B~e!irac-Poivret,
Zagorowski,
Breton Paul,
Lethorre, greffier.
Zinck, commis.
Audience, le jeudi à midi.
juges suppléants
AVALLON.
uges
MM. Coututat, président.
Gally aîné,
Jacquand,
Hérardot,
Glievalier, > . i » ^
Coulbois, 1 }"g« suppléants.
Perreau, greffier.
Audience, le vendredi de chaque semaine!
à une heure. '
I016NT«
MM. Bouron fils, président.
Couturier, . 1
Chaîlley-Lordereau, l juges.
Longbois-Jubin, j
Mercier. ] juges su ppl.
Caillât, greffier.
Ablon, commis greffier.
Auditnce, le mardi de chaque semaine^ h
onze heures.
SENS.
MM. buplan-Béraudon, président.
N.
Parent jeune,
Guillaume,
N.
Sépot,
Troué.
Gaigneltc,
Chapillon,
Laroche, greffier.
Audience, le mardi à midi.
{Le Tribukai, civil de toxkerrk fait ie»
fondions de Tribunal de commtrce,)
juges.
juges Suppléants.
in
JUSTICES DE PAIX.
JUSTICES
JOURS
POMJI.A-
JUGES.
CBEFFIEES.
TIOîl
DK PA.IX.
j
D*AUOfSJfCB.
canton.
Jrrondissement d^Auxerre,
Auxerre (E ) Duché l Albanel
lundi à 11 h
17455
Auxerre (O.)
Leclerc
Harbier
lundi à 11
S09S
Chablis
Seurat
Chuchu
vendredi à 1 1
8379
Coul.-U-Vîn.
Chevillol
Gaillard fils
jeudi à 1 1
0335
Goul.-8iir-Y.
Badin d'Hurtebise Bossu
jeudi h 10
8fS0
Cour son
Dejusl
Bol 1 eau
)eudi à 11
8857
Ligny
Rabé «
Thérèse
samedi à 1 1
7604
St.-Florenlin
Moreau
Trin
lundi à 1 1
6494
Sl.-Sau>eur
Hantute
Bertrand
mercredi à ii
ISSSO
ISeignelay
Dournean
Frollicr
jeudi à I i
8868
■Toucy
LaToUëeParquin l Charticr
ChcA-alicr Sourdeau
vendredi à ti
«8610
IVerinenlon
yelfidredi à 1 1
11S87
Arrondissement d*APaUon.
Aralion
Uonsseau-Dumarcet
Pinard
samedi et lundi
13067jl
Guni<ni
Renoali
Montarlot
lundi à 10
6584
L'ls1e-s.r1e-S.
Coidreau
Moreau
mercredi à lo
TOtS
Quarrë-îes-T. Gallois
Bonde
mercredi à lo
88»8
V&elay RegnauU ' Corsaget 1
lu«etma.à iih.
48548
Arrondissement de Joigny.
Aillanl-8-Th.
tfattier
Mathieu
mardi à lo h.
18581
bléneau
Doucet
Trouvain
lundi à 10
8340
Rrienon
Simonneau
Motherë
mardi à lo
19036
Cerisiers
Salmon
Besnard
jeudi à midi.
6iS^
' Charny
LaTollée
Suard
jeudi à t 1
10687
Joigny
Landry
Préau
raercr, à o
17601
St.-Fargcau
Jacquemier
Roche
niercr. à 1 1
736S
S-Julien-du-S
Gassemichp
Doin
samedi à lo
880<^
W«-s.-Yonne
Brissaut
Fenard
me. et T. à it
1151
Arrondissement de Sens,
GhéroT 1 Laurent ]
Guillon
ma. et me. à lo
0338
Pont-8ur-Y.
Michel
Patris
jeudi et d. à midi
18478
Sens (nord)
Laude
Juste
samedi à 1 1
171&4
Sens (sud)
Ccrnisset-Lamotfe
Baudouin
lundi et y. à midi
6904
Sergincs
Brunel de SerbonneS
Guillon
mardi à midi.
10389
We-rArch.
Salmon | Boulanger 1
mercr. à lo
10907
Arrondissement de Tonnerre
>
•
/Vncy-le-Fr.
RaTeneau •
Boucheron
eudi à 10
lundi à 10
1048* H
Gruzy
Roy^
Coquelu
868^ 1
Hogny
Vcrntï
Chaperon
mardi à ti
8808 fl
Noyers
Droia
MiUot
lundi et y. à 1 1
7844 1
Tonnerre
Heroguel
Davion
mardi à 1 1
10075 1
llf
NOTAIRES.
AanOSDlSSEBIEVT D^DXEARE.
Cantons cVAuxerre^ msi.
à Auxerre.
Delaage ,
Hubigni,
Méuiirie,
Milliaux,
Limosin,
Levrat,à Appoîgqy,
Bachelcl fiU, à Charbiiy ,
Charpillon , à Saint-Bris.
Favot, à Ohevannes.
CoRion de Chablis,
Cbarlicr» àChaUU
Molleyeaiix id,
Loury à Saint-Gyr -les- Colons.
Canton de Coulanges- la- Vineuse,
6a1vaire , à Coiilaoges
Thévcnot, àMigé
Puissant, à Irancy.
Canton de CoulangeS'Sur- Yonne^
Fabvre , à Etais
Barrey , à CouUnges-sur-Yoane
6irmain , à Mailly-Ghâleau.
Canton de Courson,
Pelit, à Courson
Montagne, à Dru y es
Boché, à Ouanne.
Canton de Ligny^
Bachelet , à Ligny
BAbé, àMaligny
Perroche, à Monligny.
Canton de Saint- Florentin ,
Biquemcnt, à Saint^Florenlin
Hermelrn , id.
Bègue , id.
Canton de Saiut^Samveur,
Perreau , à Treigny
Jarry, à Sainl-Sauveur
Sinonet id.
Gonneau, a Thury.
Canton de Seigaelay , mi».
Dejiist, a SeigneiJay
Greusitlal, Héry
Sellier, au Mont-SainUSulpice.
Canton de Toucf.
Fontaine, à Toucy
HerUfx» id'
AnsauU , à Beauvoir
Gultron, h Leiigny
Barrey , à Pour tain.
Canton de Fermenton»
Bousseau, à Veriuenton
Juventy, ûl.
Lecoiote> \ Arcy-s.-Cure
Fosseyeux, à Cra-Tan.
CUA.1IBIIS DBS nOTAIftES, MM.
Jarry, président,
Greusillat, tyndlr^
AnsauU, rapporteur^
Petit irétorier,
Liniosin, lecr^faire,
à Avalloii*
AfillOHDISSBMElVT d'a VALLON.
Canton (TJ vallon y
Rameau fils ,
Barbier,
Houdailie Paul ,
Bourgeois,
Bavisy.
Canton de Guillon,
Bauby, à Guillon
Delavault, à Montréal
Gogniot , à Saatigny
Prdaudot , à Savigny.
Canton de Lhle.
Gaulberin , à I^'IsIe
Piat, id.
Dele'tang, à Joux4a'- Ville.
Canton de Quarré^les- Tombes,
Mary, à Quarré
Petitîer, id,
Poirel, à Saint^Léger.
Canton de Vételay,
Fourneron, à Vëzelay
Bert, id
Milandre, à Ghâlel-Gensi>ir
Guyard, à Voulenay.
CnAMBRB DES NOTAIRES» MM.
Delav^ut, ptésidtni.
Ba^by, syndic.
Barbier, rapporteur.
Bavisy, secrétaire.
Gogniot, trésorier.
Mary el Pial, membres.
ffS
ARBCmmSSEMElIT OS JOIGlfT.
Canton d'Aillant^ iim«
Allais fils, à Aillant
Boulanger, à Ghassy
Moussu, àSenan
Rayin , à Guerchy
Ravin, à Villiers-Saiai*Benott.
Canton de BFéneau,
Juillet, à Bléneau
Belacq père , à Tannerre
Pélegrin aînë,à Champ ignelles.
Canton de Brienon*
Gilbert , à Brienon
Guérin, û/.
Lflorrain, à Bussy-en-Othe
Gordier , à Venizy.
Canton de Cerisiers,
Mellin, à Cerisiers
Lacroix, au Fournaudin.
Canton de Charny,
Pëlegrin jeune, à Charny
Thomas , à La Fertë-Ijoupière
Lebret, à Villefranche
Naudin , i GranJchamp.
Canton de Joigny,
Chauclolà Joigny
Ëpoigny, id.
Pelletier , id,
Loiseau, à Gc'zy
Deschanips^ à Champlay.
Canton de Saint 'Fargeatt,
Pruneau, à Saint-Fargcau.
Couillault , id»
Boyer de Rebeyal, à Mëxtlles.
Canton de Sainte Ju^en-da^Sault,
Précy , à Sainl-JuUen-da-Saull,
Manieux id,
Pophilat, à La Celle-Saint-Cyr.
Canton de Villeneme'Sur-Yonne.
Coppin y h VilleneuTe-sur-Yonne.
Bernier, id,
Lâffrat, id,
Herson, à Dixmont.
CBAMBRE DES nOTAlRBS , UlT.
Ch;)u!lul, président
Deichanips, syntic
N. rapporteur
Pelletier, secrétaire
Moussu, <resori«r
Pélcgrin jeune cl Guérin^ mtmhre$
k Sen».
AARONDfSSEMfiNT BB 9Ëlt».
Canton de Chéroy^ ùh.
Poussard , à Chéroy
Ancelot , à Mon lâcher.
Canton de Pont^sur-Yonne .
Vacher, à Pon?-siir-Yonne.
Brossard,à Villeblevln
Graltery» à VilleneuTe>la-Guyard
Cantong de Sens.
Leclair ,
Dubois,
Peiipas.
Tibaud ,
Benoît,
Froilier,
Roui in, à Egriselle-Ie-Bocage
Adam, à Yéron.
Canton de Sergincs,
Lebertc n , à Sergines
Ancelot, id
Bourhon , à Courlei^
Oubry,à S. Maurice-aux-Riches-Hommes
Canton de JV^ -V Archevêque,
Bègue, h Villeneuve
Donianchin , xd,
Souy , à Thorigny
Regaier, à Theil
CHIUBRB DIS ROTAIRKS, «B.
Grattery, président.
Bègue, syni/ic.
Tibaud, rapporteur
Leclair. secrétaire.
Leberton, trésorier
Vacher et Oubry aînc, membres.
arrondisseuent de tonhbrae.
Canton d'Ancy- le Franc , mm.
Ducatte, à Ancy-le-Franc
Cauchois, id.
Gour^, à Ravières.
Canton de Cruzy.
Prunier, à Cruzy
Gonlley, à Taniay
Bcrlrand , à Villon.
Canton de Flogny,
Calmcau , h Flogny
Millon ,à Cariscy
Dionnd, à Neuvy-Saulour
114
Canton dis Noyers.
Pichenol, à Noyers
Hobinoty id.
Jjaratie, àAnnay,
Canton de Tonnerre,
Moucelot , à Tonnerre
Paupert , id
Gosson, à Dannemoine
Coffre , à Viviers.
CHA^MMI BBS ROnUlU, MM.
M il Ion, préiident,
Cosson, syndic.
Piclienot, rapporteur
Moucelot, secrétaire
Laralte, trésorier
GouUey, ) .
Çouré/ ; membres
ÇOMMISSAIRES-PRISEURS.
A Auxerrc, MM. Diichemin et Escaliicr.
A A vallon , Robinet
A Joigny, Mol tel.
A Sens, Farcy et Gibert.
^ Tonnerre, Gérard.
HUISSIERS.
ARRONDISSEMENT d'aUXEIIBE,
Cantons d*Auxerrey mm.
jPuissant aîné, audiencierà la courd't-ïs-
sises, au tribunal civil et à la justice
de paix (est).
Vieilnomme.
Puissant jeune , audiencier au tribunal
civil et à la justice de paix (div ouest).
Gaillard (Adolphe), aud au tribunal civil
et à la justice de paix (div est).
Vuillemot, audiencier au tribunal civil et
à la justice de ptix Cdiv est ).
Ghocat, aud au tribunal de commerce.
Bertin, aud. à la cour d'assises et au
trib. civil.
Maiseau, aud. àla just. de paix (div. ouest) .
Blanvillain , aud. aux, trib. civil et de '
commerce^
Rigoreauy à Saint-Bris.
Canton de Coulanges-la-Fineuse.
Gaillard, à G oulanges-la- Vineuse,
Lacliambre , id.
Moret , fils , à Irancy,.
Trousseau , à Mîgé.
Canton de Courson,
Quignard, à Gourson
Foudriat, à Ouanne.
Canton de Cou langes sur^ Yonne,
Arnoult, à Goulanges-sur-Yonne
Proin, id.
Canton de Chabll^.
Beau, à Ghablis
Gruet, id
Canton de Ligny.
Houzelotj à Ligny
Fe'ret, id,
Canton de Saint-Bîqrefitin,
Besson, à Saint-Florentin
Autun , id,
Canton de Saint" Saupeur.
ê
Morisset, à Saint-Sauveur
Desleau , à Tkury
Canton de Seignelajr.
Cher est , à Seignelay
Fontaine, id.
Canton de Touçy.
Antheaume fils, à Toucy
Dobignie, à Toucy
Meniain , àPourrain
Dejust, à Leugny
Canton de Vermenton,
Oudot, à Vermenton
Loury, id»
Corbay , id.
GHAMBEE DES HUISSlEftS , SI».
Ghocat, syndic.
N. trésorier.
118
Houfelôty rapporteur
Gaillarfl, secrétaire
(]orbay, "j
Morisset, i Membres.
Mémain, J
AA&OIIDISSEMENT b'aVALLOII,
Canton (TApallon, uh.
Condren,
Seure,
Housseau ,
RoUey ,
à AA'alloa
N
Canton da Guilhn.
Gascard, à Gui lion
Caoïiras id.
Cxmton de L'Isle,
Grenan, à L*Isle
Quarré'ies-^ Tombes.
Bussy, Dupré cl Roumier, à Ouarré-
les-Toinbcs
P^ézelax»
MprandetN.. à Vëzelay
Gagneux , à Saint-Père
Père,àChâlel-Gensoir
CHAHBRK DE DISCIPURk, MM.
Rousseau, syndic.
Morand, rapporteur.
liolley, trésorier.
Seure, secrétaire.
Grenan, membre.
Joigny.
Lhantereau, Taillefer, à Joigny. '
Sainte F urgeau,
Serret et Cheminant, à Saint-Fargeau.
Saintm Julien- du'Sautt.
Fourrier tï Léau, à Saint-Juliea.
^ilieneuife-sur- Tonne,
Verrier , Fenard , Papavoine, Galion, à
Villeneuve-sur- Yonne.
CUAUBRE DS DISCIPLISE, IIH.
TimoWon, syndic.
Fenard, rapporteur
Grenct, trésorier.
Fourrier, secrétaire.
Serre', membre.
ARRONDISSEMENT DE JOIONY.
Canton d'Aillant, vm.
Gillot, PatyetJofseiin, à Aillant,
ijikière, à Saint-Aubin-Châleau-Neuf.
Gauihier, à Fleury.
Bléneau.
J^ailley, à Bléneau.
Cragniard, à Cliampignelles.
Brienon.
rioï^ et Moreau, à Brienon.
■lournelle,àVeni8y.
Cerisiers.
GallolclPillus, à Cerisiers.
Charny*
Grenet et Darbois, à Charny.
^nache, à La Ferld-Loupière.
ARRONDISSEMENT DE SENS.
Canton de CJiéroy^ mv.
Martin à Chéroy
Fauvîllon, id.
Pont'^ur^Yonne.
Nallet et SUvy à Pônt-sur-Yonne,
Delapprte, à Villeneuve- la-Guyarà.
Sens.
Massan atné,Mossoe, Maget , Banque
Baudoin, MoutelJe, Grimoux, Mariin
et Griot, à Sens.
Sergines.
Masfon fils, Hardy, à Sergines
yilleneu9e^V Archevêque.
Bègue, Pierre-Viaull et Darde, à Villc-
neuve-rArchevêque.
CHAMBRE DE DISCIPLINE , UU.
Masson aîné, syndic.
Baudoin, trésorier.
Martin, rapporteur.
Hardy, secrétaire.
Mossot, m/embre.
ARRONDISSEMENT DE TONNERRE.
Canton d^Ancf-le-FranCy mm.
Papillon et Renard, à Ancy-le-Franc.
Cruzy.
Anceau cl Colinet, à Cruzy,
itK
tlogriy.
Laffrat, àFloiçny.
Jay, à Neuvy-Saulour.
Noyers.
Diipêchë et Soiipé, à Noyers.
Tonnerre.
Dame aine,
Dame jeune ,
) à Ton
nerre*
Triiohy,
Fonlainci
Yvert,
1'
à Tonnerre^
CBAflBBt DB DISCIPLINE ,
Fontaine, %yt\dic,
Damé-Parfait, frttorîer,
Charvot, aeerélaire.
Yvert et Jay^ mêmhren»
BUREAUX J)'ASSISTANCE JUDICIAIRE.
AUXERBB.
MM.
Coyn, directeur de renregistremenleldes
domaines, président.
Piétresson , ancien notaire \
Cherest père, avocat ( membres
Guiblin , avoué ( "^^'»'>res-
Bonnevilie, }
Lallemand, greffier do tribun»! civil, se-
crétaire.
AYALLON.
Malot, avocat^ président.
Ricard, ancien magistrat %
Febvre, avoué / ^^«^v^„
Rameau, notaire ? membres.
Délava ut, receveur des dom. )
Carmagnol , gpreffier du tribusal . secré-
taire.
i
menbres.
JOIGNT.
Lacam père, président.
Du val, ancien notaire
Planson, id.
Couturat, avoué
Chauvot, receveur de Tenreg.
Rouard^ greffier du trilninal, sea*étairt.
8EN8«
Leroux, notaire honoraire, président.
Landry, avoué n
Ratier, juge honoraire j .^«.k»*»
Giguet, memb. ducons.mun. j "«™»™5
Bertrand, receveur de i'enreg. •
Tonnellier, greffier, secrétaire.
TONNERRE.
Belnet, avocat.
De Monicault, anc. procureur du Roi.
Jacquillat, suppl. du juge de paix.
tmm
117
SECTION IV,
irSSTRUCTIOi\ PUBLIQUE.
ACADÉMIE DE L'YONNE.
leurs d'académie.
Indépendamment du conseil académique, la loi a fondé des comité^ compo-
sésde SIX ou sept d^l^'^tt^i chargés, de concert avec les recteurs et inspecteurs
de rinspection des écoles. 11 y a dans chaque département autant de comUé«
qae de cantons, ce qui porte le nombre de ces comités à 37 pour l'Yonne.
Le conseil académique donne son avis sjir la tenue des écoles, sur les bud-
gets et les comptes des lycées, collèges et écoles normales primaires; sur 1^
secours et récompenses a accorder aux fonctionnaires de l'instruction pri-
maire. Il instruit les affaires diftcipUnaires que lui renvoie le ministre. Il pro-
nonce, sauf recours au conseil supérieur de Tinstruction publique, sur les
affaires contenlieûses relàtite's à Tobtention des grades; sur l'ouverture ou la
fermeture des écoles ; sur les droits des maîtres particuliers ; sur les pour^-
j»aites dirigées contre les membres de l'instruction secondaire publique et
tendant à la révocation et à l'interdiction. Il fixe les taux de la rétribution sco-
laire sur l'avis des conseils municipaux et des délégua cantonaux; il pro-
pose les réformes à introduire dans les établissem^ts d'instruction publique,
la discipline, Tadministration, etc., etc.
Recteur : M. F. db Montgâillabd ^. Secrélaire i M. Dorlhac.
Conseil académique :
MH. Le Recteur, président.
Colin, inspecteur des écoles primaires, désigné par le ministre ;
Chérest, conseiller de préfecture, délégué du préfet;
MiLLON, supérieur du petit séminaire, délégué de l'archevêque ;
DuRU, aumônier de TËcole normale, désigné par l'archevêque;
Le Procureur Impérial ;
Dubois, président du tribunal civil d'Auxerre, désigné par ce tribunal ;
Bâdin-d'H(7rtebise, juge de paix à Goulange»^sur-Yonne ;
Arradlt, membre du Conseil Général;
De LouTOis ^, id. ;
Challe, id., secrétaire du conseil académiqye.
Inspecteurs de Vinsiruction primaire :
JtfM. Colin, inspecteur de 2« classe pour l'arrondissement de Tonnerre
et celui d' A vallon ;
Beaujeân, inspecteiyr de 4« id. Auxerre;
PiTOLET, id. 4® id. Joigny;
CARRjbRE, id. tf- id. Sens.
118
Commission d^examen pour Vtnsirueiion secondaire.
MM. F. BsMoiiTGAiLLAiiD^./yf^jiV/enf^ I M3tf. Bazot, aTocat,
MuniBB, principal du collège, Garbé frabh^ , maître de pension,
MiLLON (l'abbé) , supérieur du petit
séminaire.
Commission pour Vexamen des aspirants au tiire d^ Inspecteurs de
rinstruetùm prmaire.
MM. F. DB MotiTGAiLLARD ^, président, j MM. N.
DuBU, aum6nier deTEcole norm., I BbaujkAh , inspecteur des écolei
! primaires.
Altin, professeur au collège.
Commission d'examen pour l'instruction primaire.
MM. Leclerc, président,
Jjarfeuii, curé de Saint- Pierre,
Bonnolte, professeur au collège,
Munier, principal,
Bazotf avocat,
Laureau (l'abbé), directeur du petit
séminaire,
Beaujean, inspecteur des écoles,
sieeréiaiTt*
Commission des Btbliolhèques communales.
MM. Challo'père,'avocat, président,
.Duru (î'abbé), aumônier de TËcole
normale,
Quantin, archiviste du départem^.
MM. Bonamy, professeur au collège,
Dueliarme. directeur de TEcole
normale,
Ribière, avocat, secrHmre*
COLLÈGES.
j^uxerre.
Collège de plein eierciçe : cours particulier d'histoire , cours d'anglais , d'alle-
mand, cabinet de physique, gymnase.
BUREAU d'administration D« COLLÈGE d'aUXBRRE :
MM. le maire, ^r^^i^ent.
Challe père, avocat.
Mondot de Lagorce,
MM. Manier^ Principal, chargé de réconom&t.
Delingette^ bOus-principal.
Guigncpied, aumônier.
Professeurs y mm.
Logique, Ravin, officier d'Âcadcmie.
Histoire, B/i/t, officier d'Académie.
Physique, Dondenne ^ officier d'Acad.
MM. Tambour^ avoué,
Lescuyer,
Mathéiiialiques spéciales, Bonnolte,
Mathématiques, Jourdan»
Rhétorique, Monceau.
Seconde, A Win,
Troisième, Lainnde»
Quatrième, Baleine.
Cinquième, Grnliot.
Sixième, éioussiau.
Classes élémentaires préparatoires. Jour»
ddn, Louzier et Trocherte.
Préparateur de chimie cl de physique, Aï,
.\nglais, Milne-
Langue allemande , Klobukowski*
Dessin , Pejrrane»
iMaîlres-^urvcillants : Jourdan^ Vidal,
Loiiz er el Trocherie.
Musique : Herman Oberli ci Chalmeau.
119
Sens.
Collëgc de pleio exercice : cours d'hisloire, d'anglais, d'aUemaBd et de dessio • école
primaire tupërieure annexée au Collège. '
MM Michel t principal. Officier de rUnÎTersitë.
PapiUon-Pétard , sous-principal.
CHoudejr^ aumônier*
Gillei, économe.
Pro/èsêeun, mm.
Mathématiques, physique, Ponpon,
Philosophie, Garrigou^ offic. d'acadéfliie.
Histoire et géographie, Mallet,
Rhétorique, Bremond,
Seconde, Tisserand,
Troisième, Lomo/ te*
Quatrième, Pauber.
Cinauième, Maillard»
Sixième, Papillon,
Septième, Tricher,
Classes de mathématiques élémentaires»
Marlial Michel,
Professeur d'histoire naturelle, loologîc,
minéralogie, botanique, Cauh.
Classe élânen taire , Cotdon.
Classe préparât, aux lettres, EiourmeL
Classe spéc. de français, Gaiinot.
Professeur d'anglais, allemand, Batler,
— de dessin , Petit el Potron.
— de musique , Marié et IfonnoréC
Maîtres d'étufle : Périt, Bert^^ Caulo.
Maître d'écriture, Simonnet,
^Médecins attachés à réUblissement :
Hédlard el de Btouard.
Avatlon.
Collège de plein exercice t cours préparatoire aux écoles spéciales: classe supé-
rieure de français ; cabinet de physique et de chimie; gymnase.
MM.
Magnkn^ prioeîpal.
UteAei Gally, aumônier.
Professeurs y mm.
Mathématiques et physique, Moreau,
Chimie appliquée aux arts, Thierry,
Philosophie, ilaqnien.
Rhétorique et Seconde, Schemiit,^
Troisième, Lahoureau,
Quatrième, Hardi»,
Cinquième, PesRer.
Sixième, Bmsy,
Septième, Lamart.
Huitième, Perroux,
Français, Cornu»
Professeur d'allemand, anglais, Roemer.
IPerrouXf
Cornu,
Liessm, oourgtot.
Musique, Raynaud,
Tonnerre.
Collëgc de plein exercice : cours de dessin et de musique; cours spécial de français,
MM.ift^/iii;, Officier de l'Université, principal. Fouinât, sous-principal.
Professeurs y Mit.
Philosophie et histoire, Méline,
nhétorique et seconde, Hariot»
Troisième et quatrième, Gougelety officier
d'académie.
Cinquième et sixième , Brûlé.
Septième et hiUtiè«ne, ToUard,
Mathématiques et physique , Milaine,
Langues anglaise el française, Mary,
Classes élémentaires ^Jouan et Fouinai. .
Noyers.
Cours de dessin, d'arpenlage et de tenue de livres, école primaire supéricuie cl
tknienlaire annexée «lu collège.
M. iV., principal.
120
Joigny.
GolUgc de plein exercice : cours particulier d'histoire; cours d'anglais et à^àtm
ëcole primaire supérieure annexée au collège. ' '
M. CoUin, principal.
Vrofeueurs, h*.
Philosophie et histoire, Lame.
Sciences, mathématiques et physique,
Papilault,
Rhétorique et secoude, le Principal,
Troisième et quatrième, GUiot»
Cinquième, ) „
Sixième, \ ^of^naire.
Septième et huitième, GrasM,
iVla'tre d*ëtu(te, Gauthier.
Ecole primaire supérieure : Directeur,
M. Bianch$,
ÉTABLISSEMENTS LIBRES D INSTRUCTION SECONDAIRE.
» à Auxerre,
MM. Gohaiif
Fort y
(IdJ^IoUf
Carrée J
Jfartin, à Chablis.
Brodier, à Seignelay.
MM. Pimbet, à Ligny.
Breuîl/ardy à Avallon.
Marminia, à Brienon.
Hoy^ à Sens.
Benoist, à Villeneuve-la-Guyard.
B^ilard, a Tonnerre.
PENSIONNAT D|S M. PETIT-SIGAULT.
Ecole communale primaire supërieare, rue de la Madeleine, 4*
ECOLE NORMALE PRIMAIRE.
L'école normale primaire du département de TYonne a été foodéeen l834t (t
euverte le i«r février i835» Le prix de la pension est de 400 francs.
Des écoles primaires servent à exercer les élèves -maîtres dans rapplication def
principes d'éducation et des méthodes d'enseignement qui leur sont donnés théori-
quement à l'école normale. Les exercices de ces écoles sont dirigés par des ëlèvej
de troisième année» sous la surveillance du directeur del'ocole normale.
L'école normale est surveillée par une commissiçn composée de MM.
(Chardon ^ , officier en i^U,', président,
Basot, avocat.
Ouantin^ archiviste.
Tambour, avoué.
L'enseignement des diverses parties est coofi/é à MM.
Ducharme, directeur
f!)uruy aumônier.
J^oitout , maître-adjoint interne.
Peltier, idem.
Grappin, maître de chant.
Gamard, maître de g^'mnastique.
Chariéj juge suppléant.
Ducharme, directeur de l'école.
Vuru, aumônier.
Benoit, maître dehotaniqiie*
JJ^cwlin, chargé des écoles annexeSi
Mme Manigot, directrice de la salle
d'asile»
M. Falkowtki, économe.
PENSIONNATS POUR LES DEMOISELLES.
¥'
A AUXERBE :
Housseau ,
Klobukowska,
Kvnarska,
le% Sœun de (a Providence
fe$ Ur^aiineSf
ie» jiugustines,
M»e» C0//1/2,
(jlergeau ainé.ç,
Féi^ré,
MiUiê.
m
HfStttines de Vermentott.
— Lijfny.
— Seignclay*
Drot,
Bùur^eot , \a. Avalloa.
Ursulmes ,
Moritot^
Les scpuri de Tours, à Jôi^oy.
W^ CaiVau l Joîgny.
Paris ^ à Brienon.
HueK id.
Dames de Nevers , À Se n s .
Sœufs de ia SainU Etifance^ id.
Vrsulines, k Tonnerre.
ÉC0LB8 COMMUNALES DB FILLS8.
Mlle Ciergeau (A.dèle^Prudencc)i directrice.
Mile Mant^oty directrice.
SENS.
icOLBS COMMUNALES DE nLLES.
ilIMmes. LeelerCf directrice , professant la classe sapérieare.
Normand y institutrice, classe élémentaire.
Moneourt, id. classe primaire.
Robert, classe élémentaire.
Jeulain, maîtresse d'ouvrage à Vaiguille;
Les dames de la congrégation de Nevers.
SALLES D* ASILE.
Les sœurs de la Sainte-Enfance.
icOLBS PRIMAIRES LIBRES.
D , ^ « 5 Les Frères de la Doctrine chrétienne»
Pm les Garçons: ( G«i/ioii (pensionnat pnmairOt
(Les Dames de Nevers, } h Sens.
Les Demoiselles Huet,
hit$ Demoiselles Boudin,
122
SECTION V.
ADMirSISTBATION MILITAIRE.
l"^* DIVISION. — Quartier général : Paris.
MM. Magnân g. O. ^ maréchal de France, commandant Tarmée de Paris.
Carrelet G. 0. ifi(, général de division, commandant la f division.
De Lawoestine G. ^^ général de division, commandant les gardes
nationales de la Seine.
BLANQU4RT DE Bailleul G. ^y intendant milttaire à Paris,
S* Subdivision,
MM. DvpucH G. #, général de brigade, commandant VYonne, à Auxerre ;
N., aide-de-camp;
De Las Gases 'Sff^ sons-iolendant militaire, à Auxerre;
Pux, commis entretenu de 3^ classe, chef du bureau de la sous-
intendance à Auxerre.
Dépôt de recrutement,
MM. EscouRROU, capitaine commandant le dépôt de recrutement à Auxerre;
Tremelet, lieutenant attaché au même dépôt;
Gasc, sergent à Auxerre ;
YiDALOU, id. id.
Corps du génie.
MM. D'Etaules, capitaine chef du génie dans le département, à Joigny ;
Bourra, garde du génie de V^ classe, à Joigny;
MouGiN, id. id. à Auxerre.
GARNISONS.
Les villes de garnison du dëparlemcnt sont Auxerre el Joigny.
Auxerre a une ca^^r/ied'infanterie, Joigny , deux quartiers de cavalerie.
GARIIISON d'aUXERRE*
53«dc ligne, (dépôt à Auxerre); les baUillons de guerre «ont à Paris.
Et 27e de ligne» ddtachement commandé par M. de SAivT-MABTin, capitaine de
grenadiers.
MM- DuForRUAHTBLLs, i)^, major, commandant le dépôt.
Deméry #. capitaine trésorier.
CiiAMBÈs ^, capitaine d'habillement.
VERRiEn, capitaine adjudant-major, commandant de place.
GARNISOir DE JOIGITT.
7* Lanciers, M\î. Delagouttb ^^ major,
commandant le dépôt.
Caror ^t capitaine trésorier.
Maïigin, capitaine d'habillement.
De Boret, Cap. command, la place.
1»?' Lanciers, MM. Dlrrctiiï *R, major,
commandant
Drodet, capitaine trésorier.
Gabahirr, capitaine d*habillement.
CUITES D'ÉTAPES
COERESPONDANT A LA PLACE D AUXERBC, DANS LA DIRECTION DES CHEFSLIEUK
DE SUBDIVISIONS FORMANT LA V* DIVISION MILITAIRE.
Orléans (6 giles). — Toucy, Saint- Fargeau, Bonny^ Gien, Ghâteauneuf,
Orléans.
H:
Blois (8 gUes). — Les mêmes, Beasgency, Blois.
GHAmncs (8 gîtes). — Joigny. Courlenay, MoïKargis^ Beaune, PithivierSy
Aogemlle, Outarville, Chartres.
EvBEUx (9 giles), — Joigny, Sens, Montereau, Melun, Lonjumeau, Saint-
Germain-en-Laye, Mantes, Passy, Evreux.
RouBif (iO gites). -— Joigny, Sens, Montereatt, Melun, Villeneuvc-Saint-
Georges, Saint-Denis, Pontoise, Magny, Ecouen, Rouen.
Beautàis (8 giUi). — Les mêmes jusqu'à Saint-Denis, et Beaumont-sur~
Oise et Beauvais.
Versailles (6 gites). — Les mêmes ^ue pour Rouen jusqu'à Lonjumeau'
et Versailles.
Pabis (6 ffUii). — Joigny, Sens, Montereau, Melun, Gorbeil, Paris.
Melun (4 giie$). — Voir ci-dessus Titinéraire pour Paris.
Trotbs (3 giUs). — Saint -Florentin, Auxon, Troyes.
GITES DÉTAPES
COBRESPONDAIIT A LA PLAGE D'AUXEEEB, DANS LES DIRECTIONS CI-APRÈS :
DuoN (5 gites). «— Tonnerre, Ancy-le Franc, Montbard, Ghanceaux, DijoJi.
Nevers (4 giies). — Coulanges-sur-Yonne, Varzy, La Charité, Nevers.
Maçon (8 gites). — Vermenton, Avallon, SauUeu, Arnay-le-Duc, Chagu/,
Chalon» Tournus, Màcon.
<&ITES
QUI NE CORRESPONDENT PAS A LA PLACE D'aUXBRRE '.
D'Orléans à Troyes» — Sens, Villeneuve-rArchevéque,
De Chartres à Troyes. — Cbéroy, Sens, Villeneuve -J* Archevêque.
SAPEURS-POMPIERS DU DÉPARTEMENT.
AUXERRE.
iccolay. MM. Mouron, s -lieutenant,
.indryes^ Alban, id.
Appoigny, Saget, 1., Pourrée, s.-l.
Aagy, Drouhin, s.-I.
Auxerre, Vignon ^, capitaine.
Métrai, i.^ Hirtz, s -1.
Avrolles, Deffond, s.-l.
Bazames, Defaix, s.-l.
Beine, Gounot, s.-l.
Chablis, David 1., r.areuzelle s.
Champs, Butté, s.-lieatenant.
Charbny, Mocquot, s.-l.
Chemillyp. Seig. Dodun, 1., Natllet, s.-l.
Chemilly-s.-Ser. Hoppenot, s.-l.
Chéa, Millon, s.-l.
Chevannes, Laitier, s.-l.
Chichée, Mary, s.-l.
Coulanges-la-V. Desprez, I., Lacbambre
Courgis, Forgeot, s.-l.
Courson. Carré, L, Lelier, s.-l.
Cravan.
Druyes,
Escamps,
Fontenoy,
Fouronnes,
Germigny,
Gurgy,
Gy-l'Evéque,
Héry,
Irancy,
LaChapelle-Vau.
Lain
Lainsecq,
Leugny,
Lichères p. Aigr.
Lignorelles,
Lucy-sur-Yonne,
Mailly-Ia-Ville,
Mailly-le-Cbât.,
Maligny,
Méré)
Varet, s.-l.
Surugue, s.-l.
Berlhon i. Monta rgueau
Boulard, s.-l.
Bonnoite, 1., Bouille, s.
Desvaux, s -1.
Loiselet K, Prcstat s.-l.
Barlou, s.-I.
Moreau,s.-î,
Raudot, s.-l.
Tremblay, s.-l.
Auge, s.-l.
Moatassier, s.-l.
Martenot, s.-l.
Ducbfttel, s.-l.
Lapierre, s.-l.
Darlet, s.l.
Legrand,s. 1.
Huchard, s.-l.
Boucheron l.Lecuillicr.
Flogny, s.-lieuienant .
tf4
Merry-Sec, MM. Louzon, s.-lieuienani.
Monéteau, Deschamps, s.-I.
Perrîgny, Marchant, s.-l.
Pourrain, Mazières, s.-l.
Quenne, PetUjeao, s.-l.
Sacy, Rouard, s.-l.
Sainl-Bris, Drouhin, s.-l.
Saint-Cyr-tes-C. Petit, s -1.
Saint-Florentio, Blouville-Desbol^, cap.,
CbailieyJ.,l.,Chailley
et Moreau, s.-l.
Saint-Georges, Chariot, s.-I.
Saints, Coffre, s.-l.
Saint-Sauveur, Jouannin, s.-l.
Charmoy, Bourlet, s.-f.
Chichery, DefoUe, s.-l.
Epineau-les-Yov. Brunot, s.-I.
Esnon, Macaire, s.-l.
Fleury,. Berry, s.-l.
Goerchy Vaché, s.-l.
Looze, Dupius, s.-l.
Merry-la-Vallée, Laforge, s.-l.
Migennes, Cloche, s.-I.
N«uilly. Burat, s.-l.
I Paroy-en-Othe, Yiault, s.-l.
Taingy,
Thury,
Toucy,
Treigny,
Val-de-Mercy,
Vallan,
Vergigny.
Verraenton,
Villy,
Moreau, s.-l.
JeofFroy, s.-l.
Villemard c, Dubois 1.,
Simonnet, s.-l.
Cognot, s.-l.
Remy, s.-l.
Guy on, s.-l.
Thiesson,s.-l.
Jeannest l , Calmeau, s.
Coulurat, s.-I.
Rogny,
AVALLON.
Âsqutns, Févre, s.-l.
Avallon, Minard c. , Carmagnol 1.
Richard, s.-l.
Châtel-Censoir, Milandre, s.-l.
Cisery, Barbier, s.-l.
Domecy-s.-Cure, Dizien, s.-l.
Foissy-les-Vézel. Fouard, s.-l.
Fontenay p. Véz., Guillemot, s -1.
Girolles, Damoux, s.-l.
Guillon^ Picoche, s.-l.
Joux-la-Ville, Delétang, s.-l.
LlsIe-s.-Serein. Chanvin, s.-l.
Magny, Couvert, s.-l.
Monades, Fillion, s -1.
Montillot, Ventenay, s.-l.
Pierre-Perlhuis, Droin, s.-l.
Précy-le-Sec, Rousset, s.-l.
Quarré-les-T., Poulin, s.-l.
Saint-Père, Blandin, s.-l.
Savigny-en-T.-p. Picard, s.-l.
Vézelay, Leroud, 1., Jaunau, s.-l.
Voutenay, Saulreau, s.-l.
JOIGNIT.
Aillant, Girard, s.-I.
Arces, Goby, s.-l.
Bœurs-en-Othe, Gois;e, s.-l.
Branches, Laurey, s.-l.
Brienon-rArch., Pernot, cap., Bezine, 1.
Villetard, s.-l.
Brion, Bourgeois, s.-l.
Cerisiers, Pèlerin. 1., Baudey s.-l.
Cézy, Rousseau, s.-l.
Chailley, Jeanniot, I , Bernard, s
Théveny c, Pouiiiot I.,
Théveny L., s.-l.
Sainl-Aubin-Ch Desclairs, s.-l.
Saint-Cydroine, Lagoguey, s.-l.
S.-Julien-du-S., Thévenot 1., Niquevert.
Saint-Privé, . Trouvain, s.-l.
Yaudears, Taillant, s.-l.
Villecien, Baron de Meynard, s.-l.
Villemer, Amiot, s.-l.
Yilleneuve-le-R. Jubin, c.,- Fontaines, \.,
Pichot, s.-l.
SENS.-
Flocqnet, s'.-l.
Lesourd, 1., Hegnard, s.
Plesse, s -l.
Nager, L, Ardilly, s.-l.
Legrand, s.-l.
Carré, s.-l.
Denisot, s.-l.
Ëgriselles-le-B., Juffin, s.-l.
Flacy, Prat, s.-l.
Foissy, Renault, s^^h
Gisy, Roze, s.-l.
LaChapelle-s.-O. Adam, s.-l.
Les Sièges, Picon, s.-l.
Mâlay-le-Roi. Godard fils, s.-l.
Marsangis, Auroux, s.-l.
Pont-sur- Yonne, Délions, 1., Mahy, s.-l.
S.-Martin-s.-O., Michaut, s.-I.
S.-Maurice-aux-r.Michelet, s.-l.
Saint- Yalérien, Beaudoin, s.-l.
Bagneaux,
Champigny,
Chaumont,
Chéroy,
Chigry,
Courgenay,
Courlon,
Tourneur, cap., Simon-
net. 1., Thural, s -1.
Foacier, s.-l.
Pigot, s.-l.
Massé, s -1.
Simonnet, s.-I.
Janniot, s.-l.
Brossard, s.-l.
Sadrou, s -1.
Sens,
Serbonnes,
Sergines,
Soucy,
Thorigny,
Véron,
Yilleblevin,
Yillemanocbe,
W.'la-Guyard, Chauveau 1., Dumont s.
YiHeneuve-FAr., Yilliers 1. , Bourgeois s.
Yinneuf, Roblot fils, s.-l.
Yoisines, Mollereau, s.-l.
TOtmBRRE.
Ancy-le-Franc, Rémond l., Droin s.-l.
Ancy-le-Serveux,Arbelot, s.-l.
125
irgenteuil,
Arthonnay
Carisey,
Chassignelles,
Cuzy,
Dannemoine,
Djé,
Kpineuil,
Flogny,
Gigny,
Portier fils, s.-l.
Delorme, s,-l.
Joffriii, s.-l.
Fèvre, s.-l.
Passemard, s.-l.
Michecoppin, s.-l.
JoffriD Auguste, s.-l.
Rolland, s. 1.
Sacbot s -1.
Nicolie, s.-I.
LaChapelle-v.-F.Hugot, s. 1.
Lasson, Cassemiche, s«-l.
Melisey, Godin, s.-l.
Molosmes, Junot, s.-l.
Neuvy-Sautour, Gibier 1., Foarnier s.-l.
Nitry, Laurent, s.-l.
Lepeut, I., Maison, s.-l.
Percey, Maurey s.-l.
Poilly-s. -Serein, Lecourt, s.-l.
Qaincerot, Ghamoin, s.-l.
Ra vières, Rizier, 1. , Normier, s.-l .
Rugny, Jollet, s.-l.
a:Ôr-l^r { Blondot. sous-lleut.
Serrigny, Gasselin, s.-l.
Sormery, Lespagnol 1., Cousin, s.
Stigûy, Gauthier, s. 1;
Tanlay. Guyard.s.-l. .
Xhorey, Rousseau, s.-l.
Tonnerre^ Rolland c. , Perrncbon F.
Hugot, s.-l.
Villiers-l.-Hauts, Renard , s.-l.
Villon, Provost, s.- 1.
Viviers, Coffre, s.-l.
Yrouerre, Gauchot, s.-l.
Noyers,
Pacy-sur-Arm., Dumas, s.-l.
GEiNDARMERIE.
La gendarmerie du département de l'Yonne fait partie de la 20* légion
de cette arme. Cette légion comprend, en outre, les départements & la
Côte-d'Or et de T Aube.
MM. Benoist be la Grandièee ^, lient -colonel, chef de légion à Dijon.
DuFRESNti ^, chef d'escadron, commandant la compagnie de TYonne.
Lbpreyost, lieutenant-trésorier de la compagnie de l'Yonne.
Gauche, maréehal-des-logis, adjoint au trésorier.
Lieutenance d'Auxerre.
M. Petitmangin, lieutenant.
MM.
Courson,
Chablis,
Vincelles,
Seignelay,
laxefre, 1« brig., lepage, mar.-d.-log.
— 2« — Chirette, brigadier.
— 3« — Vorbe, id.
Saint-Florentin , Cunault, mar. -d . - log.
Saint-Sauveur, Gros, id.
Vermenton, Bouhey, brigadier.
Toucy. BaquéJJfe, —
Lieutenance d'Avallon.
MM. Cario, lieutenant.
MM.
Mongin, brigadier.
Brenot, —
Bégné, —
Millet, —
Coulanges-s.-Yonne. N.
Ligny, Rifaux, —
Avallon, Roquel, mar.-des-log.
Yézelay, Schœttel, brigadier.
L'Isle-sur-Serein, Florentin, —
Lieutenance de Joigny.
MM. Stadelhoffbr ^, capitaine.
Guillon, Rétif, brigadier.
Quarré-les-T. (à pied), Bordet, —
Joigny, Chaumonot, mar.-des-log.
St-Jnlien-du-S. (à pied), N., brigadier.
Bléneau, Depoid, maréch.-des-Iogis.
Saint-Fargeau, N.
Villeneuve-sur-Yonne, Frontier, —
Lieutenance de Sens,
MM. BRAYBi^, capitaine.
Charny,
Cerisiers (à pied).
Aillant sur-Tholon,
Brienon,
Clossi;)^, brigad.
N.
Renaud, —
Beaudoin, —
Sens, Jory, mar.-des-logis.
PoDt-sur-Yonne, Lecœur, id.
Villeneuve-rArch. Millot, brigadier.
Lieutenance de Tonnerre.
MM. PoRSAAD, lieutenant.
Chéroy,
Grangé-Ie-Bocage,
Thorigny,
lanoue, brigadier.
N.
Bérault, —
Tonnerre, Lambert, mar.-des-logis
Noyers (à pied), Renault, —
ÀDcy-le-Franc, Viellescazes, brigadier.
Tanlay,
Flogny,
Renaud, mar. des-logis
N.
f^G
SECTION VI.
ADHINlSTRATIOrV FL^AKCIÊRE.
RECETTE GÉNÉRALE.
M. MiGUE, ReceTCur général.
MM.
Ckamoin^ caUsier.
Chartre, chargé de la recette particulière
de Tarrondissement d*Auxerre.
Ciaifeloul, cbef de comjitabililé.
Receveurs particuliers.
De fFalditer, k A vallon.
Rivaille, à Joigny.
CoUe, à Sent.
Detpres de Gezincouft^ à Tonnerre.
DÉPENSES DU TRÉSOR.
M. DB Gauvilb, payeur du départemenr. | M. Hocher, chef de comptabilité.
DIRECTION DES CONTRIBUTIONS DIRECTES.
M. IfcRAAo DB RocHBGAYB, Dtrfcteur.
,MM.
MouLLiN, Inspecteur.
Barbier, premier commis.
tagarde, contrôleur principal à Âuxerre.
mérat, contrôl. de i** classe à Auierre.
Jhfessein, id, de I** id.
id. de 3* classe à Joieny.
Driesler,
Favroty
id, dc3«
id.
De Biflif, contr de V* classe à Sens*
Jfessusy uf. de 3c id.
Botié, id. de 3« à Tonnerre.
Uitihard, id, de a* classe à Avallon.
Poirier, id de 3* classe id.
Sauce,
Miila,
LarfèuU et Cotieatt, aspirants.
>Sttrnumérairi!s*
Percepteurs surnuméraires.
MM.
Boulley, à Auxerre.
Poulin, h Avallon.
Fossé, à Sens.
Desnoyers, à Tonnerre.
Lechère fils, à Joigny.
VÉRIFICATEURS DES POIDS ET MESURES.
L*uniformité des poids et mesures a été décrétée par Tasieniblée constituante les
8 mai, 8 décembre 1790 et ifr août 1793, et la loi du 18 germinal an m, en adoptant
définitivement la nomenclalure des nouvelles mesures, a interdit toute fabrication
d*anciens poids et mesures en France, ainsi que leur imporlailon k l'étranger, sous
peine de confiscation et d'amende.
AuxBBRB, MM. Claude fils.
A VALLON, Gagneau.
JoiGr<T, Ghoin-
Sens,
ToHKBftBC,
MM. Chenal.
Viard-Hollier.
127
Percepteurs et Communes de leurs perceptions.
classe à laquelle ils appartiennent.
NOMS
])BS PXaCBPTBUAS.
COMMUiVES.
NOMS
DBS PBBCBfTBURS.
COMMUNES.
Arrondiêsement d'Auxerre,
fAppoîgny
BCBGKRAT (3e clas) { GuFgy
( Mondteau
Noibot(i» classe) | Auxcrre
Chablis
Bel ne
IChichëe
Jozoï (a*" classe) \ Fontenay p. Chablis
iFyë
Milly
Poînchy
ICheyannes
ttiL'mps
Vallan
ÎCoulanges-la-Vin.
Escolives
Gy-rETlque
Val-de Mercy
Vincelles
Goulanges • sur^Yon .
Andryes
1 Grain
Thibreat (a« cUs.) {Druyes
Etais
Festigny
LuCy-sur-Yonne
Gourson
Cbarentenay
iFontenailles
Migë
Molesmes
.Mouffy
Gravant
lAccolay
BiLLOUT {v classe) {fiazarnes
'Prégilbert
,Sainte-P<ilJaye
iLindry
Kor
Eglëoy
Poqrrain
Rbovault (i*" cl.)
Do BOITE (ae clas.)
Phudot (3e classé)
Sainte- Colombe
Lainsecq
Perreuse
iSainpiiils
I Sou gères
Trcigny
LignT
La Cliapelle-Vaup.
Maligny
iMérë
Varennes
.Villy
'Mailiy-lc-Châleau
FonteDay*<s.-Four.
^Mailly-la -Ville
Merry-snr-Yonne
Sery
^Trucy-sur-Yonne
Hontigny
Bleigny-ie-Carrcau
Lignorelles
Tbutbt (3« classe) ^Pontigny
Rouvray
Vcnouse
Villeneuvc-S.-Salre
Mont-S -Sulpice
Bouilly
Clieny
Chichy
Hatiterive
Ormoy
RebourOeaax
Ouaniie
Ghastenay
CouUngeron
LBFivBB (3c classe)^ Lain
Leugny
Sementron
Taiogy
Prëhy
Aigremont
Chemilly-sur^Serein
DuHOHT /ac classe) ^Ghitry
Gourbis
Li chères
St-Gyr-les-Golons
(Saint- Qris
IranTy'
Vincelotles
Petit (a'' classe)
1^8
NOMS
DES PEnCBPTETJRS,
COMMUNES.
NOMS
DES PERCEPTEURS.
COMMUNES.
Saint-Forenlin
Avrolles
UEs..oY£R8(aeclas.)j(j^,.;i,ig„y
'Jâulges
Vergigny
Saint Georges
JPerrigny
Désaubeis (3« clas).< Quenne
1 Vaux
' Venoy
Yillefargcau
Paqobav {3e classe) <
iSaint-SauTeur
Fontenoy
Mouliers
Saints
Thury
iSeignelay
Beaumont
Ghemiily p. Seignei.
Héry
IToucy
Dracy
Lalande
Moulins
Parly
Vcrmenton
Arcy-sur-Gure
J Bessy
]\S6HA.BD (C® cla8.)< Boi8-d*Arcy
Essert
Lucy-sur-Gure
Sacy
Arrondissement d^Avallan,
(3e classe) i ^^^^^"^
Ghâtel- Gensoir
As ni ères
Lichères
MoQtillot
IGussy-les-Forges
Sainte- Magnance
MoHWOT (3e classe)
Gallt (3e classe)
Pl^TRBSiON (a« cl.)
Pbrruchoi(2«c1.)
Lecbàre (3« cl as )
Poulin-Reg akbin
(i'' clasae)
DELH0StBfj^(3jc].)
Girolles
Annay-la-G6të
Annëot
Blannay
Saint-Nord
Sermizelles
Tharût
Voutendy
Gùillofi
Gîsery
Sauvigny-le-Bcuréal
Savigny-en-Tcrre - p.
Trévilly
Vignes
LevauU
Donimecyisur-Ic-V-
Givry
Island
Puntaubcrt
Menades
L'Isle
Annoux
|Givry
GoutarDovx
jDissangis
Massangis
Sainte- Golombe
Lucy-Ie-Bois
Ëtaules
Joux
Précy-le-^Sec
.Sauvigny-^le-Bois
Montréal
Angely
lAthie
Blacy
iProvency
^Sceaux
Tbizy
Quafr^Ies-Tombes
Beauvilliert
Biissières
Chastellux
jSaint-BrancIié
'S.-Germâin-des«Cli.
Saint-Léger
Santignj
Anstrude
' Marmeaux
Pizy
Talcy
Vassy
IM
1>I0MS
DBS PBRCErTEUES,
NOMS
DES PERCEPTEURS,
COMMUNES
'Vëzclay
Âsquins
iFoissy-ies-Vézelay
^ -^ \Pierre-Pertlm*S
IDomccy-sur-Cure
'Fonlcnay pr, Vëzci
.Tharoiseau
Àrrondiisement de Joigny»
TEXlERflb(l*«CÎ.)
Aillant
Ghampvallon
Ghaftsy
PoiUy
ÎGhamplay
Chamvrei
Charmoy
Epi n eau-les- VoTe9
Paroy-si|r-Tholon
/ Charny
l Ghambeiigle
iGliéne-ÂrnouIt
IFontejiouîlIcs
Lacam (sç classa) JLa Mothe-auif-AuIii. ,
^Marchais-Beton
iPerreux
f Prunoy
f St-Martin-s*Ouanne
Dixmont
^"^'^ SiMORifiT r4« classe^ ) ^'^'°
Villiers-sur-Tholon - ^^ ^ 1 Les Bordes
Voléré ( Villcchëtiv,
NotL C3^ classe)
Volgré
(Bassou
Bonnard
Chichery
Neuilly
Villemer
(BléneAu
Boisson (3e classe) | ghampcevrals
iRogny
vSainl-Privë
Brienon
.BelWGhaume
JBHgny-en-Othe
Febbahd(1»«j clas.) <Bussy-en-Othe
JËsnop
Mcrcy
Paroy-en-Olhe
LxBAS (3e cUise)
/ Fleury
1 Branches
iGuerohy
Laduz
Ooigny
j Brion
MouRiAu (le clas.)
PiCQn (3« classe)
^Cerisiers
Arces
I Bœurs
'GériUy
Gouloars
Fournaudin
^Vaudcurs
^Ghampign elles
Qrana-Champ
I Louesme
Malicoroe
1 3t-Denis>s.-0uanne
Tannerre
kViJlèn.-les-Genêts
JoussBAUHB (3e cl.) \ Looze
I Migenncs
Saint-Çidroine
ILa GeJle-Saint-Gyr
Bëon
Ge'zy
Oudot
Précy
{ La Ferté-Loupière
i GheTillon
*' ^St-Romaîn-lc-Preu»
Sépànx '
Villefranche
St-Aubin-Châl.-N.
La Vi Hotte
Les Ormes
r^ . /» 1 » |Merry-Vaux
CotADOE (Sedasse) ^St-Martin-sur-Ocre
St-Maurice>le-Viel
St Mauficc-Thiz.
Sommecaise
Villiers-St-Benoît
Saint-Fargeau
St-Martin-des-Gh,
130
NOMS
•us FBaCEPTEUEti
COMMUiNES.
NOMS
DES PEECEPTBVBS.
COMMUNES.
(Mëzilles
Fontaine!
Seplfonds
Sl-Julîen-du-Sault
-d'Ordon
d'Ordon
Tbévenot (Se classe)
, Venisy
Les AGE (I" clas.) i Champloit
^Turny
iVilleneuvc-lc-Roi
Ghaumot
PifEcMids
Roujisoo
Bussyle-Repat
Villcvallicr
o //- 1 — \ f Aniieâu
SoupEi (4* cUmc) J Sl-ilubin-sur-Yonne
' Viil«cten
/ Paron
i Goliemîers
\ Cornant
^, lEgrUelles-le^Bocage
Borvet-Merlir /fi^igny •
(3e classe; |Gron
f Marsangis
f Subligny
V VUleroy
Pont-sar-Vannc
Chig]
WLhigv
Bassaed (3* classe) ;i^f^*J'*"
Arrondiêsemeni de Sens.
Chéroy
Foucheres
Bezakçor (3* classe) ^ Monlacher
I Saint- Valérten
Villegardin
Î Gourion
Serbonnes
Vinneuf
ÏDomats
Courtoin
Sa^igny^ ^
Vernoy
Villen..Ia-Dondagre
TOOGHALAVIIE
Vareilles
ViJlien^Louis
-Pont-sur-YoQoe
Ghampigny
Villemanoche
VilleDavotle
ViUeperrot
fLixy
iBrannay
Dollot
Vallery
Villebougis
Villelliicrry
Michcry
Berlin (Chiétien) (Cuy
(3« classe) jEvry
\Gisy-les-Nobles
Saint-CIémenI
Courtois
Fontaincla-Gaill .
Nailly
LAECEf A (2« class-) { §»»«* Dcnis
i Saint*Martin- da-«T.
fSaligoy
\ Soucy
^Voisines
S*Maurice- auz-R .H
Courceaox
Grange-lc-Bocage
Berlin aîaé (3«c.)^Ple6Sis-Dume'e
Sognes
Vcrlilly
Viiliers-Bonneuz
DtJBois (a« classe). | Sens
/ Sergines
Lbbrmite (4* classe \ Compigoy
exceptionnelle. jPaiUy
(Plessis-Saint-Jcan
IThorigoy
Fieurigiiy
LaChape[le-s-Or.
La Postolle
St-Martin-s-Or.
131
NOMS
DkS PKBCBPTBTJftS.
COMMUNES,
M»
NOMS
DBS PBaCEPTEUBS.
COMMUNES.
Cbande.^ier fils
(i* classe)
Vëron
Maillot
MâJay-lc-Roi
' Ma taj-^lc- Vicomte
^Noé
Passy
Kosoy
Vaumort
. Villcn* -la-Cirayard
BEAVrAl4.ET (3P
, . (Chaamont
«^•M Saint Agna
Willeblevin
NioiB (a<i clafse)
Agnan
le vin
Villen.-rArcheTêq.
fiagnèaiix
Courgenay
Flacy
Lailiy
Moiinons
^Foisiy
Arrondisêement de Tonnerre.
NoiBOT [1* classe)
#• Ancy-^e-Franc
I Ghassignelles
/Cusy
I"
FuUy
l Villiers-ics-Hauts
Dauphin (4« classe ; Gland
exceptionnelle) ( Plmelles
( Cruzy
/ Flogny
ÎButteaux
LaChap.«Vieille-F,
Percey
Tronchoy
Gigny
Jully
Sennevoi-le-Bas
His (3e classe)
Sennevoi-le-Haut
Stigny
Molay
Fresnes
NicoUE (3« classe) i îî***f7
f Poilly
^Sainte-Vertu
JcuEK fils (1« classe)
Noyers
Annay
Grima ult
fracy
Argenteuii
Lézinues
Sambourg
Vircattx
CâALLAir*BBlTAt
[V classe;
HoGViBB (t2* classe)
Nuits
Perrigoy
Rugny
Arthonnay
Mdlisey
Quincerot
ïhorey
Trîchey
Villon
ÎSarry '
Censy
Châtel-Gërard
StiTey
Jouancy
Moulins
Pasilly
ÎSormery
Beugnon
Lasson
Neuvy
Soumaintrain
(Tanlay
Ancy-le- Serreus
Argentenay
Baon
CoRimissey
SaiBt-Marlin
Saint-Vinneoier
(Tonnerre
Cheney
Dannemoine
Epineuil
Molosmes
Vézinnes
Bernouil
I Carisey
Despbrcbs de PoH-JDie'
BLAIN (4*^ cl.)
Saget (3* classe)
Junay
Roffey
Vézaanes
Villiers- Vineux.
Yrouerre
Béru
Collan
Fley
Serrigny
Tissé
Viyiers
\M
ADMINISTRATION DES COMRIBUTIONS INDIRECTES,
I>elacour, inspectcnr.
Simon, premier commis de direction.
Harang, deuxième commis de direction.
Le Boucher du Vigny, 3® commis de dir.
Hérisé, quatrième commis de «iirect.
Descubes, 5* commis de direction.
Arrondismnent iAuxerre.
Robert, receveur principal entreposeur,
à Auxerrc.
N. , contrôl. de ville à Auxerre.
Gommard^ receveur à cheval, id.
Lelorrain, receveur à Chablis.
Chapuis, receveur à Coiirson.
Foyot, receveur à Saint- Florentin.
JoUy, receveur à Toucy.
De frialain, receveur à Vermenlon.
Brun, receveur de navication à AuXerre.
Lcfèvre, surveillant, id.
Arrondissement d^Avallon.
Durant, sous-inspecteur divisionnaire.
Laurent, receveur particulier , cntrepos
àAvailon.^
Tarrade , surnuméraire de recette ,
Avalion.
Tourtiier, receveur à cheval à L'IsIe.
Girardot, receveur à cheval à Quarré.
Çruléy receveur à cheval à Vdzelay.
Arrondissement ie Joignj,
Woellez, inspecteur divisionnaire.
Lemaistre, receveur particulier, entrepo*^
sear k Joigny.
De LojLières , commis de recette à Joigny.
M. Gabrol, directeur.
MW.
Thomas, receveur à cheval k Aillant.
Ghadefaux, receveur à cheval à Brjenon.
Landelle, receveur à cheval à Cbarny.
a
Giraud, commis adjoint.
Lapayre, receveur à cheval à St>Fargeau .
FJoucaud, recereur ^ cheval a Villeneuve^
sur-Yonne.
Toussaint, receveurdenavig. à La Roche.
Thorey, vdrificateur.
Arrondissement de Sen$,
Boisseau Laborde» s. -inspecteur division.
Rody , receveur particulier, entreposeur
à Sens.
IHossigno), sur nu mer. des recettes à Sens.
Servais, receveur à cheval à Pont-sur:
Yonne.
Leclercq, receveur à cheval à Villcneuve-
l'Archevêque.
Boisseau-Laborde, contr. de ville à Sens.
ArroHdis$er$ent 4^ Tonnerre,
Durant, sous-inspecteur divisionnaire.
Campenon , recev. particulier, entrepO'^
seur à Tonnerre.
Renault, surnuméraire des recettes ÀToi^*
nerre,
Laboutlle, receveur k ch. à Ancy -Ic-Fr.
Louot, receveur à cheval à Flogny.
Plot tin, receveur à clieval à foyers.
CLerget, r^c< de navigation q. Tonnerre.
Déray, surveillant, idem
Dupont, receveur à Ravières.
Ballot, surveillant id.
Ocraots : Auxerre, Avalion, Villeneuve-sur- Yonne, Sens, Tonnerre.
ADMII^ISTRATION DE L'ENREGISTREMENT ET DES DOMAINES.
M Ed. GoTrt, directeur.
INSPECTEURS, MM.
Dachètf à Auxerre.
YÉRIFICATEURS, MM.
foulanger, k Auxerre.
JffodeZt k Avalion.
Bourgeois, directeur, k Joigny.
Fets^ k Sens.
Guillaume^ k Tonnerre.
l^élif, prem. commis de la Direction.
Barrai;^ garde- magasin , contrôleur di^
I timbre.
I Lacroix, timbreur.
GONSERYATEURS DES HYPOTQ]àQUES , Ml^.
Auxerre, BouUajr,
Avalion, Deiavauâ,
Joigny, Matfnan.
Sens, Gauliry.
Tonnerre, Belnet.
m
IVBGEITEUIVS 5 MM.
Arrondissement (tAuxerre,
Auxerre, Goulei^ receveur de l'enreg.
actes civils.
— Boulfard, rccev.de rcnregistremenl
actes judiciaires et des doipaincs.
Ghabiis, Rouède,
CouIanges-]a- Vineuse, Rqyer,
CoulangeS'Sur.Yonne> terat,
Gourson , Dtlahaye,
Ligny, Sagot.
Saint-Florentin, Vt la PnVerie.
Saint Sauveur. Legrain,
Seignelay, Audiyuier,
Toucy, Vimay.
Vermenton, PrudoL
Arrondissement d^AA^allon,
Availon, Velai^aud.
Llsle, Addenef»
Guillon, Mourei,
Qtiarré-tes-Tombes, Dttpvjr,
V^zelay, Legrand.
Arrondissement de Joigny,
Aillant, Champradout,
Blëneau, Houdmlle,
Efienon, Delaborde.
des
des'
Cerisiers, Cotard,
Charny, DeUnouw,
Saint-Fargeau, Ôaliay.
Joigny, Okmivoi.
ViUeneuve-sur- Yonne, Gutjoh.
Arrondissement de Sens^
Gheroy, Tisserand.
Pont sur-Yonne, Brassaud.
Sens,£erira»J,
Sereines, Bourgerol.
VilleneuTe-l'Arohev^Iue, dOUmd.
Arrondissement de Tonnerre.
Ancy-le-Fr«nc, Roy.
GruEy, Fauche.
Flogny, Uauehecoruê,
Noyers, MaitonJ
Tonnerre, Bouyer (enregistrement).
— Belnet (domaines).
SJJRNUJCÉRilRSS.
Chenet, à Auxerre.
Décence de Hailty, à Attxerr<e.
y* à Availon.
Leroux, k Joigny.
Belnet, A Sens.
Duché SainUtêon, à Sens.
UétiUon, à Tonnerre.
EAUX ET FORÊTS.
l.aFranccest divisëeen 3o conserValionsforeslières. Les dëpartemenM de l'Aube,
de la Plaute-Marne et de 1 Yonne forment la 8* dont Troyes est le chef-Ueu.
Le df^arlemcntde TYonne a.738»531 hect, d'ëlendiie territoriale : les forêts en
occupent 17â,6$|e hectare», c'est-à-dire le 1/4 environ. Celles qui sont soumises au
régime forestier et appartiennent aux communes et aux éublissements publics sont
d une étendue de 154,927 hectares. Celles de TEtat ont une superficie del7,7e9 Lect.
M, FouRMON, Con^rvateur à Trojies.
INSPECTION d' AUXESRE , MU..
Duben, inspecteur à Auxerre.
iiaméoiir^, sous-inspecteur, à Auxerre.
Manel, garde général, à Gourson.
Chanvin, brigadier sédentaire attaché au
bureau deTinspectcur.
Ar Chabamieê^ g. général, à Tonnerre.
Qément, garde général, à Ancy-4e-
Franc.
INSPECTIOff d'aVALLÛN, Mil.
f^not, inspecteur à Availon,
Parison, sous- inspecteur à ATallon.
Billardon, brigadier sédenjtaire attaché h
1 inspection o^Avallon
Trichon, garde géa^r^l à Availon.
Mariand, garde général adjoint à Quarré-
les-Tombes^
Bobinei , arpenteur forestier , à Availon.
INSPECTION DE SBRS^ UM.
Marcotte, inspecteur à Sens.
Biffol d'Avancouri, s. -inspecteur, à Sens.
Abbat, commis dlnspectioo.
De Moniagon, garde général, à Joigny.
N . garde général , à A rces.
Leblanc, garde à cheval, àThorigny.
Datmay , à Joigny, arpent, forestier.
noy^'^ à ^Villeoeuve- l'Archevêque.
10
154
ADMINISTRATION DES POSTES.
Le transport des correspondanocs est attribue, ex.'lusivenient, â raitininistraticn
des postes. La loi punit de 150 i'r. d'amende celui qui est convaincu d*avoir trans-
porté frauduleusement des lettres (caciietces ou /iancacA«/^ei).
militaires est maintenue à 20 ceotimes; pour jouir de cette faveur, les lettres ne
doivent pas dépasser le poids de Ter. 1/â, ni être placées sous enveloppe. 11 faut en
outre que ce» lettres soient affranâiiei.
Au-dessus de 7 grammes 1/2 les lettres sont taiées 50 centimes.
A.u-dcssus de 15 grammci et jusqu'à 100, la taxe est invariablement fixée à unfranc»
Les lettres ou paquets dont le poids dépasse 100 grammes supportent un supplé-
ment de taxe de un franc pour chaque 100 grammes ou fraction de 100 grammes
excédant* — Les lettres déposées dans les l}ureaux de i*oste pour être chargées paient
double port, cVst-à-dirc 50 cent, par lettre simple. Ces lettres doivent être placées
sous enveloppe et scellées de deux cachets en cire, au moins, avec empreinte par-
ticulière. — Les lettres recommandées doivent également être placées sous enve-
loppe et scellées comnie csUcs chargées ; le public est libre de les affranchir ou non.
Il acquitte, pour la formalité de recommamiation, un droit fixe de 25 centimes en sus
de la taxe ordinaire. L'administration des postes ne répond pas, proprement <ii(,du
contenu des lettres chargées et recommandées ; mais elic entoure ces lettres de soios
particuliers qui en assurent Tarrivée à destination.
Pour faciliter Tusage de l'affranchissement, radministration des postes fait vendre
par SCS agents, des timbres-cachets au prix nominal des taxes qu'ils représentent,
c'est-à-dire 10, 45, 40 centimes et un franc. — PDur affranchir une lettre , il suffit
d'humecter le côté du tinibre qui est enduit dégomme et de TâppUquer sur Tadresse
de U lettre, que Ton peut ensuite jeter à la boite en toute confiance et sans formalité.
Il sera appliqué à la lettre mal affranchie, en raison de son poids, un supplément de
taxe qui sera .icquitléen argent par le destinataire. — Les lettres pesant plus de 100
grammes s'affranchissent égale menL. tu moyen des timbres, en appliquant autant de
timbres de un franc que la lettre contient de poids de 100 g. ou de fractions de 100 g.
Les lettres adressées à S. M. l'Empereur des Français, aux ministres, aux directeurs
chefs des administrations du gouvernement à Paris, ne sont passible» d'aucune tane^
la franchise csi illimitée.
Les fonctionnaires et employés du gouvernement qui ont le droit de correspondre
en franchise entre eux, pour affaire de service, sont indiqués aux tableaux annexés
à l'ordonnance du rot du 17 novembre i84é.
Les envois d'argent s'effectuent par la poste, moyennant un droit deS p 0/0. L*en-
voyeur reçoit en échange de son dépôt un mandat à vue, et en outre un bulletin de
réception qu'il doit conscr\'er ].our le cas où il aurait ultérieurement une réclama-
tion à faire.
On ne doit renfermer dans les lettres ni pièces de monnaie ni bijoux d*or ou
d'argent.
Les bijoux et objets précieux de petite dimension peuvent être envoyés par la
poste en payant un droit qui est fixé à 2 p. 0/0 du prix de l'estimation donnée à la
chose déposée. Cette estimation, qui est réglée entre le déposant elle Directeur du
bureau qui reçoit, ne peut être moindre de^ 30 fr., ni s'élever au-dessus de 1000 fr.
— Les envois dont il s'agit sont appelés valeurs cotée». — > Les valeur» cotée» doivent
être renfermées en présence du directeur, dans une boîte ou dans un étui ficelé et
cacheté du cachet de l'envoyeur et de celui du bureau de la poste.— La boite (ou
l'étui) ne doit pas avoir plus de 10 centimètres de longueur, 8 centimètres de lar-
geur et 5 centimètres d'épaisseur, ni peser plus de 300 grammes.
Une reconnaissance est donnée au déposant.
M. Sauvalle, Inspecteur des postes et relais dudcparlcincnt.
M. Sajous, Commis adjoint à Tlnipecteur.
138
Bureaux.
Arrondissement d'Auxcrre.
MM. Lccharticr, dircclcur.
Cocliois, premier coiiitnis.
Hougaudf second commis.
iCIieuriia, troisième coniiui5.
Chevalier, quatrième commis.
Benedetii, surnuiiieraire*
Arcy-sur-Curc, MmcHiiot, directrice.
Chablis, Mlle Treiissart, directrice.
CoiiIangcs-la-V.,Mllc Crevât, directrice.
Goiilanges-sur-Y..MIIc Elic, directrice.
Courson , Mme Moniigny, direclrite.
Li^ny, Mme Lormier, directrice.
Pourrain, M. Tamponnct, dtstrihuleiir.
St. -Bris , Mme Delisle, directrice.
St.-Florcnlîn, MmeTliers, direct, ice.
St. Sauveur, Mlle Connan, directrice
Seignelay, Aille Pougy, directrice.
Toiicy, Mme Puissant, directrice.
Treigny, Mme Mousset , distributrice.
Vernienton, Mme Mignot, directrice.
Vincelles, MmeLoisel^ distribuiri^^e.
Arrondissement d Avallon,
Avallon. M. Mansel, directeur.
Ciiâtel-Oensoir^ N. , distril»ulcur.
Lucy-le-Bois, M. Berthelot, directeur-
Qnarre'-lcs-Tombes, M. Bi/.ouar<I, direc.
Vézclay, Mme Marin, dirccîrice.
L'ïsle-s.-Screin, Mlle Il/**on, directrice.
Chasteîlux, Mme ïurk, distributrice.
Cussy-les-Forges, Mlle Foresiicr, il.
Arrondissement de Joigny.
Aillant, Mme Bourgoing. directrice.
Ba<sou, MlleBonnard, directrice.
Bléneau, Mme Peyrol, directrice.
ARRIVÉES ET DÉPARTS DES COURRIERS A AUXERRE.
Paris el roule (i«r courrier), 2 heures du malin.
Saint-^Floreatin, Troycs, Tonneire, Lyon et roule, 3 h. du nutin.
Saint-Bris (l' r courrier), 6 heures du matin.
I AvaliOQ et route, 10 heures du inatiu.
Ar.RivÉEs DE /^^3i"^scy et route, 9 heures du matin.
Tou<y et route, 5 heures du soir.
Paris et route (ae courrier), 3 heures du soir.
Vormeiitou et roule, 5 heures du soir.
Nevers, Clauiccy et route, 5 heures du soir.
Saint-Brii {1^ courrier^, 5 heures du soir.
^'Vcrmcnlon et roule, 3 heures du matin.
Clamery, Ncvcrs el route, 3 heures du matin.
Saint-Bris (i r courrier), 3 heures 1/2 du maiin.
Toucy et route, 3 heures du raalin.
I)fpa.t<d^„:>>' '*•■*"* '^^ ''^"^*'' (*" fourrier), ïo iiou.cs du mylin.
^Avallon et roule, '2 heures i/'2du5oir.
Saiut-BriS ('1^ courrier), 2 heures l/'2 du soir.
Cianiecy, 2 heures 1/ > du soir.
Saiui-Florentin.Troyes, Tonnerre, Lyon ci roule, 8 licuies du Soir.
\Paris et rodlc ('2c courrier), 10 heures du 5oir.
Brienon, Mme Rodicr, directrice.
Cerisiers, Mme Lamidé, directrice.
Charny, Mme Dubois, directrice.
Fleury, M. Mordau, dwtrihuttur.
Jiugny, M. Robert, directeur.
L/) Roche (St.-Gidroine).MIlePoisson.di5.
M;.-7.illes. MIeRoudaiilt, distributrice.
Uo^ny, Mme Crapeau. distributrice.
S.-Fargeau, Mlle. Giraudeau de Lanouc
direciricc. *
S-Julien-du-S. Mme V Michel, directrice
Vi eneuve-s.-Yonne, M. Baudet , direc.
Villevallier, Mlle Houdaille, directrice
ViHiers-St.-Bcnort. Mme Godeau . diJir.
Arrondissement de Sens.
Cheroy, Mlle fjer oux, directrice.
Egri.<elle-le B. M/ne Cosset, distributrice
Pont-sur- Yonne. Mlle Pelelio, directrice.
^ i M. M. Labarre, directeur.
S ) Chapuis. premier commis.
cg \ Chalvel de Rochenionteix, v commis.
\Filhon. surnuméraire.
Sergincs, Mile Barbolle, directrice.
Theil, Mme iMirauihaux, flisirihulrico.
WM'Arclicv^ine, M. Adam, directeur.
\V('-la-Guyard.Mlled'Antil, dirccrrice '
Thorigny-sur-Oreuse, Mlle Deschamps.
Arrondissement de Tonnerre»
Ancy-le-Fr., Mme Noirot, directr.
Cruzy, M. Roy, directeur.
Flogny, Mme GiiKird, directrice.
Neuvy-Sautour, Mme Huchard, dislrih.
Noyers, Mme veuve Pichol, directrice.
Nuits, Mme Clayeux, directrice.
Tanlay, Mme Pccune, disiributrice.
Tonnerre, M. Bonnard, directeur.
t
ize
RELAIS EX MAITRES DE POSTES
ROUTE ro 4 BB PAais A GErrÈVB.
MM.
Villeneuve la-Guyard, Lecomie.
Pont-snr- Yonne, Délions-
Sens^ i>^lions aîné'
Theil, Foin.
Arces , Ga'*'**»"-
St -Florentin , /îo^f^r.
Flogny, M"« F/o^j^.
Tonnerre, Hufjoi.
Ancy-le-Franc, Patsier
Aisy, Ligerei.
ROVTE ÂTJXIL. N^ S DE SEI«8 A 8T-FL0R'
Vîlleneuve-sur-Yonne» Picard.
Villevalier , Picard.
Joipny, Arrauil fils,
Ësnon , Gatetier.
BOUTE Pi^ 6 DE PARIS A CHAMBÉRT.
De VY«-la-Guy.îrd à Joigny. V. plus haut
Bassou , Passant,
Auxerre, Pinard.
Champs, Petit,
Vermenton, liou»se1ei.
Lucy-le Bois, Bertketot*
Avalion , Bnrban.
Sainte-Magnance, Bizouard.
hêub route par scriiuellbs.
SermizelJes, Btrihelot
route V^ 60 de VKVCr A OBLiAlfS ,
ou DE TROTBS A SENS.
Villeneuvc-rArchevêque » Foin.
route K*^ 7 7 DB NBVBBS A SiDAN , OU DR
NEVBBS A AUXBRBB.
Gourson , Baudoin.
route DÉPARTEM. N* I DB 8E2fS A BBVOUBS.
Chëroj, Gvà.Uaume.
ROUT]i DE TROTES A AUXBRRE, PAR AUXOIf ,
ST.-FL0RBRTIlf,ltONTI6IIYETAUXEbRB.
Montigny , J acquittai,
ROUTE DfE CLAUEGT A AVALLON PAR VÉZELAJ.
Ve'zelay, Fosseyeux.
ROUTE DE BRrARB A AUXERRR.
Saint-Fa rgeau. Perron.
Toucy, Marchand.
ROtJTB d'AUXERRB A UOKTARGlS.
^oucy. Marchand.
Gharny, Roudautt.
ROUTE d'aUXEBRE A TONKBRRB.
Chablis, David^Qatternir.
ROUTE DB PARIS A RBSAKÇON.
Piinelles, Hugot.
ROUTE DB T0H5E&RE A AYALLOIT.
I Nitry, Beriheiot,
157
SECTION VIL
PO.>'TS ET CIIAISSÉES.
M. LEFORT^, Ingénieur en chef du Département, â Aaxerre.
LB SEBVICB ORDINAIRE COMPREND :
fo Les routes nationales dont voici la nomenclature et V itinéraire :
N" 5, de Parisà GenéTB. par Montereau.
Tillenenve-la Guyard, Pont-s .«Yonne,
Sens. Theil, Cerisiers, Arces . Saint-
Florentin , Tonnerre , A ncy- le Franc ,
Aisy , Montbard, Dijon \
5 bis, de Sens à St.-FIorentin, par Ville-
nenve-sur-Yontae , Joigny et Brienon ;
6, de Paris à Chambéry, par Joigny,
BassoQ, Auxerre, Vermenton, Avallon
et Roarray .
60 , de Nancy à Orléans , par Troyes,
Yillen.-rAreh., Sens et Gonrtenay ;
63, de Neufcbâteau à Bony-snr^oire,
par Chàlillon-s.-S Tonnerre, Chablis,
Auxerre , Toucy , Mézilles et Saint-
Fargeau ;
77, de Ne vers à Sedan , par Clamecy ,
Coulanges-s.-Yonne. Courson , Vallan,
Auxerre, Motitigny, Saint-Florentin ,
Neuvy-Saulour et Troyes.
151 . de Poitiers à Avallon , par Clamecy
et Yézelay.
^ Les routes départementales dont voici les dénominations
et Citinéraire :
No 1 , De Sens à* Nemonrs, par Ghéroy ;
I bis. De Sobligny à Yilleroy ;
'2, De ChéroyàBray-8.*S.,par Ponts.-
Yonne ;
S, De Joigny à Toncy, par Paroy, Senan,
Aillant ;
4, D' Auxerre à Nogent s.-Seine, par
Seignelay, Brienon, Bellechaume, Ar-
ces, Vandears et Villeneuve-rArcbev.;
5, DeSt-Fargeau à Yincelles, par St.-
Sauveur, Ouaine, Merry-Sec et Goo-
langes-ia-Yinense ;
6, De Tonnerre à Avallon, par Yronerre,
Noyers, L'IsIe-sur-Serein et Sanvigny,
7, D*A vallon à Lormes, par Chasiellux ;
B, De Cossy- les -Forges à Semur, par St-
André et Epoisses ;
% D'Aisy à Montargis, par Noyers, Ll-
chéres , Yaacharme , St-Cyr-les-Co-
lons, St-Bris, Auxerre, Aillant, Senan ,
St-Romain-lc -Preax , Yillefranche ,
Bicy et Château-Renard ;
9 bis, de la porte d'Eglény à la porte de
Paris, autour de la ville d' Auxerre ;
^0, De St-Fargeau k Montargis, par Blé-
neau et Rogny ;
11, De Joigny à Avallon, par La Belle-
Idée, Gheny, Hauterive, Ligny, Cha-
blis, Nitry et Joux-la-Yille ;
li, Ce Joigny à Montargis, par Béon ;
13, De Sens à Nogent-sur- Seine, par
i'horigny et Sognes ;
14, Le Germigny bux Croûtes ;
15, D'A vallon à Montbard, par Sauvtgny,
Santigny, Vassy et Anstrndes ;
16, De Tonnerre à Bar-s.-Seii.e, par St-
Martin. Yillon et Les Riceys ;
17, De Coarson k Dicy, par Ouaine,
Moulins, Toucy, Yilliers-Saint-Benoit
etCharny ;
18, De Nuits à Laignes, par Raviéres,
Sennevoy et Gigny ;
19, DeSt-Aubin-Château Neufà Mézil-
les, par VilliersSt. Benoit ;
20, D' Auxerre â Yézelay, par Yincelles,
Bazarnes, Trncy, Mailly-la-Yille, Châ-
tel-Censoir et Asniéres ;'
21 , D' Auxerre k Semur, par Noyers, Châ-
lel- Gérard, Yassy et Moutiers St-Jean ;
22, D' Auxerre à Cosne, par Toucy , St.-
Sauveur et St.Amand ,
23, De Courtenayà Yllleneuve-la-^uy.,
par la grande Chenardière , Domats,
Mentacher, Chéroy, Vallery, Yille-
thierry et St.-Agnan ;
24, D* Auxerre à Donzy, par Courson,
Druyes et Etais ;
25, De Lucy-le-Bois à Cussy-les- Forges,
par Sauvigny ;
26, De Tonnerre à Chaource, par Les
Bridaines et Coussegrey:
27, De Joigny à Courteua'y, par Yilleval-
lier et Saint-Julien-du-Sault.
28, De Saint-Bris à Lucy-le-Bois , par
Yermenton.
156
5^ Le service du chemin de fer projeté de Joigny à Neters.
MM. les ingénieurs des Ponts et Chaussées du service ordinaire remplissent,
dans le département, les fonctions d'ingénieurs des mines, en ce qui concerne le
service des appareils à vapeur.
BUREAUX DE L'ING£NIEUR EN CHEF.
MM. Desmaisons, conducteur embrigadé, chef de bureau.
Ittaiseau, conducteur embrigadé, comptable.
Petit, id. auxiliaire, commis d'ordre.
Billault, expéditionnaire.
Chailley, employé auxiliaire. id.
Le service général du Département est partagé en cinq arrondissements d'ingé-
nieurs ordinaires, ainsi qu'il suit :
AUnONDISSEMKNT D'AL'XKnilK.
M. RozAT DE Mandres, iiigéuicur ordinaire à Auxerre.
Conducteurs embrigadés, mm. 77, Depuis le département de la Nièvre
Bertin, Frontier aîné et Ficaticr (Henri),
à Auxerre.
Conducteur auxiliaire , m.
Ficalier (Virgile), à Coursou.
PiqueurSj mm.
Montassier, employé auxiliaire, et Pclard.
Cet arrondissement comprend :
jo Les roules nationales,
jusqu'à la borne kilométrique, n*» 12,
avant Pontigny.
2fl tes routes départementales,
N^^ 4, depuis Auxerre jusqu'à la borne
kilométrique n^ 26, au-delà de Sei-
gnelay.
5, Depuis St-Sauveur jusqu'à Vincelles.
9, Depuis Vaucharme jusqu'à Aillant.
17, Depuis Courson jusqu'à Toucy.
Toucy.
!2S, Depuis Saiot-Bris jusqu'à Cravan.
ARRONDISSEMK.NT AV\Lr.ON.
M. MoNTAUT, ingénieur ordinaire, à Avallon.'
Conducieur embrigadé, m,
Burlot, h Avallon.
Conducieur auxiliaire, m.
Renard, à Avallon.
Piqueurs, mm.
Levallois et Guedeney, à Avallon
Cet arrondissement comprend :
10 Les rouf es nalionales,
cieune route, depuis Cravan jusqu'à
A\allon.
151, en entier.
2^* Les roules dépariemcnlaks,
]\"^C, Depuis Cours jusqu'à Avallon.
7, 8, 15 et 25, en entier.
11, Depuis Aigrement jusqu'à Avallon.
20, Depuis le pont de Mail ly- la-Vil le jus-
qu'à Vézelay.
21, Do Vassy-sous-Pizy à Ménelreu.
N° 6, Depuis le pont de Cravan jusqu'au ^>8, De Cravan à la roule n" H .
département de la Côte-d'Or et Tan-!
!59
ARRONDISSEMENT DE JOIGNY.
M. Bertin, ingénieur ordinaire, à Joigiiy
Conducteurs embrigadés^ a»i.
Suchey, à Saint-Fargeau.
Troquier, k Joigny.
Conducteurs auxiliaire Sy hm.
N. et N.
Bonnet, à Joigny ; Vuillemin, à Brienon.
Piqueursy mm.
Ficatier, Manpetit et Gherest, à Joigny ;
Bobowiez, à Toucy.
Cet arrondissement comprend :
1» Les routes nationales^
N^ 5, t)epuis la borne n^ 2C 1/â jasqu*au
pavé d'Avrolles.
5 bis, en entier.
6, Depuis Joigny jusqu'au tournant de
Néron .
65, Depuis l'entrée de Toucy, jusqu'au
département du Loiret.
2** Les routes départementales,
N«' , 10, 12, 19, 22 et 27, en entier.
4, Depuis la borne 16, jusqu'à Arces.
5, Depuis St-Farpfeau jusqu'à la borne
n* 10, au-delà de St-Sauveur.
9, Depuis Senan jusqu'à la Hmite du Loiret.
11, Depuis la BeUe-Idée jusqu'à ia roule
nationale, n° 77.
17, Depuis Toucy jusqu'à la limite du
Loiret.
ARRONDISSEMENT DE SENS.
BL d'Asbonne, ingénieur ordinaire à Sens.
Conducteurs embrigadés^
Biard et Vincent, à Sens.
ConducUurs auœUiaireSf mm.
N. , Smorczewski, à Sens; Hunot,
piqueur.
Cet arrondissement comprend :
1» Lis rouies nationales,
N" 5, Depuis la limite de Seine-et-Marne ,
jusqu'à la borne n° 2G 1/2 entre Ceri-
siers et Arces.
60« En entier.
2^ Les roules départementales,
N~ 1, 1 bis, 2, 15 et 23, en entier.
3, Depuis la route nationale 5, au lieu dit
le Pré-des-Saules jusqu'au départe-
ment de l'Aube.
ARRONDISSEMENT DE TONNERRE.
M. Tarbe de Saint-Hardouin, ingénieur ordinaire, à Tonnerre.
Conducteurs embrigadés, mm.
Bonnet, à Saint-Florentin; Huot, à Ton-
nerre.
Conducteurs auxiliaires, mm.
Cuillier, à Tonnerre; Pinard, à Fulvy
Arbouin, à Noyers.
Piqueur s, mm.
Giraud et Pétion, à Tonnerre.
Cet arrondissement comprend :
jo Les routes nalionales^
' N» 5, Depuis Avrolles jusqu'à la limite de
la Côte-d'Or.
65, De Ja limite de la (]ôte-d'Or à Beine.
77, De la borne n» 12, près de Pontigny,
1 à la limite de l'Aube.
2<^ Les rouies départementales,
N<» 14, 16, 18, 21 et 26, en entier.
6, Depuis l'embranchement sur la route
I nationale n° 65 jusqu'à Cours.
,9, Depuis Aizy jusqu'à Vaucharmes.
11, Depuis la route nationale n» 79 jus-
l qu'à Vaucharmes.
uo
CHEMIN DE FER DE PARIS A LtON— II* SECTION.
Service des travaux de la limite du département de Seine-et-Marne à la limite
de la Côte-d'Or, entretien et surveillance de la voie jusqu'à Tonnerre.
MM. Chaperon ^, Ingénieur en chef de la 2« section, à Sens.
Du Boys, Ingénieur ordinaire à Sens.
Conducteurs embrigadas, MM.
Cbandenier, Sens.
Giraud, Ancy-le-Franc.
Kiersz, Aisy,
CONDUCTEUILS AtnULIAIRES, MM.
Boulanger, Sens.
Steinberg, Sens.
Durlot, Tonnerre.
N., Joigny.
Piqueurs, mm.
Lessore, Sens.
Bonne, Sens.
Leflève, Sens.
PlOUBURS SUHTBILLlNTS, MM.
Nivert, Pont-sur-Yonne.
Morin, Sens.
Chandenier, Ëtigny.
Potier, Saint-Juiien-du-Sault.
Hautheville, Joigny.
Narjoux, La Roche.
Benutayou, Brienon.
Gaguin, Flogny.
Jeantroux, Tonnerre.
Becquart, Tanlay.
Employé temporaire, M.
Gré vin, Tonnerre.
SERVICE DU CANAL DU NIVERNAIS
ET DE LA BIViiERB bVONNB.
Ce service comprend les travaux d'entretien, de réparation et de perfec-
tionnement des rivières d'Yonne, de Cure et d'Armançon et du canal du Ni-
vernais, tout ce qui concerne le mouvement de la navigation et du flottage
sur ces cours d*eau, la police des portes qui en dépendent et rinstruction des
affaires concernant les usines qui j sont situées. 11 a aussi pour objet les tra-
vaux d'amélioration de la navigation de ÏTonne au-dessous d^Auxerre, aux-
quels la loi du 31 mai 1846 a affecté une spmme de 6,lk)0,000 fr.
Il s'étend, dans son ensemble, depuis l'origine du canal du Nivernais dans
la Loire à Decize (Nièvre} jusqu'au confluent de l'Yonne et de la Seine à
Montereau (Seine-et-Marne).
M. ViGNONijS^, Ingénieur en chef à Auxerre^
Bureau de Vingénieur en chef.
MM. Lamiral, conducteur embrigadé. MM. Sadvain, conduc. auxiliaire.
Bablot, piqueur.
Gadché
Laurent
id.
id.
Brenot
id.
M. RozAT de Mandées, Ingénieur ordinaire à Auxerre.
Cet ingénieur est chargé :
±^ De la partie de la rivière d'Yonne, comprise entre la limite du départe-
ment de la Nièvre et le pont du chemin de fer de Lyon, à La Roche, embou-
chure du canal de Bourgogne ;
141
2« I)e la riyière de Cure, depuisle pont du tnnnd d'Arcy ;
3<>Du canal du Nivernais^ depuis la limite du département de h Nièvre
jusqa'à son embouchure dans ITonne, à Auxerre.
Bureau de M. Rozal.
MM. Jalouzot, conducteur auxiliaire. MM. Azière, piqueur.
Addrt, id. Petit id.
SERVICE ACTIF.
1'* Division. —Entre la limite de la Nièvre etMailly-le-Gbâteau (Départe-
ment de ITonne).
Rivière d' Yonne et canal.
M. Frontier, conducteur embrigadé à Magnj , commune de Merry-sur-
Yonn'e.'
2"* Division. -- Entré Mailly-le-Cbâteau et Cravan.
Kivière d'Yonne et canalt et rivière de Cure, depuis le tunnel d^Âfcyy jusqu'à
son embouchure dam l^ Yonne, à Cravan.
M. GoBNBs^ conducteur embrigadé à Mailly-la-Yîlle.
3"* Division. — De Cravan à Auxerre.
Rivière d'Yonne et canal.
M. Salmon, conducteur embrigadé à Auxerre.
4^ Division. — D'Auxerre au pont de La Roche.
Riifière d* Yonne.
M. MiLLON^ conducteur embrigadé à Auxerre.
Mtta
it. PILLE, Ingénieur ordinaire à Sens*
Cet ingénieur est chargé du service de la rivière d'Yonne, du pont de La
Roche au pont de Montereau, et de TArmançon au-dessous de Brienon.
Bureau de M. Pille et Travaux spéciauœ.
MM. Seaume, conducteur auxiliaire.
MoREL, piqueur.
SERVICE ACTIF.
5""* Division. — Du pont de La Roche au hameau du Petit-Port, limite
d'amont de la commune de Yilleneuve-sur-Yonne, et Armançon.
M. PiEDziGKi, conducteur embrigadé à Joigny.
6"* Division. — Du hameau du Petit-P<>rt à llle de Sixte, au-dessous de
Pont-sur-Yonne.
M. Crépet, conducteur auxiliaire à Sens.
TRAVAUX SPECIAUX.
M. Delhaye, conducteur auxiliaire.
\À^
7"' Division. — De l'Ile de Sixte au poftt de Montereau.
MM. Dauguet, conducteur embrigade à Villcneuve-la-Guyard ;
SiBVENT, garde ambulant, entre La Roche etMoiitereau,à Villeneuve-
sur- Yonne.
CANAL DE BOURGOGNE.
PARTIE COMPRISE ENTRE LA ROCaB-SUR~TOXNE ET LA LIMITE DE LA CÔTB-D^OR.
M. C0LLLNi5&. Ingénieur en chef, à Dijon.
M. Tarbé de St-Uardouin, ingénieur ordinaire à Tonnerre.
Conducteurs embrigades^ M3f.
Thérouile^ première classe , à Brienoii.
Jiast.d^ de trois, cirtsse, aAncv-le-F.
Of>tt€roty de troisième claise, h Ton «erre.
Di/potel jicre, à la reserve à Tonnerre.
Sarou^ à la réserve h Tonnerre.
Conducteurs auxiliaires^ mm.
Perrety rondiicteur.
Ménétrier^ id.
SERVICE DES CHEMINS VICINAUX
M, Crapelbt, a genl-voyer central.
AgentS'Voyers de i*"® classe, 3im.
Luzotït à Courson.
Houctitron, a Joi«ny.
Cnenai , h y\ vallon.
Carré à Sens.
Gibier^ à Tonnerre.
Agents-voyers de 2« classe^ mm.
Montarhtf à Auxerre.
Chevalier, à Pont- sur- Yonne.
Agents-voyers de 3« classe, mm.
Lniji^Cy à Cravan
Sa(jetUy àSûinl-Valérian.
Conducteurs de •première classe, mm.
Louvin^h Montréal.
durlcs Louis, à Villencuve-l'A relier.
Michnufy i Aillant.
(Maries Ern>>sl, à 6aint-Fargeau.
Conducteurs de 2« classe ^ mm.
(ourlinr^ à Chablis.
(Jfiilikr, à loyers.
ifuchardf :i Arces,
Uêmoml, à Ancy-le-Fran(
Puteau^ àOharny.
JioreaUf à Tonnerre.
Vinidtf a Vil lenetive-Siir- Yonne
Gnrnier, a Toucy.
Ila^orij à Vc'zelay.
Piqueurs, mm.
GuyarU ci G»'^fj<ife, attachés au bureau
de I*Agent-voyer central.
Mortier, à Auxerre
Cfianuy à Sens.
DtiSsignoUe^ à Aval Ion.
Lntrtj^ à Courson.
/loj, à Joi^oy.
Mandaroux ^ a Seignclay.
Surnuméraires, m.u.
N., attache' au bureau de l'Agent- voycr
centrai.
N., à Auxerre.
H uchard \eune, à Courson.
Grandrvp, h Ara II on.
N., à Joi^n^f,
N., à Sens.
Dôiorme^ à Tonnerre.
CHEMINS DE GRANDE COMMDxMCATION.
Ce service comprend les chemins dont voici la désignation et ntinéraire .*
NM^% d' Auxerre à Saints-en-Puisaie,' noy, les Guillorés^ les Robineaux
par Chevannes, Escamps, Volvant, et les Cueillis.
Leugny, la Bruyère, Levis, Fonte- % de Chablis à Vermenton, par Préhy
145
el Saint-Cyr-les-Colons.
3, de Treigny à la route départem.
n« 22, par la Folie et les Chailloux.
4, de Leugny à Entrains, par Semen-
tron, Coulon, Lain, Thnry, Moulle-
rv, Lainsecq, Sainpuits et les Bor-
dés.
5, de Lîgny au port du Crot-aux^Moi-
nés, par la Rue-FeutUée, Ponligny,
Venouse, Rouvray,Héry, Seignelay
et Beaumont.
6, de Saint-Sauveur à Glamecy, par le
Jarlois, Lainsecq, le Vaurimbert,
Champ-Martin, le Galois, Etais, la
Fontaine etie Tremblay.
7, de Tannerre à Entrains, par Tan-
nerre, Bion, Mézilles, les Matignons,
Saint-Sauveur, lesBenards, TOrme-
du-Pont, les Thomas, Sainte-Colom-
be, la Breuille et Sainpuits.
8, de la route nationale n* 77 à Mai-
zières, par la Mouillère, Lîgny, Va-
rennes, Carisey, Flogny.
9, d'Avallon à Mailly-ia-Ville, par
Sermizellcs, la Brosse- Congé , la
hauteur de Blannay et Bois-d^Ar-
cy.
lo/d*Avallon à Quarré-les-Torabes,
par Cousin-la-Rocbe, MarauU, Au-
xon. Villcrs, la Gorge et les Breuil-
lotles.
41, de Vernrïenton à Guillon,parSacy,
Joux-la-Ville , Dissangts , Tlslc ,
Pancy, les moulinsChouard et Salé,
les fermes de Chérisy, Saint-Ber-
nard , Perrigny, Courterolles et
Guitlon.
12, de ITsleà Artbonnay, par Annoux,
Sarry, Villiers-les-Hauls , Fulvy,
Cusy, Ancy-le-Franc, Pimclles,
Cruzy, Maulncs et Arthonnay.
13, de Montréal à Sninte-Magnanco,
par Trévisclot, Trcvilly, Cisery, Sa-
vigny, Chcvanncs et Sainte-Ma-
Knancc.
14; de Bassou à Briarc, par Bassou,
Villemer, Neuilly, Champloiseau,
Lalaye, Aillant, Lamotte, les Or-
mes, le château deBontin, les petits
bpis de Courgoin, la Mouillère, les
petits et les grands Brossards, Bel-
Air, le Singe Vert , Grandchamp,
les fermes de la tuilerie Saint-Val,
la Bonde et la Gilbardiêre, Champi-
gnelles, la Vellerie, la ferme des
Rosses. Champeevrais, la ferme de
Prix, ae la Maison-Tardive, les Pe-
tites-Maisons, Rogny, passe près de
réelose et du pont du Rondeau.
15, de Cerisiers à Courtenay, par Dix-
mont, les Bordes, Tallouan, Villc-
neuve-le-Roi, Bussj-le-Rcpos, les
Fourneaux, la Herse, les Chétifs,
Piffonds et les GuimbauU.
16, de la route départementale n<> 9 à
Cbâtillon^ parLaborde, Chevillon,
Prunoy , Lafontaine , Charny, le
Clos, la HautOrCave, les Siméons,
les Journcts, les Roseaux, Cbam-
beugle.
17, d'Ancy-le Franc à la roule dépar-
tementale n» 18, par Stigny et Jul-
18, )de Charny à Saint^4mand, par
S^int-Martin-sur-Ouanne, Malicor-
n(", ferme de Janvier, Champi^nel-
leà , château et ferme de Crosilles ,
Villeneuve les- Genêts, Seplfonds,
les Nanliers, Saint-Fargeau, les Gi-^
rauds et Breuillambert.
19, de Senan à Appoigny, par Lalaye,
Champloiseau, Guerchy et Bran-
ches,
20, de Villeneuve-r Archevêque â Joi-
goy, par les Sièges, Cerisiers, la
Grange-Bertin, Dixmont, la Tuile-
rie, Beauregard.
2!, de Blannay à Châtel-Censoir,
s^embranche sur In route nationale
no 181, vis-à-vis le moulin dit le
Gué-Pavé, passe sous le hameau du
Vaudonjon, traverse Monlillot, le
hameau de Fontenilles, passe près
de la ferme de la Forêt et de la
Maison-Rouge.
22, de Villiers-Saint-BenoitàBriare,
par les Usages , les Béatrix , les
François, Tannerre, Villcneuve-les-
Genets, la Falqueric, le Grand-
Chemin, le Cbarme-Hond et filé-
' neau.
23, de Pont-sur-Yonne à Montereau,
parSerbonneSy Courlon et Vinneuf.
24, de la route ^ nationale n^ 60 au
port de Marsan gis, par Serbois, les
Brins, EgriselIe-leBoc, Bracy et
I le bas de Marsangis.
25, de Saint-Maurice-aux-Riches-
, Hommes à Pont-sur-Yonne, par
Mauny^ Thorigny, Fleurigny,Saint«
144
Martia-$ur-Oreuse , U Chapelle-
sur-Oreuse el Gisy-Ies-Nobles*
26, dé Sens à Vouli^ part du pont de
Sens, passe près Saint-Martin-du-
Tertre, à NaïUy, Brannay, Lixy et
Vallery.
27, de Theilau port de Marsangis, par
la Folie, passe entre la Grange-au-
Doyen et Vaufoin, traverse Passy.
28, de Villeneuve-V Archevêque à Bray,
6ar Lailly, Lapostole, Thorigny,
larreaux, Servins, passe au basrde
Paîlly et Plessis-Saint-Jean, et tra-
verse Sergines.
29, de Sergines à Montereau, par Ser-
bonnes, Gourion et Yioneur.
30, de Saint-Florentin à Rigny-le-
Ferron, par Venizy, le Rué, Chail-
ley, la grande Jaronnée, les Gai-
beaux, Fournaudin, les Cormiers et
les Vallées.
31, d*Auxerre à Cbamplay, par Perri-
gny, le Buisson-Pouilleux, Fleury,
Guerchy, Champlotseau, Neuilly, la
• ferme crArblay.
38, de Tonnerre à Corbif^oy, par
Yrouerre, Sainte-Vertu, Nitry, Joox*
la-Ville , Précy-le-Sec, Voutenay,
emprunte la route nationale n. 6
jusqu'à la courbe de Givry, puis
la route nationale n. 151 lusqu'à
Vézelay, passe à Saint-Père, Pierre-
Pertuis et Domecy-sur-Cure.
33, de Cussy-les-Forges à Quarré-les-
Tombes, par Villers-Nonains.
34, de Germigny à Saint-Mards-en-
Othcj par Beugnon, Neuvy-Sautour
et Sormery.
33, de Tonnerre à Monlfort, par Tis-
sev, Collan, Mâlîgny, Vîlly, Ligno-^'
relies et Souilly.
36, de Quarré4es-Tombes à Cbàtel-
Censoir, par Velars, LautreTÎHe,
Saint- Germain-des-Champs, Serée-
le Château, Usy, Saint-Père, les bois
de la Madeleine, les Tremblais et
Asnières où il s'embranche sur la
route départementale n. 20.
38, de Chablis à Coulanges-ia^Vineuse,
part de la route départementale n« 9,
nrès de Saint-Cyr-les-Colons, passe
a Irancy, Vinceiottes et Vinceiles.
39, de Vermenton à Entrains, par
Accolay, Satinte-Pallaye, Prégilbert,
Sery, Mailly-la- Ville, Mailljr-Cbâ'
teau-le-Bas, le Panmier, Misery,
Coulanges-sur-Yonne, Andries, Fer-
rières, Étais.
40, de Cbéroy à Voulx, part de Ché-
roy et aboutit à la limite du dépar-
tement de Seine-et-Hame.
41, de Cbéroy à Ferrières, par les
Morteanx, les Jacquins, Jouy et lesr
Bordes.
42; de la vallée de TOreose à la route de
bray, psrt du chemin n» 25, entre
la Ghapelle-sur-Oreuse et Gisy-les-
Nob., traverse Michery et vient
s'embrancher sur la route départe-
mentale no 2.
43, de la croix de Pailly, an che-
min n ' 25, part du chemin n« 28^
près la croix de Pailly, passe à Ver-
tilly, Villiers-Bonneux, Grange-le-
Bocaee.
44, de Savigny à Anstrudes, par Guil-
lon, Vignes, Pisy et Vassy.
CHEMINS DE MOYENNE COMMUNtCATÎON.
Ce service comprend les chemins dont voici la désignation el Vitinéraire :
N° 1*' De Leugny à Aillant, par Diges,
Pourrain , le moulin de Vaux, com-
mune de Beauvoir, Eglény, Saint-
Maurice'Thizonaille et Chassy.
2, de Sens à Foissy, par Saligny, Fon-
taiiie-la-Gaillarde et le hameau de
Clérimois.
3« de Pailly à Bray, par Plessis-Saint-
Jean et Compigny.
4, de Domats à Dollot, par Saint-Va-
iérien, la Belliolle et Domats.
' 5, de Saint-Valérien à Jouy, par Mon-
tacher et Villegardin.
0, de Charny à Saint-Julien-du-Sault,
par Prunoy, Villefranche, Cudot et
Verlin,
7, de CézY aux Ormes, par Béoni la
route départementale n"* 9, Saint-
Romain-le-Preux et la Ferté-Lou-
pière.
8, de risle à Talcy , par Blacy et
Tbizy.
148
9, de Mont-Réal à Ghfttel<-Gérard, par
les moulius de T^lcy, Montriant et
Marmeaax.
10, de Rouvrav à Quarré-les-Tombes,
par Saint-Léger, iesOadoteset le
moulin Golas«
±U de Saint-Fargeau à Clamecj , par
les hameaux de la Chaux, de la AUr-
cinerie et du Ghesneau, Treigny,
iDiancy , Ferreuse , Sainpuits et
Etais.
i2. De Chablis à Noyers^ par Chichée,
Chemilly, Poilly, Sainte- Vertu, Mo*
lar, et Annay-sur-SNerein.
13« De Sarry à Garisey, par Moulins ,
Fresnes, Yrouerre, Viviers, Serrigpy
Tissey, Vezannes et Dyé.
14, de Saint-Martin à la route natio-
nale n** 5; par Commissey, TanJay et
Saint- Vinnemer.
15, de Voutenay à Provency, par Lu-
cy-le-Bois.
16, de Gbarny à la route départemen-
tale a"" 9, par Ferreux, Sommecaise,
les Ormes et Gbassy.
17 , de Pomats à Subligny , par
Gourtoin , ViUeneuve-la-Dondagrç
et Subligny.
18, de Sens à Font-sur-Yonne , par la
rive gauche de l'Yonne ^ en passant
par Viilenavotte, Villeperrot, pour
aboutir au port de Pont-sur-Yonne.
19, de Saint-Aubin-Cbâteau-Neuf à
Bleury, par le hameau deSur-Ocre,
Saint-MauricçjTl^izouaille et le ha-
meau de Vieux-Poux,
20, de Toucy à Thurv, par les ha-
meaux de l'Epine, de Roland et de
Saint-Marcel, Fontenoy , J[^s ba^,
meaux du Deffand et* du Petit-
Banny.
21, de Ligny aux Croûtes , par Jaul-
ges, Butteauxet Percey.
22, des Sièges à la route nationale
n° 60, par Ghigy.
23, des Villeneuve-sur-Yonne à Ghar-
ny , par Bussy-le-Renos , Saint-
Martin et Sàint-Loùp-a'Ordon et le
hameau d'Arblay. i
24, de Saint-Martin-sur^-Ouanne à
Saint-Maurice , (Loiret) par Mar-
cbais-Beton.
25, de Joigny àFournaudin, par Brion,
Bussy-en-Othe et Arces.
26, d'Avallon à Corbigny , par les
Cure et Domecy-sur-Cure
27, de Gisyrles-Nobles è Sens , par
Evry, Guy et les territoires de Sainl-
Denis et Saint^lémént.
28, de Seignelay à Appoirav , nar
Chemilly-prèsiseigneTlay.^^' ^'
2», de Mailly^le-Château à Saint-Sau-
veur, par Anus, hameau de Fou-
ronne, Courson, Molesmes, Taingy,
TcslmUon, hameau de Sementron,
Lain et lé Deffand, commune de
Saints.
30, de Toucy à Eglénv, par Parly et
1 £.pine, commune de Beauvoir
31, de Vermenton à Noyers, par sicy,
Nitry ejt le hameau de Puils-de-
Bon.
32, de Saint-Julien-du-Sault à Toucy,
I par Précy, Sépeaux , Saint^Romain-
I le-Preux et la Ferté-Loupière.
, 33, de VilIiers-St-Beno!t à Looesme,
par les hameaux des Tricottes et
' des Bergers.
34, de Gnssy-lcs-Forges à Montréal,
par 1«3 hameaux de Maison-Dieu,
le Vallerot et Sceaux.
35 , de Saint-Sérotin à Villeroy, par
Villebougis. ^
36, de Saint-Aubin sur-Yonne à Tou-
cy, par Cézy et le hameau de la Pe-
tite Celle, s'embranchant sur le
chemin n** 32.
37, de lixy à Viilethierry , par les
Buissons et le hameau dp Tros.
38, de Soucy à Foissy, par Voisines et
la Chapelle-Saint-téonard.
39, d' Arces à Saint-Màrds-en-Othe,
, par Chailley etles hameaux deBœurs
et Sormery.
40, de Lailly à Courgenay , par Vau-
luisant.
41, de Cerisiers à Cérilly, par Vau-
deurs, Goulours.
42, de la route nationale n*» 5 à Cour-
taoult et au chemin de grande
communication n" 34, parButteaux,
les hameaux de la Chaussée et de
Vijliers, Soumaintra|n et Beugnon.
43, de Paron à Marsangis, par Oron
et Etigny,
44, de Tannerre à Châtillon-sur-LoifiK
par Tànnerre et Champignelies.
45, de Saint-Denis à Marchais Béton,
par Malicorne. ^
ud
4Ô, de Champs à Chablis, par Saint-
Bris, Ghitry, Courgis.
47, de Saint-Saaveurà Druyes, par le
> hameau de laMalerne, (commune
de Saints), Thury, Sougères, le ha-
meau des Billards et les fermes de
Maupertqis et desMartins.
48, de Laroche à Sens, par Migcnnes,
Bussyen-Olhe, Dixmonl, les Bor-
des, la Grange-au-Doyen et Véron.
4^, d'Arquian (Nièvre) à Aillant-sur-
Milleron (Loiret), par Lavau» Blé-
neau et Ghampeevrais.
50, de Villeneuve-r Archevêque à Ar-
ces, par le hameau des Uauts-de-
Flacy et Goolours.
51, d'Usy à la route nationale n* 6,
par Ménades. Island, Pont-Aubert,
Le Vault.
52, de Leugny à Mézilles, par les fer-
mes de Veugny et de la Chaume,
Lalande, le moulin de Lalande et le
pont de la Trocarde,lei Evoques et
Fontaines.
53, de Vcrmènton à Tonnerre , par la
ferme de la Loge, Lichères, Poilly
et Yrouerre.
54, de Ghastellux et VilliersNonaitls,
par la rivière (hameau de Ghastel-
lux), Saint-Germain, LeMeix, ha-
meau de Saint-Germain et Marrault,
hameau de Magny.
55, d'Aillant h Gbarny, par Villiers-
sor-Tholon, la Tuilerie, la Ferté-
Loupière, la Gaulerie, les Garterons,
Ghnpinot et le hameau de la Borde.
5d, d'Avallon à Guillon , s'embranche
sur la route nationale n'^ô à la Tuile-
rie de Gercé , passe près de la tuile-
rie de la Charbonnière , traverse le
hameau de la Maison-Dieu, et le
village de G^sery , eroise le chemin'
de grande communication n^ 13,
et emprunte le chemin de grande
communication n» 44 jusqu'à Guil-
lon.
Le service général comprend en ou-
tre tous les chemins vicinaux ordi-
naires du département, désignés ordi-
nairement sons le titre de chemins de
petite communication.
147
SECTION YIII.
ETABLISSEMENTS DIVERS DTTItlTÉ PUBLIQUE.
BIBLIOTaÈQUES PUBLIQUES.
Bibliothèque d'Àuxerre^ place Notre-Dame-la- f Hors.
La bibliothèque d'Auxerre, fondée par le P. Latre, savant Mimine> en
1796, pour le service de l'école Centrale, échut à la ville par un arrêté du
premier consul, du 8 pluviôse an XL Elle renferme 150 manuscrits dont
2uelques-uns sont très-précieux pour r histoire, et environ 27,000 volumes.
In y remarque beaucoup de bonnes édilions; — musée et collection de
géologie, d'histoire naturelle et d'antiques du départejuent.
M. QUANTIN; archiviste du département, bibliothécaire.
COMMISSION DE SURVEILLANCE :
MM. le Maire d'Àuxerre. président;
le Principal du Collège ;
LËCLËRC, juge de paix ;
CHÀLLE père, avocat ;
BAZOT, avocat ;
L'abbé DlTRC, aumônier de Thôpilal général ;
CHEREST fils, avocat ;
QUANTIN, bibliothécaire.
Bibliothèque d'Avallon, àrBôiel-de-rUle,
La bibliothèque d'Avallon, composée de a»000 à 4.000 volumes, provient
surtout de l'ancienne maison des Doctrinaires du collège.
M. CHAUSSON, bibliothécaire.
Bibliothèque de Joigny, à l'Hôtel-de- Ville.
La bibliothèque de Joigny se compose surtout d'ouvrages de littérature et
de voyages. Elle compte environ 4,000 volumes.
M. JOSSIER, chargé du service de la bibliothèque.
Bibliothèque de Sens, à V Hôtel de-VUle.
Ce dépôt renferme 8,000 à 10,000 volumes et quelques manuscrits, parmi
lesquels est le célèbre Missel original de la Messe de l'Ane. Un cabinet
d'histoire naturelle et curiosités; musée de sculptures et d'am tiques dans la cour
delà mairie.
MM . LEFORT, bibliothécaire ;
BLONDEAU, bibliothécaire-honoraire^
Bibliothèque de Tonnerre.
MM. N. , bibliothécaire ;
DESMAISONS, sous-bibliothécaire.
148
INSPECTION DES MONUMENTS HISTORIQUES
DU DÉPARTEMENT.
Ce service comprend la surveillance des monuments importants que ren-
ferme noire département et qui sont classés comme historiques par décision
du Ministre de l'Intérieur. La reconnaissance d'un éâifice comme historique
n'entraîne pas de droit l'allocation de fonds de la part du gouvernement; ce
n'est qu'une appréciation scientifique qui, cependant^ est prise en considé-
ration dans ks distributions annuelles des secours.
M. le baron CHAILLOU DES BARRES, Officier delà Légion-d'Hon-
neur, Chevalier grand'eroix de l'ordre du Lion, Grand'cfoii d« celui du
Mérite civil de la couronne de Bavière, Chevalier du Saint-Sépulcre : inspec-
teur, auK BarreS; commune de Sainpuitg.
Monuments cla$$é8 :
Nou. — Les a8téri»([iics ûmiMpieiit ^pie les MOKitai^ts à la iaite desqmelt «e trovre ce ù(g»e oui reçu an
allocations.
âbbondissehent d'àusubre. Eglise de Vévelay.*
Eglise de Saint-Etienne, à Auxerre.* Eglise de Montréal.*
Eglise de Saint-Pierre, à Auxerre. ^-glise de Civry.'
Eglise Saint-Germain, à Auxerre. I abboudissimemï de joigsy.
Ancien palais episcopal servant de
préfecture, à Auxerre.* ^glise de Sauil-Jean de Joigny.
Eglise de Saint-Florentin. ^E^^ de Saint-Julien-du-Saull.
Elufe deSSbe, à Auxerre/ I -"o»p,ssemk»x n. se.s.
Eglise de Chablis. * Cathédrale de Sens.
Eglise de Saint-Bris. Murs et fragments romains, à Sens.
ARRONDISSEMENT D AVALLOff.
ABR0NP1S8EMBNT DE TONNERRE.
Eglise d'Avallon. , ^
Eglise de Saint-Pierre-sous-Vézelay.* Egalise de l'hospice de Tennerre.*
SOCIÉTÉ DES SCIENCES HISTORIQUES ET NATURELLES
DE L'YONNE.
Fondée au mois de janvier 1847, la Société a son siège à Auxerre, dans les bâti-
ments de la bibliothèque ; cependant elle étend son action sur tout le département.
Elle se compose de membres titulaires, de membres libres ayant domicile dans le
département et de menulN^ correspondaiRts.
Le but de la Société «mbffasse l'étude de l'archéologie et de riiistojj?e proprement
dite du département, ainsi qu^^eUe de l'histoire naturelle dans toutes ses branches.
Elle publie chaque trimestre un bulletin de ses travaux.
Son bureau est composé de la manière suivante :
Président : M. le baron Cbàillou ites Basses 0. ^,
Vice-Présidents : MM. Chalie et l'abbé DuRU.
Secrétaires : MM. Cotteau et Quantin.
Archiviste : M. Ribière.
Trésorier : M. Villiers.
M9 y}
SOCIÉTÉ ARCHÉOLOGIQUE DE SENS.
La Société archéologique de Sens a été instituée par arrêté de M. le Ministre de
l'Intérieur, en date du 24 juin 18 14.
L'archéologie, les sciences et les arts sont l'objet de ses travaux.
Cette Société se compose :
De quatre membres d'honneur, de trente- six membres titulaires eidequatre-
yingt-quinze membres honoraires.
Elle publie, à des époques non périodiques, les bulletins de ses travaux.
Les membres d'honneur sont : Mgr l'archeTéque, M. le préfet, MM. le sous préfet
et le maire de Sens.
Le bureau de la Société archéologique de Sens est ainsi composé pour Tannée
1851-52 (d'avril en avril) :
Président : M. Lallur.
Vice-président : M. Gieirar.
Secrétaire : M. Prou.
Pro-3ecrétaire : M. l'abbé ftRVLiÎR.
Bibliothécaire-archiviste : M. Cbauvrau^ anshiviste-a^nt, M. Poly.
Trésorier : M. Tonnellier.
CHAMBRES CONSULTATIVES D'AGRICULTURE.
Un décret du 38 mars 18S^ a créé, dans ch/^qtiâ département, une
chambre consultative d'agriculture par arronndisseinent, dont les
membres sont nommés par 1o Préfet.
Voici la composition de ces chambres pour les cinq arrondissements
du départament :
Arronàiiumtni d'Auxerrr.
Canton d'Auxerre (est). M, Binoche, propriétaire et maire à Champs ;
d'Auxerre (ouest). M. Baudoin aîné, propriétaire à Auxerre;
Canton de Chablis, M, Gabriel Maret, propriétaire h Chiblîs ;
de Coulanges-Ia-Vineuse, M. Larabit, député, propiiél. à Coulanges-
la-Vinense ;
de Coulaoges-sur-Tonne, M. Badin d*Hurtebise, juge do paix, pro-
priétaire à Crain ;
de CourBOD, M. Dfjasl-reserin, propriétaire h Ooâinc ;
de Ligny, M. Rab«4» jHge de paix, propriétaire à Maligny;
de Seigii«lay, M^ Frotlier, propriétaire à Seignela j ;
de Saint-Florentin, M. Barat, ancien maître de poste à Saint'*
Florentin ; >
de Saint-Sauveur, M. le baron Chaillou des Barres, a.ix Barres;
de Vermenton, M. Rousseiet, maître de poste à Vormonton;
de ToQcy, M. Ârrault, propriétaire et maire à Toucy.
»
Arrondi$iemeHi d'Amilon,
Canton d'Avallon, M. Cordier» propriétaire h Monjaiin;
de Guilion, M. Châties do La Brosse, propriclairo à Ginllon ;
11
ISO
<tc Guillon, M. Tbcurot-Gat|;not , propriétaire à Saiot-André-en-
f crrc-pleinc ;
de L'Isle-sur-Seroîn, M. Tardy, propriétaire à Blacy ;
de .Qu irré Ie8-T6iiil)e8, M. Amédée de Clmstelliix^ propriétaire à
de Yézelay, M. Destut d'AssAy, propriétaire à Xb^oisedu.
Arrondissement de Joipty.
Canton d'Aillant, M. Précy, propriétaire et maire à Chassy ;
(le Bléneaii, M. Couvert, propriétaire à Blcneau ;
de Brtenon, M. VcrroUot d'Ambly, propriétaire à Brieaoïi ;
de Cerisiers, M. Dubois, propriétaire à Vaudeurs ;
de Cbarny, M. Terdu, propriétaire à Cbarnj;
(le Joignj, Al. Arrault père, ancien maître de poste à Joâgaj;
de Sainl-Fargeau, M. Lacour père, propri^ire à ^aîni-Fàrgeiitt ;
de Saint-Julien-du-Sault, M. Letdasc, propriétaire à Cadot^
de Villeneuve-sur- Yonne, M. de Cbàteaubourg; , propriétaire et
maire à Villeneuve-sur- Yonne.
Arrondissemetit de Sens,
Canlon de Cbéroy, M. Vuitrj père, propriétaire à Sens;
de Pont-sur- Yonne, M. Lecomie, propriétaire et waitre ife poste à
Villeneuve-la-Guyard ;
de Sens (nord], M. Lericbe, propriétaire à 3aligny ;
de Sens (sud), l)eslion*Dufbur, propriétaire à Sens;
de Sergines, M. Cébert, propriétaire et maire à Serbono^a;
de Villeneuve-rArchevéque, M. Foin-Brice, propriétaire et maître
de poste à Tbeil.
Arrondissement de Tonnerre.
Canton d*Ancy-ie-Franc, M. de Louvoie» propriétaire et aiaire à
Ancy-le-Franc;
d'Ancy-le-Franc, M. Paris, propriétaire à Aisy ;
de Cruzy, M* do Taniay, propriétaire el maire à Tanlay ;
de Flogny, Bl. Anjorrant, propriétaire et maire à Flogny ;
de Noyers, M. Lecourt, propriétaire ^ Poilly*3ur*le«Seraio ;
de Tonnerre, M. Textoriâ, propriétaire à CbeiieE.
Les membres ci-dessus désignés sont nommés pour trois ans ; fis
sont toujours rééligibles.
SOCIÉTÉS D^AGRICULTORE ET COMICES AGRICOLES.
ToucY. — MM. Bourgoin, président; Carreau, vice-président; Arrault, secrétaire;
Tonnellier, vice-secrétaire; Lavoltée-Parquin, trésorier.
JoiGNY. — MM. Précy, président; Lo Slapc, vice-président; IMed, seorécaire;
Leclerc d'Ostein, trésorier.
I8t
Saint-Fargeau. — BfM. Jacquemier président; Toutée Josepb , vice-présidcHt •
Pruneau, trésorier ; QaadeC,. secrétaire ; Gallen fils, vice-secrétaire.
Le comice de Saint-Fargeau, voulant ajouter h l*éclat ordinaire de son
coDceucs ftOtttfely a décidé qu'il j sérail adjoint une fête villageoise, et, d'ac-
cord avec radmioistpaiioEi municipale) il ne négligera rien pour y attirer un
grand concours d'étrangers...
ToNNERRB. — MM. De Tanlay, président; Jacques Pâlotte et Rétif, vice-prési-
dents; Roze Isidore, secrétaire; Rathier et Hamelin, vice-secrétaires; Garni 11e-
Dormois, trésorier.
ÀVALLON. — MM. de Chasteilttx, président; Cordier, vice-président; Gontard,
secrétaire; Royer-Gariel, trésorier; Gui Hier Charles et Raudot, vice-seerécaires.
àncy-lb-Franc. — MM. De La Salle-Louvois, président; Boupguîgnat lils, vice-
président : Mathieu , secrétaire ; Martenot Auguste , vfce^secrétaire ; Raveneau ,
trésorier.
NoTKRs. — MM. Mariglier, président; Robinet, vke-président; MalsoD^ secré-
taire; Fine!, tréswîer.
Flognt. — MM. Anjorrant, président; Perrin, vice-présideal; Conrad deMnleissyc
secrétaire; Bazile, vice-secrétaire ; Fournier, trésorier.
FERME-ÉCOLE.
La ferme-école du département de ITonnc est située à L'Orme- dn-Pont,
commune de Sainte-GoTombe, canton de Saint-Sauveur, sur le domaine de
M. Frémy. Cet établissement offre des avantages incontestables pour former
de bons cultivateurs. La di.Hposition des bâtiments est des plus convenables :
belle distribution, espace, appareils de ventilation et de chauffage, rien ne
manquedansTintérét de la salubrité et du bien-être des jeunes gens. Cette
année même, M. Frémy a Xait élever un nouveau bâtiment destiné spédolement
au logement des élèves. L'établissement contient actuellement 16 élèves «
mais il est destiné à en r^evoir 33, sivoir: 30 agriculteurs et 3 horticulteurs.
On reçoit 11 élèves chaque année. L«»examens ont lieu au mois d avril.
Voici les conditions auxquelles les jeunes gens sont admis à fa fetme^colc
de L'OniieKttt*Pont :
U faut «voir ^ ans au moins;
Subir des examens sur les matières de fittslmetion primaire;
Le séjour est de Sans, pendant les^els la nourriture et Fentreticn sont
gralmis.
L'enseignement est autant thcoià|iie ipie praAiqoe.
M. RduiLtABD, dûrecteor.
CHAMBRE CONSULTATIVE DES ARTS ET MANUFACTURE^^,
A SENS. •
MM. Le Sous-préfet de Sens, président d'honneur; Buplan-Béraudon, président;
Dafour aîné, Bézîne, Molhré, Saussîer, Tiby (Hercule), Pleau, Dubreuiilc, Gornissct
(.inguste), Lefèvre, membres; Jacob, secrétaire.
IS2
MAISON DES APPREMIS DU DÉPARTEMENT DE LTONNB.
Cet établissement, dont le siège est situé à Auxerre, rue Basse-Perrière
dans la maison des frères Saint-Charles, a pour bat ôe rendre à la fois ou-
vriers habiles et honnêtes citoyens, tous les jeunes gens destinés â une pro-
fession maouelle* ^
Le conseil chargé de Fadministration se compose de :
MM. Martineau des Chesnbk G. O. eK^, président.
Chardon ifif , capitaine en retraite \ „. ^ ^ ^ • i .
Vi««o»*, ingénieur en chef i vice-presidenls.
Bernard, curé de Saint-Eusébe ;
De Blair, sous-inspecteur des eaux et forêts ;
CorN, directeur de renregistrement ;
Dubois, président du tribunal ;
DuPLESsis, propriétaire;
Léon Le Blanc, ancien juge suppléant;
Bazot , avocat ;
Marie, juge au tribunal civil ;
Tonnelier, juge d'instruction ;
Lambert, avocat;
Tambour aîné, directeur du Comptoir d'Escompte, trésorier j
Roguier, professeur au petit Séminaire, secrétaire.
COMPTOIR NATIONAL D'ESCOMPTE D'AUXERRE.
Le comptoir d*Auxerre compte quatre années d'existenec ; il a
rendu, depuis sa fondation, des services iocoatestables au eommerce
du déparlemcut. Une prorogation de trois années lui « été accordée à
partir du l'^'juin 1851. Les opérations des deux d^rmers iriinestres
sVlèvent à 39,177,^906 fr. 52 c.
Conseil ffadminisiratiofi :
MM. Flo{}ny, membre du conseil munîdpal; Bélioie-Potvret» négo-
ciant ; Bonneviile. propriétaire ; Charrié, juge suppléant; Duché* juge
de paix; Laurent-Lesseré, négociant; Marmottant-Maure; propriétaire;
Morin aîné, négociant; Salle (Jules), négociant; Sauvalle fils aine.
Personnel :
MM. Tambour aîné, directeur; Flamant, premier employé; De-
mctz,Loury, Caillât, Barbier, Âliard, Pompier, Girode, employés; Gbc-
vallard, commis à la recette.
4S3
SOCIÉTÉ DE PRÉVOYANCE.
Uae société de prévoyance est ét<ibUe k Auxerr^^daii^le but d!4|i-
surer à chacun de ses membres, en échaogpQL de CQtisatipAipf^rîediyies
qu'il dépose à sa caisse, soit des soulagements efficaces pquc sa vieil-
lesse, soit tout autre s^mélioration à son bien-être. Elle a principale-
ment pour mission de répandre, parmi les membres de la société, les
habitudes de travail, d'ordre et d'économie. Pour être membre de
la société il faut, sans condition d'âge ni de sexe, résider depuis six
mois au moins dans la commune d'Auxerre, et prouver que Ton ne
possède, par soi-même ou par ses parents, indépendamment de son
travail, que des moyens d'existence reconnus insuffisants.
CùMeii d^adminùtration :
Président, M. Laurent-Lesseré.
Vice-président, M.Déy.
Directeur et trésorier, M. Tambour aîné.
Secrétaires, MM. Ribière, Roguier.
Administrateurs: MM. Bazin ^, Boullay fils, Challe fils, Cbardon,
Cherest fils , Lambert, Lefort, Marie, Mique, Morin, Pélissier, Ri-
gaud, Vachey et Yignon.
ASSOCIATION DE JEUNES ÉCONOMES.
Cette association, fondée à Senj^, a pour but de secourir les jeunes filles
pauvres, de leur apprendre à travailler et de les placer convenablement.
Les moyens d'action de cette Société sont dus à la charité publique
et aux versements réguliers des associés. Cette association, toute philanthro-
piqoe, a été fondée en 1827 par Mlle Chalambert.
THEATRES.
Le département de F Yonne est compris dans le 4^ arrondissement théâtral^
avec ceux de l'Aube et de la Haute-Marne. Il est desservi par deux troupes
ambalantes. Les directeurs, pour Tannée 1852-53, ne sont pas encore nom-
més. Il y a une salle de spectacle dans chaque chef-lieu d'arrondissement,
ainsi qu'à Saint-Florentin.
1K4
SOCIÉTÉ PHILARIIONIQCE^
Cette société compte aujoard'hui 54 membres; elle se diyise en deux sec-
itom^ section d'orchestre, section d'harmonie.
Chef d'orchestre, M. Herman.
Sons-chef; M. Bonamy.
Chef 4'orchestre de la section d'harmoniC;. H. Chafaneau>
TRQISIEHE PARUE.
SCIENCES ET ARTS.
|-Lj-i/-jV» ^^>^Vyyy^l^^*yy^«y^^ii^^^^^^^^'^^<^^^^^^^^'^^*^^»^»^^t^^i*
fV«V*^«^l<«^'^^*^>^l^«^"^*^«^l^*^4«M^N^a««^W*^a««^M«ri«#««ta««»««««N^«««««^^^««HP^^p^M
RESUME
DU CONSEIL GÉNÉRAL DE LTONNE.
Sessiofl de 18S1
SÉANCE DU 23 AOUT,
La séaace est ouverte à une heure.
Sont présents :
MM. le marquis Anjobrant, ArRault, Badiic d'Hurtebise, Baudoih,
Bertrand, Béthery de La Brosse, Bourgoin-Dugas, le comte de Bres-
siEUX, Garlier, le baron Ghaillou des Barres, Ghalle, le baron de Gha-
TEAUBOURG, Chérest , DE Chéron , Dejust-Deserin , Aodoche Febvre,
Flandin, FoAciER, HoùDAiLLE, Lacam, Lallier, Larabit, LeComte, le
baron Martineau des Ghesnez, Moiset, dd Payrat, Prégy, Protat, Rabjê,
Rétif, Salmon, Simonneau, le marquis de Tanlat et Vuitbt.
M. le Préfet ouvre la session et reçoit successivement de chacun des
membres présents le serment prescrit par Tarticle 14 de la Constitution.
Enfin il lit le décret rendu, sous la date du 7 août, en exécution de rartide 5
de la loi du 7 juillet 1852, qui nomme le Président, le Vice-Président et le
Secré1;aire du Conseil Général de TYonne pour la session de 1S52, savoir :
PréHdent ; M. Bertrand, député ;
Vice-Préiidenl ; M. Larabit, député ;
Secrétaire : M. le baron Chaillod des Barres, ancien préfet.
liB Consul Général se troavant constitué, M. le Président prend la parole
et prononce un discours. M. le Secrétaire et M« le Vice-Président adressent
successivement à rassemblée une allocution, dans laquelle diacun d'eux
réclame la bienveillance de ses collègues. p.Ueîb (1).
Puis M. le Préfet lit un rapport sur Tensemble des affaires qui seront sou-
mises au Conseil et dépose sur le bureau ses rapports spéciaux, p. 5.
M. le Présidaf^t rem^cie M. le Préfet, au nom du Conseil ; après un court
débat sur la nécessité qu*il pourrait y avoir de supprimer la cinquième Com-
mission, le Conseil décide que les six Commissions seront maintenues. 'p. 16.
M. le Président propose au Conseil d'inaugurer ses travaux par le vote
d'une adresse au Prince-Président de la république, p. 17.
Vote de cette adresse» p. 17.
(1) Us chiffres mis à la suite de chaque décision du Conseil indiquent la page cor^
respondante du Proeès^verbal des déliberalioiis.
12
L'Assemblée procède à la composition de ses Commissions, p. 18.
Il est donné lecture des procès- verbaux de la première session des Gcn-
seils d'arrondissement p. 19.
Proposition de reviser le règlement du Conseil Général renvoyée à l'examen
delà cinquième Commission, p. 19.
Répartition des dossiers entre les six Commissions, eu égard à leurs attri-
butions respectives, p» 19.
Dépôt d'une proposition ayant pour but l'établissement d'un service de
médecine gratuite. Renvoi à la sixième Commission, p. 19.
La séance est levée à 5 heures.
SÉANCE DU 25 AOUT.
La séance est ouverte à 2 heures.
M. le Préfet est présent.
Le procès-verbal de la séance du 23 est lu et adopté.
Le Conseil approuve le texte du nouveau règlement, pour la tenue de se?
séances et décide qu'il sera imprimé, p. 20-
11 prie M. le Ministre de la guerre d'examiner s'il serait possible,
sans nuire au bien du service, d'installer la brigade de gendarmerie destinée
au canton de Sergines, soit au chef-lieti, soit dans une des autres com-
munes de ce canton, p. 75.
Demande qu'une seconde brigade de gejudarmerie sott établie à Sens,
p. 76.
Vœu pour la nomination d'un commissaire spécial à la station du chemin
de fer à Sens. p. 76.
Avis contraire à la demande en création d'une foire franche à Sens; p. 25^
Fixation du taux de la journée de travail, p. 25.
Répartement des contributions pour 1853. p. 29.
Vote pour Tannée 1853 des centimes ci-après, savoir :
7 centimes 6/4 Opour dépenses facultatives d'utilité départementale ; 5 cen-
times pour subvention aux lignes vicinales; 2 centimes pour l'instructicm
primaire ; 10 centimes extraordinaires pour la construction et l'achèvement
des routes départementales Çoi du 3 juillet l8/i6) ; 3 centimes pour cons-
truction de bâtiments à l'asile des aliénés et à la caserne de gendarmerie
d'Auxerre. p. 28.
Nomination de deux membres pour faire partie de ia Commission dépar-
tementale chargée, aux termes de l'arrêté du Ministre des finances du 2 juin
1851, d'examiner le travail des agents des contributions directes, p. 31.
Le Conseil entend le compte et l'état de situation dé la caisse des incendiés
et en donne acte à M. le Préfet, p. â3^
il invite ce fonctionnaire à nommer prochainement une Commission qui
a.urait mission de rechercher les mesures k prendre pour soutenir cette
caisse et de provoquer, s'il y a lieu, la modification des statuts, de manière
i\ exciter l'intérêt des communes, p. 35.
Le Conseil donne acte à M. le Préfetde son rapport relatif aux Sociétés
de secours mutuels et le prie de continuer ses efforts pour l'organisation de
ces utiles institutions dans le département, p, 36."
11 donne également acte à ce fonctionnaire de son rapport relatif aux So-
ciétés de crédit foncier et il espère que celle autorisée pour la circons-
cription de la cour d'appel de Paris par le décret du 28 mars 1852, pourra
réaliser les beur3ux résultats qu'on en attend^ grîlces à ses puissants naoyens
199
d^organisatkm et dans que le départemeat de TTonnesoit oWigé de faire
racquisition de lettres de gages, p. 37.
La somme de Uh fr. 06 c, restée libre sur les fonds*du cadastre, est main-
tenue à la disposition de M. lePrefet p. 37.
Rejet d'une demande faite en faveur du jeune Manteau pour être admis à
TEcole régionale de Grignon, le Conseil ne voulant pas affaiblir Timportance
de la fenne-école, en venant au secours d'un.élève qui n'y aurait pas com-
meticé ses études, p. 38«
Renvoi à Texamen de la cinquième Commission de deux propositions;
savoir :
V Création d'une caisse de retraite en faveur des employés de la Préfec-
ture et des Sous-I*réfectures. p* 39.
2' Projet d'organisation et d'embrigadement des gardes champêtres^
La séance est levée à 6 heures 1/2.
SÉANCE DU 26 AOUT.
La séance est ouverte à 2 heures.
M. le Préfet est présent
Le procès-verbal est lu et adopté.
M. de Louvois est absent par suite d'une indisposition.
Le Conseil renvoie à l'examen de la cinquième Commission 1' Une lettre»
de M. le baron Charles Dupin, Président du Conseil Général de la Nièvre,
tendant à appeler l'attention du gouvernement sur les causes de la dépré-^
dation qu'ont subie, depuis plusieurs années, les bois et sur l'urgence de les
faire cesser, dans l'intérêt des particuliers, des communes, des établisse-
ments publics et dé l'Etat lui-même. p. 40.
2" Une lettre de M. le Président du Conseil GénératI de la Haute-Marne
relative à une question économique, p. 40.
Vœu favorable à la création d'un bureau de poste à Guillon. p. 40.
LeConseîl, consulté sur la question de savoir si la récolte de 1852 est supé-
rieure, égale ou inférieure à une année moyenne, n'ayant pu recueillir que
desrenseignements incomplets, se trouve forcé d'ajourner sa-réponse, p. 41.
Un membre exprime le vœu que les Commissions cantonales de statistique
soient promptement formées, p. 41.
Vœu que M. le Préfet provoque, par tous les moyens légaux, l'interdiction
de construire à neuf les couvertures en paille, p. 42.
Rejet d'une proposition ayant pour objet d'allouer un secours de 300 fr.
pour encourager les concours d^orphéons. p. 42.
Avis favorable à la demande de la commune de Guillon en création, dans
cette commune, d'un marché de denrées alimentaires, qui serait fixé au ven-
dredi de chaque semaine, p. 44.
Rejet de la demande de la commune de Joigny tendant à obtenir la créa-
tion d'une nouvelle foire dans cette ville, p. 44.
Le Conseil remercie M. le Préfet des renseignements qu'il, lui donne sur la
ferme-école de l'Orme-du-Pont ; il espère, avec ce magistrat, que cet établis-
sement, qui est confié aux soins d'un habile directeur, procurera au dépai'-
tement les précieux avantages qu'il â eus en vue et qu'il a le droit d'en
attendre, p. 4d.
Le Conseil donne acte à M. le Préfet de la communication qu'il lui a faite de
I6«
rorganisation pai* arrondiaBemei^t des chambres consiiltàlltes â*agricul-
ture. p. 151.
Avis quMl n'y a lieu à délibérer sur la demande fkite par le Conseil (f ar-
rondissement d'Avallon pour obtenir rétablissement dans cette ville d*une
caserne de cavalerie, p. Â6.
Renvoi à la cinquième Commission d'une proposition tendant à ce que le
Conseil Général émette le vœu que Téglise de Neuvy-Sautour soit classée
parmi les monuments historiques, p. /i6.
La séance est levée à six heures et un quart
La séance est ouverte à 2 heunes i/2.
SÉANCE DU 27 AOUT. ,
M. Larabit, Vice-Président, occupe le fauteuil, en Tabsence de M. Bertrand-
Le procès-verbal est lu et adopté.
M. le Préfet est présent
M. de Louvois étant malade et ne pouvant assister aux travaux de la ses-
sion, le Conseil lui accorde un congé.
Le Conseil vote la somme de 789 fr. 96 c. due pour solde de la construc-
tion d'un bûcher à Tusage du concierge de la Préfecture, tout en exprimant
le regret que le prédécesseur de M. le Préfet ait fait entreprendre cette
construction contre la décision du Conseil, p. 57.
Le Conseil, saisi de nouvef^u de la question de construction d'un péni-
tencier départemental à Auxerre, par suite du refus de M. le Ministre de
l'Intérieur, de soumettre ce projet à l'examen du Conçeil d^Etat, attendu que
la combinaison financière adoptée par le Conseil Général lui paraissait ne
pas devoir suflare au remboursement de l'emprunt, adopte les plans et devis
modifiés selon les prescriptions /de M. le Ministre, et, quant à l'exécu-
tion, invite M. le Préfet à solliciter un décret qui autorisera le départ^oient :
1" à emprunter avec publicité et concurrence, ou de gré à gré, de la caisse
des dépôts et consignations, & un intérêt qui ne pourra dépasser 5 p. 0/0, une
sonnne de 200,000 fr. à employer concurremment avec d'autres ressources,
provenant de prélèvements à faire sur les centimes facultatifs; 2" à proroger
d'une année l'imposition extraordinaire de 3 centimes additionnels au prin-
cipal des quatre contributions directes, autorisée pour quatre ans, à partir
de 1852, par la loi du 25 avril 1851, à charge d'en affecter le jMroduit à
l'amortissement ou au service du nouvel emprunt p. 196.
M. le Préfet est autorisé à imputer, selon sa demande, sur le crédit de
2^,213 fr. l\0 c, inscrit au sous-chapitre XVI du budget de 1892, la somme
de 12,Zill fr. pour solder l'acquisition de 83 ares SU centiares de terrains
nécessaires pour l'établissement du pénitencier départemental, et celle de
118 fr. 05 c. pour frais d'expertis0. p. 130.
Après une longue discussion sur le projet de déclassement de certaines
routes départementales, le Conseil repousse un projet de délibération pré-
senté par sa Commission de viabilité, ayant pour but d'inviter M. le Préfet
ùr faire procéder à l'étude des routes qui, par leur moindre importance,
pourraient être l'objet de cette mesure et à lui soumettre son travail dans
la session de 1853. p. 136.
L'ordre du jour appelle l'examep et le vote du budget
SOUS-CHAPITRC I*'. — TRAVAUX ORUINAIRES DES BATIMENTS.
4rt V% Vote d'un crédit de 2,/il9 fr. 33 c. pour appropriation du loge^
/
i6i
meàt du coiiclei'gô de la PréfectUi^ et établissement de persiennes à celui
de rarchiviste. p. 57.
Art. 2 Vote de 789 fr, 76 c. pour solde de Tappropriation des lieux d'aî-
isance et d'un bûcher pour le corps-de-giarde. p. 67.
Art 3. Vote de 2,000 fr, pour restauration du mur de terrasse sur le
quaL p. 58.
Art 4. Vote de i, 040 fr. pour reconstructidn du toit d'une remise; p, 58.
Art. 5. Vote, de fiÔO îr. pour appropriation de lieux d'aisances pour les
employés, p. 66
Art 6. Vote de 3,000 ^p. pour distribution des eaux de Vallan dans l'hôtel
de la Préfecture, p. 59
Art. 7. Vote de 210 fr. pour appropriation du cabinet du sous-préfet de
Joigny. p. 59. ^
Art 8. Vote de 940 fr. pour grosses réparations à la sous-préfecture de
Tonnerre, p. 59. ^
Art 9. Vote de 560 fr, pour reconstruction du calorifère du palais de
justice de Joigny. p. 60. ^
Art 10. Vote de 892 fi*. 50 c. pour réparations diverses au palais de ius-
tice de Joigny. p. 60.
Art 11. Vote de 183 fr. pour réparations diverses au palais de justice de
Sens. p. 60.
Art 12- Vote de 500 fr. pour réparations diverses au palais de justice de
Tonnerre. |). 60*
Art 13. Vote d'un crédit de 4,206 fr. 05 c pour travaux de. grosses répa-
rations à la caserne de gendarmerie d'Auxerre. p. 61.
Savoir : Reconstruction d'un chéneaa ea plomb 1,502 95
Solde de l'établissement de châssis en foiite à
l'écurie. ; . i,023 90
Solde de travaux divers. 465 49
Achèvement d'un trou à fumier, réfection d'une
porte charretière, etc. • . • 1,213 71
Somme égale» .4 ». « 4,206 05
À i*occasîon du crédit de 1,023 fr. 90 c. pour solde des châssis en fonte,
le Conseil exprime son mécontentement au sujot de l'erreur d'appréciation
qui a conduit l'architecte à porter à 2,323 fr. 90 une dépense qu'il avait pri-
iniavement évaluée à 1,300 fr. Il y voit une irrégularité sérieuse qui pouvait
motiver le rejet de la dépense, p. 60.
Art 14. Vote d'un crédit de 1,156 fr. pour travaux de grrodses réparations
à la caserne de Tonnerre, p. 62.
Art. 15. Vote d'un crédit de 400 fr. 25 c. poor réparatioBs diverses à la
caserne de Vézelay. p. 62.
Art 16. Vote d'un crédit de 472 fr. 50 c. pour réparations diverses à la
prison de Joigny. p. 62.
Art 17- Vote d'«un crédit de 957 fr. pour travau:^ diVOTS dans les bâti-
timents de la prismi de Tonnerre, p. 62.
Art 17 bis. Vote de 250 fr. pour construction d'une palissade en planches
sur le mur du préau des fenimes, à la prise» d'Auxerre. p. 63.
Art. 18. Vote d'un crédit de 2,500 fr. pour entretien de l'hôtel et des
bureaux de la Préfecture, p. 63.
162
Art 19. Vote de 400 fr. pour entretien des hôtels de sous-préfectures de
Sens et de Tonnerre, p. 64.
Art. 20. Vote d'un crédit de 1,050 fn pour entretien des tribunaux, p. 64.
Art. 21. Vote d'un crédit de 850 fr. pour entretien des prisons, p. 64.
Art. 22. Vote d'un crédit de 1,200 fr. pour entretien des casernes de
gendarmerie, p. 64
Art 23. Vote d'un crédit de 3,000 fr. pour traitement fixe de rarchitecte
du département p. 64.
SOUS-GHAPITRE IL — CONTRIBUTIONS.
Néant p. 64.
SOUS-CHAPITRE III. — LOYERS DES HÔTELS DE PRÉrBCTCRE ET DE
SOUS-PRÉFECTURES.
Art V\ Loyer de l'hôtel de la préfecture. Néant
Art 2. Vote du loyer de la sous^préfecture d' A vallon.
td. de Joigny.
Id. du local académique.
SOUS-CHAPITRE IV. — MOBILIERS DES HÔTEJ4S DE PR^EGTURE ET DE
SOUS-PRÉFEGTURES.
Art. 1*'. Néant
Le Conseil remercie M. le Préfet du sentiment généreux qui l'a porté à
renoncer personnellement au crédit de 4,000 fr. qu'il avait d'abord de-
mandé pour compléter le mobilier de l'hôtel de la Préfecture, p. 66.
Art 1". Achat du mobilier pour la Préfecture, Néant
Art 2. Entretien ordinaire du mobilier de la préfecture. . . 1,800
Le Conseil fixe à 30,000 fr. (7»500 fr. par chaque hôtel) la valeur du mobi-
lier nécessaire à l'ameublement des sous-préfeotures du départem ent et
alloue à-compte un crédit de 7^00 fr. au budget de 1853. p. 68.
Art 3. Achat du mobilier pour les sous-préfectures. . . . 15,000
Art 4* Entretien du mobilier des bureaux des sous-préfectures 200
Art 5. Achat du mobilier pour le service académiqua » . . 100
Art 6. Entretien de ce mobilier. . . • . 50
Art 7. Frais de vente de mobilier, par prévision. . • . . . 30
SOUS-CHAPITRE V. ^ CASERNEMENT DE LA GENDAI(MERIE.
Art 1*'. Vote d'un crédit de 560 fr. pour éclairage et remplacement de
drapeaux, p. 75.
* Art 2. Vote d'un crédit de 29,700 fr. destiné aux loyers dès casernes qui
n'appartiennent pas ap département p. 75.
Art 3. Vote d'un crédit de 1,440 fr. pour indemnité de literie aux gen-
darmes, p. 75.
Le Conseil, sur la proposition de M. le Préfet, décide que les 1,000 fr.
alloués au budget de 1852 pour reconstruction d'escaliers dans la caserne
de gendarmerie de Joigny, seront employés d'une manière plus convenable
à l'assainissement des chambres habitées et à d'autres ^réparatioàs indis-
pensables, p. 61.
Il désigne les membres qui seront chargés de procéder au récôlement de
l'inventaire du mobilier de la Préfecture, p; 69.
La séance est levée à 7 heures.
165
SÉANCE DU 28 AOUT.
La séance e^ ouverte à une heure un quart.
M. le Président qui, pour cause d'absence, avait cédé le fauteuil à M. le
Vice-Président, Toccupe aujourd'hui, p. 69.
Le procès-v^bal de la dernière séance est lu et adopté.
M. le I^éfet est présent
Le Conseil continue la discussion et le vote du budget,
SODS-CHAPITRE VL — PRISONS.
Art. !•'. Allocation d'un crédit de 7,723 fr. pour Tadministration des pri -
sons départémeataies. p. 10.
Art. 2. Vote d'un crédit de 41,421 fr. 46 c. pour la nourriture et l'entre-
tien des détenus dans les prisons, p. 80.
Le Conseil appuie Fattefttionde M. le Préfet sur la difficulté qu'éprouvent
certains détenus à obtenir du travail de l'entrepreneur, et demande que le
traité fait avec lui reçoive une complète exécution, p. 80.
Art 3. Vote d'un crédit de 200 f. pour dépenses diverses pour les prisons, p. 82.
Art. -4. Votejde 2,745 f. pour dépenses des chambres ou dépôts de sûreté, p. 81.
Rejet de la demande du Conseil municipal de Vézelây, tendant à faire appro-
prier le dépôt de sûreté de cette coœmone aux frais du département, p. 81.
Art 5. Vote de 300 fr. pour dépenses communes aux diverses prisons du
département p. Çl.
SOUS-GHAPITRE VIL ^ COORS d' ASSISES ET TRIBUNAUX.
Art i*^ Eclairage des bâtiments et réparations locatives. Néant p. 82.
Art 2. Vote d'un crédit de 300 fr. pour loyers et frais de baux. p. 82.
Art 3. Vote de 900 fr. pour entretien du mobilier, p. 82.
Art 4. Vote de 200 fr. pour renouvellement du mobilier du tribunal
d'Auxerre, de 669 fr. pour le tribunal de Joigny et de 138 fr. 80 c. pour le
tribunal de commerce de Sens. p. 82 — 83.
Art 5. Néant p. 83.
Le Conseil, statuant sur la délibération prise par le tribunal civil d'Au-
xerre ayant pour objet de demander l'augmentation du fonds des menues
dépenses votées annuellement et l'allocation d'une somme additionnelle de
550 fr. pour couvrir l'arriéré, ^lève à 2,600 fr. le chiffre pour menues dé-
penses annuelles et repousse les 550 (\ pour dépenses antérieures à 1853.
Sur la demande du tribunal civil de Tonnerre, de fixer à 1,200 fr. les menues
dépenses de ce tribunal, sauf au départoment à prolitor du loyer de la cave
dépendant du palais de justice, le ConseH alloue les 1,200 fr. p. 83.
Art. 6. Vote d*un crédit de 9,150 fr. pour menues dépenses et frais de
parquet p 83.
Art 7. Vote de 1,850 fr pour menues dépenses des justices de paix. p. 83.
50US-GHAPITRE VOL — CORPS-DE-GARDE DE LA PRÉFECTURE.
Art unique. Vote d'un crédit de ttOOfr. destiné au chauffage et à l'éclai-
rage du corps de garde de la Préfecture, p. 84.
SOUS-CHAPITRE IX. — ENTRETIEN DES ROUTES DÉPARTEBfENTALES.
Le Conseil réserve le vote de ce sous-chapitre dont le complément doit
être reporté à la deuxième section, sous-chapitre XVII, par suite de l'in-
suffisance des ressources ordinaires du budget départemental, p. 84«
<64
SOUS-CHAPITRE ï. -^ ÉITFANTS TROUVÉS XT AAkK1>0nnàêd
Le Conseil arrête les compté^,- pour Texercice 18M^ des reeettesr et dépetf^
sds du service des enfants trouvés et abaadofiBés^ p. firSF.
11 applaudit aux n^ultatd des mesures adoptées en 1848 et 1850 et qui ont
mis un terme à la progression toujours croissante des enfants trouvés ou
abandonnés, p, 93.
11 apprend avec intérêt la réalisation du traité ftût avec MM. Vaudois et
Grapinet p. 93.
Approbation de la création d'un bare«u d^admission à Jo^y. p. 94.
Vote un crédit de 53,7^ fr. pour la dépense du service des enfants
trouvés en 1853. p. 94.
A raison du trurcrolt de 4épen3e qui en résulterait pour le département,
le Conseil exprime le regret de ne pouvoir entrer dans la voie indiquée par
M. le Ministre de Tlntérieur et tendant à placer un certain n<Mnbre d'enfants
trouvés, de Tâge de 10 à 13 ans, dans les établissements agricoles de TAigé-
rie. p. 96.
Vote du sous-chapitre XII, et renvoi à sa prochaine séance du vote da
sous^hapitre XI. p. 110.
SOUS-GHAPITRE XII. — IMPRESSIONS.
Art. 1". Vote des divers crédits compris dans ce sous-diapitre. p. 117.
SOOS-GHAPITRE XIIL — ARCHIVES DU DÉPART^MENf.
Vote des crédits nécessaires pour le traitement de Tarchiviste et pour Vech
tretien des archives départementales, p. 118.
SOUS-CHAPITRE XIII. — DÉPENSES DIVERSES ORDINAIRES.
Vote des divers articles composant ce sous-<^hapitre. p. 120ir
Récapitulation des dépenses de la première section, p. 122.
Le Conseil établit les recettes ordinaires comprises dans la première sec-
tion du budget départemental, p. 123^.
SOUS-CHAPITRE XVI. — TRAVAUX NEUFS DES iOIFIGES DÉPARTSKENTlUX.
Le Conseil alloue au sieur Durand-Boudsot, entrepreneur de la char-
pente à Tasile des aliénés, une indemnité de /(,000 fr. pour le cou-
vrir du surcroît de dépenses que lui a imposé la nécessité de tirer des bois de
Paris, au lieu de les prendre, conformément au devis, dans les forêts de la
Puisaye, et incrit le montant de cette indemnité à Tart 2 du sous-cha-
pitre XVL p. 133.
Art 3. Vote du crédit nécessaire pour Tassuranee des bâtiments dépar--
tementaux en 1853. p. 13/iu
SOUS-CHAPITRE XVII. — TRAVAUX DES ROUTES DÉPARTEMENTALES ET OUVRAGES
D*ART.
Le Conseil réserve le vote de ce sous-chapitre, ainsi que celui du sous^
chapitre IX pour Tune de ses prochaines séances.
$OUS«GHAPITRE XVIII. — SUBVENTIONS AUX COMMUNES.
Vote d'un crédit de 1,000 fr. pour les bibllothèque^ communales, p. IZiô.
SOUS-GHAPITl^ XIX. -^ ENCOURAGEMENTS ET SECOURS^
Art. 1*'. Vote d'un crédit de 1,000 fr. pour subvention à l'Annuaire dépar-
temental, p. 1&8.
Art. 2. Vote du crédit destiné à accorder des secours à d'anciens employés
et gens de service de la Préfecture et des Sous-Préfectures, p. 148.
I6S
Art 3. Vote d^une indemnité fax employés de fà Préfecture, pour iriVivA
extraordinaires pendant la sessi6^ du Conseil Général, p. 1^8.
Art à» Yoted^une indemnité en faveur d!e M. le Conseiller de préfecture
secrétaire-général, p. Iû9.
Art 5. Vote de l'indemnité aux gens de sernce. p. 149.
Art 6. Rejet de rallocatioïi demandée par M. le Préfet dans le but d'eû-
ccmrager Tindustrie séricicole dans le départemefit p. 150.
Art 7. Vote d*un crédit de û,000 fr., pour encpuragemeât à l'élève de»
chevaux, destiiïé, savoir : 3,090 fr. au concours d'étalons et juments pouli-
nières Qui se tient à Toucy, et 1,090 fr. peur celui d'Avallon. p. 150.
Art 3. Vote d'un crédit pour entretien d'élèves sages-femmes à l'école
d'accouchement de Troyes. p. 1/|3#
Art 9. Vote d%n crédit pour i^ro(pagatiotf de la vaccine: p. 15A.
Art la Vote d'un crédit pour entretien d'élèves à l'école des arts-et^
métiers de Châlons. p. 166.
Vote d'une subventionf de 4,000 fr. en faveur des comices agricoles, p. 152.
Art/ 11. Vote d*un crédit de â,50O fr. pour la carte géologique, savoir :
l,00d fr. pour deuxième tiers des frais de rédaction, et 2,500 fr. à-compte
sur ceux de publication de la grande carte géologique, du texte, des coupes
et de la carte d'assemblage, p. 160«
Art 12f< 13, 14, 16, i6, i1^ 13, 19, 20, 21. Vote de divers crédits pour
secours et encouragements; savoir : Entretien de sourds^mùets et déjeunes
aveugles dans les institutions spéciales. -^ Conservations des monument»
historiques. — Encouragements aux sociétés savantes, etc. p. 163 et suiv.
SÉANCE DU 29 AOUT.
La séance est ouverte à une heure et un quarts
M. le Prë/6t,est présent
Le procès-verbal est lu et adopté.
Le Gona^ accorde un congé à M. Carlier^ qu'un intérêt pressant rappelle
au sein de sa famille, p. 162.
Le membre de la Commission chaînée de l^exaâien d'une proposition
relative aux secours gratuits de la médecine aux indigents des campagnes
donne lecture de son rapport et, après discussion» le Conseil Général prie
M. le Préfet d^organiser fes bureaux de bienfaisance dans toutes les com-?
munes du département et d'instituer des commissions cantonales pour aider
l'action de ces bureaux et stimulerla charité publique, p. 174-
Le Conseil insiste pour le maintien, en 1853, de la somme de 405,000 fr. af-
feetée en 1852 à l'entretien des routes nationales dans le département p. 186.
A raison de l'établissement probable d'un embranchement d'Auxerre à la
Roche, du chemin de fer de Paris à Lyon, il croit convenable d'ajourner
l'avis qu'il avait à émettre sur les divers projets ayant pour objet la recti-
fication de la route nationale n" 6, entre le pont de pierre et Auxerre. p. 188.
Délibération relative à ht nécessité de reconstruire, dans un bref délai, ie
pont d*Auxarre. p. 18&
Demande que le projet de rectification de la route n* 65, entre Pontagny
et Auxerre, soit mis à exéoution leplus tôtpoeBible. p. 187.
Vœu pour la reetifioation de la route n" 77, entre Courson et Gj^rEvèque ;
ce travail étant d'autant plus urgent que deux kilomètres de la route rectifiée
1^
devront être empruntés par la route départementidâ ti* 17, qui va être âcbe-
vée ôû 1852. p. 187.
Vœu pour la prompte exécution de la rectification de la rampe de M(mt-
fort, même route, p. 188.
Le Conseil arrête que les ^,000 fr. formant la deuxième moitié de la Sub-
vention de 10,000 fr. qu'il a votée, Tannée dernière, pour la construction du
pont de Blannay, route nationale n" 151, seront prélevés sur la subvention
applicable aux chemins vicinaux de grande communication, p. 188.
Le Conseil Général, après avoir entendu le rapport de sa Commission,
relatif aux nouvelles études qu'il conviendrait de prescrire pour la section
de la route départementale n" 8, restant à ouvrir entre Villeneuve-l*Arche-
îvêque et le département de l'Aube, prie M. le Pi'éfet de les faire terminer
pour la session prochaine, afin qu'il puisse être statué définitivement sur
cette affaire pendante depuis 1837. p. 145.
M. le Préfet est instamment prié de persévérer dans ses efforts et ses
démarches auprès de M. le Ministre des travaux publics, à l'effet d'obtenir
l'embranchement du chemin de fer sur Auxerre, à partir de la Roche ou de
Joigny. p* 189.
M. LeComte, obligé de retourner à Paris pour une affaire importante, soi-
licite un congé qui lui est accordé.
La séance est levée & 6 heures 1/2.
SÉANCE DU 30 AOUT*
La séance est ouverte à une heure un quart '
Le procès- verbal est lu et adopté avec quelques additions.
M. le Préfet est présent.
Le Conseil entend le rapport de sa Commission sur l'état et les progrès
de l'instruction primaire dans le département, p, ^11.
Approbation du compte des recettes et dépenses départementales, rela-
tives à l'instruction primaire dans le département p. 276.
Vote du bixiget des recettes et dépenses dé Hnstruction primaire pour
1853. p. 281.
. M. Badin d'Ilurtebise, très-souffrant, se voit dans la nécessité de réclamer
un congé qui lui est accordé, p. 190.
L'assemblée décide que la proposition d'un de ses membres, ayant pour
objet l'embrigadement des gardes champêtres sera annexée à son procès-
verbal et transmise à M. le Ministre de l'Intérieur, p. 190.
Le Conseil, en présence des renseignements insuffisants et contradictoires
qu'il a recueillis sur l'évaluation de la récolte de 1852, déclare que la pru-
dence lui prescrit de s'abstenir de répondre à la question qui juî a été posée.
Reprise de la diseussioa et du vote du budget p. 191.
^OUS-CHAPITÇE XV. — DETTES DÉPARTEMENTALES OIVDINAIRES, COMPLÉMENT DE
DÉPENSES ORDINAIRES APPARTENANT AUX EXERCICES 1851 ET ANTÉRIEURS.
Vote successif des dix-huit articles composant ce sous-chapitre. p. 120.
Renvoi à la séance de demain du sous-chapitre XI, comprenant la dépense
des aliénés.
SOIfS^HAPlTRE XX. —* CULTES.
S0US-<:HAPITRE XXL — secours pour remédier a la MENINGITE.
^e Conseil entend le rapport de sa Gpmm|ssioQ sur le projet de création
!C7
(fun dépôt de mendicité. Après une discussion animée, il autorise M. le Pr^
fet à prendre à bail, pom» y établir le dépôt de mendicité, des b&tîment^ et
dépendances appartenant à la ville d'Auxerre, à charge par celle-ci d'y faîrt
tous travaux d'appropriation jugés nécessaires et avec faculté de résiliation,
chaque année, sans indemnité, p. 207.
Il est ouvert, au sous-chapitre XX 1, un crédit de 5,520 fr. à Teffét de pour-
voir, en 1853, avec les ressources déjà créées, à rétablissement et à l'entre-
tien du dépôt de mendicité, p, 207.
Le Conseil entend le rapport de la Commission des finances sur les comp-
tes départementaux et en approuve les diverses parties. Il prie M. le l^réfet
de vouloir bien, à Tavenir, faire entrer dans son rapport des observations
qui permettent non-seulement de vérifier Texactitude des chiflRres, mais d'en
'apprécier la moralité, p. 215.
La séance est levée à six heures et demie.
SÉANCE DU 31 AOUT.
La séance est ouverte à huit heures un quart
Le procès-verbal est lu et adopté avec une modification. M. le Préfet est
présent.
Il est donné lecture : 1" d'une lettre de M. Frémy, membre du Conseil Gé-
néral, pour le canton de Seignelay, qui exprime le très-vif regret de ne pou-
voir prendre part aux travaux de la session. 2" D'une lettre de M. Larabit,
qu'une circonstance impérieuse obligea s'absenter, p. 217.
Le Conseil ent^d le rapport de la troisième commission, sur les construc-
tions de l'asile des aliénés, non comprises dans les devis et projets qui lui
ont été soumis pendant sa session de 1881. Après une discussion très-vive et
le rejet de deux amendements, il exprime le regret que les documents sou-
mis à son appréciation puissent faire supposer que l'administration précé-
dente aurait eu l'intention de dissimuler là vérité. L'assemblée ajourne l'exa-
men de tous travaux complémentaires ou supplémentaires jusqu'à l'épo-^
que où le décompte des ouvrages en cours d'exécution aura été dressé et mis
sous ises yeux. p. 229.
Le Conseil décide que la présence continuelle de l'aumônier à l'asile deve-
nant une obligation, son logement devra par cela même être réservé dans
une partie convenable du bâtiment des services généraux actuellement en
construction, p. 230.
Saisi par M. le Préfet d'une proposition ayant pour but de profiter de l'oc-
casion que présente l'entreprise d'éclairage de la ville d'Auxerre par le gàz,
pour assurer cet avantage à l'asile des aliénés, le Conseil, sans préjuger la
question, ajourne sa décision jusqu'à ce que les bâtiments en construction
soient achevés et qu'il soit possible de connaître d'une manière certaine les
besoins de l'établissement et la dépense nécessaire pour y subvenir, p. 252.
Le Conseil, qui a vu ^vec satisfaction les heureuses conséquences des soins
éclairés et attentifs dont les malades sont entourés dans Tasile, regrette tou-
tefois que les résultats économiques et financiers ne se maintiennent pas dans
les conditions qq'il avait été fondé à espérer, p. HO.
Sans vouloir s'immiscer dans l'administration directe de l'asile, il exprime
le désir que le personnel soit ramené dans des proportions plus rapprochées
de l'état où il se trouvait en 1851, et, atttendu que la journée de malade re-
vient tout au moins, frais généraux compris, à un chiffre égal au prix payé
par le département de la Seine pour les aliénés qu'il envoie à l'asile , il es-
thne qu'il n'y a lieu d'en admettre qu'à défaut de ceux du département p. 112.
Autorisation d'acquérir, pour être aifecté au service de l'asilc'un terrain
d'un hectare 21 ares 90 centiares, appartenant à M"* Duplessis, née Cauchois,
en déclarant et mettant pour condition que cette acquisition est la dernière
que le Conseil entende autoriser, p. 112.
m
Le Conseil reconnaît que le service de vérification dont est cliargé M« îé
birecteurdeTasile, à TefiTet de prévenir Tabus des admissions, sans motifs
tiausibles, a produit des résultats utiles ; mais il pense que ce service attrî-»
ué au Directeur^ dans tous les cas et à toutes les distances, eiitraînerait un
très-grave inconvénient, attendu quMl priverait Tasile d'une surveillance in-
dispensable, ce qui n'existerait pas en limitant son ins{>ection à Tarrondisse-
ment d'Auxerre et en créant dans les autres arrondissements un service spé-
cial confié à l^un des médecids attachés à Thospice du clief-lieu. p, 113.
Consulté sur la proposition de M. le Directeur, tendant adonner une autre
détermination à Tasilè, le Conseil est d'avis que la détermination actuelle
étant consacrée par la loi et l'usage, il n'y a pas lieu d'y déroger, p. 114.
Ildonne acte à M. le Préfet de la présentation qu'il lui a faite :
1*" De l'état des prévisions de la dépense totale des aliénés indigents pour
1853. p. lU.
2" De l'état des propositions de concours à réclamer des communes dans
la dépense de leurs aliénés indigents; p. 11 /i.
n arrête les bases dé ce <îoncours, conformément aux 4^opodti<His de
M. le Préfet p« llù;
La séance est stispendue à onze heures et demie pour être reprise à une
heure«
REPRISE DE LA SÉANCE DU 31 AOUT.
M. le Préfet est présent.
Le Conseil Général adopte pour le renouvellem^t des Conseils Grénéraux
et des Conseils d'arrondissements, la division proposée par Mi le Préfet p. 241.
Il approuve le compte d'emploi des fonds de secours et non-valeurs tel
qu'il est présenté par ce magistrat p. 241.
Il reçoit, à titre de renseignement, communication du compte d'emploi,
pour iSôl, de la portion du fonds d'abonnement affectée aux traitements des
employés et gens de service de la Préfecture et des Sous-Préfectures, p. 243.
Vœu pour que les anciennes routes nationales déc^ssées et devenues rou-
tes dépaptementalfBs, dont la laideur excède les besoins d'une bonne viabi-
lité, soient rétrécies et les portions retranchées aliénées, en ayant soin de
réserver le sol nécessaire pour l'établissement de gares, p. 142.
Le Conseil, statuant en même temps sur le sous-chapitre IX de la première
section et le sous-chapitre XVII de la deuxième, relatifs à l'entretien des
routesdépartementales, en vote successivement les divers articles, p. 141-142.
Il n'est pas donné suite à la proposition dW membre, ayant pour objet
d^obtenir pour la route n"* 24 une allocation de 2,û0a fr. qui permette de faire
disparaître les obstacles qui existent aux abords du pont de Druyes. pu 14$.
SonS-CHAPITRE XXU. — l>ÉPEirSES DITEllSES.
Les divw^ articles de ce sous-chapitre sont successivement votés, p. 218*
SODS-CHAPITRE XXIII. — DETTES DÉPARTEMENTALES EXTRAORDINAIRES.
Vote des crédits composant ce sous-chapitre. Le Conseil Général établit
les recettes de la deuxième section du budget départetnentaL p. 219».
SOUS-GHAPITRE XXIV, — DÉPENSES IMPUTABLES SUR LE PRODUIT D^IMPOSITIONS
EXTRAORDINAIRES.
Le Conseil procède à la répartition des fonds composant les recettes de la
troisième section du budget, et applicables aux travaux neufs des routes dé-
partementales, p. 229.
Il autorise un virement de crédit proposé par M* le Préfet
Il entend le rapport de sa troisième commission sur la situation des em-
prunts départementaux, «t affecte un crédit de 81,254 fr, 07 c. au service
1^
des IntéFèlsBl au rembôaraeiiittits & tnire sur TeiBi^niiit atitoriaé par la tel
du 25 aYTll 1851.. p. 2aS.
SODS-GHAPITRE XXV, — DÉPENSES IHPUTAIILBS SCI| FiMIDS d'eMPAUH TS.
§ 1**. Yote d'un crédit de 50,000 fr. , pour solde des travaux de la caserne
de la gendarmerie et de l'asile des aliénés, p. 238.
§ 2. Vote d'un crédit de 110,000 f f. , pour achèvement de l'asile des aliénés,
p. 238.
§ 3. Vote d'un crédit de 100,000 fr., pour construction d'un pénitentier dé^
partemental à Auxerre, p. 238.
Le Conseil établît les recettes de la troisième section, p. 238,
Le Conseil continue la discussion du budget
Il alloue un crédit de 1,500 fr. pour frais d'inspection du service vicinal.
p. 256.
Observations d'un membre relatives à la contribution des propriétés de
l'Etat productives de revenus, et destinée à accroître les ressources applicar
blés aux dépenses des chemins vicinaux, p. 256.
Lecture du rapport de la commission de viabilité sur le service des che-»
mins de grande communication, p. 252.
VQte des recettes et dépenses de la quatrième section du budget, compre-
nant les subventions pour les chemins vicinaux, p. 257.
Le Conseil décide qu'une placede piqueur sera créée pour l'agence de Toucy
et que celui qui sera appelé à en remplir les fonctions demeurera sous l'auto-»
riti de l'agent-voyer cantonal, qui ne cessera pas d'être responsable du ser-
vice, p. 25/u
Invitation à M. le Préfet de faire étudier le nouveau tracé indiqué pour le
chemin de grande communication n" 9, et de consulter les communes inté-r
ressées pour mettre le Conseil Général à môme de statuer sur le changement
de direction proposé, p. 258. ^ ^ ^ .
Sur la demande du Conseil d'arrondissement d'A vallon, tendant a obtenir
le prolongement, dans la Côte-d'Or, du chemin de grande communication
n» 11 de Guillon à Toutry, le Conseil Général, voulant mamtenir le prmcipe
adoDté de ne classer, à moins de circonstances tout à fait exceptionnelle^,
aucun chemin nouveau avant l'entier achèvement de ceux entrepris, rejette
la demande, p. 258. ^
Le conseil sur Id demande du Conseil d'arrondissement de Tonnerre, ^-
lative à la nécessité d'achever une lacune, au territoire d' Ancy-le-Franc, du:
cŒn de^a^ communication n' 12, existante depuis 1847, par suite du
îefTde cette commune d'acquérir les terrains nécessaires, prie M. le
iS d'user des moyens que la loi lui confère, pour la contraindre às'exér
cuter. f>. 258. ^^^ , ^. ,
n rappelle à M. le Préfet la délibération prise en 1861, relative au chemm
B- lu et témoigne de nouveau le désir que les premiers fonds disponibles
K>i^t affectés aux travaux de la chaussée, entre Champignelles et Champce-
'^'u^'ateUent de délibérer sur la demande du Conseil d'arrondissement de
Tnnnorre pour le classement, comme route départementale, du chemin de
ÎSSidi«ition,n? 17, attendu que le fonds d'entretien des routes ^t
^àfortinSant et que M. le Préfet ne fait d'ailleurs aucune proposition
\ cet éfirard. p* 259. «
Le Snseil, après examen des diverses études faites pour la direction à
-ï/,!»«î^hVmin de grande communication n* 20, de ViUeneuve-l'Archevê.
qSfà^oïny ^5e Ifs^él^ «* <^"«'«'«' ^«"^"^^ ''«' '* préférence soit
170
lusçordée au tracé teinté ea rert surie plan, noa-^seolement pour là seef ioit
comprise depuis les Sièges jusqu'au hameau des Vallées, mais aussi pour
celle entre ce dernier hameau et Cerisiers, p. 260.
Le Conseil, vu les délibérations des Conseils d'arrondissement de Sens et
de Joigny, arrête que le chemin de grande communication n* 27, de Theil au,
port de Marsangls, se dirigera de Theil sur Villeneuve-sur-Yonne, en passant
par les Bordes, suivant le tracé teinté en rouge sur le plaii dressé par Tagent-
voyer, et, attendu que la commune de Pacy cesse d'être intéressée dans ce
tracé, la dispensé de concourir aux frais de construction, p. 260.
D'après la d^nande du Conseil d'arrondissement d' A vallon, il invite M. le
Préfet à faire procéder à de nouvelles études sur la direction à donner au
cheolin de grande communication, n** 32. p. L 61.
Par les motifs déjà exprimés, il repousse la demande du Conseil dWrondis-
sement d'Avallon tendant à obtenir le classement, au rang des chemins d^
grande communication, du prolongement jusqu'à Montréal du chemin n** 33,
de Quarré-les-Tombes à Cussy-les-Forges. p. 262. *
Le Conseil invite M. le Préfet à insister auprès de la commune de Germîgny ,
pour obtenir le redressement du chemin n° 3/i, sur une longueur de 132 mè-
tres, au territoire de cette commune, p. 262.
Après examen des difficultés auxquelles a donné lieu jusqu'ici l'achève-
ment du chemin n" 39, dé Vermenton à Entrains, entre Mâilly-le-Château et
Mailly-ïa-Ville, le Conseil émet l'avis que l'adjudication faite en iSU6 reçoive
son exécution* p. 263.
U est donné acte à M. le Préfet de la présentation de son rapport sur la si-
tuation des chemins de moyenne communication, p. 264.
Renvoi à l'examen de ce fonctionnaire, d'une demande du Conseil munici-
pal de Vézelay, pour le classement, comme voie de moyenne communication,
du chemin de Vézelay à la Maison-Dieu. p. 26/i.
Le Conseil donne acte à M. le Préfet de son rapport sur le service des che-
mins vicinaux ordinaires, p. 268.
Il croit devoir insister auprès de M. le Ministre de l'Intérieur, pour que
l'instruction du 24 juin 1836, relative aux chemins vicinaux, soit modifiée en
ce sens que, sans porter atteinte à la différence des juridictions, faculté
soit donnée aux communes d'employer à l'entretien de leurs rues, et sous
l'autorité des agents-voyers, les voies et moyens créés par la loi du 21 mai
1836. p. 269.
Il repousse une demande du Conseil d'arrondissement de Sens, relative à la
création de cantouniei's sur les chemins vicinaux; mais il prie M. le Préfet
de rechercher si, en attendant une loi, l'entretien à forfait de ces voies de
communication ne pourrait pas être mis en adjudication, ainsi que cela a
lieu dans plusieurs départements, p, 269.
Le Conseil, attendu que les ressources dont dispose le service vicinal son!
de près d'un million, appelle l'attention incessante de M. le Préfet sur l'im-
portance de ce service et sur l'utilité de pouvoir en suivre la marche, chaque
année, au moyen d'un compte administratif qui lui serait soumis à chaque
cession, p. 269.
Il signale de nouveau l'utilité de développements et de renseignements
dont l'absence, dans plusieurs colonnes des tableaux dressés par M. Pagent-
Yoyer central, entraîne dans les bureaux des recherches plus ou moins lon-
gues et une regrettable perte de temps, p. 270.
Le Conseil établit les recettes de la quatrième section du budget* p. "257.
La séance est levée à 6 heures 1/4.
171
9ÊANGE DC l*r SEPTEMBRE.
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal est lu et adopté,
M. le Préfet est présent
Le Conseil entend le rapport de sa commission bût lasItQatîcHi actuelle de*
voies navigables, p. 293.
11 voit avec un vif regret que M. le Ministre des Travaux publics n'ait pu
accorder des crédits plus importants pour Tamélioration de la navigation de
TYonne. p. 293. .
Il apprend avec satisfaction que ÀL lé Ministre a décidé, dans le sens de sa
délibération de 1851, la question soulevée par le Conseil municipal de Clame-
cy en ce qui concerne les flots de l'Yonne, p, 29U.
Vœu que les travaux complémentaires de l'arche marinière du pont de Vil-
leneuve-le-Roi soient promptenfent terminés, p., 294,
Dans la pensée du Conseil, les conditions peu favorables dans lesquelles se
trouve actuellement le canal du Nivernais, pourraient être heureusement
modifiées par l'embranchement projeté du chemin de fer sur Auxerre. Cette
nouvelle voie accroîtrait l'activité et l'importance des transports sur ce
canal, p. 294.
Le Conseil est d'avis qu'un prompt abaissement des droits de navigation
peut seul empêcher que te canal de Bourgogne, qui a coûté près de 56 mil-
lions, ne soit pas abandonné dans un avenir prochain, p. 294.
Le Conseil recommande l'amélioration du cours de la Cure à l'attention de
M. le Ministre des Travaux publics, p. 294.
Autorisation à la Commission administrative de l'hospice d' Auxerre d'agran-
dir, sous certaines conditions, les jours qui lui ontété concédés en 1848. p. 295.
Le Conseil, saisi de la demande de création d'une caisse de retraite pour
les employés de la Préfecture et des Sous-Préfectures, invite M. le Préfet à
faire préparer, pour la session prochaine, un projet de statuts, et à indiquer La
montant de la subvention annuelle qu'aurait à fournir le département, p. 296.
Le Conseil, reconnaissant toute Timportance des considérations émises
dans une délibération du Conseil Général de la Haute-Marne, relative aux cé-
réales, émet le vœu que le régime protecteur applicable aux céréales soit
maintenu, p. 296.
Il s'associe au vœu exprimé'par le même Conseil, et invite le gouvernement
à. main tenir les droits sur les fers, cuivres, chanvres etc., destinés au grée-
ment des navires, p. 297.
Vœu pour que le Conseil municipal de Paris fasse promptement disparaî-
tre du tarif de son octroi le droit qui grève si injustement les charbons de
bois, tandis que les charbons de terre en sont exempts, p. 297.
Vœu pour la création d'un bureau de poste à Guillon.
Le Ganseil croit inutile de demander, conformément au désir exprimé par
le Conseil municipal de Vermenton, le classement de l'église de cette com-
mune comme monument historique, les secours déjà accordés par le Minis-
tre de l'Intérieur devant faire supposer que ce monument est classé, p. 298.
Vœu que l'église de Neuvy-Sautour soit classée comme monument histo-
rique, p. 299.
Vœu renouvelé pour l'établi&sement d'une station d'étalons à Avallon. p. 300.
Vœu pour que l'examen des étalons présentés i\ Tautorisation ait lieu dans
la première quinzaine de janvier, p. 300.
Le Conseil, afin d'encourager les agriculteurs à chercher à obtenir des pro-
duits pouvant réunir la rapidité et la vigueur, prie M. le Préfet de modifier
les règles pour la distribution des primes, p. 300.
172
li ajourne la demande de «abv^tiOQ formé^par la soetété hippique de Blé-
neau , jusqu'à ce qu'il ait pu constater des résultats satisfaisants, p. 300.
Vœu renouvelé pour le rétablissement des secrétaires généraux de préfec-
tures, p. 300*
Renouvellement du vœu pour la création d'un bureau d'enregistrements
;§(ai9trJuliea-dar-Sault. p 301.
Vœu pour que le siège de Finspection des eaux et f6rèts soit rétabli à
ft)igny. p. 301.
Vœu pour qu'une loi réglemente l'exercice de la médecine vétérinaire.p.301.
Vœu pour qu'une législation sévère intervienne contre la falsification des
vins. p. 302.
Vœu pour qu'une disposition législative déclare parties intégrantes des
chemins vicinaux, les rues qui en sont la suite dans les traverses des com-^
munes. p. 302.
Vœu pour qu'il soit établi un lycée par département, et que, pour le dépar-
tement de l'Yonne, il soit fixé à Auxerre. 302,
Vœu pour qu*une loi détermine les nioyens de contraindre le prestataire,
qui, après avoir voté pour l'exécution en nature des prestations qu'il doit,
ne se présente pas au jour indiqué, p. 302.
Vœu pour que les comptes des recettes et dépenses des fabriques soient
soumis aux mêmes formes et aux mômes vérifications que les comptes des
communes, p. 302.
Vœu pour qu'il intervienne une loi qui fixe un tarif pour les actes des no^-
taires. p. 302.
Vœu pour que le gouvernement autorise la publicité et le droit de défense
orale devant les conseils de préfecture, en matière contentîeuse. p. 302.
Vœu renouvelé pour qu'il soit établi, à Jaulges, une station pour le trans-
port des marchandises sur le chemin de fer de Paris à Lyon. p. 302.
M. le président demande s'il y a des membres qui aient des observations à
faire à M. le Préfet sur son administration. La réponse est négative, p. 302.
Il en est de même en ce qui concerne le droit du Conseil , d'adresser à M. le
Ministre de l'Intérieur, par l'organe de son présidât, les réclamations qu'il
aurait à présenter dans l'intérêt général du département, p. 302.
Le Conseil dresse la liste du jury d'expropriation, pour l'année 1853. p, 303.
U décide que les procès-verbaux de la présente session seront imprimés
dans leur entier, p. 307. '
Sur la proposition de M. le président, des remerciements sont votés h M. la
Préfet pour le zèle et le dévouement qu'il met à servir le§i intérêts du dépar-
tement, p. 307.
Le Conseil vote aussi des remerciements à son Président et à spn secrétaire
^vec insertion au procès-verbal, p. 307.
L'ordre du jour étant épuisé, M. le Président déclare la session de 1852
close, et lève la séance.
Signé au registre : MM, le marquis Aniobrant, Arrault, Badin d'Hdr-
TEBisE, Baudoin, Bethery de là Brosse, Bourgoin-Dugàs, le comte de
Bressiehx, le baron Chaillou des Barres, Ghalle, le baron de Cha-
TEAUBOURG, ChÉREST, DE ChÉRON, DëJUST-DeSERIN, AnDOCHE FeBVRE ,
Flandin, Foacier, Houdaille, Lacam, Lallier, Larabit, LeComte, le
baron Martineau des Chesnez, Moiset, du Payrat, Protat, Rabé, pRÉcy,
RÉTIF, Salmos, Simonneau, le marquis de Tanlay et Vuitry.
m
SAINT LOUIS A SENS.
Esquisse de ••n Itègne (!)•
Monseigneur, Messieurs»
Parmi les souvenirs glorieux de cette cité qui nous voit réunis
aujourd'hui, il en est deux dont l'importance et le caractère justifient
le titre placé en tête de ces pages. Saint Louis et Sens rappellent
deux circonstances bien dignes d'être dégagées de la poussière de
Toubli ; deux faits qui méritent d'obtenir, ne fût-ce qu'un instant ,
celte seconde existence que le passé reçoit du souiDe de l'histoire.
Son que je prétende ici, abusant d'une opportunité généreuse, écrire
une nouvelle vie du roi Louis IX : une telle prétention de ma part
serait téméraire au sein de la réunion sérieuse et réfléchie où j'ai
l'honneur de parler. Je me tiendrai en garde contre les entraînements
d UD sujet dont l'attrait serait irrésistible , je ne le cache pas , sans
la ferme volonté de le limiter étroitement aux faits les plus saillants,
à ceux qui caractérisent l'un des plus grands règnes de notre. moi-
narchie française.
Par-dessus toutes les autres > cette monarchie est riche en indivi-^
dualités puissantes. Elle a eu, sous la couronne des héros, des légis-
lateurs, dés génies, des conquérants, de grands politiques qui , tour
à tour, ont soulevé ou apaisé le monde. Mais saint Louis fut la plus
haute personnification de la vertu , de l'héroïsme , de la piété sur le
trône. En lui se rencontre , en lui brille un assemblage de qualités
qui semblent s'exclure , et qu'il ne fut donné à aucun autre Prince
de réunir.
Quel charme sérieux répand sur l'histoire cette figure martiale et
pieuse à la fois , grave et douce , mystique comme le moyen-âge qui
va finîT, pleine de sérénité comme si les premiers rayons de la Re-
naissance l'éclairaient déjà I
(\) Ce Mémoire a été lu à la séance publique des Sociétés scientifiques de Sens
et d*Auxerre, tenue à Sens le 28 juin IS&â.
13
174
Le règne de saint Louis est cehii où se montre dans tout son éclat
l'institution de la Chevalerie. Après lui elle expire, et avec son siècle
se clôt le moyen-âge proprement dit. Les croisades, ce grand mouver
ment qui emportait vers la Palestine les rois, la noblesse et les
peuples , s'arrêta pour toujours. Les suprêmes efforts du Souverain
français seront les derniers ; nul autre ne tentera de les renouveler.
Il a retenu du moyen-âge, en le fermant, l'obéissance sans bornes,
presque inintelligible aujourd'hui, du fils pour la mère. Devant elle,
Je chevalier, l'époux, le père, le roi disparaissent : il ne reste que le
fils.
Aussi Louis IX demeure inséparable de sa mère dans la mémoire
des hommes. C'est elle qui, par une sollicitude active et intelligente,
développa ses qualités les plus précieuses , et c'est elle encore qui
s'associa aux meilleurs actes de son règne. On peut dire qu'ils se
sont immortalisés l'un par l'autre. Aux vertus du fils la mère doit
sa gloire sur la terre ; à la sagesse de la mère le fils doit sa sainteté
dans le ciel. Blanche de Castille était née en 1187; elle était fille du
roi Alphonse IX. Amenée en France en 1200, n'ayant que quatorze
ans, elle y épousa Louis VIII qui avait le même âge. Blanche unissait
à une rare beauté un esprit supérieur, infiniment de grâces. Douée
d'une haute raison, pleine de mesure et de tact, elle avait su exercer
un utile et grand ascendant sur son mari ; et Ton raconte que Phi-
lippe-Auguste lui-même , son beau-père , dans plus d'une circons-
tance importante, ne dédaigna pas de prendre ses conseils. Chose
rare , même sur le trône , son union avec Louis VIII ne fut jamais
altérée par le plus léger nuage , et les historiens ont remarqué que
pendant vingt-six ans qu'elle dura , ils ne se séparèrent pas un seul
instant.
Mais les jours d'épreuve se préparaient. Louis VIII meurt à Mont-
pensier, après avoir occupé le trône pendant trois années seulement.
Blanche de Castille est veuve, et le roi , avant de cesser de vivre , en
présence de l'archevêque de Sens, Gaultier Cornu, et des évêques de
Beauvais et de Chartres , l'a nommée régente. Régente I plus que
reine — être le roi et la reipe tout ensemble. C'était une tâche im-
mense pour une femme; elle eût été écrasante pour un homme, tel
ferme qu'il fût, à cette époque de convulsions et de troubles. Blanche
de Castille l'accepta. Le dévouement pouvait passer pour de l'intré-
pidité.
Louis VIII avait recommandé que saint Louis , son fils aîné , son
17tt
snccesseur légitime , fût immé^atement couronné. La reine Blanche
se hâta de conduire ce prince à Reims, et le sacre, malgré l'absence
étudiée ou les obstacles que suscitèrent plusieurs grands vassaux ,
eut lieu avec 4a pompe et Tautorité que la religion imprimait à ces
solennités qui, dans Tesprit des peuples, de¥enaient comme une
sanction de plus du droit héréditaire des princes appelés à la cou-
ronne.
A peine saint Louis échappait-il aux faiblesses de Tenfance, que sa
mère s'empressa de montrer en lui le roi de France. Elle savait l'ins-
pirer dans les conseils : il y prenait la parole et déjà il semblait com-
ijxander les armées ; au moins Blanche le plaçait-elle à leur têt«.
Tout en retenant l'autorité on eût cru qu'elle l'abandonnait à son
fils : conduite habile qui initiait le jeune roi aux affaires et préparait
les peuples à lui obéir.
Toutes les minorités sont difficiles à traverser. Les régences des
femmes ont rencontré, en France surtout, de fortes oppositions.
Qu'on imagine quels devaient être les embarras suscités à la régence
de la reine Blanche , d'ailleurs étrangère I nouveau grief I Qu'on se
reporte au commencement du xiii* siècle , époque oii la féodalité est
encore si vivace ; qu'on songe enfin à cette foule de grands vassaux
indépendants de la couronne , et cherchant , par des guerres inces-
santes , à dénier sa suprématie , à méconnaître les droits de suzerai-
neté , et alors on comprendra combien d'efforts , d'habileté , de sou-
plesse, de fermeté il fallut à Blanche de Castille pour conserver, poujr
agrandir le pouvoir roy.al qu'elle repiit à son fils âgé de vingt et un
ans et déclaré majeur en 4236.
N'est-ce pas un spectacle sublime et touchant de suivre à-travers
ces époques sombres , pleines de rivalités farouches , cette reine vi-r
gilante dont la main ne quitte jamais la main de son fils, comme
une mère qui aurait à traverser avec son enfant , au milieu de la
nuit, une forêt dangereuse ?
Si les comparaisons entre les événements historiques de diverses
époques ne donnent pas toujours, par leur similitude, des résultats
qui entraînent avec eux une moralité , elles surprennent du moins
l'esprit, l'imagination, en attendant qu'un Montesquieu en fasse jail-
lir rétincelle d'un mot profond ou ingénieux.
Ainsi, on est involontairement frappé des analogies que présentent,
quoiqu'à des dates séparées par un long intervalle, les régences de
1T6
Slancàe de Castille et d'Amie d'Àutriblie. Blanche est étrangère, sa
tutelle s'exerce sur on enfant de enze ans. Les grands vassaux la
jalousent; ils s'agitent; il faut les combattre , il faut les contenir.
Elle court risque d'être enlevée avec son fils par les eosifédéré», entre
Orléans et Paris ; tous deux n'échappent que par miracle en cher-
<!;hant un asile dans la tour de Montihéry. Enfin la reine-mère accorde
toute sa confiance au cardinal romain Bonaventure, et cela, Ta-t-on
observé , « parce qu'étranger , il ne pouvait trouver d'appui qu'en
elle. »
Passons à l'autre régence.
Anne d'Autriche a pour pupille un enfant de cinq ans. Lorsqu'elle
prend les rênes embrouillées de l'Etat , si elle n'a point à combattre
les grands vassaux du xiii* siècle, elle aura en face d'elle des princes
du sang et les membres d'une haute noblesse naguère comprimés
sous le pied, décimés par la hache d'un Richelieu, et par cela même
d'autant plus impatients de se venger de l'abaissement qu'ils ont
subi sous le dernier règne. Souvent aussi Anne d'Autriche et son fils
sont errants , poursuivis , et les chefs de la Fronde ont surtout un
but : s'emparer de Louis XIV, devenir maîtres de sa personne , afin
de lui dicter leurs volontés. A quoi tint, par exemple, que le prince
de Condé ne se saisît de la cour à Gien, en 1652, après la défaite et
la déroute du corps du maréchal d'Hocquincourt à Bléneau? A Tar-
rivée de Turenne qui sut opposer la prudence à l'impétuosité de
Condé. Et enfin , dernier rapprochement enUe les deux reines ré-
gentes, Anne d'Autriche, malgré tant de clameurs et de passions dé-
chaînées, n'abandonna jamais un autre Italien, le cardinal Mazarin.
Il est à remarquer que ces deux régences, dont nous venons d'in-
diquer les points nombreux de ressemblance, et que nous procla-
mons les plus glorieuses qu'ait eues la monarchie, préparèrent les
deux règnes qui ont laissé les traces les plus profondes dans les an-
nales de la France.
Si je ne me trompe, on éprouve un nf contentement moral et qui
grandit à mesure qu'on avance, à raviver les traces, à suivre les pas
de cette majestueuse existence de saint Louis.
Son enfance est finie (si jamais cette nature sérieuse eut une en-
fance), nous touchons à l'un des événements les plus importants de
la vie de sainl Louis : son mariage.
177
Avant d'en rappeler les principaux incidents , avant d'indiquer h
rôle que joua la ville de Sens dans cet acte solennel , religieux, poli-
tique, qu'il œe soit permis de montrer les mains qui, à cette époque,
nouaient et dénouaient les grands faits de la société.
Par une rare exception , il fut presque toujours réservé au siège
de cette métropole de compter, dans les divers âges , des prélats il^
lustres par leur science , leur piété ou leur haute influence dans les
affaires publiques. Si les temps sont changés , si les dignitaires du
clergé ne sont plus appelés à prendre part au gouvernement de
FEtat; si Sens ne voit plus ses archevêques s'asseoir dans le conseil
des rois, du moins ceux de nos jours — et vous en avez une preuve
qui vous est bien chère — ont retenu de leurs puissants devanciers
les plus précieux privilèges : la piété qui édifie , cette sévère régula-
rité de mœurs qui commande le respect ; une charité qui fait bénir
leur saint ministère ; et enfin cet amour des sciences et des lettres^
qui, en les honorant, devient un exemple et ua encouragement pour
ceux qui les cultivent.
L'archevêque Gaultier Cornu fut Tun des hommes considérables
djjxiir siècle. Nous le voyons déjà, sous Philippe-Auguste, chapelain
de ce prince etremplir les mêmes fonctions auprès de Louis VIII (i).
(1) Il était isstt d'une noble famille de Brie. II fut un maître fameux en droi
«aoon et civil. D'abord il avait été élu évèque de Parts par une portion du chapitre ;
mais il ne put prendre possession de ce siège. Le Pape s'y opposa parce qu'il avait
soutenu le parti français contre la cour de Borne. Cependant, ayant été nommé à
l'archevêché de Sens, la même année 1250, on prétend que le Saînt-Pére lui dit :
c Nous t'avons fait perdre l'église de Notre-Dame (de Paris), mais saint Etienne
> t'a aceueilU et nous te confirmons : agis noblement » l\ reçut le palliuiirde
Grégoire IX.
Gaultier Cornu assista à un concile tenu à Paris en présence du roi , contre les
Albigeois, par le légat Gonrard. Au concile de Bourges, en 1^25, il s'efforça défaire
prévaloir ses droits de primatie en opposition kveux de l'archevêque de Lyon. Mats
cette prétention, cette grave question soulevant des débats trés-ardents, elle fut
^ibandonnée. Il présida aux funérailles de Louis YIIl en lâiG.
On devait à Gaultier la construction du palais archiépiscopal de Sens qui fut
fenversé lors de la chute de la tour en pierre en 1:267. Il est présumable qu'il prit
une part considérable à l'édification des nefs de la cathédrale.
C'est encore lui qui établit à Sens les Jacobins et les Cordelttr^ ; aidé des libé-
ralités de saint Louis, il consacra une partie de ses revenus à leur élever des églises
et des monastères.
GuUlaume-le- Breton , dans sa Pbilippide, lui a consacré quelques vers qui se
ifadoisent dîQsi ;
ils
Ce roi, nous Tavôns remarqué, le rendit le dépositaire de ses der-^
nières volontés ; il les confia à sa loyauté , à sa haute prudence , et
c'est lui qui fit connaître à la reifte Blanche qu'elle était investie de
la régence.
Cette mission avait été fidèlement remplie.
Blanche, à son tour, en réservait une autre à Gaultier, une autre
non moins délicate, qui touchait à la fois aux intérêts de la monar-
chie et au bonheur domestique de saint Louis, à l'homme et au roi.
La régente avait projeté de donner pour femme à Louis IX Mar-
guerite, la fille aînée de Baymond Béranger III, comte de Provence.
La cour de ce prince était alors la plus polie qu'il y eût en Europe.
On y aimait la science , on y cultivait surtout les arts ; ïa poésie y
était en honneur, et les troubadours , donît la muse s'inspirait de la
galanterie, y flôrîssaient dans tout leur éclat. Cette extrême élégance,
cet amour des plaisirs , ne se séparent pas tout-à-fait d'un peu de
relâchement dans les mœurs. Aussi l'archevêque Gaultier devait-il ,
avant de faire la demande formelle de la main de Marguerite, tout
voir, tout observer et s'assurer de la solidité de ses principes. Les
instructions de la régente étaient sévères sur ce point.
Plein de prudence, doué d'une vive perspicacité, le prélat reconnut
bien vite que Marguerite, instruite, éclairée, n'avait puisé, au milieu
d'une cour si élégante , que les qualités qui pouvaient se concilier
avec les devoirs d'une fidèle épouse. Marguerite n'avait pas encore
atteint sa quatorzième année. Elle était d'ailleurs très-belle, loyale et
fine selon le langage d'un vieux chroniqueur. Le comte de Provence
reçut avec déférence et respect la demande de la main de sa fille
aînée; il ne pouvait qu'être honaré de l'alliance que l'archevêque
Gaultier, assisté de Jean de Nesle , venait lui proposer. Malgré la
pénurie de ses finances , Raymond , par un sentiment de fierté qu'on
ne discuta pas , promit une dot; il la promit; et elle était assuré-^
« Tant que ton pouvoir s^exerça, ô Gaultier, la fraude se cacha, la paix fut grande
» et rhonnêteté régna. »
Dans une notice pleine d'intérêt, lue à la Société archéologique de Sens^ le 29
juin 1852, M. Tabbé Carlier a suivi avec une curiosité patiente la filiation delà
famiUe Cornu jusqu'à nos jours. De ses recherches il résulte que la piété , les
bonnes œuvres sont encore Tapanage de la noble descendance des parents de l'il*
lustre archevêque du xiii< siècle.
fttént considérable , puisqu*en tenant compte à la fois du prix du
marc et du pouvoir actuel de l'argent , nous trouvons qu'elle repré-
senterait près de deux millions trois cent mille francs de nos jours.
Il est à présumer que le comte de Provence, qui mêlait instinctive-
ment la poésie aux affaires, en promettant une pareille somme , es-
pérait sans doute que son auguste gendre ne le presserait pas beau-
coup de Tacquitter. C'est te qui arriva en effet, car il paraît qu'après
trente ans il n'en avait guère payé que la cinquième partie.
La princesse fut conduite à Sens par les deux ambassadeurs. Le
roi s'y trouva pour la recevoir. Le 27 avril 1 234, l'archevêque Gaul-
tier çélébi^a le mariage de Lotîis et de Marguerite , et peu de jours
après il couronna la jcuiie reine daiis la cathédrale , eu présence du
roi revêtu de tous les insignes de la souveraineté.
En étant choisi pour bénir l'UnioU des deux époux et poser la cou-
ronne sur le front de Marguerite, l'archevêque recevait la récompense
la plus flatteuse du succès de sa mission auprès du comte de Pro-
vence. Et cette récompense ne devait pas mourir tout entière avec
celui qui l'obtenait. Elle allait devenir avec leà siècles un titre de
gloire pour son église métropolitaine, et pour cette ville un nouveau
gage d'illustration.
Nous ne décrivons pas les fêtes qui suivirent ce mariage. Elles fu-
rent splendides. Louis IX, qui, dans tout le cours de sa vie privée,
pratiqua l'économie, se montra généreux et magnifique. Il en coûta
au trésor royal 300 mille francs environ de notre monnaie actuelle.
C'était bien quelque chose; et pourtant, de nos jours, tant parais-
sent faciles les dépenses , les ordonnateurs de nos fêtes publiques
seraient sans doute fort tentés d'accuser de parcimonie les libéralités
du grand et saint roi du xiu* siècle. Il est vrai que ce souverain
prenait en sérieuse considération les ressources de ses sujets. Il est
vrai aussi que de nos jours il n'y a plus de sujets et que c'est le
peuple qui, par ses mandataires , vote l'impôt. Ce droit lui semble
apparemment une suffisante compensation.
Marguerite ftit une femme dévouée et fidèle à tous ses devoirs.
Pendant une union qui dura trente-six ans , Louis IX ne causa pas
un seul chagrin à la reine , ni la reine le moindre déplaisir à son
mari. Le bonheur des deux époux n'eût été comparable à nul autre,
sans la tendresse excessive , inquiète et jalouse de la reine Blanche
180
pour son fils, qu'elle aimait exclusivement et dont elle voulait être
aîmce sans partage. Mère excellente, belle-mère tyrannique.
*^ L'intérieur royal a toutes les misères d'un méqage obscur : froi-
deurs, soupçons, antipathies entre les deux femmes; intervention
fâcheuse dans les rapports les plus intimes, du roi et de Marguerite..
Le bon, l'excellent Join ville , avec sa sincérité naïve, nous raconte
« que quand le roi chevauchait dans le royaume , et qu'il avoit la
» reine Blanche et la reine Marguerite , sa femme , la reine Blanche
» les faisoit séparer l'un de l'autre; ils n'étoient, dit-il, jamais logés
» ensemblement. » Puis il ajoute : « Un jour le roi, étantàPontoise,
» vint voir sa femme, malade des suites d'une cauche. Ayant epten-^
» du venir sa mère, il se cacha derrière la reine de peur qulelle ne
» le vît; mais Blanche l'aperçut et le vint prendre par la main, lui
» disant : Venez vous-en, car vous ne faites rien ici. — Hélas I s'é-
» cria Marguerite , ne me laisserez-vous voir mon seigneur, ni en la
» vie, ni en la mort? et s'évanouit; mais le roi revint sur ses pas et
» lui prodigua les soins dont elle avoit besoin. »
Si l'on ne savait que le cœur humain est plein de mystères, on se-
rait tenté, à ce récit de Joinville , d'aimer un peu moins cette reine
Blanche, cette femme si pure, si vertueuse, presque parfaite. Et saint
Louis, si ferme, qui tremble, qui s'alarme d'être surpris par sa mère,
tandis qu'il donne des soins que ses devoirs d'époux lui inspiraient.
Mais quels sont ces cris qui retentissent dans l'air, qui partent de
tous les points de la ville en rumeur et vont se mêler au bruit grave
des cloches? Pourquoi ces prières et cette claire fumée d'encei^s qui
se déroule en longs anneaux sous h ciel? Quelle solennité nous an-
noncent ces croix d*or et ces bannières déployées? Pourquoi les rues
sont-elles semées de verdure et de fleurs ; les maisons parées de
leurs plus belles tentures? Où vont ces habitants revêtus de leur
costume de fête ? Quel spectacle sacré appelle du fond des vallées ,
des campagnes lointaines, ces paysans accourus avec leurs familles ?
— C'est encore le saint roi Louis qui vient à Sens ; mais cette fois
ce n'est plus comme en 1234 pour voir poser une courronne terrestre
sur le front de la chaste compagne de sa vie. Le roi de France vient
chercher une autre couronne, celle qui déchirait le front du Rédemp-
teur des hommes.
Louis IX, grâce à des révélations opportunes, avait échappé pres-
que miraculeusement aux poignards des assassins que dirigeait le
vieux de la montagne. Sa foi menacée n'en devint que plus vive, et
il lui tardait de pouvoirla faire éclater par de nouveaux témoignages.
Ici une légende d'un haut intérêt pour nos saintes croyances : la
Traie couronne d'épines , qui se trouvait à Constantinople, avait été
engagée, dans un moment de détresse, aux Vénitiens , par Baudoin ,
empereur d'Orient, pow une forte somme d'argent (aucun historien
n'en a précisé le chiflfré). On touchait à l'instant où, à défaut du
remboursement dont elle était la garantie, Nicolas Quirino allait la
revendiquer, s'en saisir et l'emporter à Venise. C'est alors que Bau-
doin offrit au roi de France de lui abandonner la couronne d'épines.
Louis IX accepta avec bonheur cette proposition, paya la somme due
à Quirino, et la sainte couronne fut rapportée en France par Gaultier,
archevêque de Seiïs, et par Bernard, évêque d'Annecy.
C'est le 1 août 1 239 que Louis , spivi de toute sa cour et d'un
nombreux clergé, arriva à Sens pour se rendre de là, avec Gaultier,
à Villeneuve-l'Archevéque , et y adorer la sainte couronne. Il voulut
ensuite l'escorter jusqu'à l'église dé Saint-Pierre-le-Vif de Sens , où
elle fut déposée. Le lendemain , le roi alla à la porte Saint-Léon ,
qu'on nomme aujourd'hui porte Notre-Dame; là il reçut la sainte
couronne qui fut apportée en grande pompe par le clergé. Les ma-
gistrats de la cité , la ville entière ven^ieiit à la suite , le cœur plein
d'onction. Le roi était pieds-nus; en habits simples; il prit lâchasse
5ur ses épaules , et , accompagné de son frère Robert , comte d'Ar^
lois, il la porta dans la cathédrale où elle ne demeura qu'une nuit,
exposée à l'adoration universelle. Le lendemain il la transporta de
Saint-Laurent à Paris et la déposa sous les voûtes de }a Sainte-^
Chapelle,
Aux deux époques mémorables que pous venons de rappeler, d'aur
très, pareillement illustrées par le séjour de saint Louis à Sens,
peuvent se rattacher. En juin 1248, le pieux monarque, allant à k
première croisade, s'arrêta dans cette ville qu'il aimait. Son passage
y est encore indiqué en mars 1 267 , mais sans qu'il soit permis à
l'historien de préciser le naotif de ce voyage. Enfin, en 1270,
Louifi IX, séjourna encore à Sens qu'il traversait en partant pour la
seconde et derrière croisade eçtr^epri^e sous son règne.
Sens a été assurément privilégié ; et si le saint roi visita quelques
autres villes du pays que nous habitons, nous ne saurions rattacher
à sa présence dans ces lieux des actes aussi importants, au point de
vue civil, politique ou religieux, que ceux ^ui s'accomplirent dans
cette cité. Cependant, votre indulgence , inspirée par la bonne con-
fraternité qui vous anime , nous permettra de mentionner succincte-
ment les voyages de Louis IX à Pontigny en i 247 ; à Vézelay en
4 267 ; à Àuxerre le 27 mars 1 269 , et encore en i 270. Enfin , dans
cette dernière année , saint Louis s'arrêta à Villeneuve-le-Roi et y
approuva une « liste des hommes qui, devant san bailli^ ont re-
coîtnu lui appartenir, »
Tous les autres voyages , dont nous venons de relever les dates ^
eurent pour but de pieux pèlerinages. On sait, par exemple, que la
translation du corps de saint Edme motiva la présence du roi à Pon*
tigny, le 9 juin 1247. II s*y rendit accompagné de la reine Blanche
et de plusieurs membres de sa famille. Cette cérémonie , dont la
pompe répondit à la profonde vénération qu'inspirait la mémoire du
sublime et si modeste archevêque de Cantorbéry, quoique l'église
vînt à peine de l'inscrire au nombre de ses saints; cette cérémonie,
nous l'avons décrite ailleurs, et nous ne saurions nous y arrêter sans
sortir d'un cadre que déjà nous n'avons que trop agrandi.
Mais ce n'e^t point, pensons-nous, en franchir les limites , que
d'ajouter aux pieux itinéraires de saint Louis, le voyage qu'il fit dans
cette contrée, toujours comme les précédents, dans un but religieux.
En 1267, se fit à Vézelay, pour employer l'expression d'un historien,
la révélation du corps de sainte Madelaine. Saint Louis voulut y as^
sister. Il serait superflu de s'étendre sur les diverses circonstances
qui marquèrent cette cérémonie. Il rie nous paraît d'aucune impor-
tance non plus de retracer les vives discussions sur l'authenticité du
corps découvert par les moines de Vézelay, et de rappeler les préten-
tions qu'eurent un peu plus tard les frères Prêcheurs ou Dominicains
de Provence, de posséder le véritable corps de sainte Madelaine. De
cette polémique , qui fut ardente , naquit plus d'un doute ; et une
àairte critique prouva que les précieux restes de celle dont Tamouf
pour notice Seigneur purifia la vie , ne se trouvaient pas plus à la
Baume qu'à Vézelay.
Lorsque saint Louis passa successivement à Auxerre et à Vézelay
eii 1 270 , année de sa seconde et dernière croisade , il se rendait à
Aigues-Mortes oii il s'embarqua pour l'Afrique.
<1) I^ièoe exisunt aux Archives de rVonne.
Les croisades I les croisades I Ardente pensée qui poafsuivif
Louis IX depuis sa jeunesse jusqu'à la tombe avec racharnemeni
d*une passion. Et celte passion , dévorant toutes les autres , devint
en lui avec Tâge une sainte naonomanic qui ne lui laissa ni trêve ni
repos entre 1248 et 4270, c'est-à-dire entre sa prenaièreel sa demièref
expédition en Afrique;
En 1244, il fait une grave riialadie, il échappe aii danger; mais à
peine a-t-îl recouvré la santé que sa piété s'exalte , s'enflamme erf
apprenant les progrès des infidèles et en voyant le tombeau dû
Christ livré à leurs profanations. Il rêve tine croisade , if veut l'en-
treprendre, il l'organise malgré les sages conseils de sa mère dont
il méconnaît les avis prophétiques. Il veut entraîner dans cette ex-
pédition tous les princes de la chrétienté , ses grands vassaux , ses
peuples; hommes, vaisseaux, trésors, l'humanité entière doit se sa-
crifier, se croiser et le suivre. Mathieu Paris, écrivain contemporain,
raconte, à cette occasion, qu'il ne dédaigna même pas de recourir à
un subterfuge fort innocent sans doute , mais tout-^-fait curieux.
« Le roi de France , dit-il , était dans l'usage , la nuit de Noël , de
y> faire don aux seigneurs de sa cour de certaines casaques qu'ils re^
» vêtaient immédiatement. Or, il en fit préparer cette aunée-Ià un
» plus grand nombre et de plus belles qui furent distribuées dans
» une pièce obscure , où entraient les seigneurs à mesure qu'ils sor-
» taîent de la liiesse; puis quand le jour parut, il se trouva que tous-
» portaient des croix brodées en or. »
Louis IX put enfin , ses préparatifs étant achevés , s'embarquer à
Aigues-Mortes, le 25 août 1248. Il fit voile vers l'Egypte. Après quel-
ques premiers succès , on sait quels afireux revers l'accablèrent; on
sait que son armée fut décimée par une maladie contagieuse , et
qu'enfin, fait prisonnier, on le ramena captif à Mansourah. L'histoire
a consacré la fernieté héroïque du saint roi dans cette position dou-^
loureuse. Sa dignité égala, surpassa même s'il est possible^ son in^
fortune. Il fut sublime de courage et de résignation. La reine Mar-
guerite l'avait suivi, et c'est àDamiette où elle était près d'accoucher^
qu'elle apprit la captivité du roi. Qu'on juge de sa douleur.et de sou
ciTroil Reportons-nous au XIIF siècle, quand les droits de la guerre
étaient sans limites ; songeons à l'exaspération , aux sentiments de
vengeance que nourrissaient les ennemis des chrétiens,... et la situa-
tion lamentable de cette malheureuse princesse nous apparaîtra dans
4S4
ioutc son horreur I ^épouvante qu'elle ressentait exigea ^u^on fît
eoucher Un homnie dans sa chambre. Joinville nous apprend que le
chevalier octogénaire chagé de la garder , lui tenait la main pendant
son sommeil, et l'assurait, lorsqu'elle ouvrait les yeux, que sa cham-
bre n'était pas remplie de Sarrasins. Un jour elle se précipita à ses
pieds, en lui disant qu'elle ne se relèverait pas qu'il ne lui eût ac-
<}ordé la grâce qu'elle allait solliciter de lui. « Seigneur, dit Margue-
» rite, ce que je vous demande sous la foi que vous m'avez engagée,
)> c'est que si Damiette est pris par les Sarrasins, vous me coupiez
» la tête , et ne me laissiez pas tomber vivante entre les mains des
> infidèles.. — Vous serez obéie, répondit le vieux chevalier, j'y avais
y^ déjà pensé. » Ces paroles sont sublimes de part et d'autre, mais
la femme qui prenait uqc telle résoliition était au moins i'égale de
«aint Louis.
Trois jours après eette scène d'héroïsme , la reine accoucha d'un
fils qu'on nomma Tristan, touchante appellation et bien enharmonie
avec la détresse de ses parents au moment de sa naissance I
Pendant cette funeste expédition, Louis IX perdît sa mère : grande
douleur ajoutée à tant d'infortunes! Blanche de Castille mourut à
Melun, le 1*' décembre 1 252, n'apnt point encore atteint sa soixante'
-cinquième année.
Le roi rentra enfin dans son royaume en 1 254, et revit Vîncennes
le 5 septembre de la même année. Pendant son absence, de grands
4lésordres avaient éclaté , et un moment la sage fermeté de Blanche,
qui exerçait la régence, fut impuissante à les réprirçer. Sous le nom
Àc Pastoureaux, des habitan|;s des campagnes, des laboureurs, des
Jîergers, commandés par un hongrois, dévastaient le pays, pénétraient
4ans les villes et y commettaient d'affreux excès. Le prétexte de ce
soulèvement avait été de marcher à la délivrance du roi captif- Mais
le vrai mobile était le pillage, la spoliation des riches. De nos jours
lîous avons vu d'autres Pastoureaux : notais ceux-ci du nioins y naet-
taient beaucoup plus de franchise , ne dissimulant nullement le but
qu'ils se proposaieiit.
On a remarqué, et c'était bien dig^ae de l'être , que le roi, dont la
piété surpassa celle des princes les plus religieux qui ont gouverné la
France, ne transigea jamais sur ses droits comme souverain temporel.
Et c'est là un des earactères essentiels du génie de Louis IX : il pos-
jftède la science politique au naême degré que la foi. \\ défendît les
intérêts de son royaume comme il prenait ceux du ciel. Lors des dis-'
sentiments graves qui s'élevèrent entre lui et Clément lY, on lui vei4
déployer une fermeté qui ne cède sur aucun des points intéressant
sa prérogative.
Les débats forent sérieux entre le roi et la cour de Rome. Sens
joua un rôle important dans la discussion. Gaultier Cornu, qui oc-
cupe à si juste titre ufte place considérable dans cette notice et qui
mourut en 1241, avait gardé son siège pendant vingt ans. Il eut
d'abord pour successeur son frère, Giles Cornu ; Gttes véeut jusqu'en
13152; enfin le neveu de ces deux prélats, Henri Cornu, fut élu à l<i
mort de Giles et cessa de vivre en 1 256. Le successeur de ce dernier
archevêque, Guillaume de Brosse, ne parvint que très~âgé à l'épis*
copat, et nous voyons que douze ans après (1 268) accablé de vieil-
lesse, il se démit de son siège, et que Pierre de Charni, grand archi-
diacre fut nommé. Mais Pierre de Charni était en même temps ca-
mérier du Pape, et ne manqua pas, dit un historien, « d'aller se
faire sacrer en Italie. Clément IV profita de l'occasion pour disposer
du diaconé conformément à la loi qu'il venait d'établir. Cependant ie
roi l'avait prévenu en y nommant Girard de RampiUon, ecclésiasti-
que recommandable par sa piété. » De là le conflit. Le Pape s'irrite,
promettant de se bkn défendre. Il tint exactement parole, car Girard
fut interdit de toute fonction, et de plus menacé d'être excommunié
s'il ne renonçait à son droit ou si « pour se justifier il ne se présen-
tait au tribunal des saints apôtres. Il ne fit ni l'un ni l'autre, sans
doute par l'ordre du roi, qui sans vouloir rompre absolument avec
Rome, qu'il savait être le centre de l'unité catholique, avait résolu
d'arrêter ses usurpations. A la mort de Clément (1268), l'affaire rjes-
tait encore indécise : elle ne se termina que sous Grégoire X, son
successeur, qui leva les défenses et fit jouir Girard de Rampillon de
tous ses droits, et même des fruits acquis depuis sa nomination. »
Particularité curieuse I Clément IV, au milieu de ses dissentiments
les plus vifs avec le roi de France, avait pour lui des retours de dé^
férence et de courtoisie. Ils s'expliquent sans doute par le respect
que la profonde piété de saint Louis devait lui inspirer, par le sen-
timent de reconnaissance qui lui était imposé envers ce prince ; car
Clément (Foulques) né à Saint Gilles, au commencement du xiii"^
siècle, successivement militaire, jurisconsulte, secrétaire de Louis
IX, marié, père de famille, veuf, prêtre, chanoine, archidiacre^, évê-
fS6
que, cardinal, et enfin devenu Pape, avait dû son avancement à la
protection et à l'amitié de Saint Louis, heureux de récompenser le
dévouement, le zèle et la haute intelligence de son ancien serviteur.
Toutefois, il n'est pas moins étrange de voir tant de prévenances mê-
lées à tant de passions et à tani d'emportement. La singularité appe-
lait la remarque.
L'idée fixe de Louis IX reprit de nouveau son autorité. Mal éteint
en lui, le feu des croisades se ralluma et le remplit de son ardeur. Il
lui fallut encore obéir à cette sainte et périlleuse obsession. Dès
1267, il commença à méditer une dernière expédition contre \ei in-
fidèles. Rien ne put le dissuader d'une pareille entreprise. Et pour-
tant le souvenir des désastres éprouvés en Egypte eût dû suffire pour
le détourner. Cela eût dû suffire, mais €ela pouv^itril suffire ? Pour
être juste envers celui qui fut toujours juste, quel prince, quel sei-
gneur, quel peuple n'avait pas alors cette passion, et, s'il pouvait
être permis de le dire, cette maladie des croisades î C'était un en-
traînement, la pente par où le siècle glissait irrésistiblement. Le
saint tombeau, par une permission de Dieu, qui la retira quand il lui
plut de le faire, faillit être un instant celui de toute la chrétienté.
Toutes les dispositions de saint Louis étant prises, il s'embarqua
une seconde fois à Aigues-Mortes, le f" juillet 1270; et lorsque tout
devait faire supposer qu'il se dirigerait vers Acre, la seule place res-
tée en la possession des chrétiens, il débarqua dans une baie près
de Tunis. D'incroyables illusions paraissent avoir déterminé sa mar-
che vers cette plage de l'Afrique : la supposition de trésors immenses
et bien plus encore l'espoir chimérique de convertir au christianis-
me- le roi de Tunis. Mais à peine était-on débarqué que ces illusions
cessèrent. Les trésors s'évanouirent et au lieu d'un néophyte, on
rencontra dans la personne d'Omar un souverain se promettant de
marcher contre les croisés, à la tête de cent mille soldats.
Les maladies contagieuses firent plus encore pour la destruction
de l'armée que les combats; et le roi atteint lui-même succomba le
25 août 1270. Au milieu des souffrances qui précédèrent sa fin si hé-
roïque, il répétait avec amour I « Dieu, ayez pitié de ce peuple qui
» m'a suivi sur ce rivage ; conduisez-le dans sa patrie, faites qu'il
» ne tombe pas entre les mains de vos ennemis et qu'il ne soit pas
» contraint de renier votre saint nom. »
Un quart de siècle s'était à peine écoulé, que le cri populaire, en
f8T
retentissant à Rome, fit conférer le titre de saint au prince à qui
toute la chrétienté Tavait déjà décerné. En le canonisant, en 1 297,
Boniface VIII s*écria : « Réjouis-toi, maison de France, d'avoir don-
» né au monde un si grand prince I Peuple de France, réjouis-toi
» d'avoir eu un $i bon roi (i ) I »
L'appréciation la plus juste du règne et du caractère de saint Louis,
et qui emprunte de son auteur une autorité incontestable, est celle-ci:
» Louis IX, dit l'historien que noiis citons, paraissait un prince
» destiné à réformer l'Europe, si elle avait pu l'être; il a rendu la
» France triomphante et policée, et il a été en tout le modèle des
» hommes. Sa piété, qui était celle d'un anachorète, ne lui ôta pas
» les vertus royales; sa libéralité ne dérobait rien à une sageécono-
» mie; il sut accorder une politique profonde avec une justice exacte,
y> et peut-être est-il le seul souverain qui mérita cette louange,
» Prudent et ferme dans le conseil, intrépide dans les combats s^ns
)> être emporfé, compatissant comme s'il n'avait jaipais été que
» malheureux, il n'est guère donné à l'homnae de pousser la vertu
» plus loin. ^
Certes I voilà un magnifique éloge I A-t-il été médité par Bossuet?
s'est-il échappé de la plume élégante de Massillon ? Monseigneur,
Messieurs ; ces lignes où la vérité éclate dans tout son jour, où le
bonheur de l'expression le dispute à la profondeur de la pensée; ce§
lignes ont été écrites par Voltaire. Les vertus de Louis IX, son mérite
personnel, oi^t fait violence aux préoccupations trop souvent systér
ïiaatiques du philosophe du xviii* siè.cle. Il était réservé au saint roi
de faire un miracle de plus, et qui ne fût pas moins merveilleux que
tous ceux racontés par l^ bon Sénéchal de Champagne I
Baron Chaillou des Barres.
(l) Ses restes furent rapportés en France. Mais comme on ignorait l'art des em?
baumements, on avait cuit le corps du roi et ses membre^ avaient été séparés. C'est
Boniface VIII qui, le premier, défendit, en 1300, comme une barbarie détestable,
de mettre les cadavres en morceaux et de les faire bouillir.
i»fi
ÉTUDE BIOGRAPHIQUE
M. CHAMPION, LE PETIT MANTEAU BLEU
L'année 1852 a vu disparaître un homme que ses vertus phiîantropi*
ques ont rendu célèbre. M« Champion, si connu à Paris sous le nom po-
pulaire i\i Petit'Manteau^Bleu, était unde nos compatrioleSé Habitani le
pays où il est né, honoré depuis longtemps de son amitié, j*ai été à
même, dans de nombreuses relations, d'étudier son caractère vraiment
remarquable, d'apprécier Tinépuisable bonté de son cœur et j'ai pensé
que Vhisloire de cette vie si calme , si simple et cependant si utilement
remplie trouverait, à plus d'un titre, sa p^ce dans un recueil où vien-
nent s'enregistrer tous les faits qui intéressent le département.
Edme Champion naquit le 13 décembre 176i, à Châtel-Censoir, bourg
important de l'arrondissement d' A vaîlon. Son père,* Pierre Champion,
exerçait la modeste profession de compagnon de rivière ; Françoise La-
roche, sa mère, appartenait à une condition relativement plus élevée*,
elle était fille d'un petit fabricant, elle savait lire et écrire, et c'était par
aîiiour et un peu contre le gré de sa famille qu'elle avait épousé le com-
pagnon de rivière. L'abondance ne régna jamais dans le pauvre ménage ;
la famille était devenue nombreuse ; pour tout héritage, Pierre n'avait
que ses deux bras ; il gagnait douze sous par jour et il fallait que cet
humble salaire sufiît à l'existence de cinq personnes. Dans sa détresse,
Françoise Laroche s'adressa plus d'une fois à sa famille , mais les pa-
rents qu'elle avait encore, blessés et irrités de ce qu'ils appelaient une
mésalliance, demeurèrent constamment sourds à ses prières.
Edme Champion était encore bien jeune, cependant cette misère, ces
luttes désespérées, cette dureté sans exemple laissèrent sur cette nature
impressionnable des traces profondes, et développèrent , dès l'enfance,
cette sensibilité exquise qui plus tard présida à tous les actes de sa
vie.
Le père et la mère d'Edme Champion ne résistèrent pas longtemps
aux souffrances qui les accablaient; ils succombèrent l'un et Fautre dans
le cours de l'année 1778. Edme Champion, après la mort de ses parents,
se rendit à Paris où l'appela la compassion d'une de ses tantes qui était
portière rue Tiquetonne, L'orphelin partit vers la fin de l'année 1778 ;
189
il avait alors 13 ans (1); il s'embarqua sur un de ces trains de bois qui
chaque année descendent le cours de ITonne et vont approvisionner les
chantiers de Paris. Les détails de ce voyage le frappèrent vivement et sa ,
mémoire conserva toujours le nom des deux flolteiirs qui conduisaient
ce train (2).
Le jeune Champion avait fait dans la chaumière de son père ua rude ,
apprentissage de la vie. Les jours de son enfance avai^at ^té pour lui
des jours d'épreuve, aussi, bien qu'attristé par la perte récente qui ve-
nait de le frapper, se rendait-il avec bonheur à Paris ; il ignorait ce qu'il
pouvait y faire, mais il avait déjà le désir de travailler, et de r^ter le .
moins longtemps à la charge de celle qui lui offrait une si généreuse
hospitalité.
Sa pauvre tante l'accueillit comme un fils, mais elle n'était pas riche ,
et Champion eût] été forcé de renoncer à apprendre à lire et à écrire, .
sans l'assistance d'une voisine aisée qui, touchée du désir que l'enfant
manifestait de s'instruire, l'envoya à ses frais à l'école* Une vieille de-
moiselle avait laissé une somme de 500 francs, destinéeà mettra en ap-
prentissage un jeune orphelin doué d'heureuses dispositions. La bonne
conduite, l'intelligence du jeune Champion le désignèrent au choix des
commissaires ; l'état de bijoutier parut lui convenir, et à quinze ans il
entra chez son premier maître.
Telle était la destinée du pauvre orphelin de ne s'avancer dans la vie
que soutenu par la bienfaisance de ceux qui l'entouraient. Grâce à l'hoç-
pitalité de sa tante, à la générosité d'une voisiae et au legs piiôux d'une :.
vieilie demoiselle, la route s'aplanissait devaat lui; son sort était désor-
mais entre ses mains, il ne {aUajt plus au jeune apprenti liùe de .la per-
sévérance et du travail. . ,
Cependant le temps des épreuves n'était pas encore lermiaé ; in-
telligent et laborieux, Edme Champion brûlait du désir d'apprendre.
son état et de s'y perfectionner, mais son maître, qui n'était qu'un bi-
joutier de second ordre, loin de tirer parti des heureuses dispositions'
de l'apprenti qu'on lui avait confié, l'employait au service .de la mai-
son ; Champion s'indignait du genre de travail qu'on lui attribuait,
mais il n'osait protester ouvertement. Du reste il né resta que pe^ de
temps chez ce maître qui savait si mal l'apprécier. Il aimait à raconter
(1) D'après une lettre publiée par le Consthutionnel, le' 7 décembre 1837,
M. Champion serait arrivé à Paris à l'âge de s«pt ans ; il y a évidemment erreur,
^Lbampion était orphelin lorsqu'il vint à Paris pour la première fois, et il résulte
de recherches faites sur les registres de l'état civil de Chàlel-Ccnsoir, que son père
et sa mère ne moururent qu'eu 1778.
a5) Dinol et Tissier.
196
l'avenlare à la suite de laquelle il le quilla. Un jour son patron avait
réuni à dioer plusieurs de ses apis ; d^à le couvert est dressé ; Cham-
pion prévoit le rôle qui va lui être assigné ; celte pensée ipéyeiile son in-
dignation, et pour se soustraire à un service qui blessait sa fierté natu-
relle, il ne voit d'aulre moyen que de prendre le fiHte ; il s'échappe de la
maisont court dans les rues de Paris, franc^iit la barrière et gagne la cam-
pagne. Peu lui importe pu il dirige ses pas, pourvu qu*il s'éloigne. Il ar-
rive à quelque distance de Glichy; un petit bois sombre et silencieux
s'ouvre devant lui, c'est là qu'il se réfugie et qu'il passe une partie de
la journée. Vers le soir, la iaim, sur laquelle il n'avait pas compté, com-
mence à se faire sentir ; cependant il n'ose quitter sa retraite, et d'ail-
leurs il n'a point d'argent; il attend donc, mais.la faim redouble et la nuit
approche Près du bois se trouve un champ de pomme de terre;
poussé par le besoin, le fugitif s'y^ glisse et cherche avec ses mains à
en arracher quelques-unes. Un gardé l'aperçoit et, le prenant pour un
maraudeur, se dispose à verbaliser ; Champion tombe à ses pieds et lui
expose en pleurant la situation, critique, dans laqi^elie il se trouve. Touché
par le récit naïf du jeune apfprehti, legarderchampétre ne songe plush
dresser procès-verbal ; il l'emmène sous soatoit« lui fait partager son mo-
deste repas de famille et lui remet une pièce de monnaie pour regagner
Paris.
Plus tard, et dans des temps meilleurs M. Champion voulut revoir
)e théâtre de cette scène : .ce hois était toujours la calme et silencieux,
mais le garde était mort ; sa chaumière, avait élé vendue, ses enfants
avaiçnl quitté te pays et c'est à pei^e si 9u. village on se rappelait son
nom. Le champ de |>ommes de terre, ce champ qu'il avait gratté dé ses
mains, était à vendre ; M. Champion l'acheta et aujourd'hui il fait partie
de son (héritage.
• Le ieufHQ apprenti ne voulut point r^ourner chez son maître, et
bienlôt.après il entra chez Martial du Poiliy, au Fort-l'Evéque , près
Saint-GenBain-l'Auxerrois , l'un des joailliers les plus renommés de
Paris. . .
Autant Champion avait eu à se plaiqdre de son premier patron,
autant il eut à se louer de celui-ci. Du Poilly sut bientôt reconnaître
et apprécier les qualités de son Jeune ouvrier et il se prit pour lui
d'une véritable affection. De son côté, Champion, doué de dispositions ra-
res«. s!appliqua avec ardeur à la profession qu'il avait embrassée ; ses
progrès furent rapides et en peu de temps il devint un ouvrier des plus
habiles. De J'atelier, il passa au magasin, et là encore il se fit remarquer
par son aptitude, par son intelligence dçs affaires.
Martial du Poilly était le bijoutier en renom, et c'était chez lui que
les dames de la cour venaient acheter leurs diamants ; dans ses rapports
191
avec celle clientèle toute spéciale qu'il fallait ménager, sans cependant
compromettre des intérêts parfois très-sérieux , le jeune commis dé-
ploya beaucoup de tact et d'habileté commerciale. Le fameux coïKer de '
la reine avait été confectionné dans les ateliers de Martial du Poiily, et
ce fut Edme Champion lui-même qui te remit entre les mains du cardi-
naldcRohan.
Plasieurs années s'écoulèrent ainsi au milieu des travaux de Tateliep
el du magasin,; Edme Champion menait nne existence exceptionnelle.
Bien que sa position chez son patron lui eût pennis d'y prendre part, il
fuyait les distractions que recherchent les jeunes gens de son âge. Elevé
au milieu des'privations, il avait contracté dès l'enfance, des habitudes de
tempérance et de sobriété, et il ne les abandonna jamais. Esprit sérieux
et réfléchi, il employait à l'étude les instants de liberté qiie lui laissaient
ses occupations commerciales* Il comprit combien l'instruction ^u'il avait
reçue et qui s'était bornée aux premiers éléments avait été tronquée ; il
s'efforça de la compléter ; la plus grande partie de ses économies était
employée à acheter des livres, et c'était dans les bibliothèques qu'il pas-
sait ses heures de loisir. L'aménité naturelle de son caractère l^i conci-
liait les bonnes grâces de tous ceux avec lesquels il se trouvait en rela-
tion et, en quelques années, il avait su se rendre indispensable à son
patron dont il était devenu le confident et l'ami.
Vers cette époque, Martial du Foilly éprouva, dans son commerce, des
perles considérables ; sa tête, troublée dépuis longtemps par dés chagrins
domestiques, ne put résister à ces revers inattendus. Effrayé de la
ruine qui le menaçait, il gagna l'Angleterre, abandonnant les débris de
sa fortune à ses créanciers. Edme Champion s'était créé dans la maison
de son patron une position spéciale, aussi, cédant aux sollicitations
d'une clientèle qui avait su l'àpprécjer, il forma la résolution, malgré
son extrême jeunesse , de continuer les affaires de Martial du
Poilly. Il prit des engagements avec les créanciers de son ancien pàlronf
ki à vingt-quatre aps le jeune Champion se trouva à la tête d'un établis^-
sèment de bijouterie considérable et qui, au moment où éclata la révo-
lution de 89, tendait à devenir un des plus florissants de la capitale.
Champion était alors dans la force de la jeunesse. Enfant dd peuple,
il salua avec enthousiasme l'aurore d'une révolution qui se faisait au nom
des plus grands principes, et le parti libéral le compta d'abord parmi
ses plus fervents adeptes. Pour tous ceux dont les întemrons étaient
loyales et pures les illusions rie furent pas de longue durée; l'horizon
s'assombrit bientôt ; Champion comprit un des premiers vers quels abî-
Dïes pouvait l'entraîner la voie dans laquelle ri s'était engagé; il se re-
jeta eu arrière et, laissant de côté la politique, il s'occupa exclusive-
Dienl de son commerce de bijouterie qui menacé sérieusement , comme
toutes les industries d'alors, réclamait tous ses soins.
192
En 1791, n'écoulant que la générosité de son cœur, il donna asile à
quelques proscrits dont il ne partageait cependant pas les opinions; il
fut dénoncé comme suspect et jeté en prison ; il y resta quelques
jours, puis fut enfin rendu à la liberté.
Cependant les événements politiques se succédaient avec une rapidité
effrayante. Le commerce de Paris et surtout le commerce de luxe, qui,
dès le début de la révolution avait éprouvé une si rude atteinte , était
tombé dans une situation déplorable et qui ne tendait qu'à s'aggraver
encore. Les maisons les plus importantes étaient fermées et chaque
jour amenait de nouveaux désastres. Champion, avec toute l'énergie
dont il était doué, essayait de lutter contre cette mauvaise fortune,
mais ses efforts étaient impuissants ; il allait être vaincu par les circons-
tances et une ruine complète devenait imminente , lorsque le dévoue-
ment désintéressé d'un ami vint à son aide. Le graveur Beîlancourt
avait su apprécier la probité et l'intelligence commerciale du jeune
Champion et il en avait fait son ami;' il apprend la situation désespérée
dans laquelle^ il se trouve ; il accourt, et lui remet, sans autre gage que
sa parole, 80,000 francs, fruit de ses économies et qui composaient
toute sa. fortune. Cet acte de désintéressement fait honneur, non seu-
lement à l'homme généreux qui l'a spontanément accompli, mais en-
core à celui qui a su l'inspirer et s'en rendre digue. On aime à retrou--
ver de pareils dévouements à une époque qui a laissé dans l'histoire
de si funestes souvenirs. Cette somme, qu'il rencontrait d'une manière
si inespérée-, permit à Champion de faire face à ses affaires et le] sauva
de la ruine qui le menaçait. Sa fortune un instant chancelante se raf-
fermit et put traverser, sans nouveau revçrs, des temps qui chaque jour
devenaient plus difficiles. .
Au moment où éclatèrent les désastres de 93, Champion gagna
prudemment la Belgique et la Hollande où l'appelaient du reste les in-
térêts de son commerce. Il ne rentra en France qu'à l'époque où les
derniers retentissements de cette effroyable tempête furent apaisés.
Peu de. temps après son retour^ Edme Champion s'établit au Palaîs-
Royal, et c'est là qu'il a toujours habité depuis. En 1796, il épousa
Édmée-Marie Jobée, fille d'un bijoutier de Versailles; élevée comme
lui dans le commerce, simple dans ses goûts et ses habitudes, la femme
qu'il s'éjtait choisie fut toujours pour lui une amie sûre et dévouée.
L'empire, en assurant la paix à la France si longtemps troublée, ra-
mena le goût du luxe et des fêtes. A partir de cette époque, le com-
merce de Champion entra dans une voie de prospérité toujours crois-
sante, et il ne tarda pa^ à réaliser des bénéfices considérables. Pen-
dant près de vingt ans, il s'occupa presque exclusivement de ses affaires,
et sut acquérir, dans 3on étatde bijoutier, une supériorité incontestable.
f93
Son coup-d'œil était sûr et ne le trompait jamais. Cette sagacité iiala-
relle, développée par Texpérience et Fétude, le fit considérer comme
uo des plus habiles connaisseurs du 'commerce de pierreries, et sou-
vent le tribunal de la Seine le désigna comme expert lorsque des con-
testations s'élevaient sur la nature ou sur la valeur de quelques pierres
précieuses.
Longtemps avant qu'il ne songeât à se retirer des affaires, Champion
avait suivi le penchant si naturel et si doux de la bienfaisance. Animé
du désir de soulager ceux qui souffraient autour de lui, il consacrait,
chaque année, une partie de ses économies à des œuvres de charité.
Cet argent qu'il donnait aux pauvres lui était profitable ; la Providence le
]ui rendait au centuple et l'état florissant de ses affaires lui permettait
d'élargir sans cesse le cercle dé ses bonnes œuvres , et les occasions ne
lui manquaient pas dans une ville où gémissent tant de douleurs cachées.
Cette bonté si naturelle chez lui ne se manifestait pas seulement par des
aumônes, il aimait à tendre une main secourable à tous ceux qui récla-
maient son appui, alors surtout qu'on se présentait à lui comme venant
de Châtcl-Censoir ou môme de la Bourgogne. ICe nom de compatriote fai-
sait vibrer une des cordes les plus sensibles de son cœur, et jamais à ce
titre son assistance ne fut vainement sollicitée.
Champion n^avait point oublié le pays où il était né. Exclusivem^t
consacré à la carrière qu'il avait suivie, il n'avait pu , pendant les pre-
miers temps de son séjour à Pai'is^ retourner à Châtel-Censoir ; le souve-
nir de ce village où il avait passé dans là misère les treize premières an-
nées de sa vie, était resté profondément gravé dans son cœur; aussi, le
jour où, certain de son avenir et sûr de la position qu'il avait su se créer,
il remit le pied sur le sol natal, fût-il pour lui un jour de bonheur. Des
parents dans le besoin furent les premiers objets d'une sollicitude qu'il
étendit bientôt à tous les pauvres de Ta commune. Des documents au-
thentiques nous donnent la preuve qu'en 18U et en 1815, dans ces an-
nées de disette où la cherté des grains multipliait de toutes parts le
nombre des indigents, il expédia à Chatel-Censoir plusieurs envois de blé
qui, par ses soins, furent distribués à tous ceux qui en avaient besoin,
il s'estimait heureux de pouvoir répandre ses bienfaits sur lies lieux mê-
mes où son père et sa mère avaient tant souffert.
Cependant Edme Champion touchait à sa cinquante-troisième année.
Ses affaires avîiient prospéré ; malgré la large part qu'il faisait chaque
hiver aux pauvres, sa fortune s'était considérablement accrue et s'éle-
vait à plus d'un million. Dcsii^eux de Consacrer désormais son existence
toute entière au soulagement des malheureux, il songea à se retirer du
commerce, et en 1817 il céda son fonds de bijoutier.
Ici se termine la première phase de lavîed'Eduie Champion. No dans la
«94
misèrejeté sans ressources sur le pavé de Paris, devant tout à la charité
de quelques personnes bienveillantes, nous l'avons suivi dans les débuts
de sa carrière commerciale, nous l'avons vu, àforcede persévérance eï de
travail, devenir, en quelques années un ouvrier habile , se concilier la
confiance et Taffection de son patron, et se créer par son apâtùdé et sa
bonne conduite une position exceptionnelle, puis, devenu commerçant
luL-mêine et à la tête d'une des maisons de bijouterie \eà plus importan-
tes de la capitale, nous l'avons vui malgré les circonstances diflSciles
qu'il avait à traverser, acquérir une fortune considérable et mériter cette
haute répulalioade probité que l'envie n'osa jamais bttaquer. Celte des-
tinée toute Simple qu'elle est, nous paraît contenir un salutaire ensei-
gnement. Pour l'ouvrier honnête, intelligent et laborieux , elle est pleine
d'encouragements et d'espérances et démontre une fois de plus que la
société, au sein de laquelle un pareil exemple peut se produire, ne mé-
rite pas les attaques passionnées dont elle a été si souvent l'objet dans
ces dernières années.
, Edme Champion^ retiré des affaires, assura d'abord Ta venir dé ses
deux enfanta qu'il maria à des commerçants comme lui. Son fils et son
' gendre, dont les noms sont honorablement connus dans le ha ut commerce
de Paris, marchèrent sur ses traces et conservèrent toujours intacte cette
réputation de probité que leur avait léguée leur père.
Tranquille cfë ce côté, M. Champion put donner uni libre cours aux
généreux élapS de son cœur. Comme si cette fortune qu'il avait si légi-
timement et si laborieusement acquise eût été le patrimoine des pauvres,
. il la consacra presqite exclusivement à les soulager. Sobre dans ses be-
soins» simple dans ses coûts, économe par caHactèrô, iï sut arranger
son existence de manière à leur réserver une large part. Désormais
l'occupation dç tt)ute sa vie sera de' faire aux pauvres une juste et pro-
fitable distribution de tous ses revenus. Trente-cinq années furerît con-
sacrées à cette œuvre d^aniour et de charité, et pas Un seul instant il ne
feiliit à la tâche qu'il s'était proposée d'accomplir.
C'était surtout au moment où l'hiver ramenait à Paris son coi^tége de
misères et de souffrances qu^il prodiguait les bienfaits de son intarris-
sable charité. Dès le matin et malgré les rigueurs de la saison, il se ren-
dait dans les quartiers les plus populeux et les plus pauvres ; il, s'arrê-
tait ^ans les carrefours, sur les places, publiques et faisait distribuer
aux plus nécessiteux des aliments, dés vêtements et du bois. Pour cir-
euîerplùs librement dans la foule, Rf. Champion avait adopté un costume
qui le préservait du froid sans gêner ses mouvements; if couvrait ses
épaules d'un petit manteau de drap bleu qui descendait jusqu'à la cein-
ture et qu'attachait à son cou une agraffe d'argent. Ce petit manteau qui»
dans les froides matinées d'hiver, apparaissait de loin aux indigents
195
comme un signe de ralliement et d*espéraace, leur servit à désigner
rhomme généreux qui venait les secourir,' et le nom da PetitrMa&teau.
Bleu commença à devenir populaire. -
Cependant M. Champion poursuivait sa tftche avec persévérance. Ce
qu'il voulait, ce n'était pas le retentisseiïnent, et peu lui importait la publi-
cité de ses bonnes œuvres, pourvu tfde son tiom fût béni daûs la man
sarde du pauvre. Mais il arriva une époque où cette renommée qu'il ne
recherchait pas vint le trouvei^ : Pendant l'hiter de 18S9 à 1830, Paris
eut beaucoup à souffrir de la rigueur du froid ; la misère était profonde ;
chaque jour voyait s'accroître le nombre des ouvriers sans travail et par
conséquent sans pain pour eux et leur famille. Touché de ce spectacle
désolant, M. Champion résolut d'apporter qtielques soulagements à tant
de nûsères et de pratiquer ses distributions d'aliments sur uiie vaste
cchelle. Chaque matin, il s'installe sur le quai de Gèvreis , près le pont
au Change ; des vases énormes sont préparés par ses soins, ils contien*
nent des aliments chauds, sains et substantiels que des domestiques dis-
tribuent à tous ceux qui en demandent. M. Champion procède lui-
même à ces distributions. Malgré la foule qui se presse autcHir de lui,
son regard quelquefois sévère, mais toujours paternel, suffit pour main-
tenir un ordre parfait. Da^nsTespâce de deux mois, plus de quarante mille
soupes furent données par lui aux ind%rats de ces quartiers populeux.
Bon nombre de ces malheureux gfelottaient sous leurs vêtements en
lambeaux et n'avaient point de châusduré à leurs piedsw A plusieurs re-
prises. Champion leur fit distribuer des vestes, des pantalons , ides sa-
bots et du bois.
Une libéralité si extraordinaire, si persstaote eut du retentissement ;
la presàe' toute entière s'en émut : Nous avons sous les yeux les jour-
naux de cette époque; le Mcmiemr, les Debùt$^ le CtmitUtitionnei^
la Quotidienne mentionnèrent plusieurs fois ces distributions de soupes
et de vêtements. On ignora jpendant quelques semaines le nom de
l'homme généreux qUi en était l'auteur. Chaque jour , sa tâche accom-
plie, il dispatàissait et se perdait humblement dans (a foule qui ne le con-
naissait que sous le nom de jR»iifl-Jfanl«aii-if/ftr: On crut d'abord >que
cet homme agissait au nom d'un prince dont il était le mandataire, et
un instant cette libéralité fut attribuée à une mqnificence q/ie les
pauvreis de Paris avaient été plus dTuné foid à même d'apprécier (1),
mais bientôt la vérité se fit jdùr , et l'on sut que ces distributions
étaient l'œuvré d'un simple citoyen qui en avait conçti la généreuse pen-
sée et qui, chaque jour l'exécutait à ses frais^
<!} Voyez la France tunmlle du 11 février 1830.
196
L'bivcr suivant^ lorsque, les .rigueurs du froid commencèrent à sefarre
sentir, le Petil-Manleau-Bleu se trouva de oouveau à son po^e. Sa so-
licitade se porta presque exclusivement sur le douzième arroodissement
et les iiwligenls qui, dans ces quartiers, sont plus nombreux que par-
tofut ailleurs, assistaient en foule à ces distributions quotidiennes. Dans
certaines matinées, plus de deux mille soupes furent distribuées.
Celte fois jBncore, la presse se plus à enregistrer les largesses duPetil-
Manteaiji-Bleu. Le Moniteur s'empressa de le féliciter de son heureuse
initiative etr amionça que Tadministration allait, par des distributions
soppléuTentaires, élendre .à d'autres quartiers de Paris le système de
^eeours si heureusement appliqué par M» Champion.
Le bureau de charité du douzième arrondissement voulut lui prouver
publiquement et officiellement sa^recoimaissance ; le maire, accompagné
. d*uiie dépulation, se rendit chez lui et I9 félicita, au nom du comité,
du ï^le avec lequel il avait concouru au soulagement des pauvres de
soft arrondissenaeat. ...
^► Un témoignage plus .éclatant encore, l'attendait : cette même année
• Ednlo Champion fut nommé chevalier de la Légion-l'Honneur à l'oc-
casion de la 'fête du premier mai. La renomniée de tant de bonnes
'œuvres était parvenue jusqu'aux oreilles du roi Lou^s-Philippe qui
savait' récompenser le mérite par où il le rencontrait, et qui voulut at-
tacher lui même la croix de la .Légion d'Honneur sur la poitrine de
cet homme de bien. .
Depuis cette époque, M. Champion, suivant le même système, distri-
tribua aux pauvres de Paris des vivres, des vêtements et du bois.
Cette ttche était devenue obligatoire pour lui ; pendant vingt-deux
ans, "il sut l'accomplir avec une patience admirable, avec un dévoue-
ment que Pardente charité peut seule inspirer* Malgré son grand âgCt
malgré les rigueurs de la saison, il aimait à présider lui-même ces
dislributk)t)s quotidiennes* A rheore dite, il .accourait , sans se pré-
occuper du froid, du vent ou de. la pluie; son costume était toujours
!émême; son petit manteau couvrait ses épaules et. sa main s'appuyait
sur une canne à bec d'ivoire ; sa démarche avait conservé son agilité,
son regard était toujours vif et. pénétrant. Son premier soin était de
goûter les aliments préparés à l'avance, puis, lojsqu'ils avaient la qua-
lité requise, il les faisait distribuer à tpu§ ceux qui avaient faim ou froid.
Plus les temps étaient durs, plus l'hiver se prolongeait et plus ces dis-
tributions, qui quelquefois avaient lieu dans une seule matinée sur
quatre ou cinq points distincts, étaient abondantes et multipliées.
Nous nous sommes étendu avec quelques détails sur ce mode de li-
béralité dont l'initiative appartient toute entière à M. Champion , par ce
qu'il a eu, dans les premières années surtout , un immense retentisse-
197
ment et qu'il a contribué à rendre pqjulaire à Paris et dans toute la
France le nom du Pelit-Manteau-Bleu (1) ; mais ce n'était là qu'une des
formes sous lesquelles se produisait ôa bienfaisance ; sa tâche n'était pas
seulement de soulager les misères de la rue. Sa bourse s'ouvrait à toutes
les infortunes, il savait deviner le toit sous lequel se cachait la misère
ou la douleur, et à la ville comme à la campagne, il était toojoars à- la
recherche de quelque bonne action. Combien sont demeurées ignoré» et
cependant un volume sufirait a peine pour enregistrer celles q^e nous
connaissons. Nous nous bornerons à en rapporter, quelques-unes prises
au hasard.
Dans un petit village de la Bourgogne, un vieillard nonagénaire , ma-
lade et presque aveugle se trouvait dans le dénuement le plus complet*
Riche autrefois, il avait vu disparaître peu-à-peu toute sa fortune ; il ne
possédait plus rien et ceperidafil, pauvre hotiteux, il n'osait, malgré son
horrible misère, imptarer la charité des autres. Informé de. cet|e dé-
tresse profonde. Champion s'empresse de vem'r à son secours : une som-
me d'argent est par lui remise au médecin d*i vieillard qui désormais
sera à l'abri de la faim et pourra se procurer les soulaganents que né-
cessitent son grand âge et ses infirmités. L'opération de la cataracte
est pratiquée et le vieillard heureux peut contempler les tFaits de son
bienfaiteur. Mais Champion ne veut pas-laisser sa bonne œuvre incom-
plète et, avant de partir, il prend des mesures pourque l'argentoéces-
saire à l'existence de son protégé lui soit exactement rwns chaque
mois.
Deux femmes, nées daiis dés conditions bien diffîâreotes^ mais que la
Providence avait réunies, habitaient un pauvre hameau. L'une était âgée,
infirme, paralytique ; c'était une dame de haute naissance, une duchesse
que la révolution de 1830 avait ruinée et qui, pour toute resBOitrceSt
n'avait que quelques faibles détois échappés .du naufvage* L'aatn& était
une jeuue lille née au village, et <iue la grande dame»vait prise avec elle
pour l'aider dans les soins de son petit ménage. Ces-deusexiateaces s'é-
taient liées l'une à l'autre; la dhchésse avait montré à* l'enfant à Jire, à
écrire, a broder, et lui témoignait la tendresse d'Une mère ; de soacôté»
(1) En 1882 00. lisait dans une ées satyres de la NémUis les vers suivants :
Ah 1 comment espérer nne époque meilleure?...
Dé sordides calculs sur le cinq et le trois
S'alignent, ni^H et jour, dans leurs cerveaux étroits ;
La vertu charitable au concours condamnée
Escroque à Montyon son prix de chaque année.
L'aulel de la Patrie laisse éteiodré son' f^u.
Et n'a pour desservant que Vhomme au Manteau- Bleu,
198
Colombe, c'est amsi que ^'appelait la jeune fillCr étpit pletoe de préve-
nance eh d'affectioo pour sa vieille maîtresse.
Quelques années s&passèrentskiQsii la paralytique devint aveugle , ses
ressources s'épuisèredt pea*lepeu en bientôt elle se vit réduite à la triste
nécessité de recourir à la charité ppblique, et quelque dur que fût le sa*
cfiftee» fait à son amour-propre,, elle s^ décida à demander une place au
pteS' proche hôpitaU Instruite . de* cette résçlutîon «Colombe voulut, à
toutprix, éviter èette: dernière humiliati<xf h iç^}\q qu'elle chérissait
comme une Qièrei. A . ses heures de, lo^rst.^lle avait appris à broder,
elle consacra au travail de Taiguille tous les instants que le^ soins don-
nés à la pauvret infinnè lui laissaient âe|ibre,,et pendant quelque temps
elle parvint seule et avec le produit de ses broderieisi à subvenir à toutes
lesdépenses de sa maîtresse.
La GOBdoite touchante de. Colombe parvint aux oreilles de M. Champion
qri éprouva leéésir. de voir cette vertueuse enfant ; il se rendit à la mai-
sonnette où haA)itaient les deux femmes et passa quelques heures près
d^elles. Tout ce qu'il vit leremplilt d-admi^ationp il voulut lui aussi pren-
dre sa paît dans cette œuvre de d^vou^ment et d'amçur et il trouva
moyen I sans blesser la suaceptihibl^ de la jeuo^ ûlle et avec cette déli-
catesse qui est spéciale aux coaurs réisUi^fnt géôéreu)^, de glisser, en
partant^ quelques pièces d'or, il ne voulut p^nt dire son nom, mais il
promit dereveqirt et effectivement, quelques mois plus tard, il frappait
de nouveau à. la porte de l'humble cahaoe et cette,, fois encore il y lais-
sait des marques de sa générosité.
Pendant pUisieups aaaées« le Petit^ManLeau-Bleu vint souvent revoir ses
deux protégée&qui ignoraient itQujours le nom du vieillard bienfaisant que
la Providence leur avait envoyé* Cepepdani la paralytique papurùt, quel*
ques mois après Colombe épousa un des riçb^ propfiétaires du pays, et
ce fut seulement. alors que M. .Champion, qui fivait isouontré pour cette
jeune fille raffection d'un |>ère, se fit connaître à elle.
Ces actions, sont simples , naturelles et par celia même bien touchan-
tes, liappeions un decni^ trait.qut sucrait seul, pour montreur de quelle
bonté son kne^était rejBt4)lie» Le feu avait éclaté dains un de ses bois de
Chàtel-Censoir ; la nouvelle de ce sinistre qui, à tort ou à raison, fut at-
tribué à la malveillance , lui causa une profonde douleur. Son cœur se
révoltait k la pensée d'une ingratitude aussi noire et une année entière
s'écoula sans qu'il eût le courage de psvoir «on paya» An moment où il
visitait pour la première.fois le.tbé&tre de l'incendie , deux paysans l'a-
bordent et lui disent qu'ils oonnaissentle no]:^ dM 93[al)^eureux qui a mis
le feu à ses bois. Mais Champion, sans les écouter, les^entraîne au plus
profond de la forêt ; là jlljes fait mettre à {genoux, et h la facç. du ciel il
leur foit jurer d'ensevelir à jamais ce fatal secret dans leur cœur. Puis il
199
les congédie en léurrappelant leur serment; et pour s^assorér mieux en-
core de leur discrétion, il remet à chacâii d'eux nue petile^ somme
d'argent.
Voué à la recherche de toutes les douleurs, M. Chatnpiotivisiteft sou-
vent les prisons de Paris ; il aimait à s'ent^enir ateo- les déCetius^ >et,
s*il reconnaissait, chez qbelques-uns d'entre eux, tédëënr^itidère^tiereve*
nîi- à des sentiments meilleurs, fl mettait 4ous ses <sfi^t« à les eneonra-
ger dans leur bonne résolution. A plusieurs reprises il obtint de^ h prin-
cesse Amélie et du roi Louis-Philippe, la grâce de prisonniers* diet; les-
quels il avait constsitë un repéutnrsineère. Lorsqu'ils étoie&t reodusà la
Uberté, il veiUait encore sur léux et les soutenait de sa bourse len' at-
tendant qu'ils aient trouvé du travail.
M. C!hffmpion ' était généreux par caractère ; d6H*er éuit uni .des be-
soins de sa vie, et ses libéralités ne s'adressaient pas sealetoentaux^în-
dig^ents. En 18&5, il dînait à Ghàtel-Oènsoir avec Mgr. l'arcbevèque de
Sens, tout-à-coup son regard se fixe sur l'anneau que le prélat avait à
son doigt et dô brillait une pierre aux couleurs violettes \ un coup-d'œil
rapide lui suffît pour en apprécier fe valeur. «^Getle amélbystev dit-il à
Monseigneur î est indigne de Vous^, je me charge de la> reiaplacer.»
Et quelques mois après, Mgr. Tarohevéque, qui avait, Sansdcutevôublié
la promesse du Petit^anteau Bleu , reçut une améthyste magnifique.
A plusieurs reprises, il fit don an muséum d'histoire oaturelle de pierres
d'Une valeur considérable. Nous avons sous les yeux une lettre tie re-
merciements qui, en 1831', lui fut adressée par MM. Guvier et Gordier.
Ghâtél Censoir, nous l'avons déjà dit, avait toujours une large part
dans les libéralités du Petit4Ianieau-BleH , il- éproiÀ'ait pour ce village
d'où il était parti si Àialhéurux un vëritàbte attachement; il aimait à l'en-
tourer de sa sollicitude la plus vive. Voici une lettre qu'il écrivait^ dans
le terrible hiver de 1829 à 18M au maire de GtaàteKiâisoir :
« La cherté du pain doit ajouter à la rigueup de la saison s si à. ces
» deux fléaux se joint le manqué d'ouvrage, et ai le malade, le pau-
» vre vieillard, la veuve et l'orphelin éprouvent des besoins >, vous
» pouvez, monsieur, et je vous en prie^ disposer de bois, de viande,
)) de pain, dé bas de laine, etc
» 3'écris au'fils'ïlollet pour qu'iltienne à votr^ disposition toiit/lepain
n nécessaire'. M. Cfaobert paiera ce qu'il faudra pour le surplus. »
Cette lettre peint plus vivement^ ([de fé nfe* pourrais le feire, cette gé«
nérosité qui ne reculait devant aucun sacrifice.
M\ Champion revenait souvent à'Ghàtel-Gënsoir, et sa présence au pays
était toujours signalée par de nouveaux bienfaits. Il interrogeait les be-
soins des habitants et faisait exécuter à ses frais tous les travaux qui lui
paraissaient utiles. Par ses soins, deS' rampes en fer furent placées sur le
200
bord de tous les seûtiers de la partie basse du bourg couduisant au plateau
. sur lequel s'élève Véglise; des puits furent creusés dans différents quartiers
privés d'eau; le ruisseau communal, qui traverse le village, fut orné d'une
balustrade solide et élégante sur un point qui auparavant n'était pas sans
danger. Il fit don à l'église d'une magnifique châsse où sont renfermées
les reliques de Saint-Potenlien, patron de la commune, et d'un grand
nombre-de tableaux, dont quelques-uns ont, au point de vue de Tart, une
valeur réelle. L'année dernière encore, il créa au profit de la commune une
rente annuelle et perpétuelle de 100 francs, destinée à soulager, chaque
année, les plus nécessiteux, comme s'il eût voulu, pressentant qu'il ne
; serait plus là l'année suivante, assurer aux indigents ces secours qu'il ai-
mait tant à leur donner.
M. Champion était philantrope dans l'acception la plus belle, la plus large
de ce mot. Il ne se bornait pas seulement à soulager ceux qui soufi'raient,
son but était aussi et surtout d'améliorer le sort des classes pauvres et de
faciliter, autant que- possible, à l'enfant du peuple cette route qu'il avait
eu tant de peine à parcourir. Il savait, par expérience, combien, dans
toutes les conditions de Ja.vie, l'instrijction première est indispensable;
il s'efforça d'encourager les enfants au travail en excitant parmi eux
l'én^ulation. Pour arriver à ce but, il fit frapper en argent de petites
croi^ destinées à orner, chaque semaine, la boutonnière des élèves les
■plus méritants. Les écoles communales de Ghâtel-Gensoir Jouirent les
. premières de ce bienfait : six croix furept. données h l'école .des garçons
et quatre à celle des filles. M. Champion, convaincu de l'heureux résu-
ltat que cette récompense était appelée à produire, étendit bientôt sa li-
béralité à toutes les écoles du canton» puis à celles du département et des
département^ voisins et^ en 1837, il adressait à un nombre considérable
de maires cette circulaire que nous croyons devoir reproduire , car elle
explique parfaitement les inten^tions dont était animé le Petit- Manteau-
Bleu, .en se livrant à cette nonvelle et coûteuse libéralité.
« Monsieur le Maire^
« Né de parents pauvres, j'ai fait, dans ina carrière commerciale, la
» pénible expérience de n'avoir reçu aucune éducation ; j'ai senti le be-
» soin, l'impérieux besoin de savoir lire, écrire et compter , afin de pou-
p voir régler n^s affaires sans le secours d'autrui : l'instruction est la
» plus belle dot que des parent? puissent laisser à leurs enfants. —
» J'avais projeté dans un état de repos, de donner des prix d'encourage-
<f) ment à mes jeunes compatriotes. A cette fin, j'ai fait graver des coins
» et frapper des croix que je destine aux écoles mutuelles. Je vous en
» offre deux : Le. premier et le second prix ; elles appartiendront à la
» commune. Je désire qu'elles soient inscrites sur ses registres, portées
» sur rétat du mobilier de l'institution, et déposées chez M l'institu-
201
» tcar, pour , à toar de rôle et sans partialité, décorer les élèves, pau-
» vres ou riches , qui seront sages, soumis* polis avec tout le monde,
» feront des progrès et seront respectueux envers leurs parents et leurs
» maîtres qui sont aussi de bons parents quand ils remplissent iQurs
» devoirs. Je n'atlactie aucun prix à la valeur de ces obejts, bien qu'ils
» soient en argent, ipais je les regarde comme un meuble utile, indis-
» pensable dans une institution, et comme devant stimuler chaque
» année Témulation des enfants.
» Je désire donc vivement que vous conserviez ces croix ; elles de-
» vront être cousues à la boutonnière de l'élève avant de sortir des
)) classes. Je les confie à votre surveillance et à celle de tout). les habi-
» tants de la commune.
» J*ai l'honneur d'ôtre, etc. »
Les croix devaient récompenser non^seulement les élèves qui faisaient
des progrès, mais ceux-là aussi qui se mpcmtraient soumis, poliS" et res- •
pectueux envers leurs maîtres. Près de l'instruction et avant elle M. Cham-
pion, avec cette sagacité intelligente qui se retrouve dans tous les actes
de sa vie, plâtrait Téducatioa si longtemps jségligée et cependant si utile ,
aux classes pauvres.
Les croix d'argent ne sont pas le seul encouragement que le Petit-
Manteau-Bleu donna aux écoles. Dans piusi^rs d'entre elles il établit,
chaque année , des distributions de prix. La.premièrje eut lieu à Châtel-
Censoir, en 1837 ; M. Champion cherclia à lui imprimer un caractère,
spécial et de nature à stimuler l'émulation de la jeunesse. Une composi-.
tion indenlique avait été donnée aux écoles communales du canton, et
tous les élèves assistaient à cette fête de famille que M. Champion vou-
lut présider lai-môme, et qui avait attiré dans la commune un grand
concours de population. Depuis, ces distributions se renouvelèrent cha-
que année, grâce à .la munUicence. de M. Champion qui ne tarda pas à
créer, au profit de la commune, une rente de 60 francs cpnsacrée à Ta-
chât des volumes néc^saires*
L'esprit si éminemment utilitaire qui présidait à toutes les libéralités
du Petit-Manteau-Bleu lui valut, vers cette époque, un témoignage nou-
veau et éclatant : la société Monthyon et Franklin, instituée dans le but
dé récompenser les hommes utiles, bienfaiteurs de l'humanité, lui dé-
cerna une médaille d'or, qui, d'après le vœu de la société, lui fut remise
par le maire de Châtel-Censoir. au milieu même de cette population qui
depuis si longtemps déjà était témoin de ses bonnes œuvres.
Ces hommages^publics et pompeux n'étaient pas les seules récompenses
que lui valut la multiplicité de ses bienfaits. Chaque jpur les indigents
qu'il avait secourus lui apportaient des témoignages de gratitude beau-
coup plus modestes, mais bien précieux à son cœur. La dasse pauvre de
f^aris toi avait voué une l'econnaissanc^ profoode. Lor$qu*ll iravei'sait
certains quartiers, chacun se découvrait, et sa vue éveillait chez un
grand nombre un véritable dentiment d*adiniralion. Mont-GaiIlar(j , dans,
son histoire de France , après avoir accordé au Petit-Manteau-Bleu un
juste tribut d'éloges, insiste avec détail sur up trait qui peint admirablement
l*énergie des sentiments que certains hommes du peuple éprouvaient à
sa vue. C'était un jour d'hiver; debout sur le quai de Gevrea, M. Cham-
pion distribuait, suivant son habitude, des aliments à tous les malheu-
reux qui se pressaient autour de lui» Un homme dans la force de rage, up
chiffonnier aux traits durs et grossiers, dont les vêtements en lanibeaux
indiquaient la misère, était appuyé sur le parapet du quai , son regard
silencieux restait depuis quelques instants fixé sur le vieillard; puis
tout-à-coup, saisi d'admiration, il s'écrie : « faut-il qu'il y ait une terre
pour pourrir un homme comme ça ; ». et des larmes, les premières peut-
être qu'il a versées, tombent de ses yeux, n
Le trait suivant, moins énergique peut-être, peint mieux encore la vé-
nération dont il était l'objet. M^ Ch^npion venait d'assister au mariage de
la fille d'un de ses amis. La vcérémonie nuptiale était terminée; la foule
des invités quiltait l'église ; la jeune mariée triste et rêveuse, pensait à
l'avenir qui l'attendait et ne pouvait se défendre d'une va^ue inquiétude.
Tout-à-coop une vieille femme, une mendiante rompt la file des invi-
tés, et saisissant le bras de la jeune femme : « Du bonheur, s'écria-t-
elle, ah ! je vous en f)romets, le Petit-Maoteau«Bleu était auprès de
vous lors de la bénédiction.
Après la révolution de 18/|8, au moment des élections générales à
Paris, toutes ces reconnaissances, tous ces dévouements se produisirent
au grand jour. Champion avait alors 84 ans ; il éiait toujours demeuré
étranger à la politique, et cependant, sans le solliciten , sans même les
désirer, il recueillait p!us de 40,000 suffrages et peu s'en fallut que les
portes du Palais National ne s'ouvrissent devant lui.
Ainsi s'écoula cette vie si utilement remplie, et que la Providence so
plut à prolonger. A l'appui des faits que nous avons cités et que nous
aurions pu multiplier encore, quelques ligues suffiront pour apprécier
le caractère du Pelit-Manteau-Bleu. La bieufaisaoce , la générosité sous
toutes ses formes et ne reculant devant aucun sacrifice , étaient le mo-
bile de (il tes ses actions et répandaient sur sa figure cette expression
de bonté naturelle qui séduisait les plus iudilTérents. Son regard plein
de finesse et de vivacité dévoilait, < u premier abord, celte sagacité,
celle intelligence, qui ne lui firent défaut à aucune époque de sa vie.
Doué d'un esprit pénétrant, il apportait en toutes choses un tact par-
fait.
Fils de ses oeuvres, M. Champion avait acquis lui-même une instruction
Bolide et possédait, sur oertaips points, une érudition qui étonnait lef^honr-
mes spéciaux. Montesquieu, Rousseau, Molière, La Fontaine et surtout
Corneille faisaient ses lectures favorites. Sa mémoire était vraiment pro-
digieuse; illui suffisait de lire une fois utie page pour la graver à ja-
mais dans son esprit. Cette instruction réelle, jointe à sa longue expé-
rience des hommes et des choses, inprimait à sa conversationtin caractère
qui lui était propre. Facile à s'enthousiasmer, il aimait à raconter quel-
que noble action, quelque rare dévouement ; sa voix s'animait, son
regard retrouvait son éclat et il nous charmait par la vivacité expressive
et pittoresque de son langage.
Non seulement Nf. Champion aimait le bien avec passion, mais il avait
aussi le culte du beau. Les objets d'art excitaient en lui de naïves ad**-'
mirations ; il n'était ni peintre, ni sculpteur et cependant il savait ap-
précier les œuvres d'art avecle coup*d'(Bil exercé ^'un artiste, et il aimait
à les découvrir lui-même dans la chaumière du pauvre ou dans l'échoppe
du revendeur. Sa sagacité le trompait rarement et la plupart des objets
qui composaient sa précieuse galerie étaient d'une valeur incontes-
table.
Cependant le Petit-Manteau-Bleu avait atteint sa quatre-vingt-huitième
année. So)i ardente charité était toujours la même ; son intelligence
avait conservé toute sa fraîcheur et aucune infirmité n'était venue at-
trister cette belle et longue vieillesse. Entouré d'une famille qui avait
pour lui non seulement de l'amour, mais de la vénération , et qui s'était
toujours estimée heureuse de seconder les élans d'un cœur aussi géné-
reux et de s'associer à tous ses actes de philantropie, il voyait , chaque
jour, se rapprocher le terme fatal avec cette sérénité que donne la cons-
cience d'une tâche noblement accomplie.
Au commencement de juin dernier, comme s'il eût pressenti que sa
fip était proche, il voulut revoir une dernière fois Châtel-Gensoir. A la
suite des événements politiques de décembre, ce malheureux village
avait été en butte aux justes rigueurs de l'autorité. M. Champion savait
dans quelle misère étaient plongées les femmes de certains détenus : il
accourait avec la pensée de leur apporter quelque soulagement , mais
il ne put accomplir ce dessein généreux. Le lendemain même de son ar-
rivée à Chàtel-Censoir, il fut frappé d'une attaque d'apoplexie fou*
droyante et tous les secours de la médecine furent impuissants. — Le
curé de la commune accourut à son chevet : à sa vue, le Petit-Manteau-
Bleu parut retrouver sa connaissance ; il serra avec effusion la main
du pasteur qui lui apportait les consolations de la religion et expira
après une agonie de quelques heures.
Le 2 juin, son modeste cercueil, accompagné de ses enfants accourus
en toute hâté et suivis d'un nombreux cortège de peuple, fut conduit au
r
204
cimetière de Ghètel-Censbir ; le dernier vœu du vieillard fut accompli.
Son corps reppse au sein du village V[u'il a tant aimé (4) : le souvenir de
ses bienfaits est aujourd'hui gravé au cœur de tous; mais ce souvenir
s'effacera peu-à-peu ; un jour, peut-être, il aura disparu Ne serait-
il pas utile d'élever, à Châtel-Censoir, en l'honneur de M. Champion,
un monument modeste, rappelant aux générations futures la destinée de
cet homme qui, sorti des rangs du peuple, sut acquérir par son travail
une fortune considérable et mériter, par la multiplicité de ses bonnes
œuvres le titre de bienfaiteur de l'humanité.
(I) Le S6 octobre le corps de M. Champion f«t exhumé par le soin de ses enfants
M inhumé le 2d au Père-Lacbaise.
208
NOTICE
5tir les éiabliêêementf publia d^Avallon.
LE COLLÈGE.
8ous la domination romaine, Avallon fut une station militaire. Au
moyeD-âge, les avantages de sa situation en firent, dit un chroniqueur,
un château de grande importance et dignité. Une renommée de ce genre
était plus propre à attirer les gens d'épée que les savants. Aussi ne
cherckerons-nous à Avallon, ni ces écoles brillantes qui fleurissaient
â l'ombre des cathédrales et des monastères , ni ces lettrés illustres qui
ont sarvëctt k leor siècle. L'honneur d'Avallon, c'est d'avoir, au milieu
de malheurs et de dévastations de toute espèce, conservé une sincère
estime pour les lettres, et d'avoir veillé avec un soin jaloux à l'éduca-
tion de la jaioesse.
Le Chapitre, les magistrats^ les habitants rivalisèrent constamment
de zèle pour procurer aux enfants des maîtres vertueux et instruits.
S'il ne sortit pas de nos écoles de célèbres personnages, elles produisis
sirent du moins un grand nombre d'hommes intègres et capables qui
attirèrent à notre petite cité la réputation d'une des villes les plus spi»
rituelles et les plus intéressantes de ta Bourgogne.
I.
Après la grande invasion des Barbares, les lettres qui avaient été «(
florissantes dans lt*s Gaules, tombèrent dans un discrédit général. Peu
à peo on avait vu disparaître les grandes écoles ; les maîtres célèbres
n'avaient point été remplacés : les nouveaux conquérants ne connais*
saient et ne voulaient connaître que le droit de Tépée. Les évéques des
Gaules craignirent de cette ignorance qui déjà envahissait le clergé,
un péril égal à celui de l'hérésie et des persécutions : aussi, dès que le
calme commença â se rétablir, ils se bâtèrent, dans les conciles pro-
vinciaux, de décréter l'érection d'écoles, non seulement près des égli^
ses cathédrales, mais dans tous les monastères, dans les villes et jus<-
que dans les campagnes .
15
206
Arallon ayait-il devancé le désir des GoncUes, oo aTaiUil malgré Je
malheur des temps conservé ses écoles? Nous Tignorons ; mais ce qui
est certain, c'est que dès les premières années du sixième siècle, notre
petite cité possédait un établissement où enseignait leprélreScapilîon.
Ce fut là que Saint-G..., le célèbre évéque de Paris, passa une partie
de son enfance avec son cousin Stratidius, originaire comme lui du
diocèse d'Autun. (1).
Malheureusement il faut franchir un intervalle considérable avant
de retrouver des traces de ces écoles qui disparaissent pendant les
siècles du moyen âge, où nous aurions le plus aimé à suivre les pieux
efforts des maîtres de la jeunesse avallonaise. Les grandes écoles cathé-
drales et mjonastiques sont seules en lumière pendant cette époque.
Néanmoins, il nous semble impossible d'admettre que les écoles
d*Avallon aiept cessé d'exister : l'importance de la collégiale de
Nolre-Dame-Sainl-Lazare, fondée dès le builième siècle et qui compta
jusqu'à vingt-quatre chanoines, Fusage adopté par toutes les églises,
les prescriptions des conciles, le zèle constant des avallonais pour
rinstruclion des enfants, tout nous porte à conclure, malgré l'ab-
sence des documents historiques, que la ville d'Avallon conserva tou-
jours religieusement l'héritage de ses ancêtres.
Au reste, le registre des donations faites au chapitre d'Avallon
nous fournit une preuve certaine de l'existence de nos écoles, vers la fin
du XlIP siècle ; car, en 1304, Maître Pierre, qualifié recteur des écoles
d'Avallon, est désigné par Hervé de Couchey pour l'un de ses exécu-
teurs testamentaires (2). Un autre manuscrit de 1342, table analytique
des Chartes de l'église de Saint-Lazare, contient cette précieuse in-
dication : Item super eo guod capittdum Avallonense scholas AvaUoneme$
concessit Magisiro Ododoni de Thilcaslro per decennium regendas.
Comme ^oi le Chapitre d'Avallon a confié pour dix ans la direction des
écoles de la ville à Odon de ThilchdteL
Le titr« de cette concession est perdu comme les aatres pièces dont
il est fait mention dans ce manuscrit, naais on ne peut guère douter
qu'il ne remonte au moins au Xllle siècle.
Dans les comptes des communes au XV^ siècle, on trouve les gages
du recleur ou maître des escolles fixé à dix ou quinze livres tournois.
Ces recteurs étaient présenliés par les échevins de la ville qui se char-
geaient de leur faire un traitement pendant un certain nombre d'au-
(1) (Mabillon, act. t. i, p 234).
(4) Archives de l'Yonne, fondations du Chapitre d'A vallon.
«07
nées; mais jusqu'à la fondation du président Odebert, le Chapitre eut
toujours le droit dénomination et d'institution. Le droit d'expulnon
semble avoir appartenu plus spécialement à Tautorité municipale!
Les obligations du recteur étaient définies avec soin dans Tacte
d'institution; un contrat, passé avec la ville et revêtu de la signature
de tous les échevins en fonctions , garantissait l'exécution fidèle des
promesses faites par le chapitre.
A daterduXVI*" siècle, les documents sur nos écoles deviennent moins
rares. Il nous est possible d'entrer dans quelques détails et de donner
dans un ordre chronologique la liste à peu près complète des recteurs
qui se sont succédé dans les écoles d'A vallon. Nous la faisons précéder
de quelques noms retrouvés au siècle antérieur.
Maître Jean Petitbault, (1457.) — Ce maître avait été appelé à
l'époque où Avallon, profitant de quelques années de paix , se bâtait
de réparer ses murs ruinés pendant les guerres des Français et des Bour-
guignons, construisait la tour de l'horloge et pavait pour la première
fois ses rues. On ne sait pourquoi maître Jehan , après avoir signé un
contrat dans les formes avec notre cité, refusa de remplir ses engage*
nients. Les AvaUonais recoururent à l'autorité de l'évéque diocésain.
Le siège d'Autun était alors occupé par le célèbre Rollin, conseiller des
ducs de Bourgogne, confesseur du dauphin (depuis Louis XI), revêtu
de la pourpre romaine en 1449. Après avoir entendu la plainte des
AvaUonais, le cardinal cita les parties à comparaître à son château de
Luceuaj. Jehan Pelitbault fut condamné à tenir et régenter les écoles,
selon qu'il en avait contracté Tobligation et do plus paya une amende
de dix livres pour les frais occasionnés ù la ville.
Maître Guy Cassaro, (1486.) —On ne sait rien sur ce recteur, sinin
qu'un expiés lui fut envoyé. au nom de la ville par Guillaume do
Presles pour lui ntander do venir prcodre la direction des écoles.
Maître Robert Obelin (1562») — Une clause singulière accompagne
son titre d'institution : c'est qu'il devra conducers pro quolibet canonico
vnum schoLarum juvencm gucm placuerit cuilibet canonico et duos pro dicto
decano. Les enfants de chœur se recrutaient dans les écoles ; peut-être
](!s maîtres précédents avaiènt-ils négligé de former des jeunes gens
pour le service de la collégiale ; on fait de ce devoir une condition ex-
presse de ladmission du uou%eau recteur (1 ).
Maître Puiuppb Goguiclët (l^2f). — Ici commence une nouvelle
ère pour les écoles d'Avallon. Grà^^e à la longue paix dont put jouir la
(1) Registres oapilulaires d'Avallou.
908
ville sous les règnes de Louis XII et de François I«% le nombre des
habiUnts s'était beaucoup augmenté. Vers Tan 1523, on se détermina
à acheter une maison jadis appartenant k Sjmon Longia et payant une
redevance aq chapitre (i)» pour agrandir peut-être même remplacer
l'école primitive.
Le collège que nous voyons aujourd'hui, a été rebâti au Xyif et au
XVII® siècle sur remplacement même de cette maison achetée aux
frais de la ville.
Philippe Goguelet, premier maître dans cette école, . débuta au mi*
lieu d'années désastreuses. Deux fois en deux ans, la peste qui rava-
geait la ville l'obligea de s'éloigner et d'abandonner son école pen*
dant plusieurs mois. Réduit à la misère par suite de ces absences pro*
longées, il adressa aux échevins une requête pathétique. Une son^me
de douze livres, accordéeà titre de dédommagement, lui prouva que les
Avallonais estimaient sa science et sa probité.
Maître Germain aMarib et maître Groult (1535). — Une supplique
du premier de ces recteurs, au^^i çurieuçe par la forme que par le
fonds, est restée aux archives de la ville (S).
A Messieurs les échevins de la ville d'Avallon.
« Snpplye en dheue révérence Germain Marie , recteur de vous es-
a colles : comme ainsy soyt que l'ayez appelay par deçà à votre service
a et pour faire ses dépens ayez ordonnay monsieur le grenetier que
a luy bailla argent à Paris pour s'en venir,ce qu'il fit et a attendu ledit
« argent jusques à présent. Oultre que monsieur maistre Antoyne
a Germynot, à l'avis de monsieur Vaussin et pour ce répondant Nîcot
c las alors recepveur des deniers communs de votre dicte ville,
f ayt retiray votre dict recteur de l'hostellerie que vous nommes
c l'Escu de France, ayt mené en sa maison avec son cheval et là Tay-
a traictay humainement par l'espace de trois sepmaines ou environ
^ pendant que lui faisiez apprester son logis aux susdites escolles. Pour
t ce,.playse vous ordonner lui pstre baill^y pour les despensque plue
a avoir faict en quatre journées par les champs et deux aûltres par
c votre hostellerie de TËscu de France, la somme de deux escutz sol,
f et pour ledic.t majstre Antoyne ung aultre ou ce que vous pouvez
(f juger e$tre raisonnable ; aGn que puisse ledict reçtet^r satisfaire au
« louage de son cheval et à ses susdicts créditeurs de ee^ troys escultz;
a vous remontrant en oultre que ledict Germynot repçul humaine
i< ment à gouster en sa maison monsieur Vaussin, monsieur le docteur
(1) Cette rente était de 6 livres 15 sols et fut amortie en 1179
C2) Titres du collège.
é médecia et aultres plasieurs qui avaient arguâj et tenldy contre les
« conclusions cludict recteur suppliant, o
Soit mauvaise volonté, soit pénurie des finances, Ids échevins ne fi-
rent droit que très-tard à ces réclamations; ils en vinrent môme jus-
qu'à se brouiller avec maître Germain. Après trois années de régence»
ils lui substituèrent) sans l'avertir nu préalable, son coadjuteur m^iltre
Ambrojse Groult. Germain Ma^ie fit dés plaintes améres de cette con-
duite peu excusable en effet, réclama le paiement de vingt livres qui
lui étaient dues pour la troisième année, et chargea s<in successeur»
avec lequel il continuait d'entretenir des liaisons d'amitié, de poursui*
vre cette affaire. Les écllevins répondirent à une supplique d'Ambroise
Groult d'une manière très-flatteuse pour celui ci ; mais à l'égard de
Marie, ils se montrèrent inflexibles, peut-être même injustes.
(K V^eu la présente requeste, avec celle de maistre Ambrojse Groult
a y attachée, disaient-ils : informés du labeur et service dudit Groult,
f fait aux escolles pour le temps d'iceux et desdites requestes et que
<i sans lu y les dictes rscolles fussent en partie demeurées par la négli*
o gence et discontinuaoce dudicl llarye mesmement quant â la der-
» nière année où il a esté variant et les enfants mal instruits; sans
D avoir esgardà la irequeste dudit Marie ny espérer lui donner au-
c cune pension, comme mal Tayaut mérité ; a esté ordonné par nous
a eschevins, procureur et contreroUeurs de la ville d'Avalon en la
« chambre d^icelle, la somme de dix livres tournois pour la récom-
< pense et sallaire dudit Groult seulement. Sy donnons le commande*
« ment au recepveur de payer ladicte somme. »
Signé : PlGABD» AlLLOT, TlABCCIR, DbPSABSLES,
Brécbillet, p. Odebbrt.
Maître GuiLLAUUB Cobcb-db-rot (1516.) — Le 10 mars, sur la pré-
sentation des échevins , les chanoines assemblés en chapitre instituè-
rent recteur des écoles d'Avallon, maître Guillaume Cœur-de-Roy,
réputé pour sa science et sa probité. La clause more majori et sahts
EteUnœ jurîbui, insérée dan/{ le procès verbal de la séance, nous fait
voir que le chapitre se regardait comme en possession depuis un
temps immémorial de conférer l'institution au recteur des écoles. A
cette époque, il devait tenir d'autant plus à son droit que l'hérésie de
Calvin commençait à se glisser dans quelques familles à Avallon ; il
était important de ne confier l'éducation de la jeunesse qu'à des hom-
mes d'une science solide et d'une foi éprouvée. Deux ans après , les
chanoines donnèrent une preuve de haute confiance au nouveau rec-
teur, en passant avec lui un contrat pour l'éducation de trois jeunes
gens jadit enfanté dAube.
9H0
Je rapporte cet acte tel qu il se trouve*daiis les procès^verbaux du
chapitre : il est frappé au coin du bon vieux temps.
f Le 18 mai 1548, Messieurs, tous assemblés en leur chapitre géné-
« rai de Pcntecoste ont marchandé à maislre Guillaume Cœur-de*
a Roj, recleur des écoles d'Avidlon, présent et acceptant, de nourrir
a et alimenter en son domicile et hôtel, et avec ce, enseigner et en-
a doclriner dans Tort et science de grammaire , et selon son possible,
(( trois enfants jadis étant enfants d'aube de ladite église, à sçavoir :
€ Symon Febvre, Jean Bissac et Denys Tripier , pour un an en com-
< mcnçant le ^0 mai proch >in et finissant à semblable jour, l'an révolu.
« Pour, pendant ledit temps, faire son dii devoir à les instruire avec
c correction et crainte, comme à un bon recteur appartient. £t pour
(( la nourriture et instruction desdits trojs enfimls, lesdits vénérables
a ont promis de payer pendant ledit temps et pour chacun des trojs
<K enfants , la somme de dix-huit livres qu^iU se paieront à la volonté
i< dudit recteur, et sera tenu ledit recteur les nourrir et les coucher et
les tenir subjects, comme jeunes écoliers doivent être. »
Présents : MM. Jean Colas, Dbmys Ligerbt, Aillot. etc. etc.
Maître François de Beiletille. (1550.) — Guillaume Cœur-de-
Roy ne garda les écoles que trois ou quatre ans. II eut pour successeur
F. de Believille que le chapitre institua selon la coutume sur la pré-
sentation des échevins. On exigea que le nouveau recîeur se pour-
vût d'un stibar terne yJoine et suffisant y agréable à MM, tant de la ville
que du chapitre, et on se réserva le droit de les expulser l'un et l'autre
s'ils ne fiiisaient pas bien leur devoir à t' enseignement des écoliers,
Etienne Perlin de Paris, fut le subarterne ydoine quecboiâit le recteur
et qu'agréèrent le chapitre et la ville, à condition toutefois que le rec«
leur paierait au sous-maître, outre ses dépens^ une somme de dix
écus par an, ou bien lui laisserait la faculté de lever ce gage sur les
écoliers.
C'est le premier exemple que je trouve d'une rétribution scolaire.
L'absence de tout revenu affecté aux écoles et la modicité des gages
des recteurs, qui n'étaient guère à cette époque que de vingt-cinq livres
par an^ expliquent la nécessité où l'on se trouva de lever un impôt sur
les enfants. Cette mesure excita plus d'une fois le mécontentement des
Avalionais.
Maître Jehan Guillier (1553. )<- Les avantages dUachés à la charge
de recteur étaient trop modiques pour retenir dans ce poste des huai-
mes actifs et intelligeots Aussi presque tous bs maîtres* après avoir
pas/ré trois ou qu^itre ans dans notre ville, vont-ils chercher fortuae ail-
211
teurs. C'est ce que fit Jean Guillier, commo la plupart de ses prédé-
cesseurs. Nommé en loS3 , il s'occupa sérieusement de relever le
collège (1). el, chose difficile, il snl gagner la confiance des ëchevins au
point qu'ils aulorisaiont le receveur des deniers communaux à solder
les mémoires des ouvriers sur le simple visa du recteur. Des travaux
assez notables furent exécutés aux écoles, la cloche du collège fut re-
fondue, les salles mieux appropriées ; mais au bout de son bail, Jehan
OuHlier ne jugea pas à propos d'en recommencer un autre.
Maître Philibert Vert et Guillaume Asquin. (t5o8 ) — Ces deux
tnaitres prirent ensemble la cîiar^je des écoles au mois de mai !558,
Mais le dernier ne resta pas longtemps à ^Wallon. On voit dans une
épitre latine qu'il adressa aux écfaevins quelque temps avant son dé-
part, qu'il trouvait un peu maigres les honoraires de recteur d'Availon.
f Vous nous avez promis, dîsait-il, dix éciis pour nos peines ; mais,
€ comment vivre avec dixécus, quand il faut sf* nourrir, nourrir des
€ compagnons de travail, et de plus, payer et nourrir un sous-maîlre?
« Et, je ne parle pas des réparations dont il nous a fallu faire les
c avances et qui ne nous ont pas coûté moins de trente sols. Veuillez
« donc ordonner que Ton me paye ce qui m'est dû, afin que je puisse
a partir pour Paris où j'espère me livrer à des études plus graves et
e prendre des grades qui me mettent le reste de mes jours à Tabri
6 du besoin. Comme il eût été par trop incivil de partir sans vous dire
a adieu, je me fais un devoir de vous instruire de mon projet, per-
« suadë que vous n'y mettrez pas d*opposition. Si vous avez besoin
« de mes services à Paris, soit pour vous, soit [X)ur votre ville, je suis
c lout-à-faii à votre disposition, a
Les écbevins no purent refuser un congé demandé en si bons termes :
ils accordèrent cinq écus de gratification à Guillaume Asquin, et ce-
lui ci partit d'Availon au printemps de l'unnée suivante.
Quant à maître Véry, il ne crut pas devoir imiter son collègue. îl
continua avec un souii-maîlre à régenter les écoles. Néanmoins, il dut
aux représentations de maître Asquin, de voir porter ses gages à la
somme de vingt-cinq livres comme autrefois, et cette munificence lut
arracha un cri de joie en signant le précieux mandat, k Je soussigné,
« recteur d'Availon, confesse avoir heu et reçu du susdit recepveur
f Seguenot, la somme des vingt-cinq livres susmentionnées, dont je
a suis très-content, bien payé et contente', o
Fait le 6 juin, l'an 1S60. VÉRY.
(1) C'est la première fois que je trouve le nom de collège donué à nos écoles.
9lf
Le collège tombait en ruines : on se décida enfin à y faire d'impor*
tantes réparations. (1 560). Un maître maçon fut mandé de Tonnerre et
présenta un devis que les échevins adoptèrent (f ). La plupart des mar$
furent reconstruits et les salles agrandies. On ajouta même de nou<
veaux bâtiments. Toutefois ces réparations ne furent complètemeni
terminées qu'en 1583, sans doute à cause des troubles qui survinrent
et dont Avallon faillit être de nouveau la victime; comme on peut le
voir dans Fiutéressante mais trop courte notice sur Avallon, publiée
par M. Quantin.^
Maître Pierre Gteâudin. (1565). — En cette année^ h viHe&t d«
nouveau visitée par les maladies contagieuses. Le collège subit une
désertion presque {générale. En outre , les Huguenots, devenus assea
nombreux dans Avallon, envoyèrent leurs enfants à d'autres écoles, e|
il ne resta plus qu'un petit nombre d'élèves pauvres et nécessiteux
que Pierre Gyraudin consentait à érudier gratis en Vhonneur de Dieu et
amour d* Avallon, Le recteur crut devoir exposer aux échevins la si*
tualion critique du collège et réclama quelque indemnité; il repré-»
senta aussi le besoin qu'il avait du régent promis par la ville, attendu
que, dîsdiii'Wj chargé de train de maisnaigej il lui était impossible de
suffire à sa besogne. Les échevins, malgré leur bonne volonté, ne pu-
rent faire droit à ces réclamations ; ils avaient déjà bien de la peine à
payer à Pierre Gyraudin la pension qui lui était due. Les dépenses
journalières qu'il fallait faire pour donner du pain aux pauvres ré*
duits à la dernière extrémité, épuisaient les ressources de la ville.
A la peste succédèrent d'autres malheurs : les guerres de religion
mettaient tout le pays en feu ; les huguenots campaient aux portes de
la ville et la jetaient dans des alarmes continuelles. Pour se mettre à
l'abri des surprises, les habitants se hâtèrent de relever leors muraiN
les, achetèrent à grands frais des poudres et des munitions, fermèreDt
de murs les deux Cousins, firent surveiller de près les réformés de la
ville dont ils redoutaient une trahison. Bien leur advint d'avoir pris
ces précautions. Wolfang, chef des huguenots, qui avait marqué son
passage en Bourgogne par le meurtre et l'incendie, mit inutilement le
siège devant Avallon. Forcé de lâcher prise, il se vengea en brûlant les
faubourgs et en désolant les villages voisins (2). Tous ces événements
n'étaient guère propres à faire fleurir les écoles. Cependant il y eut un
moment de calme, et on se hâta de réorganiser le collège.
(1) Archives d'ÀvatloD, collège.
(2) Gourtépée. Histoire de Bourgogno»
Lazavkz BiLLt:. (IS7S]. — En vertu d'une o^dodnancc royale , datée
d*Orléaiis (1560), le parlement de Dijon avait condamné en 1567 le
chapitre d' A vallon à abandonner le revenu des deux premières pré-
bendes qui viendraient à vaquer , pour L'entretien d'un théologal et
d*un précepteur. Le même arrêt portait qu'en attendant la vacairco de
la seconde prébende, il serait levé chaque année sur les revenus des
fabriques et des confréiies de la ville y une somme de cent francs pour
rentretieo du pr^cep/eur de< enfants. Cette mesure- fit grand bien à là
ville et la détermina à s'imposer de nouveaux sacrifices. En iS7$,
nous voyoBs un maître écrivain qui ?a journelUment à Vécole^ moyen-
nant mn^lHnti} litres par an^ ei apprend à tire, écrire^ jecttret chiffref
aux jeunes enfants d'Amllon,
Lazare Bille de son côté s'efforce de remettre en honneur les études
de grammaire. Pour inspirer la conâance, il commence par achever
les réparations entreprises vingt ans auparavant. Ou dispose les classe»
des salles avec plus de soin, on construit une gelinière, une boUangerie,
des privés vers les murailles de la viUe pour la commodité de messieurs Us
écoliers. On déploie même un luxe que nos pères semblent avoir ignorée
Lazare Guymond tixier, fournit quantité de thoUe^eanne^as qu'il se
charge de placer lui-même aux châssis dé toutes les grandes fenêtres de
la chambre basse de C école et d^une auire pièce, le tout , moyennant Isi
somme de trois livres quinze sols^
Cependant le chanoine dont la prébende était si désirée , venait de
mourir. La ville, déchargée du soin de payer son recteur, consacra la
somme qu'elle affectait ordinairement à cet usage, au traitement d'un
régent pour une seconde classe. Lazare Bille jeta les yeux sur un jeune
homme d'Avallon plein, d'intelligence» qui savait passablement la lan<*
gue latine et qui ne demandait pas mieux de donner des preuves
de sa bonne volonté. Pendant deux années, la jeunesse d*Avallon n'eut
qu'à se féliciter des excellents maîtres qui lui distribuaient l'enseigne^
ment. lUais le jeune Amaury, c'était le nom du régent, nourrissait des
projets d'ambition. Il avait entendu parler de la capitale et des grades
que pouvait conquérir dans l'Université la science unie au travail. Sa
pauvreté mettait, il est vrai, un obstacle insurmontable à ses désirs :
comment entreprendre, la bourse vide, un si long voyage ? Comment
surtout subsister à Paris ? Comment payer des diplômes ? Mais il s'é-
tait fait aimer à Avallon ; les échevins lui témoignaient une bienveil-
lance pleine de délicatesse. Un jour, il s'arma de courage, et prenant
sa plume la plus fine, son latin le plus pur» il adressa ù ses généreux,
bienfaiteurs répitre que voici : (1588)
214
DOMINIS GERMYiNOTO, GORESSO (GOUREAU) BOROTO ET
LEFOLLEO (LEFOUL), URBIS ADMINISTRAÏORIBUS
AMORUEUS S. D.
€ Cùoi jam «nnni& duobus elapsis stib D. Bill«o , eoqtie prœceplo-
a.re meu observanlissimo, in scbolâ vesirâ juventulis eradiendœ eu-
ç( ram suDimo sludio gesserini : ut uberioribus Minervœ dolîbus
a meum dite&cati ingenium, constitué, (vostrâ intérim et prseceptoris
a. veniâ] fainosam Parisioruni Acadseoiiani cum multo fœnore salu-
« tare; ut tandem indè rediturus ad vos, et in scholâ meliorem nava-
a turus operam , seminario Reip. benè consulam. Id verO tentans
c satis vestrae ciementiœ prospecta mea rerum omnium inopia negat.
a Quarë) non meis pennis, sed publicis, id est, vestrà liberatitate in.
c nixus, si vobis arrideat, eèdem iter arripiam. Si igitur me egentis-
c simum publicis quibusdam xrarii muneribus adjuvare non dedigne-
a mini, pro urbis et omnium vesirûm incolumitate supplicem , strie-
a tissimo vinculo obligatum nieipsum semper babebitis. Valete. >
Humiltimus omnium servus,
a Ahorreus. »
Cet appel à leur générosité plut aux intelligents écbevins, et tous
signèrent unegratification ieguatre écus en faveur de l'heureux Amanry .
Il est fâcheux que l'histoire ne dise pas s'il tint sa promesse et revint
à A vallon.
Lazare Bille cependant continua de diriger le collège ; pendant plus
de quarante ans le courageux recteur lutta contre les ennuis et les
difficultés do ses fonctions, jusqu'à ce que l'âge et les infirmités l'o-
bligèrent à solliciter sa retraite.
Il l'avait trop bien gagnée pour craindre un refus , s'il n'y eût mis
une condition que les écbevins ne purent accepter et qui devint une
source de chagrins pour ses vieux jours.
Lazare Bille avait une tendresse aveugle pour sa famille. H de-
manda avec instance qu'on lui donnât pour successeur son [ils Jacqu&s
Bille, prêtre; mais sa demande fut rejetée, on ignore pour quel motif.
Ce refus aigrit le vieillard qui relira sa démission. Incapable d'exercer
sa charge, il voulut rester à la tête du collège d'Ayallon et résista à
toutes les représentations qu'on lui fit entendre. Il fallut en venir à
une dure extrémité. Nicolas Jeannin, vicaire capitulaire pendant la
vacance du siège d'Autun, priva, à la requête du chapitre etdea éche-
vins, Lazare Bille de la prébende préceptoriale et la conféra au sujet
qu'ils lui avaient présenté d'un commun accord : Gaspard Desroys, ori-
ginaire de la province d'Avignon et recorn oiandé par les révérends Pères
Jésuites comme un jeune homme de bonnes moeurs et grande capacité*
MuDÎs des lettres du vieaire capitulaire , les cchevins eogfagèreat do
DOQveau, avec toas les égards possibles, Lazare Biiie à se retirée da col-
lège ; m^is le vieillard, mai conseillé, s*obsilna ; il ne tint compte ni
des prières ni des menaces, et finalement at>pela ito parlement de Dijon.
Après une enquête minutieuse, de laquella il résulta qve les écoles
depuis plusieurs années étaient dans un déplorable abandon, que les pa-
rents préféraient envoyer leurs enfants étudier au loin, plutôt que de les
confier à un septuagénaire le plus souvent remplacé par un collaborateur trop
jeune , que les salles étaient encombrées par les ustensiles de ménage, quune
partie du collège était occupée par un tanneur , gendre du principal , etc,
le parlement, convaincu qu'il y avait urgence à pourvoir le collège
d'un nouveau recteur, confirma la sentence du vicaire capitulairje,
proposant seulement à la ville d'offrir une récompense à son vieux
serviteur.
Lazare Bille n'obéit qu'à grand'peine h c^t arrêt ; il iallut près-
que employer la force pour Tarracber à cet établissement où il avait
usé sa jeunesse et ses fprces* En cédant à une impérieuse nécessité,
les Avallonn^is néanmoins ne se montrèrent point ingrats ; à l'excep-
tion de deux babitantsdont nous taisons le nom, tous votèrent degrand
cœur une récompense à leur ancien maître. (20 novembre i616).
Gasfard Desroys, docteur en droit. ( 1616 ). — Avant d'être admis
comme recteur, Gaspard dut pr<)ter le serment de catholique qu'on
exigeait depuis l'invasion di^ nouvelles doctrines ; mais, à peine en
possession d'une charge qui lui avait causé tant de soucis par la ré-^
sisiance de Lazare Bille, il se démit volontairement ($0 décembre 1616)
entre les nai^ins de Philippe 4^ Clugny, Filzjean Sefçul et Segueoot,
Peut-être les difficultés qui s'élevèrent entre la ville et le chapitre,
au sujet de la prébende préeeptoriale et dimt nous parlerons ailleurs,
ameuèreiit«t^eU«s cette démission. C'est par la même raison, sans doute,
que pendant quatre ou cinq anticesla charge de recteur resta va*
cante.
Maître Nicolas Mailcy. (I6^î). — En 1621, une transaction fut
enfin conclue entre le chapitre et la ville. Celle-ci abandonna la
prébende prëceptoriale moyennant une rente perpétuelle de 240 livres.
Assurée désormais d'un traitement fixe pour son principal, elle vou-
lut donner à son collège un plus grand développement. Dans le contrat
passé avec Nicolas Mailly, le 6 avril 1623, il est porté qu'il y aura dé-
sormais deux régents et un maître écrivain attachés aux classes. Les ré-
gens feront une seconde et une troisième classe, (la première est réservée
au principal) et enseigneront aux jeunes gens la religion et les lettres
216
humaines | le maître écrivain apprendra à lire et A écrire aiii enfant^^
les conduira aux offices de l'église , etc., etci Cet écrivain demeure
entièrement à la charge de la ville, mais les régents sont au compté
du principal, anqiiel toutefois on accorde une somme de 300 francs
par an pour parfournir à l»iurs gaget^
Maître Thibault , avocat. (1627). — Je ne sais si l^icolas Maillj ac-
complit les conditions énoncées ci-dessus ; mais bien que renouvelées
dans le contrat passé avec maître Thibault, elles étaient encore à l'état
de lettre morte en 1658. Le nouveau recteur n'avait pas pu ou n'avait
pas voulu trouver des régents à 150 francs. Huit ans après son insti-
tution, il se trouvait tout seul au collège. Des plaintes nombreuses et
fréquentes sur le tort que sa négligence causait à la ville, l'émurent
peu ; il répondit qu'il lui était impossible d'accomplir un contrat trop
onéreux. Piqués de celte conduite, les échevins lui adressèrent une
sommation en fôrode, pour lui déclarer que, s*il ne se bâtait pas de se
pourvoir dos deux régents, on procéderait à son expulsion. Cette me-
nace n'ayant inspiré au flegmatique recteur qti'une médiocre surprisé,
il fallut en venir â l'exécution. Oïl le destitua, et on poussa la colère
jusqu'à lui refuser le reste des sommes qui lui étaient dues.
Maître Michel Ddtertrg (i). — (1637). — Ce recteur, originaire
des environs de Vendôme, résidait à Avallon avec sa famille, lorsque
la confiance des échevins l'appela au poste de principal. Institué dans
les formes accoutumées , il accepta les conditions que son prédéces-
seur n'avait pas pu exécuter. Dans le contrat passé par devant les Vé-
nérables du chapitre, les Ëchevins et les Habitants de la ville, c il jure
a et s'oblige de tenir et exercer le collège tant et aussi longuement
c que les susdits Tauront pour agréable ; d'instruire et enseigner les
« enfants de cette ville et autres qui y viendront, en la . religion ca-
« tholique romaine, en tonte probité de mœurs et sciences humaines
a et aura avec luj deux régents.. £. putre un écrivain pour drenser les
« jeunes enfants à la lecture et à Técripture, lesquels régents et
a écrivains demeurent à la charge dudit Dutertre et la nourriture &u
a ceux ; conduira et fera conduire les susdits enfants par ses régents
a au service de Téglise les dimanches et fêtes commandées et obligées,
a à la messe, vêpres, prooes^ons et prédications ordinaires pour j
<i assister ; comme aussi sera tenu d'envoyer ung de ses régents à l'é-
(I) Ce recteur est le même ^ue celui doflt on trouve le nom dans GoUrtépëe à
rarticle collège d'AvalloD. Une erreur de lettres et de date a été commise par le
savant anilquaire ou par ses éditeurs.
917
ff glise Saint-Jalien-d'AvalIon, pour avoir Vasil à la tondaite dèJi jeu-
a nesse pendant le service divio^,. Moyennant quoi les ohanqines, elles
a échevins s'obligent à le faire jouir de la pr Aende prëceptoriale selon
< la transaction de 1621 et encore à lui faire payer par le receveur de la
c ville 400 livres, sçavoir : 300 livres pour luj et ses régents et 100
ff livres pour l'escrivain qu'il sera tenu de fournir et dont il dispo-
a sera^ etc. etc. p
Mais nourrir el payer trois maîtres moyennant 400 livres , était déjà
devenu une trop lourde charge à l'époque où vivait Michel Dutertre ;
son successeur voulut s'affranchir de ce jpqg.
Jkan BALLipAf prêtre. (1645). — 11 aima mieux sacrifier quarante
livres du revenu de sa prébende et se soumettre à quitter le collège
toutes et quanti» fois qu'il plairait aux magistrats de 1^ ville, pourvu
qu'on le déchargeât du soin d'entretenir les régents el l'écrivain. Les
habitants y consentirent et se jetèrent par là dans de grands embarras.
Une taxe de joyeux avènement, imposée à la ville quand Louis XIV
monta sur le trône, ainsi que d'autres dépenses indispensables épu i-
sèrent les finances. On se vit obligé de prendre des régents au rabais.
D'un autre côté, le collège de Noyers établi presqu'aux portes d'Âval-
lon et devenu florissant depuis que les doctrinaireç y avaient été ap-
pelés en 1653, attirait toute la jeunesse des environs. On quittait notre
coUége dont les bâtiments étaient en ruines et que la science des
maîtres ne recommandait plus à la confiance des parents. Encore
quelques années et cet établissement cher aux Avallooais eût dis*
paru. La muoificence et les sages conseils du président Odebert, l'ar?
Tachèrent à une perte imminente.
M. G
us
VILLENEUVE-L'ARCHEVÊQUE.
•m^
Lorsqu'on jette les yeux sur le plan de la ville de Villeneuve-
TArchevêque, autrement dit Villeneuve-sur-Vaane, on est surpris de
sa disposition régulière. Il semble qu'on voie une ville fondée d'hier,
comme en établissent les peuples modernes. C'est qu'en effet c'est
bien une ville neuve, non pas qu'elle soit née de nos jours, mais
parce qu'elle date du temps de la grande rénovation de la société
civile au xii® siècle.
Assise à cheval sur l'antique voie de Sens à Troyes, non loin du
vieux Clanum que des auteurs placent à Vulaines, mais dont l'em-
placement est encore incertain, Villeneuve-l'Archevêque présente une
sorte de trapèze régulier sur trois côtés et seulement anguleux du
côté du sud. L'enceinte murale régnait seule sur les trois faces est,
nord et ouest, et la quatrième était défendue, en outre, par le ruis-
seau de la Vanne.
L'heureuse intelligence du but que se proposaient ses fondateurs se
reconnaît encore aujourd'hui dans les dispositions de la voierie pu-
blique de cette ville. J'emprunterai à M. V. Petit la description qu'il
en a donnée dans les Annales archéologiques. Elle rend parfaitement
l'état des choses (1).
« La vallée de la Vanne est creusée entre de nombreuses collines
arrondies et d'une nature crayeuse. Une petite rivière, qui a donné
son nom à la vallée, arrose les terres d'alluvion dont quelques parties
sont très-marécageuses. La « villa », ou plutôt le château des arche-
vêques, était situé au milieu de ces marécages et dans une petite île
formée par deux bras de la rivière. L'église avait été bâtie à quatre
cents pas de là, sur un terrain plus solide et qui s'élevait en pente
vers les collines qui s'étendent au nord. C'est sur cette pente douce
que fut tracée l'enceinte carrée de la ville nouvelle, qu'on éloigna au-
tant que possible des prairies, sans laisser hors des murailles la
petite église qui se trouva, par cela même, très-rapprèchée de l'un
(1) Annales ai'cliéclogi {ucs, p. 3)7, année lo47.
des quatre côtés qui fait un coude pour l'enclaver. La voie remiain^^
nommée pendant longtemps le Chemin-Haut et aujourd'hui la Rue-
Haute, fut également enclavée dans Tenceiute, qu'on perça de deux
portes pour le passage. Une troisième porte s'ouvrait sur la chaussée
qui conduisait au château. Toutes les voies publiques furent alignées
parallèlement et dirigées suivant la pente du terrain ; huit d'entre
elles, ayant chacune environ cent quatre-vingts mètres de long, abou-
tirent par leurs extrémités à deux rues transversales ; une troisième,
qui n'est plus qu'une ruelle, les traversait par la moitié dans toute
la largeur de la ville. Le plan ci-joint fera comprendre mieux qu'une
description la disposition de ces voies publiques, encore parfaitement
droites, malgré les empiétements successifs qui en ont altéré quel-
ques parties. Le plan mis en tête de cet article porte deux teintes; la
noire montre l'état ancien, la ^ise l'état actuel avec les empiéte-
ments modernes. La teinte noire rétablit donc les rues dans leur état
primitif. A l'origine, non-seulement on voulut avoir des rues droites
et larges, mais encore on les dirigea en descendant la pente du sol.
Cette disposition heureuse permettait aux eaux pluviales et ménagères
de s'écouler sans cesse et facilement dans un ruisseau-égout creusé
sous la partie basse de la ville. Alimenté continuellement par les
eaux de la Vanne, ce ruisseau s'éloignait rapidement et chargé des
immondices, pour se perdre dans le bras principal qui coulait au fond
de la vallée. Ce n'est pas tout : indépendamment dé l'immense avan-
tage d'éloigner les flaques d'eaux stagnantes et de les précipiter à
Taide de l'inclinaison vers la vallée, on chercha à rendre les rues pro-
pres, sans avoir à compter sur les soins des habitants. Pour arriver
autant que possible à ce résultat, on traça les voies publiques allant
du nord au midi. Cette direction permettait au moindre rayon de so-
leil d'absorber l'humidité du sol. — Une seule rue semble avoir été
pavée dès l'époque de la fondation; c'est celle qui aboutit à la porte
conduisant au château. Cette rue, ferrée d'énormes grès irréguliers
et juxtaposés à la manière antique, porte encore le nom de Rue-Pavée.
Un pavage semblable, mais on ne le voit pas ailleurs, conduit à la
place publique et à l'église. Ces deux grandes voies furent certaine-
ment pavées les premières.
» Aujourd'hui encore les rues de Villcneuve-l'Archevêque ne sont
pas toutes garnies d'un pave, et cependant elles sont d'une propreté
remarquable, grâce aux soins des fondateurs de ectlc cité. »
Un des comtes de Champagne du xi' ou du commencement du
jKii'^sièele pasjse pour le fondateur de Villeneuve, el tout porte à croire
qu'il en est ainsi. Ces grands barons, riches et éclairés, rivalisaient
avec les monastères pour Tamélioration de leurs possessions. Partout
alors ils bâtissaient des villes neu/oes et y appelaient des habitants.
On a dit, dans une notice sur Villeneuve (4 )^ que dès le xii^ siècle
les archevêques jouissaient de la seigneurie avec les comtes de Chanji-
pagne. Il est probable, en effet, que Guillaume de Champagne, arche-
vêque de Senis, que Ton voit, en 1 1 72, donner les privilèges de Lor-
ris aux habitants de la Newoe-Villey aura reçu cette terre ou au
moins le bourg proprement dit, pour sa part des biens paternels. Ce^
pendant, nous verrons tout-à-rheure d'autres seigneurs en possession
de diverses parties importantes de la terre dé Villeneuve (2).
On remarque aussi un phénomène qui s'est passé dans tous le$
pays peuplés au moyen-âgé par suite de l'appel fait par les sei-
gneurs aux habitants des terres voisines (3), c'est qu'il n'y a point
eu de serfs à Villeneuve et, partant, qu'on n'y trouve point de chartes
de rachat de main-morte.
L'archevêque Guillaume-aux-Blanches-Mains « voulant lî^Noeve-yille
estre acruee », accorda les privilèges de Lorris à ses habitants. L'ab-
baye Saint-Jean de Sens se joignit à lui dans cette concession ; elle
jouissait déjà du prieuré de Notre-Dame de Villeneuve, pour le ser-
yice duquel elle y avait trois prêtres au siècle suivant.
Les coutumes de Lorris étaient célèbres dans le Sénonais, et c'é-
tait une ville favorisée que celle qui en jouissait. L'archevêque les
adapta aux besoins de ses nouveaux sujets. Il prévoit dans sa charte
tout ce qui est nécessaire pour la protection des personnes et des
intérêts.
L'impôt foncier est de 6 deniers de cens par maison à laquelle est
joint un arp.ent de terre. Les habitants sont exempts de payer des
taxes sur les objets destinés à leur consommation, sur le produit de
(«) V. Almanach Tarbé; 1806.
(2) Les sires de Trainel étaient co-seigneurs de Villeneuve, car, en 1183, Tabbé
de Vauluisant, en disant une cession de tout ce qu'il y possédait à l'archevêque de
Sens, comprend aussi, par moitié dans cet acte, Anseau de Trainel ; et au siècle
suivant, les sires de Foissy de la maison de Trainel agissent de même.
(5) La Normandie, repeuplée par les soins des conquérants normands, n'eut point
de serfs. (Voyez Ëtudes sur la condition de la classe agricole en Normandie, au
moyen-âge, par L. Ddisle.)
leur récolte en grains et en vin ; ce qu'on nomme le minage et le fo-.
rage.
Ils sont exempts de chevanchée si elle dure plus d'un jour. Ils
sont dispensés de conée.s « sauf que li vilain en no.stre cuisine et
de Fabbé amèneront » ; exempts de la confiscation, de plaider autre
part que devant le prévôt ; ils ne paieront pas de taille ni de banvin.
et ils peuvent s'exempter de la prison préventive en donnant cautioji,
et se disculper par serment si le plaignant ne prouve pas par témoins
ce qu'il avance.
Les foires et marchés sont libres. Les marchands, après le tonlieu
ou la t4ixe payée, peuvent vendre en toute sécurité, sans crainte d'être
arrêtés, — ce qui fait supposer qu'on en usait autrement en cer-
tains lieux.
Le seigneur se réserve le droit d'acheter à crédit jusqu'à quinze
jours. Il réduit les amendes de 60 sous à 5 sous et celles Ae 5 sous à
12 deniers. Les conditions d'amende pour les gages de bataille sont
réglées. \
Les officiers clu seigneur voient leurs devoirs fixés. Le prévôt devra
prêter serment de garder la charte en entrant en fonctions. Les ser-
gents prélèvent une mine de froment de coutume sur chaque labou-
reur après moisson ; mais « es noces le crieur aura aule chose par
costume (coutume), ne la guete (le guetteur) ».
Telles sont les bases principales des franchises des habitants de la
Noeve ville sur Vanne, On y trouve une organisation simpleet en même
temps protectrice et des taxes peu onéreuses . Le pays dut s'accroître avec
rapidité par l'arrivée d'hommes libres et des plus hardis des serfs dés
seigneurs voisins qui parvenaient à s'échapper et à cacher leur retraite.
L'archevêque Michel de Corbeil et Anseau de Trainel, qui avaient
une partie de la seigneurie de Villeneuve, ayantr eu quelques diffi-
cultés avec les habitants , au sujet des corvées et des droits de
moulin, consultèrent encore les coutumes de Lorris et les résolurent
ainsi : « Lorsque nous voudrons faire conduire nos vins sur les char-
rettes des habitants, nous leur payerons les frais de transport. Au-
cun bourgeois ne devra f[)|oeson s'il ne tient terre de villenage, les
meuniers seront tenus d'aller chercher et de ramener les grains aux
habitants et de les vanner, et les revanes (criblures) appartiendront
au propriétaire du grain, autrement ce dernier sera libre d'aller
moudre ailleurs. »
Ce supplément à la charte primitive fut fait en 1 197.
16
322
A la iSn du xiii® siècle, les mêmes coutumes étaient en vigueur, car
la pancarte qui m'a servi à faire ces extraits date de ce temps et con-
tient les deux pièces copiées à la suite Tune de l'autre (i).
Le règne de saint Louis devait être pour les habitants de Villeneuve
(qui a pris alors et définitivement le surnom de l'Archevêque) un temps
mémorable, et les générations successives durent longtemps raconter
Jes faits mer>^eilleux qui s'accomplirent alors dans le pays.
Le 10 août 1239, la sainte couronne d'épines, que le roi avait ra-
chetée des Vénitiens, qui la tenaient eux-mêmes de Baudoin II, em-
pereur de Constantinople, arrivait par Troyes et fut déposée dans
l'église de Villeneuve. Aussitôt le roi Louis IX, accompagné de la
reine Blanche sa mère, des princes ses frères et de toute sa cour,
vinrent pieusement adorer la sainte relique. L'archevêque de Sens,
Gauthier Cornut, lui fit les honneurs de son diocèse et reçut la cou-
ronne du Sauveur des mains du clergé troyen. Les cérémonies de
cette translation furent imposantes. Les pompes religieuses, la réu-
nion de ce qu'il y avait de plus grand.en France, l'extraordinaire de
l'événement émurent vivement les assistants.
Trois ans après, un nouveau sujet de piété allait exciter la ferveur
des bons habitants de Villeneuve. Le corps de saint Edme, ardievêque
de Cantorbéry, mon au prieuré de Soisy en Brie, était ramené dans le
monastère de Pontigny qu'il avait tant édifié de son vivant. Laissons
parler la légende du saint prélat (2) : « Après être passé à Trainel,
où le peuple le reçut avec grande dévotion, l'abbé de Ponligny voyant
le grand concours de peuple et son ardeur excessive, craignait que le
corps ne lui fût enlevé violemment, ou qu'on en arrachât les vête-
ments. Alors, s'adfessant au saint, il lui parla ainsi : « Bon père,
comme tu es un frèp# de l'église de Pontigny^ tu dois m'obéir hum-
blement, si tu le veux. Je te prie donc de ne faire aucun miracle jus-
qu'à ce que tu sois arrivé au lieu où ton corps doit être inhumé. » Il
scella ensuite la châsse de son sceau pour plus de sûreté.
» Le lendemain, le cortège étant arrivé à Villeneuve-l' Archevêque,
des gens des deux sexes accoururent, en foule innombrable, au devant
(1) Archiv. de ITonne, F. de rArch#vêché de Sens.
(•2} Vie de saint Edme, M*, xiu* s ècle (fin), Bibliolh. d'Auxerre, n» 148.
.u Saint corps, poussant des acclamations de joie et embrassant la
:hâsse qu'ils entouraient en masses pressées, avec une admirable et
ardente dévotion. On ne put les réprimer d'aucune manière, ni les
éloigner. Ils enlevèrent violemment le cercueil de dessus les épaules
des abbés et des prêtres et le portèrent dans l'église, sur le maître-^
autel, comme des.reliques très-saintes. Ensuite et fut à qui toucherait
le corps ou la châsse, ou au moins la verrait.
Les uns se précipitent dans l'église, les autres, ne pouvant y pé-
nétrer, attendent au dehors la sortie du corps. Après un certain
temps de repos^ certains notables qui gardaient le cercueil obtiennent
enfin que la foule se sépare. Le corps placé sur un char et escorté des
populations est ensuite transporté dans la maison des Templiers de
Couleurs, où il séjourna et de là est conduit à Pontigny. j^
Peu d'années après, l'un des archevêques de Sens, peut-être
l'un des neveux du même Gauthier Cornut, fit élever le magnifique
portail dont le, dessin est joint à cette notice. C'était bien là une
oeuvre digne du plus grand siècle du moyen-âge et les habitants
de Villeneuve purent admirer à leur aise les merveilleuses sculp-
tures dont cette partie de l'église est ornée. Il en sera parlé en détail
plus loin.
Au milieu de xiii*^ siècle, Villeneuve formait un bourg riche et peu-
plé. On ne connait pas assez le merveilleux état de prospérité auquel
la France était parvenue sous le règne du « bon roi saint Louis ».
Les études sur l'histoire particulière des villages font toucher du
doigt ce résultat de la paix dont on jouissait alors, et ces faits écono-
miques que les grands chroniqueurs dédaignaient, et auxquels ils pré-
féraient le récit des vaillantes appertises d'armes, réjouissent le cœur
et reposent l'âme si souvent aflectés d'une manière cruelle par les
violeaces des hommes de guerre.
Les moines de Yauluisant, riche monastère voisin fondé en 1127,
avaient, dès l'an 1183, un hôtel à Villeneuve qu'ils accrurent succes-
sivement et qui était situé dans la grande rue. lis possédaient aussi
la moitié des dîmes grosses et menues, payables à la vingtième
lîcrbe pour les grains, qu'ils avaient achetées de plusieurs laïques
ot notamment en 1266, de Pierre de Molinons, ou obtenues en don
comme la part de Henri de Fonvanne, en 1250. L'autre moi-
tié des dîmes appartenait à l'abbaye de Saint-Jean de Sens. Elle
l'avait reçue lors de sa dotation primitive, au comn^encement du
3111* siècle, avec Téglise de Villeneuve, et sur le produit elle y entrer
nait trois prêtres.
On connaît plusieurs prévôts de ce temps; c'étaient les officiers de
justice des archevêques. Au xn^ siècle, MHon, Pierre (H77-H84), fi-
gurent corome témoins dans les chaites de Tauluisant ; le chevalier
Hugues existait de 124 9 à 1232; Gamier, écuyer, donna à Vaului-
sant, en 1 241 , un muid de blé de rente à préle\'er sur les produits
des moulins de Villeneuve.
Dès Tan 1 270, on fait mention de la rue Pavée, de la grande rue
ou rue de la Chaussée, de la rue Félix de la Grange. La ladrerie était
établie, comme d'usage, en dehors de la ville.
La communauté des habitants était administrée par le prévôt sei-
gneurial. Dans le cas où un procès s'élevait, les habitants, convoqués
par cet officier, élisaient des procMreur$ spéciaux pour suivre Tâffaire.
Parmi eux, on trouve alors Gauthier de Rigny, tisserand (1259),
maître Renaud, clerc (1272), Jacques et Jean Guerric, frères (1290).
Ce dernier avait acheté le fief de la prévôté de Villeneuve, en
1286, de Perrinet de la Loutière, moyennant le prix de 120 livres
tournois. Ce fief relevait de Farchevêque et de Gauthier de Foissy,
nouvelle preuve de Tindivision de la seigneurie ; il consistait dans
la cinquième partie des amendes, depuis 60 sous et aurdessous, en
une hanata de sel (1) payable le marché du mercredi par chaque saur
nier, et, de plus, en un quartier de mouton à prendre Une fois par
an sur chaque boucher, depuis le 1*"^ juin.
Les habitants de Villeneuve jouissaient de droits d'usage et de pâ-
turage dans les bois de Fauconnois, de Chauderon et du Rochoy, qui
appartenaient, au xin' siècle, aux moines de Vauluisant, et qui leur
avaient été donnés par les anciens seigneurs du pays avec cette serT
vitude. On peut croire que les usagers ne se gênaient guère dans
Texercice de leurs droits, car les moines se résolurent à la mesure
extrême de les leur supprimer.
Grand fut l'émoi dans la ville I oîi irait-on prendre du bois de
chauffage et du bois de charpente? oii mènerait-on paître les bes-
tiaux? Bien plus, où cueillerait-on des branches de ramées pour la
fêle annuelle du mai, car Tinterdiction de Tusage allait jusqu'à sup-
primer celte innQcente coutume du pays. Il faut plaider j fut le cri
(1) Uanata est probablement mis pour hanapay vase à mesuref .
unanime. Cependant les plus sages proposèrent un arbitrage. Qiiati^e
procureurs furent désignés par la communauté pour traiter Taffaire;
c'étaient Jean de la Pêcherie, clerc, Jean dit Moron, Feliset dit des
Bondes, clerc, Martin Huchier et Jean le ^e\e\k (1).
De concert avec les moines, ils choisirent pour arbitres Pierre le ma-
çon, de Trainel, et Etienne le Gaufre, de Cbigy. Cetx-ci examinèrent les
droits respectife des parties et prononcèrent de la manière suivante :
4c Les habitants jouiront à perpétuité du drait de pâturage pour
leurs taureaux, leurs bœufs, vaches et veaux, dans les bois litigieux,
depuis rAnnoBciation de Notire^Seigneur jusqu'à la Nativité de Notre-
Dame; toutefois, ces bois devront avoir au moins six ans de pousse, à
peine d'amende selon les usetcoutumes de la chàtellenie de Villemaur. »
La question de la ramée de mai fut plus difficile à résoudre. Enfin
les arbitres décidèrent que les moines désigneraient à la com>
munauté de Villeneuve un arpent de bois situé dans les bois du
Fauconnois, du (^té des champs de Villeneuve, lequel serait en-
touré de fossés. Les habitants pourraient y prendre, le second diman-
che^ de mai chaque année, un mai en branches, chacun à sa volonté,
et les religieux observeraient, dans la coupe de ce bois, de résener
toujours un demi-'arpent, de fai(?OH à ce que les habitants puissent y
couper des mais de branchages.
Cette iéte p^mlaire du mois de mai est bien connue encore dans
les campagnes, et il faut toute l'adresse des gardes de bois pour em-
pêcher les jeunes gens d'aller couper non-seulement des branches,
mails des arbres tout entiers pour les planter devant les portes des
jeunes filles qu'ils veulent distinguer.
Les mais de branchages de Villeneuve devaient avoir la même
destination et servaient probablement aussi à décorer l'église.
Les archevêques possédaient, comme nous l'avons tu, une bonne
part dans te bourg de Villeneuve. Le testament de Tarchevêque Gau-
tier Comnt nous apprend qu'il avait acheté lui-même, en ce lieu, di-
vers biens de Jean de Mainmorant, chevalier, et d'autres personnes,
et qu'il les donna à ses successeurs (2). Mais il exittait en face d'eux
d'autres seigneurs qui diminuaient beaucoup leur autorité. C'était
d*abord la puissante famille des sires de Trainel, qui brillait à la cour
des comtes de Champagne. Elle avait reçu d'eux en fief, dès les prc-
(1} Archi?. de l'Yonne, F. VauluUant.
<2} ArchîT. de lYosoe, acte de 1341.
tu
miers temps féodaux, uiie partie de Villeneuve, laquelle avait été
dévolue à la branche des sires de Foissy, qui avait bâti le château (t).
Venait ensuite Tabbaye de Mamiotitiers, qui était seigneur de la terre
de Maupas, où siégeait un maire.
Chaque fois qu'il s'agissait d'exercer quelque droit seigneurial im-
portant, le co-seigneur intervenait et approuvait l'acte passé par Far-
chevêque. Cet état de choses défait gêner le prélat; aussi, en 1290»
saisit-il l'occasion d'accroître son domaine et de se débarrasser de
son voisin.
Gauthier de Trainel, chevalier, sire de Foissy, et sa femme, noble
dame Jehanne, vendirent à Mgr l'archevêque Gilles le Cornut deuxième
du nom, « la terre qu'ils ont à la Ville-neuve l'Arcevesque et es ap-
partenances, soit en terres, en prés, en maisons, cens, censtres» loz
et ventes, caux^ coutumes, covée, justice grande et petite, amendes
et généraleméM tous les biens et profits de ladite terre » ; ils excep-
tèrent de la vente « leur maison fort que l'on appelle chastiauforf,
ensemble les fossés d'environ ladite maison, laquelle meut en fief de
l'Arcevesque, et, dé plus, i 2 livrées de terre, s'ils veulent se les- ré-
server. »
La terre qu'ils vendaient mouvait aussi directement de l'arche-
vêque .
Le prix de vente fut fixé à 400 livres tournois pour chacune des
4 livrées de terre qui s'y trouveraient, et 1 00 livres par-dessus l'en-
semble du prix.
Deux experts, nommés fût les parties, furent ehargés de faire l'es-
timation de la terre, et ils choisirent pour tiers-expert noble homme
Gcoffroi de Saint-Florentin, chevalier, sire de Courmononcle.
On^ ajouta même que si l'archevêque pouvait faire amortir ladite
maison [les fossés exceptés de la vente susdite) par le seigneur de qui
elle relevait, jusqu'à l'Ascension suivante, il la prendrait au prix qui
serait fixé par les deux prud'hommes. Les vendeurs se réservèrent le
droit de faire vendre leurs grains à Villeneuve, sans rien piiyer, et d'y
faire moudre, aux mêmes conditions, leurs blés aux moulins, pour
les besoins de leur maison, tant qu'ils la posséderaient et y demeure-
raient.
Anseau de Trainel, sire de Poisi, et Renaud de Romilli, sire de Fox,
(1) En 1174, Garnîer de Foissy fil don à Tabbaye de Vattlaisant de la moitié de
ses prés situés entre VUlenenve et Haupas (Fonds de Vaulaisant.)
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écuycr, se rendirent garants de la Vente susdite. Cet acte important
eut pour témoins Jean, abbé de SaintnJean de Sens, Jacques, abbl^
de Saint-Pierre-le-Vif, Thibaut, abbé de Sain t-Reraî, Robert LeCorniit,
archidiacre de Sens, Simon dit le Connut, écuyer, M* Guillaume Le
Comut, chanoine de Sens, Félix dit Moriati, de Villeneuve-F Archevê-
que, et divers autres (1).
Peu de jours après cette vente, Anseau, sire de Trainel et de Yille-
neuve-aux-Riches-Hommes, et Henri, son frère, écuyer, comme sei-
gneurs féodaux des terres vendues par Gautier de Trainel, cédèrent
au prélat leur droit de fief pour.600 livres petits tournois, et nolam-
nient la haute justice ; et comme cette terre relevait en arriè: e-lief de
Tarchevêque, elle passa à l'avenir dans sa seigneurie ; de sorte, di-
sent les vendeurs, que sire Gauthier de Trainel en devra hommage à
rarchevêque.
Ils promirent de faire ratifier cette vente par leur niè^e dame Jchanne,
par leur frère M* Adam et leur sœur Agnès. Le chevalier Gauthier fit,
à leur commandement, hommage à l'archevêque, et la cérémonie s'ac-
complit devant une partie des témoins de la charte précédente, et, en
outre, devant M* Viena physicien, chanoine de Sens.
Les conditions d'amortissement que le seigneur de Foissy avait
mises pour la cession de son château de Villeneuve ne paraissent pas
avoir été accomplies par l'archevêque, car, trois ans après, Hiie de
Bouville, seigneur de Milly, chevalier et chambellan du roi, acheta
d'Anseau « sa maison fort de Villeneuve f'Arcevesque, avecques les
fossez environ, avec iO livrées de terre à tournois par an ; mouvant
hdîte maison du fief du roi comme roi et encore comme comte de
Champagne, et les dépendances mouvant en fief de l'archevêché de
Sens. » Frère Guichard, abbé de Moutiers — La Celle et Guillaume de
Mussi, ancien bailli de Troyes, furent chargés d'estimer le château et
les fossés, et chaque livrée de terre fut évaluée à 70 livres tournois (2) .
Enfin, six ans après, l'archevêque Etienne Béquard réalisa les dé-
sirs de ses prédécesseurs et acquit, du même Hue de Bouville, le
château et maison-fort de Villeneuve-r Archevêque. E'acte contient
divers détails qui font connaître l'importance et la nature de Tacquisi-
(l) Acte i>assé à Sens le Ivndi avant la Purification de Notre-Dame 1390, devant
les deux gardes du $cel de la pré?6té de cette viUe. — Archiv. de TArehevéché.
[2.) Acchiv. de l'Yonne, acte du mois d'octobre 1393.
3^6
lion. Avec le manoir, on n^oublK pas de mentiomer les fossé», ta
place devant le château, les étables et les granges, *le tout meuvant
du roi et de Champaigne » ; puis 6 sous de cobs en la rue de la
Chaude, la rivière de Vanne, les prés et les courtils, et toute justice,
haute, moyenne et basse, mouvant de Tarchevêque de Sens ; puis les
grands bois de Foissy de 419 arpents, ïa forêt du Fay de 420 ar-
pents, la forêt de Lancy de 956 arpents et ^ 40 arpents en la forêt
de Châtillon ; ce qui fait plus de 1,600 arpents de bois, mouvant,
dit Tacte, d'Anseau, seigneur de Trainel, écuyer, et en arrière-^ief,
de rarchevêché, avec toute seigneurie et justice, gareuue, chasse à
toutes bêtes grosses et menues. Ce dernier objet n*était pas indifférent
à cette époque et aux siècles suivants^pas plus aux archevêques de Sens
qu'aux barons laïques.
Le prix de cette acquisition! s'éleva à 6,500 livres petits tournois (1 ),
et Mgr Becquart enrichit ainsi son siège d'une des plus belles terres
qu'il ait posséde'es (2).
Le prélat eut soin de faire ratifier cette vente par le roi et par la
reine Jeanne, qui lui permirent d'employer 50 livres de rente affectées
sur ces biens pour fonder son anniversaire dans FégMse de Sens ou
ailleurs. Anseau de Trainel amortit également cette aliénation pour
la partie des bois et reçut 4 ,000 livres de droits.
En 1 31 9, Tarchevéque Guillaume de Melun réunit à son domaine
la huitième partie des moulins de Villeneuve, ainsi que des droits
seigneuriaux qui appartenaient a damoiseÛe Jeanne, veuve de Pierre
du Chasnoy, écuyer; enfin, en 1328, il se fit céder, par l'abbaye de
Marmoutier, la terre de Maupas, qu'on appelait la mairie de Maupa»^
a cause de rofiicier qui l'administrait, ainsi que 500 arpeivts de bois,
vendus à l'arpent de Champagne (3), en divers climats, pour tenir
lieu de 1 00 livres de rente que l'abbaye devait au sié^ de Sens pour
les droits de procuration, dans ses prieurés de la province de Sens^
lors de la visite des archevêques.
La seigneurie des archevêques ainsi établie, on voit se développer à
Villeneuve des* industries variées que la liberté et la sécurité dont on y
(1) Plus de 737 mine francs de notre monnaie.
(2) Arch. de l'Yonne, acte passé à Paris au mois de septembre li99.
(3) L*arpent de Champagne différait de Tarpent du roi en ce qu'il était d*un quart
l>lus petit.
jouissait, Theureu^e situgiioo du pays sur la grande route de Troyes
à Sens, la paix qui régna dans la province pendant le xiii« siècle et
la première moitié du xn*, enfin que toutes ces bonnes conditions
durent singulièrement acèrotire.
Déjà, en 1295, lors de Taccord passé avec les moines dé Vaului-
saot pour Tusage des bois, 1 31 habitants, composant la plus saine
partie de la population, y avaient comparu (1). Parmi eux, et outre
les surnoms saugrenus ou burlesques, comme Félix l'Andouillaz,
Martin le Charbouillaz et d'autres que je n'oserais écrire, figurent les
indications de professions comme Jean, le lormier, Girard, verrier,
Erard, sellier, Girard, tourneur, Thoric, serrurier, Girard, mercier,
Colet, tissièr, etc., qui indiquent ou font supposer un état industriel
assez varié.
En ce temps-là, les archevêques se livraient volontiers au plaisir de
ia chasse, et souvent le château de Villeneuve retentissait du son des
trompes ' et des aboiements des lévriers et des chiens courant^ con-
duits par les piqueurs. Les forêts de Lancy et de Rageuse, les bois
de Fontaines, ceux de Vauluisant que les moines leur permettaient de
fouiller, c'était une assez belle étendue pour suivie la grosse bête
arrêtée par les haies élevées exprès sur un espace déterminé (2).
Les mœufs féodales avaient déteint sur les seigneurs ecclésiastiques
qui étaient eux-mêmes bien souvent de race noble, et l'on trouvait
tout simple alors qu'Un archevêque allât à la guerre et à la chasse.
Les comptes des receveurs des domaines de l'église de Sens nous ap-
prennent aussi quelle était la simplicité de vie de la plupart de ces
prélats qui passaient successivement une partie de l'année dans leurs
divers châteaux, à Brienon, à Saint-Julien, à Noslon ou à Villeneuve-
l'Archevêque.
Mais, tandis que le peuple de Villeneuve prospérait doucement à
l'ombre de l'autorité paternelle des archevêques, il se préparait, dans
les régions politiques, une tempête terrible, dont les plus humbles
allaient se ressentir cruellement^
(1) On l^marqtié en téie des compai^tB les dent frères Jaeqves^et iedn Guerric
qui semblent être des notables, et qu'on, a déjà vus possesseurs du fief de la prévôté.
(2) On lit au compte du receveur de l'archevécbé de 1396 : « payé au port de Saint-
Denis h passer Monseigoeur, ses gens et ses chiens, 1 franc pour l'année ». Et en
1402 : « j>our le fait de la chace de Monseigneur, elle estant à Vauluisant^ à Chigy,
Fontaine^ etc.^ 1 moids, 1 setier, 6 bichets de froment ».
L'invasion des Anglais en France, au milieu du xiv® siècle, allait
causer à nos pays des maux incalculables. Après la bataille de Poi-
tiers, en ^ 356, le fameux Robert Knowles, qui commandait Tarmée
anglaise dirigée en Champagne, ravagea Villeneuve et ne s'arrêta que
devant Troyes (1359). Les grandes compagnies formées de bandes de
pillards, après avoir passé à Trainel, visitèrent aussi Villeneuve. Les
moulins de cette ville, qui existaient alors plus près des habitations
qu'aujourd'hui, furent brûlés et détruits.
Les irruptions périodiques des Anglais apportaient chaque fois de
nouvelles misères, et les habitants de Villeneuve souffrirent, par
suite de leur position topographique, d'aussi grandes pertes qu'ils en
y valent reçu d'avantages dans les temps de paix.
Cependant, malgré les dangers de chaque jour, l'industrie et le
commerce persistaient à vivre, et à peine l'ennemi était-il éloigné
qu'on redoublait d'ardeur.
La draperie de Villeneuve « qui existait d'ancienneté » fabriquait
des draps de couleur et des draps non teints ; on en vendait d'autres
apportés du dehors. H y avait des inspecteurs de ce métier nommés
par le bailli de l'archevêque « afin de garder que bonne euvre et léal
marchandise soit fàicte..., afin que le peuple ne soit fraudé ou dom-
mage ». En 1383, on rétablit deux visiteurs du métier de draperie et
de tixeranderie (1 ] .
Deux foires annuelles se tenaient, l'une le 29 septembre, pendant
^eux jours, et l'autre le 1®' décembre. Les marchés de chaque semaine
avaient lieu le mercredi et le samedi; le premier fut supprimé après
J'incendie de 1684.
La halle, qui joue un si grand rôle dans les villes de commerce du
moyen-âge, était remplie d'étaux de bouchers, de boulangers, de saul-
niers, de merciers, d'étaux à la graisse et de tanneurs.
En 1 396, la recette de ces divers étaux figurait au compte du rece-
veur de l'archevêque pour un an :
Etaux aux bouchers, 7 livres.
Étaux à la graisse et les hanées de sel, 8 livres.
Étaux aux tanneurs, 5 liv. 5 sous.
Etaux de la mercerie, 1 2 sous.
Les comptes de ce temps-là contiennent un article qui en apprend
(1) Ârch. de l'ToDike, l G., Charie du baUIi du 8 mai 158:>, donnée pendant les
assises à ViUeneuve.
long sur les suites des guerres. En 4 395, quarante-deux habitanu de
Villeneuve s'étaient retirés dans le château et y logeaient en payant
qui âO sousy qui 10 sous, 7 sous et même 5 sous. L*un d'eux avait
fait bail pour six ans d'une chambretle située près de la porte, au prix
de 40 sous par an. Le prieur de Molinons s'y était également réfugié.
Le nombre de ces locataires varie; le même fait se reproduit aux châ-
teaux de Noslon et de Sainfei^Julien-du-Sault (4).
Le château des archevêques, détruit vers 4660, par Hgrde Gondrin,
avait, au xiv® siècle, un aspect féodal qui répondait aux besoins du
temps. Protégé par des fossés larges et profonds remplis d'eau vive,
il était un asile sûr contre les courses de l'ennemi pour les pauvres
habitants de Villeneuve.
Le silence des documents du temps ne permet guère d'en donner
la véritable physionomie.
Au point de jonction de la chaussée qui venait de la ville avec le
chemin conduisant au moulin, il y avait une barrière à bascula fer-
mant la basse-cour du château et gardée par un portier. A l'entrée du
portail du manoir étaient une seconde bascule et la maison du portier.
Venait ensuite le pont-levis qu'on levait ordinairement et qu'on rem-
plaçait par une forte planche mobile pour entrer et sortir du château.
De chaque côté du pont, depuis la maison du portier, il existait des
fermetures en lices reliées par de fortes planches. L'archevêque Louis
de Melun venait souvent au château (1432-4476) et demeurait au-
dessus du portail. Son successeur, Tristan de Sallazar, qui fut mêlé
aux grandes affaires du temps, négligea Villeneuve, et les bâtiments
furent mal entretenus et se dégradèrent (2).
Tel qu'il était, cependant, on a vu plus haut que ce château servait
d'asile à beaucoup de gens. Et lorsque la guerre civile, entre le duc
de Bourgogne et le duc d'Orléans, amena de nouveaux malheurs sur
la Champagne (14M), il fut armé par l'archevêque Jean de Nanton,
qui tenait le parti du duc Jean de Bourgogne. Au mois de septembre
1411, le roi, ou plutôt le parti d'Armagnac, ayant fait saisir le tem-
porel de l'archevêché, le château de Villeneuve fut confié à Guillaume
Roteau, en qualité de capitaine, puis à Pierre de BrisoUes, écuyer,
(1) Comptes du receTeur de rarchevéché de Sens, 1395 h 1411 .— Àrch. de l'Yonne
(3) Procès-yerbal de visite du château en 1530. — Archiv. de FYonne, F. de l'ar-
chevêché. —En bêchant, il y a quelques années, sur remplacement du château qui
est couvert de culture, on a rencontré le sol de plusieurs salles dont le carrelage
était parfaitement conservé.
qui recul 1 5 livres de gages par an, sans compter les d<^pensës dé sefe
soldats.
L'assassinat du duc d'Orléans, rué Ëai'bette; à Pàri^, eh ï 407,
avait été le sigiial de la giiefre et la Champagne en avait été un des
premiers théâtres. Villeneuve, cette fois encore, fut exposé aux coups
des deux partis, Armagnacs et Bourguignons. Voici comment un té-
moin oculaire racorite ces malheurs :
« A Toccasion des guérites survenues en ce royaume depuié le
trespas de feu Loys diic d^Orléahs, lesquelles guerres ont duré l'es-
piace de pliis de quarante ans et Jusqu'en l'an cinquante (1 450), qui
fut le temps de la réduction du pays de la Normandie, le lieu de Ville-
neuve-l'Arcevesque et le pays d'environ fut et a esté tout détruit et
abandonné, tellement qu'audit lieu et pays d'environ n'y a eu pendant
bien longtemps aucuns habitants ou du moins très-peu et en petit
nombre.
>) Ce n'est qu*après l'an 1 450 que ledit payfe se commença petit a
petit à repopulei* et mettre en nature.
« Et durant ces guerres pour ce que les deux moulins de Villeneuve
avaient été détruits, rarclievesque de Sens, ou ceulx qui .pour lors
estoient retraicts ôUdit chastel, firent faire de nouvel uhy moîin a bief
en la bàsSe-côur d'icelui chastél pour y aller seurement mouldre du-
rant lesdites guerres. Et poiir iceluy moulin faire mouldre et tourner,
firent descendre et venir audit molIn la plupart de Tancien cours de
la rivière de Vanne qui pafavant venoit entre l'église paroissiale et la
ville de Villeneuve-l' Archevêque » (1).
Une telle relation en dit plus que tous les rapprochements d'his-
toire générale. Quelle misère devaient souffrir la plupart des habi-
tants des villages et de quelle durée étaient ces privations I La France
semblait être sur le penchant de sa ruine et devoir périr au milieu
des divisions de ses enfants. Mais elle avait une telle énergie vitale
qu'elle sortit triomphante de ces maux, et que, grâce à la vierge de
Vaucouleurs et au sage roi Charles VII, les Anglais furent chassés du
sol français, et la paix et l'ordre furent rétablis dans le royaume.
(1) Mémoires du xy* siècle dans un procès de Varcbevêque contre les moines de
Vauloisant, au sujet des moulins de Villeneuve. — Arcli. de TYonne, F. ArchcYê-
cbé de Sens.
^33
ÉGLISE NOTRE-DAME DE VILLENEUVE.
Ce monument n'a rien de remarquable dans son vaisseau. Il forme'
une croix latine avec collatéraux et porte 72 mètres de long et 38 mè/
très de large au transept. Cette étendue assez importante ne présente
qu'une nef à plein-cintre voûtée en planchettes. Il n'y existe point de
fenêtres et celles qui éclairent lejs bas-côtés sont petite^, en lancettes
et rappellent le xii^ siècle.
Le chœur, ses collatéraux et le transept ainsi que le haut de la tour
Qnt été rebâtis à la Renaissance par les gros décin^ateurs. On y re^
marque des pendentifs à la voûte. Les sculptures qui couvrent les cha-
piteaux des piliers de la tour sont des sujets fantastiques.
Il n'y a aujourd'hui dans cette église i^i vitraux ni peintures, tandis
qu'en 1806 on en signalait encore qui représentaient notainment de^
épisodes de la vie de la Sainte-Vierge. Il y avait aussi les armes du
cardinal de Bourbon, archevêque de Sens.
Une tombe du xiiie siècle (1 272) mérite qu'on la signale ; c'est celle
d'un mari et de ses deux femmes. Les personnages en buste sont
gravés au trait dans la pierre. L'homme est casqué et semble cui-
rassé ; une croix fleuronnée recouvre la toîwbe,
On lit autour de la pierre cette légende en vers léonins, et d'une écri-
ture oijciale gothique dont chaque mol est séparé par deux ppint3 :
GAUDES JOHANNES HABES F. DEXTRA G. QUE SINISTRA
SPUNSAS (sic) NON LARES SIT IN ^IS PIA XpE MINISTRA
M C. BIS L JUNCTIS X RISQUE DUORLS IN ANMS
V DIES ASCENSUÎB XPI FIT SEXTA JOHANNIS
SaLBA (saLVA?) FpDIT REQUIEM
VlRGO DAT ATQUE DIEM.
Il est bien difficile de reconnaître à qui l'on doit la construction du
portail nord de l'église de Villeneuve. Tout porte à croire, comme je l'ai
dit, que les archevêques de Sens n'y ont pas été étrangers ; cependant,
ce n'est pas du côté du nord qu'ils entraient à l'église en sortant du châ-
teau. Peut-être, les habitants de la ville ont-ils voulu embellir leur église
d'une partie éminemment monumentale en même temps qu'ils re-
bâtissaient le portail principal d'une façon plus simple. Les religieux
de SaintrJean de Sens et les moines de Vauluisant, gros décimateurs,
234
ne s'occupaient que du chœur de Téglise ; ce n'est pas à eux q\
attribuer ce somptueux portail digne d'une cathédrale.
Une description détaillée faite par M. V. Petit va le faire coï
QUANTIN,
Archiviste du déptrtei
t«1
1
{La suite à Van prochain.]
GRAND PORTAIL DE LA VIERGE.
Les proportions très-restreintes de notre dessin ne nous
tant pas de reproduire les détails de sculpture et d'ornemi
nous donnons une description du beau portail de la Vierge.
L'église est située près de la place du marché; une p(
étroite et humide conduit au portail latéral nord, à-demi ci
de mauvaises maisons. Ce portail, qui est l'entrée principal(
glise, reste, par le fait môme de son orientation, toujou'r
1 ombre. Nous avons voulu , dans notre dessin , rester exai
montrant pas la lumière du soleil.
Pour rendre plus claire la description que nous allons
nous désignerons par le côté droit et le côté gauche, non pj
du portail lui-même, mais ceux du spectateur. Ainsi, devant
a la Vierge; à droite, les statues de Moïse, David et Salomi
gauche, celle de l'archange Gabriel et les sibylles qui ont pi
naissance de Jésus-Christ.
Ces belles statues sont de grandeur de nature. Elles sont chj
taillée d'un seul morceau de pierre calcaire d'un grain dur
fortement coloré en jaune grisâtre. Nous ignorons si cette t(
toute exceptionnelle dans la contrée, provient de l'enduit huîlei
a dû précéder la mise eii couleurs vives et diverses des vétemei
môme du visage et des mains , des personnages représentéf
couleurs, seulement reconnaissables par fragments, sont très-f
et présentent une sorte de ton général vert-de-gris assez |tfouo»J
Nous ignorons encore si ces mêmes couleurs sont coniempf>^^^^ ^
la sculpture, ou si elles n'ont été posées que bien postér!eureii(iç|
à l'époque de la Renaissance, probablement. Il nous esl imposait
d'espérer obtenir quelques éclaircissements à cet égard. ^^
La première statue à gauche est celle d'un ange. Xa iete ^
r
i
nimbée, les pieds sont nus, les afles, dont on ne voit que le sommet,
sont reployées derrière le dos. De la main gauche, Tange tient un
volume; la main droite, détachée en s^llie en avant de la poitrine,
est brisée; peut-être tenait- elle une tige de lys. L'expression du
visage est souriante et respire la joie. C'est selon toutes les probabi-
lités range Gabriel venant annoncer à Marie qu'elle deviendra
mère.
Sous le socle qui soutient la statue, on voit un agneau; la tête est
brisée.
La deuxième statue est celle d'une femme, à Tégard du nom de
laquelle il y a indécision. Nous ne faisons aucune difficulté de re-
connaître que c'est par erreur que nous avons, il y a neuf ans, donné
le nom de sainte Anne, à cette belle et noble figure. Nous croyons
aujourd'hui fermement, après mille recherches, reconnaître Tune des
sibylles qui ont prédit la venue du Sauveur. Cette figure est nimbée,
signe de la puissance; elle tient un livre fermé, signe de la science
mystérieuse. Sous ses pieds un dragon aîlé dont la queue se termine
par une tête de serpent. Est-ce la sibylle Lybique ?
La troisième figure est aussi une femme, mais celle-ci est bril-
lante de jeunesse et de gaîté. La tête est nimbée ; la main gauche
lient un volumen roulé, tandis que la main droite retient les plis d'im
manteau. C'est, selon nous, encore une sibylle : la Cimméiue.nne ?
Cette statue est charmante de grâce « mondaine » si on peut s'ex-
primer ainsi. Sous les pieds, un dragon aîlé mord un chien. La tête
de celui-ci est cassée, car elle se trouvait h portée de la main des
enfants.
Au-dessous de ces trois statues et plus bas qu'un ornement de
feuillage, au milieu duquel on distingue des bêtes chimériques, ou
remarque deux petits bas-reliefs facilement reconnaissables. L'Ava-
rice et sa bourse fermée; la Largesse et ses coffres , pleins de tré-
sors, ouverts.
Groupe de droite. Première figure à gauche. C'est celle d'un vieil-
lard. La tête n'est pas nimbée et les pieds sont chaussés. De la
main droite il tient une verge couverte de feuilles ; malheureuse-
ment, il n'en reste qu'un très-petit fragment attaché à la main. On
croit reconnaître Abraham; sous les pieds, on voit un homme accrou-
pi, la tête coiflee d'une sorte de bonnet carré; le visage est mutilé à
coups de pierres.
fS6
Deuxième figure à droite. Elle représente un homme dans la force
de l'âge. La tête n'est pas nimbée mais couronnée d'une riche cou-
ronne ornée de pierres précieuses et de fleurons rappelant les an-
ciennes fleurs de lys. Par cela même, ils ont été brisés presqu'en^
tièrement. La main gauche tient un long bâton que l'on croit être le
sceptre, mais Textréraité est brisée. Cette figure serait celle de Salo-
roon, si souvent représenté aux portails de nos églises, et dont plu-
sieurs antiquaires faisaient un roi de France. Sous les pieds de la
statue, deux singes enlacés semblent sç battre.
La troisième figure est encore un homme portant une riche cou-
ronne, mais brisée ^ussi. De ces mains, il tient un psaltérion op
harpe qui caractérise habituellement David. Sous ses pieds, on voit
un homme nu à figure grimaçante.
Les six statues que nous venons de diécrire sommairement sont
toutes très-remarquables comme style et comme statuaire. L'exécu-
tion est d'un fini précieux pour les détails de la chevelure, la barbe
et le mouvement des plis des étoffes. Ajoutons comme dernière re-
marque que le bloc de chaque statue est taillé dans le bloc qui forme
le fut de la colonne qui les support^; c'est sans nul doute à cette
disposition, extraordinaire pour des statues de grandeur de nature,
qu'elles doivent de ne point avoir été renversées et brisées à terre
comme tant d'autres statues de la même époque.
Figure centrale. C'est celle de la Vierge dans tout l'éclat de sa
beauté et de sa puissance. Elle est debout, portée sur un nuage. Du
bras gauche elle tient l'enfant Jésus, le bras droit est brisé au poi-
gnet, c'est-à-Hlire que la main qui s'avançait en avant est brisée.
Nous ignorons quel objet elle tenait : une rose probablement. La tête
de la Vierge n'a pas de nimbe, maip \ine brillante couronne fleuron-
née le remplaçait, et, aux yeux du vulgaire, la couronne royale, mieux
que le nimbe ou auréole divine, caractérisait la Reine du Ciel. Les
fleurons sont brisés ; on devine qu'ils étaient de belles et élégantes
fleurs de lys royales. L'Enfant Jésus est complètement vêtu, selon la
coutume généralement observée durant le moyen-âge, la tête qui sans
aucun doute était couronnée a été brisée entièrement, la main gau-
che tient une boule très-petite, la main droite, qui était bénissante,
a été cassée. Inutile d'ajouter que les pieds de l'Enfant Jésus sont
nus.
La physiononaie de la Vjerçe respire la noblesse et la dignité; les
137
yeux ont le regard droit et fixe sur les fidèles entrant dans Tëglise ,
et aujourd'hui encore on ne peut s'empêcher de jeter un coup-d'œil
sur cette belle tète lorsqu'on passe devant elle.
Le piédestal mérite une mention spéciale. C'est un bloc de pierre,
carré de forme, mais plus haut que large dans sa face verticale. Une
arcature ogivale trilobée est ornée sur les côtés de tourelles créne-
lées. Au centre de cette arcature, on remarque un personnage que
les enfants ont mutilé. C'est un homme vêtu en pèlerin, tenant de la
main gauche une sorte de sac. Quel est ce personnage, est-ce saint
Joseph ?
Les côtés du socle sont ornés, à gauche, d'un châtaignier avec ses
fruits ; à droite, d'un érable, croyons-nous.
Le dais qui sert de couronnement à la tête de la Vierge est remar-
quable, non-seulement par la finesse de l'ornementation, mais sur-
tout par le sujet qu'il représente. Les sculpteurs ont reproduit en
merveilleusement fin et délicat la façade de la cathédrale de Sejos,
telle qu'elle était alors; c'est-à-dire avant que la tour de pierre ne fût
achevée et que la tour de plomb fût couverte de sa lourde toiture
métallique. Rien n'est plus exact que cette réproduction qui témoi-
gne que ce sont les ouvriers qui travaillaient à la construction et à la
décoration de la métropole sénonaise qui furent employés, pour
construire une église sur l'emplacement où le roi Saint-Louis vint
recevoir la sainte couronne d'épine des mains des ambassadeurs qu'il
avait envoyés en Italie. A droite et à gauche de notre petite cathé-
drale, on remarque divers bâtiments ou palais qui, soit illusion de
notre part, soit réellement, rappellent un peu l'ensemble des bâti-
ments de l'ancien archevêché de Sens. Sous la voûte en rinceaux du
dais que nous décrivons, une magnifique tige de rosier s'épanouit
au-dessus de la tête de la Vierge. Enfin à droite et à gauche , on ad-
mire deux petits anges tenant des encensoirs qui sont des chefs-
d'œuvre de ciselure.
De délicieux groupes de feuilles de vigne , de lierre , de chêne,
d'érable, d'églantier, etc., couvrent la corbeille des chapiteaux des
colonnes soutenant les grandes statues. Les couronnements de ces
chapiteaux représentent des tours crénelées, des façades de palais,
des châteaux fortifiés. Rien n'est fin et régulier de ciselure comme
ces admirables petits palais que notre dessin ne peut rendre tant
s'en faut.
X
938
Nous allons décrire maintenant la partie supérieure du portail,
c'est-à-dire le linteau, le tympan et les archivoltes.
Le linteau qui couvre les deux portes est remarquable par le nom-
bre et la beauté de ses statuettes. Les sujets représentés se recon-
naissent parfaitement. Toutefois nous en donnons une courte des-
cription. (1)
Premier sujet à gauche. La Visitation. Elisabeth et Marie, toutes
deux la tête nimbée, se tiennent parla main.
Deuxième sujet. La Nativité. La Vierge, couchée sur un lit large-
ment drapé, soutient sa tête avec la main droite ; la main gauche
lient une boule très-petite. La tête n'est point nimbée.
Au pied du lit, sur un petit socle recouvert de paille, on voit TEn-
fant Jésus enmailloté complètement et fortement retenu par des bandes
croisées en tous sens. Une particularité singulière, c'est que le divin
Enfant n'a ni auréole, ni gloire, ni nimbe, ni couronne ; rien enfin
qui le signale comme être divin. Vers la tête de l'Enfant Jésus on
voit le bœuf; vers les pieds on voit l'âne.
Assis près du lit, et y appuyant le coude droit, Saint Joseph mé-
dite profondément. La tête est nimbée. De la main gauche , Saint
Joseph tient un bâton de voyage terminé par une poignée horizontale.
Troisième sujet. L'Annonciation aux bergers. Dans le ciel deux
anges, non nimbés, tenant un volumen déroulé annonçant la nais-
sance du Sauveur à deux bergers. L'un de ceux-ci est assis ; la tête
est penchée en avant pour mieux entendre. De la main gauche, il tient
en laisse un chien ; de la main droite, il tient son bâton de berger.
Le second berger est debout, il prête l'oreille avec la plus grande at-
tention. Disons encore que ces deux bergers témoignent par le cos-
tume que les imagiers leur ont donné, qu'au moyen-âge un vêtement
ample, épais et à capuchon garantissait mieux que ne le fait notre
blouse égalitaire d'aujourd'hui des intempéries de l'air. En avant
des bergers, des moutons, un agneau et un bélier broutent ou se re-
posent. Ces animaux sont d'un fini précieux.
Quatrième sujet. La Purification. Sur un socle carré recouvert en
partie d'une étoffe frangée, l'Enfant Jésus est assis complètement
vêtu. De la droite il bénit; de la main gauche il tient une boule. Sa
tête est nimbée. A droite du piédestal, on voit le Juste Siméon , et à
gauche la Vierge, non nimbée mais couverte d'un long voile ou man-
teau. Un quatrième personnage, une femme, la tête nimbée, s'avance
(1) La boiserie des portes date du xvi* siècle.
en tenant une corbeille nattée dans laquelle se trouve Toffrande des deux
tourterelles. Peut-être est-ce là réellement la Vierge. Nous le pensons.
Cinquième et dernier sujet du linteau. L'Adoration des Mages. Sur
un trône, la Vierge, assise, tient sur ses genoux l'Enfant Jésus. La
tête de la Vierge est nimbée et ornée d'une couronne richement fleu-
ronnée. De la main droite, elle tient une boule, de la main gauche elle
soutient son divin fils.
Celui-ci est vêtu entièrement; la tête est nimbée du nimbe cmci-
fère que nous voyons pour la première fois ici. La main droite est bé-
nissante; la main gauche s'avance vers l'un des mages qui s'est age-
nouillé devant TEnfant Jésus et semble lui offrtr un objet qui a dis-
paru car le bras est cassé. Aux pieds de la Vierge, le mage a déposé
à terre sa couronne. Les deux autres mages sont représentés debout,
la tête couronnée.
Dans le ciel, un ange montre le chemin qu'ils doivent suivre pour
retourner en Orient.
Description du tympan. C'est le couronnement dans le ciel et le
triomphe de la Vierge. Au centre du tympan, sur un trône élevé, Jésus-
Christ est assis; il tient de la main gauche le livre de la loi; de la
main droite , il semble poser une couronne sur la tête de la Vierge.
La main du Christ est brisée, peut-être est-elle seulement bénissante.
La tête du Sauveur, pleine de grandeur, est entourée du nimbe cru-
cifère ; l'attitude du corps est remplie de force et de noblesse.
La Vierge, assise, témoigne de sa joie et de son humilité en s'incli-
nant devant Jésus-Christ; sa tête est couroi^née et nimbée.
A droite et à gauche de ces deux personnages principaux, on re-
marque un ange non nimbé, debout, très-grand, et tenant d'une main
un encensoir et de l'autre main la boite renfermant l'encens. Dans les
deux angles du tympan, un ange non nimbé, agenouillé, tient un cierge.
Tout-à-fait au sommet de ce même tympan, deux autres anges
nimbés et sur des nuages tiennent, sur un voile, une couronne riche-
ment ornée et fleuronnée.
L'ensemble du style de toute cette scène de couronnement sem-
ble un peu inférieur d'exécution relativement à la perfection réelle
des autres parties du portail. Le bas-relief semble avoir gêné le
sculpteur pour le développement de ses personnages.
Description des archivoltes. Première archivolte intérieure. A
droite et à gauche, on admire cinq petites statuettes d'anges. Ces dix
anges sont nimbés» ailés et portés sur des nuages. Ils tiennent soit
un livre, un encensoir, une palme ou un flambeau.
Deuxième archivolte. Les Apôtres, au nombre de douze, se recon-
naissent à leurs attributs habituels. Ces charmantes statuettes sont
dignes de la plus grande attention pour leur style et leur exécution.
Les Apôtres sont nimbés et déchaussés; ils sont portés par des
nuages.
Troisième et dernière archivolte. Ici c'est Tarbre de Jessé qui est
représenté par quatorze figures délicieuses de pose et de caractère.
Jessé est à gauche du spectateur, tout-à-fait en bas ; là comn^nce
la tige qui finit, en haut de la tige de droite, au sommet de Tarchi-
volte, par une figure de femme; c'est la Vierge.
Toutes ces figures'sont remarquables ; la plupart d'entre elles sont
de petits chefs-d'œuvres, et l'un de nos grands regrets, c'est de ne
pas avoir pu les représenter dignement ou exactement dans notre
dessin. Nous avons cherché à reproduire l'élégance des poses , mais
en vain. Le daguerréotype ou plutôt la photographie peuvent seuls
rendre une telle perfection de statuaire. Nous espérons pouvoir un
jour obtenir à l'aide de ces merveilleux instruments l'ensemble du
portail de Villeneuve-l'Archevéque. Déjà, au moyen d'épreuves pho-
tographiques on est parvenu à fixer sur pierre lithographique l'em-
preinte du dessin et à en obtenir des contre-épreuves. C'est là un
progrès immense, mais hélas! que deviendra le crayon des artistes alors.
Nous résumons notre description. Le portail de Villeneuve, lour-
dement enclavé dans une massive construction du xvr siècle, sem-
ble appartenir comme style, comme exécution et agencement à la fin
du XIII® siècle, ou peut-être plus exactement encore, aux premières
années du siècle suivant.
Il fut construit et sculpté évidemment à une époque de transition;
ce n'est plus le style si pur, si sévère du xiii* siècle; ce n'est pas
encore le style charmant et délicieux, mais aussi un peu maniéré du
xrv* siècle.
Nous voudrions pouvoir espérer encore que notre dessin, d'une
part, et notre description écourtée, de l'autre, puissent donner une
idée de l'ensemble du beau portail de la Vierge de Villeneuve-I' Ar-
chevêque.
Victor Petit.
241
GUIDE PinORESQUB
DANS LE DÉPARTEMENT DE LTONNE.
DESCRIPTION DE LA VALLÉE DE L'YONNE
DANS LA PARTIK COMPRISE ENTRE MAILLY-LA-VILLE ET AUll^RRE.
SUITE DU VOYAGE NEUVIEME.
Nous reprenons, pour la terminer. Ainsi, un savant de premier or«
la description de la Vallée DE l'Yokns. dre, et plusieurs écrivains estima-
bles ont dit, écrit et soutenu qu'Au^
L^année dernière, nous nous som- xerre a dû être incontestablement le
mes arrêtés à notre arrivée à Auxerre; Vellaunodunum des commentaires
c^est donc de cette antique cité que de César. D'autres écrivains ont re*
noas parlerons d'abord. Toutefois, poussé avec raison cette opinion, mais
pour éviter les redites auxquelles nous ils sont tous plus ou moins étrangers
entraîne trop souvent la nature du à notre province. Est-ce une cause
travail que nous avons entrepris, d'impartialité?
nous rappelons à nos lecteurs que. Déjà, au congrès archéologique qui
déjà, dans l'Annuaire de l'Yonne, an- eut Heu à Auxerre en 18!S0 , nous
Bée 1850, page 296, la description de avions émis le vœu que l'on délibérât
l'ensemble général de la ville d'Au- à ce sujet La réponse fut évasive. Nous
xerre a été donnée. ne pensons pas cependant que la solu*
Nons ne pourrions qiie répéter la tion de cette question historique et lo»
même narration, car nul changement cale i^it inopportune ou oiseuse. Tout
important ne s'est opéré depuis trois au contraire, elle présente un vif inté-
ans. Auxerre, d'ailleurs, est la ville rêt d'actualité, par suite de la réim-
de notre département qui a été le presion de l'Jïûto ire d'iltta[^rr«, écrite
plus explorée sous les rapports histo- par l'abbé Lebeuf. Cette nouvelle et
rique et archéologique. De nom- populaire édition devra servir encore à
breux écrivains ont suivi la belle et propager les «erreurs» géographiques
large voie tracée si complètement par que ce savant a soutenues avec une exr
le savant abbé Lebeuf. Cependant il trême vivacité, contre d'autre savants
règne encore une certaine indéci- de son temps. Les erreurs et les pré-
sion à l'égard, précisément, du nom jugés de l'infatigable abbé Lebeuf en
que la vieille cité Auxerrolse a dû ce qui concerne l'archéologie gai-
porter autrefois. M. Chardon, dans lo-romaine, doivent aujourd'hui être
son Histoire d* Auxerre et dans sa No- signalés sans réticences. La grande
liée sur le département de V Yonne ^ in- et juste célébrité de ce savant ecclé-
sérée dans V Annuaire de 1837 , veut Mastique n^en sera point atteinte; elle
longtemps après et d'après l'abbé Le- est acquise depuis longtemps à la pos-
beuf, que la -ville d' Auxerre ait été le térité. Mais il faut mettre en garde
Vellaunodundu antique. M. Leblanc contre leur confiance , leur zèle et
se range au même avis dans son Bis leur enthousiasme, les lecteurs et les
toire d* Auxerre^ puisée aux mêmes copistes.
sources. M. Le Malstre, historien du Nous ne nous dissimulons point
Tonnerrols, partage lamême opinion, tout ce que ces mots d'erreurs et de
94â
préjugés, pourront avoir de mal-son- bliéc, nous ne serions pas réduits à
nant et d'irrévérentieux aux oreilles lire, dans l'œuvre de l'abbé Lebeuf,
auxerroises. On se demandera de quel des appréciations géographiques qui
droit nos critiques s'attaquent à un peuvent sembler bien extraordinaires
savant célèbre qui n'a nul besoin de et que la grande ombre du savant
nos éloges ni de notre attention. On historien auxerrols renierait avec
s^étonnera aussi que cette critique énergie.
parte d'une petite plume qui, à pro- Une nouvelle histoire d'Âuxerre est
pos de certains articles annuels , doit commencée déjà ; nous la devons à.
copier toujours et sans cesse les pa- l'honorable archiviste de notre dépar-
ges du savant et infatigable abbé Le- tement, M.Quantin, l'âme et le pivot,
beuf. Nous répétons à dessein ce mot si nous pouvons dire ainsi, du mouve-
« d'infatigable » car il rend bien la si- ment archéologique si brillant qui se
tuatîon de la plupart des érudits com- développe dans notre province.
Êilateurs et collectionneurs du dix- Quelle que soit notre insuffisance,
uitième siècle. A cette époque les nous allons essayer de retracer l'état
manuscrits, les chartes, les parche- primitif de la vieille cité auxerroise,
minsde noblesse n'avaient pas encore sous la domination romaine. Nous ai-
été brûlés patriotiqucment sur les mons ces tableaux rétrospectifs; nous
places publiques ou vendus aux épi- l'avons avoué déjà, afin qu'on nous
ciers et aux relieurs. Au dix-huitième pardonne ce qu'ils peuvent avoir de
siècle, chaque paroisse possédait ses plus ou moins réfutables.
archives et sdors il suffisait de savoir Nous suivrons le cours de l'Yonne;
les lire pour y découvrir et reconna!- il nous guidera parce que si les rives
tre des trésors historiques. ont été modifiées par le mouvement
Si pour y découvrir des trésors plus continuel des eaux, le parcours, dans
palpables,lesHuguenots ou autres hé- son ensemble, est resté le même de-
rétiques, ont mis beaucoup de désor- puis la domination romaine. Dès une
dreetontcausé de regrettables dégâts époque qui se perd dans la nuit des
dans les casiers des chartriers et des âges du monde , le beau ruisseau de
bibliothèques abbatiales, ou parois- Vallan a entraîné au milieu de TYonno
«iales, ils ne décrétèrent pas que les des terres et des graviers qui en ont
manuscrits et les livres rappelant le obstrué le cours. Les eaux forcées de
« règne de la tyrannie et de la supers^ se créer un passage, ont traversé dans
tition» devaient, sans exception et sans diverses directions ces amoncelle-
délai, être brûl^ sur la place publique ments de terre et de sables. Il en est
au pied d'une statue ou d'un arbre résulté que la rivière de l'Yonne , dî-
soi-disant de la Liberté. visée en plusieurs bras, a perdu en
Nos savants d'aujourd'hui ont donc profondeur ce qu'elle gagnait en lar-
plus de peine, et par cela même de geur apparente. Chacun des bras ne
mérite, que les difficultés sont plus présentant qu'une petite largeur, on
grandes. Combien de débris d'édifices renversa d^une rive à l'autre des
romains encore debout il y a cent troncs d'arbres qui permirent ainsi
cinquante ans, et qui ont complète- de traverser successivement l'Yonne
ment disparu de nos jours. tout entière. Ce fut là, comme par-
Nous émettons de nouveau le vœu tout, le premier passage régulier et
que la société historique d'Auxerre peimanent qui établissait une com-
donne place, dans ses belles et intér municatîon facile et directe d'une
ressantes publications, à une histoire rive à l'autre. Selon nous, ce premier
réelle des origines d'Auxerre, afin que pont a dû être placé vers l'endroit où
à l'avenir, chacun puisse avec con- se trouvaient, avant la construction
fiance établir sur une base solide les du canal du Nivernais, les Grands-
éléments de nouvelles études de géo- Moulins, et aboutissait à peu de dis-
graphie historique. Si cette vraie his- tance d'un autre moulin appelé Mou-
toire des origines d'Auxerre était pu- lin-l>emi-£au. Une petite rue longeant
P^S
Y 10^
IV'
y
243
aujourd'hui les ' murs de l*évèché ^ gèrent nullement à démolir la VlelUg
descendait de la cité gauloise établie ville pour en rebâtir une nouvelle;
vis-à-vis des îles de TYonne, par le Ils durent se borner à aplanir le sol
fait même de la facilité du passage sur au sud et à l'ouest, pour y construire
l'autre rive. Le pont gaulois est indi- des habitations plus en rapport avec
que sur le plan que nous joignons à leurs usages et leur goût De char-
notre voyage. Ce pont a dû servir mantes villas furent sans nul doute
longtemps même après la construc- établies dans la vallée où nous voyons
tion, par les romains, d'un beau encore, le long des rives du ruisseau
pont sur l'Yonne pour le passage de de Vallan, de beaux et grands jardins,
la grande chaussée de Lyon à Boulo- Divers monuments, des temples, des
gne, par Autun et Auxerre. Le pont cirques, des arènes s*élevéreiit suc-
gaulois fut élargi et consolidé contre cessivement sur le versant de la col-
les crues de l'Yonne; il en résulta, par Une, aux abords de la vieille cité gau-
la suite des temps, une sorte de bar- loise qui, cependant, elle aussi , fut
rage ou de point d'appui, dont l'in- embellie de nouveaux édifices et de
dustrie au moyen-âge s'empara pour y temples somptueux,
construire des moulins. Au moyen-âge. Mais avant d'élever des monuments
les moulins s'établissaient de préfé- ornés de statues, les romains avaient
rence sur les ponts et, à cet égard, voulu établir des communications fa-
les curieux moulins de Pont-de-l'Ar- ciles avec leur mère patrie, comme
che, sur la Seine, sont encore là pour aussi avec les principales villes de la
le démontrer, alors même qu'une Gaule. C'est ainsi que furent tracées
foule d'autres exemples pris dans no- et exécutées les magnifiques voies
tre département et une très-nom- dont nous retrouvons encore des ves-
breuse série de chartes ne le prouve- tiges nombreux dans notre départe-
raient surabondamment ment La grande voie de Lyon à Bou-
Lorsque les romains arrivèrent dans logne vint passer par Auxerre, d'où
les Gaules, ils trouvèrent la ville gau- une autre voie s'avançait vers Sens et
loise d' Auxerre établie sur l'empla- Melun. Rien n'est plus facile en je-
cement actuel de la cité, c'est-à-dire tant les yeux sur la carte générale du
sur le sommet d'un pli de terrain dé- cadastre d' Auxerre, que de reconnaî-
pendant des hautes collines qui s'é- tre la direction de ces deux voies aux
tendent vers l'ouest Ce pli de terrain abords de la vieille ville gauloise. C'est
s'abaissant rapidement jusqu'au bord d'après le cadastre que nous avons
de l'Yonne, vers l'est, s'étendait dressé le plan de la ville d'Auxerre
au contraire en pente douce dans la ancienne et nouvelle. Nous engageons
direction du sud et formait l'un des vivement nos lecteurs à se rendre
côtés d'une petite vallée arrosée par compte, par eux-mêmes, de l'exacti-
un beau ruisseau et de belles sources, tude de ce travail rétrospectif, soit
C'est le ruisseau de Vallan. Au nord d'après les vieux plans de la ville,
de la ville, une assez forte dépression soit d'après les cartes nouvelles,
de terrain retenait les eaux qui des- Nous franchissons, sans nous y ar-
cendaient de la colline et formaient rêter, une longue période historique»
un étang, nommé étang de Saint-Vi- durant laquelle Auxerre se couvrit de
gile. Nous ne doutons pas que la for- monuments, pour arriver à une épo-
mation de cet étang ne fût due à que de décadence et d'invasions. Nous
quelques travaux de barrages et d'en- voulons parler des derniers temps du
dignement , car cette masse d'eau, IIP siècle. Alors, loin de songer à
retenue aux bords mêmes d*une par- construire de vastes et magnifiques
tie des retranchements qui devaient édifices, il fallut songer à se décider à
entourer la ville gauloise, présentait démolir les monuments devenus su-
un moyen de défense aussi bien que perflus pour élever avec leurs débris
d'utilité publique. Les romains s'étant une épaisse muraille d'enceinte, des-
tout-à-fait établis à Auxerre , ne son- tinée a défendre, contre les attaques
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des Barbares, la population entière être attaqué et vivement défendu. Le
d'une ville. meilleur moyen d'empêcher de pas-
La construction de cette muraille ser était, de même qu'aujourd'hui.
défendre. Cet emplacement préférable ment, le plus ancien de tous les édi-
fut alors, comme durant tout le flces d'Auxerre, a été fait et refait à
moyen-âge, le sommet ou point le des époques bien différentes; il fut
plus élevé de toute la ville. De là on protégé par des tourelles fortifiées et
dominait sans pouvoir, à courte dis- des portes munies de pont-levis et de
tance, être dominé. On construisit herses, de même, au surplus, que
donc une muraille d'enceinte destinée tous les ponts durant la période du
à servir de refuge immédiat à la po- moyen-âge. Espérons qu'à cet égard
pulation restée en dehors de ce même l'honorable M. Quantin dans son
mur. C'est encore ce qui se fit durant Hisloire d'Auxerre, donnera de cu-
le moyen-âge. C'était là le château; rieux détails. En parlant nous-même
et c'est dans la muraille de ce châ- de ce pont et des monuments de la
teau que furent enfouis tant de cba- ville d'Auxerre, nous ne pourrions
piteaux, de bas-reliefs, de monumens que gâter, en y touchant, un beau
votifs et de statues. Nous pouvons sujet d'études et de recherches ar-
chaque jour nous assurer que les dé- cbéologiques.
bris de la muraille romaine proA ien^ Cependant tious ajouterons quel-
nent d'édifices différents et qui de- ques mots. On s'est étonné de la pe-
vaientavoirunegrande beauté et une tîtesse et de la lourdeur des arches
grande étendue. des ponts d'Auxerre et de Villeneuve-
Nous ne pensons point, contraire- le-Roi ; on supposait qu'aux FI* siècle
ment à d'honorables auxerrois, que la l'art de construire des voûtes ayant
cité d'Auxerre ait jamais eu d'autre fait de notables progrès, les arcs des
enceinte romaine que celle dont nous ponts eussent dû se ressentir de ces
voyons les débris. Si un camp ro- mêmes progrès. L'observation peut
mainaexisté, ce qui est probable, ce être vraie en ce qui concerne nos
camp ne fut défendu que par des fos- ponts de la vallée de l'yonne , mais si
ses et son emplacement a dû être on se reporte à la vallée du Rhône, ou
isolé et placé à une certaine distance seulement de la basse Seine , on y
de la ville, et non pas dans la ville verra des arcs admirablement cons-
même. truits. Bailleurs au moyen-âge, a
Les quartiers de la ville restés en dît plaisamment un archéologue, les
dehors du «castrum» ou château, ponts n'étaient pas faits seulemen
subirent de cruelles vicissitudes pour traverser les rivières, ils sem-
durant les invasions et les guerres, blent avoir eu pour emploi d'empê-
Incendiés et rebâtis à diverses épo- cher de passer facilement dessous,
qués, on sentit enfin au moyen-âge la sans payer un droit de passage. La
nécessité impérieuse d'entourer ces cause réelle de l'épaisseur extraordi-
habitations d'une forte muraille d'en- naire des piles, c'est de rendre indé-
ceinte qui les protégeât. C'est la mu- pendante chacune des arches. Ainsi
raille actuelle, bordée de larges et une arche peut s'écrouler ou être
profonds fossés. Elle enferme au nord démolie, sans compromettre la stabi-
Tabbaye de Saint-Germain , qui avait lité des arches voisines ; stabilité qui
depuis longtemps sa propre muraille ne peut exister dans les ponts moder-
d'enceinte, et au sud la porte d'entrée nés, chefs-d'cèuvres de force et de lé-
du pont des romains. Mais ce pont géreté, mais qu'un accident peut faire
n'était plus déjà depuis longues an- écrouler tout entiers si l'une des ar-
nées sans doute tel que les romains ches est compromise,
l'avaient construit. Souvent il dut Dans un temps qui peut ne pas
«45
être âo%9é, le ^ieiui pont â'Mkttsnm Qes taOmkhé^ aflhaent à Tetùéadté Atx
sera démoli pierre à pierre pour dtre foubourg Mii(«AiBalre ; prè9 d» la
rebâti à U moderne. C'eal d'ailleurs reute 4e Vallant des carrièfiei booh
ce qui vient d'avoir lieu, il y a moins^ bredies mmt ouvertes et foumistest
de deux ans, pour le PouHi'ïettiie à. un moellon dHiue extraction facile^;
Mont^reau. On a lait de nêmeà ViK les fossiles i^'ott y rencootré le ^iii
leneuve-le-Boi» «aia partiellement: fréquemnieot sont des Pkmest des
uoeseule arche «ouvdle en remplace Hioladoaiyeei, «t «n; Ammonite qae
trois anciennes, caractérisent sa grande taille, soii é»
Nous .donnons un dessin du ponir arrondi et les ftrieB dont elle eat «u*
d'Auxerre tel qu'il fut durant les der-^ terlcu (AnmouKes fiigas, Ziet )
nières années 4u XVi* siècle, d'après, fin nous éloignant d'Auxerre par In
de vieilles gravures fm^ inexacte» as*: chemin de halageétabU le long de la)
sûrement mais qui pourtant peuvent rive gnnefae de l'Yonne et dans le pro*
donner d'utiles indications. . longement du grand quai, m» passe
Avant de nous éloigner d' Aox^re prèa d'une fabrique d'ocré. Là toot'
sans même nous y arrêter un instant est complètemeat jaune ; hommes «t
avec nos lecteurs,nous confirmerons, choses^ Gette fabrique importante est.
pour la vallée de l'yonne, une obser-. établie sur l'emplacement d'un petit
vati<m qui a été faîte dans les grandes hôpital constrait en 1596, démoli en
vallées de la Seine, de la Loire, du 1737 et qui portait le nom de la Mm*
Rhône, etcG'eat que les villes se sont ladière,looalité indtqnéedansles car-'
établies de préférence et presque, tes de €assini« :
sans exceptions sur les rives des ileu^ A peu de distance de Ja Midadîèm,
ves vis-à vis d'une, ou plusieurs tle& sur la même rive, s'élève une butte*
On croit même qu'à Nantes on creusa, qu'on exploite comme sablière; la na*
de nouveaux bras pour diviser davan- ture des aédiments ne laisse auerni;
tage encore les eaux de hi Loire. doute sur l'origtae de ee dépôt qui>
Ainsi dans notre département. Au* appartient aux alluvloos anciennes de
x^re, Villeneuve-le-Roi, Sens, Pont- la vallée de l'Yonne.
sur-Yonne, sont situés vi^-vis d'îles On regrette la nnditô de la rive que:
qui divisent l'Yonne. U n'est pas dou- noos suivons tout en admirant les
teuxque les bas-fondi de Joigny ne. beaux massifs d'arbreâ qui ombragent'
fussent des îles autrefois.. la rive opposée. Mais bientôt l'aspeef
Ces îles rendirmt plus facile Ui cens* change et s'intervertit; c'est 1» rive:
truction des ponts , et aij^ourd'hui droite qui devient vide. Notre chemiu»
enccHre nos ingénieurs ne négligent se continue sous Tombre épaisse dei
pascette facilité lorsque le tracé d'une magnifiques saules et de grands pen-»}
route est amené à traverser une ïMge pliera. Avant d'arriver à nn brusque-
rivière. ni ^ : ' . détour de l'Yonne, on. aime à donner
L'histoire des ponts serait une de» nn dernier regard en arrière vers la»
choses les plus curieuses à écrira . vill^d'Auxerre dont les belles églises-
Nôtre but n'est point de faire une se groupent d'une jnanière trè&-pit^
description géologique des envtrons toresque. Puis on aperçoit à droite d<ï.
d'AuxerrOf cependant nous ne vouiona la ville les bâtiments nombrenx et wêï
pas quitt;er cette ville sans dire un peu sDftguliersqui^ervenl^d'asife alix
mot du sol qui lui sert, de base, aliénés. Gombiea' de gens dé taleni^«
Auxerre tout entier est b|i^i sur l'étage et ^esprit «ont moins bien logés que>
portlandien. Des calcaji^ marneux, ces aliénés. ,
compactes, à texture flAQ» à cassure Souhaitons que l'inteUigence de •
conchoide alternant avec des lits ar- ceux-ci se révelMe et que l'esprit desr
gileux plus ou moins épais, consti» autres les. préserve de venir .famals*
tuent invaris^lement le sol, ainsi que habiter oe palais de la bêtise, dont la
le démontre le forage des puits qu on vue seule attriste les yeux et aerre lo
a essayé d'établir dans la partie haute, cœur.
17
U6
AU 9BHÎT cTAUKerre, le itad de la tvé à )»eli de ttJMoèedtf tRIage de
vailte est déjà odeafié^par les OMelitti Mnt4>eorg«s.
ncjrwiKS d« Télftge poitlandleQ, eC En face ëe la Ferme-defr*lles, ]'é^
larsc^iM les eaux sont baaies, Itn^est 1«qs« portfondidn se montre encore &
^pM rare d*^>ercevoir au niHeu des la t»9e du i^oteau; mate il est promp-
.(lalks.quft taptewHt le IH 40 la rivière, tementreemivertparlesaiB^siiéoco-
i)iMllqu«HiiBes de ee» frig«nleiM|ites nilennes qai^' dans eette localité, se
A«noBites'4olit Mon» «voues parlé dé¥eloppeiit*larg«iae«tPrusietir9car'
.pta'luMït . ' rières s'ouvrent au flanc de ees eollî*'
- ljBBoollities^>>iiviittB>ftt€ndlm«iiP «es et pendettent d^étodièr la nature
la rive droite, bien quer leur semmel et la disposition de la roébe. Au fond
sidt déjà 0oaronné par le terrain néo- ^es carrières s'étendent les dernière»
4XHnien« sont cependant presque ex-- assises pertlaadietnieâ ; certaines
«Ittsivemeot formées par les assises dalles SDttt remplies de petites co-
-supérieures de Téta^e portlandlen; quilles fossîlesaggl^inérées au basard,
QQHtposées de calcaires marno-cem- presque teuJeursàrécatdeMOulein-
pttctea, faciles à se laisser désagréger térieur el parmi kssqu^les on recoin
par la gelée ou. par la i^uie^ oed dei^ natt des Hatfces, des Astartee, de»
ioières assises renferment un asses? Gorbulcs et une très jolie petite Bulle
grand nombre -de fossiles pr6eieux. que M. Buvignier vient de figwW
IKeus engageons le géologue qui vou-^ sous le nom de BuHa Cylindrella. Ces
dna se les procurer à remonterv nprès oateafres dont la couleur est blanche
riiiver, les ravins profonds qui silioiK et la cassure conclNriàe, sent en con-
oient le Haflc xle •cast^ines et nous tact immédiat avec le terrain néoco-
lui proraetlens 4e ' fructueuses re-* mien. Les couches les plus anciennes
«ol^rches; nousyafoas reeueflii d^ de ce premier étage de la formation
llQstellaires, des.Pteroceres, des Ka- crétacée, celles qui se développent
tioes; desOavdiuni,desTel]iiies etde aux environs de GonIanges-la-Yi~
magnifiques Trlgonies dont quelques- ueuse, d'Escamps et de i^ntcnoy et
unes constituent des espèces nouvel- sont si riches en Zoophytes, se<i>blènt
les; la plupart de ces fossiles ont eob- manquer dans cette localité, et ie cal*-
serve leur test qui s*est cristallisé' caire à ^Mitangoes (toxaster complar-
CM milieu du calcaire qui les empâte: natus, ag.), repose directement sur le»
Vers la partie supérieure s*étend un- portland. Composé de Calcaires plus
iMuic ^ui renferme ui)e quantité pro» ou mollis épais, irrégulièrement stra-
tligieuse de Pinnés remarcfuabtes par tilles et alternant avec des lits d*ar-
leiir forme droite^ conique, aagu^ gile, ce terrain facilement reconnais-
leuse ; en les rencontre en familles sable à sa couleur tantôt jaiiue, tantôt
nombreuses, pressées les unes contre bteuàtre, formeun brusque contraste
les autres, et dans la position même avec les calcaires blancs du portland
où elles ont vécu. M. d*Orbigny, dans et renferme un grand nombre de dé*
son prodrome de paléontologie strati-> bris <>rgaiiiques. Aussi la Ferme-des-
graphique, (étage 15, n^l/iS), a donné Iles est-elle devenue depuis long-
à cette curieuse e^)èee le lM>m de temps une locaUté classique pour la
Plana soeialis. * recherche des fossiles néocomiens.
Après un parcours d*un peu plus de On y rencontre de magnifiques Am*
deux kilomètres, on aperçoit sur la monites {A. Leopoldinus et radiatus),
rivedroite de TYonne un petit groupe- des Nautiles, des Pterôcères, desCar-
de maisons nommées la Ferme-des- dium, des Venus, des Astartes, des
Des. G*est là^ croyons-notfs, que fut Pholadomyes, des Pan(^ées, des Li-
transféréversranl229, par le comte mes, des Peignes et des Janires, des
d'Auxerre» Guy et la comtesse Ma- Huîtres, des Térebratules aux espèces
liault, le couvent des religieuses cis- variées, d^élégantesBryojôanires, des
tercieunes établies précédemment Oursins dont la conservation est ad-
dansun lieu nommé les Celles, et si- mirable et parmi lesquels domine le
Toimter cômplaDalus^ ôfi» Serpules, flotmaer«i6 ées plut» belles et plus
dos Crustacés^ des deals de poisson i briUaiiItth poriiea de, k viiUée de
la fonoe ^latie çt wealaire, etde rYoaoe* De resUrôniit^ du parc^ la
rares débris cfô Sauriens. Mêlés 4 ces vue est- réelleorant irès^ren[iar<|Qabèe
espèces inarines, se ireopootreal a»- At s'étend jsariUM longae ét4pdiie.de
se^ /réqueminent dans ces couclies la contrée. <
calcaree^argileuses, des fragments de Après avoir laissé sur la rive droite
boto-; perforéspard^ Pholadës^pholas <to rjoniie le bameau de Saint-Q^e»-
SBaniieiisIs, Got) ; ces végétaux doni tte^ où il y avait autneiois «me ^tk-
la texture intime' n'est plus recon^ peUe« oa n^ide et brusqiia ttomant
aalssable? ont, sans dbute; été arr»- 4e ia rlvièro naus amène à peu 4e
«liéaaox coMliienls que baignaient diataMe.da^. 1
alors les mers néocomiénnes. A c^ ; .
couebed fossilifères succède une as- MûKËTftAU, vill^^asttbéàsix kiië*-
slse qo*bn désigne sous le nom d^ar^ mètres d'Auxerre, suria rive gauche
gfle* Ostréenne et qui renferme une dte l*tiirt ; popirtaéion 780 habitaats.
quantité prodfgièuse de petites huK L» aitiiatùm: de* Honétan^ doat ib-
1res ; le plus souvent ces coquilles non .signifie petit monastère} eat^
^"SiggloiDèrentenlumacbelles^l for- très fdttoresqiie. te» viHage . est em«
ment, au milieu de rargile, des dalles -qaébEftie «arte emlavé dans un cois-
épaisses, compactes et résistantes, tompaasec rapide: de lYonna daol te
Les argiles Ostréennes se lient ibtime- riaeS' formées de hawles berges 'pré^
ment an terrain néocomien et consti- sentent un caractère tont particulier
tuent^â la partîe supérieure de cet dto eonSBur et; .de atvttliftoation» De
éti^, un horizon (Constant et qifil est béant «t graada iMuaBifs d'arbres, da
toujours llicfte de reconnaître. joheaaialsonadaeanipagQe entourées
La contrée qui s^étend à Test et au 4rjaffdioB,. enfin nne oomttmniaation'
«iord-egt,delavallèederrenne,estre^ facile et dircfite avec Attxentv 4on^
marquablement pittoresque. Une très- nent i oa pnlit coin de la vallée une
hante coltfne couverte par une Vaste ph jpsioniMie' qni an-BNUique pas dm
forêt dite Is» forer du Thuréau-de-Bar, «d^urmci.
a*étève au-dessus du niveau de TYon^ Un pant anapendtt , «etueltemenr
ne d^eftvIroniSO mètres en moyenne; tat eoiarai d^axéeutiaa. Joindra les
«"iBst le soouset le plus liaût é^ la 4eux. rives «t remplaeera, là aussH.
eotttrée. La grande voicBomaHie' al«- une vieille industrie qui, peu ùipoKi.
èantd^Antmn à Troyes par Anxerre tftttBoindilra et wa a s fft d^xièterdans
francfaiisait^ au milieu des boia, œtte notre dépértament; nous voulons par»
monUgoo ta passant près : des bar ier4asb^çs de passage^
meaux de Jonche, fioug^irea» le vit- Dans un* petit non^re d'années*,
lage d^Iléry,.lesBaudières, etia» Voir leaeliiMraiix.de renfort ponr lesmoni*
levojrage %: et aussi les Aiinaairas léaa.de nos grandes routes, et les bac»
i85û, page ^9^ et iSM, page 293. pour le paaaage de nos rivières ,.a«i>
Nous continuons à suivre le ch&- root cessé de paralife et passeront à
ffiln dehalage, mais tout-à-coup ce Tétat de légenide et de traditfon , da
«hemiii traverse TYonne au moyen niteaiiae les «coucous» de traînante
d'an gué ou bas-fond, dont .le sol est .et oahetonle méaaire& Des ponts at
formé de bancs de cailloux. Unope- -des chnœiao de fer^ des diligences et
tite route se prolonge le long de Teau des omnibus» remplaceront les vieux
et passe à la base de hautes coUines jnoyeoa cto locomotion y cocnpHs ce^
dont les pentes airondies nous empè- lui que nous domient nos deux jan^
client de voir le hameau et le château bes. €eoi n'est .point un paradoxe;
dcffCbesnea» Ce châteauagréaUemeat depuis le village d'Epine«i*les-Voves
placé aiir le éommet de la colline et jusqu'à Joigny , c'est-à-dire sur la
près d'un parc bien boisé <|ue longe grande routedc Bourgogne et sur une
la grande route d'Auxcrre ù loigny, étendue de 7 kilomètres^ je n'ai pas
t4ê
rencontré , mof plétM « «4 en plein ou ioccnsT, »e la motte TArrooft-
Jour, on fieni voyagenr allant à pied, «sau, lbqvel est décéddé (jâc) le 15*
Ils étaient loi» en votture et ne re^ se décemmb 1061, aage jot 75 ans.
I^ardident passer avee une snrprtoe mies inBci roua son ave, laq6ei.le
mêlée de pMé. Comment, en effets ^Miax a este ïeioee par nAMoisELLE
Toyage-t-on à pied atyourd'hni f tKAnaE de labvs, veuve bu dcpunt.
lias revenons k Monétean dont
notre dlsgr^Blon non» a Soignés, pafw ^ ^n chemin nous conduit au Immeaa
Hms de ses Jolies maisons uo omnpa- ^^ Sommeville, situé sur les bords do
nés onl rappellent Autentl et Fassf, Petit ruisseau de Bauches, ou Beaul-
âe loin ; signalons mix promeneuts de ^««»^ Que traverse à un kU<Mnètre de
fraîches promenades. Enfin 11 «anNui«- distance^ le Pont-de-Pierre servant au
que plus à Monéteau que des omnibus pa««age de la grande route de Paris à
4W un chemin de lér.PenMIreaufa-t- Ij«>f> 6 kilomètres d'Aoxerre. Ce
Il l'un on rautre. pont, de construction asses récente»
L'église, bâtie A pen ée dMmme éê ^^ ^^ ^^ remplacement d'nn pont
la fire gaaebe de l'Yonne, est ombra- «allo-romain ; car la route noorelle a
née par qn^nes massife d'arbres ; suivi 1 empierrement de la voie anti>
Me oft« peu d'itttéi^ à rextérieun y»« <wP«i8 le village de Basson. Entre
Leelocher, tour carrée, sans cmitre- le Pont^e^Pierre et Auxerre, la
«orta,8e teradne par un simple toit à grande route franchit en ligne droite
pignon ; époqnn incertMM, X?r siè- }e P^^ff »« ^îfvé du versant gauche de
de peut-être; ^ ^^^e de TYonne* C'est la montée la
LedMBnretflonsanctnairaeaErémé- pl^^ considérable que traverse cette
fitent quelque attention par la pureté ^^ eo**^ ,P»™ «^ Auxerre ; eUe
en style de lenr ornementation ; 11» atteint une élévation de près de 60
■ont voàlésen pierre mrec ares don^ mètres au-des$u3du niveau de TYonne
Meaux et ogives; style du Xllf siècta q»4'^le laisse à une eourte distance au
An-dessus de Tautel on semat^qne ^ord-est
^elqnes fragmenis de vitwn de la . ^Bcaissée par déliantes berges, eu-
Renaissance et à gauche une joiïe i*ieuses à étudier par la variété de leur
urédence en bbis dort, s^le de couleur, r Yonne décrit de nombreux
Louis XV^ et provenant de qnelqne détours avant d'arrivé- éCurgy.
ehÉteau;c^ul de négennea probable- Le soi qu'elle travensie mérite au
ment point de vue géologique une atten-
• Dans la nef, reconstruite au XVIP tion toute particulière. Grâce à Tes-
siècle et TOûtée en bois senlonent, on earpement des berges, ou peut suivre
remarque un bane-d'tettvre portant la ^ns un traiet de deux kilomètres à
date de 167S, et aeseï intéressant par peine, le développement et la suc*
la finesse de som ornementation ; des cession de phiaieurs couches dont il
éenssons eifMés, celui deVtancee»- est toujours difficile, sur d^autres
<mre visible, lont présnm» que ee points, de sai&ir la superposition. Au
tane d'ceuvre est un don fait à l'église aortir «de Monéteau, les calcaires néo-
par quelque seigneur. eomiens tapissent déjà de leurs dalles
Plusieurs frferres tunmlidms Irè»- le lit de la rivière, et les lumachelles
msées restent encore dams le carrelage, ostréennes que nous avons vues cou-
tandis qu'une autre pic»*re plus inlè- rmwer le sommet des collines à la
ressanteestexposéeàtoutesleeinjurts Ferme-des-Iles, occupent le fond de
de l'air dans le Jardin du presbytère, la vallée où elles sont exploitées sur
fions souhaitons qu'elle «soit r^poeée plusieurs points; uû peu plus loin
dans l'égHse à cause de l'inscription on les voit plonger dans le lit de la
qn'elle porte. rivière et disparaître & lenr tour. A
. <ees lumachelliBs succèdent des argi-
OT eiSTffaooLAs SE lehfeemat» ES- les panachées de blanc , de rouge et
GUYEE, smGNBVR DU PETIT MONESTAD, do vîolet EU mllleu dcsquolles s'inter-
U9
iMPiit «rafales contons de géodes ticolartté digne de remaKiw, xj^et te
KriiK^deSuettesd^san- peu d'épaisseur de la couche de twre
Mh^c^rgUes, véritablement re- têgétale posée sur ce banc defaYlen
Stéde lew couleur, swrt recouverte* t»rocttrer du gros «able «tonen»'
»iH<».nolr«re et<m! dans nos coÉtrêes, «*»olent * «es aiiera ae parc. t«
S^Kt V^alii «ptien. Cet «ttte fera, ««"JB . P«Pf«f ^ «»
^SrSte* le peu de Séveloppe: "wg".»**!* "«?*>' P?*. l* ÎH^f
SSt dVaS^wwid^, renferme ufi e*««"Jo*«f5f » ««<5^ei*«««2?l
SSd loSredTwisaes du plus M *«îS^i^,^*i.^„,* ^
Mbt:iatér«t: à une «^nùtoe demè- •««• «"«rêj * i*'«?rteargos rt^
ÎS^^i^d*6«*gy, H constftdefe 2«3S;i?*Sf^„?^r|p*^'ita
tt«^ ta «cxrâM » îtiSt^ torsauè les eil totttnCBTOii dès 1 année 9D2. L »m»
ïïut«5i?b2SL « SuVffi eri teoo««*pteaj«ite«erégll!ie éttlt
toMAté, une récolte «abondante. On y ^^^^^^^S^^^^^î^^l:]:^
,eoe»iittedesltoutllM.a,«loge9pr^ ÏÏS'JÏÏ ^al^Tui^SteJ^
fendâmnt sinuées, des Conoteuth» «mw^» iwi a«nn«uBB dwhwb*
S?^^rait aè premier aspert Z^^l^^^^^^^^S^
imr dM AlvéelesdeBdemnîteç, des ttoa «- {i«rd»«>at emttaOïn pitto-
Aneykxseras, des Toxoceras, des H«ff fW ^^. . .., ^^^^^m,» «^fIm unn
n«Iiie«< de^ Ammonites aussi variai Ji^'^î^ïîîiZ?^ w^p A^
blés oar leur taffle que par les ômé* certaine atœatlOn, par le style d«
-^^.ii U*.^«touvWB< puis mêlés eliapitwm et 4e» c«lonn(M«es qui dé*
JeTlIStules^ont di^de Ui^ «^£^'a«tt^ -S^5lît
nalintlon «i globe, *e retrouvent ^^^^'^^^i^^^ recoàs?
i^rSfS'e^^S'phaK StSL'SSrpCftSle^lS;
S^Ss^S^^à^tatârCtein- •««««^^ir««'2**''rr.îr«t
•▼aatdamver» naroteiale» de cfette iJartie du dio-
oèfle;- lA n^est voûtée en b6is ; te
. GUBGY, village situé »ur U riv^ ^otMéMaorddatedelan^alasance»
droite de nonne, ^ buit kilopaètr^ ^ «f«o4tiô voûté, aotUé «n plan-
d'Auxerre j pojpilation iOM ûatoi*- «àer.
tants. , lM&éâiiJleinentàiml«990Q#dèG4ir-
BâtlilawMOpWnetetitei travei»* fgflOT««ttsseÊtéeB«rgile«rnoii^^
£ée MT le petit ruitoM» de Skiotte^ gèrement saMoimwWB» «t qwl *M«r-
Onrrr s'ei biott ato ooofliient da tiennent à Fétage albien. Les fossiles
«e %isse«» et de f ?oi»e^ tcw^ur» y sdnt noiraet se toomeat à ilnêhtta^
ncaittée dans de hantes be^geft fn^;BieBU^Anmonit69(A^ve^af>i^
d'an «sBect pâtioreique ètipietftoalu Unpenphistoin cette même coocl»
muB^Cartirea iK>avrttii de Mir MillBfme^.ivMâii'à 4e belles pyrites,
^j^ii^re^ ' des trognons argilo-calcalres> an mi-
La laato^ qtti i»toure'€iirgy m Ifeu daacruei» aejretroifcvent k» (tassi-
Ibraée par lé sol d^ufîon dont iwmé ^ca"»«*^«^?iU tUS^ft* de
avons déjà sfenalé l'existence sur On remarque à dtnxkildn^^ de
îte^s poin^ de hi vallée et que <>»'1îy'î^ <*«^^^îl^«^^
S^s alloik wAroav^r presque par-^ Seignelay, appelle Grand-Parç, le
tout jus^à MonteSau JuSe par: chiàteatt de Ouilbaudon. Gurgy lui-
màne pmbéa uao belle matERm de lesceatregdepefHiiatKiii d^imif^t*^
caH^agne. préférence s'établir leloag des gmacb'
Uq ebemia saUé oonduit en ligne cheuioa.
droite à docMiLtY, village aitué prô« Toutefois à regard d'Appo^ny, on
de« bois de Seigoelay, à la ïmae e| n'a rien de bien positif» et si les mé-
sur le penchant de la ooUkie.Noiisne d^Ues ai^ques qu'on y a trouva
pvieroDsdece villttge<|u'au X* Yeya» témoignent de son ancienneté, il en
8^ bien que par sa position il appai^ est de môme |>9ur pluiieiint camm^
lieime |i lavaUée de TYonne. nés, isolées dans la campagne « aa
Un antre ehemUi salHé ae dirige ceptre d'un t;erritoire qui n'a jamais
¥mi le pant suapendu d'Appçigoy; 94^pelé.rattention des savants.
oii( laisse sjtir ki gauche l^Mne ohh Le Jbourg d'Appoigoy est bâU sur
bragée par de beaux rideaux de yw^ un sol d'une extrême fertilité « ^
dwre, et toiûonrs forteMovi enenia* s'étend à la ba^e de hai^ ooUjioes
sôe dans les granden beiges dool novs très accidentées de vallons et 4e ra*
avooa déjà parlé. C'est an eentrede vins présentant un ^aspei^l mmffxti
Tfin des rapides centonm de FYonBe U*ès^pittoresQue. L^étroit et tortueux
qiibe8'éle?aiti»ireBMtr«Hiableehâlaatl vallon de 1» Biche offre un véritable-
servant de résideaae MbltuaUe aaa intérêt par sa position au. centre d'ua
év^uesd'Auxerre. sol très-élevé et fte^t les principaux
Le chlktoau de Régeanaa mi célèbre points atteignent^au-dessusde l'Xeanev
dans les annales de notre province t une hauteur qui varie de iOO k
son histotee serait kiléffàMBie à iiO mètres; latél^aphe de Fleury
pins d'un titre ; car on sait HioH atteint celle de i4l mètres^. »
portmice« au. moyenne» delà far^ c'est à Appoigny que se mentir*
teretse où le roi Lo«mi IX vint pour la première fois, sur les bordS"
qwekiueMa Nous désirons vivemeni de rionne* la craie propremont dite»
qu*«ne moJK^^raphie de >lV^eB(ie$ cette vas^ et puissante fon^aation-
seît sérl^sement étudiée.- Mjatii^ dont nous allons voir se développer
d*hui tonte trace intéMflsattia de successivement les différ^tea assises-
construction a disn^rin ; wê» belle et qui désormais nous accompagnera
maison de campagne s'élève k pen au-delà même des limites de notre déi-
près sur l'emplaoemcment de iW partement Les collines qui -^^'éten*-
cien château dont l'Annuaire a donné d^t au3( envirQua 4' Appoigny se font
«m dessin ^ d'après un vieux pkn. : remarquer au loin j^ lai^r copieur
Depuis le. iy)nt-de-Pierre jiisqu'an blanchâtre et appartiennent à cette
delà d'Appoigny^ la grande roote suii partie de la formation crétaire que
UAnlignemeot droit. Toute Cette |wry M.Da(lbigiiy a désigné sous te nom
tie, an>oard'bui nue et triate de II d'étage cénomanîen. La roche est
route, était autrefois bordée, de blanche marneuse et s^ëxfolîe- facile^
grsQdff* art>pe8 qui lui deomlfluit ;un ment au contact de Pair; les silex
aspeet;f randiose qne ne préseatent ^'etta renta^tne 's^t asm et disse-
pitoaaotroutea nouveUea* . ' aiinés au hasaid ; ils ëe* présentent
abus l'aspect de réglions caleareo*^
AFI^IQNY, bourg situé près delà 8ilieêiixdB€onïeUrgrtiât«6etqnipar9>
rive gauche de l'Yonne et tnuperaé par foiasëconfeadent avecla craie qm
iageande route de Paris à Lyon; à le8^iiiifti9.'Les fessttesne sont pas
ie kilomètres d'^àulxtfre^ population foéqudhta dans la eraie d'Appoigny^
i7Sa habitants. cependant on y a recueilli des Aoh-
Appoigny est un lieu ancien, il M iwnitesi des NMitile9«> des Inooéra-
est de même au sarplua pour la phi^ nies« des Peignes» eft quelques espèces
purt des localités aitfiées près, des -d'I^cbinides.
voifin ronâines* On ^ompreiMi es êC* Le groupe principal des naaisons
fet q«'ài une époque eu les grandes d' Appoigny esiplaoé aur la gauche de
voies de.GommttniGatioa éi&iQGUt rares la route, l'autre partie, nommée le
Ki
VÊxibmfg^ Mteâé mt h At)l*o et le fondateur de l^llse ooîîArtàl^
Vient longer les rites de TYonne ptêtf de Saint-Pîeite d'Appoignv •
deTun des pitts brusques t(Kimants ^^u» retrouvons le mèrtestvledan^?
de cetle rivière ombragée pwr un ma- intérieur de Tédiflceet notamment \l
gniilqoe rideau de grands peui>l!ers. chœur et le sanctuaire habilement
Un pont suspendu construit depuis voûtés en arcs ogives^borhaussés et à
peud*années, pour le paâsage d'une nervtfresfortementprofilées. L'éDoouÉr
petit» route allatft i Seignefay, donne' de la construction appartient aux nre-
au site déjà pltt^esqûe uneanlMa^ m^ew temps du xrn« siècle, c'est-à-dire
rabbé Lebeuf, maïs à la manière ha- également une sérieuse attention
bitiiMe du savant abbé, c'est-à^lre malgré l'état de démidatldn oui me-
par phrases détachées sans lien entre nace quelques pai^s de la construc-
«Hes el à « cinquante » pages diflfé- tîon. .^ ^ ^ '* cuusiruc
^^^^' ^^^ ^ ' ^ Éb avairt du ch<eur on remarque
Il noifts mudrart, pi^lr anatyse)^ ce un petit jubé en pierre qui ne man-
travail, un temps, un espace et des que ni démérite de composffîon ni
c<»inaf6sances sjéclales^qui nwisman- d'Une certaine hardiesse d'exécution
quent Mous devons nous borner à dé- dans la disposition de la retombée"
crire seulement une partie des objets dés voûtes, qu'aucun lien de fer ne
qoipeuv^t Intéresser fes étrangers semblemainténïr. Voici le texte d'une
et les passants, rien tle plus, cft c'est inscription gravée sur une dalle pîa-'
déjà une lourde tftche pour nous. cée debout du côté du chœur et près
Pirô»d«i mur d'enceinte et des fos^ de l'escalier conduisant à la paierie du
qui entouraient App^gny, a'blôve fé- jubé. ^
glise, bâtiment assez élégant et qnf o„.r„,„ «« . ,
Ij^tachedumflfe^dnin^massff^de ' Krc'^T esck't sT^^^^^^
Itnes àomnmt ^""^I^^^^lt^^^ ^'^ ce skl œuvrk a tant brav^ ''
cher; haute tour carrée ftjtaut de la qv'au mois de septruibre commence
Renaissance , peut semble** rappeler De l^ànwee mil sm cens et six
la forme, en intntment moins beau. En jirtN suivant est tant avance'
de la grande tour de la catbédrafe Qoi lbs TAitLiifjas oviTTitlvr le six. •
d'Auxerre. Malheure\isement un pi-- > A unu mvl i^'uomosua «t
gnon écrasé et dont la charpente est* la gloirb; a v.r« .^s. idio.- .
apparente et à vidé, produit un mao- La f»çade principale de' ce petit
vais effet qui est loin d'être amoindri édifice, bien rare aujourd'hui- dans'
par un petit iîlooheton en fer d'un as- noséglises, est ornée de plusieurs pe-*
pect maigre et fâclieux: mhis le joii tfts bas-reliefs dont le sujet se recon--
portail du basM?ôté sud et aussi le naît faeîlement ; Scènes de la Pas-'
grand portail de la fttçade, font bien- ' sion. * -
tôt oublier la première impression. Nous fàlsdofe des vœux pour que
Le style ogital du XIU* slèële se T&- d» embellissements futurs ne provo-
trouve Ici dans sa simpttcîté et toute quent point la démolition- du jubé-
sa beauté d'agenooment et d'exécu- d'Appofgny ; fl ne date que de la no-
tion. On reconnaît le oteemi habile et safesance, feela est vrai, mais grand-
et In^pendant des « taflleurg de pier- Dieu 1 où en serions-nous et que res-
resrt delà cathédrale d'Auxerre; terait-îl de nos plus admirables mo-
même perfection deprofil dans les co- numents religieux, si on d^olissaîf
lonnetteset leurs clmplteaux , môme' tout ce qui n'appartiendrait pas àteH^
caractère d'ornementation que dans on tefle époque exclusivement
la grande œuvré de révoque d'Au- Rétablir un monument dans son
xwre Guillaume de Seignelayi qui fut état primitif cet le plus souvent un^
tW9
chimère, faUld Misai tien pour \%i»^ GHKMBIVY, vill«i^«ttiié ewt le pen-
toire que pour Tédlfioe M-nème, ehaat û'wae ooUiae, à ik kilomèires
Laisagos nos églises telles que les d^Auxerre, populAUon : 68e babitemto,
différents Ages et les différents styles, Du flâne de Ut coUiiie s'écLappent
nous les ont transmises; ne restau- plusi^ars petites «ovroes ^ui viennent
rons point, consolidons seulement, 0^ se réunir daas oa étang situé
c'est déjà bien difficile. Le mot « re»*. dans la plalAe et eatouré de prairies
taurationj» est si élastique dans sa marécageuses. Un bon chemin conduit
signification que nous préférena mille, de la grande fonte au. village dont les
fois qu'on se borne à consolider et à rues régulières et bien entreteniues
fortiner les parties dégradées et non fraMa^t rattentlen. /Des traces de
point à restituer, soit disant, le style foises témoignent qu'autrefois Ghi*
primitif. On y met de son style indi- chery était entouré d'nne muraille
vlduel voilà tout , défensive, il est vrai da peu d'isapor*
On a comparé un nfM>nument à un tance.
livre d'histoire, et la comparaison est L'égliae, eituée vers Tei^tréinité sud
Jjusta. F0|iriq^o4 aloi? arracher des du village, et vis-à-vis d'une grande
pages? I^aceooeiQ^é&ett partie pànuae large
Plusieurs inscriptions se lisent en-, mare, présente un aspect assez pitto-
core sur divers points de l'église] resque. Le portail oâûral semble an-
elles n'offrent qu^un intérêt aecon* cien, XIll* siècle? Géltti de gauche,
daire. Quelques ft*agments de vitraux assez joli et orné de cc^oanett^ ne
très-colorés, mais d'une époque in- date qne de hi Reaalasanoe. Un petit*
certaine ; plusieurs dalles tumulaires clocher, r^fsit il y a quelques années,
et enfin le mattre-autel, lourde bcnse-. remplaee une flèche élanoée . eons^,
rie peinte de mille couleurs peuvent tmite en i$99 et détruite par la Coudre
appeler un instant l'attention. . ; . en 1802 ; la base de la flèi^eet aeolei
INotts continuons maintenant notre reetée. ( .
voyagt^ passant près de là chapelle de li'intérieur de la aef etses bas côtés
Saint-Fiacre et suivant la grande sont voûtés presque partout en bois
route plus triste et plus vide qpeja- et semblent dater de la fin de la Re-
mai& Après moins de deux kilomè- naissance, en style bâtard et lourd. Le
très de parcoure la route est forcée chœur et le sanctuaire,, voûtés en
de dévier subiteipent sur la gauche pierre, rappe lest, par leur style la
en dérivant une grande courbe mo- fia dst XUl* siècle ; la grande chapelle,
tivée par l'empiétement ooctinuel des côté du and, est ^§palement en pierre,
eaux de l'Yonne, qu'un brusque et à nervures, et ne date que du XV* siè-
nouveau détour amène jusqu'au bord cle. \ la clef de .voûte d'une autre
de U rotfte* Il n'est point douteux chap<^le, au eôté nord^ en reconnaît
qu'autrefois, c'est-à-dire sous li^ do-i l'écusson de. France. Dans la nef, on
mination romaine, la route actueUe remarque un assez bon tableau : ti»
construite sur l'empierrement aqti- Ckrisl en erdùr. Un antre tableau,
que, ne se prolongeât en ligne presH VJê^omfU^néê la Vkrgft est médio-
quedir^cte. Un coude impànp^tible cre;rien, eu effet» n'est aussi rare
indique seul la présence du voisinage dams les églises de nos campagnes que
de l'Yonne. des peintures estimables. Celles qui a-
On aperçoit à un kUoiiiètre de dis- valent quelque mérite <Nit été échan-
tance, au-delà de l'Yonne et au- centre gées le plus aouvent contre des « che-
delà plaine, les bâtiments neufs d'une mins de croix j» enluminés, ou d^au-
très^nciençe fem^e dont U est fait très oljjets modernes^
mention dès le XUI* siècle et nommée Une notice intéressante et pleine
Néron. de faits locaux a été insérée .dans
La grande route se continueén ligne V Annuaire de V Fofuia, de 18$0
droke jusqu'à Hassou» On aperçoit, à Perdu au milieu d'un vallon pro-
peu de distance à gauche, fond, on laisse à 3 kilomètres au nord-
Qoesl le vflliige 4e Vilubvcr, et à U tance de 2 kilomètres au plus vers le ,
iDême distance ausud*ouest, celui de nord, tandis que dans la direction de
BiUHCBia. Test, et à moins d*un kilomètre, c'est
une autre rivière, le Serein, qui se
BÂSSOU ; beau village situé près de jette dans FYcmne également Ainsi,
la rive gauche de l^Y^noe, à 30 kikK Tembouohure de ces deux rivières est
mètres d'Âuxerre: population, dOO bar presque contâguê. Nous en parlerons
bitants. longuement dans notre Voyage X*.
Bassou, traversé en ligne droite par Disons encore que de la même cot*
la grande route de Paris à Lyon, de* Une on peut parfaitement distinguer
valt h cette aituatjon une très-grande les ponts de fer qni franchisEtent
animation qui s^est bien amoindrie TYonne à Monétau, à Appoignyetà
depuis le passage du chemin de fer à Bassou. Ainsi, sans parler du pont
Joigny. Le projet d'^nbrancbemeot d'Auicerre, ni du grand pont du che<
d'une autre voie de fer entre la Roche min de fer de La Koche, on peut, sur
et Auxerre cc^nplétera la solitude de une courte distance de 10 kilomètres
la vieille route qui pourra, sans in- en ligne droite, c<Mnpter trois ponts
convénient^ alors être transformée en surTYonne.
prairie. La petite église de Bassou, située
L'origine de Bassou remonte à la sur le bord même da la route, semble
période gallo-romaine, peut-être avoir été reb&tie à Tépoque de la Re-
même est-il plus ancien, si le coude naissance, et refaite en partie au
très-prononcé que fait la voie antique XVil* siècle, sur remplacement d*une
qui le traversait est motivé par Tem* églisequidataitde la nn du Xli' siècle,
placement même dei» habitaticms pri- Un petit porche, surmonté d'un
mitives. De savants géographes ont clocheton, pnécède le portail princi-
longtemps discuté à regard de la posi- paLSous ce porche, on aperçoit, un
tioad'unlieun<HnméâiiDaitcif;ona peu à droite de rentrée, une dalle tu-
fini par s'accorder généralement à mulaire dont voici Tinscription :
reconnaître cette station antique 4 «
Bassou, ou trèa^près de ce volage ^ ^^ «^^^^'^^ ^* «^"^ ^^ vvissjl^t
vers le nord, et précisément verele seigneur messire de la porterie ,
coude de la riuteuitiQttc. L'abbé Lo* chevalier de l ordre roial et mili-
beuf aplacé BandriîuSTloign^^ avec l'i^L^^Jt'^l^^Z
autant de chance de vérité qu*il avait général des armées du roi, gouver-
placé Auxerre à Valian. et là!aussi, U «^"^ ""l ''t.c'It''^.!;''L^.^«?ff.'v^l':
ville deVeUaunodunuoL gneur de bassou et charmeaux, et
Diverses dépouvertes da médailles «^ ^ ^^^^ifj?*''^ */ armagnac, le Î29
et d'objete antiques ont été faites k octobre 1709, décédé a charmeaux,
Bassoufmaîg rSi n'iSt venu encore, le 27 août 1788. serviteur du roi. et
en fait4e v^tiges de mumilkis romai. »« ^ '=^^^' *^«",^; ^^^^^ f .îiî?i "^?ccv '
nés, indiquer rempiacwnent de cette ^^ ^^^''^^ ^^^ ^^ ^^^^^^ accomplisse-
station antique que M. l'abbé Henry ^ent de ses devoirs que dieu lui
puce à Bea^nmL (ma^re de M^ ^^^^^ ''TLI^I^^'' '^''''''' '^' ^-
S^tloU*) ^^^ REPOSE EN PAIX.
Bassou est situéà la base d^ine haute Cbarmeau e^st un petit château agré-
colline couverte de vignes, élevée de aiblement situé vers le penchant d^une
55 mètresenviron au^dessusde FTonne colline, àgauehe de la grande route et
qui coule à très^peu de (Mstance, deux entre le village de Cbarmoy et Bassou;
cents pas à peine, à Test Du sommet le parc et les jardins étendent leur
de cette coiline, la vue s^étend sur une mur de clôture sur le milieu même de
grande partie de la vallée de TAr* la grande voie romaine dont le sol est,
mançon et domine complètement le depuis Bassou, recouvert par de mai-
cours de la rivière dont on voit les grès cultures,
eau]^ se i^uQir ^ TYonne à une dis- L'intérieur de Téglise est peu inté-
18
Ml
ressant, cependant les votâtes sont en ce bois, le chemin se réunît & uire
pierre et à fines nervures; quelques petite route dirigée vers Fronne, où
dalles tumulaires usées se voient çà se trouve un port au bois, nontimé le
et là. Crot-des-Moines.
Les collines crayeuses qui s'éten* Cette petite route longe, dans la
dent entre Basssou et Gharmdy font partie qui nous mène à Beaumont, sur
toujours partie de rétage cénomanien ; la gaœhe, un escarpement très-élevé
la roche est identique à celle d'Ap- et très-rapide de pente. C'est évidem-
poigny et présente les mêmes fossiles ment une ancienne berge creusée par
Nous traversons TYonne pour nous le Serein dans ce puissant banc de
rendre à Bonnard. Avant l'établisse- gravierqûencms rencontrons partout,
ment du pont de fer, on passait la ri-
vière assez facilement à l'aide d'un HSAUMONT; village situé sur la rive
gué formé par un massif de cailloux gauche du Serein et sur le penchant
dont l'élévation a forcé TYonae à élar- d'une petite colline; à 19 kilomètres
gir ses rives. Il est question de ce gué d'Auxèrre ; population : 390 habi-
très-souvent au si^'et des guerres civi- tants
les qui ont attristé notre province. , La petite route' dont nous venons de
parler, et qui va à Seignelay, traverse
BONNAHD, village situé sur la rive Beaumontet passe à peu de distance
droite de l'Yonne, à 20 kilomètres de l'église qui n'était autrefois qu'une
d'Auxèrre; population: 170 habitants, simple chapelle, que fondèrent ou
Ce petit village est bâti à très-peu dotèrent les seigaeurs de Seignelay
de distance de la jonction de la rivière dès le XU* sièeie.
du Serein dans l'Yonne. Il offre peu L'ensemble extérieur est lourd et
d'importance , mais son église est massif ; cependant le portail, qui date
assez jolie , notamment le portail , de la Benaissance ne manque ni de
orné et sculpté dans le style de la finesse ni de caractère. Quatre travées
lîenaissance et rappelant un peu les forment une seule nef, bien voûtée en
magnifiques portails de Neuvy-Sautour pierre à fines nervures^ XV* siècle. On
dont VÂnnxkalre de TFonnca parlé, remarque dans le sanctuaire une pe-
Malgré tout notre désir d'entrer tite piscine assez él^ante;malheureu-
dans l'église, cela nous fut impossible ; sèment la finesse de la ciselure est
les différents dépositaires des clefs empâtée sous plusieurs conclus de
étaient tous absents. Nous reparlerons badigeon de chaux. Quelques statuet-
de ce petit édifice assez pittoresque tes et des fi*agments de vitraux datés
d'ensemble. de 1602 méritent un peu d'attention,
A Bonnard, le sol d'alluvion repose ainsi qu'une très-petite croix de fer
directement sur les argiles noires du placée au-dessus de la porte d'entrée
Gault qui se montrent, à peu de dis- du cimetière ; XV* siècle ?
tance du village, dans le lit même du A Bonnard, nous avons vu les argi-
Sereîn. On a recueilli, au milieu de les du Oault servir de base au sol d'al-
ces argiles, des débris de végétaux luvion, à Beaumont ces mêmes allu-
passés à l'état pyriteux, et dans les^ vions recouvrent-le Grés-vert propre-
quels on distingue encore lesPholades ment dit qui, sur certains points, est
qui les ontperforés. exploité et fournit de bons matériaux
Un chemin étroit et tortueux, un sen- de construction. C'est près de Beau-
tier plus tortueux encore, traversent le mont qu'on a recueilli, il y a quelques
soldegravierau centre duquel le Serein années, dans le sol d'alluvion, une
s'est creusé un passage ; passage diffi- dent d'£léphant fossile (Elephas pri-
çile si on en juge par les rapides et mogenius), précieuse découverte qui
nombreux détours utilisés par des rattachait ce terrain à d^autres dépôts
moulins que l'on remarque en suivant du même âge et lui donnait une date
le chemin qui conduit à Beaumont, au certaine,
milieu d'un bois épais. A la sortie de Des rives capricieuses du Serein,
«s»
àotré itinéraire nous conduit auxflves dater du XVr siècle, mais qui fut sou^
non moins capricieuses de l'Armançon. vent et tout récemment restauré. La
petite arche qui touche au village sem-
CilENY; village situé sur la rive ble avoir été établie dans Templace-
gauche jde FArmançoiï, et ^traversé ment destiné à recevoir un pont-ievis.
par la route de Seignelay à Joigny ; à M. le curé Henry, Histoire de Seigne-
22 kilomètres d'Aux€Jrfe ; population : fay, dit que le « pont de Cheny a tous
840 habitante. ' les caractères d'uue construction ro-
Cheny est uil beau village, bien bâti roaine. » Nous le contestons respec-
et percé de rues larges et assez régu- tueusemeiît
lièi^s. Quelques jolies maisons de La largeur de TArmançon atteint fi
campagne témoignent de la beauté Cheny presque celle de i^'onne^ mais
du site que les rives de l'Armançon, presque partout ce ne sont que des
bordées de massifs d'arbres, épais bancs desablè séparés par des trous sou-
et nombreux, rendent plus î^réable Vent très-profonds et bien dangereux.
encore. Le chemin fait un coude et ensuite
L'église de Cheny est située à quel- se dirige en ligne droite vers la routes
ques pas seulement de la rive gauche, de Joigny à Tonnerre ; il traverse U
formée par une berge élevée et d'un niveau la chaussée du chemin de fer,
aspect pittoresque. L'ensemble de l'é- et sur un pont de pierre le beau canal
difice appartient à l'époque de la Re- de Bourgogne, vers l'extrémité de Vuti
naissance, ou à la fini du XV* siècle, de ses plus longs alignements, entre
La nef est bieri voûtée en pierre, à le village de La Roche et la petite ville
fines nervures, et éclairée par d'assez de Brienon-l'Archevêque. Ce bel aii-
joliesfenêtres à meneaux flamboyants, gnement, bordé d'une double rang^^e
ou à demi-cercles, au milieu desquels d'arbres, s'étend sur une longueurde
on remarque encore quelques fratg- plus de six kilomètres, sans écluses ;
ments de vitraux. Le chœur et deux on croirait voir l'une de ces belles et
chapelles latérales sont voûtés comme grandioses pièces d'eau des jardins
la nef. Le maître-autel, lourde boise- dessinés à la française. Nous aimons
rie peinte en marbre de mille cou- ces longues lignes bordées d'arbres,
leurs, possède un bon tableau. Une et, à cet égard, nos anciennes grandes
tombe, placée dans le chœur et posée routes royales offraient réellement un
précédemment dans la chapelle sei- aspect pittoresque et monumental, si
gneuriale de gauche, porte l'inscrip- l'on peut dire ainsi, qu'elles ont perdu
lion suivante, malheureusement près- depuis que leurs arbres presque cen-
que effacée, et qui est assez singu- tenaîres ont été arrachés,
lière. Après avoir traversé le canal, on
arrive à la grande route de Genôvc'i
cr GlsT LE CORPS DE NOBLE DAME paf joigny et Tonnerre ; elle suit unè
LocisE DE LAMBERT, EN SON VIVANT figne droite complètement parallèle ù
FEMME ESPousE DE MEssiRE PIERRE DE ^1,^ ^^ canal ; nous pasJons outre
...AKNi... ES (Illisible) SEIGNEUR DE pour Hous rendre, kpfès quelqucs in i-
BEAUMONT, CHENY, BONNARD ET AUTRES {j^^es d3 marche, à Mlgenncs. Duraiit
PLACES, EscuTER co-iNTENDANT EN LA notTO voyagc dans la va.tée de l'Arman-
CRANDE EscuRiE DU ROY ET PREMIER ç^^ noirparlerons longuement du
EscoYER EN CELLE DE MONSEIGNEUR LE coure sinuBux de cetts rivière: disoii.
DUC D'ORLEANS, ET TENANT L ACCADE- seulement qu'cUesejette daus l'Yonn^,
MIE DE SA MAJESTi A PARIS. LAQUELLE ^près uu brusque détour au milieu d î
DAME DECEDA EN SA MAISON A PARIS, belles praipies Ombragées de nom-
RUE DES BONS-ENFANTS, LE xxiiii' JAN- ^reux massifsde verdu?e.
viiR ibMu Voir le voyage X*, ^«nttaire de 18î!i.
Une rue bien alignée nous conduit
au pont traversant l'Armançon. Voici MIGBNNES ; beau villagesitué dan-j
un dessin de ce pont qui paraît devoir la vallée de l'Armançon, sur le p(>n-
ne
ehant d'une colliqe; à 10 kilomètres tion, mais è cet ^rd des études spé*
de Joigny ; population : 719 habi* ciales nous manquent comolétement
taats. D'ailleurs une description ^ceinte du
De bons chemins conduisent de la canal a été donnée déjà dans VAn-
grande route à Migennes» bâti à près nuaire de 1^7. Nous ne pouvom
d'un kilomètre de distance au nord- mieux lîiire que d'y renvoyer nos lec-
ouest, sur le revers d'un pli de ter- leurs. D'autres travaux considérables
rain à la base duquel sortent piu« attirent notre attention; la position
sieurs petites sources excellentes. Les topographique du sol a réuni dans ce
rues de Migennes viennent d'être re^ petit coin de notre département à La
dressées, nivelées et empierrées; une Boche et côte-à-côte, l'Yonne, l'Ar^
couche de sable recouvre le tout et mançon, le canal et le chemin de fér,
donne, quant à présent, un aspect sans parler de la grande route, autre-
ti'ès-inattendu, et très-rare, de pro- fois très-suivie, de Paris à Genève,
prêté et même d'élégance. passant par ce même village de La
L'église, située vers l'extrémité est Roche, dont les maisons s'échelonnent
du village offre peu d'intérêt, cepen^ sur une longueur qui dépasse deux
dant on remarque dans la muraille kilomètres. Dans le triangle formé
du portail et des deux petites tou- par les rives de l'Yonne, du c^mal et
râles qui l'accompagnent plusieurs de l'Armançon, une ville serait admi-
meurtrières qui furent établies, selon rableracnt placée. Il n'est pas extra-
toutes les probabilités, durant les vagant de penser que, dans un avenir
guerres du XVI* siècle. La nef n'est qui est encore éloigné, mais qu'une
voûtée qu'en bois, mais le chœur et foule de circonstances tendent chaque
deux chapelles collatérales sont assez jour à rapprocher rapidement, un
remarquables par leurs voûtes en centre commercial ne se constitue à
])ierres et à nervures. La chapelle de La Roche au détriment de toutes les
droite date du XVI* siècle, celle de villes des environs et surtout de Joi-
gauche et aussi le sanctuaire et le gny ; lorsqu'un chemin de fer partant
chœur sont du Xiir siècle, assez purs de la station actuelle de La Roche et
et présentent même un certain carac- allant rejoindre la station de Nevers,
tore de beauté, par suite de la dispo- par Auxerre et Glameçy, mettra en
tion des grandes colonnettes et de communication directe les vallées de
plusieurs arcatures ogivales d'un bon l'Yonne et de la Loire et tous leurs
style. Malheureusement le surélève- aboutissants des lignes de Lyon et du
ment actuel du sol du sanctuaire en Centre. Peutrêtre nos arrière-neveux
cache une notable partie. Les vi- verront-ils le lit du canal du Niver-
trauxsont dignes d'attention et peu- nais servir de sol au chemin de fer?
vent être facilement imités dans tou- Mais laissons là nos conjectures
tes les églises du XIII* siècle qui au- nuageuses, et disons quelques mots
raient perdu leurs vitraux coloriés, du grand pont établi sur l'Yonne pour
L'exemple que nous reproduisons est le passage du chemin de fer, quittant
infiniment préférable aux vitraux car- la vallée de l'Yonne pour pénétrer
rés ou losanges, qui n'appartiennent dans celle de l'Armançon. Ce beau
qu'à une époque assez récente de dé- pont, construit tout en pierre de
cadence et de pauvreté de style. taille, est composé de cinq arches en
L'église de Migennes ne renferme segment de cercle d'une large ouver-
plus de tombes intéressantes, ni de turei C'est dans notre département le
lableaux. plus remarquable ouvrage de ce genre
Un bon chemin nous ramène à la sur la ligne de fer. Depuis le pont de
grande route, et, de là, à l'erabou- La Roche, jusqu'à Montereau, ihm
chure du canal de liourgogne dans rencontrerons souvent la chaussée
TYonne. Deux vastes bassins, de belles de cette héilé^p grande voie nouvelle.
écluses, des ponts de pierre et de Notre itin^ire npus ramène un peu
briques méritent une longue desprip- en arrière.
est
CH AIÎMOY, viilâ^ situe à peu de pat' te sommet dés tollinés sur une
distance de la rîvç gauche de TYonne . longue étendue en ligné droite vers le
et traversé par la grande route de sud-^uesti
Jojgny à Auxerre; population : 4/iO
habitants. KPINEAU-LÊS-VOVES, village tra-
ce petitvillage doit être fort ancien, versé par la grande route et situé à la
car il fut bâti sur la voie romaine pas- base d'une colline ; à 20 kilomètres
sant par Auxcrre et Sens. Cette voie d'Auxerré; pop. ÀMhab.
forme encore aujourd'hui une rue Ce village, agréablement situé, of~
parfaitement alignée et à cinquante frepeu d'intérêt pittoresque; l'église
pas de laquelle passe presque parai- b&tie sur le penchant d'une colline
lèlement la grande route nouvelle. ne mérite elle-même que peu d'atten-
Une autre rue, dans le sens inverse, tion sous le rapport archéologique.
c*est-à-dire coupant la première à Toutefois, on remarque que les rues
angle droit, monte Vers l'éiglise située d'Épineau sont régulièrement tracées,
à la base d'un petit vallon formé par et, aigourd'hui encore, deux portes
le versant des collines qui forment la ayant fait partie d'une muraille d'en-
rive gauche de la vallée de l'Yonne, ceinte sont restées debout Quelques
Le portail est assez remarquable; il maisons bien bâties, des rues bien em-
est orné d'arcatures ogivales et de pierrées donnent â ce village un cer-
colonnettes à chapiteaux feuillages qui tahd caractère de propreté,
rappellent le style de la fin du XIH* Un bon chemin conduit en ligne
siècle. Un auvent nouveau et lourd directe de la grande route à Champlay
de construction, précède ce portail en traversant des prairies humides,
qui, avec quelques modillons assez bordées de fossés pleins d'eau. Ce che-
curieux de la corniche de la nef, pré- min, au-delà de Champlay, suit le re-
sente à l'extérieur un aspect in- vers d'une fertile vallée au fond de la-
téressant La nef n'est voûtée qu'en quelle on remarque les villages de
bois, mais le chœur et une chapelle Neuilly, Guerchy, Fleury, etc., et une
sont voûtés en pierre, à nervures sem- foule de hameaux,
blant dater du XV* siècle. Dans l'une CJiamplay n'est réellement qu'un
des trois fenêtres ogivales du sanc- très-petit village auquel les hameaux
tuaîre, on remarque un fragment de considérables du Grand et du Petit
vitrail à deux figures, XIII* siècle ? Longueron donnent une notable im-
Dans la contrée que nous traversons portance. C'est même au Petit Lon-
on commence à remarquer que les gueron que se trouve l'église parois-
villageois se servent de petites cha- siale dont nous parlerons tout à
rettes attelées de deux vaches et d'un l'heurQ*
âne; attelage plus pittoresque que
brillant CHAMPLAY, village situé à peu de
Nous avons dit que la voie antique distance de la grande route de Joigny
formait encore l'une des rues de Char- à Auxerre, «ur le penchant d'une col-r
moy; cette voie se prolonge sur le line;à6 kilomètres de Joigny;pop.
même alignement jusqu'à la Croix-de- 975 hab.
Saint-Étienne, placée à un carrefour à Nous devons à l'extrême obligeance
30 mètres environ de la grande route d'un honorable habitant de la corn-
et à 700 mètres du village. De ce point, mune les détails que nous allons ré-
la voie antique remonte par un coude sumer aussi clairement que possible,
assez fort vers la pente des collines. On remarque encore àChanlay, Champ-
mais son empierrement est détruit ou lay on Chamlay, une partie des bâti-
caché ; elle laisse à 300 mètres sur la ments formant les dépendances d'un,
droite la petite église d'Epineau-les- vaste château dont la construction
Voves, puis, aprèâ un parcours de étaient due à la munifioence de Louis
1,500 mètres, un nouveau coude la XIV, en faveur de M. BoUé, marquis
redresse et bientôt ^le se prolonge de Chamlay, maréchal-général-des-
258
logis de ses années et grand-croix de marécageases qui s^étendent à Test et
.^aint^Louis dès sa fondation. M. de àia base de la oolline. On montre en-
Chamlay mourut à Bourbon au corn- core les vestiges des fossés pleins d'eau
mencement de 1709. Louis XïV lui dormante qui entouraient la forte-
avait, dit-on, fait la généreuse surprise resse.
de la construction du château de m. Déy a publié, sur un château de
(Jiamlay, durant Tune de ses campa- chanlay, qui ne serait pas celui dont
gnes et en récompense de ses signalés nous venons de parler, une notice in-
services. Le roi voulut même que les téressante ; cette question mérite
jardins fussent dessinés par Le Nôtre. (i*ètre discutée,
ce château , dans lequel M- la Maintenant, dirigeons-nous vers le
duche^ du Maine, petite-fille du hameau du Petit-Longueron où se
grand Condé, trouva un asile lors des t^uve Téglise de la commune de
persécutions qu'elle essuya sous la champlay
régence, n'a été démoli, et cela est située sur le côté d'une rue assez
triste à dire, qu en 1822. Il n en reste j^rge, cette église offre un aspect assez
rien, absolmnent rien; mais de beaux pittoresque. Un porche lourdement
Mtiments de dépendances sont resté» construit précède et cache un petit
debout et n ont point ce^ d être ha- portail très-élégant, style du XIïl* siè-
bités. On peut, par leur style bien ca- {.j^^ ^^^ ^pcade ogivale trilobée s'ap-
ractérisé, se faire une idée exacte de j^ gur des colonnettes à chapiteaux
ensemble du château, ensemble d'ail- feuillages ; enfin la boiserie de la porte
eurs dont plusieura dessins montrent divisée en panneaux semble dater du
laspect général Ce n est qu'en 1827 xVPsiècle. L'église de Champlay appar-
que les jardins et le parc furent ven^ ^j^^t ^^ effet au XIII' siècle, mais il
dus et détruite. De larges pièces d'eau ^^ ^^ presque plus rien de cette
nommées le Canal, le Miroir, le her-à- époque ; elle fut reconstruite à la Re-
ChevaU 1 Etang, etc., accompagnaient naissance. La nef n'est voûtée qu'en
de belles allées bordées de massifs de i^^jg ^^|g j^ bas-côté, éclairé par
verdure, de boulingrains et de char^ ^j.^^z jolies fenêtres, est voûté en
milles. L étang, alimenté par un joh piçrre;Vest une voûte ogivale à lar-
ruisseau, le RaviUon couvrait un es^ ^^^ nervures, entées au XVl* siècle
pacedetCTrain évalué à près de 14 surdescolonnesdu XI IP qui ont gardé
hectares; les murs en talus et bordés j^urs chapiteaux. Dans ce même col-
de grancte ombrages^ donnaient^ une i^t^^^^l, on remarque un cartel en
--« ««„ «« ^« ^-... ^^ 16Zi4; Tins-
coups de mar-
ies vignes gelèrent et les habitants des plusieurs dalles tumulaîres méritent
villages de la vallée prétendirent que ^^^ certaine attention. La plus impor-
le vaste étang de Chamlay en était la ^^^^^^ ^st placée en travers et sert de
cause. Ite vinrent en troupe mena-> marche à la porte du chœur. Elle re-
çante exiger que 1 étang fût mis à sec présente deux personnages : un homme
immédiatement, ce qui eut heu. ^^ ^^^ ^^^^^ ^^^ ^^^^ ^^ Thomme,
Précisément vers ra même époque, on remarque trois petits garçons ; aux
les habitants du faubourg SaintvSavi^ j^^jg ^e la femme, deux jeunes iUles,
nien, àSens, menacèrent de mort lar. J^j^sj ^^^^^ j^, bien certainement, la
chevêquedeSens LoméniedeBrienne, ^^^^^ funéraire de toute une famille,
accusé d avoir fait geler les vignes; le L'inscription en lettres gothiques est
prélat ne put répondre quen mon- très-mutilée, cependant on Ut encore :
trant ses propres vignes gelées aussi. ' ^
Le parc et le château de(^anlay ct gist noble dcchesnay sei-
sont complètement détruits; ils ont 6iiecR...<.... des bârre& conseiller
partagé le sort d'un autre château, et maistre d'ostel des rots lots xi*
ort ancien, bâti au milieu des prairies de ce vm. et charlss tiii* de ce non
dS9
BOTS DE PRAHGB, QUI TiiisPissi L£ X3L* fluâisii tlesqa^s g*«al60t irùis cHnes^
josR DEi.MiRs M. C€G. uii XX £T T. et Une plert'e tumulaire avec cette
(A^lftS). kiscriptioa :
• ^ ^ PCLVIS ES ET IN PULVBaEM REVERTEHIS.
CT GIST NOBLE DA1IEA6N1SI>EG0R1I1- fGen. Ch. III V. 19.)
LER Et FEMME DO DICT SEIGNEUR, BAM£ r^c JACET CORPUS NOBILISSIMI FORTIS-
.BESDITSUEUX, QUITRESPASSALEXU^DE giMiQOE PETRI COMITIS DE BERENGEB,
FEVRIER L AN MIL ? IIII (1504). BXERCITUUM REGIS CHRISTIANISSIMl PR^t-
FECTUS GENERALIS REGII ORDINIS SANCTÎ-
SPIRITUS GOMxMENDATORIS. H UJUSGE LOCI
DAM. NUNC FAMA PER TOTAM NON DICO
GALLIAM SEB EUROPEAM PBRCELERRIS
IPSISMET HOSTIBUS DBCANTATjE POSSES-
SOR BENEFIGUS.
Cette in&tre tombale est Tune dfis
plus inténessantes qui «oient restées i„,,r,„«„ 4T*ni»iîT*BWTii»AiiT**/^.fTi*/^TT/^xt
dans notre déF«rteient; elle a été i:!^''^?»^/^:"^" ï^^^:™" ^1*^^:
dessinée avec exactitude il jr a plu-
sieurs années déjà par M. Jules Pi-
card, médecin à Joigny.
Par les soins do zélé pasteur de la '"^b^ht dVeIÎ julii 1751
paroisse, deux pierres tumulaires qui *^"^"^ '^'^ ^^ rfouiesc^t in page
étaient dans Je cimitière ont été der* requiescat in page.
aièrement placées dans le chœur de » M. Ribière fît des recherches dans
r^lisç;; elles portent les inscriptions les registres de Tétat civil, et trouva
funéraires de M. II. -M.- A, Foagier, à sa date Tac te de décès du comte de
.AifciEfi C30NSEILLES DU ROI &T RECEVEUR Bérei^geT, uiort à TdgQ dc solxante
GÉHÉRAL DES FERMES GÉNÉRALES, PRO* EQs, et, à une date postéfieure, celai
PRiÉTAiRE DE LA TERRE DE Ghamplay, de dame Antoinette Bouché d^Orsay,
ou il est décédé le 6 FÉVRIER 1818, vcuve de Pierre de Bérenger, morte i
ÂGÉ de 86 ANS, et aussi, de M"* A. de Tâge de quarante-sept ans, le 7 sep-
LA Porte, épouse de messire H.-M.-A. tembre 1753, et inhumée, ainsi que
FoAGiER, EGUTER, QUI MOURUT LE 19 son maH, daus le caveau seigneurial
AVRIL 1816, ÂGÉE DE 73 ANS 6 MOIS, par M. IVloreau, curé de Ghamplay.
C'est par un s^itimtent de reconnais- » Parmi les trois crânes trouvés dans
sance pour les deux bienfaiteurs de le caveau, U en est deux qui semblent
réglisejdeChaanplay que leurs pierres être ceux du comte et de la comtesse
tumulaires ont été posées où on les de Bérenger ; mais le troisième, à qui
voit aujourd'hui, afin d'en assurer la appartient-il? rien ne peut l'indiquer.
eonaervation. » M. Giraud et M. Ribière firent re-
Nous n'avons pas parlé encore d'une cueillir et déposer entre les pierres
chap^e seigneuriale placée à gauche sépulcrales du caveau tous les débris
de la nef et qui semble dater 4e k et les ossements épars ; ils placèrent
Renaissance. Au^-dessous du sol est un auprès de ces pierres une boîte de fer-
caveau sépulccal qui înt profané en blanc, contenant cette notice, afin de
17&3. Voici à jce sujet une note qui témoigner de leur respect pour la
nous est comiuiniquée par le digne cendre des morts, et prolonger parmi
pasteur de Ghamplay : les générations le souvenir de ces
<c Le i.5 sept^nbre 18/i2, M. Ribière, tombes seigneuriales. »
maire de la ^commune de Ghamplay, Migennes,Épîneau-les-Voves,Cham-
et M. Gmud, curé de la même pa* play, ain$i;que La Roche et Saint-Gy-
roisse, firent ouvrir en leur présence droine ne présentent que peu d'inté-
le caveau de la chapelle seigneuriale, rêt au point de vue géologique; le sol
afin ^ de réparer autant que possible se fait presque partout remarquer par
les outrages faits par la révolutiou de l'uniformité de ses caractères. Dans la
1793 à cette sépokure des anciens sel- plaine, ce sont des alluvions avec leurs
.gneurs ; les tombes du caveau avaient sables et leur gravier ; à l'horizon s'é-
été brisées, les cercueils ,^e plomb tendant des collines crayeuses qui,
étaient enlevéâ ; on ne voyait plus que comme celles d' Appoigny, font partie
des débris épars, des ossements au de l'étage cénomanien et renferment
S€0
des AimnOQites, des Nautiles et des âAIMT-<:TDAOiNE,villagesituésuri0
Inocérames. GependAnt» à Gharoplay, penchant d^une colline, à peu de dis^
]fL craie marneuse ne se retrouve plus tance de la grande route de Paris &
^u'à la base et au "flanc des coteaux» Genève^ par Joigny et Tonnerre ; à 6
déjà se montrent à leur sommet kilomètres de Jolgny. Pop. 1207 habi-
les premiers affleurements de cette tants.
craie plus blanclie et sans Ammonites Le village est insignifiant, mais l^é-
que nous verrons se développer larg^ gllse est assez célèbre. Aussi n'est-ce
ment aux environs de Joigny. pas sans un certain embarras que nous
Les exigences de notre itinéraire témoignons de nos doutes sur Tancien-
nous ramènent sur la rive droite de neté trop grande que Ton donne gé-
TYonne, près des grands bassins éta- néralement à ce curieux édifice. On a
blis à l'embouchure du canal de Bour- dit beaucoup de choses déjà à propos
gogne dans l'Yonne, au port Saint-Ni- de cette église qui passe, tour à tour,
colas. En descendant le chemin de ha- poor être romane, bysantine, maures-
lage établi sur la rive droite de la ri- que, etc- Nous ne voyons là tout sim-
vière, on laisse une longue suite de plemcntqu^un édifice bâti vers la fin du
maisons bordant les deux côtés de la Xir siècle, sous l'influence de l'église
route de Joigny à Tonnerre. abbatiale de La Charité-sur-Loire. Les
Resserrée entre l'Yonne et la base dessiûg quenous joignons à notre très-
dès collines, la route passe en déblai SZ^,.fSf ^'X^r^^^^
dans le flanc même du terrain, et dans STonumen^^^^
cet espace si limité et si étroit, les ??S.T«o«Li f^L^f.. h?^^^
maisons ont dû, pour trouver pîace, S ^, Vvttf^nl^nm w
faire de larges trouées formant des es^ ^'j?.î:ffi\^!,!f,^^,î?^
cârpements assez pittoresques. For- fi^^i^L^f 1^^^^
cées de se juxtaposer dan^ un seul L^ !?,Ta,&^' Jh^^^^
sens, les mîdsons atteignent un déve- ^^t'^'l'^/fi^?„^^^^
loppèment en longueur qui dépasse ^^f ï^„\^oirrSi^^^^^
deux kilomètres. C'est là le village de 2S^^\rS?euV SK
Laroche etceluitout proche deLAXON f^lfJ^^^^J^^'*^^
établisurleversantdelacoUine; tous ^^n^tLnt^^^^^^ Tni dtS^^'i^Ch^
deux dépendent de laparolsse de Saint- ^^i*i^f,^i^^ JL^I' h^ r^^t^
CYDROirTE, petit groupe de maisons bâ- f^^g^e^^ t ^S^^
ties sur le sommet d'un pli de terrain, *^ laiseurs oe conjectures, i^ ^ana
à la base duquel s'éteUnt d'assez gK^"|„W^f Sl^^ëTùI
et traversées aans leui milieu par la Qgntra^e ^ j^jt pa^g qui s'élève au
farii ^^ ^ °°"' ''^"''"^ centre de la nef It d4transeps,iné-
^\ .' , XI , 1 .. rite quelque attention, non par sa
On laisseàquelquespassurladroite y^^^^^ ^^lis par sa rareté dans notre
de la grande route, près de beaux om- département, tandis que dans laCôte-
brages et au milieu de la prairie for- ^y^ y^ ^^^^^^ ^t Satoe-et-Loire,
mée à la base de la colline, une petite eUe • resterait inaperçue au milieu
fontaine qui fut surmontée autrefois, ^j^^^e foule d'autres tours semblables
dit-on, d une croix d où lui serait ve- ^^ pi^g Relies. Notre dessin en donne
nu le nom de Croix-de-Saint-Çydroine. Paslpect, vue prise du côté du sucJUest
Quelques pierres formant bassin et des j^ ^cond dessin montre une partie de
débris de colonnes indiquent de loin l'intérieur de cette tour, ainsi qu'une
au voyageur la petite fontaine quisem- ^es quatre grandes arcades semi-ogi-
ble bien délaissée de nos jours. y^les qui, à l'intewectlon des voûtes
Un chemin étroit et rapide conduit de la nef- et des transeps, la soutien-
au village de Saint-Gydrolne ou plutôt nent, et dans laquelle on a voulu voir
à son ancienne église. une coupole orientale ou bysantine.
'le
l
ce
lis
D-
é-
la
r,
s-
1-
t
Edlise de Sàmt-Cydromc.
Àm itTYo'^! ms.
Intérieur de l'Ediise de Saiiit-CYdroine.
toi
t^nr sWurer du contraire, il eût a berceau » et légèrement oghales,* lé
suffi de voir les tours des églises de La sanctuaire est voûté en demi-coupole.
Charité, de Paray-le-Moniai, Toumus, Les chapiteaux sont de grande dimea-
(Uuny, Notre-Dame de Dijon et de sion et la plupart de ceux qui sont ter-
Beaune, etc. On peut reconnaître que minés indiquent, par leur style, le
dans les divers édifices, comme dans XII* siècle bourguignon. Malfaeureu-
un grand nombre d'autres de la même sèment, de triples couches de badi-
province, ce ne sont que des tours geon de chaux les recouvrit et les
centrales et non des coupoles ou empâtent trop complètement pour
voûtes semi-sphériques. U est même que Ton puisse donner un dessin exact
arriva à Saînt-<}ydroine ce qu*on re- de leurs ciselures; ornements feuilla-
marque à Notre-Dame de Dijon ; c'est gés et cfufilques tètes fantastiques» en
que la tour centrale, pour une cause général. Des fragments de peintures
inconnue, a été bouchée à sa base in- murales anciennes, deux pierres tumu-
térieure par une voûte construite pos- laîres, un bancKl'œuvre du XV* siède,
térieurement* Notre dessin fait voir le la porte de la sacristie (de la même
commencement des nervures s'ap- époque), lemaltre-autel en bois peint,
puyant sur des têtes grimaçantes, et style corinthien de Louis XV, un assez
Ton distingue très-nettement Tem- bon tableau, scène de martyr, sont
preinte des voûtes et des arcs formés les principaux objets qui restent à
t ur chacun des huit pans de la tour. Ce voir ; toutefois, ils n'offrent qu'un in-
travail additionna semble dater des térèt secondaire,
premières années du Xin* siècle? En nous éloignant de l'église de
La forme des grandes ogives a donné Saint-Gydroine, nous avons songé,
lieu aussi à une foule de conjectures; une fois déplus, à la difficulté que
le rétrécissement des arcs à leur base présente souvent la classification
ou plutôt le renflement de ces mêmes archéologique de certains monu-
aros semble motivé par un affaissement ments, et aussi à l'hésitation qui^
des cha(rpentes destinées à soutenir les arrête les archéologues qui ont beau-
voûtes lors de leur construction. Nous coup vu et beaucoup voyagé, hésita-
avons,pour notre dessin,cholsirexem- tion que ne semblent pas éprouver les
pie le plus frappant de cette courbe savants qui ne sont pas sortis de leur
singulière qui n'est pas plus d'origine province.
arabe on moresque que sarrazine ou A peu de distance en avant de Saint-
bysantine. Nous ne voyons là que des Gydrolne,on remarque sur l'Yonne un
arcs ogives purement et simplement beau barrage mobile nommé Barrage-
français ; l'examen attentif de l'appa- d'£pineau. Un travail d'art semblable
reîl semble indiquer que tes sommiers se voit à une demi-lieue plus loin,
n'ont point été «ravalés», c'est-à- près d'un p^it groupe de maisons éta-
dire redressés dans leur parement, de blies sur le sommet d'un pli de ter-
même que la plus grande pi^tie des rain dépendant des collines qui bor-
chapiteaux sont re^s à l'état de bloc nent la rive droite de l'Yonne. Oa
de pierre à peine dégrossi Notre des- nomme cet endroit la Perrière. Entre
sin, encore, en donne un spécimen. Si Saint-Cydroine et la Perrière, près
nous nous sommes étendus aussi Ion- d'une ferme nommée le Péchoir, on
guementà l'égard des voûtes «ogivales découvre dans le prolongement et au
mauresques» de la soi-disant «cou- fond d'un très-joli vallon, le village
pôle» de Saint-Gydroine, c'est pour ré- de Looze situé d'une manière très-
futer quelques-unes des observations pittoresque à peu de distance des
qui ont été publiées Quoiqu'il en soit, grands sommets boisés de la forêt
l'ensemble des voûtes en pierre, des d'Othe. Nous reparlerons de Looze
tTiUiseps, du sanctuaire et du chcauf au Voyage X*.
rappellent parfaitement le style bour- La grande route qui cûtoie & diver-
guignon de l'ordre de duny de Saône- ses reprises la rivière de l'Yonne s'a-
6t-Loîre : ce sont des voûtes dites en Tance en ligne directe veni Joigay,
éoat Bons ne sMHnes plus ^oigoéa peiae effleurées. Aiamdaas les alma-
que de trois kUoBiètres, Uoe quanti^ naclis historiques de Sens, aonées
eonadéraiite de vignes .couvrent le 1782-83 et même dans TAnnuaii-e
sol gris et ondulé des collines qui de r Yonne, des notices ont été pu-*
9*«élèveat à droite de la route, tandis bliées, mais elles ne suffisent plus ;
qne vers la gauche la vue s'étend sur il faut faire pour Joigny ce que Tabbé.
un hOFoonmoinsmonotone et auquel Lebeufâtpour Auxerre, et sans vou:-
la haute colline isolée de Montholon loir suiyre le savant auxerrois dans
et les belles vallées 4e la rive gauche Tlmmease dédale de faits qu'il aaccu-
de l'Yonne et enfijHa curieuse silhou- mules dans le second tome de ses mé-
ette éd la ville de Joigoy ,. donnent moires, on peut écrire sur les comtes
un aspect tout particulier qui n'est de Joigny des .pages pleines d'intérêt,
pas sans intérêt. soit au point de vue local, soit au
Avant d'arriver à Joigny, nous je- point de vue général de notre his-
to»s ua dernier coup«d'œil, au-delà toire provinciale. Nous espérons que
del'YoB&e, sur la chaussée du che- ce curieux livre se fera. Joigny aura
min de fer et la grande route d'Au- son livre de même qu'un grand nom-
xerre. bre de petites villes ont déjà le leui\
I^a colline au pied de laquelle s'a-
JOIGNY , ville chef-lieu d'arrondis^ dosse Joigny est formée presqu'exclu-
sèment, située sur la rive droite de sivement par cette craie blanche et
l'Yonne, et bâtie sur le penchant d'une sans Ammonites dont nous avons d^a
eoUine. A 27 kilomètres d'Auxerre, constaté, la présence au sommet des
population 6,809 habitants. coteaux de Ghamplay.
La première partie de « l'Annuaire» Nous regrettons de ne pouvoir con-
éonna les renseignements les plus sacrerque quelques lignes à^l'examen
eon^ts sur les diverses administra- de cette couchequi appelle,àplus d'un
tlons religieuses, civiles et militaires titre, l'attention du géologue. La craie
de Joigny, nous n'en reprodulsonspas de Joigny forme-t-elle entre la craie
même une analyse. Dans un autre marneuse etla craie blanche, une 9s-
ordm d'idées, nous ne pensons pas sise distincte, indépendante?... Doit-
devoir indiquer les différentes bran- on la réunir aux assises inférieux*es«
ches de commerce de la ville, ni don- ou bien faut-|l la rattacher, ainsi que
ner nne statistique générale des pro- l'a fait M. d'Orbigny, à l'étage s^o-
duits anciens ou nouv^ux de son nien dont elle constituerait la base ?.^.
vaste t^*ritoine vinicole. Ce sont là. Cette dernière opinion nous paraît la
fà est vrai, les principaux éléments plus rationelle, mais ce n'est point ici
de l'histoire moderne d'un pays; Le lieu de la développer, aussi nous
mais le cadre étroit de notre « itiné- bomerons»-nous à constater qu'on ne
raire» ne nous laisse ni la place, ni la retrouve, dans l'assise . qui nous ocr-
posdbilité d'entrer dans de tels dé- cupe , aucun des Céphalopodes qui
taiis, quelque intéressants qu'ils caractérisentrétageinféileur»JUB6fos<^
puissent être. D'ailleurs nous peu- siles qu'on y rencontre le plus fré^
sonaque tôt ou tard l'Annuaire pu- quenuuent sont des ,Ter0brdtiUe8, des
hliera à cet égard des documents po- Peignes, des Inocerames et surtout
sitifisetqui seront le digne complé- des Ëchinides. Comme aux environs
ment d^unô histoire complète de la de Sens la roche cs|; blanche, tacliante
ville de Joigoy. Cest surtout aux Jo- et s'exfolie facilement au contact de
vinacjena» qu'il appartient de laisser l'air; les silex sont rares et dissémi-
le bonheur d'écrir^ l'bi^oira de leur nés an hasard dans les bancs de eraie
vieille oîté. eux seuls, à l'aide de pré- qui renferment, en outre, de volumi-
cieuses notes éparses çà et là chez les neuses Pyrites à texture radiée et dont
c bourgeois n de la ville peuvent nous la surface est l'ecouverte de cristaux
domiev dans tous leurs deuils les plus ou moins proéminents. La craie
clirQpiqufis que divers écrivains ont à de Joigny a été l'objet d'une note
intéressante publiée en 1836 , par vers la fin du X* siècle, y constraire
M. Picard^ dans le buUeUn de la so- un oh&teau-fort Toutefois le ponttle
ciété géologique de France, (i) et loigny ne remonte pa» à cette époque^
nous ne pouvons qu'y renvoyer le reculée. Joignyet Sens, qui était la
lecteur désireux d'étudier et de çon- métropole, s& trouvant toutes les deux
naître les relations de la craie de Joî- sur la rive droite de TYonne, on dut
gny avec les autres assises de cette songer à établir entre les deux villes
formation. une communication facile, c'est alors
Sur les coteaux crayeux des envi- que fut tracé, très-probablement, le
rons de Jbigny s'étend presque par- grand chemin suivi par la grande
tout une nappe d'argile rougèâtre qui route actuelle. A miAlistsnce de ce
r^iferme des fragments de fer hydro- chemin, une nouvelle viUe vint pluar
xidé et une grande abondance de silex tard se bâtir sous le nom de Vllleneuve-
provenant, sans aucun doute, des as- le-Roi. Enfin à uneépoque plus récente
sises crétacées sous-jacen tes; ces silex, mais que nous ne pouvons préciser,
bien que remaniés pendant la période on construisit, à Joigny, sel^ toutes
tertiaire, ne sont point roulés et pré- les probabilités, un pont de bois d'une
sentent assez fréquemment des moules rive à l'autre de l'Yonne. Ce furent
intérieurs de Galerites, de Alicraster là, comme partout, les premiers mo-
et de Gyphosomes dont la conserva- yens de passage. Vinrent ensuite les
tion est admirable. Quant à la place ponts de pieire ; mais ici encore net»
que ces argiles occupent dans la série ignorons si, dès le XiV ou le XIII*
des terrains tertiaires du bassin pari- siècle, la ville de Joigny en eut un.
sien, elle est à peu près déterminée Le pont actuel est composé de deux
grâce aux savantes observations deMftf. portions bien diétinctes. La partie
Leymerie etRaulin qui n'hésitentpasà ancienne , composée de trois arches
lesconsîdérercomme postérieures aux plein cintre,, ne semble dater que du
argiles plastiques et les rattachent aux XVII* siècle et il n'est pas douteux
terrains tertiaires moyen. Cette cou- que deux ou trois arches occupaient
che que nous voyons recouvrir près- l'emplacement actuel du grand quai,
que tous les plateaux de la craie blan- La seconde partie du pont, et qui
che constitue , avec les terrains ter- aboutit à la rive gauche, a quatre
tiaires inférieurs , le sol sur lequel arches en demi-éelipses ; elles ne
s'étend la belle et vaste forêt d'Othe. datent que du XVIII* siècle. Peut-être
Wous avons dit qu'autrefois, c'est- remplacent«lles l'ahcien pont,
à-dire avant la construction du grand Des rives de rYonue, nous allons
pont de Joigny, une tlç basse ou un conduire nos lecteurs sur le penchant
bas^fond, facilement traversable à d'une haute colline qui domine la-
gué , avait dû exister vis-à-vis de ville, au nord, et chemin faisant,
l'endroit oili la ville est située. Nous nous pourrions, si l'espace ne nous
pensons même que la grande largeur manquait, décrire les curieuses cise-
et aussi le peu de profondeur de lures qui décorent plusieurs maisons
l'Yonne, dans cet endroit, ont dû mo- en bois, datant des XV* et XVI* siècles,
tiverdès les temps les phis reculés A cet égard, Joigny a conservé les
sur l'une ou l'autre rive l'établisse- exemples les plus complets et les plus
ment d'un petit groupe d'habitations, beaux des constructions en bois de la
La facilité de traverser l'Yonne, le fin du moyen-âge, dans notre dépar-
voisinagede4avoierOmained'Auxerre tement Le point vers lequ^ nous
à Sens, enfin la proximité de la vaste nous dirigeons est la nouvelle route
forêt d'Othe , ont bien certainement conduisant de Joigny à Cerisiers , pe-
contribué à faire prospérer les haï^i- tite ville dont nous avons parlé , An-
tations qui devaient exister lorsque le nuaire de 184/^*
comte de Sens, Rain^xi-le-Vieux, vint L'ancienne route montait en ligne
(î) Bulletin de la Société géologique de l^ance, ^">**^ ^î^ï^ vtul*'' T""^^^
irisérie, »,Yii,p. 168. - creux d*qû vallon; la route neuvti»
^1
lotirne yen Tonest c6tte mène mon- la hautdnr de pr^de 1/io in4tfes Slvl^
tegne et c'est dans ce court trajet (tessus de TTonne.
ttcureau que la vue se déploie sur un ^a composition géologique de cette
irèsH^marquable panorama. On do- colline où sont ouvertes plusieurs
mfne de plus de 430 mètres le niveau carrières est intéressante à étudier.
de 1 YouTO, et la vue s ôtend sans obs- Qn voit successivement se développer
tacle au-dessus de la ville eMe-mème, ^ ja base Tétage cénomanien que ca-
éans toute la région de la vallée de ractérisent ses Ammonites et ses
rYonne que nous parcourons. On Nautiles, la craie blanche inférieure
peut facilement reconnaître, au fond correspondant aux couches de Joigny,
oo ^r taB versants de nombreux et puis la craie blanche proprement dite
fertfleB vallons, une foule de villages, Jvec ses Ananchites et ses Bélemni-
de hameaux et d églises. L Tonne, le telles, et au sommet les argiles rou-
etiemin de fer, de grandes et de pe- geâtres des terrains tertiaires.
tites routes, s*éloignant dans tous les ° , ^ r^i , -a a
sens, témoignent du mouvement actif Le ruisseau du Tholon, quia donné
de la belle ccmtrée que nous avons <>» ^^ son nom de la montagne,
sons les yeux et dont nous regrettons f®»»*? ®» ^®Pj'^ nombreux au .fond de
vivement de ne pouvoir ici indiquer, 1* vallée, puis, arnvé à un kilomètre
même à grands ^its, les principaux de Joigny, tourne subitement au nord-
aspects. Vue du haut delà Côtélde- ouestet va se jeter dans 1 Yonne après
SataWacques, la ville de Joigny en avoir suivi presque parallèlement
semble bâtie dans la plaine. le cours durait près de quatre kilo-
Nûosdesoendonsenfin les pentes ra- mètres. Or, à peu de distance de ce
pides et glissantes des rues de Joigny capricieux ruisseau, mais sur le som-
puis, après avoir traversé le pont et met d'un pli de terrain, on retrouve
aussilefaubourgduPont,nousamvons sur une longueur de 6 kilomètres les
àlalevéedu chemin de fer. Des travaux traces de la voie antique que nous
de remblai ou de déblai ont complète- f^ons laissée au hameau du Grand-
ment changé Taspect primitif du sol. Lonçieron; sa direction est parfaite-
U staticm et la gare de Joigny sont ment droite, mais son caractère dan^
très-importantes; et peu à peu le cienté a tout^à-fait disparu. Toutefois
mouvement commercial se concen- «» fouillant le sol on retrouve l'em-
trerasur la rive gauche de l'Yonne. Pierrement devenu dur et compact
NOUS n'avons point à décrire les bâ- comme de la roche.Cettechausséean-
timents nouveaux; ceux de Joigny ?que passe sans dévier d'un seul pas
ressemblentàtousceux qu'on entre- t?^^ d^une demi^ieue de Joigny
voit le long du parcours de la ligne du (^i^OO mètres.) On peut donc suppo-
ch«nin de fer. C'est toujours et inva- P^^er avec raison que Joigny n exis-
piablement la môme chose; la lecture ^\ P»»» 9^ au moins était sans la
du nom de la station est la seule dis- moindre importance , lorsque 1 on
traction que puissent se donner les construisit k^ voie anUque. D ailleurs
wyageurs au milieu de ces murs de ^^^] ^^^^ puissent penser les anU-
plâtre qui semblent habilement dispo- <!«»"?* P»*»^ ^ présents, Joigny n a
ses pour cacher la vue des environs. S^^^ ^"cun monument gallo-ro-
Une petite route , tracée au milieu main.
de prairies marécageuses et bordées De l'extrémité du faubourg du
de nombreux massifs d'arbres, con- Pont, à Joigny, la grande route ac-
dnit en ligne droite par le versant tuelle, un peu modifiée dans son
ouestdelahautecollînedeMontholon, point de départ depuis la construc-
sttuée à cinq kilomètres de Joigny et tion du chemin de fer, s'avance vers
isolée de tous côtés, dans la riche et Auxerre en ligne parfaitement droite
fertile vallée d'Aillant. Mont-Tholon et de niveau sur une longueur de plus
ou Montholon est le sommet le plus de 10 kilomètres. C'est le plus bel
élevédeceeOlédelavallée; ilattdnt alignement de ce genre que présent-
tentuosgrandes routes dms le dépar- Uooe dftos le joli vaUen arrosé pir le
tement de rïonne. ruisseau deSaint-Yraiu que Ferapler-
rement antique borde sur quelques
PAROY-SUR-THOLON, village situé pas d'étendue, et on retrouve, rongée
sar le versant adouci d'une colline, par Teau, la couche de cailloux, Se
entre laroute d'Aillant et larive droite continuant sur une longueur de plus
du ruisseau du Tholon ; à trois kilo- de trois kilomètres, la chaussée itH
mètres de Joigny. Population kos maine, bordée de vieux noyers vienA
habitants. se perdre, après avoir été traveirsée
Sous le rapport pittoresque, ce vil- par le chemin de fer, le long de la rive
lage offre peu d intérêt ; sa petite gauche de rvonne et à peu de disk
église elle-même, située près du fond taoce d'un petit groupe de maisons
de la vallée, ne présente à Fextérieur appelé Port-la-Bouvière.
qu'un aspect lourd et triste, motivé 11 n'est pas douteux que les empié-
en partie par l'absence de clocher tements continuels des eaux n'aient
et le massif appareil en grès des con- atteint et détruit peu à peu le cbe-
trefort& min antique. On a laissé à quelque
Cependant l'intérieur du chœur est distance sur la gauche le beau ha-
fort remarquable par la pureté de meau de Thème bâti à la base d'une
son style qui rappelle bien le type haute colline dont le sommet est cour
des premièi*es années du XIll* siècle, vert de bois.
La voûte est en pierre, à nervures
ogivales réunies k la clef par une GÉZY, village situé sur la rive gau-
couronne de feuilles de vigne d'un che de l'Yonne, au milieu des prairies,
bon style. Les colonnes et l^urs cha- et traversé par le ruisseau de Saint-
pitaux à crosses sont également di- Vraln. A cinq kilomètres de Joigny ;
gnes d'attention. La nef voûtée en population : 1468 habitants.
boi9 est nuUe. La situation de Gézy est extr^ne*
Un assez bon chemin traverse la ment pittoresque vue de la grande
vallée ombragée par de grands mas- route de Joigny^ doat nous parlerons
slfsde verdure el conduit, après qu^- tout à l'heure. Géxy est un ancien
ques minutes de parcours, à bourg fortifié. Quelques pans de mvh
raille d'enceinte et deux portes en
OHAMVIŒS, beau village situé près ogives défendues par des tourelles
du ruisseau du Tholon, sur le pen^ restent encore, mais elles n'offrent
chant d'une colline, à trois kilomètres qu'un minime intérêt sous le rapport
de Joigny. Population 714 habitants, archéologique; XY* siècle? L'histoire
Ghamvres est un village important, de Cézy a été écrite d'uue manière
maiis sa petite église offre peu d'inté- sommaire dans les Almanachs histo-
rêt S4)n clocher carré «blanchi en riques de la ville de Sens, années 1773
1835 » est surmonté d'une flèche en et 1808 ; elle offre beaucoup d'intérêt,
ardoise, toute de travers. A l'intérieur Disons seulement que ce fut à ûézy
de l'église, qui n'est pas voûtée, on que Geoffroy, comte de Joigny, fit, en
remarque quelques pierres tumulai- 1 080, aux religieux de la Gharitérsur-
res et des inscripUoas devenues ilUsi^ Loire, concession de l'église Notrer^
blés; l'ensemble de la oonstructjoa Dame de Joigny, 4e celle de Saint-Jean
semble dater du XVI* siècle. et des chapelles de Saint-Martin et
Un boachemin conduit à. Joigny, en SajuBt-ThibMilt.
laissant un peu |9ur la gauche le ha- L'église dont il est fait mention dès
meau de Lichères, bâti sur la voie ro- Tan 1137, est située vers l'extrémité
maine dont nous avcms parlé. £n sui- nord du bourg et à peu de distance de
vant cette voie antique, on arrive, l'Yonne. Son ensemble n'a rien de
après un parcours en ligne directe de biea remarquable ; cependant le por-
4,500 mètres, à un autre hameau nom- tail latéral sud mérite une attention
mé le Péagende-Cézy. La voie se con* particulière. 11 est en plein cintre i el
«M
dans le tympan qui est décoré dHme Noos faisons des vœux pour qu^iî stAt
sorte d^arcatUre à quatre lobes on voit convenablement restauré.
un Agneau pascal. Les chapiteaux de Nous quittons enfin le vieux bourg
ce portail rappellent* le gaîbe corin- de Gézy , et au lieu de traverser
thien ; ils appartiennent aux premJè- FYonne sur un chétif bac nous trot-
res ann^ du XU* siècle, ainsi quela vons un pont suspendu tout neuf; On
ne^ qui pourtant semblerait un peu a imité, nous ne savons trop pour-
moins ancienne. Le clocher est sur- quoi, le style égyptien. Quoiqu'il en
monté d'une flèche pointue en ardoi- soit de la pureté de Timitation, nous
ses. Disons dé suite qu'on a ajouté à passons facilement et nous trouvons
l'abdde une construction récente du ensuite de bons chemins allant re-
plus mauvais effet. Une ruelle étroite joindre la grande route. Cette route,
et obscure passe h côté ; c'est uii af*- en sortant de Joigny, et après avoir
freux réceptacle d'immondices de longé la rive droite de l'Yonne par un
toute nature, et nous nous étonnons beau quai« s'avance en déblai et dans
que les agents de l'autorité munici- le flanc des collines qu'elle coupe à
pale se contentent de fermer les yeux mi-côte , dans la direction du nord-
ef de se boucher le nez. ouest Toutes les pentes des hautes
À l'intérieur, le chœur et le sanc- collines sont couvertes de vigne ; le
tuaire sont bien voûtés, en pierre^ à sommet seulement est occupé par de
belles nervures dont la retombée s'ap- grands bois qui dépendent de la vaste
puie sur d'élégants chapiteaux à lar- forêt d'Othe et annoncent d^une ma-
ges crosses épanouies ; de joKes colon- nière certaine la présence des tei i^'ns
nettes contribuent à donner à l'en-^ tertiaires.
semble de la construction un carac- A gauche on domine d'immenses
tèfe très-pur du Xïll* siècle. Les bas prairies que l'ïonne traverse en fai-
côtés du chœur sont voûtés en pierre sant de brusques détours et de larges
et en forme de berceau, c'est-à-dire circuits. Enfin après avoir étudié, au
en plein-^cintre, disposition très-rare flanc descoUines qui longent la grande
dans nos contrées. Une partie de la route, quelques carrières qui appar-
nef, formant trois travées, semble da- tiennent encore à la craie blanche
ter du milieu du Xll* siècle; l'autre inférieure, on arrive à
partie de la nef et ses. bas-côtés ne
sont voûtés qu'en bois. Ajoutons^ d'à- SAINT-AUBIN-SUR-YONNE , village
près une inscription que nous retrou- situé près de la rive droite de l'Yonne
vons bien souvent, que l'église a été et traversé par la grande route d©
badigeonnée à neuf en 1831 par E. P. Sens à Joigny ; & cinq kilomètres de
Petit Nous ne l'en félicitons nulle- Joigny. Population 1^92 habitants,
ment Le vilhige de. Saint-Aubin est bâti
Dans le bas-côté sud on a placé un d'une manière pittoresque sur le pen-
groupe composé de quatre statues re- chant de Tun des côtés d^un vallon
présentant le Christ détaché de la étroit, creusé dans le flatfc des coUi-
Croix ;bonnesculpture du XIV* siècle, nés que forme le versant de la val-
Près de là, on reniarque un curieux lée de l'Yonne à droite. A peu de dis-
tableau. On voit la vierge et l'enfant tance à gauche de la grande route qui
Jésus entourés d'anges î sur le devant forme la rue principale, on aperçoit
du tableau se tiennent plusieurs per- au-dessus d'un groupe de maisons le
sonnages qui sont évidemment les do- cîocher de l'église, tour carrée termi-
»ataires et leurs enfants née en pignon. Quelques arcatures
Malheureusement on a barbouillé ogivales, de jolies colonnettes don-
avec une couleur grise, à l'huile , les nent à ce clocher l'ensemble descons-
écussons armoriés qui, peut-être, au- tructions du XIV' siècle. Une rueHe
raient fait reconnaître la famille. Ce étroite, passant le long du côté ncrd
tableau qui n'est pas sans mérite sem- de l'église, conduit au portail. On est
ble dater du temps de Louis XIlI. frappé de l'aspect de lourdeur et de
p&uvrefé de la eonstroetion ; de gros soI^quelgoesHutes dés pierres iam-
piliers en grès lourdement Mtis, des baies arrachées de leurs élises ;
pignons massiISfdestoits effondra, de d'autres pierres servaient déjà dans
mauvais crépis, enfin rien Jusqu'ici ne différents cimetières; regrattées et re-
semble motiver la réputation dont polies, elles «décoraient» de nouvet-
jouit régliso de Safnt-Aubln. Aussi les sépultures,
avons-nous éprouvé une surprise ex- Ainsi ces vieilles pierres étaient
trême en entrant dans cette église, encore assez bonnes pour paraître
longue d'environ 25 mètres sur 15 neuves^ Laissops ce sujet, trop de r^
mètres de large, et qui dans un e»- criminationsseralentàfaireft
pace aussi restremt présente le type 11 n'entre nullement dans notre kt-
le plus complet et le plus pur, comme tention de décrire le caractère du
construction, d'une église paroissiale style de rarcbitecture au Xill* sièele,
au XllI* siècle. Le style ogival dans à propos de la curieuse église de Sadat-
toute sa simplicité et sa force se re- Aubin. Nous dirons seulement que
trouve sans mélange. Mais ces 4)elles dans ce petit édifice composé d'une
voûtes en pierre ont été, ainsi que nef et deux collatéraux et de deux cliar
les colonnes et leurs chapitaux , badi- pelles formant les brancbes de la
geonnéscouleurd^ocre jauneetilya croix, on retrouve le' beau type du
de cela dix ans seulement Ce n*est treizième siècle. Une seule remarque
pas tout, car il est rare que le badi- est faite généralement : c'est que le
geon vienne seul « le mauvais goût sanctuaire, terminé par un mur droit
moiïte en croupe et galope avec lui » dans lequel s'ouvrent trois fenêtres
De grandes dalles tumulaires for- ogivales très^troites , semb^ un
jnaientle pavé du chœur; des inscrip- peu nu.
tiens, des ciselures se voyaient encore l^e grand portail, du XIII* siècle,
et leur usui'e témoignait de l'an- est très-joli ; un porche le précédait,
cienneté de leur date. Kh Wen ! ce fut il fut démoli et remplacé par un au-
justement parce qu'elles étaient tre porche bâti tout de travers et qui
vieilles que ces grandes pierres tumu- a le tort de cacher le portaik Quel-
laîres ont été enlevées pour être rem- que» pierres tumulaires restent en-
placées par un dallage tout neuf, et core çà et là dans la nef et les bas-
absolument semblable à celui que côtés; elles n'offrent point d'intérêt
Ton place habituellement d^ins nos iconographique,
salles à manger, nos couloirs, vesti- Nous nous éloignons de Saint-Au-
bules, salles de bains et autres lieux, bin en répétant que l'intérieur de l'é-
Dans les tombes de Saint-Aubin, an glise de ce village sera toujours un
trouva encore les squelettes entiers modèle pour nos «faiseurs» actuels
et bien conservés. Quelques person* de gothique. C'est le modèle solide. et
nés en emportèrent chez elles divers sévère d'une petite église paroissiale,
morceau?^, et le souvenir de cette De simples maçons et quelques tail-
exhumation ne s*est pas effacé dans la leu^s de pierre intelligents suffiraient
m-Smoire des habitants de la pa- pour la construction d'une église de
roisse, ce genre éminemment chrétien et.
Le nouveau carrelage produisit un qui plus est, française
effet magique sur plusieurs honora- De Saint-Aubin à Yiïlecien la distance
blés ecclésiastiques de la contrée ; ce n'est que d'un kilomètre. I^a grande
fut à qui en aurait le plus tôt un ssm- route franchit cette courte distance
blable, et si quelqu'un dut se féliciter presqu^en ligne droite en coupant à
de cette émulation décorativ'e, c'e^t mi-côte le flanc d'une haute coUiue
uniquement le marbrier, actif artisan dont la base est baignée par l'Yonne,
établi k Joigny et qui nous nomma L'aspect du pays est assez pittoresque
avec complaisance et orgueil toutes sur la gauche; la vue s'étend avec
les églises où il avait exercé son roé- plaisir sur des collines fertiles au cen>
tièr. Nous avons vu là, empilées sur le tre desquelles s'est formé un joli val-
U9
Ion arrosé par le mlfloesa de Saint- Mous refireoons la ^an<te route
Vrain. pour nous rendre à Yillevaliier. Qn
contourne à mi-côte la montagne du
VILtEGIEN, village bâti près de la Fey, et bientôt à un détour on aper-
rixe droite de TYonne et traversé par çoit au-delà de Ja rive gauche de
la grande route ; à six Icilomëtres de F Yonne, sur le sommet arrondi d'une
Joigny. Population 5i0 habitants. haute colline, les ruines d'une mu-
De même queSaint-Àubin, le vil- rallie d'enceinte d*un vieux château,
iage de VlUficiea est situé vers Textré*- au centre desquelles s'élève une grande
mité et au fond d'un vallon dont les chapelle ; c'est la chapelle de Saint**
premières pentes commencent au mi- Julien-du-Sault. Nous y conduirons
lieu du vaste plateau que couronne la nés lecteurs plus tard ; cependant dès
forêt d'Othe. Cette position est très- maintenant on peut étudier Tensem-
pittoresque vue de la rive gauche de ble du paysage et i^connaftre facile^
r Yonne, car la distance permet d'en ment que deux vallons étroits, creusés
bien apprécier l'ensemble. On remar- dans le plateau qui borne la rivegau*
que sur le sommet de la colline qui che de l'Yonne^ ont laissé entre eux
domine au nord Villecien, au centre un sol élevé et isolé où la chapelle
de beaux massifs d'arides, le château a été biltie et qui domine toute
du Fey. De la cour de ce château, la contrée. Dans le fond du plus étroit
comme des allées du parc, on jouit de ces deux vallons, le hameau de
d'un remarquable point de vue sur la Vauxguillin s'est bloti ; dans l'autre,
vallée de l'Yonne ; à cet égard nous qu'un beau ruisseau arrose, une pê-
ne connaissons point de riche habita^ tite ville s'est formée,
tion mieux placée, dans notre dépar-
tement, pour la beauté, l'étendue et VILLEVALLIER, village situé sur la
la variété des sites. rive droite de l'Yonne et traversé par
Bâtie sur le bord môme de la grande la grande route ; à neuf kilomètres de
route, l'église ne présente qu'un aa- Joigny. Population : 595 habitants,
pect assez insignifiant La tour carrée Yillevaliier est dominé au sud-est
du clocher, refaite en 1781, s'élève parde hautes collines couvertes à leur
au^essus d'un petit portail ogival sommet par de grands bois, et, sur
élégant qu'elle cache complètement leur flanc, par des vignes d'une vaste
La finesse des moulures , l'ornemen- étendue et qui se relient au vignoble
tation feuillagée, érable et chêne, des considérable de Joigny, par les côtes
chapiteaux indiquent le XIV* siècle, de Villecien et Saint-Aubin. Nous
Quelques détails de cette même épo- sommes ici dans l'une des parties les
que restent encore dans la nef; on y plus étroites de la basse-vallée de
remarque aussi un banc à dossier l'Yonne, et les sommets des collines
très-fin de ciselures, XVP siècle ; une atteignent en moyenne une hauteur
cuve baptismale, d'époque incertaine, de 130 mètres au-dessus de l'Yonne,
Voici une inscription gravée sur elle-même élevée d'environ 70 mètres,
marbre noir et placée dans le chceur ; â Villevallier, au-dessus de la mer.
nous la copions exactement : La rue principale du village est for?
CY GIT HAUT ET PUISSANT s£iGN£UR méc par la grande routo dovonue bien
UBLGBioRT PHiLiBEBT, GH£VALi£R« BA- silenclcuse dopuîs quo, sur la rive OP"
RON D£ CHABiOussfiT , s£iGNEDR D£ poséo, passc lo chemi^ de fer. Une
SAINT-LAURENT, BRUiLLiALE, LA TOUR, petite ruc transversale et assez droite
MONTCHORiBR, LE FEY, viLCiEN, viLVA- conduit vers l'égUse , construction
LIER EN PARTIE ET AUTRES LIEUX, DÉ- assoz ancienne, élevée à quelques pas
cânÉ EN SON cBATEAu DU FEY, LE 20 Seulement de l'Yonne. Une flèche ai-
If AI 1716. -- PRIÉS DIEU POUR LUI. guê OU ardolscs surmoute le clochei*
Dans la nef, on voit égal^nent une dominant un grand et disgracieux pi-
longue inscription, sans intérêt réel, gnon tout de côté par suite de l'ad-
et relative à une donation. jonction au midi d'une nef collatérale.
3B9
La nef n'est voûtée qu*en bois tandis A peu de distance aui<<)elà du pont
que la chapelle de la vierge est voû- suspendu , on traverse à niveau la
tée en pierre, XVP sîècla chaussée du chemin de fer près de la
On remarque encore plusieurs dal- station dite de Saint-Julien-du«-Sault ,
les tumulaires; nous copions les deux puis on continue de s^àvancer en cô-
înscriptions les plus intéressantes en toyaot la base de la montagne que
commençant par Tépitaphe d'un curé couronne la vieille chapdle dont non^
qui fut durknt plus d'un «demi siècle avons parlé. La route tourûe sur là
le pasteur de la paroisse. droite, traverse le ruisseau puis entre
CY GisT MESsiRE JACQUES CHARPEN- ^^^^ ^* ^'^'^ ^® Saint-Julieo après un
TiER , CURÉ DE viLLEVALLiER DEPUIS parcottrs do 4,200 mètres.
MDCcxxvn (1727) jusqu'en mdcclxxix e*™*n «tf t.,*, ^,r ., ,
(1779) etc. SAINT-JULIEN-DU-SAULT , petite
Ail^nl ^^^ autre inscription a^z de distance de la rive gauche de
l,WAn n« ÎSK'^^^'if P*r T^ ??^ PYonne; à neuf kilomètres de Joigny!
mission ou tf oubli de plusieurs let- Population 2463 habitants.
^*^- L'histoire de cette petite ville a été
Ct GIST NOBLE DAM... ELLE ESMÉE écrîto; VAntutaire de TFonne, année
DE LENERNAT (1) PIERRE EusTACHE ET 1842, et aussi Ics Almanacks de Sene
iCLAUDE DE VOLANT SES ENFANs ET DE out publié d'iutéressauts détails qtie
^OBLE HOMME PAUL DE VOLANT ES- uous désirous voir Complétés dans
CUTER SEIGNEUR DE VILLEVALYER SON UDC UOtiCC générale.
MARI , ELLE DÉCÉDA LE DERNIER JOUR La rOUtO qUO nOUS aVOUS SUivlC Ot
DE SEPTEMBRE 1595. quî aboutit à l'une des rues principa-
Cy GrsT AussY LE COEUR DE CLAUDE ^ passo à pou do dlstauce, avant
DE VOLANT EscuYER SEIGNEUR DE COUR- d'cutror daus la Ville, d'un petit han-
Toijir, GOMMissAYRE DES GUEREs LE- S^^ SOUS loquol cst établi uu lavoip
QUEL PAR SA DERNIÈRE VOLONTÉ A public. Ce lavoir cst alimenté par une
VOULU ÊTRE EN CE LIEU icY INHUMÉ sourcc admirable de force et de lim-
1581. PLANTE DE L FONDÉE... pîdité et cuclavée daus uu bassiu capré
Cette pierre est placée devant la ^P^^^ ^'"° ^^^ d'appui presaue con-
porte du chœur, et nous ne doutons *?^^ ^" *^^^'^- ^^^ ^"^^^ ^^ surpris
pas que plusieurs de nos lecteurs, ^® voir le fond de ce bassin rempli et
mieux versés que nous dans l'histoire ®"<^o"^"ï*é <*6 tessons de bouteilles, de
des familles de la contrée, ne réta- P^ts cassés, de vieux chiffons , d'her-
Missent les mots qui manquent dans °^ croupissantes, etc: Nous nous
l'inscriptign que nous avons essayé ^O"^"*^ éloignés en songeant que
de copier. ^ans d'autres contrées, qu'il est inu-
Notre itinéraire nous conduit sur la *^*® ^® nommer, cette même fontaine
rive opposée de l'Yonne que nous tra- ®®^*** soigneusement préservée du
versons sur un pont suspendu, le pre- ^^^^^^ d'aucune ordure.
mier, croyons-nous, qui fut établi sur ^'lû est pas douteux que le fait de
l'Yonne dans notre département , il y °eg"gence que nous constatons et qui
a vingt ans environ. De grands mas- 5^"^ ^^^®^ rapports se renouvelait
sifs d'arbres ombragent la rive gau- "^ns toutes les rues delà ville, n'ait
che et se prolongent fort loin dans fp^tribué beaucoup à donner au cho-
la vallée en suivant les bords d'un ^^''aune persistance effroyable. Nous
joli ruisseau dont les sources sont °^"^ rappelons parfaitement d'avoir
assez fortes, dès leur naissance , au traversé dans plusieurs rues, avant
village de Verlin, pour faire mouvoir ^^^^' ^^ flaques d'eau noires et crou-
des moulins. pi^s, à l'aide de quelques pierres je*
tées çà et là entre des amas d'immon-
(1] Peut être Lenfemat, famille an- dices de toutes sortes. Ce déplorable
f lenne de la contrée. état de choses 9, disparu, et , aujoUf-
19
270
d'hui, les rues de la ville présentent et ornées de fleurons dont le caractère
un aspect très^^satisfaisant ; souhai- indique différentes époques : du XIII*
tons que dans Tintérieur des maisons au XVr siècle. Ge sont aussi les da-
la transformation soit aussi complète, tes des vitraux nombreux et intéres-
De même qu'à Joigny, on remarque sants dont Thonorable M. Quanti»
à Saint-Julien plusieurs maisons qui a écrit une description curieuse et
sont encore ornées de poutres sculp- instructive. Des pierres tumulaires
tées; elles offrent le même type, en grande quantité méritent surtout
c'est-à-dire qu'elles datent de la fin un relevé sérieux et complet de leurs
du XV' siècle et du commencement inscriptions qui toutes présentent un
du XVr. Toutefois, quelques-unes de intérêt local incontestable. Malheu-
ces maisons semblent devoir être reusement la plus grande partie des
plus anciennes, notamment celle qu'on ftiscriptions est devenue illisible par
voit près du chœur de l'église, suite du frottement.
Cette église est elle-même un monu- Les indications sommaires que nous
ment remarquable, et sans être aussi venons de donner témoignent assez'
intéressante que celle de Saint-Mo- que ce n'est pas en quelques mots
rentin dont nous avons parlé, Annu- seulement qu'on pourrait décrire
aire de i8/i/i, elle mérite un examen l'église de Saint-Julien,
attentif. Une description complète de II nous reste à visiter la chapelle
cette église pouvant être insérée bien- bâtie sur la montagne; le chemin qui
tôt dans l'Annnaire de l'Yonne, nous nous y conduira passe à côté de labelle
ne donnerons ici que peu de détails, source dont nous avons déjà parlé,
nous bornant à signaler les choses les Peu à peu ce chemin ne devient
plus dignes d'intérêt en général. qu'un étroit et rapide sentier traver-
Legrandportailou façade occidental sant des vignes ; bientôt on domine la
n'ayant point été terminé, est nul et ville et enfin on arrive à un assez vaste
ne nous y arrêtant pas, nous suivrons fossé creusé au sommet de la mon-
de suite le côté sud de l'église, par tagne et servant à isoler une muraille
une ruelle qui aboutit à une assez d'enceinte défendue par des tours
large place, afin d'admirer un petit rondes ou carrées. Cette muraille qui
porche, charmant dé simplicité et de est presque complètement démolie
pureté de style. On arrive par six mar- sur trois de ses côtés, formait une
ehes à ce porche composé de trois sorte de plate-forme en carré long au
arcades ogivales, soutenues par des centre de laquelle s'élevait probable-
colonnettes très-minces à chapiteaux tnent un donjon. A ce donjon s'ap-
feuillagés. Les feuilles de chêne , de puyait une vaste chapelle qui , seule,
vigne, d'érable, d'alisier, de lierre, est restée debout etdont nous donnons
etc. , se reconnaissent parfaitement le dessin , vue prise du côté du nord-
et indiquent par leur style d'orne'- est ou de l'abside. C'est par le pignon
mentation la fin du XIII* siècle. On lit opposé que cette chapelle se rattachait
encore au dessus du portail Tins- au château ; l'examen du mur ne laisse
cription suivante et dont nos lecteure aucun doute à cet égard. Notre des-
reconnaîtront la date historique : sin devant suffire à donner une idée
, , de l'aspect extérieur, nous parlons de
SOCIETE POPULAIRE. g^j^Q ^^ Tintérieur dont l'ensembte
L'abside et ses cinq chapelles, da- moins rude et moins sévère rappelle
|tent de la fin du XIIP siècle ; c'est en bien les premières années du Xlll*
ndiquer la finesse et l'élégante sim- siècle. Une belle voûte ogivale en
plicité.Lesbas-côtéssudetnordetaussi tiers- point, de larges nervures vigou-
le porche de ce dernier côté méritent reusement profilées, s'appuyant sur
la même attention. A Tintérieur la de belles colonnes , formant faisceau
nef n'est voûtée qu'en bois, mais le à demi-engagé dans la muraille, don-
chœur, le sanctuaire et lesj bas-côtés nent à cette chapelle un grand carac-
sont voûtés en pierre à fines nervures tore de beauté monumentale à peine
Chapeiie de Sàmt Julien du Sauli
amoindri par l*état de vétusté ef- bre considérable de sîlex parmi les-
frayant de quelques parties des murs, quels abondent des moules intérieurs.
En eflfet, tout le milieu du mur du d'Ananchytes, de Galerites et de Mi-
sud menace de s'écrouler entière- craster.
ment ; la ruine est imminente, car De Saint-Julien nous nous rendons
les pierres se sont écrasées en per- à Villeneuve-le-Roi par la rive gau-
dant leur aplomb. Les voûtes d'une che de l'Yonne et en longeant presque ,
remarquable légèreté font oublier, toujours la chaussée en remblai du
par la beauté de leur appareil, le dan- chemin de fer.
ger qui les menace. On s'éloigne le Le pays que nous parcourons est,
cœur attristé de l'état de dénûment et sous le rapport géologique, d'une dé-
de vétusté d*un édifice que son isole- sespérante uniformité,
ment rend inutile. Pauvre chapelle! Notre route longe de hautes coUi-
Un jour, qui peut ne pas être éloigné, nés crayeuses dont les flancs sont i\
elle tombera faute de quelques jour- peine recouverts de terre végétale et
nées de travail d'un maçon et d'un dont .le sommet, occupé par les ter-
charpentier qui l'eussent fait durer rains tertiaires, est couronné de bois
des siècles encore, et de taillis d'un aspect pittoresque et
La chapelle de Saint-Julien-du- qui contraste heureusement avec l'en-
Sault est la dernière dont nous ayons semble de la contrée,
à parler durant le reste de notre On laisse à quelques pas de distance
voyage dans la vallée de l'Yonne^ et à deux kilomètres de Saint-Julien
Nous devons donc ici résumer en lès bâtiments isolés au milieu de M
quelques mots l'ensemble des obser- plaine d'une ferme autrefois maladre-
vations qui ont été faites. 11 est évi- rie assez importante, bâtie sur le bord
dent que par une suite de circons- de la voie romaine que nous avons
tances que nous ignorons, mais que laissée au port de la Bouvière et dont
de nouvelles recherches pourront l'empierrement depuis Saint-Julien
éclaircir tôt ou tard, il est évident jusqu'au Petit-Port, hameau situé sur
disons-nous, que dans la vallée de la rive de l'Yonne à la base des col-
l'ïonne comprise entre Goulange-sur- lines et à deux kilomètres seulement
Yonne et Auxerre, les églises présen- de Villeûeuve-le-Uoi, ne se reconnaît
tent deux époques bien distinctes ; lô qu'à un abombement » très-prononcé
XII* et le XVP siècles ; tandis que de- du terrain. Cependant quelques per-
puis Auxerre jusqu'à Villeneuve-le- sonnes assurent que depuis la Mala-
Iloi,elles appartiennent presque toutes drerie, la voie antique franchissant
au xm* siècle exclusivement. Ici l'Yonne s'avançait en ligne droite et
c'est le beau type de cette époque dan;^ la direction de la grande route
qui se trouve partout et presque ja- actuelle jusqu'à Villeneuve et, de là,
mais le XI* ni le Xïl* siècle. Les ca- à Sens toujours par le parcours de
thédrales de Sens et d' Auxerre ont la route actuelle. C'est là une chose
formé des écoles d'architecture ; elles bien difficile à prouver ou à contester,
ont dû envoyer dès le XIII" siècle car toutes traces ont disparu, ou du
leurs ouvriers construire les églises moinssontrestéesignorées jusqu ici,
de village. Cela est possible, très-pro- sur l'une ou l'autre rive de l' Yonne,
bable même. Entre Sens et Montereau On présume qu'un pont traversait
cette influence est infiniment moins l'Yonne entre Saint-Julien-du-Sault et
sensible. Villeneuve-le-Roi. D'autres personnes
A Saint-Julien les collines crétacées pensent que ce pont était -près du
présentent déjà la craie blanche pro- village de Paron, à un gué qui exist î
prement dite avec ses Ananchytes ca- encore, et que de ce point, la voie an-
ractéristiques et ses cordons de silex tique traversait la ville de Sens par les
régulièrement disposés. Les argiles portes de Saint-Remy et Saint-Didier,
tertiaires qui recouvrent la craie ren- pour se continuer vers Paris. Ce tracé
ferment, sur certains points, un nom- est très direct effectivement, mài'^-^
)72
cet égard, nous ne doutons pas 'que par les comtes de Joigny, à Ville-
s'il n'existait point de traces incontes- neuve-le-Roi, n'est que de cinq kilo-
tables de la voie antique de Joigny à mètres : c'est une promenade soli-
Saint-Julien-du-Sault , on n'eût pas taire qui ne manque pas de charme,
manqué de dire que la voie romaine Voyage XII*.
traversait l'Yonne à Joigny pour Fortement resserré entre TYonne
suivre ensuite, jusqu'à Sens, la direc- et la base de jolies collines couvertes
tion de la grande route dont nous d'arbres, au centre desquels s'élèvent
avons parlé déjà à l'occasion de la de belles maisons de campagne, le
fondation de la ville de Joigny. chemin de fer arrive vis-à-vis de Vil-r
Quoi qu'il en puisse être de toutes leneuve-le-Roi , au faubourg Saint-
ces suppositions basées uniquement Laurent, bâti sur la rive gauche et
sur la ligne de parcours la plus courte communiquant avec la ville par un
d'une ville à une autre, nous conti- très-vieux pont jeté sur l'Yonne , dès
nuons à décrire l'aspect de la vallée Pépoque de la fondation de la petite
de l'Yonne. cité royale de Louis VII.
Avant d'arriver à la Maladrerie de Le pont de Villeneuve-le-Roi, l'un
Saint-Julien, on aperçoit sur la rive des plus curieux ouvrages de ce
opposée de l'Yonne un assez beau vil- genre que l'on puisse voir mainte7
lage situé à l'entrée d'un grand valr nant dans nos provinces, se compose
Ion creusé dans le flanc des collines, de douze arches anciennes, et de
assez tristes de couleur et monotones trois grandes arches en plein cintre
de formes, qui s'éterdeat vers l'est refaites au XVIIl* siècle et enfin d'une
grande et immense arche toute ré-
ARMEAU, village situé sur la rive cente et qui occupe l'emplacement
droite de l'Yonne et traversé parla de trois vieilles arches. L'une de
grande route ; à onze kilomètres de ces trois arches, détruite par l'inon-
Joigny. Population 932 habitants. dation de 1836, refaite en briques en
Bâti dans une situation très-agréa- 1837, démolie de nouveau et rempla-
ble, ce village présente quelques mai- cée plus ou moins définitivement par
sons assez bien construites ; il subit une arche de trente mètres d'ouver-
le sort de toutes les localités que le ture terminée en 1851. C'e^t la plu^
chemin de fer avoisine, c'est-à-dire grande arche en pierre que nous
rend désertes , pu à peu près , de ayons vue. Le trop de hardiesse nuit
voyageurs. A quelque distance au sud- aussi bien à la solidité d'une œuvre
est, sur le penchant d'une colline , on qu'à son effet pittoresque. Les curieux
aperçoit l'église, petite construction pourront trouver cette arche magni:
qui nous a semblé, de loin, n'avoir fique, d'autres curieux pourront s'é-
aucun caractère digne d'attention. tonner à bon droit de certain biais
Sur le sommet de la colline voÎt difficiles à justifier.
sine , qui s'élève d'environ liO mè? Nous donnons le dessin de la partie
très au-dessus de l'Yonne, on remar- ancienne du pont comme spécimen
que le hameau de Palteau et un assez de cette curieuse construction ; nous
vieux château entouré de fossés. C'est engageons nos lecteurs à se reporter
dans l'une des salles de ce château à ce qui a été déjà dit à l'égard du
que, selon la chronique^ l'inconnu au pont d'Auxerre (1).
fameux masque de fer aurait séjourné L'Annuaire de 1848 a donné une
durant quelque temps. Nqus repar- description succincte de Villeneuve-
lerons de ce château et aussi de la
chartreuse de Val-Profonde située
dans un étroit vallon très-pittoresque ,, . , „ ., « « «tii
et au fond duquel coule un ruisseau . d^ Maigre toug nos efforis, il nous^ a eie
pi au lona auquel couie un ruisseau . *'■ :, «^ j. Y;'' . " : ' " ««ip les
allant sejeterdansl'yonne au-dessous ''J'.C^etnûnt !« HdsSntsdl
de Villeneuve-le-Rpi. La distance de fa vallée de iVonne-
Val-Profonjle, fondée au XI 11? siècle ■' [^-ote de l'éditeur/
FAÇADE DE LA CATHÉDBAU DE SESS.
273
il. • ' .
é-lioi; liousy renvoyons également Véron, Etigny, Rozoy, Gron, Maillot
nos lecteurs. et Paron sont décrits dans F Annuaire
Cependant nous ne pouvons quitter de 1848.
cette partie de la vallée , sans dire La ville de Sens est décrite dans
quel(|ties mots d'une localité que le l'Annuaire de 1 847.
géologue visitera toujours avec iiité- Enfin dans l'Annuaire de 1845 on
rêt. Nous voulons parlei* de Dixmont trouve la suite de la description de la
où se rencontre, à la base des ter- vallée de Tïonne, c'ést-à-dire des vil-
rains tertiaires inférieurs, un gise- lages de Saint-Martin, Saint-Clément^
ment de Lignites qui, dans ces der- Courtois, Saint-Denis, Mailly, Cuy.
niers temps; a été l'objet d'un savant Villeriavotte, Villeperrot, Evry, Gizy,
et curieux rapport de M. Revéï^chon, Pont-sur- Yonne, Michery, Ville mano-
ingénieur dés mines à Troyes. Le che, Serbonnes, Cliampigny, Chau-
bourg de Dixmont est situé à environ mont , Vinneuf, Villeblevin et Ville-
douze kilomètl^es dé Villeneuve-lé- rieuve-la-Guyard dernjèrej commune
RoL Le sous-sol est Crétacé et appar- de notre département ]dans la vallée
tient à l'étage sénonien^ mais il est de l'Yonne.
partout recouvert par des terrains Nous nous bornerons à esquisser
tçrtiaires composés d'Alternances de en quelques lignes , la géologie de
sables et d'argiles et dont la couleur cette partie de la vallée qui, du reste,
passe du blanc au jauiiâtre et quel- ne présente que bien peu de faits di-
quefois au gris. C'est à la base de ces gnes d'être signalés. Depuis Ville-
terrains tertiaires , à deux kilomètres neuve-le-Roi jusqu'à Villeneuve-la-
environ de Dixmont, près de la ferme Guyard les terrains que nous avons
de TEnfourchure, que se montre ce traversés appartiennent presque ex-
gisemènt de Lignite. Des travaux ef- clusivement à la craie blanche. Par-
fectués à plusieurs reprises et dans tout où un escarpement du sol dénudé
un but d'extraction , permettent de permet d'en étudier la nature, on re-
l'étudier avec détails. Ce dépôt, qui se connaît une roche d'uce texture fine,
prolonge sur une étendue de terrain d'une blancheur éclatante, disposée
de plusieurs kilomètres et dont , sur en bancs épais et grossièrement stra-
certains points, l'épaisseur est de 15 tifiés, et renfermant le plus souvent,
à 20 mètres , renferme une quantité à des distances inégales, des lits hori-
considérable de végétaux entassés au zontaux de silex noirs et vitreux. Les
hasard. Les uns à peine abtués ont fossiles qui caractérisent ces couches
conservé leur texture et leur forme, puissantes sont presque partout fort
et se présentent sous l'aspect de troncs rares ; ce sont des liélemni telles, des
d*arbres de couleur brune et dont les Huitres, des Brachiopodes, des Echi-
fibres sont presque intactes. Les au- nides parmi lesquelles domine le
très au contraire sont dans un état de genre Anachites, das Forominifèrc s et
décomposition presque complet , et des Zoophytes. Sur plusieurs points la
constituent une masse noire, tour- craie de cet étage est exploitée pour
beuse, formée, sans doute, du détri- la fabrication du blanc : parmi les
tus des feuilles et des petites bran- crayères les plus remarquables, nous
ches. citerons celles de Paron qui s'ouvrent
Ce gîte dont l'exploitation, après presqu'en face de la ville de Sens,
plusieurs tentatives infructueuses , de Soulcy, exploitée à ciel ouvert,
avait été abandonnée , vient d'être celles de Mîchery, les plus anciennes
l'objet d*une concession spéciale et de toutes et dont les galeries d'exploi-
les travaux ont repris avec une nou- tation soutenues par des piliers mas-
velle activité. sifs destinés à prévenir les éboule-
Nous voici arrivés dans une con- ments, s'étendent sous la colline à
trée que nous avons déjà parcourue plus d'un kilomètre. C'est surtout '
Nous ne pourrions que nous répéter, aux environs de Sens que la craie
Ainsi les villages de Rousson, Passy, blanche se développe dans toute sa
i74
puissance, et avec \iù ensemble de Brosse-Montceâux , admirablement
caractoes qui ont engagé M. d'Orbi- placés sur le penchant d'une colline
gny à donner au vaste étaaedes craies couverte de beaux massifs de verdure
blanches le nom géographique d'étage et de futaie,
sénonîen. ^ Plus loin, au milieu des terres la-
liCS plateaux de l'étage sénonîen bourable?^, on entrevoit' le vieux chà-
sont presque partout recouverts par teaud'EsMANsbâti près de belles sour-
ies sables et les argiles des terrains ces qui viennent se jeter dans l'Yonne
tertiaires, dont les couches inférieu- au-dessousdeCANNEs,village situé sur
res sont exploitées sur plusieurs la rive de l'Yonne et ayant aussi un
points de la vallée et notamment à chdteau entouré d'un parc,
^farsangis , à Pont-sur- Yonne et à Sur la rive droite de l'Yonne nous
Villemanoche. AChampigny, on a si- avons laissé, vis-à-vis de Vijleneuve-
gnalé, dans ce môme terrain, un gi- la-Guyard , le village et \q beau
sèment de calcaire d'eau douce, château de Misy , puis le village de
M. Raulîn a bien voulu nous corn- Barbey situé à peu de distance de
muniquer sur ce dépôt une note l'Yonne, sur les limites de vastes prai-
pleine d'intérêt : les calcaires de ries autrefois couvertes par le cours
Charapigny reposent sur des sables et de l'Yonne, qu'un grand et brusque
des grès remarquables par leur cou- détour amène près du joli et pitto-
ieur blanche ; leur épaisseur est de 7 resque chûteau de Motteux, situé en-
i\ 8 mètres et leur présence a été cens- tre l'Yonne et la Seine, qu'une dis-
tatée sur un espace de 500 mètres tance de 1800 mètres à peine sépare
carrés environ. Ce petit lambeau de l'une de l'autre,
calcaire d'eau douce ne paraît pas A deux kilomètres environ du
renfermer de fossiles, cependant village de Cannes, vers Montereau, un
V. Leymerie y a recueilli des Lynnées. pont hardi, composé de quatre arches
Peut-être ne serait-il pas sans intérêt en fer d'une belle exécution, traverse
de rechercher quel est l'âge de ces l'Yonne pour le passage du chemin
collines et à quels autres dépôts ils se de fer allant à Troyes.
rattachent; mais ce serait sortir du La rive gauche de l'Yonne est bor-
cadre qui nous est tracé et nous avons dée de grands massifs de verdure
hâte de terminer cet exposé que formant de charmantes promenades
nous avons fait aussi rapide que pos- plantées en quinconces et qui s'éten-
sible et que plus d'un de nos lecteurs dent jusqu'aux maisons de Montereau
aura, sans doute, trouvé trop long. dont notre belle rivière , après un
Toutefois, la vallée de l'Yonne se dernier détour, vient baigner les murs
prolongeant encore, notre tâche n'est du quîii, puis enfin, se mêler aux
pas finie et il nous reste quelques eaux de la Seine. Un grand pont de
mots à ajouter; nous avons d'ailleurs six arches en pierre, nouvellement
il parler de l'itinéraire du chemin de reconstruit en grande partie sur
fer dans l'arrondissement de Sens. l'emplacement de l'ancien, aboutit â
Nous avons dit,. Annuaire de 18/i5, la pointe de terre du confluent de
page 128 , que la grande route, en l'Yonne et de la Seine à l'endroit où
sortant de Villeneuve-la-Guyard , se s'élevait un château-fort bâti par un
prolongeait en ligne droite vers Mon- comte de Sens, Uainard-le-Vieux, vers
tereau en traversant le hameau de l'an mille.
Bichain. La route , en effet, est tracée Le chemin de fer de Paris à Lyon
en ligne directe, mais les fortes et traverse notre département; nous
nombreuses ondulations du sol ne aurons, durant le voyage X* Tocca-
permettent pas bien d'en apprécier sion d'en décrire l'itinéraire entre
l'ensemble. On aperçoit sur la gauche xMontbarl et Joigny. Cette année
à l'extrémité d'une longue et large nous avons indiqué la suite de l'itiné-
avenue plantée de quatre rangs d'ar- raire entre Joigny et Villeneuve-le-
bres, le château et le village de la Roi, et nous terminons en complétant
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«8
XV I
iption depuis Vllleneave-le-
a'à Montereau.
~~îte carte générale de la vallée
me indique le tracé de la li-
er; nous eogageoûs nos lec-
l'y reporter. Ms verront que
,de Villeneuve-le-Roi , ou plu-
faubourg Saint-Laurent , le
|de fer suit, à peu de distance,
uche de Tïonne tantôt en
tantôt en déblai. Une station
portante est établie à Sens
plaine ^tuée entre TYonne
lUtes collines. La ligne se pro-
ujours en côtoyant la rive
cierYonne jusqu'à Pont-sup-
.où, par un immen^ déblai,
tourne les habitations, puis,
e courbe très-forte vient se
her de l'Yonne et traverser en
roite des prairies humides jus-
i-là de Villeueuve-la-Guyard.
De ce point et toujours en ligne
di'oite, elle gagne Montereau.
Le chemin de fer s'avance ensuite
dans la vallée de la Seine.
Ici se termine enfin notre voyage
dans la belle vallée de l'Yonne.
Gustave COTTEAU et Victor PETIT.
Nous joignons à noire Itincraire une
carte générale de la vallée de l'Yonne , di-
visée en deui fragments (jui peuvent se
réunir et ne former ainsi quune seule
ligne.
L'année prochaine, nous commenccrois
la desGiiption de la Vallée de VArmançon,
depuis la source de celte rivière jusqu'à
son embouchure dans l'Yonne. De trè?-
nombreui dessins donneront au travail de
AIM. Gustave CoUeau et Victor Petit un
intérêt tout particulier.
(Note de Véditewr.)
2Î6
ETUDE HISTORlOUE
Sur la ¥allée de ftolcmé, près de Wontenoy,
Une pierre commémoralive va bientôt s*ëleter sur les hauteurs qui
dominent les vallées de Fontenoy : cette pierre, dressée sous les aus-
pices de la Société Française pour la conservation des monuments his-
toriques, et par les soins de lu société des sciences historiques de
l'Yonne, doit rappeler la fameuse bataille que se livrèrent, en 841,
les enfants de L.ouis-le-l)ébonnaîre. JNoiis n'avons pas à déposer ici
les titres de ce terrible événement du IX^ siècle à la mémoire dts
habitants de nos contrées ; la France entière en est issue, et le sang de
ces milliers de soldats qui tombèrent dans les champs de Fontenoy
servit à marquer la trace de nos antiques frontières. Nos plus illustres
historiens modernes ont atlmirablement commenté ce fait capital de
nos légendes; c'est une page qui ne laisse plus rien à dite après elle.
Quel est donc notre but aujourd'hui? Pourquoi voulons-nous
remuer encore une fois les cendres de ces guerriers du moyen-âge
dont la terre s'est assimilé la dépouille? Avons-nous à développer
une thèse inédite sur le véritable champ de bataille, et cherchons-
nous à faire nouvelle élection de domicile pour les gloires et les mal-
heurs de nos pères? Non, Dieu merci ! Notre tâche est plus facile ;
nos aspirations sont moins ambitieuses. Notre seul désir, en confir-
mant les derniers travaux des hommes de science qui ont assigné son
véritable théâtre au drame sanglant dont il s'agit, est d'apporter
quelques lueurs de plus sur cette sombre catastrophe. Puis, il nous a
paru digne d'intérêt de scruter plus radicalement les souvenirs qui se
rattachent à quelques-unes de ces localités historiques, pour en
former un faisceau où se rassemblassent les événements et les per-
sonnages qui, à des époques différentes, ont laissé des traces plus ou
moins authentiques de leur passage. Nous avons donc choisi la vallée
de Soleméf région étroite, solitude inconnue, cachée sous les limites
de la Forterre et de la Puisaye, et qui a fourni sa part à ce terrible
champ de bataille où vinrent s'entrechoquer les armures des petits-
fiis de Charlemagne.
Ce que nous offrons aujourd'hui n'est qu*une étude modeste qui
ni
a pris naissadce au milieu de cette tranquille vallée, qui a exploré Ird
Moindres vestis;es, qui en ce moment encore est attentive aux moin-
dres bruits, et qui va raconter toutes les confidences qu'elle a pu saisir^
toutes les Révélations qu*eUe a pu comprendre, tous les mystères
qu'elle a cru pénétrer. Nous livrons ce Iravail comme une simple
esquisse historique ; nous ne nous dissimulons pas ses imperfections
ei ses lacunes, et nous venons au public avec confiance, parce que
nous croyons qoe sa bienveillance ne nous fera pas défaut, surtout
lorsque notre tentative est un appel aux lumières et aux encourage-
ments de ceu\ qui aiment sérieusement l'histoire de leur paysi
If.
La vallée de Solemé, tfui reçoit son nom du petit hameau qui
l'a voisine, est située au sud de Fonlenoy et de Levis. Ces deux com-
munes, avec celles de Sementron, Lain, Thury et Saints-en-Puisaye,
forment autour d'elle une large ceinture d'environ vingt kilomètres
d'étendue, qui limite assez bien le vaste plateau où se sont rencontrées
les armées de Lothaire et de Charles le»Chauve. Notre vallée, dont la
longueur totale n'excède pas deux kilomètres, est comprise dans un
angle formé par la route de Saint-Sauveur et le chemin des Larrons^
ancienne voie de communication qui se dirige de Sementron sur Thury,
et dont la dénomination se rattache à quelque vieille légende à peu
près oubliée de nos jours. Du sud au nord^ elle descend des hauteurs
de Buisson-Héry jusqu'à la frafche prairie de Saint-Bonnet. Le petit
hoiêûeBrioiteê décore la colline qui monte vers le hameau du Deffant ;
tout le reste de ce bassin elliptique est fécondé par les mains du labou-
reur qui regarde ces terres conime les plus riches de la contrée.
Déjà, il y a près d'un siècle, cette vallée avait fixé l'attention d'un
savant archéologue qui se livrait alors à de consciencieuses recherches
sur le champ de bataille de Fonteooy. Pasumot écrivait : < Il y a dans
» le pays une tradition bien établie qu'il a existé autrefois une ville
> dans ce qu'on appelle la vallée de Solemé, c'est-à«dire dans une
» espèce de petit vallon qui s'étend depuis le bois de BrioUe$ jusqu'à
» Saint-Bonnet. On ignore absolument le nom de cette antique
t habitation qui devait se réduire à ce qu'on nommait en latin villa,
9 et que nous désignons aujourd'hui par le nom de ferme ou petit
» hameau. En effet, vers le bas de cette vallée, assez près de Saint*
» Bonnet, il existe, dans un champ^ des caves et d*autres ruines d'édi-
D fices. On y a trouvé des cendres, d'anciennes pièces de monnaie^
» et d'autres traces d'habitation, a
Ce qui manque à l'indication de Pasumot, c'est une recherche plus
278
atleDli^e et «n «lameo plus sérieux de cette intéressante localité. T
ne nous apprend rien »ar retendue probable de cette ville mystérieiiM
qu'il amoindrit aux proportions d'une simple ferme ; il ne s'inquiète
Dullemenl de Tépoque où ces babitaiîons s'élevaient dans la vallée,
nullement de li cause qui a pu en consommer la destruction. Telles
SOI X les lacunes quîl restait à combler daas son estimable travail
dont nous «icceptons les conclusions générales, et que nous «limerons
à citer encoje plus d'une fois dans le cours de cette étude; et sî
nous airrivons à. démontrer l'existence d'une colonie assez considérable
jadis au sein de ce vallon solitaire, si nous posons la date de cette
existence ignorée, et peut-être la date de cette catastrophe inconnue,
nous aurons sûrement fait faire un pas de plus à ce débat historique
qui s'agite si péniblement à triivers les .ténèbres du passée
ÏII.
Les souvenirs des habitants de la contrée, traditions vagues et
confuses, où les événements les plus dissemblables viennent se heurter
contre la fidélité de l'histoire et de la chronologie, ne peuvent servir
de base à aucun travail sérieux. Noos avons dû, par conséquent, ne
les accepter qu'à titre de renseignements dont la valeur est contestable.
Cependant l'antique renomonée 4'une grande bataille livrée jadis au
milieu de ces campagnes vit encore au fond de touzes les mémoires.
Cette idée s'entretient ensuite à l'aide de certaines dénominations qui
sont restées, de place en place, comme autant de jalons significatifs
échelonnés sur la même ligne : ainsi le Champ-du-Malheur^ Solemé,
BrhitesXEiangde'la'Guerre^ la Fosse-mix-Gendarmes, voilà tout d'abord
un mémento irrécusable pour le champ de bataille de Fontenoj. Pois
chacun dans le pays s'accorde à dire que des ossements et des débris
de fer ont été découverts en grand nombre dans cette zone funéraire (I).
D'autres ont retrouvé des pierres assemblées de manière à laisser une
cavité dans leur centre, et cette cavité, remplie encore de charbons,
rappelait aux vieux soldats les fourneaux de camp^'gne dont les troupes
se servent au bivouac pour préparer leurs aliments.
Quand dix siècles pnt passé sur la cendre d'une armée, il est difficile
d'obtenir de quelques débris mutilés un résultat qui ne laisse rien à
désirer pour l'histoire. I^a plaine de Fohtenoy est déchirée par le soe
des charrues depuis les temps les plus reculés. Nous la voyons au
(I) MM. PauUre des Ormes et Robineau Desvoidy ont été eux-mêmts témoins
de VexhumatioQ d'une cuirasse très-oxydée dans le voisinage du hameau ds
Splemé.,
Î79
commencement du V« siècle donnée eo présent par Saint-Germain au
roonastcre de SaintCôme pour y fwire en établissement agricole (1) ;
les moines du couvent de Saint-Bonnet en exploit«»nt simuUanémf'nt
une autre partie ; ces terres, après la destruction de leurs premiers
rnaitrcs, deviennent des Fermas de l'abbaje de Saint-Germain jusqu'à
l'époque de la révolution de \1S9 où elles furent vendues aux habi<
tants de la contrée. Tant de manœuvres incessantes, pratiqueras par
l'agriculture sur uq sol dont la couche est peu profonde, ont dû fair^
disparaître insensiblement les derniers vestiges de la fameuse catas*
trophe qui nous occupe; aussi les découvertes deviennent de plus en
plus rares, et les laboureurs du pays, archéologues improvisés, n'ont,
plus guère l'occasion de commenter à leur manière ces débris sr pleins
de grandeur et de tristesse.
Cependant nous avons voulu remuer aussi celte terre de souvenirs,
et guidés par les indications de quelques propriétaires qui rencontraient
dans leurs champs des obstacles étranges sur le passage de la. charrue,
nous nous sommes mis à l'œuvre^ au nom de la Société des sciences
historiques de l'Yonne,
IV,
Nos premières opérations ont été couronnées d'un succès imprévu.
iVu lieu de ces vnstes sépultures, de ces ossements accumulés et
mélangés de mille débris d'armures que nous cherchions à découvrir,
quelle ne fut pas notre surprise en exhumant des ruines de construc*
tiens romaines dont la belle conservation dénotait l'antique origine.
Il ne s'agissait pas de palais somptueu?^, mais de simples et modestes
demeures qui avaient appartenu à de pauvres colons dont les bras
fertilisaient jadis cette étroite vallée.
Nous allons passer rapidement en revue cesi vivants témoignages
d'une histoire inconnue. Elle s<Ta le point de départ de ce que nous
devons raconter sur le petit coin de terre dont nous avons entrepris
la biographie.
A quelques centimètres seulement de profpndeur , nous avons
rencontré des murs et des fondations de maisons. Ces murs étaient
formés de la pierre du pays, mais solidement liés p^r un mélange
de chaux et de sable qui conservaient encore une cohésion inaltérable.
Le pavé des chambres, épaisse agglomération de pierres brisées^
(1) Gesla Ponliilcum biblipth. Gapituli Àutissiod. in vita sancti Germanj.
de briqdoset décimant tomain, offrait lin admirable rempart aux
inOltrations et à rhtimidité du sol. Rien n'avait pu dégrader cette
couche puissante qui atteignait dans certaines pièces plus d*un mètre
d'épaisseur, et qui était recouverte d*ua dallage de pierres larges et
polies, ou de briques de la plus grande dimension.
Ouelques débris de plaques dures do chaux et de sable tapissaient
encore les murs intérieurs, et Ton fiouvait eiicure distinguer les
peintures nuaucëes de rou[;e, de blnnc ou de jaune qui descendaient
par bandes égales jusque sur tes plinthes ; celles-ci étaient souvent
formées par des tuiles minces et chargées de festons d'une élégante
«implicite. Ces décorations, bien que modestes, annonçaient cependant
une certaine recherche dans le confortable de ces demeures.
La distribution des chambres était régulière et affectait surtout la
forme quadrilatère parfaite. Des couloirs séparaient les pièces les unes
de& autres et servaient de moyen de commuHication. Nulle trace de
cheminées, mais quelques indices de fourneaux, et dans une construc-
tion plus opulente en apparence que les autres, des vestiges d'hypo-
caustes, espèces de calorifères assez compliqués par lesquels on chauf-
fait du dehors les appartements du maître (1).
Dans rintérieur de quelques chambres, nous avons trouvé des
fragments mutilés de statuettes, et des sculptures assez remarquables
qui avaient dû figurer quelque chapelle au centre de laquelle on pla-
çait )a divinité protectrice du logis. Pauvres sanctuaires^ pauvres,
dieux pénates, vous n'êtes plus vous-mêmes que des ruines, et votre
égide sacrée n'a pas su détourner de vos hôtes les coups de la mort et
de la dévastation t
Des fragments de colonnes, de chapiteaux, de moulures d'un style
élégant et varié ont été mis au jour non loin des constructions
déjà citées ; ils ont probablement fait partie d'un édifice plus impor-
tant, et dédié à quelque divinité païenne. Nous serions heureux de
retrouver les ruines de ces monuments tombés sous le premier souffle
de la civilisation chrétienne*
Il ne nous a pas été loisible de constater le nombre et la position
de toutes les constructions qui ont dû s'élever dans la vallée de Solemé
à l'époque Gallo-romaine , mais si l'on considère que des fondations
de murs se sont montrées presque partout où nous avons fait enlever
quelques centimètres de terre, que toute la surface du vallon est jon-
chée de tuiles et de briques offrant les mêmes caractères d'antiquité,
que les rapports des laboureurs s'accordent tous pour reconnaître
(t) Voir le Cours i'antiquUés de M. de Caumont» tome II, p. i70.
28t
dans leurs champs des corps insolites et mystérieux, on ne mettra
plus en doute la grande étendue de notre village, et l'on aura» comm«
nous, le désir de voir se poursuivre ces investigations.
Parmi les nombreux débris de tous genres qui se trouvaient mêlés
à la terre, nous avons rassemblé un certain nombre de fragments de
vases de formes et de grandeurs difTérentes. Cette poterie peut être
divisée en plusieurs classes selon la finesse du grain ou du vernis qui
la recouvre, et le travail de M* de Caumont sur la poterie Gallo-romaire
est parfaitement applicable à nos découvertes (1). Qu'il nous suffise
de citer quelques débris de celte poterie rouge et fine, qui portaient
en relief des figures mythologiques, des fruits, ou des dessins guiilo*
chés, et nous aurons la preuve qu'un certain luxe régnait chez les
habitants de notre colonie ; car la belle poterie rouge éiait chez les
anciens le signe de l'opulence ; elle servait pour la table et même pour
les sacrifices (âj.
Parlerons-nous d'un petit coq de bronze ayant servi d'ornement à
quelque meuble, arme ou fi^jurine, de fragments d'agrafes métalli-
ques, de crochets, de boutons de ceintures, d'épingles à cheveu en
ivoire et de mille autres débris auxquels il est difficile d'appliquer le
nom ou l'usage ?
Plusieurs fois dans le cours de nos recherches nous avions mis à nu
des ossements humains isolément dispersés sur plusieurs points de la
vallée, et comme ces restes n'avaient pas une marque certaine qui pût
faire assigner une époque à leur inhquiation, nous sommes encore
dans rincerlitude à leur égard.
Mais sur la colline qui regarde le soleil couchant, un travail de
quelques heures nous fit découvrir un champ de sépultures beaucoup
mieux caractérisées. Là, il n'y avait plus de doutes possibles : nom-
breux fragments d'os de tous les âges, débris de vases funéraires,
pierres tombaies, cendres, charbons, médailles romaines, tout nous
annonçait un cimetière de Tépoque de notre village. En pouvait-il être
autrement? Et partout où Thomme a laissé des traces de son passage,
la tombe ne vient-elle pas se placer à cOté du berceau, la mort ne
vient-elle pas s'asseoir à côté d • la vie?
Ce qui parut digne d'être noté dans ce pêle-mêle de résidus mor-
tuaires qui avaient déjà subi plus d'un bouleversement, ce fut d'abord
)a grande quantité de pierres plates et de briques à larges r^sbords qui
il) Cours d'antiquités, tom. II, i>age 213 et suit,
servirent par leur juxta-posilion à former des cereiTeils entiers, otf deë
coffres destinés à protéger les urnes cinéraires. Plusieurs de ces
pierres étaient percées à leurs angles de trous qui donnaient passage
à des clous de grande dimension. Ces clous plongeaient probablement
dans une ouverture correspondante et remplie de bois ou de ciment*
Le cimetière contenait aussi des urnes cinéraires brisées et des coffres
de bois dont le détritus avait disparu, mais dont la présence antérieure
est révélée par le grand nombre de clous de toutes grandeurs qui se
trouvent mêlés à la terre. Ces urnes, d'après l'examen de ce que nous
en avons rassemblé, avaient des formes variées et représentaient pour
la plupart la figure des vases destinés aux usages domestiques. On ne
doit pas s'étonner de cette bumble et triviale manière de recueillir la
cendre des morts, si Ton songe que les plus modestes colons n'avaient
pas le moyen de se procurer des réceptacles plus somptueux. Dans un
grand nombre de champs de sépultures gallo-romaines, on a trouve
les cendres du pauvre cacbées sous de simples assiettes, des tessons de
poterie, une tuile ou des pierres plates (1) ; obscurs monuments qui
nous ont transmis leur dépôt sacré aus^i bien que les urnes les plus
opulentes.
Un fragment de bande de cuivre s'est retrouvé au milieu de ces
débris, et Ton peut encore reconnaître les lettres tracé .'s au pointillé :
AVG S... probablement Avgusto sacrum. Cette petite inscription devait
faire partie d'une offrande votive sur un tombeau.
Il nous est démontré que celle portion minime de cimetière contenait
simultanément des tombes où des corps entiers avaient été ensevelis,
et des vases dépositaires de la cendre des moris. Ces deux modes de
sépultures se rencontrent fréquemment ensemble surtout dans les
Gaules où les usages de la contrée avaient insensiblement modifié la
C4>utume des vainqueurs (2).
Enfin les médailles trouvées parmi ces débris humains remontent
au 111® et IV* siècle de l'ère chrétiennne, et, à cette période de la con-
quête, les sépultures mixtes se rencontrent souvent.
11 nous a été impossible de constater si la religion du Christ avait
sanctiûé ces dernières demeures. Quelques pierres figurant desX,
antique symbole des premiers chrétiens, sembleraient venir à l'appui
de cette opinion, mais ces fragments étaient tellement mutilés, qu'il
ne nous a pas été permis de leur assigner une origino certaine. En
tout cas, les débris de figurines trouvées dans les constructions, les
(1) Cours d'antiquités, lom. H, page 274.
(i) Cours (T antiquités, tom.II, page 261.
289
colonnes brisées et les fragments d'autres sculptures profanes sont fà
pour attester que le paganisme y avait eu ses temples et ses idoles.
Maintenant, cherchons à pénétrer Tépoque où flortssaît notre vil-
lage La petite collection de médailles que nous avons pu rassembler
nous vient puissamment en aide pour résoudre ce problème. Les plus
anciennes pièces de bronze ou de billon remontent à Trajan. Puis
viennent les Antonins, Alexandre Sévère, Philippe, Gallion, Posthunœ,
Victorin, les deux Tétrice, Claude le Gothique, Dioctétien, Constantin
le Grand, Constantin II, Constance, Constant, Yalentinien et Gratren
qui termine noire série numismatique. Trajan a revêtu la pourpre en
98 après J. C^Gratien est mort en 383. Voilà donc près de trois siècles
pendant lesquels ces humbles habitations étaient encore debout.Nos fouil-
les ont à peine effleuré cette vieille terre de la civilisation romaine ; il
est probable que de nouvelles investigations reculeraient encore ces
limites extrêmes de naissances et de deslruction. Mais nous touchons
au V® siècle, et cette date porte avec elle le souvenir de tant de mal-'
heurs, qu'elle nous suffit au delà pour expliquer nos ruines (t).
Une particularité frappante s'est révélée partout où la pioche dtes
travailleurs a remué des décombres, c'est le mélange constant de
monceaux de cendres, de charbons, de pierres noirciO'S ou calcinées
parle feu, de verre et de métaux agglomérés p:ir la fusion, des traces
indubitables d'un épouvantable incendie. Ce village a donc péri par
les flammes ; il a subi le sort de tant de villes et de bourgades gallo-
romaines sur lesquelles une terrible fatalité vint s'appesantir dans le»
IV* et V* siècles. Le vieux monde disparaissait alors dans des flots
de sang et de fumée ; un doigt invisible guidait le fer et la torche des
barbares à travers ces vastes possessions que le glaive impérial ne
savait plus ni contenir au dedans, ni proléger au dehors. L'histoire
n'a pu suffire à enregistrer tant de désastres, et à chaque pas on re-
trouve une nouvelle page échappée à sa mémoire.
Au milieu des calamités qui dévoraient 1 Occident, l'itinéraire des
hordes sauvages était facile à transcrire. Les villes gauloises redoutées
par leur murailles, ou convoitées par leur opulence serv'aient comme
de lugubres étapes à ces meurtres, à ces pillages, à ces incendies. Les
plus obscurs villages n'échappaient pas à la destruction générale,
(l) Voir pour plus de déta'ls nos recherches archéologiques dans la vallée de
Solemë, inséiées dans lesxième volume du «f/ca'/i de la Société des sciences
historiques de l'Yonne, '
184
seulement les épisodes qui se rattachaient à de modestes colonies pas-
saient inaperças comme chaque jour passent devant les yeux l'agonie
et la mort du pauvre.
Ouvrons cependant le livre où sont rassemblées nos vieilles légendes
des premiers siècles de la Gaule chrétienne, précieux monument
élevé par la piété féconde et la science merveilleuse des cénobites du
moyen-âge ; immense compilation où se sont réfugiés tous les docu-
ments de rhistoire primitive de nos pères, et voyons quel évéïiement
notable vint au V* siècle éclater 9ur la eoptrée que nous explorons
aujourd'hui ?
Cous le règne d'Aurélien, ua sombre drame épouvantait l<^s forêts
de la Puisaye. Une foule de chrétiens, pour se soustraire aux fureurs
de la persécution, s'étaient réfugiés sous ces abris déserts, et là se
livraient au culte de la religion proscrite par les lois de l'empire.
Alexandre, un des plus farouches satellites de l'empereur, Iraquant
les fidèles comme des botes fauves, découvre Saint-Prix et ses nom-
breux compagnons près d*un lieu nommé Couci. Ces pieux néophytes
chantaient les louaii|g;es du Seigneur, et se prodiguaient mutuellement
les prières et les consolations si douces pour les âmes souffrantes. Le
soldai impéri.il l'aborde avec insolence, et lui demande de quel droit
il préside une réunion clandestine, et quelle est la religion qu'il pro-
fasse. Nous sommes tous chrétiens, répondent-ils ensemble, et nous
célébrons la puissance de celui qui commande à vos rois et à vos
empereurs !
Si vous adorez le souverain maître des empereurs et des rois, votre
iCuUe est le nôtre, dit Alexandre, car le grand Jupiter seul dicte des
Ipis auic cieux et à la terre !
Un violent débat s'epgage entre l'émissaire d'Âtirélien et la troupe
chrétienne, qui témoigne son profond mépris pour ce dieu de l'Olympe
dont l'infâme exemple ne sait enseigner au monde que la débauche^
rinccste et l'adultère.
Alexandre, transporté de fureur, s'écrie enfin : Vous vous êtes lais-
sés séduire par je ne sais quel imposteur condamné au supplice de la
croix ; renoncez à l'instant miâme à tous ces mensonges, et adorez
Jupiter le dieu tout-puissant, sinon j'ai ordre de vous mettre à mort.
Tous alors répondent ensemble : Faites ce qui vous est prescrit,
car nous o^ renierons pas le créateur pour nous soumettre à la
créa lue î
L^ôfScier de TEmpereiir s'adresse encore à Saînt-Prii : Es-tu de
Favis de ces insensés? lui dit;!!.
— Faîtes éloigner un peu vos soldats, répopd le sublime chrétien^
jQ ^ais m'enl|eti()re avec mes frèrps.
26»
La troupe armée s^ range àV^cart; Alexandre ef oit 4#à que la
peur va faire abjurer celui qui paraît le cUef de ce irassembleoieQt*
Uaid Prix, dejioul au milieu d'eux, levant vers le ciel ses regards ins*
pires* prononce ces mots solennels : Voici, mes frères, voici notre
Seigneur Jésus-Christ qui déploie sur nous l'étendard de la .cr^ix^
l'entends sa voix qui nous crie : Que celui qui veut mp servir viennei
ayec mpi !
— Que la volonté de Dieu soit faite i répondent ces gommes animés
d'iioe sainte résignation, ;
Cependant Alexandre frémit d'impatience ; il ordonne à ses soldats
de cerner ces fanatiques, de diriger contre eux leurs armes mena*-
.çantes» et s'adressant à Saint-Prix : Qu*ayez*vous décidé pour votre
salut ? lui dit-il.
Voici notre réponse en deux mots, ûi le courageux apôtre, nous
adorons un seul Dieu, et nous sommes prêts à mourir pour lui I .
A ces mots il tombe frappé de mort sous le glaive, ses compagnons
sont massacres, et son corps est précipité dans un puits {!).
Tel est le funèbre épisode qui, en 270, troublait les solitudes de la
Puisaye. Un siècle et demi plus tord, une église et un monastère s'é-.
)e;ralent par les soins de Saint- Germain, évoque d'Auxerre, à qui
avait été révélée la place jadis arrosée par le sang des martyrs. Ce
lieu se nommait Coucy-les-Saints ; c'eçt le village de Saints-en-Puisaye
d'aujourd'hui (3).
VI. '
Une phrase égjarée au milieu des légendes de po$ saints évéques nous
(1) Àcta Sanetorumt 2â maii, p. 365, apud BoHandos.
(2) La &uite de ]a légende nous apprend que saint Cot, un de leurs compagnons^
parvint à s'echappèr avec la tête de saint Prix qu'il avait recueillie, mais que les
persécuteurs s'étant mis à sa poursuite, Tatteig^nirent près d'Àuxerre où ils le
mijrenl à mort. Les chrétiens rinlmnièEeiit dans cet endroit avec la tète de saint
Prix, et c'est aujourd'hui le village de Saint-Bris, à deux lieues d'Auxerre. Son
église possède encore des reliqujes de ces martyrs.
Les BoUandistes nous ont également transmis la version qui constate 4a fonda-
tion d'une église par saint Germain, sa dévastion par les Barbares, et sa restaura-
tion par un riche habitant du pays nommé Porcaire. C'était un homme de qualité,
dit la iégeaade, possesseur d'un vaste domaioe, et qui, ponranivant un jour un
sanglier jusque dans la vallée où avait été bâtie cette église^ s'avisa de faire enle-
ver par ses serviteurs quelques tuiles entières qui restaient encore à ce monument
dont il ignorait Torigine. Peu de jours après, saint Prix lui apparut, et lui repro-
cha son sacrilège, en lui faisant promettre de réparer sa faute. Porcaire-én effet
se bâta de faire rapporter les débris de la basilique, fournit k ses A^is tous les
matériaux nécessaires à sa reconstruction j et la lit consacrer ûj^ nouveau par un
prêtre. Àcta Sanctorurrit 25 maîi, p. 366.
20
f86
apprend la calaslropfae sous laquelle tombèrem à leur tour ces pieux
monuracwfs. peu de temps après leur fondation (I). '
La G ule venait d*ét:e euvaUe par un afFrciix débordement de^
barbace.")* Attila s'avançait â leur tête, jetant aux brises d^ TOcoîdent
ces tcrriblps paroles : réloile tombe, h terre tremble, je suis îe mar-
teau dv l'univers 1 1 1 ' fléau de l>ieu ! — » l^es bordes q'i'ii î.atnait â sa»
suite l'aient la teneur même des autres barbares : c Les Uuns, effroya-
bles cavaliers, ru cou épais, nux Joue» déchiquelées, ru Vïsag3 noir,
aplati et sans ha* lie, X la (ôte en forme de boule d'os t*l de chair,
ayant dans eett • tète des trous plutôt que des yeux » (2), s'élançaient
sur le vieux mo.idi* c mme pour effacer les dernières irnces dé la gran-
deur loinainc; avoîiglés instruments d'une éternelle perséiv ils mar-
ehaicnt n biuil de !< iirs cns sauvages, au soulèvi^ment de hurs épotf^
vant>bles ipslinets. A la lerîure îles mniles ^le cette époque, on se
dci'i.nde s'il y avait q lelque libre bamaine dans k> cœur de ces hi-
deux fantômes du Nord, dont le fer n'ê|>\':rgnffit ni les ft mmus, ni les
enfants, ni les vieillards ; dont la r <paciié s'abalt; it Mir les palais et sur
les chaumières et venait braver le ciel en dép Mjillant les plus augustes
sanctuaires.
a A leur approcb^v dit un écrivain moderne (:»), loot fuyait ou se
dispos jit à fcir devant celte teritpéte des nattions que pi*écodait Tineen-
die et que suiv.ji la^ «mine: Chacun se bâtait de m ttre ses provisions,
son or, ses meubles à Tabri ; les habitants dos pelites- villes couraient
se renfermer d >ns les grandes sans y trouvv:r plus de sécurité ; les
habitants de la plaine éraigraient vers la monla-;nc; les bois se peu-
plaient de paysans qui s'y disputaient les tanières des bêtes fauves >
les riverains de laine r et des fleuves, mettant â l'eau leurs navires,
se tenaient prêts à transporter leurs familles et leurs biens sur le point
qui leur paraîtrait le moins oienacc. »
Les villes de Strasbourg, Tongres, Arras, Melz, Reims, et tant
d'autres furent réduites en cendres, les citoyens massacrés ; des cruau-
tés inouïes s'étaient exercées jusque sur de faibles jeunes filles.
Orléans assiégé échappe comme pjr miracle à une imminente des-
truction. L'arrivée providentielle des légions commandées par Aétius
force Attila d'abandonner sa proie, et ses bandes éparpillées, la rage
dans le ccsur, gagnent les champs Catalauniques où elles vont treu-
il) Labbei Bibliolh. tome I, p. 416, Acta EpUcop, Àutissiod.
(2) JornaBcfês de rébus Gest, cap. xxxiv. Chateaubriand, Etudes historiques.
(3) Amédée Thierry, Episodes de Thistoire du Vc> siècle, Revue des deux
mondey, 1852.
ter enfin le plus terrible châtiment. C'est dans cette retraite qu'elles
traversent le pays Àuxerrois, qu'elles brûlenl le manastère de Coucj-
les-Saînts, qu'elles dévastent son ôglise, et que probablement elles
font disp iraltre le pauvre village dont nous retrouvons aujourd'hui les
fuines. Une lieue seulement de distance le séparait du monument con-
Stcré à Saint-PriK, et il était sur le bord du chemin qui conduisait à
Âuxerre.
On ne doit pas s'étoAner des désastres qui accablaient alors les
ttfles et les moindres bourgades. Ce ramas de nations qui venait
d'inonder la Gaule n'.-ivait d'autre ressource que le meurtre et le pil*
lagc pour accomplir son pèlerinage d'enfer. Leur chef lui même, que
les vues orgueilleusei et les instincts de conquérant dominaient plus
que la soif du sjng et de Tor, tolérait ces effroyables saturnales pour
«^attacher plus puissamment les peuplades appelées à son aide. Aussi
rien n'était respecté ; l indigence elle-même fut dépouillée de son toit
de chaume. Mais Thistoire a dû laisser dans lombre toutes ces calamités
particulières, pour nous offrir les traits les plus saillants de ce lamen-
table souvenir.
Les chroniqueurs r/ont rien (ransniîs de positif sur le sort que les
Buns firent subir à la cité d'Auxerre qui pleurait encore sur la tombe
récente de son grand saint Germain. Cependant un nouveau martyr
tonibait dans ses murs sous le fer des Barbares : saint Fraterne, évoque,
allait prendre sa place dans le caveau de l'église de Saint-Maurice, près
de celui dont il avait été le disciple, le successeur et l'ami.
Ainsi, dans chaque ville assiégée, c'est toujours l'évoque qui repré-
sente la force, le dévouement, la Qloïre ou le malheur ; il arrive le
premier sous le glaive de l'ennemi, iï est le guide, le protecteur de
son troupeau, et, suivant que le ciel l'a permis, il devient la géné-
reuse victime de son courage, comme les évoques de Reims, d'^iuxerre
et d'autres lieux, ou le sauveur de son pays, comme saint Aignan,
saint Loup et le pape saint Léon.
(^etle mission sublime fatalement attachée aux évêques n'a rien qui
doive nous surprendre, car outre la raison du dévoir reli(jieux qu'ils
portaient profondément dans leurs cœurs, il y avait la raison du devoir
civiL Comme l'a très bien fait remarquer M. Amédée Thierry (l),révéqoe
était le seul fonctionnaire qui représentât la hiérarchie romaine ; c'était
à. 'ui que s'adressaient les citoyens dans les jours de détresse, comme
au plus haut placé pour le conseil et pour l'action. Prép )sé en môme
temps à la garde du corps et de l'âme, il était prêtre et magistrat,
(1) Loc. cit.
288
•• <•
d^ceoivir, préfet et général d'armée, soivant les circonstances et I9
pression des événements.
VII.
Après le passage d'Âllila, notre vallée ne fut plus qu*qn ama^ de
cendres, de pans de murailles, de colonnes mutilées que le vojageiyr
contemplait avec un sentiment de tristesse et d'effroi. Nul des habi-
tants de ce bourg disparu n'avait cherché à en relever les pierres cal-
cinées, et comme les villes maudites de récriture, ceç rjiin^s étaient
vouées désormais à la solitude et à la mort. Cependant ces ouragans
formidables, ces épouvantables ébranlements, qui menaçaient le^
sociétés d'une dissolution prochaine, avaient profondément modifié
l'esprit des populations. La terre manquait sous leurs pieds, mais leurs
regards se dirigeaient vers les cieux. La religion du Christ, dont la
voix pénétrante pleurait avec toutes ces infortunes, dont l'austère mé-
lancolie errait sur tous ces débris, dont les ineffables prpmesseç ranir
maient toutes h s espérances, cette religion si pure avait agrandi ses
pacifiques conquêtes. On se réfugiait sous la bannière de TEglise, oo
forjnait de vastes associations pour prier, pour travailler et pour mou-
rir. De là ces innombrables monastères qui couvrf^ient la Gaule au
moyen-âge, et où le véritable peuple venait cacher son intelligence
et sa liberté.
Une de ces pieuses demeures avait surgi vers ce même temps, en
face de nos ruines. C'était le monastère de Fontenoy, Il était situé à
l'exposition du midi, à mi-côte, sur une pente très-douce, au-dessus
d'une prairie arrosée par plusieurs sources, au milieu de frais om?
brages et des terres les plus fécondes, véritable oasis qui semblait
vouloir faire oublier les misères du passé. |lien de pajrticulier sur les
phases de son existence n'est parvenu jusqu'à nous ; on ignore l'épo-
que précise de sa fondation et celle de sa chute (I).
Un personnage dont le nom est resté populaire dans la contrée, sapt
Marien y rendit le dernier soupir, en 488 Noqs ne pouvons résister
au désir cTe rapporter ici quelques fragments dp la légende de cet
(l) La première irace du monastère de Fontenpy se trouve dans la légende de
saint Marien. Vers le VI' siècle, saint Aunairé le mel au nombre des établissements
religieux pour lesquels il avait fait un règlement synodal. On le relroave encore
meiitionûé dans une charte de H55, publiée par î'abbé Lebeuf (INsf. iVAuxérre,
tome II, p. 19). 11 disparaît ensuite totalement dans l'histoire.
L'emplacement qu'il occupait est connu sous le nom de Sainl-Bonnel, les
cl^amps d'alentour s'appellent Terres clés Moines, — L'église de Levis possédait
une statue de ce saint, et une petite cloche nommée cloche aux moines, avec une
inscription datant du XII« siècle ; elle a été fondue à Tépoque de la révolution
de 89. Quant à la statue, elle a également disparu.
ancien frère lai de l'abbaye de Saint-Côme; sa mémoire et son cul le
bnt survécu après quatorze siècles, tant il j a de sympathie chez h'S
masses villageoises pour ces hommes simples et laborieux comme elles,
qui ont porté avec honneur la pliis humble livrée, et qui ont sanctifié
les plus obscurs travaux.
« Du temps de Tevéque Allode, l'abbaye de Saint-Germiin d'An-
xerre ekbalait au loin les parfums de sa sainte renomm.ée et de sa
douce prospérité. Marien, attiré par cette illustration si pure, aban-
donné le pays de Bourges où les Goths, ennemis jurés de la doctrine
de J.-C. avaient établi leur domination odieuse. Plein d'horreur pour
leurs souillures et leurs pratiques sacrilèges, il quitte ses proches et
sa maison hat^ilé» Le siiblime voyageur, si fort malgré sa faiblesse, si
fier ibalgré son humble contenance, marchait revêtu de la livjLée mon-
daine, et rêvant déjà dans son cœur la simple robe de cénobite, li
arrive à la porte du glorieux monastère, selon la coutume de ceux qui
renonçaient au monde, il murmure une touchante prière pour être
admis au nombre de ses bienheureux habit mts. On lui refuse d*abord
la grâce qu il implore, on le repousse, on Taceable de reproches
amers et de paroles outrageantes pour éprouver la force de son âme;
rien ne le décourage, il est inébranlable, il implore toujours. Enfin
i'abbé, touché de sa persévérance, vient à sa rencontre, suivi de ses
frères, lui donne connaissance de la règle sévère qui les régit, et le
reçoit comme membre de la sainte famille. Marien, au comble de ses
viBux, est bient6t l'exemple de toutes les vertus, et surpasse en austé-
rité les plus anciens de l'albaye.
i> Tous admiraient sa piété profonde et sa patiente résignation, lors-
que Tabbé St<Mamert, voulant mettre ses vertus à une nouvelle épreuve*
lui confie la plus vile fonction du monastère en le préposant à la garde
des troupeaux. Marien accepte avec autant de joie que s'il eût reçu le
plus insigne honneur. Il part donc pour Mézilles, où il devient le gar-
dien d'un troupeau de bœufs et de génisses, d
Confiné dans cette contrée sauvage, promenant ses mystiques réve-
il ne subsiste plus aucun vestige des bâtiments du monastère : tout aujour-
d'hui est en culture; les gens du pays prétendent reconnaître remplacement de
relise, ou le tour de la procesiion, par la vigoureuse végétation du grain qu'on
y sème, et qui pousse beaucoup mieux qu'aux environs. On y a trouvé, à peu près
en 1750, des pierres avec des inscriptions qui n^ont point été conservées, et que
plusieurs des habitants se rappellent encore avoir vues ; il est probable que si
Ton y opérait de nouvelles fouilles, on ferait quelque découverte importante pour
l'histoire. (Pasumot, Dissertation sur te lieu où s'est donnée la bataille de Fonte-
noy, p. 19.)
290
ries an milien des flenrs de la vallée et du silence des forêts, reeueillant
dans son âme toutes les suaves émotions, toutes les harmonies , tous
les parfums que Dieu sème à profusion au sein des solitudes champé*
tns, il inspirait aux habitants de la contrée une profonde vénération «
Les animaux les plus farouches semblaient obéir à son occulte puis-
sance.
< Uu jour, une bande de malfaiteurs armés se jette sur lui , le dé-
pouille de tous SOS vêtements et ne lui laisse que son manteau. Il les
rappelle, et leur dit : Vous oubliez mi bourse, prenez-la donc, si elle
peut tenter votre cupidité « et emportez-la avec le reste. Les voleurs
revinrent en effet, se saisirent de la bourse et du manteau , et le lais-
sèrent entièrement nu. Comme ils étaient étrangers au pays, ils s'éga-
rèrent, et le soir se retrouvèrent accablés de fatigue près de la cabane
de Marien. Le pieux solitaire les aperçoit, les appelle et les accueille
avec bonté; il leur lave les pieds, leur offre un souper confortable, et
leur prodigue les soins de la plus attentive hospitalité. Ces hommes,
endurcis dans le crime, sont frappés d*admiralion devant celte ven-
geance toute chrétienne ; le repentir entre dans leurs âmes ^ et l'un
d'eux se convertit à la foi, est baptisé par lui , et devient un ardent
apôlre de la doctrine de Jésus Christ, b
On raconte de lui mille autres choses niervetlleuses qui charment,
dans les veillées d*hiver, les récits de la chaumière : on voit encore,
derrière Véglise de Fontenoy, un pré où le saint homme venait, dit-on,
garder ses vaches, et» à chaque pas, on découvre une tradition, un
souvenir, un écho du nom de saint Marien.
a Aux approches du jour de Pâques, il lut prié de venir célébrer la
fête dans le monastère de Fontenoj. Il s^y rendit, assista aux cérémo-
nies religieuses; mais le lendemain, saisi d'une fièvre violente, il res-
sentit les aiguillons de la mort, et après trois jours de souffrances,
rendit son âme au Seigneur. » Son corps fut transporté à Auxerre.
L'abbé, suivi de toute la population, vint processionnellemeot à sa
rjnconlre. On le plaça dans Tégiisc Saint-Germain, et pour honorer sa
mémoire , le monastère de Saint-Côme porta désormais le nom de
Saînt-Marien.
VllI.
Bien de notable n'est à signaler ponr l'histoire de notre vallée pen-«
dant les quatre siècles qui suivent le passage d'Attila et la mort de
saint Marien*
On sait va{;uement que le pays auxcrrois fut ravagé par les Sarrar
sins dans la première moitié du YIII* siècle, mais aucun fait ne vient
confirmer crttc traditiofi incertaine. Devons-nous parler d^une fontaine
située dans les valiétvs de Fontenoy qui , de temps immémorial , ;t
conservé I0 nom de f. nîaitie ilasSarramis? Nous ne nous arrêterons
pas sur cette particularité q li poiirraii éveiller bien d<'s commentaires
— -Qite^i^ barbaies venus du Nord ou du Midi s'étaient assis auxbordg
des toRtaines de la Gaule depuis la chute de TËmpire Romain !
Plos tard, nou^ voyons Pépin-Ie-Brcf, à Li tôle de son armée, suivre
la ^oie romaine qui conduit dWuxerre tk Me vos, où se trouvait alors le
passage de la Loire (l). li marchait vers TAquit sine , cette terre sans
cesse révoltée contre lo pug de la nouvelle race royale, et qui reven-'
di()iiait, pour les chefs, le droit héréditaire a la couronne de Clovis('2).
*— Des haulei:rs de la forterre, où monte cet âpœ chemin de la Can-
•quête, il pouvait voir se dérouler, à ses pieds, les campagnes de Fon**
tenoy, où ses arrière-petits -fils devaient un jour se disputer son béii-
^ous arrivons au IX^ siècle. La tombe vient de se fermer sur Louis-
>le*Débunnaire, et en inOme temps sur cette ombre défaillante du nou-
vel Empire d'Occident, que CharJcmagne avait taillé avec la pointe de
son épée, et qu'il avait un inst mt revivifié sous le magique rayonne»
ment de son génie. L'histoire s*esi faligtiée à nous transcrire les luttes
«anglantes, les victoires, les défaites, les transactions hideuses, le«
parjures effrontés, toutes les hontes enfin dont les quatre héritiers de
l'Empereur ont donné le triste spect. de, pour s'arracher les débris de
«ette couronne tant de.fois outragée. H fallait un. dénouement terrihie
à ce drame semé sur la surface de l'Europe entière. Notre obscure
vallée et quelques champs ci rcon voisins avaient été désignés par la
PrjovidejQce pour servir de théâtre à cet acte suprême , qui va donner
tin nom et d< s limit<^s A \\ France.
Deux M urées forniiirib^ > étaient m vue d'Auxene, le 21 juin 841^
et à la distance diï trois lirues l'one de l'autre L'une, commandée par
Lothaire, empenur d'Italie, suivait les hauteurs boisées et les bas
fonds marécageux d*Ëgiény, Parly, Beauvoir, Pourrain, Moulins-sur-
Ouanne, et gagnait le point culminant du village de Fontaines (5). L'au-
tre, ayant à sa tête Gbarles-le-Chauve et Louis-lc-Germanique, suivait
^1} labbeî Biblioth., tome I, p. 427. Hist, Episc. Àutiss. tome III, p. 650-
(2) Chateaubriand, Analyse raUonnée de Vhùt, de France.
(3) Les dissidences des bistorijSDS de la bataille de Fontenoy ont surtout porté sur
je lieu du campement de Lothaire- Lebeuf,4ont l'autorité a été suivie par près-
la voie romaine par Vallan , Avigneau , Escamps , (Tuannè , poor se
rendre sur les plateaux de Tbury, de Lain et de Saints en-Puisaye.
Un seul document, authentique et sérieux, vous est resté au sujet
dj cette bataille ; H est tombé de la plume d'un brave Soldat, qui avait
lui-même combattu dans les rangs de Tarmée française, de Ntthard,
l«ji aussi petit-fils de Gharlemdgâe par sa mère, et qui nous ff légué
ses souvenirs trop prolixes pour lut pént^tre, mais souvent trop abré-
gés pour rhistoire«
Laissons-le doue parler et prenons son récit au loomènt oH les deux
armées ont choisi leur position respective : t Le lendemain (t5 juin),
D les armées sortent de leurs camps, disposées à combattre; Louis et
1 Charles envoient encore des députés à Lothaire ; ils lui demandent
» de ne pas oublier qu'ils sont frères, et de ne pas troubler plus long^
9 temps la paix quidoit régner dans la sainte église et dans toute la
» chrétienté ; ils offrent tous les bagages de leur armée, à l'exception
> des armes et des chevaux. Us proposent enfin d'abandonner chacun
D une portion du royaume, l'un jusqu'à là forêt des Charbonnières, et
» l'autre jusqu'au Rhin. Que s'il refuse encor ces conditions, ils divi-
» seront la France entière en parties égales, et qu'il aurait à choisir
B ce qui lui conviendrait, — Lothaire répond qu'il fera connaître ses
j» intentions, et il envoie aussitôt Drogon, Hugon et Hégibert dire
1 que, ces propositions étant nouvelles, il demande à réfléchir^ Pépin
» n'avait pas encore fait sa jonction, et il voulait gagner du temps.
» Pour en imposer davantage, il dépêche Ricuin, Hermenalde et Fré-
» déric, pour assurer, sous la foi du serment, qu'il ne désirait ce délai
».que pour le bien de tous, et pour préparer un arrangement équita*
tous les auteurs modernes, avait d'abord établi* ce camp près de FonteDailles-
sous-Âudries. Mais après un examen plus attentif, quelques années plus tard,
dans son Histoire dÀuxerre, il fait suivre à Lothaire la route que nous indiquons,
et qui résulte clairement de la narration de Nilhard. Cette direction a été adoptée
par Pasumot et M. Paultre des Ormes, sauf quelques modifications par lesquelles
ce dernier démontre que Lothaire a dû, suivant les règles de la stratégie, camper
â Fontaines, et non dans le bas fond de Fontenoy. Quant à Lebeuf, malgré la cor-
rection de cet itinéraire, il persiste même dans son KLitoirê d'ÀMixerre, à -foire
remonter les deux armées près de Druyes et de Bretignelle, ce qui devient physi-
quement impossible, car pour aller de Fontaines à Audries, il eût fallu traverser
le camp de Charles -le- Chauve, et alors un engagement était inévitable.' Il en
convient lui-même dans cette phrase : « L'armée qui passa le plus près d'Auxerre,
était celle de Louis et de Charles, laquelle ayant gagné Ouène par Chevannes et
A vigneau, qui étaient des pays plus découverts et moins aquatiques , se trouva
en état de camper si près de Thury, qu'elle fermait le passage à celle de Lothaire.
(Biit, d'Âuxerre, tome 2, p. 27). Personne n'ayant cherché à contester Tidentité du
Tauriacus avec notre Thury moderne, il s'ensuit que les deux armées, par la force
des choses, ont dû nécesss^irement se renconti^er daps la plaine de Fontenoy. ,
't h\e entré }?es frères et le peuple chrétien. Louig et Charleï, coàfionftf
» dans cette promesse, conviennent de maintenir la trêve pendant
i deux jours,' et rentrent dans leur camp où le lendemaiu la messe
I de saint Je»n doit être célébrée. — Cependant Pépin arrive liif
j^ secours de son oncle» et Lothaire, levant le masqué, mande à ses
t frères qu'ils doivent savoir qtte sa qualité d'empereur lui assigné
» une -autorité suprême, et qu'ils doivent comprendre les^ devoirs que
» lui impose ce titre magnifique ; que du reste il n'est déjà phis le
» seul arbitre des intérêts de tous. On deinande aux députés Vil
» accepte du moins quelques-unes des conditions proposéefs, où s'il fait
> connaître ses intentions définitives, et ceux-ci répondent qu'ils n*ont
t reçu aucune instruction à cet égard. *— Âiors, toyant qu'il n'y a
1 plus de ce côté nul espoir de justice et dé conciliation, Charles et
» Louis, pour la dernière fois, sollicitent de leur frère hi communiba-
• titfn de sa volonté ou racceptdtion dé (]|uelqties-unes de leurs prdpô-
• sitions, sinoDi ajoutent ils, puisqu'on les pousse à cette extrémité,
> le lendemain vers la deuxième heure du jour, ils s'en remettront
» au jugement de Dieu. Lothaire, 8elon sa coutume, méprise inso-<
D lemment ces démarches, et répond qu'ils verront bientôt ce qu'it
af doit faire (t). »
Jetons inaintenafit un eoup d'teil rapide sur les deux camps ennemis,'
et commençons fiar celui de Lothaire. Que pouvons-noui saisir â
travers ce tumulte, ce pêle-mêle étrange de tant de natiofns diffé-
rentes, le cliquetis des armures, les hennissements des chevaux, lé
bourdonnement confus de toutes ces voix humaines dont les idiomes
Èe croisent et frappent les airs des plus bizarrefs consonn;mces ? C'est
d'abord l'orgueilleux Lothaire entouré de ses principaux chefs, AdèN
bert, comte de Met2, le boutéfeu de ces guerres civiles, Gérard, comte
de Paris, Albert d'Austrasie, Arnotild, Gombaud, Othberg, évêquede
Mnyence, Hilduin, abbé de Saint-Denis et une fertile d'àutj*eâ seigneurs
dont les nomd sont enregfistrés dans les annules de nos provinces.
Puis Angfibert d'Aquitaine, ce guerrier qui prend une lyre quand il
dépose son épée, ce patriarche des Trouvères de la Provence, qui se
préparé à chanter la gloire ou l'infortune de son impérial compa-
gnon d'armes.
Voici venir les légats du pape apportant des paroles de paix et de
conciliation; en repousse leur pieuse intervention ; la soif du pouvoir
et de la vengeance a frappé ces hommes de veriige. Parmi les envoyés
(f ) Nithardi historia, lib. 11 câp. IX. Àptid scrip. reram Gall. tom. VIL p. 93
et suiv.
4tt 8ainl*ftiëge, on remarque $iir(aut Grégoire, archevéqne de Ba*
venni? (1), prélat ambiiieiix (M fi/iribe, qi)i rôvi* de nouveaux privilèges
pour se soustraire à la dépendance de l'ëvèqiio de Konie, ël qui ne
désespère pis d'arriver au (r6ne pontifical, s'il peut raptor la faveur
de Lolhaîre. Il est escorté par trois cents chevaux cbargcs \\e lofjrs
les trésors dont il a dépouillé son église ; ces ^omptuenscs iebesses
.sont destinées à séduire rempereur. Aus^i, il «éprouve une joie secrète
en vojani les dispositions de ce dei nier qui refuse tout acconinEiode-
nieiit avec f^es frères ; il parcourt le camp, il encouragée les chefs et les
soldats, il jynnonce une victoire éclatante : c Quant je verrai Charles
vaincu parafîre av^o ]es br^s liés, dit-î1, je me déganterai pour lui
couper les cheveux et le faire clerc, puis je remmènerai dans mon
diocèse (2).
Bientôt tous les regards se tournent vers les vallées de Mezilles;
voici le renfort si ardemment désiré par Lothaire ; c'est Pépin d'Aqui-
taine, à lu (été d*une armée d'auxiliaires-; pauvre enlaol (5) à pein^
parvenu à Tadol^sceuce, accablé sous le poids inaccoutumé d'une
armure, il vient de succéder à son père, qui lui laisse en mourant une
couronne où la haine, le mulb'ur et le saUjO^ des guerres civiles vont
déposer leurs sinistres empreintes. Deux chefs illustres, ses deux beaux-
frères, Gérard, comte d'Auvergne, et Raoul^ comte du Limousin,
^accompagnent ce jeune prince et veulent inaugurer ses premières
armes; mais la mort doit le<; frapper tous deux sur le champ de
J>ataille. Cependant los nouveaux venus épuisés déjà par une marche
forcée répandent une nonveHe triste et décourageante : Bernard, due
de Septinianie, qui devait arriver avec eux, les a trahis; en homme
rempli d'une excessive prtideoce, et qui sût combien sont mobiles les
foveurs de la fortune, 41 s'est arrêté avec ses troupes à trois lieues en
deçà de la Loire, < t attend qne le sort ait désigné le vainqueur pour
lui faire offrir son homma;]e (4^
Passons maintenant au cunp de Charles-le Chauve et de Louis de
Bavière; ici tout est calme et solennel. Nous avons vu quelle était la
contenance des deux frères vis-ârvîs de Lothaire , que le prestige du
.droi;td*ainesse et du nom d'£mt)ereur rendait encore plus redoutable
(1) Ann. Bertin. ad. ann. 841. Italia sacra, tom. â. Ravenn. archiépisc. p. 343.
(2) Anecdotes Italiennes, page 181.
(5) Pépin, fils de Pépin, roi d'Aquitaine, n'avait que 15 ans lors de la bataille
de Fontenoj. JMézeray, histoire de France.
(4) Hist. jg^én. du Languedoc, page 529.
2^5
à leurs yeux Les princlp<iiix seigneurs, Adhélard deNeostrie, Warin,
comte de Toulouse ; Henri de Bretaffne ; Lambert » comte de Nantes ;
Âubert, comte d'Âvallon ; Hugues , bâtard de Charlemagne ; Nithard
lui-même et Conrad , comte d'Auxerre et frère de Judith, mère d6
Charles le-Chauve , sans invoquer par de basses flatteries les passioa*
ambitieuses ou vindicatives des deux rois , entretenaient leur courage
et leur confiance en ieur montrant la grandeur de la mission qu'ik
devaient accomplir. Une question immense dominait toutes ces aglta-i*
lions intestines. LVmpire de Charlemagne avait réuni sous le même
joug une multitude de peuplades différentes par les mœurs, la race et
le langage; qu.ind le grand Empereur fut descendu dans la tombe, ces
peuples, mul contenus par la main débile de Louis -le- Débonnaire ,
commencèrent à s'émouvoir^ et nu souvenir de leur antique n.iiîonai
lité se préparèrent à s'affranchir des lois que leur imposait la c6n«
quôte. Le partage de Tempiro vint remuer plus profondément encorie
toutes oes idées, toutes ces aspirations nouvelles. Aussi les manoeuvrea
deLothaire, qui cherchait visiblement à concentrer encore une foià
sous sa puissance la totalité de ThérUage paternel , et à ressusi-îter
l'empire d'occident , mirent le comble à l'efforveseence. c Enfin , sa
réponse altiére à ses frères suppliants était , i proprement parler, un
manifeste contre l'indépendanca nationale dont les peuples sentaient
le besoin ; ils y répondirent d'une manière terrible , dit M. Aufjustin
Thierry (l), par cette fameuse bataille de Fontanet , prrs d*Auxerre/
où les fils des Welski» et des Tentskes combattirent sous If s raémeà
drapeaux , pour le renversement du système politique fondé par
Karle*le-Grand. L'espèce de recueillement religieux, avec lequel l'ar-
mée des confédérés se prépara à ce combat comme an jugement de
Dieu, prouve que dans la conviction des contemporains il devait s'y
décider autre chose qu'une querelle domestique, t
Mais suivons le récit de Nitbàrd : i Dès la pointe du jour, Louis et
» Charles occnpent , avec environ le tiers de leur année, le sommet
» d'une montagne contiguë au camp de Lothaire ; ils attendent et sori
» arrivée et la deuxième heure , ainsi qu'ils l'avaient fait dire avec
» serment. Lothaire s'étant présenté à Theure convenue , le combat
» s'engage sur un petit ruisseau des Bourguignons et on se battit
> avec chaleur. Louis et Lothaire s'attaquent vigoureusement au lieu
> nommé Brittaê ; ce dernier, forcé de plier, prend la fuite. La por-
D tion de son armée, qui se rencontre avec Charles à l'endroit nommii
(l)
Lettres $ar Fhist de France p. ISt^
i
^» Pa^itj ett siirJè*diatt)p mise en dérouté ; h troisième division, qiil
» atUqua à Soknnit , combattit avec courage contre Adhélard et les
>. antres clieb auxquels , avec l'aide de Dieu , j*ai prête uti piliss^rit
> SAoeurSy et déploya un grand courage et une vive résistance. EnQn
a elle lut écrasée, et tous les alliés de Lolhalre cherchèrent leur salut
» dans la folte (i). •
Que dirons nous de pins? Dlea seul garde le souvenir des terribles
épisodes de oette sanglante journée; Dieu seul a recueUli les clameurs
sauvages « les éclairs des épées, le cUoc des amnires , les blasphèmes,
les cris d'agonie , les flots de sang qui ont inondé les sombres replis
de ia bataille, tout ce lugubre appareil déployé par la fureur et par la
nâort. Cent mille combattants furent couèhés dans c<'S champs encore
tQut parés de moissoàs jaunissantes !
« Malédiction, s'écrie le poète Angelbert, malédiction surcejoiir
h si fatal ! Que sa trace disparaisse du cercle de Tannée , qoe sa tné-^
> moir^ soit effiicée à jamais ; qoe les rayons du soleil lui refusent
B leur lumière, qu'il smt sans aurore et sans crépuscule !
> Que ce soit une nuit profonde, unie nuit lamentable et remplie d'i^-
s> ternelles douleurs, que La nuit où périrent Uint de vaillants goerriers,
y tant de héros vieillis dans les batailles , et sur le trépas desquels un
» père , une mèf e , un frère y une sœur ,- des amis ont versé tant de
t larmes (2) ! •
Le combat n'avait duré que quelques heures ; à midi tout était fioi.
Louis et Charles, épouvantés de leur victoire, eurent recours aux lu-
mières des évéques et à la miséricorde divine. Le lendemain , qui
était un dimanche , après la célébration de la messe , ils firent prodi-
guer des Soins indistinctement à tous les blessés. Us envoyèrent, après
ceux qui s'étaient enfuis, leur dire que s'ils "voulaient retourner à leur
^6i, toute ofifense leur serait pardoonée^ Un concile tenu dans le camp
même (3) déclara qu'on avait combattu pour la seule justice , que le
jugement de Dieu Tavait prouvé, et qu'ainsi quiconque avait pris part
à riiffaire^ soit par conseil , soit en actions, comme instrument de là
vpionté de Dieu, était exempt de tout reproche ; mais que si quet»
qu'un, au témoignage de sa propre conscience, avait conseillé ousgfi
dans celte guerre par colère ou haine on vaine gloire, il devait avouer
sa faute en confession, et faire la pénitence jqui lut serait imp^''
(1) Nithardi hist. lis. 2;
(3) Ex manuscripto régie n» 1154. Versus de belia qui fuit acta Fontaneto
(5) Biblioth. hist. de lT9nn6, tome 1 p^iS.
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eée (1). En outre -, un jeÛM «k» trois joufs fut otd«i|aé «atm Tfc--. .
le Mtnp de Fontaine*. ^^ * "* ""T «»
LesoirmômedeU bataille, Bernard , q„i étiiit.e»oMryationà
rhary .,n,troi par «e» éelai,*ur« de ïi^^ de leogagwnMÎ «rra
u.cont.nentGu.ilau«H> . son fik . ppur a^,er Cha^î^TUSK
J^i^offnrseMervices comme médiateur entre Jui et «onnetTpéoS
d Aquitaine. U>. m reçut volontiew «on serment et Je fi, ZtU^
suite pour entamer les négociations («). . " «* iwriir q«
Le même jour, ^ne scène burlesque vint rompre up iB.tant le deuil
immense qui cQuyrait c« campagnes : une bande de soldats vZ
queurs ramenait vers le camp des deu^ roi, up personnage «ut IT'
jnents lacérés et souillés de poussière , moTté^surr/LZ^*^:
laquelle on avait coupé la queue et les .reilles. C'était Grégoire r«r
chevéque de Ravcnne, qui avait pris la fuite avec les irens de I lih\"
et qui é.ait tombé entre les maiL des soldats avec tful* ''Û'I^!
bagage pi s'avançait a.nsi défiguré à travers les huées, les injures e
es mauvais traitements Le malbeureux prélat fut présenté à S c»
e-Chauve dans cet équipage misérable ; toutes ses richpsserfi.rï!»
ivrées au pillage , et le roi, après l'avoir Vait attendre T^temps Te
1 admit en sa présence que pour lui reprocher son ambition . son ^vî!
téméraires que tu as tenus contre moi ; mais je veux resoectcr .m ^
iTi.^e'T/"; •'""""" **'^"''"'' ' '«" "^^- > «"<:^. di "e
^1' ?. ' ^''"'"' '■'°"'"'"'' *'•' •'*'■«?'"" P»"-- ««" veyage li) -
n.S .^*T ù f'*'ï?« '*'A"'=eTe, était également attaché d» cœur an
par^l «1^ Lothaire Ol «vaitd-^à trempé dans la conspiration de ^pnW
la vengeance de 1 Empereur, Après la bataille de Fontenot il rJZl
à Ghartes.te^auve. qui.le reçu, en grâce, et le cha'e dJ'feireTu
mois de septembre suivant, la translation du tombeau de sa nt Geï
main, en Commémoration de sa victoire (4)
Le résultat final de la bataille de Fontenoy fut un partage de l'Em-
pire qui «'«nbuait J Gbarlès toute la partie de la Gaule située â l'oum
de l-Escau , de la Meuse, de la Saône et du Rhône, avec le nord de
1 Espagne jusqu'à l'Elbe. Les pays de langue TeutoniquejLqu'au
(1) Nithapdi hist. Hb. 3.
(2) Hist.géD. du Languedoc, p. 530.
(3) Anecdotes Italien iies^ page 1^
(4) Lebeuf, hisi. d'Auxerre, tome 1, page 177,
tlbio et ras Alpes, furent doooës i Loub. Lolfiaire rëunii à TltaÎM
toute la partie orientale de la Gaule, comprise au sud, entre le Rhin
et les Alpes ; afi nord, entnvle Rhin et la Meuse et entre la Hense et
'^Bsoaut, jusqu'à rembouchure de ces fleuves. « Cette longue bande
de territoire, comprenant qtfatfie populations et quatre langues diffë*
rentes, formait une division entièrement factice et de nature à ne pou-
voir se perpétuer, tandis que les deux autres divisions, fondées sur
la distinction dfs races et des existences nationales, devaient se pro-
Abncer de plus en plus. H est probable que c*est alors que s^'intfodui -
rirent dans le langage les dénoininations de nouvelle France (9^), pour
désigner le royaume de Karle, et d'ancienne France, pour désigner ce*
lui de Lodevfig (3). d
X.
Nous l'avons dit en abordant ce travail, notre intention n'a pas été
d'entamer une discussion nouvelle sur le véritable champ de bataille
deFonleooj} nous renvoyons aux mémoires savamment élaborés de
Lebeuf, de Pjsumot, de MM. Tarbé et Paullre des Ormes; on j
trouvera des preuves irrécusables. La seult^ observation que nous
ayons à joiiidre ici s'applique aux deux nb ns Brittai et Fagii, légués
par rbîslorien Nilbard, deux noms qui seuls ont pu laisser des doutes
dans l'esprit des iovestigaleurs. Or, ces deux noms, recueillis par un
soldat arrivé d'une extrémité de la France, par un étranger dans son
rapide passage sur une terre jonchée des cadavres de sea compagnons
d*armes, ces deux noms devaient avoir une origine plus large et plus
frappante que celle que l'on assigne à la dénomioalion de quelques
hectares de bois perdus sur la colline. En 841, Iç village dont nous
avons reconnu la trace n'avait pas totalement disparu ; ses ruines sab.
gistaient encore ; une terreur religieuse s'attc'tchait i cette sombre his-
toire du passé ; de lugubres légendes vivai nt dans toutes les mémoi-
res. ... Briltas et Fagit avaient été les villes de la contrée ! Ces noms
illuminés du prestige de la fatalité, qui n'étaient plus que les tom-
beaux d'une population jadis florissante, qui devenaient encore la sé-
pulture d'une armt^e formidable, durent frapper l'historien des petits
fils dé Charlcmagne; et, lorsque dans le silence d'un monastère, au
murmure des flots de la Loire, Nithard, deux ans après la grande
(1; Francia nova. . Francia quae didlor antiqna.. Mooaclnis Sangallensfe.
(\) Aug Thierry, ioc cit page 193.
baUrille qm déotma la noblesse de France^ ioterrog^eait seg (i>rriM^
sonveiiirs, cos deux noms, antiques Testiges d'une lamentable calas*
Iropho, Aouyeaux témoins d'un horrible midbeur, il les inserîvit dana
son livre, comme des monuments i|ue Dieu pcopose à ren^eigaamenf
des nations (I).
XI.
Apvèè un événement aussi oapttat que le fut la bataille de Foitte*
noj, nous ne rencontrons plus rien dana^l'lMstoire qui mérite de fixer
notre attention sur celte contrée. Sana doute elle subit le sort commun
lors des invasions qd se succéJôruntj aprèi» le démembrement de TEm-
pîre,^ invasions si fatales à la France, et que Cfaarlemagne atait pres-
senties, le jour où i) pleurait, en voyant de loin les voiles des Nor-
mands insulter nos rivages,
Wous noterons cependant, on !3«9, la dévastation de la Puisaje par
l<»s trcHip^^s d'Ang^leterre et de Navarre, qui, ne trouvant plus rien à
piKor à Aijxerre, s'éliient répandues dans les campagnes environnant
tes. On fixe vers le te r ps de Péqiies lecommencement de ces excur.
sîons Les bihitmls chs villages, saisis de terreur, fuyaient alors de
leurs il xT.i'ii 13 ei se rt"' ginienl dans les bois. (I est probable que c*esl
à ci^I.a l'poj I » c-eiàlcint» :. que l'ou doit fairei remjnter l'origine delà
saînlfl B en.: ie qnr s * c»: èbi e a la mi-S(»pl mbre dans l'église de Fo»-
tenoy. On j «:l)^n;e la messe di» Pà, ues^ pou; r:jp{Hî!er que les gens
du pays, nayan^ p:i c<'. i?;:- cei:e fêle le 21 avril, à cause de l.'tnva*
sion des ;.r é?s oira itères, l'avaient renriise^u mois de septembre de
celte mêiiie année, lors de leur retour dans leurs foyers. C'est donc
une erreur que de von! sir ais:gûer pour origine à la s .inte Bienaise
la sanglante rencontre des enfants de Loursie Débonnaire. Les deux
armées, c :p.me on l'a vu, saut arrivées le 2:2 jui.i au soir, et ont dû
repartir ,'^u plus lard huit jours après; il a donc é:é impossible que la
fêle de Pâquti» ait é:é troublée par ïeur présence à Fontenoy, qui
probablement n'existait pas encore à l'étal de commune, et que Tab-
;1) Nous n'avons pas besoin d'ajouter que dans notre pensée le petit bois qui porte
le nom de BrioUes et qui domine les ruines de noire village est un souvenir du
Brittas qui existait jadis Quant au nomdeFa^t^ il est impossible d'apporter
autr« chose qu^une conjecture pour retrouver sa trace : sur la colline d'une autre
petite vallée parallèle à la vallée de Solemé, non loin du lieu dit La Fosse aux Gen-
darmes, il existe également des traces d'antiques habitations; les habitants du
ham<îau de Coulon les désignent sous le nom du Petit-Coulon, mais il est pro-
bable qu'il senommait autrement au moyen-âge, et comme cette Fosse aux Gen-
darmes indique un lieu où dut se passer un des sanglants épisodes de la bataille,
tout porte à croire que le Fagil de Nithard n'en était pas éloigné.
80»
sMe^ des habiiUate eu f^ayt se soit ^^rfongée jucqu'att mois de sepT
tembre. Nous adoptons, par coiisëi}iieat la version ide Lebouf (1), qui
n'allénue en rien tes aifumenU sur lesquels on s'appuîe pour proclar
mer Tidentité du vérilablp champ 4e bataille.
XII.
Notre vallée n*esl plus aujourd'hui qu'un paisible coin de terre,
dont les fleui's du prinlemtps» Us blés. du labooreur» les ombrages de
quelques nojers épars, les feuilles du bois voisin éparpillées par le
vent d'auioowe, sont tour*à*tour l'uirique et simple parure. Rien ne
vient rappeler les scènes de terreur dont elle fut le théâtre aux jours
marqués par la Providence. Elle résume cependant^» dans ses étroites
liqail^s, toutes les souffrances, toutes les larmes, toutes les misères,
toutes les grandeurs et toutes les décadences qui sillonnent saas cesse
la destinée des hommes et des Empires. Nous avons suivi religieuse-
ment les traces que nous pouvions saisir à travers celle brume du
passé qui souvent transfigure étrangemept les choses. Ce que bous
avons pu recueillir de cendres, de poussière, de débris muitilés^ de
légendes aimées, de vagties souvenirs et de lointains échos, nous la-
vons apporté avec bonheur^ avec eoutiance, persuadé que. d'autres
après nous viendront, dont le souffle intelligent saura redonner une
âme A toutes. oes froides dépouilles. Notre tâche dépassait nos forces^
et débordait nos loisirs. Mais nos efforts auront obtenu la plus douce
récompense, s*ils parviennent à faire tomber quelques regards d'ialér
rèt sur nos ruines, et quelques encouragements k poursuivre ces pal?
pilantes investigations.
Emile DUCHÉ.
(jl) piss, sur la b^X, de Fontenoy, rscueil de divers écrits, tome X p. liç.
<<
.^l
DOCUMENTS STATISTIQUES
Sur les villes, bourgs et attires communautés d'habitants du comté
d'Auxerre, recueillis et classés par VlntendayU
dé lapromnce de Bourgogne en 1670.
^»^«i«»^IIP» ■> I I ■>!
Les lecteurs de TAnnuaire de TYonne n'ont peut-être pas perdu
le souvenir d'une Statistique de V Election de Vézelay en 1696,
œuvre inédite de Vauban, que j*ai publiée dans ce recueil en 1 846.
Dans le commentaire dont j'ai fait précéder ce précieux document,
j'émettais l'opinion que c'était le plus ancien essai de cette science
toute moderne qui, recherchant, jusque dans leurs moindres détails,
tous les faits topographiques, économiques, agricoles, commerciaux
et administratifs d'une contrée, les décrit minutieusement, les rap-
proche, les condense et les compare, pour que le législateur ou l'ad-
ministrateur en déduise les besoins sociaux et y puise les moyens.de
pourvoir à leur satisfaction.
Des recherches que j'ai faites depuis, dans les archives de l'an-
cienne province de Bourgogne, m'ont fait connaître un document non
moins curieux, plus ancien de vingt-six années, et beaucoup plus
vaste, car il s'applique à la province tout entière. C'est un recueil
en huit volumes grand in-folio, dans lequel sont classés, par chaque
ville ou paroisse, tous les faits importants de la propriété, du com-
merce, de l'industrie, de l'agriculture, des administrations civile, fi-
nancière, judiciaire et ecclésiastique, tous les chiffres de la popula-
tion, du revenu, des impôts et des dîmes, tous les rapports hiérar-
chiques des seigneuries, titrées ou non, et des fiefs; des chapellenies,
cures et prieurés; enfin des détails statistiques aussi complets
qu'on peut les désirer.
Ce grand travail a été dressé de 1665 à 1670. On n'a pu que
très-vaguement satisfaire ma curiosité sur son origine. Rien,
dans le texte même, n'indique s'il a été formé par les ordres des
États de Bourgogne, ou par ceux du grand Condé, qui était alors gou-
21
303
verneur de la province, ou enfin parFinitiative de Tintendant. Il reste
seulement dans les archives une tradition vague que c'est l'œuvre de
l'intendant Bouchu, dont la capacité, le savoir et les ser\ices sont
demeurés en grand honneur à Dijon.
Cet habile administrateur a-t-il recueilli lui-même dans chaque
localité les documents qu'il a réunis dans ce vaste répertoire? ou
bien, a-t-il fait exécuter les diverses parties de cette grande enquête
par ses subdélégués, ou par des commissaires spéciaux, en s'en ré-
servant seulement la direction et la coordination ? On ne sait. Les
procèS'Verbaux et la correspondance si volumineuse qui ont dû ser-
vir à élever cet immense édifice ne se retrouvent pas. J'ai fait, du
moins, de vains efforts pour en obtenir la comoiunication.
Je publie aujourd'hui toute la partie de ce travail qui concerne
le comté d'Auxerre. On pourra plus tard mettre au jour la partie du
Tonnerrois, de l'Avallonnais et de la seigneurie de Noyers. Je lais-
serai cette tâche aux savants de ces diverses parties de notre dépar-
tement. J'avertis à l'avance ceux d'entre eux qui voudront aller passer
quelques semaines aux archives de la Côte-d'Or, qu'ils trouveront à
cette peine de bien amples compensations, par la masse énorme de
documents historiques qu'ils y pourront recueillir sur leur contrée,
non-seulement dans le recueil spécial qui nous occupe ici, mais dans
toutes les autres parties des archives si vastes, si précieuses et si
bien classées de l'ancienne province de Bourgogne. L'histoire, si peu
connue encore, de toutes les communes des arrondissements d' Aval-
Ion et de Tonnerre est là toute faite. Il n'y a presque qu'à en copier
et à en réunir les monuments.
En annonçant une statistique complète du comté d'Auxerre, il est
nécessaire que j'explique qu'on ne trouvera pas dans ce document
toutes les communes dont se compose aujourd'hui l'arrondissement
d*Auxerre. Le domaine des comtes d'Auxerre étiat beaucoup plus
limité, il l'était surtout beaucoup plus queTancien diocèse d'Auxerre,
qui s'étendait jusqu'à la Loire et comprenait Clamecy, Varzy, Donzy,
Cosne, La Charité et Gien qui appartiennent maintenant au départe-
ment de la Nièvre. Le comté d'Auxerre ne comprenait, ni Saint-
Floreptln et son canton qui étaient de la province de Champagne, ni
le canton de Saint-Sauveur qui dépendait du Nivernais avec une partie
des cantons de Courson et Coulanges-sur-Yonne, ni Chablis qui était
un fief de l'abbaye de Saint-Martin de Tours, ni la baronnie de Toucy
et ses annexes, qui se rapprochaient beaucoup des murs de la ville
\
SOS
d'Àuxerrè, et relevaient de rëvêquè s&ns atieun lien de vassalité eaveri^
le comté.
Depuis TanBëe 1447, époque où tes Âuxerrois avaient pris parti
pour le duc de Bourgogne dans la guèrr^e contre le roi Charles Vil,
le comté d-Auxerre s'était trouvé de fait dans la dépendance des doqs
jusqu'au traité d'Arras qui l'y avait mis de fait et de droit. Après la
mort de Charles-le-Téméraire et la réunion à la couronne du du«hé
de Bourgogne, le comté d'Auxerre avait réclamé son rétablissenient
dans le ressort du parlement, de la cour des aides et de la chambre
des comptes de Paris. Mais il avait continué à envoyer des députés
aux États de Bourgogne et il était demeuré attaché à cette province
par certains li^ns administratifs. Aussi, Lorsqu'en 1 531 le roi Henri U
créa les intendants de province, l'intendant de Bourgogne eut le
comté d'Auxerre dans so-n ressort, ou, pour parler le langage admi-
nistratif de l'époque, dans sa Généralité. Le comté de Nevers, devenu
depuis duché de Nivernais, fut réuni à la généralité d'Orléans et la
baronnie de Toucy suivit le même sort, sauf quelques paroisses qui
furent attribuées à la Généralité de Paris. La généralité d'Orléans em-
brassait ainsi des communes qui touchaient presque aux portes
d'Auxerre, comme Charbuy, Pourrain, Diges et méï»e., à ce qu'il pa-
raît, Chevannes, Gy-l'Évéque et Vallan, et celle de Champape arri-
vait, du côté de Joigny, jusqu'au Ponlnler-Pierrey^ à iwe lieuie
d'Auxerre. C'est là ce qui explique comment on ne trouve que qua-
rante-une communes, ou, comme on disait alors, communautés d'ha-
bitants ^ dans la statistique du comté d'Auxerre.
Grâce à ce document, il est possible de comparer l'état de la po-
pulation et de la richesse publique dans cette petite province, entre
ces deux périodes ï séparées par uaintervalle de cent quatre-vingt-
douze ans, 1 670 et 1 852.
Notre document ne donne pourtant pas exactement le chiffre de la
population. Destiné principalement à servir de base aux actes de
l'administration financiière, il n'y a pour lui d'habitants que les habi-
tants Gotisables^ c'est-à-dire qu^il in4ique le nombre des. chefs des
familles ou personnes tenant meNiage et susceptibles d'être imposées,
ou^ en d'autres termes, le nombre des feux, à la. seule exception des
privilégiés et des mendiants. Mais on peut déduire le nombre des
habitants de celui des cotes, et l'on ne se trompera guère si l'on fixe
la population au quadruple du nombre des cotisables. Au reste,
comme la contribution personnelle et mobilière est aujourd'hui ana-
$0*
logue à la taille de l'ancien régime financier, il iq'a paru qu'uB tableau
qui présenterait à la fois, pour chaque commune, le nombre des
cotes actuelles de la coBtribution personnelle et mobilière, le chiffre
de la population actuelle, puis le nombre des tt^s de la taille de
1670, mettrait chaque lecteur à portée de juger exactement des pro-
grès de la population dans chaque locaMté. On trouvera, en coasé-
quence, ce tableau à la suite de la statistique de 1670.
Il pourra en être déduit quelques observations assez dignes d'inté-
rêt. Le chiffre total des cotisabies était alors, dans le comté, de
6,542. Il est aujourd'hui de 48,4S3. La population y a donc à
peu près doublé. Mais le progrès n'a pas été partout dans la même
proportion. Il est beaucoup plus considérable dans les petites villes
et les bourgs qu'au chef-4ieu, oh l'augmentation ne s'élève pas tout à
feit à un quart. Et encore cette proportion n'est-^llè pas exacte, puis-
qu'il faut ajouter aux chiffres des cotes de 1670 toutes les exemptions
du clergé, de la noblesse, et des charges royales infiniment plus nom-
breuses à Auxerre que dans les autres paroisses. C'est un préjugé dont
se repaît volontiers l'amour-propre Auxerrois, de ciboire que la ville a
été autrefois plus peuplée que maintenant. J'ai compulsé, aux archives
des États de Bourgogne, les rôles de la taille d' Auxerre à diverses épo-
ques. Jamais le chiffre de 2,i00 cotes n'avait été atteint avant 1670.
En 1597, le nombre des feux n'y était que de 2,331. En 1515, date
du plus ancien rôle que j'aie retrouvé, il n'est que de 1 ,723. Il est
vrai pourtant que ce n'est qu'un rôle de l'impôt de la censé, et, qu'outre
les privilégiés et les mendiants, ce rôle a omis ceux qui pouvaient dé-
cliner la qualité de bourgeois du roi, en prouvant qu'ils étaient des
bourgeois affranchis de l'évêque, du chapitre et de l'abbaye de Saint-
Germain. Mais, à cette époque, éloignée d'environ trois siècles de la
date des affranchissements, le nombre de ceux qui pouvaient justifier
de cette qualité était nécessairement fort restreint.
On ne peut que se faire une bien triste idée de la misère de nos po-
pulations rurales à l'époque de 1670, en trouvant, pour chaque commu-
nauté, cette appréciation qui revient presque uniformément à toutes
les pages : Pauvres, fort pauvres! Et, pourtant, 1670, c'est l'époque
la plus florissante du règne de Louis XIV; c'est le beau temps de
Colbert, trois ans après la réunion de la Franche-Comté, et deux ans
après la paix d'Aix-la-Chapelle. Vantez-nous donc après cela Taisanccet
le bonheur du peuple dans les siècles passés !
Quant à la ville d' Auxerre, son deg!^ de prospérité peut se juger
305
par ce seul fait. Elle était alors endettée de quatre cent vingt-huit
mille sept cent vingt-quatre livres douze sous neuf deniers I C'était
plus de onze fois le chiffre de. ses contributions annuelles qui ne
montait qu'à 38,360 livres. J'ai trouvé dans un autre document^
qtte Foctroi extrêmement lourd que, pour arriver à se libérer les ha-
bitants avaient établi sur le pain et sur le vin, ne produisait qu'une
somme à peu près égale à qelle de ses contributions : c'était 38,1 00 liv.
Auxerre était donc endetté d une somme égale à son revenu de onze
années I Ajoutez que la charge des contributions ne portait ni sur le
clergé, ni sur la noblesse ni sur ceux qui étaient exempts par le privi-
lège de leurs charges, et, au dire d'un procès-verbal de recherches
des feux par les délégués des États, en \ 572, tous les riches ache-
taient des charges pour s'exempter de l'impôt. Dix ans plus tard, un
nouveau procès-verbal de visite par trois dtSégués, au nombre des-
quels était r^véqne André Colbert, comptait à Auxerre :
857 maisons ruinées ou inhabitées»
1 ,990 chefs de famille, savoir :
81 privilégiés,
6 cotisés d'office,
61 riches,
201 commodes,
433 moins comnM>des et pourtant assez meublés pour
leur état,
1 ,21 4 pauvres, parmi lesquels il y en a 283 qui sont à
l'aumône et ne couchent que sur de la paille.
Puisque j'ai parlé de l'état de la population du vieil Auxerre, je
veux transcrire ici deux documents qui pourront intéresser les cu-
rieux. Le premier est un relevé du nombre des feux dans chacune
des paroisses, ou, comme on disait en 1515, dans chacun des bourgs
de la ville, à cette première époque et à cent cinquante ans plus tard.
On pourra y suivre le naowvement de progrès ou de décadence des
divers quartiers.
Nombre des habitants cotisables d' Auxerre,
En 1515. En 1606.
Bourg de Notre-Dame-la-Dehors 266 355
de Saint-Loup 306 3S4
. ■ « ' Il
A reporter, . . 572 709
500
Report.
de Saint-Pèlerin
de Saint-Père
de Saint-Eusèbe .......
de Saint-Mamès
de Saint-Regnobert
de Saint-Pierre-en-Château ....
de Saint-Amatre
de Saint-Gervaîs.
de Saint-Martin-lès-SaintJulien . .
de St-Marien, ou Petit-St-Martin . .
1,723 2,331
La seconde pièce est un procès-verbal de recherches des feux par
les délégués des États de Bourgogne en 1707, contenaat la division,
par professions et métiers, des habitants teûant feu. Leur nombre
n'était plus alors que de 1976, sur quoi on. comptait 86 exeropts qui
étaient les plus riches, environ 800 pauvres et 200 mendiants et
sans aucun meuble. En voici le tableau^ qui permettra de comparer
l'état des fortunes et de Tindustrie d'Auxerre à cette époque, avec
l'état actuel.
sTa
709
1U
153
305
533
400
468
134
146
80
104
62
50
16
60
27
45
21
49
■2
14
Officiers du bailliage. . .
Commissaires des aides. .
Procureur du roi et greffier.
Officiers des eaux et forêts.
Maréchaussée
Officiers du grenier à sel. .
Avocats
Procureurs . . . . .
Notaires
Sergents (hiiissiets) . . .
Médecins . . . . . .
Chirurgiens ,
Apothicaires
Officiers de milice bour-
geoise
Assesseurs à l'Hôtel-de-
Ville
Bourgeois
Commis ou receveurs . .
Maîtres d'école ....
44 Marchands drapiers ... 16
4 Épiders 5
3 Marchands de toile. . . 7
5 Imprimeur 1
16 Quincailliers 7
1 Cabaretiers 16
9 Boulangers 33
25 Rôtisseurs 7
12 Pâtissiers 10
16 Charcutiers. ...... 16
4 Bouehers.; 30
7 Vinaigriers 19
2 Tonneliers
Potiers d'étain
22 Perruquiers. .
Cordonniers .
4 Savetiers. , .
43 Tailleurs.. .
12 Corroyeurs..
2 Tanneurs . .
44
4
6
22
20
18
5
12
307
Mégissiers .;...,, 2 Cordiers ........ 5
Chapeliers. 10 Teinturiers 3
Menuisiers 12 Vitriers 4
Charpentiers 12 Paveur 1
Serruriers 7 Couteliers 2
Couvreurs 17 Peintres 2
Taillandiers 9 Plâtriers 2
Chaudronniers ..... 20 Tapissiers. ...... 2
Maçons 10 Cardeurs. ....... 9
Selliers 2 Mariniers .14
Fourbisseur 1 Meuniers 9
Bonnetiers 9 Charretiers 16
Charrons 6 Vignerons 333
Tourneurs 7 Journaliers 368
Maréchaux 5 Lingères, couturières, etc . 14
Tixiersen toile (tisserands) . 1€ Veuves et filles 296
Si nous quittons Tannée 1707 pour retourner à 1670 et que nous
veuillions, à Taide de la description statistique que nous publions au-
jourd'hui, apprécier la situation de Tagriculture à cette (iernièm
époque dans le comté d'Auxerre, nous n'y trouverons qu'un seul
fait, mais, à vrai dire, un fait qui, à lui seul, est caractéristique et
décisif, c'est que, sur les quarante-une communes, dont se composait
cette petite province, il n'en était que neuf oii le froment fût cultivé,
et encore n'était-ce que dans une très-petite proportion. Dans toutes
les autres localités, la culture ne produisait que d'humbles et pau-
vres céréales, comme le méteil, le seigle ou l'avoine. Maintenant, au
contraire, la production du froment est la culture normale de nos
terres arables, et les autres céréales ne sont que des exceptions ou
des accessoires dans l'assolement de nos cultivateurs.
La valeur de l'argent monnayé, par comparaison avec celle des
choses d'un usage habituel, ou, comme on dit en termes scientifiques,
la puissance de l'argent, peut trouver dans notre publication d'abon-
dants moyens de vérification. Mais on y peut rencontrer aussi d'au-
tres termes de comparaison. Ainsi, on y trouvera qu'en 1670 le prix
moyen d'un arpent (ou demi hectare) de terre, dans le centre de la
France, était de dix à trente livres; celui de l'arpent] de vigne ou de
pré était d'environ cent cinquante à deux cents livres. Aujourd'hui la
vigne et les prés ont une valeur décuple, mais la culture des céréales
a sans doute fait plus de progrès que celle de la vigne et que l'é-
lève du bétail, car on ne peut calculer à moins de 600 fr. le prix
50S
moyen des terres labourables, qui se trouve ainsi avoir plus que
vingtuplé depuis cent quatre-vingts ans.
Mous devons signaler, en terminant, le changement qu*ont subi,
depuis 1670, les noms de trois des quarante-une communes du
comté : Cussy qui a été réuni à Ouaine, Lissy appelé maintenant
Lucy-sur-Cure et Venouse qui a remplacé Souilly et Fouchèrcs. Le
nom de Queurre sous lequel était encore désignée, à celte époque, la
paroisse d'Arcy-sur-Cure, et qui est évidemment le même que Cure
ou Chora, peut donner à refléchir aux antiquaires qui se sont peut-
être trop pressés de voir l'antique Chora dans le mamelon jadis for-
tifié, qui domine du côté du midi le bourg de Saint-Moré. Le savant
Danville qui plaçait Chora à Ârcy ne le faisait donc pas sans quelque
apparence de raison.
Citons, enfin, comme des communes nouvelles, celles d'Àccolay,
Bazarnes, Bessy, Bois-d* Arcy, Champs, Charentenay et Coulangeron ;
non que ces bourgs n'existassent pas encore en 1 670, mais parce
qu'ils n'étaient pas alors assez importants pour former des commu-
nautés d'habitants, et qu'ils faisaient alors partie de la communauté
d'un bourg avoisinant.
Challe.
MMM
309
9VE«T109ri^
Auxquelles répondent, pour chaque communauté, pour les quatorze divisions indi-
quées, jutant de paragraphes; len documents statistiques &ur le comté d'Auxerre.
BAILLIAGE d'AUIERRE.
I.
Le nom de la paroisse, des fiefs.
Hameaux et métairies qui en dépendent.
IL
De quel évesché.
De quel bailliage.
De quel grenier à sel
De quelle recepte.
III
Qui en sont les seigneurs.
Leurs noms.
Qualités.
Facultés.
Moeurs et employs.
IV,
De qui elle relevé.
En quelle justice elle est.
Sous quel tiltre, de simple seigneurie,
Baronnie, ou autre.
V.
Quel est le revenu.
En quoi il consiste.
La situation.
Vestendue du finage.
Le commerce qui s'y fait ou peut faire.
S'il y a une rivière, son nom.
VI.
Si c'est pays de forests.
a
310
De plaine.
De froment, de seigle, d'avoine.
De vigne.
De prex.
QfM vaut Varpent de terre.
V arpent de vigne.
U arpent de bois.
La soiture de prex.
vn.
Le nombre des habitants de la paroisse, des fiefs, hameaux, et
métairies qui en dépendent.
S'ils sont estimés riches ou pauvres,
VIII.
A quelle somme la paroisse.
Fiefs et hardeaux qui en dépendent sont imposés.
Si c'est par des commissions séparées.
S'il ne se fait d'imposition que pour les deniers du roy,
IX.
S'il y a des péages,
Octroys,
Et charges ordinaires,
X.
S'il y a des debtes, et de la quantité d'icelles.
XL
S'il y a des communaux.
La quantité et qualité.
S'il y en a d'usurpés et d'aliénés.
La quantité et qualité.
A qui.
Pour quel prix.
Et depuis quel temps.
XIL
De quel revenu est la cure.
Qui en est le collateur.
dit
Si le curé s'aquite de son devoir.
XIII.
A qui là dixme de la paroisse appartient.
Sur quoi elle se lète.
De combien.
Ce qu'elle est affermée ou estimée.
XIV.
S'il y a quelque bénéfice dans Vestendue de la paroisse ou pro-
che d'ieelle :
Comme abbaye.
Prieuré, chapelle,
De quel ordre,
SHl y a des religieux ou non,
SHls sont réformés.
Si le service s'y fait bien.
En quel estât sont les bustiments.
De quel revenu est le bénéfice.
Qui m est le collateur.
Qui en est le possesseur.
Sa vie, sa santé, son dge.
Ses mœurs.
ewmié d'Auxerre.
AUXERRE,
I. assesseur criminel et dix-huit con-
, ,,1 «. . , , seillers, non compris le conseiller ho-
La ville d'Auxerre est composée de noraire, deux advocats et un procu-
douze paroisses y compris^celles des reurdu roy, son substitut, greffiers
^n^.n'^^.^'^r^^^^^ ^^ huissiers, vingt-cinq procureurs
pendent les hameaux de Jonche et ^ y ^ aussi une Prèvoste royalle,
LaDorae. ^n prévost qui est aussy président en
. "* ladite prevosté , un lieutenant , cinq
IlyaEvesché, M'* Pierre de Broc conseillers, un advocat et un procu-
Evesque, un bailliage et siège prési- reur du roy, son substitut, greffiers
dial. Le bailly est le sieur Vicomte de et huissiers; les vingt-cinq procureurs
la Rivière, deux présidents, un lieu- du bailliage le sont aussy à la pre-
tenant-général, lieutenant criminel, vosté.
lieutenajit particulier , lieutenant U y a des Juges et consulz et un
5i2
grenier à sel duquel a esté tirée la II n'y a point de bois^
la chambre de Seignelay.
Les officiers sont un président, trois VIL
grenetiers, trois controlleurs , un ad- Le nombre des habitans cottîsables
vocat, un procureur du roy , greffiers aux tailles, tant de la ville que des faux-
et huissiers. bourgs est de deux mil quatre cens,
11 y avait cy devant une Election, outre les ecclésiastiques et religieux,
qui par Tédit du Roy de 1668 a esté sup-
primée à cause de Tunion du comté VIII.
d'Auxerre au duché de Bourgogne et Les impositions qui se font sur la-
au lieu des présidons et assesseurs Qnt dite ville et fauxbourgs montent pour
esté créez quatre conseillers hono- cette année 1670 à la somme de
raires unis au présidial pour avoir 38,300 livres y compris les 3 sols
la cognaissance des aydes et tailles et pour livre. Lesdites inipositionsse font
uji procureur du roy. par commissions des sieurs Esleus
T,T îî^^ ^^*^*^ depuis la suppressioij de
^"' rEslection et l'union au duché.
La ville appartient au roy, à cause Outre les tailles du roy, il s'enfaict
de l'union du comté d'Auxerre à la pour les affaires de la province dans
couronne de France. les occasions comme les 10,000 li v. im-
^y posez cette année pour le rembour-
^^' sèment des Esleus, et la somme de
La ville d'Auxerre, est du ressort l,ZiOO livres qui s'impose par chacun
du parlement de Paris. an pour le collège des P. Jésuites*
V. IX.
Le revenu de ladite ville ne monte Le péage de dessus le pont a esté
qu'à 33 liv. 16 sous de deniers pa- cy dessus déclaré de sept sols sur
trimoniaux en trois rentes, et au droit muid devin, depuis augmenté d'un
de jauge, admodié à 2000 livres par quart pour les manufactures,
an. Les octroys sont sur le pain et sur
Elle est située sur une colline. Le le vin suivant qu'il sont spécifiez par
finage est d'une lieue en circuit que l'arrest du conseil du 27 aoust 1666 et
l'on appelle la banlieue. sont admodiez à 12,000 liv, depuis là-
Le commerce n'est que de vins, si- dite augmentation,
non que depuis trois ans y ont esté Les charges ordinaires sont spéci-
establies les manufactures du point fiées par ledit arrest et liquidées à la
de frange, celle des serges et du trir- somme de 6,833 livres 38 deniers
cot, par an.
Il y a une rivière navigable appel-
]ée Yonne, sur laquelle il y a un pont ^«
de pierre auquel il convient faire de Les debtes de ladite ville ont esté
grandes réparations. vérifiées par arrest du conseil d'Estat
Il se lève un droist de sept sols sur du 27 aoust 1666 et réduites à la spm-
chacun muid de vin passant dessus et me de Zi28,72/t^ livres 12 sols 9 deniers,
dessous ledit pont.
XL
n n'y a point de communaux, sinon
Le pays est un vignoble partie de quelques patys de peu de valeur, pour
plaine et de montagne. le pacage des bestiaux.
Fort peu de bled et prez. ^
L'arpent de terre vaut 110 livres, . XH-
Je fort portant le foible. Les cures des paroisses de ladite
L'arpentde vigne 300 livres. ville et fauxbourgs ne sont pas de
J^'arpent de prez 250 livres. grand revenu n'ayant la plupart que
iii
les dixmes de l'église et son peu de do- de valeur seulement de 60 livres par ari.
maine. L'abbé de Saint-uermain, ordre de
Le collatéur de toutes est le sieur Saint-Benoist a de revenu compris la
Evesque d'Auxerre. manse accordée aux religieux 15,000
Uy en a qui sont ala présentation de livres. C'est le sieur de Briennes eves-
(livers patinons, sçavoir celle de Saint- que de Coustances.
Père de l'abbé de Saint-Pere, et celle II y a dix-huit religieux réformez
de Saint-Pellerin, celle de Saint-Eu- L'abbé de Saint^Mariail, ordre de
sebe et de Saint-Mamès à la présenta- Prenioristré, a de revenu compris le
tion de l'abbéde Saint-Laurens près bien des religieux 5,000 livres. L'ab-
Gosisie sur Loire, celle de Saint-Loup baye est vacante par le decez du feu
de l'abbé de Saint-Germain, celle de sieur de Castelle,
Notre-Dame de la dehors et de Saint- Il y a six religieux réformez.
Marian de l'abbé de St.-Marian, celle L'abbe de Saint-Pere, ordre de Saint-
de Saint- Amatre de l'abbé de Sainte Augustin, a de revenu 3,000 livres
Satur, celle de Saint-Gervais de l'abbé compris le bien des religieux. C'est
de Molesme, celle de Saint-Martin de M' de Courtenay.
Tabbesse de Saint-Julien , celle de II y a six religieux réformez.
Saint-Pere en chasteau de l'evesque L'abbe^se dé Saint- Julien, ordre dé
dit, celle de Saint-Regnobert du grand Saint-Benoist, a de revenu 15,000 liv.
archidiacre de Saint-Estienne. Tous II y a vingt-quatre religieuses de
les curés sont personnes de probité chœur etquatre converses. C'est dame
qui s'àquîtent bien de leurs devoirs. Aflne de Ragny.
L'Abbesse des Isles, ordre de Saint-
XIIL Bernard, a ÛOO livres de revenu (1).
T ;.j-* A' ^ XI ^ «* „«« Il y a quarante-huit religieuses:
Le^dites dixmes sont levez et per- ^'est la dame Mag" d'EspînSy, ces
çues par les patrons, aucuns desquelà religieuses sont réformées comme
baillent portion congrue aux curez ^^^Ig ^^ j.^^l^^j^^ ^^ Saint-Julien,
comme le prieur de Saint-Gervais et Toutes lesdites abbayes sont à lano-
l'abesse de Samt-Juhen. Les dixmes ^ination du roy et possédées par per-
se lèvent seulement sur le bled danâ sonnes de qualité de bonnes mœurs,
le champ a raison de deux gerbes par ^^^ ^^^^^ ^^ ^^ ^onne santé. Le
arpent. Service s'y fait exactement et les bas-
timents, ruynez par les huguenots,
XtV. sont réparez d'année à autre et a pré-
II y a dans ladite ville d'Auxerre ^?i^^^!f,l??,?'S*.«, , ,^ ,
plusieurs bénéfices et dans les faux- Pt'i^^!^^''.î.^^r^^^°H°^^^^^^ ^^
bourgs, sçavoir, dans la ville l'eves- H'^^'^t ^^''^^I^'^î^? '^''' //^ ''^"■
ché oui outre les collations de toutes ^^^^ ^^^ ^^^^^' J®"^® prestre en
glise catedrale et de la cité a de re- ^^1}"'^^^^ ^r^'?^ !?f
booTvîel^^ belles terres jusqu'à g^ns f^^a^|^^^^^^^^^
Lç chapitre composé, suivant le f^:^^!"^ i^Twplt !t'''?rf^ri^i»fe
palaier, de^^cinquailtildeiix chanoines ^^l'I revKoo liv^s jl^^^^^^
et vingt-deux semi prebendez qui ont ^i^^^îL^lff I^ w?^i ilo^L*^^^^^^^
de revinu chacun cLnoine m hvrés ^i'^œ^s e^^^^^^^^^ ^^a^S-"
et les semi prebendez 200 livres par «e? mœurs esiuoiant ai ans, na au-
communes années. Il y a plusieurs ^"^^ ^f'^^!{X±^Tv^^^^
chapelles dans ladite église a la col- ^^^- ^^ ^ ^PP®"® ^® **^^*^' ^^^^^^«^•
latîon de l'evesque et du chapitre.
Le chapitre composé de vingt pre- (i) u y a probablement erreur dans ce
bendes en l'église collégiale delà cité, chiffre.
314
ARCY-SUR-OUEURRE.
I. VL
La paroisse se nomme Queurre, Le pays est partie en buissons et
dans laquelle il y a trois hameaux qui bois taillis, plus de montagnes que de
sont le Bois-d*Arcy, la Sauvain et le plaines, plus de terres que de vignes,
Bcugnon. qui ne portent que du roetteau et du
Il y a un fief appelé le fief de Mour- seigle, fort peu de froment, tous les
Ion qui en dépend. prez appartiennent aux seigneurs.
L'arpent de terre, attendu les gran-
Q* des redevances seigneuriales, ne vaut
De Tevesché d'Auxerre. que 6 livres, le fort portant le foible.
Du bailliage d'Auxerre. L'arpent de vigne 60 livres.
Du grenier a sel de Vezelay. L'arpent de prez 150 livres.
De la recepte d'Auxerre. L'arpeni de bois ne vaut que 15
IIL ""^
Les seigneurs du dit Arcy sont au ^^ï*
nombre de quatre, tous gentilsbom- il y a cent soixante habitants (1) en
mes demeurant sur le lieu sçavoir : tout qui sont fort pauvres.
René d'Aulnay.
Charles de Vallan. ''"^•
David de Loron. Us sont ordinairement conjointe-
Et Samuel d'Aulnay , ecuyer, sei- ment imposés, avec les fiefs et ha-
gneur de Loyse. meaux a 15 ou 16 livres par commis-
Tous assez commodes et de bonnes sions séparées,
mœurs, sans employ, et qui vivent Us ne'font impositions que pour le
bien avec les habitans. roy.
IV. IX.
Relevé du roy à cause de son comté II n'y a aucun péage ny octroy, ny
d'Auxerre et n'est qu'une simple sei- charges ordinaires,
gneurie et chastellenie dont les ap- _
pels relèvent au bailliage d'Au- ^'
xerre. Ils n'ont aucun debtes en corps de
communauté.
V.
Le revenu de toute la terre peut ^
estre de la valeur de 6,000 li\re?. Ilsen ont pour communaux quelques
Il consiste la plupart en droits sei- mechans bois et chaumes de peu de
gneuriaux et grosses redevances sur valeur.
les héritages des habitants, prez et Ils ont délaissé depuis vingtrcinq
moulins. , ans environ 160 arpens de terres la-
Ce li^u est situé sur la rivière de bourables dont il ny peut avoir que
Queurre. dix arpens en chaumes a la dame de
Le finage a environ cinq lieues de Riere, veuve du sieur de Ghastenay,
tour y compris les trois hameaux. a la charge de faire reparer le pont
Il n'y a aucun commerce. dudit Arcy, ce qu'elle n'a pas encoro
Il y a un pont sur ladite rivière fait
de Queurre, entièrement ruyné et
qu'il est nécessaire de réparer, n'y
ayant aprésent qu'un batteau qui sert (d cela doit s'entendre, dans chaque
au passage dans lequel l'hiver der- commune, du nombre d'habitants cotisa-
nier quinze personnes furent noyez, blés, c'est-à-dire du nombre de feux. Nou^
Ladite rivière n'est navigable. le di^ns une fois pour toutes.
318
XIL d'Arcy et peuvent valoir toutes les-
Le revenu de la cure est de UêO ^^ dîxmes ô livres,
livres, mais le curé a^a point de pres-
bltère. XIV.
Le presenteur de la cure est Far- . , , ^ ,. . j, .
chidiacre de Vezelay. Il y a le prieure du bois d'Arcy,
Le eoUateur est le sieur Evesque ^^}^ ^ simple tonsure par le sieur
d'Auxerre. Mole de Troyes.
Le curé fait son devoir. 1} y » 360 livres de revenus.
Il n y a qu une chapelle asses mai
xi^i. réparée dans laquelle on dit seule-
La dixme appartient au sieur arcbi- ment la messe les dimanches et fes-
diacre de Vezelay et au curé. tes. Les batimens. sont en mauvais
Elle se paye en bled, en vin« etchan- estât
vres. Le posseasseur est un escolier pen-
Sçavoir : aux seigneurs dudit lieu sionnaire au collège de Glermont à
ëe quinze gerbes Tune et de quinze Paris.
hostées de raisins une, et encore de Le prieur d^Allige du dioceze de
trente gerbes une à partage entre Limoge, de Tordre de Saint-Augustin,
lesdits sieurs archidiacre et curé. e4e^lecol]ateur.
AUGY.
L V.
La paroisse se nomme Augy. ^ revenu est de 300 livres.
Il n'y a aucun hameau. H consiste en droits de justice et sei-
II y a trois métairies et deux mou- gneuriaux, en bois taillis, terres, prez
lins appartenans à des habitants et vignes.
d'Auxerre. Il est situé eo plaine.
Le seigneur du lieu n'a que le quart U n'y a aucun commerce,
au moulin appelé le moulin de la Ri- Le finage a trois quarts de lieue de
vière. tour.
U y a la rivière d'Yonne qui est na-
ît- vigable.
De revesché d'Auxerre. I^ n'y a ni pont ny passage.
Du bailliage d'Auxerre. Y^
Pu grenier a sel d'Auxerre. , , . . x, ,
De la recepte d'Auxerre. ^^ Pays est plat et en partie de
montagnes et roches.
IIL Les terres ne portent que métail et
Le sieur marquis de Lambert en est ^ j? ?* ^^ vignes
seigneur, nommé Henri Delcoubert, ji ^ ^ huit arnent de nrez
^""^^T. fp^'^^r^t^r •' ^ "*'*" L^rîenfde K vau^'llnvres.
i^ htbiÏÏS n^ s^^^ Dlaiiment L'arpent de vigne vaut 200 livres.
Les ûaDitants ne s en plaignent Lapent de prez vaut 200 livres.
IV. vn.
^ ^, , ^ . X j Ils sont soixante-six habitans. Tous
Relève et dépend du marquisat de estimés fort pauvres.
Saint-Bris. .
En toute justice. ^^^^*
Sous le tiltre de marquisat Ils estoient oottisé^ Tannée dernière
318
a la somme de 2,500 livres, et plus a xii.
présent, par commissions séparées. ^e revenu de la cure n*est que de
Ils n'jmposent que pour les deniers i^q livres.
^^y^^^' Le sieur abbé de Saint-Pierre d'Au-
j^ xerre en est eollateur.
„ , , . ^ Le curé fait son devoir.
Us n'ont ny péage, ny octroys, ny
charges ordinaires. XIIL
« La dixme appartient au curé.
^' Elle se levé de
Ils doivent la somme de 200 livres. Elle est admodiée par communes
années 210 livres.
Us ont pour communaux deux peti- XIV.
tes isles et vernois de peu de valeur U n'y a aucun bénéfice dans l'esten-
dont jouit la fabrique de l'églfse. due de la paroisse ny proche d'ic^le.
CHEMILLT.
L II est proche de la rivière d'Yonne.
La paroisse se nomme Ghemîlly. Il n'y a pont ny passage.
Le hameau des Ghaulmes et le fief
de la Mothe de Chemilly en dépen- ^
dent Le pays est de montagnes et de
If plaine.
_ „ ,,„ ' Les terres ne sont propres qu'à por-
De 1 evesché d'Auxerre. ter meteau, seigle et avoine.
Du bailliage d'Auxerre. n n'y a que peu de vignes la plus
De la chambre du grenier a sel de part en désert.
Seignelay. U n'y a point de prez.
De la recepte et eslection d Auxerre. Le meilleur arpent de terre ne peut
m. valoir que 30 livres , le reste 10 livres
Lechapitre de Saînt-Estienne d'Au- ^^ /?Jr^rFJ^'^aiti^^^^ iaa r
xerre en est seigneur. ^ ^P^°^ ^® ^^^«^ ^^*"^ ^^^ livres.
Ils sont très riches et très bien fon- vrr
Ils sont au nombre de quarante ha-
IV. bitants qui sont estimés tous pauvres.
Il y a justice qui relève au bailliage ym^
d'Auxerre.
En toute j ustice. Ladite paroisse et hameau des Chaul-
Simple seigneurie. ^^^ porte ordinairement de tailles la
somme de 300 livres et ce par com-
V. missions séparées.
Le revenu est de la valeur de 600 liv. Ils n'imposent que pour deniers
Il consiste en tous droits de justice, royaux,
dixmes de bled et de vin et en un la-
bourage. i^'
Ce lieu est situé a trois lieues de la II n'y a aucuns péages, ny octroys,
ville d'Auxerre et tenant a Seignelay. ny charges ordinaires que celle des ré-
Le finage est de grande estendue. parations et entretien de l'église et du
Il n'y a aucun commerça presbitère.
f *
Sir
X. à raison de quatre muids de vin l'un
lis n'ont aucune debtes en corps des 6* ^^ quatre gerbes Tune,
communauté. Elles appartiennent au chapitre
^r Saint-Estienne d'Auxerre.
Ladite dixme de bled s'admodle or-
II ny a aucuns communaux ny d'u- dinairement deux cent quarante bi-
surpe^, riy d^aliénés. chetz moitié bled et avoine.
Xlf. I^ dixme de vin par communes an-
T j 1 i. j r,^^ 1. nées vaut douze muids;
vrL'nar an'' ^ ^ '""'^ ''^ ^"^ ^^ ^'" «^"^ ^^ ^^""^^ P*^ communes an-
Kque d'Auxerre en est colla- «^es à 500 livres,
teur. XIV.
Le curé fait son devoir. „ , , _
Il n y a aucun bénéfice dans Tes-
tendue dudit finage ni proche d'ice^
XIIL
Les dixmes se lèvent en bled et vin, luy.
caiTRY.
ï« Il n'y a aucun commerce.
La parroisse se nomme (3iitry. ^^ finage est de petite estendue.
Il n'y a aucuns fiefs, hameaux, ny ^ n y a point de rivière, pont, ny
métairies séparées qui en dépendent passaga
IL VI.
De l'evesché d'Auxerre. ^ C'est pays de montagnes et de co-
Du bailliage d'Auxerre. ^lines.
Du grenier a sel d' Auxerre, par moi- ^ Les terres ne portent que du seigle,
tié et Tautre moitié de Tonnerre. - Il y a des vignes.
De la recepte d' Auxerre. - Il y a des prez.
L'arpent de terre, le fort portant le
"^" foible, peut valoir 20 livres.
Le sieur de Lambert seigneur de ^ L'arpent de vigne 100 livres.
saint-Bris est seigneur aussy deChi- L'arpent de prez 160 livres,
try, capitaine au régiment royal de
cavalerie. ^^^*
11 est assez commode. " Il y a cent habitans, tous pauvres
Les habitans s'en louent. "-^t meschans payeurs qui tiennent
tous leurs biens à rente.
Relevé du roy à cause de son comté. y\SX.
La justice ressortit au bailliage Ladite paroisse est imposée a mille
d' Auxerre. livres pour les deux eslections et or-
Simple seigneurie. dinairement esgalement.
^ 11 ne s'y fait aucune imposition 'que
^' pour deniers royaux.
Le revenu estde 1,000 livres par an. ^
Il consiste en terres de vignes, '■^'
droits de justice et proffitz de lodz et II n'y a aucun péages ny octroys,
ventes. Leurs charges ordinaires sont Ten-
11 est situé dans un valon au mi- tretien d'un maître d'escoUe a qui Ton
lieu des montagnes à trois lieues paye 36 livres par an en argent, le
d' Auxerre, pain du four et le vin des pressoirs,
SIS
un horloge poar la conduite duquel
il faut du moins 200 livres par an (1).
Vont aucune debtes en corps de
communauté. «
XI.
11 n*y a aucuns communaux , ny
d^usurpés ny d'alliénés.
xn.
Le revenu de la cure vaut 300 llv.
L^evesque d'Agxerre en est colla-
teur.
« Le curé s^aquite de son devoir.
xin.
Lesdixmes appartiennent en par*
tfe au seigneur qui les admodie 120
livres. L'autre partie au chapitre
d'Auxerre dont se paye 190 livres par
abonnement fait avec les habitans.
Elle se levé en bled seulement a
raison de trente Tun.
XIV.
n n'y a aucun bénéfice dans Testent
due de la pajt>is8e ny proche d*icelle.
GOLLANGES LES VESEUSES.
L Ce lieu est situé au milieu de plu-
«.^tin^SS* " """"' """"^^ "TStT^^ médiocre e.
11 n'y a qu'une métairie séparée ap- ^^'JJ*'*^
pelée le vil-<ie8-Champs qui ne con. ^,^f^ ^^^ aucun commerce.
Sste qu'en une maisonT "^ ^ ^ * *"^"**® "^"^"^ ^^^ °y P*^
U.
De l'eveschéd'Auxerre.
Du bailliage d'Auxerre.
Du grenier à sel d'Auxerre.
De la recepte d'Auxerre.
m.
François de Gbastelus , chevalier
baron de Gc^langes, mestre de camps
d'un régiment de cavalerie entretenu
pour Uà service du roy, en est sei-
gneur.
Il n'est pas estimé riche.
ly.
Relevé du roy en plein fief a cause
de son comté d'Auxerre.
En toute justice
Sous le titre de cfaastelenie.
V.
Le revenu peut être de 3,000 livres.
Il consiste en vigne et en bois tail-
lis, le tiers des dixmes de bled , la
c^ise bourgeoise, fours bannaux,
droits de boulangerie et de boucherie.
(t) Ce chiffre est saas doute grossière*
flient erroné.
VI.
I/O ptLjB est de montagnes et colli-
nes plantées en vignes et ny peut
avoir au plus que 60 arpens de terrei»
labourables portant meteau et seigle
et avoine, point de prez du tout.
L'arpent de vigne peut valoir 150
livres le fort portant le foible.
L'arpent de terre vaut 20 livres.
Les deux tiers des héritages seule-
ment appartiennent aux habitans.
Le reste appartient aux bourgeois
d'Auxerre et lieux circonvoisins.
Il n*y a point de bois que pour
chaufi(Br le four baanal.
VIL
Il y a deux cent huit habitans, y
compris ceux de la métairie, dont les
deux tiers sont pauvres et le reste
assez commode.
VIIL
Ladite paroisse a este imposée l'an-
née dernière 1665 par six commis-
sions sepajrées a la somme de 6500 liv.
y compris les droits de la vérification
et signature de rolles et les trois sols
:;i9
pour livre tf une part et quatre de-
niers d'autre.
N'jmposent que pour le roy.
IX.
Il n'y a aucuns péages ny octroys.
Les charges ordinaires sont les por-
tes et murailles qui ne sont entrete-
nues de long temps, un orloge et un
maistred'escoUe.
X.
Ils doivent la somme de 18000 livres
portant întérest de iooo livres par an
et des vieilles tailles la somme de
3000 livres.
XI.
U n*y a aucuns communaux ny usa-
ges.
Il ny en a point d'usurpés ny d'alie-
nez,
XII.
Le revenu de la cure pour le curé
est une portion congrue de ^00 livres
qui luy sont payées par la dame ab-
besse de Saint-Julien, qui nomme à
la dite cure.
Le curé fait son devoir.
xm.
La dîxme de la paroisse appartient
à ladite dame abbesse pour les deux
tiers et l'autre tiers au seigneur dudit
lieu.
Il se paye seulement en bled à rai-
son de trente gerbes l'une.
Elle s'admodie ordinairement pour
le tout iOO ou 120 livres.
U n'y a point de dixmes de vin.
XIV.
Il n'y a dans l'estendue de ladite
paroisse aucuns bénéfices sinon qua-
tre chapelles à patronnage laique
dont le revenu est si médiocre qu'il
est comme abandonné pour ne valoir
la déserte ordonné par le titre de la
fondation les bastimens d'icelles estant
en mauvais estât
L'une est appellée la chapelle Str
André. Une de Sainte-Marguerite. Une
autre de Saint-Joseph et l'autre de
Saint-Pierre.
Il y en a encore une de Saint-Vin^
cent, ruynée et do»t il p'y a aucun
titulaire.
C0LLAN6E SUR YONNE.
L
La paroisse se nomme Gollange sur
Yonne.
Il y a deux fiefs en la dite commu-
nauté sçavoir : le fief des grands Ver-
gers situé dans la ville dudit Gol-
lange appartenant au sieur de Paulin,
seigneur dudit iieu et le fief de la tour
Henry Joly et les moulins dudit CoK
lange qui sont tenus en fief.
IL
De l'evesché d'Auxerre,
Du bailliage d'Auxerre.
Du grenier à sel de Clamecy.
De la recepte d'Auxerre.
IIL
Jean Lebourgoin seigneur de Pau-
lin, tient ladite teire par engagement
du domaine du ro^.
Sans employs.
Il est riche.
Les habitansne s'en plaignent point,
IV.
Relevé du comté d'Auxerre,
C'est une prévosté rpyalle.
Soulz le tiltre de prévosté royalle.
V.
Le revenu peut valoir 500 livres.
Il consiste en tout droit d0 justice
et prez.
Il est situé sur la rivière d'Yonne.
Le fin a le o o t de i)gtite estendue.
Il ny à autre commerce que celuy
de bois qui se flojtte sur ladite rivière
par les marchands de Paris.
Il y a un pont de pierres composé
de cinq arcnes entièrement ruyné.
ï^ dite rivière n'est pas navigable,
mais le peut estre l'ayant esté autre- XL
5; XI j V -^« ^ « Ils ont pour tous communaux en-
C'est e grand chemin de Bourgo- ^j^^^ /^^ ^^^3 ^ ^^ ^^.^ .
gne en Nyvernois et Berry. g^nt taillis et broussailles pour Içur
Vi; chauffage, et pascage pour leurs bes-
' , V « * tu- ♦ tiaux, dans lesquels bois la dame
Le pays est partie de bois taillis et d'Oulezy àqui appartiennent les fours
montagnes, et plaines. . . bannaûx de Collaifge, fait couper des
^ I^ terres sont stérilles et ne por- ^^^ ^ois pendant six mois de Tannée
tent que du seigle et mestaux. p^^p i^ chauffage d'iceux.
Il n'y a dans tout le finage que dix j^ ^^ ^j^me s'est emparée de plus
ou douze arpens de vignes. ^^ deux cens arpens de bois qui ap-
II y a quantité de prez. partiennent auxdita habitans qui sont
L'arpent de terre le fort portant le ^^^^ ^„g ^.^ ^^^^ ^jj^ .^*^.^ ^^_
foible peut v-aloir 30 livres. pujs vingt ans et en tire 7000 livres
Et l'arpent de vigne 200 livre^ d'onze en onze ans et n'en a aucuH
L'arpent de bois vault 40 livres ou i\\^q valable
environ.
L'arpept de prez 200 livres. j^^^
VII. Le revenu de la cure n''est que de
Us sont deux c^s trois habitans 200 livres.
j)army lesquels il y en a quelques uns Le sieur évesque d'Auxerre en est
de riches, la plus grande partie pau- collateur.
vres. ^ c^^^ s'aquite de son devoir.
VIIL
XIII.
La parroisse a esté imposée la der- La dixme appartient au sieur Kve*^
mère année à la somme de 4700 iiv. ^^^ d'Auxerre par moitié, l'autre
par sept commissions séparées. . moitié appartient par quart entre le
Ils n'jmposent que pour les demers gie^^ ^urez de Collange et Grain le
royaux. chapitre de Chatelsusois et Clamecy.
IX. Ladite dixme ne se levé qu'en bled
Il n'y a aucuns Déaires ^ raison de vingt-cinq gerbes l'une.
Il y a pour tous octniys la courte Elle peut valoir en tout 500 livres,
pinte qui se levé sur les hosteliers et
cabaretiers seulement. ^^^*
Il y a un maistré d'escoUe à qui la- Il n'y a aucuns bénéfices dans l'es-
dite communauté paye annuellement tendue de ladite paroisise ny proche
cent livres et le louage de sa maison; dicelle qu'une chapelle appellée la
à l'horlogéur dont on a besoin de luy chapelle SainWéan, dans ladite v lie
60 livres par an. de Collange, qui a de revenu 15 liv.
L'église est en mauvais estât aussi par an, à prendre sur le domaine du
bien que le presbitère. roy.
Ladite chapelle est entièrement
^' ruynée.
Doivent divers estats de vieilles u ne s'y fait aucun service. Elle est
tailles et à divers créanciers. possédée par.. . . .
COURSON.
l un bourg, faulbourg et trois hameaux
sçavoir la Chapelle, la tomr Laurent et
La paroisse de Courson consista en Villepot.
Rfl
n. . fl n'y a point de prez, hors environ
De Tevesché d'Auxerre. vingt-cinq arpens dont la moitié ap-
Du bailliage et eslection d'Auxerre. partient au seignenr.
Fors et a reserve du faubourg ap- ^ arpent de la meilleure terre peut
pelle la rue du bois et des deux tiers ^^^^^ «0 livres et le reste /io livres le
de Villepot qui sont de Teslection de lort portant le foible.
Clamecy et toute la paroisse est du. ^ arpent de vi^né ne peut valoir
grenier à sel de Clamecy. quaioo livres au plus.
L'arpent de prez vaut 150 livres.
pot. *'^^ d'Auxerre, est de 300, celuy de
La tour Laurent appartient au sieur }* tour Laurent est de douze, celuy de
comte d'Aulzy. *^ Chapelle est de treize, à Villepot
U est sans employ. quatorze, tous réduiz à la maQdicité,
il est riche;' ^ ^^ réserve de douze à cause des fré •
quents incendies qui y sont arrivés
IV. depuis quinze ans.
Elle relève du comté d'Auxerre, ap- y^j
partenant à Sa Majesté et en estoit *
l'une des quatre baronnies depuis , .^n 1 année dernière 1665 lesdits ha-
érigée en comté par feu M* Gaspard ?r*"f.^^^ ^^^ imposés à la somme de
Coignet de la Tuillerye ambassadeur ^^^^ "^res par sept commissions sé-
pour Sa Majesté en Suéde et Danne- Parees.
Jû'ark. ^^^ " imposent que pour le roy.
En toute justice , les appellations j^
ressortissent au bailliage d'Auxerre.
U n'y a ny péages ny octroys.
V. Les charges ordinaires sont l'église
Le revenu de la terre e$t admodié Qui est ruynée, sans voulte, un clo-
2600 livres. ' ^^^®^ ^^^ ^^^ tombé depuis ans
Il consiste en tout droit de justice et pour restablir le tout il convient
haute moyenne et basse, droitz de employer 300p livres,
dixme et tierce, droitz de hallage, Le presbitère e?t en très mauvais
eminàge, boucherie et ^ boulangerie, estât pour le quel réparer il convient
fours, moulins et pressoirs bannaux. dépenser au moins la somme de cents
Cette terre est située à cinq lieues livres,
de la ville d'Auxerre. Il y a un maistre d'escolle qui doit
Le finage a environ trois lieues de estre logé et a 10 livres de gages outre
circuit ^® ^"^ ^^y ^^^ Pay^ P^^ les escoliers
11 n'y a point de commerce que les et 5 sols de ch
foires et marchés peu considérables. Au prédicateur de ladvent et ca-
II n'y a point de rivière de pont ni resme 100 livres outre la queste, à
dépasse: l'horlogeur 50 livres.
VI. X.
Le pays est au moins 1^ deux tiers Us n'ont point de debtes que de
de montagnes pierreuses , les deux restes de vieilles tailles,
tiers stériles une grande partie, Iç ^
reste ne porte que mestau et seigle. ^^'
Il y a environ trois cens arpens de Ils ont pour communaux environ
vignes la pluspart mal faites à cause soixante arpens, tant chaumes, bois
.qu'elles ne sont pas dç bon vin. que buissons, le surplus a esté cy dç-
vant adjugé par arrest du Parlement La totalité du dit dixme de bled
de Paris en rannée,1628 aux seigneurs est admodiée par communes années
pour le tiers. * trois cents bichets de bled en quatre
sacz de valeur de 400 livres.
Ali- La dixme de vin a dix muidz par
Le revenu de la cure est de 200 liv. communes années en valeur de 100
Le chapitre de la cité d*Auxerre livres,
nomme à la cure et le sieur évesque ^
d'Auxerre confère. ^^'
11 n'y a point d'autre bénéfice dans
^^I* ladite paroisse sinon ladite chapelle
La dixme appartient audit chapitre de Sainte-Apoline, le revenu est de
de la cité d'Auxerre pour deux por- 60 livres*
tiens de cinq, les trois autres au curé. Le sieur de Montreuil parisien en
au chapelin de Sainte-Apoline et au est le possesseur,
seigneur de Courson. Il est honneste homme et fort âgé.
Elle est en bled et en vin à raison L'évesque d'Auxerre en est le col-
de trente Tun. lateur.
CRAIN.
L V.
La paroisse se nomme Grain. Le revenu total est ordinairement
11 y a un fief qui s'appelle la Maison admodié 800 livres.
Blanche. ' Il consiste en tous droits de justice,
Il y a les hameaux de Mîsery , terre pre^ et moulins.
Paulmier, Lagrange-FoUe, le mou- Il est situé sur la rivière d'Yonne,
lin de Prenoutast et les champs des Le finage est de petite estendue.
Gain. Il "© ^F f*it aucun commerce.
Il n'y a aucunes métairies qui en de- Il y a la susdite rivière d'Yonne qui
pendent ^^ seulement flottable pour les bois
^ de Morvan que l'on mène à Paris.
De l'evesché d'Auxerre. ^^
Du bailliage d'Auxerre. C'est pays de plaine de bois et de
Du grenier à sel de Clamecy. buissons.
De la recepte et eslection d'Auxerre. I^es terres sont en partie propres à
froment , metault et seigle.
*"• Il n'y a que dix arpens de vignes en
Le sieur Dominique de Longueville tout le finage.
escuyer, en est seigneur par moitié. Il y a plus de prez que de vignes.
Les héritiers de Claude de Bligny. L'arpent de terre vaut le fort por-
Les héritiers de Jacques Doiseau et tant le foible 30 livres*
Claude Rochey, pour Tautre moitié. L'arpent de vigne 150 livres,
en sont aussi seigneurs. L'arpent de pré vaut aussi 150 liv*
Ils sont tous sans employs.
Ils ne sont pas estimés riches. ^"•
Les habltans ne s'en plaignent 11 y a quatre vingtz habitans dans
point. ladite paroisse et hameaux.
Sont tous pauvres.
Relève de Sa Majesté a cause de VIIL
son comté d'Auxerre simple seigneu- La dite paroisse et hameaux ont
rie. esté imposez l'année dernière 1665 à
S3S
la Éomme de 1600 livres par sept coni- et broussailles qui ne peuvent servif
missions séparées. qu'à la pasture de leur bestail .
Ils n'jmposent que pour les demiers il y a encore un pré dont M« Jean
loyaux. Villedé s'est emparé.
IX. XIL
cnarges ordmaires. L^ sieur Evesque d^Auxerre est le
X. collateur.
Ils ne doivent que de restant de ^ ^^^ s'aquite de son devoir,
vieilles tailles et 180 livres au curé de xm
CoUange- , ,.
La dixme appartient au curé et au
Al. sieur de Faulin.
tes habitans n'ont aucuns usages ^^ se lève à raison de vingt-cinq
que ceux de Fretoy lesquels sont ^rbes l'une,
conmiuns avec ceux de Mailly le ^^^® ^* estimée 180 bichets par
Chasteau, Festigny et autres lieux ^ï^atre» métaux, seigle, orgeetavoine.
voisins. „^
M. le prince de Ck)ndé s'est cy-
devant emparé d'une grande par- Il n'y a aucun bénéfice dans Ter-
tio desdits usages qui sont les mell- tendue de la parroisse ny proclie d'i-
leurs, le reste n'estant que buissons celle.
GRAVANT.
ï- ment, non compris les dixmes de bled
La paroisse se nomme Gravant. et vin.
n n'y aucuns fiefs. , " consiste en droit de justice.
Il n'y a qu'un hameau appelle "^'J^®» moyenne et basse, greffe, no-
lieu. , . — , ,
jr droitz de rivière , les cens portant
^ « ^x ., proiHts de lodz et ventes, le droit de
De 1 evescne d Auxerre. censés et bourgeoisie dont le plus ri-
Du bailliage d'Auxerre. che habitant doit payer trente sols et
DU grenier à sel d'Auxerre. le plus pauvre cinq sols, et le droit de
De la recepted' Auxerre. halage les jours de foires et de mar-
iU chez.
T A u 1- - ^ «u v-^ Gravant est situé sur la jonction des
Les doyens chanomes et chapitre deux rivières de Couerre et Yonne
d'Auxerre en sont seigneurs. , 'p«rt:pnHiiA Hn finoiF^^^^ f/^«f rv^+*«
Le revenu de tout ledit chapitre est h ^^ an^nn Pnmmf^L^"^* P"^*"*®*
^A ofLAAA lîwrpq 11 u y a aucun commerce,
de 26000 Uvres. Il y a les rivières qui sont naviga-
IV. Wes. Il y a de» portz ou le traffic se
La justice est une chastelenie qui îhandl f Sus ' "^^ ""'^ P""' ^^'"*''
relève et est du ressort du bailliage ^ y ^ un poAt de pierre fort vieux.
u Auxerre.
V.
VI.
Lô revenu ordinaire est admodié Le pays est plus de montagnes et
2600 livres et 250 bichetz de bled fro- collines que de plaines.
9ii
Il y a fort peu de prez qui appar- X.
'^^tr^^nf^ZZ\.e .igle et ^Slî^TÏÏ '^" '^ "'"'"^ '^''
metault.
Il y a des vignes. XL
L'arpent de la meilleure terre peut II n'y a pour tous communaux
valoir 90 livres. qu'une pasture de la contenance dé
L'arpent de vigne peut valoir i.OO neuf arpens ou environ, y compris
livres. Tlsleau. Jl n'y en a point d'usurpés ny
L'arpent de prez 400 livres, d'aliénés.
VIL XIL
Il y a trois cens trois habitons en ,. ï^^ revenu de la cure est de 300
la dite paroisse, au hameau deCheuilly "V. mais elle est chargée d'un vicaire,
sept. Lesseigneursnomment au bénéfice.
Il y en a deux fois plus de pauvres L'evesque d'Auxerre confère,
que de commodes. ^ curé s'aquite bien de son devoir.
VIIL ^H''
en
commissions séparées. Outre ce ils V"^^
imposent la somme de 1800 livres en ^ "i^* ,. ^ ui ^ , ^
vertu des arrestz du conseil pour le ^ ^*^°^^ ^® ^^^^ s admodie par
payement des créanciers de ladite f ^^T'i®^ Ki'^^^f ^ cent cinquante
^nL bichetz de bled froment et quarante
^"^®- bichetz d'avoine.
IX. Et la dixme de vin dans les plaines
,, ,, . . «* ^ OAA "^^®s à cent muidz et dans les médio-
II y a peu d'octroys qui sont de 800 cres cinquante muidz.
livres ordinairement et un petit ac- Lesdites dixmes de bled et vin ap-
quet 80 livres. partiennent aux seigneurs et peuvent
!1 y a beaucoup de charges ordinai- valoir en argent 1600 livres le tout,
res qui sont, sçavoir, au prédicateur
2d0 liv. au maistre d*ëscolle 200 livres, XIV.
aux gardes des deux portes de la ville II y a un couvent de religieuses
60 livres, à celuy qui a la conduite de dans la ville qui sont esteblies depuis
rhorlogeeo livres, l'entretien du pavé dix-sept ans et qui conunence à quit-
et muraille portes et pont 1000 livres, ter à cause dé leur pauvreté,
au juge pour faire les affaires de la Ily a une léproserie qui est mainte-
communauté 30 liv., au greffier 15 liv. nant une masure dont le revenu n'est
au procureur du fait commun 15 liv., que 8 livres et qui appartient à M' le
au sergent de la ville 6 livres, grand aumônier.
CUSSY.
L IIÏ.
La parroisse se nomme Ouaine. , , ' .
^ Le seigneur est le sieur Dufaux, sei-
II. gûeur d'Estrisy qui est chirurgien
De l'evesche d'Auxerre. ^^^^ les troupes de Rolande, homme
Du bailliage d'Auxerre. ^^sez riche et commode.
Du grenier à sel d'Auxerre. Les habitans ne s'en plaignent poipt.
JDe la recepte d'Auxerre,
.525
IV. f ement a 50 oti 60 livres par/commis-
fteleve de la baronnie d'Oualne , ^ions séparées,
sous le tiltre de "^ ^ imposent que les deniers
royauç.
liô revenu est de ZiOO livres. *
Jl consiste en tous droits dé justice, J^s n'ont ni péages ny octrois, ny
censive et en une partie des hérita- a^'^es .charges ordinaires que les
ges de ladite terre qui appartient au- droits seigneuriaux et la dixme,
dit seigneur. v
Cussy est situé à une petite lieue
jj'Ovaine et à quatre lieues d'Auxerre. l's ne doivent rien encorpsde com-
Le finage est de petite esteadue. muuauté,
11 n'y a point de commQrce. v»
Il n'y a point de rivière, pont ny ,
passage. **s nont ^ucuj;is communaux ny
vr.
Le pays est une petite plaine.
Les terres sont de froment , du ijae- Cussy est de la paroisse d'Ovaine,
^ail et du seigle. Q^i ®st <le l'eslection d(B Gien.
Jl y a un peu de vignes.
usages.
XII.
VIL
XIIL
La dixme .appartient au curé d'Ovai-
lis sont trente habitans, tous fprt ne, se lève en un quanton à raison
j)auvres, qui ne possèdent point d'he- de vingt-cinq l'un et en un autre à
ritages et sont logez dans des mér raison de trente l'un.
phantes maisons couvertes de pailles. Elle peut valoir 50 livres,
VIII. XIV.
I^es habitans sont imposés Ojrdinai- 11 n'y aaucun bénéfice^
jESGOLmiS.
I. seigneur pour la moitié, mestre de
La paroisse se nomme Escolives. ^*?P,f® cavalerie entretenu par Sa
L'hameau de la Cour Barrée. Majesté. ^. , , ^
Le fief de Belombre *^ ^^®* P^ estimé riche.
La commanderie dé l'Esaulée où il ^* ^^^^^^ ^^^yset , advocat pour
y a une métairie et moulin. i autre.
Le port a la Bazine et la métairie de " ^^^ ««timé riche.
Troubenay en dépendent jy^
' Relève de la baronnie de Colanges-
De 1 eyesché d Auxerre. les-Vineuses ressortisisMit au bailliage
Du bailliage dAuxerre. d'Auxerre.
Du grenier à sel d'Auxerre. Y,n toute justice.
De l'eslection d'Auxerre. Simple seigneurie.
A réserve de 1 hameau de la Cour
Barrée, qui est de l'eslection de Ton- V.
nerre
' ^ Le revenu est de 500 livres par an.
"*• Il consiste en terres,vignes et prez,
Le sieur baron de Coulanges en est cens à raison de cinq sols par arpent
23
326
en partie du finale et trois sols an X.
reste
Leilnage est de médiocre estendue. '^ «« doivent rien en corps de
Ce lieu est situé sur une petite co- conununauté.
Une peu esloignée de la rivière d'Yon- ^|
ne qui est navigable.
11 n^ a aucun commerce. Ils n'ont aucuns ccHumiinaax ny
Il n'y a ny pont ny passage. usages.
. fiy d'usorpez ny d'aliénés.
Le pays est plus de montagnes et XII«
colines que de plaines. * j «^«,
Les terres ne portent que metean ^ revenu de la cure est de 200
et seigle et avoine. livres. . „.
II y a plus de vignes que de terres. liO sieur évesque d Auxerre en est
. Il y a peu de prez qui appartien- le collateur.
nent aux seigneurs. ^ curé fait son devoir.
L'arpent de terre peut valoir, le fort
portant le foible 20 livres. XIL
T^'^nt t n?p?^^iwr^ I^a dixme appartient à
L'arpent de prez 300 livres. g,j^ ^ ^^^ ^^ ^^^ seulement â
VII. raison de trente l'un.
Ti ^-«« i« ^«««f«-« QK u«Kî*««cf Elle est estimée par commune an-
^^ Vfclr^lf r^^ir ^rr^^ née quarante bicbets de bled en qua-
ceux de l'hameau de la Cour Barrée ^^ ^pèces.
T^ ""fi "îT^iîTi^^ w H^„v m.î.nnc La dixmc pcut valoir en argent lOO
Au fief de Bélombre deux maisons. i|„ppe *^ °
A chacune des métairies un mes- ^"^
nage. XlV.
A la commanderie du Saulce un
mesnage. Il Q*y & aucun bénéfice dans les-
A la metairiedeTroubenay un mes- tendue de la dite paroisse que la
Qage. commanderie dejSaulce consistant en
un temple ruyné et la métairie et
vm. moulin.
Ils sont imposés pour la présente Le revenu est admodié iOOO liv.
année 1666 à la somme de 95» liv. et Le chevalier de Culan est le com-
ce par mesme commission. mandeur.
Ils n'imposent que les deniers La métairie de Troubenay qui en
royaux. dépend est admodiée 160 livres.
Le grand M* de Malthe en est le
IX. collateur.
Il n'y a ny péages ny octroys ny
charge ordinaire.
FESTIGNY.
I. Du bailliage d' Auxerre.
La paroisse se nomme Festigny. Du grenier à sel de Clamecy
11 n'y a aucuns fiefs ny hamSaux. ^^"^ ^^^P^e et eslection d'Auxerre.
Il y a une métairie nommée le lil.
Trous des Barres. Nicolas François Damas chevalier
1 j seigneur comte d'Aulezy.
11 est riche et possède plusieurs au-
De l'evesché d' Auxerre. très terres.
3^7
Il n*a aucun employ. Il ne s'y fait aucune imposition
Les nabitans ne s en plaignent que pour deniers royaux
point
lY
_, ,- ^ , * ^ , 11 n'y a aucun péage ny octroys nv
Elle relève du roy à cause de son charges ordinaires. "
comté d'Auxerre.
C'est une simple justice et seigneu- X.
**^^- „ Ne doivent que des restans de vîeil-
V. les tailles.
Le revenu total est admodié ordi- XI.
nairement la somme de ÛOO livres. «g ont leurs droits d'usage pour
U consiste en tous droits de justice communaux dans le Fretoy avec la
et terres. . _ , , , .„ ,^ paroisse de Grain et autres circon-
II est situé proche de la ville de voisins.
Coulanges-sar-Yonne. Il n'y a aucuns communaux ny d'u-
II ne s'y fait aucun commerce. surpés ny d'aliénés.
11 n'y a aucune rivière pont n'y pas-
sage. XIL
yj Le revenu de la cure est de 90 bi-
^, ^ , , .' chetz valant 90 livres au plus.
G est pays de plaine* Le curé s'aquite bien de son devoir.
Les terres ne portent que meteau
et seigle. XI IL
11 n'y a aucune vignes. *
11 n'y a aucun prez. ^* dixme appartient au curé et le
L'arpent de terre l'un portant l'au- seigneur lève un droit de terrage
tre ne vault que 15 livres à raison des semblable au dixme.
grandes charges et redevances. ^"® se lève à raison de vingt l'un.
La dixme et le droit de terrage sont
VU. pareils.
Il y a vingt-cinq habitans au plus. /^^? P^4^ ^^^^^^ P^^ communes an-
Il sont estimés pauvres- «^es 120 livres.
VIII. XIV.
Ils ont esté imposés l'année der- 11 n'y a aucun bénéfice dans l'es-
ftièr<e 1665 à 400 livres par commis- tendue de la paroisse ny proche di-
sions séparées. celle.
FOxNTENAlLLE.
L m.
La paroissese nomme Fonteriaiiles. Jacques de la Goudre escuyer, en
Il n'y a fiefs, hameaux métairies se- est seigneur, médiocrement riche,
parées qui en dépendent Sans employ et est gentilhomme.
Il , Les habitans ne s'en plaignent point.
De Tevesché d'Auxerre. IV.
Du bailliage d'Auxerre.
Du grenier à sel d'Auxerre. Relève du seigneur de Saint-Bris.^
De la recepte d'Auxerre. En simple justice dont les appella-
396
■
tions regsortissent au bailliage d'Au- ix.
xerre. Simple seigneurie, ^^ ^^^^ ^^^^^^ p^^^ ^^ octroys.
Y^ Leurs charges oniinaires sont que
. * 1 • «AA i:„«^ *®"^ église est en très mauvais estât
Le revenu peut valoir 2P0 livres. g^ns ornemens et ressemble plutost à
Il consiste en cens et rentes droits u^e halle qu'à une église.
de bannalités pressoirs et terres la- jjg p^y^^^ droit de bannalité au
]30urables. , ^ ^ . ^. ^ préissoir du seigneur, à raison de ciaq
11 est situé proche Courson à cinq pintes pour muidz, •
lieues de la ville d'Auxerre. '^ ^
Le finage est d'environ 350 arpens A.
d'estendue. Ils n'ont aucune debte en corps de
11 n'y a aucun commerce. communauté.
11 Q*y fi, point de rivière pont ny ' ' XI
passage.
Ils ont droits d'usage dans les bois
^h de Courson, comme justiciables du
Le pays est de montagnes pierreu- seigneur dudit lieu de Courson par
ses, partie sçavQir , le haut de Fontenailles
Les terres sont peu fertiles et ne et Sussoy.
portent que meteau et seigle. H ny a point dç communaux alié-
11 y a peu de vignes et qui ne font nés ou usurpez,
p^ de bon vin. XIL
Il n'y a point dutout de prez. ^ , ' . .
L'arpent de terre la meilleure est Le revenu de la cure ne peut estire
de valeur de UO li vres,Ie reste ne peut Q«e de cent livres,
valoir 10 livres l'arpent. Le sieur eyesque d'Auxerre confère
L'arpent de vigne vaut 100 livres, en plein droit.
xjaj/^ V & Le curé fait son devoir.
VII. XIII.
Il y a quarante habitans, tous foçt La dixme appartient audit curé,
pauvres. Elle se lève en bled et en vm àhai-
yrri SOU do treoto l'un et peut valoir au
^" • plus 80 livres.
Ils estoient imposés l'année der- ^.^
nière 1665 à la somme de Ix^à livres ^^ ' '
g sols par commissions séparées. Il n'y a aucuns bénéfices dans l'es-
11 ne s'y fait d'impositions que pour tendue du dit ^finage ny proche d'i-
deniers royaux. celuy.
FONTENAY.
ï. Du grenier à sel de Clamecy.
fie l'eslectîon d'Auxerre.
La paroisse se nomme Fontenay,
lî n'y a aucuns fiefs, hameaux ny
de métairie, séparées qui en dépen- François d'Estreling en est seigneur.
4ent II est estimé peu commode.
Sans employ.
*^* De bonnes mœurs.
De l'evesché d'Auxerre. Les habitants ne s'en plaignent
Du bailliage d'Auxerre, point.
32Ô
,. . Vl. IX.
.. Relève du marquisat ou baronnie de n n'y a aucuns péages n y octrois uy
Thoucy en toute justice. Simple sei- charf^es ordinaires.
gueurie. °
X.
y-
, Ils nont aucunes debtes en corps de
Le revenu est admodié A50 !iv. non communauté,
compris i500 arpensde bois qui peu^
vent valoir règlement par an kao liv; XI.
11 consiste en droits de justice, ter- ng ^^t environ 25 arpens de bros-
resetprez. „, , , sailles d'usages et buissons.
Ce heu est situé au milieu de plu- j^^ seigneurs en ont pris 129 ar-
sieurs montagnes, en un pa^s fcfrt pents qui sont de bons bois taUlis par
stérile... Il n y a aucun commerce. ^j^^ transaction du 26 février 16U
Ilny a point de rivière pont m passée par devant Legrand, notaire à
passage. Màilly, entre lecî ssigneur et les ha-
yi, bitans.
C'est un pays de bols et buissons. XII.
La pluspart des terres en chaulmes, ^e revenu de la cure peut valoir
les autres ne portent que du seigle et 5^50 liv au plus,
avoine. Il n'y a que 4 ou 5 arpens de ^a dkme abesse de Crisenon en a la
prez qui apparUennent au seigneur, nomination
il n'y a point de vignes. L'evesquê d'Auxerre en est le col-
L arpent de terre ne vaut que 10 ou jeteur.
*V!^* . , . * ^ «TA 1- Le curé fait son devoir.
L arpent de prez vaut 150 hv.
L'arpent de bois audit lieu ne peut ^^^^'
valoir que 20 liv. La dixme appartient au curé et
yjj n'est que de bled;
^^ Elle se lève à raison de 35 gerbes
Ils sont trente neuf habitans tous Tune.
fort pauvres. Elle est admodiée par communes
„^^ années 70 bichets en seigle, orge et
^ *"* avoine.
Ils soiit imposés par communes Elle peut valoir en argent 100 liv.
années à la somme de 150 liv. et ce
par commissions séparées.
Ils n'imposent que les deniers II ny a aucun bénéfice dans l'esten
XIV;
béné
royaux. due dudit finage ni proche d'iceluy.
FOURONNE.
L Du grenier à sel de Clamecy.
La paroisse se nomme Fouronne. ^^ l'eslection d'Auxerre.
Il y a deux hameaux, savoir Asnuz |,j
le Ilault , Asnuz le Bas et Mare sur
Yonne. Charles de Bourainvilliers est sei-
gneur dudit Fouronne et d' Asnuz le
^^' • Bas pour la moitié
ne l'evesché d'Auxerre. L'autre moitié appartient au sieur de
Du bailliage d'Auxerre^ La Ferté et à la demoiselle Labarré.
330
Le fief d'Asnuz le-Haut appartient La plus grande partie des terres ap-
X moitié audit sieur de La Ferté et partiennent aux habitans d'Auxerre
par
l'autre moitié au sieur Girard con- et aux seigneurs.
veiller et à la damoiselle Foudriat.
IV.
vm.
Ils estoient imposés Tannée dernière
Relève du duché de Nivernois. 1665 à la somme de 1600 liv. par sept
En simple justice dont les appella- commissions séparées.
lions ont toujours ressorti au bailliage
d'Auxerre.
Simple seigneurie.
V,
Us a'i^^K>8ent que les deniers
royaux.
IX.
Jje revenu total desdites terres de
Us u*ont aucuns péages ny octrois.
Leurs charges ordinaires sont une
Fouronne et Asnuz le Haut et Bas fontaine qu'il convient réparer néces-
peut valoir 1000 liv. et n'a point en- sairement-
core esté admedié jusqu'à présent
Il consiste en tous droits de justice X,
haute, moyenne et basse, cens portant ng n'ont aucunes debtes en corps de
promit de lodz et vente, dixme de communautés,
bled four banal et terres labourables.
Ce lieu est situé a cinq lieues d'Au- XI.
xerre proche Courson. «g ont environ 20 arpens d'usages
Le finage est de grande estendue. ^^^ ne sont que des chaulmes et bros.
I nyapomtdecommerce. s^illes, lesquels ne peuvent servir
II ny a prtnt de rivière pont ny pas- ^^^^ leur chauffage et au pascage de
^^SC. Içurs bestiaux et leurs droits d'usage
yj avec les autres paroisses dans la
foreet de Fretoy,
xn.
Le revenu de la cure peut valoir
Le pays est de montajoes pier-
reuses.
Les terres sont stériles et en chaul-
mes, plus des deux tiers, le reste ne noo liv.
porte que meteau seigle et avoine. L'evesque d'Auxerre confère le bé-
11 y a environ 20 arpens de vignes en néfice de plein droit.
tout
U ny a point du tout de prez.
L'arpent de la meilleure terre est
de la valeur de 20 li ». le reste 5 liv.
L'arpent de vigne 100 liv.
VIL
Le curé fait son devoir qui est fort
incommode,
XIIL
La dixme appartient au curé.
FJle ne se lève que sur le bled à
raison de 20 gerbes l'une.
Elle peut valoir 150 liv. ou peu
Ils sont 58 habitans dans Fouronne,
à Asnuz le Haut et le Bas 20, à Mare Plus.
sur Yonne, 11.
A la métairie des bois, une seule
maison. 11 n'y a aucun bénéfice dans l'esten-
Tous pauvres. due dudit finage ny proche d'Iceluy.
XIV.
GURGY.
I.
La paroisse se nomme urgy.
Il y a trois fiefs, sçavoir, la Motte de
Gurgy, appartenant à Ëdme de j^a
Fernat, escuyer, seigneur dudit lieu.
XL
331
Le fief des Plantes, appartenant au présente 1666 avec tous les hameaux
«leur Girardin conseiller au présîdial fiefs et métairies à la somme de
<rAuxerre. 1500 liv. par commissions séparées.
Le fief de Ravery., appartenant au il ne s'y fait d'impositions que pour
sieur Ragot d'Auxerre. deniers royaux.
Il y a trois hameaux ; sçavoir :
Pien, Neyron et tes ViUebodons, mé- ÏX*
tairies. Il n'y a aucuns péages ny octroys ny
IL charges ordinaires.
De Tevesché d'Auxerre- X-
Du bailH^e<rAuxerre ^^ ^.^^^^ ^j^^ ^.^^^ ^^ ^^^^^ ^^
Du greiiier à sel d Auxerre. y, ^^ Vailles jusqu'à la somme de
De l'eslection d Auxerre. 457^ ,j^ 48 3^ ^^ l^^^e 1650.
liL
Le sieur abbé de Saint-Germain
<r Auxerre en est seigneur , nommé U y a des communaux et usages qui
Charles de Lomenie, evesque de Cou- "^ «ont que pasturages pour les bes-
tances. tiaux.
L'on ne sait pas la contenance ny
IV. s^il y en a d' usurpez ny d'aliénez.
Relève au bailliage d'Auxerre. ^ s|f «"^ ^e ^a Motte de Gurgy s'est
Simple justice et seigneurie. emparé pendant les guerres de sept
arpens de paty de ternois et de six
^' quartiers de prez sis au Gey de la
le revenu en tout est de 1500 liv. bollue, et encore s'est emparé de 3
Il consiste en tous droits de justice, arpens de prez appartenant à l'Eglise
en métairies, terres et prez. dont il jouit et en tire par an 100 livres.
il est situé à deux lieues d'Auxerre. Il y a des prez aliénés des iong-
Le finage est d'une grande estendue temps y a et plus de 50 ans au profit
et d'une lieu de large. du sieur de la Motte Gurgy.
Il n'y a aucun commerce, pour estre
vsur la rivière d'Yonne qui est navi- ^^^
gable. Le reveau de la cure est de 500 li-
II n'y a point de pont ny de passaga vres.
yj^ Le sieur Abbé de Saint-Germain
^, ^ j , . * nomme à la cure et le sieur Evesque
C est pays de plaine. d'Auxerre y pourvoit
Les terres portent partie froment et ^e curé s^âquite bien de son devoir.
seigle ^
Il y a peu de vignes. X.lil.
Il y a peu de prez. La dixme de bled de Gurgy appar-
L'arpent de terre le meilleur vaut tient au chapitre d'Auxerre.
50 liv. et le reste 10 liv. Elle se lève à raison de 24 gerbes
L'arpent de vigne vaut 150 liv. Tune et de US l'autre.
L'arpent de pré 30 liv. Celle de Sougère appartient audit
yjj sieur Abbé de Saint-Germain. Elle se
lève à raison de 24 Tune.
Il y a dans ladite paroisse et fiefs celle de appartient audit
hameaux et métairies 420 habitans. sieur Abbé à raison de 15 l'une.
Us sont tous pauvres quine tiennent Ladite dixme peut valoir en argent
du bien que des habitans d'Auxerre et 300 Hvres.
autres le leur donnant. * ^^
^^'^' Il n'y a aucun bénéfice dans l'esten
Ladite paroisse est imposée Tanoée due de la parroisse ai proche d'icelle.
339
LISSY.
ï. vres vignerons et laboureurs, qui
La paroisse se nomme Lissy, labourent pour autruy.
lï y a un fief dans ladite paroisse ym
qui s'appelle le flef de Lys qui en dé- ^.^ ^^.^ esUmposée la pré-
11 n'y a point de hameaux ny de «^tf. année i666 à la somme de
métairies séparées qui en dépendent àOO livres par commissions séparées.
K. **•
Z btluSe d'ÎSxirre «^'"««^ ^''^^^ ''"^ '^ dixmes.
Du grenier à sel d'Auxerre. X.
De reslection d'Auxerre. ,j ^y ^ ^^^^^^ ^^^^^^ ^^ ^^^p^ ^^
m. communauté sinon quelques restant
T j 11. ^-./^^!^^r./^«««ûof ^6 vieilles tailles qui montent à 148
La dame abbesse deCrisenon en est jjyp^g^ ^
dame, très vertueuse.
Elle est riche a 3000 lîv. de revenu. XL
-^ 11 y a environ soixante arpens de
^^* bois d'usages. La pluspart en buisscAs
Relève du bailliage d'Auxerre, en et brossaiUes.
justice simple seigneurie,
^' Le curé est à portion congrue qui
Le revenu est de àOO. livres. lui est payée par ladite dame abbesse
Il consiste en terres, vignes et qui nomme à la cure.
dixmes. Le curé fait fort bien son devoir.
Il est situé sur le bord de la rivière
de Queure. ^^"*
Le finage est de fort peu dTesten- Les dixmes se lèvent sur le bled et
due. vin, sçavoir le bled et chanvre à rai-
II n'y a point de commerce. son de 12 gerbes l'une en certains
n n*y a point de pont ni de passage, cantons et de trente Tune au reste.
On travaille à rendre ladite rivière et le vin à raison de 30 muids l'un.
navigable. Elle appartient à ladite dame ab-
yj ' besse de Crisenon,
, ' ^ ' , Le dixme de bled sadmodie7oa8
C'est un pays de montagnes et de Pichets en quatre sacs, de froment,
plaines. . seigle et avoine et le dixme devina
Il y a plus de terres que de vignes ^^^^ ^^ y^^^^ ^uj^jg^
qui ne produisent que du seigle. eh^ peut valoir en argent 100 li-
11 y a quelque peu de prez qui ap- y^^g^
partiennent à ladite dame abbesse et *
au X religieu x de Reigny. ^^'
Larpent de terre vaut 30 livres. Il y a l'abbaye de Re^ny qui est
L'arpent de vigne 100 livres. tout proche ladite paroisse.
L*drpent de pré 150 livres. C'est une abbaye de l'ordre de Cis-
teaux qui vaut bien 10,000 livres,
* ^^' Le sieur abbé Foucquet en est pos-
II y a trente huit habitans tous pan- sesseur.
i>Zi
MAILLY-LE-CHASTEL.
!• L'arpent de terre le fort portant
4 . m. Ml 1 le faible vaut 10 livres.
La paroisse se nomme MaïUy-le- L^arpeiït de vigries 100 livr^.
cnastei. ^ . . , • , j „ ^ L'arpent de prez 50 iivres.<
Il y a lé fief et hame^au des Bordes, ^ ^
celui de Malvoisine, les Raboulins, lé VH;
Champ augras,Maupertuisetlaiûétai- ^ „ ^ „aî*«^*^ «a* -^ u î.-* i *
rie de Mallsize tenue a vîe dû sieur u.^Lf Jîl^^*®^ ^^f habitants. Au
abbé de Ileigny. ^f^ff k^'''*^' '' ^ ^ ^L^Ï'T^'
° '' i celui des Champs au gras 13, ù Mau-
IL perthuis 8, au fief des Raboulins, il y
De revesché d'Auxerre. ^j^"^ °**^^^' ^ ^^ "^^^^^ ^« Malaize
Su" g'SlSr ^^^^^^^^ ,,t!l^'' "^'^^^^^ "^* ^^^^"'^
De la recepte d'Auxerre. *
i?À„ iLf i« r...î«v.« A^ f^r.r.4.*, *^r.u La paroisse, fief, haméaux' ot métal-
lo H^^^ t^^ n^n^^^L^w^^^^^^ "^e sont imposés ordinairement a
KineXi4?^^^^^^ 1500 livres par des commissions sépa-
De qualités connues ^^^f- n'imposent que les deniers
IV. royaux.
C'est simple chastelelne et prévosté IX.
royale dont les appellations ressor- ,, , aucuns neaces nv octrovs
tissent au bailliage d'Auxerre. «îni« /« n^^ff ^f ort^.?f J^Z n^JnJ^^L
i7« f«.i+« i.io+î/TS sinon un droit de 20 sous par chacune
En toute justice. ^^j-^^p^ ^ ^^^ q^. ^^ ^^^^ ^^
V pont qu! se paye au seigneur du lieu.
Le revenu est «dmodié à la somme «i^ °^*;:^Al?^* "^i^^SiKt
de 2628 livres, non compris les bws *'f°^^,Pf'^^«'^"X"^iU*J^^^
qui en font la meilleure partie et ff i^^'f^'.-f.^P^^i'^.r'*^^''**'^*'*^
peuvent vjaoirS à 4,000 livres par an. ^^ ^ '^^ maistre a escoie.
11 est situé sur des montagnes et ^
des poches *
Le finage est de cinq lieues de tour, ^s doivent 2,000 livres taiit à in-
II ne s'y fait aucun commerce. térest que frais,
La rivière d'Yonne y passe, qui est -^j
navigable.
Il y a un pont de pi^re composé Ils ont pour communaux des usagear
de six arches dont trois sont ruynées. Qui ne sont qu'en buissons et brous-
II n'y a point de passage» sailles environ 2,000 arpens qui sont
communs aux paroisses voisines.
VL Les habitans dudit Mailly en ont
Le pays n'est que de montagnes, cy devant vendu à feu M. le prince
roches, buissonis et chaulmes pour la pour la somme de 2,Zi0d livres,
pluspart. Il n'y en a aucuns d'usurpez*
Les terres ne sont propres qu'à
seigle, ^"'
Il y a peu de vignesr Le revenu de la cure est adraodié
11 y a peu de prezr 230 livres^
^54
T^ sieur abbé de Vezelay présente Tous lesdites dixmes vallent envj-
à ladite cure. ron 350 livres.
Et le sieur évesque d'Auxerre en La dixme de vin est prélevée par
est le coUateur. ladite dame qui la despense avec les
Le curé s'aquite de son devoir. habitants.
XIIL XIV.
Les dixmes de bled appartiennent II n'y a aucun bénéfice dansl'esten-
«ux sieurs abbez de Vezelay et de due de la paroisse sinon une lepro-
ïleigny. Et à la damme abbesse de sine dont la chapelle est bien réparée.
Crisenon. Le revenu vault 200 livres.
Lesdits dixmes de bled se payent Elle est possédée par un nommé
de 35 gerbes l'une en de certaiûs en- Fandon, commis de M, le grand au-
trojts et de 40 et de à2 en d'autres, moj^ier.
MAILLY-LA-VILLE.
I- 11 y a une rivière passant entre
La paroisse se nomme Mailly-la- ^* ville et le bourg.
Ville. Il y a un pont rompu.
Il y a un hameau nommé les Bou- _ ^1^® est navigable pour les bois
ches. flottez.
Il n'y aaucuns fiefs ny de métairies yj
séparées qui en dépendent.
Le pays est plus de montagnes que
"• de plaines.
De l'evesché d'Auxerre. Les terres ne porte»t que du sei-
Du bailliage d'Auxerre. gle et meteau.
Ou grenier à sel de Vezelay. 11 y a peu de vignes.
De l'eslection d'Auxerre. Il y a peu de prez.
xy, Le meilleur arpeat de terre vaut
30 livres et les autres 12 et 15 au plus.
M. le prince de Conty en est sei- L'arpentde vigne vaut I501ivres.
gneur , de qualitez connues. L'arpeiil; de pjrez 150 Uvr^s^
IV. VU.
RptfvP "h^^'^'m^îIc^^^^^ .o a ^^ «^'«^'•e des habitants de la pa-
soSomté k^xe^e "^ "^^ ^^«^ «* ^^"«^"^ ««* ^« ^^^ ^^^SU
T^t^rp^Z^Valie dont les X^^^^re. UZl^^ ^^" ''
appellations reasortissent au bailliage * ^ ^ ruynes.
d'Auxerre, spgs Ijôdjt tijtre de prèn- s VilL
vosfié.
La paroisse et hameau portent or-
V. dinairement 1550 livres par commis^
Le revenu est de 150 livres par an. sions séparées.
Il consiste aux droits de justice, ^^ ^e s'y fait impositions que pour
cens et bourgeoisie. deniers royaux.
Il est situé sur la rivière d'Yonne. r^
Le finage est d'assez grande esten-
^^f' , , 11 n'y » aucun péage ny oetroys ny
Une s y fjwt aucun commerce. charges ordinaires»
535
X. Le sieur abbé de Vezelay nomme à
Ne doivent rien en corps de corn- j* ^^^^ ®* le sieur évesque d'Auxerre
munauté, la confère.
Doivent de restes de vieilles tailles ^^ ^"^ s aquite bien de son devoir.
qui montent à 7065 livres.
XL xnï.
Ils ont pour communaux 5 OU 600 art- La dixme appartient aux sus dit
pens de bois d'usages qui ne sont que sieurs abbé et archidiacre de Vezelay.
brossailles de peu de valeur dont 1. &. Elle se lève sur le bled et vi» à rai-
dits habitais se servent pour leur son de 36 l'un,
usage de chaufage et pascage de leurs La dixme de bled est estimée 200
bestiaux. livres et celui de vin 86 livres.
Feu M. le prince s'est emparé de 300
arpens des dits usages depuis 25 ans. XIY.
y jf II n'y a aucun bénéfice dans Testent
, ■' . . due de la paroisEi^ ny proche d'icelle.
Le revenu de la cure n est qu une
portiOQ congru^
MERRT SBGQ.
l. IV.
La paroisse seaomme Merry Secq MerySecq relève du Goudrayappar-
dans laquelle il y a six hameaux qui tenant audit seigneur comte de Cour*
en dépendent, qui sont Pesteau, Che^ son, qui est un fief de la dite parroisse
vy, Collangeron, Grapouille, Baunon de Mery Secq quy relève du roy à
et Masy où il y a une métairie séparée cause de son comté d'ÂuxerrOy Mossy
appelée Villiers. relève de Migé appartenant au dit sei*
,, gneur comte de Gourson, Pesteau
relevé de la bardlmie de Saint-Bris,
De l'evesché d'Auxerre. Chery relève de la baronnie de Donzy,
Du bailliage d'Auxerre. Collangeron et Grapouille relèvent
De l'eslection d^Auxerre, à, la ré- du roy et Baunon relève du roy.
serve des hameaux de Chery, Baunon En toute justice, simple seigneurie,
et de partie de Mery Secq qui sont ..
de l'eslection de Tonnerre, distance
de U lieues ou environ. Le revenu de ladite terre de Mery
le Secq est admodié 1600 livres et
^"* Mossy.
Le sieur comte de Courson est le U consiste en vignes, terres et bois
seigneur, nommé IJenry Coignet de la et quelque peu de prez.
Thuillerie, de la terre de Merry Secq Pesteau est de valeur en revenu de
dans laquelle l'église de la paroisse 1200 livres, Chery 700 livres, Colange-
est située et de Mossy, Jacques d'A&- ron et Grapouille 200 livres, Baunon
signy et Nicolas de Michau escuyers, 100 livres.
sont seigneurs de Pesteau, Jean de Ce lieu est situé à /ii lieues de la ville
Moncorps escuyer est seigneur de d'Auxerre.
Chery, damoiselle Jeanne âievalier, Le finage est d'^iviron 3 lieues de
dame de Golangeron et Grapouille, circuit.
Claude Billeton seigneur de Baunon. U n'y a point de commerce,
ize
tl n'y a point de rivière pont ny dL
t>assage. U ^y ^ ancons péages riy Octrois ny
VL charges ordinaires.
te pays est plus de montagnes pier- ^-
reuses que de plaines. Ils n'ont aucune debtes en corps dé
Les terres sont stériles pour la plus communauté:
grande partie et lé reste ne porte que ^ j
meteau, seigle et avoine. • '
Il y a des vignes sur lés monta- Ils n'ont aucuns communaux nV
gnes. usages de mémoire d'homme.
Il y a peu de prez sinon ceux qui ^H^
appartiennent aux seigneurs. ^ , ^ , * .
L'afpent de terre de la meilleure .^i^^^^^îîe la cure ne peut être
qualité peut vâloif 20 Uvres. ^^^ <i? ™i] ï»^r^, mais le curé, est
L'arpent de vigne peut valoir 200 chargé de deux vicaires, qui résident
livres sçavoir, un au hameau de Mousy dé-
L'arpent de prez: vaut 250 livres. P«5^' <*« jadite paroisse et l'autre
^ ' audit lieu de Mcrry Sec.
Vil. Le sieur evesque d'Auxerre en est
11 n'y a que soizante dix huit habi- ^^ coUateur.
tans cotisables dans la dite paroisse ^ ^^^ la*^ so» devoir,
en ce qui dépend de l'élection d'Au- j^^
xerre.
Et quarante deux dans les lieux de- Toute la dixme appartient au curé
pendant de l'élection dé Tonflerre, ^ reserve du canton de Chery quy
tous pauvres, laboureurs pour autruy, appartient au chapitre de la cité
à reserve de sept ou huit qui sont d'Auxerre et peut valoir 80 livres. .
assez commodes. ^^^^ ^ ^^^^ ^^^ ^^ ^'^^ ^^ ^^^ ^^^~
son de 25 l'un.
VIIL Ladite dixnie appartenant au curé
. , „ ^ . . né peut valoir plus de mil livres.
La paroî^ de Mer^r Secq pour ce celuy appartenant audit chapitre
qui est de 1 élection d Auxerre, a esté ^e la cité est admodié communément
imposée 1 année présente 1666 à la 70 Pichets de bled en à sacz et à trois
somme de mille livres par cinq com- ^^ ^ muids
missions séparées. vrv
Ce qui dépend de l'élection de Ton- ^^^ •
nerre n'en portera que 200 livres par II n'y a aucun bénéfice dans l'es-
uflo seule commission. tenduo du dit finale ny proche d'ice-
N'imposent que pour deniers royaux. )uy^
MERRY SUR YONNE.
L II.
:. ^ De l'evesché d'Auxerfé.
U paroisse se nomme Merry sur u^ bailliage d'Auxerre.
Yonne. . ^ „ Du grenier a sel de Clamecy.
Il y a neufhameaux quisont Magny , ^^ la recepte d'Auxerre.
Lao-Demery , M^son Maître Guillau-
me, La Reppe^ Ramereau, Boisdu Four- ^^'
neau, La Croix Ramonnet, Vaut coup- Le sieur baron de G^ en est set-
peau et Le saulsoy qui en dépentLent gaeui^
Bam emçloy. lesquels sont pauvres, à la réserve de
Les habitants ne s'en plaignent teois ou quatre^ qui soient commodes,
point
Vin.
IV
' , xi ^'^ ^^^ ordinairement imposés à la
Relève du roy a cause de son comté somme de 1500 livrespar commissions
4'Auxerre et est une eha^telenie qui séparées, . -.-^ y^ -^
ressort au bailliage d' Auxerre.
Sous le titre de cha^teleniç. IX.
y II n?y a aucuns péages octroys ny
charges ordinaires:
Le revenu est de 2,700 livres.
II consiste en terres labourables, K,
prez et bois avec les droits de justice ils n'ont aucunes debtes en corps dp
^t des redevances en bled et en comniuûauté.
argent.
Ce lieu est situé sur h rivîère KL
d'Yonne. Ils ontles usages communs avec les
Il n'y a aucun commerce que des babitans des parroisses de Mailly
flotteurs et manouvriers. Festigny, Fouronne et autres dans la
Il ny a point de pont n'y de passa^ge. forest de Fretoy.
Yl II n'y en a point d'usurpez et d'a-
, \ Ifénés. '
Le pays est plus de montagnes et
de rochers que de plaines. XII.
Les terres ne portent que du seigle Le revenu de la cure est de 650 li-
et avoine et sont chargés de grosses yi^es.
redevances. . . Le sieur Evesque d'Auxerre en est
Il y en a peu de propres à froment et \q coUateur.
meteau. Le curé fait spn devoir.
Il y a peu de prez qui appartiei^neiit
au seigneur, XIIL
' Il n'y a point de vignes.
L'arpent de terre ne peut valoir plus La dixme est de blçd seulement ot
de 10 livres le fort portant le foible appartient au ciiré seul ; elle se payé
ajttendu les grandes redevances dont ^ foison de vingt gerbes l'une en cér-
elles çontchargées. tains quantons et de 25 aux autres.
L*arpent de prez vaut 250 livras, Elle est estimée 600 livres.
VII. XIV.
Ils sont tant en la dite parroisse que II n.'y a aucun bénéfice dans Teste n-
hameaux au nombre de 30 habitans, due du dit finage py proche d'iceluy.
MIGEY.
I^ Du bailliage d'Auxerre.
Migey est le nom de la paroisse. 5" f'"®^^®^ * ^i d'Auxerre.
Il y a deux hameaux, scavoir Pianl- ^^ ^^ recepte d Auxerre.
teau etPruvereau et la métairie de IIL
Narmi qui sont séparées qui en dépen- ^^j^j^ c^ignet de la Thuillerie,
"®°^' ^ comte de Gourson en est seigneur. "
"• Il est capitaine d'une compagnie de
De Tevesché d'Auxerre. cavalerie du régiment royal.
passage
3S8
Il est riche. Les charges ordinali^ sont l^entre^
Les habitans ne s'en plaignent tienderegfise, les portes et murailles,
point. qui sont en mauvais estât
^v. X.
Relève de Sa Majesté a cause de son «„ anîv<»»»t aaaa u»^^ ^w s - t
comté d'Auxerre. La justice ressortit aux h^K ^t i^^^^^^ ^"^ Ï^^^T^
aa bailliage d'Auxerre sous le titre «^^,^^^,"^5^°* ""^^ ^^i^"
Hp «ïîmniplpiffnPtipiP ^}^^^ marquisd Epoisses, etde restant
de simple seigneurie. ^^ ^j^jy^^ ^^.^^ .^^^,^ ^^ ^^^^ ^^
V. 2028 livres 10 sous 2 deniers.
Le revenu est de 1400 livres. XL
Il consiste en tous droits de justice,
four bannal, terres^ prez, bois et vi* 1^ nV ^ aucuns communaux ny d'u-
gnes. surpez ny d'aliénés.
U est situéau milieu des montagnes^
à trois lieues d'Auxerre. X£L
Le finage est de petite estenduequy , , ,
ne contient en tout que 1600 arpens. ^ revenu de la cure est de /iiOO U-
Il n'y a point de commerce. ^^f^' , , - .
Il n'y a point de rivière, pont ny ^, p* ^^^ abbesse de Saint-Julien
tssage. d Auxerre nomme à la cure.
Le sieur évesque d' Auxerre en est
VL collateur.
t^ ^ , ^ _ , Le curé s'aquitte de son devoir.
Le pays est de montagnes pferrcu-
ses. XIII
Les terres sont fort stériles et ne
portent que meteau et seigle. La dixme se lève en bled seulement
Il y a quantité de vignes. a raison de 30 gerbes Tune.
Il n'y a que trois arpens de prés qui Elle appartient au curé,
appartiennent au seigneur. Est ordinairement admodiée 300
L'arpent de terre le fort portant livres,
le foîble vaut 10 livres.
L'arpent de vigne vaut 120 livres. ^jy^
^^^- Il ny a dans l'estendue de la par-
Ils sont tant à la ville de Migey et ^îf ® aucun bénéfice sinon une cha-
des hameaux cent cinquante, tous ?^"® appejlée la chapelle de Saint-
pauvres, ^^^^ fondée en l'église dudit Migey.
Le titulaire est le sieur Daulmoy
VIIL qui doit une messe tous les mardis et
r A'* . . V ^® service le jour de la feste de la de-
La dite parroisse et hameaux portent colation Saint-Jean
ordinairenaent de tailles 1500 livres Le revenu consiste en une maison
par commissions séparées. louée 6 livres "*«w"
Ils n'imposent que pour les deiiiers Plus trois aipens de terre autrefois
^^y^^^' en vignes dont le revenu est à présent
IX de trois bichetz froment
Ti ., ' . Le sieur évesqne d'Auxerre est col-
11 n'y a ny péages y octrois. lateur. ^^ wi
339
LE rETIT MONEfAir.
ï. VU.
Le village nommé le Petit Monetau Ils sont vingt deax habitons,
est de la parroîsse du Grand Monetau Ils sont la piapart pauvres, vignes
séparé par la rivière d'Yonne. rons et manœuvres qui tiennent leurs
il n'y a aucuns fiefsny hameaux qui biens à rente ou par admodiation des^
en dépendent, mais seulement une habitans de la ville d^Auxerre.
métairie nommée la Saulee dépendant y^u^
de la coBwnanderie d'Attxerre. axi ' > o/.^,.
Il est imposé a la somme de 300 liv^
n« par commissions séparées.
De Wvesché d*Auxerre, Ils n'imposent que les deniers
Du grêler a sel de Seignelay, royaux.
Du bailliage d'Auxerre^ IX.
Etle Gruid BKm^u est de ceUe de ^ ^.^ aaucuns péages lïy octrois ny
Tonnerre. charges ordinaires.
Monsieur Golberten est seigneur , de ^ ^, ^ ^^^^^^ J^^^ communes,
qualités connues.
^' Il n*y a aucuns communaux ny
Relève du Roy a cause de son comté usages.
d'Auxerre. XII
C^estunejustice qui ressort au bail- ' * ^, .
liage d'Auxerre ^® revenu de la cure est d environ
"^us le tiltre de simple seigneurie. 35(» liv. qui est au Grand Monetau.
Le chapitre d Auxerre présente a la
V. cure et Tevesque y pourvoit.
Le revenu est admodie 700 liv. Le curé s'aquite de son devoir.
Consiste en tout droit de justice, XUL
terre», vignes et bois taillis. ^ ^ji^jj^^ appartient au chapitre
Il est situé a une lieue d'Auxerre. d^^uxerre
Le finage est de petite estendue. g^j^ g^ j^^^ g^^ I^ ^^^^ ^^ I^ ^j^ ^
11 ne s'y fait «ucun commerce. ^^^^ ^^ ^g j,^^ ^^ t j^^ ^j^^^^
11 y a la rivière d'Yonne qui est na^- ^^j^.^. ^^ j^^ ^^^
vigaWe ^,^
il n'y a point de pont -^*^-
Il n*y a aud. lieu aucun bénéfice,
^l* Il y a seulement use chapelle dans
C'est pays de montagnes et plaine le chasteau basti par deffunte damoi-
et de taillis. selle Germaine Lederc.
C*est terres à froment et à seigle. U s'y doit dire tous 1^ dimanche»
Il v a peu de vignes. une messe et jour de feste de 1 année
Il n'y apointde prez. ce qui ne se fait pas à cause que les
L'arpent de terre le fort portant le biens de lad. deffunte sont en litige.
foible vaoïlt 30 liv, H n'y a aucun possesseur de ladite
L'arpent de vigne vaut 150 liv* chapelle.
54<l
MONTIGNY LE ROT.
I. LVpent de vigne iO# liv*
La parroisse se pomme Montigny le L'arpent de prez i.20 liv.
ttoy ou il y a trois hameaux, sçavoir :
La Resle, les Haultes Bordes et Merry VU.
«vec une métairie nommée Les Dumez Us sont 9^ ou 92 habitant tant dans
^1 est séparée, qui en dépendent. lad. parroisse qu'aux susdits hameaux
et métairies sçavoir aud. Montigny le
^* i^oy 80 La Resle SLes Hautes Bordes li.
De Tevesché d'Au^erre, Tous estimés fort pauvres, iiestans
Du bailliage d'Auxerre, que pauvres grangers et vignerons,
bu grenier a sel de Seîgnelay,
De 1^ recepte et eslection d'Auxerre. VIIL
Lad. paroisse et hameaux sont im-
"^ posés 1432 liv. par eommissions sé-
Moosieur le prince de Gondé en est parées,
i^igneur, de qualités commues. ' Us n^imposent que pour leâ deniers
royaux,
IV.
C'est un engagement du domaine du ^^'
Rpy a paisse du .comté d'Auxerre. La II ny a point d'octroys, îi ny a que
justice royalle dud. Montigny res- le péage deub au seigneur,
sort au baillage d*Auxerre, aux lieux Les charges ordinaires sont les
<)eLa Resle et des Hautes Bordes qui droits deubsauseigneur, l'entretien de
appartiennent à Claude Demorant es- l'église et du presbitère qui sont en
cuyer seigneur desd. lieux et à Claude très mauvais estât
del'EnfernatescuyeretsieurduChes-
noy. 11 a tous droit de justice, haute, ^'
moyenne et basse. Ils doivent un principal de lôOd liv.
Sous le tiltre dé simple seigneurie, au sieur de La Resle.
V. XI.
J^i^'^c^f"^^^^ ^^ *^^ *"* H« o°t P«>"r communaux environ
nSSsïen tout droit de justice, \f «« 140 arpens de chaulmes et
cmsT Droflte de lûd2 et ventes (fioits dé bruyères .qm leur servent au pascage.
œnWttï^^rieetunpéSesîr haÏ^'"" °°* P°'"* '^'"^'^^ ^^ *^'*-
le passage du grand chemin dans le *^"^
village. XIL
Il est situé à trois lieues de la ville
d'Auxerre. Le revenu de la cure est de 300 liv.
Le iinage est de grande estendue. L'évesque d' Auxerre est coUateur.
Il n'y a point de commerce. LjS curé fait son devoir.
Il n'y a point de rivière pont ny
passage. ^^^
yj La dixme appartient au cbapitre
• • d' Auxerre et lau sieur abbé de Pon-
11 y a plaines et montagnes, tigQy.
lln'ycroist que du seigle et fort peu Elle se lève a raisoa de 19gerbep
de froment. Tune^
Il y a peu de vignes et peu de prez. Elle peut valoir 250 liv. ,celuy de vin
L'arpent de terre l'un portant F^u- 30 livres,
tre ne vaut que 20 liv. "' Il y a un quanton séparé dajis le
xittél la dixm^ debled et de vin appar- nex oui he senrice s^y f^it fétgullère-
iieBt au curé, qui s'y lève à la mesme meut
xnison dont il tire «Aviron dO !)i(}kets Les bâtiments sont ea maiavals
deboaairPairâetUB^uM^viii^jd estât
feuillette . ï^e reVeau est de 15 à 16000 livres.
Le possesseur est dom Louis Martel
XIV. (jiocJteur en théologie, religieux dud.
* . ordre, qui est incommodé des gouttes
Il y a proche la paroisse Tabbaye et âgé de soixante ans.
de Pontigny de Tordre de Cisteaux en Lad abbaye est Tune des filles de
laquelle il y a 20 religieux ;non reforr Cisteaux qui est eslective.
MOUSSY.
I^ Il y a 10 arpens de prez seulement
La paratae » nommé Monasy." , J'*J?Î?°*^^,^^îJ*''* ^^^'^ *2 Uv.
« tfyaaaounfirfny hameaux, aijas tejort portantjtefoible.
^e métairie npmmée'vmicrs. J^rpent de ^«^vaut m Uv.
^^ " VU.
De révesché d Auxerre. ,, ,^u vix « i
DU bailliage cT Auxerre' ^^Jj » 4« liaWtans y compris la me-
Su^SitfAu^^raT*' La plu9 grande partie est pauvres.
HL
Vin.
«IS^L'^u^^^eî^eïaSS^ su^'^nS^^tua^^^^^^^
€omte de ^oui^, en Jrt^a«g^- missions séparées,
capitalise d'une compagnie du régi. ^ n'imposent que pour les deniers
ment royal de cavalene. r« u xuipuocuy <fu^ i/«ux «u^uxc
ComiBOde pouf une pc^son^e de '^y^^;
.qualité. IX.
Leâhabitansnes'ettplaignentpomt ^ ^^ ^ ^^^^^^ ^^^^^ ^^ ^^^^^^^
IV) .ny charges ordinaires.
Relève du roy en toute justifie, X.
Simple seigneiHte. ^^,^^ aucunes debtes eu corps de
V. communauté.
Le revenu est de 1200 Uv. îl consiste XI.
en tous droits de justice, n est situé communaux,ny d'u-
au milieu des montagnes. ^,ttvii*r»v h'^iwtwSq
Le iinagé contieat une demi Ueu de ^TP^y ^y ^ ^^^^'
tour. < XIL
Il ne s'y fait aucun commerce. ^^vonn Aa la onrA ^t dP /r«50 Irv
Ti «»v » «ii/>iinp rivière Dout. nv Le revenu ae la cure est ae aou iry.
^JLlï ^ ^ L'évesque tf Auxerre en est col-
P^*^^- latenr. .
VI. C*est un vicaire qui fait la desserte
Le pays est de montagnes, tes «1 s'aqmte de son devoir.
terres portent toute sorto de grain* XIIL
11 y a environ m aroens de vigne», tant vin bled qae chanvre.
UI
Toiur le&d. dfxmes si^ îèWM db 95 i^ty
Tune et pour les hameaux de ioriin.
Elles sont admodiée^ittrconmiiiDés fl nV & «oon besafice dansTesten-
apnées à 340 Ut. par an. du6 Ha Impw^sB^jxy proehe rioetie^
înSRBIGNY.
L LVp^t de vigne 150 livres.
La paroisse se nomme Perrigny. ^ arpent de pre^ 200 li vi^si
n wy a qu'un hameau qui s'appelle ^„
Breviande* «i *- '^'
La métairie de l'&pinotte, celle de r.P^?.^î ^^®?^ ^^^^ habitans tant à
Petil^Bois, CoMe et Iktocque-Soury et ;!r«C!fo^*™^'* que de métairie,
celle des Bols<W»s>eû dépendent ^^ pauvres.
II.
VIII.
De révesché d'Auxerre. ^i^h^^^^l ordhiairementim-
Du bailliaged'Auxerre. S?^ A^?/^ 500 Uvres par commis-
Du grenier à sel d'Auxerre; « ^?^^^'
De la recepte est eslection d^Au- "^„î imposent que pour les deniers
xerre. ^^^^^
Uh IX.
Dominique Tribolé- bourgeois d'Au- ^Is n^eat aucunPdebte eu corpa de
xerre en est seigneur. communauté»
Assez commode, 20,000 livres de
biens. X,
Sans employ . U n'y a aucun péages, ny octrois ny
Les habitans ne s'en plaignent point - chafiges ordiBairaa-
IV. xu
Relève du roi à cause de son comté II' y a environ deux cents arpents
d'Auxerre. de terres vaines et chaulmes d'usages
C'est une simple seigneurie^ en jus de niiUe valeur qui ne servent qu'au
tice qui ressort au bailliage d'Auxerre' pascage des bestiaux.
* Ils nen ont aucuiis dtisurpes ni d'a-
^* liénèsi'
Le revenu n'est que de 60 livres. - XU^
. Jl oîlfi^fif Te w^'^^® -^"f '''®' ^^" ^ ^venu de la cure ne vaut pa»
sive et profit de lotz et ventes. 200 livres en tout ^
^l„T^r.« °® '^^''^ ^^ ^*^^^^^ ^^ s^^°^ abbé de Saint-Germain
T? I^or.^ ^ef ^« A . ^ d'Auxerre est collateur.
Le finage est de grande estendue. Le curé fait son devoir.
sans commerce. ««s.» vu.
Il n'y a aucunerivièrer pontny pas- ^jjL
SBm6.-
Y r La dixme appartient à l'abbaye dud.
^ ^ ,' ; . Saint-Germain pour les deux tiers et
Le pays est autant de plaine et prai- l'autre tiers au curé.
rfe que de montagne. Elle ne se lève que sur le bled à rai-
Les terres sont à seigle et métault ^ son de seiz.e gerbes l'une qui est ordi-
I y a peu de yjgnes. nairement aOmodiée 450 livres.
II y a une praiHe.
L'arpeâtide terre le* fort portant le ' XIV.
foible vaut îeo liwe& , . lU'y a^aucun bénéfice dans l'esten-
L'arp^t de vigne 150 livres, due de la paroiése ny proche dlcelle.
QUEIMËf
i. c'est terre à, seiglé<
ta paroisse se nomme Queyû& „"y » ««^ »»°°« *ï"*°"'^ "le vi-
Il n'y a aucun iiefs< e"Cs, , ,
Il y 1 deux hameaux, Tun notomé JlJJ P^^ ^^ P^ ^"* «>û^ ^"^ ^'-
Nangy sur Voye et l'autre Nangy ^ , ,r!I' . ^^ .^_^ ,^ a, . ^ , ,
soubs Vove ^-^ L arpent de terre, le fort portant le
11 n'y aucunes métairies séparées ^'^l^l^.îîfS
qui en 'dépeiïdeftt . *^ \^frSln\ a! 3SfvI!SUû^i- '''''^'•
^ ^ h arpent de prez vaut aoft livres*
VIL
De l'évesché d'Attxerré. w^ . ^ ^.^ i-\..x ^ ,
Du bailliage d'Àuxerre. _f^ nombre des habitans de la pa-
Du grenier à sel d'Auxerre, ^î?^ ^* hameaux est de 80,
Delarecepted^Auxerre. Tous pauvres yignerons.etmanœu-
Mj^ la ^cjpvc u ^u CI i c, ^j^ q^. ^jg^jQ^Qi- i^yj^ ijjg^g ^ rentes
m. ou amodiation.
Le sièur d*Antirque, comte de Miel VllL
LS^MiMBe?»Kdvocatbour- OiwUnaJrement Imposés à mil ou 1200
ïAMWcwimeiJerauu AavocatDOur- y ^ sontdesja imposés à 1500 U-
IHu^t voTf* ^ "«««^^ «»°^ yrés psur la présintfŒ 16^
^Les dits sèigiieurs sont tenus pour *1^'*""*^°* *'"^ P*»""" *^ <^'^«'*'
personnes d'honneur et de probité, ™J'^*"**
assez commodes cbacuti eft leur con- IX
dition.
11 n'y a aucuns péages n'y octroys,
IV. ny charges ordinaires que l'entretien
llelève du roy à cause de son comté- de leur église et du prej^tère et des
d^Auxerrè. pressoirs bannaux ou se prend de neuf
C'est une justice qui ressort au bail- titiées l'une de vin.
lîagé d'Auxerre* ^
Simpl0'l^igtîe^riè. ^'
Ilâ n^bnt aucunes defbtes es corps
^' ' de communautés
Lé i*eveiîu de la terre dé Queyne et
Nangy sur Voye est admodié 500 li- XL
vre?4 celuy de Natîgy saiibt Voye est n ^^y ^ ^^^^ communaux nyd'u-
dé 300 livres ou eûvirott. surpéz ny d'aliénés.
(1 consiste en tout droits de jus-'
tic 3, terres labourables prez et vi- XIL
gnes. Lô revenu ii*est que de 250 livres.
Il est situé à une lieue de la ville L'abbé de Saint-Pierre d'Auxerre en
Auxerre. est dollateur.
Le finage est d'assez grande esten- Le curé est honneste homme et
due. g'aquite bien de son devoir.
Il n'y a aucun couinierce.
Il n'y a aucune rivière, poritj-ny XIII.
passage. La dixme appartient au curé et au
\ i^ seigneur.
Cestpays de montagnes et de col- Elîe se lève seulement en bled à
lines. i^ison de vingt gerbes l'une et sur le;5
j^4
viBs de neuf tinées Piine pour Iç pr^
isoir bannal.
i XIV.
Il n'y a aucun bénéfice dans Pesten-
due de la paroisse ny proche d'icelle.
I.
Gois est le nom de la paroisse dont
le Tillage de Saint-Bris dépend.
Longy, Brauloire et Princelle qui
fBont métairies séparées.
L'hameau de Bailiy pour moitié,
Tautre Jooitié est de Teslectlqu de
Tonnerre.
IL
De l'évesché d'Auxerre-
Du bailliage d'Auxerre*
Du grenier à sel d'Auxèrre.
De Teslection d'Auxerreà la reserve
de la moitié du hameau de Bailiy qui
est de Teslection de Tonnerre.
III.
Henry de Lambertmarquis de Saint-
pris, capitaine d'une compagnie de
cavalerie du régiment royal qui est
. s^ssez commode.
Leshabitansne s'en plaignent point
IV.
Relève du roy à cause de son comté
d'Auxerre qui étolt anciennement une
des quatre baronnies du dit comté
et est à présent érigée en marquisat
Cn toute juistice.
V.
Le revenu est de six mille livres.
il consiste en tous droits de justice,
pioulins, bois, terres et vignes.
11 est situé à deux lieues de la ville
d'Auxerre.
I^'esténdue du finage est de gr^de
estendue. " '' .
Il n'y a point de commerce.
Il n'y a point dé rivière, pont, ny
passage.
yi.
Il y a environ cinq cens arpeitô de
bois.
C'est pays de montagnes.
SAINT Bp'S.
Les terres sont fort arides.
n y a beaucoup de vignes et peu de
prez.
L'arpent de terre, le fort portant le
foible ne vaut que 12 livres.
L'arpent de vigne 120 livres.
L'arpent de prez vaut loO livres.
L?arpent de bois 23 livres.
VU.
. Ils sont 290 habitans, tant ^i la
paroisse, faubourg, hameaux, que mé-
tairies, dont il y en a fort peu de ri-
ches et beaucoup de pauvres.
VIlî.
Ladite paroisse est imposée à la
somme de 6 ou 7,000 livres la présente
année 1666, par commissions séparées.
Ils n'imposent que pour deniers
royaux.
IX.
Ils nont ny péages ny octroys.
I^urs charges prdinaires sont l'en-
tretien des portes et murailles de la
ville à quoi il convient employer la
somme de mil livres par an, quant
toutes les réparations auront esté
faites, la conduite et entretien deThor-
loge 50 livres. Le gages du maitre
d'escolle 60 livres non compris les
loyers de sa maison, le sonneur et
crieur de nuit 50 livres, l'entretien de
la fontaine de Goix qui est publique.
X.
Ils doivent la soinme de .. ,.
.4
XL
Il y a des communaux qui ne sont
- ^ue .çhaulmes et brossailles qui ne
serveiit qu'au pascage des bestiaux et
chauflTage des pauvres geng environ
200 arpens, dont le tier est pris par
1^ seigneur depuis 15 ans, qui est a
présent' un bois taillis prest a couper.
I
11 a pris eûeore ie afpens de pasia^ Elle se lève en bfed seulement à,
x-age qu'il fait labourer. raison de ^z& gerbes Tune.
XI t. ÊWô est estimée et admodiée /rOO li-
vres
. Le revenu de la cUre n'est que de
60 livres. ^ly
Il ne consiste qu'au casuel.
Le chapitre d'Auxerre présenté à la II n'y a aucun bénéfice dans l'esten-
cure. due dé ladite paroisse sinon unecom*
Le sieur Evesque d'Auxerre là con- manderie appelée le Saulce dont 16
fère. revenu est de 150 livres.
Le curé fait sont devoir. L'Eglise est entièrement ruynée. ^
Yiii Ladite comioaiKierie dépeûd dé \i^
^"*" celled'Auxerre^c'esl; le sieur Chevalier
Ladixme de la paressé appartient de Guliui qui en est ie commandeur et
au sieur de Saint^Bris. en reçoit 200 livres par an.
^ ADIT GIRB LE5 COLONS.
î. Gest un petit bourg fermé de mu-^
La paroisse se nomme Saint dre les -^^"«8 situé à quatre lieues d'Auxerre.
toioïJs. ^ l^ finage est d'assez grande estea-
n n'y a aucuns fieffc ^"®- , * .^
n y a trois hameaux nommée le- J} ne s y fait aucun commerce.
Vaux Germains, la Groix Pilate et le ^ ° 3^ .^ " ^lère pont ny passage.
Puys de Gourson. VL
U n'y a aucunes métairies qui en -,_.. „^ ^^„„ ,i^r,/»/^„,.««* ^* ,v„^+*^
déoendent. ^^^ ^^ P^^^ descouvert et partie
^ de plaines, de montagnes et de bois
IL taillis.
De l'évesché d'Auxerre. ^ .^^f If'J^^T ^"* ^^^""^ ^"^'^^
DU bailliage d'Auxerre. -^f^ I neu de Vi^oes.
Du grenier à sel d'Auxerre. - î}^*^?^r«#if^.
De la recepteet eslectiond'Auxerr^ . ïvJ^tT^ïeTe fort portant le
IIL foible ne peut valoir que 15 livres.
Jules de Goussier chevalier comt» ^'^^^""^ ^^ ^^»°«« ^^*^* ^^^^ ^^^'^^s-
de Garans, dont les facultés ne sont yi^^
connues dans le pays. ,, , , ^ * ^,
Il n'a aucuns e nploys. I^ y * ^^^ lad. paroisse et hameaux
'^ six vingt mesnagefi.
IV. Ils sont tous laboureurs et métayers
Elle est Tune des quatre baronnies -û® î^^res d'autruy, à la reserve de
du comté d'Auxerre ^ quelques vignerons et manœuvres quy
La justice ressort au bailliage d'Au- f>^^ df Pauvres geas qui gagnent leur
xerre. journée.
V. VIIL
Le revenu de la terre est en valeur ^ Lad. paroisse et -hameaux sont im-
de 1,500 à 1,600 livres. posés ordinairement à la somme de
II. ccmsiflte en tous droitsde JinsUcâ»- 1,500 ou 1,600 livres par commissions
terres labourables et bois taillis, partie séparées.
du dixme de bled, droits seigiHMiriaux Us n'imposent que pour deniers
et bannalités de four.. ro^gaïUk
346
IXs la présentation du sieur abbé de Saint-
Il n^y a au.eun8 péages ny octroys, ?f*2*;;;,^lVJÎti^"*^*'^° '*'' '*'®''"' ^""^
ny charges ordinaires, sinon une ban- 'iTiL„ïï^\L^«u^ kî..« a^ o^« a^^^^^
nalité du four et d'uA moulin à vent ^ ^^^ » acquite bien de son devoir.
que le seigneur prétend establir. XIIL
X. La dixme appartient au curé poar
Ils doivent une rente de 60 livre. «««^^liKeTr^alSr^" ^'^^
P*" Tune et en certains cantons de laCroii^
^j Pilate à raison de douz^ gerbes Tuoe^
La totalité dud. dixme est estimée
Il y a trois cens arpens de bois qui valoir 60O livres,
appartiennent à lad communauté et
à (tes habitans de lad. parroisse et aux XIV*
hameaux en dépendant, qui sont d'u- n n'y a aucun bénéfice dans Testen-
sage. . , , , ^ . due de la paroisse.
Le septier du seigneur desduit tant - il y a seulement deux chapelles
pour le chauflTage de leur maison que l'une dans le bourg de Saint-Cire dé-
pour celuy du four bannal. diée à saint-Remy sans aucun revenu
et Tautre dans le finage au climat ap^
^1^* pelé Saint^Martin qui n^est fondée et
Le revenu de la cure vaut par com- n'a aucun revenu.
Qiunes années 500 livres. « Elle est prétendue par les prieur
Le prieur curé d@ S^nH^re est $ de Sain^-Cire et curé de Gourgy.
SAINT-GEORGES.
I. du domaine du roy, l'autre moiUé
La parroisse se nomme Salnt^eor. f^^^^J^^^^"" ^^ SainMîennain
^'n y a deux hameaux Fun s'appelle .^"1^^^^^^^^
Publais et l'autre Mopimery. "^ ?M«*uf v^T,;*^ ™^vm»«a ot k^coa
Il n'y en a aucunsautres ny métairie ^"^ J"»*^«^ *^*"^' moyenne et basse.
séparées qui en dépendent. Y;
II. Le revenu ne cousis que 300 livres
De l'évesché d'Auxerre *^ P^"^ ^* "^ consiste qu'au droit de
nn hlniî » «f 3' â.w«îlA justice haute, moyenne et basse. ,
^n SÔr^ iiTi^™ Il est situé proctie la vHle d'Auxerre,
S U récente efS^^^ d'Au- L'estendue^du finage est^une lieu
tpSp ^^^^^ ®^ esiecuon ûau- ^e longueur sur la rivière de Beausse
^^^'^ sur laquelle il y a un pont de pierre
ni entièrement ruyné et desmoly avec
, . . ,.* ^ ^. l'ancienne chaussée qu'il convient ra-
Lesieurl-ernier lieutenant pafticu- comoder pour estre un passage im-
lier au préal d'Auxrre. portant de ladite ville en faisant la
\ lia 20 000 livres de biens, tant a communication de deux provinces,
luy qu'à ses ) nfans qui sont en grand
nombre. *l^
I^es habitans ne s'en plaignent pas. (^est pays de montagnes et de
^'j plaine.
Les terres ne sont propres qu>
La justice est mc'M'é engagement seigle, peu de vignes.
s
si^r
Tl T a quelques v^és proche la dite X.
rivière de Beausse qui.n'appartieaaem j^ ^.y ^ aucunes debtes en corps du
pas aux habitants ny au^^Jf^J^u^^ communauté,
ains aux abbéz de Saint-MarioB, de ^,
saint-Germain et chapitre d'Auxerpe, XI.
à la comroanderie et a rhospitai ae ^^ ^ environ 80 ou 100 arpens de
la dite ville d'Auxerre. ^ ^ chaulme qui ne sert qu'au
L'arpent de terre peut valoir 30 U- ^^^^^^^ bestîajix;de ladite com-
^'Sluy de vigne 2001^^^^^^ ""KÏnont point d'usurpés ny d'à-
:Et celuy de pré 200 livras le rori ^.^^^^
portant le foible.
VIT ^
. u *M^«é« ite lAHîte te revenu ^tdeSOê livres. .
Le nombre des b«M*»»'», ^J^Jf Le ^ewr Ev.esque d'Auxerre en est
parroisse et hameaux eai; de cwr ^^ ^^^lateur.
quante. ^ ««^„«»a« Le «uré fait son devoir.
Pauvres laboureurs et manceuvres. ^ ^«^
YIII Xîll»
Ladite paroisse e't hanieaux soat La dlxme «ppwUeût à Fabbayed e
ortinalre^nt impoaésà 460 livres SainUîem^n. ^ ^^j, ^es
par commissions séparée* B"e se paye «
""rX'^^Î.S''"'^ ''"^ '"Êlteest«imodféeW livres par an.
pour deniers royaux.
IX. ^^^•
A.*!«« «,r Ao^rAî» nv llrfY aucun bénéfice dansl'esten-
é^rèlorOT'"'' ' ' dJ^SJûnage,ayprPche<inceluy.
« . Il
«AINTE PALAIS.
I En simple justiee, simple sei-
gneurie.
La paroisse se nomme Sainte Palais, y.
Il tfy a aucuns fiefs hamj^uxny de ordinairement ad-
metairies séparées qui en dépendent. J^.^'ll^l,^' ^^^
n II consiste en terres, prez et vignes.
Il est situé sur la rivière d'Yonne.
De l'évesché d' Auxerre, j^^ f^^^^^ a d'estendue 300 arpensou
Du bailliage d'Auxerre, aviron en tout ^ .
DU grenier & sel d'Auxerre, ., ^j, ^ aucun commerce ni pont.
Del'eslection d'Auxerre. j^ /i^jè^e d'Yonne qui y passe est
ni ' naviguable.
PhapesDest^ingenetseigaenr Ce n'est pas un passage,
avec sS^autres frères et sœurs au yL
nomlH-e de neuf qui sont pauvres et ^^ montagnes que
pwsque tous mineurs. deplSiTes. . , .. '
IV. Il y a plus de terres que de vignes.
i
î
i
habitans des lieux elreoRVoisiiub JiU
Les terresne portent que memn et ^ps eommunaux sont le di^ft de ri>
;^ffi:pentde^rrelefo«ponant.e SS.^ -fl^SrJ^r S^
'tïS^ntdevKJÏMvV . ^«»»«» et pastur^es dont iJ^jouIs-
L'arpent de prez 200 liv.
VIL
]llli.
Le revenu de la cure est.de
Ils sont 52 habitans ioixs pauvres, La. dame abbessedeCrisnon nomn^
manœuvres et joxirnalfers. à la cure et Tévesqué d*Auxerre lai
confère.
VI Jf. ' Le euré fltit soû det&ir.
Ils sont ordinairement imposez^ lit ^m
somme de 300 liV. par an par conunia-
sions séparé»^ ^ dixme appartient au cur^
Elle se lève sur le Med, vfn et
I^' chanvre à fafscB de 30 l*une.
Il n*y a aucuns pauses, ny octrois, Elle est estimée par commune année
chargés ordinaires. ^ la somme de 450 lîv,
X. XIV.
Ne doivent rien en corps de com- Il n'y a aucun bénéfice dans Festeil-
munauté. due du finage, ny proche d*iceluy.
SEIGNELÀY,
I. V.
La paroisse se nomme Seignelay. Le revenu est de 7000 liv. non com'
11 n'y a ny fiefs, hameaux, nv de pris les bois et consiste en tous droits
métairies séparées qui en dépendent de justkie à plusieurs mouvances et
droits de bannalités de fours, moulins
IL et pressoirs.
De l'évesché d'Auxerre. H.ll.Sl^*ï^r^f J??»S ^n ""*"*
Du bailliage de Sens et ressort de '^^?^[^^f."f L*'1?ltl''*5l"-i_,
Villeneuve le Roy. ,. lî^estendue du finage est de trois
II y a une chambre dépendante du "«"{«swe circuit
grenier à sel d'Auxerre. .." » y » '"^P^^^^. P»^^^: «y ri-
De resleetion d'Auxerre. "^•:« «J"®, <^"e ^f ^'^ <l"jy » ««t pas
naviguable et ne te peut estre sans une
f II despense excessive.
H y a des mannQkctnres établies
Monsieur Celbert. De qsafitex ood- depuis peu.
nues.
*^* Le pays est autant de plaines qœde
Relève du roy, à. cause de son montagnes;,
comté d'Auxerre et est du ressort du Les terres sont de différ^attes qua*'
b^lliag'e et siège presidial de SMis^et lités, le tiers propre à fMMieiit, le tierai
ressort de Villeneuve le Roy. meteau et Tautre tiers seigle et
G*est là première baronnie du comté avoine.
d'Auxerre. Il y a quantité de vignes la plus part
En toute justice. mal faites.
*.~
li y a peu de pre2 qui appartieimeBt Xt'v = ^
luisâgneur. n. ^«x , j .,
L*arpent des meilleures teirc» peut ^ J*!,^°* ^?^ communaux des vainàr
valoir 60 lîv. Pâtures qui sont communes aux ha-^
Les autres te fort portant ïe foible ...ÎI^Lt? ^^^ Paroisse et à ceux de
30 livres. Ilury et Gurgy.
L'arpent de tignes Aussi le fort por- ..JJiJt ^ ®° * PO^'^t d'usurpez ny dV
tant le foible 400 liv, , "®°®^* _
LVpeatdeboisvsmtiït^lIv. ^H
^"* Le curé s'aquite bien de son devoir.
Ils sont 102 habitans quy sont plus . ^^ reçoit une portion congrue du
pauvres que riches, sieur abbé de Saint-Germain d'Auxer-
re, qui est le curé primitif et colla-
VIlï. teur de la cure.
La paroisse fut imposée la dernière virr
année 1665 à la somme de 1200 liv. par t ^- ^* --. , /
sept commissions séparées. Les dixmes se lèvent en bled et vîn.
Ils n'imposent que pour le roy. o/.^oS^™r ^® ^^^^ ^ '^^^ ^ ^^^^ ^®
*' ^ ^ J flà gerbes l'une et appartient la plus
IX. grande partie aud. sieur abbé, et le
11 nV a nv r)èsisrPR nv notrAîa reste au chapitre d'Auxerre et de SU
rement, le louage de k maison près- jl^f^^l t'* l^l'l^f ^ S^'«°elay.
biteraJIe montlSit à 30 liv. paî' ia «èM f^.H «ifni^^^ilî* 1® vm appar-
suivant un jugement obtenu par le ?oo UvS ''^"' "^^ ^* P«"* '»1°"'
monter Sïà'VotH?*"'" ''"' ^' f^ "^ ^^^ ^'^^^ de bled peut
KofTeau^nneurDarchamio 7a»o*f3«<>«v. Led. dixme de vin se
habiUntTI a«rtTrœ8^ur?e1 ^^'^ ^ •^«»' ^e 30 mulds l'un,
pour Tentretien de l'horloge 30 liv. par XIV
an, aumaistred'escoUeunegerbepar n,,«« *-^ u « * ^^ ^
chacun laboureur et du vin par les , "jaQuaU^ chapelles fondées daiîs
autres habitans» pour l'entretien du î? c^asteau de Seignelay à la collation
pavé 60 liv. par an, outre le loyer de sa r'L^^^PfF . ^^®^ ^"^ ^°^ actuel-
maison de 20 liv. aux messiers qui gar- '?"®"* déservie» par les quatre chUr
dent les vignes 20 s. par arpent plains.
*^ Il y a encore hors le bourg dud.
V Seignelay une chapelle appellée la
chapelle de Saint-Jean Tévangeliste en
Doivent quelques restantz de vieilles très mauvais estât, sans portes ny fe-
tailles et environ 1500 Uv. en prin- nestres qui est et a du revenu environ
cipal de rentes. 120 liv. et est possédée par maistre
Les restaz montent à 270 liv. Louis Noël Damy chanoine d*Aoxerrë.
SERY.
I. Du bailliage dUuxerre.
La paroisse se noipme Sery. ' Du grenier à sel d'Auxerre.'
Il nV a point de fiefs, hameaux, ny ^ ^* recepte d^Auxerre.
de métairies séparées qui en dépen- ILI. .
'^^ Augttstô de Goulon, escuyer en est
Il seigneur.
„, , Il est médiocrement riche. San» *
De 1 évesché d Auxerre. employ.
les habitants ne: s'en plaignent soame deli à5«01îTre&
point
Relève du roy à cause de «,n comté ,£^^,!^f^ "' ««^o»»- "«^
(1 j^ ux6rr6*
En toute justice. X
simple seigneurie. ^ ^,^^^ ^^^^ ^^^^ ^^ ^
y. tants de vieilles tailles quy montent
fje revenuest de 1200 livres. ^aw livres 4, sous.
Il consiste en terre prez.et vignes. „,
Il est situé sur la riviè;^ d'Yonne. ^^'
Le finage est de médiocre estendue. ils n'ont ny usages;, ny communaux.
Il if y a point de commerce. il n'y en a aucuns d'usupes, ny d'à»-
11 n'y a point de rivière, pont, ny ijenés.
VI. ^"•
» ^ ^ 4.A^ «.^*»**««^« «+ ^Mf,.^ ï^ revenu de la cure est de 150 H-
Le pays est de montagnes et coiines^
dJr^^lfeTet'tte"^^^^ '"'''^' ,,S^-»- ^'^— - -*^^<^^l'
^Vlvref * "^^ ^^^"^ ^"^ ''^^''^'* ^^ ^ ^ ^"'^ ^*^* ^° ^^^^^^•
L'arpent de vigpes peut valoir 150 ^,j,
îivres. '^*"'
Ji'jEirpentde prez 200 et appartien.- La dixme est de bled et de vin qui
nej^t tous au seigneur.. appartiennent au curé.
Se )èv^ à^aison de 30 l'uai
VII. Elle peut valoir 200 livres pour le
Ils sont quarante huit habitons, bled et pour le vin.
plus'pauvres que ricl^e^ ^.y
V' Iï« Il n*y a aucun bénéfice dans Pesten-
Ils sont ordinairement imposés à ia due du dit finage, ny proiîhe d'iceluy.
^UftLY ET FOUCHÈRE.
T. IV.
La paroisse se nomme Venousse. Heiéve de
Le dit Souilly en est un hameau et y,
}e i()^t Fouchèr^ une n^etairie sépapéj3« ^ . , ««a i.
^ ^ "* »' ' Le revenu ^t de 200 livres.
II« Il consiste aux droits de Justice et
De l'évesché d'Auxerre. ?IntIS^^''^ ^^^^ ^"^"^ ^^ ^^ ^^
Z S&if de Snetey, ]2? ''*"^ ^'''^" '''''^'^' ^^ '^^"'
pe l'esléction d'Auxerre. Te^finage est de petite estendue.
1 1 1^ Il n'y a aucun commerce.
, 1.V • X !.. j «^ XI il n'y a rivière, pont^ ny passage.
Les abbes et veUgieiuc de Pontigny » «^ * ^ t- -o
de l'ordre de Cisteaux en sont les sgi- * ■ ?
gû««ni. C'est un plat pays.
Les terres n'y p<Hi;€»t ^quesei^e, Xf
metaut Peu de vignes. ,i ,
Il y a fort peu de prez quy istppiti^ *^ ^^^^ *Uiîttûs communaux nj
tiennent aux seigneurs. tisages,
L*arpent de terre peut valoir le fort Y i r
portant le foible f5 livres. ^"•
L'arpent de v%ne 150 livres. , Jf^ ditP h^^meau «t métairie sont
L*arpent de prez ^«0 livres. «© la paroisse de Venousse.
vri. XJ»,
Le nombre des habitants du dit ha- \m^^!^ ^^^f^^V'l^''^ ^"? ^^ ^^S
meau de SouiUy est de dix aeuiement. KLn«^^°*'^"^ ^^ *^ P'"'^''^ ^"^
il n'y a qu'un habitant en la dite °^ Venousse-
métairie dé Foucbère. XI V.
VIU- Proche dudit lieu de Souiily est
Les habitans du dit hameau de d&rfde S^^^^^ ^' ^'''"''^^
Souil y et métairie de Fouchère sont VfLzLr^ ciste^ux,
ordiiment imposés à ceiu'liî^S yiî^ ToStonT' '" ^""^^'^ ^^
par commissions séparées. i^V^l^o^^^;^ vk ^* *
Ils n'imnosent mie nour denîpra , ¥ service s'y fart réguhèremwït et
rovaux ^^ les bastiments réguliers qui sont occur
^ pés sont en bon est^, et quantités qui
IX^ * sont démolis long temps y a.
n «»« « «„^„,>- 1a * , l^erevanu^tjd'enviponaoaoo livres.
"k ^ * aucuns péages ay octrois Don Louis Martel religieux du dit
ny charges ordinaire». ordre en est abbé qui réside dans son
y abbaye.
^* Est âgé d'environ 63 ans et est sourf
Ils ne doivent rien en corps de com- vent incommodé des gouttes.
mu»auté. La dite abbaye est élective.
VAL DE MERGY.
I- d'Auxerr/3 en toute justice soubs hs
La paroisse se nomme le Val de ^^^*^ ^® chastelenie. '
Mercy.
Il n'y a aucuns fiefs hameaux ny ^r
métairies séparées qui en dépendent. Le revenu est de 4000 liv.
Ij 11 consiste en bois taillis, terres
Del'éveschéd'Auxerre, f^J' ^^^"^ '' *^"^ ^^^*« ^^
Du bailliage d'Auxenre, ^ li^u ^ ^^^^ ^^e la ville de
Du grenier à sel d Auxerre, Coulanges les Vineuses à U lieues de
De la recepte d'Au:^erpe. celle d' Auxerre.
nu Le finage est de grande estendue et
François de Chastelus baron de * If iW iî^?S^^^^^ i,
Coulanges, mestre de camp d'un régi- "»© s y fait aucun commerce. Il
méritai cavalerie entretenu pouMe ^ya point de rivière, pont ny passage,
service de Sa Majesté en est seigneur. vt
Il n'est estimé riche. ^ * *
-y C'est pays de bois taillis, buissons
*^' et chaulmes ou il y a plus dé montq^ir
Belève du roy a cause de son comt^ gnes ()ue de plaiqes,
Les terres ne portent que du aeigle deub sitf vtait le procès^erbai qui en
et avoine. a esté dressé par le sieur Standor
Il y a peu de vignes qui font d*aSsez Eslea k la somme de 383 livres 3 soiis
bon vin. 10 deniers.
Il n*y a point de prei que ceux du ^i;^.
seigneur. *t ^< x
L'arpent de terre la meilleure lié *» il ont auGuos communaux ny
peut valoir que 30 livres. ^"î?*?" , . j, ^^
l/arpent de vigne le fort portant le „ ." ^ ^ «» « Point d'usurpez ny d%-
foible vaut bien 20Ô livres. "^**^
L*arpent de boia vaut AO livres/ XIL
yjN le revenu de la cure esl admodié
Il I * u v.il * ^ 150 livres .
11 y a cinquante habitante, tous La dame abbesbe de SainWuUen
l)auvre8 vignerons et manouvriers qui noinme à la cure,
ne possèdent que du bien à rentes et L'Evesque d'Auxerre y pouncpit
gaguont leurs vies à leurs journées. i^ g^Jg f^^ ^^ devoîw
Vllî. illl.
Ladite paroisse est ordinairement La dîxmé ne se lève que $ur le bléd;
imposée à 500 livres par commisedons laquelle appartient au curé pour les
séparées. deux tiers, l'autre tiers au seigneur.
1^ Elle se lève. a raisou dé 30 gerbes
^^ Tune, srir le bled seulement'
il rx'y a aucuns péages dy octroys, Elle est estimée 200 livres,
hy charges ordinaires.
ÀIV •
^* Il n'y a aucun bénéfice dans Tes^
Il n'y a aucuni» débté^ sinon le tendue dudit finage liy proche d'ic«M
restas de vieilles tailles dont il est luy;
VENOY.
I. Jant, f OBseiller au pàriémentde Panst
te naroisse sp nomniP Vpnov Soulaines appartient aux sieurs Oli-
Le paroisse se nomme venoy. ^j Leprince Chalmeau et la Cours-
11 n'y a aucuns fielfs. itonrireois d'Auxerre ~**^"«»»
11 y a les hameaux d'Egriselles, wurgeois a Auxerre.
Soulayne, la Chapelle, Gurly la Brosse iv
etMontaLery. ^^*
11 y a les métairies séparées, sça- Le fief d'Esgriselles relève de Sa
voirPontany, Lebuisson,tarbre Verd, Majesté à cause de son comté d^Au»
la Queue de l'Estang de la Coudre. xerre.
.. Geluy de Soulaines relève du Pon-
"• eeaux.
De l'Evesché d'Auxerre. En toute justice.
Du bailliage d'Auxerre. Dépend de l'abbaye Saint-Germain.
Du grenier à ad de Seignday. ^
De.reslectîond'Auxerr&. ^'
,|% Le revenu est admodié 350 bichets
'^^* de bled, moitié froment et avoine.
L'abbé de Saint-Oermain d'Auxerre Le revenu d'Esgriselles est de ilOO
nommé Delomeinie Ëvesque 4e Gons^ livres.
tances. Il consiste en tous droite de justice,
Esgriselles appartjientau sieur Boii^ terres, préfet vignes.
.Xexev^nuduâefdeSouWoeseBt...- TV *
n est situé à une Jieu de la ville „ ,
li'Auxeite. f * « J a aucuns péages ny octrois ni
Jl n'y a point de commerce. cûarges ordinaires que les dixmes et
Il n'y a aucune rivière, pont, ny ^^^^ seigneuriaux.
passages. _.
VI ^•
^, , , / . * ^® doivent rien en corps de com-
C'est pays plutost de montagne que munauté.
4e plaine. X|
Les terres sont de qualités différent H *,.« ^ ^^,„. ,*
tes. Les unes propres â froment, les ,in1L«Z ^ "^ de communaux ny
autres à seigle. ^ ** * '^ ^"^^ '^ dusses ny aucuns d'aliénés ny d'u-
II y a plus de terres que de vignes. ^ . ^ , -
11 y a peu de prez qui appartiennent - f^ * ' •
tous aux seigneurs ou habitans d'Au- ^^ revenu de la cure est de àS bi-
^erre. chétz moitié froment et avoine val-
L'arpent de terre vaut 60 livres. lant le tout 200 livres. L'abbé de
L^arpent de vignesvaut 200 livres. Saint-Germain en est collateur Le
L'àrpent de prez 230 livres. curé s'aquite de son devoir '
VU.
xm.
Uy a dans la dite paroisse et ha- La âixma nnno^î^^* « ^^ .
meàix cent trente sep^t habitans, tous abbé t^L^ïSa^Tu^l''^^^
vignerons et laboureurs la plus part Elle se lèvrl raî^n H^^n ^^' i.
pauvres et peu commodes. j^un^? * - ^^^^^
Vfll. o J^i5 i^î admodiée ordinairement
T ji* , . , «^^v Dichets moitié froment et avoinp
La dite paroisse et hameaux portent v " ^ *' ^"^ *^^*^e .
de tailles la présente 1666 1593 livres XI v.
16 sous par commissions séparées. Il n'y a aucun héniSfir^P rtanc r^c.
Ib n'imposent q^e pour deniers tend.e'de ^P^i^n^p^obe ^.
royaux, celle. >*
• '■»■■■' I .^
VERMENTON.
• ^- ?® Çi'Jnce qui en tient une partie
La paroisse se nopime Vermenton. V^^ engagement du domaine du roy.
Il y a deux hamëanx qui en dépen- De qualités connues.
dent dont l'un appelle le Vault-Saint- Le sjeur commandeur d'Auxerre
Martin et l'aiïtre le Vaujt du Puis de ^ sieur ai>bé de Reigny.
Vermentonet deux métairies séparées, La veuve du sieur Raudot, secré-
scavoir. La métairie de <}ourtenay et ^^^ du roy.
celle appéllée la loge Ct»éslon, un fief I*© sieur curé de la dite paroisse.
qui consiste aux moulins dudît Ver- Et le sieur de Ghastenay.
menton.
il. IV,
De HEvesché d'Auxerre. La portion dudit sieur de Ghastenay
DU bailliage d'Auxerre. appellée Gourtenay en Vermenton
Du grenier à sel d'Auxerrç. r^ève du roy. Celle de dame Raudot
De la pecepte d'Auxerre. appelée Bazame en Veraienton relève
,jY ' de labaronnie de Toucy, le tout en
*^*' simple justice et seigneurie à la re-
11 y a ploaieu)^ seigneurs, sçavpir : serve de la prevoste royalle apparte-
ftiént k M- le prince. ÉUe eftt du ré»" H y a fort peu die terres qui ne fcor-
«ert du bailliage d'Auxerre. ^ tent que du seigle et avoine.
V. , , 1* y » beaucoup de vignes, fort peu
^' depreiL ^
Le revenu de cTe qui est engagé ou Varpeat «fa ten»e ne peut valoir*
domaine du roy est admodié 800 li- que SOikres.
vres et consiste en tous droits de jus- L>rpent cte vigne vaut 200 livres,
tice, cens portans proffits de lotz et L*arpent de pre« 180 livres^
ventes et droit d'ermitage à raison de
50 bichets de bled un, duquel droit les VIL
habitants sont exempts poui' le bled Ils soi^t au nombre de /i30 habi-
qu'ils vendront procédant des terres tans,
qui leur appartiennent Ceux du . hameau du Vault-Sain't-
Celuy du sieur commandeur est de Martin i^euf.
valeur de 500 livres par an et consiste Ceux du hain^Bau dti Vâult du puis
en tout droit de justice et rioù de~ de teftnenton dix. '
police four banrial à l'esgàrd de ses En lit métairie dé Courtena^ il n'y
justiciables,' bois taillis, dotiiaifl^ et a qù^une maisoù et eu ceUe de la lo«e
terres labourables. Celui du sièur fSroslQft une maison et un fi^f dte^
abbé de Reigny est de pardlle valeur moullits de VermentOn. U n'y a âUMl
de 500 livres par an et coosiste en qa'uae maison,
tous droits de justice et non de police
four bannal, aussi à ré&gècrd de ses VIII.
justiciables et dlxme de bled dans Ladite paroisse, fiefs, hameaux et
Ufiit le finagede V€frment<to à raison jnetàirièsén dépendahs a esté imposée
de quinze gerbes l'une à partir avec laanée dennière par sept commis-
ledit sleùr curé qiïi en prend quatre s^ons séparées à la somme de 4006 li-
de neuf^ les cinq auti^s a|>pai't€toa(ns vros.
au dit sieur abbé. " à esté fait deÇpuîs dix ans une
Celle du sieur de Chastenay est ad- taille negotiable en vertu d'un arréSst
inodiée 900 livrés et coiisiftte éd une du conseil du 29 avfll 1656 de la
partie des moiriias et eu la justice somme de 2,090 livres par chacun an
sans droits di^justice. Et celle de ladfte Q^i a esté imposée pendant dix àus
dame Raudot est admodiée 800 livre» suivant ledit arrest et les deniers qui
et consiste aussi en touÉ* droits de jus- f u ont esté imposés et ïcvéz pendent
tice, sans droit de police boiS et lesdites dix années ont esté par eux
vigne. employés au payement des debtes et
Ce lieu est situé sur la rivière de charges de la dite communauté^ sui-
Coeure. L'estendue du finage peut vaut les comptes qui en ont esté ren-
estre de 2 à 3 lieues de tour. dus par ceux qui les ont loués, sçavoir
Il n'y a aucun commerce que deluy par feu M* Simon Bufé, Nieolas Bordet,
de vin et de bois pour les marchancUi Philippe Regnard, Michel, Bordet, Jea»
de Paris. Gaillard et Louise Gousse, Edme Fro-
lï y a des vestiges d^uii pont qui let et Léonard Gibault, Lazare Mal-
estoit composé de cinq arches, lequel gruze et Pierre Boudard, Louis Bou-
est entièrement ruyné. zonjean de la cour et Michel Bouzon.
C'est le passage de Nivernois en
Champagne et Bourgogne. . ^'
Ladite rivière est navigable de tout II n'y a aucuns péages ny octrois
temps. ny chargés ordinaires que pour le
La portion de seigneurie dudit curé prédicateur~de Tadvent et du cavesme
consiste en droit. de 200 livres pour la maison presbi-
V, teralle se paye 50 livres chacun an.
Pour celle du vicaire pareille somme
l.e pays est plus de montagnes que 5o livres, oour celle du maître d'es-
de plaines. colle lOt) livres, pour l'hdriogeur, 60
ÏS5
ÙVrefy^upie bejteau, lo Uvres pour caré^0O livres sur<qw)r.4r est dtAreé
le tambour 10 livres pour les gages d'un vicaire et d'unrpension dt^
ordinaires du gouverneur, que Jea ha- livres et peut vijoir pou? uy ^Tli
bitants ont coustume de nommer,: vres.- /^ V"**- puur luy jôo il-
SO livrés, pour les réparations et en- L'Evesque ^ d'AUMrre cogère â9
tretien des portes et mûraifles qui plain ^M. '*™''^^ comere «e
sont fort ruynées, mil livres jusqu'à Le Curé fait sottdevoir.
ce qu'elles soient réparées. ^^wi.
Pour les gàlgës des jugesylieutenant, XIII.
procureur du roy, greffier et sergertt, La dixme ne paye qu'en, bled à
«0 nvres. raison de quinze gerbes l'une, à partir
X, entre les sieurs abbés de Reigny et le
Ils <loiv«»t28 4 390»0 Hvres. cïtSS^rapl"^*^" '° '^ '^'^''^
XI. La: totalité dudît diime ne peut va-
Les habitants Ont droit d'usage» ^^^^ ^^ ^^^ ^^^ ^^' ^^^^^s.
dans les brossaiiles» chaulmes et vai- ytv
nés pastures dans les terrés et sei-*
^euries du domaine du roy, du sieur II y a fabbaye d^ Reigny de l'ordre
commandeur, du sieur abbé de Rei- de Cisteauxdans laquelle il y a 4 re-
gnyen la terre Dieu,, appartenant à ligieux et un frère lay qui ne sont
la cure Bazarne et Courtenay eu Ver- pas reformez, mais qui font bien le*
menton et soat en passession immé- service régulièrement,
morialle d'y envoyer leurs bestiaux I^bastimentsregulierasontenpar-
et y prendre du bois pour leur chauf- tie en bon estât, parye ruynéz.
fage qjiand il y en a, pour raison de II n'y a point de logis abbatial,
quoy ils payent les redevaûces" au Le sieur Fouquet en est abbé com-
susdits seigneurs. " mandataire.
Xii^ ^^ ï^y en a la nomination..
, j , ' . .1^ revenu total peut estré de
Le revenu de Ht cure vatit pcmr le lOOOO .livres.
— *-
VlLtEFAlftïEAU ET LAtfLLOTTEf. •
m
ï' 1-es habitants ne s'en plaignent
La paroisse se nomme ViUefargeau. PO^^^'
Il n'y a aucuns Hefs.
n y a deux hamea«x , sçavoir : ^^*
Bf ueres et Mottttnerey. , Relève du roy à cause de son corn té
Il n'y a aucunes métahiies séparées* d'Auxerre.
qui en dépendent ^ est une simple seigneurie.-
IL En justice qui ressort au bailliage
De l'évesché d'Àuxerre. d^Auxerre.
Du bailliage d'Auxerre.
Da gitenier à sel de Glaoïecyr ^*
De la recepte d'Auxerre. Le revenu a esté admodié cy-devan t
«000 fr.
^"' Il ctmsiste en tous droits de justice
Henry de Graves, maître de la garde- dixmes de bled, de vins, terres, prez,
robe dé M. le duc d'^Orléans en est vignes et bois,
seigneur. Il est situé à une lieue de la ville
De qualités connues; d'Auxerre. .
{lias.
B-a*y a aoeim eommerce.
n y a une petite rivière sur laquelle
il y a on pedt peei de boû en Irès-
^maQYais estât
Elle n'est pas lunrigable et se le
peutestre-
C'est on passage de tous les villages
voisins.
Vf.
Cest pays autant de montagnes que
jde plaines.
Les terres sont en partie propres à
froment partie & seigle.
il y a des vignes.
II y a des prez.
Le meilleur arpent peut valoir 60
et le moindre 20 livres.
L'arpent de vigne 150 livres.
Varpent de prez 200 livres.
VII.
Dans ladite paroisse et hameaux il
y a soixante aabitants tous pauvres
vignerons et manœuvres.
VIIL
La paroisse a esté imposée Tannée
dernière 1665 à 950 livres pour sçpt
commis^ns séparées. Le hameau de
laVillotteest imposé par commissions
séparées à autant que la susdite pa-
roisse.
Ils n'imposent que pour les derniers
royaux.
Ht.
que
mauvais estât et presbytère*
X.
Il n'y a aucunes debtes que le3
restatz des vieilles tailles qui montent
à 851 livres 2 sôus 6 deniei^
Kl.
U n'y a anisuns communaux ny
d'usurpés ny ^aliénés.
XJL
Le revenu de la cure est de 200 li-
vres.
Les sieurs abbé de Saînt-Satur et
p,rieur de Saînt-^matre-lèz-Auxerre
en sont collateurs.
Le curé est un honneste homme,
s'aquite de son devoir.
XIIL
La dixme de bled appartient au
euré, mais ledit prieur de Saint-Ama-
tre en prend la moitié.
Elle se lève de 20 gerbes l'une.
La totalité du diisie est eâtûnée
valoir 200 livres.
XIV.
Il n'y a aucun bénéfice dans l'esten-
due de la paroisse ni proche d'icelle.
VILLEKEm^-SAINT-SALE.
I.
La paroisse se nomme Villeneuve
Saint-Sale.
Il n'y a aucuns fiefs, hameaux ny de
métairie séparées qui en dépenésnt
II.
De TEvesché d'Auxerre.
Du bailliage d'Auxerre.
. Du gœnier à sel de Sdgnelay.
De l'élection d'Auxerre.
UL
Le sieur abl>é de Saint-:<ierj]i^n
d'Auxerre ^n la partie d'en bault où
est réglise en est seigneur.
Le sieur Leprince, grenetier à
Auxerre, et les h^iti«s du feu sieur
Soteneau sont seigneurs de la partie
d'en bas.
Le sieur abbé de Salnt^ermain est
le sieur de Lomenie, Evesque Cous-
tances.
De qualités connues.
IV.
Relève du roy à caufls de son comté
a Auxerre, la Justice ressort au bail-
liage d'Auxerre. ^^
èûnpie sôigneùriff. par (»iiiiiâèiirtoqn »6t>âî^
^ sente 1666.
Le revenu pour led. sieur abbé est royaux,
de 60 lîY. , Celliy du sieur Leprince et ^ -
àéritîerg^ Soteneau est de la somme , IX.-
de-.- ,_ ^ ...... Il n^ a ny péages nî octroysnV
. Il consistaen tous droits de justice^ charges ordinaire*, sinon rétotrétîen
terres labourables, prez^ vignes^ boisy de l%lise et du presbytère,
buissons et uïi^ moulin. • y
Elle est située à deux lieueâ d*Àu- . < ^*
xerre. Us n'ont aucunes débtesent»rps<ie
Le finage erf de .petite estendue. ûètamuiiauté.
11 n'y a rivière, pont, ny passage. XI.
11 n^ a point de commerce. ils n'ont aucuns communaux ny
Tout le revenu de ladite terre peut d'usurpés ny d^aUénés^
valoir 900 liv. anntiellement. j^„.
V'L ' Le revenu de 1% cure est de 200'
C^est pays bas et de bols taillis. "Tf ^oi,.». .kkx ^ c , * /.
Les terres sont à seigle. ^^î^..^"!^*^^ de Saint-Germain
Il y a peu de vignes. *^!i^fl? 11®'^ coUateur.
11 y a peu de prez^ ^ ®"^ ^^ «on devoir.
L'arpeUt de terrer vaut lif liv. XIIL
L'ouvrée de vigne vaut 100 liv. La dixftie appartient au curé.
L arpent de bois taillis 60 liv. EJte se lève sur le bled à raison de
L'arpent de prez vaut 120 liv, 19 gerbeis l'une, valant 80 liv.
-thw Et sur le vin, à raison de40 l'im,
^^^ vallant /io liv.
Us sont vingt deux^ babitans, ton»
pauvres. XIV.
^III. Il n'y a aucun bénéfice dans l'es-
Lad. paroisse est imposée à 1,100 L tendue du iinage ny proche d'iceluy.
VINCELtES.
i» Les habitants œ s'en plaignent
La paroisse se nomme Vincelles. point
ti y a trois hameaux, sçavoir : Saint- IV.
Marion, Sauvegenouil et Pommard Rdèvediiroy,àcausedesoBcomté
quy en dépendent tf A^xxerre.
Il En simple justice, htiute, moyenne
Del'eveschéd'Ailxerre. 5Î.*^^ ressortissant au bailliage
DU bailliage d'Auxerre. Sj^iple seigneurie.
Du grenier à sel d^Auxerre; v
De la recepte d'Auxerre. ^'
Le revenu est de valeur de 1600 liv.
^^ Il consiste en terres, prez, vignes
Jacques de La Coudre, escuyer, en et bois taillis,
est seigneur. Ce lieu est situé sur le bord de la
Sans employ. Peu commode. rfvière d^Yonne.
25
S58
Le fliiagQ est d0 petite estendue. XI.
11 ne s'y fait aucuu commerce. ^^ ^^^ quelques usages en chaulmeg
^ n'y a point dç ppnt ny de pas- ^t brossailles qui ne servent que -de
^*S®' pasture, environ 40 arpens dont ils
VI. payent redevances au seigneur de
C'est pays de montagnes d'un costé ^ïi^®^°^^; . ,
et d'autre costé de plaine vers la ^ ^7 ^\^ d usurpés par le seigneur
rivière de Vmcelles, depuis quinze ans, en vj-
Les terres ne portent.que du seigle. ^^^ quarente arpens.
Il y a peu de vignes. . Xi|^
Il n?yapointdeprQz. , \ ,
L'arpent de terre, le fort portant le ^ Le revenu de la cupp ne vaut pas
f oible, ne peut valoir que 10 livres. 200 livres, et le curé prétend de-
L'arpent de vigne 100 liv. mander portion congrue au sieur
abbé de Samt-Manon qui est le patron
. vn. de la cure, et jouist des deux tiers des
Ils sont quarante-cinq habitans, dixmes. *
tous fort pauvres. \^ «leur Evesque d'Auxerre en est
*^ coUateur.
VIII- Le curé fait son devoir.
*
Ils sont imposés ordinairement à la ^xil.
somme de 3 et AOO livres par an, par
commissions séparées. Les deux tiers de la dixme appar-
Ils n'imposent que pour le roy. tiennent à Fabbaye de Saint -Marion,
et l'autre tiers au curé.
*^* Elle ne se lève que sur le bled, à
Il n'y a aucuns péages ny octroys raison de vingt Tun.
aud. lieu ny charges ordinaires. Elle est estimée en argent 150 liv.
^' XIV.
Us doivent la somme de 80 iiv. en ,, , * ' .^
quoy ils sont obligés envers feu maître ^\ ^ >' ^ aucun bénéfice dans 1 es-
Claude Chapotin et par ses héritiers, tendue du finage, ny proche d iceluy.
SS9
TABLEAU comparé du nombre des habitants cotisables dans les
41 communes du comté d'Àumrre en 4670 et en 1852.
NOMS de;s COMMUNES-
Auxerre
Arcy-sur-Queurre
Augy.
Chemillyr-sous-Seignelay,
Chitry .
Collanges les Vineuses (Coulange-la-Vineuse).
GoUangesTSur-Yonne (Goulange-sup-Yonne) .
Courson ,
Grain ... 1 ......... .
Gravant
Gus^ (Ouaine), (i) ;
Escolives.
Festigny. .
Fontenailles \
Fontenay (sous Fouronnes)
Fouronpes
Gurgy ..."
Lissy (Lucy-sur-Cure)
Mailly-lerChastei
Mailly-la-Ville,
Merry-Sécq
Merry-sur-Yonne.
Migey (Migé) . , . , w
Le Petit-MoijLéteau
Montîgny , . . .
Mouffy . . ;
Perrigny
Queynes (Quennes)
Saint-Bris
Saint-Cire les Gelons (Saint-Gyr)
Saint-Oeorges
Sainte-Palais (S^interPalIaye)
Seignelay
Sery,
Souilly fit Fouchères (Veaouse)
Val de Mercy
Vènoy , . . .
Vermanton. .
Villefargeau et Lavillotte
Vileneuve-Saint-Sal
Vincelles
(1) Gassyn^était qA'an des bameaoxde la paroisse d'Oaaine. Le bourg d'Ouaine était en dehors du
comté d'Aaxerre.
NOMBRE
NOMBRE
•fl
des cotes de
» %
des cotes de
la contri-
bation per-
sonnelle
la unie
i S
en 1670.
et mobl ière
en I85d.
o
5!
2600
3196
•
14166
60
147 '
1528
66
116
382
/lO
139
525
100
200
662
208
406
1420
203
328
1172
339
392
1552
80
212
915
310
371
1328
36
293
1239
65
141
501
25
54
283
IxQ
74
293
39
69
234
89
141
508
80
251
1036
38
87
285
121
271
1036
120
275
1041
120
134
506
30
150
630
150
297
1108
22
203
786
92
207
738
ÛO
70
248
32
116
441
80
130
475
280
491
2010
120
261
834
50
155
661
52
91
289
192
405
1563
48
89
310
11
85
288
50
158
520
137
359
1235
450
697
2714
60
109
449
22
64
250
45
229
933
sea
lE DOWJON DE SAlNT-SAUVEUIf.
Le doqfon de Saint-Sauveur, reste d'un château-fort bien plus com^
plet, dont il était le centre* semble être demeuré ctebost pour attester
à lui seul la puissance des fiers barons qui l'ont bâti. A Taspect de
cette sombre et haute tour, qui domine au loin le pays boisé de la
Puisaye, on est frappé #étonnement. Ses énormes proportions annoùî»
cent un manoir de premier ordre, mais ses dispositions archUectarales,
sa forme ovale et son appareil en moellons grossiers ne disent rien de
son âge« On sait par l'histoire que les comtes d'Auxerre et de Nevers
possédaient la terre de Saint-Sauveur dès le xii«^ siècle, qu'au commen-
cement du 11* il y avait déjà un monastère en ce lieu, fiais quel fut
l'auteur de cette tour gigantesque que le temps a à perae ébréchéeau
sommet, et qui demeure debout $ans toiture, exposée ft toutes^ les in-
tempéries des saisons depuis des siècles?
Où a émis bien des conjectures sur Tâge et sur la destination de la
tour de Saint^Sauveur. Deux petites baies à pleivcintre, deux où trois
meurtrières ne peuvent servir edicacement pour déterminer son style.
La porte cintrée par laquelle on pénètre dans fe tdor, est -moderne
et tout porte à croire qu*on yentrait jadis par*des souterrains prati-
qués dans d*antres parties du château.
Le donjon est assis sur une plate-forme élevée d'environ trois mètres
qui devait encore augmenter sa force. Il est probable qiiil y existait
jadis un couronnement en bois percé de barbacanes. Ouant aux divi-
sions intérielires, eHés étaient également en bois. Les étages ittîTérieurs
ne recevaient que t^ès-peu de jour et servaient de magasins et d*écuries y
les logements étaient édafrés par le haut.
Si les archives du Nivernais n'avaient pas été vendues à Tépiciér par
ordre d'un préfet de la Restauration, on pourrait soulever un coin
du voile qui recouvre l'histoire du vieux château de Saint-Sauveur.
On saurait de quels événements, de quelle guerres itn été le théâtre,
quelles furent les causes de la destruction de la plus grande partie de
ses édifices. Nous serions heureux si la publication du dessin que nous
en donnorts provoquait des recherches sur cet intéressant sujet.
Saint-Sauveur était un des fleurons de cette riche couronne de châ-
teaux-forts possédés au moyen âge parles comtes d'Auxerre-Nevers, et
parmi lesquels on comptait Coulanges-sur- Yonne, Donxy, Druyes (qui
DONJON OVALE DE SAINT-SAUVEUR EN PUISAYE ,
€
361
«si encore debout], Cosne, Murât, Château-Neuf au val de Bargis,
32ontenoi8on, Metz-te-Comte, Lurme, etc.
Lebeuf rapporte que les priiicip«iux habitants de Saint-Sauveur se
retireront lorsque les R eXreg s'emparèrent de cette ville en 1587, mais
que ceux-ci surent bien les y prendre et les emmenèrent prisonhftêrd.
En 1790, lorsque, par une panique étrange, toute^ les campagnes
crurent à l'arrivée de brigands qui dévastaient tout sur leur passage^
on vit encore les paysans des environs de Saint-Sauveur accourir
avec rintentÎQa de se réfugier dans le donjon. Le vieux manoir leur
sembtail encore propre à servir d'asile contre Tennemi, comme au
temps desreîtres ou des pillards routiers et anglais.
M
36f
ÉVÉNEMENTS GÉNÉRAUX.
22 DÉCEMBRE ISSf . — La France est encore sous rëmotion des
grands événements qui viennent de s'accomplir, et des derniers efïbrts
de Tanarcbie expirante. Mais.le grand iriompfae électoral de Loiiis-Na-
poléon , en consolidant le pouvoir dans ses mains, rassure les esprits^
et ranime la confiance publique. Le gouveroemeot poursuit son oravre
de réparations et de réformes.
La section d'administration de la commission consultative est divisée
en trois comités, chargés :
Le premier, de l'examen des affaires ressortissant aux ministères de
l'intérieur, de la justice et de l'instruction publique ;
Le second, de l'examen des affaires concernant les ministres des tra-
vaux publics et des affaires étrangères ;
Le troisième, de l'examen des affaires appartenant aux ministères
des finances, de la guerre et de la marine.
95. — Lord Palmerston se retire du ministère anglais. La retraite
forcée de ce célèbre homme d'Etat et le bruit d'une descente armée
de la France sur les c6tes anglaises font sensation en Europe, en An-
gleterre principalement.
24. — Le décret du 8 décembre , qui ordonne la suppression des
bagnes, et la transportation successive des forçats, reçoit une exécu-
tion immédiate. 500 forçats sont expédiés de Brest à Cayenne , où va
être fondée une colonie pénitentiaire.
31. — La commission consultative se rend en corps à l'Elysée, pour
remettre, entre les mains de Louis-Napoléon, l'extrait du procès-ver-
bal constatant le vote national sur ie plébiscite du 2 décembre.
i" JANVIER 1852. — Des Te Deum sont chantés dans toutes les
églises de France, en action de grâce!, pour l'élection de Louis-Napo-
léon. Le prince assiste, entouré de toute sa maison, à la cérémonie re-
ligieuse qui a lieu, à cette occcasion , à l'église Notre-Dame de Paris.
Les réceptions officielles des corps constitués ont ensuite lieu avec so-
lennité dans le palais des Tuileries, où le Prince-Président va établir
désormais sa résidence.
3. Un décret présidentiel décide que les monnaies d'or, d'argent et
de bronze porteront sur la face l'effigie du Président de la République,
et en légende, Louis-Napoléon Bonaparte. Sur le revers, seront gravés
les mots : République française, et au milieu d'un encadrement de
feuilles de chêne et de laurier, la valeur de la pièce et Vannée de la fa-
brication. La tranche des pièces de 20 fr. et de 5 fr. portera ces mots
en relief : Dieu protège la France.
Mi
3; — Concettioo du eheminde fer de Lyon à Avignon à la coinpà-
gnie des maîtres de forges. Décret qui ordonne rétablissement d'un
chemin de fér de ceinture axitour de Paris, pour relier toutes les gares
de nos grandes lignes.
fO. — Promulgation, par rèmpereur d'Autriche, de pidsieurs pa-
tentes, en vertu desquelles les institutions du 4 mars 18^9, et les droite
fondamentaux sont abtogés, pour faire place à une nouvelle or^janisa-
nisation politique. '
«0. — Des arrêtés de police, qiii s*étendenl 4tous les départements,
ordonnent d*effacer]es inscriptions placées, en 1^484 sur lés monuments
publics et d'abattre les arbres dits de liberté.
10. — Pour prévenir toute cause de troubles, le gouvernement dé-
crète, par catégorie , bu la déportation ; ou l'expulsion , ou réibighe-
ment momentané du territoire français , d'un certain nombre d'an-
ciens représentants.
12- — Un décret prononce la dissolution de toutes tes gardes na-
tionales de France: Celle de Paris sera seule réorganiâée immédiate-
ment sur de nouvelles bases. Le général Lawœsti«e en est nommé
commandant supérieur.
Mort du maréchal-général Soult« Ses obsèques, aux Invalides, don-
nent lieu à une importante cérémonie militaire.
il, — Le A/om^eur publie, précédé d'un remarquable préambule,
la constitution donnée à la France par Louis-Napoléon, conformément
dux termes du plébiscite du 2 décembre I8!ll, accepté par la nation
dans son vote du 20 du même mois.
18. — L'organisation de la cour des comptés, modifiée par décret
du 2 mai 1848, est rétablie sur les bases fixées par le décret organique
de 1807.
22. -^ Création d'un ministère d'Ëtat. H. de Casablanca est nommé
ministre d'Ëtat.
23. — En vertu d'un décret prësideatel, les membres de la faonlle
d'Orléans, leurs descendants, ne pourront posséder aucuns meubles et
immeubles en France ; ils devront avoir vendu tous les biens qui leur
appartiennent dans le délai d'un an.
Un autre décret ordonne la restitution au domaine de l'Etat, des
biens meubles et immeubles, qui sont l'objet de la donation faite le 7
août 1 830 par le roi Louis Philippe. Le douaire de 300,000 fr. alloué
à la duchesse d'Orléans est maintenu.
25. — Organisation du conseil d'Etat. Nonaination des conseillers ,
hiaitres des requêtes et auditeurs. Le ministère de l'agriculture Qt du
commerce est supprimé et réuni au ministère de l'intérieur.
26. — Nomination de 72 sénateurs. Le prince Jérôme Bonaparte
est nommé président du Sénat,
98. ~ L'église S■i^t•-Genevii«e)MttaMjMMu1e«onl de Panthéon,
jest rendue ao cnlte catholique.
Les ouvriers anglais se mettent en grève à rinstigaiion des chefe so-
cialistes réfugiés à Londres.
3 FÉVRIER. ~ Ofimiisatfén dv mMMère de h jpoKee , eonfic à
M. de llanpas*
3. — M. Delangle est nommé procnrenr général i la cour de eas-
aation, en remplacement de M, Dnpin, démissionnaire.
Ouverture du Parlement angliqs.
Pr4>testaUaQ des exécuteurs .testameAt^ires de LouistPirilipiie cooljre
le décret du ,23 janvier.
4. — Réunion du congrès douanier allemand.
8. -*- Publication du décret organique pour féleclion des députés
au corps législatif. L'élection est fijcée au 29 février. Réception de H^ de
Jdontalembertâ l'académie française.
8. — Tentative d'assassinat sur la personne de la reine d'Espagne.
La blessuf e, heureusement, est sans gravité. Le régicide est prompie-
ment jugé et exécuté.
f I. — Nomination des neuf inspecteurs généraux delà police.
43. — La publication du Monileur de$ Commutuê est substituée à
celle du Bulletin dei LùU dans les communes rurales.
H. -^ Décret qui porte qu'à Tavenir Taoniversaire d« 18 Jino^i
sera seul reconnu et .célébré comme (ôte aaiionalfv
1^. -9»- Décjcet organique sur la presse.
S4. — Cbaiigei|ientdeiiMmstère.enARgktQrrjev
26. — Un décret rond aux tribunaux correctionnels 'tous les délits
4ont la connaissance est alt^ibii^e aux AMjrs d'assises^» sauf les rares
exceptions prévues par la loi^
Réorganisation du travail dans rjntéi)ieiir des prisons.
Les conseils de guerre fonctionnent activement et prononcent à
l'égard des insurgés soumis à leur juridiction.
ta. •— Organisation du crédit foncier.
99 et l«r MARS. -> Election des députés au corps législatif. Ré-
sultats généraux satisfaisants.
8. «—Vaste conspiration démagogique découverte â Rome. Arresta-
tion et punition des conspirateurs.
' 6. -« Le sénat et le corps légnlatif sont conroqués, par décret,
pour le 29 mars.
L'Angleterre, toujours en proie k des cranites d^invasion, arme ses
c<Ues.
8 — L'échange de quelques notes diplomaliqnas entre In fVnnco,
569
4*4tt&e part, la Suisse et la :$elfiqiie4e.riiittrey ÛQnm 1^ à desèrciU
de guerre non fondés.
9. — Mort à Vienne (Autriehe) du maréchal Marmont, dqc de ^a-^
£use.
10. — Nomination de y. 9illaut à la présidence du corps législatif.
10. — Uéeret qiti modifie la loi de 1850 sur la hiérarchie du corps
enseigpaAt et la nomination de ses membres.
Mort d'Armund llllatrast , anden metubre du gouvernement provi^
soire de 1448, maire 4e Paris et président de l'assemblée constituante.
44. •— Conversion des rentes 50/0 sur TElat. Un décret ordonne
oo le rembonrsement au pair de ces rentes, ou leur réduction ep
4 1/2* ap cboi^ des pqrteurs de Mtres.
Briiits 4®jfMsiQ9,e9tre les deu|L branches de la maison de Bourbon.
Ces bruits sont dénués de fondement.
Crise politiq«e à Constantinople. Confit entre la sublime Porte et
lie viceroi d'IÇgypte au si^et de la concession du chemin de fer d'A?-
lexandrie et du tribut annuel à payer par le pacba^
Défection et fuite de Rosas. Vaipcu dans une bataille sanglante, il
quitte les Etats Argentins pour venir, avec sa fille, se réfiigier en Eu-
rope.
X«e feu grisou occasionne, dans les houillères belg^, de tf^ribles ac-
cidents; un pomhre considérable d'ouvriers sont asphyxié^.
16. --- Publication du déci:et organique delà Léglon-^d'Honiieur.
Un autre décret décide In réunion du Louvre aus; Tuikries, et ouvre,
i cet effet, un crédit de 36 millions.
J^ Moniitur publie le budget dd 1853^ lequel annonce des modifica-
tions assez importantes dans les droits d'oqtj^i et dans Kimpôt des bois*
sons.
30. ^^ Renàuvellement des membres des tvibunaux de commevce.
^3. — > Décret qui règle les travaux du sénat, du conseil d'Etat eX
du corps législatif.
36. -^ Bdoret sur la déceotraUsalion admântstralive.
38; — Levée ^e Pétat de siège daps tous les départements de h
France continentale.
Décret qui ordonpe que le Co^e civU reprendra la d^nomiination de
Code Sfapoiéon.
Décret qyi autorise niliénatipn des boi^ de FEtat jusqu*à concurrence
4e 3$ millions de francs.
Décret qui règle rprganisatio.n des sociétés de secours mutuels. Au >
rre décret sur \e$ chambres consultatives d'agriçultMre.
29. — Réunion solennelle du sénat et du corps législatif dans le
palais des Toihiries. Wscours f in^allation du ^ri^cie- président de h
l^épublique.
bécrel qtii modifie le tarif det sticres.
Décret qui élève les traitemeots de» préfets, sods-préfets et conseil-
lers de préfecture.
Décret qui dispose que les dotations des sénateurs seront conférées
par décrets individuels. -
Décret qui étend à tout o\î partie des cantons ruraux la juridic-
tion des commissaires de policée
30. — Prestation de serment des meml^res du éénat, du corps légis-
latif et du conseil d'Etat. Refus de serment , protei»tation et démission
de MM. Carnot, Clivai,; nac et Hénon, élus membres du corps législatif.
8 AVRIL. ^-- Décret qui ordonne la refonte des nionaaies de cuiVre
et de 11 lion.
Prestation de serment ,et réunions solennelles de tous les membres
des tribunaux et de tous les officiers ministériels.
Mort subite du prince de Sehwartzemberg , premier ministre d'AiH
triché.
9. — Publication du nodveau plan d'études à suivre dans les Ijcées
et collèges.
iO. — Promulgation de la loi relative à la réhabilitation des coh-
damnés.
Voyage du président en Sologne. Mort du niarëchal Gërard. Le'pôûr-
voi des représentants de la famille d'Orléans, au sujet des décrets du
95 janvier dernier, est rejeté d'abord par le tribunal de première ins-
tance de la Seine , qui se déclare incompétent, et , ensuite, définiti-
vement par le conseil d'Etat.
98. — Expédition en Kabjlie, suivie de la soumission h peu prèé to-
tale de cette vaste région africaine;
Des commissaires spéciaux sont envoyés , par le Prince-Président ,
dans tous les départements où rinsurrection a éclaté k la suite du S! dé-
cembre. Leur mission est de réviser les dossiers des détenus « et d'en
élargir le plus grand nombre possible.
10 MAL — Dijstrîbution solennelle des aigles à l'armée, par le
i^rince-Président de la République, en présence de 60 mille soldats, et
de 600 mille curieut réunis au Champ-de-Mars. Grandes fêtes mili*
laires et civiles à cette occasion à Paris et dans la banlieue.
12. — Refus de serment par les officiers généraux éloignés du ter»
ritoire. Lettres des gétiéraux Changarnier , Lamoriciére , Bedeau ,
Leflô.
Lettre du comte de ChamboM pour conseiller aux légitimistes lo re-
fus de serment. Arrivée à taris des chefs les plus influents de l'Al-
gérie.
1er JUIN. -*- Mariage de M^ de Persigay, ministre dé l'intérieur^
avec Mlle Ney, fille du prince de la Moskowa<
S6f
6. -*- Ld reine Pomaré est détrônée paf une révolution aux lîeà
Marquises.
Découvertes de nouvelles richesses minérales aurifères en Aû^ralid
(possessions anglaises).
Se — Sensation produite par la rupture des confërenceà relatives
au renouvellement d'un traiié de commerce entre la France et la Bel^
gique, et par les publications de la presse à ce sujet*
Création dès commissariats de police cantonaux.
' 20f. — ^ Dissolution du parlement anglais. Élections généralefi en Bei«
Présentation d'un projet cfe loi relatif aux aldools, aux droits de mu-
tations, et sur les papiers, voitures, chevaux et chiei^^. Ce projet est
ensuite ajourné.
De grandes discussions s'élèvent entre certaine organes de la presse^
entre les membres du hautclergé, au sujet des auteurs classiques grecs
et latins, que les uns veulent bannir des études, les autres conserver.
â6. — ^ Discussion et vote du budget de 1853 par le corps législatif;
Discussion et adoption du projet de loi sur le renouvellement des con*
seillers généraux, des conseillers d'arrondissement et des conseâllf ré
municipaux. Discussion et vote des projets de loi relatifs aux chemins
de fer de Paris à Cherbourg, de Lyon à la Médilerr«tnée et de Bordeaux
à CettOw
28. — Clôturé de la session législative de 1853. Mesi^age présiden-
tiel au corps législatif.
28. — Kossuth, Mazzini, Ledru-Rollin et les autres chefs de la dé'
magogfe réfugiés à Londres se remuent et adressent â l'Europe de
nouveaux manifestes qui n'excitent que la pitié et le mépris.
8 JUILLET. — ^ Clôture de la session du Sénat.
Bruit de complots à Paris et. à Saint Omer. Quelque&ari'estation»
sont opérées.
Publication du sénatus-consulte organique réglant la constitution de
TAlgérie.
18. — Voyage du Prince-Président à Strasbourg^ à l'occasion de
l'inauguration du chemin de cette ville. Ovations et fêtes dont le prince
est l'objet.
Évasion du chérif Bou-Maza du fort de G(am.
Des chaleurs excessives occasionnent des cas nombreux d'hydropho-^
bie, et les accidents qui en résultent déterminent l'emploi de mesures
sévères pour la garde des chiens.
22. — Mort du maréchal Excelmans, grand-chancelier de ta Légion-
d'Honneur. Le général comte d'Ornano lui succède dans celte dignité.
28. — MM. Drouyn de Lhuys, Magne et Fould sont nommés : le
premier ministre de<i affaires étrangères, le second ministre des tra-
i!^8
tva«ix -pttblkg etie Iroiftième mkibtro d'CUI« ei| remplacemeot ée
IdM. Turgot, Lefévrc-Duruflé et Casabianca, démissionnaires.
De$ avertissemenU assez nombrenx sont donnés a«x jooriuKix de
jParis et de la province pour CQnlraven(ionSri>u délits dé presse^
i*' AOUT. -«- Éleclièosdi^eonseils généraux et d'arrondissements^
7. — M. Tbiers et les principaux chefs de l'ancieiuie oj)positioQ
.parlemeotaire.sonty par un décret, autorisés à centrer en ^France.
15. «- Fêle natîonaIe<«plendîdeniMit célébrée à Paris et dans tou-
tes les provinces.
Hort du célèbre sculpteur Pradier et du comte d'Orsaj.
Mgr rarcbevéque de Paris fait un vojago en Allemiigne.
, 30. r- Un décrt t approuve le projet de construction, aux €b«mps-
lEIjsées, d'un vaste édiKce destiné à recevoir les expositions nationales
.et à servir aux cérémwiea publiques.
6 SEPTEMBRE. — Réduction de t/i p. O/o du taux de l'intérêt
,des bons do Jrésor. Eemboursement à la Banque des 50 millions em-
pruntés par rÈtat en 4849, et de T5 millioii» aux titulaires de rentes
B p. O/o qui n'ont pas accepté la conversion décrétée.
,8. — Le journal le Corsaire est supprimé p^r décret présidentiel.
16. -r- Départ du Prince-Président pour Bourges, Saint-Elieuie,
fLyon, Marseille, Toulon, Bordeaux et tout le midi, où sa marcbe n'est
qu'une suite de triomphes et où sa présence attire et électrise les po-
pulations.
18. — IVIort «du duc de 'Wellington, le rplus célèbre des généraux
anglais.
S3. T- L'élévation en France des droits sur les. houilles et les fontes
belges met en émoi h Belgique. Le ministère se retfre. Le roi convo-
que les chambres pour qu'il soit avisé.
La Banque foncière de Paris publie ses statuts approuvés par le gou-
vernement,
rlnondation du Rhin^
26. — Découverte à Marseille d'une machine infernalq destinée à
attenter aux jours du Prince-Président.
14 OCTOBRE. — Retour du Prince- Président i Paris. Il y est ac-
cueilli avec enthousiasme par le peuple et Tarmée.
16. — Mise en liberté d'Abd-el-I(açler qui vient ft Pari3 où il est
f objet du la plus flatteuse réception.
19.. — Convocation du Sénat potur délibérer sur l'opportunité d'un
id)angement dans la forme du gouvernement.
25. — Un emprunt de 50 millions cQutracté à Paris et à Londres
par le ministre des flnances de Turquie n'est pas ratifié par te sultan.
Otte tUfaire donne lieu «à une crise sérieuse à Gonstantinople.
4 ftOVÈMBRÈ. ^ Message du f^réridefffdela République au Sëd&T
qui adopte k ppoposUion 4e modifier la Constitution et de rétablir
TEmpire enk personne de Louis Napoléon.
Mort du prince de Leutcbteinberg, fils du prince 'Engèhe Beauhar-
ilaià, gendre de Tempereur de Russie et parent de Louis Napoléon.
Un décret présidentiel convoqflie /éréleetëurs de toutes les communes
de France pour voter sur le plébiscite ayant pour effet le rétablisse^
ihent de TEmpire. Le dépouillement du scrutin sera Irit par le Corps
législatif.
S. — Rroteststfdn du comte de Chambord contre raVèiieroént i
FEmpire de Louis Napoléon ; elle produit peu de sensation. Manifestes
violents et ridicules des che£i exilés de h démagogie contre cette élec-
tion.
18. — Réduction de l'armée de 400 à 370 mîlie hommes.
Le Prince-Président gracie un grand nombre de condamnés poUti*
ques.
La Banque foncière de Paris est itiSlituée Banque de Crédit foncier de
France et étendra ses opérations à tous les départements.
Création d'une société de crédil mobilier.
5 DÉCEMBRE. ~ Le Sénat et le Corps législatif se rendent à
Saint-Cloud où a Heu la proclamation officielle de l'Empire. Le recen-
sement des votes de la France a donné 7,824,189 oci, contre 252^i4S
ifON. L'empereur, proclamé sous le nom de Napoh^on III, fait son en-
trée solennelle aux Tuileries le 5 décembre. Décrets qui ordonnent
que les loils, ordonnances, sénatus-consulles, arrêts et jugements seront
promulgués au nom de TEmpereur ; que les sceaux et monnaies publi*
ques porteront gravés les nom et titre de rËmpereur.
5. — Crise mrnrtlérielle en Angleterre et en Espagne.^
18. — Reconnaissance officielle du nouvel Ejmpereur par l'Angle-
terre, l'Espagne, la BelgiquerlTtalie et autres Etats.
Le Sénat, réunhde nouveau, fixe à ÎS millions la liste civile de l'Em-
pereur et à I million IH)0 mille francs la dotation annuelle des princt»'
et princesses de la famille impériale.
ÉVÉNEVIENTS DÉPARTEMENTAUX.
An trouble, À Kagitation occasionnés par les soulèvements révolu"-
tiônnâires de ces derniers jours^ dans diverses partie» de ce départe-
ment, succède un sentiment de ppolou'de stupeur et de découragemeni
parmi les uns ; de reconnaissance et de triomphe parmi tes autres. L'a-
narchie est vaincue. Tordre est rétabli. Des compagnies de soldais sont
envoyées sur tous les points où l'insurrection a éclaté , et y opèrent ^
3T«
CQncorremnient avec la gendarmerie, de nombreuses arrestations/ 540
wurgës sont amenés et internés à Auxerre. Les mêmes opéi^tions se
répètent aux chefs-lieux des quatre autres arrondissementa.
â«' JANVIER 1852. — Toutes les administralions constituées de
la ville d'Auxerre et du département se rendent en corps à la préfec-
ture, pMir les. réceptions officielles, et de là, à la suito de M. le préfet,
à Téglise car^édrale, où un Te Deum est chanté pour appeler les bé-
nédictions di| ciel sur Je Président de la République.
Un grand nombre de conseils municipaux àont dissous et rempla-
ces p^;* des CQai.foissions provisoires; Une foule de cabarets et cafés
suspects sont fermés par arrêté du commandant de l'état Je siège.
30. -— Mort de M. le baron d*^ Chateaabourg. ancien membre du
conseil général, ancien maire da Villeneuvele-Roi.
FÉVRIER. — Quelques mises en liberté sont prononcées en
faveur des détenus politiques.
20 MARS. — Des incendies Irès-fréqaents se déclarent dans les
eampagnes, notamment dans les bois; favorisés par une longue sèche?
resse et par un vent continuel , ct^s sinistres ne causent cependant pas
des dégâts considérables. La malveillance n*y est pas toujours étran-
gère et plusieurs incendiaires sont arrêtés , convaincus et punis.
MM. Benoît, procureur de la république r'i \uxerre ; Arrault, mem-
bre du conseil général, aiairede Toucy ; Barrey, maire de Coulangcs-
sur- Yonne; Petit-Maugin, lieutenant de gendarnierie ; un officier, et
un soldat du 15^ léger, en garnison à Auxerre sont décorés de la Lé-
gion-d'Honneur, pour leur belle conduite à l'occasion des événements
insurrectionnels de décembre.
7 AVRIL. — Le général Ganrobert, aide*de-carap et commissaire
délégué du PrincerPrésident, arrive à Auxerre, revise les dossiers des
détenus politiques et ordonne l'élargissement d'un très-grand, nombre
d'entre eux.
2i et 26. — Réunions solennelles, dans chaque cheMieu d'arrondis-
sement, sous la présidence de M. Lamy, conseiller de la cour d'appel
de Paris, des membres des tribunaux et des divers agents ministériels
convoqués pour la prestation de serment.
Les incendies continuent avec une déplorable recrudescence surdi-
ver^ points du département.
Mort de M. le baron de Varangcs , membre du conseil général de
ITonne, maire et bienfaiteur de la commune de Chemilly près Chablis.
4 MAL — Réunion à l'bôtel de la Préfecture de tous les maires du
département pour la prestation de serment MM. les souspréfets d'A-
vallon, St'ns et Tonnerre assistent à cette réunion solennelle où figu-
rent environ 450 maires.
6. — La commission militaire centrale de révision, établie à Paris,
fait connaître les décisions rendues par elle au sujet des 202 inculpés
371
politiqacfs, doçt i K contumaces appartenant au département de l'Yonne
lesquels n'ont- pas obtenu remise de leur peine. Ces inculpés, partis le
S mai d'Auxerre, de Joigny et de Sens, sous l'escorte de la gendarme*
rie et des troupes , sont dirigés sur le fort d'Ivry, pour être de là, en-
Toyés en Aigérje, où leur est assignée une résidence.
20. — Un arrêté préfectoral institue des commissions cantonales
poujr, conformément au voeu du conseil général, consulter rexpéricQce
sur la question d'e&finction de la mendicité.
33. — Réunion à Thôtel de ville d'Auxerre'des membres des So-
ciétés savantes de l'Yonne et de Saône-et-Loire, sous la présidence de
M. le baron Çhaillou des Barres. '
30. — Election des membres des tribunaux de commerce des cina
arrondisseri^ents. '
6 JUILLET. — ^ Arrivée à Auxerre de M. rînspecleur général de la
police. Il visite hs principaux établissements de la ville.
ipf AOUT. — Elections des membres du conseil général et des
conseils d'arrondis^emeni.
9. — Ouverture de la première session du^cocseil d'arrondissement .
13. —La fête patronale de Saint£ti< nne > qui se confond avec la fête
nationale, est célébrée à Auxerre avec pompe et enthousiasme.
23. — Ouverture de la session du conseil général.
Nomination des maires et adjoints dans toutes les communes du dé-
partement,
12. — Clôture de l'année scolaire. Distribution des prix dans lous
les collèges du département.
Les cinq conseils d'arrondissement, réunjs en session, puis le conseil
général assemblé, adressent au Prince Président des pétitions eu fa-
veur de l'Empire. Les municipalités et les populations du département
suivent l'impulsion et forment des adresses innombrables dans le mê-
me sens.
20. — Etude, par le gouvernement, d'un projet d'embranchement
du chemin de fer d' Auxerre à La Roche. Ce projet, après examen,
n est pas appfouyé.
12 SEPTEMBRE. — Entre autres projets importants , le conseil gé-
néral décide qu'il sera établi, à Auxerre, un dépôt de mendicité, et
que interdiction de mendier sera étendue au département tout entier.
Elections municipales dans toutes les communes de l'Yonne.
De grandes mutations ont lieu parmi les hauts fonctionnaires du dé-
partement. M. Mique est nommé receveur-général des finances , en
remplacement de M. Petit qui va à Melun; M. Menard de Rochrcave
est nommé directeur des contributions directes , en remplacement de
M. Messein, admis à la retraite; M. Ferrouilde Montgaillard est nommé
recteur de l'académie de l'Yonne, en remplacement de M" Maignien
qui va dans la Corrixe; M, deGauvilk eU n(Mmi $ÊifeùtAiéê-
partemeni, 60 remplacement d«! M. Migé, qui passe ea la même pua-
nte dans la Moselle.
On pousse activement, à Auxerre , les travaux de ceastruclion :de9'
bâtiments qui complètent l'Asile dëtiartemental. OnaiHSiBenle œuxûe
KHôtel-Dieu. ^
7 NOVEMBRE. ~ Fdie dMàanguration des eaut de Yallan à
Auxerre. Bénédiction religieuse Irà^soleimelte^it grand bassin eon»^
trait pour les recevoir ai leur entrée en ville. SO bofnerfbnfoîaes^ dis^
tribuent l'eav dans toute la ville.
Voyage d» Mgr. l'archevétiue de Seorà Rome, où il r^U, do pape
Pie IX, un brillant accueil.-
5 DÉCENfBRË. — De grands banquets patriotique^ et des fôtcf. ont
li^u à Auxerre et dans les principales localités du département , pour
célébrer le rétablissement de l'Empire.
Eclairage au gaz de la ville d*Aneite.
^7. -^ Convocation extraordinaire du conseil général pour délibé-
rer sur les travaux d'acbèvement de l'Asile des Aliénés à Auxerre.
} I
573
VOITURES PUBLIQUES.
D'Auxerre aux localités ci-après :
A Joigny, Bureau : rue Saint-Siméon, 65, et rue du Temple (mes-
sageries du commerce, hOtel de la Fontaine). Départs : S h., 8 h.
1/2, 10 h. 1/â du matin, 1 h. 1/2 et 9 h. du soir.
A Clamecy^ Nevers et Bourges , avec correspondance sur l'Auvergne
et le Midi. Burenux : rue Saint-Sinoëon, 6B, rue du Temple (message-
ries, hôtel de FEpée). Départs : 2 h. et 9 h. du matin , » fa. 1/2 du
soir.
A NeverSy par Coulan^yes-sur- Yonne, Clamecy et Prémery, rne Saint*
Simëon, 6H, (messageries du commerce).
A Orléans , par Joigny et Gharny, hôtel de la Fontaine, place aux
Liens. Départs le matin à 10 h'.
A Orléans, par Toucy, Saint-Fargeau et Briare. Bureaux : rue Saint-
Siméon (messageries du comnierce). Départs à 7 h du matin.
A Briare y par Toucy, Mézilles , Saint-Fargeau et Bonny» rue Saint-
Simëon. Départs à 3 h. du matin.
A Toucy^ hôtel de l'Ëpëe, rue du Temple. Départs à 5 h. du soir.
A Avallouj par Yermenton (correspondance avec Lormes, Château-
Chinon, Autun, Semur, Vitteaux, Dijon, Sauliev, Ghâlon, Lyon).
Départs d'Auferre : à 3h. du matin et à S h. du soir, d'Avallon 6 h.
du matin, 9 h. du matin, S h. du soir.
A Châtillon-sur-Seine, par Tonnerre et Chablis , rue du Temple,
H. David. Départs à 16 h. du matin.
A Saint-Florentin j par Seignelay et Brienon, hôtel deTEpëe. Dé-
parts à 5 h. du soir.
A Seignelay^ chez Boudard, rue du Pont, 4 h. du soir.
A Troyes (correspondance avec Chaumont et la Lorraine), hôtel du
Léopard. Départs à 8 h. du matin.
De Sens aux localités ci-^près ; Bureaux : Hôtel de l'Écu.
A ViHeneuve-V Archevêque et Troyes, à 2 heures du matin.
A Villeneme-V Archevêque, 11 h. 3/4 du matin et 5 h. du soir.
A Cerisiers et Arces, 2 heures et 11 heures 3/4 du matin.
A Courtenay, Châteaurenard et Montargis^ 11 heures 3/4 du matin,
A Courtenay^ 4 heures et 1 1 heures du soir.
A Thorigny, les lundis et vendredis, à 4 heures du soir.
96
374
A Bray-sui' Seine ^ les lundis et Jeudis, à 4 heures du soir.
A VilUneuve-sur-Tonne, 2 heures du malin.
A Poni'Sur-Yonne. Départs : tous les matins à 9 h. précises; Sens
à 5 heures de l'après-midi.
D'Avallon aux localités ci*après :
A Monthard. Départs d*A vallon à iO h. du matin, retour 5 h. du
soir. Bureaux, Barban, à Avallon ; Prudent à Semur ; gare du chemin
de fer à Montbard.
A Tonnerre^ par L'IsIe et Noyers. Départs d'Avallon, 6 h. 1/2 du m.
de Tonnerre, 4 h. du soir. Bureaux : Avallon, Barban ; L'I»le, Agutte ;
Nojers, Boursin ; Tonnerre, veuve Boursin,
A NuilBy par L'Ule. Départs d'A vallon, 10 h. du matin, arrivée, 9
heures du soir. Bureaux : Tripier.
A SaulieUy par Rouvray. Départs, 2 h. du matin, arrivée, 4 h. du
soir. Bureaux : Grassot.
A Saulieu. Départs, 6 h. du matin, arrivée, 6 h. du soir. Buitaux :
Magnan, à Availon.
A Noyers. Départs, 6 b. du matin, arrivée, 7 h. du soir. Bureaux :
Grassot, à Avallon.
A Clamecy, par Vézelay. Départs, 5 h. du malin, 5 h. du soir, arri-
vée, midi.
A Semur. Départs, 2 heures du soir, arrivée, 10 heures du matin.
Bureaux : Bonnet, â Avallon.
SERVICE DES COCHES.
Bureaux, quai de la Tournelle, à Auxerre.
M. Guyon, directeur.
Départs d'Auxerrc pour Paris et route, tous les lundis et jeudis;
Départs de Paris pour Auxerre et route, tous les mercredis et
samedis.
Pam, bureaux de Tadministratton : rue BretonvilKers, t (Ile Saint-
Louis).
SERVICE RÉGULIER ET ACCÉLÉRÉ PAR EAU
d'auxerrb a paris.
MM. Bazou fils et gendre, maîtres mariniers, à Auxerre, sur le
quai, 9; à Bercy, ruedeMscon, 2.
37S
ENTREPRISE DE MM. MARION FRERES.
Transporls par eau des vins et marchandises d*Auxerre à Paris et
retour.
Les bureaux sont à Auxerre : place Saint-Nicolas, siège de l'établis-
sement.
MESSAGERS.
Accolay,
Aillant,
TournairCf i f. par sem
Mizier et Schlaque-
meurdin^ lundi et
vend.
Appoigny, CharieretGuiUockeau
Arcy-sur-Cure, Caulbois.
Avallon, Château, tous les j.
Brienon, Sommet, lundi et yen.
Bléneau, Loury.
Chablis et Ton- Tournaire, Goslin et
nerre. Clouet, Zi f. p. sem.
id. René, id.
Champs, Cabantous, lundi et
vendredi.
Charbuy, Cahanlous, tous les
vendredis.
Gheny, Sehlaquemeurdinf lun-
di et vend.
Clamecy, Jacquiei, dimanche,
id. Cahanlous, jeudi et
dimanche.
Cosne, Berteau.
Goulanges-sur-Y. CahanKms , jeudi et
dimanche,
id. Jacquiet, dimanche^et
jeudi.
Craîn, CabantousetJacquiei,
2 f p. sem.
Cravan, Chuet y lundi et ven.
Coulanges-la-Y. Clouet et Sommet, 3 f .
par sem. Càbanlous,
liî. par sem.
Druyes, Rigaut, 1 f. par sem.
Ëglény, Rigaut et Cabantous,
3 f, p. sem.
Entrains, Jacquiet, 2 fois.
Etais, id. id.
Fleury, GuiUocheau, lundi et
vendredi.
Guerchy, René id.
Héry, GuiUocheau, 2 f. par
semaine.
Irancy, Tournaire, et GuiUo-
cheau, 1 f. p. sem.
Joigny, Loye, tous les jours.
. Joîgny, René, lundi et vendr-
Joux-la-Ville, Tournaire , lundi e^
vendredi.
Lain, Clouet, vendr.
Leugny, De fer t, lundi, loarc..
Lîgny, Réné,3 f. p. sem.
Mailly-le-Ghàt, Cahantous, lundi.
Mont-St-Sulp., Clouet,! f. p. sem.
Montigny, Coulbois,
Merry-Sec, Tournaire, t. les ven .
Migé, Clouet, 2 f. par sem.
Nevers, Jacquiet.
Noyers, Sehlaquemeurdin, 1 f.
p. sem.
Orléans, p. St-
FargeaUy Jacquiet, 2 fois.
Ouanne, Tournaire, i fois.
Pousseaux, Fièvre.
Précy-le-Sec, Tournaire,
Saint-Bris, Tournaire.
Saint-Fargeau, Jacquiet, tous les j.
Saint-Maurice, Rigaut, 1 f. p. sem.
venant de Paris.
Saint-Sauveur, Schlaquemeurdin , 2
f. Hollier, 3 f.
Seignelay, Schlajuemeurdin , t.
I lesjours.
Saint-Florentin, Hôiel-de-VÉpée. lun.,
vendredi.
Saint-Cyr, Cadet, lundi et ven.
Taingy, Clouet, i fois par sem.
Thury, Cabantous, 1 f,
Toucy, Hôtel du Duc de Bour-
gogne, tous les j.
id. Jacquiet, id.
id. ^ Defert, id.
Trucy-s-Yonne, Cabantous, 2 fois par
semaine.
Varzy, Loury.
Vermentoft, Tournaire, lundi, et
vendredi,
id. Château.
Villevalier, Clouet, dîm. et mar.
Villiers-S.-Ben. , Rigaul , 3 fois p. sem .
Vincelles, René.
Dei deuxjpremière$ parties de F Annuaire.
aosx
pagei.j
A
Aeadëmie de l'Yonne ^^^
Adjoints aux maires »o
Administration ecclé-
siaitique i06
Adminis. financière ise
Admini&t. de la justice los
Administ. militaire t s s
ÂdmittUt. des postes i S4
Agenda municipal ii
Agents- voy ers i * «
Alidnës (hôpital ou asile
des) los
Amiraux se
Archevêques 4S
Archi tectes départ»"'^ i o s
Arrivées et départs des
courriers iss
Arrondissements s s
Arrondi* forestiers 49
Artillerie es
Assemblée législative s 9
Assistance judiciaire (bu«
raux d'} 116
Association des jeunes
économes 1 s 5
Avoué!* ! ^- Tribunaux
B
Bibliothèques publiques i47
Brigades de gendarm. 125
Bureaux de la préfecture «9
— de poste soetts^
c
Caisses d'épargne 105
Cabinet de M. le préfet 69
Calendrier civil 9
Canal de Bourgogne 1 4 s
— du Nivernais 1 4
Chambre consultative
des arts et manufac-
tures à Sens iSi
— d'agriculture 149
Chefs-lieux de préfec-
tures 44
Chemin de fer ]4o
pages
Chemins (service des) i44
— ~ nomenclature et iti-
néraire (des) 14i
Collèges i 1 s
Collège de la Flèche so
Colonies françaises s?
Comices agricoles i so
Comité de IHAnnuaire s
Comités gratuits de con-
sultation 105
Commissaires de police 101
— priseurs 1 1 4
Commission des cons-
tructions communia* tos
-— d' examen pour Tins»
truction secondaire 1 1 s
— d'examen pour l'ins-
truction primaire 1 1 8
— pour l'examen au ti-
tre d'inspecteurs 1 1 s
— desbibliothèq. com-
munales 1 1 8
Commission permanente
de l'Annuaire s
— de surveillance des
prisons départem. tos
Commissions hippiq. 79
Communes du départe-
ment (superficie, re-
venu, distances judi-
ciaires, noms des
cantons et bureaux
de poste) 80
— (population, maires,
adjoints, curés et
instituteurs) fto
Comptoir d'escompte isa
Comput ecclésiastique 7
Conseil académique 1 1 7
— d'État 41
— > de préfecture 69
— général 76
— * d'arrondissement 7 7
— municipaux des villes
chefs -lieux toi
Conseils d'hygiène 78
Conservateurs des hy*
pothèques 139
pages.
Contributions directes
(personnel) 1 s 6
— indirectes (person.) isa
Correspondants de l'An-
nuaire s
Cour de cassation a%
— impériales de France
et départements qui
en ressortissent 47
— impériale de Paris 45
— d'assises de l'Yonne i08
Cours de la lune 9
— des comptes «s
Curés 90
D
Dejpartemenis de la
France 45
Dépenses du trésor is6
Desservants 9o
Diocèse de Sens i06
Division de la France 44
Domaines (personnel
de l'admistr. des) iss
E
Eaux et forêts iss
Eclipses 8
Ecole normale primaire iso
Ecoles communales de
filles i 2 <
Ecole des arts et métiers so
— pa1?f technique so
— deSainl-Cyr 50
— du corps d'état-major so
— du génie maritime so
— de Metz so
— de cavalerie so
— navale «0
— forestière so
Enfants trouvés et aban-
donnés 104
Enregistrement et do-
maines 13S
Eres et supputations
chronologiques t
Etablissements d'ins-
truction secondaire, isro
Evêques 4 s
pages •
Ferme ëcole
Fêles mobiles
Foires de l'Yonne
G
Garnison
Gendarmerie
Gîtes d'étape»
H
Hante cour
Huissiers
page».
Maisons des prêtres aa-
xiliaires. *«'
Maréchaux ^i
Marine ^«
Médecins des épidëmie» t»
Messagers *'*
Ministres français s»
Monuments historiques 148
N
Navigation de VYonne 1 40
— ducanalduNivernaisi*o
Notaires »'*
Routes impériales
départementales
pages.
157
iss
123
107
S»
3&
Indication des com-
munes composant
chaque canlon
Indication diverses
Inianterie
Inspection des monu-
ments historiques
Instituteurs
Instruction publique
Intendance militaire
J
Jours de la lune
— du mois
— de la semaine
Jury médical
Justices de paix
L
Lever et coucher du
soleil
Lever et coucher de
la lune'
M
Maires nommés par le
Prpsident de la Ré-
publique
— par les conseils mu-
nicipaux
74
68
o
Officiers généraux
Organisation des bu-
reaux de la Préfec-
S9
148
90
« 17
56
ture
51
69
127
IS6
157
Payeur du département « « 6
Pensions ««<>
Pensionnats *»<*
Percepteurs (person-
nel des)
9 Poids et mesures
9 Ponts et chaussées
9 Populat. des communes au
78 — de la France 4 4
1 1 1 Poste aux lettres (bur.) i S4
Poste aux chevaux
Préfets
Préfeclure de l'Yonne
9 {Puissances
Q
^Quatre temps
R
Saisons ( commence-
ment des)
,Sapeurs-pompiers vo-
lontaires
Séminaire diocésain
— d' Auxerre
Sénat
Service des palais im-
périaux '^
Services par eau d'Au-
xeireàParis *S5
Société des Sciences
historiques et natu-
relles de l'Yonne 14»
— archéologiq. de Sens 1 4»
— de prévoyance
— philharmonique
Sociétés d'agriculture
Sous-PréfecJures
Souverains de l'Europe
153
154
150
7S
156
44
69
33
Théâtre
Tribunaux civils
— de conmierce
153
108
110
101
^f accinc
Vérificateurs des poids
et mesures
Voitures publiques
78
1S6
431
Recette générale
nicpaux so Recev, de l'enregislr..
Maisons des apprentis is* ï^«P'•«!«"'^"i*.^ j^r
Maison de VEiipereur 57 1 semblée législative
1S6
155
39
Yonne et canal du Ni-
vernais (service de
la rivière à*)
140
Table alphabétiqae de la Iroisièmc partie de l'Annaaire.
pages
Àigues-Mortes
Alexandre
Amaury (régent)
Angelbert
Anglais (les)
Anne d'Autriche
183
284
213
296
230
176
Anseau de Trainel 221
Arche?éqae de. Sens
(Mgr. V) 199
Aragon (Alphonse d') 174
Arcy-sur-Cure 314
Armançon 255
Armeau 272
Artois (Robert d') 181
Asquin (M« Guillaume) 211
Augy 515
Auxerre 182, 242, 3H
Auxerre ( d ocuments
sur le comté d'} 301
Ayallon 205
Ayalion (collège d') 205
n
Ballida 217
Barrage d'Epineau 26 1
Bassou 253
Beaumont 254
Bellancourt 192
BelloTille (M« François
de) 210
Béquard (Mgr Etienne) 227
Bérenger (comte de) 259
Bille (Lazare) 213
Blanche de Castille -174
Bonnard 254
Bouchu 302
Brosse ^Guillaume de) 185
c
Canal de Bourgogne 256
Cannes 274
Cassard (M« Guy) 207
Cézy 265
Champagne (Guillaume
de) 220
Champigny 274
Champion 188
Champlay 257
Cbamplay (Château de) 238
Chamvres 265
Charles-le-Chauve 297
Cbarmeau 253
Charmoy ; 257
^hâlel-Ccnsoir 188
pageâ
Charni (Pierre de) 185
Chemilly 316
Cheny 255
Chitry si 7
Clément (Foulques) 180
Cœurderoy (M* Guil-
laume) 299
Colombe 185
Conseil général (résu-
mé de la session) 160
Corbeil (Michel de) 221
Cornu (Gauthier) 174
Cornu (Giïes 985
Cornu (Henry) 185
Coulanges-les- Vineuses 518
Coulanges-sur -Yonne 319
Courson 520
Crain 522
Gravant 525
Croisades 182
Cussy 324
Damiette 185
Desroys i Gaspard) 215
Dusseignay (de) 258
Dutertre (JU' Michel) 216
Huns (les)
pages
286
Epineau-les-Voves
257
Ëscolives
325
Evénements du dépar-
tement.
Evénements généraux
Festigny
326
Foacier
229
Foissy fsiresde)
266
Fontenaille
327
Fontenay
328
Fontenoy
276
Fontenoy (bataille de) 295
Fouronne 329
Girault 259
Gaguelel (M«;Philippe) 207
Grégoire X 185
Groult (Mej 208
Gurgy 330
Guillier (M«= Jehan; 210
Guymond (Laiarre) 213
Guyraudin (M« Pierre) 212
Jeannin (Nicolas) 214
Joigny 262
Joinville 180
Jobée (Edmée-Marie) 1192
Lambert (Louise de) 255
LaRoche 256
Lebeuf 242, 253
Lissy 332
Looze ^61
Lotaire 294
Louis VIII 174
ai
Mailly-le Chastel 333
Mailly (M' Nicolas) 215
M a ladrerie 271
Mailly-la-Ville 334
Marguerite - de - Pro-
vence 178
Marie (M« Germain) 208
Martial du Poilly 190
Mathieu Paris 185
Melun (Guillaume de) 228
Melun (Louis de) 231
Merry-Sec 333
Merry-sur-Yonne 335
Michery (crayères de) 273
Migennes 255
Migey 337
Molinons (prieuré de) 231
Monlholon (montagne
de) 264
Montlhéry (tour de) 17^
Monéteau (le Petit) 339
Montigny-le-Roi 340
Moussv 341
Nithard 292
Notre-Uame-Saint-La-
zare 206
o
Obelin (Me Robert) 207
Omar 186
Palteau
•272
pages
Prona (crayères de) 273
I>aroy-snr-Tholon 265
Pastoureaux 184
Pasumot 277
Perrigny 342
Petitbault (M . Jean) 207
Petitlongueron 258
Pierre (M*) 206
Poitiers (bataille de) 230
Pontigny 182, 222
Porterie (de la) 253
Presles (Guillaume de) 207
Quenne
Q
n
343
Rampillon (Girard de) 185
Ribière 259
Rollin (rabbé) 207
Saint- Aubin-sur-Yonne 266
Saint-Bris 344
Saint-Côme 289
Saint-Cydroine 260
pages
Saint-Cyr-les-Colons 345
Saint-Edme 182, 222
Saint-Georges 346
Saint-Julien- du- Sa ult 269
Saint-Louis 173, 222
Saint-Marien 289
Saint-Prix 284
5ainte-Madele!ne 182
Sainte-Palaye 344
Sallazar /"Tristan de) 231
Seignelay 348
Sens 177
Sery 349
Société populaire 270
Solemé (Vallée de) 276
Souley (Crayères de) 278
Souilly et Fouchère 350
T
Thibault (M«) 216
Tholon fr aisseau de) 264
Tristan (fils de Saint-
Louis} 184
Tunis 286
pages
V
Val-de-Mercy 351
Vann;^ 219
Vauluisant 123
Venoy 252
Vermenton 353
Véry (M* Philibert} 211
Vézelay 182
Villecien 268
Villefargeau et la Vil-
lotte 355
Villeneuve-le-Roi 272
Villeneuve-L'Archevê-
que 218
Villeneuve-Saint-Salve 356
Villevalier 268
VolUire I8fr
W
Wolfang
212
Yonne (rivière d') 252-253
PLACEMENT DES DESSINS.
Plan de Villeneuve-rArchevêque.
Portail de la Vierge, église de Villeneuve-rArchevêque.
Itinéraire des voies Gallo-Romaines.
Pont de Cheny sur TArmançon.
Eglise de Saînt-Cydroine.
Intérieur de Téglise de Saint-Gydroine.
Chapelle de Saint-Julien-du-Sault.
Cathédrale de Sens.
Carte de la Vallée de l'Yonne.
Donjon ovale de Saînt-Sauveur-en-Puisaye,
Pages
232
235
2/i3
255
261
261
271
273
275
360